AU PARLEMENT
La Clôture
A la pensée qu'ils ne parleront plus, les députés entrent toujours en fureur. La perspective du décret de clôture exaspère même des hommes sérieux de la majorité. Ce besoin de discourir est chez le parmentaire une seconde nature. A l'idée de se taire, il devient pareil au dipsomane menacé de régime sec.
On n'avait jamais vu cependant les députés pousser si loin qu'à présent leur extraordinaire horreur du silence. Depuis quarante-huit heures, rien ne les retenait. Ils savaient à quel labeur les ministres auraient dû être laissés quelles négociations ils poursuivent, quelles conférences ils tiennent. Ils les harcelaient pourtant de questions, d'objurgations de couloirs et de tribunes. En séance, c'était 'la pure anarchie. On interrompait le débat pour fixer le jour de la discussion de telle interpellation, qu'on développait selon l'usage, à propos de la date. Mais contrairement à un autre usage, qui renvoie au soir ce genre d'exercice, on interpellait à midi, à trois heures, la nuit, tout le temps. Plus de méthode, plus de règlement. Entre deux articles sur le renflouement de la Transatlantique, hier, on a parlé de la catastrophe du Saint-Philibert, de la politique du charbon, de l'accord franco-grec, des croix réservées aux défenseurs de l'école laïque. Les auditeurs de tels débats sentent la folie qui les gagne. Ils croient avoir dans le cerveau un cinéma hurlant, tourné par la section des agités. D'ailleurs, sous cette apparente folie, des desseins antigouvernementaux se poursuivent et des combinaisons ss forment. Comme s'il était possible, en pleine bataille diplomatique une bataille dont les plans ont été, par avance et d'accord, arrêtés de changer ceux qui la mènent.
Cela, les députés le savent. C'est pour le militant et l'électeur, autant que pour eux-mêmes et par jeu qu'ils continuent leurs taquineries et leurs manœuvres antiministérielles, forcent le président du conseil à venir à son banc et à intervenir, le matin, avant et après dîner, jusqu'à l'aube, le contredisant sur tout pour le contredire et le briser de fatigue. Ce n'est plus du contrôle parlementaire, c'est de la brimade physique, bien inopportune quand les affaires du pays réclament quelque sérieux. Que tel fut l'état des députés hier, comment s'en étonner ? Le Palais-Bourbon est la capitale du désordre intellectuel et nous subissons une crise mondiale de confusion des idées. Tout est confusion. Cette proposition Hoover, qui sort du cadre du plan Young et qui solennellement méconnaît ce pacte confusion. La demande du gouvernement faite à la Chambre de lui donner mandat de négocier, et qui oublie ainsi la règle constitutionnelle confusion. Comment, dès lors, dans le temple de la turbulence et du brouillamini, le chaos ne seraitil pas porté à son comble ?
Et quel vacarme n'allons-nous pas entendre, cette nuit, quand sera lu le décret de clôture que M. Laval porte dans sa poche. Quelles apostrophes, quelles malédictions on prépare. Le Cartel crèvera le plafond des indignations factices. Mais ce matin, sur la porte du Palais, on affichera « Fermé cette nuit. » C'est le principal. Henri Vonoven.
L'art français à Londres en 1932 Les préparatifs d'une exposition
L'Exposition de l'art français à Londres a cessé de n'être qu'un projet pour commencer à devenir une réalité. Son. organisation est entreprise et sera activement poursuivie. Aussi bien n'a-t-on guère devant soi qu'un semestre pour préparer une manifestation dont l'importance e'. l'éclat sont en quelque sorte exigés par l'ampleur et le grandiose du thème choisi.
Depuis une douzaine de jours, cinq personnalités, qui appartiennent à la conservation du Musée du Louvre ou à celle du Pavillon de Marsan, sont de l'autre côté de la Manche. MM. Guiffrey, René Huyghe, Karl Dreyfus, Metmane et Alfassa sont entrés en rapport avec les représentants de la Royal Academy dont nous avons récemment expliqué le rôle capital en cette affaire. D'après les renseignements que je reçois d'un ami londonien, tout marche à souhait. Constatons-le depuis que la thèse présentée par Figaro est celle qui a triomphé, les négociationgssont souples et aisées. Il était nécessaire qu'il fût entendu que la participation de nos Musées Nationaux sera aussi large qu'il le faudra.
Nos missionnaires reçoivent en Angleterre et en Ecosse, chez les grands collectionneurs, un accueil aussi cordia! que favorable à leurs desseins et ils obtiennent de précieux engagements. Ils peuvent trouver et choisir les éléments les plus propres à montrer la grâce, la puissance et 1'originaiité de notre art dans les galeries magnifiquement pourvues de chefs-d'œuvre français surtout pour la période antérieure au xvin" siècle. Cette éblouissante documentation pourra être ensuite complétée dans nos collections privées et publiques.
Raymond Lécuyer.
France-Japon
par le Trait-d'Union Les renseignements météorologiques étant mauvais ou incomplets pour la journée d'aujourd'hui samedi, Le Brix et Doret ont décidé d'ajourner a nouveau le départ du Trait-d'Union pour le record du monde de distance en ligne droite, au cours duquel ils se proposent d'établir la première liaison aérienne sans escale France-Japon.
On sait que le record du monde de distance en ligne droite appartient à Costes et Bellonte qui l'ont établi sur le parcours Paris-Tsitsikar, à bord du Point-d'Interrogation mis à leur disposition par notre directeur M. François Coty.
TOUJOURS AUX FRAIS DE LA FRANCE
LA GRANDE. LEÇON DE L'ETRANGER
j ET SES INÉVITABLES CONSÉQUENCES
COMMENT L'ALLEMAQNE A PRÉPARÉ LE MORATORIUM PAR UNE MANŒUVRE QUI LUI A DÉJÀ RÉUSSI
Toute l'excuse de notre pauvre gouvernement, aussi incapable de résister que de prévoir ou seulement de se souvenir, a été de pré-
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renare que la proposition ae m. noover i avan pris à l'improviste et avait tourné sa position, sans que rien lui eût permis de s'y attendre. La vérité est que le Quai d'Orsay, en cette circonstance comme en tant d'autres, a manqué à ses devoirs essentiels et c'est sa carence scandaleuse qui explique, sans la justifier, l'incroyable ignorance gouvernementale. Il suffisait pourtant d'ouvrir les yeux et de savoir lire, pour voir ce qui se préparait. M. Franklin-Bouillon l'a dit à la Chambre. (J. 0., p. 3.415.)
« Dès le 12 mai et nous sommes au » 26 juin la presse allemande, dans un » grand nombre de ses organes, avait donné » les grandes lignes du plan Hoover. Voici un » titre précis « Une trêve d'un an pour les > réparations. » Maintenant, lit-on dans la rc» vue Der Ring, M. Bruning a un plan. Ce plan » consiste à demander aux Etats-Unis une » trêve d'une année dans le paiement des répa» rations. »
Le 12 mai C'est-à-dire plus d'un mois avant l'événement auquel M. Briand prétend qu'il était impossible de s'attendre.
De son côté, le Daily Mail avait plusieurs fois parlé des « négociations mystérieuses de MM. Montagu Norman et Mellon à Londres », et, le 19 juin, il donnait, lui aussi, la clef du mystère, avant que la proposition Hoover fût encore publique.
Le titre de l'article « A LA MERCI DE LA » BANQUE LA MONNAIE SUPPLANTE LE SABRE » est, à lui seul, des plus significatifs. Car c'est bien une nouvelle agression contre la France, où la monnaie a remplacé le sabre et que l'homme de la paix n'a pas vue venir plus que l'autre, dont il a même nié la possibilité. Mal renseigné sur le coup qui se préparait, le gouvernement ne l'est pas mieux sur l'état réel de l'opinion américaine.
A l'en croire, il n'y aurait plus qu'à céder, en sauvant plus ou moins la face, parce que le monde entier seriU favorable à l'Allemagne et l'opinion unanimement dressée contre la thèse française, si bien exposée à la Chambre par MM. Dubois, Marin, Franklin-Bouillon, Vallat, au Sénat par MM. Lémery et de Jouvenel, à l'argumentation pressante desquels M. Briand affalé n'a rien pu trouver à répondre.
C'est encore une erreur absolue. La France, proie aujourd'hui visée par la finance internationale, aurait grand tort de se croire isolée ou sans appuis dans l'opinion mondiale. M. Franklin-Bouillon l'a dit avec un accent de vérité qui ne peut pas tromper « Je sais, » je le répète, que tout ce qu'il y a de meilleur » dans le monde américain partage mon avis » et proclame, comme moi, que le despotisme » financier pèse lourdement sur le peuple amé» ricain et qu'il en souffre autant que nous. » M. Frânçois Coty, qui connaît mieux que personne et depuis plus de vingt ans l'Amérique, ne rappelait-il pas, le même jour, quelle « lourde rançon, de plus de cinq cents mil» liards, la finance internationale avait préle» vée, au moyen d'un gigantesque coup de » bourse, sur le peuple américain, qui passait » pour le plus gros bénéficiaire de la guerre ».
LES ENTRETIENS FRANCO-AMÉRICAINS.
Un accord imminent
La' nouvelle conférence qui s'est tenue, hier soir, à la présidence du conseil fut surtout technique, ce qui permit à M. Pierre Laval de quitter les négociateurs américains pour se rendre au Sénat et à la Chambre, où sa présence était nécessaire en ces dernières heures de session parlementaire.
Rentré du Palais-Bourbon à 21 h. 15, le président du conseil ne put s'entretenir que quelques minutes avec ses collaborateurs, MM. Briand, F landin et François Poncet, avant l'arrivée des négociateurs américains, MM. Mellon et Walter Edge.
Le sous-secrétaire de la Trésorerie américaine et l'ambassadeur des Etats-Unis, qui venaient d'assister au banquet de la Chambre de commerce franco-américaine, furent exacts au rendez-vous. M. Pierre Laval, après un quart .d'heure d'entretien, se vit dans l'obligation de prendre congé de ses hôtes qu'il laissa avec MM. Flandin, Briand et Poncet.
En quittant la place Beauvau pour le Sénat, le président du conseil expliqua aux journalistes La conférence, dit-il, continue sans moi. Tout à l'heure, on vous remettra une note qui, je l'espère, sera optimiste.
Une prophétie du sénateur Fleckter
Mais, en l'occurrence, ne s'agit-il pas encore et avant tout d'un formidable coup de bourse international et n'est-ce pas ce qui explique le procédé diplomatique si singulier qui a consisté à rendre brusquement publique la proposition Hoover, après à*ftiif tenu la France à l'écart des négociations où elle était pourtant la principale intéressée ?
C'est que l'effet? de surprise et le coup de théâtre étaient indispensables au succès même de la profitable opération boursière SECRÈTEMENT POURSUIVIE. Il
De cette collusion de l'Allemagne et de l'Internationale financière, tout à la fois dupe et complice du militarisme prussien, il y a des Américains clairvoyants, qui ont depuis longtemps PERCÉ LE SECRET et porté témoignage dans des termes vraiment prophétiques. Nous voulons parler des retentissantes déclarations aujourd'hui trop oubliées du sénateur Flechter, représentant de l'Etat de Floride au Sénat des Etats-Unis.
Elles ont été publiées à l'époque par plusieurs journaux, notamment par le Journal de Wallstreet du 21 juillet .1923, et par le Manufacturers Record du 9 août 1923, sous les titres suivants « La course folle de l'Allemagne vers » une catastrophe économique. Comment les dirigeants de l'Allemagne ont escroqué tout » à la fois leurs amis et le.urs ennemis par des » manœuvres monétaires. et pourquoi la
» France 1 rie cédera pàV çïfùn ponce. »
» France ne ce pas d'un pouce. »
On y peut lire ces lignés singiiliçrement clairvoyantes, reprises et côinmentées en 1929 par M. Du Mesnil Thoret dans une brochure intitulée « Les camouflages financiers de la Prusse Allemagne ».
« Si l'Allemagne échappe au paiement de ré» parations justes et substantielles, ses indus» triels exempts d'impôts et son gouvernement » libéré de sa dette vont être. formidablement » avantagés par rapport aux exportateurs des » pays qui furent les adversaires de l'AUema» gne pendant la guerre, et ils le seront d'au» tant plus que les masses populaires alleman» des, appauvries par la faillite monétaire, de» vront travailler fiévreusement pour se rele» ver. Je crois cependant que les industriels et » le gouvernement allemand se briseront fina» lement sur le roc de celte ténacité française » contre lequel leurs plans de guerre se sont » brisés. » :̃<•&̃̃ Hélas le sénateur Flechter comptait sans la présence immuable et désastreuse de Briand, l'homme de l'Allemagne, vissé au Quai d'Orsay » pour y consommer la ruine française, sous couleur de concessions à la paix et à la cdilàboratîôïi européenne' ` u'iih Comme l'a encore écrit M. François Coty dans la Grande Pénitence, où rien n'a été oublié, où tous les aspects importants de la question se trouvent exposés à la pleine lumière de la vérité « Ce qu'on ne pouvait évidemment pas » prévoir, c'était le cas de ce ministre devenu » miraculeusement inamovible dans ce milieu » de perpétuelle instabilité et pouvant, avec ou » sans l'assentiment de ses collègues, souvent » même à leur insu, renoncer partiellement ou » totalement à des droits que nul ne songeait » à contester. » :0
Aujourd'hui, grâce à l'aveuglement coupable du Quai d'Orsay, dont le rôle essentiel serait
Pendant que la réunion se poursuivait, on apprenait qu'un conseil des ministres se tiendrait à 16 heures, ce qui semblait impliquer que la fin des pourparlers ne pouvait être escomptée, comme certains le pensaient, dans la nuit, même au prix d'une séance prolongée.
La conférence se prolongea jusqu'à minuit. A ce moment. M. François Poncet annonça qu'il allait soumettre à M. Pierre Laval le texte du communiqué officiel qui fut donné à la presse une elemi-heure plus tard et que voici.
M. Mellon, secrétaire d'Etat du Trésor américain, et M. Walter Edge, 'ambassadeur des EtatsUnis, se sont rencontrés hier soir, à 21 heures 30, ù la présidence du conseil, avec MM. Aristide Briand, Flandin et Frariçois Poncet.
M. Pierre Laval, appelé au Sénat et à la Chambre par les travaux parlementaires, n'a pu assister qu'au début de l'entretien.
Les délégations des deux gouvernements ont continué l'examen de la proposition du président Hoover et de la note française.
M. Mellon a confirmé'que le gouvernement américain avait décidé d'accepter le.maintien du paiement par l'Allemagne de l'annuité inconditionnelle prévue. au plan Young.
D'autres divergences de vues ont été aplanies. Celles qui spbsistent, et qui sont de moindre importance, seront soumises au Conseil des,ministres qui se réunira aujourd'hui.
L'accord sur la partie technique et financière des négociations semble, sous-réserve de l'adhésion des autres puissances intéressées, devoir être très prochainement acquis. -•̃•
de savoir, mais qui ne veut rien entendre ni rien voir de ce qui contrarie le rêve doré du pauvre Apôtre de la Paix, la dernière partie du plan allemand est en voie d'exécution. Mais, cétte fois, ce n'est plus seulement de l'or, c'est du sang que sa réussite coûterait à notre pays.
Car il s'agit maintenant, comme l'a dit M. Marin en une formule exacte et frappante, de faire payer à la France la nouvelle flotte de guerre allemande, dont la première unité, le Deutschland, a été lancée dernièrement, au milieu de l'enthousiasme belliqueux que l'on sait. Il s'agit donc de permettre à l'Allemagne de se réarmer, tout en nous désarmant, par un lourd déficit budgétaire.
Il s'agit de décharger l'agresseur du poids des réparations et d'en accabler les victimes pour mieux ruiner leur défense et les mettre à la merci d'une agression nouvelle.
Il s'agit, en somme, comme l'a ingénument avoué M. Flandin à la Chambre (J. 0., p. 339S), de financer l'économie allemande, en remplaçant par des capitaux neufs, aux frais de l'épargnant et du contribuable français, l'argent des banques imprudemment aventuré en Allemagne et qui se retire précipitamment, n'ayant plus confiance dans le crédit du Reich.
Voilà exactement à quoi tend le Plan Hoover qu'on voudrait nous persuader de SUBSTITUER bénévolement à l'intangible et définitif Plan ¥oung. Celui-ci ne- nous donnait déjà que le sixième à peine de ce à quoi nous avions droit, et nous n'avions conseiiti à ce lourd sacrifice, après tant d'autres, qu'à' la condition qu'il serait LE DERNIER.
Mais les promesses ne comptent plus, la justice ne compte plus, les signatures, les engagements, les traités les plus formels ne comptent plus, le respect du Droit, les dettes les plus sacrées, payées de notre sang et dues aux victimes de la guerre, la sécurité même des nations qui sont le dernier rempart de la civilisation contre le bolchevisme, rien de tout cela ne compte plus, dès lors qu'il s'agit pour la toutepuissante oligarchie de la Finance internationale de réaliser, aux dépens de la substance des peuples, un gigantesque coup de bourse sur tous les marchés du monde.
Et c'est ainsi que l'on prétend ramener la confiance et rétablir la prospérité, ruinées par les excès de la spéculation
L'Allemagne, par sa faillite monétaire, a déjà supprimé sa dette intérieure. Elle voudrait, par la menace d'une faillite nouvelle et par le moratorium Hoover, se libérer maintenant de sa dette extérieure DONT ELLE REJETTERAIT TOUT LE POIDS SUR NOUS AFIN DE POUVOIR, A L'AIDE DE NOS CRÉDITS, POURSUIVRE SANS ENTRAVES SON RÊVE BELLIQUEUX DE DICTATURE MONDIALE. Et c'est cela qu'on voudrait nous faire accepter, c'est ce lacet mortel qu'on nous invite à passer nous-mêmes à notre cou, c'est cette abdication de notre souveraineté, de notre indépendance, de notre sécurité, de notre dignité même que l'on nous convie à ratifier de bonne grâce. Et nos pitoyables gouvernants, saisis d'on ne sait quelle secrète terreur, panique qu'ils voudraient nous faire prendre pour la raison même, s'apprêtent, semble-t-il, à céder encore à ce chantage.
Eh bien, non il ne faut pas que cela soit. Le pays ne le permettra pas.
Jacques Ditte.
LA FETE NATIONALE DES ETATS-UNIS
L'Indépendence Day L'Independence Day, devenu pour la France une date où la fidélité s'accorde à d'héroïques souvenirs, sera fêté aujourd'hui en Amérique avec enthousiasme. Depuis hier, Paris a su montrer, par la décoration de ses monuments publics, qu'il n'oubliait pas et qu'aucune contingence politique ne parvenait à modifier les élans de son cœur, toujours guettés par l'étranger attentif. Le banquet annuel de la Chambre de commerce américaine, dont on lira plus loin le compte rendu, a groupé une assistance particulièrement brillante autour de M. Doumer. Ce matin, à onze heures, l'Association des volontaires américains se réunira place des Etats-Unis, devant le monument érigé en l'honneur des volontaires d'outre-Atlantique tués sur le front français pendant la guerre. Le général Pershing, dont les intéressants Mémoires sont lus en ce moment par nos compatriotes, a annoncé de Vittel où il se trouve actuellement qu'il ajournait son voyage en Pologne, afin d'assister parmi nous aux cérémonies du 4 juillet
Ajoutons qu'à onze heures quarante-cinq, ce matin, aura lieu l'inauguration de deux plaques commémoratives sur l'ancien hôtel du comte de Rochambeau, 40, rue du Cherche-Midi, à l'occasion du 150e anniversaire de la victoire franco-américaine de Yorktown. Cette manifestation complétera celle, annuelle, du cimetière de Picpus, sur la tombe de La Fayette, à dix heures»
BILLET DE MINUIT
Nuit vénitienne
Quelle belle nuit La lune pleine luit à travers le feuillage des grands arbres, dans un ciel pur et discrètement étoilé. L'air est tiède. On respire une odeur d'eau proche et d'herbe foulée, à laquelle se mêlent les parfums de femmes parées, dont le visage se dissimule sous le blanc masque vénitien ou se cache derrière l'obscur abri du noir loup de satin, tandis que leur corps s'enveloppe des amples plis du tabaro, que complète la baüta de soie et de dentelle. Presque toutes portent le galant tricorne du temps de Longhi. Les hommes, eux aussi, ont adopté les modes de la Venise de Tiepolo et de Casanova. Çà et là, quelque élégant costume de carnaval ou de comédie un Arlechino losangé, un blanc Pulcineilo, dont le haut bonnet candide fait penser aux fantaisies diabesques de Gozzi et aux farces de Goldoni.
Quelle belle nuit Nous y avons vu se dérouler à nos yeux la tragique et romanesque aventure du Marchand de Venise. Nous avons entendu l'Imprudent Antonio emprunter à l'avare Shylock les ducats qu'il ne pourra lui rendre, et en échange désquels le juif impitoyable exigera la livre de chair qui doit en tenir lieu. Nous avons vu l'amoureux Lorenzo enlever la charmante Jessica et nous avons écouté Shylock hurler sa fureur paternelle contre le ravisseur de sa fille. Nous avons assisté, au château de Belmont, à l'épreuve des trois coffrets, que la malicieuse Portia impose à ses prétendants l'un, le prince de Maroc, qui s'avance, magnifiquement vêtu d'argent, précédé de ses quatre porte-drapeaux, de son écuyer et de ses six hommes d'armes l'autre, le superbe prince d'Aragon, qui paraît, accompagné de ses gentilshommes et escorté de son nain bossu mais l'heureux Bassanio a triomphé de l'énigme des coffrets et nous voici devant le tribunal du doge qui, assis sous les plis de l'étendard de Saint-Marc, prononce le jugement déboutant le cruel Shylock de son inhumaine et sanglante vengeance.
Quelle belle nuit Nuit shakespearienne, nuit vénitienne Ce noble décor de colonnes, d'arcades, d'escaliers, de roses muralles, de vases, ces grands arbres, cette fontaine, ces deux longs jets d'eau qui montent et s'irisent, ce vaste bassin où se reflète cette féerie nocturne, tout cela va-t-il disparaître au coujp de baguette de l'enchanteur et de l'enchanteresse qui nous en ont donné le spectacle, après que nous aurons admiré le talent des acteurs, la beauté des cortèges et le luxe des costumes ? Non, car nous ne sommes pas dans un théâtre ordinaire, qui ne demande son illusion qu'à des artifices momentanés. Non, ici, tout est réel. Cette villa palladienne au fronton triangulaire et aux colonnes vicentines est construite en vraies pierres. Cette eau est de la vraie eau, ces arbres sont de vrais arbres. Ce beau lieu a ses maîtres. Si, un soir, ainsi que leurs invités, M. et Mme Fauchier-Magnan ont revêtu le costume vénititen pour offrir à Shakespeare l'hospitalité et à notre plaisir ces heures charmées, le cadre où nous les avons goûtées leur survivra et en gardera comme nous le souvenir. Ce qui fait leur magnifique décor redeviendra la villa paladienne de Neuilly, où les deux fervents de Venise qui, sur les bords de là Seine, ont voulu évoquer les rives de la Brenta, savent aussi être un Parisien et une Parisienne amis des arts et des lettres et unir, au goût des fêtes à l'italienne, la tradition du bon accueil à la française.
Henri de Régnier,
de l'Académie française.
La Pan «Germanie en marche ~"Il
par le Dr A. LEGENDRE.
Nous venons de voir les manifestations des Casques d'Acier à Breslau, la clarté belliqueuse et menaçante de leurs discours cette fois, c'est la marche, sans doute, vers la « conciliation » définitive, vers la création d'une Pan-Europe toute de paix et de bonne volonté
Est-ce une surprise ? Nullement c'est dans l'ordre des choses, des manifestations spontanées de l'âme germanique.
Aussi est-ce l'heure ou jamais de reparler de cette Pan-Europe, de ce fétiche si légèrement conçu et si riche en complications qui doit cependant nous gratifier d'un avant-goût de l'âge d'or. Naturellement, les Etats-Unis se révèlent comme la grande unité politique à imiter et, récemment, M. Henri de Jouvenel demandait à la République américaine de vouloir bien nous livrer le secret de sa formation. De secret, il n'en existe pas les États-Unis ne sont autre chose que l'aboutissement d'une tres lente création dans des conditions toutes favorables. En effet, comment s'est constituée cette masse sociale Autour d'un vigoureux embryon s'est développé, peu à peu, un corps politique de toute solidité, parce que des plus homogènes, tan'i par l'origine raciale que par la langue et la culture.
Les éléments scandinaves ou germaniques qui vinrent se souder au novau anglo-saxon n'en dif-, féraient guère que par la langue même lien biologique, lien si fort même sang, celui de la race nordique. Si, à une époque récente, des éléments hétérogènes vinrent s'ajouter à la masse, celle-ci était si bien fondue déjà, si inaltéable, qu'ils n'apparaissent que comme de vagues excroissances, sans réaction possible sur le bloc primitif. Considérons maintenant le projet de fédération européenne. Ici, nous avons affaire à un groupe de nations 'très différenciées par certains caractères ethniques et sociaux, aussi par leurs concepts religieux et culturels, et enfin par leurs besoins économiques. Une longue période qui se compte par siècles n'a pu qu'accentuer, fixer ces divergences. Et si l'on remonte dans le passé, le fait
historique le plus frappant est celui de luttes constantes entre ces diverses nations, de guerres sans fin, dont la France, en particulier, n'a que trop souffert.
Quand même supposons réalisée une tentative de fédération. Les jalons ont été posés, d'importantes dispositions prises. La période d'adapta- I tion commence elle est tout de suite rude, singulièrement pénible pour, des, peuples que des siècles d'histoire ont séparés bu jetés les uns contre les autres. C'est toute une mentalité à refaire, tout 't un faisceau de traditions, d'imprégnations séculaires à rejeter dans le néant. Autant dire que le Pan-Européen devra subir une vraie mutation biologique, devenir un nouvel être. Est-ce possible en une ou deux générations surtout ? Qu'importe i Admettons que l'expérience continue, malgré heurts, difficultés de l'ordre économique en particulier.
Ce qui va caractériser, avant tout, notre PanEurope, c'est l'inégalité foncière des groupes naftionaux, de leur territoire inégalité du nombre et même des aptitudes, inégalité des ressources du sol et du sous-sol, le tout aggravé des oppositions raciales. Rien donc des conditions qui permirent au bloc américain de se constituer, sans secousse, autour du noyau anglo-saxon. Mais du moment qu'il y a inégalité entre les Etats, il y a des forts et des faibles. Et quelle est la caractéristique du fort, sinon de s'imposer, mu qu'il sera par un dynamisme dont il est plus ou moins conscient. .Voyez plutôt les Etats-Unis, voyez l'Allemagne. Donc, au cours de l'expérience pan-européenne, il se formera fatalement un noyau politique nouveaa, de génération presque spontanée, un vrai centre d'attraction, mais dont le développement n'a guère de chance d'évoluer dans le sens escompté par les protagonistes 'de la fédération. Nous l'avions expliqué, l'an dernier, bien avant la prétendue surprise de l'Anschluss.
• Ce noyau sera représenté naturellement par la ration la plus puissante, la mieux organisée de l'Europe et, autour d'elle, viendront papillonner les petits Etats, les minorités, tous les groupes mal lotis dont l'existence reste précaire. Le droit de disposer de soi-même, la fameuse « self-determi- I nation » de Wilson, ce dangereux sophisme poli- tique qui, en Asie, a si bien préparé une ère de troubles et de misère, ce droit sera évoqué par certaines minorités ou groupes ethniques pour veïnir s'agglutiner au vfgdurenx: noyait politique dog ïe potentiel évoque tous les espoirs d'avenir. ïl Mais quel sera ce noyau d'attraction ? L'AnglèT '.1 ferre ? J'en doute le projet de fédération eur&péenne semble si peu l'attirer Il l'incite au con- traire à resserrer les liens ethniques, autant qu'éco- nomiques, qui l'unissent aux Dominions, d'où émergerait un puissant bloc britannique modèle sur le bloc américain.
Sera-ce la France ? Hélas comme population, elle s'est laissé devancer lamentablement. Et si sa natalité est faible, sa mortalité, elle, est grande, stupéfiante pour un pays qui se vante d'être à la tête de la civilisation européenne. Cependant, nous ne prenons guère le chemin pour croître et dur rer quand on parle d'hygiène physique et morale, on vous répond « politique d'abord », et quelle politique, tro.p souvent
Mais si la France ne peut être le noyau vital de la Pan-Europe, le noyau d'attraction et de direction, quelle puissance le constituera ? Mais l'Allemagne, cette Germanie de 64 millions d'âmes. Oui, et le jour où l'Anschluss se réalisera avec le secours de notre résignation 6 millions de plus. Mais alors le groupe de 4 millions d'Allemands rattachés à la Tchécoslovaquie invoquera aussitôt le droit à disposer de lui-même, à rentrer dans la grande famille germanique.
D'autrés minorités suivront cet exemple, car l'attraction des forts est irrésistible on se tourne vers eux pour une protection efficace, une meilleure existence matérielle et non moins pour une satisfaction d'orgueil celui d'appartenir à une puissante nation. ̃ «
Notre effort de fédération européenne aurait donc pour résultat la mise sur pied d'un bloc allemand plus compact que jamais, irrésistible pour ses voisins.
Et ce serait la France qui aiderait ainsi, candidement, le Prussien à édifier celle Mittcl-Europa » qui fut son grand objectif de domination et le reste aujourd'hui.
Ce serait, une fois de plus, le « sic uos non vobis du poète. La France travaillant à sa déchéance, à sa ruine peut-être, au milieu de ses belles proclamations de volonté de paix, d'une grande paix sur le monde par la vertu d'une PanEurope, cette nébuleuse.
Il s'agit donc de voir clair à pareille heure, de saisir les réalités pour peu que la France et l'Angleterre continuent leur politique actuelle à l'égard de l'Allemagne, celle-ci aura réalisé, avant dix ans, sa « Mittel-Europa ». Et, débordant à l'ouest comme à l'est, avec ou malgré la Russie, elle bâtira elle-même, brutalement, le fameux édifice politique aujourd'hui tant prôné et qualifié pan-européen. Pan-européen, dites-vous erreur manifeste il sera poil-germanique- Aboutissement fatal d'un pacifisme larmoyant, créateur de mirages, qu'on jette en pàture aux peuples. Mais certains parlent toujours d'une Allemagne républicaine et pacifiste. Comme si le Prussien, le reitre d'hier, pouvait se muer, en moins d'une génération, en agneau bêlant. S'il est une loi biologique inéluctable, c'est bien celle de la survivance de l'âme ancestrale, de ses tendances ataviques. Je n'ai pu qu'en acquérir la certitude depuis trente ans que je cours le monde, étudiant l'évolution humaine sous le double aspect biologique et social. Pour le Prussien, le concept de paix reste, comme je l'ai dit, et on ne saurait trop le répéter, celui du conquérant romain « Pax Germanica », c'est la réplique de « Pax Romana », soit le repos du guerrier dans l'hégémonie réalisée. Voyez plutôt cette volonté de guerre, de guerre offensive, qui se révèle si nette, depuis l'évacuation de la Rhénanie, depuis l'abandon de notre meilleure sauvegarde.
La brutale maxime « Might is right » (1), que iWilson et autres pacifistes se vantaient d'avoir r bannie de ce monde, reste autant que jamais celle du Prussien. Tous les hymnes à la paix n'y changeront rien, seuls les faits comptent Et il en est un particulièrement troublant et pitoyable c'est que douze ans seulement après la grande guerre, nous en soyons réduits à nous armer, à nous fortifier en hâte. Quelle faillite d'une politique Pan-Europe mais, comme dans la fable, ce sont les « grenouilles qui demandent un roi », et ce roi sera le Germain.
Oui, que d'illusions, que d'incompréhensions tians l'ignorance du monde vivant et de ses réactions ataviques Quel dédain aussi des plus poignantes leçons quand une mystique électorale est en jeu 1 Faudra-t-il donc, une fois de plus, que notre peuple soit la victime expiatoire de ces erreurs ? Dans le sang le sien.
(1) a La puissance, la force, c'est là le droit. »
€~ ~t 1~,
'.s* Le Journal Officiel publie un nouveau décret élevant de 75 à 80 0/0 le pourcentage de blé indigène qui doit être employé obligatoirement dans Jes moutures.
«•* Après une délibération de trois quarts «'heure, le conseil municipal, réuni en comité du budget, a décidé de donner à deux rues de Paris les noms du général Pershing et de M. Myrron-T. tlerrick.
Les Cours, les Ambassades, le Monde et la Ville
D' A. Legendre.
Les Cours t ( ̃ Le bulletin de santé de nuit de S. A. R. le Duc i c d'Aoste signale que l'état de ce dernier est toujours très grave. De temps à autre, le malade reconnaît les per- j sonnes qui se trouvent à son chevet. Hier, S. A. R. le i Prince de Piémont lui a rendu visite. S. A. R. la Princesse Hélène de France, femme du Duc; ses fils, le Duc des Pouilles et le Duc de Spoletto, ainsi que ses frères sont auprès du malade. Dans les Ambassades S. Exc. le nouvel ambassadeur d'Espagne a remis, ̃ hier après-midi, ses lettres de créance à M. Paul Doumer. L'ambassadeur a été reçu avec le cérémonial accou- j ̃; tumé. Les honneurs militaires ont été rendus par un bataillon d'infanterie. M. Becq de Fouquières, directeur < du Protocole, a salué l'ambassadeur à sa descente de voiture et l'a conduit jusqu'au salon d'honneur, où le j président de la République l'attendait. M. Paul Doumer s'est entretenu quelques instants avec le représentant de la République espagnole. Ce der- nier a été ensuite reconduit avec le même cérémonial qu'à l'arrivée. Le président de la République a reçu, hier, en audience officielle, S. A. R. le Prince Schah Wali Khan, qui lui a remis les lettres l'accréditant en qualité d'envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire d'Afghanistan à Paris. S. Exe. le ministre de Bolivie et Mme de Patino ont donné un déjeuner en l'honneur de S. Exc. le ministre du Mexique et de Mme Pani avant leur départ pour l'Espagne.
Dans le Monde
Elégante soirée dansante, ces jours derniers, chez Mme E. de La Sablière, qui recevait aidée de sa belle- fille et de ses fils.
Parmi les invités princesse Octave et princesse Marie de Broglie, duchesse et Mlle d'Audiffret-Pasquier, comte, Mlles de Chabrol et Mlle de Bernis, Mme H. et Mlle de Vienne, comtesse, Mlle de Carné-Marcein et Mlle d'Armaillé, comtesse et Mlle E. de Dampierre, Mme et Mlle Balsan, comtesse et Mlle de Bernis-Calvière, M., Mme et Mlle J. Castillon du Perron, baronne et Mlle de Fontenay, comtesse et Mlle de La Rivière, comtesse et Mlle de Saint-Seine, Mme et Mlle P. de Vienne, comte, comtesse et Mlle E. de Ronseray, comtesse Ch. et Mlle de Leusse, Mme de Kronenberg et Mlles de Maistre, comtesse et Mlles F. de Pitray, comte et Mlles de Miramon-Fargues, comtesse et Mlle P. de Vibraye, comtesse et Mlle de Verrie, comte L. et Mlle de Ronseray, Mme et Mlle de La Villesboisnet, vicomtesse et Mlle de Fadate de Saint-Georges, baronne et Mlle de Schonen, baronne et Mlle de Dorlodot, vicomtesse et Mlle de Chaunac-Lanzac, vicomtesse et Mlle de Franc- lieu, Mme et Mlle Doyon, comtesse et Mlle Ch. de Ganay, comtesse et Mlles des Nétumières, comtesse et Mlle de Thieulloy, Mlles du Bouchage, de Langsdorff, de Parseval, de La Laurencie, de Vaucelles, Gay, Burin des Roziers, de Fourtou, de Beaugrenier, de Noiron, de | Garidel-Thoron, Baudon de Mony, Harismendy; comte Fleury, M. de La Bretonnière, comte de Fraguier, prince Ch. de Broglie, chevalier W. Coppens d'Houthulst, comte R. de Ganay, baron R. de Sainte-Suzanne, comte R. de Montferrand, barons de Chillaz, MM. Jean Morel, de Courtilloles, Firmin-Didot, Vernhes, vicomte d'Oilliam- son, baron Levert, comte Lefébure, comte de GalardBéarn, baron de Graffenried- Villars, comte Aymer de La Chevalerie, comte de Condé, comte de Saint-Seine, comte de Carné, etc.
̃ Soirée restreinte très élégante, lundi, chez M. et Mme René Sonnery, dans leur hôtel de Neuilly. Une suite de sketches pleins d'esprit, dus à la collaboration du baron Le Vavasseur et de MM. Jean de Witt, PaulGérard West et Féline, ont été joués avec brio par la vicomtesse H. de Richement, Mmes Louis Fère, Henri de Guay, Mlle Juliette André et par MM. Paul-Gérard West, Victor Fère, Louis Fère et Féline, accompagnés au piano par M. Grant.
TEMPS PROBABLE
4 •- :& JÇ-
Région parisienne. Temps moins chaud. Ciel très nuageux avec éclaircies, brumeux le matin averses ou orages. Veut du secteur* Nord-Ouest modéré. Température en baisse. Maximum 23 °.
France. Régions Est et Nord-Est Eclaircies et orages. Vent du secteur Ouest faible à modéré. Baisse de température.
Autres régions Comme dans la région parisienne. Aviation. a) Région* parisienne Ciel très nuageux par nuages moyens doublés de nuages bas et assez bas averses ou orages. Vent du secteur Nord-Ouest 30 à 40 kilomètres à l'heure. Visibilité moyenne. b) Vers Londres, Bruxelles, Cologne 1° En France, comme dans la région parisienne 2° Au delà, cel très nuageux par nuages moyens doublés de nuages bas averses ou orages. Vent dit secteur Ouest 30 à 40 kilomètres à l'heure. Visibilité assez bonne.
Méditerranée. Ciel nuageux avec éclaircies, averses oh orages. Vent tournant ait secteur Ouest assez fort.
