SOMMAIRE DE FIGARO
PAGE 2. Les Cours, les Ambassades, le Monde et la Ville. Les Echos. Marie-Louise Lédé La Bonté en action.
PAGE 3: Robert Brussel Les Concerts.Simon Arbellot' Genève, capitale des Na- tions. Paul Lesourd La. Vie religieuse. Dernière Heure La crise espagnole Le roi Alphonse XIII poursuit ses consultations. PAGE 4; Raymond de Passillé Le socialisme d'Etat dans l'exploitation de la forêt. Les élégances à Auteuil. L'assis-ance privée à la classe moyenne. Revue da la Presse. 'PAGE 5. Gérard d'Houville Chronique des Théâtres de Paris. Marc Logé L'art aux « Etats-Unis. Prix de l'Alsace littéraire. ̃ Jacques Patin Les Premières. :A la Société d'histoire diplomatique. Les Alguazils- Courrier des Lettres. Jean Fréteval Le Carnet du Lecteur.
PAGE 6. Spectacles. La Vie sportive. Virginia, Wollf. La demi-sœur de Fanny Burnei).
PAGE 8. Déplacements et villégiatures des "1 • abonnés de Figaro.
LA POLITIQUE
Les réformes inutiles
L'examen du budget de l'instruction
^^Sfe publique doit commencer ce matin à la ^jyj«v Chambre. Nos laïques, nos unificateurs de l'Ecole vont s'en donner à
cœur joie. Un débat aura lieu sur la gratuité de l'enseignement secondaire amorcée l'an passé. M. Herriot a qualifié de journée historique cette séance budgétaire où la gratuité de la sixième fut votée. Un intéressant témoignage vient, juste à l'heure, nous fixer sur le retentissement de ce grand jour et la suite. Dans la Revue des Deux Mondes, des chiffres, des documents sont fournis par M. Charles Delvert, qui dégonflent, quelque peu, ce ballpn de la rue de Valois.
La gratuité de l'externat est une Jdé ces idées de législateurs qui ne peuvent s'arrêter de légiférer et qui croiraient les institutions en péril, si les lois un moment restaient fixes. Ouvrir aux enfants i pauvres et bien doués les portes du lycée et même des facultés n'est pas une idée neuve. Elle est.vieille comme les écoles des Jésuites. L'initiative individuelle a créé, de nos jours, des bourses. L'Etat a suivi l'exemple, et si bien qu'il y a plus d'offres que de demandes de places gratuites sur les. bancs des classes. Un absurde orgueil, peut-être imaginé pour les besoins de la cause, a fait considérer la bourse comme humiliante pour l'enfant. Devrait-il être rien, au contraire, qui pût le rendre plus fier que d'obtenir, par son mérite, le moyen de subvenir aux frais de ses études et d'alléger ainsi, malgré son jeune âge, le poids des charges familiales ?. La sixième gratuite, cependant, l'an passé, engagea la « réforme de l'externat, aux frais du contribuable. Il aurait mieux valu, nous dit M. Ch. Delvert, construire avec cet argent, dans la région parisienne, de nouveaux lycées agrandir les anciens, dédoubler les classes, les assainir, etc. Mais. par la sixième gratuite, ce que certains voulaient, c'était, par l'afflux des nouveaux enfants, évincer les fils de « bourgeois » et de « riches ». C'était, sous couleur d'égalité généreusement absolue, poursuivre une lutte politique. C'était un pas fait vers l'école unique. i« Eh bien l'article auquel nous faisons allusion montre clairement qu'après un moment de trouble, « l'augmentation d'effectifs n'a nulle part revêtu le caractère torrentiel que les promoteurs de la gratuité escomptaient ». L'augmentation des élèves, considérée dans trois lycées de Paris, a été minime et visiblement due à une augmentation de natalité dans les années correspondant à l'âge des enfants. La clientèle ne s'est en rien modifiée petits et moyens bourgeois, fonctionnaires, officiers, ouvriers mêmes, tels demeurent les parents d'élèves. La plupart de ceux qu'on cherchait à attirer, d'instinct ont entrevu les dangers de ces longues études qui mènent à être bachelier, dans le sens que Vallès a donné au grade il semble qu'ils aient lu et retenu les récents discours des doyens de faculté et des bâtonniers, mettant les jeunes étudiants et les stagiaires en garde contre l'encombrement des carrières libérales. Ce n'est ni au Palais, ni dans les hôpitaux que la main-d'œuvre manque. Citoyens sensés, ils ont compris peut-être que mieux vaudrait pour leurs fils, un jour, retourner vers la terre abandonnée que de surpeupler les bureaux des administrations. Beaucoup aussi possèdent la fierté de leur, travail et ne veulent pas avoir, des « garçons qui n'auraient pas de métier ». Nous sommes loin de cette révolution morale, née de la volonté de démocratie dont aime à parler M. Ducos dans ses rapports. Comme si jamais qui que ce soit, en France, avait songé à refuser à l'enfant pauvre et laborieux l'accès des établissements secondaires. Comme si le débat, déchargé d'éloquence et débarrassé des arrière-pensées, ne devait pas se ramener à la comparaison entre l'office des bourses et la gratuité.
