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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1931-12-27

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 27 décembre 1931

Description : 1931/12/27 (Numéro 361).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k296824w

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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DIMANCHE 27 DECEMBRE 1951

1~ :P 0 L I1'-I U E

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i ~u:x êlectuons

fesJIP^l Durant les quarante-deux jours de la

NS^flU session extraordinaire, pas une semaine JélN. ne s'est écoulée sans un ou plusieurs ̃ "i.J assauts de l'opposition contre le cabinet. Malgré eux, les radicaux ont accompli leur prétendu dessein de le laisser vivre pour profiter, à la-fin, de ses fautes. Il a vécu non sans peine. Il a vécu. sinon agi.'

< M. Pierre Laval est arrivé à l'étape, la dernière de la législature. Présidera-t-il aux élections ? Il le croitet sa majorité l'espère, car les majorités installées, redoutent essentiellement la crise, en tout temps; plus encore, à l'heure où se prennent les dispositions de combat électoral.

Sans doute, là stabilité ministérielle dépend de cette ma jorijé même. Mais les majorités souvent ne s'aperçoivent que. le lendemain de la faute qu'elles ont cdrhihise contre elles-mêmes en renvoyant du gouvernement leur chef. L'ambition, la colère, la craïijte' suffisent à déplacer les vingt voix nécessaires à; la chute. Une s'agit pas de savoir si, dans telle telle question, les ministres devaient ou ne devaient pas prendre une attitude contraire à celle qu'ils .ont observée, mais si la prolongation de leurs pouvoirs sert mieux que la chute les intérêts de leurs soutiens. Dans la balance de la réélection, quel poids l'emporte ? Ce bulletin blanc est contraire à certaines préférences de l'arrondissement, mais il .est. nécessaire au salut d'un ministère qui vous garantit la faveur préfectorale au printemps ce bulletin bleu, par contre, montre à la circonscription qu'on conserve autant d'indépendance vis-à-vis du pouvoir que de souci de la volonté populaire. Mais, dans ce pesage, il est un appoint décisif, c'est; l'autorité gouvernementale. La majorité n'est qu'une troupe. Quand les décisions du chef sont clàireïy et conformes à son plan politique; elles s'imposent à cette, majorité qui les reconnaît en accord avec le programme commun et qui fait un avec ses dirigeants.

.Telle n'est point la fermeté, la solidité du groupe eje 315, 324, 327 députés qui constituent la garde ministérielle. Le cabinet Laval, en effet, n'est pas une force qui va. Cest une souplesse qui « s'en tire ». Et ce qui augmente sa {ragilité, c'est ,gue*. pour s'en tirer, u "doit céder toujours. Il a cédé par deux et trois fois sur Ja: question de l'élévation des tarifs dè.xhemins de fer par arrêté, renonçant, sur la sommation- des gauches, à cette prérogative ministérielle. Il avait cédé de même, en matière de conversion, et définitivement il a renoncé à l'opération qu'il Ji'â, point osé faire sans l'aveu du Parlement, lia créé, deux précédents graves. Il a accepté un plan d'outillage national très différent de celui qu'il avait élaboré. Dans la question du renflouement de la Compagnie Transatlantique, il s'est plié aux exigences étatistes de la commission de la Chambre et ira pas 'encore abordé cette commission des finances, du; Sénat; qui lui fut si dure dans l'affaire de la Banque de France, et qui parla si haut lors de l'examen des prêts de la Trésorerie. Négligeons, au surplus,' ces projets urgents, dont les ministres, au premier coup de vent sérieux, se sont délestés, sans trompettes, par prudence.

Tout ce: briandisme intérieur, destiné à gagner les batailles au jour le jour, fut fait d'abandons à la minorité. C'est d'ailleurs l'histoire de toute la législature/. Au jeu parlementaire comme au cercle la cagnotte c'est, depuis trois ans, l'étatisme oui a toujours gagne. Et cela n'a consolidé ni le gouvernement ni ses soutiens.

Voilà pourquoi la question de savoir qui « fera » tes élections est bien difficile à résoudre. D'autant piusque désormais les facteurs de- politique pure sont devenus bien, secondaires auprès des conséquences possibles de mouvements économiques, sociaux et diplomatiques. Pronostic réservé, porterait sagement un. bulletin médical.

UNE TACTIQUE SOCIALISTE Les journaux socialistes ont publié, hier, la déclaration du groupe socialiste en ce qui concerne le prochain budget. Pour tirer de son retard et des difficultés qu'il comporte le meilleur parti possible pour le parti, pour en montrer tous les défauts, la S. F. 1. O. veut le faire discuter en toute hâte. Ce sera de l'antiobstructionnisme « Les amendements seraient inutiles, les améliorations sans effet », porte la motion seule la rapidité importe. Plus de longs discours, ni en séance. ni en commission. Le travail en vitesse après la marche au ralenti. Mais on se doit aux camarades de l'Internationale. La consigne ne vaudra pas pour combattre Jes budgets ùe la défense nationale ni pour réclamer des dépenses sociales ces dépenses-ci sont celles qu'ils ont f.iit augmenter sans cesse et qui ont créé le déséquilibre budgétaire. On continuera. A\ec Passuranee-ehômage, ce déséquilibre sera la grande plate-forme électorale S: F. I. 0.

La ville de Dinant `

contre^ les « Guides Baedeker »

Bruxelles, -26 décembre. Le conseil communarde .-Dînant a décidé d'intenter une action en dommages-iritérêts contre l'éditeur des Guides « Baedeker '̃»:̃

La dernière édition en anglais de ce guide pour la Belgique et le grand-duché du Luxembourg contient eir eft'et des passages qui constituent une attaque contre la mémoire dès habitants de la malheureuse cité qui furent fusillés en août 1914 par les Allemands.

On- y lit- notamment

•' Plus de six cents habitants de la ville ont .trouvé la mort. Beaucoup d'entre eux ont été fusillés parce qu'ils avaient participé au combat, » 11 est à peine utile de rappeler les événements tragiques qui se déroulèrent en août 1914 dans oDinant. Le commandement allemand fil fusiller en .masse des habitants pris au hasard sous le prétexte qu'il s'agissait de « franc-tireurs ».

Lp f o rëe a¥lrï é e des hitlériens

LES REVELATIONS D'UN JOURNAL DE MUNICH

Un journal de Munich, Je Ilaycrischcr Kuricr.

vient de publier de fort intéressants renseignements sur l'organisation militaire des nationauxsocialistes. Il en ressort que les formations des « troupes d'assaut » hitlériennes sont calquées sur le modèle de l'armée allemande d'avant-guerre. Et les renseignements du Bai/erischer Kurier sont d'autant plus frappants qu'ils sont pris aux sources mêmes: ils proviennent d'un ordre de Hitler, en date du 20 février 1931, intitulé « Ordre n" 2 » et prescrivant la réorganisation des troupes d'assaut.

A la base de tout le système, il y a la « cohorte » {Shar) qui correspond à l'escouade dans l'ancienne armée. Cinq à six cohortes forment la « troupe » (Trnpp) qui équivaut à la section. Deux ou trois troupes constituent l' « assaut » (.Sturm), qui est identiquement semblable à la compagnie. Plusieurs « assauts forment à leur tour le Sturmbann, qui englobe 500 ou 600 hommes et qui rappelle exactement le bataillon.

Trois Sturmbunne représentent un « étendard » (Standarte), c'est-à-dire un régiment. Le chef.d' « étendard » en français le colonel est nommé par Hitler lui-même. A la brigade correspond ensuite le « sous-groupe » à la division, le « groupe », qui compte 12.000 hommes et qui, dit le document, n'est rassemblé « que pour des raisons de technique du commandement et d'opportunité ».

Cette organisation de l'armée hiltérienne est complétée par un corps d'automobilistes et de motocyclistes, par des sections sanitaires (médecins et infirmiers) ayant des hôpitaux de campagne, par des groupes d'aviation, par du personnel d'état-major. 11 y a même une police militaire. Bruits en l'air! dira-t-on. On remarquera cependant, comme le souligne un journal suisse de langue allemande, la Neuc Zùrcher Zeitunçf, que l'organe officiel du national-socialisme, le Volkischcr Beobachter, n'a pas démenti les révélations du Bayerischer Kurier. Il les a au contraire confirmées, en accusant le Bayerischer Kuricr d'avoir commis un acte de haute trahison. Sur quoi ce journal a intenté à l'organe hitlérien un procès en diffamation.

On peut attendre ce procès avec curiosité il révélera encore beaucoup de choses, à supposer qu'une entente amiable n'intervienne pas entre ]e$ deux journaux pour éviter d'aller en justice. En tout cas, les révélations du Bayerischer Kurier suffisent à montrer l'esprit et les intentions du mouvement hitlérien. Raymond Henry. p. B&râh récidive M. Borah est plus allemand que les Allemands eux-mêmes. Dans un message de Noël qu'il vient d'adresser au Lokal-Anzeiger, il n'appelle pas sur nos voisins la paix du Seigneur, mais il les incite à la revanche en disant que le traité de Versailles est une somme d'iniquités. « C'est avec une patience inouïe, dit-il, que le peuple allemand a supporté les sacrifices de la guerre. Les clauses du traité de Versailles lui ont imposé de lourdes pe.rtes et de pénibles humiliations. A mon avis, elles lui ont causé également de graves injustices. Mais je crois que le peuple allemand trouvera le salut dans son endurance, dans son bon sens, dans son courage et dans sa proverbiale ardeur au travail. Et je reste persuadé que, finalement, il obtiendra que justice lui soit rendue. » Le chancelier Bruning, dans son message de Noël, avait été moins net que le sénateur américain. Mais il n'est pas certain que l'homme d'Etat allemand prie Dieu de le délivrer de ses amis.

M. Borah récidive et il n'a vraiment plus droit à aucun sursis. Parmi ses dernières manifestations d'intempestive germanophilie, on a retenu celle qu'il fit au mois d'octobre dernier, tandis que M. Pierre Laval était l'hôte du gouvernement américain. Le sénateur, auquel l'âge n'a pas appris la politesse, non plus que la modération, déclarait qu'il n'y avait point de désarmement possible tant qu'il n'y aurait pas de paix assurée très bien

mais qu'il n'y aurait pas de paix assurée tant

que les traités injustes n'auraient pas été revisés. Il s'agissait plus particulièrement du traité de Versailles et de la Pologne. M. Borah, qui se flatte de ne pas connaitre les questions dont il parle M. Briand lui-même ne s'en flatte pas aurait dû prendre la peine d'ouvrir un atlas et un manuel d'histoire pour voir que le couloir de Dantzig devait rester à la Pologne. Mais c'eût été trop de peine, et le sénateur eût été obligé de modifier ses thèses, ce qui est toujours gênant pour un homme politique.

I! y a quelques jours encore M. Borah reprenait la parole à Washington pour déclarer que l'Amérique devait refuser tout concours au règlement des affaires européennes aussi longtemps que les nations de l'Europe n'auront pas supprimé les réparations, revisé les frontières et réduit leurs armements d'au moins 30 à 40 0/0.

Comme on le voit, M. Borah a une idée fixe, et il serait inutile d'essayer de lui faire entendre raison. I! n'est malheureusement pas le seul dans ce cas, parmi les politiciens d'outre-Atlantique. Nous avons signalé que plusieurs membres du Sénat avaient pris ouvertement parti pour l'Allemagne, lors de la récente discussion du moratoire Hoover pour les dettes et les réparations. Nous apprenons aujourd'hui* avec plus de tristesse, que M. Murray Butler, président de l'Université de Columbia et de la Fondation Carnegie pour la paix, qui avait maiiiffstj jusqu'à présent des sentiments généreux à l'égard de notre pays, a fait adresser au peuple allemand un message il est dit qu' « on n'a pas le-tLroit d'exiger d'un peuple des charges que celui-ci n'ésf pas en état de supporter ». Nous savons bien que M. Butler a reçu récemment le prix *?obel de la paix, mais nous ne pensions pas qu'il fût nécessaire, pour se voir attribuer cette haute distinction, d'aimer les peuples indistinctement, en faisant abstraction des faits et de la justice.

EN SEPTIEME PAGE

LES CROIX DU 1 JANVIER

MARDI PROCHAIN LISEZ

«L'Ami DES Sports» Directeurs Frantz-Reichel et Roland Coty PARIS 0,10 DEPARTEMENTS 0,15

Le rôle dès Soviets

dans la, crise économique

L'autre soir, à Bruxelles, la Société belge d'études politiques, économiques et sociales avait organisé une séance consacrée à l'examen de la situation actuelle du communisme.

M. Georges Theunis, ministre d'Etat, dont nous avons déjà signalé les interventions courageuses, prit la parole, après le bâtonnier Aubcrt et l'ancien député socialiste àvla Douma Grégoire Alexinski. 11 démontra d'abord que si la construction des chemins de fer et l'industrialisation de la Russie s'étaient poursuivies sur le même rythme qu'avant la guerre avec l'aide des capitaux et des techniciens étrangers en France nous en savons quelque chose le pays de Picrre-le-Grand posséderait actuellement un « équipement » et un ensemble de réseaux autrement plus complets, plus rationnels et mieux aménagés que ceux dus au bluff des Soviets. Puis il ajouta

« Pour nous, Belges, il ne faut pas reconnaître le gouvernement soviétique, ni accueillir une délégation officielle qui serait un point d'appui facile pour sa propagande. Il n'a jamais été question en Belgique, même avec un minière socialiste des affaires étrangères, de reprendre* tes relations officielles entre la Belgique et les Soviets.

» J'ai lu qu'au cours d'une récente conférence à laquelle je n'ai pu assister l'orateur aurait, parait-il, regretté qu'on n'ait pu réussir à s'entendre avec les Soviets à l'occasion de la conférence de Gênes.

» On voit bien que ce conférencier n'avait pas siégé à Gènes. J'aurais voulu le voir obligé, comme mon collègue M. Jaspar, et moi, d'écouter pendant des heures des bandits du genre Litvinoff et comparses. Je suis heureux d'avoir, avec M. Jaspar, fait échouer la conférence de Gènes.

» On a parlé du traité de Rapallo celui-ci fut conclu derrière le dos des puissances présentes entre l'Allemagne et la Russie. Depuis lors ce traité a été transformé en traité de Berlin et il vient d'être renouvelé.

» L'Allemagne a accueilli la première une ambassade soviétique avec son. énorme représentation commerciale, centre de propagande communiste qui empoisonne le monde.

» Le résultat pour l'Allemagne a été de compter aux dernières élections quatre millions de voix communistes

» Je sais que les industriels allemands ont reçu des commandes relativement importantes, surtout pour un temps de crise. Ces ordres avaient pour objet de monter en Russie des industries qui seraient désastreuses pour l'économie allemande, car elles deviendraient ses concurrentes. Ces commandes ont été acceptées avec $' énormes crédits, qui sont actuellement à la base de tous les troxibles financiers qui empoisonnent l'Allemagne et le monde occidental. »

C'est à la suite d'une situation financière aggravée par sa complaisance intéressée envers les Soviets que l'Allemagne crie misère. On le savait, mais il était bon qu'une telle vérité fût proclamée par un homme de la valeur de M. Theunis. Le Reich a prodigué les maris pour des dépenses urbaines excessives, pour une préparation militaire intensive et camouflée, pour des pensions exorbitantes à ses officiers subalternes et supérieurs, pour une législation dont ses Assurances Sociales forment le malheureux type.? Nous étudierons prochainement l'état présent des rapports commerciaux et financiers entre Moscou et Berlin, mais félicitons dès aujourd'hui nos amis belges qui ont tenu à montrer combien les conséquences de BrestLitovsk ont concouru au marasme universel marasme dont les internationales voudraient, sous les pires chantages, rendre la France responsable et comptable.

Gaëtan Sanvoisin.

La jeunesse française et les carrières militaires

̃' ..̃-̃ -.G*

D'après les renseignements recueillis dans les lycées et établissements privés, le nombre des élèves qui suivent cette année les classes préparatoires aux coïcours des grandes écoles militaires serait encore un peu plus élevé que celui de l'an dernier, qui déjà avait marqué une augmentation considérable par rapport aux précédents. En se bornant aux. statistiques qui concernent Saint-Cvr, Polytechnique et Navale, on constate que, de 1927 à 1931, le nombre total des candidats s'est accru de plus de moitié, ayant passé de 1.981 à 3.117. C'est à Saint-Cyr que la progression est le plus accentuée. (il(i candidats seulement se présentaient au concours (le 1927; il v en avait 620 en 1928, 750 en 1929, 900 en 1930 'et 1.200 en 1931. L'Ecole polytechnique n'a jamais connu une véritable défaveur, à cause des carrières civiles qu'elle ouvre. Mais elle attire de plus en plus de jeunes gens 1.015 en 1927, 1.040 en 1928, 1.122 en 1929, 1.234 en 1930 et 1.331 en 1931. Il convient d'ajouter qu'elle a recommence à fournir un bon nombre d'officiers à l'armée active, tandis qu'il y a peu d'années encore presque tous donnaient leur démission dès la sortie.

L'Ecole navale n'a pas moins progressé. proportionnellement que Saint-Cyr. Elle avait réuni 350 candidats en 1927; ce nombre a passé à 420 en 1928, à 470 en 1929, à 570 en 1930, à 590 en 1931. Or le nombre des admissions, au lieu de rester à peu près constant comme dans les deux autres écoles, va maintenant en décroissant il était de 129 en 1929, n'est plus que.de 100 en 1931, y compris 15 réservés pour les forces aériennes si elles sont séparées de la marine.

Cet accroissement si remarquable du nombre des candidats aux carrières militaires peut tenir pour une partie à la crise économique, bien que son influence n'ait guère eu le temps de se. faire sentir encore; il résulte davantage sans doute du fait que la situation matérielle des officiers a été sensiblement améliorée en ces dernières années; on peut enfin l'attribuer, dans une certaine mesure, à une réaction contre la croyance que beaucoup avaient eue, aussitôt après la guerre, en une paix assez solide pour rendre les armées de terre et de mer inutiles pendant longtemps on en est malheureusement inoins sûr aujourd'hui. Mais on doit être satisfait de voir, grâce à cette affluence de candidatures, s'élever à nouveau le niveau des concours qui était tombé bien bas. Quoi qu'il arrive, il y a un grand intérêt à ce que les corps d'officiers demeurent une élite dans la nation.

.̃• A. Thomazi.

p. Yoshizawa nous quitte

L'EMINENT DIPLOMATE JAPONAIS NOUS FAIT DES DECLARATIONS

M. Laval, président du conseil, a reçu, hier. M. Yoshizawa. L'éminent ambassadeur du Japon ù Paris, comme on le sait, a été nommé ministre des affaires étrangères dans le cabinet récemment constitué à Tokio par M. Inukai. Il est venu place Beauvau pour prendre congé du gouvernement français, qui vient de l'élever à la dignité de grand'croix de la Légion d'honneur.

A la veille de son départ pour la capitale japonaise, M. Yoshizawa, nous a fait les déclarations suivantes

« Rappelé au Japon pour y assumer la direction des affaires étrangères, j'emporte un souvenir fort agréable des relations cordiales que j'ai eu l'honneur d'entretenir, tant avec les sphères officielles qu'avec le peuple de ce grand et noble pays. Encore à la veille de mon départ, les nombreux témoignages de sympathie qui me sont parvenus de bien des coins de France m'ont profondément touché. Je suis désolé de n'avoir pu, faute de temps, répondre à tous pour exprimer mes sentiments de gratitude. Mon séjour ici, je le regrette vivement, n'a pas assez duré pour me permettre de réaliser intégralement mon désir d'amplifier les rapports économiques et de resserrer davantage les liens de traditionnelle amitié entre nos deux nations.

» De retour au Japon, je continuerai tous mes efforts en ce sens et espère qu'ils seront couronnés de sucés, car, économiquement et politiquement, l'Europe et l'Asie doivent maintenir et développer leurs relations d'une manière étroite et suivie. En particulier entre le Japon et la France, de réels progrès ont été accomplis dans le sens de la solidarité.

» En qualité de représentant de mon pays au Conseil de la Société des nations, j'ai pris plaisir à rencontrer d'éminents hommes d'Etat et à collaborer avec eux pour fortifier à maints égards les relations internationales.

» C'est donc en pleine connaissance de cause que je m'emploierai à éclairer le public de mon pays sur les efforts inlassables poursuivis pour le maintien de la paix, tant par la France que par la Société des Nations, et je suis sûr de rencontrer au Japon les mêmes dispositions. Aussi bien, je pars avec la certitude réconfortante que les vraies intentions de mon pays, qui ne visent que l'affermissement de la paix et de l'ordre en Extrême-Orient, sont dès maintenant bien comprises en France ainsi que dans les autres pays. »

Le Zoo" de Vincennes

N'est-ce pas, vous l'apercevez encore, si près de vous, dans le souvenir, que, pour la toucher, votre mémoire n'a pas besoin de tendre tout à fait le bras ?

C'était une montagne nue ou plutôt, une allusion à une montagne. Une hauteur presque abstraite, couleur de terre calcinée. Montagne pareille à celles que l'imagination des enfants voit dans des Afriques idéales, et qu'ils explorent sans avoir à lever le nez de leurs livres d'aventures. Elle était à Vincennes, couverte de singes comme un arbre est couvert d'oiseaux et faisait la grande attraction de l'Exposition coloniale. Cette montagne existe toujours, mais désertée pour l'hiver par ses ascensionnistes frileux.

Lorsque les beaux jours seront revenus, n'aimerez-vous point la revoir, ayant repris sa parure grimacière, pullulante et velue ? Alors, autour du Mont-des-Singes, le proche horizon aura perdu ses minarets et ses dômes on n'entendra plus, dans les environs, le concert des tam-tams et des galoubets mais du moins pourra-t-on se dire que toute l'Exposition n'est pas partie à jamais avec l'année qui s'en va, puisqu'il restera d'elle ce témoignage vivant.

L-Cm« Zoo », paraît-il, fut, de toutes les attractions«de Vincennes, la plus populaire, la plus achalandée. Tous les Parisiens y allaient, s'y attardaient, y revenaient. On les comprend sans peine. lis pouvaient enfin regarder des animaux captifs sans éprouver soit une vague honte vis-à-vis d'euxmêmes, soit. vis-à-vis des bêtes, une décourageante compassion.

Quel père n'hésite à conduire ses enfants au Jardin des Plantes ? Les atroces et immondes cellules où les fauves sont emprisonnés serrent et révoltent les cœurs les moins sensibles. Et les supplices pénitentiaires infligés là aux animaux ne sont certainej ment pas le modèle du « Spactacle-pour-enfants ». Au « Zoo » de Vincennes. les bêtes étaient belles à voir. Assez vite et assez facilement, on pouvait admettre que ces belles bêtes étaient aussi des bêtes heureuses. La vue de ces espaces de nature, ménagés de manière à évoquer les grands espaces où les fauves sont libres, n'était pas une vue attristante. Les girafes (souvenez-vous d'elles !) si commodément installées dans les profondeurs modérées d'un vallon, se montraient visiblement flattées de pouvoir brouter l'herbe des talus sans avoir à prendre ces postures ridicules et compliquées auxquelles les oblige, en terrain plat, une conformation mortifiante. Quant aux lions, ils adoptaient d'instinct, sur leurs plates-formes basaltiques, les attitudes noblement décoratives qui sont celles que j leur donnent officiellement les sculpteurs, sur maints monuments familiers aux indigènes de Paris. Il y avait à Vincennes (il y a toujours à Vincennes) les éléments d'un Jardin Zoologique qui aurait pu aisément devenir aussi beau, aussi attirant que les Jardins Zoologiques de Londres et d'Anvers, de Rome et de Hambourg. La conservation, le développement de ce Jardin n'aurait pas exigé des sommes fabuleuses, puisque, pour le construire, deux millions ont déjà été dépensés. Dépense faite en pure perte. En effet, au lieu d'être perpétué et agrandi, le Jardin Zoologique de Vincennes va, dit-on, être détruit Détermination bien absurde, et presque incroyable tout à fait contraire, assurément, aux vœux d'une grande majorité de Parisiens.

Jean-Louis Vaudoyer.

DIMANCHE 27 DECEMBRE J^p -1

U MANŒUVRE GERMANO-ÀMERIC» CONTRE LA FRANCE II {

Avertissement salutaire

Par JACQUES DlftE

Tenez Ecoutez donc cela, optimiste incorrigible, qui souriez d'un air sceptique quand je vous parle de la manœuvre germano-américaine contre la France Quelle lecture allez-vous m'infliger ? Rassurez-vous, c'est une citation assez courte du Vorwaerts du 18 décembre, organe, vous le savez, du parti socialiste allemand. Je vous écoute, ou plutôt j'écoute le Varwaerts.

« L'Amérique fera une bonne œuvre, si « elle ne lâche pas ses moyens de pression » financière jusqu'au moment où elle aura » obtenu une réduction considérable du budget » militaire de la France. Les'milieux de droite

¡ <f.

» qui gouvernent en France se montrent tou» jours disposés à lancer un cuirassé de 26.0.00 » tonnes.

» Si l'Amérique empêche cela, elle aura- droit » aux remerciements de tous les gouverne» ments d'Europe qui, en raison de leur-situa» tion financière, ne sont pas en mesure de » répondre du tac au tac par des construc» tions équivalentes. » Eh bien Qu'est-ce qui vous émeut. 'dans cette citation ? '? Comment, qu'est-ce qui m'émeut ? Vous ne comprenez donc pas le danger de la. pression que nous subissons? `! ̃ Il résulte de ce passage du Vorwaerts que le gouvernement américain est d'accord avec l'Allemagne pour nous désarmer. ̃.

La finance américaine de New- York fait le jeu de Berlin. Elle se sert de nos dettes pour nous forcer à réduire le budget de la défende nationale. Ce n'est plus la bourse ou. la vie, c'est à la fois la bourse et la vie que l'on essayf d'arracher à la France. •.̃̃̃•̃( f 1 La faute en est à vos amis nationalistes qui font croire à l'impérialisme français «ft^AW nous font passer pour des bellicistes. ufc;,r'qïDites plutôt, ce serait plus vrai,' -que» 'la a. faute en est à vos amis les pacifistes qui accréditent la légende qu'il y a en France un parti de la guerre, en prétendant détenir le monopole de l'amour de la paix. :• Enfin, vous admettrez bien qu'il faut arrêter cette ruineuse course aux armements à outrance ?

Je ne demande pas mieux. mais que « messieurs les assassins commencent »! Pour reprendre l'exemple du l'or'waerts, dites-moi donc pourquoi la France a songé à mettre en chantier un cuirassé de 26.000 tonnes ? Comment voulez-vous que je le sache.? Pour une question de prestige, sans doute? Pour faire plus grand que le voisin Naturellement Vous avez déjà tout oublié. Ce n'est pas pour une question de prestige mais de sécurité. Si nous avons pensé car hélas nous n'avons encore fait qu'y penser à mettre en chantier cette coûteuse unité navale, c'était POUR répondre au lancement du croiseur Deutschland qui, actuellement, SURCLASSE tous nos bâtiments de guerre. Plus rapide et mieux armé que nos croiseurs les plus récents, il pourrait couper nos communications avec nos colonies, sans rien avoir à craindre de notre flotte trop lente et mal armée, incapable de, le suivre.

Alors pourquoi n'a-t-on pas voté la mise en chantier d'un cuirassé capable de lui tenir tète '? .>

Parce que nos socialistes y ont fait oTostruction. tandis que les socialistes allemands avaient voté, comme un seul homme, les crédits du Deutschland.

Permettez-moi de vous dire que les socialistes ne sont à la Chambre qu'une minorité. Si la majorité, qui se dit nationale, avait voulu passer outre, rien ne l'en empêchait. Là, je suis d'accord avec vous. Maiil vous savez aussi bien que moi qu'il n'y a rien de plus lâche qu'un modéré si ce n'est une inaJQp. rité modérée. On l'a vu dernièrement eucore-À propos de la réforme électorale oit, cependant, leur vie même de députés était en jeu. -`-" Beaucoup d'entre eux, du reste, le paieront de leur siège aux prochaines élections.' 1

f J~' r.l.

Et déjà l'Allemagne l'escompte et s#n r.é-» jouît '•

Que voulez-vous dire ? C'est la fin de ma citation du Vorwaerts, Ecoutez-la, c'est un avertissement qui en vaut la peine

« Sans exagération, on peut affirmer que les » moyens de pression financière de l'Amérique » sur la majorité de droite de la Chambre française restent le seul espoir. aussi longtemps que les prochaines élections du mois de nua


» n'auront pas donné aux gauches-et auxsocia» listeà; "puissance décisive^ »;̃ t y -J |C Non Lé Vàrivaerts ose écrire cela ? 2 Tevtuellehieht Cela sigilihe gaie des élections a gauche soht le seul espoir de l'Allemagne qu'elles donent se faîie sur FcCjm\oque dit pacifisme, et que, fusque-la, l'Ame nque se serAiia de sa cieancc comme d'un J moyen de pression sur la majonté actuelle pour obtenir notre désarmement au moins paitiH, contre piomesse de. i émise partielle de dettes, ",1 Oui r C'est la faihrule csmqlie que vous

ayez palette au pitsidenL Hoo^ser « Tant de

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nrÏÏMdn^ contie tant de bataillons 5 Et La\al

a^p$ dii,c fièrement Je suis revenu avec tous mes* bataillons » ,;1,2:" < –7 Ut aussi a\ec toutes "nos dettes i Cai s'il n'a* a©i-dibant, nen cede, il n'a, pai conliq,, as^uT-éi^ent ïieti ^obtenu. ,< '.?" Que vouhez-Vous qu'il ïît 9 "C-, Qu'il tînt bon Qu'il mît le pavs tout entier «a piesence de la menace qui est faite. contie sa secunte et sdn indépendance Et que* toat de l'appui de l'opinion française unanime, il îépondît au président Hcmei, en s'$p- puyant sur le doiiier américain constitue par Andie Cheiadame et le contiôleiu geneial Alombeit « Sam A votre tour, payez f » Jacques Ditte. LES ASSURANCES SOCIALES Uhe conséquence typique de la loi folïe

Le directeur d un hôttlpioveneal nous eu 4 pour

nous signait 1 nne dis conséquences absurdes d<- ta folk loi sur ks assM-aiues sociaks Ce commerçant occupait un nombre assez important d'Italiens, spécialisés dans les divers services (les Hôtels, à défaut d'enipToyés français qui 'manquaient, alors pour ces emplois. Obéissant à un scrupule j)alriot.i<(ue-ei aux prescriptions d'une nouvelle loi (nécessitée par la crise économique, qui résulte eh pWWitf de l1Spi)lic%ïwW^««Sa**icéX1»Sfe>3ks), it vient de congédier ees-H-aliens. Ceux-ci vont être obligés de. retourner dans leur ..Ra.,y_Sj ne, y van t pkW. travailler on FraliCç." '̃̃ '• •"̃• "• ̃̃J, .Or,' en tant. que sahriés;;dansjnfftise^pays,. ïls'ônt çlê, Obligatoirement assujettis à lot des assurances sociales. Ils ont acquitté leurs cotisations « maladie » .et. leur jJatroh a payé leur assurance .« vieillisse;». a' ̃" L'EtaTrcndrà-t-il l'argent verse par et pour ces «. asslirés » que l'on oblige à repasser frontière ? Par quelle aberration le législateur a-t-il pu obli- ger le commerce et l'industrie de France à payer dés millions pour assurer une retraite à des étràa- gers gui devaient normalement rentrer dans leur pays 'ïiQii.gtejnps -avant l'âge de la retraite '? Quelle qu'en soit la cause, cette aberration de la majorité des parlementaires se retrouve chez les agents d'exécution. ..La; direction des assurances, Sociales -du Var, continue A çnvoyer imperturbablement au directeur de lUiaiéJ '.(ies cartes d'assitranoes « maladie » .et «'vieillesse » pour des sujets italiens (la nHtiona.Hté; estànscrite sur ces cartes) que la loi interdit d'em-i ployer et qiii ne peuvent rester çh France. r tant il est vrai que chez certains fonctionnaires des "assurances sbcïà1ës"'l'e '"respleV" fétichiste de lit loi'follë Va jusque ̃l'îïîftttrâhôe'dè1 la légalité ou jusqu'à l'abstirdité, .̃-

çVlî\}Nt\l~&11 MR~,

Les peines disciplinaires 't.

infligées iJaiix JnstijLu^Mr|i communistes l La Fédé^pif de1>£.sf n<§eat$ uïîïta'ïres de l'e|iS( ignënu'iU^proltstèiCûntre les;: peines* infligées;, à li 1 certain nombre de ses membres M. Boye'r, p 'ofesseur à, l'é/cole primatee- supérieure de Ganîut, et M. Moulin, instituteur1 a Lyon, révoqués; 1! me Motiliit, daistituti-iee à Lyon, censurée M. Pnya, instituteur à Uzer, déplacé,, d'office et 110*1mô à Lai-gëntiêré, –^ce'i^ui^e.st lin bel àvanëeîiiëiit, Mlle Madeleine FriFàdt, institutrice à Niée, cpndà|.innée \ïix jours de prison-, a vecs,sursis :et cent; francs d'anièixde. j'La Fédération affirme, bien entendu, que les instituteurs et les prp'fèss'éurs" qui ont subi la répression grave et révoltante », sont d'excellents maîtres; qiii n'ont jamais failli à leur tâche. Ejle réclame^ ipour les fonctionnaires, en général, jet pbur les nïàitres, en particulier, le droit de « faire vbnnàltrc leur opinion par la plume et par la pftrole.

Lès- arguments 4c la fédération n'ont, à notre â.Hs, .aucune valeur. Si M. Bqyer a été révoqué, eneffet, c'est, d'abord, parce qu'il â. écrit une brochure L'Ecole laïque contre la classe ouvrière, i dans laquelle, de l'avis de l'un de ses défenseurs, « il porte contre sets>- collègues/ im^jugemenÇiion seulement téméraire, mais inconsidéré et' injuste, et, fait .un singuHer éloge de l'ignorance i c'est, ensuite, jjtJrcè que le conseil départemehta-1 ̃ de'• l'enseignement de l'Allier a, par six voix contre Cinq et. trois abstentions, approuvé la" proposition' ministérieUe de révocation- ̃ à Si" Mine Moulin a été censurée et si son màiri. a été révoqué, c'est jjarce que, le 25: juin deriiier, ÏIs ont distribue aux enfants qui allaient entrer ..(Jaiîsla salle d'exâmenV^'i^ei'tific'at.ùJ'étijdës.jj.r.l-f «maires; des tracts dont yaiiéï'le. ba^sagé, essentiel. ̃i:.«i Jéuric caiiiaraâei dis à tes :pa,ehls queVles ïns- •titulrices et les instituteurs qui te font, pas.ser; l'examen sont dés; reniirfls, des jaunes, des briseurs- de' grèves, dés traîtres à leur corporation et à la classe ouvrière. »

Si M.. Paya, enfin, a été déplacé d'office, c'est fla.rce qu'il a distribué à ses élevés, pendant une [rêtrëtia'oii-, donc dans l'école, tiiî tract cofnmUjiistel à l'occasioii, dit cinquantenaire de l'école; ̃ laïque. De ce tract, le général Mangin, maire; ̃d'Uzer, a pu dire notamment qu'il « porie atteinte à' la liberté- de conscience ,». ̃;•̃ 'Quant à Mlle Madeleine Faràut, elle a été arrêtée albrs cjii'â-vec quatre cents cliôraeurs réclamant: « « Diitravail pu du pain :>, elle se' rendait à l'Jiôtelj .police; de Nice pour demander la mise en IÎ-; tVicftè iinniëUiMte de « camarades ». Elle; a çjé condamnée poiir, .outrages ,au_x agents. Elle a çon-i testé..«. les vocables reprochés », mais a reconnu. h ..avoir, crié son iiitligiiktion devant le déploie-; tiiiienj; des forces policières ».. i jN^ûs le demandons la place d'une iastilutricei cstféîïe vraiiiient a la lète. de manifestants commu-

..liistes? :•̃̃ •̃̃ ̃ ̃ •'̃

/i '̃̃̃ ̃•: Jules Laurent.- 'iB ̃̃-•CEREMONIE PATëlOtlQUÊ ̃•; Ï3&iî>?b ̃:̃: T~ '̃̃̃ Récemment, Sur la terre dé Palleau, voisine duf

.^bmirff -de Levet et appartenant à Mlles Hazou. def

.J~m~g""t,lc"r..e\¡,~t l't., ,¡\P,part£!1,a,l,lt à' l',i,l!,es ,H¡¡ZUlt ,d",ef

°Aàii}tl^irJiiin, ont été jlla.nlé.s,. eii,une':avemio coin-J

"niéjïioï-atiye de la. victoire, deux rangées dé mnr'-j- ronnfers provenant de 'lat 'dlgufe: (te -Verdun- ('jette; cYyéïrfé'=cerëmonie a donné lieu à une émouvante. -nVfrniïéstàtiori patriotique à laquelle prirent part; ^feo^i^nds blessés de.gtierre et anciens csmba.t-; tants de Levet.

4~``.

"lé crime de l'îtaiien Moschiiif M, Roussel, juge d'înstriiction, chargé d'informer .sur l'assassinat, mardi dernier, avenue de Wagrain, de Mme Middletoii et teiitâtiVè stir Mlle Le Peuevon par le danseur italien MOschini, s'est rendu avec sdn greffier, M. Arqué, à l'hôpital Beaujon, pour' y 'recevoir la déclaration de Mlle Le'PencveiK 'C'est avec beaucoup de difficultés que le magistrat -ïi'pa faire parler la victime. •. :̃̃; Oiiio, a-t-elle déclaré, m'a téléphoné de venir au café, sinon j^iirais affaire à lui, Je suis 'venue et, je l'ai vu en compagnie de Mme Middlëtp.n. Jp J'ai prié de se retirer, il est sorti, est revenu avec, sou revolver et a fait feu sur nous. ̃:̃-•̃•• ̃- Jtfosçhini sera défendu par de Moro-Giaffern.

