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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1931-07-14

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 14 juillet 1931

Description : 1931/07/14 (Numéro 195).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k296658t

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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LA POLlTiatîÈ

Les garanties

des garanties

Quelles que soient les assurances don-

NïIgSg nées par l'Allemagne pour attendrir nos

JjOv banques et les -rendre plus généreuses

que M. Hoover lui-même, une seule

chose est certaine sa bonne volonté n'aura que la durée de sa détresse.

En envoyant un technicien, le docteur Luther, à Paris, au lieu d'un de ses hommes d'Etat (s'il en a), le Reich a marqué son parti pris de maintenir sur le plan financier une discussion dominée cependant par le plan politique. Il nous avait déjà donné la même indication en se dérobant à tout entretien direct avec le gouvernement français, en s'obstinant à faire passer par Londres et Washington le fil entre Berlin, et Paris. "•'•• ̃ ̃-•̃̃̃:̃̃̃̃ Collusion pou* t exploitation de la France. En-

j i

cerclement pour notre étranglement, au nom de la solidarité mondiale et de l'infaillibilité américaine. La solidarité mondiale s'est manifestée par la sollicitude envers l'Allemagne, qui menace de nouveau le monde par une frénésie de destruction, non seulement intérieure, mais extérieure, et qui ne remédierait à la première que pour précipiter la seconde. Elle nous tend la main, en nous montrant le poing. Elle imp'ore l'assistance internationale, en prononçant une offensive sur tout le front international réparations, responsabilités de la guerre, désarmement, Anschluss, revision des frontières, de toutes les frontières.

C'est hier qu'a été inaugurée, sur le champ de manœuvres de la Reichswehr, une énorme mappemonde où l'Alsace-Lorraine figure parmi les terres allemandes à récupérer.

Dans la pensée de Berlin, comme dans la réalité, tous les éléments de ce front sont solidaires. Notre débâcle dans un secteur doit déterminer un effondrement général. La fin du « tribut » implique la fin du mensonge qui le motivait, le mensonge de la culpabilité allemande la fin de ce mensonge entraîne celle de touîes les garanties établies contre la récidive d'un crime imaginaire. L'article 231, qui consacre ce inensonge, étant- la base debout,. le traité de Versailles, ainsi que le proclame la presse allemande, la revision de cet article commande celle du traité elle exige même un renversement de la situation entre des vaincus qui deviennent des victimes, et des vainqueurs qui ne sont plus que des imposteurs. C'est la France qui doit des réparations. On signale l'arrivée à Berlin du sénateur américain Shipstead qui, aux Etats-Unis, est à la tête de la propagande en faveur des thèses allemandes. L'infaillibilité des Etats-Unis, en politique et aussi en éthique, se mesure au succès de cette propagande. En matière financière, cette infaillibilité a fait ses preuves par des krachs qui, ayant ébranlé l'univers, leur sont un titre à le régenter, et par le krach de tous les p'ans que leurs techniciens les plus qualifiés ont élaborés pour le sauver. Le dernier, le p:an Hoover, aura moins vécu que les plans Dawes et Young et aura été plus malfaisant. Il aggrave la crise qu'il se proposait de conjurer, en donnant une prime à ses causes l'outrecuidance du Reich et l'imprudence des capitalistes américains.

Les premières réparations sont demandées à la France, sous forme de nouveaux crédits à fonds perdu, destinés au renflouement des finances du Reich, au sauvetage des capitaux américains, au recrutement des électeurs allemands par M. Hoo^ ver. Pour son salaire, la France sera traînée en accusée devant la prochaine conférence du désarmement, où, au nom de la justice, elle sera sommée de remettre son épée à l'Allemagne.

On parle de garanties en pouffant de rire. Si on veut être sérieux, pourquoi ne pas chercher les garanties réelles des garanties verbales ? Pourquoi, à défaut de l'embargo sur les croiseurs allemands et de la réoccupation de Mayence, ne pas exiger, comme préface à la conférence du désarmement, une enquête approfondie sur les armements irréguliers et offensifs du Reich ? Pourquoi ne pas exiger la neutralisation par internationalisation des chemins de fer allemands dans les zones frontières et celle de l'aviation, ainsi que des industries chimiques ? Il y a là une matière, louable à cette coopération dont on nous rebat les oreilles.

Si ces demandes sont écartées, que répondre à ceux qui prétendent que la finance germano-américaine mène le monde, domine les gouvernements et se propose l'asservissement de la France ?

M. Mussolini s'entretient

avec M. Stimson

Rome, 13 juillet. Le Giornale d'Italia annonce qu'hier après-midi M. Mussolini, pilotant un .canot automobile, est arrivé à Nettuno, venant d'Ostie. M. Stimson est monté dans l'embarcation et a eu avec le chef du gouvernement un entretien cordial.

Mme Stimson a pris place à son tour dans le canot qui, sous la direction du Duce, a fait le tour de la baie.

A leur descente, tous trois ont été reçus par M. Grandi, ministre des affaires étrangères. M. Mussolini est ensuite rentré à Rome.

EN DEUXIEME PAGE

CREDIT N'EST PAS MORT par Abel Hermant

de F Académie française

LA. TENTATIYE'DE LE BEIX ET IDOIRJST

LE TRftlT-D'yqsriOH

POURSUIT SOH 1/OL1 VERS TOKIO A son entrée au Japon mmmmposante escorte aérienne T encadrera

Ayant pris son vol avant-hier dimanche 12 juillet, à 4 h. 46, le Trait-d'Union passait à 6 h. 3 au zénith de l'aérodrome d'Evère, à Bruxelles ;i 19 h. 30 (heure russe), il était signalé à Moscou, ayant parcouru 2.600 kilomètres environ en 13 heutes 14, à la moyenne de près de 200 kilomètres à l'heure.. C'est aux alentours i de £ heureï. du Hfnatin "que Le Brix, Doret et leur compagnon Mesmin ont dû fra:nchir, près d'Ekaterinenbourg, l'Oural pour foncer, par les immensités sibériennes, vers la ,Mandchourie et le Japon.

W ..̃;̃̃.

Au Japon, où la nouvelle du départ du-Traitd'Union annoncée par l'Osaka Mainichi et le Tokio Nichinichi, a créé une émotion et une excitation intenses, on prépare, dans l'espérance d'une victorieuse liaison aérienne Paris-Tokio, un accueil ,magnifique à son équipage.

Toutes les dispositions ont été prises pour que le Trait-d'Union soit signalé bien avant son entrée dans la zone japonaise, afin de lui faire une réception aérienne. Voici, en effet, d'après un télégramme adressé par le journal Osaka Mainichi à l'Ami du Peuple du matin, comment sera reçu le Trait-d'Union à son arrivée dans le ciel nippon OSAKA, 13 juillet (13 h. 30). L'aérodrome de

Tachi Kava, près Tokio, qui s'attend à recevoir le

Trait-d'Union, a déjà organisé une réception en- thousiaste.

Des que le Trait-d'Union passera ^ur Osaka, plusieurs fusées seront lancées successivement pour montrer aux aviateurs qu'ils sotltprès du but. Plusieurs avions appartenant à l'armée et <i l'as- sociation aérienne des étudiants aux écoles japo- naises.id'-amatiqu, ..à l'Osaka Mainiohi et .au Tpkiet Nichinichi se dirigeront' sur la province de Hakoue pour accueillir et diriger te Trait-d'Union veré sa destination. ̃̃ Selon le correspondant spécial à Moscou de l'Osaka Mainichi, ce matin, à 11 heures (heure locale), on- était, à Moscou, sans nouvelles du Traitd'Union depuis son passage sur cette ville. Mais on était sans inquiétude, les conditions atmosphériques étant favorables pour la nuit. Osaka Mainichi.

r*"1

̃*

II n'y a pas lieu, en effet, de s'inquiéter. Le Brix et Doret ont saisi avec un remarquable à-propos l'occasion des conditions atmosphériques qui, dans' leur ensemble, se présentaient favorables.

Elles n'étaient pas, ainsi que nous l'avons dit entièrement idéales, mais les vouloir idéales ce serait renoncer, ou presque, à toute entreprise. Le succès doit sourire à ceux qui savent se décider. Il faut le croire, et l'espérer, surtout en une circonstance dont tant de gloire doit venir pour

BULLETIN DU JOUR Les artafes

de M. de Chateaubriand

M. Tardieu, qui est un excellent ministre de l'agriculture, se préoccupe de reboiser la France. Il a raison. Mais pendant que son administration fait de louables efforts pour reconstituer notre domaine forestier, les édiles parisiens, et particulièrement le Conseil général de la Seine, déboisent Paris. C'est une contradiction fâcheuse. Le charme, la salubrité de notre capitale lui viennent, en grande partie, des beaux parcs qui élèvent encore leurs frondaisons dans beaucoup de quartiers. Les impôts excessifs qui pèsen.t sur les propriétés non bâties tendent à faire disparaître, les uns après les autres, les jardins privés. Au moins la Ville et le Département devraient-ils veiller jalousement sur les ombrages dont ils sont les possesseurs. Hélas le Conseil général ne songe qu'à en faire de l'argent

Alors, que. la mode, est revenue de planter des arbres, voire même des bois entiers consacrés à une grande mémoire ou à de glorieux souvenirs, il est paradoxal que le département de la Seine sacrifie avec tant de désinvolture les chênes et les cèdres plantés par Chateaubriand dans l'enclos de l'Infirmerie de MarieThérèse.

Figaro a déjà exprimé la mélancolie des amis du vieux Paris devant ce barbare sacrifice C'est pour élever de hautes maisons destinées à abriter le Centre social des étudiants américains que l'on va commettre ce sacrilège Nous àimons bien les étudiants américains, et nous sommes très heureux de les voir rechercher l'enseignement de nos maîtres, mais il est facile de les loger ailleurs dans Paris. Ne leur a-t-on pas offert des terrains de même contenance dans la Cité universitaire ? Ce serait bien étrange que ces jeunes gens qu'attirent nos let-

j

l'aviation française. Une gloire qui rejaillira sur tout ce qui est français.

Si, en effet, les bulletins météorologiques de samedi dernier annonçaient que sur certaines parties du parcours, les vents ne souffleraient pas pour nos vaillants amis, de nouveaux renseignements laissent entendre que le ciel semble se mettre gentiment du^côté du Vrait-d'U nion, là où précisément il n'apparaissait^às .devoir exagérément seconder le courage, l'énergie et l'ambition de l'équipage du Trait-d'Union.

Les renseignements que voici ont été recueillis hier après-midi à l'Office national météorologique De Moscou à Nijni-Novgorod un peu de vent de côté. Secteur Sud-Sud-Ouest.

Vents favorables Ouest et Nord-Ouest jusqu'à Ekaterinenbourg et Omsk.. Pas de renseignements précis sur la région immédiate de Tomsk, mais un poste météo situé au Sud de Tomsk indique à cet endroit (Sud de Tomsk) des vents d'Ouest-SudOuest plutôt favorables.

Pour la région d'Ekaterinenbourg à Tomsk, ciel demi-couvert, 'les nuages les plus bas étant à -1.500 mètres d'altitude.

Dans' l'ensemble, sur la région parcourue, les circonstances auraient été plus favorables que les prévisions. D'après des renseignements reçus d'Hanoi et concernant la Mongolie et la Mandchourie, le temps s'est amélioré et arrangé du côté du Baïkal et du Haut-Amour.

Pour la Mongolie le plafond est moyen et partiellement nuageux. Les nuages sont à 1.500 mètres. Le temps est assez beau. Brume sèche parendroits (brume sèche et composée de poussières) sans vent.

Beau temps partout sur la Mandchourie.

titinéirâirè et fhoraire prévus

Voici le tableau itinéraire ".et horaire qui a été nràvn-Tinr l'pnninase du Trait-d'Union

Le Bourget Dimanche, 4 h. 44 Bruxelles 6 h. 3 Kœnigsberg *?, £• Nord de Moscou. 17 h. 15 Nijni-Novgorod >i i 19 h. 45 Ek'aterinenbourg. Lundi, 1 h. 15 Krasnoïarska 13 h. 15 Tchita ̃.••̃–̃̃' 21 h. 45 Moùkden Mardi, 9 h. Entrée au! Japon 18 h. 45

L'itinéraire 'final au-dessus d'une partie de la Sibérie, de la Mandchourie et du Japon sera le suivant .'• -• ̃: .̃̃ Tchita, TsislSikar, Kharbine, Moukden, Keijo, Urusan,. Hirshima; 'Yokohama, Osaka, Hanamatou, Tachikavva, Tokio.

La distance Paris-Tokio est d'environ 9.800 kilomètres en ligne droite. Le tableau de marche des deux aviatéiirs prévoit une distance de 10.800 kilomètres à parcourir..

très, nos arts ou nos soieftcçs, s'obstinent à détruire un paysage historique et tout chargé d'osprit • r. ̃'̃̃̃ ,«.• 'Chateaubriand avait? tfâit de gros sacrifices pour sauver rinfirmerig'dë Marie-Thérèse, fonI dée par les soins de Mme de Chateaubriand. Il s'était endetté pour ëil disputer les terrains à une compagnie d'entrepreneurs qui se proposait d'y établir un café et des montagnes russes, « brait qui ne va guère, dit l'auteur des Mémoires, d'Outre-Tombe, avec l'agonie ». Pour ménager, à ses dernières années le calme, la solitude et le silence propices au recueillement de l'homme attentif à mettre un intervalle entre sa vie et sa mort, Chateaubriand avait entouré le pavillon il s'était retiré de champs, de pelouses et de bouquets de bois. « Le recoin, disait-il, est extrêmement solitaire, il ne me rit point comme le recoin d'Horace, angulus ridet. Tout au contraire, j'y ai quelquefois pleuré. » Et c'est ce recoin ennobli de ces larmes de poète que l'Amérique nous dispute « J'y ai planté, écrit encore René, vingt-trois cèdres de Salomon et deux chênes de druides; ils font les eornes à leur maître de peu de durée. Ils croissent chaque jour du jour que je décrois ils se marient à ceux de l'enclos des Enfants-Trouvés et du, boulevard d'Enfer qui m'enveloppent. Je n'aperçois pas-une i»aiibir;.& deux cents lieues de Paris, je serais moins séparé du monde. » Dans quelques mois, si la révolte de l'opinion publique n'y met bon ordje, « la durée » de ces témoins séculaires aura trouvé sa limite et cette paisible retraite aura disparu. Déjà la Commission du Vieux-Paris, la Commission des Si4es ont protesté. Les pouvoirs publics ont fait la sourde oreille. Vraiment, le département de la Seine en est-il réduit à faire argent de nos plus vénérables reliques ?.

Si les temps sont si durs, nos conseillers ne craignent-ils pas que les Parisiens estiment qu'il eût été plus décent de ne point augmenter leur indemnité et de nous conserver ces ombrages où,; selon: le mot du prestigieux magicien,

notre imagination ressuscite « ces jours écou-

lés que le temps réduits à l'insubstance des fantômes ».,é^- Lucien Corpechot.- »

D'autre part, s'appuyant sur les conditions météorologiques qui provoquèrent leur décision de départ, Le Brix et Doret ont établi un horaire que Figaro a publié.

Les quelques renseignements certains qu'on a de leur vol vers le Japon prouvent, à ce sujet, que Le Brix et Doret seraient ou devraient être actuel.lement en avance sur cet horaire.

Le seul renseignement certain sur la progression du Trait-d'Unioh, rappelons-le, est parvenu lundi soir. Il signalait son passage à 19 h. 30 et non à 17 h. 30 à Moscou.

Depuis Moscou, aucune nouvelle. II n'y a pas lieu, répétons-le, à s'en alarmer.

Le magnifique monoplan Dewoitine-Hispano traverse des régions en quelque sorte désertiques, où son passage à 1.500 ou 2.000 mètres peut être inaperçu et où s'il est par hasard constaté les moyens d'informations sont rares, éloignés. Le Trait-d'Union suit un itinéraire dont le tracé est à 150, 200 ou 250 kilomètres de la voie ferrée du Transsibérien, qui seule dispose de communications télégraphiques. On voit, dès lors, qu'aperçu et reconnu sur l'itinéraire qu'il emprunte, la nouvelle de son passage ne peut être transmise qu'après plusieurs jours d'un voyage à cheval pour atteindre le premier poste de télégraphe.

On comprend, certes, l'impatience et l'anxiété de tous, mais tous doivent s'armer de patience et ne pas oublier que Le Brix et Doret ont été empêchés ainsi que nous l'avons déjà dit d'emporter avec eux un poste de T. S. F., dont la présence à bord des avions est interdite par les règlements de quelques pays qu'ils doivent traverser.

Mais en l'occurrence et en évoquant le long et angoissant silence qui accompagna le raid du Point-d'interrogation lors de son recor.dl(,du mon,d,e de distance en ligne droite sur le parcours ParisTsitsikar, on peut dire et il faut dire « Pas de nouvelles, bonnes nouvelles ».

Dans la nuit de hindi à aujourd'hui mardi, le Trait-d'Union, si tout s'est passé comme nous le souhaitons ardemment, devait entrer dans une zone mieux outillée en moyens d'informations. A partir de Tchita, où il serait aux deux tiers de son immense voyage aérien, le Trait-d'Union suivra, en effet, un itinéraire jalonné d'informateurs et de postes d'informations.

Ayons confiance et espérons que le courage souriant de l'énergique et valeureux équipage aura sa complète, légitime et glorieuse récompense. Frantz-Reichel.

DEMAIN MERCREDI LISEZ

« L'Ami DES Sports» Directeurs Frantz-Reichel et Roland Coty PARIS 0,10 DEPARTEMENTS 0,15

EN MARGE

Soyez bons pour la Nature II vient de se tenir à Paris un congrès « pour la protection de la Nature ». Des savants appartenant à diverses nations sont venus confronter leurs opinions sur un sujet qui, à tort sans doute, ne préoccupe pas le menu peuple. On ne saurait trop les en louer. Toutefois, on aimerait à savoir par quel bout ils ont abordé un programme d'une aussi vaste envergure.

Littré nous donne de la nature cette définition « C'est l'ordre établi dans l'univers, c'est le système des lois qui président à l'existence des choses et à la succession des êtres ».

En d'autres termes, c'est tout ce qui existe sur terre Fatalement, les congressistes ont dû être amenés, pour s'y reconnaître, à sérier les questions. D'ailleurs, il existe déjà des groupements spécialisés dans la protection de certains êtres humains, de certains animaux, dans la protection des forêts, des sites, des monuments, des bonnes mœurs, etc. Nos savants ne pouvaient guère s'engager dans cette voie déjà tracée ils ont évidemment choisi une autre orientation.

Peut-être ont-ils songé à défendre l'homme contre les éléments, contre les tempêtes, les tremblements de terre et les fléaux. Au vrai, les tempêtes, les tremblements de terre et tous les fléaux, c'est encore la nature et, en prenant le parti des humains contre les fléaux, on ne protège pas la nature, mais une partie de la nature contre une autre.

Tout cela est bien compliqué, et nous éprouverions, à nous y reconnaître, d'insurmontables difficultés. C'est précisément ce qui distingue le Français moyen de l'homme de science. Prenons-en notre parti nous serons à jamais incapables de protéger la nature. Qu'elle ne compte pas sur nous. Heureusement, la science lui reste. Déjà, elle a eu un haut protecteur en la personne d'un écrivain notable qui aimait la nature au point de l'accaparer à son profit et de ne pas admettre qu'en dehors' de lui on en parlât. Il s'attira même d'un poète caustique ces vers connus

Ne touchez pas à la Nature,

Elle appartient à X.

Aujourd'hui, elle appartient à la science– • (Uk exclusivité, comme les films. S. S.

4 L'flllemagnè attend des secours

La situation financière de l'Allemagne, qui est de plus, en plus critique, fait l'objet de démarches et de délibérations dans la plupart des capitales. M. von Hoesch est intervenu, hier matin encore, auprès de M. Briand pour prier le gouvernement français de prendre des mesures urgentes de secours. M. Laval et M. Flandin en ont délibéré, mais ils ont décidé d'attendre les résultats des importants débats qui ont lieu à Bàle, au siège de la Banque des règlements internationaux.

C'est en effet, en Suisse, où se trouvent réunis les représentants des divers instituts financiers, que sont envisagées les mesures qui permettraient de sauver l'Allemagne de la débâcle.

On trouvera dans notre Dernière Heure les informations que nous avons reçues.

Enfin, le gouvernement du Reich vient de faire paraitre un nouveau décret-loi ordonnant que toutes les banques, caisses d'épargne et établissements de crédit, sauf l'a Reichsbank, seront fermés demain et après-demain. Ces deux jours seront employés par le gouvernement, en collaboration avec des compétences financières, à préparer le recommencement de la vie économique. D'autre part, il est probable que les bourses des valeurs seront* fermées jusqu'à la fin de la semaine. ̃

LE PROBLÈME FRANCO-ALLEMAND ET LES DIFFICULTÉS INTERNATIONALES Déclarations

de M. Henry Lémery Par GAETAN SANVOTSIN

Le nom de M. Henry Lémery, sénateur de la Martinique, s'est imposé depuis quelques mois à l'attention publique. Dressé contre la politique funeste de M. Briand, la critiquant avec une vigueur faite de raison et de méihode, ce membre de la Haute Assemblée s'est placé au premier rang de ceux qui ont vu poindre les menaces, les périls et les ont dénoncés. M. Lémery appartient à la gauche démocratique du Luxembourg et n'a jamais varié dans son brïhbdoxVe républicaine; Mais, par delà les classifications de parti, son opinion pure de toute complaisance aux idées que nous défendons rencontre la nôtre et s'y accorde avec force sur le plan de la sécurité nationale et des relations extérieures.

Collaborateur de Clemenceau, membre de la commission des affaires étrangères et de la marine, M. Lémery a publié récemment (sous une couverture « bleu-horizon évoquant la guerre qu'il fit vaillamment comme volontaire) le texte des discours qu'il a prononcés de 1917 à 1930. L'accent patriotique domine en ces pages et prend, depuis l'abandon du contrôle permanent en Rhénanie, un ton de clairvoyante angoisse que les événements actuels amplifient. Texte du recueil De la guerre totale à la paix mutilée. Hélas* Voici ce que m'a déclaré M. Lémery, que j'ai interrogé sur la situation européenne En dépit des précautions que l'Allemagne prend, tardivement d'ailleurs, pour minimiser telle manifestation belliqueuse comme celle de sa cacavalerie à Dresde ou en assurant qu'elle renoncera cette année à d'importantes grandes manœuvres, ses desseins secrets apparaissent. Elle crie misère et annonce la banqueroute ? Reprenons les faits au lendemain de la conclusion de notre <><̃cord avec le président Hoover.

Ce fut une capitulation.

Puisque [a réponse française me paraissait déjà .une soumission beaucoup trop complète aux vœux- des Etats-Unis, vous pensez que l'accord conclu m'apparaît comme une simple capitulation, en effet. C'était d'ailleurs un danger de faire au président Hoover une réponse qui apportait des concessions et des sacrifices démesurés. On pouvait s'attendre à voir les Etats-Unis, qui traitent la politique comme un marché, considérer ces concessions comme un acheminement vers une acceptation totale de la proposition Hoover. Des négociateurs plus habiles se seraient, du moins, ménagé une marge de négociation.

Mais on a affirmé que le principe des paiements inconditionnels était sauvegardé. Il serait plus exact de dire que, seul, le mot est sauvé, car, pour qu'un principe subsiste, encore faut-il qu'il repose sur un substratum, si mince, si ténu soit-il. Ce substratum existait dans b réponse française. Les versements de la tranche inconditionnelle étaient véritablement des versements dont nous prêtions le montant à l'Allemagne. Mais ces prêts étaient des prêts commerciaux il court terme, susceptibles d'être rappelés ad nutiim. C'est ce qu'avait expliqué à la Chambre M. Flandin lorsqu'il déclarait que « si le Congrès américain ne ratifiait pas la proposition Hoover, il n'en résulterait finalement aucun inconvénient pour notre Trésorerie ».

» D'après l'accord, il ne reste plus rien de ceia. Le reversement aux chemins de fer allemands est, si l'on peut dire, d'autant plus fictif que c'étaient les produits des chemins de fer allemands qui faisaient la majeure partie de la tranche inconditionnelle. Le système adopté consiste en ceci que l'Allemagne ne verse pas ce qu'elle doit 2° que nous lui reversons ce que nous n'avons pas touché A ce compte, nous finirons par restituer même ce que nous avons reçu dans la passé

Et les sommes moratoriées ?.

Elles ne sont plus remboursables qu'en dix années au lieu de cinq. Que devient alors l'équilibre de notre budget dans le cas de non-ratification de la proposition Hoover ? Je serais curieux de le savoir.

L'autre nuit, l'attitude de l'Amérique s'est modifiée sensiblement, et même du tout au tout, à l'égard du Reich.

Oui, mais ne quittons pas l'historique des faits.

» Je constate que les Etats-Unis, qui ont âpre-


ment discuté les termes de l'accord quand il s'agissait rdes intérêts allemands, "laissent la France se tirer seule d'affaire lorsqu'un problème délicat se pose, tel que la constitution du fond de garantie sur les prestations en nature.

» Dans cette négociation, les intérêts de la France seront défendus par la France seule, ce qui n'est pas, on l'avouera, une position favorable, Il fallait traiter le problème sous l'angle de la « politique d'abord ».

C'est cela même. Voyez-vous, le plus grave, on ces conjonctures, c'est que nous avons, tel le barbare de Démosthène, renoncé à l'initiative nous avons suivi les Etats-Unis dans leur volonté de considérer le problème sous le seul aspect financier et économique, en renonçant à examiner l'aspect politique. Nous étions cependant fort bien placés pour refuser d'accepter une telle disjonction. Comment ? Est-ce que l'évacuation anticipée de la Rhénanie n'était pas un acte politique ? N'élait-elle pas subordonnée à l'exécution du plan

Young ?

s- La suspension dn plan Young n'aurait-elle donc pas dû, en conséquence, être subordonnée à des arrangements politiques, et, avant de conclure l'accord avec les Etats-Unis, la France n'aurait-elle pas été fondée à négocier politiquement avec l'Allemagne et à mettre son adhésion à ce prix ? » Maintenant que l'accord est conclu, on nous laisse le soin de « causer politique » avec l'Alle- magne, et dans quelles conditions, dans quel tumulte Nous voilà bien avancés

» D'ailleurs, l'Allemagne ne cache pas que nous sommes joués. Cette débitrice en faillite virtuelle, qui semble faire une concession en déclarant « qu'elle n'augmentera pas ses armements » (armements qui ne peuvent être dirigés que conire ses créanciers impayés) apparait d'un joli cynisme.

» Je ne serais pas du tout surpris oue, si l'on « cause politique >>, l'Allemagne en profite pour nous demander immédiatement quelque chose d'essentiel. Elle a déjà, en la personne de M. Luther, commencé par des réclamations d'argent. Que prévoyez-vous ?

Nous sommes lancés dans un inconnu plein de périls. Comment pourrait-il en être autrement puisqu'en huit jours on a démoli un édifice péniblement construit après dix années d'efforts Sans doute, dira-t-on, le plan Young n'est que suspendu. Mais le plan Young était un être- vivant, et suspendre un être vivant, c'est l'étrangler. Je regrette par-dessus tout que la session dir Parlement ait pris fin d'une manière si brusque et que le gouvernement n'ait pas voulu avoir, sur l'accord, l'opinion des représentants du pays. » Les récents discours prononcés par M. Lémery sur l'Anschluss et sur les propositions Hoover sont présents à toutes les mémoires. Il y a plus d'un an, il disait « Tous les Français, à quelque parti qu'ils appartiennent, veulent atterrir aux îles fortunées où la paix règne éterenellement, mais ils ne veulent pas qu'avant d'y aborder sombre le navire qui porte la France à son destin ».

Conclusion de MM. Franklin-Bouillon et Lémery changer de pilotes sans tarder.

Gaëtan Sanvoisin.

L'HEURE QUI PASSE

Crédit n'est pas mort J'ai un contemporain, autre moi-même, qui n'aurait aucun succès si un ministre égaré le chargeait de faire le discours d'usage à la distribution des prix de la Sorbonne. D'abord. il serait capable de le faire, comme jadis, en latin quel scandale Et, même en français, il ne consentirait jamais de vanter un enseignement « affranchi de la tutelle des humanités anciennes » car il s'est bien gardé, quant à lui, de s'en affranchir, et nous nous félicitons chaque jour de notre honorable servitude. Dans le cours de nos entretiens, fort ressemblants à ces dialogues auxquels ont coutume de se livrer entre eux les différents lobes d'un même cerveau, nous ne faisons point de citations cela est trop démodé mais nous ne craignons pas les souvenirs classiques. Il me disait hier, à propos d'économie La méthode imaginée par notre Platon dans la République est vraiment d'une application universelle. Vous savez que, cherchant à définir l'idée de justice, il s'est avisé de l'étudier, non chez les citoyens, mais dans la Cité, où il pensait l'apercevoir plus en gros et plus distinctement. Ce n'est pas seulement le juste ou l'injuste qui ont des figures inégales mais semblables chez les citoyens et dans la Cité on peut, à propos de bien d'autres choses, à propos de tout, comparer les individus avec les groupes. C'est un jeu de société, il est quelquefois instructif, toujours divertissant. Considérez, par exemple, le crédit des particuliers et celui des Etats. Est-ce que l'empressement des plus riches nations du monde à renflouer l'Allemagne, et d'abord à l'empêcher de sauter, ne vous rappelle pas la belle, la cynique aventure d'un personnage qui fut l'un des rois du Boulevard, au temps que nous étions jeunes ? » Emile Grandisson (je déguise le nom, mais à peine) était né sans fortune, avec des goûts extrêmement dispendieux. Il aimait le faste, et quand il donnait à dîner, chacun des convives avait derrière lui un valet de pied chargé de son service personnel. Le reste à l'avenant je ne vais pas me jeter dans les détails. Le proverbe dit tout cela se paie. C'est une grave erreur, comme en fait à la douzaine la sagesse des nations tout cela se paie, et sans miséricorde, si on a la bêtise dé commencer par régler ses comptes exactement, pour inspirer confiance aux fournisseurs rien ne leur inspire plus de méfiance mais si, dès le principe, on établit qu'on est celui qui ne paie pas, qui vit à crédit, on obtient, en effet, un crédit pratiquement illimité. Quand les créanciers, ces carabiniers, prennent l'alarme, il est trop tard. Ils n'ont plus qu'à entretenir de leurs deniers le débiteur qui devient, en quelque sorte, leur poulain, et à lui procurer les moyens de continuer à paraître car s'il ne restait pas au premier plan de la scène parisienne, il n'aurait aucune chance de pouvoir se rattraper jamais. » C'est ainsi que les convives d'Emile Grandisson, firent, durant de longues années, des dîners admirables aux frais de tous les huissiers de Paris, des usuriers, de la Chambre des notaires et de plusieurs banques privées. Après tout, qu'avaient à craindre les bailleurs de fonds ? Grandisson était jeune encore, solide, il n'aimait pas à vivre dangereusement. Il était pacifique. Il l'était même à tel point qu'ayant dû accepter une rencontre avec un autre roi du Boulevard, il rompit plus que de raison, et son adversaire lui dit « Comment, monsieur, vous nous quittez déjà ? » Cette plaisanterie ne mit pas les rieurs de son côté, et il eut sept duels dans la même semaine. Il se comporta en héros et s'en tira sans une égratignure.'