En réalité, cette grande victoire politique de la gratuité paraît sans écho dans la masse. Comme les assurances sociales, c'est une de ces réformes qui ne sont ni réclamées ni désirées et que les bénéficiaires reçoivent avec indifférence, quand ce n'est pas avec .colère, comme ont fait les ouvriers du textile. Ce sont des bienfait inutiles en admettant que ce soient des bienfaits,
BULLETIN DU JOUR
La guerre des ondes
Les correspondants des agences ont télégraphié, hier, de la Cité du Vatican, une information qui .fait rêver. Cette dépêche disait en gros que si nous avions si difficilement entendu l'allocution prononcée jeudi par le Saint-Père, c'est que la transmission de ce message avait été troublée par l'intervention des stations sovié^tiques. • Ce renseignement, confirmé par les journaux du soir, donne beau jeu aux esprits portés à voir du satanisme dans l'action bolchevique. On se demande, en effet, quel intérêt l'Union des Républiques soviétiques peut avoir à arrêter l'audition des paroles de paix et de charité que le Pape adressait au monde.
Le Bolchevisme ne se fait. pas faute de se servir de la T.S.F. pour sa propagande. De nombreux lecteurs nous ont fait part de leur indignation en présence de certains discours bolcheviques que la T.S.F. leur imposait. Voici maintenant que Moscou pousse le cynisme jusqu'à brouiller les transmissions qui peuvent lui déplaire. Cette guerre des idées à travers l'espace, ces ondes qui se heurtent, se brisent, se dépassent pour arracher la parole à qui prétend enseigner ou renseigner le. monde, n'est-ce pas quelque chose de bien troublant ? Que devient le libre jeu dé la pensée humaine au milieu de ces forces déchaînées? N'y a-t-il pas de quoi trembler pour la vérité elle-même lorsqu'elle est soumise à de pareilles tempêtes ? ?, Ce soir la station du Vatican se propose de faire entendre de nouveau la voix du SaintPère Les commissaires du peuple russe chercheront-ils de nouveau à couvrir la voix du Souverain Pontife ? Le symbolisme d'une pareille victoire sur la plus grande puissance morale de l'univers a de quoi tenter leur orgueil enfantin, mais leur entreprise montrerait à elle seule à quel point ce sont des cerveaux étroits ils suppléent à la faiblesse de leur esprit par l'opiniâtreté de l/eur haine. Lucien Corpechotv •
Où yé l'Espagne ? Le roi Alphonse XIIL dont les prérogatives souveraines sont mises en question par la plupart des groupes politiques, fait son métier de roi avec un courage et une loyauté qui forcent le respect. Il s'en faut de beaucoup que ses consultations d'hier, aient écl.airci la situation. Le refus de M. Cambo, chef du parti catalan, qui'invoque des raisons de santé pour ne pas collaborer au nouveau gouvernement, justifie assez mal l'optimisme manifesté par le comte de Romanonès, annonciateur d'un prochain dénouement de la crise.
M. Santiago Alba, chef du parti libéral, ne semble pas très pressé de quitter Paris, d'où il envoie des conseils à son souverain et prodigue des encouragements à MM.' Sanchez Guerra et Melquiades Alvarez. ̃
L'opinion quasi-unanime des cercles politiques espagnols est favorable à un cabinet qui convoquerait dans les plus brefs délais possibles une assemblée constituante. Mais, comme personne ne sait ce qui, sortira des élections, dans la confusion des partis, des groupes, des doctrines et des leaders politiques en non-activité depuis sept ans, rares sont les hommes d'Etat disposés- à encourir de si lourdes responsabilités. >'
Les deux grandes énigmes de l'Espagne sont ses juntes militaires et ses populations rurales, les premières sourdement travaillées par des ferments d'indiscipline, des rivalités de corps et des conflits de castes les secondes, indifférentes et passives, en apparence, aux sollicitations des agitateurs politiques, mais qui pourraient fort bien réagir de façon imprévue à la campagne électorale annoncée. Les politiciens dont les noms figurent dans les télégrammes circonspects originaires de Madrid, ne représentent guère qu'eux-mêmes et quelques amis. L'Espagne s'est trop longtemps passée d'eux pour leur accorder une confiance, oublieuse des vieilles luttes parlementaires, où ils usèrent leur prestige.
Le destin .de. l'Espagne va dépendre des hommes nouveaux, issus d'une consultation populaire aussi mal préparée que possible, survenant en pleine crise économique et financière et lourde d'un redoutable inconnu.
Cela légitime quelque inquiétude chez les amis d'un peuple chevaleresque, au passé illustre, et qui, dans la confusion de l'heure présente garde, malgré tout, de grandes possibilités d'avenir. St-R.
La prochaine Conférence ¡
générale du désarmement
Bruxelles, 15 février. • Lord Robert Cecil a parlé de la prochaine conférence générale du désarmement à. un déjeuner offert hier par l'Union belge pour la Société des nations.
