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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1931-07-11

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 11 juillet 1931

Description : 1931/07/11 (Numéro 192).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k296655p

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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LA POLITIQUE

Cette fois, c'est non

Le Président Hoover avait-il été pré-

^t venu du raid financier Berlin-Amster-

dam-Londres-Paris, accompli par le

président de la Reichsbank ? Sinon, il

a dû en éprouver une désagréable surprise.; il a dû considérer que le docteur Luther s'est bien hâté de souligner, par son voyage éperdu, la vanité du geste dont la beauté nous coûte le plan Young. Le Président Hoover avait annoncé qu'il consacrait son année à la restauration économique du monde. Il a commencé par l'Allemagne au train dont vont les choses avec elle, combien de milliards auront été engloutis dans un an ?

Le docteur Luther vient nous demander notre quote-part dans la seconde douzaine de milliards •dont TAWèmàgne a besoin pour sauver sa monnaie. Il à- vu hier, avant le ministre, les directeurs de nos grands établissements financiers. C'est en effet aved* eux qu'il traite, le gouvernement restant au second plan! On assure que les banquiers n'ont point immédiatement acquiescé à la requête du président de la Reichsbank. Le premier jour, on dit toujours non. Mais ce petit mot, énergique, a pris mal- heureusement un sens provisoire entre ses deux' n, il: y a un o, sur lequel la langue fourche vite aux .représentants de nos pouvoirs publics ou financiers, et, depuis douze ans, à chaque rencontre, le refus initial s'est achevé par un ou\.

Les banquiers, hier, auraient, dit-on, fait des réserves ils auraient allégué que le politique l'emportaît, pour l'instant, sur l'économique ils auraient pu reprendre utilement aussi les objections britanniques, et parler des cuirassés, des armements, dont la fabrication intense est une des causes de ruine .de l'Allemagne; de l'excès de ses dépenses déboutes sortes, etc. Leur collaboration serait ajournée, assûre-t-on, jusqu'au moment où le Reich aura donné des apaisements, des assurances.

Eh bien non. En voilà assez. L'ajournement d'hier doit être un refus. L'argent français que nos banquiers l'emploient demain ou après-demain à participer au redressement des finances, allemandes (en 1926, les Allemands jouaient à pleins marks cpnîre le^/ranç-) ^Mi -que .notw. -gouvernement se subs- titue- à l'Allemagne dans l'exécution du plan Young c'est, finalement, l'épargnant ou le contribuable de chez nous, si durement éprouvé qui le fournit. Dans le cas récent, nous pouvions, quoi qu'on on ait dit, « faire autrement ». Nous avons cédé, sans contre-parties sérieuses, sous prétexte de ne pas peiner l'Amérique, et cela fait dire aux journaux allemands que la France « a abandonné ses milliards, parce qu'elle est faible ». Retenons la formule, et désormais gardons-nous de pareille faiblesse. Cette fois, l'Amérique n'est pas en cause, c'est le pays prodigue qui, directement, nous demande encore del'or Nous lui avons déjà donné Il a trouvé que nous ne donnions pas bien. Qu'il s'adresse ailleurs Que les autres nations financent à leur tour, celles-là dont le sol n'a été ni envahi, ni ravagé, celles-là qui n'ont pas eu leurs plus riches départements à reconstruire et qui n'ont pas les reconstructions à'payer désormais. Qu'elles donnent ou qu'elles prêtent ce n'est point cela, d'ailleurs, qui pourra rétablir la situation de l'Allemagne. Ce dont elle à. besoin, ce n'est pas seulement de crédits à totaux fantastiques, c'est de crédit au singulier il lui faut, pour se relever, la confiance du monde et les emprunts l'éloignent. Le Reich expie la faute de nous ayojr trompés, d'avoir trompé sans cesse. Demain. sans doute, en son besoin d'argent, il va promettre tout ce qu'on voudra plus de cuirasse, plus de fabrication d'avions, plus Wft défilés dé défis aux frontières, des économies. L'Allemagne ira peut-être jusqu'à nous remercier de notre récent sacrifice. Elle est disciplinée, et les hitlériens se tairont tant que l'emprunt ne sera pas couvert. Elle s'engagera à payer fidèlement. comme elle a fait pour le plan Dawés et puis pour le plan Young torpillé. L'emprunt Luther marquera, nous diront nos briandistes, le début d'une ère nouvelle de collaboration fraternelle. Cette fois, ce sera le rapprochement intime et la paix. M. Curtius et M. Bruning jureront, sur les cendres de Stresemann, d'être désormais des débiteurs modèles. M. Briand en pleurera de joie nos ministres seront émus et nos banquiers, devant tant de bonne volonté, ne refuseront plus l'argent. Que les épargnants prennent garde. M. Briand est toujours au Quai d'Orsay. Il se tait. Mais il est Avec l'emprunt Luther, nous en sommes aujourd'hui à la phase de résistance sous condition. Après, viendra celle des combinaisons et des ̃jeux d'écritures. Et cela finira par des taxes majodes « fléchissements » en Bourse. Que l'opinion, avertie par les expériences récentes, dicte aux gouvernants et aux financiers sa réponse, vraiment définitive, celle-là NON.

Ijes experts français ;v ( ̃r à la Conférence de Londres

Le conseil des ministres, réuni hier matin, sous la présidence de M. Doumer, a désigné les experts français qui participeront à la conférence de Londres le 17 juillet prochain MM. Escallier, directeur du mouvement général des fonds au ministère des finances Coulondre, directeur des affaires commerciales au ministère des affaires étrangères Bizot, directeur adjoint du mouvement des fonds au ministère des finances de Peyster, chef du service des prestations en nature au ministère des finances, et M. Moeneclaey, inspecteur des finances, chef de cabinet du sous-secrétaire d'Etat à la présidence du conseil et à l'économie natio-

nale

BULLETIN DU JOUR 1 OTSJ^ESUET ENTRETIENS

La Guerre et la Paix dans la littérature

M. Julien Benda, dont l'opinion .n'est pas négligeable, a écrit cette semaine, dans les Nouvelles Littéraires, un article bien significatif de l'irréalisme foncier sur lequel repose le pacifisme. L'article est intitulé Paix et Littérature.Il analyse avec cette ingéniosité empreinte d'ironie, qui est le propre de M. Benda, les aspects et les fondements de la religion que professe l'homme de lettres pour les armes, depuis Homère jusqu'à Balzac. Ce culte serait pour les uns à base de lyrisme, inspiré pour d'autres par une soif d'émois et de sensations, pour d'autres il serait iié d'une conception tragique de la vie, d'essence toute romantique. Et M. Benda marque encore d'autres nuances dans l'hommage des poètes et des écrivains aux grands capitaines. Parmi tant de raisons que l'homme de lettres a d'honorer l'homme d'épée, M. Benda néglige cependant la plus réelle, la plus juste. C'est celle de Joseph de Màistre qui croit la guerre d'essence divine, qui la considère comme un phénomène lié. à l'existence même de la société, un phénomène sur lequel notre volonté n'a pas plus de prise qu'elle n'en a sur la pluie ou le beau temps. C'est pourtant chez les écrivains, comme chez la plupart des hommes, l'état d'esprit le plus répandu, parce que c'est le plus conforme à la nature des choses. Un de nos plus grands naturalistes a observé que la guerre apparaît dès que l'animal vit en société. Les grands carnassiers qui vivent isolés, les lions, les tigres, ne font pas la guerre ils chassent. Les abeilles, les fourmis, les singes, qui vivent en société, se font la guerre. et ce n'est pas « par mépris des exercices paisibles et sédentaires ».

Que la guerre soit un fait social, cela ne la rend point admirable, mais cela incline naturellement l'homme qui pense et qui réfléchit à louer qui se tire avec honneur de cette nécessrt.&^et à admirer qui s'en protège et en protège les siens par le respect que sa force inspire.

M. Benda constate qu'aussi loin que l'histoire lui permette de remonter, il y a eu des poètes pour chanter les porteurs de glaive mais est-ce par amour de la guerre ? La vérité, c'est que depuis que le monde est monde, la paix ne s'est jamais obtenue que le sabre à la main Les poètes glorifient l'homme puissant 1t qui leur permet de chanter en paix et exaltent les vertus tutélaires qui assurent leur indépendance.

On ne cesse pas de s'étonner que l'aùtéur de Belphégor, si averti de la complexité des phénomènes, considère si simplement la guerre et la paix comme des antinomies, alors qu'elles ne sont, comme disait si judicieusement Remy de Gourmont, que les noms différents d'un même état à des périodes successives et parfois enchevêtrées.

Comment dans cet enchevêtrement supprimer la guerre sans supprimer la vie sociale. C'est cependant le rêve de M. Benda Tourier avait bien songé à amener la lune à éclairer en plein toutes les nuits. Lucien Corpechct.

Pour nos pauvres édiles

UNE PROPOSITION INOPPORTUNE

Les conseillers municipaux sont-ils donc las d'être réélus ? Ils viennent de trouver le bon moyen d'être mis à la porte: de l'Hôtel de Ville au terme de leur mandat. Et comme ce mandat à été prolongé récemment, en attendant la fin ils peuvent compter sur des sifflets nourris et mérités partout où ils iront.

Nos édiles trouvent que les contribuables parisiens ne paient pas assez d'impôts et qu'euxmêmes ne gagnent pas suffisamment d'argent. Aussi, en comité du budget (composé de presque toute l'assemblée) ils ont, hier, émis un avisiavorable à la proposition tendant à relever de 10*000 francs par an l'indemnité de 12.000 francs qu'ils reçoivent déjà. A ces 12.000 francs s'ajoutent les I 27;000 francs de frais de représentation qui leur sont alloués au titre de conseillers généraux de la Seine.

Parmi les assistants, il y aurait eu une seule abstention, celle de M. Piquet.

Pour que la décision devienne réalisable, il faut, il est vrai, que le gouvernement, autorisé par les Chambres, y consente. Gageons qu'elles consentiront et qu'il autorisera." N'est-ce pas un bon précédent ? ?.. T

En raison de la Fête Nationale le .prochain numéro de

« L'Ami des Sports» Directeurs Frantz-Reichel et Roland Coty paraîtra le Mercredi 15 Juillet

PARIS 0,10 DEPARTEMENTS 0,15 EN TROISIEME PAGE

.̃•' Le Tour d'Europe

̃ d'une escadrille française

kuther à Wétis

Le docteur Luther a été reçu, dans la matinée d'hier par les dirigeants de la Banque de;France, à qui il a exposéses grandioses conceptions d'emprunts pour le sauvetage du mark, que les retraits de capitaux étrangers et les évasions multipliées, ces- jours derniers, de capitaux allemands ont gravement compromis.

-Mi Moret, gouverneur de la Banque de France, a retenu le président de la Reichsbank à déjeuner à l'hôtel Crillon. /(

Assistaient à ce déjeuner MM. Fournier et Far- nier, sous-gouverneurs de l'Institut d'émission- Moreau, ancien gouverneur, président de la Banque de Paris et des Pays-Bas Sergent, président de, l'Union parisienne le baron Brincard, président, du Crédit Lyonnais, et R. Lacour-Gayet, directeur de8 études économiques de la Banque de France. A l'issue de ce, déjeuner, le docteur Luther, qu'ac- compagnaient MM. -Moret; Fournier et Farnier, a été 4rerai- «tt> ministère Ces .finances par ,M. P.-E. Flandin.

Interrogé à sa sortie du cabinet de M. Flandin, le président de la Reichsbank s'est déclaré très satisfait des entretiens qu'il avait eus, dans sa journée, à Paris. Le docteur Luther a été l'hôte, dans la soirée d'hier, de M. Moret, gouverneur de la Banque de France. Il quittera Paris ce matin, en avion, pour se rendre à Berlin. Dimanche, il sera à Bâle où l'a déjà précédé sir Montagu Norman, gouverneur de la Banque d'Angleterre, pour la réunion du conseil d'administration de la B. R. L, le 13 juillet. Dans la> soirée .M. Flandin, ministre des finances, a longuement^ conféré avec MM. Pierre Laval, François-Poncet etï Piétri; à- la présidence du conseil. a ̃̃:{̃̃ ̃̃̃ La conversation, a porté, selon toute vraisemblance, sur la Reichsbanic et ses réserves d'or. Ce n'est pas en parlant d'emprunts démesurés qu'on enrayera la.panique financière à Berlin. Les grandioses projets de Luther n'ont d'autre effet que d'exagéfér les appréhensions, en Allemagne et à rétr^ger. Il eût été plus sage d'édicter quelques rigoureuses, restrictions de crédit, qui eussent empêche les achats particuliers de devises effectués par des Allemands alarmés par l'ab̃supde politique du^eMi. –Entre- le? deux- méitodes, >;dont l'une -consiste-;metiaeef les frontière dé l'Est et de l'Ouest, et l'autre à quémander des secours financiers, le Reich doit choisir, car elles sont inconciliables. C'est du chpixj;rdeJsQn' gouvernement que dépendra le salut jda^'Allemagne et non .d'opérations de crédits, volatyisés «u fur et à mesure qu'ils sont arrachés à Ja faibles^ et à la veulerie,des grandes puissances. è

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Le préfet ie police et là Minesse

̃ ̃ ̃-tu ̃

M. Chiappc vient.de, prononcer.à ravant.dernière séance du Conseil municipal, une allocution dont il importe de louer l'esprit et l'accent. Une question lui ayant été posée au sujet d'incidents qui se produisirent récemment au Quartier Latin et entraînèrent quelques-dégâts dans la permanence d'un édile (qui est également député), le préfet de police trouva spontanément des mots de chef et de poète pour pârlerijdes privilèges traditionne!s du cinquième arrondissement. « Nous sommes, dit-il-, sur' les flanc's ide la Montagne-Sainte-Gcneyllfè, rîâfts ce paysàlatin qui, depuis des siècles; a donne I Paris le .magnifique exemple du travail êi âë la "mèditationy1 ebiaussi de là turbulence. On s'est toujours battu ;dans, ces vieilles rues et pour les mobiles les plus-' divers. Nous devons à cette terre sacrée le rayonnement et la victoire des plus itobles pensées, mais,; cause même de la spontanéité et de- l'ardeur ïde- la jeunesse, peu de mouvements, dans quelque domaine que ce soit, ont pu être opérés dans le calme. » Et M. Chiappe, en veine d'indulgence compréhensive faisant un retour sur son propre passé dont un beau tableau de Dewambez lui rappelle, dans son propre cabinet, le souvenir ajouta Je vous demande de penser que ces explosions soudaines sont bien fugitives au regard des longues heures d'études que l'indifférence devant la chose publique serait, de la part des étudiants, plus cruelle pour la France que leur passion quelquefois violente qu'enfin ils sont jeunes et ardents et si longtemps, penchés sur leurs livres que les retours à la vie extérieure constituent, pour certains tempéraments, d'inévitables'ruptures d'équilibre. » Pour ces raisons, qu'il a si justement, si paternellement exposées, M. Chiappe a;, f proposé aux conseillers municipaux « de pençer à< tout cela et de tendre avec lui les mains vers nos; cadets, dans un geste d'affectueuse confiance <»» .a;

•̃ ̃•̃ ̃f tpv-: '̃̃̃/••̃;

L'Hôtel de Ville ïïe résonne pas souvent des échos d'un tel langage, simple et direct. En écoutant le préfet de police,}!» plupart de.ses auditeurs, sans doute,se sentaient à nouveau étudiants, recouvraient leur âme"' (le. jadis et s'imaginaient revenus au temps ou iliî arpentaient, durant 'des ^heures, le ..trottoir du boulevard Saint-Michel, cher

au « dilettantisme nocturne et excessif » de Barrés

e,t de. Jean de ifinan. Qu'il ait été surtout le Jean VMonn.eron de L'Étape, amoureux du Luxembourg, ou le partisan précocement épris de théories sociales et politiques absolues, celui qui a vécu au Quartier Latin les heures uniques de l'adolescence et de la jeunesse ces heures où l'intelligence s'éblouit de révélations et où le cœur s'offre aux premières meurtrissures restera toujours un •^eu' l'amant de-la rive gauche. Les étudiants se rappelleront avec, gratitude que,, pour Chiappe, cette rive est bien du côté du coeur.

Gaëtan Sanvoisiti.

LA SITUATION DE LA RElàSBANK

Pessimisme à Berlin

Bfrlix (2 heures). Le retour du président du la ReichVbank à Berlin, alors qu'il devait se rendre directement de Paris à Bâle, est dû à la gravité croissante de la situation monétaire en Allemagne. Les demandes de devises étrangères se sont encore élevées aujourd'hui à environ 50 millions de reichsmarks et la Reichsbank ayant absorbé les derniers crédits dont elle disposait, se trouve placée devant la nécessité de réduire la couverture or de la circulation fiduciaire an-dessous du niveau légal de 40 0/0.

Il est possible que le conseil gênerai de la Reichsbank se réunisse demain, dès le retour du docteur Luther, pour prendre une décision qui ne semble plus pouvoir être évitée, en dépit des conséquences psychologiques fâcheuses .qu'elle pourrait avoir. La nouvelle, parvenue à Berlin vers la fin de l'après-midi que le gouvernement français subordonnait l'octroi d'un crédit massif à des garanties politiques déterminées douuées par le, .gouvernement allemand, a encore augmenté le pessimisme 'qui règne ici. ,̃• -wOn déclare dans les cercles financiers que. la crise actuelle dépasse en profondeur et en amplitude même celle de 1923.

On redoute que, si les négociations sur l'octroi de crédits devaient se prolonger, des événements ne se produisent dans l'intervalle. On espère cependant encore que la conférence qui aura lieu à Bâle dimanche entre les chefs des banques d'émission permettrait de trouver au moins une solution provisoire qui permettrait d'attendre un accord définitif.

L'HEURE QUI PASSE

Les bienfaits «~- de l'astronomie

Je viens de présider la distribution des prix du collège de ma ville natale*: tout nouvel académicien doit passer par là. Ce coliège-ci, qui fut le collège de Félix Le Dantec; d'André Bellesssort et de Mgr CourcouX, fut aussi le mien presque au même temps. Je ne suis pas peu fier d'appartenir à une promotion si brillante., Encore n'est-ce..point de cela que je veux" vous parler, mais du plaisir que j'ai goûté à l'audition du discours d'usages, qui était prononcé par M. Noël et qui roulait sur l'astronomie. ̃'̃•'̃ C'est un sujet qu'on ne se lasse point d'entendre traiter. Et, de surcroît, c'est un sujet qui, du domaine théorique, semble devoir entrer avant peu dans celui de la pratique Le Voyage dans la Lune, de Jules Verne, sera demain une réalité, et déjà l'audacieuse expédition du professeur Piccard i dans la stratosphère en apparaît comme la première étape. Et, de la Lune, qui n'a pas d'habitants, nous irons dans Mars, qui pourrait bien en avoir. Vous imaginez-vous ce que sera la première entrevue des Terriens et des Martiens ? Mon Dieu, peutêtre ne sera-t-elle pas plus ébouriffante que celle de Christophe Colomb et des indigènes de San-Salvador, où tout se régla par un échange de bouteilles d'aguardiente et de paquets de scaferlati. Tant y a que le monde s'élargit chaque jour et que la notion du vide tend de plus en plus à s'abolir, que tout est peuplé, que, derrière le milliard et demi d'étoiles. de la Voie Lactée, d'autres milliards d'étoiles attendent pour se révéler, et que l'esprit chavirerait et se noierait dans ces supputations démesurées s'il ne venait à réfléchir qu'un simple globule de notre sang contient en somme l'équivalent de cet infini. ..e. Que bénie soit l'astronomie cependant, au moins astronomie nouvelle, si pleine de possibilités radieuses Qu'arrive-t-il ? C'est qu'au lieu que le silence éternel de ces espaces infinis nous effraie encore comme Pascal, l'immensité et la sublimité des perspectives ouvertes par une connaissance plus approfondie des relations interplanétaires rendent des ailes aux âmes que décourageait l'étroitesse de la vie terrestre. Tel fut le cas notamment pour Charles Géniaux, le grand romancier mort il y a quelques mois et qui était une manière de Senancour breton. « Tout le drame de sa conscience et de son cœur, m'écrivait sa veuve et digne continuatrice Claire Géniaux, ç'a été la lutte entre ce que la science d'hier affirmait et les aspirations d'une âme assoiffée de tendresse, de beauté, de lumière, d'immortalité. La pensée que notre amour aurait une fin, qu'une âme généreuse, ardente, un esprit lumineux comme les siens sombreraient dans la nuit éternelle, le torturait. » Brusquement, et grâce aux découvertes récentes de l'astronomie, aux satisfactions qu'en accord avec la pensée chrétienne elles semblent vouloir donner à notre besoin d'éternité, cette torture de l'auteur de La Passion d'Armelle Louanais cessa du découragement, on le vit qui passait à l'enthousiasme, qui s'enivrait à cette « source de poésie sublime ». Un *chef-d'œuvre peut-être et d'un ordre entièrement nouveau allait sortir de cette initiation tardive d'pne grande âme à la vie supérieure des sphères la maladie a été plus forte et le livre, qui s'appelait La Recherche anxieuse, est demeuré inachevé. Du moins, les derniers mois de Charles Géniaux, et sa fin elle-même, en ont-ils été transformés et comme illuminés. Bienfaits inattendu de l'astronomie qui fra ppaient à son tour un autre Charles, l'auteur des admirables méditations sur Quatre nuits de Provence. Ah que l'on comprend devant eux son regret .de n'avoir pu accorder davantage à cette « Reine des sciences », qui ne procure pas seulement « les joies de la nomenclature », mais encore les sécurités de la connaissance, les quasi-certitudes d'un Au-delà compensateur 1

Charles Le Goffic,

I .'•-̃̃̃̃̃ de l'Académie française.

Rvant le départ du Trait-d'U nion

Déclarations de l'amiral Lacaze et du comte Louis de Blois

Le prochain départ du Trait-d'Vriion, dans 1 espoir de battre le record du monde de distance en ligne droite et d'atteindre Tokio, continue à. pro- voquer dans tous les milieux, et notamment: parmi ceux qui s'intéressent particulièrement à nos rapports intellectuels, économiques et politiques ayee l'Extrême-Orient, une attention passionnée et chaleureusement approbative. a Le bel oiseau, on le sait, attend des circonstances atmosphériques favorables ces circonstances, d'ailleurs, semblent se préciser. ̃ L'amiral Lacaze, ancien ministre de la marine, dont on connaît l'incomparable expérience ..des grands problèmes internationaux considérés sous respect marin, nous n dit

Ce qui m'a çonstnmniént frappé chez. les' Japonais, c'est leur ressemblance morale avec flous autres Français. Comme nous ils portent très haut le sentiment de l'honneur. 1 » Un amiral japonais, rencontré naguère à la S. D. N., m'a déclaré combien ses compatriotes se sentaient près de nous sur le plan moral, En outre, nos intérêts en Extrême-Orient sont communs et solidaires les Japonais comprennent toute la gravité du péril russe et luttent énergiquement contre le communisme. Leur civilisation, construite sur les bases de la nôtre, a des affinités avec plusieurs de– nos traditions. Les Japonais redoutent à juste' titre le déséquilibre profond que provoquerait à travers l'univers le bouleversement bolcheviste. •; » Dans ces conditions et pour ces multiples raisons, j'estime que le raid du Trait-d'Union dont je souhaite ardemment le succès est une œuvre salutaire, riche en perspectives. Tout ce qui pourra être tenté et accompli pour un rapprochement franco-japonais aura des conséquences heureuses. Il est opportun d'employer notre aviation et de voir se consacrer nos « as » à obtenir de tels résultais, qui seront le fruit d'une belle initiative. ».. Le comte Louis de Blois, sénateur de Maine-etLoire, dont on connaît les livres documentés et prophétiques sur l'action révolutionnaire en Extrême-Orient (où il a vécu sous le pavillon de nos bâtiments de guerre), nous a dit

Je considère la nouvelle initiative due à M. Coty comme excellente à plusieurs points uV vue. D'abord parce qu'une union de plus en plus étrojie entre la France et le Japon 'est souhaitable. Ensuite parce que ces grands raids aériens constituent le prélude indispensable des liaisons' aériennes à envisager entre les différentes parties de ce que l'on a raison d'appeler « l'empire français ». » Nous'possédons, en effet, outre-mer, une-éten*due de terres considérable. On l'oublie trop. L'Ex> position coloniale nous en rend l'idée heureusement sensible. Notre « empire.» s. est admirablement disposé géographiquement pour le canevas des liaisons aériennes. Jusqu'à maintenant nous n'avons su réaliser presque aucune de ces liaisons. Le raid Paris-Tokio, en dehors de ses avantages sportifs et diplomatiques, nous permettra d'étudier certains éléments étroitement dépendants des interpénétrations. En janvier dernier, dans la Revue; Universelle, j'ai publié un article intitulé France et Pla.nète (j'ai un ouvrage tout prêt qui lui fait suite), où j'étudie, précisément, la nécessité du maintien de l'esprit de France au milieu des compétitions planétaires.

» Nous avons intérêt à nous adresser au Japon parce que notre empire extrême-oriental, très étendu, ne peut subsister que par un bon Jrccortf. mutuel entre le Japon et nous, et que le Japon a, d'ailleurs, les mêmes intérêts de bon ordre-<fue nous. »

Un jeu d'échecs! Russie et Etats-Unis

Par^BERNAffl^MY

Rien n'est plus beau que la paix. Rien n'est plus rare. A petit bruit, à petits pas, la guerre chemine partout, même dans les cœurs les plus froids, même parmi les nations les plus pacifiques. Qui donc a parlé de paix, depuis dix ans, plus que les Etats-Unis ? Pourtant, une fatalité douce et têtue les conduit inéluctablement vers la prochaine guerre économique du moins. Elle s'annonce et déjà ses premières lueurs rou.gissent l'horizon. Le 29 juin 1931, les journaux du monde entier annonçaient que les Etats-Unis allaient mettre un embargo sur les produits russes, ceux-ci, en effet, étant manufacturés grâce à un travail servile, tombent sous le coup de la loi américaine. Rien de plus clair.

Aussitôt un communiqué de l'Amtorg •(Délégation commerciale soviétique aux Etats-Unis) fit savoir qu'en pareil cas les Soviets arrêteraient immédiatement tous leurs achats aux Etats-Unis.

Le 30 juin, le Président Hoover laissa publier une note ambiguë par laquelle il reconnaissait douter de la sagesse d'un embargo complet sur les importations russes. La note ajoutait qu'un embargo partiel serait sans doute imposé, mais point avant le retour de M. Mellon de son voyage européen.

Le 1" juillet, les douanes américaines, autorisaient l'entrée d'un cargo chargé de pâte à papier russe à destination de la « International Paper Company ». Tous les doutes des fonctionnaires américains avaient été levés grâce à un certificat en due forme remis par l'Amtorg au gouvernement américain et affirmant solennellement que nul convict, nul esclave,' nul condamné quel qu'il fût n'avait été employé au travail de la production ou de la manipulation de cette pâte à papier.

Le bon billet ̃̃>

>. ̃ f*V'- :}', .•>̃̃̃

Pour en apprécier la saveur, il faut s'avoir que le même jour, à'la même heure, le Bureau des


statistiques au 'ministère du Commerce des Etats-Unis publiait une courbe prouvant .que les exportations américaines en Russie avaient diminué de 36 0/0 environ entre juin 1-930 et juin 1931 ï (1.0 millions 225.000 dollars en juin 1930 §̃ millions 7801000 en juin 1-931)a Ainsi les menaces russes avaient porté; Mais les menaces américaines restent en suspens. Le beau certificat remis par l'Ain torg .aux Douanes américaines a permis à la p£te à' Papier d'entrer cette fois, mais- il peut servir exclure pâte à papier "et tout! te reste si ou le veut plus, tard car tout document de ..ce genr.e, une fois remis et cru sur parole, s'il est. prouvé faihicieux, expose son bénéijc-iau'je aux rjepj'ér

saines, les plus séy.èr£S .du gouy.ej'ttemenl, La

partie d'échecs n'est pas iinie, ..• Le gouvernement américain, pris entre ses masses ouvrières qui craignent et haïssent les Soviets, et ses gros trafiquants qui veulent proiîtef -d^s-ayaB-tages offerts par les Soviets. aux capitalistes hardis et point trop scrupuleux, sera ;bierr oMigéî quelque jour d'opter, .t: La situation est curieuse. Dans le mondé entier et sur tous les marchés de matière première, Russie'et Amérique s'opposent. Le fermier américain ne peut plus lutter contre le blé russe. Les pétroliers américains tiennent encore la partie en face du pétrole russe, mais leurs ventes diminuent dans tout l'univers. Le bois américain, le coton, la production automobile' même, 'afflrme-t-oii, sont menacés.-Les journaux américains le disent, ils s'en préoccupent, ils, le prouvent .gt -leurs lecteurs, éçnangent à ce sujet des correspondances passionnées (voir en particulier dans le New York Evening Post de niai la .curieuse et saisissante série d'articles de gnickérboclver)i C'est un problème écojiomlque, c'est aussi désormais un pRoblèoie psychor ïogjq.ue et moral.

f~

L'Amérique avait'âonné à son peuple le bienêtre, elle en avait fait une nation de bourgeois,

vivant bien et travaillant dur, heureux dans un monde matériel généreux. V Amérique croyait au progrès, linéaire ,et inclûfini, au progrès matériel surtout, base de la stabilité politique et sociale. Le parti i\'puLlicain pouvait être c.011servateur en politique, puisqu'il garau tissait aux masses un bien-être sans cesse^ croissant et profcssair'une foi avouée Sans l&j>roi*£ès matériel du monde. ̃? La Russie, moins originale qu'on ne le croit, a repris la doctrine du progrès matériel (Plan Quinquennal). Tout son idéalisme tant vanté

consiste simplement à le promettre au Heu de

le donner comme l'ont les Etals-Unis. Les Elats- Unis sont matérialistes parce qu'ils prometlen!. j à leur peuple le bieji-êtr,e el le lui donnent les Russes sont idéalistes parce qu'ils promettent à leurs prolétaires le bien-être et ne le leur donrient pas. Aussi la situation de la Russie a,u p,oin,t de vue nioraj et idéol.Qgique .ê§t-ejj.e syjj.é• rieure à celle .des Etats-Unis maintenant, ffela peut même se prolonger quelques années, à la façon dont va le monde. Mais cela ne peut d,iir.er très longtemps, car, ,çu bien la Russie tiendra sa prorixpsse, et elle retombera a,u rang ,<^es pouvoirs ipa.térialisj,es (le ji.ienrllr.e n'.esl uni idéal qu.e duraijit la périod.e ,oy pnne l,e possède pas eitcore) pu feen elle é.cji.oue.ra dans son entreprise, ,et alors elle passera pflur tr^tr.esse. Du point ,de vue américain, û,n,e qu,estJ9n se pose les Etats-Unis peuvent-ils attendre pai-' sib|emerit la faillite fatale (morale ou matérielle) de la Russie ? il y a trois ans, 3 NewYork, -tout le monde disait « Certes oui i » Aujourd'hui, à "Washington, jHoover .ajiend le retour de M- Mejlori pogr le savoir; et les journaux disent «,, fiertés, non ».

.?- *,i i **m *%̃ y,- ?* A

ATul %oàfli£""îi'â:; jjîas ^d'imporfc^iée s pour le monde, Nous autres, :fraaea;is JHjos-Jii'aftipfls jamais .cru que le bien-être fûf uiie coiidition nécessaire jde la vie liumaine npps avons toujours pensé que la liberté, la beauté, la joie intellectueHe, étaient plus utiies nous avons pensé que le pain et le yùj, pour le corps, l'esprit et i?àme, étaient plus essentiels que la radia .et les boîtes de conserve. Notre instinct iious.:disait que la production en série, venue de Se w- York ouMoscou; n'était point un attribut indispensable du bonheur humain, ni un gage de paix paradisia,que.

Suivons la partie d^échecs. C'est un spectacle .où les spectateurs payent fort cher le prix, des places ^sachons au moins en jouir.

̃'̃̃̃ Bernard fay.

L'inauguration de demain à Dorinans Pe^iitïdJniançJi.e ,aura Hev, à-D^rmans, V ifl.augurati.on solennelle de Ja cbapelj.e et de l'ossftaire. Autour de S. Km. le carcjjr/aj Bjnet, ,qui a promis spn concours à Jlgr Tissier, dpiyent se. réuijir SrExci Mgr Suhard, archevêque de Reims; S. Exe. Mgr Rémond, évêque de Nice, et plusieurs autres éyê.qiies. Le général W.èygan.d Jpcésj.clera ljî. cérémonie patriotique, en ce jour qui marqué. aussi le 13° anniversaire des -victoires de la Marne; le chef d'iétat-major de l'armée prendra la parole.

Au Salut de clôture, donné, dans la châpellp

supérieure S.' jEin.J.e ciïflï^îMfr§"pi§$p$0mT

une' allocution passeront toi^te la pi^te des sou-, venirs ei.tout l'espoir catholique; par l!éloquenc.e de l'arche vêqa.e ..de Besançon aéra dégagé le carac-! 1ère de la chapelle de la Reconnaissance, si hautement conçue dans sa construction maintenant terminée,' avec son ossuaire qui ijia'intipnt le s.ou-< venir' des morts et appelle, d'une manière saisissante et vigilante l',ceuvre de paix; avec sa lanterne des Mforts, dont la .lumière symbolise l'jmniortajité d> l'àuje, au-dessus des reliques t,errestrpf de ceux qui ont' péri ppur _une Francp aux sacrifices mainten^.nt trop oubliés.

̃ ,V ï*e ipçlew ,Jae^êmaire^Ci«pencçau '•̃̃̃̃̃̃ fst mort victime de la science ;tB" docteur Jacquemaire-Clemenceau, dont nous a vois annoncé la maladie, 'contractée au servi'ce dés malades, est mort hier à 17 h. 30, à la clinique de l'Association des Dames Françaises, rue Michel-, Ange,. Sa mère et je, médecin étaïejit à son cheyet. M. Camiile Blaisot, ministre de la santé publique, » remis au petit-fils de Clemenceau, quelques instants avant sa mort, la croix de eh évader de }a

Légion d'honneur.

M. René Jacquemaire était chef de laboratoire, à 'l'hôpital' Lariboisière, chirurgien-copsultaitt à; Fhopital-écûle de l'Association des Daines Fran- ,1 caj'ses, membre deSocj.èté dés phirurgiens de Pafis.

Le docteur Jacquemairei qui meurt des sujtes d'une piqûre anajornique faite au cours d'un prélèvement bactériologique, .qvait. conquis la médaille militaire et la croix de guerre comnïe sergent aU_ 104e régiment d'infanterie à Verdun.

-La date des obsèques sera ultérieurement fixée;-

~a.Bte -~eJFsb~e .WeM~

'Beiîn^ 10 iuijlet, L'abbé Wetterlé, rentrant de Rome, a été frappé, au cours de son passage à Ouchy, près de Lausanne, d'une attaque de paralysie, qui a atteint tout un côté. Il a été hospitalisé dans une clinique. d'Cuchy, cette attaque, avant causé de vives inquiétudes pendant deux jours.

L'état du malade s'est, à l'heure actuelle, beaucoup amélioré et le médecin fait des decJarations rassurantes.

Les Cours, les Ambassades, le Monde et la/fiîîe

Les Cours

-J

iEn la chapelle de la Compassion, bouleyar.d de Verdujn, à: Neuilly, une messe anniversaire sera dite le lundi '13 juillet, âdix heures, pour le repos de l'âme dé S. A. R; le Duc d'Orléajâsj fils du %oi Louis- Philipjse et-le vendredi 17 juillet; fa rnêma feeùre, pour ;le cèpos ds l'amendé1 S.A. R. le- Duçjte-|%nthièvrè. "j t-t. LL, MAI. le Roi et la Reine d'Angleterre ont. donné, hier, une garden-party dans les. jardins de Holyropd House (Ecosse). -'| LL.' AA. R|. le. Duc et la pùchesse 'd'York aidaient Leurs' Majestés faire les honneurs de cette brillante réunion. ̃ ^S. MV 'l'Empereur d'Anriam,qui à donné ces jours 'derniers', à 'l'Exposition coloniale, sa çremiàr* Réception offlciell-e, est attendu à Vichy demain dimanche. -r-. S. M.V.teRoi Alphonse XIII a déjeuné, avant-hier, àù"Cei'cle"'dti golf dJÔzoir-la-Ferrière, ainsi que nous l'avons annoncé, convié par LL. AA. RR. le Prince et la Prin.çesse ffeiKppe de' Bourb,on-Sic.iles.r

Sa1 Ma jé'stë té saluée à son arrivée par M. Elmer Prather, président du club.