Côte d'Azur. Comme en Méditerranée. Côte basque. Ciel très nuageux, averses et grains. Vent Nord-Ouest modéré.
,£A BONTE EN ACTION f;
Les nuits de gala de 'l'Exposition Les galas de l'Exposition coloniale sont célèbres. Ceux qu'ont offerts le maréchal Lyautey et M. Paul Reynaud ont fait sensation. Pourtant, r.ucun peut-être ne sera plus joli que celui qui aura lieu le 6 juillet prochain, sous la présidence du général Dubail, air bénéfice de l'Entr'aide des Femmes françaises, cette œuvre fondée par Mme Thalheimer pour recueillir les enfants que leurs r.ières ne peuvent élever.
Dans le cadre somptueux du Musée permanent, toutes les beautés, tous les sortilèges de l'Orient et des pays de rêve seront évoqués avec le mys- tère voluptueux des nuits exotiques tout embaumées du parfum des fleurs, alors que s'éveillent les mille voix de la jungle et qu'un chant nostalgique qui semble venir du fond des âges s'élève dans le lointain.
Nuits africaines, claires et légères, qui nous rendent cette magie, cette poésie du désert traduites par Félicien David, avec le camp des Maures, les danseuses de Siguri, le grand tam-tam de Man. Nuits des îles parfumées où les petites sœurs de Rarahu, couronnées de fleurs devant la mer étin- celante, exécuteront les danses chères à Loti, avec lés chants de M. Pilao, et le bal Doudou. Nuits d'Asie troublantes et douces, mystérieuses, avec les danses laotiennes et le ballet khmer, qui semblent traduire la sagesse millénaire du monde. Oui, cette nuit-là, tous les enchantements, toutes les merveilles des Mille, et une Nuits défileront sous vos yeux pour réaliser cette autre merveille, j la plus belle de toutes peut-être, que Shéhérazade n'avait point narrée celle de conserver la vie il des milliers d'enfants. El cela, n'est-ce pas, vaut bien de vivre un rêve une nuit durant et d'être
conté en quelques lignes. Marie-Louise Lede.
coiité en quelques li.anes. Marie-Louise Lédé.
On trouve des billets à 100 francs chez Mme Paul Revnaud, 8, rue Brémontier, et au siège social de i'Entr'aice des Femmes françaises, 99, rue de Prony.
Une détresse
On nous signale la détresse de Mme Catherine Robichon, mère de sept enfants dont le dernier a trois mois et dont le mari vient d'être écrasé par un camion automobile dans des conditions telles qu'on ne peut rien espérer des assurances. La misère de cette famille est extrême. On peut adresser les dons en sa faveur a M. Saint-André, maire de Montigny-sur-Loing (Seineet-Marne), ou à M. l'abbé d'Esburg, 64, rue du Chemin-de-Fer, à Fontainebleau.
I Reconnu parmi les danseurs et danseuses comte et comtesse de FrancquevîHes comte et comtesse de La Ferrière, comte et comtesse de Roualle, M. et Mnv; de SaintSenoch, baron et baronne Louis de Courcel, comte et comtesse d'Hotelans, M. et Mme Clouët des Pesruches, comte et comtesse de Jallerange, comte et comtesse 1 A. Riant, comtesse du Crozet, baron et baronne de Roujoux, baronne de Nervo, baron et baronne de Nanteuil de La Norville, comte et comtesse de Roehecouste, comte et comtesse de Fontenailles, vicomte et vicomtesse Henri de Richemond, Mme Raymond Sévèr.e, comte et comtesse de Broissià, comtesse de Villiers de La Noue, baronne Paul de Thoisy, baron et baronne de Beauregard, baronne de Wildenberg, M. et Mme de i Miré, M. et Mme Le Cerf, Mme de Loubons de Verdalle, i M. et Mme Hoppenot, M. et Mme Henri Le Guay, baron et baronne Durrieu, M. /et Mme Paul-Gérard West, baron et baronne Le Vavasseur, Mme Victor Fère, baron i et baronne de Vilmarest, comte .et comtesse d'Ayguesvives, comte et comtesse, de Viaris, baron et baronne Treuille, comte et comtesse Gardès, M. et Mme Millet, i comtesse de Vibraye, M. et Mme de La Sablière, vicomtesse de Sommyèvre, Mlle Récopé, comte de La Frégsoi Hère, comte de Charnières, M. et Mme de Saint-Didier, Mme Hersant, Mlle de Canisy, M. et Mme Péan de Saint-Gilles, M. et Mme, Jean Imbert, M. Parmentier, M. Monroe, comte de Montlivault, comte de La Vaux, etc. Cercles ~S.
Gracieusement invités par Mme Dupuy, les Amateurs de Jardins ont visité, lundi, le parc admirable que Mme Dupuy a créé dans sa résidence de Versailles. Cette visite fut un véritable enchantement. Sous la direction de M. Henri Duchêne, des parterres français d'un style très pur ont été aménagés et foraient un ensemble d'une variété ravissante.
Citons dans la nombreuse et élégante assistance de cette agréable garden-party S. A. R. la Duchesse de Montpensier, S. A. R. la Princesse Vigo de Danemark, ̃ S. A. la princesse Karageorgevitch, le comte de Fels, président de la Société des amateurs de jardins; comtesse de Pels, comte Louis d'Harcourt, vice-président de la Société; Mme Walter Edge, duc de Polignac, marquis et marquise de Chambray, marquis et marquise de Sayve, comte G. Costa de Beauregard, comte et comtesse de Durfort, baronne de Watteville, vicomtesse de Petiteville, marquise du Luart, comtesse d'Audiffret-Pasquier, comte et comtesse d'Andlau, marquise de Casteja, marquis et marquise de Montferrier, comte de Camondo, comte et comtesse de Passillé, comte E. de Ganay, M. et Mme .H.Sojj-l.angsiBadin, baron et baronne R. de Foucaucourt, vicomte de Passillé, M. et Mme Gasenave, comtesse de Vanssay, baron de Zuyl«.ji, M. Dafchêne, -vicomte de Wailly, M. et Mme B. de Maurin, Mme Combes SaintMacary, baronne Thénard, comtesse de Rougemont, Mme Lefèvre-Pontalis, Mme Dutey-Harispe, général et Mme ̃ Sherrill, Mme L. Artus, baron et baronne de Beaulieu, Mme Perrigot, Mme P. Alfassa, M. de Vatimesnil, M. Douglas Ainslie, M. Huntingto'n Harter, comte Dulong de Rosnay, etc.
̃ Très belle présentation des chiens de luxe au Polo de Bagatelle, hier après-midi. Le comte Clary présidait le jury, entouré de juges très connus M. Châtelain, M. et Mme Legros.
Des chiens remarquables ont été présentés. A cinq heures, le match pour la finale du Challenge Cup a mis en présence les Crocodiles et les Léopards. L'équipe des Crocodiles a gagné la magnifique coupe. La finale du championnat militaire entre équipes d'offlciers de l'armée active, dimanche, après les courses à Saint-Cloud, groupera une assistance importante. La soirée de la Fédération des Polos, mardi, avec illumimation du parc à onze heures trente, s'annonce brillante. Elle sera précédée de dîners de membres, présidés par le duc Decazes, qui groupera à sa table de nombreux officiers venus pour les matches de la nouvelle Coupe de France.
Aujourd'hui, à deux heures,.au domaine de SainteGemme, dernière réunion de la saison du Cercle Le i Lévrier, pour le Grand Prix.
La maison familiale d'Ârgenteuil
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Imaginez un de ces, coins de la « ceinturé rouge de l'agglomération parisienne, mal loti, surpeuplé, où la lutte contre les fléaux sociaux est particulièrement difficile c'est le quartier des Champioux, à Argenteuil. Malgré les efforts d'une municipalité admirable, les problèmes qui s'y posent dépassent de beaucoup les ressources fiscales d'une grande cité ouvrière qui travaille pour la nation entière.
Représentez-vous, maintenant, la naissance, vers le mois de février 1929, d'un petit dispensaire, qui se propose d'apporter aux deshérités de la vie une aide urgente et nécessaire c'est l'oeuvre de <: la Maison Familiale », qui unit dans le même élan de solidarité humaine les autorités locales, les bonnes volontés régionales et les générosités parisiennes.
Tout' de suite, l'Œuvre est bien accueillie. Elle répond à un pressant besoin. Mieux qu'un long récit, quelques chiffres le démontrent. Au cours de l'année 1930, 775 visites sont faites à domicile, 1.259 familles, près de cinq mille personnes sont suivies par le centre social, 10.718 présences sont constatées aux consultations diverses.
Et voici alors le dranie. Le local primitif est devenu trop petit. Le succès (le l'œuvre la condamne à s'agrandir, 11 faut l'installer dans une maison complète que, M. BIaisot, ministre de la santé publique, et M. Foulon, sous-secrétaire d'Etat au travail, vont inaugurer samedi prochain. Les pouvoirs publics prouvent ainsi l'estime dans laquelle, ils tiennent la .«. Maison Familiale ». -Mais leur geste mr suffit pas.1 Pour sattv-er les; deux "mille"bébés soignés au dispensaire, pour venir en aide à leurs mères, pour aider de conseils et d'appuis des pères de famille angoissés, il faut, dans 'un bref délai, réunir une somme de. cent mille francs. Les administrateurs de la « Maison Familiale » adressent un pressant appei à leurs amis en faveur du dispensaire des Chamrioux jamais leur générosité n'aura été mieux placée. Qu'ils aillent sur place pour se rendre compte de la situation et puis qu'ils adressent leurs dons à Mme de Waresquiel, directrice des œuvres, 7 bis, place du Palais-Bourbon, ou à M. Legrain, trésorier, 8, rue de Paradis, à Argenteuil (Tél. 101). A l'avance, rous leur disons merci.
Les fuites du Quai d'Orsay M. Peyre, juge d'instruction, a procédé hier à une confrontation générale dans l'affaire des fuites du Quai d'Orsay. Dans le cabinet, trois inculpés le chancelier du ministère des affaires étrangères Canniaux, le Roumain Rudolph Lecca, le financier Gohard, un témoin, le banquier détenu Seurre; cinq avocats M" de Moro-Giafferri, Krainik, Costel, Maurice Garçon. Vitry.
Le Roumain et le financier Gohard commencent par s'accuser réciproquement de s'être sollicités pour l'un donner, l'autre réclamer les documents dérobés par Can.niar.x et dont quelques-uns sont des plus importants.
j). Vous avez télégraphié de Roumanie il Gohard, vous, Lecca ? 1
R. Oui, pour le ménager, car je pouvais avoir besoin de lui pour des affaires financières; il m'a apporté des documents alors que je prenais le train à la gare de Lyon pour me rendre en Roumanie. Je les ai lus, ces fameux documents, et je les ai trouvés si peu intéressants que je les ai déchirés et jetés par la portière àa train. Les deux complices répètent leurs explications de la veille sur les dépêches échangées. Puis, on entend Seurre, qui avait prétendu avoir vu Lecca à la gare de Lyon à son retour de Roumanie. Le témoin se rétracte, au grand étonnement du juge. ,»-
Lecca en profite pour déclarer qu'il n'est jamais allé à Gerève, mais bien à Berlin, pour une affaire de bar automatique.
Enfin Canniaux cherche à faire préciser qu'il n'a jamais vu Lecca, bien que Seurre affirme qu'il entendit le Roumain téléphoner à Canniaux de la banque Lhemann.
En résumé, cette affaire devient de plus en plus nébuleuse, personne ne disant la vérité.
Mariages ̃
Nous apprenons les fiançailles de Mlle Geneviève de Montlivault, fille du vicomte J. de Montlivault et de la vicomtesse, née Le Febvre, avec M. Jacques Le G«nhl, fils de M. et Mme E. Le Gentil.
Quelques faire-part s'étant égarés, nous rappelons que le mariage de Mlle Jacqueline de Manneville avec le comte Jacques de Nadaillac sera célébré le lundi 6 juillet, à midi, en l'église Saint-François-Xavier. Nous apprenons les fiançailles de Mlle Solange Borde, fille de M. Borde, armateur à Rouen, et de madame, née Lenepveu, avec M. Charles Vincent, architecte D. P. L. G., fils de M. Maurice Vincent et de madame, née Fuzelier. Rouen, juillet 1931. Deuils
Nous apprenons la mort subite, survenue à Meulan I (Seine-et-Oise), du contre-amiral prince Wladimir Troubetzkoy, ancien commandant de l'escadre des torpilleurs de la flotte impériale russe en mer Noire, grand officier de l'ordre de Saint-Georges, officier de la Légion d'honneur, commandeur de l'ordre britannique du Bain. Ses obsèques ont eu lieu hier, dans la plus stricte intimité.
Il était le père et le beau-père de la princesse Olga Troubetzkoy et du prince et de la princesse Nikita Troubetzkoy.
Sir Hart Dyke, qui avait été membre du Parlement anglais de 1865 à 1906, vient de mourir à Londres, à l'âge de quatre-vingt-quatorze ans. Ancien chef de file du parti conservateur sous les ministères Gladstone et Disraeli, il avait été nommé conseiller privé en 1880. Une messe pour le repos de l'âme de la comtesse Jean de Gastines, née Etchegoyen, sera célébrée le mardi 7 juillet prochain, à dix heures et demie, en l'église Saint-Honoré d'Eylau (chapelle de la Sainte-Vierge). Le docteur et Mme Serrès ont la douleur de faire part de la mort de leur fille Elisabeth. Ses obsèques auront lieu à Vaux-sur-Seine, demain dimanche 5 juillet, à seize heures. La, présent avis tie'nt lieu d'invitation. Nous apprenons la mort de M. André Tessier, archiviste adjoint au ministère des beaux-arts, secrétaire général de la Société française de musicologie, survenue le 2 juillet 1931. Les obsèques auront lieu le lundi Ci courant, à dix heures et quart, en l'église Notre-Dame de l'Assomption de Passy (88, rue de l'Assomption), où l'on se réu-nira.
Mme Charles Ferrard et ses enfants, remerejenf toutes les personnes qui ont bien voulu s'associer à leur grand deuil et les prient de trouver ici, l'expressjon'.çif leur très vive reconnaissance. ,j
NOS HOTES
Parmi les personnalités récemment arrivées à Paris, nous notons
A l'Hôtel Scribe
Sir Edward Crowe, sous-secrétaire d'Etat britannique Mr Jeghen Bey Faik, maître des cérémonies de S. M. le roi d'Egypte, et Mme M. Arthur Bamberger, de Londres M. et Mme David Elias, de Londres.
PETIT CARNET
S Chanel, 26, rue Cambon, vendra, du 1" au 31 juillet, son « Chantunel » nuances plages, ainsi que quelques autres patrons à des prix exceptionnels.
Occasions et coupons.
S Chez Ritz.
Le dîner spécial de la fête de l'Indépendance américaine sera donné, cette année, le dimanche 5 juillet. On dansera exceptionnellement dans le jardin. Il y aura des attractions artistiques.
LA JOURNEE
A l'Arc de Triomphe, la Flamme du Souvenir sera ranimée à 18 h. 3-çpar l'American Legion.
A rExposifctotT'Coloniale déjeuner offert par le maréchal Lyautey aux vétérans américains au musée des colonies, dîner offert au Conseil municipal, sous la présidence du ministre des colonies à 21 h. 30, retraite aux flambeaux.
Au Musée du Louvre (porte Lefuel), à 17 h. 30, conférence par M. Gabriel Millet, de l'Institut, professeur au Collège de France, sur « la Renaissance byzantine au quatorzième siècle ».
Au Musée du Jeu de Paume l'art portugais depuis le temps des grandes découvertes.
Libération de la troisième fraction du contingent 1929
Le ministre de la guerre vient de décider que les opérations de libération des militaires de'la 3° fraction du contingent 1929, ainsi que des militaires oui ont satisfait à leurs obligations d'activité à la même date, commenceront le 11 octobre 1931 et seront terminées le 14 octobre 1931, terme de
rigueur.
Les sursitaires incorporés pour 18 mois au mois d'octobre 1930 sont astreints aux mêmes obligations d'activité que les hommes de leur classe d'âge incorporés en temps normal.
Toutefois, pour assurer aux départs •trnc' date uniforme, ils seront tous libérés le 1" mars 1932. Pour les troupes d'Algérie-Tunisie, il appartient au général commandant le 19° corps d'armée et au général commandant supérieur des troupes de Tunisie de régler la mise en route des militaires libérables.
Le rapatriement des militaires français libérables actuellement au Maroc et au Levant a fait l'objet d'instructions particulières.
A L'INSTITUT
Les Prix de Rome
L'Académie des beaux-arts a décerné, hier, le grand prix de Rome de peinture à M. André-PaulHenri Tondu, né le 11 février 1903 à Marpain (Jura), élève de Cormon, Renard et de M. P. Laurens, et qui obtint a l'Ecole des beaux-arls les prix Chenavard et Collin, trois médailles et quatre mentions.
Elle a attribué le premier second grand prix à M. Georges-Robert Cheyssial, né le 9 décembre 1907 à Paris, élève de M. P. Lnurens, deuxième second grand prix de 1929, prix Chenavard, Stillmon, Duffer, prix de la tête d'expression, grande médaille d'émulation, autres médailles et récompenses à l'école.
Elle a enfin donné le deuxième second grand prix à M. Pierre-Jacques-Florent Delbos, né le 10 juillet 1907 à Vanves (Seine), élève aussi de M. P. Laurens, prix d'Attainville, Chenavard, Collin et Duffer. M. Pierre Delbos exposait au Salon de cette année un Rendez-vous de chasse.
L'avant-Cambodge. Un vol incomplet Le Cambodge historique fondé vers la fin du sixième siècle avait été précédé dans l'Indochine méridionale par un autre royaume que les textes chinois appellent le Fou-Nan.
M. Paul Pelliot avait dès 1903 rencontré dans ces textes un roi Radravarman, fils de Jayavarman, qui monta en 514 sur le trône de Fou-Nan.
Or, il annonçait hier à ses confrères de l'Académie des inscriptions que M. G. Ccedès, directeur de notre Ecole d'Extrême-Orient, venait de retrouver mention de ce roi sur des textes sanscrits paléographiques de 520 à 530. Ces textes gravés, que l'on conserve, l'un au musée de Saïgon, l'autre au musée de Pnom-Penh, sont les premiers monuments connus se rattachant aux temps du Fou-Nan. Ils
confirment une fois de plus l'exactitude des annalistes chinois.
Le comte A. de Laborde a avisé l'Académie que le British Muséum vient d'acquérir quelques feuillets à peinture- du célèbre Hortus deliciarum de 11G0, dû à Herrade de Landsperg, abbesse du couvent de Sainte-Odile' en Alsace, et qui fut brûlé en 1870 dans un incendie provoqué par des obus prussiens.
Heureusement, avaient été dérobés avant le sinistre ces quelques feuillets « Le voleur, a dit M. de Laborde à l'hilarité générale, aurait été mieux inspiré "s'il s'était emparé du volume tout entier !» RrpporU de MM. Gagnât et Pottier sur les travaux semestriels de l'Académie et sur ceux de l'Union académique internationale.
Ch. Dauzats.
Valfleury.
L'Indépendance Day sera joyeusement fêté ce soir au Château de Madrid, où aura lieu un dîner de grand gala suivi de soupers. Au programme Dradna, la plus jeune étoile française; Lud Gluskin et son merveilleux orchestre. Consommation 25 fr. Carn. 9G-50 à 96-53. Explosion d'une bombe à Rome
Rome, 3 juillet. Une bombe a fait explosion dans un wagon de marchandises, près du dépôt de Portemaccio, à Rome-Tiburtina. Un cheminot a été tué et un autre est décédé des suites de ses blessures.
Le wagon, entièrement métallique, venait de Modane et contenait des marchandises diverses qui devaient être dédouanées à Rome. Les plombs ont été trouvés intacts et un inspecteur et deux ouvriers ont pénétré à l'intérieur du wagon. C'est pendant que les ouvriers transportaient les caisses que l'explosion s'est produite.
Un journal estime que puisque le wagon venait de Modane, la bombe y avait été placée à l'étranger par un émigré antifasciste. Cette hypothèse semble confirmée par le fait qu'on a trouvé dans les mains des ouvriers un portefeuille contenant des billets de banque étrangers. Ce portefeuille aurait été attaché à l'engin et l'ouvrier en s'en emparant aurait provoqué l'explosion.
MIEUX, MEILLEUR MARCHÉ C'est au Châtelet, Etablissements Allez frères, que les personnes soucieuses de leurs intérêts doivent acheter les^neubles de jardin et de bains de mer r>;r
Tentes, parasols, guérites, chaises-longues, ton. nelles, poulaillers, chenils, articles de basse-cour, pressoirs, sacs à fruits et à raisin, appareils et tuyaux d'arrosage, rouleaux et tondeuses à gazon, baignoires, tubs, appareils à douches, éviers, stores, cheminées en marbre, articles de ménage, lessiveuses, machines à laver, meubles et batteries de cuisine, éclairage, porcelaine, cristaux, glacières, brosserie, vannerie, cuisinières, réchauds de tous systèmes, articles de voyage, malles, valises, trousses, bicyclettes, lits, literie, meubles tous genres pour la ville et la campagne, tapis, linoléums,
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Les courses de lévriers à Sainte-Gemme
Le Grand Prix de 100.000 francs
(Aujourd'hui samedi 4 juillet)
La Société d'Encouragement aux courses de chiens donne, aujourd'hui samedi 4 juillet, dans le cadre charmant de son domaine de Sainte-Gemme, une réunion de courses de lévriers, la dernière de la saison d'été, qui sera particulièrement brillante, d'abord par l'assistance qui sera réunie autour de la piste du coquet cynodrome, aussi par l'intérêt des épreuves qui seront disputées.
Le prix Guard's Brigade réunira sur 300 mètres, avec rendement de temps, les plus beaux saplings de la génération de 1930. ̃ Mais le clou de la réunion sera le Grand Prix, doté cette année de 100.000 francs, dans lequel vingt-huit chiens, les meilleurs de l'élevage français, prendront le départ.
Le champ est de grande qualité et apparaît très ouvert. Une bonne douzaine de chiens apparaissent capables d'enlever dans un temps record le Grand Prix, qui sera couru sur 700 mètres sans handicap. Parmi eux, nous citerons Sharpshooter, Territorial, Spate, Shoelace, Tiree, Senior, Mali et String, qui tous sont au mieux de leur forme,
Voici, d'ailleurs, les pronostics de Figaro Grand Prix (700 mètres plat, 100.000 francs, vingthuit partants, quatre éliminatoires, deux qualifiés par éliminatoire). Première éliminatoire Territorial, Tirée, Reformed Rake. Deuxième éliminatoire Spate, Sérail, Soldier. Troisième éliminatoire ïhrifty, String, Mali. Quatrième éliminatoire Sharpshooter, Shoelace, Paltoquet. Finale Sharpshooter, Spate, Territorial. Prix Guards Brigade (300 mètres plat, avec rendement de temps, réservé aux saplings, chiens d'un an, 13 partants, deux éliminatoires qualifiant chacune trois chiens pour la finale). Première éliminatoire Getter (0" 4/5), Dominatrice (0" 2/5), Gay. Deuxième éliminatoire Démétrius (0" 4/5), Galùc (0" 2/5), Gift (0" 2/5). Finale Getter (0" 4/5), Dominatrice (0" 2/5), Démétrius (0" 4/5). Les courses commenceront à 14 h. 30. Rappelons qu'elles sont données en privé et que seuls y sont admis les membres de la Société d'Encouragement, les membres du Cercïq Le Lévrier et leurs invités et les propriétaires des concurrents.
Sainte-Gemme est situé à la lisière de la forêt de Marly, entre Feucherollcs et la Maladrerie (Chambourcy).
LE CONCOURS GENERAL HIPPIQUE
Hier ont eu lieu les opérations des dix-huit jurys du Concours central hippique, qui ont eu à examiner un nombre considérable d'étalons, de pouliches et de poulinières de toutes les races françaises ou élevées en France, de magnifiques baudets et ânesses du Poitou, réunis au Parc des Expositions, porte de Versailles.
Le président de la République visitera cet important concours aujourd'hui, à dix heures, et un défilé général des animaux primés sera organisé à cette occasion.
Ce concours, unique au monde, comprend également une exposition des beaux-arts des plus intéressantes concernant les arts hippiques.
Informations Politiques
Une interpellation sur tes catastrophes aériennes
M. Bouessé, député de la Mayenne, a déposé une demande d'interpellation « sur l'état actuel de notre aviation, en particulier sur les catastrophes aériennes survenues ces jours derniers ».
La simplification des assurances sociales La commission d'assurance et de prévoyance sociales, réunie hier matin, a adopté les simplifications ap-
portées par le Sénat à la loi sur les assurances socia-
les. Les décisions de la commission ont été immédiatement rapportées devant la Chambre qui les a acceptées. Un communiqué radical-socialiste
Les radicaux-socialistes de la Chambre se sont réunis hier matin. Ils ont publié à l'issue de leur séance le communiqué suivant
Le groupe radical-socialiste a étudié les documents qui marquent le développement de la négociation francoaméricaine.
Une fois de plus il s'est déclaré favorable à tout ce qui pourra déterminer un rapprochement avec l'Allemagne, à toutes mesures pouvant contribuer à l'assainissement financier et économique de ce pays dans le cadre de la solidarité internationale, mais il estime que ces mesures doivent respecter le droit de la France aux réparations, la loyauté des accords librement consentis et qu'elles exigent un contact direct de la France avec l'Allemagne ainsi qu'un échange de vues sur les problèmes essentiels, comme celui du désarmement.
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Le gouvernement allemand et îa proposition Hoover
Berlix, 3 juillet. Le gouvernement allemand attend avec la plus vive impatience le résultat définitif annoncé pour ce soir des négociations franco-américaines de Paris. A la suite des informations, reçues de Paris et de Washington, les milieux politique font à nouveau preuve d'optimisme. Ils semblent penser que les principales difficultés qui s'opposaient encore à la mise en vigueur du projet Hoover sont tout près d'être aplanies. Par contre, ainsi que l'avaient montré les réactions immédiates de la presse allemande, la proposition faite par la Grande-Bretagne de réunir une conférence générale des puissances créditrices de l'Allemagne a été assez mal accueillie à- Berlin où l'on semble craindre que des négociations de cette nature ne se prolongent pendant plusieurs^ semaines, alors que la situation financière de l'Allemagne devient chaque jour plus critique et exige des solutions rapides. Le crédit de cent millions de dollars qui avait été mis à la disposition de la Reichsbank est maintenant complètement absorbé. Il est vraisemblable que dans les jours qui viennent la Reichsbank usera, pour soutenir le mark, du crédit de réescompte de 50 millions de dollars qu'elle possède encore à New- York. Mais si les demandes doivent se poursuivre au même rythme que durant ces derniers jours, ce crédit sera rapidement absorbé. A l'heure actuelle, la Reichsbank est décidée à faire l'impossible pour ne pas laisser tomber la couverture de son émission fiduciaire au-dessous du chiffre de 40 0/0.
La loi sur la Reichsbank permet une diminution de ce pourcentage, mais une décision de cette nature ne peut être prise que par le conseil général de la Reichsbank statuant il l'unanimité, et ne manquerait pas d'avoir une influence psychologique fâcheuse. Il est permis de penser qu'avant d'en venir là la Reichsbank fera encore appel à l'appui des autres banques d'émission.
Dans les milieux généralement bien informés, on estime que cet appui ne lui sera pas refusé. 'La réponse de ta Roumanie
-Bucarest, 3 juillet. Le ministre de Roumanie a, remis aujourd'hui à Washington' la réponse de son gouvernement à la proposition de M. Hoover. Aux termes de cette réponse, le gouvernement roumain, sensible aux principes de solidarité internationale qui ont inspiré l'offre américaine, exprime l'espoir qu'une nouvelle politique de coopération résultera de la proposition des EtatsUnis.
Cette proposition, dit le gouvernement roumain, doit favoriser la consolidation de la paix et le rapprochement des peuples en résolvant les difficultés financières dont les répercussions sur la politique mondiale sont particulièrement graves. Le gouvernement roumain donne ainsi sa pleine adhésion au plan de M. Hoover, mais il souhaite que les sacrifices consentis ne dépassent pas certaines limites et ne menacent pas l'oeuvre d'assainissement financier auquel le gouvernement roumain consacre toute son activité.
A la Bourse de New-York
New- York, 3 juillet. La tendance est ferme à l'ouverture de la Bourse.
Les perspectives plus encouragantes concernant les négociations à propos de la proposition Hoover ont soulevé un nouvel enthousiasme et ont provoqué une hausse qui a entraîné une grande partie de la cote.
Les gains sont de plus de deux points.
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Un accord dans la grève du textile "RouBAix, 3 juillet. Un accord a été signé ce soir entre le groupement interprofessionnel des industriels indépendants et des délégués des syndicats cégétistes et chrétiens. Le travail sera donc repris lundi matin dans soixante usines de la région, occupant environ 20.000 ouvriers. L'accord qui vient d'être conclu est basé au point de vue des salaires sur la proposition Laval. De plus, il est entendu que si des modifications doivent être apportées dans l'avenir dans les conditions de travail ou de salaire, l'une des deux parties pourra demander la convocation, afin d'examiner la situation et d'y apporter les modifications s'il est nécessaire.
A défaut d'accord après un mois, les parties s'engagent à soumettre, dans un délai maximum de huit jours, les points litigieux à l'examen d'une commission composée en nombre égal de patrons et d'ouvriers et. présidée par un tiers arbitre.
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ï.a plaie politicienne
Tandis que, dans un beau mouvement, la quasi unanimité des Français se prononcent, devant la i formidable partie diplomatique qui est en train de se jouer, pour un attachement strict à nos droits, les politiciens qu'à l'aube des vacances le cuir ministériel enivre cherchent à faire tomber le ministère. Cette attitude est très sévèrement jugée par bon nombre de nos confrères. M. C.-J. Gignoux (.IOURNEE INDUSTRIELLE) fait un appel à « la discipline nécessaire »
La moindre commodité que l'on puisse, en de telles conjonctures, procurer à M. Pierre Laval est la tranquillité d'esprit. Or, du matin au soir, il lui faut éviter des chausse-trapes glissées sous ses pas à propos des congés payés, des tarifs de chemin de fer, du programme naval, de la plus importante de nos compagnies de navigation, etc. c
Peu importe iu une opposition disposée à renverser un gouvernement sur la forme' du nez de son chef ou sur l'ordonnance de sa coiffure peu importe aux tenants vraiment un peu récents du nationalisme intégral disposés à ouvrir une crise à un tournant décisif d'une négociation dramatique peu importe aux ambitieux déçus ou aux sadiques de la subversion l'essentiel est d'« avoir un ministère dont nous n'avons pas à cette place admiré tous les actes, mais qui représente en cet instant la France victorieuse, généreuse et. menacée. •
Senatus '{AVENIR)
Alors que le gouvernement est engagé dans la plus difficile des négociations internationales de l'aprèsguerre, que des discussions délicates et des études compliquées réclament tout le temps des ministres, visiblement exténués par un effort prolongé que de leur sang-froid, de leur présence d'esprit dépend le sort de nos relations futures avec l'Allemagne et l'Amérique, les députés dressent des pièges, imaginent des chaussetrapes et complotent dans les coins.
L'éditorial de Y AMI DU PEUPLE du matin ne dit .rien -autre
.N'avons-nous pas assez d'embarras extérieurs sans les accroître par des complications intérieures qui on*. toutes pour origine des appétits et qui ne se traduisent que par la citasse aux portefeuilles?
Les Georges Dandin du Palais-Bourbon fatiguent le pays qui n'est tranquille que lorsqu'ils sont en vacances. Ce sont des touche-à-tout et des mouches du coche. Ce sont des démagogues, et, par malheur, ils ne siègent pas tous à gauche.
Le grand chagrin de quelques-uns d'entre eux, c'est que Je coup d'Herriot n'ait pas réussi l'autre nuit. La France se serait trouvée, un beau matin, affublée d'un ministère cartcllisant avec un président du Conseil radical et aussi avec un ministre de l'intérieur radical. Des parlementaires (parmi lesquels il y a d'ailleurs des hommes courageusement dévoués à l'intérêt national comme M Franklin-Bouillon, dont
La Chambre des communes voie le budget britannique
Londres, 3 juillet. Par 274 voix contre 222, ls Chambre des communes a définitivement adopté aujourd'hui le budget britannique, y compris la proposition travailliste de prélever, à partir de 1932, une nouvel impôt sur la propriété non bâtie et aussi l'amendement libéral se référant à ce nouvel impôt. Tout danger immédiat d'une nouvelle crise politique pouvant entraîner la chute du gouvernement se trouve donc maintenant
écarte..
Une déclaration de IVI. Snowden
sur ta proposition Hoover
Au cours de la discussion finale, M. Snowden, chancelier de l'Echiquier, a fait une déclaration relative à la proposition Hoover.
Là proposition de moratoire de M. 'Hoover a créé naturellement pour la Grande-Bretagne, a dit M. Snovvden, une situation budgétaire assez sérieuse; J'ai déjà expliqué à la Chambre, l'autre jour, que cette proposition coûterait cette année, au pays, près de onze millions de livres sterling. » Nous avons accueilli la proposition du président Hoover comme un geste remarquable. Le gouvernement a immédiatement déclaré qu'il avait l'intention d'accepter cette proposition bien qu'elle doive entraîner une situation difficile pour notre fonds d'amortissement.
» Notre dette publique fixe s'élève, en effet, à 335 millions de livres. Cette somme comprend le paiement de 33 millions de livres que nous devons effectuer aux Etats-Unis. Nous avons déjà versé un premier acompte. Il est évident que si cette dette doit- être maintenue au même chiffre qui comprend nos remboursements à l'Amérique, bien que ceux-ci ne devront pas lui être versés dans les conjectures présentes, nous aurons à notre disposition un montant beaucoup plus important que celui prévu par le budget et que nous pourrons consacrer il amortir notre dette nationale. » Cet ̃excédent se montera à environ une trentaine de millions de livres, ce qui contribuera à nous '.dédoniniager des onze millions de Uvres que ïrôils fera perdre le moratoire. Cette dernière somme constituera une charge très lourde pour le contribuable anglais.
» J'espère, a poursuivi M. Snowden. que les négociations qui s- poursuivent à Paris aboutiront à un règlement satisfaisant, mais je dois dire à la Chambre que les dernières informations que j'ai reçues ne sont pas très satisfaisantes.
» Ls gouvernement, la Chambre des communes et; je le crois, le pays tout entier, sont disposés à accepter les sacrifices que nous avons déclarés être prêts à supporter. Le gouvernement anglais ne fera cependrnt aucun nouveau sacrifice si les autres pays intéressés à la proposition de M. Hoover ne se déclaraient pas prêts à en prendre leur part. »
Le Tournoi de tennis de Wimbledon
Mlle Cilly Aussem gagne la finale du simple dames
L'une des épreuves inscrites au programme du Tournoi international de tennis de Wimbledon, a été terminée hier il s'agit du simple dames, qui a été gagné par la championne allemande Mlle Cilly Aussem.
En finale, celle-ci rencontrait sa compatriote, Mme Krawinckel et l'on pensait que la bataille serait acharnée entre ces deux joueuses vainqueurs récemment l'une- de Mme Mathieu-, loutre de Miss Helen Jacobs.
La lutte fut cependant moins dure et moins longue qu'on le prévoyait. Mlle Cilly Aussem partit immédiatement à l'attaque, se risquant au filet, assiégeant sans arrêt son adversaire,' sans craindre de se livrer. Cette tactique lui réussit, puisqu'elle emporta la première manche par 6 jeux à 2. Mais Mme Krawinckel se ressaisit à la seconde reprise et accepta le jeu offensif de Cilly Aussem. Les deux joueuses montrèrent un brio extraordinaire, et l'avantage changea plusieurs fois de camp. Finalement pourtant, la jeune championne allemande triompha par 7 jeux à 5.
Voici les principaux résultats
Mile Cilly Aussem b. Mme Krawinckel 6/2, 7/5.
Double messieurs demi-finale:
Lott-van Ryn b. Hughes-Perry 6/4, 11/9, 8/6. Double mixte demi-finale
Miss Ridley-Collins b. miss Nuthall-Spence 4/6, G/4, 6/4.
Mrs Harper-Lott b. miss Healey-Perry 1/6, 3/4 (abondonné).
la sincérité mérite le respect) veulent que le ©pnîrôle du Parlement s'exerce avec vigilance jusqu'à la fin des négociations en cours. Nous voulons bien croire au patriotisme des radicaux, par exemple, qui s'agitent dans ce dessein. mais le con[rôle, i'ont-ils exercé devant la politique personnelle de jîriand ? Et ont-ils, dans leur ardeur, renvoyé à Cocherel un ministre éminemment néfaste ? La cacophonie radicale
Herriot en voit de dures. Ses compagnons de l'aile socialisante du parti radical le prennent à parti la République lui jette au visage des manifestes de mystique pacifiste tandis que la Volonté, l'organe germain de Paris, déclare que. Les vieux ont à recevoir une leçon des jeunes et la génération qui décline, à se pencher vers la génération qui monte. Faute de quoi, c'est à la fois la stabilité du régime et la paix du monde qu'on risque de compromettre irrémédiablement.
Sur l'autre versant, M. de Kerillis évoque le double visage de M. Herriot. M. de Kerillis a raison. Et M. Herriot n'en continue pas moins à imprimer (̃ans l'ERE NOUVELLE des considérations excellentes
J'ai visé le plan Young, librement débattu et accepté par l'Allemagne. Si ce plan est déjà détruit, on voudra bien me dire la confiance que je dois accorder aux traités de Locarno ou au pacte Briand-Kellog. On voudra bien m'expliquer la différence entre la théorie que l'oa m'oppose et celle du «chiffon de papier». On cite le traité de Francfort. Quelle mauvais; idée L'honneur de la France est précisément qu'elle s'est conformée scrupuleusement à cet acte, malgré tout ce qu'il avait de dur pour elle. Elle a payé jusqu'au dernier sou et, pour réclamer l'Alsace et la Lorraine, elle a attendu1 que l'Allemagne eût elle-même fait appel à la violence.
