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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1932-03-24

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 24 mars 1932

Description : 1932/03/24 (Numéro 84).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k2969123

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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LA POLITIQUE

LA NAVETTE DE LA VERTU

La discussion du budget au Sénat com-

^l|||ïp mence aujourd'hui. On a lu hier, dans jjj5>v nos colonnes, le résumé des sévères cri- tiques qu'adresse le rapport de M. Gar-

dey, au projet qu'examine celui-ci, en se défendant 1 ce l'optimisme qu'il reproche aux auteurs de la loi de finances. Ces derniers, expliquant les raisons qui les ont amenés à mettre sur pied, tel qu'il est, ce pauvre budget déficitaire et transitoire, n'ont pas attendu la séance d'aujourd'hui pour imiter l'ourse de la fable qui reconnaît, avec mélancolie, que son petit est laid horriblement. Ils ne l'ont pas embelli de leurs caresses. L'opinion n'a jamais eu d'illusions sur lui. Depuis des années, sensible aux leçons du 'bon sens, elle répète que nos Chambres jettent l'argent du pays par les fenêtres de l'arrondissement que le contribuable n'en peut plus qu'il faut en finir avec des prodigalités dont, en ce moment encore, à propos de la péréquation des pensions, la Chambre donne le spectacle insensé. Elle réclame des économies, des économies. Mais ce n'est qu'en ce printemps de 1932 que les techniciens, se ren'contrant avec l'homme de la rue, ont enfin découvert un remède, qu'ils ont aussitôt étiqueté « la déflation de dépenses. » C'est-à-dire des économies. Le rapporteur général qui les conseillera sera fort applaudi cet après-midi par les gauches sénatoriales, Celles-ci sont atteintes de hargnerie dès que la majorité ou les. gouvernements qu'elle soutient leur semblent en cause. C'est contre eux qu'elles approuveront bruyamment. Au reste, pour être banales, les vérités, énoncées au rapport et sans toutes les contreparties qu'elles comportent, sont en général fondées et c'est sur les responsabilités de l'actuel état de choses que le débat pourrait commencer. Nous avons montré, ces jours-ci, le rôle prépondérant des gauches dans l'élaboration de ces lois qui surchargent aujourd'hui notre passif financier. Mais ne pourrait-on pas rechercher aussi; puisque-' chacun, au jour des règlements de comptes, tend à se désolidariser du voisin, si le Sénat ne doit pas faire à son tour son mea culpa.

Oh depuis longtemps, certes, les rapporteurs du Luxembourg ont montré, au début de la discussion financière, une clairvoyance, une sûreté de jugement qui ont porté haut le renom de la commission du Sénat et des financiers chargés de ses mercuriales. Mais les remontrances faites, qu'est devenue, lors des navettes entre le Palais-Bourbon et le Palais de Marie-de-Médicis, leur haute vertu d'épargne. Qu'est-elle devenue, le long du boulevard SaintGermain, cette vertu qui triomphait à la tribune de la Haute Assemblée ? Comment n'a-t-elle pas empêché les dépenses sociales de croître de 145 0/0, depuis 1926, et lès frais des services publics, de 37 0/0 chiffres produits dans un excellent compendium du rapport.

La commission, cette année, a, paraît-il, « extirpé tous les germes de dépenses nouvelles susceptibles de peser sur les budgets futurs ». C'est bien. Mais, l'a-t-elle fait toujours ? Le Sénat le fera-t-il jusqu'au bout ? Si les crédits d'amorce sont devenus une plaie de nos finances publiques, c'est que le Sénat, après en avoir montré les dangers, a laissé les millions et les millions disparaître dans l'engrenage démagogique. Le Sénat s'est-il soulevé contre le lycée gratuit, contre les avancements hâtés, contre la loi ruineuse des assurances sociales ? Le Sénat a-t-il réclamé des ressources spéciales pour servir la rente du combattant ?.

Arrêtons l'énumération. Car il faut être justes. Dans notre état législatif, le système, en cas de conflit d'assemblées, consiste à trancher la question au jeu de l'insomnie. Celle-là l'emporte qui offre la plus forte résistance au sommeil. Gulliver n'avait rien vu de tel. Ici, en effet, la navette se fait surtout la nuit, et les députés sont mieux entraînés que les sénateurs aux veilles prolongées. C'est l'explication de la disproportion entre la bonne volonté sénatoriale d'économie et l'inflation des totaux budgétaires. Quand même, les résultats sont là, lamentables, et chacun gouvernement, Chambre et Sénat, droite, gauche, doit prendre sa part dans cette disparition annuelle de la vertu d'épargne en cours de route de la loi de finances.

1 111 Les cours à Paris

des monnaies étrangères

DEVISES Cours Cours

22 mars mars

1 livre sterling. 9288 92 72 i dollar 25 48 25 48 100 belgas 355» » 355 g 100 pesetas. 19162 192 » 100 lire. 131 85 13190 zoo francs suisses. 491 50 491 50 100 florins 1025 » 1025 75 100 couronnes norvégiennes 492 25 100 couronnes suédoises. 504 D

Encaisse-or (monnaies et lingots) de la Banque de France 76.157.288.503 fr.

Proportion de l'encaisse-or aux engagements à vue 69,38 0/0

L'ATTITUDE DE M. DE VALERA

Le différend

ançjlo- irlandais

M. de Valera et les républicains ont pris le pouvoir en Irlande, à la suite des dernières élections. Il était facile de prévoir une tension entre Londres et Dublin. Cela n'a pas traîné. Le gouvernement de l'Etat libre a pris rapidement une attitude que la presse anglaise juge généralement comme un « défi à à la Grande-Bretagne. L'Irlande est liée à l'Angleterre par un traité et des règlements financiers conclus en 1921. M. de Valera, en sa qualité de président du conseil exécutif de l'Etat libre, a décidé de les abolir. Il a fait savoir que, dès la rentrée parlementaire, le 20 avril prochain, il déposerait sur le bureau du « Dail Eireann » un projet de loi modifiant la Constitution irlandaise et spécifiant l'abrogation du serment d'allégeance à la Couronne britannique. En ce qui concerne les indemnités foncières/le paiement n'en sera plus effectué l'échéance de la prochaine annuité, c'est-à-dire au mois de juin. Ces décisions ont produit, on le conçoit sans peine, une légitime émotion dans les milieux politiques de Londres. On ne dissimule pas la gravité de la situation. Dans les couloirs de la Chambre des communes, il n'était plus question, hier, que du conflit soulevé par l'attitude des républicains irlandais. Les députés conservateurs, notamment, ne dissimulaient pas leur indignation. Certains, particulièrement montés, n'envisage.aient-ils pas la possibilité de considérer l'Irlande comme un Etat étranger et de lui appliquer toutes les mesures douanières actuellement en vigueur à l'égard des nations étrangères ? On n'en est évidemment pas encore là, mais voilà la question irlandaise passée au premier plan des préoccupations britanniques. En attendant que des négociations se poursuivent entre Londres et Dublin, la situation doit être examinée avec sang-froid. M. J. H. Thomas a déclaré aux Communes que « le gouvernement de Sa Majesté avait adressé au gouvernement de l'Etat libre une communication sur la question du serment d'allégeance à la Couronne, communication qui fait clairement ressortir le point de vue de Sa Majesté en la matière ». Quant aux paiements annuels, le ministre des Dominions a exprimé l'opinion que le gouvernement de Dublin était lié iur ce point par les clauses formelles duirâii.é ds •Westminster. Ne pas payer ces annuités, â-t-il ajouté, serait violer l'honneur en même temps que la loi. Quelle que soit l'administration au pouvoir à Dublin, les termes du traité doivent être respectés. Un traité signé de plein gré ne peut être modifié que par un accord intervenant entre les deux parties. »

C'est l'évidence même. Le traité ne peut être dénoncé de façon unilatérale. Et l'on veut encore espérer qu'à Dublin on comprendra les conséquences déplorables que peuvent avoir pour l'Etat libre l'orientation actuelle de sa politique. M. de Valera veut-il condamner son pays à l'isolement et à la ruine ?

En face de l'agitation irlandaise entretenue par les maléfiques doctrines, on souhaite que le gouvernement britannique saura montrer toute la fermeté que commande une situation intolérable. M. B. Le Comte de Sibour venant d'Afrique 1 est rentré au Bourget

lié comte de Sibour, sa femme et le mécanicien Damet,: de»- retour d'une randonnée aérienne en Afriaue, à'bord de leur Farman 190, moteur Gnome Rhône Titan K. 7, de .300 CV, sont rentres hier après-midi au Bourget.

Ils ont été salués à leur descente d'avion par M. Girardôt, commandant le port aérien M. Waël directeur commercial de la Société Gnome et Rhône, et M. Chitry, de la Société des avions Farman. Quelques amis, parmi lesquels on notait les pilotes Doret et Bajac, avaient tenu à venir saluer ces touristes de l'air, infatigables et décidés. Le comte de Sibour, dont on n'a pas oublié les randonnées en Asie ni les différents voyages à tra- vers l'Europe, revient de Niamey, où il est allé retrouver Maryse Hilsz, dont le voyage vers Madagascar avait été interrompu. Maryse Hilsz, depuis, a repris son vol vers la grande île africaine, tandis que le comte de Sibour reprenait le chemin du retour. Après avoir atteint Gao, Bamako, Dakar, Saint-Louis, Port-Etienne, le cap Juby, Casablanca, Fez, Alicante, Barcelone, Nîmes et Lyon, le comte de Sibour .est rentré hier par un temps peu favorable, démontrant qu'un touriste de l'air, dès qu'il a quelque peu l'habitude du pilotage, peut affronter les circonstances atmosphériques les plus mauvaises sans aucun risque.

Partis hier matin à 7 h. 11 de Nïmes, les trois aviateurs ont fait escale à Lyon de 11 h. 7 à 14 h. 23, heure à laquelle ils repartirent pour le Bourget. Après avoir survolé l'aérodrome de Dijon-Longvic à 15 h. 30, le comte de Sibour se posait sur l'aire de l'aéroport parisien a 17 h. 8. Au cours'd'une réception qui lui était offerte au buffet de l'aéroport, le comte de Sibour a donné quelques détails sur les péripéties de ce voyage de plus de 10.000 kilomètres, qui s'est effectué sans le moindre incident. A. R.

L'EXEMPLE BRITANNIQUE

Londres, 23 mars. Une note du ministère de l'intérieur confirme, ce soir, que des instructions ont été données aux autorités des ports et des aérodromes du Royaume-Uni, afin d'interdire l'entrée du territoire britannique à M. Henri Barbusse et au député allemand Muenzenberg, qui devaient participer à des manifestations communistes orgal nisées à Londres.

les tragédies! DU DNIESTER Les autorités bolchevistes massacrentL des populations entières 1 i

La férocité cynique des autorités de l'U.R. vient de se manifester d'une façon particulièrement odieuse sur la frontière de l'Ukraine. On sait que, depuis quelque temps, les populations des territoires ukraniens qui bordent le Dniester, épuisées par les privations et les maladies dues au régime que leur ont imposé les bolchevistes, essayent de traverser le fleuve et de se réfugier en Bessarabie, où les paysans roumains les accueillent fraternellement. Chaque nuit, des familles entières profitent de l'obscurité pour franchir le fleuve pris par les glaces à cette époque de l'année, mais, dès que les sentinelles rouges, postées le long du Dniester, les découvrent, elles les abattent à coups de fusil et de mitrailleuses, tuant ou blessant femmes et enfants. Et toutes les nuits, ce sont des scènes tragiques et déchirantes. L'autre soir, notamment, les habitants du village de Scutari ayr^Uippris qu'on avait décidé de les déporter en masse, se révoltèrent et résolurent de se réfugier chez les Roumains. Immédiatement les mitrailleuses entrèrent en action et, pendant plus de trois heures, on n'entendit que leur crépitement. Dé la rive roumaine du fleuve, on perçut, durant toute la nuit, des gémissements et des cris qui ne cessèrent qu'avec le jour.

Cependant, sur l'ordre des autorités, les cadavres des malheureux furent ramassés hâtivement et quand les premières lueurs de l'aube apparurent, on ne put voir que quelques gardes-frontières qui recueillaient les dernières victimes de ce massacre.

Les membres de la-S. D. N. s'émeuvent du sort des Chinois. Qu'attendent-ils pour s'occuper des malheureuses victimes de la sauvagerie du gouvernement de leur collègue, M. Litvinoff ? 2

« EN MARGE

Pas de « Scénario Briand » I

'€ En Marge s> est, cette-semaine plus que -toute au- 1 tre, un titre d'actualité," r- d'Actualités cinémàtographiques.

Depuis les quelques années que je suis, par Figaro, l délégué à l'Ecran, jamais je n'ai enjambé les colonnes g qui lui sont assignées.

Si je franchis aujourd'hui ce Rubicon de l'Image, e c'est pour la suivre, la poursuivre hors de son dol maine, l'arrêter si possible la condamner certainement.

t M. Briand est mort. C'est un fait. Cela est d'une e actualité évidente, et le journal du cinéma se devait t devait à hier, à aujourd'hui, à demain d'enregistrer ses obsèques.

r M. Briand est mort, M. Briand est désormais un [. mort, et nous n'attaquons pas les morts il y a trop de mauvais vivants à confondre.

Qu'on photographie, pour la postérité, l'hommage d'une France abusée mêlé à l'hommage d'une France = respectueuse de tout anéantissement, cela est dans notre nature, dans notre sens natif des convenances. g Mais qu'on bâtisse un « Scénario Briand », qu'on engage, à son corps, par définition si peu défendant, •la star « Pax » comme grande vedette, au point que Briand lui-même y devienne accessoire.

Qu'on mette en remorque, à ce cercueil toutes les charrues de la France.

n Que l'on pense, d'une mort vraiment définitive, ébrén cher la Faux avec toutes les faux de toutes nos mois-

è sons. j

•f Que l'on brise, sur ce cercueil, et prématurément, les glaives pour en faire; des socs.

t Qu'on nous martèle, le Soc et nous (enfoncez-vous ̃ï- bien cela dans la tête !) à coup de surimpressions ie pour cours du soir à Bobigny.

l* Qu'on fasse passer, sur le fertile et direct labeur du 'L forgeron, sur le geste du meunier (agent d'ancestrale liaiir son entre la bonne terre de France et le pain des braves s. gens) des étiquettes, suranémiées d'avoir trop désesîs parement servi, de « Conférence de laoores au caa- ractère obligatoirement brumeux, en « Conférence de lé Cannes », qu'une technique, éloquente par erreur, fait a- passer de gauche à droite, telle une simple conviction e- de politicien arriviste, ou, en chute directe, de haut en e, bas, et c'est assez désigner Locarno.

in Cela, non.

a" J'ai trop de croyances pour avoir une opinion politique a" je saurai, à tout le moins, me souvenir que je ne suis ps pas ici pour en avoir. 1

[r Mais je ne veux pas payer pour subir celles qu'un je' journal de l'image a, moins encore que moi, le droit es d'exprimer.

M'eût-on présenté les seules obsèques de M. Briand, )is je me fusse tu, avec ce respect de la Mort dont certains à morts abusent.-

le Mais veut-on, autour de ce cercueil, inventer sous )i_ nrétexte de le faire revivre la vie que nous eussions ,0- souhaitée à ce déjà très ancien vivant, mais qui n'est, ^u face à son passé, que légende face à notre présent, que fej- désastres.

el- Veut-on, derrière les fanatiques et les snobs du Léman, de enchaîner, à ce char solitaire, cette Paix qui appartient à ms tous monopoliser, en couronnes, toutes les fleurs de toutes nos provinces, y graver en lettres de carton argenté « La Paix, c'est moi »? ?

=: C'est évoquer, de moins près, Louis XIV que Courteline..

Il y a, dans toute salle de cinéma, des gens qui croient à Briand, même tellement après lui, puisque hier applaudit un spectateur payant.

de Il y a surtout des spectateurs qui paient pour acheter ms la vérité.

des Un journal cinématographique est un journal d'inforen- mation, non d'opinion. ?

sse Je n'entends désigner personne, au contraire il n'y ent a d'ailleurs, à ce jour, en France, qu'un seul journal cinéga- matographique.

e 6 Richard Pierre-Bodin.

L'HEURE QUI PASSE

LE PRÉJUGÉ 1 ^J'tfAINQUEUR

II n'est pas, dans la langue française, de mot qui « ait eu depuis deux siècles une plus mauvaise presse que « préjugé ». Un moraliste, comme on dit, de seconde zone, mais qui ne manque point de sagacité, Duclos, se plaint, dans ses Considérations sur les mœurs, « qu'on déclame beaucoup contre les préjugés » et que « peut-être en a-t-on trop détruit ». Aux personnes que n'étoufferait pas la faculté critique, il conseille fort prudemment d'obéir à leur sentiment intérieur sans discussion car, dit-il, « les plus éclairés pourraient encore, en morale, le préférer souvent à leurs lumières, et prendre leur goût ou leur répugnance pour la règle la plus sûre de leur conduite ». Cela, qui n'est pas trop flatteur pour l'intelligence de la pluralité, est, hélas si vrai que l'expression « n'avoir point de préjugés est dès longtemps devenue synonyme de « n'avoir point de mœurs ».

Toutefois, ce même Duclos est le premier à reconnaître que « les préjugés les plus tenaces sont toujours ceux dont les fondements sont les moins solides ». Il fait là-dessus son procès à celui de la naissance, qui était alors le plus tyrannique, mais que Voltaire appelait déjà « le préjugé vaincu ». Je ne trouve dans les Considérations aucune allusion au « préjugé vainqueur », qui est le préjugé contre les comédiens. Il n'en est guère qui ait la vie si dure il ne s'est jamais porté mieux qu'aujourd'hui. Si plus ou moins de bonne foi l'on s'en tient aux apparences, il semble bien que ni les comédiens ni les comédiennes ne soient plus excommuniés, tant au sens mondain qu'au sens religieux. Je me souviens d'une femme d'artiste qui, dans une soirée de peintres et de gens de lettres, voilà une quarantaine d'années, écartait vivement sa robe pour n'être pas frôlée au passage par la plus illustre des tragédiennes. Ce geste, cette crainte d'un, contact impur semblerait à présent d'un ridicule achevé, ou du dernier comique. Nous pensons rêver quand, feuilletant de vieilles gazettes, nous voyons qu'environ cette époque, Mirbeau fulminait contre le théâtre les mêmes anathèmes que Bossuet le style seul diffère. Et si nous prenons fantaisie de relire ia f ameuse lettre à d'Alembert sur 4e projet d'établir à Genève un théâtre de comédie, nous sommes bien aises d'y trouver les preuves que ce Jean-Jacques n'était qu'un bourgeois, fini cent fois plus bourgeois que nous, et que la femme d'artiste qui retirait sa robe pour n'être pas effleurée par Sarah Bernhardt.

Mais ne nous hâtons pas de triompher ou, plus simplement, de faire les malins. Nous avons peutêtre les dehors moins bourgeois que cette dame et que Jean-Jacques mais nous n'avons pas éliminé le préjugé de Bossuet il est la seule cause de tout ce système d'impôts hypocrites contre lesquels enfin se révoltent les entrepreneurs de spectacles. Ces taxes, quel que soit le titre dont on les affuble pour sauver la pudeur du fisc, ont toutes un caractère expiatoire. Elles procèdent toutes de cette idée, on me l'accordera, vieux-jeu, que le théâtre est un lieu de perdition, que c'est péché d'y aller, et aussi de ce principe du droit le plus primitif que tout péché comme tout crime peut se racheter à prix d'argent. La réparation pécuniaire, quand elle allait ou quand elle était censée aller aux pauvres, s'appelait jadis aumône et l'on « aumônait », dans la pratique ancienne, lorsque l'on était condamné à payer une amende au profit des hôpitaux. Beaucoup de gens, qui se croient animés de l'esprit le plus nouy,e,au, qui ne se doutent pas qu'au rebours jls sont pourris de préjugés d'un autre âge, s'étonnent que les entrepreneurs de spectacles osent plaider noncoupable et refusent d'aumôner.

Abel Htrmant,

de l'Académie française

Une nouvelle tentative de Bossoutrot et Rossi

Les aviateurs Bossoutrot et Rossi, à bord de l'avion Joseph-Le Brix, ont pris l'air hier matin de l'aérodrome d'Oran, à 6 h. 11, pour tenter le record du, monde de distance en circuit fermé. L'avion a décollé après avoir roulé 1.500 mètres. Les deux aviateurs utiliseront pour leur tentative le circuit de jour Oran-Lourmel-Orléansvillc. Le record actuel est toujours la propriété du regretté Le Brix et de Doret avec 10.372 kilomètres 50.

Après avoir été recordmen, Bossoutrot et Rossi, dépossédés de leur record, ont fait plusieurs tentatives infructueuses. Ils recommencent une nouvelle fois, faisant preuve de persévérance et de courage.

Le Joseph-Le Brix est le monoplan Hispano 500 CV avec lequel ils s'attribuèrent le record avec 8.822 kilomètres 300, accomplis en 75 h. 30 de vol. Bossoutrot et Rossi, qui ne s'attaquent qu'au record de distance, pensent pouvoir tenir l'air jusqu'à samedi, 15 heures, soit environ 80 heures, et couvrir 11 à 12.000 kilomètres.

A 19 heures, les deux aviateurs avaient parcouru environ 2.000 kilomètres sur le circuit LourmelOrléansvillé-Lourmel. Tout allait bien à bord.

EN DEUXIEME PAGE

LE LOCK-OUT DES SPECTACLES

EN QUATRIEME PAGE -4

L'AMENAGEMENT DE LA REGION PARISIENNE AU SENAT

|Les noms-qui-font-peur

Par JEAN RENAUD

`,

•Pas au Peuple.

Pas à ceux qui, ouvriers, paysans. intellectuels, commerçants, sont, même souvent malgré eux, les gardiens de la flamme, les porteurs du flambeau des traditions et des fiertés de la race.

Chez ceux-là, comme les pavés qu'en jette au milieu de l'eau qui coule puissante et sans rides, ces noms dont je vais citer quelques-uns provoquent des ondes qui s'étalent et vont, jusqu'au plus loin des rives de la mémoire, ébranler les souvenirs à l'attache.

Il suffit de les prononcer à haute voix ou de les lancer du haut d'une tribune pour, à la fois, secouer l'attention et réveiller la loyauté de l'opinion publique qui, elle, ne s'embarrasse jamais de « potins », de « manœuvres » ou de « combines ».

Ceci non seulement parce qu'elle est faite de bon sens et d'honnêteté, mais parce qu'elle est française. Ce qualificatif résume tout ce qu'elle porte de nobles atavismes, de légendaires enthousiasmes, de simples beautés morales. Mais en revanche, de quels obscurs effrois, de quelles contractions de gosier, de quels serrements de cœur, ces « noms-qui-i'ont-peur » harcèlent, c'est le mot, la gent politicienne qui tourne et vire, pitoyable girouette, a tous les courants d'air.

C'est ainsi qu'après les noms de Marchand, dent l'épopée fit grelotter de peur au fond de leurs stalles les députés d'alors de Clemenceau, sur lequel, au moment du vote de Versailles, les politiciens se vengèrent d'avoir claqué des dents, comme des bêtes, devant ce dompteur de Gallieni, ce prodigieux chef dont l'œil clair les fouillait sans ménagement de Lyautey, ce bâtisseur auquel ils préfèrent un Steeg sectaire et blême de Maginot, qui les connaissant de trop près, les faisait c tiquer » sans cesse de François Coty qui les obsède, au point de leur faire perdre face parce qu'il les surveille comme un remords vivant, comme une conscience qui ne laisse rien passer et qui leur dit « Ton devoir était là, pourquoi n'astu pas fait ton devoir ? »

C'est ainsi qu'après tous ceux-là j'en passe, pardonnez-moi des politiciens viennent de donner, en entendant ressurgir celui de Mangin, le triste spectacle d'une déroute panique. Il est vrai qu'il y a trois ans qu'ils résistent t pour empêcher de luire au firmament de la Nation ce nom qui les affole, trois ans durant lest quels, sournoisement, ils ont essayé d'étouffer dans l'œuf le projet conçu et soutei.ni par tout ce qui en France garde le culte de ces illustres pour lesquels on a inscrit au fronton du temple de la gloire

t « AUX GRANDS HOMMES LA PATRIE REC0NNAISt SANTE. »

t Trois ans de campagnes honteuses, de critiques indignes, d'ergotages et de chinoiseries. t Tantôt on écartait la maquette du monument parce que des « baïonnettes », allongeant le car non des fusils, avaient un air « trop guerrier » e tantôt on feignait de ne pas trouver d'emplacement, tantôt on ne voulait pas accorder le terit rain reconnu disponible.

e Ënfm on avait découvert, au chevet de l'église Saint-Francois Xavier, le lieu où, loin des Invalides, le monument serait en quelque sorte « au rancart ».

Et pendant ce temps Figaro ouvrait ses colonnes pour suppléer à la carence officielle visà-vis de la famille d'un héros peu gâté par les biens de fortune et qui ne s'était pas embarrassé, en vrai colonial, tandis qu'il luttait au diable des Bahr-el-Gazal ou des Fachoda, de thésauriser ou de s'assurer des rentes.

c

̃i Vivant, Mangin projetait sur les politiciens le une ombre réfrigérante.

s. Mort, ils ont essayé de la faire disparaître. Mais voici qu'à force d'énergie, tant par l'ac\n tion de Figaro, des Amis du Peuple et de leur è- fondateur, que par celle d'un comité qui ne ménagea pas ses peines, la statue modelée par ;i un puissant artiste a pris forme, relief et vie n- au point d'effrayer, non seulement les vagues i- politicards à la remorque d'on ne sait quels le intérêts « électoraux », mais le ministre de la Défense nationale lui-même

ec Cette fois, l'opinion dont l'écho nous arrive l\ des quatre bouts de la grande France s'indie- gne et voici qu'à cette opinion écœurée se joint is- celle, qui n'est pas négligeable, de tous « les gas et à l'ancre », de tous ceux qui ont été les soldats de Mangin ou bien ses camarades, de tous ceux, -u officiers, colons, soldats, missionnaires qui apîl- partiennent à cette « coloniale » dont il était un des chefs les plus aimés et qui font en exil, sans fanfare et sans réclame, de « la plus grande patrie » pour demain.

Eh quoi, voilà donc un ministre de la Défense nationale qui ce jour-là « déjeune ». Et il a invité qui donc à ce déjeuner les soldats.

Des hommes qui, justement, portent en eux une vénération véritable pour cet autre soldat qui s'appelle Mangin et dont le nom seul sym-


bolise pour eux le savoir, la fierté, la bravoure et ler juste sens français

Les coloniaux protestent

Leur voix s'élève, du plus loin où un tirailleur séftétjulais monte dans les « bleds » sa garde ojiscure et solitaire, et elle dit « Monsieur -Piétri, vous avez manqué à votre r)eypir «

C'est à pe devoir que vous ont rappelé, à leur façon, en s'évadant de votre déjeuner-prétexte, les botes qui vous avaient servi d'abri, les attachés militaires étrangers venus en hâte nous rejoindre tandis que la cérémonie s.e déroulait et qui passant devant l'iniage de Mangin qiiei nous avez cru pouvoir ne pas honorer, l'ont salué en s'inclinant gravement, comme pour s'excuser auprès de lui d'arriver en retard à l'heure de son apothéose 1

Jean7ReplI,ud.

Concours hippique k Paris

(PREMIERE JOURNEE)

M. Paulet, montant « Ecartelée » enlçve Prix de la Prévoyance à 76. concurrents

En arrivant, hier après midi, gu Grand Palais, nous avons eu la joie de voir, dans la tribune du jury, le baron du Teil, et d'apprendre par lui que la, santé de lq baroiinp du Teil était en bonne voie d';inië1[ioration. Tout le inonde s'est réjoui de pensei-' que le distingué président de la Société Hippique pourrait diriger les opérations des jurys avec la même compétence et la même activité que les années précédentes. Le concours, a débuté de très heureuse façon. Que les gens qui s'inquiètent çie l'avenir des concours se rassurent Soixaiite-seize chevaux, moiités par plus de cinquante amazones ou cavaliers, différents se sont présentés au départ d^ns le. Pris dp la Préyp.yance, ouvert spulement aux poulains français de 4 q 12 a,ns.

La plupart dès parcours ont été excellents. C'est Mç.artelée,, une très jolie fille de Pçtsek, fort bien montée' par M. Paulet, qui a renipqrté la vietpire devant Fleuriste, à M. Dupuy.

1. Ecartelée, montée par M. Paulet; 2. Fleurislo, à M..Dupuy, monté par M. Pelle 3. Lottiariç, à M\î. Brqdin et çpnitp.dp paillé; 4.v Caiiçttçn, à,.ja, duchesse de La Trénipïllë, monte par le duc de La Ti-é'mpïlle; 5. Pistola, à M.'Heuzey; 6. Eric, à M. Tarneaud, monté par ^fc 'Paulet; 7. Uibecçiol'U y\. CQSta;"8. Félicité, à M. de Biïsne.1: 9. Frondeur, au baron d'Avoùst et à M. Clavé; 10. Chucheua, à M. Bpurnes; 11. F-ant ornas, au comte d'Auber de Peyrelp,ngu,e; 12. ex œnup, Tapageur, à M. Chenoji de Lééfié, mqnté par tf. Lebœuf; Blondi^ant, a *L Bapt, monté par M. Reix; Gazomètre, à M. Hyde,

mppté'par M. Chantreuil; 15. D.andy, à M. Brodin

et comte flc Màillp -.ib.'ex eequo Vendredi Treize, à M. Bpucaud', et Prezia, à M. Zeh, monté par M: Gaudefroy; 18. ex tequo Débutante, à M. Gudin de Vallerin, montée par M. B.alay, et Estudiante, à M. Avat.

Quelques amazones, Mme Horngren, Mme Fouques, Mme Duparc, Mme Flourens, Mme Davey, Mlles Moreau et Hpllier.-Laro,usse flnt fait des parcours très admirés.

L'assistance était nombreuse le terrain excellent grâce aux soins que lui a prodigués le colqnel Bernard.

La journée qvait cpinmencé par un. parcours, re:serve aux sous-pffleiers.

Les prix ont ete décernés dans l'ordre suivant 1. Azur, maréchal des logis Dezoïde; 2. Billard, maréchal des logis-c^ef Lépinpis; 3. fîàsqr.ia, adjutiant-cjief Lesc'arret; i.'A^rgéiiiin, acjjudant-chpf Damûzëaux; 5.. Takar, maréchal des logis-chef Gaulard; è'. Cigarette, adjùdant-inaitre Menuet; 7. Quitus II (/maréchal des logis de Sigaldi; 8. ex œqup TriompJiç, adjudant-maître Robert, et Coquette, adjudant-chef B'arthet 10. Cajoleuse, maréchal des logis Prodel; 11. Capricieuse, adjudant-maître Mèrmet; ;;i2. 'Vlçer'é, adjudant-chef .Guignard. v La réunion s'est terminée par une présentatipn de hîiks, parmi lesquels lps plus remarqués pnf été Ventudutê, à la comtesse de Pibrac; Alézia et Flibustier, k M. Hector Franchomiiie; Dari, au baron Empain; Dahlé bey, au dpeteur Guillemin; Anto-

nio, M. Mpinequx; Nigçlè, à Mlle Bianchini; Çlga,

a Mme Poj-othée Ziegle'r; Silver, à Mlle Valette, et pidiane, au baron D'avillier-s. Heyor.̃

LA VIE RiUaiEUSE

j, VIE ~E~I.QJE1J~~

Les 9ffipes- çle If. semaine ^sinté

SAtw'-$or.H. Lc-~ cppcert spiFikucl donné'

>A Saikt-Roch. Le eppeert spirituel donné l\

l'çslisç Saint-Roch le Vendredi-Saint," à 14 h. 30, sera. cJfte année; particulièrement choisi et émouvant. Interjir.jtatiôn des. plus belles cp'qvcés de ViitpnarPiilpstEJnarÂnerip-Haydn, sous la direction de M. Pa.nl pplafosçe, maître de chapelle.