̃ Cette conférence, a dit lord Robert Cecil, a pour but de remplir les obligations internationales les plus sacrées celles que nous avons prises par le pacte de la Société des nations, par le traité de Versailles et par les parties finales du traité de Locarno.
Cette conférence aura quelque chose de tout à fait nouveau, puisqu'il ne s'agira plus alors d'engagements seuls, mais de trouver une méthode concrète qui permette de remplacer le règne de la force par celui de la paix.
Lord Cecil considère que si la conférence échouait, ce serait un désastre, qui aurait les conséquences les plus graves pour la S. D. N., puisque les peuples perdraient confiance en elle. M. Jean Hennessy ne s'est pas montré aussi pessimiste que son collègue anglais. Il a surtout insisté sur la fiççessité. de SEgec une entente européenne.
BJ&LET DE MINUIT
Le complexe 11. -1
:1~ de Gribouille
Les Snob Paper sont immortels pour cette rai- son entre plusieurs autres qu'ils seront toujours inachevés il faudrait les tenir à jour. Thackeray y a dû omettre le snobisme scientifique, il n'existait pas,de son temps. C'est, présentement, un des plus riches filons de la mine. Les autres snobismes ne sont que ridicules, celui-là est, de surcroît, dangereux. Qui saurait évaluer les dommages qu'a causés, dans l'ordre de la connaissance, ou du simple bon sens, la superstition de ce que l'on appelle « le génie du professeur Siegmund Freud » ?
Avec Freud personnellement, on en peut être quitte à bon marché. Si l'on pousse la conscience jusque-là quW le discute sérieusement,, on ^cçor- dera qu'il a fait, ou plutôt refait, des observations assez justes mais la mauvaise fée l'a gratifié à son baptême du don funeste de les rendre fausses dès qu'il les formule. C'est qu'il n'a aucun sentiment des valeurs ce qui est fugitif, il le fixe une lueur lui crève les yeux il rend une nuance par une couleur crue il systématise à outrance, il généralise témérairement il ne doute de rien, et surtout point de lui-même enfin, il « manque d'angoisse », comme disait une femme d'esprit, d'une autre femme qui en avait moins. Si l'on veut seulement l'exécuter, il suffit de procéder comme un de nos confrères, qui écrivait récemment « L'ouvrage de Freud sur le mot d'esprit est le livre le plus bête que j'aie jamais lu. »
Malheureusement, Freud est contagieux. II a tourné la tête, non seulement à des perruches peu importe mais à des savants de bonne culture française, qui étaient peut-être nés pour rechercher l'humble vérité selon la méthode de Stendhal et de Taine, ou pour anatomiser le cœur humain, sans bienveillance, à la manière de La Rochefoucauld, et qui se sont mis à psychanalyser. Si vous êtes curieux de savoir où cela conduit, feuilletez une étude surprenante qui vient de paraître sous ce titre L'Echec de Baudelaire^] serais bien empêché de traduire beaucoup de, mots qui se rencontrent dans •ce-VDluwiej je puis .-indiquer du moins que cet « échec » n'est pas sans rapport avec ce que Stendhal nommait fiasco.
Je ne raffole ;plus de la critique impressionniste, mais je fais encore quelque difficulté, d'admettre celle qui, prétendant se qualifier science, se contente, pour expliquer tous nos mystères, du complexe d'Œdipe. Que, par parenthèse, ce «' tarte à la crème (je veux dire le complexe d'Œdipe) est mal dénommé Œdipe est certainement, de tous les personnages connus, celui qui, de naissance, était le moins disposé à l'inceste. Il en avait même une telle horreur qu'il s'est crevé les yeux dès qu'il a su qu'il avait commis ce crime sans le faire exprès. L'auteur de l'Echec épluche quelques-unes des plus nobles pièces du poète, ainsi l'Albatros. Il m'est impossible de rapporter ici ce qu'il y découvre. C'est aussi effrayant qu'inattendu. Je dirais qu'on croit rêver, si je ne me méfiais des disciples de Freud et si je n'avais lieu de craindre qu'ils donnent de mon rêve une interprétation désobligeante pour mon subconscient. '̃'
Mais voyez les effets du mauvais exemple ne me suis-je pas mêlé de psychanalyse à mon tour ? En deux heures, j'ai ruiné toutes mes admirations classiques. Ne parlons pas de Racine ce pervers était d'avance condamné, et pardonné. Mais le cas de La Fontaine, l'ami des bêtes Quel -détràqù'ê Et l'honnête Boileau, avec' 'son goût" d'artiste pour les serpents,' les monstres odieux Boileau est un sadique caractérisé. Je diagnostique chez Molière, notamment dans le Misanthrope, tous les symptômes dé la manie d'humiliation volontaire et d'auto-punition. Ce qui m'a fait un peu de chagrin, c'est, en relisant à la clarté de la méthode freudienne le ravissant sonnet de Joachim du Bellay, Heureux qui comme Ulysse, etc., de n'y plus voir qu'un tissu d'obscénités. Je n'aurais garde de les signaler à mes lecteurs mais j'ai montré mon petit travail à un ami, à huis clos. Je pensais qu'il allait me rire au nez il a hoché la tête et m'a dit « Je n'aurais jamais cru cela de Joachim du Bellay. » J'ai conclu de là qu'il ne faut pas se moquer des gens sans les avertir au préalable et sans mettre au bout de la phrase le point d'ironie. x Àbel Hermant, ,-̃̃ î de l'Académie française.