Jbes; Coni^ tes Aài^#s#ÉdM|iilI :Moade et la Viîte

€t>ûfrs A 1 occasion du jour de l'an, des registres d'ins- cription sont déposes

Pour Mo issigneur le Duc de Guise et Madame 11 Duohesse de Guise pour S M. la Reine Amçlie cY Portug?! pour LL. AA RR le Comte -et la Comtesse de-Paris pour S. A R. Mi"e la Duchesse de Vendom. et pour S A. R la Princes Isabelle de France comtesse Bruno d'.Harcourt 102 rue de Miromesml (8l) Pour S A R Mme la Pm^esse Blanche d Qfléan 6, i\enue Kleber (lbe) Pour S A. R Mme la Duchesse, de Montpensier 7, avenue Malakoff Pour LL AA. RR. Mgr et Mme la Princesse Pierre d'Orieans'Bragance 2, rue Saint Louis e-n l'Ile Ppw S A R Mme la Princesse Loms d QrleansBxngance 7, boule\ard de Boulogre, Boulogne-surSeme Y. .h: Pour S K I Aime la Princesse Napoléon 28, rue de Monceau t ( < Pour LL AA KR le Prince et la Pnncesse Sixte de Bourbon P^rme 47, rue de "renne Pour S A R Aime 'a Pnicesse Mirçuente d^Orleans, duchesse de Magenta 54 rue de Vaienne Polir S K. R. l'Infante Eulalie d'Espagne 17, rue de 1 Assomption Pour S. A R. Mme la Princesse Gcn=ue\e d'Orléans, comtesse de Chapona> 102, rue de Miromesml Aucufi-e réception n'aura lieu au palais royal de BruxelLs le 1 janvier, mais un registre y sera dépose pour LL MM le Rot Albert et la Reine Elisabeth S A. I le Prince héritier d'Ethiopie s'est embarqué pour Marseille hier, *ur le Lotus Monde officiel "C"

Le président du conseil a reçu, hier matin, en- audience de congé, S. Exe M "loshiz-uvi, ambassade du Japon demi îonnaire Pans le Monde Mme Guillermina de O C de Wilde a offert un déjeuner d'adieu a S Exe l'ambassadeur d'Espagne M DariMla a ai part pour l'Argentine

Les cornues étaient S. E\c M. Le Breton, ambassadeur de la République Argentine,; M. E. Léry Quesadâ; Mme. C. Linch, M. Miguel de Ànchorena,' Mme E. de z Olaxafiàl, M. Rodolfo Alcorta, Mme Rosa' Mansilla, mmisife M. Ojeda, le vicomte de Mamblas, MM. F. Carn-" Ê.ùïa'iio et A. Sievéla de l'ambassade d'Espagne Mmes

rMsa Ailchorena,- de Ferhandy, ;:A. Ugartë .dé Agùifre.

§#iV,a|O.> C. de Eiseley, Lr Buiige; 'G/dè^Wlfrà1 Gèzâ'r; et Mlie;Miî'y':Nâsh' ViraWro. '•̃ T 'îl.-vj! "•; /'p ~lWl'-ïtat3~on de Oliveira Cezar aMatt s& sœur,- 'M~e Wild%j; à;fHiçië les hotïneu:rs-Jd-e cette ëté$ante récéjitiqtt.-

N^ïsjsanceis ',l[ *•

'M. -Olivier d'Artemare 'et madame/ 'née Maivïna; Dàyout d'A'uerstaëdt, sont heureux d'àniioncer la'nais-'sançèdë leur fils Em'rtianuel. '̃– 18 décembre; Mr Henry Villeroy de. Galhàu et ̃̃madameî.nèe, Bazin, de Jessey, sont heureux de faire part de la naissance, de' leur fils Claude. Paris, .18 décembre. •' Le docteur et -Mme Maurice Hamburger nous prient de faire part de la naissance de leur fille Sylviane.

Mariages. ̃'̃̃̃

A~ Ce? jours derni'èrs a été célèbre à. Stamboul,- en présence' dlune nombreuse .assistance, le maxiage d'Abdoul ,Ta.vap Ta.rzi -Mahinoud Han, f rp.re. de la Reine Sureyya d'Afghanistan, capitaine de cavalerie dans l'armée afghane, avec Ziakiré Hàriem, fille- de Faris-bey; capitaine de marine. eïi retraite. '̃̃ ̃ Parmi les invités Anayetibulïah Han, qui avait -succédé, pendant un cburt laps de temps, au Roi À.rnandullah sur le trô.ne,,d'Afghahistarf:; .GwiJiajn N.ehi Han.

Soultan Ahmàt Ha-n, rà'rnpassadej.ïr nc.tiisi d'Afghànistanj

ainsi que bon nombre d'autres personnalités. -r- Ces jours derniers a été' béjrtir eij. la'- chapelle-- du château de. Lisse, '.le mariage de Mil* Bifcjiî-Vîfon'âfèc M. Raymond;.Gèht, inspecteur; d'assurances à la Compagnie, ci' Union '».' ̃̃̃̃-•̃̃̃-• .=. ;;̃ '̃;̃'̃•̃̃ ̃"̃- .vLa. messe .a été. célébrée" par «Mgr Guyot. '-•̃r: Les témoins étaient, poifr^ra^rriariëe; ia comtesse ÏÏe -b Finat, sa sœur; la baronne -Bêlas- de-Bradville; -sà-Mnè', mile; 'Marthe; Boriës ëf'la rh'arqu'ise d'i4uderïcJ:;i$our le

matif, MM, Marcel Mancie*Al©:er-f Boussànd-«t Guy

jÇéalis. ̃ ^j ̃ -y '̃̃̃ ̃:̃̃̃̃̃- Une assistance nômbreïfee et choisie se pressait, ces. -jours derniers, en; l'église Saitlt-Pothiri, à'Ly'o'n, au Aariage de Mlle ©dette Préllè;' :flllé':dë -Joèëph

S1MP>S PROfiABLË

̃ -'Rëgîbri parisienne. Situation 'slatiomiàire] Ciel 'voupeft, bruineux quelques bruines. Vent ['variable fùibiè. TMipêxatitrestaVionnaire. '̃' '"̃̃ ̃. France. Régions Sud èt:SiidrEst:Beau temps'. peu nuageux: Vent mvdéré .dil.seàehir-Nord-'È,'st<Fëmpé- fahiïe stàtid-Anair'e. ̃ 'Répons Sud-Ouest et Massif Central Ciel devenant très brumeux. Vent variable faible. teriipêrature en le' g ère

-haussé.: ̃̃-

,*>4l&£s<-ré&ions :^AmJ>s couvert brsumëux, avec bruines. Jent dissecteur -Ouest faible à-:ipoiérét Température sta-

'Àpmiqire.̃ '•

Aviation. -a) Région parisienne Ciel couvert'- Par nuages assez bas, doublés de brume très basse bruines, Vept. du secteur .Ouest 25 à 35 kilomètres' à' l'heure. Visibilité, mauvaise, ;'̃- b). Vers Londres, Bruxelles,. Cologne, Strasbourg ̃ïàinnià dans région 'parWèmik -'c'T yERs Lyon-MattseillE ti" "Jusqu'au Rhône, comme j f, CûïniiiëWàtàrtà rêgïàn'pàrisièhne.

nuageïïTfm -ïniàges ̃ élevés. "Vmït Nord-Est 35 à 45 kilo->.

mètres- à l'heure. Visibilité assez bonne- d) Toulôusë-Alicantë-Casablâxca Êeau tempf$eu,\

nuageux par nuages élevés et. a'sse.z.bas isolés. Vent du

secteur Est 20 à 45 kiloihêtrés à l'heure. Visibilité' moyenne à assez bonne (brume- inatihale). Manche. Mauvais temps, bouché' brumeux avec, bruines. Vent Ouest faible à modéré.]

Méditerranée. Temps moins- beau nuageux avec édarreies, averses ou grains dans le, Centre et l'Est. Vent du secteur Est prenant de la force. Côte d'Aztir. Beau temps peu nuageux.- Vent

variable faible à modéré. ̃̃̃̃

,Çpte basque. Beau temps, brumeux le .matin, '1 puis peu nuageux. Vent Est ou variable, faible,

̃ ̃ MISE AU POINT -.V^ Kous avons reproduit, vendredi matin, iin article de VÂiht' du. Peuple du matin intitulé « Pour la. protection de r'cpargnè' '–̃ L'inferpellixtioïi' de- M-. Dominique D.eluhoi/e ou les questions qui- demeurent sans réponse»; clans, lequel s'est, glissé un lijpsus que notre confrère corrigeait aussitôt. Nous lioûs empressons de reprbtlurfë sa' niise au ̃ ppîi'rt « Un regrettable lapsus' n'ûus. a" 'fait écrire hier V La fui l,ii te.. Ae la. Bancjiié ,de rynîqa Parisienne »,• alors, que/iiobs .avions. voulu pafier dé la. faillite, de la politique {le crëdits â la Hongrie, de -cette grâcde!

Irantpre; ̃ v •. ̃•.• ̃>̃; :v^ «

:> Nos lecteurs l'auront compris d'enx-mèines, car ou s?,it que non seulement la Banqua de .l'Union Parisienne n'est pas en faillite, niais que sa situation, un moment discutée, est aujourd'hui entièrement rétablie ,ot la pjet à l'4Jjri toute, surprise. »

<Oèt O-È :$&

Un arrêté du préfet. de ]a. -Seiiie prescrit que le ravalement des façades sur rue et sur cour des maisons bordant les voies publiques fc.t privées des huitième et dix'-nëu'viênie ârrondissertients devra être exécuté avant Ici'' octobre 1932. <£* L' Argus dé la Presse, continuant ses travaux de documentations parlementaires, commencés ëii 1898, peut fournir le relevé de tous ics votes de n'importe qiiel députa ce travail spécial doit, être 'la lecture' de cheref indispensable à: tout Candidat.

,< j cfi:7. F'# .Y~

Prelle, juge au tribunal civil de- Bourg, et de madame, née ;Lç>ng^et; petite.-fj.lle dç:j,siWm.e, Jean .Prelle,, avec M. Wiaùrîcé Thiébauît; ingémëiir des Arts et "Manufactures, fils de M. À*p:haji§£#irhi.éj3ault, ingénieur des Arts et Manufactures. officier d'Académie, et de Mme Alphonse.. Thiébau!t.née._Ga.rry.

ifâ bénédiction nuptiale; itft donnée ;par le chanbinë Molin, qui prononça une très belle allosciititin. La mariée portait une fort belle robe de crêpe georgette blanc, avec bonnet et voile de point d'Angleterre. Lés témoins .-étaient,- jour, marié: -M; Jean Carfyjv ing|nïèùr âes ..Arts .• éÇs Manufactur.es, "chevalier. L3é~- ,1a;

Légion d/hônnsi+f, sqnVbricle"p.our la mariée M. A1-;

rlhbnse Prellfe,' son briclé. -'V,- .̃̃'̃ Le service .d'honneur était assuré par Mlle Lily Prelle | et M. André ;VThiÉfrauit, Mlle Nifie'tte Thiêbkult et

M: Guéréë, Mlle Solange .Pr.elle et ftt îîotiert Thié;bauï.tiÉ

Mlle Henriette Durand et M.'Ve'no.t^'Mlle' tsther. Broc'js.- j eï'^Mr Bertrand', Mlle' 'Ma^flïè. Rouàsiàlîé "àt'M: "Juïièn.- Wolff, Mlle Simone Rô;ussia!le;et M. Pierre Souffrait, ] •' A la- sortie' '"de.;1 l^e^lise.'f J è-'oortège ̃ était' ainsi :'f prrné M. Maiifice Thiebaùlt ef JV!me Maurice Thiéballlt, suivis d'un groupe d'enfants Renée et Jeannette Carry, Michel,. Jacques et Linette Auvergne, Roberte et Chantal Prelle, Hélène Berthon venait ensuite le service d'honneur · ptïîs M. 'Alphonse Thiébâùlt et Mme' Joseph Preile,, M. Joseph Prelle' et, 'Mme A. Thiëbault, M. Humbert

èt Mme' jean'Pfelté, M/'Alphdnsè Prelieef.'Mrrie'. Hum-

bert, M. Carry.et Mme. Bertrand' JVf. Durand. et..Mnle

Car'r^, etc. ̃ ̃ ̃ v

Après; .la çërérnpniê religieuse, une briîtaTite Técëption réûriit "les. -parents et amis; des deux faTiiiries.1

Deuils •̃̃:• rr ̃

Nous apprenons avec regret la mort accidentelle du marquis d'Argenson, survenue hier, à son arrivée à Biarritz. ̃ • r ̃ ̃II. avait épousé Mlle d'HârcOUrt et était ie beau-père et le père du comte et de la comtesse de Gqùlairie. Écrivain distingué, poète délicat, .fort érudit sa mort causera une profonde émotiorf.dan.s.îa société parisienne, ôtj il fle- comptait que d'es' amis, ̃ Les; .obsèques du marqu1,s'd& Pi&fenc -dnt.'été célébrées- ,hjetv ;en l'église. Sa^ntvH:ôrioré;si%Eylau. La levée du corps a été. fai;eet l'£{rjsoute"dorinée par le cha-tioiné Labdùrt, curé de :1a- pafoissei.' Le: deutl.iétait représ-snté par Ie;-c6rate'.<le Piolenc, fils du défunte 'l'abbé de Chauvelin, le comte Guillaume dé Durfort' et le cornte de Chauvelih,- ses béait-frères; le comte Roger de Cathelirieau et M. Olivier des Garérs, ses neveux, et M. de La Motte Saint-Pierre, son cousin. Dii -cêté; des dames, par là marquise de Piplenç,- sa\yeuve;, H "'mafquiêê de ChauVeîm; 'bèlle-sœur; Ma comtesse" Ritbulixiei'FtirSanE, là' comtesse* Rogëf.fte ̃Gathfclinïàtt efSœur Hélène, de PÀssp'mptiop.-ses'iniècëS', et M'rrife <îe La, Motte: Sâmt^Pierre^sà cousine. ̃'̃'̃̃̃ ..L'intiù'màtiori à* eu iieu'au^cimetièfe du Père-Lachaise, dans. la sépulture de la -famille. ̃ '•̃ ̃. r Hier, .oot^.été eélé!?rées, en l'église. Notre-Dame de Grâce de vPassy, les.obsèquçg vde.vM. Robert, de Seve-

UngAS-, .̃̃ ̃̃••;̃ rt; .•"• 's /'̃ -•̃

La njesse.a été .dite par-j'abtié Louis de. B.oissiëu, curé du Grand-Montrouge, et l'abëoute donnée; --par l'abbé Jean.de ^Boissieu, .caré.de Saint-Louis d'Antin, cousins du-rfëfunt '̃̃̃ ,.̃ V-. ̃̃ La levée ̃ du corps avait ,é,té faite pa.r. le chanoine Hennebicgu-e, curé de la paroisse: 0. Le deuil était représenté :.par.AÎM.;iPie.rre,- Antoine et

Frapçois de Séveling,°,s,, ftis d,u;éiéjunt;.le: viçomte de

François de Sevelinges, fils- d;u ,'défun.t-; ̃ le. vicomte c(e

Rivoire de'La Bâtie, 'M.. Henri. Salleron, M. Xavier de Rocquigny du Fayel et' le vïeomt.é <Àîban de.Malézieùx du. Hamel, ses gendres, et:. M. Edouard de Sevelinges, son frère. Du côté, des dames, par Aime Robert de Sèvelinges, sa veuve la vicomtesse de Rivoire de La Bâtie, Mme, Henri Salleron, Mme Xavier de Rocquigny du Fayél et Mlle A.-M. de Sevelinges, ses filles; Mme Pierre de Sevelinges, sa belle-fille; Mme Hennel et Mlle de Seveling-ss^ ses,. sœurs -Mpie Edouard ;de §evelinges et Mme Hfe'hrî:de SevelingeV; '-ses bellés-sœurs: S. Exc. le comte Dejeari, ambassadeur de France à Moscou, beau-frère du défunt, retenu à son poste, n'avait pu. assister à la cérérnonië; ̃ ̃̃ ̃-•̃:•̃ L'inhumation a.- eu lieii:, au -cimetière, Montmartre. >. .777 Les obsèques, du, cômtnandant Eugène- Audibert, qëdédé à "l'âge quatré-vihgi-huit .ans, ont' été celé-. b,r.éss,,ces. jours derniers, Piërrelatte. rCDrôpieJ, Le deuil était conduit par son, neveu, le général ÀudjPéf-r, et "par* une délégation d'officiers ,du 6e 'tirailleurs';

de Montelimar.

,Le. défunt, .officier, de la Légion d'honneur, avait;' fait la guerre de .1879 xômme lieutenant de .cavalerie, il avait été successivement officier d'ordonnance des géné^raux Sanglé-Ferriêre, de1 Graminontef de Sâint-Jean.

Ne. jaites plus ;ée ;fadi-aûx, n'offrci pins cïétrçhncs saiis -avôij- vit les objets de haut stylé, vases,- sctilpUirei?, -'iJbnbon'tiieresj a]jpài-eils luniiiïeiïk. ̃ qud la Manufacture Nationale dti SèH'r'ës ]jrôpdse. |r 'vtitré goiït. Magasins de vëiitë à Sevrés et a Pàrjs, ÎJ40,. rije dé Rivoli. ̃ï p- UÂt'tl î #VÎ?T t P VIN "•̃ çLtbitv combat ta tuberculose. » a% :(Ti?uifN-Âvx.) ̃v; BiMprès|Rons4i¥i chanter la r&ssjaj, » ^Parler après Ponchon <lu -vin,

N'est-ce pas besogne -morose

i Êlffort BvetentSaùx et'vaîn ?.

.Maïs; cette tâché, il faut qu'on l'ose

Qùâny le vinv dix-huit fois sur vingt,

Attaquant- la..tuberculose, ̃ •s-iiï si? Em vainqueur bienfaisant survint. i,tc ̃̃(• ̃̃•' 7– Snob qui dégustes cbs breuvages Compliqués avec un fétu, -̃̃̃̃; .Redoute leurs prochains ravages ̃ '̃̃̃ >Pô¥mi tes pouiïions Qùè fais-tu ̃ 'Des crûs généreux et sincères ? ?,

îlà tisane de bois tortii

Peut rendre à, tes pauvres vis'fcgres i,i"; ijéUr initiale vertu.

Notre vieille mâmân la Viéne,

"Solide sur ses éfchalâsV' :'V.. ,.J Possède le pouvoir insigne f] ,.(Oh l'en blâme un pê'u trôp^ hélas .!) De dispenser en bonne fée. Du rêve aux cerveaux jps. plus las; Du, moins par elle est étouffée

La toux sèche sonnant le glas; Donc, pour combattre le bacille De Koch, et l'occire à tout prix,

Quel est le remède facile ? ̃̃ 'l~ Le vin, selon de bons esprits. o'

Que la gratitude pénètre :̃̃̃̃̃̃- -̃̃̃ ̃V Eh> nos cœurs, et- non le mépris.̃•'̃: Il faut le comprendre çt, connaître î f Quitte, à. modifier peut-être

.Lêsens! de ces;mpts: F»i compris. ̃̃ S ̃• Hugues Delornje.

LE«yiEUX^PÏJMCEE CLEMENCEAU M. Vieux auquel, en dépit .de son nom, l'âge* ne séniWepfls. avoVipporié prudtnte expérience, dont il est d'ordinaire la rançon. M. Vieux est' :tin des innoinbrabliiS songe-creux qui s'appliquent à bcsj-cer le pavs au i'oiiron des chiinèreB sans se soucier des réveils tragiques qui ie guettent. Donc, M. Vieux, à la niànière (le ses semblables) av.fait,- à Nantes, Une éloquente conférence au cours de laquelle il a gentiment niis la guerre hors la loi, sans s'ombîirrasser pour cela du point de vue d'Adolphe tiitler. ̃̃ Il n'y aurait t rifcn de: particulièrement exceptibnnel si M. Vieux, qui, comme trop d'apôtres du (lésaEmemont, suce le lait du -ÏMma Matert 11'avàH l'honneur d'enseigner au lyeéë-OeorgcS -Clemenceau j Un tel -ypin; oblige.; Si; Sjr- Viçiix- perdu le sens des..réalités., :il-"eût pu, «In; nioins, conserver celui d'uife ̃èrémentaTré*"î)iïdeu"rr;îi'î'VieiiS" est 'jéiriiD.

Ori"nous prie1 d'annoncer la "mort de la"' comtesse" de La VUlestreux, née de Monbrison, chevalier la Légion d'honneur, décédée subitement à Paris, dans sa soixante-dixième année, le 23 décembre. Ses obsèques ont eu lien hier, en l'églis-s du' Saint-Esprit, 'dans l'intimité.

Nous avons annoncé la mort du ;,gom|sff. de GuébTiàtïï, vice-président 'dit conseil général Idu Finistère et maire de Saint-Pol-de-Léon, décédé le 25 décembre 1931, dans sa quatre-vingtième année, muni des sacrements de l'Eglise, .en son domicile; à Saint-Pol-deLéon. (Finistère). Ses obsèques auront lieu demain hindi-, 2S: décembre, à onze heures en la basilique de.-SaiirtiPplrde-Léon. Le présent. avis tient lieu d'invitation e.t de faire-part, ':̃̃̃ ̃" ".̃ On nous prie d'annoncer la mort de M. Ferdinand: Letu, décédé dans sa quatre-vingt-sixième ^nnée. Ses obsèques, auront ..lieu demain lundi. 28. couraatià: midi,, en. l'égiisè: 'Saint- V'încërit de' Paul, où l'on s'e'rëûrii'ra. De parr des familles 'Letu, Henri Baroche, ÇJiarles'; Blanc et Boutàn.; Ni fleurs ni cûurorihës. Get: avis'^èné lieu, d'invitation. :̃.̃̃̃̃ i ̃'̃ ̃;̃'̃ ̃̃'̃

Nous apprenons la mort de Mme veuve Boyriven, décédée le 25 décembre 1931, en son 'domicile,. 43{- rue La Fayette. Ses obsèques seront célébrées demain lundi 28 décembre, à dix heures, en l'église Notre-Dame. de Lorette. On s-s réunira à la maison mortuaire. Le présent avis tient lieu de faire-part. On nous prie d'annoncer la mort de.: Mr. 'Le Saulnier. de La Cour, rappelé subitement à Dieu,. -le25 décembre, à l'âge de soixante-douze ans. Ses' obsèqiiss- auront lieu demain. lundi 28 décembre, à midi, en l'église Saint-Pierre du Gros-Caillou, où l'on se réunira, 'et l'inhumation lé mercredi 30 décembre, à Brest. ̃'̃̃• ̃ Valfleury.

PETIT CARNET

S Afin de faciliter vos achats, La Grande Maison de Blanc ouvrira spécialement ses magasins de la place, de l'Opéra dimanche de 2 heures à 6 heures et lundi à partir, de 9 heures du matin. Parmi d'innombrables merveilles;: à des prix incroyablement réduits, vous pourrez choisir l'objet qui portera la célèbre signature. «La Grande Mai-, son de Bl-anc » et sûrement fera plaisir.

S. Clerc et Bourguignon, place de l'Opéra, seront ouverts le dimanche 27 .décembre. Ils présentent une .sélection de bijoux, d'orfèvrerie et dé bibelots pour.mdsau-S à; des ,prix ;très réduits. ,_̃- ''•••' '̃>•• iGolle.ction de montres .uniques. c.iiù-hio ><-̃'< ;:i S Selon sa tradition, l'Hôtel. Lutetia prépare son dîner dansant pour la Saint-Sylvestre.

70. francs taxe comprise.

Retenir sa table. "• S Chocolat'de rois. Roi dés chocolats. Tel est'le chocolat Db'miniqUe de Biarritz. Il: se trouvé au salon de thé de la Compagnie Anglaise, 6, averitie Victor-Emmanuel-III (Elysées 25-26)..̃̃̃'̃ Le sac «Côte d'Argent» 25 francs. ̃ ̃̃̃

S Le très élégant Californie Palace de Cannes, si gpïïté par les fervents dé la Côte d'Azur, vient de faire sa"; réouverture. On peut louer également au Plaza-Athénéé, 25, avenue Montaigne, Paris (rqême direction).. ̃̃-

= Mon choix est fait. A'toùs mes amis, j'offre pour le Nouvel Ah' des cigaffes ou des cigarettes: Aux Messieurs, des boîtes de 10 cigares qui sont des merveilles et;. gui portent des noms imposants 'Ambassadeurs, Mandarins,: Magnais, .Co~M~ aux dames, j'envoie des coffrets de cigarettes en bois des Iles on ne saurait leur faire p'ius de plaisir pour une dépense- très modérée. '̃'

Vb'us n'irez, pas sûr la Côte 'd'Azur sans vous arrêter à Marseille, vous ne pourrez y être mieux qu'en descendant au Noailles:} le, ftieilleur hôtel, où vous trouverez aussi. la. mei'Mëurë cuisine.» ̃<̃; ,>»;. '•

:;̃̃'̃ i.v l' L.fiin; 1.1 ̃•!̃ ••\?r^f.: ̃;>! "m>? *C>'?

0.DeM.A:<S,de:PàHs. '̃̃' u.r'?T ]/, y ̃ -Pârènfs,.v^gys, paErains, marraines,

Quîobsède le choix des, étrennes,

Dites-vous ,que «.Cherry-Rocher» ̃.•̃(̃. Est un-c.adëaû très recherché 1 ̃

LA JOURNEE

A l'Arc de Triomphe, à 18 h. 30, la .Fjamirie du Souvenir sera ranimée par la Fédération nationale des sociÉtés d'anéiens chasseurs à pied, alpins, cyclistes, la Sidi-BraHim de Bordeaux et S.-O., la Sidi-Brahirri société de préparation militaire S. A. G.

Au Musée des arts décoratifs, 107, rue de Rivoli, dernière journée de l'exposition organisée par l'Union syndicale des architectes français.

..77- A l'Institut de France, à g h. 45, visite avec causerie du conservateur de 'la* bibliothèque de l'Institiit/ M.Le Gal. -•>' ̃ ̃ Au. Musée du Louvre (entrée porté DenonV à 10 heures, conférence sur « l'art romain et l'art chrétien primitif »; par Mme Chevalier-Verel.

A l'amphithéâtre du Muséum 'd'histoire naturelle, 36, rue Geoffroy-Saint-Hilaire, à iô heures, Conférence par M. Abrard sur « L'histoire de l'évolution de la terre ». -t- Courses' à Vincëhries à i heure. `

̃̃̃̃ -̃: ,> :>of, vi:.M

LA VIE RELIGIEUSE

L'encyclique « Lux Veritatis » à propos du quinzième centenaire du concile d'Ephèse Rome, 26 décembre. L'encyclique sur la commémoration du quinzième centenaire du concile d'Ephèse, annoncée par le Saint-Père dans son discours du Sacré-Collège le 24 décembre, paraîtra ce. soir. Elle commence par ces mots Liix Ventofis. Tout en s'y adressant aux catholiques, le SaintPère y a en vue aussi les protestants et- la chrétienté orientale -séparée de l'Eglise catliollrtùe. M veut leur faire toucher du doigt qu'à l'époque du concile d'Ephèse et préciséinent à -l'occasion (le; la réaction orthodoxe contre l'hérésie nestorienne, riï£*lisô romaine se montre- en pleine possession d'une aulorifë incontestée sur toutes les autres Eglises et communautés religieuses de l'Orient et de l'Occident.. Pie XL 'précise la doclrme qui étiiit en quest'inn devant le concile d'Ephèse. C'était, d'abord l'affirmation solennelle que Jésus-Christ, seul tt iiniqiia sauveur, est homme et Dieu tout ensemble; la natm-e divine et nature -humaine étant unies chez lui dans la personne dn Verbe. Le Pape en prentl occa.çio.ri poiir insister sur l'union essentielle de la véritable Eglise, (lu Christ ei pour renouveler to.uç les fils,: dissidents l'invitation à revenir à l'unique troupeau et à Punique- pasteur.. .̃> .-• :x Pie XI résoud l;ob|eciion des protestants contue le culte de Marie. T 1 lés exhôrje -i)aterhèlleni<?nt'ù' suivre l'exemple des ciitholiques' et h -évoquer la protection de la Vierge1 comme médiatrice -t conime avocate fui près du divin Sauveur.

Puis il adresse une pressante exhortation aux frères dissidents de l'Eglise orientale qui, au concile d'Ephèse, saliwt-îent le Pape comme gardien de la foi. Il les' invite à revenir ait père commun qui, dans la personne de Céîestin, proclamait de concert avec eux le plus haut iirivilègé de la Yieï'ge, la maternité divine.

Pie XI appelle de tous ses vœux le jomyoùj revenus à l'unilé, ils se protesneront avec lui devàfi" ..les, mosaïques de Sainte Marie Majeure pour célébrer le triomphe de la Vierge Marie au éoncile d'Ephèse..

Radiodiffusion d'un «Te Deum » CttÉ bu Vatican, 20 décenibre. –-Le poste de; la Gitç du Vatican radiodiffusera dimanche prochain 27 courant' le re beurix^ solennel qui ;sHra;

chanté dans la basilique de Saint-Pierre, aussitôt ajjris- la. nicsse du Pape, pour la- clôture des ceç6-

ît&hies eomméinôrativcs "du côncîlë"'n"*EpnjS|r yj*.

'ifea- transmission, s'effectuera! sm< ondes ;epf?" mr

tres 26. La nïessè-commençera.à 10 hViires.§|^

n Ît~ l~ i:

UN BEAU GESTE

L'un des meilleurs confiseurs de Paris, le meilleur même, dit-on, vient d'avoir un bep%. geste

l|r».ffni àlous tes ^feniTCs (je la. revueyL^s^f/i^^

iié hff/ê }\,Jd~'s.J.~s ~1'Í.{¡,1I):és dc chocolat` a~tcui·È

île i-'ran'c'f, "vingt francs de chocolat a" prendre

dans ses magasins. J v Al)t.iiiJe;fei^U*.l>ti;.sC3Îfe^qm .a^n?!1", Z0S jiarenls aux Enfants de France, 14, Rond-Point des Champs-Elysées, et vous aurez droit aux vingt francs de chocolat. 'Sans compter d'autres surprises, aussi ineryeilItiiscs' ̃

ËÂ^DÀNSE ;:i)ÊS: IVlILEÏGfli

Le budget du département 1.978 inilîions

̃ -,oi^ t-rv

;Les îneinbres du Conseil général -de la-Seine onib reçu hier le rappo-rt sur le budget du département pour 1932, sur lequel,- en séance du matjri( le.raprporteur général, M. Fiancetle •̃avait fait uiie i çoui' nmnication. 'Ce budget, s'équilibrerait à 1.9;78,344.âl9:fcan.c.s, avec liiié -réserve de 10. 678.407 francs. Il ëomplVrifl, en recettes et en dépenses, le. montant de Temp.ijuiit; de 700 millions pour grands travaux. ;.V Mais il faut encore attendre les fiches l'ectifieatives de la dernière minute ])oi.ir connaître total exact des receties et surtout des dépenses;' ̃ Le budget de la police 546 millions: Le rapport général de M. Emile Massard, siuvlft projet de budget de la préfecture de pdïip.e. pour. 1932 a été distribué aux membres du Gonse.iJ municipal aujourd'hui. Il viendra en discussipn dans la séance de lundi, probablement. .̃' De ce document, il résulte que ce budget s'élève fila somme de 54(5.322..390;fraric's contre; 551. 2S7.7()0 francs en 1931. Cette diminution n'est qii'àccideilr telle. Dans le chiffre de 54G millions, les dépenses 'de la police parisienne sont de 510.515.(180 fr. ;e_l|es des sapeurs-pompiers s'élèvent à 27.9.82.000 francs et celles du laboratoire de chimie. à.J-824.710 fnrnçs. Il coiivient de signaler, dans lés intéressantes pj'Opositjons-rdti. préfet? de police, le proyraanineivdé. réorganisati.oij dti jSÇrvJpe -de T;S;F.q.Uij -înode.iïnisè,, c(nwpiyKd(;a-Jtr..uij.(:j*©,ste^>;entr:a] puiss-an.t à' la-, \^è% future .de policej un ppste de. reîa.is ..et. d'entraiue- ment un siège- du ser-vj.ce technique-; cinq, postés, sur voitures automobiles; vingt -postes peur les.

centraux d'arrondissement, vingt-six postes; .pour

la banlieue, cinq postes de secours et ide remplacement. Cetle organisation serait, complétée par l'adaptation la T.S.F.. aux voitures çIl', ronde. Pour réaliser ce programme, la dépense serait de 4 millions.

Le préfet de police propose également d'étendre à la banlieue le système d'avertisseurs de police donl: l'installation complète va c4rë bientôt <if ëriîiinée à Paris, seize arrondis'seinents sur" Vingt en sont dotés. Enfin, M. Chiappe demande -l'inscrip< tion d'un crédit de 00.000 francs destiné à l'Office social adjoint au service médical de son adihinistration pour venir en àicîe à certaines sit.uatjishs douloureuses signalées par ledit office; :V

LA BONTE EN ACTION

LrËntr'aMe des fenimes. Françaises

11 y a beaucoup '(l'œ'uvrçs dé protection de l^é.nfancè en jj^aflce. Mais il yen a peu qui soient: pliis utiles et .mieux organisées que l'Eni.r'aide des J:t>mmes Françaises, fondée par Mine .Gâsioii Tli.ulhri-' mer c|tielques années après la 'guerre.. C'est-.on ̃•téiir lité une très vaste organisation qui recueille dans ses--ponpîmTiièrés"lcsJc-iifarrty"r|trcr"îivîrf nTi*tt! •'tn*"pstrt_ élever eJ.Ie-nXênie e.t .qui a,dé,ju,sauv,6..des ..niillk-rs de nouî.'fet;-ïilés# ]' i\0M> ̃) »? ^^U ,• '1 .le sais qu'on a souvent médit des ])ouponnièrcs et qu'elles présentent de très graves inconvénients lorsqu'elles ne sont pas installées, avec toutes les. •précautions nécessaires. Mais celles -de l'Éntr'aide -di's Femmes Françaises réfutent ̃ d'jivunce loivle ̃ critique. Je vous les ai décrites à plusieurs reprises et rien ne saurait mieux vous convaincre rie leur ̃perfection qu'une visite à .l.>oulo«nersnr-Seine.l;,â-lJ'a%Sv, dans tes chambres merveilleusement neltesd, eMres qui donnent sur un parc, .011 sur Jeurs ̃̃splai'iXuns (jtii les vivifient coiiiiiie dp jeunes 'phuîtes, les bébés arrivant des tandis sans air et -i.sau^i lumière sont transformés, ressuscites en, moins de quinze jours En: deux mois, ils sont mécoj}iiaj.s-i sables, et l'œuvre obtient des résultats si proBnHt's qti'cïle a réalisé ce tour de force pur le lenips qiii court de rallier suffisamment de bonnes volontés pour pouvoir houcler son .budget sans difficultés» A rencontre de beaucoup d'organisations semblii;blcs» elle n'a pas besoin d'argent. Elle est yiche-^ie jeunes vies et de ressources Aussi n'est-ce point ̃nh --appel à votre bourse que je voudrais vous faire pu son nom c'est un appel" votre cœur, ce qui facilite Beaucoup ma --tâcliei -car d'avance je suis certaine qu'il sera entendu. ̃-̃*̃ Parmi tous ces bébés qu'on amène à Boulognesu'r-Seiiiè, il en est que leur mère abandonne complètement et qui restent sans famille à la charge de l'œuvre. Celle-ci, a créé pour eux une section d'adoption et elle demande des ..parents., pour ;ie.s adopter. Elle facilité toutes les démarches, l(}uié:s les formalités,, et prtnd toutes lés ..gura.iilifes' 'ot'iri 'q'ù>HilLntiW'Vif/miMrcatïoïirnD;'pinsse-'shn^^ des sceptiques, .des cgp'istes trouveront inîlTe';râîsons pour vous démontrer qu'on né- doit- jamais adopter un enfant, qu'on s'expose aux pkeS déboires et qu'il vaut mieux garder éternellement; "-votre foyer vide et n'avoir, d'autr.e but dans la/v-fe que vos petites préoccupations persanirelles. A tout cela, qui est faux, je n'opposerai, qu'un argument allez voir vous-hiêliiés Ces .peljts abahidonnésj penchez-vous sur leurs berceaux comme cadeau de Noël apporiez-leur un peu de tendresse, et je suis sûre qu'il n'y aura pas un seiil cœur suffisamment endurci parmi vous pour repousser. ;ùn petit orphelin qui yous tend les bras et qiu S'ÔUS sourit avec confiance.,

Marie-Louise Ledé»

Adressez les demandes 'de reiiseïgn'ejnatiî'sr au siège de l'Entr'àidë des Femmes françaises, 1)!), rue de'Pronv.̃̃• ̃:̃̃:

P.-S. Le Centre de l'Aide matei-iiellc, 1, fr£> rue Andrieux, nous signale la détresse de; cinq e,nfants dont le père et la mère sont à l'hôpital et jema'ndt; des vêtements pour les habiller. ̃

LA SAISON

'n:> ̃̃"̃*̃̃̃'• "'•̃̃ ̃̃•"•'̃"̃ 'DE XHAM^ÏX

Unè;tinquaiflainë de guides ël- porteurs de- GhâttOftîk

sont .réunis' ici depuis quelques 'jours pour, suivre^, dès cours de ski pédagogiques, sous la direction d'Alfred Couttct, le champion de shi bien connu. Av.ec un-'lemps

magnifique et dans une neige poudreuse idéale, 'les ïéurs

'de ak.î sa sont déroulés d:tiis renthousiasme, lajoie^erf.ùrie j .bonne volonté générale. ]̃:̃̃ Ce matin, tous les élèves ont passé -leur .examen idevant une commission mixte composée des guides A.jfrçtT'-(?ôut'tet, Arthur Ravanel. Armand. Charjet, de *IviM..Lavalviçe, Armand \Charlet et du Dr Hallberg. Les épreuves se poiirsuivront demain à Chamoni.x polir un examen., oral,. Nul .doute que Chamonix possédera désormais une èJiÇe de prof esseurs de ski .de première et de deuxième., efâsse, .avec une splendide organisation, :̃ 'c-'d ̃ :J1 convient de féliciter chaleureusement Alfred Cpvit-tet, qui a su mattre sur pied et organiser^ admirablement Renseignement de la pédagogie du ski parrni J23 guides ̃̃chamoniàrds. Dr Ûqttberg.. ̃ ̃̃ •w;


DERNIÈRE HEURE

EN MANDCHOURIE

Les Chinois attaquent à nouveau la ligne Moukden-Antoung

Tokio, 26 décembre. Une information de PéMandchourie, les bandes de Tchang Sue Liang montrent une nouvelle activité.

Selon les dernières nouvelles pervenues aux milieux militaires de Tokio, un détachement chinois, fort de.: plusieurs- milliers d'hommes, accompagne de deux mortiers de tranchée, a fait son apparition ce matin, de bonne heure, dans une localité proche de Feng-Huan-Cheng, station de la ligne Antoung-Moukden, qui relie Moukden au chemin de fer de Corée. Les agresseurs ont coupé les fils télégraphiques et téléphoniques en différents endroits et brûlé trente traverses de la voie, interrompant complètement le trafic.

Le but de ces destructions est évidemment d'empêcher l'arrivée des troupes japonaises qui avancent actuellement vers le Nord par cette ligne. La garde du chemin de fer a envoyé des policiers et des ingénieurs pour réparer les dégâts.

