Rappel de votre demande:
Format de téléchargement: : Texte
Vues 1 à 8 sur 8
Nombre de pages: 8
Notice complète:
Titre : Figaro : journal non politique
Éditeur : Figaro (Paris)
Date d'édition : 1931-08-28
Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication
Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z
Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date
Type : texte
Type : publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 164718
Description : 28 août 1931
Description : 1931/08/28 (Numéro 240).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63
Description : Collection numérique : BIPFPIG69
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Description : Collection numérique : France-Brésil
Droits : Consultable en ligne
Droits : Public domain
Identifiant : ark:/12148/bpt6k296703h
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 66%.
VENDREDI 28 AOUT 1931
LA POLITIQUE
Mensonges
Les conversations engagées entre le Quai d'Orsay et le gouvernement des Soviets se poursuivent d'une façon singulière et qui tendrait à faire croire que
1 1
la même anarchie règne dans les services ce M. Briand et dans la Russie bolchevisée. Ruses, dissimulations, mensonges, les procédés sont les mêmes Chaque fois que le Quai d'Orsay s'avise de communiquer à la presse un renseignement quelconque concernant ces tractations obscures et soigneusement dissimulées qui se poursuivent depuis le mois d'avril, l'Agence Tass apporte de Moscou un démenti formel Qui triche avec l'exactitude, nous ne nous mêlons pas de le savoir
La question qui nous avait tout de suite préoccupés, quand le mauvais coup nous fut révélé par le New York Herald, était celle de la Pologne. Notre frontière, on l'a dit très justement, n'est pas seulement sur le Rhin, elle est aussi sur la Vistule. Donc que pense Varsovie ? Après avoir pris le temps de la réflexion, le cabinet de M. Briand a fait répondre « Varsovie Mais la Pologne a entamé avant nous des pourparlers avec Moscou en vue d'un pacte identique Sur quoi l'Allemagne s'indigne « Comment La Russie aurait pu garantir à la Pologne la sécurité de sa frontière orientale, l'assurer qu'elle ne courait point le risque d'être attaquée sur ses deux fronts Quelle trahison » Aussitôt Moscou déclare que jamais de tels engagements n'ont été seulement discutés. Et M. Curtius calme l'émoi de ses compatriotes Elle est jolie « l'œuvre diplomatique d'énorme envergure, puisqu'elle ne vise à rien moins qu'à assurer la pacification de l'Est européen » elles sont admirables « les sages et prévoyantes intentions de M. Briand », qu'un journal de gauche louait à grand fracas hier matin
Le Quai d'Orsay est-il berné par les Soviets, ou cherche-t-il à berner l'opinion publique ? Sottise ou trahison ? On nous répondra qu'il y a des deux. Nous nous en étions toujours doutés 1
La vérité, c'est M. Theunis, ancien premier ministre du roi des Belges, qui l'a dite dans Actualités, hier.. Chaque fois qu'on traite avec les Soviet?, on est nécessairement leur dupe, parce qu'un gouvernement qui établit la mauvaise foi à la hauteur d'un système officiel ne peut offrir aucune garantie Actuellement, écrit l'éminent homme d'Etat, « il faut être doué d'une fameuse dose d'optimisme et de naïveté pour ne pas voir que la conversion subite de Moscou marque simplement les terribles difficultés de l'U.R.S.S. Mais quant à croire qu'il y a une évolution réelle, il ne peut en être question. Les Soviets cherchent uniquement à gagner du temps et à sauver leurs échéances. Et ils préparent leur manœuvre pour la prochaine réunion de Genève. »
Comment les diplomates de M. Briand peuventils croire à la sincérité d'un pacte de non-agression, quand nous sommes attaqués tous les jours par Moscou, ici, à Paris, en Indochine, à Madagascar, au Soudan Partout Et cela par une nécessité inéluctable, parce que c'est encore une heureuse formule de M. Theunis « ou bien le bolchevisme s'étendra au monde entier ou il s'effondrera. Il n'y a pas de milieu. »
Si l'on avait encore le sens des réalités au Quai d'Orsay, ce ne sont pas des pactes illusoires comme ceux-là qu'on négocierait, mais cette « croisade des patries », qu'a prêchée notre directeur, cette unité de front des pays occidentaux, qui peut seule sauver la civilisation des entreprises de ceux que M. Woll, le chef de l'organisation ouvrière américaine, appelle « les fous furieux de Moscou ».
^OUVEHUX CRÉDITS
R I_\&rlGI_ETER$E
II était à prévoir que le gouvernement national anglais, pour « passer le gué en attendant la mise en application de son programme d'assainissement financier, aurait besoin de crédits d'une tout autre importance que les récentes avances de U Banque de France et de la Fédéral Reserve Bank des Etats-Unis à la Banque d'Angleterre. La négociation s'est nouée hier, simultanément, à Paris et à New-York, et il semble bien qu'elle ait abouti, dans la soirée, à une vaste opération, à laquelle coopéreront sans doute les Banques centrales française et américaine, dans la proportion de leurs réserves d'or.
Une première réunion de banquiers français et anglais s'est tenue dans la matinée chez M. Clément Moret, gouverneur de la Banque de France. Le secret #n a été rigoureusement gardé jusqu'à cinq heures. Mais, dans la soirée, un communiqué du ministère des finances a fait savoir que M. P.-E. Flandin avait déjeuné avec sir Frederic Leith B.oss, secrétaire permanent de la Trésorerie britannique, et M. Siepmann, l'un des dirigeants de la Banque d'Angleterre. Etaient présents M. François Piétri, ministre du budget, et M. Escallier, directeur du mouvement des fonds.
Dans l'après-midi, le ministre des finances a eu un long entretien avec M. Wiggin, président du comité des banquiers qui a siégé récemment à Bâle. Il a reçu ensuite M. Avenol, secrétaire général adjoint de la S. D. N. Ces divers entretiens ont porté sur la situation financière internationale. Nous croyons savoir qu'il s'agit d'une nouvelle ouverture simultanée de crédits à court terme à la Banque d'Angleterre par les banques' françaises et américaines, crédits destinés à consolider la situation financière de la Grande-Bretagne, d'ores et déjà très améliorée par les mesures prises par le nouveau gouvernement britannique.
On assure en outre que, pour la part française, une émission publique de bons du Trésor serait envisagée si les conditions du marché se révèlent aussi favorables qu'il y a lieu de l'espérer.
ÇIÈSfeCnÉlOIT 1-3=. BOSTD-f^ITT DES CHAMPS-ELYSEES
CllSf D OCHIIEl EN PERI L L'HEURE EST VENUE DE METTRE EN PLEINE LUMIERE LES DESSOUS TENEBREUX DE LA CONSPIRATION DES FORCES OCCULTES COALISEES POUR ARRACHER PAR SURPRISE A LA FRANCE CE JOYAU INESTIMABLE QUE LUI A VALU SON ŒUVRE DE HAUTE CIVILISATION ET, DANS LE CAS OU CET EFFORT DE RECONQUETE CRIMINELLEMENT IMPOSE A LA FRANCE, SE TRADUIRAIT PAR UN ECHEC DE LA PUISSANCE OCCULTE DECHAINEE CONTRE « LE CONTENANT ET LE CONTENU DU PATRIMOINE FRANÇAIS, CELLE-CI N'EN AURAIT PAS MOINS OBTENU CE RESULTAT QUI EST EN FIN DE COMPTE SON BUT SUPREME • DETOURNER LA FRANCE DES AFFAIRES D'EUROPE ET L'AFFAIBLIR EN DISPERSANT SON EFFORT A CETTE HEURE DECISIVE OU SE JOUENT. LES DESTINEES DU MONDE. .SEPTIÈME AETICLE
0 L 1 T U~ I~MEI~~`S
P O L I T IQ U E V D E D JE M EN T S
La rupture de l'alliance entre Chang Kaï Sek et Moscou, en juillet 1927, pouvait faire espérer une diminution du péril communiste en Indochine. Malheureusement, si le chef des républicains chinois traquait durement les Soviets en Chine, il n'avait ni les moyens, ni probablement le désir, de faire arrêter dans notre colonie les émissaires communistes qui y travaillaient contre nous. Ceux-ci purent donc continuer leur œuvre de préparation à la guerre civile. Ils furent seulement obligés de remplacer la base de Canton, disparue, par celle de Singapour, jusque là chargée seulement de l'agitation aux Indes Néerlandaises. A partir de l'automne de 1927, c'est par Singapour que parvinrent en Indochine les subsides et les ordres de Moscou. Depuis longtemps gagnés à la propagande bolcheviste, les Chinois d'Indochine ne sui- virent pas Chang Kaï Sek dans son évolution. Ils continuèrent à travailler la population annamite contre notre domination, qui leur déplaît doublement d'abord,, ph raison de leur xénophobie foncière, ensuite pour les raisons historiques .que nous avons exposées au début, de éètte étude et qui leur font considérer nôtre colonie comme leur bien propre. On aura une idée de l'importance de leur inimitié quand on saura qu'il existe dans notre colonie plus de 400.000 Chinois immigrés, dont l'influence économique, et par contre-coup politique, est considérable. On peut même les évaluer à 600.000 en comptant les métis issus de leur union avec les femmes annamites.
Les administrateurs patriotes que la France envoyait jadis en Asie, avant la période de démoralisation créée par le Combisme, se méfiaient, à juste titre, du péril chinois, bien qu'il fût moins redoutable au temps des Mandchous qu'aujourd'hui. Aussi réglementaient-ils étroitement l'immigration et même le séjour des Célestes, se bornant à leur permettre l'exportation du riz, qui a été, de tout temps, le commerce classique de l'Indochine vers la Chine. Vainement les propriétaires agricoles, surtout les planteurs d'arbres à caoutchouc, réclamaient-ils des ouvriers chinois, plus robustes et plus laborieux que les travailleurs annamites on ne leur en accordait qu'exceptionnellement. r
Mais les Chinois sont subtils et abondants en prétextés ils excellent, en outre, à se soutenir les uns les autres, comme les membres d'une même famille. Enfin, le Combisme et ses suites, notamment la collaboration de nos politiciens de gauche avec Sun Yat Sen, vinrent servir leurs desseins. Aussi parvinrent-ils. peu à peu à s'infiltrer, au point qu'on les trouve aujourd'hui à tous les degrés du commerce indochinois ils ont même envahi le petit artisanat, malgré la législation qui le leur interdit. Quant à l'achat du riz brut (paddy), c'est le domaine propre des principaux commerçants chinois, par lesquels passe la presque totalité de la récolte de l'Indochine.
Ce commerce du « paddy a donné naissance à une formidable emprise des Chinois immigrés sur l'ensemble de la population annamite, qui tire ses ressources des rizières. Peu prévoyants, se hâtant de jouir et surtout de jouer dès qu'ils ont quelque argent, les paysans annamites sont à la merci d'une récolte mauvaise ou même médiocre. Ils ont alors besoin d'avances sur leur récolte à venir, avances que *e le commerçant chinois leur consent volontiers et même leur fait offrir à domicile par, ses courtiers, également chinois. Il en résulte pour l'Annamite un réseau de dettes anciennes ou nouvelles, qui le met dans la dépendance absolue du Chinois et le soumet inévitablement aux suggestions fet aux conseils de ce dernier. Se libérer serait pour l'Annamite un problème d'autant plus ardu que le Chinois détient, par surcroît, le presque monopole des transports et que le << paddy » qu'il refuserait d'acheter ne pourrait même pas être transporté sur un des marchés de la colonie.
Etudiant cette situation, un économiste d'une remarquable compétence, M. Etienne Dennery, concluait comme suit dans les pages qu'il a consacrées à l'agriculture indochinoise « Une » grève de marchands chinois, et le paysan de » Cochinchine, ou le pêcheur du Cambodge, ne » trouveraient immédiatement plus d'acheteurs
» pour leurs productions. Les transports se» raient insuffisants pour véhiculer le riz ou » le poisson (séché).à travers les canaux et les » rivières. La vie économique de l'Indochine » serait désorganisée. » On pense si les immigrés chinois sont portés à abuser d'un pouvoir aussi évident et aussi redouté
Ils le sont d'autant plus que leur action n'est pas seulement commandée par la recherche du profit individuel. Le Chinois est, par excellence, l'homme de l'association ethnique, et il y adhère sous toutes ses formes. C'est ainsi que tous les Chinois d'Indochine sont groupés, d'après leur lieu d'origine, en cinq grandes associations, appelées « congrégations », dont l'existence est reconnue par notre gouvernement. La congrégation chinoise est, tout à la fois, une société amicale d'originaires d'une même région, une société de secours mutuels et d'assistance sous toutes les formés, une association, religieuse et. un groupement de syndicats professionnels. Par' exemple, la congrégation;, dite «de Catftcajr;» possède à Chôlon (Saigon) sa, pagode particulière, son collège, son hôpital, sa maison des syndicats, et son cimetière particulier. Chacune des quatre autres «, congrégations » chinoises possède aussi ces divers organismes sociaux, dont le fonctionnement est soustrait à notre regard. Il en est de même dans toute l'Indochine.
La loi française ..impose, à vrai dire, à ces groupements l'obligation d'avoir dans chaque province un chef responsable, élu pour deux ans; elle prévoit que le choix de ce chef ne sera valable qu'après ratification par le résident supérieur ou le gouverneur. Mais les Célestes, qui se moquent aimablement du contrôle français, ont pour coutume de déclarer, comme chef apparent de la province, un pauvre diable de domestique chinois, ou un modeste artisan. Le vrai chef,. celui auquel on obéit, reste toujours un inconnu pour notre administration, comme demeure inconnu le règlement intérieur que la loi prescrit de déposer et de faire approuver. La solidarité ethnique empêche les révélations des -affiliés les exécutions secrètes qui punissent toute indiscrétion suffiraient, d'ailleurs, à les empêcher.
j_1:(j¿;:r:rt-G M. JL?L r~
On juge si ce bouillon de culture a été favorable au développement du microbe bolchevik. Sous le couvert dès « congrégations » chinoises et de leur mystère, les sociétés secrètes antimandchoues avaient jadis pullulé elles se transformèrent le plus facilement du monde en ramifications de l'Union Jurée de Sun Yat Sen, puis en filiales de la base communiste de Canton, enfin de celle de Singapour. Le programme de bolchevisation des Chinois d'Indochine fut si exactement suivi qu'en 1926, à Chôlon seulement, on comptait soixante-dix syndicats rouges de travailleurs chinois; ils provoquèrent différentes grèves d'allure soviétique, notamment celles des potiers et des scieurs de long.
Les cinq « congrégations » chinoises servaient encore à faire passer en Indochine, non seulement les messages secrets, les journaux et les traets? séditieuXj. mais aussi toute une contrebande d'armes, de munitions, et jusqu'à de faux billets de la Banque d'Indochine, imprimés à Canton, qui qn^ été introduits particulièrement dans les prp»nces, cambodgiennes de Batambang et de Kampot.
Devant ce fonniJà/b'le pullulement d'intrigues tortueuses. et de cheminements impénétrables, que pouvait notre police, forte seulement, pour.toute. lq colonie, de 341 agents européens (les policiers indigènes ne sont pas sûrs) ? ?Son effectif, moindre que celui d'un arrondissement de Paris, lui interdisait toute efficacité. Tout au plus pouvait-elle pressentir le péril, recueillir quelques échos de la conspiration en marche et formuler de temps, à autre de graves avertissements, comme celui, tout récent, de M. Arnoux, chef du service de la sûreté au Tonkin « La, majorité des tirailleurs serait » gagnée à la cause révolutionnaire la révolte » éclaterait simultanément les militaires li» vriraient les armes et les munitions les pri-
» sons seraient ouvertes. » Nous avons vu tout cela réalisé à Yen-Bai.
La haute administration indochinoise, s'efforçant de refléter les tendances optimistes du gouvernement de Paris, attachait peu d'importance à ces cris d'alarme.
Sous couleur de se montrer impartiale en matière religieuse, elle prenait même sous sa protection une religion nouvelle, le Cao-Daïsme, fondé en Cochinchine, vers la fin de 1926, par des agents bolchevistes connus. Plus de 500.000 Annamites, dont beaucoup de fonctionnaires indigènes, avaient été rapidement groupés dans cette confrérie mystique, dont les dogmes inquiétants auraient dû suffire, à eux seuls, à mettre en méfiance les représentants de la France.
Le thème essentiel de la nouvelle religion est celui-ci l'Annam, ayant insuffisamment honoré l'Etre Suprême (Cao-Daï) et les grands Esprits qui lui sont associés, en a été puni par la perte de son indépendance et son asservissement àjïx "Français- Le devoir des Annamites pieux est donc de se confier à l'Etre Suprême, qui n'abandoririé jamais son peuple, et aux ministres de-celui-ci. Ceux-ci, le moment venu, révéleront ce qui doit être fait pour le bien. de l'Annam. L'intention est, ici, transparente et l'on devine d'avance ce que les ministres de Cào-Daï conseilleront à leurs fidèles en cas d'insurrection.
La difficulté de faire accepter la nouvelle religion résidait dans la multiplicité des cultes pratiqués en Indochine. Le" Confucianisme (religion des Ancêtres) est la croyance à laquelle appartiennent l'Empereur et les hautes classes; le Taoïsme (sorte de magie) est assez puissant parmi les classes populaires le Bouddhisme compte de nombreux adhérents enfin, le Christianisme lui-même a fait, peu à peu, de sérieux progrès parmi les indigènes. Les fondateurs du Cao-Daïsme ont imaginé de rallier autour de la leur toutes ces confessions divergentes, en proclamant que l'Etre Suprême s'est révélé au monde par quatre demi-dieux, fondateurs des quatre religions pratiquées dans le pays: Confucius, Lao -Tzeu, Bouddha. et Jésus. L'union nationale se trouve ainsi faite contre nous. (
Quant au culte caodaïste lui-même, il consiste essentiellement en des séances de spiritisme, où les ministres de la nouvelle religion remplissent le rôle de médiums. Et ces mé- diums ne manquent pas, en évoquant les ombres des Ancêtres, de leur faire prédire la libération-prochaine du pays et attester que les fidèles qui sacrifieront leur vie pour le délivrer sont assurés d'un bonheur éternel.
On frémit dé penser qu'un haut fonctionnaire, M. le gouverneur Le Fol, assez bien nommé, a pris sous sa protection la pagode centrale de la secte, à Thaï-Ninh, sur les confins de la Cochinchine et du Cambodge, et a autorisé le grand pèlerinage qui y fut organisé et qui groupa 40.000 adeptes. Toute la hiérarchie caodaïste a d'ailleurs été Tobjet des faveurs de notre administration son pontife suprême, Lé, Van Trung, est même chevalier de la Légion d'honneur.
La rançon des fautes gouvernementales de tout ordre que nous avons passées en revue au cours <ie cette étude ne peut manquer d'être effroyable. Déjà, la guerre civile règne à l'état endémique dans notre magnifique colonie indochinoise elle ira inévitablement en 'se généralisant. Le sanglant complot de Yen-Bai n'est qu'un avant-coureur de la prochaine révolte des régiments de tirailleurs indigènes, que l'on n'a rien fait pour prévenir. L'avenir s'annonce sombre à souhait.
C'est le moment que notre gouvernement, persistant dans sa politique d'erreurs systématiques, a choisi pour mettre en vigueur le traité franco-chinois du 16 mai 1930, qui annule les restrictions anciennement imposées aux Célestes, lès autorise à résider, voyager, se livrer au commerce et à l'industrie en Indochine, sous la protection de consuls de leur nation. Ceci, tout en leur reconnaissant les droits anciens
VENDREDI 28 AOUT 1951
de leurs « congrégations ethniques, qui les soustraient pratiquement à notre contrôle. Après avoir préparé par sa stupidité la perte de l'Indochine, joyau de notre empire colonial, notre gouvernement d'aveugles et de déments prend soin, on le voit, de désigner d'avance l'héritier qui se chargera de le recueillir j-a CHINE DE DEMAIN.
FRANÇOIS COTY.
EN VUE DES. GRANDS RAIDS
Le « Trait-d'Union » N° 2 et l' « Antoine-Paillard » font des vols de consommation
Le Trait-d'Union n° 2, mis à la disposition des aviateurs Le Brix et Doret par notre directeur M. François Coty, a fait hier jeudi un essai dont l'annonce avait attiré au Bourget, où l'ayion est depuis mardi dans le hangar réservé aux avions de passage, une affluence de curieux, militaires et civils, et une nuée de photographes et de cinéreporteurs.
Après une vérification minutieuse du monoplan, de ses commandes et de ses instruments de contrôle, le Trait-d'Union n° 2, dont on put admirer une fois de plus la magnifique silhouette, a été sorti du hangar, et après que le mécanicien Mesmin- eut fait au point fixe un essai satisfaisant du moteur. Le Brix et Doret ont pris place à leur tour à bord du Trait-d'Union n° 2 pour un vol d'essai et de vérification de consommation. C'est à 17 heures que le Trait-d'Union n° 2, qui décolla en 250 à 280 mètres avec une remarquable aisance, a pris son vol pour un essai à différents régimes qui a duré deux heures trente.
W
Le vol d'essai du Trait-d'Union n' 2 ayait été précédé de celui du monoplan Bernard, l'AntoinePaillard, avec lequel Mermoz et Etienne doivent s'attaquer aux records de distance.
L'essai de Mermoz et Etienne portait et sur l'expérience d'une hélice neuve et également sur la consommation.
Leur beau monoplan, couleur tango, était assez lourdement chargé.
L' Antoine-Paillard a pris son vol à 15 heures. Il a rallié le Bourget à 19 h. 25.
Mermoz et Etienne doivent quitter le Bourget ce matin pour rejoindre Istres, d'où ils prendront le départ pour leur tentative de record. i
UN PROJET DE NAPOLEON
Etretat, port militaire
Par GEORGES BOURDON
On peut voir, ces jours-ci, dans la grande salle de la mairie d'Etretat, des documents bien curieux. L'initiative du maire, M. Raymond Lindon, y a réuni pour quelques semaines un grand nombre de pièces de toute nature touchant l'histoire locale empruntées soit aux archives publiques, soit à des collections particulières, et il se trouve que cette exposition, débordant son cadre, présente, au point de vue historique comme au point de vue anecdotique, un intérêt de premier ordre. Au centre de la salle, de hauts chevalets supportent un morceau de choix les plans, devis et mémoires qui visaient à faire d'Etretat le grand port de guerre de la Manche.
C'était le temps pu Napoléon songeait à donner un corps à la pensée qui n'a cessé de dominer sa politique et qui a fait sa perte l'invasion de l'Angleterre. Il lui fallait, pour accomplir son audacieux dessein, une base d'opérations solide et invulnérable il pensa, en 1810, l'avoir trouvée à Etretat, et, sur son ordre, l'ingénieur des ponts et chaussées Lapeyre fit une étude très complète du projet. C'est tout ce travail qui est ici sous nos yeux. Un vaste cercle, inscrit entre la falaise d'aval et la falaise d'amont, était dessiné par une digue puissante, ouverte sur le large par une seule porte, et à l'abri de laquelle se fût massée la flotte française. En arrière, des bassins eussent été creusés si profondément que l'on. se demande ce qui serait resté de la ville, car je puis indiquer à ceux qui connaissent Etretat que ces bassins se fussent étendus presque jusqu'à l'emplacement actuel des tennis. Les gigantesques travaux envisagés furent étudiés dans tous leurs détails. Mais d'autres soins sollicitèrent l'empereur, et tout se borna aux plans en vérité émouvants qui, pour la première fois, sont révélés à la curiosité publique. Heureuse chance, car si ce port de guerre eût été créé, combien de temps eût-il tenu ? Privé de toute défense naturelle, l'invention des canons à longue portée l'eût rendu intenable dès le premier tir, et il est probable que l'on n'eût point tardé à faire sauter à la dynamite les fondations de la jetée circulaire, devenue inutile.
Mais quelque chose ajoute au piquant du projet impérial c'est que Napoléon ne faisait en somme que rependre une idée ancienne. Lapeyre avait eu un prédécesseur, M. de Lamblardie, ingénieur comme lui, lequel, en 1780,- avait rédigé un savant mémoire pour démontrer qu'Etretat, garanti contre tout risque d'ensablement, se prêtait à merveille, par son orientation, par la direction des courants, à la construction d'un port militaire. Plus tard, Napoléon III, à son tour, fut intéressé par ces projets dont il eut vent, et l'on nous montre les deux lettres par lesquelles, en 1853, il fit de-«
mander communication des plans, puis les re- r tourna après en avoir pris connaissance. En les envoyant à la Maison de l'Empereur, le chef de service compétent ne manquait pas de faire savoir que les travaux, évalués en 1810 à 36 millions de francs, en coûteraient 50 en 1853. Vraiment, au prix où sont les choses en 1931,'c'est pour rien.
Bien des souvenirs pittoresques entourent à la mairie ces curieux documents. Ce n'est pss seulement la vie d'Ëtrëtat qu'ils évoquent, c'est la vie française dans la seconde moitié du dix* neuvième siècle. Cbiïïbieïi de stations^ combien de cités seraient en mesure de présenter si impressionnant ensemble ? Etretat, découvert au siècle dernier, par les peintres, fut le 'lieu d'élection des artistes et des écrivains;; et' sdit par leurs œuvres, soit par des autograplies, des photographies, soit de toute autre manière, les séjours qu'ils y Ont fait sont ici rappelés. Voici des œuvres ou reproductions d'œuvres d'Jsabey, d'Eugène Delacroix, de: Gustave Doré, dé Bou* din, de Diaz, de Courbet, dont une toile célèbre; La Vague, fut peinte au « Chaudron », de' Le Pôittevin, d'Henri Matisse, de Jules Cayroii. Sur le registre des baigneurs, dans les listes de souscription én faveur de la caisse de bienfaisance des pêcheurs, on trouve les noms dé la reine d'Espagne Isabelle, de Labiche, d'Eugène Lambert, de Meilhac et Halévy, du grand chanteur Faure, de Marcel Prévost. En 1861, on lit celui d'un petit garçon qui, un peu moins jeune aujourd'hui, n'a pas cessé d'être un fidèle de la plage fameuse, le bel artiste dramatique Brémond.
Victor Hugo fut aussi un Etretatàis. Lés bustes d'Alphonse Karr et d'Offenbach rappellent la part que ceux-ci eurent dans la renommée du petit port. Offenbach avait fait construire. sur la route de Fécamp, la villa « Orphée », demeurée telle qu'il l'habita si longtemps, et le souvenir dés extraordinaires soirées que l'on y organisa est resté vivant dans le patrimoine spirituel d'Ëtrétat. Deux affiches, sauvées du grenier de là petite histoire, évoquent ces heureux temps où des hommes célèbres ou près, de le devenir ne décîâi&naiëiît pas de se détendre éh deï'ânfuse-
tL'PU~tji:' ,)' ~Li.ti
ments que mepnseraientjaujmird fi,«i lésâmes-; sieurs compassés et calculateurs pour qui l'âge fossile commence à 1930. Un soir, à la villa « Orphée, », grande soirée « donnée par les comédiens ordinaires de Mme Offenbach ». C'est la première représentation de Les Billds verts, « opêf a-revue équestre, avec danses, trucs, surprises et transformations par un groupe d'académiciens, musique de Richard Wagner ». Les acteurs, cette fois, se dérobèrent sous les noms fantaisistes de Frederick Lemaître, Talma, Christine Nelson, Malibran, Nicolini. Un autre soir, le programme annonce des « danses, régates, tirs à l'arc, escrime à la bayonïiette », et toujours avec « trucs et décors ». Les acteurs ? Berne-Bellecour, Raoul Toché, J. Offenbach lui-mênle, Mario Uchâfd, Ed. Détaille, qui alors devait être bien jeune. On. annonce un certain « pas des archers par M. Belïecour et M. Detaille », et un « pas de caractère » par Albert Wolff, alors grand chroniqueur au Figaro, et Ed; Detaille, qui décidément était le danseur de la troupe. ̃•
Ainsi allait jadis la vie d'Etfetat, au rythme de la vie française. Rien n'aura manqué à son pittoresque, pas même une incméfatiônbà>la mode- orientale, Un tableau rappelle MvdéS souvenirs les plus étonnants qui. s'attachent à Son histoire. En 1884 y niôurtit le prince Mndôti Papu Sahi, et, selon le rite, mais au mépris de la loi française, il fut brûlé Stif Un bûcher dressé le 2 septembre, à marée basse, au pied de là falaise d'aval, devant « le trou à l'homme ». Un morceau de bois à demi calcinés suspendu au mur et prêté par le président Flory, qui fut longtemps maire de la ville, reste le dernier témoin de cette macabre cérémonie. Sur le tableau qui la reproduit, on aperçoit, derrière le maire, M. Bofssaye, la mince silhouette d'Un petit homme trapu celle de Mâupassant. Toute sa vie, Maùpassaiit âîiha Etfêtât, ou existent encore les deux villas qu'il y habita successivement. On expose â la niairîé l'humble lit .de bois, d'ailleurs joli de formé,, où il dormit enfant. Et quand Ofl se rappelle là fin lamentable dé ce grand et pur écrivain, on ne peut regarder cette vieille chose sans Un serrement de cœur.
Georges Bourdon.
ACADEMIE FRANÇAISE,
~5s& i;wWa~#k
det'; de ra~r~lp3*
Réâepiion des defnt&rëT êîuê '•:#
Les Parques. Richelieu chez lui Aux deux bouts de la France, lé général Weygand en Bretagne et M. Jules Cambori eh Savoie, préparent en ce moment un double hommage à la mémoire de Joffre.
L'Académie, qui le 11 juin dernier donna le fauteuil du maréchal au général tVeygand, compte en effet recevoir son élu eh février prochain, et c'est M. Jules Cambon qui doit accueillir en son nom celui-ci sous la Coupole.
Cette solennité aura été précédée, vraisemblablement dans la seconde quinzaine de janvier, dé la réception de M. Pierre Benoît, élu ïê 11 juin aussi, en remplacement de Georges de Porto-Riehê. M. Pierre Benoît Sera accueilli par M. Henri de. Ré*
gnier. Ï.
Hier, sôùS là présidence dé 5f. Âiidrê Chaumeix, chandelier, MM. ftené Doumic, Henri de Régnier, Louis Barthou, Louis Bertrand, Paul Valéry Abel Hermant, faisant fonction de chancelier, et Maurice Paléologue ont continué la révision du dictionnaire.
Après en fini avec fe mot parole, 6H fi admis parpaillot et parrainage, qui ne figuraient pas encore dans cet ouvrage.'
Puis on a pensé à Clotho, à Lachésis et à AlT6s, les trois déesses qui dévidaient et coirpaisnt Je fil de la vie des hommes, et C'est aux poêt^ Henri de Régnier et Paul Valéry qu'on a demandé là.définition de Pai-qiie.. 1 ̃ ̃ .L'Institut avait, on le sait, demandé la statue de Richelieu qui se trouvait dans 1a cour du, château de Versailles. Mais trop tard ̃ Cette œuvre du sculpteur Ramôy lé pêré était déjà transportée à Richelieu même, là petite, vi'Ie si intéressante du Chinonais que le cardinal avait fait bâtir par l'architecte Lemércief, en 1631, sur lé domaine qui fut vie .-berceau dé-sa'famille. La statue a été posée dans le parc du château, aujourd'hui démoli, du grand ministre, ^t c est là que Richelieu prendra ses quartiers d'immortalité.
On rinûiigiirGra prochainement. L'Académie sera invitée. z i-
Cîh. DauzatSi
LÈ'G-1-ÔN iJ'HO^EtJR^" Ministère du commerce
Sont ptomus officiers. MM. Fernande; publiciste à Paris Seyrig, industriel à Mulhouse.
Les Cours, les Ambassades, le Mopde et la Ville
Les Cours'
i-LL. MM. le Roi et la Reine des Belges ont l'intention de venir à Paris pour visiter l'Exposition cffloniaîe, ainsi que nous l'avons annoncé. A cette occasion, cm annonce un déploiement exceptionnel de troupes
coloniales. ̃
Lev;soir de l'arrivée des souverains, un grand dîner sera offert à l'Exposition à Leurs Majestés, qui ne passeront que deux jours à Paris.
L'Impératrice "^itai jaoçôrnpàgn<&: dés •Àrériiduès" et e. des Archiduchesses ses enMnts, fait en ce moment"Uti séjour en' Suisse.
Le train .royal, venant de Londres, est arrivé hier rnaftin. en .-gare de Baliater. Une foule énorme a chaleureusement acclamé à sa descente; du tcain le souverain, quï a, irpmédiatement pris place dans, l'automobile devant le conduire au château de Balmoral. S. M. l'Emir Fayçal, Roi de "l'Irak, a assisté, hier, avec sa suite, à un thé donné dans la plus stricte intimité par -S. -A.. R. -le jPrinces Shah. Wali lChftn, ministre d'Afghanistan à Paris.
S. A. R. lé Prince de Galles poursuit iSa villégiature sportive, faisant journellement de longues parties des golf. Quoique s'abstenant d'assister à aucune fête, Son Altesse Royale a fait une exception pour le gala et le banquet des mutilés de guerre, fixés au 1er septembre* dont il a accepté la présidence. Le Prince a promis au président régional, M. Romier_, qu'il y assisterait personnellement, sauf événements imprévus, pour donner ,un témoignage de confraternité d'armes aux anciens camarades de combat.
Ajoutons que le château de MatigntJff, ôû réside en ce moment Son Altesse Royale, est situé dans les Landes, et non dans les Basses-Pyrénées.
Dans les Ambassades S. Exc. Mgr Mâgiione, nonce apostolique, a quitté Paris pour se rendre à Vichy. s S-:Exc. M. de Ffcuriau, ambassadeur de France en Angleterre, venant de Brighton, est rentré à Londres. S. Exc. le baron Cartier de Marchienne, ambassadeur de Belgique près la Cour de Saint-James, de retour de congé, a rejoint son poste.
Aujourd'hui est attendu à Londres S. Exc. M. ManUèl-E. Malbran, le nouvel ambassadeur d'Argentine en Angleterre.
S. Exc. M. Laroche, ambassadeur de France à Varsovie* offert un thé à. l'occasion de la venue en Ralegae- 'des professeurs et étudiants- -français. -̃̃̃; l"f'Q,p;cas]on .du départ .de S., Exe,, le. comte DeJ.e. anibassad.eur,de.. France' a Rîo-de-Jàneiro, une', délagati(jn d^éleves du .lycéa françàiè,' accompagnée des dire'ctëîjrS Forestière et Renato Almeida, a rendu visite à l'ambassadeur, auquel elle a présenté ses hommages à tfpccasion de son départ prochain de l'ambassade qu'il
occupe.
tin élève brésilien à exprimé en français, au nom de Ses camarades, la reconnaissance de tous pour les généreux bienfaits que la France prodigue au lycée, ainsi que pour le dévouement que M. Dejean a toujours témoigné au lycée où la jeunesse apprend à aimer et chérir la France.
Le comte Dejean a remercié la délégation de l'œuvre française" entreprise par le lycée, qui répand dans le cœur des jeunes Brésiliens l'amour de la France. S. Exe. le .ministre de France à Vienne et la comtesse Clauzeî ont donîté; à l'occasion du festival de Salzbourg, où se sont fait entendre avec grand succès Mme Germaine Lubin et Mme Rittér-Ciampi, deux soupers auxquels assistaient le maître Bruno Waltér, le docteur Josè'f ;.Messner, organiste de la cathédrale Mme Octave Hprhberg, Mme Roland de Margérië, Mme Zuckerkandl, Mme Peyrebere-Gàrry, .MM. Jules Sauerv/ein. et Marcel Dunan, M. et Mme Roger Nathan, le Vicomte de Montbas, ainsi que les deux grandes artistes qui ont pris part au festival
Monde officiel
Tewfïk. Doss pàchà, ministre. des-âf-faires étrangères d'Egypte par intërimj.a offert, un grand; dîner, aux,hauts fonctionnaires? de la irésideniee et aux'>notables dô'Tà colonie britannique d'Alexandrjj^nUîP ,r;Parini/les. ,çoT.vi-v:es ,î« président du conseil et ïéas iïe's
TEMP5 PROBABLE
Région parisienne. Temps inoins beau, plus chaitd. Ciel nuageux avec belles éclaircies, devenant orageux le soir. Vent Est à Sud-Ést modéré. Température en hausse. Maximupi 260.
France. Régions Nord-Est, Est et Sud-Est Beau temps eu mtàgem. Vent du secteur Est modéré. Autres régions temps moins beau, nuageux à très nuageux, avec quelques pluies ou orages l'après-midi ou le soir. Vent du secteur Sud-Est modéré à fort: ̃ Température en hausse générale.
Aviation. a) Région parisienne Ciel peu nuageux le matin par. nuages élevés, devenant l'aprèsmidi nuageux par nuages élevés ou moyens, doiiblés de nuages assez bas isolés. Vent du secteur Est 30 à 40 kilo- mètres à l'heure. Visibilité bonne.
b) Vers Londres, BRtricËixiîs, CotoGNg, Strasbourg Gomme dans Id région paHsie?inë.
..Manche. Temps assez beau, nuageux avec éciair- des'. Vent Est à Sud-Est modéré à fort.
Méditerranée.– Ciel nuageux avec belles -éclair-cjesjdevejiant ora^e^l&joir. J| 'etit, calme puis Sud-Est fe.Gôte d'Azur. Comme en Méditerranée. Côte basque. Comme eti Méditerranée.
Les manœuvres
iJe déléîise aeriêîitiê à Nancy •I^ASev, 2'7-août. Le mdréchâl Pétain est arrivé hier à Nancy pour assister aux ekefCiéés de défetise aérienne.
L'inspecteur général des forces aériennes a été mis au courant des mesures de sécurité déjà prises construction d'abris, installation de plusieurs pos*tes de secours, emploi des scouts, du personnel de la CroiS4\oiige, de la police, des sapeurs-pompiers, etc., etc. t Ce, mafift, des. trâéts jàtinès, fôiig'ës et verts ont t'.i Jaricés pour donner d'utiles conseils de sécurité à la population.
Par un temps légèrement couvert, le maréchal Pétain a assisté au camouflage des Usines métallurgiques' de Poiïipey, au môyèti de riuagës artificiels. Ces. Usines, situées à proximité du confluent de la Moselle et de la Meurthe, couvrent un vaste espace qu'ont jalonné de nombreux appareils dont un avertissement des sirènes a, ordonné à neuf heures et demie l'ailttmagé. Eiî moins de dix minutes une fumée épaisse'énvélcjppàit tes bâtiments et les hâûts•fctiriteàii.'i, qu'il s'agissait de dérober aux récofinarspariéps aériennes. Tout le paysage â disparu bientôt 'dêrtière Un écran fuligineux. L'expérience a .dôtiué, tons.Jes ïéstjlÉats qtj'on ôn attendait., Lé iîi* récliâl. Pétain s'est porté vers Ciistines et il a eu ce spectacle sous les yeux, tandis que les avions sur-. volaient les usines camouflées pour enregistrer leurs observations sur dés clicMs photographiques. Ètaiérit pi'és&nts aux expêriéhces les généraux MlUélhaûssèn-flfcnetv-qiiHei ̃pf étéd'â tfu dômniffridement du, 20* corps- d'armée; Démain, chef d'étaimajor Carau,. Brosse, Schwinger, Périer, etc.. Le maréchal Pétain s'est rendu ensuite à Liverduri, où- Six billons de protection s'étnient élevés B'puï la direction dés aérosfiers rl'E-pirial. Une conférence très brève a permis aux chefs d'échanger leurs vues sur les moyens efficaces de lutte contre les incUrsiojis aériennes.
Le m{irée~Hài a regagné Nancy vers midi. Jtf. J.'L. Dumesnil* ministre de l'air, a fait connaître l'intention qu'il avait d'assister à la manœuvre dé nuit dp vendredi il arrivera à Nancy Vendredi dans l'après-midi avec le général Poli-Mârcliêlti,eheif dé son cabinet militaire, et le lieutenâiit de vaisseau Albertas, pilote aviateur.
ministres présents à Alexandrie, Saïd Zoulflkar pacha, grand chambellan de Sa Majesté.; Zaki El Ibrachi pacha, directeur de la Khassa; Mourad Mohsen pacha, chef du cabinet'royal; Chawki pachas secrétaire privé du Roi Fouad; Hassaneiri bey, premier chambellan; le gouver.neur d'Alexandrie, les directeurs généraux de la munipalité, des ports et phares, et" plusieurs officiers britanniques et égyptiens. •' ̃ Au dessert, Tewfik pacha Doss leva sem verre en l'honneur de S. M. le Roi d'Angleterre. M. Hoare fit de même en l'honneur de S« M/de ̃ Roi ;FMiadj •><•>̃. •_
If" 'I(': >f: t: Srr h ;1\ ~}¡.Í~i\- ¡fi",)!