Un discours de jML Treviranus sur la politique extérieure
Berlin, 15", février.1 Sft Treviranus, ministre sans portefeuille, a prononcé aujourd'hui, à Berlin, un discours devant les (membres du parti conservateur populaire. Il s'est. particulièrement attaché aux problèmes de la politique extérieure et a exprimé cette idée qiïë la première revendication du peuple allemand devait être la liberté des armements, car les parties contractantes à Versailles avaient manqué à leurs engagements. M. Treviranus affirma que l'Allemagne devait utiliser la plate-forme de la S. D. N. pour démontrer la faillite des traités. M. Treviranus déclara également que c'est une question d'honneur pour le peuple allemand de faire reviser les réparations qui sont actuellement basées sur ia thèse mensongère de la responsabilité de l'Allemagne dans la guerre. L'orateur continua en insistant sur l'injustice des frontières, à laquelle il faut apporter remède. Après ce discours, le parti conservateur populaire a adopté une résolution oit il se déclare prêt à soutenir Casque d'Acier dans son action contre 1« DiMe Prussienne, ̃̃
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HAUTE COUR OU COUR D'ASSISES ?
NOTEE E1TQXJÊTË
La commission d'enquête de la Chambre reprend r demain le cours de ses auditions sur divers points concernant les affaires Oustric, mais, dès maintenant, la question du renvoi de MM. Raoul Péret, René Besnard, Albert Favre, Gaston Vidal et tous autres en Haute Cour est posée devant l'opinion parlementaire. Nous commençons aujourd'hui la publication des avis que nous avons recueillis à ce sujet.
LE COMTE DE BLOIS
Le comte Louis de Blois, sénateur de Maine-etLoire, nous a déclaré ̃: « 11 est probable que la Chambre adoptera les conclusions de M. Buyat. Mais la commission de la Haute Cour donnera, je crois, un avis défavorable. Les faits relevés ne lui paraîtront pas de sa compétence. Le Sénat n'est ,pas 4rès disposé à se saisir de l'affaire. D'autre part, une. motion de flétrissure ne signifierait pas grand chose et serait -dépourvue de tout effet pratique. L'inconvénient principal du renvoi en Haute Cour ? Celle-ci s'estimera insuffisamment documentée pour rendre un verdict net et demandera un supplément d'enquête. Les débats se prolongeront donc pendant un temps fort long. Le Sénat, pour faire œuvre utile en tant que juridiction, devrait interrompre tous ses travaux normaux durant six mois. Il serait plus expédient de recourir à la juridiction criminelle ordinaire. La Haute Cour s'applique surtout aux complots contre la sùreté de l'Etat et, jusqu'ici, elle n'a pas eu à connaître de délits se reliant à ce. que l'on peut appeler la gangrène de l'Etat. Il n'y a pas eu de Haute Cour pour le Panama. Baïhaut, quoique ministre, a passé en cour d'assises. D'un mot, le Sénat réuni en cour de justice frapperait l'opinion publique sans satisfaire son attente. »
Le député-maire de Lyon, ancien président du conseil « Les conclusions du rapport dé M. Buyat ne pouvaient, par leur sens, surprendre aucun esprit averti, mais je ne puis prévoir quel accueil letir réserve la Chambre et quel sera son vote. En ce qui me concerne, j'ai constamment été hostile à toute motion de flétrissure. Ce serait là un mode de justice par trop sommaire et d'ailleurs absolument illégal. La Haute Cour m'apparaît de
t/mZimCË FRANCO. BELGE
Par le comte de SAINT-AULAIRE
Le cinquième anniversaire de la mort du cardinal Mercier (24 janvier 1926) a coïncidé avec l'offensive socialiste contre l'alliance franco-belge, comme pour la déjouer, si c'était nécessaire, par les souvenirs et les enseignements qu'il évoque.
Le cardinal Mercier, fils de Pierre-Léon Mer- cier qui fit le coup de feu en 1830 pour défendre la jeune indépendance de la Belgique, aurait certainement, s'il n'était entré dans le grand silence, élevé la voix en 1930 pour célébrer en même temps le centenaire de cette indépen- dance et l'alliance fraternelle qui en est l'origine et la garantie. Il n'aurait pas parlé seulement au nom des intérêts de la Belgique. Cet ardent patriote, qui fut professeur de philosophie au petit séminaire de Malines, puis le rénovateur du thomisme à l'Université de Louvain sous l'inspiration de Léon XIII, avant d'être promu à une sorte de magistère moral du monde civilisé par son rôle sublime pendant la guerre, les hommes supérieurs étant d'autant pl us universels qu'ils sont plus nationaux et la sèye du sol natal leur donnant la plus haute valeur humaine et même divine, ce maître insigne, frère vivant et immortel des docteurs qui peuplent les porches des. cathédrales gothiques, aurait trouvé les paroles convenables pour démontrer aux peuples que l'alliance franco-belge dépasse son objectif immédiat, qu'elle est ellemême l'alliée de ces « universaux familiers à sa pensée, la Paix, le Droit, la Vérité, l'Humanité.