Dans les Ambassades

S. Exe. M. Corbrn, ambassadeur de France en Espagne, laisse des regrets unanimes chez les Français et chez les Espagnols. Ses éminenies qualités de diplomate et d'homme avaient pris toute leur valeur dans les circonstances délicates qui ont marqué sa trop brève mission diplomatique. en Espagne. Arrivé en ce pays à UT(é époque, d'inquiétude profonde, il avait su, par sa loyauté, par sa finesse, par une scrupuleuse impartialité bien "éloignée de l'indifférence, conquérir les plus solides •amitiés dans les secteurs les plus divers de l'opinion espagnole. Sl'Exç. M. Herbette, successeur de M. gorbin, arrivé àvâht-hiér soir à "Madrid, à été reçu à sa descente du ̃train par M. Lopez Iago, introducteur des ambassadeurs. S. Exe. le ministre de France à Vienne et la comtesse Clauzel, après avoir offert'un déjeuner en l'honneur dj -M. et Mme Fiancis de Croisse^ à Tpccasion de la première ds Picnè ou )o.ck, ont reçu mardi le ministre des finances et" Jylme Redlich, la princesse Fugger, S. Exe. le ministre des Pa>s-Bas, M. Bruins, directeur du Crédit Ansta.lt M. Spirtzmuller, le direc-

teur' et Mme van Hcn'gel, la comtesse de Orssich. le

comté de Boissuu, administrateur délégué de l'Union tu.-opèeiïhe; i<i M^omte de Alontbas, pjvimier secrétaire; M1. Marcel Dunan, secrétaire général de l'Institut fran-i çais de Vienne, etc. L~ La coTfcs-~e Louis de Robicn. femme du conseiller | à PambassLicie de France au Brdsil, récemment de retour à Paris, a donné, .mardi dernier, un goûter des plus élégants agrémenté d'un intéressant mîormède musical. i Reconnu LL. AA. ÎI le Prince et la Princesse Pierre | d'Oiieans-Bicigdnce. S. Exe. M. ae Êouza Damas, anibassadeur du Brésil; duchesse de La Force, princesse Lucien | Murât, marquise de Saint-Paul, vicomtesse Benoist d'A/y, j Mme Pierre Marraud, S. Exe. M. Guam, marquis et marquise de Say\e, marquise des Monsiicrs-Mdrfnville, marquis etmarquise de Barral-Montferrat, marquise Dadvi-

safd, comtesse de Laibefsac, princesse W-olkonslcy, çom-

'têsse R. de'Gontaut-Bîron, cbmtèssë''de Jumilhac, comtesse J.,d^~f5îej'nQnld d'jArf, comtesse J. d'Ajàdlay, yicomj tesse de Petitéville, comtesse É" dé' Bonvouioir, comtesse G. de Dampierre, Mme J; Schneider, M. J. Delapalme, Mme Marie Laurencin, vicomtesse de Noailles, marquise de Montferrier, cojmte et cpm.tesse de Marèé,

Mme Raymond Patepçtfe, Mme Pofpytsof, comtesse

i M. de Lévis-Mirepoix, M.'èt Mme J.-E. Blanchéj comte et .comtesse J. de Lauriston, Mme Hermjte, Mme Alberto (Ghiesa?. M., et J^Bie S^.ousès, AJlle de ,Ganay, Mlle de Mortemart, comte,' comtesse' et Mlle du Pontavice, comte, comtesse et Mlle de Sèze, M. et Mme Calogeras, Mme Sanchez de Larragçiti, comte et comtesse du Po.n^ de •.Gault-Saussine, M. et Mme Gazet, marquise d^Àrgenson, yjçemte Gh. B.egpisf d'Azy, marquis de Migré, M.. André

de Fpjiquières," M. ^e "Heyesy^ ftomte E. de Çfpy, jjl.' iyj.aji-

gras, baron ~4'e Aiancjp.ur^ vicomte de Ppuv. i}l~~k ̃ .,4-, >̃-̃- .~r, -t -jf «lt> hiitai .-̃-• M. ̃̃jRajil; Reynapdy,- ministre, ;d.es-icpjpnies,. et !W,<-]e, !rn|iréçhal Lyaute'y'dpt- offert ,rne,r,predi, à Cité, des Inïofmations, une brillante soirée en l'honneur du gfé-r sident..de la République, e.t ^n^Bl. Poumer.. 'S. M; l'Empereur .d'Ànjj.am^y a§ti§Ja_it, ainsi que Mme Paiil ^Rèynaudj Mme fa maréchale Lyautey, prince et prjncesse Pierre "W.olkonsky, marquis, et çiarquise de Ghaumont -Qùitry, cornéessë Joseph de Bremorid d'Ars, princesse. J\ï.oi!na Wolkonsky, marquise .de Solagss, comte ̃ej comtesse Etienne de geaja.iji.ont, marguise d'Arcangues douairière,' marquise de Ranst de jjaïnt-Èrissfln, comtesse de Fpresta, Mme Vesnitch, comte et comtesse Pierre d'Auray de Sâint-Pois, marquis et marquise de Canisy, yjcpmte et viç.ôaitesse Charles B.enpist d'Âz-y, marquis de 3pnne,yal, .colonel et Mme g-enfiey Mptt, comte de Lu^dre, vicomtesse" de Petjtevilje, comte ef comtesse Xavier de Sieyès, M. F. Tessan' prince Kyril Scherbatpff, -fA. André de Fouquières, vicomte Henry de Kergariou, -cpojtesse' Moli.tor, M. André de H.evesy," M. Guy 'de ..S^jt-Réniy, .comtesse Raoul de Percin, éa.r.pji et barpnné Xavier1 Reijle," mar.quis et marqûjsg dë"'Rpb|en," M.ef Mme "François de §jn,çay? comte 0jry "de SaTnt-Sernjn, M: et Mme Gabriel B'run, marquis de Migré, ,cornte_sse .G. de Êaint-Quentin, vicomte Jacques de Kergariou, M. et Mme Ed. Helbronner, Mme M'unroe, 'çorn,t,e et çpm.tesse de Çoispoissei, comte Ëspjerre, etc.

Le gouverneur géfiéral de iyia4.agascar, rentrant §n France en" mission, et Mme Léon Ç.àyla ont quitté Tanan.anve en automobile le 6 jujilet, pour gagner M.ajunga, ils se sont embarqués le 9 juillet.

A leur départ de la résidence gégéra.le, M. et Mme

TEMPS PROBABLE

«•^IloSFcp^îsîéFie, Mgef? aniélipratiMC'Çjëï Cependant encore nuffgeug avec èçlqirçles très rares fiverses locales. Vept Qf.esf à Sud-Ouest nipdgré. Température en faille hausse. Maximum 25°. .France.. Moitié Nord et quart Sud-Ouest, même temps que $tins la région parisienne. Qufft Sud-Es.t assez z leatf, Ciel nuageux. ayee belles. écMrçigs. Vêtit VMMhte Ouest d.oi)ipmmt f&ihie.

Aviation. a) Région parisienne, Ciel nuageux eu très nuageux par nuages élevés moyens et bas avec éclair cies et quelques rares averses locales. Vent de SudQùest 25 à ;ig5 kilomètres àl'lieure. Visibilité f^édipere, devenant bonne.

b) Vers Londres, Bruxeues, £oi,ogne, Strasbourg, I,ypn-Marseim,E Comme dans la région parisienne. •é) Toui,odse-Ai,icanTE-Casabi,an.ca i" En France, comme dans la région parisienne 2* Au delà, beau temps, ciel pur ou peu nuageux par nuages élevés et bas. Vent variable 10 à 20 kilomètres à l'heure. Bonne visibilité. Manche. Même tepips que dans la région parisienne. Vent d'Otiost à pud-Ouest modéré ou assez fort. Méditerranée. Beau temps. Vent variable faible

fiilpodfé- ̃

Côte d'Azur, -r- Beau temps. Vent d'Ouest faible

,011/ modéré.

Côte basque. Comme dans la région parisienne.

Veut d'Ouest modéré. -j.

'Le,p~g~,t4~ M~ pour ~2

appr«)c&«r^t # 4 milliard

I;eFréfet d* la Seine « tléppsé hiIr,t.âirc;OllI's"de la ïépnce du Conseil niunicipffl, !e projet de 'ifflâgét (Je la Ville de Paris pour 1932.

Selos les propositions de l'administration, ce budget s'élèverait à 3.C(S6.820.000 fr..16, Ce chiffre est, ir est vrai, susceptible de rgvisjpn. Par ailleurs, le conseil a réélu JI- l*F*nqpi$ L> tour rapporteur général du budget, par PO vo>x contre "19 a M. Noël Pinelli. 11 convient de rappe- ler que M. Latour est président de l'assemblée. Conserv«ra-î'}l les deux fonctions ? On en reparlera au mois de novembre, c'est-à- lire au débat de session budgétaire.

%,êgft Cayla ont été }'«bjet' d'une manif#s|:afeB éê vive déférente sympa^jg .de la part des îpQefi&nmiiçs et $ela population de janaiiarive.

Pgps le Moquâg ̃̃ ̃ l)- ~"Z. M. Francisée er«isset \a quitté Parjs Wer et '£§»' ^afS^é pour' Je" §}é§U> dV¥ ij sera de J£t<our en §&p̃imfc$.% “l/v ,t;; Naissances j

fee dfte et -Jja.£#ç,lafisse ,i§. MâUiS $9f$ teWSm d'annoncer J|. ,najs§^« .4» #W-, MS SSfQMSm: ÇmMïs ̃̃;̃̃ J '.j:y

̃ Le président de te République, accompagné de M. Huysnian, secrétaire généna) de la pr,ési.de.n.çfi, a visité, hier après-midi, en Wiôbels, de M. Jean Charpentier/ l'exposition" des cent vingt-cinq peiàtres iet seulp,- tears français d'auj.our.d'hui.

Alaj-}g^g§ '̃̃ ,.V' -̃̃' ̃ ''̃•̃ ̃^Avant'-hierîa^été céiébré,: en l'église Saint-Louîs des Invalides, le mariage de ûWie Marguerite Hellot, fille du général de division Hellot, gsand officier de la Légion d'hoopeur, e| de Mme "Helloty avec le lieutenant Philippe tendon, du 1er dragons, çrpix .de guerre, fils du capitaine "Leridon, mort pour la France, et .de Mme Leridon.. Les témoins étaient, pour la mariée le général de Curières de Castelnau et M. Marcel Servain, son oncle pour le marié le général §r|cardj membre du Conseil supérieur de la guerre, inspec£ur gengral de la çayajene, et lé commandant de Sairit-Bidierr

L"e service""d'honne"ûr était assuré par Mlles Simone Hellot, Marguerite Servain; W. "eontrault et Marg,uerite Varcollier, accompagnées' de M. Pierce Lennon, .du lieu.tena'n.t Hartmaflii, M.4ndre iïellpt'^t 'du Ijeutei^it du Moulin de Labarthète.

Mme Frédéric Hell.ot a, donné, après la cérémonie. religieuse, une "élégante" réception' "pourles parents et amis des deux familles.

Le mariage de Mlle Antoinette Trebuçien, fille de M. Pierre Trebucien, conseiller général, maire de Magnyle-Freule, che\aher de la Légion d'honneui, et de'madamc.'née Fontaguy, avec M. Bernard DiUée, filsdî M. Gaston Dilléc et de "madame, née Genieys, a été béni, avant-hier, en l'église de Magny-U-Freule.

L'abbé Bellières a donné la bénédiction nuptiale et a tranimiâ aux jeunes époux celle que le Saiiit^ère avait daigné leur ui\ ovor. Les téiricns étaient, pour la mariée: M. Pauî 'Dôistau, officier de la Légion d'honneur, et M. Henri Delizy, son oncle pour le marié M. Hélyas, conseiller mai.tre à' la cour des comptes, officier de Ja Légion d'honneur, et M. Lair-Dubreuil, commissaire-priseur, officier de la Légion d'honneur.

"Le service d'honneur était assuré par Mlles MarieRose et Denise Delizy, Françoise Nicolas. Madeleine Pree, Alice Trebucien, Jeanns ds Than, Alice i?;ee, Denise, Françoise et Nicole Tore}, accompagnées par

MM." René Trebucien, André Prée, Léonard Gille; Paul

Jourdé/ Geoiges de Acevedo Macedp, Maxime Guillemot.

Après la cérémonie religieuse, Mme -Trebucien a donné une brillante réception a laquelle 'assistaient le préfet duCaliy^dps.et'MVFesçhotte, secrétaire générai? M. Moël, sous-préfet de L-isiê^x"; AL MaijeaUj SQus.-préfet ie yjre; le commandant Lhuijli.er, le comte et la comtesse Paul Defafbre, 'MrLe'T'ourneur .d'I'son, conseiller général le comte et la comtesse Cathelineau, le comte et là comtesse Elie de Beaurnônt," le "comte et la comtesse de Meserac, MM. Laurent et Rauline, conseillers génér raux, ^tc.

"S'étaient excuses M,. Camilk Blaisot, ministre de la santé "publique"; "M". Henry Chéron, sénateur, ancien ministris; MM. Engerand et Cautru, députés; le sénateur Flandin, Je comte d'OHliarnspn, "M. Rpumilbac, aîtacké ^̃'ambassade les professeurs Claude ,et Lenb|r, de l'4çatiéinie de médecine; le reçieûr M.aigr.on, etc. C'est en présence .une nombreuse .et élégagfe açsistance qu'a été cétebré, en l'église Saint-Philippe du ^pujé,' le mariage de Mlle Q.detjte de". Çharnacé avec le •yicomtedê Mou^s.aç. "La" bènediëri'05 nuptiale- si'ljé idonnçe aux jeunes époux par le chanoine Cornette, aûmôflisr!des.£eout& ;de France, Lis "temôînè étaient, pour la mariée: M: Christian. de Çharnacé, 'serri grand-oncle, et iVÎ. Jacques de 'ôpisëheyajier, son oncle pour le marié M. le maréchal Lyautiêy et M. du Bancaret, son oncle.

Le service d'honneur était assuré par Mlles Elisabeth, Laurence, Colette et Françoise de Moussac, Marthe de CourAelle et jGécile de jêharnacé, 'accompagnées par MM. P«rnar4 et Luciei} de Çharnacé,' ijélipn de Çharette de La Co'îitrie,' le' baron de Loen d'Enschede, M. Louis de Moussac et Gérard de Boischevalier.

Après ia cérémonie religieuse, Mme A..de Çharnacé a donné une élégante réception pour les parents et les amis des deux familles.

On annonce les fiançailles de Mlle Simone de Langlois, fille du commandant Fernand de Langlois et de madame, née Marthe de Forestier, avec M. Jean de

La Roehetèrie, fils du commandant Menry ,d# La Roche-

terie et de madame, née Pauline de Murât. Deuils

On annçnce la mort de la comtesse de Kermerc'hpu de Kerauiem, nés Marie de Sàisy de ÏCerampuil, décédée à l'âge de quatre.- vingts ans, au château, de Kerâlias ^Finistère).

Elle était Ja fi}ie du comte et de la çpmfesge d# Sai.s.y de Ker,am_puil, née Ambroisine.-Mari.e ,df P^rfeyaux, tous .deu'xVdé'cédés. '̃'̃ Les pbsègufs du peintre Léo.n Qlaizej membre du

SAZETfE JPgS. TRIBUNAUX

',«~ ~F; c;c'"J' x~ raI 'p.nn-p! t'Ut:

Lp çinqmntemlm 4e Me <*pRdmei

Le barreau vient de fêter un parfait avocat, un lettré, et le plus charmant des hommes. M" Michel Gondinet, qui est, depuis cinquante ans, iriscpijt au tableau des avocats. Einfljiautp an§ JÇt' 41" |Qpndinet plaide, toujours ayep le pprnp faljJBf, la mpnje science «ju droit pt la même yerye.

Le bâtonnier, Mf Fernand Payen, et les membpes du conseil dp l'Ordre se sont rendus au 4oniiciJe de ^1° fipndinpf. ]Êt dans uji' fpr); joli djsgpuys, W P?Wï! a f3Jt i'éloge de son confrère gui ne compte aij Palais que des amis.

>I» jÇpndinet est le ppfj}.-cQps|n 4'Alfr^^ ,de Viany, jet le npy^^ du délicieux auteur dramatique ouï écrivit le Parisien, joup à 14 Comédie-Française.

Cet avocat lettré contribua à mettre lp sport à la

mode. C'est lui qui, en 1880, alors que personne ne s'intéressait à l'éducation physique, organisa les premières poursps à pjed dans le hall de Ja gnrp §aint-Lazar.e. En 18j81, il fonda le Bfipiifg-Çlfib dont il dpvint président, pui§ l'Union des sociétés de spprjs athléfiques. Et c'est ipi |VI° Gpndinet 'la rappelait à ses confrères qui, en 169,3, con-, duisit pn Angleterrp la premiepe équipe française de rugby. .ij

Cela montre qu'on peut à Jg toifi être up spprtjf et un excellent avocat.

Le barreau tout entipp fut heureux de saluer un de ceux qui sont la parure de l'Ordre.

1. ,j.

~f-~ t'1 ,¡~ f'Ü~"

y.. '•.< ,m .• ̃ r>*o;'

Les secrétaires de la conférence > On vient de publier la liste des douze nouveaux secrétaires de la confércnpe des avocats, nommés au concours. Ce sont M*" René Bondpux, Rene-

Gcorges Weill, Çhriffiaii Tézé, Siarc Jacquier, Jac-

ques JJesf orges, Henri Sejiag, JeanTHenH Lemaire, Pierre (ioutet, Jean-Louis Tixier, Chaî «s Villotc. Charles Monjauze, Jacques Saillard.

Georges Cls^tie.

]Le cas 4w receveur Tourencq

Le parquet a fait tenir à M- Doreau, juge d'instruction, un réquisitoire supplétif contre tous autres dans l'affaire du receveur Jean Tourencq jl vise les détenteurs des sommes et des timbres que le receveur prétend avoir détournés.

jury. 4e la Soci#é #s Attl§tè§ français, officier de la Légigg |%onne% Qfti été géi-ébrées hier, en l'église Notrg.-game des gftimps. Le ^i#il était conduit par le lieutenant-colonel f'avi.ation £g&nia!e François "èjj&àe, fils du défunt, pt par Mme Maurice Chautemps, §3 fille.

L'#$umation a eu lieu 3M pjmetière du Père-Lachaise. *©n fhhoncé la mbff, Avenue dans sa propriété des environs de Lausanne, du colonel Peyler. Le colonel Feyler avait acquis, pendant la guerre, une réoutation ws-niîiaip par ses chroniques militaires dg f faurnal de Genèyp, par lesquelles ii se révéla un obse!> .yàieur 4e' premier ordre. Des ie dé|>iitj même aux heures j£S plus spn?i)r£S, il annonça la yifitgjr-e des alliés. Lors :de la retraite de là Marne, jl's#t"jpi/è,yojr la manœuvre qui se préparait. Aucun Français n'oubliera, d'autre part, ;ja généreuse .afljttié flant il fît' preuve à l'égard- de- notre pays., ̃ /v' •̃Les' otsèques' du -lieutenant -de vaisseau Paul i Julienne ont eu lieu Met à Toulon.

Dans la suite des officiers généraux, on rémarquait plusieurs sÇgipf.agno'B.s, d'arnjes du p.èr.e du .défunt, qui combattirent avec lui à Dixnuiçie 'et à -rpres, et des délégations de matelots, appaj^nant aux sous-marins. L'inhumation aun lieu à Saint-Viaud.

tyous appfenons la mort de S. Exe. le docteur gafael Mcirtinez Ortiz, ancien ministre .des affaires étrangères de -Cuba, envoyé .extraordinaire et ministre plénipotentiaire de Cuba en France, commandeur de la Légion d'honneur, décédé à Paris 1# 9 juillet 1931. Ses obsèques auront Jieu lundi 1.3" juijlet, à pnze heures précises, en l'église" Sairit-"Pîerre de Chaillot, où l'on se' réunira. On nous prie .d'an-noncer lj m.ort de la marquise d'Oncieu de Chaffardon, née d'Oultremont, décédée au château de Chaffardon le 9 juillet 1931. Ses funérailles auront lieu Je lundi 13 juillet, à Saint.rJean5d'Arvey (Say,o%); -rrr Le dpc.tftijr.f^d^ipnd B.ouley, Mlje germaine §^jl&y,. M. Hugues BiwLey, externe .def hopiitaux,' nçus 'ç'fisnfâè faire part de" la mort de M.n>Ç Edmond Bçuley. Beaûne, •iëy"fui-Hét"^3l" ""̃ ̃ ""̃ '̃"

Nous apprenons la mort de Mme Louise DurandTextE, femme du professeur au lycée Saint-Louis. Ses obsc.ques ont eu Iteu dans la plus stricte intimide La marquise de Marchena, le comte et la comtesse Jacques de Alarchena, M. et fylme André Patncot, k cgmtè et la comtesse Ernest de Marchena', M. et Mme iRogër Haizef,' M. et Mme PhiTippe Hoppéliot, profondément touchés des nombreuses marques de sympathie qui leur ont été témoignées dans le deu.il rruel qui vient de les frapper, prient leurs ainis .de tr.ouv^er jçi/1'expr^s'- sion de;teurs remerciements émus. Ir.îô1' "H1 ,<̃̃ ̃ ValHeury,

NOS SPTgg

Parmi les personnalités récemment affiypes j faris,

nous notQns

Au Meiirice ¡

S. A. R. la duchesse dIAo^te; accompagnée de IX. AA. RR. le due de Spoletta et le duc des Bouilles. Son AÎ<tesse Royale compte œster .quelques jour»! 44ns la capĩtajp aya#t de ̃§§ f#aife £sfidrf§,

Ati fylercédès ̃'̃̃'̃̃

Sénateur et Mme Edouard Janssens, de Bruxelles, et Mlle Georgette Janssens Mme Anne-Marie Wilde-Pierce, Mme Emma Reitjinger pt jftlij.e Winifred May Rftitlin.-

ger, etp. ̃ ̃

Au Scribe t

M. et Mme gonzaio de Mpraj M. Carlo de Angeij, Nohsen Ehsau Hassan Bèy, baron Contran de Rosera; M. Charles Du £ane, M. h. Andrew, M. D. Viitrkers, M. C. Hoedmakers, Hîtiml $<%&, "M- f?h.. Re£^. 4u Çiilijonna. ̃'̃ Mrs Harvey A. Bak^er e^es eafants, M. et Mme Paul Henripn, b?ron Gep^es t. M. Ros,enb,erg5 M- (Suy Bciwpb

4e !$«!, $$., Çpn§tan|jn Reml}ie]iBsfei,

1. ~<~ nt,

PETIT CARNET

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JLA JOUR-NEE-

^7-: Â l'Arc de Trioisphç, la flamme du Souvenir sera raniméeà 18 h. 30 par l'U, îsf. 0. E. IIe region (iï* arrondissement).. V 7 A l'Exposition coloniale 'à 10 heures, visité par une délégation de l' « India Society » à 14 heures, congrès des .anciens élèves des travaux publips. musique des équipages da la |lotte 4e Brest.

Au Musée du Jeu de P^ume, ouverture de l'exposition rétrospective des oeuvres du peintre Degas. Cours AJbert-I", exposition internationale du îeu. Courses à Saint-Cloud à 14. heures.

LE VATICAN ET LE FASCISME

Le douloureux conflit qui met aux prises le Saint' Sipoç avec le fascisme, ïpin de s'apaiser, semble s'envenimer.

Dans une circulaire signée paC M. Mussolini et adressée par le secrétairo général du parti fasciste à toutes les branches locales fascistes, il est dit que « J'adhésipn au port) fasciste est incompatible avec l'adhésion aux organisations des Jeunesses catholiques

A ïa suite d'une yisjt.e officielle qu'il fit au fapp ep fpvripr 1930, M. Turati, alors secrétaire général du parti fasciste, avait proclamé la compatibilité entre l'adhésion au parti fasciste et aux organisations de jeunesses catholiques. ,t Dans certains milieux H3Up.nsi cette nouvelle c[éicision de M. Mussolini est considérée comme un prélude à UJ!P dénonciation du Concordat. D'autre part, selon Je correspondant du Daily Herald à Rome, le cabinet italien a discuté une proposition émanant de M. Mussolini et tendant à dénqnp.er le nncprdat ccinclu jivec le Vatican. La décision prise erir la matière sera probablement rendue publique lundi, lorsque Ip Duce parlera de^vant le comité directeur du parfi fascjste. Ce correspondant déclaré tenir de source autorisée que, dans cette éventualité, le Saint-Siège dérnoncerait Jg traité du L^tran, qui est Ja contrepartie politique du concordat.

̃ ̃"̃"̃̃ •̃̃•

h'Osservûtore Romano, dans une note officielle, répond aux principales observations de la presse fasciste

1" Les journaux ont déploré la grande diffusion

de l'encyclique à l'étranger et rappelé avec une complaisance évidente qu'en Italie on peut librement faire connaître les paroles du Pape. §,ontre peitp affirmation de§ j,ou?#aux, il y a £.ejaên$aat les expériences déjà faites avant ïg publication/ de l'encycjiflup par des prêtres gui cmt été frappes pour lie Seul fait d'avoir cite en chaire des paroles pontificale? et par des journaux catholiques de province aiis en difficulté pour le seul fait d'avoir

reproduit des discours du Pape

2" Ç.èrlai.ns journaux se sont plaints que, dans une .conversation avec le correspondant de l'Agence lia vas, il .ait été fait allusion aux résultais attristants dp ^éducation aujourd'hui donnée à la jeunesse or, pour justifier les préoccupations manifestées au cours de sa conversation en question, il suffira de i-appeier que le SaintP-ère, dans son ..dis-?..cQBFs du 31 »jai, s'exprimait ajnsi « Ss,ou§ assis- tons avec tristesse, depuis quelque temps et plus particulièrement en ces derniers jours, à une pre- mière éclosion des fruits d'une éducation qui est l'antithèse de l'éducation chrétienne et civile aussi, puisqu'elle unit systématiquement la haine, l'irré*; vérence et la violence. » ̃. Oh peut .encore, ajoute VOsservatore, illustrer les paroles du Pape 'par1 un exemple qui n'est pas nouveau, à savoir celui de la grande diffusion que l'on tolère parmi les associations juyéniïes d'un pèr riodique florentin qui, par son caractère licencieux et anticlérical, est en absolue contradiction avec la pensée chrétienne' et le bon goût italien 3° Certains journaux ont relevé ou pour s'y complaire, pu encore pour signaler une certaine contr.aijiçtipjn dans le document pontifical, .que le Pape n'a pas voulu condamner le régime et le parti, lequel parti, a-t-on dit, est désarmais devenu toute l'Italie. En laissant de côté le fait qu'un parti ne peut jamais s'identifier avec la totalité de la na- ` ̃tigjï, comment le SfajntrSiège pouvait-il condamner le parti fascisme au moment même pli, avec ûïje charite de pasteur, il inyifaif ce parti à rgvoir p| g claircir quelçjups principes" dp" sa doctrine ? 1

̃̃̃̃̃

Tous te? journaux jtaliens, ceux de Romg §jj§si bien çue ceux de province, continuent 3g SS^S^crer a Fencyclique *de 'ïongs cômnièntairés," dans desquels ils s'attachent à réfuter, point par poînf,' les inforjiialijuhi coiiLenueb dmu, le documenl noàtifical. Ô'ajitrfi part, ils nieljcrt en évidence les pxjj-aits des journaux étrangers qui paraibsenl'ètrô iavo'ra- Jiies la thèse du gouvernement fasciste et dénoncent comme tentatives isnlifa&cistes, et avec des titres plus 011 moins H-nbalionneJs les. exposés, du point de" vue du S-iint-Sièye "publiés par d'autres w journaux étrangers. t.. i,v c-oiunu-wlairt le pins nVarqiiHnt fut public par le Meibftggera; bous K' litre «. j'iie solution ncceissaire ». Ce joiirn.il ferit "tL^tuellement « Quelles que soient ies cause. qui portent au deht du conflit d'ivlal de la Cité du Vatican une \ers>ion délgnnée, jjjjc fiiruiiicjiip faussée des ch'oses d'I^jlic, il e.sf f^e f<iil <(ue l'aHiliicip du SjiijjfSiège en>ers l'Italie influejico désonnaii). profondément, l'esprit public et clierj-lie à anioinflrir Je prestige jet i'auloritc- de TKtal, pour affaiblir ce ilerîiier à l'ijjtérieui- et jpltr à l'elr<myei; le diberédit &ur la iiation.

» b?t él-it d? choses n'c!,l ça.s pon}p^fib]e gype les principes dont le gouvernement laxiste a B0141^suivi la réalisation en neuf ans dé régiinê^ » L'Italie fasciste, en stipulant àveG le Saint-Siège un çQn.GjQi-dat, yisaif à réspucjre, d'acpprfî ayee le Vatican, les grands problèmes des rapports entre i'EJat et l'Eglise et réaliser, ainsi véritablement,

PÊjtjtfi paix qpe tous ï.es italiens souhaitaient, mai^,

puts pal;)i:, qpe t9/ Ii' !e¡; ,H:¡'hens :¡oUh,aItaI,ent,' rn,aI~.

pui^qug cettg yftipnté, eje paix se Jjrjse aujourd'ljuj,

yisîblemeflt, .çflntre ung f)p,s,fjl}té ygtjcane quj çp fa|t, de jour en ]our, plus acharnée, une solution s'inipôse. Elle' s'impose pour la dignité de la nà•ïifla elle ç'imposie pq^ip la sincérité du fascisme, m[ eOf?))»?* W éflHiVogue, pi..h.UH?ili9'lte tfflnsa.Çtipn, ni .sjigge^tipns. fje «njcQnflue,. nuelles pp soient les meiiàces et les pression^. » La solution, la seule possible, clest la dénoncia^{jcfjj ,4s Concordât du }l féyriep 192!). Ûu|}Tes, que Omissent être les p.qjiçéqueijceps ae cptie spljjjipf!, Te fas.cjs.pie se sept en "mesure de pouvoir les affronter sereinement, devant l'Italie et devant je mandp, mais i| a aussi ie droit de diéclinec, dès à

fiFé§Pni! fe§ FPSi>P»Mfei}iM§ dg pet ^yg^emeflt' Ifjcr

UHcJab,le. v; i.i.. s- .•̃

1 p autre part |.e ^(esgqg^erq éprit

« Si, au lieu de'prpvèhir de spùrces intérn'atJQna'es intéressées à la lutte contre le îaspisjne, la jdéfpcmaffpn fié la yépjfé sur les phqs..es d'ttajip prqyenait f]e rjînispopât" itftljçiî," fjui' tipnt 'normalpipept au ppuranf les autorités ecclésiastiques supérieures des affaires du Saint-Siège, alors cela exigerait la prômptp intervention ïlu gouvernement. l^elui-pi, en effet, a .le deyp.jr de préten,(ji"e que }es éyeques itajjens qui, aux fprn}es du ÇpncQrdat, prpïpnt serment de fidélité it. VEtiitj ne manqupn| pas a cp sermpnl et à îa ïoyaùté que pe serjiieiit Splen.r nel leur impose" en*e»s les iiistitutiRns et ïî* f g- r gime. i '̃' ft*i

Pans un article du Pvpo.lo d'itfdia, consacré | l'pxposé dp I4 thèse jfalienne dai]s l'affajrp tic j'Ac-

tjpn pathbliqup,' Arjialdo Musseli»!, faigapt "alju-

sion au poirjt dp vue du yatipan, s exprnpp dans les termes suivants .•

» $abjU}éps t> ijne situation prjyijégïée, contpairemp)it iju psssp, le^ autoritps epplésjasticjues, dj jjrpvince, en présence des mesures dp dissolution des associations patholiques, inesures mal interprétées çà et là, sont sorties de leur quiétude et ont: jeté des cris d'^lairtip et des appels au spequrs,. » C'est à cause c|p ces cris d'alarme velipraents que lp Saint-Père, toujours vigilant, est )Rteryenu sous une forme tellement duré qu il a étonné les catholiques italiens eux-mêmes.

» N'oublions pas, pour la vérité, et ceci noua lp 4}sons aux fascistes, que le Pape exerce sa puissjnpp par mandat divin. 4 SPS yeux et aijx ypux aps catholiques du mpnde entier, en face de l'hisJoire- de. denjain. et j(Je>apLJ^. certitude qu'un jour i 1J devra renîdré'%mifiptf>kàu;Bfieu dp son oeuvre, le Saint-Père ne sp erpif jamais asspj; vigilant et ja.mais asspz intransigeant pquj' dpfefldre les droits de l'pgiisè partout ou peut surgir une pQssibilité d'amoindrissement de ces droits. » ` Commentant la communication complémentaire de YApeiipe Hjipa^ au sujpt de l'encyclique, M, A?najdq j\fi}ssplinj, dans lp Po.po,lo di ïfgma .défend ï'œuyre des Balillas,

« Cette œuvre, dit-il, est une création du ré^gime, Nous pourrions dire qu'elle est la pupille même du régime, Nqijs. foqdqps sur elle nos JîipH-

Ipurs. espflirs, elle n'est pas un réservoir élpctQra),.

Elle est le tissu neuf capable d'eft'acér des rides de la vieille Italie provincïaje pj: factieuse. » Elle est la gériération qui devra se mesurer demain dans les cqinpétitions du }iiopd.e> campé? titjpns de toutes, çqrtes, pacifiques et giierriè|'e^ pqmpétitjpns d'esprit, de muscles. Les suprématies ne s'établissent pas avec des renonciations, on n'arrive pas à exceller sans une fqrme pohérèntp" et .qi'ganique dp solidarité.

», Une {nasse fractionnée pprd en fprpe, pt eji contrôle. L'Italie, dont l'unité né date pas même d'un siècle, ne peut s'ep remetfre, pour sa formation spirituellp des jeunes gens, ni aux événpr_ ments, nu à la famille, ni à l'Eglise, ni à la en/ ̃sprne. »'

HOTEL PE VILLE

Les questions de logements c

Après un long débat, motivé par les retards ap- portés à là réalisation du prpgranime dp construction d'habitations à bpn marché et de la réduc-. lion que peut subir ce programme du fait de l'Etat, le Conseil a voté une motion invitant le préfet de la Seine et son bureau de faire toutes détnai'Cbes. utiles pour obtenir l'ouverture des crédjts nécessaires et les pipyens fi."3PC)prs ppur Téxéputipri intégrale de ce programme. r Puis, le Conseil a adopté un projet d'édification d'une cité zonière, à Villejuif, sur un terrain au? quJs par Ja Ville dJ3 Paris, afin de loger les zpniprs expulsés pour l'agrandissement de la Cité universsitaire, entre la porte de Gentilly et la porte d'Ar> cueiî..

Clôture de la session

Ayant expédié un grand nombre de rapports avéd la -hâté qu'aniniait le désir d'en finir, le Con* iseil municipal a clps sn session hier soir. Peutêtrie so r,éim»ra-MJ en octobre pour le prpblùmg des transports en commun. .'f


DERNIERE HEURE

LES CREDITS A L'ALLEMAGNE

Les projets du docteur Luther

Berlin, 10 juillet. D'après des informations puisées dans les milieux financiers bien renseignés, les négociations engagées par le docteur Luther, président de la Banque d'Empire, avec les gouverneurs de la Banque de France, de la Banque d'Angleterre et avec 'les représentants des principales banques privées étrangères, porteraient sur les points suivants 1° Le président de la Reichsbank désirerait obtenir le renouvelleriient et, si possible, l'augmentation du crédit de 100 millions de dollars, mis à la disposition de la Reichsbank jusqu'au 16 juillet par la Banque de France, la Banque d'Angleterre, la Fédéral Reserve Bank et la Banque des règlements internationaux. La Reichsbank désirerait que ce crédit fût porté à 200 ou 250 millions de dollars.

2° Ainsi qu'on l'a déjà indiqué, le docteur Luther négocie en ce moment l'octroi à la Banque d'escompte-or de crédits à un ou deux ans, s'élevant au total considérable de 9 à 12 milliards de francs. Une opération de cette envergure, qui devrait être faite sous l'égide des instituts d'émission étrangers, exigerait la participation de syndicats constitués par des banques d'émission étrangères, et sans doute même un appel au marché .financier public.

3° Enfin, le gouvernement du Reich serait désireux de se faire avancer, dès maintenant par des banques étrangères, l'équivalent des allégements budgétaires que lui procurera le moratoire des réparations, soit environ 9 milliards C00 millions de francs. Ces crédits seraient remboursés par mensualités au cours de l'année de « vacances des réparations ». Ils seraient utilisés par le Reich pour consolider immédiatement la plus grande partie de la dette flottante qui cause à la trésorerie et à la Reichsbank des soucis pressants.

On observe ici que si le projet consistant à obtenir pour la Banque d'escompte-or neuf à douze milliards de francs de crédits, accordés pour une période d'une année au moins,, pouvait être réalisé; il aboutirait en somme à à faire' re-venir -en Allemagne, sous forme de crédits à moyen terme, îes crédits à court terme qui ont été retirés par les porteurs étrangers, au cours de la crise qui a commencé le 20 mai.

LE CONSEIL DES MINISTRES

M. Pietri, ministre du budget, a signalé, pour le mois de juin, une plus-value de recettes fiscales de 114 millions, compensant les moins-values du premier trimestre.

Le conseil a examiné ensuite le projet de mémorandum que le gouvernement doit adresser au secrétariat de la S. D. N. en vue de la future conférencè du désarmement.

M. Paul Reynaud, ministre des colonies, a fait enfin approuver le projet de son voyage en Indochine en septembre prochain.

Agents communistes incarcérés à Barcelone BARCELONE, 10 juillet. Il y a actuellement sept ou huit militants communistes étrangers incarcérés dans la prison de Barcelone la plupart paraissent des agents de Moscou envoyés en Espagne pour des fins de propagande. L'un d'eux, un Italien, nommé Balbis, a été expulsé. Les autres détenus ont détruit tous leurs papiers et se donnent comme étant de nationalité espagnole, affirmant que, s'ils parlent mal le castillan, c'est parce qu'ils ont été élevés à l'étranger. La visite des ministres anglais à Berlin BERLIN, 10 juillet. M. Curtius, ministre allemand des affaires étrangères, et M. Braun, ministre président de Prusse, ont visité hier après-midi le pavillon de chasse où MM. Macdonald et Henderson doivent passer le week-end. Les ministres se sont occupés de la répartition des chambres. Pendant la visite des hommes d'Etat anglais, le pavillon sera sévèrement isolé de la curiosité publique par des gendarmes et des gardes-forestiers. Le bruit court que, dans la mesure où la politique intérieure le permettra M. Macdonald passera quelques jours en Allemagne à titre privé pour se reposer.