Je ne me rappelle plus, dis-je, comment tout cela finit.

Le plus naturellement du monde il arriva ceci à Grandisson qu'il mourut, comme parle Victor Hugo et ses créanciers ne retirèrent rien de la succession, sauf quelques petites dettes criardes qu'ils furent contraints de payer.

Abel Hermant,

de l'Académie française

Les Cours, les Ambassades, le Monde et la Ville 1

Les Cours "1

S. M. le Roi des Belges a reçu en audience officielle, vendredi, pour la remise de leurs lettres de créance, LL. EExc. M. Salvador Albert, ambassadeur d'Espagne; Mourad Sid Ahmed pacha, ministre d'Egypte, et M. Moises Garcia Mella, ministre de la République Dominicaine.

Après l'audience du Roi, Leurs Excellences ont été reçues par S. M. la Reine.

S. A. R. la Grande-Duchesse Marie-Anne de Luxembourg douairière a fêté, hier, le soixante-dixième anniversaire de sa naissance. -•-̃

Dans les Ambassades

S. Exc. le ministre de France à Tallin, à l'occasion de la visite.en Esthonie des contre-torpilleurs Bison et Lion, a offert un déjeuner auquel assistaient les autorités maritimes et militaires esthoniennes, ainsi que l'amiral et les officiers supérieurs de la division navale française.

Une brillante réception a réuni dans les salons et le jardin de la légation de France les membres du corps diplomatique et de nombreuses personnalités de la capitale.

Des danses nationales esthoniennes y apportèrent une note pittoresque qui fut particulièrement appréciée. Le chargé d'affaires de France et Mme Brugère ont offert, à l'occasion du passage à Bruxelles de la mission aéronautique française, un déjeuner auquel assistaient M. Dens, ministre de la défense nationale; les généraux Pierret, Gilleaux, van Crombrugge, de Goys de Mezeyrac, commandant de l'escadrille française, et Chardigny, attaché militaire; les colonels de Grox, de Cartier, Iserentant et Smeyers, les commandants Pelle-' tier d'Oisy, Rignot, Girier, les capitaines Challe, Delaitre, Arrachart et Costes, M. de Monicault, M. de Charbonnières et M. Molayron.

S. Exc. M. Orestes Ferrara, ambassadeur de Cuba à Washington, et Mme Ferrara sont arrivés à Paris, à l'hôtel Meurice. M. Ferrara, après avoir installé à Tokio la représentation diplomatique de son pays, a visité la Chine et la Sibérie et est rentré en Europe par le Transsibérien. M. et Mme Ferrara, après un séjour à Paris, se rendront à Aix-les-Bains.

S. Exe. M. Valenilla Lanz, ministre de Venezuela, vient de présenter ses lettres de créance au président de la République.

M. Ricàrdo H. Cornejo, fils de S. Exc. M. Mariano H. Cornejo, ancien ministre du Pérou, vient de passer I très brillamment sa thèse pour le doctorat en më.àetinè,' diplôme d'Etat de la Faculté de médecine de Paris, avec 1 la mention très honorable.

Mme Vesnitch, veuve du ministre de Serbie, part pour la Roumanie, où elle passera un mois auprès de sa fille, Mme Aristide Blank.

Dans le Monde

De Lyon. Le capitaine et Mme Olphe-Gaillard avaient convié les membres de la Société littéraire, historique et archéologique lyonnaise à passer la soirée en leurs salo-ns de l'avenue de Saxe pour leur montrer leur importante collection de souvenirs napoléoniens, hérités de la famille du grand maréchal comte Bertrand par la vicomtesse de La Ferrière, née Junot d'Abrantès, et mère de Mme Olphe-Gaillard.

L'abbé Olphe-Gaillard, frère du capitaine, et membre de la Société littéraire, rappela d'abord brièvement la double carrière de gloire et de fidélité du grand maréchal, compagnon de captivité de son empereur. Les autographes de l'Empereur et de la famille impériale furent ensuite présentés par l'abbé, qui lut quelques-unes des lettres très représentatitves du caractère de chacun.

Enfin, sous la triple rubrique: « Souvenirs du grand maréchal, de Napoléon et de sa Cour de Sainte-Hélène », passèrent sous les yeux et dans les mains des assistants les portraits, les miniatures, les objets personnels, vaisselle de porcelaine précieuse ou d'argent, nécessaire de campagne, livres, papiers et cartes annotées de l'Empereur, linge et costumes, tous singulièrement évocateurs de sa personne et de son époque, et ceux plus touchants qui se référaient à sa captivité et'à sa mort vues de Longwood, l'Empereur sur son lit de mort, vues prises par le docteur Antommarchi, feuillages et terre1 du tombeau, bois du cercueil, codicille encore inédit, et tout entier de la main de l'Empereur, et enfin l'aigle de bois doré qui domina le cercueil .sur. le vaisseau Le BellePoule. '̃.̃̃

Ce fut sous l'empire de l'émotion qui étreignait tout l'auditoire que le docteur Loiso'n, président de la Société littéraire, remercia l'abbé Olphe-Gaillard de sa com-

TEMPS PROBABLE

Région parisienne. Ciel très nuageux on nuageux avec éclaircies et averses ou orages locaux. Vent de Sud-Ouest à Ouest modéré. Quelques coitps de vent. Température stationnaire. Maximum 24". France. Même temps que dans la région parisienne, mais les orages risquent d'être plus nombreux dans le Massif Central et les régions Sud, Sud-Ouest et Sud-Est.

Aviation. a) Région parisienne Ciel nuageux ou- très nuageux par nuages élevés, moyens et bas avec éclaircies et averses ou grains orageux locaux. Vent du secteur Sud-Ouest 25 à 40 kilomètres à l'heure. Quelques rafales. Visibilité médiocre s'améliorant.

b) Vers Londres, Bruxelles, Cologne, Strasbourg, Lyon-Marseille Comme dans la région parisienne. c) Toulouse-Alicante-Casablanca 1°" Jusqu'à Barcelone, combye dans la région parisienne 2" Au delà, assez beau, ciel nuageux par nuages élevés, moyeris et bas avec éclaircies. Vent variable, secteur Nord dominant, 15 à 50 kilomètres à l'heure. Bonne visibilité. Manche. Même temps que dans la région parisienne. Vent de Sud-Ouest à Ouest modéré à asses fort. Méditerranée. Assez beau temps, ciel peu nuageux. Vent variable faible à modéré.

Côte d'Azur. Ciel peu nuageux devenant orageux quelques orages. Vent de Sud-Est tournant Sud, puis Sud-Ouest modéré.

Côte basque. Temps orageux. Quelques orages. Vent d'Ouest à Nord-Ouest modéré.

« CENT ANS DE CARICATURE » (1830-1930)

Dans sa dernière séance, le comité du Syndicat de la Presse artistique, que préside M. Frantz Jourdain, a pris connaissance d'un rapport de son secrétaire général, M. Simon Arbellot, concernant l'organisation d'une Exposition de la Caricature de 1830 à 1930. Cette exposition, approuvée par MM. Metman et Alfassa, conservateurs du Musée des Arts décoratifs, aura lieu à l'automne 1932, au Pavillon de Marsan.

Après avoir entendu notre collaborateur Maurice Monda, chargé d'étudier et d'établir le plan de cette manifestation aussi intéressante que pittoresque, le comité a décidé, à l'unanimité, de lui confier les fonctions de commissaire général. M. Maurice Monda constitue dès maintenant un comité de patronage qui sera composé des critiques les plus éminents, des conservateurs des musées nationaux et des personnalités marquantes des arts, faisant partie du Syndicat de la Presse artistique.

Le roi d'Angleterre et les aveugles de guerre Edimbourg, 12 juillet. Le roi et la reine ont assisté à l'office religieux célébré à la cathédrale Saint-Gilles pour les aveugles de guerre. Peu après, les souverains ont reçu dans la cour du palais 47 soldats et marins, aveugles de guerre, qu'ils ont retenus à déjeuner. Les souverains ont été très touchés du chant des aveugles. Ceux-ci déclarèrent « Nous remercions du fond du cœur le roi et la reine de nous avoir serré la main. »

munication si intéressante, si vivante, devant tous ces grands souvenirs historiques, et le félicita de son travail important de classement sous une forme claire et captivante. ̃" Etaient présents: les membres du bureau de la Société littéraire, docteur Loison, abbé Chag-ny", MM. E. Délaye, F. Françon, J. Tricou et Durand, M. et Mme Berlioz, MM. Blanc, Edward Brosset-Heckel, Biétrix de Visan, Camelin, Charrassin, Coquillat, E. Delore, P. Duvivier, Fustier, Gluksman Rodansky, Gruyer, l'intendant et Mme Haremboure, le pasteur et Mme Hollard, M. et Mme Hours, M. Jubin, M. Louis de Longevialle, M. et Mme G. de Magnien, M. Marmorat, Mme P. Masson, professeur et Mme Patel, M. et Mme Pouzet, etc.

M. et Mme Luis de Aguïrre ont offert un dîner dont les convives étaient la marquise de San Carlos, M. et Mme Rodolfo Fillol, le comte et la comtesse Pavoncelli, le comte et la comtesse Minescalchi^M.- Mareelo Fernandez Anchorena.

Le comte et la comtesse de Montale, qui viennent de donner une série d'élégants dîners, avaient convié à leur dernière réception S. A. R. l'Infante Eulalie d'Espagne, LL. AA. le maharajah et la maharanée^Holkar d'Indore, S. Exc. le général Vasquez Cobo, ministre de' Colombie S. Exc. le comte de Maleville. ministre de Monaco; le chargé d'affaires de Panama et Mme Amador, duc et duchesse de Parcent, prince et princesse R. de Broglie,- princesse R. de Faucigny-Luci-nge, marquise de Ranst de Saint-Brisson, amiral et Mrs Thomse'ri, princesse Jeanne Bibesco, le ministre et Mme Jean Fabre, comtesse Joseph de Bremond d'Ars, vicomte et vicomtesse Benoist d'Azy, comte et comtesse du Boisrouvray, vicomtesse et Mlle de Méré-Bryas, Mrs Burke Roche, marquise d'Argent, le consul et Mrs Carlton Hust, comte et comtesse de Fossa, baron et baronne G. de Menasce, M. et Mrs Enrique de Paats de Frers, M. et Mme Robert Schuette, M. et Mme de La Rue, M. Camille Gronkowski, comte de Jametel, comte de Morny, vicomte de Montreuil, marquis de Migré, M. de Bernard, baron de Rittçr, M. G.-L. Prirtgué, colonel Robert Baker, comte d'Obidos, M. Biot, etc.

Mme T. Bates Batcheller, dans l'impossibilité de répondre aux nombreuses lettres de ses amis; les prie de trouver ici ses remerciements pour les félicitations qui lui ont été adressées à l'occasion de sa promotion da-ns l'ordre de la Légion d'honneur, que nous avons annoncée précédemment. ̃ '̃;̃̃"̃̃ Naissances

M. Jacques de Wa'illy et madame, née Monique de Senneville-Grave, sont -heureux de faire part de la •naissance de leur fille •Marthe-Eléfahor'e. Paris, le 6 juillet. ̃̃̃• :̃'̃>> i>«i- ̃'••̃"̃

M. Wilbrod Chabrol' kt madame,; hëe Lelèu.'sont heureux de faire part de la naissance de leur fils Jérôme-Emmanuel.

Cerclis ̃ .•• ̃ :•' •̃̃

La comtesse de Chilly'a a offert, hier, un thé, au Cercle Interallié, en l'honneur des jeunes Envoyés de l'Amitié de l'Association du Drapeau américain, lesquels assisteront ce matin au défilé des troupes d'un balcon de la place de la Concorde.

Mariages ?

Ces jours derniers a ëfé béni par le chanoine de Pauw, en l'église de Corbeek-Loo (Belgique), le mariage de- Mlle Georgine Frantzen avec le vicomte Edmond de Lorgeril.

Les témoins étaient, pour la mariée: le baron de Serret, son oncle; pour le marié: le colonel vicomte de La Morlais, son oncle.

Au sortir de l'église, le cortège était ainsi ..composé vicomte et vicomtesse Edmond de Lorgeril, capitaine Frantzen et vicomtesse Hippolyte de Lorgeril, vicomte Hippolyte de Lorgeril et Mme Frantzen, colonel vicomte de La Morlais et Mme Otto de Mentock, baron de Serret et comtesse d'Hérouville, M. Franz Vergauwen et Mme van de Putte, M. van de Putte et baronne de Serret, capitaine Otto de Mentock et,Mme Louis de Crombrugghe de Schipsdaele, M. Louis de Crombrugghe de Schipsdaele et Mlle Otto de Mentock, baron Henri de Serret et Mlle Marie-Geneviève de Lorgeril, lieutenant Anselme de Crombrugghe de Schipsdaele et Mlle Marie-Anne Otto. de Mentock, baron Hubert de..Serret et Mlle ,Georgette Otto de Montock, viç.omte Maurice de Lorgeril- et Mlle Jacqueline de Sefréte, Mlle Marie-Ghislaine Frantzen.

Après la cérémonie religieuse, une élégante réception eut lieu pour les parents et amis des jeunes mariés. En l'église de -"Seine-Port (Seine-et-Marne) vient d'être célébré dans l'intimité le mariage de Mlle Juliett-j

D'ARTAGNAN A PARIS Une opinion d'A. Dumas fils

Au moment où l'on inaugure dans l'ancienne capitale de la Gascogne une statue à d'Artagnan, il n'est peut-être pas inutile de rappeler que la Ville de Paris possède, elle aussi, l'effigie du célèbre mousquetaire. Et c'est place Malcsherbes, au bas du monument d'Alexandre Dumas, à qui le héros devenu légendaire doit l'immortalité.' D'Artagnan, admirablement campé, coiffé de son large feutre à panache, l'épée sur les genoux, est assis derrière le monument'-et semble gardor:cette' statue élevée au roi des conteurs. dC'estrfà ^Gustave Docé que les Parisiens doivent cette image du plus populaire des héros de roman. Un jour que je --passais devant le monument, en compagnie d'Alexandre Dumas fils, je demandai au maitre ce qu'il pensait artistiquement de l'œuvre du statuaire j'j

.T7- Elle ̃̃ est très belle1,) me répondit-il/ Mon père, haut placé Comme il est sur le s'oclej dégage peut-être pas assez, à l'œil du passant, la puis- I sance qu'il avait dans son inaltérable bonne humeur et que Doré a cherché, à rendre. Mais le groupe de la « Lecture » est une merveille, et le d'Artagnan presque un chef-d'œuvre. Le capitaine des mousquetaires semblerait, au gré de certains, trop soigné de sa personne. Il ne faut pas oublier qu'il se présentait parfois devant le roi et qu'i! n'était pas toujours le coureur d'aventures et le brctteur dont mon père a raconté la vie romanesque. Cependant, il donne bien l'impression de finesse, de mâle assurance, de bravoure jusqu'à la témérité, qui font de lui le type du Gascon de ce temps-là, type qui, je crois,. l'aide du roman amusant, passera à la postérité.

Et comme nous descendions à pas lents la place Malesherbes, la conversation vint sur le projet en formation alors d'une statue au général Dumas, père du conteur, œuvre que le sculpteur Moncel allait réaliser. Dumas continua

Ce qu'il y a d'intéressant à dire, c'est que le mouvement et la force agile donnés par mon père à d'Artagnan viennent de lui, de ce général de la première République, doué d'une audace surprenante, et qui, au temps même des prodiges de la Révolution, frappait d'admiration ses compagnons, géants comme lui. Mon père avait hérité de cette force. L'énergie du général battait dans ses veines. D'oit ces héros de cape et d'épée, dont d'Artagnan et Bussy d'Amboise furent les exemples les plus saisissants. Vous connaissez le haut fait de mon grand-père, au pont de Brixen, où il résista seul contre tout un escadron d'Autrichiens, qu'il mit en déroute après, en avoir tué un grand nombre. Bonaparte allait le présenter au Directoire comme l'Horatius Coçlès du Tvrol. C'est de lui que mon père tenait cette passion entraînante pour les actions d'éclat dont témoignent ses récits. Détail singulier et 'qui me revient à l'esprit Dumas fils' prononçait ces dernières paroles au moment même où nous allions atteindre la rue de Montchanin. Or, c'est là que s'élève, aujourd'hui, la statue du héros des guerres de la Révolution. Ange Galdemar.

La question du Groenland oriental La Haye, 13 juillet- Sur les instructions télégraphiques de son gouvernement, M. Scavenius, ministre du Danemark à La Haye, saisi aujourd'hui la Cour permanente dé justice internationale fte l'affaire-relative à l'occupation du Groenland oriental par la Norvège. -••̃-

Vengeon, fille de notre collaborateur et ami M. Eugène Vengeon et de Mme E. Vengeon, avec M. Bernard Lafarge, fils de M. et Mme Paul Lafarge.

Nous apprenons les fiançailles de Mlle Maïalène 'e d'Artigues, fille du baron. d'Artigues, décédé, et de la baronne, née Barré de Lépinière, avec M. Henri de Vanssay, fils de M. Pierre de Va-nssay, ingénieur hydro- graphe général de la marine, et de madame, née GayLussac.

Deuils

Hier ont été célébrées, en l'église Saint-Pierre de Chaillot, les obsèques de M. Rafael Martinez Ortis, ancien ministre des affaires étrangères de Cuba, envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire de Cuba en France, commandeur de la Légion d'honneur. La levée du corps a été faite et l'absoute donnée par l'abbé Tournadre, premier vicaire de la paroisse. Le deuil était représenté par M. José Martinez Ortis, fils du défunt, et par Mme José Martinez Ortis, sa bellefille. Au premier rang de l'assistance avaient pris place M. Pierre de Fouquières, introducteur des ambassadeurs, représentant le ministre des affaires étrangères, et M. R. Henriquez Portela, chargé d'affaires de la légation de Cuba.

Le corps a été déposé dans les caveaux de l'église et sera transporté à la Havane, où aura lieu l'inhumation. Un télégramme de Stockholm annonce que Mgr Sœderblom, archevêque d'Upsal, vient de succomber en cette ville à la suite d'une opération chirurgicale. L'état du prélat, satisfaisant le matin, s'est subitement aggravé dans la soirée. Le malade a succombé à une faiblesse cardiaque, âgé de soixante-cinq ans.

Mgr Sœderblom fut recteur de l'église suédoise à Paris de 1894 à 1901, et professeur à l'Université de Leipzig de 1912 à 1914. Il est l'auteur de nombreux ouvrages de théologie, écrits en suédois, en français et en allemand, et titulaire du Prix Nobel.

Les obsèques du docteur Jacquemaire-Clemenceau ont été célébrées dans l'intimité. Un corbillard automobile a pris le cercueil à l'hôpital-école des Dames françaises, rue Michel-Ange. Des couronnes étaient adressées par l'Association des Dames françaises, dont une députation d'infirmières était dans le cortège; par l'hôpital Lariboisière, etc.

Le deuil était représenté par Mme Jacquemaire-Clemenceau, mère du regretté défunt, et par les autres membres de la famille.

Mme Mangin, femme du général commandant la 12° division d'infanterie, vient de mourir à Châlons-sur-

Màrnç.

-On an'nonce la mort du lieutenant-colonel de Serry, décédé, âgé de quatre-vingts ans, en son domicile, rue de Varenne.

On nous annonce la mort de Mme Octave Mirbeau; veuve du grand écrivain. Ses obsèques auront lieu demain mercredi 15 juillet, à treize heures et demie très précises, au temple du Saint-Esprit (5, rue Roquépine). Inhumation au cimetière de Passy. Ni fleurs ni couronnes. Le présent avis tient lieu d'invitation. Nous apprenons la mort de Mlle Pauline Le Pomellec, décédée à Binic (Côtes-du-Nord), le 9 juillet 1931, dans sa quatre-vingt-douzième année.

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LA JOURNEE 1

A l'Arc de Triomphe, la Flamme du Souvenir sera ranimée à 18 h. 30 par la Fédération nationale des plus grands invalides de la guerre.

Sur l'Esplanade des Invalides et aux abords du Petit Palais, à 8 heures, revue militaire passée par le président de la République, accompagné des ministres de la guerre, de la marine et de l'air.

A l'Exposition coloniale à 10 heures, vin d'honr.eur (Cité des Informations) offert à la Fédération des Sokols tchécoslovaques dans la journée, cinéma colonial à la Cité des Informations et au Pavillon des forces d'outre-mer le soir, au kiosque de musique la Fanfare de Colmar.

Courses àSaint-Cloud à 14 heures.

La seconde moitié de la Season I Ascot fini, Londres entre dans la seconde moitié de la | Seascn. A beaucoup d'égards, cette période diffère de la première. Bien que nul de nous ne l'avouerait tans doute, nous attendons tous avec impatience non telles ou telles soirées, tel grand bal public ou telle réception privée qui réunira les gens les plus gais de la ville, mais Goodwocd qui marque la fin de la Season. Ensuite, pendant quelques semaines, nous jouirons de notre liberté. Plus de réunions mondaines. Nous pourrons laisser le troupeau, devenir ermites ou jouir de la vie simple des gens de campagne si nous en avons envie. Somme toute, nous en avons rarement envie. Obéissant à l'instinct grégaire, nous allons aux endroits où nous pouvons rencontrer les gens que nous avons vus tout l'été et recommencer de nouveau les mêmes actes. Ascot, hélas a été une déception. Les nuages gris, le vent froid, de lourdes averses refroidissaient notre gaieté et arrosaient les manteaux de tweed et les imperméables que les femmes assagies par la tragédie de l'année dernière avaient préparés pour le mauvais temps. Il est vrai que les choses auraient pu être pires, mais la gaieté, qui est une des caractéristiques d'Ascot, ne s'épanouit qu'à la chaleur et au soleil, et tous les deux manquaient complètement. Le « Tote », innové à ce meeting, eut un immense tuccès. Il exerça tant d'attrait que ses organisateurs regiet- tèrent presque sa popularité. C'était un vrai problème de recueillir ses gains et cependant de continuer à parler. Les gens qui, en général, se hâtent vers le paddock pour assister à -l'exhibition des chevaux de course tournaient le dos à ce spectacle et contemplaient bouche bée les chiffres vacillants qui leur révélaient la marche des paris sur chaque cheval. Ce fut la victoire la plus éclatante du « Tote ».

La seconde moitié de la Season est consacrée aux sports. Les matches de tennis à Wimbledon, de cricket à Lords, la course de juillet à Newmarket, à laquelle assistait le Roi, les régates à Henley, les matches de cricket d'Eton et de Harrow, qui ont eu lieu à Lords, sont les événements les plus importants de cette grande fête sportive qui termine la season.

Le Roi, qui était lui-même un joueur de tennis éméiite, va voir les championnats à Wimbledon, et la Reine l'a f.ccompagné. Wimbledon, en effet, a le privilège des visites royales les plus fidèles de ses distingués visiteurs sont l'ancien roi de Portugal et sa femme, l'ancienne reme Augusta-Victoria la princesse Helena-Victoria, cousine ciu roi, est aussi une fervente du tennis, et Don Alphonse, lui aussi, alla voir jouer la championne espagnole senorita de Alvarez, le jour où elle fut battue.

Lady Wavertree, qui reçoit l'équipe française dans sa. maison de Regent Park, ne manque pas une partie, et kdy Oxford et Asquith est également fréquemment rer- connue dans la tribune réservée aux invités de marque. La crise économique ne diminue pas l'optimisme-des ̃̃>- -= organisateurs de fêtes de charité. Tous les soirs, Londres danse, dans les maisons particulières, dans les clubs, dans les restaurants que la société, guidée par le prince de Galles, daigne honorer de son approbation, et dans les grandes salles de bal des hôtels; une foule variée se lassemblc et moyennant deux ou trois guipées, on a le droit de souper au champagne et de voir," de plus ou moins près, un prince royal ou deux et un grand nombre de personnalités mondaines qui soutiennent loyarlement toute entreprise organisée par un des leurs..Le, cœur y est, même si ces efforts rapportent moins d'argent que les années précédentes. Une diminution dans les dons philanthropiques prouve qu'il est moins facile d'être généreux qu'autrefois. ..•̃ Bien qu'elles ne soient pas à proprement parler une. ->̃̃ brillante réunion mondaine, les régates, de Henley. ̃ sont .'̃ un intéressant événement sportif. Tous les amateurs -de** canotage sont là. On y voit aussi une assemblée de jeunes femmes hâlées et robustes qui savent brandir une rame et manier la perche d'un bachot à faire l'envie et le désespoir de jeunes mâles moins sportifs. Lorsque le soleil brille, les régates d'Henley font passer deux ou trois agréables journées d'été, avec leurs bateaux chargés de jeunes femmes et de jeunes gens vêtus d'éclatantes couleurs, leurs orchestres flottants, les applaudissements qui saluent les. équipages, et leur atmosphère joyeuse.- Les gens qui n'aiment pas l'effort contemplent la scène de la pelouse de Phyllis Court, le club qui se trouve. sur les rive» du fleuve, et d'élégantes jeunes femmes, vêtues comme si elles allaient à une garden-party, déco- rent le paysage. Les régates finissent par des feux d'ar- tifice accompagnés d'une grande gaieté. Mais Henley .doit être gai, c'est une fête de la jeunesse saine et dans tout son éclat. Dans les matches de cricket d'Eton et de Hatïow, qui ont lieu à Lords, la jeunesse a aussi la première place, et là les hommes mûrs retrouvent souvent l'ardeur de leurs jeunes années C'est l'occasion d'une réunion mondaine qui fait penser à Ascot les mères et les sœurs, toutes fières dans leurs plus belles toilettes, escortent les fils et les frères qui arborent des gilets de toutes lés teintes possibles et imaginables. Les hommes portent des chapeaux hauts et des redingotes. Les plus braves n'oseraient paraître à « Eton et Harrow sans cette tenue de cérémonie. On voit là des évêques et, des hommes d'Etat, .des généraux et de jeunes lieutenants, des prêtres de ;carnpa.gne». d'élégants jeunes gardés, .des diplomates et des, :adminisK .:< trateurs venus' de tous les coins de J'Empire;- 31 aeidaut; cependant pas s'y méprendre le cricket est une'-chose"' fort grave, surtout, bien entendu, pour les jeunes joueurs. Pour leurs aînés, ce match fait revivre les souvenirs. "du passé plus que toute autre fête donnée à Londres ou

ailleurs. ..̃:v-<

âilleurs.. The Watcher,

Valfleury.

LA MORT DE FORAIN

A l'occasion du décès de J.-L. Forain, originaire, comme l'on sait, de la Champagne, M. Paul Marchandeau, député, maire de Reims, a adresse à Mme Forain le télégramme suivant « Je vous prie de recevoir, Madame, pour vous- même, l'hommage respectueux des sincères condoléances de la ville ie Reims, qui perd, en J.-L. Forain, un de ses enfants les plus illustres, dont elle conservera avec fierté et piété la mémoire. » Paul MARCHANDEAU, député de Reims. ».

BALLY

@O7TIER ̃•̃̃ ̃̃̃•?

11, boulevard de la Madeleine, 11,, la seule inair,^ son où. vous trouverez, Madame, du bottier; .«^pitçf: pour vous ».. -̃•̃ ̃; -i ""ti'il'lf^O'! Téléphone Gutenber» 41-92.

LA REVUE DU 14 JUILLET Rappelons que la revue qui sera passée par le président de la République, les ministres. de la guerre, de la marine et de l'air, aura lieu ce martin. à 8 heures, sur l'esplanade des Invalide^ Aussitôt après, le gouverneur militaire de Paris présentera les troupes. On sait ce que sera ce défilé, qui comprendra non seulement les troupes de la garnison de Paris et les écoles spéciales (Saint-Cyr, Polytechnique, Navale), mais encore les drapeaux des régiments d'infanterie colonial du Maroc et du 3° étranger, des chasseurs à pied, des fusiliers-marins. i

La population parisienne, massée sur tout le par-cours, fera fête à tous nos soldats et nos troupes d'Afrique connaîtront un égal succès. On assistera ensuite à la reconstitution de notre armée coloniale et tous ces uniformes depuis celui de « Royal Carignan » jusqu'à celui de la légion, rappelleront les campagnes héroïques d ou ils revinrent couverts de poussière et de gloire. Des emplacements seront réservés devant le Petit Palais, aux corps constitués et aux.Dînciers «cnéraux, ainsi qu'aux officiers sans troupe, en uniforme; devant le Grand Palais, aux mutilés, anciens combattants et délégations; au balcon du Grand Palais, pour les familles des membres du I Parlementât '-pouf '-celtes des officiers décorés ou I prenant part à la revue.

En outre, la terrasse des Tuileries sera réservée aux mutilés, anciens combattants et délégations, 1 ainsi au'aux familles des membres du Parlement, Le cortège suivra l'avenue des Champs-Elysées,. 1;. rue Royale, les boulevards et l'avenue de l'Opéra. La dislocation aura lieu derrière l'Hôtel de Ville.

A LA PREFECTURE DE POLICE

M. Paul Guichard

reçoit de nouvelles attributions M Chiappe vient de décider la création, sous son autorité et sa responsabilité immédiate, d'une. di.rection générale des services de la protection o.t de la sécurité de Paris. Cette direction est confiée à M Paul Guichard qui aura ainsi à centraliser des moyens d'action dont l'importance, en cas de mobilisation ou de troubles intérieurs, n'échappe à personne. Les attributions nouvelles que le préfet de police a données à M. Guichard (qui demeure directeur de la police judiciaire) comprennent

Mesures prescrites en cas'dc mobilisation ,.£r

Dispositif restreint de sécurité; .V Plan de défense passive en vue d'assurer la;j?ro- `. tection. des populations contre les. attaques aérien-

nos i.

Réquisition civile du matériel automobile et' transport des approvisionnements en cas d'interruption de l'exploitation des voies ferrées Plan de protection et de sécurité des établissements civils et militaires de la région de Paris, etc. A un de nos confrères, M. Guichard a déclaré notamment

« Nos travaux, qui n'ont pour objet que d'appliquer les instructions ministérielles, ne concernent pas seulement la mobilisation en cas de- troubles intérieurs, nous devons garantir les moyens de transport, les approvisionnements et la sécurité publique.

» Enfin, si une guerre, fort heureusement improbable, se déclarait, nous devrions veiller à la défense des civils et des militaires dé la région pari-_sienne par abris et contre les gaz. » Nous v travaillons et nous avons créé un centre d'instruction à la préfecture de police, ou le médecin-colonel Cot, .médecin-chef, des sapeurspompiers, enseigne à nos agents .les secours. à apporter aux asphyxiés et aux gazés. »


DERNIERE HEURE

LA DÉBACLE FINANCIÈRE ALLEMANDE

•i. A Bâle, l'exposé du docteur Luther déçoit tes membres du Conseil de la B.R.I.

Balf., 13 juillet. M. Luther, président de la Banque d'Empire, est arrivé à 15 h. 20 à bord d'un avion spécial au camp d'aviation de Sternenfeld, après avoir.fait une escale de courte durée à Stutti gart. ̃ .̃̃- ̃ ̃. v ̃̃ .y. ,• M. H.ulse, vice-direqteur général de la B.R.I., était allé attendre au camp d'aviation le président de la Banque d'Empire, dont la plupart des membres du conseil d'administration de la B.R.I. attendaient impatiemment l'arrivée.

