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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1931-11-21

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 21 novembre 1931

Description : 1931/11/21 (Numéro 325).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k2967885

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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LA POLITIQUE

Les chinoiseries de la S.D.N, k

Parce que, dans la région deTsitsikar, ] les canons japonais et chinois (ceux-ci fournis avec la garantie de Genève) 1 font un accompagnement discordant

pour ses ritournelles pacifistes sous la direction de M. Briand, premier violon promu chef d'orches- tre, on n'est vraiment pas juste pour la S. D. N. Aussi croyons-nous devoir plaider sa cause contre ses meilleurs amis qui lui reprochent trop légèrement son immixtion dans ce qu'ils nomment improprement la guerre d'Extrême-Orient. Ce n'est pas une guerre, car, en ce cas, la S. D. N. aurait sans aucun doute rempli sa fonction en la conjurant. Ce n'est donc qu'un différend qui se règle par la force.

Sous cette réserve, nous estimons que jamais 3'intervention de l'institut genevois n*a été plus justifiée et qu'il y trouve, pour la première fois, l'occasion de rendre un éminent service à l'humanité. Jamais il n'y eut entre lui et un de ses clients ` harmonie mieux préétablie. Identité plutôt qu'harmonie, la S. D. N., par un phénomène de mimétisme où il entre beaucoup d'amour, reproduisant lu traits les plus caractéristiques de l'Empire du Milieu avec lequel elle traite actuellement d'impuissance à impuissance.

D'abord, tout comme la Chine, la S. D. N. est incapable de remplir ses engagements internationaux. Fondée pour empêcher la guerre par le ` jeu de l'article 16 du Pacte, qui prévoit des sanctions contre l'agresseur, elle a depuis longtemps renoncé à organiser ces sanctions et même à définir l'agresseur. Elle y a renoncé dès sa naissance, c'està-dire depuis que la carence des Etats-Unis a entraîné pratiquement celle de l'Angleterre. Très loyalement, en effet, le gouvernement de Londres, après avoir accepté de participer éventuellement à des sanctions collectives, a déclaré ne pouvoir plus prêter un concours qui l'exposerait à un conflit avec l'oncle Sam.

Celui-ci ayant abandonné l'institut genevois après l'avoir mis au monde, l'enfant, comme près-. que toujours les enfants abandonnés, a été mal élevé et, livré à 4,es soins, mercenaires, a mal tourné.. Cependant, il n'aurait pas été dangereux pour la Société, cette Société des Nations dont il a usurpé le nom pour mieux l'exploiter, si ses mauvais maîtres ne l'avaient jeté dans les bras du Reich dont l'idéal est la destruction des Traités que Genève a pour mission de maintenir.

Le Reich est entré dans le temple de la paix comme un obus. Il en a démoli le sanctuaire, cette autorité morale qui aurait pu survivre à un pouvoir matériel ruiné par la défection formelle des Etats-Unis et par la défection consécutive de la Grande-Bretagne. Le Reich ne s'est pas contenté de décliner toutes les obligations du Pacte, il a proclamé qu'il s'opposerait à ceux qui, pour les remplir, voudraient, conformément aux stipulations catégoriques de l'art. 16, § 3. utiliser son territoire pour secourir la victime d'une agression. Le jour où la S. D. N. s'est inclinée devant cette attitude destinée à isoler la Pologne et à légitimer la guerre contre ceux qui, fidèles à son principe fondamental, feraient la guerre à la guerre, elle s'est reniée elle-même et s'est assérvie à la Puissance dont les aspirations contredisent le plus brutalement ses obligations. C'est ce qu'oublient, ou affectent d'oublier, tous les thuriféraires de Genève.

Cette première ressemblance avec la Chine, l'inaptitude à tenir ses engagements, entraîne toutes s les autres. Comme la Chine, au point de vue' bâ*tional. la S. D. N. est une fiction au point de vue international. Comme elle, elle ignore ses limites. Nous né parlons pas de celles de son pouvoir, le réant n'étant pas susceptible d'être délimité. Mais elle ignore jusqu'où vont ses droits, sa compétence et même ses prétentions. Prétend-elle annexer les Etats-Unis ou seulement les utiliser contre le Japon ? Comme la Chine, elle n'a d'autre souci que de se sauver la face, fût-ce au prix des plus audacieuses palinodies. Comme la Chine, elle abuse des stupéfiants, mais plus dangereusement pour les autres, car elle ne les administre qu'à ceux dont le sommeil risque d'être mortel. Elle n'est plus au'une fabrique de morphine pour peuples pacifiques.

En faisant pour la première fois à Paris, et à la veille de la Conférence du désarmement, cette démonstration nécessaire, M. Briand et la S. D. N. ont enfin apporté une précieuse contribution à l'établissement de la vraie paix.

Les cours à Paris

des monnaies étrangères

DEVISES" aours tours

EV 19 novembre 20 novembre

1 livre sterlin~- 96 19 95 69 i dollar =5 54 25 55 ioo 6elgas 354 25 354 50 100 pesetas. 21750 2r750 100 lire 131 75 13170 100 francs suisses. 496 50 49650 ioo florins .i. 102675 io26 s- 100 couronnes norvégiennes.. 100 couronnes suédoises 527 8 519 2>

Encaisse-or (monnaies et lingots) de la Banque de France 67.580.324.767 francs 1, 1.

Proportion de l'encaisse-or aux engagements à vue 5936 •/•

NOTES SOCIALES

Etre aimé

On rencontre ces temps-ci nombre de Français qui, revenant des pays qui environnent le nôtre, nous avertissent avec effarement qu'à l'étranger ] on ne nous aime pas. Et si nous ne partageons point leur effroi, ils ajoutent que nous allons rester seuls. Comme si nous ne l'étions pas depuis longtemps On peut cependant leur répondre que la ( faiblesse, pour un grand pays, ne consiste pas t dans l'isolement, mais dans la peur qu'il en a 1 qu'au surplus, quand une nation forte et sage se £ trouve seule, elle ne le reste pas longtemps la < façon juste et ferme dont elle défend ses intérêts rallie bientôt autour d'elle d'autres nations dont les intérêts sont voisins des siens elle jouit du pre- mier de tous les avantages en politique, qui est de s'être mis sur un terrain solide. Si, comme l'a j dit Napoléon, l'amour des peuples n'est que de l'estime, ce n'est certes pas en jouant un rôle de dupe qu'on peut l'obtenir. Veillons à être estimés, et nous ne le serons que si nous ne nous manquons pas à nous-mêmes. Il y a quelque chose de comique dans la sérénade enragée des banquiers étrangers sous le balcon de la France « Donnenous ton argent ou nous ne t'aimerons plus » Qu'elle leur réponde « Eh bien, ne m'aimez point, je vous le rendrai et nous serons quittes. Et ainsi surtout, quand nous traiterons de vos affaires et des miennes, nous serons débarrassés de la question d'amour. »

Ce serait un point à discuter de savoir s'il est aussi agréable d'être aimé qu'on l'imagine communément cet état a ses inconvénients comme ses avantages. Mais ce qui est ridicule, en tout cas, c'est de vouloir l'être. On se condamne ainsi à acheter sans cesse un bonheur qu'on ne possède jamais. Cela se voit même dans l'ordre privé tous les dons qu'une personne a pu répandre, toutes les marques de générosité qu'elle a pu fournir ne font qu'habituer ceux qui en profitent à en attendre d'autres, et un seul refus de se dévouer I~ cause dans leur âme plus de scandale et de colère que tous ses bienfaits n'ont jamais inspiré de reconnaissance. En vérité, il ne dépend pas de quelques banquiers dépités d'empêcher la France de susciter les amours qu'elle mérite. Elle les obtient non seulement par ce qu'elle est aujburd'hui, mais par ce qu'elle a été dans toute la suite des temps, par les chefs-d'œuvre de ses écrivains et de ses artistes, par l'ineffable aménité de son génie. Ses rayons atteignent tous ceux dont l'âme monte assez haut pour les recevoir. Mais ils passent bien audessus du plan de la politique. Tout ce qu'on fera pour séparer la politique du sentiment sera un "bien pour' le moiiae. Alors que f<ms les, peuples proclament avec une franchise crue et légitime qu'ils n'ont pas d'autre objet que leur propre avantage, il serait vraiment d'une bouffonnerie sinistre de réserver à la France le monopole de la philanthropie et de faire d'elle une actrice du dévouement, qui n'aurait pas d'autre récompense que d'être applaudie par un parterre d'égoïsmes béats. Ce qui fait la probité d'un vrai politique, c'est d'avouer qu'il n'existe que pour défendre les intérêts nationaux dont il a la charge ce qui fait son mérite, c'est d'avoir assez d'humanité dans l'âme de sagesse et de savoir dans l'esprit, pour englober ces intérêts dans un ensemble harmonieux où ceux des autres nations ont leur place. Il n'a à aimer que son pays mais il doit connaître et comprendre tous les autres.

Abel Bonnard.

Le procès du roi Alphonse XIII devant les Cortèi

La sinistre et ridicule comédie du « procès d'Al- i phonse de Bourbon » s'est jouée dans la nuit d'avàriWiïèr, aux Cortès, devant une assemblée tumultueuse, avide d'infliger un suprême outrage au monarque que l'Espagne acclamait jadis avec tant d'enthousiasme.

Un interminable et grandiloquent acte d'accusation, dressé par le bureau de la Chambre, recon- nait le roi Alphonse XIII « coupable de haute trahison, du'fait qu'il a exercé son pouvoir contre la constitution de l'Etat ». Le gouvernement républicain propose donc à l'assemblée que le souverain soit mis hors la loi, qu'il soit privé de tous ses droits, et que tous ses biens soient confisqués. De plus, tout citoyen pourra le faire arrêter s'il pénètre sur le territoire espagnol.

Cette décision a été adoptée, malgré l'éloquente et courageuse intervention du comte de Romanones qui, avec une rare vigueur, a montré combien les accusations formulées contre le souverain étaient ineptes et inconvenantes, aussi bien dans la forme que dans le fond. Rappelant, au cours de son discours, l'attitude des « profiteurs » qui comptaient sur l'appui du Roi « Sont-ils libres ou sontils poursuivis s ? demande-t-il. On se garde de répondre et pour cause à cette embarrassante question.

L'épisode le plus émouvant de la séance surgit inopinément, à la fin du débat, à la suite d'une intervention du turbulent député M. Balbontin, qui prétendit obtenir des précisions sur la façon dont ,le gouvernement provisoire s'était conduit à l'égard du monarque déchu, le jour de la révolution. S'était-il érigé en défenseur d'Alphonse XIII ? *? Avait-il favorisé sa fuite ? A ce moment, un sentiment de gêne véritablement dramatique s'empara de l'assemblée. De divers côtés de la salle, partirent des invectives contre le député mal inspiré. Il est permis de penser que la séance d'hier n'a ni grandi, ni fortifié le nouveau régime. « L'acte d'accusation contre Alphonse XIII, écrivait le journal ABC, est un acte de persécution rempli de rancunes et inutile. Les insultes qu'il contient et les mesures qu'il préconise ne rendront pas la République plus solide. IJ ne conjure aucun péril et ne complète aucune garantie de plus que celles que le régime possédait déjà. Le seul but de l'accusation est d'offenser et de vexer l'adversaire déchu parce qu'il fut Roi. >

Lesft^<^Upules

de JVf. JVLoreau

Le gouvernement avait songé à désigner comme délégué français au comité de Bâle M. Emile Moreau, ancien gouverneur de la Banque de France, fonctions qu'il a abandonnées pour devenir président d'une puissante banque privée.

Figaro et l'Ami du Peuple, dans divers articles qu'on n'a pas certainement oubliés, avaient protesté contre ce choix, estimant le poste qu'occupe actuellement l'ancien gouverneur absolument incompatible avec cette mission officielle.

M. Moreau, annonce-t-on, a décliné l'offre qui lui vêtait faite, « obéissant à des scrupules respectables ».,Nous respecterons, quant à nous, d'autant mieux ces scrupules qu'il se pourrait bien que ce fussent nos campagnes qui les aient inspirés. Parmi les personnalités dont les noms sont mis en avant pour représenter la France à Bâle, on cite M. Parmentier et M. Rist.

Sans doute y en a-t-il d'autres ?

LE MÉMORANDUM ALLEMAND

Le gouvernement allemand a envoyé, hier, à I Bâle, son mémorandum à la B. R. I., demandant la convocation immédiate du comité consultatif, prévu c par le plan Young. 1 Ce document débute par un historique de la x crise allemande depuis le mois de juin dernier proposition du président Hoover Conférence de < Londres prorogation des crédits de réescompte ` à la Reichsbank accord de Bàle prorogation des crédits étrangers aux banques allemandes comité des experts constitué par la B. R. I.

De ce comité, le gouvernement allemand rap- pelle les conclusions, favorables « à une solution plus durable du problème des dettes allemandes à court terme » et les exhortations aux gouvernements « de ne pas tarder à prendre des décisions grâce auxquelles on pourra réaliser des opérations financières qui apporteront à l'Allemagne, et par là-même au monde entier, l'assistance dont ils ont si grand besoin »..

Ce besoin, le gouvernement allemand l'atteste par l'aggravation de 'crise- dans tous les pays et notamment en Àâlem^gSiè" De plus en plus, dit-il, le monde a compris la. connexité des différents problèmes financiers résultant de la situation, et la nécessité de s'en saisir aussitôt dans leur ensemble.

C'est pour ouvrir la voie « à des mesures communes de plus longue haleine des gouvernements » que le Reich recourt au comité consultatif dans les formes prévues par le plan Young.

Cette demande, dit le mémorandum de Berlin, comporte, de la part du gouvernement allemand, la déclaration « qu'il est parvenu, en toute bonne foi, à la conclusion que le change de l'Allemagne ainsi que sa vie économique pourraient être sérieusement menacés par le transfert, partiel ou total, de la partie différée des annuités ».

En faisant cette déclaration, le gouvernement allemand doit faire, remarquer qu'une telle déclaration ne correspond pas à la situation actuelle. Depuis l'établissement du nouveau plan, la situation économique et financière dans le monde entier, et notamment en Allemagne, a été foncièrement changée par une crise sans précédent. Etant donné que le nouveau plan charge le comité consultatif spécial de la tâche d'examiner la question dans son ensemble et compte tenu de tous les éléments qui l'affectent, notamment de ce que la question des dettes privées de l'Allemagne doit être réglée en temps utile, avant la fin de février 1932, règlement qui devra intervenir entre créanciers étrangers et débiteurs allenlànds.

Est-ce une nouvelle duperie?

Sous une forme prudemment mesurée pour ne point contredire de façon trop flagrante la lettre et l'esprit d'un règlement des Réparations qui devait être «complet et définitif», le gouvernement allemand maintient, sans y rien changer, pour le fond, sa thèse d'une revision de la capacité de paiement de l'Allemagne et d'une liquidation d'ensemble des dommages de guerre et des crédits à court terme « gelés » dans les banques allemandes.

L'on s'étonne que le gouvernement français ait pu connaître ce document sans une protestation, qui s'imposait, si l'on voulait sauvegarder la priorité des Réparations sur les Dettes commerciales du Reich et le principe de l'intangibilité de la fraction inconditonnelle de l'annuité allemande. Sans doute, le document n'engage-t-il que les res- ponsabilités du gouvernement allemand. L'on a pris soin de nous avertir de son caractère « unilatéral ». Mais, en vertu du proverbe qui ne dit rien consent, le silence du gouvernement français risque de passer à l'étranger pour une approbation tacite. Il parait impossible de laisser sans danger supposer que la France, avant d'avoir une certitude sur l'annulation des, dettes de guerre par l'Amérique, envisage aveç.: sang-froid une annulation possible des réparations au bénéfice des banques germano-anglo-américairies, coupables d'avoir englouti les avoirs de leurs déposants dans des entreprises allemandes de folle' prodigalité.

L'on ne sauvera le régime capitaliste que par l'honnêteté, dont la première règle est le respect des contrats. Ne pas rappeler à cet élémentaire devoir de probité un gouvernement allemand qui, pour se libérer des réparations, endosse les mauvaises spéculations de se% banques, de ses industries et de ses collectivités, équivaudrait, pour le gouvernement français, à souscrire à la déchéance définitive de l'ordre social européen, déjà menacé par la gangrène du bolchevisme.

L'on parle à tout propos de la nécessité de rétablir la confiance dans le monde. Espère-t-on y réussir en accordant pareille prime d'encouragement à l'abus de confiance constitué par le gaspillage effréné des crédits .étrangers en Allemagne i •̃

AU, CONSEIL DE LA S.D.N.

Voyage chez les Célestes

*r

La journée d'hier, qui devait être décisive pour e règlement du conflit sino-japonais, ne l'a pas îté. On assure que celle d'aujourd'hui le sera. Ac;eptons-en l'augure. Il s'agit, on le sait, de faire idmettre par les deux parties l'envoi en Chine l'une commission d'enquête de la Société des naions. Le gouvernement de 'Tokio en a accepté le Principe, bien qu'il n'ait fait à cet égard aucune Communication officielle. Mais on tout de 'attitude que compte adopter le gouvernement de Nankin. Cela provient surtout de ce que l'on hésite uir l'étendue des pouvoirs à octroyer à cette commission. -t

Autant qu'on puisse le savoir, le Japon voudrait que l'enquête portât sur les causes profondes du conflit actuel. Il souhaiterait que la Socié.té des nations se rendît compte, non seulement en Mandchourie, mais dans toute la Chine, de la façon dont est garantie la sécurité des étrangers et l'exercice de leurs droits. Il s'agirait en somme d'une vaste enquête internationale, qui révélerait certainement que la Chine ne respecte pas les traités. On a prétendu que, si cette procédure était suivie, le Japon r.'insisterait plus pour la reconnaissance par.îsankin des cinq « points fondamentaux » que nous avons signalés. Ce n'est pas exact. Il n'exigerait peut-être pas, en effet, que cette reconnaissance ait lieu dés ^maintenant. Mais on a des raisons de croire qu'il n'évacuera pas les régions occupées de Mandchourie avant d'avoir reçu toutes garanties pour l'avenir. Peut-être serait-il disposé à renouveler sa promesse de retirer ses troupes, mais sans qu'un délai lui soit imparti, et à la condition expresse que la sécurité de ses ressortissants soit assurée. Or, elle ne le sera pas aussi longtemps que la Chine ne respectera pas les traités. Le Japon peut être ainsi amené à occuper longtemps encore Tsit-

sikar,

Quant au gouvernement de Nankin, il se trouve dans un cruel embarras. Du temps où le Conseil se rangeait à ses thèses, il se déclarait prêt à s'incliner devant les décisions de Genève, à accepter toute sorte d'enquêtes. Aujourd'hui que certaines puissances, éclairées sur la véritable situation en Mandchourie et les droits du Japon, ont changé d'attitude, la Chine serait tentée d'en faire autant et d'interdire aux puissances de se livrer à une enquête qui pourrait être suivie de révélations désagréables. Mais, sans doute, sera-t-elle forcée de céder, si elle n'est pas encouragée dans sa résistance. Les Soviets joueraient gros jeu en agissant ainsi. Il semble bien d'ailleurs que les membres du Conseil et les Etats-Unis soient décidés à envoyer une commission dans le Céleste Empire, aujourd'hui République qui n'a plus 'rien de céleste. L'intérêt général pourra y gagner, mais le conflit sino-japonais ne sera pas réglé. La Société des nations, on ne saurait trop le redire, se sera révélée une fois de plus impuissante à remplir la haute mission qui lui avait été confiée.

James Donnadieu.

Le Japon envisagerait

l'évacuation de la fllandehourie ToKio. 20 novembre. Nous apprenons de source sûre que le gouvernement japonais, bien que cette intention n'ait pas été formulée dans le projet qui a été envoyé la nuit dernière à Paris à M..ïoshizava envisagerait maintenant la possibilité d'ordonner le retrait de ses troupes de la Mandchourie. Cette décision serait motivée par la constitution des comités chinois de sécurité. (Radio.)

La situation à Tsitsikar

Tokio, 20 novembre. Le ministre de la guerre a informé aujourd'hui ses collègues du cabinet que l'armée du général Ma s'était repliée à quarante kilomètres au nord-est de Tsitsikar et que les troupes japonaises évacueraient la ville dès que la situation serait redevenue calme. Il a ajouté qu'il ne croyait pas à une intervention de la Russie, étant donné que la ligne du chemin de fer oriental chinois n'a pas été endommagée. Par ailleurs, la nouvelle suivant laquelle l'aviation japonaise aurait bombardé Tsitsikar est officielle- ment démentie.

D'autre part, une dépêche de Kharbine signale que le consul et les ressortissants japonais qui avaient quitté Tsitsikar le 14 novembre ont regagne la ville.. j t

Le chiffre des pertes nippones au cours de l'attaque de San-Chien-Fang, la position maîtresse du général Ma, est évalué à 44 tués et 55 blessés. Le brigandage

Moukdex. 20 novembre. Des soldats habillés en civil ont coupé les fils télégraphiques entre Saut Fechief et Dengchiatun, hier matin. Cent quarante bandits et soldats ont fait une incursion a Kaiyn Pue, à l'ouest de Moukden, et ont commis toutes sortes de déprédations.

Les environs de Tcheng-Tchia-Toun sont infestés par 300 bandits 200 autres se trouvent au nord de Tchang-Tou.

Plusieurs milliers de brigands, commandés par Ouang Ti Tché, sont concentrés à Tien-Ti.

rÀ' ̃ •v >. V

M. Aristide Briand, président du conseil de la Société des Nations, a reçu hier matin, à onze heures, le général Dawes, ambassadeur des Etats-Unis à Londres, qui a été chargé par sort gouvernement de suivre les travaux du conseil en qualité d'observateur.

M. Briand a reçu, l'après-midi à quinze heures, M. Yoshizawa, délégué du Japon au conseil de la Société des Nations.

Le conseil s'est réuni en séance secrète, à 16 h. 30, au ministère des affaires étrangères, sous la présidence de M. Briand. La réunion s'est terminée à 18 heures. A son issue, on annonçait que le conseil pourrait sans doute tenir une séance publique, cet après-midi à 16 heures.

M. Briand a conféré ensuite avec le docteur Szé, délégué de. la Chine.

MARDI PROCHAIN LISEZ 1Il

« L'AMI DES Sports»

Directeurs Frantz-Relchel et Roland Coty 3PARIS 0,10 DEPARTEMENTS 0,16

Pour l'Union Nationale

Le comité directeur de la Fédération républicaine du Rhône s'est réuni sous la présidence de M. Victor Perret, son président délégué. Après un compte rendu des travaux du conseil national, il a été traite principalement de l'attitude prise de différents côtés par certains partis nationaux, notamment par les démocrates popuiaires. Un procès-verbal a été rédigé où il est dit « Devant la gravité d'une situation d'oit peut sortir la désunion des partis nationaux dans un moment où l'union est plus que jamais nécessaire, il a été décide

» 1° De ne présenter aucun candidat contre les députés sortants de la majorité

» 2° D'associer tous les efforts pour réaliser, dès le premier tour, l'unité de candidature dans les circonscriptions à conquérir

» 3° Là où, par exception, l'unité de candidature n'aurait pu être obtenue avant le premier tour, de faire observer très strictement la discipline au deuxième tour en faveur du candidat national le plus favorisé. » h

Dès maintenant, l'Alliance démocratique a assuré la Fédération républicaine de son entière collaboration.

Soulignons, dès maintenant, la préoccupation majeure dont témoigne la louable attitude de l'Alliance démocratique et de la Fédération républicaine. C'est sur le plan d'action pratique magistralement exposé par notre directeur que se rencontrent tous les patriotes, tous les amis de l'ordre social et du retour à la prospérité française. En définissant ses idées quant à l'union nationale, M. François Coty a frayé, devant l'opinion atteative, la voie du salut commun.

Les dernières reliques de Flaubert

Par LOUIS BERTRAND

On vient de vendre à la Salle Drouot les suprêmes reliques de Flaubert, les derniers vertiges de son mobilier, de ses papiers, de ses chartriers.. ̃•̃ Sauf une magnifique pendule en bronze, œuvre de Clésinger, les meubles et bibelots laissés par le maître de Croisset ne se distinguaient point par une de ces valeurs d'art exceptionnelles qui les signalent tout de suite nu choix des amateurs. A mon avis, ils en ont une bien plus considérable et bien plus touchante celle qui s'attache au moindre objet ayant appartenu à un grand artiste, ou à un grand écrivain. Mais la partie la plus importante de ces souvenirs, ce sont les manuscrits et les livres ce qui tient de plus près au génie de Flaubert, les témoignages et les instruments de tout un énorme labeur inconnu du public et qui a laissé sa trace dans l'une ou 'autre de ses œuvres, quand il ne l'a pas préparée et rendue possible.

Les manuscrits laissés par Flaubert sont comme un abrégé de sa vie, on pourrait même dire qu'ils représentent l'histoire de toute sa viej aussi bien sa vie sentimentale que sa vie intellectuelle, puisque nous avons ses lettres d'amour, comme nous avons ses impressions de voyageur, et jusqu'à ses notes les plus intimes. Tout cela est connu depuis longtemps. La vie de Flaubert, comme il s'en plaisantait lui-même, est une longue traînée d'encre, elle est jonchée, d'un bout à l'autre, d'écriture et d'imprimé. Cela commence avec ses devoirs de collégien pour finir avec les dernières phrases de Bouvard et Pécuchet.

Mme Caroline Franklin-Grout, la nièce de l'écrivain, a eu le mérite de recueillir pieusement et de conserver toute cette masse d'inédit. Ce qu'elle en avait publié avant sa mort a déjà modifié sensiblement l'idée un peu conventionnelle que la critique se faisait de Flaubert. Les manuscrits qui viennent d'être vendus ajoutent, si l'on peut dire, de nouveaux traits à sa physionomie littéraire, ils complètent la psychologie de ce solitaire, en précisant certaines de ses habitudes d'esprit, certains de sts tics, certaines de ses manies. Cet homme de plume avait un respect superstitieux de l'écriture. Il conservait les moindres bouts de papier, des lettres grotesques à lui adressées et qu'il gardait dans de grandes enveloppes avec cette suscription gigantesque. Je me rappelle avoir tenu une de ces lettres écrite par un notaire de Grenoble qui lui proposait un sujet de roman. Il consignait des événements dont l'importance ou la signification n'était intelligible que pour lui seul, en indiquant soigneusement le jour et l'heure, afin de n'en rien perdre. Non seulement il conservait tous ses brouillons, mais jusqu'aux notes prises par lui au cours de ses lectures. Il en a laissé des monceaux. Bouquiner, prendre des notes surtout, c'était une passion à laquelle il s'est livré avec délices. Il y a, dans sa correspondance, tout un passage admiratif sur le bel exemple que nous ont donné, en cela, les classiques du dix-septième siècle « Comme ils se consultaient Comme ils lisaient lentement Comme ils prenaient des notes » Pour ce romantique impénitent, il sera beaucoup pardonné à Racine et à ce vieux « croûton » de Boileau, parce qu'ils ont pris des notes

r '"̃'̃'

Les innombrables chemises où il a entassé le butin de ses lectures donnent l'idée, sinon d'une culture, du moins d'une curiosité ency-.


<?lopédiqjie. Tout y passe, depuis les religions S

de J'ïnd'è jusqu'à la médecine des Arabes et i jusqu'aux maladies des serpents. Il y avait en lui lin académicien de province, amoureux des moindres broutilles de l'érudition. Et il y avait aussi un pédagogue, qui a fini par trouver sa voie c'est certainement la chose la plus émouvante que nous révèlent ces' grimoires. Certes, Flaubert aimait bien savoir pour savoir et il ne dédaignait pas, à l'occasion, d'étaler sa science. Mais, ce que l'on connaît moins, c'est qu'il s'est fait pédagogue par tendresse. Afin d'épargner à sa petite nièce l'affreux supplice de l'histoire apprise dans les manuels scolaires, il s'«st mis à l'apprendre lui-même pour la. répéter, de façon aussi attrayante que possible, à cette enfant de douze ans. Sur l'histoire ancienne et moderne, comme sur celle des littératures, il a compilé tout ce qu'il a pu. Evidemment, cela est un peu superficiel c'est de l'enseignement puéril. Mais le lecteur avide, l'esprit critique et très positif qu'était Flaubert, prenaient leur revanche ailleurs, en épuisant dans un amas de notules toute la substance jgi'Os in-folio ou de savantes monogra-

phies.

Les livres familiers de sa bibliothèque achèvent de 'nous faire comprendre quel lecteur passionné il a été et ce qu'il entendait par ces mots, un peu effrayants dans sa bouche ;< l'ardeur de l'étude ».

ipùï^ailisï, il lisait lentement, ligne par ligne* vers, par vers, comme les « bonshommes » dir gjjaruf siècle. J'ai entre les mains son Boileair, une "édition' temps de l'Empire, en trois volumes, qui comprend, avec les poésies,, toute' l'èeuvrë en prose du Législateur du Parnasse. «% reprÈiitfs^ à dessein cette vieille périphrase,, pàrçô. que. c'est justement le législateur, l'hommîe des règles, l'esthéticien classique qui. a intéressé Flaubert dans l'oeuvre de, Boileau. Il n'y af|)our ainsi dire pas une page dans ces trois volumes. qui ne soit hachée de coups de crayon et de remarques, et, chose curieuse, ces coups de çr.ayqn soulignent fréquemment les coïncidences entre l'esthétique de Boileau et celle de Flaubert.

~y aurait 1\ toute une étude

y aurait certainement • toute une étude à

faie sur ces annotations. d^j^'Ajçf poétique1; coïàme sur <0tëk da.LaiJîjmyère, '^u Montai-| gnef du Plutàrqne, du Corneille, du Voltaire surtout, qui ont appartenu à l'auteur de Ma(laffee Bovary, et qu'il a lus et relus, on peut le iïire, toute sa vie.

I Jl.. W

du comprend l'intérêt de ces reliques, livres et manuscrits, tant pour l'étude critique de l'œuvre de Flaubert que pour l'étude psyfehelbpçfuë de l'homme lui-même. s Voici "maintenant que ces souvenirs, qui soltltrdes documents de premier ordre– sont dispersés ";aux quatre coins de l'horizon. Et j'ose dire que c'est là une chose déplorable. Tout cela aurait dû être réuni dans un lieu unique, musée, bibliothèque, collection particulière, de façon que les gens d'étude et les chercheurs aient l'ensemble des documents sous la main, ne soient pas obligés de courir d'une ville ou.d'un pays à l'autre, pour retrouver une pièce essentielle, qui, détachée du reste, a mille chances de se perdre.

Madame Bovary (sauf erreur !) est à la Bihlîothèque de Rouen. Salammbô et les trois versions de La Tentation de saint Antoine ont été ddïinéës; à- Bibliothèque 'Nationale. '"La première version de L'Education 'sentimentale a été achetée par un célèbre collectionneur, qui pour elle des soins comme aucun personnel administratif n'en aura jamais. La seconde version â;. été léguée au Musée Carnavalet, où elle a dû rejoindre (sauf erreur encore !) le manuscrit de Bouvard et Pécuchet. Mais où est celui des Trois Contes ?. Les manuscrits de jeunesse qui m'ont été légués et que j'ai dû vendre pour sauver au moins la bibliothèque de Flaubert," sont devenus la propriété de ce collectionneur auquel je viens de faire allusion et qui se propose de les transmettre à l'Etat. Mais que deviendra tout le reste ? Et comment retrouver, regrouper plus tard tous ces fragments éparpillés à travers la France et même l'Europe ?

Compter sur l'Etat, sur un de nos musées, sur une de nos grandes bibliothèques pour acheter ces manuscrits et ces livres et pour les réunir est une bonne illusion. L'Etat ne s'intéresse point à la littérature, à nos grandes gloi-.res littéraires. Et lès musées, comme les bîbliotrîeques, gênés par la modicité de leur budget, pu encombrés de la cave aux combles, refusent dédaigneusement les plus authentiqués chef srd'œuwe. Donc, pour opérer un sauvetage comme celui des manuscrits et des livres de Flaubert, une initiative privée' vaudrait mieux que celle de l'Etat. Mais, à la mort du collectionneur, la menace de dispersion reparait. Il faut, pour assurer le salut de pareils héritages, « l'homme immortel » qu'est une collectivité une université, une académie, une municipalité. Il est absurde de tout entasser au même endroit, au risque de tous les dangers que l'on devine.

Et, puisque j'ai parlé de municipalité, pourquoi celle de Rouen ne prendrait-elle pas l'initiative de centraliser tous les souvenirs de Flaubert ? Pourquoi ne créerait-elle pas un musée spécial, un Flaubertianum, qui se donnerait pour tâche de récupérer, d'année en année, les manuscrits, les livres, les meubles, enfin toutes les reliques dispersées du grand écrivain. Elle possède déjà le manuscrit de Madame Bovary et quelques pièces du pavillon de Croisset. Il' lui serait facile de reconstituer à peu près complètement le cabinet du maître, tel que les Concourt l'ont vu et décrit sa table de travail, son fauteuil, sa bibliothèque, son bouddha et jusqu'à sa garniture de cheminée, tout cela existe encore. Ce petit sanctuaire du souvenir serait le centre du musée futur, qui comprendrait, avec une salle des manuscrits, d'autres salles où l'on réunirait d'abord les grandes éditions illustrées, puis toutes les éditions de ses œuvres et tous les ouvrages qui leur ont été consacrés. Pour connaître et pour étudier Flaubert, il faudrait venir à Rouen.

Comme les bibliothèques et les musées, Rouen alléguera peut-être l'insuffisance de ses budgets. Mais c'est un cas, ou jamais, pour l'Etat de venir au secours d'une municipalité dans l'embarras. Et, malgré la dureté des temps, peut-être y a-t-il encore des mécènes qui voudront bien s'intéresser à cette œuvre pie et contribuer à sauver des reliques qui sont des richesses nationales.

Louis Bertrand.

j > de l'Académie française.

L,ës Cours, lés AmbassMes, le Monde et la Ville

Les fcours ,V ̃

LL. MM. le Roi et la Reine des Belges ont donné, jeudi, au château de Laeken, en l'honneur du ministre 1\ des ^colonies du. Portugal, M. Alontelro, et de l'amiral l Gago Çputinho, un dîner auquel assistaient LL. AA. RR. le Du et la Duchesse de Brabant, Mme Monteiro, ¡ ;S; 'Exc:. le. ministre du Portugal et Mme d'Oliveira, le premier ministre et Mme Renkin, le ministre des affaires étrangères et Mme Paul Hymans, le ministre des ..colonies et Mme Crockaert, le gouverneur du Congo général Tilkens, le lieutenant de Brion, l'ingénieur Malhëiro, l'administrateur général des colonies et Mme Gharles, le secrétaire de la' légation du Portugal et Mme Manuel d'Oliveira, ainsi que les dignitaires de la Cour.' De Bucarest on annonce que la Reine Sophie de Grèce, malade à Florence,' a exprimé le désir de voir ses enfajrtSi la Princesse, H»!ène et-Jev.Rbi-Ge'ôrgë^ldè Grèce, qui quittent Bucarest aujourd'hui.

Le mariage du prince Sahibzadé Azam Jah avec la princesse Durru Chehvar, et^celui du p.flr^çe.iSahibzadé Mouazam Jah àvép la princesse Nilojfér Hanim Sultane ont été célébrés hier, dans l'après-midi, au palais Carabacel, résidence du kalife Abdul Medjid II.

Dans les Ambassades

S. Exe. M. Berttzon, ministre de Norvège en" Turquie et en Roumanie, a été nommé également ministre de Norvège en Bulgarie.

Dans le Monde

princesse Ruspoli, qui vient de faire un séjour à Paris, chez sa sœur, la marquise de' Talleyrand-Périgord, est partie pour l'Italie et se réinstalle à Rome pour tout l'hiver.

Bienfaisance

Aujourd'hui samedi 21 novembre, de quatorze à dix-neuf heures, le Cercle littéraire français, que préside M. Fortunat Strowski, de l'Institut, fera sa vente de bienfaisance annuelle, au profit des jeunes littérateurs et artistes, dans les salons de sa présidente du comité des œuvres, la duchesse de Rarécourt-Plmodan, 64, avenue Foch.

Livres et autographes, souvenirs et cadeaux pour les fêtes de Noël et du nouvel an, Comptoir de l'Institution nationale des Invalides. Salon de goûter et de thé. Cartes d'invitation au siège du Cercle littéraire français, 19, avenue Emile-Deschanel.

Le jeudi 26 novembre, dans les salons de la Sor. bonne, aura lieu une vente de charité au profit des œuvres de la Maison pour tous, 76, rue Mouffetard (foyer familial, gfôltpès de jeunesse, colonies «e'vacàni; c«s).lié'S''EelaiTeurs de France prêteront leur concours; à cette- manifestation charitable. -»'• Le Vestiaire des hôpitaux, dont on connaît 'ïes l,~ besoins quotidiens et qui habille les indigents sortant de l'hôpital convalescents, à peine remis, sans ressources, sans vêtements, fait un pressant appel à tous. En rangeant les vêtements usagés, pensez à ces malheureux l'hiver approche et sera dur pour eux faites-leur une large part d'habillements hommes, femmes et enfants, chaussures, linge etc.

Les dons, soit en argent, soit en nature, sont reçus avec reconnaissance au siège social, 232, rue de Tolbiac. Sur la demande du donateur, l'administration fait prendre les vêtements à domicile.

Naissances

Le vicomte et la vicomtesse Jean de Rochebouët sont heureux de faire part de la naissance de leur fils Alain. Paris, le 10 novembre.

M. et Mme Marc de Molènes ont le plaisir de faire part de la naissance de leur fille Thalie. 16 novembre. Cerclis

A la Fédération française des artistes, la conférence faite, sur les « Trente ans de théâtre ou la vie d'Antoine s> par- M. René Benjamin a eu, avant-hier jeudi. un très vif succès.

.Reconnu <parmi la nombreuse assistance marquise de Noailles, marquise de La Ferronnays, marquise de Cru'ssol, Mme Lescouvé, vicomtesse de Gaigneron, comtesse H. de Castellané, comtesse R. de .Breda, comtesse Aymar de Dampiérre, comtesse Ls^ Marois* vicomtesse Curial, comtesse Henri de .Mu'n^'cflnjfesse Guy de Dam- J

pierre,, comtesse du; Cor de 'Bai^|'monC comtesse .Raoul 'j

de Pércin, comtesse Paul de Leùsse, Mme Louis Singer, Mme Watel-Dehaynin, comtesse Lepic, Mme Jean Tremblot, Mme Pierre Contant, iMrrte1tÇ|ffi<M*é Fould, comtesse de, Courson, Mme Maurice Bérard* Mme Alexandre Singer, Mme. Guy d'Ocagne, M. et Mme Louis Royer, Mme Clouët des Pesruches, Mlle Georges Achille-Fould, Mme Jean Dailly, Mme Rpbeseo, comte et comtesse de Puymaigre, M. et Mme Droin, Mme Outrey, marquis de Cumont, M. Henry Soulange-Bodin, M. -Paul Bénazet, M. A. de Lassuchette, etc,

Les Amis des Lettres françaises, que dirigent avec tant de compétence et de dévouement MM. George Delamarre et Pierre Chanlaine, ont offert leur dîner mensuel en l'honneur de M. Tristan Bernard et de son fils, M. Jean-Jacques Bernard.

TEMPS PROBABLE

Région parisienne.– Temps médiocre. Ôiél très' nuageux' ou couvert, avec quelques pluies intermittentes. Vent du secteur Sud modéré. Température sans grand chqn&eyieHt., Maximum >.io°

France. Èégions Nord-Ouest ht Ouest Eclaircies eb-averses. Vent Ouest à Nord-Ouest modéré. Température stationnaire.

Autres régions Ciel généralement couvert, avec pluies intermittentes par vent du secteur Sud modéré. Température en hausse faible. ̃̃ Aviation.- ,-nf^a.) Région parisienne :i CielitwrA nuageux ou couvert par nuages moyens doublés de nuages bas pluie intermittente..

Vent du secteur Sud 35 à 45 kilomètres à l'heure. Visibilité médiocre à moyenne. ̃ ̃̃̃ ̃ b) Vers Londres, Bruxelles, Cologne, Strasbourg Comme dans la région parisienne.

c) Vers Lyon-Marseille Jusqu'au Rhône, comme dans la région parisienne Au delà, ciel couvert par nuages moyens doublés de nuages bas pluie suivie d'averses. Vent Sud passant à- Sud-Est 40 à kilomètres à l'heure. Visibilité moyenne. d) Toulousë-Alicantë-Casablanca Jusqu'au Sud de la Catalogne, comme de vers Marseille Au delà, ciel très .nuageux par nuages élevés, moyens et assez bas, avec- averses ou orages. Vent du secteur Nord-Ouest 30 à 40 kilomètres à l'heure. Visibilité moyenne. Manche. Temps médiocre, couvert puis très nuageux avec pluie intermittente, surtout le matin. Vent Sud modéré.- ̃ Méditerranée. Ciel très nuageux avec averses et orages. Vent variable modéré.

Côte d'Azur. Ciel se couvrant avec pluie. Vent Sud-Est modéré. :¡, Côte basque. –Pluie suivie d'averses, rares éclaircies. Vent Sud à Ouest assez fort.

LE CHOMAGE PARMI LES ARTISTES

M. Robert-Guillou, vice-président de l'Association:des critiques d'art français, en vue d'atténuer les répercussions du chômage parmi les peintres et statuaires, a fait une démarche pressante, au nom du comité, près du directeur général des Contributions directes pour obtenir une remise des contributions aux artistes sans travail.

Une réponse favorable vient d'être donnée à cette démarche l'Association des critiques d'art invite'donc les artistes pour que cetfe mesure ait, son plein effet à adresser sans délai une demande de dégrèvements à titre gracieux au con-,trôleur de leur quartier. ,-•̃ 1

De nombreuses personnalités du monde des lettres et du théâtre avaient tenu à venir rendre hommage aux

deux illustres auteurs.dramatiques. Ail dessert; MM.