Le quartier général de l'armée coréenne annonce qu'un détachement de troupes japonaises, en rouie pour Moukden, où il devait remplacer des troupes de la défense, a été débarqué à Kaolingmeng, afin de prendre part aux opérations contre les bandits. Suivant des nouvelles de Moukden, les bandits ont attaqué ensuite la station de Fengnuacheng, où un détachement de police et de volontaires, employés au chemin de fer, ont repoussé les assaillants après une résistance opiniâtre.

D'autre part, le correspondant du journal Asahi Shinbun télégraphie que le pont du chemin de fer Tchang-Chia-Pao-Tze a été coupé par des irréguliers chinois.

Feng Yu Siang va-t-il rentrer en scène ? Tokio, 26 décembre. Une information de Pékin annonce que le fameux « général chrétien » Fenq.Yu Siang, qui n'avait plus fait parler de lui depuis plusieurs mois, serait parti pour Nankin, afin de s'entretenir avec les membres dit Kutmiini.ang de la situation en Mandchouric. Il aurait déclaré, au cours d'une interview, qu'il était prêt à mettre 100.000 hommes à la disposition d:i maréchal Tchang Sue Liang, gouverneur militaire de la Mandchourie.

La réponse japonaise aux notes des puissances étrangères

Tokio, 26 décembre. On annonce dans les milieux gouvernementaux que la réponse du gouvernement japonais aux notes des puissances étrangères concernant l'activité des troupes japonaises en Mandchourie vient d'être adressee aux ambassades de Paris, de Londres et de Washington aux fins de transmission aux gouvernements intéressés. Le texte de cette réponse n'a pas encore été publié à Tokio.

On prête l'intention au gouvernement japonais de publier demain une déclaration sur la politique nippone en Mandchourie.

Le gouvernement japonais répétera notamment qu'aussi longtemps que des officiers et des soldats de l'armée de Tchang Sue Liang, dont lé quartier général est actuellement à TchinTchéou, continueront de participer aux opérations des groupes de bandits, au point de rendre impossible la distinction entre réguliers et irréguliers chinois, la responsabilité des conséquences de toute action que les troupes japonaises pourraient entreprendre par légitime défense, devra incomber entièrement aux Chmois >.

UN COMPLOT COMMUNISTE AU CHILI

Saxtiago-du-Ciiili, 26 décembre. Le ministre de l'intérieur a déclaré que la police a découvert les chefs communistes qui organisèrent l'assaut d'hier. n

Le gouvernement chilien a pris les mesures nécessaires pour éviter le renouvellement de ces faits. Les carabiniers révoqués qui essayèrent de s'emparer de la caserne de Copiapo obéissaient à un plan organisé par les dirigeants communistes du centre et du nord du pays.

Les journaux signalent la conduite d'un garde qui préféra mourir plutôt que de céder aux assaillants. Le nombre des tués s'élève à neuf pour les deux partis.

Le gouvernement a déclaré qu'il appliquera la loi avec la plus grande rigueur pour assurer l'ordre.

R, "V XT B ID E3 H..A. PRESSE

Echange de vues

M. H. de Kerillis a pris de l'humeur des critiques qui ont été adressées en particulier par P.-lmi du Peuple du soir à sa tactique lors du second tour de l'élection du quartier de l'Europe. Mince question, nous le répétons, mais qui soulève un problème électoral important la situation du _parti démocrate populaire dans les partis de la majorité.

« Que veut M. Marlin-Mamy ? » interroge le rédacteur de l'ECHO DE PARIS en rappelant fort justement les sentiments de sympathie que montra Y A mi du Peuple à son effort de propagande J'ai commis le crime de soutenir au second tour de scrutin la candidature de M. Bour, démocrate populaire, dans le quartier de l'Europe. D'accord. Mais j'avais promis, avant le premier tour, d'appuyer, quel qu'il soit, celui des candidats des partis appartenant à la majorité qui arriverait premier. Devant six témoins, j'avais dit à M. Gastambide, principal concurrent de M. Bour «Si vous venez en tète, et si vous éprouvez des difficultés, j'irai vous soutenir dans vos réunions. » Ce n'est pas tout. Je dois rappeler qu'il y a quelques jours, M. Marin avait pris l'initiative de lancer un manifeste demandant (paragraphe 3) aux républicains nationaux de se réconcilier au second tour. S'inspirant de cette idée, le secrétariat général de la Fédération républicaine s'était rallié, avant le ballottage, à la candidature de M. Bour, dont le patriotisme n'est mis en doute par personne. M. Chassaigue-Goyon, député national de l'arrondissement intéressé, vice-président de la Fédération républicaine, avait, lui aussi, pour les mêmes raisons, pris parti pour M. Bour. Plus fort que cela, l'Ami du Peuple du matin s'était « félicité» (12 dé.cembre) de cet exemple de discipline et avait «recommandé » (13 décembre) de voter pour M. Bour. Si bien que dans cette affaire, l'Ami du Peuple du soir me combat avec violence et une certaine perfidie, puisqu'il a refusé de publier intégralement ma lettre d'explications, pour avoir été en plein accord avec l'Ami du Peuple du matin.

Si j'avais fait cavalier seul, si j'avais fomenté, au ballottage, une désolante bataille entre candidats de la majorité, on m'aurait accusé, avec raison, dêtre un odieux agent de division. J'ai prêché le ralliement sur le plus favorisé dans la course du premier tour. On m'accuse de trahison.

Ah elle est facile, la tâche de ceux qui cherchent, avec le plus total désintéressement, à mettre de l'ordre dans ces vilaines batailles électorales où sont déchainées les ambitioi et les passions des hommes et où cependant se décide la vie du pays Tout le monde parle d'union. Mais chacun la veut à son profit. Mais personne ne se résigne aux renoncements, à l'abnégation, et naturellement aux grandes concessions qu'elle nécessite. M. de Kerillis ne renonce même pas à mettre en opposition l'Ami du Peuple du matin et 1M nu du Peuple du soir, alors qu'il sait fort bien que la position de l'Ami du Peuple devant la candidature Bour a été précisée et solidement bridée au moment où la nouvelle a été répandue que le parti démocrate populaire n'avait pas adhéré au pacte de la Fédération républicaine. C'est, en effet, toute la question Pourquoi M. de Kerillis a-t-il fait bénéficier un candidat démocrate populaire de dé-

L'Amérique et les dettes ou le chèque sans provision

¡ Après le moratorium du président Hoover, qui solidarisa, dans la même suspension de paiements, les réparations et les dettes de guerre, l'Amérique renouvelle le geste de Ponce-Pilate, qu'elle fit après le traité de Versailles, dicté par le président Wilson.

Une fois de plus, les gouvernements européens se sont laissé prendre au piège d'une Constitution américaine qui permet bien au président des Etats-Unis de tirer des chèques, mais peut faire en sorte que ces chèques restent sans provision. Si le monde moderne n'avait perdu tout sens de la dignité morale et tout respect de la signature donnée, la conscience universelle se révolterait contre un abus de confiance, aggravé d'hypocrisie puritaine, toujours prompte à parer de considérations pacifico-humanitaires un égoïsme monstrueux. Pendant des années, tous les paiements de l'Europe sont tombés en cascade dans les caisses de l'Amérique. Gorgée d'or et de crédits à- n'en savoir que faire, les banques américaines ont poursuivi une politique tentaculaire de contrôle et d'annexion de toutes les entreprises industrielles et commerciales du vieux monde. Elles ont prêté sans compter, mais à des taux usuraires, des capitaux formidables à l'Allemagne.

La crise est venue. Elle a surpris l'Amérique, qui croyait à la prospérité à sens unique et à la conquête illimitée des marchés économiques et financiers. Des Etats-Unis, la crise a gagné l'Europe. Les businessmen de New- York ont pris peur. Ils ont fait pression sur le président Hoover pour l'amener à lancer' son fameux moratorium, qui a précipité la catastrophe monétaire européenne. Le coup n'ayant pas réussi, le Congrès et le Sénat américains, en ratifiant le moratoire, se sont formellement opposés à toute annulation ou réduction des dettes. <:

Et maintenant, Washington refuse de participer à la conférence des gouvernements et lance au monde l'extraordinaire information qui suit

« Washington, 26 décembre. On considère qu'il est peu probable que les Etats-Unis participent officiellement à la conférence des réparations, étant donné l'opinion, maintes fois exprimée par le gouvernement de Washington, que la question des réparations et celle des dettes de guerre ne sont pas liées. On prévoit cependant qu'il leur sera demandé d'envoyer un observateur officieux.

» Bien qu'il soit impossible d'obtenir des commentaires officiels, des personnalités bien informées soulignent que l'amendement voté par le Congrès, désapprouvant une annulation ou une réduction des dettes de guerre, est, dès à présent, en vigueur. Il serait donc surprenant que les pays européens cherchent à reprendre des négociations sans que des conversations aient été auparavant échangées par les milieux diplomatiques. » Comme si cette duperie ne suffisait pas,, le Sénat américain montre encore la trappe et invite les Etats créanciers de l'Allemagne à s'y engager à nouveau

« M. Watson, chef du parti républicain au Sénat, a exprimé l'opinion qu'il n'y a aucune chance de voir les Etats-Unis consentir à une réduction des dettes avant qu'une mesure semblable ait été adoptée à l'égard des réparations, et qu'une promesse de réduire les armements ait été donnée par l'Europe. »

Pour être juste, il convient d'ajouter qu'une voix s'est élevée, à la haute assemblée de Washington, pour tenir le langage de la raison et de l'équité t « M. Hill, membre démocrate du Sénat, a déclaré qu'il était « maintenant impossible à l'Europe de » soulever la question d'une réduction des dettes » jusqu'à ce qu'elle ait pris les dispositions dési» râbles en vue d'effectuer les paiements, ou proj> posé au gouvernement des Etats-Unis une poli» tique concertée d'abaissement des tarifs, de façon » à rendre ces paiements possibles ».

s> Il a ajouté que l'Amérique n'aboutirait à rien tant qu'elle poursuivrait la politique qui consiste à détruire le commerce international tout en s'opposant à une réduction des dettes. »

Mais quelle chance cette voix a-t-elle d'être entendue aux Etats-Unis '?

BOURSE DE NEW-YORK

New- York, 26 décembre. Câbles transfers, 343 1/2

Changes sur Paris à vue, 302 3/4 Changes sur Berlin,

2380.

sislemenls prescrits par l'article 3 du pacte alors que le parti démocrate populaire s'est refusé à adhérer à ce pacte ?

M. Martin-Mamy (AMI DU PEUPLE du soir) avait, on s'en souvient, fondé sa critique sur ce fait que néglige, de façon tout de même étonnante, M. de Kerillis. Dans ces conditions, il est évident que M. Martin-Mamy ne peut que ramener son contradicteur à la véritable question et cela avec assez de vigueur et de clarté pour qu'on espère que le rappel soit utile

M. de Kerillis a si bien vu l'étrangeté de sa position qu'il a essayé de jouer sur les mots et sur les faits, et de se couvrir d'un manifeste de la Fédération républicaine. Nous avons rétabli la vérité sur ce point en précisant que la F. R. demandait bien à tous lcs républicains nationaux de faire bloc au second tour sur ie candidat le plus favorisé, mais non sur le candidat d'un parti qui, comme le parti démocrate populaire, auquel appartient M. Bour, n'a pas encore, à l'heure qu'il est, consenti à prendre un engagement réciproque et adhérer au pacte d'union. «s Le secrétariat général de la F. R., écrit M. de Kerillis, s'était rallié avant le ballottage à la candidature de M. Bour. » L'affirmation est inexacte 1° parce que le secrétariat ne pouvait se rallier à cette candidature avant de connaitre la réponse du parti démocrate populaire aux propositions du pacte; parce que, si le secrétariat a annoncé à M. de Kerillis, le mercredi, le désistement de M. Gastambide, c'est que ce dernier, ayaut jugé qu'il était personnellement lié par la parole donnée l'avant-veille du scrutin à M. de lierillis, avait naturellement averti la F. R. de sa décision. En sorte que, par un audacieux inversement des faits, M. de Kerillis défend son mauvais cas à l'aide de sa propre faute 1

« Personne, écrit encore M. de Kerillis, ne se résigne aux renoncements, il l'abnégation. » Pardon encore. c'est le contraire de ce qu'affirme M. de Kerillis qui est vrai, puisque tous les partis de la majorité, en 1 espèce, se sont résignés à l'abnégation et aux renoncements en acceptant Je pacte d'union proposé par la F. R., tous, excepté celui dont M. de Kerillis patronne précisément le candidat le parti démocrate populaire, qui, lui, entend ne renoncer à :rien, ni aux suffrages du Cartel socialiste, ni à ceux des nationaux Il s'ensuit donc, clair comme le jour, qu'cn soutenant un candidat de ce parti, M. de Kerillis ne travaille pas à unir les modérés, il aggrave la division

Enfin, cette conclusion

L'.4mi du Peuple, celui du matin comme celui du soir. veut que, dans une bataille électorale où les républicains nationaux sont en majorité et les démagogues en minorité, ce soit le candidat national, et non le candidat démagogue, qui soit élu. Et c'est parce qu'il veut cela avec tous les bons Français que nous souhaitons la présence de M. de Ktrillis, non aux côtés de l'adversaire des candidats nationaux, mais aux côtés du candidat national.

11 reste donc à M. de Kerillis à expliquer en vertu de quel pouvoir il juge bon de faire voter les électeurs nationaux pour le parti démocrate, alors que ce parti se refuse à la réciproque. M. de Kerillis, réduit au geste de l'autruche, prend une grave responsabilité en se refusant à poser la question du programme et de la tactique des P.D. pour les élections prochaines.

Les Catholiques en face du problème de la Paix UN DISCOURS DE L'ARCHEVEQUE DE ROUEN

« II se troupe parmi les catholiques

quelques rêveurs qui vont de l'avant

avec une générosité mêlée de trop

d'illusions. »

S'adressant ces jours-ci à de jeunes prêtres, S. Exe. Mgr de La Villerabel, archevêque de Rouen, leur parla de la paix au sujet de laquelle « bien des paroles ont été dites, les unes sages, les autres absurbes, tant les passions sont déchainées. » L'Eglise a le droit et le devoir, montra-t-il, de parler de la paix puisqu'elle est « dépositaire de l'esprit de paix de l'Evangile »' et c'est pourquoi. bien des fois, les pays sont intervenus au cours des âges pour la prêcher aux peuples. Il ne faut cependant pas croire qu'on puisse supprimer la guerre « d'un élan généreux » étant donné les passions mauvaises qui sont au fond de toute nature humaine.

Néanmoins, dit-il, aimons la paix en Ja désirant ardemment nous la rendrons peut-être plus aisée. Ke laissons « jamais la haine envahir nos âmes » et rappelons-nous que tous les hommes, même nos ennemis d'hier, sont nos frères.

« Mais, a soin d'ajouter Mgr de La Villerabel, en même temps, gardons le culte de nos foyers et' de nos autels. Aimons notre patrie et ne laissons jamais fléchir notre patriotisme. Il y a dans nos amours une hiérarchie. Si tous les hommes sont notre prochain, nos concitoyens sont les plus proches. »

Et, insistant. le primat de Normandie donna cet avertissement dont nous ne saurions trop souligner l'importance et la portée à l'heure présente

C'est avcc des raisons particulières que jc vous le dis, mes chers fils, car il se trouve parmi les catholiques quelques rêveurs qui vont de l'avant avec une générosité mêlée de trop d'illusions. Ils en arrivent à dire que les catholiques ne doivent pas porter les armes, même pour se défendre. Quelle aberration et contraire a l'enseignement de l'Eglise Dieu qui a suscité sainte Jeanne d'Arc nous a montré qu'il ij a des guerres justes où tous doivent faire leur devoir avec courage.

Puis, Mgr de, La Villerabel souhaita et, recommanda l'avènement dans toutes les âmes de l'esprit de. paix qui ne trahit « aucun devoir envers la patrie ». Il opposa cet esprit de paix à <; l'esprit de haine ̃>, montrant les dangers que ferait courir celui-ci à l'Europe et à notre civilisation. Il ajouta cette recommandation « Je vous dis ces choses car, à l'heure actuelle, vous aurez occasion plus d'une fois de vous défendre et contre un nationalisme exagéré chez les uns, et contre un pacifisme dangereux chez les autres. Tenezvous, en vrais fils de l'Eglise, dans la juste mesure, c'est-à-dire dans la voie droite. » Cette mise en garde de l'archevêque de Rouen contre les catholiques rêveurs, apôtres d'un dangereux pacifisme, justifie pleinement ce que nous avons toujours écrit et soutenu ici. Etant donné la haute personnalité de Mgr de La Villerabel, elle contribuera certainement, comme l'ont déjà fait les voix si éloquentes du cardinal Verdier et des évêques de Chartres et d'Agen, à mettre de l'ordre et de la sagesse dans les esprits et à dissiper les malentendus que se plaisaient à entretenir certains catholiques.

Paul Lesourd.

ARRESTATIONS AUX INDES

Allahabad, 26 décembre. Le pandit Jawaharlal Nehru, président du congrès panindien, a été arrêté ce matin avec M. Sherwani, au moment il partit pour Bombay afin d'y recevoir Gandhi qui est attendu lundi.

Ces arrestations ont été opérées, croit-on, en raison d'une contravention è(, .l'ordonnance des provinces unies leur enjoignant de ne pas quitter Allahabad.

Le comité du congrès a supprimé les formalités prévues pour la réception du Mahatma et proclamé un « hartal », ou journée de deuil, en signe de protestation.

Des volontaires sont immédiatement partis en automobile pour répandre la nouvelle de la proclamation et demander la cessation du travail. On mande de plusieurs endroits de l'Inde que la campagne de désobéissance civile semble se raviver à la suite de l'agitation fomentée par le comité du congrès pour le non-paiement des loyers. D'un autre côté, dix-huit; délégués à la conférrence de la Table Ronde sont revenus à Bombay hier soir et ont publié une déclaration disant que non seulement la conférence n'avait pas échoué, mais qu'elle avait donné des résultats dont il dépendait des Indiens eux-mêmes de tirer tout le parti voulu.

L'alimentation de Paris

en eau potable

'< Le conseil municipal votera-t-il le désastreux projet des Vals de Loire L'affaire est en discussion à l'Hôtel de Ville et M. Jacques Dittc rappelle dans VÂMt DU PEUPLE ce que vaut le projet et les données exactes du problème. En 1908, MM. Mahl et Blondel présentèrent un projet d'adduction des eaux de la Loire à Paris, consistant à créer par un, barrage en avant de Roanne (oit l'eau est excellente) un réservoir de 200 millions de mètres cubes.

A cette conception fut substitué quelques années plus tard un projet « des Vals de Loire » à un simple chef de service de la surveillance des eaux qui, lui aussi, prévoit un réservoir en avant de Roanne.

Mais au lieu de puiser l'eau dans ce réservoir, qui ne jouait plus dans sa conception que le rôle de régulateur du cours de la Loire, il restituait cette eau au lit du fleuve pour la reprendre 280 kilomètres plus bas, au moyen de puits creusés dans les alluvions des Vais de Loire, sur les territoires des départements du Cher, de la Nièvre et du Loiret.

C'est ce projet qu'une coalition d'affaires veut imposer. Que vaut-il ?

Pratiquement, l'expérience prouve que 67 c,'o des puits existant dans cette région ne fournissent qu'une eau polluée, contaminée par des infiltrations, impropre à la consommation.

En outre, le projet des Vals de Loire saccagerait et stériliserait une des plus belles et plus riches régions du «Jardin de la France».

Il comporte, en effet, la création d'au moins 500 puits et la construction d'au moins 500 postes de pompage, édicules de nécessité d'une hideuse uniformité, élevés à 500 mètres de la rive du fleuve, espacés de 100 mètres en 100 mètres, et èela sur une distance de plus de 50 kilomètres.

Cela suppose donc un nombre formidable d'expropriations onéreuses et un trouble considérable apporté dans la vie de toute la population rurale touchée par ce projet qui a soulevé, on le sait, les plus vives protestations.

Mais ce ne serait rien encore s'il devait vraiment fournir à la région parisienne l'eau abondante et pure qu'eUe en attend.

Or, les premiers sondages effectues ont prouvé qu'à 500 mètres du fleuve les puits ne donneraient pas la quantité escomptée.

Il faudra, en certains points, se rapprocher à 50 mètres de la rive. Mais alors la masse filtrante sera très vite pénétrée par les impuretés et ne jouera plus efficacement son rôle de filtre.

Un seul puits, sur les 500, laissant passer une eau contaminée, c'est tout le projet qui perd son intérêt, puisque toute l'eau fournie est polluée par là même. Cette pollution sera d'autant plus rapide qu'il s'agit d'une eau usée, chauffée au soleil sur une faible profondeur pendant 300 kilomètres, désoxygénée, ayant reçu les égouts de plusieurs grandes villes et dont la température (25° en été) et le degré hydrotimétriquû élevé favorisent la multiplication des bacilles pathogènes. Un véritable bouillon de culture », déclare M.

Paris boira-t-il les eaux des Vals de Loire?

Le projet d'adduction des eaux des Vals de t Loire est revenu une fois de plus hier devant le conseil municipal. Notre revue de la presse en 1 parle utilement.

On connaît ce projet qui consisterait à amener I à Paris un million de mètres cubes d'eau puisée dans les sables de la Loire, sur une longueur de 80 kilomètres et une largeur de 2 kilomètres pour les amener à Paris, fantaisie qui coûtera la baga- telle d'au moins deux milliards, compte non tenu des trois milliards de francs qu'il faudra dépenser ensuite pour mettre les canalisations parisiennes, les égouts, les collecteurs à la hauteur du service qui leur sera demandé.

Bien des choses ont été dites depuis longtemps au sujet de ce projet né en 1911 et qui fut sévèrement combattu par les départements et les populations intéressés. Par lassitude, ou pour d'autres raisons, cette opposition a fini par s'atténuer, fondre en quelque sorte, si bien que le 11 septembre dernier un décret prononçait la déclaration publique de l'opération.

Et c'est pour obtenir une cote favorable à l'exécution des travaux que l'affaire est revenue à nou-

veau devant l'assemblée communale. Ce n'était plus

le principe qui était ainsi en cause, mais bien un j engagement ferme qui a été présenté par M. Le- marchand au nom de la sixième commission. Critiquable, ce projet l'est au superlatif et les observations apportées hier à la tribune par M. 1 Roeland ont excellemment situé le problème. Sans nul doute, a dit le conseiller du dixième, Paris a besoin de beaucoup d'eau et l'apport envisagé de un million de mètres cubes supplémentaires par jour est séduisant. Malheureusement, ce projet se révélera bientôt insuffisant. Du fait des besoins croissants d'une population s'augmentant sans arrêt, il faudra plusieurs millions de mètres cubes d'eau, dix peut-être, dans peu d'années. Puis poursuivant son examen M. Roeland a souligné que, en réalité, il ne s'agissait pas d'autre chose que d'une adduction d'eau de rivière. Or les eaux de coteaux qui l'alimentent au même titre que les eaux souterraines peuvent être contaminées. Evidemment, des servitudes de protection sont prévues, mais qui pourrait certifier qu'elles seront absolument efficaces.

D'autre part, l'orateur a fait ressortir que les services techniques proposent de faire le captage à une distance de 50 mètres seulement du fleuve, alors que les hygiénistes, dont le docteur Roux, estiment que cette distance ne doit jamais être inférieure à 500 mètres. Il n'est donc pas excessif de prévoir qu'en peu de temps la puissance filtrante dessables sera annihilée et qu'il faudra javelliser les eaux de la Loire comme on le pratique en ce moment pour les eaux de la Marne et de la Seine. Sans insister autrement sur des cas de goitre constatés dans une région des Vais de Loire, M. Roeland a envisagé la possibilité de la transmission d'autres maladies comme la fièvre typhoïde, la tuberculose, car dans le territoire de 160 kilomètres Is carrés où se fera le captage il existe de nombreuses agglomérations de population et de bétail, ce qui fait naitre tout naturellement des craintes de ces maladies, d'autant plus que les eaux de rivière ont un pouvoir bactéricide bien plus grand que les eaux de source prises à l'émergence. Dans ces conditions, puisque l'on entend avoir recours à des eaux de rivière, pourquoi aller les chercher à 140 kilomètres de Paris, au prix de dépenses exorbitantes, alors qu'il suffirait de les prendre, comme en ce moment, dans la Seine ou ses affluents ? La quantité serait assurée, il n'y aurait pas besoin d'avoir recours à tant d'efforts, et la qualité ne serait pas différente.

En séance de nuit, le conseil a poursuivi la discussion.

M. Aug. Beaud a également apporté des critiques sur le projet, estimant, notamment, qu'il n'avait pas l'assurance, que la dépense n'excéderait pas deux milliards, puis que les barrages réservoirs n'apporteraient pas de sérieux mécomptes. Enfin, il a demandé que des précisions soient apportées au sujet d'une certaine société d'études qui s'est constituée en 1925 pour l'alimentation de Paris en i eau en réalisant les projets avec l'application des prestations du plan Dawes.

M. Beaud s'inquiète de savoir comment serait dissoute cette société qui n'a plus de raison d'être puisque le plan Dawes est lui-même expiré, et ses appréhensions sont particulièrement avivées du fait qu'au conseil d'administration dans lequel la ville était représentée par quatre conseillers généraux et quatre fonctionnaires figuraient MM. Von Kuhlmann (de la Deutsche Bank), représentant des groupes allemands de prestation en nfature P.euter i Volgand et Wolf Otto, représentant des intérêts allemands pour l'application du plan Dawes le docteur Kurl Weigett, membre suppléant du comité de direction de la Deutsche Bank und Disconto-Gesellschaft aux côtés de MM. Grages, directeur de la Philipp Holzmann-Aktien Gesellschaft, de Francfort-sur-Mein l'lrich, administrateur délégué de la Compagnie du Métropolitain, représentant la Compagnie continentale Edison, etc., etc. Le rapporteur, M. Lemarchand, a constaté, dans son rapport, que « la première réunion du conseil d'administration eut lieu le 15 novembre 1927,

Jacques Ditte. Alors, ces faits étant connus, pourquoi dépenser cinq milliards à un néfaste projet ? Topaze Topaze au service des affairistes. La plainte des hommes

,¡¡ de bonne volonté

L'abbé Mœnius, dont nous avons plus d'une fois salué le beau courage mis au service de la vérité politique et de la paix adresse une lettre de Noël à ses lecteurs de VALLGEMEINE RUNDSCHAU Jamais encore le rapprochement entre la France et l'Allemagne n'a été rendu, scmble-t-il, plus impossible qu'aujourd'hui. Les gouvernements négocient, mais Je iossé qui sépare les peuples s'élargit de plus en plu. Que l'on me donne une ardoise pour que j'y écrive ceci En Allemagiie, il est possible qu'à l'heure même où, amicalement et sur un ton de requête, des négociations sont officiellement conduites, le même gouvernement laisse un capitaine d'incendiaires, étranger pardessus le marché, se livrer contre la France à des explosions de haine et de menaces. Sur l'ardoise, je noterai encore C'est en Allemagne que pareille chose est possible. Au lieu de mettre dans les fers les criminels, on les laisse non seulement courir en liberté, mais organiser méthodiquement leurs attentats contre l'occident.

Les menaces contre la France d'un monsieur Strasser, le mépris que le signor Hitler crache à la tête des Français, les intrigues avec l'Angleterre de lord Rosenberg, tout cela est tout autre chose que du simple givre sur les fleurs délicates du printemps franco-allemand. Toute peine sera perdue, si le jardinier ne se décide pas à faire la chasse aux larves et aux oiseaux

de proie.

Qu'on jette seulement un regard dans les journaux français. Quel est le dernier écho au cri belliqueux « Allemagne éveille-toi s> ? C'est que la France s'est bel et bien réveillée. Peu importe si le Quai d'Orsaj- briandiste continue à dormir sur les deux oreilles le peuple français, lui, ne dort plus. Les feuilles françaises font entendre des grondements. Ce n'est plus une' peur paralysante, mais l'indignation contre ce qui se dit outre-Rhin, contre ce qu'il y est permis de dire a Si c'est cela qu'on veut, eh bien i tant pis 2

Le docteur Mœnius a raison d'écrire à ses com.patriotes « Le peuple français a été trop cruellement réveillé par l'hitlérisme ». Nous ajouterons que ce peuple, réveillé, constate la complaisance dont bénéficient les incendiaires et la communauté de thèses pour des revendications aussi injustes que dangereuses entre l'hitlérisme et les partis qui parlent de paix.

L'antisémitisme d'Hitler

Le SERVICE DE LA PRESSE SOCIALISTE, bulletin berlinois d'information du parti socialdémocrate, vient d'exposer « les instructions confidentielles > du parti national-socialiste d'Hitler sur la question juive

Aucun des juifs vivant en Allemagne n'a do droit civique. Aucun juif n'est admis à administrer quelque institution publique. Tous les fonctionnaires juifs, instituteurs, juges, employés de ministères, etc., seront

avant la réponse ministérielle sur l'opportunité de la constitution de la société »•

Cette réponse, au surplus, n'était guère favorable. Il y était dit notamment, en réponse à la demande préfectorale

.J'ai honneur de vous faire connaître, d'accord avec -Vf. le président du conseil, ministre des finances, dont j'ai' cru devoir prendre l'avis, que, contrairement ai votre manière de voir, la société dont il s'agit ne tombe pas sous le coup des dispositions du décret susvisé (décret du 28 décembre 1928 sur les régies municipales). Et le ministre de l'intérieur ajoutait qu'il ne s'opposait pas à la constitution de la société sous la réserve que cette dernière n'exploiterait pasi«.uir service public d'intérêt communal » et n'atira^t. d'autre objet que de faciliter l'utilisation des^ prestations en nature du plan Dawes. C'était fort net.'1 Quant à la dissolution de la société, a fait remaih! quer M. Beaud, elle est reconnue obligatoire aa bout de trois ans, sur une simple demande formulée par un groupe d'actionnaires représentant 40 0/0v du capital social, ce qui est le cas de la yjlje d£, Paris qui, avec le syndicat intercommunal de la banlieue, a 800 actions sur les 2.000 de la société. Comme conclusion, M. Beaud a demandé qu'il fut sursis à toute décision jusqu'à dissolution delà société, que certitude so; apportée que les dépend ses ne dépasseront pas V. milliards et que les frais d'entretien n'excéderont pas 3 millions par an. M. Contenot s'est, comme les deux précédents orateurs, prononcé contre le projet qu'il considère comme massif et dispendieux et préfère les bassins filtrants dont l'étude n'a pas été complètement faite.

M. Giraud, directeur général des travaux, est venu exposer les vues de l'administration. Au moment il montait à la tribune, sur une nouvelle insistance de M. Beaud, M. Lemarchand a déclaré que la commission était pleinement d'accord avec lui au sujet de la dissolution de la société. Soit, repartit M. Beaùd:, mais il faut que l'assemblée le dise par un vote.

Le directeur des travaux entreprit alors ses explications en faveur du projet des Vals de Loire. En raison de l'heure tardive et un scrutin public à la tribune étant demandé, le vote sur les conclusions du mémoire préfectoral et de la commission a été renvoyé à la prochaine séance, comme le précise le règlement.

Un complot à Moscou

contre I'ambass.adear du Japon ° ToKio, 26 décembre. On confirme dans les milieux politiques japonais qu'un complot a été fomenté contre la vie de M. Hirota, ambassadeur du Japon à Moscou, afin de créer une tension politique entre le Japon et les Soviets.

Contrairement aux bruits qui ont couru, on déclare que M. Hirota restera à son poste. On laisse entendre dans les milieux officiels que le Japon n'entreprendra à la suite du complot aucune action diplomatique.

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révoqués immédiatement. l'n juif ne peut prêter ser*ment devant un tribunal allemand, ni être juré. Tous les juifs vivant en Allemagne seront soumis à un régime de droit spécial. l1s ont un impôt particulier à payer et doivent obéir aux autorités politiques locales qui décideront de leur permis de séjour. Aucun juif ne doit étv.e avocat., Jl n'est pas permis à un juif d'apporter ses soins médicaux un chrétien (!). Il est défendu de tuer le bétail selon le rite juif. Tous les secours d'Etat, de même qti'e la reconnaissance de 1' « Association cultuelle juive s, tombent. Tous les juifs naturalisés en Allemague depuis 1914 perdent le droit de citoyen et seront expulsés comme étrangers encombrants.

Une commission d'enquête spéciale contrôlera le plus sévèrement toutes les entreprises commerciales juives et, en particulier, les magasins, les banques, le commerce en gros, de même que les entreprises industrielles, et, en cas de « danger public », dépossédera les propriétaires juifs et versera leurs biens dans « les possessions du peuple allemand ». l'ne loi spéciale sera consacrée à la lutte contre la « souillure juive ». On retirera leurs concessions aux propriétaires de théâtres juifs. Aux places directrices des journaux, aucun juif ne devra se trouver. Toute la presse qui est entre les mains des juifs doit carrément renoncer » vivre. Une loi spéciale exigera des comptes de tous les écrivains et journalistes qui, en dehors de toute autorisation, s>9 seront mêlés des « choses allemandes ï.

'La « population allemande D se réserve expressément le droit d'interner ou d'expulser tous les SchutZ'bürger (membres de groupes de défense) juifs qui bles. seraient les « intérêts du peuple allemand Les mariages entre juifs et chrétiens seront déclarés nuls. L'autorisation pour des mariages civils officiels sera absolument refusée. Les enfants juifs ne devront fréquenter ni les écoles, ni les universités allemandes. Pour résoudre définitivement la question juive, il sera proposé d'employer les juifs en Allemagne à jdçs travaux dans les régions marécageuses, au défrichement des marais, sous la surveillance de sections d'assaut spéciales.

Il n'est pas besoin d'ajouter que ces instr^çtiolis soi-disant confidentielles datent des débuts du mouvement hitlérien et ont été répétées par le Volkische Dcobalchcr. A l'approche du pouvoir, c'est-à-dire depuis l'an dernier et même la, c^m- pagne électorale de septembre 1930, Hitler a considérablement atténué. ce programme. j> :̃! Le texte que nous citons plus haut, nous:l'avons lu dans le POPULAIRE, dont le directeur et une bonne partie des rédacteurs sont israélites, et nous nous attendions à lui trouver un commentaire déclarant que la France où un tel antisémitisme apparaît fou est un pays vraiment digne d'amour, que sa sécurité et son indépendance méritent dévouement et vigilance, que la haute finance juive a travaillé contre ses coreligionnaires en rétablissant l'Allemagne dans son pangermanisme mortel. Nous n'avons rien lu de cela dans le Populaire et M. Blum continuera de demander demain le désarmement unilatéral qui a toutes chances de livrer cette France paisible et hospitalière aux hordes hitlériennes.

Maurice Noël.


"La guerre est pour demain"

̃ Nôtre* excellent collaborateur M. Raymond Henry (qui a déjà donné, sur la guerre des gaz, une traduction remarquable) vient de publier, chez Bernard .Grasset, la traduction d'un curieux ouvrage de l'écrivain autrichien Ludwig Bauer portant ce titre lourd d'inquiétude La Guerre est pour demain. Est-ce un livre prophétique ? Il faut espérer que la sagesse, des nations le démentira. L'étude pénétrante de M. Ludwig Bauer nous aura fourni du raoins l'occasion (et quelques raisons nouvelles) de réfléchir une fois de plus sur ce grave problème <jui engage l'existence même du monde actuel. .̃jEjàjrjijû., les idées que nous expose M. Ludwig ̃ fiauer,. il en est certes de très discutables, il en est même' <Je répréhensibles et que nous avonseomIjattaes' ici il en est d'autres qui, étant donné la nàtioïMi'ïïté de l'écrivain, sont appelées à un gros retentissement. En Allemagne, la réaction ne s'est pas; fait attendre, La Guerre est pour demain a .été,, retirée déjà des vitrines dans toutes les libraï-

q~~j ~1.

.$Vest ,que ce livre n'est pas toujours agréable jmy;, les nationaux d'outre-Rhin « L'Allemagne, ,fcrit" 'M. Bauer, apporte beaucoup d'éléments indispensables à la catastrophe sa faculté illimitée de croire aux mensonges qu'on lui raconta, sa passion pour l'organisation, son génie de l'obéissance, son penchant à verser dans les extrêmes, son absence de compréhension de la mesure et les possibilités, un contenu bouillonnant et indéfinissable qui cherche constamment à prendre forme, » La thèse de l'innocence allemande dans la question dé la guerre allemande de 1914 ne se pose pas, dit-il « C'est sur cette base que s'édifie tout le funeste échafaudage du danger allemand, et aussi longtemps que ce fondement-là ne sera pas réduii en miettes, il n'y aura pas de paix véritable. » Quant à la revision du traité de Versailles, ajoute. t-il, c'est bien simple « II est impossible de rien modifier sur ce traité, ou bien c'est la ~fuerre, » Déclaration formelle.

Un long chapitre est consacré à la mystique du pacifisme (on est prié de ne pas rire, écrit l'auteur après ce mot). « Le pacifisme fait figure d'enfant rachitique et rabougri à côté de sa mère malade la Société des Nations. »

Etudiant successivement les trois Internationales qui exercent leur influence à travers le monde (le catholicisme, le socialisme et la finance), M. Baiter, observe « Le socialisme s'est cantonné dans deuxdes formules les plus lourdes •̃ d'éléments inquiç-, tants revision, d'une part, et désarmement gêné-1 rai sans sécurité d'autre part. » Mais, par contre « Il n'y a que l'Eglise catholique qui entre en ligne de compte comme facteur de puissance, et si à cet égard on examine Ls choses, on reconnaîtra que c'est elle, parmi loules les forces conservatrices. qui a le mieux résisté aux bouleversements et à la décomposition de notre époque. Elle est encore une force c'est indéniable. »

Enfin voici quelques lignes extraites du chaphr? concernant notre pays « En soi la manière d'être et la puissance de la France seraient pe^t-être la plus forte garantie de paix. Voilà un grand peuple. le plus équilibré de tous, celui qui entre tous possède les réserves morales et matérielles les plus fortes, et ce peuple veut la paix à tout prix. » N'oublions pas que c'est un Autrichien qui parle. Comment résumer au fond son exposé du problème et les conclusions qu'il en tire ? Les derniers espoirs qui furent donnés au monde (S. D. N., moratoire Hoover) s'évanouissent. Les périls qui nous menacent (citons quelques titres des divers chapitres Lenine et son héritage, L'Amérique e! la Machine, Les Peuples d'Asie, Le danger allemand chapitre capital, La Misère) s'aggravent de jour en jour. Le traitement du mal ? Il faut « organiser la peur de la guerre ». Sinon. Sinon ? La guerre est-elle vraiment pour demain ? On peut répondre à cette question en se référant*' à certaines remarques exprimées par M. Bâ'tier Jtîf-roême La guerre ne sera pas si ta France demeure, dans la paix, utt arbitre respecté, c'està-dire une nation forte.