Not^e-DamS pF. Paris. Lg Jeuçji-Saint, g 8 heurcsMU, l'office canoriialsera suivi de la messe pohtîficale que célébrera S. Em. le cardinal-archeyèquc de .Paris la cérémonie, au cours de laquelle aura lieu la consécration des saintes H'uilps, spva suivie de lii procession au i-çp'psoii\' A la heures, Son tminençe présidera la 'cérémonie du lavement des pieds. Le Vendrpdi-Saiiît, à 9 heures, messe des présanctifiés par S. Eni. le cardinal Verçliqr, chant la Passion, adoration de la cùoix à .2Q h..3Q, spus la présidence de S.'Ehi.. le cîir'dinal-ai-chevêque de Parii, sermon sui- la Passipn de Notre-Selgneur,' par le R. B. Binard tjp La Bpullaye, et procession des saintes, Relicjues. A Sr^iNT-SÉvERiîJ (prps de la place Saint-IJichel). Le Ve'udredi'-Sai'nt, a 16' lieues, sçrni.on. sur, les ;§epA. ;,aro/és de- Jésus en croix,, par, Jte K. P; Padé, 0. P., avec autjUipn de musique a.nysrwfi y; Miserere.. ;mei, O-f;«s. (ps. "aO," soli, chœur à quatre et Cinq voix mixtes), de ^j. R. de La Lande 0 uos oignes, de Vittoria 4rfora.îiius te, de P.alèstrina Chri'stus factus est, d'Aneno choral final de la Passion, de Bach, etc. Cartes d'entrée à la sacristie.

Eglise MARONITE DE NOTRE-DAME du Liban, 17, rue <rÙlm" "(près le" Panthéon). Vendredi saint 1932. Slqpinîérnoratipn de la inqi't de N. S. Jés.us-Christ selon };̃ r)te.' maronite. A 16 "heures, chant des Lamentalions,' suivi de la cérémonie de la descente de la croix, tlu saint ensevelissement, de la pr.p,cessipn du Christ SU milieu des fleurs et de la mise au tprnbeau. Préditçii'leùr Père Mîilard, Ô. P.

Saint-Augustin. Vendredi saint, à 13 h. 30, Les sept paroles du Christ sur la croix, -i- Jour de Pâques, à i! Heures, messe solennelle en ut de Beethoven. Of- fice en chant grégorien. A 15 heures, yêprps et salut soienhel. Saint-Honoré d'Eyi.au. Vendredi saint, à 14 h. 30, à la chapelle çle la Cité paroissiale, office en l'honneur de la' Passion" de N'oti-e Seigneur Jésus-Christ. Prédi-

cation par le I}. ?.. Brisset exécution du Wi§er.er.ç met

~¡jPÇ\!L..P.r 'le Lullt, et du eX:éc\1tioH,dll Jlfiserc, Liszt,

/)euS;~cfe*J.-B. Lullj, et du Stabat Mater de Franz Liszt.

Jour de Pâques, à 9 h. 35, Mes.se en sot, de Schubert. A 1^ heures, vêpres et sa|ut solpnnel.

Ghapei-le nps Etrangers, 33, rue de Sèvres. Vendredi '̃̃'saïiit, à 16 h. 30, chemin de Ja Croix, suivi du Stabqf, de Rossini. On entre sans carte. TEMP3 PROBABLE Région parisienne. Temps plus froid. Ciel lauyéçt imvietîx avec br\(mes, tendant à se dégager lentement. Vent' Est ou variable faible. Température eu baiss?. M axintiiin :.$".•

France;– Régions Nord et Est Beau temps peu miageux; Vent, Est ̃modéré. Température sta(ipnn,aire. Régions Est; Centre et Sud-Ouest Ciel couvert brumeuxybrumes du neige faible. Vent variable faible. Température en baisse. '̃̃̃: .̃̃ >•-

Ailleurs Beau temps peu nuageux, se couvrant le soir en Bretagne avec pluie. Vent du secteur Est modéré. Température en baisse passagère.

fylfïnche. Alméi\\oratio.n. Ciel devenant nuageux gvec Mairdes. Vent Est à Sud-Est modéré. Méditerranée.– Beau temps peu nuageux, sauf grains dans l'Est et le Sud-Est sur les côtes. Vent modéré du secteur Nord dans k Nord et l'Est, variable ailleurs. ÇpJte d'^?Hrr Beau temPs. Peu nuaSeux- Vent portable faible à modéré.

Les Cours, les Ambassade le Monde et la Ville

̃ ̃̃iii iiimiiiiii ̃– .i 1. ̃̃ il, il jii ». ». i.i ̃̃m mi mi i.i ig^u. i? ̃̃ ̃ j «m -k iiij "?""̃ J. 'a'-T-LSL^jSîBR!?- "r?ff=™5!^

Cour»

Une messe anniversaire pour Je repos de rame de S. A. R. Mme la Princesse de Joinville et.de Monseigneur le Duc d'Orléans sera dite le lundi 28 mars, à dix heures, en la chapelle de la Compassion, boulevard de Verdun, à Neuilly.

S. M. le Roi Albert a quitté Bruxelles avant-hier, se rendant au Congo belge. Le chef de l'Etat sera absent quatre semaines. De Brindisi, le souverain ralJiera le Haut-Nil par la voie des airs, puis il gagnera le Parc-Albert en automobile. Le voyage sera de sept jours environ.

Accompagné du professeur van. Straelen et du major van Gaubergh, le souverain sera reçu au Congo par le gouverneur général Tielkens/Le Roi va visiter, au nord du lac Tanganyika, près, du lac Kivu, le Parc-Albert, qui constitue une réserve naturelle de chasse et d'ethnographie. Sa Majesté reviendra en Belgique par la voie des airs. S. M. le Roi de Suède vient d'offrir, à Monte-Carlo, un grand dîner en l'honneur de LL. AA. SS. le prince régnant de Monaco et la princesse héréditaire. Les autres convives étaient prince et princesse de Schaumburg Lippe, lady Grace Newborough, comte et comtesse Constantini, amiral et Mrs A. Long, général et Mme Polovtsoff, M. iWillescamp, aide de camp de Son Altesse Sérénissime, et M. Keller, chambéllaik de Sa

Majesté. ̃ '^twfti,

LL. MM. le Roi B,oris et la Reirfe JoannWkçornpagnés de S. A. R. le Prince Cyrille, soTit. partit %er pour l'Italie, afin de passer les fêtes de Pâques^ auprès de la famille royale italienne.

̃ S. M. le Roi Manoel de Portugal a été reçu, hier-; par Mgr Mardone, secrétaire de la congrégation du cérémqnial, et par deux camériers secrets de cape et "d'épée, qui l'ont conduif jusqu'à la salle Clémentine, où Mgi Càccia Dominioni, maître de chambre du Pape, est venu à Sa rencontre et l'a mené aux appartements privés ^li Souverain Pontife.

L'entrevue à duré un quart d'heure.

Le Roi a fait uns visite à S. Em. le cardinal Paçelli, seprétaire d'Etat, qui lui a rendu sa visite l'après-midi; à la villa d'Anastasia/ S. A. R. la Princesse Hélène de Roumanie esl attendue incessamment a 'Bucarest.

La Princesse va, comme chaque année, passer quelque temps avec §on fil§, If vpïyOfje Mich|i.

Naissances

<– Le docteur G. Vidal-Naquet et madamis, née Valabrê&tte/ 's/ont heureux de faire part de là n3i?$ande;*i}| leur' fiïle Radine.

,~r l ;'t['t'

I Le .lieutenant Raffr et madame, née Jpybert, spni heureux d'annoncer la naissance de leur fils Jean. ̃ M. et Mme Jean Florand sont heureux de faire part de la naissance de leur fijle G'Sudfne. Bienfaisance

~L,e rpardi 26 aytil; à tFpis heurçg et demie, M. Fran.

Le mardi 26 avril, à trpis heures et demie, M. Fran-

cis de Croisset fera, au Cercle Interallié, une conférence « Pourquoi j'aime voyager ayep Hpllicott » La recette est destinée aux œuvres' de S. A. I. et R. la Grande-Duchesse Hélène de Russie, Princesse Niçolai de Grèce.

Cercle?

Au scrutin de ballottage du Cercle de l'Union grtis lique ont été reçus, hier, _à 'titre permanent M. Réné Berthet, ingénieur diplômé, présenté pa MM- Rààul Daûtry et Bernard" Desclpzeaux M^Çharlei Lgtrpsne, architecte, présenté par MM. André Larche: et Pierre A^irabaud M. Alexandre Singer, présenté p?: le baron Locré. et le cpmrnandant Qautier.

Admis également membres permanents le marqua de Nieuil,'M. Henry Adam, M. Marcel Caron, M. Henr; Gravoisier-Papin, le comte de Kerhallet, M. Henr; Rpuher, M. Charles Rouher, tous membres du comité i< fa Société- Sportive' d'!f'riçpura|ement.' Mariages ^jkj-hhi. ̃: QÏn nous prie d'annoncer les fiançailles du cpmt Arnaul^' dp .Castjjlon de, .Saint-Vipt^i; fi.ls du,c9mte,,di Castînôn"de Sâïrit-Victor et de la cofntesse, née Gène de Ghatenay, avec Mlle Anne de La Fayê de Guerre fille dil niarguis de La Fayc de Guerre et de la mar quise, -née de La Ëprie ie'a.'B.^jut.

On annonce les fiançailles de Mlle Hélène Guicharç fille de M. Victor "Guiçh'ard et de madame^ ri#p" "Dte'sclo sières, avec M. Micn'aël Me" Dougall, fiïs .de M." Isaà Mc Dougall, décédé, et de Mrs Me Doùgall, née Arurîde' Peuilg

Les obsèques de S. Exe. Mas bey Vrioni, ministr plénipotentiaire d'Albanie, ancien président du conseil ï fninis'tre des affaires étrangères, granp!-offici-er de 1 L^gipn d'honneur, ont été célébrées hier, à la nips.gué de Paris' 1.

Le corps avait été préalablement déposé à la salle de conférences. H a été porté, à onze heures, à la sali des prières, où les imans pnt prononcé les prière suprêmes des niorts, Le deuil était conduit par Mme Djemilé Yrioni, né Dinô, veuve du défunt Mlle"Nihp'l' Vrioni, sa fille MM. Ali et'Youssouf Vrioni, ses fils le docteur Djem' bey Dino,'ministre d'Albanie â Lpndres, son beau-frère Malik bey Libohova, chargé d'affaires d'Albanie à Paris et les membres de la légation. >'

Ll i,Q6K,OUT DBS SPECTACLES

'imS^ DIRECTBI3RS""vlGReANTSEWr L'OFFBNSÏf I TANDIS QUE LE GOUVERNEMENT DEUBERE

Aucun progrès vers une entente entre les directeurs et l'Etat n'a marqué la journée d'hier, On ne saurait d'ailleurs espérer que Je gouvernement puisse trouver, en quelques jours, une solution à un problème qui met en jeu tant d'intérêts divergents. Au moins peqt-pn cpnsfater désormais pn éveil de l'intérêt dans les milieux parlementaires. Il es{ déjà magnifique que les directeurs de spectacle soient parvenus à vaincre cette indifférence dont nous disions dernièrement qu'elle serait, sur le p}an politique, leur plus redoutable obstacle. Pour atfeindre à ce résultat, il aura fallu rien moins que l'ain^pleur d'un mouvement qui réimit désprmais dans une unanimité impressionnante, les théâtres, les cinémas, les jmisic-halls, les cafés-concerts, les caba-.rets et qui va peut-être atteindre, dans une certaine mesure, les postes émetteurs de T. S. F., puisque la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique songe à interdire la radiodiffusion de son répertoire l'importance, d'autre part, donnée à la question par la presse, qui, depuis le début de l'offensive, n'à cessé de défendre lp point de vue des directeurs enfin, la bonne vplpnté et l'activité témoignées par M. ilarjq fiQHstan.

Différents communiqués rendus publics au cours de la journée d'hier témoignpnt de ceftp activité, ainsi gyp de celle fîp toutes les personnalités officielles et elles sont nombreuses gui ont voix au chapitre dans l'un et l'autre camp; Nous reproduisons ici, successivement, ces textes quj n'appellent aucuns commentaires, puisque, encore une fpis, nous n'en sommes pas encore à l'heure des solutions d'ordre pratique. B. D.

A la Commission des finances

La commission des finances de la Chambre a entendu hier matin M. Mario Roustan, ministre de l'instruction publique et des beaux-arts, sur la situation de l'industrie du spectacle. Le ministre a rappelé les charges fiscales qui pèsent sur cette industrie. Il a fait le point des pourparlers engagés, puis a indiqué les reperdissions spciales qu'au-

j rai.t lagrëyê en préparation, îjf. Lepn gsréty, rap-

IraIt la gl:eye.ell pl'~B~ratIR!1: Inu r'.epfl., J3Hrety, finl

« Le président de la République était représenté par le lieutenant-colonel Garin. M. de Ghappedêlâine, ministre des colonies, représentait officiellement le gouvernement. Devant ,1e cercueil, la; famille et le corp&'diplomatique, les troupes ont défilé.

Le corps a été ensuijç, déposé .dans le caveau mortuaire de la mosquêej;éh "attendant" îe transport en Albanie.

Les obsèques de M. Pierre de Sorbier de Pougnadoresse, ministre plénipotentiaire, directeur général de la. Banque Ottomane, ont été célébrées- hier matin, en. l'église Saint-Philippe du Roule-.

La famille était représentée par Mme Pierre de Sorbier de PougRadoresse, veuve du défunt la comtesse Lecointre, sa sœur MM. Lecointre, M. François de

Sorbier de Pougnadoresse, le commandant et Mme Bard

de Cp'utarice, s'es' neveux" M.' Albert Dê'lmas," son cousin; Dans, l'assistance on remaxyiait le comte de Saint-

Quentin,- représentant le pr'çsiaen't du conseil, ministre

des affaires étrangères ;le 'rrii'mstfe de la défense nationale et Mme François Piétri, M. le maréchal et Mme Lyautey, M. le maréchal Franchet d'Esperey, le secrétaire général du ministère des affaires étrangères et Mme Philippe Berthelot, l'ambassadeur de France et la comtesse de Peretti de La Rocca, M. Lucien Saint, résident* généfalau Maroc M. Quinones de Léon, le comte de Afaleville, ministre de Monaco MM. Jean Boissonnas, Paul Gauthier, André Gilbert,- Harismendy, Jessé Curely, ministres plénipotentiaires M. Piccioni, représentant l'Association amicale du ministère des Affaires •étrangères MM. Bavelier et Ayonde, consuls généraux M. Raoul Mallet, président du comité de ̃'̃iParis- de la Banque Ottomane, représentant le général 'Xawrerice, président du comité de Londres la princesse Lucien Jlurat, le prince et la princesse Edmond Ruspoli, le.j>énéra! et Mme Daugan, le général et Mme Le Rond, l'intendant général Grandclérrient, l'amiral de Lostende, comte et comtesse W. d'Ormesspn, comte Félix de Vogué, barpn Hottinguer, M. et Mme. Félix Vernes,, M. E. VatinPerignoH, comte et comtesse Xavier de Montferrand, ̃M' Hprace Finâl.y, le président du conseil de la Dette ottomane et 'filme S.-C. VVyatt, M. Jacques de Neuflize. M. André Bénac, M. René Bechmann, comte et comtesse de Jôpàge, M. et Mme Charles de Cerjat, comte et comtesse de Felcourt, comte Frédéric Pillet-Will, M.-Branly, t M. A. Roudy, M. et Mme G. de Tarde, .M. H. Jahan, M. et Mme Félix Bellet, M. Edmond Philippar, M. et Mme de Montille, M. A. Atthalin, baronne du Marais, M. et Mme Pierre Contant, comte de Richebourg, marquis eje SaintrSveine, M. Sallandrouze .de ^amornaix, M. 'Roger' Homo,- 'JVt. Gérard de; Lauriày,' le commandant et Mme A. Fortoui, etc.

.Le général de division au cadre de réserve Clément i1 ̃ de Granïlprey, ̃ commandeur- de la Légion ;d'-honneur,- est

-décédé mardi,ï!'à Versailles, imuni. desitsaorementsi de-!

t. l'Eglise. Ses obsèques auront Treu en l'égTise_ Saint-Sym-'1 phôrien, sa paroisse, demain vendredi saint 25 mars 1932, à onze heures précises. Réunion à l'église. Ni fleurs'ni couronnes. Le présent avis' tient lieu d'invitation. Les obsèques de Mlle Le Caron de Chocqueuse ont été célébrées hier, en l'église Sarar-Erançois-Xavier, en présence d'une nombreuse assistance douloureusement émue.

La levée du corps a été faite et l'absoute donnée par [ l'abbé Ghevrôt,' curé de la paroisse.'

3 Le deuil était représenté par M. dé Chocqueuse, frère de la défunte le marquis de Lur-Saluces, le camte de Lur-Saluces et le comte Durieu de Lacarelle, ses oncles; le comte Henri Durieu de Lacarelle, le comte de La Loyère ét le lieutenant de vaisseau O'Neil, ses cousins. Du côté des dames, par Mme de, Chocqususe, sa mère Mlle Anne de Chocqueuse, sa' sœur la comtesse de r Lur-Saluces, sa grand'mère la comtesse Durieu de 3 Lacarelle et Mlle de Lur-Saluces, ses tantes Mlles r Durieu de Lacarelle, ses cousines germaines la comr tesse de La Loyère et la comtesse de Simard de Pitray, ses cousines.

s Lé général comte de Gondrecourt représentait Monseif gneur le Duc de Guise et madame la Duchesse de Guise, et avait pris placé devant les membres de la famille, •̃ ainsi que Mlle Boyer de Bouillane, qui représentait S. A. R.Mme la Duchessp.de Vendôme.

Après la cérémonie religieuse, le corps est resjé déposé dans lés caveaux de 'l'église, en attendant son transport à Marieux (Somme).'

e

g N.P.US apprenons la mort du comte Philippe de :t Guitaut, pieusement décédé4e-22 mars, à l'âge de trentedeux ans, à Dillingen, dans la Sarre, où il venait d'être r nommé fondé de pouvoirs "i'es usines.

De son mariage avec. Ml|e .de; Souza Braga il laisse 1^ trois enfants.

Ses obsèques seront célébrées mardi prochain, à ç Epoisses.

1., ïl était le fils du général comte de. Guitaut et de la comtesse, née Ho'skier.

On annonce de Bordeaux la mort du comte de e Montbel, petit-fils du ministre de Charles X,et filleul du s't comte de Chambord. Le comte de Montbel était ancien, a officier aux zouaves pontificaux. Le présent avis tiendra e lieu de faire-part.

s On tiohs prie de faire .part de la mort de M. Jean e Duprot, dont le mariage avec Mlle Madeleine Chevalier

s devait avoir lieu le 6 avril 1932, en l'église Saint-Fran-

e çois-Xavier.. '̃̃•-̃ "̃_

e .•

Slous apprenons la." mort, à l'âge de vingt-quatre il anSjr'de Mlle' Madeleine Laurent, fille de M- Laurent, notaire a Paris, et de madame, née Merliri; Le service sera célébré en lajpasilique Saint-e-Clotilde, le samedi 26 mars, à midi.

avaient été envisagés. M. Locquin, rapporteur du s budget des beaux-arts, a demande la suppression s de la taxe d!Etat sur les théâtres. f Dqqs ,son ensemble, la commission incline à dé- c grever largeiuent les théâtres, par exemple à répire fortement, ou mpme à supprimer la taxe c

d'Etat pour ces établissements (ce qui réduirait de a

12' a 18 millions lés recettes budgétaires). 'Elle est 1 fort loin néanmoins de songer à faire droit tout à ( fait aux revendications des organisations du spec- < tacle. Ces revendications, affirmaient hier matin les commissaires, coûteraient 170 millions à 'l'Etat' et c 75 millions à la Ville de Paris. I M. Mario Roustan a exposé également l'affaire de l'Opéra. Là aussi, la commission. semble disposée à voter un crédit supplémpntairc qui comblerait le déficit et qui mettrait fin au conflit. M. Joseph Denais et plusieurs commissaires ont toute- ( fois fait observer que les subventions de l'Etat de- ( yraient avoir pour conséquence, dans les établis- sements qui eii.bènéficientj quelques restrictions à l'emploi des artistes étrangers".

La commission n'a pris d'ailleurs aucune déci- sion hier, le ministre n'ayant pu lui fournir les chiffres et statistiques qui lui eussent permis de juger en connaissance de cause. Elle siégera de nou- veau aujourd'hui, et, vraisemblablement, statuera. Au ministère de l'instruction publique M. Mario Roustan a reçu, à 9 h. 30, une déléga- tipn composée de MM. Charles Méré, représentant Socjétè des auteurs ïrébor, Delac et Natan, représentant les directeurs de salles de spectacle et dp cinénja- L'entretien a porté sur la situation actuelle et les dégrevements nécessaires à vie du spectacle.

A 10 h. 30, une nouvelle réunion a eu lieu, à laquelle assistèrent MM. Paul Léon, directeur des beaux-arts; Gadave, les rapporteurs Dupqs e| Lopr

quip.

Le ministre a été reçu, de 11 h. 30 à 13 heures, par la commission des finances de la Chambre. Les pourparlers commencés voqt continuer. L'après-midi, M. Mario Roustan, qui était allé au Sénat pour répondre à une convocation de la commission de l'enseignement relativement à la re- l forme de la licence ès lettres, a saisi l'pccasion qui l' lui était offerte d'exposer à un grand nombre de

On nous prie d'annoncer la mort de M. Douglas Saint-George Huntingtor\, décidé en son domicile à Versailles, 4, rue de pravelle. Ses obsèques seront célébrées le mercredi 30 mars, a onze heures, en la cathédrale Saint-Louis de Versailles. Réunion à la maison mortuaire. Ni fleurs ni couronnes.

On annonce la mort, survenue à Versailles, de Mme André Monnier. La cérémonie religieuse aura lieu. le samedi 26 mars, à dix heures "trente, en l'église protestante de Versailles. On est prié de n'envoyer ni fleurs ni couronnes. ̃̃'̃̃̃

M- Emile B'psç, M. Maurice Caffin, M. Bernard Ca'ffin et toute la famille, très touchés, des témoignages de sympathie qui leur ont été adressés après la perte cruelle qu'ils viennent d'éprouver en la personne de Mlle Marie Bosc, prient leurs amis de bien vouloir trouver ici l'expression" de leur' vive reconnaissance. Les familles Montcocol, Fouga remercient tous leurs amis pour les marques de sympathie qu'ils ont bien voulu leur témoigner lors au décès de M. J. Montcocol. Mrne Fernand Delon, Mme Geqrges BonnefoySibour, !e docteur et Mme Georges Cauvy et leurs fils, M. et Mme Marc Varenne, très touchés des marques de sympathie qui leur ont été prodiguées à l'occasion de leur deuil, prient leurs amis de trouver ici l'expression de leurs remerciements émus.

Nous apprenons le décès de Mme veuve Léon Aubert, décédée en Auvergne, à l'âge de quatre-vingtsix ans. Elle était la mère de M. Hubert-Aubert, rédacteur en chef de la Vqix du Compattant et directeur de'l'U. N. C.

L'Association des anciens combattants des 172° et 372' R. 1. fera célébrer, le dimanche 3 avril, à neuf heures quarante-cinq, en l'église Saint-Louis des Invalidas, une messe à l'intention de ses morts. Pendant l'office, se feront entendre M. Armand Challet, basse solo de rÙpêra-Comique, du théâtre de la Monnaie de Bruxelles, des Concerts Lamoureux et' Colonne; Mme Gaëtane Vicq, soliste des Concerts Lamoureux, Colonne, du Conservatoire et Pasdelpup M. André fiordo-n, baryton des Concerts Paul Vidal.

Cartes (5 fr.) chez Durimd, 4, place de la Madeleine, et, le 3 avril, à l'entrée de Saint-Louis des Invalides, à partir de neuf heures quinze.

En l'église Notre-Dame des Champs ont été célébrées, hier matin, les obsèques de M. Alphonse Ueville, conseiller municipal, ancien président du conseil municipal.

L'absoute a été dppn.ee par l'abbé H. Flynn, curé de la paroisse.

Sur le parvis de l'église, après la cérémonie, M. François Latouri président du conseil municipal, a prononcé d'éloge fïniëbre du défunt. >»̃̃<̃̃>>̃?• •̃. L'inhumation a eu lieu au cimetière Montparnasse. Le général Baratof, président de l'Union des invalides russes, commandeur de la Légion d'honneur, est mort à Paris, à l'âge de soixante-sept ans.

Le général Baratq'f, d'origine cosaque, avait fait ses études à l'Académie militaire russe, puis avait débuté dans l'état- major à Odessa. Sa carrière militaire s'accomplit au Caucase, où il commanda une 'division de cavalerie.

Après la révolution, il fonda en France l'Union des invalides russes et se consacra à s,ecpurij ses anciens compagnons d'armes avec un inlassable dévouement. Nous apprenons la mort du pasteur Paul Morize, dont les obsèques ont été célébrées au Feix (Dordqgne). Valfleury.

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La direction de l'Hôtel Ritz a repris ses auditions symphoniques pendant le dîner. Le maître Tqubas se fera également entendre tous les après-midi l'heure' du thé.

•es collègues de la haute assembjjpe le problème dp ;pectacjesMl a demandé à M.' Jeanneney, présj^en le la commission des finances du Sénat, 'de saisi] ;ette commission de la question.

M. Mario Roustan a ensuite reçu une délégatiot :pmposée de M. Charles Mér.p, représentant le; tuteurs MM. Trébor, Delac et ^Jatan, rpprpsentîjii es directeurs de spectacles et de cinpmg. Lem infrcfiên a porté çuV là situation actuelle et le: iégrèvements nécessaires a }a vie des spectacles Le ministre l'instruction publique a teiii însuite une nouvelle conférence avec MM. Pap jéon et Gadave et lés rapporteurs Ducos et Lpcquin Chez les directeur* 4e cWéma

D'autre part, la journée a été employée par le iifféréntes associations de directeurs de cinéma organiser le lock-put prpvii ppur mardi prqphaij et à affirmer une fpis, encore teur esprij; de spli iarité.

Voici les textes qui ont été coinmuniqués à c sujet « Les directeurs de cinéma, réunis le .23 mars au Palais des Fêtes, sous la^présidence de M. Ray mond Lussiez, président du Syndicat français de directeurs de théâtres cinématographiques, assist de ij. Charles Delac, président de la, plianipre syn dicale française de la cinéniatographip If. Mocï représentant de )a Fédération dps' associations d province M. Bigot, président du Syndicat 'natic h al M. Châtaignier, président de ï!Àssociatio! professionnelle de la presse cinématographiquf ont décidé à l'unanimité la fermeture de tous le cinémas de France à la date du 29 mars jusqu' complète satisfaction de leurs légitimes revendiez tions. »

D'autre part, l'assemblée générale de la cham bre syndicale française de la cinématographie s'es tenue le 23 mars 1932.

Le coniifé directeur était au grand compte ainsi que la totalité des membres de la chambr syndicale.

Le président a exposé l'état des pourparlers en gagés par les pouvoirs pub.Jips relativement à 1 fermeture des spectacles à partir du 29 mars.

Lpcture ("lu r-appopt nioral i^p comité flirecteu

a énsuite été donneè, IJ:!()F~1 '4H <:8IlE~r 41re, ctel1

a ensuite été donnée. Ce document, q|jj retracg {'el

fort accompli par la chambre syndicale pendant le précédent exercice, a été approuvé à l'unanimité. Le trésorier a ensuite donné lecture du rapport financier, qui a été également approuvé à l'unanimité.

Plusieurs questions ont été posées relativement au contingentement des films, au contingentement de la pédicule vierge? et à des questions diverses. Toute sat(sfa.çti'o.ri ayant été donnée aux interpejliiteurs, la rèunipn s'est terminée à 16 h. 30 sur un Vote "unanime de confiance aux dirigeants de la chambre syndicale.

Enfin la section des distributeurs de la chambre syndicale française de la cinématographie déclare qu' « après avoir examiné les mesures prises par les organismes syndicaux cinématographiques pour protester contre le maintien des taxes abusives qui menacent l'existence même de notre industrie, elle décide à l'unanimité d'adhérer pleinement et sans exception au mouvement.

» En conséquence

» l'Aucun film ne sera plus livré aux directeurs de salles à partir du 29 mars 1932 et ce jusqu'à nouvel ordre *̃'̃ » 2° Les films programmés à partir du 1"' avril seront automatiquement décalés de la durée de la période de fermeture et seront, en conséquence, repris normajeiri'ent au jour de la réouverture Les organismes régionaux devront mettre immédiatement en application la décision prise » 4° Aucune dérogation ne sera tolérée. » Cette mesure générale n'est pas applicable aux 'pavs de protectorat..

» Le présent communiqué tient lieu de tout avis. »

Au ministère des finances

M. Françpis Latour, président du conseil municipal de Paris M. Renard, préfet de la Seine M. de Fontenay, rapporteur général du budget de l'Assistance publique, ont remis, hier, à dix-neuf heures, à M. P.-E. Flandin, ministre des finances, le texte du yœu voté hier à l'unanimité par le conseil munïciparde Paris. Ce vœu demande la suppression de la taxe d'Etat sur les spectacles. M. P.-E- Flandin a mis ses visiteurs au courant de la cpnyer^atiori qu'il avait eue à la Chambre avec les directeurs de théâtres.

Le gouvernement accepte de ne pas s'qpposer, « pour les théâtres seulejiipnt », à la réduction de la taxe d'Etat à 2,50 0/0, et à la réduction du droit des pauvres, à titre provisoire pour 1932, à 7,50 0 0. A la présidence du conseil

M. André Tardieu, assiste de MM. Mario Roustan, Flandin et Pètscbe, a reçu, hier, à vingt heures, MM. Bigot, président du syndicat national du cinéma Dejaç, président de la chambre syndicale du cinéma Lussiez, président du syndicat des directeurs de théâtres cinématographiques, et Pierre Bpnardi, d^égué de la Chambre syndicale drç ci-

ném^- '•• •• 1 t

'Après trois quarts» d'heure d'entretien, oit vit arriver à la présidence du conseil MM. Max Maurey et Robert Trpbor, président et yicerprésif}pnt de l'Assopiation des directeurs de théâtres, qui avaient été mandés au Quai d'Orsay'.

Au cours de ces entretiens, la situation a été examinée dans spn ensemble, mais comme il apparaissait que les points de vue entre les directeurs de théâtres et de cinémas étaient quelque peu contradictoires, il a été convenu que ceux-ci se réuniraient d'abord pour se mettre d'accord et qu'ils reviendraient ensuite ce soir, à dix-neuf heures trente,' à la présidence du conseil, en vue d'une solution définitive de la question des théâtres et des cinémas.

Au Jardin fl'iVçeUmatatiçffl Pour la plus grande joie des enfants, le cirque de plein air du Jardin d'Acclimatation est rouvert. Ses séances, entièrement gratuites, auront lieu, à partir du jeudi 24 mars, tous les jours à 3 heures.

A.ÇAPEMIE PIPLQMATIQUE

INTERNATIONALE

L'Académie diplomatique internationale a procédé â l'élection de lord Fitziiiaurice, ancien ministre des affaires étrangères de Grande-Bretagne, au siè«e vacant de sir Maurice Bunsen, ambassadeur. d'Analeterrp, décédé, "et à l'élection du colonel House, délégué des Etats-Unis à la Conférence de la paix, au* siège vacant de M. Ravid Jaynp Hill, ambassadeur des EtatsrUnis, décédé- L'Académie aborde ensuite son ordre du jour avec une communication du baron de Taube, ancien secrétaire d'Etat, sur l'inviolabilité des traces dans l'bistpire de la diplomatip et du droit întcr-r national.' L'orateur fait l'historique du caractère obligatoire des traités 'depuis l'époque la plus reT culée de l'Histoire à nos jours.

il.' Grehâ'rd, ministre plénipotentiaire, examine ensuite le statut internationaldu Thibet, et M. Raoul Genêt celui de l'île de Chypre.

