Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 1 à 8 sur 8

Nombre de pages: 8

Notice complète:

Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1932-05-05

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 05 mai 1932

Description : 1932/05/05 (Numéro 126).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k2969547

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 68%.


LA POLITIQUE

L'APPEL

1: AU PAYS

M. Tardieu, que sa santé retient encore à la chambre, a lancé de chez lui, au pays, par T. S. F., le vibrant appel, le cri d'alarme magnifique

qu'on trouvera plus loin. II s'y montre dégagé de toutes les mesquineries de parti, de toutes les combinaisons, de toutes les habiletés politiques. En avant contre les socialistes En avant contre le Cartel, qui est la formation de combat dont fatalement ils sont les maîtres. En avant contre ceux qui l'acceptent ou la maintiennent. En avant! sans ménagement, sans penser à soi. Vaincre d'abord, détourner le pays du traquenard électoral qui lui est tendu, lui épargner le retour aux trente mois de luttes vaines et d'affolement de 1924 à 1926 », voiîà le but immédiat. M. Tardieu ne dit pas comme M. Blùm-: s,m Nous verrons après. » Il ne professe pas non plus cette effroyable leçon de -scepticisme radical donnée à la démocratie « Les élections sont une chose et le gouvernement en est une autre. »

M. Tardieu, dans l'espoir d'atteindre son objectif, s'est jeté tout entier dans la mêlée. Retiendrat-il au bord du gouffre révolutionnaire, ouvert par les radicaux, les électeurs revenus à la raison ? Il aura dit en tout cas, pour y parvenir, tout ce qu'il était possible de dire, avec une abondance d'arguments, une chaleur, une sincérité d'émotion qui persuadent. « Dans trois jours, s'est-il écrié, on vote pour ou contre la France ». On le sentait angoissé par une telle alternative, trop réelle. Point de romantisme. Des faits. Est-il besoin de dramatiser une heure pareille à celle que nous vivons ? « II s'agit de savoir si un parti qui nie tous les principes républicains de gouvernement, va prendre hypothèque sur la législature prochaine il s'agit de savoir si la France, éprise de paix et de travail, sera diminuée dans ses moyens et dans sa résistance par la remise en œuvre d'un système politique qui a démontré, il y a huit ans, son impuissance ». Voilà ce que risquent de faire les radicaux, en invoquant sans vergogne l'intérêt d'un régime que les socialistes veuleat abattre. Persisteront-ils ? S'ils ne se ressaisissent pas, c'est aux électeurs de signifier leur volonté et de ramener le parti radical « dans la ligne politique d'union constructive qu'il suivait avec Poincaré ». Il faut briser le Cartel. Pour en montrer la nécessité, M. Tardieu a tracé un terrible raccourci des années où la S. F. I. 0., sous couleur de soutenir, gouvernait les ministères. Il a écrit une autre page d'histoire, plus piquante celle des variations de M. Herriot ou plutôt des deux Herriot, celui du Rhône menant à Lyon, contre « les révolutionnaires en peau de lapin », un guerre d'extermination, et celui de la rue'de Valois, poussant ses troupes à mélanger, au péril de la France, leurs bulletins avec ces mêmes socialistes. II a montré le récent « demi-tour par principe », renouvelé d'Angers, du président du comité exécutif avant le ballottage, promesses d'une union des républicains au deuxième tour, consigne de voter contre eux, pour les socialistes.

« Réfléchissez répète aux électeurs M. Tardieu. Les temps que nous vivons prêtent mal aux expériences, surtout aux récidives ». Et le président du conseil, ministre des affaires étrangères, ose leur résumer avec discrétion mais avec netteté ce qu'il a senti, ce dont il a souffert, au delà de la frontière II a vu les peuples du monde plongés dans « l'isolement égoïste » et l'ingratitude aussi « Quand la France invoque des buts de solidarité, à Genève, elle rencontre, à côté d'amis sûrs, des contradicteurs imprévus. un mouvement de nationalisme haineux répond à son libéralisme ». « Les traités sont remis en question avant que l'encre en soit séchée »; la lettre de Stresemann au kronprinz révèle l'état d'esprit qui préside aux négociations du côté de l'Allemagne nous cédons elle finasse. Est-ce le moment de porter au pouvoir le parti qu'à l'étranger ceux qui ne nous aiment pas préfèrent y voir. La position du parti radical, allié aux révolutionnaires, conclut M. Tardieu, crée pour le pays un péril redoutable.

Quand on entend, quand on lit ce discours si persuasif, on se reprend à l'espoir. Le Français comprendra, se dit-on. Il n'a pas le goût du suicide. La prédication des internationalistes n'a pas pu faire encore de tels ravages. M. Tardieu, qui repousse la monstrueuse confusion cartelliste et ceux qui la créent ou l'acceptent, a pris hier, dans son discours, pour alliée et pour compagne la vérité. Quelle tristesse affreuse, s'il n'était pas entendu

Les cours à Paris

des monnaies étrangères

DEVISES Cours Cours 3 mai 4 mai

l livre sterling. 9287 9347 i dollar 25 33 2533 100 betsas. 35575 355 50 ioo oesetas. w 200 75 Mi2g 100 )ire. 13060 100 francs suisses. 493 25 493 75 100 florins. 102875 1028 25 100 couronnes n9'rvégiennes 467 a 100 couronnes suédoises. 466 8 47t D

Encaisse-oi (monnaies et lingots) de la Banque de France 77.480.944.575 fr.

Proportion de l'encaisse-or aux engagements à vue 70.21 0/0

POUR otj cousr'ariRm L-a. ïrattce

LE DISCOURS DE M. ANDRÉ TARDIEU « Il s'agit de savoir si, par le piège d'une alliance électorale, vous laisserez un parti qui nie tous les principes républicains de gouvernement prendre hypothèque sur la législature prochaine.:

Hier soir, à vingt et une heures, ainsi qu'il avait été annoncé, M. Tardieu, président du Conseil, ministre des affaires étrangères, a prononcé chez lui, devant le microphone, le discours suivant LES RESULTAS DU 1" MAI

Citoyens, dans un calme magnifique le pays a voté une première fois dimanche dernier. De ce vote, qui a pourvu 250 sièges, se dégage une impression de stabilité morale qui, en ce temps de crise mondiale, est réconfortante.

Stabilité d'abord, en ce qui concerne les hommes, puisque 87 des élus du 1" mai appartenaient à la Chambre précédente.

Stabilité aussi en ce qui concerne les idées, puisque les partis d'extrême gauche, qui se recommandent des diverses Internationales, ont obtenu 49.000 voix de moins qu'au premier 'tour de scrutin de 1928, bien que, en 1932, il y ait eu 70 élus de plus au premier tour qu'en 1928.

Stabilité même en ce qui concerne les positions des partis, puisque, sur les 250 députés élus, 132 sont favorables à la politique du gouvernement et que 118 seulement lui sont hostiles.

Tels sont les faits tels sont les chiffres à quoi s'attacheront les esprits sages.

Mais, à côté des faits et des chiffres, il y a les prophéties. Depuis lundi, les prophètes sont à l'œuvre et, si vous les aimez, vous êtes servis. Les prophètes exercent sur le second tour de scrutin, qui aura lieu le 8 mai, leur généreuse activité. Je voudrais n'y appliquer que ma réflexion. La France élira dimanche 353 députés. Il est donc clair que c'est ce vote qui va déterminer la prochaine Chambre. Son importance est capitale. Dans quelles conditions se prépare-t-il ?

Ce vote emprunte au caractère du premier tour d'appréciables garanties de sécurité aucun des partis qui-se dressent contre les notions -de légalités de liberté, de propriété et de patrie ne peut avoir la majorité.

Mais celte sécurité n'est que relative car de l'attitude de tel ou tel des autres partis dépendra le plus ou moins d'influence qu'exerceront sur les affaires publiques les tenants des Internationales. Et c'est là proprement le problème du ballottage. C'est celui que le corps électoral tranchera, dans trois jours, ou pour la France ou contre la France. LA MAJORITE ET LES SOCIALISTES

Les partis de la majorité, arrivés en tête au pre- mier tour avec une avance de 14 voix, n'ont rien à apprendre aux électeurs que ceux-ci ne sachent déjà. Ils se présentent au second tour tels qu'ils se sont présentés au premier, héritiers fidèles de la politique commencée en 1926 par Raymond Poin- caré et continuée par ses successeurs.

Demain comme hier, ils peuvent inscrire à leur crédit une politique de paix et de sécurité succédant à la guerre au Maroc et à la guerre en Syrie la stabilité du franc, un dégrèvement d'impôts de 6 milliards un remboursement de dette intérieure de plus de 20 milliards.

Demain comme hier, ils peuvent se féliciter d'une active défense de l'épargne, qui en fermant notre marché à des valeurs étrangères dont les cours ont baissé des trois quarts ou des quatre cinquièmes, a évité à la fortune française une perte de plusieurs milliards, aùssivbien que des sanctions énergiques prises contre les spéculateurs, dont les deux plus notoires ont été mis en prison par mes gouvernements de 1930 et de 1932.

Demain comme hier, ils ont à leur actif la protection énergique et efficace de l'agriculture, de l'industrie et du commerce contre la crise mondiale la limitation du chômage à des chiffres dix fois inférieurs à ceux de la Grande-Bretagne et vingt-six fois inférieurs à ceux de l'Allemagne une gestion financière et économique qui a inspiré confiance au monde, puisque 50 milliards d'or appartenant aux pays étrangers sont venus s'amasser dans nos caisses.

En face de nous, les socialistes ont, aussi franchement que nous, déployé leur drapeau.

Résolus à désarmer sans sécurité préalable, à étatiser les chemins de fer et les assurances, à réaliser cette extension des assurances d'Etat qui a ruiné l'Allemagne, l'Angleterre et quelques autres pays, ils sont prêts, soit par leurs moyens propres, soit avec des alliés, à traduire en actes leur programme.

Ceux-là seuls suivront ce drapeau, où s'affichent tant de faillites, qui auront, pour le pays et pour eux-mêmes, la passion du suicide.

Enfin, entre les socialistes et nous, il y a nos voisins radicaux-socialistes, avec qui, fraternellement unis, nous avons combattu les socialistes de novembre 1919 au début de 1924 et de juillet 1926 à novembre 1928.

Depuis le début de la campagne, j'ai marqué ce qui n'était point un "-manque d'égards f- que de leur attitude dépendrait l'orientation de la législature prochaine.

C'est ce qu'avec plus de force et plus de tristesse aussi que précédemment, les événements m'obligent à préciser dans le dernier appel qpe j'adresse au pays.

LE DEMI-TOUR RADICAL-SOCîALISTE Durant les premières semaines de la campagne électorale, nous avions cru que, instruits par l'expérience de 1924, dont M. Edouard Herriot ne parle qu'avec amertume, les radicaux-socialistes chercheraient dans un retour à l'union des républcains l'appoint nécessaire à l'action.

Leurs orateurs parlaient de cette union en ter- mes qui réveillaient nos souvenirs et nos espé-

» Si le Cartel est maintenu, brisez-le par votre vote. »

rances. Leur chef proclamait que jamais il ne s'exposerait une seconde fois à l'aventure d'il y a huit ans.

Depuis dimanche, le langage a changé. Sans que notre attitude de mesure et de «courtoisie ait varié d'une ligne, on nous dit que les ponts sont coupés, et je cite textuellement que toute collaboration est devenue impossible. On ajoute que la participation gouvernementale avec les socialistes est un problème à considérer' et sur lequel on statuera plus tard.

Pis encore à peine les résultats du premier tour de scrutin sont-ils proclamés que le parti radicalsocialiste décide de réaliser, par le soin de ses fédérations, le désistement mutuel de ses candidats et des candidats socialistes. C'est le Cartel électoral.

J'entends bien qu'on recule devant le mot et que l'on prononce « discipline républicaine ». Je réponds, avec tout le respect que je dois à des collègues, que c'est une plaisanterie.

La discipline républicaine a été créée et pratiquée au temps où le régime était menacé. C'est elle que nos pères ont appliquée contre Boulanger. Aujourd'hui rien de pareil. Sur 3.600 candidats il n'y en a pas dix qui mettent le régime en question. Que dis-je ? Ceux-là seuls le mettent en question qui déclarent leur mépris de la légalité républicaine et ceux-là, ce sont ces socialistes avec qui le parti de M. Edouard Herriot va mélanger, le 8 mai, ses bulletins de vote.

DES RAISONS QUI N'EXPLIQUENT RIEN Puisque je prononce le nom de mon honorable collègue, me permettra-t-il de lui rappeler que, si jamais chef de parti dirigea contre un autre parti une guerre d'extermination, ce chef c'est lui, contre les socialistes, à la tête;,d4,la grande cité qu'il se loue légitimement., d'avoir fait vivre, depuis vingtsept ans, dans lé' calme: et la sécurité? Faut-il penser que ce qui est vrai pour le Rhône ne l'est pas pour le restes de la France ? Faut-il penser que le président du parti radical-socialiste juge profitable au pays ce qu'il juge dangereux pour sa ville ? 7

Le mot meurtrier qu'il prononçait à Lyon contre les révolutionnaires en peau de lapin, est-il sorti de sa mémoire à l'heure où-il encourage ses troupes à s'allier, pour le ballottage de dimanche, à ces mêmes révolutionnaires ? 2

Dans l'instant que je pose cettç question nécessaire, j'aime: ais que les radicaux-socialistes s'abstinssent de la qualifier de sommation ou d'agression.

Chef d'un gouvernement et d'une majorité qui ont été depuis quatre ans, et plus encore depuis quatre mois, abreuvés d'attaques, dont je ne me plains pas, je voudrais que nos adversaires me reconnussent le droit d'y répondre et, quand ils se déchaînent contre notre politique de 1928 à 1932, d'examiner à mon tour, opposant bilan à bilan, leur politique de 1924 à 1926.

L'usage de ce droit dé^légitime défense ne saurait justifier les radicaux?socialistes d'imputer à mes discours leur changement d'attitude. Or ce changement est total.

Il est certain que, par leurs propos prudents du début de la campagne, liés radicaux ont rassuré nombre d'électeurs qui leur ont, de ce fait, accordé leurs .suffrages. (, ,i. Et voici que, le premier tour passç, renouvelant le brusque renversement' Qu'ils ont opéré à Angers, en novembre 1928, contre Poincaré, dont ils avaient cautionné la politique devant le pays au mois d'avril précédent, voici qu'à ces électeurs rassurés par tant de promesses d'union républicaine ils donnent pour consigne, au second tour, de voter pour les socialistes contre les républicains, ce contre quoi, d'ailleurs, beaucoup de leurs candidats et beaucoup de leurs militants protestent avec indignation. `

C'est là un demi-tour sans principe, un demi-tour troublant et grave, à quoi le pays doit réfléchir avant, d'émettre son vote final.

1, CARTEL ELECTORAL

ET CARTEL PARLEMENTAIRE Car les formations de combat imposées aux électeurs s'imposeront, le mois prochain, aux élus. On vous dit, je le sais bien, que les élections sont une chose et que le gouvernement en est une autre. Quelle effroyable leçon de scepticisme donnée à notre démocratie 1

Eh quoi les chefs radicaux-socialistes, d'accord avec l'évidence comme avec l'expérience, reconnaissent l'impossibilité de gouverner par le soutien socialiste. Et cependant, contre réciprocité, ils livrent, pour le scrutin cl& dimanche, les voix de leurs militants aux cândMats socialistes Et les socialistes, à leur tour, désistent nombre de leurs candidats au profit des communistes. En vérité, c'est complet. j ••

Sur rien de ce qui domine la vie des peuples libres notion de .patrie, notion de légalité, notion de propriété socialistes et radicaux- socialistes ne peuvent s'accorder. Et pourtant, c'est pour les socialistes, contre les républicains, que les électeurs radicaux reçoivent l'ordre de voter 1 Je ne puis croire que- tes chefs radicaux estiment assez peu leurs troupes pour juger bonne à l'usage de celles-ci une besogne dont ils s'affirment dégoûtés pour eux-mêmes.

Ne vous y trompez pas d'ailleurs ce cartel électoral, ce cartel de huit jours, dont beaucoup de nos collègues radicaux espèrent, après l'élection, libérer leur parti, ce cartel électoral tendra, en dépit qu'ils en aient, à se prolonger en cartel parlementaire.

On se retrouvera, disait avec une hautaine ironie M. Léon Blum, le jour de la semaine dernière où l'honorable M. Edouard Herriot protestait par avance contre ce cartel parlementaire. C'es M. Léon Blum qui avait raison. Lorsque, pour gagner des sièges, par passion de sport politique, les radicaux-socialistes auront, de leurs propres voix, élu des socialistes et que les élus de leur parti auront, de leur côté, bénéficié des, suffrages socialistes, lorsque l'affreux mélange contre nature aura été réalisé à la base, il n'est pas de puissance humaine qui puisse l'empêcher de se réaliser au sommet.

Et alors, si l'opération de base réussit, qu'est-ce que nous retrouverons au sommet ? La Chambre de 1924. .•

VOULEZ-VOUS REVIVRE 1924 ? Voilà, citoyens, tout le problème. Je suis assuré que, de très bonne foi, nombre de mes collègues radicaux se flattent d'échapper à ses prises. Mais je dis qu'ils n'y échapperont pas.

Croyant offrir au pays une simple formule de tactique électorale, c'est l'avenir de la France qu'ils engagent pour quatre années aux mains de l'Internationale. Quand il en est ainsi, vous n'ignorez point ce qui arrive. Car l'expérience date de moins de huit ans.

Plus encore que les actes, les discours alarment, dans ce cas, les intérêts. Les capitaux se cachent. L'impôt se multiplie. La dette augmente. La monnaie baisse. Quel que soit le taux des salaires, ils cessent d'exprimer un pouvoir d'achat constant. L'autorité internationale du pays s'en trouve diminuée. Les ministères tombent comme châteaux de cartes.

Après des mois de ïuttes vaines et d'affolement, la raison reprend le dessus et l'on rappelle Poin-

caré. •- ̃̃"

Vous savez bien que, ce disant, je me borne à évoquer l'histoire des trente mois que vous avez vécus de 1924 à 1926. Voulez-vous les revivre ? 2 Après les positions prises depuis lundi, c'est la question, la seule question, que vous devrez vous poser dimanche.

S'il en est temps encore, j'adjure les radicaux de se ressaisir, de répudier une soi-disant discipline, qui, pour se justifier, invoque l'intérêt d'un régime que les socialistes veulent abattre.

Je leur rappelle que, fidèles à Poincaré, nous leur avons, depuis quatre ans, Briand, Laval, moimême, offert la collaboration qui seule pouvait reconstituer la famille républicaine.

Devant le refus opposé à nos appels, devant l'attitude actuellement adoptée, si les dirigeants, pour la neuvième fois, refusent de nous entendre, c'est aux électeurs que je m'adresse, au peuple qui, si souvent dans notre histoire, s'est sauvé lui-même des erreurs de ses chefs.

LES DEVOIRS ET LES DANGERS DE LA FRANCE

Or, les temps que nous vivons se prêtent mal aux expériences, surtout en récidive.

Le monde est secoué de telle sorte qu'il n'est sûr pour personne. On me parle de relations de groupes à groupes ou de partis à partis. A la place, où je suis, c'est la situation de la France que j'ai If devoir de considérer. ̃'>

Tous les intérêts matériels sont, en tous pays, nerveux et souffrants. Mais il n'y a pas que les intérêts qui soient atteints.

Dans nombre de contrées, les esprits le sont aussi. De même que les difficultés économiques ont fait surgir, entre les nations, re réseau hérissé des barrières douanières, de même le trouble psychologique a plongé les peuples dans l'isolement de l'égoïsme.

Les motifs communs de raison et de sentiment,' qui les groupaient naguère pour des buts de solidarité, sont de moins en moins compris. Quand la France, dans les débats de Genève, les invoque et les défend pour l'organisation de la paix, elle rencontre, à côté d'amis sûrs, des contradicteurs imprévus.

Les actes les plus généreux passent sans laisser de trace. Lorsque notre peuple attaqué et victorieux réduit ses créances ou abandonne avant terme ses gages territoriaux, c'est un mouvement de nationalisme haineux qui répond à son libéralisme et qui confirme cette puissance de haine, en des scrutins successifs, par des millions et des millions de voix.

Le fondement que les peuples, même dans l'antiquité, donnaient à leurs rapports est constamment remis en question. Point de traité dont la revision ne soit réclamée avant que l'encre n'en soit séchée. Ceux-là mêmes des accords internationaux dont on a célébré, tels ceux de Locarno, la loyale discussion et là libre conclusion, apparaissent chargés de restrictions mentales qui nous obligent à réfléchir. Et la correspondance récemment publiée de Gustave Stresemann avec le kronprinz impérial révèle sur l'état d'esprit des deux négociateurs de 1925, dont l'un voulait traiter et l'autre « finasser », la plus inquiétante contradiction.

Je n'ajoute qu'un mot c'est que ceux des journax étrangers qui, depuis quinze ans, sous Herriot comme sous Poincaré, sous Painlevé comme sous Laval, n'ont cessé d'attaquer injustement' et perfidement la France, sont unanimes à souhaiter, sans discrétion et sans prudence, un changement de majorité le 8 mai et la rentrée en ligne du socialisme.

Est-ce le moment de préparer cette rentrée par le Cartel électoral, père du Cartel parlementaire ? (Voir la suite en quatrième page)

DANS LE SEPTIEME ARRONDISSEMENT

UNE CONSCIENCE EN DEROUTE

L'Ami du Peuple publie ce matin l'article suivant

M. Jacques Ditte, dont on avait annoncé le désistement, nous prie de préciser qu'il a déclaré dans son affiche de remerciements à ses électeurs qu'il n'abandonnait pas la lutte. 11 reste donc légalement candidat.

Il reste donc légalement candidat. Mais il a conseillé en même temps à ceux qui avaient voté pour lui et qui désiraient assurer l'échec de M. de Kerillis de reporter en bloc leurs suffrages sur M. Dommange, seul candidat actuellement en mesure de battre à coup sûr M. de Kerillis. Nous avouons ne pas comprendre. Après l'éclatant échec de la très coûteuse campagne au cours de laquelle il a pu acqtlérir la preuve qu'il avait été combattu aussi sournoisement et aussi impitoyablement par ses amis d'Action française que M. de Kerillis luimême, M. Jacques Ditte avait le devoir élémentaire, devoir de logique électorale et de probité morale, de se retirer de cette lutte décevante et par certains côtés outrageante, et de laisser aux électeurs le soin de voter selon leur conscience pour tel ou tel des candidats en présence.

M. Jacques Ditte en a jugé autrement. D'après les traditions de cette maison, c'était son droit le plus strict. Mais, étant venu dès le lundi matin visiter M. François Coty à l'hôtel George V, où ce dernier résidait, pour lui demander ce qu'il devait faire au deuxième tour de scrutin, notre fondateur lui répondait sans hésiter « Ce que votre conscience vous conseillera de faire. Cependant n'oubliez pas que nous avons été vous et moi en la circonstance, et pour des raisons différentes, aussi desservis et aussi combattus que M. de Kerillis lui-même.» Et comme M. Jacques Ditte insistait, M. François Coty ajouta « Quoi qu'il en soit, étant donné mon intention de quitter Paris sur-le-champ pour me rendre dans mon domaine de Montbazon, ne prenez aucune décision sans m'en faire part. Je vous demande de me donner quarante-huit heures de réflexion et si j'ai le moyen de vous donner un conseil utile, je ne manquerai pas de le faire dans l'intérêt de tous. »

M. Jacques Ditte n'a pas laissé à M. François Coty la peine de prendre ce soin. Interrogeant sa conscience, il en recevait coup sur coup le double et étrange conseil de se désister tout en continuant la lutte, d'offrir ses voix à M. Dommange tout en se réservant de les conserver le cas échéant et en enlevant ainsi à sa candidature le caractère élevé qui paraissait être au départ le sien, il affaiblissait les chances de M. Dommange et fortifiait du même coup celles de M. de Kerillis.

La voie où entend s'engager une circonscription aussi ardemment nationale que la deuxième circonscription du septième arrondissement ne pouvant être en effet qu'une voie de franchise et de désintéressement, il s'ensuit que l'attitude de M. Jacques Ditte va, avant toute chose, desservir M. Dommange, et si, comme il est probable, M; de Kerillis est élu dimanche, on pourra dire que c'est l'attitude trouble de M. Jacques Ditte qui aura provoqué ce résultat inattendu.

Martin-Mamy.

Les députés de Paris contre le Cartel

A la suite d'une réunion tenue à la Chambre par les députés sortants réélus de la Seine, le communiqué suivant a été fait par M. Joseph Denais « Les députés de Paris appartenant à la majorité se sont réunis dans un bureau de la Chambre. Ils appellent l'attention du peuple de Paris sur'la gravité exceptionnelle du vote de dimanche prochain, alors que la reconstitution du Cartel des gauches est un fait accompli et que M. Herriot, redevenu l'allié des « révolutionnaires en peau de lapin », n'hésite pas à solliciter, par les désistements opportuns que consentent ses alliés, la bienveillance et même l'alliance des communistes. » Ils adjurent- tous les électeurs qui ne tiennent pas pour négligeables les menaces de l'Allemagne hitlérienne et les périls que la résurrection du Cartel fait courir aux finances publiques et privées, de ne se laisser égarer par aucune division, de n'avoir en vue que le seul résultat qui importe, la défaite des tenants du Cartel.

» Ils insistent auprès des électeurs nationaux pour qu'ils observent une stricte discipline le vote massif en faveur du candidat national arrivé en tête au premier tour est un devoir qui ne tolère aucune défaillance. »

EN DEUXIEME PAGE

DE QUOI DIMANCHE SERA-T-IL FAIT .? Par ABEL HERMANT

de l'Académie française

EN QUATRIEME PAGE:

LA CHRONIQUE ELECTORALE

EN CINQUIEME PAGE

LE DRAME SECRET DE JULES LEMAITRE Par HENRY BORDEAUX

de l'Académie française.


L'HEURE QUI PASSE,

De quoi dimanche sera- 1- il fait ?

-• .• :r~v .y m ~Y

Eh bien, dit Nabussan à Zadig, que pensezvous de ces éleclions ? Les nuances les plus fugitives ne sauraient échap- per au conseiller intime. Il observa que le roi n'avait pas employé l'article "défini, mais le démonstratif, qui équivaut à un haussement d'épaules d'où il inféra que lesdites élections ne plaisaient guère à Sa Majesté mais il sentit qu'elle ne demandait qu'à être remontée, et il lui repaitit en conséquence On peut toujours dire des élections ce qu'un moraliste a dit des mariages il en' .est de "bonnes, il n'en est pas de délicieuses.

Il en est de détestables s'écria le rot 1 Rarement, Sire. La. règle; est la, médiocrité, que les personnes bienveillantes appellent ffiésjiire. je ne vois pas que les résultats acquis dè^ prenii'er tour aient changé £rahd chose à ce qui était. Ge qui était, fit le roi de mauvaise humeur, n'était pas déjà trop bien. Mais il y a le -second

tour»! ̃̃ ;r ̃: ̃̃̃•̃̃'̃'

–i; Sans doute.

é- II n'y aurait pas de second tour, si le Conseil des Anciens ne s'était pas entêté à repousser toute modification de la loi électorale.

–t- Cela est évident, Sire, et je ne puis encore tiue "répondre à Vo:re Majesté sans doute. r:, Ne regrettez-vous pas cet entêtement de mon Conseil des Anciens, et ne pensez-vous pas que le second tour, qui rend possibles tous les marchandages, vicie dans son essence même la consultation nationale?

Certes Il est clair que les marchandages sont: déplorables mais les surprises que nous n'aurions pas manqué d'avoir si les Anciens avaient consenti de supprimer le second tour n'auraient peut-être pas été moins fâcheuses,, et j'en conclus, ma foi:! que Dieu fagïjsjen ce^u/il.fai^; £,4 rr-r. Due. son.nom soit.-béni 1 dit vivement le jai. lîr'lèîùrèht et se rectftffiftfitHousîïeïix.'peîïcfàïït une minute.

Pour en revenir aux ballottages, reprit Nabùss^ri, je suppose que vous avez étudié dans chaque, circonscription la situation numérique, tant des candidats qui se maintiennent que de ceux qui se désistent, et que vous avez pris la peine de faire, > depuis dimanche dernier, le ca'cul un peu Ibrigîi 9 mais très simple, par le moyen duquel on peut pbtç-,nit d'avance, avec une quasi-certitude, les résultat?, de. dimanche prochain. ̃ Non, Sire. '̃̃' 1– Vous ne l'avez pas fait, pour l'amour

moi

Je vous aime, bire, mais je ne 1 ai pas tait, parce que la vie est courte et que ce calcul est long, comme le dit si bien Votre Majesté. II est fastidieux, et je le crois, de plus, inutile on n'en saurait tirer aucune certitude, ni quasi-certitude. Ce dernier mot me fait songer aux techniciens des i courses, qui étudient les performances des chevaux, pour établir par raison mathémalùgue lequel doit gâ'gner. Ils se..flattent de désigner les gagnants 1 due désignent1 que les favoris. Rien ne- prtfùve que dipanche prochain sera fa journée d^ favoris^ ce' sc|a peut-être celle des outsiders.

~P~

V- P~ Gus f( 171' ~e~ a' OP'.IM mur, f" p;us: ,J 1

Frorondemeni:, pire,, fcjt j y., ai, 0 autant, plus: i

démérite que c'est'pir sj:ifèm2,,s,ans,'Jaùçûa^"c6nVictioi). Ma nature me porterait plutôt à; me défier de la| 'fortune mais cette humeur, si je fa trahissais, m;li ferait perdre toute l'influence que je puis avoir sut1 vos bien-aimés sujets. C'est pourquoi je vais p^E les rues de Sèrendib, disant à haute voix e <Quél peuple Quel bon sens Qu'il a bien voté 1 autre dimanche Et il votera mieux encore dimanche prochain » Je ne fais pas d'autre campagne électorale 'car les peuples sont comme les enfants pour les rendre sages, if suffit de leur assurer qu'ils le" Sont, et c'est en les louant à crédit, précisément des vertus qui leur font défaut, que l'on a quelque chance de leur en inspirer le goût.

Abel Hermant,

de l'Académie française.

M. JAMES, CONSEIL LER GENERAL "̃̃̃• DE SEINE-INFERIEURE -•

BLESSE DANS UN ACCIDENT O'AUTCfc

~e"

Rouen, 4 mai. M. Louis James; conseiller gé-' nc/al du canton de Caudebec-en-Caux, dans l'ai> rondissement d'Yvetot, a été victime, hier soir, d'un accident d'automobile à Saint-'vVandriileRançon. Il se, trouvait dans une voiture pilotée par sa femme lorsque le véhicule alla se jeter sur un 'lourd camion. ̃̃•' •• '̃̃'̃̃ ̃̃̃ >̃-̃ M. James, projeté suf* lël piâi-eibHsé!,li"flrt b'les^ê:s très grièvement au nez, aux deux maxillaires et eut le bras droit fracture. Mme James s'en tira avec <ie légères confusions. Le blessé a été transporté ̃«lans une clinique de Rouen. ` 11

On a présenté hier

îe film de la Légion d'Honneur^ Le « Film de la Légion d'honneur » a été présenté, hier après-midi, au château du Val, près de Saint-Germain, transformé, comme on sait, èh maison de retraite de la Société, qui groupe les membres de t'ordre. On ne vit jamais plus beau film, en dépit de sa sinïplicité de moyens et, disons-le, de ses insuffisances' techniques. Tout te glorieux passé de la Légion d'honneur y est évoqué. Les toiles de maîtres nous y rendent le visage du Premier Consul lorsqu'il fonda « la grande famille spirituelle » et îes vues prises par le Service cinématographique (le l'année nous restituent les traits de Jofue, df FoÇh, de Clemenceau, décorant des héros comme Guynemer, des drapeaux comme celui dés fusiliers marins, des villes martyres comme Soissons, déli-vrées comme Metz. Que de gloires et de souffrances entre ces deux « instants sur lesquelles brilla la croix laurée.

On, ne. réunit jamais non plus public plus viBrant du château du Val-– étaient réunis autour du et plus beau. Cinquante vieux braves que. leùf brrfvburen'a pas enrichis et qui sQrrt pensionnaireb général Dubaïl, .grand-chancelier, de l'amiral Le Bris, président de la Société de la. Légion d'hon-, neur, et des membres du conseil d'administration, tous des connaisseurs en héroïsme et qui firent un beau succès au film.

Après ta séance le général Dubail, dans une courte et familière causerie, rappela les mobiles qui: ravaie'nt poussé à installer la maison du Xa\, dans ce cadre établi par Mansard et orné par les soins de Le Nôtre. Il annonça la prochaine créalion, sur un terrain situé non loin du Parc des Princes, d'une maison de santé où les légionnaires seront soignés dans toutes tes conditions désirables de confort et de dignité.

.Puis les vieux pensionnaires du château, dans le grand salon décoré pour Mme de Pompadour; vidèrent une coupe en échangeant les sb'uvenirV glorieux reveiUés par cette journée.. si belle malgré la pluie. G. R. i

Les Cours, les Amtoassâdë4 le Monde et la Vïile

ours

LL. MM. le Roi et la Reine d'Angleterre, venant de Windsor, sont arrivées au palais de Buckingham en automobile, hier.

v^_ S., A. R. le Prince Sixte de Bourbon, venant d'Al• ger, est arrivé le 2 mai, à quinze heures, à Tunis, où il s'est rencontré avec S. A. R. la Princesse Sixte, venue 'au devant de lui. ̃Leurs Altesses Royales -et les autres membres .de 1? mission arriveront aujourd'hui jeudi 5 mai, à dix-huit heures, au Bourget; en hydravion. •̃

Dans les Ambassades r

,^Hr S. Exc. le ministre de France à Prague et Mme F. J Charjes-Roux ont offert, la- semaine dernière,- un ïdteer dont les convives -étaient :̃; ̃ ̃ >:U ,-<S. Exc.. Mgr Çjriaciv nonce Apostolique S. Eîcc. le isfoi.stre d'Autriche et Mme Marek,-S, Exe, le ministre des- 'États-Unis. -et Mme Ratshesky, S. Exc. le: ministre d'Espagne et Mme d'Agramonte,,S. Exc. le .ministre de TUj-uguay et Mme, de.Gomez, S. Exc.. M. Wellner, directeur politique au ministère des affaires étrangères la princesse Maurice de Hobkovvicz, le baron et la baronne Schebsk, Mgr Panico, le chargé d'affaires de Hongrie et Mme de Ghyczy, Mr et Mrs Smith, le jonkheer-SnouckHurgronje, le baron Max de Howenthal, le colonel et Mme Flipo.

rS. Exc. le ministre de France à Prague et Mme .F. Charles-Roux ont également donné un dîner en l'honneur ^de- l'équipe de tennis du Racing-G'.ub, dont les convives étaient

Princesse Josel Hobkowicz, princesse de Schwarzenberg, Mme Havranek, S. Exc. M. Coupet, ministre plénipotentiaire Mme Korsak, Mme Subert, Mlle Torka Cerna,. M. Berh, M. Brugnon, M. Marsalek, M. Hecht, M. Malecek, M. Krasny, M., du Plaix, M. Gentien, M. Tagnard.

A l'occasion du séjour à Venise du croiseur-école Jeanne-d'Arc, le consul de France et Mme' Georges Gueyraud ont donné un dîner, honoré de la présence de S.' -A. R. le Duc de Gênes, et auquel assistaient,' avec ..l'état-major du Prince, les autorités de la ville, le commandant Marquis, le commandant Sanson, attaché naval. Une brillante réception a suivi ce dîner, réunissant une nombreuse assistance, parmi laquelle comte et comtesse Girolamo Brandolini d'Adda, comtesse Morosin'i,comte et comtesse Mocènigo, comtesse Casanuova, amiraF Giovannini, marquis Spinolla, comtesse Albrizzi, comte et comtesse Andrea di Robilant, M. Haùtecœur, conservateur du Luxembourg.

Monde Officiel u< '̃̃- -a^yo?! «b (.o;.<

n'U)>. ti.'i Jp1 r.ii-i-r- -̃- •<" -i^ ̃i3-v-:sq9l> wvu

̃, < » M. Mdré- Tardieu, p,résiderct du Gonséil.'mitjiistTeî des rafjMreg; étrangères,: étant -.enesore retenu à, la «barrr-' bre, a prié M. Paul Reynaud, vice-président du Conseil, garde des Sceaux, ministre de la justice, et Mme Paul Reynaud de présider le déjeuner offert, hier, en l'hon'neur de S. A. R. l'Emir Fayçal, Vice-Roi du Hedjaz. Assistaient à ce déjeuner S4 A. R. l'Emir Fayçal, Vice-Roi du Hedjaz S. Exc. Fouad Hamza, directeur des affaires étrangères du Hedjazj commandant Kaled-el-Ayoubi, aide de camp MM. Thaher Samman, secrétaire de la légation Mahieu, ministre de l'intérieur de Chapp-edeîaine, ministre des colonies; le maréchal- Lyautey,.le général Noguès.le géfiéral Mqyrand, sous-chef d'état-major William Marcais, membre de l'Institut Léon Bailby, Massignon, professeur au Collège de France Si Kaddour Ben Ghabrit, Léger, directeur des affaires politiques du quai d'Qrsay; de Laboulaye, directeur adjoint des affaires politiques comte de Saint-Quentin, sous-directeur d'Afrique et Levant Mercier, consul général de France Destribat, secrétaire d'ambassade Pouquet, consul de France Dulignier, consul général de France le colonel Rochas, chef de la- -section d'études à la guerre commandant Stackler, officier interprète attaché à la personne de l'Emir capitaine de Cardes, attaché à la personne de l'Emir Bacquard, directeur du cabinet du garde des Sceaux Holbroner, Garnier, chef adjoint du cabi'net des affaires, étrangères.

Naissances •̃̃ •̃ ̃̃-̃. ̃ ,-̃>. ̃ ̃̃̃•

Le comte et la oorfitçsse de Beaumont-Beynac, née d'Amarzit,-sort 'heurfiuj^ d^ç faire part de la nais-

sa-nce -de leur fille, Dian,e,,Tm^aris, 1" mai. ,;)

~P''M~ ?- .irt,~

Bienfaisance- >t^b x D'emaîh jeudi'5,- vèfnSirèdY1©, samedi 7 et dimanche 8 mai, Vente de charité a,ti"pYbfft des orphelins-aipprentis d'Auteuil, 40, rue La-Fontaine, œuvre qui, depuis sa fondation, en 1868, a déjà recueilli 25.000 enfants orphelins ou abandonnés et dont les locaux, à présent trop exigus, ne peuvent suffire aux innombrables demandes d'admission. Chèques postaux 673-84.

Rappelons qu'une vente de charité, au profit des malades soignés par les Dames du Calvaire, aura lieu le lundi 9 et le mardi 10 mai, de deux à six heures, 110, avenue Emile-Zola. C'est la première représentation du film de PeauxRouges d'hier et d'aujourd'hui, film de la mission Paul Coze et des scouts de France, qui aura lieu le 30 mai, à vingt et une heures, salîe Pleyel, au profit de la Ligue Française contre le Cancer, avec le réputé danseur 'et Mlle Vanah Yami en ses danses orientales très appréciées.

Le gala annuel, donné au profit de l'asile des enfants russes à Saint-Germain-en-Laye, aura lieu au Ritz, et est placé sous le haut patronage de S. A. I et R. -la: Grande-Duchesse Hélène de Russie, Princesse Nicolas

TEMPS PROBABLE

Région parisienne. Moins froid et moins gris. Ciel devenant nuageux avec êclaircies quelques averses. Yçqt.i^fwfl-Est modéré. Tempéraure en hausse^ J^a^ry, mum 14". ;l!i.u -• "•"• a«.: ia cn.0ra.3e 'France. Régions Nord et Nord-Ouest Chmine dans'ta région parisienne. < ̃̃̃̃̃̃ '1 Autres régions Ciel très nuageux avec averses ou orages, brumeux le matin dans le Nord-Est. Vent du secteur Nord-Est modéré. Température en faible baisse. } Aviation. a) Région parisienne Ciel couvert par nuages bas brumeux le matin, devenant ensuite très nuageux par nuages assez bas et bas avec êclaircies rares averses. Vent Nord-Est 40 à 50 kilomètres à l'heure. Visibilité médiocre le matin, bonne ensuite.

b) Vers Londres, Bruxelles, Comme dans, la région parisienne. ̃̃̃ c) VERS Cologne, Strasbourg Ciel couvert par nuages très bas brumeux avec bruines, devenant l'aprèsr midi très nuageux par nuages bas à assez bas avec averses. Vent Nord-Est 40 à 50 kilomètres à l'heure. Visibilité mauvaise, puis moyenne.

d) Vers Lyon-MarsëillE Jusqu'au Rhône, comme vers Cologne Au delà, ciel couvert par nuages moyens se doublant l'après-midi de nuages bas avec pluie. Vent dit secteur Sud-Est 30 à 40 kilomètres à l'heure. Visibilité assez bonne.

e) Toulouse Alicantë Casablanca Jusqu'à Alicante, comme de vers Marseille Au delà, ciel très nuageux par nuages moyens et assez bas ou bas, avec averses et orages. Vent du secteur Sud-Ouest 60 à 80 ki- lomètres à l'heure* Visibilité assez bonne. 0; ̃ Manche. Amélioration êclaircies et rares grains. Vent Nord-Est fort* -/S; v. .ùù tû:

Méditerranée. Temps médiocre '̃'plûtes et

orages; courtes êclaircies. Vent fort du Sud-Est dans l'Est et le Nord, du secteur Sud-Ouest ailleurs.