Dans le Môtidè/. kïr.j A^: r, ̃!̃-̃ •••̃ ̃ Le comté Sierra de Fle.urleii s'est, embarqué ces jours derniers pouriletBrésil à. bord du Conte-Rosso, Le comte dé Pimodar., le comte Louis dé Pimodàri, le comte et la comtesse de Berg de Breda, le comte et là comtesse d'Ovefsehle, le cçsjmte de Pomêreu ont reçu, au château d'Echénay^ eti MSsïnce de la duchesse de Raréçourt-Pimodàn, souffrante," tous "lés .châtelains, 'et les •notabilités de la Hàute-Mâ>né,'des dëp'àrtementsiimitrophes, ainsi que de «ôtabrëux '^mis Venus de toutes pafts pp.uf assister, l0.sàmed*r22.iVbùt, dans le petit Village d'Èchenày (Haute-Marne),; à l'inauguration, du buste du duc de .Rarécourt-Pirnpdan au rh.ilieii. (4'û.ne foule innombrable et recueillie, comprenant ïà';plupart des sommités ,du département. Cette cérémonie^ présidée par Mgr Fillon, -évêque de.Langres, comrtiefiça par une halte de piété et de recueillement au monument des enfants d'Echénay tombés au champ d'honneur, parmi lesquels figuraient les deux aînés des neveux du duc de Rarécourt-Pimodan, les comtes Pierre et Henri de Pimodan, se continua à l'église, où Sa Grïi'ndeu'r prononça une allocution fort émouvante .j^pçlant ,testMl|i|Strations de la famille, les vertus et les talents "de "'celui 'dont on commémorait la mémoire.
Les discours prononcés devant le monument par M. de Bqrs'sàt, président de la Société philanthropique « 'La Haute-Marrie i par M. Emile Humbjot, sénateur de la Haute-Marne par M. Dumaine, député de l'arrondissement par M. Ninot, conseiller général par M. Teulets délégué par la Société des poètes français, fondée par le duc de Rarécourt-Pirnodan, parlèrent du rôle bienfaisant qu'il joua dans, la Haute-Marne parmi la population, de son rôle politique pendant quarante ans comme maire de sa commune et pendant trente-cinq ans comme conseiller général de son canton, et aussi de son grand talent de poète et d'hîstorierji
Mlle Fanny Robianne, de l'Odeon, interpréta maghifiquement. plusieurs /.poème^' (iu dfte de RarécourtPirnodan.•̃•̃̃>
La réception au Château d'Echenay eut liett ôgrès çeïte
hallè'c~terh6"Ilié;
'V-J'¡~r n"1n~:H~ ÜH,;ÜS,{YH~ ~7tt'1 '!j:rl~l(i.t_
N-aîs'san'eeSîî sc^cisaiq siiioi tiui> tnàhizfuy-i no
-cjuncn' '̃•<'̃̃'̃̃)':̃̃'
M. René Clavery •. -et madame, née î-orenzi, sont heureux de faire- part dè^làs^nâissànce de leur fille Christine. • .• • ̃ • ̃ '̃ '̃̃
'"rj' ra",
M. et Mme Hubert Lalrie sont "heureux de faire part de la naissance dé leur fille Claude. Beauvais, le 14 août.
M. T-ouis Bèàupètè et madame, née Biosse-Duplari, nous prient d'annoncer la naissance de leur fille Anhe^Marie. Paris, 21 août.
M. Jacques Berthoud et madame, née Boegner, sont heureux de faire' part,3e la.- naissance de leur filla Claude.
CefCÎ5|S i' .̃ :-iu: ̃> ̃••̃
La réunion annuelle de la délégation des Amis du Mont Saint-Michel aura lieu cette année au Mont SaintMichei, ,1e 10 septembre. Elle tiendra' 'sa séance dans l'une des salles d'un vieux lo|is;:du quatorzième siècle, le matin, à dix héuresi-, ;"̃̃̃ ̃'̃̃ 'ï- ̃'
Mariages
Ces joiifs derniers âé.tl célébré,;èfl l'église d'Abzac (Gironde), le mariage de Mlie',Valentineod'Anglade, fille du baron d'Anglade et dç.la, baro-nnej- née «Rozier, avec le comte Ancelin de Saint-Queatin, fils du marquis Ancelirt de Saint-Quentin et de lft marquise, née. de. Bouchet 4e.,La,ro.Qthé, et petit-fils de,^ marquise. douairière, tléê de}Vas<s.ai-Moritviei.. înai(r.;iv.i. '!i-: ̃'̃ ••'̃̃̃̃••>'• Les témoins é,taienr, pou^rjlajjnariée M, Jean Hozi^E; spn brick,, et lé" vicomte Is|!qul de Haute.eloçaue, ^son
Le conseil des ministres d'Mer
Les ministres se sont réunis hier inatiri, à l'Elysée, sous la- présidence de MiîDoumer.
M. Briand, absent de Paris, n'assistait pas au conseil. •*<̃̃
La situation financière inter-Hàtiotmlo M. P.-E. Flandin, ministre des finances, a mis au courant le conseil des condhisioïîs du comité des experts de Bâle et l'a1 entretenu de la situation financière internationales •
Création d'un conseil; supérieur de l'air et réorganisation des forces aériennes M. J.-L. Dumesnil, ministre de l'air, a soumis à la signature du président de la République un décret créant Un cônseitsùpériedr de l'air. Il a, en outre, fait signet un décret nommant aux fonctions de chef d'état-major général des forces aériennes le, général de, division HeFgault, inspecteur général des forces aériennes, en remplacement du général de division '"ÉHt es', hjspëlé à d'autres fonctions.
Les généraux de dzyis'ion (Î6S forces aériennes Barès, Saconney, Pujo, de-j^oys et Michaud ont été nommés membres du conseil supérieur de 1'air. Le général de brigaaiS"dés- forces aériennes Armengaud a été riommé général d^4^,mj«Hi.
^^éance a été ensuite consacrée*ài^feéditioM
$rà éance a été étisüite consacré~~à~editic,
.de*s*TO^ires cbu^ajites. ?.
M. Dottifier a déjeuné hier
comme un simple bourgeois de P&th A midi et demi, il se passait hier quelque chose d'anormal place dé la 'Madeleine, à l'angle de 1^ rite Royale. Dès qu'une -automobile s'arrêtait, son chauffeur était invité par les agents à s'éloigner Le service d'ordre, quoique relativement discret, était inaccoutumé.
Les passants intrigués se demandaient ce qui allait se passer quand une automobile chocolat, dut genre torpédo, s'arrêta à son tour.
Personne n'intima l'ordre au chauffeur de partin C'était la /voiture de police de la' présidence. Àiiaït-on voir survenir:, dans une splendide conduite intérieure, quelque membre de la maison militaire ou civile de M. Paul Doumer ?
Mais non. Un monsieur a pied, en veston et en chapeau souple, souriant et la barbe blanche, arriva, Véffarit du bûtilèvârd Maiëshërbésr
C'était le président de la Républi(Jiie.
Presque personne ne le remarqua, Bàr il mar* Çhait sans ^escorte, mêlé. la foulé, n'ayant avec lui que deux amis intimes,- ,\m commandant et un ancien séîiâtedr.
Il etitra au restaurant et déjeuna avec ses âëut invités dans tth salon, IéujSâJdfi 4, qui lui âVâitété réservé.
Dans l'après-midi M. î>6umer repartit aussi discrètement qu'il était ..yeniiVé.t se rendit en $ûtcmobile à RambO.ùillet,"?^9.ci|n,pagnB' ,dù colonel Goudouneix.
En se mêlant au bon!!pctiplér de Paris,, le président de là République s'est aoaveJiû.pdiltiêtrè qu'il avait conservé des drortS'Fêgaliensji 1») protocole
dût-il en Souffrir-, ^.̃̃•>. ̃̃ •»:oij<i^-i-i ̃-
̃ .*̃ -«,v, :• j .>>. i; .•<.̃̃; 'if 3-irwni -.u'it.tt'Mr.:
Çà Bt là
& On mande de Saïgojn qiie'ïe, total des souscriptiôns des différents pays dé. l'Union îridôchinoisê pour le nïonunient devant être élevé à Rivesaltes a la gloire du maréchal Joffre, atteint 370.172 francs.
<# En corrélation avec les cours du blé et de la fariné, le prix du pain" sera jpôfté de 2 fr. 2o à 4 2 fr. 30 le kilogramme, à partir de demain samedi 29 août.
cousin pour le marié le marquis de Vasselot de Régné et M. Louis Rabeau, ses oncles.
Le service d'honneur était assuré par Mlles MarieThérèse d'Anglade, Marie et France de Saint-Quentin, Marie de Vasselot de Régné, Maddy Rozier et Made.leine ChaperQ-n, accompagnées par le. comte Dominique de .Saint-Quentin, le baron Antonin d'Anglade,. le lieute?nant Hélie de Montaigu, le vicomte de Vassal-SineUil, M. Armand Chaperon et le vicomte Max de Roquefeuil. Le voile de la mariée était porté par deux fillettes Françoise et Donatienne de Mo.ntfort.
Après la cérémonie religieuse, la baronne d'Anglade a reçu, au château d'Abzac, un grand nombre de parents et d'amis. ̃ ̃ Hier était béni, en l'église de LouvHHers-les-Perchè (Eure-et-Loir), le' mariage de Mlle Eliane Gôsnier, fille de M. et Mme Léon Cosnier, avec M. Pierre de Là Tour, fils de M. et Mme de La Tour.
'.•'•̃̃ Nous apprenons les fiançailles de Mlle Nicole Ponsignon, fille de M. Jacques Ponsignon et de madame^ née Colonna Ceccaldi,-avec le comte Guy.de Là Bonninière de BeaUrnont, fils du comte Pierre de La Bo'nninière de Beauinont et de la comtesse, née Lecointre. < Deuils '̃̃. On annonce la mort, à l'âge de soixante-seize ans, de M. Paul Bérengier, architecte à Marseille. On annonce de Nice la mort du romancier anglais Frank Harris, décédé en cette ville à l'âge de soixante.seize ans. Il était l'auteur de nombreux romans autobiographiques.
D'Amiens on annonce la mort de Mlle Fanny Duthoit, artiste peintre, la dernière des filles des imagiers Aimé Duthoit et Geneviève Pauchet.
On annonce la mort du pasteur Emile .Lcnoir, décédé à Genève, à l'âge de soixante-douze ans. Mme Roger Seyrig, née Peugeot, vient de mourir à Belfort.
A Biarritz vient de mourir Mme Camille Chimènes, née Gedalge. '.̃̃-̃̃̃ Nous apprenons la mort de M. Horace DelarocheVernet, ministre plénipotentiaire, officier de la Légion d'honneur, survenue subitement le 26 août 1931, en son domicile à Paris, 90, boulevard Exelmans. M. Richard Roblot, M. et Mme Pierre Roblot, Mme Gosset^Grainville, M. et Mme René Pottier, très touchés des nombreuses marques de sympathie qui leur Ont -été témoignées, prient de trouver ici î'expjessjpn ds îe^ts're'rnerciements émus. "̃ <;
:y,r^ro-^ ̃̃:< t- ̃-̃̃1.- --̃'̃ v> ^Vaîififeûr^"
NOS HOTES
Parmi les personnalités récemment arrivées à jaris, nous notons '•̃'•' Au Calijornia M. Bernard Leservoisier, M. Edouard Michal, Mrs et Miss Lillian Page, major Frederick Van den Heuvel, Mrs Hèlen Tucker et fils, M. et Mme Enrique Moss, M. William Burton, commandant Luis Aubry, Mrs Florence Mackenzie, Mrs Lea Marjorie Hudsori, M. Raoul Lcvis, Mr et Mrs Léonard Masius, M. Herbert W. Mac Coy, M. Francisco Moreno, M. Lawrence Hdrris, M. Fouad Bey et Mme Foat Tuguay. ̃- •̃̃
PETIT CARNËf
ë Prix d'été Nos mâhtelets blâflCs à 450 ff., pdUJàîfl fin 750 fr., manteaux d'astrakan 4.500 fr., renards argentés et bleus soldés de ï.000 à a.Ooo fr.
30, rue de Mazagran, Biarritz.
S, avenue de Villiers, Paris.. •'•;̃'
Au Renard de Canada.
s* De M. Léonce Pansier^à Muroîi >̃- ?• « Cherry-Rocher" 5?'§uelle liqueur
>t;: Comme toi nous met l'âme- en fête.s- 14.1. !.̃ Plus que toi- réjouit le- cœur; ̃ • :;̃-̃ ̃ •̃i.ip iiîiii-- Autant que toi fhit: -de 'poètes» ?,• ̃' ;i'"i
.m«- ̃ -̃̃- ̃•' -̃'̃̃•;̃
LA JOURNEE
̃̃ A l'Arc de Triomphe, la Flamme du Souvenir sera ranimée à 18 h. 30 par les Marsouins mutualistes et les Anciens Combattants des 21", 23', 41e et 43" Ë..Î.C.. A l'Exposition coloniale, dans la journée, congrès colonial et intercolonial des membres de l'Erisêlgriërnënt. A 14 h. 45, à la salle des fêtes, cinérnâ « Les Indes mystérieuses ». Au Petit Palais des Champs-Elysées* (Saldrï international du Livre d'art), à 14 h. 30, conférence de M. Enrique Diez Canédo, sous la présidéhée de S. ̃'Etc. M. Dahvila, ambassadeur de là République espagnole à Paris. La conférence sera suivie de la visite de la section espagnole et de la rétrospective de Daniel Vierge. Au Parc dés Expositions, à la Porte de Versailles, à 14 heures, inauguration du Concours Lépihè.
Mort de M. i®igi§ faènm
Um curieuse carrière, r Quelques ^ouvemu
| », ̃ | |
Une figure pittoresque "de la vie politique Coin-'
prise entre 1870 et la fin du dernier siècle vient
de s'effacer. M. Louis Andrieux n'est plus. Il est mort hier, en son domicile à Paris, 42, rue Scheffer. Son âge, et non les infirmités, l'avait contraint à se retirer complètement de l'arène publique depuis sept ans. Mais quelle,vie mouvementée, quelle carrière agitée M. Andrieux, qui était resté rôbuste jusqu'à la fin* aimait à coiitef des souveilièrs il savait s'en acquitter avec une m'allcè et un tact qui étaient à la fois, chez lui, un art et une coquetterie. La moustache blanche était éloquente dans le visagd observateur, mobile et fin.
La littérature intéressa toujours M. Andrieux h tel point qu'il passa sa licence ès lettres à quatre-vingt-sept ans passés dans les conditions que nous rappellerons plus loin mais ce fut surtout à la connaissance et à la pratique du droit qu'il se Consacra.
Né à Trévoux, dans l'Ain, le" 23 juillet 1840, M. Aridrieux suivit les cours de la Faculté dé droit de Paris après avoir suivi ses humanités au lycée dé Lyon. Le pavé de la capitale était alors fertile en incidents. Par la pârolej par là plume, le jeune Andrieux batailla contre l'Empire avec violence, et quand il se fut établi à Lyon, en 1862, comme àvocdt du « barreau politique »> il poursuivit ses campagnes ardentes.
Vint la guerre de 1870. Des le débuts Andrieux est emprisonné « pour délit d'opinion ». :I1 ne resté pàà ltingtéilips sotfs lés vofrôlis et peut hunier, ait 4 septembre, le fort parfum de la popularité. Porté en triomphe par ses. « ljbérât?urs », d,ë la prison Saint-Joseph à l'Hôtel de il «sfr élu, par acclamaticn, membre du comité de salut public de Lyon.
Gâmbefta avait l'œil sur l'impétueux républicain bourguignon il le nomme procureur de la Repu- blique et, fait piquant, le nouveau magistrat eut ^U^çollaborateititBrt. ^«uxrfjui l'avaient condamné é a la su'te de ses attitudes hostiles au plébiscite. Il accompiit, pendant qu'il était procureur, un acte chevaleresque qui faillit lui coûter la vie. pes serviteurs de l'Empire, emprisonnés, attendaient t en prison leur exécution. Louis Andrieux leur porta lui-même des déguisements et les fit évader. Arrêté, il, fut condamné a mort et allait être fusillé, quand il fut sauvé par le préfet Valentin, d'hérôïque mémoire. Il devait plus tard s'acquitter de cette dette de reconnaissance en sàuvant à sort tour le successeur du préfet Vâientin, M. Challemel-Lacour, prisonnier d'une émeute.
Elu conseiller général du Rhône en 18"75, puis, l'année suivante, député du même département, et, de nouveau, en 187.7, M. Andrieux se yoit at-
trîbuer la fonction de préfet de police le 4 irfats 1879/ Durant les deux anne.es qu'il détient cette charge, il se heurte à de nombreuses difficultés. Qn garde encore, à' l'Hôtel ,de *»Yille, le souvenir de sbii conflit avec le Conseil* municipal qui, même, refusa de voter le budget de police, budget qui fut néanmoins inscrit d'office par le ministre de l'intérieur.
Le 16 juillet 1881, M. Andrieux remit sa démission, après avoir, daii£ cette période troublée, exécuté les décrets de dissolution des congrégations'et procédé lui-même ̃ « en gants gris & à l'expulsion des Jésuites de la rue de Sèvres, expulsion qu'il regretta depuis.
Comme cela;est loin, mais quel événement à l'époque Triste, époque d'ailleurs. Entre temps, M. Andrieux est allé se défendre à Versailles contre les critiques dont il est l'objet, et il est réélu député du Rhône le 0 avril 1879. Il l'est encore le 21. août 1881.
Ici, changement de destin. M. Andrieux, après avoir prononcé à la Chambre un discours historique, puisqu'il fait tomber le ministère Gambetta, « lo- grand ministère s>, est nommé ambassadeur à Madrid à titre de mission temporaire ̃ par Frteycinet. Cette entrée dans la diplomatie vaut- à Mi Andrieiix le Fubah rouge. Il ne reste pas longtemps en Espagne. Il est démissionnaire le 30 octobre 1882, en même temps que le cabinet Freycinet. 11 n'est resté ambassadeur que huit mois à peine. ,̃
'Sur ces Entrefaites, abandonnant le département du Rhône, M. Andrieux est élu député des BassesAlpes en 1885, puis sénateur, des Basses-Alpes aussi, le 4 janvier 1903 mais il est invalidé le 24 du' rnenïe mois. Réélu député dans le même département le 8 mai 1910, il siège avec les républicains de gauche. Devenu doyen d'âge de la Chambre, M. Andrieux prononça, en cette qualité, des discours pleins de la malice et de la'sagesse acquise dans sa longue expérience des hommes. En 1028, il brigua encore vainement les suffrages des électeurs. Notons que la rafale du Panama, qui le montra négociateur habile, passa sans le toucher. Cinq duels achèvent de faire d'Andrieux une personnalité du boulevard. Le boulungisme compte en lui un de ses « hérauts ».
Durant sa vie entière, M» Andrieux aime et « pratique » la presse. Il publie divers ouvrages, parmi lesquels les Mémoires d'un Préfet de police, la Commune de Lyon en 1870 et 1871, et des souvenirs précieux pour l'histoire politique de ces soixante dernières années* ne serait-ce qu'en raison de la place que l'auteur y a fait à ses amis, notamment à Thiers, à Garibaldi, à Mme Adam, à Carolus Duran, à Clemenceau.
s.iÇlemeneoau. Nous :voilà 'amené à évoquer un épisode- demeuré; -faniBtix,: dont nous fûmes: témoin «•KiSarbonnos: ienupréseaice de Clemenceau (son teietix camarade) Andrieux «-f^le candidat Andrieux âgé do 87 ans,.« « passe sa licence es lettres. > a Ce-jour-là, 12 mars 1927, M. Andrieux, droit dans sa redingote noire, descend l'escalier à double évolution qui vit battre. scolaireinent plus d'tlii cœur, et pénètre dans la salle Liard, « où tant d'or se relève en bosse sous l'égide des muses répandues au plafond. Foule énorme, public d'étudiants tt d'étudiantes débordant de toutes parts; au prerr.ier rang, modestement assis sur un banc étroit, un spectateur, attentif et grave, condisciple de i'élève- Andrieux Georges Clemenceau.
L'estrade. Le « Père la Victoire »a décliné l'honneur d'y siéger. Autour de la table en fer à Oheyal, recouverte du tapis vert sacramentel, d'impressionnants professeurs en Sorbonne MM. Brunschwicg, qui préside Strowski, Bréhier, Rey, £stève.et GUyot. Surélevés, les examinateurs dominent un peu « l'impétrant », immobile derrière son petit pupitre.
Quand la parole a été donnée à M. Andrieux, qui s'exprime tantôt assis, tantôt debout, c'est une attention unanime.
La première thèse Alphonse Rabbe, contient 101 feuillets petit in-octavo sous couverture grise. La deuxième Pierre Gassendi, prévôt de l'église de Dt~riC,13B.,Une fois les exposés achevés par l'auteur, des arguments, des questions, des objections lui sont opposés, naturellement. On « l'interpelle », lui qui interpella tant jadis ,j Ainsi donc, Successivement, les iT-ap-porteurs. respectif s, MM. E^tève et, Bréhier,, puis M. Brunschwiçg,. M. ^Guyot, .arn.ènejiii; leur a sujet sur des points précis. Il n'en a cure et abonde en jolies répliques. Quand c'est le tour de M. Strowski, ce dernier lui dit « Ce jour sera mémorable pour la Sorbcirine, Vous y avez amené lin personnage considérable. Nos étudiants connaissent par les livres les. grands hommes dé l'antiquité et. des temps modernes qui ont sauvé leur patrie. Aujourd'hui, ils en voient un. »
Quelle ovation alors Et qu'elle est émouvante l'attitude de Clemenceau, dont on ne sait pas bien si ses mains gantées dti gris historique veulent gpaiser les acclamations ou essuyer des larmes. Pourtant, les heures passent. Il y en a déjà quatre que l'audition duré. Le candidat est plus infatigable que le jury, niais éelui-ci se retire pour déli- bérer.
• Quinze minutes après, il rentre en séance. Là Salle entière se lève*. Clemenceau, debout, se détache aux premiers rangs, en image d'Epinal. Et M. BrUiiscRwicg proclame « M. Louis Andrieux est jugé digne du gradé de docteur es lettres de l'Université de Paris, avec mention honorable. » .Tels sont les souvenirs que nous avons voulu évoquer en ce jour où disparait un « curieux hdmmè » dont la foi démocratique avait beaucoup, beaucoup décru, devant l'amoncellement des erleurs du régime. -̃-̃̃ ̃ ̃ & • g.. -̃
(~g..
LE VOYAGE DU SULTAN DU MAROC ,4* Nice, 2^^Sm. Le s'tfrta*rî*Sidi Mohammed quittera Nice â 14 h; 30 et arrivera à Marseille dans la sojr.ee. H s'embarquera samedi après-midi à bord du croiseur Côlbert, qui) après escale à Tanger, le déposera lundi à Casablanca.
Au conseil supérieur k h défense nationale Par arrêté du président du conseil, le général de brigade Jean Chabert, désigné à cet effet par le ministre dé in guerre, est nommé, à compter du 1" octobre 1931, secrétaire général du conseil supérieur de la défense nationalti en remplacement du général de brigade Coison, appelé à un autre emploi.
Le contre-amiral Ëlery est nommé secrétaire ad* joint du même conseil en remplacement du contreamiral Riou.
Le conseil colonial d'Indochine et le communisme Le conseil colonial d'Indochine s'est réuni, le 25 août; à Saigon, en séance ordinaire, et a pro- cédé à l'élection de son bureau.
Le gouverneur Krautheimer a prononcé à cette occasion un discours. Parhfnt dé la situation niôrple, 'il a conslàté 1
« Actuellement nous tenons les principaux dirigeants, du mouvement communiste. Les révélations recueillies montrent que ce mouvement était principalement1 dirigé contre les possédants annamites-. Le calme est revenu. Nous pouvons avoir confiance dans le dévouement et la fermeté des notables et des représentants. ̃»
Parlant de la situation économique, le goùverfieur a énuméré les mesures adoptées pour soulager les .producteurs) -de-- toutes -classes. La situation morale et économique n'a pas empêché de poursuivre l'exécution des programmes antérieurs et d'assurer, sans créer de nouvelles taxes, l'exploitation intégrale de notre domaine avec nos revenus normaux. Abordant la situation financière, M. Krauthéimer a établi le bilan de la colonie au 31 mai 1931.
Le gouverneur a terminé par un appel à la confiai] ce.
J'oute demande de changement d'adresse doit être accompagnée de la somme de un franc cinquante eh tiiïïbrês^p ste pour couvrir une pat? lie des frais de renouvellement de la bande.
DERNIERE HE
A GENEVE
Autour de la prochaine réunion de la Société des Nations
La prochaine réunion de la Société des Nations qui va s'ouvrir dans quelques jours, à Genève, serat-elle passionnante et agitée V C'est assez peu probable. Les grandes questions de politique internationale n'y seront pas débattues. Si elles sont soulevées elles seront à peine effleurées, car ni M. Laval, ni le chancelier Bruning, ni M. Macdonald ne seront présents. On s'en tiendra aux questions figurant à l'ordre du jour relations polono-dantzikoises, situation des minorités allemandes en SiJésie, rapports des comités financier, fiscal et économique, etc., etc.
Le conseil recevra communication dès sa réception de l'avis consultatif de la Cour permanente de justice internationale sur le projet de l'union douanière austro-allemande. Mais quelle que soit la décision des juges de La Haye on en restera là. La situation actuelle de l'Allemagne a changé, on ne l'ignore pas, la position de la question,
Le Dr Curtius et M. Briand profiteront de leur rencontre sur les bords du lac Léman pour arrêter le programme de la prochaine visite des ministres français à Berlin, qui aura lieu probablement dans le courant du mois de septembre. Genève verra encore d'actives conversations du côté germano-polono-soviétique. Déjà, à Berlin, M. Litvinoff se sera entretenu avec le Dr Curtius. Il y a actuellement, on Je sait, des négociations engagées entre la Pologne et les Soviets auxquelles naturellement l'Allemagne porte le plus grand intérêt, et le commissaire du peuple aux affaires étrangères de PU.R.S.S. donnera au Reich, avec lequel son pays est lié par un traité d'amitié, les explications qu'il lui doit.
À Berlin, une note officieuse a été publiée hier « II y a lieu de remarquer, dit-elle, que d'après des informations authentiques parvenues jusqu'ici, le point de vue allemand sur les négociations entre la Pologne et la Russie se trouve confirmé. » Dans son projet la Pologne a fondu en un seul les nombreux projets, qui -ont surgi au cours des cinq dernières années. Ce projet a été nettement repoussé par la Russie. Il n'y a donc aucune raison d'avoir une inquiétude quelconque à cet égard. » Tout cela est assez laconique et nous attendons des éclaircissements.
Quand les Empires Centraux préparaient la guerre Une révélation
BELGRADE, 27 août. Le journal Politika publie le texte authentique, reconstitué par un ancien archiviste du gouvernement de Bosnie-Herzégovine, du toast prononcé à Sarajevo par le Feldmaréchal Krobalin, quelques mois avant la guerre.
Le ministre de la guerre austro-hongrois avait déclaré que le chef d'état-maior général, Konrad Von Hoetzendorf, avait pris « toutes les dispositions en vue de la déclaration de guerre, dès 1913 ». Il ajoutait « Maintenant les .hostilités sont imminentes et rien ne pourra arrêter la marche des événements. »
L'aide financière à l'Angleterre Les négociations en cours pour l'octroi de nouveaux crédits franco-américains à la Banque d'Angleterre faisaient, dans la soirée d'hier, l'objet des conversations de tous les milieux politiques et financiers français.
Dans les cercles gouvernementaux l'on faisait observer qu'en dépit des difficultés passagères créées par l'immobilisation en Allemagne d'importants capitaux anglais, l'Angleterre garde une position très forte du fait de placements étrangers plus sûrs, dont le revenu annuel s'élève à 400 millions de livres sterling que l'effort de redressement accompli par le gouvernement national engage dans l'œuvré de salut commun, en même temps que tous les partis à l'exception d'une fraction travailliste toutes les forces vives d'un peuple d'une ténacité légendaire quand il a pris conscience da péril enfin, qu'il est sans exemple depuis deux siècles que la Banque d'Augleterre n'ait pas fait honneur à sa signature.
Cela suffirait, dit-on, à justifier la différence de traitement accordée par la conférence française à un ancien allié résolu aux sacrifices nécessaires pour sauver son crédit, et à d'anciens ennemis qui ont fait tout ce qu'il fallait pour effondrer le leur.
L'on ajoute que l'intérêt bien compris de la France, détentrice de plus de 30 milliards de francs de créances libellées en sterling, est de ne pas les laisser déprécier en abandonnant la devise britannique aux manœuvres de la spéculation internationale pendant le temps nécessaire au nouveau gouvernement anglais pour mener à bien son œuvre d'assainissement économique et financier.
tp "FT. Tftî' É TD :É --lirEÀ. "̃̃ F 'X3, Ej 3 S '35
Les socialistes allemands
contre M. Blum
Le VORWAERTS est d'un tout autre avis que M. îlum au sujet de la préférence qu'a donnée M. .lacdonald à l'intérêt national sur l'intérêt de son parti.
L'organe social-démocrate n'est pas très satisfait de la manière dont la crise gouvernementale britannique vient d'être résolue, mais, songeant sans doute aux nombreuses défaillances du socialisme allemand et à ses multiples complaisances accordées aux nationalistes d'outre-llhin, le Vorwaerts se garde bien de blâmer M. Macdonald d'avoir prêté son concours à un gouvernement d'union nationale. Il écrit
Macdonald et Snowden doivent être réellement convaincus que la destinée et la prospérité de la nation anglaise sont en jeu et qu'il n'existe actuellement point d'autre solution. Personne, connaissant Macdonald, ne peut douter un instant que sa nouvelle décision ne lui ait été pénible et qu'en homme d'Etat il n'obéisse qu'à l'impératif catégorique de sa conscience puritaine. Il est certainement plus facile de défendre l'attitude adoptée par les syndicats et par les ministres démissionnaires, qui voulaient empêcher l'assainissement financier de se réaliser aux dépens des prolétaires et des chômeurs anglais, que de prendre parti pour la décision de Macdonald et de ses collègues demeurant dans le cabinet. Mais il est probable que ces derniers pourront prouver que, précisément du point de vue des intérêts de la classe ouvrière, leur décision constitue le moindre mal et que le programme d'économies du nouveau gouvernement national imposera il la popuiation ouvrière moins de sacrifices que s'ils avaient laissé le champ libre aux conservateurs et aux libéraux. Les socialistes allemands, en prenant ainsi assez iiivertement parti pour Macdonald et pour son oyalisme patriotique, font de nouveau entrevoir .'abîme qui sépare le socialisme doctrinaire français des conceptions plus souples prédominant jans le parti social-démocrate allemand. La doctrine scandaleuse de M. Blum Cette opinion de l'organe du socialisme allemand ne donne que plus de relief à la doctrine scandaleuse de M. Blum. L'AMI DU PEUPLE insiste eu-
URE
A LONDRES
Le Labour-Party et les Trade-unions contre fe nouveau cabinet
Londres, 27 août. A l'issue de la réunion conjointe du conseil général du congrès des TradeUnions. du comité exécutif national du Labour Party et du comité consultatif du Labour Party parlementaire, le manifeste suivant a été publié ce soir
« Une crise financière dont les causes véritables n'ont pas encore été publiquement expliquées a provoqué la démission soudaine du gouvernement travailliste, mais les forces financières et politiques ont fait des demandes qu'aucun- gouvernement travailliste n'était en mesure d'accepter.
;> Un nouveau gouvernement de collaboration dont le mouvement travailliste répudie toute responsabilité a été formé, comprenant certaines personnes agissant sans l'autorité du peuple. » Ce gouvernement est décidé à attaquer le niveau de la vie des travailleurs, afin de faire face à une situation créée par une politique poursuivie par des intérêts bancaires privés dans le contrôle de laquelle le public n'a aucune participation. » Ce gouvernement cherche à effectuer un changement complet dans la politique nationale, non pas parce que les ressources de la nation ont soudainement diminué ou que la nation ne peut plus pourvoir aux besoins des sans-travail, ou bien encore que le budget ne peut être équilibré, mais principa- lement parce que les intérêts financiers ont décidé que ce pays donne un mauvais exemple aux autres nations en imposant des impôts aux riches pour venir en aide aux pauvres.
» II reste encore à connaître en détail la politique du nouveau gouvernement, mais la connaissance qu'il s'est d'ores et déjà irrévocablement engagé à effectuer des réductions sérieuses sur les secours aux chômeurs et les salaires et dans les services nationaux et locaux en réduisant les dépenses sur des travaux qui fournissent actuellement du travail à des miniers d'ouvriers, a, soulevé lé rnoiivéniént travailliste toufêntier pour' faire une opposit/fln énergique contre une telle politique, » Le manifeste" poursuit eh déclarant que les difficultés immédiates pourraient être surmontées en mobilisant les placements faits par le pays à ''étranger, en imposant une taxe sur les revenus à intérêt fixe et sur d'autres revenus qui ont bénéficié de la baisse des prix et en appliquant des mesures tendant à réduire le fardeau des dettes de guerre.
« La politique préconisée par le mouvement travailliste en vue de la reconstruction nationale et de la coopération internationale, y compris un nouvel examen des problèmes des dettes et des réparations, conclut le manifeste, offre la seule base pour le rétablissement du crédit et la prospérité mondiale.
» Les éléments travaillistes se préoccupent fidèlement des intérêts nationaux, mais nous rejetons catégoriquement le point de vue que cela peut être obtenu par l'appauvrissement des travailleurs.
Nous demandons au peuple, à tous les hommes et à toutes les femmes de bonne volonté de prendre position contre le nouveau gouvernement et de se rallier au mouvement travailliste pour défendre les véritables intérêts nationaux, en appuyant les efforts qu'il fait pour l'établissement d'un nouvel ordre social. »
M. Ramsay fWacdonald est parti se reposer à Lossiemouth
J!
Londres, 27 août. M. Ramsay Macdonald a quitté Londres ce soir, pour se rendre, par le rapide écossais, à Lossiemouth. Le premier ministre sera de retour dans la capitale lundi prochain, pour présider la réunion du~nèuveau cabinet. Lord Reading se rendra-t-il à Genève 7 Londres, 27 août. On annonce que, par suite du changement de ministère en Grande-Bretagne. il ne sera peut-être pas matériellement possible à lord Reading, nouveau secrétaire d'Etat au Foreign Office dans le gouvernement national, d'être en mesure de se rendre à Genève la semaine prochaine pour assister à la réunion du Conseil de la Société des Nations.
Dans ces conditions, on pense généralement que la délégation britannique sera présidée par le vicomte Cecil.
Le prince Ghika et M. Titalesco
représenteront la Roumanie à la S. D. N. Bucarest, 27 août. La délégation roumaine à la S. D. N. sera composée du prince Ghika, ministre des affaires étrangères de M. Titulesco, ministre de Roumanie à Londres, et de M. Antoniade, délégué permanent à la S. D. N.
Les délégués adjoints seront Mlle Hélène Vacaresco, Mme Alexandrina Cantacuzène et M. Sarel Radulesco.
core sur l'aberration du prophète du socialisme français
Il y avait crise financière consécutive à une crise de confiance. Les pays étrangers avaient besoin d'être rassurés sur le compte de l'Angleterre. Pour rétablir la confiance mondiale dans le crédit britannique et maintenir la livre sterling à son cours, une action décisive et effective s'imposait comme dans le cas d'une « crise d'appendicite demandant « un traitement d'urgecce ». Eh bien tout cela, le leader travailliste a jugé en son âme et conscience qu'un ministère travailliste était incapable de le réaliser. Un des plus grands chefs socialistes du monde vient d'avouer implicitement l'impuissance et la malfaisance du socialisme. Ayant à résoudre les graves problèmes de salut public posés par une crise sociale, économique et financière, il a estimé que rien n'était plus urgent que de mettre la doctrine au rancart. Il y a de quoi suffoquer les militants ù'un bout à l'autre de la IIe Internationale et M. Blum a le droit d'enrager.
Ce que ce dernier notamment, ne pardonne pas i M. Ramsay Macdonald, c'est d'avoir prévu un péril national. M. Léon Blum se demande même si ce péril n'était pas un rêve.
Le Parti d'abord. Ensuite la Patrie s'il en .este. Exception faite, naturellement, constatons-le une tels de plus, pour la Patrie allemande.
Quand l'intérêt national allemand est en jeu, les socialistes sont autorisés à pousser la prévoyance et la prudence jusqu'aux derniers confins de l'opportunisme. Nous savions tout cela. Mais l'aveu éclatant qui vient d'être lâché est à retenir.
Si jamais M. Léon Blum et sa bande arrivaient au pouvoir, ils ne connaîtraient aucun des scrupules qui ont ému jusqu'à le briser le cœur de M. Ramsay Macdonald. Crise commerciale, crise financière, crise de confiance, effondrement de notre crédit, gâchis, misère, sang et larmes, le peuple français pourrait bien crever, M. Léon Blum conserverait sa doctrine et son sourire.
M. ,Blum est rassuré
M. Blum est revenu de sa stupeur il est rassure parce que la majorité du parti travailliste anglais se sépare de M. Macdonald et préfère l'effondrement du crédit de l'Angleterre aux sacrifices qui lui sont demandés pour le conjurer. M. Martin-Mamy, dans VAMI-DU PEUPLE du soir, le raille froidement de ce retour à une meilleure humeur
Blum est de nouveau en possession de toutes ses facultés destructrices, et nous le reverrons demain servant au maximum l'entreprise de germanisation dont l'Internationale a. fait son but. quel dommage que
AU PORTUGAL
Le mouvement révolutionnaire aurait échoué
Lisbonne, 27 août. Un communiqué officiel publié aujourd'hui par le gouvernement annonce que la rébellion qui a éclaté hier à Lisbonne a été maîtrisée et que les autorités officielles ont maintenant la situation bien en mains. La loi martiale, toutefois, a été proclamée dans la capitale et les troupes qui patrouillent dans les principales artères de la ville ont reçu l'ordre d'ouvrir le feu contre tous ceux qui seront trouvés en possession d'armes. ?
Le nombre de personnes tuées au cours des violentes bagarres d'hier est de soixante. Il y aurait en outre plus de trois cents blessés.
Plusieurs bâtiments publics, parmi lesquels le palais de la présidence et les ministères, ont été sérieusement endommagés par le bombardement d'artillerie et par les torpilles lancées d'un avion rebelle.
La tranquillité règne maintenant à Lisbonne. Les magasins et les 'jb^eaux ont de nouveau ouvert leurs portes. Le trafic, est redevenu normal. Plus de 500 rebelles ont été arrêtés. Un détachement d'insurgés, sous le commandement du commandant Beires, est actuellement en fuite, harcelé par les troupes fédérales, dans la direction de Baldas Darajnha.
La rébellion a été fomentée par un certain nombre de chefs politiques récemment déportés et qui avaient rallié à leur capse plusieurs centaines de civils armés, ainsi que quelques aviateurs militaires.
Le différend entre le Vatican
et le gouvernement Italien
Rome, 27 août. Des bruits circulent depuis quelques jours dans la presse étrangère, qui feraient croire à'une très prochaine solution du différend entre l'Italie et le Saint-Siège.
Il est certain que des pourparlers se poursuivent actuellement et l'on souligne même dans les milieux romains les fréquentes visites au Vatican du Père Tachi Venturi, de la Compagnie de Jésus, qui, comme l'on sait, est très introduit dans les milieux fascistes.
Il convient, toutefois, d'accueillir tous les bruits qui circulent à ce sujet avec une extrême prudence, étant donné que l'on observe la plus grande réserve dans les milieux officiels aussi bien du Vatican qu'italiens.
Il faut ajouter que, bien qu'en n'écartant point la possibilité d'un prochain accord de principe, on considère que toute précision àr>-eo<isuj£t;<est certainement prématurée.
Le Saint-Père lui-même, recevant l'autre jour un groupe de jeunes catholiques, a dit « Il faut avoir une grande confiante. C'est une question de patience. Ii faut savoir attendre. Les choses s'arrangeront certainement bien sera-ce plus ou moins prochainement? Nous ne le savons pas, mais ce sera sûrement lorsque Dieu le voudra. »
A BERLIN
Le chanceber Bruning a reçu M. Hugenberg
Berlin, 27 août. -Le chancelier Bruning a reçu, cet après-midi, à 16 heures, le chef du parti nationaliste, M. Hugenberg.
L'entretien a duré plusieurs heures et ne s'est terminé qu'à 19 heures. Le prélat Kaas, chef du parti du Centre, assistait à la conférence. De son côté, M. Hugenberg était accompagné de son ami politique le député Quatz.
De source autorisée, on communique que le chancelier a donné aux représentants nationalistes un aperçu de sa politique. Sur quoi ces derniers ont exposé leur point de vue.
On souligne que la réserve gardée par les milieux officiels est conforme à la coutume de ne pas publier tous les détails de tels entretiens. On sait, du reste, que l'entretien n'avait pas pour but un remaniement du gouvernement, bien crae' des bruits aient circulé à ce sujet. Il est donc vraisemblable que le chancelier, eu: égard au dur hiver en perspective, attache une importance particulière à ce que les discussions des partis soient restreintes le-, plus possible et qu'en conséquence il a exposé au chef nationaliste comment le gouvernement du Reich se représente la politique à venir. Si des résultats concrets n'ont pas été réalisés, cela ne fait que répondre au caractère personnel de cet entretien..
Sa valeur réside plutôt dans un échange de vues réciproque. Le chancelier n'a naturellement pas songé à un remaniement de son cabinet. Cela découle du reste de son discours de Stuttgart. La répercussion qu'aura l'entretien d'aujourd'hui sur l'attitude future de l'opposition nationaliste ne pourra vraisemblablement être constatée qu'au congrès du parti nationaliste qui se tiendra dans trois semaines à Stettin.
Informations Politiques
La candidature au Sénat de M. Paul-Soncour M. Boudin, candidat désigné par la Fédération du parti radical-socialiste du Loir-et-Cher, a refusé de s'incliner devant le référendum organisé par les soins de M. Paul-Boncour et dont il conteste la sincérité. Il a | décidé de maintenir sa candidature.
l'Angleterre, quel dommage que les ouvriers anglais ne puissent tirer du dernier bulletin de santé de M. Léon Blum les mêmes raisons de s'égayer. Car enfin, si l'idéologie, belle chose sur le papier, peut attendre, les dures réalités sont plus pressées.