Je reviendrai sur la théorie, inadmissible selon moi, de l'adaptation continue des traités et de la force majeure. Je maintiens que cette notion rend impossible l'élaboration d'une morale internationale, donc de la paix!
Il y a donc, comme l'écrit M Buré. « deux radicalismes ». Les électeurs auront du mal à s'y reconnaître
Sur le fond, M. Martin-Mamy (AMI DU PEUPLE du. soir) écrit avec une douce ironie
Ce retour au bons sens est perceptible jusque dans la politique, et c'est tout dire. Nous pouvons retrouver, sous la plume de M. Herrio*. les raisons que nous ne cessions de donnei jusqu'à hier sans être traité par M. Herriot de « belliciste ».
C'est une grande nouveauté. Pour peu que cela continue, l'intelligence va peut-être pouvoir reprendre sa place au banc d'un gouvernement français, enfin peuplé d'hommes d'Etat. Ce jour-là, toutes les conditions du
L'Indépendance des Etats-Unis
Le banquet.
de la Chambre de commerce américaine
A l'occasion de l'anniversaire de l'Indépendance des Etats-Unis, la chambre de commerce américaine en France a donne, hier soir, un banquet que M. Paul Doumer, président de la République, a honoré de sa présence.
M. Walter E. Edge, ambassadeur des Etats-Unis, ainsi que M. Mellon, secrétaire au Trésor, ont dû de bonne heure quitter leurs hôtes pour prendre part à la conférence qui a eu lieu à la présidence du conseil.
Après une brève allocution du président de la chambre de commerce américaine, M. William Taylor, le brigadier généraLtStank'y H. Ford, attaché militaire américain, a luv-le discours de l'ambassadeur des Etats-Unis. M. Walter E. Edge y fait allusion à la négociation qui se poursuit à l'heure actuelle au sujet des dettes de réparations. « Chacun, dans cette salle, a-t-il dit, et, en ce qui concerne cette question, pour ainsi dire le monde civilisé tout entier attend anxieusement le résultat définitif des négociations actuellement en cours dans cette grande capitale. La proclamation du président Hoover proposant de consacrer l'année qui vient à la restauration économique. du monde et de dégager les forces vitales agissant déjà aux EtatsUnis des influences retardatrices du dehors, proclamation publiée il y a moins de quinze jours, fut comme un éclair luisant sur un univers assombri et accablé. L'effet en fut électrique et le monde attend avec espoir et confiance que ce magnifique effort par lequel les Etats-Unis, sans hésitation, retardent l'encaissement d'un quart de milliard de dollars de revenus à un moment où ils doivent faire face à un déficit d'un milliard de dollars ce qui est le plus grand sacrifice consenti par une nation quelconque, assure la confiance nécessaire à la renaissance économique. Ce geste est certainement la preuve évidente de la volonté, oui, de la détermination des Etats-Unis de fournir leur pleine part de collaboration. Cependant, comme le sort a fait de votre ambassadeur l'un des négociateurs du projet, vous estimerez sans doute qu'en dehors de ces considérations d'ordre général, il serait absolument inopportun pour moi de discuter la question en ce moment. »
M. Louis Rollin, ministre du commerce, a répondu au nom du gouvernement français. Il a rappelé, en termes émouvants, les liens anciens qui unissent la France et les Etats-Unis, les sacrifices consentis en commun sur les champs de bataille. « Tout, d'ailleurs, a-t-il ajouté, depuis les temps héroïques de Washington et de La Fayette, a concouru à nous rapprocher. Plus de distance on disait sous Louis XIV « II n'y a plus de Pyrénées. » Depuis votre glorieux Lindberg, à qui Costes et Bellonte ont rendu sa visite, il n'y a plus d'Atlantique. Par-dessus l'océan, nos pensées et nos voix, aussitôt qu'exprimées, se rencontrent. » Au sujet de la proposition du président Hoover, M. Louis Rollin a déclaré
« Messieurs, la paix, une paix véritable, solide et durable, doit être basée, non pas sur la force, mais sur le droit.
» La force est la loi de la jungle, et elle n'a de raison d'être que dans la mesure où elle est au service du droit. Le droit est l'expression de la loi morale éternelle discernée par la conscience humaine et inscrite par elle dans les codes de toutes les nations civilisées.
» Cette loi morale n'est pas seulement essentielle aux rapports des individus entre eux, mais encore aux relations entre les peuples. Que ditelle ? Elle ne dit pas seulement « Tu ne tueras point », « tu ne voleras pas ton prochain », mais encore « Quinconque a causé un dommage à autrui est tenu de le réparer. Elle proclame la vertu et le caractère sacré des contrats, des engagements et des signatures.
» Mais il va de soi, messieurs, que le respect et l'observation de cette régie tutélaire, en dehors de laquelle il ne peut y avoir de salut, je veux dire de paix, ne saurait être incompatible avec la générosité, l'altruismc et l'entr'aide mutuelle. C'est pourquoi la France ne pouvait pas être insensible à l'appel qui a été dicté au président Hoover par des sentiments si nobles et si élevés. » L'éminent chef d'Etat a été ému, comme nousmêmes, au spectacle d'un monde troublé, inquiet, tourmenté, incertain de sa route et de son destin et où, malheureusement, une place trop grande a été laissée à la misère et à la souffrance. Il a voulu rallumer au fo3'er de l'humanité la flamme de l'espérance, qui est le ciel de l'âme et sans laquelle l'homme ne peut vivre heureux. Il ne dépendra pas de la France que cette espérance ne soit pas déçue ni qu'elle ne vienne contribuer au rapprochement et à la fraternité des peuples qu'elle appelle de ses vœux les plus ardents. »
H. C.
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redressement national, en faveur duquel l'Ai2ti du Peuple et son fondateur François Coty n'ont cessé de lutter, seront remplies enfin.
.peut-être devant l'invasion 1
Devant Washington et devant Berlin L'optimisme est de rigueur dans la presse. Nous ne pouvons que le constater. Cependant, les formes vie la négociation laissent en suspens la question capitale les relations avec Berlin. Peu de journaux même s'attachent à cet aspect du problème. Toute l'opinion française a profondément compris ce que M. Coty fut le premier à souligner nous sommes dans une forte position il faut en tirer parti. ·
Notre clairvoyant confrère de PARISrCENTRE, M. Henry Cros, l'écrit avec netteté
Nous pensons avec 51. François Coty que, si l'initiative du président Hoover est mise intelligemment à profit, il peut en résulter un remarquable redressement. Partons de cette idée-force l'Amérique a autant besoia de nous que l'Allemagne. Et c'est nous qui, si nous le voulons et si nous savons jouer assez serré, tiendrons finalement la clé de la situation.
Voici également l'opinion d'un esprit distingué, M. Maurice Vallet, de V AVENIR DU PLATEAU CENTRAL
11 convient de ne pas perdre de vue que les Américains ont plus besoin que nous d'une entente avec l'Allemagne,, où leurs capitaux sont si dangereusement aventures. Cet état de fait une valeur psychologique qu'il ne faut pas négliger.
Nous y ajouterons certains témoignages extérieurs où l'on peut voir que la position de la France à l'égard des réparations et de la paix est comprise en des milieux où, jusqu'à ce jour, les préjugés ne manquaient point contre elle.
L'unité de vues de la grande majorité de la presse française est impressionnante.
Et Berlin
Berlin se tait. Nous nous étonnons que M. Jean Piot (ŒUVRE) écrive
II est aussi très joli de dire qu'une conversation directe franco-allemande, par exemple, eût mieux valu que tout le « micmac actuel. Mais il eût fallu y songer plus tôt, lorsque, il y a cinq mois, M. W. d'Ormesson exposait son projet, ou lorsque, il y a un mois, nous lancions ici même, avec Bruno Weil, l'idée d'une pareille conversation. Maintenant qu'on l'envisage enfin, elle n'est plus possible, ou du moins utile, que si la discussion autour de la proposition Hoover ne se termine pas sur une éclatante rupture.
« Plus utile » ? Quelle singulière idée Pourquoi le locarnisme ne nous ser«il-il pas, un jour,
LEGION D'HONNEUR
ministère de l'air
Ont été élevés ou promus
Au titre de l'armée active
A la dignité de grand officier, le colonel Vuïïlemin, commandant l'aviation d'Algérie.
Au grade de commandeur, le général de brigade PoliMarchetti, chef du cabinet militaire du ministre de l'air les colonels Guillemency, du service général du ravitaillement en matériel aéronautique Aube, commandant le camp d'instruction de Cazaux Mouchard, directeur des forces aériennes de terre à l'adminislr centrale du ministère de l'air; les chefs de bataillon de Turenne, commandant le premier groupe d'aviation d'Afrique Pellclier Doisy, du 3° régiment d'aviation de chasse.
Au titre des réserves
A la dignité de grand officier, le lieutenant-colonel Vateau, du centre de mobil. d'aviation n° 35. Au grade de commandeur, le capitaine Sardier, du centre mobil. d'aviation n° 35.
Le colonel Vuillemin
Le colonel Vuillemin est la plus glorieuse figure de l'aviation. Piloe hors de pair, homme de guerre exceptionnel et remarquable entraîneur d'hommes, il s'est affirme de tout temps comme le véritable pionnier de l'air. Sa carrière est connue de tous, ses exploits personnels et ceux des formations à la tète desquelles il a été successivement appelé sont dans toutes les mémoires.
II n'a cessé depuis la guerre de servir d'exemple, soit dans le commandement du 11° régiment de bombardement puis de l'aviation d'Algérie et en se signalant par des performances éclatantes. C'est lui qui a effectué la première traversée du Sahara en avion, qu'il a renouvelée i plusieurs reprises par la suite, devenant le grand spécialiste des liaisons transafricaines.
Il a été grièvement blessé en 1924, au cours d'une de ces tentatives dirigées par le général de Goys. Le lieutenant-colonel Wateau
Le lieutenant-colonel Wateau, du cadre de réserve, a toujours été un fervent de l'aéronautique. Breveté pilote de ballon libre le 1" mars 1909, il fut affecté au 25" bataillon d'aérosîation comme sous-lieutenant de réserve en 1910 et passa le brevet de pilote aviateur de l'Aéro Club en juin 1911. Mobilisé comme observateur en avion le 8 août 1914. il a appartenu en cette qualité aux 9e, 6° et 10° armées. Nommé successivement chef d'escadrille -et commandant d'aéronautique de corps d'armée et d'armée, il prit part aux opérations de Belgique, de la Marne, d'Artois, de Verdun, de la Somme et de l'Aisne. Depuis la guerre il n'a cessé de s'intéresser à l'aviation et apporte à son développement l'appui de sa compétence et de son autorité.
Le général Poli-Marchetti
Le général Poli-Marchetti, actuellement chef de cabinet du ministre, est un observateur d'avant guerre. Sorti de l'Ecole spéciale militaire et breveté d'état-major, il avait accepté dès ce moment d'exécuter des stages dans l'aéronautique. Mobilisé à l'état-major du 16° corps d'armée, il prit part avec ce corps d'armée aux opérations de Lorraine, de Belgique et de Champagne. Affecté définitivement à l'aéronautique en septembre 1915, il occupa successivement les postes d'adjoint au commandant de l'aéronautique de la 3° armée, puis du 1" corps colonial et du 2° corps d'armée pendant la bataille de la Somme nommé au commandement de l'aéronautique du groupe des armées du Nord, puis au grand quartier général, il prit ensuite part aux opérations du Chemin des Dames et de Champagne comme chef d'état-major de la division aérienne et termina la guerre à l'état-major du maréchal Foch.
Depuis lors, il a, pendant sept ans, exercé le commaudement du 34° régiment d'aviation, au Bourget, et a été appelé au ministère de l'air comme directeur de l'organisation, puis comme chef de cabinet. Sous-secrétariat d'Etat de l'éducation physique Est promu au grade d'officier, M. Jules Rimet, président de la Fédération française et de la Fédération internationale de football association. Président du Comité national des sports.
Ministère du commerce et de l'industrie Est promu commandeur, M. Baudet, président de la chambre de commerce de Paris.
Ministère de la guerre
Est promu au grade de commandeur M. Menétrel. Sont promus au grade d'officier MM. Week, Cazenave, Gérardy, Brugière, Renard.
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LA CHALEUR AUX ETATS-UNIS
1.800 victimes
New-York, 3 juillet. La chaleur qui règne depuis plusieurs jours sur les Etats-Unis et qui a provoqué en diverses régions la mort de 1.800 personnes environ, va, espère-t-on, baisser sensiblement aujourd'hui. On s'attend à une brise fraîche et à de la pluie.
Dans le Midwest, les récoltes sont en partie perdues et de nombreuses têtes de bétail ont péri. Dans plusieurs grandes villes on a dû suspendre tout travail pendant la journée.
favorable "} L'entretien n'est plus possible parce ([lie le chancelier Bruning ne veut que recevoir sans donner. Cette attitude devrait éclairer M. Piot { fur la véritable pensée allemande, « avare d'ellemême », ainsi qu'écrit M. Barde, par ailleurs, avare mais fort claire.
Des pensées allemandes
.Qui sont' d'une admirable clarté. Par exemple, cet extrait d'un article du docteur Reichert, membre du Conseil économique du Reich, dans la* DEUTSCHE BERGWERKSZEITUNG
Des voix de la presse française ont déjà taxé l'action de Hoover de « coups de grâce nu plan Young ». Cette constatation ne saurait être mise en doute. Le plan Young, qui a été dès le début un bâtard né d'une politique myope et cupide et d'une fausse conception économique, doit être enterré.
Au besoin des garanties de la part de l'Allemagne que ressent le public français, la RIIEINISCIIWESTFML1SCHE ZEITUNG réplique sur un ton significatif
Les Français cherchent à attacher au projet de Hoover des « conditions politiques et militaires ». Ils renouvellent de la sorte à l'égard de l'Allemagne la manœuvre de chantage qui ne leur a valu aucun succès en Autriche. Nous considérons comme tout naturel que, dès le début, le gouvernement allemand se dresse de la façon la plus résolue contre ces tentatives et qu'il repousse énergiquement toute discussion. Tout aussi inouïe est la tentative d'arracher à cette occasion à l'Allemagne la renonciation à l'union douanière. Cela reviendrait à sacrifier la souveraineté du Heich et à reconnaître la suprématie de la France sur l'Allemagne.
On comprend que, dans cette disposition de l'opinion allemande, la GAZETTE DE FRANCFORT déplore amèrement l'efiacement de Briand La figure de Briand ne joue plus depuis des semaines qu'un rôle passif. II manque au président du Conseil français l'appui qu'il aurait pour le moins pu trouver dans la grande expérience du ministre des affaires étrangères.
M. Martin-Mamy interroge « Qu'attendait donc l'Allemagne de Briand ? »
.La vieille Frankfurter doit se persuader que l'expérience cruelle de ces trois derniers mois n'a pas échappé au peuple français.
Un aveu autorisé sur les armements allemands Ne négligeons pas un article de M. Schwarz von Berk qui vient de paraître dans la DEUTSCHE ZEITUNG. M. Schwarx von Berk est le président du Deulschen Hochschulsing, cette fameuse asso-
1 VIENT DE PARAITRE g g
L'IMPÉRATRICE EUGÉNIE
Par OCTAVE AUBRY
L'auteur de
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Nieuw-Amsterdam (Holland Amerika Unie) de Cherbourg 13, pour New-York 20.
1 Amérique Centrale
Cavixa (Piffes Line) de Bristol 13, pour B:irhados, Trinidad, La Guayra, Cristobal.
Pacifique Sud
Nevada (Cie Ole Transat.) du Havre 13, pour Cristobal, Bucnavantura, Guayaquil.
dation des étudiants de l'Université. Nous a-t-on tissez dit, dans le camp de nos germanophiles et internationalistes, que ces exercices, ces marches, ces mobilisations périodiques de la jeunesse allemande étaient inspirées par un goût de parade collective et par l'amour de la culture physique ? M. Schwarz von Bcrk, bien placé pour nous renseigner, pense bien différemment
pour la défense nationale, il ne suffit pas d'une armée il ne suffit plus de s'adapter à un monde armé d'une manière qui corresponde à ses immenses moyens financiers il suffit encore moins d'être mentalement préparé à faire un jour son devoir. li faut que, d'une manière concrète, tout soit mis en état de défense, indépendamment de la question de savoir si, dans un an eu dans dix ans, l'Allemagne sera exposée à s'acquitter d'une obligation guerrière.
.Loin des fêtes bruyantes, des centaines d'étudiants se réunissent depuis quelques semestres dans des i cimps de vacances pour être de vrais guerriers. Ils l'ont fait en grand secret, mais aujourd'hui il est déjà temps d'en parler plus en détail, étant donné que le gros de tous les étudiants doit s'engager à un nouveau service pour la nation. La question est de savoir ce que feront les milliers d'étudiants dans les camps où. il:; iront s'installer, les années prochaines, pondant le semestre ou pendant les vacances. S'ils ne tenaient qu'à pratiquer les sports, leur corporation ou une quelconque association sportive pourrait leur suffire. Des tâches nouvelles se présentent. Education militaire, cela ne veut plus dire parades -ou exercices qui, au bout de longues années, apprennent à cirer les bottes e* à présenter les armes toutes choses qui ne sont p'us de saison mais éducation militaire signifie désormais préparer et tenir prêt tout ce qu'on possède en savoir et eu pouvoir, oui en pouvoir surtout Bref, ce qui est acquis, c'est .une ténacité inouïe à effectuer Ces marches sans les mouens de locomotion usuels et avec un sens parfait de l'orientation c'est la suprême, maîtrise des machines dans tous les domaines, sur la loute, sur l'eau et dans les airs c'est la connaissance minutieuse des régions frontières ainsi que des zoimsk qui, dans notre propre pays et en Europe, offrent un intérêt stratégique c'est enfin la mise à profit dés moyens d'information les plus modernes, le maniement scientifique et méthodique de tous les instruments de guerre.
Est-ce que les Français veulent comprendre ? Fi ont-ils assez d'écouter les balivernes du Populaire qui a pour objectif le désarmement de la îrance ou celles du radicalisme internationalisant qui met, à poursuivre la même besogne, une phraséologie hypocrite ?
La Deutsche Zeitung fait précéder l'article de M. Schwarz von Berk d'un appel sur toute la largeur de la page, sous ce titre L'insurrection contre Versailles.
Du pangermanisme ? Assurément :.il ne fait pas minorité outre-Rhin, il règne.
̃•̃̃' Maurice Noël.
A LA CHAMBRE iLf fejiflouement de la « Transatlantique »
La question qui se posait aux députés, hier matin, était ;d& savoir s'ils autoriseraient le gouvernement k garantir l'emprunt de cent soixante millions que doit contracter la Compagnie Transatlantique pour se tirep des difficultés financières dans lesquelles elle se trouve. <-̃<̃. Le rapporteur de ce projet est un socialiste mai>seillais, M. Henri Tasso. Il ne cacha pas que la politique suivie par la Compagnie Transatlantique était à son sens fort critiquable, mais il ajouta tout de ,suite que la commission de la marine marchande lie pouvait se résoudre à la voir disparaître En i-evâHche, dit-il, elle verra disparaître avec joie les filiales de la Comnàgnie, qui ne sont que des organismes parasitairas.».ir-
Mv, Cançlaee, en sa qualité de, rapporteur pour avis- de la commission des finances, prit la défense de la compagnie, qu'il montra victime, pour une grande part, de la crise mondiale
-'Né- la critiquons pas injustement,' dit-il, et souvènons-nous que les banques ont refusé de l'aider. •
A quoi M. Loucheur répliqua
• ïr serait curieux de connaître quelles sortîmes les mêmes banques ont prêtées au Kreditanstalt 1 La Compagnie Transatlantique, ajouta M. Candaçe, n'est pas la seule entreprise maritime dans le malheur, La « Royal Mail », puissante société de navigation anglaise,' est dans le même cas. A ces mots, M. Stern intervint
rH Mais le directeur de la Royal Mail, s'écria-t-il, Ta aller en prison 1 –s II en est en France comme en Angleterre, monsieur Stèrn, lança M. Pierre Laval. Si dès faits délictueux sont portés à la connaissance du gouvernement, il saura sévir. Mais si ces faits n'existent pas, vous aurez prononcé des paroles bien imprudentes 1
M. Stern ne soutint pas moins que le désordre était la règle dans la comptabilité de la Compagnie Transatlantique et que la note à payer par les contribuables atteindrait au bas mot le milliard. Lé président du conseil, puis M. Candace protestèrent contre ces allégations, qu'ils déclarèrent' controuvées. Un débat assez confus s'ensuivit et la discussion fut renvoyée à l'après-midi.
-•̃ >.̃ •
Toutefois, avant de mettre fin à leur réunion matinale, les députés5 furent appelés' à arrêter *ïi- date de la discussion d'une interpellation; de M. Blaflcho, socialiste de iSaiiit-Nazaire sur les -.ciijv! coOTtances du naufrage 4u SQ-int-Philbert. Aussitôt, M. de Chappéderaîne, ministre de la marine marchande, promit de rechercher les responsables de la catastrophe et annonça « que, d'ailleurs, la justice est saisie des rapports de ses services ».
Devant cette assurance, M, Blançho renonça à interpeller. V* ̃'
L'après-midi, à l'ouverture de la séance, M. Pierre Lava] se rappela avoir été interrogé la veille « sur le point de savoir à quel moment il userait de son droit constitutionnel de clore la session ». Je suis décidé, dit-il, à laisser le Parlement discuter les projets urgents, mais, engagé dans des négociations délicates, je ne veux pas être obligé de nie défendre ici. Une demande d'interpellation a été déposée par M. Blondel sur la crise charbonnière si la Chambre décide de la discuter, je lirai tout de suite le décret de clôture.
Cette déclaration souleva quelques rumeurs. M, Blondel fit l'impossible pour obtenir que la date de la discussion de son interpellation soit fixée dans la journée de mardi. Le président du conseil ne voulut pas fléchir et la Chambre, consultée, décida de «ne pas fixer la date ».
'Un débat de quelque durée s'institua alors à: propos d'un projet de loi autorisant le coupage des' vins français avec des vins grecs, projet qui fut adopté après diverses interventions de « techniciens » et un scrutin « 'pointé », ̃
Et l'on rappela V! s- iJ'eq^prun,t de..la,v Copipagnie;
Générale Tr3nsa,tl^nti<Iue »_•,
Le iiiiiiistre de la mariné marchande, tout eh reconnaissant les difficultés où se trouve la société de ̃navigation, conseilla à ses collègues de ne pas pousser ces difficultés trop au noir
r– Jamais, dit-il, la Transatlantique ne reverra nue année aussi mauvaise que 1931, où les échéances, auxquelles elle doit faire face ont été accumulées. On a commis des fautes, je le reconnais, mais il y a aussi la crise économique qui a durement frappé la compagnie. On a dit que l'affaire allait coûter fort cher à l'Etat la charge budgétaire maximum sera de 49 millions en 1931-1932 et de 96 millions pour les exercices suivants si les projets du gouvernement sont adoptés. Il faut voter sans plus tarder l'aide à la Transatlantique dans l'intérêt même du pays.
M. Loucheur s'étonna que le bilan de la Compagnie Transatlantique n'ait pas été soumis au Parlement, et il déposa un amendement copieux où il était dit, entre autres choses, « qu'en contre-partie de l'aide ainsi apportée par l'Etat, la Société financièretrànsatlantique devra transférer à titre gratuit et d'une façon définitive au nom de l'Etat, sur simple réquisition de ce dernier, pourvu que cette réquisition soit faite avant le 31 décembre 1931, 56.M2 actions à vote privilégié de la Compagnie Gérfërale Transatlantique ».
M. Loucheur développa cette thèse, qu'il fallait aider la Compagnie Transatlantique, mais non gr-a?tuitement, qu'il fallait sauver le pavillon, mais s'assurer pour l'avenir des contre-parties justes et légitimés., générale close, l'examen- La discussion .générale close, on passa al examen" des;' articles. l _̃ '?' ̃' V'-
À l'article prémiêrj. les socialistes Ernest Laf ont
et Auguste Reynaud, renouvelant leurs critiques à regard de la gestion de la Transatlantique, demandèrent que l'Etat prît envers cette Compagnie des garanties indispensables. Deson côté, M. Auguste Brunet se montra extrêmement sévère pour les administrateurs de la Compagnie et leurs méthordes. Quelques interventions encore, et l'article prejiner fut adopté par 402 voix contre 62. La disjonction de l'article 11 fut demandée par M. Joseph Denais. Il estimait que plusieurs orateurs s'étaient insuffisamment documentés sur la situation dé la Transatlantique et que personne, dans l'assemblée, ne se trouvait en état de prendre parti; mais il ajoutait qu'il y aurait injustice a
Feuilleton de FIGARO flu 4 Juillet 1931 •" (38) Echec au Roi
-̃* ̃ ,̃̃' -̃ -» ̃-̃ .•̃
r.s!̃• .•̃ kt.($uite) ̃- ̃ '̃̃̃̃ ̃ "-̃-̃• •̃̃;•' J^aj su depuis que nous avions attiré l'at»tentipn, bien involontairement, je le jure, car nous étions inconscients et pris dans. un même emportement où nous ne faisions qu'un, comme sivos jambes fussent mues par le va-et-vient parailèle, r /inflexible des machines d'acier.
H y a des gens qui gardent encore un peu des vieilles sentimentalités dans les danses modernes. Moi, je m'avançais -vers elle, durement, les pas emboîtés, avec une fougue, froide qui tenait de la haine elle revenait sur moi d'un bout à l'autre de la salle d'une marche osée comme une provocation. Et elle cherchait mes yeux. D'instinct, j'avais fui les siens, mais par une attirance, t'enhardissement progressif de ce tintamarre, qui agissait à la façon d'un alcool, mes yeux s'attachèrent à ses yeux, s'y rivèrent durement avec une volupté méchante. Et ejle ne détacha pas ses regards fixes dans sa belle tête arrogante et levée. ̃ Cette marche brutale en avant, en arrière était ibrisée comme une lignp droite par un coup de reins d'elle, et le vertige d'un tourbillon, pour reprendre en arrière, en avant comme une poursuite féroce de deux ennemis jamais las de se fuir" et de se rechercher. Dans ces rythmes d'au-
ne pas secourir la plus grande de nos entreprises maritimes dont, l'actif, d'ailleurs, l'emporte sur le
passif
-A La Chambre, dit-il, a. voté l'article premier. Qu'elle s'en tienne là!
La demandé de disjonction, combattue paille ministre, fut finalement répoussée par 520 voix contre 60.
L'amendement Loucheur dont nous avons parlé plus haut, fut alors mis aux voix et adopté avec quelques modifications de détail. Il remplace, dans le projet de loi, l'article 2. Cet amendement Loucheur fut d'ailleurs à soit tour amendé par M. Frédéric Brunet, qui obtint « qu'un représentant du personnel ouvrier et un représentant du personnel fassent partie du conseil d'administration de la Compagnie Transatlantique ».
M. Loucheur fit enfin adopter la disposition additionnelle suivante* « L'état pourra céder les actions nécessaires aux administrateurs qui le représenteront. » ••
Et le projet de loi, après tpointagej fut adapté.
|3.,<. ̃ ;T- .<! /̃=;̃
A neuf heures du soir, la Chambre augmenta, à lit demande de M. Marjo Roustan, le contingent de croix de la Légion d'honneur -mises à la disposition du ministre de l'instruction publique. Au surplus, 10 rosettes d'officier et 75 croix de chevalier seront réservées désormais aux membres de l'enseignement en retraite.
L'assemblée décida encore de tenir une séance de nuit pour le cas Qit le Sénat modifierait les projets sur le commerce des vins et l'emprunt de la Compagnie Transatlantique.
Séance de nuit
A la reprise de la séance, à 11 heures, il y a fort peu de députés en séance,
La Chambre adopte par 578 voix contre 0 une proposition de loi de M. Appel tendant à exonérer des droits de douane et de la taxe sur le chiffre d'affaires les bâtiments de guerre construits pour des puissances étrangères,
Le ministre du commerce demande ensuite la discussion d'un projet de loi portant modification des droits de douane sur certains fruits et poissons, ce aui provoque une vive discussion à laquelle prennent part de nombreux députés. Finalement le renvoi à la commission du projet, demandé par M. René Coty, est repoussé par 355 voix contre 215. et le projet est adopté par 415 voix contre 165. La Chambre entreprend ensuite la discussion du projet relatif aux contributions directes (impositions départementales et communales) de l'exer-
cice. 193:2. -il v- >j,-f.o.: -tK;»--
M; Nogaro demande alors le-renvoie ti commisSÎQij. Il estimé qu'il est trop tôt pour. mettre Jés Ghamfirës en vacances, surtout si lé président" 'dit' conseil est obligé d'ici quelques jours de la faire revenir pour une circonstance exceptionnelle, M. Piétri, ministre clu budget, fait remarquer que ce projet a été rapporté favorablement par la commission des finances et que, d'ailleurs, il est toujours voté sans discussion. °
La demande de renvoi, mise aux voix, est repoussée par 319 voix contre 271. 1 articles
Après de brèves observations, les tsois articles du projet sont adoptés. Sur l'article 4, qui tend à la réduction, suivant les charges de famille, de la valeur locative de l'habitation soumise au droit
pt~opprtionnel de pateniw, ulte ion-rue discussion
proportionnel de patente, une longue discussion
s'ouvre à laquelle prennent part MM. DuvaI-Arnould et Herriot. Finalement, cet article, repoussé par le gouvernement, est également repoussé par la Chambre.
AU SENAT
La défense de nos frontière»
Le S,énat fut d'abord invité à voter un projet de loi accordant au gouvernement les crédits nérc esisair es à |"a c.hèvemejif.Jês travaux de défense
de nos frontières. l"
EUd'Cinaudant 'à'îa EPânte Assem'Hléenetè vôterMp' texte qui .lui'était'somnis, M,. Albert ,Mahieu,rap*; porteur, tint à rendrp. gommage aux officiers qin. avaient organisé et dirige les travaux.
Le général Bourgeois1^ '3% ^ûni de la commission de l'armée, donna un avis^ fîfvorable.
M. Maginot, ministre de la guerre, précisa le but de ces organisations.
Ce que nous voulons sur ce terrain, dit-il, c'est nous prémunir contre l'invasion, laquelle coûte si cher que la victoire elle-même n'arrive pas a en réparer tes dommages.
;r Je vous demande de voter le projet de loi, complément indispensable du système du service d'un an. Vous soulignerez ainsi Je caractère exclusivement d.éfensif de notre organisation militaire. » Nous n'avons plus à prouver notre amour de la paix qui n'est en France le monopole d'aucun parti. Si nous avions besoin de démontrer encore notre volonté pacifique, elle apparaîtrait par le vote que vous allez émettre notre peuple, lorsr qu'il s'impose des dépenses militaires, n a qu'un but assurer sa sécurité et garder son inçJepenTdance. s>
Le projet de loi fut adopté au scrutin publie par 277 voix contre 24 sur 301 votants. Les bouilleurs de cru
Ceci fait, on aborda la discussion d'une proposition de résolution de M. Dameçour et de plusieurs de ses collègues dit modestement le rapport, en réalité ils sont 170 tendant au rétablissement du privilège des bouilleurs de cru. Il sûjfit qu'une telle question soit soulevée au' PaHëniéht pour déchaîner les passions.! '')'̃ s -l>! On sait de :quoi il s'agit. Les propriÔtaires'cUït- le droit de distiller pour leur usage personnel les vins, cidres, prunes, mares et cerises provenant exclusivement de leurs récoltes, L'alcool ainsi produit pour' la consommation familiale est dispensé de tous droits.
Ce régime dura jusqu'en 1903, Aboli à cette époque, il fut rétabli en 1900. Il disparut au moment de la guerre on en réclame aujourd'hui à npuveau le rétablissement.
Les bouilleurs de cru ont de nombreux défenseurs. Ils ont aussi de puissants adversaires. Au nom de la commission des finances, M. Afoel Gardey protesta énergiquement contre la proposition soumise au Sénat c'est, dit-il, un trou
tomate, je perdis conscience, crispé à elle, jambe contre jambe, son beau corps chaud contre mon corps. I<a danse fut bissée et l'élan cruel qui n'arrivait pas à s'épuiser nous reprit tous les deux. Au coup de gpng final, ce fut un arrêt net, un brusque réveil je joignis les talons, la saluai d'un geste cassé et glacial, et fis demi-tour. Comme je traversais la salle, l'oeil un peu hagard, j'entendis des remarques un vieux magistrat qui bridgeait nota « la férocité de ces danses nbu^veau-jeu », ce furent les termes qu'il employa. « Nous ne yjvpns pas, il ajouta, dans une idylle », En m'éloignapt d'Aljce, je ine reprenais,. Je retrouvai mon vieux Bernard, un peu perdu il me sourit et tout de suite je m'intéressai il avait déjà, fondé dans la région une association d'anciens combattants et songeait à en faire uiië mutuelle. J'apj»rouvài l'idée ingénieuse et m'appliquai avec Jui à la réaljser sur des bases solide^. Nous ne nous
séparâmes qu'après un long entretien,
Je cherchai Marthe des yeux. Je parcourus les deux salons, serrant distraitement quelques mains. Inquiet, je ne la trouvais pas. Je jetai, à tout hasard, un coup d'oeil dans le petit cabinet du Président. Sur un divan, Marthe et Alipe étaient assises, droites toutes deux, immobiles, un sourire dur aux lèvres 4'AJice, une efl'rayante pâleur sur le visage de ma fiancée.
« Qu'y a-t-il ? », dis-je en m'avançant, Mais déjà Mme de Genevray était debout. EHe répondit simplement « Il n'y a rien », et nous saluant avec palme l'un après l'autre, elle disparut-
Marthe restait, tremblante, dans sa toilette de baj,"et comme absente de la vie, Je la pressai de questions et l'entraînai, lui jetant son éçharpe sur j'épaule, dans le parc déjà sombre,
Je l'interrogeai avec inquiétude, avec tendresse. Elle sortit péniblement de sa stupeur. Je la serrai dans mes bras. Qu'avait pu lui annoncer Mme de
de ?00 millions qu'pn va creuser dans le budget. 1 Oii s'attendait à une prot|sfetion de la commis- sion de l'hygiène. Les « bouilleurs » ont dans son sein-des alliés fidèles, et M.rÇhauveau, ma foi, se rallia à la proposition. Mai|-M. Strauss/par contre, membre de cette même "commission,: protesta a avec. ̃violence « au nom d£,ia moralité "et de la
santé publique ». ;r?! rv ̃
M. Pfleger demanda qu'on « rendît aux bouilleurs xle cru alsaciens,_ct lorrains une liberté qui n'est que l'exercice le plus normal du droit de
propriété ».
M; Piétri manifesta un grand désir de ne mécontenter personne. Mais il est ministre du budget et il lui faut bien examiner l'étendue du risque que la proposition Damëcour ferait courir au Trésor. Se serait-il pas possible de donner satisfaction aux « bouilleurs sans trop ,4e~dommage pour les finances ? `!
On arrive à une formule qui invite le gouvernement à déposer un projet de loi tendant à assu-
rer liberté du travail des bouilleurs de cru et
de l'inviolabilité de leur domicile ».
Elle est si belle 'en '^théorie cette rédaction,
qu'elle rallia tous les suffrages. Que donnera-elle quand il s'agira de l'appliquer ?.,
Après l'alcool, le vin.
Aprè^ l'alcool, le vin.
Le Sénat doit examiner un projet sur la viticulture que vient dé lui envoyer la Chambre. '-r- A mardi crient plusieurs sénateurs. Le président du conseil protesta avec vigueur. Je demande qu Sénat, dit-il, de s'ajourner à dix-huit heures, pour adopter un projet important. J'ai dit à la Chambre que je voyais pas dé nécessité à interrompre les travaux des assemblées, mais que, si le gouvernement, se voyait forcé de se défendre à la fois sur le terrain parlementaire et sur le terrain diplomatique, et si l'on renvoyait à mardi, je préférerais lire tout de suite le décret de clôturé
On se regarde avec un peu de surprise. La séance est suspendue.
A dix-huit heures exactement, elle reprend. Plusieurs projets sont adoptés, dont un particulièrement important tendant à introduire les bois dans la loi dé cadenas.
Cette mesure a pour but de parer au danger du dumping que pratiquent les Soviets.
La commission de l'agriculture achève l'examen du projet sur la viticulture. Elle réclame un délai pour achever son travail.
De nouveau se font entendre les voix de ceux qui veulent prolonger la session.
A demain A mardi, crie-t-on de différents côté,s.
On invoque le règlement.,
Le président de la commission de l'agriculture assure qu'à '21 heures on pourra entamer la discus-
sion.ii
Non^fton, à dem'àifi' l"i:
On ^nittience à s'écMiiffen r ̃»̃ -'̃ ̃•<:̃̃ 7.7' M, Albert Lebrun met aux voix l$,date la plus éloignée c'est-à-dire demain.
La proposition est rejîbussée.
Le Sénat décide alors- de suspendre sa séance jusqu'à 21 heures.
La séance est reprise à 21 heures. La parole est donnée à M. Donon, rapporteur du projet sur la viticulture.
Aussitôt se manifeste une certaine agitation et M. Gallez proteste contre l'obligation qui est imposée au Sénat de discuter un projet dont le rapport n'est même pas imprimé.
On crie, à gauche, « Ajournement Ajournement! 5>
Mais M. Donon explique qu'il a fait son possible pour que ses collègues aient connaissance du rapport et, le calme revenu, il commence l'exposé du projet de loi.
M. Cuttoli défend les vins d'Algérie.
M. Tardieu fait connaître son appréciation du problème et analyse le projet de loi. M. Tissier combat le projet de loi qui, dit-il, porte atteinte à la propriété individuelle et que l'on demande à l'assemblée de voter dans des conditions déplorables.