Gèorge ilI,ustr,es ,a".J.lt~,u,r, s' dram, ,a t,'i q,ues." ,~q,d, 'Coolus et,

George Delamàtîre, Edmonîï"; $fe, RûnjaM:; Go.pl us et. iet

Jean-Jacques Bernard prononcèrent de très belles allocutions, auxquelles le célèbre auteur, de Triplepâtte répondit avec cetjfvb'onhorryfi, cef,es,p/if 'et -cette yerve légendaires qui lui valurent une vraie ovation. A l'occasion du passage à La Haye, Amsterdam, Utrecht, Arnhem-et JBloemendaal-.du comte.Serge Fleury, venu faire des conférences «'n^QUande, des 'déjeuners et des dîners ont été donnési^n ces. différentes villes par S. Exc. le ministre de 'Belgique et-Mme Maskens, Mlle Duys, secrétaire générale, de l'Association France-Hollande Al et. Mme Philipse, le jonkheer Rooft Van Wandenberg, M. et Mme de Goejen, M. et Mme H.-K. Westendorp, M. et Mme Nienhuys-Versteegh, le commandant et Mme Guepen. A ces réunions assistaient fe baron et la baronne Taéts van Amerringên; M. Spitzrriuîler, chargé d'affaires de France le comte et la comtesse de Courson, le professeur et Mme A.-J.;van Hamel^ le. directeur- général des bâtiments de l'Etat et la barçmne van Ljjnden, le professeur François, délégué néerlandais à. la S. D. N.} M. et Mme Weltman-Nienhuys, .M. et Mme van Luttervelt, M.' et Mme Asselin, M.' Donker Curtius, M. van der Minne, M. et Mme Grondijs* etc..

A l'exposition des paysages du réputé aquarelliste Josselin Bodley, les visiteurs se succèdent, nombreux. Reconnu ces jours derniers S. A. R. le Prince Nicalas de Grèce, Mme Pau! Doumer, princesse de BeauvauCraon, duchesse de Lévis-Mirepoix, sir Charles Mendl, comtessede Billy, comtesse Clauzel, comtesse de Portes, vicomte et vicomtesse de Rohan, lady Theodosia Cado- gan, lady Davis, Mme Jacques Stern, Mme Paul Guillaume, M. André Siegfried, Mme*" Georges Bonnet, M. Jea'n Giraudoux, M, Jules Sauerwein, ,-M. Gérard Bauër,' M. "Jérôme Tharaud, M. AndrêMâiifôiSj M: Albert Flament, M. Pierre Lyautey, etc.

Au Cercle artistique et littéraire Volney, trois matinées, consacrées à l'audition des premiers prix du Conservatoire de l'année, ont obtenu le plus vif succès. Mariages

̃- A la bénédiction nuptiale de Mlle de Catuélan et du comte Pierre de Kergariou, qui fut célébrée ces jours derniers en l'église de Hénon (Côtes-du-Nord), reconnu parmi la nombreuse et élégante assistance Marquise de Kerouartz, comtesse de Guébriant, comtesse Olivier de Lorgeril., comte et comtesse de Bélizal, marquis et marquise de Robien, comte et comtesse de Couëssin, comtesse de Durfort, comte L. Espivent de La Villesboisnet, marquise de Méhérenc de Saint-Pierre, viço'mtésse de'Nouël, comtesse de Coursera,; comte' et comtes S12 Ràyrnon4 de Roqûefeoiii,' comtesse e;t Ml!e,à de Gésînc.ôfurtV cèrriîe's'se et Mlle :d'u ^laigo.uët, et Mlle de' LàrgentaybV rnarquis et Mïl'er'rtle 'Beaucônrt, vicomte et vicomtesse Alain de Lorgefil, 'Mlle 'Marie de Lorgeril, vicomtesse de Vogiié, marquise ;d'Audiffret-Pasquier, vicomtesse de Guébriant, vicomte et vicomtesse Alain de: Guébriant, duc de Cador-e, comte et comtesse de La Guibourgère, vicomte et.vàeomtesse d'Estienne d'Orves, comte et comtesse Léonce de Saint-Georges, vicomte et vicomtesse du Boisdûlier,. marquise de'La Bégassière, M. et Mme Roger de Vitton, comtesse de Foucaud, M. et Mme Veillet-Dufréche, vicomte et vicomtesse Alfred de Guébriant, Mlle de- Guébriant, comtesse Renée de Lorgeril, vicomte, de La Villehelleuc, vicomte et vicomtesse du Fou, M. et Mme Bazin .de Jessey, Mlles Bazin. de Jessey, comtesse A, du .Plessis de Grenédan, comté et comtesse de Ça,rçaradec,cio1mte Christian de Lorgeril, comte et comtesse Mathéus, 'Mme de Villeféron, comte et comtesse de Lourmel, Mlles de Lourmel, comte et comtesse du Laz, M. et'Mme de Kerjégu, M. et Mme de Kervenoael, comte et comtesse de Ferron, comte et comtesse du Guillier, M. et Mme Jacques de Largentaye, M. et Mme A. Le Pommelée, comtesse J. de Dampierre, vicomtesse de Fraguier, Mme et Mlles du Guiny, comte et comtesse, de Séré, .comtesse de Kerpoisson, vicomte et vicomtesse de La Guerrande, colonel et Mme de Mauduit, comte et comtesse Alexandre de Méhérenc de Saint-Pierre, vicomte et vicomtesse de Florian-Tréveneuc, comte Charles-Hubert de L'orgeril, marquis et marquise de Boisriou, comte et comtesse de Boisriou, comtesse Stanislas de Pontbriand, M. et Mme de La Belleissue, M. et Mme de Longeau, comtesse de Nantois, Mme de Lisle, vicomte et vicomtesse de La Noue, vicomte et vicomtesse de Nantois, M. Louis de Kerever gt, Mllei Léon.f#m!*KëreveT,-M.%aMfk Wti& W^hmS^ Mlle du Fou, M.. et Mme Tanneguy de, yilleféron, M..i«t Mme :'de La' Villéon, M|!es ̃d-e.Raincb'mit, de-Malartic, de Bouvet, de Baudon eje Majany^'etc.

On annonce les flancailles.de Mlle Léna Botassis, fille de l'amiral et de Mme Botassis, avec le comte Francisco, de Melgar. ̃. ̃̃. i- -Après-demain lundi 23 n'dvemtSre, à l'occàëion du mariage de la comtesse Wororttzow-Daschkow avec le comte Alain de Villeneuve, qui' réside au château de la Salle-Verte, Quintin (Bretagne), un déjeuner- réunira quelques amis, i l'hôtel Lançante.?. ."̃

Deuils ̃'̃̃̃'̃̃̃•"̃ .-• *•'̃'̃•"̃ ̃̃*̃

Nous .apprenonsja m^i4i£M^AlU&i-Audren de

DES CONTRIBUABLES PROTESTENT Marseille, 20 riovembnei: $ hr suite du mouvement de protestation dép'ençhé =dan-s tout le département des Bouches-du-Rhône contre le vote des me mî>rès flu conseil genëraî pbrfaiït leur indemnité à trente mille francs, les contribuables d'Aixen-Provence, au cours d'un meeting, ont décidé la grève' de l'impôt à m*ève échéance s'il n'était pas revenu sur ce vpte. b SOUMISSION DE TRfBU S MAROCAINES

De source officieuse on télégraphie de Rabat

Dans la-.joursiëç-du 18, le? groupe nwbïlé de-Mar-

ra;kéeh!,ipWeédé'i:de détacheiiients de 'partisans, a occupé sans incident. Tingh"if| et 'Djebel Tassouka au Todra. Tous les kasïjr^ 'depuis' Ait Quaritane jusqu'à Bou Tarrat et AgoUdiai, des Ait Yazza aux confins du. Ferkla,. ont fait leur soumission. L'occupation du Todra depuis -1 Ait Ouaritane jusqu'à Taris par les "forces' régulières sera complètement réalisée aujourd'hui. Ces heureux résultats sont dus à une action habile et méthodique dans la région de Marrakech, grandement facilitée par la politique persévérante des Olaoua dans cette région du Todra où. sans défaillance, ils ont monté seuls la garde jusqu'à ce jour.

Le groupe mobile des confins algéro-marocains opérant en plusieurs colonnes s'est porté dans la journée du 18 sur Ghéris, couvert au nord par des détachements d'observateurs du Semgat qui, partant de Mzizel, ont atteint Agoudim sàris incident. Tous les objectifs prévus sur- Ghéris, depuis le Tadiroust jusqu'à Touroug, ont été atteints. Les forces supplétives n'ont rencontré une légère résistance qu'au Tadiroust et sur les hauteurs de Ghéris-; Ksar Touroug a fait soumission, Ksar Goulmina a envoyé des émissaires annonçant la soumission de tous les ksours pour le 20. Nous perdons deux officiers et huit goumiers Casablanxa, 20 novembre. Tous les Ksours de la vallée du Ghéris ont fait leur soumission. Au total, dans le Todra et sur le, Chéris, 6.500 familles se sont soumises.

Notre progression fut marquée par une seule réaction au Tabiroust pu Ics-.forces supplétives ̃; précédant les réguliers ont eu un engagement avec des groupes dissidents qui livrent repousses. Nos* pertes sont de deux officiers et de huit goumiers tués et de six partisans citl goumiers blessés. On- signale de Ksar-es-Souks que dans la journée du 18, au cours de l'occup^lion de Ghéris, un obus de 105 éclata prématurément après sa sortie de la pièce. Le colonel Lenoir, commandant le 14° régiment de tirailleurs à Taza; qui commandait. dans les confins un groupienien,t de manœuvre, et deux tirailleurs sénégalais onjl'.étç, .tués. Un légionnaire I et deux artilleurs ont été blessés.

Çi&L _&* liÈL

J* Les élections municipale, en remplacement de M. Georges Lalou, dans le quartier de Sa Monnaie (6° arrondissement) et de M. César Caire, dans le quartier de l'Europe (8e arrondissement), tous deux décèdes, auront lieu In dimanche 6 dé- I cembre prochain. •̃ >

Kerdrel, décédé à Kerom, en Saint-Pol-de-Léofl, où les -j obsèques ont eu lieu en la cathédrale. Une messe a été célébrée hier, en l'église Saint- Honoré d'Eylau, pour le vicomte de Bresson. Le deuil était; représenté par M. Jacques de Bressom fils du: défunt; le général, de Montmarin et M. Jf -de Pomereau, ses beaux-frères; le baron Lazzaroni et lé vicomte Chauncey de Bresson; ses cousins.

La colonie russe de Paris vient d'être frappée par la mort d'un de ses plus anciens membres. La comtesse Kleinmichel vient de succomber dans sa demeure de la place des Saussaies.

D'une' très fine intelligence, toujours affable, la com' tesse' Kleinmichel avait tenu à Saint-Pétersbourg un salon où les personnalités politiques et les représentants de la société russe aimaient à se rencontrer avec les diplomates accrédités à la Cour impériale.

En l'église Saint-Hpnoré d'Eylau, une messe a été dite, hier matin, pour le repos de l'âme de M. Andres Mata, conseiller à la légation, Venezuela .près le SaintrSiège. Le ministre du Venezuela à Paris, M. Vallenilla, et les membres, de la légation, ainsi que de nombreuses personnalités de la colonie vénézuélienne assistaient à la cérémonie.

A Fez viennent d'être célébrées les obsèques solennelles du général Ducla, commandant de la région de Fez.

Le deuil était conduit par M.. Lucien Saint, résident général; le général Huré et le grand vizir, entqurés des directeurs généraux, des officiers généraux, de tous les commandants des régions et des notabilités européennes et indigènes du Maroc. ̃̃̃• Les cordons du poêle- étaient tenus par les directeurs s généraux, les représentants de la population de Fez et le califat du pacha de Fez.

Après l'absoute, donnée à l'hôpital Marie-Feuillet, un cortège immense, encadré de musiques et de tous les régiments de la garnison de Rabat, s'est dirigé vers le dépositoire du cimetière, où le résident général, rendant un dernier hommage au grand soldat, a prononcé un émouvant discours.

La dépouille mortelle du général Ducla sera transportée en France et inhumée dans son pays natal. On annonce la mort de Mme Lucien Camus, femme. du docteur Lucien Camus, membre de l'Académie de médecine, et mère du docteur Pierre Camus. On nous annoncé la mort du vicomte de Casiex, ancien officier d'état-major, chevalier de la Légion d'honneur, décédé 6, rue de Penthièvre, le 20 novembre, à l'âge de soixante-dix-huit ans. Suivant la. jV.ol.o.uté, ,formelle.'du, défunt, ,1a. cérémonie religieuse,. qui a'ùrà l'iéjt.le lundi 23 novembre, à dix heures, sera, de la plus extrême, simplicité. Ni fletffs ni couronnés. Les otsèquès de M. Henri Léon, enseigne de vais- seau, décédé des suites d'un accident d'automobile à Toulon, ont eu lieu à Paris, dans la plus stricte intimité. De la part de M. et Mme Jules Léon, ses parents Mme Albert Reitlinger, sa grand'mère; MM. Philippe, Jean et Gérald Léon, ses frères; M. René Léon, Mlles Louly, Irène et Andrée Léon, M. et Mme J.-J. Bach, ses oncles et tantes, et des familles Léon et Reitlinger. On nous prie d'annoncer la mort du commandant Lacam, officier de la Légion d'honneur, décédé dans sa soixante-dix-neuvième année, muni des sacrements de l'Eglise, à Clarens (Suisse). Ses obsèques seront célébrées le 23 novembre, à dix heures, en l'église de Dornes (Nièvre).

Nous apprenons la mort de Mme Camille Joùrnê, née Nelty Buxtorf, décédée pieusement à Troyes. Ses obsèques auront lieu en l'église Sainte.Madeleine de Troyes, le lundi 23 novembre 1931, à dix heures et demie. Suivant la volonté de la défunte, ni fleurs ni ,1 couronnes.

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En mon cœur fleurit un été,

Mon « Cherry-Rocher » dégusté

LA JOURNEE

A l'Arc de Triomphe, à 18 h. 30, la Flamme du Souvenir sera ranimée par les anciens combattants montmartrois.

̃ Au Musée de l'Orangerie des Tuileries,1 exposition? de dessins italiens des 14e, 15* et 16° siècles, appartenant' au? Musée du Louvre.

Au Musée du Louvre (4, quai des Tuileries), à 14 h, 45, conférence par M. Robert Rey, conservateur du Musée de Fontainebleau, sur « Napoléon III dans l'art de son temps». A la mairie du 16" arrondissement,, -à,. j.y. h. ,3©, conférence de M. P. de Labriolle, professeur à la Sorbonne, sur « Saint Augustin et le moyen âge ». Au Cercle d'Iéna, 10, avenue d'Iéna, à 15 heures, conférence de M. Jaboune sur «.Les enfants d'aujourd'hui».

Au Collège libre des sciences sociales, 28, rue Serpente, à 17 h. 30, conférence de M. Soulié de Morant sur « La médecine chinoise ».

Courses à Vincennes à 1 heure.

LA VIE RELIGIEUSE

Séance de rentrée de l'Institut catholique La séance solennelle de rentrée se tiendra le mercredi 25 novembre, 3 heures de l'après-midi, dans la salle des Actes, 21, rue d'Assàs, en présence de NN. SS, les archevêques et évêques protecteurs. Rapport de M. Gustave Gautherot sur les travaux de la Faculté des lettres

Discours de S. Gr. Mgr le recteur

Inauguration du buste de l'abbé de Broglie, professeur d'apologétique à l'Institut catholique, de 1878 à 1895

Reniise des diplômes aux lauréats des concours des différentes Facultés de l'Institut catholique et aux lauréats du concours général de l'enseignement libre de la région universitaire ` 1 Discours de S. Exe. Mgr. Suhard, archevêque"' de Reims.

Conférences et cours publics de l'Institut catholique

Lundi 23 novembre. 14 h. 15 L'Art en France et l'Art en Belgique la Renaissance en France et en Flandre, par M. Mabille de Poncheville.

17 h. 15 (salle D) La législation dans ses rapports avec les œuvres et avec l'Eglise, par Sf. François Hébrard.

17 h. 30 (salle E) Le recours à la force'des armes devant la morale et le droit, par M. Yves de la Brière. 17 h. 15 Les Grandes Hypothèses Le Transformismc L'organisation anatomique, par M. Dalbis. Mardi 24 novembre. 2 h. 15 La doctrine mariale dans la tradition de S. François de Sales à S. Alphonse de Liguori Mouvement progressif dans l'Ecole, par M. Auriault.

15 H. 45 (salle F) Le Calvinisme en France sous Ja régence de Catherine de Médicis, par M. Carrière. 15 h. 45 Conférence de .droit Le salaire familial; les caisses de compensation et l'obligation légale, par M. Duval-Arnould.

17,,Ji. 15 Les moines en France les Bénédictins et 1a Féodalité ;'Cluny, par Mgr Cagnac.

'» Mercredi 25 novembre. 15 h. 45 Petite his.tpire dé| variations des idées féministes chez George Sand. U7 15 i Conférence' de philosophie le Mimétisme, par M. Vignon.

Jeudi 26 novembre. s-^ 15 h. 45 Ethnologie des Missions Moeurs africaines à la lumière des institutions des Bantous méridionaux, par le R. P. Tastevin. 17,h. 15 La défense nationale à: l'époque révolution-; iiàite. '̃ la campagne de VaUny et la retraite de Bruns-î \vifck, par M. G. Gautherot.

17 h. 30 (salle des Actes) Les Missions en tentes païennes aux dix-septième et dix-huitième siècles": lés .Missions de l'Hindoustan et de l'Indochine, par M. G. Goyau.

Vendredi 27 novembre. 17 h. 15 Civilisation japonaise le Shintoïsme, par M. Ribaud. .< 21 h. Cercle Thomisme masculin la Psychanalyse dç,F,ijuci, les Névroses, par le R. P. Peillaube. Samedi 28 novembre. 17 h. 15 Les origines de Mission chrétienne élection et formation des apôtres,par M. Lebreton.

17 h. 30 Initiation à la philosophie scolastique J Philosophie de la nature, par M. Y. Simon. ̃̃"̃-

Valfleury.

f Séance publique âmmëlîe ,}'¡ Se l'Académie des Inscriptions C'est sous la Coupole que s'est réunie hier l'Aca- demie des inscriptions et belles-lettres. Solennité publique. Foule élégante, qui connaissait l'attrait des s.éances dé cette classe de l'Institut, et qui ,ceç- tes n'a point été déçue.

Ce fut d'abord une très fine harangue, du prési- dent Aimé Puech que l'on applaudit. Avec lui, on salua la mémoire de ses confrères- défunts, Pierre Paris, Nyrop, Masqueray,- Diirrbach, Noeldeke, Cowley, et le choix des derniers élus, MM. Vendryès,^ Orsi, Pierre Roussel, Breaste'd. Pollard, le chanoine CVurtraire. pt l'Or! ?'ia- térèssâ aux travaux de la Compagnie et des gr?, des 'écoles placées sous son patronage, à ceux aussi de ses lauréats. M. Alfred, Merlin fit ensuite une lecture très goûtée sur Leptis Magna, l'antique cité tripolitainé dont on a vu à l'Exposition coloniale une reconstitution réduite dans le pavillon de l'Italie, lui» même restitution partielle de la grandiose basilique édifiée par l'empereur Septime Sévère en bôi^» dure du magnifique forum de cette cité de construction romaine.

Ancien directeur du service des antiquités de Tunisie, M. Merlin a été le témoin de l'œuvre archéologique admirable accomplie par les Italiens dans leur belle colonie africaine et c'est en voisin compétent qu'il a rendu hommage à leurs mérites et qu'il a signalé la haute valeur des si remarquables découvertes faites par.e^x depuis dix ans dans la Trjpoiitàiné.' ̃ ̃ ^"RçnqCagriat^ secrétaire, perpétuel, a lu, à sQjjp!> to^uj* ûiie reni^rqûable notice par lui, consacrée, à.- la vie et aux travaux, du. "regretté Théodore .Reir^ nach, étude qui a été vivement et longuement applaudie. ̃̃̃̃•

A l'issue de la séance, M. et Mme René Cagnat ont reçu dans leurs salons du Palais Mazarin les invités de l'Académie. Ch. Dauzatt.

LA SITUATION FINANCIERE DE L'ITALIE

Rome, 20 novembre. Un communiqué officié! annonce qu'à la date du 31 octobre dernier, le dé- ficit de la Trésorerie italienne s'élevait à 1 milliard 167 millions de lires, et qu'à la même date, la dette publique italienne atteignait la somme de 92 mitliards 328 millions de lires. J;

LE DEFICIT DES RESEAUX

Analyse du projet de loi MM. Pierre Laval et Deligne iront, mercredi prochain, devant les commissions des finances et des travaux publics de la Chambre, pour s'expliquer sur la proposition de résolution de M. Dala- dier, invitant le gouvernement à ne point relever les tarifs des chemins dè'fe'r sans "en avoir' référé w préalablement, au Parlçmjeijt. Le .président du cou- seil et son "ministre deftraVaux t)iiMics' profiteront de cette occasion pour exposer également l'économie du projet de loi' déposé par le gouvernement, et qui permettrait d'apporter des simplifications dans l'exploitation des chemins de fer et de réorganiser le contrôle financier des grands réseau^ Quelles .sont les mesures techniques envisagées par le gouvernement, dans son projet, et destinées à combler, tout au moins une partie du. déficit ? ̃ D'abord des simplifications dans les méthodes d'exploitation (par dérogations aux cahiers des charges), qui permettront de développer la substitution de l'automobile ou de l'automotrice aux. trains, partout où cette mesure entraînera des éco- noihies sur les lignes au trafic très restreint (4,000. kilomètres de voie environ).

Sur d'autres lignes très nombreuses (le tiers du réseau français environ), d'autres simplifications pourront être apportées à l'exploitation, telles que réduction du nombre des trains, remplace- ment des trains par des automotrices sur rails; aménagement de l'organisation des gares, nombre des classes de voitures, composition des trains, franchise des bagages, délais d'affichage et d'application des tarifs, conditions et délais de transport des marchandises; heures d'ouverture et de fermeture des gares, obligation de passer par des gares, transporbs des militaires et marins, postaux, pénitentiaires.̃'

Le projet de loi permettra, d'autre part, de déroger aux conventions, 4e 1.8,83., .en ce .qui concerne le minimum de trains à inèttre en marché chaque jotir 'enfih;firîdonrifcra'l'd'*p'ôssibilité d'autoriser, à titré provisoire, la dispensé' de clôture en bordure des voies ferrées ou des barrières mobiles à la traversée des routes, lorsque le chemin de fer ne sera plus parcouru de façon courante que par des autorails ou des véhicules analogues.

Ce programme général de simplifications permettra non seulement de provoquer des économies très élevées et durables, mais aussi de mieux desservir les populations rurales. ̃̃ Enfin, il a pour objet la réorganisation du contrôle des grands réseaux en vue de permettre à l'Etat de contrôler efficacement et, en temps utile, l'ensemble des actes de la gestion d'Etat financière des réseaux et de provoquer dans ce domaine tontes les économies compatibles avec la sécurité et la bonne marche des services.

Une commission, instituée par un décret du:, 16 février 1929 et présidée par M. Théodore Tissier, vice-président du Conseil d'Etat, a étudié la réorganisation de ce contrôle financier. Le résultat de ses études et ses conclusions permettront l'élaboration d'un décret qui sera pris dans un délai de trois mois à compter de la promulgation, de la nouvelle loi.

Cette commission vient d'ailleurs d'achever ses travaux et le gouvernement pourra ainsi, avant le délai de trois mois indiqué dans le projet de loi, réaliser la réorganisation de ce contrôle financier.

A L'HOTEL DE VILLE:

Eri fave.ur des chômeurs ;••'̃! ? Dans une réunion gu'elle a tenue hier à l'Hôtel de Ville la commission mixte du travail et du chômage a examiné diverses mesures à prendre pour remédier à la situation faite aux chômeurs. Tout d'abord, M. J. Franceschini, directeur de l'hygiène et du travail, a rendu compte des dispositions adoptées pour décongestionner certains centres des services de placement et de contrôle et éviter le stationnement des chômeurs dans la rue. • ̃̃- Puis la commission a demandé que l'on supprime* le tâcheronnat. Ensuite, elle a admis le principe ̃' de secours, pendant l'hiver, de charbon et de pain, ainsi que l'inscription gratuite des enfants des chômeurs à la cantine scolaire.

Enfin, elle a pris connaissance des efforts réalisés dans le département de la Seine pour les allû-j cations de chômage, depuis le 1" janvier 1931. A^ Paris, 55 millions et demi ont été affectés à çpt" objet. Dans les aulres communes du département»' 35 millions ont reçu la même affectation.


DERNIERE HEURE

Un échec du Cabinet Bruning dans le domaine économique

Berux, 20 novembre. Le cabinet Bruning vient de subir, dans le domaine de la politique économique, un échec assez sensible. Il avait fondé dé .grands espoirs sur le « Conseil économique consultatif », créé par lui après la dernière session du Reichstag et placé sous la présidence du maréchal von Hindenburg.

Ce. comité, composé de vingt-cinq membres, a poursuivi pendant cinq semaines ses travaux et il tiendra vraisemblablement -'d.çmain sa, séance de clôture. Miws *i'l- est d'ofes'et déjà eértâ'in qu'il ne sortira pas grand'cljose de pratique de ses. -.efforts, alors qu'on avait espéré qu'il donnerait au cabinet une aide décisive pour la mise au point du grand « plan économique » annoncé par le chancelier Bruning. "Le Conseil a, sans doute, fait des -études de détail intéressantes, et sur certains points secondaires il apportera des suggestions positives. Mais; pour tous lès problèmes* d'ensemble, il s'est montré r profondément" divisé, faillissant ainsi à. sa tâche essentielle qui était de concilier les intérêts divergents de l'industrie et de l'agriculture, des employeurs et des travailleurs, des producteurs et des consommateurs.

Les divergences ont éclaté aujourd'hui au grand jour lorsque les trois représentants des intérêts agricoles ont donné bruyamment leur démission, cil" reprochant au Conseil, dans une lettre publique au chancelier, de s'être perdu dans les détails sans,être capable de s'élever à une vue d'ensemble. La vérité est que les agrariens sont fort mécontents de ce qu'on n'ait pas fait droit à toutes leurs prétentions et particulièrement qu'on leur ait re- fusé une réduction globale des intérêts hypothécaires, de l'agriculture.

De leur côté, les représentants des syndicats ouvriers sont également irrités de l'intransigeance irréductible manifestée par les industriels qui persistent à exiger de nouvelles réductions de Salaires sans compensation.

Les délégués ouvriers n'ont pas voulu quitter le Conseil avant la conclusion de ses travaux, 'mais tous les conflits entre intérêts opposés qui ônt.cjéchiré le Conseil n'en rendront pas màihs';ïri)p'ds-v sible l'élaboration de e<ss' recommandations unanimes sur- lesquelles le gouvernement Bruïiiiig" avait espéré pouvoir étayer sa politique économique.. t Un, nouveau scandale financier

Bert.in, 20 novembre. ̃ ̃ Un nouveau, scandale financier, moins important dans ses répercussions toutefois que certains scandales passés, a éclaté à Berlin.

La « Berliner Bank für Handel und Grundbesitz » (Banque pour le commerce ^et la propriété foncière), qui comptait 23 agences à Berlin et un certain nombre de succursales en Rhénanie, ne rouvrira pas ses guichets aujourd'hui.

Un communiqué officiel annonce que le gouver- nement d'Empire a pris des mesures pour assurer la liquidation satisfaisante de cet institut. Cette tâche sera confiée probablement à la Dresdner Bank, qui, à l'aide d'une somme mise à sa disposition par le gouvernement d'Empire, s'efforcera de conclure avec les créanciers de la banque en difficulté un accord pour sa liquidation. La Berliner Bank für Handel und Grundbesitz » avait été fondée à la fin de 1923, au capital de deux millions de marks. En 1924, elle comptait 854 clients en 1930, elle en avait 36.000, son bilan annuel de 4.900.000 marks à 91 millions de marks, sans que le capital initial ait été augmenté. Sa clientèle se recrutait surtout parmi les propriétaires d'immeubles et la « Fédération des Associations de propriétaires fonciers était son principal client.

DECLARATIONS DE M. JORGÂ A LA CHAMBRE ROUMAINE

Bucarest, 20 novembre. A la Chambre des députés, M. Jorga a protesté contre les accusationslui attribuant l'intention d'instaurer la dictature. « Tous les partis politiques et toutes les autres organisations, a-t-il dit, ont le droit de tenir des assemblées, mais à la condition que seuls jouiront de ce droit les hommes qui ont lé sentiment de leur responsabilité envers le pays. »

Répondant a l'interpellation d'un député qui l'accusait de n'avoir pas respecté la loi, à l'occasion "de la récente suppression de deux journaux, M. Jorga déclara

« Si mon pays était eh danger et que je doive choisir entre briser les lois et sauver mon pays, je briderais ses lois, même s'il devait m'en coûter j le reste de ma vie. Avoir sauve ma patrie serait une récompense suffisante. » i

3E3, EVU E 3D E 1- L, A. F IR, E 3 3 ES

Chômage et éloquence

PàïiSi l'AM'DJJ PEUPLE,, *^I, J^inues Dolor, /re-

marque qu'un- grand nçnïWe (Je ilcputé.s o'r;t a,p.

prouvé, par lettre, son pro'( t de s-'j'e réglementation de la main-d'œuvre cir;irigère. Les représentants du peupîï sont rentré». on le-.» attendait otix actes ils parlent. j.

Or, pour remédier à cette crise, il ne faut pas tant de discours, mais des solutions pratiques, comme le rappelait si opportunément et si judicieusement hier notre Fondateur, M. François Coty. Il ajoutait L'ouvrier français ne demande pas d'aumône. Il sait où ¡ ce système a conduit l'Angleterre.' Tant par goût que par dignité,- il, réclame du travail.

lieux moyens de iui en assurer

1° Limiter sans délai l'emploi de la main-d'œuvre étrangère, comme nous l'avons déjà suggéré d'accord avec les syndicats ouvriers et patronaux

Voter des crédits pour entreprendre au plus tôt de grands travaux d'utilité publique, sans préjudice pour les travaux courants.

Pour le reste, sait ce qu'en vaut l'aune, il s'en moque. et c'est dommage

Quant aux socialistes, ils tiennent à s'offrir, sans crainte de ridicule, le mériîj de \a loi qui doit être j votée 1

11 est pour le moins assez drôle de voir des internationalistes déposer un projet de loi dont les deux premiers articles s'expriment ainsi

Article premier. dater de la promulgation, de la présente loi, et jusqu'à nne date qui. serà fixée par

décret, l'entrée en France des travailleurs étrangers est.

interdite

Article 2. t- Nul ne pourra embaucher de travailleurs j étrangers si la* proportion des trabaileurs étrangers employés dans son entreprise excède 10 Les autres articles prévoient tout un système de sanctions pour punir les- contrevenants de la loi. Or, nous, les « nationalistes », les «chauvins», les «ennemis du peuple », qu'avons-nous" demandé ? Exactement ceci

Qu'une loi soit volée, réglementant pour chaque corporation le pourcentage d'étrangers « y admettre, après avis des syndicats intéressés, ouvriers et patronaux: Nous ajoutions qu'à notre sens, la proportion devrait être établie en se basant sur les stricts besoins compatibles avec notre économie générale, par la création' d'un système de contrôle à la fois souple et harmonieux et comportant une direction unique.

Où sont les démagogues et où sont les véritables amis du peuple? ̃

M. Jacques Dolor veut pourtant nous laisser sur un espoir

Notre longue lutte arrive à aboutissement. Nous avons appris, en effet, que la Commission du a Travail » avait çxauiiné la proposition de MM. de 'fastes. Péchin et Dumat, relative à la protection de la main-d'œuvre 1 française. l .Vos lecteurs savent que cette proposition s inspire i entièrement de nos suggestions.

AUX ETATS-UNIS

UN ATTENTAT ANTIFASCISTE CONTRE M. GRANDI

New-York, 20 novembre. M. Grandi, ministre des affaires étrangères du royaume d'Italie, est arrivé aujourd'hui à New- York à 9 h. 15, venant j de Washington.

Les plus grandes précautions avaient été prises pour assurer la sécurité de l'homme d'Etat italien. Douze cents agents de police jalonnaient le par-

cours du- cortège pour contenir les milliers de

curieux qui s'y pressaient. ̃̃ 'Une escorte de deux cents policiers entourait l'automobile du ministre. Les abords des gares du métropolitain et de l'Hôtel de Ville étaient étroitemérit gardés par des détachements de soldats, de j marins et des soldats d'infanterie de marine. Cependant la police arrêtait deux antifascistes qui avaient placé sur le parcours que devait suivre le cortège des affiches insultantes pour le ministre italien.

réception à l'Hôtel de Ville a été l'occasion d'une grande manifestation. Répondant aux sou- haits de bienvenue de M. Walker, maire de NewYork, M. Grandi a souligné « le désir mutuel des Etats-Unis et de l'Italie de voir se réaliser le désarmement mondial » et a exprimé l'espoir que sa visite aiderait la cause de la paix.

M. Grandi s'est réembarqué sur le Malcolm a 10 h. 42, pour Jersey-City. De là il est parti à 11 h. 18, par le train, pour Philadelphie. De source romaine, on annonce que dès son retour, M. Grandi se rendrait à Londres.

PliILADELPIIIE, 20 -X* Lill' terrible ex-

Philadelphie, 20 novembre. Une terrible ex-

plosion s'est produite ce malin, de bonne heure, j dans un immeuble oit se trouve l'appartement du marquis Ferrante, consul général d'Italie. Celui-ci doit recevoir aujourd'hui officiellement M. Grandi. La police a établi que l'explosion avait été propar une bomb? et qu'elle était l'œuvre d'antifascistes. Le marquis Ferrante a exprimé l'opinion qu'il était personnellement visé par cette tentative.

Philadelphie' a' acclamé bru'i'àmment le'min'istre à son arrif.éc à la gare, a 13 hl ô. Une réception', olficielle a eu lieu au cours de laquelle "Xi. Grandi répondant aux souhaits de bienvenue du maire, ` M. Mackey, a exalté la paix, la liberté, la justice, et rendu hommage à la générosité des Etats-Unis.

Le communiqué sur les entretiens

̃ de MM. Crandi-Hoover

M. Grandi ayant terminé sa visite officielle aux Etats-Unis a quitté Washington pour New-York. Voici le texte intégral du communiqué que M.

Stimson et M. Grandi ont rédigé en commun et

qui a été remis jeudi à la presse, à Washington

« Nous avons pleinement profité de l'occasion

« 1 nsilc dc pieinelllenl profité de l'o(,casioll

do la visite de M. Grandi pour procéder à un

éoh;inge de vues franc et cordial au sujet de maints problèmes d'importance dans lesquels les gouver- j nements de l'Italie et des Etats-l.'nis sont égale- ment intéressés.

» Comprenant que la restauration de la stabilité économique et de la confiance dans nos territoi- I res nationaux respectifs ne peut être réalisée définitivement que grâce à l'établissement ultérieur de la stabilité financière internationale et grâce à la confiance qui doit s'étendre à toutes les nations, I, nous avons tenté de continuer les efforts déjà commencés à cet égard, en discutant maints problèmes internationaux dont la solution est reconnue nécessaire. i

» La discussion a embrassé, maints sujets d'importance, tels' que la 'crise 'financière ^actuelle, les dettes intergouvernementales, les 'questions rela1tives à la limitation et sV'la réduction des armements, à la stabilisation _tLes_ échanges internationaux et autres questions économiques vitales. f> Nous croyons que l'entente qui existe entre les principales puissances navales peut et devrait être complétée et que l'acceptation générale de la proposition dont M. Grandi a pris l'initiative, d'une trêve d'un an dans les armements, est un signe que la prochaine conférence pour la limitation des armements présente une grande occasion pour aboutir à la réalisation de résultats constructifs con- crets.

» Le but de cette réunion n'a pas été l'obtention d'aucun accord particulier, mais des discussions cxemptes de formalités et des échanges de vues ont permis d'éclaircir beaucoup de points des in- térêts mutuels et ont réalisé une entente sympathi- que touchant nos problèmes.

:> Nous avons confiance que les relations établies seront utiles pour jeter les fondements d'une action avantageuse de nos gouvernements respecl tifs. »

M. Duma-t, député de Paris, a été désigné comme rap- t porteur, I! y. a lieu de penser que cette fuis les choses iront j vite on nous l'a formellement donné à entendre.

Ijcs 'cimmèur", s'impatientent.

.a. ,n ;iu

L'éloquence parlementaire

Tous ceux qui assistent aux séances de la Chambre et, plus que tous, nos confrères chargés de rendre compte des débats, applaudiront assurément à ces réflexions de M. de La Palisse (PETIT JOURNAL)

Naguère, à l'époque où le régime parlementaire était pratiqué comme il doit l'être, n'importe qui ne se serait pas permisde parler n'importe quand de n'importe quoi. Par une sorte d'accord tacite dicté par le respect de l'Assemblée, la tribune était comme réservée à un petit nombre d'élus des divers partis qui s'y succédaient pour s'y répondre. Le président n'éprouvait aucune difficulté à maintenir ceiie alternance qui est la règle d'or de tout régime de discussion.

Aujourd'hui, les orateurs se répètent, mais ils ne se répopdent pas. Il n'y a plus d'« honorable préopinant ». M. X succède à M. Y et, lorsqu'il consent à traiter le même sujet ce qui arrive il dit tout ce qu'il sait sur la matière, sans se préoccuper le moins du monde si M. Y ne l'a pas dit avant, lui. Les idées s'entassent t et ne se choquent pas. On n'assiste plus à une passe d'armes lucide, -brillante, mais à une mêlée obscure et confuse.

Le parlementarisme a été il est autre chose que cela!

Lcpar!ementarismeaete;ilestautrcchoseqnece)a!

Ces messieurs ennuient.

Le plan Laval

M. Laval reste silencieux sur ses solutions. La presse allemande se tient pour bien renseignée sur :es projets du gouvernement français. Empruntons donc :U1 seul, titre de l'information, bien entendu quelques hypothèses à la GAZETTE DE ¡ VOSS. Le professeur Fritz Kern expose 'dans la feuille démocrate le plan de lt. Laval (qui s'est chargé à Washington, dit-on, de purifier la ques- tion des crédits privés à court terme) On a de bonnes raisons de soupçonner que. les Fran- çais relativement prêts à passer aux actes envisagent les « allégements » suivants

̃ L'Allemagne doit bénéficier intégralement et non en partie seulement, comme le prévoit le plan Young de toute réduction des dettes interalliées accordée par l'Amérique

2° Les paiements de l'Allemagne doivent être trans- formés en prestations en nature, dans la mesure où les autres alliés chose difficile y consentiront. :i° L'Allemagne, pour redevenir solvable, doit béné- ficier d'un financement de grande envergure, ce qui va faire surgir, il est vrai, la question des « garanties politiques » et celle de l'utilité de nouveaux crédits j au rteich > j 4° En ce qui concerne la « période de dépression >, I

La Chambre des Lords adopte e la nouvelle loi des tarifs

Londres, 20 novembre, La Chambre des lords a adopté, aujourd'hui, sans scrutin, la loi votée hier en troisième lecture par là? Chambre des communes et autorisant le Board o'f Tra.de à établir de nou-,veaux droits de douane pour éviter l'importation en quantités anormales d'articles étrangers en

Grande-Bretagne. °

L'assentiment royal a été immédiatement donné à cette nouvelle législation.

Au cours du déba$, ,lprd Hailsham a fait une; déclaration sur la pic>y<tîque agricole que se prov pose d'adopter le gouvernement.

Il a rappelé que les mesures de protection qui viennent d'être adoptées n'étaient que provisoires. « Si !a loi qui vient de recevoir l'assentiment royal, a-t-il dit, avait été permanente, le gouvernement n'aurait pu en exclure une question aussi importante que. celle de l'agriculture. »

Ha a assuré la -Chcmbre.' que d'ici six mois le cabinet ferait connaître son point de vue sur toutes les industries comprenant l'agriculture et a affirmé que la politique du gouvernement donnerait entière satisfaction aux intérêts agricoles et aux représentants des deux Chambres.

Le Gala d'escrime de la Préfecture de police Le gala d'escrime donné hier, à la préfecture de police, sous la présidence de M. François Piétri, ministre du budget "M. Moriiiaiid, sousLseerétaire l d'Etat à l'enseignement technique, et M. Jean Chiappe, préfet de police, pour l'inaugurstion rie la nouvelle mille d'armes artistiquement décorée par l'escrimeur Ristroph, a obtenu un plein succès. On remarquuit, entourant les ministres et le préfet de police Mme Jean Chiappe, Mme Morinaud, le capitaine da frégate Moiinier, MM. Faralicq, Liard, Armand Massard, Albert Lambert, René Lecroix et de nombreuses personnalités de l'escrime.

Après un' à-propos en vers dit p^r Mme' Co.lbjina- Rojnan'o!. la'' séance d'es,çrime commença, 'par un iis'siiût* (lé flein-et! enlÉeuÉhdjudànt Danie et Béhin. Un m.itch de sabre suivit qui, opposant le' jeune Ferruccio Garagnani au sabreur hongrois de Urb'an, se termina par 10 à 5 à l'avantage de ce dernier. Après un match très, disputé, l'équipe de la préfecture de police, composée de Piot, Barbier, Spindler et Ristroph, s'adjugea de justesse le challenge Faralicq devant la salle Flacher. La première partie se termina par un splendide assaut à l'épée entre Lucien Gaudin, champion olympique, au mieux de sa forme, et le maître Barrère, qui sut devant son prestigieux adversaire conserver un jeu académique digne d'un maître de premier ordre.

Dans la seconde partie, M. Albert Lambert récita la Chanson des Epces d'Henri de Bornier. Puis, un match à l'épée donna à Garagnani l'occasion de remporter sur Kerdudo par 10 à 7.

L'assaut tant attendu entre le champion hongrois Piller et notre compRtriole Piot tint tout ce qu'i! promettait. Démonstration magnifique entre deux excellents représentants de deux écoles différentes. La soirée se termina par une rencontre académique au fleuret entre René Haussy, notre champion national, et Jules Roque, maître à l'Ecole de Joinville.

En un mot. très agréable soirée artistique et sportive dont on ne saurait trop louer les organisateurs. Roger Ducret.

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an ieconnail bieri la nécèsbitç dc fairc suivrc lo mora

on reconnaît bien la nécessité de faire suivre le mora- toire Hoovcr, après son expiration, d'un moratoire Laval, mais en maintenant cependant par principe le plan Young.

tipniniç. l'Amérique ncj promet tout .-d'abord qu'une

C"'1l1mç, l'1\1114riqlle on ltc"doit accorder' ¡¡J'abord qll'U1JC

réduction de 5*0 on ne. doit accorder; à l'Allemagije

qu'une réduction équivalente. Mais, comme nous ne pourrons tout d'abord rien payer, on laissera à l'Alle- magne cette somme cri lui conférant la forme d'un crédit. Ce crédit doit mettre l'Allemagne à même de payer maintenant déjà les sommes énormes qui seraient payables en premier lieu si l'Amérique n'accordait qu'une réduction de 50 c'est-à-dire avant tout les sommes «non protégées».