L'élection du président d'Autriche ajournée VIENNE, 10 juillet. Les partis politiques se sont mis d'accord pour ajourner au mois de mai prochain le plébiscite pour l'élection du président de la République, qui tout d'abord devait avoir lieu en octobre.

REVU ET JD ES L _A. F R, ES S S B

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La crise allemande et voyage de M. Luther

Voici le deuxième acte de la pièce le plan Hoover a été, selon les prévisions de M. Coty, « un cautère sur une jambe de bois », et le président de la Reichsbank est à Paris, les mains tendues.

L'accueil de la presse à M. Luther contient bon nombre de vérités. L'éditorial de'l'AMI DU PEUPLE du matin fait cet excellent relevé de la situation

Ce qui est évident, c'est que le succès du plan Hoover, qui devait instantanément redresser l'économie alleniande, n'a nullement abouti à ce résultat. Les capitaux, y compris ceux des compatriotes de MM. Brüning et Curtius, continuent à se sentir mal à l'aise en Allemagne. Leur fuite continue éperdue, de sorte que la Bourse de Berlin comme la Reichsbank continuent à être dans le marasme complet.

Nous avions donc raison de soutenir que la crise dont souffre le Reich est essentiellement une crise de confiance. Il ne s'agit pas d'envoyer des fonds en Allemagne. Le remède ne saurait venir du dehors. Il est tout entier d'ordre intérieur.

Que nos voisins réforment leurs finances, qu'ils équilibrent leur budget et qu'ils se résignent à pratiquer une politique de paix et non de provocation, et on verra la confiance renaître comme par enchantement. On semble s'en,rendre compte à Berlin où banquiers et industriels se sont décidés à constituer un syndicat de garantie d'un emprunt en préparation. Commencerait-on à se rendre 'compte outre-Rhin de la vérité de ce mot de notre fabuliste «Aide-toi, le. ciel, t'aidera » ? On serait tenté de l'espérer à la lecture des télégrammes signalant le voyage précipité en avion du Dr Luther à Londres et à Paris, voyage qui, à vrai dire, a pour but principal de nous soutirer encore des millions.

Nous, voici conviés au geste prévu remplacer, outre-Rhin, les capitaux en fuite.

Les néophytes du « bellicisme »

Puisque, de ce mot bellicisme, nos confrères locarnistes ont, durant quatre ans, décoré les thèses de « la presse Coty », qu'on nous permette la consolation de le leur renvoyer à l'heure où, sans surprise, nous les voyons découvrir et appuyer le simple bon sens qui nous guidait. Si l'on en croyait la force de l'opinion, .M. Luther serait renvoyé à Berlin et convié à revenir à Paris avec de sérieux atouts.

C'est l'ERE NOUVELLE qui, par la voix de M. Painlevé, élève un « assez » fort net

DETTES ET REPARATIONS

La Conférence de Londres

LONDRES, 10 juillet. On annonce officiellement, au Foreign Office, que le gouvernement britannique a adressé aux puissances principales intéressées au, plan Young une invitation à participer à une conférence à Londres vendredi prochain. Cette invitation a été adressée aux gouvernements français, italien, japonais, belge, américain et allemand. Par ailleurs, le Foreign Office communique comme suit le texte de la lettre qui a été adressée par le gouvernement britannique au président de la Banque des règlements internationaux « Je suis chargé par le lord commissaire de la Trésorerie britannique de vous informer que le gouvernement de Sa Majesté a accepté en piincipe la proposition faite le 20 juin 1931 par le président Hoover, tendant à suspendre les paiements intergouvernementaux, y compris les paiements au titre des réparations venant à échéance du 1er juillet 1931 au 30 juin 1932.

» Comme vous le savez, certaines questions en suspens, relatives à la méthode à employer pour mettre en application la proposition du président Hoover restent à régler par les gouvernements intéressés.

» Entre temps, un acompte mensuel de l'annuité allemande vient en échéance le 15 courant, mais, même si le gouvernement allemand se trouvait en état d'effectuer le transfert de ce versement, il serait manifestement en contradiction avec l'acceptation des principes de la proposition Hoover de l'exiger.

» Le gouvernement britannique a en conséquence décidé de s'abstenir de revendiquer tout paiement ayant trait à l'acompte des annuités conditionnelles et inconditionnelles venant à échéance le 15 courant, ceci sans préjudice des droits des détenteurs de bons de 1 emprunt extérieur allemand 1924 et de l'emprunt international du gouvernement allemand 5 1/2 0/0 1930, étant entendu que les termes et les conditions de la suspension de ce paiement et >du transfert éventuel de la somme différée seront ceux définis ci-déssous,ipour donner effet à la proposition du plan 4lôo ver.1 » Le gouvernement de Sa Majesté estime qu'il est nécessaire d'ajouter que sa décision a été prise dans le but d'apporter une aide immédiate permettant de faire face aux difficultés actuelles de l'Allemagne, selon la proposition de M. Hoovér, en suspendant complètement les transferts (soit en argent comptant, soit en nature), et cela ne doit pas, naturellement, être interprété comme impliquant aucune dérogation aux droits que les gouvernements tiennent des accords de La Haye, dans la mesure où les paiements peuvent être transférés par l'Allemagne. »

Les Etats-Unis et le désarmement GENÈVE, 10 juillet. Le secrétaire général de la Société des nations vient de recevoir la communication suivante du ministre des Etats-Unis à Berne

« Le secrétaire d'Etat par intérim des EtatsUnis d'Amérique a reçu la note du secrétaire général de la Société des nations, en date du 13 juin 1931, dans laquelle, conformément à une résolution du conseil, adoptée, le 22 mai, il invite le gouvernement américain à prendre part à la conférence général du désarmement qui doit se tenir à Genève, le 2 février 1932.

» Le gouvernement améridain" est heureux d'accepter cette invitation et il se félicite de cette occasion de coopérer avec les autres nations dans un effort commun pour diminuer la menace et alléger le fardeau des armements, qui pèsent sur le monde. » '"̃ h <•

Le congrès américain et lai proposition Hoover New-York, 10 juillet. Le correspondant à Washington du New York Times écrit que la question de la ratification par le Congrès de la proposition américaine de suspension des paiements ne fait aucun doute pour le président. Une récente enquête a révélé, en effet, que 70 sénateurs et 295 membres de la Chambre des représentants s'étaient engagés à soutenir cette mesure. Or, les chiffres de 49 et 218 voix suffisent, respectivement, à assurer la majorité dans les deux assemblées.

Les remerciements de M. Hoover

au gouvernement français

Washington, 10 juillet. Le président Hoover a prié M. Claudel, ambassadeur de France, de venir le voir à la Maison Blanche pour lui exprimer son appréciation de l'attitude de la France et lui a demandé de transmettre ses remerciements à MM. Pierre Laval, Aristide Briand et PierreEtienne Flandin.

II faut que l'Allemagne comprenne qu'elle est à la croisée des chemins. On ne peut à la fois demander l'aide d'autrui et l'accabler de menaces. Si la France Voit sa générosité taxée de faiblesse, elle fera taire sa générosité. Aujourd'hui, le président de la Reichsbank réclame d'urgence un emprunt de 12 milliards. Là encore, notre pays est prêt à donner son concours, mais ce serait de -l'argent jeté au gouffre, si les boutefeu de l'Europe continuent leurs exploits. C'est YŒUVRE qui, rejetant le linceul briandiste, adhère au « nationalisme ».

Si l'aide ainsi offerte par nous à l'Allemagne s'avère déjà insuffisante, il est de notre devoir d'exiger des garanties formelles.

Renonciation à la construction des croiseurs, abandon catégorique de l'Anschluss déjà virtuellement envisagé par l'Autriche, sans que l'Allemagne se soit résignée au moindre engagement, telles sont, en accord avec les premières réactions de l'opinion britannique, les conditions impérieuses auxquelles la France doit subordonner sa concession de crédits.

Nous voudrions aussi recevoir à cet égard des assurances concrètes avant de consentir un nouveau sacrifice dont la vanité mettrait la paix en péril. N'est-ce pas que le ton a changé ?

M. Lautier (HOMME LIBRE) continue de s'offrir le plaisir d'être notre Démosthène II est interdit aux Allemands de voir et de savoir la vérité. C'est pourquoi je ne puis m'étonner ni m'irriter s'ils ne la disent pas.

Mais ce souci de la mesure ne va pas jusqu'à souhaiter que mon pays se suicide en l'honneur d'ane logomachie.

Nous n'avons pas le droit de laisser mourir le franc, recréé par" le dur labeur de nos ouvriers et de nos paysans économes.

Or, c'est la chute du franc ft tres bref délai si on 7e sacrifie au mark. Je suis certain que nul homme de bon sens et de conscience ne peut y songer.

Telle est l'opinion dominante dans la presse. Et le gouvernement ?

L'appel de M. Coty date d'une quinzaine. Il faut espérer que nos ministres ont eu le temps d'en concevoir la portée et de se préparer à l'action. M. Pierre Bernus (DEBATS) met sous les yeux de M. Laval des considérations qui ont toute la force de l'évidence

C'est l'heure pour le gouvernement français de prendre les initiatives que le pays était en droit d'attendre depuis longtemps de lui. Qu'il pose hardiment le problème allemand, qui est à la fois financier et politique et que, si on ne l'écoute pas, il se tienne purement et simplement sur la réserve. Lorsqu'il aura ainsi montré qu'il faut compter avec lui, la situation ne tardera pas à prendre un tout autre aspect. Personne ne peut refuser de reconnaître qu'au point de vue financier

Informations Politiques A la commission d'enquête

Le dossier de M. Falcoz renvoyé au garde des Éceaux La commission d'enquête, réunie sous la présidence de M. Louis Marin, a entendu le rapport provisoire de M. Porterat sur le cas de M. Falcoz, députe, entendu précédemment par la commission.

A la suite de la discussion qui s'est instituée à ce sujet, la commission a adopté à l'unanimité la résolution suivante

« La commission d'enquête, réservant, pour l'instant, son rôle de jury d'honneur qui lui a été imparti par le mandat qu'elle a reçu de la Chambre,

» Considérant que renquête à laquelle elle s'est livrée à abouti à des présomptions sérieuses, » Mais n'ayant pas les pouvoirs d'instruction qui lui seraient nécessaires pour compléter cette enquête, » Et décide de transmettre à M. le garde des sceaux, ministre de'la justice,! >ilftf dossier de M. Falcoz, pour être donnée telle suite^qiHSilés faits comporteront. »

Fin de l'enquête concernant M. Bouëssé

Sur le cas de M. Bouëssé, la commission, « considérant qu'elle n'a été constituée, aux termes du projet de résolution voté par la Chambre le 21 novembre 1930, que pour « faire la lumière complète sur les concours d*'ordré politique dont auraient pu bénéficier dans leurs manœuvres boursières ou financières les spéculateurs et les affaires qui ont mïs ou mettent en danger l'économie nationale, le marché des valeurs et l'épargne publique

» Après avoir entendu les explications d'ailleurs_ satisfaisantes de M. Bouëssé sur les faits évoqués à la Chambre, au cours du débat du 2 décembre 1930, » Estime qu'elle n'a aucune raison pour enquêter à ce sujet, et, sur la proposition de son rapporteur, M. Lorgeré, décide de passer à l'ordre du jour. »

Les grands matches de boxe

Marcel Thil vainqueur aux points de Vince Dundee

La rencontre entre Marcel Thil, champion de France, et l'Américain Vince Dundee, s'est déroulée hier soir, en plein air, au Stade Roland-Garros, où plus de 12,000 spectateurs avaient pris place. La victoire est revenue au champion français, qui l'emporta aux points, après 12 reprises d'un intérêt excessivement réduit. On attendait mieux de cette rencontre, que Vince Dundee, par son jeu irrégulier, ses tenus répétés et ses dérobades, rendit fastidieuse au delà de. tqute limite possible. Le- succès: de Marcel Thil est simplement mérité. Le champion1 cde France Réussit, tout au long de ce combat, à 's'imposer sur un adversaire très difficile, truqueur et trop-préoccupé de rester en marge des règlements pour pouvoir tenter sa chance. Sans doute, Marcel Thil fit moins bonne impression que précédemment. Mais si on était peut-être en droit d'attendre mieux de lui, il faut tenir compte aussi, dans ce combat, de la très mauvaise tenue de son adversaire. L'assistance apprit le résultat avec satisfaction, mais sans enthousiasme, tant les 12 reprises du combat avaient déçu des spectateurs venus avec l'idée qu'ils allaient suivre les péripéties d'un combat d'un vibrant intérêt. Avant cette rencontre, Alvérel a conquis, grâce aux juges, le titre de champion de France des poids mi-moyens, en battant Raphaël aux points, en 12 reprises. Pladner triompha par k. o., à la cinquième reprise de l'Italien Magliozzi. Enfin, après la rencontre principale, Locatelli obtint la décision aux points en 10 reprises sur Drouhin.

LA COUPE DAVIS DE TENNIS

La Grande-Bretagne se qualifie pour la finale .interzones

Le match de double de la rencontre Grande-Bretagne-Tchécoslovaquie, comptant pour la Coupe Davis de tennis, a été joué hier à Prague. Il a donné le. résultat suivant Hughes-Perry (G,-Bj) -,battent Menzel-Marsalec (Tchécoslovaques) par 6-4, 4-6, 6-4, 6-2. La Grande-Bretagne, qui menait par 2 à 0, gagne donc le match par 3 à 0 et se qualifie pour rencontrer les Etats-Unis-en finale interzones.

A L'EXPOSITION COLONIALE

La « Cité des Informations »

La direction de l'Exposition coloniale avait demandé que la Cité des Informations fût maintenue après la clôture de l'Exposition, jusqu'à ce que fût construite, à Paris, une « Maison des colonies ». Le Conseil municipal, saisi de cette demande, a décidé hier, au cours de sa séance, de ne pas l'accueillir favorablement, parce que la conservation du pavillon, construit en matériaux légers et peu résistants, entraînerait de grosses dépenses. En outre, le terrain sur lequel la Cité est édifiée, doit être revendu comme gage des emprunts contractés pour les opérations des fortifications. Pour ces raisons, et d'autres encore, la Cité des Informations devra donc disparaître après la fermeture de l'Exposition.

il faut imposer à l'Allemagne une réforme qui doit être la condition des secoursià à lui accorder.

C'est au gouvernement français, qui ne retrouvera peut-être jamais une pareille occasion, de parler aujourd'hui à haute et intelligible voix. Il peut à la fois contribuer à restaurer d'une façon efficace la situation économique de l'Europe et éloigner les menaces de guerre. Nous saurons bientôt si, oui ou non, la France a à sa tête des hommes dignes de parler en son nom. Ceux qui nous 'gouvernent sont responsables de notre avenir ils sont en mesure de servir la cause de la paix. Sauront-ils enfin agir ? C'est le moment de l'action. M. C.-J. Gignoux (JOURNEE INDUSTRIELLE) s'en prend au pessimisme, à la timidité Nous avons décidément beaucoup de peine à prendre, pour regarder au dehors, figure raisonnable. Parce que notre redressement financier fut quasi miraculeux, parce qu'il reposa sur des facultés d'énergie et de courage que d'autres peuples ne soupçonnent pas, parce qu'on a enfin célébré trop haut ses résultats, nous avons longtemps passé pour des gens opulents qui, s'ils protestent à l'heure où on leur prend deux milliards, font figure de fesse-mathieu. A l'inverse, ni au dedans ni au dehors, il ne convient aujourd'hui de répandre le b'uit que j nous allons à des aventures financières. Il n'est pas davantage opportun de présenter ceux qui parlent en notre nom comme des maladroits atteints du sadisme de la capitulation et de tenir pour acquise une série de mécomptes ultérieurs.

Nous voulons bien croire M. Gignoux, mais soutenir des thèses salutaires et ménager les hommes qui les éludent n'est pas meilleur. La vérité est qu'un esprit détestable règne sur notre diplomatie, sur les services du Quai d'Orsay une grande administration, essentielle à la vie nationale, est en complet marasme. Dans une aussi vaste négociation, on ne peut oublier la nécessité du redressement. .>̃ ôl 9.l>

La politique Bruning

M. Martin-Mamy {AMI OU PEUPLE du soir) fait cette fine et intéressante remarque

Tout le monde avait remarqué le peu d'empressement apporté' par MM. BHining et Curtius à venir «causer» n à Paris avec notre gouvernement. On en voit la raison. Ils préféraient envoyer l'encaisseur d'abord. « Si nous allons nous-mêmes à Paris, ont pensé les dirigeants allemands, on va nous parler de la guerre, des Casques d'Acier, de l'Anschluss et d'un tas d'histoires désagréables, et nous serons peut-être obligés de faire des déclarations imprudentes. Envoyons cet excellent Luther, pourvu de sa sébile. Il pourra arguer de son incompétence en matière politique et déclarer avec une parfaite sincérité qu'il ne vient que pour l'argent. »

MJI. Bruning et Curtius ont peut-être péché par excès de pessimisme. L'espoir que l'esprit de Briand pourrait bien, après tout, s'être incarné dans le corps de M. La-

Le Tour d Europe

d'une escadrille française

L'escadrille française placée sous le commandement. du général 'de Goys et composée du commandant Pelletier-Doisy, du commandant Girier, du commandant Rignot, du capitaine Dieudonné Costes, des capitaines Arrachart, Delaître, Challe, et leurs compagnons de croisière du sergent Véron, du sergent Goislard, du sergent Moron, du sergent Cheradame, a quitté Bruxelles hier matin à destination d'Amsterdam et de Copenhague. Malgré les mauvaises conditions atmosphériques, l'escadrille a pris le départ du champ d'aviation d'Evère, à 8 heures. A 9 heures 10, elle faisait escale à Amsterdam.

Après avoir fait le plein d'essence, et malgré des prévisions météorologiques toujours peu favorables, les avions ont décollé à midi pour se rendre à Copenhague où l'escadrille est arrivée à 15 heures 10. L'avion de Challe fit le premier son apparition au-dessus du terrain qui était pavoisé aux couleurs françaises.

Une escadrille de six avions militaires, placée sous le commandement du capitaine Bjarkoy, était allée au-devant des avions français.

Les aviateurs ont été reçus par le général Prior, chef d'état-major danois; Forslev, chef de l'aviation militaire; l'attaché commercial' français et plusieurs hautes personnalités.

Les aviateurs n'ont pas survolé le territoire allemand. L'escadrille de Goys prendra son vol demain dimanche, pour Oslo.

La nouvelle de la venue des champions français de l'aviation dans les différentes capitales européennes est favorablement commentée par la presse étrangère.

A Belgrade notamment, les journaux publient des biographies et énumèrent les records battus par les pilotes qui font partie de l'escadrille militaire française qui effectue le tour aérien d'Europe sous le commandement du général de Goys et qui doit arriver à Belgrade le 25 juillet.

Les Sokols sont arrivés à Paris Longue attente à la gare de l'Est. Pat' suite d'un changement d'horaire, le train spécial qui doit amener à Paris Sokols et Sokolettes pour les fêtes fédérales de gymnastique du Bois de Vinccnnes a cinquante minutes de retard. Le nombre de. Tchèques venus leur souhaiter la bienvenue s'accroît de minute en minute. M. Sansbœuf, ancien président de la Fédération nationale de gymnastique, s'exclame «Ils vinrent en 1889 au nombre de 80. Aujourd'hui, nos hôtes sont 800. »

On s'inquiète des champions.

Ils sont déjà à Paris depuis huit jours et parachèvent leur entraînement Tintera, Tikal, Supcik, Hudec et Gaydos.

Et Lofler va-t-il venir ?

Non, il est en Amérique. f

Quel est votre meilleur homme ? demandai-je à un Sokol de Paris.

Gaydos, sans contredit, me fut-il répondu. Mais le train entre en gare. Sokols et Sokolettes sautent des wagons, accueillis par des hurrah frénétiques. Le spectacle est pittoresque de ces hommes vêtus de kaki, chemisés de rouge et le chef coiffé d'une toque noire que surmonte une plume fixée par une cocarde rouge de ces femmes en robe blanche bordée de rouge, la tête serrée par un turban blanc où s'inscrivent des insignes rouges. D'aucunes ont arboré des costumes nationaux aux vives couleurs.

C'est alors, jusqu'aux nombreux autocars qui les attendent dans la cour, le curieux défilé de ces gymnastes. Les chefs de groupe agitent de petits drapeaux.

Vous ne voyez. ici qu'une faible partie des membres de cette société, me dit alors M. Sansbœuf, car elle ne comprend pas moins de 800.000 membres, ce qui est formidable pour un pays de 13.000.000 d'habitants. Cette société, composée de. gens de toutes classes sociales a évidemment pour but le développement de la race. Mais elle poursuit surtout celui d'entraîner le meilleur élément de la nation à lutter de toutes ses forces contre le germanisme.

Les Sokols viennent de visiter Verdun et Reims. Demain ils prendront part à la grandiose manifestation oui réunira les gymnastes de toutes les sociétés à Vincennes. Puis, accomplissant un devoir national, ils partiront le 16 pour Arras. Pieux pèlerinage, car c'est là que nombre de leurs frères qui combattirent chez nous comme légionnaires reposent du dernier sommeil.

Roger Ducret.

A. CO~VEFIEC~TE

Cette manie touchante qu'eut l'impératrice Eugénie d'errer aux lieux qui l'avaient vue heureuse et belle lui valut parfois des chocs poignants. Un jour, à Compiègne, dans la chambre du prince impérial, elle alla .tout droit à une fenêtre où elle avait, au crayon, marqué la taille de son fils. On n'y avait pas touché. Les dates, les traits étaient là. Elle s'effondra sur une chaise en pleurant. Le gardien affolé, courut chercher le conservateur. Quand il arriva, raconte M. Octave Aubry, la vieille Impératrice était partie.

(L'Impératrice Eugénie, 1 vol. A. Fayard et C°.)

val aurait pu tempérer leurs craintes. Mais ce sont des gens prudents et, dans le doute, ils ont préféré s'abstenir.

M. Bruning, qui dirige réellement la politique du Reich, ne peut plus s'abstenir. Il faut que nous sachions de lui si tout l'effort du Reich continuera de tendre à la destruction des traités, par les armements et par la presse, ou si l'Allemagne entend coopérer à la paix, pour son bien ou celui de l'Europe. En bref, le profond renouvellement des esprits qu'on attendait en 1919 et 1920, et qui ne s'est pas produit.

Un rappel opportun

L'AMI DU PEUPLE publie cet avis relatif à l'augmentation des loyers

Nous rappelons à nos lecteurs que le 15 juillet prochain jour du terme l'article 11 de la loi du 30 juin 1929 entre en application. On sait que cet article prévoit une augmentation de 15 de la valeur locative de 1914.

Cette majoration, courant du 1" juillet 1931, est payable pour la première fois le 15 courant pour les locataires payant leur terme d'avance, et le 15 octobre prochain pour les locataires payant à terme échu.

Il est utile de rappeler, en ce qui concerne les charges, qu'aucune augmentation nouvelle n'est prévue par la loi, ces charges étant toujours de trente pour cent du loyer d'avant guerre pour les locataires ayant opté pour le forfait autorisé par ladite loi.

Cette nouvelle augmentation, édictée par une loi antérieure, nous ne l'ignorons pas, paraîtra inopportune eux locataires, en cette période de crise économique. Le Parlement aurait été bien inspiré d'accorder, avant de se séparer, un modeste moratoire aux locataires, alors que le gouvernement en concède un si considérable à l'Allemagne.

Il faudra y songer à la rentrée des Chambres. La volonté de ne pas payer II y a toujours profit à recueillir la vérité là où, sans contestation, on ne peut soupçonner l'influence de tendances nationales. Nous citions, id y a quelques jours, un important article d'une revue financière de Suisse allemande le plan Young, déclarait-elle, est impeccable au point de vue économique et financier, mais on a négligé ce fait capital que le Reich ne veut pas payer.

Voici d'autres considérations également inspirées par le souci de la vérité et des réalités d'un organe suisse-romand, le BULLETIN FIN.4NCIER SUISSE. Nous ne saurions trop souligner l'intérêt de cet article

LEGION D'HONNEUR Grande Chancellerie

Sont promus officiers MM. Georges Baillet, sociétaire de la Comédie-Française François Billecoco, premier chiffreur du ministère des affaires étrangères; Georges Reynaud, ingénieur des arts et manufactures docteur Maurice Venot, médecin de la maison d'éducation de la Légion d'honneur. t,,t

Sont nommés chevaliers MM. Allard-Duchollet, Charles Appruhn, Mlle Lucie Bérillon MM. Pierre Borneque, Charles Boudriot, Jean Capus, Jules Carrichon, Théodore Chartier,. Joseph Chollet, Louis Couvy, Alfred Debord, Auguste Desmontils, François Faivre, Henri Faure, Nicolas Frécaut, Pierre Gapais, François Garinache, Louis Girardin, Léon Gorinflôt, Alexis Guyot Jules Hainsselin, Léon Jacquot, Jean Jugla, Jean Lagier, Claude Lauriot, Charles Leconte, Albéric Lemoine, Prosper Maignier, Pierre Masseron, Jean Monet, Marie d'Orsanne, Henry Paquet, François Peron, Aiexandre Pommier, Gabriel Rougon, Jean Rué, Louis de Sambœuf, Auguste Schiehlé, Bernard de Soulès, Jean Thou, Paul Valette.

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Les banquiers d'origine et de mentalité allemandes qui exercent une influence très grande à Londres aussi bien qu'à New-York ont obtenu un succès qui coûtera cher à l'édifice international de crédit, qui'nous paraît déjà suffisamment ébranlé par les défaillances de la Russie, de la Turquie, du Mexique et de tant d'autres. Les Allemands jouent avec l'idée de la banqueroute d'Etat. Cette menace est en leurs mains un moyen de chantage pour obtenir des avantages politiques et économiques. Ils sont dans ce domaine plus habiles que leurs alliés les Russes soviétiques.

Il est un fait incontestable, c'est que les Allemands de n'importe quel parti politique ne veulent pas payer les réparations qu'ils doivent. Malgré leurs dissensions politiques, c'est le seul point sur lequel ils sont unanimement d'accord. Chaque Allemand est convaincu qus c'est l'Allemagne qui a gagné la grande guerre et que c'est par une tromperie qu'on lui a arraché les fruits de la victoire. Les nationalistes veulent réparer cette erreur par une guerre de revanche les modérés estiment qu'on peut arriver au même résultat par des moyens diplomatiques, mais le but est toujours le même: obtenir les fruits politiques de la victoire de 1918, ratée au dernier moment. Il ne faut pas oublier que si l'Allemagne a perdu la grande guerre, ce n'est pas par des défaites militaires tout au moins le quartier général allemand n'a-t-il jamais avoué une seule défaite, et pour ceux qui ont eu une confiance aveugle dans les communiqués publiés pendant plus de quatre années, la grande guerre a été une série complète de victoires. Jusqu'à la dernière minute de la guerre les troupes allemandes occupaient le territoire ennemi, et pour la grande masse des Allemands, la disette de matières premières, de vivres, etc., qui s'est fait sentir vers la fin de la guerre n'était pas la conséquence du blocus des Alliés, mais des opérations plus ou moins frauduleuses des mercantis. Dans ces conditions, le gouvernement allemand n'a exprimé que les opinions les plus modérées en qualifiant, dans son récent mensonge au peuple, les réparations de tributs injustes.

Le bon sens vaudois ne cherche jamais un secours dans l'ironie. Il n'en est que plus cruel. NOS lecteurs imagineront assez comment, après ces solides jugements, notre confrère de Lausanne juge l'initiative de M. Hoover inefficace, déclare-t-il, pour assainir les finances allemandes, mais fort bonne pour démolir le plan Young. Et il ajoute que cet assainissement ne pourrait se faire sans « une tutelle internationale qui aurait les compétences voulues pour imposer des économies ». Nous ne nous étonnons pas que, dans le fléchis» sèment de la moralité internationale, ce soit en Suisse que le sens de la justice trouve un si ferme secours. L'amour de la paix et du bien-être génétal, qui est un sentimeat si fondé dans la Confédératioa, ne va pas sans dairvoyance.

Maurice Noël.


LA DISTRIBUTION DES PRIX DU CONCOURS GÉNÉRAL

rotestation des professeurs ̃" m langues anciennes

Dans le discours qu'il a prononcé à la distribution sajénii»?ye .des, •, récompenses aux lauréats du concours" général, M. Chovaillier, professeur de première supérieure au lycée Henri IV, a plaidé « pour un enseignement de culture fondé sur le f rinçais s«ul J», car, dit-il, « cet enseignement épargne'» l'enfant les exercices purement mécaniques et stériles, », qui ««. dévorent des heures et des jouH ».1<Sai|s\n^ar,4iië?.«,ia version latine constitue une gymnastique intellectuelle excellente », et qu'elle est « peut-être même l'exercice idéal lorsqu'un élève idéal la pratique », M. Chevaillier li&seAqu*e.vlé -esti pour certains élèves, « une école ~ri6h-sëns et' de, galimatias », alors que, tout au contraire^ dârfs''l'étude d'une page de français, on; n'atehoppe' p&int,- à chaqup' ,pâs> contre des difl'icvujltés d'interprétation littérale ».

,M, Chevallier estime que l'objection suivant laquelle pour comprendre pleinement l'art de nos grariass 'écrivains il faut remonter au latin dont ils étaierrt. imp.régnés ne vaut que pour le dix-septième- siècle. D'ailleurs l'art des classiques ne doit, à. son .avis, que peu de choses à l'art des anciens. Cette "attaque contre les humanités classiques prohéiîcféè au lendemain même de la véhémente sortie, d'un doyen honoraire de la Faculté des letti:e,s de- Paris contre le vote par le Sénat de la pf.pposition de M. Léon Bérard relative à la liceïic^'ès lettres d'enseîgneïrànt, a ému M. Th. Sur-ûtij' président de la Société des professeurs de français et de langues anciennes et .membre du conseil supérieur de l'instruction publique. 'M. Sqran a réuni, hier les membres du bureau dé's'ôciété. Ceux-ci ont voté un ordre du jour dbWv,oifci le texte

?<çLb bureau, vivement surpris qu'on ait-choisi cette année la distribution des prix du concours général pour y organiser une manifestation contré les' humanités gréco-latines, affirme que les défenseurs les plus énergiques de ces humanités ne se sont jamais; posés en adversaires des autres formes de. culture et, particulièrement, de la culture française moderne. Il remercie le ministre de l'instruction publique d'avoir rappelé quelques vëritës 'èlëm'èntaires et se permet de compter sur lui- peur -préserver l'enseigaenient classique -dé nojivejles brimades. » tui'iiù- ̃ -v .^uïr'-vi'' ie, lï. Mario Roustan,.se souvenant qvi'jl A, été; PXO-,

f^àsetiiJ>tÏB; rhétorique," a pris^jeùdi.à' îa~ Sorboime,

la défense des humanitésï Massiques av&c ùifrê inf gu^nifimn mouvement et un esprit qui ont enchanté J'autfitpjre. Les., gardiens, vigilants du. patrimoine irftelleçtiiel"de la France le prient instamment de rûaititehir'ïe latin et le grec à la place éminente que' ces langues doivent occuper, mais que, sous Ïg5 .coups répétés des « modernistes », elles sont ^eùacé^s de. perdre bientôt..

I^Çoftiseil supérieur de l'Instruction publique VTU'r «t la réforme du baccalauréat

r, £g; ppojet ministériel est bouleversé Dans la dernière» séance- de sa session, le Conseil supérieur a confirmé les conclusions de sa commission et adopté le rapport de M, Audollent, professeur à la faculté des lettres de Clermont-Ferrand.

Le.bftcçalauréat comprendra donc, à partir de la s'.e^sio,n, de .juillet 1932

1 A récrit de là première partie "'Section A, section gréco-latine français, version latine, version -grecque, mathématiques (chacune des quatre épreuves aura le coefficient^).; seciion À', latin, langues français (coefficient 2), l'àngué/vivante (coefficient 2), latin (coefficient 2), mathématiques (coefficient 3) section B, sciences, langues*- s:: français, langue vivante, mathématiques, s,oienceslphysique^fi|chacune des quatre_ épreuves npra ie .coefficient 2). -̃b^ *K.: 'La se'ctip'n B devient' donc plus scientifique en cersens qo'éîlè cbn's'ervë Ûla fbii'Wé fcômpo'sitîon âé mathématiques- et' une de sciences physiques. M. y-ialr,directeur -de l'enseignement secondaire au ijainistère, 'a protesté contre le système voté « qui détruit l'égalité scientifique absolue >>. M. Le Roy, professeur au Collège de France, et M. Guillet, dite etetÏE de l'Ecole centrale des arts et manufactures» .lui ont répondu que l'égalité- scientifique préY^e.e^î i925..était;respectée dans son esprit, puisque les' programmes restaient les mêmes dans, les trois 'se'ctïons et qu'on y maintenait une composi,tiûn^dè mathématiques pour permettre aux élèves ̃de; la section gréco-latin^ de -préparer les grandes écples. ̃: ̃̃ • Les épreuves orales ont été réduites à cinq. Dans 1^ section 'AV l'explication grecque disparaît et la langue vîvaiite n'a plus que le coefficient 1. » Mpkrija liste de ces épreuves orales

t.Section A explication française (coefficient 2)-; explication latine (coeffiçient 2) langue. vivante (i); histoire et géographie (3^, sciences physiques (2). Section A' explication française (2), expliGatîoji latine (2)., langue vivante (2), histoire et géograpjiie -(3), ,sciences physiques (3).. Section' B exi^iQ^tjpn française (2), deuxième langue vivante (£)," histoire et géographie (3), mathématiques (3), Sciences physiques (3). Jn!es Laurent.

Le£|TE£ES DES VILLAGES DETRUITS ̃3 'PouT" 'marquer la recçmMflïssaiicè française à V:égarçb;des communes de taciofle roagë, qut^nfe lÏQUrçbnt jamais être reconstruites, le TouringClub'dè: France et Mj Victor Schleiter, députélùairê dfe Verdun, avaient demandé le haut patroaagii* de M. Dôumerguè pour faire élever sur l'emj>Jaqeinej|b. des villages martyrs une stèle du sou-

venir,

Avant d.e quitter la magistrature suprême, M. Douhïérgùe s'est associé de tout coeur à cette pieuse et patriotique pensée, et toutes les communeS: de France vont ainsi être appelées à apporter leur souscription pour la réalisation de ce pfo-

jet.

Feuilleton de FIGARO du 11 Juillet 1931

'Tl.. v. m~

Les Vies du comté de Cagliostro

'r .'•?;;»• ̃- H

v La" nuit de Clementino Vannetti

̃ï, :i'_ > ̃ ̃;̃̃'=.. (Suite) ̃ :̃̃ '̃ Le- ïendehiain, 25 septembre 1788, les domestiques s'aperçurent avec stupeur que leur bon maître ne s?éteit fpojnt couché. Oreillers, draps, couverturesy courtepointe. toujt l'attendait dans, le même ordre. Intact égaleme.nt'qet.'èn-ca.s de fruits, de mortaçlelle et de jambon de Parme qu'on lui préparait chaque 1e S&irïAiPÀiné^ console,* qu'il se plaignait d'avoir cti •faim pendant ses veillés. Un flftcon de Marsala dont ilabuvait à peine, sous prétexte qu'une cervelle en.Jion.état,a'a,besQ,in que d'eau fraîche, avait baissé d'Un ? tiers. Et'la fille de cuisine, à qui l'on dressait, après'' souper^ ùri lit de sanglé dans un réduit situé au-dessous de la bibliothèque, vint affirmer qu'elle avait entendu le chevalier marcher pendant des heures à, grands tours rapides,. comme un homme en proie 'aune 'perplexité crnélle..oQue s'était,-il donc

.1, “̃ :• ;'• •̃̃ ̃'̃ *̃'̃*> ̃<̃̃̃ '"̃ -•

̃-̃••"• ̃̃'̃• -̃'•-̃̃

CTémènti'uo ̃ Vannetti, dans son amour sàris bornes pour Rovereto, n'avait point imaginé que sa ville adorée pût JuL être infidèle. Entré eux deux, pensait-il, c'était la vie et la mort. Bien de plus exact, dans les circonstances ordinaires. qu'un per'soiiiVâge de renommée éblouissante, avec qui un académicien de province, fût -il secrétaire perpétuel, ne pouvait, guère' se mesurer, tombât du ciel comme un, -aérolithe, et c'en ét,ait fait de cet attachement. ntarîage mystique était rompu. Vannetti risquai

LA SAISON

DE VI'fTEL

s-

(SrJM la reine Matie de Yougoslavie a daigné honorer de sa présence la réunion de polo au cours de laquelle a été disputée la finale de la Coupe des Vosges. 'Reçue à l'entrée du terrain par le prince Jean de Beauvau-Craon, président de la Société du Polo de Vittel, et M. Jean 'B'oulbûmie, qu'accompagnaient" Mj Tony Szirmaï, attache "spécial "près âe là rëgatiorr de Ytfûgbslavie, et le colonel Herbillon, Sa Majesté s'est rendue avec sa suite, composée de S. Exc. Mme Ella S. Hadjitch, dame d'honneur, et du colonel Branko J. Pogacnik, à la tribune du Comité, elle y prit place après que lui eurent été présentés le général de France, commandant; la a" di- vision.de cavalerie, et la baronne de France.

La,.rjartie s'engagea aussitôt entre les équipes.du ia* rçgiment de chasseurs et du 30e régiment 'de dragons, arbitrée par le lieutenant de Praingy, La lutte fut vive et animée et'se termina par la victoire du 12° chasseurs par 3' buts à 1. r `

Sa Majesté remit elle-même la coupe aux vainqueurs et félicita gracieusement les lieutenants Ethuin, de Champvallier, Bouhet et des Roches, puis, en termes aimables, complimenta les officiers du 30° dragons de leur belle résistance et donna des souvenirs aux lieutenants Legrelles, de Laprade, Faugère'et à l'adjudant Chassonnerie..