Fêtes de Piques Pour les vacances, Le Bon Péti| Diable, le charmant 'théâtre des «Enfants de France», qui donne ses représentations à la Sallp d'Iéna, 10, avenue d'Iéna, a préparé des spectacles sensationnel^ c Le jeudi 24 mars (Jeudi saint), la matinée sera donnée au profit" de la « Manécanterie des Petits Chanteurs à la Croix de B.pis ». Cette çhoi;a|e en: fâ'ntine admirable chantera les vieilles chansons de France qu'elle a fait acclamer cet hiver au Canada et aux Etats-Unis.

Lp dimanche et le lundi de Pâques, parmi les multiples attractions, lés Waltpn présenteront leurs marionnettes à la vie prpdigieuse, qui ont déjà fait le tour du monde.

INSTANTANÉ

JULES RQNf^IÎ^S

£es hommes de bonne vo fonts

Roman

I. 6 Octobre

IL Crime de Quinelte.

C'est une date d« notre histoire littéraire que celle où Jules Romains, Faveur de tant de chefs^l'peuvrp, livre au public les deux premiers volumes de ces Hommes de bp'nne volonté qui seront, décjafe-t-il lui:même, « la principale œuvre de sa vie ».

La réaction des lecteurs va être bien intéressante à suivre. On saura dans quelques semaines s'il y a encore dans notre pays un public prompt à s'enthoiisiasm,er pour un chef-d'oeuvre authentique.

LA JOURNEE

A l'Arc de Triomphe, la Flamme du Souvenir sera ranimée par l'Association des orphelins de guerre de France et par e les Fils des tués. Paris ».

Au Grand Palais Concours hippique.

Au Pavillon de l'Orangerie Rétrospective Jqseph Bernard. c

Au Musée Galliera Exposition des artistes tdu-

Ipus4]n|

A la Bibliothèque nationale Exposition des «trét.. sors >> français du moyen âge. ·

Au Cercle de l'Union artistique (4, avenue Gabriel) Exposition annuelle.

Au Cercle Volney Exppsjtipn annuelle.

Foire à la ferraille et aux jambons, boulevard Richard-Lenoir.

A 14 heures Courses à Auteuil.

De 14 heures à 18 h. 30, salle Wagram Exposition du confort moderne, organisée par la Société d'hygiène de l'enfance, au profit de ses oeuvres.

A 20 h. 45, 2, place de la Sorbonne, conférence par M. Vivian du Mas « l<es bases critiques de la sélection sociale ».


-gÈ==È = P H R N 1 E RE HEjjR^

LE$ NEGOCIATIONS COMMERCIALES FRANCO-SUISSES

Lés négociations commerciales franco-suisses ont commencé hier après-midi au Quai d'Orsay. M. André Tardieu, qui s'était entretenu, à 15 heures, avec M. Louis Rollin, ministre du commerce; MM. Fighiera, Blanc et Lesage, du ministère du commerce; Coulondre, Pasdevant et Labouret, (tu ministère des affaires étrangères, a reçu, à 16 heures, M. Schulthess, vice-président du gouvernement fédéral, chargé de l'économie nationale suisse M. Stucki, directeur des accords commerciaux, et M. Dunant, ministre de Suisse à Paris,

L'entretien, qui s'est prolongé jusqu'à 18 heures, s'est terminé par un échange de vues entre experts francais et suisses.

L'es- experts poursuivront leur travail .ce matin,à .11 heures, au ministère du commerce. A une heure, M. André Tardieu offrira, aie -ministère des affaires étrangères, un déjeuner en l'honneur de M. Schulthess, auquel assisteront M. Stucki, M. Flandin, ministre des finances; M. Rollin, ministre du commerce, et les experts. Les négociations se continueront l'après-midi, dans le bureau de M. André Tardieu.

Un avenant à la convention commerciale franco-tchécoslovaque

M. André Tardieu, président du Conseil, ministre des affaires étrangères, et M. Louis Rollin, ministre du commerce, d'une part, M. Osuski, ministre de Tchécoslovaquie, d'autre part, ont procédé, hier matin, au Quai d'Orsay, à la signature d'un avenant à la convention commerciale franco-tchécoslovaque du 2 juillet 1928. Ce texte a pour objet d'adapter aux conditions économiques actuelles certaines dispositions de ladite convention, notamment en faisant disparaître quelques consolidations tarifaires.

M. VENIZELOS DEMISSIONNERA-T-IL ?

Athènes, 23 mars. Le comité financier de la S. D. N. qui. siégeant à Paris depuis environ trois semaines, est sur le point de terminer ses travaux, a déjà fait savoir qu'il ne recommanderait en faveur de la Grèce qu'une aide financière provisoire, M. Venizelos, président du> conseil, a estimé que la solution préconisée par le comité ne permettrait pas à son gouvernement de. faire face à l'échéance du 1" avril, en ce qui concerne les dettes extérieures;

Dans ces conditions, il est possible que M. Venizclos donne demain sa démission et conseille la formation d'un cabinet d'union nationale. La constitution d'un gouvernement de concentration démocratique qui aurait à sa tête M. Gonatas ou M. Michalakopoulos serait également considérée comme possible. On pense que le nouveau gouvernement se trouvera dans l'obligation de suspendre provisoirement les versements afférents aux dettes extérieures.

LES MUTINS DE CALVI CONDAMNES

Toulon-sur-Mer, 23 mars. Le conseil de guerre maritime a rendu les jugements suivants dans l'affaire des marins de Calvi

Raymond Troeme et Roger Hurvoy ont été condamnés chacun à cinq ans de réclusion, à la dégradation militaire et à dix ans d'interdiction de séjour.

Louis Malo a été condamné à cinq ans de prison Charles Walterperger à trente mois de prison et seize francs d'amende André Courtius à trois mois de prison avec sursis.

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Les financiers qui mènent le monde Un excellent article en tête du NATIONAL, l'organe des Jeunesses patriotes tout ce que nous souhaitions voir répandre, après les six études de M. Coty, pour l'information du public français, y est clairement et nettement exposé. ̃ Ainsi que M. François Coty le constate dans un article récent, il se trouve à l'heure actuelle qu'une gigantesque coalition s'est formée contre la France. Des nations dont l'intérêt n'est pas forcément de jouer la carte allemande, se sont peu à peu groupées contre nous l'ne campagne de presse mondiale, entretenue par un argent mystérieux, dénonce chaque jour hl France comme une puissance vampire, ayant retiré de la guerre des profits scandaleux, alors qu'en réalité elle en est sortie à demi ruinée et après avoir perdu 1.600.000 de ses enfants. De tous côtés on réclame le désarmement de la France et de la France seule, alors que ce désarmement est plus qu'à moitié accompli chez nous et que les Etats-Unis, l'Angleterre, la Russie des Soviets, d'autres puissances encore, ne cessent d'accroître leurs forces militaires et navales.

Dans tout cela, il y a quelque chose d'étrange et qui ressemble fort à la campagne qui fut jadis menée con tre l'Empire de Russie, à partir de 1890 et jusqu'au jour où les révolutionnaires bolchevistes ont établi leui dictature à Moscou.

Toutes les concessions que la France a faites à l'Allemagne, tous les sacrifices qu'elle a consentis dans l'intérêt du maintien de la paix, n'ont servi de rien. La campagne contre la France va toujours en s'intensifiant et rencontre jusque chez nous, dans nos partis df gauche tout particulièrement, des complices de plus er plus nombreux.

A cela il n'est qu'une explication, celle précisémeni que donne M. Coty. Il s'agit, nous dit-il, d'abattre If France et de la rayer de la carte des Etats indépen- dants, sans omettre de livrer ensuite son peuple à uni révolution du modèle russe, ^jui permettra de récupérel les frais engagés pour triompher de nous. Quels sont les auteurs d'un pareil plan ? M. Coty le: désigne avec autant de clarté que de perspicacité, en si basant sur le précédent de ce qui s'est passé en Russie L'avertissement

Aujourd'hui, nous sommes avertis tout à la fois dt danger qui nous menace et des moyens d'action don disposent les ennemis occultes de la France. A nou: maintenant.do savoir nous défendre et de défendre ave* nous-mêmes les autres peuples, les Anglais, les Italiens les Américains et les Allemands eux-mêmes, que le Internationales financières, expression supérieure d< capitalisme de spéculation, méditent certainement d sacrifier un jour au succès de leurs maohinations, coin me elles y ont déjà sacrifié les Russes et comme elle s'efforcent de nous y sacrifier à l'heure actuelle. L'AVENIR DE BEAULIEU, le JOURNAL DI MIDI, L'AUTHIE de Doullens, sont à ajouter à no a tre tableau déjà chargé de la presse ihdépen dante qui ne fait pas le silence sur une telle cam pagne de salut public. Le Journal du Midi, en par iicnlLer, publie une étude d'ensemble qui est auss intelligente qu'exacte. Compliments et remercie lIlents à ces confrères.

Le gouvernement hongrois et le projet français

de coopération danubienne Budapest, 23 mars. M. Walko, ministre des affaires étrangères de Hongrie, a déclaré, ce matin, à la Commission interparlementairc, que l'essence du plan français consistait dans l'octroi mutuel de traités préférentiels entre les cinq Etats danubiens. Mais comme les Etats industriels du bassin danubien ne peuvent absorber qu'une partie de l'excé- dent agraire des autres partenaires, ce système pourrait être complété par des accords avec les Etats extérieurs au groupe danubien.

s– La structure économique du bassin du Danube, a dit M. Walko, a été transformée par la guerre et Hongrie s'est vue obligée de chercher pour ses produits agricoles et industriels des débouchés en dehors des Etats successeurs. Il est certain que I la coopération économique des Etats danubiens ne peut apporter une solution parfaite à aucun dès problèmes économiques de la Hongrie, mais il est également hors de doute qu'elle peut présenter sur plusieurs points certains avantages. La Hongrie ne peut y renoncer, même si elle garde à t'avenir la liberté de s'orienter vers d'autres marchés. La Hongrie ne peut abandonner les possibilités qui peuvent s'offrir à elle sur les marchés de l'Italie septentrionale, de la Suisse, de la France, de l'Allemagne et de la Pologne. En -raison de sa situation géographique, centrale dans le bassin danubien, la Hongrie tirerait avantage du trafic du transit.

La coopération économique faciliterait la solution du problème financier dans les Etats qui rentrent en ligne de compte.

Il importe avant tout, dit M. Walko, de supprimer les restrictions apportées au commerce des devises. Cette mesure profiterait aussi bien à l'ensemble de l'Europe qu'aux cinq pays danubiens. Il est donc heureux, constate M. Walko, que le problème économique des pays danubiens ait été traité en connexion avec les questions financières européennes car c'est une garantie que l'attention des grandes puissances ne sera jamais complètement détournée par une combinaison politique quelconque.

C'est pourquoi :1e gouvernement hongrois a accueilli dès le début avec sympathie l'initiative de rM> Tardieu. Le fait d'avoir posé ces problèmes constitue uii premier stade dans la voie d'un 'redressement de la situation économique et financière et, peut-être même, l'amorce d'une solution durable. 1

Une opinion autrichienne

Munich, 23 mars. M. Streeruwits?, ancien chancelier d'Autriche, actuellement président de la chambre de commerce de Vienne, a déclaré à la Gazette de Munich que la situation de l'Autriche était trop difficile pour qu'elle puisse prendre à la légère des plans inspirés par la plus forte puissance européenne.

« Les Etats successeurs de la monarchie austrohongroise, dit M. Streruwitz, dépendent beaucoup de la France et s'efforcent certainement de suivre les inspirations de ce pays. Mais cette dépendance n'est plus assez forte pour qu'elle puisse être déterminante dans le cas des désirs pressants s'opposeraient aux intérêts essentiels de ces Etats. Ces derniers ne pourraient pas amortir immédiatement les frais de leur émancipation économique. M. Streeruwitz a ajouté que l'Autriche considérait comme une chose toute naturelle que l'Allemagne participe à toute combinaison concernant le problème des Etats danubiens.

L'ALLEMAGNE

ET LA QUESTION COLONIALE

Berlin, 23 mars. « Le partage des colonies .allemandes; tel qu'il est réglé'par -le traite de "Ver" sailles, ne saurait être définitif. Sans colonies, la restauration de l'Allemagne est impossible », a déclaré l'ancien conseiller ministériel Lohr au cours d'une conférence organisée par la Société coloniale allemande (Deutsche Kolonial Ve.rein), sur le sujet « Que signifie pour nous l'Afrique ? » M. Lohr a déclaré ensuite que l'Allemagne ne pouvait revenir cent ans en arrière en arrêtant l'effort de son industrie.

« II nous faut, a-t-il dit, des territoires producteurs de matières premières, c'est-à-dire des colonies, et à cet égard la seule partie du monde qui offre encore des possibilités considérables au développement est l'Afrique. Collaborer pacifiquement avec les autres Etats afin d'ouvrir ce continent à la civilisation, voilà la question vitale pour l'Allemagne. »

L'école et la nation

M. R. Maurecourt a déjà consacré, dans VAMI DU PEUPLE d'intéressantes études au rôle joué dans la déplorable orientation du corps enscignant ,par ^I|l. Pécaut, Buisson et Steeg. Voici le/nraLmarqué une fois de plus II est très exact que des « bergers"», étroitement liés et apparentés, se sont distribué les postes de commando dans renseignement primaire, ont donné aux écoles normales, supérieures ou primaires, l'allure de véritables grands ou petits séminaires, cependant que, d'autre part, et en plein accord, « travaillait » la francmaçonnerie, et qu'une presse pédagogique docile favorisait le mouvement, suivant des modalités, des nuances et des intensités diverses, mais tendant toujours à l'exécution du même plan l'œuvre de division et de désarmement en France.

Les agissements de cette presse ont été mis en lumière en deux ouvrages La crise du patriotisme à récole, couronné par l'Académie française, et Pour la patrie, parus tous deux chez Vuibert en 1905 et 1907, et préfacés par ces authentiques et éminents laïcs, foncièrement dévoués à l'école et aux instituteurs René Goblet. ancien président du conseil, et Georges Duruy, fils de l'illustre organisateur de l'enseignement publie. Aujourd'hui, ce sont deux organes syndicalistes nouf veaux L'Ecole libératrice et L'Ecole émancipée, tous deux foncièrement révolutionnaires, animés de l'esprit de guerre religieuse, de guerre de classes, d'internationalismc, de désarmement national et de révolte corporative, qui dominent la tendance générale et qui cherchent à entraîner l'école dans la plus détestable des voies, à l'inverse même de ce qu'ont voulu les organisateurs de l'enseignement primaire, les Jules Ferry, les Paul Bert. les René Goblet.

t Et, à l'égard de ces organes et de ceux qui les diri1 gent, nos ministres de l'instructiion publique n'ont eu, 1 jusqu'ici, répétons-le toujours, que des complaisances et des faiblesses qui ne méritent d'autre qualificatif que celui--ci réelle complicité.

"11 Notre confrère se reporte à l'étude de M. Daniel s Halévy qu'a publiée la Revue de Genève du 3 15 mars 1925

1 Comment s'est formé le corps des instituteurs ? Quel est son esprit ? Quelle est la tendance de l'école ? Voilà ce qu'a étudié de près M. Daniel Halévy. a Ce corps des instituteurs, dit-il, a les caractères, les t ambitions d'un corps spirituel investi d'une mission, s moins appelé à servir l'Etat qu'à se servir de lui, à agir dans l'Etat, que pour l'Etat. ̃> Tout l'esprit syndicaliste des meneurs est résumé là. 5 Et M. Charles Seignobos, qui n'est pas suspect d'antie lâïcisme, a pu résumer l'état présent des choses dans e cette formule L'instituteur, payé par l'Etat, devient indépendant du conseil municipal, du ministre des s cultes, des familles.

Tant de lecteurs, qui nous envoient leurs doléances et font appel à nos conseils, peuvent trouver dans la 'J phrase de M. Seignobos l'explication de leur impuisi- sauce à obtenir justice.

C'est Jules Ferry qui a choisi ces « philosophes et moralistes, libres penseurs, libres croyants Félix Pél" caut, F. Buisson et Steeg », qui ont organisé l'école et ̃ communiqué leur esprit à ces instituteurs, maîtres dans ;i leur école. Ces trois pontifes n'avaient pas été formés, [ comme nu Arthur Fontaine ou un Louis Liard. dans nos grandes écoles nationales ils avaient étudié dans i les facultés de théologie protestante. Ces trois calvi-

Comment Hitler

développe sa propagande en Grande-Bretagne

Londres, 23 mars. Le Daily Herald a appris que des représentants de Hitler cherchent à former en Angleterre des clubs secrets dans l'espoir d'influencer le gouvernement anglais pour lui faire accepter la politique de Hitler, afin qu'on ne s'oppose pas it sa menace de s'emparer du pouvoir en Allemagne.

Le docteur Thost, correspondant à Londres des journaux d'Hitler, a été chargé de grouper et de surveiller les Allemands dans le sud de l'Angleterre. M. von Beling. qui>,se trouve actuellement a Londres, a révélé a un reporter du Daily Ilerald comment il comptait réussir

« Pour le moment, dit-il, il nous faut travailler tranquillement. D'abord, je cherche à obtenir l'appui de mes amis. Le moment viendra où nous pourrons sortir au grand jour. Mon plan est de me faire admettre dans autant de clubs que possible, d'aller dans lés réunions de danse et d'y rencontrer des amis qui s'intéresseront à notre mouvement. Pourront en faire partie tous ceux qui sont de nationalité pure. à l'exception des Juifs et des gens de couleur. Nous chasserons les Juifs et nous les empêcherons d'occuper des emplois de quelque sorte que ce soit. »

Une autre personne de cette organisation fasciste allemande a dit au représentant du Daily Herald « On espère que, éventuellement, le mouvement grandira suffisamment en force pour avoir du poids à l'élection des candidats au Parlement, de sorte qu'il y aura des membres du Parlement et peutêtre du cabinet qui auront pris l'engagement de soutenir la politique étrangère de Hitler. C'est ce qu'on est en train de faire dans chaque pays d'Europe et aux Etats-Unis. De sorte que, quand le moment viendra pour Hitler de s'emparer du pouvoir, il sera entouré d'Etats dont les gouvernements seront favorablement disposés à l'égard de la nouvelle Allemagne qu'il veut faire. »

LES DIFFICULTES DES ETABLISSEMENTS JUNKERS Bsrjun, 23 mars. Les établissements d'.ayiation Junkers, qui ont suspendu hier leurs paiements, ne devront pas compter, pou^: l'instant, sur une aide efficace du Reich.

Le ministre des transports du Reich communique, en effet, que la situation financière générale et la nécessité de traiter également les entreprises industrielles allemandes ne permettent pas ou gouvernement du Reich d'assainir la grande firme de Dessau, ce qui exigerait, d'ailleurs, des moyens financiers dont il ne dispose pas.

Le ministre a toutefois ajouté que si on parvenait, avec l'aide de l'économie privée, à réorganiser les établissements Junkers sur une base stable, le Reich continuerait à soutenir cette entreprise selon les directives approuvées par le Parlement.

LE «ZEPPELIN» » EST ARRIVE A PERNAMBOUC

Le dirigeable allemand Graf-Zeppelin a terminé hier son voyage. Ce voyage s est effectué dans les meilleures conditions possibles, les éléments atmosphériques ayant permis au dirigeable de poursuivre sa marche de la façon la plus régulière.

Après être passé vers 4 h. 30, hier matin, à quelque 1.700 kilomètres de Pernambouc, avoir survolé à 13 h. 5 l'ile de Fernando de Noronha, l'aéronef survolait à 14 heures les abords de la ville de Pernambouc, but de son voyage, et finissait en ce lieu, et sans aucun incident, sa randonnée à 15 h. 30.

UN YOUYOU CHAVIRE EN RADE DE TOULON

Toui.ox, 23 mars. Un « youyou du torpilleur 349, au mouillage de l'île du Levant, a chaviré sous le fort de l'Arbousier. Dans l'embarcation se trouvaient les lieutenants de vaisseau Sap, commandant le 349, et Vennin, ainsi que le maitre-mécanicien Louis Le Gall et le quartier-maitre radio Chapalain. Le lieutenant de vaisseau Sap et le quartier-maître Chapalain sont saufs.

Le lieutenant de vaisseau Vennin, ramené à terre par des pêcheurs, est mort peu après. Son corps a été déposé à l'hôpital Saint-Mandrier. Le corps du maître mécanicien Le Gall n'a pas été retrouve.

nistes sont à la source, ils sont « la source même » de i'esprit qui fut inoculé à l'école.

L'organisation fut aussi simple que géniale «au centre, deux grands séminaires, Fontenay-aux-Roses et Saint-Cloud, où se forment les maîtres (les professeurs et inspecteurs) dans chaque département une école normale où les maîtres forment cent cinquante mille instituteurs appelés it réformer la France. « La formation ? Le Kantisme, la: lutte contre )es influences catKoliqucs.fus*qu,à en effacer les traces et le sou-:

veïiir: » ·

Le résultat ? La corporation a gardé l'antipathie profonde des trois fondateurs « contre toute autorité traditionnelle, tournée en haine » et « tournée en m;sticisme révolutionnaire », constituant, cette corporation, « à l'intérieur du pays, une société fermée, coinplète ».

Force agissante du régime, elle s'est « détachée des idées patriotiques » de sa première décade elle est devenue « pacifiste, humanitaire, positiviste ou matérialiste ».

Et M. D. Halévy n'a garde d'oublier, à côté du groupe scolaire, d'autres groupes alliés « le groupe maçon. le groupe juif, le groupe protestant, d'où sont nées les « lois anticléricales qui excluent la religion de l'école ». M. R. Maurecourt ne manque pas d'apporter à cette analyse un correctif qui s'impose et qui mériterait la plus large publicité « la belle et récente émancipation d'une partie du groupe protestant dont le chef incontesté est l'éminent pasteur Louis Lafont, directeur de La Vie nouvelle ». Nous nous demandons même s'il est juste de poser sur MM. Pécaut, Buisson, Steeg, l'étiquette de « protestant » parce que Combes est né catholique et a été même séminariste, personne ne viendrait à dire que des catholiques ont été, en France, les champions de l'œuvre de déchristianisation. La définition demanderait plus de nuances. Il n'est en tout cas pas permis de reconnaitre dans le protestantisme français et actuellement chez nos protestants (sauf une minorité qui, sur le terrain du patriotisme s'égare, à l'égal d'ailleurs de bon nombre de catholiques), les idées et les tendances que M. Halévy éclaire dans l'œuvre du trio Pécaut-Buisson-Steeg.

Les mystères de l'école unique

Sous cette législature qui vit en exercice une majorité dit nationale, les loges et les partis de gauche auront ment.- •> nacement et avec succès leur projet d'école unique à des réalisations successives. Il y a quelques jours, la Chambre votait la gratuité de la classe de quatrième des lycées et collèges.

Qu'en ne s'y trompe pas, et le TEMPS remet l'opinion devant le danger

Au cours de cette séance, certes, le voile du temple s'est déchiré et la Sélection est apparue dans sa puissance souveraine. Jusqu'ici les ministres de l'instruction publique, notamment M. Pierre Marraud, la présentaient, dans leurs circulaires, comme humaine et Imitable. Avec le « succès triomphal » de la gratuité, elle se révèle moins discrète. Parlant au nom du parti socialiste, M. Jean Locquin a protesté que l'art. 52 « irapli-

Le 13e anniversaire

de la fondation du faisceau célébré en Italie

Rome, 23 mars. Le treizième anniversaire de la fondation des Faisceaux de combat a été célébré, cet après-midi, par quatre grandes assemblées qui ont eu lieu sur quatre places importantes de la ville. Aux fascistes de ces différents quartiers se sont joints les membres des syndicats de l'industrie, du commerce et de l'agriculture, les adhérents des associations dépendant de l'Etat et des associations professionnelles, ainsi qu'une foule d'ouvriers, d'employés, d'étudiants et de femmes du peuple et de la bourgeoisie. Les membres de la direction du « Dopolavoro » de la ville ont participé à ces réunions en jouant les hymnes de la révolution et les hymnes patriotiques les anciens combattants, les « arditi » et les volontaires de la guerre étaient présents avec leurs fanions.

Le message du Duce a été lu à ces foules, qui l'ont acclamé.

La cérémonie qui a eu lieu ce matin au palais Brachi, au cours de laquelle des brevets ont été remis aux neuf fascistes romains qui étaient présents au serment de Milan, a revêtu un caractère extrêmement austère.

Elle n'a duré qu'une vingtaine de minutes aucun discours n'a été prononcé. La remise des diplômes a ressemblé à une remise de décorations. Le n'est que lorsque la cérémonie fut terminée que la foule présente manifesta son enthousiasme et acclama les héros de cette fête.

La cloche du Capitole, qui ne sonne que dans des circonstances tout à fait exceptionnelles, a sonné à toute volée, pendant environ une heure. Dans toutes les villes d'Italie, les cloches des beffrois des hôtels de ville ont également sonné à la même heure. Tous les édifices publics, les sièges des confédérations et des syndicats fascistes sont illuminés. De nombreuses escadrilles d'avions ont survolé la ville pendant l'après-midi.

Une allocution du Duce `

Rome, 23 mars. Après les quatre assemblées qui se sont déroulées sur les principales places de la capitale, les chemises noires se sont portées en masse à la place de Venise, où elles se sont livrées à une manifestation d'enthousiasme à l'égard ..du Duce. M. Mussolini est apparu au balrcon du palais de Venise, salué par un tonnerre d'acclamations, et il a adressé la parole à la foule. Il a dit, en substance, que le moment le plus critique l'hiver, était désormais passé. Il a ajouté que l'hiver prochain le travail et l'assistance seront assurés plus largement encore.

Le mot d'ordre actuel est, a-t-il dit « durer jusqu'à la victoire finale, jusqu'à ce que l'Italie ait atteint son maximum de puissance ».

LA POLITIQUE DES LIBERAUX AU SEIN DU CABINET ANGLAIS

Londres, 23 mars. Sir Herbert Samuel, président du parti libéral parlementaire, a publié aujourd'hui une déclaration définissant l'attitufle des ministres libéraux à l'égard du cabinet d Union nationale.

Après avoir souligné que les ministres libéraux avaient garde une entière liberté d'action au sujet de la politique protectionniste de l'actuel cabinet Macdonald, sir Herbert Samuel ajoute

« La conférence du désarmement, qui tient actuellement ses assises à Genève, et la conférence des dettes de guerre et des réparations, qui se réunira en juin prochain, produiront, par leur succès ou leur échec, des résultats heureux ou néfastes, mais qui, en tout cas, auront une importance mondiale.

» Dans l'Inde, l'élaboration d'une nouvelle Constitution est encore dans une phase difficile. En ce qui concerne l'Irlande, les termes du traité angloirlandais sont en danger d'être rompus et la situation est sérieuse.

» Dans ces conditions, changer à l'heure actuelle le caractère national du gouvernement, afin d'en faire presque entièrement le ministère d'un seul parti, ne manquerait pas d'amoindrir la puissance et l'autorité de la Grande-Bretagne au cours des discussions concernant l'Empire et les problèmes internationaux. »

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que aussi, dans l'avenir, autre chose qui sera l'âme même de l'école unique », c'est à savoir la sélection aggravée de t'orientation ou détermination (les aptitudes. Et il a ajoute expressément « Pour nous, l'enfant est destiné à avoir dans la société une certaine affectation, qui le placera là où il pourra rendre le plus de services à lui-même, à ses semblables, au corps social tout entier. Désirs, goûts, vocation, néant l'enfant est une tyièee'de l'échiquier collectiviste choix, traditions» amrrbitioç même, des famille silence il n'est pas question "d'elles. Les parents n'ont d'autre droit naturel quê'ceTùi de procréer pour remplir les divers compartiments de l'activité sociale. Vous voulez faire de votre fils un médecin ? Nous décidons, au nom de la collectivité, qu'il est bon à faire un paysan. Vous pensiez léguer à votre fille votre patrimoine rural ? Mille regrets, mais le corps social a besoin d'avouées. Et comme il y a peu d'apparence que l'école unique se puisse de longtemps réaliser sans l'appui des socialistes, il reste à prévoir que leur volonté est le" prix de leur soutien. Félicitons-nous que le Temps ait un avertissement pour ceux des catholiques qui ont l'espoir de tirer profil de la grave affaire en hurlant avec les loups

II faut bien confesser que la défense de l'enseignement libre devient plus difficile aux libéraux à mesure que les intéressés font plus de concessions aux autres. En face de cartellistes résolus, tantôt ils prennent leurs vues du haut des tours de Notre-Dame, tantôt ils s'ingénient à résoudre d'adresse un problème barré. A leurs risqiTes et périls ils fleurettent avec l'école unique, dans l'espoir d'emporter quelque jour la répartition proportionnelle scolaire. Nous ne pâmions nous défendre de penser qu'ils hasardent plus qu'ils ne pensent obtenir. Qui dit subvention, dit contrôle et leur indépendance spirituelle y perdrait sans doute. Mais la gratuité, préface de l'école unique, suspend sur leurs téles un autre destin. Avant que les lois laïques puissent subir une telle modification, la rivalité avec l'Etat, qui puise à même la caisse publique, leur sera insoutenable; et, au lieu de la collaboration qu'ils rêvent, ils trouveront le monopole qu'ils ne redoutent pas assez. Monopole de fait d'abord monopole légal, s'il le faut. La majorité des radicaux y penche, et les socialistes y tiennent. A méditer, messieurs les écrivains de la Nouvelle Hevue (les jeunes, et nombre de vos amis qui se répandent dans les Croix et autres organes de province

Les élections

Tandis que l'Ere Nouvelle insiste pour des élections proches, que M. Blum (Populaire) se fâche et que M. Lautier (Homme Libre) dit la vérité, à savoir que les intéressés s'en moquent, la GAZETTE DE FRANCFORT estime que nos élections ne se feront pas sur les problèmes de politique extérieure

Ces deux événements, ln mort de Briand et le succès de Hindenbourg contribuent ainsi à reléguer quelque peu à l'arrière-plan les questions de politique étrangère au cours de cette ,lutte électorale. La droite s'efforcera, il est vrai, à faire miroiter le « danger allemand », mais elle n'aura guère di: succès. De son côté, la gauche soulignera la nécessité d'une politique de collaboration internationale, elle s'efforcera de met-

LA POLITIQUE EXTERIEURE DE LA YOUGOSLAVIE

Belgrade, 23 mars. Passant en revue les questions de politique extérieure, devant le Sénat, M. Marinkovitch a déclaré que, du point de vue du désarmement, l'armée yougoslave, instrument de paix et garantie solide du maintien du statu quo, en Europe Centrale, ne pourra réduire ses effectifs que dans la proportion où le pays sera assuré de sa sécurité.

M. Marinkovitch, faisant allusion aux difficultés financières résultant du moratoire du président Hoover, a dit « Il nous sera certainement impossible de payer nos dettes à ceux qui ont mis à exécution, sans nous demander notre nvis, des mesures qui ont-* porté atteinte à nos droits, lesquels étaient sanc-»^ tiohnés par les traités. Tant que la Banque des y Règlements Internationaux refusera de nous payer ce qui nous est dû, nous ne pourrons nous-mêmes N nous acquitter. Nous sommes prêts à supporter les mêmes sacrifices que les autres Etats, mais pas davantage. »

En terminant, M. Marinkovitch s'est rallié au projet français de coopération économique des Etats danubiens et a formulé le vœu que ce plan puisse s'appliquer à l'Europe entière.

Cérémonie royale du Jeudi -Saint

Aujourd'hui, une coutume religieuse illustre, tombée en désuétude en Angleterre depuis près de deux siècles, renaîtra en présence du roi George et de la reine Mary. C'est la cérémonie du jeudi saint, qui se déroulera- dans l'abbaye de Westminster, en grand apparat. A cette occasion, le roi, qui est âgé de 67 ans, fera don de 67 < pennies » frappés en argent, lesquels seront distribués à 67 pauvres, auxquels 50 shillings seront également alloués' pour leur alimentation et leurs vêtements. La tradition anglaise veut que le nombre des pièces distribuées soit .f égal au nombre d'années que représente l'âge du monarque: v au moment de la cérémonie.