M. André Tardieu répond aux divers orateurs qui se sont succédé à la tribune il dit que le gouvernement, qui a déposé le projet le 3 juin, ne mérite pas les reproches qu'on lui adresse. Il défend la loi qui, évidemment, heurté des principes et des intérêts. Les prinBipes,'tii<"£st' quelquefois nécessaire de les, heurterj surtout :>f|$n$> une; jpériode .aussi' trou* blée que cellp d'après-guerre. Quant aux intérêts particuliers, il faut saypir' les sacrifier à l'intérêt général. :li;
En concluant, le ministre de l'agriculture demande au Sénat de voter Ja loi telle qu'elle revient de la Chambre. M. André Tardieu promet qu'à la rentrée un rectificatif sera -dépQsé qui donnera satisfaction aux auteurs des amendements. Après le discours dp M. André Tardieu, la discussion générale est close et l'assemblée passe au vote des, articles. ̃ •
M. Clittôli, sénateur de la Çprse^ prend la parple sur Particle premier. '̃̃ h
Au déjeuner des conseillers du commerce extérieur M. Louis Rollin, ministre dû commerce, a présidé hier matin le déjeuner offert par le comité national des conseillers du commerce extérieur. A cette occasion, le ministre a prononcé un discours dans lequel il a dit notamment <:< §anS' tjoute, messieurs, penserezrvpus, avec moi que dans les circonstances difficiles créées par la crise mondiale dont nous subissons le contre coup, une première tâche s'impose aux individus, groupements et collectivités.
» Ils doivent, avant de tendre les bras vers l'Etat sauveur, l'état providence, se placer résolument face aux réalités, et accomplir l'indispensable effort d'adaptatipir aux nouvelles, conditifins économiques issues âès1 bouleversements de la
guerre. •̃̃••-ho ̃; ̃/ '• .f\ r,.o<*( ̃>
ii. 4inéiipi'ay PU de r-équip eme ni, ̃àe> -Foutiilage, ̃ poaeentrétiôn des capitaux, rationalisation dutra-j vail, compression, des î na|g généraux et des prix d'e revient. ^i-,
Après ayoir fait remarquer qu'il importait de procéder avec mesure et de ne pus imiter FAllemagne dans sa méthode de a concentration », le ministre a terminé ainsi
? L'iîlée directrice à laquelle je me suis toujours poniormé en cptte matière est la suivante » Protection douanière dans la mesure, msis seulement dans la mesuré strictement nécessaire a la sauvegarde des sources de la production nationale, sans jamais perdre de vue l'inévitable incidence sur les prix et sur notre exportation commerciale, » .-̃̃
Genevray des méchancetés, des prédictions fatales ? Je ne pus que lui arracher cette réponse égarée:
« J'ai peur. » Elle demeurait pâle comme à l'annonce d'une catastrophe. Je cherchai à la calmer
« Vous oubliez, Marthe, ce que je vous ai dit qu'il n'y a pas seulement des âmes belles, et Que le bonheur des autres fait toujours du mal à quel-
qu'un. »
-̃ ̃ r+
̃
Ce f ut déckjé. brusquenient..
L'été, en juin, s'annonçait brûlant. Partir Npus, avions cette même hâte. Une sorte de voyage de noces anticipé. •1i.V;
Mon père, depuis longtemps, se sentait souffrant, oppressé, et on pensa qu'un séjour calme -auprès de la mer lui ferait du. Ifien.
Mon procureur me parla d'un coin très beau, très abrité, sur l'Odet,, dans le Finistère. Moi qui ai pas mal voyagé, le hasard ne m'avait jamais conduit dans ce eoin: de Bretagne encore assez étonnant et perdu.
A la vérité, notre intention, à Marthe et à moi, n'était pas de voir du pays, mais de fuir, aussi loin que possible. v
D'un commun accord, nous pressâmes ce départ. J'expédiai quelques affaires urgentes pour mon procureur qui m'accorda qn congé §f la liberté de le prolonger "jusqu'aux vacances de la Cour, '̃
;̃̃ ~ïW, :v ̃̃.•
Je me souviens dtr soir où iioiis arrivâmes làbas. Près de son estuaire, la rivière s'évase en un beau lac silencieux. Sous la garde immobile des forêts de pins, qui j'ençerclent, cet espace liquide prend un air étonne comme au seuil des légendes. Le couchant t'enfièvre, mais si étrangement qu'on dirait une ardeur qui monte du secret de ses eaux.
A L'EXPOSITION COLONIALE L'incendie du pavillon de la Hollande L'enquête sur l'Incendie du pavillon de la pollande a précisé les conditions dans lesquelles s'est produit, dans la nuit de l'incendie du palais néerlandais, un incident dont- certains journaux ont parlé, Voici comment les choses se sont passées: Vers 23 h. 30 les sapeurs-pompiers, alertés par l'avertisseur d'incendie du pavillon hollandais, se sont immédiatement transportés sur les lieux. Us ont constaté que la vitre de l'avertisseur était brisée. En même temps on leur signalait que « des enfants avaient été vus frappant. sur la vitre et prenant aussitôt la fuite. »
Cependant le lieutenant des pompiers ordonna «une ronde très sérieuse» qui fut immédiatement exécutée, avec le concours des gardiens. Les pompiers se sont retirés à 23 h, 50, n'ayant rien aperçu de suspect.
Un certain mystère, que certains ne nient pas, plane décidément sur les conditions dans, lesquelles se produisit le sinistre.
M. Doumer présidera le déjeuner de la Ligue maritime et coloniale
M. Doumer a bien voulu, en sa qualité de président d'honneur et d'ancien président de la Ligue maritime et coloniale française, accepter d'assister au déjeuner organisé par cette association au Musée permanent des colonies, le 8 juillet, à l'occasion du Congrès du tourisme et du cynégétisme coloniaux.
LU ACCIDENTS D'AVIATION Son appareil étant tombé brusquement en vrille, 1p chef pilote Buquet s'est tué hier matin près de Villaeoublay.
En Italie, à Ferrare un avion de tourisme a capoté à la suite d'une fausse manoeuvre. Les deux officiers qui étaient à bord ont été tués.
L'AFFAIRE DES HALLES
M. Benon, juge d'instruction, à la demande de M0 de Moro-Qiafferi, a mis en liberté provisoire, pour raison de santé, Modeste Asset, le juré des espi^priations inculpé de corruption de fonction-? n^ij!e.s., ̃̃;̃•' ̃;̃ ̃• ̃. -1. ̃.i.LiUi-jfe «
Les soirées du dimanche au Rit; Dans la décadence des élégances françaises, le Ritz en a conservé les meilleures traditions. C'est ainsi que dimanche dernier, jour du Grand Prix, malgré le temps splendide qui attirait vers le Bois do Boulogne la majorité des habitués du pesage, Je Ritz eut son plein contingent d'hôtes de ni3rflue> Dans la salle à manger aux larges baies, devant le jardin illuminé avec art, autour des tables fleuries de roses rouges ou de pois de senteur multicolores, l'élite de la société cosmopolite était réunie. On pouvait reconnaître les grosses lunettes et l'aimable sourire de l'Aga Khan, dont la jeune femme frileuse ou coquette s'enveloppait d'un manteau vert, écrin tout indiqué pour ses cheveux dorés et ses yeux bruns. M. Léon Suarès se prodiguait envers ses invités le duc et Ja duchesse d'Albuféra, le comte et la comtesse Pozzo di Borgo, le comte Mazzoleni, etc. Ailleurs, un scintillement de bijoux appelait l'attention sur la marquise d'Ornano qui avait auprès d'elle Mme ZagoTreps, une jeune beauté grecque, blonde aux yeux bleus, rappelant étonnamment l'impératrice Eugénie telle que la peignit Winterhalter. Plus loin, l'écrivain espagnol ^Monte-Christo, entouré du duc et de la duchesse dp Persin, ,de la comtesse Etchegoyen. Le colorier Bryce, avec M. et Mme Sibilat, le marquis d'Hautpouï avec la comtesse et Mlle dé La Béoeaudière, etc; ̃; r ̃̃̃̃ uiv: Soirée charmante, mais où l'on dansa assez peu a cause de la chajeur. Aussi le célèbre maître d'hôtel Olivier anno^ait-il à ses clients favoris que dimanche prochain, gala de P « Independence Day », orchestre et plancher seraient installés dans le jardin même.
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SEl\TSA TI ON1\! E~L~S
Champagne -15O (. (taxes compi-laea) NOTA Aiecune entrée payante t I a'ancujtc sorte au *< MAdo t La tenue de soirâs n'est pas (ie rigueur t 1 sauf le vendredi I
Puis les flammes mystérieuses, insensiblement, en grand silence, se retirent.
Un enchantement muet nous prit et nR"S restions, immobiles dans le soir connue les arbres. Autour du miroir d'étain, la zone d'ombre grandit. Un battement de rames de pêcheur ne fit qu'exagérer le silence. La barque quitta le centre aux lueurs de métal pour entrer dans la zone nocturne au pied des bois, mais au lieu de s'y perdre, comme nous le pensions,, elle la déchira d'un, sillage étincelant qui recueillait des plaftés encore pn ne sait où éparses.
Il ne me fallut pas beaucoup d'efforts pour entrer dans l'atmosphère. Tout s'y prêtait, la douceur fervente de Marthe, la solitude de ces côtes ayant que Ja saison des touristes ne commence, un Besoin de revivre notre enfance et pour moi.le désir d'échapper à des influences empoisonnées. Ce, fut im jeu d'abord, voulu, mais charmant. Le président, qui était homme d'esprit, n'entendqjt pas. tenir notre jeunesse à la chaîne auprès de vieilles gens à qui suffisait la promenade de l'estuaire à la plage. Mon père, encore souffrant, avait à la moindre montée des étouffements au cœur. Un joli canoë d'acajou à côtes, rappelant les barques norvégiennes, se trouva à vendre le président l'acheta pour nous deux.
Gardant une ignorance volontaire de ces côtes, nous partions pour l'aventure. Toutes les grèves désertes et l'espace de nipr étaient à nous. Le soleil se prêta à l'illusion et des îles brûlaient là-bas dans l'eau d'un bleu naïf. Nous débarquions sur une plage en croissant, de mica et de sel, qui terminait des landes. Nou§ courions au soleil dans ces sables de nejge, hérjsrsés de chardons bleuâtres, du veut plein la gorge) Ce sont les jours parfaits de ma vie et je pher? çhe aujourd'hui à apaiser mes remords en psnsant que Marthe a connu avant la fin ces heures enchantées.
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Au cours "d'une' sqïréé" intimé. Irmonè présentait :déi*nièremôtlt,dans sbs salônS d<5 la rue de !Bérriy" Eeçdefiliers modèles de pyjamas de plage et fos-s tïime's "de bain pour jeunes filles et enfants. (?efut l'occasion pour une jeune danseuse de dix ans, Mlle Odette L'aigre, de faire valoir ses dons pFécoces de grâce et de virtuosité qui annoncent une future étoile.
Remarqué dans l'assistance baronne d Açhçn, vicomtesse de Baroncelli, Mlles B. de Boisfleury,, Guérin-Desjardins, comte E. de Ganay, MM. André de. Fouquiéres^ Douglas AJnsbe, J.-J. Dumoret, Ruben Dussaut. 5
ÉCHECS
Problème n" 101
Par M. G. HEATHCQTE
NOIRS
BLANCS
Mat en deux coups
Solution àv pnplîlèrne n° 9Î> j
(G.-J. Nieïvfxt) ••̃<
1. F5FR et mat au 2e coup par 6 variantes.
Solutions justes
Mme la comtesse B. de Vesins, à Paris; Mme R. Dalamarre de Mondiaux, à Paris MM. J. Lemoine, à La Boissière (Oise), n° 97 H. Coeytaux, g TThonon-les-Bains Maurice Kaiser; à Paris Gaston Guirand, à Paris Louis Ouin, au Mesnilr»;; Baclpy (Calyados)i.H.[_M.uller, au Pré-Saint-Gf-rvais^ Ê. Léonhàrl, "ù Moosch (Hauf-Rhin) Pierre BpurgertpY,à Beâusolèïl CÀÎifts-Maritimes) Antoine de Geofroj', à Lausanne L. Le Grand, à Luisant (Èure=et-Loir) Jacques Laillet, à Chartres; C. Bal?: dini, à Bruxelles; A, Lam-piit, à Roçny-sousTBois; Paii} Herbet, a Paris; E. Simonnot, a Paris; Henn7 R. '^arphand, à Vouziers; Paul Pépin Wd, a Limoges; J. Lemoine, -4 La Bfiissière (Oise),
Peusthès,
Toute demande de changement (l'adresse doit être accompagnée de la somme de un franc cliquante en timbrer ste pour couvrir une jjsriie des frais de renoUDellewent de la hand*
Trop civilisés, nous nous retrempions dans le souffle fit le soleil des bonnes sauvageries primi-
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Sur ce fond éclatant, des jeunes filles en noir aux plis raides, venues d'un monde antérieur, penrchaient toutes ensemble sur les varechs des têtes anguleuses, mitrées de blanc. Relevant leurs mitres blanches, elles reprenaient ensemble, dgns, une lutte entre les rayons et e vent de mer, des routes de pierrailles sinuant à travers les landes balayées, vers des villages invisibles..
Et nous fuyions entre le ciel et l?eau, publiés, nous oubliant, moi aux rames, elle 4 la barrç, n'importe où, ailleurs.
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Une matinée chaude, nous avons débafquë aif milieu des dunes avec des rochers bruns: comme de grandes bêtes couchpes. Une large fièvre était
partout, des flammes bleues montaient du large PÎ.
Ijartout,. des..flamme1!. l,Jletles ll1oPtaient.. Pl) dans le
{à-bas H!ie île brûlait cpmmp un autel dans 3e
matin. Nous l'avions nommée l'île d'Iseut, peut-être en souvenir du livre de Bédier que nous avions inévitablement relu ensemble, ou de l'île Tristan aper-' çue dans la baie dp Bouarnenez.
La mér simplifiée aux couleurs plates des images d'Epinal semblait rapprocher tout. Un élan de fièvre ou d'indépendance me saisjt. Je me rembarquai. Marthe voulut me suivre, je: J'écartai d'un geste impatient.
Vers l'île d'Iseut, tout seul,
Marthe était là, dans l'eau jusqu'à mircorps, comme suppliant que je l'emmène mais je m'éloi-* gnais, je ng la voyais déjà plus, je l'oubliai déjà. Jean Gaument et Camille Çé.
(4 suivre.) ?'r' ̃ Copyright by edition Bernard Grasset, 1931.
LA VIE LITTÉRAIRE
JL: <f-~ V i IL iL< i i 1 t~ 1~ r~ i A~ i-~
̃$̃ Défense
de la Langue française RIEN DE TROP
L'un de mes deux moi, vient de causer à l'un de leurs lecteurs .communs une joie si vive, que celui-ci en a voulu faire part à mon autre moi tout aussitôt, avec un grand assaisonnement d'ironie. « Que de mots, m'écrit-il, sont détournés de leur sens véritable Tel académicien (il met le nom, je l'ôte) emploie fortuné pour riche tel autre (c'est moi-même, sans nulle vanité) était, ces jours derniers, accablé par les trois actes « formidables » du Crépuscule des dieux. Quand le Premier Consul disait « II » faut que la Fr.ance soit formidable », chacun entendait redoutable. Dans aucun de ses doctes et charmants ouvrages, M. Lancelot n'a autorisé ce sens nouveau de formidable. »
Le cher lecteur est si content de sa découverte que je serais fâché de lui jeter un froid mais, premièrement, où prend-il que dans cette phrase « un peu accablé par les trois actes formidables du Crépuscule des dieux », formidable soit détourné de son sens ? Il n'est pas même employé au figuré, ce qui, je pense, serait en tout état de cause licite. Si grand admirateur que je sois de la Tétralogie, j'en trouve, n'est-ce pas mon droit ? les trois actes un peu accablants, et comme il est naturel de craindre l'accablement, je les trouve, du moins à cet égard, un peu redoutables^ autrement dit formidaiîles. Il y a bien une idée d'effroi, et cela, L n?a aucun 'rapport avec l'abus de formidable dont s'est moqué M. Lancelot, à propos, non de l'un des Quarante, mais du fils d'un académicien, qui disait « J'ai une cravate formidable. » Il n'entendait pas, évidemment, une cravate à faire peur.
Car, voici un second point où mon correspondant se trompe M. Lancelot a déjà traité la question et condamné l'abus. Il ne l'a point condamné trop sévèrement. C'est qu'il a bonne mémoire, il se rappelle que, de son temps (au dix-septième siècle), on abusait tout de même d'épithètes ou d'adverbes, qui n'étaient guère moins étranges que formidable et formidablement, et que d'ailleurs toutes les époques de l'histoire ont connu des modes pareilles. Un marquis de Molière disait d'une coquette « Elle est furieusement jolie. » Furieusement vaut formidablement. Il faut éviter certains rapprochements de mots. L'amoureux le plus furieusement étourdi n'aura garde de dire que sa maîtresse est épouvantablement belle. Sauf cette réserve, f urieusement et formidablement me semblent inoffensifs. Ce sont là ridicules éphémères de la mondanité, qui n'altèrent pas la santé d'une langue et n'introduisent dans le vocabulaire aucun élément malin de coriap-i tion.
Un terme impropre, une tournure vicieuse, qu'on ne sait qui laisse échapper d'abord par négligence, puis que le mauvais exemple introduit dans l'usage, voilà le véritable danger, le commencement de la fin. J'ai cru qu'un de mes correspondants me signalait une de ces sortes de fautes, par la lettre que voici
« Depuis quelque temps, on rencontre assez souvent, chez les critiques dramatiques ou littéraires, affabulation, au sens d'intrigue, soit d'une pièce ou d'un roman. Ce sens ne figure dans aucun des dictionnaires que j'ai consultés (Académie, Littré, Darmesteter, Larousse, Bescherelle, etc.). Partout, affabulation est donné comme signifiant la moralité finale d'une fable, d'un apologue, d'un récit (ad f abulam). Que pensez-vous de ce détournement de sens ? Il est au moins inutile, puisque nous disposons des mots intrigue, agencement, nœud, argument. » Signé « Un vieil amateur de philologie. »
/J'étais bien près de donner raison à ce vieil amateur d'autant qu'affabulation me déplaît c'est' un de; ces grands "mots qui sentent leur ciiisire, et que l'on emploie pour. se. donner des airs de technicien. Mais l'Académie prépare une nouvelle édition de son Dictionnaire et le premier fascicule vient même de sortir. Il s'arrête au mot capable c'est plus qu'il ne m'en faut. J'ai cherché affabulation, voici l'article c Partie d'une fable, d'un apologue, qui en explique le sens moral. On emploie plus souvent dans ce sens le mot MORALITÉ ou MORALE. Il sert aussi à désigner la trame d'un récit, l'intrigue d'une pièce. Voici en deux mots l'affabulation de cette comédie. » Je ne change point de sentiment je n'emploierai pas affabulation pour moralité ou mbrale, vu que je ne me ferais plus comprendre, c'est un archaïsme et je ne l'emploierai pas davantage pour intrigue, parce que c'est un néologisme aussi prétentieux que superflu. Mais je tenais à montrer le libéralisme, peut-être excessif, de l'Académie française et le respect qu'elle a de l'usage, souverain maître des mots.
Il est une autre académie, que l'on a quelque temps appelée la petite Académie, qui fut fondée en 1663, tout exprès pour veiller à la composition « des inscriptions et des devises ». Elle a vu depuis lors ses attributions fort étendues mais puisqu'elle a conservé cependant son titre d'Académie des Inscriptions,, pourquoi ne continuerait-elle pas à le justifier, en rédigeant par exemple, ou en corrigeant les textes parfois mal venus qu'en province ou à Paris on met sur les plaques commémoratives ? Je suis sûr, ou j'aime à croire que la petite Académie aurait engagé la Société historique et archéologique d'Arcachon et du pays de Buch à tourner autrement l'inscription qui signale aux promeneurs l'ancienne villa d'Annunzio au Moulleau ICI HABITA ET CONÇUT DE 1910 A 1915 PLUSIEURS chefs-d'œuvre LE POÈTE ET LITTÉRATEUR GABRIELE D'ANNUNZIO.
Ou bien il fallait s'adresser à l'intéressé luimême, qui se serait mieux servi. Il écrivait superbement à celui qui venait de lui succéder dans la villa Saint-Dominique .« Saluez pour moi ces grands pins blessés. »,
Lancelot.
SOUFENIRS LITTERAIRES A PROPOS DE PAUL ADAM
Un monument à la mémoire de Paul Adam vient d'être inauguré dans les jardins du Trocadéro, proche la maison qu'il habitait sur les quais et d'où il aimait à suivre le mouvement du fleuve. J'ai connu Paul Adam au début de ma vie littéraire, quand lui-même n'était pas encore célèbre mais donnait les plus merveilleuses promesses. Si, plus tard, mon éloignement de Paris, la différence* d'âge et des buts différents ont empêché cette amitié commençante de s'épanouir, nous ne nous sommes jamais rencontrés sans plaisir, lui se souvenant du jeune provincial enthousiaste qui lui rendait visite rue de la Faisanderie, moi ne pouvant oublier son accueil chaleureux et sa conversation qui abordait tous les sujets avec, une extraordinaire agilité.
Mon premier livre m'avait valu son suffrage. Par quel hasard ce premier livre une brochure d'une centaine de pages sur Villiers de !l'Isle-Adam parut-il en Belgique, voilà qui me semble aujourd'hui singulier. Sans doute me serais-je accommodé de sa publication dans la Revue des Deux Mondes ou même dans le Mercure de France sur qui se précipitaient alors les jeunes gens, mais ces périodiques inégalement fameux, je veux dire fameux en des milieux différents, impressionnaient mes vingt ans, et je n'osais entreprendre directement leur conquête. Or, sous les galeries de l'Odéon, parmi les innombrables revues qui naissaient, fleurissaient et vivaient à peu près ce que vivent les roses, j'avais feuilleté Le Magasin tittérairc de Gand qui se distinguait par la splendeur de ses caractères typographiques. J'étais sensible aux belles éditions et le suis demeuré. J'eus l'ambition d'être imprimé avec cette magnificence. Ainsi envoyai-je mon manuscrit.
Le Magasin littéraire de Gand était une revue catholique qui se plaisait à la recherche des plus neuves formules d'art. Je crois bien qu'Henry Carton de Wiart, l'ancien président du conseil de Belgique, y débuta en même temps que moi. Ses rédacteurs regardaient le monde à travers un vitrail d'église, et, quand le soleil y passait, le monde se dorait. Ce Villiers de l'isle-Adam, d'un inconnu qui envoyait de Savoie son manuscrit, fut accueilli. Je goûtai dans tout son éclat le plaisir de l'impression. Par un raffinement de courtoisie, Le Magasin littéraire m'offrit, à défaut d'honoraires, un tirage à part de cent exemplaires.
Bien des années plus tard, convié à prononcer une conférence au palais du gouverneur de Gand, je me promenais dans cette yille calme et laborieuse qu'entourent les eaux de la Lys et de l'Escaut, et qu'un passé de' puissance et de foi a marqué de sa double empreinte le château des Comtes la domine encore de ses, ruines énormes, et les églises gothiques y mêlent à leur élan pieux une rudesse féodale. En face de la plus belle, Saint-Bavon, Je vis l'enseigne d'une imprimerie dont le nom întrfut doux aux lèvres. Je savais que Le Magasin littéraire était mort dès longtemps, mort et peut-être enterré par l'oubli. Mais son éditeur, mon éditeur, mon premier éditeur était là. J'entrai chez ce protecteur des arts, M: Siffer. Il ne fut pas étonné de ma visite, il ne m'avait jamais vu et il me connaissait dans son admirable conscience professionnelle il avait été le premier et peutêtre le seul lecteur de sa revue, et de sa paisible boutique, il suivait les destinées de ses colla-
EN ESPAGNE
Si on veut faire sortir les Espagnols de leurs gonds, il n'y a qu'à prononcer le mot de communisme. « II n'y a pas de communisme chez nous, protestent-ils le bolchevisme n'a aucune chance de s'implanter en Espagne nous sommes tout à fait indemnes de l'influence russe. » Laissons de côté le premier point de cette affirmation l'avenir ne se chargera que trop d'y répondre.
Pour ce qui est du second, sans doute convient-il de né pas négliger la réponse des bolchevistes eux-mêmes, lesquels ont proclamé à différentes reprises qu'il n'y avait aucun terrain en Europe aussi favorable à leur propagande que l'Espagne. A quoi les intéressés riposent que rien n'est plus éloigné de la mentalité espagnole, de l'énergique individualisme péninsulaire que la passivité grégaire qui a permis à une minorité infime de s'imposer en Russie.
Nous aimerions croire là-dessus nos voisins et amis et même, s'il faut tout dire, nous les avions crus jusqu'ici. Mais les journées de mai, les journées d'incendies de couvents, à Madrid et en province, nous forcent de penser un peu différemment. Ou bien alors, c'est que l'histoire nous aurait menti c'est que le catholicisme espagnol ne serait qu'un mythe et les manifestations religieuses par delà les Pyrénées, pures simagrées. Car on ne nous fera pas croire que la foule inerte qui assistait à ces incendies comme à un spectacle et dont le moindre sursaut d'énergie eût suffi pour mettre à la raison une poignée de malfaiteurs, n'était composée que d'athées. Les augures du jour ont, pour justifier cette attitude, invoqué la haine populaire contre la richesse de certains ordres. Soit. Notons seulement que cette haine a pris d'étranges formes, à Malaga par exemple, où le terrorisme qui a régné pendant quelques jours a privé des agonisants des secours religieux. Mais, indépendamment de cette inertie du nombre, n'y a-t-il pas d'autres facteurs de ressemblance qu'il convient de ne pas oublier, par exemple ces affinités, cent fois dénoncées par les artistes et les écrivains de la Péninsule, entre l'âme de leur peuple et celle du peuple russe ? Ce mot d' « âme » qu'il prétend vague un Paul Valéry le déteste. Echappant au contour, au dessin, il reste dans le domaine du fumeux. Peut-être n'est-il saisissable et définissable que par la musique. Or, justement, n'est-ce' pas celle-ci qui, sous ses formes populaires, trahit le mieux ces affinités dont nous parlons ?
Certes, nous ne nous abusons pas sur la portée profonde du folklore. La véritable originalité, le sens supérieur sont toujours l'œuvre des génies singuliers. Mais ceci ne contredit nullement à cela. Est-ce pur hasard si Gogol a tant goûté Cervantes, si Miséricorde de Galdos fait penser aux œuvres d'un Dostoïewski, si les nihilistes russes traversent l'œuvre d'un Pio Baroja, si Unamuno luimême, tout nourri d'humanités et d'exégèse, s'éya-
borateurs lointains. Il avait eu lui-même de l'avancement et je crois' qu'on l'avait élu bourgmestre.
Cependant ce Villiers de VIsIe-Adam recevait du monde littéraire un accueil disproportionné. J'habitais alors le vieux'; château des ducs de Nemours à Annecy. Mon bail n'était pas onéreux je recevais même! du bailleur un sou par jour. Car cet immeuble sordide et majestueux était devenu avec le temps une caserne et j'y accomplissais mon année de service militaire. Il y avait beaucoup de punaises, mais il y avait la terrasse qui donnait sur le lac et les montagnes.
C'est là que je reçus des lettres qui me donnèrent l'illusion de la gloire. Elles me venaient des maîtres anciens et vénérés du symbolisme et de la poésie, un Stéphane Mallarmé, un Léon Dierx, et de jeunes chefs de la littérature, un Henri de Régnier, un Paul Adam, Un Francis Vielé-Griffin. Stéphane Mallarmé daignait m'écrire ces phrases dont la clarté inattendue m'éblouissait
Fréquemment j'ai pris, relu, aimé votre Villiers de FIsle-Adam aussi mon retard à vous remercier Vous avez écrit une page définitive et, ce qu'il fallait, à la fois d'analyse et de pieuse restauration tout cela sera pensé avant vingt ans, mais le fait importera que quelques hauts esprits n'aient pas attendu et que dès maintenant se lève cette gloire.
Votre main cordialement, < >
V Stéphane; Mallarmé,
Henri de Régnier montait; une réserye distinguée dans sa gentillesse pour un débutant Vraiment Villiers est la tout entier en vos pages ingénieuses et solides;depuis son allure mélancolique, hautaine et dédaigneuse, jusqu'aux façons secrètes de son génie. On sent que vous avez parcouru son œuvre en tous sens et vous en donnez, à ceux qui l'ignorent, la clef, à ceux qui l'aiment, une image exacte.
Henri DE Régnier.
Quant à Paul Adam, avec sa magnifique générosité, il m'immolait sur l'autel de la critique les Jules Lemaître et les Brunetière, simplement.
Mais d'autres préoccupations m'empêchèrent de goûter à mon aise ces précieux témoignages. Un malencontreux coup de soleil m'avait empourpré le visage au cours de manœuvres. Tout 'le quartier se réjouissait de me voir flamboyant et enluminé. Ça m'est bien égal, protestais-je. Cela ne m'était point égal une jeune fille dont la beauté m'éblouissait alors devait traverser la ville et je la devais rencontrer à son passage. Redoutant ses railleries, je ne quittai que le soir ie château de Nemours, comme l'ombre atténuait les couleurs et comme son train partait. Le souvenir de ce Villiers de l'isle-Adam a été effacé par- un coup de soleil et la vie. a mis la littérature au second plan. Libéré de la caserne, j'allai voir à Paris Paul Adam. Il habitait alors au rez-de-chaussée, rue de la Faisanderie, avec sa mère qui était charmante, mais qui, ayant gardé des habitudes de luxe quand la roue de la fortune avait tourné, prodiguait les visites aux grands magasins, ce qui, malgré les occasions, compliquait les questions budgétaires. Paul Adam se contentait de sourire de ces complications il poussait la gentillesse et la courtoisie jusqu'aux plus extrêmes raffinements. Sa puissance de travail et sa laborieuse facilité faisaient face à tous
dant de la culture occidentale et rejoignant l'Orient, n'est qu'un puissant; un génial anarchiste ? Que si, laissant de côté les questions susceptibles de réponses diverses, voire contradictoires, nous en venons à la réalité, à la stricte réalité, que trouvons-nous ? Des intellectuels inféodés à la propagande communiste, de jeunes aristocrates qui, bien loin de redouter une nouvelle nuit du 4 Août, l'invoquent de leurs vœux (et même d'adjurations plus efficaces), afin, disent-ils, de devenir des rois de l'écran avec un Eiseinstein des journaux qui appellent dans leur « ancienne patrie les juifs de Saloniqùe et d'Europe orientale qui ont bu ̃ à la source, même la doctrine nouvelle .dans, toute sa pureté des snobs qui courent voir les! '11ms de propagande russe, interdits chez nous on ne sait trop pourquoi, car les ficelles, ou plutôt les câbles par lesquels ils nous tirent dans le paradis soviétique sont si gros qu'il faudrait vraiment ne pas avoir des yeux pour ne pas les voir (disons, à ce propos, que l'ancien régime, le régime du pouvoir absolu, laissait représenter librement le fameux Potemkinc, tandis que la République a été I obligée de' l'interdire, à cause du désordre et des cris séditieux qu'il provoquait).
Enfin, veut-on savoir, par ce temps de crise de librairie, où toutes les maisons d'édition limitent lancements et tirages, quelle est la seule firme qui continue de travailler à plein rendement ? C'est Cenit, dont ces deux simples extraits de son bulletin bibliographique pour le mois de mai définiront suffisamment les tendances pour nos lecteurs « Le processus littéraire capitaliste ne réussit pas, malgré les efforts de ses pontifes et de ses artisans, à éluder les germes de décadence qui montent en elle depuis longtemps du méprisable corps social sur lequel elle s'appuie.
» A la confusion des langues du monde capitaliste, le travailleur veut substituer l'espéranto de la coordination et de la justice sociale, la langue des langues. »
Or, parmi les chefs-d'œuvre de cette « langue des langues que la maison Cenit offre à ses lecteurs, que trouvons-nous 2p'
Nouveautés d'avril Espions et saboteurs (procès des ingénieurs de Moscou) Mémoires du pope Gapon; La Science au pays des Soviets (Grow-
ther).
Nouveautés de mai La Révolution permanente (Léon Trotsky) Fille de la terre (Agnès Smedley). Rappel du catalogue La Russie à nu (Panait Istrati) Russie (Henri Barbusse) Aux postes de j combat de la Révolution (Banch-Bruevitch) La i Révolution défigurée (Léon Trotsky) Les Hommes en prison (Victor Serge) Ma Vie (Léon Trotsky) Un notaire espagnol en Russie (Diégo Hidalgo), etc., etc.
Ce qui précède suffit à montrer que ce n'est pas vers la France s abominablement rétrograde » que sont tournés les yeux de l'Espagne qui monte, que ce ne sont plus nos livres qui sont pour elle à la pointe du temps et lui découvrent de nouveaux horizons. La Russie, les doctrines russes, les exem1 pies russes voilà la hantise du jour.
I Louis Darric.
les problèmes, même aux financiers. Cependant il m'avait enrôlé dans une publication qu'il dirigeait alors, les Entretiens politiques et littéraires. On y traitait la société avec ironie et le monde politique sans complaisance. Puis, je dus quitter Paris durant quelques années. J'ai gardé à la campagne toute une correspondance du Paul Adam de ce temps-là. Plus tard, à mon retour, je m'orientais plutôt du côté de Bourget et de Barrès, de Barrès qui, à ma première visite, me parla de la Suisse, voisine de ma Savoie natale, où il venait de faire un séjour
Sur toute la Suisse, me dit-il, est répandue une vague odeur de café au lait. ·
C'est presque le vers géographique de Victor Hugo La Suisse trait sa vache et vit paisiblement. Mais le monument élevé à la gloire de Paul Adam évoque en moi un autre souvenir plus récent, celui d'une visite à un couvent de Dominicaines qui est à une ou deux lieues de Fribourg en Suisse. C'était à l'extrême automne, il y a quelques années. Les arbres n'avaient pas encore perdu leurs feuilles et la première neige laissait deviner le feuillage bronzé des chênes ou jauni des bouleaux, ou la verdure éternelle des sapins. La nature souriait comme une femme qui manie la houppe pour se rendre compte d'un effet blanc sur son visage coloré. Là, dans ce couvent, s'est retirée l'admirable compagne du romancier de l'Enfant ti'Austcïlitz et du Mystère des Foules. Elle m'apparut si jeune sous la cornette, malgré les vilaines lunettes, si fraîche comme cette neige nouvellement tombée, que je ne pouvais m'attendre à la retrouver ainsi après tant d'années. Comment ne pas lui rappeler les temps où vivait d'une vie si abondante et rapide l'auteur du Trust et de La Force ? Elle consentira à les. évoquer, mais avec une sorte de détachement, comme si c'était là du passé transformé, comparable à ces chaînes de montagnes claires sur qui le rideau va se tirer, mais non pas un rideau de nuages, un rideau de lumière. Avant de tirer le rideau, elle me permettra de lui rappeler ses voyages avec lui qu'elle n'a quitté que dans la mort, en Egypte et à Tombouctou la mystérieuse. Elle préférait cet isolement du voyage à la foule de Paris. Le voyage nous restitue à nous-mêmes, permet cette méditation sur soi trop souvent interrompue* dans le cours des jours. Et même elle évoqua presque malgré elle une rencontre avec le général Mangin, l'inoubliable Mangin, qui fut l'homme de la Force noire avant d'être le vainqueur de Douaumont et de Villers-Cotterets. A mon tour, j'évoquai une rencontrijf ^'vec Paul Adam pendant la guerre, au moulin de Regret, près de Verdun, dont Mangin avait fait son quartier général. Et n'est-ce pas encore Mangin qui, aux obsèques du romancier, voulut apporter le témoignage de l'armée à.l'aifteur de tant de livres où la gloire militaire et' coloniale fut célébrée ? Puis le rideau se tira c Je vous laisse sa gloire terrestre, dit la sœur Paul-Dominique; je m'occupe de lui à un autre point de vue ». Elle s'occupe de lui en priant ou ornant la chapelle dont elle est la sacristine. De loin, elle a pris part ainsi à cette cérémonie commémorative des jardins du Trocadéro.
Henry Bordeaux,
de l'Académie française.
CHOSES ET GENS DE LETTRES
UNE STATUE
A propos de l'inauguration, de la statue de Paul Adam, les sceptiques ou les ascètes du monde des lettres ne se feront pas faute de répéter qu'un écrivain n'a pas besoin de ces consécrations matérielles et que, pour perpétuer son nom, il suffit largement de son œuvre. Puis, à l'appui, ils citeront tant de maîtres, Parisiens d'origine ou d'adoption, et dont la gloire se porte à merveille sans que la capitale leur ait accordé les honneurs du bronze tels, entre autres, sauf erreur, Baudelaire, Desbordes-Valmore, Renan, Capus, Renard, Allais. Mais ces illustres exemples prouveraient tout au plus que les admirateurs des auteurs en cause ont manqué de zèle ou d'esprit de suite. Et il n'en reste pas moins certain que, pour bien des écrivains dont le talent n'a pas pénétré la masse, leur effigie mise en bonne place constitue le meilleur recours contre l'indifférence ou l'oubli.
Ainsi, je me rappelle, il y a quelques années, un couple de petits bourgeois qui, avec leur gamin, prenait l'apéritif à une terrasse, toute proche du buste d'Henry Becque.
Toto, dit la dame, va donc voir qui c'est. Toto obéit, puis, au retour, détachant les syllabes, il prononça fièrement
Bé-queue.
Ses parents semblèrent étonnés. Mais, rentrés chez eux, il durent probablement s'informer de la personnalité, dotée d'un nom si étrange et dont, sans le buste voisin, ils n'eussent jamais soupçonné l'existence.
Je ne serais pas surpris que la statue de Paul Adam lui rendît, auprès du public moyen, des services analogues. De son vivant même, ce grand imaginatif était plus célèbre que véritablement connu. Dans son œuvre d'une variété si extraordinaire, les lecteurs les plus cultivés perdaient parfois pied et, f°.ute de temps pour suivre sa production surabondante, fort peu de gens en savaient toute la saveur et toute la richesse. Or, rien qu'à l'annonce de son monument prochain, combien d'entre nous n'ont pas repris quelques-uns de ses volumes et ne s'y sont pas redélectés ?