Pendant l'intervalle qui précéda la deuxième partie où devait lutter le 3° hussards contre le 18' chasseurs, la reine tint à ce que lui fussent présentés par le prince de Beauvau-Craon toutes lés personnes se trouvant dans la tribune du comité S. Exc. M. Osuski, ministre de Tchécoslovaquie à Paris, et Mme Osuski le général Portalis, Mme Ambroise Bouloumie, le capitaine de vaisseau et Mme Godfroy, le professeur Spillmann, doyen de la Faculté de Nancy, Mme et Mlle Spillmann, Mme G. Bouloumie, M. et Mme Ernest Carnot, le colonel et la comtesse de Nouaillan, le colonel Imbert-Muller, le marquis de.Montaigu, le capitaine et la comtesse de Grétry, le comte de Clermont.

Après avoir assisté au match entre lés, deux autres régiments et avoir à maintes reprises témoigné de l'intérêt qu'elle éprouvait à en suivre les péripéties, la rsine se retira, conduite à sa voiture par les mêmes personnalités qui l'avaient reçue à son arrivée. Au moment de partir, elle exprima à nouveau à M. Jean Bouloumie et :au/; prince^ .dfijSeauvau toute sa; satisfaction? pour le beAp spectacle- ̃qui'-lui avait été offert et trouva des hio^s. charmants pour répéter tout- le plaisir que luLcaj^it son séjour à Vittel. ,̃. Remarqué parmi les nombreux assistants :` (1 S, Èxc. et Mme de Sorbier Pougnadoresse, princesse B, dalitzine, M. et Mme L, O. Bezerra de Mello, M. et Mme Victor Sursock, M. Mavrogordato, M. Pierre du Breuil de Saint-Germain, amiral Darlan, comtesse G, de Robilant, Mine I. Pestemalzoglou, comte de San Gonçâio de Bettencourt, M. Jean de Chavannes, major James Symons, général et Mlle de Pouydraguin, professeur Velter, sénateur et Mme Michel, Mrs M. Bamberger, M. Greban de Saint-Germain, Mme de Champvallier, Mme des Roches, baron et baronne Le Guay, comtesse de Santa r, Mme Stanesco, baronne H. de Vogelsay, M. et Mme Michel Kadulexcu, Mr A. Hugh Crawford, prince et princesse Koudachef, marquis de Brissac, M. d'Huringue, Mme R. d'Orville, Mr et Mrs Mac Cullough, M. Gaston de Behault, Mme Mauboussin, M. et Mme de Lavit, Mr et Mrs James O'Brien, M. Henry W. F. Van der Zee, Mlle Myriel Van der Zee, Mrs Marschal et John Heminway, Mme Fougères, Dr Villechaise, Mr, Mrs et: miss Adolphe Schweizer, Mme Palliez, M. Gaston Poullenc, Dr et Mme Lignac, comtesse de Cartoxo, M. et Mme Granville Barker, M. F. Auban, M. et Mme Kindberg, M. Lubovitch, M. et Mme» Carretero, Mme Baffrey, M. et Mme W, Thys, M. S. Thompkins^M. Virgil Mora, etc.

DE VICHY

Les manifestations de géftfeéi^iéls^plus variés se succèdent sans Jarret à' :Vfcîiy;iÊè Côttcotii's' -^hippique fiét%ît àpejne terminé que se dérouloitpsur! les terrains, du "SpDr» tingrCÎub de Vichy, le Ch^ispiiwni*»- militaire de polo de la région du Midi. Pendant, quatre jours les parties furent brillamment menées. Le 2e' hussards se classait en tête et gagnait ainsi la Coupe du Sporting-Club. Venaient ensuite le 10e dragons et le 9* spahis, Ces trois équipes sont donc qualifiées pour disputer le championnat de France.

Au Casino, tandis que les représentations lyriques se poursuivent avec succès et que Siegfried, précédant de quelques- jours la reprise-de Parsifal, ouvre i'ère des grandes représentations wagnériennes, le premier bal de gala a réuni une assistance nombreuse et élégante. Au Casino des Fleurs, les trois spectacles quotidiens sont également très suivis. La création de l'opérette viennoise La Comtesse Maritza et celle de Côte d'Azur, l'amusante comédie de A. Birabeau et G. Dolley, ont remporté cette semaine un succès très vif de gaîté, de fantaisie et d'esprit.

Parmi les personnalités récemment arrivées, nous citerons

S. Exc. M. Agustin Edwards, ancien ministre du Chili, ancien président de la Société des Nations baronne von Hindenburg, comtesse E. Von Platen, princesse Pignatelli d'Aragon, Mme Carmen de Letona, M. Armando Roa, consul de Cuba à Paris, et Mme Mine Fouilleux, M:: Chaliapine; M. Ferdinand Wiet, ministre plénipotentiaire à Paris; M. Alex Lôridon, premier secrétaire de la légation des Pays-Bas à Madrid comte Rostworawski,o- sénateur polonais; général Jung, M^ Albert Fjançoja-PqncetiMv André Mata, diplomate à la légaiian du, i\Ten^zuel4- à ICSme, Mme Mata et ses enfants,! ^Mï Raoul da Silva Conto, comtesse Seisal, général, de Pélacot, général Frantz, général Mjarjoulet, ̃ .comtesse Mathieu de Durfort, sir John et lady Ward, etc.

DE BAGNOLES-DE-L'ORNE

Le tournoi international de tennis aura lieu cette année le 25 août, sur les terrains du Tennis-Club, dans les jardins de l'Hôtel du Parc.

On annonce, d'autre part, un Concours d'élégance automobile le 31 juillet.

d'être relégué au second plan, peut-être même oublié. ̃̃ Voilà ce qui allait se produire, car sa disgrâce ne faisait aucun doute pour un esprit aussi lucide. Vannetti' ne mêlait, du reste, aucune aigreur à son chagrin. Pas la moindre récrimination contre ses compatriotes. Il ne maudissait pas leur ingratitude. Non, mais il se méprisait cordialement de ne pouvoir soutenir la comparaison avec un tel rival. Du coup, il ne se reconnaissait plus aucun titre à l'estime des lettrés. Pour la première fois, ce père rougissait de sa progéniture il lui trouvait un air minable. Quelles étaient donc ses œuvres ?. Un commentaire de Plaute et de Térence que les Agiati déclaraient lumineux. Qui, lumineux, ce qualificatif revenait sans cesse dans leurs éloges. Puis il s'était porté bravement au secours' de l'illustre Tiraboschi, embarqué dans une mauvaise querelle à propos de Martial. li avait publié sa traduction italienne de Pline le Jeune chef-d'œuvre d'exactitude, et d'élé- gâncë. Un rimeur exquis du dix-septième siècle, Gabriele 'Ghiabrera, itû devait, en outre, sa réhabilitation., Il avait rédigé quelques notices pour les écrits porthumes de ses maîtres, les abbés Tartarotti et Graser. Mais à quoi'bon poursuivre cette énumération maussade, si tristement dénuée d'intérêt. ?.

Un Ange Politien, un Marsile Ficin, un Pierre Bembo pouvaient aller de pair, aux jours bénis de la Renaissance, avec le divin Léonard, Raphaël et Michel-Ange. Mais notre société se moque des humanistes. A des génies d'une altitude incommensurable, à des colosses de science tels que Muratori e^ Tiraboschi, elle concède à peine une couronne. L'érudition est un désert où l'on se meurt de soif. Mais Clémentine ne ressemblait pas aux autres philologues, lui que les poètes revendiquaient pour camarade. Ils lui assignaient dans leur phalange une place très enviable. Certains allaient même jusqu'à préférer ses vers libres, versi sciolti, à sa prose. Ippolito Pindemonte, c~ virtuose du langage mesuré, ne tarissait pas de louanges s»r les épitres ri-

Le professeur Piccard àJParis

JJ nous fait le récit de son voyage dans la stratosphère

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Le destin du professeur Piccard étant écrit au plus haut du ciel, c'est Te cfcT qu'interrogèrent, hier matin, les nombreux Parisiens qui s'étaient rendus au Bourgetpour souhaiter la bienvenue l'illustré sav-ant: !-̃̃•' :̃̃-̃.•. ̃' J-»-– s' Mais le. professeur Piccard ne. descend pas chaque jour de la stratosphère, et c'est à l'horizon, à faible altitude, qu'apparut brusquement l'avion qui l'amenait de Zurich,

Le physicien-aéronaute en descendait quelques secondes plus tard, avec le sourire. On a bientôt fait de le distinguer, non seulement parce que son image nous est devenue. trèSsIamilière, mais> surtout parce qu'il. a, comme on, fjit^un « type > accuse, II est grand, si grand "Wf il d'omine dune longue tête, sans effort, la foule q\if -T'entoure. Son visage racé, d'une finesse extraordinaire, porte des traits nombreux de caractère. Son regard vif, curieux, exprime deux vertus opposées l'audace et la prudence, une certaine chaleur méditative, une pensée rapide mais réfléchie, :un sens énergique, une spontanéité en alerte. .•,

Dans ses rapports avec,. les habitants de notre planète, lé professeur Piccard est d'une bonne grâce exquise. Lui demande-t-on de prononcer quelques mots devant le microphone, il fait aussitôt un petit discours agréablement inspiré, et en trois langues différentes, sans se départir d'une exquise modestie.

Son premier contact avec les hautes sphères parisiennes eut lieu dans les salons de notre confrère Paris-Midi, où le reçurent M. Laurent-Evnac, ancien ministre de l'air "M. Riche, sous-secrétaire d'Etat M. de Gaiffier d'Hestroy, ambassadeur de Belgique le représentant dé la légation suisse et les représentants de la presse.

Comme on lui faisait tout propos de vifs compliments sur son exploit, il protestait' avec gentillesse, non sans esprit

Mais je n'ai aucun mérite, disait-il, vous pouvez me croire. Je suis bien placé pour apprécier, il me semble? Ce que j'ai fait peut se raconter en quelques mots qui vous dispenseront absolument de venir à ma conférence. Nous nous sommes installés dans un ballon de métal.- On a fermé les portes du dehors. Nous avons poursuivi pendant plusieurs heures nos travaux habituels. Puis on a ouvert les portes et nous sommes sortis du ballon. Voilà. C'est absolument toùt.^»

Mais M. }e >prof esseur Rjccard esfeféujtidje-'rèême

un peu trou, modeste. La^n,férencei;si ^mpalM^

ment attendue qu'il a 'f àiWïè* soir mètae; au ifoseç permanent dé l'Exposition coloniale/ après avoir été présenté au public. paÈ'M. Painlevé, démontre que son audacieuse exploratiqn, stratosphérique est loin d'avoir été aussi sim'pje et aussi facile. Pour mieux dire, ce ne fut pas une conférence, mais une vivante causerie.

Le professeur Piccard nouïTaconta sans lyrisme inutile le départ brusqué du fragile ballon, son ascension vertigineuse. Il nous décrivit le monde tel qu'on le voit à 18.000 mètres de hauteur, dans la zone merveilleuse du « beau temps éternel ». Et, surtout, il nous fit revivre les angoissantes minutes au cours desquelles deux observateurs téméraires, prisonniers de la stratosphère, se demandaient s'ils redescendraient jamais parmi nous. Enfin, il nous fit entrevoir eh deux mots toutes les perspectives que les observateurs: pourraient ouvrir un jour la science.

Bientôt le professeur Darwin O'Lyon lancera de Tripoli, nous assure-t-on, son projectile à fusée qui ira peut-être plus haut encore.

Le professeur Piccard a ouvert aux hommes les voies sacrées de l'infini.

Louis Chauvet.

L'AFFAIRE N&BLET

On sait par quel ptoôédé Mï'BrîaHd a essayé d'étouffer la plainte de'JM.jèïob!let(d'Anglure, faussement accusé d'avoir la. texte de l'accord naval frânco-ijnglais 4 lÀTcr.e,sse He3^st,Qet.tfir dènôhciatiônMetiït' destîh'é'e ^'siiuver- Mv Légef," qu'il avait ̃couvert^ contre la'lplainté de 'Mi' d'Aiigltrrè. Celui-ci devenait le- bouc iiêmissaiiie des péchés du Quai d'Orsay. } .<

Traduit devant un conseil de. discipline, finalement l'attaché au servicevdë''îa" presse du ministère des finances fut révoqué pour avoir osé se plaindre des procédés dont il était Ja victime. M. Noblet d'Anglure a déposé au Conseil d'Etat un pourvoi aux fins d'âWhuIation,' pour excès de pouvoir, contre cette décision de révocation.

I.E 9* NUMÉRO A. PARU

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mées de Clementino. Aussi bien le chevalier avait de qui tenir. Son père, feu Gïaseppe-Vftl&rîanb, avait cultivé la poésie fugitive avec succès. Un faible écho de son flûteau champêtre persistait encore dans quelques jolies, plaquettes auxquelles donna Bianca-Laura demandait souvent à revenir, depuis son veuvage. Comme les ans n'avaient pas refroidi chez elle la passion des belles-lettres, il fallait lui relire à haute voix la Ninfa del Leno, impromptu héroï-comique sur l'affluent de l'Adige, ou bien la Barbolocjia, fantaisie burlesque sur la barbe. Mais tandis que la bonne dame,;souriait d'aise au fond de sa bergère, son fils avait peine à refouler ses larmes. Une âcre mélancolie le saisissait à 'la gorge devant ces bluettes si: -tôtrf.anées. Pauvres gerbes sans, parfum, plus sèches, que les fleurs d'un herbier Un sort pareil attendait les siennes. Versificateur adroit, il ne possédait pas plus que son père le don par excellence, le don souverain du lyrisme. Son sonnet sati?î<jfttélûontrë les Allemands du Tyrol ay^it eu du suc£j&s&<}-?on< se le passait-sous le manteau. N'importe Parmi ses collègues de l'Accademia degli Agiait; 'plus' d'un s'entendait 'à en faire autant. Ainsi le sigricir11 Gianviglio Giannini troussait de fort jolies épigranimes en forme de sonnets, et néanmoins perspnne ne le tenait pour un fils d'Apollon. Un vraf'poète, c'était son généreux ami, Ippolito-Pindeirtbnte. –A .la--bonne heure, celui-là saurait tenir tête à ses rivaux et défendre son prestige au moment décisif Mais l'histoire, peut-être, offrait à Vannetti une chance de salut moins incertaine que l'érudition et la poésie. Qui sait ?. Bien souvent le chevalier avait réfléchi à l'intérêt inépuisable qu'éveillaient parmi .«es collègues les }fies des Philosophes de Diogène Laè'rce. Ce plat compilateur, sans l'ombre de talent, comptait plus de lecteurs qu'Hérodote ou Tacite. Quel renversement extraordinaire Eh bien le secrétaire perpétuel ne croyait pas viser trop haut en aspirant à une fortune analogue. Après avoir célébré l'astronome Eustazio Zanotti, puis un humaniste insigne, l'abbé Graser, il abor-

NOUVELLES MILITAIRES

Iflutations

Scrvice d'état-major. Les chefs d'esc. Marie, 65° art., au secret, gén.- de la~tléf. nat. Mérie de Bellefon, 20» drajlv. -aff au secret, gén. de la def. nat. Le chef de bat. Welschinger, 26e inf., aff. à l'etat-maj.

de la 20" région.

Infanterie. –"Les colonels Bernis, 503» chars de eomb,comm. l'Ecole de liaison et transm Portzert, état-mal.

~rmée, au lâ0° inf.

^Te^iieuU-corGirôl, sous-chef d'êtat-maj. 20« région,

'uïï 26"' rég; u

Les chefs de bat. Armengaud, etat-maj. armée, au 9« bat. chass. Doucet, P. M. S. 15" région, au 3e tir. alg. Meignen, du 24» rég., au 91» rég. Peloni, du 1" zouaves, au centre de mobil. 133, à Montluço» Ruello, du 22° tir. alg., au 18' inf, Saumon, du lbS

au 126° Prat, du 134', au 27'

,Cavalerie. Les chefs d'esc, Abrial, état-maj. des troupes du Maroc, au 1" chass. d Afr. Géliy, du 19e driiir au 5" spahis tùn.

ArïttUie U colonel Mars, 402» rég., direct- du cours prat, de déf. contre aéronefs. pS Le licut.-W. Lafiitte-Rouzet, du 403°, au 402» rég. t Les chefs d'esc. Ducouk. ç?.t«Pô\. de rus. ijen. de,,U Ferté-Hauterive, au 355' règ. Martin-Ga.llevier de Mierry, missions, au 32- rég. Vallet, étât-mâj, trouves

du Maroc, au 17" rég.

Génie. Le colonel Deleau, minist. guerre, au rég. Les lieut.-cel. Miger, chef du génie à Paris-Sud, au u minist. guerre, secrét. gén. Jullien, chef section d'études, à la direct. mat. télégr. milit. Basset, sect techn. génie, est nommé prof. de sciences appliquées à l'Ecole

milit. du génie.

Les chefs de bat. Goupil, du 8- rég., nommé chef de la sect. d'études à la direct. de la télégr milit. à Paris.; Cosson, cheff. de Paris-Sud, est nommé chef du génie de Paris-Sud Braconnier, prof. à l'Etole milit, du génie aff. à la sect. techn. du génie Guyard, Ecole de liaison et de transm., au 8" rég. ~t!i

Intendance. Dupuy, int. miht. de cl. à Bastia, aff. au bureau rég. des pensions à Paris Quilichini, int. milit. adj. à Marseille, aff. à Bastia.

Service. de, santé. Les médecins comm. Rouquier, hôp. milit. de Strasbourg, à l'hôn milit. de Nancy Blondel, des troupes du Levant, à l'hospice mixte d Angoulêmê Guilmain, hôp. miht. de Rennes a thop milit. de Bordeaux Rey, pl.aee.de Paris, aff. au U' avïat • Bardon, région de Paris, an reg. etr. Cier hosp mixte de Besançon, à l'hôp. milit. de, Rennes,

Infanterie coloniale. Sont affectés,

Atemaror°pa?te;ie"h!rde bat.lles^ire, du 23° rég.,

serv. géographique de l'armée.

ser^ géographie desl'armée.debat Moreau, rapatrié

de Madagascar Elegoet, du 41° rég.

deA^4d.aSagr, !.»• bât. Sabiani, at, d'Indochine. Au 8» sénég., le chef de bat, Gubernatis, att. dAfr. ° AÏ'»l?ta£ col.,la lieut-col, Boulay att. de Madagas-

Au 21°,i,nf.. col.lerlieuL·col. B9illay, at! .de Madagas-

car les chefs de bat. Arnaud, att. d'Algérie Montan-

gei:and, at,t, d'Indoehïne.

^^AS^m^ de w^mmwmmM^

,e}}j-uA';¡ Jj',iétri, ra trié d'Ind\¥J;h!ne., "p. xn; ~,t;ï

^l^nV^cht/dë^ain/duh^è^

En Tunifieisé^ur métropaîe), le Ôhei-Hé^ PlrreS Uer, att. d'Indochine..

Du triomphe de Saint-Cyr a celui de la couleur

Toute la presse a signalé hier le très beau succès du traditionnel « Triomphe de Saint-Cyr » il convint aujourd'hui- d'ajouter que cette brillante réussite est due pour une bonne part a la véritable pléiade d'artistes qui exécutèrent les décors d'une revue où la finesse et la verve s'alliaient a l'humour. Voici ce qu'afficha un spirituel élève pour glorifier cette richesse de la couleur dans les décors Saint-Cyr

A Madame de Maintenon

Rendant grâce au Seigneur loin du bruit du canon, Vous n'aviez songé, d noble Maintenon,. Au destin réservé à notre douce école,

Vos filles n'écoutaient rien que votre parole, l.a fraîcheur de leur teint, l'éclat pur de lcurs yeux, Cheveux d'ébène ou d'or aux reflets merveilleux, Pouviez-vous donc trouver peinture plus jolie 2 Je réponds oui, madame et je me justifie. Vous n'avez pas çftwu famonarque actuel. Triomphant de la nuit, de votre Jézabel

Qui n'a pas son pareil, malgré son tout jeune âge, Pmr >réparer; dés-ians Hirrépàtable «mtragej-. < "̃.Wat" Stiç B, peintre vainq.uçur de l'ç.cier,,des ciments, transformant nos vieux murs en ces tableaux endrStic B, rot merveilleux, grâce à toi notre école [mants; Peut se parer ce soir d'une fraîche auréole. Convenez que janiais, ni'adame, en aucun' temps, Du Monarque Soleil, lès succès éclatants,

N'ont pas même approché, de Stick B, la victoire, Tenace avec éclat, voilà qui fait sa gloire.

RËLIUME8

Nous rappelons à nos lecteurs que nous sommes à leur entière disposition pour relier tous livre$ au tarif ci-dessous. Ces prix seront' augmentés au mois d'octobre.

1X-8 IX-4 4 ïï^l 1N^ ÎN-F

ECU CARRE RAISIN JESUS CARRE RAISIN JESUS Ij.i.ust. DESIGNATIONS S 15.95 18,5.11,5 20-13 22-14 24,5-16 6 27-17,5 23-22 32-24 35-27. 41,5-30 cms cms cms cms cms cms cms cms cms cms

1/2' toile •••̃ 7 15 720 890 10 65 15 70 17 95 21 23 65 26.. 31 7S bradel, pièce et fleurons 9 70 70 10 Il 25 25 12 85 17 35 18 05 20 90 90 25 30 •• 1/2 Saffi II». Il S "ÏI-1S ̃ iî-ïi 'IIS SU.SS 34 5 44 M

plat toile 4:: · ))25 1 t 60 13 15 515 765 21 25 25 25 30 36 15 45 95

tête or 13 75 14 45 16 75 19.. 2195 26 25 30 25 tête or do- long orné..t. 1875 1970 22 15' 2520 2890 36 15 42 52.. 5775 Coins basane 3 95 3 95 .4 25 4 65. 4 65 5 25 660 6 60 7-90. 1/2 bas., grain long, petit mors, t. j.,

dos orné romantique 14 70 15 40 17 25 20.. 22 50 27 50 33 75 40.. 42 50 Idem basane, petits coins 17 50 21.. 21 23 75 26 25 3125 38 75 45.. 48 75 1/2 chagrin, tr. j i. 12 85 13 40 15 75 18 40 21 27 50 30 35 34 80 43 40 50 plats toile 13 15 13 65 .16 15 18 75 2150 28 40 31 15 36 15 44 65 52 50 coins, tr. j 17 50 19 10 21 60 24 25. 27 50 34 10 37 50 44 52 50 ,65 65 plats toile, 'Ir. rouges. ,i.: .•• 17 15 19 25 22 ̃ 25.. 28 40 34 75 ̃̃

i plats toile, tr. or.. .17 75 .20,25.. L 23, 26 25 25 29,70 .38:15, «. S' < ̃̃••-••

->J'.tli ̃'̃ 'poli, tète or T7 23 2) 18 50 21' SOI ~01 "24.. 26*50' 3815 15 43 90 53 40 ~1~. '-l.-a'( n ̃- *P°U' coins et. tête ou. '22 15 OW 75' *,>'JWb( à 3J-'25>' \)«.i33>95; •j-<*O..?S(: :< 461.80'. 64 25 25 ;65 65" ;V U

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1/2 métis, tête or, dos orné .V. 2215 "2625 25 '30, 3350 50 3815 15 5190 90 5865 65 -7025 8540 ,i 1/2 chagrin, poli, coins, (. or, d. :orn.

du ï/2 métis, coins, tête or, d. orn. 29 65 32 50 38 75 42 65 46 90 60 65 67 50 80 97 50 1/2 veau, tête or, dos orné 31 35 3935 43 90 4930 59 40 76 15 82 35 94 80 124 90 coins, tranches or, d,. orn. 42 55 52 65 60 35 66 05 71 55 94 80 113 40 119 90 152 55 317 25 1/2 maroquin, tête or 51 30 62 10 67 50 81 105 V0 121-50 135.. ',82 25 243.. 357 75 coins, tranche or 63 45 45 76 95 95 81 97 20 114 75 75 141 75 162 209 25 25 270, Dos orné, maroquin soigné 1359 13 50 18 90 18 90 20 25 27.. ,33 75 40 50 1J475 Pleine" basane, teto or 28 35 35 50 42 55, 4 70 56 70 57 40 7153 85 75 99 90 35735 riein chagrin, 2 fils or sur. plats 136 65 120 85 14175 156 60 178 20 199 80 226 80 270.. ,31163 357 35 Plein maroquin amateur s., 135.. 14175 17145 194 40 229 50 290 25 330 75 445 50 Plein veau amateur 86 125 55 141 75 171 45 194 40 220 05 251 10 341 55 432 'j' Fleurons. b>40 ..40 1 ..40 ..55 ..55 ..70 ..70 95 135 •' Pièce, titre -.t=; 40 55 55 55 •. •• •• Dates, initiales, queue 70 «i V.

derait maintenant une Vie de Cicéron, Mais, pour un projet de cette ampleur, pour une biographie si -capitale, il lui fallait une prodigieuse abondance <le; matériaux et un effort persévérant. ̃̃ '-̃' OrT Clementino touchait; au milieu de sa carrière. En septembre 1788, le merveilleux jeune homme de Rovereto approchait de sa trente-quatrième année. Bonté divine, que le temps passe vite D'ici à quelques mois, Clementino serait de ces cuistres racornis, sans âge, que la nature exclut avec horreur de ses plaisirs et de ses fêtes. Etait-ce donc pour cela qu'il avait toujours refusé de prendre femme, peiné et médité dans l'isolement des bibliothèques ? Hélas comment faire illusion aux autres, quand on se juge soi-même avec si peu de complaisance ?.

A travers toute la nuit du 24 au 25 septembre, cette angoisse le tourm.e,nta. Il se, pressait Ja, tète entre les mains. Tantôt il buvait un doigt de Marsaki puur se remonter, et tantôt, fermant les yeux, il essayait de réfléchir.

Mais à la longue, vaincu par la fatigue, il fit un rêve.

Dans une pièce extraordinairement haute et spacieuse, réfectoire de couvent ou salle d'hôpital, il ne savait au juste, des malades de tout âge. et de tout sexe, confondus avec une foule en guenilles, s'empressaient autour d'un homme à la mine imposante.

Tous se lamentaient en chœur tous lui tendaient les bras. Mais lui, le regard fixe, aussi calme qu'un dieu, les examinait à tour de rôle. Ensuite, contractant les sourcils et les paupières pour un effort intense, il redescendait en lui-mênie ainsi qu'un plongeur au fond des eaux. S'étant recueilli un moment, il sortait de la pièce en compagnie de son domestique, puis rentrait aussitôt avec des pilules, des pastilles, des pots d'onguents, des sachets, des fioles d'élixirs qu'il distribuait aux patients lui-même. A chacun, il. répétait mot pour mot ce qui venait d'être débité dans un pêle-mêle as-

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DAMES

Problème n° 102

Par M. Paul CHARLES NOIRS

BLANCS .1..

Les Blancs jouent et gagnent. Solution du problème n» 100 (Marcel Bonnabd)

Blarics 29.23, 39.33, 41 32, 49.43, 45 1* fagn, Noirs 28:19, 30:37, 27:29, 21:40. ̃ ,i "Solutions justes' I6

1 "1 "1 .i'~ ¡. ¡' < y i"f·

>IMï A. Jtaure.ntj à Rosny-sbus-Boi^; Ad. Abadje, à Paris; Foucault père et fils, à Paris; Louis Quin, au Mesnil-Bacley (Calvados) Luizard, adjudantchef, à Paris; Firmin Laglaize, à Paris; Maurice Vanmarcke, à Mouseron (Belgique). Peusthè».

t <'11

sourdissant d'implorations, et chacun s'en rétournait chez soi, tranquille, assuré de guérir s'il obéissait aux prescriptions de l'ange tutélaire. Au cours de ses audiences, cet envoyé du Ciel apparaissait d'une stature plus qu'humaine. A dire vrai, il était bas sur jambes, il prenait même du ventre. Mais sa physionomie, admirable d'éloquence, se transfigurait sous l'influx de l'enthousiasme'. Les traits se modelaient alors sur un type sublime. Nul secret ne semblait pouvoir échapper à ses prunelles de feu elles pénétraient le fond des âmes. En présence de certains visiteurs, il devinait sur-le-champ les sursauts, les révoltes deuloureuses de leur pudeur. Il entrait alors par honte dans les moindres détails du régime, ajoutant pour le vin, pour le bouillon, pour le> poulet, quelques pièces d'or à ses drogues,, de, quoi les rendre plus efficaces, et toujours avec tant dé délicatesse que ses bienfaits n'avaient point l'air d'-aumôhes. ̃

Aussi, de quelles louanges n'était-il pas entouré Il héberge des malades pendant des mois et les admet à sa table.

Sans aucune rétribution.

Oui-da, janiais il n'accepte d'honoraires; Quand on l'oblige de recevoir un cadeau, .il riposte sur-le-champ par un présent plus magnifique Dimanche dernier, la pluie tombait à verse, il portait un bel habit brodé, et ne comptait point sortir. Mais on vint l'appeler pour une vieille mehi- diante qui se mourait de fièvre. Eh bien le voilà parti aussitôt sous le déluge, à toutes jambes, sans prendre seulement la peine de demander sa redin-> gote. ̃ En revanche, comme il malmène les curieux et les oisifs Quelle mortification pour ces riches et puissants seigneurs, princes, ducs, maréchaux ou cardinaux, qui n'ont jamais été à pareille école !.H Constantin Photiadès.

(A suivre.)

Copright by Librairie Plon, 1931.


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Défense de la Langue française

1 l" C'EST DONNÉ

Bouvard et Pécuchet eurent un beau jour, à ru^ftisson, le sentiment qu'il leur manquar|:un objet mobilier, indispensable, mais quel objet ? ni Punsoi l!au,tre n'aurait su le dire; quand soudain, Bouvard, qui dépouillait leur commun courrier, s'écria « J'y suis » Et il fit voir à Pécïichet une circulaire, moitié imprimée, moitié tapée, de « l'Office général d'Informations politiques économiques et sociales pour la France, !es colonies, protectorats, pays sous mandat, service de la carte officielle de la représentation nationale. Chambre des députés ». Je ne m'en tirerai que par une anacoluthe. La circulaire commençait par cette phrase « Monsieur, Dans le bùt (naturellement) de favoriser la documentation politique individuelle des citoyens par l'image, nous venons d'éditer une grande carte de France dont la notice ci-jointe vous fournira toutes les caractéristiques. » Ce style grandiose fit une si fbrte impression 'sur Pécuchet ainsi que sur Bouvard qu'ils sentirent d'abord qu'ils ne résisteraient pas à la tentation de se procurer cette carte, afin de se documenter politiquement par l'image, individuellement et toutefois simultanément. Cependant, Pécuchet, qui avait de la raison pour deux, fit cette restriction par manière d'acquit Pourvu que cela ne passe pas nos moyens ». Mais un post-scriptum, au bas de la jpiajje,- les rassura « Notre carte officielle, de la (Représentation' Nationale, dont l'exclusivité é (naturellement) dont l'exclusivité de vente (naturellement encore) nous est réservée, est livrée au prix imposé de frs. 50 l'unité, domicile Paris, ou franco toutes gares, province. > Cinquante francs, dit Bouvard, cela ne fait toujours que vingt-cinq francs chaque. Chacun, corrigea Pécuchet;

Tous deux étaient déjà résolus. Leur résolution cependant fut un peu ébranlée par la lecture de la seconde phrase, ainsi conçxie En vous rendant acquéreur de cette carte dont le caractère novatoire ne. manquera pas de vous frapper et en nous aidant à la propager, vous accomplirez une œuvre utile à l'intérêt général du Pays. Certes Pécuchet, ainsi que Bouvard, sentait bien quelle énorme différence il y a entre « se porter acquéreur » d'une carte et en faire tout bonnement l'emplette, et que la première action est hautement honorable pour un citoyen conscient, au lieu que la seconde est d'une misérable banalité mais le rédacteur de la circulaire avait fait une grande maladresse, de leur déclarer à quoi bon ? qu'en achetant ladite carte ils accompliraient une œuvre utile à l'intérêt général du Pays ? «Est-ce bien sur'1?"» ̃'se* ^demandaient avec diiquîétude Pécuchet" 'et- Bouvard; Ils étaient $mqrés ce n'est pas aussi relevé que d'être ^eijGat, mais souvent cela revient au même. Ce qui les alarmait surtout, c'était ce mot nova- toi$gï qu'ils lisaient, pour la première fois et dont le sens leur échappait.

N'est-ce pas une inconvenance ? dit Pécuchet, en rougissant.

Je ne crois pas, répondit Bouvard, plus honteux encore d'être si mal informé. Ils hésitaient à chercher novatoire dans le dictionaire, jugeant peu conforme à la dignité tfe leur'àgé d'avoir de ces curiosités de collégiens mais comme le jour n'était pas plus pur que le fond de leur cœur, et qu'eux-mêmes ils M'en pouvaient pas douter, enfin ils se décidèrent. Ils ne possédaient point le Littré, mais ils s'étaient «portés acquéreurs», naguère, de l'Abrégé. Ils y cherchèrent, en tremblant un peu, le mot, et furent presque soulagés de n'en point trouver trace. Ils trouvèrent, çn revanche, novation, avec cette définition qui' iîe les éclaira point « En jurispr. Mq«ïe i d'éteindre une ancienne obligation en changeant le titre, le créancier ou le. débiteur »., Cette noyation-là,, dit Bouvard^ ne peut; être celle qui donne sua caractère movatoiré k\ une cqirte de géographie.

Evidemment dit Pécuchet. lis trouvèrent novateur, novatrice, substantif masculin et féminin, « celui, celle qui innove », et adjectif, « un esprit novateur ».

C'est plutôt quelque chose comme cela, dit Bouvard. Cependant, supposé que la personne gui^npus a fait l'honneur de nous écrire ait, par inadvertance, confondu novateur et novatoire, elle s'est écartée de la définition que propose Litt*é en appliquant cette épithète à une carte ,de,géographie. C'est celui qui l'a dressée qui est un novateur, et elle ne saurait avoir un caractère novateur ou novatoire, mais seulement un 'càtadtère de nouveauté. Pécuchet fut du même avis; toutefois, comme il était plus ingénu que Bouvard, il ne pouvait concevoir qu'un homme doué de bon sens, voulant écrire qu'une carte a un caractère nouveau, écrivit qu'elle a un caractère novatoire. Bouvard et Pécuchet prirent le parti de 's'adresser à M. Lancelot et de lui demander ce qu'il en pensait. C'est unsi que j'ai eu la bonne fortune de recevoir la circulaire dont je viens dé Citer un extrait.'et là notice jointe, qu'il fau^aiiPïçitëJif tout entjtëre, car, elle est encore plus ridicule que la lettre d'envoi. Mais je, dois me l'interdire, pour deux raisons.

a première est que je ferais scrupule de transcrire un texte qui n'est pas de moi (grâce à Dieu !) et de raccourcir d'autant ma copie la seconde est que les deux documents que Bou^fjfjiét Pécuchet ont bien voulu me communiqUer sont des réclames. Je -ne me soucie pas ^d'être poursuivi devant les tribunaux pour avoir nui au petit commerce de l'Office, etc. Cela ie'fiaît d'ailleurs bien injuste car j'engage, tout au contraire, mes lecteurs à l'acheter, cette carte,: si l'on doit par-dessus le marché les gratifier de la circulaire et de la notice. Je leur promets qu'ils ne regretteront pas leurs cinquante francs.

̃ Lancelot.

LES DEUX FONDATIONS DE BUENO^AJRES

Sainte-Marie-du-Bon-Air (1), nom de caravelle, de caravelle fortunée avec sa voilure qui se gonfle au soleil blanche sous le vent, blonde contre le vent, la Vierge peinte sur la toile. Bonace. Et pourtant, cette fois, l'augure du nom ne servit à rien. On ne pouvait plus mal débuter. Aucune autre capitale d'Amérique n'eût des commencements aussi désastreux, aussi misérables.

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Ici, la terre se défendit avec un acharnement unique. Les naturels ne se laissèrent pas, comme ailleurs, intimider par la nouveauté du cheval (vocation mystérieuse), ni par le tonnerre de la foudre. Ils employaient une arme terrible la boule au lancer (2). En outre, les tigres s'approchaient jusqu'au bord du fossé, jusqu'à la palissade, toutes les nuits.

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Ce pays, qui devait être un jour un immense pâturage, finit par repousser les premiers conquérants avec le fléau de la faim. Sauf quelques perdrix, qui ne tardèrent pas à s'éloigner épouvantées par les détonations de la scandaleuse arquebuse, il n'y avait rien à se mettre sous la dent dans tous les environs plaine hirsute, herbe jaune et dure, terre cendreuse.

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Qui sait si la sensibilité future, plus avide d'expression que d'éclat, ne finira point un jour par trouver plus de beauté à ce tableau d'une disgrâce. quichottesque, avec son fond de.plajne' sauvage, qu'aux aventures splendides du* Pérou- et du Mexique au début de la conquête. ?v Don Pedro de Mendoza

Tout au moins une saveur plus pénétrante, épice de déception. Saveur cervantine, poivre de «Insula». Jamais ne vint d'Espagne expédition plus brillante. Le chef, un Mendoza, don Pedro de Mendoza, gentilhomme de l'empereur, soldat d'Italie, courtisan dissolu et magnifique. Profusion de costumes et de bijoux. Beaucoup d'argent. On le prétendait enrichi lors du sac de Rome par les trésors des cardinaux et des basiliques. Ses coffres sacrilèges sentent l'encens. Au moment de piller, l'on voit grossir sa main, chante le poète médisant. Il n'y a pas à s'étonner. A cette époque, le sac était le moyen le plus honorable de faire fortune, tout au moins pour un noble. En effet, rien n'était plus différent du patient travail manuel, qui, comme on le sait, entraînait l'infamie.