Autrefois, à cette coutume on en ajoutait une significative et très touchante. En .commémoration 'du geste, ineffable du Christ lavant les pieds de ses 'disciples, le l souverain observait la,,rnênje sollicitude à Fégard des; pauvres réunis sous ses auspices Cette coutume s'éteignit après l'exil de Jacques II, le dernier roi de la dynastie des Stuarts. Mais la distribution des «pennies »: subsista. Elle s'effectuait dans la chapelle privée du palais habité par le souverain et était confiée à l'aumônier royal. Le roi George a voulu que, cette année, elle eût lieu sous les voûtes mêmes de l'antique abbaye de Westminster, en sa présence.

C'est la première cérémonie religieuse à laquelle le roi assiste en public depuis son retour à la santé. Avec la reine, certains membres de la famille royale seront à ses côtés. Tout l'ancien cérémonial sera observé. Les « pennies », contenus dans des bourses «tiijhes et rouges, seront apportés dans des paniers spéciaux par les « yeomen de la garde. Ces pièces sont frappées dans le vieux style inauguré sous le règne de Charles II et s'offrent très caractéristiques. L. F. ̃

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Saint-Jean-de-Luz vient de profiter d'un magnifique hiver et jamais le parcours des 3 golfs n'a été en meilleur état.

tre en lumière que même la majorité actuelle n'en ri jamais trouvé de meilleure que celle de Briand. Un changement ? Avec quelque raison, à nos yeux la Frankfurter ne le croit pas On présume que la France maintiendra sa position défensive, et qu'elle n'apportera peut-être que plus de ménagements en ce qui touche les intérêts des autres peuples. On fera donc' bien en Allemagne de ne pas forger de grands espoirs comme si les élections françaises devaient modifier les buts de notre politique. Mais une politique extérieure ne se juge pas exclusivement d'après ses buts, elle se juge d'après ses méthodes surtout, ajoute la Gazette. C'est cette méthode qui va dépendre de la composition de la prochaine Chambre.

Il nous semble que le choix est déjà fait. Pour que le choix ne soit que mieux fondé, M. Martin-Mamy (AMI DU PEUPLE du soir) insiste sur le nécessaire « Messieurs les Allemands, votez les premiers »

Une fois de plus, nous demandons au gouvernement de fixer la date de nos élections après celle des élections allemandes. C'est là un acte d'élémentaire prévoyance que rien ne déconseille et que tout recommande. S'y refuser serait commettre une faute politique aux incalculahles conséquences.

Etatisons

De bonnes réflexions de la CHRONIQUE DES TRANSPORTS

Nul n'a perdu le souvenir de la grève de deux heures déelanchée, le 15 mai 1930, par le Syndicat des agents postiers, pour protester contre le retard apporté à la valorisation des traitements de certaines catégories d'agents.

Le Syndicat estimait que le gouvernement n'avait pas tenu ses engagements. Il a voulu lui donner « un avertissement » Cette grève lui a été « imposée par l'altitude même du gouvernement ».

De même, il n'admet pas le recul de l'âge de la mise à la retraite. Peu importe à ses yeux qu'elle constitue une nécessité budgétaire impérieuse, le corollaire obligé des augmentations de traitements accordées au cours des dernières années. Il ne se demande pas si l'allégement qui cî> résulterait pour le budget ne serait pas de nature à éviter aux fonctionnaires ces réductions de traitement '|ue tant de pays pratiquent déjà et qui deviendront peut-être uu jour prochain inévitables en France. Il ne voit que le présent immédiat, et il mène une « bataille immédiate » à propos de cette question. Nous voilà donc prévenus le jour où, selon le vœu de M. Moch, les grands réseaux concédés auront été nationalisés, où leurs quelque 500.000 agents seront devenus autant de fonctionnaires, leurs syndicats, devenus à leur tour syndicats de fonctionnaires, dicteront, eux aussi, ia loi au gouvernement; ils mèneront des « batailles immédiates », ils donneront des « avertissements aux pouvoirs publics ils déclancheront des grèves qui. même si elles ne durent que deux heures, causeront tes plus graves perturbations la vie du

pays.

Kt ce ne sera pas seulement la nationalisation industrialisée ce sera aussi le désordre et l'anarchie, Ce sera le socialisme.

» Miuriee Noël.


M. Chiappe et la centralisation des commissariats

Les Parisiens qu'un visa ou une légalisation appelaient au commissariat de leur quartier accomplissaient jusqu'ici ce déplacement avec assez de froideur, assurés qu'ils étaient de trouver un fonctionnaire, le plus souvent débordé par son travail, cachant mal sa nervosité derrière un comptoir poudreux, dans une pièce obscure et sans air. M. Jean Chiappe, tout le premier, se trouvait choqué et ne le cachait pas de voir les locaux de son administration rivaliser en incommodité avec les plus vilains bureaux de poste. et l'emporter souvent dans ce concours.

Depuis longtemps il nourrissait le projet de regrouper les commissariats de quartier au centre de chaque arrondissement. En décembre 1930, il avait soumis son intention au Conseil municipal et l'avait fait approuver..Il est entré à présent dans la voie des réalisations. Dans quelques mois, croyons-nous, l'a « centralisation s> sera en grande partie chose taite.

Le préfet de police a bien voulu nous exposer les motifs de cette réforme car l'esthétique, comme on pense, n'est pas seule en cause et ses modalités d'exécution.

L'éparpillement des postes de police, nous dit M. Jean Chiappe, répond .aux exigences de FAn VIÏI. et pas du tout aux noires. A cette époque, Paris n'était déjà plus un village et n'était pas facile à surveiller. Les sergents du guet étaient, certes, de braves gens, mais ils avaient le tort de se promener toujours à pied, c'est-à-dire avec une trop sage lenteur. Aujourd'hui.

Aujourd'hui ?

Nous avons six-cents avertisseurs de police et des cars légers qui, en quelques minutes, peuvent amener, les agents partout où leur présence est nécessaire. L'éparpillement des postes n'est donc plus utile. Par contre, leur concentration est indispensable. Lorsque des agents se rendent au commissariat de quartier pour chercher du renfort, ils y trouvent trois hommes de permanence. Au commissariat d'arrondissement ils en trouveront douze, qu'ils pourront d'ailleurs alerter par téléphone et qui, si la situation est sérieuse, pourront immédiatement sauter en voiture. Je supprimerai donc les commissariats progressivement, bien entendu et je ne laisserai dans chaque quartier que de simples abris où les agents se rendront simplement, au début de leur service, pour répondre à l'appel et prendre leur service. Et j'organiserai les commissariats centraux dans les mairies.

Les Parisiens, Monsieur Je préfet, gens fort attachés à leurs habitudes, ne vont-ils pas faire grise mine à cette réorganisation qui obligera certains d'entre eux, dont lo»domicile est éloigné de la mairie, à faire une route plus longue ?

Combien de fois par an allez-vous au commissariat ? `!

Heu quatre ou cinq fois.

C'est une bonne moyenne. Eh bien, quatre ou ̃cinq fois par an les Parisiens feront dix minutes de trajet supplémentaire. Mais ils trouveront à la mairie des locaux bien installés, pratiques et un personnel administratif regroupé, s'entr'aidant, assurant une permanence plus de porte close du samedi au lundi qui leur rendront largement, en temps gagné dans l'accomplissement des formalités, le temps qu'ils auront perdu en chemin. Et puis, je ne peux sacrifier à quelques grincheux la sécurité de Paris.

Mais cela coûtera cher, irès cher.

Pas un sou. Nous avons des lovers très lourds dont nous serons libérés. La préfecture de la Seine, d'autre part, nous facilitera l'installation dans une partie des mairies. Les plans d'aménagement sont terminés, déjà, pour certains arrondissements. L'économie y trouve son compte. On peut même espérer que, grâce à la suppression de quatre-vingts loyers onéreux, les vingt commissariats centraux pourront enfin connaître ce luxe qu'ils ignorent l'emploi des machines à écrire

Quoi les plumes elles-mêmes cesseraient de cracher en grinçant sur les papiers légaux M. Jean Chiappe sourit de notre étonnement, puis, sérieux

D'ailleurs, la nécessité d'assurer l'ordre dans Paris appelle un regroupement des forces de police. tCette mesure est donc indispensable. II ne .servirait, de rien d'en différer l'exécution.

Comment l'approbation unanime des Parisiens n'accueillerait-elle pas une aussi sage initiative 2 Georges Ravon.

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Nouvelles diverses Les deux mélomanes n'étaient que des voleurs de portefeuilles

La police judiciaire a arrêté Zissa Zmilianski, en 1893 à Sébastopol, se disant courtier en bijoux, et Chaïm Radzynsk, né le 7 juillet 1888 à Varsovie, se disant commerçant. Ces individus fréquentaient les grands concerts certains jours de la semaine, ainsi que les banques, et le soir les salles de spectacle ils y subtilisaient les portefeuilles. Ils ont pris le chemin du Dépôt.

Un tragique accident à Bondy

Plusieurs ouvriers travaillaient hier matin, vers 10 heures, dans une tranchée, rue de la République, à Bondy, lorsqu'un éboulement se produisit, provoqué, croit-on, par les pluies de la nuit précédente. Deux hommes disparurent sous la masse de terre.

Pour comble de malheur, l'éboulement avait endommagé une canalisation de gaz de dix centimètres de diamètre le gaz se répandit, et plusieurs sauveteurs furent gravement intoxiqués. Lorsqu'on parvint à dégager les deux ouvriers, l'un d'eux avait cessé de vivre. Son cadavre a été transporté à l'Institut médico-légal.

Quant à la seconde victime, elle a été transportée, ainsi qu'un sauveteur, à l'hôpital Tenon les autres blessés, après avoir reçu les soins nécessaires, ont pu regagner leurs domiciles.

Encore des incendies de forêts

LA Rochelle, 23 mars. Plusieurs incendies, de bois viennent encore de se produire dans le sud de la Charente-Inférieure. Dans les communes de Champagnolles et de Lorignac, 500 hestares ont été détruits dans celles de Chevanceaux, de SaintPalais-de-Négrignac et de Neuvicq, 400 hectares ont été ravagés et les pertes, supportées par plusieurs propriétaires, sont évaluées à, 700.000 francs enfin, dans la commune de Fontaine-Chalendray, 600 hectares ont été la proie des flammes.

Les plans d'un obus sont volés à Bruxelles BRUXELLES, 23 mars. Hier soir, vers 23 heures, M. Vlimaiit, ingénieur à la firme Stockvis, boulevard de Dixmude, avait momentanément abandonné sa voiture rue de la Fiancée, à Bruxelles, lorsque peu après il eut la surprise de constater que des malandrins avaient fracturé la malle qui se trouvait à l'arrière du véhicule, et avaient enlevé une mallette dans laquelle se trouvait une enveloppe contenant le plan de fabrication d'un nouveau type d'obus de 75 mm.

Un exil romantique de Trotzky

Stamboul, 23 mars. Trotzky vient d'être victime d'une mésaventure qui aurait pu avoir pour lui des suites fâcheuses. Au cours d'une partie de pêche qu'il faisait avec deux amis, l'embarcation dans laquelle tous trois avaient pris place fut projetée par un violent coup de vent contre les récifs de l' «Ile aux Chiens ». Trotzky et ses compagnons durent passer la nuit sur un roc inhospitalier. Au petit jour, un pêcheur les secourut et les recueillit a bord pour les reconduire à leur point de départ.

LA JOURNÉE PARLEMENTAIRE

AU SENAT

L'aménagement de la région parisienne Le Sénat a, dans sa séance d'hier matin, examiné un « projet de loi tendant à autoriser l'établissement d'un projet d'aménagement de la région parisienne ».

On éprouve à lire ce texte une double surprise d'abord qu'on ait laissé, depuis tant d'années, pousser au hasard, sans plan d'ensemble, tout autour de Paris, des agglomérations considérables, ensuite nue ce soit à la veille d'un départ en vacances que le Parlement se soit tout à coup précipité sur ce travail.

Précisons tout de suite le libellé du projet l'indique d'ailleurs qu'il ne s'agit ,quc d'un prologue. En effet, seule la question préalable est réglée. La mise au point, l'étude des voies et moyens viendra ultérieurement.

Le rapporteur, M. Linyer, au début de son exposé fit valoir la nécessité de la mesure proposée. Etaitce bien utile? Qu'un groupement de près de cinq millions d'habitants, s'étendant sur quatre déDartements, ait pu s'édifier dans l'incohérence et l'anarchie, cela suffit à justifier la mise au point d'une réglementation qui n'a que trop tardé. En 1927, M. Albert Sarraut, ministre de l'intérieur du cabinet Poincaré, confia à un comité la mission d'étudier une organisation de la région parisienne. Des études de ce comité est sorti le projet soumis au Parlement et que la Chambre a voté. Ce projet fixe les limites de la région à aménager. Elle comprend un cercle de 35 kilomètres ayant comme centre Notre-Dame. Un délai d'un an est imparti au comité pour l'établissement des plans, dont les frais seront supportés par l'Etat. La commission sénatoriale des finances ouvre pour ces études un crédit forfaitaire de cinq millions. Le contrôle sera confié au ministre de l'intérieur. M. Schrameck trouve arbitraire la délimitation de la région parisienne. Telle qu'elle est définie, elle s'étend jusqu'à Senlis, englobe des régions absolument rurales, mais exclut, par contre, Melun et Fontainebleau.

M. Morizet attire l'attention du Sénat sur quatre problèmes importants que soulève le projet celui de l'habitation, celui des communications, celui des grands services publics gaz, eau, électricité, et enfin la question financière. Les travaux envisagés entraîneront des dépenses de l'ordre de grandeur, d'une dizaine de milliards. Pour y faire face, des ressources spéciales devront être recherchées. Le 'projet n'est qu'un point de départ, m'àis >il permettra, dit-il, dé faire de la région parisienne « non seulement une ville où l'on trouve du pain,

LA VIE UNIVERSITAIRE La Société des agrégés

La Société des agrégés de l'Université a tenu son assemblée générale au lycée Louis-le-Grand. Elle a étudié les questions relatives à la défense de l'agrégation et a cherché les remèdes à la situation résultant du trop grand nombre d'élèves dans les classes.

La défense de l'agrégation, telle que la comprend la Société des agrégés, « n'est pas la défense intéressée d'un privilège », elle n'a pas son origine « dans l'intransigeance entêtée de mandarins admirateurs d'eux-mêmes et obstinés dans la conservation de leurs droits. » Non, la défense de l'agrégation se confond avec celle de l'enseignement secondaire.

Le fait est simple, nous dit M. Pierre Couissin, rapporteur de la question pour pourvoir de titulaires les tchaires de ses lycées, I'Etat ouvre un concours entre les licenciés et les certifiés, ceux qui n'ont pas été reçus doivent donc, ou renoncer à enseigner dans un lycée, ou n'y entrer qu'en qualité d'auxiliaires et de remplaçants. Voilà qui est clair, et tout le reste est littérature.

Les nécessités de l'enseignement et les progrès de la science,- exigent- que '-•l''agïégation ét«*Kle de plus en plus son domaine le restreindre, sur quelque point que ce soit, serait une régression. Trois mesures ont été proposées au détriment de l'agrégation création de collèges dans la région parisienne, accession des professeurs licenciés ou certifiés aux lycées de Seine et Seine-et-Oise, accession des professeurs de classes élémentaires aux fonctions administratives et à l'enseignement dans les classes proprement secondaires. La Société proteste contre ces propositions. Elle renouvelle l'affirmation de sa doctrine fondamentale le professeur de lycée, c'est l'agrégé. Elle déclare que toutes les classes, de la sixième aux classes supérieures, et les fonctions de proviseur et de censeur, ou de délégué dans ces fonctions, doivent être réservées aux agrégés. Ce n'est qu'à leur défaut qu'il pourra être fait appel à des non-agrégés pourvus soit de la licence d'enseignement secondaire, soit d'un des certificats d'aptitude de l'enseignement secondaire. 0

La Société a invité ses membres à intervenir énergiquement auprès de l'administration de chaque lycée pour obtenir le dédoublement des classes pléthoriques. Elle les a engagés à faire une sélection sévère, particulièrement à l'entrée en sixième. et à user avec la dernière rigueur de ce moyen efficace que représentent les examens d'entrée et de passage.

Nous devons éliminer, dit le rapporteur, M. Longard, le faible et le médiocre. En ouvrant à tous les portes du lycée, le législateur n'a pas entendu augmenter l'armée des incapables mal colorés d'une vague et superficielle culture. Il a voulu que les 'portes de nos établissements ne se pussent jamais fcrtiier devant l'élève intelligent, mais pauvre. Notre enseignement secondaire est un enseignement fait pour l'élite. Nous lui devons, nous nous devons à nous-mêmes, nous devons au législateur, aux familles, d'éliminer impitoyablement tout élève qui se présente devant nous, n'ayant pour toute référence qu'une insuffisance notoire.

Ju)es Laurent.

LES SOVIETS ET LA CHINE Riga, 23 mars. Le général letton R. Bangerski, ancien ministre de la guerre, publie dans un journal de Riga, le Sievodnia, un article où il déclare que Moscou suit depuis quelque temps avec la plus grande attention les événements de Chine. On connait déjà les pourparlers engagés avec le Japon au sujet de l'utilisation par cette puissance de la partie russe du chemin de fer de l'Est chinois pour des transports militaires.

L'Union a renforcé, au cours du dernier semestre, son armée d'Extrême-Orient.

La 26" division (division Staline) a été transférée de Krasnoiarsk à Spassk, au nord de Vladivostok les états-majors du 18' corps et de la 35" division de tirailleurs, d'Irkoutsk à Tchita, sans parler des nouvelles formations techniques du territoire maritime et des mesures que les journaux n'ont pas mentionnées.

Tout cela indique que l'U. R. S. S. est prête à défendre ses intérêts sur les bords du Pacifique, surtout en ce qui concerne la partie nord du chemin de fer de l'Est chinois, dont l'abandon entraînerait infailliblement la perte de Vladivostok et de cette baie de Dioumid dont l'aménagement, commencé en février 1930, a déjà- coûté des sommes considérables.

POUR REMEDIER A LA CRISE

Poursuivant, en séance plénière, l'examen des facteurs qui ont provoqué la crise que nous traversons, le comité national de l'Organisation française a fait appel à M. Detœuf pour une conférence sur l'interdépendance économique.

M. Detœuf a fait la critique de l'individualisme, générateur, par réaction, de communisme. Il a préconisé la solidarité industrielle

Toute demande de changement d'adresse doit être accompagnée de la somme de un franc cinquante en timbres-poste pour couvrir line partie des frais de renouvellement de la bande.

mais, comme l'a dit Heine, une ville où l'on trouve des roses ».

Vision d'avenir, car, pour le moment, constate le sénateur socialiste, il n'en est pas ainsi. La région parisienne, dit-il, est une victime de la guerre. La guerre a provoqué la construction d'usines indésirables et amené un afflux de population que nous n'avons pas souhaité.

Quelques mots de M. Foulon, sous-secrétaire d'Etat, et on passe à la discussion des articles. Sur chacun d'eux, des amendements sont dépo- sés. Ils portent sur des points de détail dont plu- sieurs, présentant un réel intérêt, sont acceptés. Il s'ensuit que le projet, ayant subi de nombreux remaniements, devra retourner devant la Chambre.

r

Au début de sa séance, le Sénat avait adopté un projet modifiant les perceptions d'impôts dans nos départements recouvrés. Ce. projet dégrève les salariés et taxe davantage les produits commerciaux. Liquidation

La séance de l'après-midi fut une séance de liquidation avant les grands débats budgétaires. On adopta toute-une série de projets retour de la Chambre. L'un d'eux confère au gouvernement le droit de fixer par décret le pourcentage de blés exotiques pouvant être mêlés aux blés indigènes. Cette mesure provisoire elle prendra fin le 1" juillet a pour but de parer à l'insuffisance de la dernière récolte.

Nouvelle discussion à propos de dérogations à la loi sur la fermeture des magasins le dimanche à accorder aux commerçants qui ont loué des places dans les foires et expositions. Il s'agit de savoir si l'autorisation sera donnée par le préfet seul ou après consultation des organisations patronales et ouvrières. Il fut décidé que le préfet consultera ces organisations.

On aborda ensuite un projet étendant la loi sur les dommages de guerre à certaines catégories d'étrangers.

A combien se chiffrera ce geste généreux ? A. cent millions, disent les uns à deux cent cinquante millions, assurent les autres.

La loi de 1919, dit M. Lebert, rapporteur de la commission des finances, a coûté très cher au Trésor. Il nous parait impossible d'étendre aujourd'hui les bénéficiaires de cette loi.

M. Jeanneney combattit, lui aussi, le projet « Nous ne pouvons, déclara-t-il, aller plus loin que nous n'avons été dans l'accueil fait aux demandes de-ce genre. »

Finalement, le' Sénat décida de renvoyer le -projet I q la commission. f! > • Séance aujourd'hui, à quinze heures, pour la dis- t cussion du budget. i

ACADEMIE DES INSCRIPTIONS Une scène homérique sur un vase ionien. La situation politique en Asie Mineure il y a 4.000 ans. Les subventions Pellechet.

Les reliquats de la célèbre collection Campana réservaient à Mme Massoul une intéressante trouvaille que M. Edmond Pottier a signalée hier en séance de l'Académie des inscriptions, réunie par anticipation, car elle ne siégera pas le Vendredi saint.

Il s'agit de fragments de vases grecs, appartenant, a dit M. Pottier, à une catégorie spéciale d'hydries, que la plupart des archéologues étaient enclins à croire de fabrication italienne.

A la vérité, le centre-de fabrication de ces hydries l'étude qu'a faite M. Pottier des fragments retrouvés par Mme Massôul le prouve était dans une ville'd'Ionie, et non en Italie.

Ces fragments permettent, en effet, de reconstituer une scène à personnages où l'on reconnaît parfaitement des héros de l'Iliade, et nommés par des inscriptions ioniennes.

La scène en question se rapporte à l'épisode de l'envoi d'une ambassade auprès d'Achille, qui est au neuvième chant du poème.

Remarque très importante la correspondance exacte de la peinture avec les vers d'Homère atteste la fixité du texte, car le texte du sixième siècle avant notre ère était bien le même que celui qui nous est parvenu.

M. Edouard Cuq a communiqué une étude du professeur Hroznv, de l'Université de Prague, correspondant de l'Académie, sur la situation politique en Asie Mineure vers 2000 avant J.-C. La domination des Assyriens, successeurs des Sumêro-Akkadiens, sur l'Asie Mineure, ne fut pas de longue durée elle n'a pu s'étendre que sur soixante-dix à cent ans.

Dès le vingt et unième siècle avant notre ère, les Hittites indo-européens, les Nésites, commencent à apparaitre en Asie Mineure, dont ils s'emparent au cours du vingtième siècle.

Mais les premiers princes indo-européens hittites de l'Asie Mineure étaient encore vassaux des Assyriens.

Telles sont les constatations historiques qui découlent de l'étude faite par M. Hrozny à l'aide des textes qu'il avait à sa disposition.

L'Académie a réparti les 15.000 francs des arrérages de la fondation Pellechet en subventions qui seront employées à conserver, restaurer ou entretenir un certain nombre de monuments non classés, mais présentant un intérêt historique ou archéologique.

A PROPOS DE GOLF

Nombre de personnes qui voient un monsieur en culotte bouffante arpenter silencieusement un terrain de golf tandis que derrière lui trottine un bambin chargé d'un long sac d'où émergent des cannes courbées en forme de pipe, se demandent quel plaisir on peut prendre à ce jeu et quel bienfait on peut en retirer ?

Le plaisir doit être de qualité et le bienfait important, à en juger par la quantité d'adeptes que recrute ce leu.

Figaro Illustré a pensé qu'il serait agréable à ses lecteurs de voir analyser l'un et l'autre par un pratiquant autorisé. C'est à un des plus célèbres champions franç-cis de golf qu'il a demandé, pour son numéro de mai sur les sports élégants, de traiter un sujet qui eut on s'en souvient, quelque rapport avec la politique, mais en a davantage, on l'a vu, avec l'élégance, la santé et l'art de garder une éternelle jeunesse. L. D.

Le banditisme au Mexique

Une trentaine de bandits mexicains ont provoqué le déraillement de deux trains de voyageurs entre Mexico et Laredo. Ils ont ensuite attaqué les soldats qui gardaient l'un des convois. Un soldat a été tué et un autre blessé. Du côté des bandits, on compte trois tués et huit blessés.

UNE REMISE DE MEDAILLES A LA PREFECTURE DE POLICE

M. Chiappe a remis hier matin un certain nombre de distinctions honorifiques à des collaborateurs qui se sont distingués en plusieurs circonstances.

M. Vanègue, commissaire de police à Courbevoie, qui était intervenu dans une manifestation de chômeurs dans cette localité, a reçu la médaille d'argent de 1" classe, ainsi que l'inspecteur des renseignements généraux Rondepierre qui, le 8 janvier dernier, avait essuyé des coups de feu de l'Italien Richichi qui venait de tirer sur son consul, M. Gen.tile.

Des médailles d'argent de 2° classe ont été remises à M. Guyot, gardien de ]a paix, qui a participé lui aussi à l'arrestation de Richici à M. Benoit Mélhé, gardien du IXe arrondissement, pour l'arrestation d'un meurtrier boulevard Montmartre à MM. Jean-Yves Doucet, Marcel Carré et Pierre David, gardiens du VIe arrondissement, pour l'arrestation d'individus ayant participé à des attaques nocturnes en automobile.

Informations politiques Le prêt de 400 millions à la Hongrie La commission' des affaires étrangères de la Chambre est revenue hier sur la question de l'emprunt hongrois. On sait qu'à la suite du prêt par le Trésor français d'une somme de 400 millions à la Hongrie la commission des affaires étrangères avait chargé une sous-commission d'enquêter sur cette affaire. M. Marcel Héraud a fait part hier à la commission des résultats de cette enque>te, concluant que les négociations avaient été menées en toute correction. M. Edouard Soulier manifesta la même approbation. Mais MM. Gucrnut et Grumbach critiquèrent vivement ces conclusions. M. Guernut présenta un texte de blâme où la commission « regrettait » les conditions dans lesquelles le prêt hongrois avait été consenti, puis il retira ce texte devant les protestations de ses collègues. La commission adopta finalement la résolution que voici

« La commission des affaires étrangères,

» Constatant les inconvénients qu'il y a à consentir des prêts à des gouvernements étrangers sans avoir au préalable consulté les commissions des affaires étrangères des deux Chambres

» Emet le vœu que le gouvernement collabore désormais de façon constante avec les organes de contrôle qu'a prévus l'institution parlementaire. »

D'autre part, le président a donné connaissance à la commission des renseignements qui lui ont été fournis par le ministère des affaires étrangères au sujet du conflit d'Extrême-Orient.

La commission a pris acte de cette communication et a décidé qu'il n'y avait pas lieu de poser de nouvelles questions à cet égard.

A la commission des finanpes de la Chambre Au cours de sa séance d'hier matin, la commission des finances de la Chambre a examiné les articles réservés du projet de loi relatif à la péréquation des pensions. Elle.a adopté un amendement de M. Goude portant à 8.000 francs le minimum de la pension. Les articles réservés ont été adoptés sans modification. Par ailleurs, la commission a pris en considération l'ouverture d'un crédit de 100 millions pour la célébration du centenaire de Goethe. Elle a aussi adopté le projet attribuant une pension de 30.000 francs à la veuve du général Ferrié.

Enfin la commission a entendu M. Guernier, ministre des travaux publics et de la marine marchande, sur la nouvelle aide de l'Etat à la Compagnie générale transatlantique et afin de permettre à cette compagnie l'achèvement des navires en cours de construction. La commission qui, la veille, s'était opposée à ce projet, l'a finalement adopté, avec une majoration de 8 millions pour la construction de deux navires bananiers demandés par M. Candace.

LES AFFAIRES KREUGER

Stockholm, 23 mars. La publication des résultats de l'enquête sur la situation de la Société Kreuger et Toll n'aura pas lieu avant Pâques. Il est certain que le délai de paiement des dettes accordé à cette société sera quelque peu prolongé.

GAZETTE DES TRIBUNAUX

Ch. Dauzats.

Les briques de Glozel

Le jugement que vient de rendre la douzième chambre du tribunal n'avait pas, comme on le croyait parfois, à dire si les inscriptions des briques de Glozel étaient authentiques ou non. Il s'agissait simplement d'un procès en diffamation intenté par les Fradin à M. Dussaud, membre de l'Institut, et au journal le Matin, qui avait imprimé une interview du savant archéologue.

L'amnistie s'appliquant, à la diffamation, il n'y avait plus à juger qu'une simple question de dommages-intérêts, les Fradin demandant un franc. Le franc, ils l'ont obtenu.

« Attendu, dit le jugement, qu'il n'est pas douteux que l'interview de M. Dussaud n'a pas eu pour objet de porter atteinte à l'honneur et à la considération des Fradin, mais d'apporter, dans l'intérêt de la science, aux yeux du monde savant et du public, les éléments d'une conviction personnelle basée sur une compétence archéologique qui ne saurait être contestée

». Mais attendu qu'après7 avoir apptiye sur uns démonstration scientifique sa conviction personnelle sur le truquagçpdes pièces de Glozel, Dussaud a pris à partie le jeune Fradin en l'accusant sans autre preuve que son affirmation d'être, avec Claude Fradin, l'auteur de la mystification de Glozel, que cette affirmation était d'autant plus téméraire que, depuis la publication de l'article litigieux, Fradin avait obtenu un non-lieu confirmé par arrêt de la cour de Riont. »

Le tribunal condamne donc M. Dussaud et le journal le Matin à payer un franc à chacun des deux Fradin.

Georges Claretie.

L'affaire d'espionnage de Metz

Metz, 23 mars. Statuant sur une affaire d'espionnage au profit des Soviets plaidée la semaine dernière, le tribual correctionnel a condamné à dix-huit mois de prison le soldat Michel Daniel, du 1" aérostiers, en garnison à Metz à deux ans de prison et cinq ans d'interdiction de séjour l'agent soviétique René Engel, demeurant à Bischeim (Haut-Rhin) à quatre ans de prison et cinq ans d'interdiction de séjour la fille Sabine Schauer, surnommée la « Belle Hélène », étudiante roumaine en chirurgie dentaire à Strasbourg, en fuite, actuellement réfugiée à Francfort.

Le soldat Michel avait remis à Engel des renseignéments sur l'état moral et matériel et sur l'armement courant et de réserve de son unité. Les deux espions furent arrêtés le 27 janvier. Les renseignements fournis par Michel furent tapés à la machine par la fille Schauer, faisant fonctions de secrétaire d'Engel, qui était lui-même secrétaire des Jeunesses communistes de l'Est.

NOUVELLES MILITAIRES

La sortie de l'Ecole d'application du génie Les sous-lieutenants dont les noms suivent, provenant de J'Ecole d'application du génie, reçoivent les affectations ci-après

Au 1" régiment, à Strasbourg Chauchoy, Touvet, Dan'lii, Geais.

Au lor régiment, à Besançon Aron.

Au 2e régiment, à Metz Beaulac, Hoffmann, LongDepaquit, Tassart, Guy.

Au 3' régiment, à Arras Hciser, Perreau.

Au 3° régiment, à Versailles Chaux, Pougnaud. Au 4e régiment, à Grenoble Jay, Heuzé, Ribièrc, Benoist.

Au 5" régiment, à Versailles Cachera, Lantenois, Lorifcrne, Doumenc, Léger, Oliveri, Roques, Martin (R. V. L.), Jungelson.

Au 6° régiment, à Angers Diedisheim, Cazes, Decelle.

Au 7" régiment, à Avignon Peltier, Russo, Estrade. Au 7° régiment, à Avignon (Ponts lourds) Meunier, Peyronnït.

Au 8e régiment, à Versailles Guérin, Paimbœuf, Schwab, Trèves, Mallein.

Au 8° régiment, au Mont Valérien Laurent; Gérard (F. M. A.), Depoid.

Au 15° régiment, à Toul Riquois, Budon, Girardot, Bidet, Jamme, Chenon, Juzan, Girard, Robert (E. J. J.). Au 18° régiment, à Nancy Peltie, Briend, Lahiarche, Wagner, Monghal, Schaeffer, Petry.

Au 28" régiment, à Montpellier Cornet, Meyrargue, Rougeoreille, Dubois (F), Matras, Durand (H, P. L.) Joyeux (Jean), Bouilloc.