Remercions M. Raymond Henry,- dont l'intelligente, 'fidèle et lumineuse traduction permettra de diffuser, dans notre pays cet important document pblîtïqTÏéV G. S.

.t\.)Vi'

NOUVELLES DIVERSES

Deux exécutions capitales

L'exécution de Georges Gauchet, assassin de M. Dannenholïer, le bijoutier de l'avenue Mozart, a -en lieu hier matin. Dès trois heures, environ trois mille curieux stationnaient aux abords de la prison de la Santé et boulevard Arago, maintenus derrière un important service d'ordre que dirigeait MM. Marchand, directeur de la police municipale, et Siraud, commissaire divisionnaire.

A 6 h. 20, MM. Lacour, substitut du procureur général Gaudel. avocat général; Brosson, juge d'instruction Xavier Guichard, directeur, et Bcdin, commissaire de la police judiciaire M" Campinchi, défenseur du criminel, et ses secrétaires, M" Delaunay et Guyonnet le docteur Paul MM. Marchand, Guilbert, directeur de la Santé l'aumonier et le' gardien-chef de la prison pénétraient dans la cellule du condamné.

Gauchet dormait profondément. Le substitut Lacour lui frappa sur l'épaule et l'exhorta à avoir du courage. Gauchet s'habilla sans aide. S'adressant à son,avocat, Campinchi, il lui dit

Je voudrais, maître, que nia mère et ma sœur ne sachent rien. Remerciez pour moi M6" Delaunav et Guyonnet. Je vous remercie également de tous vos efforts; il aurait fallu un •miracle pour que j'échappe au châtiment que j'ai mérité. Gauchet refusa le verre de rhum et la cigarette qu'on lui offrait et entendit la messe.

A 7 heures exactement, le fourgon sortait de la prison, escorté d'agents cyclistes, et venait se ranger au pied de la guillotine.

Gauchet descendit sans soutien les aides le firent basculer sous le couperet. A 7 h. 6, justice était faite, Le corps a été inhumé au cimetière d'Ivry.

Le tirailleur marocain Ahmed ben Mohammed a été fusillé à Lyon, hier matin, en exécution du jugement rendu te 26 août dernier, par le tribunal militaire de Lyon. Ahméd ben Mohammed avait été, le 7 décembre 1930, le sinistre héros d'une tragédie qui ensanglanta le camp de la Valbonne irrité par tine remontrance, il avait tué à bout portant l'adjudant Laxague, blessé grièvement un de ses camarades, puis Mme Cartier, femme d'un sous-officier. Le lendemain matin, des patrouilles le découvraient il avait tenté de se suicider en se tirant deux balles de fusil dans la tête, ne réussissant qu'à s'aveugler pour toujours.

f Contre le chômage

"«Afltt'd'atténuer en France les difficultés et le chômage résultant du ralentissement croissant de la production industrielle, notamment en ce qui touche la métallurgie et le matériel de chemin de fer, le ministre des colonies a envoyé des instructions aux gouvernements généraux afin qu'ils fassent sortir d'urgence les commandes de fournitures pôttl* lesquelles des crédits o'nt été votés par le Parlement. Le ministre les invite à câbler l'importa-nce et la date d'envoi de leurs propositions. Une femme met trois garçons au monde Mme G. Kleinholtz, demeurant 183, avenue du Général-Michel-Bizot, s'étant rendue chez sa mère à Arnouville-Ies-Gonesse, y a mis au monde trois garçons. Informé de ce fait et de la situation modeste et digne d'intérêt des époux Kleinholtz, le directeur général de l'Assistance publique leur a fait remettre une allocation de 500 francs. Arrestation d'un assassin

Lille, 26 décembre. La police a arrêté le nommé Victor Hagelman, dont l'amie avait été trouvée, à son domicile, le crâne fracturé. Un marteau ensanglanté a été découvert, enveloppé dans du Le meurtrier n'a pas tardé à entrer dans la voie des aveux et a été écroué à la prison de

MUTATIONS MILITAIRES

INTENDANCE MILITAIRE

DES TROUPES COLONIALES

Sont désignés pour servir

En Indochine, l'intendant militaire de 1" classe Tiart, en service à la 1'° sous-intend. colon, de Marseille l'intendant militaire de 2" classe Septans, en service à la sous-intendance coloniale de Fréjus.

En Afrique occidentale française, l'intendant milit. adjoint Hornn, en service à la 1" sous-intend. colon. de

Paris.

Le sous-lieutenant d'administration Mevel, en &erv. à la sous-intend. colon. de Brest.

A la 1" sous-intendance colon, de Paris, le capitaine d'administ. Portallier, du ministère des colonies. A la 2° sous-intendance coloniale de Paris, l'intend. milit. de 3° classe de la Follye de Joux, en congé. A la sous-intend. colon. de Bordeaux, le capitaine d'administration Dubuc, de la 1" sous-intendance colon. de Paris.

En Algérie (division d'Oran), séjour Métropole, le lieutenant d'administr. Jcannot, de là 1" sous-intend. coloniale do Paris.

SERVICE DE SANTE

DES TROUPES COLONIALES

Sont désignés pour servir

En Indochine, le médecin colonel Guérard, du 23° rég. d'inf. colon.

Le médecin capitaine Toubert, du 2' rég. d'art. colon. Le médecin comm. Le Boucher, du 10* rég. d'artill. coloniale.

En Afrique occidentale française, le médecin comra. Pons, du 21° rég, d'inf. coloniale.

Le commandant d'administration Sauve, de l'école d'applic. du serv. de santé des troupes coloniales. En Afrique équatoriale française, le médecin comun Calandreau, du 12° rég. de tir. sénég.

Le médecin capitaine Le Lay, du 2° rég. d'art. colon. Le capitaine d'administration Chardonnet, de l'hôpital milit. de Fréjus.

Au Cameroun, le médecin capitaine Fournier, du 16* rég. de tir. sénégalais.

Au Togo, le médecin comm. Tournier, du 10' rég. d'artill. coloniale.

En Guyane, le médecin capitaine Laney, du 14e rég. de tir. sénégalais.

En Chine, le médecin conun. Pautet, rapatriable. Au Cameroun, le médecin capitaine Mazer rapatriable. En Afrique équatoriale française, le médecin captt. Berny, rapatriable.

La désignation du médecin capitaine Toubert pour le Cameroun, est annulée.

Au 3e rég. d'inf. colon., le médecin comm. Gonzalès, en congé.

Au 21" rég. d'inf. colon., le médecin comm. Pons, en disponibilité.

Au 23e rég. d'iuf. colon., le médecin colonel Mouulac, en congé.

Le médecin capitaine Jospin, en congé.

r "Au~Î2* rég. de tir. sénégalais, le médecin capitaine Qdru, en congé.

Au 14* rég. de tiraill. sénégalais, le médecin capitaine Loustalot, du rég. d'art, colon.

Au 41° rég. de mitr. malgaches, le médecin capitaine Andrieu, en congé.

Au dépôt des isolés des troupes coloniales, à Marseille, le pharmacien capitaine Clec'h, en congé.

Le lieutenant d'adm. Gely et les sous-lieutenants d'admln. Chandelier, Gendre et Sirougnet, de l'école d'applic. du service de santé des troupes coloniales.

A l'hôpital milit. de Fréjus, le pharmacien capitaine Feissolle, en congé.

A l'école d'application du service de santé des troupes coloniales, le lieutenant d'admin. Simon de l'hôpital milit. de Fréjus.

A la section mixte des infirmiers milit. des troupes coloniales, le commandant d'admin. Allemaudou, de l'hôpital milit. de Fréjus.

Les sous-lieutenants d'admin. Archambaud et Adelaide,'de l'école d'applic. du service de santé des troupes coloniales.

A la Ir° sous-intendance colon, de Marseille, le souslieutenant d'admin. Lenal, de l'école d'applie. du service de santé des troupes coloniales.

A la 2e sous-intendance coloniale de Marseille, le souslieutenant d'administration Rierny, de l'école d'applic. du service de santé des troupes coloniales.

CHYPRE DEVRA PAYER

DES DOMMAGES

Larnaca, 25 décembre. Conformément à la loi de réparations qui vient d'être promulguée, des amendes, pour un total de 34.000 livres sterling seront infligées à six villes et '73 localités de l'île de Chypre pour les dommages, causés au cours des récents désordres.

Ces amendes seront payées sous l'espèce d'un impôt auquel seront astreints tous les chrétiensorthodoxes, exception faite pour les fonctionnaires du gouvernement. Nicosia.

Un accident mortel provoqué par un autobus Quelques jours à peine après l'accident mortel de la rue Saint-Maur, hier, à l'angle de l'avenue du Maine et de la rue du Départ, un autobus de la ligne Q, conduit par le chauffeur Julien Etienne, demeurant 86, rue Vercingétorix, est entré en collision avec une voiturette automobile.

Sous la violence ou choc, la voiturette se retourna et l'on fit appel au service de police-secours pour dégager la chaussée et relever les victimes, au nombre de quatre Ce sont M. Jean Perenès, 50 ans, demeurant 16, rue Danton, à Levaîlois, qui avait le thorax défoncé et qui est mort pendant son transport à l'hôpital Mme Marie Lebon. 50 ans, môme adresse, grièvement blessée à la tête, et qui a eu les bras fracturés. Elle a été admise à l'hôpital Broussais.

Deux autres personnes, M. Maxime Simon, mécanicien, 19, rue de la Glacière, à la Garenne-Colombes, et M. Roland Candat, imprimeur, GG, rue Danton, à Levallois, après avoir reçu des soins ,dans une pharmacie, purent regagner leur domicile. "̃̃ Une 'enquête est ouverte par le commissair'e de police du quartier afin d'établir les responsabilités. Les fêtes de l'Union nationale

des officiers de réserve

Comme nous l'avons déjà annoncé, les cérémonies anniversaires de la fondation de l'Union nationale des officiers de réserve auront lieu à Paris les 16 et 17 janvier 1932.

La séance solennelle, avec partie artistique, se tiendra le 16 janvier au soir, à la Sorbonne. Comme les années précédentes, le président de la République assistera à cette soirée, entouré des ministres de la guerre et de la marine, des maréchaux de France et des membres des conseils supérieurs de la guerre et de la marine. La conférence sera faite par le vice-amiral Laurent.

Le 17 janvier, après une séance d'instruction militaire à l'Ecole militaire, un déjeuner-concert sera offert aux congressistes.

Abandon d'un bébé

dans une chambre d'hôtel

Le soir du réveillon, une femme se présentait avec un enfant à l'hôtel du Midi, 4, avenue du ParcMontsouris, demandant une chambre modeste pour y passer la nuit.

Hier matin, la patronne de l'hôtel, entendant crier le bébé, frappa à la porte n'obtenant aucune réponse, elle entra et constata non sans surprise que l'enfant était seul.

Sur les langes était épinglé un billet où on lisait « Je suis trop malheureuse. J'ai le triste courage d'abandonner mon enfant. Il s'appelle Pierre et est âgé de dix-huit jours ».

Après enquête, M. Ceccaldi, commissaire de police, a envoyé le bébé aux Enfants assistés. Extraordinaire « post-scriptum »

à un acquittement

Loxdkes, 26 décembre. Le Times rapporte un fait dramatique qui s'est déroulé au Palais de Justice d'Ohio

Devant les assises de cette ville comparaissait un certain John Lorring, accusé du meurtre d'un propriétaire. Grâce à une éloquente plaidoirie de son avocat, M* Famunay, le meurtrier fut acquitté. A l'issue des débats, le défenseur se rendit dans la salle réservée aux avocats. On ne tarda pas à lui annoncer la visite du client qu'il venait de faira acquitter. L'avocat, qui s'attendait à recevoir les remerciements de son client, ordonna de le faire entrer. Peu après, un coup de feu mettait en émoi les gens du palais. On se précipita dans le local où M" Famunay avait été laissé en tète à tète avec

John Lorring. Celui-ci gisait au sol, abattu d'une 1 balle de revolver. M* Famunay tenait encore l'arme i fumante dans sa main. Ij

Il ne fit aucune difficulté pour reconnaître le meurtre dont il donna l'explication suivante « John Lorring, déclara-t-il, était venu le remer.cier de la peine qu'il s'était donnée pour le défendre et obtenir un verdict de non-culpabilité. Ayant félicité chaleureusement son avocat, Lorring tira de sa poche un médaillon qu'il montra à son défenseur en disant « Voilà un souvenir de mon » premier crime qui ne fut jamais découvert » M" Famunay, ayant examiné le médaillon, reconnut avec stupeur sa propre photographie alors qu'il était de trente ans plus jeune. Par une rapide association d'idées, la clé d une sombre tragédie 1 de sa jeunesse lui fut soudain révélée.

Il y a une trentaine d'années, M" Famunay avait fait cadeau de ce médaillon à sa fiancée. Celle-ci, deux jours après son mariage, fut attaquée au cours d'une promenade solitaire, étranglée et dévalisée. Le meurtrier ne fut jamais découvert. Se trouvant, après tant d'années en présence de l'assassin de sa femme, Famunay tira son revolver de sa poche et abattit John Lorring.

Voleur de bijoux, d'automobile

et homicide

BRUXELLES, 26 décembre. Un individu dont on n'a pu encore établir l'identité a dérobé, ce matin, l'auto appartenant à un négociant parisien, M. 'Willem Cats, qui venait de laisser sa voiture en stationnement près de son hôtel. Une mallette contenant environ 200.000 francs de bijoux a été enlevée.

La voiture roulait à vive allure, lorsque arrivé près de Malines, le véhicule fit une terrible embardée, vint buter contre la chaussée et défonça en partie une maison. Trois personnes qui stationnaient sur le trottoir furent tuées. Ce sont MM. Edouard Peperman, de Volder, et van Hakon. Une quatrième personne, M. François Peperman, ne serait, croit-on, que légèrement blessé. La police est sur les lieux.

Accident d'automobile

ïoulox, 26 décembre. Aux Adrets-de-Fréjus, au quartier de la Baraque, l'automobile n° 7287 CA2, appartenant à M. Bonfils, notaire à Ayguières (Bouches-du-Rhôiie), a été trouvée démolie, abandonnée sur la route. L'enquête de la gendarmerie a établi que les deux occupants, un homme et une femme dont on ignore l'identité, ont été transportés, blessés, à Cannes, dans une auto de passage. On découvre le permis de conduire de M. Wall M.. Gaston. pagneau-«ultivateur Feueherolles* en passant près d'une, meule de paille appartenant à ses parents, a découvert un permis de conduire déchire en quatre morceaux, dont la phorographie arrachée était celle de l'Américain Wall, assassiné par Guy Davin. Près de ce permis se trouvaient quelques cendres dans lesquelles on a retrouvé des morceaux de cuir provenant vraisemblablement de la deuxième chaussure de Wall.

Ajoutons que le permis a pu être reconstitué. Il portait le numéro 47.885 et avait été dé'!yré à Wal! le 20 août 1927 par la préfecture du Havre.

PARIS DANS LA_« PUREE DE POIS» Ce fut, hier matin, à Paris, le règne de la brume. Dès cinq heures du matin, elle s'insinua par les rues, mettant un halo à chaque lampadaire élec- trique, un peu de poésie à la modeste lueur du bec de gaz, noyant la Seine et masquant, a l'aube, les perspectives familières des quais. Vers midi, elle se dissipa peu à peu, et la température resta douce.

Au Bourget, ainsi que dans le nord de la France, la brume a empêché tout mouvement d'avions. On signale de Douarnenez qu'un brouillard intense recouvre la côte et rend la navigation malaisée.

Le froid dans le Centre et le Midi

A Bourges, à la suite d'une nouvelle baisse de température, une couche de verglas cou- vre la chaussée. La circulation en est rendue très difficile, et les chutes ne sont pas rares. | A Saint-Léon, près de Hodez, un cultivateur, qui était monté sur le toit de sa maison, a été pris d'un malaise causé par le froid. Il est tombé sur le pavé de la cour et s'est tué.

A Bordeaux, on note -7, et dans la banlieue 11.

La pluie diluvienne en Tunisie

On mande de Tunl que de nouvelles pluies, tombant sans arrêt depuis trois jours, ont provo. qué des débordements d'oueds qui ont inondé la campagne, près de Sousse. Les communications sont interrompues, les voies ferrées coupées. Dans la nuit, le vent a changé, et le beau temps semble

revenu.

La tempête au Portugal

La tempête et le froid sévissent sur la côte et dans l'intérieur du Portugal. Ils ont causé des dégâts considérable^' dans le nord du pays.

LEGiON D'HONNEUR Ministère de la marine

On' iité élevés à la dignité tic grand-officier Je viccamiral Herr et l'ingéimur général hydrographe Ficliot. Sont promus au grade de commandeur les contreamiraux de Ligny, Laborde, dj Ilufl'i de Pontevez-Gévaudan et Riou le capitaine de vaisseau Vinsot, l'ingénieur mécanicien çcjiéral Filliol, les ingénieurs généraux d'artillerie iiavaîé Malaval et Garnier, les nvétteoius généràu-s

•Avorpus: et •Dargsin. m.- <•̃-

Son1, promus au grade d'officier Chardenot, Blehaut, Aubin. Hameury, Dilliard, Gervais de Lafoud, Marloy, Barois. Barbier, de Belot, Deuve, Dupré, Zicgler, Thomas, Uidaillcr, Boueil, Hollcy-'VViUiams, capitaines de frégate

Gcurjïucn, Battet, Farnher, Hobert, Allain, Tanzi, Sales, Le Goff, .Peyronnc' capitaines de corvette Br.ugurn, Jouannic, Delacourt, Saint-Recmier, Perrichou, Dulbecco, Petitfour, ingénieurs mécaniciens Allais, Le Dauphin, Martin, officiers principaux des équipages Moure, Vieille, Borde, ingénieurs du génie maritime Jean, Causse, ing. d'artill. navale Delahayc, Corrbescure, Voiron, Corvez, commissaires de la marine; Hamei, Coureaud, Pradel, Kervclla, Doré, médecins de la marine Crétin, administrateur de l'inscription maritime Breton, chef d'escadron d'artillerie coloniale Quedcv Marc, ingénieurs en chef des D. T. Touchon, officier d'administration en chef.

Décorations sans traitement

Est élevé à la dignité de grand-officier M. Lejeune, ingénieur général de 1" classe du génie maritime. Est promu au grade de commandeur le contreamiml d'Etroyat.

Au titre aéronautique

Sont promus au grade d'officier Paris, lieutenant de vaisseau Noël, capitaine de corvette Poggi, officier des équipages.

Sont nommés chevaliers Thédenat, Dufaurc de Lajarte, Bedin, lieutenants de vaisseau Le Scao, officier dj 2° classe des équipages de la flotte.

Décorations civiles

Sont promus commandeurs Grison, capitaine de vaisseau ea retraite, et Léger, chef du cabinet civil du ministre.

So 't promus officiers :.Çameau, préfet du Morbihan Férec, chef de bureau Iïoussy et Lambert, ingénieurs. Sont nommés çhevalfcft Belot, Braibaiit, Brayet, Chevalier, de Coninek, Huet, Lachèvre, Le Breton, Levèque, Muriennc, Moine, Monicault, Piussan, Raclot, Richard, Séguier et Mgr Simconc, évèquc de Fréjus et Toulon, inspecteur apostolique près la flotte française. Ministère de la Santé publique

Est promu officier M. Osmont, professeur agrégé à l'Ecole de médecine de Caeu.

Sont nommés chevaliers MM. Moreau, professeur agrégé à la Faculté de médecine de Paris Mouchet, docteur en médecine an Vcurdre (Allier) Mme Rivoire, née Jaequemin, présidente de la Section de l'Union des femmes de France à Lons-le-Saunier (Jura) M. Vaucher, docteur en médecine, chargé de cours à la Faculté de médecine de Strasbourg Mme Yves, née Roy, docteur en médecine à Putcaux (Seine).

Toute demande de changement d'adresse ioit être accompagnée de la somme de un franc «incluante en timbres-poste, pour couvrir une i oartio des frais de renouvellement dr. la bande.

LE HOCKEY SUR GLACE Le Stade Français bat le Grosvenor de Londres par 3 buts à 2

La Coupe qui avait été mise en compétition, lorsque le hockey sur glace s'installa au Palais dts Sports, donna lieu aux premières rencontres à l'an cien Vélodrome d'Hiver. Puis, la mode changea e. la Coupe fut reléguée on organisa des rencontres internationales. Et bientôt les gens qui venaient à ces spectacles contemplèrent, les uns avec ironie, les autres avec surprise, la Coupe qui continuait à reposer à l'entrée de l'arène, dans sa cage de verre violemment éclairée.

Or, voilà qu'hier soir, il fut à nouveau question d'elle pour sa conquête car elle est toujours à conquérir le Grosvenor House Canadian de Londres rencontrait le Stade Français. Les Canadiens de Londres sont actuellement seconds du Championnat d'Angleterre c'est donc l'une des meilleures équipes d'outre-Manche. Le Stade Français en a triomphé par 3 buts à 2. Après un début lent, la partie prit une allure assez vive à la seconde période, pour finir même d'une façon un peu trop ardente. Les Anglais, qui ont prouvé leurs capacités à jouer rapidement et avec une bonne technique d'ensemble, se sont maintes fois livrés à des excès de dureté qui frisaient la mauvaise humeur et surtout l'irrégularité. Dire que les Stadistes se laissèrent ainsi manœuvrer, serait faux mais il faut reconnaître impartialement qu'ils réalisèrent un jeu ardent sans chercher le « coup dur ».

Par ailleurs, le courage qu'ils montrèrent, la forme parfaite de la ligne d'attaque Cuylcr, Besson, Hagnauër. la décision de l'arrière Reilley et la sûreté de Morrisson dans les buts, leur assurèrent constamment un avantage assez net. N'eût été le brio du gardien de but anglais, la défaite des Britanniques eût été plus lourde.

Et, maintenant, dans combien de temps la prochaine rencontre pour la Coupe sera-t-elle disputée

LES ANGLAIS S'INSURGENT

CONTRE LE POURBOIRE

Les Anglais, qui ont été les derniers à acclimater chez eux l'habitude généreuse et « continentale » du pourboire, le regrettent aujourd'hui, après avoir pratiqué cet usage royalement. Conséquence de la crise financière et de la chute déconcertante de la livre. Payant sans se faire prier, ils n'avaient pas admis cette taxe supplémentaire sous prétexte de libéralité, car le « business s> n'en connaît pas, un prix étant un prix. Ils ne faisaient aucune différence entre une acquisition dans un magasin où l'employé ne reçoit pas de pourboire et la présentation d'une consommation dans un café. Mais ils ne se laissèrent pas moins gagner par l'usage, devenu mondial, et les pourboires, les « tips » d'outre-Manche, finirent par faire rêver ceux qui en bénéficiaient. Il faut, aujourd'hui, en rabattre. Les Anglais rechignent. Et c'est tout un .bouleversement dans les mœurs londoniennes. Le pis, pour les « waiters » et autres gens d'hôtels, de restaurants et de cafés, pour les chauffeurs, pour les coiffeurs, c'est que ce sont les femmes qui mènent le mouvement. Elles déclarent, avec une raison, apparente, que puisqu'on pratique des économies, des « cuts » sur les salaires de ceux qui consomment et vont en ville, il est de toute équité que les gens qui reçoivent des libéralités sous le nom de pourboires soient aussi à la peine.

Avec la mode des cheveux courts, venue chez nous d'Angleterre et qui continue à sévir là-bas, ce sont, parait-il, les coiffeurs qui sont les plus menacés. On parle de réunions imminentes pour régler la question. Les « waiters » et les chauffeurs ont promis leur appui. Mais comme nous sommes au pays des suffragettes, c'est sans doute la femme qui aura encore raison ici, à moins que la livre ne remonte un jour, puisque tout arrive. Ludovic Fert.

En Angleterre, l'administration fiscale vient de décider que les chauffeurs de taxi, les commissionnaires, les garçons de restaurant et, en généra!, toutes les personnes dont le « pourboire » constitue le plus clair du revenu devront, cette année, faire une déclaration en règle du montant de ce revenu.

LA BIBLIOTHEQUE VATICAN! VUE PAR DES FRANÇAIS

L'effondrement de la grande salle de lecture de la Vaticane, qui a crevé les voûtes peintes de la salle Sixtine, ensevelissant sous les .décombres une grande partie des objets précieux manuscrits, incunables, éditions princeps, œuvres d'art, qui y étaient exposes a ému les lettrés et les artistes du monde entier. Rappelons, à ce propos, quelquesunes des pages que les écrivains français ont consacrées à cette bibliothèque.

Nous prendrons le premier de ces témoignages dans les Lettres familières sur l'Italie que le président des Brosses écrivit il y aura bientôt deux cents ans.

Grand humaniste et historien passionné il préparait alors une histoire de Salluste Charles de Brosses visita soigneusement la Vaticane en 1731). Il admira d'abord la galerie des cartes de géographie où toutes les provinces de l'Italie sont peintes à fresque, en bleu et or, sur une très grande surface, et il se servit de ces cartes pour vérifier son plan du territoire de Pistoia, qui avait vu la défaite de l'armée de Catilina.

« La fameuse bibliothèque du Vatican n'est' pas publique, dit-il plus loin, c'est la bibliothèque parïiculière du Pape, qui ne s'ouvre pas pour tout le monde mais, pour peu que l'on soit connu. on y est reçu fort poliment, et l'on y va travailler certains jours de la semaine dans une grande antichambre où les sous bibliothécaires vous font apporter de la bibliothèque les manuscrits dont vous avez besoin. » Mais tout n'était pas parfait" dans le fonctionnement de ce service « Outre les deux sous-bibliothécaires, il y a plusieurs clercssavants, qu'on emploie à copier ou à collationner des manuscrits, métier où ils sont assez ignorants mais, en revanche, grands voleurs, en rançonnant à merveille les étrangers qui ont besoin d'eux. :> Le président en fit lui-même l'expérience dans ses recherches historiques.

« La bibliothèque du Vatican, dit-il encore, est un vaisseau très vaste, séparé en deux nefs par un rang de piliers. Ouvrez bien les yeux, vous serez étonné de n'y pas voir un seul livre, mais bien force peintures qui représentent les conciles généraux, les différents inventeurs des lettres de l'alphabet, etc. Que diable, une bibliothèque où il n'y a pas de livres Cela est fâcheux, mon doux objet mais remettez-vous, les piliers sont revêlus tout autour, à hauteur d'appui, de petites armoires fermées, remplies de manuscrits. Voilà tout ce qui constitue cette fameuse bibliothèque, où il n'y a pas un seul livre imprimé ainsi vous voyez par là qu'elle doit être en même temps très considérable et très peu nombreuse, »

Elle l'était, en effet, par sa collection de mannscrits. Brosses cite le .-Virgile en lettres capitales d'une très haute antiquité, orné d'assez grossières images le Térence, dont les figures offrent un des meilleurs commentaires que l'on puisse avoir sur une comédie des Bibles très précieuses, un manuscrit des Actes des Apôtres en lettres d'or et un magnifique manuscrit de Dante enfin, parmi d'autres documents curieux, les lettres autographes d'Henri VIII à Anne de Boleyn.

Il n'y avait donc pas de livres, il y a deux siècles;, à la Vaticane Brosses reconnait que, derrière le salon des manuscrits, un long corridor étroit contient, jusqu'à une toise de hauteur, des livres qui viennent presque tous de la reine Christine. Et il termine sa description en mentionnant une belle colonne antique d'albâtre oriental transparent, travaillée à cannelures torses, qui venait de l'ancien jardin de Salluste.

Près d'un siècle plus tard, en 1828, Stendhal fait à son tour une visite à la Vaticane, mais il en est beaucoup moins enchanté que n'avait été le ma gistrat bourguignon. L'auteur des Promenades dans Rome se plaint que les étrangers curieux, les Français surtout, y soient mal accueillis le bibliothe-

Si votre cœur vous inauiète, si vous sente? 10s nerfs malades mettez-vous vite nu café Sanka sans caféine.

Suivre son instinct. n'est pas toujours une erreur il arrive même souvent que la science ratifie nos goûts et les encourage c'est le cas pour les fromages fermentes dont la valeur digestive est désormais prouvée médicalement. Les gourmets n'ont donc plus rien à craindre et peuvent terminer leur repas par un savoureux camembert, le roi des fromages fermentes. Ceux qui s'y connaissent et aussi les autres réclament sur la boite ronde la vignette du Syndicat des Fabricants du véritable camembertNormandie ? Ils savent de quels riches laits normands traités avec toute la compétence et l'hygiène désirables, ce camembert d'él'te est fait et leur sécurité augmente encore leur plaisir. ̃• Une opinion britannique

sur le Rapport des experts de Bâle Londres, 26 décembre. Au cours d'une interview accordée à un représentant de l'Observer, sir Arthur Saiter, qui fut président de la Section économique à la Société des nations, a déclaré 1° II est évident que l'Allemagne ne pourra pas reprendre les paiements normaux au titre des réparations à la fin du moratoire Hoover, c'est-àdire après le 30 juin prochain;

» 2" La connex-on entre les réparations et les dettes de guerre ne peut pas être ignorée. Le comité consultatif de Bâle déclare que l' « ajustement des réparations et des dettes de guerre est nécessaire ». Rien ne saurait modifier ce fait. Il est en effet inconcevable qu'en ce qui concerne les obligations découlant de la guerre, la part se rapportant aux réparations puisse être abandonnée tandis que le reste demeure exigible. En d'autres termes, il est inconcevable que ceux qui ne reçoivent plus de réparations doivent continuer à effectuer des remboursements au titre des dettes de guerre;

»II est certain que le gouvernement allemand a fait récemment et fait encore tout son possible pour faire face à une situation presque désespérée. Toutefois, il est certain que si l'on considère le passé, l'Allemagne ne .peut échapper à une part réelle de responsabilité5 dans plusieurs des causes qui ont contribué à la crise actuelle. Le Reich a emprunté à l'étranger, depuis l'armistice, plus du double de ce qu'il a versé au tilre des réparations. Une partie de ce surplus a servi à des buts légitimes, mais le reste a été affecté à des dépenses improductives qui n'auraient jamais dû être effectuées, tout au moins avec le produit d'emprunts étrangers. »

Faisant ensuite allusion à la décision du Congrès américain de se refuser à toute annulation ou même réduction des dettes de guerre, sir Arthur Salter déclare

« Il est à espérer qu'en abordant le problème, nous nagirons pas de façon prématurée et en accord avec les Etats-Unis seulement. Nous devons, au contraire, agir le plus possible de concert avec les autres puissances européennes intéressées. s> En terminant, sir Arthur Salter exprima l'espoir que la prochaine conférence intergouvemementale aurait pour mission de discuter l'ensemble des questions soulevées par la crise actuelle, depuis le problème monétaire et la question de l'étalon-or jusqu'à l'examen d'une politique commerciale inter-

nationale.

UNE QUESTION DE MM. GODIN ET OUDIN AU PREFET DE LA SEINE

MM. Pierre Godin et Adrien Oudin, conseillers municipaux, viennent de faire inscrire une question au préfet de la Seine « sur les mesures qu'il compte prendre pour empêcher te retour des faits scandaleux de corruption et de calomnie "ïïdiifime puissance financière et un diffamateur professionnel se sont rendus coupables lors des dernières élections législatives et municipales ».

caire, Mgr Mai, lui a refusé « avec impolitesse », dit-il, le célèbre manuscrit de Térence.

L'impoùtesse d'uu fonctionnaire a été certainement chose exceptionnelle à la Vaticane. Lisez le charmant chapitre que li. Pierre de Nolhac a consacré à cette bibliothèque dans ses Sollucitirs d'un vieux Romain.

En 1882, Pierre de Nolhac. âgé de vingt-trois ans, arrive à Rome, comme membre de l'Ecole française d'archéologie et d'histoire, avec le dessein de rechercher les sources des humanistes français, lesquels avaient eu pour maîtres les humanistes italiens. Or, ceux-ci, quels étaient-ils ? et quelles étaient leurs lectures ?

« La plupart des manuscrits dont ils avaient usé, dit M. Maurice Levaillant dans son volume de la « Collection des Quarante », dormaient à ta Bibliothèque Vaticane ils y dormaient charges de notes aux marges, de commentaires, d'invectives parfois. Car les érudits italiens du quinzième c, du seizième siècle étaient des personnages à la fois minutieux et terriblement passionnés. Ils se servaient de leurs, manuscrits antiques comme d'instruments de travail et qui, de ce travail, gardaient toutes les traces ils conversaient avec eux ils les prenaient pour confidents ils les remerciaient ou les injuriaient, au besoin. Reconstituer, grâce à ces parchemins aussi éloquents que des mémoires, la bibliothèque de Pomponius Laetus, d'Ange Politien, des Bembo, c'était donc écrire l'histoire de leur amour, de leur culture c'était surprendre la Henaissance l'italienne et, par conséquent, la nôtre en flagrant délit de formation. » Ces manuscrits étaient emprisonnés, à_la Vaticane, dans de profondes armoires, d'où il n'était pas facile de les faire sortir. La bibliothèque pontificale, en effet, était tout juste ouverte aux chercheurs la salle de travail n'avait qu'une seule fenêtre auprès de laquelle les places étaient recherchées les livres de références manquaient et le catalogue, établi au dix-septième siècle, était communiqué avec une extrême parcimonie. Or, le jeune érudit français désirait, pour comparer des écritures, se faire communiquer plusieurs volumes à la fois quelles complications, quelles entorses au règlement Pierre de Nolhac ne se découragea point, et il sut intéresser à ses recherches le bibliothécaire lui-même, Mgr Ciccolini. « Voyez, Monseigneur, j'ai retrouvé des autographes d^ MichelAnge' inconnus de Milanesi. Voici des lettres d'Erasme inédites que je voudrais publier ne vous inquiétez pas, elles témoignent qu'il fut bon catholique. J'ai aussi classé, hier, tout un lot d'où-' vrages possédés par Pomponius Laetus, le premier explorateur des catacombes cela fera sûrement plaisir au commandeur De Rossi. Mais ces manuscrits du cardinal Bembo, ne voulez-vous vas qu'on les connaisse ? Un si savant homme Mgr Ciccolini souriait, donnait au jeune Français l'autorisation demandée et même il l'invitait à puiser dans sa tabatière de corne.

Cette libéralité devait avoir sa récompense. A la fin de son séjour à Home, Pierre de Nolhac découvrit, dans une armoire de la Vaticane, trois ma- nuscrits autographes de Pétrarque. L'un d'eux étaU le texte du Cànzoniere sur lequel Aide Manuce avait fait une remarquable édition du poète; or, cet original s'étant perdu, on avait accusé le grand imprimeur vénitien d'en avoir inven'é l'existence. Cette trouvaille fixait d'une façon définitive un des grands textes classiques de l'Italie. Et comme un trésor que l'on possède sans le savoir est comme s'il n'existait pas, on comprend que M. de Nolhac ait écrit fièrement à ce sujet « II me semblait payer ma dette au bon Pape qui nous ouvrait sa maison, puisque j'allais ajouter une richesse à sa glorieuse bibliothèque. »

Il nous plaît qu'un de nos compatriotes ait eu le droit de se rendre un tel témoignage, qui est à l'honneur des lettres françaises.

Hubert Morand.


LETTRES, THÉÂTRE, SGrENCES ET ARTS

L'exercice de la Médecine en France

Un vote du Sénat, à la date du 8 décembre, a v- réservé l'exercice de la médecine aux Français, citoyens, sujets et protégés français. Cela est très bien 'ainsi. Et pour passer le diplôme de docteur en médecine, les étrangers devront faire montre, au préalable, de leur diplôme de bachelier français. Nous ne pouvons qu'applaudir. Trop d'abus s'étaient produits; nombre de médecins venant on ne sait d'où s'étaient installés en France, et ayant obtenu leurs titres de naturalisation immédiate se considéraient, comme chez eux et faisaient à leurs confrères français une concurrence effrénée, souvent favorisée par la complicité des pouvoirs publics. Il leur suffisait de s'affilier à la franc-maçonnerie pour être bien vus, et s'ils se mettaient ensuite, dans leurs visites à la campagne, à tourner en ridicule les religions établies, toutes les faveurs leur étaient offertes et ils n'avaient qu'à ouTrir la main.

Un autre inconvénient plus grave sortait de cette i sympathie immédiate à l'égard d'étrangers que l'on ne connaissait pas. Certains d'entre eux apportaient avec leur bagage technique des procédés de conduite auxquels se refusaient leurs confrères français. Dans leurs rapports avec leurs malades, ces derniers s'efforcent de maintenir une atmosphère de spiritualité où toutes les nobles qualités de cœur le zèle, le courage, le dévouement, l'abnégation trouvent jour et se produisent largement. Or, la plupart des recrues d'outre-Rhin qui s'abattaient dans le corps médical français apparaissaient beaucoup plus excités sur l'appât du lucre qu'inspirés par un idéal de générosité et de désintéressement. Le mauvais exemple a été fourni par ces profiteurs d'une naturalisation précoce qui, s'iin-, .plantant dans un pays, y corrompaient les rapports de médecin à malade par l'étalage d'habitudes cyniques inconnues jusque-là.

,w Nous pourrions multiplier ,-niaihts ^extmiples de v cette impudence et M. François Coty a levé un de ces lièvres il y a quelques années. Que dites-vous cmàintenant de cette histoire? Elle remonte à pas mal d'années et s'est passée dans un département de l'Est.

Dans la petite ville de B. un médecin étranger avait rapidement conquis la haute réputation. -C'était m opérateur habile qui se faisait assister, comme surveillant dans ses interventions chirurgicales, par un illustre professeur de Genève. Ce dernier, l'oeil sévère, suivait les coups de bistouri du praticien. Il disait de temps à autre, dans un affreux jargon allemand « C'est pien! Condinouez, » Or, voici ce qui advint. Le père d'un petit opéré alla un jour à Genève, chez un marchand d'habits pour acheter un costume à son garçonnet. Qui reconnut-il dans la personne du marchand d'habits qui lui faisait ses offres? Le fameux chirurgien de Genève. C'était le beau-frère du médecin de B. En le faisant passer pour un maître de la science, ce dernier exigeait de la famille des honoraires magnifiques que les deux compères se partageaient ensuite entre eux. Plainte fut portée au Parquet, mais l'escroc s'était esquivé. Il y a donc plus qu'un risque de pléthore professionnelle dans la porte médicale ouverte à chacun. Des dangers dans la diminution de la valeur morale sont plus à redouter encore. Des hommes -tarés dans leur propre pays ont trop souvent dé^Isigné la France comnie un pays de proie à.rexer/cice de leur profession. Nous ne disons pas que tous les étrangers sont logés à la même enseigne. Parmi eux, la Faculté de médecine a recruté certains de ses maitres, et non des moins illustres. D'autre part, il est des praticiens de ville ou de campagne qui, bien que n'étant pas Français d'origine, se gardent de rabaisser au niveau d'un commerce la pratique de leur art et l'honorent grandement.