Quand M. Léon Blum, directeur du Populaire, anticapitaliste, a besoin d'argent frais, il n'hésite pas à en recevoir des mains du banquier capitaliste Bénard, Quand l'Allemagne a besoin d'argent frais, M. Léon Blum adjure le capitalisme français et supplie la Banque de France d'envoyer d'urgence à Berlin les réserves de notre épargne nationale.
Mais, quand le chef travailliste Macdonald, s'efforçant de retenir l'Angleterre sur la pente que le socialisme a savonnée, a le courage de s'opposer à la démagogie travailliste, M. Léon Blum accuse M. Macdonald d'avoir obéi aux sommations du capitalisme et il l'accable de son mépris. Si quelqu'un connaissait un plus saisissant exemple d'hypocrisie politicienne, il nous obligerait en nous le signalant.
Le geste de M. Macdonald
M. Paul Duché, dans la LIBERTE du Sud-Ouest, montre toute la portée de la résolution qu'a prise M. Mac Donald pour sauver le crédit de son pays, malgré lc démenti qu'il donne ainsi à ses doctrines
Son geste ne soufflette pas seulement les socialistes d'Angleterre.
Il soufflette également tes nôtres qui voyaient déjà le gouvernement travailliste gardant ses positions, au risque d'aggraver la crise' anglaise, et rendant nécessaires de nouvelles élections par son attitude intransigeante.
L'organe de M. Blum estimait qu'il ne serait pas mauvais pour les travaillistes de se présenter devant les électeurs avec leur programme intégral « Leur résistance à l'offensive du capitali.sjne, disait-il, leur fournit une excellente plate-forme électorale. »
Voilà tout ce que nos socialistes apercevaient dans les malheurs de l'Angleterre une occasion d'engager la lutte avec le capitalisme et une plate-forme électorale très heureuse pour le Labour Party.
Que devenait l'Angleterre pendant ce temps, alors qu'elle n'a pas une heure à perdre si elle veut échapper à l'effondrement financier qu'elle redoute ? M. Blum et son groupe n'ont point de telles préoccupations.
Le parti avant la nation c'est aussi vrai pour eux
là-bas qu'ici.
Et c'est la raison pour laquelle ils sont si directement atteints et si profondément consternés par la débandade des travaillistes, lit schisme qui se produit chez eux, la démission ou l'évgsion de M. Maedo-
L'étrange aventure
de Christian Navarre
Avant-hier, pour la première fois, la famille Navarre a été admise à passer une partie de l'aprèsmidi à l'hôpital de Tours auprès du jeune malacte. M. Hoger Navarre a donné ses impressions sur cette entrevue qui fut, paraît-il, fort émouvante et au cours de laquelle Christian, interrogé par les siens, aurait déclaré qu'il ne se souvenait de rien « depuis le mois de juin » (date de son accident
d'auto),
L'état de mon frère, a déclaré M. Roger Navarre, est lamentable. Je suis désespéré. Il parie bien, parait avoir ses esprits, mais il a perdu la mémoire. Il ne reconnaît même plus sa fiancée. Et il aiouta
J'ai l'intention d'attaquer à mon tour ceux qui m'ont diffamé. Dans ce but, je vais confiâ- mes intérêts à un avocat parisien et déposer une plainte contre les compagnies d'assurances qai, par l'intermédiaire de M. Riboulet, ont répandu sur moi lés pires calomnies.
Christian Navarre a séjourné à Beaune En compulsant des fiches d'hôtel, le secrétaire de police de Beaune (Côte-d'Or) s'est aperçu que l'une d'elles portait le nom de Robert Guillaume. Il prévint aussitôt M. Gabillot, commissaire divisionnaire de la onzième brigade de police mobile de Dijon, qui commença immédiatement une enquête. Au cours de ses investigations, le policier apprit que le pseudo Robert Guillaume était arrivé à Beaune le 26 juillet, vers dix-huit heures, avec une bicyclette et qu'il avait demandé une chambre à l'hôtel Carroii, place Madeleine, déclarant qu'il venait de Màcon. Il alla faire un tour en ville et revint une heure après à l'hôtel où, sans avoir dîné, il se coucha vers 19 h. 30.
Le lendemain, à 9 h. 30, il repartit à bicyclette, malgré la pluie, dans une direction opposée à celle de la gare. On pense qu!il alla prendre le train pour Paris dans une localité voisine car on ne trouve pas trace de son passage à la gare de Beaune. L'hôtelière a reconnu son ancien client sur la photographie de Christian Navarre qui lui a été présentée.
Peut-on simuler la folie t
Le docteur Fromenty, interrogé par un confrère sur les troubles de la mémoire, a fait les déclarations suivantes
«ILjest possible de simuler la folie, mais, dans certains cas seulement, et les exemples sont rares. On peut simuler une crise subite devant des profanes ou bien se faire passer pour foiV en 'conservant un mutisme complet. Mais dans ce cas la situation ne peut se prolonger éternellement. Enfin, il est difficile de simuler longtemps la folie devant les médecins. Le malade est observé attentivement ses moindres mots, ses moindres gestes sont notés et le simulateur se découvrirait toujours par quelques détails. D'ailleurs, la simulation de la folie est extrêmement rare, car elle exige à la fois une science profonde des symptômes morbides et un talent de comédien éprouvé. »
La Coupe Hatioaale des avions de tourisme L'étape Carcassonne-Pau-Biarritz
La cinquième étape de la Coupe nationale des avions de tourisme (Coupe Dunlop) favorisée par un temps idéal et un léger vent d'Est a été disputée hier par 23 concurrents sur le parcours Carcassonne-Pau-Biarritz, soit 311 kilomètres environ. Le départ de Carcassonne s'est effectué hier matin sans incident. Après escale à Pau où tous les concurrents sont passés entre 10 h. 18 et 11 h. 53, tous les concurrents sont arrivés à Biarritz. Ils ont atterri à l'aérodrome de Biarritz-Parme où de nombreux spectateurs, des amis pour la plupart, les attendaient.
Voici le classement à l'arrivée à Biarritz 1. comte de Clermont-Tonnerre (F. 231 Renault 95 CV) 2. Letartre (F. 202, Salmson 120 CV) 3. Arnoux (F. 234, Salmson 95 CV) 4. Nouvel (F. 231, Renault 95 CV) 5. J. Pujet (F. 234, Salmson 95 CV.) 6. Palayret 7. Massot 8. Durin 9. J. André 10. "Bà'jac 11. de Rouvre 12. de BiI mard 13. Lebeau 14. de Montigny 15. Hermann 16. Pégulu de Rovin (Potez 36, Renault 95 CV) 17. de Montclerc (Potez 36, Renault 95 CV) 18. Cendre (Potez 36, Renault 95 CV.) 19. Blairon (Potez 36, Renault 95 CV) 20. Fougère (Potez 36, Renault 95 CV.) 21. X. 22. Delmotte 23. Crochet (Potez 36, Renault 95 CV.). Aujourd'hui vendredi sixième étape Biarritz-Rocbefort soit environ 276 kilomètres.
Les championnats du monde cycliste Walter Sawall est champion de demi-fond La finale du championnat du monde de-demifond derrière motos a été disputée hier aprèsmidi à Copenhague, sur 100 kilomètres. En voici les résultats 1. Walter Sawall (Allemand), qui a couvert les 100 kilomètres en 1 h. 34' 24" 2. Moel1er (Allemand), à 100 mètres 3. Victor Linart (Belge), à 120 mètres 4. Charles Lacquehay (Français), à 300 mètres.
L'épreuve a été ardemment disputée. On peut noter l'excellente tenue de Lacquehay, qui fut régulier mais manqua de détente dans les attaques. La fin de la course fut passionnante.
nald, le cri qu'il pousse et qui donne un éclatant dé- menti au leur la nation avant le parti.
La malhonnêteté des Etats
Considérant les graves difficultés financières dont souffrent divers Etats de l'Europe, notre éminent collaborateur M. Henry Bordeaux leur reproche avec trop de raison, dans l'ECHO DE PARIS, icur malhonnêteté, qui est la cause originelle de leurs embarras
La malhonnêteté des Etals est aujourd'hui chose couI ranle et n'entraîne même plus l'effondrement du crédit. Faites le tour, en effet. Prenez la Russie. Elle a conI tracté des emprunts avec lesquels elle a créé ses voies de communication, organisé ses transports, transformé ses villes. La Révolution renverse le régime impérial elle décrète qu'elle ne paiera pas ses dettes. Et les Soviets aujourd'hui ont la prétention de commercer avec le monde entier. Bien plus, tôt ou tard, ils demanderont à contracter de nouveaux emprunts. Prenez l'Allemagne l'effondrement du mark l'a-t-il empêchée de recommencer et ne recommence-t-elle pas avec l'ap- pui de l'Angleterre et des Etats-t'nis. Un beau jour, tel Etat de l'Amérique du Sud déclara qu'il ne paiera | plus ses coupons. lit personne ne proteste, comme si ( c'était la chose la plus naturelle du monde. Mais déjà la fameuse stabilisation du franc ou de la lire n'était-elle pas une faillite déguisée ? Une faillite à l'intérieur, du moins, et qui n'a pas atteint l'étranger et qui n'a pas ébranlé notre crédit. Mais une faillite tout de même. Du coup, les rentiers qui avaient cu confiance dans l'Etat, les pupilles de la nation, les établissements de bienfaisance, les assurés sur la vie, etc., furent dépouillés légalement des quatre cinquièmes de leurs biens. Il suffit d'un vote du Parlement pour que la signification du mot franc soit modifiée et réduite à vingt centimes. Toutes les balances sont faussées. Aussi M. Henry Bordeaux conclut-il que la première condition du retour à une période de confiance c'est l'abandon de cette politique immorale. Les Etats ont donné l'exemple de la malhonnêteté financière. C'est à eux qu'il appartient tout d'abord d'opérer ce redressement et de recourir à d'autres habitudes, aux vieilles habitudes de probité, indispensables aux pays comme aux individus. Et puisque la Société des Nations va ouvrir sa session en septembre et puisqu'elle désire jouer un rôle dans l'histoire du monde, qu'elle s'attache donc à remplir cette tàche la moralisation financière des Etats, et qu'elle applique les sanctions contre ceux qui manqueraient désormais à leurs engagements, sanctions qu'il ne serait pas malaisé de trouver dans un accord général contre l'Etat malhonnête. Ce sera le commencement de la revanche
LA VIE RELIGIEUSE
Le congrès du recrutement sacerdotal Par un temps splendide, le septième congrès national du recrutement sacerdotal s'est ouvert hier à Paray-le-Monial. Le nonce apostolique, Mgr Maglione, a présidé les cérémonies. La journée était réservée aux enfants de choeur et de la croisade eucharistique.
La clôture du pèlerinage national
La cérémonie de clôture du pèlerinage national de Lourdes a eu lieu mercredi soir, à Paris, à Notre-Dame-dcs-Victoires. M. l'abbé Auguste, chapelain de la basilique de Pontmain, a prononcé une allocution. Il a dit notamment « Deux guérisons viennent d'être déclarées inexplicables par des causes naturelles. D'autres guérisons ont eu lieu, dont plusieurs sans doute seront officiellement constatées l'an prochain. Chantons notre Magnificat, car tout cela est rempli de surnaturel. » Les réceptions du Pape
Le Pape a admis au baise-main, dans la salle du Tronetto, les médecins du comité d'hygiène de la Société des Nations qui participent au cours de malariologie.
Le cardinal Van Rossum en Alsace
S. Em. le cardinal Van Rossum est depuis quelques jours l'hôte de l'Alsace. Il est allé à Strasbourg, à Oberbronn, aux Trois-Epis, à Riedisheim. Le Pardon de Sainte-Anne
Les 29 et 30 août et le 1" septembre aura lieu le Pardon renommé de Sainte-Anne-de-la-Palud. Ce pardon, qui est le plus important du Finistère, attire chaque année une grand nombre de pèlerins. Les orgues de Pontmain
De grandes fêtes auront lieu à Pontmain le 1" et le 2 septembre pour l'inauguration des orgues de la basilique et la commémoration du quinzième centenaire du concile d'Ephèse. S. Em. le cardinal de Paris présidera.
Le congrès catholique du cinéma
Le quatrième congrès catholique du cinéma, organisé par M. le chanoine Reymond, se tiendra du 21 au 25 septembre à l'Exposition coloniale. Pour tous renseignements, s'adresser au Comité catholique du cinéma, 65 bis, rue du Rocher, Paris (8e).
Le congrès de Nuremberg
En réponse à une adresse qui lui a été envoyée par le congrès catholique de Nuremberg, le Pape a écrit en exprimant au congrès tous ses vœux et en accordant à tous les assistants la bénédiction apostolique.
Le port de la soutane et la tonsure
La Congrégation du Concile a publié à Rome iiii décret relatif au port obligatoire pour les ecclésiastiques de la soutane et de la tonsure. Un autre décret de la Congrégation modifie, pour l'Italie, certaines dispositions du catéchisme de Pie X concernant le mariage.
Il est notamment spécifié que les catholiques, en Italie, ne sont pas autorisés à célébrer le mariage civil.
DANS LA MARINE
Mouvement de navires
Lé cuirassé Lorraine, commandé par le capitaine de vaisseau Gueniot, est arrivé à Toulon, venant de Brest, où il avait subi d'importantes transformations. Ce navire va recevoir, dans les premiers iours du mois prochain, à son bord, le vice-amiral Robert et son état-major, et deviendra le bâtimentamiral de la première escadre, en remplacement du Provence, lequel, à son tour, sera, à partir d'octobre, à Brest, l'objet d'importants travaux de réparation.
Par décision ministérielle en date du 27 août 1931 et par application de l'article 52 de l'arrêté du 13 octobre, le vice-amiral Vindry, membre .lu conseil supérieur de la marine, inspecteur général des forces maritimes de la Méditerranée, est nommé, pour compter du 5 juillet 1931, inspecteur général permanent de l'hydrographie, président du comité hydrographique.
TOUT POUR LR BONNE TfiBLE D. COUTE
10, boulevard Raspail (7e), 60, rue Maubeuge (9e), 66, rue La Boétie (8e)
Expéditions à la campagne de toutes denrées alimentaires de qualité supérieure.
Demandez nos prix et conditions spéciales accordés aux lecteurs de Figaro.
Quel temps fera-t-il dimanche? Téléphonez à Provence 71-78, ou passez 14, boulevard Haussmann, chez Destrooper, le spécialiste du manteau.
Exposition de modèles pour tous les temps imperméables en feuille de para et gutta et manteaux en gabardine brevetée, marque déposée « Morse ».
des braves gens qui travaillent de leurs mains ou de leur cerveau, qui économisent au prix de mille efforts et sacrifices, pour assurer l'avenir de leurs enfants et celui de la nation, et qui ont été un peu trop hrimés depuis la guerre.
La dette de la France
envers l'Allemagne
M. Henry Bérenger, dans les ACTUALITES, fait observer que ce n'est pas là une plaisanterie. Il estime, au contraire, que nous devons prendre tout à fait au sérieux une note parue dans les journaux allemands à la suite du rapport des experts de Bâle, d'où ils tirent la conclusion que les réparations sont condamnées. Et, d'après cette note, la France aurait déjà plus touché de l'Allemagne, pour ses réparations, que ces réparations ne valaient
C'est tout juste, d'après les calculs anglais ou américains, si la France ne « redevrait » pas à l'Allemagne huit milliards de francs Ceci n'est pas une plaisanterie la note en question reproduite par tous les journaux du Reich. a l'allure officieuse attendons-nous à quelque nouvelle offensive germanique pour un prochain comité d'experts.
Nous voici donc en plein déploiement de cette offensive des réparations qu'ouvrit l'automne dernier, à NewYork, le docteur Schacht dans sa tournée américaine, qui s'accentua aux discours de MM. Curtius et Bruning pendant tout l'hiver, qu'au printemps soulignèrent les débats de la chambre internationale de commerce à Washington, et qu'en été M. Hoover fit entendre sous forme d'un appel de la Cigale germanique à la Fourmi française.
Il est temps que le gouvernement français fasse savoir en Allemagne et ailleurs que la France ne se prètera jamais à un pareil escamotage des réparations. C'est l'occasion pour notre nouvel ambassadeur à Berlin d'y parler net et clair dès son entrée en fonctions. La France ne laissera pas déséquilibrer son budget de deux milliards et demi de francs par an pour complaire à une entreprise de porte-à-faux dont jusqu'ici les plus clairs résultats ont été la tentative d'Anschluss et la crise de la livre sterling. L'exemple britannique n'esî-il, pas la pour montrer à chacun les périls d'une politique de concession sans fin aux idéologies révisionnistes ? Le respect des traités, l'honneur des signatures, le laheur et l'épargne des citoyens sont les seules bases possibles d'une entente entre les nations. Ce n'est pas la bougeotte sans foi qui ramènera la confiance au milieu d'elles, mais la stabilité loyale qui seule crée le crédit et fixe la fortune. lntérint.
Intérim.
La question dés rapports avec les Soviets Moscou oppose on ft&uvèaa démenti au Quai d*Otsâ?. **̃ Rétrùdëètehte èe propagande communiste en Poi ognë. Vat tltudè de la Roumanie. Déclarations de M. Curtitis et de M. Patek.
La question des rapports Se la Pologne, d'une
part, et de la France, d'autre part, avec les Soviets, se complique, chaque, ijour- dawanïage. Sans Is doute le rôle de l'Allemagne est-il fort important en cette maliè-r-e, encore que les dirigeants du Releh s'attachent à demeprer dans l'ombre. Là sécurité de la frontière polonô-rùsse (même assurée fictivement par un pacte sans valeur puisque portant la marque bolcheviste) ne saurait être totérée par le pays qui tient à tenir Varsovie sous la dbuble menace permanente d'une attaque de lest et de l'ouest conjuguées. Aussi l'Agence Tass a pris soin, hier soir, de jeter eh pâture à la Wîlhelmstrasse ce document qui est fin nouveau démenti au cabinet Laval: ""J « Moscou, 27 août 1931. VAgeh'ce f ùss est autorisée à déclarer -que l'affirmation selon laquelle le gouvernement polonais surait reçu en octobre 1930 une nouvelle •proposition de la part du gouvernement Soviétique concernant la conclusion d'un pacte de non-agression ne correspond pas à la réalité. i
» Des communications analogues, parues à la fin de l'année dernière dans la presse étrangère, ont été à l'époque catégoriquement démenties donc le gouvernement soviétique, n'ayant fait aucune nouvelle proposition au sujet des pourparlers, n'a naturellement pas pu recevoir là promesse du gouvernement" polonais d'examiner avec bienveillance cette proposition inexistante. »
L'agence soviétique ajoute
« Les pourparlers polono-sOvîétiqUes relatifs à Un pacte de non-agression ont eu lieu exclusivement dans le courant de l'année 1926-27, avec comme base un projet de pacte émanant du gouvernement le &4 août 1926. Ces pourparlers n'ont pas été repris depuis cette date. La partie réelle en a été exposée en détail dans la communication de l'Agence Tass publiée par la presse soviétique le 27 août 1931»
» Quant aux pourparlers concernant un pacte de non-agression entre VU. R. S. S. et la France, YAqence Tass a déjà établi, en son temps, que ces pourparlers avaient été entâffiês indépendamment de la question des relations, pàlo&aiS-oviêtiquesnau. mois d'avril à Paris, sur,J'Mtî#v6, du gouverne- Les agences gui nous cdttîm*unîquêrïit"èëtfe Mtè la font suivre de cette remarque officieuse « Dans les milieux autorisés français; on déclare qu'à trois reprises, au cours de ces dernières années, le gouvernement soviétique à proposé au gouvernement français là négociation d'un pacte de, non-agression. »
Quand on se rend compte, par le simple examen des textes et des faits, des difficultés et des contradictions touffues provoquées par la simple éventualité d'une conclusion de pacte avec les Soviets, on se demande en quel guêpier nous tomberions si les Chambres françaises étaient assez insouciantes pour autoriser le gouvernement à traiter, économiquement ou politiquement, avec Moscou, cette Mecque de la duplicité ? '1
D'autres informations, communiquées par l'Agence Tass, renforcent la thèse que nous n'avons cessé de soutenir. La Pologne n'était pas au courant des tractations nouées sous l'éqide de M. liriand. Voici, en effet, que l'on télégraphie de Moscou, de source soviétique
Le 23 août/le ministre de Pologne, M. Patek, a remis au commissariat des affaires étrangères un document reproduisant le projet soviétique de pacte de non-agression qui avait été présente en 1926 au gouvernement polonais par M. Yoikov, ministre soviétique, aujourd'hui décédé. i » Le document contient également un expose des conditions dont le gouvernement polonais faisait dépendre en 1926-27 la signature d'un pacte de non-agression avec'l'U. R.-S; S., et que le-.gouverûement soviétique avait reconnues i&acçepial>les et sans aucun rapport avec le pacte.. » Comme on le sait, les pourparlers furent de ce fait interrompus en 1927, en conséquence de ces conditions, et ne furent plus repris depuis lors.
s. Le gouvernement polonais ne renonçant pas aux conditions qu'il avait posées, et le gouvernement soviétique ne les acceptant pas, il n'y eut pas lieu de renouveler les pourparlers.
» Le nouveau document remis actuellement par M. Paték répète, comme.il a déjà été remarqué plus haut, les mêmes conditions, en y ajoutant encore une autre condition qui ne figurait pas jusqu'ici dans les pourparlers.
» Par conséquent, le document en question ne représente aucun progrès dans les pourparlers po-
A L'ECOLE CENTRALE
Voici la liste des candidats nommés élèves ingénieurs à l'Ecole centrale des arts et manufactures à la suite du concours de 1931 'i Concours en deux parties (A et B). MM. Se- dille, Muiler, Michoudet, Le Moal, Dubois, Labro, CKcohomou, Neviadomsky, Allais, Ketterer, Sifneo, Rodie; Lamy, Badellon, Deroo, Vvong, Helinei-, Debay, Ventre, Ricoul, Clément, Monnier, Levillois,. Bono, Chodron de Courcel, Despinoy, Jeunet, Menes, Ract, Evette, Rambach, de Pittwitz, Clos, Semery, Da Lage, BourqUiii f r^dlender, .Çhanibrial, Poisson, Bareau, Migaux, .Teper. ïquchèt, Dewavrin, Gineste, Forissier, Huyh'h\Aïgr'éaUlt, Pa'ffà. 50. De Seguins, Pazzis, Hi, Laine, Maisons, Vernet, F.aure, Fortin, Laurent, Fraysse, Perriquet, Dupont, Grimonprez, Genay, Chibaeff. Penchinat, Royer, Fron, Nicolle, Bonnefoy, Souillard, Meline, Decamps, Agard, Roy, Gresland, Platon, Peytavy, Rudondy, Javel, Lepeu, Loowenstein, Marty, Pigeaïre, Picard, Mascot, Yanelle, Madubest, Guillon, Héron, Boutot, Godet, Shapulut, de Marin de Montmarin, Capdeville, Da Lage, Huet de La Tour du Breuil, Cornut-Gentille, Beghin, Froustey, Danty, Lafrance.
100. Couzy, Harari, Font, Durand, Hedde, Terrade, Paget,* Adjomande, Jaureguiberry, Ricou, Goumain-Cornille, Moroukian, Nourtier, Becheler, Marlzioff, Malnoury, Autric, des Robert, Mignot, Durieux, Patouillet, Noureddin, Lefèvre, Foin, Fanton, Zahària, Mathieu, Girard, Proust, Kling, Perier, Lauvergnat, Phan-Ngoc Toh, James, Guillemein, Van Zeller d'Oosthove, Brugade, Favre, Chaffotte, Garnier, Penaud, Lagoubie, Mlle Laine Raynaud, Agneau, Le Bras, Moet, Izard, Bernanose, Brun. 150. Gros, Chabasseur, Taillard, Tatistcheff, Diehl, Belmont, Mayet, Chesnais, Degrave, Volvey, Desjobert, Hocquette, Perez, Garnier, Mercir, Vincens, Gaveau, Seloron, Dubreuil, Siot, Bessou, Lamassiaude, Gross, Topart, Brumeaux, Jurquet, de Montgolfier, Tournissa, Deguv, Hubert, Weinbach,. Guillet, Peytavin, Rigault, Càzalet, Halle, Guyot, Vfdere, Guibert, Pontremoli, Guillain, Dujour, de Montgolfier, Gayral, Alloncle, Davous, Boursier, Fournier, Aguiia, Gonthier.
200. Le Renard; Desouchcs, Ottiivy, Mauger, Chombart, Jacquet}', Muller, Capsck, Guillerault, Levi, OhreL Gharlan, Robert.
Concours en une seule partie (D). Longepierre, Boisseau de Pechebrin, Homberg, Dubois, Jourdan, Lot, Saint-Loup, Pitrou, Fenart, Stouls, Long, Donnadieu, Colmant, Frischmann, Levieux, Nozières, Durand, (André), Louyot, Durand (Achille), Mandon, Pîllôt, Posth, Gruninnger, Souchon, Bernard, Sonneville, Cauvin, Nielsen, Monttupet, Vilbert, Rendu, Moreau, Dequilhem-Pemillat, Lidolf, Peskine, Dezaunay, Hannoyer, Rouget, Rousse, Masse, Barrault (André), Vincenti, Raffin, Font, Ricard, Serant, Voituriez, Barrault (René), Le Masne. 50. KoUzemine, Reynes, Courcot, Labat, Richard, Brunet, Gasquet, Dupré La Tour, Gallimard, Huet, Verley, Montat-Genevier, Pappas, d'Humières, Langlois de Rubercy, Girard, Gondret, Papernot, Boucher de La Rupelle, Savignac, Loup, DescottesGenôn, Franck, Boulanger, Jarre, Sainte-Beuve, Benrdèley, Sutra, Guiton, Boeringer, Berthet, Pieire, Massoulard, Brutin, Cusin, Mlle Machelache, Stouls, Conquet, Ventajou.
lono-soviètiques et marque plutôt un pas en ar-
rière,
» Par ailleurs, M. Patek, en remettant le document, n'a pas proposé de reprendre les pourparlers çt a caractérisé lui-même le document comme 'un résumé des résultats des négociations de 1926-
1927. ̃̃•̃
s> M.- Patek a remis ce document le jour de son départ de Moscou pour un congé de longue durée. » Certes, nous ne nous fions pàS aveuglément aux assertions de Moscou. Toutefois» la persistance et la lettëté de ses déclarations forment un contraste éclatant avec l'attitude du Quai d'Orsay, attitude rù rembarras a succédé à la dissimulation. Quoi, depuis' avril on négocie avec Moscou et nous l'avons 'appris, par tranches, par l'étranger! L'opinion de M. Patek est précieuse à cet égard; il l'a formulée en ces termes
« En arrivant à Varsovie, j'ai vu qu'on s'intéressait beaucoup à la remise aux autorités soviétiques de notre projet de pacte de non-agression polono-soviétique. En réalité, en soi ce projet ft'-est pas nouveau. Les négociations relatives au pacte de non-agression entre la Pologne et l'U. R. S S. ont été commencées en 1926. Je m'en suis personnellement occupé vers 1927 et, quelques temps après, j'ai présenté au gouvernement soviétique une liste de points au sujet desquels un désaccord subsistait. Ces points n'ont pas encore été réglés. L'établissement du pacte Kellogg, puis, en 1929, du protocole Litvinoff, par la suilc une tension momentanée de la situation, retardèrent pour quelque temps la solution. de ces difficultés, mais je dois souligner que l'on n'a jamais cessé de s eh préoccuper. C'est pour permettre une discussion plus efficace et une solution plus rapide que j'ai présenté dimanche la proposition du gouvernement polonais. »
Donc rien de nouveau depuis 1927, rien de réalisé. Jusqu'à quand? 1
« fin annonce de Riga que le conseil des commissaires du peuple de l'Û. R. S. S. s'est réuni en assemblée spéciale au cours de laquelle M. Litvihoff a fait un rapport au sujet du pacte polonaisIcviêtique de non-agression qui lui a été/'¥Km*s" pàr.ile- ministre de Pologne. Prochainement doit avoir lieu, sous la présidence de Staline, une reu- nion du bureau politique, àu cours de laquelle une décision serait prise à ce sujet. On estime, dans ies milieux rapprochés du commissariat des aftaires étrangères, que le gouvernement soviétique a autorisé M. Litvinoff à continuer les pourparlers avec la Pologne. »
Il faut croire que ces pourparlers se continueî-ettt bizarrement, cal- M. Patek vient de prendre uu congé de six semaines.
Pendant ce temps, en prévision de l'arrivée • oui aura lieu aujourd'hui de M.. Litvinoff a Bertin, M. Curtius a renseigné ses collègues « sur les problèmes politiques germano-russes ». Une note officieuse porte « Il y a lieu de remarquer que, d'après des informations authentiques parvenues jusqu'ici, le point de vue allemand sur les négociations entre la Pologne et la Russie se trouve confirmé. » Dans son projet, la Pologne a fondu en un seul les nombreux projets qui ont surgi au cours des cinq dernières années. Ce projet a été nettemeht repoussé par la Russie. Il n'y a donc aucune raison d'avoir une inquiétude quelconque à cet égard; »
Quels commentaires, quel Communiqué aurohsnous ce soir ou demain sur les explications que fournira Mo Litvinoff au ministre des affaires étrangères allemand « dans le cadre du traité d'amitié germano-russe »? ̃>
En attendant, les journaux communistes paraissant «n langue -polonaise Cil U. IL S. S., publient un plan d'action communiste.; en Pologne. Le mot «l'ordre est,: « A travers les luttes quotidiennes, engager une bataille décisive pour la prise du pouvoir. » ̃'}P'
Le plan prévoit l'organisation de grèves parmi .es employés de chemins de fer, les ouvriers métallurgistes de Varsovie, les ouvriers du textile de Lodz, les fonctionnaires de l'Etat et les postiers. [1 recommande dé profiter des mouvements séparatistes des Ukrainiens et des Blâhcs-RUssiens* Ajoutons que la Roumanie, dont les rapports avec Moscou sont d'autant moins cordiaux que la Question de la Bessarabie n'est pas réglée, s'inouiète des bruits de conversation entre Varsovie et les Soviets, entre la France et les Soviets, et guette les réactions sur la Petite Entente.
NOUVELLES MILITAIRES La sortie de l'Ecole Militaire de l'Aéronautique Voici le classement de sortie des élèves de l'Ecole Militaire de l'Aéronautique en 1931 A)* Division du personnel navigant (aviation) MM. Albéric Marias, Christian Vuisdiard, Charles Loyen, Charles Idlas, Paul Goudet, Stéphane Génin, Roger Colongne, Henri Durbet, Victor Savel, Guillaume Robert, Charles Henry, André Montjean, Joseph Selva, Henri Belbèze, Marcel Perrin, Jacques Ranon de la Vergne, Marcel Bondon, Charles Rpugé, Auguste Perricr, Pierre Rougeyïn'L'avifle! liiigues- Boulard-Pouqueville, Hubert Petit de SJirbçicii, 11 B) Division du personnel navigant (aérostation) MM. André Munier, Lucien Joulin.
C) Division des mécaniciens
MM. Maxime Brunnet, Armand Cerutti, Christian Batonneau. Maurice Duchemin, Albert Thibout, Georges Dulac, Claudius Ouvert, Paul Delord, Joseph Bontron, Paul Forquet, Antoine Builhes, Jean Vidal, Pierre Briand.
D) Division du personnel non navigant MM. Emile Bouley, Jean Dionnet, Joseph Talidec, Antoine Ghis, Pierre Vayron, Paul Côte, Henri l^ard, Xavier Leca, Georges Collonnier, René Pomarède, Charles Lespiau.
A L'EXPOSITION COLONIALE Arrivage d'animaux exotiques
L'aquarium et le terrarium qui se trouvent dans le sous-sol du musée des colonies contenaient déjà de nombreux hôles intéressants poissons versicolores des eaux lointaines, petits crocodiles, lézsrds géants et tortues d'espèces variées, mais toutes de petite taille.
Il vient d'en arriver une aue l'on dit l'une des plus grosses visibles en Europe. C'est une tortue marine pêchée à l'embouchure du Niger. Elle pèse 240 kilos et il a fallu huit hommes armés de madriers pour la transporter.
En, outre, la collection du musée s'est enrichie de plusieurs axolotis.
La Maison Bouchard Père et Fils, du château de Beaune, qui depuis deux siècles s'est attachée à faire connaître à l'étranger et dans toutes nos colonies nos merveilleux vins de Bourgogne, n'a pas manqué d'apporter saf. participation à. l'Exposition coloniale. Elle a édifie sur le bord du lac Daumesnil, face aux illuminations, un pavillon pittoresque où les nombreux visiteurs pourront déguster des vins choisis, auxquels la marque Bouchard Père et Fils suffit à conférer un caractère absolu d'authenticité, et en garantit la qualité.
Les coloniaux savent combien la mode des cocktails est pernicieuse. Aussi se réjouissent-ils de e voir à l'Exposition le stand édifié par Picon à la gloire de l'apéritif français. Picon les oranges de l'Afrique du Nord Pikina le vin tonique au quina colonial. Visitez le coquet pavillon Picon pour rendre hommage à l'initiative de notre vieille et célèbre marque.
LE FEU AUX FORÊTS DE PROVENCE Un bilan
Gagnes, 27 août. De jeudi dernier à aujourd'hui, dans le Var et dans les Alpes-Maritimes, plus de quatre cents hectares de sapins et de chêneslièges ont flambé. v Dans les Maures, un gigantesque incendie a detruit des forêts aux environs de Mayons, Coliobrières et la Garde.
A proximité de Vente, trente hectares ont flambe entre la Colle, Saint-Pnul et Tourrettes. A Bonson ies dégâts ont été analogues. A Annràt, dans le canton de Saint-Auban, cinquante hectares ont brûlé de même et, dans le canton de Puget-Théliiers, à la Penne, vingt-cinq hectares ont été dé-
truits.
Et, après vingt-quatre heures de pluie, la Sécheresse revenant* les incetidies reprennent.
UN ENGAGEMENT AU MAROC
Un officiel* et Uirngoufntèp tués J Rabat, !27 août. Sur le front récemment occupé d'Assif-Ouirine au Tadal, un détachement, d'un goum de sécurité, en avant des lignes, s'est heurte, dans la matinée du 25 août, à un groupe de dissidents en embuscade.
Après un vif engagement, les insoumis ont été rejetés avec des pertes sérieuses.
On signale, du côté des troupes, lin officier et un goumier tués et deux goumiers blessés.
L'anniversaire du martyre de Senlis Senlis célébrera mercredi lé dix-septième arnïversaire des douloureux événements qui se déroulèrent dans cette vieille cité de l'Ile-de-France en septembre 1914. Une messe sera dite en la cathédrale, victime elle aussi de la grande guerre, à 10 heures du matin les autorités civiles, militaires et religieuses sont conviées.
A l'issue de ce service un cortège se rendra en pèlerinage au cimetière civil où des gerbes de fleUrs seront déposées sur les tombes de M. Eugène Odent, maire, fusillé en 1914, et.des autres victimes civiles.
Le président du Sàn-Saïvaddr
échappe à un accident d'auto
Le président de la République de Sân-Sâlvadpiç, actuellement à Paris,' circulait en auto l'autre nuit. rue de La Jonquière, lorsque sa voiture entra eh collision avec un taxi. Les vitres de la voiture du président volèrent en éclats, mais eh dépit du choc très violent il sortit indemne de l'accident.
LE RETOUR DU DISPARU
BERLIN, 27 août. La municipalité de la petite ville de Sonnenberg, en Thurihge, n'a pas été peu surprise en recevant dernièrement un télégramme annoncant l'arrivée d'un de ses ressortissants fait prisonnier de guerre en 1914, et qui rentre aujourd'hui de Sibérie. Il avait été considéré comme tué sur le champ de bataille et son nom figure sur le mohumeïit élevé à Sonnenberg à la mémoire des nîorts de la guerre.
Le Conseil supérieur de l'Air Comme nous le disons d'autre part, M. J.-L. Dumesnil, ministre de l'air, a soumis à la signature du président de la République un décret qui institue un conseil supérieur de l'air.
Ce conseil supérieur de l'air consacre l'autonomie du ministère de l'air et comble une lacune. Voici ce décret pris en application de celui qui, ,en date du 2 octobre 1928, fixait les ^attributions du ministère de l'air "t Il est constitué au ïninistîrè de l'air un Conseil fctipëHéti'r de l'àïr. Le conseil supérieur de l'air, .présidé par le ministre de l'air, est un organisme de consultation chargé de fournir des avis motivés sur tous les sujets intéressant: l'organisation générale des forces aériennes en temps de paix et en temps de guerre la participation de l'aéronautique aux opérations des armées de terre et de mer et à la défense aérienne du territoire les procédés de recrutement, les méthodes générales d'instruetion et d'entraînement du personnel des forces aériennes la tactique de Combat des forces aériennes 1 établissement des programmes de matériel la mise en service dans les formations des matériels nouveaux et leur répercussion sur les conditions d'emploi la mobilisation industrielle.
Il peut en outre être consulté sur toutes les questions "que le ministre de l'air jugera à propos de lui soumettre..
La composition du conseil supérieur de l'air est la suivante a) Membres avec voix délibérative le ministre de l'nir, président l'officier général inspecteur général des forces aériennes, l'officier général chef d'état-major des forces aériennes, le directeur général technique, cinq officiers généraux des forces aériennes.
b) Membres avec voix consultative l'inspecteur général technique de l'air, les officiers généraux souschefs d'état-major des forces aériennes.
Les membres du conseil supérieur de l'air sont désignés par décret au début de chaque année. En outre, chaque fois que le conseil supérieur de l'air doit donner un avis sur des questions intéressant les départements de la guerre, de la marine et de la défense aérienne du territoire, sont appelés à siéger au conseil avec voix délibérative l'inspecteur général de la défense aérienne du territoire, l'inspecteur général de l'armée, le chef d'ctat-riiàjor général de, paTince, te- .chef d'état-major général de la marine et un autre membre du conseil supérieur de la marine. Le conseil supérieur de l'air dispose d'un secrétariat permanent, placé à l'état-major des forces aériennes, sous les ordres du chef d'état-major géhéral. Ce secrétariat, dont la direction est confiée a un officier supérieur, est chargé de préparer les éléments de délibération du conseil, les rapports consécutifs et d'assurer la garde des archives.
Le président de la République peut provoquer la réunion du conseil supérieur de l'air. Il en prend la présidence toutes les fois qu'il le juge utile dans ce cas, le président du conseil des ministres assiste il la séance. Les ministres de la guerre et de la marine y sont alors convoqués.
Un registre est tenu des délibérations du conseil. Pour toutes les questions qui lui sont soumises, le conseil peut entendre à titre consultatif les personnes civiles ou militaires compétentes qu'il juge capables de l'éclairer..
Le conseil est réuni par le ministre de l'air aussi souvent que l'exige l'examen des affaires qui lui sont soumises.
II est statué par le ministre sur la suite à donner aux avis et délibérations du conseil.
Font donc partie de ce conseil supérieur de l'air l'inspecteur générale de la défense aérienne du territoire, M. le maréchal Pétain l'inspecteur général de l'armée, le général Weygand le chef d'étatmajor général, le général Gamelin le chef d'étatmajor général de la marine, le vice-amiral Viel. La nécessité d'un tel organisme est précisée dans l'exposé des motifs. L'une des tâches essentielles du ministre de l'air est de doter l'aéronautique française d'un matériel qui soit constamment à hauteur des progrès de la science aérodvnamique.
Il est donc indispensable que le commandement chargé de l'utilisation du metériel ait la possibilité d'émettre son avis Sur les questions qui s'y rapportent.
La nécessité d'une liaison étroite avec les ministères de la guerre et de la marine dans les études et la réalisation des problèmes relatifs a l'organisation et à la mise en œuvre des aviations 's'imposait de plus en plus' chaque joUr pour' satisfaire aux exigences légitimes des hauts commandements militaire et naval.
L'opportunité d'une constante collaboration avec l'inspection de la défense aérienne du territoire apparaissait également tout aussi impérieuse. C'est pour assurer ces liaisons, cette collaboration dans une coordination réalisée à l'intérieur du ministère de l'air qu'il s'imposait de créer l'organisme permanent qu'est le conseil supérieur de l'air installé depuis hier.
On a vu ci-dessus l'étendue de sa compétence. Il constituera pour le ministre de l'air la garantie indispensable pour qu'il puisse prendre eu connaissance de cause ses décisions.
Un discours de M. Lebrun « L'Allemagne reste, dans le monde, un élément d'inquiétude et de trouble » Lors de la récente cérémonie patriotique de Gerbéviller, dont nous avons rendu compte, M. Albert Lebrun, président du Sénat, a prononcé un discours dont nous extrayons le passage suivant « .Les lendemains de guerre ne nous ont pas apporté toutes les satisfactions que nous avions le droit d'en attendre, et. bien que la France soit encore, parmi les grands pays du monde, celui qui se tient le mieux, où la vie politique, Sociale, économique, s'achemine avec le moins de heurts Vers un régime normal, elle a pourtant bien des sujets de plainte.