Vaste plan, n'est-ce pas ? et tout à fait dans la ligne le Terreur Hoover, malgré ses ménagements pour le statut juridique.

Eh bien voici la plus précieuse clarté à ce plan, la Gazette de l'oss oppose la menace.. Celles d'abord des dettes à l'Amérique

La France sait parfaitement que jusqu'à nouvel ordre l'Allemagne ne sera absolument pas en mesure de payer des Réparations, quels que soient ses efforts. Il en résulte que la France se trouve de la sorte devant t l'éventualité ci qui n'est pas du tout si improbable qlle, à partir du 1"' juillet 1932, elle sera dans l'obligation de reprendre elle-même ses paiements à l'Amérique, alors qu'elle ne touchera rien de son côté de l'Allemagne. Le Congres américain n'est certainement pas enclin il considérer la France comme insolvable. Ainsi Hoover devrait tout se réserver pour lc cas où échouerait l'initiative de 'Laval de pacifier l'EuYope. Et d'ajouter

Du reste, Washington n'est pas si impuissant vis-ù-nis de Paris, comme on le craignait }>ar moment. L'Amérique serait à toute heure en mesure de rembourser les avoirs français en or, mais dans le même temps elle pourrait, en suspendant l'obligation de rembourse:' en or à l'intérieur du pays, faire tomber la valeur-or, tandis qu'elle aurait elleTinêïne le moyen de donner au dollar par des manipulations sa valeur réelle. Ce serait alors le tour de la France, d'entrer, dans une crise finan- t cière aiguë.

Toutes ces possihilitcs ont passé à Parrière-plan dans l'actuelle phase de tranquillisation. Mais elles surgi- raient immédiatement si « l'intiative de Laval » ne devait pas aboutir à la pacification de l'Europe. Remarquez, s'il vous plaît, que nous lisons ce

plan stratégique dans un organe de « Weimar et

dites si le rapprochement vous apparaît assez beau. Nous voulons couper encore. dans l'étude de la Gazette de Voss cette hypothèse qui fonde l'avertissement de l'Action Française (M. J. Bainville) que nous recueillions, hier, sur l'immobilisation des crédits à court terme

Les milieux de la finance et ceux du gouvernement de Paris s'occupent sérieusement du problème de l'immobilisfition.

La partie en soi saine des crédits à court terme, penset-on ici (à Paris) devrait être remboursée moyennant

LE PROCHAIN CONGRES NATIONAL DES CONTRIBUABLES

Le troisième congres national des contribuables,, organisé par la Fédération nationale, 24, rue de Clichy. à Paris, aura lieu les 10, 11 et 12 décembre prochain.

Plus d'un million de contribuables inscrits aux groupements affiliés ou associés seront représentés! Une séance publique, au cours de laquelle la gravité de la situation et les remèdes à y apporter seront exposés sans détour, ainsi que le compte rendu des travaux du congrès, aura lieu le vendredi 11 décembre, à 21 heures (précises, salle des Ingénieurs civils, 19, rue Blanche.

L1 participation des délégués des ligues', de contribuables belges et suisses, ainsi que la présence de nombreuses personnalités, donnera à cette réunion une grosse importance.

LES CEREMONIES DE STRASBOURG

f!.1 _.L" "i .0;, ~7"

Hommage belge à Mgr Ruch Le général AVeygand, vice-président du conseil supérieur– la guerre, inspecteur génétal de l'armée, arrivera ce soir à Strasbourg pour assister,: en compagnie du général Gouraud, gouverneur mimaire de Paris, aux fêtes anniversaires de l'entrée des troupes françaises à Strasbourg, ainsi que nous, t'avons annoncé. ̃'̃• A l'occasion de ce treizième anniversaire, il sera procédé à l'hôtel du gouverneur milil lire, sous la présidence du général Weygand, a l'inauguration de la plaque commémorative portant les noms des anciens gouverneurs militaires de Strasbourg. D'autre part, plusieurs cérémonies sont prévues pour la même journée du 22 novembre.

Par un récent décret royal, Mgr Ruch, évoque de, Strasbourg, vient d'être promu à la dignité de grand-officier de l'ordre de Léopold II.

Cette haute distinction lui sera remise demain par lé consul général de Belgique à Strasbourg. ` L'auteur du crime de Luzarches est arrêté

La première brigade mobile vient de mettre la main sur l'auteur du crime de Luzarches, M.- Gabrielli, commissaire divisionnaire de la brigade mobile, avait chargé MM. Bglii^ çqmmissairù

de-police, et Nprest, inspecteur à ia;jii<?n;ie;ibrj£ade,i

de continuer l'enquête en coiia.!)OjiaUon:i-.avo£; du» gendarmerie de Luzarchps. 1 Le criminel vient d'être arrêté dans la forêt. C'est un nommé René Pélissier, 30 ans, cultivateur, de- meurant à Luzarches. Il, a reconnu avoir tué le garde-chasse dans un jardin. D'après lui, une dis- pute s'était élevée entre eux pour une question de chasse

M. Dujardin- m'a menacé d'un revolver je lui ai tiré un coup de fusil à bout portant. Pélissier, incarcéré pour le moment à Luzarches, va être mis à ]a disposition du juge d'instruction, M. Vallé. Il sera enfermé à la prison de Ponloi.se* LA MODE PASSE Le temps fuit, Le Morse seul noiis reste, grâi.ï: à ses qualités. Destrooper, 14, Bd Haussmann,' spécialiste du manteau pour tous teii'ps, « Morso », déposé et breveté.

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i l'aide de l'étranger de cette opération, un crédit inler- I national assez considérable des banques d'émission oetroijé à la Reichsbank serait le premier pas nécessaire. Est-ce possible ? Va-t-on obliger les Français à fuir les coffres des banques et à tenir leur1 "aVg?ni; à la m:ii:;on '? ̃-• Jugement

« L'Allemagne opère, avec une ruse, devant la- quelle je vois les techniciens français de la science financière s'incliner non sans quelque ironie, mais devant laquelle le contribuable, presque sans distinction de parti, se révolte. »

C'est M. Maurice Muret qui, dans la GAZETTE DE LAUSANXE, fait, avec un rare à-propos, cette remarque.

Après s'être mise dans l'embarras avec une extrême légèreté, pour ne pas écrire le sachant et le voulant, elle profité de sa détresse financière avec cette habileté qu'elle a mise. dès le lendemain de la guerre, à éluder to-us ses devoirs. Elle joue de la Grande-Bretagne et des Etats-Unis d'Amérique contre son créancier français avec l'espoir que les grands pays anglo-saxons qui ont, certes, le moyen de faire comprendre à la France leurs vœux et leurs préférences, amèneront celle-ci à céder. Il s'agit de donner aux dettes privées, contractées en Angleterre et en Amérique le pas sur les dettes politiques. Le moratoire Hoover expire. en juilletVvl'échéance des dettes privées, coniractées en dehors de tout bon sens par l'Allemr.gne (elles s'élèvent à sept milliards J lie marks or), tombe, en février. L'Allemagne veut bi(*n tenter un effort pour se libérer partiellement en février, mais alors elle ne pourra plus rien -payer, en. juiUet. Et le bon tour qu'elle joue ainsi à la France, elle entend que le Comité consultatif qui va être chargé, aux termes du plan Young, d'examiner sa capacité de paiement, Je couvre de son autorité. Et M. Maurice Muret d'écrire aussi ` « La France est riche, mais, au train où vont les choses, elle pourrait bien l'être moins avant qu'il

ne soit longtemps. ;>

I :lC soit Les tarifs de Chemias de fer J

Les tarifs de Chemins de fer

M. E. (ïascoln {AMI DU PEUPLE) t'ait ti'.e remarque d'un bon sens évid nt lorsqu'il écrit .me le problème fie l'augmentation de. tarifs n a en-

traîné, au gouvernement et ï, la Ci u .nbre, l'e\anien

d'aucune solution d'ensemble-.

M. Gascoin s'arrête au ca de la b'nUeue -et pré- conisc, par des argument:, très l'rU et parfois émouvants, que les banlicusa1 ds éj .rnpperit à l/.iiig- mentation Une considération ici domine en effet tout le débat, C'est que le voyage n'est pas un luxe dont le banlieu- sard puisse se passer à la rigueur, voire même un plai- l' sir qu'il peut raréfier. C'est pour lui une nécessité vitale, une question' de pain. jjj Cela-qui le. rend particulièrement intéressant, le rend

Vous passerez les fêtes de Noël et du Jour de l'Rn en Afrique du fîord

1 Tous y. sont allés, madame, et 'que. faire de mieux que leur laisser la parole aujourd'hui? Guy de Maupassant

« Et voici Gonstantine, la cité Chénouine, Cons.tantine l'étrange, gardée comme par un serpent qui se roulcratt a ses pieds, le fantastique Rhumme! fleuve de poèmes qu'on croirait rêvés par Dante. » Pierre Loti '̃• ->(;v '̃̃'̃'̃ « Allah, Allah, Allah. Ils étaient debout, les' ,'Arabes, drapés avec une mejesté antique dans leurs ̃pouilleuses loques -grises. nobles, cambrés "ils étaient beaux comme des dieux. »

,Masqueray .•

« Je suis attiré vers ces déserts luisants.et ;ces" 'hommes fauouche's. Je suis attiré vers les nuits qui chantent, Je suis attiré vers la mql(le.iy6lupté des,

onsis. » \[

J. et J. Taraud. c.y. f. L « Le. palais Jamaï hôtel « Transatlantique» où, parmi les jardins évocateurs chante -le rossignol, on a l'illusion do l'antique vie seigneuriale. » A votre cadeau pour Xocl et le jour de l'An; la Société des Voyages et Hôtels Nord-Africains participera en accordant une réduction de 15 p. 100 sur le prix forfaitaire t!e votre voyage.

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NOUVELLES DIVERSES Le feu dans les sous-sols d'une banque •Un commencement d'incendie s'est ̃ décJacë hier- après-midi, vers .14 h. 30, dans les sous-sols de l'agence d'une banque siUiée 3, rue de Turbigo.. Une épaisse fumée rendant impossibles,sles Ira- '• vaux de secours, les pompiers de la caserne JeanJacques-Rousseau, immédiatement alertés* -.durent procéder à l'aération des sous-sols où le <feq,avait pris naissance.

Malgré la perte de temps occasionnée par cette opération, le foyer de l'incendie put- être •rapidement circonscrit. ii,ii ̃̃'̃. <̃'̃̃-̃̃ ̃'̃̃̃̃ fi, .Porte Dauphinej-MHi loavrier,! est,.|u^v àasv- r ï..i..par l'explosion d'une mine '• Hier matin, à 11 h. 30, une ex -plosroh- s'est produite boulevard Lannes, dans un chantier de construction, sur remplacement des anciennes fortifications de la porte Dauphine. Alors qu'il procédait à la mise en place d'une mine, l'ouvrier italien Esposito- Segli, 32 ans, 15, avenue de' Diane, à Champigny, acte mortellement blesse par l'explosion prématurée de celle-ci. Transporté à l'hôpital Beaujon, le malheureux, horriblement mutilé, est. mort dans d'atroces souffrances. On enquête. Serge de Lenz a subi un nouvel interrogatoire

BncxF.LLKS, 20 novembre. Serge de Lenz a subi ce matin un nouvel interrogatoire au cours duquel il a confirmé que ce n'était, que pour s'emparer des documents qui se trouvaient chez M. de Guise-Hite, qu'il teivta ce cambriolage. 11 savait que ces documents étaient enfermes dans un cof- fret déposé dans le coffre-fort. Ce n'cst que lorsqu'il s'aperçut que ce coffret était vide qu'il dé-

.•lusiii, il faut bien le dire, plus vulnérable. Les compa– gnies n'ignorent pas en effet que l'augmentation' des tarifs diminuera' sensiblement sur l'ensemble de eliaque* réseau le n'Ombre et l'importance des voyages. On l'a bien vu loyi\ dçs tuginpntaUons- de 1927..Seuls., ceux qui sont obligés de se rendre chaque jour à leur travail ne' Se' 'déroberont pas à' cette! 'dure, pression. Comment, dans ces conditions, ne serait-on pas tenté, sinon de l'intensifier sur eux, du moins de ne pas la .diminuer, quels que soient Jes arguments qui, par ailleuM militent en leur faveur. Il y a là un moyen malheureusement trop facile d'atténuer dans une large mesure la crise qui suit inévitablement toutes les augmentations de tarifs.

Pourtant nous avons affaire ici à une catégorie d'usa-, gers qui devrait être particulièrement ménagée par les pouvoirs publics, si ceux-ci avaient vraiment le sens et le souci des intérêts permanents de ce pays. La question de la dénatalité n'est-elle pas, en effet, la plus angoissante de toutes celles posées par plu» angoissante des époques que la France a depuis longtemps vécues ? •<̃̃̃̃. Or, beaucoup de banlieusards ne le sont devenus que pour donner à leurs enfants, avec un air relativement les quatre mètres de jardin qui leur permettront de s'ébattre, de crier, de se bousculer comme on le fait à cet àge, sans s'altirer une observation de la concierge et les prolestations des voisins, C'est tout simplement l'avenir d'une partie de. la race qui est en jeu et qui s(~iit les 1.1

Pour d'autres, ̃ et qui sont souvent les mêmes, la

maison de banlieue construite avec des matériaux de fortune est la première a-scension à la propriété, ascension lente et qui, dans sa ténacité, suppose en vérité bien des vertus et bien de che.! nous travail, 'volonté, économie, tout cela qui, s'épanouit enfin ila.n$; la joie d'être dans son home, d'être son maître et de faire partie de cette grande force qui a créé la France et qui la maintient solide, malgré les. orages d'être avec tant d'autres un tout petit bourgeois français.

Voilà, n'est-il pas vrai, cjçs cois.d 'ration1- .qui. emportent le suffrage.

Notre confrère ajoute un argument de psychologie polilique Une ligue communiste des voyageurs de la banlieue a compté jusqu'à cinquante mille adhérents, et lesdernières élections nous ont montré, montante, dans, toute la banlieue, la marée rouge. Ces braves gens ainsi leurrés par des criminels,, il'faut les détromper, soit, mais il faut aussi leur donner, quelques-uns de ces avantages que les politiciens qui, demain ou après-demain, raseront gratis comme le barbier de l'histoire, promettent d'.uuiant plus généreuse- ment que les paroles ne coûtent rien.

11 faut surtout éviter de les accabler avec de nouvelles charges au moment où leurs ressources diminuent' ou vont, diminuer. C'est de l'élémentaire justice: On nous periuetlra de dé.orcr mc ois de_ plus les méthodes parlementaires, .car -.et par .ir.:e fisj calité oppressive qu'est inipr-sée c r.i.-i-'nv.'ntalior, Jes'. j tarifs. L'inlervanlion de -I'L'jii d:<. penp!e 'si de

celles qui limitent du moins les débuts sociaux et

elle mérite d'être écoulée.

j Maurice Noël.


cida de s'emparer du coffre, espérant y trouveras ̃ papiers convoités. Il a déclaré que le coffre-f^ft ] nèàÈ©nteiait pas 50.000 francs, ainsi qu'on l'a éàcfa'tïèaflS&cédemment, mais 25.0W 'francs. Sur jceffce SofàjMjffi, dépensé 4.000 francs.. ^f i\5£«|^etrouvé, parmi les bijoux,, une., garnhlub de e i rnée de brillants, qui manquait a 1% ventaire des bijoux de M. de Guise-Hite. Serge de.Lenz.fit alors connaître au commissaire. qu'il avait offert une petite bague à son amie, Mlle Germaine D. qui habite près de Gand. Celleci a, d'ailleurs' remis aux agents de police le bijou;

eni^f s&P»ï£ .M 7.7. ^;j.;7 \A

"'CI" 'i'f. victirne de~l'a~ccident f :t

Une deuxième victime de l'accident "1

de Vitry-le-François

ï^yp-LlïrDufi, 20 novembre. Hier, le- mécanicien GoniiiUejLai>beys, 49 ans, deuxième victime de l'eccident de. chemin de fer de Vitry-le-François, survenu dans' la nuit du 17 au 18, est mort û l'hôpital

à' 19 -heures. 7 '••-̃" -̃̃

'"•̃̃ Un parricide !••- BEMkatiMoWT,, 20; novembre. Le parquet,, qui' s'est tVailsporre à Zainv.illcrs, a fait procéder àh l'uùtôpsiie'tteiMhié veuy« Louis, née Auptelj âgéë':de

&Ô:ansi qui rf. succombé; à. lit suite <les coups que. lui.

avait portés son fils, Charles Louis, âfjé de 47. ans? manœuvre. Ce dernier avait déjà ête abandonne par sa; feniroe et. ses trois enfants, qu'il martyrisait, et avait été condamné à 100 francs d'amende pour Violences: sur sa mère et sa sœur, avec qui il habi-

tait; ̃"̃̃̃.• ̃̃,• -̃̃̃ ••̃ ̃ ̃̃̃ ̃

11 a éjo reconnu que. Mme veuve Louis a" succombé. à une hémorragie cérébrale consécutive aux coups

reçus.

Le parricide a fait des aveux. 11 a été écroué à la. prison de Remi'remont. ̃ 7 ^Voî de 130.000 francs de titres. ChArtmîs/ 20 novembre. Un audacieux mâlfaiteurVéstintroduit, à la nuit tombante, chez les' .ëpbiiX Climianard, rentiers, rue Sàint-Hilairej à'

KoaenHeTBptfpu.

Apres, avoir ouvert un coffre-fort dont il avait, trouyé la clef dans l'appartement, il pris la fuite' "par'-les toits en emportant 130.000 francs de valeurs. Le boxeur Carnera empritonné Chicago, ',2'p novembre, Le boxeur Çarnera a., été: arrêté pour non paiement d'une amende de 3.754 dollars qui lui avait été infligée à la suite d'une action intentée contre lui par un imprésario d'Iadiané.

Son ïuairager n'ayant pu obtenir de caution pour ̃luï, Garnira est gardé à vue dans sa, chambre. d'hôtel, par. des ̃détectives. '•• Uq étranger tire iur un commissaire

̃•̃'̃ ̃ i.xc .̃̃̃' !#$??.̃: /7>' ,i;s^Vt 7

vM- ï^içôlas, dit; -Rozoîte,; '.cpîkunisssJre!' de -pWVee

du-'quartiei- de la FolierMéiyçôurt, ét.ait, avis© 'gu'un

Po1onâiis,;PiUâ^â'BôlêsKaw,:48 "ans* Ji'ayâit pâs'qîiiue'

depuis-'frbis jours la chambre' qu'il occupait au prtffiièK'itege 'd'un hfltêl, rue de la Fontaine*au-:

Rot :>̃: '̃̃̃ ̃ ̃ ̃ ̃̃ ̃ ̃ ̃ ̃ ̃. ,'A

Le hiAPfistrat.se rendit sur les lieux. Comme le 1 Polonais' rôf lisait d'ouvrir, Ja porte fut enfoncée par un -sérrnrier; Soudain l'étranger, assis sur son lit, tira une balle sur le commissaire, qui, houreuse-1ment, ne fut pas atteint. Désarmé aussitôt et interrofiéi il- déclara qu'il avait tiré par haine contre la police; p.u is il ajouta Je ne Répondrai gue .par:rinternié'diaire d'un interprète. »

J)ù linge taché de sdng, ainsi que des papiers ont- été -saisis.- L'interrogatoire qui se 'poursuit aitjoiiFd'h'uiJrëvélerà sans doute l'origine de ces tachés de -sang; l ù ..• •̃ ̃ -7: .̃̃̃̃̃ jLe;:danger des brouillards industriels Bes-èmâiiâtièns d'origine industrielle, que véhicule l'hùraidité nocturne et qui évoquant, sans tau- tefois en avoir le caractère tragique, le brouillard mofteide la Campine belge, incommodent, depuis <niel<fue"' temps, tout un quartier de la villa de Vil/ feùïbânnè, prôsde Lyon (Rhône). Jeudi après-midi; veçs l^Jieurçs, plusieurs rues entièrement noyées par ces ."vapinirs. ont dû être interdites à la circulation; tes émanations sont certainement nocives. On a constaté qu'elles attaquent les métaux, le ̃cuivre en particulier. D'autre part, elles ont indisposé plusieurs personnes. Enfln, certains logements ont été évacués provisoirement. Une enquête est ou.Ycr.te.- aux £ns d'imposer aux établissements' classés-s~9~u~s;;qu& t

^^A.icyarox^£%yci*3éa.xj-x

V AU t.

~<MTt~

",AtE:~c.\

CUÊR1N

AUINSAINT-OCAN JEHAN SÈHHEP

BU

POULIOT,

Btrecteur: Augustin MARTINI :i..1 ':̃ Cominue k thie -dei a DAMNÉS DE LATERRE » '̃' Apre» les csnrttadés i

Ânàré BERTHON, Ch»,le» BARON, Ferhand BOUISSON, PAULBONCOUR, PaulFAURE, Henri BARBUSSE, t r Isidore THÎVRIER, Léon BLUM, ̃ iJàte* MOCH, Jac<j«>e» SADOUL :̃•. ^jj-vou» fait connaître le c»m»fade COMPÈRE-MOREL (Adèôdat) '̃'̃̃' Et yoûi montré les hiurs entre lesqutl» •̃-̃ ̃' » wuHre t*oè « VIDÉE, » ̃ -%ïrr>~7: -K ^tcz i.. u:s.rj't:<

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Feuilleton «le FIGARO du 21 novemb. 1931

:-f (il):

Hippolyte porte couronnes

ISO3SŒ: JL3ST

DEUXIEME PARTIE '~ji.l. (Sutlc)

> X,. Z' Ï'j ï .< ¿: ~J

Sous Chandoisel

Cela le, rendit plus sensible au\ défauts de son maître il eut tôt fait de les, percer à jour,, il je trouvait -léger,, supccfiçiel. Il protestait ostensible- ment contre ses jugeiiiénts étroits ou partiaux, contre la mesquinerie de son goût, ses dénigrements acharnes d'écrivains que, lui Perbal, admirait de tout son cœur. Chandoisel en avait surtout contre les- ̃Pnro:ass5eins,' qu'il poursuivait eontinr.cllement de/ses sarcasmes. On. sentait que, pour lui, les B*n, ville- çt les Leçon te deJ.isle étaient, des rivaux. détestés1, 'Uii jour, un de ses élèves àjant prononcé, le noiti'diï ce dernier, il se mit à réciter strophe deMfd{,n&iàesèiés-: ̃' •̃

Non. UûCqueJques bœufs blancs bouchés pàïini

;*»*̃̃̃ J ̃̃ -• tje$ herbes

lià'pcnïâvÉc lenteur sur leurs fanbns èphis ~`

Et Suivent tic leurs yenv languissants et superbes

Le rêvç intérieur qu'ils n'achèvent jamais.» .> ïl fit une pause avant de lancer son mot, puis,

LA VI é PA WVm If E N T A 1 R E

..i" "f.If

m ̃̃ •̃̃ ̃̃̃̃̃ ̃-̃̃ *• «r? ~w

,¥'¡ ,d',

"1 AU SENATLes bourses d'enseignement

M. Israël interpellait le gouvernement sur « les raisons qui l'ont déterminé à ne pas tenir compte des volontés et des décisions du Parlement, en ce qui concerne l'attribution des bourses d'enseigne-; ment secondaire ».

Le sénateur de l'Aube rappelle que M. Jacquier fit voter à la Chambre un crédit de dix millions, qui devait être attribué à des bourses d'internat destinées aux enfants qui ne pourraient bénéficier. de,s bourses d'externat Le principe; seulement -.de, cette disposition, et non le crédit lui-même, fut adopté par le Sénat. V Pourquoi cette décision' des deux Chambres n'at-'Oile: pas été suivie- d'âpplicaiion ? 'des habi-,

Et cet. exposé' est suivi de toute là série dés habi-

tuels clichés ̃< le droit intégral du peuple à Tins* truction », c le renouvellement nécessaire des forces' niof aies et intellectuelles du pays. », etc. M. Mario :Roiistan assure qu'il s'est employé, de son mieux' à répartir les crédits dont il disposait. M. -Piétr-i- répond qu'il s'agit d'une question de procédure; budgétaire. Pour qu'il fût entendu, que lé; Parlement augmentait le crédit destiné aux bourses, il aurait fallu que ce crédit fut voté. Il ne l'a pas été. Et Je ministre ajouta Je proposerai un relèvement.

Les 4;500.000 francs qu'on réclame, suffiront-ils, demande M. François Saint-Maur, à assurer l'application d'une réforme qu'on nous avait assuré devoir ne rien coûter ? ̃•

Et', il ajoute

>ïes amis et nioi nous ne pourrons plus nous assoebr au vote d'un crédit nouveau destiné à certaines familles choisies entre toutes les familles de France. Actuellement, des catégories de rrancais payant l'impôt sont exclues du bénéfice .de ces

crédits.!

Le ministre de l'instruction publique estime qu'un large débat devra s'instituer sur ces questions qui en valent la peine.

J'accepte ce rendez-vous, réplique le sénateur de la Loire-Inférieure, mais çc grand débat, toujours promis, ne .vient jamais. Cri ^rdre du jour invitant le gouvernement a réa-

:lise?M-;fcom'plète application 'de la loi, en augmen*

tàotlès crédits destinés aux bourses d internat,, '^sfc

,'I:()l.Çiil }~'Wt '{e~èeç.9Im:p..Ÿrèpncl~()l1<4q4ep.¡~~I;" l,

Les actions voteplttràl -f 'y: On reprend l'examen du projet de loi sur les actions à vote plural.

Au cours de la dernière séance on avait adopte le premier alinéa de l'article 1" sur lequel tout le monde était d'accord. On aborde maintenant le second et la discussion s'engage.

De remaniements en remaniements on est arrive à un texte accordant un vote double aux actions nominatives à la condition qu'elles soient depuis deux .années entre les mains du même propriétaire, Ceci est 'le texte de la commission de législation. Il lie concorde pas avec celui que propose la commission de commerce qui tient au coefficient triple avec un stage de quatre ans.

M. Porteu, rapporteur dé cette commission, estime que le vote triple permettra seul aux sociétés de se défendre contre les puissances d'argent de

l'étranger.

La commission des finances s'est ralliée au cluf:fi-e deux qui lui paraît offrir une garantie suffi*

ssinte,

M. Fou^çadé voudrait connaître l'avis du gouver-

inement. 7

M. -Rôllin déclare accepter le-texte soumis au Sénat. En ce qui concerne la pluralité des votes, le ministre du commerce estime qu'on n atteindra le but qu'on se propose qu'en accordant trois voix aUx actions ̃nominatives; .̃ Et Ù ajoute « L'étranger ok> des actions a vote, "pllu-fti sans limitation et Àôus fie ,<}evons pas rester,; sur ce domaine dans un é^.d;infèripnte ». Des voix se font entendre': « Renvoi à la commission's » »

Il est évident que le nouveau texte, rédigé seulement -la willéj a besoin itfune nouvelle étude. J'ai déposé, dit M. Delahaye, un amendem.ent tèiidarit â* protéger les affaires françaises. La qués̃tlflb n'est pas de savoir 'si. nous accordons 2, -i ou 4 voix ce qu'il faut c'est prévoir un traitement différent pour les actionnaires français et les étran- gers. V

Tranchons d'abord, demande M. Fourcade, la question du nombre de voix.

Les partisans du vote triple sont battus par 191 voix contre 111 sur 302 votants.

M. Delahaye développe un amendement portant; que la pluralité de vote sera réservée uniquement aux actionnaires français. Cet;i..mendement est combattu par le ministre du commerce comme contraire au droit international et pouvant provoquer de la part de l'étranger des mesures de réciprocité.

M* Dominique Delahaye. II n'est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre. Les exemples d-e lit Sarre et de la part du combattant doivent pourtant nous rendre prudents et nous conseiller de nous défendre. Il n'est pas raisonnable de mettre sur pied d'égalité les étrangers et les Français lorsqu'il s'agit d'attribuer un privilège de vote L'amendement de M. Delahaye, mis aux voix, est repoussé.

Puis on décide de renvoyer a la commission le ,texteAttui^a vraiment besoin d'être revu, corrigé, ^j, surtout « clarine ».>' t y Le Sénat s'ajourne à mardi. ̃ ̃

l .r.1 '̃• J* 7-V-

Au début de la séance, M. Albert Lebrun donna lecture d'un télégramme du président du Sénat roumain, s'associant au deuil qui frappe la Haute Assemblée par la mort « du grand erudit Victor Bérard ».

L'élection de M. Paul-Boncour comme sénateur •dil Loir-et-Cher fut validée sans discussion.

clignant son petit œil et pinçant ses lèvres, il

jeta": ``

Oui c'est assez bien ruminé

Ce propos indigna Perbal qui, en récréation, le qualifia de pure sottise. Chandoisel en voulait aussi à Baudelaire :c était une de ses haines. Il ne voyait en lui que l'auteur de fa Charogne et il le traitait de mystificateur, voire de .fumiste et de cacographe. Et cela donna à Jean, qui ne connaissait pas Baudelaire, un furieux désir de lire ce mauvais poète. Il s irritait surtout de la médiocrité des admirations de Lhan- doiâCl. Sans doute celui-ci était fanatique do MusSet, qu'il aimait toujours, quoique d'un amour défaillant, et, bien entendu, plein de vénération pour « Monsieur Sully Prud'homme.», l^P™*0- chéri, en ce temps-la, de rUniversité. Perbal, comme tous ses maîtres et tous ses camarades, avait pour l'auteur des Vaines tendresses la plus grande déférence. Mais il comprenait mal la consiiéràtion et l'indulgence -de Chandoisel' pour des poètes ou des écrivains subalternes, alors qu'il se montrait si chiche et si sévère pour ceux du premier rang. Il y avait là quelque chose comme la jalousie de Sainte-Beuve à l'égard de ses grands confrères et un peu de sa tendresse pour utje Mme Blanchecotte ou un Auguste Brizeux. •Malgré ces faiblesses de goût, maigre- même les blessures d'aniour-propre qu'il lui avait infligées, Chandoisel continuait à éblouir son eleve. Perbal s'émerveillait de tant d'esprit et surtout d'une carrière qui lui paraissait des plus brillantes. En son niaître,: il contemplait réalisé tout ce qu'il aurait voulu être l'homme de lettres arrivé à la notoriété' et dans tout l'épanouissement de ses dons. Il l'écoutait avec ravissement parler théâtres, coulisses, revues et journaux, salles de rédaction et ̃. Madame Sarah Bernhardt » par-ci et « mou ami Richepin » par-là 1 Ou bien

Hier, je disais à Mme Adam.

Ce qui, en ce temps-là, était le comble de la chance traiter avec la directrice de la Nouvelle

Informations politiques

_A. te ::«ofnmission des.f ina-nçes Les 'avancés de l'Ktàt^frànçàié

La commission des finances -a consacré unc partie de sa séance d'hier à un débat fort inopportun sur les avances consenties; par l'Etat français à certains Etats étrangers, et à cér^ins %ablissernents prives. Les re-

présentants du graufeelS.f.I.O. dêmjnçant ces'ïprçts '.au-

raient î'ait état "dés' chiffres suivants, qui. ont" clé col-

l'aIent fait etat des ch cs suivants, qui-0111-éie, cÓl~

portes dans les couloirs de la Chambre au cours de 'après-midi l'Etat aurait avancé 1.113 millions aux entreprises de transport (Transatlantique, Messageries, P.-L.-M. Est, Midi) 91.0 militons à la Panque d'AlsaccLorràinc 1.070 millions à la1, Banque Nationale de Crédit; 1.08Ô nifilioris à-la PMôgiïfc, 3a Tchécoslovaquie et la Hpiigricù, ..ii,i i-0 i.>"f ''̃̃̃• 7.!f. La commission aurait décMc'die demander au ministre des'finances'les dossiers de tes avances, puis d'entendre le gouvernement sur'ta q1'l.'estl'oIi,' y

<̃' La rnoâff ïcatioh désltàkès A. VimpoHalioA Par ailleurs, ïa côttiiiiiSsioSi a adopté- sans modifications le projet modifiant. les taxes.à, l'importation. Ce projet mettra fin au désavantage dont sont victimes les produits1 français par rapport aux prodoits étrangers qui, fraippés -d'une taso unique àt l'iihportation, échappent présentement à la cascade de majorations dont les accable Ta taxe sur lo chiffre d'affaires. La taxe unique' serait remplacée par une échelle de taxes suivant qu'il s'agit de produits bruts,, ou semi-ouvrés, ou manufactures.

Les républicains sociaUsties tiennent au second ̃ tour ̃ .• 7 Après examen 4e. la proposition- de. loi tendant, pour !eS élections législatives, à 'supprimer totalement ou partiellement le second toUF.lè groupe républicain socialiste de la Chambre a décidé A l'uiianimité de prendre position contre cette proposition .qu'il considère comme étant de nature à fausser l'expression du suffrage um-

vêtseli "̃•̃̃•, ̃̃̃ {:̃•:•̃ ̃̃̃.

Un^ projet de B. P. socialistet

̃̃M- 4ntoncl'li<tt ses collêgueB du groupe socialiste ont déposé une proposition de loi établissant la représentation proportionnelle des partis, tout "cri maintenant le scrutin uninominal pour l'élection des députés. Le nombre des eiroonscriptio.ns serait- inférieur à celui des sièges à pourvoir. Il n'y aurait qu'un, seul tour de scrutin L'électeur voterait sur le même bulletin a la fois pour un seul candidat et' pour un seul parti, mais au dépouillement le nombre des sucrages obtenus par chaque candidat et chaque paj-ti ^seraient comptes se-, parement. Serait proclamé -provisoirement élu le oandidàt àiil iurait obtenu le plu*: ttè. Voix.miais les résultats;

•sej-aieut-ccsifealis.es ̃̃&, P*ris> oife.ajwè^ayc.uj^t-aj^e ie^

voix recueillies par chaque parti, une commission- déterminerait le nombre des sièges revenant propûWIloW- ncllçmcnt à. chacun .^eux.Çes sièges seraient .-pourvus avec les .canBldats ayant obtenu le pourcentage de voix lé plus élevé par rappoït^att Tiôinbrc dts votants. Commission sénatoriale- des affaires étrangères La commission sénatoriale dés. affaires i étrangères s'est réunie hier sous la présidenceM. Henry Berengcr,

Drcmier vice-président. '!<̃•)̃

Au début de la séance, M. Henry feerenger a rendu, a la. mémoire de M. Victor BéraTd; uîi hommage emu qui a reçu l'approbation unanime. ̃;

La commission à ensuite aborde, le règlement de son ordre du iour. Elle a examiné les projets de loi en cours. M Bonipart a été nommé rapporteur du projet concernant l'anîènagement de l'ambassade de Varsovie et des légations de Budapest; Oslo et Ottawa.. M Labrousse a été .-nomnid a-app'ortreur ̃pQ.ut le projet concernant l'union internationale de secours. M. Bcrgeon a été nommé rapporteur pour approbation de la convention rotative à la délimitation de frontière sur la ligne Coni-Vintimille.

M. René Besnard a été nqmnni, rapporteur pour le pro- jet de loi concernant la commission européenne du Da- nubc.̃- ï La commission a décidé <&> tenir deux séances la se- maine prophaine, la -première .-Jeudi 26 novembre, pour désigner son président seconde vendredi 2i pour examiner les récentes communications s du gouverne- ment sur les voyages; de Londres, de Berlin et de Washington et pour procéder à un échange de vues sur la politique extérieure de là'lffrance; notamment à propos d.e la réunion du,.çomitéi consultatif de Bàle et aussi de la prochaine conférence de désarmement. Elle entendra une communicatitm du g-iMrïir Bourgeois sur la situation des armemsnts; desi efeerses: puissances euro* *Mfv. h-. ta gé^y^^Mtfiè1^ v ;'f:l i

~)t'ru.ft;' {, >~{. ,L: nt ,'1::(Î ir

Le groupe de la gaueljc démocratique radicale et radicale-socialiste du Sénat- ï'èst 'réunie sûus la présidence de M. Bienvenu-Martin.

M* Juslin-Godaffl* éiê'.«Jës.i£nê; conûiiè «andidàt au conseil supérieur du travail.

Lecture a été donnée ensuite d'unt- lettre adressée par M. Clcmentel qui annonce qu'ayant besoin de> prolonger encore son séjour en Auvergne, pour achever son rétablissement, il décline tou'.é candidature à la coninnssion des iinances. En prenant acte de cette communication le groupe a adressé a 1'unaniiuit.ê un témoignage de sympathie à M. Clémente!.

Sur la proposition de MM. Violette, Itabirr et Delthil le groupe a décidé de mettiîo-a l'ordre du jour de sa prochaine séance, la question, de. ,1a suppression du second tour de scrutin ^ux ̃ élections législatives:

DAMS 'I3t MMiNË

••̃ Commandements

Sont nommés au commandement

De la marine 'aux Antilles, le capitaine de frégate Prunes

Du sous^marin Rubis; 'le' lieutenant vaisseau Mestre.. ̃•̃:

LES OPERATIONS PlICIEES EN CORSE

––rnri–

Ajaccio, 20 novembre. i^L'opèration de policé' efTéctiiêti1 dans 'la -région de* Bâlognajét 'qM'tt'a donné d'àutsré résultât- que l'arrestation1 > du' maire A'irtoinfe-Mrrie Casanova, de l'adjoint" Auguste Allegrini et de quelques autres villflgeois;i avait pour but essentiel de. couper leur approvisionnement aux bandits Caviglioli jeune et Torr.e. ,.r1..

L'occupation de Balo£<na ayant été réalisée sans aucun incident, les recherchés pour capturer Caviglioli et ïôrre vont se poursuivre.

D'autre part, la 'police mobile ne perd pas de vue un autre objectif également intéressant >: la capture des deux frèresSpada.

Revue Etre reçu par elle Avoir une pièce de vers ou un article acceptés par Mme Adam I Une fois, entrant en classe, un peu en f etard, j il déclara dès le' seuil

Messieurs, éxeusez-moï Jo suis allé, hier, voir les PetitesGodin :-•

Et comme toute la classe,, vaguement scandalisée et amusée, s'esclaffait, ,Chaiidoisel reprit, d'un air digne ..••̃̃.

Les Petites Godin, c'est un.yaudeville Car il était critique dramatique dans un journal du, soir. '!̃ ̃ Ces façons, un,, .'peu. surprenantes cliej! un professeur et dans' une, ""classe 'td^ rhétorique, enchantaient Pèrhàl et lui paressaient d'une Suprême élégance. Pourtant, à de certains moments, pris de terreur devaiit l'avenir, il' se disait: « C'est très amusant Mais où est; daiWtout cela, la prépara^

lion à l'exaiuèn ? » h. t b~ f

certes, Chandoisel, était oif qui s'appelle un très, bon scholar. L'absence Hle<! méthode dans l'Université ,d,'alor$..gtsrilisfljti,â n«H.. près, tous ses dons.

Une pédagogie routinière,. se Jbornait à cultiver la

Une P,éc,l:iO'Og.ie l'o.Uti¡~¡èl.)i.'C ",bOl"l.lait la cultivér

mémoire, a enseigner la phrase et la composition

littéraires. Chandoisel, qui avait une mémoire prodigieuse, avait coutume-de répéter

Ilfaùt avoir une 'bonne mémoire, comme il faut avoir nn bon .estomac la-inémoire, c'est l'estomac de l'esprit »..ofnt: · Et, sous prétexte dq|fortj|f4er cet estomac.il faisait avaler à ses élèves. 4«ne quantité prodigieuse de vers et de prose c'était .le. temps ou le pro«ramriie d'Un concours en recitation comprenait mille ou douze cents vers. Heureusement qu'on;les rejetait prsqne aussitôt absorbés*1! w Quant à la coinposition, Olle se réduisait à peu près au «développement »; Développer une matière, tout était là! Mais jamais. -personne ne se soucia d'expliquer à Pfsrfeal ni à ses émules ce que signifiaient ces mots de développement et de composition. Il composait à tâtons, instinctivement, et il -développait au petit bonheur. 11 étirait en lieux

A LA CHAMBRE

-i Le chômage

La séance du matin a commencé par un interminable discours du communiste Doriot, qui peut se résumer ainsi Le chômage est un mal profond dont là responsabilité incombe au régime capitaliste. Un seul pays ignore le chômage la Russie des Soviets oit le capitalisme n'existe plus. M. Basset plaida ensuite pour les industries limousines la céramique et la chaussure. M. Raoul Brandon se borna à reprendre le thème « Mieux vaudrait donner aux chômeurs du travail que des secours. » Pour arriver à ce résultat il serait bon de commencer par réduire les discours;' Sur là proposition du ministre du commerce et après quelques- observations, la Chambre ,a adopte enfin un projet portant modification des droits de, douane applicables aux chaussures. Le projet voté par la Chambre constate que, pour les chaussures, nos importations annuelles représentent 120 millions de francs cojitre, à l'exportât tion, 45 millions. Il décide l'inscription a une clause de sauvegarde d'après laquelle les droits spécifiques ne pourront se traduire en aucun cas par une perception inférieure à 25 0/0 ad valorem. Le minimum de perception n'aura d'ailleurs à fonctionner que pour les articles de luxe.