Demain, place du Trocadéro, ce sera d'autres admirateurs que lui recrutera sa statue parmi les passants qui hier l'ignoraient peut-être et qui, devant l'évocation puissante de tant de beaux livres, se diront sûrement qu'il faut lire cela. Fernand Vandérém.
"'̃- Fernand Vandérëm.
[LfMIR BOURSES [T FRANÇOIS SAUVY
(LETTRES inédites)
Par LOUIS CHAUVET
Nous pourrons lire bientôt un important recueil de lettres inédites du grand écrivain Elémir Bourges. Ces lettres ont été écrites par l'auteur du Crépuscule des dieux à un de ses bons confrères, qui fut aussi son meilleur ami, l'écrivain catalan François Sauvy. C'est le neveu de celui-ci, M. Joseph Sauvy, qui, il y a quelques mois, en fouillant dans de vieux papiers de famille, a trouvé et par bonheur exhumé cette curieuse correspondance, qui nous donne sur la personnalité, la psychologie et le caractère de Bourges des éclaicissements précieux. François Sauvy, le confident, vivait alors au fin fond de la province, dans le département des Pyrénées-Orientales. Loin des vaines influences de la capitale, loin du bruit, en modeste et en sage, il observait une véritable vie spirituelle nous conservons de lui quelques oeuvres très remarquables, qui sont malheureusement peu connues, comme Folle Province, Loin de la vie (ce qui fut bien sa règle de conduite) et Murmures de la forêt. Il recevait souvent Elémir Bourges dans sa propriété, dite « Château de l'Esparrou », située près de Perpignan, tout à côté de la mer, et nous avons de nombreux témoignages du plaisir très rare que l'hôte illustre goûtait toujours dans cette retraite délicieuse.
A défaut des références de presse, le plus bel éloge posthume que l'on puisse faire de François Sauvy, c'est l'amitié exceptionnelle que lui voua toute sa vie ce philosophe hautain, dont les liaisons étaient si mesurées et si sévèrement choisies. Le ton de chaque lettre montre bien que le sentiment de Bourges à son égard était non seulement de grande estime littéraire, mais encore de familière affection.
Nous avons sous les yeux, par bonne fortune, une de ces touchantes épitres, envoyée le 30 octobre 1894 de Samois (Seine-et-Oise), où l'écrivain passait tous les ans ses vacances. Elle commence ainsi
Que faites-vous, bien citer ami? Vous êtes-vous remis à .travailler? Ici, l'hiver commence à nous envelopper, le règne du travail s'avance. Les Margueritte (il s'agit de la famille des deux romanciers) sont partis jeudi dernier pour le cap d'Antibes où ils comptent hiverner. Je n'ai pas encore reçu de nouvelles et ne sais s'ils ont trouvé ce qu'ils voulaient. J'ai vu partir Paul, le cœur gros. Nous nous étions vus tous les quatre jours depuis son arrivée, et c'est un ami bien exquis. Heureusement pour moi, ma femme est arrivée depuis une quinzaine, et la maison s'est repeuplée des cris et de la turbulence de Sita. Elle parle le tchèque admirablement, parait-il, mais a oublié le fiançais. et nous n'échangeons guère ensemble que des grimaces et des poursuites. J'ai été fort désappointé les premiers jours, mais la langue commence à lui revenir, et j'espère que dans une quinzaine il n'y paraîtra.plus. Sam ois est tout fait désert. Les Mallarmé aussi sont partis, que j'ai beaucoup vus; cet été. Hier, c'a été le tour de Mme Margueritte, la mère. Nous restons seuls, Signoret et moi (ce Signoret était un auteur dramatique, poursuivi par le mauvais sort, et qui ne réussissait jamais à faire jouer ses pièces). Signoret achève sa pièce, et une fois finie, partira, lui aussi, pour commencer le long siège de quelque théâtre. Il ne me reste qu'à me jeter dans un travail furieux, ce que je vais faire sans retard.
Ici, une émouvante confidence sur ses projets littéraires
J'ai fini ma troisième Esquisse, il y a quelques semaines, Toutes mes scènes sont en place, mes bonshommes à peu près campés. Le moment est enfin venu de se mettre sérieusement à l'œuvre. Je m'y mettrai avec un tremblement, le sujet me.dépassant, j'en ai peur.. Puis, c'est une nouvelle et sensible évocation de sa vie en vacances, de ces doux loisirs paresseux ou il semblait alors se complaire
L'événement de notre été a été la grande représentation que nos amis de Marlotte ont donnée, le jour de la fête. Vous en avez peut-être vu la mention dans le Journal ou dans Z'Echo. Béthune et Point avaient collaboré pour une admirable revue. Ils ont loué une baraque de forains, et ce chefd'œuvre a été représenté avec un immense succès, dû surtout au, génie d'acteur d'Anquetin. J'ai passé il Marlotte trois jours exquis, trois des journées lès plus hors de la vie que j'aie jamais vécues peutêtre. Je- ne 'sais pourquoi je nie suis tant amusé car, à l'analyser, c'était bien peu de chose; mais tout le monde était comme gris et enfiévré, et vraiment, pendant trois grands jours, j'ai oublié complètement les embêtements de la vie. Le soir, après la représentation, qui avait eu lieu dans l'aprèsmidi, il y a eu un immense diner chez ballet, nous étions trente et un. Malheureusement, Margueritte, Signoret et Mallarmé, qui étaient venus pour la représentation, avaient du repartir, et n'ont pas assisté à cette partie de la fête. Maintenant, Marlotte est désert aussi. Bé thune et Anquelin sont partis. Point reste seul et ne tardera pas à rentrer d Paris. Je le vois tous les dix jours à peu près où je passe chez lui, l'après-midi. Quand il sera parti et Signoret à Paris, je demeurerai tout à fait seul, et penserai d'autant plus fraternellement G notre vie de l'Esparrou.
Cette représentation marlottienne avait été précédée à Samois d'une grande charade en vers, rimée par Victor Margueritte, et jouée par les Marguer ritte, les petites Sainclair et Mestrallet. Pour assistants, les Mallarmé, les Signoret. Cette fois, ça se passait en plein air, dans le jardin de Mme Margueritte la mère. Le mot était Cléopâtre, et Victor ,avait traduit, pour la scène finale, la mort d'Antoine, et celle de Cléopâtre, de Shakespeare. C'était très beau, et joué justement, comme on devait le jouer du temps de Shakespeare. Il y a pour l'année prochaine de grands projets théâtraux avec Anquetin, mais Dieu sait ce qui s'en réalisera. Ainsi j'ai passé un fort bon été, travaillant sans me fatigucr, et voyant beaucoup mes amis. Pas mat de lectures et notamment quelques années de la Gazette des Tribunaux que Signoret a achetées, et où j'ai lu avec, délices vous savez ma prédilection pour ces choses la grande affaire des Traboucayres, dont vous m'aviez parlé quand vous étiez ici.
'Les « Traboucayres sont ces fameux bandits de grands chemins catalans qui avaient terrorisé jadis le département des Pyrénées-Orientales. Mais Bourges, étant donné son intimité spirituelle avec François Sauvy, ne manquait point d'ajouter à chacune de ses lettres la matière solide de profonds jugements. En voici' un, par exemple, qui, sous le style enjoué, nous semble terriblement sévère
En ce moment, je suis plonge dans un tas de philosophie, qui est décidément une chose très
farce et d'une délicieuse absurdité. Il y a là des gaillards encore plus fous et plus pleins de génie que saint François d'Assise ou les prophètes. Bien entendu, je n'aime là dedans que les excessifs, les idéalistes et les chevaucheurs de chiméres. Bran et raca pour le seigneur Descartës avec le fameux Cogito 1 Mais un bon Berkeley, un Heqel débridé, parlez-moi de ça, à la bonne heure. J'imagine que les hautes mathématiques ressemblent absolument à ça, comme spéculation et pure abstraction. La grande niaiserie de ces malheureux métaphysiciens, c'est de prendre la philosophie pour une science, tandis que très évidemment,'elle est un art et un art qui tient le milieu entre la poésie et la musique, dont la métaphysique a le vague et la profondeur d'impression. Je vois très bien ce que j'ai à faire, mais pourrai-jë y arriver ? Il faudra me créer tout mon vocabulaire, car tous ces pauvres philosophes .se prenant pour des logiciens, ont inventé le plus horrible et le plus dénaturé jargon, sous prétexte de rigueur scientifique. Enfin, je vais essayer, et m'y mettre avant la fin de la semaine.
Enfin, pour clore cette longue missive, Elémif Bourges ajoute encore un joli mot de familiarité. Je suis confus, mon cher ami, de vous remercier si tard des excellents muscats que vous m'avez encore une fois envoyés. Ils étaient délicieux, comme d'ordinaire, et la part étant grosse pour moi qui étais seul cette année, j'en ai donné une partie aux Mallarmé qui ont célébré la gloire de l'Esparrou. Merci beaucoup, cher ami, de tout cœur. Ailleurs, dans d'autres lettres qui portaient la tnême adresse, Bourges donne de pittoresques impressions sur un voyage qu'ai fit en Italie, l'an 1897, avec l'artiste Armand Point, et raconte comment il reçut la révélation de quelques maîtres de la peinture et de la sculpture, et surtout du divin Michel Ange puis il exprime la déception que lui donnèrent certains monuments de Rome, et se révolte avec un esprit fort original contre les admirations convenues dont bénéficie l'art italien. Ailleurs, il développe son opinion sur Rodin, qu'il n'aime pas, et sur les écrivains de son temps; il signale en particulier le talent de Paul Claudel, alors peu connu, s'étonnant qu'aucune revue n'ait fait l'éloge de son premier livre.
Enfin il s'efforce de justifier son ancienne admiration pour Shakespeare, sa prédilection pour Eschyle et Sophocle, et son attachement à l'œuvre de Nlietzsche.
Félicitons M. Joseph Sauvy, qui travaille à mettre' de l'ordre dans cette passionnante correspondance. La publication des « inédits » d'Elémir Bourges présente un double intérêt pour les amis dés lettres. Car ils complètent notre connaissance d'un écrivain célèbre, et jetteront un nouvel éclat sur l'œuvre d'un grand écrivain trop peu connu. Louis Chauvet.
COURRIER DES ARTS L'exposition d'art français à Londres
M. de Fleuriau, ambassadeur de France en Grande-Bretagne, et sir William Llewellyn, président de la Royal Academy, ainsi que les membres des comités français et britannique de l'Exposition d'art français à Londres, ont pris des dispositions en vue de cette exposition, qui doit avoir lieu aux lîiûis de janvier et février prochains.
La perte d'un chef-d'œuvre
Parmi les objets d'art qui ont été détruits dans l'incendie du couvent des Franciscains, à Murcie, se, trouvait la magnifique statue « Purissima » de Salzillo. chef-d'œuvre incontesté de l'art baroque et pour laquelle' la population de Murcie avait une vénération particulière. ̃•'̃ ;;̃-<̃̃. t Les tombeaux de la dynastie égyptienne
Abbas Hilmi pacha, ancien khédive d'Egypte, de passage à Belgrade venant de Stamboui, a l'intention de, se rendre aux environs du lac Ohrid, situé près de la frontière albano-yougoslave, où il désire faire des fouilles pour retrouver les traces et les tombeaux de la dynastie égyptienne, qui est originaire de cette région.
Un marbre de Clesinger au Musée du Louvre '̃' Le sculpteur Auguste Clesinger qui fut le gendre de George Sand conquit la renommée à l'âge de 33 ans en exposant, au Salon de 1847, un marbre Femme piquée par un serpent. Son modèle avait été la fameuse Mme Sabatier, Jb*-« présidente des lettres de Théophile Gautier, la voisine, amie et inspiratrice de Charles Baudelaire. On racontait à l'époque que le ventre, la poitrine et les jambes de la statue avaient été moulés sur nature ce que Gustave Planche reprocha amèrement au sculpteur.
Théophile Gautier, lui, écrivit c Est-ce une promesse ou un dernier mot ? » Phrase prophétique, car Clesinger ne fit jamais mieux. Mais cette oeuvre, malgré ses défauts, est fort intéressante par son mouvement, son allure, elle annonce Carpeaux.
Le marbre du Salon de 1847 resta longtemps dans la famille d'un diplomate qui l'avait acquis. Sa petite-fille, la princesse Galitzine, a bien voulu le céder au musée du Louvre, où il.ya représenter un monument de ,'la s'culptufè française 'au -idtjcneuvième siècle.
Découvertes de peintures murales
Les ouvriers du génie militaire qui effectuent des travaux dans l'ancienne église du couvent des Ursulines, à Dijon, ont mis au jour de curieuses peintures murales. Ces peintures avaient été recouvertes d'un badigeon. Elles représentent des angelots ailés qui voltigent dans le ciel et portent des couronnes de roses. M. Eugène Fyot, qui avait été chargé par la municipalité d'apprécier la valeur de cette découverte, attribue ces peintures à un artiste dijonnais du dix-septième siècle, Richard Tassel, dont le musée de Dijon possède plusieurs œuvres, notamment le portrait de dame Catherine de Montholon, fondatrice des Ursulines.
L'administration des Beaux-Arts ayant été saisie de cette découverte, M. Tillet, architecte en chef des monuments historiques, est venu en constater sur place l'importance et en a fait l'objet d'une proposition de classement.
Les travaux du tac Nemi
Au cours des travaux effectués au lac Nemi pour mettre à jour la deuxième galère romaine, on a découvert une grande caisse en bronze sur laquelle est sculptée en relief une main.
Une colonne en marbre africain, longue de trois mètres, a été également découverte.
Une exposition française à Rome
M. David Junès, peintre tunisien, a ouvert à Rome, sous le patronage de S. Exc. M. de Beaumarchais, ambassadeur de France près le Quirinal, une exposition d'une partie de ses oeuvres, dont le vernissage a réuni une foule dé personnalités du monde politique et artistique, italien et de la colonie française.
Les fouilles d'Athènes
Les fouilles qui se poursuivent derrière le temple de Thésée, à Athènes, ont amené la découverte, v-dans l'antique aqueduc mis au jour la semaine dernière, d'une statuette remontant à l'époque romaine, et qui, vraisemblablement, est une effigie d'Aphrodite.
L'aqueduc n'a pas encore été exploré.
Dans le premier secteur des fouilles, la démolition des maisons relativement modernes est sur le point d'être achevée on espère que la pioche des archéologues va pouvoir atteindre les premières couches de vestiges romains.
COMBATTANTS BELGES
Le musée des Invalides, si visité, si émouvant, ne contient pas grand'chose, dans les galeries consacrées aux armées alliées pendant la dernière guerre, qui évoque les combattants belges. Pourtant, on y est accueilli par deux reproductions, grandeur naturelle, du soldat, l'une sous l'uniforme de 1914, l'autre dans la tenue de la victoire. Quels documents faut-il consulter pour connaître un peu de ce qui battit sous la capote sombre et la capote claire, de ce qui s'agita sous le couvert du shako vernis et du casque d'acier jaune ? La faveur revenue aux récits de combattants a fait sortir chez nous quelques livres. Feuilletons-les avec l'espoir d'y trouver comment le soldat de Belgique a vu et traduit cette guerre faite contre son- gré, pour répondre >à la plus injuste agression et 'dans l'ardente volonté de libérer son territoire.
J'ai eu, en 1916, sous la main, un dossier d'impressions du front, dans lequel une œuvre charitable avait réuni le résultat d'un concours organisé par elle parmi les soldats de l'Yser. Il s'agissait de poésies, de lettres, d'impressions à tournure littéraire écrites par des combattants. J'essayai d'en dégager la synthèse de l'esprit du soldat belge. Forcément, la tendance à la littérature viciait la sincérité de l'effort de la plupart de ces écrivains d'occasion. Cependant on y faisait quelques véritables trouvailles d'accent humain. L'héroïsme y côtoyait la trivialité et la lassitude y voisinait avec l'obstination. Je songe surtout à un cahier d'engagé de dix-sept ans, plein d'ingénuité et de grandeur d'âme. Et aussi aux dures méditations d'un brancardier-instituteur qui rendaient avec un réalisme saisissant l'horreur de la mort attendue. De vrais poètes offraient des chansons, quelques-unes pleines d'une musique intérieure à laquelle le fracas de la canonnade opposait sa redoutable concurrence.
Il ne fallut même pas attendre la fin de la tourmente pour voir éclore ces fleurs musicales. Ainsi chanta Thyl, de M. Maurice Gauchez et La Rose il la lance nouée, de M. Lucien Christophe ont paru, si je ne me trompe, avant la fin de 1918. Dissemblables de ton et d'allure, ces deux recueils sont ce que leurs auteurs ont écrit de meilleur. Tous deux hommes de lettres doués pour faire carrière, auteurs de volumes de prose, de pièces, de.,théâtre et de romans, tous deux engagés 'à,'flond.. dans le dur -combat, ils ont su, dans l'horreur, garder la liberté de leur chant. N'est-il pas remarquable que la langue française offre ainsi, au milieu des pires conditions, un exutoire poétique à l'âme de Belges authentiques ? Sans vouloir comparer à la guerre les circonstances qui s'opposent, chez nous, à l'épanouissement normal d'une littérature, il est significatif de constater que, depuis 1880, nous ne manquons jamais de poètes. Il en naît chaque année, sans que rien les encourage, sauf ce désir de s'exprimer qu'ils ont dans l'âme.
Au lendemain de l'armistice, l'apparition du Laurier, d'Albert Giraud, fut célébrée par un banquet solennel. Tous ceux qui, pendant l'occupation, avaient entendu les bribes de ces poèmes vengeurs acclamèrent, avec les autres libérés de la victoire, leur fulgurant interprète. Après les toasts officiels, un jeune homme se leva, frêle, marqué par la souf- france et l'épreuve. Il parla au nom des intellectuels des tranchées et, portant leur remerciement, leur hommage au maître qu'on fêtait, il évoqua ces flammes invisibles qui montaient, pour les esprits douloureux et opprimés par le dur métier de tuer, sur les sommets de leur pensée. De son fin et sobre langage on retirait toute, la vision du sacrifice et de son ingrate récompense. Car une haute amertume vibrait dans la.iw du poète revenu de la guerre. <•
On retrouve cette vibration dans l'ouvrage que M.- Lucien Christophe, l'orateur de ce soir-là, a fait paraître récemme#t, (chez Albin Michel) et qu'il intitule Aux Lufcurfc du Brasier. Ce n'est pas un récit. On n'y cherchera ni l'atmosphère propice, ni les caractères généraux du front belge. Mais l'observation y va de pair avec'des réflexions et surtout des élévations d'âme. La publication de ces pages, qui sont anciennes, révèle un esprit t de réaction contre une certaine veulerie et contre l'oubli. 147 pages sont placées, sous ce titre < Au temps où les âmes étaient grandes et visent plus spécialement le climat guerrier de 1917. Ensuite, pour l'auteur, c'est « la Descente ». Et l'on devine que, pour le poète, c'est la fin de l'exaltation, qu'il se refuse à renier.
Exaltation à base de solitude, une' solitude qu'on pourrait appeler collective. L'armée belge fut ce paradoxe d'être sans base, d'avoir, à part quelques
BAPTEME DE i L'OISEAU BLEU
Cette libellule de toile et d'acier servait déjà pour administrer aux dames amateurs de tourisme le baptême de l'air. Avec un peu d'émotion, les intrépides vierges de Clermont-Ferrand le rece-. vaient, Mais. l'Oiseau-Bleu attendait la saison lher-i mâle, Vahivéè de M. et Mme Maeterlinck, ses parrain et marraine, qui l'aspergeraent de montebel'lo extra-sec. Nul n'ignore que S. Exc. le ministre plénipotentiaire de Sirius, je veux dire Maeterlinck, régularise la circulation de son sang à Royat, vers l'époque de la Saint-Jean. Non pas qu'il gravisse avec Jean Ajalbert, accompagné de la jeunesse universitaire et des belles Auvergnates, les flancs abrupts du puy de Dôme, afin de sacrifier, à l'aurore, un coq sur l'autel de Mercure, après la nuit la plus courte de l'année. Mais il se livre à des incantations, du haut de ce singulier palace où se retrouvent, en juin, les membres d'un cénacle de vieux messieurs quelque peu sclérosés. Ces viveurs semblent de plus en plus fringants, à mesure que blanchit leur chevelure ils ne tremblent ni ne chevrotent, comme les choristes du Faust de Gounod. Leur torse se cambre, ils ont des ailes, grâce aux sels carbo-gazeux que dégagent les eaux dans lesquelles ils s'immergent. Glorieux capitaines, bâtonniers de l'Ordre de avocats, industriels cravatés de moire rouge, notaires, poètes, diplomates, financiers d'Amérique grandscroix de la Légion d'honneur, tous gaillards chargés de soixante à quatre-vingt-dix années, comparent périodiquement la résistance de leurs muscles, se racontent leurs expériences en hygiène et consentent même à en faire profiter leurs chétifs cadets. Mais l'auteur de Sagesse et destinée de Petléas et Mélisande constitue une réclame vivante pour la thérapeutique des hydrolpgues du cru. En effet, les plus incorrigibles voluptueux de la table n'ont, selon lui, qu'à ingurgiter quelques litres de « Velleda » ou de « César », qu'à se plonger dix-sept fois dans une cuve aux parois de rouille, et ils pourront sans péril savourer les sauces, les coulis, savantes compositions de Mme QuintOtt, ou plutôt la Belle Meunière, rayonnante octogénaire.
Entre parenthèses, l'ex-hôtesse du général Boulanger a la malice de divulguer des recettes inexécutables à domicile par les cordons bleus des Pères conscrits, et qui d'ailleurs offriraient des délices homicides en dehors du temps de cure. Maeterlinck professe que les misérables petits vieillards du chceur de Faust pourraient à Royat, se, bourrer de chocolat d'A la Marquise de Sévigné, se régaler de crèmes, de viandes grasses,de crustacés, bref de tout ce qui passe pour contraire au régime des hyper f des hypo-tendus. Mais entre nous, lecteurs, peut-être en faudrait-il rabattre, si l'on n'est pas construit sur le gabarit de Maeter-
arpents de sable, tout devant elle, au delà de l'ennemi. Nous sommes, écrit Christophe, un peuple sans attaches, nous sommes une armée sans base. Car la base, le fondement de tout, c'est le foyer, le petit îlot familial, les quelques mètres carrés de terre sur laquelle on construit sa maison, le terrain où l'on cultive des œillets, des haricots ou des groseilles la salle à manger. Il n'y a pas d'autre certitude où se retremper. Les soldats des régions du Nord, qui combattent dans les mêmes conditions que nous, au moins lorsqu'ils se retournent, ils ont la France derrière eux, le visage aimé de la Patrie. Nous pas. Tout ce qui nous tient au cœur est devant nous, enchaîné. Et chaque jour qui passe aggrave notre tourment, multiplie nos inquiétudes. » ̃ ,m>. i. Exaltation à base de résignation à une tâche obscure, continue, sanglante, sans gloire. « Pour le soldat belge, la guerre, c'est remplir des sacs. être blessé et mourir d'une mort sans gloire en posant des sacs. » Et c'est aussi, dès qu'on est au repos, des chansons flamandes, françaises, wallonnes. « Dans la campagne, plate, tous ces groupes qui se tiennent par le bras, un peu titubants, penchés' et gouailleurs, font songer aux tableaux des vieux maîtres flamands qui peignaient des kermesses et des ripailles sous des ciels de nostalgie. Ils chantent. Quand nous ferons plus tard le tour de nos misères quand nous évoquerons les abandons, les désespoirs, les agonies quand nous souffrirons de lire dans les yeux de ceux qui nous écouteront qu'ils sont incapables de réaliser la somme des maux que nous avons endurés, souvenons-nous alors, qu'hier comme aujourd'hui, ces hommes ont chanté. »
Exaltation, enfin, à, base d'ironie. L'héroïsme en aurait-il besoin ? Oui, pour se convaincre que ce que l'on demande au combattant, c'est la chose ù faire, qu'il n'y en a pas d'autre, que le devoir se confond avec la vie, avec la mort ordinaires. «. Nous apprenons de belles histoires grâce aux journaux qu'on nous distribue. Ah qu'on y parle bien de la guerre et de cette bataille que nous livrons S'il y a des journaux dans l'enfer et qu'on en confie la rédactiqn à d'anciens correspondants de guerre, je réponds que dans l'enfer même, on 1 aura le .sourire. » ̃ Malgré le réalisme et l'ironie, malgré' la délivrance et la paix, cette exaltation du poète survit. Un rien la transforme en amertume et elle n'a pas, comme la joie ou la douleur des autres, l'utile dérivatif de la vie qui reprend avec la poursuite des intérêts. Son ambition est, plus haute. Elle demeure désemparée. Sa grandeur est de rester fidèle aux horizons entrevus.
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Un recenseur américain, M. Norton Cru, a fait au livre d'un écrivain de guerre belge, M, Max Deauville, médecin militaire, le compliment de le considérer comme un des seuls témoignages dignes de crédit sur le début de la campagne. Jusqu'à l'Yser, qui a, en effet, la précision d'un rapport de clinique, a été suivi de La Boue des Flandres (Librairie Valois), où l'écrivain d'imagination a repris ses droits. Il ne nous apprend rien de plus que M. Christophe, avec moins de romantisme et de grandeur morale. Faut-il voir, au contraire, dans deux ouvrages récents, qui n'auraient sans doute pas été écrits sans l'actualité rendue à la guerre par la publication d'un livre de Remarque, la peinture exnete, dépouillée de littérature du combattant belge ? '?
M. Albéric de Fraipont n'est pas un écrivain. Pour intituler son témoignage Ce n'est qiïun bout de sol (Collection « Le Rond-Point », Bruxelles), empruntant à Verhaeren un, hémistiche, il, lui a fallu styliser, retoucher/ et en quelque manière romancer le carnet de tfotes où figuraient, sans réticence ni réserve, ses bbservations de chef patrouilleur. Ce métier de chef, il a dû commencer par l'apprendre. « Les hommes de mon âge, tenus, par une législation conservatrice, éloignés de toute préoccupation militaire, se sont trouvés brusquement, en s'engageant dans l'armée, contraints d'apprendre leur rôle de chef. Ils ont dû mener d autres hommes au combat et à la mort et les soutenir dans une guerre de position passive et démoralisante. Le sort de ces hommes les hanta, jusqu'à leur faire oublier de haïr l'ennemi. »
L'apprentissage du chef, pour un intellectuel sensible, n'est jamais fini. En nous montrant, sans aucune littérature, ceux qu'il mène, en nous décrivant, sans la moindre transposition, parfois cyniquement, les misères, les défaillances et les sursauts de soldais qui, dans l'horreur commune, s'en-
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linck. Ce champion du punching-ball et du volant est l'ultime descendant de la race des dieux I (mythologie Scandinave ou grecque ad libitum) et, de surcroît le plus, fortuné des mortels. La combi-nalsoii" n'est-elle point excellente ,s ,̃̃> Le jour du baptême de son filleul nous revenions d'assister aux évolutions de l'Oiaeau-Blèu, coupé de luxe pour épouses de capitalistes un joujou présenté par certain as de la guerre mondiale, avocat à Clermont. Je suivais Maeterlinck dont la silhouette, à contre-jour, se découpait sur l'or du couchant, làrbas, derrière la ligne des montagnes. A pas mesurés, il se rendait àla bu- vette des aviateurs, grand, majestueux, bien ac- cordé avec la noblesse du paysage. Malgré son chapeau cloche, qui cache ses cheveux d'argent coupés à la grecque malgré ses culottes de golf achetées à Clermont, comme la cravate de laine et la chemise de zéphyr (Clermont, paraît-il, « habille bien les poètes), c'était l'aurige, la statue classique du conducteur de char. Le rythme de sa marche, l'équilibre juvénile de ses membres créés pour l'action, habiles aux sports, attestaient l'euphorie d'un être sûr de soi, impassible, Sans inquiétude ? Je ne le jurerais pas. Les propositions Hoover émouvaient son âme de Belge et de Français. Devait-on s'en réjouir, feindre la jablhtion comme nos ex-alliés, ou nous en formaliser orgueilleusement ? v,
Au même moment, le chteur des bourgeois de Faust se lamentait sur l'effondrement des valeurs américaines. Ils devaient ronchonner, pensais-je, en allant prendre l'apéritif aux sources « Eugénie », «César ou a Saint-Mart », plusieurs journaux d'information enr main. Journées historiques! Sursum corda s'exclamait un colonel lettré. Mais les paysannes en bonnets régionaux, les cultivateurs s'étayant sur deux Cannes, les sœurs de charité aux pieds gonflés, les moines, les missionnaires débilités par le climat des colonies, devaient être terrassés par 38° à l'ombre, pantelaient sur les bancs du parc thermal, sans s'aviser que le plus stupéfiant événement qui se soit produit de.puis la conférence de la paix transformerait peutêtre l'aspect du monde. En repassant par la préfecture, nous apprîmes que la Bourse mondiale marquait une reprisé vigoureuse. Tout tournait au mieux, ce soir, au gré des joueurs. Pour combien d'heures ? 1
r L'historien des termites, commandant un menu plus frugal que de coutume, pour le dîner, observa un silence métaphysique. Petit vin blanc frappé, en carafe, juste de quoi se rincer sa bouche, dit notre voisin Ajalbert, autre gourmet. Figaro et Action française, chers à Maeterlinck, sont dépliés
traînent au coup de main nocturne, au corps à corps, au meurtre nécessaire, l'auteur nous livre le spectacle de sa propre mutilation. C'est le côté le plus pathétique de son livre, qui vaut aussi par une curieuse notation de quelques-unes des « spe- cialitès du tempérament belge « l'esprit frondeur, caustique et amer, sa prévention à l'égard de toute autorité, son particularisme, son réalisme' exclusif de toute pompe, de toute ostentation, (le tout verbalisme ». L'élément romanesque en est absent et c'est, sauf pour ceux qui ont vécu exactement ce que Fraipont évoque, ce qui manquera le plus au lecteur.
M. Robert Vivier, lui, au contraire, est un jeune romancier. Il s'est fait connaître par une étude sur Baudelaire et par une vision de la guerre intitulée La Plaine étrange. Il en utilise les éléments dans un roman, classé premier au concours du Centenaire belge. Le titre est singulier Non (Les Editions Rieder). C'est, en somme, le refus opposé à l'amour par un jeune Belge adolescent avant la guerre, soldat pendant les quatre années et libéré avec la blessure morale qu'ont gardée tant de combattants. Nourri des subtiles découvertes de l'introspection romanesque, l'auteur répand autour des faits l'étrange lumière de son propre dédoublement. Il raconte et il analyse dans un va-et-vient de soi aux choses. C'est parfois déprimant et arbitraire. Cela donne aussi à l'exaspération de certaines minutes troubles une transparence légère qui les fait participer à Un monde irréel. Après l'adaptation pénible de l'adolescent à une vie qu'il ne fait que pressentir, après ses premières découvertes dans la guerre, le voici aggloméré à la masse. « J'étais parfois tenté d'avoir honte de tant ressembler aux autres mais c'est si bon d'être d'accord avec tous. Dans l'abri, près de la gare, quand j'écorchais ardemment mon visage contre la manche âcre de Thierry, dans cette ombre pleine d'hommes, sentant la sueur, le tabac froid et la peur, j'avais été baptisé. Le nombre a raison, il a sa force même s'il a peur. C'est alors la peur qui est la force et la raison. Et je sentais comme il est furieusement, humblement vrai d'avoir peur avec les autres, comme les autres. »
Le public continuera à avoir besoin de notations moins aiguës, plus arrangéès et conformes à l'idée qu'il se fait du combat. Le tout est <de.,Jes lu, servir dans un cadre où la réalité conserve ses droits. A cet égard, Les Voleurs de Gloire (Editions des Etincelles), de M. Maurice Fronville, offre un tableau d'ensemble de l'effort belge sur l'Yser qui répond à la fois aux exigences des combattants et au sentiment du publie, Il comporte une part de convention certes, mais seulement dans l'arrangement, dans la présentation des scènes qui toutes ont été vécues, si certaines autres sont délibérément écartées. L'ouvrage mérite une large. diffusion. Comme aussi les Passeurs d'Hommes (Editions Saint-Michel), du P. Martial Lekeux. On sait l'histoire de ce franciscain, ancien officier d'artillerie, qui reprend du service à la déclaration de guerre et mène au front, sans vouloir être relevé, presque continûment la vie dangereuse d'observateur en poste avancé. Ses Clottres dans la Tempête ont connu un succès considérable. Il nous donne aujourd'hui, d'après des documents qui lui ont été remis par M. Raoul Jacobs, chef d'un service indépendant de passage de la frontière, une série de récits extraordinairement vivants, qui ont pour cadre la Belgique occupée, la zone de marais et de bois de la frontière hollandaise. Une guerre de ruse, d'adresse et de brèves violences y fut menée pendant tout le conflit par d'héroïques aventuriers volontaires. parois avec l'aide des spécialistes anglais et français du service secret. Si la matière a été fournie par les rapports de M. Raoul .Jacobs, alias Monsieur Dubois, ou Pierre-ïe-Jardinier, pu, plus simplement, numéro 12, le découpage, la mise en scène, les trpnsformations en récits haletants, et dans la meilleure manière du roman d'aventure, sont incontestablement le fait d'un maître écr'/ain. Il se mue, à la Hn, en un patriote passionné, qui ne mâche pas ses paroles aux parcimonieux mesureurs des nécessités actuelles de la défense nationale. Peut-être n'était-ce pas nécessaire. Les récits ont une éloquence supérieure aux plus violentes exhortations. En tout cas, on reste d'accord en Belgique et.le succès des ouvrages signalés ici en fait foi pour dire avec Martial Lekeux « Ce ne sont pas les Belges, allez, qui jamais voudront la guerre mais il convient d'entretenir en eux les vertus qui-leur seront nécessaires si elle leur est imposée. Tant que la guerre est possible, les livres de guerre sont bons. »
Henri Davignon.
sur la nappé. Que médite le philosophe de Sagesse et Destinée ?
Au bout de la salle, teintée de bleu et d'orange par le crépuscule et les lampes, plusieurs financiers de New-York exultent car U, envient plus d'un, mais oui à nos stations thermales, malgré la propagande allemande. Soixante-dix mille malades vont à Bad-Nauheim, contre sept mille à Royat. Mais la tension artérielle de notre hôte illustre, M. Otto Kahn, se relâchant comme par miracle, il chante les louanges de nos hydrologues. Aussi bien, espérons que le chœur des vieillards pourra danser ici même un gigue de liesse, l'an prochain. Les barques pavoisées aux couleurs des Etats-Unis d'Europe vogueront sur le -iorrem de la Tirtaine, métamorphosée en un calme Pactole. Le baptême d'une chaloupe aérienne restera en ma mémoire attaché au souvenir des minutes pathétiques, où le maréchal von Hindenburg héla sm collègue d'outre-mer, M. Hoover, au secours du vieux inonde en détresse.
Jacques-Emile Blanche.
Expositions diverses Un mot seulement sur diverses expositions qui doivent être récompensées de leur courage ̃– et de leur Intérêt dans une saison déjà avancée. D'abord rappel de la très variée et choisie exposition contemporaine chez Jean Charpentier, qui, en d'autres temps,, aurait mérité un commentaire plus long que les quelques lignes que nous avons été forcé de lui ..consacrer.
Puis, autre exposition d'ensemble, des plus importantes et ne comprenant que des pièces modestes en apparence, mais précieuses et rares études et peintures inédites de Boudin, et dessins du même maître et, à la même galerie (Simonson), très beau choix de dessins de sculpteurs Rodin, Despiau, Pimienta, Drivier, Joseph Bernard, Guénot, etc., etc.
Chez Barreiro, l'excellent peintre belge Emile Baës avec de beaux nus, et entre autres études, les Pyramides par une aube étrange et délicate. Chez Hirschmann, peintures d'un artiste russe depuis longtemps justement estimé, portraits intenses, vues de Tolède, etc.
Enfin une rectification nécessaire Mlle Louise Lefrançois-Pillion, de qui il était question dans un récent article, a publié son étude sur les sculpteurs du douzième siècle et non du dix-septième il s'y ajoute une autre non moins remarquable suite sur ceux du treizième.
Arsène Alexandre.
Madame de Genlis à l'Arsenal
–'Citoyenne, vous êtes chez vous
Telle est la phrase narquoise par laquelle, au cours dé l'année 1800, un cabaretier accueillit une vieille dame aux traits fins, au regard malicieux, coiffée de boucles grises qui retombaient sur son
« schall ».
La vieille dame entrait là par hasard. Elle leva les yeux et derrière l'enseigne elle reconnut le ^noble fronton de l'hôtel du ci-devant marquis de Genlis, son beau-frère. t.- r.
Cette petite scène prend, quand on y veut bien réfléchir, toute la portée d'un symbole Mme de v. Genlis, revenant d'émigration après mille démar. ches, entrait dans un monde nouveau. Maintenant que nous avons connu la Grande Guerre, que nous savons ce qu'est la Russie rouge, aucun bouleversement social ne saurait, hélas 1 nous étonner. Mais naguère encore, aurions-nous pu concevoir aisément l'état d'esprit d'une femme. de l'ancien régime rentrant dans un pays où les manières et les mœurs étaient changées, où « son monde r. était ruiné, où par le diligent office de la guillotine tant de tètes aristocratiques étaient tombées dans le panier de son ?
Non, certes. Et Mme de Genlis, comme tant d autres, demeura à jamais inadaptée dans une société,; née depuis 1793, où tout choquait son souci du bon
ton.
La Révolution, elle l'avait bien un peu préparée avec ses idées généreuses, et aussi ses ambitions, et voici que loi éternelle elle en devenait la victime. Dès lors, elle eut l'intelligence de donner un but à sa vie. Elle écrivit inlassablement pour rétablir, par la leçon qu'on pouvait tirer de ses oeuvres, quelque chose de la politesse d'antan. Elle prit pour devise une lampe accompagnée de la devise « J'éclaire en me consumant (elle s'était consumée de bien des manières), et cette lampe si on me permet d'user de cette métaphore éclaira un miroir dans lequel les nouveaux riches du Directoire purent voir le reflet d'un siècle sur un autre siècle. L'exemple est à retenir, car il serait charmant que de nos jours quelque douairière d'avant-guerre allumât aussi sa lanterne pour enseigner à la forte génération qui Vient' que; certaine fleur de éourtoisie s'épanomssait eneorë^âtis les SSItths du dix-neuvième siècle. Oui Mme de Genlîs, au génie souple et multiple, écrivit beaucoup. Elle laissa cent quarante-trois volumes vous entendez bien, cent quarante-trois dont il serait bon de lire: au moins quatre ou cinq, et dans lesquels, après avoir parlé de tout, elle a surtout parlé d'elle-même.