LE NOMBRE DES CANDIDATS

AU BACCALAUREAT VA CROISSANT

̃ L'Information universitaire annonce que le nombre des candidats à la prochaine session du baccalauréat dépassera 15.000 à Paris seulement, soit une augmentation de 300 à 400 sur l'effectif de l'an dernier.

Les épreuves écrites auront lieu les 16 et 17 juin pour la série « mathématiques », les 29 et 30 juin pour ta première partie, et le 7 juillet pour la série « philosophie »,

de Grèce. Fixée au mercredi 15 juin, cette fête comportera une loterie" dont :1e premier lot sera une torpédo 201, _•' îi; ?.; ̃̃ Les plus grandes maisons de Paris y contribueront par de nombreux dpns<?La fête débutera par un dîner suivi d'un bal, au cours'' duquel laîtombola sera tirée. On trouve des billets chez S. A. R. la Princesse Nicolas de Grèce, 29, boulevard Ju.Jes-Sandeau, ainsi qu'aux hôtels' Ritz, Meurîoe,- Pràzzà-Athenée, Californie: 'Billets de tombola-: 20 francs. Dix billets donnent droit à un

lot/ ̃' •. ̃ ;.v ._̃

L'Association Françe-Grande?Bretagne organise, le -na'rdi 21 juin,. salle Gaveau, un- concert de gala au béné.fice de l'hôpital britannique de Paris. Cette manifestation est placée sous le haut patronage du. président de la République et de S. Exe. l'ambassadeur d'Angleterre Des renseignements détaillés seront donnés ultérieurement sur le programme.,

Cercles y

Le maréchaj Franchet d'Espèrey a' donné hier, au Cercle de l'Union, un, déjeuner en l'honneur de 5. Exe. M. Naggiar, récemment nommé ministre de France, en Yougoslavie. Les autres convives étaient S. Exc. M. Dard, ancien ministre de France à Belgrade S. Exc. M. Spalaïk'ovitch, ministre de Yougoslavie à1 Paris le général Charpy, le général Nenadovitch, attaché militaire "à la légation de Yougoslavie à Paris M. Pau! Labbé, secrétaire de l'alliance française M. Tsinlsai Markovitch, conseiller, et M. Miloiitine Mircovitch, secrétaire de là légation- de Yougoslavie.

Hier, au scrutin de ballottage du Cercle de l'Union Artistique, ont été reçus :̃̃ :>

A titre permanent M.. Maurice Vignat, présenté par M. le maréchal. Pétain et M. Georges Vignat le comte de Barrai., de Montauvrard, présenté par le marquis de Vogüé et M. Jacques de Neuf lize, A titre, temporaire M.\ William Brewster, présenté par MM. Aston Knight et Fritsch-Estrangin M. Alfred Jonniaux, présenté par MM. Fritseh-Estr.angm et Aston Knight. ̃••• y* ̃ .•'̃̃•̃ Mariages .• ̃•; ̃

-i-r C'est en présence d'une assistance "extrêmement brillante et nombreuse qu'a été célébré, hier, au temple de la rue de la Victoire, le mariage de Mlle Diane de Rothschild avec M. Anatole Mu-hlstein, ministre plénipotentiaire, conseiller de l'ambassade de' Pologne à Paris, commandeur dé la Légion d'honneur. ̃ :'̃̃ "La bénédiction nubtialé a ëté'Honnée aux jeunes époux, S par le grand rabbin Israël Lévy, grantf'¥àbibinïdè France; "et _l'anocytif^îpr.pno.nçé^^arn.lesgja^lfjia§bp Julien Le jeune Edrkond- Maurice* de Rochschild tenait la traî- ne de la mariée. Venaientiénsltite: Mlles Monique et Ni-' cole de :Rothschildv Rose-Marie Kothn, suivies de Mllés Bethsabée de Rothschild, Mlle Biba Springer,- Mlle Estelle de Castéja, Mlle Spir^LaJp,. Mlle Minka Schey, Mlle Cécile de Rothschild, habiiiées de mousseline de soie et crêpe satin blanc duperie avec petits béguins de mêmes tissus. Dans les l^ras de. grandes gerbes de lis. La jeune mariée portait- .une, très belle robe de peau d'ange neige, tout unie, avec 'énorme traîne; le tout recouvert d'un très grand voile de tulle illusion, retenu par une torsade de crêpe .georgette et lamé argent. Au coursde la cérémonie, >de fort beaux chants litur. giques. furent exécutés par la maîtrise du Temple et les soli chantés par M. Panzerat.

A la sortie du 'temple, le;cortège était ainsi formé M. Anatole Muhlstein et Mme Anatole Muhlstein, baron Rcbert de Rothschild et Mme de Chlapowska, S. Exc. M. Zalewski et Mme Grosclaude, M. Stanislas Muhlstera et baronne Edmond de, Rothschild,

S. Exc. M. Wal-éski, ministre des affaires étrangères de Pologne, était venu tout spécialement de Varsovie pour assister au mariage. ;.̃̃̃ Après la cérémonie religieuse',7 une réception restreinte 'a eu lieu en l'hôtel dë'l'HVentiè Marigny,' chez ta baronne Robert de Ro'hschild," habillée d'un ensemble très élégant de crêpe de Chine corail, avec toque aigrettée de crosses "corail. ̃̃ ;i ̃ ̃- ̃• Vendredi ̃ dernier, une très l>elie réception' avait été donnée par le baron et la'tiarottne Robert de Rothschild, au cours de hqveïïéfurent'pârticulièrén^e^f' admiréç, la magnifique corbeille et leS'intipmbrablès'G^deaux..

.,7?7 _u' ~Sa,1. <

̃m Noiiis .ai>prenons,-Ies fMfiçailles-disiSormite Gerfftaiff-

de Saint-Seine, fils du comte Guillaume'de Saint-Se!ne et de, la comtesse; née -JiOurdan, avec Mlle Simone Nicolas de la. Rinière. fille du lieutenant-colonel Nicolas de. la RiriiièreLet de Madame,,née Jàcquelot de Moncets. On nous annonce fes fiançailles de Mlle Nicole Beauvillain avec M. Nuno de Brito e Cunha. I Deuils v"ïw ,»- w.

̃ A Arras, vient de succomber le général de brigade en retraite Visse, de soixante-quatorze ans, commandeur de la Légion. d'honneur,

Les obsèques de M. Jean Ossola, ancien soussecrétaire d'etat, député sortant de la première circonscription de Grasse, tué dans- un accident d'automobile, viennent d'avoir lieu à .Grasse.

L'absoute a été donnée par S. Gr.Mgr. Rémond, évêque de Nice.

Les cordons du poêle étaient tenus par MM. Bellecroix^ sous-préfet de Grasse Charabot, sénateur Chiris et Bossy, adjoints-! au maire "de- -Grasse Benès, maire de

Les Meubles Rustiques dégagent un charme intime très prenant dé^plus, ils ont l'avantage de s'adapter partout. -Pour -la maison de campagne, la villa à la mer, ils réalisent des ensembles délicieux, confortables, ga)s,;iet économiques. Les Galeries Lcjaijette offïenî<*uh ^çhoix infini de petits meubles, sièges, divansiTàs, çosy-corflp.rs, m.pittU.ief 5

Complets de tous ,s,tylesl qui sont les. très scriipa-

èOl1ll?le,t~, d,e, tous,' ,s.ty, l,es, ,41.1J, so, 'n,t, l,es"t,l;, es. ,s, crJJ,R\l,-

Je»fs"cbp;|e^îdes admirables prôtliyc^dns legufçs,

par Tè"' riche ?" patrimoine" de nos Arts Régionaux. Quelques spécimens lin*! sïille à manger rustique, 8 pièces, pour 1,795 ffr. us cabinet de travail style normand, garni cuir, pour 3,500 fr.; une chambre à coucher merisier sculpté, verni mat, 3 pièces, à 3,900 fr., etc. E.satement "dJadorables cretonnes imprimées depuis 2fr. 95 lemètfe; des toiles d'ameublement à 5 fr. 90 le mètre; des reps, toiles de Jouy, velours, papiers peints, rideaux, etc., qui complètent d'une façon parfaite cette rénovation des beaux styles de nos anciennes provinces françaises.

M. POINCARE A STRASBOURG

Strasbourg, 4 mai. M. Raymond Poincaré est arrivé incognito, hier dans la soirée, à Strasbourg, et est descendu chez un ami personnel, le docteur Greiner.

M. Poincaré présidera' samedi l'assemblée générale des Amis de l'Université de Strasbourg, dont il est le président. ->i-,

ACADEMIE D'ÀGRIGULTURE

Très brève, séance hie^iDiarquée au début par l'élection de M. Ch. -Lafitè," propriétaire terrien en Champagne, pfësident çî^l,dpmice agricole de l'ar-' > rondissement de Rehn-sv«à une-place vacante de correspondant national Ug, la sçctipn,. de grande. culture. :•̃:̃ ̃ MM. Alfred Massé et BfëHgiiière ont rendu compte des travaux du congrès des améliorations rurales et du congrès colonial iijès ingénieurs agricoles. M- Hickel a présenté un. ouvrage de dendrologie forestière et entretenu ses confrères de l'acclimatation du bléga dans les^|ccs..des Pyrénées.

r.Ç\* ^yr_

L'Académie français? ne tiiendra.pas aujourd'hui. en raison de la fête de 1,l'Ascension, sa séance ordinaire du jeudi, et ne se réunira que jeudi prochain pour recevoir sous la Coupole le; général Weygand, que M. Jules Gambon accueillera en séance solen-

nelle; ;[

'̃̃̃ ̃'•"̃ ̃̃'̃ Ch. D.

Saint-Laurent-du-Var Pierre Bermond, conseiller général du. canton de Cagnes. Toute la population entourait les autorités du -département. Les adversaires du député eux-mêmes avaient tenu à venir assister aux funérailles. Des discours ont 'été prononcés par M. -Benedetti, préfet des Alpes-Maritimes, au nom du gouvernement M. Baréty, député des Alpes-Maritimes, au nom des parlementaires, et par M. Cahremil, maire de Grasse. Hier, ont été célébrées, en l'église Saint-Laurent de Bordeaux, les obsèques de M. Henri Lorin, député de la deuxième circonscription, professeur honoraire de la Faculté des lettres. Toutes les notabilités dé la Gironde et de la ville de Bordeaux étaient présentés ou s'étaient fait représenter.

Selon la volonté du défunt; aucun discours n'a été prononcé/ ̃̃•̃• Le corps a été ensuite transporté par fourgon au cimetière de Chartreuse où a eu lieu l'inhumation. `' '̃'̃ M. Pierre Charles, maire de Liernals, ancien, dépiité; et ancien conseiller général de la Côte-d'or, est mort à Dijon, à l'âge, de soixante-huit ans.

M. Jean Morel-Fatio est mort à Paris, à l'âge de vingt-six ans.

Nous apprenons la mort de Mme veuve A. Nocard, née Houbé, survenue en son domicile à Paris, 67, rue de Monceau, dans sa quatre-vingt-quatrième année. Ses obsèques auront lieu demain vendredi 6 mai, à onze heures, en l'église Saint-Augustin.

Mme André Sardou nous prie d'annoncer qu'une messe de fin d'année sera célébrée le 10 mai, à dix heures du matin, en l'église du Cannet (A.-M.), pour M. André-Emile-Victorien Sardou, son regretté mari. On nous fait part de la mort de M. Eugène Charpentier, survenue au château de Concyr, à Dry (Loiret). Le service d'inhumation aura lieu le samedi 7 mai, à onze heures trente, en la chapelle du PèreLachaise.

Mme Martin Legoux, née Aimée Fichot, est pieusement décédée le 4 mai, à Saint-Cyr-sur-Loire (I.-et-L.). Vailfïeury.

THES-CONCERTS

L'Hôtel Astoria (131, avenue des Champs-Elysées) vient de prendre l'heureuse initiative d'organiser chaque jour, de 4 à 6, dans ses merveilleux salons d'où la vue des Champs-Elysées et de l'Etoile est unique, ses ThésConcerts. Prix fixe 10 francs (pâtisseries et sandwiches

~~t' \~d_M~

~J"r': .°' -[):l<j! Ff ui i

lS'7:~3 '»>. ^ETIT.CARNKr.r;HSl^

S Avant-hier a eu lieu, aux Galeries Georges Petit, 8, rue de Sèze, le vernissage de la 11° exposition du Groupe Dunand, Gou'.den, Jouve, Sçhmied, que préside M. Jean Guiffrey, le distingué conservateur au Musée du Louvre. A la suite de M. Paul Léon, directeur général aes Beaux-Arts, et des personnalités parisiennes qui inaugurèrent cette manifestation, une élégante et nombreuse assistance admira longuement jes œuvres de ces quatre artistes dont le talent et le goût triomphent à nouveau.

S L'Eqinnoxe.

A deux pas des Boulevards et de la Madeleine, au coin des rues Godot-de-Mauroy et de Sèze, t/Equinoxe ouvrira ses portes le vendredi 6 mai. Dans un cadre sobre et élégant, l'on vous servira à toute heure et jusqu'à deux heures du matin les «spécialités» que vous désirerez. Le bar de L'Equinoxe et son salon de thé seront le rendez-vous- des hommes d'affaires et du Tout-Paris éiégant.

De 4 h. 30 à 6 h. 30 et de 8 h. 30 à minuit 30, Ter Abramof et son orchestre unique.

3 La carrosserie Henri-Labourdette vient d'être reprise, à la succession de Mme veuve Labourdette, par une société dont M Jean Henri-Labourdette continue à assurei la direction. -i5:!yi •.̃̃:̃'̃ •>

Les amateur^ l'5e "belles voitures sont invités à venir. exatnJner qùèlqUe¥" nouveaux' modelés de carrosseries^ exposés' à l'usine de 'Courbevoie; ils seront intéressés par l'élégance des, carrosseries et par -leurs, prix. en baisse qui se rapproch^n'V.sensiblement de ceux des voitures de série. '"̃'

a La Pentecôte au Touquet,

Hôtel Hermitage. Prix spéciaux.

Chambre avec bain, trois repas, de 150 à 200 francs, suivant la chambre.

S Le Bureau de voyage de Figaro, 14, Rond-Point des Champs-Elysées, se charge gracieusement de vous procurer billets de bateaux, d'avions, etc., de réserver vos chambres dans les hôtels, d'organiser vos voyages à forfait sans augmentation de prix. (Téléphone Elysées 98-31 à 38.)

S D'un vieux gourmet, au Larder et Le plus habile, aux ballottages,

Pour la timbale décrocher,

Offrira maints « Cherry-Rocher »,

Et ralliera tous les suffrages

LA JOURNEE

A l'Arc de Triomphe, la Flamme du Souvenir sera ranimée par les poilus du 2" B.C.P., les anciens des 4°. 44', 42' et 120'' B.C.P., les A.C, du groupe < Napoléon ». i A l'Orangerie des Tuileries .Exp^si^n, ,def J'rt

dé'v^ersàïlles. *"•'•̃

En raison des fêtes de l'Ascension, les musées natio-, naux seront fermés toute la journée. ̃

A l'Aéro Club de France, 6, rue Galilée Exposition des beaux-arts de la mer et de l'air.

Galerie de la Renaissance (11, rue Royale) Salon des Humoristes.

Au Grand Palais Salon des artistes français et de- la Société nationale des beaux-arts.

Journées du Livre, durant toute la semaine. Centre de vente aux Champs-Elysées (de 11 heures à 22 heures). A n heures Pèlerinage anniversaire au tombeau de Napoléon. A 11 heures, au Luxembourg Commémoration de. Gabriel Vicaire, devant, le monument du poète, A 16 h. 30, à la Maison de la Mutualité Célébration de l'anniversaire de la fondation de Rome. A 20 h. 30, au Club du Faubourg (salle des Sociétés savantes) Grande manifestation sur < Le résultat des élections devant le peuple de Paris ». Orateurs M. Bellet, abbé Gandillon, MM. Jacques Ditte, René Gillouin. etc. Smith et Cie, i, rue de Berri, 3-14 mai, exposition Les Fleurs vues par J.-E. Blanche, Van Dongen, Meili, Deshima.

LA SAISON

La saison en Italie `r De VENISE. A Venise, dans les salons de VHôtel Royal Dànielli, S. A. R. le du de Gênes a reçu le commandant et les officiers du navire français Jeanne-d'Arc, mouillé dans la rade de Saint-Marc. Toutes les personnalités de Venise et du monde cosmopolite ont assisté à cette fête.

LL. MM. le roi et la reine d'Italie ont inauguré l'Exposition Biennale des Beaux-Arts, une des plus importantes manifestations de ce genre dans le monde entier. L'Exposition reste ouverte jusqu'en octobre. A cette occasion les chemins de fer italiens accordent d'importantes réductions sur le parcours italien. La saison du Lido s'annonce brillante et beaucoup d'habitués ont déjà retenu leurs appartements dans les grands hôtels. L'Excelsior ouvrira ses portes le 15 juin. Le golf du Lido est déjà en pleine activité et nombreux sont les joueurs qui le fréquentent act, 'lement

LA BONTE EN ACTION

LES VILLAGES-SANATORIUMS cité de l'espérance

II y a cinq ans déjà que furent inaugurés sur un plateau des Alpes de Savoie les premiers chalets des villages-sanatoriums créés pour recevoir les tuberculeux pulmonaires de la classe moyenne. Depuis lors, des milliers de malades sont allés a Praz-Coulant recouvrer la santé. Petits employés, fonctionnaires ou travailleurs intellectuels, petits bourgeois trop riches pour ê'.re admis comme indigents dans les établissements gratuits, trop pauvres pour supporter les frais d'une cure en Suisse, jusqu alors rien n'existait pour eux en France. Faute de place et faule d'argent, ils devaient se résigner à mourir peu à peu chez eux, en risquant de contaminer tout leur entourage. Qui dira la détresse, et ta. grande pitié de ces, malades? Pour tes ̃ sauver, I Association des yillages-sann-v, torjums, 'fondée par un groupe de philanthropes, installa dans un des plus jolis sites, de Savoie une station climatique avec tous les perfectionnemenls de la thérapeutique moderne. Chaque année, de nouveaux chalets s'élèvent, qui peuvent recevoir chacun huit ou dix malades moyennant le prix, modique de trente francs par, jour, tous frais .compris Bien entendu, l'aflluence est grande, et ce village qui comptait au début six villas, est devenu presque une cité la cité de l'avenir et de l'espérance

bientôt, trois nouvelles stations seront offertes à ceux qui désespéraient de guérir, à tous ces Français que nous laissions mourir par ignorance ou par indifférence

D'abord, la station .du. Roc des Fiz, située en plein soleil, à côté de Praz-Coutant et destinée, à une catégorie de malades intéressante entre toutes, et malheureusement trop oubliée jusqu'à' ce jour les enfants tuberculeux.

Savez-vous que le nombre des lits qui leur sont affectés ne s'élève, pour la France entière, qu'à sept cent vingt-six, alors que la mortalité atteint àes chiffres considérables ? Désormais, cent cinquante-quatre lits leur sont réservés au Roc des Fiz beaucoup sont déjà occupés. C'est à 1.240 piètres d'altitude, le premier et le seul sanatorium français pour les enfants tuberculeux pulmonaires. Sa seconde station, « La Clairière », est la continuation de Praz-Coutant qui ne peut, hélas accueillir toutes les demandes d'admission qui lui. sont adressées I

La troisième, enfin, due à l'initiative du Dr Bruno, qui fut l'un des créateurs de cette grande œuvre, est en yoie çje construction sur le plateau de Plaine-,JGoipt^Elle sç-jpj'op.Qse..un double but procurer inux1.|i\ql!3/Jiis, EwliUué.s,, qui allaient Se soigner ;à( Í :l'ê;narig^r .tout le.JuxeKet tout le confort! auxquels; ils sont habitués et' les intéresser en même temps au sort des tuberculeux moins riches, leui-s frères en souffrance et suivant la même cure dans les établissements voisins.

N'est-ce pas là un ingénieux moyen d'augmenter les ressources de la station, qui est construite grâce 'aux souscriptions de généreux donateurs, et où toutes les douleurs trouveront leur apaisement. Et;n'est-ce pas un excellent placement que celui qui' donne comme intérêts la santé et le bonheur? 7 I Oui. cité de l'avenir d'une race, cité de l'espérance de tout un peuple, les villages-sanatoriums sont une œuvre nalionale qui nous sauve d'un péril national et à laqelle tous les Français doivent collaborer. Marie-Louise Lédé.

Adresser les dons au siège de l'oeuvre, 110, rue La Lîoétie.

Marché au comptant

Un gros chiffre d'affaires exclusivement traitées au comptant par la maison Diisausoy permet de satisfaire les acheteurs et vendeurs de beaux bijoux. 41, boulevard de: Capucines.

LE ROI GEORGE V REÇOIT

M. MACDONALD q

LONDRES, 4 mai. M. Macdonald, qui a présidé dans l'après-midi, à. p,p>y«in£ Slree.l, un conseil rie cabinet, s'eft^uftiu-iàclî ttcùrusJ au pariais. de Buckingham, où il a été reçu en audience par le roi. A sa sortie, le premier ministre, qui portait des luneties à verres' noirs, a été l'objet de manifestations de sympathie de la part de plusieurs cea- laines de curieux rassemblés devant les grilles du;; palais. Comme on le sait, M. Macdonald rentre ce soir dans une clinique où il subira demain uue opération à l'œil droil.

CONGRES DE 'L'ACTION SOCIALE DE LA FEMME

L' « Action sociale de, la femme » a tenu, les 28 et 20 avril, au i> 1er, rue du Dôme, son congrès

annuel.

On connaît-depuis longtemps l'importance de cette œuvre", for.iiùe par une feniiue.de ca;ùr Mme Chenu. L'p sujet mis à l'élude cette année témoigne d'un sens aigu de ce que l'on appelle l'actualité « le rôle de la feniin; en face des problèmes sociaux en H132 s.

M. GeoP,sïes Blonde! professeur à l'Ecole des sciences politiques, présida la première journée. Siipcess-iveineul. Mile Moreau, avocat à lu Cour Mme Le Vert Chotard. tondutrice de l'U. N. V. F. Mlle Schwerer, l'érudi! historien qui sij>ne Jwin Harmant, exposèrent ce qu'il incombe aux femmes de faire pour at'.ênuer ia crise morale, économique et intellectuelle; Les remèdes quelles préconisèrent '̃̃ sont d'^Pdre nsser-genéral et didactique.- D'après

] pliés'i'il'rmp^rlîuit^çsfc iSe coinbattre léj-oïsme inri-i-r,

11:1f.iS\:W,Î'ml)Órlnl1l'~t!st la coiiscieiice l'égoïsme ind'l~

I vid<uel,<de redrv.-sser tx conscience profess:onne;le,

de favoriser le retour ù la terre, de détendre l'artisanat rural par l'éducation des acheteuses de répandre le goût des bonnes leo'.ures, le publie der,vant. à la lonsîiu1. réagir sur la littérature. Mme la duchesse de La Rochefoucauld, présidente de l'U. N. V. K. • Mines dt- Courson, François Bénard, Dutil, Humphery d'Honfroi, Léra et Mlle Sevaistre ajoutèrent à tous ces discours quelques observations intéressantes

Cette première séaiu-e se termina sur une éloquente allocution de M. Blondcl en faveur d'un reclassement fondamental des valeurs, reclassement traduisant la priniauié du spirituel sur le matériel.

La seconde et dernière journée fut présidée par le général NiesseJ, ancien membre du conseil supérieur de la guerre.

La duchesse de La Rochefoucauld, qui se distingue toujours, en de telles occasions, par la précision élégante de la pensée et de la parole, défiait le rôle civique de la femme en temps de paix, rôle qui fut mis en lumière si complètement, ajoula-t-' elle, au congrès municipal de décembre dernier. Après que Mlle d'Haussonvilie eut insisté sur tanécessité d'inculquer aux jeunes générations le sens du dévouement au bien tjublic et une forte discipline morale, Mme RoJillon, présidente de l'Asso.ciation nationale des veuves d'officiers, expliqua ce qu'on pouvait attendre de la coopération des fem- mes contre les dangers aéro-chimiques. Puis, Mme .Chenu, présidçnle de l'A. S. F., en une lumineuse synthèse, tira-la conclusion pratique de ces deux. •journées de travaux « l'union au. servjce .de. J%;

patrie ».

Enfin, le. gëhéfaT Nïèssel, très applaudi, clôtura le congrès en rappelant que, dans tous les domaines (familiaux, professionnels, sociaux), en temps de paix comme en temps de «uerre, la notion dtr'' devoir doit être Droposée comme l'idéal à attein-1'* dre. • ̃ NOUVELLES MILITAIRES

MUTATIONS X

Etat-major général des troupes coloniales Le général de brigade Crepet, en' congé, nommé, au commandem^ijt de la première brigade des troupes du groupé de l'Indochine, à Haïphong.

Corps de santé militaire des troupes coloniales Le médecin général Fulconis, chef du service de santé du Sénégal, nommé directeur du- service de santé et inspecteur général des services sanitaires de l'Afrique Equa-; toriale française, à Brazzaville.


Un encaisseur attaqué en plein centre de Lyon Les cinq bandits sont arrêtés

Lyon, 4 mai. Une agression a été commise, cet après-midi, an siège social du Crédit Lyonnais, rue de la République, dans un des endroits les plus animés du quartier central de Lyon, par cinq individus qui s'étaient assurés d'une voiture automobile pour faciliter leur fuite.

11 était environ 14 heures. M. Jules Chaze, âgé de 55 ans, employé chez un marchand de primeurs, quai Saint-Antoine, se rendait, comme chaque jour, à la banque où il devait effectuer un versement. Il portait sous son bras un paquet de papier journal renfermant une somme de 17.000 francs. Au moment où il allait pénétrer dans la banque, il fut abordé par un homme jeune qui lui fit observer que son pardessus portait une tache dans le dos. M. Chaze se retourna et eut un geste pour essuyer son vêtement. Profitant de ce moment, l'individu lui arracha son paquet et prit la fuite. M. Chaze cria aussitôt « Au voleur et tout le monde, y compris le personnel de la banque, se jeta à la poursuite du malfaiteur. Celui-ci tenait une volumineuse serviette dont il se débarrassa en la jetant à ses poursuivants. La serviette renfermrit un paquet identique à celui de M. Chaze, mais ne contenant que de vieux journaux. Les bandits avaient prémédité leur coup et, connaissant les habitudes de l'employé, ils avaient préparé un paquet semblable à celui qu'ils avaient l'intention de dérober.

Arrêté:par les. passants quelques mètres plus loin, le voleur fut conduit aussitôt à la Sûreté. Il nia, mais les témoignages et les preuves furent là pour établir sa culpabilité. C'est un nommé Carlos Passerini,_ 31 ans, né à Rome. Au cours de son interrogatoire, il tenta de s'empoisonner. Ses complices avaient réussi à s'enfuir en auto dès qu'ils s'aper- çurent que -Passerini était arrêté par la foule. On avait pu relever le numéro d'immatriculation de l'auto. Des barrages avaient été aussitôt établis dans toute la région.

Les gendarmes de Mâcon retrouvèrent la voiture qui leur avait été signalée devant l'hôtel Bellevue. Ils entrèrent dans l'établissement et y trouvèrent quatre individus attablés. Ils les invitèrent à les suivre. Ceux-ci, après avoir manifesté un certain étonnement, comprirent qu'ils étaient pris et n'engagèrent aucune résistance.

ils se nomment César Bianchi, 41 ans, sujet suisse, qui conduisait le taxi. Celui-ci nie toute complicité. Albert Firo, 41 ans, expulsé du territoire la suite de nombreuses condamnations Pietro Orlandini, 47 ans, originaire de Milan, et Aristo Dcmodravi, 35 ans, expulsé également du territoire. Les trois derniers sont des Italiens. Ils seront transférés demain à. Lyon.

Le protectionnisme britannique Londres, 4 mai. La Chambre des Communes a discuté aujourd'hui le projet de loi du Board of Trade, prévoyant l'imposition de nouveaux droits de douane sur la plupart des produits importés en Grande-Bretagne.

Le Labour Party a déposé un amendement à ce projet déclarant que les droits en question ne protègent pas l'industrie britannique, comme l'affirme le gouvernement, mais paralysant, au contraire, les exportations anglaises.

>1. Neville Chamberlain, chancelier de l'Echiquier, défendant le projet gouvernemental, déclara que celui-ci était fort modéré et exposa les raisons pour lesquelles le Cabinet avait décidé de ne pas imposer, en général, de droits supérieurs à 20 0/0 ad ualorem.

M. Neville Chamberlain fit remarquer que la dépréciation de la livre sterling avait déjà, par ellemême, un effet protecteur, mais ajouta que si des industries britanniques quelconques n'étaient pas satisfaites, elles pourraient soumettre leur cas au comité spécial créé pour étudier les questions douanières. Il donna toutefois à entendre qu'il était peu probable que le gouvernement acceptât des droits supérieurs à 20 0/0.

,UN VER N I S S AGE <

Mardi, dans les salons du décorateur Smith et Cie, 1, rue de Berri, Mlle Kikou Yamata fît une causerie sur l'art des bouquets au Japon et dans le décor moderne.

Sous ces gracieux auspices, Smith et Cie inaugurait une exposition de peintures de fleurs. Les chaudes colorations de Jacques-Emile Blanche voisinaient avec les rosés de Van Dongen et les pastels racés du jeune peintre Meili. Deshima représentait l'aquarelle nippone.

20 h. 30, Jeudi 5 mai

^IllEiPAlIlAIlT, AU RESTAURANT

Lë/TUBLERIES238. rue de Rivoli Gur5*89

REVUE 3D E X-. A. JP R, ES S E

Devant le Cartel

Nos lecteurs qui se sont penchés sur notre chronique des désistements auront, reconnu la réalité le Cartel se fait nous ne sommes pas devant des désistements partiels et locaux les fédérations socialistes appliquent massivement la règle générale.

Le Cartel aucune contestation n'est possible. Mais voici que l'ERE NOUVELLE, se faisant subitement l'interprète de l'équivoque valoisienne, écrit

Nous n'avons qu'un souci établir la vérité, qui est la suivante la discipline républicaine n'est pas le Cartel des gauches.

Celui-ci, en effet, est une attitude positive il unit des hommes appartenant à des partis différents, sur un programme commun.

La discipline républicaine est tout autre chose elle » pour but de barrer la route aux adversaires de l'idée républicaine.

D'une part, il s'agit de se prononcer pour une politique d'autre part, on se borne à écarter une politique antirépublicaine.

Il est aisé de voir, dans ces conditions, que la « disci- pline laisse intacte l'indépendance des partis, quant à la doctrine et quant au programme. Bien mieux, elle permet de conserver à chacun sa force véritable, se réalisant toujours au bénéfice du parti républicain, qui apparaît, dans chaque cas d'espèce, le meilleur défenseur de l'idée, le plus capable de la faire triompher. Telle est bien la formule tactique des radicaux. La réponse .̃'̃•:̃

L'indépendance d'un parti arrivé au pouvoir par le Cartel ? C'est le témoignage de M. Blum qui importe ici, et il a été donné hier dans le POPULAIRE avec une franchise incomparable toute la réalité qui pèse sur le second tour y est inscrite. Barrer la route à la réaction est un devoir du socialisme envers lui-même il s'en acquitte sans rechercher une récompense ou une compensation. En fait, les nouvelles qui nous parviennent de tous les coins de la France prouvent que les républicains restent fidèles, de leur côté, à leur instinct traditionnel que le Comité exécutif du parti radical vient, si je puis dire, de codifier. Nous nous en félicitons d'autant plus sincèrement que leur attitude provoque, de la part de la réaction, plus de dépit et de colère. Certains journaux officiels s'en consolent en pensant que la tactique électorale d'aujourd'hui est une chose, que la tactique parlementaire et gouvernementale de demain en sera une autre. Nous verrons bien. A chaque jour suffit sa peine. Je ne me donnerai même pas celle de faire ressortir ce que le calcul qu'ils prêtent aux radicaux a d'injurieux. La réponse est forte dans son ironie On verra bien. Sous-entendu C'est tout vu. M. Blum, en même temps que tout le monde, sait bien qu'après

DERNIÈRE HEURE

Un discours de M. Grandi sur la politique internationale

Rome, 4 mai. M. Grandi, ministre des affaires étrangères, a prononcé un discours cet après-midi, à la Chambre.

« La conférence du désarmement, a-t-il dit, entre dans -une période particulièrement difficile. Les peuples qui ont salué avec une grande anxiété les débuts de l'assemblée mondiale d'où devraient sortir un système nouveau de relations internationales, de nouveaux rapports entre les Etats et des garanties de paix, ne cachent pas leur impatience devant la lenteur des travaux de la conférence. Il y a eu trop de paroles, trop de résolutions de principe, par rapport aux résultats insignifiants qui ont été obtenus. Le travail est certainement très complexe, mais l'Italie sera la dernière à être découragée par les difficultés que nous n'avons jamais cru insurmontables. »

Le ministre a poursuivi

« Tandis qu'à Genève on discute, le canon gronde en Extrême-Orient. Aujourd'hui, le monde est de- venu petit et la distinction entre pays proches et lointains ne peut exister pour une puissance à intérêts mondiaux comme l'Italie. Le conflit entre la Chine et le Japon nous intéresse, soit au point de vue général, soit au point de vue de nos intérêts particuliers. Le gouvernement italien a pris une attitude impartiale, en accord avec les puissances les plus intéressées, en vue d'empêcher une exten sion du conflit et d'obtenir un arrangement rapide et équitable. L'action déployée par le gouvernement italien est inspirée des principes du pacte de la Société des nations, du traité des neuf puissances signé à Washington en 1922" et du pacte Kellogg. »

M. Grandi a appelé l'attention des députés sur les accords conclus par l'Italie avec Vienne et Budapest.

« La position particulière faite à l'Italie par la géographie, a-t-il dit, n'est pas seulement physique, mais aussi économique et politique, vis-à-vis de l'Autriche et de la Hongrie, et devait nécessairement nous faire chercher, les premiers, les meil- leurs moyens de contribuer au redressement des conditions économiques de ces pays, ce qui a été fait par nous, avant même que la question danubienne fût agitée_d'une façon plus large, donnant lieu à plusieurs projets et discussions de caractère général. Nous y avons participé avec la plus sincère bonne volonté de collaboration, mais avec nos propres idées et nos propositions. »

Traitant de la question des mandats, le ministre a exposé la thèse de l'Italie selon laquelle les petits Etats doivent conquérir leur indépendance et leur souveraineté. La dernière partie du discours traite de la situa- tion de l'Italie en Afrique et de l'opportunité d'une revision des positions actuelles, pour permettre le développement normal du facteur italien. Le discours de M. Grandi a été fréquemment applaudi et reçut les approbations de M. Mussolini et des autres membres du cabinet.

On a remarqué particulièrement que, dans son discours, M. Grandi s'est abstenu de traiter des rapports italo-français, mais il y a fait une allusion non déguisée en déclarant que « l'entente entre les nations 'est possible seulement lorsque les parties intéressées mettent toute leur bonne volonté à résoudre les problèmes depuis longtemps en suspens. »

La question linguistique et la situation ministérielle

Bruxelles, 4 mai. Lors de la constitution du ministère Renkin, qui groupe les catholiques et les libéraux, il fut décide un accord concernant la question linguistique dans l'enseignement. Cet accord garantissait les droits des minorités linguistiques dans les Flandres et en Wallonie. Les droites flamandes catholiques marquèrent leur accord à ce sujet.

Le projet de loi linguistique à éî'è récemment adopte à l'unanimité par le Sénat. Ce p'-oiet o-t actuellement soumis à la Chambre où il fait l'objet de discussions.

Or, voici que les droites flamandes de la Chambre viennent de déclarer de façon formelle qu'elles ne voteront pas le projet adopté par le Sénat et qu'elles se. proposent de l'amender considérablement.

La gauche libérale vient de répondre à cette décision en dénonçant ce manquement à la parole donnée et en déclarant que si la droite flamande de la Chambre maintient son attitude le groupe libéral, dans ces conditions, ne pourra plus soutenir le gouvernement de Renkin, ce qui entraînerait aussitôt la démission des quatre ministres libéraux.

La Belgique va-t-elle voir surgir une nouvelle crise politique à l'occasion de la question linguistique ? tD

i le Cartel électoral, le groupe radical sera, par la l nature même des choses, prisonnier du socialisme. "A 'l'aventure

Dieu merci, le TEMPS n'a pas les molles complaisances de la grande presse dite d'information. Celleci (sauf le Matin), égarant gravement les électeurs, accueille sans réserve la tactique valoisienne et continue de parler de concentration.

Le Temps est ferme et exact

L'entente ne peut durer entre ces deux associés que par la soumission de l'un à l'autre, et il ne faudrait connaître ni l'humeur, ni les intentions, ni le tempérament des socialistes pour croire que ce sont eux qui se soumettront. « On verra bien », se borne à prévoir tranquillement M. Léon Blum. Voilà qui est parler. Le mâle, sûr de l'infériorité de l'autre partie, juge superflu de prononcer d'autres paroles, de formuler aucune promesse. Chantecler salue le soleil, et tout ce qui l'entoure n'a pins qu'à le saluer après lui.

Et pourtant le pays qui assiste à ces jeux n'a jamais eu, moins qu'actuellement, le loisir de jouer. La situation extérieure et la situation intérieure de la France préoccupent les plus sages des Français. Parmi ces Français sages, on avait pu, jusqu'ici compter des radicaux. Ils annonçaient des temps de « pénitence s>, c'està-dire l'obligation pour tous d'accepter les disciplines nécessaires au salut du pays. Maintenant, il n'est plus question que d'une discipline électorale qui contraint les candidats radicaux à se désister en faveur des candidats socialistes, et réciproquement. Hier, l'intérêt de la France primait tout, à leur jugement comme au jugement de tous les patriotes. Désormais, c'est le souci d'augmenter le nombre des députés socialistes et des députés radicaux qui domine tous leurs espoirs et toutes leurs résolutions. Il fallait auparavant assurer la sécurité de la France il faut maintenant assurer le succès des socialistes qui la veulent désarmer. Il fallait mettre en équilibre le budget de la France il faut maintenant renforcer le parti socialiste qui ne vote pas ce budget. Il fallait rester fidèle au programme radical qui comprend la défense de la propriété il faut maintenant encourager les efforts des socialistes qui veulent d'abord supprimer la propriété. Il fallait se séparer de ces socialistes qui donnent toujours tort à la France il faut maintenant tenir pour ennemis tous les républicains qui s'acharnent à raffermir la paix universelle en faisant valoir la raison pacifique de la France. Il fallait se montrer vigilant en face d'un hitlérisme agressif et sans cesse menaçant il faut aujourd'hui, dit la République, radicale, obtenir une entente franco-allemande « par la prompte liquidation de tous les griefs réciproques (sic) ». Et après tous ces renoncements et ces revirements, il faudrait encore supposer possible un retour à la logique politique 1 Les partis socialiste et radical, après s'être confondus au point qu'on ne voit plus, cette semaine, aucune différence entre un radical patriote et un socialiste révolutionnaire, se sépareraient brusquement pour rentrer chacun chez soi! Avouons qu'une telle éventualité n'est plus guère prévisible.

Une belle page convaincante.

L'escroquerie au suffrage universel

M. Herriot et les chefs radicaux ont commis une

094.

Les organisations hitlériennes vont renaître

1 Berlin, 4 mai. Le président Hindenburg a signé, ce matin, un décret-loi qui, complétant l'ordonnance du 13 mars par laquelle les troupes d'assaut ont été dissoutes, place sous le contrôle du ministère de l'intérieur du Reich toutes les organisations politiques à caractère militaire. Le gouvernement du Reich aura dorénavant un droit de regard sur ces organisations et pourra les contraindre à modifier leurs statuts, afin de se mettre en règle avec l'ordonnance rendue aujourd'hui. Sous leur forme ancienne les organisations racistes restent interdites mais le parti national-sôcialiste a maintenant la possibilité de grouper à nouveau les troupes qui marchaient sous l'étendard de la croix gammée. Il suffira que ces formations conservent une apparence civile et se soumettent au contrôle du ministère de l'intérieur du Reich. Il ne fait pas de doute que M. Adolf Hitler usera de cette faculté et que les anciennes troupes d'assaut, camouflées en associations pacifiques, reprendront plus ou moins complètement leur activité. Les organisations hitlériennes sont ainsi placées sur un pied d'égalité complète avec la Bannière d'Empire et le Casque d'Acier, associations qui seront, elles aussi, soumises au contrôle administratif.