La politique extérieure

Ce débat se traîne. Il serait temps de conclure. La raréfaction de l'auditoire, aussi bien que son attention somnolente, montrent bien que ce défile d'orateurs qui se répètent a perdu à peu près tout intérêt. -i Tout d'abord M. Nogaro étudia longuement les divers aspects de la crise et s'éleva contre toute idée de répartition nouvelle de l'or. Puis il s étendit sur le désarmement qui ne sera réel que lorsqu'il sera spontané, et qui ne sera spontané que le jour où l'assistance mutuelle sera devenue une ̃réalité.. _>. La responsabilité du gouvernement français a la Conférence du désarmement sera grave. « Les formules d'égalité apparente risquent de consolider de réelles et dangereuses inégalités. « Nos représentants devront se montrer d'autant plus 'prudents que le titre lui-même de la Conférence semble aller contre la doctrine même de, la

i>ari£iâ l'arbitrage,'1 sécurité, dcsawtteitient.»" >

.Eii t séajiié- 4à thèse de l'organisation çle.' da-;pSM.H: par ^.désarmement seule.est (simplef ^J(jig,çUe, peut favoriser' ceux qui ne veulent 'pas !là paix autant que le désarmement et ;qui songent siirtout- a modifier le statut de l'Europe, au besoin par d'au-' tres moyens que les moyens pacifiques.̃̃' « Le vrai programme de la Conférence doit être le problème de l'organisation de l'assistance mu-, tuelle. Que le gouvernement l'y pose donc nette-' ment en proposant l'internationalisation de l'aviay tion et des marines de guerre, et en demandant; l'application de la convention relative au contrôle, des fabrications d'armes. »

M. Cachin occupa ensuite fort longtemps la tribune pour examiner l'état des relations de la a France avec les Soviets. Sous ce couvert il parla de tout un peu. A son dire, les communistes ont, dès longtemps, prévu les maux qui s'abattent sur le monde. Et la preuve, c'est que, tandis que les; troubles économiques et sociaux vont partout croîs* sant, les progrès, en Russie, .s'affirment chaque. jour. Le plan quinquennal obtient un tel succès; qu'il sera exécuté en quatre ans. La production augmente, l'agriculture s'améliore, l'instruction se répand, le chômage est vaincu. Bref, nous sommesaux portes du Paradis et nous refusons d'entrer Bien plus, le vieux monde se montre féroce pour la Russie. Le capitalisme japonais veut s'emparer de la Mandchourie, avec la complicité de la Société des Nations et aux applaudissements des journaux parisiens inspirés par le Quai d'Orsay. Ce n'est pas tout., La France, en couvrant de- millions la Hongrie' Ja^Roumanie, la. Pologne, la .Yougoslavie, se fint'd'è''ies pays des pour la. llutt'è contre les SoVlefs". YElle Vàppt-ête -mflihteiia'rit veiiir,en. aide, à, l'Allemagne misérable. Tous les, 'efforts de l'Europe .capitaliste pour se tirer de la crise seront vains, prophétise M. Cachin. Il n y a de salut que dans les Soviets. ̃

On suspendit la séance après cette liarangùe débitée d'un ton lugubre et écoutée dans la plus, complète indifférence, malgré les bravos bruyants;; des six .communistes présents^ La parole passa alors à M. Grumbach. Le députe socialiste regretta d'abord la discrétion du gouvernement devant les commissions. Puis il se lança dans des développements touffus sur le rapprochement franco-allemand. M. Grumbach n'a pas, du reste, beaucoup d'hésitation. La France qui, paraît-il, « sent la nécessité de mettre ses ressources à la disposition de tous », doit pratiquer une politique de collaboration effective, bien que ce soit- une « politique de risque ». Elle doit montrer sa s; bonne volonté » à l'Allemagne. Hélas! Ce qu'il faut entendre! l Après cette exhortation le débat fut renvoyé à mardi. Le président du conseil prendra sans doute la parole ce jour-là.. La Chambre décida de fixer ultérieurement la date de discussion d'une interpellation de M. Scapini sur la position que le gouvernement compte prendre au regard du règlement de la « dette privée allemande », et d'une interpellation de MM. Painlevé, Cazals, Marin, Georges Leygues, Herriot, de Monzie et Léon Blum sur le régime futur de la licence ès lettres. Le président du conseil demanda le renvoi a la suite d'une interpellation de M.. Berthon sur le scandale des opérations policières âç .Corse.». M. Berthon s'opposa au renvoi et "eii profita, pour' placer un' petit discotïrs. .1~

Il ne conteste pas la nécessité de l'opération menée contre les bandits. Mais la manière dont elle est menée lui parait excessive et un peu ridicule. Est-il admissible, demande M. Berthon, que les forces envoyées soient sous le commandement d'un général, qu'on leur ait donné des autos-mitrailleuses, qu'un navire de guerre croise au large de l'île, enfin qu'il y ait un « front de Corse ». avec correspondants de guerre et operateurs; de cinéma"? D'autre part, on entasse à la prison

communs, sans substance, une idée quelconque, Développer,, c'était dire de jolis riens sur des banalités. En somme, tout se ramenait à la phrase. Chandoisel, qui ne so préoccupait pas de révéler à ses élèves les mystères de la composition, de leur apprendre la structure logique d'un discours, excellait à démonter et à reconstruire une phrase. Il n'avait guère qu'un modèle de phrase, mais ce modèle-là il l'enseignait excellemment. Plus tard, Perbal s'en souvenait encore et, en gardait.une reconnaissance à son maître.

A travers ce formalisme, celui-ci laissait néanmoins percer une originalité de poète mineur. Il avait une certaine fraîcheur d'imagination et de sensibilité. Il aimait les champs, les bois, les rivières et les prairies' de l'Ile-de-France. Chandoi- sel («dont le nom pépie », disaient ses rivaux en poésie) aimait la nature et les petits oiseaux. Il ne manquait pas non plus d'une certaine sentimentalité élégiaque. Et, par là, il s'opposait à Ja dure scolastique des Parnassiens. Perbal, qui ava.it un goût si vif du vrai, se rencontrait avec lui dans cette prédilection pour ce qui est naturel et simple, et dans cette horreur du chiqué, du pur verbalisme en littérature.

A part cela, il n'y avait plus grand'chose à 1 apprendre pour lui dans cet enseignement tout formel. Pas de connaissances approfondie de littératures, ni même des langues classiques. Aucune idée des littératures étrangères. L'Espagne et l'Italie, dont les littératures sont, comme la nôtre, un prolongement de Rome et de la Grèce antique, étaiei t royalement ignorées. Chandoisel; dans ses admirations, ne sortait guère des classiques contemporains: Lamartine, Hugo, Musset. Quelquefois, un grand souffle passait sur la classe. Il lisait l'Aigle du Casque, ou ce passage, émouvant comme un lever d'aube, de La Légende des siècles: Zaoer~ses qui, dès l'heure où. l'orient se dore, Chaulez, battant le linge aux fontaines d'Andoi-re. Il lisait fort bien, avec émcéion et simplicité,

d'Ajaccio des gens qui ne savent pas même « quoi ils; sont inculpés. La population de la Corse ne méritait pas, conclut M. Berthon, l'injure qu.

lui sl fll.ite. »'

UM de Rocca-Serra, député de la Corse; efeint qm-ÏÂ situation exceptionnelle justifiait .d^^|nesfe exceptionnelles.. Mais il regretta qu m -fût donné à la répression une allure « d'expédition

puniti,ve s.

^L^cVmarade Doriot glissa en intermède quelques plaisanteries dont il est superflu de dire au elles étaient marquées du tact et de l'esprit le plus fin. M. Laval répondit en quelques mots. Il constata que MM. Berthon et de Rocca-Serra ont reconnu que l'action exercée par le gouvernement était n.eciéssaire et 'légitime et n'ont exprime quun regres^, c"ést qu'elhr ait été tardive. Il n'est jamais trop tard pour bien faire. Comme eux le gouvernement regrette la publicité tapageuse qui accompagne cette opération de police. Il espère –ne les représentants de la presse -Se: montreront à l'avenir plus discrets.

Cette action était nécessaire. Depuis peu, cinquante crimes ont été commis, six gendarmes sont tombés sous les balles des bandits, IL faut que la loi -soit. respectêeicn Corse comme; *illeitr.s. .r. Quant (au.x arrestations qu'on prétend arbitraires. ÛMUStice 'est saisie elb prononcera. Le; président du conseil se rêîièite dé l'unanimité" de ia 'Gl;ambre pbm»; 'approuver les mesures, du gôuvemeraejit; Et le renvoi à la suite de, l'interpellation. 4e:M. Berthon fut ordonné. ̃

Au Conseil supérieur des Colonies Le conseil économique du conseil supérieur des colonies a ouvert sa session de 1931-1932. Les sections de la production, du commercent de la propagande se sont réunies ensemble, au ministère des colonies, sous la présidence ,de M Lucien Hubert, ancien ministre, sénateur des Ardennes, *ct de M. du Vivier de Stréel, président de la section de production, en vue d'examiner plusieurs avant-projets de textes destinés à être soumis ultérieurement aux délibérations de l'assemblée Plênière. 7 Ces textes, établis conformément aux desiderata exprimés parle ministre des colonies, comme-suite à des vçeux adoptés antérieurement par la grande assemblée coloniale, concernent l'organisation d'une université coloniale, la création d'une fondas tioii scientifique' coloniale, également l'ouverture des crédits nécessaires aux missions et à lir propagande, enfin le renforcement de l'administration centrale des colonies par la création de bureaux dont la nécessité avait été reconnue à de nohibrêuscs reprises. <• ;̃•̃'̃ ^t-' > J .rAprèsi d3ïn^éressantso<éelio..nges de vu entrai; font ccmdtt.il;' à'.dei légères, ^îodificatjpoj^ <l.es' tegt^s. jB^t» poses, ces derniers projets, .prit été adpptes,

£CHE€# Problème 121

Etude par M. W,-F. de HOLZHAUSEN •̃ NOMS

BLANCS

Les Blancs jouent et gagnent

Solution du problème 119

W.LYON

1 F 4 F D et mat au coup suivant, par treize variantes. i

Solutions justes

Mme R. Delamarre de Mondiaux, à Paris; ;7MM. J. Lemoinc, à La Boissière (Oise), n° 117; C. BaJdini, à Bruxelles; René Pillon, à Orléans Paul Hcrbet, à Paris Armand Godoy fils, à Léysin A.-J. Maillaud, à Paris Jean Weber, à Paris Gaston Guirand, à Paris Louis Mandy, à Saint-Ouen ̃; Georges Brûlé, à Saint-Denis; A. Jouanne, à Enghien-les-Bains Limai, à Saint-Germain-sur-Morin (Seine-et-Marne); Mme la comtesse B. de Vesins MM. Maurice Kaysér, à Paris; Louis Ouin, au MesnilBacley (Calvados) H. Muller, ait Pré-Saint-Gervais; Claude Daniel, à Paris; Jacques Laillet, à Chartres; Mlle Marie-Louise Wolfhiigel, à Paris; Antoine de. Ge.ofr,oy»u\ Paris. MiçheJi.de jBayr, à Saint-^iazajr.eÀ.

J.Leino;î^e'? Jt ;l)a,Bpissi,er^

Nous avons appris, au sujet du problème n° 117, qu'après révélation de la deuxième solution 11 a a été disqualifié et le classement du concours revisé. Selon la suggestion d'une lectrice, la double solution peut être évitée en plaçant la Dame blanche à 4 C D au lieu de 5 C D". Mais en ce cas Penfermage du F blanc éclaire si bien le problème que les pièges disparaissent et que le coup-clef est dépisté à peu près sans difficulté. Peusthès.;

srtns rien des trémolos et du çhantonnehicnt ridicule de la Comédie-Française et des professeurs de déclamation. Chose extraordinaire, cet habile lecteur ne lut jamais à ses élèves, j'entends lirje cçnime il faut, avec l'émotion et l'accent, il leur lut jamais un morceau de Corneille, de Racine, de Molière ou de Bossuet. Une lecturé bien faite peut être une révélation pour des intelligences tardives ou paresseuses. cela vaut mieux que tous les commentaires. Au lieu de cette vi-rvante traduction, une morne explication grammaticale ou des remarques sur le style (toujours lecôté formel des choses!) Mais rien sur la psychologie des classiques, sur leur solide réalisme, sur le trésor d'expérience humaine que représentent leurs œuvres. Celles-ci étaient comme vidées de leur contenu. A part quelques belles sonorités verbales que Chandoisel savait fort bien mettre en valeur, le. restç baignait dons une. froide lumière grise, une mortelle atmosphère d'ennui. 5fcj}#$, sa bonne volonté, ses efforts pour ,s*ad.àpter à cëj eusèigriement, Perbal ne pouvait' s*empccher d'en constater le grand creux. '•'•'•

.̃̃̃̃̃. ̃̃ -̃̃* "• -•'•" ̃ ̃•"•)̃

Le surlendemain, il fit connaissance avec son autre professeur, l'excellent M. Boudart, groâ homme essoufflé, à la voix nasillarde, et dont le nez charnu et vermilkmné semblait toujours bourjré de coton. 7 Celui-là appartenait ù une autre école et ̃ aussi à ùh autre clan'que Chandoisel le clan protestant, ` ou protestantisant, qui se réunissait chesj une des sommités de l'Eglise réformée, et dont Hnfluertcsé était grande au ministère de l'instruction publique»- "•̃' Louis Bertrand! 7'

(A suivre.)

4.6 l'Académie français!.


LA VIE LITTÉRAIRE

J I ̃ ̃̃̃: f Défense

iîe la Langue française

ORAISON FUNÈBRE D'UN MOT

Je trouve,, dans une revue littéraire, cet écho ( nécrologique sur parution « Saluons une der-, a nïèr'e fois ce vocable,' dont la condamnation £ vient d'être prononcée par messieurs de la 1 Coupole. Les immortels ont décrété sa mort. ] Désormais, qui. l'emploiera sera menacé des foudres académiques, lesquelles n'ont, d'ail- t leurs, jamais atteint personne. » II y a une rai- c son péremptoire pour que les foudres de l'Aca- demie n'atteignent personne, c'est que l'Aca- x demie ne brandit aucune foudre.

Une seule fois au cours de son histoire, et c'était à peine deux ans après sa naissance, Richelieu prit fantaisie de lui conférer une' sorte d'autorité judiciaire il lui donna ordre d'arbitrer le différend de Corneille et de Scudéry, auteur d'impertinentes Observations j 1 sur le « Cid », c'est-à-dire, en bon français, de ( condamner cette tragédie. Si nouveau-née que fut la Compagnie, elle mit peu d'empressement à obéir. « Elle marqua d'abord, dit Pellisson, beaucoup de répugnance pour ce dessein. Les plus judicieux de ce corps disaient que l'Academie ne devait point se rendre odieuse par un jugement qui peut-être déplairait aux deux partis, et qui ne pouvait manquer d'en désoblij:ger pour le moins un, c'est-à-dire une grande partie de la France. qu'enfin M. Corneille, ne, demandait point ce jugement, et iquey par,les statuts de 1| AcadémièreT par' les" lettres dèMs'ôn' érection; elle ne pouvait juger" d'un ouvrage que' du consentement et à la prière de l'auteur. :» Cependant, Corneille, à qui on avait dépêché Boisrobert, ayant répondu, d'assez mauvaise grâce « Messieurs de l'Académie peuvent faire ce qu'il leur plaira », ils voulurent bien donner leur sentiment sur le Cid, mais ce fut la première et la dernière fois qu'ils se mêlèrent de juger.

Ils se remirent au travail du Dictionnaire où; leur compétence est parfaitement définie. L'Académie française s'est intitulée elle-même « le greffier de l'usage »; en quoi elle a péché sans doute par un petit excès de modestie car elle fait bien fonction de greffier, mais avec un droit de regard et de contrôle. Elle ne se borne pas à enregistrer l'usage mais elle ne fait rien que sur ses données, et elle n'a pas ce que les parlementaires appellent l'initiative. Elle ne s'attribue aucun droit de veto. Elle a certaines règles, ou certaines habitudes; par exemple, elle ne donne pas les termes de métier ni, en général, les ,mots techniques. Mais cela ne veut pas dire qu'elle les proscrit. Elle ne donne pas les noms géographiques, et pa^ifin ne £ig»rait pafcdans la îprécédent| e édition il figurera dans la prochaine la Coni1pagnie en a ainsi décidé, parce que l'usage actuel prend le plus souvent parisien dans une I acception où la géographie n'a rien à voir. Tout !t cela est fort raisonnable et fort simple. Heu- reusement, on ne le sait pas: pensez, on ne pourrait plus blaguer le Dictionnaire de l'Académie Ce serait dommage.

L'auteur do l'écho sur parution approuve d'ailleurs l'ostracisme de la noble Compagnie. Il faut, dit-il, prudemment en user avec les néologismes. Pourtant, celui-ci, dans son incorrection, avait une amusante silhouette (il était né, assure-t-on, de la fantaisie d'Alphonse Allais). » II ne me semble pas que parution ait une amusante silhouette, mais c'est affaire de goût, je ne discute pas. Je me permets seulement de rappeler qu'Alphonse Allais n'a pas toujours été heureux dans ses inventions verbales. Il a d'autres mérites. Il a pensé faire une excellente plaisanterie en donnant aux livres qu'il publiait de son vivant le titre gêné-.rai A'Œuvres anthumes. Anthume, par opposi-

tion h posthume. Antc hamum, avant la terre,

avant l'inhumation. Il n'y a qu'un petit malheur, -c'est que posfhiTfnié' ne' yéyt nullement., dire le contraire d'anthiîiiïe'eï'nc vient' pas de post humum. L7i lui a été ajoutée indûment parce qu'on lui supposait cette étymologie. On avait tort.

Il faut dire, à la décharge d'Alphonse Allais et de la plupart des grammairiens, que l'erreur ne date pas d'hier. On la rencontre chez un certain Servius Honoratus Maurus, qui vivait à la fin du quatrième siècle de notre ère et qui traduisait posthume post humalam matrem, c'est-à-dire après l'inhumation de la mère. Ne semble-t-il pas que ce Servius aille un peu loin? Est-ce que « après l'inhumation du père ne suffirait pas ? C'est ainsi du moins que la plu- part entendent posthume, et je ne crois pas qu'il soit d'exemple d'un enfant venu au monde quand sa mère était dé^à au tombeau tandis qu'il en est d'assez nombreux d'enfants nés après le décès de leur père, légitime ou putatif. Les Français, malins, comme un chacun le sait, appellent plus volontiers ces tardillons les enfants du miracle. C'est une périphrase historique. C'est aussi le titre d'un vaudeville. Mais il ne s'agit ici ni d'histoire ni de théâtre, soyons sérieux. L'adjectif latin posterus, qui signifie « le suivant », a un comparatif, posterfoT-, qui vient au second rang », et un .super-. latif, postumus, « qui vient le bon dernier ». Les Romains, qui donnaient volontiers à leurs enfants, pour prénoms, des numéros d'ordre (Quartus, Quintus, Sextus, Septimus, Octavus), appelaient Postumus celui que nous appellerions aujourd'hui le benjamin. Les juristes appellent posthume celui qui naît après que le père a testé puis l'usage est venu d'appeler posthumc celui qui nait après que le père est mort mais cela ne veut rien dire de plus que dernier-né. Il serait, en effet, inconcevable, mais surtout inconvenant, qu'un enfant né après le décès du père ne fût pas son dernier enfant.

PÈLERINAGES LITTÉRAIRES

AVEC MICHELET, ALÊNES ET A NERVI

Les 28 et 29 de ce mois de novembre, par I les soins du comité de l'Alliance française de Gènes, dont le professeur Broche est l'ardent i animateur, deux plaques commémoratives vont être apposées, à Gènes et à Nervi, pour rappeler le séjour qu'y fit Michelet durant l'hiver 1853-1854.

L'une, celle de Gènes, se borne à un nom et une date. Celle de Nervi, conçue à l'italienne, est plus éloquente

Qui soleva meditare IL grande sïorico francese, r-ROPUGNATOlllî DELL' JXDIPEXDEXZA E UXITA D'iTALIA," Giui-io Michelet.

DEL SUO SOGGIOHXO FRA KOI MEMORE SCRISSE « Le pain sacré de l'Italie me rendit mes forces et augmenta mon cœur. >

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Nul n'éprouva plus vivement que le grand historien cette joie de franchir les Alpes et de descendre sur l'Italie qui fit délirer tant d'écrivains septentrionaux. Tout jeune, en 1830, épuisé par le travail et lassé de l'Allemagne, il était parti vers celle qu'il appelle sa « seconde mère et nourrice ;>, celle qui, adolescent, l'allaita de Virgile, et, mûr, le nourrit de Vico. « Dès Lyon, à la vue des Alpes, j'étais mieux à la descente du mont Cenis, j'étais guéri. » Et, avec ce lyrisme un peu grandiloquent, mais dont s'enchantait ma jeunesse, il ajoute «'J'entrai dans<iles plaines lombardes, jeune, jl0U'Yeau;infatigable, comme les fleuves qui ne ̃sç'ïassènt point de leur apporter Teau 'des Alpes, comme le puissant soleil qui leur prodigue sa flamme sans se sentir diminué. »

Même effet miraculeux huit ans après. Mais, cette fois, il prend la route du Gothard. « A Bellinzona, Lugano, que je traversai au matin, je me sentis aux cheveux, au visage, un souffle mystérieux, comme une haleine d'amour, celle de la grande mère Italie, toujours jeune et rajeunissante. »

Beaucoup plus tard, en 1853, souffrant, il va demander encore secours à l'Italie. C'était par un très dur hiver où le nord de la France connut des froids sibériens, où l'on alla en traîneau pendant trois mois dans les villes de Belgique, où, sur la Côte d'Azur même, périrent les citronniers et les orangers.

« Voyageant malade, en novembre, je voulus entrer en Italie, cette fois, non par les monts, par la voie d'Hannibal, mais par celle de nos armées républicaines de 92 et 9G, le. long de la mer. C'est l'âpre voie de la Corniche, coupée de ravins, de torrents, où l'on roule deux nuits et deux jours sur une petite rampe de marbre, étroit sourcil de l'Apennin., La, France, pour se faire regretter, nous doiin^ût*"cn Provence de tiêdes>nuits..< L'hiver éclata tout. à coup dès; que nous fûmes -en Italie, i' Nous' connaissons les détails de ce voyage, pal' un volume intitulé

Lancelot.

Dans le jardin deM.Fernand Laudet

L'automobile qui nous amène est sotte comme un anachronisme dans la cour d'honneur de cet amusant petit castel gascon qui a gardé toute sa noblesse familière, son charme et sa bonhomie. Et comme pour faire honte à la raideur mesquine de notre équipage moderne, un magnifique troupeau d'oies se pavane sous nos yeux et nous accueille par son ironique fanfare. Réception rustique bientôt oubliée.

Xous entrons et nous sommes en plein temps romantique.

Un salon d'acajou, digne et charmant avec ses fauteuils et ses rideaux en perse à fleurs multicolores sur fond noir, avec son papier de tenture, somptueux et candide, damassé de grandes fleurs blan- ches.

La salle à manger avec ses chaises-cathédrales, son poêle de faïence, ses estampes en couleur du temps de Devéria, et ses grands plateaux émaillés. Tout cela ordonné, vieillot, attendrissant, avec

un brin COcaSsefie. ̃'̃'̃, --J"; ')•'

'Tùut cela', qui n'a pas bougé,, depuis iin'-sïecjo' ressuscite le temps des coiffures à la girafe avec une si parfaite minutie que l'on sourit amusé. Et cela offre un très piquant contraste avec l'esprit si vif et si moderne bien que très vieille France des hôtes M. et Mme Fernand Laudet. L'écrivain revient de surveiller ses vendanges mais elles sont vite loin de son esprit.

Nous l'entraînons vers les souvenirs de la cour papale ou vers ses nouveaux travaux: la vie romantique en Gascogne et cette petite Bernadette Soubirous que la grandeur de Lourdes a un peu effacée et à qui il va consacrer un livre. M. Laudet est une figure bien caractéristique de diplomate et de lettré. Ses yeux noirs étincellent d'une malice toujours tempérée par la courtoisie et aussi par la charité qui arrête le trait incisif capable de blesser. Le voici qui s'indigne de l'injustice de quelques jugements littéraires hâtifs. Il souffre généreusement de voir rabaisser le talent littéraire d'un Anatole France. Il est blessé par le discrédit jeté sur Rostand, cet esprit si français, si généreux, si fier, dont le coup d'aile, dit-il, nous a tous soulevés il nous parle de sa simplicité, de sa gentillesse, de son âme si noble.

Deux heures ont passé comme un éclair. M. Laudet est un enthousiaste auprès de qui le temps ne pèse jamais. Sa conversation évoque un joli jeu de jongleur il escamote les heures. Avant que .nous quittions La Baie, il veut nous montrer son jardin.

Le salon 1830 ouvre ses porte-fenêtres sur une terrasse droite. Je pousse un cri d'étonnement un jardin 'd'Italie est devant moi.

J'admire. Bien que de tout simple. Un cyprès, des allées rectilignes où flotte quelque chose de voluptueux et de familier que n'a point Versailles. des fleurs d'azur pâle. un tout petit chat qui prudemment s'aventure vers nous.

Et là-bas, tout au fond, dans le prolongement de la terrasse, la chaine lointaine des Pyrénées. Quel domaine choisi pour le travail et pour le rêve.

La perspective oblique du jardin ne permet pas de voir son aboutissement, mais M. Laudet nous indique un point derrière les arbres.

« Nous avons l'église au bout du jardin .et ma tombe. Je vais souvent me promener par là. » Et

Un hiver en Italie, qui fut le premier des œuvres posthumes publiées par sa femme la seconde partie du livre renferme Le Banquet. Michelet s'arrêta d'abord à Gènes, oit était fixée une nombreuse colonie d'émigrés italiens, qui attendaient des temps plus heureux et la venue de la liberté. « Ils restent là, nous dit-il, les yeux attachés à la mer, regardant toujours à leur gauche, si le vent d'est, emportant' le brouillard, ne va pas un moment leur montrer la patrie. » II admire la ville superbe, avec ses palais de marbre et ces terrasses suspendues, garnies de fleurs et de verdures, qui sont l'un des charmes de Gènes. Mais le climat, toujours assez rude, est particulièrement rigoureux cette année-là. Et il ne faut guère songer à se chauffer, comme j'en fis souvent aussi la cruelle expérience. Je me rappelle certaines conférences dans des salles sans feu de l'Université, où je dus garder mon pardessus. « J'étudiais dans mon manteau, dit Michelet, enveloppé comme au bivouac. Je m'avisai de demander du feu, de m'enquérir des cheminées. Grand étonnement des Génois. Ils me répondaient fièrement qu'en Italie on ne se chauffait point la cheminée est inconnue à Gênes. Même elle serait dangereuse, disent-ils, vu la sécheresse du climat, le feu irriterait la poitrine. Qu'il gèle, que du haut des toits de longues et ma- gnifiques stalactites de glace pendent pour témoigner que c'est vraiment l'hiver, les, Gpnqis n'y pre;nneiit;.pas garde; Les thennomètreà sont

'cachés. » ,i?!iu :̃̃- .•>̃ :̃̃̃̃. y-

Pourtant, le froid persistant, on propose à Michelet de gagner un village abrité dans un pli de l'Apennin, à deux.lieuçs de Gênes. « Là, tout changeait, disait-on. Ce n'étaient plus qu'orangers, oliviers, aloès Nervi était, un paradis, une terre de promission. »

Son ami, l'ingénieur Orlando, loue pour lui un « palazzetto .», à l'extrémité du village. C'était une ancienne maison du cardinal Spina, trop petite peut-être pour un cardinal, mais trop grande pour le ménage. Elle était située au bord du torrent, ce qui la mettait dans un perpétuel courant d'air, et l'on ne pouvait apercevoir la mer que du second étage, que Michelet n'habitait pas.

Ce qui le frappe le plus, c'est l'extrême misère dans laquelle était alors le pays on n'y trouvait guère que des citrons et des oranges cela le changeait de l'opulent verger de Nantes, où il avait séjourné avant de partir pour l'Italie. « Un légume à Nervi, c'est quelque chose de si singulier, de si rare, que son propriétaire l'admire, l'honore, le réserve, le salue chaque matin. Les moutons y sont si maigres qu'on n'ose les tondre, de peur de les montrer. à nu. Ici, ttes contrastes._s/mt iyr^ants, pour, qui n'y'" est 'pas fait dès l'enfance. Une nature qui semble avoir l'ostentation du superflu (les orangers et

sur notre mouvement involontaire, il ajoute avec un sourire très lumineux « Ce n'est pas triste. » Ce n'est pas triste, en effet, pour une âme façonnée par la sagesse chrétienne et je comprends mieux à présent la paix religieuse et suave qui règne sur ce jardin.

Adrienne Blanc-Péridier.

Echos de Mandchourie Le Sundaij Maimchi, hebdomadaire japonais, nous parvient avec plusieurs pages d'interview. Mme Foukao, poète en séjour à Paris depuis quelque temps déjà, y publie des pages charmantes ( sur les femmes écrivains de France.

Mais cette revue ne contient pas seulement des échos parisiens. L'interview consacrée à Mme Xakamoura, veuve .de l'officier assassiné en Mand- chourie, émeut par sa simplicité, ignorante du rctcenlissemcnt mondial "dK l'événement. Qui aurait cru que ce fait banal dirais-je troublerait jusqu'à la politique f uj:opécnnc ? j .• Mme Nakauioura apppit la mort ;du «apitainq- Nakamoura le 25 juillet dernier, par le journal 1 Nichi-Nichi qui annonçait l'assassinat d'un officierjaponais en Mandchourie. Une erreur d'idéogramme laissait encore des doutes sur son nom en entier. La jeune femme se précipita chez son oncle, un officier aussi, et le trouva, lui aussi, le A'ic/uXichi à la main, en proie à la plus grande inquiétude.

Il se mit en uniforme et courut au ministère de la guerre. Au bout de trois heures il revint et ses premiers mots furent les suivants « Une femme d'officier sait, même en temps de paix, quel destin lui est réservé. »

Le capitaine Nakamoura avait été massacré dans un bois dont on n'ignore le nom, par des soldats chinois. Le corps brûlé, ses cendres furent jetées au vent par la montagne et par la plaine. « Mariée un an à peine, dit Mme Nakamoura, il ne me reste pas un cheveu de la tête de mon mari, ni même un ongle de ses mains. »

On sait qu'au Japon, ces fragments peuvent suffire à une sépulture.

Le capitaine était parti pour deux mois, prévenant qu'il n'enverrait pas- de nouvelles étant en service. JI promettait à sa femme de lui rapporter de Chine en cadeau un très beau jeu de mah-jong. Une petite fille était née depuis le départ du capitaine legs du disparu. Sa veuve déclare qu'elle ne se remariera point qu'une mort sur le champ de bataille eût été deuil plus supportable que cet assassinat brutal et sans gloire. Il lui semble que son époux- survit quelque part. « C'est là, dit-elle, un sentiment commun à ceuxqui n'ont pas vu leurs morts et qui, comme moi, conservent seulement l'image vivante des adieux. » Le capitaine Nakamoura avait été élevé chez un grand savant et attaché à sa maison en qualité d'étudiant, selon la coutume. Il avait fait de sévères études et ses écoles' militaires. Il n'aimait ni le vin ni le,tabac. Ses seûît-s distractions étaient la musique et son goût pour la cuisine chinoise et les tomates.

Dans la petite maison de la veuve, son image est honorée. Des fleurs et des offrandes de fruits frais le consolent. Le grainophone qui le distrayait de- meure dans la chambre et la fumée de l'encens s'y déroule, « appelant la vengeance ».

Kikou Yamata.

les fleurs d'oranger), mais qui n'a point le ̃̃né- -s s ce.ssaire, qui donne le dessert mais non point Je p dîner. » ̃̃̃'̃̃• -i. 1J

Dès qu'il va mieux, Michclct entreprend. quel- -V 1

ques; courses malheureusement, les routes ïje. ;u sont guère praticables. La principale, qui relie .}̃̃ Nervi à la Toscane et à l'Italie méridionale, est poussiéreuse et très encombrée le sentier qui j t gravit les collincs au-dessus de la petite ville est trop abrupt pour ses jambes encore faibles; j. il doit se contenter du chemin qui longe la ms?r. 1 Mais les touristes d'aujourd'hui, admirant la } merveilleuse corniche qui suit les sinuosités de { la plage et s'accroche ingénieusement aux l'a- j laises pendant deux kilomètres, imaginent avec 1 peine ce qu'était le rivage de Nervi au temps de i Michclct. « Pour toute promenade, un petit { quai, ou plutôt un scabreux chemin de ronde qui serpente, toujours serré cl le plus souvent de trois pieds de large, entre les vieux murs de jardins, les écueils et les précipices. Ce. petit quai périlleux devint ma promenade habituelle, Le soleil d'hiver, dans ce repli abrité de l'Apen- nin, faisait croire au printemps. A l'heure de midi, profonds étaient le silence et la solitude. Ils semblaient faits pour le rêve demi-évcillé, d'un malade. »

Peu à peu, du reste, les beaux jours venus, Michelet constate que sa santé s'améliore. La vue des souffrances et de la misère des autres achùvr. de. lui faire trouver soiû^bi't. meilleur,; ;>Qtf '«Ile soit bénie, la pauvre et rude contrée. 1

J'y étais entre faible et malade, et ^'àHaîs ^nàl-

gré tout en. sortir fortifié, a peu près rétabli. Ce fut pour moi un très bon remède et très eii'icace, de songer moins à mon individualité, à mes maux, davantage à ceux des autres hommes. » C'est, en effet, à ces six mois de Nervi que nous devons l'idée et la conception du Banquet.' Michelet en rêva les généreuses utopies sur le, quai, alors misérable, que bordent maintenant de riches villas et d'opulents jardins. Il aimait à promener ses chimères devant le magnifique arc de cercle du golfe de Gênes et de ses mon-, tagnes déployées, au couchant, jusqu'aux rives, françaises. « Longue et vaporeuse chaîné dont les principaux accidents me charmaient toujours l'esprit le profond pli de Savonc,. la percée vers Albenga où l'Apennin s'abaissa devant notre armée d'Italie, Nice enfin, le Var, la porte de la terre adorée. Tout cela, dans les beaux temps, apparaît sous le virginal diadème des, neiges du Nord. Je contemplais ce grand spectacle du pied de la petite tour qui reste des ancierines défenses contre les Barbaresques. » N'était-il pas juste que sur cette tour fût rappelée la mémoire de .Michelet ?, L'Italie devait

bieii ce' so.uvenîr*'âfc*éehii' qui la considérait;

comme sa secqndc^îèJréj'' ••- < ̃

comme sa sécohdè t~i~i ef Gabriel, °. Fauxe

Jl Gabriel Faure..

CHOSES ET GENS DE LETTRES

1NGLISH NOT SPOKEM

A propos de la récente mission de M. Gaston Rageot aux Etats-Unis, un lecteur me demande si le distingué président des Gens de Lettres sa- vait assez l'anglais pour défendre utilement, à New- York, les intérêts de notre littérature. Question à laquelle il m'est difficile de répondre et qui, d'ailleurs, me semble superfétatoire. Car les généreux efforts de M. Rageot dussent-ils même ne pas aboutir, ainsi que je l'ai noté, le copyright nous garantirait encore très suffisamment. '1

Néanmoins, d'une façon générale, le problème mérite notre attention, si j'eni.çro^s l'article qîî'il-inspirait dernièrement, -dans< le Maiin^ à M. J.-J. Renaud. -̃̃.̃:̃.̃-> Dans cet article, M. J.-J. Renaud, qui a longuement pratiqué les Etats-Unis et en parle couramment le dialecte, signale avec beaucoup de force le tort que cause à nos délégués làbas leur ignorance de la langue anglaise. « Nous" envoyons aux Etats-Unis, dit-il, des conférenciers excellents. Mais ils s'expriment presque toujours en français et, par consé?quent, ne sont entendus que de la colonie française et d'une infime minorité d'Américains., » Ce qui forme, on en conviendra, une zone de répercussion bien limitée par rapport à celles où s'exerce, en pur langage britannique,: la vaste propagande antifrançaise.

En outre, observe M. J.-J. Renaud, les Américains n'aiment pas qu'on s'adresse à eux par voie d'interprète et s'accordent de bien meilleur cœur avec les étrangers parlant leur langue. D'où il résulte que notre premier soin devrait s'appliquer à ne leur envoyer que des conférenciers ou des écrivains complètement familiers avec leur idiome. Cependant, cette réforme urgente né s'opérera probablement, comme tant d'autres, que du jour où lés services de la propagande auront quitté le Quai d'Orsay pour leur vraie place,. rue de Grenelle. Mais ce ne sera, hélas pas pour demain, car un ministère ne lâche pas, sans se faire prier, un budget si opulent et permettant tant de politesses.

Fernand Vantférejn.

Notre collaborateur André Rousseàûx, souffrant, n'a pli nous donner son troisième article sur l'ranrois Mauriac. Nous le publierons la semaine prochaîne.

Le Paradis des Oiseaux

Par MARIH-LOl ISJ: l'ULUSKON

C'est Mistral qui eut le premier l'i Kc d'une je- sèrve' en Camargue, et il est bien que cette idée soit née d'un poète, (clui-u soulu.l.x que ce paysage, unique en Emop. tut pioU-jc, que personne ne pût détruiie la bc.uite m la *o- li-hidCj et que tous les oiseaux du inonde, loin du monde, loin des hommes, pussent v homer la paix.

Après Mistral, le marquis de liaioncelli forma, en 1922, le même vœu; il montra la.nécessité de sauver les richesses naturelles de notre pays, et la question fut officiellement posée au '^Congrès du Rhône, tenu à Avignon, en 1928,' puis au 3", à Genève, en 1929. La Société d'Acclimatation avait déjà accueilli, avant la guerre,, le principe d'une réserve, qui pourrait devenuun centre d'études, à la fois zoologiques et botaniques, car les terrains de la Camargue, sa-< turcs en grande partie de sel, souvent recouverts par les eaux, donnent naissance à une flore mystérieuse, qui ne s'épanouit que là. Sans doute, cette flore est-elle duc aussi à la douceur du climat, à une humidité favorable, enfin à l'emplacement désertique où on la rencontre, qui protège son éclosion de l'intervention malfaisante des foules.

A perte de vue, « la salicorne et les irainasses» tapissent le sol en buissons touffus on y voit aussi la statice légère plume mauve l'aster des marais, l'iris bleu, et, dans les terrains moins salés, au printemps, l'asphodèle et le glaïeul. Toutes ces' îïclfcsses sont, pour le botaniste,- un merveilleux domaine ouvert à ;'sa 'tuviosïtéréncôrc faut-il qu'il soit .prQ;tégé.Et 'voler qu'aujourd'hui (il y a un dieu pour les savants), la cause est entendue, les ministres eux-mêmes favorisent leurs travaux, ils favorisent' du même coup l'élevage et la conservation du Jlamant rose, du héron pourprç et ,de l'avocette.

Déjà, d'autres pays possèdent des -.terrains., semblables, organisés de telle sorte que les animaux y trouvent un refuge contre le chasseur, 'ïét s'y reproduisent. L'Amérique en a créé plusieurs, la Suisse se vante d'un magnifique pare naturel dans l'Engadine, que visitent chaque-air-:née de nombreuses commissions scientifiques. La Hollande montre, près d'Amsterdam,, un grand lac, qui est une véritable réserve de spatules, hérons dont le bec se recourbe en l'orme de cuillère. La Suède, l'Allemagne,. ont créé à leur tour de larges enclos sur le même modèle; l'Italie fait garder militairement le sien. au massif du Grand Paradis, contre les braconniers et les vandales.

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Chez nous, l'idée de Mistral était admise* ieltèrréytai t riéanil) oi ns à l'é't a t de projet, lors- ̃̃ W*en f-annéc 1927 la Compagnie Alais, Forgeret Camargue permit de le réaliser, en offrant à la Société nationale d'acclimatation ses terrains pour l'établissement d'un parc zoologique. Ils comprenaient ses propriétés du Vaccarès avec les étangs inférieurs, le mas de la Capelière, et devaient constituer le premier noyau de la Réserve zoologique et botanique delà Camargue. A ce don magnifique, la Compagnie des Salins du Midi en ajouta un autre les salins qui lui appartenaient à Badon, et à la Vignolle, avec leurs bâtiments et leurs étangs. Un large territoire de 15.000 hectares d'un seul tenant était créé. Les bâtiments serviraient de postes aux gardians, et plus tard, on aménagerait, dans les habitations, des logements pour' les savants, qui viendraient étudier sur place les mœurs des migrateurs, ou l'aspect du phylliréa. Depuis ce jour, la société a arrondi son domaine, une commission choisie parmi ses membres, le gère. Un savant, M. le professeur Mangin, de l'Institut, directeur de notre Muséum, préside cette commission, entouré de MM. Bourdelle, Bressou, ete,i erffin, M. Talion dirige la Réserve zoologique de la Camargue, on l'y voit sans cesse, du nord au ̃midi, parcourant ce domaine en administrateur et en-botaniste passionné.

Tout cela est excellent, mais une inquiétude nous vient la Camargue est-elle classée ? estelle à l'abri des fantaisies électorales qui la dénatureraient ? Nous n'en sommes pas sûrs. En outre, malgré subventions et protections, la Réserve est peu riche elle le deviendra par la suite, quand la France la connaîtra. car son renom est plus grand au dehors. Déjà les, savants étrangers y viennent, attirés par la douceur de son climat, 'et la grâce de ses nids.

Mystérieusement, les oiseaux se sont prévenus les uns les autres. Ils arrivent d'Afrique et du Guadalquivir, de la mer, des fleuves, des cheminées creuses, et du chaume des toits, les zoologistes et; les mouettes se réunissent ici, â l'abri du silence, qui favorise à la fois la médidation, l'étude, et. l'éclosion des échassiers. Disons-le, la Réserve a encore fort à faire. Elle se doit d'abord d'améliorer sa bibliothèque, de reconstruire certains de ses bâtiments, et, dans un pays où le braconnier pullule autant que le moustique, de doubler le nombre de ses gardians. Son premier travail a été de faire venir l'eau douce dans ses postes il lui a fallu l'aller chercher à 40 kilomètres de 1

En échange de tant de peines et de soins, ses pensionnaires lui font d'aimables surprises n'a-t-elle pas vu, l'an dernier, certains de ses migrateurs, si bien acclimatés dans notre Camargue, qu'ils ont oublié leur départ annuel et hiverné dans leur paradis ? ?

Avec les oiseaux, dont on prétend protéger Jes diverses races de la destruction 'menaçante (surtout en Provence, où les chasseurs improvisés s'acharnent contre le moindre voilejot) on voit ici, le long des étangs d^erts, de petits

mammifères, qui disparaissent d> l Europe, le

castor, par exemple, qui construit sa ntÉtison sur les berges, au bord des eaux, et dont les mœurs, nous dit-on, sont fort curieuses, et infiI nimcnl paisibles. Qu'ils soient d<; poil vu de


plume, les animaux trouvent en Camargue un 1

refuge., loin de l'homme dévastateur, un Eden délicieux, ils peuvent vivre en paix.

Nous avons voulu voir de nos yeux ce paradis des oiseaux, dont nous avions entendu dire merveille.