MM. Luther' et Hulse se sont rendus immédiatement en automobile au siège de la banque où la séance a été aussitôt ouverte.

Le Dr Luther a exposé la situation du gouvernement allemand. Cet exposé interrompu à 18 heures a été repris de 18 h. 30 à 20 heures. La thèse du Docteur Luther parlant au nom du gouvernement allemand peut se résumer ainsi La situation financière est grave et presque désespérée si' le gouvernement allemand est livré à ses; seuls moyens de sauvetage.

L'Allemagne se trouve en présence de difficultés monétaires qui ne peuvent être réglées que par des moyens monétaires à l'exclusion de tous autres.

Les organismes et les Banques centrales ont en mains les moyens techniques financiers de sauver encore la situation. Le Reich fait' appel à eux pour qu'ils usent de ces moyens sans délai et sans y mêler leurs considérations politiques. Poser des conditions politiques dans les circonstances présentes serait aller contre les vœux du gouvernement et du peuple allemands.

Il demande à la B.R.I. d'entreprendre son œuvre de sauvetage sans se soucier d'autre chose que des moyens monétaires les plus propres à obtenir l'amé- lioration immédiate de la situation. L'exposé du docteur Luther a été 'émouvant, pathétique- même à certains moments; II' a -fait iiiie certaines-impression 'mais- il.a. déçu fortement- les 1 membres du. Conseil par son fond même, c'est-ùdire par la volonté manifeste., du Reich d'éluder toute garantie politique en retour des satisfactions demandées.

Dans ces conditions l'opinion s'accrédite dans les milieux de la Banque que celle-ci se trouvait désormais réduite à l'impuissance en présence de la situation allemande.

Il saute aux yeux que certains gouvernements re pourront se ranger à l'avis négatif du gouvernement allemand et que les membres du Conseil ne voudront prendre aucune des mesures réclamées par le docteur Luther sans en avoir référé à leurs -gouvernements.

Il semble non moins certains qu'aucune banque centrale ne voudra s'aventurer dans une opération de sauvetage de grande envergure sans le concours de la France aux yeux de laquelle les garanties politiques ont un prix inestimable.

A l'issue des délibérations du conseil d'administration, le communiqué suivant a été publié « Le conseil de la B.R.I. a tenu sa treizième session aujourd'hui, au siège de la banque, à Bàle. Le conseil a pris acte du relevé des comptes dont le total au 30 juin atteint 1.780 millions de francs suisses.

> Le conseil d'administrationj après avoir signé le rapport des opérations de la banque du 1er au 30 juin 1931, a pris acte des rapports sur la situation en Autriche et en Hongrie. Il a ensuite décidé que la B. R. I., en sa qualité de trustée agissrnt uniquement en ce quila concerne, se déclare d'accord avèê'ila proposition du gouvernement français de compléter les sommes qui restent à verser du nets de garantie, prévues au contrat de trustee drns l'hypothèse d'un moratoire dans le cadre du nouveau plan, par des paiements mensuels faits de la manière indiquée dans la. lettre adressée par le ministre' des finances français au président de la B.R.I. le 9 juillet 1931.

» Après avoir entendu un exposé du docteur Vocke sur la situation en Allemagne, le conseil a examiné avec le docteur Luther, président de la Reichsbank,. arrivé spécialement de Berlin, les mesures-prises et envisagées pour faire face à cette situation. j>

A 11 h. 30 un deuxième communiqué a été fait à la presse dont voici le texte

Le conseil d'administration, a pris note de l'exposé que lui a présenté le docteur Luther, président de la Reichsbank, sur la situation de l'Allemagne et sur le caractère satisfaisant de son assiette économique et budgétaire, malgré la crise qu'on I provoquée les retraits de capitaux à court .terme placés en Allemagne.

̃q -o"ï i-««f -en t" isp1 T A T3 "KL 332 SES £1 350

v- Devant la menace

l'y ï' ̃$£' ï^ de faillite allemande Il- serait bien vain de relever la position des journaux parisiens devant la crise allemande, en négligeant îe fait que certaines grandes banques françaises sont engagées outre-Rhin pour des sommes assurément importantes. Ces intérêts, que ` nous sommes bien loin de considérer comme négli- I- geables, mais qui sont soumis à un intérêt général supérieur, détermineront-ils la politique du gouvernement ? On peut constater seulement qu'ils pèsent lourdement sur la presse, et des journaux inclinent, en leur faveur, à des conclusions où l'habileté l'emporte sur la logique de la situation, >; Le plan allemand

On a remarqué sans être sûr qu'ils seront efficaces le sang-froid et l'esprit de décision du gouvernement allemand. Son plan, M. Camille Loutre, le correspondant berlinois du PETIT PARISIEN, l'éclairé en peu de mots

Les mesures de rétablissement d'aujourd'hui sont imposée* par la gravité de l'heure, et l'on espère qu'elles formeront une base suffisante pour que la Reichsbank puisse poursuivre ses négociations en vue d'obtenir d'abord un crédit de réescompte de 200 à 250 millions de dollars par les banques d'émission et valable jus- qu'au 15 aoùt. Ensuite viendront les demandes de crédits à moyen terme pour l'économie privée, puis la conclusion d'un large emprunt afin de rendre à la trésorerie de la Banque d'Empire et de l'économie allemande l'élasticité qu'elle a complètement perdue.

Ce large emprunt, n'en doutons pas, c'est l'affaire de. la France, quelles que soient les apparences qui seront présentées au public.

La finance ou la France

Il' apparaît bien que, sous des. plumes d'écri- vains bien informés et extrêmement sensibles à la marche réelle des événements, le thème des garanties politiques (dont la durée et la rigueur sont assez généralement mises en doute) fait place à celui des garanties financières et économiques. Emerveillons-nous que les lecteurs du M.1TIN soient Conviés à une douce pitié par cet article que n'a pas signé M. Sauerwein

Nous n'en avons pas moins été franchement troublés quand, hier vers 22 heures, nous avons vu entrer dans le' cabinet de M. Pierre Laval, président du Conseil, un homme que l'émotion courbait et qui n'était autre que von Hoesch, ambassadeur d'Allemagne. P-esque tragique et il ne s'agit pas ici de dramatiser fut la conversation qui s'engagea entre le chef du gouvernement français et le représentant de Berlin. Von Hoesch avait été chargé,, par le chancelier

» Etant donné que, le gouvernement allemand s'est adressé à divers, gouvernements pour une assistance financière sur leurs marchés respectifs, le conseil, convaincu de la nécessité, dans les circonstances, présentes, d'une telle assistance, se j déclare prêt à y collaborer et la renforcer par tous les moyens à la disposition des banques centra- les. Le conseil a autorisé le président à renouveler, en accord avec les autres établissements intéressés sa participation au crédit de réescompte précédemment accordé à la Beichsbank. » A Berlin, le cabinet d'Empire

demande au peuple allemand de garder son sang-froid

Berlin, 13 juillet. A deux heures de l'aprèsmidi, le cabinet d'Empire, ayant teiminé ses délibère tions, a publié une proclamation demandant au peuple allemand de garder son sang-froid, ajoutant que l'Allemagne peut être sûre de surmonter les difficultés actuelles à condition qu'elle ait confiance en elle.

La déclaration du cabinet d'Empire insiste sur le fait que la mise à exécution du plan Hoover a apporté à l'Allemagne un soulagement incontestable, mais la lourdeur des négociations qui ont précédé l'acceptation du plan Hoover a causé à l'économie allemande un dopimrge irréparable. Durant cette période, des capitaux se montant à des milliards ont été retirés d'Allemagne en raison de l'incertitude1 de la situation.

Le but essentiel de l'action gouvernementale est à l'heure actuelle d'éviter de nouveaux retraits de capitaux étrangers. La Reichsbank et la Banque d'escompte-or s'efforcent d'obtenir de l'étranger des crédits à long terme pour permettre à l'économie privée de faire face à la détresse présente. i Malgré tous ces efforts, poursuit la proclamation, 'gouvernementale, une des plus g7;andes banques, allemandes, la Danat a été obligée d'entrer en liquidation. Le gouvernement considère de son devoir, et' Je président du Reich lui a donné les pouvoirs nécessaires à cet effet, de faire les plus grands efforts pour contrecarrer les périls extrêmes qui pouvaient résulter de la faillite de cette banque pour l'économie allemande.

Il ne s'agit pas, déclare la proclamation du cabinet d'Empire, de sauver la banque en difficulté, mais de protéger l'épargne de centaines de milliers de déposants qui lui ont fait confiance. Le gouvernement n'a pas eu d'autre objet lorsqu'il s'est déclaré prêt à garantir les dépôts confiés à la Danat. Les affaires de la banque devront naturellement, ajoute la proclamation, être soumises au contrôle des commissaires désignés par le gouvernement. Aucune irrégularité n'a pu être relevée à la charge de la banque.

La proclamation ajoute qu'il est nécessaire,^ à l'heure actuelle, que le peuple allemand conserve la maîtrise de ses nerfs et n'aggrave pas les difficultés présentes par des imprudences.

La journée dans la capitale allemande Berlin-, 13 juillet. La journée s'est, d'une façon générale, déroulée dans le calme à Berlin. Le préfet de police, qui a interrompu 'ses vacances en raison des circonstances, avait fait renforcer tous les postes d'agents au centre de la ville et aux abords des établissements financiers, mais ils ne durent intervenir que rarement. Des agitateurs

dispersés dans le public attroupé devant le gui-

chet des banques, ont bien cherché à provoquer des manifestations. Ils n'ont: pas eu de succès. Le pubJ^Cj donne plutôt l'impression, d'une -résigna- tion" passive, d'un fatalisme qui s'étonne difficilement. Dans les rues, devant lés kiosques à journaux, des groupes se forment pour discuter la situation, mais sans éclat. On se croir'àit revenu aux années de l'inflation où, chaque matin, les Berlinois se pressaient devant les banques pour connaître le nouveau cours du dollar.

La police s'attendait à quelque désordre devant les bureaux de chômage. C'est en effet la première fois que se fait aujourd'hui le paiement des indemnités réduites de chômage, sous le régime des décrets-lois. Quelques tumultes vite réprimés se produisirent en divers endroits.

Les banques payent 5 O/O des fonds réclamés Berlin, 13 juillet. Dans toute l'Allemagne, les banques payent seulement 5 0/0 des fonds réclamés.

Les grandes banques de Berlin sont gardées par la police. Des bagarres auraient eu lieu dans les services des chèques postaux. La police prend des précautions spéciales pour réprimer les troubles qui pourraient se produire.

Bruning de dépeindre à M. Pierre Laval le désarroi dans lequel se trouve l'Allcmague, l'incertitude aussi

de ses dirigeant^ les décisions à prendre. « Allai}-'

dC.s. Çs,.d..tr.ig..r!Ant. dcv,a. ri.t les déc5sions il prenct¡-. e. « Alla. i.f-

onff&i?IJsj?$omlH-er le,. Ueich dans une cafàstropliç qj|if.

pMs"'b'ù'Tnbîns""directemcnt, se répercuterait à travers le monde ? »

Et le président du Conseil d'évoquer la situation délicate de la France en cette matière et de dire l'intérêt avec lequel notre pays attend de Berlin de promptes, sages et rigoureuses mesures de sauvegarde. « L'Allemagne se doit de faire un effort gigantesque pour franchir le cap de ses difficultés et justifier l'appui éventuel et limité de l'extérieur. »

Cela, c'est une formule-écran Rien de plus. Le POPULAIRE aurait-il raison contre tous, contre les agences et tous les journaux ? « « Il semble, écrit la feuille socialiste, qu'il n'y ait pas eu, à proprement parler, de « conditions françaises », et l'organe de M. Blum somme le gouvernement français de se découvrir

S'il en est ainsi, nous ne pouvons que nous étonner du mutisme que le gouvernement a observé alors que les bruits les plus alarmants ne cessaient de courir depuis 24 heures.

Non seulement en Allemagne, mais aussi en Angle- terre, toute la presse qui avait bien accueilli les suggestions d'Henderson, proteste avec véhémence contre « l'humiliation imposée par la France au gouvernement du Reich ». Et l'on accuse le gouvernement français de pousser l'Allemagne vers l'abîme.

Il n'est que temps de mettre les choses au point. Si notre information sur les entretiens de M. Luther à Paris est exacte, il faut que le gouvernement dissipe immédiatement ce malentendu.

Car la catastrophe financière et politique qui menace l'Allemagne ne s'arrêterait pas au Rhin.

Nous allons apprendre que le franc est à la merci du mark

Ce thème est l'objet d'un éditorial fort nuancé de M. Lautier, dans l'HOMME LIBRE · II faut parler net tout le monde, mais particulièrement à l'opinion française, et sans retard. Vous qui avez la responsabilité de l'heure, ne vous .aissez pas hypnotiser par le mark. Pensez au franc, et prorlamez que vous ne le laisserez entamer sous ?ucun prétexte.

Je ne sais par quelle distraction diverses gens ne parlaiey- ces jours derniers, que de garanties politiques à obtenir de l'Allemagne. On n'a réussi qu'à fournir ii 'un peuple plein d'orgueil un nouveau prétexte pour ne point nous remercier et pour nous insulter. A quoi serviraient des promesses politiques, de simples prjmesscs ?. Qui peut croire qu'elles seraient tenues ? Dans tous les cas, attendons l'épreuve. Les garanties les plus importantes résulteraient d'un changement radical dans les procédés industriels et financiers ,de l'Allemagne. Mais il ne suffit pas d'un propos il, faut voir des faits probants.

I Le point le plus important de l'affaire serait donc économique. Et M. Lautier de jeter, sous nos yeux, ce texte si suggestif d'un grand journal finan[ cier, l'INFORMATION

La tentative du ̃ « Trait-d'UnIonp> i et la presse parisienne >'

Toute la presse publiait hier des Commentaires chaleureux sur le départ du Trait-d'Union et sur sa prestigieuse tentative. Un très intéressant article de M. Jacques Mortane dans le Quotidien Comme on demandait à Le Brix si l'équipage comptait entreprendre le tour du monde .i.t

Ne parlons pas de cela, je vous en prie, réponditil. Nous tentons Paris-Tokio pour le moment, c'est tout. Si nous réussissons, ce ne sera déjà pas mal. Que ferons-nous alors, nous n'en savons rien ? Mais la présence de Cadiou à Tokio P Mesure de précaution, simplement.

Ses réponses « normandes » sont bien obligées de satisfaire les interlocuteurs, 'car Le Brix n'est pas précisément venu pour une conversation de dernière heure. •_ ̃̃̃•̃̃̃•

I! va rejoindre Doret, qui.hate les derniers préparatifs. Le fameux, pilote (Joufliç, des précisions sur son itinéraire.

D'abord Bruxelles, puis au nord de Berlin, de Moscou et le lac Baïkal. Pour- l'altitude, nous volerons entre 300 et 400 mètres jusqu'à. Bruxelles, à cause de notre charge, et après nous suivrons les ordres que mus. donneront les courants atmosphériques, tes nua-

ges, le vent.

Les mécaniciens rivalisent de soins les uns s'occupent du moteur sous l'œil attentif de Mesmin, les autres remplissent la carlingue. Vivres, armes, munitions sont entassés dans les coffres.

Naturellement, des importuns demandent à l'équipage de se charger de lettres, de cartes, de journaux. Un peu plus, ils confieraient des colis, des meubles. ,Doret les éconduit gentiment

Non, sans façon. Si je pouvais prendre du poids supplémentaire, soyez asuré que c'est d'abord à l'essence que je penserais

Le Petit Parisien :`

Les deux aviateurs comptent voler plus de soixante heures sans arrêt. Si leur tentative est menée à bien, ils atterriraient, donc demain, vers la fin de l'aprèsmidi ou dans la soirée. Il ne faut donc pas s'attendre il apprendre l'heureux succès avant mercredi. Mais dès-hier, on avait d'excellentes premières nouvelles. Le Trait-cV Union, qui était passé à Bruxelles à 6 h. 3, était signalé survolant Moscou à 19 h. 30. A ce moment, il poursuivait à grande allure sa route vers l'est.

L'Echo de Paris

D'après les projets de Le Brix, les aviateurs devaient voler à une altitude d'environ 1.500 mètres,; selon les conditions atmosphériques, à partir de Kœnigsberg et dans le survol de la Russie, ce qui fait qu'on aura peu de nouvelles du Trait-d'Vnion.

Sans doute, Doret et Le Brix ont-ils jugé utile de se faire reconnaître à Moscou, décision très prudente,

au'.cas.d'un atterrissage prématuré.. vr.

M. Max Mathey dans l'Ami du Peuple du soir Le Brix et Doret suivent Jonc autant que possible le Transsibérien. Etant donné qu'ils veulent passer au Japon en survolant le Pacifique le moins possible, il y a bien des chances, si les circonstances le leur permettent, que de Tchita ils abandonnent le Transsibérien pour se diriger sur Moukden et Séoul, en Corée. Si nos prévisions sont exactes, ils seraient à Tchita demain matin, à 4 heures, à quelque 600 kilomètres de Tsitsikar qu'atteignirent Costes et Bellonte en 1929, s'adjugeant ainsi le record du vol en ligne droite à

l'époque.

De Séoul. Le Brix et Doret descendraient par Tchemulpo jusqu'à Fusan, d'où ils feraient te, bond au-dessus du détroit de Corée jusqu'à Hiroshima, au Japon, pour de là gagner Tokio.

Si tout va bien, nous aurons peut-être des nouvelles de Moukden ou de Corée, de Séoul, demain après-midi, et demain soir, probablement entre.18 et 20 heures (heure française), c'est-à-dire à heures ou 5 heures du matin, heure locale, apprendrons-nous la glorieuse arrivée du Trait-d'Union dans la grande capitale nip-

ponne.

La presse est unanime dans cet espoir.

BOURSE DE LONDRES

Londrés, 13 ,iuillet, Ponds d'Etais 3 0/0 Prançâis,

Londres, 13 juillet. Fonds d'Etats 3 0/0 Français,

17 3/4 5 0/0 Français, 20 7/8 4 0/0 1917, 20 7/8 4 0/0' 1918, 20 7/8 Consolidés, 60 Argentin 4 0/0 1897, 7642 Brésil 1889, 41 Funding, 72 Chine 4 1/2 0/0, 90 Egypte unifiée, 75 1/2 Extérieure, 42 1/2 Italien, 19 Japon 1899, 80 1/2 Portugais.3 0/0, 45 Russe 1906, 1 Russe 1909, 1 Turc, 7 1/2.

Changes Escompte hors banque, 2 3/16-2 1/4 Prêts. 1 1/2 Sur Paris, 12345 Sur New- York, 48512 Sur lîelgkiiiè, 3474 •; -Sur Berlin,: '2287 nominal Bib sti.r* 'i Londres,» 5/8' Valpar'aiso sur' Lo'ndres, 40'; BuenosAires sur Londres, 3493 Argent comptant, 13 Argent 2 mois, 13.

BOURSE DE NEW-YORK

New-York, 13 juillet. Call Money, cours moyen, 1 1/2 Changes sur Londres, 60 jours, 48356 Câbles transfers, 48587 Change sur iP,aris, à vue, 392 5/8 Change sur Berlin, 2250 ,tl.; S. Liberty 3 1/2 0/0, 102 ii/lfi Atcliison Topeka, 160 Baltimore et Ohio, 58 Canadian Pacific, 20 1/2 Chesapeake et Ohio coin., 35 5/8 Chicago Milwaukce. comm., 4 7/8 Chicago Kock Island, 40^1/4" l'Eric Raitrond, 22 Great Norîhern Pref., 46 1/2 Illinois central. 50 Louisville et Nashville, 79 New York Central, 86 1/2 Norfolk et Western, 166 Peiisylvania, 46 1/4 Reading, 70 Southern Bailway, 33 1/2 Southern Pacifie, 83 1/2 l'nion Pacific, Hi2 1/4 Anaconda Çopper, 25 Utah Copper, 103 American Téléphone, 176 1/2 American Car et Foundry, 18 • British American Tobacco, 18 1/4 U. S. Leather, 7 1/4 General Electric, 41 1/4 Bethlehem Steel, 45 5/8 X!. S. Sieel Common, '95 1/2 Royal Du'ch, 28 1/4 Shell, 18. Affaires totales (titres) 1.300.000.

Et j'ai lu avec un égal plaisir, dans l'Information, ces réflexions de mon vieux camarade Gerville-Réache « Or, on ne se fait sans doute pas illusion, à Paris pas plus qu'ailleurs, sur la (vaj*ur de garanties financières, politiques ou autres. Qn .sait bien qu'en matière de 'crédits de réescompte entre Banques centrales, par exemple, une garantie spéciale retirerait, au concours, presque toute son efficacité psychologique en ce qui concerne des crédits d'acceptation qui seraient purement commerciaux, les signatures suffisent. Quant aux garanties politiques, le traité de Versailes en était plein, 1 elles ont été usées jusqu'à la corde, et on peut dire qu'on en a vu l'aune. »

« Finance, d'abord »

Kous avons là un magnifique panorama de la manière dont se traitent les affaires des peuples. Nous attendons, de savoir, pour notre part, quand la finance jugera que le rétablissement financier du Reich est suffisant pour mériter ces crédits à court terme qui sont le deuxième point du plan allemand.

Le secours de l'internationalisme

Si dérisoire, si fou que cela soit, c'est la France que la REPUBLIQUE, feuille^ socialisante, traîne au banc de l'accusé

Demain peut-être, la France peut se trouver devant la situation la plus redoutable qu'elle ait connue depuis le coup de foudre de 1914 la faillite allemande, ce n'est pas seulement un coup mortel à toute l'économie européenne déjà si menacée c'est l'avènement possible, d'aucuns disent probable, de l'hitlérisme at l'hitlérisme, c'est la paix en péril.

Or, ce que nous ne pouvons pas ne pas remarquer, ce dont la France entière a l'impression, c'est qu'à l'heure où se posent des problèmes qui peuvent être de vie ou de mort, notre politique n'est pas à la hauteur des événements.

Les bureaux de la Wilhelmstrasse et l'état-major de la Reichswehr, les deux organes directeurs de l'Allemagne, pouvaient tout contre Hitler, et la France, rien, sinon renforcer' la propagande extrémiste en lui offrant des sùécès, mal interprétés outre-Rhin (on a vu par exemple les considérations de la presse allemande sur la proposition Hoover).

Et voici, dans le SOIR, feuille cartelliste, un avis pour l'aide et les crédits sans conditions Il faudrait qu'une fois pour toutes on reconnaisse la vanité d'engagements gagés d'Etat sous' une contrainte matérielle ou morale. Il faudrait qu'une fois pour toutes on renonce à des satisfactions verbales ou de forme, qui ont Le double désavantage de paraître impérieuses aux peuples jaloux dé leur liberté et d'être, au fond, dérisoires.

De grâce, plus de mots et de protocoles inutiles, sans quoi l'action de la France sera encore trop tardive et, une fois de plus, nous n'aurons pas, même l'avantage moral de nos sacrifices matériels.

Ke perdons pas de vue qu'une mission a été assignée, en haut lieu, c'est-à-dire bien au-dessus des

CONTRE LE COMMUNISME:.

M. Paul Reynaud commente son départ pour l'Indochine

Le Cercle Républicain, que préside M. Lucien Prévost, maire du 10° arrondissement, offrait hier un déjeuner en l'honneur des gouverneurs généraux des colonies et des personnalités coloniales actuellement à Paris. M. Paul Reynaud, assisté de M. Diagne, sous-secrétaire d'Etat aux colonies, avait accepte la présidence de ce banquet.

Sur le mode familier, le ministre des colonies fit un tour d'horizon des questions coloniales. Il rappela rapidement les étapes de nos conquêtes coloniales et constata que, dans l'ordre nouveau du monde, « il est plus difficile de conserver les empires que de les conquérir »..

Puis M. Paul Reynaud ajouta « Il faut affirmer aujourd'hui notre mission civilisatrice et ne pas se laisser démonter par .les difficultés de l'heure. » Je pars pour l'Indochine dans quelques semaines. C'est la première fois qu'un ministre visite notre grande colonie asiatique.

» Le problème qui s'offre à nous un peu plus tard qu'il ne s'est présenté à nos amis et voisins les Anglais c'est le heurt de deux civilisations que séparent dix mille kilomètres sur le monde et mille années dans le temps. C'est aussi l'examen d'une maladie contagieuse née de la guerre le communisme.

» Il est indispensable d'apporter là-bas le témoignage de sollicitude et d'amitié du gouvernement dans les circonstances que traverse notre grande colonie, et ce geste seul justifierait le voyage. »

Pour la protection <!W paysage

Au-dessus du champ de courses de Saint-Cloud, et au-dessous de ce monument de Buzenval où chaque année les patriotes vont accomplir un pieux pèlerinage, se trouve, sur le territoire de Garches, un lieu charmant la Verboise. La vue est splendide sur Paris et ses environs immédiats.. Un quartier nouveau sort du sol des villas à l'architecture élégante s'édifient. Chez un horticulteur, 40,000 œ:llets en pleine terre et 6,000 chrysanthèmes charment le regard.

C'est un des coins charmants de cette banlieue ouest d'où l'on proscrit le plus possible les usines. Mais \;oilà que, justement, le progrès, sous sa forme- "la plus regrettable, s'attaque à ce petit

éden,. On -prépare au milieu de cette >citérjaiJdin :l

l'érection de locaux insalubres et affreux. On va bâtir, 111, rue de Buzenval, une fabrique d'agglomérés de liège comportant la trituration 'du liège; la fusion de brai à feu nu; 3" le dépôt de brai.

Quand l'œuvre néfaste sera accomplie, des fumées âcres et nocives se dégageront de la cheminée d'usine. L'air sera empesté. Les Parisiens. eux-mêmes seront incommodés, puisqu'ils viennent en grand nombre sur le champ de courses de Saiiit-Cloud et que le vent d'ouest rabattra les fumées sur eux.

La fabrique devant être flanquée de baraquements en bois, le danger d'incendie sera continuel.

Au point de vue esthétique, l'effet sera déplorable. Des hauteurs du nouveau quartier, la vue sur le premier plan, couvert de verdure, sera irrémédiablement gâchée par la cheminée monumentale et les baraques sommaires.

Il n'est pas jusqu'aux fleurs qui ne soient menacées de souffrir de ce vandalisme. M. H., un savant entomologiste, qui est en même temps bon horticulteur, nous le dit avec tristesse A l'automne, il se produira une condensation de la vapeur d'eau, et une suie détestable viendra se poser sur les chrysanthèmes. Or vous savez qu'on ne peut laver ces belles fleurs. Mais tout espoir n'est pas perdu de conjurer le péril. Une enquête de commode et incommodo est ouverte depuis l-e^ïf'^tiillet; elle sera close le 15. Entré temps, là réprobation contre la construction indésirable se manifeste. Le vicomte' de Manneville' et d'autfes:;gens de goût ont signale le péril au conseil municipal de Garches. Celui-ci, dans sa séance de samedi soir, a émis une protestation contre l'édification de l'usine. Le syndicat d'initiative de Saint-Cloud et Garches a également protesté, ainsi que de nombreux particuliers. Il faut espérer que le maire de Sèvres, qui mène l'enquête, comprendra son devoir. Les amis de la santé publique et des paysages le conjurent de ne pas laisser se créer un précédent fâcheux dans une jolie commune peu éloignée de la sienne. Henri Charliat.

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gouvernements, à l'épargne française remplacer outre-Rhin les capitaux étrangers qui n'aiment pas le risque, et financer l'entreprise contre le statut présent de, l'Europe.

Pour une politique française

Si respectables que soient des intérêts français liés à la situation financière allemande, nous voyons des confrères de très rares confrères penser et faire, penser que la politique française, selon l'appel de M. Coty (qui date de plus de quinze jours et dont les bases solides, dans l'enchaîne- ment des événements, ne font que d'être confirmées) a un plus large destin. Ces confrères ne lais- sent pas croire que suspendre la construction d'un cuirassé ou les projets d'union douanière austroallemande suffit à tout arranger, pas plus que le sauvetage de quelques capitaux. Non nous devons attendre un renouvellement de l'esprit alle- mand une modération de la presse et des partis allemands ne ferait même que reculer pour combien de temps la renaissance des mêmes maux et des mêmes difficultés. Senatus fait preuve, dans YAVENIR, d'une vigoureuse clairvoyance

Nous ne pouvons pas oublier qu'il y a trois ans le docteur Schacht s'écriait « Nous devons conduire notre poétique économique et notre politique d'emprunts étrangers de telle sorte que nous ne puissions pas payer, car nous ne voulons pas payer.» » Depuis cette date, c'est ce plan que le Reich a réalisé, sans soupçonner qu'il risquait un jour de dépasser la mesure et qu'à organiser la faillite contre l'étranger il en arriverait il l'organiser contre lui-même également. Quand on crache en l'air, dit un proverbe populaire- Attaqués brutalement et sans raison, nous avons souffert mille morÇs. Libérés de l'envahisseur, nous n'avons retrouve un équilibre précaire que par un long et douloureux sacrifice. Néanmoins nous avons donné dix fois des preuves de'bonne volonté et d'esprit de conciliation avec l'espoir de rencontrer chez nos adversaires de la veille un désir égal de collaboration sans acrimonie. Vains efforts. A nos renoncements, on a répondu par le déchaînement hitlérien cette expérience suffit. M. Schacht est un esprit ingénieux qu'il se débrouille. Nous voudrions bien écouter M. Mussolini, qui nous fait craindre le communisme en Europe. Nous ne pensons pas que l'Italie en soit là. Quant au Reich, il n'y a plus seulement un Noske et des corps francs dispersés comme en 1919. Une force militaire, puissamment organisée, noierait impitoyablement dans le sang la moindre tentative d'envergure.

Un bel article de M. Martin-Mamy, dans YAMI DU PEUPLE du soir, qui nous console, du jeu danj gereux de la majorité des journaux

1 L'Amérique' n'a pas confiance. L'Angleterre n'a pas confiance. L'Allemagne elle-même n'a pas confiance en elle-même. Il faut noter que c'est seulement- à la minute

A L'EXPOSITION^COLONÏALE La visite du duc et de la duchesse d'York Le 17 juillet, le duc et la duchesse (l'York arriveront à la gare du Nord, à 17 h. 45. Le duc et la duchesse assisteront, le soir même, à un banquet à l'Exposition coloniale le 18, ils visiteront 1 Imposition et assisteront à un dîner offert par le président de la République à l'Elysée. Pendant leur séjour à Paris, le duc et la duchesse résideront à l'ambassade britannique. Ils repartiront le 22 pour

Londres.

La musique du 11e régiment de hussards, dont le duc d'York est colonel, viendra d'Angleterre pour se faire entendre le 18, l'après-midi et le soir, à l'Exposition, et le dimanche 19. ̃̃̃•

Deux grandes' fantasias, >.

Le samedi 18 et le dimanche 19 juillet, à seize heures, deux grandes fantasias seront données: a l'hippodrome 'de Vincennes. La première partie. comportera une fête au douar, avec chants, danses, acrobaties, etc. La seconde sera consacrée à un carrousel exécuté par le G' régiment de spahis algériens.