Mendoza était accompagné, de trente-deux majorataires. Il fallut en "refuser beaucoup, faute de place sur les bateaux. Cette fois, on devait entrer par le Rio de la Plata et; en re-

montant t'oujpurs Ië. 'çoiira'fitV'1' arriver, >ftil&

doute, au Pacifique. Ce serait comme si on jetait le filet dans une rner4der,friehesses.' Les capitulations disaient « Que tous les trésors à gagner fussent les métaux, les pierres précieuses ou autres objets et bijoux. », «.que en cas où l'on conquerrait quelque empire opulent. », ne dirait-on pas un discours de Don Quichotte à son écuyer ?

L'emplacement

Le « Paseo Colon », au Sud, puis l'avenue de l'Amiral Brown. Sur cette avenue, un peu avant d'arriver à la Vuelta de Rocha, entre les rues Mendoza, Palos et Lamadrid, se trouve, d'après Groussac, l'endroit de la fondation. Sur la rive gauche du Riachuelo de los Navios, « une demilieue au-dessus de l'embouchure », dit Diaz de Guzman. C'est donc là que se trouverait exactement, d'accord avec les chroniques, le premier pâté de maisons, la «' pomme » (3) originelle. Ville péché.

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C'est à cause de ce ruisseau que l'on ne choisit pas un autre endroit. C'était le seul refuge possible pour les caravelles. Père mythologique' de la ville. Les anciens Romains l'auraient représenté sous la 'forme d'un dieu à barbe de fleuve, incliné sur une urne. Gomme le Tibre.

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Nous avons fait notre excursion une aprèsmidi propice du mois d'octobre. Après-midi hu-

(1) Buenos-Aires doit son nom à une image célèbre de « Notre-Dame du Bon Vent », « Santa-Maria del Buen Aire r qui existe encore à Séville.

(2) Boule de pierre au bout d'une corde de cuir. (3) « Manzana veut dire à la fois pomme et pâté de maisons.

CHOSES ET GENS DE LETTRES

Vers et Sons

On sait ou, plus exactement, on sait peu que, de ses premiers débuts comme chanteuse d'opéra-comique, Mme Desbordes-Valmore garda toujours le goût de la musique et l'instinct du rythme.

Dans une lettre à Sainte-Beuve, elle conte: «X vingt,,ans, /des peines profondes m'obligèrent de renoncer au chant. Mais la musique roulait dans ma tête malade et une mesure toujours égale arrangeait mes idées, à l'insu de ma réflexion. Je fus forcée de les écrire pour me délivrer de ce frappement fiévreux et l'on me dit que c'était une élégie ̃ (Le Pressenti'- ment). Par la suite, le "plus souvent, ses poèmes naquirent de même, chantés en elle avant d'être écrits. Puis, une fois au point, elle aimait les dire en s'accompagnant de cette guitare que possède aujourd'hui l'heureux M. Lucien Descaves.

S'inspirant de ces traits, M. Boyer d'Agen vient d'avoir l'excellente idée de réunir en Un élégant volume les meilleures romances de Mme

mide et rouge. Brouillards. Pourpres. Les navires, décapés, semblaient peints de feu. Rêver, dans ceT,endroit Un garage qui va d'une rue, à l'autre, des boutiques de coiffeurs, des bistrots, des accordéons de marins, de petites portes suspect.ës^ifeûle touche de lyrisme des; Génois à. boucles, 4 oreilles.

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Plus loin, Un iinmejise pont de fer qui sert de transbordeur, entre la Boca et Avellaneda. Les gens vont et viennent d'une rive à l'autre, suspendus à cette grande armature aérienne. Sur une des gravures que composa Hulsius pour l'ouvrage de Schmidel, on voit, à cette même place, la potence rectangulaire. Trois condamnés y sont suspendus. On aperçoit aussi, en bas, les soldats faméliques qui, d'après l'auteur, leur coupèrent les cuisses.

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Effaçons le présent. Par instants, reparaît la palissade et le mur de terre. Tout d'abord se dresse, au-dessus des autres, la cabane de l'Adelantado. Qu'elle est basse, cette rive Presque nulle, avec cette tristesse indéfinissable que, n'importe où, surtout à cette heure, prête à l'eau l'ombre sourcilleuse des joncs.

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1536. Fin d'a.utomne. Trois heures de l'aprèsmidi. Le vent du nord crie dans les volets et met dans l'intérieur, de la .,cabane le. froid du"dés8rtiuiDa&s un^edin, sur 'le'isol ffcteVre fiatttfe,Uniit sonipf^ë^ç, un liï'iïqré', àv'é'é' .;sé^ hautë's "cplpnnès. 'Sùp^^fii'el'dë ïïf de brocatelle. rouge les armes deà/Mendoza Ave Maria. ~Lk- est don Pedro, les df&pStirés jusqu'au menton, pâle comme un îno^t. Il a la tête bandée. Ses forces diminuent, ses souffrances sont sans cesse plus tenaces et^plus cruelles. Il y a longtemps qu'il garde le" lit. Il souffre d'un mal que les Français appellent « le mal de Naples », et les Napolitains «le mal français ». Barco de Centenera, toujours médisant, dit dans La Argentina que l'Adelailtado mourut « de cette maladie qui a le nom gaulois ».

Portant soudain la main à ses genoux, et avec une grimace burlesque, il s'écrie en gémissant, selon sa coutume « Par les plaies du Christ ». Il en a une de plus que NotreSeigneur. Quatre à la tête, une autre à la jambe et, à la main droite, une sixième, « qui l'empêche d'écrire ».

Le frère- de sainte Thérèse --=

Près du lifi a|j$s^urvUn; tabouret, un jeune homme de vingt-cinq ans œil et bec d'aigle. Il s'appelle RodrigOnde. Cepeda, fils d'Alonzo Sanchez de Cepeda 4t de Beatriz d'Ahumada. Il est natif d'Avila, tfàHs la Vieille-Castille. II atterictque: Lle^' génïîgs1éjai'|nits cessent pôiûif jç'p'n|iijuer. Ja;, conversation»!, jiï y en a pour un mo* ment. Si, du moins, Sa fenêtre donnait sur le midi ou sur le levant Il pourrait regarder le Riachuelo, lesJjbateaùiX. ̃̃̃̃̃

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Il ne se passe pas de jour que Rc-Irigo ne se souvienne de sa sœur Thérèse. Elle le regardait d'une manière si étrange lorsqu'ils se séparèrent. Elle le préférait à tous ses autres frères. « .C'était celui que j'aimais le mieux!» Ils jouaient ensemble quand ils étaient petits, s'amusaient à bâtir des ermitages dans le'jardinet de la maison natale. Ils voulaient être des saints, ils voulaient être des martyrs. Un beau matin, ils s'échappèrent par la porte d'Antonio Vela. Elle avait sept ans, lui onze. On partait pour l'Afrique. Nous avions décidé de nous en aller au pays des Maures, en demandant, pour l'amour- de Dieu, que là-bas on nous coupât la tête.» Un parent les rencontra de l'autre côté de PAdajà et les ramena en toute hâte. Déjà leur mère, craignant qu'ils ne se fussent noyés dans le' .puits du patio, en remuait l'eau avec ûjjL, tfeâton.

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(jiiels yeux ëtr^li^'s que cèijx de Thérèse Mêine en plein jour, ij y avait en eux un mystère d'autre mpnd,ê^ des flammes de ténèbres,, comme lorsqu'on regarde du dehors à l'intérieur d'une église, un autel allumé. Rodrigo les voit toujours devant lui. Surtout la nuit, en contemplant les constellations, ces constellations qui sont tellement plus belles que celles d'Espagne et ce ne sont plus des yeux corporels, mais une ardeur diffuse et vigilante. Des prunelles d'éternité. Que voulaient-ils donc lui dire ?. Est-ce que cette folie d'enfants ?. Alors, des Indiens, et non pas des Maures.

Valmore en y joignant de gracieux poèmes sur t les lieux où elle habita, et en y ajoutant la musique que composa, pour ces romances, Mme Pauline Duchambge,: l'amie la plus chère. et la plus intime de la poétesse.

Voilà un petit album qui, non seulement, cet été dans les châteaux;, et cet hiver dans les salons,, fournira maints morceaux de choix aux amateurs de chansons anciennes, mais qui, en outre, pourra beaûcpup pour la diffusion de l'auteur des PZeui;$«; .««>• y r ,•̃-̃,̃. ,;<:

̃•' son ,.i: ̃-̃'•̃' ̃ ̃̃'

II y a, en effet, nom^e de gens qui, sans être réfractaires à la poésie, ont besoin, pour la bien goûter, de Tâidg^ musicale. Combien de personnes ignoreraient je Soir, de Lamartine, sans la célèbre mélodie- de Gounod ? Et faut-il rappeler tout ce,, qijèf firent; pour la divulgation de Verlaine, dans, vies milieux, mondains, Fauré, Debussy, Reynaldô Hahn ? Esj>érons donc que les compositions de Mme Duchambge rendront à Marceline le même service, et qu'après, avoir entendu au piano quel- ques-uns de ses poèmes, bien des auditeurs voudront les relire en volume, puis passeront de là .progressivement à toute l'œuvre de la grande poétesse.

Fernand Vanijérem.

"'̃i> Lé spectre ̃̃ ,'̃

« C'est passé C'est passé », balbutie enfin l'Adelantado. La conversation -repren"di: Don Pedro veut savoir par le menu boniment 'les choses sont arrivées. Il lui fait fermer ;îà; porte. Corpus Cliristi et justement en ce jour sacré l Il lui commande de raconter encore une fois la mort de son frère don Diego, la mort de .ses chers neveux les Benavides, celle de Pedro Lujan, que l'on trouva sans vie au bord d'une rivière, et celle de tant d'autres seigneurs, massacrés par les Indiens.

Tout à coup, le vent résonne avec une voix si humaine que don Pedro, mi-plaisantant, misérieux, se demande

Et ça, est-ce l'air ?

Rodrigo hoche la tête, en signe d'assentiment.

Mais, n'est-ce pas ainsi que hurlent les sauvages, quand ils avancent en masse ? ,? Votre Seigneurie sait bien qu'ici tout est féroce» même l'air.

C'est vrai. Et comme il est mauvais pour ma maladie. On dirait qu'il me pourrit les os. Il recommence à gémir, à porter la main à sa jambe mais, ensuite, comme s'il ne voulait plus penser qu'au désastre récent, il s'écrie Ah malheureux Osorio Comme tu nous manques, à moi et à tous Et cet Estramadurien, ami de Pizarro, ne nous disait-il pas làbas, à Séville, que les Indiens fuyaient comme des, biches sitôt :qù'on mettait devant, eux un eïfevaî avec son cavalier et qu*ûin'ileuf"entByait' quelques' pelotes: d'arquebuse '???.; .• f™^ Ce devrait être ailleurs. CaF p'o'uf cb]ux de' cette nation, au lieu d'avoir peur du cheval, ils nous l'attrapent avec un instrument de boules de pierre dont ils se servent pour chasser le chameau.

-j– Le chameau ?. Il y en a donc par ici ? Je n'en ai vu que de loin. Mais il y en a. Seulement, ils sont plus petits, sans bosse, et très rapides (1).

L'Adelantado vient de se redresser à demi sur le lit, s'appuyant des deux mains en arrière contre l'oreiller. Soudain, d'une voix brisée et frénétique d'homme qui n'a plus du tout le cerveau en ordre, il crie ̃ Le chameau, c'est moi, Cepeda, et avec une grosse bosse 1

Il ne parle plus. Il n'a plus maintenant qu'une e' main sur île traversin, tandis qu'il agite l'autre en l'air. Il fait toujours ce geste quand lui apparaît le spectre. ̃̃̃- Osorio' ̃••>̃ -̃>>'̃"̃̃̃' -• •̃

Ce n'est pas il l'a dit lui-même un spectre sombre et tout debout, une espèce de fumée, comme tous les spectres c'est un spectre clair, massif, avec de beaux habits qui reluisent au soleil, et.toujour1s.;éJfeïid1uj de son long sur le sablç.de cette baie merveilleufee du Brésil.. H porte son fameux justaucorps' brodé, ̃ son -pourpoint et ses hauts-de-Cfr&W&sW'de satin blanc. Osorio' adorait la vie, 'itfxeV'îâ' gloire, l'amour. Caroline et Elvire le pleurent encore. Il a deux blessures à la gorge, quatre au flanc. Et avec quelle courtoisie le malheureux salua-t-il, quelques instants auparavant, en ôtant son bonnet Don Pedro se revoit lui-même, assis dans son fauteuil, sur le bord de l'eau. « Qu'il meure à coups de poignard, jusqu'à ce que l'âme lui sorte du corps » N'est-ce point là ce qu'il a dit ?. Oui, Mais ce sont les autres ce sont ces juifs, avec leurs mensonges, qui ont tant fait que, trompé par eux, il a ordonné son assassinat. Tout à l'heure, il lui a semblé entendre encore le cri d'Osorio « Confession confession » Oh comme ça s'est accroché à son oreille Il a beau agiter la main dans l'air, il porte ça dans la cervelle et ça éclate, tout à coup, quand on s'y attend le moins.

Cela fait plaisir de penser qu'un frère de sainte Thérèse, et justement le préféré, a pris part à la fondation de Buenos- Aires. Donc elle aussi, en quelque sorte,, y a pris part. Nous ne sommes pas là seulement où est notre corps. On- vit parfois et l'on agit avec les âmes liées à i}a, nôtre par union d'amour. A ce moment, laijsainte se trouvait à Castellahos J de >Ia vGa-» iiâda,irès triste, et malade. Eflej: devait >plus; que jamais penser à son frère, "le suiVre de loin par le pressentiment.

Rodrigo, en effet, mourut peu après. II était sorti de Buenà Esperanza avec Ayolas, le 14 juin de cette même année. Les Payaguas le tuèrent sur le bord du Pilcomayo, on ne sait exactement où ni comment. r' (A suivre) Enrique Làrreta. (Traduit par Francis de Miomandre)

(1) Le guanaco dont la tête ressemble à celle du chameau.

COURRIER DES ARTS

Les archives du Musée Condé

La bibliothèque du Musée Condé, situé au château de Chantilly, est, ainsi que les archives de ce musée, à la disposition des écrivains, historiens, journalistes qui désirent effectuer des recherches et travailler sur' place.

La bibliothèque renferme environ 14,000 volumes ou manuscrits anciens et 25.000 volumes modernes. Les archives se composent de 1,000 cartons de titres, 2,000 registres, 600 recueils de'letT très autographes. Ces dépôts sont accessibles,aux travailleurs, sur demande. écrite adressée à M. Henri Malo,, conservateur adjoint du musée. -,> La Suisse rénove ses églises

Le Conseil fédéral vient de voter d'importantes subventions pour permettre la restauration de diverses églises. Parmi celles-ci figurent l'admirable cathédrale gothique de Fribourg, qui date de 1283, et dont la tour et le choeur ont été construits au dix-septième siècle; l'église de Payerne, bâtie au dixième siècle par, les moines de l'abbaye de Cluny, et l'église de Luzein, près de Landquart, qui est un monument de la fin du quinzième siècle: très remarquable. Instruction publique

Par arrêté M. Salomon Reinach, membre de l'Académie des Inscriptions et Bellès-Lettres est nommé membre du Conseil Supérieur des Beaux-Arts, en remplacement de M. Pottier. ;>

VISITES ET PROMENADES

UN A UT O GRAPHE DE FRANÇOIS Ier

'j~

{ _ParJACQÛES PATIN

II figure sur une bible rarissime appartenant à la collection de Mlle L. Lucie, et l'érainent professeur à l'Institut catholique, M. Adhémar d'Alès, doyen de la Faculté de théologie, en a fait, le 7 mai dernier, l'objet d'une communication en Sorbonne, devant l'Association pour l'encouragement des études grecques, puis lui a consacré un savant article dans la revue Etudes au moment où se célébrait précisément le quatrième centenaire du Collège de France. A lui seul, l'ouvrage constituerait déjà un véritable joyau de bibliophilie, car la typographie en est rehaussée d'enluminures à la main, pour les majuscules, œuvre d'un art délicat mais les lignes manuscrites de François I" lui ajoutent une valeur historique inestimable et c'est ce qu'a montré M. d'Alès dans ces pages dont nous nous bornerons d'abord à reprendre les grandes lignes.

Cinq exemplaires seulement subsistent de cette bible latine in-4°, imprimée à Anvers en 1537 par Jean Steelsius un d'eux, qui fut acquis autrefois par l'illustre- bibliste Vercellone, après avoir appartenu à la Chartreuse de Cologne, est entré depuis peu d'années à la Bibliothèque vaticane, un autre est au British Muséum, un troisième à Munich, un à la Bibjj fffif^qm rqyaig^de Bruxelles, le cinquième, es celui, qui nojiis occupe. (, -i «i< î!r:â,a A la première page, entre le titre et la signature du typographe, quelques mots latins, tracés d'une large écriture et disposés sur quatre lignes, s'intercalent. La première ligne a été soigneusement raturée et elle est devenue presque illisible. « Pour lui arracher son secret, nôu* apprend M. d'Alès, il a fallu recourir aux rayons ultra-violets. Le service râdiologique de, l|hôpital Lariboisière s'en est mêlé'; le service radiologique de l?identité judiciaire également. Ces efforts réunis ont permis d'arriver à une lecture certaine. » Voici la teneur de l'inscription ̃;=.̃ Suin -Franbiscus Rex: Arrtiquus

̃̃̃• nec muto

Spartam orna '.•̃• -purum et securum.

Ces quatre lignes ont été minutieusement examinées par des érudit comme Mgr, Odelih^ M. le pasteur Pannier, conservateur de, la bibliothèque du Protestantisme français, docteur ès lettres et en théologie M. Lebègue, de l'Institut, directeur d'études honoraire à l'Ecole des* hautes études, ancien chef des travaux de paléographie M. Alphonse Dain, professeur de paléographie à l'Ecole des hautes études M.« Albert Isnard, professeur de paléographie à ï'ïnstitùt catholique M, E. de Rosanbô, archiviste paléographe, expert en écritures près le Tribunal de la Seine. Tous ont été d'accord àj reconnaître que ces lignes ne pouvaient émaner que de la main de François 1".

Cependant, dès la première ligne, l'Avis ail lecteur, placé en tête du volume, nous révèle l'éditeur responsable Robert Estienne. « Cette constatation, remarque M. d'Alès, ne laisse pas d'étonner un peu, et soulève une question. Pourquoi Robert Estienne, qui disposait de presses excellentes, qui avait publié à Paris, en 1532, une bible in-folio, en 1534 une bible in-8 corrigeant sur certains points le texte de la précédente, qui devait publier en 1540 une autre bible in-folio, s'avisa-t-il, en 1537, de recourir aux presses anversoises de Steelsïùs 3 C'est que Robert Estienne, à cette époque, se bornait encore à flirter avec la Réforme, à laquelle il finit par se donner avant sa mort/ survenue à Genève en 1559, tandis que Steelsius y avait déjà pleinement adhéré. Les bibles qu'il publia lui-même en témoignent et celle de 1537, qui appartient, elle aussi, à une tendance nettement protestante, est peut-être précisément celle que condamna en 1540 la Faculté 'théologique de Louvain, aux ordres de Charles-Quint. Dèç lors, on, s'explique la collaboration des de.ux, .éditeurs..Robert Estienne, qui n'osa pas mettre cette bible 'sous presse en France, en fournit le papier et y apposa son nom. « Le papier, avec filigrane représentant un pot à anse, rempli de fleurs, porte en lui-même son extrait de naissance il fut fabriqué par les moulins de Saint-Denis en 1537, l'année même où devait paraître la bible dé Steelsius. » Le fait que le nom de Robert Estienne fut effacé par la suite sur l'exemplaire de la Vaticane, de même que fut raturé sur le nôtre le nom de François I", renforce cette hypothèse.

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Reste à découvrir le sens exact d'une inscription assez énigmatique. Les deux premières, lignes tracées par François Ier sur l'exemplaire parisien, écrit M. d'Alès, peuvent se traduire « Je suis un vieux roi, ennemi du changement. » Et le savant commentateur ajoute « Ce n'était pas la notification d'une disgrâce «nais c'était un avertissement et une invitation à se garder des nouveautés à la mode. François I" aimait trop les lettres pour vouloir décourager l'industrieux typographe on sait qu'il visitait volontiers les ateliers de Robert Estienne avec sa sœur Marguerite de Navarre mais il ne partageait pas les goûts aventureux de cette princesse en matière religieuse, et la Réforme, qui 'sapait l'antique foi, lui sembla toujours une menace pour son trône. Robert Estienne dut l'apprendre à ses dépens, quand son hommage d'éditeur lui revint avec l'apostille royale.

» D'ailleurs, le,roi sut mettre le baume sur la plaie le titre de typographe royal, conféré à Estienne en To39, fut le gage d'une faveur qui ne se démentait pas. Mais le sens de ses deux premières lignes ne présente rien de douteux c'est un ferme avertissement. »

Les deux dernières lignent posent un problème d'interprétation autrement difficile, mais dont M. Adhémar d'Alès a trouvé la solution dans un fragment d'une pièce perdue d'Euripide le Telèphe, conservé par Stobée. Un personnage dit à son interlocuteur « Tu p^>


sèdes Sparte, orne-la. Moi, je me charge de Mycènes. Chacun chez soi. »

L'expression « Orne Sparte » devint populaire dans l'antiquité grecque pour dire «Vivez content de votre sort » ou « Ne forcez pas votre talent. »

Mais avant que fût fixée la forme courante de ce dicton, la ville de Mycène avait été oubliée dans la citation.

En outre, à cause d'une synonymie, l'usage substitua à la longue au nom propre Sparte celui d'un objet commun.

Le mot spartè, en effet, désigne dans là botanique grecque une plante fibreuse soit le genêé, soit l'alfa. Mais, par une double extension, il signifie aussi le cordeau, la chaîne d'arpenteur fabriquée avec cette plante, et même le domaine que l'on a mesuré avec ce cordeau. De telle sorte que le dicton peut s'entendre ainsi « Tu as ton domaine, cultive-le, sans entreprendre sur celui d'autrui. >

En pleine guerre du Péloponèse, note encore M. d'Alès, ce double sens du mot sparte a pernû à Aristophane, dans les Oiseaux, un jeu de mots. Deux citoyens d'Athènes parlent de fonder une ville. Pisthétaire propose « Si de ce grand nom emprunté à Lacédémone, nous l'appelions Sparte ? » Bvelpide proteste « Par Héraclès Je mettrais du sparte à ma ville Pas même à mon chàlit, ah non, quand je n'aurais qu'une sangle » )~

Du grec, le dicton passa dans le latin et Ciccron l'a cité par deux fois dans les lettres à Atticus. Il a pu devenir familier aux hommes de la Renaissance.

Aussi, conclut M. Adhémar d'Alès, après avoir affirmé dès les deux premières lignes un esprit résolument conservateur, François I'1' l'applique au cas particulier du typographe parisien « Le roi se propose de l'affermir dans la ligne où il marche déjà, et le détourne des aventures. La ligne où marche Robert Estienne, c'est l'art typographique, où il ne remporte que des succès les aventures, ce seraient les nouveautés de la Réforme. Nous paraphraserions ainsi l'ensemble

LA VIE INTELLECTUELLE EN PROVINCE

LA MAISON NATALE PE BERLIOZ

Dimanche dernier, la Damnation de Faust a été exécutée à la Côte-Saint-André (Isère), ville natale d'Hector Berlioz, par l'orchestre et Jes chœurs de la Société des Grands Concerts dé; Lyon, sous la direction de M.Vitkowski, et avec le concours de solistes excellents. Une foule très nombreuse se pressait pour l'entendre, sous la a îcille halle, supportée par d'énormes piliers de bois, qui est le plus beau monument de la Côlc-Saint-André..Le -succès a été triomphal, et l'Association des « Amis de Berlioz; », qui avait organisé le concert» a tout lieu d'être satisfaite de son initiative.

Cette sooiétv, fondée 11 y a deux mois, a pour objet « de maintenir, entretenir et développer le musée créé à la Côte-Saint-André dans la maison JialiUo d'Hector Berlioz et se trouvant actuellement dans la salle historique du château Louis XI de poursuivre l'acquisition de la maison natale d'Hector Berlioz, pour la conserver au cuJIf1 des admirateurs du maître et y installer convenablement les souvenirs et pol'îecUons qui^se jfa$f |h$jii »à; sa personne et à son œuvre. L'Association des Amis de Berlioz a son fcK'gï* provisoire à l'hôtel .«(to ville de la Côte, en attendant qu'elle puisse le transporter dans la maison de Berlioz.

La Cùte-Sainl'Ajïdrê, Phel'-Heu de canton de l'arrondissement de Vienne, est construite au versant d'une colline qui borde, au nord, la fertile plaine de Bièvre, laquelle s'étend de la valléts du Rhône aux premiers contreforts des Al- pes dauphinoises. Dans son livre si vivant, jLa jeunesse d'un romantique, l'historiographe de Berlioz, M, Adolphe Boschot, nous fait parfaiteinent sentir le caractère de la région, de ses lignes, de ses couleurs, de ses maisons. « Dans le pays de Berlioz, dit-il, la nature ne fait pas venir aux lèvres le mot de beauté, ni celui de mystèw- Pas de groupements, d'arrangements Ingénieur, pas de beauté déjà humaine, comme «n Touraine ou en Grèce, comme à Salzlxmrg, patrie de Mozart dans ces pays, la nature même est artiste les lignes, les couleurs ont une harmonie mélodieuse. Pas de mystère, non plus, comme en Bretagne ou dans les pays de lumière voilée pas de ces tournants, vaporeux et vagues, de ces vallons sinueux que là brume dérobe au regard, paysages fantômes où une âm« milancQlique laisse longuement errer sas incertitudes et sa nostalgie de l'Inconnu, » Wl beaiitéi -ni mystère, c'est vrai. Et cependant relisons le chapitre des Mémoires où BerliQZ a dieçii .èe qu'il appelle -,1e mal de. l'isolemejif, dont|l4-ftssentit lë^Hmier accès à seige ans « Pai'ùne belle matinée do mai, »i la CôteSaint-André,1 j'étais assis dans une prairie à l'ombre d'un groupe de grands chênes, lisant un roman de Montjoie, intitulé Manuscrit trouvé UU mont Pausiiippe. Tout entier à ma lecture, j'çn'fus distrait cependant par des chants doux et tr-iptes; s'épandant par la plaine à intervalles réguliers», La procession des Rogations passait. 4evaut le village, et j'entendais la, voix des paysans qui psalmodiaient les Litanies des saints. Cet usage de parcourir, au printemps, les cotea,u$ et les plaines, pour appeler sur les fruits de la terre la bénédiction du ciel, a quelque chose de poétique et çje touchant qui m'émeut d'une manière indicible, Le cortège s'arrêta au {>iejj d'une crqix de bois orn,éç de feuillage je e vis s'agenouiller pendant que le prêtre bénissait la campagne, et il reprit sa marche lente en continuant sa mélancolique psalmodie. La voix affaiblie de notre vieux curé se distinguait seiilQ parfois, avec dos fragments de phrases. » Berlioz note ici les. fragments no versets latins gui parviennent à ses oreilles tandis que Ja foule pieuse s'éloigne, puis il indique, en Quel-

ques mots, tous les rêves mèmti les plus va-

lues toutes les aspirations, même les plus fugaces, tous les tourments qu'il ressent au plus profond do son âme, pour avoir entendu des cantiques, dans la plaine de la Côte, un beau matin do mai Allons, la plaine de la Côte pouvait être médiocrement poétique. Qu'importe ? Berlioz avait sa poésie en lui-même, sa popsjg qui deviendrait musique un jour et jpçiïg musique ¡

gt peu importe aussi, pour la même raison, que la maison du docteur Berlioz, son père, n'ait eu ni §ha.rme ai agrément.

\Ji\ mjapteur d'un journal -de Grenoble écrirait dernièrement « Berlioz compte autant ^'admirateurs que Jean-Jacques B,ousseaii, Lsjngrtijie et Chateaubriand. Ms nous aideront i* faire de la maison natale, la digne réplUlP0 des Charmettes, de Siamt-Point et dç Çonibôurg. » Le rapprochement ne peut être admis que par eaux qui n'ont pas vu la maison de Berlioz, Car les Charmettes sont une belle maison de campagne savoyarde dans un paysage de montagnes Saint-Point est un château ancien, gauçfie.inent agrandi au siècle dernier, il est vrai,

« Je suis François, un vieux roi conservateur, et je n'aime pas qu'on manipule les textes. Vous êtes typographe; faites de bonne ty- pographie. Donnez-nous un bon texte, pur et sûr. C'est tout ce qu'on vous demande. »

Cette interprétation a rencontré l'approl)ation de la plupart des savants auxquels ce texte a été soumis. D'autres exégètes, cependant, inclinent à prêter à la seconde phrase un sens assez différent. Elle serait en quelque sorte, à leurs yeux, la contre-partie de la première et il faudrait l'entendre non plus comme un avertissement particulier à Robert Estienne, mais comme un encouragement, comme une exhorrtation à persévérer dans la yeie où il s'engg-, geait. Le roi aurait voulu lui dire « Toi, con- tinue à cultiver le lot qui t'est départi, cela est pur et sûr.» Autrement dit: « Tu as raison de t'efforcer à donner des éditions toujours meilleures du texte sacré, »

Cette attitude, remarquent les partisans de cette seconde interprétation, est assez conforme à ce que nous savons de l'état d'esprit de François I" d'une part, protégeant les réformateurs, Robert Estienne (à propos de la bible de 1532), aussi bien que la Marguerite des Marguerites (à propos du Miroir de 1533), contre les tracasseries des Sorbonnistes; d'autre part, refusant de faire personnellement adhésion aux idées dé la Réforme.

Le plus sage, en définitive, est de se ranger à l'opinion exprimée par Mgr Baudrillart, et qui peut se résumer ainsi « Le roi a été et est demeuré catholique. Mais la versatilité de son caractère, accusée par la protection évidente dont il gratifia les luthériens d'Allemagne, rend difficile une interprétation catégorique de la phrase qu'il a écrite. «̃

Si bien qu'il serait permis, en les amendant par une légère variante de terminer par les -d.éux vers connus

Souvent le Roy varic, Bien fol est qui s'y fie.

Jacques Patin,̃

mais entouré d'un parc admirable, et Combourg est un énorme et sévère château féodal avec son parc et son étang. Comment pourrait-on comparer ces trois résidences à la demeure du docteur Berlioz, ancienne maison bourgeoise sise dans la grand'rue d'un chef-lieu de canton, une des grand'rues les plus banales, les plus laides de tous nos chefs-lieux de canton ? Mais il est bon que, dans un grand village, le médecin habitera- grand'rue, afin que ses clients du voi-:sinage le découvrent sans peine. Voilà pourquoi ç'esi; que le futur auteur de la Symphonie fantastique a, vu le jouj.. L'esprit souffle où il

veut.

Cette maison, construite en moellons de roche, se compose d'un rez-de-chaussée en contre-bas de trois marches par rapport à la rue, de deux étapes surmontés d'un grenier, et de deux ailes eu retour, l'une formée d'un rez-dechaussée et d'un étage avec grenier, l'autre aménagée à usage d'écurie et de fenil, Entre les deux ailes, il y avait, au temps de Berlioz, une cour spacieuse et lin ujaimin. Mais, lorsque la; maison a cessé d'appartenir aux Berlioz et

qu'elle -a été. ̃iràMÎQTàmfâtyfX; a quelque cin-

quante ans, en une èm$f%fe?én gros, la cour a été recouverte d'un virage et le jardin a fait place à des hangars, des entrepôts et des caves. En même temps, on a abattu un mur dans Je vestibule d'entrée pour créer un magasin, Un escalier de pierre, conduit au premier étage, l'on trouve une grande cuisine, un petit cabinet de travail et trois vastes pièces, une chambre,, la salle à manger et salon, chacune de ces pièces étant ornée d'une assez jolie cheminée. Puis un escalier en chène mène au second étage pu sont quatre chambres, La toiture, très endommagée, doit être refaite,.

L'année dernière, l'administration des beauxarts avait songé à acquérir, ou tout au moins à classer, la maison Berlioz, mais la propriétaire n'en demandait pas moins d'un million de francs. L'affaire a été soumise à la commission des monuments historiques dans sa séance du 13 octobre dernier, mais cette assemblée, considérant que l'immeuble avait été notablement modifié depuis les années d'enfance de Berlioz et qu'il n'avait d'ailleurs aucune valeur artistique, a émis un avis défavorable tant au classement qu'à l'acquisition par l'Etat. En quoi I elle a eu raison, car le budget dont elle dispose est très faible eu égard au nombre de tous les édifices qui méritent d'être entretenus et sauvés eh/France employer un million pour aejje^

ter la maiiSoii, que nous'Aenons de décrirçèllût

été vraiment déraisonnable,

Mais ce que l'Etat ne saurait faire, il n'est pas mauvais, il peut même être excellent qu'une association privée le fasse. Si mal située et si peu artistique, qu'elle SQit, la maison Berlioz n'en est pas moins celle où vint au monde un des plus grands compositeurs da tous les pays et de tous les tPWps, un homme qui a été la musique même. Il faut donc féliciter pour leur initiative les « Amis de Berlioz », et en particulier- leur président, Charbonnel. Comme le jeune Hector Berlioz., ayant abandonné ses études médicales, venait d'obtenir une place de choriste au théâtre des Nouveautés, il rencontra un de ses compatriotes, Antoine Çfyarbonnel, fils du pharmacien de la Côte-Sàiut-André et étudiant en pjiarinacje au Quartier Latin. Ils décidèrent de s'installer dans deux petites chambres de la rue de La Harpe, Antoine était le cuisinier de l'association, Hector le marmiton il nous l'a raconté dans ses Mémoires. Très adroit de ses mains, Antoine fit deux paires de galoches, au inoyen des bûches, du fourneau, et 4»ênie il fabriqua un filet et des appeaux avec lesquels, Je prifctemps venu, il alla prendre des pailles çlanf la

plaine de Montrouge. Ses études finies, il s'ins-

talla comme pharmacien à. la GôterSajnt-Àndré, tandis qu'lHpptor poursuivait sa dramat}gu.§s£t glorieuse parrière musicale. C'est petitvfiïs

de cet A»tPiiie CharJppnnel, pharmacien à Ma

Côte-§aint-Ar-dré, ppinme spn arrière-gr antipère, son grand-père et son père, qui préside aujourd'hui la Société des Amis de Berlioz. Bel exemple d'amitié héréditaire.

Dans le discours qu'il a prononcé dimanche à la Côte, M. Charbonnel a rappelé que l'Autriche montre avec orgueil la maison natale de Mo?art, l'Allemagne celles de Beethoven et de Wagner. Pourquoi la France ne conserveraitelle pas avec le mêine respect la maison dp Berlioz ? Il a convié tous les assistants à l'aider dans cette entreprise, « pour l'honneur du Dauphjné, pour la glorification de la musique fran-

çaise. »

Cet appel a de quei tpueta1 eeus qui aiment Jg inusigue. et bien au, delà des frontières du Dauphini, Hubert Matand.