La situation du cabinet d'Empire

Berlin, 4 mai. Les révélations du service de presse populiste bavarois, en démasquant les intrigues de certains généraux politiciens, semblent avoir consolidé provisoirement la situation du cabinet Bruning. On s'empresse, en effet, de démentir de tous côtés, et il semble bien que ceux qui se proposaient de renverser le chancelier aient, pour le moment, renoncé à leur projet.

On déclare, dans toute la presse, qu'au cours de l'entrevue qui a eu lieu hier entre le chancelier et le président Hindenburg, la plus grande cordiaI lité n'a cessé de régner et que le Dr Bruning jouit, comme par le passé, de la confiance absolue du chef de l'Etat.

On déclare de même que la démission du Dr Warmbold, ministre de l'économie nationale, n'est qu'un épisode sans importance de la vie politique du cabinet Bruning, que cette démission ne donnera lieu à aucune crise. l. i '•' Découverte d'un dépôt d'explosifs

AMSTERDAM, 4 mai. Le Telegraaf apprend de Berlin qu'on a découvert dans une forêt, près de Offhausen, dans la province rhénane, un important dépôt d'explosifs, entre autres 40 kilos de dynamite. Succès hitlérien en Prusse orientale

Berlin, 4 mai. La Chambre d'agriculture de la province de Prusse orientale a élu ce matin pour président le baron Buitlar-Burkhard, l'un des chefs du parti national-socialiste de l'est de l'Allemagne. Cette élection, acquise par 47 voix contre 28, est significative de la pénétration de l'influence raciste dans les milieux agricoles prussiens. L'ancien président de la Chambre d'agriculture, le docteur Brandes, qui a joué, au cours de ces dernières années, un rôle de premier plan drns l'agriculture allemande, et qui, lui-même, était orienté vers la droite, a été battu ce matin par le baron Buitlar-Burkhard.

Un incident à Dantzig

VARSOVIE, 4 mai. On apprend de Dantzig qu'à Nytyc, localité se trouvant sur le territoire de la ville libre, un nommé Rudzinski, président des organisations militaires hitlériennes, a tiré plusieurs coups de revolver sur le socialiste Gruhn, membre du conseil municipal local, qui a été tué. Rudzinski se trouvant dans la rue, en état d'ivresse, fut l'objet de plaisanteries de la part d'un groupe de femmes il gifla l'une d'elles, Mme Gruhn, qui alla se plaindre à son mari une querelle s'engagea entre M. Grunh, sa femme et Rudzinski. A ce moment, trois hitlériens accoururent et renversèrent Gruhn Rudzinski en profita pour tirer sur lui trois coups de revolver à bout portant.

Rudzinski a été arrêté dans un hôtel où il s'était réfugié. La police a noté dans cet hôtel la présence de plusieurs chefs des organisations militaires hitlériennes, notamment de M. Forster, député au Reichstag.

Les relations austro-allemandes

Berlin, 4 mai. Le ministre autrichien de l'ins- truction publique, M. Czermak, qui est de passage à Berlin, a fait devant le « Groupement solidaire allemand-autrichien une conférence sur « Les Allemands en Autriche et leur indépendance culturelle ».

Le ministre a déclaré que le peuple allemand se dégage actuellement de la conception étroite qui prétend faire coïncider les limites des nations avec les limites des Etats, et qu'il prend conscience qu'il a lui-même une mission à remplir en tant qu'ensemble.

escroquerie au suffrage universel. Nous ne sommes pas seuls à l'imprimer. L'Intransigeant le faisait, avant-hier, clairement entendre.

Et voici qu'au (Centre gauche, M. Eugène Lautier ,1 (HOMME LIBRE), qui, il y deux ans, était membre du parti radical, dénonce la tromperie

Dans la mesure même où le parti radical-socialiste se tient pour vainqueur, sans attendre dimanche il devrait, semble-t-il, renoncer aux formules sibyllines et nous faire connaître notre sort prochain.

On a plus d'égards pour les condamnés à mort quand J. on vient les réveiller dans leur cellule. La France a I droit à la petite tape traditionnelle sur l'épaule, à la parole pitoyable « Courage », au verre de rhum et | à la dernière cigarette. Il y a, dans une note du comité exécutif, une indication remplie tout ensemble de superbe et de naïveté.

On refuse de nous révéler de quels éléments le prochain gouvernement sera fait parce que l'on veut éviter les interprétations des uns et des autres. Dieu s'est monI tré plus libéral et même, disons-le sans crainte, plus républicain. Tradidit mundum dis]Jlltationibus eorum II a livré son œuvre des six jours qu'il avait trouvé bon, selon la Genèse aux controverses de ses humbles créatures, électeurs avant la lettre. Le comité exécutif se soustrait au contrôle de l'opinion. C'est assez plaisant «Le Cartel ou le Furet du Bois-Joli écrit M. Lautier.

Au commencement de la période électorale, on parlait de conciliation, de concentration, de large entente. Puis le Furet a marché. On a trouvé un pseudonyme au Cartel il f'est appelé discipline républicaine.

L'appétit vient en mangeant. Et je vois, dans une interview de l'Intransigeant, toujours bien informé, l'aveu de M. René Renoult. Mon confrère demande à l'honorable I sénateur « Alors c'est le Cartel ? » et M. René Renoult répond « Non, pas nécessairement. Une minute de silence et de recueillement s'impose devant ce «Non, pas nécessairement » qui est grand comme un monde. Puis M. René Renoult continue «Plutôt une union des forces républicaines de gauche.» Vous remarquerez ce nouveau progrès du Cartel-Furet. Désormais la porte s'ouvre à deux battants pour accueillir les socialistes. Il ne s'agit plus de ne pas les combattre en vrac. On les invite. La participation apparaît. Elle est attendue sinon sollicitée.

Et les radicaux prétendent à représenter la République, l'esprit républicain contre les groupes du centre et du centre droit Ils agissent en faction hardie et cynique.

L'appel de M. Tardieu

M. Maurras (ACTION FRANÇAISE) craignait hier matin quelque timidité de M. Tardieu Eh bien tant pis pour le Malheureux Il ne voit pas ce qu'il perd au juste. Non seulement une belle victoire sur le plan français, mais une victoire européenne et planétaire Celle qui lui permettrait de se classir enfin au-dessus de la pitoyable petite cohue de vagues rhéteurs-profiteurs qne la mauvaise fortune n chargés de nos destins depuis une dizaine d'année, il

On discute à Genève

de la suppression des sous-marins

GENEVE, 4 mai. La commission terrestre de la Conférence du désarmement a continué aujourd'hui l'étude des caractéristiques des pièces d'artillerie nécessaires pour atteindre les fortifications permanentes. Un sous-comité a été constitué pour trouver, si possible, une définition commune. La commission navale a poursuivi son examen des caractéristiques offensives des navires porteavions. Sir Eyres Monsell, premier lord de l'amirauté britannique, affirme que le navire porteaéronefs est par lui-même très vulnérable et ne possède qu'un armement léger. Il ne peut donc être considéré comme une arme offensive qu'en fonction des avions qu'il transporte.

En ce qui concerne les avions de bombardement, le représentant de la Grande-Bretagne estime qu'il n'est pas possible de se prononcer a ce sujet avant que soient connues les décisions que prendra la commission aérienne. Cependant, il croit que l'on a exagéré la grande puissance offensive des appareils de bombardement dépendant des porte-aéronefs. Quant aux avions de reconnaissance, ils sont absolument indispensables à une flotte, et les avions de combat sont une arme essentiellement défensive.

Le premier lord de l'Amirauté conclut que les porte-aéronefs ne remplissent pas les conditions posées par la commission générale.

Pour le représentant de la Roumanie, les navires porte-aéronefs constituent une menace pour les populations civiles. Le représentant du Japon considère que les porte-aéronefs sont une arme essentiellement offensive parce qu'ils augmentent le caractère agressif de la flotte. Les représentants de l'Espagne et de la Turquie partagent une opinion semblable.

La discussion sur le problème des porte-aéronefs est épuisée. La commission aborde la question des sous-marins. Sir Eyres Monsell, premier lord de l'Amirauté britannique, plaide l'abolition de cette arme dont la suppression diminuerait les besoins en destroyers et en contre-torpilleurs et permettrait ainsi de réaliser de très fortes économies. Cependant, si la préférence devait être donnée à une limitation du tonnage des sous-marins, la délégation du Royaume-Uni ne voudrait pas que ce tonnage dépassât 250 tonnes de déplacement en surface et 340 tonnes en plongée, de manière que le sous-marin soit exclusivement apte à la défense côtière.

La délégation suédoise esf favorable aussi à une diminution du tonnage, mais le chiffre de 250 tonnes est, à son avis, trop bas.

M. Charles Dumont expose le point de vue français et soutient que la commission n'est pas réunie pour discuter de l'abolition du sous-marin ou de la question du tonnage, mais qu'elle doit répondre à trois questions précises Savoir si les sousmarins sont dangereux pour les populations civiles; M. Dumont répond catégoriquement non, à condition que soient respectées les clauses du traité de Londres et que le sous-marin ne puisse s'attaquer aux navires de commerce que comme un navire de. surface. 2° Le sous-marin n'est pas davantage efficace contre la défense nationale d'un autre pays. Il sert avant tout à la défense des côtes et à la protection des convois. Il est donc nécessaire d'avoir des sous-marins d'une certaine puissance et d'un fort rayon d'action. 3° Le sous-marin peut être soit offensif, soit défensif, suivant son rôle dans la bataille. C'est un navire de combat nécessaire à des pays qui, comme la France, ne possèdent pas de puissantes escadres de navires de ligne. Le tonnage ne saurait déterminer le caractère offensif du sousmarin.

En conclusion, M. Dumont dit que le sous-marin ne peut être condamné, à condition qu'il soit respectueux des règles internationales.

Le baron dé Rheinbaben (Allemagne) se place sur le terrain du traité; de Versailles qui a interdit au Reich toutes les armes d'agression et notamment les sous-marins. Le délégué allemand se plaint de la lenteur des travaux de la commission. Le président, M. Colban, observe que les problèmes discutés par la commission sont de la plus haute importance et qu'il convient d'en étudier tous les aspects.

M. Dumont répond au baron de Rheinbaben que si la France propose de mettre à la disposition de la Société des Nations certaines armes puissantes, c'est uniquement en raison de leur valeur militaire. La discussion interrompue sera poursuivie jeudi matin.

LA PRESIDENCE DE LA DIETE DE ANHALT

BERLIN, 4 mai. Les partis de la Diète de Anhall qui veulent constituer un gouvernement de droite ont décidé de proposer à l'assemblée, comme ministre président, un national-socialiste, M. Fryberg. Il n'est pas impossible'que cette candidature soit adoptée.

suffirait de bravoure et de clarté pour conférer au porte-parole de la France un prestige de premier ordre, d'un ordre flambant neuf, qui ne manquerait pas de dégoter, malgré toute leur astuce, les Bruning, les Stresemann et les Hindenburg.

A l'heure où nous écrivons, la T.S.F, nous apporte, phrase après phrase, une dénonciation nette, vigoureuse, de la meurtrière besogne des radicaux, l'appel le plus ardent, le mieux fondé à la réflexion des électeurs.

M. Maurras souhaitait que M. Tardieu utilisât, pour l'information du pays, la lettre de Stresemann au kronprinz. Le directeur de l'Action Française sera satisfait c'est fait.

De M. Buré (ORDRE)

Quel est alors, dans la situation actuelle, tout à la fois le devoir et l'intérêt d'André Tardieu ? Briser l'offensive radicalo-socialiste, s'il le peut, et, s'il ne le peut pas, préparer sa ligne de retraite de telle manière que son rebondissement soit possible à la première occasion favorable qui, hélas 1 ne tardera guère. Je sais que, qui est au pouvoir, en démocratie, aime mieux composer que se battre. Mais notre président du conseil nous n montré à maintes reprises qu'il ne manquait ni de courage ni d'audace. Qu'il aille de l'avant sans hésitation, cette fois, et l'avenir est à lui et la France est sauvée. Je lui donne les mêmes conseils qu'à Millerand, en 1924, et plus jeune que celui-ci, peut-être les écoutera-t-il mieux.

A Berlin

M. Henri Hertz écrit dans VŒUVRE

Dans la journée d'hier, les commentaires étrangers de nos élections ont été plus nombreux et copieux que la veille.

On peut dire qu'ils nous font honneur.

Il n'est guère de journaux qui n'aient tiré motif de l'aspect du scrutin français pour rassurer leurs propres pays sur l'avenir, sur la paix.

Voilà les raisons de l'inquiétude que doivent éprouver les Français lorsqu'on sait ce que la plupart de ces journaux attendent de la France, leur contentement effraie.

C'est un succès, pense-t-on à Berlin.

Le BERLINER TAGEBLATT:

En général, ces élections semblent plus favorables à une politique de rapprochement qu'on pouvait le craindre après le résultat des élections prussiennes. (Le rapprochement la revision des traités.) La victoire de Herriot est d'autant plus réjouissante parce que dans son dernier appel aux électeurs le chef du parti radical a énergiquement protesté contre les avances galantes de Tardieu.

Herriot s'est refusé d'être enchaîné comme un chien de garde contre les socialistes devant la porto de la concentration républicaine. Painlevé et de Monzie. qui n'appartiennent pas au parti radical, mais se rangent

530,

LE GENERAL RUSSE BLUCHER PARLE DES DANGERS DE GUERRE

Moscou, 4 mai. De l'Agence Tass

Au cours de la célébration du 1er mai à Khabarovsk, le commandant de l'armée rouge en Extrême-Orient, le général Blucher, parlant de la situation aux frontières soviétiques d'Extrême-Orient. a déclaré « A proximité de nos frontières commencent à s'élever les tlammes de la vraie guerre. Nous, nous savons que le monde capitaliste est prêt à venir à la rescousse, qu'il est prêt avant tout à étouffer l'union soviétique tant haie. » Le général Blucher a ajouté qu'il a la ferme conviction que les soldats de l'armée d'ExtrêmeOrient se rendant maîtres des armements et de la technique modernes « seront prêts à tout moment à mettre en défense les frontières de l'U.R. S.S. et à joindre leurs efforts pour qu'aucun pied étranger n'ose fouler les champs des kolkhozes soviétiques ».

« Nous ne désirons pas la guerre, a conclu le général Blucher, nous n'en avons pas besoin. Nous désirons édifier notre économie socialiste et que personne ne nous en empêche. »

¡DAX!

DAX

STATION DE CURE DU RHUMATISME OUVERTE TOUTE L'ANNEE A 9 HEURES DE PARIS

VOITURES DIRECTES J

INFORMATIONS

Une boisson agréable et utile

Une eau minérsrfe naturelle et vivante s'est révélée, ainsi que l'attestent de nombreux témoignages, d'un effet vraiment merveilleux l'Hydroxydase. Arthritiques, surmenés, intoxiqués, essayez-la. Du reste, parlez-en à votre docteur.

Compagnie de l'Hydroxydase, 10, rue Blanche, Paris. Trinité 08-21.

parmi les loyaux partisans d'un rapprochement (w;c l'Allemagne, ont également reconquis leurs sièges. Le LOKAL ANZEIGER a un mot bien précieux pour la découverte de la psychologie allemande: La première journée des élections n'a aucunement. déçu les espoirs des gauches. Ce qui mérite d'être souligné, c'est que les élections dites hitlériennes en Allemagne n'ont pas, comme nous l'avions du reste prédit, renforcé la droite, mais ont pesé dans la balance' en faveur des gauches. Elles ont eu l'effet d'un signal d'alarme et on les a comprises.

Tout succès de la politique de concessions est enregistré comme un témoignage de peur. Considérez les fruits.

Sous le boisseau

Le croira-t-on ? La lettre de Stresemann au kronprinz, qu'a publiée Y1LLUSTRATION, document capital pour la compréhension de la politique d'aprèsguerre, découverte de ce qu'a été et reste la politique allemande, ce document a été mis sous le boisseau. Agences et grands journaux se sont accordés pour l'escamoter.

M. Pierre Bernus écrit dans les DEBATS On ne se donne en général même pas la peine de discuter ce texte on l'escamote. Les agences, qui n'hésitent pas à transmettre de longs papiers, n en ont télégraphié à l'extérieur qu'une analyse succincte. Cette analyse n'est pas inexacte, mais, faute de contenir des citations précises, elle est tout à fait insuffisante. Par-deisus le marché, elle commence par la phrase suivante « Avec franchise, le négociateur de Locarno révèle les raisons profondes de sa politique de rapprochement avec la France. » L'expression « avec franchise est faite pour créer une équivoque. Stresemann parlait, certes, avec franchise quand il s'adressait en secret au kronprinz, qu'il traitait comme son vériiable chef, lui le ministre soi-disant républicain. Mais, à l'égard de ceux avec lesquels il négociait, il se montrait d'une duplicité consommée. C'est cela qu'il importait de faire ressortir. Le lecteur inattentif et pressé de l'étranger peut s'y tromper.

D'ailleurs, même ce télégramme de quelques lignes n'a' pas trouvé grâce. Il a été parfois tronqué il a été souvent plus ou moins dissimulé dans un coin il a même été supprimé par certains organes. Comment s'expliquer l'espèce de complicité dont bénéficie à notre époque la politique allemande ?

Mensonge qui dure depuis huit ans.

Le motif de cette abstention doit sans doute être attribué ici à l'ennui de reconnaitre que le ministre français des affaires étrangères, auquel on a tressé tant d; couronnes, s'était laissé duper par son partenaire allemand. Kn définitive, c'est toujours la peur de la vérité que l'on retrouve. Il ne faut pas que l'opion sache qu'on s'est trompé.

Rien n'est plus grave pour l'avenir de la France. Msurice Noël.


L'affaire Kreuger Les « méthodes du financier. Vers de nouvelles arrestations

Stockholm, 4 mai. Relatant minutieusement les détails déjà connus depuis le 16 avril par l'acte d'accusation contre les trois directeurs des entreprises Kreuger, des rapports de police très volumineux jettent une nouvelle lumière sur les méthodes de Kreuger et Je système extraordinairement tnchevêtré des nombreuses sociétés fondées par lui.

On voit notamment Kreuger exploiter sans scrupu'es les faiblesses de la législation des divers pays au sujet des sociétés anonymes et profiter des services de personnes dépendant de lui.

Dès 1925, Kreuger commença à employer la tactique des achats pour soutenir le cours de ses valeurs. Son instrument docile était le directeur. Lange, qui voyagea en Suède et à l'étranger pour raviver l'intérêt 'du., publie pour igç valeurs Kreu- Ser,r ̃.>̃̃ ̃ ̃'̃̃.̃ ̃ Le directeur Huldt, actuellement arrêté; aurait placé, sur l'ordre de Kreuger, plusieurs milliers d'actions et d'obligations participantes de la Kreuger and Toll à l'étranger.

Les rapports de police évoquent une scène typique où Kreuger, assis à son bureau et ayant devant lui d'énormes paquets d'actions et d'obligations, invitait Huldt à prendre autant qu'il voulait de ces valeurs pour les donner en garantie et acheter des actions de la Société des allumettes Kreuger and Toll à l'aide des sommes ainsi obtenues.

La police a interrogé certains membres de la direction des affaires Kreuger and Toll, qui ont déclaré que les pertes provoquées par des manœuvres criminelles frappent notamment les actionnaires porteurs d'obligations participantes Kreuger and Toll et un nombre de personnes ainsi lésées peuvent se porter partie plaignante. Selon les journaux, la police examine tous les télégrammes envoyés l'année passée de Stockholm par Kreuger à ses sociétés elle désire, en effet, compléter la liste (les agents secrets du financier et decouvrir toutes les transactions il est probable qu'elle procédera à un certain nombre d'arrestations dans quelques jours.

Aucun accord n'a été, signé entre Kreuger et l'Italie

Le rapport de police concernant les bons du trésor et les bolets itali!etls"falsifié'ii"^ar"iiKreuger donne une relation très' intéressaiUe'idè1 l'ihrdiënce que M. Mussolini accorda le 15'avril à M. Hellrier, représentant suédois, ex-ministre des affaires étrangères.

Quand M. Hellner déclara qu'il semblait ressortir de documents Kreuger que des négociations avaient eu lieu entre celui-ci et les autorités italiennes dans le but d'acquérir le monopole de la vente des allumettes en Italie contre un emprunt d'Etat, M. Mussolini s'écria énergiquement « Les négociations n'ont abouti nullement à un accord » Quant aux bons italiens, M. Mussolini démontra

CHRONIQUE ELECTORALE M. TARDIEU REMERCIE SES ELECTEURS CIRCONSCRIPTION DE SAINT-DENIS

M. Tardieu a adressé ses remerciements à ses électeurs dans les termes suivants

° « Mes chers amis,

» Fidélité pour fidélité, vous ai-je dit. Les actes d'hier répondent de ceux de demain. Vous m'avez répondu en me donnant une majorité encore plus forte qu'en 1928. A tous qui m'avez marqué cette fidélité magnifique, de tout cœur merci. Vive la France Vive la République Vive le Territoire. ̃> » André TARDIEU,

» député du Territoire,

» Président du Conseil des ministres. ».

LA COLLUSION DES DEMOCRATES CHRETIENS ET DU CARTEL

M. Jean Piot, qui sera soutenu dimanche, dans Je 13e arrondissement, par les voix des révolutionnaires, a, hier, « mangé le morceau ». Grâce à lui nul ne pourra feindre l'ignorance et le scepticisme. Voici en quels termes il associe les démocrates- chrétiens à la conjuration du Cartel renaissant « Si nous nous réjouissons de l'éclatant succès d'Herriot, de Chautemps et de Daladier, nous applaudissons à celui de socialistes comme CamiUe Planche, Ernest Lafont, Charles Baron, Marquet, Salengro, devant des réactionnaires. Et nous n'aprplaudirons pas moins au succès que l'emportera dimanche, sur M. de Wendel, M. Philippe Serre; indiqué dans les statistiques comme « républicain de gauche » et qui est, eu réalité, un membre êmiiient de la « Jeune République » de Marc Sangnier. » ̃'>̃̃ C'est dans l'Œuvre d'hier que ces lignes ont paru. Elles sont évidemment accablantes.

XV0 ARRONDISSEMENT <

3° CIRCONSCRIPTION

Devant une coalition sans précédent, M. Georges Boucheron, député sortant, dont l'attitude à la Chambre a été particulièrement appréciée, a mené une campagne vigoureuse et claire qui a fait grouper sur son nom un nombre phis;jimportan.t de .Voix, qu'au premier tour en W^Ç' v^m('V': '̃>̃ Les communistes et les socialistes perdent /des suffrages, mais restent menaçants.

Nul doute que dimanche prochain tous les électeurs partisans de l'ordre et de la liberté dans le travail ne confirment le succès de M. Boucheron qui fut an cours de la dernière législature un fidèle soutien des ministères Poincaré, Tardieu et Laval. Tous nos amis feront bloc sur son nom pour assurer son succès.

LES SOCIALISTES DE LA SEINE. VEULENT FAIRE PORTER LES

SUFFRAGES SUR LES COMMUNISTES Les délégués des sections socialistes S. F. I. O. du département de la Seine se sont réunis afin d'examiner la question du second tour de scrutin. Les délégués ont affirmé d'abord que la section française restait un parti de classe qui ne saurait favoriser les combinaisons petites-bourgeoises. Le mot d'ordre, en vue du ballottage, est donc « d'abattre la réaction capitaliste ».

Des militants ayant posé la question des relations du parti socialiste avec le parti radical-socialiste, se sont fait huer.

Péniblement, quatre candidats radicaux, arrivés en tête des candidats de gauche dimanche dernier, ont finalement obtenu le retrait du candidat S.F.I.O. Ce sont M. Bonnaure dans le 3° arrondissement, qui bénéficie des voix de M. Fournière M. Jean Piot, dans la 1" circonscription du 14° arrondissement, qui voit se retirer en sa faveur M. Morel M. Martinaud-Deplat, dans la T circonscription du 19e arrondissement, qui bénéficie des 214 voix de M. Allôix, Enfin M. Grisoni, dans la 10° circonscription de Saint-Denis (Colombes-Courbevoie), voit disparaître à son profit M. Boyer.

M. Gratien qui a pourtant reçu l'investitude de la rue de Valois, est moins bien traité pour avoir, de temps à autre, voté pour les ministères de MM. Laval et Tardieu. M. Marcilloux, candidat S. F. l. O. dans la 8° circonscription de Sceaux, est bien retiré de la lutte, mais au profit de M. Vaillant-Couturier, communiste.

Deux pupistes, MM. darchery dans le 13" arrondissement, et Louis Sellier dans le 18°, sont favorisés par le retrait des candidats de la 11° Internationale, mais partout ailleurs les électeurs socialistes voteront en masse pour les communistes s'ils acceptent de suivre le mot d'ordre de leurs chefs. Les S. F. I. 0. fustigés par les moscoutaires se font les fourriers de ceux-ci.

Les électeurs sont prévenus. Contre les internationalistes qui coalisent leurs forces de ruine ils feront triompher les candidats nationaux.

DISCOURS DE M. ANDRÉ TARDIEU (SUITE DE LA PREMIÈRE PAGE)

UNE HEURE DRAMATIQUE

Qu'est-ce à dire, citoyens, sinon qu'il ne s'agira pas de décider dimanche si une majorité se substituera le 1" juin à une autre majorité et le 10 juin un gouvernement à un autre gouvernement ? Ce sont lk jeux des temps de facilité et la situation du monde ne nous les permet pas.

Il s'agit de savoir si, par le piège d'une alliance électorale, vous laisserez un parti qui nie tous les principes républicains de gouvernement prendre hypothèque sur la législature prochaine. Il, s'agit de savoir si, de ce fait, notre bon et grand pays, alors qu'il a besoin du plein de ses forces physiques et de l'unité de ses forces morales <;n face des problèmes extérieurs, il s'agit de savoir si la France, honnête, respectueuse du droit de tous, sans convoitise sur le bien de personne, éprise seulement de paix et de travail, sera diminuée dans ses moyens et dans sa résistance par la remise en œuvre 4'un système politique qui a démontré, il y i moins de huit ans, son impuissance et sa nocivité. C'est pourquoi, à cette heure où il est d'usage le ne vous adresser que le conseil de voter, je vous donne aussi le conseil de réfléchir.

Vous pouvez, par votre volonté, ramener le parti radical-socialiste dans la ligne de la politique d'union constructive, qu'il suivait avec nous au début de la dernière législature.

Vous pouvez aussi, si vous ne l'y ramenez point, devenir complices de l'erreur qui du Cartel électoral fera sortir une Chambre en porte à faux. Car, je l'ai dit et je le répète, le programme des radicaux ne peut pas être réalisé par les socialistes. Quelqu'un, sans être cru, avait déjà dit cela à la veille du 11 mai 1924 c'était Raymond Poincaré.

immédiatement que la signature de M. Mosconi, ministre, des finances, sur les billets trouvés, chez, ;Is.reu£ér,t,était grossièrement imitée, ce que'M. Mosctihl lui-même prouva par la suite au cours-1 d'une autre entrevue avec M. Ilellner.

M. Boselli, directeur général des monopoles de l'Etat italien, dont la signature figurait également sur les bons, démontra que sa signature aussi avait été falsifiée par Kreuger.En outre, ni M. Mosconi, ni M. Boselli n'eussent été qualifiés pour signer des obligations d'Etat.

Sur la prière de M. HeUner, un protocole officiel fut dressé établissant la preuve qu'aucun accord n'avait jamais existé entre Kreuger et l'Italie.

Nous apprenons que M, Renteux, candidat d'Union Nationale et sociale, déclare maintenir sa candidature au deuxième tour de scrutin. Après discussion avec le groupe radical-socialiste M. Renteux a obtenu le désistement du candidat de ce groupe en sa faveur. M. Renteux remercie sincèrement les 2,393 électeurs républicains modérés qui lui ont accordé leur confiance, et il compte bien leur prouver, dans l'avenir, que celle-ci était parfaitement justifiée.

JI faut reconnaître que^ M^ Renteux a mené loyalement sa campagne électorale, et que les attaques portées contre lui par M. Lesesne, candidat pupiste de la municipalité de Saint-Ouen, sont inexac-

tes. ̃ ,̃̃ ̃

II ne faut pas oublier que M. Lesesne, pendant la dernière législature, a voté comme un communiste, et il est regrettable de constater que de nombreux électeurs républicains modérés ont cru devoir lui accorder encore leur confiance, et la refuser à M. Renteux, qui a défendu publiquement le programme d'Union Nationale et sociale. Nous rendons hommage à la sincérité des 2.393 électeurs républicains modérés qui ont voté pour M. Renteux au premier tour, et nous sommes persuadés qu'ils accompliront leur devoir électoral sans aucune abstention au deuxième tour, en groupant à nouveau leurs voix sur le nom de M. Renteux, seul véritable défenseur de l'Union Nationale et Sociale.

L'UNITE PROLETARIENNE

AU SECOURS DE LA REVOLUTION Le parti d'unité prolétarienne, dans sa dernière séance, a décidé d'inviter les électeurs à voter au second tour de scrutin « pour les candidats de classe les plus favorisés », c'est-à-dire pour les socialistes ou les communistes, selon le cas. L'ELECTION DU 8° ARRONDISSEMENT Dans le décompte des voix obtenues dimanche dans le huitième arrondissement, nous avons fait suivre, lundi, le nom de l'un des candidats, le comte de Puysegur, du qualificatif républicain. Le comte de Puysegur nous écrit « qu'il n'a jamais été et ne sera1 jamais républicain »,

M^HÉkmOT NE PARLERA P45 C~ AU CIRQUE D'HIVER

Le bureau du Comité exécutif du parti républicain radical et radical-socialiste, nous communique la note suivante

« Contrairement à ce qui a été publié dans la presse, le président Herriot, appelé à Lyon et dans la région pour diverses réunions de ballottage, ne pourra prendre la parole dans aucune réunion de Paris. »

L'ABBE BERGEY CANDIDAT AU SIEGE DE M. LORIN

Borpeaux, 4 mai. L'abbé Bergey, député de la Gironde, communique une note dans laquelle il fait connaître que depuis dimanche il a été sollicité par tous les partis d'entente nationale de prendre la place de M. Lorin, mort subitement, mais que bien décidé à quitter la vie parlementaire, il avait d'abord oppose à ces démarches une réponse négative.

La note poursuit

« De nombreuses interventions s'ajoutèrent aux premières. Après avoir consulté son comité politique et de nombreux anis de sa quatrième circonscription, l'abbé Bergey accepte de terminer, dans la deuxième circonscription, la bataille si tragiquement interrompue.

» II se présente comme candidat d'entente républicaine d'action sociale anticollectiviste. » LES DESISTEMENTS

Dans le Lot-et-Garonne (arrondissement de Marmande), malgré l'intervention du préfet, les maires de l'arrondissement maintiennent la candidature de M. Tricard-Graveron, en faveur de laquelle se désiste M. Dubourg,

Dans les Landes (2e circonscription de Mont-deMarsan), MM. Damour, Fargade et Cassagne se désistent pour M. Duban.

Dans la Dordogne *2° circonscription de Périgueux), M. Grézel se désiste pour M. Molénos. A Nontron, M. Bonneau pour M. Mège.

Dans la Charente-Inférieure (arrondissement de La Rochelle), M. Domeus se retire devant M. Hesse. A Rochefort, MM. Mariani et Hymond devant M. Pouzet.

Dans la Gironde (1'e circonscription de Libourne), le colonel Picot cède la place à M. Dupeyrat, ancien préfet, républicain de gauche.

IL FAUT BRISER LE CARTEL

Je n'ai contre les hommes aucune pensée mauvaise. Mais il y a des choses que je ne veux pas revoir. Et je sais qu'Edouard Herriot, non plus, ne veut pas les revoir. Car nous fûmes compagnons d'effort pour réparer le dégât.

Et c'est pourquoi j'ai conseillé, dans plusieurs circonscriptions, que, contre le socialiste, tous les républicains votent pour le radical. Je ne sais si je serai payé de retour. Peu importe.

Mais c'est précisément pourquoi nulle tâche ne serait plus digne de son autorité de chef que d'empêcher les électeurs de se grouper à nouveau en une formation que ne pourront pas conserver les élus, S'il néglige cette1 'tâche, c'est à vous de la remplir.

Citoyens, qui m'entendez et qui ne me connaissez pas, dont les uns, sans me connaître, se défient de moi, dont les autres, sans me connaître, me font confiance, réservez l'accueil d'examen et de méditation à l'appel que je vous lance car cet appel, par sa sincérité, domine les étiquettes de partis sous lesquelles vous vous opposez,

Je suis un Français, comme vous tous, qui, comme vous tous, veut le bien de son pays.

Ma vie politique m'a permis de connaître, de diriger, de soutenir et d'aimer les cheminots, les mineurs, les marins, les travailleurs du bâtiment, les commerçants et les paysans.

Je vous parle ce soir de la maison je suis né et pendant 55 ans je n'ai pas cessé d'habiter, inspiré de traditions qui m'aident à vous mieux comprendre, investi d'une charge qui rend les hommes meilleurs, pour peu qu'ils aient d'honneur et de patriotisme

Alors que la situation du monde est incertaine et grave, j'aperçois un péril redoutable pour la France dans les positions électorales qu'a choisies le parti radical. Vous êtes les maîtres. Vous êtes souverains. Contre votre volonté, il n'est pas de cartel qui tienne.

Si ce cartel est maintenu, brisez-le par votre vote.

Dans l'Eure-et-Loir (1*° circonscription de Chartres), M. Thicullet, candidat agraire, :se retire purement jet simplement. L'gjgction de M,, Deschanel, $ls de l'ancien président ds^ïa République, reste donc probable.

Dans la Sarthe (1*° circonscription du Mans), le socialiste Palmavi et le radical socialiste Boucher se désistent en faveur du socialiste indépendant Lefeuvre. Le républicain de gauche Savary se maintient pour faire échec au député sortant Légué (U. R. D.).

Dans le Morbihan (28 circonscription de Lorient), le socialiste Cren se désiste en faveur du radical Charrier. A Pontivy (2"), le socialiste Le Coutaler se retire devant le radical Raude.

Dans la Seine-Inférieure (1" circonscription de Dieppe), M, Lamotte, S. F. I. O., s'est désisté, Dans la 2e circonscription, M. Lucien Romier s'est reure Dans le Pas-de-Calais (2° circonscription de Bé- thune), le communiste Dupont et le socialiste indépendant Petit se retirent au profit du socialiste unifié Lauart. Le parti démocrate populaire maintient ses candidats. Dans la 4° circonscription, le socialiste indépendant Larue se retire devant M. Zyromski, Dans la 6e circonscription, M. Calippe (union nationale) se retire purement et simplement. A Saint-Pol, le républicain socialiste Lefeuvre s'est désisté. Dans la 1" circonscription de Saint-Omer, le socialiste André se retire devant le radical-socialiste Isoré. A Arras (2e), le socialiste Havenne se désiste en faveur de M. Phalempin, républicain socialiste. A Boulogne (lre), le socialiste Mailhé se désiste pour le rfidical-socialiste Canu.

Dans l'Oise d" circonscription de Beauvais), le socialiste Héraude se retire devant le radical socialiste Jammy-Schmidt. Dans la circonscription, le socialiste* Dusnrt se désiste pour le radical Aubaud. A Clermoin, le socialiste Maurin se désiste pour le radical Dnpuis. A Senlis, (1"), le radicai socialiste Delacroix se retire devant le socialiste Vassal. Dans la circonscription de Senlis, si tous les hommes d'ordre font leur devoir, le socialiste Uhry doit être battu.

Dans la Haute Marne (arrondissement de Langres), le républicain national Maillefert se désiste en faveur du candidat anticartelliste.

Dans les Vosges, la fédération socialiste retire ses candidats dans tes circonscriptions de Saint-Die et d'Epinal (2'), pour faire le jeu des radicaux Elbel et Porterai.

En Saône-et-I.aire, la fédération socialiste a décidé de soutenir ses candidats, les députés sortant» Bonlay, Laville et Burtini, contre les radicaux. Dans la Nièvre c'est par erreur que nous avons annoncé le désistement du radical-socialiste Potui (2° circonscription de Nevers).

Dans le Cher (1" circonscription de Bourges), MM. Lacroix, radical-socialiste, et Lamy, socialista indépendant, se désistent en faveur de M. Cochet. socialiste. A Sancerre, le radical-socialiste Sauger se désiste en faveur de M. Castagnez, socialiste. A Saint-Amand, malgré l'ordre du parti socialiste. M, Lazuriék maintient sa candidature.

Dans le Cantal à Mauriac, MM. Lacombe, candidat agraire Ucsson, radical indépendant, et Roche, radical-socialiste, se sont désistés. Restent, en présence le jradieal indû.pa;ndant ^prrft ptflfi-.sqc; liste Fontanier. Dans le Loiret (l'° circonscription d'Orléans), le socialiste Levy se désiste au profit du radical-socialiste Zay. Dans la 2" circonscription, M. Gaumet, député sortant, U. R. D,, renonce à se présenter au ballottage. Il est remplacé par M. Léon Pellé, conseiller d'arrondissement, maire de Huisseau-surMauves, contre qui demeure M. Pierre de Felice, radical-socialiste.

~ct~L/ G/LC~

34, Avenue George-V (J PARIS `

Téléphone: Elysées 79-01

Produits en vente également au Printemps, aux Trois Quartiers, chez Jones, à Old England, au Louvre, au Bon Marché et à la Grande Maison de Blanc,

La Vie Religieuse Le cardinal Verdier posera dimanche la première pierre d'une basilique votive en l'honneur de Jeanne d'Arc

Le 13 septembre 1914, le cardinal Amette faisait solennement, dans Notre-Dame, le vœu d'élever dans Paris une basilique en l'honneur de Jeanne d'Arc, si celle-ci nous donnait la victoire. Exécutant le vœu de son vénéré prédécesseur, S, Em. le cardinal Verdier posera, le dimanche 8 mai, à 15 heures, la première pierre de cette basilique qui, 96, rue de la Chapelle, englobera l'église où Jeanne d'Arc pria.

Les 80 ans de S. Em. le cardinal Gasparri CITÉ DU VATICAN, 4 mai. A l'occasion du 80e anniversaire du cardinal Gasparri, le Pape lui a adressé une lettre autographe dont voici le texte Il « Notre cher fils, salut et bénédiction apostolique. Celui qui vit toujours au milieu des études et des travaux ne s'aperçoit pas quand arrive la vieillesse il en va ainsi pour toi, qui, dans ta 80' année, connaît toujours les forces et la vigueur de l'esprit.

» Toute ta vie s'est écoulée parmi les fonctions les plus graves et les préoccupations les plus hautes pour la plus grande gloire de l'Eglise romaine, suit en enseignant le droit, soit en étant chargé de légations apostoliques, soit, mieux encore, en remplissant depuis longtemps et avec diligence la charge de secrétaire d'Etat.

» Tu jouis aujourd'hui d'un repos bien mérité, mais tel que la vieillesse ne parait pas chez toi languissante et inactive mais bien plutôt laborieuse, îéconde et entreprenante.

» C'est ainsi que, dans ces derniers temps, enflammé d'un zèle admirable pour la diffusion de renseignement chrétien, tu as préparé à l'usage des fidèles un catéchisme catholique remarquable par l'excellence de la doctrine et par un charme tout spécial. Tu t'es en outre occupé d'une nouvelle édition de ton œuvre sur le mariage chrétien qui est si goûtée des juristes, qui fut publiée il y a de nombreuses années et que tu as retouchée et mise à jour suivant les lois et les nécessités les plus récentes, Cette activité de l'esprit et ces occupations de l'intelligence te permettent de orésider la commission cardinalice pour la codification du droit de l'Eglise orientale, fondée il y a trois ans. » Avec autorité et pénétration, tu examines avec soin les points de doctrine. Tu recherches l'opinion des autres et tu divises les discussions avec prud'ence et sagesse.

» Aussi, nous ne doutons pas que cette entreprise si ardue et si importante sera heureusement açlievée .grâce à ta sollicitude et a" celle, de tes collègues,; grâce aussi aux soins et aux' travaux des hommes, des savants venus de l'Orient pour aider la commission de leurs conseils,

» Profitant donc de l'occasipn de ton seizième lustre aujourd'hui heureusement terminé, nous nous félïc'tons de grand cœur avec toi et nous nous réjouissons de ce que tut ne cesses de nous offrir tes soins et tes travaux et, afin que ta vieillesse soit paisible, douce et longue, nous prions Dieu qui a promis à ceux qui le craignent de donner joie et félicité et jours nombreux. »

NOUVELLES DIVERSES

M. et Mme Lucien Descaves ont été blessés dans un accident d'automobile

M. Lucien Descaves avait assisté mardi soir, avec sa femme, à la répétition générale du théâtre des Arts. Vers une heure, il regagnait son domicile dans une auto que conduisait Mme Descaves et où avait pris place également sa belle-sœur. La voiture roulait dans la rue d'Assas et était parvenue à la hauteur de la rue Vavin lorsque de cette artère déboucha à très vive allure une très forte conduite intérieure. En vain Mme Descaves accéléra pourjâvïter la collision. Celle-ci fut extrêmement violghte. L'auto de M. Lucien Descaves se renversa. Dans le choc, des vitres avaient volé en éclats.