Le nombre croissant des visites à l'Exposition Le bureau de presse de l'Exposition coloniale communique que, dnns la journée du 12 juillet, 312.041 personnes ont visité l'Exposition coloniale. La venue de Ni. Henderson

Accompagné par sir Malcolm Sclby, son secrétaire particulier, M. Arthur Henderson partira ce matin, à 11 heures, pour Paris, où il passera deux jours, sur l'invitation du gouvernement français le priant de participer à l'inauguration de la Semaine anglaise à l'Exposition coloniale.

M. Henderson, qui sera accompagné de lord Tvrrell, ambassadeur d'Angleterre, et de M. Coudurier de Chassaigne, chargé de mission au service du protocole de l'Exposition, arrivera à 10 heures précises à la porte d'honneur, où il sera reçu par le gouverneur général Olivier.

M. Henderson, dont la visite aura un caractère de strict incognito, parcourra successivement le pavillon de Madagascar, le temple d'Angkor, les sections de l'A.O.F., du Maroc, de l'Algérie et de la Tunisie, et en dernier lieu la Cité des Informations.

A 20 h. 30, le ministre des colonies et le marchal de France, commissaire général, offriront à M. Henderson un dîner au pavillon de l'Indochine. Les Soieries lyonnaises

La maîtrise dies' soieries' lyonnaises s'affirme à l'attrayante exposition des Grands Magasins de Nouveautés au palais des Industries de luxe de la Section, métropolitaine. ak

Nouvelles diverses

Explosion en Seine-et-Marne

Une .explosion s'est produite dans la matinée, à Solers (Seine-et-Marne).

M. Paul Fardo, opérateur photographe, développait des clichés dans le laboratoire de son patron, M. Chaussié, lorsqu'une violente explosion, dont les causes n'ont pu encore être déterminées, s'est produite.

M. Fardo, grièvement blessé, est mort peu après. Mme Chaussié, qui se trouvait à proximité, a été atteinte par l'explosion et grièvement blessée" Elle a été transportée à Brie-Comte-Robert. Un accident mortel au Mont-Blanc Chamonix, 13 juillet. Un accident mortel s'est produit, cet après-midi, dans le massif du MontBlanc, aux Aiguilles Rouges.

Une caravane, qui comprenait le docteur Barancelli. de Lyon, a été atteinte par un bloc de pierre. Le docteur Barancelli a été mortellement blessé. Il a entraîné dans sa chute le guide Payot, qui a été légèrement blessé et qui a dû se faire panser à Tête-Rouge.

A 18 heures, une caravane de secours, qui avaitété rapidement organisée, a descendu,rlencorps du docteur .Barancelli, .5i&Ji.;h". -r -Ci-a»;

ÇSst _«3t;

Le président de la République a reçu, hier matin, trois cents pères de famille nombreuse d'Alsace et de Lorraine, qui lui ont été présentés par le comte de Leusse, sénateur. Les pères de famille alsaciens et lorrains ont exprimé au président de la République tout leur attachement à la patrie.

La visite de Paris en autocar par les pères de famille alsaciens a obtenu, de la part de la foule, un gros succès de curiosité affectueuse. La caravane consacra l'après-midi à la visite de l'Exposition coloniale.

S A l'occasion du 14 juillet 1931, le président de la République, sur les propositions du ministre de la guerre, a accordé des remises et des ré,ductions de peine à 370 condamnés par les tribunaux militaires. En outre, 114 propositions sont en cours d'examen.

où la situation est désespérée que MM. Éruning et Curtius ont bien voulu admettre la possibilité de faire des promesses, ail. gouvernement français. J Le gouvernement allemand serait disposé, paraît-il, à abandonner la construction des «cuirassés de poche » •:

et à renoncer l'Aiisculuss. >,t i

Nous voyons bien, les promesses. Mais oit sont les.. garanties ? Mais où sont les gages ?

Et M. Martin-Mamy poursuit

Notre président du Conseil fera bien de leur rappeler ·MM. Bruning et Curtius) le texte du Dr Schacht et de les raccompagner gentiment jusqu'à la porte de sou cabinet, en leur disant «Quand vous aurez des gages solides à mettre à côté de vos promesses, revenez donc ma voir. Alors, mais alors seulement, la France, généreuse à son habitude, pourra étudier les moyens de vous aider. Et puis, nous causerons de la paix, la vraie, celle où, sur deux interlocuteurs, il n'y en a pas un qui a envie de casser la figure à l'autre. » Cette doctrine politique, la seule qui soit en mesure de nous. éviter une duperie meurtrière, est également formulée avec une belle netteté par l'éditorial de Y AMI DU PEUPLE du malin Accorder à un pays qui refuse sytématiquement de renoncer à sa politique de casse-cou, de provocation et de revanche, c'est vouloir emplir un tonneau san:; fond. C'est le tonneau des Danaïdes dont il est question dans la mythologie grecque.

Tout le problème est là. Le bon ordre européen .et la prospérité supposent que l'Allemagne ne doit, plus se complaire à une idée directe ou larvée de revanche. `

La sage Allemagnè

Une de ces voix fragiles, isolées, et hélas sans grande portée; mais que nous ne négligeons pas le Montag Morgen, feuille radicale de gauche, attaquait hier la politique en cours outre-Rhin, Voici l'analyse des agences L'auteur reconnaît que ce gouvernement, depuis quinze mois, mène une guerre souterraine contre la France'1 déclarations ministérielles sur les frontières de l'Est, union douanière, esprit du front, esprit de réarmement, parades, drapeaux, associations patriotiques, navires de guerre, inaugurations de monuments, ivresse coloniale, iusqu'à la semaine dernière dans les télégrammes de remerciements à Hoover et a Mussolini,: intention le blesser la France. Avec cela un style dans les journaux de l'industrie qui n'est qu'un style de ruisseau. Le monde voyait bien que cela devait mttl finir.

Le journal conclut par l'avis que l'Allemagne vient de perdre une troisième fois la guerre, comme elle l'a perdue une seconde fois dans la Huhr. Elle ne se relèvera que si son gouvernement brise complètement les méthodes nationalistes.

C'est l'esprit prussien pangermaniste qu'il faut briser. Une des raisons de notre peu de confiance vient que, depuis de longs mois, nous reconnaissons des marques de cet esprit dans les feuilles catholiques, démocrates et socialistes.

̃ :.̃ Maurice Noël.


LE© INDÉPENDANTES* ~l) 2C. Sténotypiste d.e d.isoo-u.rs

Le troisième article de cette série, intitulé j Sténotypiste-promeneuse d'étrangères, nous a valu iant de lettres, tant de demandes de renseignements complémentaires que nous n'hésitons pas à repar ler de cette profession de sténotypiste, presque j uniquement féminine et qui se présente parfois sous des aspects fort curieux.

L'une des lettres reçues contenait un reproche «Vous ne citez pas la sténotypiste de discours, disait-elle, c'est pourtant une carrière encore pliis fructueuse et intéressante que la première (celle de Mlle H.). ̃̃ Jugez-en Mlle E. a refusé à la Société des Nations un poste de soixante-dix miUe.^Jrancs parce ,que moins avantageux que sa situaticn acruelle. Elle part incessamment pour « prendre » une série de congrès internationaux à Londres, Oslo, Vienne, Budapest et Bucarest. Il en est ainsi chaque année. Je crois que vous auriez quelque profit, au point de vue de votre enquête, à interviewer Mlle E. »

Je n'aurais pas mieux demandé; mais, hélas, Mlle E. s'envole vers d'autres cieux et maître sa bonne volonté ne peut me recevoir avant de partir. Elle me conseille à son tour d'aller me documenter auprès de Mme I. la doyenne des sténotypistes, la première d'entre elles et celle qui a formé toutes les autres. J'y vais et Mme I. me montre d'abord son instrument de travail une petite machine légère que l'on peut mettre sur ses genoux. Quelques touches, un ruban de papier qui se déroule et sur lequel viennent s'aligner avec une rapidité vertigineuse des caractères d'imprimerie que tout le monde peut lire.

C'est avec cela qu'une femme arrive à se •créer une situation aussi belle que celle de Mlle E. ?

Mlle E. n'est pas une exception, m'est-il répondu, d'autres vous diront aussi quels beaux résultats elles obtiennent. Mais si cette petite machine est à la base de tout, elle ne suffit pas Comme toujours, il faut y ajouter du sérieux, de l'intelligence et, pour le cas particulier, une bonne culture générale.

Et Mme 1. précise

Le principe de ce métier est de transcrire la parole humaine d'une façon lisible, et parfaitement correcte, à la vitesse oit elle est émise. Nos championnes atteignent une moyenne de 220-à 230 mots à la minute, ce qui veut bien aire que, par moments, elles font du 250. Il m'est arrivé personnellement de me cramponner à 270 mots pour suivre un fougueux orateur, et d'y arriver sans rien omettre, et cela au cours de séances de plusieurs heures d'affilée. Cinq à sept heures de « Drise » ne sont en effet pas rares on les supporte fort bien et le travail est iaissi bon au début qu'à la fin, pour une personne expérimentée. Jamais, avec la sténographie ordinaire, on n'a pu approcher d'un pareil résultat. Mais pour bien « prendre une conférence, par exemple, il faut bien l'entendre et par conséquent comprendre ce que l'on dit. C'est pourquoi insiste sur cette nécessité de la culture et de l'intelligence pour arriver à un résultat intéressant. Une simple dactyio » sans instruction ne pourra jamais prétendre qu'à un poste subalterne, tandis que Mlle E. et ses camarades du même niveau qu'elle ont des situations d'intelectuelles qui conviennent parfaitement aux études qu'elles ont faites. Et quel agrément Quelle indépendance

Pour illustrer ce qu'elle m'affirme, Mme I. me décrit en quelques mots la vie de Mlle E. qui est, me dit-elle, « la plus représentative des sténotypistes de discours. Peu de jeunes filles de vingtsix ans, contiuue-t-elle, peuvent se vanter d'avoir autant voyage, et dans des conditions aussi agréables. Mlle t.. est partie pour Londres, comme elle partira ensuite pour Oslo ou ailleurs, en première classe elle logera partout dans un des meilleurs, sinon le meilleur hôtel de la ville. Assistant à toutes les séances du congrès international, elle .sera, par la force des choses, placée à l'endroit l'on, entend le mieux, et, en dehors de ses heures de travail, elle suivra, comme elle le fait presque toujours, les excursions organisées pour les congressistes. A Budapest, Bucarest et partout où elle ira, ce sera la même chose. Croyez-vous, en plus de cela, que pour une jeune fille de- son niveau les milieux dans lesquels elle évolue manquent d'intérêt ? Bien au contraire, n'est-ce pas ? Lorsqu'elle rentre à Paris, Mlle E. « prend » des (1) Voir Figaro des 26, 27, 30 avril, des 3, 10, 14, 24 mai, ju:n, 13 juillet 1931.

DIST^lBUTIOriS DES PJ^lX

Lycée Saint-Lùuis

La distribution des prix du lycée Saint-Louis a eu lieu à la Sorbonne, sous la présidence de M. Massoulier, inspecteur général de l'instruction publique, assisté de M. Thybaut, inspecteur d académie, et de M. Windenberger, proviseur du lycée. Le discours d'usage, prononcé par M. Simon, professeur de lettres, a vivement intéressé l'auditoire. Il avait pour sujet « La valeur des mots ». Les mots mériient en effet qu'on les défende. Ils sont par eux-mêmes lourds d'expérience humaine qu'ils résument en une formule heureuse. La langue écrite, qui s'ajoute à la langue parlée, vient développer et préciser cette expérience fixée dans 1 œuvre c'est par elle et par la culture qu'on atteint à la liberté. La science^esjt^ien: si 1^ culture ne' va devant. v" ~n"

M Massoulier a répondu à M. Simon, dans un à propos plein de charme. Par quelques exemples heureux, il a illustré le dernier discours du professeur à ses élèves l'éloquence et la poésie, qui se trouvent dans les écrits des grands savants, assurent l'immortalité aux vérités exprimées par eux. Et, en terminant, M. Massoulier a rappelé avec émotion les souvenirs de son passage au lycée SaintLouis et prononcé l'éloge de cette illustre maison et de ses maîtres.

1930-1931

Spéciales A Pély, Féger, Vaucheret, Nourtier, Chevallier, Coche, Frontard, Acqùier.

Spéciales B Boulègue, Hateau, Chanson, Pérarnaud, SIeslin, Bèle, Tirole..

Spéciales C Jourdan, Grivet, Mlle Traon, Crônier, Charles. Sergé, Gozlan.

Spéciales D Kuntzmann, Bobignies, Chatel, Crouzy, Hierholtz. Brackers de Hugo, Comerre.

Spée. prép. A Bourgeois, Martin, Gillonnier, Chabert, Pincemaille, Lergenmuller, Finkelstein.

Spéc. prép. B Ven Heijenoort, Labrot, Pintard, Mallard, Àliti, Denis.

Centrale B 1 Fron, Font, Guillon, Hocquette, Jac-

quéty-

Centrale B 2 Oeconomou, Rigollet, Goumain, Teper,

Baranton.

Centrale D 1 Labat, Nielsen, de Rubercy, Dauzet Centrale D 2 Saint-Loup, Raffin, Viennot, Doucas,

Mlle 1'erron.

Centr.rprép. A Benzaquen, Mazet, Ollivry, Brachlia-

voff, B'Iilbv..

Centr. pr'ép. B Gilbert, Venedictoff, Kahanoff, Kohe-

noff, Bendayen.

n°EiearineiUyE:n'Cadolle, Mlle Petit, Vienne, Duchamp,

Rahinoviteh.

Navale A Petesh, Chevalier, Bertrand, Prévost, Weber, Malamaire, Hausamann.

Navale B de la Ménardière, Jourdan, Bernard, Lemoine, Jacquemin.

Navale C Vignalats, Salmon, Lambert, Mounin, Lux, Aberer, Hosteau.

Navale prép. Rapin, Populaire, Bousqnet, Chatillon,

Dubarry, TranwJY,

DUSba1n^CyrraAnn:°Tricard, Tellier, Coudert, Lacoste, Bouvarre, Cavarrot, Malfère. T m-

Saint Cyr B Giraud, Tullou, Latourette, Le Mire, de Salaberry, Joly d'Aussy. #

Institut d'agronomie Minjoz, Mehn, de Lambertie, Le Chatolier, Leclercq, Poirneur, Sauger, Aubert Georges. Mathématiques A · Matharcl, Bychowetz Georges, Eichoweiz Nicolas, Chantelot, Frayssinet, Géhin, Perdigon, Grillet, de Montigny..

tlathématiques B Mongrolle, Cotton, Ferreto, Guidetti, Malherbe, Martinet, Popovsky, Laget, Daudel,

Ruault, Vaugean.

Premiére A' Turpin, Bory, Dieu, Meyer Morel, Pestel, Segonzac, Thoraval, Baudry,.Delahousse, Charles,

Pradelle.

Première B 1 Lelong, Bertoux, Fauvet, Meyer, Proisy, Sissmann, Guillot,

discours dans les différentes sociétés littéraires ou politiques, qui font appel à son intelligente dextérité. Est-e!le fatiguée ? Rien ne l'empêche, n'ayant pas une situation fixe, d'aller se reposer, car elle peut à sa guise refuser ou accepter le tra- vail qu'on lui offre. Son indépendance reste enlière. J'ajoute qu'étant donné sa tenue et son éducation parfaites, elle est traitée partout avec la respect, la bienveillance et les égards qui lui sont dus.

Voici un tableau encourageant Et Mme 1. me ¡ cite d'autres cas elle pourrait m'en citer à finfini moins brillants peut-être que celui de Mlle E.mais fort intéressants aussi. Une sténotypiste, en se mariant, s'est bornée a réduire ses occupations elle « prend maintenant des conférences dans la ville qu'elle habite et rentre chez elle les dactylographier, ce qui ne l'empêche ni de surveiller ses deux petites filles, ni de s'occuper de son foyer, au budget duquel elle apporte une aide qu'on excuse le réalisme de ce chiffre de trente à quarante mille francs par an.

Est-on libre, aime-t-on les voyages, sans pour cela les pratiquer avec la constance de Mlle E. ? Plusieurs jeunes filles accompagnent actuellement des missions d'études scientifiques ou ethnographiques, dont les membres désirent que les observations recueillies sur le vif soient aussitôt transcrites exactement et dans tous les détails. L'une de ces jeunes filles est au fin fond de la Colombie, l'autre au centre de l'Afrique, prenant des notes sur les idiomes, une troisième revient de l'Algérie et du bled marocain.

Sort-on de l'école du Louvre ou aime-t-on simplement l'archéologie, l'art ? Une série de conférences vient d'être prise au musée Guimet, où la sténotypiste suivait le maître et ses élèves, de vitrine en vitrine, portant, fixée devant elle, grâce à un dispositif spécial, sa légère et petite machine. Des cours, des diagnostics intéressants, sont ainsi pris journellement dans certains hôpitaux, en suivant de lit en lit la visite du grand médecin. Ces cours, tapés à la machine, imprimés au besoin, sont ensuite bien souvent revendus aux internes. On se rend compte que les débouchés dans cette voie sont innombrables et chacune des sténotypistes peut s'orienter vers la domaine intellectuel qui lui ^convient le mieux art, médecine, sciences, lettres, droit, histoire et géographie, économie politique, finances, etc., etc. Si l'on craint ¡ l'aléa d'une situation libérale, de bien nombreux postes de secrétaires connaissant la sténotypie 1 sont encore à prendre. On me citait le cas de deux étudiantes, l'une en médecine, l'autre en droit, qui, respectivement secrétaires d'un grand médecin et d'un avocat, ont peut être plus sûrement fait leur chemin qu'en poursuivant leur but par la voie habituelle du travail personnel et indépendant.

Souvent aussi, des sténotypistes désireuses d'avoir une occupation tout en perfectionnant leur « vitesse de prise commencent par être secrétaires, puis, lorsqu'elles sont arrivées à la rapidité voulue, elles lâchent leur secrétariat pour « prendre des conférences et des discours, ce qui est plus difficile mais ce qui laisse aussi une plus grande indépendance.

Et Mme L. pour terminer cet entretien, veut bien évoquer devant moi quelques souvenirs personnels. Elle ne peut s'empêcher de rire en se rappelant le temps pas bien éloigné d'ailleurs où elle était l'une des très rares, sinon la seule sténotypiste « prenant » avec une neutralité qui n'avait d'égale que sa loyale et absolue discrétion, les décisions des égoutiers réunis en comité secret dans les sous-sols de la Bourse du Travail, 1et, deux heures après, le temps de changer d'air et de toiletté, le discours de au dessert d un banquet réunissant ce qaoParis comptait de plus élégant dans la société politique de droite. Là, un maître d'hôtel la précédait, portant son étrange machine avec un respect mêlé de crainte tous les messieurs se levaient à son entrée, et il lui arrivait, étant la seule femme, de partir les bras chargés des fleurs d^Ja,, table. Le lendemain, retrouvant les « gauches >i auxquels elle ne cachait pas son travail pour les « droites » il lui fallait une garde du corps spéciale afin de la protéger en cas de « grabuge ».

Qui dira après cela que la sténotypie ne mené pas à tout

Yvonne Ostroga.

Première B 2 î Thénault, Doan Dinh, Komarover,

Maguin, Petroff, Gottmann. 4

MastcOnndePeA'°:'MGiUorBXch, Henry. Mantel, Marvier, de la Porte, Weber, Wirth, Hetherwick.

Seconde B Lavaux, Buchet, Drevon, Flourens, Grunberg, Lanzani Louis, Rickard, Sissmann, Strasfogel,

Dubois, Utzinger.

Troisième A' Cottin, Baudrier, Fontaine, Guillau-

min, Roche, Warnod.

Troisième B Dollfus, Merland, Bosset, Giraud, Pradier.

Collège Stanislas

La distribution solennelle des prix du collège Stanislas a eu lieu, sous la présidence du vice-amiral Lacaze, assisté de M. le chanoine Beaussart, directeur,idu collège, et de M. Théodore Laurent, président du conseil d'administration. Le discours d'usage a été prononcé par M, l'abbé e Renaud, premier aumônier du collège, qui, après avoir rappelé en quelques mots émus le glorieux passé de l'illustre président, invita son auditoire, et en particulier les élèves du collège, à faire un féerique voyage en visitant l'Exposition coloniale, dont le cœur est le pavillon des Missions. L'orateur termina en exaltant l'action patriotique, civilisatrice et religieuse des missionnaires. Le vice-amiral Lacaze, dans une improvisation émouvante, dit les ressources de générosité que les fils de France gardent toujours dans leur cœur, et dont les marins, pendant la guerre ont donné des preuves magnifiques. Puis il célébra l'œuvre accomplie par les missionnaires qu'il a vus de près au cours de sa carrière.

Voici les noms les plus souvent cités au palmarès

Prix de Fondation

Prix de l'Association des Anciens Elèves Jacques Happich.

Prix Prudham Christian de Margerie.

Prix de Lagarde (Spéciales) Pierre Champetier de

Ribes.

Prix de Lagarde-Rochot Jean-Richard d'Harcourt. Prix François Martin Jacques Scott de Martinville..

Prix Juvénel (Ecole) Guy he.terer.

Prix Limbourg Pierre Laeuffer.

Prix Danjou Jacques Happich.

Prix Chevreau Jean Lefrançois.

Prix Durand (Philosophie) Pierre Laeuffer. P-ix de Lagarde (Première) Jean Fleury. Prix Juvénel (Première) André Lamotte. Prix Renard Guy Perrin.

Prix Reinier Bernard Dupont.

Prix Tocque Jean Leneveux. ̃.<,

Prix Lapic Yvan Téqui.

Prix Chauveau Pierre Queneau.

Prix Lefcert Albert Horent.

Prix Durand (Troisième) Yvan Téqui. v

Souvenir Maurice-D'wand (Sixième) Jacques Toulet.

Souvenir de Lagarde (Sixième) Jean Benard. Spéciales V. Gérard Délègue, Léonard Hounau i Jacques Lhopiteau, Pierre Clos, René Gougelot, Guy I Retterer, Maurice Raymond, Max Hecquet, Pierre Blanchet, Henri Leclerc. »

Spéciales préparatoires. Jean-Richard d'Harcourt, François Mialaret, Jacques Scott de Martinville, Guillaume Martin, Nicolas de Guerre, Jean Vauthnn, Pierre Aubert, Henri .Chardigny, Georges Hallopeau, Pierre

Escoffier.

Centra le (2S année). Léon Durand, Charles Royer, Louis Chombart, Robert van Zeller d'Oosthot'e, Robert de Guiringaud, Yves de Montgolfier, Roger AIloncle, Claude Foin.

Centrale (lt0 année). Jean Massonneau, Jean Derkenne, Jacques Loire, Michel Lanier, Jean Salmon. André Besson, André Bruno..

Saint-Cyr. Jean Trubert, Robert Baudoin, Gabriel de Pontac, Raoul Paturean-Mirand, Bernard Ay.

Henri Peillon, Emile Robert,CIaude, André, Charles d'di-geix. i '• Institut agronomique. Je*1? d'Herqnel, Lucien 1 npnier, Marcel Gérard, Bernard JThuau, Maurice des Graviers, Armel Guillerme.

Marine. Roger Sado, Jean Calmels, Alonso Fliche, Pierre Levaiquc, Jacques Letourneur, François

Rupied.

Hautes études -commerciales. Pierre Clémente], François Louvet, Jean Cuterme, Henri Lardennois, Marc Daveau, Jean Ma'ndercau,\Je»u Malabai-dy Robert Mo-

nier,

Malhématiques. Sect. verte Pierre Laeuffer, Léon Coniuric, Maurice Haitu, Jean Le Forestier, Marc Laurent, Jean Eschbach, Claude Lancrenon.

Section bleue Jacques Happich, Bernard Mazodier, Paul Calmette, Marcel Moles, Henri Coqueton, Robert Fabre, René Lalanne, Jean Hénault.

Section rose :• Edouard Débats, Georges Mast, Michel Leroy, François Charnière, Jean Levassor, Bernard Chevricr, André Le Vert, Raoul Peyrosaubes. Philosophie. Gilbert, Olivier, Jean Lefrançois, Jacques Alibert, Chartes Chobevt, Clot Wiliain, Michel Lotte, Guy Perrin, Pierre' Hardy.

.Première. Section -.veçte,, Jean Fleury, Jean Lucas, Raymond Mathely, Jean ïlewitz,. Jean Fauchier-Dela vigne, André Clermonte, Michel Dubois, Jacques Do;u, Henri Tinaud. 9 "-1

Section bleue Guy Renaudin, Jean Talbourdet, Max Bordeaux, Michel Decencière, Jean Couder, Alain de j Trenqualye, André Lamotte, Jean Frochen. Section rose Bernard Dupont, André Charlet, Jacques Bourcier, Marcel Morcl, Jacques Lobjois, André Bahry, Jacques Galletto, Jean-Pierre Savary, Guy Chantenay.

Section orange Georges Clergier, Paul Lancrenon, Michel Dorly, Gilles de Ferrier, Paul Mathieu, Emmanuel Ravier, Michel Hublot, Georges Legrain. Seconde. Section verte Jean Leneveu, Charles Baudron, Maurice Hiret, Paul Voisin, Pierre Voyer, Georges Nolle, François Couder, Jacques Boussared. Section bleue Denis Toussaint, Claude Altermann, Louis Boucheny, Roger Traub, Philippe Daumet, René Bourdon, Philippe Le Bourgeois, Jean Rouby, Michel Ambacher.

Section rose Bernard Molas, Jacques Meillant, Radu Piétraru, Henri Degùillem, Gérald Gouénard, Jacques Plouin, Paul Cuq, Michel O'Neill, Henri. Decencière. Troisième. Section verte André Lelong, Yvan Téqui, Henri Humbert, Horia Piétraru, Pierre Guesdon, François de Margerie, André Le Quang-Trieu, Guy Paublan. <. Section bleue Jacques Formery, Paul Binachon, Raymond Janot, Jacques Gayina, Pierre de la Maisonncuve, Paul Tournier, Henry Chappaz, ̃ Marc-Félix Belle. Section rose Jacques Michon, Pierre Libenguth, Robert Bourgès-Maunoury, Jacques Brault. Jean Poujol, Pierre Nicolay, Jacques Fano, Bernard Zandyck. Quatrième. Section verte Pierre Queneau, Jean Marillier, Paul Maillard, Alain de la Maisonueuve, Roger Couilaut, Marc-Antoine Colonna d'Istria, Charles Fouquet, Pierre Favercau, Marcel Aubert. Section bleue Christian Michelet, Jean Boutin, Maurice Guéniot, Paul Lalagiie, Wiliam Couriet, Robert Moliès, Henri Lei'aura, François Drujou. Section rosé Michel Dcschiron, André Redaud, Jean Morin, Claude Perrion, François Braive, Maurice Bruley, André Guilmoto, Henri Béon.

Cinquième. Section verte Jean Mauduit, Jean Lavât, Louis Fleury, François Sartiaux, Lucien Charruau, Alain Chambert, Alain Paublan, Jean Traub. Section bleue Roland Gaucher, Urbain de la Croix, Michel Carpentier, Gaston Keller, Jean Neveux, Pierre Bogaërt, Jacques Foureauld, Bernard Jacqmin, Jean Michon.

Section rose André Téqui, Albert Horent, Jean Chrétin-Brisou, Jean Lauduiquc, Yves de Jonquières, André Bonneault, André Noblet, Gaston Tastet, Edmond Danna.

Sixième. Section verte Jean Benard, Jean Toulet, Pierre Michel, Jean-Paul Fontanel, Paul Decludt, Hubert du Serre-Telmon, André Dauverné, Robert Melon, Jacques Derkenne, Guy Delyon.

Section bleue Xavier Renoult, Philippe Choumert, Pierre Rousseau, Jean Normand, J.-J. Vaurv, Georges Rozé, Philippe Olivier, Guy Laurent, Gorges Allarv,

Pieree Contlié. ~7 _r~ .p""

Pierre Conthe.

.Section rose Robert Mercier, Edouard Rouillard, Jacques Pinguet, Michel Chotard, Guy de Benoist, Jean Cotoni, Pierre Rouchem-, Pierre-Henri Chaumié, Henri Lesueur, Jean Guillemot.

Septième. Section verte Maurice Nolle, Pierre Selme, Jean Champneuf, Maurice Besset, Jean-Noël Roure, Caplain Jacques, René-Georges PaiIleret, Bernard Pierre-Duplaix, Christian Bonnet.

Septièrne. Section bleue Jean Dubois, Georges Belle, Pierre Beaudet, Roger Sardou, Joseph Barba, Pierre-André Voltz, Yves Mongrolle, François Deloison, Marc Rénaux. ;i

Section rose Armand Foliard, Michel Masson, Pierre Caillaud, Paul Moutourcy, Jacques Brochu, Bernard Ff'-aud. Hejiri Bru, Jean, de La Hougue, Serge Verlhàc.' Huitième. Section verte Pierre Genain, Michel Guillemot, Henri Hulot, Michel Monsterleet, Jacques Rrière, Alain Millet, Raymond Moulin, Pierre Vilette. Section hleue Robert Levack, Pierre Fonlalirand, Jean Despeignes, Philippe Acker, Claude Robert, Jean Donion, Georges Kahil, Christian de. Crisenoy. Section rose Lucien Burton, Lucien Logé, Michel Destors, Jacques Langlade. Jean Renard, Piot Maxime, Bernard Lang.

Neuvième. Section verte Jacques Lesage, André Montourcy, Bernard Cqulombeix, André Besset, Jacques Amoudruz, Bernard Rabès.

Section bleue Michel, Brault, Pierre Rabasse, François Fouquet, Roger Bourdery, André Zaehringer, Rémi

Joly.

Section rose Pierre Jacotot, Jean-Pierre Colmant, Georges Heuse, Pierre Lefrancq, René R-obichon, JeanJacques Legros.

Dixième. Section verte Marcel Girault, Charles Bertrand. Georges Barrai, Roland Dubillard, Philippe Rosin, Miche) Darras.

Section bleue Paul Sagant, Aignan François, François Koemptgen, Jean Pédaillès, Olivier Orlhac, Claude Reclus.

Onzième. Jacques Petit, Claude Dubois. JeanPierre Deroure, André Jacqmin, Jacques Montagne, Jean Lapoïjtolle, Yves Painvin.. LE SOUVENIR DE GALLIENI L'Exposition coloniale, qui révèle à tant de Français l'étendue et;les richesses de leur empire, est aussi l'occasion jdç, leur rappeler l'oeuvre de ceux qui le fondèrent, travers des difficultés dont on se rend rarement un compte exact. De ces précurseurs, Galué.ni est sans contredit l'un, des plus grands. M. P.-B. Gheusii ,qùi nciùij l'avai}. déjà montré de façdh magistrale dans ses fonctions de gouverneur de Paris et de ministre pendant la grande guerre, vient de compléter le monument qu'il élève à!la gloire de ce grand chef par un nouveau volume paru dans la collection « Nos gloires coloniales et intitulé Galliéni et Madagascar, qu'on voudrait voir répandu partout dans notre pays.