Imitons-la et suivons-la dans sa vie nouvelle Après quelques déplacements fiévreux en des lieux incomniodes, elle obtint, le 19 mars 1802, un logement à l'Arsenal. Il existe encore ce logement et rien n'était plus émouvant que de voir jadis José-Maria de Heredia faisant les honneurs de ces belles pièces lambrissées, montrer la cheminée devant laquelle travaillait l'ancienne éducatrice de Louis-Philippe en ajoutant « Voyez, elle fume encore comme au temps de Mme de Genlis. » Mais il y a mieux. Il est toujours difficile de comprendre combien nous sommes près du dixhuitième siècle et pardonnez-moi ce souvenir personnel je pensais rêver lorsque, dans ma prime jeunesse, une nonagénaire me contait les visites que, dans son enfance, elle faisait à Mme de Genlis elle-même 1
Le tableau qu'elle traçait du « gite de celle-ci correspondait en tous points à celui qu'en a laissé son amie Fievée dans un humoristique récif. « Mme de Genlis, disait-elle avec esprit, avait le sens de l'inconfort. Une mauvaise bougie éclairait son escalier' sombrent malpropre. Les araignées avaient en reines là ô£t avait régné Sully. Là maîtresse de céans recevait assise auprès d'une table de travail jonchée de papiers, de reliefs de repas, d'objets de toilette, de fleurs poussiéreuses. Par terre, les in-quarto et les in-octavo paisiblement sommeillaient. Un gros chat, s'il m'en souvient bien, surveillait de la pastille d'or de ses yeux mi-clos cet empire du bric-à-brac, ce capharnaüm de l'autrefois où les souvenirs du dix-huitième siècle attestaient par leur délabrement la mort de l'ancien régime.
» Mme de Genlis, vêtue d'une rode noire sans beauté, était aimable pour les enfants, et sa voix parfois sèche savait prendre des intonations très suaves lorsqu'elle me disait quelques mots. > Oui, Mme de Genlis si j'ose ainsi parler se distingua par un certain absentéisme de bonté à l'égard des autres femmes (qui le lui rendaient d'ailleurs avec usure), elle n'aima pas les hommes. j'entends les hommes de lettres, dont le talent romantique effaçait sa gloire passée mais, jusqu'à sa mort, elle eut une affection compréhensive et moralisatrice pour les enfants. Elle possédait même le génie de l'adoption. Encore que toute la bonne compagnie la vint voir dans son logis de l'Arsenal, la solitude lui pesait. Elle avait perdu sa fille, Mme de La Woistine sa fille Valence ne demeurait pas avec elle ses filles. adoptives, Paméla et Herminie étaient mariées l'une à l'étonnant et turbulent Fitz-Gérald, l'autre à M. Collard (celle-ci devint "ia 'grana'mèfé Ué là fameuse Mme Làfarge 1) Il fallait donc un nouvel aliment au cœur de Mme de Genlis. A tour de bras, elle adopta encore. Près d'elle vécurent sa filleule, Stéphanie Alyon, puis une petite écervelée allemande, née baronne de Hartfer, puis et surtout Casimir Bœcker, fils d'un tailleur, qu'elle aima follement.
Tout ce petit monde assez méchante imitation de Bellechasse forme un ensemble hétérogène et quelque peu bohème. Il faut les élever ces enfants, il faut les marier Aussi bien Mme de Genlis, ancienne fidèle des Orléans, accepte-t-elle sans vergogne une pension de Napoléon I". On le lui a reproché vivement. Eh oui Il est toujours facile de flageller les femmes pauvres en les taxant d'opportunisme et d'oublier qu'au lendemain de la Révolution il est chez une vieille femme une nécessité d'estomac qu'on n'a pas encore su abolir celle de manger un besoin du cœur celui de nourrir les autres.
On a même accusé Mme de Genlis d'avoir « fait de l'espionnage » au profit de l'Empereur. Le meilleur dés biographes de notre héroïne, Jean Harmand, ne le croit point. Au vrai elle envoyait des rapports à Napoléon sur « la vie de société ». Et il est possible que le grand homme toujours hypnotisé par les sujets qui touchaient au Faubourg et rappelaient le temps « d'une mouche et de deux doigts de poudre » ait lu avec intérêt et profit les caquets d'une vieille dame au bel air. Mme de Genlis quitta l'Arsenal en 1811'après s'être brouillée avec M. Ameilhon, le conservateur. Dès lors, elle veciït èh vagabonde, déménageant sans cesse au cours de la Restauration. Ah comme on voudrait scruter le fond de son cœur aux heures mornes où. lentement s'éteint sa vie « La lampe qui a tant éclairé ». Parfois, lorsque ses pauvres yeux vieillis lui refusait le travail, lorsque la Folle du logis si furieusement déchaînée chez elle l'entraînait à la dérive vers les souvenirs à jamais morts qu'elle consignait dans cet obituaire qu'est le volume de Mémoires, peut-être se retournait-elle vers le passé en se posant- cette question si troublante quand arrive à pas sournois la Grande Visiteuse Me serais-je trompée dans l'orientation de ma vie V Elle vint enfin cette Visiteuse et le 31 décembre 1830, Mme de Genlis, en femme du monde consommée qu'elle était, reçut avec une noblesse suprême et un beau courage Celle. qui ne s'annonce point.
André de Maricourt.
LECTURES FRANCAISES
QTTÉniiQTJES Ï?,EVU1S
Les splendeurs de la cité féerique surgie, dirait-on, sous la baguette d'un magicien aux portes mêmes de Paris, résument les merveilles de trois ou quatre continents en les admirant les plus sédentaires rêvent de longs voyages, et d'aventures interminables sous de chan? géants soleils les adolescents sentent éclore ̃en eux des âmes baudelairiennes et des témérités d'explorateurs. Mais ceux qui, déjà, con-ntirent les ciels tropicaux, ou la lumière plus accessible de nos possessions africaines, que r ^pensent-ils .des reconstitutions réalisées sous; un climat différent ? Aux colgniaux, l'Exposition coloniale rend-elle l'atmosphère, la couleur, l'illusion presque totale des pays qui leur furent familiers et qu'ils continuent de regretter dans leur coeur ?
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LA TUNISIE DE M. PIERRE BENOIT On n'en saurait douter lorsque, dans la Revue des Deux Mondes où, déjà, l'autre quinzaine M. Louis Bertrand rendait compte, « en vieil Algérien », de sa visite au pavillon de l'Algérie, on lit les pages émues que M. Pierre Benoit consacre à la « section tunisienne de l'Exposition. Il n'a point voulu s'embarrasser « d'histoire ni de statistiques ». Tout simplement il atteste à ses lecteurs que dans un coin privilégié de Vincennes, il a retrouvé toute la Tunisie. Il les prend par la main et, doucement, leur murmure
Venez avec moi. Nous allons pénétrer dans un monde dont j'ai à cœur de vous expliquer l'originalité. Entrons dans ces souks qui n'ont rien de commun avec leurs frères, les bazars d'Alger, de Damas ou de Constantinople. Ecoutez la chanson des marteaux sur les aiguières. Apprenez à reconnaître les tapis de Kairouan, rien qu'en les foulant, les yeux fermés. Respire?, l'amer,, parfum. <ïgi, sort t jdes- cuirs, filigranes d'or, .Goûteç ,l?pmbr e ,'qu.i "s'ë tend" >sefltte4jes reolûpnes r.puges^et -;veptes ,.de,ïa, .petite 'place El-Berka, où se tenait jadis, le marché des' esclave* noirs. C'est bien cela. Rien n'est changé. 'Après quarante ans, au premier contact, j'assiste à la résurrection de fleurs que je croyais fanées, de bruits que je croyais défunts, de choses que je croyais mortes.
Tour à tour Pierre Benoit a ouvert ses yeux tout grands, et puis les a refermés sur les visions de souvenir au cours de sa promenade, c'est son passé qu'il a retrouvé, comme une grande fleur pourprée qui brusquement s'épanouirait de nouveau dans une eau fraîche sa visite à la section tunisienne nous vaut un chapitre anticipé des Mémoires qu'il écrira quelque jour. Il avait six ans lorsqu'il arriva, garçonnet mélan- .,1 colique et méfiant, à Sfax où son père, officier, venait tenir garnison. La ville « ne comptait alors que très peu de maisons européennes » ¡ En attendant qu'une d'entre elles devint libre, il fallait se contenter d'une habitation indigène. La nôtre était une vaste bâtisse revêche, sans fenêtres ,sur la rue, avec une cour intérieure où s'ouvraient des chambres qui ne communiquaient pas entre -elles, de sorte que par mauvais temps on devait se munir d'un parapluie pour se rendre de l'une à l'au-
tre. Dans le plafond de la cuisine, il y avait un trou
.rond, qui. servait A la fois de lucarne et de cheminée. Pour monter du, rëz-de- chaussée' au, p,remiéf étage, des bâtons étaient plantes perpendiculairement dans la muraille, à la façon d'une échelle de perroquet. Et le mobilier ? Il était à l'avenant. C'est dans cette maison peu souriante que le 1 futur académicien lia connaissance avec la vie africaine. Il faisait ses devoirs dans la cour intérieure, près de sa mère qui, « aidée d'une couturière sicilienne, se composait des robes avec des haïks de laine blanche rayée de soie cerise ou jonquille ». On dînait « sans lumière, à cause des chauves-souris » on inspectait les chambres « photophore en main » avant de se coucher scorpions'et scolopendres échappaient parfois aux investigations. « Je conserve au milieu du front, avoue M. Pierre Benoit, une petite cicatrice qui me vient d'un de ces aimal lés myriapodes. » Bientôt, l'enfant fut reçu à Gabès par « un ami de son père# capitaine aux bureaux arabes, et qui avait sa maison en pleine oasis ». Ce jour-là décida de sa destinée, s'il est vrai que celle-ci dépendit peut-être du succès magique de l'Atlantide
II était tard, et je ne pus voir le paysage. Mais le lendemain, à mon réveil, quel émerveillement quand il m'apparut Les, colombes volant sous les palmes vertes, les mille et mille fleurs des arbres fruitiers, les eaux, surtout, les eaux courantes,
'y; y. .̃ j r .̃̃ .̃ ^:> :• ̃̃
.Tant d'embûches, d'app.equx e$ de pièges charmants' >i ·:
Et de filets tressés avec les rameaux frêles, *̃•̃̃'̃ Que le Printemps s'est pris dans cette glu les ailes Et rit dans notre cage et ne peut plus partir. II y a, dans l'Atlantide, un chapitre intitulé le Réveil au Hoggar, et qui n'est que la tardive transposition de ce spectacle. En définitive, je m'aperçois que je n'ai jamais rien inventé. Tout mon ̃ effort n'aura consisté qu'à mettre en valeur les trésors accumulés à mon insu, durant mon enfance. Il était dit que cette journée de Gabès serait fertile en événements. Le soir, je fus appelé dans le bureau du capitaine, notre hôte. Je le trouvai en compagnie d'une espèce de géant vêtu de cotonnades obscures, avec de terribles yeux qui brillaient dans la fente d'un voile gainant la tête à la manière d'un heaume. C'était un chef targui qu'une contestation avec nos avant-postes amenait des confins de la Tripolitaine. Il rit en m'apercevant, me saisit à bout de bras, et m'enleva plus haut que lui. Je voyais, dans l'évasement de sa manche, son poignard, qu'un anneau de cuir retenait contre le biceps nu à son cou, ses amulettes de perles blanches et noires. Jetais au comble de l'épouvante, de la curiosité, de l'orgueil. Je mentirais néanmoins en laissant entendre que je me suis un seul instant méfié de l'étendue de la dette que j'étais en train de contracter envers ce personnage.
M. Pierre Benoit, cependant, ne nous fait ..point confidence du jour que, pour la première '"fois, il crut apercevoir Àntinea, ni si cette étrange souveraine lui apparut d'abord sous les traits d'une énigmatique Tunisienne au visage pudiquement voilé. Car beaucoup de Tunisiennes continuent de porter le « tcharchaf », alors que la Turquie l'a officiellement renié. L'Orient, dès lors, avec ses traditions pittoresques, n'est-ce pas à notre protectorat qu'il doit de se survivre encore ? M. Pierre Benoit voudrait en persuader ses amis de là-bas.
Il y a, à l'heure actuelle, parait-il, des c jeunes Tunisiens », épris de je ne sais quelles orgueilleuses revendications, et qui remplacent la placide chéchia d'antan par le turbulent tarbouch nationaliste. A ceux-là, comme à mes amis mahométans de Beyrouth, je suis tenté de tenir ce langage « Si vous êtes de bonne foi, et que vous soyez par ailleurs attachés encore à vos vieilles coutumes, n'établirez-vous donc pas une différence entre le régime qui les sauvegarde et le régime qui les condamne,
entre l'infidèle qui respecte le voile de vos femmes et le musulman qui se plaît à le leur arracher, entre un Lyautey qui inaugure une mosquée à Paris et un Mustapha Kemal qui désaffecte celles de Stamboul et en met les clefs dans sa poche ? » Ainsi l'auteur de l'A tlantide allait rêvant à travers les souks qui, à Vincennes, reconstituent le parfum et la vision de Tunis rêvant à la terre d'Afrique et à ses destins, mais plusencore rêvant à lui-même, à ce que cette terre garde de- ses projets -adolescents. N'est-ce point le plus bel éloge qu'il pouvait faire de ce coin de TExposition, puisque, dès ses premiers pas, il se trouvait transporté dans la féerie du soleil et des souvenirs? ?' >
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IVRESSE D'EXOTISME
Féerie, féerie, nous la subissons tous. « C'est proprement un charme », comme disait La Fontaine, qui n'aimait 'point de lutter contre son plaisir. Ne faudra-t-il point lutter cependant contre l'excès d'un exotisme déchaîné et, les vacances terminées, quand l'Exposition, hélas sera close, s'appliquer à reprendre du goût pour de plus simples et familières beautés ? 2 C'est l'opinion de M. Albert Flament qui, dans la Revue de Paris, après avoir tracé, avec sa virtuosité ordinaire, quelques tableaux nuancés de l'Exposition, conclut par un « épilogue » plein de prudence. Un « vieux colonial », raconte-t-il, l'accompagnait dans sa visite et cet homme sans illusions souriait à la badauderie des Parisiens qui se bousculaient pour voir de plus près une vieille négresse, comme jadis leurs aïeux faisaient la presse autour des premiers voyageurs persans
Colonisons, colonisons, certes I Mais que tout art soit nègre, que toute Vénus soit d'ébène, que tout ce qui peut enchanter naisse du Sahara, que 1 lé' fitoggair1 ait acquis en exclusivité, cqïntriçl<lé$ sa^. léSl!aè'ciMma, le seul film'à' suôèès, 'qu'il '&il}e1}K- ribs 'ihiagiiiàtions TpuggoÛrt et' Colomb^Séchar. comme premier départ pour'toutes sensations, tout attrait, c'est risible L'Exposition coloniale terminée, l'excès d'exotisme vous ramènera certainement vers les canaux de Hollande, les lacs écossais ou tout simplement vers les landes et les grèves bretonnes, et les admirables, je souligne, les admirables provinces du centre de la France! En vérité, depuis dix ans, une curiosité ardente pour toutes les « négreries » semble avoir préparé la réaction d'une satiété que nous subirons peut-être. Le « vieux colonial » ne parait point trop la redouter Assez d'art nègre. Ayons des salles de 'musée pour y étudier ces spécimens de la vie religieuse des noirs. Préférons Goya ou Manet. Soyons de chez nous. N'influençons point les peintres qui sont les plus influençables des artistes. Ne vidons point l'âme de la France pour l'emplir de cette haleine desséchante qui ne s'allégera pas. Un soudanais est un soudanais, comme un européen est un euro- péen. Ne dénigrons point tout ce que nous avons fait pour aller nous enticher de ces fétiches, émouvants à considérer dans le désert ou la forêt tropicale, mais qui ne sont, arrachés à leur terre et à leur soleil, que ce qu'ihfibht de pauvres choses, qu'un civilisé ne saurait comparer, jà .ce que nous' avons produit. .,0 Il est bon, en attendant, que le civilisé, par1 époques ou, si l'on veut, par. accès, s'impose, avec une curiosité qu'un ikrki de snobisme aiguise, de découvrir les aspects changeants du vaste monde.
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L'ARGENTINE QUI SE CHERCHE
C'est leur mobilité qui fait leur charme. La planète est en perpétuel travail de reformation qui voudrait la connaître devrait la parcourir sans cesse. Mais qui peut se vanter de la connaître bien ? Voici que, dans le Mercure de France, M. Robert Cahen de Salaberry présente, de la République Argentine, une image qui ne correspond guère à ce qu'on nous avait enseigné sur ce grand pays grand par l'espace, car il contiendrait six fois la France grand par l'âme, et aussi par les possibilités d'avenir. Mais, dans sa grandeur même et sa variété, il renferme bien des contrastes. On a tort, explique M. Salaberry, de confondre souvent l'Argentin avec le Yankee
Le rythme précipité de la croissance est semblable, mais on distingue en Argentine d'autres éléments qui la séparent radicalement des EtatsUnis. D'abord, à la base même, on rencontre une opposition décisive. Le développement des Etats,Unis'ttst 'une mécanisation et une! industrialisation' a' "outrance, celui de l'Argentine est plutôt; une élévation ""continuel.1 du niveau de la' production agricole. L'Argentin mène une vie plus proche de la terre richesse dont elle dépend, alors que l'Américain du Nord songe surtout à sa formidable industrie. Ce dernier s'appuie sur un fort marché intérieur qui peut lui permettre de vivre au besoin isolé des autres nations, alors que le premier ne peut subsister que grâce à ses exportations, ses échanges avec l'étranger. Ces deux différences fondamentales, constitutionnelles, interdisent toute confusion entre ces deux nations.
Un passionné désir de croissance anime ce pays encore neuf, où, cependant, le charme des traditions un peu désuètes se maintient dans une ville jolie et singulière, située au cœur même de la région. Cordoba
Ce n'est pas la bourgade vulgaire inscrite sur la liste commune des agglomérations humaines qui vivent l'existence de notre civilisation industrielle. Mans ce n'est pas non plus une ville ancienne et déjà vieillie, sans ressorts, éteinte. De ce curieux contraste, naît un charme très particulier, un plaisir tonique et sans mélancolie. Si la vue, dans la province de Buenos-Ayres, se perdait dans la plaine interminable, sur la vaste mer de ses champs de blé ondoyant au soleil sous la brisé, elle se trouve bientôt arrêtée devant lés collines bleuâtres,' éclairées -par un soleil resplendissant qui baigne de clarté vive les moindres détails. La monotonie fait place à l'harmonie douce des -montagnes" suavement inclinées. Que manqUe-t-il donc à' l'Àrgéhtifie pou* jouer dans l'Amérique et dans le monde un rôle plus important ? M. Salaberry ne craint point de l'indiquer L'Argentine court un des plus. beaux risques qui soient. Ce qui l'empêche d'être elle-même, c'est cette abondance d'éléments divers, quelquefois opposés, qui la composent. Mais qu'elle -parvienne à embrasser tout ce désordre, et qu'elle sache l'organiser et l'assimiler, et nous aurons alors la révélation d'une Argentine d'une richesse de substance difficile à imaginer.. {
Car les grands peuples sont ceux qui ont pensé et voulu fortement leur destin; ils se l'imposèrent à eux-mêmes avant de le faire accepter par l'avenir.
Maurice Levaillant.
COURRIER DES LETTRES
Le cœur de l'événement
Certains ridicules de notre temps, pour vifs qu'ils noient, ne laissent pas de nous être, à l'occasion, profitables. Ainsi le goût- que montrent nos contemporains pour les romans anglais a bien pu les entraîner à quelques excès sommes-nous donc si sûrs que, sans la mode, nous eussions connu tes admirables ouvrages de Baring et de Lawrence, d'Aldous Huxley et de Sinclair Lewis (lequel est d'ailleurs Américain) ? ̃̃- ̃-̃•
H en est tout de même pour les « vies romancées >. Dieu sait qu'un genre faux ne peut engendrer que par miracle de .belles œuvres Aussi les innombrables volumes de ces collections de « vies » hous offrent-ils habituellement des images bien médiocres. Mettons à part, toutefois, une demi-douzaine de livres le Balfeac de M. René Benjamin, le Disraëli de M. André Maurois, qui me paraît devoir l'emporter sur ses autres biographies, pourtant dignes d'admiration. Je laisse les autres places vides pour ne pas me f aire trop d'ennemis.
Ce que je redoute le pins, dans cet art de la biographie, c'est que la rigueur qui y devrait, nous diton, présider, ne nous donne jamais qu'une illusion de rigueur. A tout prendre, dans les « vies romancées », c'est encore le roman que je préfère. Tout ce qui prétend à l'exactitude, à une reconstitution « objective de la personne et du caractère, j'avoue f que je ne puis y voir que des hypothèses, parfois aitïiables, on ingénieuses, une pure fantaisie de l'inte'iligence sans précision ni véracité, dénuée de nécessité profonde.
C'est, en effet, qu'une existence nous découvre beaucoup moins un homme qu'il ne le parat. Peutêtre arrive-t-il qu'elle nous le cache, car tes actes trahissent plus qu'ils ne livrent. La personne d'un grand écrivain se compose pour nous de ses apparences, sous lesauelles se dérobe le mystère de son àme. Ce que nous en surprenons, c'est la part la plus périssable et la moins digne de mémoire. Son essence, son témoignage même, la part Incorruptible de la personne humaine, l'être enfin, c'est dans les ouvrages de son esprit 'que nous devons les chercher. Et c'est dans ce souci que se trouve une des justifications de là critique, si l'on pense qu'il faille justifier ses plaisirs. e !tMftétf.<Shirles, ̃̃̃ ;A
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Le second métier '?!̃»> >̃
M. Bernard Grasset "qui a joué le rôle que l'on sait comme éditeur au cours de ces dernières années, et qui nous a aussi récemment révélé de grands dons d'écrivain, vient de donner au Temps une chronique sur le « second métier ».
Interrogé l'autre jour sur ce fameux « second métier », nous dit-il* je n'en sus dire qu'une chose: c'est qu'il importait, pour y réussir, de l'exercer le premier. Encore, ajoutai-je, risque-t-on de s'y laisser prendre, et, ainsi, d'aborder tardivement les Lettres. Mais convient-il ici de parler de « second métier » ? Les véritables écrivains n'ont, en effet, jamais envisagé la création littéraire comme un métier, mais comme un besoin, voire comme une dure contrainte. Je pencherais même à croire que nombre parmi les plus grands durent se faire le reproche de ne pas exercer un métier, et que leurs revendications se bornèrent à ne point trop pâtir pour avoir sacrifié le profit à leur vocation. « La littérature, écrit Marcel Arland, n'est pas un gagne-pain, pas davantage un amusement elle est une épreuve plus profonde et plus pathétique de la vie. Elle vaut ce que nous lui donnons de nous, et parfois plus encore, quand je ne sais quels dieux transforment notre enjeu. » D'une autre manière, je dirais « « Le besoin, de créer, bien loin de s'opposer au besoin de vivre, fait partie du besoin de
vivre, et n'en est pas plus détachable que le besoin
"de se nourrir ou celui d'aimer. La création littéraire fut''nièl}ie; l'exigence esséntiélie ;de certaines vies, hautes destinées 'Qui laissèrent un long sil- lage, et demeureraient -les plus enviables, si l'homme n'était qu'esprit. »''iV
M. Bernard Grasset a tout à fait raison un écrivain véritablement digne de ce nom peut être fort heureux de tirer de l'argent de ce qu'il écrit, mais ce n'est pas pour l'argent qu'il écrit. Au contraire de ceux que M. Grasset a définis (en suscitant quelle indignation l) « le prolétariat littéraire ». Un grand écrivain trouverait le moyen d'écrire, dût-il payer pour le faire. L'amour des lettres est une passion avant d'être un gagne-pain. L'importance de George Meredith
M. Marcel Brion nous parle, dans la Revue Hebdomadaire, de George Meredith, l'un des grands romanciers que nous puissions envier à l'Angleterre, à propos du récent volume que M. Robert I Sen court vient de lui consacrer. M. Brion rappelle que nous connaissons quelques-uns des plus importants ouvrages de Meredith, tels que L'Egoïste, Les Comédiens tragiques, La Carrière de Beauchamp, tout dernièrement Diane de la croisée des chemins, et des « short stories » comme Le Conte de Chloé et Le Cas du général Ople. Il nous manque toutefois l'un de ses plus admirables romans The ordeal of Richard Feverel.
Mais quand nous dohnera-t-on les poèmes de Meredith, qui sont indispensables ù îà; connaissante de cette œuvre haute bt complexe?" Commerce a publié une remarquable traduction de Modern Love; Mais ne pouvons-nous è'spérer d'avoir un bon texte français de Poems and Lg'rics of the Joy of Earth ? 7
̃ -̃ ♦ ♦ ♦;̃ ̃ ̃ '̃
<*» L'assemblée générale annuelle de la Société des Poètes françqis a procédé au remplacement des cinq membres sortants de son Comité. Ont été élus MM. Eugène Le Mouël, Emmanuel Aegerter, Marcel Béliard, Louis Richard et Henry Berton. M. Sébastien-Charles Leconte, président sortant, ayant maintenu sa décision de renoncer à ses fonctions, le nouveau conseil de la Société a été ainsi constitué président, M. Eugène Le Mouël vice-prési- dents MM. Georges-Eugène Bertin, Ernest Prévost, Pascal-Bonetti; secrétaire général M. Albert Willemet secrétaire-archiviste M. Marcel Béliard trésorier, M. Emile Lutz trésorier-adjoint M. Emmanuel Aegerter; syndics-administrateurs MM. Sébastien-Charles Leconte, Henry Berton, René Fauchois, Pierre Jalabert, Mlle Amélie Murât, MM. JacquesNoir, Louis Richard délégué général (Salon des Poètes) M. Edmond Teulet.
«^ La Fondation Victor-Hugo vient de tenir son assemblée générale annuelle, sous là présidence de M. Edmond Haraucourt.
L'assemblée a décidé, à l'unanimité, d'offrir à M. Paul Doumer, président de la République, qui faisait déjà partie du Comité de patronage, la présidence d'honneur de 'la'îondatibn. M. Paul Doumer, admirateur du grand -poète, fait connaître son acceptation. »
rM» Lé numéro de Jlinëfrîé Là Vie Littéraire qui vient d'être mis en veftté,;est un numéro spécial consacré à la Russie dkujoucd'liui
Tous les collaborateurs de ce numéro spécial, abondamment illustré, reviennent de là-bas. M. Anatole de Monzie s'efforce de nous introduire à la Çonnaissanée de là Russie.
On ne trouvera point dans ce numéro les chroniques habituelles, mais une sorte de compendium dé la vie russe sous le régime soviétique.
Le comité directeur des Jeux Floraux de France a donné son patronage à Une collection poétique intitulée' La Lampe de Diogène. Le but dé cette collection est de publier chaque année des recueils de poésie ou des études consacrées à la poésie. Le nombre des volumes publiés chaque année est fixé à dix. Le premier volume de cette collection est sous presse. Il est intitulé: Les Voix de la Forêt, par M. J. E. de Saint-Etienne. Pour tous renseignements concerrymt cette collection s'adresser par lettre affranchie à M. Jean Raudin, 5, rue Durbrunîaut, Paris (12e).
LES LIVRES DU JOUR
L'IMPERATRICE EUGENIE
par Octave Aubry (Fayard)
Dans son récent ouvrage, les Intimités du .Second' Empire, dont il-a été parlé dans cette rubrique, M. Ferdinand Bac, admirablement documenté sur le règne de Napoléon III, écrit, à propos des Cahiers Noirs d'Horace de Viel-Castel « Quand nous sommes en face de confessions intimes, comme celles d'Horace de Viel-Castel, si intelligent et parfois si prophétique, ouvrons bien les oreilles. Rien ne retient ce diable d'homme pour dire tout ce qu'il pense. C'est par là qu'il est précieux. Point de réticences. Nous sommes en face d'un solitaire qui, tous verrous tirés, se confie à lui-même ». Et' ce même Horace de Viel-Castel, le 25 novem- bre 1852, au moment où, à la Cour et à Paris, ôri ne s'entretient que de ce mariage encore incertain, qui sera « La plus grande aventure du siècle », note ceci concernant Mlle de Montijo qu'il a rencontrée maintes fois aux Tuileries et à Compiègne « La jeune fille est très agréable. Elle ne manque pas d'esprit qu'elle a fort avenant, mais elle ne sera jamais entraînée ni par le cœur, ni par les sens, car elle a une ferme raison ». Ces quelques lignes paraissent résumer l'étude passionnante de M. Octave Aubry sur cette figure qui « a connu tous les soubresauts du sort ». Onze années à peine nous séparent de la mort de l'Impératrice, et si cet espace de temps est trop court pour essayer de situer le rôle de la souveraine dans la conduite des affaires du pays et pour tenter de recréer l'image fidèle d'un tempérament en qui se rencontrent de multiples contrastes, il est permis au chercheur, qui a eu à sa disposition des sources d'informations insoupçonnées, de tendre autour de cette physionomie centrale un décor exact à l'aide duquel chacun de nous s'ingéniera à retrouver le maximum de justice et de vérité. Archives publiques et privées, collections nationales et particulières, dépêches et correspondances inédites ont été fouillées par un érudit qui a déjà fait ses preuves mais qui, dans ce travail, rejetant de façon complète la contribution souvent agréable et dangereuse de l'imagination, a tenu à respecter scrupuleusement la vérité historique. M. Octave Aubry n'avance rien qui ne puisse être contrôlé1 et 'îl reconnaît d'ailleurs que « peu1 'd'écrivains délivrés des partis ont été traités avec plus de cori-' fiance et de libéralité ».
« Je ne suis pas populaire », disait l'impératrice à Pauline de Metternich, et cette constatation désolait cette femme qui, malgré ses efforts quotidiens, ne se conciliait pas une opinion qui lui demeurait hostile et M. Octave Aubry montre qu'en 1870 la nation entière sauf l'Empereur souhaite la guerre, et que si l'Impératrice la voulut car elle craignait moins la guerre que la révolution c'est qu'elle comptait sur l'alliance de l'Autriche et de l'Italie aussi fut-elle épouvantée quand Metternich lui avoua que Vienne ne se préparait nullement à entrer en campagne et qu'il eut ajouté que même appuyée par l'Autriche la France serait vaincue, la Prusse étant formidablement armée.
Après la chute de la dynastie on ne désarma guère et l'Impératrice ne cessa pas d'être considérée comme la grande responsable du désastre; et si à dater de la mort héroïque du Prince impérial les haines gardèrent le silence, il n'en subsiste pas moins que l'Impératrice errante n'inspira jamais au peuple de JKc^nce une sympathie quelconque et qu'on s'incliaait uniquement devant une épouse et une mère marquée par une atroce destinée. ,Impartiale, l'histoire redresse ce jugement simpliste et M. Octave Aubry insiste sur l'attitude énergique de la Régewtë de 1870 quand arrivèrent les télégrammes ânffyiïç&nt les batailles de Wissembourg et de Frœschwiller avec comme conséquences l'Alsace envahie et la route de Paris menacée.
L'Impératrice a du courage elle préside le conseil, dicte les 'mesures propres à rassurer la France, écarte les textes inutiles, écoute Prosper Mérimée qui lui propose d'intervenir auprès des députés républicains, jure qu'elle s'enfermera dans Paris et ayant en quelque sorte abandonné Napoléon III, que la victoire abandonnait, elle songe à conserver la couronne à son fils.
Pendant le mois d'août 1870 l'activité de la Régente est sans limites elle visite les ambulances, trie en hâte les papiers du cabinet de l'Empereur,
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s'inquiète de voir qu'on a emmené le Prince impérial à Amiens au lieu de le laisser sur le théâtre des opérations, et éclate en reproches .sanglants contre Napoléon III quand lui est apportée la nouvelle de la capitulation de Sedan.
tl*fest le coup de grâce. L'Impératrice cependant ne déserte pas son poste, soucieuse, ainsi qu'elle le déclare à la délégation du Corps législatif,' d'organiser la résistance. Elle ne cède pas devant l'émeute triomphante et sans doute voit-elle les événements tels qu'il faut les voir quand elle affirmé que sa présence faciliterait la discussion des conditions de paix. Et plus tard, à Cassel, en novembre 1870, elle met tout en œuvre pour convaincre Napoléon III qu'il s'agit dé négocier le roi Guillaume et Bismarck seront plus accommodants avec l'Empereur qu'avec Juleà'Favre et Gambetta, et l'on sauvera la Lorraine.1 Impassible, Napoléon III se refuse à remonter-sur le trône, protégé par les baïonnettes étrangères.
Les années fuient. Son mari, dont elle se plaît à exalter la bonté native, et son fils disparus, l'Impératrice continue à vivre. M, Octave Aubry, d'une plume experte et émouvante, a retracé dans le détail l'existence menée par la veuve de Napoléon III sa générosité à l'égard des musées napoléoniens, sa donation du domaine du Pharo à la ville de Marseille, sa construction de -la villa Cyrnos au Cap-Martin où elle passe ses hivers, ses nombreuses croisières sur les côtes méditerranéennes, ses voyages en Afrique et à Ceylan, ses séjours fréquents à Paris.
Quel but poursuivait l'Impératrice ? Elle ne se dérobait point « J'ai toujours placé la France avant l'Empereur et avant mon fils. la France, je mourrai avec son nom écrit dans mon cœur », et elle ne souffrait pas que fût critiqué la politique générale de la République. Eile vécut assez pour entendre sonner les cloches de l'armistice pendant et après la guerre elle prouva qu'elle était capable de « servir et Clemenceau lui écrivit pour lui exprimer la gratitude du gouvernement à qui elle avait fait parvenir une lettre d'une importance capitale, jadis à elle -.envoyée par le roi Guillaume de Prusse. 'Ên'riaiifê^'îés pensées de la vieille ? comtesse de .Pierrefonds n'avaient plus rien de commun avec les désirs ambitieux qui, à la radieuse épo.que, hantaient la blonde anonyme de Compiègne et de Fontainebleau et seule persistait en elle, qui avait eu tant à regarder, tant à réfléchir et tant à apprendre, la fierté du rang élevé où elle était montée.
Ne jugeons pas. Nous ignorons le mobile des actions humaines et ne sommes-nous pas impuissants à discerner la vérité d'un caractère où se confondent la personnalité de la jeune souveraine priant Rachel de lui donner des leçons de maintien, et la silhouette de cette dame âgée promenant ses souvenirs dans les allées du jardin des Tuileries où elle se faisait elle-même « l'effet d'une ombre ».
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COURRIER DE LA BOURSE
3 juillet.
Séance calme mais ferme. Le niveau de la cote s'est 'encore relevé quelque peu. A la veille de deux i jours de chômage, la Bourse a marqué ainsi sa confiance en une solution, prochaine et satisfaisante des pourparlers franco-américains. 'D'après les chiffres officiels publiés, la position vendeur à découvert s'élevait, au 30 juin, à 532 millions contre 518, au 15 juin. A la grande surprise du marché, elle a donc augmenté de volume. La 1 Bourse estimait, en effet, que des rachats avaient été effectués pen- dant la dernière reprise. Mais elle ne s'était pas aperçue que les primes vendues et levées fin juin avaient rétabli la position à son niveau précédent. C'est là un atout excellent pour la bonne tenue future du marché, car le parti baissier en est au même point qu'il y a trois semaines. Il risque donc de se faire étrangler une deuxième fois à la moindre bonne nouvelle.
Les marchés étrangers sont bien disposés.
F:1I'C'
Nos Rentes sont très fermes. Le 3 0/0 gagne un demi-point à 87 90 6 0/0 amortissable, 105 55 contre 104 95.
Avance des fonds serbes et brésiliens.
Les établissements de crédit consolident leurs progrès d'hier Banque de Paris, 2.430 Lyonnais, 2.580 Union Parisienne, 1.300 Comptoir d'Escompte, 1.595 Mobilier, 669 Foncier, 3.515 Banque dé Suède, 914.
Suez, 16.695.
Métro, 1.444 contre 1.420.
Le groupe électrique poursuit ses progrès Distribution, 2.840 <4- 105) Lyonnaise des Eaux, 2i955 Générale d'Electricité, 2.995 Nord-Lumière, 2.745.
Mines métalliques calmes Rio, 2.840.
Charbonnages fermes Courrières, 918.
Bonne tenue des produits chimiques Kuhlmann, 518 Péchiney, 2,105 Air Liquide, 1.017.
.Avance des sucrières Say, 1.945. < Pétrolifères fermes Royal Dutch, 2.560.
Caoutchoutières soutenues.
Comptant bien disposé.
Part Consortium du Nord, 2.450 (+ 180).
Marches commerciaux BLES. Paris, 3 juillet. Cour., 167 à 168 P; août, 158 à 157 50 P; sept., 156 50 à 157 P; oct., 157 75 à 158 P; 4 de sept., ÎS&. 50 à 159 75 P. Cote officielle 178 à 180.
,AVOINES. Paris, 3 juillet. Cour., 01 à 91 50 P; août, 87 à 87 50 P; sept., 8.V50; oct., 80 50 A; 4 de sept., 88 75 à S9 P.
SEIGLES, ORGES. MAIS, RIZ. Incotés
FARINES. Paris, 3 juillet. Farines de consommation 251.
SUCRES. Paris, 3 juillet. Courant, 251 50 à 232 P; août, 232 à 232 50 P; sept, 232 P; 3 d'oct., 230 à 230 50; 3 de nov., 230 à 230 50; 3 de nov., 230 50 à 231 P. Cote officielle 231 50 à 232 50.