Seulement, les déchets des autres nations, la France en sera dorénavant mieux préservée, et cette œuvre d'épuration, le vote du Sénat aura commencé de l'accomplir.

;̃̃ "-̃̃•̃ Dr Ch. Fiessinger.

MODÏELIES ARTISTIQUES La dernière habitation de Gustave Courbet En Suisse la municipalité de La Totir-de-Peilz a fait apposer sur le mur de la maison de Bon-Port .ou Gustave Courbet passa les quatre dernières années de sa vie et où il mourut, l'inscription suivante

•̃ Dernière demeure de Gustave Courbet, 1873 au 31 décembre 1877. »

"Cette commémoration a été faite à l'instigation ."•'île notre confrère Pierre Bo'rel, auteur du Roman de (juslave Courber. ̃'•<>.̃ -• .̃» ..̃.̃•ni- L'exposition française de Londres

la suite d'un accord intervenu entre sir William Llewellyn, président du conseil d'administration de la Royal Acadcmy, et lord Derby, ancien ambassadeur de Grande-Bretagne à Paris, actuellement président des Associations unies de France et de Grande-Bretagne, il a été décidé que tous les membres britanniques de ces associations seraient invités spécialement à visiter l'exposition d'art français, organisée à Burlington House, et .qui ouvrira ses portes au public le 4 janvier prochain.

Au musée Guimet

Le musée Guimet vient d'être remanié. Ses collections présentaient une certaine confusion. L'excellent et le suspect y étaient juxtaposés. Un triage a été pratiqué soigneusement. Les pièces belles et authentiques sont maintenant mises en valeur dans des salles dont on a fait la toilette, et dont l'éclairage a été amélioré.

Une exposition d'art calendal

Une exposition d'art ealendal s'est ouverte jeudi à Marseille dans l'immeuble qui fut celui du cercle Phocéen et qui est destiné à devenir un musée des arts décoratifs le musée Cantini.

La est rassemblé tout ce qui a- été inspiré aux sculpteurs, aux peintres, aux modeleurs par les fêtes de la Nativité et les scènes de la nuit de Noël étoffes, tapisseries, statuettes d'argile ou de bois, tableaux, etc.

De nombreuses crèches anciennes figurent à l'exposition. Un décor calendal a été reconstitué. La table, les chaises et les autres meubles utilisés proviennent d'un mas provençal. On n'a pas oublié de mettre sur la table du vin cuit, ni les treize desserts du « gros-souper ».

Les « Amis de la Tour Charlemagne On nous signale qu'à Tours vient de se constituer une société des Amis de la Tour Charlemagne, qui se propose de restaurer, de dégager, d'aménager, les débris du malheureux et précieux monument.

Le siège social des Amis de la Tour Charlemagne est situé à l'hôtel de la Société archéologique de TouraiiR1, 8; place Foire-dc-Roi, à Tours.

TLJM HÉROS'ilLGÉRIEN

Tout ce qui nous vient d'Algérie intéresse passionnément le vieil africain que je suis. Je ne regarde pas si c'est bon ou mauvais il nie suffit que ce soit algérien. J'ajoute, d'ailleurs, que je suis très souvent récompensé de ce parti pris d'indulgence et de cette excessive partialité. C'est ainsi que je viens de lire avec le plus vif intérêt L'Homme de mer, le nouveau livre de M. Paul Achard, à qui nous devons déjà de brillantés et substantielles enquêtes sur l'Allemagne et l'Amérique d'aujourd'hui, sans parler de ses autres livres, où il se révèle' un humoriste et un caricaturiste des plus amusants.

Cette fois, c'est à l'Algérie contemporaine que s'en prend M. Paul Achard, et cela avec l'intention de l'incarner toute vive en la personne d'un type représentatif, d'une sorte de héros symbolique, qu'il appelle Titouss Galéa sujet magnifique, vaste fresque d'histoire qui embrasse plusieurs périodes de l'histoire algérienne et qui commence presque au lendemain de la conquête. Voyons comment l'auteur s'est tiré d'une si glorieuse entreprise.

Je commencerai par quelques réserves et d'abord à propos du titre, qui me parait assez disconvenant. Titouss, le Maltais, n'est pas un homme de mer. Les Maltais, quoique insulaires, ne sont pas des marins: ce sont des horticulteurs,- des cultivateurs, des rouliers, des cochers, des automobilistes, des commerçants, mais très rarement des gens de mer. A mon avis, le vrai titre du livre ne pouvait être que Titpuss, ou, pour plus de noblesse Titouss Galéa, empereur d'Alger.

Cela n'est rîeli. Une critiquè'plus sérieuse por,{,<j£ait §u,r, une question de forme, sur iin procédé de style, et enfin sur la langue que l'auteur fait parler à ses personnages. M. Paul Achard écrit dans une langue très littéraire, dont la tenue contraste violemment avec la trivialité souvent grossière de ses dialogues. Ou plutôt ce sont deux langues différentes que l'auteur essaie d'accoupler et qui se heurtent en un choc brusque, à mon sens désagréable. Le dialecte algérien que parlent ses héros détonne rudement à côté du français. On dirait une interpolation d'un texte populaire et d'un texte d'auteur classique. Il y avait là, évidemment, une difficulté que, pour ma part, j'ai tâché d'esquiver ou de tourner, quand j'ai dû, dans mes premiers romans algériens, faire parler les mêmes héros que M. Achard. J'ai usé du procédé de Loti et de George Sand, qui transposent dans la langue littéraire le parler de leurs paysans et de leurs matelots, en s'efforçant d'en sauver tout le bouquet ou tout le pittoresque, d'en garder tous les idiotismes savoureux, mais de telle sorte que ce parler populaire ne hurle pas trop avec les phrases savantes qui l'encadrent.

Enfin, je contesterais souvent la langue mê- me, je veux dire certaines expressions employées par Titouss et ses amis. Visiblement, M. Achard, qui pourtant est Algérien, qui con!iïUîfbien les patois d'Alger, a été influencé par un recueil de monologues algérois qui s'intitule aimablement Cagayous, et auquel mon ami Pierre Mille a fait un accueil vraiment bien indulgent.

D'abord, le nom de Cagayous, celui du jeune voyou qui donne son nom à ce recueil de monologues, n'est pas algérien: il a été inventé par l'auteur, un employé des postes, je crois, qui se dénommait Robinet. Ensuite, ce Roumi, cet etranger transplanté en Bal-el-Oued, fait parler à son personnage un affreux sabir qui est tout ce qu'il y a de plus artificiel cela ressemble à ces cahiers d'expressions latines autrefois en honneur dans les classes. On voit que Robinet, lui aussi, a fait la chasse aux «'expressions », et qu'il les a prises de toutes les mains, sans se soucier de leur provenance, mêlant le jargon du Maltais à celui de l'Espagnol, de I l'Italien, du Provençal et de l'Arabe. I.

LE SNOBISME ET LA XÉNOPHILIE

Les crises très dures ont tout" au moins l'avantage de contraindre a voir la vérité, de ,dis>$£p,e4%Jes, .équivoques, les illusions. Jes. Xaux semblants, les mensonges.

Un de ces mensonges concerne l'afflux des artistes étrangers à Paris.

Il s'est trouvé, jusqu'à la veille du krach pictural, un certain nombre de critiques d'art, ou plutôt de courtiers de publicité titulaires de rubriques de critique d'art, pour exalter cet afflux. A les entendre, il fallait voir là un magnifique hommage rendu à la suprématie artistique de notre pays. On faisait à Paris le plus grand honneur en y installant le marché de la peinture internationale. En douter ne pouvait être le fait que de xénophobes, de nationalistes bornés, de misonéistes hargneux.

La crainte de ces épithètes ne m'a nullement empêché de dire souvent ici ce qu'une observation pleinement indépendante et une complète indifférence aux criailleries m'engageaient à dire. Il n'y a aucune xénophobie dans le fait de s'inquiéter, pour l'intérêt moral et matériel de nos nationaux, de la véritable invasion d'artistes étrangers à laquelle nous avons assisté dans l'après-guerre. Il y en a de très recommandables. Il y en a qui le sont moins, dont les antécédents nous restent obscurs, et que leurs pays nous ont expédiés pour s'en débarrasser. Ils nous ont apporté parfois des idéespoisons et de singulières mœurs. Quelques stations dans les établissements cosmopolites de Montparnasse donnent là-dessus, promptement, d'édifiants renseignements. Notre facilité d'accueil a encouragé l'audace et le manque de tact jusqu'à la scandaleuse fiction d'une prétendue « Ecole de Paris » mêlant les métèques aux Français et promenant leur pacotille dans divers coins du monde sous notre pavillon. La situation était si paradoxalement faussée que, pour avoir signalé cet abus et certaines manœuvres mercantiles fort suspectes, j'ai été traité par ces métèques de « mauvais Français m'opposant à la glorieuse divulgation de l'art de mon pays ». J'ai ri de cette bouffonnerie. Cependant, j'ai consulté là-dessus, publiquement, ici même, les fonctionnaires responsables du renom de nos beaux-arts ils ont

J'ai beaucoup pratique, moi aussi, les mi-

lieux populaires de-Belcour et de Bab-el-Oued, précisément à l'époque où Robinet chicubrait ses monologues. Or, j'ai toujours constaté due chaque catégorie d'immigrants algériens avait son patois, ses expressions propres, lorsqu'il se mettait à vouloir parler français. L'Espagnol ne parlait pas le même français que l'Italien ou le Maltais. Et de même: le -français parlé par l'Arabe on le Proveuçal.s6 distinguait de celui du Maltais, de l'Italien ou l'Espagnol. Cagagoiis a brouille, confondu et mélangé tout cela ce n'est pas un gamin'' espagnol ou maltais qui parle sous son nom, c'est un employé des postes qui débite des facéties en un sabir de convention. ̃ i Le beau de l'affaire, c'est que, parait-il, l'Université d'Alger s'apprête à nous donner une édition critique de Cagayous Oit le pédantisme va-t-il se nicher ? Ainsi, ces fantaisies linguistiques d'un honnête rond-de-cuir' métropolitain vont être traitées comme un document authentique du dialecte algérien alors qu'il y en a trente-six et l'on va raisonner scientifiquement sur le texte prétendu authentique Les universitaires auraient mieux fait d'aller à Babel-Oued et d'écouter le vrai parler de la Cantère, de recueillir de la bouche même de Titouss, de Pépète ou de Salvator les expressions propres à chaque tribu des faubourgs algérois. Malheureusement, il n'est plus temps aujourd'hui Ce beau langage est en train de se perdre, s'il n'est perdu l

Cette naïveté proféssorale m'en rappelle une autre du même genre. Il'y a de cela quelque trente ans, un professeur de la même faculté rédigeant un guide pour une maison d'édition parisienne1 crut devoir expliquer à ises>- lecteurs* l'ëtymologie du mot Cantère, qui désigne précisément le faubourg de Bab-el-Oued. Pour ce savant, l'étymologie n'en pouvait être que savante et à base d'archéologie. Il décida que le mot venait de l'arabe cl kantara le pont et que cette appellation se justifiait par l'existence d'un pont romain depuis longtemps disparu.Etait-ce beau, ce pont romain et cette docte racine arabe Si cependant l'auteur s'était donné la peine d'aller à Bab-el-Oued, et de causer un instant avec Ramon, Vincentète ou Quico, il aurait appris que cant ara, en espagnol, veut dire carrière, et qu'il y a précisément une carrière à Bab-el-Oued, la carrière qui a servi à bâtir l'Alger moderne.

Je me suis un peu étendu sur cette question de langue, parce qu'elle prête à toute espèce d'équivoques et de malentendus et surtout parce que, dans le livre de M. Achard, la langue populaire de ses dialogues déroutera plus d'un lecteur français.. ̃ Ceci dit, je n'ai plus' qu'à louer la vigueur, l'intensité, la truculence, l'éclat et, çà et là, l'emportement lyrique de cette immense fresque. L'exagération n'est que dans les paroles et elle est intentionnelle pour .la figure du héros principal. Tout le reste est de l'histoire un peu à vol d'oiseau mais enfin de l'histoire. Et pour quiconque a vu, la rue d'Alger entre 1890 et 1900, l'image qu'en donne M. Achard est absolument exacte. Oh ne peut 'dire qu'une chose c'est cela

Le plus curieux, le plus intéressant pour moi, c'est Titouss, le protagoniste. Manifestement, 1'auteur a voulu, à son ^our, créer un type le type de l'Algérien moderne. On pourrait croire d'abord qu'il s'en est tqnu à l'homme du peuple, ou au petit bourgeois. Mais son personnage a une signification générale. Il englobe toutes les catégories sociales des néo-Africains. C'est un caractère ethnique. Il vise à représenter la plus récente incarnation du Latin d'Afrique, c'est-à-dire d'un peuple nouveau qui, dans le monde contemporain, va. jouer à peu près le même rôle qu'au moyen âge le Sarrasin d'Espagne, d'Egypte ou du Levant.

garde un silence prudent-, tout en m'assurant, .dans le priv<y qu'ils partageaient 'Mes; Vues: Aujourd'hui, le krach remet tout >enjplaeei Les indésirables qui colonisèrent ici « comme un vol de gerfauts hors du ghetto natal », et qui cessent de gagner chez nous, s'en retournent dans leurs patries, où il. n'est nullement sûr qu'ils remercieront et loueront la France de sa trop généreuse hospitalité. J'ai bien des raisons de croire qu'au contraire ils nous traiteront de jobards et de méprisables Welches. Il est permis de penser que le fait d'avoir été transforme en marché oit « l'avantgardisme » et « l'art soi-disant seul vivant » ont prétexté les plus effrontées spéculations n'a, pour Paris, rien de particulièrement honorable. Et on peut se demander si les critiques qui exaltaient l'invasion ont été, en fin de compte, des nigauds, ou des profiteurs, ou des extrémistes bénévoles, ou le tout à la fois car le snobisme de l'internationalisme les poussait à proclamer dans notre art la fameuse théorie de « la France, Christ des nations » Nous savons ce qu'elle vaut, et à qui elle rapporte. Méfiance et dégoût. .•̃• .1

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On m'a souvent demandé d'entreprendre la même campagne pour la musique. Je l'aime et j'ai écrit sur elle. Pourtant « ce n'est point mon rayon ». Mais comment ne pas constater les effets désastreux de :la même invasion et du même raisonnement faux ? Nos virtuoses sont chassés de tous les programmes par les virtuoses étrangers. Nous .savons quelle situation scandaleuse et navrante pousse les musiciens à manifester dignement et en appeler au public dans les établissements où l'on ajoute l'orchestre aux dîners. Mais dans \n zone supérieure, que d'injustices Comment ne pas être révolté par le traitement de faveur des solistes étrangers, épargnés par le fisc, au détriment de nos nationaux ? Comment ne pas être rebuté j par les chinoiseries des règlements qui tirent tout l'argent possible des artistes de concerts prives, pour lesquels les récitals sont des moyens coûteux de se faire connaître et d'avoir des élèves ?" On accumule contre eux tous "les

Ce peuple évolue avec une rapidité extraordinaire, aussi rapidement que les formations ethniques du Nouveau Monde. J'ai pu l'observer dès ses débuts et je puis dire que c'est moi qui eu ai révélé l'existence, ou qui, tout au moins, l'ai fait entrer dans la littérature. Or, les types que j'ai, décrits n'existent pour ainsi dire. plus. Ils ont été dépassés par des générations sinon plus actives, du moins plus ambitieuses, plus entreprenantes, plus avides de jouir, de gaghèi' et de- dominer. Rafaël le roulier, Pépète,, le pêcheur de sardines, Pélissier le colon, étaient restés, en somme, des Espagnols et des Français encore tout pénétrés de l'esprit ancestral apporté en Algérie par leurs pères et leurs grands-pères. Automatiquement ils continuaient à faire ce qu'avaient fait les ancêtres, ne demandant qu'à gagner comme eux et de la même façon qu'eux leur pauvre vie de travailleurs et à jouir, pour leur modeste part, d'un climat et d'un ciel fortunés.

Ceux-là auront été d'admirables défricheurs de brousses et d'excellents repopulateurs. Ils ont frayé des routes, rapproché des pays lointains, offert à la paresse arabe les métiers d'Occident. Ils ont créé la terre, ils l'ont remplie d'enfants. Ils ont été surtout de grands bâtisseurs de villes et de villages ce sont les fondateurs. y

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Et voici maintenant les nouvelles couches, celles que M. Paul Achard, avec d'autres écrivains algériens, les Randau, les Hagel, les Louis Lecoq, a personnifiées dans son Titouss. L'Algérie d'autrefois était pauvre et besogneuse. Celle d'aujourd'hui est devenue riche tout à coup et elle ne demande qu'à le devenir de^pjus en plus. Titouss symbolisé c,ettç anjbi-;tion frénétique, de même qu'il résume en, sa; personne l'ascension sociale d'une famille maltaise. Le grand-père Galéa est arrivé, pieds nus, de son île. Chevrier, marchand de légumes, il finit par acheter un petit bien dans kl banlieue d'Alger. Son fils ouvre un magasin dans une des grandes rues commerçantes de la ville. Son petit-fils devient brasseur d'affaires. Marchand de pommes de terre, il ne serait pas un Latin complet, s'il n'avait le goût de la musique et, du théâtre. Et c'est ainsi que Titouss, un Galéa de la troisième génération, devient directeur de music-hall et d'opéra, que bientôt Alger ne lui suffit plus, qu'il ouvre à Paris des restaurants et des hôtels, qu'il achète une écurie de courses, qu'il remue les millions et qu'après avoir conquis la capitale, il revient à Alger avec un prestige napoléonien et que son histoire finit en apothéose.

On dira sans doute que c'est trop beau, que l'auteur en met trop, qu'il risque, en voulant ainsi magnifier son type, de le faire choir dans la caricature. C'est bien possible. Mais ce qui se dégage de ce livre, c'est une joyeuse leçon d'énergie, une énergie qui s'apparente à celle de l'Américain moderne, mais avec une bonhomie, une fantaisie pittoresque, un sens poétique de la vie et du plaisir que ceux de Chi-ï cago ne connaîtront jamais. Et ce que j'aime enfin, chez ces néo-Africains, c'est leur attachement à la métropole. Titouss, comme des milliers d'Algériens, musulmans ou chrétiens, a fait bravement le Grande, Guerre pour une patrie qu'il connaissait à peine. Quand il est libéré, tout joyeux d'avoir accompli son devoir et de retrouver bientôt son magasin de la rue d'Isly, il crie avec une belle crânerie Vive l'Algérie

Vive la France croit devoir ajouter son colonel.

Mon colonel, c'est la même chose riposte l'admirable Titouss.

Je suis bien sûr qu'il a dit vrai et que, pour ses enfants et ses petits-enfants, l'Algérie et la France ce sera toujours « la même chose »••̃ Louis Bertrand,

de l'Académie française.

motifs de fortes taxes. J'ai appris là-dessus des choses invraisemblables, dont la cocasserie l'eut ..ra\i.;un,,Çourteline,, jnais dont je ne ,p,uisr, jtfrè parce qu'elles arrachent les trois quarts de leurs pauvres bénéfices à des artistes qui donnent leur temps et leur talent. C'est une autre histoire. Mais le grand coupable, en ceci comme en peinture, c'est encore le snobisme des amateurs riches. Ils ont été étrillés par les mercantis et leurs publicistes. Cela les rendra-t-il plus sages dans le domaine musical ? Je ne parle même pas des musiques absurdes et inchantables, équivalentes au fauvisme, au cubisme, au surréalisme, qu'ils ont supportées béatement; Mais il est trop connu que les mécènes mondains ne se donnent vraiment du mal pour lancer un chanteur ou un instrumentiste, et créer alentour les pâmoisons, que s'il s'agit d'un « MittelEuropéen ». A talent égal ou supérieur, un Français ne les intéresse pas il lui manque la divine désinence en ich, off ou ski. Ceux qui en sont pourvus obtiennent en deux ans ce qu'un de nos compatriotes mettra quinze ans à acquérir-.

Or, le talent, dans ces carrières, ne s'impose qu'avec le concours onéreux de la publicité. Et quand on voit les sommes énormes que « la pauvre Allemagne » continue d'inscrire son budget pour sa propagande artistique, c'est-à-dire pour l'imposition méthodique de sa kultur, on est effrayé par la comparaison avec notre incurie et notre pénurie. Quand, d'autre part, on constate l'identité des procédés en peintu- re, servis par les mêmes agents de liaison, on est forcé de se mettre en état de «défense. La prétendue xénophobie n'est plus qu'un rétlexe contre une « xénomanie » poussée jusqu'à la trahison. Tout ce qui est osé, de façon avouée ou sournoise, fait partie du plan de mainmise sur une « Direction occulte des Beaux-Arts » dont a rêvé un trust international de marchands, analogue au trust politique et bancaire qui crée l'actuelle anxiété du monde. Ce plan, le krach l'a interrompu on essaiera de le reprendre. Il faut que les artistes et le public le sachent, que l'opinion comprenne dans quels bute on s'acharne à la défranciser. j

Camille Mauclair.

COURRIER DES LETTRES'

Deux contes de Noël

Le premier est fameux il eut quarante ans cette semaine c'est Le Procurateur de Judée. Sait-on aujourd'hui que ce récit délicieux,Anatole France se plut à couronner le scepticisme renanien des roses cueillies aux étroits jardins: de la sagesse ontique, se présenta d'abord c^htni'ç'un conte de Noël? Il parut dans le Temps^ fë.tfofr du 24 décembre 1891. Dès la première ''fiçitr^lli exerça sur les esprits les plus fins une éti'tQng,ç\ séduction. On en trouve le témoignage dans ujiprêr vieux volume que Mme Jeanne-Marie Ponqtiet mettra en vente ait printemps prochain, avec d'autres trésors qui appartinrent à Mme Armait de Càillavet elle a bien voulu nous le commuhiquèt* Vautre après-midi, dans le salon me me de îfwcmit Hoche Anatole France reçut plus d'un fioilseil plus d'une semonce aussi de son inspiratrlcf,. Pour elle il avait fait relier les feuillets qui con~ tiennent le brouillon de son conte des lettres, qu'il ij a jointes, gardent toute vive l'impression reçue par quelques lecteurs des lecteurs, certes, de qualité.

Renan, alors proche de sa fin, avait pris, aux yeux des jeunes générations, la fir/ure que hi. Louis Bertrand dessinait spirituellement ici piême, dans l'un de ses derniers feuilletons Protée un peu lits, échoué sur les grèves mondaines, il rendait des oracles désabusés et souriants, au milieu d'un cercle d'admirutions profanes et de dévotions féminines. Jean Psichari se chargea de transmettre à France le jugement de soit beau-père sur « le Procurateur de Judée a comment l'auteur de la Vie de Jésus n'eùt-il point approuvé cette conversation de l'épicurien <E!ius Lamia avec Pondus Pilatus qui, près d'un quart de siècle après avoir gouverné la Palestine, fouille en vain sa mémoire ?. « Après quelques instants de silence Jésus, murmura-i-il, Jésus de Nazareth, je ne me rappelle pas » 2,

,4|ji nom d,ç>Rçnan! Jean Psichari exprima une approbat ion saMs- réserve « « .Ma joie a été grande tt la 'teetnre 'de « Pontius Pilatus ». C'est pourtant "Mai '"H r n'é devait 'yuêr'è se rappeler Jésus. Il n'y avait jamais pensé. Renan,' qui y a pensé plus que moi, m'a dit l'autre jour à table que c'était la vérité même. Ce qui m'a parti très fort dans ce no.ël, qui est lui-même très fort, c'est que Pilote, qui ne voit pas Jésus, voit avec évidence la destruction de Jérusalem. C'est lit un grand effort d'intuition et de critique historique. »

Si dans le « Procurateur de Judée >, l'art n'a point cessé de paraître admirable, on pourrait se permettre aujourd'hui de discuter précisément la vraisemblance et la valeur historique de ces pages exquises. Biles portent au front leur date. Et voici, pour le contraste, un joli conte tout neuf, un conte en vers que M. Charles Le Goffic publie dans la revue Bretagne il évoque « NotreDame de Penmarc'h » car sur cette âpre pointe de l'Armorique, le bruit court que chaque année, ri Noël, la Vierge descend, en costume breton, parmi les pêcheurs et les femmes dit peuple

Au velours élimé de son étroit Justin

Nul diamant n'accroche une lueur soudaine Elle est vêtue ainsi qu'une humble Bigoùdcrme La fatigue et le hâte ont déilcuri son teint.

.Jésus entre ses bras repose. On croirait voir, Avec son devantier d'étoffe rude et. terne, Quelque petit enfant de Pemnarc'h ou d'AudieÉi^X Sans le feu sombre et doux qui couve en sQHj/j»il .J)%}f> Une aube évangélique au loin fleurit l'cspaôô -ïbiT j\. Et, ployant le genou devant ces pèlerins, :u- ;j\vxv Les hommes de l'Arvor, laboureurs et marins, ̃>£, Sentent confusément que c'est leur Dieu quivpa,5/se.i, Deux contes entre eux, quarante veittç&s^c e Noël; et pour les relier cependant, le fil frissonnant de l'inquiétude mystique, laquelle commande également à la croyance et à la négation humaines 1 Maurice Levaillant.

Mlle Nizan, sociétaire de la ComédieFrançaise, présidera mardi prochain, 29 décembre, au restaurant Noël Peters, passage des Princes (boulevard des Italiens), le banquet de fin d'année du Génie Français. Ce banquet sera suivi d'une soirée littéraire consacrée aux poètes, de Villon à nos jours. S'inscrire d'urgence par mandat-carte au chèque à Mlle Garin, 8, rue Delambre (14-). (Prix 40 francs sociétaires 33 francs).

<* En raison des fêtes de la Noël et du Jour de l'An, les conférences hebdomadaires de « Regards club d'art, de littérature et de cinégraphie, n'auront pas lieu les 31 décembre et 2 janvier.

Le Carnet du Lecteur L'Exposition Coloniale, Paris 1931, avec une préface dit Maréchal Lyautey, vingt-cinq lithographies: originales de Degqrco, et. des. commentaires d'André- Maurois. (Edité pap Degôrcé\"i!en dépôt à la Librairie Eos, 56', ]'riie de Pompé.)', Sans nul doute, cet ouvrage est le témoin le plus charmant et le plus sensible qu'ait, jusqu'ici, laissé l'Exposition Coloniale. Les vingt-cinq lithographies de Degorce font penser que la photographie ne. dit pas tout et dit souvent mal l'essentiel, qu'il faut à l'évocation de la réalité humaine le secours de l'œil et de la main de l'homme, faits pour saisir des secrets qui échappent à l'art mécanique. Vingt-cinq paysages colorés, des Plus beaux qu'ait pu retenir à Vincennes la mémoire les uns, pittoresques, redisent des scènes familières au souk tunisien, autour des datiseuses noires, près des tisserands du Togo les autres fixent les images mémora- bles, d'ensemble ou de détail, des palais celui des PaysBas, avant l'incendie, et la Tour de Madagascar vue de la terrasse du café du Soudan, et Angkor choisi sous l'aspect de sa plus large beauté, bref tous les trésors. Le charme des lithographies de Degorce ? Je penche à croire qu'il réside dans une volonté d'unir intimement l'imprévu et la variété pittoresque des constructions de Vincennes avec les sereines délicatesses d'un ciel de l'Ile-de-France. Les croquis les plus axacts y ont coatleur de rêve, et cela encore est d'une vérité profonde. Chaque image est l'objet d'un commentaire d'André Maurois, presque nie poème en prose de la flânerie de brèves descriptions, des remarques ingétùeusgsà ou cocasses, des impressions raffinées, des raccoyj-cisJqm disent tout, des trouvailles poétiques. ••̃i>i-"i »i' L'ouvrage a été tiré à deux mille exemplaires '̃$&*$* fier ingres d'arches. -̃̃ .-î i-

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̃fAj .;̃̃.̃̃'̃̃ :̃̃̃̃:̃

À'signaler aussi, en marge de l'Exposition 'Ççioniale., Les Colonies françaises (Ed. de la Girafe), publié. ,p£r MM. Noël Bureau et Georges Pillement. Vingt ïpeintms?, chacun pour un dessin J. Dufy, Dignimont, Gromaire, Alix, Hermine David, Lhote, Laboureur, P Èodé, etc.. vingt écrivains, chacun pour une page L. 'de Gonsague Frick, Jean Ravcnnes, G. Brtinet, G. Girard, P. Viereno, L. L. Martin, R. Jouglet, R. Rey se sont divertis à réunir des images de notre empire colonial. Le « sketch » est plaisant, pittoresque, avec une grande dépense d'art.

Jean Fréteval.

Livres nouveaux

Dans la collection « Sous la Troisième » (N. R. F.), M. G. J. Gignoux publie Rouvicr et les finances. Aux Editions Bossard, la nouvelle traduction en deux volumes de Crime cl Châtiment, par M. Jean Chuzevilie. Chez Bernard Grasset, un récit de Mme Irène Némirovsky i Les Mouches d'automne.


CHRONIQUE DES CINÉMAS DE PARIS

CAMEO Le Costaud des P.T.T. (P.). MADELEINE Buster se marie (P.)?^ PARAMOUNT La Chance (P.).

.1;"

Noël est le lemps heureux des miracles en fin d'année, ils apparaissent normaux, presque dus et c'est pourquoi nous avons admis, sans nous étonner, celui que réalisa Cincac. Les critiques que le Journal avait priés, pour six heures, ri l'inauguration de ta nouvelle salle d'actualités, voyant,, « la chute du jour, VexElectric-Palace balisé d'échafaudages, encombré d'échelles sur quoi, des ouvriers faisaient naître, d'entre leurs doigts, des guirlandes de lumière, pouvaient douter que la présentation eût lieu.

Or, a. six heures, tout fut prêt Ventrée, de métal poli, semblait l'antichambre de quelque

pà^als-M'Madih des chasseurs, à l'uniforme flambant neuf, veillaient au seuil de la salle, de la meilleure inspiration moderne. Ce tour de force, Jean Chataigner, président de l'A. P. P. C., nfimgtfiiçmptit en quelques aimables mots de Ûicnvpmw:, est « M. Reginald Ford. Qu'il en svim ici -fêlicit é.

Mù, pVègramme, le tour du monde en cinquante minutes passant du Congrès pacifiste aux exercices guerriers des troupes noires du Sud-Africain, nous voyons ensuite Mme Roosevelt baptiser (à l'eau minérale, évidemment) le Manhatan, gigantesque navire marchand qui devra à son nom de cocktail de servir ait bootlegging.

Un herr professor dirige son orchestre bavarois, ccpendant qu'une plantureuse Tyrolienne alterne les vocalises et les effets de jambes. Je préfère les vocalises, indéfiniment. Aimable% contraste, miss France 1932 reçoit, avec des fleurs, le portefeuille de la Beauté. Le roi d'Italie assiste à an cross-countrrl où des officiers réalisent d'impeccables parcours. La séance se termine par deux reportages inédits à Doom, V ex-kaiser nourrit des canards tous ceux, sans doute, qui survécurent du Berliner Tageblatt puis il range, d'un geste court, des stères de bois. de ce bois dont nous nous chauffâmes.

Un voyage dans les mers du Sud .nous ,apr, prend que le rivage des ïles Sandwich ressemble anjjalm Beach. de Cannes Bougainville n'y est plus qu'un nom de fleur. A Samoa, les indigènes exécutent une danse du feu qui dut, subconsciemment, inspirer Manoël de Fallu. Ce spectacle, bref et intéressant, renouvelé chaque semaine, trouvera le meilleur accueil auprès dit public parisien.

D'autres salles s'ouvrent, un peu partout M. Queyrcl, qui dirige les Agriculteurs avec intelligence et goût, nous convie, place Saint-Sulpice, ait Cinéma Bonaparte lit seront projetés, dans un cadre blanc, or et rouge, les mêmes films que rue d'Athènes.

FIGARO FILM

Le Chezy, à la porte de Ncuilly, le CroixNivert, sont de nouvelles et confortables salles de quartier.

La province s'efforce, avec succès, de suivre le mouvement cinématographique au Casino municipal de. Biarritz, le marquis d'Arcangues prend la direction du Studio 14 qui, à l'instar de certaines salles parisiennes, opérera une sélection parmi les films présentant, par leur modernisme, matière à intérêt. et à discussion. Bonne chance à ces nouveaux écrans que leurs directeurs nous of frent, comme autant de présents de Noël, destinés à changer, pour quelques heures, le cours de nos pensées couleur du temps. couleur de cendre 1

CAMEO Le Costaud des P. T. T. (P.). Il en est des films comme des goâts on ne saurait les discuter au nom de tous certaines productions, dites populaires, plaisent à un public qui pour être fruste, n'en est pas moins accessible au beau; d'autres, par contre, ne s'adressent qu'au commun des mortels, ceci au sens péjoratif.

SahsK]ûpuroif juger pour une élite, je -prétcnds.qùe £ 'est ce commun-là seul qu'est destiné Le Costaud des P. T. T.

On ne saurait al teindre à plus de vulgarité dans l'invraisemblable, j'allais dire le merveilleux, si ce mot n'était ici, plus que partout ailleurs, déplacé on ne groupa jamais tant de pesantes plaisanteries, arrachées, feuille par feuille, it l'almanach Vcrmot et composant un spectacle qui semble une revue de chambrée,, au pied levé. Le début présente une certaine homogénéité, voire harmonie la boite dit facteur est, aux imaginati fs, la boite de Pandore contenant tous les maux et au^si l'espérance billets blancs on noirs, roses on verts, lettres d'amour, de rupturc ou de deuil, factures, avertissements du percepteur. Tout ceci, Boucot l'exprime, sur un rytme léger, avec un comique mesuré, et chante, près de la poste restante, le seul air à retenir. ̃

C'est dans ce Central que la- finale aurait dû trouver place, afin de nous laisser sur une impression favorable.

Hélas!

Par les fils téléphoniq<LWS$,Taction s'échappe

et nous emporte, sans jamais nous transporter l3oucot-Biclret, facteur, est amoureux de sa cousine Gaby, laquelle brûle d'une Undrc flamme pour Rex Appeal, directeur d'un théâtre, qui, it l'instar du film, s'apprête à faire faillite. Gaby, habilleuse de Régine Desroses vedette irascible, devient vedette à son tour cette jeune artiste, qui tente, sans y parvenir, de ressembler à Moussia, mérite une ample moisson de pommes cuites. Rex Appeal, co-

Ao~l~l~ t .1~1 AP~

qucluchc des femmes, nouveau Paris, lui dé'cerne pourtant la pomme d'amour. Boucot, devant le baiser final, constate mélancoliquement Je le savais

t Si vous le saviez, Boucot, vous êtes impardonnable, après le succès d'Arthur, d'avoir contribué à chauffer ce four-là t

MADELEINE-CINEMA t

Buster se marie (P.).

Buster se marie, et pour ses noces, se compose un cortège de choix Jeanne Helbling, Françoise Rosay, André Luguet, André Berley. Ce f ilm, d'un comique de bon goût, quant à la première partie, dégénère en farce burlesque. Buster Keaton trébuche et tombe si souvent qu'il finit par entraîner le film dans sa chute. Quel dommage que le sense of humour, ce condiment indispensable, fasse si nettement défaut pendant les mille derniers mètres 1 L'histoire est simple, de ce don Juan malgré lui, instrument inconscient du bonheur des autres, Joseph qu'un essaim de Madame Putiphar f orce à se prendre à ce jeu, jusqu'à devenir un satyre authentique.

Buster nous plaît, de ne jamais s'égayer de ses propres plaisanteries, leur donnant ainsi une chance de nous fqire rire son impassibilité est la f orme unique de sa drôlerie. Jeanne Helbling, harmonieuse de silhouette, de diction et de geslek, est une ravissante Angélique dont se montre indigne Médor-Buster. Françoise Rosay, p<\rce qu'elle est, naturellement, spirituellement comique, de ce comique français, de cet inimiifible esprit de chez nous, se voit con fier un rôleiclownesque c'est la méconnaître et la mésestimer. Françoise Rosay, mise en scène par son mari, Jacques Fcyder, était drôle, subtilement, dans des rôles de grande dame originale qui convenaient également à son talent et à sa taille.

Je n'aime pas qu'elle soit, af fublée d'un py-

NOU VE LLES

D. B. Maurice a réalisé Ma tante d'Honflcur, avec Robert Goupil, Florelle, Jim Gerald, Robert Pizani, Jeanne Cheircl, Charles Fallot, Yvonne Garat, Rolla France, Daniel Lecourtois et Louisa de Mornand.

<3* Roger Tréville, Simone Cerdan et André Roanne sont les vedettes de Grain de Beauté, que réalise Pierre Caron; dialogues de Georges Dolley. Dans Nicole et sa vertu, le nouveau film de René Hervit, on pourra voir la plus jeune vedette du monde le petit Claudet, âgé de trois ans et demi.

M. André Haguet vient d'être nommé administrateur délégué du « Comptoir français cinématographique ».

<£t J. Hémard termine la réalisation de Aux urnes, citoyens.

.«J* Augusto Genina va réaliser une version sonore de La Femme en homme, avec Carmen Boni et Armand Bernard.

.<£ M. Gusrino a terminé Entre deux forces, dont les interprètes sont Jean Bradin, Paul Menant, Régine Poncet, Gilbert Perigneaux et Henri Richard. •£ Benilo Perojo poursuit le montage de Niebla, version espagnole de Brumes, de Jacques de Baroncelli.

«* On va présenter Gafla, de Horace Ashton, avec Suzy Vernon, Franck O'Neil et Jack Windrow. ̃<£ Cohimbia va produire en France.

̃«s* Pauline Garon, vedette franco-canadienne, est actuellement en France.

J* Albert Préjean et Annabclla vont tourner en Allemagne, sous la direction de Carmine Gallone, un film intitulé Fils d'Amérique.

J* On va tourner, à Paramount, La Perle, La Lu| mi ère qui s'éteint et Anna Karénine.

J* Roger Cnpellani tourne Avec l'assurance, inI terprété par Saint-Granier, André Berley, Armand 1 Lurville, Louis Blanche, Argenti: Jean Mercanton, Marfa Dhervilly, Simone Rouvière, Ketty Gallian, Madeleine Guitty, Jeanne Helbling.

& Jean Stelli vient de terminer son film sur l'Exposition coloniale, Le Beau Voyage.