Comme le dit le maréchal Lyautey dans la courte préface qu'il a écrite pour ce livre, ses lecteurs y trouveront une « merveilleuse leçon d'action, de politique et de réalisation ». Il est bon juge, avant été le collaborateur de Galliéni au Tonkin d^abord, puis à Madagascar -et ayant pu « s'imprégner de ses 'méthodes, de ses procédés, de ses doctrines si anti-doctrinaires! i. Faidherbe,

Galliéni, Lyautey trois grands noms, trois grandes œuvres qui se suivent et se complètent, qui soulignent la continuité de l'expansion française si différente par son esprit de celle des autres nations colonisatrices, r

En 1896, la situation à Madagascar était alarmante notre protectorat était bafoué, les massacres étaient quotidiens, il devenait indispensable d'agir'vite et avec fermeté si l'on ne voulait pas perdre tout le bénéfice des efforts antérieurs. Pour cette tâche qui exigeait à la fois les plus hautes qualités d'un soldat, d'un administrateur et d'un diplomate, aucun choix ne pouvait être meilleur que celui du jeune général qui avait déjà derrière lui la pacificaUon du Soudan et du Ton-

kin..

Ce qu'il fit pendant* les neuf années qu'il demeura dans la grande île, il faut le lire dans le livre de M. P.-B. 'Ghéflsi. Le récit qu'on y trdùvera est sobre; les épithètes louangeuses n'y sont point prodiguées, niais les faits parlent clairement, et l'on voit -r- .surtout dans les nombreuses lettres inédites de Galliéni, qui sont reproduites à la fin du volume par quels moyens furent obtenus ces résultats définitifs que l'optimisme le plus robuste n'aurait pas osé espérer dans un délai aussi court l'énergie, la patience, la volonté, l'intelligence, la bonté, Galliéni possédait tous ces dons et les utilisait avec un art spontané qui laissa à tous ses collaborateurs, et aussi aux Malgaches conquis, un souvenir ineffaçable.

Transformer « une .forêt insurgée en une colonie prospère et tranquille », c'était déjà quelque chose d'assez étonnant. Mais que, vingt-cinq ans après la rentrée en France du gouverneur général, les traces de son passage se voient encore dans l'organisation dont il a posé si solidement les bases, c'est la preuve d'un génie qui devait se manifester plus tard, de nouveau, en des circonstances tragiques, et qui mérite l'hommage doublement dû à ce grand Français et à ce grand colonial Z, A. Thomazi.

UART PRECIEUX DE NOTRE TEMPS | Laques indochinoisës Cette industrie, charmante et nouvelle, est un fruit dé la guerre. En 1917, un colonial mobilisé dans un centre d'aviation et qui s'était livre, en Indochine, au laquage des pousse-pousse, eut 1 Klee d'appliquer ce prccédé d'imperméabilité aux hélices d'avion. Une usine fut créée à Boulogne, avec une main-d'œuvre annamite, pour répondre aux besoins du ministère de l'air. Cinq ou six ans plus tard, la fabrication s'étendit aux objets d ortevrerie et d'ébénisterie. L'Exposition 'des Arts déco- ` ratifs de 1925 vit le triomphe de la belle matière: elle remplace aujourd'hui presque exclusivement l'émail pour la variété inépuisable des boites et des étuis et occupe cinq ou six ateliers, composés- en majorité d'Indochinois. .• Il faut, en effet, la patience et la dextérité de nos protégés d'Extrême-Orient pour mener à bien les opérations délicates, minutieuses, interminables, du laquage. La matière, on le sait, est une résine naturelle provenant d'arbres ou d'arbustes d'essences diverses, mais surtout du cây-son, l'arbre à laque d'Indochine. Elle parvient en France sous la forme d'une sève sirupeuse de couleur ambrée. On la laisse décanter plusieurs mois dans des corbeilles de bambou imperméabilisées, de façon à n'employer que la couche supérieure, de qualité plus fine. La couche inférieure, malaxée avec une terre argileuse très fine, forme une pâte (son-hom) qui sert à mastiquer les surfaces à laquer, bois ou métal. Cette couche d'apprêt, séchée et poncée, on étend, à l'aide d'une brosse plate confectionnée avec des cheveux, la laque pure d'abord, puis la laque colorée, en rouge, par le vermillon, en vert par le vert de chrome. Le noir s'obtient en malaxant la laque avec une tige de fer qui s'use sur le grès du récipient et produit de 1 acétate de fer. Ces trois teintes (en y ajoutant l'or appliqué en poudre et les mélanges de noir et de rouge, qui donnent toute la gamme des marrons) sont les seules pratiquées en Indochine et les seules d'une réelle beauté. Le laqueur procède par couches successives et de nombre variable selon la préciosité du travail. On en donne jusqu'à huit pour les pièces d'orfèvrerie. Le laquage terminé, on ponce au moyen de poudre de charbon très finé et on donne le lustrage avec de la corne de cerf calcinée et divers ingrédients.

Le séchage se fait après chaque couche, en chambre humide, pour les bois, en étuve modérément chauffée (100° environ) pour les métaux. Ces techniques indochinoises, vieilles de plus de dix siècles, président aux créations tes pnis parisiennes de nos bijoutiers-orfèvres, ces étuis, ces nécessaires, ces boîtes qu'on dirait taillés dans des pierres précieuses, tant leur surface est dure et polie, tant leur couleur est profonde et lumineuse. Elles s'appliquent avec le même bonheur aux objets d'ameublement, coffrets, petites tables, paravents, panneaux décoratifs, alliées parfois à d'originales et délicates matières, poudre d'or, sels d'argent, mica, coquilles d'œufs à la japonaise. Le temps de la Pompadour fut l'âge d'or des ouvrages de Chine et des laques, mais il fallait les importer, les imitations européennes, v compris le fameux vernis Martin, ne pouvant en aucun cas les remplacer. N'est-ce pas un curieux retour de fortune que nos conquêtes coloniales nous aient rendu à la fois le goût pour cette incomparable matière, dont l'éclat défie les outrages du temps, I et la main-d'œuvre indispensable pour l'élaborer ?

Patients et silencieux, dans leurs' ateliers abrités de la trop grande lumière, les petits Indochinois mettent au service des Parisiennes frivoles cette peinture inaltérable qu'ils réservent, chez eux, aux images sacrées des pagodes.

Henry Clouzot.

LEGION D'HONNEUR

••<̃ i Marine

Sont promus officiers ·.

MM. Feyieau, ingénieur en chef des chantiers de ja Société des ateliers et chantiers de France à D'ùnk'erquë Teyssicr, directeur des ateliers et chantiers de Bretagne à. Nantes.

Sont nommés chevaliers

MM. Andarelli, Apard, Aubertin, Bance, Berni, Mme Capdebocs, en religion sœur Marie.

MM. Caries, Chevalier, Contrucci, Daycard, Dufilhol, Gondouin, Landon, Nivard, Ollivier, Roux, Semeillon, Steck.

Ministère des travaux publics

Sont nommé au grade de chevalier

MM. Bègue (Ernest-Paul) Bodin (Léonce-Gabriel); Châtain (Èrnest-Alexis-Antoine) Durif (Frédéric).

NOUVELLES MILITAIRES Dans l 'état-major général de l'armée Le Journal officiel publie un mouvement dans l'ç,tatmajor général de l'armée.

Sont promus ou nommés Au grade de général de division, les généraux de brigade Pagézy, comm. art. 16°' région, à Montpellier; Marin de Montmarin, comm. école railit. de cavalerie, nommé au comm. 2° division cav. à Lunéville. Au grade de général de brigade, les colonels d'Humi ères, adjoint au comm. cav. du Maroc; Rousseau, comm. la 2" brig. cav. d'Algérie, à Mascara Charleux, comm. art. 10° région, it Rennes Ygonin, président comm. expériences de Boui-ges Cadiot, comm. la 8" brig. cav. à Sedan.

Corps de l'intendance militaire

i.Au, grade d'intendant général de 1'° classe;1' l'intendiuit gén. de 2° classe Dadillon, 4U'ect' serv.: intend. 2U° région, à Nancy

Au grade d'inteud. gén. de 2° classe, l'intend. milit. de lr0 cl. Bourès, direct, intend. 17° région, à Toulouse.

Etat-major général des troupes coloniales Au grade de général de brigade, le colonel d'inf. col. Cotten, adjoint au préfet maritime, gouv. de Cherbourg.. ̃

Le général de brigade Corda, comui. l'art. de la 3* région a été nommé comm. sup. de la défense des places du groupe de Belfort, gouv. de Belfort: D'autre part les mutations ci-après ont été prononcées, savoir

Etat-major général de l'armée

Le général de division Niégcr, à la disp. du résident général de France au Maroc, nommé adj. au gén. comm. la 14" région, à Lyon.

Le général de brig. Gendre, chef d'état-major du comm. sup. des troupes du Maroc, mis à la disp. du résident, général de France au Maroc, (serv. des comm. territ.).

Le général de brig. Hanote, disp., nommé chef d'étatmajor du comm. sup. des troupes du Maroc. Le général de div. Dugué Mac Carthy, direct. de la cav. au minist. guerre, nommé au comm. de la cav. du Maroc.

Le colonel du génie Barthélémy, comm. sup. de la défense, gouv. de Mutzig, nommé au comm. par int. du 2° groupe de suhdiv. de la 6e région, à Metz. Le colonel de cav. de Fornel de la Laurencie, comm. le 19° rég. de drag., nommé au comm. de l'école milit. et d'applic. de la caval. et du train, à Saumur. Le général de brig. Portalis, comm. la 3° Brig., nommé au comm. de la 7° brig. de cav., à Reims.

Le colonel de, cav. Berniquet, comm. les unités mot. de la 3e div. de cav., nommé au comm. par lut. de la 3e brig. de cav., à Haguenau.

Le général de brig. Posse, comm. la 20° brig. d'art., nommé au comm. de l'artillerie de la 3" région, à I Rouen.

Le colonel d'art, Mathieu de Vienne, comm. l'art, de la 11° div. d'infant., nommé au comm. par int. de la 20" brig. d'art., à Nancy.

Le colonel d'art. Robert, chef d'état-major de la 17° région, nommé au comm. par int. de l'art, de la 17« région, à Toulouse.

Corps de l'intendance militaire

L'inteild. gén. de 2' classe Brun, dir. du serv. de l'int. de la 3° région, nommé dir. du service de l'int. de la 14e région, à Lvon.

L'intendant milit. de 1" classe Pegaz-Blanc, adj. au direct. du serv. de l'int. de la 7" région, nommé dir. par int. du service de l'int. de la 3° région, à Rouen.

Toute demande de changement d'adresse don être accompagnée de la somme de un franc cinquante en timbres-f ste pour couvrir une partie des frais de renouvellement de la band*k

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L' ARTISTIQUE in 1LL,UST'RE

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lN vous présente H F y- ,de avec la col'aWation H H

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A Docteur Gilbert ROBIN Lucie BELA- H RUË-MARDRUS Henri FOCILLON WM

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T L'ENFANT DANS L'ART

& DANS LA VIE I Wm miiinng Le 1OFr ̃ Le dumping russe et le plan quiquenaal Ce que les travailleurs doivent savoir

Rédigée par M. Lambert, cette brochure contient une documentation frappante, des chiffres saisissants et montre nettement le péril que constitue pour l'industrie et les travailleurs de notre pays le dumping russe.

Elle sera remise à tous les groupements, organisations et particuliers qui la demanderont. Prix variable selon quantité. 5, rue Cochin, à la Confédération nationale du travail, qui se chargera, sur demande, d'effectuer les distributions.

Nous la recommandons vivement à nos lecteurs et amis.

LA 3AI3Oy

DE SAINT-GERMAIN

En attendant les départs pour les plages mondaines, nombreux sont les Parisiens qui, le soir, cherchent aur. environs de Paris une oasis de fraîcheur. C'est pourquoi les terrasses de Saint-Germain et le fameux restaurant du Pavillon Henri IV connaissent ces jours-ci une vogue nouvelle. Leur succès s'accroît à chaque week-end. La vue sur Paris est évidemment une des attractions les plus classiques de ce célèbre pavillon, et il est probable qu'en ces jours de fête la féerie lumineuse sur la ville attirera vers Saint-Germain ceux qui préfèrent les vastes horizons et le grand air à la rumeur de la foule en délire.

D'ILE-ROUSSE

Mlle Mary Garden vient d'arriver à Ile-Rousse, où elle est descendue à V Hôtel Napoléon-Bonaparte. La célèbre artiste doit faire en Corse un séjour de deux mois environ.

DE GSTAAD

Le tournoi annuel d'escrime qui; a eu lieu à l'Hôtel Royal Palace a été un plein succès et a ouvert dignement la série des événements sportifs à Gstaad. Les visiteurs déjà nombreux dans la charmante station bernoise ont pu admirer quelques prises vraiment passionnantes. Le Prix Challenge, une magnifique statue en bronze représentant un escrimeur, a été gagné pour la deuxième fois par le Dr Edouard Fitting, de Lausanne, qui est membre de la Salle Delacour bien connue.

La série des tournois continue par un tournoi international de tennis disputé sur les courts du Palace et qui réunit quelques très bonnes raquettes internationales. Un match mterclub de tennis est prévu pour les et 19 juillet, au cours duquel la coupe Schiffer sera disputée. Une kermesse sur la Colline du Reuschberg terminera la démonstration sportive.

Enfin, les championnats suisses de natation auront lieu les 8 et 9 août à Gstaad, tandis que plusieurs matches de golf seront organisés sur l'excelient terrain de Gstaad.

Ainsi cette active station sportive et climatérique ne' néglige rien pour donner à ses visiteurs le maximum de possibilités de pratiquer un sport favori. Le plaisir est encore rehaussé par le splendide cadre naturel. DE VICHY

Dans la salle des. fêtes du Casino de Vichy a eu lieu samedi, en matinée, une très originale conférence. Mlle Catherine Fonteney, sociétaire de la ComédieFrançaise, rajeunissant la formule créée jadis par Frégoli, a présenté devant un public de chois -de»: croquis dramatiques. En quelques sketches rapides, elle a reconstitué non seulement des caractères, mais encore des atmosphères d'un réalisme savoureux et profond. Cette présentation était accompagnée de commentaires pleins c'esprit de M. J. Valmy-Baysse, secrétaire général de la Comédie-Française.

Le même jour, dans le salon privé du Casino, spécialement aménagé, ont commencé les épreuves du Championnat du monde de billard amateurs. Huit nations sont représentées Allemagne, Belgique, Egypte, Espagne, France, Hollande, Portugal et Suisse. Ce championnat se joue sous le nom de «Challenge des Phaiaons », fondation de S. A. le prince- Abbas Ibrahim Halim. M. Edmond Soussa, Egyptien, plusieurs fois champion du monde, en est le tenant et prend part de nouveau au championnat.

D'autre part, sur l'hippodrome du Concours hippique se tenait dimanche et lundi une Exposition canine inter- nationale. Les chiens de chasse dominaient. On y trouvait de merveilleux sujets Braques d'Auvergne, Epagneuls Bretons, Spaniels, Braques Spamels, Braques du Bourbonnais, ainsi que des lots remarquables d'Epagneuls français et de Griffons vendéens.

Le Sporting Club va manifester cette semaine son activité en faisant disputer deux compétit-ons de golf la Coupe des Débrouillards et la Coupe Lautner. et en organisant un tournoi international d'escrime auquel prendront part les plus fins tireurs.

Parmi les personnalités récemment arrivées, nous citerons

M. Laurent Bonnevay, député du Rhône, ancien ministre M. Sorin, sénateur d'Oran, et Mme M. Champetier de Ribes. fils du ministre M. Urbain Blanc, ministre plénipotentiaire M. Berthod, député du Jura, et Mme Mme E. Lasala, M. Verne, régent de la Banque de France Dr Blondel, M. Watel-Dehayuin. JVîW Léon Porte, général Peltier, Mgr Devoto, évêque de BuenosAyres M. Ellefsen, consul général du Danemark à Tunis; M. Simon Barctlo, homme de lettres du Venezuela, et Mme M. et Mme Compaing de la Tour Girard, Mme de Mendio Castello, Mme Van Zeller, M. et Mme Henriques Campos, vicomte de Torras, M. Métadier, maire de Royan, comte Apponyi, de Vienne M. André Masse, inspecteur général au ministère de l'intérieur M. Julio Velutini et sa famille, etc.

DE CANNES »

Dernières arrivées à l'Hôtel Carlton

Marquis 0. Cappelli, Mrs P. Davidson. M. Michel ` Werboff, Mrs Vera I. Tayler, MM. R. et G. Wansbrough, comtesse Kissa Waronsow, M. et Mrs Clarence Engass, M. René Bourceret;


LETTRES. THÉÂTRE. SCIENCES ET ARTS

L'ETTRES, TIIËATREs,SCIE-NCEQ ET ARTS

Alphonse Legros

Olî inaugure aujourd'hui, à Dijon, sa ville natale, Un médaillon d'Alphonse Legros, au oiseau du sculpteur David. Alphonse Legros, peintre, graveur, .1 sculpteur, médailleur de la grande tradition, dessinateur prodigieux et professeur digne des maîtres de la Renaissance. C'était un remarquable artiste et ua Rrtiste complet. Mon éminent confrère Arsène Alexandre, qui l'a bien connu, ne me démentira pas. À. Legros était né le 8 mai 1836, dans une des PhtS .pittoresques rues de la cité des Ducs, la rue j VeyreFie. A son départ, elle n'est faite que de mai- sons aux étages en encorbellement, qui semblent, d'ua côté à l'autre, se saluer courtoisement. Plus loij}» la rue s'élargit et les maisons de bois font place aux maisons de pierres, le XV° siècle aux XVII" et XVtU\ C'est dans cette partie relativement moderne de J&- eue Verrerie que naquit le grand artiste. It 4toit de famille demi-paysanne et demi-bourgeoise. Son père était comptable. D'argent, point. Aussi l'enfant dut-il gagner sa subsistance de très bonne heure. Mais il montrait de telles dispositions pour le dessin, qu'on le mit en apprentissage chez un peintre, un peintre en bâtiments Qu'on ne rie pas Legros sut tirer parti do cet enseignement. Plus tard, quand il éduquera de jeunes Anglais rétifs mais pressés d'arriver, il leur jettera « Allez donc à l'école chez un peintre eu hâtime'nts, au moins vo"S. saurez quelque chose En même temps, il suivait les cours de l'Ecole des Beaux-Arts de Dijon et y faisait, sous la direction de Ph. Boudair, de rapides progrès.

La vie un peu vagabonde du père amena le fils à Paris. Alphonse, continuant ton métier, entra dans l'atelier de Cambon, décorateur de théâtre alors réputé. Il badigeonna toiles de fond et portants, «souffrant moins, disait-il, de la potasse qui lui entrait sous les ongles, que du mauvais ton de ses camarades.» Il était déjà l'homme de distinction et de tact, qu'il demeura toute sa vie. Le soir, il suivait les cours de Leéoq de B'oisbaùdraiï. tieeoq de Boisbaudran, M. Lecoq, comme l'appelèreat toujours respectueusement ses élèves était un professeur original. Il n'imposait aucune manière, il n'enseignait aucune « ficelle », aucun « truc » pour briller dans les concours; il se contentait de mener les, élèves devant la nature ou les chefs-d'œuvre du Louvre, et leur apprenait comment il faut regarder. Quand il leur avait bien fait la leçon, il les ramenait à l'atelier et leur faisait dessiner de mémoire ce qu'ils avaient vu. Il appelait cela l'éducation de la mémoire pittoresque. On s'est avisé, il y a une vingtaine d'années, de l'excellence de cette méthode et l'on a réédité les deux opuscules que son auteur lui avait consacrée. Cazin, Fantin-Latour, Lhermitte, Guillaume Régamey, et le plus illustre de tous, Rodin, ont, comme Legros, connu les avantages de cette méthode.

Legros, à Paris, se lia d'étroite amitié avec FantinLatour, qui n'était encore que Pantin, et Whistler. Les camarades appelaient cette union la petite amitié des trois. Leurs dieux étaient Courbet et Manet, Manet, dont Legros devait faire un portrait de belle pâte qui figure au Petit Palais.

En 1857, Legros aborda le Salon avec le Portrait de son Père, qui fut naturellement mal placé. Néanmoins Champfleury, l'inventeur du mot Réalisme, le remarqua et embrigada le débutant dans sa troupe. Celui-ci s'y prêta volontiers, par aversion pour la veulerie de l'art académique et les prpduc̃tions lamentables des retardataires du' romantisme." Mais son réalisme, pas plus que celui de ses amis, n'avait rien de commun avec le réalisme de Courbet. Ils admiraient les merveilleuses qualités du peintre, mais se souciaient fort peu de ses théories. De ces théories, M. Pierre Courthion, dans son récent ouvrage sur le maître d'Ornans, fait, avec raison, bon marché. 11 note que Courbet ne peignit jamais que ce que virent ses yeux, et non ce que pensa son fruste cerveau. Le socialisme qu'il pratiquait et le fameux livre de Proudhon Du principe de l'art, tout entier consacré à Courbet, ne le dévoyèrent pas.

Cette période de réalisme de Legros, et plus exac- tement d'observation directe, fut extrêmement bril- lante. Elle nous valut les œuvres les plus senties, les plus vraies, les plus puissantes de sa production L'Angélus, première représentation de la vie monastique, qui l'inspira si longtemps un ExVoto, actuellement au musée de Dijon, et qui devait dicter à Huysmans une page enthousiaste et truculente de son Oblat. Le Lutrin, La Discussion scientifique, Le Réfectoire, Les Demoiselles du Mois de Marie, Le Pèlerinage, du musée du Liverpool, un Chaudronnier, Le Marchand de Poissons, deux admirables toiles dont la première est au Victoria and Albert Muséum, le Luxembourg britannique, l'autre exilée au musée de Prétoria, etc. .Ces oeuvres jalonnent lumineusement la carrière de Legros, jusqu'en 1875. ̃

A cette date, il était depuis douze ans en Angleterre. Il avait fui, sur les conseils de Whistler, les difficultés de la vie et les ennuis que lui causait un père léger et dissipateur. Le déracinement lui fut profitable, bien qu'il coûtât à son cœur. Mais il finit par subir l'influence du milieu un certain « esprit anglican » l'inclina vers les sujets bibliques, puis son culte de l'antique le détourna un peu plus de l'observation directe. Il était toujours un maître, mais ses regards étaient davantage tournés vers le passé.

En France, le Salon de 1875 fut son dernier Salon. Il avait pourtant beaucoup servi à sa renommée. « Monsieur Alphonse Legros au Salon de 1875 » est le titre d'un opuscule, devenu rare, de Poulet-Malassis. Ce premier éditeur des Fleurs du Mal se rencontra avec Baudelaire dans une commune admiration du talent de Legros. Baudelaire avait, dès 1859, proclamé la valeur de l'Angélus et sa critique élogieuse avait lié l'artiste et l'écrivain.

Legros a des œuvres au Louvre L'Amende honorable, qui représente un pénitent, le torse nu, agenouillé devant trois inquisiteurs au masque dur, impitoyable, fermé. Quelle sentence sortira de ces lèvres minces, lorsqu'elles se descelleront ? Un autre tableau, Le Christ mort, est aussi véridique d'expression et souple de facture qu'un Titien. Le Portrait de son Père, signalé par Champfleury, est au musée de Tours d'autres tableaux figurent à Lille, à -Alençpn, à Dijon, mais ce sont les grands musées d'Angleterre qui en montrent le plus grand nombre. En sculpture, Legros produisit quelques belles choses La Femme du Marin et ce Torse de Jeune Fille, pur comme un marbre pentélique. Mais ce sont les eaux-fortes qui ont porté le plus loin la gloire d'Alphonse Legros. Par elles, on le connaît tout entier. La main qui grava, d'une pointe si ferme, si décidée et si subtile, le portrait du Cardinal Manning, cette merveille la Procesdans les caveaux de Saint-Médard, la Mort du Vagabond, La petite Marie, Chœur d'une Eglise espagnole, les six planches de l'llistoire da Bonhomme Misère (son œuvre gravé dépasse 700 pièces), cette main, dis-je, est celle d'un grand maître, d'un très grand maître. Dijon a bien fait de commémorer sa mémoire (1).

(1) Legros, né à Dijon, le 8 mai 1837, est mort à Londres, le 8 décembre 1911, et non en 1898, comme l'tadi<iue fâcheusement le Dictionnaire de Benezit.

LA VIE LITTÉRAIRE Laure et Lmtçncç, par Jean-Louis Vaudoyer, 1 vol. (Plon).

Clément-Janin.

La. publication du subtil et pathétique roman qu'il a intitulé L aure et Laurence, confirme la place très en vue qu'occupe M. Jean-Louis Vaudoyer parmi les romanciers d'aujourd'hui. Cette place, il la doit à une déjà longue suite d'ou- vrages dans lesquels il n'a cessé d'affiner et d'élargir son talent de conteur et d'écrivain. De ce talent, à la fois naturel et ingénieux, son pre- mier livre, L'amour masqué, en était la preuve, et un charme juvénile s'y alliait à un art déjà très sûr et à une remarquable dextérité, habile il analyser les nuances des sentiments et à extraire des spectacles de la vie ce qui s'en dégage de poésie, L'amour masqué était un roman de poète, en même temps qu'un roman de romancier. D'ailleurs, et avec raison, M. Jean-Louis Vaudoyer n'a jamais consenti à dissocier ces deux éléments simultanés qui entrent, pour des parts alternativement inégales, dans la composition de son talent et qui en constituent une des caractéristiques. Tantôt dans tel de ses romans, c'est la présence du poète qui est la plus visible. Tantôt dans tel autre c'est le romancier qui nous y apparaît plus distinctement. loi c'est l'observation psychologique qui tient la place prépondérante là c'est à l'imagination poétique qu'elle appartient. Parfois aussi l'entente se fait entre ces deux tendances. C'est ce qui a lieu dans Laure et Laurence qui me semble bien, dans l'œuvre de M. Jean-Louis Vaudoyer, marquer un état de pleine maturité et de maîtrise.

Si l'on examine cette œuvre, de son point de départ à son point d'arrivée actuel, du charmant livre qui s'appelle L'amour masque au beau livre qui a pour titre Laure et Laurence, on est frappé de la constance avec laquelle M. Jean-Louis Vaudoyer a enrichi, développé, fortifié son don initial et aussi de la conscience avvo laquelle il en a élagué peu à peu tout ce qui s'y était greffé d'artificiel et de parasite. On a reproché, en effet, à M. Vaudoyer de donner trop d'importance au décor du récit et des personnages et de les entourer d'un peu trop de littérature. Sur le plus ou moins fondé de ce reproche il y aurait il dire, mais remarquons simplement que le goût pour les signes extérieurs de la vie, pour les minuties décoratives et pour les allusions livresques, n'empêcha jamais M. Jean-Louis Vaudoyer de créer dans ses romans des êtres très psychologiquement et très humainement vrais, des êtres lacés en des situations toujours vraisemblables, dont les actes et les sentiments, s'ils étaient parfois poétisés, n'en demeuraient' pas moins parfaitement plausibles, des êtres très vivants, en un mot, quoiqu'ils vécussent parfois en des milieux sociaux et mondains un peu particuliers et un peu factices.

De ces êtres, hommes ou femmes, psychologiquement et humainement vivants, nous en trouvons dans tous les romans de M. JeanLouis Vaudoyer, dans L'amour masqué, comme dans La maîtresse et l'amie, dans La bien-aimée, comme dans Peau d'Ange, dans La princesse évanouie, comme dans Laure et Laurence, et dans leur diversité ils sont tous reconnaissables à un certain air de famille, de même que pour nous les présenter M. Jean-Louis Vaudoyer use toujours de moyens qui, si heureusement variés qu'ils soient, procèdent toujours de la même technique romanesque.

En effet, si j'ai noté plus haut la constance de M. Jean-Louis Vaudoyer à enrichir et à discipliner son don initial de romancier, je le retrouve également fidèle à sa première conception du roman, tout en l'adaptant aux usa-

THOMAS COUTURE OU LES DANGERS DE LA NAÏVETÉ

Chaque fois que je passe par Senlis, sur la place du Marché, je ne manque jamais de jeter uu coup d'oeil sur la maison de Thomas Couture une boutique et deux étages à une fenêtre de façade, et je ne me lasse pas du contraste que fait la petite place pittoresque et alimentaire, l'épicerie, la marchande de fruits et de légumes, avec le nom fameux et un peu ampoulé de l'auteur de l'Orgie romaine.

On doit louer nos amis de Senlis, M. Abel Verdeau, le baron A. de Maricourt, qui ont pris l'initiative d'organiser dans leur jolie ville une rétrospective des ouvrages de leur illustre compatriote il faut remercier le maire, M. Georges Louât, d'avoir prêté pour quinze jours la salle de sa mairie. On a réuni là une cinquantaine de toiles et de dessins provenant presque tous de la famille (dans le nombre, un portrait de Delacroix que je me permets de signaler à Raymond Escholier) voilà de quoi répondre à la petite question qui nous embarrassait.

Il y a quelques jours, chez M. Rosenberg, aux «Maîtres du xixc siècle», nous avons tous été surpris par un magnifique morceau représentant un jeune pâtre et que tout le monde aurait pris pour un très beau Courbet il était de Couture, et là-dessus de nous demander: « Pourquoi n'est-ce pas Couture qui a été Courbet ? A l'exposition de Senlis, le visiteur trouvera une douzaine de toiles qui lui feront pousser la même exclamation les portraits, par exemple ceux de M. Didier ou de l'avocat Benazé, sont tout à fait supérieurs. La nature morte au compotier a la qualité d'un Chardin. Il y a des études de têtes féminines d'une beauté presque prud'honienne et souvent de petits groupes, comme celui des Promises, ou le charmant tableau du Fou, d'un goût un peu « romancé» et frisant la chromo, mais qui se sauvent tout de même par un sentiment naturel et par la force de l'exécution. On trouve dans tout cela (ou dans l'esquisse des Bohémiens) un homme qui, laissé à lui-même, avait l'étoffe d'un portraitiste et d'un peintre de genre, d'un Tassaërt, d'un Decamps, à mi-côte entre l'humour et l'attendrissement, avec une forme robuste et le plus beau métier. C'étaient là de grands dons. Pourquoi l'auteur a-t-il refusé de s'en contenter et s'est-il mis en tête d'être le « grand Couture »? Il s'est monté le cou et c'est ce qui a tout gâté.