Au 32° bataillon, à Hussein-Dey Rabouille. Au 34e bataillon, à Bizerte Kemler.

Au 45" bataillon, à Hussein-Dey Sabatier, Devèze. LEGION D'HONNEUR Forces aériennes de terre

Est promu officier le capitaine Donzeau, du ministère de la défense nationale (air).

Est nommé chevalier le lieutenant Berthet, du 37* d'aviation.

Un seul chapelier

a ®

fr"iillfl^^Él, Rue Daunoa `

95, Ch,-Elysées

Signé Constant Rémy, Koval, Debucourt.

L'action nationale s'affirme à Strasbourg Des délégués du parti A. P. N. A. (catholiques nationaux du Bas-Rhin) se sont réunis à Strasbourg. Après une discussion approfondie, ils ont adopté à l'unanimité la résolution suivante ̃ ̃ ̃' « L'assemblée des délégués de l'A.P.N.A. du BasRhin prend connaissance des conventions électorales avec l'U. P. R. (catholiques régionalistes), qui ont été signées par le président et le gérant du parti; tout en reconnaissant la bonne intention en vue d'un apaisement politique qui a guidé ces messieurs dans cette démarche, les délégués constatent avec regret

1° Que ces signatures ont été données sans consultation préalable des organes compétents du parti

2° Que les conditions exigées pour une conciliation avec l'U.P.R. établies lors de l'assemblée des délégués à Strasbourg, ne sont pas réalisées. » Les délégués déclinent à l'unanimité la ratification des signatures données et invitent M. le député Oberkirch à communiquer la présente résolution à la direction centrale du parti de l'U.P.R. »

LA SAISON DU DANGER DES PREVISIONS

METEOROLOGIQUES

Un de nos correspondants de la Côte d'Azur a été tout heureux de découvrir à Stockholm des prévisions météorologiques qui sont peut-être assez réjouissantes pour le pays béni qu'il habite, mais qui font grelotter par anticipation tout le reste de l'Europe.

Un savant suédois aurait découvert que le Gulf-Stream, d'humeur capricieuse, comme chacun sait, a l'intention, comme il y a trois ans, de 'poursuivre sa course jusqu'à la terre François-Joseph, dans le cercle arctique cette excursion vers l'extrême Nord vaut, paraît-il, à l'Europe un refroidissement général.

Notre correspondant s'en réjouit on ne saurait être plus aimable pour ses contemporains tout en montrant un patriotisme local vraiment excessif. En effet, cet aimable riverain de la Méditerranée ensoleillée prend prétexte de ces prévisions suédoises pour affirmer que la foule avide de ciel bleu et de lumière chaude affluera plus nombreuse encore que de coutume sur la Côte d'Azur. Cette nouvelle prématurée à déchaîné les plus véhémentes protestations. On nous écrit des plages de l'Atlantique pour nous faire remarquer que, de Dunkerque à Hendaye, le soleil français se moque des fantaisies du Gulf-Stream international, et que même en 1929 année où le courant chaud tenta d'aller taire fondre les banquises les plus septentrionales il se plut à pigmenter l'épiderme de milliers de baigneurs devant tous nos casinos de l'océan.

Enregistrons cette protestation et constatons qu'elle est fondée. Nous attendons avec impatience le savant météorologue qui mettra d'accord nos correspondants du Midi et ceux de l'Ouest.

En attendant, souhaitons que l'été de 1932 oblige tous nos visiteurs, les Suédois comme les autres, à hésiter entre nos plages au point de passer une moitié de leurs vacances au bord argenté de l'Atlantique et l'autre aux rives bleues de la Méditerranée. L. D. De CANNES. Le grand gala des Ambassadeurs, organisé par J.-G. Domergue, et dont nous avons déjà dit le grand succès, précéda d'un jour le tournoi de.pingpong du Martines.

Une centaine de joueurs avaient été réunis. Pendant trois jours, on joua les simples messieurs et les simples dames dans le championnat et dans le tournoi de consolation. Haensch, qui fut champion d'Allemagne, et Bindelfeld, dont les performances ont été remarquées à Grasse et à Monte-Carlo, joueront la finale du simple messieurs. Mlle Adamoff, qui avait battu Miss Hutchin, considérée comme gagnante du tournoi, fut son tour battue par Miss Padwick, qui joua à son tour la finale contre Miss Thomas.

Un grand dîner de gala marqua la fin du tournoi de ping-pong du Martines, où l'on note, parmi les dernières arrivées, celles du prince Michel Murat, comte et comtesse Ramino Alvarez de Toledo, comte et comtesse de Forton, sir Robert Cahill, etc.

M. et Mme André Citroën, voyageant dans un wagon spécial attelé au train bleu, sont arrivés dimanche matin à Cannes et sont descendus au Miramar, où se prépare actuellement un grand bal qui sera donné au début d'avril au profit des « Seamen's hospitals association », dont le président est le duc d'York.

La date de cette soirée ne peut être encore fixée, étant subordonnée à l'arrivée de l'escadre anglaise. Le duc de Connaught et lord Derby ont déjà accepté de patronner ce bal, ̃ ̃: te gala donne au profit de « Sunny Bank Hospital », au Casino Municipal, réunit une foi': de plus cette société qu'on retrouve dès qu'il s'agit de bienfaisance et de charité. Mme Mary Marquet et M. Dux firent en grande partie les frais du spectacle. Avec une bonne grâce charmante, la grande sociétaire de la Comédie-Française donna de son talent un aspect imprévu en chantant quelques vieilles chansons françaises.

Pendant ce temps, « La soirée française » donnée le 31 mars, au Gallia, au profit des œuvres patronnées par S. A. R. Mme la duchesse de Vei.-dôme, se prépare et s'annonce comme devant obtenir le succès qu'elle mérite. La saison sportive est plus particulièrement consacrée au tennis. Beau Site a le tournoi le plus brillant de l'hiver, non seulement par la qualité des joueurs, mais par leur nombre. Bernard Berthet, Alain Gerbault, Tloczynski, Haensch, Ellemr, du Plaix, Mlle Payot, Mme Deutsch, Mme Baumgarten, Mrs Walter Burke sont engages. La saison artistique ne le cède en rien à la saison sportive. L'exposition de peinture du Salon des beaux-arts dure encore, mais l'Exposition de photographie vient de se terminer après avoir obtenu un succès presque inattendu tant il fut grand.

Le prix offert par Figaro sera attribué sitôt que les opérations de classement, qui portent sur onze cents photos venant de dix-huit nations et appartenant à deux cent vingt-cinq, exposants, seront terminées.

Les fêtes du tricentenaire du Suquet, données sous la présidence du cardinal de Besançon, accompagné de quatorze évêques et abbés mitrés, commenceront le 31 mars et se termineront le 3 avril. Trente mille pèlerins sont attendus.

Il y a aussi les jardins en fleurs, la douceur de vivre, le soleil, la mer. Mais pourquoi en parler, puisque rien d'autre n'existerait sans eux. J. E.

LA COOPERATION DANUBIENNE ET LA CONFERENCE D'INNSBRUCK

La Chambre de commerce internationale a invité les présidents de ses comités nationaux d'Allemagne, d'Autriche, de France, de Grande-Bretagne, de Hongrie, d'Italie, de Pologne, de Roumanie, de Tchecoslovaquie, de Yougoslavie, ainsi que des représentants des chambres de commerce bulgares (la Bulgarie n'ayant pas encore de comité national) à participer à une réunion qui se tiendra à Innsbruck, du 16 au 23 avril, pour examiner la situation de l'Europe danubienne et préciser les meilleures méthodes de rapprochement économique entre les Etats danubiens.


LETTRES, THÉÂTRE; SCIENCES ET ARTS

L'ALLEMAGNE EN FETE

Le Centenaire de Goethe

Les plus hautes autorités de l'Allemagne s'unis^ sent à la foule pour commémorer dignement le centenaire de l'immortel poète de Weimar. C'est là, dans cette ville qui conserve les cendres de Goethe qu'une pieuse cérémonie s'est déroulée au jour anniversaire de la mort du poète en présence du chancelier Brûning. Une couronne a été déposée sur la tombe de Gœthe, qui repose dans le « caveau des princes », après quoi M. Lichtenberger, professeur à la Sorbonne, a fait une conférence sur les rapports de Gœthe avec'la France, tandis que des savants anglais, américains, italiens, etc. parlaient de l'influence de Gœthe sur les littératures de leurs pays respectifs. La veille, à l'issue de la représentation de gala donnée en souvenir de Gœthe au théâtre de Weimàr, le chancelier, Brûning, les membres du corps diplomatique, le général Groener, ministre de l'intérieur et de la Reichswehr, et les autres représentants des autorités civiles et militaires, se sont rendus dans la salle des fêtes de la ville, où a eu lieu une cérémonie commémorative. Des discours ont été prononcés, notamment par le président de l'Académie prussienne de poésie, M. Walter von Molo, et par le président de la Gœthe Gese'llschaft, le professeur Petersen. A Berlin, l'enthousiasme n'est pas moindre., Hier soir la T.S.F. de Berlin a transmis une récitation du second Faust, accompagnée de musique. Les théâtres d'Etat jouent depuis quelques jours un certain nombre de pièces comme Clavigo, la Fille naturelle, les Complices, qui comptent plutôt parmi ses œuvres de second ordre. Les plus connues, Iphigénie et Faust, seront dans quelques jours au répertoire. Enfin, une tentative vient d'être faite pour porter à la scène, au moyen de « chœurs parlés », deux fragments dramatiques de Gœthe Prométhée et Pandore, qui, jusqu'à présent, n'étaient pas considérés comme destinés au théâtre.

Lé cinéma non plus n'est pas en retard pour l'hommage national.

Deux films ont été tournés représentant sa vie et les différents lieux où' elle s'est déroulée'. Films qui ont le mérite de familiariser le grand public 'avec le cadre et les grandes lignes d'une existence qui est, aux yeux des Allemands, partie intégrante de leur histoire.

Les innombrables souvenirs de Gœthe sont à l'honneur dans tous les musées.

Une exposition, à la Bibliothèque nationale, traite des rapports de Gœthe avec la musique une autre montre des pauvres tirées d'artistes de son temps il y a à la fois des peintres comme Codowiechi, illustrateur de Werther, qui se rattache au dix-huitième siècle, et de nombreux représentants de l'Ecole romantique allemande, ainsi que des amis de Gœthe comme le peintre Dichbein. On signale aussi, parmi les plus réussies, l'exposition de la collection Kippenberg, à l'Académie des arts.

Le professeur Kippenberg, de Leipzig, directeur de la grande maison d'édition Insel Verlag, a rassemblé la plus riche collection particulière de manuscrits, de premières éditions, de dessins, de portraits de Gœthe, ainsi que des documents se rapportant à son entourage.

A signaler parmi les documents exposés un certain nombre de lettres de Gœthe en français, un ordre de la Grande Armée daté de Berlin, une note sur la bataille d'Iéna imprimée à Weimar, en allemand et en français.

Une salle entière est consacrée à Faust, aux il* lustrations, partitions, etc., que cette œuvre célèbre a inspirées. On peut admirer des lithographies de Delacroix et constater que de nombreux traducteurs français' s'essayèrent sur le poème de Gœthe, entre autres Gérard de Nerval, Stapfer, Blaze, Alphonse de Lespine.

« Gœthe bourgeois », tel est le titre de la conférence radiodiffusée que M. Thomas Mann a prononcée hier, et qui a été écoutée avec recueillement par toute l'Allemagne.

Signalons enfin qu'à l'occasion des fêtes du centenaire le maréchal Hindenburg a conféré la médaille d'argent du mérite artistique à un certain nombre de personnalités allemandes et étrangères, parmi lesquelles figurent notamment MM. Thomas Mann, Gerhard Hauptmann, Stephan Georg, André Lichtenberger, de Paris, le professeur Robertson, de Londres, et le professeur Farinelli, de Rome. Cette distinction a été également décernée au chancelier Bruning, au général Groener, ainsi qu'aux ministres allemands venant prendre part à cette cérémonie.

A l'étranger

A Londres, M. Treviranus, ministre des trans- ports du Reich, est venu tout particulièrement pour assister aux fêtes organisées à la gloire de Gœthe. Une brillante exposition a été inaugurée, hier, au British Muséum, puis M. Treviranus a assisté à uni déjeuner donné en son honneur à la Chambre des communes, au cours duquel 'sir Donald Mac Lean, ministre de l'instruction publique, a rendu hommage à la mémoire du poète allemand.

L'homme d'Etat allemand a présidé, le soir, un diner commémoratif, et sera aujourd'hui l'hôte du Souvenir allemand, qui célébrera l'anniversaire de la mort du poète.

A Vienne, en présence de tout le corps diplomatique et de l'élite intellectuelle viennoise, une cérémonie a eu lieu dans la grande salle du Musikverein, au cours de laquelle le président de la République et le chancelier Buresch ont pris la parole. Le président Miklas a prononcé un discours. M. Painlevé, qui est président du comité français des fêtes du centenaire de la mort de Gœthe, avait assisté, aux côtés du ministre de France, à la commémoration officielle de ce centenaire par le président de la République et le gouvernement autrichien.

A Rome, l'ambassadeur d'Allemagne s'est rendu à la villa Borghèse pour déposer une couronne au pied du monument du grand écrivain, donné à la Ville de Rome par l'ex-empereur Guillaume IL Le gouverneur, le prince Boncompagni, était présent, ainsi que le professeur Gentile, représentant l'Académie d'Italie.

A Moscou, une séance solennelle consacrée à la célébration du centenaire de la mort de Gœthe a eu lieu, sous la présidence de M. Boubnov, commissaire du peuple à l'instruction publique, qui a prononcé le discours d'ouverture.

̃'̃' Des académiciens, notamment MM. Louhatcharski et Kogan, ont développé des rapports sur la personnalité et le génie créateur du grand poète allemand. Tout le corps diplomatique, ayant à sa tête l'ambassadeur d'Allemagne, M. von Dirksen, et des délégations d'ouvriers et des organisations publiques de Moscou, ont assisté à cette séance.

A Paris `

On sait que l'Université de Paris a décidé de participer aux fêtes du centenaire de Gœthe par une cérémonie qui se déroulera en avril dans le grand amphithéâtre de la Sorbonne. Cette solennité comprendra, outre un discours du recteur, un éloge de Gœthe qui sera prononcé par M. Paul Valéry. Mme la comtesse de Noailles a accepté de composer un poème pour cette circonstance. Une importante partie musicale est prévue.

L'ESPRIT MILITAIRE ET SA TRADITION CHEZ LES BELGES /i i r\înf 'Vf ToTÎlurlpn nnns

On fêtait l'autre soir, dans un restaurant de i Bruxelles, l'achèvement par M. Henri Pirenne de sa monumentale Histoire de Belgitlue, dont le tome VII et dernier vient de paraitre. Il y avait là près de deux cents convives, réunis sur l'initiative la revue Le Flambeau. M. Paul Hymans, revenu pour ïin soir de Genève, présidait, mais à la table d'honneur, outre quelques diplomates amis; ne figuraient que des délégués d'universités étrangères, françaises surtout Paris, Lille, Strasbourg, Dijon. Dans la salle se pressaient ministres, professeurs, écrivains, anciens élèves. Après quatorze discours d'hommage, le héros de la fête se leva, aux approches de minuit, pour dire à son tour ce que représentait à ses yeux l'édilice dont on célébrait le couronnement. M. Pirenne possède un art d'exposition et d'interprétation qui est la simplicité même. Il s'y mêle une bonhomie charmante. Et entre deux boutades jaillit la vérité toute nue. Quand, à trente-cinq ans d'aujourd'hui, le premier volume parut annonçant le dessein avéré d'établir un récit coordonné des faits historiques dont les provinces belgiques fussent l'explication et le lien, on parla de paradoxe, de système et de plan théorique. L'ingénuité du maitre était entière. Elle l'est restée. Il n'a pas voulu de propos délibéré qu'il y eût une histoire de Belgique, réagissant contre les appropriations diverses et souvent contradictoires de telle ou telle région de notre territoire par les systèmes historiques de nos voisins. Il s'est essayé de voir d'abord, de comprendre ensuite comment de la succession des événements et des circonstances naquit, se fortifia, se révéla une Belgique. L'historien n'invente rien, il codifie, interprète et pressent. La preuve est faite par la réalité même. Tout le monde était ému. C'est un grand bonheur que M. Pirenne ait pu achever sa tâche. C'est une gloire qu'elle rallie, de son vivant, l'unanimité des admirations. C'est une force qu'elle engendre, dans la sympathie des savants de tous pays, une pléiade de disciples et d'émulés auxquels le maitre n'impose d'autre, discipline que le travail et la sincérité.

II' y avait la notamment de plus jeUilèS ef.de] solides ;jpaj(tres qui portent dans des sphèjje&spé-j ciafisBës cette discipline de l'école belge. J'avais devant moi deux jésuites le R. P. de Moreau, historien religieux, à qui l'on doit les premières synthèses de l'évàngélisation et du développement catholiques dans nos provinces le R. P. Willaert, dont les lumineuses expositions didactiques mettent à la portée de la jeunesse les fruits d'une science dans la grande tradition bollandiste. Un terrain demeurait jusqu'ici presque inexploré, celui de la tradition militaire. La Belgique, champ clos de l'Europe, est, hélas un lieu commun de toutes les histoires modernes et contemporaines. Mais quelle part les Belges eux-mêmes ont-ils prise à ces conflits guerriers ? On sait la répugnance, à travers les âges, des corps élus à sanctionner les dépenses imposées ou sollicitées en vue de la guerre. C'est sur cette répugnance qu'est basée la réputation des Belges à ne pas prévoir, à ne pas

L El S Il G O ET C E3 TZ T S

A propos du bicentenaire de Joseph Haydn La Symphonie # en sol. Une Symphonie, concertante •inconnue.

CONCERTS COLONNE Impressions de la Vérité, de M. Francesco Malipiëro. CONCERTS LamouREUX Feuilles d'Images, de M. Louis Aubert. Le Bal des Pendus; "de M. Bondeville. Don Juan lépreux, de M. Henri Tomasi. CONCERTS PRIVÉS DE L'ECOLE NORMALE DE MuSIQUE Les Rondes, de M. Martinu. TsinPao, de Mme Simone Plé.

Semaine fructueuse pour l'art musical un chef d'orchestre de grande classe, une œuvre remarquable, la commémoration d'un maître du passé, quelques ouvrages nouveaux dignes d'intérêt nous n'avons pas toujours d'aussi heureuses nouvelles à enregistrer.

Le maître du passé, c'est Joseph Haydn dont nous nous apprêtons à célébrer le bi-centenairc de naissance dans quelques jours, exactement le 1" avril prochain. On voit à cette occasion sortir des bibliothèques de nos sociétés symphoniques des partitions couvertes d'une poussière vénérable, indiscutable témoin de l'oubli où, au mépris de toute ̃justice, on les laisse doucement sommeiller. Une médaille perpétue cependant le souvenir de l'effet profond que produisit la Création lorsqu'elle fut pour la première fois exécutée en France par ailleurs, Haydn ne fut-il pas durant longtemps désigné sous le titre historiquement inexact, mais, à certains égards, jtistifié de « père dé la Symphonie » enfin, chaque fois que, d'aventure, un de nos chefs d'orchestre se hasardé à diriger l'un ou l'autre de ses ouvrages, le public semble y- prendre Te "pTiïs'grâ'nd plaisir. Au surplus, ce n'est pas avec des mots qu'on plaide la cause d'un tel musicien, mais avec des œuvres qu'il s'agit non pas de louer, mais de jouer. En faire entendre davantage, c'est avoir cause gagnée. Cet anniversaire nous en fournit l'occasion. Tâchons d'en profiter. C'est sans doute dans cette intention que les Concerts Colonne nous ont donné la plus connue des 104 symphonies authentiques de Haydn, la 13°, en sol, et que les Concerts privés de l'Ecole normale de musique nous ont révélé, sous la baguette d'Alfred Cortot, une Symphonie concertante qui semble n'avoir jamais été encore exécutée à Paris. C'est une pièce très curieuse, dont le premier mouvement est, de beaucoup, celui dont la saveur est la plus vive. L'andante a certes du charme et même de l'élévation, et le finale de l'entrain et de l'esprit mais l'allegro initial les dépasse en beauté par sa forme et le détail de son écriture. Le morceau, dans son ensemble, tire une partie de son intérêt de ce fait que, bien qu'on y retrouve e encore certaines dispositions qui rappellent le con- certo grosso et notamment l'opposition des solistes du Concertino et des ripienistes de l'orchestre, il aurait été écrit à Londres, au moment où Haydn y était appelé par le violoniste-imprésario Salomon, c'est-à-dire dans la pleine maturité du talent du maitre autrichien. L'agrément de l'audition se double donc d'un plaisir de curiosité, l'histoire pouvant trouver dans une telle œuvre un document utile à consulter pour l'étude du développement de la symphonie.

La Symphonie en sol qui, de la première à la dernière note, est un authentique chef-d'œuvre, entièrement représentative du génie de Haydn, par la qualité et la nature de' son invention mélodique et la maîtrise sans cesse ingénieuse et neuve de son écriture, offre dans le trio de son menuet un exemple de ces énigmes que peuvent poser les ouvrages, en apparence les plus innocents. Ce trio, par sa contexture, son dessin, son rythme, apporte soudain dans l'atmosphère de la symphonie une lumière, une couleur, un sentiment entièrement différents. Ce dessin, ce rythme ne sont ni viennois, ni hongrois, ni français affinités explica- I bles ils évoquent plutôt le souple balancement de quelque danse polonaise. Il n'en a peut-être pas fallu davantage cette immense production offrant à qui veut se donner la joie de la pénétrer Hps horizons inattendus et d'une variété infinie

préparer, à écarter de leur vie laborieuse et commerçante l'éventualité du recours aux armes. Ce qu'on appelle l'antimilitarisme belge se confond, en effet, avec cette horreur justifiée de la lutte sanglante dont les ruines n'atteignent nulle région aussi profondément que ce pays de confluent. On sait moins que les Belges eux-mêmes ont figuré avec honneur dans les armées de l'ancien régime, qu'il y a une tradition de la gloire militaire dans les deux races, confondues d'ailleurs dans l'appellation de bandes wallonnes, comme elles se confondent encore dans la tradition artistique sous la dénomination d'école- flanmande.

Un professeur d'histbîre a l'Université de Louvain, M. Charles Terlinden, écrivain de talent et d'une érudition sûre, ,yi&nt de combler une lacune en publiant un copieux ouvrage, abondamment illustré et qui connait en ce moment une rapide et unanime faveur. Editée par « La Renaissance du Livre » (en un fort volume in-4° de 399 pages avec 384 illustrations et VIII planches hors texte), cette Histoire militaire des Belges vient à son heure. Non pas que personne en Belgique songe à de nouveaux lauriers sanglants. La grande guerre a déjà assez de recul pour inspirer le respect des sacrifices et la vénération de l'héroïsme. La gloire, comme l'art et les vertus civiques, n'atteint sa plénitude que si elle rejoint un passé qui la complète et l'explique.

Un rapide aperçu des dix-sept chapitres montre la filière. La trame de ces grands panneaux de tapisserie est tissée avec le soin de nos spécialistes des ateliers de Bruxelles et d'Audenarde. Les louanges de César et de Tacite ont établi les valeurs de la résistance belge aux légions romaines. Une fois assimilées ou colonisées, les populations germaniques fournissent des soldats aux conquérants de l'Angleterre et à la défense du Rhin. La monarchie franque, les Carolingiens, les souverains austrasiens doivent à des compatriotes les succès de leurs armes. Les chansons de geste sont pleines de la valeur flamande, frisonne, hesbigonne, hennugèrél

Avec la féodalité s'instaure la valeur jindividuelle. Les Croisades abondent, en .noms belges. M. Terlinden cite parmi les champions désignés pari Charles d'Anjou, pour terminer avec Pierre d'Aragon leur différend en Italie, les noms de trois Belges Guillaume de Hemricourt, Eustache de Haneffe et Walter de Warfusée.

L'aristocratie brabançonne s'engage au service de princes étrangers et y acquiert un renom de courage et de fidélité. Le T rôle des Communes est plus anonyme. Il se révèle pourtant dans l'héroïsme au service de la cause des libertés et des franchises, fondement des institutions modernes. Le Cercle de Bourgogne voit naître les armées permanentes avec l'invention de la poudre à canon. L'ordre de la Toison d'or fleurit chez nous en une terre fécondée par les luttes de la guerre de Cent ans. Jacques de Lalaing, précurseur de Bavard, est le type du Bon Chevalier et sa vie mériterait un conteur à elle seule. Les bandes d'ordonnance instituées par Charles le Téméraire sont

pour faire croire un instant, il y a un demi-siècle et grâce à des rapprochements mélodiques ingénieux, aux origines croates de Haydn. Cette œuvre, dont la jeunesse et la vie tiennent du miracle, propose à chaque page ùl^ë.^ajson nouvelle.de s'émerveiller. Le sourire de Papageno semble, dans le premier mouvement, filtrer au travers de la mélodie haydenienne et sa chanson la colorer d'insouciance. Mais qui dira jamais lequel exerça le plus d'influence sur l'autre, du jeune rival qui dédiait au vieux maître six quatuors décisifs dans le développement de sa vie artistique, ou du vieux maitre qui considérait comme « difficile à n'importe qui de se placer à côté du grand Mozart ».

L'oeuvre remarquable que nous avons enten- due chez Colonne, sous la direction de M. Pedro de Freitas Branco c'est une œuvre italienne, la deuxième suite des Impressions de la Vérité de M. Malipiëro.

Nous connaissons mal M. Malipiëro ou, du moins, nous n'avons pas de sa production une vue d'ensemble qui soit suffisante. Son Saint Francois nous avait laissé une impression profonde. Mais ces exécutions sans lendemain laissent le cœur et l'esprit insatisfaits. Plus encore incertains. Surtout lorsqu'il s'agit d'un artiste qui, comme M. Malipiëro, paraît apporter dans son art un style nouveau, une manière qui n'appartient à aucun autre. Autant qu'on en peut juger par un si aussi rapide contact, la première et la deuxième partie de ces Impressions Colloque des cloches et Les Cyprès et lejent, semblent être d'une qualité exceptionnelle, poétique à la fois et musicale par le sentiment qui y est délicat, grave et profond, et par la maîtrise de la forme, de l'écriture et de l'instrumentation. Le trosième morceau, Kermesse champêtre, surprend, après ces deux beaux morceaux, par son tour moins distingué, son moindre relief expressif, son effet plus facile. Ce qui est saisissant dans le Colloque des cloches, c'est l'accord des timbres avec la pensée poétique, c'est l'échelonnement de ces timbres dans le grésillement continu de l'orchestre, c'est, sur le fond transparent et liquide, le décor mouvant que tracent le hautbois, la flûte et le cor c'est le mélange de l'irréel et du réel ce chant d'allure populaire qui frémit aux altos et auquel les cuivres donnent la majesté d'un choral et qui se perd, dilué dans le frémissement extatique des cloches. Ce qui est plus saisissant encore dans Les Cyprés et le Vent, c'est que le morceau n'a pas de signification pittoresque ou décorative c'est qu'il est vraiment une impression qu'on y sent palpiter la vie qu'il est uniquement le reflet musical d'une sensibilité libre, spontané, précis, ordonné et pur comme l'image d'un rêve.

Mais qu'on voudrait réentendre, et sans retard, pour le connaître et sans doute le goûter davantage, un ouvrage de cette qualité, si vivant par sa musique et par sa poésie et dont l'orchestre a des frissons humains.

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Une seconde audition, voilà ce que s'est avisé de nous donner, avec, combien de raisons, M. Albert Wolff. Les Feuilles dllmagcs, de M. Louis Aubert, avaient passé rapidement. Elles avaient séduit, charmé par leur grâce et leur esprit. Et puis, on ne les avait plus jamais entendues. Elles étaient une chose délicieuse et morte. M. Wolff a été heureusement inspiré en les ressuscitant. Le' Bal des Pendus, de M. Bondeville, avait fait l'an dernier, lui aussi, une impression excellente. Son instrumentation colorée, légère, vivante surtout, avait surpris chez un inconnu qu'on pouvait supposer à ses débuts. Cette pièce qu'anime un rythme incisif, n'a rien perdu de son éclat tout au plus a-t-il semblé que son dessin, dans le milieu du morceau, était morcelé plus qu'il n'est souhaitable. Mais, dans l'ensemble, elle a retrouvé et sa vigueur de pittoresque et son succès. Le Don Juan lépreux, de M. Henri Tomasi un ballet composé sur un poème de M. Lorenzi de Bradi, vaut surtout par son intrumentation bril-

renforcées par Charles-Quint. M. lemnuen nous en révèle l'organisation en Belgique. Elles ont des capitaines illustres Lannoy, Croy. Gavre, Buren. $ Brantôme nous a laissé le récit de la mort de s Maximilien d'Egmont. Il se fait porter par deux c gentilshommes dans la grande salle de son palais. ( Et averti de sa dernière heure, après avoir bu le l « vin de l'estries et de la mort », il reste debout, 1 l'épée à la main, jusqu'à ce que son cœur s'arrête. L'ambassadeur vénitien Suriano écrit en 1557 ` « Les gens d'armes de Flandre sont les meilleurs qui soient. » Nous sommes dans la période espagnole; On ne se bat plus pour conquérir; l'indé- pendance, mais pour servir une cause, celle d'un prince ou d'une foi. Pendant la guerre de Trente ans, les récits militaires sont pleins de noms belges. Il y en a des deux côtés. En 1019, le régiment wallon" de Saint-Hilaire sauva l'empereur en entrant dans Vienne menacée.

Pendant la guerre de la succession d'Espagne, les Belges comprennent difficilement les luttes de Philippe V et de l'archiduc Charles, mais ils ne s'en abstiennent pas. Un ancien porcher devient par son courage maréchal de camp et chevalier de la Toison d'or avec le titre de marquis de Châteaufort.

Sous la maison d'Autriche, cinq régiments d|infanterie, un régiment de cavalerie, un corps d'artillerie sont recrutés en Belgique qui fournit vingtcinq généraux et vingt feld-maréchaux. M. Terlinden s'étend longuement sur leurs hauts faits descriptions de batailles, charges fameuses. C'est l'époque la plus illustre des gardes wallonnes, au service de l'Espagne. L'un de leur chef capture un jour assez de drapeaux pour faire au roi Philippe un lit glorieux sur le champ de bataille même. Enfin, une armée nationale naît pendant la révolution brabançonne. Elle ne réussit qu'à faire reconnaître ses erreurs par le lointain souverain légitime. Dans la lutte d'ailleurs les plus grands noms lui sont restés fidèles. M. Pierre Nothomb a écrit à la gloire de cette fidélité un vivant roman historique intitulé Les Dragons de Latour.,u "L'épopée impéria'ïé' vit dans les 'armées 'dé Nà-j jjçjlçon 112,000 Belges. Ils firent leur tour d'£uropei .et fournirent vingt-trois officiers généraux. Pendans les Cent jours, une petite armée belge, recrutée en hâte, contribua à la défaite de Waterloo et sauva le prince d'Orange. Quinze ans plus tard, la Belgique, complètement indépendante, a à pourvoir à la sauvegarde de son territoire. M. Terlinden réussit en peu de texte à nous rendre toute l'admiration que mérite l'héroïsme guerrier des combattants de 1830.

Jusqu'à l'épreuve de 1914, la race trouve trois occasions de renoncer à la prescription l'expédition du une participation au Portugal et la défense des Etats pontificaux. Enfin le Congo aussi prend sa part des sacrifices guerriers. On trouvera, pour terminer, un tableau très complet, et par moments d'une singulière émotion, de la participation belge à la guerre mondiale. Henri Davignon.

des motifs peu sign^cafifs. La troisième partie, Sortilèges, celle qui eût pu inspirer le mieux le musicien, n'a pas fait naître en lui le meilleur de son 'ouvfa'gei'0~eat,atj"contraire~ -le' -Prélud~ et --lai Berceuse du début qui révèlent, malgré quelque monotonie, le plus de sensibilité musicale et qui dégagent le plus de,; poésie.