COTONS. Le Havre, 3 juillet. Cour.,
338; août,, 339;nsepL;340; *oct.rv339)};noy.
541; déc, 342; janv., 345; févr., 347; mars,
BM dëc., 342; janv., 345; fëvr.. 347; mars,
349; avril, 351; mai, 353; juin, 356. Ventes 350 balles.
COTONS. Le Havre. 3 juillet. Cour., 237 25; août, 237 25; sept., 236; oct., 233; nov., 230 50; déc, 233 50; janv.-fév., 232 50; mars, 230 50; avril, 229 50; mai, 223 25 Ventes 2.000 sacs.
ALCOOLS. Paris, 3 juillet. Courant, 1.300 P; août, 1.270 à 1.290; sept., 1.190 V; S d'oct., 980 à 1.005.
Rg[ TERME iffS!»! COMPTANT \°Z^\ COMPTANT | %3\ *5lf "g COMPTANT | S3S8SP-| ̃SSgST | "BST COMPTANT | ffS| ̃gff | Rg MARCHÉ EN BANQUE \S\°^\ MARCHÉS ÉTRANGERS |ggS| r
Revenu TERME ~COMPTANT 1 Clôture 1 Dernier COMPTANT' ut COMPTANT 1 Clôture 1 Dernier' Revenu COMPTANT MARCHE EN BANQUE 1 Clôture MARCHÉS ÉTRANGERS 1 Clôture 1 Dernier
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17 50 Foncier de l'Indo.Chine a230 ~35.. 7'Yz 1927. 549.. 350 50 OSLIGATIONS 55 Soc. Gl* Alsacienne de Banque. 1177 1180.. 237 50 Algérie-Tunisie (Omnium> 34:JQ 34~ Chacteced. 22,112. 22 10 Y,
1750 Foncier de l'Indo-Ch.ne 230 235 ~É J/t'f" MU.U OBLIGATIONS 55 Société Marseillaise 500.. 56 10 Bolée, parts Ï6O 310 6 .h.6 Crown Mines 536.- 541 • East Rand 11/3.11,3..
100.. Lyonnais ̃ 2^0 2^0 Oblig. Ch.ferEtat4 /o 1912- ™ •• ^3 65 Foncière Nord de France1 t. p. 315.5.. 297 Bor (Mines de), ord 3003 f. 3040 De Beers ordinaire 490.. 490 Goldf i.ids. 25 2V.
H- sol FfrSa^T-ion": | | Obl, -s«-Ti- ^S?. W $ ib%»>^ •••• g^^ *«m">"?im*r m •• 4I0 •̃ m- ^tHadi^^sooir- 3?8° r 2o.:h:: E^é*ŒK: 1î » ™ n g:TâTT tp f%*
45 Société Générale. 1385 •• 1390 Caisse autonome 4 1/2 :Â i 1031 J031 875 4 .A. ,••• 509 .W i: # ̃ ?- t, Lille-Bonnièrés.ord. 780 ..760 Equateur. 64 5C 62 50 Jagersfontein. ii 1 i ̃'••̃
42.. Rente Fonclèce. 775 ~95.. Afr,que.Occ'd.?nt.Fcanç.3. 434.43, 1876,4,0' ~IO ,507. Â,~ 1 'l'¡J! 70..Hn.-B.nniêr.s.rd. 780 780.Equateur. 64 M50j.gersfcntem.
42..Rent.F.nc! ~Afr.qu.0c~n~n,.3~ 189221/2 :;25.. 328.. ACTIoNS INDUSTRIELLES )5EstreNasMining. ~)4850R.. Tinte. 23 .1. 2.'1.
^s^± ^"s;; Jjgtt&s S" ^«,ndustRiELlEs Pétra^,m<, .i. Sai5SÏÏ^ | l^e^n^iê: 1/2
667 01 Suez. 16605.. 16695.. Medegascar 1903.1905. K ~2% 3%"396.. )20..Dynamit.(Soci.t.Cent~e).2470..24~Franco-PotonaisePetro. 68..6)..R~,Dutch.N)~ 209.6
6670)Su. 1~50.. 14925.. Macoc 4 1914 500 501 18992% Mit. 3)<6:: 386 35 Chemin Est.Algérien. 640 640 70 ..E.e.tro-Ch~i.M~4CO..)398.. 1 d. Fcanco,Wyoming, ocd 2M.. 2M..sheH.2-7~227/8_
737 47 SuerCpart.de fondateur). HO5U-- JW-3.. Maroc 4/o 1914 J» q_ »»a /o m« ̃ 398.. -njr, « 436 Engrais Novo 6 .h.3 Geduld 5!3.. 315 North Caucasian 0l7\UOI/\U :26I 80Sue2<civile)Coinquième) 4695 4675 S 918. 520.. Wi |04 2 Vj <A .Met. W 30-Ouest-Algérien 535.. 548.. 114 72 Kal, Sainte-Thérèse ^10--iB General Mining 97 98 M Russian Oil. I.1. 55 ..Est 069 030 Tunis 3 .0 1892 £{ |?rf -?#/4 Met 358 365.. 45 Tunisiens 7S5 705 50 Matières Color. St-Denis 839.. 930.. 3 »h.. Goldf ields. Consolidated 159 50 Io2 Venezuelan Oil I 17/32158.. 85 ..Lyon "° • •• '?i? q « ,9,9 ô^l 622 \î\?,lv 364 359. 20 Parisienne "nd Électrique «*> •̃ *0.. 50 Rhône-Poulenc VOI.9I0.. 1 ,b.6 Gula-Kalumpong 96 97 Anaconda 6 6 «soMidi 253o::2222o::Cridltobir5oo'5% lie" Mr.: |§|« 2«3:: 285.. 9o::Mrg«rnTGéntauxdePa8ris..f!oo..2.o5.. ,9530^ oo H,wu. 146, Ws MteelCommon 'î?121?' ;l 'pS-Nord 1350 1331 Bons 6 y" 1921 544.. 545 j 1919 5% 499.. 499.. 85 Eaux (Comp. Générale des) ••?«•• 143 72 Samt-Gobam. Chauny ?2?, 44«ï Hotchlllss f tO 50 u i 01/201// 7250Orléan • liSU l«l Bons 6 A la^l ^j Oblig décen. 1922 6 • 80 Vichy CÉtabl. thermal) S?. 27? 05 Soie Artificielle CGivet). **l'"fJi? Huanchaca 6", •• f Malacca 0 1/2.. » •• .50 s.nta-FeCC-fr. Ch. fer Prov.) J790 .785 6 ,922 533 ,537 _9 ,|23 | 524 200 Eau.éledndo-Chine 2990 29» ,B « ^Jp^ '?» » !| »%£ | | K"'1' .•"
45 Métropolitain de Paris 1420 1444.. 6 6ojanv.1923.. 563.. :564 50 019246 525 528. 90 09 Soie art. d'I~ieux. 1500 :4j~ 40.. Huiles de Pétcole. 321 ~jj
45 Métropolitain de Paris M20 444 6 janv. 1923.. 5û> .5M su 1924 b 5-5 Air comprimé 4775..4310.. 80 Salins du Midi 1410 1393 r" Hydro-Eloc. Cère 560 563 Escompte hors banque 1 5; lo I ? 6 S::l^A5Wav^g::g:: = obïU^*2.3: SS .1» ISiSî^i^: !°o!o .o ?.. ïï:: jg:: ^Hg^SŒ1'1^ ,-i,irS?^ ISa S:v: ti& %»
70 Distr Padsienne d'Electcicité 2735.. 2MC. Câbles Télégraphiques 205.. a 13 13 Chargeurs Réunis, pads. 3 sh.. Johannesb~cg. 149 50 147.. SIPacis .(change'. 12424 12427
S»gSffli^l" «"o^rA.78,y9.. 5t8.. 570.. 00^230% 5oo.. 500 •« » i^^=: ',]§ s^z^sx^- &~ \ïîïtâ^ Jg ?:Siïr^ z ,|. M| 52
375OElectcicitéetGezduNocd. 948.. 941.. 7%1927.. 653.. 654.. Fonc.18793% 521.. 520.. 45 08 Electricité de Pari 1250 265 55..Tcanspor-tsenCommun. (,35.. 635.. 13.. Liévin. 481.. 4ï8..Rio. 3314..323.32
37 50 Electricité et Gaz du Nord. 948 ..941 7 /o 927.. W »* Fonc. 1879 3 u V u0|«tr = te de ^=– 'a 2035 202j.. 35 Transports Maritimes 347.. 34! London Tin ord »•• » •• Valpsraiso |y 95 39*4 |ISr^Krïn:l z de la Marne 61/2% 523 KS glfe âii S:: IC33HS^ SB..BéBé-tall .«g..»».. 2»::t:ïrB e^ | .S^r.»^
40 Enecgie Electr Nord France. 904 910.. de Meur-t.'et.M. 6' 510.. 5,0.. <1: 1885260 408.. 406.. 3750 Energie du Maroc 26.- -~5 2810 335.. Bénédictine 7200 721, 28.. Locca;ne. 157.. ))5 Argent métal (comptant) 13 9..1~ 13 314.
|Nôrd!Llm^i::| E SSSSÎé: ,S8 ï c-' E& S:: «:: » d du Rhâ 2» ..2,».. I::SS: || 2.:b: S» M^ZT^7:
30.. Thomson'Houston. 635 640 du Nord 6 1921. ,559.. 560.. LI. 1892260 420.. 419.. 50.. Forces Motrices du Rhône _.60 2170 125.. Distillerie Cusenier .225 2., Malacca, ord !~o 5U 122 5L
30 Thomson-Houstor. U65 1195 Z 923 558 558.. o Fonc. 895 2 8O 420 424.. 297 50 Fore" Motrio"du Rhêne(parts). •"̃̃••••"•• 200 Distillerie de l'Indo-Chine !3JO..145O.. Malopolaka 33 37.. NEW-YORK 3 Juillet 30 Union d'Electricité. 344 350 7 927 585 585 côm 1899 2 6O 405.. 410.. 22 50 Forces Mot. Vallée d'Aspe ,^6 •• 374 45 Grand Hôtel -«240 3 05 Mex.can-Eagle 0,1 ord 55 SU » .g. :rr:| ::•!•• -"«.erf*.»».. 524 524. ^s* « ».. 3333 d.,a-Vienn^.rt?^e«:: &X^.«?ï?!:?.:&y.£y. S K^Sï 5S£2i: "IS f3S giir-CïïJFJïïr: ^^33»!^ 1!2
145'" For &'À~'i(,~¡;cÎ~'Ñ~cdetEst 870.. 868 Com. 19063 442.. 445.. 37 50- de le Vienne.. 84'1.8 855 130.. Nossi'Sé. 1-15'1.. "iÕ" 50.. Moteurs GnÕme. 3b5 Câbles tcansfecs. 486.7 486'65
'S T^tfa^'l^rH^eî | Y. 1 Y. Vii.e ^ert S 507 5,5 ô g 230 235 \o 4, *J CPart 28,0 Z735 ^gJ.JJ^ | g« « CHy.^P.H^ | ̃ ||
50 Couccièces. 905.. 918 Ville de Reims 6 .ZCom IL- 1912 3 231 230 16' 1700 Sucreries Colonieles. 117.. 4~ Mozambique 43.75 43 u, S, Liberty 3112 101 1/,2102 )13'
^L:=::?: |" B::rï"^FÛ= :£ F- Blt%~Y.v. %$> 'Sii!r^iS::{S:: ^ei^lKîi;l: iï::Z£$*zxi^«»x; •" > 50B^=^h-| | J
425OVicoi~t'N: ':123.. ')23 Astuciennesdes Mines. 1- 19134~ 4~5 ..t~90.. 3625Marccaine Distcibution. 1435.. 1425 45.. duSoulonnais. 725.. 503" 10.. NavigO'del'AfciqueduNocd. 172 "1" SaltimoceetOhio. t2 .631(2
20 Boléo 140.. 138.. Ateliecs Constcuct. Jeumont Com. 1922 6 t. p. 5_0.. ,16.. 25 Nantaise d'éclairage 1'" 16c0" 45.. de l'indo-Chine 506.. 503 4.d~ 348.. 361 Canadien Pacific 3 18 1,6
45:Pener; 420.. 4/.5..ç;"d'ÉnergieÉlectriqUe. 513 513. 19236% 51S. 30.. Pl 3rt ~75"2040" 175.. d'Ocigny.4~bOO" 4O..PhcsphatesdeConstantine.. ~33.. 'I3"Chesapeake&Ohio. ,7114301/4
Platine. 358.. ~0" ~2:: 5!2:S Et Empr. 1926 7 Vo 760:: 759:: 75::py~eenn.d-En.rg.rEt.'c'ir::2o00..2040.. 6895. part. 85 20 Phosphates Tunisiens 2~0 ~3.c.goM.~uk.eC. ~4 64 4
Crédit Gèn des Pétroles. 188.. 185.. Grosse Métallurgie 6 U Com. 19277 7 5o 602 ro7.. 15.. Radio-Electcique. 172.. ';0" 10.. Financière des Ciments &.> 2'0"" Plakalnitza. 4950 13 Chicago Rock Island 42112 47 112
Dab.rowa (Pétroles). :l5 50 25.. 6 nouvell05 Com. 19304 ')90.. <J'J5.. 35.. Redio.France 310.. 237" 100.. Poli et & Chausson 2;480" 1700;)" .==~E: 132.. '6û" Ecie Railcoad :4 ::2 253,8
25 Bozel'Malétca. 42~¡.. 429.. Cail Fives-Lilles 6% Com. 19314 %1020.. iC20.. 25.. Radio-Maritime. 235.. 380 800 !75 5~6" 5 ,h" Rand Mines. 366.. '26 Illinois Centcal. 76, 521',l
25 .B.z.i-M=tetra. 42" -C. 16 Sud Lumière prier ~1 380 36..BonMarcht. .R.umano-B~.d.Petro!e. 20.. 20.5 ~~iH.-Nashv.ne. ~3,476
<Ii>' Kuhlmann' 514.. 518., industrie Sucriéce Française.. 5C4 505 Alsace-Lorraine 6% (Ch,def.) 269 47 ocd. 7000 tw 250.. Coty (Société anonyme) 29)) ¿;-5:' Shansi P New'Y cck C'e¡;>tral 49 3/4 94 3!4 114
"3$ Gafsa" 532.. 530.. Industriels Alsaciens 1922 514.. ~14.. 5 970 972.. 50.. Télégraphie sans Fil. ~OO é7~" 60.. Cot' (Société anonyme). 53~5.. I~A" Shansi. 75 75 3363 ..5 Pennsylvan;e 49 i '4 49 314
90 Produite chirn. d' Ais; Froges 2~75 2105 Maison E3réguet 3 363 50 363.. 40.. Téléphones. /90.. 790 Galeries Lafayette r 2 ÈP800" 5 oh.. S~ell. 355.. ~5 7; Reading. 73 .1. 75.
30 Chemeurs Réuni$.1-1.. 4)5.. Mine. de Lens 6 0 1922. 512 ~512 Est 6% 500.. 510. 93333563 (par-t). 8M 525 Silva Plana 45 hl85r 7' Southern-Railway 36 i. 371/2
50 Transatlantiqueord. 234.. 2:!6.. Samt-Gobaon.Chauny, Est 4o/c 41>1 464. 100 Alsacienne Industrielle Textile ~;9Õ'" 43 58 Printemps, ord '53" 255" SteeuaFcançalse. 196 198 7 5¿SouthernPaclflc. 84 112 86
s~~= 8,() ~:S~ .=;F g, 464 ~,S5~ !E:E;g:;&~ 'p- 167 5C, ~F~
62' 50 Voitllres à Pàris. 8;0.. ~éO Usines sinistcées 6112 529.. = 3%¡; 421 421:. 370.. Dollfus-Mieg 5 "1245" 25.. Rouff. -85 13\1() 61' Tanganyika. 167 50 ~9 Union Pacific. 1~ :71 ~i'
50 Voitures à Paris o. 466 -21/2% H. 406., ,130.. Industries textiles (Générale).. 'ŸÕ,s" 976" 9085.. Agences H~vas. :~46 "1820" 'W'" Tevoy Tin 1.~ 28 75 29 Anaconda Copper. 28 lU 30 3 a
35 Air Liquide.005 Î0I7 A,aérie 3 19O2.5«6 -2,/2% .«. •• «* •• • 25 ,ndustrie t.xtiie «H- «« • • 90 Didot-Botti • «* •» '« » i^ ^Y.Y.Y.Y.Y.Y.Y. 368 »i ^^JZ^Y.Y.Y.Y.Y. ISO ii 18 3V4
245 Indo-Chine 1899'1905. mi L 3o/c 1855 '00 1 i070 Le Figaro 160 16-' 5 h. Thacs,s 38 14' Ameclcan Tolephone. itO l~ 2 183 3,4
liilSf =»- ^«-l'BSE^ Sii SiiHr:^™™ g:, g: -v-zï^-B 'H::¥: S-EE: ^î=SS«SSir;g: 50 ISs^ SS !'4 fiijî :!4
Cultures Tropicales 3U.. ~T-~3%907: 420 416 6% 495.. 495 Aciéries de France 235.. S:O" ))0..ubrairi.Ha=hett. .Tube.etF.d.S.snow.ce. 90 ~.5Br.~hA~r.canT.b.=co. '8~~
••iSSSŒiE S= S*PArï: E fei=E SÏ%Ï lii E ïBB^^Bï: ̃S*àB«aS.«:=:»" p-^=:i^îËÏ$£== S M 31-1
""PethéCinéma(cap)' 151: 158. 3{,°Fus~0~e~c. 391 390' 150.. deSambce.èt.Meuse.fJ,' 2.W 433 83IOAirLiquide(perts).394lJ.. 3920 300 b. cap.36CO.. ÚO"SethlehemSteel. 5131453318
si Peuge~t 27t\ 28() Allemagne 1924(Dawes>100L. 12(XJ0.. l2:ûO.. 2F/o20)"sI0 n uv. jH" 375" 40.. Atel. 8< Chantiers de la Loire. n;!8 433.. 60.. Borgougnan .5 84Z iI2"" 300 b. div 34tG 353' U. S. Steel Common IU2 !14 :0434
100:: Raffineci;tS'¡:Sey.. ::g~ M i(,Ó" = 6 1~21: 49! 80.. Cons.t. N.ocd da le Frence.lm i'4;" 80.. Cicages Fcançais. 1170" Ib9" 5 ,h,6 Union Corporetion. ~"j" 33~ Royal Dutch. 321:2 33 14
100 Union Européenne IIL3 .95 Argentin 5 ~u 1907. ~098300 2640" 3 1921 367.. 367.. 1002 Sonne.lIa. li85 401 Citroên (parts) 170 169 10 p, Urlkany. 37 5'0' 76" Sh.11 26. 25 318
Russe Consolidé l"et2' séries 8.. 7 ~û Selgique 2 ~12 ,,0 ~O Midi 80ns décennaux 6 ~E; 150 b, Vieille Mcntagne. 16~~ 5C i ~9" 1 ces cal es.
'5%1906.¡'1I~ 6~( ,3~01~95.19051 s. 6. 5~5" 50 LU- 6% 490.490.. 5105"Decauville. 6io" 625..180.. part. ""Vdlemagne, 38 5c liO"
Serbie 4 ~o amortissable 1895 1!3 35 115 ,0 6 1/2 u/o 1923. 5JO 5 498.. 495., 50 Electco.Câble (ocdm¡;ices). 610 6 25 part 507 Vins & Spiri tueux 119 jo
== wSSS?=:*ï i\ t^ÈîfS™t'E a;; e îïeeeei & i;: isS^isis; Se ?;»ssr«=K- §̃̃̃̃ g= --sSiEi r&
5 1914. 27 _5 27.. 5 Fundtng '3rJ" 38 57 (dixième part). 5" U5" Cultures tcoplcales. ,75' 770" West Rand. ~5 bo
Banque Nationale du Mexique. 310.. 296.. 19090(Pecnambuco). i375 ..1438" Nord 6% série F. 498.. 498.. 85 Flves-Ldle, 131 1~76" Dragages et"Trev. Publ. IBÎ1" 770 -West Rend Londces. 124 25 124:Z¡¡
.?Â^S^^J = i^1^Êiâ^ïtti::=2::ï:: Î^^E^ ^SE^:=ES, ^EEEE'Mlî
£ 163 Crédit Foncier Égyptien 3540.. 3'50.. 4112 ~o 1907. 5j5 581 4 série D 484 482 Maclneet Homec. 7? '05 80 Se2 Auer. 90" 96' Allemagne 606 25
!«?:SSStiS^V"1| %̃̃ 1S" M = ^r.f.v: S;: | SS"?"'»^»-™»:: 4S::œ£^™S::S:: coûtant ̃- ̃sœr«-iïï.ï«: »ï «::
20 b. Wagons-Lits ocd. ~JO ~,5 ChIne 4 y. Or 1895 ¿~ 2112 sécie C. 420.. 402. U 70 (parts) 1905 \)0) 4~ Ta~ac du M,c. Belgique <100 belgas). 3562S 356..
̃ei.a^iX^|S"|^H" S:; »î" i?^ï= f «'̃ «̃̃«.««-W.c, < »..u.c.™'«.^™ ̃•̃̃• «g « IS: z» » as»
15 L. Montecatini 224 Z2,5 5 ro 1~03. I::N II~ 3 1921 365.. 366.. 5 Medite 9'0 97 £019 -1 IItO 80 Cessous (Checbon). 1000 715 Es~agne. 239 75 248 5f)
2O,:b. Ri. ¿835.O.. 4112 rg 1908. 1611 l~5J 3%1921 365 366 0.. Forges Levai Aulnoye"1527" 9/7 90' Land Bank E 7'25" 7500" 1500" C~elad~ (\8(10" 3U'50" Gcece.
'kV SKK- | g %̃̃ e- 5faA° SS: S S :• 3% "al 7 Z Z & ̃̃ ÏT5^a.A"cra^ S S "^SS^fcïï;»! »S ™ S;;S.ï;ï: «»:: »:: SSsv »|»
ah. 6. Laularc Nitrate i53 ¿6J.. 3Î'~ 50 489.. ()0 Dena,An~I'). '745 28 P. 5.~g~ 1750 -Hutchinson. 1'5" 123 ~g. 133 He .337,
5() b Orienta 53! ,3;¿ Espagne extérieure.. 5% 49.488 M~j~Sh~r C~F~: 1. )'20 R~~gere). '00" 700" Ste.uaR.m.na, 2~ Poigne (100 ~.ty).
50 Z4 b. 6. Pétrofina Royal Dutch (dixièmes) 2 2. Haiti 5 1~10 6~ o+i6:: Matériel de Transport 233 238. Sosnowice 3~ 645.. Monaco 5525 775.. p?. j
32 es. Por-tugúesa de Tebacos, 231 239 ~60 H Italie 3 1~2 1910 0/o 99 25 97.. une 414 416 Métaux (C Française) 1995 20?0 cc.. Kreuger ,8< TolI. 3?75.. 634 537 5t V Iscosefcançelse. 8OúO 9,?'" Roumanie. 15 iC
Sucrer' et Raffinerie d'Egypte )22 530 lapon 4 1905. Ouest 3 enc, 42. 419 5ù 1 oe Creuset. 1.75.1335.30. Suc. Ref, d'Egypte,(parts) 634 776.. -part 9iY.JJ ~5J Suède. 6P4/5 684 ~5
I "• IW^rIJ^ïï^ § fi ^lâsF- « °-stlfe: S* 'S §=*Maûb;uv; iS !& \*™ t^Jiïs&JttY. •» iS ÎS S: SS: Iu^ St 5
fl 6 k Kreuger. & Toll obi. 20 K ww'
Fonciëre du Nord de la France, 315.,
La part Electricité de Paris ga?ne 200 fr., à 17.350 Secteur Electrique Clichy 45Q, à 5.200 Escarcelle. 200, à 4.300 part Galeries Lafayette 2.800, à 82.800.
INFORMATIONS FINANCIERES SOCIETE FONCIÈRE DU NORD DE lA -RANCEi Le 6 juillet sera mis en paiement (contre remise du coupon n° 25 pour les actions au porteur) le solde du dividende afférent à l'exercice 1930, s'élevant à 10 îr. brut par action libérée ou non libérée, soit 8 fr. 40 net pour les actions nominatives (libérées ou non libérées) et 6 fr. 80 pour les actions au porteur.
CREDIT FONCIER DE FRANCE. La situation au 31 mai fait ressortir sur celle du mois précédent les variations suivantes
Actif
Espèces, ef-
fets, val. div,
avances sur
titres et cor-
respond. Fr. 1.412.686.670 385.044.963 Prêts fonciers,
mar. et comm. 13. 738. 966. 8604-233 .416. 598 Sem. d'annuit.
échus 56. 281. 467 35. 814. 337 Imm. acquis
par la Soc. à
la suite d'ex-
propriation. 521.410 » Divers 32L8u3.q;8~. 62.072,456 Dépenses d'ad-
ministrat. 15. 117. 041 + 3.035.408 PASSIF
Cap. soc., ré-
serv. et prov. 1.089.423.6224- 3.429.795 Dép. en comp.
courants 372.789.540+ 9.449.063 Correspond. 419. 141-296 75.428.580 Banq. hypoth.
d. France (en
liquid.) J5. 411.673 -J- 17-943 Versem. diffé-
rés sur prêts
fonciers, com.
et maritimes. 915.618.381 -|- '18.4vj.832 Oblig. fonc. et
comm. e- cir- I
culation 11. 478.321. 9444-121. 400. 236 Divers 1.183.253.252–200.403.110 Profits et per-
tes 1931 51.477.1764- 10.771.972 CHEMIN DE FER DU NORD
Paris-Nord à Londres
Fête nationale du 14 juillet Courses de chevaux à Goodwood
Les 11, 12, 13, 26, 27 et 28 juillet 1931, délivrance de blllets d'excursion à prix réduits. de Paris-Nord à Londres, valables quinze jours, avec facilité de prorogation contre supplément.
1° Via Bouloijne-Folkestone ou CalaisDcuvres. Services de jour.
Prix des places aller et retour (sauf variations) et y compris le droit de timbre Adultes première classe, 641 fr. 75 deuxième classe, 46B fr.; troisième classe, 330 fr. 25.
Réduction pour les enfants de 4 à 10 ans. 2° Via Dunkerque-Tilbury. Service de nuit.
Prix des places aller et retour (sauf variations) y compris le droit de timbre Adultes première classe, 487 fr. 25 deuxième classe sur le réseau du Nord tioisième classe sur le bateau et sur les chemins de fer anglais 300 fr. 50; troisième classe, 247 fr. 75..
Réduction pour enfants de 4 à 10 ans. .Les billets donnent droit à une franchise de 30 kilogrammes de bagages sur tout le parcours (pour les enfants, le poids est ré- duit à 20 kilogrammes).
Pour, plus amples renseignements, horai- res, délivrance de billets, s'adresser à la gare du Nord, 18, rue de Dunkerque, à Paris à la Compagnie du Southern Railway, chez Thos Cook et Son, 2, place de la MadeIpine, Paris (8e), et à la Compagnie du Londor. Midland and Scottish, 12, boulevard de la Madeleine.
/]BC3XJS^SE3 13 XJ 3 JUILLET ±Q3A
Nord Pas-de.Calais 1922 J055 ,16 22 Sud Lumièce pcior. 386.. 9<;5" 36.. Son Merché. 2913 30" Roumano-Belge de Pétcole. 20. _5 Louisville-Nashville. 92 J,4 16".
5 ~o 1909. !030 5 Chantiers de Seont.Nazaice. 40b 3,)60 401 40.. Colonie. (Generale des). ~1io" Vecmmk. b t 0" T't t 't' 2100 000
Spectacles
En matinée
THEATRE GUIGNOLIA (Théâtre de Marioniiette,s. Gob. 21-01), à 4 h. 30 Le Tour du Monde en quatre-vingts Jours.
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Même spectacle qu'en soirée
Albert-I" (Théâtre anglais), à 2 h. 30;' Grand-Guignol, à 3 heures Renaissance, à 3 heures.
En soîrëfe
OPERA (Louvre 07-05), & 8 heures Lohengrin (Mlle Mireille Berthon, M. de Trévi, Mlle Marcelle Mahieu, MM. Marcel Journet, Duclo^, Nougaro, Mlles Mortimer, Ii.'imy, Lalande, Manceau). Orch.: M. F. Uiihlmann.
COMEDIE-FRANÇAISE (Gut. 03-22), à 8 h. 45 Le Mattre de son cœur, de M. Paul Raynal (MM. Yonnel, Jean Martlnelli; Mrr.es Marcelle Romée (première fols). Henriette Barreau. Elève du Conservatoire Mlle Reliant).
OPERA-COMIQUE (Gut. 05-76), à 8 h. 30: Les Brigands (Mmes Emma Luart, Marcelle Denya; MM. Musy, Dranem, Marcel Carpenticr, Pujol, Balbon, Le Prin, Baldous). Orchestre M. Georges Lauweryns.
ODEON, clôture annuelle.
AMBASSADEURS, clôture annuelle. ANTOINE (Botzaris, 21-00), à 8 n. 45 Bcurrachon, de L. Doillet (MM. P. Lluls, A. Morins, P. Ichac; Mmes Yvette Andreyor, M. Thomassin).
APOLLO (Trin. 27-30), relàche.
ATHENEE (Cent. 82-23), à 9 heures: Le Couché de la Mariée, de M. Félix Ganûéra (Charles Dechampb, Charles Lorrain H Jenny Crispin).
BOUFFES-PARISIENS (Gut. 45-58), A 8 n. 30: Les Aventures du Roi Pausole (Duvalcix, Christiane Néré, G. Nelson, Garriel, Yvette Valcour. Viviane Gosset, Claudie de Si\ry, Régine Paris, Marsac).
COMEDIE DES CHAMPS-ELYSEES, clôture annuelle.
COMEDIE-CAUMARTIN (Louvre 07-36) reiâche.
EDOUARD-VII, clôture annuelle. FOLIES-WAGRAM, relâche.. i
GYMNASE, clôture annuelle. MADELEINE (Anjou 07-09), .'â 9 heures Faisons un rêve; Et une revue (Sacha Guitry, Yvonne Printemps, M. Marcel 61mon, Mlle Pauline Carton). Aux ^pianos: Wiener et Doucct.
MICHEL, clôture annuelle.
MICHODIERE, clôture annuelle.
MOGADOR (Trin. 43-69), a 8 h. 30: La V:e parisienne (MM. Max Dearly, Urban, Dréan, Henry-Laverne; MmesSJane Marnac, Hélène Reg-elly, J. Saint-Bonnet, Carday et M. F. Oudart).
MONTPARNASSE, clôture annuelle. THEATRE DES NOUVEAUTES (Pro. 5276), à 9 heures Enlevez-moi! (Eliane de Cteus, Ville, Ctiristiane Dor, Marrot, Jean Deiss, Dupln, Nicole Rozan, Colette Vallier, Arley, Faure et Madeleine Gultty). PALAIS-ROYAL (Gut. 02-50), à 9 h. Uno bonne fortune, de Yves Mirande et Charles-Henry Hirsch (MM. Louvigny, Paul Faivre, Hennery, R. Guillon, R. Lepers, Sar- da; Mmes Christiane Delyne, Mireille, Ger- maine Michel).
PIGALLE, clôture annuelle.
SAINT-GEORGES, clôture annuelle. SARAH-BERNHARDT, clôture annuelle. THEATRE DE PARIS (Trin. 20-41). à S h. 30 Ces Messieurs de la Santé, trois actes de P.-A. Armont (M. Alerme, Guy L-rrlan, Charplni, etc.)
TRISTAN-BERNARD, clôture annuelle. VARIETES, clôture annuelle.
r
u ~(hr"
ALB£F|T-I" (LaD. 21-49), a 9 heures To See,;Ourselves (en anglais).
AMBIGU (clôture a:muelle), i- ATELIER, clôture annuelle.
CHATELET (Gut. 02-87). à 8 6. 30, Sidonie Panache (Ed. Favart, Bach, etc). CLUIWY (Odéon 07-76), à 8 h. 45 Le Tampon du Capiston.
COICiCËDiA (Trinité 10-12), à » heures: Une femme ardente.
DAUNOU, clôture annuelle.
FONTAINE (clôture annuelle).
GAITE-LYRIQUE, clôture annuelle.
irîii»- il
GRAND-GUIGNOL (Trin. 2-3-34), 8 9 h.: Hantise, etc.
MATHURINS (Louvre 49-66), à 9 h. Savinien ou l'Envers du Cinéma.
NOUVEAU-THEATRE, clôture annuelle. ŒIL-DE-PARIS (Carnot 36-82), à 8 h. 30 La Revue, d'Irénée M.iugét.
CEUVRE (clôture annuelle).
PORTE-SAINT-MARTIN (clôt. annuelle). POTINIERE, clôture annuelle.
RENAISSANCE (Nord 37-03). à 9 heures Sex-Appeal.
THEATRE DES ARTS, clôture annuelle. THEATRE DES DEUX-ANES (Marc. 10ÏC), à 0 heures: revue de MM. Georges Merry et Géo Charley.
THEATRE DE L'AVENUE, clôt. annuelle. TH. DES CHAMPS-ELYSEES (clôt. ann.) THEATRE DE DIX-HEURES (Marc. 0748! Martini et Douinel.
THEATRE MONCEY (Marc. 16-32), à 8 h. 45 Echec à la Reine, de M. Paul Nlvolx (Miisidora).
THEATRE DE MONTROUGE (cl. ann.). THEATRE DES TERNES (cl. ann.). THEATRE 1932 (Danton 86-37), à 8 h. 30 Mirages, Le Pantin.
TRIANON-LYRIQUE (clôture annuelle). Notes et Informations L'Opéra qui, durant les mois d'été, ne joue plus le dimanche soir, annonce pour lundi Rigoletto, avec Mlle Eidé Norena, MM. Endrèze, Paul Vergnes, Grommen, Mme Manceau, suivi du charmant ballet de M. Georges Hue Siang Sin, -dansé par Mlle Camille Bos et M. Rica ux, sous la 'direction de M. H. Busser.
Ce soir, au Théâtre-Français,' Mlle Marcelle Romée jouera, pour la première fois, le rôle d'Aline, duchesse de Rège, dans Le Maître de son cœur.
Signalons aussi que Mlle Tonia Navar jouera Phèdre pour la première fois, à la Comédie-Française, dimanche prochain, en matinée.
,M. Henri Bernstein, qui vient de faire un séjour de trois mois en Amérique, s'est embarqué sur le Paris, et arrivera au Havre le 7 juillet. On sait que M. Bernstein a assisté, à New-York, au triomphe de sa pièce Mélo. Le voyage de M. Bernstein ne sera pas sans heureux 'résultat pour la diffusion de l'art dramatique' français, aux ^Etats-Unis. Nous lisons dans Comœdia J
« Comme chaque année,.on s'attendait, à la suite des concours du Conservatoire, à voir la Comédie-Française appeler à elle un des lauréats. On parlait beaucoup de Mlle Edwige Cunati et aussi de Mlles Gabarre et Morgan.
» Aucune décision n'est encore définitivement prise en ce qui concerne l'une d'entre elles. Par contre, on assurait, dans la soirée, que l'engagement de M. Lehmann ne faisait aucun doute. Il convient, à l'heure actuelle, de s'en tenir à cette précision. »
Voici la distribution de Le Cloître, pièce en quatre actes, d'Emile Verhaeren, qui sera donnée demain dimanche, à heures de l'après-midi (rideau à 3 h. 30), sur la scène du Théâtre de Verdure du Parc de SaintCloud, bosquet du Centaure, par le comité des Fêtes et sous le patronage de la municipalité et de l'Académie de Versailles MM. Lcdoux, sociétaire de la ComédieFrançaise (Père Thomas). Paul Gerbault, de la Comédie-Française (Dom Marc), Roger Weber, de l'Odéon (Balthazar), Monteuil, de l'Odéon (fe Prieur), Camille Corney, de l'Œuvre (Dom Miltien), Georges Adet, de l'Odéon (Théodule), Lucien Weber, du Vieux-Colombier (Idesbald). La mise en scène sera faite par M. Camille Corney, exdirecteur du Studio des' Champs-Elysées. Décors de M. Léo Devred: Au' cours de la re• présentation, Mmes Colbnna-Romano, sociétaire4 de la Comédie^Françaisa Lia Weber, de la Comédie, ..des Champs-Elysées Gabrielle Calvi, de la Porte-SaintMartin Marguerite Bàcrî, diront des poèmes d'Emile Verhaeren. MM. les critiques et courriéristes seront reçus sur présentation de leurs cartes. Places 'de 5 à 30 francs. Nous apprenons la mort de Mme HarryBaur, qui jouait au théâtre sous le nom de
'Voici'reproduit ci-dessus, le remarquable stand réalisé la FOIRE DE PARIS par les 'Etablissements L.,VAN, MALDEREN, 8, rue Frochot, PARIS qui y ont présenté, Pour le plus grand intérêt du public, leurs trois produits réputés. sur lesquels MM. les architectes et entrepreneurs de peinture ont le plus grand ayantage les se documenter '1'
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Notices illustréès franco sur demande.
Ros" Gramme. C'est à Tlemcên, où elle tournait un film, que la charmante et fine artiste, est tombée malade. M. Harry-Baur a reçu hier un télégramme lui annonçant. la trists nouvelle! « il a, aussitôt quitté Paris pour gagner Tlemcen.en avion. Nous adressons à l'éminent acteur, si cruellement éproũ vé, nos bien vives- condoléances..
̃ V ̃̃̃̃ .v"" -R-D-- D.
> ̃- ;̃? ̃-
Music-Hâlls
Cabarets et Cirques ;̃ Eiî iMatînë^ i Vi ̃̃'̃ Même spectacle qu'en soirée
FOLIES-BERGERE, à 2 h. 30.
PALACE, à "2. h. 30.
CONCERT MAYOL, à S heures.
EMPIRE, à -2. h. 30.