» A quel spectacle avons-nous assisté depuis la guerre ? Au lieu que l'Allemagne reconnaisse: loyalement ses torts, travaille pour réparer les maux qu'elle a causés et ne songe qu'aux œuvres de paix, elle est en proie à de mauvais ferments. Elle tient parfois, par ses hommes publics, des propos, elle organise des manifestations où les menaces de force, de violence, de résistance aux traités, tiennent une grande place. Elle reste dans le monde un élément d'inquiétude et de trouble.
î> Par ailleurs, s'enveloppant habilement d'uh manteau de misère, et malgré qu'elle ait engagé dans son équipement économique et dans les perfectionnements de son urbanisme; des dépenses folles rappelées dans le récent rapport des experts de Râle, elle est parvenue, dans une série de conférences, à faire réduire la charge des réparations qui pesait sur elle. Si elle payait à l'avenir tout ce à quoi elle est encore tenue, elle aurait quand "même échappé à plus de la moitié de sa dette, laissant une partie de la différence à notre compte. » Voilà bien la situation. Comment n'éveilleraitellé pas chez nous une certaine amertume ? » La misère, voyez-vous, c'est que nous n'ayons pas gagné la guerre seuls. Rentrés dans la paix, nos grands alliés, qui certes avaient versé généreusement leur sang avec le nôtre, ce dont nous leur devons une éternelle gratitude, ont été repris par leurs égoïsmes nationaux.
» Leurs intérêts du jour, ou ce qu'ils croyaient tel ont voilé leurs affections de la veille. Au lieu d'être à nos côtés pour exiger l'entier accomplissement des engagements au bas desquels leur signature figurait à côté de la nôtre, on dirait qu'ils se sont donné à tâche d'amoindrir ces engagements, de les ruiner, encourageant ainsi chez nos ennemis d'hier la résistance passive dont nous sommés .les
.témoins. ,•
» Pourtant, toutes les fois qu'ils parlent dans 'Tévocafion de nos souvenirs communs de' gùefrey' c'est bien le même langage de cordialité et d'admiration.
» Qu'un citoyen éminent traverse les mers, et à son arrivée sur le continent, se hâte de déposer la paltne du souvenir sur la dalle sacrée où brûle la flamme éternelle que des mères et des veuves américaines viennent en pèlerinage sur la tombe de leurs fils ou de leurs maris, qui dorment en terre française leur dernier sommeil; que d'anciens combattants britanniques inaugurent des monuments aux champs où sont tombés leurs frères d'armes, c'est toujours le même langage que nous entendons la France, soldat du Droit la France, terre du dévouement, de l'honneur, du sacrifice. » Et puis les jours passent, les gouvernements prennent attitudes et décisions, et rien en elles ne rappelle plus les pensées chaleureuses et les sentiments de la veille.
» Ah comme nous comprenons aujourd'hui le sens profond de cette parole de notre éminént compatriote, M. Raymond Poincaré, quand il disait,. voulant marquer que la victoire était un commencement plus qu'une fin, que « la paix serait une création continue ».
•» Continuons donc â apporter à cette création notre vigilance et nos soins.
» Que la France soit présente aux grandes rencontres internationales^ et apporte en toute bonne foi sa pierre à l'édifice de justice et de droit que les hommes s'efforcent de construire pour s'abriter dans l'avenir contre les tempêtes qui les ont assaillis périodiquement dan,s .le passé, mais qu'en même temps, pour autant' qu'il ne sera pas pourvu à sa sécurité par des' mesurés internationales, elle garde par son armée et les idrganisations défensives en construction sur ses.iffrontières, une armature assez forte pour décourager d'avance tout recommencement d'agression.
» Qu'elle aide à l'assainissement financier et au rétablissement économique du monde, condition de la paix générale, avec une part des ressources que son labeur persévérant, ses strictes disciplines, son économie sévère lui ont permis d'accumuler, mais qu'en même temps elle prenne, dans les domaines politique et financier, les garanties que commande la prudence et la raison.
» Bref, qu'elle soit dans le concert européen une bonne et loyale nation, s'efforçant d'orienter et d'entraîner les autres vers des destins d'entente et de paix, mais qu'elle reste avant tout la France, avec ses qualités de travail, d'épargne, d'honneur, de respect des traités et des conventions, « seule base solide des relations internationales », comme le déclarait un ordre du jour récemment voté par le Sénat, c'est-à-dire de tout ce qui, dans le passé, a fait sa grandeur et sa noblesse, »
LA 3AI3ON
A J, d 1 J d DE VITTEL
A l'occasion de la visite à Vittel des médecins américains, un grand dîner, présidé par M. J. Bouloumié,, administrateur 'délégué. de la Société des Eaux.et.man-e d,e Vittel, leur a été offert à l'hôtel de l'Ermitage., Une brillante soirée de gala les a réunis ensuite au Casino, au milieu d'une nombreuse et élégante assistance, parmi laquelle on remarquait
M. Piétri, ministre du budget Mme Piétri, Mr et Mrs Krakeur, princesse Narishkine, M. Fred Chafran, M. et Mme Lucien Laveissière, Mme Jaquot-Rainvilliers, MM. P. Dumas, comte du Moustier, M. et Mme de Sampayo, princesse Radziwill, M. Tortillia, Mme Annenkoff, M. et Mme de Lesalle, marquis et marquise des Essarts, M. et Mme Schlumberger. Mme Schinasi, Mrs Piny, Mr et Mrs Mac Lellan, captain et Mrs Bambridge, M. André Peltzer, M. et Mme Knegt, M: -,e G. Armand, MM. R. et M. Kahn, M. Fantucci, M. et Mme M. Galland, comtesse Witte, Mrs W. Simpson, MM. D. Ezekiel, G. Coulon, G. Fernandez, Goldberg Mme Leopoldti, professeur Le Mée, MM. Empain. Feray, Altmayer, Cotnareau, A. de Sanctif marquise de La Roche, comte, comtesse et Mlle Saporta, M. Gourbert de Loche, sir Francis et lady Burdett, etc.
Une délégation des médecins belges est également arrivée à Vittel, sous la conduite du Dr Albert, de la Faculté de Liége.
Parmi les nombreux déjeuners et dîners intimes offerts à l'Ermitage, sir Joseph Duveen a donnr, la se- maine dernière, un déjeuner auquel ont assisté Earl of Cromer, lord and lady Fitz Allan, Mr et Mrs Head, sir Lionel Faudel Philips, Mr Weil, etc.
Une grande animation ne cesse de régner sur les links ainsi qu'au Golf Club. Reconnu parmi les, joueurs MM. Humbert de Wendel, Piétri, Georges Bonnet, Mme Mary,, Marquet, baron et baronne de Courcel, MM. Donovan, Otlet, Mazarachi M. et Mme Rosenthal, M. et Mlle Cotton, M. et Mlle Vernàt, Mme Moch, M. Michel Delesalle, MM. Autard, H. Benedictis, R. L..Pierpont Mme M. Krevitzky, M. de Rothschild, comtesse d'Humières, M. et Mme Perdrieux, Dr Hernu, etc., etc. Ainsi se poursuit brillamment la saison, à Vittel, grâce à une parfaite organisation de l'Etablissement thermal, alliée aux distractions et agréments les plus variés.
A LA PRESIDENCE DU CONSEIL M. Pierre Laval a reçu, hier matin, au ministère de l'intérieur, une délégation de l'Association des forestiers du Haut-Rhin, du Bas-Rhin et de la Moselle, qui lui a été présentée par M. Herrseher, président de cette association.
La délégation a été reçue également par M. André Tardieu, ministre de l'agriculture.
Le mystère du canoë Le Professeur Ugo Pardi a procédé à l'autopsie du cadavre de Mlle Caravanniez. r
Il a remarqué une légère dilatation des méninges Les poumons et l'estomac ne 'contenaient pas d'eau. L'estomac, en outre, ne décelait aucune trace d'aliment.
Le professeur Pardi n'a pu préciser si la blessure du cou avait été faite par un coup de feu ou par un instrument contondant. Aucun projectile n'a été louve dans la plaie.
L'hypothèse de la mort subite a été écartée à la suite de l'examen des vertèbres cervicales que l'on croyait, à tort,, brisées.
Le praticien a réservé sa décision en ce qui concerne l'examen du bassin. ïl a remarqué ctrlvuis symptômes pouvant laisser supposer que Mlle Laravanniez était enceinte. • En "résumé, la seule chose qui paraisse aujourd'hui certaine, c'est que la mort n'a pas été provoquée par noyade ni par asphyxie.
Oh- va savoir, par un examen microscopique, si la blessure a été faite avant Ou après la mort. Les diverses hypothèses admises
Devant les données «ncorë fort imprécises de l'enquête, plusieurs hypothèses sont encore envisagées..
Celle du double suicide dans la tempête, qui hier avait paru être la plus sérieuse, est aujourd'hui généralement contestée. Elle continue cependant d'être admise officiellement, comme en fait foi la note ci-dessous envoyée à M. le docteur Sabouraud par le consulat français de Gênes.
« L'information suivant laquelle le corps de Is\ jeune fille aurait été retrouvé avec des traces de coup de feu n'est pas officielle. Les journaux italiens en ont parlé» mais il semble que l'on doive croire plutôt à une blessure accidentelle. Au cas où elle aurait été causée par une arme à feu, il ne pourrait s'agir que d'un double suicide qui se serait produit probablement dans la nuit de jeudi à vendredi, en pleine tempête. Les jeunes gens auraient préféré en finir et M. Alain Saboiiraud aurait été enlevé par une lame. »
On a souligné à ce propos que le batelier Adolphe Vînan, de Monaco, qui remorqua le canoë iusqu'à la pleine mer, avait affirmé qu'il était impossible à un occupant de cette embarcation rie faire un mouvement brusque sans chavirer. Or le directeur de la maison qui fabrique ces canoës, interrogé à son tour, a prétendu n'être point du même avis il estime que Mlle Caravanniez a très bien pu se glisser au fond de l'embarcation (lu où elle fut retrouvée) sans la retourner. Mais s'il'v a eu vraiment double suicide, pourquoî"ïe corpsde'Tà Vèuhè fille a4-il été ligoté? 1 On n'e s'explïqiie pas Wjien dans quel but son cajmarade aurait pris une telle précaution avant d'exécuter la décision fatale.
C'est à cette objection que sont apparues d'autres hypothèses que nous avons déjà commentées hier les deux jeunes gens auraient été attaqués en pleine mer, tués et ̃dépouillés par des bandits. Mais ces bandits, il faut bien l'avouer, sont quelque peu imaginaires. S'il y avait des écumeurs sur la Méditerranée, ils chercheraient probablement de plus grosses proies que ce frêle et minuscule canoë portant deux touristes.
1 Ou bien encore il y aurait eu assassinat à terre, le meurtrier aurait déposé le cadavre de la jeune fille dans la canoë et aurait confié à la mer l'embarcation funèbre* Dans ce cas quels seraient les mobiles du crime ? Des malfaiteurs auraient-ils appris que Mlle Caravanniez avait toujours des bijoux sur elle ? On ignore malheureusement si la police italienne a retrouvé ces bijoux dans le canoë. Un drame se serait-il produit entre les deux jeunes gens ? ïl n'est permis» certes, d'exprimer cette conjecture qu'avec la plus extrême réserve. L'enquête a seulement établi ceci touîles affaires personnelles de la jeune fille ont été retrouvées dans l'embarcation, par contre on n'a retrouvé aucun objet ayant appartenu à M. Sabouraud. On parle aussi, mais sans grande preeiàioni de la découverte sur le canoë d'un paquet de lettres mystérieuses cachetées et portant les initiales S. G. Ces lettres avaient-elles été reçues par la jeune fille ? D'un ensemble de faits aussi anodins, il semble bien difficile de tirer une conclusion formelle; toutes les suppositions qui ont été faites à ce propos sont donc assez aventureuses.
L'emploi du temps des deux jeunes gens avant le 19 août
On a pu reconstituer l'emploi du temps des jeunes gens dépuis le jour de leur arrivée sur là Côte d'Azur. Le dimanche 9 août, ils se trouvaient à l'hôtel Riva Bella, au cap Martin.
Le lendemain, ils étaient, dans la matinée, à Monaco et se rendaient quai du Commerce, au garage Yernin, pour v déposer leur embarcation démontée. L'après-midi, ils apportaient divers objets au garage et allaient au bureau de la marine pour v accomplir les formalités d'inscription. Le mardi 11, de C h. 15 à 8 h. 30, ils effectuaient dans une barque une promenade en mer, face au cap Martin; en compagnie de M. Vernin, propriétaire du garage où était déposé le canoë. A 9 heures., ils se rendaient à « Auto-Riviera », où ils garaient leur voiture.
Le frère d'Âfain Sabouraud à La Spezzia M. Sabouraud, frère du disparu, est arrivé à La Spezzia. Il a formellement reconnu le canoë comme étant celui de son frère (il est précisément attaché à la maison oui fabrique ces embarcations). Puis il a eu un long entretien avec le procureur du roi, qui a ouvert une information judiciaire I « contre inconnu, sous l'inculpation d'homicide volontaire ».
Après avoir fourni au magistrat des renseignements sur les relations qui unissaient les deux jeunes gens,, M. Sabouraud a exprimé le désir de ramener ëri France la dépouille de Mlle Caravanniez.
Le corps de la jeune femme sera donc transporté à Paris, et ensuite aux environs de Saint-Malo, où auront lieu les obsèques.
Ajoutons que les recherches entreprises pour retrouver le cadavre d'Alain Sabouraud n'ont donné jusqu'à maintenant aucun résultat.
Résidence d'été à Fontaineiileau Près la Cour des Adieux, l'Hôtel d'Albe, 11, rue Royale, confort, cadre élégant, cuisine raffinée que l'on peut rpprécier sous la Pergola, ombragée. Tél. 23-42 et 24-21. 1" ordre. Pension depuis 90 tr.
GAZETTE DES TRIBUNAUX
Une expulsion mouvementée
Expulsés par autorité de justice de leur logement des Lilas, parce qu'ils n'avaient pas payé leur loyer, les époux Gaissas refusèrent de vider les lieux.
L'huissier requit M. Brunel, commissaire de police, qui se présenta accompagné de l'inspecteur
Simon.
Une discussion a laquelle prit part la fille des époux Gaissas dégénéra bientôt en un pugilat au cours duquel le commissaire et son aide furent frappés. Grâce h l'arrivée de renforts importants, forcé resta à la loi.
L'affaire a eu son dénouement devant la 10° chambre correctionnelle, où »jmoins et inculpés embrouillèrent à leurs dépositions. Après plaidoiries de M" Théodore Valensi et Frantz Moreleau, M. Gaissas père fut condamné à quatre mois de prison, Mme et sa fille à un mois avec sursis.
Un Marocain condamné
Jamais personne, pas même l'inculpé Mohamed Eliasim, n'ont pu expliquer comment, ce dimanche soir, à la porte de la Villette, une bagarre se produisit et comment trois curieux furent blessés, parmi lesquels M. Guillot, marchand de vin, qui était venu séparer les combattants et oui recut un coup de couteau dans le dos. Il se présente à l'audience soutenu par sa femme et accuse formellement le. Marocain de l'avoir frappé.
Mohamed Eliasim ne se souvient de rien. Pour lui rafraîchir la mémoire, le tribunal le condamne à trois ans de prison et cinq ans d'interdiction de séjour.
j Inutile de m'interdire la France, dit-il, en se 1 retirant, Ma peine finie, je retourne dans le bled.
LETTRES, THÉÂTRE. SCIENCES ET ARTS
A l'Exposition Coloniale Le second chef-d'œuvre de la Mbïïâhde En quarante jours, le nouveau" palais de là Soîlande à l'Exposition coloniale de Paris a donc été conçu et construit. La foule s'y est immédiatement portée. Elle n'a pas été déçue.
L'architecte et ses compatriotes, comme la première S. M. la reine Wilhelminë, ont mis là toutes les raisons possibles de l'esprit et dti c'Cêur. Non seulement, il fallait répondre, « en maintenant » son dire, au coup barbare du destin ou du crime, mais il fallait répondre vite. Il fallait montrer ce que pouvait la Hollande, c'ëst-à-dife, eh réalité, l'un des grands empires du mondé ce qu'elle pouvait, et ce qu'elle savait vouloir. Il fallait changer le deuil et le ressouvenir en fête victorieuse, au milieu des glaïeuls.
Vous vous rappelez les hautes tours à étages pyramidaux du palais détruit, la gratidé porte ouverte dans un iîiasê}uë où dans Une grotte de dentelle, enfin les belles galeries,, d'un continent à l'autre les sœurs de notre Renaissance,- comme les galeries â'Arigkor-Vât. Ces longues tours, cette porte monumentale, ces galeries, ont disparu. Sans doute pôhf aller Un peu plus vite 5 certainement, comme si l'architecte hollandais avait voulu réalisér un second rêvé après l'autre. Le premier palais .alliait, à son air dé grandeur la légèreté. Le nouveau à cherche et obtenti un grand effet de simplicité majestueuse.
Sous les toits superposés, couleur de bfonzëj à la corne élégante, une iàfg"ë construction, assez basse exprès, s'avance et monte dans ses deux ailes. Trois portés, celle du milieu* plus profonde, sous un caisson doré', les deux autres à figures sculptées en fronton. Les pilastres; les fenêtres de pierre, les zones et les médaillons de pierre grise fouillée, qui se détachent sur le rosé uni de la brique, les obliques de la toiture qui rencontrent en perspective les verticales et les horizontales des parois, dont les preffîiêfWdoniinëht dans les deux ailes, lés secondés sur la façade centrale,; que de délicatesse dans cette carrure, que d'ornenïent dans cette quasi-sévérité, que de jeu et de trouvailles dans cette science
Personne ne connaît mieux que M. Moojen cet art bâiiriâis si mystérieux, ou semble avoir prévalu, je ne sais comment, l'influence de l'ancien Cambodge, c'est-à-dire l'influence hindoue corrigée ert même temps que portée par la tradition de l'art khmer, dans son admirable, dans son étoririant « classicisme » de principe et de fait. Vous vous rappelez aussi que l'effroyable incendie n'avait pas dévoré tout le premier ensemble. Il nous était resté notamment le portique ouvert, aux deux branches infléchies en Haut par une courbure paradoxale, et dans la cour la haute porte de temple à pignon et à pilastres. Ces deux Vestiges dit sinistic sont des reconstitutions fidèles. Vous admirez, dans leur étrange harmonie, la connaissance, le choix, le savoir, la fidélité. Dans les palais euxmêmes, dans le palais nouveau comme dans les deux anciens (dont le plus petit à subsisté, répétons-le), vous admirez l'invention d'un artiste. il n'importe pas que l'architecte use d'éléments em= pruntés, si la composition de ces éléments est originale, comme c'est le cas. L'architecture de M. Moojen est de lui. Elle n'a été que par lui. La science ici n'a pas empêché l'invention. Elle a été sa servante. Là facilité est décidément une récompense et le bonheur, une couronne* ̃• ̃̃ i
Faites deux ou trois tours dans les salles; en suivant le sens unique qui a été sagement établit Le premier, pour saluer ies cartes, lès documents, les graphiques, les dioramas, les tables, les vitrines, les poupées proportionnelles, les échantillons, d'une administration civilisatrice, qui gouverne exemplairement ces îles dont la superficie totale peut bien égaler la superficie de l'Europe.
Le second pour vous émerveiller, dans ce îliicrocosme de lïnsulinde, d'une complexité infinie les siècles et les continents qui s'entremêlent, la transition de l'Asie à l'Océailie, et leur juxtaposition avec l'Europe. Les fétiches papous et les arines primitives à côté de la déité orientale et de la malleposte automobile ou dé la station i'adioélectriqtte. Mais votre troisième circuit sera plus court dans l'espace s'il est plus long dans le temps. Vous ne quitterez plus la salle du fond. Vous vous consacrerez à cette merveilleuse statuaire d'inspiration khmère et hindoue, qui nous découvre inexplicablement, continué jusqu'au treizième siècle, en ces extrémités du monde, le sillon de notre Grèce. Une Grèce toute mêlée de Chine et d'tnde, reconnaissable pourtant aux visages, aux mains, à la sérénité, à l'intelligence, à la draperie, à l'indiciblé alliance du noble et du vrai, à l'on ne sait quoi que l'on désespère de redire, si ou l'éjssaj'ë, inaii que le regard et l'âme saisissent aussitôt.
Les quatre Bouddhas de l'allée centrale, au corps toujours assis de la même mahière, équilibrée, pondérée, calculée, semble-tLii. Ils ont leur visage plein à là fois concentré et détaché la nuance dans l'impassibilité véritablement le visage de « Celui qui a compris et dont la pitié, en cessant d'être trop particulière, n'a pourtant rien perdu, si elle a gagné une radieuse liberté. Les mains sont toujours retenues à l'intérieur de ce pëntagramme que leur personne dessine tan-Lôt rassemblées devant lé torse et déliant leurs doigts, avec une sorte de réserve spirituelle et presque ironique, tantôt allongées et offertes comme pour secourir, la paurtîe en dehors, tantôt, posées, refusées, presque dédaigneuses, la paumé en dedans ou le poing fermé. Et la taille est le seul endroit de ces Vastes corps qui, par excès de minceur, manque de vérité, comme pour marquer un caractère sémi-divirt. Deux figures féminines, apparentées aux quatre Bouddhas impénétrables, règnent à côté d'eux, l'une orante, la seconde une main ouverte et l'autre close, Comme la véritable Justice, qui ne peut se passer ni dé l'équité ni de la force.
Dans les stalles, les divers bas-reliefs qui représentent les rencontres et les magistratures du Bouddha de Barabudur, chefs-d'œuvre de composition décorative, où vous reconnaîtrez allures, formes, expressions, attributs, les pas de la danse et de la courtoisie cambodgiennes ou khmères. Et dans les stalles également, ces indicibles figures féminines, déités qui portent la fleur de lotus sur l'épaule gauche, princesses parées de guipures et de joyaux, ou bergères de l'imagination, volant sur la pierre au milieu d'une ronde de fleurs, dans une robe de voile aux plis parallèles. Grecques, je vous assure, grecques lés unes et-les autres celle-là qui a le nez aquilin d'une Persane, celle-là, qui a la figure rondelette d'une Chinoise, celle-là dont les fines mains maniérées entremêlent leurs doigts et paraissent sourire, et celle-là qui est si vaporeuse, si pure, si ingénue.
Même les trois Grâces sont présentes, un peu apprêtées, à vrai dire, plus humaines que célestes, plus Crétoises qu'Athéniennes, dodues dans leur sveltesse, danseuses et non déités. Mais enfin, les Grâces leur nombre énigmalîque et de bon présage, et leur même destination, qui est de plaire en paraissant, les bras levés. .~ugéne ~Iatsan,
Eugène Marsan.
LA FEMME FRANÇAISE
tes Vacan66s sont généralement utilisées par les journaux pour mener des enquêtes soit auprès de leurs lecteurs, soit auprès de quelques personnalités bien choisies ou spécialement complaisantes: Ainsi Zola répondait=il toujours, tandis que Paul Bourget ne répond jamais. Un journal du matin à imaginé d'offrir à ses lectrices l'occasiOfi de se disculper (sic). Il paraît que la plus importante revue d'Amérique vraiment Vctrlety, aurait porté contre la femme française une accusation précise et in- l, famante. Elle là rendrait responsable d' « une certaine littérature hypersensuelle, maladive, soi-disant introspective et fteudiènne, pratiquement pornographique, d'une façon avouée ou déguisée* C'est la femme la femme française qui aime avant tout les histoires corsées et les développements morbides, sensuels, incor- i rects. » De là, cette qUëstiôii posée « La femme est-elle responsable de ce qu'il y a de malsain ou de trop osé dans notre littérature ? » Je m'explique mieux maintenant, après avoir lu ce texte, la demande que m'adressait un jour John Dal Piaz, l'ancien directeur de la Compagnie Transatlantique, l'organisateur des circuits automobiles eh Algérie, Tunisie, Maroc, le fondateur des hôtels transatlantiques, à qui la ville de. Casablanca a élevé un monument, et qui, soit eh Afrique, soit en Amérique, ne songeait qu'à étendre l'influence et le commerce de notre pays, comme à attirer chez nous l'étranger afin qu'il nous connût davantage. Il me réclamait avec insistance un livré siii4 la femhlë française. En vain lui objectais-je que j'en avais écrit plus de dix, que dans tous mes romans, ou presque tous, la femme de chez nous était exaltée, et que d'ailleurs je ne saurais pas écrire un ou-
vrage sur commande, m'étalit toujours refusé
à m'inscrire, dans ces séries historiques OU îittëv; raires aujourd'hui à la mode.
Sâils doute, me f époîidait-il. Mais ce n'est pas assez. Il faut leur montrer la Française, paysanne, ouvrière, bourgeoise, femme du nibndé, ornant l'intérieur de sa maison, écohome, pratique, bienfaisante associée de son mari, mère dévouée, épouse intelligente et sensible, incomparable chez elle. Ils ne la connaissent pas. Je vous assure qu'ils ne là connais-
Un illustre cas d'impérialisme mystique
H est souvent question d'« impérialisme » dans les polémiques internationales de notre temps on en fait grief à la France qui est peut-être, entre tous les pays d'Europe, celui qui mérite le moins ce reproche. ^1 s'adresserait bien plus exactement à ces partis avancés qtii pratiquent en grand l'impérialisme de classe et le font bien voir aux autres catégories sociales dès qu'ils mettent la main sur le pouvoir. Au surplus l'impérialisme ne me paraît mériter le blâme que quand il n'est pas guidé par la raison, la modération, la prévoyance. J'ai consacré mes efforts philosophiques à mettre en évidence dans l'activité humaine et jusque dans ses formes les plus modernes, son « impérialisme » essentiel en premier lieu, puis le revêtement « mystique qui a été jusqu'ici donné le plus souvent par notre espèce à cet impérialisme essentiel de l'être. Aussi ai-jé suivi avec le plus vif intérêt les travaux d'un de mes Confrères à l'Institut de France, M. Georges Radët, sur Alexandre le Grand, un des plus notoires impérialistes de l'histoire. M. Radet a véritablement renouvelé par son érudition sûre, élargi par son esprit philosophique, i'ajeurîi par son talent d'écrivain un sujet tant de fois traité depuis deux mille ans et plus*
Alexandre fut le type accompli du fondateur d'empire. Tous les dons qui font le chef se manifestent en lui comme ils s'affirmaient déjà chez son père Philippe, qui lui prépara les Voies vers de plus amples trioliiphes. Mais, en outre, le Conquérant de l'Asie fut un tempérament mystique, doué d'une sensibilité religieuse au plus haut point impressionnable. Ce trait de sa personnalité d'exception doit être rapporté en partie à son hérédité maternelle. Son précep1teur Aristote lui'a a donné une formation apollinienne et rationnelle dont lé pôle d'attraction est Delphes, où se manifeste le grand dieu solaire des Doriens conquérants. Mais un autre dieu a fait ensuite la conquête de la péninsule balkanique, un immortel d'origine asiatique, Dionysos-Bacchos. C'est précisément en Macédoine, en Thrace et en Illyrie que son culte orgiaque et brutal a poussé les plus solides racines.
Or la mère du héros est une princesse d'Epire et nulle des femmes que Dionysos jette dans de bacchiques fureurs n'égale en frénésie l'épouse de Philippe. Réfractaire aux atténuations que la Grèce civilisée d'Apollon apporte dans le culte dionysiaque, cette orgueilleuse descendante d'Achille garde à l'exaltation des Ménades toute sa sauvagerie primordiale. Ce fut sans doute au pied de l'Olympe que, à la suite d'une sorte de baptême mystique, elle abandonna son nom de Polyxèhe, tiré du cycle de Troie, pour lui substituer celui de la sainte montagne où les inspirées allaient chercher le délire divin. Elle exagérait même à plaisir les manifestations du fanatisme sacré. Dans les chœurs de danse, on la voyait, dit-on, introduire des serpents charmés par elle. Au son des instruments, ils se glissaient hors des corbeilles ou des vans rituels pour s'entortiller aux thyrses ou aux couronnes des bacchantes, etj « par le hideux amalgame de la reptation phidienne à l'orchestriqiie emportée jetaient l'effroi dans le coaur des spectateurs. Alexandre restera toujours particulièrement dévot à Dionysos c'est sous ce nom qu'il se verra déifié par la Grèce, docile à ses ordres souverains, aux derniers jours de sa brève existence.
Le premier mysticisme dont il appuie ses ambitions illimitées de conquête est toutefois apollinien, parce qu'il est homérique. Descendant d'Achille par sa mère et d'Héraklès par son père, selon les généalogies mythiques de ces races royales qui s'étaient perpétuées dans l'orbite de l'hellénisme devenu démocratique, il a toute raison do se croire protégé d'En*Haut par ces héros, dont l'un est divinisé. Ne sou.
sent pas. lis ont fini par respecter le Français, à cause de la guerre, spécialement à cause de Verdun, Ils ont fini par nous attribuer l'endurance, l'ênërgle, la Vol^tité'qu'iW.nôus refusaient autrefois. Alors ils se rattrapent sur la femme. Ils la calomnient. Montrez-letir donc ce qu'elle est. Je ferai lire votre livre sur nos paquebots à toutes nos belles passagères avant qu'elles ne débarquent en France.
Quels étaient ces Ils dont il parlait avec un désir si violent de les convaincre, de les attirer ? ils, c'étaient les Américains et les Américaines. Comme il avait faisoii, si l'on en juge par l'opinion de Variéty Mais Comment ces étrangers de passage nous connaîtraient-ils De quel droit se permettraient-ils de juger nos femmes ? De la France, ils ne voient guère que Paris, et de Paris que Montmartre ou Montparnasse, Il faut être monté sur un de ces cars dont la spécialité est de montrer aux étrangers « Paris la nuit pour se rendre compte des « notiohs » qui leur sont données sur nos mœurs et nos habitudes. Ils voient évidemment des choses qu'en trente ans de Paris nous n'avons jamais songé à regarder. Et ils rentrent chez eux avec la conviction qu'ils ont visité Paris dans sa vérité. Pauvres malheureux cahotés et ballottés entre les trottoirs d'tine ville dont ils ignoreront toujours là vie sociale, si laborieuse, si courageuse et si gaie ensemble
Mais qu'ils s'en rapportent donc aux témoi- gnages des grands Américains qui ont séjourné chez nous, qui ont vécu dans nos provinces ou qui ont été élevés à nos foyers, un Bodley, un Henry Van Dyke, un Barrett Wendell Ceux-ci ont vu la Française chez elle. Ils en ont parlé avec admiration, parfois avec attendrissement. Barrett Wendell surtout a montré mieux <|ue personne çê qu'était lé fdyer français, un patit monde à part où l'enfaiit il'est pas séparé des parents, où l'enfant est considéré comme la prolongation des parents plutôt que comme un être ayant droit à lilie personnalité indépendante et parfois même celui-ci réagit, et réagit trop, contre une éducation qui l'enveloppe et le veut Conduire. Aucun de ces voyageurs n'a fermé les yeux sur la vertu, le courage, l'intelligence de la femme française, tout simplement
tions pas, nous avertit son récent historien, de ces titres mythologiques aujourd'hui cendre froide et poussière morte pour nous. Sachons, afin de mieux Comprendre le passé lointain, les voir avec les yeux des hommes de ce temps pour qui ce sont des articles de foi. Ils influent sur la vie politique et font corps avec elle, pour ainsi dire. On les invoque dans les négociations s,' pour justifier les prétentions à l'hégémonie, dans les conseils de guerre pour briguer' le poste d'honneur au combaij. Car le vieux passé légendaire garde encore une vie qui palpité. La Fable reste la plus haute source du Droit. La première étape du grand voyage héroïque vers l'Est est, en effet, la Troade et, sur ce terrain arrosé du sang des Grecs anciens, Alexandre peut honorer dignement ses ancê- I tres par des sacrifices solennels, ainsi que leurs compagnons d'armes. Il les sentira ses alliés célestes pendant la période initiale de son effort militaire, à la bataille du Granique, à celle d'Issus, à la conquête de Tyr et de l'Egypte. Mais, parvenu sur le vieux sol des Pyramides, il franchit une nouvelle étape dans le poème mystique qui accompagne en sourdine le fracas de ses victoires terrestres. Conquérant illustre dès lors, il se sent en situation de s'attribuer de plus hauts patronages que ceux dont se sont contentés ses pères. On sait qu'à travers le désert libyque et au prix de réels dangers dans ces torrides régions, il se rendit à l'oasis de Siouah pour y consulter l'oracle célèbre d'Ammon, que les Grecs identifiaient à Zeus, père des dieux et des hommes, Des Hellènes célèbres étaient allés interroger le dieu au cours des siècles. Ce fut Zeus en .{Jéi-sonne dont le visiteur glorieux crut enteniâf^Ja voix daiis ce lieu .sacré, --̃• '̃̃- ̃̃ ;> ̃- •̃•̃• Or, des prêtres serviles s'empressèrent de traiter comme un pharaon le successeur, par le droit du glaive, des monarques autochtones. L'oracle l'appela Fils du Dieu et lui promit qu'il commanderait à la terre entière. C'étaient là des phrases stéréotypées du rituel ammonique, mais Alexandre les prit, ou peut-être affecta de les prendre à la lettre, afin d'agir sur l'opinion publique dans tous les pays soumis à J'influence grecque. H revint donc du Siouah tout ensemble fils de Zeus et confirmé dans ses prétentions à la monarchie universelle. Une troisième étape dans le mysticisme impérialiste du héros se place après la bataille d'Arbèles et la campagne de Perse, quand il a occupé Pasargades, la capitale primitive de la monarchie achéménide et le centre de ralliement de la noblesse montagnarde qui fit les succès de Cyrus. Alexandre se montra très frappé de sa visite au tombeau du grand homme dont on sait la réputation de magnanimité, jusque dans la Bible. Dès lors, Cyrus hantera son imagination ardente à l'égal d'Achille et le fils de Philippe finira par agir, pour une large part, en Achéménide, avec des retours d'attention, de ménagement pour la Grèce et ses conceptions politiques ou religieuses.?
Par la commence soii .'célèbre conflit moral avec son entourage. Pouvait-on, explique M. Radet, attendre des plus glorieux d'entre les fils de l'Europe qu'ils renonçassent à leur traditionnel mépris, pour, les Barbares? Or, Alexandre, presque purement apollinien jusque-là, va pencher vers l'asiatique Dionysos. Survienne une de ces heures fatidiques où le dieu de la reine Olympias revendique sans partage son influence sur le tempérament impressionnable de son fils, alors la sensibilité du roi, tout entière livrée au « Frémissant », obscurcira soudain les hautes conceptions de son intelligence et de sa raison. C'est pourquoi l'on constate dès lors en lui de fréquentes ruptures d'équilibre. La belle scène de vénération qui s'est déroulée à Pasargades a pour lendemain des catastrophes.
parce qu'ils ne sont pas allés chercher leurs I modèles à Montparnasse ou à Montmartre. Seulement, il faut bieh le reconnaître, le foyer français ne s'ouvre pas très volontiers, et spécialement depuis la gtiérre. Cette France, qu'on accuse aujourd'hui de trop de richesse, qui donc dira qu'elle a travaillé plus que toute autre nation pour se relever de ses ruines ? Plus éprouvée que toutes les autres par ses pertes en, hommes, elle avait été plus que toute autre ravagée. On lui en veut aujourd'hui d'avoir pris la tête, et l'on refuse de voir qu'elle le doit à un effort quotidien. De cet effort quotidien, la femme a sa grande part.
Ce qui, peut-être aussi, a pu donner le change, c'est que la 'femme de chez nous sait mieux qu'ailleurs sourire. Elle sourit d'un mot d'esprit, même osé; d'une anecdote, même ufl peu indiscrète, si elle est bien contée. Elle ne s'offusque pas des hardiesses de langage, elle n'est pas bégueule; Mais elle sait tout de même pro* tester, sans éclat, si quelque malotru passe les bornes. Elle excelle à imposer la mesure, mais elle ne l'impose pas inutilement ni à tout bout de champ. Mme de Sévigné était la plus honnête des femmes il a bien fallu écarter tous les soupçons que la médisance des contemporains, et celle dé son cousin, Bussy-Rabutin, l'autc-nr audacieux de l'Histoire amoureuse des Gaules, avaient amassés contre elle. Elle répète volontiers à sa fille, avec quelle verve, les potins de la Cour. Elle ne croit pas un instant qu'il soit nécessaire de donner au vice le masque de l'hypocrisie. Sans doute, l'écrivain américain qui, dans Varietij, s'est amusé à caricature! et même à dîffâJiîér la femme française, n'aurait-il rien Compris à une Mme de Sévigné. Nous sommes d'une trop ancienne civilisation pour être dévi-! sagés;en Un instant. Cette femme du monde qui reçoit* si aimablement et qui laisse la conversation aller bon train, ira^t-elle se vanter, auprès de ses hôtes étrangers, si le matin même elle a visité des cancéreux, ou si elle a copié un livre en braille pour les aveugles ? Alors, qui le saurait? Il faut deviner. Ce n'est peut-être pas un jeu américain.
Henry Bordeaux.
de l'Académie Française,
Ces catastrophes sont connues c'est l'incendie de Persépolis encouragé par le roi, le procès inique de Philo tas, le meurtre de Pai'ménioil, de Clitos, de Callisthène, une série de taches suri une grande mémoire. Et pourtant, la mystique d'Alexandre, d'inspiration grecque le plus souvent, est restée suffisamment encadrée de raison. Même ses prétentions aux prosternements de ses fiers -compagnons d'armes et aux Iioîineiirs divins ont eu sans doute dans sa pensëe une justification 'raisonriée. II estima que les Orientaux voulaient être gouvernés, comme par le passé, sous son sceptre. De telles conceptions, majesté sacro-sainte, pouvoir sans contrôle, royauté de droit divin, il sentit tout ce qu'il pouvait tirer de force pour mener à bon terme la fusion qui a préparé la culture hellénistique, cette synthèse des sagesses méditerranéennes et orientales sur laquelle nous vivons encore. Il est sain de porter parfois sa pensée sur ces heures décisives de l'histoire. A leur lumière s'éclairent les événements que vit chaque génération humaine et dont nul ne sait s'ils ne seront pas, eux aussi, gros de conséquences à ce point décisives et capitales. Baron Ernest Seillière,
membre de l'Institut.
COURRIER DES ARTS Un Ealon de peinture à Hirson
Le Sy idicat d'initiative du commerce hirsonnais a organisé un premier Salon des Rosati de lu ,Thïèraèhç et des artistes du nord et nord-est de la France, qui obtint un succès des plus légitime^. Sous la présidence d'honneur de M. L. Derfeunïaux, chancelier des Rosati, un comité composé de MM. Villemant, maire d'Hirson Paul Eschbach, Paul Flamant, Maurice Gillot, auquel le patronage du sous-seerctaire d'Etat aux Beaux-Arts, du préfet de l'Aisne et des peintres Adler, Descatoires et Sabatte, médailles d'honneur des Artistes français fut accordé, réussit à grouper quatre cents toiles, dont pas une ne fut jugée inférieure.
On doit beaucoup à M. Léon Derreumaux, industriel, qui consacre le meilleur de ses loisirs à développer chez les Hirsonnais l'amour des arts et les spéculations de l'esprit. Grâce à de telles initiatives des centres, qui possèdent déjà une élite commerciale, on peut établir une coopération de toutes les activités locales et intellectuelles.
Pour les remparts de Brouage
La Société des « Amis de Brouage vient d'élire à sa présidence Mme la marquise de ChasseloupLaUbat, en remplacement de M. de Ramel, député du Gard.
L'une des premières questions qu'étudieront les « Amis de Brouage », en collaboration avec le service des monuments historiques, sera l'affectation des cent mille francs que l'administration des Beaux-Arts vient d'attribuer à la restauration des remparts de l'ancienne place forte.
` Les "Amis du Mont Saint-Michel La réunion annuelle de la délégation des « Amis du mont Saint-Michel » aura lieu le 10 septembre prochain, dans une des salles d'un vieux logis du quatorzième siècle du mont Saint-Michel. Après la séance, les membres de l'Association et leurs invités se réuniront, selon la coutume, en un banquet amical à l'issue duquel sera remis un « œillet d'argent », distinction conférée par ce groupement à tous ceux qui collaborent à la défense du caractère médiéval de la « Merveille de l'Occident ». L'Abbaye 'de Saint-Wandrille
C'est grâce à M. Maurice Maeterlinck que l'abbaye de Saint-Wandrille fut rendue à ses moines, mais, hélas dans un piètre état. Pour sauver cette relique de sa ruine, une société s'est constituée. Son siège est à l'abbaye de Saint-Wandrille-Rancoii, dans la Seine-Inférieure.
COURRIER DES LETTRES
Frank Harrb
Lé célèbre écrivain anglais Frank HarrU vient de mourir, ainsi que nous l'annoncions hier, à A'icè, oit il S'était retiré peu de tefnps après lit guerre. Il y avait plusieurs années déjà que je ne t'avaisrévti; nous avions déjeuné ensemble lors d'un de ses courts séjours à Paris et cette fois encore j'avdiè été captivé pat la Verbe drue et lu saisissante originalité d'esprit de te petit homme Ifapii) ènergi- que, d'une extraordinaire vitalité, qui gardai!, à soixante-dix ans, las (joùts et les ardeurs de la jeunesse et qui Mettait dans ses propos tant de franchise, tant d'enthousiasme, lant de force combative et d'ironie mordante qu'à l'entendre oit oùbliait soit âge, Il avait connu à Paris, il y à un demi-Siècle, tous les écrivains fameux de l'époque, mais c'est a Maupasstmi surtout qu'il avait êônsefvé son tulle le plus fervent il le méfiait au-dessus dé tous nos conteurs et il en panait avec une admU ration émouvante qu'il savait admirablement expliquer et justifier.