Partis d'Arles, dès le matin, nous touchions au but, vers neuf heures et demie, longeant fetaug de Vaccarcs, si large qu'on pourrait le 'prendre pour la mer, où pullule l'anguille, le mulet (que l'on appelle ici « muge »), le « jol », la crçvellc grise, et le crabe d'étang salé, aliments dont se nourrissent les oiseaux, avec quelques rares « végétaux maritimes ». Après "avoir passé devant les postes de la Capelière et s -de-Filotisej nous nous arrêtons au Salin de Badon. Ici, dans la solitude et lé silence parfaits, on pourrait se" croire revenu au temps où

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Rien Cie souillures, et rien n'avait de r^des.î. ̃̃ Harpocrate, fils. d'Isis, régnait (Ifins les tempies sacrés, Le lung de la rouie, dans les grandes herbes ̃ ̃" scelles, paissent les vaches noires de la Camargue. C'est ici que pousse « le jasmin jaune, en bosquets arrondis ». Comment, sur tout le parcours, ne pas songer à Filirclo ? « Belle. la vac/zê -de race notre se promène, libre et farouche ci jamais on ne la irait, et les femmes ont dit bon temps- »

» Mais à l'intérieur, les routes deviennent impraticables pour l'auto, il faut donc pénétrer à pied, à travers les chemins de sable durci, l'on découvre, l'empreinte aiguë du sanglier et de ses petits. Une nuée s'élève sur nos pas. Il est nécessaire, dans les roseaux, de se garantir contre un insecte qui. malgré vous, est chez: lui en Camargue, accueille le visiteur mets savoureux avec entrain, le pique et le repique c'est le moustique. Aussi doit-on se couvrir le visage d'une tarlatane verte ou blanche, qui vous donne l'aspect le plus comique du monde. Bientôt il faudra aborder les « gazes » (quel est l'ongine de ce mot, qui signifie gué ? Qu'en pense M. Laneelot?). Les gazes réunissent entre .eux4£§ multiples «Han^s do la région, on les tra.">; crsti-fl tin çhiirrctlo. Cc'ila HkutoUc de bois ruYlhiK'nuiiiro, attelée de deux chevaux eam;<rguais et menée par r.n gardian, passe partout, descend tranquillement dans l'eau des étangs, rernonte sur les barges, traverse presqu'îles et canaux. Notre passage, néanmoins, n'effarouche pas les hôtes, que l'on rencontre maintenant en quantité.

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Naturellement, il fait beau. L'étang de Vacçarcs brille sous le soleil d'octobre, resplendissant et doux. Des. bancs entiers de flamants il y en a, nous dit-on, dix mille • étincellent dans la lumière du matin. ils couvrent si étroitement, à l'horizon, le bord des eaux rosés sur l'étang bleu qu'à, première vue, croit vuir les berges faites d'une terre nacrée, couleur d'aurore. Quelques-uns, plus près de nous, perchés sur une frêle patte, lissent leurs plumes et battent des ailes. Nous n'en avons vu aucun pécher du reste, on ignore encore de quoi se nourrissent les flamants du Vaccarès, sans doute de ces crabes, dont quelques-uns affirment qu'ils sont friands, peut-être de certains coquillages irisés, qui bordent le sable comme une frange. D'autres oiseaux se lèvent à notre approche, tournent au-dessus de l'eau et s'y reposent; car sur leur domaine mouvant, ils ne craignent pas l'homme, et ne s'enfuient pas à sa vue. Généralement groupés en société, ils forment dans le- ciel des nuages emplumës, ou, sur l'eau, des cercles, que l'on entend s'agiter du rivage. Uir-bel oiseau rare, c'est l'aigrette, d'un blanc d'argent éclatant il vient du nord de l'Afrique, et de l'Espagne méridionale, mais voici que cette année, U parait oublier, lui aussi, l'hivernage, et se plaire si bien en Provence, qu'il retarde son départ annuel. Passera-t-il ici la mauvaise saison ? Quelle excellente publicité pour la Réserve

Assez curieusement, ces oiseaux sont escortés d'un autre oiseau, bien différent c'est un rapace, l'aigle Bonnelli, qui les suit dans leurs déplacements, accompagne leur vol, vit enfin, dans ,1e uv sillage, et aussi, de temps à autre. en vit. Comme le chat de La Fontaine

•' ̃" ̃̃ C'est sur ei/.v qu'il [oiulc su cuisine.

'Lès aigrettes ont accepté cet impôt du sang, et ne paraissent pas en souffrir outre mesure ̃•L.a Réserve est très riche en échassiers. On y .^oit ,1g grand héron pourpré; 'pêcher l'anguille dans les- roseaux du Va^cai'ès, et des- hérons « çrabiers », que l'on nomme en Provence « esclapaires », ou fendeurs de bois, à cause de leur cri pareil à celui du bûcheron au travail « Ha Ha ». et encore, le bihoreau, nommé « nioua» », parce que cet égoïste ne parle que de lui et prononce le mot « moiia », à tout bout de champ et l'avocette, échassier r noir et blanc, dont le bec est relevé du bout, qui niche abondamment sur les îlots des environs. Un autre bel oiseau, l'écjiassier à manteau noir, est si peu connu, que deux dames ajlgjaj.$cs, passionnées pour les études ornithoJogiques, sont venues récemment ici, l'observer sur son terrain. Mais pour ]e surpreU'̃dre, que de précautions, que de ruses Bravement, sans craindre l'humidité, les fauves, ni .les moustiques, ces dames ont fait installer longtemps à l'avance des tontes à proximité des endroits nichent les mystérieux oiseaux. Petites tentes discrètes. Quand nos échassiers furent habitués à les voir, les zoologistes s'y glissèrent furtivement de nuit, et s'y enfermèrent. Au travers des trous qu'elles avaient pratiqués dans les toiles, elles purent observer leurs «sujets » à loisir, et même photogra. phier leurs nids.

Nous avons vu, au poste de Badon, quelques épreuves du même genre faites par un autre •a.muleur, devant, le nid du héron pourpré. Ce •nid est formé d'un invraisemblable mélange de brindilles sèches, en équilibre sur de grands roseaux. On voit les petits. Ils sont impayables, munis "d'un terrible bec, et parfaitement chauves ils nous ont paru ressembler d'une façon frappante à Offeubach.

Notre circuit en carriole nous a menés à la « gaije » nommée l'Affoux du Lion. Mais c'est dans ie voisinage du Salin de Badon que l'on rencontre Je plus de canards sauvages, et parmi ceux-là, le plus prolifère, est un canard roux, huppé, qui a un charmant bec rose corail, avec pattes assorties. On l'appelle « la branle roussâ:tré-s il y a aussi des « portugais », et des cols verts », tout cela nage et vole paisible-

ment. Aucun fusil dans ce désert, aucun t sauf le bruit des ailes: aucune crainte à avoir. les castors ne sont pas de mauvais voisins, le lapin est pacifiste, et quant aux sangliers, puisqu'ils sontvégétapiens, Reste le renard, ennemi ancestral, que les gardians poursuivent sans merci. Souvent, les grands rapaces survolent les .étangs on nous dit qu'ils sont bienfaisants, et n'en veulent qu'aux « mauvaises bêles », fouines, belettes ou blaireaux, qui s'aventurent près des nids ? Bons rapaces Ils ont donc, à l'état de nature, une âme de chien de berger ? Dans mon pays, ils ne font pas tant de façons, se régalent de la taupe et du pqussin, et quand ils ont faim, s'aventurent avec audace auprès des clapiers.

1,6 gardian qui conduit notre carriole, magnifique' Provençal du type calme, est chaussé des bottes de d'Artagnan. Il parle peu, et, assis sur son siège, Je cou couvert de moustiques, traverse les salins, impassible sous leur? mor- sures. C'et à peine si, de temps en temps, d'une main indolente, il éloigne une dizaine de ces petits rapaces siffleurs, qui, un instant, paraissent avoir éveillé son attention. 11 connait, bien entendu, sa Camargue de fond en comble, conduit ses chevaux sans fouet, et désigne, quand on l'en sollicite, les « gazes », et les étangs, et les îlots, par leur- nom, ainsi que les habitants qui nichent. n distingue le vol de la palombe de celui du, ramier, reconnaît le cri de la crécerelle au milieu de ceux des courlis, les goélands marins, chevaliers-gambettes, grèbes, huppes, râles d'eau, pies-grjèches, gobe-mouches noirs, et pics-verts n'ont pas de secrets pour lui. C'est un sage, et c'est un savant sa manière, il étudie, et il aime son métier, il en est fier, il est fier aussi de son pays, élu des oiseaux du ciel.

A la vérité, la Camargue, de tout temps, fut le lieu de prédilection des migrateurs. Dans ce grand espace, désertique et silencieux, recou- I, vert à demi par les eaux, ils ont deviné un re- fuge. Pas de culture, pas de mouvement, donc pas d'ennemis humains en outre, l'eau est une alliée, puisque, grâce aux vents, aux marées et aux pluios, elle submerge, tantôt ici, tantôt là, une lagune, dont elle change l'aspect vingt' fois l'an. Sécurité excellente. v; De l'Affoux du Lion dans lequel notre carriole s'est enfoncée, on ne distingue autour de

SAUVONS MARLY

Une Société vient de se fonder, sous la présidence active de M. Jules Siegfried, société dont le titre: « Le Vieux Mfirly », précise l'objet, et qui est composée des personnalités les plus qualiflços pour mener à bien l'œuvre de reconstitution à accomplirSans doute n'est-il pas question de rebâtir ce paJtûs dont les faces extérieures étaient « superbement décorées par des peintures à fresques avec pilastres d'ordre corinthien Teints de marbre et ornés de bases et de chapiteaux peints d'or», enlaces de « guirlandes de fleurs en eolorb », le tout étant « couronné d'un entablement sur lequel s'élève une balustrade au pourtour, dont les pié- destaux sont feints de marbre et les balustres couleur d'or, sur les angles de laquelle sont des grou- pes d'enfants qui accompagnent des corbeilles de fleurs en sculpture et des-vases sur les trtmeaiix». (Dict. de La Martiiiièrc.) Les pavillons également, peints à fresque de mênjeJaeçyi et rçliés entre; eux et au château par des ireFceàux de verdure, ont définitivement disparu.

Mais il semble que l'on puisse songer à rénover, du moins en grande partie, ce qui représentait ie grand attrait de Marly (tous ]es mémoires en font foi); les jardins, « Roi en payait l'entretien 18,000 livres par an, dit Ernest F.grichou dans un article intitué « Marly », paru le l1' septembre 1909 dans 1b Revue de Paris. Le parc offrait une infinité d'avenues, de ronds-points et de sentiers, des salles de verdure, des cascades et des allées d'eaux. Il y avait les jeux les plus divers. Chaque bosquet avait sa vasque de marbre. A l'ombre des fçuillos bruissantes s'y reflétait le geste d'une statue, »

A l'origine, le Roi désirait posséder, en Marly, un « ermitage ». Saint-Simon prétend, avec la bienveillance qui le caractérisa (il oubliait que les comptes demeuraient en dernier témoignage), que le Roi dépensa «des milliards à transformer peu Li, à peu l'ermitage désiré en Palais du Soleil. Le soleil, emblème royal, brillait dans Je ft'vlitpn principal et les douze pavillons réservés à la cour figuraient le chœur stellaire des douze signes du Zodiaque.

L'auguste coryphée ne pouvait faire moins que de placer sa gloire, son emblème et ses adorateurs au centre d'un paradis. « Marly, Sire » implp-^ raient les courtisans.

C'est qu'outre sa beauté, peuvre de Mansart et de Le Brun, la résidence n'était pas austère la marquise de Maintenon, qui ordonnait de voiler les nudités des statues l'était seule mais les duchesses de Bourbon et de Chartres y fumaient les pipes du corps de garde, la duchesse de Bourgogne osait déplacer, en manière de jeu, la perruque vêtant le chef vénérable de son royal graîid-père; pourtant, à l'opposé des usages de Versailles, la coutume de Marly voulait que chacun demeurfit couvert. Le jeu ni les jçux n'étaient dédaignés à l'ermitage, ni en ses einours les jeux, de l'anncau-tpqrna.nt, du troumadanie, de l'escarpolette, de la roulette, de la ramasse, des pertiques, occupaient chacun leur bosquet.

Mais sous Louis XV, Marly commença déjà de décliner. Durant la Régence, la. seule- visite que reçut la royale demeure fut celle de Pierre le Grand, en 1717. Il examina « les jets d'eau, les cascades et les statues avec une attention surprenante ». En 1728, le cardinal de FteUïy remplaça la grande rivière par le tapis vert actuel, beaucoup des marbres qui l'ornaient furent expédiés à l'église SaintSuipicc, qui les contient encore. Marie Leczinska n'aimait pas Marly et la du Barry préférait Louveciennes, en bordure du pare.

Cependant ce lieu qui, depuis ses origines, se trouvait mêlé à l'histoire de France, du point de vue de l'art, montrait encore un intérêt -considérable c'était Je seul jardin dessiné par Mausart, et le seul château qui fût construit pour ne constituer qu'un « tout avec ses jardins, Car il n'est sincèrement pas possible d'accuser Louis XIV d'incohérence, et si l'ermitage fut peu à peu métamorphosé en « Palais du Soleil », ce ne fut que sur les plans. Aussi le château, les douze pavillons et le. jardin avec sa suite de bassins, présentaient-ils un ensemble incomparable. Au reste, Le Nôtre, trouvant le jardin exécuté à son retour d'Italie, il était allé planter la villa Doria, entra dans une belle fureur le « jardin » de Mansart était magnifiquement composé de terre-plejjis, de marbres, de bassins, de balustrades, d'allées battues mais de verdure point! « Un plat d'architecte», marmonait déjà le jardinier au sujet de la colonnade de Versailles. Le Nôtre dut planter quelques rangées d'arbustes taillés et les galeries et les portiques

soi que de l'eau, d'étroites bandes de sable, et toujours, Vanxère prairie,'des plages marines. Au-dessus de nos tètes, le vol lourd d'un rapace, chassé par deux corbeaux. On sait bien que=le corbeau, qui naquit blanc, fut noirci par Apollon, pour le punir d'avoir révélé au dieu l'infidélité de la belle. Coronis, fille de Phlégias: il vaut toujours mieu,x se taire. Depuis ce jour, le corbeau jouit d'une mauvaise réputation, il est redouté autant' que la pie, parmi les amis des oiseaux.

Comme nous suivions du regard la poursuite de ces cambrioleurs ôe nids, 'nous aperçûmes à l'horizon désert, linè'Mnde de terrain verte et boisée c'est le bois des Rièges, magnifique forêt primitive, comme il n'en. existe peut-être pas deux au monde, qui s'çlçve, fertile, au-dessus de la désolation. poussent/les genévriers de Phénicien les lentisques étale romarin au printemps, les asphodèles recouvrent la terre, à côté des arbres à feuilles pWsfetàntes, et du chèvrefeuille sauvage. Cette' forêt" -'enchantée, pleine de fleurs et d'essences' rares, surgissant au milieu des étangs et des sables de Camargue, où seules naissent les végétations des terrains salés, n'estce pas une fantaisie charmante de cette nature, qui se plait à faire des pieds de nez aux savants ? Comment cette forêt a-t-elle polisse là ? Elle apparaît comme une nef merveilleuse, où voguèrent peut-être les Saintes-Mariés, ses voisines, îlot précieux, rempli d'ombre et dé mystère.

Le jour tombant nous ramena 'vers la demeure du gardian. Une petite chouette chevêche, installée sur le toit, guettait les approches de la nuit. Et nous admirions la bonne grâce de ces gardians et de leur famille, aimables, 1 gais. Ah ils ne songent pas à gémir de leur isolement, ils le chérissent, au contraire, se passionnent pour leur métier, s'intéressent au succès de l'entreprise dont ils défendent la prospérité. Ceux-là ne réclament pas « les distractions » du viilage. Quel village ? Certes, on ne

trouverait ni cinéma ni dancing à moins de dix

kilomètres. Comme nous nous plaisions à louer cette sagesse, on nous répondit « ils sont nés là », et nous vîmes une masure dans les salins, la famille de ces geiis, jadis, avait construit sonnid, auiinilieu des.Aenbes de, l',c,tang,: «omnje

lès oiseaux du voisinage' u' ̃>••

1 JV*ari$-Lpui8e Pailleron.

élevés et çn.trelçiuis par ses soins furent les plus célèbres parmi ceux qui. existèrent.

Louis XVI habita peu Marly, mais çu juin 1789, poussée par Maric-Antbijièltc et les princes qui dé-

siraient l'éloigner de. Versailles, il y séjourna, ho

« journal » de Roi nous le rapporte

Dimanche, 14 juin Départ pour M&rly, à 8 heu-

res 45 minutes. ̃ pour à 8 heu' '1

l'cs 45 minutes,

Lundy 15 juin Chasse au cerf à Port-Royal. Mardy 16 juin Rien, Mes soeurs sont venus (sic)

dippr. i: v

Mcrcredy 17 juin Rlçfi. ̃

Jeudy 18 juin Départ à 8 h. 30- Procession en dedans, vespres et salut. Soupé et couché à Marly,

.PuivJes.i1?, 20, 21 et 22;|uijî, passés-. de.iufcîie.

MiU-dy 23, juin Séajïech^àJe aux 'ÈWs k IV Reti-

res. Voyage à Mar|y' à ?i$-3° faire les paqucts- Vi"

Peu de chose en somme; ,-̃:

Si peu de chose on effet .qu'en mai 1791, Louis XVI signait le décret lui enlevant l'administration des maisons royales sur lesquelles étaient posés les scellés;

Dès cet insUnt, let,sort- tragique, du, .çhùieau semble réglé. •. Peu après la Convention décide la vente des meubles et immeubles dé la liste civile et la fonte de tous les bronzes des maisons de la couronne il faut de l'argent et des canons le sentiment patriotique et la haine du luxe se conjurent contre le château, Au début, Roland et la commission des arts parviennent à réagà- jusgu'eij1 sentembrç 1733, pas une seulp des statues c]n jp.a-rc n'est encore déplacée. Mais le 20 du même mois ;;ççgurent trois représentants du peuple en mission, pour diriger la vente du mobilier et Io dépouillement des bronzes et des marbres. I,a., vente dure çiualro.-vingt-sept jours et

rapporte 435,492 livres. Heureusement les fameux

<5 chevaux de Jlarly » sont réservés à Paris Enfin le Directoire songe1 à vendre Marly.

3 ill',

Sagniel, l'açquéreui1, yiiét/iblira en .l'un- V1IJ. une

SagniaJ, Aptop et uue Y'1¡~lJ\blirtt 1;'11 FaJ}' VH.L, unc

̃ filature de çpton et- une fabrique de itlpap de Fran-

ce; ». 'Il se rainera. Des Mrs, Marly retoui'ne a sa

seconde destination un ohantku- de matériaux fticiles à extraire et, en 180G, quinze ans après la Révolution commence la démolition d'un chef-d'œuvre encore réparable. 'i

Aussi auJQurtJ'hui est-ce .une çputuroe de s'excla- mer « Marly ? il n'en reste absolument rien l'abreuvoir sçul, et enepre. » C'est parler sans savoir. Les vues de Marly récemment prises en avion vous sont-elles déjà tombées sous les yeux ? Le plan général demeure intact le terre-plein du château bordé jadis dç- grilles forgées et dorées s'élève à peine dénaturé. Plus bas, entre des talus reetilignes, brillent plusieurs pièces d'eau aux bords effondrés par places seulement. L'un de ces bassins a été remis bn eau récemment par l'administration des eaux et forets pourquoi une île en perce-t-elle la nappe ? Ne cherchez pas trop ce sont les gravats, reliefs des démolitions du des Rois.

AparçeyezTvpuS: ces deux.magi)ifiques;nu)gée.s d'arlires ? Elles occupent la place des pavillons et ont poussé depuis l'Empire. Voici encore dans les bois, l'emplacement des appartenients verts où, dit Dangeau, « l'on est, à l'ombre à toutes heures du jour », rafraîchis par imb^asto, bassin, au centre duquel une Vénus de.;Pf.our,régnait sur un peuple d'enfants, d'oiseaux et -&çt fleurs en plomb. Enfin, vous constatez qu'aucun lotissement n'a entamé la grande composition des-jarçlins qui demeure com- plète. .(,b' Donc, la reconstitution est possible, et sitôt que des crédits suffisamment importants seront consentis, des dons assex généreux et nombreux amassés, elle deviendra une réalité-

.'IGV 9 "'̃

Les conceptions modernes viendront Ru secours des réalisateurs planches d'expositions de fleurs pour les horticulteurs français, hollandais et autres dans les plates-bandes, etc, et Marly, qu'une impératrice, l'impératrice Eugénie aimait encore à parcourir en 1908, sous la direction de Victorien Sardou, habitant du village, Marly à quelques lieux de Paris, deviendra l'un des buts d'excursion les plus courus, les plus admirés, les plus splendides de la région parisienne.

-k'J. de Wailly.

LA VIE INTELLECTUELLE EN PROVINCE

LE FRANÇAIS DE LA PROVENCE

Au cours d'une séance de la Société d'émulation du Bourbonnais qui se tint à Moulins, en 1927, M. Antoine Meillet, membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, professeur au Collège de France, entretint ses confrères de la nécessité de recueillir le vocabulaire des parlers locaux..

« Nous savons tous, dit-il en substance, .que nous devons nous intéresser aux vieilles pierres, les étudier, empêcher qu'on ne les détruise ou que les marchands ne les emportent. Mais' nous devons savoir. aussi que, comme les viei 'les maisons, les vieux châteaux, les vieilles' églises, les mots sont des témoins du passé. Depuis la Révolution, le français moyen est devenu ce que Ton appelle une langue nationale, et, d'une façon chaque jour plus rapide, le français commun remplace les parlers locaux, en abolit même le souvenir. A l'imitation de la France, il y a maintenant partout des langues nationales, et partout ces langues nationales font disparaître les parlers locaux, 11 faut se hâter de les recueillir avant qu'ils n'aient disparu tout à fait des lèvres des hommes. On ne s'imagine pas ce qui se cache d'antiquité derrière les mots. Quelle qu'en soit la date, proche ou lointaine, les mots des parlers locaux sont les témoins de civilisations antérieures, et,, avant qu'ils ne disparaissent, il en faut organiser partout un relevé complet, pré- cis. »•

Le vœu de l'éminent linguiste vient d'être accompli, en ce qui concerne une de nos régions du Midi, dans une étude de parler régional intitulée Le français de Marseille, et éditée par l'Institut historique de Provence. Cette étude est l'œuvre de M. Auguste Brun, professeur au lycée Thiers, à Marseille, et qui a déjà publié des ouvrages de la plus haute valeur sur l'introduction du français dans les provinces du Midi et sur la langue française en Provence de Louis XIV au félibrige.

L'introduction- effective du français en Provence, nous dit-il, date de 'l'impérieuse ordonnaheei'de Viilers-Cotterets, .signée?' par le roi, François Ier eu 1539 ce fut à cette date que les notaires marseillais adoptèrent le français dans leurs écritures. Et la population marseillaise, qui ne parlait jusqu'alors que le provençal, se mit à apprendre le français quand il devint la langue des affaires publiques, des proces et des contrats.

La plupart des notaires et dos secrétaires municipaux rédigèrent d'abord leurs actes en mêlant, au petit bonheur et au courant de la plume, les termes des deux idiomes, et il est souvent impossible de discerner laquelle des deux langiiçs le rédacteur, prétendait écrire. Cette première phase fut de eciirte durée pour ce qui est de la langue écrite, mais pour la langue parlée, le désordre subsista longtemps. Il subsiste encore dans le langage de nombreux Méridionaux qui entremêlent le français et le

provençal.

~r Peu à peu. à partir du dix-huitième siècle, les tours et les mots héréditaires du parler provençal tombèrent en désuétude, remplacés progressivement par des tours et des mots d origine française. Cependant, un grand nombre d'entre eux restèrent dans le parler marseillais et, d'autre part, des mots français introduits dès le seizième, çiècjej, en Provence prirent des acceptions noù'vej.-l'p^'et inattenduos. Enfin, les

Provençaux ont une' facilité remarquable pour

créer des vocables nouveaux. Grâce à ces'di-' vers éléments, entre le provençal et le français' officiel, s'est fÔriil'êP'lm nouveau parler que M- Brun appelle" Te « français régional de la Provence ».

Sur ce parler, le savant professeur de Marseille a falt une minutieuse enquête, Pendant des années, il a écouté les conversations des gens, surtout celles des femmes, parce que leur langage est moins entaché d'argot et de ce fran-

« HOMMAGE D'AFFECTUEUSE ESTIME »

II«'C3»l^r-V3e:3UX-.3B3

Jamais, depuis le début bien involontaire, de sa carrière ierresvre, Miss Myrtille Brown I n'avait reçu un envoi de fleurs, un bouquet. Chaque jour, tandis qu'elle se dirigeait péniblement I vers la station du métro, pour se rendre au grand magasin de Londres elle confectionnait des boutQiinières, elle songeait combien c'eût éîé beau de trouver, à l'heure tardive elle rentrait chez .'clip, une gerbe dy. roses, rouges, aux pétales épais, lustrés, d'une douceur suave, ou blanches,

au parfum précieux, l'attendant sur sa table, ̃

Ii \{jt! r~ve 'J1l1possJble,hH{n ()n¡t,l(l~di~l ii'

Jj'îalîaiï s'estimer encore trop h.quréu.se çlé'posséçlP1' uiie table et une miche de pain à poser dessus. Elle devait déborder de gratitude envers ceux d'en haut qui lui permettaient de conserver un toit pour abriter sa tête.

Tout en mettant la théière sur le gaz qu'elle venait d'allumer, elle s'apostrophait durement « Et si tu n'avais même pas eu un penny pour payer Je trou que tu habites ? Et si, Myrtille Brown, tu n'avais pas eu une cuillerée de thé à faire infuser dans ce pat? Donc, sois reconnaissante! » Aussi rendait-elle grâce à la Providence, à sa logeuse, à son patron qui pourtant s'entendait à les ouvrières, au boulanger qui lui apportait son pain, au laitier qui, le dimanche, laissait à sa porte pue demi-pinte de lart, et au chat de la logeuse qui s'abstenait de le boire.

Vers tous ceux-là, du fond de son cœur anxieux et sincère, montaient des remerciements. Elle ne possédait que de quoi vivre tout juste alors, comment oser ce souhait extravagant d'un bouquet? Tu aurais pu, reniarqua-t-elje en inclinant la théière pour en recueillir jusqu'à la dernière goutte, tu aurais pu coucher sous les ponts, D'autres qui te valent bien et ne sont pas moins laborieux que toi, y passent leurs nuits, les malheureux! Mais une fois au lit, la lumière éteinte, elle ne pouvait s'empêcher d'imaginer l'instant insigne • à supposer qu'il arrivât, ̃ elle recevrait des fleurs, Déballer le colis, songez-y! Voir l'étiquette a « Fleurs fraîchement coupéêk, » défaire la ficelle, ôter le, papier, soulever le couvercle. Que froiiverait-elle ? Oh! des roses, peut-être des violettes? Du muguet d'une blancheur invraisemblable entre ses feuilles étrangement luisantes, du lilas, ou de pâles pivoines roses, ou la douceur chaude et amicale du mimosa?

La petite chambre ressemblerait à une serre ̃ une de ces belles serres de Kew avec la pureté passionnée des sveltes lis, les pensées aux minois chiffonnés, les primevères en touffe serrée, les pri, nieroles cernées d'un feuillage sombre, les grandes coupes fragiles des narcisses. Mj'rtille emprunterait à sa logeuse des pots de confiture vides et passerait une soirée entière à les y disposer; et la chambre serait merveilleuse •<– comme le ciel. L'encens des fleurs dissiperait le relent de moisi et la vague odeur de chou, permanente dans la maison.

Se réveiller lentement, voluptueusement, un di-

cais populaire que l'homme entend au bureau, a l'usine, à la caserne ou au café. Il a complète et quelquefois rectifié ces observations en les soumettant à des Marseillais que son enquête intéressait. Puis il a recouru aux anciens dictionnaires provençaux, afin de savoir si ces constatations avaient été faites antérieurement. Et il nous donne aujourd'hui une étude grammaticale et un vocabulaire qui sont du plus vif intérêt.

Voulez-vous quelques exemples ? En voici un qui se rapporte aux verbes intransitifs employés activement « Il tombe son revolver et se blesse. » Certains verbes, en Provence, sont volontiers pronominaux. On dit, par exemple « Nous se sommes accompagnés avec le CQUsin » ou « Elle s'cnr.age. après cette robe ». Et cet emploi du double pronom est fréquent « Je me suis pensé alors. Prendstoi garde de pas tomber. Il se croit de bien faire. » Notons encore l'emploi de la préposition après « La lettre, je suis après à l'écrire. » Et celui de l'adverbe puis, qui est très curieux « Quand vous n'aurez rien à faire, venez puis nous voir au bastidon. Dire que ça se vendait puis vingt-cinq francs J'ai rencontré mon oncle il m'a puis dit comme ça qu'il passerait ce soir à la maison- » La plupart des interjections sont issues du provençal et bien connues grâce à Daudet, Paul Arène ou Jean Aicard ainsi oï, vaï, té, vé, qué, oiuj, zou. Parmi celles qui sont d'origine française, eh bien s'emploie avec un sens spécial. Prononcée seule, avec un ch fortement accentué et prolonge, elle exprime l'admiration ou la surprise « Dix francs ça, eh bien » Ou encore « II y a eu trois prix, au lycée. Eh bien 1 » s'exclame l'interlocuteur Et cela veut dire Quel brillant lauréat Le vocabulaire marseillais recueilli par M. Brun est extrêmement savoureux. Notons quelques termes des premières pages,

Agassin, substantif masculin, désigne un cor au pied, et, par suite, le pied lui-même, dans l'expression « Ne marche pas sur mes agas.sjns. » Boufaren, adjeç.lif joint au mot ange, désigné" une figurine d'angelot qu'on pince audessus des crèches provençales, 'au temps de Nool. « II' 'semblé rangé boufareu », se' dit d'un enfant qui a de bonnes joues. Caligner signifie courtiser, fleureter ou caresser le calignaire est l'amoureux, le galant, le soupirant ou le fiancé. Char pin s'emploie dans l'expression. •' avoir le charpin, c'est-à-dire avoir envie de se quereller à propos dé tout, On dit aussi se charpigner, pour se quereller. Enfant veut dire un garçon. Quand on demande c'est un enfant que vous avez? il faut comprendre est-ce un garçon ? On dit aussi j'ai deux filles et un enfant. Fioli désignera Marseille, les gens de la haute société, qu'on accuse, par ce mot, d'être capitalistes, conservateurs et cléricaux. Cette expression est née à l'occasion des sermons que faisait, à l'église du Calvaire, un prêtre italien, lequel, s'adressant à ses auditeurs, les appelait souvent figliuoU.

J'arrête à cet endroit, faute de place, les extraits du vocabulaire provençal. Il instruira et divertira particulièrement les lecteurs qui, ayant séjourné dans le midi de la France, ont pris plaisir à écouter, dans la rue, en tramway, au café, ou sur une place du village, les propos des gens du pays de cette race au langage si varié, si pittoresque, et qui met une coquetterie instinctive à -parer les idées les plus banalegi d'un tour piquant; et;:iftt prévu. iuj«,- ̃ Mais. en lisant cette étude, je me suis aperçu que je connaissais déjà bon nombre de ces locutions pour los avoir entendu employer en Dauphiné ou dans la vallée du Rhqne, jusqu'au nord de Valence et au voisinage de Lyon. Voilà un phénomène de linguistique que je me permets de signaler à M. Brun le parler de la Provence a conquis tout le Sud-Est.. ̃̃

Hubert Morand.

manche matin, en pareille compagnie quelle félicité! Des rosés rouge» au chevet du lit, des blanches au pied. Sur la table, des rosés roses, Non pas seulement quelques fleurs ou le contenu d'une caisse minuscule, mais une profusion de corolles, toute Ja douceur que lui devait le monde. Car elle sentait confusément qu'il lui devait quelque chose, Cette quantité de boutonnières! Oui, il avait nue dette de beauté à acquitter elle était créancière du monde pour tant et tant de parfums, d£ pétales dorés, de «.«liges .veinés d.e..iijquv,£V.pQUi',mWf». y;ejoutég,de passiflores,. de fleurs d'oranger! ,11 -éiflif son; débiteur; pour les petites pâquerettes et les immenses tournesols, pour les nénuphars rosés, familiers des profondeurs liquides; pour les fleurs sans nom, somptueuses, striées do teintes étranges et fantastiques, cueillies au pays des Elfes; pour les branches étailées ruisselantes d'un miel de paradis.

Doit à Myrtille Brown, le Monde Item, l'autour et Ja beauté. Item, des loisirs. Item, du soleil, du rire, tout ce que son cœur désire,

Evidemment, sur son salaire de la semaine, elle eut pu s'acheter un bouquet ainsi faisaitrelje parfois, mais ce n'était point là le bonheur rêvé. Le miracle des miracles, ce serait le petit rectangle de carton portant, à côté de son nom, celui do l'expéditeur et, qui sait? quelques mots de compliments. EUe avait ouï dire que c'était l'usage lorsqu'on envoyait des fleurs à quelqu'un, à une actrice en renom, à une prima donna; et c'était aussi la coutume aux anniversaires, aux enterrements. Les anniversaires! Imaginez un tel envoi le jour de son anniversaire! Elle en avait tant célébré, et oui se ressemblaient tellement tout au plus une tomate nour corser son thé et après, quelque ciné» ma. Une fois même, c'avait été une pantomime, sa Jpgeuse lui ayant repassé un billet de faveur en remerciement de son aide pour un travail de couture,

Miss Brown goûta beaucoup une scèjie de métafmorphose de boljes dames, couchées sur des pics .(le glace aigu,s, dans un décor de,. neige, se changèrent soudain, à un coup de sonnette, en nymphes estivales rosés et languissantes, environnées de toutes les fleurs qu'elle eut :iu souhaiter. Elle pensait bien que ce n'étaient que des fleurs en papier, des arbres en carton, mais, malgré tout, quel plaisir ne devait-on pas éprouver à s'étendre dans une chaude lumière rosée, avec, en face de soi, des rangées" et des rangées de visages charmés Oui, plus jeune, elle aussi eût pu devenir une fée à méT tamorphoses.

EUe eu fit la remarque à sa logeuse, en la remer- ciant de l'agréable soirée.

Comment? Se donner tes allures de ces déver» gojidées? Bonté du ciel, Miss Brown, et quoi encore ?

Elles ne font pourtant que s'allonger, dans de jolies toilettes, pour être regardées, répliqua Miss Brown avec vivacité.

.II y en a, répliqua la logeuse d'un air sombre/


ipjiîfont plus.de mal comme ça, sans bouger, à

ifaîre voir, que des personnes respectables qui abattraient mille lieues à pied.

Et puis, en tout cas. je ne suis plus assez

Ijçune.

non, et vous ne rajeunissez pas. Le temps passe vite.

Elle hachait de la viande pour le repas du pre,v."mier, comme si le Temps et la Mort eussent été sur ;Ja planche à hacher.

f, L'idée qu'elle allait au-devant du Temps et de la ̃ JMort attrista Myrtille Brown. Elle se rendit compte qu'un moment viendrait où elle ne pourrait plus faire de boutonnières. Elle savait qu'il fallait éeo/nom'iser sou par sou en prévision des mauvais jours 'qui, une fois arrivés, no passeraient plus. Même une boKe de perce-neige serait de trop. 1

Un jour viendra, se dit-elle en lavant.sa tasse et la soucoupe après son thé frugal, tu auras besoin d'un so.u, où un sou sera pour toi une question de vie ou de mort. Epargne donc et montre-toi "reconnaissante,

'Y' Néanmoins,' au fond'clèson cœur persistait l'aspi-

ration vers quelque fête inouïe, un éblouis'sement de Juiujère. Comme elle saurait eh jouirl Comme elle en savourerait le souvenir, bribe par bribe! Rien do ce qu'on pourrait lui offrir ne serait perdu elle s'arrêterait à chaque pétale, à chaque feuille, comme i.ux grains d'un rosaire.

Mais personne, autour d'elle, ne semblait se sou• cier de lui offrir la moindre fête. Personne ne songeait à allumer un cierge sur l'autel de Miss Brown. Un jour enfin, un triste jour d'hiver où tout avait •'marché de travers et où elle s'était sentie incapable de rendre grâce à qui que ce fût, elle prit une décision hardie elle donnerait une fête à ellemême. Avant que d'épargner en vue des passes difficiles, elle ferait des économies pour se payer ̃'cette réjouissance. ̃̃•̃ Après, fit-elle, en éparpillant soigneusement, sur le rebord de la fenêtre, les miettes de son pain pour les oiseaux, tu te tiendras tranquille et tu seras véritablement reconnaissante.

•̃̃ Elle commença donc à rogner sur tout, à éçono• miser. pe semaine en semaine, le petit pécule grossissait, Un demi-penny par-ci, un penny par-là, elle amassa, avec une rapidité surprenante, un shelUng. Si ferme était sa détermination que le prochain anniversaire la trouva à la fête de deux livres. C'est mal et fou de dépenser deux livres pour quelque chose qui ne sert ni à la nourriture n* à l'habillement », se dit-elle. Elle savait qu'il lui serait impossible de rien révéler à la logeuse; Non, il fallait garder Je secret absolu.1 Pérspune/ .#$[ de- s" vrait soupçonner la provenance des fleurs. Quel est Vdpnc ce mot qu'emploient les gens quand vous ne 'devez pas savoir un nom?- « Ai-q. quelque chose 'comme cela. IJ faudra que les fleurs soient ano. » EUe connaissait, à Covent-Garden, une petite boutique où on vendait an détail. Il y avait parfois des tubéreuses. Des merveilles s'entassaient dans des bourriches. C'est là qu'elle irait, la veille de son anniversaire.

Tu devrais rougir, se disait-elle encore, en buvant son cacao à cinq heures, un matin d'hiver, do ce que tu vas faire tantôt. Dépenser quarante "l siiellings. pour assouvir une convoitise de tes yeux!

Mais cette pensée ajoutait plutôt à sa joie et ellerayonnait en regardant, de son autobus, le Londres matinal.

LECTURES^FRANÇAISES J. -QUELQUES R,SVXT:ES3

L'esprit M l'homme est admirable quand il transfonne la nature ^o.ssuet hii-nieme, si ~i;

prompt à e~ 46fi~ de J!i,perbebÜel1ectueJ!e .,1,

prompt ii *^ft àéftçr de ,la,uperbe intellectuelle

et de ses. ̃ concupiscences, juge merveilleuse ̃V « industrie humaine » elle accommode au bonheur de l'espèce le domaine plein d'embûches où la Providence, pour son bien, a voulu l'enfermer. Qu'eût-il dit des victoires sur la matière et ses néeessitôs par où triomphe Vov-. gànisation de la vie moderne? Peut-être qu'elles ne l'auraient point ébloui. Elles tendent, en effet, à établir dans le monde un ordre économique et social serait diminuée la part dés antiques lois naturelles. Cet ordre-là n'est-il pas périlleux et fragile ? Un jour vient où la nature, dédaignée par l'esprit, prend sur lui sa 1 revanche; car on ne bâtit solidement qu'avec son alliance ou sa complicité.

LA REVANCHE DE LA NATURE

Les épreuves que, depuis quelques mois, endure l'univers seraient-elles destinées à rap-* peler cette vérité aux novateurs trop audacieux ? M. Marcel Prévost ne parait point élpi- i gné de le croire cette conclusion consolante ressort, au moins, des pages pleines de substance et de poésie qu'il vient de donner à la Revue de France sur les semailles au pays de Gasco. tme. Ce n'est point d'aujourd'hui, on le sait, qu'il est attaché à cette terre du Sud-Ouest, et particulièrement de la région d'Albret, qu'il a peinte plusieurs fois dans ses livres il y po&* Tsède «n beau domaine qu'il aime a surveiller il y passe ses vacances. U observait» l'autre se.maine, comment, dans les premiers jours de novembre, les paysans là-bas entremêlent les derniers soins exigés par la vigne aux premiers soins réclamés par le blé deux cultures essen.tielles et deux années de culture se rejoignent ainsi dans cette quinzaine fatidique le « temps de vendanges », comme on dit « dans la vallée de Garonne et de Baïse », est aussi un temps de semailles l'année nouvelle s'annonce et s'ébauche sous le dernier sourire de l'année révolue. Octobre s'est achevé « en pleine fermentation des cuves » aux lendemains de la Toussaint, le « temps de vendanges dure encore quand on ouvre la terre aux semjs ¡ Le temps de vendanges? C'est, au lever du jour, une ouate de brume translucide, qu'on sent Innocente et passagère, qui no gêne guère la vue sur les premiers plans, mais enveloppe discrètement les lointains brume qui n'est point froide, qui n'est point étouffante à respirer, et qui, Jes premières heures de la matinée écoulées, commence à lever ses rideaux successifs comme les gazes d'un théâtre ou à les dissoudre comme les « fondus » d'un écran. Avant midi la magie solaire opérera le changement de décor les eretes étagées des coteaux surgiront du paysage. le blanc de l'air jaunira vers l'Orient, se bJeutera au ?éijith la magnificence d'un jeune automne apparaitra peu u à peu dévoilée. Et la journée continuera, magnifique, d'heure en heure plus dorée, or clair d'abord, puis or jaune, puis or pourpre, jusqu à ^incandescence du soleil coucliant.

Dans la brume, on entend les charrues attelées de bœufs, qui cheminent vers les pièces de terre et les bouviers, maniant l'aiguillon qu'ils nomment la toçadère ̃», font alterner, comme les chants d'une mélopée, les exhortations qu'ils adressent à leurs attelages prélude d un travail méthodique que, trop souvent, le citadin ignore

C'est pourtant le labeur essentiel grâce à lui, grâce à la confiance que le paysan de France a conservée dans son « manège ancestral », les « raz de marée industriels et spéculatifs » sont venus, chez nous, « briser leur élan devant la stabilité agricole qu'un « ministre sage, perspicace avait prévue et encouragée la France est 5 moins atteinte parce

Demain, vers cette même heure, guère plus tard, •arriverait le coffret d'albâtre contenant le nard précieux.

Elle descendit à Covent-Garden. A présent, elle circulait entre des tas de verdures potagères, des tonnes de fruits, des sacs crevant de pommes de terre, les grands paniers p-als des précoces n; rcisses qui exhalaient leur arôme. Elle pénétrait dans sa Mecque.

Le marchand était occupé. Il vit une petite femme râpée dont le visage exprimait un mélange d'anxiété et de ravissement.

*• Eh bien, raa'ame, que demandez-vous? Des choux?

Des choux! Elle qui venait chercher les trésors de cent jardins fleuris.

Non, monsieur, répondit-elle avec quelque âpreté. Je veux des fleurs. De belles fleurs. V ts en ferez un colis que vous expédierez ce soir même à une dame de mes connaissances.

Des violettes?

Qui, des violettes, des tubéreuses, des lis, des capillaires, du mimosa, quelques douzaines de, rps.es et aussi de ces polyanthus précoces et (les girbflées,

Minute! Vous savez que cela vous coûtera gros?

Je suis en mesure de payer ce que je commande, répliqua Miss Brown avec hauteur. Inscrivez ce que je vous dis, faites l'addition en y ajoutant les frais d'emballage et d'expédition, et je payerai. Le marchand obéit.