Mais le vieillard désarmé qui a vaincu la plus formidable puissance militaire que le monde ait jamais vue, le théologien du sacrifice qui, aux « habiles » du dehors, disant à la Belgique qu'une protestation verbale et un coup de canon à la frontière eussent suffi, répliquait dans sa lettre pastorale de janvier 1915 « Les droits de la conscience sont souverains il eùt été indigne de nous retrancher derrière un simulacre de résistance », le prince de l'Eglise qui, à l'exemple de Dieu lui-même, embrassait dans le même regard, le passé, le présent et l'avenir, nous a montré, à la clarté de l'histoire, la voie du salut. Il nous a enseigné le moyen de sauver notre âme et nos biens temporels sans renouveler le. même sacrifice.
Le 23 juillet 1919, recevant le président de la i République, M. Poincaré, dans la cathédrale de Malines, où il prend place dans le chœur ainsi que le Roi, le Prince héritier et le maréchal F.och, pendant que la grande nef se remplit d'un peuple innombrable et après avoir imposé silence aux applaudissements et aux vivats que ces murs sacrés n'avaient jamais entendus. le cardinal Mercier a promulgué la loi de l'alliance franco-belge et proclamé la raison de sa pérennité. Il a remercié la France « d'avoir fait prévaloir la civilisation chrétienne ». Après avoir salué le maréchal Foch, e dont le nom bref comme un ordre de bataille, symbolisera à jamais la grandeur morale de la force militaire au service du droit », le cardinal, s'adressant au président de la RéDubliajoej lui demande
beaucoup préférable, encore que mai tendance personnelle soit favorable, .bien entendu, au recours à la juridiction ordinaire. Il ne doit échapper à personne, néanmoins, qu'il s'agit, en l'occurrence, d'un point de droit très délicat puisque le cas de M. Raoul Péret met en cause un- ministre considéré dans l'exercice de ses fonctions. »
M. PAIWLEVE
M. Painlevé, député de l'Ain, ancien président du conseil « En commission, la motion de flétrissure a été écartée. Aussi bien, la question était des plus complexes. Sans doute le procédé semblait commode, mais il eût introduit un précédent singulièrement grave, car la Chambre;n'aurait pas entendu ceux qu'évèntuèllementelle aurait flétfis.-La mesure eut été prise sans débat public' ^D'autre ̃part,; la commission .seule- avait-elle qualité ̃̃ pour voter une motion de flétrissure '} C'était douteux. Et nous voilà en f^ce du-lent et pesant' appareil de la Haute Cour.: Certes; je n'aime pas les juridictions d'exception. Toutefois, un jury de cour d'assises se réndra-t-ïl compte exactement de cette imbrication inévitable et touffue de la. politique et des affaires financières ? Sans être, juriste,' il me semble que l'affaire Oustric doit être évoquée eh Haute Cour dans la mesure ou des parlementaires y sont impliqués, :mais dans cette mesure seulement. 2- i ) .̃,̃̃ • ,;v- • M. HERVEY
M. Hervey, sénateur de l'Eure, président du groupe de la gauche républicaine « Si le Sénat se constitue en Haute Cour, il ne jugera pas'seule-, ment les deux sénateurs en cause, mais toutes lës personnes compromises. Une éventualité ces débats retarderaient-ils le vote-du budget Il semblé que, la Haute Cour pourrait être ajournée et passer à la discussion budgétaire, chose plus pressante. En ce qui concerne le choix, entrer la Haute Cour et la. procédure criminelle ordinaire, il n'est possible de se prononcer qu'après l'étude du dossier. L'unité de juridiction étant désirable, il est- probable qu'Oustric devra, lui aussi, être jugé par. 1» Haute Cour, à la condition expresse que soit établi le lien entre les faits dé corruption de fonctionnaires, ce qui n'est pas .certain. »
,•'• Gaétan Sanvoisin..