Le plus connu de ses ouvrages La Vie et les Confessions d'Oscar Wilde, a été traduit naguère en français par Heiiry-D. Davruy et Madeleine Vernon ils ont rappelé dans leur préface qu'elle avait été en Amérique l'aventureuse adolescence dii fûtur êerivaifti Frank tiattis vint ensuite étudier aux univêfsîtés d'Europe, vécut en France, en Allemagne, en Autriche; visita Home et la Grètie. l)ë retour en Angleterre, il fonde des journaux et des revues puis prend la direction de la Saturday Review qui, sous soit impulsion connaît une prospérité salis précèdent. Toute la brillante jeunesse du temps, les Wells, lés Bernûrd Shaii), les John Davidson, les Arthur Simoits l'entourent* Quand à lui, il s'est rèserve la rubrique politique et en même temps qu'il y fait ses premières armés de polémiste, il publie des études sur Shakespeare qui font sensation et qu'il réunit en Volume sous le titre The man Shakespeare. « Ce livre marque aile époque xi procla*ment la plupdtt des critiqués et, en effet, V aillent y a Patrimé la figure du grand dramaturge, lui & restitué une singulière intensité de Vie, v
̃̃'̃ Frank Hûrris donne aussi quatre recueils de nouvelles qui le placent au premier rang des conteursanglais. L'une d'elles, Montes ét Matador, est jugée Comme un chef-d'œuvre, et George Mèredith déclare « Je ne sache pas qu'il y ait personne en Angleterre qui puisse faire mieux. » C'est aussi l'avis de Bernard SMti>, qui estime Fràrik Harris supérieur à Maupassant, « car, dit-il, il ajoute quelque chose de shakespearien ait caractère de ses personnages ».
Une grande amitié avait lié de bonne heure Os* car Wilde et FMiift Harris. Aussi Robert Ross, exécuteur littéraire de l'auteur de De Profuiidis, f'ntàl des premiers à presser Frank Harris d'écrire son ouvrage, pages poignantes sur lesquelles Frank Harris lui-même, dans une lettre privée, s'eœptimait ainsi
« S'il est vrai, èbhime vous voulez bien le (tiré, que j'aie fait revivre Shakespeare, à coup sur j'ai fait mieux pour Oscar Wilde. Pour Shakespeare, il me fallut le retrouver dans ses œuvres, le « réaliser » dti mieux possible de fort loin et à travers «1? voile, tâtonnant pendant des mois pour découvrir un Irait, rendu perplexe par telle contradiction', rendu exultant, tantôt désespérant, discernant beaucoup, devinant davantage, perdu à tout instant dans le gouffre des allusions personnelles, ne sachant quelle interprétation accepter. entre vingt, et. forcé finalement de me contenter de conjectures sur bien des points qtté cinq niiiiutës de coùVètsation eussent suffi à rendre clairs et certains. » « Mais pour Oscar Wilde, je l'ai connu pendant près de vingt ans, intimement, depuis l'Université jusqu'à sa mort, je l'ai vu au temps des luttes de ses débuts, puis soulevé par la vague culminante du succès pour s'effondrer l'instant d'après dans l'abîme de la haine et du mépris populaires. » Je l'ai visité dans sa prison, j'ai partagé ses joies quand il fut libre. Je l'aimai, du commence* ment à la fin, comme nous autres, faibles mortels, pouvons aimer, avec des interludes dé vaines colères et de désaccords passagers, mais, soïnme toute, avec une admiration enthousiaste et une affection constante, tout cela, pour ses vertus et non pour ses vices, pour le charme de ses manières, pour la Vive et généreuse sympathie qu'il éprouvait et qu'il inspirait, et surtout pour son humour exquis, la fantaisie de son imagination et la divine dou<ceur de sa nature.
» J'ai tout dit ici sans crainte, certain ijUè éê sera lu un jour dans l'esprit qui convient, car Oscar Wilde est de l'étrange race des immortels. » Après avoir, pendant dix ans, gardé ce Uvre par devers moi, je suis persuadé que mon inlimité avec la pensée de Wilde et mon affection pour lui ont apporté quelque chose à mon œuvre d'artiste, et je suis heureux de penser que j'aide à donner à d'autres, qui ne Vont pas connu, te Wilde que j'ai coxuxp, C'jest là yçaimçnfjfi but de mon effort, »
>
« Maintenant que vous avez écrit Id meilleure biographie d'Oscar Wilde, donnez-nous la meil* leure biographie de Frank Harris », lui mandait ait jour Bernard Shaiv. Frank llarris devait se souvenir de ce conseil il nous a fait le récit de sa vie, depuis sa prime jeunesse et c'est le dernier ouvrage qu'il ait écrit mats cet amoureux de Id vérité toute nue, cet ennemi de l'hypocrisie, a mis tant dé franchise et d'audace dans ces pages qùè les quatre volumes de ces étonnants Mémoires intitulés My Life and loves ont été interdit$ «rt Angleterre et doivent demeurer !lors commerce. Comme il le disait lui-même, Frank Harris, en se retirant sur la Côte d'Azur « avait rentré Sa barque au port ». Mais -il n'était pas de ceux qui s* résignent jamais à désappareiller et à soixanteseize ans, ce surprenant vieillard n'avait pas élucore renoncé à mettre à la voile et à brandir i l'occasion la hache d'abordage.
Jacques l'a» in
fi1
L'anniversaire de la mort de fiaudclaire Le poète des Fleurs du Mal est mort le 31 août 1867, il y aura donc lundi prochain soixante-quatre ans. Il repose au cimetière du Montparnasse dans le caveau de sa mère et de son beau-père, le général Aupick. Il existe bien une Société des « Ami$ de Baudelaire », mais commémore-t-elle chaque année, à cette date, la mort du poète Quelques fidèies admirateurs ne l'oublient pas et des fleurs- modestes sont régulièrement déposées, non seulement sur la tombe du poète, mais encore au pied du monument si impressionnant dû au sculpteur de Charmoy. r, Le cinquantenaire de ia Fédération du Livre A cette occasion, la Fédération du Livre a eoovoqué son conseil national à son siège social. Composé des délégués de toutes les régions, ce conseil national peut être considéré comme un grand conseil d'administration. M. Liochon a déclaré qu'il n'y serait discuté que des questions administratives. Aujourd'hui, les délégués se ren«droht à Versailles demain ils seront reçus à l'Hôtel de ville et dimanche ils assisteront à une fêté à la Sorbonne. ̃
1
COURRIER DE LA BOURSE ̃BB-MA.BJUK L–
On n'a peut-être pas beaucoup iravaillé aujourd'hui encore, mais la tendance alternativement soutenue, puis affaiblie, pour finir plutôt ferme, à retrouvé une vie qui lui avait fait défaut durant les séances précédentes.
Au demeurant les écarts de cours n'ont pas été bien appréciables pour l'ensemble de la cote. Quelques exceptions ont suffi pour animer les échanges c'est ainsi que la fermeté du Métropolitain, la faiblesse de la Rouai Dutch et de l'obligation participante Krcuacr and l'oit ont suscité des commentaires et presque revivifié le yoût boursier des idées
générales.
Il ne serait pas impossible que l'approche de la liquidation de fin de mois se soit ainsi fait sentir. D'assez nombreux rachats nous ont été signalés pour qu'une fois encore la situation de place apparaisse modifiée en ce sens lorsque la liquidation aura été effectuée, et il ne serait pas impossible que cela préludât à une modification partielle de l'orientation boursière, peut-être dès le mois prochain.
i*
Stabilité presque complète des Feules françaises, sauf nouveau tassement du 4 1925, à garantie de change à 125,15 (- 0,30).
Le Serbe 4 1895 a accentué son repli à 99,50 (– 0,60).
Différences de cours à peu près insignifiantes au groupe des valeurs de banques Banque de France, 15.970 Crédit Lyonnais, 2.285 Comptoir d'Escompte, 1.405 Banque de Pari% 2.120 Union Parisienne, 1.000 Crédit Mobilier, 612 Financière Française et Coloninle, 201; Crédit Foncier de France, 5.380; Crédit Foncier Egyptien, 3.180. Aux transports fermeté du Nord, à 2.100 et du Métropolitain recherché à 1.508 (+ 18) avec un marché animé, Coiro Héliopolis, 1.285.
Sauf résistance de la Distribution il 2.780, les valeurs d'électricité ont eji «énéral un peu fléchi Lyonnaise des Eaux, 2.050 .Seine, 793 Générale d'Electricité, 2.81)5 Littoral Méditerranéen, 1.142 Nord-Lumière, 2.555 Thomson, 518 Union d'Electricité, 1.103.
Même tendance, un peu alourdie, au groupe industriel Vives, 1.530 Tréfileries, 1.442 après même 1.422; Forges Nord et Est, 717 Hotchkiss, 1.305 Citroën, 591 Peugeot, 245 Union Européenne, 791.
Petite amélioration toutefois au groupe chimique Kuhlmaim, 479 Péchiney, 1.779 toutefois Y Azote est revenue à 1.065 et on a constaté un vif recul de l'obligation participante Kreuger and Toll'h 377 (- 31). Le Canal de Suez est revenu à 14.875.
Le Rio n'a pas réagi appréciablement à 2.160 sur l'amélioration des cours du cuivre-métal.
Net alourdissement des charbonnages Conrriéres, 823 Lens, 675 Vi'coignc, 848 Albi, 5-18 Bruay, 388 Liévin, 431.
Le relèvement des prix du pétrole dans plusieurs districts de production n'a pas exercé d'influence sur la tenue des valeurs du groupe puisqu'on trouve en baisse Royal Dutch, 1.970 Shell, 260,50, Eagle, 43,25 Wyomintf, 202.
INFORMATIONS FINANCIERES La Compagnie des chemins de fer de l'Est rappelle que les obligations 60/0, type 1921, appelées au remboursement
I Revenu I Clbtore Dernier I Clôtura s Dernier Clô,ture Î Dernier Rnve u Clôture "I Dernie ne I PTANT d" aurs brut MARCHÉ EN BANQUE I~ récéd'°! cours mARCHÉS ÉTRANGER6 Irécéd'° cour·
l' Revenu 1 TER-E l' Clôture ¡ Dernier 1 COMPTANT 1 Clôture! Dernier 1 COMPTANT Ii Clôture i Dernier 1 Revenu COMPTANT l, Clôture ¡Dernier 1 Revenu COMf.TAMT i Clôture 1: Dernier 1 Revenu l, MARCHE' EN' BANQUE ¡Clôture Dernier 1 MARCHE' S E' TRANGE/W' l, Clôtul'C 1 Oel'nlel
brut 1'1 1 preced"l cour! 1'1 preced"'1 1ip cours brut PI ,prcced"l cours brut, l" prcced" cours brut, ,p,'eced", cours nv preced"'1 cour>
i3 %1 89 151 89 15 FONDS D'ÉTATS 1 1 Maroc 5 5'o 1910 845 ..1 851., BANQUES ',300 .Béthune (C" de) MUV. ¡720g ..17180 TERME ¡ LONDRES 27 Août 1
1 j5 1915'1916. 1G4 45: 10447 1 Pologne 7 1927.2360 .2335 ..42335 1 145 ,Charbonnages du Tonkin. 397) .3950.. 1 1" r,; 19'7.110530110535 1 Portugal 3%1" série.¡. !SS' E ~=~
4 °r r° 1918. 104 30: 104253 0 N ,u. 89 2D 89 15 Roumanie 4 "/0 1890.1 330 .Banque de "lndo.Chine'ï4620 ..[46CO.. 75 .Dombrowa (Houillères) parts, ,1055 515 ..I 3 1 ?O, 1525 4'iô 1917. 21 2i 318
15 5 o· 1920 amortissable.1 137 tOI 137 5fi 3 e' Amortissable. 94 37 4'1896.1. française de l'Afrique, ..25 2S~5 I 25 33 .Epinac(Houillères&Ch,ferd') 515 515.IBons Mexicains 6 1913. 215 I 213 4 1917. 213/8 213/8
16 920 amortissable "1105 45~1 105 ED 31~2 Amortissable. iô~ 37 4?Ó 1898. 6235 Afrique Occidentale. 1.1140" 45 ..IHaute.Loire (Houilléres de la),\958 515 30 ..¡Albi. 550 "1,548.. 4 1918. 21 1/4 21 1/4
E~.SS.°~ S S~ E.c.<p. 72.. 72.. 95 'Montrambertet ~a Beraudière:\1635 .1621 4 sh 6¡Areas. 202 :203 Consol,dés, 58 1\8 5~ 7/8 ,=:F:S=..F~ 30 5 °; ml 9B ·, o ,8 7 20 priv. 76 76.. 110 .Anlche (Mines d) 2185 ..12165. Bal,a.Karaloln 22)0 20 75 Argentl~ 1888, 621,2,6- 62 112 15 1928 amortissable 104 BO 104 754 1918 104 251 104 2S Russie 4? 1867-1869. 3 751 37C 7C 20 Indust, de i'Air Nord,¡445 621 34 1/2i 34 1'2 2
IS .°ô 1928 amortissable 104 80 104 7S 4 /° 1918 I 04 u 4n. 1867-1869 .3 ~i37C -1 198 20 .l~dust. de ;'Afr 1445 I 85 A~.in 1675 I B40 î5S .j 35S Fundin 59 112 59 .i.
38 09 Ban e France"15950..115970.. 5% 1920 Amortissable. 137 35'¡13? 35 35 Santa-Fé 5 1919.1210 I 20 FranCO-Japona;se. 30. 300.. 42 .Blanzy. 845..1840.. 8 sh,9',Brakpan,¡355 3g2 3j5.. Funding. 59 1121 59 ,l, ,[,
7 Banque de l'Algérie 10510.10420.. 6 1920 Amortissable 10545 10,65 Serbe Fé 1913"¡ 128 I 2 7 3 0 des Pays du Nord. 300 5S 50ICarmaux.1090 1 12 "'Bruay. 392.388, Chine 2 88 112] 88 i'.
70.. Nationale de Crédit.¡l005 .,1,1010.. 4 125 4C, 125 15 Suéde 31!2 1895.] ,825°1 15.. Privée non cum. ..i, '90 ..]Carvin.1539 .15!O ,,48,22 p,Cairo.HélioPolis.1278 .1285 Egypte unifiée "1' 731/21731/2 100.. de \aris & Pa,ys-Bas,125 ..12120., 6 ~Í 1927 Amortissable. 108 fa] 1~ 1<5 Suisse 910 "1910.. 90 ..¡DOU,rges.¡1755 '=~?~F~~ 1~:
70 .Nationale de Crédit.. .i1005 .,L1010 4 ~/0 1925 (chan 9 garanti) .1125 4C~, 125 IS Suéde 31:2 ro 1695.82 I SC ..· 15 Privée non cum.1 .i SO ..jCarvin 1755 ..i170S Carr:bod e. 71 2S: i /0 2S Exiérieure. 49 1121 49 1;2
100 de Paris & Pays.Bas ,12125 .212(1 6 °·i, 1927 Amortissable.1 I(18 ECI 1U8 8, Suisse 1903. ,.· ·· 50 ·, de Suéde et de Paris. I 910 ..j 910 90 ,Dourges. i 2S0 2b0 ~3 Ob,Canacian 9 Eaole. 25, 70 2' E.té,i, ·········,·· 49 112 49 1 ,'2
70 l'Union risienne.liDOi .ICO(1 S iû 1918.····I 104 80~' lU4 8S Ture,uie consolldées I 890 125 Crédit AI g érien. 2695 2705 16 Graissessac. 260 3 06~C.i- Eagl~ ~·I 37 ï5~ 37 5C Italien. 19 19
70 de 1 Unl?n ParISienne, ,'O?I "ICOO.. 5 1019'28"1104 BO¡IC4 85 Douanes 1902 37 Cr~dlt Algerle,n"2695 755 16.-¡Gra,ss;ssac, 715 260.. ·, 3 06',canao,an Eagl"i, 3715i 80 50 Japon 1899 79 .I. 79
~i~i- ~!E~E- 79.1, 79
50 "I,comPto~r Lyon-Alen;and "33' 330 Obligation. 6 nr 192?' ~19 520.. Tribut d'Egypte. ·· Ct-édit Foncier Argent,n,1 Li 9 n y -les-Aires. 153 155.¡Caoutchoucs V. 2?1 22) Portugais 45.(,\ 45
80 .Compto,r National d Escompte,1415 ..1405 PTT 5,1928 r, a Seo. 515 ..1 519.. Priorite Tombac 52 50 --du EreSEl.1 ,75.. "Fo 21.. L.ir. (Mines de la), 304.. 305.. 1 ah 3,Chartered. 1,8", 115 Russe 1906, 0/, .1,
60 ~60 Créclit Comm eroial de France" 942 .,1943., -4 ur 1929 r. i 523 .,¡ 530" 1 ·52 du Brésil.75 ,0 F~ 40 ..¡Maries.837 "1840. 3~~Chartered. f850, (-8 Russe 1909, I .i. 1,
180., Foncier de France.i53B0 .5380 Bons du Trésor 5 u /0 1924. I 750 751 5C l, 1 875lBanqUeSdepro,vin"ce'125fr. · 75 Ostricourt .1530.1510.. 30 lei..¡COnCordia.¡ 5, 25' 545° Turc 4 61i2 61',2
180 "1' Foncier, 00 l'Indo.Chine' 190 ..I 190 7' 1926. S6B )0 I 570 OBLIGATIONS! 55 SOC: a Alsacienne de Banque. I ICO .1100 237 5°IAlg~rie.Tunisie (OmniumJ.2520 .2500 l' I 7 Chartered. 18 7,18:,IY,
100.. LyonnalS.228) 19() ..il 190 --7%1926 564 5C, 51'45C 1 5S Société MarseElla'se. 885 880. I Boléo, parts, 277 501277 5U 6 ,h,9Crown Mines. 549.. 54. East Rand. 133,113 3.i,
"S" h~T'6t2'6!2'0~cChferEta~2'448!448 4085'Fonc.ereNorddeFrance 23U 230.. 229.. )22..B.r(M!nesde).ord.2440..2300.DeBeersord.naire.447 .434..Go~df,e.ds.20.. 20
40.. Mobilier Français .1612 0 Oblig,Ch,ferÉtat4%1912-14.: 4.3 483 1 40 85iFoncière Nord de V. 391 390 122 ..iibor (Mines de), ord ~2440 3295 j~ 4j4.. 3'5~:
.Soc. Financ. franç. et colon.l 2C~U ··, r01 5 /v 1919.. 483 j 483 6 3 .1405 30 Immo~~ilière des Voitures .1391 390 255 ..l 'Mokta-el-Hadid.a.t.de Soofr. 3280 3295 · 878 R.nd Mines 156
45 ..Sce.eteO.n.ra.e.302..)30)..0~ig.decenna.es)922-32.9975~00.. 875~ ~07 ..5~ ..¡,ImmObilière des Vo,tures. 391 .113,90" 255 L.N.B.nnieresord 770..770.E~ate~ 4550' 4475j~ersfcntem.07/6.j07,6..
45 ..¡Société Générale.302 721 ,,¡'1301 Oblig. décennales 1922-32 .99 9975i 100 18754 %1507 507 5C6 1.East Rand 83..[ 8125 De Beers .13518..135/8..
42 ..Rente t Foncière. 72).. M..Caisse autonome ~1.2 %045 18764% AGT.nM~.MnuCTR.F.tF~ 10~L,IIe.Bonnières, ord. 770 770 7 60!Est--enasMining.25'50:!26 75 j T.nto. '7 U2N7U4
42 ..Société Fonciéi-e. 721 720.. Afr_que.0cc~n~an.. 3% 4~ 435 18764 ?Ó"li 509 5C9,. 70 p.~o.e~C- industrie~ 802 80) ,7 M~~e-Or~t' S6 2n ,icanEa~e. &0_0..
,.n != tT' )4900')4875 '2%~9)3'457'455~ 8982% 402..402. 1LLES~ -1 )20..Dynam!te(SocietéCentraie).'2375 ..2375.Franco-Po.ona~.P.tro.S675_54..Roya!Dutch.)578~)67;S. 114 650 ..ISusz,). 14900.14875.. 3112/01913. 457.4,5 18982 '}o, 402., 393 ~32 .Chemin I Est.AI érien. ·: 120 .Dynamite (Société Centrale),2375 ..2375.Franco-Polona,.e PCtro. 205 202 Sheïl.2 15,7/8,116,7/t\.
718 30 Suez (part de fondÓteur).I.[13400" Madagascar 1903'1905, .· ,1 w a: 18992% Mét. 393" 32 .Chemin Est-Algérien 70 ,:¡Electro-Chim,e Métal .11175 ..11150., 1 d,Franco,Wyomlng, ord 205 202. Shell, .21/16,,21/32,
55 ..lEst .1035.,1. 5 '.892.···.··I 53U 501 38. 19052314 Ouest-Algérien. 405 407 579" 41 :n~ .2630.General M,n'ng. 68..1 92" A=a– .1, 85 "iLYOn.1!496 '~1215 Tunis 3 !892 ~92. 0 1910 3 `!(: "366.. 45.. TunISiens"I, 728 "1 407 50 .,IMatières Color, St-Denis 801 ..II 81Ç.. 90 .3~ .3~ 5 ..L~ 4'.15i16 62 'S~~C~erPro.~380..U80.. Il i I f I
105 .Nord.¡2090 "7100 Crédit National 5!° ° 1919. 635 "1 638 1912 3 ûi 285 ..1 2& 90 .Magasins Généraux de Paris.. 2010 .201~ 191 1 56' .Le R i po li n, iouis.3000 .30)5 Steei Common.88 1/2.90i114
72 50',orléans.1370 1370 oblig, 500' 5 1920"1' S69 .i i S70 1919 5 ~ü "·i 50B ,05 r B5 "Eaux (Comp, Générale des) le ~35 ~1835 142 B5¡Saint-Gobain, Chauny.2825 ..i280S 90 .Hotchk,ss.1326 .1305 Marcani. 14,112,1,133/4
ISO ,.iSanta-Fé CC'°fr. Ch. fer Prav.>, 1380 ..11380 6 1922 décen. 51B 519 j 1923 6'[ ··- ·· 2DU ·Eauxélect.lndo-Chine.12505 ..1253U 63 BOI (part). 13 ·· 3.IHuelva Copper. ······ j 291 SCII 2B7 K~.1,, 16i 15
45 Métropolitain de Paris. 1490 .1508 6 1922 dé<en, 518 ..1519 1924 6 ~1 533 533 200.. Esuxélect"ndo'Chine'I',2505 2530., 6380 art. d'Izieux. 11215 ..ji1235 ,¡Huelva de Pétrole. 5UI 287 7025 Kuala .I,16¡.115'
45 .Métropolitain de Paris.1490 ..¡1508.. 6 7anv. 1923..1 551 549.. 1021 ~1017 135 A,r comprimé.i 4480 "4415 48 05'Soie art, 400 "11235.. 20 .Hui'e. de Cère 49S 104 ..i 487 Escompte hors banque.
8D ..iTram de Shangaï. 992 S80.. 6 juin 1923..i 575 578 \19285% 'ilO21 '¡,1017.. 135 .Air comprimé.44BO .4415.. 60 .Port du Midi,i,1400 25900.. ··IJagersfontein. 495 ..1 10 ES, compte hors banque.4,5116,,4 3/8..
,75 ..IEaux et Eclai rage (Lyonnaise) :i2660 i2650 6 juin 1923. 575," 578., 19294 or ~.J.1026 .,1026.[Eourguignonne Energie 188 "114650 8(3() .Port du Rosario .125,00"125900" 3~sh..IJohannesburg. ,· 104"1 103 Prêts.3 124 123 9H
1 oblig, 6 1924'1583 ..1 583.. ·. 1930 -46: IEO.. 13 33iCharg~urs ~éunis, parts"I' "1'" 3 'h..IJOha,nneSb,Urg. 13,6.
20 .Electricité i de la Seine. j EUO ·. 793 o 1930 4 010 Lots.lUU3 "1001 ·40 .Edison.·~ 11245 Uc ·.I ,1237 .Havraise I Péninsulaire(B7. 710 7!I 12 ï L,ovin. P ·. 435 ..I 431 S~New-York .486 116913 3.32. 13
20 .Electrlclte de la Selne,1 EOO.. 793. 7 /0 1926,. 515 1 S75 111,4. L~t~ 1 1 C)03 1 IG,07 2!=~~ ~~=: 103..¡ 103,. S,New. York, 486 121 486 131
37 50 Electricité et Gaz du Nord. 879.. B68.. Départ, de l'AISne 7 1926.. 575.. 575.. 45 C8 Electricité de Paris.1245 .1237., ~5 .Transports en Commun. 710.. 711.. 12 .Liev,n. 435 431 Ri ~-13 1 69 3 3~ 32.
85 ,.iElectriclté (C" Générale 2920 .,2895.. -i618 6;B Com. 1679 260 505.. 503.. l' .Electricité de Strasbourg "i365 ..11848., 35 ..ITransports Maritimes. 350., 354. "London T,n ord I, 42 7SI 43 ValparalSo. 31 37~i 31 43
55 := ~c-e:: 1156 .1142 ë g~ de Varsovie ord .12870.2870.. ¡II.London Tin priv,1 12U ~~t– 3143'
4D .Energie Electr Nord Fran<e..1810 ..1605.. -de la Marne 6112'I o S12 518 Com. 188 0 3 °iô. 525 527 42 50'Energie ï du Maroc .2350 "'1'2330.. 335 ,'¡Bénédictine .17025.7005.. 28 -<Lorraine.112U 50! 19 Argent (com P I .1
90 .Nord-Lumière .2570 .2555.. de Meurt,-et-M, 6 511.515.. Z ZI 0 Fonc 18833 %1 376 ·. 37~ 455 .Brasserie Quilmès,4445 .14400 3 .h"IMa,n Reef Ccnsolidated.ILZ 123 5l CUivre (comptant> ,i32 1:2,132314,
30 ..IThomson-Houston.¡ 55! ..1548., de Meuse 6 ,y, ~S~ I! 9~ 2~ 125 ..IDistilierie Cusenier"12150 "1215U.Malacca, ord 902)1 89.. .E~27.. l, 1
30 ..IUnlon d'Eleciricità.IlU6 .1103 du Nord 6 /a1921 Obl. 559 ,.I x Com. 1891 3/° 418 5() --I Forces Motrices du P 12085 21CO 125 .]Distillerie Cusenier I q01 4V0 ~3 OS'- ord I ~~Il~~r·I 43 7SI 43 2:
25'F.~nv !305.. du Nord 6%)9230b!.546..554..LL 1892260%420.. 22SOForcesMct.V.n..d'Aspe.)..374.. 750~SrandHoteL. 40!4~ 3Û~Mex~an-E.g~0~ord. L51 24 NE\V'YORK,27 Août l ',i2
25 ..FirminY" .<95.. 3(,5., 6/019230bl'1548 ,54 LL-18922'6 *0* 425.. 420.. 22 ,0'Forces Mot, Vallée d Aspe'37! 374.. 17 50,Grand Hotel, 401 4lO.. 3 O'IMex,can.Eagle Oil ord.1 4375 432.
IlDives 1542 153U 7`iu1927 0b1.' S35 ·.I 533 o Fonc. 1895 2 80 423 ..I 422 5L 33 33 (part)I'1565 2S6 16 25'IGrands Moul, de Corbeil,~ord.l 238 244 50 M c e p ~l 171 1138 Cafi y c. m. I I
)35"!Di~ 'M2..h530.. 7%)9270bL535..533.Fonc.1895280%3.4.!25(, 33 331 (p~u25M..25M.. )625.GrandsMo~.deCorbeii.ord.238.244.. 50.M.ch.n'part).n~~Ca~Moneyc m. ~'2,
45 U'ves & AciériesduNordet6stj 721 ··I 7!7 1899 2 60 40 4(.6 37 50 -de la Vienne 509 905 130 No~si-Be 275 50~ 276 00 .Moteurs Gn<'m .291 ~o-~ 5L câbles sur Par,s, vue.1391 Il8'i92 118
45 j ies et Lam. du Havre,1450 721 7!7.. pas.de-Calais 7~. 575 S Fonc. 1903 3 /o. 41 4C6.. 3750 130 1 · ,Sucreries Brésiliennes 1095.. 60 .Lamb.ue 2'JI" 2S) 5l Cables trans!ers, 486 1841'6091
115 ..¡TréfEieries et Lam, du Havre .,14'>0 .144L.. Pas.de-Calais 70/01026. 5?5.. 575.. ffi OE Fo,c. 19033 452..1451.. 49411 (part.,2630 .2635.. 20 .Sucreries Coloniales. 275 112 1 ..1 Change sur Paris, vue.139L 1/8'392 1,'t3
42 50iCourrières.¡ 50: o ~36.. 8L3 7 ~o 1927, 579 576 Com. 1906 3 ;o. 113
C u I · 2UI.675 3 I 231 Z CD Indo-chincise 11485 1485 ·.·~ ~SC=~ F: 4250 4225 ,ïM'Zaïta. · E'2 tA Atchlnaen Toaeka.lli5 .ÏIUa 253
22 50,Courr.eres. 7UI ~3.. ~07:7::5 FoncI9~93' 23. 232:: )M.ndo.ch!no!sed~~r~e.85..MS5.256..C"me~sF~ 4250.. 42~5., .M~,ta. C2.0.T~ka.04253 42 1065 "1 848.. –9~ 1912 3 ~jl .12'~ ..1 L3?.. 36 25i Marocaine Distribution. ,lll60 479 50. 670 ""1 Nav,g"" de l' Afriq, ue du N,ord leU ..l,' ItU BaltEmore et Oh,o, ..l' 45 3',4144 3,4 36:: 31,:2 495 50 4% 25 ~15UI 1501 .~22 –art~ S: 201,'2,20 3S 5.B
30 Penarroya "1 2 3~ ° I- 1913 4 /o ur .I i 5LS 50 4,6.. 6 part.15UI "11501 ·· 1242 22 d Or.Bny Y art. · 4570 .4480.. 2U .Phosphates Tunisiens. 4,8. 428 ·. Chesape.ke & Ohio. 35 318! 4 Il2
Crédit Gén. des Pe roes 250 ..l, 2:>,1 Vi!'e d'Albert 6% .927. .0.5 g 1923 6 773 775 75 ",pyré,néenn,e,d'Energie Electr,I%1 2 124222 ~~r~s. 20 ..IPhosphotes TunISiens. 191 148" Chic2po MElwaukee C, 4 31&i I7 3:8 .Dabrowa~Petro.es). 14 "j 12B.. VEile de Reims 6 ~o 1927.1015.1015 Empr ~67~ ~~ado~nc~ 48.. 4.h.e,pandM!nes. 3-'3, 34) ..nhno.s Centra. 37 34);2!
S Bo~-Ma.etra. 360.356.. --6 6 ~g"7 Com. .93~ 18 2~SuoLume~.r 325. 325.. 12J 6 · St5 ..j 5t6 -Roumano-Be.gedeP.tro.e. i5 75'L D~Lou.av.e-Nashv,ne. 62 lii'. 63
20 ..IKuhlmann. ~470..479. --5 °' ~8"C48 !tC4).. 'Ccmt93?~ 'O24..i)025..3)8.°"~ ord.6325.6350..2CO..Chapa!2775.. l ~No~.YorkCent~ 70!,469h2
20.uh.mann. i 474 b,.)~M..i~. ~cm. 40.T.g~phiesansF,J. 460 ..i 4tU 60..Coty(Soc.éteanonyme). 490.. ~84.Shans.2S.7.pennsy.van,a. 39 38 3f4,!
35 Produit .1 ~~9 17/9 IndustrieSucriére 1 5C8 1 Alsace.Lorraine5 o /o. g7B 1 g78 40 ",Télégraphie sans Fil.1 714 714 6U c) 75~Galeries Lafayette 123 123 5 sh.. .Shansi. 28.. 27 7S Pennsylvan,a 39, 383/4'1
90 Produits chlm,d'Alais, Frogesll~/8.. 27 :ndu.tr.eSuor.ère Fr 6~927 ''l'?C8.. Alsace-Lorraine 5% .¡ 978.. 978" 5G(, 0..1 (pa rt). 23 26U Il 25 1.1 24 .f.
30 Char g eurs Réunis. · 3 Industriels Alsaciena u 1921 I 514 .3 /o ICO 3 5t' ~i 53U 516 25 gteaua Plan .1
50: 327.,lndustrielsAlsaciensI921.1521.. ,17.. ,3% 365"1364.. [ 6000..1 ~5. 3475Southern-Railway ,i2; ,1" 24 ,1.
50 ..¡,Transatla~tiqu~ crd.¡ · 255 25450 Mines de,L.pns.6 6 /0 1922.1 515 .'j SI4 a. Est 6%a. 497 4.7 o 1Cg .¡A!saCi,en, n~ Indu,strielleTexti1e't'¡'I"" t35b;Printemps. ord. ?3U .'1 ~16.. :¿S .SteauéJ F."rançalse. 2U,2, ..) 198 Southern Pacd'c.a. 72 7{hi 73 1(~
62 50.Vo.ture. a Paris. 20.. U rO'R. 522. 516., 4" 466 47D "DOllfuS-M,e,g,I-6OD "54UO.. 25 .Agen~s'Havas: 155U 13q(1 :I 23 5~ 24 25 Anacond. Copper. 24 1 21
I 4.0.· .10(1 ··jlndustries textiles (Générale).ItUD (,5 ..iqgences :i~3JO 1340 ··'jTavoy Tin ZJ 4,ü! 24 a Coppe I 24 /41
.35 Air Liquide 897 Bî6 pl érie 3 nr 1 I 445 30/ 416 .1420' .100 · ·llndustrie textiie .1750 I 710 65 ..IAgences Havas.¡13'0 "11340., "'iTavoy Tin L.J 5LJ~ 161 Anaconda Copper. 24,24114'
.Caoutchoucs .ndo-Ch.ne. ~6.75 .ndo-Ch,net899-)905. 3~ 32:(;!Ac.ty.ene&E!ectroMeta) !'025 .0)5.225 .Chaix~'?.5.5000 ..1'Tenes Rouges.i lë4 161 Amer.canCaretF. i5!2', )5~'4
40 Citroén. B. 595..591.. 1902.¡ 359. 360.. Lyon 3,° ° 1855. 403 i 4G5 32 ~(iAcétYlène & Electro-Métal.1025 · 230 225 ..¡Chaix.14915 .19t5 1 1 .h. Tra~sv ~a~ Consolidated Land i 7S Sf' 75 5l Br,tnsn Car et Tobacco. 17 .i. 16 3~4
Cultures ~c.es: I ~21 ·· 21.. Tun..3~ 414.. 6 r°. 497 5 ~L~' 4S8 '<Ac,éries de France,1 ~5 2~0.. 110 ..Librairie Hachette.25 .9.5 Sosno~ S~~ea~r- .1 5 114' 5 li4
12 5O,Ford. 184., Ib2.. Tunisie 3112 °, 1496 496., 5 {,f" 41>9 485" tU "1' Longwy. 1 t60 .I 905 25 ¡ tale (C").2105 ..I',21(1D 14b b.,Haut I V<atanga Phw. 251 9 45 .,iL4LU I General Leainer. 5 1/4' 51/4 112'
'-P:~nema~ ~93– 995 995 4 n. "~·~ i I 446 150 I de Michevilie.I ,2L75 .2'L25 1 83 IU; ,Afr r que Li uide Occ ( den arts>i33f~ .3G9U 199 b. i cap.·31:U .311G dethienem S·.eel. 39 5fE'i 39 3:B
Pathé-Cinéma (jouiSS')'1 76 ..1 74.. 4 1931. 995. <;95.. = 4{, 450'¡ 446" SU.. de San)bre-et 92, 90, 125 "Afr,qUe Occidentale (C"),2I05 .2,1,00., I~o b,iHaut f<atanga pr"v.2445 .2,42U.. General Elec.'nc. 403/4' 40 ",21
.Pathe-C.n.matcap.). ~925L ,n ,ir~)r4M 'i03)0 3%Fusioneno. 3'-9.. 399.. 40.te!&C~art°ersdeaL~'426 !425., 83 10¡Alr Liquide ° .0.. 19 b'l 1.i
51.. Peugeot. 250",24) AlIemagneI92~(DaweS)100L.:10465.I0310.. 36,° Fusion anc AU2 ..i 4U2 40 '¡Atel. & Chartiers de la Lo<re,1426. 425 .e t ..IE3~rs.ugnan :«. !:II5 tlIU.. ,199 b. r ti 355 .L97U.. u, S, Stee' Common. 25 1'2' t!7 7`8:
100 Raffineries et Sucreries Sa*y»* 18301 Angleterre 2112 %1 57 IL,>7.<Ó =~ 3t7 °84 sC fO. Const, N~rd ce la France,l 9lU.. 70 ..iCira 9 es Français. 1080 3 ~rat.on 555..1,54" R.y.1 Dutch 25 i 24 7. 100 Un.on Européenne bU5 "1'91 Angleterre, 2 19,07. .11100.. 6 j92. 3b7 ~84 5L ~~>() Bonne~'Ile. @. :3'0 -40:co~es~n-era;ed~ 645 625 9 p-:urik,any. t.i 2~ '23,2 2. ~.000; f ~e- ~3~89S~Fd~i~°' l (Générale des).¡64'i ~=: 1
.RusseConso!idé 1`°~et2's ériel 6 9ü 6 ï5 gel 9 q ue 2 L2 iû ·· 43 :UI, iC Y 2b]5 ..2fLU ..5() .'Consortium du Nord .1510 .,u~5 Vieille Montagne ~144() .~1445
RusseConsolidë-lu et2~ s érie¡ 69u 6!~ Belgique:2 ~/2 ~o .o; :3, S6 7~ ,0 .a. '1 17 .'iChàtiIJOn'Comment,ry,2?,5 .2~~U.. 5~ 851 du Nord .i 51Y 5~' .Vietlle Montagne.14~U 31 25I 30 7(
u ,t9o6 d II~1L'99 SL 6112 lé 1923. 1" s. 521' 521 Electro-Càble (ordin5ïres7: ~i ~9 ..29 ~5 ..0;! bbl~ --993 -() P 3 i.51 13() D' I
~;Serbie4~?amortissàble18ê5 I ?95L 5L -6 {~1¡2%1923.1521'1521.. 5 ~· /°. 5ÚO' 491 35 f LEU 11 32 56 ontinent. Com teurs 1 i "IVins&Sp'r~tueux. 466. 1~7.. CHANGES
Turc Unifié.j 31 6S 32 65 Brésil 4 1889. ··.I .·. 5do ~Estampage de la Vence.1 I 32 56~Co~tinent. P à 5191519 -!Viscose 3 I~ CHANGES1
Turc Unlf.e" .1 ~2 651 5265 75 410 1889" _,4 4 %o. 442 1444 944 ce la Vence,¡ ~~U f75.. 3,2 5(.I,Contlnent:compteurs a Gaz,l 519 '1519., · .· "¡V,sco,se Rand. 6 4~I.. Sl CHANGES ,1
Banque ve Nationale du Mexiqus. .162 5 ·~ 1909 CPernambuco).· ..·. 145 '`~ b5 ,.IFives-Lille.I1270 .I'tIU ;U .Draga es et Trav. Publ. 7 c)~ 123 9~~1
5 1914 "1 .<3 b5 23 75 115 1'0. 38 ;11 (dixiéme part), 5~0., .iWest Rand. '1 6', 5~ 5~
BanqU, e Nationale du Mexique, ~62.. 544 Eulgarie ° /0 1896. 615 Nord 6 o, °ic sàrie F.I 502 SGS ..Forg. & Aciér. Hu 425 ..1:425 i .Dragages etT, rav, Publ, '1,757 "1 174 ..1 I 'I New~York 123 56 123981
3.h'l Ottomane .3 Bulgarie 5 0/° 1896. 5 /o serie E. 491 491 60 ..¡'FOrg, & Aciér, Huta-Bankowa'14~5 .,¡,425.. 30.. Gaveau & C" Il> .174. 1!Ne--Yo,k 25 5C'~ 25 5U
£ 1.6.3 Créd,t Foncier Egyptien. UO ..¡5IEO.. 4112 1907, 500"J 495 4 o/.°s~rle D" 4cu"l 4"0" 30.. M' arineet I f,B7 ..1 610.. ~,0 Bec Auer"lll35 ..I I B15 1 COMPTANT 1 ~E~ 355. ..l'
lU Canadian.Pacifio .1 733 541 ° ~lu série 433'; 4j4" 40 tt'Jeumont. 687..1685.. 40 .Maroc (C" Générale du).810 ..¡ 815 COMPTANT' Argent'ine ·-
IU b.!wagOnS-Lits or"1 c2 5, 31 Chine ~I'I~M2~ =~C.J~~405. 55..Med,terr.~e~org.&Ch..U.'640.643.Un.onComm~ndo-Ch.noise.~9~9.. 1 Bres. 355 75
6. Wa Mining 2U~1 501 135 Chine 4 io Or 1895. do 1;2~<n, ¡; 4Ui 5bLI 405. 55 (par.s> 17 ..1 · 45 .· Tabac Comm" 1i Indo-Ch-noise. 191 1>9.. 50 1 Brésil.
b L.Monteoat.n. 2~~ ~~90~ 6~~6~ 3% 366 366 50 1 I t0..4,Land · 19 I Bank Egypt. 907 905 b0.Cze~dz.S30 67> Espagne, .122/ 2'IBO
I I K.52~A i ot cNorvéienne) ··· !U/g '065 Conooob! 4 u. )90) 55) !CO .p Eel 9 es Mat. Ch. de fer. '440 .)4)0 390 ..ICrédit Fonc.erFranco.Canad.6550 ..6550 '23 Herac!ée. part. -6000.. Hoilande.11028 25
I z e 127 35i 72 rlé s Bcns iécennaux 6 °ul ..Denain-Anzin 16~Ü o -28P. 5(, Nord-Espagrie d- son.i19i5·1525 aal~e.1.i 133 40 j
))K..52,AzotetNorve.enne3. "j"' !wj..r;ongoob!.4~'HO). -or!éansEcn!,c'ecennaux6;'L' IC? "'F, é.elges Mat, Ch, de fer, 1440 14;0.. 39U .Crédit Foncier Franco.Canad'6550 .6550 112~ ",Hérac'ée, part "6000.. Hollande .i.J028 25,
··5sh Orienta~ Car et. 27;; 2 Eg~te~.ee.72.5 72~ 6~93.. 492.. ~n~n~'MetaN:3SOp:C0..23p.75~ragoss. ,0mnium-Pétroles ,CO_ 99 5l Norvège.·
5,hI0~.enta' P ~471.: 4~5" Privi.'ég'ée'I' ..1,61 l 5 v~ ,o. 493:: .,97:: 70 ",Lor~aineMin~&Métal1,~50p,¡ i 870 ..23p. 75,Sarasosse. '>Lomn,um-Pétroles"jIOO ~9.. Norvège. 1
60 b. Pétrofina.I 19 9 u ..i 4 /v.15 449 448 I de Ch. defer(C" 2p9 231 snowice 5é0 .j SU5 r·~· 3t: :.Monaco. 5SC0 .iS00 Prague.i 75 70. ~75 60
(jJ b'jPetrOflna.II<;& '0" Espagne exterreure"I" 4'" i 449 448 "MaterleldeCh.defer(C Fr,)" t66..¡ 670" Rou,na (Algerle). 2725 ..272) ( ,"ISteaua Rcmana. 537), _2 5l Po'cgne (100 zloty), 20 es. Portuguesa de Tabacos, ¿9 2U Italie 31/2 !S: 73 i73 ~L-i2O "¡Métaux (C" Française).1970.. 1952 .30*c.. &.RH;=. 2725.. 2nO. -50 Viscose frança,se,6315 6600.. Roumanie, S
Sucrer' et Raffinerie d'E~ *'i.l 398 4D0 .· Japon 4 or 1905.¡ Ouest 3 an.1427 420 100 "ICreusot.11U95 .IC90.Suc, Raf. d'Egypte C P arts). 450 ..1 43Ç.. 788 ..1 part .1772? ..)750 Suéde: 68350
6k. Kreuge~& Toli bl. 200k. "8.3 s 1907. .9375 9370 2112 381 75 75.. Senelle-Môubeuge. le05. 1795:. 15 c.. Suédoise Allumettes. 1270 ,120~ 180., -suisse ,.« .362-5 .3700 ..s,i,,e. .i 497
bk r. Kreugerm Toll bl.2oD k, q0!t .· 377 .· 5 /0 1907. 1 .93 75 93 -2 li2 /o. 3Bl ·· 75 Senelle-Mauheuge. IN05 1795 15 c..ISuédoise Allumettes..· l-70 .·'1205 ·. I suisse 3620 .3700 .· Suisse. ·j 497 ..j
27 août.
par anticipation à la date du 1" août 1931 peuvent être échangées contre des obligations 4 0/0 type 1921 (B.A.L.O. du 22 juin 1931) portant jouissance du 1" juillet 1931 et cédées au prix de 843 francs. Ce prix valable jusqu'au 31 août seulement sera cependant applique à toute demande de remploi parvenue à la Compagnie avant le 3 septembre prochain.