LECTURES_FRANCAISES QTJH1LQXJES REVUES

Quel fantaisiste à rebours affirmait que la 1 i vérité est triste et qu'un Dieu bienfaisant eut ( raison de la loger hors de nos prises A défaut de la philosophie, l'histoire, chaque jour, démontre Je contraire; si elle s'acharne •<: à fouiller le passé, c'est qu'elle" trouve des plai- sirs sans cesse renouvelés en sejs investigations.. On aurait tort de croire que les historiens soient nécessairement des gens austères et pes- ̃: simistes. •̃̃̃-̃' n

U ONCLE ,TÀ&q jJÈ$ VACANCES

'faine lui ltpf~a"it9tÏ toujours la som-

Taine lui-même pQrjaiWi toujours la som-

bre auréole dont une Ic^pnde, qui_ ne fut point entièrement bienveillante, s'appliquait à le parer de son vivant ?.I1 savait sourire il aimait s'abandonner à ja. tendre, douceur des sentiments humains j&ur ceux qui en douteraient, sa nièce, Mme Saint-René Taillandier, en témoigne délicieusement en évoquant, dans la Revue Hebdomadaire, les souvenirs' qu'elle a conservés du grand homme il fut pour elle le plus aimable des oncles et le plus paternel. Elle venait d'avoir douze ans lorsqu'elle l'aperçut pour la première fois dans la maison d Angleterre elle avait été jusqu'alors élevée et où venait d'expirer son père. C'est lui qui prit dès lors en main la direction des jeunes vies orphelines. -`

Il conseilla le retour à-Paris, les études dans 'un couvent où « la petite Chevrillon », quand il arrivait que ses notes 'ne fussent point excellentes, entendait murmurer que « c'était bien étonnant pour la nièce de M. Taine ». Mais venaient les vacances l'enfant dépouillait l'uniforme de couventine et, accompagnée de l'oncle illustre, prenait le train pour Annecy bientôt elle se trouvait, avec une cousine et un cousin dans le paradis terrestre de Boringe, la propriété que l'historien avait acquise sur les bords du beau lac, à Menthon-Saint-Bernard et qui garde aujourd'hui son tombeau. Il était là Ju.plus discret des surveillants; il appelait l'eïfffjtHt qui conservait une obscure nostalgie deé'*ijniées passées en Angleterre, « Maùd êX souvent, «avec une douceur affecttreusë- M'a? Maud » il lui faisait lire des romans anglais, dont il parlait avec elle presque tout le jour il demeurait rivé à son travail mais il prenait part aux promenades de ses, nièces, et le soir, à cinq heures, venait avec elles « se baigner aux eaux bleues du lac » Ï

Il nous laissait, cette première année, nageoter près de la rive, et lui-même, à grandes brassées, s'éloignait non sans avoir piqué à courte distance

du bord une haute canne fprrée que nous ne de-

vions pas dépasser. Si je parle de ces baignades, c'est seulement pour me rappeler l'impression profonde dont j'étais saisie quajid je voyais mon oncle revenir vers nous sur l'eau bleue « en faisant la "planche». Je ne voyais de lui alors qu'un masque presque solennel flottant sur l'eau, les yeux clos. Dans la grande étendue des eaux solitaires, du vaste ciel au-dessus de nous, ce masque flottant ne semblait plus appartenir un corps. Je le regardais avec une sorte de stupeur c'était comme un masque mythologique. A ces instants-là, à même le ciel et Peau, je crois qu'il devait entrer vis-à-vis de la nature dans un de ces états d'extase intérieure auxquels il était sujet et où je reviendrai plus d'une fois, Alors Ue visage avait quelque chose do lu rigide solennité des morts, mais des morts qui communiquent visiblement avec ujik autre vie, et plus belle; je crois que je ne saurais mieux décrire mon impression. je l'eus .suuvcnt .par ;;U* .suite, jnais c'est <̃« loyajU cette teter flotter sur l'eau dans le vaste ,i/ur qui' je la sentis peut-être plus saisissante et nijstéricuse que plus tard. Il demandait souvent à l'enfant; « Miss Maud que pensez-vous de l'existence ? Elle répondait « invariablement L'existence, mon oncle, je la trouve délicieuse. » II n'en fallait pas davantage pour l'emplir de 'joie: voir autour de lui la bonheur de vivre et le goûter lui-même en travaillant, c'était, en ces lumir neuves vacances, son suprême plaisir, Car, ainsi que le proclame parmi ces, beaux lieux, l'inscription de sa tombe, « il n'aimait rien au monde que la vérité il la voulait autour de lui dans le rire des lèvres, dans le sourire des •'yeux, dans la pureté des cœurs, comme il la cherchait âprement, .avidement dans les grands ou les menus secrets du passé,

« AH PIAÏGMZ LE/PAUVRE GASPARD » Ils ont beau, ces secrets, s'enfouir jalouse* ment au fond da ténèbres à dessein épaissies, un

jour arrive l'obstination 4gg éruclits les tire

des archives. Chaque époque ajoute aux « mystères de l'histoire » niais en même temps elle réduit peu à peu le nombre des mystères dont s'enorgueillissaient, comme d'un défi, Jes époques précédentes. M. Çr. Lenotre explique ainsi, dans la Revue des Déqx Mondes, comment M. l, Edmand. Bàpst»- ancien|ambassadeur de France,

viefjjÉÉËà f«p«dxe l'énigme que "posalèiïj- I

brèiféK^sTeiico ot la mort tragique de ce Qas- pard Hauser qui apparut brusquement en 1828 a Nuremberg pour se faire assassiner à Anspach en 1833. Cet étrange garçon que Verlaine, un jour, prit pour symbole de sa destinée sans joie « Je suis venu, calme orphelin. Ah! plaignez le pauvre Gaspard! », cet inconnu, demeuré inconnu à lui-môme, et qui n'avait d'autres souvenirs que ceux d'une enfance malheureuse dans une prison, qui était-il ? d'où venait-il ? M, Bapwt apporte la réponse définitive h ÇPS questions, iippèa avoir pu dépouiller les documents jusqu'ici inconnus que gar- dent les archives les plujs formées des cours allemandes » comme on l'avait parfois soupçonné! comme M, Octave Aubry l'indiquait naguère dans un roniu» hifcl'trique fort perspicace, Gaspard Hausor était le fils dp granddue Charles de Hade et de la grande-duchesse Stéphanie de Btsauharnais, fille adoptive de Napoléon la haine (lu la comlesso de Hochberg, seconde épouse de l'ancien grand-duc, qui voulait assurer le trônu ses enfants, le fit « satan.jquement » disparaître, II était né, « bien cpjistHué et en santé parfaite lu 29 septembre 18ÏÎÎ

Comment parer xo coup du destin ? Durant t quinze jours, la comlessi- en examjna la possibilité et sa rage d'èlre vaincue lui inspira un plan .sataniqup. H lui fallait yft'Vimiplic.1 elle le {rpuva en un tisserand mjséranli1, nommé IJlechnçr, dont la femme venait -d'accoucher d'un garçon le même jour que Stéphanie, l'n narcotique subi eptieement yet'sè aux her-çcuses. permit à la/ Hochbepg de s'iniroejuire, sans être entendue, d.ans la chambre (lu prines lioiiveau-né ejje le sortit de son berceau, nilt à sa l'enfant de Bleçhner et s'éç!ip,s,tj en emportant chez le tisserand lo fils de Stéphanie. Le petit substitué, par elle déposé dans la 'couche princière, était-il malade ou Tavait-elle préalablement empoisonné ? Au cpiirs, de cette mêint» nuit ses plaintes réveillèrent les berceuses elles se penchèrent mv l'enfant,' dont les traits étaient déjà eonyuïsps pur la souffrance les midçgin§, mandés eij hâte, déc}arèreni la situation très grave; il mourut ,en effet dans la journée. Le lendemain seulement en osa annoncer àVjStéphanic le décès, de son petit garçon.

a Charles do Bade et Stéphanie crurent à la

mort naturelle de l'enfant Charles mourut empoisonné en 1818 le fils de « la Hochberg » triompha. Dix ans plus tard, quand l'apparition de Gaspard Hauser à Nuremberg émut toute l'Europe, le chevalier de Feuerbach, « le plus célèbre criminaliste de l'Allemagne, le Sherlock Holmes de ce temps-là » établit la vérité, que "l'opinion publique soupçonnait, dans un mémoire qu'on garda secret a la cour de Bavière ce document fut communiqué en 1833 par la reine de Bavière à la grande-duchesse Stéphanie '1 Stéphanie part pour Anspach, secrètement on l'a -assurée qu'elle verrait facilement Gaspard qui, chaque jour, fait un tour au parc public. Elle s'y poste, attend quelle angoisse Tout à coup, un jeune promeneur débouche d'une allée ombreuse. C'est lui Elle le « reconnaît », elle ne s'y trompe pas il a les traits, la démarche, l'allure de son père. Elle pousse un soupir et s'évanouit. Quan u elle rouvre les yeux, en proie à une crise nerveuse, on l'entend sangloter « C'est loi Tu n'es pas mort Tu vis t'a-t-on emporté 2 » Déjà, poursuivant sa marche, ij s'est éloigné, sans se douter qu'il vient de frôler celle qui le pleure depuis vingt ans. A cette plainte déchirante, il répondra dans quelques semaines, alors que, exhalant son dernier souffle, il gémira « Mère Mère Viens » Si Stéphanie avait agi plus vite, si elle avait reconnu son fils sur-le-champ, si elle l'avait réclamé, si elle l'avait fait enlever à son tour les assassins auraient-ils eu l'impudence ou les moyens de le supprimer ? « Lui mort, explique M. G. Lenotre, elle n'avait plus qu'à se taire et s'y astreignit héroïquement. Bien plus tard seulement, ses filles parleront pour elle, et l'impératrice Eugénie recevra leurs confidences. » Il a fallu plus d'un demi-siècle pour que ces confidences, murmurées à l'oreille impérialej aient prolongé leur écho dans l'histoire. Le « pauvre Gaspard », enfin, a retrouvé son nom, ̃

Mauriac LeyAUJaiît.

.Tr7-

-im LIVRES DU JOUR SIX ANS DE POLITIQUE, SOCIALE A MADAGASCAR, par Marcel Olivier (Bernard Grasset). La gouverneur général, Marcel Olivier qui, en, plein accord avec le maréchal Lyautey, a collaboré1 à la réalisation de cette merveille qu'est l'Exposition de Vincennes, publie un ouvrage qualifié modestement de simple expose de sociologie et de politique coloniales, où, à l'aide du témoignage des faits, il nous présente les résultats de son action, pendant les six années qu'il a passées à Madagascar.

Le problème de la colonisation, plus que jamais d'actualité, est ici développé avec une clarté à laquelle il nous plaît de rendre hommage. Avec une précision et une vigueur remarquables, M. Marcel Olivier réduit à néant la légende, propagée à dessein par dos esprits malintentionnés, qui veut qu'au lieu d'apporter à l'indigène un puissant secours matériel et moral la civilisation le mette seulement en présence de nos tares et de nos vices. On semble oublier que la majorité des peuplades, avant l'arrivée des Blancs, n'obéissaient qu'à la loi du plus fort et que l'influence du progrès européen a aboli les sacrifices humains, l'anthropophagie et l'esclavage. La colonisation ne se résume pas uniquement dans une des nécessités du monde moderne, mais, déclare M, Marcel Olivier «elle, pst aussi, et surtout un devoir da l'homme cultivé vis,à-vis de son frère farouche. »

Ce précepte, le gouverneur général de Madagascar, guidé par un constant souci de l'équité et d'une rationnelle utilisation des moyens à Juj oc- .1 troyés, a tenté d'assurer son triomphe ep donnant à « l'individu et à la collectivité le maximum do santé morale dans le maximum de confort matériel». Rude tâche, avouons-le, quoique les prédécesseurs de M. Marcel Olivier, au nombre desquels se trouve l'illustre Gullieni, aient aplani certaines difficultés insoupçonnées. Il est impossilile au chef d'une grande colonie de ne point s'intéresser au courant général des idées, il suffit que l'une d'entre elles puisse avoir sa part dans la propérité du pays pour qu'inimédiatenie,nt il cherche ù la concrétiser, Entre mille obstacles qu'il eut à vaincre M, Marcel Olivier nous explique dans le détail le problème agraire malr gache et il nous indique que son programme consista à fortifier la propriété individuelle indigène partout elle existait et à la constituer partout où elle n'existait pas. Or lç Malgache n'était pas habitué à se fixer, il errait au gré de sa fantaisie et de ses besoins, et il fallut agir avec une patiente énergie afin que s'organise la production agricole; l'oeuvre est en bonne- voie et peu peu les solides bâtiments do la ferme rèpiplacent la hutte du

nomade. .•

La crise de la main-d'^uvï-e f yjjt égaléjiiçJQj IJpïi». jet des soins de AL Marcel Olivier, avec comme eorollaire direct la 'légitimité de travail obligatoire. Mots terribles qui permirent à de nombreux «idéo* logues de dénoncer à là tribune du Parlement et à celle du bureau international du travail le décret du 3 juin 192(5. Ce sont les pages les meilleures et les plus substantielles de ce livre que celJes où, à la fois avec franchise, avec courage et avec bonne humeur, documents en mains, M. Marcel Olivier, en homme qui durant une carrière déjà langue a visité la plupart de nos possessions d'outre-mer, indique les raisons qui ramenèrent à intervenir effectivement dans les rapports entre le capital et le travail. Sous le proconsulat de M. Marcel Olivier Madagascar est devenue une colonie modèle où, à inaintefj Fepj'isps; a été vérifiée l'excellence do no» îpi-

th,Qdes 'acjmirablp conclusion duc entièrement,

selon les justes et belles paroles de M. Albert Sarraut, « à tout le bien que ce clairvoyant et généreux administrateur a pu répandre à travers la destinée des populations malgaches, sous l'inspiration largement humaine du génie tutélaire de la France, »

Marc Varenne,

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COURRIER DES LETTRES

Ce qu'on ne peut obtenir

Il y a certaines fautes' qui sont en quelque sorle de tradition dans les gazettes, si bien que certain* en arrivent sans doute à. croire qu'elles sont prescrites et que l'usage s'en est établi.

Tous les honnêtes gens savent, depuis qu'il; ont appris le rudiment, que l'on petit employer le verbe « faire » pour remplacer purement et simplement le verbe qu'il est ainsi appelé « suppléer. C'est pourquoi il fallait lire de cette manière l'une des phrases de ma petite chronique d'hier « Je tiens que, dans un siècle, les professeurs expliqueront à leurs élèves Bacine et Voltaire, Lamartine cf. Chénier, Ilugo, Baudelaire ou Verlaine comme ils faisaient à nous La Chanson de Roland on Ln Cantilène de Sainte-Eulalie. » On n'a, bien entendu, pas manqué d'imprimer «comme ils faisaient à nous de La Chanson de Roland ou DE La Cautilène de Sainte-Eulalie». Je vous le dis en vérité, si vous pouvez obtenir qu'une semblable expression soit correctement imprimée, vous avez incontestablement droit à une belle médaille. Vous m'accorderez néanmoins que c'est une fâcheuse aventure d'être pareillement traité quand on a l'assurance de placer sa méchante prose sous le patronage de M, Lancelot. Ce qui montre bien que les audacieux sont punis par ils ont péché. Une autre chose, bien difficile à obtenir, c'est que l'on imprime RetjJ de la Bretonne, et non Restif. Or, il lie peut y avoir de doute sur cette orthographe, dont les registres de la mairie de Sactj suffisent à établir le bien-fondé. Retif se prononçait d'ailleurs Reti et, dans Monsieur Nicolas, notre écrivain, soucieux, comme on sait, cntre autres manies ridicules, d'une orthographe phonétique, voulait qu'on imprimât Rculi. Que si l'on ne se voulait point contenter des registres de Sacy, on pourrait consulter les actes conservés par M. Adrien Champeau à La Bretonne et A la biblio'thèque de l'Arsenal (archives de la Bastille, ms. 11878, dos. Jeanne Rétif).

Troisième chose II m'est arrivé, dans un article, d'écrire entre tan!. On a toujours imprimé, suivant l'usage, entre temps. Or, comme le faisait remarquer P.-J. Toulet ,•« Entre temps n'a propxpjnciit point de sens.'AutuHtvaudr&it. dire entri,' espace. Tandis qu'entre tant signifie entre tétè autre chose;* Que sW on ne se vouait point rëiidrc au raisonnement, un philologue au. moins, ne résistera pas à cet argument de fait, c'est qu'on trouve des doublets d' « entre tant n en espagnol et en béarnais. Le premier, en effet, fournît entretante-, au lieu d'entrotiempo le second entretan et non pas entretènis. »

Paul Souday, dans ses feuilletons, adoptait toujours l'orthographe rationnelle, selon nous, soit entre tant.

Gomme j'avais déjà donné cette explication, un vieux professeur m'écrivit que j'étais un jeune fol et qu'il avait trouvé entre temps, substantif masculin, dans le dictionnaire de V Académie,' et qu'il aimait mieux, ce qui se conçoit, suivre l'Académie que votre serviteur.

Malheureusement pour ce professeur, il s'agissait de tout autre chose.

Gilbert Charles.

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Pour prendre date f

M. Camille Mauclàir travaille à un ouvrage «Je biographie et de critique d'art sur le Gréco. Il n'existe en librairie française aucun livre sur ce sujet, depuis l'essai de Paul Lafond (1906), très imparfait, soldé et introuvable, et l'essai de Maurice Baj'rès (1912), d'une brillante valeur littéraire mais documenté- dg façon contestable et lacunaire d'après Lâfond, 'et "«'occupant peu de la technique, et nullement des antécédents italiens du mystérieux Candiote fixé à Tolède,

L'ouvrage de M. Camille Mauclair paraîtra au printemps prochain. Ce sera une base d'information très utile en un temps où divers artistes d'avant-garde so réclament du Gréco 'sans connaître le sens véritable de sa vie et de son œuvre.

'♦

•£ Le syndicat de la critique littéraire, réuni en assemblée générale à l'flâtel de Massa, sous la présidence de M, Jenn Vignand, a décidé de rétablir son prix de la critique littéraire. D'une valeur de 6.000 francs, il sera attribué chaque année, au mois de février.

On annonce de Stockholm, que le montant de chacun des prix Nobel qui seront distribués cette nouée sera de 173.20(5 couronnes. J* L'Université de Paris vient de recevoir d'un industriel, M. A, Girard, un don de cinquante mille francs. M. Girard, parisien originaire de la Savoie, fonde ainsi une chninbrq dans la Maison des Provinces de France pour un étudiant savoislcn. Grâce à la fondation Girard le nombre des chambres souscrites à la Maison des Provinces est aujourd'hui de 226.

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COURRIER DE LA BOURSE

Comme la veille, la tendance a été ïrrégulière, mais cependant un peu moins soutenue, en raison des allégements provoqués par la perspective des quatre jours de chômage et par quelques ventes pour compte allemand et belge. Peu d'affaires, d'ailleurs.

La Bourse de Berlin est lourde. Le mark a encore reculé, produisant une impression défavorable sur le marché des valeurs. Par contre, lé Stock-Exchange de Londres a manifesté de -fipjines dispositions. La Bourse rouvrira ses porles mercredi et procèdera aussitôt .aux opérations de la liquidation de quinzaine. D'ici là, des éléments nouveaux d'appréciation peuvent surgir au sujet de la situation financière de l'Allemagne. La réserve que la spéculation a montrée aujourd'hui découlait de cette préoccupation. -1

̃?*?-̃̃̃ ̃•'

1Fi*

Nos Rentes ajoutent encore quelques centimes à leurs progrès précédents.

Avance des fonds russes 4 0/0 Consolidé, 8. L'Emprunt Youna recule à 720.

Etablissements de crédit irréguliers Banque de France, 1G.700 (+ 180) Banque de Paris, 2.3.05 Lyonnais, 2.445 Union Parisienne, 1.185 Comptoir d'Escompte, 1.550 Mobilier, 660.

Suez soutenu à 15.805.

Groupe électrique calme Distribution, 2.700 Seine, 830 Littoral, 1.260.

Les mines métalliques reproduisent leurs cours d'hier Rio, 2.485. Les métaux se sont légèrement relevés à Londres. Le cuivre regagne près d'une livre.

Léger tassement aux produits chimiques Kuhlmann, 502 Péchiney, 1.955 Air Liquide, 955 Azote, 1.162. •••

Métallurgiques diversement traitées Tréfileries, 1.720.

Pétrolifères résistantes' Royal Dutch, 2.275 Shell, 327 Steaua française, 192.

Les caoutchoutières se défendent bien Padang, 318.

Au comptant, la part Electricité de Paris gagne 550 fr., à 17.050 Energie du Maroc 110, à 2.710 Béthune 150, à 7.425 Bénédictine S30, à 6.980 part Poliet et Chausson 190, à 17.050 Consortium du Nord, 680 ̃ Poliet-Chausson-Maroc, 864.

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brut preced" cours COUTANT'~IF~ANT~JF' COUTANT precéd" cours brut COUTANT precéd" cours brut ,101 pl'.écéd" cours précéd~ cours

434 34 de l'Alaérie « 1C0.. 0850.. 4. 1925 (change garanti). I3Z -*(J ML 11 Serbe b /o laio '-v ^y IJV -ri im «(joa 1 52*5 Can-ibodae •> ̃- Egypte unifiée l£- '•

5 %1915'1916. 104.. 104.. Pologne 7% 1927.2530.. 145.. Charbonnages du Tonkin 41~o .412S..

4 c,. 19\7. 10460 104 ~6 3' e8 20 88~:10 Portugal 3 5o 1~ série. 217 2n Commentry-Fourohambault.. 'OfoO ..¡972. Mexique Intérieur 5'% 16 OS 1545 E 5'o Français 17 314 17 314

Z:. z bé^îl^™Â^= ÎS» ÏÏ^:A^.=: «:: l^iJilF1- ïv-ŒEEEEE:^v. !^=^:fe^= | S!g Sî[? ^t^p^-ilïï^}Tioo.: & = KS^iœ ig:: i| g"T S'-v ig: Si?:: gî::Mu::Sr3r: U::R™!ES: 60 Crédit Ccmmerc,a, de France. 085 .070 Bons du Trésor 5% 1924. -.44 4 bC Tabacs eu Portugal ,60.69.. 55 PrOv^?12Sfr!: '30 75 oirEourt I S2Ô If^l Turc 4 71 UlV.l

4 è,'è. 1925 change) 13231 132 504% 1917 104 EG 104 ~O"-Rente unifiée 4%. 8" 8! 6.. EuropeCent.(Pays)ord n.. 7Z.. 95.. Montrambert et la Beraudière, 1650 1629. :*533- -Balia-Karaîdin 2925 3325 Consolidés. 60 5;660 .3j'8

80::C~~a~~mpte~: 106 1,5 4 0"~ 1918 103 90 !O395 5 ')~96.. ~"?'"T 3.6:: ~Y~ 83?:: "12320.. 1 L 161' Banque Nationale d'Egypte. 1411 5~9: li2

5 1928 amortissable 103 87 103 77 5% 1920 Amortissable. 136 '15 137.. Russie 4'~10 1867.1869. 37C 36C 18.. Indust. de ¡'Afr Nord. 470.. 4'f' 'O 90 ..IAnzin ItliJC 1150.. 8 .h.<¡ Brakpan 363 5C 366 8résiI1889. 43 d.' 41

43434 de l'Algérie I:ICO.. 10850.. 4 1925 (ohange garant;). 13230 13235 Serbe 5% 1913. 13025 130.. 3g.. des Pays du Nord. 55 50:Carmaux. 1100, ..¡JiO! 49.2, r Cairo-Héliopolis. 1415.. ..40,Fu~ding 90 .1, 90,1.

60..CréditCcmmer=~deFran.C85.070..BonsduTréscr5%1924. ~44 744~TabacsduP.rtuga.M.6~ ~~p~~g~ ,M. 75 ,¡carvin. ¡59i! ..¡152'CambOdge, <;7 8:> ~2))0~2~6' '2

70., .Nationale de Crédit 1210 1128 6 %1927 Am.rtissable 106 106 ()5 Suède 3 li2 1895 1890. 125.. CredIt Algeroen. 2900 _,00.. 23.. Gralssessac. 2.3.. _4).. Caoutchouos(S F,nanc,erede) 95.. 97., ItalIen. 19 112 75 1

85 ..Compagnie Algérienne ;700 ..¡H72 Obligations 6 Vo 1927 512.. 5125C Douanes 1902 .90 .40 37.. Crèd. Fono. d'Algérie-Tunisie. 789..[789.. 45 ..¡:Grand'combe. 750.. 721 Caoutchoucs V. 282.. 276.Japon 1899, 8i1 1/4 801;4

80 ..Comptoir National d'Escompte 1545 3<;U..PTT.,5%1928r,à500. 5!4.. 513.. .Priorité Tombac 105 .CrédîtFoncierArge,ntln. !,250.Ugny,'es.Aires" "1' l'hj'Chartered. !~559 1¿~Portugais. 443:445.

60 Crédit Commerc,al 1 de Franoe. !C85 ..¡1070 Bons du Trésor 5 1924.744 744 5C Tabacs du Portugal 2éO.. 26. 55.. ColoniaL. 306.. 3(,6.. 40 Maries 8il ..18,3' 3J lei.. Conoordia. 61.. 58 .1909 »*i'1.i.

180.. Fonoierde France 5285 ..5260.. 7%1926. 55;,50¡ 55150 875BanquesdeProvinèe,125fr: 130..1. 75 .Ostricourt.IS2Ó .16;1. Turc4% 71/2 7 !:2

180.. Foncier do France. 52d5 ..3260 7/0 926. f^2X 55 Soc. G1' Alsacienne de Banque. H?0 •̃ 1 L'O 237 50j Algérie-Tunisie COmniumX. >30O 3250 Crown Mmea. 536.. 533 Charlered. 2 0/s2 6.

17 50 Foncier de l'Indo-Ch.ne 213 .207 J'19^ £1 M. 5M OBLIGATIONS 55. Société Marseillaise 502.. 905.. 56 10 Boléo, parts UL^R" 6 A.9 De Béer» ordina.r. «5.. «9 East Rand llû 1./3.

100.. Lyonnais. 24/5 2«> Obl.g. Ch. fer Etat 4/o 1912-14. 445 44,4.. 65 Foncière Nord d. France t. p. ̃ ̃ 30! 297 ..IBor (Mines d=). ord 2600 ..800 préférence 8W.. 90Î Goldf.alda 2^9 2.1 9

*s.iFi^T.n™r.i;-n: tS:: ™"oû>9.*l^n«n&2%LV.™V&ï; 187,3%. «g- 45.mm.bin.r.d..v6HUr.. 42U.. 42».. 3.5..M*t.H.did..ct.d.soofr.^ f} » g»-™; » I6

45 Société Généra!» 1340 1350.. Caisse autonome 4 .1/2 %.j; 1027 10.6 j|7|4% |0o 506 45.. Immobilière VOIt,ures" 42U ,42~ Uile-Bonnjéres. ord. 809, ,775 Estr.llas Minipg Wu ̃ ̃ Jagersfontein. .1.1, I •/̃

42 Rente Foncière ,7/2 ,/76 Afrique Occident.Franç. 3 /o.. 435 ..«> Jf'f */?••»/ 520 320 ACTIONS INDUSTRIELLES i!?!'i| i 7 « Extrêmç-Orient 222 i. 222 R,o Tinto. 201,4201/8

32 S«« Généra, Fonciè, ,7 4^ -| ^Jdi^ ^g" -T-S INDUSTR^ W^J^ S V. SSt W ^P^- ^V. | S t^3t^=^ 8 f f.

32 Société Générale Foncière Indo-Chire 31,2:1.,1913.I5"¡W ¡¡: 1894-?~,? 112 Yo.ll ,.Jl.t. i, 'f, 1- Petrolas<C Indus.trlell.). )eoo 17;,sq 5cl~ Fra" -Mo'-Poionn', Pett~ 1\1 .00. ~'5 M-i.iiiï-E.glid ~'3¿.I~! 1,;=

SSS^iv^^î^S::SS::M^9^ï: §"i-l r»î^.=: | v. «5 .«. «> .-fe^rr.^V. ii:èS^M^ ^°* ^jiSiïî'H^^i-

261 80 Suez (civileKcinquième) 4350..43-0.. 5 1918 525.. 5». 1904 2 1/2 Met 397.. 3W.. 27.. °" £"s V; 540.. 540.. 1 J4 72 Kaf, Samte-Thérèse 3000 ..2825 Goldfields. consolidat.d US !47 50 Russian Oil I 1.

55.. Est \031, .IÙ2~ Tunis 3 ~S :892. g~ cuest.Algérien.¡, 540 "1 540.. 114 72iKall Saonte'Thérése. JC-00 "1282)" .=~ IA3 !47 50 Russ'an Oil"1 J/ 1

«••Est 1036 .02! ..Tunis 3% 1892 3,9.3,5.. g |05|%4 %•• ^4.. 409 30 Cuest-Alg^n. 724.705.. ^^t'ifrL CoL. St-Denis 666,. 870,. A.t Gu,a-Ka1umPong 88 M. 65 v.n«u.n Oi, 7,3= 1,2

1 56 M^ i crédit N.io^s% 19,9 m., œ |S|| »:: i^ 2C ::f f:: ,8»L^rpSs:K:f "| V «^ •. «.«.̃̃V!Ï|

105.. Nord • 21.0 ••?!•• °bh9-SC;/O1|t1920-- 545- 547 J 111% 5W 500.. 85 Eaux (Comp. Générale des) l«0 /&J J43 72 Saint-Gobain. Chauny 289> -.2825.. 90 Huanchaca 54 5j Marcon, H 1 ,2 1 4_ 7250OHéanS .134.352.. Bons||,9|,2. io 33 5ù^^?,5d^n:ï922 6% «. 522.. VicH,(ÉtabK ^errna, g 270 05 So,e Article CSive» «» 44-5 Hue^ Cop^r. « 3^ «a^ 0 ^3^/2. l50..S.nta-Fé<C"fr.Ch.ferProv.)j6Ç0..|n85.. 6 1922 540.. 533 540 547 Oblig. 923 6 5.2 200 Eaux elect. Indo Chme 90 09 Soie art. d'I.ieux 1350..1540.. 20 Hydro-Elec. Cère 'siO.. 519. ¿, Malacca ,162f p:S^i?:|| | = = Jlj^Sg:: S:: ™± !»'Œ^E^i:l?:: a^ :=rg: | lf- i^

45.. Métropalitain de Paris 14! 1418.. 6 janv,1923..I,575.. 56,5C 19246% 528.. 52b.. 1.. 90 (J'J'Soie art. d'Izieux. 1;5(' 1540.. 20 Hydro-EI.o. Cère 5,,0 ,.¡519..

90 ..¡Tram. de Shang.i, 1.200 ..lino.. 6-% juin 1923,1566.. 5b5 192941/2, %1018.. 10:0.. 135"IAircomprlmé'14' ..4~80.. eo 80 Salins du Midi 1395 I~oo.IJagerSfontein.11I6.. !15 50 Escompte hors banqUe,1 15/!62 2 -f.

75 Eaux et léclairage (Lyonnaise). i825 ..27b5 .oblig. 6%J_~923. ~L~ oi2:c00:: ? ::ê~g~n~n.'Energi'e' ..i '!9 800:.P:rtduR=sario.259M..2575b.Johannesburg. 15050 Prêts. ,)3'99

75 ..Eaux et Eclairage (Lyonnais). 2H25 ..27S3 oblig. 6 ,0 1924 »! ><<̃' 193O40.OLcts Câbles Télégraphiques ,7^S-- 13 li Chargeurs Réunis, parts ̃••• 3 sh.. jKuala-Lumpur .31 S/Par,s tehang.). iÉg ^2 486 6S

205CE~ri~ 2715 .2iCO D~~part. de l'Aisne 7 1926.. 570 ,C~2.0% ~4.. ~4.. ~i40:: 55: 640:: 640:: ii;nTinord: ];0.. = 9'J

375OElectricitéetGazduNord. 9!7.. 890.. 7%1927.. 655~. (,57., Fono, 18793% 520.. 520.. 4500ElectricltédeParis.IZO..1240.. 55..TransportsenCommun. 64(j 640.. 12.. London Tin ord 81.. -Rio .3 35:8..311In

^"In^^ctr^S: z £ SJ^U: jg"§ TW& t" & ™^<"»^»»--™- l::l^f ::5ôoô:: ,a5.£!-r.^rr!1- 3^^=- 97

55 Energie Littoral Méditerran, 1266 126G-de la Marne 61/2% 518 5~' 5:J7 z F one, 18833% 376.. 372.. 223 SOi ¿e Varsovie ord 4 2~75 Lorr ne. 15! 50 ,))(1 5L 5ve~.os-Aire 3, 46 35 46

~:E~=e: = 2,'10 ~r~~ b7f, 1. C~~p. 8. 13 5.'16

40.. Energie Electr. Nord France..1845.. 131,5. Meuse 6 'lé ",<-18852160% 4C7., 406 SC 37 50 Energie du Maroo .2ÓCO .2710.. 335.: Eénédictlne,1~71).. 2,8., Main Reefconsolidat,e,d. 13: 131 5Û~rg'.nt métal (co",ptant). 13 !18, 135,'16

90 Nord-Lumière .126LO 2630.. de Meu.e6 1923. 5:5 0 c:: Com. 18913 3 0'~ 364.. 3b(! 21,0 '2'- 455 E3rasserie OUilmèS"I,g2? 5 ù,'X) 3 ,h.. Malacoa. ord 10, :07 Cuivre (coonplenO. J4.li3: 15

|T^o^;n:f 61: ::| = ^rffvg3: «::ï °£E»«£E Sii âii 3^Z--W- S::gffi:£"^=i|îfo:: gï^V" ,l*is^– » l

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'S Tréfitfe^ta^t,^ >| Y.. S V,«. ^Albert 6% .# Ï%L ^f ""• g fil lïïïïS ^Tï^=. ÏÏS^Y^Y.- | » S ^l^T^Y^Y. M

50 Courrier.. §64.. «5 ville de Reims 6»/» Y °, fine \î\î l ^%Y.Y.Y.. 462" 125 Indo-chinoise d'Electricité j«» ̃- |«° •• 250 Ciments Français 4î?i"^S Nsv,g- de l'Afrique du Nord .fo.S- 160 Atchinson Topeka lfc.165. 24..1_ens l?. •̃ ?«•• Ville de Verdun 6/o U. ronc. » 3 u^ /o 36 25 Marocaine Distribution 13^0 13.10 45.. du Boulonnais 72> 1 J Padang (Caoutchoucs) 3U.. 31» Balt.more et Oh.o W. 6U. 42 50 Vicoigne et Nœux 8/2.. p5 Astur,ennes des Mmes ̃•̃̃ H ]^ ,3 520 25 "iNantaf.ê d'écîairage ° 48fa 494 45.. de IMndo-Chine J30 4ii Phosphates de Constantine *6 •̃ 493 Canadien Pacific 27. -61./

20 eeléo 127.. !Le Atellcrs Construct, ..Jeumont. Com, 1922 6 t. p. ,18.. 52U 2, Nantaise d'éclairage 1~6g 45.. de l'indo-Chine. ~30 4~ Phosphates de Constantine.. 498.. Canadian Paoific. .1 1;2

20 Bcléo W ̃̃ u~ ̃̃ Ateliers Construct. Jeumont.. Corn. 1922 6 ,0 t. p 3°.- M « ..iManiai.e o éclairage |56O..li6U.. 175 d'Origny l6iQ..UM.. 40 Phosphates Tunisiens. '«50 W8 Chesapeake & Ohio 7/8 37.

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Platine. 2,8 )6a..GrosseMetaHurg.e6% -.0 Corn. t9277; 7f:IJ 76~ 75 Radio-France Eleotr.. ïJI f.8951 .060 Rand Mines. 353 50 4.'1.. Er,.Ra.!road. 225.8 ~2 !i

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40 Kuhtmann 5~2.. 502.dustr,eSucrièreFrancais. 506 ..1." Aisace-Lorraine6%(Ch.d.f.) ~47 prd. 60'Co~Soci'et.a'nonyme) 560.. 536.She!L. 3150 2825 New'YOrk,Central.i -)7!4 47)'2

40-.Kuh.mann 522.. 5Ui ,ndustr,eSuçriére France.. SU, ̃̃ Alsace^orra.ne 6 Chd. « 269 47 ̃̃-•••••••••• Y.cXZÏs£iii™w*.Y.Y.. 556 Sh.ll. 330.. 327 Pennsylvania | « W4 47 \U %Y.^£*;zïKZï^&r.™"1^ jj- la- 36J- 363- ••̃™«p-h r-f •••-•• 7i°- 72!)"9^MGa^sLaf!rttecP;r«:aI«:7ia| *lïï:u:is: j « .«rKS^R^ 7«!f g i |

30.. Chaleurs Réunis *5 *0 Mines de Lens 6 i% 1922 M.. 5^;Est6% 495 495 5 L ,00 Alsacienne Industrielle Textile. •.̃̃"̃••• 43 5b Printemps, .ord. «. 5J 25 Tanganyika .150.. 14, Southern Pacif.c 8 M .12

30.. Chaleurs Réunis.1 -05.. ;~O.. Mines de Lens 6 1922. 495.. 495 :L ,00 ..A.sacienn.~ustr.eN.T. 43 56 Printemps, (part). 5.~di 5~5.. 25 Steaua Française. 18, '4~ Scuth.,nPacif.c.8 34 33 !1:G !12

50 ..ITcs,nsstlantlque crci 250 'z47 Sa,nt,Goba¡n"Chauny. 4"' '464 4h, 100 .A!saclenne Indust,roelle T, ext,le. "7' ;'60' 4356 Prontemps. ,ord. 5-u.. 5c, 25.. TanganYIka 15,).. 1-1»( Southern Paoiflc.18;1 .1. 84 .12

50 Transatlantique crd 250.. W ̃ ̃ Saint-Gcbam.. Chauny. •••• ̃••• _4% 464.. 46' 370 Dollfus-Mieg .»,• 0;)7U •̃ 5>6° •• 25..Rouff •• .t]., 6 P- Tavoy Tin ^> tt <& Union Pacific « é i « «m

62 50 Voitures à Paris «45.. 640 Usines sinistrées 6 1,2 ,o 518.. >.».. 3 ienn. 418.. m f^Z^ è/he™ èï.. ̃• •• 85 Agences Havas «m" «S" Terre. Rouges, <00 M Anacond. Copper 2556,^58

62 e~V,>ilures à. P.@i s* v .5 0 1,1.. 3'?6 -t5u j t 4. 4. ) S-.5 800 90 n.rtnt-Bnttin *50 P. Tavoy -~o Utah Pacific 1 :(,5

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35..Air Liquide. ~Aigérie3%1902. 469 ..470.. 2~2. 25 .ndustr..text~e.< "g~ 4,h..TransvaaiConsciidatedLand. '2.. '345CAmeric.nT~.ph.n.7.2t~3;4

̃i Caoutchoucs Indo-Chine W ̃̃ ̃ Indo-Chine 1899-19O5 g ̃ •' Lyon 3 î'o 1855 405.. 37) 3O Acétylène S,' Electno Métal 1135.. 1120.. 225 ..Chai- 5260 ..5303.. I -»h.. Tube, et F. oVSo.nowic. 8 '•• American Car et F |8. 8 5 8 40 ..Citroën. B. M'-l^ 0, ™°2- •>M5l) %t" 6% 496.. 456.. AcfèV « d .Fran»* 234.. 2J7.. ||0 ..Librairie Hachette 1W6 19/9 Tubi« priv 3Ci.. 2«j British American Tobacco. 18 78 i 4

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!Russe Consolio,- 1" et 2' séries 6 8 c' e.lgique 2 ~,12 Midi Eons décennaux'6 II~ Ch~tlllon'Comme~trv.. "5 5u 100 Consortium du Nord 675.. 680.. 150 b. Villemagne .1 34,,5 /4 Titres traités n: _n

.IRusseConsoMoJ- I"et2" séries 0.5 « Belgique J. 1/2 A •̃' Midi Eons décennaux 6 15 Decauville i5..|J18.. 160.. part. •• Vins & Spiritueux 194.. |H8 ̃̃ -=^^

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10 %lcanadian-P.cifio 6;6-- D/ eQ 3 ancienne 425 4.3 -ty JG <part.) ̃ ̃̃ ib!0 ̃ 18:0 150 Tabac du Maroc 7450 ..7230.. COMPTANT Belgique tlOO belgas) 3357535575

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Spectacles

10 juillet.