LUNA-PARK. à 2 h. 30.
ZOO-CIRCUS (porte des Ternes). 2 h. 30. En soirée
En soirêé
CASINO DE PARIS, a 8 n. 30, li nouvelle revue Paris qui remue, production 1930i 1831, de MM. HenrlvVarna et Earl Leslle, avec Joséphine Baker' 90 super- visions. CONCERT MAYOL, à 8 h. 30 Vive le Nu!
EMPIRE-MUSIC-HALL-CIRQUE, a 9 heures Ray Ventura et ses 19 collégiens Buck and Chii* Compagny.
FOLIES-BERGERE, a S h. 30 L'Usine folies, revue nouvelle,- 80 tableaux, de ̃ "1. Louis Lemarchi'.nd.
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| i Rien ne vaut les |
| Rien n'égale le superbe spectacle |
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B SB~ BË~ 92, Champs-Él~sées
1 ILC tS EK!~ if 92, Champs-Élvsées I
PALACE, a 8 h. 30, la nouvelle revue Parade de '̃ Femme»; 2 actes, 45- tahleaux, avec Carlos Gardêl et le célèbre clown Frank Pichell.
̃ LUNE-ROUSSE, 58, rue Pi»alle (Tri. 6192), à 21 heures les chansonniers Jean Baslia, Raymond Souplex, Paul Chanbet, Gabriel Marrot. Henry Bradlay, René-Paul et Yvonne Gabaroclie, et la revue Gens de la Lune, de Jean Bastla et G. Marrot. NOCTAMBULES, a 9 heures Après ? du nouveau.
THEATRE DE LA CARICATURE, à 9 neures Le Coup du lion.
THEATRE DE L'HUMOUR, 42, rue Fontaine, a 10 heures: le tour de chant, avec les chansonnier!. René Dortn et Paul Colline, Yvonne Gulllet. le compositeur André Renaud. Rlvefloux et La revue. Coupa de Minuit. ̃
CIRQUE MEDRANO, clôture annuelle. CIRQUE D'HIVER, clôture annuelle. ZOO-CIRCUS. (Porte des. Ternes), Il 8 li. 30, formidable spectacle.
LUNA-PARK, samedis et dimanches attractions et dancing. Tous les jours, à 9 h.,
7- «i » »
Courrier Musical Mme Pauline Donalda donnait lundi dernier, à la Salle d'Iéna, devant une nombreuse et brillante assistance, l'audition de fin d'année de son école de chant. Cette audition fit valoir les grandes qualités d'une méthode particulièrement remarquable, et les jeunes élèves, déjà pourvus de moyens artistiques, ont 'charmé l'auditoire par le styk pur de cet enseignement. Citons, parmi les plus appréciés Mmes Mansion et Fabrègue, deux artistes déjà connus Mlles Deltour et Berlyn, très en progrès sur l'année dernière Mlles Augé et Rousseau, Mmes Heilbronn et Pfafferott, dont les débuts sont plein de promesses. Dans les scènes d'opéras qui figuraient à la deuxième partie du concert, citons, dans l'ordre du programme, le Prologue de Paillasse, admirablement chanté par M. Mondé une scène du Comte de Luxembourg, interprétée par Mlle Marsyl et M. Mazzo, obtint un joli succès le dernier acte de Roméo et Juliette. par Mlle Burke et M. Gilles, très émouvants le troisième acte de Werther, interprété par Mlles Rosser et Chandler, toutes deux charmantes le premier acte de la Tosca, brillamment enlevé par Mlle Meyendorff et M. Darriett le deuxième acte de Manon, détaillé avec art par Mme
Pôurtalé et M. Gilles, de l'Opéra le premier acte de Mireille, où Mlle Chandler fit valoir son talent joliment nuancé avec M. Darriet enfin, le cinquième acte de Sapho 'dont le côté dramatique fut mis en valeur par Mlle Constant et M. Gilles.. Il convient de signaler la mise en scène admirablement réglée par M. Pierre _Fau-> bert, le brillant artiste de la Comédie-Française. Mentionnons encore Mlle Geneviève Leroux, pianiste accomplie d'une raie auto-
rité.
.-̃• L. à» Crémone.
» » » ̃' ̃
Cinémas
AGRICULTEURS (8, rue d'Athènes),; Ç 0 heures Journée de plaisir (Charlie Cha-i plln) Thérèse Raquin. t AMBASSADEURS (Champs-Elysées) LI Million, de René Clair.
ARTISTIC-CINEMA (61. rue de Douai) » Cœur de gosse; Conta blanc.
AUBERT-PAI.ACE, L'anglais tel qu'ori;W parle.
LES CAPUCINES, Salto mortale.
CAMEO, Au pays du scalp.
CHAMPS-ELYSEES (118, avenue dei Champs-Elysées) Autour d'une enquêta, COLISEE, Tempête sur le Mont-Blanc. ELECTRIC-AUBERT-PALACE, Le Tampon du capiston.
ELYSEE-GAUMONT (rue Quentln-Baucliart) City Streets (Gary Cooper, Silvla Sydney).
ERMITAGE (Champs-Elysées), matinée et soirée Le Chemin du paradis.
FOLIES-DRAMATIQUES, Tonischka. G AU MONT-PALACE, Passeport 13.444. GAUMONT-THEATRE, La lettre.
IMPERIAL-PATHE, La Maison Jaune d« Rio.
LUTETIA-PATHE, La dernière berceusel Cœur de gosse.
MADELEINE-CINEMA, de midi à 2 h. 30 du matin Big House.
MARIGNY (permanent) Charlie Chaplin dans les Lumières de la Ville.
MARIVAUX-PATHE, matinée et soirée £ Un soir de rafle,
MAX-LINDER, Un caprice de la Pompadour.
LES MIRACLES (100. rue Rêaumur) 14 h., 16 h. 45, 21 h. L'Afrique vous parle. MOULIN ROUGE CINEMA, Le Roi des resquilleurs.
MOZART-PATHE (51, rue d'Auteull) Le Spectre vert.
OLYMPIA-CINEMA, Jean de la lune, de M. Achard.
OMNIA-PATHE, La Valse d'amour. PAGODE (57 bis, rue de Babylonë) s Up the River (Sam. et dtm., à 15 h. et à
il h.). Sotrée à St heures. Matinées toni les Jours, a 15, beures.
PALAIS-ROCHECKOUART (56, boulevard Roeheciiouan) La dernière ralse. >, CINEMA DU PANTHEON (13. rue VlctorCousln). a 14 b. 30. 16 \n. 30 et à 21 û. i Reaching for the Moon, avec Douglas KatrbanK et Bcbe Daniels).. V
>ARAIHOUNT, Un homme en habit. RANELAGH, 5, rue des Vignes (if) (Aut. 6i-44). a heures actifàntê-s sonores Trois dans un sous-sol; Docteur Jack (Harold Lloyd).
RQXY (C5 bis. rue Rocftecliouart), a. 14 h;, 30 et20 h.SO; On purge bébé (avec MaVsuerUe Plerry, Michel Simon et Louvtguy); Le Collier,
ROYAL -PATHE (avenue de Wagram) La Valse d'amour.
STUDIO DES URSULINES, L'Ange bleu a 20 h. 30 version française; à 22 h.'iâ':
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~tI\\)aSsadeùts
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Un {HI11 nore ge René clair
füm san~ '1.'oUs leS Jonts U\1\tiuée, 3 n' Soiréc, 9 n. LocatioU 1)eru\a\~eutc 1)°UT lCS so'rées
de midi il scJ't henres, Eh-sées' 4:{.13
La Presse écrivait sar j:¡¡¡;S;>:j}:
AUTOUR D'UNE ENQUÊTE Voici un film qui pourrait servir de modèle (Paul Reboux Paris-Midi)
L'action vous étreint dès le commencement et vous tient haletant jusqu'au dénouement le plus imprévu. CC-iné-.Mir^.r.)
L'intérêt puissant de Vcction, le dosage de l'intrigue et Vhabilcté de la mise en scène tiennent en haleine jusqu'à la dernière ijna^e les spectateurs. (Ami du Peuple. )
C'est un admirable film, remarquable de concision (Cinémonde
C'est là un -exemple assez rare de complète réussite. (Œuvre.) `
Le sujet est découpé avec. une ingéniosité qui enchante (Intran.)
Le développement cinématographique est de la plus rare qualité. (Gringoire.)
C'est tvie de ces'ceuvrcs qui font Jépoque, car elicj marquent, uu progrès \et l'atfifwatiQn d'un gettxe (Excelsior.) < ^f >̃ îî^f^oomeo e- ,33ijiuO ï,v L'interprétation csl d'une classe et d'u:\e kamogèuêiffi r&mdriïtfd&èsv i^fcurntiy ̃̃ à.i-jv1" PrfS a rla- gorge dès lo 'début, ;-ilàltp€ctatci& désert les Qi&tidiennes contingences _pour se vouer dé* tonnais aux tribulations des- -personnages. (Petit'Parisien.) '̃ ̃ LE PUBLIC RATIFIE 5EME SEMASNE CINEMA DES CHMUPS-ELYSEES 118, ChamPs'Ely8ées (Salle ref rigêrée^ BHfflBBHBHfc
LA VIE SPORTIVE
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Aujourd'Jmi, à 2 heures, courses à Amiens. Gagnants de Figaro
Prix de la Ville. Le Rams, Chicaniour. Prix Albert-Cataire. Gunnar, Tvansva-
li<l}:
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Grand Prix d'Amiens. Flotsun. Yule Ldg.
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il long.)
Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant I2:i. fr. 50. Placés Ski, 12 fr, 50; Coroûãda, 15- francs.
Prix de Monlforl-l'Amaury (à vendre, ilO.000' francs, 1.000 mètres). 1. Mclusine, à M James Schwob (J. Laumain) 2. Pantomime,. à M. Kd. Esmond (C.-H. Semblât); 3 Pompouette III, à Walter Watney (H.
.jCiimslon) (2 J«ng.-a/2, 1 long. 1/2, -têtu).:
l'on mutuel à 5 -francs -(unifie). Gagnant;:
112 50. Placés Mélusine,. 38: Sx. 5,!> PSulfr; ̃uume, 13 vr.; Pomponctte 111,, 12 l'j'i.'ûii* Prix d'Albis (handicap, 10.000 fr., 2.000 Sn-.ètres). 1. Grand Croix, à M. M. Gaillard (H. Hubert); 2. Péribole, à M. L. Ducom (A. Chauffeur); 3. Les Cluzeaux, a M. G. Beauvois (R. Tondu) (encolure, tite. 2
long,)
'pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnaiit S4 francs. Placés Grand Croix, 14 lr. oO; l-érib»ke, 8 fr.; Les Cluzeaux, 7 francs.
Demain, à Saint-Cloud,
'le Prix du Président de la République C'est une très grande épreuve, une épreuve qui ne le cède en rien aux plus importantes de celles qui l'ont précédée et qui, même, les complète toutes, à laquelle nous sommes conviés à assister demain, sur l'hippodrome de Saint-Cloud. Le temps est loin où le Grand PrU marquait la fin de la saison parisienne. Grâce à la Société sportive d'encouragement et à son magnifique prix du Président de la République, il n'y a plus de solution de continuité; La saison continue. Moyens de transport
Trains spéciaux. Aller départs de Paris-Saint-Lazare à partir de 12 h. 41 et jusqu'à 13 h. 44 suivant les besoins du service.
Retour départs du Val-d Or à par'£ir,de,17 h. 45 et jusqu'à 18 h. 45 suivant les besoins du service.
'i Trains réguliers. Outre les trains |u sesvice régulier desservant normalement la gare. du Val-d'Or, la majeure, iartie des trains, franchissant habituellement c'ettê'gare sans arrêt s'arrêteront au Val-d'Or pendant toute la période d'aller ainsi que pendant celle du retour sur Paris.
Au total vingt trains spéciaux ou ordinaires desserviront l'hippodrome à l'aller, entre 12 h. 27 et 14 h. 30, et vingt-trois au retour, entre 17 h. 9 et 19 h. 15.
Autobus. Aller départs des carrefours Barbès-Rochechouart, MédicisSoufflot et Gobelins, places de la République et de la Bastille, porte Maillot (Ulétropolitaiii) de 12 h. 4a à 13 h. 30. Retour départs du champ de courses à la fin des courses.
Tramways. Aller départs de la porte Maillot (Métro) suivant les besoins du service.
Retour départs du champ de courses suivant les besoins du service. En vue de faciliter la circulation des véhicules, la préfecture de police, de concert avec la préfecture de Seine-et^
version Intégrale allemande (Danton 8169).
VICTOR-HUGO, Monsieur le duo.
WASHINGTON-PALACE (14. rue Magel•jtn) Tarnished lady.
Oise, a arrête les dispositions suivantes: Jusqu'à 17 heures, tout véhicule vide allant de l'hippodrome vers Paris devra suivre l'un des itinéraires suivants 1° Itinéraire porte de Neuilly, rue de Buzenval, route du lcr-Janvier, route Carry-de-Bellemare, route de SaintCloud, route stratégique de Saint-Cloud au mont Vâléricn' (boulevard Washington), pont de Pnteaux.
2° Itinéraire 'porte de Boulogne, rue de Buzenval, boulevard de Versailles, rue Emile-Verhaeren, rue Gounod, rue Dailly, place Georges-Clemenceau, pont de Sailit-Cloud et route du bord de l'eau.
A partir de 17 heures, tout véhicule vide allant de Paris vers l'hippodrome ne pourra suivre que le deuxième itinéraire eu commençant par la route du bord de. l'eau ^jusqu'au, boulevard, de VèrsatHes, "avenue du Marécbal-Foch fit rue Bucourt. ̃
Le Tour de France cycliste
Le touriste routier -A-ndré Godinat gagne la quatrième étape Brest-Vannes Tout en les donnant encore séparément, on a changé l'ordre des départs des concurrents du Tour de France cycliste, qui devaient, hier matin, relier Brest à Vannes, quatrième étape de la randonnée.
Ce furent d'abord les touristes routiers qui partirent de Brest à 10 heures 30, suivis, dix minutes plus tard, par les « as ». Ceux-ci allaient-ils en cette occasion prendre leur revanche de l'avant-veille et rattraper leurs devanciers ? Non pas, et il faut dire que, si les uns ne firent rien pour conserver leur avance. les autres né firent rien non plus pour combler leur retard.
A une allure modérée, les touristes routiers passèrent, à 12 h. 26, au contrôle de Chateaulin, conduits par Cardona, et, à 12 h. 32, les «-as », dirigés par Buchi, Le Calvcz et Pélissier, arrivaient en cette ville.
Et, par les routes riantes de la Basse-Bretagne, croisant les vieux calvaires et les paysannes en coiffe blanche, sans accélérer "trop l'allure, tes. coureurs" tfavèrSéfciif 'QujiPje-1' à 13
~eares.~5 pour tes p '13 it. 32
pour les seconds. ,.P .l,,fi,
Sans qu'aucun .fait saillant ne se produise, après avoir soulevé l'effervescence des habitants de Quimperlé, de Lorient et d'Auray, les concurrents arrivèrent à Vannes, but de la quitrième étape, dans l'ordre suivant 1. Godinat (Touriste-Routier), en 6 h 8 m- 16 s. 2. J. Naert (T.-H.), 6 h. 14 m. 31 s. 3. M. Bulla (T.-R.), 0 h. 15 m. 37 s. 4. Di Pacco (ItalienAs),en 6 h. 16 m. 47 s., suivi de presque tous les autres coureurs, classés dans le même temps.
L'Italien di Pacco, qui avait, au classement général, un temps égal à celui du Français Le Calvez, sera donc aujourd'hui porteur du maillot jaune durant la cinquième étape Vannesles Sables d'Olonne (202 kilomètres).
Le Grand Prix cycliste de Paris Aujourd'hui deuxième journée du meeting La deuxième réunion du meeting du Grand Prix, qui so déroulera aujourd'hui samedi au Vélodrome Municipal du Bois de Vincennes, commencera à 14 h. 30 précises.
Son intérêt est considérable en ce sens que non seulement le Prix de l'Espérance désignera un huitième homme pour prendre part aux demi-finales du Grand Prix, à côté des sept qualifiés de dimanche dernier Engel, Faucheux, GeTardin, Martïnetti, Midhard, Piani, Seherens mais; d'autre part, au cours de cette réunion, il sera couru le Championnat de France militaire de vitesse et le Grand Prix du Conseil général, qui se dispute en deux épreuves de 25 et de 50 kil. derrière motocyclettes. Les cinq premiers du Championnat de France militaire sur route 100 kil. avec départ il Charr.pigny, disputé le matin, seront présentés au public l'après-midi. D'autre part, les deux champions de France scolaires 1931 TroubetzkoyIgor (route) et Leulliot Jean (piste) feront un tour d'honneur en même temps que le jeune Brenier de Lyon, vainqueur du Premier Pas Dunlop 1931.
A l'Automobile Club de France Près de trois cents convives étaient réunis mardi soir à l'Automobile Club de France pour fêter l'élévation au grade d'officier de la Légion d'honneur, de leur président, le vicomte de Rohan.
Au dessert, M. Chaix, doyen des viceprésidents du. Club, retraça la carrière de travail et de dévouement à l'intérêt général, au, bien publie, du vicomte de Roban.
Le baron de Zuylen et le baron Pétiet indiquèrent ensuite le rôle joué, depuis plus de trente ans, par l'Automobile Club de France dans le développement de l'industrie automobile tant en France qu'à l'étranger.
Enfin, le vicomte de Rohan se leva, vivement acclamé il exprima sa joie de la manifestation de bonne camaraderie dont il était l'objet, reporta sur l'Automobile Club de France l'honneur qui lui était échu, et leva son verre à la prospérité de la puissante organisation qu'il était fier de présider. La soirée se termina par la présentation, sous la' direction du comte'de La Valette, d'un film sonore
Le" rallye aérien d^uvergne -•. Le' Rallye .aér|en d'^m'ergnë; qui Compte .parijii' les1; épreuves les plus iînjiortantes û\l genïe, commencera aujourd'hui.
Soixante-quinze avions prendront: le départ de Belgique, d'Allemagne, de Suisse et de tous les coins de France pour rallier Clermont-Ferrand, "après avoir fait un parcours aussi long que possible pour totaliser un grand nombre de kilomètres en «vue du classement du Rallye.
Les avions ayant une faible puissance par passager transporté sont dans des conditions avantageuses, puisque la formule tient particulièrcment compte pour le classement des deux facteurs distance parcourue et puissance par passager. Les pilotes cherchent donc à tirer le meilleur parti de leur matériel.
Le Rallye d'Auvergne est couru pour la septième année et pour la seconde fois comme épreuve internationale. Le succès a été toujours croissant et sera, cette année encore, plus considérable que pour les précédentes compétitions. En même temps, les avions delà Coupe de la Marquise de Sévigné s'envoleront d'Orly. Angers, Marseille, Bordeaux, Montpellier, Dijon et Lyon pour rallier l'Auvergne. Ils rechercheront les meilleures conditions de régularité de marche.
AUTOMOBILISME
Le Rallye des carburants nationaux Le Rallye des carburants nationaux organisé par l'Autonipbile Club de France avec le concours de la Fédération nationale des clubs, :aut.omQb!>e de France, celui de l'Office- national des combustibles liquides et celui du Comité exécutif du congrès du bois et de la sylviculture, partira de la place de la Concorde demain matin, à 9 heures, II a réuni trente engagés, alimentes soit à l'alcool, à Faicooi-essence, au g^azoïl, à l'huile lourde, au gaz de ville et méthane, à l'huile d arachfde, ,au charbon de bois, etc., parmi lesquels on relève les marques Rochet-Schneider, Cie Lilloise, Renault, Berlie^, Laffly, Panhard, etc.
Diverses journées de démonstration ont eu lieu, les 17-et 25 juin et 1" juillet, sur différents parcours aux environs de Paris et retour à l'Exposition coloniale.
Le rallye se déroulera sur l'itinéraire suivant
Départ 5 juillet Paris-Nevers 6, Parav-le-Monial 7, Lyon 8, Aix-lesBains (Mont-Revard) 9, Grenoble 10, Gap 11, Barcelonnette 12, Nice 13, Cannes 14, Sainte-Maxime 15, Marr seille 16, repos 17, Avignon 18, Lyon 19, repos 20. Màcon-Chalonsur-Saône 21, Autun-Dijon 22, Sens 23, Vincennes.
Quelques véhicules alimentés au gaz et ,au méthane comprimés rcsterojil à Lyon pour être soumis à des expériences ind»sti^e{lkis. Ils .seront- rejoints par le
lab«ra45BÉSfc.,inob'ile <jo.TA. C F. et -sa
station de compression.
D'autre .part, un certain nombre .de
v^hkalgs, lôu.rd^prendrmj.L<>.JçM|re ,Qre,-
riP. ¡(,t'~ëf!1¡i~"ffi~'rt:t'ei.I:lî\f~,
neffullzrorit pas., la rQÏj.tc dei *Àj^es?sQP' vïe".palvJa-j;alonne légère. Ces véhiculés quitterai, Grenoble le jeudi 9 juillet, iront il Aspres-sur-Bueeh le vendredi 10 juillet, à Digne le samedi 11 juillet et rejoindront .la colonne à Nice le dimanche 12 juillet. ̃ ̃ hk Grand Prix de la Marne
Le Grand Prix de la Marne se courra dimanche sur le circuit permanent de Reims. Cette épreuve de vitesse pure, réservée aux voitures, est organisée. par l'Automobile Club de la Marne. L'épreuve de cette année a réuni un joli lot de concurrents, dont voici la liste
Voitures 1.500 cmc<
Tetaldi, Veyron, Amgwert, Delorme, Givaildan, Auhert, Vagniez, Mouche, Frank], Mary, Mme Itier, Lobre, Galba, Devaud.
Voitures deux litres
Mlle Helle-Nlce, de Malplane, Max Fourny; Ivernel, Gaupillat, Carlin. Canard, Marian.
Voiture au-dessus de deux litres Chiron, Etancelin, Dreyfus, Ivanowsky, Ferrant, Lehoux Czaykowski, d'Arnoux, Michel Doré, Longueville, Lumachi. 1.
La participation sera de tout premier ordre. Toutes les vedettes du volant habituées de nos grandes compétitions s'y livreront une lutte qui promet d'être très
sévèie." 'u/ »;fi' ï:
On assistera un fois de plus a; un duel émotionnantejntre4es.. voitures de? trois grandes marques Bugatti, Maserati et Alfa Romeo, qui seront pilotées par Chicon, Dreyfus et Etancelin.
Le pesage et l'examen do« véhicules auront lieu aujourd'hui, à 17 heures, à Reims.
Le Grand Prix des 24 heures de Belgique Aujourd'hui sera donné le départ du Grand Prix d'endurance des vingt-quatre heures de Belgique, qui se courra sur îu circuit de Spa-Francorehamp. L'épreuve se dispute selon une réglermentation comparable et celle du Grand Prix d'endurance du Mans, mais elle est ouverte aux voitures de « catalogue du type dominant », nouvelle catégorie de véhicules créée en octobre dernier par la Fédération internationale automobile. D'ores et déjà, l'application de cette réglementation apparaît comme trè,s délicate et de nature à soulever bien des difficultés et faire naître certains incidents entre les. concurrents et les organisateurs.
La liste des engagés s'établit ainsi 1 Catégorie A type sport. Ivanowsky, Stoffel (Mercedes), Bordjage-Zehlender (Mercedes), Birkin-Eyston (Alfa Romeo), Pesato-Félix (Alfa Romeo), Rouleau frères (Alfa Romeo), Reinartz-André, Sigrand-Kneffer, Breyer-X. (ChenardWalker).
Catégorie B type dominant. Audessus de 3 litres; Brisson, Ogerz, Etôurneàu (Délace), Jacques-Roçk (Delage), Fretet-Retz (Delage), Thirion, Leîdure-Naritschkine, Nothomb-Boby, Sommer-Deliner, de Coster. 1 De 2 à 3 litres Helàers-'Vasollel (Hotchkiss), Cornil-Museux, Chochotteîlerlier. >i '.̃ .1 De 1.100 eme a 2 litres Evrard-Trasenster, Thibendn-Faueonnier, plus uufe Fiat et trois Rally. T. Au-dessous de 1.100 eme Duray-, Charlicr, Gallet, Burle-Minsart, Timmer-' man-Breyer, Vanders^nissen, Vroonen, plus deux Peugeot, deux B.N.C., une Rally.
Les concurrents prendront le départ aujourd'hui à 16 heures.
NOUVELLES DU VOLANT
Le conducteur Lemasson ayant fait appel de la décision prise le 28 juin contre lui à l'issue du Grand Prix de la F.I.C.M., la commission sportive de l'U.M.F. s'est réunie à nouveau pour entendre ses nouvelles explications, Eiie a maintenu la sanction intégralement en ce qui concerne les 500 fr. d'amende mais, eu égard au passé spertif du coureur Lemasson, qui, licencié de l'U.M.F. depuis plus de dix ans,
n'a jamais mérité aucune pénalisation, elle a décidé de le faire bénéficier du sursis en., ce qui concerne la suspension d'un mois qui lui avait été infligée. En Angleterre, un office du mi^ nistèrë de la guerre vient d'expérimen- ter un nouveau groupe de cinquante motocyclettes, de construction anglaisé; devant être incorporées dans l'armée et la police. Ces machines portent une mitrailleuse légère et sont munies d'un appareil spécial devant donner lemaximum de .silence.
A une question posée a un des officiers commandant ce nouveau groupe, celui-ci a déclaré que le silence était le premier facteur pou», la motocyclette
de guerre et que ce nouveau silencieux
devait être adopté', .sur. toul,e§l,,les ma-
chines. ̃ ̃
̃On croitvsayoir ^jue le'gouvernement aurait ajj9,arn;é.;jnsqu.'à la rentrée des vacances parlementaires, la discussion du projet de taxes et surtaxes sur l'essence, les pnflusiet les affaires de transports eji 'VJgtytjHPObMc. ·.
On espère mêiaetq-oevie gouvernement renoncera purement et simplement à ce projet dont l'annonce avait soulevé-dans le pays une très' ffl'oss'e émotion. Pour le circuit de Dieppe, le sportman anglais bien -connu lord Earl Howe, vainqueur dû neuvième Grand Prix d'endurance des vingt-quatre heures et recordman du monde des vingt-quatre heures sur route, a fait connattre qu'il participerait à l'épreuve avec une 1.500 cmc Dégage. Une nouvelle écurie de courses s'est également inscrite dans l'épreuve de vitesse. Il s'agit de trois voitures de 1.100 cmc 8 cyl. à compresseur, à double arbre à cames en tête. Le constructeur de ce véhicule n'en est pas à ses débuts et est un des précurseurs de la formule qui se révèle pricipalement cette année.
AVI AT ION ~,>
Un nouveau voyage dans la stratosphère L'Américain Wilkins a repris son projet de voyage au RAle avec le « Nautilus » le submersible, qui a subi les réparations nécessaires, serait prêt à poursuivre sa randonnée. Le docteur Eckener réserve encore sa décision. Entre temps, les préparatifs pour l'expédition arctique -du « Graf-Zeppelln » se poursuivent activement. Il est question d'une,, nouvelle tentative d'exploration de la stratosphère, au moyen d'un ballon spécial, qui serait pris à bord du « Graf-Zeppelin » d'où il prendrait son
to tf&feur Wei'cftmann, de:'le):p^1fc Àl
Je 'savant 'riiSsj? IMf1Mpl.tchariOf,i;;B,oM.:ât:i itendus incèssântmeni à"1' Friedrièhsharen pour surveiller laTKbricatïon d'un ballon, spécialemèA^'Construit pour cette expérience, et acrtt;frl!exécution est confiée à la :maisïS»j d'Augsbourg qui a construit le balkm.- du professeur Piccard. •"̃ ̃̃ .:•: :"•̃ Le départ est prévu pour le 26 juillet. En plus des deux savants déjà nommés, l'expédition comprendra les professeurs docteur Basse, de Berlin, docteur Aschenbrcnner de Munich, docteur Kohi de Larsen, le Suédois Lundworg d'Upsal, le Russe Semoilowitch', le commandant Smith de la marine américaine, le capitaine .Bruns et trente hommes d'équipage.
jfQÙyELLBS AERIENNES
Quarante et un concurrents se sont fait inscrire pour la King's Cup Air Race qui aura lieu le 25 juillet sur un parcours de 15.000 kil. Il se peut que deux ou trois retardataires se fassent encore inscrire.C'est la première fois que cette course est exclusivement réservée aux amateurs, ̃
Le départ sera donné à l'aérodrome de Heston, prés de Hounslow, qui servira également d.e relais et d arrivée. Les aviateurs trouveront sur leur parcours Leicesiçr, Norwich, Nottingham, Brough, :.Le»ds, Birmingham, Hooten, Shorehem, Hamoble et Bristol.
yË~s.
,ULE T^URNOÏsiÏŒ WIMBLEDOJiK,
Deits ïifuënses alïemànfe en îfinile du simple damés
Les demi-finales d,»; simple dames du Tournoi de Wimbleâon ont été jouées jeudi. Elles ont ponsacré le triomphe des joueuses allemandes, Mlle Cilly Aussem et Mme Krawinckel, qui se sont qualifiées pour ]a:fîhale.
Mlle Cilly Aussém a éliminé notre représentante, Mme Mathieu, en -trais, manches, tandis qu'à la surprise générale Mme Krawinekel mettait en échec la fameuse joueuse américaine miss Helen Jacobs, récente vainqueur de miss Betty Nuthall.
Dans Je double messieurs, Henri Cochet et Jacques Brugnon ont prouvé que leur condition physique était en prqgrès très sensibles et ont effacé la pénible impression laissée par leur mauvaise forme dans les simples.
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Contre la célèbre formation américaine, composée des deux finalistes du simple Frank Shields et Sidney Wood, les deux Français ont réussi a acquérir une merveilleuse victoire en trois manches relativement faciles.
Les Anglais Hughes et Perry se sont qualifiés pour jouer la demi-finale contre Lott et Van Ryn, en battant les SudAfricains Kirby et Farquharson. Voici les résultats de cette journée Simple dames. Demi-finales: Mlle Cilly Aussem (Ail.) b. Mme Mathieu (Fr.), 6-0, 2-6, 6-3 Mlle Krawinckel (All.) b. miss Jacobs (Am.), 10-8, 0-6,
Double messieurs. Demi-finales H. Cochet-Brugnon (Fr.) b. Frank Shields-Sidney Wood (Am.), 6-4, /-5,
Quarts de finale Hughes-Perry (Angleterre) b. Kirbv-Farquharson (SudAfrique), 4-6, 6-4, 6-2, 1-6, 9-7.. Double mixte. Mrs Pittman-Gregory (Ang.) b. Mrs Shepperd-BarronRaymond (Angl.-Sud-Afr.), 8-6, 6-4 Mrs Harper-Lott (Angl.-Anfi) b. Mrs Sattërthwaite-von Kcrhling (Angl.-Hongrie) 6-3, 6-4' miss Nuthall-Spence (Angl.-Sud-Afr.) b. miss Feltham-Acki (Angl.-Japon), 6-4, 6-2 miss RjdleyColliris (Angl.) b. Mrs Pittman-Gregory (Angl.), 6-4, 6-8, 7-5 Mrs Harper-Lott (Angl.-Am.) b. Mlle Adamoff-Maier (Fr.-Esp.), 6-2, 4-6. 6-3 miss HealeyPerry (Angl.) b. Mlle Sigart-Kirby (Belgique-Sud-Afr.), 6-8, 6-3, 10-8.
Le Tournoi de Trieste
La première classe italienne a été assez largement représentée au vingtquatrième tournoi international de Trieste dont voici les résultats Simpls messieurs, finale de Minerbi b. Sertorio, 7-5, 6-2, 6-3.
Simple dames. Finale Mlle Valerio b. Mlle Manzutto, 6-0, 6-3.
Double messieurs. Finale Gaslini et Rado b. de Minerbi et Barbato, 3-6, 6-3, 2-6, 9-7, 6-4. Finale 1,~Ille Va-
Doubje mixte. Finale Mlle Valerio -et Gaslini b. Mlle Riboli et Baufield, 6-1 6-2.
GOLF
D'UN TROU A L'AUTRE
C'est la France qui a triomphé dans la rencontre France-Hollande, jouée à Granville entre l'équipe amateur de chacun de ces pays.
Le succès français a été acquis par 5 victoires 1/2 à 3 1/2.
La première journée du championnat ouvert d'Ahiïrfque a été défavorisée par une chaleur' excessive,' qui incommoda les, joueurs. 'C^est en effet par une tempéfatuVe1 de 6)}0 'que les concurrents jouèrent: •̃ •̃
Le fameux joueur anglais Archie Compston, qui s'était présenté au départ avec une demi-heure de retard, a été disqualifié.
Voici les meilleures marques réalisées dans cette première journée r Eddie Williams (Cleveland) 71 Charles Guest (New Jersey) 71 Herman Barron (New-York) 71 Mortic Dura (Californie), 71 Fred Robson (Angleterre), 73 Tommy Armoùr (E.U.), 75 Percy Allis (Angleterre), 78 Henry Cotton (E.-U0, 80.
Le Championnat de Fiance international amateurs
Sur le parcours du Golf de Granville, le Championnat de France international amateurs a commencé jeudi. Cette compétition a réuni les meilleurs joueurs français et un grand nombre des principaux amateurs d'Angleterre et d'Amérique.
Disputée en « match play », ce championnat a eu les résultats suivants au premier tour
H. Scheftel (Saint-Cloud) b. capt. F. G. B. Moritz (Granville), 1 up capt. Wîlson (Saint-Cloud) b. P, B. Binnic (Saint-Germain), 1 up H. G. Bentley (Hesketh) b. H. S. Laidlaw (Skelmorlie), 1 up P. B. Munier (Saint-Cloud), w.-o. A. Gobert (Chantilly), scr. F: 'Fwdicis (Sunningdale) b. R. Aublin" •(©ieçpe), 5 et 4. ̃̃ ̃-̃ ̃̃ ̃ ̃.̃̃ ̃ H, CJews (Genève), w.-o. J. orsman CWing/d Fdôf, U. S.), scr. A. Chauvot (Bordelais), w.-o. J. ^Forest (Fontainebleau), ser. ;colaijj3.G. C. Tracey (Granville), w.-o. îu4Vj*(esprez (Fourqueux), scr. W. westnead (Granville) b. I, Aranyi (Fontainebleau), 5 et 4 .1. H. Kirson (Kilmalcolm), w.-o. W. W. Parsons (SaintGermain), scr. M. Fiske (Saint-Cloud), w.-o. M. Ostrer (Stoks Poges), scr. I. BarriiTgton-White (Mougins) h. R. Segard (Sart), 3 et 2 F. C. Havemeyer (Fontainebleau), b. R. Le Quellec (Bordelais), 4 et 2 S. Sheftel (Saint.Cloud) b. C. Sweeney (Princes, Sandwich), 3 et 2 A. M. Vagliano (Chantilly) b. M. Gaveau (Saint-Cloud), 3 et 2.
XI. Quennouelle (Saint-Germain), w.o. M. Carlhian (Chantilly), scr. C. E. Hardman (Bury) b. capt. D. S. Stewart
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PELOTE BASQUE,
Une intéressante partie au Fronton de Paris
La réunion de cette semaine au Fronton de Paris est d'un intérêt tout particulier. Elle' comporte notamment une rencontre entre trois joueurs ayant atteint la cinquantaine Chiquito, Forgues et Ybarnégaray et Gaby, Loustalot, Madré, champions amateurs du pays basque. Cette e rencontre sera jouée au petit chistera et vaudra d'être vue du fait qu'elle opposera des champions réputés d'un certain âge, mais particulièrement redoutables à des jeunes, dont on attend beaucoup. AVIRON
Les Régates de Henley
Au cours de la seconde journée de ces belles régates, l'intérêt déjà grand a encore augmenté du fait que les éliminatoires pour le grand challenge ont commencé. Ce qui inquiétait un peu les Anglais, c'est qu'on n'avait pas encore pu apprécier l'équipe américaine de l'Université de Harvard, en pleine vitesse.
Hier, on a été un peu surpris en voyant que le huit du London H. C. la surclassait, la battant aisément en 7 m. 49 s. Llautre manche opposait Pembroke Collège (Cambridge) au huit du Thames R. C. qui le battit par une longueur et demie, en 7 m. 37 s. Les équipes couraient contre le courant et le vent.
Maintenant, le London va rencontrer l'équipe berlinoise et le Thames rencontrera celle de ̃ Mayence.
Trois manches des Dianiond Seuils ont été disputées. Clive, l'un des rameurs de l'équipe universitaire d'Oxford, a battu facilement West, le seuller du London R. C., en 10 m. 2 s. Bradley, du Pembrok College (Cambridge) a 'battu Natvig, du Kingston R. C, par quatre longueurs, en 9 m. 53 s. enfin, dans la troisième manche, Southwood, du Thames R. C., a battu Guye, champion anglais de la Tamise, par deux longueurs, en 9 m. 38 s.
Dans la première manche des Diamond Sculls, mercredi, lorsque Pearce, champion olympique, iib battit Brocklcbank que par une demi-longueur, il est peut-être bon de dire que Pearce ne chercha jamais à pousser, se sentant maître de la situation, et qu'il termina frais, alors qu'il n'en éSait pas de même de son rival, lequel venait de faire un enlevage à 38 coups d'aviron, Pearce n'élevant pas sa cadence au delà da 30 coups. Pearce avait déjà une longueur et demie d'avance à Temple Island. A. D.
POLO
Le Championnat militaire à Vichy Les matches de polo comptant pour le Championnat de France militaire, région du Sud, ont commencé hier, sur le terrain du Sporting Club do Vichy et se poursuivront jusqu'au 6 juillet inclus. C'est la première fois, à Viçhy, que l'on a l'occasion d'assister à des matches de polo.
Le terrain où se déroulent les parties, est situé dans les dépendances du Sporting Club de Vichy, entre l'hippodrome et la route de Charmeil, et spécialement aménagé pour le Championnat militaire, est, de l'avis des compétences, l'un des meilleurs qui soient en France.
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