Péniblement M. Descaves, Mme Descaves et sa «œur purent sortir de la voiture par le cadre du pare-brise, Mme Descaves et sa sœur ne souffraient que de quelques contusions. Mais M. Descaves éprouvait une vive douleur à la poitrine et une pénible gêne respiratoire.

Il fut aussitôt conduit en taxi à l'hôpital Cochin, voisin de son domicile. L'interne de service diagnostiqua la fèlure d'une côte. Hier matin M. Lucien Descaves a été ramené chez lui.

A moins de complications, qui du reste ne semblent pas à craindre, M. Lucien Descaves devra prendre quelques semaines de repos.

Les « grimpeurs de Montparnasse sont arrêtés

La brigade de la voie publique, dirigée par M. Badin, commissaire spécial à la police judiciaire, ne chôme pas en ce moment.

Il y a trois jours, la police mettait la main sur le pseudo-marquis du Crest, escroc notoire le lendemain elle appréhendait un chansonnier montmartrois devenu voleur d'autos. Mardi c'était le tour de bandits plus redoutables, qui s'intitulaient les Grimpeurs de Montparno » Albert Chambrette, Paul Pallarucllo, Edouard Méthiaz, Louis Nicolas, Louis Marchand et Pierre Surveau.

Amenés quai des Orfèvres, ils ont fait des aveux. Voici une courte liste de leurs cambriolages ils ont opéré, en éventrant au besoin le coffre-fort, chez MM. Mervet, 233, rue d'Alésia Gilbert, 25, rue de Solférino, à Vanves Brunoff, 4, rue des Poitevins à la Société des teintureries, 131, avenue de Versailles chez MM. Perry, 87 ter, avenue de, Suffren. Malfille, 117, rue de la Réunion, et dans une parfumerie. 3. rue de Normandie, à Asnières_. Les « grinmpeurs » ont été envoyés au Dépôt.

L'accident de M. Maginot

M. Peyre, juge d'instruction, après une longue information, a rendu un non-lieu en faveur du chauffeur de taxi Auguste Barroy, qui fut inculpé, le 1er février, comme auteur présumé de l'accident .du bois de Boulogne fin décembre 1931, où M. Maginot, ministre de la guerre, fut grièvement blessé. L'état de santé de Mme Hanau

est stationnaire

Les docteurs Paul, Riefel et Martin, experts, commis par M. Peyre, juge d'instruction, pour examiner à nouveau Mme Hanau, ont remis leur rapport qui estime que l'état de la détenue ne s'est pas modifié depuis le 11 avril, date à laquelle ils ont conclu que Mme Hanau pouvait recevoir des soins à la prison. La « présidente peut continuer à suivre, quoique détenue, le traitement ordonné par les médecins. Pourtant, si un plâtrage était juge nécessaire, la malade serait transportée dans un hôpital où elle pourrait rester quinze jours; elle réintégrerait ensuite la prison Saint-Lazare. La Foire de Paris a été inaugurée hier La 24° Foire de Paris a été inaugurée hier matin, au Parc des Expositions, à la porte de Versailles, en présence de MM. Louis Rollin, ministre du commerce et des P. T. T.; Bottaï, ministre italien des corporations, arrivé à Paris hier; François Latour, président du Conseil municipal; Henri Garnier, président de la Chambre de commerce; Plchot, président du comité de la Foire, et de nombreuses personnalités du commerce et de l'indus-

trie.

Comme chaque année, un banquet a été offert ensuite, au cours duquel des discours ont été prononcés par MM. Henri Garnier, Bottai, au nom des exposants étrangers, et par M. Rollin.

M. Chardon s'est embarqué

pour New-York

M. Henri Chardon, membre de l'Institut Pasteur, président de section au Conseil d'Etat, a quitté hier la France sur le Paris. Le comité France-Amérique l'a prié de saisir l'occasion du centenaire de la préparation du livre fameux de Tocqueville, le premier ouvrage français sur les Etats-Unis, pour se rendre à New-York, où il prendra contact avec des personnalités américaines, notamment au cours d'un dîner que France-America Society of New York donnera en son honneur, dès son arrivée à l'University Club.

LIBRAIRIE

mai PLON ̃« FEUX CROISÉS

RÉGIMENT DE FEMMES (REGIMENT OF WOaflEN)

roman par

CLEMENCE DANE Traduit de l'anglais par

J. FOURNIER-PARGOIRE 18 fr.

FF= LOUIS DUMUR ==} 1 Un estomac d'Autriche III ROMAN

s Un iiyre de guerre avant la guerre Il

( Un vol 12 »

1111 Edit.orig. sur aifa. 20

ED. de NOUVELLE; REVUE CRITIQUE S^J 5 16, rue José-Maria-de-Heredia, Paria (7e) ^Z–

li^GÈÙE&Atl '"PÈksriltoG A PARIS

Le général Pershing est à Paris. Le paquebot Leviat'han, dont c'est le premier voyage de la saison, l'a amené en rade de Cherbourg, au cours de la nuit du 2 au 3 mai.

Comme tous les ans, le général est venu en France quelque temps avant le pèlerinage des mères de combattants américains tombés sur le front français, pour visiter les cimetières militaires et surveiller la construction des monuments commémoratifs.

Le général a été salué à sa descente du train transatlantique par M. Howel, premier secrétaire de l'ambassade des Etats-Unis à Paris; par le général Ford, attaché militaire; le colonel Lamb, détaché à l'aviation, et par M. Umbewust, commissaire spécial" de la gare Saint-Lazare.

LA BOXE A LA SALLE WAGRAM Par abandon à la troisième reprise d'un match qui en comportait dix, l'Allemand Neusel a battu. hier soir, à la Salle Wagram. le Britannique Gater. En second combat, Desnoulet et Turiello ont fait match nul en dix reprises, après un combat confus et sans intérêt.

Deux explosions dans un magasin

de la rue des Saints-Pères

Hier matin, vers 9 h. 45, deux violentes explosions se sont produites dans le sous-sol d'un magasin d'antiquités, sis 76, rue des Saints-Pcres, et appartenant à Mme Marie Lanery.

Mme Lanery, qui se trouvait dans le sous-sol, fut projetée à travers la cage de l'escalier qui en permet l'accès, jusque dans le magasin situé au rez-dechaussée. Un de ses collaborateurs, M. Constantin Atamassin, 42 ans, qui se trouvait dans la boutique, fut jeté sur la chaussée. Le plancher s'effondra en

partie.

Deux passants, M. Louis Mally, 48 ans, publiciste, demeurant 30, rue de Grenelle, et Mlle Marguerite Desnoues, 25 ans, demeurant 26, rue de Grenelle, qui se trouvaient sur le trottoir, furent légèrement blessés. Ils purent regagner leur domicile, après pansement.

M. Atamassin et Mme Lanery, secourus par les passants et les agents, furent transportés à 1 hôpital Laënnec, où leur état fut jugé très grave. Le violent déplacement d'air créé par la déflagration avait tout alentour brisé les vitres des immeubles voisins et même fait d'assez graves dégâts aux vitrines des magasins dans un rayon de plus de 50 mètres.

Un autre magasin d'antiquités, sis 7, rue de Grenelle une maison de pompes funèbres, 10, rue de Grenelle, et un magasin de stoppage appartenant il Mlle Janoush, également à cette adresse; une boutique de coiffeur dirigée par M. Legrand une échoppe de cordonnier souffrirent plus ou moins du choc violent de la brusque rafale.

La femme du coiffeur, Mme Solange Legrand, blessée, dut être transportée à l'hôpital.

Une automobile qui passait dans la rue, conduite par son propriétaire, le docteur Nouguineau, demeurant 4, rue Joseph-Barra, fut violemment dérivée et eut plusieurs organes faussés.

Les pompiers de la caserne du Vieux-Colombier, immédiatement prévenus, se rendirent sur les lieux, un commencement, d'incendie s'étant déclare dans les sous-sols, foyer des explosions. Celui-ci put être rapidement éteint.

L'enquête a établi qu'il ne s'agissait pas d'explosion de gaz. Il s'agirait plutôt de l'inflammation spontanée d'émanations d'essence ou de benzine. > Départ de M. D. W. Guthrie

Ml Guthrie, président du comité France-Amérique de New-York, qui a prononcé, au comité France-Amérique, un discours qui a eu un grand retentissement, a quitté Paris et s'est embarqué hier sur le Paris. Il a eu l'occasion d'insister sur l'œuvre nécessaire au maintien de l'amitié traditionnelle entre la France et les Etats-Unis, au cours des dîners que lui ont donnés de nombreuses personnalités françaises M. le maréchal Pétain, à Chantilly: M. le général Gouraud, aux Invalides MM. Gabriel Hanotaux, Jusserand, le recteur Charléty, etc. On se rappelle notamment les deux discours trop peu reproduits par la presse que le maréchal Pétain et M. Guthrie ont prononcés au dîner France-Amérique, sur les rapports entre notre pays et les Etats-Unis et sur la paix.

Voyage momentanément interrompu de la reine Marie de Roumanie

SOFIA, 4 mai. L'Orient-Express, allant à Constantinople, a dû s'arrêter près de Slivnitza, où la voie a été coupée par un éboulement.

Le roi et la reine de Bulgarie sont arrivés à la gare de cette ville, où le train était immobilisé pendant deux heures. Ils sont restés dans le compartiment occupé par la reine Marie de Roumanie et sa fille, la reine Marie de Yougoslavie, qui voyagent incognito.

Découverte préhistorique

Newhaven (Connecticut), 3 mai. On annonce qu'une expédition anglo-américaine en Palestine a découvert, près d'Athlit, trois squelettes du type de l'homme du Neanderthal. M. Mac Cudy, anthropologue de l'Université de Yale, considère cette découverte comme étant de la plus grande importance.

Un plafond s'effondre à Saint-Maur Un plafond s'est effondré, hier matin, vers six heures et demie, dans un pavillon appartenant à M. Dutheil, et situé 63, avenue Jean-Jaurès, à Saint-Maur.

Deux des locataires de l'immeuble, qui était divisé en appartements, ont été précipités d'une hauteur de quatre mètres.

Par un hasard providentiel, ni Mme Charpentier, ni M. Kottic n'ont été sérieusement blessés, et tous deux s'en tirent avec des égratignures et des contusions légères.

Le verdict dans l'affaire d'Honolulu //okolulu, 4 mai. Le lieutenant Massie, Mme Fortescue et les deux marins impliqués dans l'affaire du meurtre d'un Hawaien, ont été condamnés à dix ans de travaux forcés


LETTRES, THEATRE, SCIENCES ET ARTS

MABEL DODGE

ou une inspiratrice de D.-H. hawrence

Lorenzo ta Taos éclaircit Je mystère des dernières années vagabondes du romancier anglais années pathétiques, d'une fécondité prodigieuse. Sans l'avoir jamais vu, mais connaissant à fond ses ouvrages, Mrs Mabel Dodge-Luhan jugea que, seul entre tpus les littérateurs, il rendrait en son style fulgurant la nature biblique du New-Mexipo, les mœurs primitives et pastorales des Indiens, le symbolisme de leurs rites religieux conservés sur ce point de la terre encore peu gâté par la civilisation. Le Serpent é plumez, Les Matinées de NewMexico et autres récits fameux de D. H. Lawrence, attestent la perspicacité de la femme extraordinaire à'qui nous en sommes, pour une bonne part, redevables. Ce ne fut pas sans peine qu'elle attira chez elle, à Taos, le couple Lawrence qui résidait alors Naples. Subissant un pouvoir magnétique, ils s'embarquèrent à l'aventure pour Santa-Fé, acceptant l'hospitalité de Mabel. Celle-ci commençait avec son quatrième mari, Tony Luhan, chef d'une tribu de Peaux-Rouges, une paradoxale existence. Sur les collines de Florence, sa villa Curonia i avait été le rendez-vous de l' « intelligentja » cosmopolite. J'y fus appelé, en 1912, pour peindre le portrait de celle qui se nommait alors Mrs Edwin Dodge, et celui de son fils, dont le père avait é{é tué à la chasse. Il y avait du tragique dans l'atmosphère, La jeune mère, déjà remariée à l'architecte Dodge, venait d'acquérir la villa historique dont les plans sont dus à Raphaël. Mabel semblait déjà lasse de son dilettantisme, lasse de l'aristo- cratie toscane, des esthéticiens de Fiesole, des Oxfordiens botticellisants qui l'entouraient ne se- rait-elle donc qu'une hôtesse, qu'une mondaine cultivée ? Elle rêvait d'inspirer des artistes, ne se risquant pas encore à mettre sur le papier les idées qu'elle remuait en son cerveau. Une belle intelligence, mais de ces ardentes créatures toujours en quête_ de sensations ''pltys intenses' çt plvis rares. Initiée au cubisme par. Léo et Gertrude Stein, elle se proposa soudain de transformer sa villa en un phalanstère pour les « Fauves de Montparnasse. Une des premières adeptes du freudisme, elle s'adonnait à la psychanalyse cette science allait former des liens indestructibles entre elle et Lawrence.

« Quand vous ferez d'autres portraits de moi, me disait-elle, je ne serai sans doute plus la dame au turban costumée, par Bakst combien d'avatars sont lisibles dans les lignes de ma main » Nous allions vérifier la justesse de ces paroles. En octobre 1914, Mabel, exaltée, va sous les obus à Reims. Deux mois après, dans les rues de NewYork, elle organise avec Gordon Craig des cortèges de pacifistes, drapeaux rouges au vent. Divorcée, elle épouse un peintre russe pendant un voyage avec lui au Nouveau-Mexique, elle rencontre enfin l'Homme et la Vérité en la personne d'un Indien, impassible et taciturne, géant, dispensateur de philtres et de charmes contre la robuste poitrine, elle appuiera sa tête brûlante.

L'Indien, maître absolu du foyer conjugal, vit sans plaisir avancer sur le quai de la gare le frêle Anglais qui trottinait derrière une Allemande gesticulante, vociférante, une Walkyrie, Etait-ce là ces intrus que Mabel avait contraints à venir de si loin ? Le caractère de Lawrence étant aussi fantasque que celui de Mabel, le commerce des deux ménages ne tarda point à déchaîner des tempêtes. Ce sont leurs rapports tumultueux, d'amours et de haines sourdes dont le livre Lorenzo in Taos nous fait témoins. Lawrence ne supportait pas l'oisiveté, Il faisait la cuisine, lavait, balayait, s'employait à tous métiers aussi l'indolence, les intrigues d'un cercle trop nombreux d'adoratrices qui l'épiaient jalousement, l'excédèrent, car de partout venaient à lui comme à un prophète des disciples et des amantes. Il acheta un ranch assez éloigné, s'y réfugia avec sa femme afin d'écrire ses livres. Deux ans plus tard, nous' les retrouvons vagabondant à travers l'Europe, entre deux fugues au New-Mexico. L'on peut suivre pas à pas « l'hirsute aux yeux de pervenche », en sa vaine poursuite de la santé, en Suisse, en Allemagne, à Florence, sur la Riviera française, préparant des croisières en Orient, tan. dis que sa terrible animatrice, désaxée, éperdue, s'en va consulter à New-York un neurologue psy. chanalyste l'Oracle, en ce siècle da névroses,

Le lecteur imagine, pensons-nous, ce que Mabel Dodge a pu fournir de matière psychologique à l'auteur naïf et grave, on dirait puritain, de Lady Chatterley's Louer. Par contre, selon la méthode de Freud, Lawrence a mis la plume à la main d'un écrivain qui 's'ignorait. En effet^cQmjnfi;, remède à un érétisme mortel, artificiellement entretenu,- il persuada Mrs Dodge-Luhan qu'elle devrait narrer sa vie dans les moindres détails. Aussi bien les pages noircies d'encre s'accumulèrent, de quoi remplir des tomes et des tomes. Comme l'audacieuse, la trop sincère mémorialiste les soumettait à la critique de Lawrence, il lui fit comprendre qu'il ne pouvait être question de publier semblables confessions, de son vivant. Or, Lorenzo à Taos pourrait faire partie de ces Mémoires. Quoique ce livre constitue un touï, du moins semble-t-il détaché des longs chapitres dactylographiés que les amis de Mrs Dodge-Luhan ont reçus de Taos,comme si elle voulait éprouver leurs réactions. Mais le livre qui nous occupe s'enrichit de lettres révélatrices dc Lawrence. Le moribond, traîné d'une station climatique à une autre, tâche de se raccrocher à la vie il écrit des articles de revue pour sa propagande, on sait l'idée qui le hante il fait une pièce de théâtre, exécute des pastels licencieux fous dont la police ferme l'exposition à Londres. TI se sent proscrit de son propre pays. La censure interdisant en Angleterre la vente de Lady Chatterley's Louer, il fera imprimer ce livre à Florence.

L'ultime débat entre les deux forcenés porte sur l'Ecole du bonheur, où l'adorable Katherine Mansfield s'était réfugiée, et mourut. Mabel insiste pour que Lawrence essaie d'une cure à Fontainebleau. Il s'y refuse. C'est elle et non pas lui qui .devrait se soumettre au régime du guérisseur spiritualiste russe. A Bandol, épuisé par le mal implacable, Lorenzo se sent aimanté vers l'Amérique, par la Circé de Taos. L'Europe et ses « gamins criards » lui répugnent il se croit traqué par les pharisiens, regrette son sauvage isolement dans le ranch, qu'il a dû vendre avec ses chevaux, mais n'abandonne pas l'espoir d'un retour en hiver. Dans sa dernière lettre, la plus belle (de Bandol 21 janvier 1930), il forme le souhait de renouer avec Mabel et son cénacle une amitié, fondée, celle-là, sur l'indul- gence mutuelle, l'indépendance et la vraie tendresse « ce qui seul compte ici-bas »• On le transporta, quelques jours après à Vence, où il entra dans la Paix éternelle.

Jacques-Emile Blanche.

LE DRAME SECRET DE JULES LEMAITRE

Une rencontre d'Henri de Régnier dans les Nouvelles littéraires, les conférences de Mme Geneviève Ruxton publiées par la Revue universelle et le livre de Mme Myriaro Harry, Trois Ombres, ramènent la frivole attention du public sur Jules Lemaître, L'admirable écrivain est trop oublié, tandis qu'Anatole France, son rival heureux en littérature, continue d'alimenter la chronique, spécialement, il est vrai, avec sa vie intime. Jules Lemaître ne tenait pas non plus respecter la vie privée des écrivains, il recherchait même les divulgations littéraires avec une curiosité tenace, car il y voyait le plus ou moins de sincérité de l'oeuvre. Ainsi ne pourrait-il s'étonner que le drame secret qui a bouleversé sa vie soit divulgué,

Lui-même l'avait divulgué dans les vers transparents d'Une méprise (Petites Orientales) et dans ses deux meilleures pièces, Révoltée, et £e Pardon dont il a livré les clés

En septembre, un soir de vendange,

Ce caprice amer m'est uenu.

Uélas je ne sais quoi d'étrange,

De violent et d'ingénu,

Charme çomplexe qui s'ignore,

M'apait près d'elle ensorcelé.

a1 ous ~noas~ sornmes airnés ~trop ~uite,

us nous sommes aimés trop vite,

Toi l'ignorante et moi te fou.

8. ·

M'a-trelle, n'étant qu'une femme,

Trahi la première Qui sait ?

Pour moi, rien n'est clair dqns ce drame

Sinon le mal qu'elle m'a fait.

Tout est clair, au contraire- Le jeune Lemaître, nommé, du Havre, professeur Alger, avait rencontré à Tavers, son visage natal, une jeune Drpheline> dix-huit ans, très brune, de très beaux yeux 'noirs, petite, hiératique, belle; mais un peu lourde d'apparence, tin peu épaisse, ùrj- peu vulgaire. A la fin des vacances de 1881, après une première rupture de fiançailles qui accuse sa défiance et avait déjà fané à demi ses illusions mais elles sont si tenaces il l'épousait à la chapelle du couvent de SainteFoy, à Neuilly, et peu après il l'emmenait en Algérie.

J'ai raconté, dans le petit volume que j'ai consacré à Jules Lemaître après lui avoir succédé à l'Académie, cet épisode douloureux de sa vie, avec toute la réserve que j'estimais alors nécessaire et que le temps et la disparition de tous les acteurs permettent aujourd'hui d'atténuer. La jeune Mme Jules Lemaître n'était pas depuis quatre mois à Alger que le drame éclatait. Un de ces beaux officiers à brillant uniforme qui foisonnaient dans la capitale africaine l'avait séduite. Jules Lemaître en garda toujours quelque défiance pour l'armée, Il y eut rupture au début de mars 1882, il quittait

La faïence française au Pavillon de Marsan

C'est un monde, et c'est un monde complet, depuis l'origine, au début du seizième siècle, jusqu'à son déclin, peu de temps après la Révolution française et l'Empire, dans les premières années de l'âge industriel. La faïence est née quand les potiers ont substitué des émaux savants à leurs vernis primitifs elle s'est développée surtout en remplacement de la vaisselle plate, sacrifiée comme l'or en 1914, et devenue partout trop onéreuse elle a peu à peu cédé la place, en France, à sa sœur cadette, l'altière porcelaine et ensuite, elle s'est avilie, comme d'ailleurs, si souvent, la porcelaine elle-même, pour se soumettre à un décor mécanique. Elle était exclue désormais du royaume enchanté, elle devenait étrangère à l'art.

Les deux cent cinquante ou trois cents années de sa glorieuse carrière artistique sont représentés de bout en bout au pavillon de Marsan. Et les exemplaires qui ont été rassemblés ne sont pas moins remarquables par leur beauté que par leur nombre. De telle sorte que l'on est ébloui et presque accablé, comme l'a dit quelqu'un mais qui songerait à se plaindïë d'un excès de bonheur ? L'on y songe d'autant moins que ce bonheur nous est dispensé par les organisateurs (MM. Metman et Guérin) avec autant de méthode que de goût, Vous irez en même temps de plaisir en plaisir et de leçon en leçon. Jamais exposition n'eut à réduire une matière en elle-même aussi abondante et enchevêtrée et jamais exposition n'a paru mieux distribuée, ni plus claire dans l'enchaînement chronologique, ni plus agréable dans ses aspects. Si c'est un monde, comme je l'écrivais tout à l'heure, c'est un monde parfaitement en ordre et tantôt riant, tantôt presque émouvant, malgré la frivolité relative de l'objet (mais l'esprit brode), et toujours délicieux.

'A

,r*

La visite commence par la petite salle réservée au seizième siècle, c'est-à-dire aux trois sources de la céramique en France, qui sont le miracle de Saint-Porchaire, les essais originaux de Bernard Palissy et les imitations italiennes de Nîmes, de Lyon et de Brou. Arrêtez-vous longuement aux mystérieux petits chefs-d'œuvre qu'enferme la vitrine de Saint-Porchaire. Les formes trahissent une main d'artiste. Les décorations, tout près de la calligraphie, sont d'une étonnante dextérité. Les pièces les plus simples, de la première des' trois époques, se contentent d'un lacis noir et brun après quoi, les couleurs ont fleuri, mais avec une telle discrétion que leur richesse et leur variété n'apparaissent qu'à l'examen puis les formes vivantes se sont ajoutées à la construction architecturale pour aller en se compliquant, et enfin l'auteur inconnu de ces déroutantes' merveilles dont l'origine elle-même, en France, à Saint-Porchaire, n'a été identifiée que depuis peu, est mort. Personne, dans la suite des temps, ne l'a imité. Son œuvre devait rester unique et à peu près inexplicable. D'une part, ce silence, de l'autre la tumultueuse légende de Palissy. Voyez comme

Alger avant les vacances de Pâques et n'y devait jamais plus revenir. Il ne regretta jamais ce triste Orient immobile le soleil brûle les plaies. Ce qu'il y pouvait regretter, c'étaient les chances de sa jeunesse, perdues auprès d'une enfant, qu'il ne devait jamais plus retrouver. Après un court séjour à la Faculté des lettres de Besançon, Lemaître estait envoyé à celle de Grenoble. Ici, je me permets de détacher ce passage de mon livre « Il y fit ses premiers cours sur Mplière et dispersa volontairement, par nue certaine raideur hostile, l'auditoire fé« minin qui se pressait aux leçons de son prédécesseur, Paul Stapfer. A Grenoble, il a laissé le souvenir d'un professeur distant et réservé. Il goûtait peu l'âpre climat dauphinois. L'horreur sublime des hautes montagnes ne l'attirait pas. Il laisse à Jean-Jacques la nature sauvage il lui faut des campagnes plus douces et plus riantes. Un coteau dont les pentes fleuries descendent à une rivière suffit a son regard qu'il caresse sans le heurter. Là, il donne pour épilogue à Une Méprise (partie des Petites Orientales) le douloureux et humain Pardon. Et au mois d'octobre 1884, il quittait Grenoble où il laissait deux tombes --=̃ sa femme, sa fille, vingt ans, un mois qui n'ont jamais cessé, sa vie durant, d'être fleuries, et seul, affreusement seul, séparé même de ses parents par tout un monde sentimental et intellectuel où ces esprits simples n'avaient pas accès tandis qu'il continuait de les comprendre et même de les envier, il se faisait mettre en congé, abandonnait le professorat et s'installait à Paris. »

Je n'avais pas insisté davantage, désirant respecter, mais pieusement, la vérité. Il est facile d'apporter ̃̃ ce paragraphe des< précisions officielles! Un ceux qui dès lors l'admiraient en secret, et de loin, un instituteur dauphinois des plus distingués, m'a envoyé la copie relevée sur l'état civil de la ville de Grenoble de l'acte de décès de sa femme et de sa fille. Je les donnerai pour les déyots de Lemaître qui veulent tout connaître de lui et peut-être surtout ses douleurs.

Voici le premier, en date du 4 mars 1884 Le quatre mars mil huit cent quatre-vingt-quatre, à neuf heures du matin, par devant nous Auguste Ger.main, adjoint au maire, sont comparus Orner Imbert, secrétaire de la Faculté et Brachet, appariteur à la Faculté, lesquels nous ont déclaré que Dame Pauline-Marie des Chalais, sans profession, âgée de vingt et an ans, mariée à M, François-JUie-Jules Lemaitre, professeur à la Faculté des Lettres, native de Genève (Suisse), domici liée avenue de la Gare, 10, fille de défunte Marie des Chalais, est décédée ce matin à minuit et quart dans son domicile. Nous étant assuré de ce décès, nous avons rédigé le présent acte que les déclarants ont signé après lecture faite.

BOIDT 'C^ï^K^kE 'É3T S^ LEÇOK

il était inégal, rude et raffiné, divers jusqu'à la contradiction, tantôt enluminé et presque criard, populaire, naïf, et tantôt grand renaissant, qui moule ses lézards et ses reptiles, pour plus d'exactitude (mérite étranger à l'art), mais qui les groupe, les compose, les met en page en artiste consommé. L'influence de Palissy a été considérable, son atelier l'a reproduit, et plus tard déformé, en le continuant, mais je crois de plus en plus qu'un grand nombre des pièces- qui lui ont été attribuées ne sont pas de sa main.-

Le bleu et le jaune de Nîmes, sur des formes pleines d'autorité, bien assises le bleu et le citron des trois pièces de Brou et les mythologies encore tout italiennes de Lyon, dans la vasque des grands plats creux aux bords roulés vous n'aurez ensuite qu'un pas à faire pour entrer à Rouen de là, vous gagnerez Nevers et puis Moustiers. Aux formes, aux couleurs, à la composition de la Renaissance, à l'aristocratie antiquisante de SaintPorchaire, à l'italianisme^ de Lyon et du premier -Nevers, -vous verrez' 'succéder 'les formes, les couleurs, les compositions de la classicité française, qui a créé et rénové de toutes pièces autant qu'elle a prolongé. Nevers commence par suivre la tradition italienne, mais pour inventer ensuite le décor persan (blanc et jaune sur fond bleu ou polychrome sur fond blanc, ou blanc et bleu sur fond jaune), puis le décor chinois ou japonais, en camaïeu ou polychrome, puis le décor franco-nivernais, où le camaïeu domine. Rouen part d'une faïence blanche, en imitant Nevers, et puis s'affirme et se dégage, imagine ses chinois, introduit son bleu lapis, son rouge, son brun, et surtout compose, comme ont déjà composé et composeront encore les architectes normands, dans un ordre rigoureux et nombreux, en poussant le décor (parce que son blanc n'est pas très pur). Voyez dans les vitrines se succéder les grands plats ronds comme des soleils. La majesté du dix-septième siècle, après 1660, quand l'idée d'un ordre français gagne tous les esprits de proche en proche, et s'impose avec un nouveau prestige, égal à celui des deux antiquités. (Les petites choses sont le miroir des grandes.) Mais ne manquez pas de vous arrêter aussi aux bustes sur leurs socles, romains et français, non plus qu'à cette sphère posée sur les consoles des quatre saisons. La faïence continue à rivaliser avec la statuaire, par un effort qui n'a jamais été couronné d'un grafid succès, lirais qui! n'a jamais cessé de plaire, non plus, ou du moins d'amuser. La part du jeu est grande dans les arts décoratifs. Moustiers part du même camaïeu bleu que Nevers, et de la tradition italienne aussi, mais pour passer, dans ses décors, de Tempesta à Bérain, qui est la France même, c'est-à-dire la plus efficace alliance de l'ordre et de la fantaisie, de la grâce et de la force, mais pour essayer peu à peu toutes les couleurs, mais pour trouver ce jaune clair, ce vert tendre, et pour finir par semer les fleurs comme Marseille ou comme Strasbourg, comme Sceaux et comme Aprey. Car c'est peut-être Strasbourg qui a inventé cette audacieuse et ravissante

Et voici celui de l'enfant

Le cinq avril .mil huit cent quatre-vingt-quatre, à onze heures du matin, par devant nous, Auguste Germain, adjoint au maire de Grenoble, délégué pour remplir les fondions de l'état civil, sont comparus MM. Auyuste Prudhomme, archiviste du département de l'Isère, âgé de Irenle-quaire ans, et Joseph de Crozah, professeur it la Faculté des Lettres, âgé de trente-cinq ans,

lesquels nous ont déclaré que Juliette-Marie-Madeleine Ie

Lemaître, âgée d'un mois, native d( Grenoble, fille de M. Français^Elie-Jnles Lemaitre, professeur à la Fa.calté des Lettres et de défunte dame Pauline-Marie des Chalai s, mariés, est décédée ce matin à sept heures dans le domicile de son père, avenue de la Gare, 10. Xous étant assuré de ce décès, nous puons rédigé le présent (icte que les déclarants ont signé avec nous après lecture faite.

Lemaître, après ce double deuil, termtna l'année scolaire, mais il était, dès lors, résolu à partir. Il quitta en effet Grenoble dès le mois de juiUet (1884), sans esprit de retour, bien qu'il se fut, par prudence, contenté de demander un congé. Il n'y avait enseigné qu'un an on comprend qu'il n'y ait pas marqué davantage, surtout si l'on se rend compte de la solitude volontaire où il s'enferma.

Le cimetière de Grenoble est dans un des plus pittoresques lieux du monde, entre le canal et l'Isère, dans une sorte d'oasis arborescente qu'on appelle l'Ile verte, au pied du mont SaintEynard. Elle est presque aussi pittoresque et aussi lugubre que l'Ile verte de Pierre Benoit. Là, dans le carré B, il est aisé de retrouver les deux tombes chères à Lemaître. Il avait eu soin de les faire toujours entretenir, et dans son testament il ne les a pas oubliées. Elles sont aujourd'hui encore l'objet d'une surveillance attentive. Une bordure d'oeillets les entoure. Un rosier de roses roses s'enroule autour de la plus haute croix, tandis qu'un rosier de roses blanches domine de sa robustesse la plus petite f: car les deux tombes n'en font qu'une c'est une dalle que surmonte une croix de pierre; et sur laquelle se dresse, au bas, une autre petite croix. Chacune a son inscription. La grande porte celle-ci

ICI REPOSE

MADAME JULES LEMAITRE

NEE PAULINE DES CHALAIS

MORTE A 21 ANS

LE 4 MARS 1884

PHIEZ POUR ELLE

Et sur la petite on lit simplement

MADELEINE

24 février-5 avril 1884

J'ai rendu visite à ces tombes dans le cimetière entouré d'eau. Lemaître, au cours de sa vie, y vint plusieurs fois. Il a peu vécu à Grenoble, assez pour y connaître une solitude morale qui explique bien des points obscurs de sa destinée.

Henry Bordeaux,

de l'Académie française

mise en page d'un décor floral dont les tiges et les corolles sont semées comme au hasard, ou providentiellement, jusqu'à déborder sur le marli des plats, mais Marseille rivalise avec Strasbourg en fleurs et en bouquets et c'est à Marseille qu'appartiennent sinon ce jaune, que Marseille partage avec Moustiers, du moins ce gris de perle et ce bleu si délicat.

Nous nous sommes avancés de salle en salle jusqu'au cœur du dix-huitième siècle, et nous sommes à Marseille, comme je vous le disais, et nous sommes à Strasbourg, mais nous sommes aussi à Paris et en Lorraine. Nous allons voir dans un moment commencer la décadence nous allons voir la faïence fine, et trop fine, ou maigre, en un mot, essayer de tenir tête à la porcelaine nous allons voir la faïence, avant de se jeter sous les machines, jouer en grande dame insoucieuse avec les attributs de la Révolution, ou avec le globe des montgolfières nous allons voir les plats à poisson s'étirer à l'anglaise, les plats ronds maigrir et blanchir, et le décor s'imprimer, au lieu de se prendre eteje se, conjuguer. Mais pour le quart d/heure. nous sommes encore^èn plein triôMpliéVéÀtrè la vitrine de Pont-aux-Choux et celle d'Apt et d'Avignon, autrement dit entre la ville et la mer, entre Paris et la Méditerranée. Pont-aux- Choux prit aux Anglais leur terre blanche et serrée, à cause de sa finesse incomparable, mais pour en établir des pièces qui reproduisaient les chefs-d'œuvre de cette ̃ orfèvrerie Louis XV, inspirée de la. rose et qui a été, en dépit d'un surcroît d'élégance et quasi d'affectation, l'une des réussites de notre pays. Admirez en regard de tant de blancheurs maniérées, mais dont la manière ne choque pas pourtant, et tout est contraire, personne n'a jamais su pourquoi, ce jaune si dense et ce brun jaspé ou craquelé d'Apt et d'Avignon ici la faïence reste aux potiers, à la terre, tandis qu'elle évoque la grotte, et qu'elle appelle les coquillages, les oursins, la tomate et les olives.

rr

Je ne me flatte pas d'avoir tout rapporté. Je voudrais seulement avoir pu traduire quelquesuns des sentiments et des impressions qu'éveillent tant de merveilles accumulées.

La France a été couverte de faïenceries qui ont répandu leurs produits dans le monde entier, et dont voici la somme et l'abrégé. Or notre siècle en est, une fois de plus, à un carrefour. Depuis quelque soixante-quinze ans, la laideur règne sur nos tables. Dans ces deux mois que va durer l'exposition du pavillon de Marsan, nous avons tous à y apprendre beaucoup, tous et nos fabricants. Nous sommes pauvres et nous nous servons de machines, mais la laideur est la plus cruelle, la plus insupportable des pauvretés, et de cette laideur le machinisme n'est point responsable le machinisme fait ce que nous lui donnons à faire. Un peu de beauté, s'il vous plaît. La beauté aide à endurer même le malheur,

Eugène Marsan.

COURRIER DES LETTRES

Un poète de la mer

Je ne sais rien d'émouvant comme le départ d'un poète pour la vie littéraire.

Qui dira l'aube tendre et les appareillages î écrit celui auquel je pense aujourd'hui. Oui, et qui dira tout ensemble ce qu'on espère et ce qu'on craint de la navigation commencée ? A l'aube, le vent gonfle la voile et pousse le navire vers la haute mer. Que sera la croisière dans la lumière de midi ? Triomphante et portée par un bonhéui'° ailé sur la mer inondée de soleil ? Ou bien raidie dans un ef fort qu'elle a du mal à soutenir, si les vents tombent ou lui sont contraires ?

Si je me laisse aller à de telles métaphores, c'est que Mlle Marie Clavel est une navigatrice. Elle fit' Je partie de l'équipage féminin que Mlle Marthe Qulié, à ci bord de l'Atalante, mena jusqu'aux rivages de la Grèce. Et si les vers qu'elle vient de publier ont pour titre collectif Marines, c'est que la première, partie de ce recueil est inspirée par la vie en mer,: J'ai cité le début de la pièce intitulée « Appareilloge » dont j'aime à détacher encore des vers comme ceux-ci

Qui dira le bruit mou des voiles qu'on déplie. Alors le voilier roux, pèlerin des chimères,

Sur l'Océan de feu cingle vers la Lumière.

Et je souhaiterais que le reste du poème fût égal à ces beautés pures et évocatrices. Car Mlle Marie Clavel a le don. Ce n'est pas douteux. C'est encore plus manifeste dans les poèmes qui suivent les « 'marines > proprement dites, et dont certains prennent leur départ sur une attaque magistrale, Celui qui a pour titre Carpe diem, par exemple Le jour, comme un oiseau merveilleux, est entré Battant do l'aile et bousculant les éphémères Qui du matin tremblant sont les âmes légères. J'ai salué d'un rire clair Je jour doré.

Ou encore, le début des Rêves morts

Lorsque reposera mon Prince des Légendes

Sous la pierre tombale avec un nom dessus, ̃'<< Et lorsque je saurai que pour l'éternité Personne près de lui ne rêvera d'amour,

Je quitterai furtive et tendre ma demeure,

Parmi les autres morts indifférents et froids, Et j'irai près de lui réveillçr certain soir

Les anciens souvenirs de nos amours de rêve. Il y a là un accent qui ne trompe pas, et l'on a le sentiment que l'auteur n'a pas écrit un de ces vers qui ne correspondit il une profonde nécessité intérieure. C'est l'essentiel,

Mais ce n'es9 pas tout. L'art de ce jeune poète est trop souvent inégal à son inspiration. Nous devinons bien ce qu'elle a craint que l'inspiration" ne fût trahie si les exigences de l'art étaient satisfaites, Parbleu l'art est difficile Mais l'inspiration peut être trahie aussi par des licences qui ne sont que gaucherie ou incorrection. Et la poésie affranchie de règles très strictes est probablement plus difficile encore que celle qui se soumet à l'art classique. Mlle Marie Clavel mérite qu'on lui parle ainsi, parce qu'elle a une nature de poète. Il en est de l'état de poésie, ce bonheur donné à certains êtres humains, comme des vents favorables au bateau qui prend la mer le bateau qul va loin et laisse derrière lui un radieux sillage est celui qui est mené par une main sûre, par un pilote habile à se servir des vents.

j André Rousseaux.

r. '1.'

Alice après 80 ans

Nous avions annoncé, il y a quelque temps, aux lecteurs de ce Courrier, la visite que devait faire à l'Université de Columbia (Etats-Unis) Mrs Hargreave. Mrs Hargreave, qui est âgée de quatre- vingt-dix ans, fut, lorsqu'elle en avait dix, cette petite Alice pour qui Lewis Carroll écrivit ce livre étonnant et illustre, Alice in Wonderland, que tous les Angto-Saxons ont lu, lisent, liront et reliront. On va commémorer dans quelques jours en effet, à Columbia, le centenaire de Lewis Carroll, et Alice s'est embarquée, non pour le pays des Mer. veilles, mais pour le pays sec, l'on enlève à des héros leurs petits garçons.

Péri en mer l

Un jeune poète américain, Hart Crane, qui était bien connu à Montparnasse, vient de disparaître en pleine mer au cours d'un voyage qu'il faisait de New-York à Mexico. Malgré de longues recherches on n'a pu retrouver son corps. CI

J* C'est le 12 mai que les lauréats annuels de la Maison de Poésie seront proclamés, 11 bis, rue Ballu.

«* Dimanche 8 mai (à 3 heures), à la Sorbonne, amphithéâtre Descartes, au, Génie français, présidence Vitta, en l'honneur du nouveau roman d'Aurel L'Amour par lettres, Han Ryner, Royère, Poizat, Frapié, X. de Magallon, Fauchois, Clouard parleront de L'Art d'unir, de La Morale du couple apportée par Aurel et de son nouveau livre.

Le Carnet du Lecteur

Carrousel de Washington. Traduit de l'anglais par M. Fagtter (Librairie Stock).

Ce Carnaval de Washington n'est rien autre qu'une chronique satirique (et violemment satirique quoique le trait n'y soit jamais vulgaire) de la vie à Washington et surtout des milieux gouvernementaux de La capitale américaine. L'ouvrage est anonyme l'on soupçonne quelque correspondant d'un grand journal américain) qui a ses entrées à la Maison Blanche, dans les ambassades et les salons. L'éditeur se refuse à prendre l'entière responsabilité du document, mais tient à remarquer que sa valeur n'a pas été contestée outre-Atllantique.