J* Sirocco, de J. Séverac, a été présenté sous la présidence de Mme la maréchale Lyautey au bénéfice de la Croix-Rouge française pour ses œuvres de Fez le Dispensaire antituberculeux et la j Goutte de lait. i

jama grotesque, clouée sur une porte comme au pilori, ou bien tombant toi,r à tour d'une fenêtre, d'un ascenseur, d'un canapé. ne tombant pourtant jamais dans le ridicule, malgré tant d'ef forts conjugués.

André Lugucl, Jeff, amoureux égoïste, Rolla Normand, Frcd, mari maladroit et jaloux, jouent ait mieux de leurs possibilités, et celle interprétation, de premier ordre, transforme un i insuccès en demi-succès,

PARAMOUNT La Chance (P.). Il est fâcheux que les journalistes, dont le métier exige qu'ils rendent compte d'un film, dès le dimanche, soient priés, ait contrôle, de revenir. le lundi.

Il est regrettable que ces journalistes se voient contraints, pour s'acquitter de leur tâche, d'acquitter également le prix de leur entrée, en dépit de toutes leurs cartes, roses ou vertes. Cette mesure, normale aux heures d'affliience, est inacceptable à 9 h. 30 du matin, alors que la salle dispose d'un grand nombre de fauteuils vacants Le fait eut lieu précisons ait « Paramount », ce vendredi. Mais venons-en ait film dont; ̃ l'antilyse he saurait souffrir d'un légitime accès de mauvaise

humeur.- -?.n «

La Chance, au titre. magique, est une produclion inégale il nous déplaît que sa mise en scène nuise au scénario, d'une inspiration heurcuse et nouvelle, nous retrouvons toutes les qualités humoristiques d'Yves Mirande, auteur du Trou dans le mur et d'un Homme en habit.

Ce film se pourrait appeler Huit jours de la vie d'une joueuse. l'ania jouerait son âme, si elle avait cours sur le tapis vert, si le croupier se nommait Méphisio elle doit se contenter de jouer sa fortune. et de la perdre, de risquer, dangereusement, par orgueil, son bonheur, qu'elle regagne, parce qu'il faut bien que ce film finisse sous le signe de « la Chance ». L'interprétation est excellente, qui réunit Marie Bell, Tania, imprévoyante et fière cigale. Marcel André, Gaston, chirurgien austère mais pitoyable, parce que sensé, fort de savoir qu'on guérit de tout, médecin subtil de l'âme, autant que du corps.

Françoise Rosay, Mme Mougeot, que son talent sauve de nous apparaftre antipathique dans

un rôle mal silhouette, d'une excessive el inélégante amoralité.

Madeleine Guitty, Jeanne Fusier, ancillaires avec esprit.

On dit parfois, populairement c'est à payer sa place.

Le plaisir que je dois à ce spectacle me dédommage d'avoir payé la mienne.

Par intérim

P^ESEJlTflTIO^

Les Etablissements Braunberger-Richebé pré* sentent .• •'̃

La Femme d'une nuit

La princesse Eleana, héritière d'un royaume en état de siège, la Listrie, rencontre, à MonteCarlo, Jacques Darmont, un aviateur français, beau, sympathique puisqu'il s'agit de Jean Murât venu de Paris, à seule fin de se suicider au clair de lune D'avoir pu faire dans ce but funèbre, un aussi long parcours, implique un désespéré dont le cas ne l'est point. Et, de fait, il tombe éperdument. amoureux d'Eléana, mais la facilité de sa conquête lui fait confondre hermine. avec demi-castor les princesses du sang -n'ont pas coutume, en effet, de passer aussi aisément du trône dans les bras d'un inconnu et de transformer leur manteau roval en saut de lit'

Le jour se lève, la dame aussi, et s entuir, enveloppée de fourrures et de mystère. Plutôt que de la rechercher alentour Monte-Carlo, ce qui eût été trop simple, Jacques s'en retourne à Paris, afin de savoir qui est cette femme d'une nuit. Les complicités conjuguées d'un fourreur et d'un attaché aux affaires étrangères (qui rapproche fâcheusement Quai d'Orsay. et hôtel d'Orsay) le lui apprennent.

Muni d'une lettre pour l'ambassade de France, Jacques part pour la Listrie où il apprend qu'Eléaua, sous peu de jours, sera reine et mariée à un grand-duc fort laid il apprend également que, pour les Listriens, la princesse est muette, depuis trois ans. Déplorons que Francesca Bertini-Eléana n'ait pas persisté dans cette infirmité au delà de ses frontières sa voix, au micro, se révèle éraillée et nuit à la majesté de son rôle.

Jacques, au cours des fêtes du couronnement, parvient jusqu'à la princesse sur les marches du trône, à la barbe du grand-duc, il lui déclare qu'il l'aime. cela suffit pour qu'Eléana abdique en faveur de sa sœur cadette, lui laissant le royaume et le grand-dnc sur et entre les bras. Elle s'enfuit avec Jacques après une pseudo-prive de voile dont nous n'avons pu saisir l'opportunité.

Franccsîa Bertini reparaît, à l'écran apres une longue absence, ce qui explique le démodé de son jeu, ce ralenti dans l'effet qui nous semble insupportablement périmé avec elle, un battement de cils devient, à la lettre, un instant d'infini.

Les princesses de cinéma, ces princesses de toile (j'allais écrire de calicot), souveraines éphémères, ne se doivent point prendre ali sérieux Janit Mac Donald, Lilian Harvey ont fondé une dynastie pour royaumes imaginaires dont Francesca Bertini eût été bien inspirée de s'inspirer.

J'ai dit de Jean Murât qu'il était charmant; mais combien je préférais, pour lui, cette autre reine Kate de Nagy, et aux galons de Jacques Darmont ceux du capitaine Craddock.

Jean Laury.


S p ~'t,>a el

3. =:~lt1117l~Illtlillülll `~

TEOliÔM JESt PROPOS

CE SOIIj, A tA.MADfeïJÉINE (

Oh sait combien l'Homme plein de talent

et d'esprit qu'était Nbzièrc à laissé de regreti quand il fut si soudainement çmpbrté il y a quelques mois. Ce âbir, ses àrhis pourront se figurer, pendant un instant, que cet auteur charmant est toujours là et sourit aux

bravos qiii accueillent sa pièce.

C'est' que la répétition généralece soir marque h. persistance d'une manière de tradition qui voulait que chaque année; depuis neuf ans, M. Trêbof offrit aux Parisiens ù^ .œuvre nouvelle de.NbHèré. Voici, hélas 1 ia^fin de la série. Nozière est mort peu après avoir achevé d'écrire l'adaptation que nous verrons ce soir et que les directeurs du Théâtre dé là Madeleine Orit montée avec Un soin se traduit toute leui fidélité. au sbuveriif d'un ami qui comptait pour eux parmi- les. plus chers.

Nous 'donnions, hier, l'interprétation coinplète de Vingt-quatre heurés de la. vie d'une fetitme, et celle aussi de la pièce de M. SaçKa' Guitry, qui complétera le spectacle Mon d-ouble et ma moitié ou Vingt-quatre heures de la vie d'un homme. Notons à ce propos deux rentrées sansltiohhellés celle dé Mme Madeleine Lély dans la pièce de Nbzière.j et, dans la pièce de M. Sacha Guitryvcejje de M, André Btulé, qui s'était tenu élgigné. du théâtre depuis deux ans et demi. L'action de Vingt-qùàtré ~eH~M f~ Iti vie d'une femme se passe sur là Gôte d'Azur les décors ont été demandés à M. Bërtin, qui à également brossé ceux de Mon double et iti'a moitié. Chacune de ces comédies com-

LA SEMAINE DANS LES SUBVENTIONNÉS

OPERA lundi, S^heules Lp Traviàta, Lt Rustre imprudent. Mardi lUtcho Moirit-cli, 8 h lo- Othello. Teutli, a In Un, Suite de «anses, Paillasse, ^ndieiil S lieu-

ies Tsust '-Tintdi b hunes Herodiatle

CCIÏ!EDIE-Ffin.NÇÀISE lundi b 11 U Le3 Affaires sont les affaires tTl (h i >n u

ips { iljunncimnt Patrie Mm ti i

lirurea Patrie. Jt.mli 1 U n tbo in niuit l)tHet^ MniL-i Patrie; s n<uieB ( ibonncilitlit \) Patrie Liidn Ui 1 11 i> Le Sarg de Danton, 8 i5 Les Mariohnet*es mv quatrième mitmée pbéti <|iie K U 30 8 lipuic- Pairie. Dtnnn- ilio, 1 h ir> Alkestiâ, Le Malade imaginaire; S 11 1 ï Le Sang de Danton. fcPËRA-COIVîlQUË lundi & lu mes La a Tosca, Cavalleria rusticana Mauli 8 11 '0

(JUoiiin njrm \) La Fiancée vendbe. Mci

ciecli s Jiemt^ Lakme, Le Sicilien bu l'Amour peintre. Jeudi 8 11 10 ( ibonnerrent Lp Basoche. \eaditai, 2 heiuts. Cârhien; 8 h^urfe* Sdahôn ^jmcdi S heuiet> tbuiincniciU \) Les Noces de Figaro.

lMinaiuhi, 9 Hcmes ( ibonnemcnt îo^o)

D(rh¡¡IJC~(1; 2 h.()lll;C~" (aboiÍr\c!Îlcnt l'O:~c)

La Basoche; 9 li moi Madame ëiitterfly

ODEON lundi, 2 11 "SO Vieil Heidelberg; 9 lieuifî lHad^me_$an«-aênfr JIntli, i li. 30 U Avare, Les Plaideurs; 8 heu-

AUjoufd'HUï en matïnê>&

COfflEDIE-FRANÇAlSE (GUt D2 22), i i b. 4 5 Le Sdn£ de Danton, de M SaiiitCeorgeb de Boululid (MU De>honm. L(.on Beriiiiril, Dénis d'Inès, Roger îlbnteaui, LeUoux, Paul SUtiin, Dortvnl, André Buçtjue, ClismUrêiill; tic Rlgoiilt, M; Le Màrchimd, t'Rifrê Kimbert, LeGolt, Pierre Dux, Jean Wariinelil; Robert Vid.alih; Pierre Leéointe, J.-H. Chumlipls^ Claude Leûmann, M. Durrtisne;Mmcs "Yvonne Ducos>, Jeanne SuL]yfi:Ufiitriëtte BjKreny, .illary, Moj:ffan,. "V^ra iVnrfepç, ^ferViavi "J\b«>9c\V

'dPÉRÀ-COWèUÉ (Gui. 05-76), à 'è' lleittos; sixième représentation dé t'abonnerneiit série bleue: La Basdohe (Mmes Ma-.rie-Thérbse Ouuley, Antoinette Rcvllle; MM. Lucien Fùgrér'Ci Rb|?er Bdurdln, Pujbl, AzéJUtt, Rb'iissël, Dubré, l'ayeii). OrcS. M. M. Cbiièri.

ODEON (Danton 58-13), à 3 heures Matiattie Sans-Gene; de Vietorlcn Surdou et Kmile Jloreau (Mil. Paul OEtily,- André Waslfey, Cnamarut, Roger Cliiirvul, Bargln, Hoger .Wfeber, Bryonile, Guy î"arzy, Piinl Delon, Darras, Barry-Jarnos, fcnârpëhtter, Eaconnet," tiautler Sylla, Guy Ptlt-zy, Jean Sclirielder, Jeati ClairjOis; M itlès hiiy Mounet, jifad. Fiiujiine, Eva Reynai, nachei. Dù- basj iiîâa. DÎirbt, Tania Daleyme, Suz. Statiley; Suz. Deluur, Simonu VI0V57j Chî'istiane RIbes, Colette Aflani, Jeanine Crispin, Madeleine Barrés, Simone Jarnac).

GÀ1TE-LYRIQUE (Archives 29-19), à 2 1.1(1:. tes Saltimbanques (Mmes isiny lioilsisel, llug-uetto Brae-y M'Mi lîuvalelx, Ro|anij MarjolleJ.

tRlANON-LYRIQUÊ (Nori 33-62), à 2 11 *ih lia TMviata

LES CROIX DU Ie" JANVIER ÎMtiiiiâtère d.e la, G-uerr^

SONT ELEVES A LA DIGNITE jgfe" ,< DE GRAND-OFFICIER

Etat-major général de l'armée les généraux de division Linitresj menibrC de la eomm. de class. aux emplois réservés Mahgin, adj. au genér. insp. génér. des Centres et. cycles Matter, dir. de l'inf. au Min. Guerre. Le gén. de brig. Glériient-Grandcourt, au Levant. Les- gén-. de div. Walch, membre du Conseil sup. de là Guerre Pettelat, coin, la région de Paris Georges; comm, la 19° région.

Htat-inàjor général des Troupes coloniales les gén. de div. Vincent, cohiln. le groupement col, ind. Billotte, boinnl. sùp. des Troupes d'Indochine. Sont promus

AU GRADE DE COMMANDEUR

Etat-major général de l'armée les généraux de brig. Cambel, comm. le i" groupe de subd. de la région Detauger, eomm. la subd. autonome de Casablanca Metllle-Desjardins, comm. la 25° div. d'inf. Voiriot, chef d'état-major de la région de Paris Leroy, comm. l'inf. div, i

Le gén. de div. Boullaire, disponible.

Les 'gén. de brig. Madàmet, disponible Dutheil de la Rochère, comm. le 1er groupe de subd. de la 11° région j i Délattfe, comm. la 10° brig. de cav. Lhopiteau, coinni. l'A^t. de la région Bonnet, adj. au gén. insp- gén.

de l'Art.

Les gén; de div. Heriug, comm.là 7e région Linard, comni; la 17" région. ̃ ̃

Le gén. de brig. Grousse, comni.- l'Ecole d'AppL de

l'Art.

Le gén. de div. de Cointett gouv^ tle Verdun. Les gén. de brig. Blanc, adj. au vgéit. iusp, gén. du Génie Rollin, comm, le Génie de la 6e Région. Etat-major général des Troupes coloniales le gén,' de div. Thiry, comm la I" div. <r6T. sénég. Lés gén"; de brig. liarbassaf, coilim. la 1" brig. d'Ind, 5 Mouchet,vCb3nin. l'Art. d'Indochihe. '•̃

Corps de contrôle de l'administration de l'Armée i

Môrisspn.contr. géii.- 2* cl.. ̃

Corps de' l'Intendance militaire les ilitend. |éii» Vefnay, int. 1:4" région Bastieii, insp. gên. de l'kabillement. ̃/̃.̃̃ Corps de- santé militaire les médecins gén. Grall, service de santé du Maroc Cadiot, service de .santé région de Paris.

Corps de santé militaire des Ti'ôUpêB coloniales Io méd. gén. Sorel, servide de santé de l'Afr. oceid. Infanterie le colonel Legrand, 13° région Tir. alg. Les lieut.-col. Coustiliiére, 126" rég. d'Jnf. Trinquet» comm. militaire du territ. d'Ain Sefra.

Le colonel Blanc, 27" rég. tir. alg.

Le licut.-col, Cazabaiii 8° rég. Tir, tun.

Les col. Caiîiaùlt, état-maj. Armée Gousseau, br. Chars de comb. Cros, 1er rég. tir. de Pascal, lieut.col; 941 rég. inf. Challè, col. lut, 14° div. Jaillet, lieut.-col. 5' ré^. tir. mar. Vial, col. prép, milit. sup. 15* région.

porte trois actes la soirée sera. bien remplie.

~it4~A~lV rÏ,°c~IUVR~

'̃ Xe .Théâtre du Marais, de Bruxelles, va È'intaliër dans quelques jpurs à J'CEuvrë, pour y donner une série de représentations du Mal de la Jeunesse, de Briicknerj adapté par Renée Cavé«

L'œuvré nouvelle de l'auteur des Criminels est attendue avec beaucoup d'impatience. Par son audace, sa franchise de trait, sa sobriété de forme, elle suscitera, semblet-il, d'ardentes cbntrovérses. Le Mal de la Jeunesse, c'est l'inquiétude, le désarroi qui se manifesta dans là génération d'aprèsguerre. EtuBé « clinique », pourrait-on dire, que. Brûckher a située dans le milieu des étudiants allemands. L'auteur a fui tes théories et, les thçsès pour rester dans la vie. dans l'humanité. dans une humanité un peu exceptionnelle, cependant.

troupe Tielàè, que Jacques Copëâù, jadis, nous fit connaître dans le .Réviso'r; troupe disciplinée, homogène, formée et dirigée à la manière de celle du Vieux-Colombier, s'emploiera tout entière dans Le Mal de la jeunesse, ayant à sa tête Mmes Tània Bâlachbvà, Solange Marst et M. Raymond RÔùleau, un des directeurs du Marais auquel est due la mise en scène.

C'est une des oeuvres les plus représentatives du mouvement dramatique allemand qui va être soumise au public parisien. Robert Destéz.

r.r.z<

res 30 Les Bouffons. Mercredi, 2 1 30 La Vie d'une femme; S 11 30 vieil HeiHelberg JoiiHi h ÎS Le BonhèUr du jour 8 h. '0 L'Embuscade Vendredi, J h 30 V'eil HeidelBerg; 9 heuies TH&dame SanS-Gêne ^xmedi, 2 n 30 Lej BouîfSMér "8 îi '"O La Vie d'une femrriè'. luniimlu, < iKuiLs Madame Sans-Oêne; S U J0 L-'Embuscade

'tA.

Créations et Reprises cette semaine

LP~M:

ŒUVRE en colrêe Le Mal de la Jeunesse (Urpdltlùn griiCi Ile)

TRIANON-LYRIQUE, en son 6e Le Roi du pourboire (lUpUinon générale). MARDI

COIïiEDiE-FRAfaçAISE, en soirée Patrie (Rcbibc}

JEIDI

OPERA, en soimp Ballet du Spectre la rosé (Pfemi(re).

l

VIEUX-COLOMBIER (Cie des Quinze), ft 11 3 heures La Vie en rose, La Bataille de la Marne.

THEATRE NATiONAL POPULAIRE (Trocaiiéro), à 2 fi. 30 Les Clê'êhês Ai Cterhéi ville.

•̃ ̃• '•' V-iW

Même speetaftle «tU'Éii Soirée

''Antoine) 2 h. ̃aôj Apollb, 2 h. 4 Atliénée, 2 H. -lij; Bouffea-Pariëiens^ 2 h. 45; Cbmédie-caumartin, 3 heures; Comédie" àSS Champà-El^séès, 3 heures- Daiiribu,- 3 h.; Foliës-WagrâHi, 3 h;j GyWnààè, 2 h. 45; Mathurins, 2 h. 45; Michel, 3 heures; W(chodière, 2 11. 45; IHogador, 2 h. àû^- Montgarhâssâ; 2 h. 45 NBUveâutés, 2 h. 45

Paiais-Rôyài) 3 hçùrcï; Pigâfle, 2 |i. 45

Potinière, 3 heures; Saint-Georges, 3 heuïes; SârâK-BërKKifdt, 2 hèlueir; StUdio dej Champs-Elysées, 3 heures; Théâtre de Paris, -2 h. 30; Tflqtaty-Bernartf, S heures; Variétés, ii h. 4 5; Ambassadeurs, 3 heures; Ambigu, 2 h. 31); Atelier, 3 heures; Avenue, 8 heures; earleaturéj 3 héui-es; Châtelet, i 11. 45; CiuBy, iicii'l'éfe; Comodià,

3 heures; béjéicét, xi h. 80-, Ftintàirie, 3 heu-

res; Grand-Guignol, 3 heures; Moulin de là Chanson, 3 heures Nâtivëàu-Théfttre, 2 h. 30; Porte-Ssifit-Martirij 2. h. 30; Œuvre, 3 lieùi;es; RëfiàiSsàncë, 2 h. 15; Scala, 2 h. 45; thêatfë dès, Arts, 2 h. 30 Théâtre des Deiix-Ahes, h. 45; Théâtre de Dix-Heures, 3 h. 30« Théâtre des Gobelins, 2 b. 30; Théâtre Moncey, 2 Il; 30 Théâtre de nîontrougè, 2 h. 30; Théâtre dés Ternes, 2 h. 30.

Artillerie le col. Dubernet dé Garros, 94e région. Service de santé Bouquet de jolihièfe, méd. col. 19° corps d'armée.

Troupes coloniales. v Infanterie le col. Maignâns ré d'Inf. col.

Le lieut.-col. Paquette; 10e rég; Tir. sénég.

Les col. Gondy, 6* rég. Tir. sénég. Barrttu, Ecole sp. milit. de Saint-Cyr.

Chef indigène de l'Afrique du Nord Si Mohamed Ben El Baehir Senouesi, agha de la tribu de Djeamàà (annexe de Touggourt);

AU GRADE D'OFFICIER

Etat-major général de l'Aralée le gén. de brig; flallet, insp. du 3° arrond. de gend.

Corps de contrôle de l'administration de l'Armée Briât, contr. de classe.

Infanterie les chefs de bat. LàVellé, Ecole de guerre; Chartier, 110° rég. Mathieu, 3e rég. JaVeliÊr, lieut.col. rég. Tiraill. alg.

Lés chefs de bat. Brunet, Ecole d'appl. d'art. Clerdj rég. tir. ttln. Raoul, 61° Bat, chars de combat Chdussiér, 106e rég. de Lavalssière de Verduzan, 501° Yêgi dllai-s de coïlibat Tête, 6° rég. Tir. mar. Auduge, llout.-éol, cfihti'ê de mob. n" 71; Treyssac, cap. 46" rég.; Danisj chef de bat. 131° rég. Botilnier, lieut.-col. 4l° rëg. Balài^e, ohef de bat. instr. phys. 13° rég. Rieutord, col. Etat>lMajOf 4e région Quinton, chef de bat. 7" rég. TJj». alg. î Lflbert, cuplt. centre de mob. n" 101 i Saumon, cef débat; 126. rég. Sehlber, lieut.-col. Etatïnajor du gouvêrn, milit. de Paris.

I,éS chefs de bat. Delahaye, 35. rég. Lacroix, 51" bat. ^hiîfs lourd FloCôn, pïép. milit région de Paris Riilieïij 110° rég. î Ravel* Centré de mob, d'Afrique n° 7 5 Jas'sej-ôn, mission nlilit. française au Brésil Durand* ii©Ut.-col. 38e rég» MellZ, chef de bat. Ecole sup. d'Ed; pliys. Ricatte, chef de bat. W0e rég. Koeltz, lieut.-col. Et'ût-nittioi' de l'Armée.

Les chefs de bat. Dtigenest, Etat-niaj. 10° régi Dubos, 5r° r«g. J Allard, dentre mob. d'Inf. h" 13 Thomas, chef de bat. 26é rêg. s Barthélémy* lieut.-col. Etat-maj.- 11° région ;:Brune&u, chef de bat. 27e rég. Duvauchelle, cap. 152° rég. Texiere* chef de bat. serv. des Aff. ind. d'Algérie Tenant de la Tour, chef de bat. 65" rég. Méllier, chef do bat. serv; Aff. indig. du Maroc. Les~ lieut.-col. Coste, Etat>mdj. 17° région Delestniint» Etnt-maj; ^én, insp. gén. de l'inf. Keller, Etatntaj, gén. Guillalimat; Lanquetoti état-maj. de membre Colis, sup. Guerre j ChaUmont Etat-maj. région de Paris -Relier, .Heut.'tol» Etat-maj. région de Meknès Hetanti chef db bat. Etat-maj. Groupe de subdiv. de Strasbourg de Fouquet, chef de bat. 151e rcg. j i Echard, lieut.-col. Etat-maj. 18° région AUtier, Etat-» Tnaj. Armée, 3° région 3° bur. Nalot, chef de bat 106e rég. Guérard, lieut.-col. Ecole d'appl. inf. Les chefs de bat. Rau'scher, chef de bat. 6e rég.- Xir.: alg. Cortot, Etat-maj. troupes du territ. de Damas. Leliclud, Ëtat^-maj, gén. Hergault Creuset, .9° rég. de zouaves Uiial, cap. 24° bat. chàss. Liebray, chef de bat. Tir. alg. Piollet, chef de bat. 5e rég. Tir. mar. Celcanap, chef de bat. centre de mob. d'lnt. n" 43

Bégêtitiijft générale

HftôÈlêf,NÊ'r à 9 heures: Vïngt-q UStre heures de la vie d'une fèmnie, de Fernaml Kozlère, d'après Steplian Zweig; nloh dôii61e et ma rrioitié, ou Vingt-quatre heures de Vie d'aii homme, de M. Sacha Guitry (ttentrôe de Mlle Madeleine LGly fet de M. Aiidrè .Brille).

Demain première' et réception du service dit iirémière. En sëirêé* OPERA, reiàch*. '•.̃'̃̃ COMÉDIE-FRANÇAISE (Ont. (1?-2Î), a R h. 30 Aimer, do M. Paul Géraldy (MM. Alexandre, Jacques G.iiilneue, Mme MarieThérèse Pii'Tiit). L«jdt>ienne du rbip.fte Mj Henri Lavcdan (MM! Aïidré Bacque, Le GolT, Robert Vldalin; Mmes Mary Mafmiet, Madeleinfe Karjac, Madeleine Samaryw'rtèririette Barreau, Roussel).

OPERA-COMIQUE (Gut 05-76), à 8 heures' 30: Les Contes d'Hoffmann (Mmes VOra Pectors, I,éïia Béii Scdira, Maguy Gondy, Suzanne Duiïian; MM. Raoul Girard, José Bèckmans, Hérent, Roussel, Azcma). Orch. Mt. Cohèh.

OnÉOri (Oaiiton 58-13), a 8 heures 30 La Vie d'ù'né' fêmttlè, de M. Salnt-GeorgreS de Bouhélier (>Mllc ralcùnetti; MM. Darféi, Roger Claifyal, Paul OÉttly, ROg-cr WcD'er, Cliamarat; Mines Keltli^ Blanc; Suzanne Cb'tiHal, Christlarié RlUes, Suzanne Delaur, l'allia baléyme).

ANTOIrJE tBotzarls 21 -00), à S Ji 45 Asie, do M R Lenorm-md (Vera seiçine llenii Rollin. Hem y HOuiy, Marie Kalff et Jàne Chevrel)

APOLLQ (Trin. 27-30), à 8 b i5, Papavert, de MM Ch K Gordon et Le Gounaâec. d'après G. Frœsclie] (Cor>swnt Rémy, Jacques Varennes et Alice Held BertiC. avec Jeanne Loury et Rog-iionl)

ATHENEE (Central 82 S3), à 8 n 45 Romance, de Robert de Fleis et M Francis de Croisset (Mme Madeleine Sorl 1, MM lacien Rozmbeig- Jean Piene ^umont, etc ) BOUFFES-PARISIENS (put i5 5S), a 8 h. 45 Sous son bonnet, revue de Rip [MM. Dorville, Koval, Geoisê, Goupil Mmes Thérèse Dorn\, lacqueline rrancell, Meg iemonniei, ncgine Paiib Jo^jHa, etc) COMEDIE-CAUMARTÎN (Louvre 07 3C), à 9 h 15 Une affaire, de P Varenne et R. Sil\a (MM J Baumer, I Scott L tfjKMl etc Mlles Isibello tlouLçWsKy, Ginii'gffl* bieri Claudie de Sim\, eie ) i^S COMEDIE DES CHAMPS-ELYSEES (E)v 7.2-iJ), à 9 heures Un Taciturne, de \f Rogei Martin du Gard (Mmes Valepffiie Tes=ler, Marie laure, MM Pierre Renoir, Louis Jouvet, etc )

DAUNOU (Louvre 36-74), 7, rue Dau nou a. 9 heures Enlevez-moi dt MM Raoul Praxy et Henry Hallais (dibaroihe, O Marrot, 3 Devalde, Eliane de tireur, Madeleine Guitty, rhristianp Doi )

FÔLIES-t/VAGRAM (Koile 6r 16), à 9 h.: Grand Hôtel, de Mme ick\ Bium iddptation de M. Lucien Besnarrt (Simone, A. Berley, Pasquali, Suzet Maïs, Edmond Roze, Trévoux, Melchlor et Jaque Catekin). ).

GAITE-LYRIQUE (Archives 29-19), a 8 h. 30: Rêvé de Valsé, d'Oscar Strauss (MM. Gilbert Nabos1, Daruois, Rozanl, Né(rrfer, Descombes, buvalelx; Mmes iiuguette Dracy, Ninon Guérald, Jane Morzier,- Nyssor).

GYMNASE (Prov. 16-15), à 9 neures La Route dea Indes, de M. H.. M. Harwood, adapté par M Jacques Deval (Alice Coc6a, Jeanne Lion, MM. Paul Bernard. Michel Sidioti; Barenoey, etc."l.

MADELEINE (Anjou 07-09), à 9 heures: Vingt-quatre heures de la vie d'une femme, de Fernand Kozlere, d'après Stephan Zweig (Mmes Madeleine Lély, Suzy Leroy, Lucienne Rivière; MM: Jean -Perler, André Burg%re, Kerly). Mon doublé et ma moitié, de M. Sacha Guitry (MM. André Brûlé, E Roques, Mlle Suzanne Dant*Si et SulTel). MATHURINS (Louvre 49-66), a 9 heures Vendredi 13, opérette de Mil. F. d'Orjeiï, A. Qabrietlo et iean L-oysel (Mmes Dayia, fninuna France'; MM. -Raoul Slarçp, Dirian,. Jeu^ii Deiss' et Max Révôl). ̃'̃̃

..MICHEL (Gut. 63-30) i à 9 herires La Ligne de cœur, de M. Claude^André Puçet (Plei-re IWt&ffiay; Hélène Perdriëre, Jean Wàll,- Àiërméi Hlancard, etc.);

MIGHOSIËRE (Hichelieu 95-23), â 8 h. 30 La Banque Nemo, de M. Louis. Verneull (Mil. Victor Boucher, S. Fabre, G. Gallet; Mmes Glîrtrlotté Lises, Blanc'lie Mohtel). MOGADOR (Trtn. 43-69), à S h. 15: Orphée aux Enfers, d'H. Créinieux. L. iialévy-, J.. Gffeiibacl) (M. Max Déarly, Mlle Marise Beaujôn ̃ MM. Mufatore, Gudart, 'Lainy; Mlles J.. Saint-Bonnet, R. Carday). MOnjfPÂRNASSE (Dan. 8^-90), a 9 neufes Maya, de M. Simoii Gantlllon Comiy.ag-nie Caston Baty (Marguerite Jtmols, Habib' Bènifil.a, Lucie'. liUi. G. Vltray'. flOUVEAUtES (>ro. 52-76), a 9 neures Encore cinquante centimes, opérette dé MM. André Barde, Christine et Maurice Yvâln (Dràuem, Gabrlelïe Rtstôrlj Suzanne Deljellv et Edith Méra).

PALAIS-ROYAL (dût. 03-50), a 9 heures: Mes fêmnîes, de MM. P. veber et A. Duthli (Mines Ch. petyiïe, Mireille, Renée Var^(Mmes Cfi. belyne, Mireiiié, R. vâryllle, Ch. beivàl, A. Beylat, G. Michel; MM. Lou-

̃vlgny, fiuvallW, R. Lêpèrs, Çh. Lorrain).

-PIQALtÉ (Trin. 94-50), A. 9 Heures: Le

Rbi maèiiué, fl'b M. J. Romains (Maurice

Escahaerx Xfirëtfè,' M;ix Guy, .T. Dumiisnll, .f Mmes Janine. Guise, Maryse, Wendling). POTINIERE (Central 80-31),. 3 U. 15 Un eSiien qui rapporte, de MSI: GerbiOQO et Armont (Jlnieé Marguerite Déyal, Mauti Lôtj'i Henry :Defreyn, Madc'clne Lihvîl, jane Stick; Defreniie, André Oubcisc);

SAINT-GEORGES (ïnM. 63-47), à 9 Ûeure3 t'Hofnmë, la Bête et la Vertu, de M. Lûigl Pirandello, adaptation (le M. Mux Maurey (MM. André Lefaur'i Paulcy; Mme Murta AbLia, etc.) Beliëbuth,- de 'M. Max

Maurçyj.

SARAH-BERNHARDt (Arcn. 00-70). a 8 h. 45 Ces Dames aux chapeaux vei'ts. de M. Albert ftcreinshi (fiènee tiârtpui, Georges Bèver. Snz: éoùrtiti et Alice Tissot).

STUDIO DES CHAMPS-ELYSEES (Elysées 72-U); à 9 heures': Le iShaht du Berceau (Mmes Jean/te" Gruftibaehf nine Lory, Rayinohe, Hélène Mauson; Nenà 1 de Acévédd MM. Matliillon, René Fleur, Guy .Reynau.d) Biens cislfs (Mme Mary Valbert; MM. Matlilllon, Laiirac, René Fleur, Guy ""Tnaud). THEtffrfcË bÉ- PARIS (Trin. 20-44), a 8 îi. 45 Fanny, de M. Marcel Pagnol (Harry Baur, Orane Demazis, Charpin, Mme

ChilB'frt, etc., et tièrval):

TRISTÀN-BERNÂRD '(es-Albért-I«), 64, rue da Rocher (L-ato. 21 -40), a 9 heurts1 On nat{ escievéj de MM. Tristan Bernard et Jean SçlHumnerg-er Histoires anciennes (L'aimable Dalila et Salomon le Sage), de MM. Tristan Bernard et ReynalUo Hahn. VARIETES (Gtlt: 09-0?); à S Heures- Bluff, de M. Gborges Delahce (Jules Berry, Marguerite Moréno, Suzy Prim et Abel Tarride).

AMBASSADEURS {Eiys, 43-73)1! à 9 H. 30 Le Cyclone. AMBIGU (.Nord 30-31), a 8 H. 30 Lés cent Jours.

ATELIER (Nord 49-24), à 9 Heures Village,

AVENUE (Elys. 49-34), à 9 heures: La vie athénienne. CARICATURE <Prov. 37-S2), & 9 6. Les garçons sont pour les filles.

CHATELET (Cut 0.2-87), J 8 hem es 20: Nina-Rosa (André Baugé, B-ich, Slm-Vrva) CLUNY (Odton 07-76), il 8 h 80 Le Sexe faible

COIWŒDiA (Trin. 10-12), à 8 h. 45 Elles viennent pour ça! rv x:; DEJAZET (<Uch 11-8O), à 8 heures 30: Elle a Biflc l'adjudant.

FONTAINE (11 In. 10-31), 6 9 heures Le Bandeau.

GRAND-GUIGWOL (Trtn ÎS-34), à 9 1.i.: Une nuit au bouqe

MOULIN DE LA CHANSON, ,1 9 11 30 La Femme de Carentanj Un, Deux, Trois. NOUVEAU-THEATRE M lUfrhaid 17-bJJ

eSi§ $ 5»i§PPI' ^Comtesse ftiantza

J#l£ÏÏV.m <Tim ii'iii, d 9 1t. 15 La

(Triir 42~P-?),à 9h.c,. i1) La

fant,

PORTE-SAINT-MARTIN (Nord 37-53)

1 il ,io Le Général Boulanger (11 an

ttio

RENAISSANCE ("lord 37-93), 3 8 Q. 15 Prisons de Femmes.

SCALA (Piov OS-32), ft 8 h. 1 5 600,000 franc» par mois.

THEATRE DES ARTS (Wa^. S6-03), à § fi 11 Phaéton.

THEATRE DES DEUX-ANES (Marc. 1020), a 9 h. La Revue de Paris (MM. Merry et Chariey.

THEATRE DE DIX-HEURES (Marc. 0748), Martini Mauricet Rieux et la revue, THEATRE DES GOBF.LINS (Gob. 60-74), il S h. 30 Chanson d'amour.

THÉÂTRE lïiONCEY (Marc. 16-32), à 8h; «5 Le Train de 8 h, 47:

THÉÂTRE DE mONTROUQE (Ség. 30-70), il 8 11. 30 Rip.

THEATRE DES TERNES (Wafrram 0210) a 8 h. 45 Le Mariage de Mlle Beulemans.

TRIANON-LYRIQUE (Nord 33-62), à 1. 30 Le Chemineau.

THEATRE DU VIEUX-COLOMBIER (Compagnie des Quinze (Littré 57-87), à 9 heu-

res 15 Noé.

« LE SPECTRE DE LA ROSË » A L'OPERA

C'est à la représentation ds jeudi prochain 31 décembre que Le Spèctre de la Rose entrera au répertoire de l'Opéra. Ce ballet, où la musique de Weber inspira un scénario poétique iM.J.-k Vaudoyêr et une chorégraphie ébloilissahtÊ à M; Fokîne; sera dansé pour la première, fois, à cette soirée, par le célèbre Serge Lifâr, qui a reçu pour cette belle entreprise l'entier assentiment de M. Fokine et aura pour partenaire la délicieuse Sp.essivtzevaJ

Le spectacle commencera par Suite dé danses, avec Mlle Ç..B^s et M. Lifar, et Paillasse, où seront réUni^ Mlle Fanny Heldy et M. Georges Thill.

~<o-n-t. -M-

(Votes et Informations A Xi'Oféra. Mlle Tanny Heldy, qui chante demain La Travida, reparaîtra à lit représentation du 31 déiiembre dans Paillasse, avec M.'Georges Tkill. A cette même soirée, le ballet du Spççtte de la Rose entrera au répertoire de l'Opdra avec M. Lifar, qui l'interprétera pour la première fois, ainsi que Mlle Spessivtzeva.

A LA Comédie-Française. Patrie, de Victorien Sardou, que la Comédie-Française

>Iolinie, lieut.-col. ëtat-maj. du gén. insp. gén. de l'Arm.; Germain, cap; 95° rég. Hillairet, lieut.-col. direct. de l'fnf. Bret, lieut.-col. au 23° rég, Bidu, cap, 507e rég. de Ghars Bouty, chef de bat.. 5e rég. étrang. Haca, iieùt.-cpl. 4b région Marchand, chef de bat. Ecole milit. inf. Brun^ cap. 20" bat. chass. Barre, chef de bat. comm. centre de la VaUionrie Oger, chef de bat. 5e rég. d'inf. Dame, lieut.-col. Ecole de Guerre François, lieut.-col; Etat-maj. Année Capitaine, chef de bat. centre princ. de mob. d'inf. n° 74 Sabine, cap. dir. de i'Inf..

Les chefs de bat. Gugniot, seer. gén. du minist, Guerre Rinie-Bruneau, 2e bat. chass. Armengaud, 9e bat. de ehass. Cottenet, 26' rég; 5 Lorentz serv. spée. région de Paris Perre, 503° chars de combat Thibaut, capit. 5° bat. tropes spéc. du Levant Reeoura, cap. 2° Tir. mar. Le Moal, cap. 4e. rég. étrang. Denis, chef de bat. Serv. des Comm. terr. Maroc.

Recrutement. Jost, capit., bureau de recrut, de Nancy Viala, chef de bat. premier bureau de recrut. de la Seine Valet, colonel eomm. le bur; de recru!, de Versailles Blineau^ capit,, bureau de recrutem. de Rennes Morel, chef de bat., bureau de recrut, de Beifort Tixerant, capit., bureau de recrut. de Sarregucmines.