Miss Brown allait de fleur en fleur comme un papillon aux tristes couleurs, caressait doucement un pétale,respirait délicatement une rose. Elle était l'incarnation même du bonheur. Le marchand, flairant quelque chose d'inusité, se montra généreux. La commande achevée, l'adresse donnée, elle paya les deux livres y passèrent.

Vous y joignez une carte? interrogea l'homme. Miss Brown exhiba triomphalement un bristol portant « Hommage d'affectueuse estime. » Une amie très chère, sans doute? s'enquit le marchand.

Ma seule amie, pour ainsi dire, répondît Miss Brown.

A travers la bouc particulièrement visqueuse de Covent-Gartlen, elle pateauga avec béatitude, travailla avec béatitude et rentra chez elle dans une extase heureuse. Elle dormit du sommeil entrecoupé des enfants la veille de Noël et s'éveilla de bonne heure, guettant le coup de sonnette du facteur. '̃•̃ –t- Ecoutons! Oui On a sû»né j s Mais laJageuse ne paraissait pas. Sans doutn. était41 ce le laitier? Nouvelle attente. Nouveau coup de son-: nette. Pourtant aucun bruit de pas dans l'escalier. Le boulanger, supposa4-e{le. Encore une pause. Une heure. Rien. L'heure du courrier était depuis longtemps passée. N'y tenant plus, elle descendit, Le facteur ? dit la logeuse, mais oui, il est déjà venu, il y a belle lurette. Un colis? Non, rien pour vous. Il y on avait bien un ponr Miss Brown, une grande caisse très chère portant l'étiquette « Fleurs coupées », mais j'ai bien compris que ce n'était pas pour vous et l'ai envoyée but droit a Miss Elvira Brown, l'actrice qui a logé ici, autrefois. Ella avait l'habitude do recevoir des tas de fleurs, alors, n'eatee pas? j'ai tout de suite deviné que c'était pour

.elle. Mary Webh.

Mary Webb.

v (TPatluit de ~'<H!~aif! par LOUISE SERviCEX.)

qu'elle peut, à la rigueui-r'tontinuer de vivre, 1 réduite à elle-même »,'à; ce qui est le « mimro,p 'de'féçurité,> néçeEsai;re;;à Une e graiîd,e nation ̃ De cette nécessité prjmos'fijiajp,, le blé est et sera ] longtonips le symbole historique. On discute l'éta- Ion or. L'humanité ne discutera jamais l'étalon blé. Aux temps bibliques, la fortune, c'est le bétail, l'huile, le vin, le blé mais avant tout c'est la blé, aliment indispensable à la vie large et heureuse. La grange passe avant l'étable, avant les jarres d'huile, avant le cellier Quand une nation peut en produire assez po«r se nourrir, elle ne nargue pas pour cela la crise, la gène mais elle nargue la disette. Avoir le pain le pain quotidien Les Géorgiques, sous toutes leurs formes, sont le poème vital de l'humanité M. Marcel ̃Prévost le rappelle opportunément, comme faisait Lamartine, voilà bientôt cent ans, dans son poème des Laboureurs.

SOUS LE RAYONNEMENT D'UN DIEU Lamartine était, lorsqu'il l'écrivit, dans le plein rayonnement de son génie sur les âmes sensibles de l'époque, et particulièrement sur les âmes féminines, ce rayonnement tombait vainqueur comme celui d'un dieu certaines, qui furent seulement effleurées, demeurèrent t pour toujours éblouies et comme envoûtées. Pour Mlle Nathalie Blançhet, par exemple, 'n'eût-il point mieux valu qu'elle n'approchât jamais le poète? Elle ne le vit que deux fois mais il la conquit d'un regard et jusqu'à la fin d'une vie qui ne devait s'achever qu'après s quatre-vingt-dix ans, elle demeura captive de ce trop beau souvenir. C'est une bien curieuse aventure M. Georges Lecomte, de qui l'on connaît l'active piété envers le grand poète, vient de la révéler, avec une émotion contenue et d'autant plus touchante, dans le Journal du Bibliophile maçonnais. Il a connu, jeune homme, « l'âge, dit-il en souriant, où, sardonique et plein d'irrévérence, on se méfie un peu des vieilles demoiselles de province qui font des vers entre deux offices », il a vu passer « dans les ruelles du sombre bourg de Saint-Gengoux-le-National », tout

proche de Mâcon, cette ancienne et persistante

admiratrice de Lamartine hélas il ne lui a point parlé. Et voici qu'il accepte la mission de le présenter, dans une préface, le recueil des lettres écrites et reçues par la « poétesse de Saint-Gengoux ». Deux de ces lettres, adressées aux parents de Mlle Blanchet, content qu'âgée de dix-neuf ans, elle fut, peu après 1840, pré- sentée au seigneur poète de Saint-Point par Ir son oncle comment cet oncle n'aurait-il point eu ses entrées au château Percepteur, il tenait Lamartine dans sa juridiction fiscale et Lamartine, dès cette époque, avait besoin de son indulgence, Nathalie arrivait auprès du grand homme « jolie, séduisante, délicieusement candide, avec des fraîcheurs d'églantier » ;,elle lui avait adressé, récemment, l'hommage d'un poème « c'est juste à la minute de le quitter que, en rougissant, en haletant, elle lui révèle son audace ». Lamartine l'invita à revenir diner chez lui « le lundi d'après, avec son oncle ». Date mémorable dans l'existence de Mlle Blanchet

C'est précédé de ses deux levrettes les plus familières que Lamartine, vêtu de gris, entre dans le salon, Quel front lumineux Quelle fine et noble tête au-dessus d'un corps racé, mince, élégant! 1 Puis, voici que surviennent deux des sœurs du poète, Mme de Çoppens et Mme de Cessiat, dont l'une des flllas, Alix, jeune veuve du comte Léon de Pierreclos, qu'elle perdit après trois années d'adoration réciproque, a été obligée de partir le jour même. Et Mme de Lamartine, qu'on est allé avertir, accourt aussitôt. « Grande, mince, pâle et 1 plus bourgeonnée comme on disait qu'elle était

autrefois », écrit avec une franchise naïve la jeune 1 fille, qui nôtïs révèle ainsi une impression et une rumeur de la contrée. H est exact, d'ailleurs, que, très mal portante, la douce et dévouée Mme de i Lamartine avait le visage assez violemment cou- perosé. Enfin, le témoignage de Mlle Nathalie Blan- chet confirme l'impression de beauté, de charme, de majesté gracieuse, que donnait à tous Mlle Valentine de Cessiat.

On sait que cette nièce préférée devait être l'Antigone du poète vieilli, méconnu, accablé par les créanciers.

Le poète voulait seulement plaire il charma. Après le dîner, il -ppa la jeune fille « d'ouvrir l'album de vers gu'g,.sa prière elle n'a pas manqué d'apporter »̃ elle lut quelques-unes de ses compositions précoces, et Lamartine prononça « Entendez-moi bien. Je ne dis pas que vous avez du talent. Non. Vous avez plus, bien plus. Vous avez le vrai génie. » Sur la lèvre du cîieus. les mots définitifs avaient fuiguré. Ils fixaient juibdestin. Mlle BJanchet ne revit plus jamais, -£<«jwartine mais elle se lia d'amitié bientôt, aveçi Alix, de Pierreclos toutes deux échangèrent des lettres fréquentes oit Lamartine était' sans cesse présent toute à son rêve, Nathalie refusa plusieurs fois de penser au mariage

Vivant avec, dans son cçeur, dans sa juémoire, dans ses yeux, la constante illumination des heures passées près du poète, Ja jeune 'fille continua, malgré les avis d'Alix, à faire trop aisément de jolis vers s'exprimait son âme toujours ingénue et, sans s'apercevoir qu'elle devenait une vieille fille difficilement mariable, à rêver d'un impossible hymen en pleine poésie. Jusqu'à quatre-vingt-dix ans, son paroissien sous le bras, marchant à l'invariable cadence des vers qui naissaient toujours en son esprit, elle se rendit chaque matin à l'église de Saint-Gengqux, dont les cloches emplissent de leur puissante voix les rues étroites et noires de la bourgade. Et certainement, au milieu de ses autres oraisons, elle y priait Dieu pour le repos de l'âme de Lamartine, qui avait si magnifiquement fêté ses premiers poèmes.

Délicieusement contée par M. Georges Lecomte, cette histoire illustre d'un exemple pittoresque un état d'âme qui fut fréquent au dix-neuvième siècle et qu'on pourrait appeler le « quiétisme lamartinien ».

Ji' 'kE PREMim' FENELON,, '.? 'Lamâïtiliè, û'aiWaatfs, aimait' 'fort l'inventeur du « quiétisme » ih.Jui- a consacré, 4ès 1852, l'une des premières biographies que, dans Le I Civilisateur, il réefigeait pour l'enseignement du peuple. « De tous les hommes modernes, a-t-il écrit, celui qui ressemble le plus à un sage de l'antiquité,; c'est Fénelon, » II l'a nommé « un Pythagoro ou ujï Platon de Ja France ». C'était, sans doute, le travestir un peu sous l'excès de l'admiration. La mère du poète est responsable de cette métamorphose c'est à travers les lectures de TèUmaque, faites par cette mère candide sous les arbres de Milly, que Lamartine vieilli aperçut Fénelon. La « psvchologie fénelpnienne » est beaucoup plus complexe M. Victor Giraud l'indique parfaitement en un trop bref essai où, dans la Revue des veux Mondes, il analyse, en utilisant les travaux les plus récents, cette âme si nuancée de Fénelon, qui n'arriva point à se saisir nettement elle-même. Complexe, elle n'était peut-être point aussi changeante qu'on l'a cru. M. Victor Giraud montre que le premier Fénelon celui d'avant le quiétisme, que l'on connaît le plus mal était tout prêt déjà à recevoir l'influence de Mme Guyon. Une lettre de direction, qui .date de cette époque, est révélatrice -•,̃

II. tâcha. de ncriewidire qui ne s'applique, strie-;tcvnent à sa, correspondante mais en même temps, il nous révélé inconsciemment les dispositions et les habitudes de sa vie intérieure, ln pente involontaire de sa méditation religieuse. Il y a déjà un peu de « quiétisme .»;dans une déclaration de ce genre « On n'a besoin ni de lire ni de raisonner lorsqu'on peut sentir cet état comme on doit. » M. Victor Giraud met bien en lumière les traits subtils de cet esprit si riche, si pénétrant, si séducteur qu'on ne peut encore aujourd'hui l'approcher sans ressentir son charme. Fénelon est sans doute, avec La Bruyère, celui des grands écrivains de l'époque classique que le spectacle du monde contemporain aurait le

moins surpris,

moins ̃'̃•̃̃̃̃ Sfeurice Levaillant.

LES UVRES DU JOUR G INTIMITES DU SECOND EMPIRE

(Les Feirtines et la Comédie)

par Ferdinand Bac (Hachette) i>ur le Second les ouvrages abonaen-L ] De oe-lte époque brillante, à la fois proche et lointaille de nous, on dos-ire aujourd'hui, tant connaî- .( •trd, tin. ivetit pénétrer Ses moindres îsecrets. L'étude du Second Empire tait en quelque sorte partie de nos actuelles occupations et, consécration su-, j -i prême, la mode féminine, s'inspirant des tradi- j tions de l'entourage de l'Impératrice, a ressus- j ] cité ce chapeau, d'ailleurs séduisant, qui se pare de façon cavalière sur la tète de nos élégantes comme il a coiffé les grandes damés de la cour des Tuileries prêtes à être invitées nus fameuses séries de, Compiègne ou de Fontainebleau. M. Ferdinand Bac n'écrit pas à proprement. parler de l'histoire, et c'est tant mieux. Cela nous dispense de lire des jugements trop souvent inutiles sur les hommes et sur les événements ici nous serrons de plus près la vérité puisque ces pages colorées, variées et à de certains moments incisives, constituent <* un recueil de faits et de propos observés et notés par les témoins immédiats de ce temps ». Nous voilà fixés Mais puisqu'il faut tout dire, n'importe, qui ne pouvait pas avoir la prétention de se charger drf crayonner quelques-uns de ces personnages, à la physiono. mie déjà légendaire, dont l'esprit, la grâce ou la noblesse d'attitude ont laissé des traces dans notre imagination. Mais M, Ferdinand Bac sur le Second Empire des clartés particulières. Détenteur de documents d'un rare intérêt^ il met en valeur les trisors qu'il possède, et n'hésitant pas à évoquer ses souvenirs il arrive à planter devant nous un décor pittoresque1 à souhait qu'il anime de sa verve et de s fantaisie.

Les femmes on-elles joué sous' le régime de Napoléon III un rôlè'fd'urië importance capitale ? Je ne le crois pas, quoiqu'on se plaise à répéter qu'à la cour et à la ville, dans la conduite des affaires comme dans la recherche des plaisirs, les jolies femmes il ne saurait être question que de celles-ci étaient installées au premier plan. L'influence féminine ne varie guère ot les hommes seront toujours sensibles 'au sourire de celles qui, selon le mot de Dumas fils; s'habillent tantôt compie des sonnettes et tantôt comme des parapluies. Seulement les femmes dégagent plus ou moins de charme et déploient plus ou moins de coquetterie, Telle époque est favorable aux regards caressants et berceurs, telle autre commande au contraire une allure décidée, impérieuse, quasi virile. Le résultat en sol ne subit aucune modification, et il n'y a de changé que les apparences. 1 Il parait qu'aux yeux de certains étrangers la

France du Second Empire passait pour une nation dévergondée. « Elle n'était que délicieusement étourdie, déclare M. Ferdinand Bac, et sa mesure persistait, même dans la folie. A propos du Second Empire il a été, jusqu'à ces dernières années, assez difficile de saisir exactement ce qu'il fut. La politique un niai nécessaire •avait brouillé les cartes. Il a fallu trier et ce nous est maintenant une joie de nous pencher sur les chapitres de M. Ferdinand Bac d'où surgissent, dans un aimable pêle-mêle, les actrices et -les acteurs qui, à des titres divers, méritent notre attention. 1.1

La mystérieuse Castiglione, cette terrible engageante, sort de l'ombre où elle s'était volontaire- ment dissimulée, à la fin de sa vie, dans Je silence do son appartement et ce ne sont pas les. lignes les moins émouvantes du livre de M, Ferdinand Bac que celles où il raconte qu'un soir de juin, au début de la troisième République, après avoir dîné aux « Ambassadeurs » dont les girandoles au gaz provoquaient l'admiration générale avec- Arsène Houssaye, l'ancien administra teu- de la' Comédie-Française, en traversant la place -Vendôme, lui désigna dans l'obscurité une promeneuse attardée précédée de deux petits chiens la Gastiglione. Lorsqu'ils eurent abandonné. ce revenant à sa solitude, sur le trottoir de la rue de la Paix, Arsène Houssaye se tourna vers son compagnon « Ce qui a toujours manqué à Npirc-Damç de Cavour, c'est l'amour. Elle n'a jamais été aimée comme elle aurait pu l'être parce qu'elle n'a jamais aimé qu'elle-même. S'est-elle seulement aimée elle-même ? Elle n'a jamais aimé que ses ambitions et c'étaient des ambitions d'homme. ))

Peut-être csy-co cet égoïsme qui a empêché la comtesse de Castiglione d'exercer un ascendant durable sur l'Empereur, il qui elle ne cessa pas de rendre justice malgré « l'indifférence affable » qu'il finit par lui témoigner, comme à ses autres maitresses, quand il avait résolu de rompre une liaison. M. Ferdinand Bac nous trace de Napoléon III une foule de croquis qui prouvent que sous sa bonté, qui était réelle, pour des sujets qui lui tenaient à cœur Je souverain faisait preuve d'un entêtement que rien ne parvenait à vaincre. Quelles pensées le dominaient, lorsque, son éternelle cigarette aux doigts, il voyait tourbillonner dans les vastes salons illuminés do ce palais qui avait vu le triomphe de l'Aigle ces femmes endiamanîées et ces fonctionnaires chamarrés ? Se croyait-il l'Empe- reur ? P'après une réponse qu'il lança un jour, l'air 'gtnMMeur et désabusé, à Pauline de MeHernich, il sy mille -à parier qu'à certaines heures ilsiavait; Jçs j 1 sensations du dormeur éveillé. Bien que l'Impératrice se refusât à les écouter, on colportait sous le manteau des détails croustillants sur pas mal d'aventures amoureuses. Le chantage sévissait et il faut déplorer avec Viol-Castel que le rôle de l'amour soit réduit visiblement à son seul ins'îinct. H est vrai qu'on a la ressource de se demander si l'auteur des Cahiers noirs n'a pas en face de lui un horizon limité, et la parole du maréchal Pélissier: « Le principal est de trouver des femmes qui, en amour, vous évitent de longs sièges », n'est qu'une boutade quelconque de vieux soldat. Heureusement que les boulevardiers ont un autre langage -=- et aussi Mérimée il figurait au nombre des familiers de Rachel qu'il accompagnait le matin chez l'Impératrice. Rachel recevait d'uno manière somptueuse. Le ton de la maison était d'un style raffiné. Aux murs s'étalaient dfs tableaux de maître, des 'tapisseries, et des bibelots de prix encombraient les étagères et les consoles. Rachel aima et fut aimée et le plus fidèle de ses adorateurs, le prince Napoléon, de retour de Cannes où il avait embrassé l'agonisante, murmura tristement à Mérimée « On ne remplace pas une femme qui vous trompait avec tant de grâce. » Il est vrai que c'était la grâce du génie.

Marc Vsrenne.

~n~~Mctmn.

-Education

DES ANNEES DE JEUNESSE HEUREUSE

.4 des enfants, précieuse promesse de l'avenir, il faut, avant loutç chose, de l'air, de la lumière, de l'espace, c'est-ri-dire la possibilité de s'ébattre dans un cadre agréable, et de prendre qoùt à la vie. Ces conditions réalisées, il devient aisé, cyoijonsiwiis, de leur donner le désir de voir clair dans leurs pensées, de faire naître en eux le souci de la réflexion, le pluisir de la recherche, en un mot la joie d'apprendre et de savoir.

Dans les cerveaux des têtes la tourmente de la vie a exercé ses ravages, il q a des impressions qui ne s'effacent pas parce que ressenties, alors que la sensibilité était intacte. Revenir aux (innées de la prime jeunesse, qui ne le désire ?

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Caux


COURRIER JEJ.A BOURSE ;̃'̃ 20 novembre.

Séance ̃ «régulière. Marché très calme. Tendance plutôt ferme dans l'ensemble.

La Bourse a tenu évidemment compte de la légère amélioration survenue sur le marche de plusieurs matières premières, le blé et les métaux notamment. Mais le fond de nullité qui caractérise les transactions est toujours le même depuis lundi dernier. A peu de chose près, toutes les séances de cette semaine se ressemblent.

Aux changes, la livre sterlinfl s'alourdit à 95 69 contre 96 19, cependant que le dollar se hisse à 25 55..

Nos Rentes ont à peine varié. Etablissements de crédit soutenus, sauf la Banque de France, qui fléchit à 11.875. Banque de Paris, 1.339 -Lyonnais, 1.848 Union Parisienne, 443 Comptoir d'Escompte, 1.140 Mobilier, 411.

Même cours sur le Suez.

Un peu d'irrégularité au groupe électrique Distribution, 2.540 Seine, 740 Littoral, 1.007 NordLumière, 2.095.

Mines métalliques, une nuance mieux Rio, 1.600. Légère reprise du cuivre. Les négociations des producteurs. ne sont nullement rompues, comme le bruit en avait couru. Aux produits chimiques, lourdeur de Péchincij à 1.325 fermeté de YAzote Norvégienne à 762.

Légère avance des métallurgiques Dives, 714.

Les pétrolifères reproduisent leurs cours d'hier Royal Dutch, 1.365 Shell, 190.

Sud-africaines et caoutchoutieres calmes, mais bien tenues.

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Cérémonies. Fêtes et Réunions Au Cercle national des armées de terre, de hier et de l'air, 2, avenue Portalis, le 24 novembre, à 20 h. 43, gala de théâtre. On donnera Miche, comédie en 3 actes, dé M. Etienne Rey.

L'assemblée générale de la Solidarité commerciale « Union Mutuelle et Orphelinat des Employés de Commerce aura ]ieu le dimanche 22 novembre, à la Salle Gaveau, à 20 h., 47, rue de ta Boétie, sous la présidence de M. Painlevé. Elle sera suivie d'un très beau concert donné par les artistes de l'Opéra.

Le président de cette importante société, M. Henri Herson y présentera, avec sa franchise habituelle, les revendications de la Mutualité française à l'égard de la loi des assurances sociales.

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~5%1928 amortissable .1100 95: 101 054%1918 ,> 98 40 98 65 Russie 4 1867,1869. 275 65 20.. Indu.t, de l'Afr, Nord.6. .A.nzin,113'>0 ..11340.. Il.Srakpan, 314.. 310.. Egypte unifiêe. 78, 82.1,

738 œÎ3~nque de France,12C45.1187; 5 1920 Am'ortissable, 128 75 128 9C Santa-Fê 5% 1919"1' 860 84~ 20..1 Franco.Japonaise 250.240.. 42 ~Blan.y .684 ..l 660 4S P,22¡'BrUay 315 ..1310 Exterieure '4; ,1,145 ,1.1

70.. Nationale de Crédit 1 125 ,1,120 4%1925 (change garanti). 104 401104 25 Suède 4 11~2 1913 ,77.. 1; ..1 .privêe non cum" ,1 90 ..ICarvin .1269 .131JC?.. 3 06 Cambodge 455C'1 46 75 Japon 1899. 62112162 1 ,~2i

100.. de Paris 8< Pays.Bas,jl342 13,9.. 6% 1927 Amortissable. 106 95 106 ~7 Suisse 3 1,'2 1910. ,93651 ,9370 50..1 de Suède et de Paris! 906 "1 906.. 90 ..IDourges.11390 1390.ICanadian Eagle 24 2450 Portugais. 44 112 44 l~2

)00.. d.Paris&P.ys-Baf;342..)339..6%t927 Amort.ss.bte. 0695 0697Su.ss.3t.2)90. '~°'' )25CréditA~rï~22)5 ..2250.. )6..Graissessac !90.. )90.Caoutehoucs(S"Fin.nci.rede: 5.50 501 56..Turc4% 6).2.63.4

70.. Compare Aigérienn |3É0 -1372 Douanes, Crédit Foncier Ar^ •• •• ;»; & » m/. ÏÏ^ ~"=:V:. V- « tlÏÏÏÏ^ {UW* 8^ 80..Comptoir National d'Escompte MfO ..il 140 ObKg. Ch. fer Etat4% 1912-14 428. 429.. Pnonte Tombac 52 50; ^B™ n 40 ..|M.rr. 6B5 685 6 ,h 9 Conoordia 36 75 » 75 D. B«r. 3 1.7 3 3,8. j ,S-=t^^ iia^?^" Si2:: ti! 0BUOAT.0N. à teSPA-r-^ïï;1»- «::|«i:: ^»|2iï^ru;f.iV«™r^ :§rE^r5ï^|S:: |TÎr?- IU\ lm\ »:: z^v.Boz^â^ &* |». ,8713, 394.. 3925e Zsï^SZ^&W^ li'&s: g ::|^ ̃ E..r«H-u^™| S ^^5j.rDS3!J4 ^j^j 40.. Mobilier França.s 408.. 44.. 7 ,o 926 3W ,875 4 1|l aq! 30 Immobilière des Voitures I" 255 Mokta-el-H.did.act.de 500fr i329:» 3230 East Rand 74.. 7! 50 Shell. |! 15)16,1 15; 1b .SocFinanc. franc, et colon, 130. 130.. 7/o1927. ?S? ?ï ?2? S 1876 4% 492.. 494.. "••-̃ 7 60 Equateur préfertnce. 2T 50 29 73 Anaconda o- )

-Lyonnais .A105.. Soc'été Alsaec'enM de,,8an,que ,915 "1278.. 237 50¡Alg<;r'e-Tunlsle (Omn,um),229O "i2225.¡De Seera ordl,a,re .1 ~~O ..13~2 RloT,nto.lI6 1,!4116 ,12:

)00.. Lyonnais.850 ..)648..BcnsduTre..r5.)924. 735 5C 73450 ,3., 394.. 3925C 55 ..Soc,ete MaroelliaISe'of"1745 "'1/35.. ..¡eoleo, parts, 179 ..2085.E~tG.duid. 320.. 36 Mexlcan Eagle, 4,~4~4!

o(().. Mobilier Français,1408 !30.. j30.. 7/o)927. 569 569 )a76~ 492.. 494.. Nord de ,50.. 122 (,Mines de), ord, .¡194<;J 760Equateur. 29')0 Z973Anacond. 3-'e:3.i~.

Soc,F~na~c,franç, et ~ol,on: !3O., 130.. 7% 1927 56550156550 18764% 492:: 494:: ,,0.. Immobilière des Vo,tur~.s, 162. 255 ..1'Mokta-el.Hadid,act,de50c:r 329Î ..13230. Eaot Rand 74:, 71 5g Shell.I! 15/16:1 15;16,

45 .Société Générale H45 1133 Oblig. décennales 1922^2. 101 10 10105 05 ,892 2 ,/2 }04.. 302 20 Liile-Bonnières, ord 740.. 750.. 17 50 Eotr.llà. Mining. V «" ?5 25 Steel Common I 8o .] 6i.i,

42 ..Rente Foncière 650 655 Ca.sse autonome 4 >s ,o. IWB.WV».. ,894.96 2 1;2 30O..303. lûor^j ̃̃ Pétroles CC" Industrielle). 680.Extrême-Orient. '119 1 .2 Escompte h«rf banque .5 15; 6|5 UH6

42 F,3enio Foncière 650. ,655 Caisse autonome 4 Y,¡IOO8, ,-111009.. ,1894,96' 2 ~¡2'?:Ó~ 300 ::l303:, dtl",j'l" 20 ,1 Li!le"S, ',onnit;e., o~o,1740 6M ..1750iEetr:llae Mi,ning, il 19 ..[ 25 Steel Common.1 15i'16,5 15.~i~ ,i'

32 ip^t,! Générale Foncier, 210. W6. <V'. -< LJ' <4{f: 41I £$82% ï. W^.1: 367 •; ;J /,H ^T)OHS.iiNDUST;R*|lti.t's ,20 v:|bynsn1rte <S,ë'ïa. ̃ Centrale). 1945 .1821 ..1 d. Francp:Roj.n.is. Pétro. 47 '47 50 Prêts 1:4 4_tU 650 V.' Suez- .V ••M-!?^5i?fô^A^rlq"?.0eeidoT'1tiSaîinÇ-3/0- 386 389 5 '899 2 Met. «5 --f^O .'̃̃̃>̃ V ̃- •' 70 Electro-Chimie' Mptal 1030 103O 6 .h.MFranco-Wyoming. ord 1 30 134 | Pana (change). 03 95 718 3O.SueZ<part de fondateur). TUOO.. Indo-Chme 3 19O9. 386..389.. < ,904, 2 1.!2 Met. 374-y'372.. ̃ E 352. 543. Engrais' Novo .«..j .64 ^eduld 420.. 415 3U S New- York j 375 87, 373 87 255 ..Suez (civile) (cinquième). 3505 ..34M. ~i% 4913- -̃.+ «»̃ 41^ °- ,9O5 3/4 396.. 594.. 27 Ouest jouis «3 ̃ 445.. 41 68iKali Saintc-Thérèse 1535 ..1540.. | ,h .6 General Mining 80.. 79 R,o j .>| 55 .Est ,9?0 900 Madagascar 19O3-19O5 83.. 82 70 ,4 330.. 328 Ouest-Algérien '30 •• 527.. 50 ..iMatière. Color. St-Denis 6!7 6I7 JGoldfields. Consolidated 77 76 50 Valparaiso 3090, « 85.luydn. l28° ̃• 280 Maroc4% 94 490.. 489.. Q( 3,9,, 3,75c *> rZisienî 706.. 710.. ..JRhSne-Poulenc 586.. 580.. 75 IGula-Kalumpong 48 73 45 50 Buenos-Aires 37 «M 37 M 6250Midi .•««••i8M"T~' 'S 38Î 38J nj 1912 3 ï 22 50 Parisienne indÉlectriiu. 373.. 370.. 191 56 Le Ripolin. jouis I2^"?<2° IHotchkiss 9>2 970 Argent métal (comptant) 4f ï'i&'3f if'ïfa 171ioSs-8^:•;9•9•••••• ;;616" 3sa.5-ï.«ïi-ëg:: %?̃ Si^^iïïï.i'.ÏÏi1: S" iSS|l:i^!ï;0^hcSf^iS ::1| » ::|S™r coP; J- ^f'f^\ S.-fïrïïr-'rsS^:1. M"™ z 2* Ii^: Si" ÎSiS i| .Mrimfrimt m». aS::fed^rr.i»::i& 3. ^n^;g: ,S: .| :5 S^b^a !!• |™4

Crêdit National 5(~ '919 6192(' 618.. -g, e~n, 19236 -1- U .,¡1560.. 154 S6,Soie Artificielle (Givet) 215~ 2025.. 20 ..¡Huelva Cop~er, ,625 477) NEW-YORK 2U Noverr,bre

90 Eau, et Éclairage (Lyonnaise). 2390 ..|23TO,. 6 H 1922 543.. 546.. ,930 4 962 .965.. ^Urgu7gno^; ÈneVgie ™~ ]'?̃̃ 13 33jCharBeurs Réunis, parts 330.. 340 ..4 .h Kuala-Lumpur 6? 69 At chinson Topeka '33 â'j'zS îè

45 .;M<tropo!)taindë Paris.333..)3M.. Bons6~)92L. 19285%020.0!2.. 12iÔÔ 80 ..Sa!insduMidi.S5.)!90.. 3:h..Jagersfcntein. "Ch.tngesurPar~.vue.3~C~4

80 Distr. Parisienne d'Electr.e.te 2530 ..2140 6. 0 janv. 1923 1, 930 4 Lots 990 990 Câbles Télégraphiques. 155-- 1^0 ^Havraise Péninsulaire (B) I 12 ..iLar.glaate 13a 50; 134 Baltimore et Oh.o ?2 I fli ?t 20 Electricité de la Seine £S"«2" f Ù 1^1 =43 544 ,«, 40 Edison 606.. 815.. 55 Transports en Commun 650.. 628 Liévin 337 | j32 Canadian Pecific \] l' ) M

80 "¡Dist" Pa~isienne d:Electricitê2530 .2140.. 539 50 ')9304.%Lct. ?90.. 990.c~esTeiégr.phiques. ¡55" liO.. .HavraicePêninsuiaireœ). 4 .h.Kuala,Lumpur.¡ 6?..¡ ~4..B.it.mor..t0h,o. 3334.28',8

20 Electricite de la Seine ,740.. 740.. juin 1923. ~36.. 53950 U. Cables TelegraphIques. 155 50 "Havraise P~n~ui (S). 12 .Lar.glaate 13050; !34 BaltImore et Ohio 33 3'4 ~28 1!8

20..E!ectricitéde!aS.ine. 740..740.. 6~ju.n)923. Ic 18792600/ 497.. 499.. 40.. M6..8i5.. 55..TransportsenComrT.un.6)0.628.Liévin. 37 "1 ~32..Canad.anPMific. ~5,~ ,1.

37 50 Electricité et Gaz du Nord flg..793.. obl.g. 6 1924 .43.. 544.. /C(Jm, ,879 2 g 497.. 499.. S C8 IlectHcïté de P^is. 1206.. 1210.. 35 Transports Maritir.es 269.. 262. London Tin ord -J » •• Chesapeake Ohio 31 3.4; 29 34

85 Electricité (C" Générale d'). 2285 223U Départ. ce -,e/.o~ <45 544 Fonc. 1879 3 519.. 520.. jqq E|ectricité de Strasbourq. 1890 168J 28 ..London Tin priv 27 5t 2. Chicago Rock Island ï'î' 1

55 ..Energie Littoral Méditerran. 1019 ..1007 ..Départ, o. l'Aisne 7% 926.. 545 544.. g ,3~30. ^8 523.. 8 1 de VarsÔv°. ord ^0 2000 335 Bénédictine &200..|6i50 3 .h ..Lorraine « £ 65 5C Erie Railroad I \,2\ 1

40.. Energie Electr. Nord France.. 667.. 670.. 7 ,0 927.. 631 631 2 Fonc. ,883 3 349.. 349.. 42 50 Energie du Maroc. 2273 ..2175 455 Brasserie Quilmès 4400 4400 Main R.ef Consolidated 17 5C| |13 Jll,nois Central. 17 !;2| 16

90 Nord-Lumière 2?Kïi*a?." c •' ?' 517 5 1885 2 6O Vo. 380.- 3/8.. 42 ̃ )'12175.. 123 Distillerie Cuseme, 1826.. 1)826 Malsccs. ord 73 50, 71 5C Lou.sville-Nashv.lle in ̃'̃•'« 30 Thomson-Houston 393 391.. de te Marne 6 ,«. ̃ ̃̃̃̃ Com. 1891 3 ?'o 344.. 336.. 50 Forces Motrices du Rhône.M» "1770 120 Distillerie de l'Indo-Chine.780 ..j.789 3 05 Malopclska « 5o 23 ̃ New-York Central 40 i 3/ 1,2 32 50 Union d'Electricité 960 957.. de Meurt.et-M6 ,0. 31/ 1 u. ,892 2 6O «/ 403.. 398.. 297 50! Fore" Motric'-du Rhône (parts):'1^Ito23.. 17 50 Grand Hôtel 263.. 50 Mexican-Eaale Oil ord 28 73, i9 5C Pennsy Ivama 28, ,8 27 7,8

25 Firminy. 76.77,. de Meu.e6 ~1923, 5:7.. 525" F 18952 8 ¡; 397 4Ó4 297 ~ô~ Forc" Motric'.du,Rhône(partsJ:' 1'1 "1 O~,)" 17 5C,Grand H6t~i 26; ..i" 50.. Mexican-Eagle Oil ord. 2875: 29 5C Pennsylvania. 287,'81277,8

25-Firminy 76.. 77.. de Meus. 6^ A 1923. X/ •• Fon=. ,89S 2 8O 397.. 404.. 22 501 Forces Mot. Vallée d'Aspe I 2bl 261 --233.. 16 25,'Grands Moul. de Ccrbeil, ord. 248 248 60 ..Michelin (part) 1033 .I040 Readmo. 1 48 ̃ 46.

135..Dives VJÏ ̃̃•In" dU I 12L"" 536 538 Corn. 1899 2 6O '}î"^t" 33 33 (part) ̃ ̃ 130 Nossi-Bé 880.870 JMoteurs Gncme 277 278 Southern-Railw.y f 1. 4 14 3,4

45 ..For. A Aciéries du Nord et Est 568 572 6 A 923 536 MB K Fone. ,9O3 3 j 5" 45.. de la Vienne l,«* 8 13 20 ..{Sucreries Brésiliennes 185..M76.Mozambique 2-J 24 Southern Pacific M4/, 40 3,&! 115 Tréfileries et Lam. du Havre. 556 567 7 l?.2,7 •'• 5^5 545 ïï Corn. 19C6 3 $l~lâ" <>5 86 (oart) 1720 17W) Sucreries Coloniales 83..j 81.. Navig" de l'Afrique du Nord. 44 42 Union Pacfio 9? .9078 42 50 Courrières 405 •̃ *$ ̃ ̃ Pas-de-Calais 7/o 926. 3«- 3«.. O Fonc. 1909 3 2 6.. 2 6.. p 250 Ciments Français 14210 .4!95 .iPEdang (Caoutchoucs) 1/3 18 Alhed Chemical « 2' 8; /4

22K(.en. 506.. 507.. 7 /o 927. 554 554 Z Comi ,9|2 3 219 5027.. ,00 |ndo.chinoise d.Electricité. 1390 1352 50..1 du Boulonnais j 461..1460.. 40 Pana Copper 60 :0| 61 5C American Can | 76 (.j 74 4 ~4

42 .50 Vicoigne et N»ix 735 ..710 6I «S 1923 524 524 £ Fonc. 1913 3 l/2 ^26 4J0 36 25 Marocaine Distribution 1025 30.. de l'Indo-Chin. ̃ 335 ..| 330.. 20 Phosphates de Constantin. .-| if -.American Car «t F }/ 11 2| .Boféo. om 7S S ?5; 1qo<?" 528 530 1913 4% fP.® 25 ..Nantaise d'éclairage 4^ 460 300 d'Origny ,3770 ..3840 Phosphates Tunisiens 66 ..j 74 2? American Smelting ,^4 1,2:24 ,2 30 Penarroya ?5i"?«" t Corn. 1922 6 t. p 5n"5ii" 60 a'SC ° "J -9part 1415 1420 1242 11 (part) 18850 9020 Jplakalnitza 32 23 32 25 American Téléphone !34 5,8,132 ,4 ..•«Platine: I » »" ̃ 5O4 SUS.. ° '«3 6 ?o, ïï-'w" ?3 Pyrénéenne d'Energie El.ct .'«gS"1?»" ,'« "nciére des Ciments i J9 38 4.1,6. (Randfontein 130.. W American Tobacco B «3,4)84 1,4 .Crédit Gén. des Pétroles 90.. IOU V, Ile d Albert 6,0. 1025 1025 Empr. 1926 7 ??i"l?fl" 7- 15 Radio-Electr'oue I 183 ..1 178.. U0 ..jPoliet & Chausson ,I47O.|47O Rand Mines 279. 2cO ..Anaconda Copper M3 7,b|.4.i.

25..Bozel-Malétra.' 194.. 194 Eglises dévastees6 /o 1928.. 5.2 5 U O, ^••l?95" ÎRcd Ô-Ka^me' V 190 185 36 Bon Marché | 540 ..j 542.. 5..h ..ISV .n,i '«̃• ? ?5 British American Tobacco. M 1.2M4 3,8 '1

20 K Kuhlmann 3"" '353 5" 1928 ,1015 '012 2.~C. 1930 4 990 ..990 ..l 995..1Son ..20 R-d'" ,t' 36 's M h' 1540 1 5'2 5 5 ..h.si ensi 18 17 7< s' h A Tobac.o 1. ¡ '1' 14 3'8!

2O..Kuhlmann. 358.. 353.. 5 ,0 1928 1015 \Com. 193. 4 990 .990 25 ^{or ;j 355 2OO..Chapal .J2245 .22!O |Sh«H Ϋ* ̃ f Consolidated Gaz ,71 3 4; 69 1,.

» y. Pro^Hs-chimVd'Aiafs: l| ::|.| Industrie SucriéreFr.6%,9271 5U 5,1 A,Mei.Lorr,in. 933 933 -j >rd ̃̃ «™ 50 g^yme) 34, 345 ^6j|Mv.P..n. •• gct^ £ 1, 30 ..Chargeurs Réunis 258 230 Industriels Alsaciens 1921 506 34, 342 Te «sraph.e sans F, S6n 565 6CC0 1 (part) W" 4S0C0.. 8 .h Steaua Française 175 50 175 50 Electric Bond and Share 1734 e' 5,8 2

30 ;'¡ChOrgeUrs Rêunis.1258 ..[ 250 Indust,iels Als8ciens.1921 ,I5C6. sace:orralne 3 341 "1342' 40 ..ITélêgraphie sans Fil.¡ ~61> ..1 \5 9 75;Caleries Lafayette"i 102 ..¡ 102.. 25 .,iSprings 350 175 'C Et-.tric Bond and Share 17 3,4~ 5d U

Hq ..o lUni*3Vl°?*$?7- 470 470 il Lyon 3 1855 icA «° ̃*̃ ^°* > ? L^ffi'iï.l %>̃ ̃].$> 1 10 lubraiHe Hachette 1875 .if-6 ;Tubes et F. d. SosWc. 67. 66 5. North American and j7,,6j3>l/2 5,8: 1250Ford H9.. 119 Tunisie 3 ,j 19*3 |«j" ^q 6% 490 ( 49I 50 d MichevillV?. S. "0 | 640 |25 Afrique Occidentale (Cil) |I77O .1755 6 3 =h. 3;Tubize priv 18* 187 3(» Rad.o Corporation 9 ,8 9

35. Ai";I;iquide, ,f,52, 650.. Algérie 3 190~1 "1 \/j" 4 (,'b 398. 397.. 100 .:¡Industries textile. (Gênêrale). 5SU 5'- 65 ,,¡Agences Havao"¡!015 1 ol5 '.10 .Tavoy Tin. 14 5u, 14 75 International Harvester. 321,4' 3: 1;4

..«i>Pa«h4-Cin*ma (jouiss.) 72. 7 *>1931 S33 .ïdu 478 ..j 475.. 200 de Samtre et Meuse ll41° '35° 83 ll;Air Liquide (parts) .200j 1980 |46 b. Union Corporation 261.. 2fc2 Royal Dutch :17I,4|,6 2

:fe^1|ig"rr^WD-OOL- rt" = ^v^ g: ̃§̃̃ Si -̃C^SHS:S:SS:: S:cB^r^IJg::ji| ISS fut -tan ^i|S ::j^ i^^oûv^ i| ïl.j! SS il.

Pathé-Cinéma (cap.). 103.loi lOI 50 6350 1'00 = 4°1'1 *l 442 ~40 <I de Sambre.et.Meuse'47U ",I~_g 83 ICAir Li<;u'ce (parts). ,'2ÇOJ 1'*0 146 b,:Unicn Cqrporation. 26j "i2~~ Royal Dutch 171,4: ,61.2.

ReugeO~i,II84. 187.. Alletna¡¡..n',1924 <Dawes)100 L, .60! 3~Fu.ionan. 376 378 ,Atel.8<ChsnUers¿elat.cire,¡' 900" llil..¡ 719.. !rd~ 3~

SK^ÏETr. *:r:: 'S ::fîS îïïim| l£r.:= •||» z n^ 'g :r:j^^ ::l 40 ^teii: | & .9 -iunkan; ^2^ Çc^i à â j o. ̃ 4M 470h,~ |>°o'909 •" 57 4C ̃ 37 43 6 1921 ̃ fj. ̃ 1 15 Chàtillon-Commentrv '2\*>. .7-l(P. ̃ 50 .Consortium du Nord ^65 i 3to IVermink 4 23,43 5G Un.on Carbid 1,4; 34 1,4

1 5 1909.¡1~42 "114~" 6 H~'2i"147e 478 30.. Chant,ers de Salnt.Nazalre"Íj: ~O .Colonies(Gèn6rale des). ~G) ..j 4Ù~iUrik.ny.¡ 182 ..¡ I~! U,S. Steel Common .64 ;;t, 607:81

.Russe-Consolidé1"et2-ser,£s 4 6/ 4 /0 Belgique 2,, ,o. 3 1921 349 349 |7 Decauvil|e ̃ 24! i 233 10265 part. 1 ICO ..11900 .Vieille Montagne I2U ..[12 0 Utah Copper ;30..l5O,.