Si vous voulez le secret de ce petit mystère, regardez le portrait du père de l'artiste. Il faut savoir que ce père était un marchand de galoches mais ce n'était pas un galochier ordinaire il se croyait fait pour viser, comme on dit, plus haut que la chaussure. Voyez-le peint par son fils: un «monsieur» en redingote puce à collet doctrinaire, la physionomie pensive, les brat croisés sur les genoux dans une attitude sévère nul in-

ges successifs qu'il aura à en faire. M. JeanLouis Vaudoyer, et je tiens à le remarquer, n'a pas cédé à l'entraînement des modes passagères qui ont sévi depuis une quinzaine d'années. Il n'a pas cru devoir s'adonner à « l'observation en profondeur », pas plus qu'aux explorations- 'dans « les domaines du subconscient », L'étude des déformations psychiques ne l'a pas séduit, pas plus que celle des monstruosités anormales. Si le proustisme ne l'a pas laissé indifférent il n'en est pas devenu un des adeptes. II n'a pas été tenté non plus par les combinaisons du roman d'aventures ou du roman à surprises. Il n'a pas doublé le pas pour passer à l'avant-garde, ce qui ne l'a pas empêché, tout en respectant les données traditionnelles du roman, sa technique éprouvée, ses règles raisonnables, de nous donner une oeuvre de noble et fine valeur, une des meilleures et des plus intéressantes parmi celles que nous devons aux écrivains de sa génération. C'est l'histoire d'un homme de cette génération, d'un homme de son temps, que nous conte M. Jean-Louis Vaudoyer dans Laure et Laurence. Son Philippe de Collerye se rattache au type de personnages que M, Vaudoyer nous représente le plus volontiers, seulement celui-là, il l'a pris à un moment de son existence il a dépassé la jeunesse, pour entrer dans l'âge mûr et même où se font sentir les approches du vieillissement. Philippe de Collerye est un homme qui a vécu la meilleure part de sa vie et dont la vie a opéré la formation complète. Il a atteint, sinon son caractère définitif, du moins ses sentiments et sesldées, ses goûts et ses ha.bi-> tudes sont le résultat d'expériences multiples et ont acquis une sorte de stabilité. H s'est réalisé d'après les inclinations que la nature avait déposées en lui. U nous .apparaît doué d'une fine et môme douloureuse sensibilité et capable d'une sentimentalité aiguë et profonde avec une certaine disposition à la mélancolie. Sentimental et sensible, il est demeuré sensuel, d'une sensualité qui ne se satisfait pas seulement au physique; mais qui demande des prétextes à l'art, à la poésie, à la musique. Quoiqu'il ait écrit des ouvrages remarqués d'érudition artistique, il est moins un homme de lettres qu'un amateur. Dans sa vie, libérée des soucis matériels, il laisse donc part au rêve et ce rêve, comme pour chacun de nous, est celui de l'amour et du bonheur.

Or, Philippe de Collerye n'a pas été heureux. Marié, l'accord ne s'est pas fait entre sa femme et lui. Une séparation amiable l'a éloigné d'elle dont il a eu un fils, mais ce fils lui est resté presque un étranger. Certes il aime ce grand garçon, mais il ne s'en occupe guère et ne s'en croit pas aimé. Aussi, détaché de ses devoirs paternels et conjugaux, Philippe de Collerye est-il tout à lui-même et son âge le ramène volontiers vers -le passée Il y retrouve maints souvenirs chers, de brèves amours, de vives aventures, le jeune homme, l'enfant qu'il a été. De ces années survivent des images parmi lesquelles celle d'une petite fille, Laure Moreux, pour qui il avait conçu une passion d'adolescent, une de ces passions qui laissent au cœur une trace ineffaçable. Bien souvent Philippe de Collerye a évoqué cette figure lointaine'. Les événements l'ont séparé de Laure Moreux mais il a gardé une secrète tendresse pour cette ombre qui est un peu pour lui comme le gracieux fantôme du bonheur.

Laure Moreux n'a pas oublié, elle non plus, l'amoureux de ses années d'enfance. La femme qu'elle est devenue et qui n'est plus jeune, qui

signe de sa profession, mais un petit livre entre les doigts, sur lequel il médite. Pour être cordonnier en est-on moins idéologue ? Sur ces épaules massives, une tête austère et grave, avec un faux air de Siéyès ou de César, légèrement comique pour un bottier de province. Il va dans cotte figure, si parfaitement du «Tiers», toute l'histoire de l'Empire et de la Restauration c'est la génération de ces pères (comme ceux de Michelet, de Quinct), fils eux-mêmes d'un siècle héroïque, qui pensaient comme David et comme Robespierre et qui n'eurent qu'à ronger leur frein entre le Consulat et les journées de Février, en léguant ù leurs fils leur bile républicaine et leurs rancunes refoulées.

Ce portrait est un trait de lumière. Oui, c'est ce papa opiniâtre, c'est ce « gniaf » philosophe et impatient de sa boutique que je retrouve dans son fils trop ambitieux des grandes choses. Imaginez ce garçon, élevé dans un milieu très pur, dans la morale rigide de sa petite ville, dans les souvenirs des « grands ancêtres » et de la Grande Armée imaginez ce rapin bien doué, brûlant d'égaler Véronèse (car il ne lui faut rien de moins les Noces de Cana ou rien, pour commencer). Qu'on se figure ce jeune prolétaire ahuri, révolté par le train des «bourgeois», par le luxe, les lorettes, les bals de l'Opéra, les dehors du Paris de Gavarni et de Balzac, et se mettant à ramasser « le fouet de la satire ». Il n'en faut pas davantage pour expliquer la genèse de son immense tartine théâtrale et apocalyptique de son Mané, Thécel, Phares. En pensant aux Français de Jemmapes et de Marengo, il ne voit devant lui que la France dégénérée de Louis-Philippe et il s'écrie «La France s'amuse » du même ton que Lamartine s'écriait « La France s'ennuie » Toute cette fête, cette gaieté dos. salons et des boulevards, ces plaisirs des mondains lui paraissent le vice, le péché. Et il se croit la mission de faire la morale au pays, de lui prêcher la pénitence et de le faire rougir de ses fautes et de ses étourderies. De là encore tous ces grands sujets qui le tourmentent l'Argent, la Prostitution, la Courtisane, la Soif de l'or, tous les maux et toutes les misères d'une société qui l'irrite et en face de laquelle il dressera, pour la convaincre de sa décadence, l'image d'un passé de gloire, les Volontaires de 92. 0 République Pureté 1 Vertu Sparte et Athènes faisant honte à Rome Cela prête un peu à sourire, et c'est pourtant assez touchant. Sans doute, parler de fin du monde au sujet de quelques farces de carnaval et de quelques peccadilles de Pierrots et de débardeuses, c'est peut-être mal à propos faire le Caton ou le Jérémie. Cependant, je suis prêt à excuser cet excès de zèle je suis même prêt à l'admirer. Il paraît que l'artiste, pour produire sa grande machine, s'est condamné en quel-

mariée est mère de deux fils et d'une fille, rêve, elle aussi parfois, à ce qu'aurait pu être sa vie si Philippe de Collerye n'en avait pas disparu. Puisque le hasard ne les met plus en présence, j pourquoi ne pas aider au hasard '•' Une croi- sière en Méditerranée, à laquelle prend part Philippe de Coilerye, est une favorable occasion de le rencontrer, et cette occasion, Laure Moreux, qui est à présent Mme Louise Brun, la saisit. Qu'en résultera-t-il ? Rien de plus qu'une conjonction et un rappel de tendres souvenirs, peut-être une amitié faite d'un amour de jeunesse ? Comment Philippe de Collorve accueillera-t-il cette réapparition vivante de son passé ?

Toute cette partie du roman est traitée par M. Jean-Louis Vaudoyer avec une charmante aisance et un tact parfait, très subtilement nuancée, d'une fine justesse de ton, tandis que se prépare le destin de Philippe de Collerye. a, ce dangereux destin, une ligure éblouissante. Elle vient à lui avec ses dix-huit ans, un visage délicieux, une chevelure d'or lumineux, tous les charmes de la jeunesse, la franchise, la grâce. Elle s'appelle Laurence et elle est la fille de Laure, Elle est à la fois Laurence et Laure- Elle ost une mystérieure résurrection du passé, elle est l'attrait d'un avenir impossible. Elle est la cruelle épreuve que va avoir à subir Philippe de Collerye, épreuve d'autant plus cruelle qu'elle devra demeurer secrète, qu'elle sera à la fois un délice et un tourment. Elle est la suprême tentation d'amour que la vie inflige à l'homme vieillissant et qui n'a pour issue, si cet homme a dans l'àme de la noblesse et de la dignité, que le désespoir ou la résignation. Cette situation, d'un douloureux tragique sentimental, ce drame du désir et du souvenir, M. Jean-Louis Vaudoyer nous les expose on des pages d'une émotion profonde et d'une admirable perspicacité psychologique oit il en définit, avec un art invisible, mais sûr, la complexité passionnelle. L'analyse des sentiments y est conduite dans tous ses détours avec une dextérité sans défaillance et les personnages en jeu nous y apparaissent en leur vivante vérité. Chacun y est à sa vraie place et se montre à nous dans son véritable caractère. Du sujet difficile qu'il a à traiter, M. Jean-Louis Vaudoyer n'élude aucune difficulté et les résout sans que nous nous en apercevions. Les événements se suivent, s'enchaînent avec un naturel parfait, et l'observation la plus précise s'y mêle à une sorte de poésie diffuse, d'un charme extrême. C'est ce qui rend si séduisantes les confidences « du cahier grenat » Philippe de Collerye note pour lui-même l'histoire intime de son impossible et douloureux amour.

Elles sont bien émouvantes aussi celles où Philippe de Colleryp accepte l'inévitable et s'y résigne, mais riè'°i*y' résigne pas sans révolte quand il apprend que son fils Roger épousera Laurence, car Roger et Laurence formeront ce couple que Laure et Philippe n'auront pas été, Ce que Laure et Philippe ont manqué, Laurence et Roger J'accompliront. Hélas ce que la vie nous offre une fois et que nous laissons échapper ne se représente plus à nous que sous une apparence insaisissable. Telle est la mélancolique conclusion du beau roman oit M. JeanLouis Vaudoyer nous conte en poète ce qu'il a observé en romancier. Jamais l'entente entre son double don ne s'est plus pleinement réalisée que dans Laure et Laurence. Je lui verrais volontiers pour sous-titre celui que donne Gœthe à ses Mémoires Vérité et poésie. Henri de Régnier.

de l'Académie française.

que sorte à trois ans de prison il s'est mis au pain sec, et lorsqu'elle fut livrée, à force de jeunes et de privations, au prix de mille veilles et do séances de modèles, il ne put même pas aller jouir de son triomphe, parce qu'il n'avait plus de semelles à ses souliers (circonstance bien humiliante pour un fils de bottier et comme ce détail montre bien que ce,peintre de l'Orgie ne savait pas ce que c'était.). ).

Encore une fois, je reconnais là toute sorte de choses méritoires abnégation, travail, un haut sens de l'honneur et une certaine naïveté. Il en faut pour se mêler de faire la leçon à son siècle et pour s» p. jader qu'un tableau suffira h le moraliser. Tout cela ne va pas sans une certaine noblesse de cœur: je retrouve l'état d'âme d'un petit provincial, d'un Proudhon, d'un Péguy, leur conception populaire d'un monde de labeur et de I pauvreté, leur scandale au spectacle d'une vie différente, qui leur semble un abîme d'immoralité et de corruption. Mais avec ces beaux sentiments, on fait de l'éloquence, on ne fait pas de bonne peinture, et c'est ce qui est arrivé au pauvre Thomas Couture.

Un dessin de Nadar le montre, sa palette à la main, à l'assaut de la gloire, sur une grande échelle, comme la petite Cardinal faisait de la galanterie il s'y rompit le cou et ne parvint qu'à y perdre ce qu'il avait de bon. Car il y a une naïveté qui est bénie du ciel et à qui est promis le Paradis c'est la naïveté de Corot, c'est l'humilité devant l'objet, c'est l'absence de prétention, ce sont tous les talents qui s'oublient eux-mêmes pour se mettre au service de l'amour. Il y en a une autre qui est une forme de l'imprudence et de la témérité et qui s'allie le plus souvent avec la suffisance et un grain de sottise. Il y a la naïveté de Camille, qui est celle du vrai artiste, et celle de Thomas, qui est celle du faux génie et, pour tout dire, du «primaire».

Le pis est que cet homme candide, qui se prenait pour un penseur, n'était à son affaire que devant la nature. Il n'était qu'un réaliste, et il n'avait pas assez de sarcasmes pour les réalistes. Il méprisait le terre à terre, le paysage. les petites choses qu'il faisait si bien et n'aimait que les symboles et les allégories, qui lui réussissaient si mal. De sorte que, dépassé par ses contemporains, il finit ses jours tristement dans une retraite aigrie, tandis que des peintres plus jeunes, les Courbet, les Manet, lui ravissaient une gloire qui pouvait être la sienne et vingt tableaux charmants et faits sans y penser, et qui subsistent de la ruine de ses rêves présomptueux, ne font qu'aviver le regret de ce qu'il aurait été si ce bonhomme n'avait eu le malheur de prétendre au grand art et de manquer de bonhomie.

COURRIER DES LETTRES

Passage de Forain

Je n'ui certes pas l'ambition de tracer M un portrait du grand artiste qui vient de disparaître et je ne m'essayerai même pas it la plus fugitive esquisse. Je pense qu'on jugerait sévèrement une telle outrecuidance, après l'article magistral que M. Arsène Alexandre a consacré à ce maître incisif et

tort.

Mais peut-être voudra-t-on permettre d'évoquée lin instant le vieux maître au gamin qui eut si souvcnt l'occasion de le voir, quand Figaro était encore rue Drouot. Lorsqu'un tout jeune homme, à ses débuts, a lit bonne fortune d'approcher des hommes justement célèbres, il trouve dans ces rencontres un plaisir mêlé d'appréhension, et si vif qu'il ne saurait l'oublier.

Appréhension que. l'on comprend aisément et qui est double pour les esprits qui sont plus heureux, et, disons-le, plus fiers, d'admirer que tle dénigrer, et plus enclins à la sympathie qu'à je lie sais quelle acrimonie réticente, il y a d'abord la crainte que le maître, admiré de loin, déçoive l'admiration que lui vouait le blanc-bec et il y a ensuite la crainte d'être mal jugé par cet illustre personnage, la peur de paraître soit trop assuré ou timide, Ainsi ai-je éprouvé ces sentiments devant Barres et France il n'-est pas défendu de se rappeler hi générosité de leur accueil.

Forain n'était assurément pas d'un abord qui ptit décevoir un jeune journaliste. Presque septuagénaire, il était la jeunesse même. Cette ironie fulyurante, ce visage si fin et si aigu sous les rides, ce sourire de coin il eût été difficile de discerner quelque indulgence, et surtout cette liberté d'esprit et ce ton irrévencieux qu'il employait à l'égard des gens en place pouvaient bien enchanter la jeunesse, dont on sait que le moindre travers n'est pas la docilité.

Et puis cette simplicité souveraine et, ma foi, cette bonhomie.

Il arrivait chez le .secrétaire de rédaction avec un dessin qui était le plus souvent sans légende, ou dont la légende ne Illi plaisait point. Et il sollicitait 'des variantes, une formule plus nerveuse, une phrase plus c(ense. Chacun s'y mettait à la fin. Forain écoutait avec le plus grand soin, hochait la tête, souriait. Et, brusquement, il arrêtait d'un geste cette recherche collective, cependant qu'on s'efforçait à l'esprit, le sien (pour porler comme Ponson du Terrail) avait travaillé, éliminé, choisi un mot chez l'un, un mot chez l'autre, et sa légende était née, s'était précisée, était parvenue a sa forme la plus achevée, la plus décisive,

Alors, nous le regardions tous avec une admiration redoublée. De ce chaos d'idées, de cette confusion d'assez bon, de médiocre et de pire, il avait tiré une fléche étincelante et qui, plantée dans la cible, vibrerait longuement.

Gilbert Charles.

̃

Marie-Antoinette et Fersen

M. Emile Baumann commence, dans le prochain numéro de la Revue Universelle, une grande étude sur « Marie-Antoinette et Axel Fersen. L'auteur nous confie d'ailleurs son dessein en une brève préface

11 convient à un livre comme celui-ci, nous dit-il, d'avoir des parties romanesques, mais je n'ai pas voulu qu'il fût un roman. Aucun épisode n'est fictif de rares détails sont supposés vrais, d'après des inductions vraisemblables je prends soin, là elle se dérobe, de ne jamais violenter l'histoire. La discrétion des deux personnages, les ratures ou les lacunes dans le Journal de Fersen, dans ses lettres et celles de Marie-Antoinette rendent délicates à suivre les phrases des sentiments. On serait aujourd'hui ridicule do qualifier « d'innocente idylle » une liaison si forte et tragique. Sur l'intimité de la Reine et de son ami je me garde pourtant d'une conclusion décisive. Ni l'un ni l'autre n'a fait d'aveux à personne à personne dn moins qui les ait trahis nul témoignage contemporain n'impose une présomption, encore moins une certitude. Quant aux rumeurs publiques, on sait le peu qu'elles valent à l'égard d'une femme assassinée chaque jour par les plus atroces calomnies et trop souvent insouciante de mettre contre elle les apparences.

Nous ne doutons point que M. Baumann n'ait apporté les soins les plus délicats à ce récit tout consacré aux derniers jours de la reine charmante et douloureuse. Il n regardé Fersen et la reine « comme deux acteurs d'un énorme drame qui n'est pas fini » et il écrit cette phrase triste, et qui est peut-être raisonnable « Le réel semble fait pour le châtiment de ceux qui ont rêvé. »

4> le

<*• Sur le rapport de M. Ch. des Isnards, le Conseil municipal a approuvé l'érei-tion d'un monument à la mémoire de Montaigne.

Louis Gillet.

Le Carnet du Lecteur Histoire des colonies françaises, par Maurice Besson iBoivin et Cie, éditeurs).

De la vague impressionnante des ouvrages d'histoire coloniale qui, depuis deux mois, vient à la devanture dit libraire, celui de M. Maurice Bcsson historien déjà connu dans ce domaine se distingue, très nettement. En quatre cents pages, tout l'essentiel de notre txpansion coloniale est dit en un exposé clair, bien ordonne, et surtout bien équilibré. Des Dieppois, Jean Cousin qui, vers 1488, s'aventura sur les côtes de l'Amérique du biid et Jean Ango, merveilleux animateur de notre expansion contre le Portugal jusqu'à la guerre de 1914-1918 art Togo et au Cameroun aux épisodes si peu connus nous avons l'avantage de considérer, en quelques heures, le panorama si instructif de quatre siècles de colonialisme, et quelle occasion de nous créer, devant les faits, des vues substantielles, des explications solides

L'éclat de l'activité coloniale de l'Ancien Régime petit passer, dans le public, pour une découverte. Encore une œuvre que notre enseignement officiel méconnaît sensiblement, et pourtant quelle grandeur, par exemple, dans ce plan colonial de Colbert est 1664 (le chapitre est magistral) et dans son exécution.

Une remarque nous vient en suivant la grande courbe des événements sous la monarchie, les pouvoirs, l'Etat sont présents et associés à chaque tentative, tandis que sous la troisième République dont h bilan colonial est d'ailleurs admirable nous recueillons des noms d'officiers et de marchands, avec l'impression d'efforts isolés. M. Maurice Besson élude l'explication, mais son exposé confirme l'idée pittoresque et profonde de M. E.-F. Gautier « Ce sont toutes nos colonies qui se sont conquises toutes seules. Le char de l'Etat, automobile si l'on veut, ronfle au bord du trottoir, à la merci du premier mécanicien de passage qui, d'un coup de doigt furtif sur une manette, dispose de tout le puissant mécanisme ». Le mécanicien porte le nom de Faidherbe, ou de Gallieni ou de Lyautey.

Cette Histoire des Colonies françaises est illustrée de seize gravures et chaque chapitre se termine ce qui nous ne saurions trop louer par une abondants bibliographie destinée à rendre les plus grands services. Jeun Fréterai.

Romans. Maggy et son bungalow, par Alexandra Grimanelli (Calmann-Lévy) Le Requin, par Marcelle Vioux (Fasquelle) Revanche de l'automne, par LouiseEdmond Ratz (Grasset) Le Péché dans lit Vi'k Spittte, par Provost de la Fardiuière iJEcmiouj du Loup).


CON~"IQE LE COl~1/~U ME

CONTRE LE COMMUNISME

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N05 V

FRANÇOiS COTY

La France, ses départements et ses cotonies, situées dans les cinq parties du monde, représentent une formidable association de cent millions d'êtres humains solidaires d'un même idéal de progrès, de justice et de paix.

FRANÇOIS COTY

IHous ne regardons pas les soviets comme un gouvernement régulier. 81 n'est pas un parti politique. SI réalise une association de malfaiteurs selon l'esprit de la loi pénale. Il ne relève pas plue des Gouvernements que des instituts sociologiques. SI relève uniquement des juridictions criminelles. On ne discute pas avec une Association de malfaiteurs qui a pour but la destruction de la Patrie et de la Civilisation.

François COTY,

Un ne saurait invoquer en faveur du Communisme les droits

de la Liberté d'Opinion.des-

de la Liberté d'0p!n!on. a de~

truction de la Patrie n'est pl<F une opinion. C'est un Crime. Une doctrine dont les tenants préparent le carnage des guerres civiles et font de l'espionnage pour le compte de l'Etranger n'est pas une doctrine. Elle est un attentat. Elle est un attentat contre la vie des citoyens et contre l'indépendance du pay£ Elle est au ban de la conscience publique. Discours de M. Albert SARRAUTV à Constantine, le 22 Avril 1927.

FRANÇOIS COTY Contre le Communisme SAUVONS

NOS

COLONIES LA FRANCE: SES DÈPAHTEJ>1EJVTS

ET SES COlglVJES SITUÉES DAJfS

LES CINQ PAffTJES DU MON DEC

/REPRÉSENTENT UNE FORMIDABLB

ASSOCIATION DE CENT MUJJONS

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GRASSET

M Je pense que tous les peupiiiiiiilllii pl@s ont à choisir entre l'ordre '"̃" et l'anarchie, l'honnêteté et* le brigandage, entre la simple morale et le crime. Ou bien nous tenons pour une société vivant dans Tordre, ou bien nous n'y tenons pas. Mais si nous y tenons îl faut user de toute notre puissance pour la défendre et la faire progresser. Discours de M. IV8YRON T. HERRICK, le 4 Juillet 1927

La lutte engagée met en ̃"

présence la France et la IIIe Inter ^BHHH nationale. Elle oppose le droit et

la force, la propriété et le vol, la liberté et la dictature, les garanties du régime parlementaire et l'oppression du régime soviétique. Il faut que la France triomphe des menaces et des conspirations qui viennent du dehors.

Discours de M. BARTHOU,

Minisire de la Justice, le 10 Juin 1927.

Le communisme ne saurait se concilier en aucune manière avec la doctrine de l'Eglise à quelle catastrophe le monde serait-il exposé, si cet ordre de chose, qui heurte de front tous les principes du christianisme, venait à prévaloir Sa Sainteté PIE XI

° Discours aux Pèlerins du Juin 1931

UN VOLUME15 Francs. £A IVENTt CHEZ TOUS LES LIBRAIRES

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Spectacles

Aujourd'hui

OPERA (I ouvre 07-05), à i h. 30 matinée gratuite. Roméo et Jultette (Mlle Suzanne Hfidoin, MM. Paul Verg-nes, Narçon, portion, Singher, Mme Renée Mahé, MM. JoBin, Girjard, Ernst, Mlle Marin, M. Madlen. Danse: Mlle Lorcia, M. G. Ricau\). Orcïi. M. H. Busser.

Au deuxième tableau du troisième acte: la « Marseillaise », par M. Ducïos' et les «rtibtcs des chœurs.

COMEDIE-FRANÇAISE (Gut. 02-23) à 1 heure, matinée gratuite Le Cid, traglcomédiû de Corneille. Nouvelle présentation en quinze' tableaux (MM. Albert Lambert fils,- Alexandre, Jean Hervé, Vonnel, Dorival, de Rlgoult, Robert Vldalln; Mmes Marie Ventm.i, Colonna Romano, Madeleine Barbie, Tonia fuvar, Marcelle Gabarre, M. Jean ReiYé>- •" Memoriam, poème de M René Kewlylj, Mme Jeanne Delvair. « Ode au drapeau a, Eugène Billard. La o Marseil-

En soirês

1 OPERA (Louvre 07-05), relâche. COMEDIE-FRANÇAISE (Gut. 02-22), rettebe.

OPERA-COMIQUE (Gut. 05-76), à 8 heures 30 Les Brigands (Mmes Emma Luart, Marcelle Uenya; MM. Musy, Dranem, Marce] Carpentler; Pujol, Balbon, Le Prln, Baldous). Orcn. M. Georges Lauweryns. La « Marseillaise sera chantée .par M. Musy et les chœurs'.

ODEON, clôture annuelle. '̃̃̃̃̃̃

ANTOINE (iiotzarls S!-00Kà à h. AS: Bcurraohon, de L. Dolllet (MSI. P. I luis, A. Morins, P. Ichac; Mmes Yvette ,-Andreyor, M. Thomiissinv.

APOLLO (Trin. 27-30), relâche.

ATHENEE, clôture annuelle.-

BOUFFES PAfliSIENS (l.llt 45-58), à 8 a. 30: Les Aventures du Roi Pausole (Duvaleix, Cbr'istlâiie riéré, G. Nelson, Viviane Cosset, Claudie de Sivry, Régine Paris, Yv. Valcour, Oârrtel, Marsac).

COMEDIE DES CHAMPS-ELYSEES, Clôtu-e iiniiiielip.

COMEOIE-CAUMARTIN (Louvre 07-36) rei^ctie.

EDOUARD-VII, clôture annuelle.

FOLIES-WAGRAM, relâche.

GYMNASE» rtiaire annuelle.

M(\DELEIWEr clôture annuelle.

MICHEL' ..clôture annuelle.

MiCHODIERE, clôture annuelle.

MOGADOR (Trfn. 43-69), a 8 n. 30: La Vie parisienne (MM. Max Dearly. Urban. Dréan,Heiiry-l.averne: Mmes Jane Mnnmc, I!< lene Rûgelly, J. Saiut-Bouuet, Carday et M. F. Oiidiirt).*

MONTPARNASSE, clOture annuelle. THEATRE DES NOUVEAUTES (Pro. 5276), à. 9 hei.rès Enlevez-moi! (Eliane de Creus, Vîrié. Cbrlstlane Dor, Marrot. Jfan Delss. IJiipln. Nicole Ho/.an, Colette Vallier. Arley. Fî:iire et Madeleine (iultty). PALAIS-ROYAL (Gui. 02-S0). à 9 h.: Une bonne fortune, de Yves Mirande et Charles-Henry illi^ch (MM. I.ouvlgny, Gastal, Hgnnfiry, B. Gulllon, R. Lepprs, Sarda; Mmei-.Chrlstlane Delyne, Mireille, Uernwine Mlcïïel).

PIGALLE, clôture annuelle.

SAINT-GEORGES, clôture annuelle. PARAH-BERNHARBT clôture annuelle. THEATRE DE PARIS (Trln. 20-41), à 8 h. 30 Ces Messieurs de la Santé, trois actes de P.-A.. Armont.

TRISTAN-BERNARD, clôture annuelle. VARIETES, clôture annuelle.

ALBÉRT-I" (i.xd Bl-43), a 9 neures: Payment déferred (en anglais).

AIïIBIOU .(clôture a., Miellé).

ATELIER,' clôture annuelle.

CHATELET lUut Oi-87). a 8 H. 30, Sidonie Penache (Kd. Kavart. Haçti.. etç) CLUNY iOûÉon 07-7C;>. "à-- 8 n.i5.'r-Le Tampon du Capiston.

CChtCèDlA (el-illité 1°'i1<erü-.

Une felnme- ardente. r ̃_̃ sT^llî ?EFf DAUNOU, clôltire annuelle.- ;,̃

FONTAINE, relicîie.

GAiTE-uyRlQUE, clôture annuelle.

GRAND-GUIGNOL (Trlu. S«-34), à 9, 11.: Hantise, etc

MATHURINS' (Louvre 49-66), a 9 h. Savinicn ou l'Envers du Cinéma. < NOUVEAU-THEATRE, clôture annuelle. CEIL-DE-PARSS (Curnot 36-88), à 8 H. S0 La Reoua, d'ircnee Mnugèt. "«.̃ ŒUVRE (chSturc .-irnuelle)

PORTEtSAINT-IWARTIN; (dût. annuelle). POTINIERE, clôture annuelle.

RENAiSSANCE (Nord 37-03), à 9 heures Le Mortel Baiser.

THEATRE DES ARTS, clôture annuelle. THEATRE DES DEUX-ANES (Mme. <O' 2O. â,; 9; aeiircs: revue de MM. George.Merry et Géo Charley.

THEATRE DE L'AVENUE, Clôt, annuelle. TH. DES CHAMPS-ELYSEES (clôt. afin ) THEATRE DE DIX-HEURES (Marc. 07iH Afartinl et Doinnel.

THEATRE MONCEY, clôture annuelle.. THEATRE DE MONTROUGE (Cl. auq.). THÉÂTRE DES TERNES (ci. "aîli).). i THEATRE; 1832 (clôture annuelle).

Notes et Informations

Ainsi'; que. nous l'avions annoncé, ce soir mardi et demain mercredi, en soiré;, l'Ope ra-Comique donnera les dernières représentations î,,des'; Brigands d'Offenbach, avec Mmes ijtomji tjuart, Marcelle Denya, MM. Mrsy, -'Kaïcel: Carpender, PujoJ, Balbon, Le Prin, Éaldous et Dranem, sous la direction de M: Georges Lauweryns.

ThéaïbE -des NOUVEAUTÉS, 24, Bd Poissonnière, Enlevez-moi la célèbre opérette que l'on- joue depuis le 4 octobre, continue sa brillante carrière, 375 représentations consécutives. Fauteuils depuis J5 ii. Aujoufd'hui, matinée à 15 heures, et chaque soir, à 21 heures

M. Jean Messager, fils du compositeur André Messager, devient l'associé de'M. Catriens, directeur du Trianon-Lvrique. L'année prochaine, M. J'Sa» Messager assumerait

Feuilleton de FIGARO du, 14 juillet 1931 (6) Les Vies h comte de Gagliostra

Le kiosque chinois

(Suite)

~?'>f >

A la vérité, ce riche négociant en soieries, dont les ateliers groupaient à Bâle une importante population d'artisans et d&iwiniis,. rie, pouvait -avpfe l'œil à tout, comme il le prétendait. Non content de choisir les petits dessins, et les grands ramages

il contrôlait minutieusement l'état*. dis ses, mç-

tiers, il éprouvait de ses mains la souplesse et le nioelieux des tissus. Ses rubans de faveur s'en allaient jusqu'à Bagdad enjoliver les dames turques Un lui écrivait du bout au monde, et ce courrier volumineux, il tenait à le dépouiller lui-même. Les manufactures de Lyon rendaient honimagèja ses lumières, malgré leur concurrence. Jacques Sarasin s'était initié de bonne heure à l'industrie soyère. Ayant étudié à Bergame la culture- des cocons, il avait noué chez -les producteurs du Trentin des relations d'affaires dont ses comptoirs recueillaient, présent le bénéPce. Et dans le même temps, il observait en touriste curieux les chefsd'œuvre Je l'art et les mœurs -du populaire, f Jacques Sarasin « M. Sarasin le Cadet », com-me disaient les Bâlois pour le distinguer de Lucas, son aine avait cette générosité du cœur ot iU l'esprit qui ennobl't l'opulence.. Ennemi d'une vaine ostentation, il ntettaif s.on 'orgueil à réunir chez lui les'iUustratioBs ̃ de; sa chèreMJi-'titv' piit'"ie. Son frère et lui habitaient, sur le Rheinspnwg, deux résidences seigneuriales, porte; à-por.te i-m§i|

en~:A1Atlp~e>

làise » (Rouget de Lisio), Mme Colonna Romano.