A partir du 1" septembre les opérations d'échange des- obligations li 0/0, type 1921', continueront à être effectuées comme précédemment, le prix de cession des obligations 4 0/0. type 19'2t, étant toutefois porté de 8-13 francs à 84(i francs pendant la première quinzaine de septembre pour tenir compte de la portion de coupon courue. BANQUE DE FRANCE. Situation hebdomadaire du 13 au 21 août 1931 ACTIF
i En milliers de francs
Encaisse-cr (moti
naies et lingotj) 5S.561.324 -|- .5-053 Comptes courants
posLaux 558.000 ?6.O25 Disponibil. à vue
à l'étranger. i|. 1 11.974 + 46.120 Avances sc lingots
et monnaies d'or 903.627 -]- 136.631 effets de com-
merceescomptés 6.401.302 222. ;So Effets négociables
achetés en France 529-9J4 -f" 201.20; Effets nég ache-
tés à l'étranger 12.216.510– 513. T70 Avances s' titres. = 7=9 S.19 73-091 Bons négoc. de la
Caisse autono-
me J'amortiss.. 5.064.S17 » Prêts s' intérêts
à l'Etat 3.200.000 » 1 Divers. 2. 118.843 -j- 65.1S2 PASSIF
Capital de la Ban- 182.500 »
que. 182.~00
Bénéfices en ad-
dition an capital 272.696 » Billets au porteur
en circulation. 77.767-365 626.311 Compte cour. du
Trésor public. I-393-773 43°-39t> Compte cour. de
la Caisse auto-
nome d'à mort. 7.906.070 "-991 Comptes cour. et
comptes de dé-
pôts de fonds.. 17.818.789 -j- 647-589 Dispositions et
-lutres engage-
ments à vue. 351.617 -j- 8.T70 Divers 1.7=4:625 3-6)5 Couverture des engagements à vue Montant dés engagements
à vue. 105.237.615.003 Proportion de l'encaisse-
or aux engagcm. à .ue. 55 -65 oo CHEMINS DE FER DE L'ETAT
Trains d1 excursion tlu dimanche â prix très réduits
(Mois de septembre 1931)
Profitez, en septembre, des .derniers beaux jours pour aller le dimanche à la mer en empruntant les trains d'excursions il prix très réduits
Paris-Forges-les-Eaux-Dieppe, les G et 13 septembre
Paris-Trouville-Deauville, les G et 13 sep-
tembre
Paris-Rouen-le Havre, les G et 13 septembre
Paris-Lisieux, les G, 13 et 20 septembre. Prix du transport: deuxième classe, 50 francs; troisième classe, 3."» francs. Prix forfaitaire donnant droit au transport, repas et entrée au diorama Deuxième classe, adultes 70 francs; enfonts ~,1 francs.
Troisième classe, adultes 57 francs; enfants 40 francs.
En outre, un train spécial à prix réduits permet de passer une journée entière an Havre et sera mis en marche les samedis 5 et 12 septembre.
Prix forfaitaire comprenant le transport, séjour il l'hôtel, repas, service, etc.: Deuxième classe: 140 francs; troisième cjasse 113 francs..
Pour tous renseignements, délivrance des billets, horaires, etc., s'adresser aux bureaux de Tourisme des gares de Paris-SaintLazare et Paris-Montparnasse, aux bureaux de renseignements (gares de Paris-SaintLazare, Montparnasse et Invalides) et à l'Office des Trains Bonnet, 91, boulevard Kichard-Lenoir, à Paris).
Eons 6 1921. 562..1565 Obl;g, décen, 1922 6 Eo .Vichy (Ètabl, thermal) .1650.,1670.. 154 e6¡'SOie Artificielle (GivetJ.I,3825 ..¡3810.Huanchaca .1 48. 46 102SKuala.il6i.15'
6 1928..1507.. 507.. Com.1930 4;'Ó .i S94 ..j I;,?.. 18 L.J;Sud Lumiére prior.I.25 ..¡ ~~5.. 36 ,Bon Marché.a.a. 75U ..151:6.Roumano-Belge de Pétrole.. 1) i 1') 5ú Lou,sviJie-NashvIJte. 62 Ifi:, 63.1
12U 72U sines slnistrées 61Î2 %.R.I 522 516 Est 6 r~ 3 50 !Dolltu3-Mie9 .I ;6GSl ;S4GU~ 2~r ..iRouff · 238 24U 6 p.Tan g an Y ika 119 5Ui s 120 Un~on Pac~fic. 141 .L'140 1 2'~
6 /o 1g09"1950 .1515 "· ~Chantiers de Saint.Nazaire. 3IS 3r0 4U ·Colonies (Générale,des). · 645 ..i E ··Verm,nk. bi 25 61 ·.
69i~675 Belgique 2 li2 43 7( 3 ·0 1921 .3t4 36S I15 ·· hàtillon-Commentr .2b15 "i~2tfU 5U 40 -Colonies (Générale de.) · ,05 ·· ~·Vieine Montagne.I144U 1445 Tvtres traités. 810.(1001
1 1" J reans~cnscecennau)l. IL a.' 8.1' >50 p 0' 1 17
Spectacles
Première représentation
THEATRE FONTAINE (réouverture), il il heures première représentation. 4 bureaux ouvert-, de Sport, comédie en trois nues, de Madeleine-Jacques (le Zogheb. On terminera par l'Union fait la force, création en un acte (le M. Georges M.-E. Cer- naiiose.
En soïréî:
OPERA {Louvre OT-Oj), îi S heures 30 Ti-.sïs (Mines Herllion, Ilarny, Manceau, Mùutlort: MM. S il lytier, Gilles, Frouuienty, Madlen et Guyard. Danses par Mlles Lorr:a. Vnlsi, Ellunskaïa, Cêrcs. llusrlictU, Diilion, l'amazio) Oicli. M. Szyfer..
COMEDIE-FRANÇAISE (lîut. 03-ÎO), » S. li. ;tp Ci 11" ivpréscnlalion) Les Ca- ) pvices de Marianne, comédie eu deux actes. en prose, d'Alfred de Musset (MM. Jacques (uillieuc. l'ierre Uertin, r.iul Gerbault, hr.m Wclier, M.-J.o Marchand; Mines Euiilieune 1-Hix. Coloiuia nomaiio. r>ou-sel). La Brebis, de M. Edmond Sec (M. de Tiijrc.iilt. (preinlOre loi?. Tlalrin); MM. Roger Moineaux, l'ierre Berlin, le Marchand Mines Madeleine ilcnaud, M. Samary, Jeanne bullyi
OPERA-COMIQUE (Gut. OD-70), à S heures La Tooca (Mlle Madeleine Sibille KM. Anzani, José neclunans, Tayc-n. BalL'i.Mi, DeiTOja). Oicli. M. l.auueiyns. On commencera par Cavalleria rusticana (Mlles Stabelll, I.atTiue: MM. Ilaoul Clv;.rd. Jean Vienilîe). Orcli. M. Co'.ieu. ODEON, clôture annuelle.
SNTOINE (RotzarB 51-00), ft 8 h. 4 5 Bcurrachon, de L. DolHet (MM. P. l.luls, A. Morins, P. lchac; Mines Yvette Andreyor, M Tuoinassin).
APOLLO (Trin. 27-30), relâche.
ATHENEE, clôture annuelle.
BOUFFES-PAPISIENS (tint 45-58), « 8 a. 30: Les Aventures du Roi Pausole (Duvalelx, Christiane Kcre, G. Nelson, Regïne l'iiris, Claudio de Sivry, Yv. Valcour, Garriel, Marsac).
COMEDIE DES CHAMPS-ELYSEES, ClOHi-e annuelle.
EDOUARD-Vll, clôture annuelle.
FOLIES-WAGRAM, relâche
GAiTE-LYRiQUE (Archives 29-20"), a S 11. 30 Princesse Ciapdas (Mme Maya Sylva MM. Gilbert Kahos, C.h. Dartliez, l>irnois; Mmes Cliristiane, Maus, F. Kyssol, etc.). ̃ ̃̃̃:̃ GYMNASE, clôture acimjejlftj-, ̃: ̃̃i;K MADELEINE, clôture annuelle. ̃̃̃̃ MICHEL, clôture aiiiiuelle.
MICHODIERE, clôture annuelle.
MOGADOR (Trin. iS-G'.i), il 8 h. 30 La Vie parisienne (Félix Oud.irt, Danielle Drepis. Ilenry-Lavernc, Porterat, ilelene HeBtlly et Dréan).
MONTPARNASSE, cloluro annuelle. THEATRE DES NOUVEAUTES (l'ro. 5?76),. il 9 heures: Enlevei-moi! (Eliiuie de C/cus, Ville. C'.iristiane Dor, Marrot, Jean Deiss, Dupln, .Nicole ftozan, Colette Vallier, Arley, Fr.ure et Madeleine Guiîty). PALASS-ROYAL (Gut. 0-J-DO), a U 11. Une bonne fortune, de Yves Mirande et ClKirles-Ilenri Ilirech (MM. Guilion, Larquny, Gautier, Monligny, Oaslnl, Sicard, Sarda Mmcs Christiano Delval, Andrée Chanipeaux, Durai).
PiGALLE, clôture annuelle.
SAINT-GEORGES, clôture annuelle.
SARAK-BERKHARDT (Arcll. 00-70), aj 8 h. i"> Ces Dames aux chapeaux verts, de M. Albert Acrcmant (Renée Bartout, Georges lievcr, Suz. Courtal et Alice Tis- sot).
THEATRE DE PARIS (Trin. 20-41), a S h. 3 0 Ces Messieurs de la Santé, trois ̃ wtes de P. -A. nrmont.
TRiSTAN-BERlMARD, clôture annuelle. VARIETES, clôture annuelle.
ALBERT-I" (l.ab. 21-40), a 8 h. 45 Paymeht deferred (en anglais).
AMBIGU, (Mord 30-31), .1 S h. 4~< Le Train de 8 h. 47, de l.co Marchés, d.'jipres Court cl Ine, avec Géo Lecomte. ATELIER, clôture annuelle.
CHATELET (dut. 0S-87V..1 8 B. 30, Sidonie Panache ( lavart, Bach, etc.) '1 COMEOIE-CAUIVIARTIN, il 0 heures The li'ell «if Loncliness (spectacle anglais). COMŒDIA (Trinité 10-12), a 0 Heures: Une femme ardente.
BOURSE DTJ27 A.QTJT 1931
-iiiuiiiuiiiiiiinii CLUIMY (Odéon 07-76), à 9 heures Les Surprises du divorce.
DAUNOU, clôture annuelle.
GRAND-GUIGNOL (Trin. 2-3-34). à 9 h.: Le Laboratoire des hallucinations. MATHURINS, clôture annuelle,
NOUVEAU-THEATRE, clôture annuelle. CE(L-DE-PAR>S (C.rnot 36-S2), a 8 h. ,;0 La Revue, (rirenee Maufct.
ŒUVRE (clôture annuelle).
porte-saint-martin (clôt, annuelle). POTINIERE, clôture annuelle.
RENAISSANCE (Sorti. 37-03), à 9 heures Le Mortel Baiser.' ̃̃̃̃̃̃
THEATRE DES ARTS, clôture annuelle. THEATRE DES DEUX-ANES (Marc. !03f), a U Heures: revue de MM. Georges Merry et Géo Charley.
THEATRE DE L'AVfc'NUE, clôt, annuelle. TH. DES CHAMPS-ELYSEES (Clôt, ann) THEATRE DE DIX-HEURES (Marc. 074S', Martini et Doiunel.
THEATRE IBONQEY, clôture annuelle. THEATRE DE MONTROUGE (Cl. a'nn.). THEATRE DES,;TERNES (cl. ami.). THEATRE 1932 (clôture annuelle)..
Notes et Informations
N:C:¡:
Comedif.-Franc.atse. Demain samedi, à S h. 45 La Belle Aventure.
M. Alexandre et Mme Gabrielle Robinne feront leur rentrée le 4 septembre dans Le Duel, qu'ils joueront avec M. Le Bargy.
M. Denis d'Inès fera sa rentrée à la Comcdie-Française dans les premiers jours de septembre.
Les répétition? de La Tragédie d'Alexandre, de M. Paul Dcmasy, commenceront dès le retour de M. Jean Hervé, actuellement en
consc.
Lundi prochain, en soirée, l'Opéra-Comique affiche La Vie de bohème, que chanteront Mlles Agnus et Georiicttc Mathieu, MM. Nequeçaur, Rousseau, Roque et Bal-
bon.
Le spectacle commencera par Paillasse, in.tcrprété par Mlle Stach, le ténor Vcrdièrc. qui chantera pour la première fois, salle Favart, le rôle de Canio, MM. Guénot et
Fouchy- ̃
L'orchestre sera, dinse par M. Foures-
tier. .̃̃̃̃.
Ce soir, au Théâtre Mogador, 200. représentation de La Vie Parisienne, qui continue à remporter tous les soirs un formidable triomphe. Dimanche, matinée à 2 h. 30. 1,icteilr noir Habib Benslia interprétera le rôle principal d'Assimilation, pièce nouvelle de Gabriel F.nimc, qui constituera k spectacle de réouverture du Théâtre 1032-33-
M. Armand Charpentier vient d2 terminer une pièce qui aura pour titre Le brave général Boulanger, et qui mettra en scène des épisodes de la vie du célèbre Rentrai, entre 1880 et 1S00.
M. Darzens, directeur du Théâtre des Arts. vient d'engager M. Louis Gauthier pour interorétcr le rôle de Machiavel, dans l'œuvre nouvelle de M. Alfred Mortier. A la suite du succès remporté par La Tourmente, de M. Charles Cluny, M. Azaïs, directeur du Petit Casino de Vichy, a décidé de poursuivre la représentation de cette pièce.
MM. Gabriel Imbert et Pierre Aldebert comptent présenter, la saison prochaine, une nouvelle comédie dramatique de M. Auguste Villerov, intitulée Sur l'autre rive, 1\1. Jacques Dumesnil en serait le principal inter-
prète.
La réouverture <ju Théâtre de l'Œil- de Paris aura lieu'le'2 septembre, avec Ma a vie. ma mort. et mon mariage, comédie
Ba fSjjj BE& EEB~SË~S~ 92. Champs-Elysées
L- .BERKS RESTAURANT
Iii 19CItItYRÉS ÔRANT
en trois actes, de M. Forge-Mcnot et Mm; Renée Dcmonvil. Les principaux interprètes de cette pièce seront MM. Mathillon. Térôme Goulven, Arsène Lutrand, Etienne- j Armand, Maurice Devienne, Nel Haroum, Cimber, Géo Simon. Mmes Germaine Delbat et Yvonne Kerva. Le spectacle se terminera dit. L'Impasse, un acte de M. Georges M.-E. Bernanos;, interprété par Mmes Delbat, Kerva et M. Philippe Richard, à qui est confiée, en outre, U mise en scène du spectacle. R. D.
iiiO» ̃̃
Mossc-HaSIs
Cabarets et Cirques En soirée
CASINO DE PARIS, a S h. 30. Il nouvelle revue: Paris qui remue, production 1930- 1931. de MM. Henri Varna et Earl Leslte, avec Joséphine Uaker. Q0 super-visions. CONCERT MAYOL, a S h. 30: Vive le Nu!
EMPIRE-MUSIC-HALL-CIRQUE, à 9 heures l'excentrique américain lîuster West, le Joiiffleui' Gaston l'aimer, la carlcamrtstc ld: Mac?..
FOLIES-BERGERE, a 8 b. 30 L'Usine è folies, revue nouvelle, 80 tableaux, de l.
louis l.iMiiarcti!i(l.
PALACE, a S ti. 30, la nouvelle revue Parade de Femmes. 2 actes. 4 5 tableaux, avec le célèbre clown Frank Plcliell. LUNE-ROUSSE, SS, rue l'Ig-dlle (TrI. 6192). a 21 Heures les chansonniers Jean l'.nslia. Rayn ona" Pouplex, Paul Chaubei, Gabriel Marrot, Henry Bradlay, Marion Grdllard et Andrée Undla; et la revue Bêcheurs de Lune, de Pierre Varenne et G. Marrot.
NOCTAmBULES, il 11 heures: attractions.
CIRQUE MEDRANO, clôture annuelle. CIRQUE D'HIVER, clôture annuelle. LUNA-PARK, samedis et dimanches attractions et dancitiK.
0 o-0
La réouverture du cirque Medrano aura lieu le vendredi 4 septembre, et la présentation à la presse du premier spectacle mardi S septembre.
Le programme révélera au public au moins huit numéros n'ayant pas encore paru en France, et une cavalerie inédite. La partie1 clownesque en sera confiée au trio Caïroli, Porto et Carletto. dont ce sera la rentrée à. Paris, et à un nouveau duo, Despard-Plèpe et Rhum, dont ce seront les débuts parisiens. Le charivari de Médrano comprendra, cette saison, douze augustes de soirée et le nain Marval.
Courrier Musical L'éminent musicographe et organisateur de concerts, M. Charles Dandelot, vient d'être nommé chevalier de la Légion d'honneur.
–&<
Cinémas
AGRICULTEURS (8, rue d'Athènes), ft 9 heures Symphonie nuptiale. ̃ ,t)l, ARTISTIC-CINEMA (01, rue de DoUal) v Les Quatre Vagabonds.
Mariage de prince.
AUBERT- PALACE, Le Train des suicidés.
L. de Crémone.
LES CAPUCINES, Journey's end (Le Grand Voyage), parlant anglais. ,-̃ CAMEO, Jean de la Lune.
CHAMPS ELYSEES (lis. avenue des Champs-Elysées) La Divorcée.
COLISEE, Mas Dcarly dans Azaïs, de René Ilervil.
ELECTRIC-AUBERT-PALACE Passeport 13.444.
ELYSEE GAUMONT (rue Quentin- lïaurhart) Kick In (anglais).
ERMITAGE (Champs-Elysées), reouverîuri' Partir.
FOS-IES-DR/IMATIQUES, Tempête sur le Mont Blanc.
GAUMONT-PALACE, Le Monsieur de minuit.
GAUMONT-THEATRE, Les Quatre Vaga- bonds.
IBIPERIAL-PATHE, Le Roi des resquilleurs.
LUTETIA-PATHE, L'Homme qui assassina.
MADELEINE-CINEMA, de midi à 2 h. 30 du matin Big House.
IV1ARIGNY (permanent) Charlle Chapdn dans les Lumières de la Ville.
MARIVAUX-PATHE, matinée et soirée Un soir de rafle.
IVSAX-LINDER, Echec et Mat.
LES MIRACLES (100. rue Réa'imtir) a parilr du 1" septembre Cœurs brûlés. MOULIN-ROUGE-CINEMA, Dactylo. MOZART-PATHE (5 1, rue d'Auteutl) Salto IVIortaie.
OLYMP!A-C!NEIV!A, L'Aiglon.
OIV1WIA-FATHE, Fra Diavolo.
PAGODE (57 bis, rue de Babylone), h 3 heures et à 9 heures Broadway. Samedis, dimanches et fêtes, matinées de 3 heure:- .1 7 li. 30.
PALAIS-ROCHECHOUART (56, boulevard Rochecliouart Magia moderne.
Aujourd'hui l'Olympia n'ouvrira ses portes qu'à MIDI en raison de la î REPETITION GENERALE du nouveau -spectacle
~o w
CINEMA DU PANTHEON (13, rue Vlctor.Cousiti). a ..14 h. 30, 16 h. 30 et à 21 û. little Caesar, avec Douglas Fairbanks junior et Kit. Robinson.
PARAMOUNT, Rive gauche.
PARNASSE, eiôiure annuelle. ;̃̃
RAriELAGH, ô. rtré aes Vignes (16e) (AUt, Oi-i'U. clôture annuelle.
ROYAL-PATHE (avenue de Wagram) Echec et Mat.
STUDIO DES URSULINES, L'Ange bleu, ,1 20 h. 20 version française; ù 22 h. 45: version intégrale allemande (Danton 81" ( 08).
VICTOR-HUGO, Princesse, à vos ordres! WASHINGTON-PALACE, It pays to advertise (anglais).
'.ur. 4
LE Cinéma du Paxtheon, ij, rue Victor-CoLisin, donnera à partir d'aujourd'hui 28 août, la première représentation, à bureaux ouverts, de Little Caesar, avec Douglas Fairbanks Junior et Edward G. Robinson. 11.'
Pour la première semaine de sa carrière, Rive Gauche a obtenu un succès extraordinaire auprès du public. Autant que l'atmosphère pittoresque et savoureuse de- Montparnasse, dans laqueil; se déroulent les scènes de cette délicieuse aventure, c'est la qualité de l'interprétation qui a conquis les suffrages de tous les spectateurs. On y voit Mcg Lemonnier, charmante et vive, spirituelle et. sensible, délicate, ravissante, qui s'y y affirme comme l'une des plus douées des jeunes premières de l'écran français Henry Garat, qui depuis le Chemin du Paradis et Princesse à vos ordres, a conquis tous les cœurs féminins Marcelle Praince, dans le rôle de la grande Liane, amie dévouée de la jeunesse, toujours prête à sceller des unions, à encourager des passions naissantes. Robert Arnoux, camarade fidèle, amoureux transi, éternel suicidé par désespoir sentimental Jean Worms enfin, qui prête son visage grave et son autorité au seul personnage « sérieux de cette comédie. Rive Gauche poursuit, bien entendu, sa carrière triomphale au Théâtre Paramount.
La Symphonie exotique. Un des passages les plus saisissants de la Symphonie exotique est celui où M. Alfred Chaumel nous fait assister, en Nouvelle-Calédonie, dans un petit village aux toits de paille, au « pilou-pilou », danse de guerre, que les Canaques vêtus de « manou » et de feuilles de cocotier et brandissant leurs armes de guerre, miment avec des visages redoutables. Madeleine. La direction du Cinéma Madeleine a enfin choisi le film qui doit succéder à Big Housc. Ce film, c'est Trader Horn, qu'une renommée mondiale précède* Il se déroule avec une vérité impressionnante et un réalisme émouvant, dans la profondeur encore inexplorée de la brousse. C'est un drame d'un puissant exotisme, surgi au milieu des fauves aux aguets, pour une jeune blanche aussi féline et aussi cruelle qu'eux. A mille lieues de nous et de nos futilités re.latives, c'est, pour ainsi dire, l'énorme palpitation du cœur de l'Afrique sauvage. Champs-Elysées. Les journaux nous avaient appris déjà que le grand prix du Cinéma avait été attribué à une des plus brillantes étoiles de la Metro-GoldwynMayer. Norma Shearer, pour sa création de Divorcée. Les Parisiens, après les New-Yorkais et les Londoniens, peuvent aujourd'hui juger combien la parfaite artiste méritait cette distinction. Divorcée est, en effet, le grand succès du Cinéma des Champs-Elysées. Norma Shearer s'y révèle comédienne de grande classe, dans un film traitant de l'infidélité conjugale, bagatelle pour l'homme, crime pour la femme, avec un accent et une âpreté de dialogue que n'eût pas désavoués l'auteur de h'rancillon, Alexandre Dumas fils.
Relation rapide Barcelone-Paris via Sèta Depuis le 15 mai, une relation rapide Barcelqne-Lyon-Paris-P.-L.M. existe en toutes classes, via Sète (wagon-restaurant de Barcelone à Cerbère et d'Avignon à Paris). Départ de Barcelone, 17 h. 55: Cerbère, 22 h. 50; Port-Vendres. 23 h. 17; Perpignan, 2:î h. 50; Narbonne, 3 h. G; Sète, 4 h. 32; Montpellier, 5 h. 10; Nîmes, li h. 14. Arrivée à Avignon, 7 h. 32; Lyon-PciTJî- che, 11 h. 1S; Dijon, M h. 20; Paris-P.-L.- M.. 13 h. 50.
a~,V~l~ i
LA VIE SPORTIVE
,j sonu
COUMËS AMÂMLE
D^auVii.le, 27 août (de notre envoyé spécial). Le déluge de lundi avait obligé, comme on le sait, la Société du Pays d'Auge de retarder de vingt-qua- i tre heures la réunion de son grand steeple. Cette sage mesure a permis à la course d'être disputée dans des conditions fort possibles, encore que le terrain, eh dépit de deux jbUïs de So- leil, fût resté très lourd par endroits. Le lot qui s'est présenté s'est compose, en fin de compte, de neuf concurrents dont le meileur, sur la forme parisienne, était Agitato. Mais la forme parisienne est une chose et la forme de Glàirefontainë en est une àùtfé, et Agitato était battu dès le milieu du parcours. Dès ce moment, d'ailleurs, l'affaire ne s'est plus passée qu'entre Mousquetaire et Espoir' V une grosse faute de Mousquetaire, juste avant le dernier tournant, permettait à Espoir V de s'assurer le commandement et l'ordre ne changeait pas jusqu'au poteau. On a été d'autant plus heureux d'applaudir au succès d'Espoir V, petit cheval régulier et courageux, qu'il n'avait pas craint de préluder à cette belle i victoire par une victoire plus modeste, tandis que le premier parcours de Mousquetaire, sur l'Hippodrome dû cru; avait été dé se désintéresser* désintéressement contre lequel nous avons trop souvent à nous élever. J. Trarivux. Courses à Clairefontaine Aujourd'hui, à 2 h. 15, courses À Clairefontaine-Deauville. Gagnants de Figaro Prié des Glycines. Essars, Fine Orange.
Course de Haies d'Août. Town Boy,
tîmé.
Prix des Narcisses. Vanitas II, Mal y
Pense.
Critérium du CalttaddSi Nymphéa, Sardine Nourelle.. Prise de là VH.'e de OeakvMe. BrulIçr, Arlêttuthe II.
COURSES A VINCENNES Prix de Cambrai (au trot monté, 10,000 francs, 2.250 mètres). 1. Gitane XI, à M. Il Lefètrtt (Neveux) 2. Oùeïtr, à M. J. Ga-htoï <E. Carré); 3. Grdures, à M. Iî.;OlryRœderef (LintanO. •̃̃•• -.•
Pari mutuel à 5vlrancs (uniflé). Gagnant 20 francs. Placés: Gitane :*I; 6 fr. 50 Guerty, 8 fr.; Grauves, 5 fr. 50.
Prix de Saiiit-Uandê (au trot attelé, 15.000 f'-ancs, 2.250 mètres). 1. Flirteuse, à Mme Lucie Moreau (Th. Monsieur) 2. Fleur d'Amour II-, à M. E. Millautl (Carré) 3. Falstaîî, h M. E. Tiibout (Wtllemsen). Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant il francs. Placés î Flirteuse, 7 fr.; Fleur d'Amour II, 9 fr. 50; Falstaff, 7 francs; Prix de Bazas (au trot attelé, 10.000 ir., 2.250 mètres). 1. Guy Bingen, à Mnle J. Vasseur (Janssen); 2. GaUtho, à M. M. Vidal (C. Masson) 3. Galvestont à M. F. Bertr :n (Chyriacos).
Pari mutuel à 5 francs (uniflé). Gagnant 15 fr. 50. Placés Guy Bingen, 8 fr. 50; Gaucho, 9 fr. 50; Galvestdnj 15 francs. Prix de Tours (àii trot monté, lô.OOrt fr;> 2.600 mètres). 1. Genêrëu*, à 31. L. Liait«u (R.-C. Simonard) 2. Grand Sire, à M. t. Laurent (G. Pentecôte) 3. Graht, à M. À. Col (Perlbarg).
Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant 14 fr. 50. ̃̃̃ ̃'̃̃̃;̃:̃̃̃
Prix de Normandie (au trot Attelé,' 40.006 frtnes, 2.250 mètres); 1. GUcfhahvillë, h. M. L. OlrV-Rftderer (Blatid) 2. Ganéça. à M. H. Ballière (Lèverriër) 3. Galanthus, à 31. H; Bàllièfe (A. Morel).
Pàrl niutuël à 5 francs (unifié). GâRnant 33 fr. 50. Placés Guernanville, 10 fr. 50; t-anéça, 20 fr. 80.
Prix de foulon (a»i trot niante, 20.000 îr., 2.S00 mètres). 1. Eliane III, à M. A.. Andrieu (NeveUx) Eclipse VI,. à M. H. Mas-
son (A. Forcinal) 3. Djinn Mab, à M. P.
Hinzelin (P. GittoU).
Pari mutuel à 5 francs (unifié)* Gagnatit 14 francs. Plae<?S: lîlianë III, 7 fr. 50 Eclipse VI' 8 fr; 50; Djinn Mab, 27 francs. Prix de l'Allier (au trot attelé; .12.008 fr,, 2.800 mètres); 1. Fou du Roi II, à M. L. Liauxu (Vandenberg); 2. Café Noir, à M; H. Furet (Carré); 3. Cicéron II* à M. L.
Marmouset (Marmousëz).
Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant 52 fh 50. Placés Fou du Roi II, 19 fr. 50; C|fé Noir, 39 fr. 50; Çicéron II, 56 fr. 50. CONCOURS HIPPIQUE Echo du tourhot de Là Bàule
̃ On sait quel succès a remporté le premier concours hippique de La Baule; organisé avec tant de soins, dans de parfaites conditions techniques, et sdus le signe du « bbn accueil »
Au sujet de ce concours si réussi, réparons Une omission, le prix couplé a donfié comme résultat 4
1: Mme Gauthier de Bayon, sur Galatée, et M. Gudin de Vallerin, sur Marija 2. Mlle Forest, sur Daisy Jenkins, et M. de Busnel, sur Ciboulette.
Les championnats d'Europe
| de natation
'£.
j De Barany enlève devant Tari» C le 400 niètrèâ nage libre te beau temps aidant un nomïrf-éùx public a suivi hier aux Tourelles les différentes épreuves de la cinquièrrte journée des championnats d'Europe de natation. Au programme figurait no- tamment la finale du 400 mètres hàgë libre dans laquelle, les chances de liatre compatriote Jean Taris paraissaient être très grandes.
La victoire et le titre pourtant lui ont échappé. Oh i d'un souffle, d'un rien si imperceptible que ceux qui étaient dans l'axe de la ligne d'arrivée r– et nous sommes dé ceux-là ont vu Jes deux nageurs toucher ensemble et accordaient aussi bien à Taris qu'à de fearan'y le titre de champion d'Europe. '• Les "chronométreurs en majorité estimèrent pourtant due de Barafiy avait gdgrté. Ils lui accordèrent donc la première place dans le temps de 5 minutes 4 secondes contre minutes 4 secondes 1/5 à taris. Ce cinquième de seconde de différence constitue certainement l'uriè des plus grosses erreurs Qu'on puisse enregistrer en chronométrage, mais les officiels de la Ligue Européenne dé natation n'eri sont plus â Une erreur près. Ainsi Taris a perdti un titre qui devait tout aussi bien lui appartenir qu'à de Barany.
Ceci dit, reconnaissons que le HonËrois de Barany a fait une course magnifique. Par la façon dont il réussit à remonter Taris dans les derniers 50 mètres, il a coniirrné Une fois entore ses exceptionnelles qualités. Le erartj la volonté, la décision qui furent ses principaux atouts hier, méritaient une récompense. Celle qui lui échoit est d'importance et le titre, est certainement entre bonnes mains. Précisons enfin,' pour terminer, que Taris fiit incontestablement inférieur a ce nu'il pouvait être. Le champion franais, qui relève de maladie, est. encore Soin de sa meilleure forme, ceci l'amena hier à ne pas pouvoir défendre ré-
C'est (a station idéale de transition pour
Septembre
avant la rentrée
d'Octobre.
Conditions spéciales pour Sepféttifere
gillièrement sa chance. C'est dommage mais le sport est ainsi fait.
Dans les autres épreuves on à enregistré le succès de Mlle Godard, dont l'aisance dans les séries du 400 mètres nage libre (danîes) paraît être dé très bon augure pour la finale. Mlle Godard devrait triompher dimanche ajirèsmidi de Mlle Braiin (Hollande) et de miss Joyce Coopeî (Grande-Bretagne). Le tournoi de water-polo qui mit. aux prises d'une part les Hongrois et lès Tchécoslovaques, de" l'autre 'les Allemands et les Français fut ardemment disputé. Les Tchèques oiît dériioritré. une fois encore qu'ils étaient en gros progrès quant aux Français, ils ont été inférieurs à .ce qu'on attendait d'eux. Ils se sont fait battre par leurs adversaires beaucoup plus volbhtaires et beaucoup plus accrocheurs. On en arrive ainsi à déplorer que nos équipes de water-polo soient formées d'hommes rriassifss puissants en apparence, mais sans volonté, sans décision, sans réflexe. On juge chez nous le joueur de water-polo d'après .sa .corpulence. Bientôt on prendra une bascule et celui qui pèsera le plus lourd sera choisi. Puis bn s'écriera avec fierté « Meg"àrdèz quelle belle équipe de France dont le poids moyen approche les 100 kilos 1; » Quelle erreur. Ici comme dans tous les sports, il faut des athlètes forts et intelligents, bien doués physiquement et surtout bien entraînés or, nos joueurs ne sont pas entraînés. Ils ignorent notanimérit la culture physique à laquelle ils lié se consacrent jamais^ tandis qu'à l'étranger1 celle-ci est à la base de la préparation des équipes .nationales. Il faudra pourtant se résoudre a procéder ainsi si l'on veut pouvoir lutter avec les équipes étrasgères. André Reiehel.
Résultats, techniquès
Plongeons .flu tremplin, dames. Finale 1. Jordan (Allemagne), 77 pts; 2. Epply (Autriche), Ï2 pts-86 0. Sehïûter (Allemagne), 69 pts 94 4.Rigqlage (France), 68, pts 38 5. Klapwick (Hollande), 68 pts 32 6. Poirier (France), 64 pts 70 7. Klauzbwha (Pologne), 60 pts 64 8. Erdos (Hongrie)? 54 pts 02. 400 mètres nage libre (dames), séries, les trois premières qualifiées pour la finale. Première série 1. Mines Braun (Hollande); 6 m. 2 s, 1/5 2. Couper (Grande-Bretagne), ,6 m. ,4.3; 3. DelHdrt (France),. 6. m. 39 s. 1/5; Deuxième série 1. Mmes Yvonne Go-
dard, (France), .5. m. 53. S. 2.r.13eaji-
meistér (Hollande),- 6- m. 19-s. ;«3: ©a-
vies :(Grande-Bretttgne), ft,.ni.. 25. s. 4/6-; 4. Lowy (Autriche), B m. 31 s. 375. Sont qualifiées pour la finale Mmes Braun; Cooper, Delbort, Godard, Davies
et Beaumeister.
400 mètres nage libre (messieurs). Finale 1. De Barany (Hbngrie), 5 m. 4 s. 2. Taris (France), 5 ,m. 4 s. 1/5 3. Costbli (Italie), 5 m. ÏS s; 4/5 4. Getreuer (Tchéeosl;), 5 m. 21 s. 4/5 5; Ouillini (Belg.), 5 m. 23 s. 2/5 6. Deiters (ÂlL), 5 m. 25 s. 6. Baldb (Italie), 5 ni; 2B s. 2/5.
Water-polo. Hongrie bat Tchécoslovaquie par 4 buts à 1.
Les bats ont été marques pour la Hongrie par Nériieth (3) et Keseru II. Sclimilk a marque pour la Tchécoslova-
q,¡iÏe.
Allémâgne bat Ffatlae par 4 buts à 1.
v 'AUTOMOBÎLÊ
taë Concours d'ëiégahcé de Vichy Le concours d'élégance automobile de Vichy, très réussi, a permis de récompenser les concurrents suivants Voitures au-dessous de 6 CV
Série A. Voitures! fermées; Grand Prix d'honneur Mlle Jacqueline Leciërt: (Rosengart, càrr. Rosengart) premier prix M. AhoUge (Sima-S tandard) deuxième prix M. Henri Blïïhî (Rosengart, carr. Rbsengart); Ó
Voitures- d$; 6 à 8 CV
Série A. Voitures^lef.méesa– Grartd
Prix M. Poirtsenet .(Fiat).. ̃̃ g^-ig g. Voitures* ouvertes. –"Grand Prix Mme Lentiilon.; (Peugeot, carr. Peugeot).̃ ̃ Série C. Voitures transformables, Grand Prix M. Bighbn PaUl XPeiigeôt, cârf. Peugeot).
Vaitures de 9 à 12 CV
Série A. Voitures fermées. Grand Prix Mme A. Chouîet (Talbot).. Série C. Voitures transformables. Grand Prix M. Lambert Emile (Peugeot, carr. Peugeot).
Voitures de 13 à 16 GV
Série A. Voitures fermées. Grand Prix t M. Rome (Chenard) premier prix ex a;quo M. Le Blanc-Bellevàux (Amilcar), M. Rambert (Morris-Léoh Bollée), Mme ThibaUd (Lorrains). Série B. Voitures Ouvertes. Premier prix M. Planche (Bugatti grand sport, carr. Bugatti).
Grosses voitures au-dessus de 16 CV Série A. Voitures fermées. Grand Prix d'honneur (toutes catégories) Mite Lucienne Radisse (Delage, carr. Willy Van den Plas).
Grand Prix ex œquo Mlle Paulette Constant (Delage, carr. Delage), M. Charles Château (Delage) premier prix ex œqup Mlle Marie Jeanne (Delage, carr. Delage), Mlle Jeanne Manceau (Delage, carr. Delage); M. Hermans G. (Delage), Mrtie Mbniér Hélène (Hotchkiss, carr. Hotchkiss) deuxième prix ex a;quo M. Kabble G, (Deilhge),, Mme Jfcnny CottrillO (Delage, carr, Plroiix), M. Ghaix (Peugeot), M. Gouyon. ^anhardL'evassor).