M. HERRIOT
d'emporter, comme un autre syiribble, celui des sentiments de la nation belge, l'image de la Tour de Saint-Rombaud, qui « a gardé des violences de la guerre allemande des cicatrices glorieuses et ineffaçables, ». C'est le souvenir vigilant de leurs communes souffrances qui scelle l'alliance indissoluble des deux peuples. C'est en contemplant leurs cicatrices qu'ils sauront, en maintenant la paix, préserver la civilisation chrélienne: de nouvelles blessures., Cette civilisation, tous ceux qui parlent en son nom ne la servent pas également. Elle n'est pas comprise de la même façon par le cardinal Mercier qui élève la protestation de la conscience en face des attentats de l'impérialisme germanique, en écrivant au cardinal de Cologne « Nous nous courbons momentanément sous un pouvoir plus fort que nous, mais en réservant fièrement notre droit », et par son. correspondant, le cardinal Hartmann, qui célébrait une messe à Bouvines, une messe expiatoire et lustrale dans le lieu où Qthon IV avait été vaincu par Philippe-Auguste. Ce même cardinal faisait aussi ses dévotions à Wotan et mêiriè au MinôtSUfÈ; quand il assurait Rome que les déportations des jetines filles de Lille e avaient été ordonnées pour leur bien. '̃ Sans insister sur ce souvenir qui est un crime e de lèsé-Locarno et sans tomber; comme, le. cardinal-archevêque de Cologne et tous les pàngermanistes dans un « passéisme » .où ils ptiisent l'élan" de leur devenir, on peut faire remonter l'alliance franco-belge -à Philippe le .Bel, exactement à l'an 1302,'à la Journée dés i éperons», la bataille de Courtrai, oxY la chevalerie française fut taillée en pièces par lès bourgeois flamands. Ce premier contact .fut rude, 'mais apprit à la France à respecter tios voisins et à rechercher des alliés dans de tels adversaires. Philippe le Bel avait eu le tort de méconnaître leurs franchises communales et les privilèges de leurs corps de métier. Sa fejnnie,,J.eanne dé Navarre, n'avait pas caché son dépit devant le faste des riches et jolies citoyennes de Bruges. Elle disait « J'avais cru jusqu'à présent que j'étais seule reine mais j'en vois ici plus de six cents. Les bourgeois, apssi braves que les bourgeoises étaient somptueuses, tendirent sans bruit les chaînes des rues et- la cloche du beffroi étant gardée par les gens du Roi, donnèrent l'alarme avec des chaudrons utilisés comme des gongs. Les Flamands passaient de la joie à l'héroïsme, comme leurs chaudrons de la kermesse au tocsin.- Ce furent des Vêpres siciliennes, après lesquelles les Brugeois étaient obligés de vaincre les Français par le: glaive pour ne pas périr par le gibet. Ayant ralliétoute la Flandre à leur cause, ils infligèrent, à Courtrai, à la noblesse française le plus complet, mais le plus fécond désastre qu'elle ait jamais subi.. Heureuse défaite qui faisait pénétrer pour; toujours dans la conscience de la monarchie française et -de ses conseillers le sentiment de l'indomptable fierté des Flamands, de leur-passion de l'indépendance, et des véritables moyens de s'en faire des- amis. La France retenait- de cette expérience "qu'on ne les aurait pas,;is'ils ne se donnaient /.librement. L^srniirclïaads'drgtéie^g
de Bruges avaient tissé la robe sans couture de la fraternité franco-belge.
En 1830, Louis-Philippe profite de la leçon reçue par Philippe le Bel, quand il préfère avoir en Belgique des voisins satisfaits plutôt que des sujets mécontents. Philippe le Bel en avait trop pâti pour ne pas en profiter lui-même.' Sori expédition en Flandre ne lui avait pas coûté moins d'argent que de sang. Elle lui valut la réputation de faux-monnayeur en l'obligeant à fabriquer des pièces dont la valeur réelle était légèrement inférieure à la valeur nominale. Seule, là réduction des quatre cinquièmes mérite le nom de stabilisation. Philippe le Bel « fauxmonnayeur » fut un vrai diplomate il stabilisa la politique française à l'égard des PaysBas, en appliquant sa maxime « Nous qui voulons toujours raison garder. » Dès lors, l'indépendance de,la Belgique fut un des buts essentiels de la politique française, en vue d'une alliance commandée par la raison avant de l'être par l'honneur et par le cœur.
• '-̃̃• Saint-Aulaire.
LA BONTE EN ACTION
Pour les émules
x du Père de Foucauld
Vous connaissez l'admirable vie du Père de Fou- 1 cauld que nous a contée M. René Bazin et qui semble une page de légende ajoutée au livre d'or des martyrs. Soldat, explorateur, moine, puis ermite au Sahara, le Père de Foucauld restera l'une des plus belles figures de l'apostolat français. Très tôt, il avait entendu cet «appel du désert», impérieux comme un ordre de Dieu, et qui devait lui coûter la vie.
Tandis que nos soldats conquéraient des terri•toires, lui s'était exilé là-bas pour conquérir des coeurs à la France. Avec toute sa foi et son abnégation d'apôtre, il allait illustrer magnifiquernerit ce proverbe targui: «Celui qui t'aime, fût-il un chien, tu l'aimes aussi. Et il avait si gien réussi dans sa tâche d'amour et de; rapprochement qu'il '1 a iallu l'assassiner pour éloigner de nous les tribug qui le vénéraient.. -•.> > ._̃•!• )̃> •••̃• >' ̃•> IJ. a. vécu dix, ans parmi les Touareg, apprenant leur langue, causant avec eux, les conseillant, les 1 soignant, les aimant de toute son âme. Puis, ce Sut cette, mort dans le désert, mort de héros et e. martyr, -qu'il avait désirée comme une récompense. Les faits sont connus. Le soir, le Père, encerclé dans son ermitage par des Adjir dissidents, est attiré dehors, jeté à terre, ligoté. «Il ne prononça pas une parole, écrit M. René Bazin. Il ployn les genoux et se tint immobile il priait. Tout à coup, deux soldats apparurent à l'horizon. Les senti- nelles donnèrent l'alarme et les agresseurs, croyant ,à une contre-attaque des nôtres, ouvrirent la fu- sillade. Le Targui qui était près du marabout porta la bouche du canon de son fusil près de la tête 4e ce 4-ernier et fit feu. Le marabout ne bougea ni ne cria Quelques minutes après, on vit le sang epuler et son corps glissa lentement sur le ppté. n était mort.