OPERA-COMIQUE (Gut. 05-76), à 2 heures, matinée gUJluito Lakmé (Mlles Leïla ben Sedira;- 'llptiauie, Bernddet, Leoara, Vavon, Colette Salomon, MM. Foucny. Guénot, J. Vieulue, îtou=ael). Orcn. M. Cohen. La « Marseillaise ̃> sera chantée par M. j vienilie et les cliturs.

THEATRE GUIGNOLIA (Parc MontSOUris), a 10 h. 30: matinée gratuite.

̃•̃ ri

Même spectacle qu'en soirée, ï Antoine, 2 h. 45; Bouffes-Parisiens, 2 h. 30; Mogador, 2 11. 30; Nouveautés, 3 heures Palais-Royal, 3 heures; Théâtre de Paris, 2 h. 30; Atbert-I< 2 11. 45: Cha^ telet, 2 l!. 30; Cluny, 2 h. 30; CEil-deParis, 3 heures; Grand-Guignol, 3 heures; Renaissance, 2 h. 30..

seul, nous dit l'Ami du Peuple, la direction de ce théâtre.

M. Georges Baillet, qui vient d'être fait officier de la Légion d'honneur, est sociétaire en retraite de la Comédie-Française depuis 1908. Il était entré dans la Maison de Molière en 187^, où il avait joué tout le répertoire classique et moderne.

Mlle Jane Marnac a* été proclamée e Marianne du Théâtre», au cours d'Une soirée organisée par le comité des fêtes des Grands Boulevards.. ;<:

M. Alphonse Franck, directeur du Théâtre Edouard-VII, a,. été .victime, avaSt-hier, d'un grave accident: d'automobile. Ses blessures nécessitent pendant Quelques jours sa niisè en "observation Mrne Alphonse Franck^ qui accompagnait son mari, est également blessée.

Une pétition vient d'être signée par les membres de l'Académie des Beaux-Arts, MM. Widor, secrétaire perpétuel, et Tournaire, président, pour attirer l'attention du gouvernjment sur 1^.4raitem^ts,» dérisoires alloués aux profè^^feAi Conserva.;

toire. ~{

toire. R. D5~;

Music-Halls

Cabarets et Cirques En matinée

Même spectacle qu'en soirée

FOLIES-BERGERE, 3 2 H 30.

CASINO DE PARIS, à 2 Û. 30.

PALACE, a 2 n 30.

CONCERT m A VOL, a 3 heurpg.

EMPIRE-mUSIC-HALL-CIRQUE, à 2 IL 30. LUNE-ROUSSE, a 3 heures.

THEATRE DE L'HUMOUR, à 3 heures. LA FOURMI, a ;i, heures.

MOULIN DE LA CHANSON, à 3 heures. CARICATURE, a 3 heures.

ZOO-CIRCUS d'orie des Ternes), 2 ù. 30. LUNA-PARK, à 2 h. S0.

En soirée

CASINO DE PAR19, a 8 0. 3D, 0":

CASINO DE PARIS, a S n. 30, 11 nouvelle revue Paris qui remue, production 1930 1031. de MM. Henri Varna et Earl Leslte, avec Jor.rpnine llaker. 90 super-vrêlons. CONCERT MAYOL, a 8 û. 30: Vive le Nu!

EMPIRE-MUSIC-HALL-OIRQUE, a 9 Heures le célèbre comique Dorvllle, Derry et Sloan;- 15 5 numéros nouveaux.

FOLIES-BERQERE, a K ù io L'Usina

¡fP1~J~v)¡~;uol1Wç~ 8Q.)titijIé~~ ;<!9~ ,:t

l ouis i onml'chi'na.

-PALACE, à .s .11.- 30; la nouvelle revue Parade de Femnies, 2 actes. 45 tableaux. avec Carlos Garde! et le célèbre clown,

frank VivnvU. ̃'•

LUNE-ROUSSE, 58, rue Plg-ïlle (Tri. 6192), â 21. beures les cbausounlTS Jean liastla, Raymond ?ouplex, Paul Cttaubel, Gabriel Marrot. Henry Bradlay, René-t'aul ;b'. "ïvohiio Gii&aroche, et la revue Gens de la Lune, do Jean Bastla et G. Marrot, NOCTAMBULES, a 9 ueures Après do nouveau.

THEATRE DE LA CARICATURE, a 9 Heures :-Le CiJ(jp du lion.

THEATRE DE L'HUMOUR, Î2, rue Fontaine, .1 10 Heures le tour de enant. avec les chansotinier!> René Uorin et Paul Coltine, Yvonne liulllet. le compositeur Andre «tiiaud. RJvedous et la revue Coups de Minuit.

CIRQUE MEDRANO, clôture annuelle. CIRQUE D'HIVER, elûlure annuelle. ZOO-CIRCUS (Porte des Ternes), 8 8 n..30. lonnldable spectacle.

LUNA-PARK, siî menis et dimanenes attractions et d.-incliii-. Tons les jours, à 9 û., To See oursslves (en anglais).

Cinémas

AGRICULTEURS (S, rue d'Athènes), à 3 heures et 9 heures L'Ennemi silencieux Le Rêve immolé.

AMBASSADEURS u:!i;imps-Elysées) Le Million, de René Cluir (mat., 3 h.; soir., 9 h.) ARTISTiC-CINFMA 161, rue de Douai) L'Escadron de la mort.

AUBERT-PALACE, Sous les toits de Paris.

LES CAPUCiNES, Salto mortale.

CAMEO, Mariage de prince.

CHAMPS ELYSEES ( 1 S avenue des i:h;nnijs-lil,ysr-es> Autour d'une enquête COLISEE, Tempête sur le Mont-Blanc. ELECTRlt AUBERT-PALACE Le Tampon liu capiston.

ELYSEE GAUMONT (rue Ouentin-Iin"ciiart) City Streets {Gaj-y Cooper, Silvia

Sydney).

ERMITAGE (Clianips-Elysees), fermeture

annuelle.

FOLIES-DRAMATIQUES, Les Amours de minuit. ̃̃ ̃')

tandis que M. Lucas vivait assez à l'écart dans sa « Maison Bleue ;>, d'une magnificence austère, M. Jacques avait fait de sa « Maison Blanche le rendez-vous des beaux esprits.

Combien d'étrangers gardaient un reconnaissant souvenir de cette haute et claire façade! Elle .se couronnait de pots à feu et d'une attique à balustres. Au linteau des fenêtres grimaçaient des mascarons. Des bornes de pierre s'alignaient, à droite et à gauche, rehaussant la majesté du portail que surmontait un mufle de lion.

Les maîtres de la « Maison Blanche D, tout en recevant l'empereur Joseph II ou le prince Henri de Prusse, préféraient de beaucoup à ces Majestés ou Altesses de passage leurs commensaux habituels, les philosophes et les artistes <1). Us parlaijfnt volontiers entre eux le français; par fidélité à leurs origines lorraines. Mais depuis quelques années Jacques Sarasin se déclarait avec affectation « jfexpert de la langue française. », regrettant que son style ne fût « ni élégant ni fleuri » (1). A dire vrai, il respirait à pleins poumons le vent qui souffle à Bâle des vieilles terres germaniques: C'était en allemand qu'il rédigeait Son journal intime et qr'il souhaitait la bienvenue aux compagnons de Goethe, premiftrséclaireurs du romantisme, toutes les fois que les « Congrès helvétiques les réunissaient à la campagne.

C'était en allemand qu'il correspondait avec le beau-frère du poète Johann-Georg Sch'osser. A Francfort, Jacques ne manquait jamais à se présenter chez la mère de Gcethe, « Madame la Conseillère ». Et quand Sophie von La Roche, 'bas-bleu d'une certaine réputation, visitait Bâle; elle trouvait à la « Maison Blanche l'accueil (1) On voit encore à Bâle là <; Maison Bleue » et ls < Maison BJ^nclie », la .première portant l'inscrip1 lîuij Hcic'lCI15lcincr. Hqf.» .et la seconde «3'endelstrrfer Ilot v.

Ci) Lettre de Jacques Sarasin au Journal de Parts Udu, âl décembre 781, supplément an 365.

OAUMONT-PM-WE, Passeport 18.444. GAUIWONT-THEATRE, L'Enigmatique m.

̃Parkera. -̃.̃̃̃̃̃-

IMPERIAL-PATHE, Le Roi de* resquilleurs.

LUTETIA-PATHE, Nuit de grâce, Anna Christie.

MADELEINE-CINEMA, de midi à 2 h. 30 du matin Big. House.

MARIGMV (permanent) Charlie iChaplln dans les Lumières de la Ville.

IWARlVAUX-PATME, matinée et soirée Un soir de rafle.

MAX-LINDER, Le Cachet rouge, La Maison Jaune de Rio.

LES MIRAOLES (100, rue Eéaumur) 14 h., 16 h. 45, Si H. L'Afrique vous .parle. ̃̃*̃»̃̃

HIOULIN-ROUOE-CINEMA, A l'Ouest, rien de nouveau.

MOZART -PATHE <51< rue û'AUteuil) Lévy et Cie.

OLYMPIA-CINEMA, Jean de la lune, de

M. Achard. ̃ ,'̃ ̃

OMNIA-PATHE, Anna Christie.

PAGODE (R7 bis.: rur de Rabylpne) Llghtinn, avec Wtll Rb^ers (Sam. et dlm., de 15 h. à 19 h. 30). Soirée '.à 21 h. 15. Matinées tous les Jours, a 15 heures. PALAIS-ROCHECHOUART (F.fl. DOUlevard Hocliechouart Monsieur te Fox

CINEMA DU PANTHEON (13. rue Vlrtor.Couslti). a 14 h. 30, 16 U. 30 et a 21 Û. Reaching for the Moon, avec Dougla-s Pairbank p\ ntbè Daniels).

PARAMOUNT, Un homme en habit. RANELAGH, 5. rue des Vignes (16«) (Aut 64-44), à 9 heures: actualttéfà sonoivs Don Juan malgré lui (comédie graie) Figures de cire- (Janningrs).

ROXY (65 bis, rue Rpïtiechouart), à 14 h 30 et 20 11. 30 La Maison de la flèche; On purge bébé (avec Marguerite Plerry, Michel Simon et Louvigny).

ROYAL -PATHE (a.enue de Wagram) La Chanson des nations.

STUDIO DES URSULINES, L'Ange bleu A KO h. 30 version française; a 22 n. 45:- version Intégrale allemande (Danton 8169>.

VICTOR-HUGO, Le Chemin du paradis. WASHINGTON-PALACE (H. rue Magetlan) The lawyer seoret (en anglais).

»«

Jean de la Lune. Après avoir rem porté un succès triomphal au Colisée, pendant dix-neuf semaines d'exclusivité, Jean de la Lune, ce chef-d'œuvre de la cinématographi^eôritmue te carrière à

l'Olympia, ou ilc,|t salué à «b^ge séance

par des. applaùâfeements rép On ne saurait trop conseiller d'aller voîr"cette magnifique production,, qui constitue l'une des créations Ies-tilus parfaites 'qu'on ait réalisées jusqu'à ce jour.

L'incomparable artiste Michel Simon a campé dans le film Jean- de., la Lune, le succès de la saison une silhouette vraiment unique ls dialogue imagé de ce film suffit à lui seul pour assurer le triomphe marquant de cette oeuvre cinématographique. Tempête sur le Mont-Blanc. Vu le succès remporté auprès de l'éléeante clientèle du Colisée par Tempête sur le Mont-Blanc, la direction de ce Théâtre a décidé de maintenir à l'affiché ce film. En effet, cette production réunit à la fois l'attrait des prouesses intrépides aux sommets des hautes montagnes, et la douceur d'une idj'lle sentimsntale. 7'empéte siir le Moitt-Blaitc, voué'l

Dans Tempête sur le Mont-Blanc, vous

pouvez à loisir admirer les sites neigeux de nos bel1:s montagnes.

Vous frémirez d'angoisse devant les acrobaties aériennes réalisées par les artistes de ce film,, qui ont fait preuve d'un sangfroid et d'une témérité dignes tous élo-

ges.

Allez voir cette belle production, qui passe actuellement au Colisée, 38, avenue des Champs-Elysées.

Fleurs de France. A l'occasion des fêtes du 14 juillet, le Théâtre de l'Olympia n'a pas hésité, pour cqatenter son aimable clientèle, à mettre sur scène une attraction SensatiiHDfelle, -grâce au concours :fla l'éminent producteur Louis Lemarchançl. Cette production, intitulée Pleurs de France, vous émerveillera par la richesse ds ses coujeurjj, la somptuosité des décors et des costumes. La grâce et le charme des danseusss du ballet Stella (chorégraphie de Mme Komarova) vous enchantera.

C'est une distribution très boulevard que cêlle d'Un Homme en habit. dont l'écla- tant succès se poursuit au Théâtre Para- mount. Elle comprend te noms aimés du public, qui, avant de rayonner à l'écran, ont été consacré sur les scènes les plus spirituelles de Paris Fernand Gravev, qui, tout en faisant les beaux soirs du Daunou. est en train de devenir l'un des premiers comédiens du cinéma français Pauley, dont on n'est pas près d'oublier la magistrale création dans Topaze Baron fils et Pierre Etchepare, qui ont joué la comédie dans les premiers théâtres de la capitale. Diana, et Dréan enfin, qui se sont révélés. ces dernières années, dans les meilleures opé- rettes et revues de music-hall à grand spectacle. Si l'on rappelle qu'Un Homme en habit, tiré de la célèbre comédie d'Yves Mirande et d'André Picard, on peut affirmer que ce film, autant pour ses auteurs et ses interprètes que pour sa fantaisie, sa gaieté et son esprit, est une production bien parisienne.

Un Homme en habit entre; dans; sa troisième semaine au Théâtre l'aran-TOunt. Ls public a réservé un accueil|.çnt.hQi:«aste à cette comédie qui, par l'esprçî^; &b scénario, la qualité de son dialogijjg lte&ellence d-s son interprétation et la ga®fé qy»a musique constitue l'une des plus brillantes réussites de la production française de!cette année. Suzy \'ernon, Fernand Gravey, Baron fils, Etcheparc, Diana, Drëâh et Pauley sont les acteurs applaudis de- cette, œuvre charmante. j

Le Rebelle. Dans ce village nioscovite, à l'arrière du front oriental, les soldats, à peine arrachés à l'enfer de la. bataille,' avaient envahi, en masse, l'auberge uniquei l's savaient v trouver bonne table, bon git2. et le reste

Aussi, sur le coup de minuit, on s'amusait ferme, dans l'isba Le canon avait beau» de

temps en temps, ébranler les vitres nul ne pensait plus, ni à l'hier terrible, ni au plus redoutable « demain ».

Sur ieurs genoux, les officiers avaient de 4olies filles la .vodka remoîissait les verres, et parmi tout le tumulte, la "mtroniie du liai} mauvais lieu, pourrait-on d'.r; pourchassêc pc: un galant colonel, ne savait UottUù donner ide la tête. Cela se passait à Joinville, aux Studios Paramount. Le metteur en scène Adelqui Millar y tournait Le Rebelle, avec Suzy Vernon, Thomv Bourdelle, Paule Andral, Pierre Batcheff- Film- étrange, qui pose un trotjiîiant cas de,,consciencc.

Depuis son ouverture, .^uî eut lieu h 2 juillet- dernier/'ia nouvelle salle d'actualités du Faubourg-Montmartre connaît un succès chaque jour grandissant.

C'est ainsi que de nombreux spectateurs, enthousiasmés par cette nouvelle formule d'exploitation, ontjjemandé, dès leur sortie, ;la date du prochafif changement dg programme, CfllLa lié||tous les jeudis.. 4cta C'est dire* quefljfcint ce genre 'de .spectacle peut avoir d'ia^ortanci aux yeux des Parisiens. \l_

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Départs de paquebots Amérique'du Nord

h Ils de France (êle Générale Traniatffi

Du Havre, 22, pour Plymouth, New-

York.

Majestic (White Star Line). De

M.MESTM (R~ S~ar Z.ne). De

Cherbourg, 22, pour New- York, 28. Ç-oiJjMBys (Xorddentscjiër I.loyd). De. Cherbourg, 23, pour ;New-York, 29. ̃ Amérique du Sud

Weser QsoTddeuischer Lloyf). De Crème' 22,- pour La. Corogiie, Villagarcia, ¥igo, iiadére, Rio-de^Janeiro.

Amérique^ centralà

Thérèse Hobn (Jiorn Line). D'Anvers, 22, pour Port of Spain, La Gayra. Puerto Cabello.

Mindex (Hamburg Amerika Linie). D'Anvers, 23, pour La Guayra, Puerto Cabcllo, Curaçao.

CHEMINS DE FER DE L'ETAT

UNE JOURNEE A JERSEY On sait le charme tout particulier qu'offrent aux touristes les iles anglaises de la Manche. Le jeudi 30 juillet aura lieu à Saint-Helier, dans File de Jersey, une grande fête des Fleurs, et à cette occasion sera organisée une excursion d'une journée dont le programme est indiqué ci-après Départ de Paris-Invalides à 22 heures le •»9 juillet, et de Sairrt-Malo à 7 heures le 3u. Arrivée à Salnl-Héilcr vers 11 heures depurt de Salnt-HcIIçr le soir vers 18 heures et aéSaint-Malo 92 h. 52. 'Arrivée a-PaHs̃ Invalides à 7 lï. 2^îe 31 juillet. ̃• ̃Prix des billets 1" classe, -110 francs a'ç Classé, 340 francs. ""̃̃̃̃• -| ;'•̃̃̃• Os prix (.̃bmiirejj&nt le <lè,ieuTier; a Jer#^ et le thé avant de quitter Vile. "̃"̃ Pour tous renseignements complémentaircs, s'adresser aux bureaux de tourisme diis.-ga|es de Paris-Saint-Lazare et Paris-

Jlohtpiarnasse.

le plus aimable. Ainsi les accointances de Jacques Sarasin rçhez^es Allemands étaient nombreuses, et

importantes,

11 nef se fût pas non plus épanché en irançais. avec son meilleur ami, le pasteur Lavater. Celui-ci, vivant. à Zurich, subissait davantage encore, si possible l;a ybtoination de la pensée allemande. Mais une nature aussi énergique ne risquait pas d'être étouffée. D'une vitalité exubérante, incoercible, comme l'eau, comme le feu, comme les éléments 'en révolte, prédicateur, pêcheur d'âmes, prophète, apôtre d'une religion mystique, Layater était, par surcroît, un physionomiste justement célèbre. Avec son verbe enflammé, son imagination aux prismes éblouissants, il transportait "soif auditoire au septiê^ .tfiety;- au besoin, il l'eût ravi sur les ailes du délire.* Ef tandis que ses oracles effarouchaient les sceptiques, les cœurs en dé,tresse s'abandonnaient..à- lui sans réserve, attirés t'par. sa charité fraterhèlle, conquis définitivement par là magnanimité de son génie. 1.

J ï ̃̃̃ fifÊi' -)i '<

j- Depuis que ^ertruâé^Slrasin. ssetelgnait peu à peu comme une lampe à court d'huile, un ange n'aurait pu veiller sur elle avec plus de sollicitude que le bon Lavater. Délaissant les devoirs du miI nistère évangélique, il s'en allait continuellement à Bâle réconforter ses chers amis.

Jacques Sarasin, dans son enfance, s'était cassé la jambe droite. Et te cruel hiver de 1754 ayant aggravé sa fracture, ce pauvre garçon avait eu la moelle gelée. Toutes les fois que ses anciennes douleurs se réveillaient, il lui fallait recourir aux eaux de Plombières. Mais aussitôt sa constitution athlétique reprenait le dessus M. Sarasin fournissaitun labeur formidable, mangeait de :èon appétit et se promenait à pied comme d'habitude. Bien rA«s â plaindre; était «a malheureuse com- pagne. Mlle i;,Gef trude Battier, présentait à ^époque- de leur' mariage tous les dehors de la santé :-ufte 1 complexion' éclatante, une gorge plantureuse et

CHRONIQUES DOCUMENTAIRES le mystère des ondes

Sur la valeur sportive du récent ex- ploit de l'ingénieur Piccard, qui ressemble à un chapitre de Jules Verne, il n'y a eu dans le monde entier qu'une seule voix ou plutôt un immense cri d'admiration.

Sur l'importance dés conséquences scientifiques que pourrait éventaelle-ment amorcer celte tentative -paradoxale, le, chœur (quoique réduit) n'est pp.s moins unanime. Le fait est que s'il nous était permis d'espérer ainsi réussir sinon à pénétrer, au moins à entrevoir tout ou partie du secret des forces intraatomiques inexpliquées qui semblent régir et conditionner tout ce qui existe, l'histoire n'aurait apparemment jamais %i jusqu'ici -la :,ernÀgistrer d't^en'ement atir.si considérable?

Cet espoir 'repose-t-il sur des probabilités suffisantes ? C'est ici que l'auteur s'embarrasse. r'

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II s'agissait de jeter un poco ptu di lace sur la genèse, la nature et le mécanisme de ces mystérieuses ondes cosmiques, dites « ultra pénétrantes », découvertes par Millilsàn' et que M. Likhovsl» a définitivement mises à la mode. Nous ne les connaissons, ces on- des, ou tout au moins le peu qu'il en filtre à travers l'écran atmosphérique, que par leurs ultimes manifestations à la surface du globe.

Autant de phénomènes, d'ailleurs, d'interprétation difficile, bien qu'on ait ̃essayé déjà, non sans succès, d'utiliser leur action, pour guérir le cancer, par I, exémple, pour exciter ou ralentir la croissance des plantes, jnhiber certaines fermentations, etc.

Pour en savoir plus long, pour pousser plus avant une étude aussi délicate, il fallait évidemment/éliminer le plus possible d'éléments perturbateurs. D'où l'obligation pour les observateurs de se placer en dehors de l'atmosphère terrestre, où les radiations cosmiques se résorbent, si tant est qu'elles ne s'y al- tèrent pas.

Il y avait déjà là une difficulté préliminaire énorme. M. Piccard l'a tournée avec une maëstria dont l'audace n'a de comparable que l'originalité, grâce à l'emploi id'un a.é.çp.$tat capabie^xle s'éle-.yér'iinïSWément a 1,5.000 ou' Ki.uOO mètFe$^paHÉtodél»!iîj3iteuni d'anses -̃••as celle

sptH~ul'~n- -~W~ium hermétique-

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rnenï%os^M Fintefeur d^Iaquclle une

ample provision d'osygènê en tubes de-

vait lui permettre de séjourner et de travailler pendant quelques heures. On sait -le reste. ,.̃

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Mais voici que surgit nne question qui

jusqu'à ces formes robustes,'voire masculines, que ¡ les peintres et sculpteurs présent aux guerrières du Walhalla. Par leur ardeur amoureuse, les jeunes époux prolongèrent leur lune de.miel fort au delà des bornes ordinaires, et Jacques Sarasin, écrivant à ses intimes, se retenait mal de faire allusion à leurs félicités les plus secrètes

L'âme, déclarait-il, savoure dans notre union une extase parfaite. L'esprit, exalté, se gorge de délices. Le cœur s'abandonne à des transports trop véhéments pour que j'ose vous les décrire. Et les sens à leur tour ont leur doux apaisement. 0 mon ami quelle manne céleste que la volupté, quand Dieu lui-même nous la dispense, vierge de remords

Mais 'plusieurs couches successives" altérèrent peu à peu la magnifique santé de "-Mnië Sarasin. Elle dépérit. Ses joues se plombèrent. Des mutis.mes de bêle assommée étaient généralement- le pré' lu de d'une prostration cadavérique.: Gertrude sombrait au fond d'un abîme d'où elle ne remontait que par sursauts, violents et mystérieux. Les. gens de l'art n'y comprenaient rien Us parlaient de goutte "où de fièvre bilieuse, avec un embarras' visible. Quand les convulsions re déclaraient, huit personnes robustes ne suffisaient pas à maintenir ce pauvre corps sur son grabat. Puis, la tourmente passée, Gertrude elle-mè ne en épiait le retour avec angoisse, de sorte que la souffrance ne faisait alors que se transférer des membres à l'imagination.

L'éloquence de Lavater était à bout. Gertrude. ne. vivait plus. Hagarde, exténuée, elle aspirait à '3 mort ansi qu'à une libération. La tombe, oui, ce bon lit que jamais on ne partage avec la fièvre et t'insomnie, voilà son dernier et son unique asile A cette espérance dont elle ne pouvait se lasser, elle- revenait sans cesse, vindifférentei aux; prières, aux- .objurgations..Jacques -.lui-même avait beau se; trouver ëri traitement à Plomb 'ères^ Aëut coâ-damné par ses douleurs à l'exil le plus cruel, les

n'a pas encore, que je sache, été posée. J'ai de bonnes raisons de croire que le caractère et les effets des ondes cosmiques au moins de celles qui arrivent jusqu'à nous à bout de course, les. ;seules-apnt ij .'nous' avait ptq possible .de' noirs faire une kl.êe varient i avec le métal (argent', cuivre, plomb, fer, etc.) du dispositif, servant à- les -collecter Avec l'inclinaison de leur trajectoire par rapport au méridien. Leurs « performances », en d'autres termes semblent être fonction de l'action spécifique du métal du circuit et du magnétisme; terrestre. > On a donc e droit de se demander si les ondes recueillies par M.;Piccard n'avaient pas été perverties par leur passage à travers l'aluminium' du vase clos où elles avaient débouché.

On peut également se demander si les émanations du corps des observateurs n'ont pas eu également leur petit rôle à jouer dans l'affaire. Tous les phénomènes de ce genre étant réversibles, il n'est 'pas improbable que le rayonnement des tissus vivants l'anthropoflux des savants zurichois Muller et Farny (v. Figaro du 24 juillet 1927) qui subit certainement l'influence des ondes, réagisse sur elles à son tour.

Sans. affirmer le moindrement l'autorité des conclusions, acquises par M. Piccard au'pêril de sa vie, il y a là peutêtre de quoi justifier la nécessité de les soumettre à plus d'une correction. Un problème scientifique n'est jamais simple, surtout quand il s'agit d'un problème comme celui-là, qui semble marquer le seuil d'un immense domaine jusqu'ici inexploré, pour ne pas dire insoupçonné. Emile Gautier.

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premier 1 franc. '}"

PI&eUer agence est onverte tous les Jonrg, sauf Ê^Sf^A' Vis1 £ à 12 heures et de 13 h. 30 a La route des Mont» d'Au»erone «n auMël* au départ de Rocamadour (MJi) (, Jusqu'au U septembre 1931

Départ de Rocamadour-gare tous- le» In»» dis, en j-iillel et septembre; tous les bta» dis et vendredis, en août.

Premier jour. Rocamadour-gare W«* part à 8 h. 15) Martel, Turenne, Brhte, Tulle, Gimel, Egletons (déjeuner). Saint* Angel, Bort, Tauves, la Bourboule (eon*

ebrrl;

C ^Deuxième jour, La Bourboule (départ à 8 h. 45) te Mont-Dore, Murols, Besse, C-ndat (déjeuner), Ségur, Murât, le Uo* rant, Vic-sur-Cère, Aurillac (coucher); Troisième jour. Aurlllac (départ fc 8 h. 30) Safers.. Pleaux, Saint-Privat (dé- jeuner), Ruines de Melle, Argental, Beau» lieu, Ercienoux, Rocamadour. Prix du transport pour le voyage tomt plet 3.10 francs.

(Parcours partiels acceptés aan» la ms» sure des places disponibles. Pour renseignements et billets, a'adre»» ser aux agences de la Compagnie a Or- léans, lli, boulevard des Capucines, et 12f>, boulevard Raspail ou à la Maison do Tourisme, 53, avenue George-V, à Parts^ à "la Société des Autocars Rocamadour-O»*» dirac, à Rocamadour (Lot).

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ETE 1931 <

Route thermate d'Auvergn»

Visite par les services d'autocars ûm Compagnies d'Orléans et de P.-L.-M. des réputées stations thermales d'Auvergne' « des superbes sites qui les environnent. Les jeudis et samedis, jusqu'aji et sep- tembre, de la Bourboule & Vichy, «T««

aller et retour dans la même journée»

Mont-Dore, Randanne, Royat, Giernwlrt, Riom et A'gueperse. t-'Tw*. Aller: Départ de la Bourboule 8-fa.tSJj arrivée à Vichv vers 12 heures..

Retour. Départ de Vichy à 1B h, 1SJ arrivée au Mont-Doré vers 18 h. 55S a m Ilnurboule vers 1!) h. 10.

Prix du transport par plaet de la BOW» houle ou du Mont-Dore à Vichy et retour* 00 francs. ,'<

lettres de Gertrude le ramenaient de force à ces images affreuses,

« 0 ma tendre compagne, répondait alors 1 époux infortuné, toi de qui je compte bien tenir la petite main dans la mienne tout le long de notre éternel repos, éloigne, je t'en supplie, ces obsessions funèbres. La mort ne saurait être une délivrance -poiix; ceux qui professent ici-bas le respect du, devoir. Pour eux, mourir, crois-moi, c'est proprement s'élever à une condition supérieure. Ils se préparent avec allégresse à leur glorieux avenir. Quels que soient les décrets du Seigneur, ils les aççep'tent d'un cœur soumis. Vois comme une miserable chenille, au plus bas échelon des créatures, travaille et peine sans arrêt'en vue de sa raétaajçH>phpse. Eh bien si nos entraves corporelles nous gênent, considérons que la sagesse divine veut nous retenir pour notre salut dans l'obéissance et dans 1 humilité »

.Trompé par une accalmie factice, Sarasin avait 'niprovisé un cantique d'actions de grâces à l'occasion du onzième anniversaire de leurs noces, 8..jaavier 1781. Mais dès le lendemain, la jaunisse se déclarait. Une douleur aiguë comme un glaive perforait le côté droit. Outre le sommeil et la chaleur naturelle, toutes les fonctions et les forces défaillaient peu à peu. L'estomac se délabrait à sop tour, et Gertrude se plaignait d'avoir à la bouche une amertume écœurante.

L'état de mon épouse, racontait, par ta suite, M. Sarasin, était affreux, ce qu'on peut dire affreux. (1) Un des meilleurs médecins de Bâle.trèè docte et fort considéré, s'écriait, dans la douleur de son âme. qu'il aurait voulu arrêter les passants et leur demander conseil, (2). Constantin Photiadê*.

(A suivre.)

Copyright bi> Librairie Pion, 1931.

(1) lArchi^esSkTàsin, 212 F. 11. 23, lettre de JacqM* Sarasin à' M. Boyér neveu, 26 décembre 1783. (2) Ibid.


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séda. vi ̃

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Prix ̃ de Verdun. Highhred, Rhésus.. P>ff~'de ·Ia dIal.maison. Cora Pearl II,

Moiit<jaÉ8, -j î.e E C ̃•:̃•̃̃

t Le Prix Simonian

Un hatjdieài) .pour trois ans avait les honneurs de- la journée. Le prix de la VicJï>ir?;ét-a4t d«i 50.000 francs. Ils furent quatorze se le disputer.