S%19O6 3 75 3 7t 3 /o 1895-1905 1 s. 31 j i 1921 | Ë'eo'ro Câble '(ordinaire-) 'H4 ̃ -m •• ..Villemagne 22 ti\ 23 Wect^nghouse Electric 39. 37 5,8

“• é.W. amortissable 1895. 70 35 69 65 1923.. 515 .} 5 Mj((j fi ,çg ..I 493 » [ | l^V^ Vence i IK 32 50 Continent. Compteurs à Gaz.! 361 355 Vins ^Spiritueux 85 8 Titres traités 2.000.000. _i :50/,1

,Sérbie'4%amortissableI895,: 7035 69b; 67,%1923. 515. 51)"M'd'6"' 1~98 493.. 50.E!ectro.Câble(ordinaire.). j-3"; ¡.Yillemagne. 122 23..Weotinghouse'EI~;t;i~39::<;375Idi

Turc Unifié 22 20 U M, Brésil 4 /o 1889 Il S VJ ̃ 480 1«" 38 5?: Cdàième part)i lto -I '65 ̃ -'cultures trop.cales .'3 23 Viscose (nationale) 274 2 5. u =. .•- S%1914 |4S 18* f9^9FXnnSambù;c)' 665:éé5 i: 434 ..1435.. 65 ,jFives.ul|e ,| P. ,11220 ,210 90 ..|DragaCts etVav. Publ -| :West Rand 56 73 36 2, CHANGES (Pans) .Banque- Nationale du Mexique. '^•̃IfJ"_7 X9%V^2 °mb ucc)"" i 48O .< 40,, 60 !Forg. & Acier. HutVëa^kowa.i $} ̃ J00. 3O ̃ -jGaveou S. C" \\3i.>7.. 56 Londres 96 19| 95 69

£3.h. Ottomane. 356 364 Bulgarie S 18 96. T. Nord 6 série F l?l 11? 30. Marine e't'Homêç.l ̃•*?,̃̃ «» ̃ Bec Auer 950..] 945.. I ̃ j New.yo;v 25541 2555.

1: 3 .h. -Ottomene.1 356 364 Bulgarie 5 ':(, 1896, i 4 "N d 6o,' F 491 490 00.. Forg, & Acièr, -1~ ~90 'i ,,00 30 ,Gaveou 8< C, 133 137 1 L arls i 4~ 1_; 9. (..9

1.6.3 Crédit Foncier Egyptien \UJS ̃ y'/3, «-'» ;0.19° /••••: "• S série E il, '11, 40.Jeumont .j *i0 ••! 550 40 ..Maroc (C" Générale du) -I Allemaane I 10 Canadian-Pacific j 426 420 J 4 sér.e D i^U'^ V H' ipafU) "1344 .|349 450 Taba= du Maroc. 16400 .63CO COMPTANT .J Arg^rn^ i!! Y.}:

.Wagons.Llts ord, 50 50 94., Chine 4 5 L 9 450.. Tabac ¿u Maroc. 6400 ..6%0.. ,COMPTANT Ag,

Wagons-Lits ord •' ,48 5=0 5 4 I9O2 536 ..| 535 3 ancienne.. 401 40, 55 Méditerranée (Forg. & Chant). -335 535 ,Un,on ComnV Indo-Chinoise. 130 ..| Belgique (1OO belgas) 135425:35450,

.Central Mining 54H 3^1 &0»O^ 536 2 ,2 .'ô série C id iCt ̃ 535 535 .Union Comm 50 JCescous, (Charbon) 5/0; 560 g é" j] ( a .).l 354 50 15 L. Mont«.tini ..161 5,0 1903 |^ ••, g.% ,92, 353 354 50 .ForgeB Leval Aulnoye ÏO.19.4!Land Bar.k Egypt j,r ••],•" •• 60 Czeladz fito •• t<ffl |s ]; i 21730; 21750

20,h.Rio-T,nto.. 1585 ..1600 *'1'U(19°B- 454 i- 45U i 100 F. EelEes Mat. Ch. de fer ̃ ̃ 1 3M 390 ..Crédit Foncier Franco.Canad.!4/33 .4/0O 1123 iHéraclée.. part 20200.. 20000.. GrJc-| i

1 K.5^.Azote (Norvégienne) 750.. 762 Congo obi. 4,» 1901 '4^ 4{,: 4^ Orléans Bons décennaux 6 %•! 85 Oenam-Anzin r. -I25> 28p. ;0:Ncrd.Espagne ] ••- "i ̃•• •• 125 .Hutchinson ii775 ..1745 ̃̃ So*and.] 1026 75,1026

.iLéutarp Nitrate. » »2 Egypte Un ee g., | 499 499 |00 Lorraine Win- & MétaM. 3£O p. •̃ ̃ ••• ̃ 23P. 75!SaraScsse i 17 5Û:Omnium-Pétroles 67 M- |ta|i ,3i 73i |3, 70

5 ,h.'O"enia¡ Carpet. 131.,1135.. .Privilis àe .151 51 "l' ~r(, 5 ~u, 492 4'J2 e69 100 Lor~aone MIn '& Metall, :i!50 p.¡ 23p, 7;!Sa,agc5se "H" ..¡ 17 500mnium.Pêtroles 6/ 64., It"¡.~n e "1 13' 1 13170

5 .h.;0nenial Carpet 131 ̃ ^'}^ 5. | «2 469 7(J iMatér,el de Ch. de fer (C- Fr.). H) ?30 !Rou,na (Algérie) .-•• ̃•] ̃-• •• •• ..]Steau3 Romans. 43 44 "Norvè Wb.'pétrofina 385 .85 Espagne «en eure. A j 435 434 | j JMaténel de Tran£port 203.. 205 Sosnowice i ig? 3/0 506 38|MoKaco. 4123 ..4190, p S ). m 5Ql

17. H, Royal Dutch (dixièmes) 1371 13b5 Hait, S /o 191O 3H3 69 5G 3 6nc 394 393 |20 /Métaux (C" Française) :?S'"i'7S" 30 c.. Kreuger 4V Tell 1595 ..13:0.. 345 83ivis.cose français 4420 p 9 z 75 tiO 75 80

Züe"p'ortuguesa de Tabacos. 143"i 142- l' "¡Metaux (C FrançaIse) '1 30'" '2 3 c.Kreuger 8< Tcll .12 .13,0. 345 83\V,s,cose françalse.I. "144~().. D rague 7:, I:!O' 75 éo

20«,;Portuguesa d« Tabeoos.- 143 ..| M2 ..Italie 3/4/0 Ouest 3 .ne 395 ..i 391.. 100 Creuset £?, '^S' Suc. Raf. d'Egypte (parts). 300 270 509 09) x- part 37/5 .5400 Rou^anj,. 15 lw l' 15 17

6 ir ,Kniug." TolI, obi, 20 ,k. 200 ,.11~9.. 5%1907. ,592> ;~0.1.-395 "1 370.. 1()O ..¡Senell..Ma"'be¡u9.d360 2'30 220 15 c..lsuêdoi.a Aliumettes,1 869.'1852.. 180 ,¡~, .ui.25,00 ..12675 SO~nanle: "/5'9 j

eb-Ir^^T^^aoK ¡ 2w::j$::Jrn^î!«: :»̃» 592o0>rtli;2T: mrim ?5 ..|s,n.ii..M.UbWo.ni« ̃ _i5«.;Su*d.i.. A..um.tt.. 869 ,.|«w m.ix» s^ ^x l~) 519 ..j 17

L'ART ET JLÂJURIOSITÉ A l'Hôtel Drouot

Lettres autographes ·

M" Lair-Dubreuil et Léon Flagel étaient tous doux chargés hier d'une belle vente d'autographes, Mc Flagel opérait en compagnie de M. Noël Charavay, expert. Une, lettre de Baudelaire « de Moiènes fut adjugée 1.250 francs une lettre de Bossuet au cardinal de Bouillon, 1.420 francs une lelfre de Catherine de Médicis à la princesse de Conli, 1.500 francs une lettre de huit pages de Fénelcn à Bossuet, 1.850 îv. une lettre de Jlarat à M. de Saint-Laurent, 2.250 francs une pièce signée jxir Marie-Antoinette, 1.625 francs; une lettre de Murât à Napoléon, 1.700 francs une piècc signée par Napoléon 1" 1.000 francs une lettre de Napoléon à Marmont, 1.420 francs une lettre signée par Robespierre, 1.730 francs; une lettre de- Jean-Jacques Rousseau à M. Séguier de Saini-Brisscn, 1.220 fr. deux autres, 1.1 0,0 et 1,000 francs, et

une partitign de Benvenuto Cellini avec

corrections de ̃' Berlioz, 900 francs. Objets d'art anciens et meubles M0 André Dcsvouges et M. Edouard Pape ont obtenu, au cours de cette vente, 1.020 francs, pour deux appliques en bronze ciselé 3.020 francs, pour une pendule en marbre blanc, époqne Louis XVI, mouvement de Thiéry 1.700 francs, pour une paire de chaiseschauffeuses 3.450 francs, pour quatre fauteuils cabriolets, époque. Louis XV 3.100 francs, pour quatre fauteuils médaillons, époque Louis XVI 2.900 fr., pour un fauteuil bergère époque Louis XVI, estampillé de Jacob 1.820 fr., pour une commode en acajou, époque Louis XVI 6.000 francs, pour une commode en bois de placage, époque fin Louis XV 3.000 francs, pour une commode, époque Louis XV 5.300 fr., pour une petite table cvale, époque fin il Louis XV, et 1.500 francs, pour un bureau bonheur-du-jour, époque Louis XVI.

Bibliothèque romantique

Avant-hier, à la salle 8, Edouard Giard et M. Georges Andrieu ont obtenu au cours de cette intéressante séance 1.300 francs, pour l'originale de La Peau de chagrin, de Balzac 1.010 francs, pour l'originale des trois premiers dixains des Contes drolatiques de Balzac 1.080 francs, pour les Œu- vres complètes de Balzac (1842-1819) 1.200 francs, pour l'originale avec Kl bonne couverture des Fleurs du Mal, de Baudelaire 2.250 francs, pour les

(Envres complètes de Chateaubriand

{Ladvocat, 1826-1831)'. ;< ̃ 1.600 francs, pour l'originale, .des .Mémoires d.'outre-

lombc-Ac Cllateaubriand 2:100. francs,

pour l'originale de Mademoiselle de Maupin, de Théophile Gautier 1.300 francs, pour l'originale de Mademoiselle de la Seiglière, ,d,e Jules Sandeau, et 1.205 francs, pour l'originale sur hollande de l'Assommoir de Zola. Maurice Monda.

Succession

de la princesse D.

Dimanche, à la salle 2 de l'Hôtel Drouot seront exposés les beaux bijoux, les tableaux, les objets de vitrine, les meubles et les tapis d'Orient dépendant de cette succession, que Giard, assisté de MM. Fontana et de Beaumont, dispersera les lundi et mardi.

Vente d'aujourd'hui

HOTEL DUOUOT. Salle n° 11. Collection de M. H. Vente. Objets d'art d'Extrême-Orient, objets d'art et de curiosité européens, meubles, sièges, tapis. M" Lair-Dubreuil MM. Portier et Léman.

LE FAMEUX RESTAURANT AU CANETON 3, rue de Bourre

sert un dîner prix fixe à 50 frs avec du caviar frais

Ville de Reims 6% 1927 IV2 5 13 K Corn. 1927 7 585 585 ,5 |«« ° France I 340 324 1200 12200..112150.. -iRoumano-Belge drotée 9 23 V 3( Bethlehem Steel 27 .;2l 26

,,9'0470::Ly.n3%)855.3755.L 60.L6n~y. "0.bra.r..Wac~t.875.)8.6.. -Tub~.tF.d.SoAo~c. .1 67. 665.NorthAm.r.can. 37~8 3_).2

Spectacles inniiniiii'siiiiii–

ECHOS ET PROPOS 1 m ̃ ̃ ̃ ̃ a ̃

LA REPRISE DE « ROMANCE » Changement à vue, hier, à l'Athénée déménagement et branle-bas pour un combat dont le succès, d'ailleurs, ne permet pas de doute. Pierre ou Jack.? faisait place à Romance, dont la deuxième reprise a lieu ce soir.

Ainsi pouvait-on voir les éléments d'un ameublement 1860 chaises-longues, cla- vecins, crapauds capitonnes évocateurs de crinolines mêlés au matériel le plus moderne de prises de vue et de « sunlights ;>. Une œuvre récente do M. Francis de Croisse rentrait provisoirement dans la coulisse pour laisser le platea'u à une œuvfe aînée, une des plus charmantes parmi celles qu'il écrivit avec Robert de Fl;rs.

On sait que RomanCe fut tirée par ces deux auteurs, dont les qualités se complélaient si heureusement, d'une pièce d'Edward Sheldon. Sa carrière fut éclatante, à l'époque de la création et à celle de la première reprise. C'est la grâce des œuvres inspirées par l'amour que ne vieillir point. t. I Hier déjà, comme on se préparait à l'Athénée pour l'événement de ce soir, il semblait que le souvenir de notre charmant Robert de Flers se fût réveillé de toutes parts, dans cette maison qui était beaucoup la sienne. M. Rozenberg, qui va retrouver auprès de Madeleine Soria une de ses meilleures créations, nous parlait de lui avec c une émotion que peuvent comprendre, pour ,1 l'avoir éprouvée eux-même, tous ceux qui l'ont connu et aimé. Il semble que le bien- veillant sourire de Robert de Flers revienne se mêler aux traits de ceux qui songent à lui.

Lors de la première de Romance, une attaque de goutte faisait cruellement souffrir le collaborateur de Francis de Croisset. 11 avait cependant voulu assister à la représentation et l'avait suivie malgré son mal, l, de la loge du pompier où il s'était réfugie. Quelques jours auparavant, Rozenberg et Soria étaient venus lui présenter, à Figaro, qui était encore rue Drouot, le singe Adelina, dont on sait qu'il tient son rô!e dans la pièce. Robert de Flers promena partout. cette petite bête, qu'il trouvait cHarmantc, s'amusant à la loger dans sa poSie, ou ejh se comporta d'ailleurs dé la façon' la moins respectueuse. « Mais, disait Robert de Flers, comment, pour une telle peccadille, en vou-

Répétition générale 1

COMEDIE-CAUMARTIN (Louvre 07-36), il 1 8 h. 4i> Une affaire, trois actes de MM. Pierre Varenne et Raymond Silva, mise en scène de ,M. Jacques Baumcr, décors de M. Paul Colin. (Première demain à 3 heures). Premières représentations:

ATHENEE (C3ntral 82-23), à 0 heures (reprise) Romance, de Robert de Fiers et Di. l'ranci'j, de Crols'set, d'après la pièce de M. Edward Slin.ldon.

MICHODIERE (Richelieu 95-23), à 8 11. 45 La Banque Nemo, trois actes et neuf tableaux, de M. Louis Verneuil.

ŒIL DE PARIS (Carnot 3 6-82), à 2 h. La Vie athénienne, de M. André de Badet, musique de M. Alfonso Brncua.

En matinée

wT

{Gut. 02-22), à 4 11. 30 deuxième matinée poétique, Poèmes du souvenir. MM. Jean Hervé (Louis Payeh.) Paul Gerbanlt (Tristan Franconi),

'DorivaCTlÇJtiert. Vidalin -(EmHe YerhaeiT.n),

Pierre Tëcoftité, J.-H. Ciiambois (Joacliim GasqùétrI?"|Mmes Berthe Bovy (Emile Ver-,

liaeren). p.usiane (Jean-Marc Bernard, Ho-

liaereil (Je~in-Mai-c Bei-iiard, l~0-

g-er èmu^ni), Mary Marquet (Edmond no-=- tand), Yvonne Ducos (Pierre de Léiang, André Bréval), Madeleine Barjac (Paul Drouot). I La Voix du mur, poème dialogué à la

loir à l'un de ses interprètes à la veille d'une générale ? »

Souvenirs déjà anciens. Et vous verrez pourtant que Romance a conservé toute sa jeune fraîcheur.

DE L'AIR 1

Une démonstrâWi? intéressante vient d'avoir lieu à l'Institut de biologie appliquée, où le docteur Cépède expérimentait un nouveau procédé, d'af talion des salles par l'air comprime.

Les nombreuses persèmfolitës présent-;?, parmi lesquelles se trouvai. un représentant du sous-secrétaire çl'E,ta^#^ travail, se^ mon- trèrent' parfaitement conyameues 'de l'excellence du nouveau procédé, qui est appelé à rendre les plus grands services aux artistes, aux travailleurs et au public de nos salle; de spectacle, et qui s;ra bientôt appliqué? à l'Opéra, puis à d'autres théâtres parisiens. « LA DAME AUX CAMELIAS » Le rôlc de Marguerite Gautier est un de ceux qui ont tenté toutes les grandes tragédiennes. Il faut d'ailleUrs, à notre époque, l'attrait d'une interprétation exceptionnelle pour que nous trouvions encore de l'intérêt au roman de cette irrégulière romantique, meurtrie dans son corps et dans son cœur. Mme Ludmilla Pitoëff va tenter l'épreuve à Versailles, le 28 en soirée, h 29 en matiné. Dès hier soir, Mme Ida Rubinstéin :i donné dans ce rôle, pour l'émerveillement du public de l'Odéon, la mesure de son étonnante puissance d'évocation. Le théâtre est la vie même d'Ida Rubinstein, et cette passion la possède si entièrement qu une sorte de halo d'enthousiasme semble, dès qu'elle entre en scène, perceptible autour d'elle. Elle fut, autrefois, celle qui fit le mieux comprendre aux Parisiens le génie de d'Annunzio. Sa langue, en français s'entend, était imparfaite au début, mais son sens de la mimique et de l'attitude suppléait à tout. Ceux qui la voyaient croyaient penser avec elle, par !e truchement d'une sorte d'extase. Elle est maintenant une tragédienne aussi complète que possible. Elle pare chacun des TÔ'es dont 'elle s'empare d'une élégance magnifiquement hâi;tamê Ôt 'en même. temps d'une sensibilité très perfflnnelle. Hier soir, Marguerite Gautier, silïaS-niîière à nos yeux, nous apparut transfigurés.'?

Robert Destez.

mémoire de Madeleine ,R'pch, par M. René Bei-ton (M. Albert Limbert fils et Mme Coloiina-Rurnuno).

Les notices de MM. Euçftnc Masson, SaintGeorges de BouhOlier, J. Valmy- Baisse, seront lues par M. Paul Mima.

ODEON (Danton 5 3-13-), il 2 .h. 30. abonnement moderne série blanciie Vieil Heidelberg, cinq actes de Willielm Meyer-Forster, traduction rie MM. Maurice liémon et Bauer (MM. Roger ClairViïl, Paul Oet'lly, Louis Peigner, Hnrry James, Bonifas, Gautier Sylla, Roger YVcner, Darras, Chamarat, Baconnet, André Wa.sley, Paul' Delon, Aubeleau, Schneider, Bryonhc, Charpentier, Clairjois, Gcnty, Parzy, Bargrln, fiansot, Dut-ct Mrnes Janine .Press, Blanche Dars, Germaine Duard).

ANTOINE (Botzaris SH-00), à M h. 1 très précises', dernière "matinée du premier spectacle classique (tarif spécial très réduit) L'Ecole des Femmes, de Molière (MM. Sig-noret (Arnolphe), Benhier, P. Labry, Henri Crémieux, Gro Leclercq, Jean Guillet Mmès Suzanne Maïs (Agnès), ÎSita Malber et M. Dehelly (Horace).

La Critique de l'Ecole dos Femmes, de Molière, (Mme» Jeanne-' Provost, Yolande Lafl'on, Jane Che'vrcl MM. ̃Charles Decliamp,

Maurice Lagrenée, Henfis, Xi'émieus, Eogev

Bernard).. ̃ ̃'̃ -l ̃• ̃̃̃ ..Ce -spectacle sera-prÊsemé par M'AndrcPaul Antoine. -'<

MICHEL (Gut. 63-30), à 3 11. 30: Mlle Catherine Fonteney, sociétaire de la ComédieFrançaise, dans ses Silhouettes et croquis dramatiques.

TRIANON-LYRIQ.UE (Nord 35-C2), à

2 11. 30 Mireille. (:'iot'd 3:j-G~)'. à

VIEUX COLOMBIER, à 2 h 30 Spéctnek' pour les enclins..

Munie speclacle qu'en soii'ée.

Apollo, 2 h. i."i Daunou, :> lifiir.es Fo- lics-Wagram, 2 11. 50 Nouveautés, ii 11. Ambigu, 2 11. 3 0 Grar.d-Guignol, '̃) iiiuii'o-î Porte-Saint-Martin, 2 h. :;0 Renaissance, ̃J 11. -13 Scala, 2 h. 30 Théâtre des DeuxAnes, 3 heures.

En soirée

OPERA (Louvre 07-05), ù S heures Rigoletto ( Mme nklu-Sayau, M.J. BrowiUee. Paul Vergues. Grorinnen, Mine Manceau. M. Fioimienty. Mlle Mai'ise, M. Madlen, Mlle Mandi-al, MM. Krnst-, Foi-est, i:am))ou) Siang-Sin (Mlle Carnillf Uo?, M. Cerelli, M Raymond!. Ore!n'li-> M. Uein-i Biis.Ver.COMEDIE-FRANÇAISE (Gut 02-22), a 8 h. la Le M2ltre de son cœur, trois acle= de \t Paul Raynal (MM. Yonnel, Jean Martinelli Mines Mary Marquet, llemiette Bar-

reau).

OPERA-COMIQUE (Gut. 05-7C!, à S h.>0, qualrièine représentation de l'abonnement ̃série A La Belle de Haguenau (Mines Madeleine Sibllle, Andrée Moivau; Dousset MM. Musy, Pujol, Tuhluna). Cher d'orcliestre, M. Georges LauweryuK

On coiïimenccra par La Danse pendant le Festin (Mines Jeanne Guyla, Mua del Astar, MM. Rog-er Bourdin, (ïuûnot). Chef d'orclmstrc M. M arius- François Gaillard. ODEON (Danton ÔS-13), à S il. 3 0 Vieil Heidelberg (même ̃ distribution qu'eu matinée).

ANTOINE (Botzaris 21-00), à S 11. 45: Bourrachon (Sig-noret et Marguerite Pierry. G. Leclorcq, II. Crémieux, Lénirys. cl a". Morins).

APOLLO (Trin. l'T-30)..1 S h. -Ï5. Papavert, de MM. Ch. K. Gordon et Le Goiiria- dec. d'après G. Frœschel (Coi.sti.nt Rémy, Jacques Varenncs et Alice l'ield Bertie. aven Jeanne I.oury et Rog-noni).

ATHENEE (Central 82-23), à 9 heures reprise de Romance, de Robert de Fiers et M. Francis de Croisset (Mme Madeleine Soria, M. Lucien Roxenberg-, Mines Bai-sac, Maria Masceli. Atig-ustino Prieur, MM. Jean-

Pierre Aumont, Gèo Leconte, Eusène Cheva-

lier, ciel. A.l1mollt,.GêO l.E'(~O!1le, EU8'~nc Clwl'a'

BOUFFES-PARISIENS (dit. 4 5-5S), îi 8 h. Sous son bonnet, revue de Rip

(MM. Dorville,. J»o,val, George. Goupil;

Mmes ,Tl1Úrè"c Rriglnc Jacqneline FmnCCI!'1

Meg- Lenionnicr, Régine Paris. Josylla, etc.!

COMEDIE-CAUMARTIN (Louvre 07-36!, à S 11. 45 Une affaire, trois actes de MM. Pierre Varenne et Raymond Silva (MM. Jacques Baumcr, Louis Tune. Jean Hubert, Pierre Pascal. Louis Scott, Mmr.-s Isabe'e Klouco'.vsky, Gina Barbieri. Yo Maurel, Mado Mailly, Sonia Rlmska, Marion Gaillard, Claudic de Sivry).

COMEDIE DES CHAMPS-ELYSEES (Llys. 72- i 2). il 8 h. 4. Un Taciturne, de M. Tios-er Martin du Gard (Mmes Yalentine Tessier. Marie I.aure, Lucienne liog-aerr. MM. Pierre Renoir, Louis Jouvct, Romain liouquet. D. Lecourtois).

DAUNOU (Louvre 30-71). 7, rue Dau nou. a 'J heures Enlevez-moi! (GabaroclU' G. Marrot, .1. Devalde, Eliane de Cicu-s, Madeleine Guitty, Chrlsliano Dor).

FOLIES-WAGRAM (Etoile 05- 1C), a 8 h. 50 La Revue du Canard, deux actes, seize tableaux (Tramel, .Marguerite More,"o. Pasquali. Henri Julien, Edmond Roze, avec Pierrette Madd, Dcvilder, Trévoux, Jean Granier, Ben Tyber et Uetty Spell). GA1TE-LYRIQUE (Archives iltt-19), a S h. 30 Le Scarabé» bleu, opérette de MM. André Barde et Jean Noug-uès. (Mme Nina Myral, M. Robert Buriner, Mlle Aitoùc Mo: limer, de rooér.-i: Mines ."Nyssor, Janine Zorelli MM. Darnoiï, Uozanl et Uuvateix)

GYMNASE iVrov. 10-15). à 9 heures: La Route des Indes, de M. IL M. llarwood, adapté p.ir M. Jacques Deval (AÛçu Çocéa, Jeanne Lion, Maria Fromet, Rienzi,Salazac; JIM. Puul Bernard, Michel Simon, arencey, Arvcl. André .Nicolle, Lalloz). MADELEINE (Anjou 07-09), à 0 heures, Villa à vendre, un acte: Chagrin d'amour, un acte; Monsieur Prud'homme- a-WJ vécu ? deux actes, et La S. A. D. BI.-F. opérafiOUlTe en un acte de M. Sacha Guitry. Sui te siège, scène de M. IL Lavedau. La Fem-

me-du condamné, deux tableaux de Henry jftonnier (Sac'.ia Guitry, Yvonne Printemps, cfé. )

..MICHEL (Gut. au-30), a- 9 heures 30: La Ligne de cœur, comédie en trois actes Uc Claude-André Pug-et (l'ii-rre l'rèsniiy. liOlène Perdrière, Mhiielonio Lambert. Jean Wall et Alerine,. Blaucaid, UucUet, tuzy Le- roy et JacKlvn).

MICHOpiERE (lUWielleii. 03-23), ;1 8 h. ̃Ï3 La Banque Nemo, do M; I.oiiis Verneuil (M>L .Victor1 Bouclier,. Saturnin Fabre. G. Gitlîet Midis Charlotte I-ysùs, Ulam-iie MonU-U. ̃(̃jM-eiiHére. y- ̃

MOQADQR l'ii.in. -(3-0.)). h r h. 30 La Vie parisienne (Juaime Marnac. leliv Ou- dnft, jL'.imifi tfaiiîi-liomiet; Danielle lirég-ts, L':ba;i, llcury-l-ïverne, r.ose Caiil.iy et liré;i).

MONTPARNASSE (Dan. 89-901, fi '.i Heures Maya, un prolog-ue, (leur tableaux et un épilogue de M. Simon Gaulillou. Conipagnle Gaston Baty (MurKuerite Jimois, llabili Bens-li: Lucien Na:. G. Vltray». NOUVEAUTES (t'ro. S-3-,76),. 1-- 9 neures': Encore cinquante centimes, opérerti1 de MM. André Barde, ChristinO et Miiurioe Yvain (Drauem. Gaijriellc Kistot-i, Siuaiinf Deholly et E.lilll Méra).

PALAIS-ROYAL (Gllt. 02-50)..1 9 h. Une bonne fortune, de Yves Mirande et Cli.irles-lienri .Ilirsçn (MM. l.ouvignv. ruivallès, Paul Faivré, Léo Peiner, H. Gui'.ion. P.. Lepeifs, Ilennery. Sarda, Ga«tal: Mines Christiaue Uelyne. Mireille, Germaine Miche!. lïlin,'re Vainier. Andrée ChamptM.ux)1. PIGALLE (Trin. SÏ-0), à 0 heui-cs Judith, de M. Jean Giraudoux (llaclKl i:elendl. i:ine >'oro., Alcover, Escandre, ete.i POTINIERE (Centnil SC-OI), à U 11. 15 Un chien que rapporte, de MM. GerbUlon nt Ai-mont (Mines Mursflierite Dev.il. Maud l.oly. Henry Delreyii. Madeleine l.inval, Jane iticlc. lielreniie. Anslro nnbosc).

SA!NT-GEORGES (Trlid. G:i-i7), à 9 heures i.S L'homme, la Bête et la Vertu, fie M. Luigi Pirandello, adaptation de M. Max Maurey (MM. André I.el'aur, Pauley, Carotte. Clarins, Béart .Mmes Maria Abbii. Yvonne Ynu, Berthe Berty, les petits Jean Iiara, Raymond Meyer, René ilartin). SARAH-BERNHARDT (Arcll. 00-70).i à S.n. <5 Ces Dames aux chapeaux vert», de M. Albe'i Aereiuant (Renée Hartout, Georges Bever, Suz. Courtal et Alice Tissot).

THEATRE DE PARIS (Trin. 20-44Î. a 8 11. -15 Marius. de M. Marcel Pagnol (Oranc Uemazis. Charpin, P. Dullac, Tolaon, Vilbert et lïerval).

TRISTAN-BERNARD, 04, rue du Rocher (Lab. 21-40) (Compagnie Pitot-lf), a 9 h.: Maison de Poupée, trois actes d'Ibsen (Gcorgc> cl Ludmilla Pitoëff, .Nora Sylvère, Eve Çasalis,- Melly, Raymond Dag-an, Jean llort, liemy Gaultier, Adrien Trousse]). J. VARIETES (Gut. 09-92), a S h. 30 Pile ou face, de M. Louis Verneuil. (Mme Elvire Popesco. M. André Lefaur; MM. Gallet. Lluis, Larquey, Saint-Paul, llleronlmus; Mmes Mad. -Siamé,- ..Micrieliiie Bernaiit et Louis Venieuil).

AMBASSADEURS (Elys. 43-7-3), a 9 II. 3 0 Le Cyclone.

AMBIGU O'ord 36-31), a 8 h. 30 Les Cent Jours.

ATELIER O'ord 49-24), à 9 heures: Tsar Lénine.

AVENUE (Th. Tchehkorr) (Elys. 48-3-i). à 9 heures six pièces en un acte, d'Anton Tehekhofr (en russe).

CARICATURE (Prov. 37-S2), à 9 h. Les garçons sont pour les filles.

CHATELET (OUI. 03-87). a 8 Q. 30, Sidonie Panache (Edmée Favart). CLUNY (Odéon 07-70), a 8 h. 30: Le Sexe faible.

COMŒDIA (Trin. 10-12), à 9 h. i 5 Le Faune.

DEJAZET <Arch. 1G-30), à S heures 30: Elle a giflé l'adjudant.

FJNTAINE (Trin. 10-31), à 9 heures Le Guérisseur, Regarde et va-t'en. assure GRAND-GUIGNOL (Tlln. S'3-34). 9 9 U. Le Coup de gong, Le Désir.

MATHURINS (Louvre -S3-<iC), relâche. NOUVEAU-THEATRE (Vaugirard 47-63) à 8 h. 30 No. No, Nanette!

ŒIL-DE-PARIS (Carnoi 36-82), à I h 4D Bijcu.

ŒUVRE (Trin. 4 2-52), a 9 heures: Li Grande Enfant.

PORTE-SAINT-MARTIN (Nord 37-53) ii 8 h. 3 0 Le Général Boulanger.

RENAISSANCE (Nord 37-93), à S h. 43 Prisons de Femmes.

SCALA (Prov. OS-30), à S h. -45: 600.001 francs par mois.

STUDIO DES CHAMPS-ELYSEES (Ely Ifc'ées 72-44), à 9 heures Barbe Blondi Les Sœurs Guédonec.

THEATRE DES ARTS (Wa?. 86-03), S h. 45 Machiavel (Louis Gauthier).

THEATRE DES DEUX-ANES (Marc. 1020 i, il 9 h. Notre Ane de Paris, revue de

MM. Mct-ry et Charley;

THEATRE DE DIX -HEURES (Marc. 07<8), Marlini. Mauricel. Jean Hicux. et la

t'l:¡H~

THEATRE DES GOBELINS (Gob. 60-74). à 8 11. ̃;» Paganini.

THEATRE MONCEY (Mare. C. 1C-.32), S h 30 Chéri de sa Concierge.

THEATRE DE IWONTROUGE (iéff. 20-70), a s- h. ̃"> Phi-Phi.

THEATRE DES TERNES (WagranJ 0210).' a S 11. 'i5 Arthur.

THEATRE 1932 (Cl'uiir-e annueliel.. TRIANON-LYRIQUE (.Nord 33-62), a S n,. 30 La Petite Mariée.

THEATRE DU VIEUX COLOMBIER (Conw pasi-nii- de. yuinze), ;i 9 h. 15 La Mau« vaise Conduite.

THEATRE NATIONAL POPULAIRE (TlO* cailéro), à S h. i5 Paillasse, Cavalleria rus» ticana.

Mme LARSEN-TODSEN

a

L'OPÉRA

La célèbre cantatrice de Bayreutli, Mme ̃ I.arseu-Tod-fii, qui depuis plusieurs années y inc.irne avec tant de sublimité les rôles [d'Ysïult et d: Brunehiide, chantera une seule fois à l'Opéra, le mercredi 9 décembre, Brunehiide dans Siegjricd.

•»-•«»̃

Notes et Informations

\'oic: rinterpréLation complète de Ro-

nmiire. dont 110115 parlons d'autr.; part, et ol'o l'Athénée reprend ce soir Mmes Madeleinc Soria, Bnrs.ic, Maria Mascelli. Juliette Clarel, Augustini- Prieur, Suzy Vihia, Nicole Ray, lanin: Maubant, Kyne, Alice Pans, Mima Corthis et MM. Lucien Rozenbers, Géo lv?comte, Eugène Chevalier, Gil-Rolancl, Pierre Ozanne, Christian Gérard, G. Devriès, Marc Roland, G. Wanner, Dalban, Touzal, Ch. Séguin et Jcan-i PL:rre Aumont.

A 1,'Opéka. M. Lauritz Malchior chantera lundi le Tannliauser avec Mmes Germaine Lubin et Anny Helm, MM. John Brown'.ee, Grommcn dans les autres principaux rôles, sous la direction d: M. Ph. Gaubert.

Pour cette représentation, selon la volonté de l'auteur et d'accord avec ses héritiers, l'Opéra reprendra lit version spécialement écrite par Wagner pour le théâtre,l'ou* verturo s'enchaîne sans interruption avec !«| Ballet et la scène du Venusber~.

-;̃• .̃- :• *̃> li':> ''<

L'Opéra va bientôt donner la répétitio^ générale d'un ballet nouveau de M. Fouret, Le Rustre imprudent, dont la chorésraphi» est de M. Léo Staats.

Le Rustre, ce sera Serge Peretti quant à la Fée de la Forêt, dont la charmante ap- parition doit révéler au Rustre toute la poésic ce sera Mlle Suzanne Lorcia, la plus brillante parmi nos jeunes étoiles de ballet, et qui compte autant de succès que de créations.

A i.a Comédie-Française. Demain, à. S h. 15, dans Maman Colibri, M. Roger Monteaux tiendra, pour la première fois, 1q


rôle du baron de Rysbsrgue, et Mme ^iirie | Ventura, celui d'Irène, de, RyspèjKUe. A tOpÉRArCosiiQirE,: tr Demain,; en .ma- |^ toée, anardi, jeudi et samedi prochains en i», soirée, Mme Ritter-Ciampi chantera le rôle de Louise, dont elfe vient de donner une in- terprétation admirable. ̃. < La brillante artiste participera" donc à la- huit centième représentation de ^ouvrage cé- y lèbre de 'Gustave- Charpwntieri Qui sera'don- | née ieudi prochain. Le ténor;;Vérdière, 'M1. -Félis Vieùille- et 5i Mlle Calvet feront éRakment .partie de la belle distribution de Louise. *•;<. L'orchestre sera diriRé .par– Mv Ékorges Lauweryns. ••' c~

?* ~>

Une authentique princesse hawaïenne, la princesse .piulani, nièce de la edemière reine d'Hawaï et cantatrice réputée, va chanter sur la scène de l'Opéra-Comique, 1 lundi soir, 23 novembre, au profit de la Caisse des retraites viagères du personnel. s

-:7~Î; t J

la Vie Parisienne, qui remporte toupies soirs un formidable triomphe au Théâtre Mogador, sera donnée 'ett -"ritâïmée, demain dimançtiç,y-à 2. li. ,p{ (300Ç représentation); ,J Au ètëJMNASE- --rr Péim'ain, à 14 .h., 4s, ma- tinée de l,a..MpMe des Indes, l'impa-vablé. comédie' de M, "tlànvobd; adaptée par M. Jacques Deval, qui est bien le triomphe de la drôlerie, de la gaieté et du plus charmant émoi.

Toute la merveilleuse distribution du soir. avec l-esauise -Alice, Coeéa,. l'étincelantPaul Berna'râ/ l'estriordinaire Michel Simon, etc. j Au Théâtre Sarah-Bernhardï. De- main dimanche, à. 2 heures,' Ces Dames aux < chapeaux verts seront données en matinée, j avec l'interprétation du soir (450e).

THiATpB Antoine. Aujourd'hui sa- medi îi,:Â 2 .h., js très, précises, irrévocable- ment dernièm maipiéé_ du premier speçtacle classique,- tarif. spécial très réduit s>, avec L'Ecole, /des Femmes ;et La Critique de l'Ecole des Femmes. Tous les soirs et dimanche, en matinée, Bourrachon, le plus grand succès de rire.

FomES-Wagram. La Revue du Canard, le spectacle gai. 'Aujourd'hui et demain, matinées." _J Catherine Fonteney,' dans ses « Silhouettes et Croquis dramatiques », cet aprèsmidi, .matinée à iS h. 30, au Théâtre Michel, '̃̃̃̃̃'̃̃ ̃'= C'e^t le mardi soir is décembre flu'aijra lieu, à..la,Gaîté-Lyrique, la première représentation de Cardflis, opéra -coioïque :en quatre actes et cinq tableaux, poème et musique de M. Lép Manuel. J Cet ouvrage, que créeront Mlle Marcelle Denya et M. Mkheletti en tête -de distribua tion, fera, donné en alternance avec Le,- scai' rabéeiifeuset .d'autres spectacles du réper-. toire. f '•'

MM.' Marcet Paston, Francis Carco et André" Le: Bret^et les interprètes de Prisons de Femmes, ont donné une réception très parisienne sur k plateau "de la Renaissance. hier soir, à minuit, à l'occasion de leur cen- tième représentation. se fait l'écho du bon

'Le'j'etïtjParisien se fait l'écho, du bon ac-

cueil {Tue vient de réserver le public vien- nois Un Homme exquis, de MM. Jean de I^tra? et Erwin Strauss.

Ce fut là l'occasion d'un vif succès pour le brillant jeune premier du Théâtre Reinhardt. Oscar Karlweis- qui tourna à Paris, le printemps dernier, la version allemande des films imi'#&Mam' selle Jfitouchey La -Vérité tout-me. etc.et-xjui_;est_ «-l'Ji&mme ex- quis ». '"T:- ''̃ ..̃̃•i

̃ .*K: ̃•\i" ̃•̃̃'̃ R.!D; •̃

IL FAUT VOIR TOUS LES JOURS

4 SÉANCES DISTINCTES

9 PROGRAMMES

14 h; 45 et 20 h. 45

PICHLERBAHQUIER,; (DEtt BRAVE SÙNDER) ̃. avec

RS$x PalSenberg MUe en jcàno de

Friti Kortner

14, ItoaTrpyon «flre Etoile*

IViiiSBC-fïaUs s Cabarets et Cirques En matinée i M6nieiI'Vpéct'iicle qu'en soirée | ;> > FOLIES-BERGERE, à j? «SJ&É^ÉÉÉ 3

PALACE, il 2 »^4mSiM^aH I

CONCERT KAtpWAWm^m^m ALriftWiafeA,ii "2*3O- ̃;̃̃

CIRQUE- #HJj?IH, a 2 h..30. A |

C<R<BMKO, à 2~3~

LA^uàMÎ, à 2 h. 30. à ·2--ür 34 "̃• I EDEN, à 2 ll. 30.

LUN/WPARK, 2 Tï. 30.' "*•• •'

\T T. S

'̃̃ l'En soirée == 1 i CONCERT MAYOL, & 8 H. ÏO VlYe le "CASINO "de PARIS, à 8 S. 30: Paris t qui lipille, revue nouvelle de MM. Dufrenne, Varnâ> et Earl Leslle, avec Mlstinguett. f-peciiàclp gr.ihUiose.

EMPIRE-MU8IC-HALL-CIR<jUE, à 9 heu-,res '.le- jazz rcmiiHn, les 22 iiig-i-niies, les Dronijtts, AOlcla et "Èadle Darros, et-10.nu-, niéroi; nouvôiiux. ̃̃ FOLIES-BERGERE, à 8 h. 30 L'Usine folie^ revue iiouvtille, 80 tableaux, de Louis l-eniarcnfiid.

PALACE, à 8 n". 30, la nouvetle revue Parade de Femmes, 2 actes. 45 tableaux, avec le c.êlèore clown Frank PlcbclLLUNE-ROUSSE, 68, rue Plg-alle (Tri. 6192), ,a 21 heures" les chansonniers Léon Miche1!, Dac, sa.uplex, Secrétan, Cor, René Paul.LSarviU.Dea Kysel, Bour; et la revue Vien*y "mon' colon avec yllles Henriette Moynç, oeat-get-te Loiret et Jeanyl. NOCTAMBULES, a heures Le Fric vous baClë..

LA:jFpUHftll,.3 lieures-et 9 heures' Alina 4a S^wa et. ses1 7 gauchos, te Cféoliet. v

EBEM; miisic%haU, nutinée et sûiréé.r."

THEATRE DE L'HUMOUR, â l'O béureSi tes cpansonniers René Dcrln, Paul Col-

les René Dcrln, Paul Col-

line et Jean liastla. Nane Carty. Rivedow et Tout tourne, revue de M. Paul Col̃ llne, :avefc Cherry Konler, Rlvedoux, Anartfe Nicole, B. Savy, L. Dorldçc, Becky Rosanes, e;tc. ALHAIW8RA, à heures attractions, cl-. neraa' (Permanent de 14 h. 30 a 19 h. 30)-. CIRQUE IÏIEDRANO. à 8 Il. 30 tes 8 éléphants Kéaijts, les 'Zemganno, jeux équestres des Crlstfanl, la troupe Canadiens-Indlensj' les. clowns Cairoli, Porto et Ca'rletto, Despars Plegge et Rhum.