a Le 21 décembre, le lieutenant de La Roche put se rendre à Tamanrasset. Il vint accompagné d'un sergent et d'un soldat. Dés son arrivée, il alla reconnaître les tombes, fit augmenter la couche de terre qui recouvrait les corps, sur la tpmbe du Père planta une croix de bois, puis, à ces morts pour la France, il fit rendre les honneurs militaires. Alors seulement, l'officier pénétra dans l'ermitage fortifié. »
n- r *°
;• La tâche que le Père de Foucauld a commencée au Sahara, d'autres missionnaires, qui sont ses émules, la poursuivent de par le monde. Dans tous les coins les plus ̃ recules de l'Asie ou de '.l'Afrique, dans chacune de nos colonies, d'autres 'Pères Blancs vont s'instaUeP"et--faire-.connaHi'e la 'France et la charité chrétienne. Pour toute recompense humaine, ils reviennent la santé ruinée par le climat et les privations, sans ressources en entendu et sans espoir de se soigner. Mais qu'im- 'porte Ils ont fait bon marché de leur vie, et leur | idéal n'est point d'être heureux en ce monde, A Vichy, pourtant, une Maison des Missionnaires a été fondée par le R. P. AVhaWé, pour leur permettre de réparer leurs forces et de continuer i oeuvre entreprise. Dès qu'ils arrivent en France, ils vont là*as se reposer et faire une cure qui leur est offerte gratuitement et qui décide souvent de leur guérison. Or, ces jour^-ci, un appel nous est parvenu. De tous côtés, les missionnaires, si tristement abandonnés jusqu'ici, affluent. Il en est actuellement, là-bas, qui ont été martyrisés. L'un a l'œil arraché, on a enlevé les ongles de l'autre et arraché, poil par poil, la barbe d'un troisième. Quel courage, quelle foi, il doit leur falloir pour supporter sans faiblesse de si cruelles tortures Devant tant de grandeur et de simplicité dans la'souffrance, l'on se sent confondu et la parole de Bossuet nous vient aux lèvres « Quand je considère ces choses, j'entre dans le désir de nie taire et de me cacher. »
Et cette maison qui leur est destinée est devenue trop petite pour lés recevoir tous Va-t-on les renvoyer sans les guérir, et leur refuser asile dans leur pays ? Non Il faut construire un nouvel étage. Les travaux sont commencés, mais les ressources font défaut.
Vous comprenez, n'est-ce pas, quel est notre devoir à tous Nous faisons souvent appel ici pour des oeuvres, jamais nous ne l'avons fait en vain. Mais cette œuvre-là est plus belle,; plus grande que toutes les autres. Œuvre de justice,' de recopr naissance et d'intérêt national, a dit, en parlant d'elle, le maréchal Lyautey, qui donc oserait s'en désintéresser ? Qui donc oserait fermer la porte de leur maison aux missionnaires ? Malades ? Ils offrent, sans marchander, leur santé et leur vie, c'est à nous de leur offrir du moins l'hospitalité quand ils reviennent.
Marie-Louise Lédé.
Adresser les dons au P. P. Whatté, directeur, 14, rue de l'Etablissement, à Vichy (Allier). On peut offrir les frais de construction d'une chambre, soit 15,000 francs les meubles d'une chambre, soit 2,500 francs une porte, une fenêtre, soit 600 francs un mètre cube de maçonnerie, soit 250 francs, etc. Chèque postal 473-01, Paris.
LA 3AI3ON
yv 0" DE FONT.ROMEU Sous le ciel infiniment bleu qui ne dément pas la réputation- de la Cerdagne, les hôtes du Grand Hôtel de Font-Romeu s'adonnent avec ardeur aux nombreux sports que cette belle station leur permet de pratiquer. Petits et grands s'entraînent afin de concourir avec succès dans les épreuves que le Club des .Sport organise sans cesse' courses de luges, .courses de skis, gymkhana et matches de curlings.
La Coupe-Challenge du Touring Club de France a 1 été disputée le 14 février.
Ces jours derniers, sous la conduite du guide Berthod, Mlle Castillon du Perron, M. Krafft et M. Dagorne, tous trois membres du Club des Sports de Font-Romeu, ont accompli en montagne une randonnée de 60 kilomètres. Partis du Grand Hôtel à 5 heures du matin, les skieurs gagnèrent les Bouillouses par le lac de Pradeil. La vallée de la Grave les conduisit ensuite au Pic Rouge (ait. 2.450 m.), dernière étape avant le Porteill d'Espagne (alt. 2.600 m.), but de leur excursion, atteint sans incident. Le retour se fit par le même itinéraire.