Le bas de l'échelle était médiocre, le haut était trop chargé..Il fallut.clioisir entre les 60 kilos de Tapinois et les 45 kilos d'Alix Anges, et l'on ne se trompa guère. Les trois chevaux les plus pris, ;Archiméde II, Belrose et Gratius, privent -lès trois premières places. Archimède H, qui l'emporta facilement, n'avait pas jusqu'ici fait figure «le poulain de .1.600, mètres, mais, déjà depuis un certain temps, on sentait en lui une qualité latente qui n'avait pas encore trouvé; son plein épanouissement. Cette he.ur.euse plénitude semble aujourd'hui venue. Ârchhnèdc II est,un athlète qui \5iej1t.

Derrière les trois premiers, Vous Seule et Cadeau Royal ont aussi bien couru que pouvait le" leur permettre leur poids sans- -indulgence, cependant qu' Alvarado, qui représentait seul, en.l'absence inattendue' de Wasked Jester, la mysté- rieuse maison Macomber, se comportait beaucoup moins bien que ne l'aurait certainement fait son compagnon absent. 11 y des écuries qjii aiment à jouer à 'cache-cache. J. Trarieux.

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PaiU mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant 32 £ç. Placés Crisis. 8 fr. 50; Alouette II, 7 fr.; Marykytta, 7 francs. Prix de- Pùbgarean (15.000- 'fr* 2.800 miè-r tres^i ^r-;i. Titi Bag; à il. S.-J. Vnzue (W. Sibbrltt); 2. Oiseleur, à 31. ,Jv Jtarti-, nez. 46 Hoz (C.-H. 'Semblât): 3. lïngjneer, k M. i.-K. Widencr (J. Marshall) (31 long., S long., 3 long.)

Pari mutuel à 5 francs (uniflé). Gagnant 25 fr. 50. Placés: Titi Bag, 9 -fr. -Dis*leur. 7 francs.-

Prix, de Montmorency (à vendre, 7.500 francs, 2:/)00 mètres). 1. Miss Rabel, a M. S. Guthmann (W. Sibbritt) 2. Blanhlan, à M. M. P. Moulines (M. Margot); 3 Oui Madame, à M. P. du Roy de Blicquy (P; Guilho) (1/2 long., encolure. 3/4

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Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant 21 fr. 50. Placés Miss Rabel, 10 francs; BlanblaD, 10 francs.

Prix Simonian (handicap, 50.000 francs. 1600 mètres). 1. Archanède II, à Mlle D. Esmond (C.-H. Semblât): 2. Bclrosc, à 51. Léon Rénier (G. Dclaurie) 3. Gratius, A M. B.-C. Neidecker (E. Goldin) (1 long. 1/2, 1/2 long., encolure).

Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant 40 francs. Placés Archimède II. 13 fr.; Belrose, 10 fr. 50; Gratius, 11 fr. 50. Prix Hotweed (20,000 francs, 800 mètres). 1. Mitidja 11, à Mme R. Sibilat (A. Rabbe);"2. Epitaphe, à M. Pierre Wertheimér (G. Dutorez) 3. La Bourrasque, à M. Gustave Beauvois (R. Tondu) (3/4 de long., courte encolure, 1/2 long.)

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~1

C07VC Ot//?~ xrPPiQuÉ v ̃"> "Le" Tonrnoi du Touquet

Le meeting du Touquet s'est terminé vendredi par une journée moins favorisée par le'temps que les précédentes Le Prix* d'Adieu s'est couru par une petite pluie fine peu agréable. M. Clavé a enlevé la. premier prix avçc Bravo le comte de Peyrelongue le deuxième avec Sweep et M. Henry de Royer le troisième avec Vol au Vent, à M- Lederlin. Ont été classés ensuite 4. Vanille à M. Wallaert .5: Sylvain, à M. Silva monté p'ar' M. Clàvé fi. Uniment, à M A vit: 7. Cyrano, à M. Brodin, montE par M. Lamy 8. Usine, à M. Wallaert; 9. Antinoé, à M. Franchomme, montt par.-M. Soulié; 12. Aramis, à M. Alexandioff, monté par M. Lamy 13. Dragée Hosj, à^M. Gaullien.

51. Marcel Guyot a été vivement félicité de la façon remarquable dont il a tracé les parcours sur le ravissant hipDodrome du Touquet. Rellor.

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Le Tour de France cycliste Le Touriste-Routier Max Bulla enlève la 12" étape

Montpellier-Marseille e

Le départ de la 12" étape du Tour de France cycliste a été donné hier matin à Montpellier, à 10 heures, pour les Touristes-Routiers et à 10 h. 20, pour les « As ».

On pensait que cette fa'çon d'opérer animerait un peu la course, mais il n'en fut rien et partis les premiers, les touristes-routiers arrivèrent les premiers à Marseille, dans l'ordre suivant: 1. Max Bulla, en 6 ïï."22-'in. 07 s.; 2: Catalini, même temps 3. ;P.iiicera, en 6 h. 24 m. 14 s.; 4. Van Viërst, en 6 h. 27 m. 45 s. 5. Bernard, 7. Nitzschke, même .temps François Henri/; en 6 h. 28 m. 44 s:; 8. Guirasnandï'Fayolle, même temps.

Les Rallies de Chantilly Au terrain de concours de Bois Larris, la Société des Rallies de Chantilly, sa- medi dernier, en présence d'une belle assistance, a fait disputer différentes épreuves fort intéressantes.

ïîn voici les résultats

Parcours à l'américaine jugé par le capitaine Clavé 1. M. Rommetin 2. M. Jean Renard 3. M. Jacques de SaintSauveur.

Course des raquettes (les amazones au galop devant conserver des balles 's sur une raquette) gagnante Mme Jean Renard.

Gymkana des plus. réussis où triomphèrent successivement M. Jacques de Saint-Sauveur, M. J. Renard et M. Civet. Remarqué M. et Mme Edgard Stern, docteur et Mme Roussel, M. et Mme Paillard, Mrs Saloclon, M- et Mme Alépée, Mme Vétier, M. et Mme Jean Renard, Mlle L. Simon, Mlle A. Ledran Mlle Niederfeauser, M., Mme et Mlle Lazard, M., Mme et Mlle G. Watson, M. et Mlle Pierre Pouquet, M. et Mlle Lebrasseur, Mlle Nicolaidis, M. et Mme Gilbert Bertliiez, AI. et Mme et Mlle Roussillon, Comte de Saint-Sauveur et ses fils, M. P. Desmarais, M. Itommétin, M. Tony

Roussel, M. Hontang, M. Béliard, M.

,Rôuland,M. ,piv,èt,'>L ^Ie^\jiér, M. Gim-

pel. 1 .~J'" J_- '0'

Le prochain' wilye âWà" lîeW;lé 22 :|.oût, pour le rendez^vous téiéph-ànef au 130 CharitillJ. '<Jl;' ,:{- T j AUTOMOBILE Paris-les Pyrénées-Paris

La première journée du concours de tourisme Paris-ies Pyrénées-Paris a conduit les concurrents prenant part à l'épreuve de Paris à Biarritz, soit 800 (kilomètres.

Les organisateurs, en instituant un parcours aussi long,,avaient marqué leur intention d'effectuer, dès le début et par l'intervention de la régularité de marche, une première et décisive sélection.

Leur attente aura été vaine. Malgré la longueur du parcours, malgré la marche de nuit, malgré l'importance des moyennes imposées de 40 à 50 kilomètres selon la cylindrée il y a très peu de manquants et très peu de pénalisés.

I! faut voir, dans ce résultat, la preuve nettement affirmée de là valeur du motocycle moderne et de la qualité des conducteurs. Le grand tourisme, sur deux roues, avec les machines actuellement mises dans le commerce, est devenu monnaie courante.

Le bilan de cette première journée s'établit ainsi

Partants 73, arrivés dans les délais à Biarritz, 69 concurrents.

Mis hors course Bob Danfer (indO. f Abandons par suite, de chutés, 'à PoiJ tiL.rs *PrGiiïo£ '(TeiTot 3oO ciric.) à Mont-de-Marsan Henry de L. (ind.). ̃'™Péïiàiisés-' Rouquayrol (Moloeorifôrt .350 crac.), 17 p., Serais (ind.), 17 p. "Knoff (ind.), 2 p. ̃{ Feyereissen (ind.), • Jl p. Dhennin .{ind.), 20 p. Beseh (ind.), 7 "p. Martel' (ind.), 9 points. La journée d'hier a été consacrée au repos et à l'exposition des machines. Les étapes' à sont les suivantes -1; Aujourd'hui. Biarritz-Tarbes (283 kilomè:res).>

Mercredi. Tarbes-Luchon (144 kil.), Jeijdi.. £,uchon-Am3Iie-le.s-Bains (325 kil.).

Vendredi. Amélie-les-Bains-Clermont-Ferrand (502 kilomètres).

Samedi. Grimpée du Puy de Dôme. Dimanche. Clermont-Ferrand-Fontainebleau (322 kilomètres).

Le Grand Prix Automobile d'Allemagne Le Grand Prix Automobile d'Allemagne", qui se courra sur l'autodrome du Js'urburg Ring, le 19 juillet, a réuni un nombre imposant d'engagés.

La liste défiuiMyement arrêtée par les i organisateurs' s'établit ainsi Catégorie au-dessus de 1.100 cmc. Branihitsch, Carracciola, Van Villiez,

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On remarquera, dans cette catégorie, la participation' des équipes officielle -i'- Bugatti, Alfa Roméo et Maserati. i. Catégorie au-dessous de 1.100 cmc. Volkhart, Mâcher, Weichelt, Banhofer, Simons, Thiessen, pilotant des voitures allemandes^ Samuelson, Emmerich, Marskiewiez. Dudlay Fray, pilotant des., voitures anglaises Steinveg, Ario, :.Laridan, ;ScaiTOn, -Fringo, Benoit, Rouleau,, Schlumberger, '.prejn.oji,. i}qçfttûli, Ca-. notti, pilotant des voitures françaises. L'industrie 'française sera représentée par Amilcar, Salmson et Rally. Rappelons que la distance à parcourir est de 425 kilomètres pour les voitures jusqu'à 1.100 cmc. et 500 kilomètres pour tes voitures de cylindrée supé-

rieure. -i 'Jl '̃'

Le Grand. Prix Motocycliste de Belgique Dans la série des Grands Prix; Motocyclistes -celui de Belgique, qui se disputera, dimanche, sur le circuit de 'SpaFrancorehamp, tient». une place importante. Il a réuni, à l'heure actuelle, 36 engagés, représentés par Woods, Percy Hunf, Simeock, Tyler, William, les frères Crabtree, Brewster, Davenport, Gulhrie, Davids, Graham, Walker, Johuston, Fernihough, en un mot, la brillante phalange des pilotes britanniques, devant laquelle se dressera tou't un lot d'autres pilotes comme Demeutèr, Noir, Grégoire, Goor, conducteurs belles, Handley, cet autre Anglais qui défend cette année les couleurs de la F.N. et qui semble bien résolu, cette fois, à en appeler du mauvais sort qui l'accabla dans le T.T. anglais et dans le 'Grand Prix d'Europe de Montlhéry, C. W. Patchett, pilotant une machine tchécoslovaque, René Milhoux et Charlier, belges, Hamniersveld, Hollandais, Longman et Gleave, champions anglais.

Si on se souvient que le Grand Prix, d'Europe, disputé à Montlhéry, n'avait réuni que 21 partants, on conviendra que le Grand Prix de Belgique est l'une des plus importantes épreuves disputées sur le continent.

AVIATION

Le record '^altitude att -professeur Piccard est homologué ^i"1

La Fédération aéi*ohauti^_e ;:ïntisrnà: tionale a homologue le 11 juillet 'le record d'altitude pour ballon sphèrique établi par le professeur Piccard et l'ingénieur Paul Kipfler, lé 27 mai, lors de leur ascension dans la stratosphère. L'homologation a été faite à 15.781 mètres.

NOUVELLES AERIENNES

Une réunion d'aviation a eu lieu dimanche après-midi à Taérodrome de Bléville sous les auspices de l'Aéro Club du Havre et a attiré une foule considérable. Un rallye d'avions de tourisme a amené de nombreux appareils, notamment de Paris et de Rouen. Michel Détroyat, dans ses acrobaties, a été très applaudi, ainsi que dans la patrouille tricolore avec Rouland et Déglise. Les évolutions d'un autogyre ont été suivies avec grand intérêt, ainsi qu'une descente en parachute. Il y a eu de très nombreux baptêmes de l'air.

TENNIS

L'équipe du Touquet L. T. C.

bat celle de l'International L. T. C. de Grande-Bretagne

La rencontre annuelle entre les équipes du Touquet L.T.C. et de l'International L.T.C. de Grande-Bretagne, a eu lieu dimanche au Touquet.

Voici les résultats

Sîfttpfe»!' G. LytteHoh Rdgers h. C. E. Malfroy.i, 6-4 Marcel Bernard b. Capiain H. S.Le\vis*Barelay, 6-1, 6-3.; Comte de Fabry b. M. Di'Horn; O^Oi Jacques Sergeant b. J. J. Lézard, 6-3, 6-4"; B7 »érïh et- 4î.- Major G. -H. M. Cartwright 6-2, 6-3 J. Rimet b. H. F. Hunt,

6t1,%3. rp«. t ̃ r .̃-̃•,

Doublés' G. Lyttplton Ro'gers-Maïcel

Bernard b. M. D. Horn-H. S. Lewis-Barclay, 4-6, 6-4, 6-3 A. Martin LegeayBertliet b. Major .G..H. M. Cartwi-ightH. F. Hunt, 7-5, 6-2 J. Sergeant-J. Rimet b. Major G. H. M..Çartwrjght-H. F. ̃' Hunt/ 6-2, 6-2 A. Martin Legeay-Berthet b. H. S. Lewis-Baïclay-M. D. Horn. 9-7, 5-7, 6-2; Malfroy-Lezard b. Sergeant-de Cabv, 6-1, 6-4 et Rogérs-Bernard, 9-7, 6-4".

J. Sergeant-De Caby b. C. E. MalfroyJ. J. Lezard, 6-1, 6-4"; G. Lyttelton Rogors-Marcel Bernard b. C. E. MalfroyJ. J. Lézard, 9-7, 6-4.

C'esE donc par 10 victoires à 2 que L( Touquet L.T.C. triomphe.

W. T. Tilden est champion d'Amériqui des professionnels

La finale du championnat d'Améri- que des professionnels a eu lieu à;Fo- i rest-Hill entre Vincent Richards et W T. Tilden.

Ce dernier l'a lemporté en battan' son adversaire par 7-5, 6-2, 6-1.

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Le Tournoi de France de water-poloLe tournoi national de water-polo /a içommencé dimanche après-midi au Stadj

nautique des Tourelles..

j,' Voici les résultats des premiers mat-

che-s? :•

L'équipe du Nord 'Bat l'équipe de Marseille-Nice, par 7 buts (Kcigriaerf 1 Cuvelier 2 Bueteel 1 Vandeplanke 1 Tribouliet 1 ) Lambert ï)tâ 1 (Navarra). ̃ Alsâce-Xord, bat Pans par'5 buts (.Gros 1. Notter 2; Scherrer 1, Lorentz' 1) à 2 (Çartonnet 1, Açhaz 1).

NAVIGATION AUTOMOBILE

,y ;a' ,l,J1'tn

Le Meeting international de France à Herblaj-

I.e grand meeting autonautique d'Herblay, qui fait suite au meeting de la Seine, 'qui "était égaleihent une création du Yacht Moteur Ctub de France, en était hier à sa f foisième 'journée, la-' quelle fnt d'un grand "intérêt,1 ëiV particulier parce qu'il s'agissait de l'attribution- du Grand Prix Motonautiquie d'Europe: 1\' ~1

La matinée fut occupée par'des épreuves réservées aux yachts de tourisme intéressant une nombreuse catégorie de, >-achtmeHi Le parcours était de 7 kilomètres et demi entre maisons-Laffiite et Herblay. Les résultats fùreiït les suivants -7 /'̃ Yachts d*un«. vitesse de 15 à 25 kilomètres à l'heure. 1. Ki-Fan-Lo, à M. Masson, en 19 m. 59 s. 2. Niizon, à M. Mounet, en 28 m. 25 s. ̃ ,̃>?: r Yachts de '25 à 35 kilomètres. 1. Chaboneau, à M. Jacques Menier, en 10 m. '26. s. 2. Espadon, à M. Schoel-^ ter, en 13 m. 21 s. 3. Sourire,: ai M.: Philippe, en 15 m. 14 secondes. y.i Yachts de 35 à 45 kilomètres à l'heure.' 1. Timour, à M. Chauvière, en 10 m. 3$ s. 2. El Kantarâ, à M. Sinart, en 10 m. 38 s. -̃̃̃.̃ L'après-midi, ..Sadi-HI, au. docteup.i.Etchegojii; ̃• Incognito, à MM. Meyer. et Lépicier Venezia, à M.^Celli, disputèrent la- seconde mancjie du Grand Prix motonautique d'Europe, qui. est attribuée par addition de points des deux manches, laquelle,, donne le classement. Dans la première manche, avant-hier,, Sadi-III, s'était classé premier avec 52 Secondes, devant Veijézja ..hier, r]e cai-1

not,, jtalie;V 'n'a repris jgte, 36. 'second/es et

le Grand Prix monotype d'Europe échoit donc à Sadi-III, ,»u, .docteur Etchegoin, -par 16 secondes. La' lutte fut superbe entre ces ,racers marchant à la vitesse ̃moyenne," en ligne droite, de plus de 100 à l'heure. Le tour le plus vite a été .accompli par Vénézià, marchant à 96 kilomètres 500 de moyenne, le tehips dèsvirages n'étant pas neutralisé.

Dans là seconde épreuve de la Coupe Jacques Menier pour les hors-bords, les Té?ultats on'f'-été les suivants 1. O-^F. 35, M. Barrère 2. O-I 94, à M. Turci 3. O-F. 195, à M. Jacques Mènier 4. 0-F. =90," à M. Lépicier 5. O"F. 74, ^M. Villâîn.' LàwC6upè dit Royal1 Sailing Club 'de iGand. pour canots de la série' internaitioriale 'de iin litre et- demi de _cylin,'dréé a' "été remportée par Excelsior, à M. Dup^y.i .̃̃' ̃ > ''•'̃ ̃•̃'̃̃ ̃̃ Aujourd'hui, quatrième et dernière Journée du meeting du' Y. M. C. F. On Idispu'-era, ce matin, à Herblay, la finale de la Coupe Jacques-'Menier pour les hors-bords, et sur le parcours Maisbnsii,affitte-Herblay les épreuves» de yachts à cabines et des bateaux de promenade et hors-bords de tourisme.

Après-midi, le programme comporte la Coupe de Francej la deuxième manche de la Coupe .autonautique de France, le Grand ̃ Prix -France-Italie, le: Prix Dufrenne et du Yacht Moteur Club de France. –E.; goulot, ̃̃

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feier'rang' 'de laquelie*»,, princesse /et l'Aga^ian," était réuj|0£5fc l'hipiiodrome pour applaudir à la représentation des équipes de polo. 'et. 'aux '.prouesses, des brillants représe.n.ta&ts.. civils, et., militaires.

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"•Half "and Half Bat 20° dragons, 5 à 1 Les Canaris b. 20" dragons, 3 à 0 •; Xes Canaris et Half and Half, 1 à 1 Les Canaris b. 20?> •dragons, a 1 Les Canaris b. Half and Half,3. à J) '10° dragons b. 9» spahis, 4 à 0. ̃ j Voici, d'autre part, les résultats de le seconde, journée

20" dragons -b. 9°. spahis, 2 â 3 Les Canaris b.'Half and Half, 4 àO 10» dra;| gons b. Half and Half, 1 à 3 Les Ca- I naris<"b. 10» dragons, à à 0.

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LA VOILZ

La saison sur l'Atlantique `

La saison du Yachting sera très brillante cette année sur l'Atlantique. Les deux grandes fédérations qui dirigent ce sport depuis Brest jusqu'à la Bidassoa se sont en effet entendues pour coordonner leurs efforts.

Le Yacht Club de France a accorde- son Grand Prix pour 1931 (valeur 5.000 francs), à la plus grande course croisière disputée dans l'Atlantique qui se déroulera du 2 au 13 août sur le parcours Royan-Les Sables d'Olouue-Le Palais-, Port-Louis-La Baule.

Comme autres croisières importantes, une croisière Bênodet-Port-Louis, dotée de 2.000 francs .de. prix, et. une autre Port-Louis-La. Trinité-La. Baule^au cours de laquelle sera' disputée la Coupe des compagnies de navigation.

Tout ceci dans la première quinzaine d'août.̃̃̃

Au point de vue régates pures, la saison commence par les régates organisées, par la Snciété des régates de BénbdetLoctudy' qui se dérouleront à Bénodet le dimanche 2 et le lundi 3 août et au cours desquelles se disputeront la Coupe du Comité des coupes de Bretagne réservée aux' 8 mètres, la Coupe Primavera réservée" aux monotypes, le Prix de LaUbrièrcs, réservé aux grandes séries du 'handicap national. '1

Ensuite c'est Loricnt qui donnera sa Grande semaine maritime.

Une dizaine de mille francs de prix sera distribuée au cours de cette mani- festation qui comportera des épreuves pour les. 8 mètres, les 8 m., 50, les mono- types et les séries du handicap national. Puis ce seront les régates de La Baule ̃Te- dimanche, 30 août et ensuite celles du; bassin d!Arcachon, le. 31 août.. ̃ TIR AUX PIGEONS A Deauville

Samedi 11 juillet, prix d'Ouverture 1. Mucrinelli, A. P. Herbert et R. Dubus, 8 sur 8 4. ndmmandëur B. Cittadini, J. Fauquet et Toulemonde, 7 sur 8.

Dimanche 12 juillet. Prix S. Van Langhendonck. 1. Vicomte d'Origny, Sauvage et Roland, 14 sur 11 4. comte de Canchy et A. Dubonnet, 13 sur 14 6. J. Cavroy, Upson, Albors et Warren,

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Pendant la même période, une voitureisalon Pullmann 2° classe circule entre Paris jet Interlaken à l'aller, dans le rapide partant de Paris à 9 h..45 Berne, arr. 17 h. 45; -Inteiiaken, arr. 19 h. 25. En sens inverse dans le rapide partant d'Interlaken à 12 h., de Berne à 13 h. 35 et arrivant à Paris à 1 21 h. 25.

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heures du matin, a été accéléré de façon à fixer -l'arrivée à. Ostande à 13. h. 43 ̃ Les voyageurs de troisième classe peuvent arriver à la même heure à Ostende en quittant Paris-Nojd à 7 h.17)fw» «.-•̃ ̃̃̃ Ces'.amiJÏiorations ïntéi'essent tout* parti culièrement- les' personnes qui fré<j'ucntrn le:; courses d'O-iteiule et qui pourront ainsi assister à l'ouverture, à 14 heures. TJ CHEMINS DE FER* DE L'ETAT Les relais-toiletto

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Mme Maurice Bernard, au château de Mont-sous-Vaudrey. '~A M Misu Boliutineano, à Bad Tarasp. M. le docteur J. Beyne, à Nataloux;' ̃- 1 Mme la vicomtesse de Buysieulx, au château de Villette.

Mme R. Boirac, à Biarritz. r

Mme Béchet, à Trebem'den.

Mme Fernand Besset, à Màlbuisson. Mme Pietri Burmans, à Chatel-Guyon. Mme Blum-Ribes, à Crahs-sur-Sierrc. ) M Charles Budan, à Fontainebleau. 'il M le comte Robert de Biottefiere de Voyennes, à Saint-Germain-en-Laye. i M Gustave Bourse, à Fécamp. Mme Belt, à Milt-Court-Altom. 1

Mme la comtesse' du Bruc-Chabans, à Mbntereau.

Mme Philippe Bovet, a Aiontfortl'Amaliry. a Mlle A: de Beaurepaire, à Bagnoles-de-

l'Orne. ,']

Mme Bassaler, à Beauvallon-sur-Mer. ] Mme Jean de Brianson, à Meulan. Mme G.-J. Bouboulis, au château des Boulayes.

Mme la comtesse de Brossin de Mère, au cliâteau des Roches-Prémarié-Andillé. M. Boudet, à Vichy.

Charles de Bousquet, a Versailles. M. le baron F. de Beaucorps, au château de Reuilly.

M. Lucien Bellanger, à Villene^veSaint-Geprges.

M. Je comte de Bréda, à Wimereux. Mme H. de Boulongrie, à Luchon. Mme la marquise de Breuilpont, à Pau. Mine Claude Bernheim, à Villars-surBex.

M. Marcel Boucher, à, ContrexeviUe. Mme Ch. "Ëlu'niénlïial, à. tfri'age. .M. et Mme Robert Bienàime, à Marly-

le-Roi.

Mme de Berny, àii c,hateâu de Chaussoy-Epagny.

Mme Roger S. Barthélémy, a Copenhague.

Mme Bigeault, à Saint-Çàst-Isle. Mme Camille Borione, au château d,e Beaumarais.

Mme A. Boulanger, à Autrans.

Mme J. Borderel, à Villers-sur-Mer. Mme la comtesse de Chauvelin, à l'île de Noirmoutier.

Mme P. du Chayla, à Villeneuve-surYonne. ̃̃•̃̃̃>

Mme la comtesse L. de CbTbert; a^'Ouchv-Lausannc. '̃̃ i Mme de Castex, au château de Caumont.

i M. Castello, à Saint-Martin-sur-Arve. Mme Coty-Lebaron, à Benerville. Mme Georges Chresteil, à "Blois. Mme L. Coreau, à Bagnoles-de-1'Orne. M. le capitaine Cibaud, à Mazamet. M. le comte Ch. Chôppy, à Cabourg. M. A.-P. Chenet, à Plouescat.

M. Emile Charbonneaux, à Villers-Alle1 rand.

1 Mme Jacques Chauchat, à Salvadora. Mme la marquise Clapiers, au château de Liouville. ?'

Mme Carlier, à Lorient.

Mme Pierre Cossé, au Mané-Verch. Mlle Françoise Candcratz, à Tardets. Mme L. de Clerville, à Blain.

M. Francis Carton; à Brie-Comte-Robert. ̃

• M. le vicomte Carlos de Chaurand, au ̃' château de la Carte. ;•' i %nc la comtesse'' Fi!*le-Chevigne,îà 1 Biarritz.

1 T&: Charles Chardon,' iFresnay-sur-Sari the. M. Jean Cor, à Am^)hion-les-Bains, M. le ^docteur Aug. Collette, à ;.La Chaume.

1 M. Raoul Combes, à Mazères-en-Salat. M. Y. Cordier, à Bourbonne-Ies-Bains. M. Alfred Carissimo, au Touquet-Paris-P.lagc

M. André Dewatre, au château de Virolles.

a M. le docteur Duvelleroy, à Bavent. s M. Jean Dubisson, à Cavalaire. e Maître Delestre, à Malbuisson. M. F. Delamotte, à La Garde-de-Saintn Cast.

u Mme H. David de Sauzea, à Saint-Clément.

Mme Pierre Delpeuch, à Houlgate. Mme René Daydé, au château de Vauréal.

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M. le comte de Frileuze, au château dei Jugeries.

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Mme Bernard de Feligonde; à Là Baule. Mme Flury-Hérard, à Brides-les-Bains. M. Paul Frachon, au château d» ` Vielle-Séguf.

M. Egydio de Franca, au château dm Fondras. Mme la vicomtesse de Fadate de Saint* George, à Trou ville.

Mlle Feuvrier, à Nuits-Saint-Georges. Mme Garnier, à Arradon. ,0

Mme la comtesse de Goulard d'Arsay, au château de la Mothe-du-Bois. Mme la comtesse Henri de Gouvioa Sàint-Cyr, au château de Gerville. M. Romain de Garsignies, au 'château de Lignou.

Mme Pierre Goubie, au château de Saint-Denys.

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M. Je marquis de Vesins, au château de Malicorne.

MI Félix Vanoutryve, à Hardelot-Plage. M. Virer, à La Rochette.

Mme la marquise de Vaulserre, au château de Fontanil.

Mme Eugène Verdie, à Mtenthon-SaintBernard. e Mme Comte, au château de Clément. Mme,. André Vagliano, à Pontrésina. M. André Valentin, au château de Crouzoe.

M. Viguerie, au château de Poste. M. Paul Vandier, à Pornic.

Mme Paul Vigier de Gaston, à. La Pourcale. ̃ Mme;Waltz, à Saint-Jean-Cap-Ferrati M. Webert-, à Challes-les-Ëaux, M." K.Waliszewski, à La Baule. M. le comté de Wazicrs, au château de Lîgnières.

Mme Raymond Weiss, à Hendaye. M. le cominajndant de Waroquier, au château de Franc.

Mmç R.-B. Young, à Aubepierre. Mlle S. de Rbuvroy, à Louvie'-Juzon. M. UôUis'Renou, à Houilles.

M. Jean Ricot, à Jonvelle.

Mme-Albert Richard, aux Trois-Epis. Mme Elie de Rivals-Mazères, aux Granges.

>1. Albert Roditi, à Bagnoles-de-l'Orne. Mme la baronne G. de Rouville, au château de Bourguignolles.

M. le baron de Roubin, au château de Morthemer.

Mme Z. Rosetti Balanesco, à Campntung..

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Excursion combinée avec une promenade en canot automobile sur la retenue

du barrage d'Eguzon

Tous les jours, jusqu'au 27 septembre. Argenton-sur-Creuse (départ 10 h. 5). Le Pin, Gargilesse (déjeuner), barrage et lac d'Eguzon, Crozant, Argenton retour; vers 17 heures. Pour permettre aux touristes de faire la promenade en canot sur le lac du barrage, si le nombre des voyageurs l'exige, les touristes se divisent en deux groupes; le premier groupe fait en canot automobile le trajet Au barrage à* Crozant et revient -en autocar de" Crozant "au "bai-rage; le second fait l'aller ea autocar et je retour eu- ca-

mit.

Prix du transport par place (y compris parcours en canot) 35 francs. l, En dehors des circuits combines 'ci-dessus des excursions "en canot seront exéeutees tous les jours, l'après-midi, jusqu au 27 septembre ei. en' outre, le matin, les dimanches; et fêles, jusqu'au 13 juillet, et tous les jours', du 13 juillet au 27 septem-

bre.

Prix 10 francs, trajet simple; là francs, aller et retour; minimum requis de six ou huit voyageurs, suivant les services. Se renseigner aux agences de la Compagnie d'Orléatisr 16» -boulevard des Capucines, et 12(i, boulevard Raspail ou à la Maison du Tourisme, 53, avenue George-V, à Paris; à la SoÉiété des Transports départementaux, à Argentoii-sur-Creuse (Indre) à la Société Touristique et Forestière d'Eguzon, barrage' d'Eguzbn (Indre).

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Telicmcnt i' Oui riîicut ftirteinent

4. SeVt a soutenir des fûts dans une Lfl\C f Initiale et fmalt d'un.ancicn jx.tit rojtiuine j de lia punnsule des Balkans. 3. PeEMâfl:

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Retour dépurf l»e? Trépqiït 20 Heures atrivée Paris 3»; h. 1^ :-̃ Pour le» .prfeç- et vheurôs .ac passage de ce trafn aux gares intermédiaires, consulter les afôches spéciales apposées-dans tes $ares.

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