Cavalerie. Les chefs d'esc. Langeron, au 5e spahis tunis, Margraff, au 31e dragons Sarault, lieuten.colonel à l'Ecole militaire du génie.

Les chefs d'esc Lacroix, au 4e bat. de dragons portés Lafoilse, au centre de niobilis. de cavaL n° 26 Drageon, au 5" cuirass. Guillet de La Brosse, lieuten.-eolonel au 10° rêg; de drag; Dubois de Beauchesne, lieutcol. au 8e spahis algér. Desnoyers, chef d'esc, au serv. régional des remontes de la 20° région Tardieu de Màk'issyè-Melun, lietiten.-col, d'état-major de région de Paris de Girard de Charnacé, chef d'esc. à l'Ecole Spéc. inilit. Potiron de. Bolsfleury, chef d'esc; au centre mobilis. n° 11 de L'Hermite, chef d'ésc. au 18" chassèui's Marchai, lieut;-cuL à la pi'épar, milit. super, de la région de Paris Lesné, chef d'esc. au 4e chass. d'Afrique du Périer de Larsan, lieut.-col., service des missions de Blois, capit. au 11° cuirassiers d'Arras, colonel au 31e dragons de Basift, chef d'esc. au 12' chasseurs Bonamy, lietlt.-tol, à la préparation inilH*. super; dé la 3° région Watel, colonel an 1er spahis Hervé, chef d'esc au centre njabilis. n" 21 Laîrj oaplt. au bat. de dragons Brunot, capit. au 8° spaHis algér. •̃̃

Vétérinaires. Les vétérinaires lièut.-çol. Lârdëyret, service vétér. 86 région Fyot, serv. vétér., 19e corps d'armée Vivien, vétér. colonel au ministère de la guerre^ 2" direction.

Train. Lés chefs d'esc. Lainey, centre de mobil. du train n" 7 } Lejeuiie, 26" escadron du train j Zapp, centre de ttiobilis. du train n" 14.

Gendarmerie. -Roland, chef d'esc., 19e légion Maurel, iieut.-col., 17" légion Deprez, lieuten.-col., 5e légion garde républ. mobile Peyrot, colonel, légion d*AÏsace et de Lorraine Tubert, chef d'esc. ét. mal. part, de la gendarmerie Vohl, liout.-col. à l'état-major partie du minist. de la guerre,

Artillerie. Denys, lieiit.-eôl., centre d'études tactiques d'artillerie de Metz Ferry, chef d'èse., par anuexe d'artillerie de Valence Ccftircier, colonel, 107' régi. ment Boe, chef d'esc., parc rég. de Toulouse Lemière, colonel, 117° rég. Bureau du Colombier, lieutenantcolonel,^ 372° rég. de Chabot, chef d'esc., 184° reg. Manessier, colonel, 353* rég. Schubert, lieut.-col., 188e rég. Som JOumafais, chef d'esc., état-niajor du gfotipe_ de subdiyis. de la 11* région Degda, chef d'esc, iiispecf. des études et expier, techniques de l'art.

remettra à son affiche après-flèmam mardi ̃Spectacle d'abonnement), en sera, ce soir\k, à. sa centième représentation sur la scène îû Théâtre-Français. Mlle Vera Korène fera ses débuts dans le rôle de Dolorès.

Patrie sera donnée devant la presse et devant le public mercredi, à S heures jeudi, i 1 h. 45, et, en soirée, à 8 heures.

Nous ayons do meilleures nouvelles de la santé de Mile Marie Bell, Qui reprendra son service dans la première quinzaine de jan-

vier.

A 1,'Opéra-ComiquE. Après-demain, La Fiancée vendue. L'ouvrage de Smetana ssra cfiprite par Mlle A5*nus, MM. Baîdous, Claudel, Hérent. Azéma, Roussel et Rousseau, Mlles Lebard et Lecouvreur (Orchestre, M. Lauweryhs.)

,4**

La prochaine représentation de La Basochcj ayee Lucien Fugère, Roger Bourdin; Mlles Gaùley et Revillc, sera donnée jeudi prochain, en soirée.

»A l'Odéon. Les Bouffons, de M, Miguel Zamacbïs reparaîtra sur t'affiche à l'occasion des fêtes, mardi en soirée et samedi en matinée.

Ap; Gymnase. A 14 h. 4S, matinée de La ftoiite des Indes, l'impayable comédie de H. M; Harwood, adaptée par Jacques Devàl, avec l'excjuise Alice Cocéa, J'étincëlaitt Paul Bernard, l'extraordinaire Michel Simon, etc.

Variétés. Aujourd'hui, à 14 h. 45, matinée de Bluff, ài'sc Jules Serry. Marguerite Morêno, 5uzy Prim .Larquey, Robert Seller; Mâde Siamé, Micheline Bernard, etc., et Abel Tarride,,(Gut. oq-gs.) Pqiir le Réveillon du 31 décembre, tarif ordinaire des places

Théâtre DE LA Michodîèrë. Aujourd'hui, à 2 h, 4ï, matinée de La Banane Nemo avec Victor Boucher. Charlotte Lyses Blanche Montël, G. Gal!et et Saturnin Fabre. .i^_Ji_i.

Deux dernières La Grande Enfant, au Théâtre de l'CEuvre. Auj. 15 Ii. et 21 h. ij. Mardi, première du Mal de la Jeunesse, de Bruckner, auteur des Criminels.

Fouts Wagrw. Aujourd'hui, en mati- née, Grand Hôtel, le spectacle le plus pas- sionnant ii

Thfwre de Di.t-Heures (Direction Roger Ferreol) Aujourd'hui dimanche, matinée a 3 h ^o, avec Martini, Mauricet, Jean Ri°d\ ft la revue Encore 50 minutes, de 1 Rieux et V. V.allier. Même distribution qu'ert^&iree Louez vos places^ 36, bd de Ciich\ Tel Marc. 07-48. Location ouverte pour le re\eillon

Mot lin de i,a Chanson. Aujourd'hui, iiilnsfiiiasigaiBiBiicsifiiiiaiiÉiiiiii

I A MOSADOR 1 s Auj&uid'huij matinée et soirée I

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s s de Jacques Offenbach s î fA HOQADOlii

fiiiiiiifiiiiiimtiaiigiiiiUHiiilii

Mâssacrier, ehef d'esc;, parc d'artillerie régional de Vhicennes Beperricr, chef d'esc. 16° rég. Dijssiplés Le Sourd, colonel au inin; de la guerre Millot, Jieuteïi.v colonel :t l'inspect. géfiér. des munitions Qapdev'ieillej chef .'d'esc.i entrepôt .de rés, gén. d'Aubigné .£.reslgt; chef d'esc, comité d'achat remonte de jlâcon-; yermi1lar.d, .chef- d'esc., 184e rés;. Morel,. capitaine, parc ré^ de ^^rinçôn 'fhïêbeau'ii!, colonel, étal-mâjiir 10* ï"cgiOh"VBriguet, chef d'esc., 151° rég. Rebuta t, cJièf d'eS' 10'S* fèg. Denis, .licut.-col., 151° rcg. Dechatis; He*^ tenant-colonel, 157° .rég. Renaud, chef d'esc, parc d'annexe d'Angers Meckler, colonel, 403° rég. d'Abovlllc, colonel, Ecole d'applicat. d'artillerie Pohtiès, chef d'esc, 17e rég. Berquet, lieut.-col., état-majov de l'armée Rolland, chef d'esc., 19° rég. Robert, chef d'esc, 106° rég. de La Celle de Chateaubourg,- lieuttriant-eol., ét.-maj., 23° div. André, chef d'esc., 61° rtg. Viel, lieut.-col. au minist. de la guerre Aub'let, cdlone! missions de Sparre, lieUt.-eo! 71" rcg. Galvel, lieut.col., 2° rég. Garnier, chef d'esc. 100° rég. Lefebvre, chef d'esc. à l'état-major du vice-amiral comm. en chef. Préfet mari t., 2° région à Brest Morvan,' chef d'est, 10e rég, Fourre, chef d'esc. au ministère de la guerre. Etringer, lieutenant-col., inspect. perm. des fabricat. de l'artillerie Laplace, lieut.-iol. à l'Ecole centrale de pyrotechnie Morel, chef d'esc., inspect. des forges da Paris.

Génie. Le colonel Sivot, 18" rég. Héliot, lieut.-col., direction du génie de Grenoble de Montchcnu, chef de bat., 7° rég. Bussat, lieut.-col., direction de génie du Mans Planche, lieut.-col., ministère de la guerre tiauhiert, chef de bat, direct. du génie de Versailles André, colonel direc. des trav. de fdrtific à Nice Giiripel, lieut.-col. à la secl. technique du géiiiê de Linagè, ciief de bat., direct. du génie de Gi'eriôble Devilliers, licut.-colohel, direction du génie (je Lille Basset, lieut.-col., Ecole milit. du génie Nicpjlé, lieuf.colonel, direction des travaux et fortifie de Métz-ôuest

Morin, iic-ut.-col. à l'inspec'tioh' en. dû. génie Vé-

uhille, licul.-col. la l'inspectlol1gè,n. du, génie Vé-

rhille, lieut^-co'. à la direction du niatér. du1 génie

Beaumont, lieut.-col. il la direction dés travaux fortifie, de Metz-Est Drecq, chef dé bataillon, chef des travaux de fortifie, de Thionville Bafissièr, lieut.colonel, direction du génie de Strasbourg Marpon, chef de hat., direction du génie de Limoges MarescauXj chef de. bat., direction du génie de Nancy. Intendance. Les inteud. milit. Dusset, ;17° région) ¡ de Juncn, région de Paris; Dilrand, trotipes, du Maroc; Rolland, 9° l'égion; Cavalher, insp.ee. gén. habill. à Paris; Verret, inspec. géh. des subsist. à Paris; Mairette, inspee. gén. habill. à Paris Robinot-Marcy, 4" rég* Boussin, lieut.-co). d'adm. intend, région de Paris;' RtSmaiii, coiîiin. d'adm. intend, région dé Paris; Làèn, comni. d'adm. subsis. 1" l'égion. Service de santé. 7– Les rnédecïns Mathieu, lieUt.-coi.t hôpit. milit. Plantière, à Metz; Luiiet, coiiim., Iroupès dit Levant; Barbertrusse, hôpit. inilit. Nancy; Lhoiiime, lieut.-col. comm. consult. inédic. de Pîiris;' Pasteur,' coL hôpit. milit. d'iùstraet. du Val-de-Grâce Van Merris, lieut.-col.j hospice mixte d'Amiens; Cordier, lieut.-col., hospice mixte de Valence; Gourdôfl, tOriim;, hôpit. milit. de îiCenoble; Ouretj cômrà., 19e êbrps d'armée; Jactjrii-' not, Heut.-ccfL, hôpit. milit. d'Amêlie-les-Bains; Fldqùéf, comm. commis. consfilt. médic. de Paris; Fcrté, comm. région de Paris; Demeriiac, comm., centre de réforme de Limoges; BftiDy, lieui.-col., hôpit. milit. de Nancy; Ferron, comm., hôpit. niilif. de Bayoriiie; Policard, lieut.col., hépit. milit. d'ihstruc Dësgënëttcs, à Lyon. Chatenav, pharhi. comm., gest.- pliarm. région. 181° région Gonjard, comm. d'adm., serv. de santé 14° région, justice militaire. Daubisse, ôff. de justice milit., trib. milit. do Tananariviv

hiâtinée à ij heures, soirée à 9 ji. 30, du merveilleux et triomphal srjèetacls d'iiiau-

gtiràtion. | <

Demain soir dimanche. la causerie de M. Tristan Bernard, qui précède le spectacle du Théâtre Tristan-Bernard (Théâtre Al- < bert-1"), se fera,, par exception, à neuf heures précises, au lieu de neuf heures quinze. La direction de l'Athénée retient la daté du t2 janvier, en soirée, pîitir' là fépÊtiiion géiiéralc de L'es Evénements de Béotie; 3 actes, de MM. Georges Berr et Louis V.erneuil. _«_

Oh a écrit un pëii partout, au sujet de la reprise' de Jazz, sdus son nouveau titre Phaéton, que le dernier acte n'avait jamais été joué à la création.

Il y a là une petite erreur qu'il importe de rectifier.

Créée à Monte-Carlo par M. René Blum, la pièce .fut jouée dans son intégralité, et ce n'est qu'après là première reprësénlâtidn que le prologue fut supprimé;

De Monte-Carlo. C'est le 1" février que s'ouvrira, dans la nouvelle salle de spectacle du Théâtre des Beaux-Arts, la saison dé théâtre anglais, qui comportera quelquesunes des plus grands succès de là scène anglaise, ainsi que des oeuvres entièrement nouvelles, dont une interdite outre-Manche par la censure.

Parmi les pièces, citons Paym'eril deferred. 3 actes, par Jeffrey Dell To see ourselves, 3 actes par E. M. Delafield Counsel's Opifiion, farce ëh 3 actes de .Gilbert Wakefred Candida, 3 actes, par Berpard ShâW The M an I Killcd, de Maurice Ros.tând, et P'eople like us, 3 actes, par Frank Vosper (interdit par la censure).

R. D.

̃ ̃̃»««£-

Musse-Kaais

Cabarets et Cirques En matinée

Même spectacle qu'en soirée ¡

FOLIES-BERGERE, à 2 h. 30.

CASINO DE PARIS, a 2 h. 30.

CONCERT MAYOL, à 2 11 30.

EMPtRË-NIUSIC-HALL-CkftQUÈ, a S h. 30. M-HAIV1BRA, a 2 h. 30.

LUNE-ROUSSE, 3 heures'.

THEATRE DE L'HUIÏÎOIJR, 3 llClUPê LA FOURMI, à 2 11. 30

CEIL-DE-PfiRIS, a 2 h 30J'

CIRQUE D'KIUER, a 2 h. 30.

CiRQUE P/iEDRANO, a 2 11. 30,

LUNA-PARK, a S h. 30.

Ëh soirée

COWCERT MAYOL, à 8 h. 30 La Folio

fl'amour.

CASINO DE PARIS, a 8 h 30 Paru qui brille, revue nouvelle de MM. Dufienne, Varna et J:arl LesUe, avec lVifetlnsuett. Spectacle griincllose.

EMPIRE-IVlUSIC-HALL-CiRQOÊ, â 9 neuros ,ïnck riyiton and hls Boys. Attractions nouvelles.

FOLIES-BERGERE, à 8 h. 30 L'Usiné à folies, revue nouvelle, 80 tableaux, ne M. Louis Lemarchand.

LUNE ROUSSE, 58, rue Plg-allë (Trin. 61-93), fi 9 heures: les cliaiwonnlers Léon Michel,. Pierre Dac, Souplex, etc.; la revue: Ça se corsé!, de BOnnaud, Michel et SarVIl (Mlles Moyne, Loiret et Jeanyl);

THÉÂTRE DE L'HUMOUR, à 10 heures les chansonniers René Dorin; Paul Colline et Jean Bastia, etc.; la revue de René Doriii Àh! les bandits!, interprétée par Mlles

Cherry Koblor, Yo Maurel, etc.

NOCTAMBULES, a 9 heures A la Maréchale.

LA FOURMI, 3 heures et 9 heures Caj riel, firzel, Le Crochet.

CEIL-DE-PARIS, a 20 Ù. 45 spectacle de music-hall.

Al-KflrOBRA, à 9 heures attractions, cinéma (permanent de 14 h. 30 à 19 h. 30). STUDIO ASTRA (29, rue Caumartin), programme artistique premier ordre, consommations 12 1T

OfHQUE MEDRANO, à (8 fi. 30: Mago, l'éléphant', comique; G. Àeros, l'irrési'3tible cascadeur; 5 Flye'rs Fistier, Jumeaux Keumann (première fois); les sœurs Carré; Caifoii, Porto et Carletto, Despar, piège et Rhum.

CIRQUE D'HIVER, à 8 h. 30 Powell, la Ghasse à courre et les F-ratellini.

LUNA-PARK, tous les soirs, à 9 heures, daneins. Pare ouvert samedis et dimanches en matinée et en soirée.

Courrier Musical Aujourd'hui

Ce matin. 11 h. 30,- Elysée-ôaumont. Une heure avèc Brahms, Weber; par Walter Rumniel.- (Valmalète.)

Demain, au Théâtre des Champs-Elysées. à 9 heures, festival- Richard Strauss, par Lotte Lehmanri. (Valmàlête.)

L. dé Crémone.

Etat-major de l'armée. Lapenne, chef de bat. état-major 17° région.

Troupes coloniales. Infanterie. Gosse, lient.? colonel, 11e inf. col. Les chefs de bat. Escoubas, 4e tir. tonk. Deltreil, prép. milit. sup., 17" région; Berne, 17e sénég.; Boihaben, 41e nïaigaehes Pncailcî, "îieti!col. état-maj. division Annàm-Torikin; Jeadnin, cnpit; annexe du centre de mobil. d'Afrique n° 4; les, chefs de bat. Bousquet, 13lvsénég.Chapsal,"4°'sénég; Peleteurj 21° rég.; Leduc, capit. dépôt des isolés de Dakar; Lemoigne, lieut.-eol, 21° rég.

Les chefs de bat. Pesquidous, 51° mitr. indoch.; Montangerand, 21" rég.; Saint-Martin, tonk.; Chaalons, sériég. Dourthej centre de transit. des troupes indig. col.; Mnffre, état-maj. part.; Métras, 14" sénég.; Rossigfteux, 24° sénég. Panquet, en Indoch.; Kralït, 14° sénég.; Truey,tonk.; Bartheye, capit. au rég. d'inf. col. du Maroc

Artillerie. Les chefs d'esc. Boiigùennec, au 11° rég.; Pages, en Indoch.; Laborde, lieut.-col. serv. géogr. de l'armée; Cassagnaud, lieut.-col. à Madagascar; les chefs d'esc. Bougon, en Afr. Occid. Franc.; Bontemps, au. Maroc; Renaud, au Maroc; Vuillemenot, en Indoch. Intendance. Les intend. milit. Blanc, minis. des col.; Foirel, minis. des col.

Service de santé. Colomhani, méd. lieut.-col. h Madagascar; Gaiilène, méd. comm. en Afr Equat. Franc.; GascoUgnoilley méd. conuïi., liôpit, inilit. de Fréjus. Chefs et agents indigènes de l*AfriqUe du Nord. r Algérie. Si Mohamed Sfcghif Ben Si Smaïl Ben Massarli, caïd dé là tribu, de Taïbet Ouled Sayah (territoire de Touggourt); El Hadj Zoubir Ben Hamza, caïd des caïds de la tribu des Ahl Ouiakel (annexe de Geryviile).- AU GRADE DE CHEVALIER

Corps du contrôle de.: l'administration de l'armée, Hoiinoi-àt, contrôl. àdj.. t: Infanterie;, Proye, lietit. 16e tir. tunis.; de la Qtitài b'layé de fltènôirval, càpif. serv. géogr. de Madagascar?

Ely, eapit.. êlflt-inaj. région de Paris; Hollin, lieuti

24» inf.; Pidâuti Hcul. 141° inf.; Roy, lieiit. serv. de.4 rens. du Levant; Giiriat, lieut. 168° rég. Loudès, lieut'; 57e rég.; Préclaire, capit. co,Urs pratique de tirs de l'iiif.f Ferré, capit. A l'Ecole d'npplic. de l'inf.; Glausener; lieut. au 26° inf.; Pourchet, capit., éiat-maj. 14° régioif? Gilbert, càpif, 31° bat. chass.; Rossé, lieut. 22* hnt) chass.; Mille, crtpit. 504e chars; de Cahouet, capit. état- ̃iftsj. 10° région] Philippe de Kerar'mel, lieUt. (i'i" inf.;} Sflutucéi, capit. 29° bat. ch'àsS.; feilhard de Chardin,' l.ieùt, état-maj. de l'inf. Gallimard, lieut. 137° inf. Loujs, lieut. étàl-maj. de rjjfiiiécj OHivier, capit. au! C. M. d'inf, n" 211; François, capit. 129° inf.; Chocquef, capit. serv. prépar. milit. 14' régioh; Bertin Maghit, c'apiti 504° chars;' Pellet, lient, serv. géogr. de l'armée; ¡ Le Terseç capit. 28° tir. tuiils. Jean, lient. 99e iiif. Pernet,- lieut,zôuaVes; Merci, sousr-liéut'. 158° inf.Djimiand, lieut. C. M. d'inf. n" 142; Rance, lieut. 20° bat. çhàss.; Valo, capit. 25° bat. chass.; Bruguièrc, capit. 27°. tir., alg.; AnbaUd, lient. 99° inf.; Pautet, capit. a; l'Ecole d'appl. de l'inf.; Mole, lieut. tir. alg.; de La noscfl» lieut. 15° tir. alg.; Lecaron, lieut. Ecole milit.- de l'irif.; Gagnépain, lieut. 509° chars; Bescond, capit.. 5(15° chars; Lallemand de Dricscn, capit. 23° tir. alg.; Michel, capit. 606° chars; Finelli, lieut. 126° inf.; hè Corguille, capit. École de liaison et transmis.; Cassou, capit. 134° inf.; Pannier, capit. état-maj. 2° région; Labr'fliïie, capit. serv. éduc phys. de B; eaux- Pommàrède, lieut. 32° inf.; H nurie, lieut. ,1c milit. de prép. de Rambouillet; Martin, capit. Ecole d'appl. d'iaf.j

eON£Éfri^«î Mp, ̃̃-̃ _LÀM©yREUX ©ÂVEAU Cet àpi-Cs-midi, Ï!S II.. Direct. WoLfBÎ SJ-mu}ionic Héroïque, BEUTHOVES. aîÀRIt'S CASAlJfcsi'S înti;ri>rttei;a A. Donc-ert» en mi (l'° iliiil. Finis) MOK-Vlli* FANTASÎÏIB MAkil'S CASAWESIJS CBuvres lie COPPOIjA fet M. DE KAfitA. Ld Util îJiiilgrÊ lut CHABHlBU. Ç0NCERtr?ASbËL0lJ3P ('tHÈÀ-TRÈ DES CiiASIPS-KLTSBÉfe) Anjoitrtl'hui dimânflie 27 liée, h. 30 M; A. RUBINSTËIN! louent ,cSnc. si liéiîi. (Tsi'haikoivsky) ei [les noH «le piano. Au propn-amme t Conc. «rosso 11" S (Cofclli). Ai» bEfeuiiiasfe {Àndr&.Blnrh). Tntilcatii d'Une Exiihsitîon (MotlKsol-Rkltj -Ravel). Chcl il'ovcli. HHBJÏE BATON',

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serv: géoSr. de l'armée; Perrier, sous-heut O04* chars; 1

Pitho'n,1 lient. inf.; Le Port, capit 129" inf Bect, capit. ôn3« chars; Raynaud, capit. Ul' inf-; Lannej, leut.alï. iiidiq. d'AIg.; Ûs3letjî.ncutï«4° zouaves-. Le Va'vàsscuit capit. prép. Ïmlitrac-Paris^ Fauro, heu SOi)" chars; Romanaccc-litiUte^zf uaves; G?o-bertj l.ieu.t.i:1 ci h tir. mâroc; Jullian, lieul. iS» inf.; Seigue, heut. 1-07» inf.; de Fraguier, lieut. IV bat.. chass. Labé, lieut. -Ecole de liaison et transmis.; Lardui, lieut. etat-maj. du comm. des troupes du Maroc; Vaillant, lieut. "Vinf., <:outray de Pradel, lieut. 13» tir. alg.; Bernard, lieut. 1 13» tir. alg.; Camena d'Almeida, lieut. serv, des aff. indig. du Maroc: Afiosliiii, lieut. 2' étr.; de Bigault de Cazanove, lieut. serv. aff. indig. du Maroc; Lccomle, lieut. sïerv. afî. indig. du Maroc; Mustapha, lieut. tir tunis ;Sbih Daha, lieut. 2' tir. alg.; Hasscn, sous-heut. 8 tir. rtunis. r Belgacom, lieut. i' tir. tunis.; bddnet, sous-heut. ` :b" tir. alg.

1 Sous-officiers. Engelvin, acl.j.-clief 38* inf .i. Geoffroy, adi.-chef 41" inf.; Marsilhac, adj.-chef 10/° mf.; JacqUit, ;adj.-chef 51» inf.; Matuchct, adj.-chef 14' tir. alg.; iegrand, adj.-chef 10" hat. chass.; Marchai, ad.c hef "i22« tir alg.; Gabrie, adi.-chef inf.; Voisin, adj.-chef H tir. alg Manthe adj.-chef 6= bat. chass Humbert, ^dj.-chef 106° inf.; Lipsin, adj.-chef au i" zouaves, Fauvellc, adj.-chef Ecole d'appl. des chars, Guillot, adj.-chef 27° bat. chass.; Defontame, adj.-chef 1 ml., 1 ̃Remigerau, adj. 3" tir. maroc.

Chef de musique. Bernard, capit. 141° inf. Recrutement. Bouyx, licul. 3" bureau recrut. Seine: Michot, eapit. bureau recrut. Clermont-r errand. ` l' Sous-officîers de carrière. David, adj.-chef bureau recrut. Metz; Lallement, adj.-chef bureau recrut, Tarbes. r-ixalêrie- Fa'be 4e spahis tunis. Jourdier, lieiit. ^thfss VBoIsscleÛ lient. 11» chass.; Duhesme, capit. 6^W' tle cuir. Snllafranque, lieut. 6° dragons ;_Marltfefëut!, état-inajor 20" rég. Screau lieut., Lcole riîi«f (Tinf de Gaulejac, capit., 3" spahis, maroc. drPÔnton d'Amécourt, capit.. 8- chass. de VamUère dt* Vitrac capit., 1" chass. d'Afrique. ••̃ ̃^ J3ré£eauU? Fient,, cab. du ministre Trevclot, capit., Wmalor 6' ré" Arlabossc, capit., état-major du ^seTlTup. de Ta 'guerre Guilbert de Lat our capit.,

a spàhrs tunis. de Maict de Couprgny, limt l.\

^'f^v^iapii^aSor^ca^^1,

~scb.M' lieut. prep. mitit. 19'- corps Montjean,

1 -tt s ahrs maror. milil. 1!J° corps; :\Iontjean,

I~Yh" spahis maroc. Guyot d'Asnières de Salins,

fcaptt"y8° dragons de Jot-na.-cap't., 6" spahis alg. i

r^r.bf compd^a| -aȐ r,

"iépinav capit., bat. de drag. portes Ldir lieut état-màor i" div. de "cav. d'Amadc, chass. d Afr, (îhauvaud groupe de cav, d'école de Senigon ioîisset de ilouniefort du Cluzeau, lieut 2; cliass d'\fr Dupuis, capit.. Ecole sup. de guerre V81^1 de Petitville, capit., état-maj. H" région Mmard, ̃jieut 29" dragons Renault, lieut., dragons Roux, lieut dragons Bergasse, capit., état-major de la base de Marseille Tardieu, eut 2- huss ards Li- c-art lieut., 4' groupe de cav. d'école Gudin de Vallerin/ lieut., 30- dragons Cromer, capit 31 d^gons de Rochas d'Aiglu», capit., serv. spec. du terrt .de la 11" région Borgomano. lieut., 1" spahis maroc. de 'nourhemire, lieu?., serv. des aff. indig. du Maroc de Buron, lieut.. 3° rég. de spahis marocains.

Officiers indigènes. Abderrezach, lieut., 8* reg. de spahis alg • Hatias ben Mohamed, lieut., i' rég. de spahis alg. î'asque, adjudant-chef, 1" rég. de spalus l marocains. I

1,

soirée 8 h. 45. Deux grands films Sur le pavé de Berlin (Berlin-Alexanderplatz), et Pichier banquier, aven Max Fallenberg. STUDIO DIAMANT, The vice sqùad. STUDIO DES 'URSULINES. L'Opéra de Quat'Sous (en iiiinçits, à 2 h. 30 et 8 heures 30: eii aileriiand, ii i 11. 15 et 10 11. 45) STUDIO 28 (10. rue Tholozé), 21 lieu-. res L'Homme qui a perdu la mémoire. VICTOR-HUGO, soir., ai n Jeudi, samedi, (limanclie.: il h. 4 5 Le Parfum de la Dame en noir.

WASHINGTON PALACE (Permanent de M à 24 .heures") .,Thé last parade (Jack HOU).. ̃' v"

Agriculteurs, S, rue d'Athènes (Trinité 36-79) et Cinéma Bonaparte, place SaintSulpice (Danton 12-12). Laurel et Hardy, dans un film parlant français, Feu mon onde, et Spinelly et A; Luguet, dans L'Amour à l'Américaine (film parlant français). Matinée 14 h. 30 et 16 h. 30. Soirée, 21 h. Chronique T. S. F. .L'émiseiôii lanplus «neuve ». de 'ta. soi- 1- rée parait. être.' le concert donné, à Prague, par le 'Chœur dés instituteurs nioravcsj.ijiit .chanteront des airs populaires et tles œuvres tic 'compositeurs tchèques. Si- gnalons encore, la reprise. du séduisant Barnunï, à Jladïo-Vitus, et le concert des «'•I.ondon Stringplayers », à National anglais, au cours duquel nous pourrons' entendre une suite de Hotst et une sérénade de Mozart. P.-D. Templier.

© © ©

Dimanche 27 décembre

MUSIQUE. Vienne, 10 h. Corelli, Hffinde], Mozart, Beethown. Paris P. T. T.. 14 h. 30 Concert syniphonique. National cinglais, 15- h.. Cantate 6;s, de Bach. Paris P. T. T., 10 h. 30 Concert Pasdeloup. Londres régional, 10 h. 15 Trios de Mozart et Beethoven. Ma/ilacker, 17 h. 20 liach, BraJiins (piano). Budapest, 18 h. 50 Weber, Chopin, Mendelssohn, Liszt. Prague, 19 h. Chœur des instituteurs moraves. Poste PrPisiert, 21 Il. Musiciens russes. Londres régional, 21 h. 5 Orchestre. National anglais, 21 h. 5 Avison, Mozart,

Holst. Bach.

MUSIQUE LEGERE. Paris P. T. T., 13 h. National anglais, 16 h. Motala, 18 h. 50 Le Comte de Luxembourg, de Franz Lehar. Radio-Paris, 19 h. 30 Cirque de Bilboquet. Radio-Suisse romande, 19 h. La Fille de Madame Angot, de Lecocq. Parts P. T. T., 20 h. 30 Soirée au

cabaret.

RADIO-THEATRE, -r- Radiç-Vitus, 20 heures 30 Barnum, de MM. Dalgara et Noceti. DANCING. Miihlacker et Varsovie, 22 h, POUR LES ENFANTS. Tour Eiffel, 18 h. 45.

̃ .LA PAROLE, Radio-Paris, 12 h. Notre rérJOÇSKà ta'Hisp«côr<3iëuSje :bonté, par le

R. %i<<ks \iÀ- Çhevasneïie. ,i;

o;iï Lundi' 28 décembre

MUSIOX'E. National anglais, 12 h. Trios de Beethoven et de Brahms. Copenhague. 19' h.: Œuvres de Mozart.

Stuttgart-Muhlacker, 19 h. 5 Honegger,

Stnttgart-:tlulriacl;er; 19,'h. _5 flonegger, 1

Beck, Schubert,, Reger. Stockholm,

]!) h. Bacfc, Haydn, Mozart, Spohr.

Vienne, 19 li. 45: Vivaldi, Bach, Grétry. .m;!&our~. 20 .h. 30: Mozart, Chausson, Lalo. Br'tcxellcs flamand, 20 h.: Quatuors de Hâydji et de Smetana. Londres régional, 20 'h. 30: Berlioz, Elgar, Mozart, Dvorak. Prague, 20 h. 30: Concerto pour quatre pianos, cfe: Bach. Paris P. T. T., 21 h.: Symphonie* écossaise, de Mendelssohn Tragédie de Salomé, de F. Schmitt. Xational anglais, 21 h. 35: Quatuors de Schumaivn et de Debussy; œuvres de Milhaud, Poulenc. -1

MUSIQUE LEfiERE. Londres régional 18 h. 30. Notd régional, 1S h. 30. La^genber,q, 19 h.: Concert. Tour Eiffel, 20 h. Xord régional, 20 h.: Or-

chestre:

TOEÀTRE. Radio-Paris, 20 h.: Dernières manoeuvres, sketch radiophonique. Radio-Vitus, ,20 h. 30: Barnum, film radiophonique. ̃

DANCING. Varsovie, 21 h. 30. Vienne, 21 h. Londres, régional, 22 h..3o. LA PAROLE. -Radio-Paris, 19 h. Cinéma d'avant-garde, par Fred Cornelissen l!l h. 10: Chronique des livres, par René I al'ou (Saint Saturnin, de I. Schlumberger).

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̃"[uiutiDO rEirano Ru-dM-tauu^ à droit.

Vétérinaires. Carnus, vétér: capit., dir. de l'établ. hipp. de trans. de Saint-Jean-d'Angély Plantureux, capït., école milit. et d'appl. de la ^cavalerie Lorcy, vétér. capit., 11" d'art. colon. Pelletier,, veter. capit, 107" d'art, lourde Gardon, veter. capit., minist. de la guerre. ^Tfàïn Làfont, 120" esc. du train Bonnif et, ^JS;U| mob. du train 11» 23 Gadoues capit. ^comp. reg^du, U-ain^Distmgitin, capit. au,19» fsç du tram Scolau,

lieut au 124e esc. du train Hkiblet, liêM.J 6' cbm>J-

lic'i1t. 'au 124' esc. du train; "Hh:ihiét, lié,ût:; 6"~êbItÍ)¡~1

ré" du train Maury, capit. au centre de mob. du tram a' 18 Victoor capit. à la 32e comp. du tram Vergnes, capit. au centre de mob. du train la Poin- tbut, capit. au minist. de la guerre.

Gendarmerie. Ïucoulou-Tachouêrcs, capit. lé«ion- Le Dali, lieut., 11° légion Baggio, capit., 6* légion Yupi, capit., 2° légion Nassivet, lieut., lo° leg.; Simon, capit., lég. Hamel, capit., •/• les. Ribes, Iteut., 56 les. garde républ. mobile Sellier, capit., troupes du Levant Arnouls, lieut., 9' leg. Bosc, capit., 2" lég. garde républ. mobile Frady, capit., 1" lég. garde républ. mobile Fourment, capit.. 18 légion Pontet, lieut., 18" lég. Blanc, lieut., 18» leg. Brunel, capit., 13° lég. Duriez, capit., 6' lég. de garde républ. mobile.

Cassin mar. des logis-chef à la garde républ. de Paris Bailly, adj.-chef à la garde républ. de Paris Danhier, adjud., garde républ. de Paris.

artillerie. Janthial, lieut., 40° d'art. Clergue, capit 2° d'art. Peyronnet de Lafonvielle, capit., l.V d'art. Martin, capit. au parc d'art, de Mailly Jammes, capit. au 105e d'art. Sarrazin, capit. au parc d'art, rég. de Metz Rodolphe, capit. à l'état-major de l'art, du 19e corps Tartavez, capit. au 402 d'art. Cuemas, lieut. au 35° d'art. Besson, capit. au lbd d'art. Delmas, capit. au 56° d'art. Boutet, capit. au 41° d'art. Bach, capit. au 12° d'art. Larzat. lieut. à "̃ l'entrep. de réserve gén. de La Ferté-Hautenve Hanionic, lieut. au 35° d'art. Bralet, capit. à la com. des poudres de guerre de Versailles ïelliez, capit. au 15° d'art. Gassiot, capit, à l'état-major de 1 art. du 19' corps Fourcade, lieut. au 56° id'art. Baratchart, capit. au 73° d'art. Gignous, capit, au 30° d'art. Dcleuze, lieut. au 15" bat; d'ouv. d'art. Al.lemann, capit au centre de mob. d'art, n" 15 Bardeau, lieut, à. l'école d'appl. d'art. Léntz, càpi-h au 61° d'art. Perrein, chef d'esc. au 40» d'a'rt. Ducousset, capit. à l'état-major de l'art. 13° région Hays, tapit, etatmaior du groupe de subd. n° 1, région Nomçledeu, lieut. au centre de mob. d'art: n° 215 Boulard, lieut. serv. géogr, Schaetler, chef d'esc. au 28° d'art. .To- chaux du Plcssix, lieut. au 355° d'art. Girard, capit. mi centre d'inst. phys. de Dinard Grandperrin, capit. au parc annexe d'art, de Montpellier Pialoux, capit. au minist. de la guerre PiCart; capit. au parc annexe. d'art, de Sissannc Muret de Pagnac, capit. au oa° d'art. Foisy, capit. au 40j° d'art.

Rohert, capit., inspect. gén. du mater, aulom. Fruton. capit. à l'inspect. gén. du matériel autom. Lelarge d'Ervau, capit. brev., état-maior de l'armée Duchen, capit., services spéciaux de l'Afrique du Nord Dupuy, capit., 54e d'artillerie Nivois, capit. à 1 étatmajor, 12° région Colin, capit. à la commis, annexa d'expér. de Toulon Berge, lieut au 1" groupe d'artill. d'Ecole à Fontainebleau de Ripert d'Alauzier, capit., section technique de l'artillerie ^ibouret, capit. étatmajor de l'artillerie, 13e région Richard, capit. au 186° d'art. Michelet, lieut., 12° région Charles, cap. à l'Ecole milit. d'artillerie à Poitiers PerruSsel, capit. à U 29° comp. d'ouvriers d'art. Saucet, lieut. au i* d'artillerie Bizieiis, capit. au parc d'art, rég. de Bef sanjon Griache, capit. au 109* d'artillerie i de Joan-

~~E.

LA VIE SPORTIVE j r~

Courses à Vincennes | A- A t1

Aujourd'hui, à 1 heure, courses à Vin- « cennes. Gagnants de Figaro:

Prix de Mézièrcs. Ex Jongleur, :Eole P XIV c Prix de Carrouges.. Gri Gri, Glati- h

gnv! n

gnv Prix H. de, Condé. Fragilité, Féerie. y ( Prix Jacques-Olry. Ecurie Col, Gre- y,

ville.

Prix d'Angoulême.– Désespoir, Emir; IV.- e Prix du Mesle. Divus, Fleur de Miette. ;(. C Prix de Neuville <attelé, à vendre, 12.080 jj francs. 2.650 mètres). 1. Cantipou, à M. c A Ternisien (Raymond); 2. Bonio, à M. c Ch. de Monie (V." Devreesç) 3. Diagnostic, à M. J. Pujol (M. Laval).