Série B. Voitures ouvertes. Grand Prix >Ime Véra Peeters (Delage, carr. Willy Van den Plàs) Grand Prix M. Willem Hendrick Van Bilderbeek. Série C; Voitures transformables. Grand Prix ex œquo colonel E. M. Proes (Delage, carr. Letourneur et Marchand), Mme E. Z. Sadovich, M. Gliekiken Hamoudoù (car'r. Letourneur et Marchand) premier prix M. Berthomier R. (Hispano-Suiza).
NOUVELLES DU VOLANT
Le Concours d'élégance automobile organise par l'Autoriiobile Club de Gôme (Italie) j épreuve internationale qui, chaque aimée, réunit de rjonibreuses^ voitures, se disputera les Î2' et 13 septembre prochain. Une tentative très audacieuse et qui dénote de là part de son auteur un efan admirable et de la part de la machine et surtout du moteur une qualité de fabrication irréprochable, a été réalisée avec un plein succès par M. Antoine Peugeot. • »,. Parti de la place de l'Eglise, à Chamonix, à bord d'une motocyclette 3 CV démultipliée, par le chemin muletier, malgré le pourcentage de la rampe et les virages difficiles, le pilote a atteint la mer de glaee, à Montenvers, après 1 h. 27 d'ascension. Le retour se fit p:i_r le mêriié chemin àwa la même facilité. Nouvelle preuve de l'excellence d'une formule çonstrUCtionnello qu'il devient difficile de prendre en défaut et de mettre en difficultés.
Aucune décision n'a encore été prise à l'Union Motocycliste de France en ce qui concerne le Grand Prix des cyclecars qui devait se disputer dimanche, à
'0' E:< "c; ",c"B" A,. ""1"0,.
à 5 Km. du lac Léman Ouvert toute l'annle ,6 18 Km. de Genève (Âîîl) Son golf reconnu un des meilleurs d'Europe Ses trois grands Hôtels dejouj prêter wdre,
l'autodrome de Montlhéry, au cours de la deuxième journée des records. On pensait qu'il pourrait être remis au 20 septembre, en même temps que le Championnat de France Motccliste. En définitive, on croit savoir que, faute d'engagements suffisants, il sera purement et simplement annulé.
Au Maroc, la progression des véhicules mécaniques s'accroît rapidement et en fonction même du réseau routier. Les antohlobiics sont passées de 13.022 en 1928 à 16.090 en 1929 et 20.624 en 1930.
Les camions; cars OU autobus chiffrent respectivement 4.857, 6.821, 7.887. Les exportai ions françaises, en Espagne, sont en baisse. Le nouveau régime douanier en vigueur a frappé durement notre industrie, à telle enseigne que si l'bn ajoute pour l'industrie itiotoriste les tarifs élaborés en juillet 1930 on arrive à ce résultat qu'en 1929 la France exportait en Espagne 7.245 véhicules en 1930, 3.052, et que, pour le pretilîer ̃̃trimestre 1931 notfs ri'Bti- comptons que 487 contre 2.339 eh 1929 et 1.337 en 1930. On parle d'un nouvel accord prochain qui serait ù souhaiter. À la suite du désir jnanifesté pal1 S. A. R. le duc de Gênes" d'abandonner la présidence de la Fédération Motbnautique Italienne, le chef du gouvernement a prié S.A. R. le duc de Spoleto de bien vouloir assumer cette présidence, en :qualité de commissaire extràôrdiiiairë de la Fédération Motonau'dqu'3 Italienne. S.A. IV. le due de Gênes a été nommé président honoraire.
Un accord est actuellement en voie de réalisation entre le nouveau gouverhement espagnol et les dirigeants soviétiques pour la fourniture de pétrole à l'Ëspagile. Cet accord, en raison des prix plus bas consentis, exclurait complètement les pétroles anglais et américains.
La durée du Contrat serait de trois ̃innées et demie, pour une livraison de 975.000 tonnes d'essence et 250.000 tonnes d'huiles lourdes, soit environ la riîoitié de la consommation totale de l'Esjagne.
Pour le Grand Prix automobile de Monza, qui se disputera le 6 septembre, les engagements parviennent fort nombreux, l'épreuve italienne est appelée, cette année, à avoir un gros retentissement.
Potir les voitures de grbssbs cylîridrées, bu rcièvé, tri effet, l'inscription des équipes officielles de Bugatti, AlfaRomeo et Maserati, auxquelles viendront se joindre les Mercedes. Et c'est là un atout d'importance, en même temps que la perspective d'une belle lutte et de la chute des records.
Les pilotes des Maserati auront à. leur disposition les nouvelles 2 lit. i500, qu'on: dit très rapides. Ceux d'Alfa*Rbméa Campari, Nuvolari, Minoia, Etiiricelra^ et Borzacchini, auront deux des 12 c^'lindres et trois des fameuses 2 lit. 300 avec suralimentation.
Quant au Grand Prix des Voiturettes jusqu'à 1.500 cmç., la liste des partants comprend Scaroh, DbùrCl, Comté Ares et Geraldi, sur Amilcarâ Bbnely, Màrrét, Dëcarble et Premole,: sur Salmson, Ardézzohi sur Delàge, Klinger, Maèher, etc.
L'Angleterre, plus. fai'orisée que la France, aura sa Journée des records. Si, chez ho^is. faute de concurrents, il a fallu recourir à la suppression, en GrandeBretagne, par contre, on escompte un gros succès. Elle aura lieu le 20 septembre, jjrès de Cork, sur la base même où Wright devint le recordman du rndnde sur le kilomètre lancé, à 242 km. de
moyehne.-
La France y sera officiellement représentée par Rapêaii qui* à Montlhéry, sur une machine de 100 cimc. de cj'findrée, vient de battre, copieusement, les records.
AVIATION
NOUVELLES AERIENNES
L.'Aéro-£!ub d'Esp,a"gne travaille
activéméiSt a .'oi'ganisittôn tlu piemlcr
activement a .organisation du premier
tour aérien d'Espagne qui se fera avec l'apririf' moral et jnalériel de la direction générale de l'aéronautique. ''ff Y pourront participer les avions dé" tourisme nationaux et les étrangers, pourvu qu'ils aient été immatriculés en EspagncT
Une condition indispensable les pilotes, civils ou. militaires, doivent eti'e
espagnols;
Le Bulletin officiel du ministère de l'air français communiqué là note suivante
« La Direction des ateliers d'Altenheim annonce que, contrairement aux nouvelles en cours, les travaux de l'hydravion géant Do. X. 2, acheté par l'Italie, ne sont pas encore au point pour permettre qu'il prenne son vol vers Gênes dans le courant de la semaine. La daté précise du départ n'a pas encore été fixée, d'autant qu'elle dépend des Conditions atmosphériques de la route.
D'autre, pai't on annonce officiellement de Berlin que le Ûo. X 2, construit pour le compte du gouvernement italien, quittera aujourd'hui Friedrichshafen pour se rendre à La Spezzia. L'avion, placé sous le commandement du capitaine aviateur Agnesi, comprend un équipage de 17 officiers italiens. Le voyage se fera par-dessus les Alpes et l'appareil devra s'élever à une hauteur d'environ trois mille mètres. L'entraînement pour la Coupe Schneider se poursuit à Calshot. Un grave accident a même failli se produire au cours d'un vol d'essai effectué par le lieutenant Boothmann avec un des hydravions britanniques devant participer à la Coupe Schneider. Au moment de l'airiérissage, l'appareil, après avoir touché les "'flots rebondit a plusieurs mètres de hauteur et on eut l'impression qu'il allait se retourner. Heureusement, par une habile manœuvre, Boothmann réussit à rétablir l'équilibre de l'appareil et à amêrir d'une façon normale 200 mètres plus loin.
Pour permettre aux amateurs de grand sport aérien et à tous ceux qui désirent éprouver cette sensation unique que donnera le spectacle d'avions volant à plus de 500 kilorhètrës à l'heure, d'assister aux épreuves de la Coupe Schiteidèr, les chemins de fer de l'Etat ont organisé; pour le 12 septembre, une croisière dans la baie de Spithead où sera disputée entre l'Angleterre,. l'Italie et la France ce célèbre trophée. ue~o~ Ilersailles, du ~eè~ice
Le paquebot Versailles, du service
Dieppe-Nèwnaven, ii, avait été désigné pour ce voyage. Mais, craignant, en raison des inscriptions déjà reçues, que le nombre des places offertes par ce navire ne soit insuffisant, et soucieux dé garantir aux nombreuses personnes qui prendront part à la croisière le. maximum de confort et de leur éviter toute fatigue, les chemins de fer de l'Etat et la Compagnie Générale Transatlantique ont décidé de mettre à leur disposition le grand paquebot neuf Colombie, de 14.000 tonneaux, l'une des. unités les plus luxueUscs. de la Compagnie Transatlantique, qui sort du chantier et sera affecté, à partir du i"r novembre prochain, à la ligne des Antilles.
Pour tous renseignements, s'adresser au bureau de renseignements (service anglais), salle des Pas-Perdus de la gare Saint-Lazare à la Compagnie Gé-
nêra'le Transatlantique (Inspection des passages), 6, rue Auber à la Maison du Tourisme, 101> avenue des Cbamps-ËlyséeSj et aiix= principales agences dé voyages.
"On annonce la- parution prochaine du Journal de l'Aéronautique et des Locomotions modèrhes, gràhd hebdbtnadaire consacré spécialement à l'activité aérienne, au tourisme sous toutes ses formes, à l'automobile et, aux sports mécaniques, que dirigera notre confrère et ami Roger Labric.
La parution du premier numéro du Journal de l'aéronautique èf des Locotnotions modernes, qui sortira ensuite tous les samedis, est fixée au 12 sep-
tembre. -•̃•̃ -'̃̃-•̃•
NAVIGATION T
AUTOMOBILE
La Coupe de Valençay
Le duc de ValenÇap vient d'offrir au Club Motonautiqua de Venise, organisateur des grands concours motonautiques internationaux d'Italie à Venise, une riiagnifique coupe. Elle serrptliséjutéé pour la première fois au cburs^dU troisième- Gbncours de Venise, qiïir> sera donné du 13 au 20 septembre. ï 'i Le duc de Valengay est. un, des sportsmen les plus connus de France. Il est un pionnierf-.de l'automobilisme. Ilt a pns part, il y a-^uife trentaine d'années, a la tragique course Paris-Madrid, et il en est actuellement à sa cent quarantième auto; Tout récemment, quoiqu'il ait atteint sa soixantième année, il a pris son brevet de pilote d'avion.-
Lé iiouvbaU trophée sera disputé par es « embarcations de course des douze titres, sur la1 brtse du mille, marin. Il deVra toujours être disputé à Venise et il sera attribué définitivement au concurrent qui l'jiura conquis deux fois, même lion consécutives..
Pour cette année-ci, la coupe sera retnise au: concurrent qui aura atteint la plus haute vitesse dans la moyenne de (leux passages sur le mille marin. Pour les années suivantes, il faudra que les concurrents dépassent d'au friqins un mille la vitesse atteinte par le vainqueur de l'année précédente.
ATHLETISME
LE MATCH FRANCE-ALLEMAGNE L'équipe de France est formée
Pour le match France-Allemagne qui sera disputé le 6 septembre prochain au Stade Olympique dé Colombes, l'équipe de France a été formée de la façon suivante > î, .-• .• 100 mètres. Imbert (A. S. M.),: Sa-' i-eaud -(A. :S. B-.). ,̃ >̃̃ 200 mètres. Beigbeder (C. A. S. G.), Rousseaux (C. A. S. G.7:
400 mètres. Reliat;.(£.iO. U.), Levier (P. U. C). ,-•
800 mètres. Keller (Métro),- Charavalle (R. C. F.).
1.500 mètres. Ladoumègue (C. A. Si G.)s Normand (U. A, L).
5.000 mètres. Rochard (E.A.C.), Lahitte (S. B. U. C.).
110 mètres haies. Sempé (S. T.). Relais (4x100). Finat Verreaux, Bcigbeder, Sùreaud.
Relais (4X400). Ducns (S. B. U. C), Vdlpge (S. F.), Levier, Reliai.
Hauteur. Philippon (S. F.).
Longueur. Robert Paul (C. A. S. G. Orl.).
Perche. Ramadier.ilnd.), VintbUslty (A. S. M.).
Poids. Ed. Duhoûr (B. O.)j Noël (S. F.).
Disque. Winter' (A. S. S.), Noël (S. F).
Javelot, Deglâtid (C. A. S. G;), Gbssnei- (C. 0. B.).
Quelques noms restent encore à désigner pour certaines épreuves. On note déjà quelques défefctions, notafninent celle d'Auvergne, blessé, qui aiiiqindrissent une équipe qui devrait pourtant se présenter d4ns sa forme la meilleure et nu grand conijplet pour éviter l'écrasement devant la redoutable équipe allemande^-
BOXE
AI Brown vainqueur de Sànstbl a:, conserve sofi. fître"
..1- 7',
Le "noir américain Al. Bro-wh en nattant aux points en 15" reprises, mercredi, à-Montréâl, le ..Norvégien Petè Sansfcol à -eônservi sort titre de champion du
monde dj& -fiOUls coq. La décision., tut
violemment conteste par ^assistance qui avait vu ̃•Sa-iistoJ vainqueur et aiirait admis au pis aller qu'on ait donné match nul. A la -proclamation du résultat, 15.000 spectateurs protestèretit avec véhémence. De fait, il est vrai que Sanstbl avait fait preuve au cours de ce combat d'une légère supériorité, notamment t la fin de la. rencontre ou Brown donna à plusieurs reprises des signes de détresse.
ECHOS PUGILISTIQUES
Marcel Thil, désigné pour prendre part en Amérique à un tournoi de poids moyens pour la désignation d'un successeur à Mickey Walker, a refusé cet honneur. quelque peu périlleux. Il vaut mieux pour Thil d'attendre un combat avec le vainqueur de ce tournoi, combat qui aurait lieu pour le titre. Fraukie Gcnafo, qui doit rencontrer Young Perez à Pai-is le 2 octobre, s'embarquera pour la France le 5 septembre prochain.
Young Perez boxera le 10 septembre à la Salle Wagram contre un adversaire à désigner.
On parle de la rentrée de Jack Dempsey. Celui-ci voudrait boxer pour le titre de champion du monde toutes catégories et reprendre sa couronne 1 Dempsey ne Va-t-il paSi-là aU devalit d'un cuisant échec ?
TENNIS
Le Tournoi de Saint-tuniirè
Bien que contrarié par le mauvais temps, le Tournoi de Saint-Lunaire a remporté son succès habituel. Il a donné les résultats suivants
Simple. Demi-finales Bouy b. Coutanson, 7-5, 7-5 Alain Bernard b. Ward, 6-2, 6-2.
Finale Alain Bernard, w.-o.
Simple dames. Dérrii-finàles Mme Lerolle b. miss Stehbins, 8-6, 6-2 Mme l'orée b. miss Little, 6-4, 6-0.
Finale Mme Porée b. Mme Lerolle,
Double. Demi-finales A. Bernard et Goutanson b. Bony et Ward, 6-1, 6-0; A. Merlin et Géntien b. M. Mahé et R. de La Vaissièrej w.-o.
Finale A. Merlin et Gentien b. A. Bernard et Coutanson, 6-1* 6-2, 9-7. Double dames. Demi-finales Mme Sabourauci et Mme Legendre b. Mrs et miss Mac Ct-ean, 6-1, 6-1, 6-4 Mme Porée et Mme Guyot b. miss Martineau et Mme Willeinain, 6-0, 6-3.
Finale Mme Porée et Mme Guyot b. Mme Saboûraud et Mme Legendre, 6-3,
6-4. ;'̃'̃ ̃
Doïib!e rSîxte. Denii-finalcs Mme L-crdlie et Coutanson b. miss Little et Ward; 5-7; 11-9, 6-4 Mme Porée et Ko'uy M. Mlle Tarflan et M. Papillon, 6-2, 6-0. «
Finale Mme l'orée et Bouy b. Mme Lerolle et Coutanson, 6-2, 6-2.
Le Championnat double, des Etats-tFiiis Le Championnat doùW« des Etats-
Unis a débuté à BrooTtl^n; (Massaehu-
Unis. Lés ûeiLx Anglpis F. Pécry et t'.
setts): Les deux Anglais F. Perry et P.
i Hughes, qui _font équipé, ont fraiichi victorieusement les deux prômiers tours en battant K. tîamrath et C. Burwelî en quatre manches, par 8-6, 4-6, 6-1, 6-2 et Titball et L. Stoessen par 3-6, 8-6, 0-8, 6-4, 8-6.
Les Anglais ont fait bonne impression. Cependant on ne leur accorde pas de grandes chances dans les derniers I tours du championnat où ils se .heurieront à plusieurs bonnes équipes américaines, notamment les excellentes paires Lott-Doeg et ShieWs-Wood.
Les Tournois de Cannes Le tournoi du Gallia L.T.C. de Cannés, joué sous un soleil éblouissant mais par un fort mistral, vient de se terminer sur les résultats suivants Simple. Finale .Gajlèpe b. Landau, 5-7, 6-4, 6-4. Simple dames. Finale Miss M. A. Thomas b. Mme Tauftay, 6-1, 8-6. Double. Finale Gallèpe et Landau b. Joui'de et Motte, tv.-o.
Double mixte. Finale Mme Ta'ùnay et Gallèpe b. Mlle de' Fabricotti et i Landau, 6-4, 6-4.
Challenge interclubs. ^Finale Gali îèpe (Gallia, Cannes) b. comte Soûmarokoff (Nice), 6-4, 1-6, 6-4.
Le Tournoi de Saint-tirévin-l'Océan Le Tournoi annuel organisé par le i Tennis Club de Saint-Brévin-l'Ocëan i s"est déroulé dans les meilleures condit lions, sous la présidence de M. Paul Ri1 ves, président de la Société.
Pour n'en pas perdre l'habitude, quelt ques bonnes raquettes nantaises pari.5 cipâient aux différentes épreuves dont voici les résultats
f Simple. Demi-finales Frangeul b. H. de La Moraiidière, 0-1, 6-1 Croux h. Valentin, 6-1, 6-9.
1 Finale: Frangeul b. Croux, 6-4, 6-2. Frangeul est détenteur de la Coupe Paul Rives peur l'année 1931-1932. Simple dames. Demi-finales Mlle Pilon de Loynes b; Mme Josenhans, G-2, i 7-9,- 6-1 Mlle Lemierre b. Mme Wagon, fi-2 6-3.
r Finale Mlle Pilon de Loynes b. Mlle s Lemierre, 6-2, 6-0.
i Double. Valentin et Hamelle b. i\ Wagon et Mergaù't, 4-6, 6-2, 6-3 Croux et Frangeul b. Grizolle et Delonca, 6-4, 6-2.
Finale Croux et Frangeul b. Valentin et Hartelle, 6-3, 6-1.
Double mixte. Demi-finales Mlle Lemierre et Fràhgeu1] b. Mme et M. Wagon, 6-2, 6-2 Mlle Pilon de Loynes et i Barr b. Mme Debray et Séjourné, 6-3,
» Finale Mlle Lemierre et Frangeul b. I Mlle Pilon de Loynes et Barr, 6-3, 8-6. Simple vétérans. Demi-finales Lebêgu'ê b, Vélard, .6-1, 6-2 Cazeaux b. Anavoisard, 6-2, 6-4.
Finale Lebègue b. Cazcaux, 6-0* 6-2. Simple juniors.' Vallantin b. R. r Raingeard, 6-2, 8-6 d'Welles b. G. Iiàingeard, 6-2, 6-3. Finale Vallantin b. d'Welles, 6-4,
i- NOUVELLES DES COURTS La venue prochaine en Europe de la troupe de 'joueurs professionnels, conduite par Tilden, a donné lieu aux bruits les plus sensationnels.
Après Cochet voici qu'à Berlin on dit que Prenrt se laisserait tenter par les propositions du représentant 'européen dé là Société des Tournées Tilden and C°.
On aurait eh effet offert à Prerin la a y coquette somme de 300.000 francs pour sa participation à la tournée euro- >1 péenne.
Les quatre joueurs de tennis fi'an>1 çais Brugnon, Boussus, Merlin et Bernard sont arriyés à New-York hier et i- se rendront à Philadelphie pour prendre part ail tournoi triangulaire de ieni- nis de Gérmantowh ainsi qu'au chame pionnat national de simple de Fdrest it Hills.
s- Voici là composition des équipes ie des Universitaires français et améii:t cains qui seront aux prises les 30 et Il 31 août sur les courts du Toriquet Equipe française. J. Bo:ile, M. Bcrthet, P. Gajan, R. de Thonia^sÇrtïJ. A. Poulalion, François Merlin. ji~. '̃;̃. Remplaçants Billaudot eCrSîaff:el
Rdnaiiît..
Equipe américaine. M.-5?.,=Wifl (capitaine), W. Rascom, G. Hôlloway, t- H. Ryan, Aï C. Ingraham, R.Ig^ Tower. li "Au cours de leur tburné8nBBt;.Asie, jl à Semarang, Timmer a battu l'Indien u Sambdedjo par 6-1, 6-3 et le Chinois it Hho Sin.Kio par 6-1, 7.-5. L'association :e Timmer-Karsiéri à triomphé dé Sarfli- lioedjo-Kho Sin Kio par (;-1, 7-5, tandis ié que Kho Sin Kio a battu Karlslen par É- 4-0, 7-5, G-2.
lit Dans la finale du tournoi internaie tional de Helsingfors, Haensch a battu ce Follet par 6-4, 6-1 et l'Allemande Kraft- winkhel a battu Mlle LiridfbfS par ,-n 6-2j 6-0.
c.s Oh parle d'un match Cochet-Martin Plaa qui cerait disputé à Biarritz en privé. Le produit «le la recette, car recette il y aura, ira à une œuvre charitable. fe C'est une foi-mule, mais il convient de is n'en pas abuser.
LA VOILE
La Coupe Bréguët
Voici les résultats de ia première journée de là Coupe Bréguet, disputée h Hoiilgate^ avec le concours de la Société des régates de la Diyes 1. Paf (Mme Luchaire, M. C. Desoucliés) 2. Pif (Mlle Berger, H. Dulac) 3. Splash (Mlle Desplats, M. Herbulot) 4. Pitcliounn (Mlle Dagonet, M. J.-P. Couturier) 5. Nef (Mlle Mollie, M. Desclercs) 6. Pouf (Mlle Lefaucheux, M. J.-J. Couturier) 7. Ven ïb.ou (M. Baudi-er,"Mlle"Paiîlar.d) 8. Yann (M. et Mlle Fourier) 9. Ibis (M. et Mme Dagonct) 10: Pan (Mme ̃ Tr'uchy, M; "Mollie) 11. Zag (M. et Mme Benoit) 12. Guett (Mme Verghot, M. Truchy) La Ppuz (Mlle Andrée, X.) 14. Coccinelle (M. et Mme Paillasseau) Phoque (Mme Lange, M. Laverne).
LES SPHERIQUES
Le Prix Âumont-îhiéville
Le Prix Aumont-Thiéville sera disputé demain, 29 août, à 17 heures.
Il consiste en un concours de distance sans escale (avec handicap)^ réservé aux pilotes membres de l'Àéro Club de France ou des Sociétés faisant partie de l'Aéro Club de France (sous les règlements de la F. A. L). Prix 1.500, 1.000, 700 et 400 francs.
Les concurrents sont MM. 1. Paul Spiess, Le liluet, 900 me, deuxième catégorie 2. Cormier, Aii jou, 6Û0 me. pferilière catégorie 3. E. Defnuyter, Belgica, 900 me., deuxième catégorie 4. Ch/ Dollfus, L'Errant, 1.200 mc.j troisième catégorie 5. Georges Blanehet, Villede-Pantin, 600 me., première catégorie. HOCKÏY
Un match France-Suisse à Berne Un match « hors saison », sur la demande de la Suisse, a été conclu pour Être' joué à Berne le 19 septembre 1931, à l'occasion de l'Exposition internationale du Sport, entre les équipes représentatives de la Suisse et de la France. L'équipe de France sera formée parmi lés joueurs suivants qui ont été pressentis
Tixiei- (P. U. C), P. Prieur (R. C. F.), G. Chevalier (S. F.), Dupasquier (.P. U
.), Hérion (R. C. F.), Rémùsat (S. F.), ,imon (S. F.), Desbonnets (L. H. C), ïutffiànn (F. C. L.), Soulê (S. F.), Des1ères (S F.), Goubert (S. F.), Grimomrez (L. H. C), Vologé (S. F.), Maegh A. A. C.).
Une séance d'entraînement est prévue Paris pour le 13 septembre.
TIR AUX PIGEONS A La Baule
Le Prix du Casino, 12.0(>0 francs et me médaille d'argent, 3 pigeons, série, vec rachat, a réuni 31 tireurs. Résulats
1. Warren, M. Lafite, Laurentz, 19 sur 9 4. Seguin, 14 sur 15 5. Mannet, sur 14 (i. Militon, 11 sur 13.. Le Grand Prix des Dames, 2.000 francs t une médaille d'argent, 7 pigeons, séie, a été gagné par
1. Mme Droz, 7 sur 83 médaille d'argent ̃ Mme Galiagher, 6 sur 8 3. Mme Laite, Mme Laurentz Ft comtesse de Ségur, sur 7. Franfz-ïielcheï.
ÎEPLACEIENTS ET VILLEGIATURES DES ABONNES DE FIGARO
\ï. Gustave Sattiazcuilh, k Avensàn-Médoc.
H. le comte de Saint-Lcon, à Saint-Honoré-les-Efains.
Mme la vicomtesse Roger de Sinety, aU château tle Valmer.
Mme la comtesse Charles de Sâirit-Léori, au château de Nogentel.
M. Victor Sabburet, Versailles. VI. le comte F. Turquet de La Boisserié, au château de Feiigerolles.
M. le comte Turquet de La Boissèrie, à Fontmaure.
M. le lieutenant de Vend, au château du Clos.
M. G. de Villepion, à Augy-sur-1'Aubois. Mlle de Vaublanc, à la Sudric. Mme Emmanuel Verge, à Cabourg. Mme Frantz WittouCk, au château les Bouleaux.
S. A. R. la princesse Louis-Ferdinand d'Or;éans-Bourbon, au château de Chaumont.
M. Raymond Allègre, à Marseille. M. R. d'Artenset de la Farge, au château de la Palanque.
M. Victor-Pierre Audras, au château de la Sablière.
Mme la comtesse d'Aulàn, douairière, au château de Fraisse,
M. Lucien Bellanger, à Villeneuve-SàintGeorges. ·
M. Benoit Roussel, au, ^château de la Fontaine.
,Mme la baronne Adalbert de Boulemont, à Strèsa.
Mme de Beaumarchais, à Rome. M. Edouard Bertin, à Cadenabbia, M. C. BalleygUier, à Bédoin.
Mme Maurice Bérard, au château de la RobertsaU.
Mme Maurice Bézard-Falgas, à la TourCarol.
M. du Boys, au château de Saint-Hùbèrt.
Mme la baronne Beyens, à Saint-Raphaël.
Mme la comtesse de Brigode-Kemlandt, au château de Folembray.
Mme Baudot, à Enghien^les-Bains. M. Bourdery-Vielliard, à Thonon-lesBains.
M. Pierre Bonnet, à GfemOnville. M. Gaston Bernheim de Villers, à Cannes.
Mme la comtesse Albert de Chaste}, au château de Vendœuvre.
M. de ChoisÊul, à Marseille.
M. de Cornulier-Lucinièfe, au château de la Salle.
M. Ch. Colonna de Giovellina, au château d'Arras.
Mme Albert Canet, à San Domencio di l'iesole.
Mme Claude Chavane, à Clianconin., Mme 1a marquise de Courcy, née Nantois, à Rennes.
Mme Pierre Carret, au château des Bormettes.
M. Carpentier, à Fontainebleau. S. A. S. la princesse Pauline de Croy, à Gracovie. -̃•
Mme la comtesse A. Dëlle Donne, i \Viesbaden.
MEUBLES
& IMMEU B1LEB
Officiera
A.JU.JL Jt.Ji.JL Jv^5 1-^53' JL JL *t^ JL ^3
Vte au trlb. à Abbeville, jeudi 1T sept. 1931, 14 h., s. b. m. à px en un seul lot ETÂBLISSEMENT ÏNDUSÎIÎEL dénom. Veri-erïes de Martaimieville ci St-Mnxent (Somme), compr. usines, mnchines, scierie, .mais, de dir. 10i2 maisons ouvrières, outillage, fonds de coinm, le tout sur 11 hect. Race, au CH. fer Nord. M. à.px 1.300.O8O f.Coris. p, ench. 250.000 fr. S'adr, à Abbeville, à M< Jacquot, av., Me Dumont.liciu. et au gref. du Trib. civï
PARI§
/Ippartertieilts; ,M •
à. veiidlre
Jachëte appart. 4 p. pr., tt cft, 17e ou 18e arr. Ecrire Jairo, Figaro Immob.
7~p)]p)ar'tetMeTTLts
maetJLblég
Cherche appart. meublé mais, neuve, ensoleillée, près Etoile préférence, salle à màng., salcn, 2 ou 3 p., tt conf. S'àd. par écrit: Garcia Hôtel Windsor, r. Beaujor.. Grands appartement? près du Bois de Bliulogrie, luxUeUsemen£ meublés, es, tout confort, pour famille nombreuse, à Jouer de suite 3 grands saldns, 6 chambres, 3 salles de bains,, salle à manger 179. rue de la Pompe. Visiter dé à à. heures.
Locations
28> r. St-Diflier (1O«), 3» et. 5 et G p, g'1 conf., soleil, libre. 22.000 plus charges Appartement libre suite, 16« arr., aucun pas porte, 2 pièces, cuisine, toilette, confort ehaiiff. Centr. Exige simclement remboursement frais installation et beau mobilier neuf suivant estimation justifiée. Valeur réelle 35.000 fr., laisse le tout net 25.000. Traiter directement intéressé. TélêpH. fclj-sées 04-35i Loyer annuel 2.5dO francs.
Odéon, 4 piëc, cuis., loy. 8,000. Passai 5 piôo. cuis., bains, conf. loy. 11.500. Europe, (i piêc, cuis., bains, conf., ic; 14.000. Monceau, 8 pièc., cuis., bains, cft, loy. 18.000. Indic!itéur,25,r.Marisnan.
M. le d'acteur Delord, à ChamalièrM. Mme la baronne de Drasche, à EbreieîiSdorf.
Mine Y. Desprez, à Chatel-Guyon. Mme Jacques Dufniis, à La Baule, le colonel Dcbains, à la Begassièrecn-Saint-He!en.
Mme d'Entremont, à Saint-Honore-lesBains.
Mlle d'Encausse de Labatut, à Saujon. M. le comte Jean d'Eudeviile, au cha-> teau de Saran.
M. Raph Esmerîan, à Biarritz.
Mme Eifoi-e Belluschi, à Milan. Mme la comtesse G. du Fort, au châfteau du Verger.
Mme Jules Fantauzzi, à Compiègne. M. A. Fourcade, à La Ciotat.
Mme Max Flersheim, à Zurich.
M. Harry Fuld, à Frahcfort-s.- Mein.. M. le marquis de Fayet, au château dé Slontmirail.
Mme F. de Gcrman-Ribon, au château de Chczctte.. Mme la baronne de. Gargan, à Saint-Liinaire.
M. Jean Garlof. au Mont-Dore. M. Eugène Geoffroy, à Evian. Miné de Cagarrîga, au château de «!̃», blaye. Mme Albert Gallant, à Lille.
M. E. de Gelis, au château de Longes. M. Ernest Gaillard, il Thiviers. Mme la comtesse Marcella Giahotti, a
Turin, V
M. Miguel Garcia, au domaine de la Lande.
M. Pierre Hainglaise, à Sceaux, M. Henri Johnston, à Bordeaux. Mme André Jameson, à Prevorzier. M. Jouslin de Noray, à Argcntàn-s.*< Creuse.
Mme Krag, à Bruxelles.
M. le marquis de la Ferronnays, à Saint-
Mars-la-Jaille.
Mme Robert de la Hamayde, à Sainte Parrès-les-Vaudes.
M. le docteur et Mme Robert Lavezzarl, .à Charrionix.
Maître Camille Legier, à Evreux. Mme J. Le Sourd, à Orsay.
Mme E. Leplatre, à Villequoy.
M. le vicomte de Lachaise, au château de Saint-Romain.
M. Georges Lemoine, à Masera.
M. Leflaive, au château de Cuirien. Mme la baronne de Laûrïstôh, au château de Roucire.
Mme R. Letestu, au château de Beau*
lieu.
Mme Le Prévost de Launay, à La RocheDerrien.
M. L. de Longeyialle, au château de Vaurenard-Gleizé.
Mme B. de la Motte Saint-Pierre, ad château de Montpoupon.
îl Geoi^cs Laserie, à Saint-Nicolas de
H Gra-^e
Mme Joseph du Lac, au château d'Au-
rèille. ̃̃̃
M le comte I estré, à Avon.
Mme Marie Jeanne Mollet, au châteaà de Montjeu.
Mme Ivan Moricand, à Saint-Jean-du» .Gard.
M. le général Mourret, à La Napcrnle. M. Maurice Mugnier, à Mu!house-fior«
riach.
A&RlYhE8 A P3ItlS
M. Emile Béer, Mme Brasseur, Mine la vicomtesse de BUysieulx, Mme la m?rquise du Bourg de Bozas, Mme Henry Bondonneau, M. C. G. Bossière; Mme e Coty-Lebaron, M. Gaston Ceïerier, M* le docteur Robert Cruet, M. A. Carlinot, Mlle de Catheu, Mme Félix Cartier, M. Gustave Dennery, Mme Daflay, M. Duhau, Mme Alexandre Êllissen, M. Exbrayat, M. Maurice Gras, 51. le docteur Ch. Grimbert, Mme Henri Hablot,. Mme Henri Jonas, Mme René Kyriacopoulo, Mme F. Lariitweîl, M. le maréchal Lyautey, M. Emile Laffargue, M. Leirmître, Mme Maurice ̃ Marie, M. Emmanuel Mazoyer, M. le vicomte de Nantois, M. Obrechtj Mme la comtesse d'Orsetti, M. lé vicomte Ch. du Peloux, M. le général Patey, M. Quantin, Mme Henry Rerolle, Mme Mathilde See, Mme René Sibilat,. M. Victor Scaliet, M. de Saint-Léger, Mme Marcel Thierry-Miea, Mlle M. Weil.
ALARÉLIÊIEUSË-OEM«DI/SÎ 2. Kilo TfôneHèt ^,32..plaetjdk'JÙtaaiidéléraë. KAKIS
Capitaine • Capif.tii* liKportants pour liypotliSiines. S.O.F.i;.n., 15,' av. du Président-Wilson.
E~viro'tR~
de JPo.f1@
[ 0 it et province
Propriétés
RfllDiri nïlDE ET FORET, pet. mam OUKU CUKEsre anc., gd cft mod,. communs, tr. jol. jard. Embarcad. Prf* « 315.000. Millut et GrftflHtïgD.r.St-Itadaf». Acîit-torai belle propriété, chasse, pêche, 100 ha., 100 kras Paris. Donner prix, si- tùàtion.' Ecrire, iarroi Figatt' Immqbil.V
:^i ̃>̃̃ COTE D'AZUR
Région de l'Escarène, intéressante prn* priêté de six hectares, d'agrément et de bon rapport, avec 400 orangers, S.OI'O pieds de vignes, 150 oliviers, 200 arbres "• fruitiers. Belle maison de douze pièce; Ferme. Eau abondante. Route restant à terminer sur S00 mètres. Prix 250.000 francs (dont une partie peut être payée en viager). R; CARNTJS, 10, boulevard Parc-Imp&rial, Nice.
St fitHiM /kjfoj. JOLIE t'IiE. Jardin
=UE-K(YÏ/llil 4.000 mq. Habitation,
tt conf. Belle récept. 6 eh. de maîtres. li bains, teiiriis (ÎOO.OOO fr. à F. LOOSEX, 7, r. d'Artois. Elys.23-40/41..
~~OMÂ!NEDES~-ODE'
't Eiiscmlile lie 1.180 heet. sraiul cliâtcnn, sr. Pare. Fermes. Plus de l.COO Ici «le Iiois. S, Pêche très riche. Chasse rép., clôt, vers les cultures, compr. cerfs, chevreuils, •*• sangliers, li(i»Kea"t chasse royale. Situa-tion magnîf. dans lss plus pittoresques, Ardennes. Atljudic. par lots et en masse. Séances Préparatoire, 5 octobre, définitive, 21 octtibre 1031 k St-Hnl>ort.Pr vis. et renseign. s'adresser a M» POSCELET, not. à St-Hilliëri (Luxembourg Belge).
r'1 ~l
s- .v
£ ^^P^^1111^-
111 On demande raiiî«au* a pincer en prëmière hypothèque, taux très avanta^, r-> Agence «are. Deuil (S.-et-O.). Tél. 30Y
5i ^i-
F*. Chasses i;"
0.
s, Chasse 800 ha. tt gib., 25 kll. PariS- l)j act.de 5.000 à cêd.Fleury,Crespi6res.S.-Of-.
Après les chaleurs du midi, loin des froids trop vifs de la montagne, c'est le climat rêvé, sédatif et tempéré. r' A. TAtëîAKOWSKY (Directeur)..
Marchés commerciaux
BLES. Paris, 27 août. Cour., 1GS à M7 I>; sept., 159 à 153 P; oet., 159 25-100 l; i de sept., ICO 25-lBi P; nov.-déc, 162- j 101 75. P; 4 de-nov.. 103 1». Cote offi- cielle 161 à 1C3. i AVOINES. Paris, 27 août. Courant,
80 P; sept. 83 à 85 P; oct., S0 50 à 80 P;
4 de sept., S0 à 79 75 P; 4 de nov., 81 à
SI 50 P.
SEIGLES, ORGES, MAIS. RIZ. Incotes.
FARINES. Paris, 27 août. Farines de consommation ^2-13.
SUCRES. Paris, 27 août. Courant,. 227 50-228 50 P; sept., 223-223 50 P; oct., 214-214 50 P; 3 d'oct., ,214 50 P; 3 de nov., 215 P. Cote ofûç^l^e. 227.^0 k 23fl. CAFES, Le Havre, 27 août. Cour., 203 25; sept., 197 25; oct.. 196 75; nov., 196 75; déc, 194; janv., 194:' févr. 193 75; mars, 19:! 50; avril, 193 50; mai. 193 50; juin, 193 50; JuJAU .194. ̃– Ventes 1.000,
sr.es.
COTON'S. Le Havre 27 août. Cour., 21! sept., 227; oct., 229; nov., 231; déc., 234; ianv., 237; févr., 239; mars, 241; avril, 213; niai, 215; juin, 247; juill., 249. Ventes 250 balles,
MARCHE AUX BESTIAUX. Paris-La Villette, 27 août. Bœufs (1.091) première qualité, 10 90; deuxième, 9 80; troisième, 8 50. Vaches (545) première, "0 90; deuxième, 9 50 troisième, 8 10. Taureaux (20 1) première, 9 40; deuxième, 8 60; troisième, 8. Veaux (1.428) première, 14; deuxième, 12 10; troisième, 11. Moutons (G. 438) première, 17 90; deuxième, 12 80 troisième, 10 80. Porcs (1.902) première, 10 90; deuxième, 9 45; troisième, 7 14.
METAUX PRECIEUX. Paris, 27 août. Cours d'achat an kil. Or 16.650 ô Argent 220; Platine 29.000.
PUBLICATION DE BANS
1° M. Franz Wieszner, artiste, domicilié à Berlin-Schôneberg, Martin Lutherstr. G. 2» Mlle Elise Agnes Korsten, sans profession, domiciliée à Berlin, Weinstr. 30, désirent contracter mariage.
La publication de l'avis doit avoir lieu dans les communes de Berlin, Paris, Nice et Cannes.
Les personnes qui verraient quelque empêchement à la célébration de ce mariage srjnt priées d'en appeler, dans la quinzaine, au Standesamt 8, Berlin N. 0. 43, Gcorgenkirchstr. 2. L'officier d'état cilil.
HOTELS ET PENSIONS
? in.*?cPAftIS-
HOTEL BURGUNDY
g, rue Duphot (ler), derrière place Vendôme. Central séj. et afî. Prix spéciaux en pension. Téléph. ville dans toutes chambres. 1MPIIII I V L'Ermitage, u bis, r- Jac"ques-Dulud. Conf, mod. Jar- din. Garage. Pension depuis 50 fr. par jour. Nid de verdure. Ttconf. Cuisine soign. Gd jardin. Prix mod. 32, avenue de Neuilly, 1VEI1II I V fol- Marché), 5, r. P.-DénCUlLLI roulède. P. de fam tr. coni. Cuisine bourg. Depuis 35 fr. VVagram 94-84. PLUS DE SOUCIS DOMESTIQUES Vous trouverez chez Mme Lacjfcte 3, rue Théodore-de-Banville, dans un appartem. très agréable, le confort, le luxe et .'e personnel qu'il vous faut pour un séjour prolonge. A MCTCI HOTEL, 30, r. Bienfaisance. AiTIotEL. Calme, conf. Pens. dep.60 f. Pens. Confort. Gdes ch. 2-3 pers. dep. 40 fr. 10, rue Erlanger. -Auteuil 51-4.3.. ENVIRONS
Vacances. Forêt de Chantilly. Pens. fam.cont. dep. 40 fr. Week-end. 110 fr. Ecr. Durel Lys, par LamorSaye (Oise). Rens.Wag. 94-84. FONTAINEBLEAU
Hôtel FRANçOIS-I", r. Royale, pr. forêt. App. av. b. Rest. ds'jard. Péns:-dep. 45 fr. La campagne à vingt kilomètres de Paris. 31AREIL-MARLY (S.-et-O.). « La -Solitude », pension de famille. Grand jardin, verger. Pension depuis 35 francs.