La terrible peinture 1 Il nous faut bien avouer qu'elle ne manque pas de saveur et de finesse. Témoin, cette anecdote sur la rivalité des salons qui se partagent les têtes du Sénat, de la Chambre des Représentants et du monde diplomatique Mrs X. (nous ne pouvons, ici, écrire des noms trop connus), coupable d'avoir, au cours d'une soirée, accaparé un personnage de marque pour une conversation solitaire dans la bibliothèque, re- çoit le lendemain matin un mot de son hôtesse « Chère Cissie, en balayant la bibliothèque ce matin, la femme de chambre a trouvé plusieurs épingles à cheveux. J'ai pensé qu'elles vous manqueraient peut-être et je vous les renvoie, Alice ». Mrs X. répond de sa bonne plu-' me « Chère Alice, merci mille fois des épingles à cheveux. Si vous aviez regardé sur le lustre, vous auriez pu aussi me renvoyer mes souliers et mon chewinggum. Amitiés. Cissie ».

Mais cette chronique restera comme une rare galerie de portraits des hommes politiques celui du Président constitue un réquisitoire. Beaucoup des chefs de la politique américaine ne sont pas mieux traités notre ambassadeur, M. Claudel, a droit à un croquis, d'ailleurs sans méchanceté, sous le titre Poésie et haricots. Jean Fréteval.

Jean Fréteval..


PROPOS FEMININS LE JOURNAL DE NIC

Il est fort piquant de constater le mélange de sacré et de profane qu'of- fre Paris à nos insatiables curiosités. Un même soir, Bob et moi avons été entendre, à la salle Gaveau, l'éloquente parole du Père Sanson. et, à l'inauguration de l'Abbaye de Thélème, des orchestres de tout premier ordre. Pris par le spectacle d'une salle suprêmement élégante, par l'azur d'une coupole sous laquelî v'enlaçaient des couples de danseurs, par 1? grâce de ravissants décolletés, nous avons senti se dissiper un moment l'émouvante impression produite' par le brillant orateur. Nous l'avons retrouvée en rentrant chez nous. Bob a commenté le texte de cette conférence avec une gravité qui. en toute autre occasion, m'eut fortement amusée, car la gravité et lui, je l'ai certainement déjà noté, sont inconci- liahles.

Mais revenons à l'Abbaye une ab- baye qui, comme chacun sait, n'a rien de monacal. A une table que présidait la jolie Mme de Soldatenkova, dont la robe de crêpe vert très vif jetait, parmi le noir des habits et des smokings, l'éclat d'une émeraude, se trouvaient la marquise de San Carlo, la princesse Stéphanie Kogenlohe, André de Foumiières, le comte de Rougemont. et .fen passe. Tout simplement exquise éi H la baronne de Graffenried, en robe de satin blanc, les épaules frileusement enserrées dans une petite cape de vison, dont la splendeur éloignait toute idée de crise.

D'ailleurs, quelques privilégiés échappent à la tourmente. Ce printemps plein cl'incertitudes, à l'exemple de nos institutions et de nos idées, répand en effet, au pesage de Longchamp, de magnifiques parures de renard argenté qui, malgré la baisse des fourrures, valent encore leur pesant d'or. Le tailleur à succès. lancé dernièrement par la princesse de Lucinge-Faucigny, et réédité aussitôt par les femmes les plus élégantes de la société parisienne, en a sa petite veste entièrement bordée. Le tailleur de drap se fait le plus souvent en deux tons de gris ou en deux tons de vert.

C'est une des créations de la saison vers laquelle convergent, en ce moment, tous les regards et tous les désirs. De longtemps il ne s'était fait un pareil succès autour d'une si petite chose de Paquin. Bob, qui joue– volontiers à 3'oracle, en conclut à une. hausse rapide de toutes les valeurs. En attendant ce grand événement, je me propose de lui faire connaître celle que représente, à lui seul, ce ravissant costume. C'est une réalité qu'il goûtera moins que ses prédictions à longue échéance du moins je me l'imagine.

Rosine.

ENTRE NOUS

Un nom que la saison printanière met plus que jamais sur toutes les lèvre# c'est celui de Malborough. Nous sommes dans le temps particulièrement propre aux mariages. Et s'il est une maison où les jolies fiancées sont as- surées de trouver le choix le plus va- rié, le plus élégant, le plus chic de toi- lettes de mariées, ce sont les salons de llniborough. Là se rencontrent tout ensemble qualité parfaite et prix infiniment raisonnables. Deux avantages précieux qui se retrouvent pour toutes autres robes et tous autres vêtements, dernières créations, comme on sait, de nos meilleurs couturiers, cédées à sa clientèle par Malborough à des prix les plus agréables. 59, rue SaintLazare.

NE JETEZ PLUS J VOS VIEUX SACS. dans son atelier, Marsac les répare, les teint, les remonte, les transforme. II fabrique aussi et vend directement des sacs exclusifs très soignés Sacs Haute Couture et sacs sports à l'échan- tillon. PRIX DE GHOS. Marsac, 45, rue Boissy-d'Anglas, 45. au 3° étage (près le boulevard Malesherbes).

Une

création

inédite de RIMMEL

Le STICK VELVETIS d'un emploi facile qui permet à la femme moderne, qu'elle soit sportive ou ménz'ïère. d'avoir toujours les mains blanches et veloutées- En vente dans Grands Magasins, Coiffeurs, Parfumeries.

Chronique T. S. F. Faisons un reproche aux programmes du Poste Parisien ils sont trop fragmentaires. Trois œuvres complètes valent mieux que dix morceaux détachés de symphonies ou de suites symphoniques, et l'orchestre de radio ne doit pas être comparable a l'orchestre de brasserie. Signalons le Récital d'orgue (avec rherurs) de William Monlillet, à Radio-Suisse-Romande. P.-D. Templier.

Jeudi 5 mal

MUSIQUE, Radio-Suisse romande, 15 h. 30 Chœurs et orchestre (Bach, Corelli, Purcell). Stuttgart Muhlacker, 18 h. 25 Trioà de Schubert et de Haydn. Poste Parisien, 20 h. 45 Mendelssohn, Saint-Saëns, Borodlne, Méhul, Bruch, Schubert, Haydn,, Mozart, Berlioz. Radio Suisse romande, 21 h. 30 Concert d'orgue, par \V. Moutlllet (Frescobaldi, Josquin de Prés, Montlllet). Stockholm, 21 h. 15 Bizet, Debussy, Translateur, Liadow, Ansell.

MUSIQUE LEGERE. Budapest, 17 h. 30. National anglais, 21 h. 35 Miscellany. OPERA. Budapest, 19 h. 30 Rigoletto, de Verdi. Langenberg, 20 h.: L'Enlèvement au Sérail, de Mozart. Milan, 20 h. 45 Les Pêcheurs de perles, de Bizet; 21 h.: Les Puritains, de Bellini.

DANCING. Vienne, 21 h. 50. Kœnigsberg, 22 h. National anglais, 22 h. 40. Varsovie, 23 h.

DISQUES. Radio-Paris, 12 h. 30 Concert pour la jeunesse.

LA PAROLE. Paris P. T. T., 20 h. 30: Reportage touristique (Albi).

Vendredi 6 mai

MUSIQUE. National anglais, 12 h. 45 (Bach, Harwood, Rcgcr). Paris-P. T. T., 20 h. 35 Hopartz, R. Strauss, Foret, Chopin, Gardas, Letorey. Radio-Paris, 20 h. Les différentes interprétations de Faust (Schumann, Gounod, Berl:oz, Boito, Liszt). National anglais, 20 h. Bach. Gluck, Beethoven, Brahms, L'szt. Budapest, 21 h. Trios de Brahms et d'Arenski. Hilversum, 21 h. 10 Sonate de Buxtehude Concerto de Ph. Rameau. National anglais, 21 h. 55 Dvorak, Tschaïkowski, Novacek, Debussy, Weber, Eizet- Prague, 21 h. Chœurs. StnttqartMuhlaclier, 21 h. 20 Clavecin (Haendel, Bach, Vivaldi). Vienne, 21 h. 10 Symphonie de Bruckner.

MUSIQUE LEGERE. Poste Parisien, 20 h. 45 La Chanson française.

DANCING. Poste'Parisien, 19 h. 30. Vienne, 22 h. 20. Varsovie, 22 h. 50. Londres régional, 22 h. 35.

DISQUES. Radio-Paris, 12 h. 30 Musique d'inspiration héroïque.

POUR LES ENFANTS. Tour Eiffel, 20 h. 30.

LA PAROLE. Parts-P. T. T., 13 h. 15 Radio-reportage (Villefranche-de-Roucrgue). Radio-Paris, 16 h. 45 César Franck et son école. Conférence d'histoire de la musique, par Paul Landormy.

JL \m^t JET!- -2.

La cure de Vichy est le traitement de choix dans les- maladies du foie et les affections qui s'y rattachent

200 Hôtels de tous ordres Théâtres Conc erts Tous les sports

LES ADRESSES de Madame.

et de Monsieur

Déjeuner et Dîner

AU RESTAURANT DE L'ALGERIE, 8, rue Montyon, allez savourer un bon couscous .ivec des vins d'Algérie. LA MAISONNETTE DES COMEDIENS RUSSES, 36, r. Vivienne. Cent. 73-57. Au diner, grand programme musical et vocal avec Raphaël.

VIKING, 14. rue de Marignan {ChampsElysées) et 29, rue Vavin (Montpar- nasse). Spécialités françaises et Scandinaves. Smorgaasbord et Gibier. Menu unique à Paris.

Thé

CI, ANGLAISE, 6, avenue Victor-Emmanuel-III.

Son salon renommé pour ses thés et ses biscottes Verkade's.

ETABLISSEMENTS DONATY, 68, aven. des Ternes. Glacier, pâtissier, confiseur. Les meilleures glaces de Paris. Commandes Pereire 06-99. Salon de thé Carnoi 31-34 et 35. •;

AU MAC-MAHON

29, avenue Mac-Mahon

Thés 15 francs

Le meilleur orchestre

PENY (Gâteaux), les meilleurs de tout Paris. Livraison à domicile. Thés et lunchs. 3 et 16, place de la Madeleine. Téléphone Anjou 06-75.

RAGUENEAU

202, rue Saint-Honoré, Palais-Royal. Thé orchestre 4 à 7

SHEPHEARD'S, 68, rue Pierre-Charron (Ch.-Elysêes). Téléph. Elysées 75-47. Thés dans., 12 fr. Orchestre Rumba. LOUIS SHERRY, rond-point d. ChampsElysées. Elysées 04-37 et 6, rue de Castiglione. Central 84-69..

VIKING, 20, rue Vavin. Thé dansant. VIKING, 14, r. de Mangnan (Ch.-Elys.) ̃ ̃ v .•).•̃• .• ••. Souper VIKING, 29, rue Vavin. Danse jusqu'à 4 heures du matin.

VIKING, 14, rue de Marignan (ChampsElys.). Petits soupers froids et chauds. Salons de Coiffure

JULES & ETIENNE, 23, avenue Malakoff, Passy 92-31. Les plus belles ondulations permanentes à des prix raisonnables.

FOURRIER. Spécialité de permanente par la vapeur d'eau pure. Teintures. 22, boulevard Malesherbes, premier étage. Louvre 30-95.

ROGER INDEFRISABLE, 20, rue de Phalsbourg, Carnot 53-25. Teinture, Massages, Postiches. Métro Malesherbes-Monceau.

JULES & ETIENNE, 26, rue de la Pépinière, Laborde 33-75. Leur nouveau salon de coiffure: le rendezvous de la clientèle élégante.

COIFFURE D'ART VOTY. Dames et Messieurs. 37, avenue de Versailles (16°), Jasmin 22-02. Soins de beauté. Parfumerie de luxe. Mode. Linge luxe pour Dames.

Posticheurs FOURRIER. Spécialité de cheveux ̃ "blcfncs naturels. Toupets pour messieurs. 22, boulevard Malesherbes, I ''premier étage, Louvre 30-95.

Madame MARAIS, 111, rue de Rome, Wagram 38-14. Spécialité de postiches pour dames.

Instituts de Beauté

AGG, 48, rue François-1", Grand prix d'honneur d'indéfrisable. Son LONGCILS, ne piquant pas les yeux et son lait de démaquillage BONCZA sont incomparables.

Traitement scientifique de la beauté les yeux. Traitement efficace pour sot- gner les yeux fatigués ou affectés ac poches. Sans opération, à base de plan- tes exotiques. Mlle de Langistin, 4, rue Le-Goff (Panthéon). Odéon 32-34.

Docteur N.-C. PAYOT,

Culture physique du Visage

12, rue Richepanse, Central 04-54 Clinique vétérinaire

Docteur A. DERVILLEZ, 15, rue Réaumur, Tél. Archives 28-86. Rayons X. COURRIER DE LA BOURSE 4 mai.

Nos Rentes baissent les valeurs internationales montent. La Bourse prend, en effet, une position assez nette elle vend les Rentes françaises et achète les titres libellés en monnaies étrangères appréciées. Tel est le résultat qu'obtient M. Herriot en claironnant sans arrêt une victoire qui n'est cependant qu'amorcée. Mais le cartel de 1924 a laissé des plaies si cuisantes, nous a fait côtoyer la catastrophe financière de si près, que la moindre possibilité de voir se reconstituer la collaboration Herriot-Léon Blum, alarme la foule des épargnants.

La fermeté des valeurs internationales s'est donc développée durant toute la séance. Les titres libellés en sterling furent les plus favorisés. Faibles au début, les valeurs françaises ont regagné, par la suite, souvent davantage que leur perte initiale. Seules, nos Rentes n'ont pu réagir aussi facilement.

© © ©

Nos Rentes abandonnent plus d'un demi-point en moyenne. Par contre, le 4' 0/0 à change s'avance 105 95

( f-f 55). LesTenfes libérées eti dol-

lars progressent également.

Lourdes aux' premiers cours, les Banques se relèvent vivement aux approches de la clôture. C'est ainsi que la Banque de France débute a 11.700, fléchit ensuite à 11.505, et finit à 12.100 (+ 225). Banque d". Paris, 1.370; Lyonnais, 1.780 Union Parisienne, 370 Mobilier, 370 So ciété Générale, 1.130 FoncierEgyptien. 1.889 (+ 104).

Le Suez gagne 710 fr., à 13.600 Santa-Fé, 1.100.

Fermeté du compartiment électrique Lyonnaise des Eaux, 2.320 (+ 45) Nord-Lumière, 2.030 (+ 60) Littoral, 974 Générale d Electricité. 2.375.

Mines métalliques et charbonna ges en progrès Rio,- 1.194 Penarrot/a, 251 Lens, 471. A Londres, l'é'taia gagne encore 5 livres 7/16. Produits chimiques soutenus Péchiney, 1.150 Azote Noruégienne, 525 (+ 35) Kuhlmann, 410. Métallurgiques hésitantes.

Nouvelle avance des pétrolifères Royal Dutch, 1.248 (+ 50) Shell, 165. Une conférence internationale va se réunir à New-York, en vue d'examiner les mesures susceptibles d'assainir le marché pétrolier. Hausse des mines d'or Crown Mines, 507 (+ 22) Rand Mines, 303. Central Mining, 844 (+ 54). Caoutchoutières mieux Indochine, 150 Padang, 200.

L'ART ET LA CURIOSITÉ; f A l'Hôtel Drouot

La collection Léonce Rosenberg M" Henri Baudoin, assisté de' MM. Edouard Pape et Gaston Meyer, ont achevé la dispersion de cette collection. Un lot de dix boules à millefioris z décor de motifs floraux, produisit 3.915 francs deux grands vases en verre doublé bleu et blanc, 1.700 francs une coupe en opaline gorge de pigeon portée par un amour en bronze, 1.400 fr. j un coffret en opaline bleue, époque Restauration, 1.250. francs un pot à l'eau et cuvette, en porcelaine de Paris. commencement du dix-neuvième siècle, 1.280 francs deux vases en porcelaine à fond jonquille, première moitié du dix-neuvième siècle, 1.050 francs: une tasse et soucoupe en porcelaine de Sèvres, offrant le Château du Pan, 1.10,0 francs une tasse et soucoupe de forme analogue, commencement du dix-neuvième, 1.220 francs deux petits vases cache-pots en porcelaine à fond rouge époque Restauration, 1.050 francs une tasse et soucoupe en porcelaine de Sèvres Le déjeuner champêtre, 1.520 fr.;

une tasse analogue' Enfant carressant

un agneau, 1.050 francs; une paire de vases Médicis présentant dans deux cartouches Renaud et Armide, Bac- chus et Ariane, premier tiers du dix- neuvième siècle. 3.000 francs une paire de magnifiques vases en porcelaine de forme ovoïde présentant un décor de dorure sur fond jaspé, porcelaine de Paris, début du dix-neuvième siècle, 6.100 francs, et une paire de très beaux vases en porcelaine de Paris à fond bleu turquoise, époque premier tiers du dix-neuvième siècle, 3.900 fr. Meubles, sièges, gravures, faïences, etc.»

M9 Maurice Ader, assisté de MM. Louis Godefroy et'Lucien Huteau, a présenté cet ensemble intéressant qui nous a permis de noter Trois portraits en couleur, 1.810 francs un carlel avec socle, applique, époque Louis XV, 1.600 francs une pendule Louis XVI en marbre blanc, signée Pochon, 1.480 fr.; une pendule Louis XVI en marbre blanc, signée Chautrot, 2.300, francs deux flambeaux cassolettes Louis XVI 1 en marbre blanc, 2.000 irancs deu.c fauteuils de l'époque Louis XVI, garnis d'ancienne tapisserie au point et petit point, 2.500 francs deux fauteuils à dossiers. médaillons, époque Louis XVI, 2.500 frunes une commode légèrement ventrue^ époque Régence, 3.200 francs irtf bùféan de dame en marqueterie de bois à losanges, 2.350 francs un bureau en bois sculpté, époque Louis XV, 1.090 francs une vitrine en bois satiné, style Louis XVI, 1.720 francs un dessin par François Boucher Vénus et deux Amours, 3.000 francs une gouache de l'école française Vue du Louvre, 1.900 francs, et un dessin par Dirk Langendijk Scène. de guerre, 1.500 francs.

Tableaux, bijoux, argenterie, meubles, etc. M" Bignon, assisté de MM. F. Marboutin et Joseph Logé, dispersait cet ensemble, à la salle 1. Un portrait attribué à Van Loo Madame la maréchale de Belle-Isle, fit 2.900 francs une toile par Morland Chevaux à l'abreuvoir près d'une ferme 9.000 francs un service à thé et à café en argent, 2.150 fr.; une broche platine et brillants, 3.500 francs une montre-bracelet ornée de brillants, 3.700 francs une bague solitaire, 2.700 francs un important vase en spath fluor, 1.740 francs, et une table-bureau, 2.700 francs.

A la salle 8, Me René Hémard et M. Léon Talon ont vendu avec succès les dessins anciens appartenant à M. P. H.

Maurice Monda.

Exposition d'aujourd'hui HOTEL DRÔUOT. Salle lî-, Exposition publique. Objets d'art anciens et modernes; -Oravures, des-

sins, pastels, tableaux, 'faïences et por-

celaines anciennes. Sièges et meubles anciens appartenant à Mlle J. Me Henri BAUDOIN, commissaire-priseur M. Ed. Pape, expi-rt.

Spectacles «̃̃••̃̃

B C H O S B T PROPOS A L'ODEON

Me LHy Moutiet et M. Roger Weber, dans Zaza. (Dessin de Tor.), ––̃̃̃̃̃̃̃– ̃

Aujourd'hui en matinée

COMEDIE-FRANÇAISE (Gut..02-22), H 1 h. 45 (première quinzaine classique, I>Uleta blancs) Electre, de' Sophocle. Aûaptation de M.' Alfred Poi/.at (MM. Albert Lambert fils, Dorival. Chambreuil (première fois) Mmes Colonna Romano (première fois ),' Madeleine Barjac, Jeanne Sully (première fols), Marcelle Gabarre (première fois), Mary Morgan (première fols'). 'Un châtiment, de MM. Jules Truffier et Jacques Clianu. d'après M. Paul Bourget (MM. Denis d'Inès, Jean Weber. Cnambreuil. M.,Le Marchand, Le'GofD.

Psyché, de Corneille (fragments) (MM. Jean Weber, Claude Lehmann; Mmes Nizan. Véra. Korùne).

OPERA-COMIQUE (Gut. 05-76). à 2 heures Lakmé (Mmes Leïla Ben Sedlrs. TIphaine, Cernay; de Rauweri: MM. Claudel. Guênot, Jean vleullle, de Créujrf,' Le Sicilien ou l'Amour peintre (Mlles \g-nus, Cernay, Marie-Jeanne Martin; MM. Félix Vieuille. Pujol, gèrent, Dupré, Jean Vleullle. Fourny). Orch.: M. Fourestler. ODEON (Danton 58-13,), à 2 heures 30: L'Avare (MM. Raymond Girard, Guy Parzy, Chamarat, Bryonne, Gaiitier-Sylla, Harry- James, Bargln, Charpentier, Paul OEttly, Aubeleau Mmes Suzanne Delaur, Suzanne Courtal, Bolli, Renée Simonot).

L'Epreuve, de Marivaux (MM. Guy Parzy, Georges Cusln, Baconnet Mmes Paulette Marinier, Jeanine Crispin. Blancne Dars). THEATRE DES ENFANTS DE FRANCE (Théâtre du Bon Petit Diable), 10, avenue d'Iéna, à 2 h. 30 cinéma, attractions. Le Joli Tambour, opérette. Spectacle présenté par M. Joë Bridge.

PETIT-MONDE (Folies-Wagram) (Etoile 27-0-J), à 2 h. 45: Charlot à Paris, comédie-opérette de A. de Monte-on (Dernière).

•'

Même spectacle qu'en soirée

Antoine, 2 h. 45; Athénée, 2 h. 45; Bouffes-Parisiens, 2 h. 45; Comédie-Caumartin, 3 heures; Comédie des Champs-Elysées, 3 lieures Gatté-Lyrique, 2 h. 30 Gymnaoe, 2 h. 45; Ma'hurins, 2 h. 45; Michel; '3 lloures; Blichodière, 2 h. 45; IViogador, 2 h. 30; Nouveautés, 3 heures; Palais-Royal, 3 heures Saint-Georges, 3 heures; Sarah-Bernhardt, 2 h. 30; Théâtre de Paris, 2 h. 30; Variétés, 2 h. 30; Ambassadeurs, 3 heures; Ambigu, 2 h. 30; Châtelet, S h. 30; Comœdia, 3 heures; Porte-Saint-Martin, 2 h. 45; Renaissance, 2 h. 45; Studio des ChampsElysées, 3 heures; Théâ'.re de Dix-Heures, 3 h. 30; Théâtre des Ternes, 2 h. 30.

-r–MMt

1 En soirée

OPERA (Louvre 07-05), â 9 heures concert Mcngelbèrg:.

COMEDIE-FRANÇAISE (Gut. 02-22), à 8 heures (abonnement A) La Tragique Histoire d'Hamlet, prince de Danemark, de William Shakespeare. Traduction d'Eugène Morand et Marcel Schwob (MM. Albert Lambert fils, Charles Granval, Yonnel, Ledoux, Pierre Bertin, Jean Weber, Paul Numa, André Bacqué, Chambreuil, de Rigoult, Maurice Donneaud, Lucien Dubosq, M. Le Marchand, Le Goff, Jean Martinelli, Robert Vidalin, Pierre Lecomte, J.-H. Chambols, Claude Lehmann Mmes Colonna Romano, Madeleine Renaud, Vera Korène). Orch. M. Raymond Charpentier.

OPERA-COMIQUE (Gut, 05-76), à 8 heures (15« représentation de l'abonnement A): La Toaca (Mlle Bernadette Delprat MM Giuseppe Lugo, Roger Bourdin, Payen, Azéma, de Creus).

On commencera par Gianni Schlochi (Mmes Rolland, Tiphaine, Dietz Monnln, Fenoyer MM. Balbon, Pujol, Dupré, Guénot; Roussel, Le Prin). Orch. M. Cohen.. ODEON (Danton 58-13), à S heures 30 La Race errante, de M. François Porche (MM. Roger Clalrval, José Squlnquel, Baconnet, Gautier-Sylla, Harry-James, Charpentier, Bargin, Jean Clalrjols; Mmes Suzanne Stanley, Germaine Duard, Colette Adam, Simone Vlovy, Madeleine Barrés).

Le Joli ROIe, de M. Raymond Genty (M.\r. Georges Cusin, Cuy Parzy, Mlle Colette Adam).

ANTOINE (lîotzaris 21-00), a 8 n. 40 La Prochaine ?, de M. André-Paul Antoine (Mlle Suzet Maïs; MM. Maurice Escaurie, Jacques Vareunc, Palau, Pierre Feulllère). APOLLO (Trin. 27-30), relâche.

ATHENEE (Central 82-23), à 9 heures Le Secret de William Salby, de M. Georges Delance, d'après Edgar VVallace (M. Lucien Rozenberg, Mlle Mad. Lambert, M. Pierre Steplien).

BOUFFES-PARISIENS (Cul 45-58), a 8 h 45 La Pouponnière, opérette. COMEDIE-CAUMARTIN (Louvre 07-36). à 9 heures Mon ami Philippe, de M. André de Chatellus (Mlle Suzanne Revonne; MM. Jean Marchât, A. Fabry, A. Varennes). COMEDIE DES CHAMPS-ELYSEES (Elys. 72-42), à 8 h. 30 Domino, de M. Marcel

ATHENEE

En matinée LE SECREr

I ATHENEE gpwmmwBFa^

\renss, LE SECREis

DE WILLIAM SELBI Une comédie extrêmement amusante M et que tout le monde peut voir j

®

IBOXJ3F8LSEÏ DU 4t MAI ±Q3S _========~============

TST enu TERME SSSS.JSS 1 COMPTANT fa £? COMPTANT [ «&[ "g TANT SJ^fg COUTANT «ARCHE EN BANQUE g. Sf «"MES ETRANGERS ffgT.| Sif prècèd" cours LONDRES 1 Mai prrcM" | ».•̃• *g.g$8 roNoso-ÉTAxs s^S\?.°ay/S:.t28:: BAN°UES S ::& || "TL s, ï 3 "T" ,:iv, g SÎ3 'S ïlt

76 25 .7580 FONDS D'ÉTATS Maroc 5 '1910. 695. 700.. BANQU ES 300 Charbonnages du Tonkin 5875 5825 TERME 1 Français ?O 1,21 20 II~

5 ~o 1915'1916 98 80 9830 Pologne 7 0/o 1927 1680 164° 135 Cherbonnages du Tonk'n. 3725 .,3715 Me,lque Intérieur 5 ~~o 155 1 57 4% 3~4 11<>

5%191S-1916 98 80 p a, = o< T~ 'irï. 33^0 59 52 Commentry-Fourchambaull 6" 6C5 Mexique Intérieur S ÏT1 qo 24 'il' 24

4% 1918 91 45 ~3~ 76 75 75CC~~A\9~'°~ 22:: 2,25 330..e.nqu.d.~d..C~3800..38N.. 25..Dcmbr~(Hou..i~p~ 535 535 -3" 127 .86'°~o~ 6,~6.3.4

4%)9'8. 119 35 118 3£'3Amortissable Renteun!tioe4%. 44.. 44 AfnqueOcctdentate. 717, 725 20..Epmtc(Wou'))eres&Ch.ferd) ~)0.).X<BontMex~am')&7o'Htd. 179.. 186'. Argentin 1888 54. 52.

S~°~°~ 03~0 0< ~r~b). II Rent.umt.e.~ 56,. 6.. c.fPay~crd 45..Haut..Lo.r.<Hcu,Her..d.A!bi. 431.. 4~Ar9~t~888.

4% 1925 chan9")" 104 -0 10,9, 4 1915'1916 <;990 <;8 3C 7'% 1929, 1 M1020 720 priv. 55.. 95.. M. o n t re mbe ri a t 1 a Bers m cl 1 è re 1330 .1299 Areas. 162.. 161\ Brésil 1889. 14112\15.1.

6 1927 emortissable 104 30 103 4L 4 1917 91 tG 90, 1931 20,. Indurt..cie t'Afr. Nord. 422 423 110.. Anlche(Mines d') .H'" 1830 1849 BanQue Natlo..ele d'Egypto..225,0 2330., Fund,"g. 52 112 53.

5 1928 amort,esable 98 35 98 Il 5 o~ 1918. 91 91.. Rus.ie 4% 1867.1869. 9( 20,. FrancÓ.aponalse. 171 171.. 85.. Anzin. 1305 ..1305 Brakpan. 319.. 328 Egypte unifiée M6 112' 86 1(2

458 33 Banque de France 11675.12100.. 5 %1920 Amortissable. 119 4L 1183C Santa,Fé 5 1919. 640. 850 30.. des Pays du Nord. 42.. Slanzy, E60 te5.. Bruay. 2~5 237.. E.térieure"14b U2 46 1 i2

s y !==; ife" s" :?»«-== g ? g a^= 1 1 ̃ » de Suède et «*•• I ï!™ .i i &s~e=. %l^ pïzeï= i s

Nat,ona'e de Crédit 4 9o 1925 (change garanti) 104 l' 105 gf Suède 4 12 0,~ 1913 65.. t)5 90 Carvin 1269 1 1190 Combodge 42.. 46 5L Japon 1899. 48 112 49.

100.. -de Paris 8< Pays-Sae. 1361.. 1370..6621927 Amcrtlssable. 104 4G 103 'L Su'sse s 112 1910 .98 25 .98 25 125.. Crédit Algérien. 2465 90 ..IDourges. 13001Canadien Eagl. 2375 24 5L portugals"145 ,1. 45.

?~S.5~~ c~8 Turquie consolidées 1890. 80 85 ~~?~ ~EE:i: ~=E~

d.¡'U,nlon parieienne.¡350.. 370.. 51019,28 Amortissable. 9885, 98. TurQuie consolidéesIB90. 80.. 85. Credo Foncier Colonial. 13GO 120.. 16 ..¡GreiSse,ssac mA it >ree r 545 440 caoutchcUCS(S"Financ,ièr,eda) 5775 bL 5v Turc ,4 b .1. fi i o

Obl~gatlons 6ro 1927'1513 5(¡ ~I,4.. Tr!but ?'Egypte. t.;ad~gascar. 190.. 198. 123 123:, Chart.r.d 78.. 8225 GOldf,elds.¡e:\I ¡ ¿O.¡

:r^™s..§s:^?^;i^:3î;oi! = jsxn^^ r.- »».= zgrr^z-a- k2^;eez:&-&^zz=b & stF^î&iis

60 Crédit Commercial de France. 64? 631.. 5YoI919. ,40.. 437 37 50 Marie. 610.. 6ûO.. Concordia 3::1.. 37 5L De Seers ,2 '>18.. 11116

S «?'• ?=rFff7~ | < | ,i,.$ .««£; ?%•• î 1 4 »,tSS£: «s ,8 »SErï– ;ïs=: if: If grïïJi'.S»;,™ g ̃̃ 1 •: ËïS: 0

FoncLer del'Indo-Chine !2?.. 120. 4Y.:0192~,r,à500,. 507;. 5~3.. OBLIGATIONS 45 Soc:,G'AI.aci,ennaceSanque ~90.. 890.. 137 5OAlg~rie-Tunisia(O"'nium). C)25 198, De BeersordinairQ. 247.. 258.. RIO Tinto" ,12 tu 12 7[8

100.. Lyonna,s. 1/5.> .1780. Sons du Trésor 5z01924. 7.>9 A, ~,9.. OBLIGATIONS 25 ..Isociété tlarsellla,.e, o. ~64.. 560. Boleo, perts. 173.. 1?4.. préférence. 364.. 369.. Mexlcan Eagle.5/9.. b.. ;1.

= s=œ i f ^i r i ? g m m seïsîke; ï s SsSS^s S g m^– :e fat- ^== TE vi

Mobilier et colon. 110.. 10f\ 7'°1927. 566.. 565., 18713°/ 3e5 377 .Immobllièredes VOituree. 26 50 255.. Mokta.el.Hadid act,de500fr 3070.. j(XX).. East Rand. 62.. 66" Snell. 1314,1 23i?2

45.. Société Générale. 1135 Il,;0.. Oblig. décennales 1922-32. 99 6' 99 6/ i 187E 4' z02 '02 o. Equateur 86 31 25 5fi 34" Anaconda 1.51lti 15¡,6

42.. Renta Foncière 590 búO 1,8764% 508" ~06 ACTIONS INDUSTRIELLES 20, L,e,Bonnières, orc. 395 Estrellae Mining lJ6 25 84 25 Steel Common.

32.. Société Générele,F<!n~ière. 174.. 176.,51/2 1917 (100 c!ollars) o. '1892 2112'Õ¡" ~08 5()& ~91 ACTIONS INDUSTRIELLES ,,40.. Pétroles (C," Industrielle). Eàtrelles Mining 1,49.. 151 Escompte,hors banQue. ~12 j 3 1112.

650 Société Générate,Fonlcière .1174 t~ 7J12% 192.1 {100,.QoJlers), ?2!0 12,,5 189496'2 ;12' "268 2EO" 35 p' .110 Pétroles (Société Centrale>. 1955 l020 Franco.Pclonaia.Pétro. ,4.\)" 435(, Préts. .1 1,2, 1/-

~x~ ~˧. g- s~ IOM 940 Franco-Wyoming. or.d.4t, 4Z 5C S,~Paris (change >92

255. Sue* (civile) (cinquième) 'm? "ta" A, “= c <" 384 379 5|iB99 2 Vét 345 339.. 30. Ouest-Algérien 41 86 Kali Sainte-Thérèss 1/70 1730 General Mining °S 1A 97 w^n»™iVo 65 U0 65 CO

255 Est (ci_ile) (cinquième) .>260 ~58 Afrique Occident. F ranç. 3 ci~. 384 379 ~9 2 o/,t¡~ 345" 3~9 27.. Ouest jouia. 375 376. Engrais Novo _43.. 42' Geduld 379, 388.. S,New-York 1366 37 36b 87

55.. Est. 86> ~5, Afrique Occld~nt, Franç, 3% 384.. ~*<% M~'t" 364 360" 30.. Ouest.Algérien 41 es Kali Sainte.Thérèsa. 1770 1730.. General Mining, 6(, 69 25 Rio 112 .4 l~2

|5E- 925 .,II~ ..Indo-Chlna 3%1509. Sl: I* fe?»:»:: | Sap.T.^W^ S:: SB:: |^»0^ §:: J| œit:1:– J J ? ^J ^an- ,3-3 ^z

625OMidl.925 .9 1913 b~345 Tunisiens 369.. 395.. 36.. Rhône.Poulenc. 64?..635..Gula,Kalumpong. 4550 ,O..Buenos,A..es. 3841,38!2

105., Nord"I6B~ ,.16?~ Madagascar 1903,1905. b5.. 648, C1'1910 ° e 300" 295" 100.. Magasins Généraux da Pari. 2140 ..21?5.. 191 56 La Ripolin. jouis 2375 ..12>81.. Hotchkiss. 1025 ..1012.. Argent métal (comptant). 16 1116110314'

'1 SMiSi: îS » K^S»^538" ?.v £* S^ie.r: | | S::»s^"SïSr.r.Sïori:ïS8::ïlS:: g|is.ïïs.£:.rte;| ::g: V ^–>–° *̃«̃»"«

2~ 42- !Ë-:C~

45 Métrooohtam de Pans '"9 •• i ><p! ̃ ̃ Tunis 3 A> \B91 jlOblig. décen. 1922 6 ̃ 522.. 522.. 80.. Vichy (Etebl, Indo~Chi 2450 48 05 Soie art. d'Izieux 85? •• •;̃ ̃ Hydro-Elec. Cère MV\ bi 2b r-lù « tr»n!fo 4 Mai 366/25 367/12

45 Métroooiitain da Pari. b8l 855 Tunl. 3% 1892.J Obi' ""i92~'6o/c" 522 5ii 200.. Eau. él.ct. Indo-Chine. 2450 2450.. 6360 (part). 9;0.. 938.. Huiles da Pétrole. 125 5G 194.. NEW.YO~K 4 Mai 2 112'21 1 2

90 ..IEE'u, Parisienne d'Electricité 2160 j2l55 Crédit Nat,cnal",5,%19,' 19. ,98.. 585 JO > :2 6% 5<0" 516 135.. Air, comprtmé.IJ225 ..132,00, 80.. Salins du Mid,i. 92' ..1930.. Jagersfontein. 64,û 65 2\ Câble,s transfers 366 2; 1 i67 Il 2

80 D,etr. ParISienne d Elactr'clte T 60 ,2 obllg.500 5701920.. 518 5L, 518 19285% 995 5% Sourgu,gnonna Energie, 135.. 128.. 800.. Port du Roa.rio. 22000.. 22475.. Johannesburg. ed (>6 9150 Change sur Parts, vue. JS41 116 !?4 4

|5ôi^ur^^=::f||o:: iv^I^âp2°: ».. ^Slgs^ g:; g:: •«: ISS~™«^ :rpS; CSsr^ 5- ^^è;Sr Vv\ "n1*

4750Eiectr.o,t.daPar~MO -B=r.s6/,92~ ?18 .15(1~ 192941/2' '90 987" 40..Ed~8b3..tM ,Havra,seP.n,n~ta.r.(B).j_Langue. 66.. 7~ 1~,OIlIc 73;4

1 6:.1922. 5-1) 54, 19304% 94. 940 ~rd:i.6: ~T=~~=?: 190 London Tin ord I. 91 51. Atc,n,"son Topeka. 10 314 10 7/C

55..Energ'eL,ttoraIMedlte".an. 974 obltg,6,"92t, 534 5(, 529w500 497 4250EnergieduMaroc.2175..2050, LondonTinprlv. 2425 ~Chesapeake8<Ohlo.6. 16jl,4

^I^;r^:8fS^2|l = ^SîîS'Si"8. «4*«:. mCum.wl9i9o% ».. «, ««s– ^o.. «.«.ir: «£-- *± »;: ,4 40.. Energie Electr. NordFranc. ^9 MO ,32 530 O, Fonc. 1879 3 5|6.. 58 60 Forcée Motrices du Rhône. 1600 1610 319 20 Brasserie Quilmès 3725 4100 Main R.ef Consolidated ï» £ >m [ f^ "c'™ ] y; 10 3/4 10 7/8 90 ..Nord-Lum.ère '»£ .«»•̃ Départ. IA..M 7/b|26. Com ,88O 3 512.. 5,0 4I6 50 Fore" Motric"du Rhône (parts) 103-,C. 10100.. 2d Distiller,» Cusen,e> 2170 2140 Malacca. ord ,y 19 2b LomsviMe-Nashville 1 1 3/ H.,1.

30 Thc~onjH.u.t.r. ~28:;)~4. ~F=nc)8833% 305 2250Fcrc.sMot.V.~d-A.p. '96.. )94.. )20~D!.t.n~.ed.nnd..Ch!n.694.?5 ..M.p.~kB. 19 25 19 .orkC~ 3;4

Sa;r?S5SB: f «:: = •{$*̃̃ *$ ̃'̃«%» f^illli &• »i:: S.: « g f«- «-. v-«. -•a* m. ^o^^ »» •^•J^frral SS !SI!8

3250unl,ond'ElectriCité. 8~ ~m'' 52" Com)89)3% 317 315 d.~Vi.nn.7'0..705.. '6256r.nd~MouLdeCorb.ord. 240.. 2=8..M.ch.t.ntp.r~ j5. !7.

£"̃£" ?S^?9li- ?" c<^ -IL ^o iS"IS:: g* = *;vi-"iï.ï!?: .r. SS:: "& S^ l ::g|C^ »: »i:;è 30 ..For. «Aciéries du Nord et Est 5^4 515.. de Meuse 6 W% 1923. > ̃ ̃ z Fonz ,e96 2 eo 572. 370.. ro °° lparU Suc-enes Brésiliennes. 170.. 170 Mozambique .f. 2i m p «i 'i*'4 121/5 ^.TréfUenesetLam.duH.vrs. «J- Jg •• duNord|/o |2U Jg 5* Ccm. 1899 2 6O 354.. 350.. )00 lndo.chinois. d.Electrloit. 1196 ..1200. Sucreries Coloniale» 81 81 N..iB" be l'Afriqu. du Nord. « •• 8- •' '?-m\ 48 1/2 50 3/4 42 50 Courr.ères 46 "fll" 7 927 i'5 5^ Fonc 1903 3 «Î-Î2" «•• Marocin. Distribution 1M0 lu?0 250 Ciments Français 3950 38/5 Padang (Caoutchoucs) ?y Chern,ca, 52! '2 523,8.