Pari mutuel 5 5 francs (unifie). Gagnant 60 francs. Placés Cantipou, 22 fr. oO Bonio, 17 fr.; Diagnostic, .25, francs. « Prix de Menneval (au trot monté, 10.000 ,c francs,' 2.250 mètfesi. 1. rGcrbeviller^- a | M. tî Pérot <P. Gitton); 2. Grand Air, *i

-M. P, Choffin (Lebpacher)-; '.3.Géranium,

à M. H. Saintagne (L.Boudel). Pari mutuel, à francs (unifie). Gagnant :• 20 fr. 50. Placés Gerbeviller, 9 fr.. »0 Grand Air, 78 fr. 50; Géranium. 14 fr. aO. } Prix de Monlreu.il (au trot attelé, 10.000 c francs, 2.250 mètres). '-1. Genêt d Or, a M. P. Gimare (P. Viel); 2. Goëland II, à S M Ch Lecalon (G. Pentecôte); 3. Glvry.III, ̃> ( à M Th. de.Cabanes (R.-C. Simonard). 1 Pari mutuel à 5 francs (uniflé). Gagnant t 23 fr. 50. Placés Genêt d'Or, 11 fr: oO j ..j Goëland II, 20 fr. 50; Givry III, 18 francs.: Prix Edmond-Henry (au trot monté, 50.000' fraucs, 2.825 mètres). 1. Es Tu La II), ( à M. A. Labalette (H. Picard); 2. ^lori- t dor II, à M. F. Bertrin (L. Pottier) 3. Eve ( du Moulin, à M. E. Bulhion (G. Demoris- ( S'pari mutuel à 5 francs (uniflé). Gagnant 1 « fr. 50. Placés Es Tu Là III, 11 fr. 50; Floridor,II, 6 fr. 50; Eve du Moulin, 23 fr. Prix de la Moselle (au trot attelé, 20.000 francs, 2.800 mètres). 1. Espoir du Logis II, à M. A. Schellinck (R.. Simonard) 2 Dastifax, à M. B. Lévy (Carré); 3. Da- phiilne, à M..0. Vautier (Bcrtogliati). Pari mutuel a francs (unifie). Gagnant 20 francs. Placés Espoir du Logis II, il fr. 50; Dastifax, 8 francs; Daphmne, 30 fr. 50. Prix de Maisons-Laffille (au trot monté. i: 12.000 francs, 2.250 mètres). 1. Fructidor, à M. H. Ballière (Morel) 2. Fanfaron II, à M. Mand.-Marécat (Rohn) 3. Fal- lot, à M. Ed. Ingouf (E. Marie)

Pari mutuel à 5 francs (unifie). Gagnant

30 fr. 50. Placés Fructidor, 12 fr. 50;

Fanfaron II, 17 fr. 50; Fallot, 20 francs. CARNET DU SPORTIF, a Football. Coupe Sochaàx 12'Re«- res 30, au Stade jBuftalo, Stade trah^ais- ` F. C. Rouen et à 14 h. 15, Club Français-F. C. Sochaux.

Cyclisme. A 14 heures, au Vél' d'Hiv', match France-Allemagne.

Hockey. Match amical à 13 heures au Stade Pershing. F. C. Lyon-U. S. Métropolitain.

Tennis. Au Sporting Club de Paris Tournoi de Noël.

AUTOMOBILE

Le Critérium de tourisme Paris-Nice Le règlement du onzième Critérium international de tourisme Paris-Nice par Vichy, qui se déroulera du 18 au 24 mars prochain et qu'organise l'Automobile Club de Nice et Côte d'Azur avec le concours de la Fi-dération nationale et des Automobile Ciobs des régions traversées, vient de paraître.

Cette épreuve débute par le rallye international de la Fédération nationale des Clubs Automobiles de France dont l'arrivée sera jugée à Paris le 12 mars, à midi, et" le 15 mars, à midi, au plus

tard.

On sait, que ce meeting qui, durant quatre journées, se déroulera sur l'itinéraire de Paris à Nice, comporte des épreuves de classement, la course de cote de La Turbie et un concours d'élégance. Uh»:: exposition intéressante à Berlin En raison de la crise économique actuelle, les dirigeants du sport autonio» bile en Allemagne ont décidé de ne pas organiser le Salon automobile de Berlin, qui éiait. prévu pour le mois de lévrier procTlaiii' ,̃̃ Cette manifestation sera remplacée par une intéressante et originale exposition, i organisée .par M. L. Jonaz, directeur des services de presse de 'l'Automobile- Club

d'Allemagne, parce qu'elle intéressera

uniquement les accessoires économiques. Elle aurait lieu en mars ou avril prochain. T. Les groupes d'exposants ont; ete prévus comme.suit: •. 1° Eléments constructifs de la voiture vus sous l'angle d'une moindre usure: économiseurs, amortisseurs, contrôleurs automatiques de l'acide des batteries, etc., <"tc..

2° Entretien et exploitation économique carburants et leur emploi services spéciaux de réglage à la disposition des automobilistes, bancs d'essai ambulants, etc., etc.

La réparation ateliers modernisés en. action.; à côté, des outils démodés encore en usage.

Le Salon de Genève

Le Salonde Genève, qui sera organisé

_tt't* -_u 1;

u 11 au 20 mars. s'annonce, comnte -sus- r

eptib'le de remporter.tin. grand succès. r .l'occasion de, cette ̃ manifestation' un s rè's important prograninié; sportif a été (j lis sur pied par les organisateurs. d Le comité d'organisation a été consti- ué comme suit président :.M.-JV. Mar- 1 han<i,- Genève ;̃: Vice-président Mt Al- r ̃eït Goy, Genève. membres SIM. lîaez- [ er, Genève Cli..Dechevreiis, Genève' 1

:h. Hoffer, Genève 'F. Martin, Genève; 1

Maurer, Genève L.: Pieker, Genève, { t 'J. Decrauzat, Genève. ,1 Au point de vue sportif, la section de 1 îejièvc l'Automobile Club. de Suisse 1 .'revoit .l'organisation d'un kilomètre, en 1 ôte, départ arrêté, sur la rampe de Saonnex, et aussi un traditionnel rallye. '( En ce qui concerne le côté mondain, il 1 l'a pas été oublié. Le* Touring Club luissè a prévu sa réunion de gala pour me des soirées du "Salon et la Section ( le. Genève Me 1' C. S. organisera son ;rand bal dans les salons de l'Hôtel dès ] Jergues le samedi 12 mars.

r' ar- -j; ̃ .,•?.•.

Gômnient 'seront repartis les galons

̃ •' ̃̃ r L-:del$3l.r. ̃̃: '-̃ '̃̃

Plusieurs Salons doivent se succéder, 'an prochain, au" Grand Palais. Mais =

;omme ils sont nombreux et que la dispo-

iition des locaux est très limitée, on se I lemande commenÇ; eh janvier prochain,

lemal1de commenr; en janvier prochain,

e comité-- "d'organisation' des^ Salons rau.omobiles; qui décide en dernier ressort, îourra concilier les intérêts en présence :t donner satisfaction aux intéressés. Normalement, semblent-avoir un droit ie priorité le Salon de la voiture de ourisme, le Salon de la Motocyclette et lu: cvclè, qui n'a pas eu lieu cette année, ;t le Salon de l'aviation, qui est organisé :ous les deux ans.

Restent candidats le Salon nautique, 3ânt le succès a été en s'amplifiânf, et le Salon du poids lourd, que les construcleurs voudraient voir rééditer sans alteraance, comme il avait «té préyu, avec le Salon du. cycle.̃ -̃- ..̃:̃̃:̃ En arrivera-t-onj eommei l'an dernier^ à envisager l'organisation du Salon nautique au cours la Reine et deceltiî du poids tourcl à l'esplanadê_de.s Invalides, en nié-,nie temps, que le..Salon, de la voiture de

tduJisnle "'?̃̃' "'̃ .'i' '.̃'̃

.11 semble qu'il soit difficile de faire autrement, tout le Grand Priais ne pouvant être accordé au moment idu -Salon du cycle; ce qui aurait pu 'permettre de recevoir, en même temps, le Nautique et le Poids lourd. ù NOUVELLES; DU VOLANT

i j< i^n ̃ corpmerçg; automobile ffiitçàfs, pour ltfs èiize. premiers mois de- l'àrinéè,' à"d&'n'iie les irésultats. suivants '̃"̃-̃'̃' Exportations 23JJ27 -véhicules, valant 601.711.000 francs, marquant une sensible régression sur ̃l'année 1930, avec 26.482 véhicules, vnlanû838.264.000 francs et 1929 avec 45.008 véhicules, valant 1.435.885.000 francs. ̃ Importations 2.633 véhicules, valant 58.772.000 francs, en "baisse très accentuée sur l'année précédente au cours de laquelle il avait été importé 7.560 véhicules valant 225.283.000 francs. Le marché des pièces détachées d'automobiles a donné lieii, pour 'lès, mois écoulés de l'année 1931,'aux transactions suivantes

Exportations 10S.582: qùîiitàux, valant 168.798.000 francs. ̃

Importations l01.tï4 quffltauX, valant 122.043.000 francs- -.̃-̃ ,•,

L'industrie motocycliste française connaît, elle aussi,i\cles. jours difficiles. On note, en effet, pour les mois écoules de cette année, un ralentissement dans les transactions intéressant l'exportation. Corrélativement, lés importations ont diminué. En voici le détail.

Exportations 3.742 machines, valant 12.412.000 francs, contre 5.348 màchirfes, valant 19.954.000 frants en 1930 et 6.393 machines; valant 23.125.000 francs en 192& Importations 1.270 machines, valant

5.085.00 francs, ç.on^rp .'8.07.7 machines, va-

lant 11.462.000 francs en 1930 'et 3.116 màcliines, vala11t.i2489.OOO francs en 1929. LV.p,ilote italien "Vàrzi quittera l'Italie, à destination .de Buenos- Aires, le mois procfiaiiï. En' Argentine, le' chani'pion italien dispqWca trois courses de 150 kilomètres, aïf .'Stade Général SaintMartin, au.todromf.'d(;3.000 mètres de développemèTit. II .sera* de; rét.pur en Italie pour discuter les preinières épreuves por-

tées aft 'calendrier.. '•

Le coureur, français Dreyfus fera partie, pour la .saison prochaine, de l'équipé officielle constituée par le' constructeur italien Naserati. ̃ A l'occasion. d6.. l'article consacré à la disparition dçsinanneaux de publiTcité des routes el des sites, nous 'avons reçu un abondait -courrier dont une lettre fort intéres..s;àn.te d'un correspondant gui signe «.ûâ. l6cte.ur.de Figaro », et une communlcattoh importante du président de la Chambre syndicale de la publicité routière et murale. Nous aurons à. en faire état..

A V lATfb~N

NOUVELLKS AERIENNES

Les aviateiirs .fLodriguez. et,-Haya,

qui tentaient le. raid "aé'riën sans escale SéyiHe-Bata (Guinée espagnole), ont 1 pleinement réussi- dans ;leur tentative. i Ils -ont atterri vendredi a Bàta.

nis, capit., au -service de 1^ prep. ïnilit, et, de l'instr. des | offic. de rés.-à la 9*- région- Preboliri, capit. au 64° d'artilierie Nicolas, capit. au 186° d'art. ^Bedet, capit. au 64° d'art. Guilhamat, c'a^it. au 74° d'art. Costaseque, capit. au 62e d?art. Dupont, capiï. à l'état-major de la div. d'Oran Pledjy capît. au 196° d'art. Pernpi, capit. à l'atel. de- pyrots«du Bouchet Ardpuin, chef -d'eser, sétat-major de> l'urinee'; Théodet, capit. au. 30,°. d'artillerie' 'Richard, csgjtv à l'Ecôl^^iïifiiti-tfaTtr?; -tle ïL»c BrbsseT capit. a f état-major du gëîiëi-aî adjf' a«; préfet mar. de Touftm j^ranc^capit, au 182° d art., Dupuy capit. au 75° d'art. Normand de La Tranchadc, capit. à l'entrep. de res. gén. de Châteaudun Chomel, capit. à l'ricole super, de guerre f Cayrol, eapit. au 353° d'art. Diîrant de Sâînt-André, capit. au 43° d art. Vinaty, capit: à l'inspect. tles forges de Pans Vilain, lieut. au 309° d'art. Cahier, capit. a mat-major, 15° région Lefranc, capit. à la sect. technique de 1 art. de FresVe. de Monvql, capit. 8U..20 rég.. d'artillerie. Première subdivision. K'rafft, lieut. au parc d'art. rég tîe Vernon Costard, !ieut. à l'entrep, de res. gcu. de Salbris Livrelli, lieut. au parc d'art, rég: de Çonstantine Dumas, lieut. à l'entEep.- des.-res, ,gen. d Aubigné Goubet, lieut. à l'atelier de constr. de Tarbes Barthélémy, capit. à J'inspect> 'gén. -> des. fabric. de guerre. ̃' ̃̃ .•̃ r' Deuxième subdivision.. Laplagne, <:apit. à la manufacture nat. d'armée de Tulle Prouteau, capit. a l'atelier de constr. de Bourges Verney, capit. a 1 atel. de constr. de Lyon Garreloux, lieut. à la manuf. nat. d'armes de Saint-Eti«nne Fourment, lieut. au ,parc d'artillerie rég. d'Alger ;4Phliponeau, capit. a la sect. technique de l'artillerie; Maîtres ouvriers d'Etat et sous-officiers du service de l'artillerie. Rodier, adj.-chef du- serv. de 1 art. au parc rég. d'Oran Leca, adj. chef du serv de 1 art. au parc rég. de Versailles Leclercq, adj. chef au parc d'art, rfg. -de Glermont-Ferrârid .-DuHiea* adj, chef au parc d'art rég. de Versailles. Maitre armurier, Ètourneau, adj'. ihef au d'inf. Génie. Deulfe, çap.à la dm.desMrav. de fortif. de Metz Samzun, lient, m 1 génie Bertrand, cap. a -la dir. des trav. de fortit. 20,? région Duparc, cap. au =18» génie BleWoiïi-cap. à la idiK du génie-dé Briançon Landouzv cap. à la dir. du mater, de télégraphie nul. •; > Truttmami, cap. a la'^tjau' éênic de Tunis Burnel, cap. à air;.des tra><fc fortif. de Metz Eacuire,^ap, à la dir. duma'teHer.du'^me ;PeItey, chef de bataillon au génie Uucy.fdct, cap,- a la dir. des trav. de fort. de Metz -de Douîret di; P.6niananges, capit. à la direct, du génie de Meknè.s. ïhiyard, cap. a l'état-maj. de J armée Dechelotte. capit.!a la dir. du génie de Cnalonssur-Marne Giemillet^ car.: à la direct. dujènis de Metz; Olmi, cap. à_-la. direct, tra y, de tort.. 'de^Metz-Jist Far:o.i cap, au 28" géhiu ivoulaud,: cap., ,a;. la direction du, matériel de t'élégr. niilil. Çreissen, cap. a la din du mat. du génie CoUrrière, cap. à la dir. de trav. de fort: 15» région Thoreau La Salle., cap. a la dir. du, génie de Limoges Taroisier, cap. à la dir. du matériel du génie Lachambre, cap. a la': dir. des trav. de fortif. de llsiz Nicot, cap. à la. cheff. des trav: de iortif. de Thionville Bernard, Capit. à -la direct, des travaux' de for: de Strasbourg'; Vaircaux. capit. à la direct. des trav de fortifications de Metz Kauffeisen, cap. a la chefferie des trav. de foïtif. de Metz Gras, cap. a la cheff. des trav. de fortif. de Thionville.

Giltc-, cap. à la dir. du génie de Dijon Bouillot, cap. à la dir. des trav. de fort. 20? région Sauviat, capil. au miisist. de la guerre, dir. du génie Pajany, cap. à la dir. du génie de Montpellier Bergeron, cap. a la dir. du gcuie.de ClermoBt-Ferrand Groizelier, capit. a la dir. du génie de Metz Normand, cap. à la dir. du

Bâta est située à environ 4.800 kilo- ] t nètres en ligne droite et à vol d'oi- s eau de Séville. Leur performance a été ccomplie sur un avion Bréguet. t De nombreux Européens et les auto- ( ités du petit, port ont fait un chaleu- f eux accueil aux deux aviateurs, qui se ont déclarés très satisfaits du temps [u'ils ont rencontré dans leur vol aulessus du. Sahara.

̃ –r La commission du vol à voile de 'Aéro-Club d'Italie s'est réunie récemnent d'importantes décisions ont été iris-es pour intensifier dans toute l'Ita- f ie le vol à voile., Pour mieux diriger 'activité aérosportivu et la répandre tans le pays, l'Aéro-Club divisé l'Itaie.c'n trois zones qui seront dirigées, a zone centrale par le président de 'Aéro-Club' d'Itah'e, et lés deux autres, lar les vice-présidents-. ̃

"une commande de quinze. avions l'entraînement vient d'être passée par c gouvernement brésilien à une compa;nie anglaise. Ce sont les premiers ivioiïs britanniques adoptés par 1 armée lu Brésil. Des appareils du même type jvaiê'ut été i achetés 'précédemment par \-é Portugal^ -la Suèdc.'la. Chine,. l'Ëgypte

;t Fïrak. ,o:- .̃>

Arraeliart, qui devait quitter; Mar-, seilTe hier pour le Bourget a dû <H«erér' son départ enr raison du -brouillara. TENNIS

Le Tournoi de Noël

De nombreuses parties ont été jouées hier au cours.de la huitième journée du Tournoi de Noël. Les parties de double furent particulièrement nombreuses. Dans le simple messieurs, Poulalion a quelque peu désappointé ses partisans et devant Marcel Bernard il fut littéralement débordé et surclassé, c'est par 12 jeux à 0 que notre plus sérieux espoir s'est qualifié pour le troisième tour. Leven, devant Christian Boussus, a opposé une très vive résistance, mais dut ^incliner -par 12 jeux à 6.

Dans le simple dames, de nombreuses finales du tableau préparatoire ont été disputées. Mlle Beaugé, Mme Michel Bernard, Mlle Rigault et Mlle Pannetier se sont qualifiées pour le tableau final. On à également joué quelques parties du tabJeau final simple dames. Mlle Barbier et Mile J. Gàllay se sont facilement qualifiées pour le second tour. Dans le double' mixte, Ml!e Neufeld et André Mertin et Mlle Sigart et Perry ont battu très facilement leurs adversaires. Voici les résultats

Simple messieurs. Deuxième tour · Ch Boussus b. I.1Cven, 6-2; 6-4 Marcel Bernard b. Poulalion, 6-0, 6-0.

!SirHglé dâfiieS. ^.Tabieaux- preparatoi-

,res.-<Fio,tles;

'ab>âu 2 -i-:iUle, Beaugé b..MlleT Cerf,

-2, fi-2.' %1 .1

Tableau 4 Mme Michel Bernard b. Mine Duriez, 4-6, 6-1, 6-1. ,.̃̃̃ Tableau 5. Mlle Rigault b. Mme Caron Culbert, 11-9, 6-2.

Tableau 8 Ville Pannetier b. Mlle Cerf, 5-7, 6-3, 6-4.

Tableau final

Premier tour Mlle Barbier b. Mlle. Haran, 6-3, 6-2 Mlle J. Gallay b. Mme Petrocochino, 6-0, 6-2.

Double messieurs. Premier tour Geranton et Chamouard b. Patorni et Portier, 6-2, 6-1 Pastré et Broquedis b. Mahé et Leresche, 6-1, 6-1 Raisin et Gentien b. Mirabaud et Gallay, 10-8, 6-1 Papillon et Eliopoulo b. Leven et Malcolm Young, 6-1, 6-2.

Double dames. Premier tour Mlle Beyt et Mme Nobody b. Mines Nicolardo et Meulle, 6-2, 6-1 Mme Petrocochino et Mlle Rigault b. Mme Dorisse et Mlle Marquet, 6:3, 6-3 Mmes Geranton et Rabel»b. Mlle Martin et Mme Dupont, 6-2, 6-2. Double mixte Premier tour Mlle Cerf et Magaloff b. Mme Dorisse et Poulain, 6-1, 6-4 Mlle Barbier et Gentien b. Mlle Orlandini et J. Rotil, 6-4, 6-4 Mme Holzschuch et Joba b. Mlle Pannetier et Bréaud, 6-4, 6-3 Mlle Fournier et Hansteen b. Mme Galliard et Papillon, 6-2 6-1 Mme M. Bernard et Féret b. Mme Vallier et Mirahaud, 6-2, 6-0 Mme Petrocochino et Malcom Young b. Mme Salâdin et Leresche, 6-1. 7-5 Mme J. Gailay et Geraud b. Mme Boulanger etL. Bigard, 6-0, 6-1.

Mlle Rigaûlt et de Jessey b, Mme de MôutlivaUltit Bazin, 6-4, 7-5 ilUe. Frevillç et Iloche b. Mme -et M. Poutrait, 6-rf, 6-4 Mme iMaclou .et H. Joba b, Mme Môhteux et Solm, 6-4, 6-2;

Deuxième tour Mlle Nenfeld et A. Merlin b. Mlle Julliell et Porte, 6-1, O-'i ̃; Mllê-Sigart et Perry b.Mlle Marquet et Eliopoulo, 6-0, 6-1.

Le Tournoi de Juan-les-Pins

Au tournoi international de Juan-lesPins L.T.C., les résultats suivants furent acquis au cours de la quatrième journée.

Simple (messieurs). Quart de finale C.A. Magrane b. Ellmer, 6-8, 6-1, Handicap simple (messieurs). Quarts de finale Elis (+30) h. comte Terni ( + 15,1), 6-2, 6-3 Pozzo di Borgo (+30) b. capitaine de Courson (0), b-,i, 4-6 7-5 Mathieu' (+4) b. Ch. Thomas (+15,2), 6-1, 6-5.

Handicap simple dames. Second tour Mlle T. Thomasson (+3) b. Mrs Sriialhvood (+3), 6-4, 6-3.. Handicap doublé (messieurs). second tour Colonel Leader et E.-M. Leader (+15,5) b. capitaine de Courson et Benoist (+3), 6-4, 6-3 Crandell et Git-

mat de la télégr. milit. Castela, cap. à la dir. du génie-de Toulouse Fageot, cap. au min. de la guerre. Inter.dalice. Les intendant, militaires DurQsoy, j région Monnanteuil, 5' région Rival, 16" région Eyraud, int. mil. adjoint à la 5° région G.r.oudon,. ` ïntend niiliUde 3° classe à l'insp. génér. des subs. à

Pàris. ~`.

P!!au're.nt, lieutenant d'adra.-ll' région .X.B,onighRn^eap, d'administration 14' région $**?*!> .CW- Pf^^f^ flôivo"? région Billard; cap. d'admmistr. a 1 teolesup. j- de l'intend Prost, lieut. d'admijr.6«'TCgi&n i;;ïteunet,. :i cap. d'à dm. au min. de la guerre • Trapc,. cap. d'adm. 15° rêqion Lugnier, lieut. d'adm. 16«- région ;_Eteve, cap. d'adm 5° région Larose, cap. d'adm. 20' région l Touchard, cap. d'administr. 19° corps Baylac, lieut. d'adm 20° région Esain, lieut. d'adm. à, ir.sp-.gen. :j des Mils, à Vincennes Barès, cap. d'adm. a l'Ecole mil. de l'adm. de Vincennes Rouart, cap. d'adm. à l'insp. «en d.i r,ubs. <le Paris Beauvais, cap. d administration s 20» région.; Rouyer, lieut. d'adm. 20° région (jacliet, 1 cap. d'adm. 8» région Veilleux, lient, d'adm 14' région; 1 Picq csp. d'adm. à l'Ecole mil. d'adm. de Vincennes c Ambre?;, cap. d'adm. 14' région Rivier, lieut. d adm. ] à l'insp. gén. de l'habillement à Paris. 1 Agent militaire. Blanchard, agent militaire 10° région.

Poudres. Daumain, ag. comptable milit., de 2' eL poùdr. du Ripault Guérin, ag. techn. mil. pnne de 3° cl. poudr. de Saint-Chamas ;.Guedes, ag. comptable mil. de lr° cl. poudr. du Pont-de-Buis. Service de santé. Marcelin, méd. comm. au 1.63° d'Art: Fontaine, méd. cap. du Maroc Carrade, méd. comm. au 92° rég. d'Inf. à Clermont-Ferrand Millo, méd. cap. au Cuir., à Lyon Gleize, méd. cap. au 6° gr de rep. à Saint-Cloud Jarry, méd. comm. de 1 Hosp. mixte de Montpellier Roche, méd. cap. au bat. Leg. étr au Tonkin Rougetct, méd. cap. au terr. Sud-Tunisien ̃ Galliot, méd. cap. au rég. d'inf. Dutrey, ined. cap., "hoptt-: ni il. de Rennes Gueguen, med. cap. au jtt° Aviation à Tours Roques, méd. cap. à l'Ec.,d'Aviation de Cazaux Piqueinal, méd. cap. au 13' bat. de chass. alp. à Chambérv Jacquot, méd. cap. au 6v° reg. mf. Stibio, méd. cap. au 6° rég. de. Tir. mar. à Valence Picout-Laforeti méd-. cap. hosp. mixte de Limoges Migayron, méd. cap. à l'hôp. mil.' d'iivst/ Desgenet tes, à; Lyon Texier, raéd, cap. au 502° chars de-comb. Donneaud, méd. cap. au 65° rég. inf. Rolhng, med. t cap.- -tfltf.S" rég. d? dragons. '-̃̃

Debôrd, pharm. cap. à l'hôp. mil. de Strasbourg, '1

Mayonade, cap. d'adm. de la 2° région à Amiens

Bàritaud, cap. d'Adm. hoa-s cadr. aux troupes du Maroc;

Bôùssardon, cap. d'adm. à la- région de Paris. Beiiezech, cap. d'adm. Troupes du Maroc Bensimoii, cap.' d'adm., mag. gén: du serv. de santé d'Alger Ptiiot, lieut. d'adm., Troupes du Maroc Coudurier, cap. d'adm. gest. dépôt de mat. du serv. de santé, Lyon Carteret, eapld'adrn.h6pit.riTilif: 19° corps d'armée Ribotton, cap. d'adm. 5' section d'int. mil., Vendôme Lesaulnièr, cap. d'adm. insp. gén. des fabr. de guerre Caty, lieut. d'adm., dir. du serv. de santé, 3° région Couly, lieut. d'adm. adj. au comm. du centre de mob. du serv. de santé 2° région; Marcelin, cap. d'adm., comm. la 6° sect. l, d'inf. mil.: Bobineau, lieut. d'adm., mag. gén. du serv. de santé, Bordeaux.

Justice militaire. Delavauvre, off. de just. mil. de 3" c.J. au Trib. mil. de Dakar Meynier, off. greff. de lr° cl., Trib. mil. de Paris. Etat-major de l'armée. Domingon, Etat-maj. 12° région Coste, cap. Etat-major de l'armée Laff ont, ,j lieut. Etat-maj. du gr. de subd., n° 2, 15° région. Interprètes. Brochier, interpr. lieut., sen% des Aff. indig. du Maroc.

ings (+15,1) b. capt. Cole et capt. Godiell (+30.3), 6-1, 5-6, 6-1.

Handicap double mixte. Second our Miss Norman et amiral Candy +30) b. Mlle Perquel,et Wiener (+30), 5-1, 6-0. |

aoiF

A Ghiberta

̃Résultats:

Concours par coups, handicap, 18 :rous 1. R. WV Parvin (6) 80 2. Lafîtte E. (.+ »)̃ 82, 3."F. G. Fontanals (9) 83 4.Gorayaidé: (0)..84 5. A. Massy + 3) 85. ̃'̃-̃:̃̃

Concours contre le bogey, doubles. 1. Col. Cairnes et .E. Lafitte (2), ail square 2. R. G. Morrison et A. Massy (+3) et R. W. Parvin et H. Mourgiart (2), 2 down. ,-̃

SPORTS D'HIVER

Propos de neige et bruits de glace A Bagnère.s-de-Luchon, une course de ski a- été gagnée par R. Lafforgue. Ce dernier a triomphé aussi dans le Prix des Trébons concours de slalom. •r~ ,,Les deux :chanipions américains de iobsleiglr Heaton et Giske, qui sont actuellement.- en Angleterre, ont été dési-:gnés pour faire partie des équipes américaines qui se rendront aux Jeux olympiques de Lake Placide

Le Hockey Club de Milan vient de décider la création d'équipes féminines de hockey sur glace.

Voici le classement actuel du Championnat d'Angleterre de hockey sur glace

1. Prinee's H. C. 2. Grosvenor Canadians 3. Oxford 4. London Lions 5. Manchester 6. Sussex 7. Cambridge. A Gstaad, l'équipe de hockey sur glace de l'Université de Cambridge a été battue par celle du Collège Rosey, par 6 buts 2.

-Aujourd'hui, à Davos, commenceront les rencontres de la Coupe Spengler. Voici l'ordre des parties

Aujourd'hui Milan c. Davos, Oxford c. Acadeinisher, Grasshoper c. Cambridge. Demain R. C. France c. Oxford, Berlin c. Cambridge, Riessersee c, Davos. Mardi Berlin c. Grasshoper, Milan c. Riessersee, R. C. France c. Cambridge. FOOTBALL

Une défaite du Club Français

Malgré le brouillard épais qui régnait hier sur la région parisienne et contraignit notamment à annuler le match Racing-O.G.C. Nice, le Club Français a joué.;hierv en matchî'ajnical avec I'-Ij.-V. Ganges.- Contrairement à l'attente, le Club Frànç^isL.a été, battu; apxès avoir, été dominé dans l'ensemble.

Au repoSj les visiteurs menaient par 2 buts à 0. Dans la seconde période, les joueurs du Club Français firent un gros effort qui leur permit de marquer deux buts mais l'U.V. Ganges, décidée à gagner, l'emporta finalement par 3 buts à 2.

ESCRIME

ECHOS DES SALLES

.-1 l'Escrime Scolaire, réunion ce matin à l'Ecole Sainte-Marie. Les scolaires y disputeront le Prix de Noël. A Moulins, lés meilleurs clubs de la région sont engagés pour disputer aujourd'hui le Challenge Dubost-Desmaroux.

Aux Armes dé 'Combat, la réunion mensuelle qui devait se dérouler le premier dimanche de janvier a été reportée au dimanche' 31 janvier, à 9 h. 30, au lycée Buffon, mis obligeamment à la disposition de la Société pour disputer les premières épreuves du Challenge Drouard.

Au Cercle d'Escrime à l'épée, il a été décidé que les anciens champions de la salle ne disputeraient pas le Challenge Drouard. Une équipe uniquement composée de jeunes tireurs sera présentée dans cette épreuve. Le capitaine «n sera l'excellent épéiste André Bermann. R. D.

7; Frantz-Reichel.

0" R' "~éhà\ORI:~U"¡!e~r.t¡\jo\)J:: Dentierso.

^W JEmC'I1'S%-Denl5 5O, Faub. S'-Denls «• Garelstl

Paris. Imprimerie de Kl iro

14. Rond-Point des Cnamps-Elysée»

.̃•:V: R. 3.

l.'lmprtme'irr.gérant Dbtot. Papier des Papeteries Navarre.

tf% "BTB AcbitOR j.2ô' lejt Bijoux. Dentiersov

Les Mots croisés-Enigmes Problème.. du 27 Décembre ~l~

tiorizoniuiemeni, i. i^eveu^. *«.

dispositif. II. Proféré par un homiiie ébahi; La première est souvent la meilleure pour un écrivain. III.. Accolé, su nom de certains membres, Indique un refus d'agir; Phonétiquement, partie d un vers célèbre affirmant la constance d'un amour exalté. IV. D'un proverbe qui laisse prévoir la revanche de la victiiue d'un railleur; Aunonce que certaines limites ont été dépassées. V. Souvent employé par les écrivains romantiques dans a 'description d'une belle et sombre héroïne II tarde souvent à répondre a vos appels pressants. VI. II mettait en lumière son propre symbole; II ne permet pas de se faire une idée complète de Pimportance d'une pièce de bois rectangulaire. VII. Qualifie une rivière trompeuse z Phonétiquement, épithète rarement, acceptée. par les artistes auxquelles elle convient. VIII. Initiale et finale du nom d'un célèbre violoniste amateur; Qualité attribuée aux estampes dans un but éducatif-; Provoque, dans une église, le départ empressé d'un chasseur, le jour de l'ouverture. IX. Du par un vassal à son suzerain; Futures victimes de l'école unique. X. Celui de la guerre manque de plus en plus à beaucoup de gens elle montre ses clochettes aux Sud-Africains. ̃ XI. Il comble les vœux de (iretchen Fertile en nouveautés indésirables; D'une écluse à l'autre.

Verticalement. 1. Souvent opérées aux dépens des capitalistes. 2. Proféré en baissant la tête; On en parle toujours. on ne la voit jamais. ou si- peu I 3. Désigne un papillon Effectue par un ambulant. 4. Elle révélait la souplesse des satyres Sous sol. 5. Dans le Dauphiné; Il contient des gens fort pnuuyés d'y être. 6. Tiré d'un boyau; Le premier provoque souvent de pénibles restitutions. 7. Elle eut pour '• gendre- un rie ses fils Initiale et finale du titre d'un roman de George, Sand; Dans 1 un triangle fluvial au bord d'une mer grecque. 8. Fit comme un visiteur auquel on n'ouvre pas; D'un adage de fabuliste sur la cruauté des enfants. 9. Il n'a plus que quelques jours à vivre; Premier d'une liste; elle n'est parfois anglaise que de nom. 10. Payée le matin, avant de quitter l'hôtel; 11 risqua de tuer son fils pour avoir refusé un salut. 11. D un vers latin sur l'inconscient bonheur des travailleurs agricoles; Détermine parfois une ouverture illicite.

Solution du problème du 20 Décembre I '2 » 4 5 6 1 8 S 10 1'

ECLAIRCISSEMENTS

Vèrùicaïemmi. 2, Ion était ,1e -fils « d'Apollon et de Creuse (Creuse dlsjiai-ut dans le sac de Troie). 3. M O = ModeTZ rato. 4. L'dne de Buridan, qui mourut d.- faim et de soif faute de pouvoir choisir entre un seau d'eau et un picotin -d avoine. 6. Charles 11 d'Angleterre; E. A. Emile Augier, père du « Gendre de M. JJOirier ». »..4 V = « Ave », 11. Eli lamma sabactàni », dernières paroles du Christ sur la croix. ̃

SERVICE DE LA POSTE AUX ARMEES Blersy, sous-chef de section de 1" classe au serv, de a poste.milit. du Maroc; Collin, chef de section de i~ i° classe au serv. de la poste milit. du Levant. CHEFS ET AGENTS INDIGENES

DE L'AFRIQUE DU NORD

Maroc ..Messaouad Guld Haddou, caïd des- Ait :-Ichç

Région de Meknèsl Mimoun Ou Allah, amgliai- <lr-A-î

vlouli- (région de Mckt)ès).v TROUPES COLONIALES

Infanterie. Les capit. Degrigny, 23° inf. col.; Lopins I" tir. tonk.; Loir, 1er tir tonk.; Fargues, tir. senog.; [adot, tir. sénég. du Tchad; Dumont, lieut. 16" inf. col.; k'erri lieut, 9e inf. col.; Vallerian, capit. 5e tir. seueg.; Vrbanère, capit. 21e inf. col.; L'Equilbec, lieut. 8e tir. sénég.; Arnal, capit. 7° tir. sénég.; Pduylan, capit. a. nitr. indoch.; Fleuret, capit. 1er mixte de Madagascar; iaron, lieut. 1" tir. tonk.; Bundcrvoet, eapit. serv. l'irrig. du Niger; Boireau, lieut. Tunisie; Dubosc de Pesquidoux, capit. 52° miir.' indoch.; Mazet, capit 14° îr. sénég.; Fournier, capit. 41° mitr. malgaches.. Cordier capit., en Afrique occid. française Lasnicr, :àpit. au 2e d'inf. col. Lamouller, coip'it- au tir. tonkinois • \"et capit. en serv. au Levant: Lorties, lieut. au 42° mitr.' malg. Barat, lieut., état-major partie, de l'inf. coloniale Ficherd, capit. au Maroc de >ury d'Aspremont, lieut. au 5" tir. sénégalais.

Les adjudants chefs Leca, au tir. séneg. ;Jory, au 18° tir. sénég. Aubcrt, au Maroc Destouches, au 17° tir. sénégalais Andreani, au bataillon de tirailleurs cambodgiens de Marneffe, au 5° tir. ,s»nég, = Hurteré, au 3" d'inf. colon. Pons, au 24° tir. seneg. Artillerie. Serres, cher d'esc., comm. d'exp. da Gavres Maussion, capit. au 11e d'art. colon. Raimondeau, capit. au d'art, colon. Perceval, capit. au 3° d'artillerie coloniale Keryhuel, capit. à Madagascar Pascot, capit. au 12<= d'art, colon. Bougère, capit,, a Madagascar Frcslon, capit. à Madagascar ;.Uavçlii). capit. en Indochine Tiget. capit. état-major de 1 ail. du comm super, des troupes coloniales dans la métropole Fies, capit. au 12° d'art, colon, Teisseire capit. au Levant; d'Auzac de Lamartine, lieut. au Maroc; Blumçt, lieut. au Levant.

Intendance. ̃. LeCoguiec, intend. milit. adjoint Indochinr Dufour, cap. d'adm. Afrique Occidentale Irançaisi; Defranehi. ca-p-4?atlnh Afrique Occidentale française Le Roy, lieut. d'adm. sous-int. colon, de Lorient. Service de santé. Les médecins capitaines. Picot, en Indochine Lambert, en Afrique Occidentale irançaise Leroy, 1" artillerie coloniale Delage, au Maroc; Bau°u'on, 11e artillerie- coloniale. Section mixte des infirmiers militaires des troupes coloniales. Matignon, adjudant-chef. Chef et agents indigènes de l'Afrique dn Nord (Algérie). El Hadj Mohamed Ould cl Hadj A-h'med, excaïd des Oulad Khélef et Oulad Mansourah (annexe dé Méchcria); Cheik Ali Ben Lakhdar, caïd de la tribu des Ababda et Safran (annexe de Laghouat) Zoghman, Ould el Hadj el Habib, membre de la Djemaa de la tribu des Oulad Mansourah (annexe de Méchériâ) Hafnaoui Ben Hadj Mohammed, cheik de Droh (annexe de Biskra) Ali Ben el Hadj, Ahmed Ben Bahaz, khalifa du caïd de la tribu des Oulad Salah (annexe de Laghouat)"; Ahmed Ben Djebbar, caïd de Tamtert (postï de Bsni Abbés). Maroc. Bel Ferchichc Ould Dahmanc, caïd de la tribu des Oulad Chaik Zoreg (Béni Guil) Ali Ould Mohu on Sn,M. fonctionnaire caïd des Ai! Ouinah (cercle de

Ksiba).

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