CIRQUE D'HIVER, à 8 h. 30, tes Fratellini et le Carnaval de Grenade, pantomime de.cfievaux de Truzzl.

LUNA-PARK, tous les soirs, à n heures, dancing. Parc ouvert samedis et dimandhêS en matlnûe et soirée.

Vaillante, indomptable, irrésistible, Mis-, tinguett, semblable à quelque divinité. facéTtieuse? condviit allègrement, en plein cœur de P4Jris, k quadrige étincelant des chevaux de Hduques dans l'impressionnant final1 Ben Hur au music-hall de Paris qui brille, au CasintS de: Paris. M. Dxiumer, président de la République, assisterai samedi décembre, à la sensation-' nelle fevue Pans qui brille, le triomphe de la saison au:: Casino de Paris.

CiapuÉ d^ivtJr, 'Powelt exécutant ses

tours^S vihgt: niètres de la piste; le' Çariiav^l de Gitnadej- les'- fontaines. lumineuses, ouinze. débuts et lïs Fratellini. Aujourd'hui et demain matinée à 2 h. 30. Métro Filles-duCalvaire,. La -prochaine revue du Théâtre de l'Humouri!aura pour auteur le spirituel chansonnier ftehé Dorin.

150 fr, au lieu de 80 fr-1 L[ Toun les fauteuils d'orchestre aux y

1. ~'I r ` P

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Courrier Musical

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En soirée, ,tf n.« A: la Saile Gaveau, à 'oMieiires, La Jose- QI [ito chants et danses populaires andalous. A la Salle de" l'Ecole normale de mu- fe sique. à 9 heures, Marcel Gazelle^, •.̃ A la S.alk JVÏaâestjc (avenue KJéber) ti] à Q heures, récital (Jo.nné par Mme Yvonne ye Thibout, violoncelliste. Au ^.programme Rachmaninoff, Karjinski, J.Çras, Jacques; .(J Ibert, etc. <̃. ^r.i_ J."1^ ̃*̃*««'• '^ai i.Walter Rummel.: do.anera .demain,, de ïi h. 3O-à 12 h. 30, la, troisième séance de la |, série « Les dimanches- matins » (à l'Elysée Gaumont). Une heure'de musique avec Bee- (] thoven (Valmalète.), ̃ rf Demain dimanche 22 novembre, à heu- Q res" au. Théâtre Sarah-BcrnKardt, Festival « pour le centenaire de l'arrivée' de Frédéric c Chopin à Paris, par l'Assôciâfibn des'Çoh- Ll certs Poulet, soùs la direction de -M; Piero » Coppola. Pour la première fois eh France, exécution de la Fantaisie sur des airs natio- d naux polonais, op. 13 de Chqpii), pat- l'émi-

nènte pianisté; Mmç pat M. t'

nénte pianiste' Mme. Btjuvâist-Garicne.' M.

Georges Migot a composé pour' cette œuvre une orchestration nouvelle. Aù même programme Ouverture pojir Faust (Wagner), H Ta.sso, poème symphonique, (Liszt), Rap- 9sadie polonaise (Schmjt't) Fête polonaise 1 (Chabrier). r 'V I Lundi soir, Salle Chopin/récital Beethoven, par Anne' Jager,' pianiste. (KieSKeri et Ysaye.) Mardi- prochain, Salîe Gavéau-, à- q -heures, récital de chant 'donné par Mme Marianne de Gonitch au profit de .l'érection en Champagne, du monumenr?'aiux: combattants russes tombés sur' le; front français. I Places dé 8 à 59 francs. (Kié5gen'"et Ysayè.) L'assemblée généra te extraordinaire cte la ̃Société des auteurs, compasitew-s: et édite-ars de musique. Le ro novembre s'est, tenue,- 1 dahs la.; salle .de&; Jn;^nigurs,>ciyjasv 1/as^e.m- blée Kéûè&te,e?ÛWOiçl\PfdmâÇ JïoSôÇieJe.dçs, auteur 00jPDQMtemS;«t^-ié.cJitçvttBtide musi-

que. il

'̃"II s'agissait de l'électioru-dlun. -.administra- c. :tèûr auteur, en remplacement de,: M. Henry c ̃Moreau, démissionnaire.- ?-' •̃ "a La déclaration du conseil, au "sujet de l cette démission, a été lue par le président Joubert, et l'assemblée l'a approuvée. ""̃̃ Puis, on a procédé au -scrutin,, et M. Jac- ques Femy, auteur, a été élu par 231' voix. t La pianiste-virtuose Aglâà Ténékidès, qui a repris ses leçons, cours et concerts, donnera un récital le mercredi 2s novembre, Salle Debussy. 't «

'«. I~

Mercredi 2.? novembre, :Sâlle de l'Ancien î Conservatoire, à 9 heures" premier concert de TAssociation des concerts Musica, avec < le concours de Mme Suzanne Balguerie, M. J I. Philipp. Billets à la Salle, chez Durand i et les Editeurs. { Unique récital de Pablo' Casais, lundi 30 ^novembre, Salle Pleyel.,j£<Qcation, à la ^alle, chez Durand et '.au B, I. C, '(Kiessen, et 5 Ysaye.) 'y.: ,|

Signalons 'pour le 3'p. hoveinbrç, éhjsoiïèe, Salle d'iëna, un' festival Fàuré,1 donné au bénéfice de l'Union. sV'àclicâle des ^mposi- teurs de musique, sous le patronage de la Revue internationale de musique et de danse et de'la Fédération des comités inteniàtïo-.

naux d'entente musicale.

naux d'entente musicale. ,L v

̃-̃ ;̃̃ *•»: •"•̃̃̃[

> Maria.. Kurenko, ̃ la célèbre <»ntatnce

drùsse, prêtera' son" concours autÇpjBP?rt,-La,i

sse, prêtera' so.. n, ~.on, cou; .al1,Ç9/i1V.Jt..L~7

aouïe. jlgwsamedi j4^d,écenj§^e. )ai

de de C~VIIIO i!

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CET APRES-MIDI, I7HBUK.ES,. concours de M. DEL KfcUJpîYO. ij-SÏM-. PHON'IE en ré min. te, I^rick) s TV"UIT- DANS LES JARDIXS D'ESPAGNE (de Palla), M. DEL. PUEYO PETROITCHKA (StraivJnsky) i pqâVDERIE d' ACIER

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Concert dirigé par Mt. Gabriel PIERNE

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ff!îB|B8teEM. aujounî'liui. 4 -li. 4S, A. WOLFF dirigera: 7" Syniph. Ksctliqv,e>i, 3 val.sefî Chabi-ier ÏÂBLÈÂUX; d'une EXPOSITION

aiOUSSORGSKY-.R.W"EL (rcileiJJEndé)

M. BIIOTTI, pianiste, interprétera COXCERTO la majeur (MOZART) CONCERTS TmsDELOUP (THEATRE DES CH-VMPS-ELÏSEES) FESTIVAL WAGMB Mme Oyerea-u-d, du théâtre de- Bayreuth Mlle DewhUky, Mr Th. Strùefc, du Chicago

.C.iyic Opéra..

ClïnimiPr'ivnùl Samedi SI n6-.eml>ire, i 17' hUres, .-CragmentS- de Timnhajiser, iioiensrinV ^«^.l.Jïïî*411"

«♦ "TvUirailt duo T)i'éltvdé_;et- mort,

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PAGODE (5; hW, rue de Babylonè) Big House. Permanent de 14 h. 30 à 19 heures. Soin?e ii 21 heures.

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CINEMA DU PANTHEON (13, rue VictorCousin). Mat. tous le-3 jours: 14 ïi. }5,et 16 h. 30. Soirée, 21.h, 15 Monkey Bussiness (anglais); PARAMOUNT (permanent de 9 h. à. S- S.): Quand te tues-tu?

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•̃ .'̃Tr-" .tAj-v?; na* buoS i [l'Ve1 concert de Rddi'6-Snis^è'"TOfnkndè'di>igé par Ernest Ansermet '̃'• avec ïe con'ours du violoncelliste Cassado ̃ est sans :onteste l'attraction iriusiiti'lè d'aujoiti^ i'hui. R etenons encore la r soirée de 'Art pour tous, diffusée par la tour Eiffel, d 21 heures, et la Soirée de chansonniers, à Radio-Parts, et souhaitons que Ualmosphère de celle-ci ne soit pas aussi funèbre qu'à l'habitude. P.-D. Templier.

© © ©

Samedi 21 novembre

MUSIQUE. Radio-Paris, 9 h. Concert du Conservatoire (Beethoven, Franck, ïi. Aubert, Inghelb'recht, Delannoy, Wagner). Paris P.T.T., 17 h. Concert Pasdeloup. Radio-Paris, 17 h. Concert Cpionne.. Vienne, 18 .h.. 45 Première Symphonie de Bruckner. Budapest, l!l h. 30 Hacndel, Brahms, Berlioz, Beethoven. Midland régional, 19 h. 30 Concert Wagner. Radio-Suisse romande 19 h. 30 Concert sous la direction de E. Ansermet (Haydn,: Schumann, F. Bach,' R. Strauss). ̃ Poste Parisien, 21 h. F. Casatlesus, Pierné, Ravel, Georges Hue, Fauré, Vincent d'Indy, G. Charpentier, SaiutSaè'ns. Londres régional, 21 h. Musique de chambre (Haydn, Dvorak, Mélodies ne Schubert). Varstvi'e, 21 h. 10 Œuvres de Chopin. Tour Eiffel, 21 h. Requiem de D. Paque (Mme Matha). MUSIQUE LEGERE. Londres régional, 18 h. 30 Plantations Songs. Langenberg, 19 h. Concert. Londres régional, 19. h. 30. National anglais, 19 h 30 Vaudeville." Vienne, 19 h. 40 Le Tsa-. lewitch, dé F, Lehar. Paris P. T. T., 20 Il. 30^ tJilfJ-Aloiïsquetairès au Couvent; "dû L. Vffnwiyi;^ Radio-Paris, 20 h. 45 iStfiree, 4e,?whanso»uiW- ,rrr .Novdliréaiaaal.,

#1 h. OrcJwstec -.ï i<ii -.= ir< r

--f«OpERA. Romc-Xitples, 20 h. :-Mâd)M& iSutterflgsnàii Btnwinli ̃:̃ THEA.TaarB–anWoar-Eiffer, lffh. 43 Prélude^de e*arttecler,. d'Edmond Rostand; Les Films d'amour, revue de M. J. Faure; L'assassinat du duc, de Guise, d'après les documents de l'époque.™ Radio L-L., 21 h.: Spectacle donné par la Petite Scène (On •ne^lradine -'pas1 avec Varnour,- de. Musset Le 3 eu de tout à moi, de Henri Ghéon). DANCING^ ,Nord régional, 20 h. Londres régional, 22 h. 35. StuttgartMuhlacker, 22 h. Varsovie, 22 h. POUR LES ENFANTS. Radio-Paris, 15 h. Les Ondes enfantines.

LA PAROLE. Strasbourg, 15 h. 30 Le souci de la forme chez les contrapuntistes, par M. Pierre Eck. Radio-Paris, 20 h. Lectures littéraires, par Suzanne Desprès. Tour Eiffel, 21 h. Causerie de Mme Matha sur le chant.

Dimanche 22 novembre t

MUSIQUE. Leipzig, 10 li. 30: Cantate n° '70, de Bach. Stuttgart-Muhlacker, 1 11 h: 15: Récital de deux pianos (Bach, Schumann,' Poldini). Paris P. T. T., 14 h. 30 Concert (Beethoven, Haîndcl, Mozart, Schubert). National anglais, 15 h.: Cantate 70, de Bach. Paris P: T. T., 16 h". 31): Concert Pasdeloup. Leipzig, 10 h. 30: Orchestre (Hœndel, P.-E. Bach, Mozart, Reger). National anglais, 166 h.: Concert militaire. Radio-Suisse aléma-' nique, 16 h. 30; Œuvres de, Schumann .et de Schubert. Radio-Parts, 17 h.: Concert de l'Orchestre Symphonique de Paris. Kœnig'sU'usterliausen, 17 "h. 45: La Pas-, sion selon saint Matthieu, deuxième partie, .de Bach. LqLnqenberg, 19 h. 15: Reger et '̃Brahms r– Prague, 19 h/. 3)5 Coriçert

d'instrumé.nts à vent. s- Pftrtt P. T.T.r,

20' li: 30. Vincent" 'dirtdyr'MèhidélSsplin,. Lully, RîmskyTÏitrsakoff; aubert", Ljszï. Londres régional, 21 h: 5: Orchestre de 'la BJ.fi. C. (Boycc, Mozart, Brahs, Sibéllus)'. Prague, 21 h. de New-York, cpnceft par la Nq\v-Y6rk Philharmonie Orchestra, sous la direction de Toscanini. Varso-. vie, 21 h. 10: Récital de piano, par Paul Emmerich' (Beethoven, Brahms).

MUSIQUE LEGERE Radio-Paris, 20 h.: Mauricet et Marguerite Moreno. National anglais, 21 h. 5: Orchestre de la B. B. C.

OPERA. Kœnigsberçi, 19 h. 15; La Traviata, de Verdi. Mi lan, 19 h. 35: Cavalleria rusticana, de Mascagnî.

DANCING. Radio-Paris, 14 h. Strasbourg, 22 h. 30. l'arsovie, 22, h. LA PAROLE.. Radio-Paris, 12. h.: L'inquiétude salutaire, par le R. P. Dieux. 20 h.: Poèmes de Verlaine, dits par Marguerite Moreno.

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Course de Haies 0;"

de ..Novembre

La Course de HaiêsVide Novembre a été gagnée par un! ehe*1 que l'on est' 1 convenu d'appeler affaire », et, | qui mieux est, une affaire; allemande. (

Qu'on se le djse sur le coup de

Qu'on, se le ~s~mr,, ,e coup ,de!

3 h. 15, à Enghien, le, 20, novembre, la ( situation du mark a, reçu de' notre ) I brave franc un secours nouveau. Aux < non initiés, il était difficile' de- voir > une chance immédiate1 à ce Balls.deur, j qui n'avait plus couru- en obstacle •̃•̃de*" puis le 19 juillet, jour, de soa début, d'ailleurs victorieux^ à Vittel. Reconnaissons que « l'affaire » était solide, car le' de Balladeur; venu d'Allemagne pouf la circonstance, n'a1 usé avec lui d'aucun ménagement. II a été de bout en bout à tombeau ouvert, a vidé en cours de route Pirate, qui a cherché i lui ravir le commandement, et a eu assez de ressources pour résister jusqu'à la. fin à tous ses poursuivants. Un récent gagnant. Sabbat, a dû s'incliner sur le plat, et le favori Kirig a semblé totit le temps déconcerte par la rapidité -dU train. Ge Balladeur de \f7 F.-J. •• Frowein n'était pas venu là en promeneur,: II .était venu en attaquant sérieus, b/ien décidé à réussiy. '4 vues hunifiîn,es, rien n'avait été né- gïigé dans sa préparation. » < Varus II est un tout bon cheval. Il ne' cesse de vaincre' et porte le poids S merveille; II a encore gagné te Prix de l'Agly, avec 70 kilos, de la façon la plus plaisante. Derrière lui 1 ancien crack Lafleur. a fait .une rentrée remarquable et Remarquée, Un .autre revenant, Whist Pink, n'est pas non plus passé inaperçu i^ J,Trarieux. 7" Prix, île layTLurhie (stwple^chase, T.JOOïifci»

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Hand.^ 800 souverains, 2.800 mètres 1. Ut Majeur, 4\ans, 60 kil., au prince Aga

Khan. (15/2). v

2. Nitakrlt, 5 an-); 46 Ml.-1/2, à M. A. K.

Macoll1ber,'

3.' Bucyant Bacl>elor, 6 ans, 55 kll. 1/2, à M. C. GoYdor. "0"

Encol., encol. 22 partants. ';• ̃"

Ut Majeur (Ksar et Uganda) est entrame par E. Butters, à NewmarW TOU JOURS, ?; ,'W

LA LUMIERE; QtJI TUE Un décret du 5 octobre, 1929, un ?rrêfé'du ministre des3 tfSVaux publics -en date du 8 octobre de la même année ont réndlT, obligatoire un dis;positM d c clairâge dit « «ode », -afin de remédier au danger mortel que présente l'éblouissement causé' par les .phare'S d'automobiles et de motocyçlétï'es.

Si beaucoup d'automobilistes: se sont conformés aux prescriptions du décret et'de l'arrêté ci-dessus, trop et le plus grand, nombre n'en ont pas tenu compte. (•̃ Et « la aujnfêre qui tue 'continue de grossir- la 'liste des accidents toujours gravés, le 'plus souvent mortels, dus à cet éblomisÇinenUpar lequel te conducteur, aveuglé, perd le contrôle de la route et Va sè'brirer dans le fossé, sur un arbre, ou. sur, quelque autre véhicule. Il est :du'devoir des Automobile Clubs, du Touring Club /de France,* des constructeurs de rappeler sans cesse a leurs adhérents bu à leurs clients l'impérieuse nécessité pour eux, pour leur propre sécurité, et pour celle des autres, les prescriptions 'des arrêté et décret de 1929, afin qu'ils munissent' leur véhicule du dispositif d'éclairage dont l'expérience' a démontré Ja salutaire né-

cessité. ̃ ̃̃

Pour les automobilistes n appartenant à aucune de ces associations qui peuvent les .conseiller, il appartient "à l'autorité publique, et notamment, la police des routes, de veiller avec fermeté,, au respect de « l'éclaintge code. ̃». Il est obligatoire' encore une fois. Et il suffit de circuler la nuit- pour constater que vraiment trop d'automobilistes le considèrent comme facultatif.

De plus en plus la '"circulation auto^. mobile se développe 'ce pourquoi de e plus en plus il faut en,.assurer.. la sécurité, en se montrant sévère avec ceux qui persistent à ne -<pas tenir compte des dispositions prises pour protéger dans la mesure possible la vie des usagers de la route.

Nous sommes précisément a 1, époque où la nuit descend tôt gui la terre,- à l'époque où la circulations routière à la lumière est la plus active- est indispensable que les pouvffir;^ publies -donnent des instructions nécessaires a' leurs représentants pour qu'ils tiennent la main à des mesures réglementaires indispensables à la sécurité de la route. Deux actions s'imposent impérieusement dans ce but 1° Un contrôle rigoureux pour réprimer l'usage des phares éblouissants 2° îS^assùrèr-que Voitures et motocyclettes" circiilatit de nuit t sont pourvues d'un dispositif, d'cclairagE-code.' Pour illustrer cet article, ..rappelons que le 2 novembre dernier, à 22 heu-

res, sur la route Nationale de Bordeaux- I fo faris, près de Châtellerault, une voi- "j ture dont le conducteur a été ébloui v~' ?ar les phares d'une autre voiture est de entrée en collision avec un camion et sa sous la violence du choc a pris feu « "les deux occupaixts ont été carboni- se' ses s. Franfz-Rcichel.

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Sports hockey sur glace, équipe de

Tchécoslovaquie contre Sélection Iran- jj^ f

Faise, le:

Match secondaire Canadiens de Pa- le

ris c. « Reste » de la Sélection fran- us

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5aiSC- i' ca AUTOMOBILE Le Kallye de Monte-Carlo so

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lié Rallye »de Moaite-Carïp organisé par T l'International ^SportHig QU*. en janvier le prochain, s'annonce. soiis les meilleurs er auspices. D'ores et déj» les organisateurs, te sont rassurés à son sujet car, quoique $ cela puisse paraître paradoxal, le nom- R bre des inscriptions parvenues à ce jour jr est supérieur à celui de l'an dernier et les demandes de renseignements qui af- re fluent .permettent d'affirmer que la jt L grande épreuve n'a pas encore atteint son plafond.. la Voici d'abord les noms des premiers m inscrits parmi lesquels figurent ceux du tr grand champion Chiron et du vainqueur li du Rallye 1931, Healey. et D. M. Healey (X.), R. E. Kurz (Steyr), à Carl Kappler (Wanderer), S. Harris m fRolls Rbyco). H. Middelbdë (Delage), L. ,Chir'on (Bugâtti), A. M. Smîfs (Minerva), ir F. de Ribeiro-Ferreira (Delage), major VI D. E. M. Douglas Morris (Wolseley), A. M M. Schlingeiflann (Hudson). 'A Plusieurs concurrants éventuels ayant c( demandé s'ils seraient autorisés à se ser- vir, au cours de l'épreuve de « flexibi- "a, lité » de dispositifs spéciaux permettant t( soit le changement de multiplication soit i le débrayage automatique, le Comité d'organisation croit deyoir signaler qu'il ne peut admettre que l'interprétation qui a, découle de l'esprit et de la lettre du rè- tj glement. n Le Kongelig Norsk Autmnobilklub a avisé les organisateurs que la route per- t1 mettant de contourner le col de Trôna- sen est achevée. L'ascension de ce col p pouvant être désormais évitée, le par- P cours Stavanger-Oslo est considéré com- P me praticable; quelle que soit la rigueur r

,de. l'hiver. ..̃>. -̃>̃ j. ̃'̃•'

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,paç le, ,K,fcU A'>eJ:;Ja.Cpmmissiow de .tou- ,rî?ipc'.d« Sta>Wjnger,et l,\ogaland,pouE ,1A .S. c première catégorie par le journal « Af- V tenposten », poùr'la deuxième càtégoi'ie, ™. seront spëcialértient réservés h la compé- S tition sur l'itinéraire Stavaiiger-Montfei' !j Carlo. V Le • Kungl. Automobil Klubben (Stoc- f kholm) a également préparé des itinérai- u res détaillés se rapportant au parcours Umea-Stockholm-Helsingliorg. Ce .'trajet comporte la traversée par bac de la ri- r vière Angerrnanalven ̃ à Kinnmargen- r Franô. q Un nouveau trophée, offert par l'Automovel Club de Portugal et constitué par une magnifique coupe en argent massif, sera détenu par le concurrent qui aura effectué la meilleure, performance sur le parcours Lisbonne Monte-Carlo..

Les renseignements parvenus d'Athènes laissent entrevoir que les travaux entre- pris sur l'initiative de l'Automobile et j Touring Club de Grèce né seront pas ter- 1 minés, par suite des pluies- qui ont com- 1 mencé à tomber.

Le concours de camloné i gazogène Les résultats du concours de camions i à gazogène, qui s'est déroulé sous le con- trôle de l'autorité militaire, du 8 septem- bre au 10 octobre, a Satôry, près de Versailles, viennent d'être publiésiau,* Jour- nal officiel ».. j Voici donc la liste des camions, et' ca- mionnettes qui ont été fetetfus et sont aptes à recevoir la prime d'achat et d'entretien accordée-par l'Etâtï J* U b Camions de 7 tonnes Berlièt; â'ga, =

̃^̃géné'aa bois ̃tyitffi\â'gkz6%$tt§ ait '[

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NOUVELLES DU VOLANT r Au -dernier banquet de }'A;.C. de' 1 Duest, M. Gaston Gour4e.au, député de Sarthe, a exposé ses vues sur la re-

irme de la voirieti-outière,' ittnnsf or- 1

ées en dépôt de loi,. Cette proposition f ent d'être imprimée' et la commission c >s travaux publics vient d'en être c lisie. Le projet prévoit la centralisa- < ou de l'administration de tout le ré- { :au routier français. '• ̃' t t La Commission des finances vient i être saisie du projet dé loi de M. La- f -oue, député, tendant à remplacer la j xe de circulation, payée par tout auimobiliste, par une taxe sur les car- ( urants. | I L'honorable député estime, en effet, ] ] ie celui qui doit acquitter les droits s plus élevés c'est celui qui Circule plus. En roulant souvent l'usager se la route beaucoup plus que celui ni ne fait emploi de 'sa voiture qu'ocisionnellement; il lui' paraît donc juitable que la contribution- fiscale ni doit être prévue ̃pofilr'jê' premier,

j'H plus lourde que cell-e'qui doit frap- ;(

èr: le seconde ̃̃ V '-̃' Ainsi que lîou-s 1-aviohs • annonce, 'j :s usinés Délace yçnt.rpchainëmerit, ntreprendre la coristructiori- des mo-1 surs d'avions. Les aeeords» -viennent 'être signés avec la société anglaise iolls-Royce dont les usinés Délàge consfuiraient le 600 CV, e projet loi déposé sur le buîau de la Chanibre des députés, en aiii dernier, latif aux mesures a rendre en vue de l'amélioration de i situation des grands réseaux de chelins de fer et qui prévoyait, entre aures mesures intéressant les automobistes 'motocyclistes et cyclistes, la réation d'une taxe frappant rçhambres air et pneumatiques a, été retiré purelent et simplement.

Mardi prochain 24 novembre sera «auguré au cours d'un dîner, le noueau siège de l'Automobile Club de tarseille et Provence, 6V rue Josephlutran, à Marseille. Cette fêté est plaée sous la présidence, effective de ̃I. Gaston Gérard, sous-secrétaire d'Etat u ministère des travaux publics et au ourisme. Les constructeurs belles viennent, leur tour, à la bicyclette à .moteur, l'est ainsi que la firme réputée Sarolea nnonce la sortie prochaine d'une peite machine: extra-légère; équipée en notocyclette; avec un moteur à deux emps de 150 cmc. de cylindrée. Le projet de création du, statut de 'amateur motocycliste sera étudié, non >as par l'U.M.' Régionale de la région >arîsienne, mais bien par la fédération dotocycliste elle-même qui a mis un mportant travail à^rétude intéressant a classification" des coureurs.' •̃ ,En:vue dli1 ravitaillement 'de nait ̃n carburâYit, là>ehàWbrc>fcattonàto de commerce de l'Autdttiôbïle' -'̃ s'est mise l'accord âH'éc TAufomobile-Club' de France, le Touriilg-Club de France et 'U.N.A.T, afin dresser une liste des îétaillants assurant la distribution de "açon permanente et de ceux assurant in service de nuit.••̃.•̃ Ces listes seront affichées à la mairie les villes et localités, à Ja gendarmevie et au poste de police, où elles pouront être utilement iéftsttitees par ceux lui roulent de nuit.,

AVIATION

NOUVELLES AERIENNES

Mermo?! et le capitaine Mailloux sont arrivés jeudi à Oran, venant dé Marseille la traversée fut rendue assez difficile par la pluie, mais elle fut effectuée pourtant en six heures- ̃ '• ̃ Mermoz et Mailloux prendront le dépaft mardi dé l'aérodrome 'dé la Senia pour s'attaquer ail record de distance. M. Paul Reynaud, ministre des colonies, a quitté Bangkok hier et a1 rallié Ilangoon par l'avion de l'Air-iOrient. Parti à 11 heures, le ministre est arrivé à 14 h. 55 (heures locales). Il était accompagné de MM. Allègre, Nogues, directeur de l'exploitation de la ligne aérienne. Le pilote Launay était aux commandes de l'avion « la 'Zélée'-»'. ̃•:£ ̃r– Les bruits les plus pessimistes ont

été répandus ces |ejrâpp derniers, .au

su,~et~de ,~eutir~[~qi~~l~àfisAteri9~ :au

risujfet^de *vain|rJegJ*e*a}i>A&Jiéri9j^i^

.-entrés la Belgique, .e^t ^a^cojqnje jd'Af n-

ïquîé. J! "¡~

Plusieurs journaux sont allés ^jusqu'à 1 meUne en doute la réalisation effective de cette ligné aérienne, alors' que les aycords franco-belges qui s'y rapportent ont~é ter signés- depuiSTplusjcursmois et que le balisage des itinéraires «st érï grande partie .tËrïn'iffé. v\' Une personnalité particulièrement <bien; informée, auprès de -laquelle nous avons tenu à rîous reiiàergirer à ce sujet, nous a déclaré

« Les inquiétudes exprimées au sujet de la réalisation de la'liàisori aérienne Belgique-Congo sont sans 'a-ueun fondement. Certes, il a pu surgir certains retards dus à des circonstances imprévues. Mais la ligne aérienne pourra

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néanmoins être, selon toute vraisemblance, terminée dans le .cour.wn de 1932. » ̃ Voilà qui est net. •̃

Au cqur-i deï> années précédentes, la régularité du trafic aérien diminuait fortement en Allemagne, en "raison dfe* conditions atmosphériques défavorables durant l'automne, et notamment lorsque les services d'hiver entraient;, en fonctionnement. Cette année, la Lufthansa a pu obtenir dès début. de la mauvaise saison des résultats d'exploifation bien meilleurs que durant lesautres années. i La régularité de fonctionnement au cours de ces derniers mois, en dépit, du fort brouillard d'automne et de nom^. breuses pluies, a non seulement été,/ u.c.. beaucoup supérieure à celle obtenue pendant la même période en 1930, mais la fréquence d'utilisation désalignés, dela Lufthansa, a fait de très «rands prov. grès et a atteint, par, exemple, en octo«: bre plus du double de celle du même,, mois de l'année précédente; ies conditions atmosphériques étaient cependant, cette Année, par' moments, ,tçès;;defaVo:,

rables, ;ct Je réseau aérien i .avait ;.suhi

une réduction d'environ. 15 0/0,par; rapport à 193-0. ̃ .̃(,r<rc. ̃ '•! "̃« La Lufthansa recueille maintenant les fruits de l'application; 'méthodiqwe; dfe Son programme d'enseigriemen»-dtt- vpl sans visibilité à ses pilotes, d'un- meii- •. leur équipement de ses avions en instruments de.bord et de l'emploi intço.SW- de la radiogoniométrie. (,ç

LES DIRIGEABLES Le « R.-100 et le « R.-101 »

à la ferraille < .H

Le dirigeable anglais géant R.-100 rient d'être vendu pour là ferraille. Ou è mettra en pièces la semaine pio- ;haine. Cette mesure est la suite de^ iécisions prises par le comité national les Economies. Ce sont MM. Klton Lévv et Cie Ltd. marchands de métaux le Saint-Thomas St. Londres HC. qui jnt acheté- ce dirigeable au ministre de l'air britannique.

Le gouvernement conserve les mo- J; teurs et l'enveloppe du diriR^jble. Il ,o. faudra trois mois pour anéantir le di- rigeable. » Les débris du R.- 101 ont déjji subi lo même sort. Une maison de Sheffield les a acquis pour les refondre et ou f.iirv s des ustensiles de ménage, de la cuu- tellerie et aiitrés- articles mél^Uiqup. N~, Le ii.-10r' avait coûté enhe MD.00O

et 500.000 livres >soit de 50 à^egLwt-

lions de frfl'ncâ^au pair. Il' a pte .-cffde

poür: e Iles 'd 6, Il ~i

pour; quelqi|esJ!J|ii|aitt:es de 1^<»(l^1^,

l"°1 1 r1; J*t''

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',A; CJm11,e!l,: ~#t~t~

La saison hivernale des tournois de Cannes vient de débuter par celui .du New Courts L. T. C., dont voici les ré- sultats de la première journée Simple messieurs (premier tour) De Iszkowski b. amiral Candy, 6-0, 6-5 t colonel Van der Bvl b. Landau, w,-o,. capitaine Lloyd b. J. Ciujonnet, y\o. Mathieu- b. Pozzo,. 6-5, 6-3 docteur Warden b. Coffey, 6-4, 6-4. Second tour Dorté b. Landell, 6-3, 3-6, 6-4 Leland b. L. Kuhn, w.-o. de Iszkowski b. Benedict, w.-o, Ch. Thomas b. capitaine Cole, 6-1, 6-0 de Costanzo b. Béha, 6-4, 6-4. Simple de dames (premier tour) Mrs Butt b. Mrs Oelsner, w -o. MUe Thomasson b. Mme E. Hoeppe, v.-o. Mme de Coslanzo b. Mme Schlcgei, w.-o. Miss Oelsner b. Mr» SmaHwood, w.-o. Second tour Miss R. Warden b. -Mme Audouin, 6-1, 6-2 Mme de Is7ko-nski

b. Miss Wardsworth, 6-1, 6-2. i )

Double messieurs (premier totn$2_t> Quentiri-Castori 1>. amiral Candyirctpf- taine Cole, 6-3, 6-5. Double mixte (premier tour) Mlle e Brocli-Castori b' Miss Warden-dorteur ` Warden, 6-4, 6-5. '0,'

fNOKWJ-LÉS DES COURTS %.«..

.t~t! '1 r.. ;¡,~

Nous"" â^pns, .aaiiunce, sur la1 foi des renseignements fournis par le h}>or- ting Club de 'Paris, que René Lacoste ferait sa rentrée officielle, dans le Tour- noi de Noël, organisé par le S. C. I ¡, où il jouerait en double avec Jean Bo-

rotra.

dires de Lacoste, il rèsuUe'^que' cette information n'est pas fondée et que l'ancien champion ne participera pas à cette épreuve.

Voici le classement des dix meil- .̃- leurs joueurs mondiaux établi par le spécialiste -anglais Wallis Myers 1. Cochet (France), 2.-Austin (GrandeBretagne), 3. Vines (Etats-Unis), 4. Perry (Grande-Bretagne), 5. Shièlds (Etats-Unis), 6. Sidney Wood (Etats-

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'.Résultats des Médailles pour l'année

1931

̃ Médailles d'or, dames. Finale Mme J. Nouel b. Mme A. Dedeyn, 11

et 10.

Messieurs. Finale L. Nassif'b. P. Csunvet, au 37°.

̃ Médailles d'argent, dames. Finale: Mme J. Salmson b. Mme G. Dasagnat 2 -et 1.

-.Messieurs. Finale de Viefi-ille b. R.. Barbier 5 et 4.

^Médaille de bronze, messieurs. Finale P. Salmson b. L. Percepied 7

et: s.. ̃̃'̃

RUGBY

A l'Union française de rugby Le Tournoi des Quatorze

Cinq rencontres seront jouées demain pour le Tournoi des Quatorze. Nous réservant de revenir demain sur cette d'entre elles qui se déroulera à Paris et qui opposera le Stade Français, à l'A. S. de Perpignan* nous allons aujourd'hui indiquer celles qui auront lieu en province.

.Le F. C. de Grenoble jouera contre l'A. S. de Carcassonne. Ces deux adversaires auront du mal à se départager possédant l'un et l'autre une ligne d'avants puissants il semble pourtant que. jes Grenoblois, meilleurs tacticiens, parviendront à prendre l'avantage sur les Çareassonnais. Mais ces derniers ont dès fins de partie très ardentes et parviennent souvent à remonter en peu de temps un handicap péniblement acquis par leurs adversaires.

Entre l'U. S. Narbonne et l'Aviron Bayonnais, la bataille sera tout aussi serrée. Les Bayonnais marquent depuis quelque temps un très grand retour en forme une victoire sur les excellents Narbounais serait bien accueillie chez eux. Mais la fougue des joueurs de l'U.S. Narbonne permettra-t-elle d'en être ainsi ? '?

Des batailles entre le Stade Toulousain et le S. A. U. Limoges et entre le Biarritz Olympique et le Stade Nantais., on peut prévoir les vainqueurs plus aisément Toulousains et Biarrots. A la Fédération française de rugby Les Championnats régionaux Les- Championnats régionaux seront demain l'occasion de nombreuses rencontres', dont certaines présenteront un intérêt tout particulier, du fait qu'elles' opposeront deç équipes de première tS^ leur, capables les unes et les autres de

triompher. '.̃'̃̃ :.•

C'est ainsi qu'en Périgord-Agenais, le S. U. Agcnais et le C. A. Villeneuve seront aux prises à Villeneuve. Les Agenajs, lors des matches-aller, prirent l'avantage, avec un essai de différence. Iles joueurs de Villeneuve tiendront demain à effacer leur défaite. La sûreté flés lignes arriérés d'Agen sera-t-elle

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mise en défaut par l'allant des avants i de Villeneuve ? Ceci est tout à fait possible, et une victoire du C. A. Villeneuve ne nous étonnerait pas.

Sur la côte basque, la journée de 1 demain sera chargée la rencontre la plus ouverte sera sans doute celle qui · verra aux prises l'Aï S. Soustonuaise et C le Boucau Stade. Ce dernier devrait sor- ( tir vainqueur de cette bataille qui s'annonce ardente. ( Les autres rencontres sont moins ou- 1 vertes •̃ l'A. S. Bayonnaise, l'U. S. Ty- ] rossaise et le Stade Hendayais sont net- tement favoris devant leurs adversaires respectifs le 'S. A. Mauléonnais, le ] Stade de Peyrehoade et le F. C. d'Oloron. •̃•̃̃•̃̃̃•

Mais ces présumés perdants sont bien capables. Qloron surtout, de,mettre les pronostics en défaut.

Nous parlerons demain, plus spécialement, la rencontre C. A. S. G- R. C. France, comptant pour le Championnat de Paris d'Excellence, et qui se déroulera dans la capitale, au Stade JeanBouin.

ECHOS DES SALLES

Au Cercle d'Escrime à l'épée, l'excellent fleurettiste Philippe Cattiau, qu'une grave blessure à la jambe avait éloigné, de la planche depuis un an, a réapparu ces jours-ci;- II' s'entraîne à nouveau tout doucement au plastron du maitre Léon Bouché, en vue des Olympiques de Los Angeles.. Souhaitons que ce pilier de 1 équipe française retrouve à brève échéance sa forme d'antan.

A Asnières, lors d'un gala qui sera donné prochainement, de Urban, très en forme et très en progrès, rencontrera, en match ail sabre, Oziol de Pignol. Rappelons, pour souligner l'intérêt de ce match, que de Urban élimina de Pignol lors du dernier Championnat de Paris de sabre, qui se disputa sous la formule de l'élimination directe. A la salle Laurent, une équipe a été formée qui disputera à la fin du mois le Challenge de'la Meuse. Cette équipe d'épée comprend George, le lieutenant Fristeau et Billard.'

A Prague, la Fédération nationale d'Escrime vient de décider que la Tchécoslovaquie ne serait pas représentée pour l'escrime aux Jeux olympiques de Los Angeles. R.D.

Pini et fcucchetti seront bientôt à Paris De Buenos-AIres on annonce que le maître Lucchetti, châinpion professionnel d'Argentine, -viendra prochainement en France dans l'intention de rencontrer

.ait fleuret en 10,15 ou 20 touches, notre

champion national René Haussy. Il sera

accompagné, 'Se celui 'qui le forma, le CQmmand.eur Pini,_gui nous, informe que malgré soir;âge il"est prêt à matcher à Paris soit un maitre de sa génération, soit même « un jeune pigeon ». C'est avec joie que nous enregistrons les déclarations du célèbre escrimeur, trop heureux que nos amis d'Argentine viennent, ajouter ici à l'intérêt que suscitent nos rencontres internationales. R. D.

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Propos de neige et bruits de glace Le classement actuel du Tournoi >ritannique de hockey s'établit comme mit 1. Prince's et Université d'Oxford i London Lions Grosvenor House ^anadians 5. Manchester 6. Université le Cambridge.

Aujourd'hui, le Prince's et Université l'Oxford joueront au Queens Road Rink Jour la première place. Ces deux clubs n'ont pas encore été battus dans la compétition britannique.

Rappelons cependant qu'Oxford a été mis en échec par la Sélection française. La Coupe Spengler de hockey sur glace sera disputée à Davos du 27 au 31 décembre et mettra en présence les équipes des clubs suivants Berliner Schlittschuh, L. T. C. de Prague, Universités d'Oxford et de Cambridge, H. C. de Milan, Grosvenor House Canadians de Londres, Rissérsea de Munich et H. C. de Davos.

Voici la formation de la Sélection française qui jouera ce ;Soir contre l'équipe de Tchécoslovaquie But Ph. Lefébure (Ri C. France) arrières E. Murphy (R.C.F.) et A. Hassler (C. H. Chamonra), cap. avants P. Besson (S. F.),, Ch. Antajrà (R. C. F.), J.-P. Hagnauer (S.. F.), G. Simond (C. H. C.) et C. Munz (C. H. C).

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Horizontalement. I. Qui disparaît par degré (féminin). II. Espace de terré resserré entre deux coteaux Morceau Petit cours d'eau. III. Qui possèdent une langue très répandue dans l'Afrique du Nord (fém;).. IV. Parcourras des yeux Initiale et finale du nom d'un pont de Paris: V. Qui prend part à une révoJte. .VI. Perroquet de l'Amérique du Sud. Tissu de lin et de chanvre. VII, Possessif Mathématicien norvégien né à Nordfjordeiff (18421S99). VIII. Se dit d'un verbe qui exprime un état ne passant pas hors du sujet. IX. Petit poème Préfixe Jointe. X. Négation Elévation du niveau d'un cours d'eau. XI. Qui se fait par espace de plusieurs mois.

Verticalement. 1. Estimation. 2. Maki de Madagascar Sortes d'écritures. 3.

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La première Exposition, organisée à la gâte Saint-Lazare par les chemins de fer de l'Etat, avec le concours de la direction des Beaux-Arts et du TouringClub de France, a remporté un succès considérable. Pour lui faire suite, une seconde Exposition sera ouverte, à partir du 20 novembre, et offrira aux visiteurs une excursion «aux confins de l'Ile-de-France».

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Mme du Neufpré, à Valenciennes. Mme la vicomtesse R. de Poncins, à Asnières.

M. Pictet de Rochemont, à Genève. Mme Rutherfurd Stuyvesant, à NewYork.

M. le docteur Jean Rudelle, à Cognac. Mme J. Sallandrouze de Lamornaix, au château du Petit-Bois.

M. le prince Boris Stcherbatoff, à Biarritz..

Mme Tripier, à Anglet.

Mme Marie Thuillier, au château de Babœuf.

M. ,1e comte d'Ussel, au château de Montambert.

Mme Raoul de Verrières, à Moulins. S. A. la princesse de Ratibor, duchesse de Sartirana, à Sartirana,

Mme Asseca, à Lisbonne.

Mme Ârondel, à Berck-Plage.

M. le lieutenant de Borde de Remondance, à Kasbah-Tadla,

M.' le comte de Blanchetti, à Avignon. M. Je comte Jacques Begouen, à Bordeaux.

Mme Cabany d'Adamvillc, à Vence. M. des Crances, au château de Briacé. Mme la vicomtesse Louis de Castelbajac, à Rabat.

M. Delageneste, à Arcàchon.

Mme la comtesse M. de Durfort, à Huppemeau.

Mme Robert Decauville, au château de La Mothe-Croutelle.

Mme F.-L. Durel, à Villeurbanne. M. le vicomte d'Espiès, à Angers. M. le lieutenant de Fleurieu, à Taroudan. Mme la comtesse Fresson, au château de la Tour.

M. le lieutenant Fournigault, à Constan-

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