En matinée

THEATRE GUIGNOLIA (Théâtre de Marionnettes. Goh. 21-01), â 4 h. 30: Aladin ou la lampe merveilleuse.

Même spectacle qu'en soirée:

Albert-I" (Théâtre anglais), à 2 h. 30 Grand-Guignol, à 3 heures; Renaissance, à 3 heures.

En soirés

OPERA (Louvre 07-05), à S heures Faust (Mlle Marise Beaujon, MM. Villabella, Marcel Journet, Dalerant, Mlles Y. Ucrvats, Montfort, M. Nègre. Danse Mlle C. Bos, Mlles' Lamballe, Sirnoni, Y. Franck, Vîilsi). Orch. M. Gabriel Grovléz. COMEDIE-FRANÇAISE (Gut. 02-2.2), à S heures (87-1» représentation) Le Mariage de Figaro, comédie en cinq actes, de Beaumarchais (MM. Dessonnes, André Brunot, Croiic, Lafon, Lertoux, Paul S'iiin», Le Goff, Pierre Dux, Chambois, Durresne Mmes Suzanne Devoyod, Dussane, Gabrielle Robinne, Jeanne Sully, Hélène Perdrière). Orchestre et chœurs sous la direction de M Raymond Charpentier. DanSes réglées par Mme Chasles.

OPERA-COMIQUE (Gut. 05-76), à 8 heures' 30 Les Brigands (Mmes Emma Luart, Marcelle Denya; MM. Musy, Dranem, Marcel Carpenticr, Pujol, Balbon, Le Prin, Baldous). Orcli. M. Georges Lauweryns. ODEON, clôture annuelle.

ANTOINE (BOtzaris 21-00), à 8 h. 45 Bcurrachon, de L. Doillet (MM. P. Uuis, A. Morlns, P. Ichac; Mmes Yvette Andreyor, M. Thomassln).

APOLLO (Trin. 27-30), relâche.

ATHENEE, clôture annuelle.

BOUFFES-PARISIENS (Gut. 45-38), à 8 n. 30: Les Aventures du Roi Pausole (Duvaicix, Christiane Kôré, G. Nelson, Garriel, Yvette Valcour. Viviane Gosset, Claudie de Shry, P.égine Paris, Marsac).

COMEDIE DES CHAMPS-ELYSEES, clôture annuelle.

COMEDIE-CAUMARTIN (Louvre 07-36) rciache.

EDCUARD-VII, clôture annuelle.

FOLiES-WAGRAM, relâche. GYMNASE, clôture annuelle.

MADELEINE (Anjou 07-09), & 9 heu-. res: Faisons' un r6ve' E^ une revue (Sacha Guitry, Yvonne Printemps, M. Marcel Simon, Mlle Pauline Carton). Aux pianos: Wiener et Doucct.

MICHEL, clôture annuelle.

MICHODIERE, clôture annuelle..

MICKODIERE, cIO!Ure,annuelle. 30: Lal

MOGADOR (Trin.' Ï3-69), à S h.' 30: La

Via parisienne (MM. Max' Dearly, Urban, Dréan, Henry-Laverne; Mmes Jane Marnac, Hélène Regelly, J. Saint-Bonnet, Carday et M. P. Oudart).

MONTPARNASSE, clôture annuelle. THEATRE DES. NOUVEAUTES (Pro. 5276), à 9 heures Enlevez-moi! (Eliano de Cféus, Ville, Christiane Dor, Marrot, Jean Deiss, DUpin, Nicole Rozan, Colette Vallier, Arley, Faure et Madeleine Guitty). PALAIS-ROYAL (Gut. 02-50), à 9 il. Une bonne fortune, do Yves Mirande et Charles-Henry îtireeh (MM. Louvlgny, Gastal, Hennery, K. Guillon, R. Lepers, Sarcla; Mmes Christiane Delyne, Mireille, Gerninlno Michel).

PIGAL LE, clôture annuelle.

SAiNT-SEORGES, clôture annuelle. SARAH-bernhardt; clôture annuelle. THEATRE DE PARIS (Trin. 20-41), à 8 h. 30 Ces Messieurs de la Santé, trois actes de P.-A. Arrnont.

TRISTAN-BERNARD, clôture annuelle. VARIETES, clôture annuelle.

ALBERT-I" (l.aD. 31-49), t S Heures: Payment deferred (en anglais).

AMBIGU (clôture annuelle).

ATELIER, clôture annuelle,

CHATELET (Gut. 02-87). à 8 h. 30, Sidonie Panache (Ed. Favart, Bach, etc). XLUNY-(Odéon 07-7-6} &. 45: Le Tampon du Capiston.

CQMŒDIA (Trinité 10-12), à 9 heures; Une'femme ardente. ̃ •' ̃ i DAUNOU, clôture annuelle.

FONTAINE, relâche.

GAITE-LYRIQUE, clôture annuelle.

GRAND-GUIGNOL (Trin. 23-34), à 9 fi.: Hantise, etc.

.1 1. BOURSE^DU ±O JUILLETJL931

MATHURINS (Louvre 49-66). à 9 H. Savinien ou l'Envers du Cinéma.

NOUVEAU-THEATRE, clôture annuelle. CEIL-DE-PARIS (Carnot 36-82), à 8 n. 30 La Revue, d'Irénée Mauget.

ŒUVRE (clôture nnnuelle).

PORTE-SAINT-MARTIN (clôt, annuelle). POTINIERE, clôture annuelle.

RENAISSANCE (Nord 37-03), a 9 heures Le Mortel Baiser.

THEATRE DES ARTS, clôture annuelle. THEATRE DES DEUX-ANES (Marc. !02C), à 9 heures: revue de MM. Georges Merry et Géo Charley.

THEATRE DE L'AVENUE, clôt. annuelle. TH. DES CHAMPS-ELYSEES (clôt, ann.) THEATRE DE DIX-HEURES (Marc. 074Si Martini et Douinel.

THEATRE MONCEY (Marc. 16-32), à 8 h. 45 Echec à la Reine, de M. Paul Nlvoix. (Musidora).

THEATRE DE MONTROUGE (cl. ann.). THEATRE DES TERNES (cl. ann.). THEATRE 1932 (clô.ture annuelle). Notes et Informations Mme Cécile Sorel serait heureuse de jouer, au mois d'octobre prochain, à l'Odéon, Anna Karénine, de M. Edmond Guiraud. On sait que cette pièce, avec laquelle notre grande tragédienne remporte un si beau succès en province, a été. contre toute attente, refusée par le comité de lecture d2 la Comédie-Française.

Mais l'autorisation de iouer à l'Odéon lui sera-t-elle accordée comme elle le fut à Mounet-Sully, à Silvain et à de Féraudy ? 7 Qu'il nous soit permis de rappeler que notre regretté Robert de Flers a, maintes fois, demandé que les artistes de la Maison de Molière parussent sur la scène de notre second théâtre subventionné.

f ̃"

Mme Cécile Sorel, qui devait jouer dimanche prochain L'Aventurière, au Théâtre de verdure de Pont-aux-Dames, doit renoncer, sur l'avis de ses médecins, à cette représentation.

Le Théâtre de Pont-aux-Damcs annonce en conséquence que la matinée paraîtra la grande artiste est reportée au dimanche 26. m-

{,,¡

Voici la liste des œuvres dramatiques 'qde la Comédie-Française jouèVà l'hiver prochain, dans un ordre qui tï'ëst pas encore déterminé La Tragédie d'Alexandre, de M. Demasy Baisers perdus, de M; Birabeau Hamlet, traduction de Schwob et Morand L'Ane de fer, de Denis Amyel Charité, de M. Edmond Séa La Symphonie inachevée, de M. Garnier L'Amour et le Voyageur, de M. Paul Morand Monsieur Vernet, de Jules Renard.

L'Intransigeant rappelle que c'est cette année Que l'Académie devait décerner le prix biennal de 30,000 francs fondé par M. Brieux, pour une pièce de théâtre en trois actes au moins, à tendances sociales et moralisatrices.

Les candidats ne manquent pas, mais l'Académie paraît décidée à ne couronner aucun d'eux. Ce n'est .donc qu'en 1032 que le prix Brieux serait attribué.

MM. Régis Gignoux et Jacques^ Théry ont écrit, en collaboration, une pièce qui passera sans doute au Théâtre de la Potinière, au début de la saison prochaine.

MM. Charles Oulmont et Maurice Duplay viennent d'achever une comédie moderne en trois actes et sept tableaux

B1^î-

-Le Théâtre de la Madeleine annonce les trèifcs dernières représentations de Faisons -un j£ve~-et Une Revue, par et avec Sacha Guitry.

iï,F Théâtre Balinais, de la section hollandaise, donne tous les soirs, à l'Exposition coloniale, une représentation de dansas et de musique balinaises, à 9 h. 30 précises.

1 Courrier Musical

11 faudra un bon mois à Jose Iturbi pour

I se rétablir. II est donc parti hier pour la Suisse reprendre les forces nécessaires pour sa saison prochaine aux Etats-Unis. L. d* Crémone,.

e ,8

Musfc-Halls

Cabarets et Cirques

En matinée

Même spectacle qij'èn soirée

FOLIES-BERGERE^â ? i H. 30..

PALACE, à 2 h. 3 0.

CONCERT-MAYOL, a 3 heures.

EMPIRE-MUSIC-HALL-CIRQUE, à S h. 30. LUNA-PARK, à 2 h- 30.

ZOO-CIRCUS (Porte des Ternes). 2 h. 30. En soirée ,.̃

CASINO DE PARIS, a 8 h. 30, 11 nouvelle revue Paris qui remue, production 19301931. de MM. Henri Varna et Earl Leslle, avec Joséphine Uakef. 90 0 super-visions. CONCERT MAYOL, à 8 h. 3 0 Vive le Nu! 1

EMPIRE-MUSIC-HALI--CIRQUE, à 9 heures le célèbre comique Dorville, Derry et Sloan: 15 numéros nouveaux.

FOLIES-BERGERE, a S 11. 3 0 L'Usine folies, revue nouvelle. 80 tableaux, de 1*. Louis Lemarchwid.

PALACE, a 8 b. 30, la nouvelle revue Parade de Femmes, 2 actes, 45 tableaux, avec Carlos Gardel et le célèbre clown Frank IMchell.

LUNE-ROUSSE, 58, rue Plgralle (Tri. 6192), à 21 lieure-3 les chansonniers Jean Rastia, Raymond Souplex, Paul Chaubet, Gabriel Marrot. Henry Bradlny, René-Paul et Yvonne Gabaroche, et la revue Gens de la Lune, de Jean Bastia et G. Marrot, NOCTAMBULES, a 9 heures Après ? du nouveau.

THEATRE DE LA CARICATURE, à 9 heures Le Coup du lion.

THEATRE DE L'HUMOUR, 42, rue Fontaine, a 10 heures le tour de chant, avec les chansonniers René Dorin et Paul Collinei Yvonne Guillet, le compositeur André Renaud,' Rlvedoux et ta revue Coups de 'Mi* .nuit. •̃: "̃'

CIRQUE MEDRANO, clôture annuelle. CIRQUE D'HIVER, clôture annuelle. ZOO-CIRCUS (Porté des Ternes), à 8 h. 30, formidable spectacle.

LUNA-PARK, samedis et dimanches attractions et dancing-. Tous les jours, à 9 û., To See ourselves (en anglais).

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I grandes matinées aux i 1 Aujourd'hui, demain s lundi et mnnli 14 Juillet I | avec le formidable spectacle |

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AGRICULTEURS (i, -ru?. d'Athènes} ̃ <l 9 heures: Le Chant du loup; Les Mén- j diants de la »ie.

AMBASSADEURS (Champs-Elysées) Le Million, Je Rii'.è Clair' (mat., 3 il.; soir., 9 11.) ARTISTIC-CINEMA (61. ru* de Douai) L'Escadron de la mort.

AUBERT-PALACE, Sous les toits de Paris.

LES CAPUCINES, Salto mortale.

CAMEO, Mariage de prince.

CHAMPS ELYSEES l S avenue des Champs-Elysées) Autour d'une enquête COLISEE, Tampête sur le Mont-Blanc. ELECTRIC ttUBERT -PALACE, Le Tampon du capiston.

ELYSEE-GAUMONT (rue Quentin-naucliart) City Streets (Gary Cooper, Sllvia Sydney).

ERMITAGE (Champs-Elysées), fermeture annuelle.

FOLIES-DRAMATIQUES, Les Amours de minuit.

dAUMONT-PALACE, Passeport 13.444. GAUMONT-THEATRE, L'Enigmatiqtie M. Parkers.

IMPERIAL-PATHE, Le Roi des resquilleurs.

LUTETIA-PATHE, Nuit de grâce, Anna Christie. T MADELEINE-CINEMA, de midi à 2 h. 3 0 du matin Big House.

MARIGNY (permanent) Cûarlie Chaplin dans les Lumières de la Ville.

MARIVAUX-PATHE, matinée et soirée Un soir de rafle.

MAX-LINDER, Le Cachet rouge, La Maison Jaune de Rio.

LES MIRACLES (100, rue Réaumur) 15 h., 21 h.: L'Afrique vous parle. MOULIN-ROUGE-CINEMA, A l'Ouest, rien de nouveau.

MOZART-PATHE (51. rue u'Auteuil) Lévy et Cie.

OLYMPIA-CINEMA, Jean de la lune, -de M. Achard.

OMNIA-PATHE, Anna Christie.

PAGODE (57 bis, rue de Rabylone) Lightinn, avec Will Rogers (Sam. et dim., de 15 h. à 19 h. 30). Soirée à 21 h. 15. Matinées tous les jours, à 15 heures. PALAIS-ROCHECHOUART (56. DOUlevard Rochechouart Monsieur le Fox CINEMA DU PANTHEON (13. rue VlctorCousln). a 14 h. 30, 16 h. 30 et 4 21 h. Reaching for the Moon, avec Douglas Falrtoank et Bébé Daniels).

PARAMOUNT, Un homme en habit. RANELAGH, 5, rue des Vlgrnes (16') (Aut. 64-ii), à 9 heures: actualités sonores; Don Juan malgré lui (comédie g-ate); Figures de cire (Janningrs).

ROXY (65 bis. rue RocSecliouart), à 14 h. 30 ,et 20 h. 30 On purge bébé (avec Marguerite, Bien-y, Michel Simon et Lcuvtgny): Le Collier.

ROYAL PATHE (avenue de Wagram) La Chanson des nations. STUDIO DES URSULINES, L'Ange bleu a 20 h. 30 version française; à 22 h. 45 version intégrale allemande (Danton 81-

69).

VICTOR-HUGO, Le Chemin du paradis. WASHINGTON-PALACE (M. rue Mag-eiIcn) Tarnished lady.

92, Champs Ëlvsées RESTAURANT

Une importante nfanjfestatlon cinématoiraphiqur, à Reims. Sur l'invitation de la Compagnie Pathé-Natari,' de hautes personnaîkis 'françaises et étrangères, comprenant une cinquantaine rie journalistes de toutes nationalités, soui la présidence de M. Jean Chataigner et de M. Landowski, se sont rendus sur l'ancien iront de Champagne, où Raymond Bernard tourne Les Croix de bois, le chef-d'œuvr; de Roland Dorgelès.

Par une innovation, deux avions

de tourisme avaient été mis à la disposition des journalistes, et leurs passagers survole- j rent 'i'ensemble du champ de bataille, tandis que ceux .qui avaient préféré la route, parcouraient à p:ed les. tranchées encore béantes.

Lorsqu'ils eurent visité les ruines du fort de la Pompclle et le cimetière de Souciiez, reconstitué par les soins du metteur en scène, à proximité de la centrale électrique établie pour les besoins des prises de vues nocturnes, nos confrère* turent conduits dans h récion du Cornillet, où ils assistèrent à la réalisation d'une des scènes capitales du film. Devant eux fut tournée une attaque avec éclatements d'obus, marmitases, et la prise de tranchées par cinq cents figurants, tous anciens poilus spécialistes.' `

M. Emile Natan. Raymond Bernard, ses collaborateurs et sa troupe, ou plutôt ses troupes, puisque tous ses interprètes sont des soldats. reçurent tes journalistes avec la plus charmante cordialité, Sous le hâle militaire et malgré leurs barbes inaccoutumées, on reconput les vedettes qui incarnent les héros du récit tragique, Pierre Blanchar, Charles Vanel, Gabriel Gabrio.

Le réalisme de la scène, utilisant sans aucune 'retouche, les anciens trous d'obus du fond desquels, artistes et figurants revivaient les heures mortelles du passé, fit sur les visiteurs une impression profonde. Et c'est avec la conviction d'avoir vu naître un très grand film national qu'ils regagnèrent la ville de Reims, où les attendait un déjeuner organisé en collaboration avec la maison Mumm, et auquel assistèrent une centaine de convives.

Au dessert, le préfet de Reims, le maire de la ville, et les présidents des syndicats de presse, prirent tour à tour la parole, pour remercier M. Natan, de l'effort formidable qu'avec la collaboration de son frère il a accompli en faveur du septième -art. Tous les convives, par leurs applaudissements répétés, s'associèrent à ces déclarations et ovationnèrent le grand pionnier du cinéma français.

Après une descente aux immenses caves du champagne Mumm, nos confrères furent officiellement reçus à l'hôtel de ville par M. Marchandeau, maire de Reims, qui leur adressa d'aimalilesi; paroles de bien:> venue. Ce fut ensuite le retour à Paris. Chacun se déclarait enchanté de ce voyage dû à l'initiative de Pathé-Natan.

Il n'est pas douteux pour ceux qui ont vu, le metteur en scène, les techniciens et les artistes à l'œuvre que le public réserve au film Les Croix de bois, un accueil enthousiaste. Rien n'a été ménagé en faveur d'une réalisation parfaite. Le succès de l'œuvre cinématographique égalera celui du chef-d'œuvre littéraire.

L'ART ET LA CURIOSITÉ Succession

de Mme la marquise de Maleyssîe Le mercredi 15 juillet seront exposés à l'Hôtel Drouot, salle n° 11, d'importants bijoux,et de l'orfèvrerie ancienne et moderne, dépendants de la succession de Mme la marquise de Malcyssie. La vente aura lieu les 16, 17 et 21 juillet, par le ministère de M* Lair-Dui>reuil, assisté de MM. Stiskin, Martini, Morot, experts.

Ventes publiques

JIM. Haro, experts en tableaux, informent les amateurs et collectionneurs cjiie leur cabinet, "43, rue La Fayette, restera ouvert jusqu'au l*r août et pendant tout le mois de septembre ils se tiendront gracieusement à leur disposition pendant cette période, tous les jours de 3 à 6 heures, pour tous renseignements ou expertises en vue de ventes publiques.

LES COjIRSES COURSES A SAINT-CLOUB

Aujourd'hui, à 2 heures. courses à Saint-* Cluiiil. Uagnahts de Figaro:

Prix di Slontcreaa. Mél usine.. Pêche

lfelha.

Prix Alrctnlara 77. t)ark Agnès, Du-

chrss of.MallKiroiigli.

Prix d'Etanipcs. Santoria. Pique Nit

que.

*"p'rix Fille de l'Air. Clérlna, .Orsova, 'PrUi'.de- Turbes. Burlington Arcade^

Le Polisson. r

Prix Siiint-Damien. Vagabond Lover* Ben Nevis.

Courses à Rambouillet

Prix de Ruehcfort (S.000 francs, 1.600 mè* très) 1. Yan, à M. T. P. OoMika (A. Dupuit); 2 Hose Royale, à M. Henry Count ;a (C- Fenioiiif); Saint Ricul, à M. Georges! D.'Liray iA. Rabin-) (:i long., courte tdte.,»

Ion~J

l'liri mutuel a i francs (unifié). Gagnant i •J fr. :>0. Placés Yan, 7 fr. 50; Rosé Royale* K! francs. Pri.v <(e Claircfonlaine (gentl.-riders, 6.000 `T francs, 2.0011 moires). 1. Wenonah, a -M. Jacques Helft (M. Delalioutre) 2. Ribalta, à M. Paul Bu f fard (M. de la Forest> .î. \aniiito, à Miss Pearl Wliite (M. Th.-Moret), (encolure, courte tete). ̃ Pari mutuel p 5 francs (unifié). GaRnant J 27 francs. Placés Wenonah, 9 fr. oO; nl« b'altu, 7 francs.

Prix de Dampierre (11.000 fr., 2.200 mè- tres). 1. Cap Frio, à M. G. Antoine May (A Rabbc) 2. Cannibale, à Mme Ch. Bariller (A. -Diipuit) 3. Fraîche Aurore, a M, T. J, Champion (A. Reinette) (4 long., 1 Ion-

gueur.encotnre).

° Pari muluel à 5 francs (unifié). Gagnant 0 Sfi francs. Placés Cap l'rio, 3U fr. Cannibale, 11 fr. 50.

Prix du Terrier (haies, à réclamer, 9.500 francs, 2.500 mètres). 1. Swift, à M. Emile Marchand (J. Costadoat) 2. Le Cabri, à M. Paul Zivi (R. Lock) 3. Guide Alpin, à M. E. Adam (A. Chauffeur) (2 tongueurs 1/2. 3 long., 5 long.)

Pari mutuel f> francs (unifié), (ragnant s 25 francs, Placés Swirt, 12 f r. Le Cabri, 16' fr. 50.

Prix de l'Yveline (haies, 15.750 francs. 2.800 mètres). 1. Ave Crcsar, à II. J. de Hasse (A. ChaulTour); 2. Phidias II, à M. E Hardouin (M. Laeaze) 3. Bois des Dames, à M. L. de P. Machado (Friminslioltzfc (10 'long., 2 long.. 5 long.)

Pari mutuel à 5 francs (unifie). Gagnant 11 francs. Placés: Ave Csesar, 7 fr.; PhM -•dias II, 3S Tr. 50.

'̃̃' Prix dc.< Hussards (steeple militaire, 3>- série, 1.100 francs, 3.000 mètres): 1. Coquette, à M. de La Prunarède (Gérard); 2. -D'Artngnan, à M. Somidag (Somidag) t Edesse, à M. Coureaud (Coureaud) (4 lon- gueurs. 1 long., loin).

Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant Ji 10 fr. 50. Placés Coquette, 7 fr. 50; D'Arlagnan, 9 fr. Edcsse, 9 fr. 50.

Marchés commerciaux

BLES Paris, 10 juillet. Courant IG8 50 P; août, 139 50 et 15!) 7.1 P; sept., 159 50 à 159 75 P; oct., K,0 à 101 25 P; 4 de sept., 101 25 P. Coït officielle 177 à 179.

AVOINES. Paria, 10 Juillet. Cour., 90 à 91; août, 88 à 8S 75; sept., 85 à 80: oct., 80 50 P; 1 de sept., 8I> 7.r> P.

SEIGLES, ORGES, MAIS, RIZ. Incotés.

FARINES. Paris, 10 juillet. Farine* de consommation 252.

SUCRES. Paris, 10 juillet. Courant, 231 50 à 232 P; août, 231 50 P; sept., 228 50 à 229 P; 3 d'oct., 220 50 P; 3 de nov., 227 Il. Cote officielle 233 à 234.

CAFES. Le Havre, 10 juillet. Cour.. 230 août, 233 sept., 231 75 oct.-nov., 228 75; déc.-icvi- 232; mars, 230; avril, 229; mai, 228 25. Ventes 3.750 sacs. COTONS. Le Havre. 10 juillet. Courant,. 314; noût-sept., 310; oct., .315; nov., 310; déc.. 319; janv., 322; févr., 324; mars, 32G; avril, 327; mai, 330; juin. 332. Veutes 500 balles.

ALCOOLS. Paris, 10 juillet. Cour., 1.235 à 1.250; août, 1.230 P; sept., 1.140 V; 3 d'ôct., 975 A.

'CAOUTCHOUCS, -m .Paris, 10 juillet. » Cour 4 05 à 4 2(1 août, 4 15; sept., 4 20 à 4 35; 3 d'oct., 4 50 P; nov., 4 45 à 4-55J 1 3 de janv., 4 70 à 4 90 fùvr., 1 70 à 4 X0; mai, 5 15 V.

La Bourse de Commerce sera fermée lei 11, 12, 13 et 14 juillet, 11


& VIE S PORT! VI

--A ̃ ̃»»«»«»̃« ̃̃' ̃ ̃̃̃•

GQM&ÔUM HIPPIQUE Lg Tpurnqi du Touejuet

Sue' le' grand parcours classique du Touquet, le Prix pharlcs Gjuyot," coupe civile^ a été disputé par 66 concurrents •de tjijuïe classe.. Quatre chevaux p'pnt fait ajicune faute. Le premier* prix a été gagne par Judex, à M." Lederlin, monté par M. Claie, qui a fait le'tour de ïbrçe d'accgmplir un parcours impeccaple après avoir cassé unéétrivière au trôisiéiiie qljst.^çle. Le deuxième pri? a" été partagé entre Belle de î«nit' X, à

hl, J UelpSalle, et Surprise, 4 '¥. Lamy

Tàrtarine, au comte d'Auber de *Bej\relongUQ ;o. Aspirant, à M. A. Cabourj 6. CoX" (J'%to.upneU; à if. Beghin i ;i Beau Gosse II, a M. Lçderlin, monté par M. Henry de Roypr S. Nerwinde; à M. Rôusfjeau" 9; .Tenacp, au. cflmt'e de Ç!?ïi']ès ï 1Ô- Rosette "tty, à M. Lederlin,- inoutéê par Sl.'Tl.Tie Koyer"; 11. Baj'flïâ, au due de là '^HmàillQ 12. Verveine, à M. Béghin 13. llerry Lad, à M. ~Jt Salmoir 14. Uniment, 4 XI. âygf ? ï^i ?wâj?9> au fi^îptg àl"Èi^ tries". ••*̃•*̃ v *-̃•• £ai coupe challenge offerte par le pQijûe ,'Jalin {fé ̃ Potier, coupe attri-r buée au cheval français le mieux classé, a été remise à Judex, qui devra l'enr lever encore l'an prochain pour en être le propriétaire définitif." Le gagnant' à également reçu ùù" vipe dp Sevrés, don du "PrésTderit de la RepJjbliquç.T^ Rei/of. ^E*"eçiNËLIT" DÎJ~BTJ£rB*

Ajitour de l'accord I î jffo conflit a, on le sait, provoqué' une scission dans la Fédératipn française" pe fùgb'y. Les" prétextes' .officiels 'Se \à scission 'qui a "e'ritfâîug, dans' "des" cpïjr ditions-' inqualifiables^ là" rupture dès relations entre le rugby britannique et. le rugby français sbntquè celle-ci a été provoquée pour le groupe des dissidents «âp faniateïiriljnê niarron contre lequel |1|" |'ïiisûrgeaiënt' {nais gù'ïïs avaient t(bii*s"atif -4êû.x "= ~abpnda^njerit ef cyniguèinent pratiqué efpar'les'yiolenceif auxquelles avait ou aurait conduit le chàîupîpnriât.'

£ I^u;fg;" 1° d'un congrès tenu à gor'dèau^^lètr la. "ÇéHéj'ation freflÇgJSP..de. rugby 2"' 'd'un e entrevue' 'de 'seà jï.eyr'ér' sëijïants toujours' à Bordeaux'-r jiyep les représentants: 'de" l'Union française île" rugby grdiîpè" .des dissidents et 3? d'un *congr,ès tenu à Aix-ï'éj'-lîaiuç par |a ïëdéralioi] (le içugby, les bases d'un âccprd ëh't' "ihterye'nu jentre les parties PQur- refaire- ;l'amfé"aaps l.é rugby? Mais^îdiit ii'irà pas et n'allait pas pependant sur des roulettes; mais* nous Sioyons savoir que d»1 ii'uiitLs icsolulipns qui auraient été pif^us p ip une gnvhde "mjcilIl spoilne de la capitale, seraient destinées a a\olr nue action jlçeisive Le conflit du rugby avait eu, notonsle, la conséquence originale d'iustaller }e Racing Uul> de branex, club doven, fliampiou de la Fédération tianç use de yugbj, tt din taller en outie le _8f.ide Frjuc-us (qui, a un tu d înteiValle, p,iiii,L la doyennete du piemiei) Îliinipon de J'I mon funçuse de lug)>. Associes par ailleurs, les deux chibs se liou\aiei)t ainsi adversaires sur le |enain le,déial. Or, ces jours derniers, le Bacing Club ^c n.inee aumt deeide que Si l'entente se 1e.1h5.a1t, cl la fusion jles deux groupes s'accomplissait, il ne jiaitien>ciait plus au enampionnit de Fianee devenu facultatif et se fontentciait de pnl/ei])ei a des tourpois aimeaii\. ou dits tels. 2" Qui. si 1 entente et cette fusion ne ge iealisaient p,as>, il qmtteiait la I'ede- ration liaïKalie <}e rugby pour rallier l'Union lian^afse de mjîln, la icndiq pecessane cl aider ainsi <i la reprise des rejafjons iianeo-biitauniques en fuçbj. Vmutons que ii l'entente s'necomplit, ^inpoifanfci modifiu-Jtiojis se produiront, assure-J-on, (iaps li diiettion de la l'éiKiahon ftan^iibe de nifcbj La piesidenec et le seciet, nat gential iraient pirait-'l deux dirigeants au Stade Français, et le poste de iLsouei général serait tonfje a. un ïnembie îuilueot de la ïf(.jleratjQn, liqipjne distingue et ffitHic. dans sei> desz si msî Le niesidcut aeluel de la Fed*iation fiançaise de itubj, JI. Uinton, a, en effet, deeirte d'ab tndoni tr le naut poste HU'il << oeeupe dads des conditions ties delieates^ pour, en donnant l'exemple, fane en soi te eiue les questions de personnes n'empèehent pas un aeeoid déjà difficile. r-R.

Le topê de France cycliste L'Italien Ôh ^acco gagne la 10° étape liUfîlien^PerpIgnaij

Après une journée de repos repos

hien igagné après les durs efforts qu'ils

durent faire au cours de l'étape de mgïr f credi' Pau-Liiçhqn, les cqg'currentj "du Tpun.4e Tprijngp'Qpt repris hier leur rude randonnée. ••"̃ <̃̃̃.̃̃ On sait qjle vsoixante-cihq coureurs étaient arrivés à Luchon soixantetrfljs^éc '"repaitiieat, J;as italien. Ça:njjjssêj. et- 'Je tejuïisle "pcjutiei; l^elge KaerJ ayant dépjarg pe $$% pouvoir corifirjuef le" voyage.

A fi' h. 12, devant une grande foule que iifji^ïjre matinale h'ayait point arrêtée£ lés concurrents s'en" furenjo^long, de Lljchpn eii groiipe serré, dans Ta ai-'rectiq'ri" {}e Perpignàrj, ayant '"jf couvrir ââS^^llonietres, et à effectuer quelques

dures/ lîjontèès aux cols de Pprtet-d'As-

dure:t, Port, de Pnyn)aurRns e" t-(I'

pet,: Je Port", «le Pnyp]aurfsn| pf de la

Perche.

On prévoyait fjne I3 enppre la course

de peloton ii'auraif pas lieu et que les aprj.yées, seraient séparées en un mot on,' sflttehdâit à des surprises.

Mais les coureurs, bien reposés, avaient décidé de faire les plus grands efforts afin de ne pas- perdre, pour les uns le fruit! de leur vicfojrp de l'étape précédente, pour les" autres de ne pas augmenter le retiapd obtenu à ladite éÇapé. C'est ppurejup} l'pn vit passer à S^ifltrGirpnî à 8 h. 15, un peloton de poureurs: à Tarascon, à 10 h. 30, un groupe de 20 coureurs à Ax-les-Thermes, 11 l), 3,8, un grp.up.e (le 55 coureurs, et ainsi jusqu'à la fin, puisqu'a Perpignan 50 "coureurs arrivèrent dans le 'même" temps, dans Kordre suivant 1. ï)i Pacco 8. 'Bulla 3. Leducq 5 4. Çh. Pélissïer 6. Viar-engo 6. Le Calve?, etc., en 12 h. 33 in. 57 secondes. Le.' fclassèmënt général est à peine modifié quelques nieiius çhangemeflts dans les derniers" .rsùl'a/

Aujourd'hui, repos à Eerpignan. La Coupe des avions de tourisme ï^e .nom de Runlop n'est pas seulement^ altâc'hé 4 une marque de pneus qui depuis ""jj'uplau^i années" est devenue î'une dçs .premières du monde. Hier, ,< Dunlop » a crée le « Premier Pas »

~U!F$ d~ f~M!

ÏZ1 :iwfi de sporti ;̃̃ dans un parc de 100 hectarci l«^»Iuf merveilleux s||f §$ France

l' 'Ge'f (18 tr()ys2

Eeç'e de e ÇàQlr f

j fenni? (c^fnpbnnâts)

Pfiht à l?| truite,

Tftilfrr* -§!€ pt m t «fiiNrtfllf^:

cycliste qui a mis en ëyjdenfe tant de jeunes champions.

Aujourd'hui, Dunlop organise un challenge d'aviation de tourisme. C'est' là une hpureuse initiative au jjipme'nt où i'ayiation civile a besoin', en" Krange, d'être aidée, pour ne'' ijàs' rester en"arrrière des "autres, nations.

"Là sécurité' "de l'aviation de tourisme a été mise en évidence' par "Iè Tour fie France" aérien, qui a'èu lieu en même temps que le Tour de France automobile. ̃̃•̃-

Sur une quarantaine de partants,, il n'y eut' qu'un déchet" insignifiant dp trois ou quatre appareils "et, fl'ailleurs pour des causes qui n'ont rien à voir avec la'Sçcurité de Paviatioh proprer ment dite, cela, nialgré* des conditions atmosphériques particulièrement défarvorables, il. La Goupe des ayitïris de tourisme 'esf en quelque sorte un second tour 'de j France aérien mais pour le rendre accessible à tous, pour que la dénions-tration de l'agrément et de la sécurité de l'aviatiojV 'soit encore plus probante e|" enfin pour ne pas retenir trop long; temps1 les concurrents loin de leurs affajres ou de leurs yacan.ces le 7.0}!}; de France de la Poupe 4e§ avions de 4,011*:ris/nie a été réduit 4 ÎJJpÛO }iH6m.è);r4i} environ et sa durée 'est .limijee à hjjit jours. Le?" étapes 5pnJ,' d'ailfeupf les §ui-; vantes: ̃̃̃ ̃ Dimanche 23 août ParisrMontluçonyjchy lundi 24 .çoùt yjçjjy-Lypn-Nî; nies mardi 25 aQÙÏ SipiesrjEannës mercredi 2(i août )GaniifiS-iJar.seilîet Carcassonne jeudi 27 août Çarcas^ sonne"-Paù-Bîarrîfz vèn'clÊêai '28 août: BiarritzTRejcheforjtiLa Baul,e, samedi 29 août Là" Bâule-Ahgers'-Déau'ville dimanche 30 août Deàuyille-Le Touj flUEt-fiaris. -"Ghàqùè journée est divisée en deux demj-etapes, iine^le matin, une le soiÉ. Eri'môyehne, oh parcourt dbïic"3Sp 4P0 kilomètres par jpijr veij deux flapis,

ce ggï îà'fi "die cette jGgjjpè poij pa§ ^ine

ëprëuve"pémble,'mais" unev ép¥euie"aus§i agréable jque facile:

wmmEÈ Pasif L^s .Syïgnjgf «, fgrig

Au laboratoire jde l'Automobile-Glub de France ï^l ""ft et,e 'procédé Iiier"àu"peçâgê 'ètâu pp'ingônna'gè'dps vqHùrps et des motocyclettes prenant part aij "concours-do tourisimq J?ar]s3les Pyrsuéps-Eai-is. vi; ^tiniti .vtnU." <:̃<̃<̃ ,-T- Aujourd'litti, .-i&op^ftipii^n-l* heures,, les J)3 concurrents yépàrtis dans les trois "groupes "prendront "iîn'premier dëpàrf. Hejrtè llaill,qt? puis un dêjîàyt'êjîectif du "Vesinôï, en flii ïê journée» La première étapej la plus longue et: la plus important^, puisqu'elle cojnpte quelque 800 kiîpïngtÈef, Ibs amènerir à Biarritz, dimânciiè" un peu après-midi, après a\on eou\eit un important parcours de nuit.

Ce ooifeouis de toniisr^e de par le tracé des itmei. nies eles mflerentes eta-|pes, est un des pins diineiles. H met) à contiibuiioii nommes et machines et fournit des enseignements eoneluantb au pQint de vue technique.