22 .Lens Si" 7rù r, ̃ ̃Mfai'Â' iil 430 9 Com. 19O6 3 384 i84 25 Nantaise d'éclairaae <54.. 4fc4 50.. du Boulonnais 445.. 441 Pena Copper 25U 5t Amener, Can i? ilk 37 3/8

40 V.co.gnoet Nœux b^ ̃*>&̃̃ Pas de.Cais.s 7%926. "Z 5JU 20050 '0 200.. S B.rt 1351 1350.. 20.. de Hndo-Chine 359 350 Phosphates de Constantine Amercan Caret^F SUS 51/4

6, 50 68 Z S 629" l'o » C°m' 1912 3 0/V »• Jffi JS •' » :• Pyrénéenne d'Energie 'S.4 i !>«.. IMJ .$> JJ --OrlBny 3300 3300 Phosphatos Tunisiens *££ «" ;»; 8 l/i 6 1/8

Soléo 6750 68.. 5 1&29. lùw 1:°' u F cm, 1913 ;\2 dW 405" 7.5.. pyrénéenne d'Energie Elect liU, 17éb.oo.. d'Origny. 3300 ..3300 Phosphates Tuni.iens. 7Y,,(¡ 7~:S:: Amer'can Car et F. :5 :1:

iX--Boléo .• 6750 68.. 5 *^J- ~'2.. Fonc 1913 3 1/2 <0b 15 Radio-Electrmue 55 150.. 124222 (part) 7600 7750 PlakalmUa •; |2, |23 American Teisphone 96 7'8 97 1.2

30 ..penarrova. 236.. 102.. Somme 7 '9:<6.. )S)3 A 4)5.. 690" )5..R,d.o-FranM Financière des Ciments. 43.. 4() Rendfontei 12: I~ Amerlcan Te!epnone. ¿~ {;~ 66..

î? gïïOT-^P«- SS f«i s°™° V^iii:: ». | Empr --A: | g g KltS?^ m » •: » p^r^ £ £ JlS'ïïSïï. »* » *g n A=a c^B: bl 3 1 |}g g..BoI.Ma,étr, 106 2.2.. VIB-JA^e ̃ ̃̃ If™ f^ g .1 ̃ » » ^y-^ ^S 6^ Y. Ben MerThé l™– g Y/fâY.ÏÏp^ # J, ^.f^SrSSJ^T^lY. il j/S i î

§::g.u{r.<Bn. « f Y.l%J:iïtâ.e%*&a: 5.0 °\c.m .93140/0 *> ph, Mn8 Fi. iS r §Srr^i«-.n;nV- ir^-pùn. & » g– lloated Gaz VU V\

9O..Produltschim.d'Alai..FrogesIt35 1150.. 5% '928. 1(¡(¡8..100~"AI L aine 5 8'2 B5040..Téléphonee. ,62.. 552.. 5() Coty (Société anonyme) ;:30.. 2)(J..SilvaPlana.f"v .329 '¡Con.olloatedGaz "llI1~ 'l'S

90.. Produits chim. d'Alais. Froges 1135 .150.. 5 .928 ̃<*« ..l«b.. Alsace.Lorralno s .852 .850.. Te.éphon.s 9 7i écries Lafayett. 84 «* Spnngs £ g°^nt Nemou-; ".i:: 273/4281/4

.Char8eurs Réunis. 1% 191 Sucrièr. Fr 6%|927 5C9.. 509.. 3% 303 >05 Alsacienne industrielle Textile ••;}.•: <?»*> 4jttO.. 40C00.. Steaua França.se A) Electnc Eond .nd Sh.re. \[\* \{

Transatlantique ord 94.. V4 Industrie Sucriire Pr.bTol»^ i^ï «4 E 6 °, 4H SC 371 nomu. Mieo 53CO 5240.. »7 01 printemps ord. 401 3W Sub Nigkel fty 21 G»n»ral Electric 13 5/t 13!, 2 62 50 Vo,tures à Paris 192 M '«'•'•^«•«•"J» 2'R' ™Y.f* *,î 4875C «0 £d"^s ?^^lo^B^. m.. Agences Havas om Tangan>ika •« §•"• ™£™] [ [ [ l" lO. IC 5,6 '1," Air 7f)0 Usines smistrees 6 /o.R.. 4 421 419.. |ndustrie textile 610 65 Agences Havas 970 966 Tavoy Tin |(M m ,oternatlona, Harvester i6l(..l6 7/B

» ..A,r L.qu.da. W 700 •• 3 ancienne »* 5fc i7l.. 38 centrale d'Éclairage (Lebon).. kW M».. » •• Didot-Eottin 1750 1750 Terres Rouges. il7 .221 Kennecott Copper *•"> Ç 5/8

Caoutchoucs (ndo-Chlne 139 5C 3M Algérie 3 /o 19O2. •••• 2 ,/2 0 jéO >59.. a Le Fijaro ..Tharsis bi bo ib Montaomerv Ward b ^'H 7- «••CtroenB M «5 Indo-Chine 1699-1905 -y- 0 1 ,525L ;51 H H Acétylène a E.ectro-Méta, 737 735 •• Chaix' 4605 £* Transvaa. Consolidated Land. ?̃• » K.tlOn.TB..c^l 'Y.Y".Y.. ̃ ;|«Î',Ç ,1. i- rd n, » io2'iQO7 359 M ..Lyon3% 18SS '52 5t 351 70 Aciéries de LonBwv 550.. 550.. •• Librairie Hachette. SIS VU: Tubes et F. de Sosnowice., U2 Norlh American il'ki{ln 125C*-=rd "•"••; '"•̃ U25 LIums3,?,°,:L'o3 *b 6?4 "7Ï i0 2 k da Micheville 755 .750.. If Afr.que Occidentale CC") liMJ Tubize pn, u y Corporat.on ><* ?''» Pethé Cinéma ,0U,ssJ 99 5- 97 Tunisie 3/ %19O3 g 43b.. dB cÏIt>fcrMt.K,.us,. ||(,5 1 162 A.r Licu.de (parts) ,/« *# Union Corporat.on ,SOc 1MU Royal ^Dutch ̃£ I Ib 3,8

-• Pathé Cinéma <caBJ 118 117.. /o 1931 "u.. ^0 ->1S 40 Au,. a, Chant.ers de le Loir, ilfc.. *•> t0. E.rtouSnan 725 Haut Katanga pr,v <Mtf ..Uou Shell ;V. 9 .7 914 b

.Peugeot •̃ OU -.fj. •• .io'>4in.i«i«iinni cfisn 5775 3 Fusion sne 'f ̃ 60.. Const. Nord de la France.- >20 /2î.. 'u -• Cirages F rsncais 'ÎJV cap U/(J Lob Standard O^i New-Jersey. 'j J 23.58

00 •• Raff.ner.es et Sucreries Sav.. 1630 1M0 Allemagne J924iDav..sJ100 L ,6.0., J/« 3 >),. Fus.on nouv *> >jb.. |00 Eonn.».ll.. t(6 OJ> Citrctn Iparts) 75 >* d,v |2/ ,J(J y. s Leather ll< M/2

)OO..Un..nEur..e~ 30; 2~ ~Cna~r.d.Sa.nt.Naza.r. 250.54. 40..c.(S~r.t.d.a). _Ur.kany. ~t;:s.St~Co~on. ~8

100 union Européenne 305 ifc9 AnBlat.rr > 2 J, /o.. UCO llto 2^2" '?-« l?,' ̃ Chantiers de Saint-Nazaire. 250.. IV. 40 Cclon.es (Générale des) ,Ur,kany U. S. Stee! Co-nmon '? J t {•»

Arcent.. 5Lol-07"ItUJ ..I!~J.. 6~(¡1921. ,<]2 5L.]I.. ..Ch~"tlersdeSalnt,Na,zalre. .7 '0.. CClo.n,ee(Generel.edes). "Urlka~ ..2.¿ ..US, SteeICOT\mon. .z) 275,8

.«usseConscdéi-etrséries 4 J K f Jj^" ^Y. !S !ISu Y = g =^ S* £ Y. Y. ^lu^™^ \Y. Y. ^u^a. gj Ver=. il, ,7/6.0

:Ser6,.U^tisEab,i89s. f 50 52 Bel--||^osrs. «îi *.• •̃«.. io-f^^c^rtlenr5: :?!* iS:: « 5c Continen, Compt.uri à Gai. ,«.. »..»=:=:: ^m l^'Ha>>B

.Sarb.e4'1oamortissableI895, 535t. 52.. 3~0IS95,19051"s, jU5l ,9"M'd 6% '~B9 ~84 .Electro,Câble(ordim"ra.).3Ij("1¿.. "5 5t, Continent. Compteur& à 1 '~49 349 Vlliemagne. J49 150 .Titres Va,tés. l'Íj'41~)5'1~

:Trusn^v: ,g » J'-rési.^s ^3: f "v:: 55 «:: Sf i*UI1. «.«à: 6^ ^.r™.1-: ^p.r,w i~~T" u Banque Nat^e.du Me,,u. Ig | B^ » I 4bl.. «.. U 5C F s Acjé.HuU-ean^a go jr » g- ._ç & •; === 5b 2.~ Londf^ «B7|

30b, Ottomane. 345 35J IS09lFernambuco). 415 s4() N 6~ é F 4él 4/:() 12 4c Forg. a Acide. Huta-Eankowe. À50 Go eau 8< C CHANGES ,Pans)

1. 1:. Crédit Foncier E9YO,t,e n lï85 ltb9 Bulgarie 5' ~o 189, 6. Nord6série E' 453 ~52 "AI, N;. "Ine et,Homéc, 51~o 53D Eec Auer.1950 '1 <'5\¡ Lonores. 1 \12 b~i 93 47

lô.SKS,1^ 'Ç:-6^ r || S! y S^~W' iï:ÏÏ: ^T^r^rr.JS: comptant ïrm^ 1

•••:bsil^ ^Ch-4s^sol2t9S: rj^rc S2:: -̃X^:ïo^>. « «.oB.c«rm"«-ch^.M. •».. c_O8lCharboto. «. «..IS-'gr:ï?. SÎ7^|2î£ iV. sn9?^ -•=»̃ fe- ""̃̃ .riteT^srs^- i2«- îïr:tE^c.Siï^ part JIU ..169, Grèce .«gjjl'»» 25 ::• :^rSrne3: | | &1SO1: | ï ir «~r: 0, :S 2! ^5^1^. •. SS ^r™ ::2r^«^ lc| '5 ri.

.i5U ,,9 c'i tL 5b aN, 6°001 decennau- l''I:W 7. :u~J~ 1'10 52

.Or.ental Caroet 150 156.. Pr.v.lég.ée 56 tC 3b Lorraine ^inSKetBl^SO o .Rouina (Algérie) Etsaua Romana i 5 » £ olopne HOO ilotv) •̃

tOb.. "étrof.na J% ..£spaCnee«tér,eure j 4% *»! f W ï*Î.Tr. «îrt ̃̃lEo£nov,,ce ifcl 3/0 Monaco j* \>°™ ̃ Prague <100 » ••••

176..2ova. Dutch(d,éme,) .j« |i£ Haï^ S 19-O f t ï 3 -ne *•• =«- •• .iS I t £ F^nç^ ii! |K0 *.•• Kraur.r Trt. t6 V isco.e française. 4^ •• •; 1^^ Ù, !S?i V fi) e». ^c-turuess de Tabacos- IJ? ̃ u"e d ,( "Anc. ,7g y inu. r- <»< C' Française) UtO /51 i-uc. Rai o t gypte (parts) ̃ •• Part iun J7I» oueoo t; 10 i 6-1, SïïiU^'ïï: -i 5o J^na%iwi:|- «:"V. ^âfla'S^u^ S* »::i.n.u;u:c«).05. «.s^-AB-n^. ̃«.. ««o. «.««*•- r2900"!2700- Su'»-- 495**j49 75

.6 !Ir. ¡(reu. T"ao. ,4..¡' 45(¡ .1807"1' 46.. 46. alia~e_ 345.. 345.. 75.. S.nell~Iú90. 110, 15 c.. Sueclol" Allumettee. 16) 160.. eu'Me, .2700.. 5,,1_ 495.. '19375


Af.hard <MIle Valentlne Tesster, M. Louis Jouvet; MM Pierre Renoir, Jean Devalae: FOLIES-WASRAIY1 (Etoile 27-02). à. 8 b. 45 -Au temps dest, ofiw», revue de M .Ferliand Pouvrav' tMM. Hany Pilcer, S. -Fatnsilber, Ed. Roze; M mes Della-Col, Rahna, Devilder, Mngtiy-Wania).

QAITE-LYBIQUE (Archives 20-20), a 8 h. 30 La Tulipe notre, de MM. MouêzyEon, Alneri Willemetz et Tlarko Rtchepln (Mmes Nlny Roussel, Fernande Nyssor, Gina Helly; MM. Pasquail, Arnoult. G. Nabos, Sarnols).

GYMNASE (Prp*. 16-15), a 9 Heures Jean de la Lune, de M. Marcel Acnarrt <MUes Alice Cpcea, Maria Fromet. Marthe Klenzl; MM. Pau! Bernard, Maurice Jacquelin, Michel Slmoji).

MADELEINE .-{Anjou 07-09), Ù 9 n. 10, trois pièces de -M, Sacha Guitry Françoise <M. Sacha Guitry. Mile Yvonne Prtntemp)>. Les Desseins de. la Providence (M. Sacha ̃Guitry), Le Voyage de Tchong-LI (M. Sacli.i Guitry,. Mile- Yyonne Printemps) MATHURINS .(Anjou 90-00), à 0, néur res Prenez .garda a la peinture, de M Re ne Futir-hois ̃.tfa'àteur, ,m. Aquiswpace Pierre Juveuet; Mmes Marthe Sarbel, Cûar- jolie CingiSï. Lauretie Clody). i MICHEL (Ànîqu 35-02), à 9 n. 10 Folle de son corps, de M André Blrabeau (M)le Splnelly; M »U- ferift, Mlle Germaln'è Risse, avec MM. J, DtimesnU -et Jean Wall). MiCHODIERË -(rucheHeu 95-23)!, a 8 D. Ai: La Banque Mémo, de M. louis VerneiU' <M Victor libucBer Mmes Charlotte LJ-' ses. Colette Itro'fâo ̃ MM. Cabuzac, Berg-n ron el P l.erlçlie)

MOGADOR (trin/ 43-69), a 8 h. S0 Rosé-Marie (MM./Fèlls Oudart, Pierrel, M. Porterai, J. Depuis ;Mmes Rose Carday, HMène Reg-elljv Wantlade Muth, M Dinay). MONTPARPtRSSE (Dant. 8S>:90) (Compagnle Caston Baty). à 9 b: Chambre d'hôtel, onze tablp/iux de M. Pierre Rocher. Mise en scène de M Georges Vitray,

NOUVEAUTES (Prov. &2-76), à 9 h. 10 Le Sexe, fort, de M Tristan Bernard (MM. Siguopet, Glldés, Marcel Favre Mlles Linyri/s, I.ily Mercier, etc.)

PALAIS-ROYAL (Uut. 03-50), « 9 heuTes Un homme nu, de M Yves Mlrande CM M Louvlgny, DuvallÈs, Paul Faivre. avec argentin et Claude. Dauphin; Mines Edith JMcrn. Chrlstlane Delyne, Mireille, avec Alice Se.vl.it f-t Renée Varvllle).

POTINIERE (Central 86-21), relâche. SAINT -GEORGES (Trud 63-47). Û 9 Denpes Mademoiselle, de M. J. Deva' (Mmes Marcelle Génlat, Betty Daiissniond, Renée Bevill'ers: MM. Puuley, Bénard, Clarlns). SAF1AH-BERNHARDT (Arch 00-70). & S h. 40 Gail. IKarions-nous!, de M. Albert Acreiuant (Mmes Renée Hartout, Jean dp l.oury; MM. Derbil et Bever; Mlle Alice Tissot) ̃ ̃• ̃ THEATRE DE PARIS (Trjn. 80-44), S 8'h h 4 5 Fanny, de M Marcel Pagnol ^Har

ri Baur, Orane Demazls. CbarpiiA'' 'Mrift

ÇH^bert, et Rerva!) .aiBun i

'VÀftlETEjS^ÇIit. Q9-92K :.S ,"Kfiq;cls''ÏH'r;

Le Onzième Commandement, de M.; jarêlùés °'1

D¿val ne Midr" Leraur, Ml1eRU~anïl~.Da!1~'

Dovat (M. 'Àriu're l.çfaiir, Mlle .Suzanne, ,Dan-

\&s; MM Charles beehnmDS, Larquey). 1

ALBERT-I" (LaD. 21-49). tt 9 Heures.:

Au bout du monde.,

AMBASSADEURS <E!ys. 43-73), .6 8 Ù À ï) II était une fois.

AiVIBîGU (Nord 36-31), à 8 n. 30: Pil. ou Face, de M. Louis Verneull. (Mme rivire Potieseo)

ATELIER, relâche.

AVENUE (Elysêes. 49-3 J), -i 9 heures Plus Jamais ça!

CKATELET (Gut. 02-87), 4 8 n. 30-

Wina-Rosa. ̃– ̃̃-̃

ÇtUNY (Odéon 07-76), à 8 h. p0 Le Tram de 8 h. 47.

toiïŒDlA (Trln. 10-12), 8 heures 46: Uns 2 jolie fille à tout faire.

OAUNOU (Louvre 36-74), k .8 b. 45 Bc'jaou.

DEJAZET (Arch. 16-80), à S ti. 30 Fal- lait pas qu'elle y aille.

FONTAINE (Trin. 10-34), relûene. GRAIMD-GIHGWOL (Trln. 28-34), a » n Craque à pointe.

MOULIN DE LA CHANSON (Trïn' 69-67). à 9 b. 30 La Revue marseillaise. NOUVEAU-THEATRE (Vaug-liard 47-63).

rviaclie.

CEfL-DE-PARIS (Étoile 36-82), à, 9 heures KTektoyb!

CEUUKE (Trln. 42-52), k «heures: t'îiermine, de M. Jean Aiioullli (Pierre Fres»3.y>.

""PORTÈ-SAINT-IWARTIN (.Nord 37-53). a

r-n. 4 5':>-Ma!!aTne 'Sans-Sêiî»^ js '•̃*»̃» '• is >̃'̃

REMAISSATJCE ( INqrd, 3 7^) S* 8 d. 5$

©SJCIÔ^n *rt%«*8UX^ | -t '̃>•! r-r ̃̃'•* »

f SCAS.A (Prov. 08-32,),* *4r: Mo*

~Ç1ant.,

̃ STUDIO «ES CHAMPS-ELYSEES (Ely 7â~

4jJ > :i y tiL- 11 r-fs Le Mal de la Jeunesse.

«THEATRE DES ARTS (Wag. 86-03), à fp heures Abracada|>ra. -̃. "̃• THEATRE DES OEUX-AMÉS (Marc 10- Sfi). 9 9 Heures La Revue de Quat'Sout. THEATRE DE DIX-HEURES (Marc. 0?48) Miirtllil. Miitirlret. Ricin. M. Moreno THEATRE DES GOBEUN8 ,Go£ 60-74). à 8 h 30 Une poule de luxe.

THEATRE DES TERNES (Etoile 10-11), « 8 h. 4'> Peur une fois,' savoi-vous l "'1 TRIAMOrj-LYRIQUE (Nord 33-62), ClOture annuelle.

Notes et Informations

Le Comité des Etudiants pour l'aide aux chômeurs dont le président d'honneur est notre collaborateur. M. Achille Mestre donnera samedi prochain. à 2 h. iç. dans la gr nde salle des Fêtes du Pa!a;s de la Mutua ité, 24. rue Saint-Victor. une m.itinée de gala au profit de son œuvre c Le repas du chômeur ».

Au programme Mme Ritter-CiamDJ et M. Frantz, de l'Opéra Mme Mona Païva et M. Razavet. de l'Opéra-Comiaue Mmes Lucienne Bover, Wpnda de Muth les chansonniers Dac. Cor. Soup'.ex, Àlibert, Léon Michel. Chepfer Paul Coze et ses Indiens, avec Nvota Invoka. la danseuse (Je l'Inde.•• Places de 10 à 100. francs, chez Mt'Cot!" ^rat-Desversiries, président. du Comilé, s-'i; âiuare Làgarde. uns*

,L."Y.n4·

Le « Fover Théâtral a a,donné hier carès-midi, à ta Comédie-Caumartin. la répétition générale de Prosper-Dieu, de J. Francev. et de Préjugés, de R. Dol. La pem'ère représentation de ce spectacle aura lieu samedi, à s h. is.

·«

A l'Opéra. Tristan et Yseult sera ioué le mardi 7 et le icudi iuin. avec M. Lauritz Melchior, Mme Frida Leider. MM. Kipnis, Tansen. Mme Olszewska, sous la digestion de M. Furtwaengler.

Feuilleton de FIGARO du 5 mai 1932

CIMARRON

ROMAN

(Suite) `..

CHAPITRE I ,1; i

4

On était à la fin de mal, et cette attitude la forte chaleur était hors de saison. Il est vrai qu au début dû printemps il y avait eu une invasion prématurée de mites et de mouches.

i Directement et très au-dessus de la table, le îîégrillon Isaïe était perché sur une planche étroite qui tenait au plafond par des tringles. D'une main il s'agripait aux montants de son précaire juchoir, de l'autre il maniait un chasse-mouches, dont le jardin avait fourni les feuilles de fougère géante. Son doux bruissement servait d'accompagnement à: la voix d'or de Yancey, Cravat. Ainsi accroché en l'air, le négrillon était une réplique simiesque des anges plafonnants de Raphaël. Sa tête ronde, dont la peau reluisait à travers ses petites touffes de cheveux crépus comme de l'astrakan, était tournée â'un angle diabolique pour mieux saisir les mots qui coulaient des lèvres du narrateur. Ses yeux dilatés d'excitation étaient braqués en extase sur la gigantesque personne de Yancey Cravat1. L'enfant était si ensorcelé que sa main restait fré-

Signalons te beau succès remporté1 hier soir par M. Hubertv, qui chantait Hans' Sachs dans Lés ̃Maîtres %hantiitrs.

"r.. -ir-f.N,

A ea' CosiÉDiE-FiÙNCAifeE. Demain, à 8 h. 30 Baisers Perdus: Un Jour de Fête. Dans Un Jour de Fête, M. de Rigoult jouera oour la premièia, fois, le rôle de Tacques de Verneuil. ei Mlle, Irène Brillant celui de Marthe. 'h

A i/OpÉRA-ComotrE. Mardi prochain; aura lieu la première des reorésentations de Pelléas et Mélisande, qui vont être données^ avec le concours du célèbre chanteui Char-' les Panzetà èf tfe Mme Modrakowska dont ce sera le. début' Salle Favart.

A i,'Odéon. -^Demain, en çoirée. La Petite Chocolatière, de M Paul Gavault.

l '°- 1

Gaîté-LyriouE. Aujourd'hui, matinée;

supplémentaire, à; ii;. li sa-, de la !oveuse opérette La Tulipe noire dont la carrière' va, être Drochainement- 'interrompue par suite' d'engagements antérieurs, malgré un orodi- Kieux Succès. Xous les'.sôirs, La Tulipe noire,' avec les créateurs .pasq.vrâli. Nini Roussel et: Louis ArnoultO sauf lundi orochain, représentation exceptionnelle* de Cardélis, avec 'Marcelle Denva, de l'ODèra.et le ténor Mi-!thëletti, de rOpéra-Comiquè,

Rose-Marie sera donnfe en matinée auiourd'hui (Ascension) et dimanche, à" 2 heures 30, au Théâtre M-osador, :avec toute sa grande et -.brillants interprétation du soir. Variétés.; r--Âuiûurd5hui, à 14 h. ',0, matinée de Ori$iême Commandement, comédie nouvelle içnv actes, de M. T^raues Deval, jouée par André Lefaur, Suzanne Dantès, Charles Dechamus, Marcel Vallée et toute la brillante interprétation du soir. (Gut. OQ-02.)

Michodièrë. Aujourd'hui, à 2 h. 4s, matinée exceptionnelle de La Banane Nemo, avec toute la brillante interprétation du soir. Petit-Monde (Folies Wairam) Pour les enfants, aujourd'hui à, J4 h. 45, irrévo- cablement dernière de Ckdrlôt d Pdüs. Théâtre de Dix-Heures (Direction Roger Ferréol). Aujourd'hui jeudi..(Ascea- sion), matinée à s h. 30, avec Martini et Jean Rieux dans leurs oeuvres, et la revue d'André Dabi avec Marguerite Moreno Soirée à 10 heures, le spectacle le plus gai t!! Location .16, boulevard de-Cliehy. Té!. Marcadst 07-48. ̃ La direction du Théâtre de la Madeleine a décidé de ne pas jouer en matinée i-uiourrd'hui, pour ne .pas impo^e!c.une-faJ:iR*M'15UP-

jjljmentaiiBp à,J|mii,y.vqnn.éiJRrint^ip|. dpnt t

P.1~l1liJ~~Ç ,!<~n¡ft¥FIl118![!.r:rl~~J', 2J;l~

â~ir9 \) _,ffl!tIiP~~ tl W\r~e"J.jn\I!'T.N!-

de depen^dme^ie^iîIC^' a,ura isa.tljaéê

comme a flahftud;a,.aiBîancl}e. pt^ajo,

Le Théâtre Albert-Ior: donnera samedi soir, à 8 h. 30, la première représentation du Marchand de Venise. traduit par M. Irénée Mauget, avec musique de scène -de M. Rinaldo Rinaldi.

Dimanche prochain -S mai. à 2 h' 43, Mme Mariquita Ginéva '(d'2 l'Odéon) pré- sentera. sur la scène du Théâtre de Pontaux-Dames Etienne. de M. facques Deval, avec Mme Béatrice Brettv et" M. Fcrnand Ledoux, sociétaires de ta: Comédie-Française. MM. Ulric Guttinsuer Dîener. Girardin, Lavarde, Mlles Suzv Ltçlred, Marg. Fontaaes. Thabuv, Juliette Rpsei;

Mme Paulette Pax. assistée de Mlk Ginette Will. vendra, au profit des œuvres de l'Association des Ecrivains, combattants, le ven redi 6 mai, à. l'hôtel Rothschild, 11. rue Berrver, Les Dessous de- F Espionna* e allemand, le nouvel. ouvrage de notre confrère Robert Boucard.

̃ ,•̃ --v,' "̃̃'̃ D-

Courrier Musical

WANDA LAhBoWSKA

A- Saint-Leu-!a-ForH, .cet, àprès-mtdï, J.-S. Bach, dimanche 8 mai, Haydn et Mozart,,à. 15 heyres. (DpBar%t'j4!.heuresï g^te-xlu Nord.). -Billets xhczr. Durand,* à ia Boîte-à musiqWé et :aû secrétariat ̃•Sain£iï&riiïa-

P'pret. Tei.[~ ;,¡!¡ ,I.ru~'i1"i1q (i'¡"'«

•- En soirée ,̃'̃ V™ –•̃̃•:̃ A l'Opéra, festival Beethoven par le ConcertRebouw d'Amster_am; dirigé par Mengelbers. Billets à l'Opéra.

Jeudi 12 mai, à 0 heures, à la Salle Plevel, Nana de Herrera donnera un récital Je danses espagnoles, avec le cpneours de Ida Perin, soliste des Concerts Colonne. Au proeramme œuvres de Debussv:.Granados. Infante, Albeniz, Sarasate, Turina, Joaquin Nin et Torrandell

Le erand pianiste Gontran Arcouet, après ̃une saison de succès enthousiastes remportés tant en France qu'à l'étranger, donnera à Paris un unjaue récital. Je mardi 27 mai. Salle Chopin.

t." de Crémone.

Music- Halls 'i'

Cabarets et Cirques En matinée ̃

Même spectacle qu'en "soirée.

EMPIBE-MUSIC-HALL-C<KQL'E, à 2 h. 30.

FOLIES-BERGERE, à 2 h. 30.

LUflE-RjiUSSE'-a1 3 -n." :£: •; jL'Ail'

•! aïMamûR-a, à .2 n. 30," i i.

CIRQUE IKEDRANO, â 2 n. 30. LUNA-PARK, à 2 h. 30; En soirée ̃ ̃ ̃̃̃ ̃̃̃̃̃̃ ;̃;•"̃ CASINO DE PARIS a JB H. 30; relâche pour répétitions de la nouvelle ravue. FOLIES-BEF GERE, 11 S n. 30. 18 nouvelle revue Nuita de Folies, en 80, tableaux, Oi' M. I .ouïs 1 fi' arrnanfl.

EIWPIRE-MI /SIC-HALL-CIRQUE, S 9 Heures attruct'ons.

quemment inaçtive ef qu'il oubliait complètement de battre de son éventail de verdure l'air humide et chaud de là salle à manger. Un impatieht et foudroyant coup d'œil de Félicie Venable, accompagné d'un. bref avertissement i Isaïe » le remettait en mouvement jusqu à ce que l'enchantement paralysât de nouveau son bras. Les Venable ne vovaient rien d'extraordinaire dans ce reste de féodalité rriissisSipienne.

Des parents d'Isaïe, ventilateurs vivants, avaient été pareillement perchés par douzaines, pour qu'il fùt- loisible à des générations de Venable de souper, de manger et de parler plus agréablement. Wichita avait, au premier moment, regardé ce phénomène avec stupeur, et même maintenant, après vingt ans, il faisait encore marcher les langues.^ Yancey Cravat parlait. Il parlait depuis bientôt une heure, Ce matin même, il était revenu du pays d'Okïahoma, 'territoire indien nouvellement ouvert; II avait participé à la course qui avait attribué aux colons cette immense étendup de terrain vierge familièÇeinent 'Appelée la Nation. Maintenant," tandis1 qu'il parlait, les visages dés convives avaient cet. air transporté de ceux qui écoutent une merveilleuse 'légendeP C'est cet aif-là que devaient avoir ceux qui entendaient Jason et Ulysse, ou encore la foule impatiente assemblée autour de Francisco Vasquèz de Goronado, avant qu'elle apprît que Ta, recherche des sept villes de Cibolo avait été vaine. Les hommes assis, a>unt repoussé leurs assietteset reculé leurs chaises, se penchaient en avant, les mains croisées sur leurs genoux ou sur la nappe. De temps en temps, la tension d'un muscle contractait tuie mâchoire. Leurs yeux brillaient comme s'ils suivaient un 'eu auquel ils auraient volontiers pris part.- Les femmes, un peu effrayées, écoutalent, les lèvres entr'ouvfirtes. Elles imposaient i doucement silence à leurs enfants qui bougeait-'v1 ou pleurnichaient. Quand elles n'y réussissaieri' i pas', d"ilrië tape moitié câline moitié sévère, elles les envoyaient jouer sous le porche ensoleillé. |

EMBASSY (Direction Roger Ferréol) Succès.

1 LUNE- ROUSSE, 58, rue Plfralle (Trln Bl-aai, a 9 heures les chansonniers l.eun Michel, l'it'-re Duc. Soup.le.N. etc.; la revur A la « l.oïel t>, de Léon Michel, Secretan,: Karvli i MJ t~ Moync. t oiret et DorirlîfG). THEATPE DE L'HUtBÔUR. à 10 heures,: Soyez des nôtrest, revue.,

ALHflWBRA, a 9 heures- attractions, clne- «m (Permanent de 14 Û. 30 à 19 b. 80} CARICATURE. à S h. cbansoiiiiiers, r»-

»ues -•'

NOCTAMBULES, a 9 Heures tes eban-sonnlprs a-ais. CRASY-CORNER (98,, Champs-Elysées).,

danriii1'. ailrài'lî-nn.- ̃

CIRQUE MEDRANQ, Il Sb" 30: Robertc~ de Vasçoiirellos. écuyer; le cheval comique de Agar-Young: les clowns Despard et Rtiunr. la cavalerie Crlstianl. etc' CIRQUE D'hiver: clôture. annuelle LUNA-PARK, tous les soirs, à y fteures. cl.anciiig. l'art- ouvert sâînedlset dlmancne'S.i su matinée et en aotiêe..

^SWÛiiEPARIS

-'̃•taie révolution »u Mus!<hnll ̃

̃ ̃ irvéVorableiiictaf '> '̃'•]

SAMEDI 7 MAI

grande 1" de gala à bureaux ouverts la vedette du jour, i

la grande fantaisiste i

MARIE DUB I

déploiera dans plusieurs scènes la- diversité d'un talent multiforme dans la grande revue" moderne entière- i ment nouvelle d'Henri Varna, Léo j Leliêvre et Marc Cab, illustrée par Paul Colin

f[V APPEAL 3<jJ ̃vlh PARIS S£\ ¡ qui étonnéra 'Paris par son utilisaition fastueuse. des diverses tendances artistiques actuelles; et sera le reflet ï fidèle. et étincelant de la mode et des •dernières trouvailles de l'esthétique de l'année.

PARIS va suivre- avec intérêt cette ̃ grande tentative de renouvellement ̃ de la revue à. grand spectacle., «: Principaux tableaux La naissance [ îles ondes, le nu par T. S. P., voix de [ fille, cœur de garçon, .arl» en l'an = S.CS9, rétrospective Paris en 1032i s 1OO hsx :ii>i)ojil, le mouvement nerpétuel, dans ta cage. Angot et ¡ S,nsc Pick op. nn nom sur l'Obélisque, i raideur (l'tiier, souiilesse U'au.iour- d'ilui, le maxRage noir. Institut \de i

beauté, les joyeuses femmes de -Vie»i-

beauté, leli'joyenees en ''Yll'ii~: Ii

ne, le •feoehon en folie; Jétdâ [

toc. euverte TriiÉé 2b$ï

M TT tT~

wm

de FOLIES

FOLIES

BERGERE

Aujourd'hui matinée Cinémas

MR)CULTEUns (8, rue d'Athénes),. à 3 h. et' ù 9 h. D' Jekyll et M' Hyde (Sa- médis, dlinanchus," deux mutinée? .distinctes:' 2 h 30 et 5 h'aures. ̃

ARTISTX-OINEMA (61, rue de nr.uan Mal li d. ;iô soir., 20 b. 40 Les Carrefours de la "ville.

BONAPARTE, place Salnl-PUIpice, 3 h, et

9 h'. Di- iékyii.i&P M' Hyds. Salned'ls. di- manches', deux matinées dWtlnctes 2 n. 30 et 5 heures). ̃

,.Aup|-F,TrPaMÇE.- -d0. P:&9M $,(?? VT^

fHçp'f ur^chra les. rlçliaa. >!• ,101 fïj

̃̃ ''lçs ÇÂPliG^ES, La Femme d'uneJjiùÛçr, CAMEO, Le roïjor;de Madame Husson, de 10-ii' a-u ti. ̃.UC'aii'

CHAMPS-ELYSEES (118, avenue des Champs-lil.v-iCi'S) M;il 14 n. A 20 h.; soir, 21 II. 15 Changhaî-express (Marlène Diotrlch).

COLISTE, Papa sans le savoir, Mat., 14 b. 30 a 19 hi'iires: soir.. 21 Heures.

COURCELLES-PALACE 1 1 1 S. r de courcelles) Au Pays du sourire.

EDOUARD-VU 1 1 » rue Edouard VU), l'Hniianoin ne h. 30 il 7 deures Soirée..9 h 30 The gsy caballero.

ELYSEE- GAUMONT (rue Quentlii- lîailchiirl). Mal., 15 n soir., 21 Q. La Nuit du Carrefour.

ERMITAGE (Champs-Elysées) Le Vainqueur. Mat. a 14 heures; soir. a 20 h. 45. FOLIES-OKAMATiQUES, penn. midi à 24 h. Notre-Dama de Paris (version so•iioi'et; L'ATiériqus a. soif.

CAUKO?;t-FALACE, Le Sergent X, de 14 h à li) n. 30; soirée à 21 h.

GAUlV!CWT-TMEATF.E, de 10 b. k 24 b. 30 L'affaire B'éreau.

!IViPER!AL-PATHE. Parls-Mâditerranée, dp 14 h s 24 n. :)0

LUTÊTIA-PATHE, mal.. 14 h. 45 sotr.. 20 h 4 5 Un coup de téléphone.

MADELEINE-CireiIMA ( iyrti'inm-nl (le m:îli a 2 h :to du matin) Les Titans du ciel. MAFHGNY. en exriuslvite Ksedcheh in uniform (Jeunes filles en uniforme), film parlant allemand de .Cari.' .KriElieh, texte français adapte Par Mine. Colette 3. séances: 2 h, 4 n 30 el 9 heures.

IVAFÎiVAUX-PATHE < ï'ei m. Se --jjS i »

(OU,. "=0i rée, 2 1- h.) hà:mi;& 1*}.lof. r

̃ «ÎAX-LI.VCER,1 Les cari%f ours ^|la '0+

.Mat. 14 ti-v-ffi-h: 30: aôtWé'f'ïn' h. '451 LES MIRACLES (ion "rue Rfjuinîùii. 14 h., 16 h. 30, 21 h. Tumultes (Bûyer, Klorelie).

MOULIN.ROUGE.CINEMA. de 14 n. 9 1-9 h Soirée, 20 n 45 5 Les Crot» de bois IWOÎAF.T-PATHE (51. rue d'Afileilili Matinéo. 14 h. 30 soirée, 20 h. 45 Tu seras duchesse.

OLYTOPIA-C'EMA ( Permanenl de 9 n, 30 S 1 h 30 Sous- le casque de cuir. OMNIA-PATKE (l'cniiniii'itl de 14 n. a 24 heure*) Service de nuit.

PAGODE (5? bis, rue Itabylone): L'Opéra

L'HItMGtlR, ù ~3 < c o s' a 9f~,

cGARIGAiiIF. 3 b,f 3~" o NJ o, 0,9;

de Quat'Sous. Permanent de 14 h. 15 à 19 ti. t'5. Soirée, «V tïèûrës.' ̃̃̃

PALACE, FauÇ.-iMontmartre (Permanent).: C'est le printorrips. ï'

PALAlS-RÇCHECHCtUARTif 5G, DouleVard nofli'!Çî)(inart), jMM.1* Û. $9: soir. 21'" .a.: Un coup de téléphone.

CINEMA DO PAPitriEO» (i$3. rue VictorCoumii). Mat. fous les joure 14 n 15 et 16 D SO Soirée, 21 h. 15 Arrowsmith. PR.SAIWOUNT (Pormnnent de jO 11 a'2 h. Miche.

THEATRE PIGALLE, '-saison clnêmatogrfa- pblqqe, matinée" ..peiSnanente de.. 14! n. a| -19 li. 30 soirée a.. 21 «ôures 1.6 nuit "du carrefour.' ̃ ,̃̃ ^k •̃ RIALTO, Mât., Vh. 30 SÔÏr.2f 'fi." "Le; capitaine Koepenick. s -•< ROVAL-PfiTHE i.iypjiiip rle Wairnifii) Ma tinée. ,H".Ù. éolrec,' "2O"h" 45 La couturière de Lunéville. ̃•• STUDIO DE L'ETOILE» -14. rue Troyoni (Etofle O'fi-4?)' Tbur:;lei" #>urs, permanent. de 2 b 30 a 7 h. Soirée, 9 Q Meurtres, de ta riia. Morgue; tuspïr¥ 'd -Edgar. Poe (Car- j !àm.;a!wlMs.̃»»'«> émUçals) :T .̃̃ j STUDIO DIAMANT Husbands Holidar (Gltve Broolf-)-- –lr STUDIO DES URSUUNEf k T. J. j., a i-i li. 80' et SB h. M (-felsloii fraHçai8eV a| 16- H. 45 e-f"-ï2 h. 45 "twrsion intégrale a'ile-i mande do) « M » U.e'Mîiiidl» STUDIO 23 (10, rue Tholozê;, 15 n.i et 2l"n. On demande des danseuses pour Buenos-Ayres. "l"

URSULINES, Tous les Ipurs, à. 11 ti. ,301 el ïi 20 h 30, version française du rilnr IB"(Ése Maudit), do Frlt.ï' l.ang:, a<îaptée;;pa'r j R. Gbupillifcre-3. Texte-: 1'Andrfr l.anpr a MO h. 4S.et à .22 h. 4:S. version. Intégrale 'allpoiande de M (Mardety- Danton 8t-60. VICTOR-HUaO. soir., 31 n Jeudi, same di, dimanche, li h. 45 Un coup de téléf phone. :̃̃' WASHINGTON, ;f'4, -rue Magrellari (Per«miieiil de 14 b- 30 a XtnlniUt et demi r Thl» Reckless Age, avec-:Buddy Rng-ers- et PeggX Shannon. .< va direction du' « .âtudio des Âericulteurs » et du «Cinéma- Bonaparte nous prie de rappeler aue le.eïand succès actuel'1' Docteur Jekvll. et Mr Hj4e< passe tous .• les jours en matinée, à" heures, et en st.irée, à q heures, sauf les Samedis, dimanches Pt fêtes, où il est donné deux matinées diït;*ctes, à 2.U.- .«,«t à -heureà la soifée: re'stant fixée à g. heures. :v MOTS CRIHSES

–p–<

'ï-<A'

Horizontalement, -rr I. Reproductions exacr. les de l'écriture d'une perppnne. II. Pos̃ sessif Prénom'màscuTiii,HÎ. Adverse de ̃ lieu Colonie anglaise dé/i'Arrlcjue méridionale. IV. Hernies du rein. V. Fleuve 'côtier de France Quand on a le roi, dans son jeu. VI..Qui est "'près tle la mer initiale et finale dunom ̃d*ycn pape. VII. lEmplqyes par les fabricants de boitons Deux lettres de « "Gargantua »* ,Du verbe; avoir. VIII. D'une rêvdhàr.te cruauté (nlnirfeO'1- IX. Note". ;:TraMspira. Xl Troiihlée.par une énio'.ion violeiûê.?– r- Xili. Fleurs; Qui exls'tej eEfectivenieirt ^.rHcglj.. Verticalement. t-.Î, I?tat. de reiix qui, stint gouvernés par les nièriiés fors Pronom personnel. < 2. Etable .ppgçsv.T– 3. Initiales de points, cardinaux ̃TTimYestlssèment's. burIeriquês d'ouvrajes sérféiSS1, 4. Lieux o£t: sont etnma^asiriés lés', vïrisef .les-féaux-devie. 5r A6revlat.lon>'d'uji titre ijnrinoier •,

illpiQfftSÙsde. Jacob. -jQ. prnen'jent demé,

riêW^ftt'.te st^Mlfe ï Compa»nofe'%i-'

18. Prec~~eH~tn lhti~Ÿé;tt'és d u I~otti~'

̃'gâte i?V. V- 3. -Fin .de' vorbe Du nom d'Hine ̃vïlîe riormnn.de Anoietïne mestrre. a^raire.10. Lac de l'Amériçtue""d'u Nqrd"; C'élè'bre mathémàt c:en nofvéâiert.f(i842-lS99)i. 11. Pronom Gauche. >

Solution du, ]JÎ?v870 ,(

7. Vertical E. M. = Eminence. ̃̃̃'̃̃ Marchés coAnierciauK BLES. Paris, 4<mfti.v^. CourWJlTO 50170 75 P; jun, 103 5O*lfi5.fi} 4 «de' nui, 155 à 155 25 P; ju Il.-août. 142 75 P; 3 d'août, 136 P; 3 de-sep.tacfâô P; »4'ocl., 138-1S7. –I Cote officielle 1C9. AVOINES. Taris, 4 mai. Courant, «J V; ^4,110 50 &Ml?- mai' 1W-5.'V!S

jwHl.-août,! te ""5-ÛG^P.,liX. d'août, 8o 5tl,

«6 25; 3 de sept., ?w4W 3 d'oct.. 85 30ï »̃> î

FARINES. Paris. .<! .màf. .Courant.