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Il est rare qu'un morceau inspiré d'un sentiment populaire conserve, avec sa rudesse native, son parfum agreste. Si décidé que soit le compositeur à demeurer vrai ou vraisemblable, il n'est guère d'angle dont, par instinct de civilisé et d'être de culture, il ne cherche à atténuer les traits aigus. De ce point de vue, les Bondes de M. Martinu, que M. Alfred Cortot nous a fait connaître et aimer à l'Ecole normale de musique, peuvent passer pour un ouvrage entièrement réussi. Ce sont des danses d'inspiration tchèque, auxquelles le musicien, grâce au choix de ses timbres et à une habile utilisation des propriétés et de la couleur de chaque instrument, a su conserver toute leur ingénuité et leur fraîcheur de sentiment et de coloris. Les sept instruments qui composent son orchestre lui offrent une palette suffisamment variée, pour évoquer avec un charme sans cesse renouvelé le paysage et ceux qui le peuplent de leurs danses. L'andantino, où, nostalgiques, dialoguent le hautbois et le premier violon, un temps de valse délicieux où la clarinette exhale toute la mélancolie d'un cœur sans espoir, un mouvement lent que coupe une vive ronde, m'ont paru les mieux venus. C'est toujours par la qualité sensible que les œuvres de iVIme SJmpne Plé! 'retiennent l'attention. Tsin-Pao, trois pièces pour voix, quatuor à cordes et cor, auxquelles la Société des compositeurs a décerné son prix, vaut par les mêmes mérites. Paysage, Ciel privé, Impressions de voyage, composés sur des poèmes chinois, offrent ce caractère d'intimité, de recueillement, de rêverie où, entre des mains délicates, se plaît la musique. J'aime la belle qualité de son du premier, le paysage lunaire, vraiment rempli de clartés blanches, du second, et, plutôt que son début, la conclusion du dernier où, sur un ciel en grisaille, se poursuivent sans fin des nuages. Au même concert, Mme Croiza a chanté la Bonne Chanson de Gabriel Fauré. « Certaines œuvres ont cette fortune de rencontrer leur interprète élue. » Comment mieux définir la qualité de son art que par cette phrase qui est, dans son sens sinon dans sa forme, d'Alfred Cortot. Mais comment peindre la manière incomparable dont ce dernier, qui accompagnait Mme Croiza au piano, a joué le préambule de l'Hiver a cessé, brève symphonie de la naissance du printemps, chargée de tous les parfums des fleurs et frémissante, dans ses quelques mesures, du chant de tous les oiseaux. Je ne puis, faute de place, que vous signaler brièvement le grand succès si largement mérité de M. de Freitas Branco chez Colonne. Nous l'avions déjà admiré au cours du Festival Ravel, il y a quelques semaines. Souplesse et fermeté de la direction, intelligence et jjénétration musicales, vigueur de l'accent, force du rythme, il possède les qualités essentielles d'un grand chef. Il

Mine 1na Marika, dont je vous avais entretenu à l'occasion de ses débuts, a fait depuis lors de remarquables progrès. Elle a joué chez Lamoureux le Concerto en la de Liszt avec une autorité et un éclat qui lui ont mérité un accueil particulièrement chaleureux.

Chez Pasdeloup, le jeune Makanovitzky, un enfant que la nature a comblé de ses dons, a transporté le public par une exécution d'une surprenante maturité du Concerto en ré de Mozart M. Bourdin a mis au service de belles mélodies, expressives et fines, de Sylvio Lazzari, sa voix d'un timbre exquis et tout son grand talent de chanteur. Et le Concerto en ut de Mozart, chef-d'œuvre générateur, dans îa suite des siècles, d'autres chefsd'œuvre, a trouvé chez Colonne, en M. Robert Casadesus, un interprète hors de pair. Robert Brussel. 1.

:OURRIER DES LETTRES Familles

Si M. André Gide voulait répéter aujourd'hui on mot fameux, « Familles, je vous hais », il ne ourrait pas le faire sans condamner du même oup une bonne. part de la production littéraire e ces dernières semaines. Tout le monde en fait i remarque, il n'y a place en ce moment, dans le oman français, que pour des histoires de famille. e ne parle pas du livre récent de M. Georges hthamel, Querelles de famille, dont le titre est une mage. Mais il suffit de remonter à moins de six nois en arrière pour faire une récapitulation qui •oinprend Saint-Saturnin de M. Jean Schlumbetrer, Un royaume près de la mer de Af. Guy Mageine, Le Cercle de famille de M. André Maurois, et, ̃es jours-ci, Les Hauts-Ponts de M. Jacques de \acretelle et Le Nœud de vipères de M. François Mauriac. Au total, des parents qui s'entendent plus ni moins bien très mal généralement avec eurs cnfants, des successions, des héritages, des mtrimoines, des domaines à transmettre et à conserver. Il y a dix ans, le médecin, voire le psychia're, avait une place de choix dans le roman, il la :éde aujourd'hui au notaire et à l'avoué. Une irruption si soudaine et si générale de la ittérature dans les minutes et le plan cadastral (je 'n'aperçois que j'ai oublié, en passant, le testament mystique du Déjeuner de Sousceyrac) devait éveilfer l'attention de la critique. La critique, curieuse, vient donc voir à son tour ce qui se passe du côté des panonceaux. M. Albert Thibaudet a déjà constitué des dossiers, étiqueté des cartons verts. Il en est à la lettre C dans le rangement de son classeur. A la lettre B, il a mis dans la même chemise les écrivains qui s'étaient déjà notoirement intéressés à la vie familiale Bourget, Bazin, Bordeaux. A la lettre C figure une nouvelle équipe de romanciers de la famille, que M. Thibaudet appelle le groupe de Cuverville, parce que ces écrivains sont plus ou moins amis de M. André Gide, et que Cuverville est le nom du domaine de M. Gide en Normandie. (Les réflexions de M. Thibaudet sont toujours très vivantes, mais souvent allusives et parfois compli-

quées.) ̃•̃ ̃'̃ ̃̃

i.BQur',nous, ir.inaas~\parait que la lettre M serait aussi à considérer, puisque Maurois et Mauriac viennent de f ournir deux des récents romans de famille. Et du côté des M, il aurait pu paraitre que le culte des traditions avait le plus de chances d'être observé (M. Mauriac étant catholique, et M. Maurois passant pour conservateur), il est curieux de voir que les romanciers de la famille sont assez individualistes qu'il s'agisse de Denise Herpain ou du héros du Nœud de Vipères, nos auteurs défendent en quelque sorte la vie propre d'un personnage contre la tyrannie familiale. Et la défense de la famille, du patrimoine, de l'héritage, ou tout au moins le souci de telles valeurs, de quel côté les trouve-t-on ? Du côté de Cuverville, que l'on pourrait appeler tout simplement le côté de N. H. F., c'est-à-dire du côté du plus extrême individualisme. Du côté, en somme, d'où est parti le cri: « Familles, je vous hais » »

Gardons-nous d'épiloguer vainement sur cet aspect paradoxal de la vie littéraire au printemps de 1932. Notons seulement que les romanciers qui s'avisent aujourd'hui de la qualité dramatique que représente, à notre temps, la défense d'un patrimoine, n'ont que trop raison et s'y prennent même un peu tard.

Il y aura bientôt une manière d'héroïsme à sauver un capital familial, et ce ne sera plus alors un thème pour un romander, mais pour un poète. ^Mais'ûn'ést peut-être' encore 'plus « à"tà page 'du li côté des M, l'on étudie les rapports de la personne humaine avec une vie familiale passablement viciée et déviée de son ordre. Là est le drame le plus tragique, la crise la plus aiguë, et aussi la plus digne d'émouvoir un écrivain. Du côté de Cuverville, on s'en tient à une étude nn peu extérieure de l'objet familial, à l'aspect qui apparaît au promeneur en campagne quand, sur la route, il longe le mur du château. Chez Mauriac et chez Maurois, l'on voit mieux la vie interne de la famille, et ce que celle vie a d'inquiétant quand elle est minée, comme aujourd'hui, par les lois et les mœurs. La matière de tels romans n'existait pas au temps où le père de Diderot écrivait le testament que nous avons rapporté ici l'autre jour. Elle existe maintenant. Il y a là un drame général et latent oit toute personne de notre époque peut être engagée, une crise qui n'est plus seulement d'un groupe social, mais de l'homme même, donc un des thèmes les meilleurs qui se puissent. of frir à

l'art littéraire.

fart Iiltéraire. André Rousseaux.

· .̃̃̃

& Le marquis de Noailles a qui nous devons la publication des papiers de Mole va faire paraître prochainement nu ouvrage dont le titre est « Le Bureau du Roi ».

Le Carnet du Lecteur Que veut Hitler ? par B. Combes de Patris (Edi- tions Babu).

Un exposé documentaire d'après les écrits d'Hitler qu'a traduits pour l'auteur le colonel Chappat il a pour objectif la doctrine de l'agitateur raciste. Ni débat ni réfutation M. Combes de Patris pense avec raison que les Français connaissent peu l'idéologie hitlérienne qui, tout en naissant des vieilles sources pangermanistes, a une part originale dans le domaine social, et il nous offre des documents. Mein Kampf, l'ouvrage biographique et doctrinal d'Hitler jetterait assurément dans l'ennui, par ses longueurs (il a huit cents pages), tout lecteur français. En choisissant ces pages essentielles sur l'Etat, le syndicalisme, l'antisémitisme, l'expansion allemande et le problème franco-allemand, M. Combes de Patris justifie suffisamment le titre de son recueil. Nous savons ce que veut l'idéologue Hitler, mais reste à connaître, après ces étonnantes imaginations, ce que l'agitateur ferait au pouvoir. Les hors-la-loi, par Paul Bringuier Les documents du siècle ». Nouvelle Librairie Française). Un diptyque qui est l'occasion d'un plaisant contraste M. Paul Bringuier nous montre, sur le- vif, des horsla-loi parisiens évoluant dans la prostitution, l'escroquerie de haut vol, le cambriolage et aussi, Dieu merci, les cellules de Fresnes et de Poissy; en une seconde partie, des hommes de plus de relief les derniers bandits des Balkans. '̃•̃ v Ce petit ouvrage, f ort divertissant, ajoute aux faits» divers des journaux, les explique souvent et prodigue les secrets dit « milieu ». '] r Jean Fréterai, ̃

W

LIVRES NOUVEAUX

Ouvrages politiques. Le Gouvernement de Moscou et les Républiques soviétiques, par Louis de Quirellc (Recueil Sirey) La Question du Groenland, par Jan Skeic, professeur à la Faculté de droit d'Oslo (Editions Géographiques, Maritimes et Coloniales); Le Régime devant l'intérêt général, bilan des trois législatures d'après guerre, par L. Gerville-Réache, préface de M. Germain- Martin (Ed. Bossard),


COURRIER DE LA BOURSE ̃ 23 mars. } Cette séance a été tout le eon- 1 traire de celle d'hier. Lourde à l'ouverture, la cote s'est relevée en- t suite graduellement et sensiblement g jusqu'à la clôture. Aucun cvéne- { insrit nouveau n'était cependant survenu dans le domaine politique, éco- I nomique ou financier. Il n'apparais- J sait tout simplement que ce fait i boursier après avoir fait la baisse ( en vendant, messieurs les vendeurs ( professionnels produisaient la hausse i en rachetant, juste au moment le < menu fretin vendait largement et par 1 dégoût. On voit donc très bien au- ] jourd'hiii que tous les bruits fantai- j ¡ sistes répandus cette semaine n'a- ( vaient pour but que de faire venir ( du papier sur le marché afin de g pouvoir racheter avec bénéfice. i Les dégagements des deux der- ] nieres semaines ont assaini le mar- ] ché. ] 1

<

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Suez, 14.760 (+ 155). ̃ Fermeté du groupe électrique Distribution, 2.340 Seine, 701 Littoral, 1.035, Générale d'Electvi- cité, 2.640.. Reprise des mines métalliques Rio, 1.325 (+ 75) Tharsis, 261. Tous les charbonnages sont en progrès Lens, 528. Produits chimiques fermes Kuhlmann, 444 Péchiney, 1.389 Air Liquide, 832 Azote, 645.

Reprise de Citroën à 448 (+ 43). Central Mining, 720 (+ 38).

Rachats en pétrolifères Royal Dutch, 1.332.

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INFORMATIONS FINANCIERES SOCIETE GENERALE. Situation au 31 janvier 1932

;<̃. .• ACTIF Esp. e. Tr. et B. Fr. 3.478.553.679 Av. Banq. et ch. Corr. 397.507.175 Port. Ef. et B. D. N. 5.570.850.180 Coupons à encaisser mi.536.613 Reports. 7.618.563 Avances sur garant.. 386.616.757 Comptes cour. divers 3.917.-11.863 j Rent., Act.,B. et Obl. 53.530.135 Participat. financ. 36.643.279 Imm. et Im. P" et dép. 71.397.038 Comptes d'ordre. bi. 208. 013 Actionnaires <, 303.990.500 • Acompte de l'Exere. 12.500.000 •̃; IJ. 129. 34S. 790

."̃ PASSIF .,̃

Capital 615.000.000.. Réserve 387.000.000 Bénéf. rep. à nouveau 35.901.623 | Inf. et div. à p. a. act. 6.671. 553 Comptes de chèques. 3.478.769.41& ̃• Dépôts à éch. fixe 4^7.394.900 Comp. cour. divers 7-756-859-99I ̃̃ Acceptations à payer 179. 087. 928 Comptes d'ordre 843.177..176 •• 13.139.542.790

PROPOS FEMININS Avec le printemps commencent à aris les belles réunions du soir. N'oulions pas que la toilette à une grande at\ daus le prestige de ces réunions. Ile reste donc, en dépit des circonsinces, l'objet de rechercnes délicates, ardant d'ailleurs la ligne svellc, lonue et flexible que nous aimons. Le drap amazone, réservé jusqu'à résent aux seules robes du jour, s'é[̃nd, cette saison, aux robes du soir. 'imagine-t-on l'élégance d'un « décol:té » de drap noir dont le petit palcot est ourlé de renard argenté ? En rap blanc avec le paletot. bordé de reard blanc, une même robe a beaucoup e chic.

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L'ART ET LA CURIOSITÉ A l'Hôtel Drouot

Beaux meubles gi

Tapis d'Aubusson et d'Orient *f( M" Henri Baudoin et Maurice Ader c< ont dispersé ce bon ensemble à la sal- te le 1. Un mobilier de salon recouvert en tapisserie fi sujets de personnages et de -r fables de La Fontaine, fut adjugé 2.000 francs un lit de milieu bois sculpté, L600 francs une armoire normande, 'i. 100 francs une armoire marqueterie, 1.120 francs deux bergères, style c si Louis XVI, 1.000 francs une grande torchère, 1080 francs une desserte, d style Renaissance, 3.000 francs deux buffets, sigle renaissance, 2.450 francs; (] une banquette, recouverte de tapisserie au point, style Louis XIV, 1.450 francs c C une table rectangulaire, style Lpuis XVI, M 1.110 francs un ameublement de cham- d bre à coucher en loupe, 4.400 francs lt un tapis d'Aubusson, 2.100 francs un autre, présentant tine grande rosace à 0 fleurs et feuillages, 8.200 francs un d tapis Savonnerie Espagnole, 1.100 n francs un tapis d'Aubusson, grand J médaillon central sur fond blanc, 7.100 francs un tapis Mahal. 2.700 francs 1 un tapis Ferahan, 1.700 francs, et un tapis de Rabat, 1.000 francs, s La Bibliothèque de Mme M. C. B. MI André Desvouges, et M. Kra ont achevé la dispersion de cette biblio- s thèque. La vacation d'hier comprenait une collection presque complète de Cazin et quelques beaux livres anciens. 1 Thérèse philosophe ou Mémoires pour <, servir à l'histoire de D. Dirrac et de r. Mlle Eradice (Londres 1785), fut payée t 1.520 francs Recueil des meilleurs contes en vers (Paris, Cazin, 1778), 1.000 francs Le Théâtre de Corneilîe (1764), 1.450 francs Les Nouvelles de Marguerite, reine de Navarre (Nlle So- ciétè Typographique, 1780-1781), 1.900 i francs La Paysanne pervertie, par Res- 1 tif de la Bretonne (1784). 1.000 francs c La Tentation de Saint Antoine, par Se- J daine (1781), 500 francs. ]

Vente à Berlin <

Collection du docteur E. W. ̃ Dans cette vente qui vient d'avoir lieu < à Berlin, des prix intéressants ont été obtenus. En voici quelques-uns en reichs- F marks Tableaux Marine, par Van der Capelle, 1.300 m. Nature morte, par Van Beyeren, 6.100 m. Nature morle, par J. Van Os, 1.500 m. deux paysages avec ruines, Ecole de Panini, 1 2.300 m. Paysage, par Van Stry, 450 m. Paysage aves paysans par YVouwermann, 630 m.. Meubles Deux fauteuils tapisserie gros et péiit<s"poini's; 2200 m. Meuble d'entre-deux, signé Boudin, 2.000 m. –'Tapisseries Deux verdures flamandes (dix-septième sièc), 2.300 m. Fête de village, d'après Teniers,2.500 m. Aubusson VAdoles- j cence, d'après Lancrct, 5,800 m. Ar- t L genterie Deux glacières à vin, 8.800 m. deux autres, 'argent doré, 3.500 m.; s étui carré, or (Paris, 1760). 2.600 m. boite or (France 1770), 1.350 m. boite ovale, or, Ch. Le Bastier (1771), 2.200 m. une autre, à quatre couleurs (Paris, 1769), 1.800 m., et une plaque émail de Limoges, 1.000 m. Dans notre compte rendu du 17 mars, concernant la vente de livres anciens et modernes, que dirigeait M" Ed. Giard. assisté de M. Georges Andrieux, nous avons, en donnant les prix d'adjudica- tion de deux ouvrages, omis de mentionner les tares dont ils étaient pourvus. L'exemplaire des Liaisons dangereuses '• (Javal et Bourdeaux, 1928) qui fut adjugé 6.000 francs, ne renfermait ni la suite de Leroux, dans les tomes I et II, ni l'aquarelle originale, pas plus que les deux dessins et les deux cuivres dorés, quant à l'exemplaire des Bijoux indiscrets (Javal et Bourdeaux, 1928), qui fut adjugé, lui aussi. 6.000 francs, il était privé de la gouache originale d'Alaux.

Maurice Monda.

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Chronique T. S. F. Pour le jeudi et le vendredi saints, les ostes étrangers ont ions accompli de •anifs effort s leurs émissions sont conicrce.s à la musique sacrée, celle que l'on me partout, et (ce qui est encore mieux) ;lle que l'on joue rarement. Seuls les poss parisiens restent sur leur médiocrité rarement Radio-Paris donne ce soir h: equiem de Verdi, enregistré. P.-U. EMPLIF-R. (

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Jeudi 24 mars &

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MUSIQUE. Lanqcnberq, 16 li.: Pas- g on selon saint Matthieu, oratorio de Schiitz, Varsovie, 16 h. 35 Chants de Carême et e Pâques. Vienne, 16 h. 5: Orchestre ̃' 3ach, Monteverde, Bruckner, Schubert). 1 arsovie, 17 h. 5: Musique de chambre C iavdn, Beethoven, Hœndel, Statkowski). t Kœniqsberg, 19 h.: Les Sept paroles du I hrist, de Haydn. Lanqenberg, 19 h. [usique spirituelle ancienne. Raio-Suisse alémanique, 19 h.: Concert pour ]

1 Passion (Leipold, R'olfeus6erger, e6 1

1 Passion (Leipold, Wolfensberger, Schutz,

[o-ndel). Varsovie, 19 li. 15: la Création, 1 ratorio de Haydn. Strasbourg. 20 h. 30 irgue (Frescobaldj, Palestrina, Bach, Men- elssohn, Beger, Guilmant, Widor, Boell- iann). Prague, 20 h. 5: Le Christ au ¡; [ont des Oliviers, orutorio de Beethoven. MUSIQUE LEGERE. Midland régional, 8 h. 35. Prague, 18 h. 20. f OPERA. Stattgart-Muhlacker, 19 h. 5: i j'étais roi, d'Adam.

DANCING. Londres régional, 22 h. 35. DISQUES. Radio-Paris, 12 h. 30: Muique de chambre 20 h. 15 Requiem de 'erdi.

DISQUES. Paris P. T. T., 14 h. 30 /Envers de la fortune, reportage, par Alex iurchamp. Radio-Paris, 19 h.: Deuxiène conférence sur E. Rostand, par L. Barhou.

Vendredi 25 mars

MUSIQUE. Strasbourg, 15 h.: Les Sept )aroles du Christ, de Haydn. Budapest, 7 h. 45 La Passion selon saint Jean, de [.-S. Bach. Suttgart-Mnhlacker, 17 h.: -.a Passion selon saint Matthieu, de J.-S. 3ach. Langenberg, 19 h.: Grand'Messe, le Bruckner. Radio-Paris, 20 h. 45 3ach,Saint-Saens, Turina, Chausson,Franck. Strasbourg, 20 h..30: Fragments du Stamt Mater de Pergolèse. Prague, 20 h. 30: Concert de piano, par E. Schulhoff (musique tchèque). Poste Parisien, 21 h. ?ranck, Fauré, Beethoven, Massenet, Hsentel, Wagner, Gounod.

OPERA. Xaiional anglais, 19 h. 30 3arsifal, de Wagner.

DISQUES. Radio-Paris, 12 h. 30 La Passion.

LA PAROLE. Radio-Paris, 20 h.: Sernon sur la Passion, par le R. P. Lhande.

Concours de la gare fleurie Comme les années précédentes, Te Touring-Club de France organise, en 1932, un concours de ]a gare fleurie, *vec la collaboration des réseaux de chemins de fer.

Ce concours portera exclusivement ;ur les gares. haltes, etc., situés dans les départements suivants, dont nous donnons l'énumération par ordre alphabétique

Ain, Hautes-Alpes, Ardennes, Aube, Cantal, Corse, Dordogne, Eure, Gers, Gironde, Loire-Inférieure, Lot-et-Garonne, Manche, Mayenne. Meuse, Haut-Rhin, 5aône-ct-Loire, Savoie, Haute-Savoie, Seine-et-Oise, Somme.

Envoi gratuit du règlement sur demande adressée au Touring-Club de France, 65, avenue de la Grande-Armée, Paris (16e).

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Spectacles

Aujourd'hui en matinée

COMEDIE-FRANÇAISE (Gut. 02-22), à 1 h. i5 (abonnement suspendu, toutes pla- R R ces ii la disposition du public, tarit des ti matinées classiques): La Passion, drame C sacré, en cinq actes (six tableaux), en vers, d de M. Edmond Haraucourt. Musique de P scène de F. et L. Hlllemachcr, d'après r Jean-Sébastien Bach (MAI. Georges Le Roy, ti Alexandre, Denis Roger Monteaux, Paul Gerbault, Dorival, André Bacqué, C Chambreuil, Maurice Donneaud, Lucien Dubosq, M. Le Marchand, Jean Martinellt, Ro- 3 bert Vidalin, Pierre Lecomte, J.-H. Chambois, Claude Lehmann, M. Durrcsne; Mmes c Delvalr, Gàbrielle .Robinne, Yvonne Ducos, v Tonia Kavar, Marcelle Gabarre, Lherbay, Roussel).

OPERA-COMIQUE (Gut. 05-76), à 2 heures', commémoration du centenaire, de Gœtlie Mignon (Mmes Cernay, de Clynsen MM. Claudel, Dupré, de Creus, Génio). i Orcli. M. Cohen. Au deuxième acte à-propos de M. Ml- 3 chel Carré, dit par Mme Vera Korène, de 3 la Comédie-Française. s

En soirée r

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OPERA, relâche. p COMEDIE-FRANÇAISE (Gut. 02-22), k J( 8 h. 15 (abonnement suspendu, toutes pla- 1( ces à la disposition du public) La Pas- c sion (voir matinée). r OPERA-COMIQUE (Gut. 05-76), à 8 heu- rcï (12e représentation de l'abonnement j 1 A) Les Pêcheurs de perles (Mme Jeanne Guyla; MM. Giuseppe Lugo, Guénot, Tubia- 4 na). Orch. M. Maurice Frigara. On commencera par le Roi bossu (Mme Lebard; MM. Cathelat, Musy, Tubiana). Or- chestre M. Fourestier.

ODEON (Danton 58-13), a 8 heures 30 F La Race errante, de M. François Porché (M. Pierre Fresnay; M;M. José Squinquel, Baconnet, Gautier-Sylla, Harry-James, Char- pentier, Barg-in, Jean Clairjoiï; Mmes Suzanne Stanley, Germaine Duard, Colette Adam, Simone Viovy, Madeleine Barrés, j Christiane Ribes, Renée Simonot). Et Le Joli Rôle (MM. Georges Cusin, Guy Parzy, Mlle Colette Adam). ANTOINE (Eotiarls 21-00), à 8 h. 45: Le Plancher des Vaches, de ^M. Jean Sarment (Mmes Marguerite Valmont; MM. Jean Sarment, Raoul Marco, Armand Morins, Henri Crémièux). APOLLO (Trln. 27-30), a 9 heures Hector, de M. Henri Decoin (Mmes Blanche Montel, Simone DUlac, etc. MM.' Maurice Escande. Camille Corney et Jean d'Yd). ATHENEE (Central 82-23), à 8 h. 45 La Belle de Nuit, de M. Pierre Wolff (Mme Madeleine Soria; MM. Constant Rémy, José Nog-uéro, Henry Bosc).

BOUFFES-PARISIENS (Gut. 45-58), a 8 h. 45 La Pouponnière, opérette de MM. René Pujol, Ch. L. Pothier, Verdun et Oberfeld (Mmes Françoise Rosay, Jacqueline Francell, Meg Lemonnier, Davia, Rég. Paris; MM. Koval, Carotte, L. Blanche, José Sergy).

COMEDIE-CAUMARTIN (l.ouvre 07-36), relâche.

COMEDIE DES CHAMPS-ELYSEES (Elys 72-42), à 8 b. 30 Domino, de M. Marcel Achard (Mlle Valentine Tessier, M. Louis Jouvet: MM. Pierre Renoir, Jean Devalfle). DAUNOU (Louvre 36-74), à 9 heures: Deux fois deux, opérette de MM. Raoul Praxy, Max Eddy, Gaston Gabaroche (MM. G. Gabaroche, H. Jullien; Mlles Eliane de Creus, Madeleine Guitty. Christiane Dor). FOLIES-WAGRAM (Carnot 11-26), reliche.

GAITE-LYRIQUE (Archives 29-19), à 8 h. 30 La Tulipe noire, de MM. MouézyEon, Albert WJllcmetz et Tiarko Richepin (Mmes Nlny Roussel, Fernande Nyssor, Gina Rcily; MM. Pasquall, Arnoult, G. Nabos,

rjarnois).

GYMNASE (Prov. 16-15), A 9 heures La Route des Indes, de M. H. M. Harwood, adapté *par M. Jacques Deval, Alice Cocéa, Jeanne Lion; MM. Paul Bernard, Michel Simon, Barencey, etc.)

MADELEINE (Anjou 07-09). à 9 h. 10, trois pièces de M. Sacha Guitry Françoise (M. Sacha Guitry, Mlle Yvonne Printemps, Les Desseins de la Providence (M. Sacha Guitry). Le Voyage de Tchong-Li (M. Sacha Guitry, Mlle Yvonne Printemps).

̃

ODEON (Danton 58-13), a 2 heures oi Lear, de William Shakespeare. Adaptaon française, en douze tableaux, par Jf, harles Méré. Musique de scelle de M. Anré Cadou (MM. Arquillière, Louis Seigïier, aul OEttly. Gcorg-es' Cusin, Raymond Gin ard, José Squinquel, Roger Weber, Gauer-Sylla, Ilarry-James, André Wasley [mes Germaine Rouer, Eva Reynal, Jeanine rispin, Renée Simonot)

TRIAPJON-LYRIQUE (Nord 33-62), à 2 U. 0 Si J'étais roi.

THEATRE NATIONAL POPULAIRE (T1O1 adéro), 2 2 Heures Le Barbier de Séille.

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Même spectacle qu'en soirée ̃"̃-̃• > Athénée, 2 h. 45; Bouffes-Parisiens, 2 hv 5; Gatté-Lypique, 2 h. 30; Gymnase, 2 H. 5 Nouveautés, 3 heures Palais-Royal, 1 heures; Ambigu, 2 h. 30; Châtelet, 2 h. 0; Porte-Saint-Martin, 2 heures; Renaisance, 2 11. 45.

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MATHURINS (Louvre 4 9-66). a 9 neues Prenez garde à la peinture, de M. R«é Fauchois (l'auteur, M. Aquistapace, ierre Juvenet; Mmes Marthe Sarbel, Char)tte Clasis, Laurette Clody).

MICHEL (Gut. 63-30), à 9 h. 20 Mi- hel, de M. Jacques Natanson (MM. de l'taudy, H. Mayer, Jean Marchât, Blancard., [Iles Hélène Perdrière, Suzy Leroy, Reuca tenoult, avec Jean Wall et Paul Andral). MICHODIERE (Richelieu 95-23), a 8 -). 5: La Banque Nemo, de M. Louis Verneull [M. Victor Boucher Mmes Charlotte Lyès, Colette Broido MM. Cahuzac, Bere»i-ori et P. Leriche).

MOGADOR (Trin. 43-69), a 8 h. 30: i ïose-Mar-ie (MM. Félix Oudart, Robert Bur-i lier, M. Porterat, J. Dupuis; Mmes Rosé Carday, Hélène Regelly, Wanda de Muta, M. Dinay).

MONTPARNASSE (Dant. S9-90) (Compagnie Gaston Baty), à 9 heures: Bifur, de M. Simon GantiUon (M. Allan Dhurtal, Mile llargucrite Jamois, M. Georges Vitray). NOUVEAUTES (Prov. 52-76), à 9 h. t Pourquoi je t'ai trompé, un acte de Mina Cora Laparcerie. Xantho chez les courtisanes, de MM. Jacques Richepin et Marcel lattes (Mmes Gahrielle Ristori, Aterme, Pizella, Janine Guise, la danseuse Metkn; M. Champel, G. Lauvray, j: Mussy et Arletty)

PALAIS-ROYAL (Gut. 02-50), a 9 heures Un homme nu, de M. Yves Mirande (MM. Louvigny, Duvallès, Paul Faivré, a vue Argentin et Claude Dauphin Mmes Suz.'t Maïs, Christiane Delyne, Mireille, avec Alica Beylat et Renée Varville).

PIGALLE (Trin. 94-50), à 9 h. 15 La Pâtissière du village, de M. A. Savoir (Mme Margue'te Plerry MM. Berthier, ̃Piérade, R. Bouquet, J.-P. Aumont). POTINIERE (Central 86-21), relâche. SAINT-GEORGES (Trud. 63-47), à 9 heures Mademoiselle, de M. J. Deval (Mmes Marcelle Géniat, Betty Daussmond, Renée Devillers; MM. Pauley, Bénard, Clarins). SARAH-BERNHARDT (Arch. 00-70), & 8 11. 15 Gai! Marions-nous!, de M. Albert Acremant (Mmes Renée partout, Jeanne Loury; MM. Derbil et Bever; Mlle Alice Tissot)

THEATRE DE PARIS (Trln. 20-44), k 8 h. 45 Fanny, de M. Marcel Pagnol (H:n>ry Baur, Orane Demazis, Charpin, Mina & Chabert, etc., et Berval).

VARIETES (Gut. 09-92), a 8 heures 45 î Triplepatte, de MM. Tristan Bernard et André Godrernaux (M. André Lefaur Mil '•̃% Marcelle Yrven, Marguerite Pouget, IVaûine Picard, M. Larquey. etc.)

ALBERT-ler (Lab. 21-49), à 9 heures f Bon appétit, messieurs!

AMBASSADEURS (Elys. 43-73), à 8 tj, 45 II était une fois.

AMBIGU (Nord 36-31), à 8 h. 45 Le Mattre de Forges, de Georges Olinet. ATELIER (Dullin) (Nord 49-24), à 9 h.t Les Tricheurs.

AVENUE (Elysées 49-34), relàche, CHATELET (Gut..02-87), à 8 heures 20t Nina-Rosa (André Baugé, Bach).