DrtDMirHCT Hôtel de la Plage Sterl/IvniVlIDl Marguerite. Gd confort. Car. Tennis. Parc ombragé. Septemb. 40 fr. Plestin-les-Grèves (C.-du-N.). Hôtel des Voyageurs, pension conf de 22 à 25 francs. Téléph. 12, à Plestin.
VILLEGIATURES
St-Martin-Salhnches (Hte-Savoie) L'HERMITAGE. Tout confort. Parc. Garage; 25 à 28 francs; Face au Mont Blanc.
TARIF
DES ANNONCES CLASSÉES
Offres d'emploi. La ligne 7 SO Demandes O » Enseignement 8 » Capitaux 15 » Antres rubriques 8 » Minimum deux lignes par insertion Réexpédition du courrier mm» parvenant en réponse aux annoncer parues 5 francs. enseignement
COURS ET LEÇONS
Au pair, jne Allemande désire échanger leçons, conversât, français, espagnol et anglais. S'adresser à Mlle DINGERDISSEN, chez BILHAUD, 8, square du Pont-Royal, Paris.
Feuilleton de FIGARO du 28 Août 1931 (49) Les Vies du comte de Cagliostro
.̃ Trois années à Strasbourg S
̃ "̃̃•̃̃•"• (Suite)
Cagliostro, aigri par cette trahison, s'attira peu après une méchante affaire. Il accusa injustement. un homme de -qualité, M. de Tournay, d'avoir contrefait ses gouttes. Celui-ci, fort de son innocence, protesta par une lettre foudroyante. Et la princesse Christine de Saxe, abbesse de Remiremont, propre tante du Roi, ainsi que le prince Chrétien 'de Hesse-Hombourg se trouvèrent impliqués dans ce scandale de la façon la plus désavantageuse -pour Cagliostro.
̃ Une telle mésaventure le détermina à réserver. le. monopole de ses remèdes à l'a pharmacie de .Mi' Hecht, A l'enseigne de la Vierge, seule qualifiée désormais pour fournir aux acheteurs ses poudres ou tisanes purgatives,, son huile de sucre candi, sa pommade pour le- visage, son électuaire pectoral avec la manne et toute la longue kyrielle de ses/ 11 pilules stomachiques, au baume de Canada ou bien à la térébenthine. Quant à son vin d'Egypte, à ses gouttes jaunes ou blanches, aux spécifiques contre, l'épilepsie, la surdité ou la gravelle, Cagliostro les faisait préparer sous ses yeux même, rue des Ecrivains.'
Ces nouveautés déplurent. On blâma le comt,e- de n'avoir plus qu'une seule audience par sér maine, le vendredi matin, de onze heures à midi et demie. Et l'amçrtunie éclata, dès que k- guérisseur.se déchargea en partie de ses obligations sur un domestique nommé Jacquot. Cet ancien com-
MOTS CROISÉS
'Horizontalement. I. Qui revient sans cesse. II. Qui ne grandit pas.; ÎN'égation.
[VIN ET SIROP'1
de DUSART
au Lacto-Phosphate de Chaut,
MER
h"" 'T-<~
LE CHATEAU: DE- 'LA VICOMTE,- Blois, bord de la Loire, îofêtj-- tenniSj. pens' • dep'. 4î fr., week-end 80" fr.' Parc idéal 2O..hect. Château de FLAMMERANS, près Dijon. Séjour idéal. Grand' -parc. Prix modérés. Pensions dans famille
Fam. franc, reçoit hôtes pay. ds villa conf. bd mer. Ecr. Guégan, Trestraou (C.-du-N.). Fam. pr, pensionn. C. -m., jardin, bne cuis. Mme PAULHAN, 120, avenue d'Orléans Etoile, 23, r. Villejust (lèr étage). Pens. f. priv. dep. 45 fr. Passy 35-05. Repas. Chambre, bains privés, ds appart. luxe près Etoile,' av. ou-ss repas. Tél. Passy 78-71. JEUNE HOMME
Suisse, musicien, 21 ans, distingué et tranquille, désirant poursuivre ses études en musique et philosophie à Paris, cherche pour commencement octobre
CHAMBRE ET PENSION dans famille très distinguée. Quartier tranquille et sain désiré:
Les offres sont à adresser à
M. MAX MEYER,- ̃
EVILARD (Suisse).
Ch. tt' cf. av. psns.ds fam.dist. Px mod.Hôt. part., jard. Les- Lourdines, 11 ,r.Ct-Marchand. Fin saison, beau quart., bel. chamb,, tt conf., 2 fenêt. s. jard., entr. part., 1" et., ds mil. intellect., pr 2 pers. 500 fr. p. sem.; facil. 3 pers.; 1/1 h. Expos, colon. Visite accomp.. si désir.' Ecr, N° 7266, Figaro (Ann.). Chambres meublées
Pc IWAlSirPAîT Ch.-sal,, s.d.b., ttef.
P~ MONGEAU Ch,.sal" 9, r. Rousse!.
iUUi>VEALI Px m. g, r. Rousse!.
Dans lamille disting., pr jne homme, chamb av. s. de b. indépendante. Ttconf. Renault, 136. rue de la Tour. (Trocad. 33-92.) A louer, dans-bne fara., 2 belles ch., 1 fais. sal.; s. de b., \v .-cl. part., tél. tt conf., quart. Monceau. Ecr.: N" 7103, Fig. (Ann.) Maisons de repos
54. rue du Ponceau, Châtillon-sous-Bagneux. Confort. Jardin. Téléphone. Prix modérés.
chiens & chat*
Berg. als. et belg., bouviers, briards, SaintBernard, danois, griffons, loulous, papillons, pékinois, sealhyams, scottisch, fox anglais. Chenil. 184, av. d'Italie. Paris. GGbei. 76-99 offres d" emploi
GOUVERNANTES D'ENFANTS Gbav.: fr. ou 'aile!, dem.pr ect;. Xahtès, 3'enf. D'Estrée, ̃tSfcûntJpoMè-Lïûn CFïriistèts). Pr Rouen, gouv. étrangère parl. franc, et.si si possible," angl./ pr "2:garç". "5 "et 7 ""ans"' Soins mat., mén., cout., rep. Ind. gages. Ecrire WADDINGTON, DARXETAL (Sne-Infér.). INSTITUTRICES
Cherche pour Ier octobre, Paris, institutricegouvernante parlant anglais instruction, piano, et soins 2 fillettes 7 et 8 ans. Long. et sérieuses référ. Ecrire détails et exig.: Du Vivier, Haurrena, Pyla-sur-Mer (Gironde). On dem. une institutrice pour 3 fillettes. Ecr. Mme d'Entremeuse,p. Savenay (L.-Inf.)
yill ;̃̃"
•III. Décharge d'une ancienne arme. feu. IV. Pronom personnel Adverbe de lieu. V. Joint Récipient de faïence ou de métal pour les liquides. VI. Prêtres de Bouddha Abréviation d'un mot employé pour éviter les répétitions; Deux lettres de « Ter psichore ». VII. Flèche dans une charrue; Tragédie de Voltaire. VIII. Refus Conjonction; Initiale et finale du nom, d'un auteur dramatique et poète norvégien (18261906>. IX. Supprime Bagatelles. a. I;u verbe être Action de faire avancer un navire en tirant sur un câble. XI. Désigne un homme, dans les actes publics; Pénètre. Verticalement. 1. Vives. .2, Personnage de l'Othello de Shakespeare; Symbole (himique. 3. Animée. 4. Initiales de points cardinaux. 5. Scrutateur. 6. Sans exception. 7. Du verbe avoir Port de Tunisie. 8. Ralentissement. 9. Posséda. 10. Faire la leçon à. 11..En-
droit Fleur.
"̃" Solution dû 'n° 666!
CHEMINS DE FER DE L'ETAT
Pendant vos nacnnces, utilisez les_ Services Automobiles S. A. T. O. S.
Pour faire d'agréables excursions dans les belles régions desservies par le réseau de l'Etat, vous avez le choix entre les circuits ci-après
1° La Corniche Normande (en- jours), de Rouen à Rouen, par Forges-les-Eaux, Dieppe, Etretat, le Havre, Caudebec. 2» La Route de Normandie (en 7 jours), de Rouen à Rouen (ou Saint-Malo à SaintMalo), par Honfleur, Trouville, Deauville, Caen, Bayeux, Cherbourg, Granville, le MontSaint-Michel, Saint-Mald, Fougères, Bagnoles-de-l'Orne, la Suisse normande, Falaise, Lisieux, Caudebec et Jumièges. 3» La Route de Bretagne (en 4, 5 ou 6
N« 667
Le SIROP àeWSART 1 est prescrit aux nour- 1 rices pendant l'allaitement, aux enfants pour les fortifier et les développer, de même queleVINdeDUSART estordonnédansl'Anémie, les pâles couleurs des jeunes filles.
~ooeoe~·r
Psrl», 8, m» VWtaa»
et toutes Phermacle» Ji
"il
Annonces Cletssôes ̃»^»«BtWl'acmsM!3feirBy BATJVg;X,B 31MAUCHB
1r-
offres d'empa if«o\ Gens de maison
BONNES A TOUT FAIRE
Pour séjour 4 à 6 mois Londres dans fam. ̃française, bne à tt faire libre de suite, sach. cuis.. lavage, repassage. Ecrire QUEỸ RANE,. 116, rue'de Vaugirard, Paris. On dem. b. à 'tt f. et f. de ch. Réf. exig. 2 maîtres. Se présenter de 2 h. à 6 h. André, 7, rue Vilkbois-Mareuil, Paris (17e). On cherche une .b. à tt f., bnes réf., pour 2 mait, S'adr. 9' à 10,'l à 2 et 6 à 9 h; soir 30, rue de Lubeck (rez-de-chaussée). Une jne cuisin. genre bne à tt faire. Bons renseignements. 2.1, av. Kléber, le matin. On dem. bne à tt faire pour 2 pers., place tranq. et stable. Bs gages. Réf. exig. S'adr. A. L., 6, avenue de Madrid, à Neuilly (S.). CHAUFFEURS-MECANICIENS Dem. chauff.-mécan., célibat., logé, nourri, très sérieux, ayant e.\ceîl. références. Place table. Neuilly et Touraine. Ecrire N° 7188, Figaro (Annonces).
Demande bonne cuisinière, propre, active et économe, pour mois de septembre. Ecrire en disant gages' demandés et références Mme MILNER, L'ARÇHERIE, CELLET̃̃ TES (Loir-et-Cher-)*. ̃ Cherche immédiatement deux très bnes cuisioières, une ptiSt' Taris, l'autre pour Chantilly. Meilleures références. Excellents gages. Personnes -vraiment capables-. Se présenter AI DAVIES, 26, aygji^gés Champs-Elysées. FiLLES DE CUISINE
Dem. fille cuis. Camp. 3 mois, placer. en rentrant. S'adr. 13, avenue Hoche, Paris. FEMMES DE CHAMBRE
Dame amêric. dem. f. de ch. franc, ou espagn., pari, franç., pour serv. table. S'adr. mat. 9 12 Brewster, 1 ,r.St-Janies, Neuilly. Dem. f. de ch., serv. cour., 3 mait. Bnes réf. Auiourd. de 9 h. midi et de 3 à 6 h. MARY, 22, avenue de Neuilly (Pte Maillot). F. de ch.-coutur., mén., repass. 2 m., 3 dom. Prés, aujourd. 2 à 4 60, av. Victor-Hugo. MENAGES
Dem. mén., val.-chauff. et cuis, à f.: 18, r. Raffet (16e). Ecr. ou se prés, de 2 à 4 h. On demande ménage valet de ch.-m. d'hôtel et cuisinière. Excell. référ. verbales si poss. exigées. Place stable. Ecrire DUBREUIL, 59, rue du Rocher, Paris.
Dem. nurse, 30 à 40 ans, pari, angl., pour enfants 9 mois. et 4 ans. Camp. près Blois, tout conf. Inutile répondre sans être très exp. et capable avec exe. réf. Mme Milner, L'Archerie, Cellettes (L.-et-Ch.).
VALETS HE CHAMBRE
MAITRES D HOTEL
Val. ch., cçlib., S m. Paris, 7 m. Menton
Réf. Vefb."cxig.' PT. 's'tab.'T2, av. Sycofmt'ii
villa Montmorency, de' à à 4 ou 'aprèsç-B .Si
VALETS-CUISINIERS
On dem. valet-cuisinier à partir de 40 ans cohnaiss. bien service, ̃ pour place douce. S'adresser le matin entre 9 h. 30 et midi 35, rue des Perchamps, Paris (16e). VALETS DE PIED. GROOMS On dem. valet pied. Se présenter Dubost 1, rue Boileau, (deuxième porte à gauche)
mis de magasin n'avait même pas en médecine les connaissance rudimentaires d'un Sacchi. Et c'était pourtant lui qui s'en allait visiter à domicile les patients incapables de venir. l'audience; il en rendait compte au Maître, à. sa manière, après quoi celui-ci lui remettait les drogues et les consultations écrites pour les distribuer aux malades. Cela fit beaucoup crier. On trouva monstrueux que la vie et la mort des citoyens fussent abandonnées à un ignare. Le chirurgien Maréchal ayant déposé une plainte, Jacquot encourut une îmende, pour le principe, avec défense de s'occuper dorénavant de médecine (1). Mais la « Chambre des Quinze s'empressa d'annuler cette sentence, sous la pression des autorités suprêmes, et le valet eut de nouveau toute latitude pour^cohtinuer ses fonctions.. On reprochait encore au comte de flagorner les grands, alors qu'il prétendait jadis cracher sur leurs cordons et leurs .plaques. Si de pauvres hères, sans recommandations, s'avisaient :de ne' pouvoir supporter ses drognês, quelle1! insultes! Il les houspillait, les trouvait bien effrontés de tracasser un seigneur de sa sorte; les traitait d'imbécifôs qui méritaient de crever nus sur leur fumier. Rebutés, les gens du peuple ne faisaient plus escorte à son carrosse. Parmi les personnages de qualité, certains effectuaient déjà une prudente retraite, eOgs secrétaires bénévoles de Cagliostro n'étaient pT«S, que de simples particuliers la;.mér.figé Sarasin, M. Ramond de Carbonnières, M. Stt-âub, M. Le Barbier de Tinan.
A cette époque, la ,direction de la police envoya à Strasbourg incognito, pour l'épier, un de ses ager.is les plus subtils, le sieur de Brugnières. Mais' cette fine mouche s'en revint à Paris sans avoir pu le prendre en faute.
Parfois, étouffant sous ce réseau d'intrigues, Cagliostro se réfugiait à la campagne, dans la. maison d'école du Ban de la Roche, où le pasteur Oberlin (1) Cf. lettre inédite de Straub à Sarasin, 23 décembre 1782, archives Sarasin, Bâle.
jours), de. Dinard à Vannes et Dinard ou vice versa par Saint-Brieuc, Morlaix, Brest, Quimper et Vannes;
4° La Bretagne intérieure (en 2 jours), de Dinard à Dinard, par Plancpct, Gpuarec, Carhaix. C.hàteauneuf-du-Faou, Quimper, la Pointe-du-Raz, le Faouêt, Pontivy, Loudéac et Dinan.
5° La Route de l'Océan (en 6 jours), d Angers à Angers, par les Sables-d'Olonne, la Rochelle, Cognac, Saintes, Royan, Niort, Thouars et Saumur.
Les renseignements détaillés (horaires, tarifs, etc.) pour ces différents Services automobiles sont donnés dans toutes les gares du réseau de. l'Etat, aux Bureaux de Tourisme des gares de Paris-Sainl-Lazare, Paris-Montparnasse et Rouen R. D., ainsi que dans les agences de voyages.
LA SUISSE TOURISTIQUE ET PITTORESQUE
nent les verte~ ëànpagnes et affrontent les liaiitetirs neigeuses une industrie hôteliere,l'unedespremieres du monde, retient les touristes
^\£'™S™™«ïî™tX*7™ «««on cUmctUrÇ. *̃*̃» <'AS»ce -Hidelte de. Chemins le fer
fédéraux suisses, 37, boulevard des Capucines, Pans. ¡ -̃
,);'(." ¡': :I~ ':0
LAC LEMAN
ET ENVIRONS fflpntreux
Hôtel Continental au Lac Tout confort. Pension francs français, 80. Vevey
G~ Hôte! et Parc bord
l Gel Hôtel et Palace Padruc ,ba°crd
Batcaux. 2 tennis. Garage. Proximité, plage. Pension depuis fr. franc. 80. Demander prospectus LE VALAIS
Çpans-sur-Sierne
'̃' ROYAL HOTEL. Le plus récent. « Parc. Près Golf. Piscine.
CUISINIERES
NURSES
/1' l'ô'
demandes d'emnlèfc EMPLOIS DIVERS
Très bonne coiffeuse dans les bonnes mai t sons. Mlle Zabransky 46,r.Gay-Lussac (?e) ̃ GOUVERNANTES D'INTERIEUR DAMES DE COMPAGiNIK
Dlle, 38 a., dés, seconder maîtresse ds mai- son de famille ou hôtel Ecrire COUR- TCIS, 26, tue Basse-d'Ihgré, ORLEANS. GOUVERNANTES D'ENFANTS Gcuv. angl. ch. pl. st. pour un enf. à part. 4 a. Tr. b. réf. Ecr. Miss Peacock, chez Mme André Nageotte,86,Bd Latout-Maubourg ]ne fille danoise, bne fam. clist., ^gaie, cherc. poste au pair pas s'occuper d'enfants.' Mlle LINXET, 15, rue Bréa,- Paris (6e)'. Viennoise, 30 ans, parl. allem., franç., hongrois et tchèque, ch. pi. comme gouv. d'enf. France ou étrang. Longs certif, bnes référ. Ecrire Anny Jirku, 105, rue Erlanger (14e) DUc anglaise, parlant un peu français, dem. place gouvernante d'enfants ou Dlle de compagnie Prétentions modestes. ̃ Ecrire Miss TANNER, 128 Ebury St., LONDON. Dlle, b. éduc, Franc., désire place g. près enf. ou j. f. souff. Prêt. camp. ou mer, Exp. Serv. dévoué. Ecr. Mlle Marie, chez Mme Garsault, Nizerolles, p. Dein-s.-Auron (Cher) journées Bourgeoises
Eï-pretri: hte «eut: toi. jfiurn. bourg.-oV/milaire. Mme Pioché, 84, r. Commerce |45«|. Ane. f.~de ch. dem. journ. iling,, repass., ,fàic. ou extra. BORDEI.0T, ,33, rue Blanche. I<RECEPTÈu5I
Séminariste chrec. précept. sept. Ecr. '"Àhbé Bauduin, Beaumetz, par Cartigny (Somme). Emplois de bureau f DIVERS
fille b. éduc., con. trav. bur., dact., dem. empl. prêter. 16«. Denisot, 67, r. Erlanger. SECRETAIRES
Mons. franc., 33 ans, cherche emploi secrét. ou comptable. Massieux, 19, r. Trousseau. Gens de maison
BONNES A TOUT FAIRE
D., 50 a., act., b.. éduc, tr. dév., b. réf. d. p! douce 1 ou 2 màit., pet. cuis. Couch, ..ou non. Mme Célina, 135, av. St-Quen (17«) Vve, 31 a., av. fill. 11 a., dem. pi. Ecr. Ilitch, r. du Vélodrome, Montluçon (Aljier). Allemande (Sarroise), ch, pi. c. b. à tt f. Bnes référ. Ecr. N». 7273, Fig. (AnoQ. ÇHAUFFEURS-MECANICIg'iS Cbauff., 31 a., référ. 1er brd., marié, i^^I. stab. ou extra. Voyager, même. Ecr.: M. Le
gàl, ̃1S, T.'7'd'es -Cfeuses.lainvilié' <Sr-et^Q.-)'.
Chàu"ff., 25 âT^marié; ch. place mais. bourgTR'éfér. Remise, 42. rue de l'Ouest (14e). Chauff., bnes réf., dem. pL maisoa ou ]ïjijai-; son. L. Vittet, 164, r. de la Pompe (}'&)̃' Chauff.-méc, 30 a., spécial, de gr. voit., rec. p. maît. ch. place pour voyag. si poss. Ecrire WENDEL, 40, rue Laugier (17'). Çhauff.-méc., célib., 30 a., sér. réf. dem. pi. imp. rég. Nadaud, 63,r.Thiers, Boulogne-s.-S. Chauff. début, ch. pl. mais, bourg, ou livraison. GIRARD; 29, r. de Sambre-et-Meuse.
lui offrait de grand cœur une hospitalité rustique. Quel soulagement alors, pour le philanthrope incompris, que d'épancher ses confidences dans le sein dé cet ecclésiastique vertueux, honneur du sacerdoce, et qui goûtait, néanmoins le merveilleux, étudiait Swedenborg, citait Lavater ainsi que les mystiques éminents, et ne laissait pas d'avoir luimême des visions étranges et admirables La nuit, quand leur hôte s'en allait explorer les ruines du château la Roche tout comme il faisait en Courlande, dans là forêt de Wilzen Obérlm et son épouse s'astreignaient à veiller, pour le cas où l'ange Anachiel leur apporterait de la vaisselle d'or et d'argent' de la part du comte. Mais jamais ils ne reçurent cette .yisitatioa angélique (1). "La Providence voiilùt bien dispenser à Cagliostro,' comme pour lui; ijbnner la force de supporter jusqu'au bout tant de chicanes et de vexations, une joie immense. Rentrant un soir chez lui, rue des Ecrivains, il eut la surprise d'y trouver l'être qu'il chérissait le. plus, le chevalier d'Aquino. Ce vénérable gentilhomr^ç, avait appris par les gazettes le séjour de Caghostro à Strasbourg. Il s'était imposé tout exprès.. ce jong et fatigant voyage de Naples en Alsace pdùr resserrer les nœuds de leur ancienne amitié. Lé chevalier visita les chefs de la ville. Il leur dit, à chacun, ce qu'il pensait de Cagliostro et témoigna de la distinction avec laquelle il l'avait toujours vu traiter en Italie. Cette-" relation, duf;à Caglltosftp luf-ijïême, représentait un document 'capital 'aux"" yé'ûx' de Clemen- tino Vannetti. Car elle -établissait un lien de plus entre Alexandre de Cagliostro et Giuseppe Balsamo. Il s'agissait bien, en effet, de ce chevalier d'Aquino, frère puîné du prince de Caramanica et grand amateur de sciences occultes, qui avait patronné Balsamo du temps où cet aventurier cherchait fortune à Malte et dans le royaume de Naples. Pareille coïncidence ne pouvait manquer de frapper très vivement le secrétaire perpétuel de VAccademia degli Agiati.
(1) Cf. "l'article- de Mme Ernest Roerich, Revues alsacienne illustrée,, vol. XII, 1912, p. 55.
.M~~ des beaiix voiiaaes e t des doux une séjours. .ind Des chem~ns,de fer électriques rapides et confortables sillon-
Pou,r 'tous renseignements siir,le choix d'une station e dri;spotUve;s'adresser àl'Ageuce officielle dè,s Chéluins (je fer
J 2L.
•Mi fj '• ̃̃̃̃ •̃
f AE 'i ~1:
dem. d'emploi iswi^
dI~III (' Iv°f
CHAUFFEURS-MECAN. (suite) "hauff -méc, 14, 6 et 5 a. m. mais., extra Paris. yoyag. MICHEL, 4, rue Ramey. Chômée, 50 a., habit. voy. et gr. voit., d. pi. stab. ou ext. Hamon, 13, r. d'ArmaiHe. Ch.-méc. exp., marié, dem. pi. Paris-camp. B.. r. Ecr.. Edouard, 5, pl.Parmentier.Neuilly Chauff.-méc;, perm.1907, ttes voit., dern. pi. m brg. 10 ans, dem. place. Ferait extra ou i-oyag: OGER, 3, rue Jean-Baptiste-Dumas. CUISINIERS
Chef cuis.-pât. d. pi. forte maison. Paris ou 3ir.p, BILLIOU, 8, r. Marie-Benoit (12°). • CUISINIERES
Fxc. cuis cord.-bleu, d. pi. ou ext. av. aide. Bnes réf. Ecrire Marie, 51, r. Lauriston. Cuis. et fme de ch. dem place ensemb. Paris ou extra. Ecr. N° 7146, Figaro (Ann.). Cuis. ch. place, fais. pâtiss. Bnes référ. Mme Félicie, 10, rue Saint-Jean, Paris (17e) J. f., 30 a., ch. place f. cuis ou extra. Ecr. Mme_.Bl. Raujeard,l,r.Paul-A!bert (18°).
Cuis.-pâ/ -39 ans, dem. pl. camp, ou mer.
B, réf.'Ecf;Juliette, 42, rue des Volontaires. FEMMES DE Cil AMBRE
F ch., cour. serv. fais, ling., d. pi. ext. ou stab. Ecr. Catherine, 3,-r. Rabelais (8e). F. ch. dés. pl. av. val. ou 2' i. ch.; couture, linger., emball. Voyager. Bnes réf. Libre 15 sept. RENOUX, 5, passage Landrieux (7«). B. f chv, sér., s. dame, coût., mén., s. t., d. pl. ou extr. Thérèse, 30, r. Arc-de-Triomphe. GARDE D'ENFANTS Près P. N., mén. prend en garde enf. B.soins. Mme Lepage,r.de Flandre,Vert-Galant (S.-O.)
r
NOS j
PETITES ANNONCES
sont reçues ))
AVANT 18 HEURES l j
A Figaro, 14, Rd-Point des ChampsElysées.
AVANT MIDI t
Garde-Meubles Delasrange, 30, rue Drouot.
Aux Librairies t
Mauger, 14, rue de Bellechasse (7»). t. Martin, 72, boulevard de La TourMaubourg (7e).
j Perroiot, 59, boulev. Malesberbes (8e) j ̃' (Saint-Augostîn). i -̃
Debare, 26, rue Constantinople (8e) j -(place Viliiere).. --» CheVrier, 14, rue yVintimilie. (9e),
Jàilloi, 7, rue de l'Alboni (16e). ,j
Chevillet, 114, rue La Fontaine (16«). Frayez, 2, rue Dufrénpy (16e).
Deschênes, 62, rue Boissière (16e). Duhême, 16, rue de Chartres, Neuillysur-Seine.
Et au
Cordon Bleu, 71. r. de la Pompe (16«).
.̃
Pour détraire chez vous PUNA6SES PUCES, VERS, MITES et leurs ceiafs
ADRESSEZ-VOUS A UN
Sï=* EG X.A. !-• I»" E3
Opération radicale GARANTIE 1 AN Par gaz Gudeloïne sans danger Nettoyage et réfection de Literie
PARIS et PROVINCE -:̃
LUBIS. 52, rue Decamps, PARIS Cl* Téléphone Trocadéro 33-32
~HaBS~S~!fMS~ah)t)m~)~m<tm~
-4IIIIIIIIII
REGION DE BALE Rheinfelden
Station d'express, 7 heures de Paris. Bains salins, bains carbogazeux, cure d'eau Source des Capucins, Source Madeleine GRANDHOTELdesSALINES 1" ordre. Pension à 14 francs suisses. Tous les moyens curatifs dans l'hôtel même. Toutes les salles de bains privées sont installées pour suivre les traitements. Grand parc. Vastes terrains de récréation pour les enfants. Sports d'été. 4 tennis. Envoi franco du prospectus illustré. SUISSE OîllESTrALE Zurich
HOTEL HABIS-ROYAL. En face.d. la gare. Chamb. avec eau cour. Prix modérés
dem. d'emploi fruitëf- GARDES DE PROPRIETE
Ménage petit rentier dem. place gardien fme sans emp loi, mari petit trav. Référ. Baurier, 31. r. Nationale, Le Coteau (Loire). MENAGES
Mén. tonkinois dem. pi. cuisinier et f. de ch. HUU, 23, rue Brey, Paris (17e arrond.). Mén bne cuis. fais. pâtiss. et bon'chauff.méc permis 1907, 40-42 ans, dem. pi. ext. ou stab. eus. Sér. Morvan, 214, r. St-Maur. Mén., cuis.-pât. et v.-m. d'hôt., stable ou extra, ensemble ou séparément. Libres. M. Jacques, 62, rue de Longchamp, Paris. Ménage, 27 et 30 ans, chauifeur-mécan._ et cuisinière, très au courant, excell. réter., cherche place stable. Libre de suite. Ecrire MARCEL, 12, rue Durantin (18e). Ménage, chauff.-valet et cuisinière, demande place. HE\Rr 34, avenue Diontaigne. Mén., chauff.-val. et cuis., fill. allant en cl., ch. pl. Jean Pouey, 3, r. Alb.-Samain (17e). Mén belge, val. ch. et bne à tt f., ch. pi. Bnes référ. Ecr. N° 7257, Fig. (Ann.). Mén. sér., valet-m. d'hôt. et cuisin., dem. place stab. Long. et bres réf. Libre 10 sept. Ecr. Roger, 324, r. de Belleville, qui transm, Mén., m, d'hôt. -valv e£ bne cuis., dem. place. Bonnes référ. JEAN; 4,. rue Montholon. VALETS nE ..CHAMBgB
v MAITRES D'nOTEl
Maît. d'hôt. dem. pf-ou extra, chasse 'ou château. EMILE,'J4, rue de Clichy, Paris. A.ptrichieii ch. place valet-m. d'hôtel. Bnes référ. Ecrire N" 7232, Figaro (Ann.).
V.-m. d'hôt., ch. p1. cause dép. mait. Très
b. certif. MARTIN, 22. av. P.-I"-de-Serbie. V.-m. d'hôt., b. arg., perm. cond., marié, 2 enî. b.âge, ch. pl. pr m. ou f. sept., prov., chat, ou mais. bourg., fme non occup. ou t. grille. B. certif. Rec. p. m., act. Pépin, chez Mme Breuillaud, 323, r. St-Martin (3e) Dem. pi. val. ch. ou v:-m. d'hôt. Sér. réf. verb. Même colonies. Ecr.n" 7256,Fig.(An.). Jne Alsac., 18 a., bnes réf., ch. pl. ds bne mais, pr 1" septembre. E. CUCUAT, 336, rue du Lavoir, Marckolshehn (Bas-Rhin). Vaï ch.-m. d'hôt. soign. dem. place ou extra. Sér. référ. LOUIS, 86, Bd Saint-Germain. VALETS-CUISINIERS
T h., 28 a., d. pl. val. ch.-cuis., tt seul, chez Mr seul. Laporte, 87, boulev. Haussmann. agences
de placement
CHAUFFEURS 1er ordre proc. grat, par Société des Chaujlcurs. 103, rue Lauriston (Passy 92-24, 92-25) Nomb tfe memb^l^CO, Réouverture let septembre AG. MALESHERBES, 20, rue de Phalsbour?-t*fetro- Malesherbes). Personnel choisi.
recherches
fîflDflW «-chef de la sûreté de Paxis
f~flRON ex-théf de la SGrelé de Patié.
Renseignements. Enquêtes.
Surveillances. 8. rue de Berri (Fivsé=- 28-28
Mais cette visite du chevalier avait-elle eu lieu effectivement ?. Personne, malgré les dires de Cagliostro, n'en avait gardé le souvenir à Strasbourg. N'importe, il n'en restait pas moins que le comte, cherchant à se prévaloir d'une amitié flatteuse, nommait précisément le gentilhomme dont la protection avait été jadis si profitable à Giuseppe Balsamo. •
Sans doute, le libelle de Sacchi fourmillait de mensonges. Clementino Vannetti n'avait jamais pu croire que le Maître fût le Napolitain Tiscio, ancien perruquier et fils d'un cocher du duc de Castropignani. Mais la rencontre de Sacchi et de Cagliostro à Valence d'Espagne, ville qui figurait également sur l'itinéraire de Balsamo, était une indication à retenir. •
Balsamo, quand il disparut au printemps-ëe 1776, se faisait appeler le marquis Pellegrini. Or, Mr Bousie n'ai'flrmait-il pas que ce même nom avait été celui de Cagliostro à Londres, dans les premiers temps ?. Le comte et la comtesse, arrivant en Angleterre vers la fin de juillet 1776, -peu après la disparition du couple Balsamo, possédaient plus de deux mille livres sterling en pièces d'or d'Espagne, ainsi que des voyageurs, venant en droiture de ce pays.
Clementino Vannetti ne perdait pas de vue que, dans sa"' procédure contre William Scott et Mary Fry, le' comte avait déclaré être natif de Sicile, comme Balsamo, et que son prénom était alors Joseph, comme celui de Balsamo.
Enfin, plusieurs Strasbourgeois avaient connu au guérisseur Cagliostro une canne fort élégante, renfermant dans son pommeau une montre à répétitioti environnée de brillants, 'toute' pareille à celle dont la maison Silvestre, de Cadix, réclamait le paiement au marquis Pellegrini.
Le cardinal de Rohan admira tellement cette canne qu'Alexandre de Cagliostro' ne put se. dis-
BÊNÉDICTIiE A l'eau, le rafraîchissement tonique 1 LA GRANDE LIQUEU& FRANCASSE"!
Les meilleurs médicaments se trouvent A LA PHARMACIE NORMALE, 17 et 19, rue Drouot
LAC DE LUCERNE
ET DES OUATRE-
CAiSTQISS
Bpunnen
Exquis séjour pour le printemps, l'été el l'automne. Kursaal-Casino. Grande plage à la mode. Hôtels de toutes catégories. Prospectus par le Bureau Officiel de Renseignements à Brunnen.
Lucerne
BELVEDERE
Près du Palace, jardin, eau courante, pension depuis fr! français' 6$.
AUTOMOBILES
OCCASIONS I
'•" "Catlbrioiets
̃Cabriolet- CITROEN B-2, état impeccable. 52, avenue de la Porte-Montmartre. J Concluites
̃ ïntér'.ieiLil'eis
HOTCHKISS 4 et 6 cyl. 1930. FIAT 7 CV. Bas prix. ORDONNEAU,, concessionnaire, 60, avenue Kléber, Paris.
FORD, cond. int. luxe, 4 pi., 2 portes, mot. 19 CV, sortie usine' dep. 1 mois, roulé 1.000 ki!om. Prix 16.000 francs. 68, rue des Pyrénées, Paris.
A Mil TAD c- L'4 P1- malIe- état gar.
AlYllLvAlV l;ar partie. Visible
Bar Empire, 6, boulevard de Strasbourg. Cplend BERLINE KZ-3 fin 1929, comme neuve. SARTHOU, 11, rue du Pré-SaintiGervais, PANTIN.
DELAGE D. R. 14 CV, 6 cyl. Particulier vend d'urgence conduite intérieure 6 places, parfait état. AYRÀULT,. 7; ,boulevard de Sébastopol,' Paris.
Partie. vend C-6 F, berline grand tourisme, luxe, part. état. 21.500 francs. 46, rue Albôuy, Paris.
"ÏA Cond. int., parc-chocs, état neuf. ^"1 REMY, 51, rue Houdan, SCEAUX. CITROEN B-Î4 G -familiale. B-12, cond. intér. comm. très bon état.' VILLEMIN, ̃46,. rue Auger, PANTIN.
F'/p/~ BERLINE, intérieur
C' x rj | A]A BERLINE, intérieur
sO r l"ull velours.: 45, avenue
Friedland, Paris. i
PEUGEOT 201 Cond int. 4 pla.,
PEUGEOT •ZÔT^état.MSe ne,,Ve 13,500 francs. 164, boulevard Jean-Jaurès, CLICHY.
recherches i*uno) UHDDK 34,r.St-Marc, rens s. tout, partout, BHntlli enq., surv., div. Centr. 84-51,49-45 occasions
GURLY. MEUBLES DE BUREAUX Bureaux ministres depuis .340 fr. Bibliothè- que, 650 fr.; fauteuils, 100 fr.; ministres, double face chêne, 535 fr.: en acajou, 610 fr.; dactylos, 190 fr.; classeurs verticaux, 570 fr.; classeurs à rideiu, 190 fr.; tables, 200 fr.; chaises, 35 -fr.; sièges confortables cuir, 300 francs. Remise spéciale à MM. les lecteurs du journal Figaro.
Place de la Bastille (entrée 2, rue de la Roquette). Diderot 87-90.
WARRANTS RIVE GAUCHE, 107, Bd StGïrmain (M° Odéon). Occas. en mobil., bronzes, marb., tapis, lustr., argènt^Exp.monde eut.
wè **ïï: »? SIS iâ'ë
SOLDE TAPIS
MOQUETTE, 27 FR LIS: MOQUETTE ^rPV38FR. CARPETTES FOYERS
Grande Fabrique de Tapis,
13, rue Maubeuge (carref. Châteaudun).
penser de la lui offrir (1). Ils en étaient effectivement aux petits cadeaux. Le comte recevait-il une boîte en or, il ripostait par une boîte encore plus belle. Le cardinal envoyait-il à la comtesse Serafina, pour sa fête, un Saint-Esprit avec le portrait de Cagliostro enrichi de diamants (2), le comte lui adressait en remerciement un gros solitaire, gravé aux armes de Rohàn, superbe joyau que les experts évaluaient à plus de vingt-cinq mille livres. Aussi le cardinal ne se lassait-il pas de le montrer aux visiteurs
C'est son propre ouvrage, répétait-il d'un air ravi, en le faisant miroiter. Il l'a créé avec rien, entendez-vous? J'assistais à l'opération, les yeux fixés sur le creuset. (3).
En trois ans d'une amitié étroite, le cardinal n'avait éprouvé aucune déception. Cagliostro le fascinait comme au premier jour par la multipli:cité de ses talents. Cet alchimiste, qui était aussi un médecin, ce médecin qui était aussi un proohète avait annoncé la mort de l'Impératrice Marie-Thérèse en novembre 1780, cinq jours avant que la nouvelle en parvînt à Strasbourg. En octobre 1781, il avait prédit que la Reine de France accoucherait d'un Dauphin. Ses oracles se vérifiaient immanquablement. Aussi, bien loin de se refroidir, comme chez certains amateurs volages, la confiance et l'enthousiasme allaient-ils toujours croifsant chez le ppinco»évèque de' Strasbourg. Constantin Photiadès.
'̃*̃•̃"
**̃ ï.
(1) Cf. Archives nationales, X2 B 1.417, interrogatoire de Cagliostro à la,Bastille, 30 janvier 1786. (2) Ibid.
uRi
flndermatt
ANDERMATT altitude. Départ des routes alpestres les plus grandioses de Suisse Gothard, Furka-Oberalp, Schrllenen.
OBERLANQ BERNOIS Adelboden
(Route Lotschberg)
KULM HOTEL
Dernier confort. Prix mod. Magn; parc. Tennis. Orch. Garage. Lieu de séjour idéal.
RPNAI II T Vivasix 1929, cond. intér.
R~l~AULT Vrswsiz superbe voiture,
KEl^iAUl-* 1 5 places, superbe voiture,
bien équipée, très bon état général. DATIN, 18, rue Desrenaudes. Wagram 09-97. 5 et <B C1T
6f\J RENAULT, très beau torpédo, p.VT brise arrière. ROBINEAU, 7, rue Dugommier, Paris.
Divers
STGERMAIN AUTOMOBÏL, F BAROEN, Directeur.
HOTCHKISS
CITROEN
OCCASIONS RECENTES DISPONIBLES. 268 bis, boulevard Saint-Germain, Paris (7«) (Chambre des Députés).
CITROEN C-4, frein différentiel.
prjx 12.500 francs. 6, rue Caporal-Peugeot ~(17s). Wag. 75-45. Très bonne, très belle 4 places
7 CV MATHIS.
BRETON, 131, boulevard Sébastopol, Paris, ~iEP~~AT10N~
Faites réparer vos voitures '"•
UNIC
tàpideffletit et soigneusement
par
OUVRIERS SPECIALISTES
Sans engagement de votre part et sur simple demande, un de nos collaborateurs se rendra à votre domicile pour l'étude de tous
devis de réparations.
GARAGE ECLAIR
55, rue Rivay, jLevallois. Pereire 97-64.
AMEUBLEMENT
TAPI9
occasions (suite) DIVERS
Armes d'occasion achat, échange. JEANMOT, 21 bis, rue Chaptal, Levallois (Semé). Occasion. Pathe-Baby projecteur 399 fr. Eermejillo, 40, rue François-Ie», Paris '.8e). capitaux tV.^ VALEURS de PLACEMENT
Ge;fJon de capitaux et de portel. suivant méth. eommerc. Rev. import Capitaux garantis toujours en mains. J. MARMltK, remisier accréd., 15, rue Monsigny, Paris. J'offre en Société très belle situation de Directeur Paris à Mr intellig. trav. dans industrie facile prouvant gros bénéf. 5.000 clients, plusieurs voyageurs, autos, etc. Apport 250 000 fr. Voir directement illuNKi, 171, boulevard Voltaire, de 10 h. 'à 12 h.
if, ̃'>̃ i
Imprimeur-gérant DETOT.
Paris. Imprimerie de Figaro,
14, Rond-Point des Champs-Elysées. Papiers der ?apeterie« Navin*
(A suivre.) Copyright by Librairie Pion, 1931.
(3) Cf. Mémoires de la baronne d'Oberkirch, Paris, Charpentier, tome I", p. 148.