208 50 V;,juin, 208 V. ,vrr,i'*arlne»5d«;co.u-'1 sômniation 23.0.. ,a M SUCKES. Paris, 4. mai» Coun, 219219 50 P; ju n, 21« 50 à 219; jullU, 218 H 21,S'5O; août, 213 P; sept., 215-215 50 P; 3 d'oct., 210-211; 3 de no.v.. 210 5Q.f*. Cale 'ft'ciellë': 219-22!). ;»;, CAFES. Le'Mavre, 4, mai. -r- Courant, 23!) 50; juin, 239 75; juîll., 23B 25f,août, 2.15 75; sept., 233; oct., 2S1 5,0; nov., 232 25}i dée., 229 oO; jariv.;fJvr.,VJ2?9: mars. 22$: 50. Ventes 4.000 sacs..[ 1

Quelquefois une main féminine, dans un mor"ement de rappel et de possession, se posait sur la main de son voisin. «'Je sais là, disait ce geste. Ta place est avec moi. Ne l'écoute pas comme ça. Ne te crois pas. Je suis ta 'femme. Je suis la sécurité et le refuge. Je suis lg. "confort. Je suis l'habitude et la convention N'écoute pas. Ne regarde pas comme ça. » "3; > -•̃̃ Mais l'homme repoussait ïk, main, sans brusquerié, mais avec un ennui distrait.- -̃̃̃̃̃, .S Dans ce cercle de visages" captivés par Ja ma|jie a de l'histoire qui se déroulait -devant léurs'H'eux, le regard de i Sabra Cravat, qui tenait son fils, Cinv sur ses genoux, flambait. Bien que so'n teirit fût olivâtre, comme celui de sa, mère. Félicie yenabie,. sa figure paraissait luhiinéitsiêin.ént jjïanchè, tandis qu'elle écoutait le conte étonnant," incroyable et ̃un peu absurde que son mari. débitait. II était clair que'chez elle, comme chç^'Jï.^ijêUle dame, le couirant de sang français dés ",H&Cï, était fort. Ses 'longs- cheveux et sesyeitx'îétaient noirs,;coni-;'me aussi ses lourds sourci|s^dont: ta courbe .res-; semblait celle. des deux 'cimeterres suspendus audessus de la Cheminée du salon. Sabra avait secrètement honte de l'épaisseur* de sès^ soufeils. Et elle les examinait avec, désapprobation dans son 'l' miroir, tout en passant sur lem? cerne un doigt j légèrement mouillé de salive. Quant au reste, 'la droiture de son regard, ses rapides mouvements de tête et la vivacité de> ses paroles ou de ses ma- s nières venaient davantage de la Nouvelle-Angleterre que du Sud. Agée dei ̃ yingt-«tét un ans; mariée à seize, mère d'un garçon de quatre ans, toujours amoureuse de son pittoresque 'mari; il y avait en elle un épanouissement, une flamme qui brille i quelquefois. dans la vie -'des femmes au moment éphémère ou leur rayonnement physique et moral arrive à son plus haut (Jegré. t. 1 La ressemblance des traits et du caractère était facile à découvrir entt>e"cet-te;jèël'atante jeune femme et la vieille au teint d'ivoire qui trônait au ¡

n«. «r, (

L. A VI E S O F* T I V E

Courses au Bois de Boulogne Aujourd'hui, à 1 II. 45, courses au Bois de Boulogne. Gagnants de Figaro i Prix des Fausses-Reposes. Somerville. L'Aviron.

Prix de Villeneuve-l'Etang. Arques la Batailles ̃ Ultra Violet. Prix de Marnes. -–West Wlckham* Lagopède., .;̃

Prix dé Saint-James. Disguise. Firou-

zeU.; ̃•̃-̃• -̃. ̃

Prix d'Harcourt. Parsee, Ariifortasj Prix de Sèvres. SISterari. Borodirio. Prix de Slontrctout. ̃ HuchM. Amas d'Or.

'.t.. Céurses au Tremblay ` Le Prix Flying Dutchman ̃ îriomplie de "la forme. Le cheval Bara connaît, à six ans, une plénitude de moyens .qu'il n'avait jamais possédée jusqu'ici, et qui lui a permis de remporter, hier, sa troisième victoire de suite. Il a battu* dans le Prix Flying Dutchman^sur 2.150 mètres et en lui rendant dix livres. Cake Walk aussi facilement qu'il,venait de le faire sur 2.600 mètres, à quatre kilos. Quand un cheval tient cette forme màxima, sa limite exacte cesse d'être appréciable. Malheureusement cette forme-là n'est jamais éternelle.

Nous avions signalé le très choquant désintéressement dont avait fait preuve Le Solitaire lors de. s;s débuts dans le Prix d'Iéna. La seconde sortie du poulain dans le Prix Dutch Skater a confirmé avec éclat notre observation. Même battu par Machi Mia, Le Solitaire, en unissant bon second, a prouvé qu'il n'avait aucunement cherché, la première fois, à défendre sa chance. Nous n'avons jamais voulu dire autre chose, et il, serait bon que; cette leçon ne soit pas perdue pour tout le monde. J. Trarieux.

Prix Convent (h vendre, 5.000 fr., 900 mètres). 1. Sournoise, 31. Ch. Cunnington junior (G. Weston); 2. Tactique, à M. James Mennessy (S. Smith); 3. Philarto, à M. A. K. Macomber (JL Lynch) (2 long., courte tête, S long;)

Pari miiiuel à 5 francs (unifié). Gagnant l^SHSXK» Placés Sournoise, 7 fr.; Tactique, 18 fr.; Philarto, 9 francs.

t ïpflif W&ëWcr'kapp'rërilis, 1-O.O0Ô fr.; 2.3CW

mètres). 1. Flotsun. à M. le baron Leonino ,(J- Harper); 2.: -Palestr.no,, à M. François Çhipault (N. Pelat); 3. Gagne Petite à M. Charles Bariller (H. Arnal) (5 longueurs. 1 long., 1/2 long.)

Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant 18 fr. ôll. Placés Flotsun, 7 fr.; Palestrino. 8 fr. 50; Gagne Petit, 6 fr. 50.

Prix Cerdatjne (10.000 francs, 2.000 mètres-i, 1. P'erruche Bleue, à M. le baron E. de Rothschild (C. Boullon); 2. Biweh. à M. le baron Baeyens 01. Pecqueux) 3. Kambaya, à M. le marquis de Lîano (A. Rabbe) (courte encolure, 3 long., encolure). Pari mutuel à 5 francs (unifié), Gagnant S fmnos. P.iac< Perruche Bleue, G francs: 'Biw.eh, 12 francs.

Prix Clocher (à, vendre, 10.000 fr,» 1.100 mètres). 1. Luciole, à M. Henri Ternynck (C.-H. Semblât) 2. Féofar, 6 lady 'G'ranard (L, Robsoni 3. Meltern ch, à .M. J. D. Cohn (W. Sibbiitt) (2 long., 2 long.

1/2, 1 long.)

Pari mutuel: à 5 francs (unifié). Gagnant lfi francs. Placés Luciole, S fr.; Féofar. 11 fr. 50; Metternich, 13 fr. 50.

Prix Fluing-Dutchmitn (25.000 fr., 2.150 mèJl'esi. 1. Bara, à M. Marcel Boiisrac (Ç. Elliott); 2. Cake Walk, à M. Jean Prat (A. Rabbej 3., Farnus, à M. H. Randon (M. Eonavcnturer (X/2 long. 2. ldng. t/2, 2 lon-

gu?ur^).

Pari mutuel à S franc» (unifié). Gagnant ¡ )t) fr. 50. Placés Bara, 7 fr. Cake Walk.

:7«"lr. 58.<

1 Priai: Carmélite (handicap, 15.000 francs,

XSOO mètres). 1..Mon Amour MI, à :M.

Emile Marchand (R. Brethès) 2. Pico lSISnco, à M. Paul Wal.'on (G. Lecavelier); 3. ̃Marry Guai'd, à M. René Robert (F. RochetIti) (1 loni, 3/4 de long., 1 long.)

iBsrt:jliutu«l à;-3ifraHaï- (unilit-K GagtîaiGs.

iasJ'ranG^HPJaftfa.i.Mon Amour HI, 8. f.bjft?: ip:cp."iî:.ahcù,-ÏÎTr.Mçrry Guard, i^r. Prix Duteh-Skaler (10.000 franc», ÂftOU mètre&J. 1. Machi Mla, à M.. L. Rifper (G. TJéîaurlc) 2. Le Solitaire, à M. SI- 'VB iUnzuf'"(M. Pecqueux) 3. Le Firmament, à •M. A. P. Packer (R. Brelhès) (3 long., 1/2 lom?., 1/2 long.)

Pari mutuel à 5 francs (uniflél. Gagnant 02 fp. 5O.'I':vcés Machi Mla, IS fr.; Le Solitaire, 16 £r. Le Firmament, 10 fr. 50.

CONCOURS HIPPIQUE Le Tournoi Uternational de Rome La troisièm." journée du tournoi hipp'.que international de Rome a été consacrée au Prix Pincio, auquel deux cents clievaux prirent part. Le parcours très sévère et la grande c'asse des concurrents ne permirent qu'à un seul des officiers français de ftgurer en bonne p'ace au palmarès.

II n'y eut que cinq parcours sans faut

Voici l'ordre du classement

1. Lleulenant-cotoncl Borsarelli (Itali?), sur Crispa 2. lieuienanl Von Nagel (Allemagne) sur Benno 3. lieutenant Von NqsJtz (Alh-magne), sur Provinz 4. lieutenant Gudin de Valleri,n (France), sur Vermouth 5., lieutenant Linpe î(AH.-magne), sur Hasdrubal. Prix des Amazones. .1. Baronese Xîsco, (Ithiie, sur, Hirouvi.'le- llmc

Sto^içl (Sufc?e)r sur Falcoruère. 3. Mme

t{e -Iiucas?ei(pttqn5rle)..sur Bmion 4.

fconjJfi^se HMatçbJL,dji:C£lpr.e Italie), sur

ïgeÉKf «f i. ̃

Le Tournoi

de Ribauté-les-Lieuran

Chaque année. M.. et Mme de Monta! organisent' un Concours hippique dans leur ravissante' propriété de Ribaute!es-Liieuran. L'accueil est charmant, les obstacles bien faits, les parcours bien tracés,' dans un parc boisé, dont les pistes ont une élasticité parfaite.

I bout de la table. Mais quand on se tournait vers Louis Venable, on était confondu par les mystères de l'hérédité. Louis Venable n'était pas âgé, il était yïeux c était un personnage caduc, futile et gauche, tourmenté de cauchemars, affaibli par la ma1 laria. Ses mains et son visage avaient une teinte jaune héritée dés générations habituées aux pains chauds, aux terrains insalubres, au porto et aux maladies de foie sans parler d'une balle qui était restée quelque part entre sa troisième et sa quatrième côte,; et qu'il avait attribué à Murfreesboro. quand il appartenait à la batterie lourde de Stanford, bien longtemps avant la découverte des rayons X.

Louis Venable, dans son fauteuil, au sommet de la table, était aussi fasciné que le négrillon Isaïe sur son perchoir. Même le petit Cim avait écouté, on avait fait semblant d'écouter, sur les genoux. de sa mère. Celle-ci avait déjeuné distraitement par-dessus sa tête, les yeux fixés sur son mari, ayant rarement à imposer silence à l'enfant ou à. soustraire à ses doigts tracassiers le couteau, la fourchette et les objets défendus. C'était sans doute l'extraordinaire musicalité de la voix du conteur qui le calmait. Les prétendants évincés de Sabra Venable avaient dit, quand elle avait épousé Yancey Cravat, ui, mystérieux étranger venu eu ,1 Texas et du Cimarron, qu'elle avait été ensorcelée par sa voix. C'était vrai dans une certaine mesufe. Si Yancey Cravat était prolixe et souvent verbeux, même quand il énonçait des choses simplesi il avait les inestimables Ions de l'orateur-né une voix vibrante et souple, une grande douceur, du charme, des yeux fascinateurs et le pouvoir, de persuader à chacun de ses auditeurs qu'il ne parlait que pour lui seul, Tl y avait en lui quelque chose du charlatan, beaucoup de l'acteur, un peu du fanatique.

Dans n'importe quelle histoire racontée par Yâncev Cravat, il y avait un mélange d'enchantement, d'incrédibilité (dont on ne s'apercevait pas

.Xtt«*M<«*

La réunion de 1932, présidée par Iv général baron de Rascas de Ghateaundon, ayant à ses côtés le coin mandant Cavaillc, fut particulièrement réussie, n.-ux parcours de chasse, l'un civil; l'autre militaire, ont vivement inté.rrssé la très élégante' et M*ès nombreuse issistanec.

Le remarquable sauteur de Mme de Rovira, Oscarr fort bien: monté. par M. H. de Rovira, fut le vainqueur de l'épreuve civile, précédant Çauvelle, k- M. Goubert, montée par M. Cn vaille Star Gloiv. à M. de 'Montai Empereur, à AS. de Rovira S'éêticovri, ~M. Basille, monté par JT. fe'faù Escapade, à M. de Rovira- ;-£aarens, monte-par M. Cavaillc- Gfi'n;, à M.de Maiital, et Ecusson. U, à M. de Suar.cz d'Alnieyda. L'épreuve militaive fulf enlevée par Anôilstay du^ capitaine .dé- Carrère,. de- vant Nijni Novgorod/ au lieutenant! Brau Daisy Jenkiiis; au capitaine* de I CarrRré Bartavelle, au capitaine,' Augère Lisette^ au capitaine de Girrère CoUnetle, au lieutenant Brau,, et Eglantine, au capitaine Augère.

L'épreuve de puissance fut gagnée par Oscar, monté par M. H. de Rovira deuxième prix ex œqiiorJ Escapade, monté par M. Cavaillé Déesse; par iî. Brau, et Airel, par SI. LagaTdère. Les autres lauréats ont été dans le Prix d'ouverture, Actrice,. à.M. Castelbon de Beauxhostes, et Empereur, à M. de Rovira dans le Prix des Régiments, Anoustà, au capitaine de Carrère dans le Prix des Fédérations, Sébécourt, à M. Bazille, monté par M. Brau dans le Prix de SaintrGeorgps,, Fakir, à M. de Rovira, et dans le Prix de Diane, Déesse, fort bien irt&ntée par M'ie de Laugallerie. R'éyor.

Le retour à Paris de la mission

i

du prince Sixte ,B6ttrbon

i

Le prince Sixte de Bourbon qui; en compagnie des comtes de; Béarn et de N'eufbourg vient d'entreprendre! une vasîè randonnée d'études èn'^automobile à travers l'Afrique, rentrera cet après-midi à Paris.

La mission que le prince Sixte de Bourbon vient d'accomplir dans le Sahara, à travers des régions" que .l'automobile n'avait pas parcourues, s'est

déroulée sans iffeident et' J,g putaçe^^àriîi

porte d'Afrique ur^e^ préelse (ipejiniftiĩ'tation qui doit sèrvïr',à;Ia* xealîïriitsjp^fljî, prochaines liaisons transafricairies.' Le prince, venant d'Alger, a. atteint, Tunis le 2 mai où il a retrouvé la princesse venue au devant de lui, en compagnie des comtesses de Béarn et de Neufbourg. T

Le 3 mai, une grarsdte réception a eu lieu à la résidence de France, puis à l'Auto-Club, en l'itorrneur.'dè mission. Hier, 4 mai, le prince/ accompagné de la princesse, des comtes de Béarn et de Xeufbourg, s'est embarqué à bord de l'hydravion qui fait le service d'Alger à Marseille. Ce matin, départ de Marseftle à hord de l'avion de l'Air- Union qoii doit déposer le prince Sixte de Bcnrrbcm et ses compagnons au Bourget, â 18 beu-1 res. M. Louis Bréguet, voula-rit marquer tout l'intérêt qu il porte aux résultats obtenus par la mission automobile du prince, a tenu à se rendre par voie aérienne au devant de lui, jusqu'à' Tunis, et revient avec lui au Bouxset, à. bord de l'avion piloté par le chef-pilote adjoint, Paul Codos. D'autre part, Costes, sur l'appareil qu'il utilisa .au,, cours de sa mission africaine, en compagnie de Jean Schneider et de Véron, se rendra au devant de l'avion de Codps et atterrira en même temps que lui au Bourget.; Il retrouvera. ainsi, à son retour, la mission avec laquelle il a collaboré pendant son voyage en Afrique centrale.

Une réception aura lieu au Boutget

fcu~ TËter Ie~ueeès"8u 'p "'104' :;>

p»ur fêter le succès au prince aixïg de

ïfourbon. •̃•" '-f- '̃̃y*

:| v; ̃ ,;̃; ̃; ,:V

Le cinquantenaire

du Racing Club de France

z ~> '1.. a,

UNE MANIFESTATION OMNISPORTS .1 A COLOMBES

Le Racing Club de France, pour fêter le cinquantenaire de sa fondation, organise ponr aujourd'hui, au Stacjc.de Colombes, une manifestation omnisports qui doit démontrer par son éclectisme sa vitalité.

Au programme de cette réunion figurent, en effet, des matches de rugby. hocltey et football et des épreuves d'athîétisme.

Les deux plus importantes, rencontres mettront aux prises, d'iiiie. part, en rugby, le S. U. Agen et le Ijacing Clut> de France en football,Mimehester City et l'équipe du club do3'en, champion de Paris.

En levtr de rideau de ces deux rencantres, un match de hockev suf ga-on .T.eltra aux prises le T, C. F. W 'tà Royal Rucing tît Bruxelles, deux, belles équipes, considérées à juste .titre commje[ parmi tes meilleures de France et île Belgique. ̃. L'ordre des rencontres sera le suivant 13 b. 30 coiip d*eny,piJ^u,im^(ch.éB

hockey. ̃̃'̃•:̃ x-;) *ï' '> «j

H h. 45 s e&Mpoa:énS?Ôi auî'matchwôé rugby. '̃ -̃•̃ ̃̃"«̃ '̃̃ ̃" '̃•̃ i(i h. 30 coup d'envoi.du match de

football.

Entre ces r encoiitrçs,~ trois 1-iniportaii-1

Entre ces rencontrçs, trois, importan-

tes épreuves d'athlétisme seront cou- rues un 100 mètres, un 8Û0 mèties, un 3.000 mètres, qi»'1 réuniront parmi les partants les noms célèbres^ àe 100 mètres Surreau, Pringuet, Balensi, Warmarck.

800 mètres Charavalle, Sera Martin, Leguyadcr, Morel. « 3.000 mètres Rochard, Leclerc, Làhitte, Desroches.

tout de suite) et d'absurdité. Même à cette lointaine époque, Yancey était déjà une figure bizarre, magique et presque fabuleuse. Aucune pièce ne parais-; sait à l'échelle de sa! gigantesque structure aucune; chaise n'encadrait la largeur de ses épaules. « avait un mètre quatre-vingt-dix et il semblait encore plus grand. Ses cheveux noirs, très longs, bouclaient. un peu dans le cou à la manière de ceux de Booth. Certaines parties de son front et de ses joues étaient grêlées comme par la petite vérole. La perversité des femmes trouvait cela séduisant. Mais, avant tout, on remarquait sa tête, son énorme tête coîbparable à cèlle d'un buffle, si lourde qu'elle paraissait entraînée par son propre poids. Avec une vive) impression d'étonnement, on observait que cer-, taines choses en lui juraient étrangement avec sou volume, sa virilité et son aspect d'énorme pais-' sance. Sa bouche sensuelle et charnue gardait une expression' de douceur, ses -cils étaient longs et: recourbés comme ceux d'une jolie femme. Et quand ri levait sa tête massiye>" ou était, eonfoiatlu de yoh-V sous ses boucles des yeux gris qui contenaient, l'insondable infini, de l'Océan.. Au milieu de s»ri récit et sans le coup de l*exci-?_ tatïon, il quitta la table, et continua à parler en « arpentant la pièce. 'Sa démarche était étonnam- ment légère et gracieuse pour un homme d'une telle force. Ses pieds étaient petits et cambrés conirhe ceux d'une femme. Il portait même en l'année 188.9 des bottes du Texas, molles et souples, aux talons hauts, aux semelles fines, dont les revers étaient ornés d'extraordinaires étoiles d'or. Ses mains blanches, efiileës et agiles étaient également '̃_ en disproportion avec sa stature; II s'en servait, en parlant et l'œil conquis suivait leur turbulence. •̃•'̃̃* '1, Edna Ferber. ç-

^'Traduit de- tanglaia par Maurice Bémon

Tf ? -A r-- <*••».•:

hat finale du Championnat de France die rugby

CET APRES-MTDr, A BORDEAUX, 7 LÏO» ET NAK»QNNE

DISPUTENT LE TITRE

Au, Paçç .des Sports,, de Bordeaux.^ les équipés du Lyon O.V. et du R. C. Naçr ,bonne vont être cet après-midi aux prises. L'enjeu de la rencontre, est d'unp; extrême importance le titrq. de chani»pion de France de rugby- 19.32, l

Deux équipes de ressources égales, de eltis'se- sembla-ble; vont être opposées» animées d'un», pareil désir de conquérir ce> titre national la bataille-: sera épi]q)AC:<îb. 'bien; imprudent' est. celui qui d<ij«nei;a4t un pronostic affirma tif.. .'WLyotv et à- Napbanjje, les ligneg-

,d?ii\raai^s. sont;rern.«rq.uabJqs e.llos sa-,

vent atoq-uer. avec- vigueur et déaiaiojj^. ̃saisir opportunément ioutes les occa-. ̃ sions do prendre l'avantage et le: cpn-

sérV'eS- de "niiï-niere dangereuse.

La défense de chaque «amp sera do-Juij soumise à :u-n dair tnavail quai; qu'if puisse être on- peut être assuré: qu'elle s'éii tirera avec brio.. ̃ Les avants lyonnais ont cependant eu technique un léger avantage sur' leurs vis.-u.-vis. Leurs oiîensivEs sont mioït'X coordonnées et plu»s. incisives que celles' des NaiEboimaîs, qui agissent plus. sou^. v-ent peut-être, maiSi avec, urne,, sûxefcê*

moindte..

Qu'on, aille pas pour- cela eonolare à une victoire lyonnaise, caa1 ce légeu- désavantage est pallié par une action plus nette: des trois-q.uarts méridionaux, Les troïs-.quarts. de. Lyon. ont surtout la a coutume de .soutenir et de lancer leuns- avants, plus que d'attaquer epx-mên mes- les Na-r.bo.itHiaïs, au, coiïtraiire, savent réaliser de jolies offensives. Voilà, n'est-il pas vrai, qui pisotâet. une lutte- pairticuiièuenieiLt serrée; ..d'rol.! intérêt considérable

Voici la formation des éq.uipes Ly,on.-Olyjnpique. Arrière Marty; tuoîs-quartsi Deschamps, Ja-nogliaj, Graulé (cap.), Durand demis, (o), Battle (m.) Brial avants Salzct, Claudel, Vallîh Griffard. Panel Du-, gôucet, Cartier, Rat.

R. C. Narbonnais. Arrière Berge; trois-quarts Jalabert, Pignol, Canneilles et Vals; d-emis (o.) Decron (m.) Laffoht avants Lombard-, Fra>yssinetv Manck. .Aroau, CItov (cap.)- ;• j'lïi&siwi»rï5 ajéari, îRomagnac. ̃_

t ,It~" .srto$,ïi_

̃' ld,£MMMT. BU- SPORTIF A,1i heures, à Colambes. Fêtes; du' Cinquantenaire du R. C. France, An iprogràmme football, rugby et atiili-.

[tîsme.

Automobile.. A 17 h, à Montlliéry (arrivée du Tour de France autonxobiic. Cyclisme. A 9 h., à Versaîlles jdépart du 14e Circuit de Paris à ;14 h., au Parc des Princes Grand Pïix ide l'Ascension (vitesse).

Pelote basque. A 14 h. réouverture du Fronton, de- Paris.

'̃̃̃̃•'̃ TENNIS .̃<̃ La « grande misère » ̃̃̃'̃̃ des compétitions professionnelles Le Tennis Club de Bfeaulieu, comnie. 'nous l'avons dit, a abandonné l'organisation du tournoi professionnel de Beaulien, qu'il organisait der/nis onze lans régulièrement. Trois coupes avaient,, lét-é' offertes depuis la création de ̃ l'éprcor.- ]vz et successivement acquises à titre dé-, finitif. Comme d'aulre part les rece-tles; réalisées en ce tournoi étaient bien inférieures 'suce df-p>enses, il se treuve et "c'est fort nature) -qu'il n'y a plus personne qui veuille offrir une coupe, et plus aucun club qui veuille prendre ia. sui;e du T. C. de Beaiilieu.

L'Association des professeurs de tennis de France semble de son côté avoir #éitl*ncé #" rmWfiSfâtiori^tt^un- Cham- V ^ioïïfiat <re -FranM^national ou inierna-^

.tîPWlli. t.. A" :'̃

Peut-être la Fédération internationale des professeurs de tennis, créée l'an der- ]• mer Berirn, va-t-elle; juger utile dej réunir au moins une fois dans l'année les professeurs et professionnels, dit, monde entier dans une compétition im'->r' portante. Cette- décisioa serait s*ra??doute bien accueillie, encore que pour' nous l'utilité d'un championnat international ne nous apparaisse pas d'une façon flagrante. Selon l'opinion qui' nous n'avons cessée d'avoir, nous considérons que les pro-' fesseurs de tennis doivent avant tout- satisfaire aux devoirs de leur état e.n- seigner le tennis à cînx qui ne le eon- naissent pas ou le pratiquent imparfaU tement et entraîner en les dirigeant dé' leurs conseils techniques les bons': joueurs. ̃'̃

Ceci reste dans te. cadre de leur profession et de leurs intérêts. S'ils sont en- plus d'accord pour disputer entre eux une compétition officielle, sans que cela puisse nuire à leurs intérêts, il n'appsr- tient qu'à leurs associations d'en décider l'organisation. Mais nous restons sur l'opinion qu; nous avons maintes fois. formulée et que les faits ont affirmée,, c'est qu'un tournoi de professeurs, s'il présente un indiscutable intérêt technique, n'a aucun a lirait du point de vue sportif. Il est impossible ai demander à un, professeur, habitué à exécuter chaque jour «levant ses .élèves les mêmes coups et â. renvoyer la.;>al!e de façon àS c»'<jb=2.. son. élève, étudie ces coups par uAK! longnWîpTàUique, de jouer avec la fantaisie,* «la -variété d'un champion amateW-dwnt; l'Wabitàde est justement de faire des maiches".

Quant à mettre sur pied un wurnoï entre « professeurs et « professiarinels genre Tilden and comme le .T C. de Monte-Carlo en a émis lintenliOn, c:ci ne nous semble pas, <i«i point de vue mèmé des professeurs, dune.. grande utilité. t Les « professionnels » qui n'ont jamais été professeurs jouent on la \u; à Paris comme d'anciens amatzurs las-autres jouent forcément comme dancieits professeurs. Leurs exhibitions

̃: (A suivre.} ̃ ).


MUETTE-PASSY I HOTEL MODERNE Dernier confort. Terrasses.

Appartem. et chambres avec bain

petit déjeuner compris. Pens.compl.de 50 à6o fr.

1 les Maffnnniopc 24, rue de; Marronnim(16"¡ II

Les )))arru[)t)!ers Tél. Aut. 05-05.

n'ont que bien peu d'intérêt et lassent vite les plus fervents spectateurs du tennis.

Quant à l'intérêt qu'auraient les professeurs vivant de leur métier à jouer dans ces conditions, il est dangereusement négatif.

Les joueurs du R. C. France vainqueurs en Tchécoslovaquie

Les joueurs du R. C. France, Brugnon, Gentien et du Plaix, ont disputé, hier, un tournoi, à Prague, contre les meilleurs joueurs tchécoslovaques.

A la fin de cette première journée, les Français mènent par 2 victoires à 1. Voici les résultats

Simples. Brugnon b. Rohrer, 6-2, 5-7, 6-2 Marsalek b. du Plaix, 2-6, 6-2,

Double. Brugnon et Gentien b. Marsalek et Rohrer, 3-6, 6-2, 8-6.

NOUVELLES DES COURTS

La championne du monde, Mrs Moody-Wills, est arrivée hier à Paris, à 14 h. 6. Elle commencera dès aujourd'hui son entraînement avec Martin Plaa. En finale du Tournoi du Queen's Club de Londres, lord Aberdare a battu L. Lecs, 6-3, 6-4, 4-6, 3-6, 6-4. Cette partie a duré près de trois heures. Voici les résultats du tournoi de l'Est, méditerranéen, disputé à Athènes Simple messieurs. J. Satoh (Japon) b. G. Grandguillot (Egypte), 6-2, 6-3,

Simple dames. Mrs Campbell b. miss Alexandroff, 6-3, 6-0.

Double messieurs. Satoh et Miki b. les frères Grandguillot, 6-3, 6-4, 6-3. Double dames. Mrs Campbell et Mlle Lenos b. Mlle Barbier et Mlle Legeay, 7-5, 6-3.

Double mixte. Mlle Barbier et G. Grandguillot b. Mme Serpieri et R. Grandguillot, 6-3, 6-2.

GOLF

A Saint-CIond

Résultats

Coupe de la Commission du Golf, 1.' Perrot, sur le green du 20e 2. Little et Randôuirj4 Berthier, trou du 19" 4. L. Frings et Verdé Delisle, green du 19e 6. A. C. Klingelhoefer et docteur Lignac, parcours du 19e'.

Prix offert par le golf. 1. Mme Bruno et Mme Cochery, 4 down 3. Mme Lambiotte, 5 do-wn 4. Mlle Schelcher et Mme du Breil, 7 down. Barrage Mme Cochery b. Mme Bruno, 2 et 1.

A Marly

Résultats du Prix Klingelhoefer 1. Mlle Cahen-Fitzgérald, 1 down i 2. Mme Métro-P. de Kerland, 2 down 3. princesse J. Murat-de Rauch, Mme Fitzgérald lieutenant colonel Blair, Mlle A. Delesalle-Delamarre-Debouteviile, Mme Dedeyn-J. Mercadé et Mlle Reicht-M. Mayer, 3 down, etc.

A Fourqueux

Résultats de la Coupe Challenge Arîvidson (dames et messieurs)

1. Roger Sudreau, 69 2. Lucien Nassîf et Georges Liez, 73 4. André Morin, 74 5. Henri Amy, 75 6. Maurice Lartigue, Georges Arfvidson et Pierre Biraben, 76 9. Daniel Dreyfus, 78 10. Max Brassart et baron G. de Dampierre, 79.

Coupe Challengè^Defaucamberge (messieurs, première série)

1. Comte W. Czaykowski, 74 2. Raymond Barbier, 76 3. Armand Gritton,

Le coin

du Chercheur

OFFRES

Partie, vend. tr. b. pendule style rocaille sign.Balthazard. Ecr. Erhart, 3, pl.Balard. Partie, cède lit ancien à crosses, table Louis XVI, table ronde chinoise, chaises, cabin.chinois ép.Ming, salon tapiss., lustr., glaces,rid.,tab.,etc. Conc., 11, r. Magellan. Jol.tab.bouillote L.XVI gar.anc. Faut.ép. LJCVJglac.anc.Bas px. Lana,i6,r.Condé,2-7

11 DEMANDES

Oli achèterait à particulier saphir 10 carats. Ecrire 8827, Figaro (Annonc.).

Situations

OFFRES

Place intéressante administrateur dans Conseil de Ier ordre, aff. raquettes tennis plein essor offerte à h. du monde haute honorabilité, de prêt. introd. milieux tennis, pouvant prendre participation minime. Ecr. Porier, Bureau 114. r. de Lisbonne, 44. hôtels et pensions Villégiatures yJ'£.?'l VILLERS-SUR-MER, Hôtèf'du 'CasMo]' confort, pension à 35 fr. Jardin, fleurs, tennis, boules, ping-pong. Cuisine bourgeoise renommée. Pentecôte.

enseignement

COURS ET LEÇONS

BACCALAUREAT. Méthode nouvelle, rapide et efficace, garantissant réussite. GARDINER'S, 19, boulevard Montmartre, Paris. MATHEMATIQUES. Ingén. prépare math. pures et appliquées, exad. écol., baccal. ou gdes écoles. RIZZO, 14, rue Raffet (16e) Anglaise donn. i hre d'anglais les soirs pr son diuer. Ecr.: n" 8818, Figaro (Ann.). ORTHOGRAPHE. Méth. rapide, tt âge.Leç. partie. Mme Blayac, 42, r. Desrenaudes, 2-5.

offres d'emploi DAMÉS DE COMPAGNIE

GOUVERNANTES D'INTERIEUR Jne étrangère sport, danse, au pair pr camp. Sér.réf.exig. Ecr.: 8768, Figaro (Ann.)* GOUVERNANTES D'ENFANTS

On demande pour Rabat (Maroc), personne tte conf., pr deux enfants 3 a. et 15 mois. Très sér. référ. exig. Ecr. Vicomtesse de Castelbajac, 3, av. de la Victoire, à Rabat.

Dem. jne fille Française au pair, pr s'occuper de 3 enfants 5" a., 4 a., 4 a. exclusivement. Envoyer photo. Références. PILLET, 8, place Gustave-Lambert, à Toulon.

12 fcil.de Paris, j. ménage, 2 enf., 1-2 a., dés. jne fille même étrang., au pair, habit. enfants. ROTHIACOB, 13, q. Havre, Rouen. INSTITUTRICES

On dem. jeune fille au pair, cathol., très bonne éducat., excell. référ., pour octobre, s'occuper enfants 3, 5 et 6 ans, suivre cours Hattemer. Ecrire Yves GUEZENEC, à Tréguier (Çôtes-du-Nord).

EMPLOIS DIVERS

Pers. des. clientèle infirmière pédicure. Ecrire Mme Bouchet, 171, av. de Clichy. Gens de maison

BONNES A TOUT FAIRE

On dem. b. à tt fre cuisin. Sérieuses référ. Urgent. Noguès, 2, r. Auguste-Maquet (16e On dem. bonne à; tout faire. Sérieuses référ. exig. Benvensite, i, sq. Clignancourt.

78 4. André Morin, baron G. de Dam- pierre et Jean Neuhaus, 79.

Au Golf du Sart

Résultats de la Coupe mçnsuelle offzrte par le Club

1. Louis Nisse (12), 70 2. Gérard Lcys (S) et AndrS Segard (20), 72 4. Charles Screpel (13), 73 5. Homère Mahieu (15), 74 6. Jules Requillart (20), 76.

A Morfontaine

Résultats de la Médaille mensuelle Dames 1. Mme J. Lithiby, 78 2. Mme Flower, 81.

Messieurs 1. M. J. de Saint-Sauveur, 78..

35 fr. par jour,

TIR AUX PIGEONS

Au Saint-Hubert Club médical

Le Saint-Hubert Club Médical a tenu sa première réunion de tir et de chasse, organisée par son actif secrétaire, le docteur Davesne.

Cette réunion d'ouverture, présidée par le médecin général inspecteur Cadiot, a eu les résultats suivants

Ball-Trap, Dames 1. Mme Davesne 2. Mmes Castille, Didier, Gay, Maurice et Wouters.

Médecins 1. Colombet 2. Bruneau; 3. Bourgoin 4. Davesne 5. Castille 6. Zizine 7. Chasseray.

Invités 1. Wirquin 2. Néret 3. Armengaud.

Pigeons vivants. Prix 1. docteur Ruaud 2. docteur Cellarier.

Poule 1. docteur Gentil 2. docteur Bourgoin.

A la Société d'Entraînement

Résultats

Prix des Hortensias 1. Van der Heyden, 6 sur 6 2. Mme la comtesse de Ségur, Gould Brokaw et Vimont 5 sur 6. Poules gagnées par Gallagher, Herbert, Miot, Pachéco, comte de Ségur et Van der Heyden.

Samedi 27 mai Prix des Dalhias. A la Société du Faisceau

Résuïtats_

Ball-Trapr tir de chasse, 10 oiseaux. Départ inconnu. 1. Roland-Gosselin, 8 sur 10 2. Marager, 7 sur 10.

Au Cercle du Bois de Boulogne Le Prix des Champs-Elysées (3.000 fr., un pigeon, 25 et 28 mètres), disputé, hier, au Cercle du Bois de Boulogne, a réuni 32 tireurs. Résultats

1. Adenon, 7 sur 7 2 ex œquo, Miot, Seguin, marquis d'Abrincourt, 6 sur 7. La poule suivante a été gagnée par Van' de"r Heyden, Hériot; Jean Dandré, Boisseau, comte Gouvion Saint-Cyr. Ce matin, à 10 heures, Prix d'Encouragement, réservé aux dames et aux tireurs handicapés à 22, 23 et 24 mètres (1.000 fr., trois pigeons).

Il 3De Tournoi de Rome

Le tournoi international organisé par le Polo-Club de Rome vient de prendre fin par un :match joué pour le Prix du Gouverneur de Rome.

C'est l'équipe Corne d'Or qui en est sortie victorieuse, ayant la composition suivante

MM. Brenciaglia, Ivor Balding, colonel E. P. Johnston, capitaine Lodi. MM. Balding et Johnston représentaient, à Rome, le Polo-Club de Cannes. Les prix furent remis aux vainqueurs par la comtesse Louise Antonelli.

2, W TIR

̃ Au Cours Saint-Louis

Résultats

Carabine. 1. de Saint-Seine 1. Dufresne 3. Dreux.

JCIîîîôfïcôg; GlMsiëës

offres d'emp. [suite]

BONNES A TOUT FAIRE (suite) On demande une bonne à tout faire et une débutante. 10, rue de la Cure, 10 (166).

Bne à tt f., cuisin., exc.réf.verb.exig. Prés. après-midi, jeudi except., 24, r. Faisanderie Deux maîtres dem. bne à tt fre, Franc, ou ital., gre f. de ch., serv. soign. Réf.verb.ex. Prés. 11 à 12. TOLNAY, I74,r. Université. Bonne à tout faire, cuisine soignée, bons gages, pas de lavages. Références exigées. S'adresser 32, square Clignancourt (18e). Bonne à tout faire, bonne cuisinière. Meieures références. 5, r. Le Nôtre, de 5 à 7. Bonne à tt faire, cuisine, lavage, repass., 30-40 a. 3, sq. Robiac (7e), 2 et 3 h. CUISINIERES

Dem. exc. cuis. fais, pâtiss., sans ménage. 4 maîtres. Référ. sér. exig. Se prés. matin avant 11 h. 55, avenue Marceau, Paris-I6e. Cuis.-pâtiss., référ. verb. Se prés, toute la journée 3, avenue de La Bourdonnais, 3.

Dem. p. 2 maît., Paris et bord de la mer, cuisinière fais. mén., serv. av. f. ch. Référ. sérieuses exig. Ecr.: n° 8691, Figaro (An.).

Cuisin. faisant ménage, 2 maîtres. Buffard, 20, rue Parmentier, Neuilly, matin 9 à 10 h. .Cuisinière genre bne à tout (aire, placée a,v;es. fmer,de ça; Ji»" inatiru.. 9V.pl. Ternes. On demande cuisinière pour 2 maîtres. Se présenter vendredi, de t s 11 et de à 4 heures. GUYOT, 4, r. Benjamin-Godard. On dem. cuisin. un peu ménage et petit savonnage, 1 bis, r. Magellan, 3e étage. On dem. cuisinière non logée. Vendredi de 11 à 3 h., rue Marignan, 19 (8e).