CLUNY (Odéon 07-76), à 9 heurest i Mes femmes.

COMŒDIA (Trin. 10-12), à 9 heures f Enfin, seuls!

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4%1917. 9530 9540 Portugal 3 "o 1" série 32 95 59 52Commentry-Fourchambault.. 794.. 800., Mexique Intérieur 5% 172 1754'61 1917. 251/2 251/2

4%1918.952595153°10. 7820 7840Roumanie4%1922.Bons.. 298,. 296.. 330..Banquedel'lndo,Ch;ne.3900..3950.. 25.Dombrowa(Houilléres)parts, 772.. 3% 147 1374% 1918. 251/8'1253;8

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6 1927 amortissable. 108.. 108 154 4 1917 9530 95 30 V, 1931 20.. Indust, de l'Arr, Nord. 436" 430.. 110 Aniche (Mines d') 1910 1915 Banque Natiorale d'Egypte. 2410 2402.. I=unding. 64 1(2 64 li2

5 %1928 arnortissable 10235 10240 5 1918. 95 25 95 10 Russie 4 1867-1869. 210 20.. Franco..Japonaise, 169.. 169.. 85.. Anzin 1435 1440.. Srakpan. 336 50 335 Egypte unifiéa. 85. 85.

458 5%t928amortis..b).02'5)0240s~ 1920 Amortissable. 12375 )2355s~aFé5%19)9 830 790.. 30.. d.sP.y~duNcrd. 42..B~nry.740..720..Bruay_ ~)~

4M33B.nqu.d.Fr.nc. 3205.. 3325. ~~92~A~.r~~ 104 95 j~9)9~ 80 25 50 d.Sued.etd.Par. 5550Icarmaux. 860.. 86.cp~0~3~ 25 1,12 25 I/Z

Nationale de Crédit.. 4 1925 (change garanti) 103.. 104 Suède 4 1/2 1913. 6950 73" 90 Carvin 1376 1350 Cambodge 49.. 53 50 Japon 1899 57 IJ2 58 .i.

100.. de Paris Pays-Sas. 1420.. 1481 6 6 1927 Amortissable. 108.. 108 20 Suisse 3 1/2 1910. ,94 30 125.. Crédit Algérien. 24fi) ~2465 90.. Do~rges, 1485" 1475.. Canadien Eegle 2875 29.. Portugais. 453/4 45 3/4

-de de l'Union Parisienne. 461 478.,5 1928 Amortissable 10230 30 10240 40 Trquie consolidées 1890, 87., 87.. 40 50 Créd. Foncier Colonial 153.. 145.. 16 Graissessac 193.. 194.. CaoutchoucsCS"Financièrede) 63.. 68.. Turc 4 ;.7-1.7 7.

180.. Foncierd. France.5200 --Sf45 ..PTT.S^1928r.aS0O. W -W-. 82.. 45 Soc. G" Alsacienne de Banque 890.. 893.. 137 50 Algérie-Tunisie (Omnium).. '600 2670 De Eeers ordinaire £» 450 MexiéanEaoJa 6/6. 66. Y.

Obligation. 6% 1927 513 50 513.. Tributd'Egypte. Madagascar 195.. 200. Ligny-les,Aires. 132. Chartered 87 25 86 75 Goldfields. 20, 20 77'

50.. Comptoir Nalionai d'Escompte 1241 1243 Oblig.Ch.ferÉtat4%1912,14. 415.. 406.. Priorité Tombac. ,85. 4050 d'Orient 287 ..( 305.. 21 Loire (Mines de la). 220.. 210.. Colombia 62.. 58.. Rand Mines. 62 6, 61 f3..

fi) Crédit Commercial de France. 790.. 785.. 5% 1919 439.. 445 37 50 Maries. 6,0.. 650,. C.ncordia 43.. 43.. De Seers 3 7'16,3 7116.

180.. FoncierdeFrance.5200 ,5¿45 ..PTT,5%1928r,à500. 510.. ~409 875Banquesde?rovince.125fr. 75 Ostricourt. 1550 1575 Crown Mines 485.. 477 .Jagersfontein.O 15/1603/4..

Fonci.rd.France.3200 .5/45..PTT.5~928r_a500. 507.. 513 OBLIGATIONS 45..S=c.G"A!s.ci.nn.deBanqu. 890 893.. )3750A!g.r!Tunis.e(Omnium).600..2670 ..D.B..rscrd.n=,r. 320.. 322.. M.~canEao! 6/6.66.

100.. Lyonnais. 2025 .2075" Sons du Trésor 5%1924.7445071450 25" Société Marseillaise, 629.. 625 Soléo, parts, 240.. 231.. ,préférence. 448.. 450.. M--i,n Eagle 6!b ,66.

35.. Mobilier Français, 460 463.. 7%1926 557.. 5,750 Fonciè~ Nord de la France.. 50. 122.. Sor (Mines de). ordo 1910" 2COO East Geduld 267 267 Royal Dutch. 143/8,131316

35 = =; i i -1M~ "r" ss~ 's ~s~ M 68 g s~ 2

•i;;IHSî==:Ef ::f isjtz^^E^^ 20 iitlEEE- 1; i;; U«- -F– 33 30.. 255 s^sas^Mte. j- 1 l-SEp; z.^E^E^^i

42.. Rente Foncière 695 678.. Caissa autonoma 4 Y. 1019 1019 1876407" '12" 5\9" ACTIONS INDU~TRIELLES 20.. Liile,Bonnières, ord. 396.. 396 Extrême-Orient 110.. 107.. Steel Common. 2 114.. 57 li4

32 Société Générale Foncière. ,£,•• A&s" •. V « j'xt iiv VK) 1892 2 l/2 ït .,t 295 ,;293 » -•«̃-« 110 Dynamite (Société Centrale). f25O Z245 Franco-Polonaise Pétro '"̃̃'• AT- ^r«s !'1"X 92 78 92 81

650 Suez. <««•• I47|°OC3^n19O9nÇ ̃ '̃' « 'S94-9^2 ̃̃«& .*£^ J§^S2^rSsJfch«nin Est-Algéri.m. 4»* 542 70 El.Cro-Chimie Métal "fo 1160 FrancoiWyoming, ôrd. •• f\ ̃̃ |-P.n.^v;<bh;n,d. «^« 2 114

718 30 Suez «part d. fo.nctat«ujâ. VJV" *#V' I'#%?fi3' 3èÔ 380 5 189S 2 %V.S. *|53 ""353 27 Ouest jouis 430 Engrais Novo 64 50 62 Geduld 75 25 74 Rio ̃ •••'•• 4 1/8

255 Suez (civile) (cinquième) 3>S" uT r i4o4 iloS 78 50 $ 1899 2 Met 3S1 351 50 30.. Ouest-Algérien 533.. 531.. 41 88 Kali Sainte-Thérèse 2250 2370 Gênera Mimng. 101 T. 101 VaVaraiso 31 00 3100 55 ..Est .740 ̃' 1740 "m B9T»?il92 462 458 Q 19O4 2 1/2 Met 5 357.. 45-. Ttinisien° 640 644.. 50 Matières Color. St-Deni 750 750 Goldfields, Consolidated lu 49 Buenos A°res 38 43 38 50

85.. Lyon. 1240.. 1240 M.r.r0 46° 1914. 462.. 458.. Q, 1905 2 3~ 402 401:: 4, Tunisiers. 640..1 ú44.. 50 .Mat,ières Color, St,Denis. 750.. 750.. Goldfields, consolidated lOI 101, Valparais,?" 3100 3100

85 ..Lyon Maroc 4? ]% = -V– ™g" ™" I9O5 2 3.4 402 401.. 22 50 Parisienne ind. Électrique 403.. 410.. 36 Rhône-Poulene "0 Gu la-Ka lumpong .1200 1205 Ar«nt*eta* (comptant) 17 1316 18 3/16

62 50 Midi.. 1R?? 1W5 "• T~- i<¥ \t£> 350 '359 W 191O 2 3/4 Met 314.. 318 100 Magasins Généraux de Paris.. 20b5..2125.. 191 56 Le Ripolin, joui. 3^00 2900 Hotchkiss 64 M 64 Cu?»re fcomptanO 32 7/8.33 3/32

105 ..Nord 9 n fr>4 3/. 1892. 019103% 2«8 50 309 85 Eaux (Comp. Générale des) 1610 ..1630.. 142 KjSaint-Gobain. Chauny «50 2360 Huanchaca « $ 64 Cu.vre (comptant) 32 718. 33 3,32

105, Nord" 1812 1815 Tunis 3 1892. 350.. 359.. 19123% ~08 ~09 100.. Magasins Géne,'raux da Paris., 20b5 2125 191 561Le Ripolin, Jouis. 3000 2?00, Huelva ,1200 50 1205 50 Argent métal (comptant). 17 1316183(.16

45 Métropolitain de PariS.11290" 128, oblig. 500' 5%1920.. 541.. 540.J -S. 200 .IEaux élect,lndo,Chine. 2500.. 2525.. 6380 -(part) 1160.. 1200.. Huiles da Pétrole. 228.. s NEW,YORK 23 Mars,

80 Trarn, dl! ShangaT 1010 .1048.. Bons 6 'if' 1921 532"1532.. Oblig. décen. 1923 6 ~t: 5i5 Si6:: 48 05 Soie art, d'lzieux 940.. 920.. Hydro,Elec, Cère. 130.. 133:, Cal[ Money c, m. 21,2 2 112

̃80 Tratrt. de ShangaT ;in'"?7H5" 534 50 535 > 19=3 6 5i5 516 |35 Aip Hm 3620..3625.. 80 Salins du Midi 1180 IV99 Jagersfontem 103 101 Chanae sur PaHs"vuê 392 1/2 3925:16

90.. Eaux et Éclairage (Lyonnaise). ^60 ^2285.. f^?22" 53, 532 56 "77 ^24 6% 528 528 Bourguignonne. Energi 140.. 138.. 800 Port du Rosario 22600.. 22600.. Johannesburg. 73 50 S | ^^3 K'% i'. 99 1./8 99 7/8

80 Distr. Parisienne d'Electricité ..2340 6 /o anv. 1923 •̃ \19285n/o. S5-S?" Câbles Télégraphiques 115.. 111 Chargeurs Réunis, parts 355 Kuala-Lumpur 116 Aichinson Topeka « 3/4 74 7/8

80 50 Distr. ~a~isienne ,d'Electricite 2335 2340.. 6 ru !a~v, 1923.. 531 532 50 \1928 5 li2 S95 995 .1 B,?urgulg~o.nne Energie. 140.. 138.. 800.. Port du Rosa.rio: 2260().. 22600.Johannesburg. 103.. 101 Changa, sur Topeka vua. 392 ,1 2 3925, ~6

47 50 Electricité de Paris «6 761 h7 S 924 56û" 55950 '929 4 12% 994.. 995., 40.. Edison 870 .«62 Havraise Péninsulaire (B). ̃••̃• •• Langlaate 296 50 M2 Baltimore et Ohio 15 5/8 15.

20 Electricité de la Sein "6.. 761.. oblig. 6 /o 1924 3OU JW 3U ,S3O 4 926 931.. 100 Electricité d. Strasbourg 1940 ..1885.. 55 Transports en Commun 730 ;iO Uev.n 56 50 56 25 cânàïiân Paemo 141'8 I4i'8

37 50 Electricité et Gaz du Nord.«0 753 •• 530 532 \l93O 4 Lot 963 965. 232 18 de Varsovie ord 20 Transports Maritimes 256 260 London T,n ord 35 75 Chêsapeake Ohio 201/2 193/4

90 ..Electricité (C1- Général. dO.f590 ..2640 ..Départ, o.l A.ene 7, | 926.. 5* 5«-. 19304% L t 963 965 42 50 Energie du Maroc 2475 2425 Transports en Commun. 730.. London T,n pnv » Chfeago Roc* Wand .'̃̃ l0 ] /2 9 1/2 55 Energie Littoral Méditerran. I0>6 ..1035 7 /o 927.. 010.. o ̃ Com. 1879 2 6O 505.. 505.. 335 Bénédictine \r.orr"S' 02 50 01 50 Erie Rallrôad 7 "8 71/8

4O"IEnergie Electr. Nord France.. 69 6 6~'01~28..102.. 10 ~Fom'1879 3 01. o. 511" 510" 60 -Forces Motrices du Rhône 1900 335.. Brasserie Quilmès 4650 Lorraine. 1 5() 133 50Chlcago.Rock Island. 10 !2 9 2

30 Thornson'Hou.ton. 408.. 2100 420 de Meurt,at-M.. 6 5~ 510.. «¡ F om, 1883 3 330 335 4~56~ 125"1 D ..tdleroe Cysen'er 2135 21 '5 Malacca, ord. 5 -Illinois Central 14 112 13 5/8

32'56~ 925 = 230 227 .=~0~ 26 50 21 112

.Firminy 4m"487" I las" 525 522 Com.18913% l^"3M" 45 ̃ ̃ de la Vienne ?. 780 790 ,16 25 Grands Moul. de Corb.il. ord. 232 234 Mich.hn (part) 345 34 339 ReSZo Y. 23 23

Firminy. 108.. 1 du Nord 6% 1921. 522 u. C 1891-39'<0 334 338" 3~ 33 (part). 17 50,Grand Hôtel. 325.. 330.. Mexican-Eagie Oil ord 1" 3425 New,York Central. 28 1,4 28..

.Dive,488.. 487-6 6621923. 525 522 ~'18922~Õ' 382:: 376:: 4, = de la Vienne 780.. 790.. 1625IGrands~oul.decorbeil,ord' 232.. 234..Mlchelin(pa,:t). ~5::I04~pennsYlvanla. 17 lj8 16 718

36:A~d-jN~ =_ 531" ~2.: 370., 369-: 6588 ~966..2045.. j,6:; i,6::M:~b. 345 339 Reading 8118 .1. .1.

30 Tréfllerree et Lam. du Nord du H4vre. et Est 4. Pas de.Cala.. 7%1926, 531 532 0: C 189S2ao% 360 360 Sucreries Sresoilennea. 190.. 190.. MozambIque, 29 2 28 50 S.uthern-Railway .81!877/8

Tr.fil.ri.» et Um. du H.«r.. ^O 46! p.. de-Caleis 7/0 926. 53J 532 ]8gg 2 lndo-chinois, d'Electricité 1 335 1325 .•- •• Sucreries Colonia.e 88 84 N.vig" d. l'Afrique du Nord.» •» •• S^FJ^ 76 75-172 42 50 Courrières f47 S2 ̃ = Z l lïïl' 999 >00O ï Fonc. 19O3 3 403. 401 40 Marocaine Distribution Il 106 1125 250 Ciments Françai 4125 4123 Padang (Caoutchoucs) *™ 86 AM ed ChemTca 781'4 ""4

4O..VicoignaetN..ux. 732.. 735.. somme 67:923.. 516 517 ZFom'1909307' 203" 204" 25..Nantalsed'éclairage.1455.. 459.. 50.. du Boulonnais .1 480..PenaCopper. 83 86 Allied Chemicel ~h4 77 114

i. Bolée 84 84 7 1926.. 1. 0 Fonc. 1913 3 li,2 Vo 208" 210" 60.. pyrénéenne part "11485 .1477 300 de l'Indo,Chine, ;)78.. 405 Phosphates de Constantine.. 273 ..130~ 34 Amerlcan Can 38 13

.30.. Penarroya 290.. 3oo--V..d.A~ .4;: 5.3:: 1- ~c, 1913 4 I~ 2% 466 473" 15 ",Radlo.Electrique, .1 !65.. 165.. 124222 (part). 9800.. 9625.. Plakalnitza 126 50 54 Amerl<an Smeltong.3 5/8

Crédit Gén. des Pétroles. 126.. 125.. yille de Reimr, 6 1927 .1018.. 1012.. Õ¡ E 1926/?'i. 699"1695," 15 "IRadio,Franca .1 j2b ..1340. Financière des Ciments, Randfontein lM; I~ Amer~can Telephone. Jli 3/4 116 ~\8

~d~d.P~ f26:; E~!lses devastées6 1928.. 506.. ,508.. ~E~.T92~ 570'" 570" 20:M~ ..1 ~0:P~~h~ 1625 1640 Rand Mines 2 ~,6~=~ 8 3~/4 81 3,4

25 Sozol-Malétra 425 265 444 267 .COO. ,om, /0. ~6~ 00 Bon Marche 520 515 Shansi 22 75 ~Arn~ 8 4 8 ,8

20.. Kuhlmann 425.. 444 °lcom. 19314 4 ~'u 978" 980" 3183 ord. i7025 6S00 _36.. Son Marché. 520.. 515.. Shansi 7850 80 Sethlehem Steel. 141\2 14 31~8

5::£S£T?. S" ^s^r^.e%^ ™ 506 O^.i93,4% m.. ».. s S£HntFi, ^U-s-[: V.. 265ocor,,atedGaZ.T..b. 627,;8 «j{,

'90.. Produits chirn, d'Alai.. Froges 1350..1389 Industriels Alsacien. 1921, 502.. 502.. AI -L 50l 858 1868 40 ..ITelep~ones. 590.. 599.. 50.. Coty (Société anonyme) 233.. 255 Silva Plana '6 2~ 51) Consol,datad Gaz 6~ ',8 621",8

t 90 ProduiU chim. d'Alais. Frog.s 1350 ..1389 .Industriels Alsaciens ,1921 502.. 502 g58 e(£ Téléphones SVU 9 75 Galeries Lafayette.. 103.. 102 Springs 313.. 305 Coty. j. | ̃• £f

Ch a rgeurs Réunis 272.. 265..Uslnesslnlstrees6y.R. sace_orraone3% 312::j315:: Alsacienne Industrielle Textile 1 975GalerlesLafayetta. 103.. 102..Sprongs 340': 30- 50 Dupont de Nemours 49 1 /8 48 314

Tr~nsatlantlque, ord. 126.. 123.. ° 3% AlsacIenne Industrielle Textole, ']' ï (part). 4EOOO.. 49000.. Steeua Française ~50 50 24~ 50 Dlupont de Nemours, 7 3 1/:

62 50 v, oltur," à Paris. 126 123 400.. E t 6 Of 497 1491' 371.. ..DoHfus.Mieg.5405..5600.. 370)print.mp~rd. 465 460..SubN_g~ 87 25 .9375G~era?E~tr~ 20. )936 8'

62 50 voitures a Paris 220.. 2,6 -3^,9^ g.. S II « « ,«, ^«(Générale,. 885 .865.. Ag_ im M> J^X" |" j 1 fF t^SS V VsVeV" 2 iià li

35 Air Liquide. 801 832 1902. 3! 317.. 09 4G9 374" Industrie te,xtil~ 651.. Ó50.. 65.. Agences H~vas. 1080 1080 Tavoy Tin. 20 75 21 General Motors 2. 1/2 Il-'

35 Air Liquid. »l 8g 3 ̃ 'I^VooT 3%™ ̃̃ »f" 38 CentXl i d-ÉeW™,V '(^b^ 85» Y- 840 I! 90 Dfdot-Bo«in 1895 1900 Terres Rouges. "f » '6- ̃ ^«"-t on.lH.rv..t.r /.» 2g g 4ô::S^e^h:?r: S:: ^•:tu-3^||^7: q.: .jô:; ̃̃ SÏSCAe4iyI,B..EI-ro.MétaI. 855.. «.. » :»g ::«g î!v«-.îp: » 2g^:=a^ Ziï

,250F~ -.7.4 S:: 466:: 30"M°~ 060" 85 !25::A~u~1dn.~C~905 880 Tubize priv 185 '24" 34 i

.Pathé-CinémaCcapJ. 120 125 Angleterre -2 A% 1340 1345 4 •' ISS" Un" 40 Atel. Chantier» de la Loir. 427.. 427.. 83 Bergougnan (part.). 775.. 762 Union Katang. pnv f 690 224 SheH 12. 12.

Pathé-Cinéma <Cap,J. -120.. 125.. Angleterre'2 yt 4550 4. ~06" 410" 40 -de S!,mbre,et,Meuse. 1215 1225.. 83 AIr LiquIde (parts). 31:>0 ..i3300 Haut Corporation. 2495 2f~" Royal Duteh .53//8 16 114

.Path..Cin.m.(=.pJ.20.. 's!.t.rre2~ 1340 4% 40b.. 350" 40..Ate).&Ch~ti.~d.!aL.ir=.. 427 427.. 60 Cirages Français 775.. 762 Haut Katanga priv. 2490 .2540 Roya' Dutch 12 i2

.-Peugeot ••• 241 230 Argent.n S A 19O7 340.. 34. 3 Fusion anc 350 350.. 60.. Const. Nord de la Frence.. 784.. 780.. /0 C.rages França.s 875.. 865.. cap 2555 2565 Standard OU New-Jers.y. 28 7/8 28 3 4 100 Raffineries «Sucreries Say. 1716 1705 S /o 1909 6/5 ..1683.. 3 Fusion nouv 357 50 355.. ]00 Eonneville Ç05.. E86.. •••• Citroën (parts) 84.. 84.. <v 150 |50 U. S Leather 21/2 21/2 100 ..Union Européenne. 454.. 459 2 ~/2 36 15 36 2 1.2% 338.. 338.. 30 Chantiers de Saint.Nazaire. 270 261.. 40 Colonies (Générale des) ^rlkany.- 50 50 49 50 U. S. Steel Co-nmon 421/2 413/4 .M.. Rua..conSO,,d.ot2-séries 4f5 4 05 B^° 1 j f^oi *!?.*? = f g îS5ï i I3cii=~iii S y. «$ y^yyyyyyyyy.^ Y.1^ -S«5C– -•p;So;nV:33o: 50 Union Steel Co"m on. 3,7-31 j4 314 :se;bi.lVa9m0o6rtVs^v;i-89s. Ç. âZ*^ ^J^yyyyyyyyy. 5?! ^Midi6, «.. «.. i^z^:X^±y: ûî* ,• ^c^t, « «o. «:: £*™rxzKtâ.'r?&.m nm27^

Turc Unifié, 23.. 22 ~5-1909 (Pernambuco) 775 777 .445 445" 450" 19.. ES,tampage de (dixième part) 148..[145.. 32 50 Continent, Compteurs à Gaz, 360.. 360.. Viscose & Spiritueux. 326" 335 25 Ti.res traités. 800-000 "1 v

-9i4 22.. 2? ~5 1909 (Pernambuco). 775 777.. = 4 ô? 397 '00" 7 ~06" 65:?~~ 1650 15.. Viscose (nationale). 25 56.=-

'BaB,ufltTona,e:du Mexique. ;|65.. ,85 .Bu,9arieS%, 896 2 5.. 227.. izilïZrTÏ'AJXri^ë^w.mY.œY. ̃̃ S«.2 C- 113. 113.. West Rand, 59 58. CHANGES (Paris) J

eh Ottoman.4o0.. 475. ~907-4'°.Nord6%MrieF. 495 492 30.. & -M~in..tWom.c.570..570.. 75..B.cAu.r. 1!3.. CHANGES (Paris) 9266 9276

'3A. ̃ Ottoman. 4oO 475 4 A h 19O7 216 Nord 6 série F 495.. 492.. jO Mî-'ine et Homéc. 570.. 570.. 75..BecAuer 9s, m v L M S £ 48

1 E Crédit Foncier Egyptien 1940..1920 Chine 4% Orl895 5 série E 458 455 aq i.oni 586 560.. 40 Maroc (C" Générale du) New-York 25 46, 25 48

ô^àrnadiampàcific.3.^ 375.. 388 Chine 4 Or ,895 | ^r « D 44f 446 lUé^-C^^Y.Y.Y.Y.Y.YY.Y.moY.iièO.. 450 Tabac du Maroc 6670 6670 COMPTANT Allemagne ••n^8MLi^rd ^"»-: = I%!1S1 .••• z I^t'Xo %~1%y. 95 55 68 Méditerranée (Forg. a Chane. «».̃uni.nc.ndo.chinoi.. Ce6SOUS (Charbon, 490.. 485..l:(:°.°.b:l9.a.s.). éâ| fil

'12'1: Montecatini ,U' 162 50 162 41908 .1209.. 21/2 19'2~erle C 322 323'" Cessous (Charbon). 490.. 485 Espagne. 191621192..

..i .£} ~t-r: C~ 4%1901. 465 322 323 5() Forges '1." c~eI2d;18,30.. 830.. Gréce. '"1'

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Notes $ informations Qpéra. Le ténor Georges Genin qui, samedi encore, s'avéra comme' un des'meillëurs Faust Qui" triômp.O.èrçnt à TQpéra, c^âi^era une lois de nïus ce rôle dimanche prochain, jojur de Pâques, avant de partir ppùr l'-çtranger. *-̃->̃̃̃•̃

A L'OEÉRA-ÇoMictyi;. Remain Pel-

lêas if,elisande.

A i/O^P}*- Les répétitions de Claviza ou la Sœur de Beaumarchais, version française du 'drame de'Gœttié, par MM.' Gabriel Boissv ç.t Çberhard Nebelthau, sont commencées depuis quelques jours, à l'Odéon. La pièce est maintenant descendue en scène ̃ l'interpétation réunit les noms de MM. Ramond Girard, Paul Œttly, Louis S'iKiier, Bonifas.'RpRer Weber. Bryonne, Jean" Schh,éi<ïer Mines Madeleine Breville, S"uzànne"Gourtal.

Les décors seront de M. André Bol], et la première représentation constituera le gala annuel des « Amis de l'Odéon ». On sait que cette société, comprend parmi ses donateurs plusieurs hautes personnalités du monde américain, qui se sont ijionirés particulièrement désireux de voir ainsi célébrer par Gœthe, sur une scène nationale française, le souvenir de Beaumarchais. D'autre, part, voici lès spectacles affichés a l'occasion des Fêtes de Pâques': Samedi 26, matiiiéç Madame SansGêné- en ̃soirée' :%e Roj."Lëar[ (tyI.A{-

quillière)

Dimanche 27, en mâtinés Nos Vingt Ans (M. Edmond Guiraud) en soirée î,a. JS?a.çe errante. (jVI. Pierre Fresnay). Lundi ?§, en matinée Le Roi Lear (M. Arqùillière) en soiré; Vieil Heidelberg, La reprise de Rose-Marie a remporté hiei un {ormîdatle triomphé au Théâtre Moga dor. Le public a acclamé toutes les grande: vade.ttès, en tête desquels figurent deux de meilleurs créateurs de la merveilleuse opé rette l'excellent comédien lyrique Féh: Oudart, et Robert Burnier qui ioue e

charité avec tant d'élégance, ainsi que Rosi

çQ,mt~ ~Y,ec"t,<}tl,.t d~é,j~g, ançe." ainsi la .:{}qsl

Çarday, exquise Rosé-Marie la cé.!èbt<

danseuse canadienne Wanda de Mutb, qu soulève l'enthousiasme dans le To Tem et l, ^Danse de l'Eyentail Hélène. Regglly, char mante dans le rôle d'Ethel Monette Di nay, délicieuse et mutine Lady Jane Jos' Dupuis fils, Lucien Brouet, Robert Rosé e Maurice Porterat, qui joue. danse et' çhanti avec une fantaisie irrésistible. M. piqt di rige toujours son brillant orchestre. Ajoutons que des décors et des costume entièrement neufs ont été faits pour ce|t

reprise de Rose-Marie, qui dépasse eri spleri

rf1",?r,e tout ce qug 1'0¢ qui ~épa,sse, iusqu'à o

qeUt tout ce que l'on avait vu jusqu'à 0 0

iqur au Théâtre Mogador. où des matinée auront lieu, à l'occasion- des Fêtes' de Pâ cmes., djra.anché, lundi et- iw^v ̃

Auipur4'h,ui, Jeudi Saint, il n'y aura, pa de" matinée classique au Thpâtrp 'A»[tp>ne:. Pour terminer de façon particuhere xqçqt brillant; la série des matinées clas siques. M. René Rocher a décidé de don ner après-demain samedi une seule inati'né classique exceptionnelle" composée de Phi dre et de te Jeu de l'amour' et du hasarc P,o,ur les Fêtes de Pâques, il n'y aura, a Théâtre de la Madeleine, qu'une seule mati née, lfi dimanche 27' mars.

A Monte-Carlo, pendant la saison d'ope ):a, a "laquelle le prodigieux animateur et gfàn'çj "artîste qu'est M. Raoul Gunsboui sait''donner un éclat et un prestige qui e fpnt "une des premières s'cèrie.s îvfiflues d ijidnde, Mme Eidé Norenà a interprété suc céssivèmént devant ce public si difficile, < avec un égal bonheur," Les Contes d'Hof, niànn.' ou "la' souplesse de sa voix et la d vèïsité son jeu fir.snt merveille, La Nu à Venise, de Johann Strauss, qu'elle v ava créée'il V a trois ans Faust, Roméo et JI iiëU'e, Paillasse, et'enfin Rigolelto, où, à cô Hu magnifique ténor Lauri-Volpi au jeu pa'tKéfique, elle a 'conquis tous les suffrage ainsi que dans La Bohème, où elle a su con poser, avec une gentillesse pleine de grâi et "de douceur, la plus touchante « Mimi à laquelle sa voix superbe prête des accen inoubliables.

""K 'Mà'rseille, Eidé Norena, devant des sa

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les combles et enthousiastes, fut aussi une ^°1] exquise « Desdéjçnoni » dans la reprise < d'Othello. Qu'elle chaùta avéc'le réputé té- c nor Sairit-Cricq'. CD^ t A la suite d'une visite faite le 22 mars ee ( au ministre de l'instruction publique par une pel 1 délégation de l'Union des artistes de la Fé- dération du spectacle et du Syndicat des É musiciens, a\i sujet du projet de retraites cpa des exécutants du spectacle voté par la de ,n Chambre et actuellement soumis au Sénat plusieurs journaux ont commenté cette en- cjtl trevue de telle sorte aue l'on a pu croire que cette délégation avait exprimé l'espoir que me le dit projet de loi ne serait pas vote par le Sénat. C'est évidemment le contraire qui de a eu lieu, les exécutants du spectacle n'étant ( pas protégés par la loi sur les assurances' so- 30

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Corses à Hlai§wi§-iaffitte LE PRIX X.AGRANGE

Ne nous plaignons pas de l'assomarissement céleste. Nous voulions la jluie. Nous l'avons. La teinte plus ïrisc au-dessus de.nos "tètes est compensée par le terrain meilleur sous les lieds des chevaux.

Le changement de terrain a d'ailleurs eu 'une importance capitale sur le résultat du Prix Lagrange, car on n'y peut expliquer la victoire de Cœur ^e Lion III, après sa mauvaise rentrée k Saî'nt-Cloud," que par une aptitude exclusive pour le lourd, dont lé fils de Mazeppa avait déjà fourni la preuve dans le' Prix Robert Papin. Toujours est-il qu'à 500 mètres du poteau, et alors que le favori Strip thé Willow était passé en tête sans le moindre effort, semblant avoir la course à sa merci. Cœur de Lion III surgissait comme en ses bons jours, monté par un Hervé en pleine possession de ses bras. Sous lés coups multiples de la plus énergique cravaché, Coeur de Lion III arrivait à la hauteur de Strip thé Willow, sur lequel Duforez passait en deux foulées de l'état de la plus douce quiétude à l'état de la plus vive anxiété. Au cours de la lutte farouche qui s'engageait, Cœur de Lion II! et Hervé, bien que la selle de celui-ci tournât. témoignaient t(fi plus d'àm'e véritable, pour ne pas dire de rage, que Strip the Willow, demi-frère d Meeting, et D.ufqrez, moins effectif qu'un vain peuple ne; pense. Devant le juge les deux rageijrs avaient une encolure d'avance. Ainsi

était hattu un fyoèi i1~ plus.

était battu un favori de' plus.

Cependant cette défaite ne diminue pas l'estime personnelle que nous, avons ppur St'çip thé Willow, qui n'a peutêtre été vaincu que par excès de 'confiauce de son cavalier. Duforez est d'abord parti trop tôt il a ensuite trop attendu une attaque qu'il ne craignait sans doute pas, et qu'il aurait pu éviter. Classons Cœuç, de' Lion parmi lés grands specialistes.de la boue et de la ligne droite, et gardons à Strip thé Willow notre confiance normale. J, Trarieux.