4prcs un repos bien gignt, ceux qm lestciont dans la compétition quittciont Bianilz maieU dans la matinée pour, en tioib étapes, lia\eiser les eols pjienéens et gagner ^metic-ks-I5iins Puis ils se laiicciuiil a l'escalade du Massif Cenlial, a\ee anct a t lc^montFerrand et ascension du pu> des pôme Enfin, dimanche 19 Juillet, retour sur Pans, a\ee tpicme de vitesse à Montlhei\ et auivee à la Poite Maillot. Au total, 2 ">00 kilomeUts a parcourir a une moyenne hoiaiic assez élevée et dans des conditions particulièrement dures C'est une très belle démonstration qu'on suhia avec inteièt. Le Grand Prix de Belgique se disputera den>am à Spa La trQisttme des epimycs comptant pour le Champiouiidt iiiternatiPfia) auIpniqhije de IW, h Giand PiJ.x de Bel- gique se connu, demain, sur le diflieile circuit ele Spa-1 laneorehimp Cette epuiive qui îeinpoile chaque ptiuec un Relatant succès, piomet detiej plus biillintc pai l'infeiet qui s'attache au rcjiuii it final qui debicfncia le cham-(pion dëlt'nitjf dp U saison. Ppu}. résultats, seinnt la conséquence de la coin se de <Linanij le premier qui iîlteiesbe les mareiues, le sleoiûl qui înteieise les condueteuib. 4.|)ies le tiiomphe d'Alfa Roméo, .1 Mon/a, dans Je diand Prix d'itilic cl

celui de Bugalti d ms le Gland Prix d"

l' i C ta Montlheij, netus nous tiou-1 joijs poui Spa en piescnee d'une > enfable et implacable « belle », dont le résultat paraît d'autant plus ardu que chaque Compétiteur s'est' spécialement préparé et qu'elle se dispute sur un teri'àiû neutre". La l^elîc sera ardente et la

Hualitê de la' bataille de touf préipier

dnïre." Cette bataille offrira un spectacle supérieur.

Quant aux conducteurs. Ofi connaît leur positlo^. fî's-mifefjg,1 âVec Campa-ri, sont e.n me., 3VPP W .avai]|ag« de quelques points sur les représentants de Ik Bran,ç.e,, qu'ils entendent bféh' mainteniE.co'ûte «ue coûte, l'enjeu en valant la peine.

IJs serp,nt, drç restç, tons au MmPi tous ceux que nous vîmes a Montlpepy, pleins d?ardeur pour cette longue ef fastidieuse course de 10 heures," flu'pn abandonnera, ̃"çertainen|ent, l'ail prochajq, parce que les coureurs n?èn Veulent plus. On verra les trois Buggtt!, avec toute l'équipe Varzi, Chéfon, vainqueur à Mpntlhéry, Diyo, B.ouriat, Cojj JI!;1. Williams ̃• les -tr.oJSj r4)f,% Boflléo, avep.- Câmp»ri, Xuyplara, vainqueurs: ̃ Monza ̃ T»esâto, Félix, Minpzzi, Bprzacciiirii, puis les trois Maserati, avec Fagioli, 5Ias(erati, Dreyfus e\ f ôiis" les coureurs la marque enfin les yoiturcs priyées"*des' champions bien connus Birkiri, Hope, Ivanpstsby, Stoftel, Berraut, Wimille, Gaupillat, etc. hom)ce des' partants sera" certainement aussi élevé que celui qui prit part au Srand P.rix de" Iîà; C. p.

"On çsçpmpte, à juste titre, «ue la moyepne qiii sera réalisée battra 'tqus s

les recprçls (ifa|)Jis §up le cifpuit de

Fr'anpprphamp. La moyenne réalisée par ysrzi*pnjron, à Montlhéry, fut dp }25! m, après avoir longtemps oscille autour de 130 kil. et atteint 133 kil. 6pg au deIjut par Chiron et Varzi, alors, gué! Fàtgibli s?ad jugeait le record du tour avec 136 kil. 778. P}le baissa, sur }a fin, en raison de 1-ayance prise par les coureurs français, qui ne tinrent p^s, ppjnprprmettre leur suppè§^ ̃ "A Monza, cfet^ moyenne fut beaucoup plus élevée, puisqu'elle afteint 'lap kiK, mais il n'y a aucune comparaison à établir entre les deux circuits, celui d'Italie f tanf de ttë|ugouP plus rapide. En Belgique,' "&̃ Spa-Franèorchamp, l'an dernier, Chiron, vainqueur, réalisa moyenne de 115 kil. 913. On escompté que, pe.tfe apnée, elle sera largement dépassée et pourrait' atteindre 130 kilomètres- '̃̃̃̃ L'inVérêt Qui s'attache k ce Granfl Prix est priiûpr^lial, la lutte demeurant

très p^yerte, "ghapup ayant inis, à "profit

les re.nseign'emeiits des coijrsps' précé^dentés." ̃ ̃

I 11 11 ̃̃̃̃ m. ̃̃ 1 n" i«.;»i»iw– jMijgBi-– faijil|IIMMIMiÉM.a>«

1., Noyyg^|:§ T0l4îjt A la suite de la course de côte

Suse-Mont-Cepis, le classement pour lp>

championnat d'Europe' de là" Mflritagnp s'établit ainsi r" "•" r, Catégorie course î. Zanelli, 13 pts; 3. Tort; 11* pts"; 3. StucKf") 'pts 1 ;~Lfeljrr" feld, 5 pis 5. Hartniaù et de la ÏUva, 2 points. Catégorie 'sport 1.' Caracciola, 10 pts. L?UniQn nationale des Associations de tourisme, à la suite dfe nombreux essais auxquels â procédé* la commission de signalisation, 'émet le vœu que' M. Te ministre de l'intérieur et 51. le ministre des travaux publics envisagent' la. possibilité de compléter la'ciicûlaire iàtërr ministérielle du 2 avril 19.30 "par un additif tendant" à ce que, pour les signalisations d'obstacles les 'couleurs actuelles soient obligatoirement rpmpia|rcées par des indications de vignettes en bleu foncé sur fond |4anc, bordure" en. ,bleu foncé. En outreî il "pourrait êifç' prescrit Que toutes les,, fois' .où' cela sc- rait poss'iBle, /es' pânneiluXj'd'oljstacipi actuellement en place soient bordes de blanc pqui; en améliorer.' ia vissibilité. bn projet de liaison entre lîautg et l'.avipn sepai}: aptupllpmepj; à l?,éjtude'r Il aurait pour conséquences de rfcerver les gràndps Jiajspns ïnjteifliiMflp8l,es lavion et les parcours réduits £ r,au7 fBJnobt!e.pp,ur laquelle pn prëer'îjit <|jef « autoroutes » a circulation payante. £.e projet consistera}); 4 rejïpr par ce moyen Paris à ^pr4eî>ux, cuis Papfs MaPspfll.e, a.ypc bifurcfiftpn a BRUFgeg. M. Lamoureux, qui préside le groU7 pe de lrautqn)pbile fa Ghambrp dpç députés propose la suppression des de- claratjpns de recpnspme'nt des yéhiculés autompb,i)es dans lps mairies.

Le fpeensement ahrupî serait basé sur l'application par l'autorité militaire des décÙaratipns de mjse en .cirpfi)atjdn fournies par les propriétaires a"ijç rece; ypurs 4e5 Çpntri$jitions indirectes. L'a'ufbtite militaire fpraît "procéder, chaque ''année; au "'nioyen '3e' ces fl'éçiâz raUons rpmises pàr"'lgç ygceye~urs, g'u classement des automobiles et fgiiiovques suspepti^Je? d'êtpe g||ljj.eA ^ppur les bpi oins' l'àrnïée.•"̃ Les véhiculés 'rèponijiijs inapfes out signalés par" l'autorité* militanTeT ^g'pro^ Bçjéfaire intéressé.. '–T' épreuve annuelle de ia Çfiupsç de çflte ge la JJaraque, giji p,}j|f,ept chaque année un' beau "sùccjsjs, 'p.pg^niseè par J'Aùfpmobile Club d'^uyergnè, "§e cour-:

ra le dimanene VJ juillet.

Dans le Ilaljye des carburants nationaux, Tes "co'ncii Jrënt'sJ aprè^^ypir fait mercredi l'étape '1-yoprLp IJpjjf' Révard, ont' couvert 'jeudi' l'itinéraire De, Jf tint J^evard-Grenpjjle (81 kïlpinèti'ésvi- HÏer, ils se rgndireîit de" Gr^nejljlp' à Briapj;qn (120, 'Ujldmètrp^1.' Au jpu'rd'hm ils 'feront1 Briariçon-Barcolonnet'te (84 'kildniètrès)' Le Grand Prix de Dieppe

La Mëniière liste de§. engagés pour le Grand Prix Automobile élb ï^itjppb,

qui se tuspuleia le 27 juillet, comprend

la plupait des va|uqncuTs des glandes épreuves de Mtesse de l' innée Sont {iiii les rings, actuellement En citegone 2 lities (t au-dessus Chciou. Lehous., C'za)k()\ sjij dp 'iïaleplane, Max !"oum\, Willj Longuévîlle, comte d'Unnux. En eaienoue 1 litie 500 lord. Hov\e, Vc>ion, Icialdi, A4'aj,me7, |ng»ej, Nebout, de ( duc> avec 3 voitures. Le iniLm du (nand Pux Automobile sera 1 <iis!>utce sui .i heures i epimvc BQiu uiotopi dettes de 25,0, jpO, 500 eiuC Les épreuves de vitesse seront pieee- deeb pat Je- cl^ssiqi'e liilive «mtomobiie auquel paiticipcjonl tous les sdcci.iIistes de ce génie de compétition et le

lundi se teinuucia le njeetyie, ciutqniq,-

Inlc de Djepnc ÎOJl, par le ppnpours 4'c|cigance.

Np^JVE^pS f\KKIEyj,ES Les n\Krteurs« igjeueiins liebbins

et Jones qui ont échoue ont l'inteulion

de îcnouv'elpi leur lentitivc de vol de

Seattle ?i TiiUio, sân^ escale, en v}ih-

saut, ^ectte Tîîiy-cf, un appueil plus puissant .<?'' li' » ion Pans, appareil Faiinaii 190, motem L011 iipe~240 avant a boni \f d'Lstaiilcui-i-C]) uilci une, le pilote, Ctiraud et le nieemuien Alislrot, a pris son vol lilci matin fi 8 h. 30, elç Hélippolis pour Benghazi

Lj, consul d'Ltat s'pst icum lut? en assemblée sjcnciale, sous 11 piesidenep de M Thcudmo Tissiei, viec-j) esidcnl. Sul 1^. lappoit de V PcMomaiue-Deljoid, inities des icqucles, rapporteur, l' issemblee a émis pn avis iivoiablc Icntlant a autoiiseï les qu tre enfants de icu II Mauiue Boka>iow ski, ancien ministre de l'icionaul)qpe, tue eu av.iun le 2 septembre 1922, a 'loul, a faire précéder leur nom patronymique de celui de Maurice. L~?ày'jafeur" p'prtugjf'ï's Fer")}|'nd da Costa 'Vpga a 'lîijiteutîfjn de tpnïcc' prochainement un raid aérien de Lisbonne à New-York. L'âpparçil "qui cloit' servir à ce raid est un avion muni de flotteurs spéciaux qui lui permettront ejp rpsfpr la sprffice (Je" la WPF penflapt 12 heures, en cas d!amérjssage forcé au cours e}e la traversée de l'AtJanticjup.. «"L'homme-bolide >>jé "papitajnp aviateur Hawks a étalai hier un nou-

veau record c;n volant de Mpntréal ép

t'hpurp 4a minutes.' >•̃̃̃•̃̃̃ £f S mmÇEA$LE§

An sujet du voyage du zeppelin au-de8sus de l'Océan* glacial'

Le bureau de voyage russe fe Intourjst » préparp pour le mpis de juillet ui}e croisière du brise-glace Mali/gin dans l'Océan glàciaï* arctigue, sous la conduite du professeur Wiesé, l'explorateur polaire russe. Pour la première fois dans l'histoire du" {pïir(s)ij'e, pe lirisPrglàce emmènera des touristes pendant une durée de ciijg semaines dans la zone arptiqup.

Au même jnoment une expédition scientifique du zeppelin aura lieu dans ïes'mèmés' p,aragp5 sous la' direction Dr Éckener, présîfjent de l'Aéroarct|c, et du professeur Sâmqilovifpli, président de la' commission d'études de cette société, les eleux eintreprises ont envisagé une rencontre entre le navire, qui in'Ôdifiera sa rpute en ppnséquetice, et lp zpppelin, environ a la cote est dp |a Nouvelle-.Ze.mb]é. Un âcçprd a été cpnplu tout (lerniprenipht à Berlin en vue d'une entente et d'upe PRtlab,pratip{i entre le navire et le dirigeaplèi Le dirigeable' servira en qu||(|ue sorte de pilote au brise-glacé qu'il repTsejgnera par T.S.F. sur les conditions de navigation à travers les glaces, les passages les plus favorables en eau libre, etc. En retour, le Mali/gin trans-

mettra au Graf-Zeppelin, régéJièreiTient,

dés tpes~agçs z'a~iotéj~gPqp~nguës ""sRx

des mpssages radiptéJégra'ppïques sur

la température, la pressioû barométrique et la force du vent. Le Dr. Jïcjtpiier., pôiir qui une telle cpllabpratiqn prpsente an intérêt scientifique et prati-

que, espère pouvoir prgapiser au epurs

de cette rencontre un échange de pas- sagers de bord k 'bord et une yisif g Ré- ciproque des dejix navirjs au.ifliypg gp l^Océàn glacial arctique.

~HB~. "t)f ~JM' DjjH~ 't~ TN)~- 'tt~' ~!))tt!B)!t'

~MNM" ~~M~ 'SSSMB'~ ~NB~ -SB '~y,~

| 500 m. cTaltituge

Il' |i Mi du Ufii«ï

li ki!, el# ©en#vs;

:/)§.1ë~M.

NATATION

i:eqr5}~~P"rif 4~ J.1i1~I a

et le Tournoi iia^i^jial jjg S'ater.TppIp P

La Fédération française de natation et'de sauvetage organise/ au Stade dés Tourelles, jin meeting qui se déroulera les 12, 13 et 14 juillet.* -Lés 12 et 13 juillet seront joués des matches pour le Grîtérium' de'waterpolo qui mettront en présence les équipes sélectionnées de Paris, du Nord, du Littoral-Gbté d'Azur," de 1*' Al sàce-î\rof el. La composition de ces équipes sera la

Rivante :̃'

Kord-Alsace. rrr jBjif r Sch^veypr. (Alr

sace) arrièfgsi i.ii'JjUnjgBÇt (îjprd),

Scherler (Alsâ é~~ ~Âl,enexp(:h=

Scherrer (ÂlsaceJ^l^iLjemi ""• ÏJiener (Al-

sace) j ayants '"••¥#» '©ecasf^ (îf piid)

Loréntz '(Alsace}', "X'VremplaganJ; Ndtter j;_4}|_ace).. t

Paris. But Laurent | arrières

JiasguJB, F.asani r etônj ":Farpiit

ayants Achaz, Ca£Wjija*t?.v3ïf' ua'z j

~ap~pts; p.q~B~

Kord. But Delportd arfiej-'es Mma^h $vUs.e\ \&W; %%Ef.'?

avamts ,ri C~t. t rl7

avants Cuvelier, yaijagplauckc, Tnr

bpuij}gt. ,V" '̃- "̃-

Mai-seille-Nice. •' rr But Qùintaiia

1.1 i~f ("tlIT' 1)'

Moèai) arriéres Michel el (Lirtpral),.

aillau (L"tt/ tilô" 15, J11\1 Il ~¡, I:t

iiraiia (Littoral^, demi Muller X&ote

d'Azur) avants ;.gjnaldi (Çpï.e* d'Azupj Navarra ^Littoral),* Tisspn ''(Xjttbr^J)' j r rempjac'a^ïg gDyenècjje |Cgïe" "d'azur).

~ltt~~

AUTQMQfflLE

Kaye Don bat son record

avec « Jîiss-Bngland-II

Bien que détenteur du record de la vitesse sur l'eau, qu?il établit à feiienosAires,' cèîtê année, èri baftanï"' par loo um. 615 celuf de l'Américain par Wood, qui le^d'étenait avec ̃̃ Êfiss-Âme-

rjca-'X par ""l^f içîn. 3,6|; -jt'aye ]Lj§n

tenta, il y a 'quelques 'joijrst èi'e tendre son recprd.v La marché "àç* Migç-Eji:

gïand-11 était" 'réguïferè et' sa" yÙessê

était "man'n'cfsténjl'n't' àmeHorë^ J.ors;

gü't~`Pe "h,1~,¡¡ not. Ia(~ajlien

e "panne'' ï'ârf e'ta nef Ppxa|pêh,

on constata 'la "rupture d'une pièce de| d,'

on con a a a rup e ne iecg c

l'un des moteurs de 2..000 ehey|u'x. '•Cette" pièce"rechange as a Bord f il fallait la farrg. ygnir d'An- gleterre." Sans "gèïtfrç "iin'e mfnutp', gn réxpéejia a Sfiïa;n par îyj'^yigij qui çu't la mauvaise 'chante ge 4ifnco5'|'Ê|l "un

ÎF?? Çauyaîs ïem% ,,iu^% iwirpîjs |e

Grénoble, nç'put de "tLïcr" lilL

tcrenoble, ne put fout, de suup. Irapphir

les Alpes et, ne paryinj à. ijjfan''gu.*àv.çç ï'ô heu'nesjde'.lretârd. 9; .•

^.a S^aia|nse,-à:tsa.;p|ace, Kay.Q-

Don reprit ses esjsais et, hier, |J jeirta le record. La réussite furt: "coiuglèfe.. Sliss-Eriglànït-Il 'fit' une moj'ejjne; horaire de lTô.knjl' 702 ,1e "record de Kayp Don' 'ptait battu ÉjJÉ Ive 'lîflil-

*ÎS.earimoins,le pHotg "pe" -f/?-«7f «-

gland est convaincu clqli ] ni esi e

fland-JJ gst çonyain.cu eju'îl lui'esî en-

brë "possible" dp ljat"trel'ce 'no'yfià'ù ré-

cord, c"r dans son parcours "el'nîer la

vitesse de J'is-) iul\and-U s'e suait

élevée a Ï77 ïkm i')i W* Etaient présents comte Bossi, le

députe ^Inpmi et le poète GalJriele

d?4nnun/ii) Mis^-Liiglqnd-II apnai lient a lord

MAefield i ejui elle 1 coûte jusqu'à

pie'scnl, j)iês de 3 millions de fjau s

L. Tpalol

Le Meeting international de France Comme chaque année le Gi inel JJee-

ting uitemati m de F ij)f.e iVIIu Alee-

tîng intei'natioml de la Seine"), se (U-

loulcri du 11 au 14 juilki, a lleibl ij,

ui^uusi, pu If, Yacht Moleuu GIuJ) efe

Qn¡~p'¡~~ R:J.E le ¥!lfh\IRtèP.t: H~ ,'fw

Fiance, sous le contrôle de la teejeia-

tion lianeoiie. de, la navigation auto-

mobile. -fi Pl 4 1 ffHtA-

mobile

\u cquis de eps «uatie îourncQS, le YMCr mettfa cp compelilfon fi Coupe dp Irancp, le Gpand Prix ÎVIoto-

t

MEUB3LIBP #. IMMEUBLÉi ~~2XS-

'QM~e~ ~` S;

JVil] I t S«l.ils, 11m 8, du Louvie 2"juil 41jh i)i I ,\j f\î 1 QTKÏ l" I de f.il>. eî-v<e Ltal)Ji--st Ii'|l*IJ*3 de ,ui,s ((r, [i 1-OMJS et 1MMI I n h >I Ils lltoit. Jt»J,

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mercredi juillet '1831, à. 14 heures

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Pce. 288 m. en'v. M- i éri? ̃« 4g(I.Bflf> fj:-

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VBNT'P ?? rétu4e de Mf-€raulttsr, npt.

"RH1P à Arkénteuil, le samedi

~T 'k 4rgenteulJ, samedi 1"

août 1931 à, 14 h. 1° F<is île coinm. <le

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Consignation pour eiicliërff" 2O.(Tflô'*l'r:

Tfn-fopAs »?MfîRCPïîIF'I'iftsei'1'? c^

cons: 1. # ue 11<: ¡ lHB~"i"H" 'QII!Hlrt!:rl!:

A RP7ft'MQ. rue Jean-Jaurès, francs.

DEtWa m. ji Eris: Ï.SOp francs.

Consignation pour enchérir 5B0 francs. S'adresser à Versailles, $. Mcs Jphaiiet et qrcugsaint, ayqués Argentedil', a paultier., n$%. Et sur les lieux j;r visft. Etude de ii". Chauvin, a¥Qué à Ercus, et Langlais, npt.' £"Brezqj(es A vendre aijxpnchjfes" publiques, le 1er ^oût 1S31 à 14 neures, en l'Etude de JI" Lajiglajs PEPÎE DE TOURMAIZE nrjs Çrezqllèçi (Bure-çt-I>t»ïr).

bâtiment eî'explqftat. et "88 ha de terres MJSE A PRIX '0f.m>. fP Bail finissant en 1934

Situation La ferme est à proximité des gares de Verneuil et de Tillièrps" Oigne ae Paris a pranyHle). S'adresser aux dits 1-t'î (Chauvin 'et Lapglais, pr visit. eh. 1QI. Béer' et Fils, 77, Bd jlaleshei-bes VPiWTP en Vét- 4? M? PAIST. notaire "R™*Ç à AliInï),y-spus-Boi§ (S.-et-Q.) le samedi 25 jui), 19S1,. à'iï H. en 12 lots

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^.ujpurd'ïuii 11 juillet, à h., réunion de tous les h.at.caux de tourisme et yacljts à .cabine?, au Club Hcui?e d'Herr bïay. Course à la chance et essais sur

ta base du ftlile, â MaisonSrLaffitte.

Dem^jp matin, première épreuve de la Coupe' Jacques Menier pQjir les hors-

bords c^s sérief A, B, C, D, e; F.

AprèsT-midi, prenii^re manche du .Grand Prix Mofonautique d'Europe, réservé aux cau.ots de la série interpationaie -de 12' litres de cylindrée et-" aux capots

américàûj-s" ,d,e 525 P. G. "̃'

Première manche de la Coupe Autonautique de Fi'ance, rés.er.yée aux car nots de la série ihtenjaU.oiiale de. lui litre pt dêflji cj'lindrie. Prix Etchegofn, pour hors-bords de OT.Qins de l.flJM) CHIC Prix Madame' Carbftceja, .QJl.vert aux runabouts diyisês ')sp Irpjs séries; ju?i flu'4 25» jGV. Cinq autres épreuves serejjjt jiispu?té.cgie liindi 13) et Jjuit ty&Ai || juillet.

Grâce à la participaticin étranaèrp, on assistera à cette réunioxi d!H,erWay, devant le superbe Club rfouse du Yacht ^lotpup Cljjl} d.e Francs, ^i ejes cnubes extrêmement intéressantes, dan? uii cadre maguiflqije. E. f.. ̃̃. "M y«Si". ̃.̃̃ ï^a epur se croisière jje e^nfs La première étape de la course .erpirsière de la MédiiVrra^ee,quatneîjj,è*tàù nom, "yient cPefre 'coùfù'è par un mis- t tral violent qui a mis Cannes à djxKiîit oeûres de* riavîgationi a la voile, de l.'jle "aJElbj. -"S"c-1 •- fiôù'r lès quàlor^e yachts prenant part à la "course" et -partis "3e Ëannês" siir"îin coup de canon tire par M. "Gaston Gp?rarû-, haut" côiuiniss'â'ire ̃du" "tpurismj;, yoief comment s'eiahlit" I'pr9ré"âe" I-'âr7rivée à Porto-Ferrajo '̃'̃- 't.' yérona, à Mme Pringle (Angleterre) 2. Janua, à M. Piccardo (Italie) 3. Apache, à'M: Calmette (BYancc) 4- Danàé,, A, M.Hpuff (France) v 5. yelella, h -41.- ^ernjorél (Ffânce).; £. Brigua, à. M. Bruzyçme (Italie). Le temps de dix-hujt heures c.qnsti; tue un record "rjojï ,|ès" cent cincjùan^ecinq iniïlês de parcours. 'Eâ"çdur|e"croisière se continuera nar rarch'îpeï "^QSrcàn et se lèrmïnèra^ Î>âfi-B.einô. îg 24- juillet. V '̃' •̃"̃̃ `. Fjantz-ReJ^JjpJ.

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courir de pauvres septuagénaires dénués.

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tiaire est "organisé où des jeunes ltjjfis travaillent pour "l'œuvre. Une eeuvra Jiuxirliaire est fondée pour aider les .vieillards à -payer leur loyer. Le siège de l'œuvre est 45, rue de la Harpe.

Cette œuvre est extrjèjwempnt intéressante et d'une utilité indeuiatlc", cuv e>llé secourt eïe pauvres' 'vieux "qité l'âge et les mJii\niités empêchent de travailler et qul.se 'trouvent dans*" une" détresse 'navrante. JSien qae constituant une lourde "charge pour l'Etat,' les 100 francs qui sont alloues aux vieillards sont, li£las, '• lout a fait in,suf|isants ayeç la cherté de la vie et des loyers. Au point de vue nîoral, ces pauyr(?s vieux sont" presque tous aij'a'n'dbnnes et seuls dans la vie. C'est pour eux un vrai rlcont'ort qUe'lèûr^apporte la venus de leur visite a'&e. Au ^oinl de yue hygiène, ce pauvre quartier est xut des plus déshérités et des plus £t9»tanîinés par' la tuberculose. Cne< nijr, Vieillards, helâ's, cette têrriblo maladie fait aussi d'in.crpyablès ravages. L'œuvre lutte coptrev'.ce:'fjèa'u autant «jii'll est possible, îfpit'' désinfecter, assainir' les taùdij et envoie les médicaments et se .ours médicaux itécessaires." AJ L'œuvre se charge aussi de placer dans )es maisons de re'Jra'jla les ylellJarçJs Jîé pouvant* p'l|is' rester seuls, 'jy.s suit' quand ils' son't 'ela'ùs "les liôpffàeîx elle s'efforce éîè trouver' "des logeineùis et des occupations à ceux qui peuvent encore iraysiîler un peu eajfiiJ, elle E'i#ééjiië a leur venir Éfj aide DajTtqus îës #|pyèns i.Q.ssiWcs. CHEMINS DE FER DE L'ETAT

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De |j h. 3Q à 17, Jj. 3R T. $[. G., émissÎQp sur l'ppde de 18 m- <$ k ^eS1* tinatjon plus particulièrement des colonies d'Asie. •̃•̃ Pe 18 }|. 30 à 2p h. 30 f. M. (Véfflîr sion sur 2a m. 20, vers l'Afrjgug. De 21 h. à 23 h. T. Jî. G., émission sur l'onde de 25 m. 63, en direction surtout des colonies d'Amërîtinej çt d'Océanie. P^Djiig la jnjse en yiguftp; de cet: horaire, cas émissions ont été rpçueS. dans toute l'Afrique, dans l'Amérique du Nord, aux Anfiljes, dans tous lçs. fEtats de l'Amérique' du .Sud, en Çljiiie,: en Indochine, aux îles de la SÔnde, en ̃Australie" et en Nouveïlè:palécjonie: '̃'•


DEPLACEMENTS ET VILLEGIATURES DES ABONNES DÉ FIGARO

M. et. Mme Guy de La Touche, au château de la Gaiinalière.

Mme la comtesse P. de Lasteyrie du Saillant; aux Barrots-Montlaur. M. le comte François de Luart, au château de Launay.' '.• !'M. Lansade, au château de Clergon. Mme la duchesse de La Mothe^Hoijdan«ourt, à Londres.

Mme la comtesse Guy de La Rochefoucauld, au château de Villeneuve. M. le comte de Lastours, au château de Lastours.

Mme André Lindet, au château de Monthéard.

M. Henri Le Chateïïer, à Miribel-lesEchelles. ï, '̃, f Mme de Luget, à La Ville-du-Bois. Mme la vicomtesse Louis dé^LëHrangeii au château de la Chesnaie. ;•

M. P. Lapierre-Crozet? à Romanèche-

'T'horînsi' .'̃ v ̃! '̃'•* .'• ̃̃̃

M. le baron de Lassus, au château de Vahuisande.

M, Th. de La Cotardière, au château de

̃ ̃̃Montleviç.

,Mme Leredu, à Franconville.

;Mme ta comtesse F. de La Tour du Pin, au Bignon-Mirabeau.

M. le comte de La Lande, au château de Neuvillars.

Mme la vicomtesse Le Pelley du Manoir, au château de Presly.

M. Lahure, à Saint-Paer.

Mme la vicomtesse de La Bassétière, à Dreux.

Mme Lecoq-Marais, à Chaussée-d'Ivry. Mi le docteur G. Lebret^ Porspoder. Mme Le Bout, à Garches.

Mme la comtesse Gilbert de La Ferrière, au château de Montlieu. Mme la vicomtesse Maurice ïde Lesfrange, à Vichy.

Xlme Michel Leroy-Beaulieu, à Dinard'i. Saint^Enogat.

Mme de La Selle, au château de Plai-

sance." ̃"̃•'̃̃

Mme André Lefeuvre, à La Baule. M. le comte et .Mme la comtesse de Langle, à Dinard.

M. le vicomte de Lozé, au château de la Garenne.

M. le baron de La Broise, au château v-.de Brée. Mme Legrand, au château de RaphaëlTerrasse. .-•- -• 'i'-i;' M. H. Lesca, à Guéthary. M^înè;_G;tXeuïent, à Luchon. i M. "le comte de Lenzbourg, au château de Vogelshaus.

M. le docteur J. de Lagenest, aux Sar bles-d'OIonne.

M. et Mme de Marin de Carranrais, au lt château de Gaudras.

jàs'lè comte de Moustier, au château de Via Chapelle.

M. Louis Michel; à Saint-Barnabé. 'M. 'le ̃ comte de Meherènc de SaintPierre, au château de la> Villegourio. Mme J. Marcotte de Sainte-Marie, au château d'Asnois. Mme la. marquise de Moussac, au Crotoy.

M, Jules Madelin, à Oberbruck. Mme Ivan Moricand, à Préfailles. Mme la comtesse P. de Moustier, an château de Porteàu.

Mme Marthe Mathy, à Castetis. Mme Raoul Mallet, à Bièvres.

Mme Beppino Montefiore, à Dieppe. M. J. Meyer, à Mulhouse.

Mme Maitrot de Varenne, au château de Sauveterre.

M,. M<;nnessier-Nodier, Bal.lan-Mire. M'. L. Millet, à Saint-Honoré-Ies-Bains. Mme Georges Morache, à Mussida.n. M. le comté G. Meunier du Houssoy, au château de la Blanchardière..

Maître: Manceaux, à Saint-Jean-de-Lnz. M. le colonel Morel, à Aleriçori. Mv le comte Roger de Nicolay, au château de îto'sanbo,

M. le général Nicolas, au château de Marigny-Saint- Marcel. ̃•• =

M'. d'O.cag.ne,. i:: fibretafes ̃s s jpoîj.-uw

Mme Auguste Pinet, à Beuzeëq-Concj. M. de Pons, au château de Longpre. M. Raymond ï? errot, "k Baghèrés-de-Lù-

^chon.. '̃. ̃ ̃̃

M.: G. Poignon, à "Rambouillet.' Mme Marcel Pillivuyt, à Bourbon-l'Ar• chambault-

M; le colonel de Puineuf,' à Là Maisoniiette-d'Etusson.

Mme L. Portefi.n, 'à Royan-Pontaillac. Mme Henri Puerari, au château de ̃:̃ Croissy.. .'̃

Mme Maurice Pouquét, au château d'Essehdi'eras..

M., Georges Poignant, à Dinard. Mme Joseph Simon du Perron, au château d'Hautot.

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Mme la marquise d'Arcangues doualrièrei â jArcangues*

Mme la comtesse J. d'Assay, à^Châtei-'Guyon.

Mme la marquise d'Ayguesvives, à Pourvïllé-sur-Mér.

Mme José M. Aguinaga, à Saint-Sebastien. >1

Mme la baronne Gustave d'Adelsward, au PlèsSrs-Mornày. Mme Louis Adam, à Lion-sur-Mer. ;ï; M. PaulyAdam,à-.Perros-Guirec. Mme Anrtlçar Ansaipni,; àvDôlej. M; le duc d'Albuféra,, au château de Bizy. K»''i:- M. Edmond Aubin, à La Ferté-Vidam*. Mme la comtesse d'Arjuzon, au château de Saint-Rémy-sur-Avre.

Mme là duchesse d'Albuférai au château de Montgobert.

Mme Albert Arnaud, à Saint-Cast. M. Emile Beer, à Saint-Honoré-lesBains. .••

M. Gaston Béchii, à Saint-Gervais-lesBains.

Mme Laurent du Buit, à La Bourboule. Mme J. Barthélémy, à Néris-les-Bains. Mme la comtesse-L. de Blois, à Montsauche.

M. Eugène Barboteu, à Vittel.

Mme Boscher des' -Ardillets, à Tréguier.

•M.- Bpurdeillette, à La Roque.

M. Charles Bernard, au Logis de Pinceln. ̃

Mme René Barth, au château de Chervé. ̃ Mnie Béchet, à Toulon.

Mine J. Bertereau-Poilang, à Champto» çeàux.

M. le colonel comte de Beaumont, an •château de Sandon.

M.. Em manuel i ;Berguème, à Saint-Honoré-les-Bains.

Mme- Gaston Bloeh, au château de Songeons.

M. le comte Jacques Begouen, au château de Bellegarde. '°,

M. Emmanuel de' Bere, à Pont-dtt-Châ-

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Mme la marqutèô'du 'BoWrg de Bozas,

à Deauville. M. Georges Balay, à Bucarest. M. Georges Beaume, à Bois-le-Roi. Mme Albert Boufflet, au château d'Ecot. ̃

Mme Bourgeois, au chalet» de Truttenhausen.

Mme .lar baronne Baude, au château :d€s RacheSTde-Mor.sang. M. C. de Boysson, à Saint-Jean-de-Luz. Mme Gabriel Bureau, à Fontainebleau. Mme G.-J. Bouboulis, au- château de Boulayes.

Mlle Baudry,; à Vincenne&i

Miiië' Paul'Ballu, à Avon. Mlle ^oyer de Bouillane. à Albertville. Mme la baronne de Bony, au château de la Fontaine.

Mme, Alphonse Burat, à La Rpche-Posay,. ̃: Mme Jacques Bapst, à Chamant. M. le baron de Bonnafos, au château de Lamothe.

M. Etienne Burlet, à Ignal.

Mme Georges Bonnefoy-Sibour, à Chamonix-Mont^Blanc.

M. le marquis de Brazais, au Perray. M. Louis Brinquant, aux Loges-en-Josas. "• '•' ̃ .-̃

M. le comte Robert de Caix, à Apremont.' ̃̃̃̃'̃

Mme la bargnne de Cande, au château Noyant.

Mme la marquise du Crozet, au château de Gumignatr '"̃

Mme Anîoinç Gombastet, au château de "la Vêrnbûille. '̃'̃ rï" Mme comtesse de Cazenove de Pradinesï au château ']a"Forêt. n* M. le marquis de Contades, «u château de MontgeSffroy.

M. René Gagnât, *& Majèsherbes. « r'i'«

M. Fernand Cros^Mayrevieilléi à May-

̃ Tevieillé.- ̃ ̃̃ ̃ '-̃ ̃ '̃' 'v ifew- Mme la marquise de Candolle, au château de Marcilly.

Mlle de Courcy-Duncan, à Baden-Baden. '̃'̃ Mme & Cochin, au château d'Escorpain. '• ̃̃̃̃̃'

M. le commandant Am. Cagnat, à Pinson. ̃̃

M. Jean Cousin, à Villers-sur-Mer. Mme la comtesse de Courson, au château de Gàrivan.

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M. Jacques Domange, à Soisy-sdasEtioles. ̃ ̃ Mlle A Daguin, à Royan-Pontatltàc; Mme Paul Desprez, à Enghien-les-Bains. M. Jean Didier, à La Brée.

Mme Emmanuel Derode, au ch'âteatr de Barbanthall.

M. Alfred Defrance, au château de la Roque.

M. Roger Delapalme, au domaine de Clerbois.

Mme Henri Duchesne, à Montargis. i_ M. Joseph Dubar, à HarSelot^Plage. Mme la comtesse Simon de DreuxBrézé, au château de Malabryv M. 4e lieutenant-colonel G. Dauphin, à ̃ Sermizelles.

Mme F-. Dubost, à Vittel.

M. Maurice Denis, à Dinard-Saint-Enogat. Mme la comtesse Etienne de DréuxBrezé, au château de Germancy. Mme E. Esnier, au Zoute-sur-Mer. Mme Maurice Escoffier. au château de Reyrieux.

Mme Essonville-Bligny, à Contrexéville. Mme Madeleine de Echagaray, à SaintDezaut-du-Gua.

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Mine la vicomtesse' de Fontenay, au château de la Varenne.

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Mme Jacques Feray, au château de Jo/uyen-Josas.

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'Horizontalement. I. Contraire aux bon- nes mœurs (fém;)- H. Propres à effrayer. III. Construira Abîma. IV. Se dit d'une espèce ,de maminit'ères solipedes domestiques Deux lettres de « Robespierre ». V. Colonie française' d'Afrique. 'M. Marmite Choisi. ̃ VII.; Note Liquide obtenu par la distillation de nombreuses liqueurs fermentées ou produits végétaux. VIII. Ville des Deux-Sèvres Pronom in- 1 défini. IX. Egoïste. X. Interjection qui marque l'embarras Du verbe avoir Situation pénible et incommode. XI. Abréviation de points cardinaux Docile j Désigne un chef spirituel.

Verticalement. 1. Etat d'esprit, de celui qui prétend exercer son libre arbitre en matière de religion. 2. Adjectif numéral. 3. Evénement décisif et funeste. 4. Prénom féminin Epoque. 5. Chacune des deux ouvertures du nez Adverbe de quantité. 6. Courageux et décidé Transpira. 7. Prérixe; Qui est du même rang. 8. -Boisson Renvoi. 9. Adjectif indéfini Prénom féminin. 10. Grande actrice de Cinéma Grand évêque normand Affluent du Danube. 11. En matière de. Rassasié Article défini.

Solution du n° 6?5

IX. horizontal. X.P.=Nicoias Poussin.

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