Bne cuisin., 2 maît., fais. petite less., rep. Sér. réf. exig. VIG, 41, Bd Malesherbes.

FEMMES DE CHAMBRE

F. ch. pari, anglais, exc.réf.exig. 2 maîtres, service table. 9, rué de Lota, se étage.

On dem. f. de ch. service cour., b. gages. 3 maîtres. Btenes références exigées. Se présenter 22, avenue Raphael, Métro Muette. Fme de ch. sach. cuis., second, pr fme mén. Sér.réf. Boda, 116 bis, r. Tocqueville.

Dem. femme de chambre, bons gages. De 9 à 6 heures. J. K., 26, av. d'Eylau.

Fme de ch., cout., av., repass., ménage, très minutieuse, ch. dame seule. Le matin. Thiebaut, 5, villa Victor-Hugo. Passy 78-81.

Fme de ch., mén., serv. table. Réf. verb. exig. Se prés. matin. 22, av. Em.-Deschanel

On dem. fme de ch. sérieuse, gre b. à tt f., 2 maît. Bnes référ. exig. Se pré. avant i h. 30. Weller, 28, Bd V.-Hugo, Neuilly. Fme de ch. connaiss. ménage, service de table, couture. Exc. référ. exigées. Ecr. Mme Cormier, 20, r. Parmentier, Neuilly. FILLES DE CUISINE

Demande fille de cuisine débutante. Latorre, 21, rue Lapérouse. Passy 27-39. MENAGES

Dem. mén. 30-40 a., val.-m. d'hôt. et f. de chamb.-couturière. Longues références exigées ou recomm. maîtres. Ecrire en envoyant copie des certificats à 8553, Figaro (An.). Ménage val.-maît. d'h. et cuis., 35 à 40 a., pour assurer seuls serv. 2 m., pl. stable. Lgues référ. verb. exig. Adr. copies certif. Mme D., 59,Bd la.Saussaye.Neuilly, qui conv. Dem., environs Chantilly, ménage 35-40 a., homme montant bien à cheval 2 chevaux capab. s'occup. automobile. Fme tr. bne cuisinière. Très bons certificats. Ecrire THIBAUD, 14, rue Auber, Paris.

Mén., bne cuisin.-pâtiss. et valet-argent. sér., travaill., au cour. serv. Se prés, auj 11 à 4 h. De Boysson, 12, r. du Regard

NOURRICES, BONNES D'ENFANTS

Ch. b. enf. 7 a., 2 a. Sér. référ. verb. exigées. LEVY, 80, r. de Prony (17e) On dem. pr campagne une jne fille pi s'occuper de deux bébés. Soins matériels De SERRE, à Loiré (Maine-et-Loire).

Arme de guerre. 1. Dreux 2. SaintSeine 3. R. Jean.

Pistolet de combat au visé. 1. Dreux 2. R. Jean 3. Flachet. Classement général 1. Dreux 2. R. Jean 3. de Saint-Seine.

Les Régates internationales de Marseille La première journée des régates internationales de Marseille, organisées par la Société Nautique de cette ville, a été rendue, très pénible en raison d'un vent d'Est violent, soufflant en rafales et d'une mer houleuse il y eut de nombreuses abstentions, Voici les principaux résultats pour les cinq classes de la jauge internationale 8 m. 50. 1. Rickomsky, à MM. Guéneux et Leverne, 2 h. 58' 15"; 2. Sturty, à M. Victor 3. Orberose, à MM. Plaisant.

8 mètres. 1. Aile-VII, à Mme V. Hériot, 2 h. 18 mT 17" 2. Hantise, à M. Fr. Guillet, 2 h. 18' 49" 3. Enchanteur. à ,MM. -Guéneux et Spiess 4. Pierrot, à M. Villetorte.

6 m. 50. 1. Janot-II, à M. Dauris, 2 h. 5' 12" Maud, à M. Marcel Valaire 3. Iris, à M. Léon Duthaler. 6 mètres. 1. Petite-Aile-V, à Mme V. Hériot, 2 h. 42' 42" 2. Priscilla, à MM. P. et G. Marnac (aband.). 5 mètres. 1. Exocet, à Mlle Diederich, 2 h. 10 m. 31 s.

Stars. 1. Tribord, à M. Chabrières 2. Babord, à Mme Tilley 3. Dragonne Blanche, à M. Delannoy 4. Grégaou, à M. Guy.

Le programme comprenait encore six autres classes, y compris les « barquettes mixtes » et les « barquettes à voiles ».

A bord d'un 7 mètres, le Croc-Blanc, appartenant à M. Farget, se trouvait Alain Gerbault.

AVIATION

Une intéressante initiative

Pour donner plus d'intérêt au deuxième grand rassemblement d'avions de tourisme à Marseille le 14 mai, l'Aéro Club de Provence a décidé d'organiser ce jour-là une grande foire d'avions de tourisme d'occasion.

L'Aéro Club de Provence invite les propriétaires d'avions désireux de vendre leurs appareils à se trouver sur le terrain de M. Rignane à l'occasion du troisième congrès national aérien de la Fédération nationale aéronautique. Les 200 ou 300 touristes de l'air ou .délégués des Aérô' Clubs qui se trouveront sur'le terrain groupant à peu. aces tous les' acheteurs possibles constituent une occasion unique pour les vendeurs d'avions de tourisme de présenter leurs appareils. L'intérêt d'une telle manifestation est évident. Si l'on veut créer un mouvement de l'aviation de tourisme, il est indispensable de pouvoir assurer la vente des appareils d'occasion qui permettra aux uns d'acheter des appareils dans de bonnes conditions de prix, aux autres de renouveler leur matériel par des types plus nouveaux. Une telle manifestation était indispensable pour créer réellement un mouvement commercial de vente et d'achat aussi bien des appareils neufs que des appareils anciens. Il faut féliciter l'Aéro Club de Provence d'en avoir pris l'initiative. Sur la ligne France-Indochine

De très sensibles améliorations vont être apportées à partir du 5 mai aux relations aériennes entre la France et l'Indochine.

C'est ainsi que chaque semaine le voyage se fera de bout en bout sous pavillon français. On sait que jusqu'ici une semaine sur deux le courrier était transporté entre Bagdad et Bangkok par la ligne hollandaise, et le jeu des correspondances entraînait des retards inévitables. -̃̃

L'horaire a été amélioré. La durée du parcours est réduite à huit jours et les départs de Saigon et de Marseille ont

POLO

PARAISSAN'F^TOUS LES JOURS SAUF LE DIMANCHE

offres d'emp, [suite]

NOURR., BONNES D'ENF. (suite)

Cherche bonne ou nourrice, 3 petits enf., pr St-Etienne (Loire). Se prés. ts les jrs, de 9 à 16 h. Coste, 70, Bd Courcelles (17c).

On d. nurse ou b. d'enf. pr enf. i a., Paris, camp. Exc.réf.ex. Prés.le matin, 9 à 10.30. Comtesse A. de Virel, 14, r. Cognacq-Jay.

Dem. fin septembre, nurse expér., bébé 6 mois, fillette 6 ans. Répondre avec tous renseignements. Ecr.: 8579, Figaro (Ann.). On demande jeune nurse très consciencieuse, Anglaise, Française ou Suiss., pour seconder gouvernante en s'occupant bébé six mois. Ecrire 8792, Figaro (Annonces). Jne nurse, très bnes réf. Se prés, heures des repas Fraenkel,i4,r.BerteauxDumas, Neuilly Nurse Suissesse diplômée, pr n.-né. 12-2 et 7 à 9 h. Spooner, 21, r. Colonel-Moll. VALETS DE PIED, GROOMS Valet pied Français, sous ordres m. d'hôt., Paris, camp. D'Hénin, 20, r. Washington.

demandes d'emploi

GOUVERNANTES D'INTERÏÉftflî'

DAMES DE COMPAGNIE

Dame sle dist., ayt eu revers, dés. dir. int. pers. sle. Ec.: Boissart,i,r.Valérien,Asnières Dame bonne éduc. serait gouvern. ch. pers ,eule. Ecrire: 8901, Figaro (Annonc.) Vve 43 a., sér. référ., d. pi. dame comp., préfér. pers. seule. Irait étranger. Permis conduire. Ecr.: 8905, Figaro (Annonc.). Dame Ecossaise cherche place à Paris ou en banlieue. Bonne cuisinière, musicienne, ou près les enfants. Ecrire 8890, Figaro (Annonces).

GOUVERNANTES D'ENFANTS Gouv. franç., cath., pari. espag., 30 a., réf. 3 et 4 a., d. pl. pr. enf. dep. 3 ans.; éduc., inst., soins, cout., tricot. Camp. Midi, étrang. Ecrire N° 8575, Figaro (Annonces).

J. f. Ir., dipl., angl., sér., ch. poste enf. de S à 10 a. Josselin, 236, Fg St-Honoré (8e). Je rec. j. fill., 24 a., cath., tr. sér., gouv.-inst. enf. part. 3 a. Ecr. Drain, io,Bd Malesherbes Jne fille 22 a., cath.,sér.réf., ch.empl.gouv. enf. Pellet, 55, r. Diderot, Champigny (S.)

Irlandaise 25 a., mariée, bonnes rei., en. place stable gouvern. d'enf. ou 'nurse. Mme Gouby, 88, Bd Maillot, à Neuilly.

Suissesse, 24 a., bonne éducation, sachant angl., aimerait accomp. dame ou famille bord mer, préf. côte Atlantique, compagn., soins enf., couture. Adr.: Violette Dupuis, La Fauvette, Chernex-sur-Montreux (Suisse).

INSTITUTRICES

Institutr., réf. verb., hab. cours, éduc.compl., soins,juin.Mlle Marguerite,i27,Bd Haussmann

Jeune f. Suisse-Allemande, parlant anglais, français, allem., italien, cherche place interprète ou autre. Voyagerait. Bonnes références. Ecrire L..FALLER, 47, Bd Saint-Michel. JOURNEES LOURGEOISES Couturière, robe et manteau et spécialisée fourrure pour réparât, et transform., dem. journées bourgeoises, nourrie. Références. J. Lecomte, 74, rue Rambuteau, Paris. Bonne couturière-lingère dem. journées bourgeoises. DOMINIQUE, 24, rue Marbeuf, 24. F. de ch. dem. jnées bourg., entret. linge. Mme VERNOIS, 17, av. Présid.-Wilson. T™ HAUTE COUTURE dem. journées bourgeoises. Mme Léonard, 13, r. Montyon.

été fixés de telle façon qu'on peut avoir en dix-huit jours la réponse à une lettre expédiée de France en Indochine. Par ailleurs, des facilités vont être données aux usagers. Les lettres de cinq grammes vont être admises moyennant une surtaxe moitié moindre que la surtaxe actuelle, et un tarif spécial extrêmement réduit va être adopté pour tous les envois )staux autres que les lettres. NOUVELLES AERIENNES

Le voyage en autogire de l'aviateur Young Sur la ligne dé Paris-Stamboul En raison de difficultés imprévues, l'aviateur anglais Young, parti en autogire mardi- matin du Bourget pour Marseille, a dû atterrir sur le terrain de secours de FAéro-Club de l'Yonne à Auxerre. M. Jean Moreau, président de l'Aéro Club, a fait le nécessaire pour le ravitaillement de l'appareil.

Le nouveau service d'été journalier sur la ligne Paris, Strasbourg, Prague, Vienne, Budapest; Belgrade, Bucarest, Stamboul a été' inauguré le lundi 2 mai avec les nouveaux trimoteurs rapides de la « Flèches d'Orient ». Le parcours s'est fait dans -la^ journée sans incident. On sait que la durée du parcours a pu être abrégée de près de deux heures par rapport à l'horaire de 1931.

L'aviatrice allemande Elli Beinhorn, qui avait volé de Berlin en Australie, en mars dernier, s'est embarquée à bord du « Ionic », à destination de Panama. L'aviatrice a l'intention d'entreprendre de là une tournée aérienne dans l'Amérique du Sud.

Un aviateur japonais a accompli heureusement, dépit des circonstances atmosphériques défavorables, un vol de nuit de Tochiaraï dans l'île de KiouSiou à Tokio il a couvert une distance de 932 kilomètres en 7 heures et demie. Un service de nuit régulier pour le transport des passagers sera inauguré prochainement.

Le docteur Crochet, poursuivant à bord de son Potez 36 sa randonnée de propagande, est arrivé mardi à Beyrouth.

LA VOILE

Afin de perpétuer la mémoire de Frantz-Reichel, le conseil décide la création du Prix Frantz-Reichel sous la forme d'une médaille d'or qui sera attribuée chaque année sur la proposition de la commission d'amateurisme au boxeur amateur qui se sera distingué au cours des Championnats de France. L'attribution de ce prix a eu lieu pour la première fois ̃ lia suite des Championnats de France amateurs de 1932. LgrPrix Frantz-Reichcl 1932, été décer'n,é à l'àmateu^ Bonnet, 411 Ring Belfôrtâin, champioC de France, .amateur poids mouche. ̃'̃

On parle d'une rencontre possible entre Huguenin et Angelmann. Cette rencontre aurait lieu pour le titre de champion d'Europe des poids mouche.

L'épreuve prend fin aujourd'hui. La caravane arrivera à la Porte Maillot vers 17 heures

Le grand effort final a été fpHrui par les concurrents du Tour de France. au cours de la journée d'avant-hier, qui comportait l'étape la plus longue et 3a plus pénible.

Ils étaient partis de Mulhouse le matin. à 3 heures, ayant à couvrir 627 kilomètres, en passant par Strasbourg, Metz, Verdun, Cambrai, pour finir sur les fameux pavés du Nord jusqu'à Lille, sous la pluie.

On compte trois abandons ceux de Le Boalloc, qui. a, cassé le cadre de sa moto, à Strasbourg Uberto, qui a abandonné pour des ennuis mécaniques, et "Robert Lestienne, qui se retire de la lutte, ayant un inoyeu de cassé. Au total, il reste, dans la compétition, 59 concurrents sur les 74 ayant

dem. d'emploi imutim

EMPLOIS DIVERS

Très bonne pianiste demande place ciné, dancing ou restaurant Paris ou province. A. T. I., 10, rue Tholozé, PARIS (:i«)-

OUVRIER PEINTRE. Décoration, coll., pa- loge concierge, mari occupé matin, permis tin., nettoyage. Forfait ou façon. Prix modér. de conduire. Bonnes références. GUILLOT, 64, Bd de la Gare. Gobel. 21-89. Beney, 316, cité Orgemont, Argenteuil (S.-O.) Artisan, trav. de couvert, et de plomberie CUISINIERS en tous genres. Forfait, façon. SERIEGE, iui»inir<«o

4, villa Mallebay (14e). VAUG. 05-55- Exc. cuis.-pâtiss. tonkinois demande place. Italienne 40 ans demande au pair place Sérieuses référ. SINH, 2, rue Brey, Paris. honnêt^ Paris, heures libres. Ecrire Cuisin. als., 32 réf- m. brg., ch. place. N° 8842, Figaro (Annonces). UTARD, 82, boulevard Flandrin (16» arr.).

NURSES

Concierge ch. emploi garç. bureau ou ts autres emplois. Desruisseau, 93, av.Malakoff

Emplois de bureau

SECRETAIRES

Jne fille, 26 ans, intellectuelle, prés, ibjèn,. sach. angl., ital., accepterait toute situation stable bien rétribuée, étranger ou colonies, rr-, Ecrire 8652, Figaro (Annonces). Jeune f. excellente instruct. et éduca,tiôn, f. de médecin, sténo-dactylo français, anglais, cherche emploi de secrétaire. Ecrire WENDLING, S, rue Péguy;

'Ancien 4iotàire- honor. cherche emploi ,bu-

jeaUf- secrétaire1- ou analogue, place '$j(Cnt..

AHu .̃-Ecrire Figaro x' (Annonces).

Licencié lettres" connaissant allemand demande place secrétaire comm. ou particul. Ecrire Bayon, 48, rue Bâtard, 48 (15e)J.f.prof.lett. parl.angl. d. sit. août-sept., voyag., préf.trav.litt., secret., lectrice, Sér. références. Ecr.: n" 8846, Figaro (Annonc).

Gens de maison

BONNES A TOUT FAIRE

Pers. sér., dév., habit, tenir int. Mr seul, rec. p. maît., dés. m. pi. ou soign. pers. âg. ou enfant. MARIE, 78, rue Boissière, Paris. Bne à tt faire ch. pi., libre de suite. Ecr. Antonine, 29, rue Dufrénoy, Paris. CHAUFFEURS-MECANICIENS Méc-chauff., réf. (18 a. m. maison), libre ap. décès. A. Bellanger, r22, r. St-Dominique. Chauff.-mécan. demande place pour Paris ou voyag. Habitude grosse voiture. 12 ans même maison. Lagogué, 171, r.de l'Université, Paris Chauff., 27 ans, exc. référ., ch. pl. m. bourg. ou autre. HENRI, 6, rue Saint-Louis-en-l'Ile. Chauff., n a. m. mais., ch. place mais. brg. Ecrire GEORGES, 2, avenue Hoche, Paris. Chauff.-méc, ex-metteur au point, 30 ans, conscienc., bne tenue, sait serv. à table, rec. par anc. maît. PELARO, 24, rue Poliveau. Bon chauff.-méc., tr. bnes:réf.^ sér., sobre, hab. fte voit, voyag. Fouchet, 83, av. d'Italie

Chauff.-méc, 30 a., Frànç., gde habit. l'aris, route, référ. par maître, cherche place. M. Barbot,, 155, rue de Courcelles, Paris. Chauffeur-mécanicien demande place. Bonnjés références. Fargette, 106, rue du Ruisseau,

Chauffeur 38 ans cherche emploi. Bannes références. PIERRE, rue Clei, 26 (7e)-

Chauff.-méc. recom. dem. place ou estra jours fériés. MENARD, 9, r. Miromesnil. Chauff.-méc, cél., 29 a., exe. réf., ttes voit. GEOR GES, 50, rue Beaufegard, Paris. Chauff.-méc, 15 a. même mais., exc. référ. TETART, 12, rue Valentin-Haüy (15e arr.).

INTERPRETES

Mécanicien-chauffeur, connaiss. toutes les fortes voitures certificats 13 ans, cherche place. Jacques COMAS, ,85, r., Dulong. Chauff. ou chàuff. ttes mains, 35 a.,prud., sérieux, bonnes référ. par maîtres, demande place. BARDY, 8, rè Edouard-Fournier,(i6e). J. hme 25 a., bne éducat., b. référ. ayant permis tourisme et poids lourds, ch. emploi sérieux. Daumergue,i6,av.Verdun,Montrouge. CONCIERGES

Ménage 50 a., sans enfant, demande loge, mari travaillant gaz. Références. Ecr. G. Chevreux (conc), 68, El Pereire.

quitté Paris il y a quinze jours, concurrents qui, à moins d'imprévu, doivent terminer aujourd'hui à l'autodrome de Montlhéry, où l'épreuve prendra fin.

Car les deux étapes restant à parcourir ne sont pas des plus pénibles. Celle d'hier, qui comprenait le parcours Lille-Reims, 215 kilomètres, effectuée sous la pluie, n'a eu aucun effet désagréable. Tous les partants sont arrivés dans les délais.

Celle d'aujourd'hui, longue de 190 kilomètres seulement, doit être parcourue avec la même facilité.

L'arrivée à l'autodrome de Montlbéry est prévue pour 10 heures. Après avoir pris part aux différentes épreuves de classement des Coupes et Challenges, les concurrents gagneront la porte Maillot, en caravane, où s'effectuera la dislocation.

Les concurrentes participant au Rallye féminin Paris-Rome, organisé par l'Automobile Club féminin ont parcouru. avec succès, les preniières étapes Paris-Lyon et Lyon-Nice.

A l'arrivée à Nice la caravane était au grand complet, avec les voitures suivantes

1. Comtesse de Lubersac 2-3. Mmes Menesson et Sainte-Marie (Talbot) 4. Mme Carraro 5. Mme Calbet 6. Mme Blandin (Renault) 7. Mme Henriet 8 Mme Terouanne 9. Mme Goudard (Matins) 10. Mlle Gouvion.

Le rallye doit atteindre Rome où de grandes fêtes sont prévues.

Nouveaux records motocycllstes Le coureur anglais Simcock, pilotant une motocyclette 1.000 cmc., a battu le record du monde du mille (1.609 m.), départ lancé, avec la moyenne horaire de 223 kil. 500.

D'autre part, le coureur Bruce, pilotant un sidscar 1.000 cmc., a, lui aussi, battu les records, couvrant le kilomètre en 17 s. 98/100, soit à la moyenne horaire de 200 kilomètres 202 et le mille en 29 s. 39/100, soit à la moyenne de 198 kil. 175.

BOXE

ECHOS PUGILISTIQUES

La réouverture du Fronton de Paris La saison parisienne de pelote basque débutera aujourd'hui au Fronton de Paris.

Voici. le programme de cette première réunion

A 14 h. 30 match à pala, en 40 pts. A 15 h. match au grand chistera, en 50 points (S.C.U.F. contre Stade Français).' ̃ ̃•'

A 16 h. match au grand chistera, en 50'pts (Pelotaris amateurs contre Réveil Ba'sco-Béarnais).

DEPLACEMENTS ET VILLEGIATURES DES ABONNES DE « FIGARO »

AUTOMOBILE

M. Kretz, à Bruxelles.

Mme la comtesse de Lapouge, à Aries. M. le lieutenant de La Roche, à Melun. M. A. de La Madelaine, à l'Ansart-Marcay.

Mme la marquise de Panat, à Toulouse. Mme René X. Prinet, à Bourbonne. Mme de Pellegars Malhortie, à Rennes. Mme Guy de Parfouru, au château d'Hautteville.

Mme Robin, à Dinard.

Mme Jules Rein. à Vernet-ies-Bains. M. le vicomte R. d'Alès, à Lourdes. Mme la vicomtesse H. d'Arjuzon, à Saint-Sulpice-de-Favières.

M. le comte F. de Bernard, à Bellerive.

LE TOUR DE FRANCE

dam. d'emploi [suite)

CONCIERGES (Suite)

Ménage 50 a., anciens concierges, d. situat. anal. Exc. référ. Hubaud, Mortefontaine (0.)

Mén. 36 ans, ancien domestiques, demande loge concierge, mari occupé matin, permis de conduire. Bonnes références. Beney, 316, cité Orgemont, Argenteuil (S.-O.)

Bne cuis., 47 ans, recomm. par maîtres, peu camp., dem. pl. Brérard, 13, rue Penthièvre.

Exc. cuis.-pâtiss., 40 ans, rens. verb., ch. pl. stable. M. RAGON, 1, rue de Chazelles.

Cuisin., cuis, bourg., ménage, ch. place stab. MARIA, 67, rue de Tocqueville, Paris.

Cuisinière, très bonnes référ., demande place assez forte pour Paris. Mlle BERTIN, 22, rue Clément-Marot, Paris (8e).

Cuis.tr.bnes référ. ch. place stable, fait cuis. soign. 1-2 maîtres. Hervieu, 8, r. Martel.

Cuis. dem. extra pour Paris. Bonnes référ. Mme Fig,ué,I,7îi..ter, r. Mdslard,- Colombes. Excell. çuisîïi. -pâtiss. ch: ,place stable. Sér. références. Vigier, 24, r. de Chaillot (16e).

Cuisin.-pâtis. faisant un peu ménage. Libre de suite. Mlle Beaujard, 13, r. de Beaune.

B. cuis, et b.f. de ch.d. pl.ens., st. B.réf.io a. m. maison. Ecrire N° 8564, Figaro (Ann.).

Fine cuis.-pâtiss. d. pi. ou extra avec aide, Paris-campagne. Thérèse, 28, r. St-Lazare. Cuisinière cord. bleu, référ. verb., dem. _pl. ou extra. Weiss, 49, av.V.-Hugo, St-Graticn.

Excell. cuisin., bne à tt faire et fme de ch. Tchécoslov., au cour. serv., rec. par maîtres, référ. verb. Jeanne Engel,-6o, r. Nationale.

Cuis. clu>l-mais.bourg.ou comm., cuis.soign. Référ. Lapuyade, 78, r. Chât.-des-Rentiers,

Bne cuisin. serv. cour., bnes référ., dem, pi. stable. BERTHE, 35, Bd Montparnasse

FEMMES DE CHAMBRE

Jne f. franc, angl., un peu espagn., ch.pl.f.ch. ds hôt.,ou nurse. Ec.: n° 8883, Figaro (An.)

F. ch. dem. pi. serv. cour., serv. tab. Voy. Ir. Midi. Gilberte, 23, aven. Pierre-I"-de-Serbie.

1" f. de ch., exp. serv. dame, coût. B. réf. Mlle TERRASSON, 4, rue Henri-Poincaré,

F. ch. sér., 42 a., serv. dame ou j. filles, couture, rep., b.réf., dés.pl. Voy., camp.Eugénie, ch. MmeRabussier,22,r.Au-Pain,St-Germ.-en-L.

F. de ch. dem. pl. stab., s. courant, repass. tr. bien. Longues référ. Ecrire Mlle A. Peuthereaux, 40, Bd de Courcelle, Paris (17e).

F. de ch., bnes réf., ch. pl. serv. dame, cout., repass. Revilla, 27, r. de la Butte-aux-Cailles.

F. ch., 27 a., serv. dame, cout., ling., mén., sans service table. Très bnes réf. 4 a. même fam. Lucienne, 35; Bd Bonne-Nouvelle, 35.

F. de ch. exp., long. et bnes réf., ch. pi. sans serv. table. Novert, 40, r. du Mont-Thabor.

ire f. de ch. Alsacienne, cousant bien, 35 3-, recomm. par maîtres, habit. des voyages. Eor.: ANNA, 28, r. l'Arc-de-Triomphe, 28.

Jne f. gde expér. cuis., cout., f. de ch., tr. sér pari, franc., al!em.,esp., d. empl. non couchée. Ecr. Decorde, i6,r.Baudry, Vanves.

F. de ch. Belge, pari, angl., ch. pl. service particulier ou autre, cour.voyages, avec bonnes références. Marc, 5, pl. Palais-Bourbon. F. 'de ch., 36 a., cout., rep., ling. Bonnes références. Mlle ALICE, 79, av. Malakoft. Fme de ch. recomm. par maîtres, Igues et sér. référ., sach. b. coudre, ch. pl. de préf. serv.av.valet. Romaine, 193. Bd St-Germain. Fme de ch. 35 a. dem. pl. serv. dame dans 16e partirait camp. ou mer rég. Normandie. Ecrire- SUZANNE, 40, rue Spontini, 40.

Le rallye féminin Paris-Rome

PELOTE BASQUE

Mme la comtesse de Jourdan Savonnières douairière, au château de la Devansaye.

Mme de La Lande, au Peray.

M. le docteur A. Mathieu de Fossey, à Vichy.

M. Mollandin, à Herblay.

M. le lieutenant Montjean, à Midelt. Mlie J. M. du Marais, au château du Planil.

dem. d'emploi isuuo)

FEMMES DE MENAGE

Jne fme dem. plusieurs heures ménage, nourr. midi ou non. Mme Gouaux, i, rue Demours.

Personne 40 a. dem. pl. 4 heures ts les matins. MARIA, 77, av. de la Grande-Armée

GARDE D'ENFANTS

NURSE DIPLOMEE

en province prendrait 3 ou 4 nourrissons. Bons soins assurés.

Ecrire n" 8618, Figaro (Annonces).

Ménage chauff. et f. de ch. ou cuisine dem. pl. Bnes réf. Dauba, 5, r. Arc-de-Triomphe. Mén. 36 et 38 a., recomm. par maîtres, bon mait. d'h.-val.-argentier et tr. bne fme de ch. -couturière. NIBERT, 30, r. des Acacias. Mén. 30 a., val. ch. et fme ch. gre b. à t. fre. dés. place. Henri, 28, r.' Saint-Didier.

Mén.m.d'h.,cuis.-pât.,d.pl. 'l'abarant la Uoserie,r.des Ecoles, St-Nicolas-de-Granville(Manc)

Mén. 29 a., chauff. -méc. et fme ch.-couturierelingère ou service courant, sér.référ., dem. place. Bretennet,io6,r.la Paroisse, Versailles

Mén. 30 a., valet-m. d'hôt. et f. de ch.-hng dem. place de ir0 ordre 3 mois province ou mer. Ec.gage, cond.: n° 8689, Figaro (An.).

Valet et cuisinière, Igues réf., d. pi, stable ou extra. Jacques, 145, boulevard Voltaire. Mén. chauff.-méc. et f. de ch., cout., coupe, dem. pi. Irait camp. Voy. B. réf. verb. 2, 6 et 6 ans. Ecr. N" 8720, Figaro (Ann.). Mén., 26 a., v.-m. d'hôt. et f. ch., dem. pl. même pour voy. Roux, 201, rue de Grenelle.

Mén. dem. pi. valet-chauit. et cuisin. 15. rei. JEAN, 15, rue Spontini. Passy 87-92. Mén. v.-m. d'h. et f. ch., coût., ling., styl. B. réf. Paris-camp. Pierre, 84, av. de Neuilly.

CUISINIERES

NOURRICES, BONNES D'ENFANTS

Nourrice sèche très expérimentée, Igues référ., dem. n.-né ou extra. Guidai, i, sq.Lamartine

Nursc Suissesse eap., b. réf., ch. place. Hôtel Raphael, ch. 305, avenue Kléber, 17.

Nurse Suissesse dipl. ch. place près jeunes enfants. Ecr.: n° 8898, Figaro (Annonces).

VALETS DE CHAMBRE

MAITRES D'HOTEL

Valet, 1 m. 76, 23 a., libéré serv. milit., exc. certif. de 3 ans, ch. place. Endroit indiffér. Ecrire N° 8706, Figaro (Annonces).

Valet rec. par maîtres, sans prêtent., d. pi. Alfred, chez M. Lamarre, 22, r. Jean-Goujon.

Anglais, valet, connaiss. français, serv. table. Exc. réf. Ecr.: n° 8580, Figaro (Annonc.).

Val.-m. d'h. 26 a., célibat., 1 m. 73, dem, pl. stable. Ec.: n" 8682, Figaro (Annonces), Jeune va!m. d'h., réf. ier ordre, dem. pi. stable. VIGIER, 24, r. de Chaillot (i6°). ).

V.-m. d'hôt., 46 a., dem. pi. st. ou extra. B. arg. B. réf. Eugène, 5, place des Ternes.

M. d'hôt.-val. ch., cél., 45 a., b. arg., sér., soig., sob., réf.i" ord. Joseph, 4, rue Guyot.

V.-m. d'hôt., 30 a., ch. place stable. Long. référ. Ecr. HENRI, 12, r. du Gros-Caillou.

Val.-m. d'hôtel, 28 ans. Français, capable. PIERRE, 77, Bd Malesherbes, Paris-815.

Valet-maître d'hôtel désire place. Bnes référ. Ecrire ANDRE, 11, rue Marbeau, Paris. Maitre d'hôtel-valet, longues référ., demande place. PIERRE, 32, rue Demours, Paris. M. d'hôt. Russe ch. place chez pers. seule. Références. Alcrindre, 104, r. Oberkampf. Jeune hme 19 a., gr., pr.bien, exc. réf., d. pl. val. ch., ccn. bien serv, table. Paris ou prov., voy.ou camp. Lib.suite. C. Philippot, à Caurnont, par Castelmoron-d'Albret (Gir.)

Vivre de longues années sans vieillir • •

L'âge mur et la vieillesse n'ont aucun

rapport direct avec le nombre d'années vécues

Une métamorphose complète de soi-même

peut être obtenue en peu de temps, sans

opération, sans appareil, sans électricité, par des moyens naturels à la portée de chacun. Comment on peut reprendre sa jeunesse £. de visage, de corps, d'esprit et toute la joie

rivivre à tout âge et quelles que*. soient •.

s'' les conditions présentes. ̃' -• »̃̃ ÉàUVEZ-NOUS AUJOURD'HUI ï

COMMENCEZ DEMAIN. Notre luxueuse brochure F vous sera adressée |i gracieusement sur demande accompagnée du bon ci-dessous.

LA MÉTHODE THEIRON 6, RUE FRANÇOIS r -PARIS

BON à découper Nom. __™ F Adresse ̃ ̃ .»

RENTREES A PARIS

Mme de Blois, Mme la comtesse de Crisenoy, Mme Paul Cuvillier, M. Henri Coulon, Mme la comtesse de Champigny. Mme de Kronenberg, Mme la comtesse de Laubespin, Mme A.-R. Lortet, M. le professeur Marfan, M. le comte de Merlemont, Mme la comtesse Robert drf Mauduit, Mme Pierre du Peuty, Mlle H Pietri, M. le baron de Vigan, Mlle Willigens de Kessel. A LA RELIGIEUSE -DEUIt IMMEDIAT 2. Rue Tronchet 32. Placod» la Madeleine. PARIS

AVIS FINANCIER

COMPAGNIE UNIVERSELLE

DU CANAL MARITIME DE SUEZ Les actionnaires sont convoqués en assemblée générale pour le lundi 6 juin 1932, à quatorze heures précises, salle d'Iéna, 10, avenue d'Iéna, à Paris. L'assemblée générale est composée des actionnaires, propriétaires d'au moins vingt-cinq actions de capital ou de jouissance ayant, au plus tard le mercredi 1" juin 1932, à quatorze heures, justifié au domicile administratif de la Compagnie, 1, rue d'Astorg, à Paris, du dépôt de leurs titres, soit dans les caisses administratives, soit dans les établissements et maisons de banque agréés par la Compagnie.

~BT~

ff\Jr lêou*1' VISAGE ^«S^Il

B Dissipe: Hâle, Rougeurs, Rides précoces. W «R Efface Masque et Taches de Rousseur. Jg

A F1.1P fr= r- PHARMACIE JfS

Date~e~ 98P PARIS,18,8°g~9e~s

AUTOMOBILES

OCCASIONS

Cabriolets

A enlever, magnif. cabriolet 2 pl., 10 CV DONNET 6 cyl., parfait état, nombreux accessoires. 13, r. Théoph.-Gautier, Aut. 76-57

Conduites

intérieures

A vendre, deux ROLLS ROYCE, carrosserie Kellner, prix très avantageux un coupé 20 HP et une limousine 40 HP conduite intérieure, toutes deux excellentes conditions. S'adresser

KELLNER, 127, aven. des Champs-Elysées.

MENAGES

dem. d'emploi [sui*) VALETS DE CHAMBRE (suite) MAintES D'HOTEL ( suite ï

M. d'h. stylé, meill.lgues réf.verb., cour.de t. serv., dem. pl. LEON, 87, r.Laurent-Pichat.

Valet de ch. ou valet de pied, 20 a., sér. référ. verbales. LOUIS, 83, av. Henri-Martin.

Valet de ch.-m. d'h., actuellem. en service, ré/ér. verb.j d. place. AntQinc,i79jr.Pompe.

VALETS-CHÀTJFFEIfRS

Valet-chauff., 23 a., cherche place. Ecrire Pierre JUAN, 3, avenue Bosquet, Paris.

Chauff.-valet, célib., 11 a. même mais., dem. pi. m. bourg. Bouvier, 34, av. Grande-Armée.

Ch.-méc.-m. d'hôt. stylé, hab., 10 a.prat.gr. voit.,sér.rcf.,d.pl. Ignatieff,io,Bd Malesherbes

VALETS-CUISINIERS

Valet-cuis., 30 a., Alsac, b. réf., dem. pl. non couché pr Paris. J. Weiss, 122, rue Réaumur.

Bon valet, sach. faire cuis., dem. place chez Mr seul. HENRI, 22, avenue Montaigne, 22.

Valet-cuisinier ttes m., avec référ. six ans, ch. place. SICCOLI, 18, rue Miromesnil.

agences

dle placement

AG, DE L'ETOILE p'aVtos0^Placement personnel sérieux. English spt'ken.

recherches

DPPRPAII 40> cours de vincennes- r ERIvCAU Surv. Enquêtes. Did. 40-10

occasions

AMEUBLEMENT

A La GRANDE MAISON DE

RUSTIQUES

MEUBLES DE TOUTES

PROVINCES FRANÇAISES

DÉCORATION == COSY Grandes facilités de paiemenl

172, AVENUE DU MAINE.

A SOLDER, rabais consid., 1,500 ch. à c., s. à m., cosys, studios, cab.de trav., de 650 à 9,000. Gal. d'cxp. 3,000 ma. Direct. A L'USINE, 17, r. Cinq-Diamants (pr.pl.Italie) 24e ann. Ouv.égal.jr de l'Ascet sam.ap.-m. ARMES

3 Bd Saint-Michel, Paris, achète ARMES D'OCCASION. FUSILS, etc.

ATTENTION J'achète le plus cher Vêtem. d'occ. hom., dam., bibelots, obj. div. V. à dom. Ecr. Thorn, 1, r. Dupuis, Ar:h. 13-28.

MM MM m

POUR VOUS RENDRE en

AMERIQUE DU SUD utilisez les Paquebots de la Compagnie de Havïgation SUD- ATLANTIQUE v:= Prochains départs

L'ATJLANTIQUE 12 mai 1932 L'ATLANTIQUE 16 juin 1932 MASSILIA 18 août 1932 Pour tous renseignements, s'adresser aux CHARGEURS REUNIS

8, boulevard Malesherbes, 3

PARIS

Téléphone ANJOU 08.00 à 04

CtPC.CCMmE!"t!.ra[!)!e!'ar!!

SAC,E-FEAQME COBSULTHIUS DE 1 à 5 b

tDftSVLTATlOJIS DE 1 1 S 1

MMfhHttixn tofMn)t3.r.au Colohe.-Mot~.Ptt)t(EM)t

M MMHBB ferrand3~1~P~

Mrt*. W& Acnat OR J. 25 fr. le gf Bijoux, dentier or.

m B U: Brillant Mbrinaies Or Xrffenter:e

^B W A.» C" St-Denls, 50, faub. St-Denl< (M» gare Est)

Si vous aimez les MOTS CROISÉS Lisez EUREKA Seul journal publiant TOUS les jeux d'esprit Et participez à ses concours richement dotés. Abon. 1 an. 62 fr. 6 6 mois, 32 fr. 144, av, des Champs-Elysées, En vente partout 1 tr. 25 Tous les' jeudis'.

Plvéra

Voulez-vous vendre votre voiture ? Le spécialiste, 13, r. Théophile-Gautier, Téléph.: Auteuil 76-57, vous trouvera rapidem. l'ac* quéreur aux meill. prix, sans auc. frais p; vsiMONASTELLA 8 CV, 2 P.-L. grand luxe, état parf. Visible de i h. 30 à 2 h. 30, 10, aven. Elisée-Reclus. Tél. Ség. 38-80.

LOCATIONS

D'AUTOMOBILES = Maison de location. VAQUETTE, 58, rue de la Pompe. Trocadéro 35-83.

Location à la journée, au mois. Service après-midi à partir de 8o francs. G. BARTHELEMY;;

147, r. de l'Université (?e)..Ségur 72-56.

occasions (suif) DIVERS

J'achète vêtem., meubles, bibel., obj. div. Ecr. Jacob, 139, r. Clignancourt. Nord 20-77.

TARIF

DES ANNONCES CLASSÉES Offres d'emploi La ligne 7 50 Demandes '6 d Ciiselsnement '<* Autres rubriques 8 » Minimum deux lignes par insertion Réexpédition du courrier nous parvenant en réponse aux annonces parues 5 francs.

Les Annonces classées peuvent être RADIO DIFFUSEES la veille de leur parution

et ce aux conditions suivantes t Notre tarif normal majoré de G fr. par ligne p' toutes rubriques. 50 par ligne pour les demandes d'emploi.

Tous renseignements complémentaires sont donnés à nos guichets des Annonces classées.

NOS

PETITES ANNONCES sont reçues

AVANT 18 HEURES t

A Figaro, 14, Rd-Point des ChampsElysées.

."1

AVANT MIDI s

Garde-Meubles Délabrante, 30. rue ,Drouot.

Aux tlbralrie» t

Mauger, 14, rue de Bellechasse (7'). L. Martin, 72, boulevard de La TourMaubourg (7*).

Perrodot, .59,. boulev. Malesherbes (8«) (Saint-Augustin)

Debare, 26, rue de Constantinople (8e) (place Villiers),

« Arts et Livres i. 60, rue de Courcelles (8e).

Chevrier, 14. rue Vintimille (9*1). Jailtot, 7, rue de l'Alboni (16e). Chevillet, 114, rue La Fontaine (16"). Prayez, 2, rue Dufrénoy (16e). Deschênes, 62, rue Boissière (16*). Duhême, 16. rue de Chartres, Neuillysur-Seine.

VETEMENTS

Paris. Imprimerie de Ftgoro,

14. Rond-Point des Champs-Elysées. K «̃ Imprimeur-gérant DETOT

Panier* des Pap'ies Navarre.

.1