Prix d'Oraeval (à vendre, 7.300 francs 2.400 mèlresj. 1. Miltiâde, à Si. Robert Lazard (K. Brethès) 2. Flambeau des Py; rénées, à M. Emile Yoigt (A. de Garcia) 3. Agadir, à M. A. BértheHemy (R. Peltier) (1 long. 1/2, 2 long., encolqre).

Pari mutuel à 5 francs (uniflé). Gagnant 21 fr. 50. Placés Miltiâde, 10 l'r.1 i0 Flambeau des Pyrénées, 25 fr. Agadir 101 francs.

Prix de Villechêtiv.e (12.500 fr., 900 mè très). 1. Titèré, à Mlle J. Davies (G. Du rorez) 2. Sôcoa, à M. C. Murchal (H Brierre) 3. Marco Polo, à M. Elle 'Héilo p'oùlos (C. François) (2 ''long., 3/i' de long. li/-l de long.)

Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant 25 francs. Placés ïibère, 13 fr.; Sbcoa 60 fr. 5Q; Sfarco Polo,;3U francs. Prix de Flins (à vendre, 7.500 fr., 1.60 mètres). 1. Muserolé', à M. R. Roussell (A. Caboussat) 2. Baïda'r, à M. Williat Ryan (A. Lavialle) 3. Xébuliis, d M. R. I Strassburger (Béguirislâin) (i long. 1/i 2 longV 1/2, 1 long.) Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant 81 francs. {"lacés Muserç>le, 22 francs -B'aïda'r," 13 fr. 50; Nébulus, 16 fr. 50. Prix Lagrange (50.000'francs, 2.000 mè tr«s)*4– ~»k=Çœiir de Lion III, i'MS*Ju'Ic Portefip (F. Hervé) 2. Strip' the Willow à'JI., 'i. J. Duggan (G. Duforez); 3. ^1 Lord, à M. Ramon Bueno (C. Sautouï) (et colure, 4 long., tête):'v

Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant 51 francs. Placés Cceiir de Lion III, 1 fr.; Strip the WUlonv, .7 fr.; ^ly Lord, 1 francs. J '̃'

Prix Palmiste (10.000 francs, 2.100 mi tres). 1. Amas d'Or, à M. >ViJliam Rya (A. Lavialle) 2. Le "Mlnotaurè, à M. El Héliopoulos (C. François); 3. Hétival, à 5 J. de l'Espinay (F. George) (encolure, 1/ long., 1 long.)

Pari mutuel 5 francs (unifié). Gagnant 21 fi-. 50. Placés Amas dm 12 ré. 50 Le Minotaure, 90 fr. 30; Hétival, SI franc Prix Sans-Souci II (15.000 francs, 2.6( mètres). 1. Terborg, à' M.1 Robert Lazai (R. Bretliès); Mefçhdui, à 'M. Léon Ri nier (G. Delaurle); 3. PartHe, à >I. Hep Coulon (G. Duforez) (courte tète, 3 long 2 long.)

Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant 27 francs^ Placés Terborg, 9 fr.; Méfcfjou 9 fr. 50; Parthé, .8 francs.

Prix de la Xeuslriç (baies, handk'a 10.000 fraucs, 2.800 mètres);' 1". Mont casino, à M. le colite dé la Cimerà C Bianco).2. Doubled Sla,m, à M. L. Volten (j;'Lue); 3. Zonibi, a M. le marquis "de Chapelle- (G. Warïer.) (i long., 2 long., long.) Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant 2t fr. 50. Placés Montecasino, 8 fr. D01 bled Slam, G fi' Zombi, 81 francs.

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ENVOI DE I,A BHOCHtRElttUSTREE

1 ̃̃ SUR OEMAXDE ̃

LA Cp^IPE DA-VIS 19.32 b « N9V5S pe^r^iron? », affirme Jean Borptra. Voiye t

t

Le, %ew-Yo,rk Uçtqld de Paris a publié une interview de Jean Borotra, dont la teneur pourrait être inquiétante, si elle ne relatait pas des augures encore un peu hâtifs. `.

Jean Borotra voit l'année 1932 mettre t ;in point, final aux succès de la France dans la Coupe Davis. Le trophée, t selon lui, quittera cette année, à la 1 fin $çs trois journées de l'ultime ren- 1 contre, le riant Stade tiolland-Garros, t non pas pour réinté.grpr sa vitrine à r4ntoinobil'e-Club de France, mais pour i traverser l'Atlantique. Car Jean Borotra, t s'il' pronostique la défaite française, ne c croit pas a un succès britannique, mais à une victoire américaine. Il se base, pour cela, sur ce que l'Angleterre rie possède que deux grands champions Fred Perry' et H. W. Àustin, alors que Içs Etats-Unis peuvent en aligncr quatre E. Wiii'es ï"; Shields, S. Wr'oqds et G. "M. Lotf.

Quant â la France, elle ne pourra, toujours selon Borotra, mettre sérieusement en ligne que IJenry Cochet. Il a, une' fois encore, affirme son intention de se retirer de la compétïtion mondiale de 1982, ses affaires l'accaparant

complètement.

Certes, Borotra a confirmé, la rentrée officielle de René Lacoste mais celui qui fut un. si grand clianipion, lie i>eut, dans l'esprit de Jean Borotra, être' capable de retrouver d'ici la fin de juillet sa forme ancienne et ne' peut espérer triompher des Américains.1 Quant i). Cochet, il ne doit pas pouvoir rééditer cette année son double succès de l'an dernier

Que, voilà de noires prédictions Mais nous trouvons que Jean Borotra va un peu vite à offrir la Coupe Davis aux Américains. Malgré' les pronostics rai• sonnés de Jean Borotra, nous nous obstinons à croire que messieurs les Anglais et Américains nous laisseront le trophée mondial !`

Eh tout cas, ils ne l'ont pas encore. La lutte à la corde

Un excellent exercice à remettre en vogue La lutte à la corde eut ses années s de vogue et de pratique en France. Du temps où la gymnastique était le seul j exercice toléré dans les collèges et lycées. pour quelques fanatiques sur des > centaines d'élèves qui méprisaient !a t culture physique, les professeurs de gymnastique, certains, entretenaient la 5 pratique, amusante, passionnante et exI cellente de la lutte à la corde. i La' lutte à "la corde a' figuré au progran.inje des Jeux olympiques. Elle en a disparu. Elle est encore en usage dans certains pays en Angleterre, aux "e »' Etats-Unis, en Allemagne, en Suisse aussi. Chez nous, elle est complètement abandonnée, parce qu'elle n'a jamais été J réglernenj.ée sportivement.

C'est dommage. Une sage, une ration-

nelle réglementation, la remettrait en honncur. Pour qu'elle retrouve pratique et -j vogue, il faut créer des catégories de poids, des catégories dont les écarfs soient tels qu'une équipe ait, par son courage,' sa qualité musculaire, son énergie, une chance de triompher 4e" ~s l'équipé qui a l'avantage du poids, mais d'un poids raisonnable.

En 1900, aux premiers Jeux de Pat, ris, les Américains amenèrent une équipe de pblicenién géants, dont la !Q masse était, à proprement parler, inéie branlabjci

ta L'Ûn'ibn des Sociétés de gymnastique ?• de France, l'Union des Sociétés d'édũ̃'̃ cation physique et de préparation au se irviçe militaire devraient introduire la lutté à la çoi;de dans leur prqgj:§jiimf, organiser des compétitions, votre. un clianipiopnat.

;L;ëxertTc%J#sj^j!oc<!Jî8.uua^ft)i**«1'exsp'-

lent. Il çst une remarquable école [y d'énergie, de volonté et de' solidarité. 3- Il passionne les équipes et il. 'intéresse et passionne aussi l'assistance;; 'ta lutte' l'a 'corde est également Sin 14 sport utile. Elle complète l'emploi des ii nïùscles. Elle apprend' à tirer. C'est un exercice sévère," dur, qui 'demande l'ef«- fort cadencé, rythmé. Il vaut vraiment »n qu!pn en répoye la pratique. Fzantz-

£ Rèichei: ̃

/2

Upe çppç^atrice trop pbauvine :s. La rencontre France-Etats-Unis a été 00 lors de la partie 'doublé entre l'équipe cil Bôrotra-Gentien et l'équipe Lott-Va'r §'- Ryn, marquée par un incident qui nous ri se"mble. Mais çoritons-le' d'abord, tel qui i-> l'ont transmis les câbles transatlanti- ques

t: « « New-York, 23 mars. Pendant 1( "> match de tennis qui mettait aux prise: Borotra et Gentien cpn'tr'e' Lott et Vai P. Ryn, une femme élégamment vêtue f1 tenté dé lancer un couteau dans la di rection de Borotra, mais son geste a et la arrêté, âpres une courte lutte, par ui 10 spectateur. 'Arrêtée par la police, c?tt femme a été gardée en observation. » t.. Le tennis se mettrait donc au diapasor ul Qn déjà vu des spectateurs au "chauvi nisme exacerbe' jouer du revolver dau

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des matches de football hors de Fran- r r~ ce, précisons-le mais on ne s'attendait c pas à ce qire le tennis, sport bien élevé, r déchainât une telle passion.

Au tennis, orf échange sans doute des q balles. mais des coups" de couteau 1 t Maintenant. maintenant. la nouvelle 1 e vient d'Amérique. Vraie ou non, elle' aura a pour conséquence tant de ce côté-ci de, l'Atlantique 'que de l'autre, d'attirer l'at- | c tentibn sur un match auquel on n'atta- j r chait pas' à tort, certes'1– toute 1 at- I 1 lentiori qu'il mérite et méritait. j s L'automobile devant la prfee L'industrie automobile a accusé un cer- ] tain recul, dans sa production, pour l'an- née 1931, compte tenu des années privi- légiées de 1929 et 1930. Il y a lieu de tenir compte que la crise n'a pas af f ccic, | j également, tous les pays.

Elle a été particulièrement sensible aux Etats-Unis et au Canada où la produc- ` tion a diminué de 35 0/0 en Italie ou elle a diminé de 33 0/0 en Allemagne et en France elle a été de 12' et

1Q 0/0,

Par contre l'Angleterre a assuré une situation svatip.nuaire., elle est devenue l'un des principaux producteurs mon- diaux, après les Etats-Unis et le Canada. Elle est le producteur d'Europe le plus important avec la France. Parmi les producteurs de moindre importance, sont en'régression la'Suisse, la Belgique, l'Autriche, aloi's que le Danemark, la Suède, la Pologne, la Hongrie çt. la Tchécoslovaquie sont en progrès. Il importe de noter que la diminution 3 été plus sensible pour les voitures de tourisme que pour les véhicules à usage commercial. Elle a été de 36.3 pour les voitures et de 24.8 pour les véhicules industriels,

Point de vue américain

D'une revue américaine, sur les perspectives des industries automobiles dans le monde, nous extrayons le passage'suivant qui reflète l'optimisme des spécialistes d'outre-AUantiqùe

« La tendance vers uns augmentation progressive de l'usage des automobiles dans le monde se maintient. Leur nombre, sauf l'année dernière, a progressé sans arrêt, depuis la fin du siècle dernier, d'année 'en année. La production, bien que subissant des périodes d'extension et de contraction, a également suivi une marche ascendante. Il est clair, de plus, que la voie est libre pour un large développement de cette industrie. » Les chefs de l'industrie automobile, aussi bien aux Etats-Unis qu'à l'extérieur, poursuit cette revue, s'attendent à ce que, le moment venu, l'accumulation des besoins apporte un nouveau stimulant il l'industrie dans le monde entier. Êoùr'cé qui est de l'industrie américaine en particulicr. elle possède une position fermé, à la fois sur le jnarchë intérieur et sur tes marchés intérieurs. » ̃ L'aviation en Italie

La Xord-Africa Aviazïone, qui déploie t une si grande activité dans sa gestion de la ligne B^ngasi-Tripolf, organisera prochainement des excursions de grand tourisme entre Rengasi 'et Cyrènê et autres localités pittoresques de la Cyrénàït que.

La ligne Brindisi-Valona a cessé de

fonctionner. Le 1" mars a été inauguré

t fonctionner Ie ler n1arsà été inaugurë

le nouveau service aérien Tlome-BariBrîndiki-Tiraria avec départs et arrivées trois fois' par semaine.

L'appareil part de Home tous les lundis, mercredis et vendredi, à 7 heures, pour arriver à Bari, à 9 h.'30 il repart à à h. 45 pour arriver à Brindisi à 10 heures 20 il repart à 11 h, et arrive à Tirana à 12 h. 30. En sens inverse, les départs de Tirana auront lieu les mardis, jeudis et samedis II à H) h. 30, arrivée à Brindisi à 12 h. e départ pour Bari à 14 h. et arrivée à ̃ 14 h. 35 départ de Bari à 14 h. 50 et a arrivée à Rome à 17 li. 20. Grâce à ce nouveau service, les deip eS&ïrdàesT rtàlienùe et -arbanaiset n*e see rônV séparées que par quatre "neuves ei demie de vol effectif.

'0;

̃*•

Le « Do-X-3 x, destiné à l'aêronauti- ;s que italienne comme le « Do-X-2 », de n venu P « Umbérto-Maddàlena », fait se; essais à Friedrichshafeh.' C'est' eh ma lt: prochain qu'il prendra son vol poui l'Italie.

u .i~itt,~

é, Les records de durée à Montljiéry

e, .r

)e Un nouveau record international m été battu par la voiture qui, réguliè js rement, tourne à l'autodrome de Monl le lhérv, celui des 17 jours, avec 44.24| i- kilomètres 940 moyenne, 108 kil. 43-i le Le Critérium international de tourism

Paris-îiice

es

in Les concurrents du Concours Inter a national de Tourisme Paris-Nice teï li- mineront aujourd'liùi le cycle des épreu ves spéciales qui serviront à établir 1 in classement définitif, en participant à 1 te course de côte de la Turbie. En ce qui concerne les pénalisa m. tions encourues pour le parcours 'Paris vi- Nice, après vérification dés carnets d us'route des concurrents, les edminissa;

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es ont établi la liste définitive <juî omprend 37 pénalisés sur les 58 voitues ayant, pris part à l'épreuve.

Dans les dénionstrations technifiues ui se sont déroulées avant-hier, il se rouvait une '"épreuve de ralenti et une preuve d?àccéléràtîpn et uiie course sur 00 mètres.

Dans la première, et sur une diitance le' 2Q0 mètres, les meilleures perfornances furent réalisées' par le cou•eur anglais Heale'y, avec 4' 12- 3/a, ijiivi de Bourlier (Delage), 2' SJ' im l ^bxideroux, 2' 36" Guérin (Panhard), !34-" 175, etc..

Dans la seconde, disputée également mr une distance de 200 mètres es Tieilleui-es furent Brisspn, en îa-'3/a; Pesàtp, çn 16!' Lamy, en 16" Leyy, -ri 16'" 2/5 Healey; -en 17': 1/5, ctc. Enfin, dans les 5trO mètres, départ ar:'êté,; arrivée lancée, le" meilleur temps toutes catégories, 'fut réalisé 'par. "Trévoux," a la moyenne horaire 86 km. 45_0."Les autres catégories furent 'gagnées par Lamberjack; Ivanowsky, Sommer, Sadoyich, Mcaz, Mad, Mareùs. Mlle des For'est.

D'après |es résultats acquis, il semblé 'que' le vainqueur "du Critérium* de Tourisme Paris-Nice devrait être fourni par l'un des concurrents suivants HeaTé'v, Trévoux, de Vere, Bourlier, Ivaîiôwsky'ct pôtar'les conductrices Mmes !jchell,r Mareiise, de Muelanacre, Mlle Lagoiitte. ̃•••̃•• ,,< ,c,' ,cO,'

Le Tpnr 4e France

L'organisation du Tour de France p^r le M. C. de France, du 21 avril au, 5 mai, est' entrée dans une phase ac-

tive. ,< ,'<

La liste d?s engagements a été officiellement ouverte,' eh "catégories voitures "ef. eu! catégories moiocycles.

En' ce' qui concerne lès voitures, la première firme inscrite est Ghenard et W*alcker qui a participé, Kannée dernière, avec succès, au Tour de France, et qui cette année met en ligne 5 voitures en catégories 2 et 3 litres, qui seront conduites par MM. Venie!, Chauvure, Leroy,; Mme Véniel" et ùh équipicr qui sera désigné ultérieurement.

lîn 'mplocycles, la maison Terrqt, de Dijon, a engagé 4 machinés d==uX; en catégorie 250 cmc. (Côiilon et Fraichafdi l et 'deux' en catégorie 350 cmc. (Boetsch, et Bergallo).'

Lé' gouvernement français s'intéressera de façon toute pdrticulièKï à cette manifestation, li a' délégué deux représentants du service technique de l'armée pour suivre de bout en bout 1 épreuve: et en contrôler les renseignements. Le ministre a fait savoir aux organisateurs que le lieutenant-colonel Rpïjycv« de la commission des expériences du ma- tériel automobile de l'armée, et capitaine Villaray étaient délégués par lui pouf syjvjfe le Tojir'di; Fjaftcc, Les 5M mètres de Nice

La course de 500 mètres, départ arrêté, arrivée' lancée, qui s'est disputée à hi Californie, élàit ouverte, également, aux conducteurs ne participant pas à Pansr

Nice.

Le meilleur, toutes catégories, fgt FA1:lemanil Jell'en, pilotant uns vpïture fraijçaise, avec la nioyenne hpraire de 103 KI7lomètres 450.

Le meilleur temps des voitures de cour;s=es fut réalisé par Roux, avec la moyenne de 98' kil. 380.

Majs le grand vainqueur de la journe? fut, incontestablement, Je niplpcyçliste Boetsch, qui mit à son actif la moyenne, horaire de 108 kilomètres.

Derrière lui s'est classé, très près, m coureur Oiltpr, avec 102 kil. 27,0 de moyenne.

~urAxt~

NOUVELLES AERIENNES

L'aviateur Burellp, de la C.I.D.N.A., est rentré hier de Prague au Bourget en 4 heures 16 minutes. Burello est cij. effet parti de Prague à 10 heure? il (G. M. T.) et il a atterri au Bourgct a 14 heures 38. Il pilotait le 'nouvel avion commercial Wibault 'Pehhoël. moteur Gnome-iRhône-'ritan 300 C.V lv. 7. C'est un nouveau record à l'actif de cet' appareil et du pilote. La Belgique vient de. passer commande a la Grande-Bretagne de 9^ avions à moteurs Rolls-Royce-Kestrp:. D'autre part, plusieurs moteurs ont été é commandés. J^QS efforts faits par BollsRôyce pour mettre au point un nioteur qui lui permette d'enlever la Coupe Schneider portent ainsi leurs fruits. s Comme quoi, il faut bien l'écrire, -les grandes épreuves sportives ne sont pas inutiles.

Nous avons donné en son temps la nouvelle du voyage île M. Michel, administrateur aux colpnjes, qui regagne son poste à bord de spji avion. M. Michel est conquis à l'aviation privée. 11 fait acqtji'sitïon d'un Pôtez 3f, moteur P'ptez' 95 CV, et gagne par petites 'étapes les bords du N'Fgèr 'eïi vrai touriste. de l'air. M. Michel est ac'tuenempn,t cil Espagne.

0 Les transports aériens font des pro-, grès remarquables. Rten de' mieujx' ppiifs'en rendré'compte que cette petite 'bistoire. Parmi les colis1 qui attendaient l'avion d'e l'Air Uni.Qn, hier au Bpurget, pour gagner Londres, se trouvaient des pièces fragiles 5. V. P. exp'.f(Jiées en Angleterre pour être pxpo'sëes e l'Exposition des chemins fer d^ Londres. Nom de l'expéditeur « Les Amis des Chemins de Fer». Si .lés « A'rnis des Chemins de Fer » eu^mêmes ujtilis'jpu't l'avion, comment vont voyager 'demain. les « Amis de l'Avion i> X

i- ̃ La première manifestation organi-

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sée, à Vllleneuve-Saint-Georges, par la Société pour le développement de l'aviation, a obtenu un magnifique succès Environ 6.000 spectateurs se trouvaient sur le terrain de la Haute-Plaine. Le programme habituel de la S. D. A exécuté par Maurice Finat, Froissart, Vaconsin, Monteil, Cessieux a remporté son habituel succès.

Les promenades aériennes à bord des triplaces se sont déroulées sans interruption le samedi et le dimanche. 113 passagers ont reçu le baptême de l'air, Les promenades ont été reprises mardi. L'Aéro-Club de la Thiérache organise pour les dimanche et lundi de Pàgues, sur le champ de courses de Guise, une manifestation aéronautique, avec le concours technique de la S.D.A. Les aviateurs Maurice Finat, Froissart Vaconsin, Monteil, Bois, l'acrobate Vàssart et des touristes y prendront part. Cinq avions de la S. D. A. quitteront Le Bourget samedi matin à destination de Guise emmenant à leur bord 8 passagers dans la'direction de cette ville,

Pour le rallye-avion Laon, la S.D.A a reçu les engagements de Claude (Potez 36), Faure (Potez 36), Fréimnt Liger-Belair (Potez 36). -7-r Un ainateur de Casablanca, M. Georges Mourlan. a construit,,avec ses propres moyens son avion. Celui-ci a 0 m. 50 d'envergure, il est d'une largeur totale de 6 m. 50. Le moteur, qui n'est plus de la première jeunesse, est un Anzani 3 cylindres en étoile. M Mourlan a réalisé jusqu'à son hélice Les roues du train d'atterrissage sont des roues de voiture automobile. Le! premiers essais de réglage au sol ont été satisfaisants. Il faudra faire quelques petites transformations avant de ressayer en vol, mais de l'avis de plusieurs pilotes, l'appareil peut décoller et volér. A. R.

TENNIS

Le Tournoi dn Beau-Site de Cannes Le Tournoi international du Beau-Sit« Tennis Club de Cannes, qui a commence mardi, ressemblera en beaucoup dt points à ses prédécesseurs, car seul: Béni Berthet et Alain Gerbault sont nou- veaux Venus. Ils joueront ensemble er double et Berthet aura sa sœur pour par- tenaire en mixte, mais il ne prendra pa; part au simple.

Le tirage au sort de cette dernièrt épreuve a placé dans le premier quart dl tableau Tloczypski. et Breese dans 1< second, du Plaix-Uthmoeller, Haensch' e: Gerbault dans le troisième, Stolarov et Rodzianko et dans le dernier, Roger: et Aesdhliman.

Quant au simple dames, miss Thoma: et Mlle Sander sont logées dans le pre- mier quart Mlle Payot et' Mllr; Gokl s.chmidt dans le second Mrs Burke-An- drus'et Mlle Baumgarten dans le troi- sième, et Mlle Jedrczejowska au bas.di tableau. En ce qui concerne le double Viagers joue avec Ellmer, du Plaix àve( Aron,; Aeschliman avec Lotan, comte Sain avec Rodzianko. Dans le double dames Mlle Adamoff a Mlle Goldschmidt poui partenaire, Mme Taunay est associée Mlle Jedrczejowska et miss Thomas £ Mrs Burke-Andrus.

Enfin, pour ce qui est du mixte, Mll< Payot joue avec Aeschliman, miss Tho mas avec Rogers, Mlle Adamoff avec dt Plaix et Mlle Jedrczejowska avec Stola- row.

Voici les résultats des deux première: journées

Simple. Premier tour (fin) Haensch b. Bessemer Clark, 6-0, 6-1 Gàstori b. Stanislas, 6-4, 6-4 John Lea der b. de Boutillier, 6-1, 6-2 Gerbauli b. docteur Warden, 6-3, 6-1 Crawshaj Williams b. Cristopher Emmett, 6-4, 6-1 Stolarow b. Denais, 6-1, 6-3.

Deuxième tour Tloczynski b. Ario théï, w.-o. baron de Teissier b. Lan rens, 9-7, 6-4 Breese b. Lemoine, 6-0 6-3 comte Salm b. Ritossa, 6-2, 6-2 du Plaix b. Somebody, w.-o. Haenscl b. Castori, 6-0, 6-2 Uthmoeller b. Git. tings, 6-4, 8-6 Gerbault b. Leader; 4-6 6-1, 7-5 Ward b. Jaquemet, 6-1, 8-6 Rodzianko b. Ellmer, 6-3, 2-6, 6-4 Pop( b. Berthet, w.-o. Aeschliman, w.-o. Wolf b. Mathieu, 7-5, 6-3 Rogers, w.-o a Troisième tour Breese b. comte Salm 6-0, 6-3 Rogers b. Wolff, 13-11, 2-6 6-3.

Simple dames. Premier tour (fin)

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Deuxième tour miss Thomas b. Mme i Rivière, w.-6. Mlle Sander b. Mme Smailwood, 7-5, 1-6, 6-3 Mme de Beaui ville b. Mme Haycraft, w.-o. Mlle Jedrczejowska b. miss Spence 6-0, 6-1 · Mlle Goldschmidt b, Mlle Thomasson, 6-4, 6-3 Mme Sherber b. miss Padwick, 6-2, 6-2.

Quart de finale Mlle Jedrczejowska b. Mme de Beauvillé, 6-0, 6-0.

La rencontre France-Etats-Unis

La. seconde journée de la rencontre France-Etats-Unis sur courts couverts qui est actuellement disputée à Newbrk, a été marquée par une victoire américaine dans le double.

i' .Apres une lutte sévère, G.-M. Lott et J. Van Ryn triomphèrent de J. Borotra et A. Gentien par 15-13, 6-4, 4-6, 6-4. [ A la suite de cette victoire, l'équipe américaine donc l'avantage par 2 succes à 1. j; ̃-•̃

COLF,

A Chiberta.'

La CoupéVChalienge Drexèl a été remportée par .Manuel de Escandon, qui a triomphé très brillamment, en finale, du major Thompson.

M. de Escandon et le major Thompson ayant eu'respectivement raison, dans le second tour, de MM. Azbill et R. Pàrvin, se qualifièrent pour disputer la Coupe sur 36 trous.

La lutte prit fin. d'une manière assez imprévue, au dix-huitième trou, lorsque le major Thompson, qui comptait déjà 7 de retard, jugea toute résistance impossible.

Résultats ̃:

Premier tour. De Eseandon,(2) b. major Ranney (3): 8 et 6 P. Azbill (0) b. major Stanbrough (9) 3 et 2 major i Thompson (9) b. H. Farini Fynn (13) 4 et 2 R. Parvin (6) b.. sir T. Brinckî man (15) :,4 et. 3..

Deuxième tour. De Escandon b. i P. Azbill î d'avarice major Thompson- b. R. Parvin ,3, et 2.

s Finale. De Escandon b. major Thompson. 7; d'avance au 18° trou. A Chantilly

Résultats de. la médaille mensuelle t Dames. Première série 1. Mme A. M. Vagliano (2), 80 2. Mlle M. Bo3 rel de Kinkelin (10), 85.

Deuxième série 1. Mme SoulangeBôdin (30), 81 2. Mme M. Callou (18),

8!)-

Messieurs. ̃ Piemière série 1. A. M. Vagliano ( 1), 73 2. Banmaver (5), 76 3. de Viefville (12), 79.

i Deuxième série,: 1. Brosselin (23), 73; 2..Regan:(17), 74 3, P. Nicolas (18), 77. ALPINISME

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t Un congrèp, international à Chamonix Le troisième congrès international i d'alpinisme aura ieu à Chamonix du 25 au 28 août.

i Pendant ces quatre journées seront examinées les multiples questions concernant la montagne.

s La commission, d'organisation internationale que préside cette année le Club alpin français répartira entre plusieurs commissioris<;omposées des plus éminents spécialistes, les; mémoires, études, rapt ports qui seront mis en délibération. "̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃•̃̃̃̃ Frantz-Reichel.

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Mme la comtesse de Lapouge, à Alger. Mme Charlotte Léon, à Biarritz. M. Samuel P. Loti Viaud, à LamonzieSaint-Martin.

Mlle de La Penissière, au château de Rochefort.

Mme la vicomtesse Louis de Lestrange, au château de la Chesnaie.

Mme Mauranges de Lavareille, à Villeneuve-sur-Lot.

Mme Moret de Rocheprise, au château de Rocheprise.

Maître Masson, à Lassay.

Mme Meunier du Houssoy, au château de la Rigale.

Mlle M. Massin, à Tamaris.

Mme Maurice Migault, à Fontainebleau. M. le docteur Pierre Mille, à Toulon. Mme Louis Marchegay, au château des Uoches-Baritaud.

Mme de Montille, à Bue.

M. Théodore Mante, à Cannes. Mme R. Marcland de Neyronde, à Guéthary.

Mme la vicomtesse de Noailles, à Cannes.

Mme Niogret, à Chenay-le-Châtel. Mme Louis Nouguier, à Athies. Mme Gustave Oster, à Rome.

M. le docteur René Onfray, à Semallé. M. Peyromaure-Debard, à Champsegret. M. Przyluski, à Maintenon.

Mme la comtesse Pastré, à Montredon. Mme Polaillon, au château de Rocquefort.

Mme Gaston Picot, à Mégève.

Mme Marcel Plaisant, au Havre. M. le comte de Pompery, à Blois. Mme Jacques Prévost, à Orléans. M. le docteur L. Pinel-Maisonneuve, à Bièvres.

Mme Puy Le Blanc, à La Chataigneraie. Mme Paul Prioux, au château de Couvrelles.

M. Antoine Rousselle, à Beaulieu-surMer.

Mme Rogues-Bellon, à Saint-Jean-deLuz.

M. J. de Rufz de Lavison, à Dinard. Mme Jacques Raindre, à Coulandon. M. François Rolloy, à Versailles. M. le marquis de Rosanbo, au château de Mesnard-la-Barotière.

M. Charles Richer-Delavau, à La Châtre. M. Ruhlmann, à Lyons-la-Forêt. M. Servier-Crouzat, au Chapet. Mme J. Satre, à Beauplan.

M. Stresser Pean, au château de SaintJulien-l'Ars.

Mme dé Seynés-Larlenque^ciaur ochâteau; de Larlenque. ̃̃ i M. Edouard Sauffroy,. à Saint-Lunaire. Mme François Saint-Maur, à La Boissière-de-Doré.

Mme de Séguin, à Biarritz.

M. Ferdinand Sahler, à Marrakech. Mlle de Saint-Evron, au château de Nointel.

M. Sonnier, à La Ferté-sous-Jouarre. M. J.-B. Sescau, à Ondres.

Mme J. Thillaye du Boullay, à Cette. Mme la marquise de Torcy, à Compiègne.

Mme Paul Templier, à Nice.

Mme Georges N. Tamvaco, à Saint-JeanCap Ferrât.

M. le commandant de Viviers, à Sanarysur-Mer.

M. de Villemandy, à Avignon.

Mme Emmanuel Vergé, à Richetin. M. Henry Vuillemin, à Gillevoisin. M. Jacques de Vilmorin, à Massy. Mme Théodore Verdet, à Villeneuve-lesAvignon.

M. Viguerie, au château de la Poste. M. Jacques Watelin, à Villers-Cotterets. Mme la baronne de Wengi, au château de l'Octogone.

Mme Joseph Wencker, à Saint-SauveurLevasville.

M. Léon Waldmann, à Douzère. Mme Aubry Vitet, au château de Fleury-Meroges.

M. le général Ardouin, à Varces. M.. Laurent Aubert, à Issoire.

Mïriê BWittelle, au château de Mortrie. M. Pierre Bellanger, à Bois-le-Roi. Mme Joseph Boigues, à Marrakech. Mme Mj,cl\el Sellaigue, an château de Beaulias.

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Mme Pierre de Catheu, à Font-Romeu^ J M. le vicomte Dauger, au château de 1 Paars.̃ 1 M. de Druval, au château de Creullet. ] Mme G. Deschamps, à Goupillères. Mme Ducas, au château de Rilly. ~1 Mme Danner, à Châteauneuf-en-Thymerais. ̃- 1 Mme la duchesse de Duras, au château 1 de Chastellux. • 1 Mme Constantin Estier, à Saint-Roch- ] sur-Sallanches. ̃ '• 1 M. le baron Robert de l'Epine, au cha- 1 teau de Prouzel. ̃'̃•̃̃̃

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