Le temps se maintient radieux et la neige excellente. C'est à Font-Romeu que le Touring Club de France fait disputer cet hiver son grand concours d'appareils çhasse-neige, dont l'intérêt est une attraction supplémen-
taire pour les hivernants. I
Les Cours, les Ambassades, le Monde et la Ville
JOa niort de Son JÏ liesse "Royale
jYîonseigneur le due de Vendôme
Rappelons qu'un service sera célébré pour le repos de l'âme de S. A. R. Mgr le Duc de Vendôme ce matin lundi, à dix heures, en l'église Saint-Pierre de Neuilly. L,e?s; Cours
L'état de Santé de S. A. R. la Princesse Béatrice étant satisfaisant, S. M. la Reine d'Espagne quitte Londres aujourd'hui lundi, accompagnée de sa suite, et arrivera à Paris vers seize heures.
La souveraine reprendra le soir même le Sud-Express pour Madrid.
LL. AA. RR. le Prince de Galles et le Prince George, son frère, ont quitté Lima (Pérou) hier pour Arequipa, sur un avion commercial trimoteur accompagné de deux avions militaires péruviens.
Les deux Princes et leur' suite, comprenant neuf personnes, ont déjeuné à bord de l'appareil et ont atterri à Arequipa vers quinze heures. S. A. I. le Prince Burhaneddin de Turquie, victime d'un accident d'automobile et soigné à la clinique de la rue Piccini, est dans un état de santé satisfaisant. Dans les Ambassades
S. Exc. l'ambassadeur de France près le Quirinal et Mme de Beaumarchais ont donné, jeudi, au palais Farnèse, un dîner auquel assistaient S. Exc. le comte Przezdziecki, ambassadeur de Pologne; M. Balbino Giuliano, ministre de l'éducation nationale; le prince et la princesse di Frasso Dentice, la marquise Guglielmi di Vulci, le comte et la comtesse Serristori, la marquise Salvago Raggi, le général, la comtesse et Mlle Pignon, le comte et la comtesse Pavoncelli, M. Guariglia, directeur général au ministère des affaires étrangères, et Mme Guariglia; M, Armando Suarez, la comtesse Sanseverino Vimereati, le comte Suardi, le prince et la princesse Belmonte di Gallese, le comte Piccolomini, M. et Mme Munoz y Roca- Tallada, M. Michele de Benedetti, le marquis et la marquise,de La Gandara, la comtesse Chandon de Briaiiles, Mme Serge André, le comte Bernard de La Rochefoucauld, le comte H. Chandon de Briaillçs, le comte et la comtesse Bernard de Menthon, etc.
S. Exc. le ministre de Colombie et Mme de Vas* quez Cobp donneront, le vendredi 20 février, de quatre e heures et demie à huit heures, une réception en l'honneur de Ailles Maria et Lucia Olaya, filles du président de la République ;de Colombie, récemment arrivées en
France." ,V.f, ̃ ̃ ̃̃̃
.̃'Vrv^, te général vicomte de La Tanouse, ancien attaché militaire a, l'ambassade de'France à Londres, et la vicorjj1tesse de La Panouse viennent de donner une brillâïrie soirée musicale dans leur résidence de Belgrave Square, à Lor ires, pour entendre Mlle Marie-Claire de Kersaint, jeune pianiste de grand talent, premier prix du Conser.vatoire de Paris.
Parmi la nombreuse assistance S. Exc. l'ambassadeur d'Espagne et la marquise de Merry del Val, S. Exc. l'ambassadeur de France, S. Exc. l'ambassadeur d-s Pologne, S. Exc. le ministre de Suède et la baronne Palmstierna, S. Exe. le ministre de Danemark et la comtesse Ahlfeld Laurvig, le maréchal vicomte Allen by et la vicomtesse Allenby, le prince Réginald de Croy, la duchesse de Somer$et, le conseiller de la légation de Norvège et Mme Steen, Mrs Stanley Baldwirj, Mrs Nevjlle Chamberlain, Mary lady Lawrence, lady Cory, Mrs Saxton Noble, la comtesse de Gainsborough, la comtesse de Pourtalès, lady Struters, Mrs Mac Ready, née Noailles; général sir Ian et lady Hamilton, sir lan et lady Malcolm, miss Haldane, marquise de Sligo, lord et lady Jessel Priscilla, comtesse de Annesley, l'Honorable Arthur et Mrs Somerset, le général et Mrs Cooper, lady Ceeil, Al. et Mrs Mac Lagan, lady Lyttleton, lady Victoria Russel, M. et Mrs Blunt, née de Bassano; lady Throughmorton, Mrs Henderson, lady Molford, miss Barbara Cavendish Bentinck, l'attaché militaire à l'ambassade de France et Mme Voruz, vicomtesse du Halgouët, comte Christian Palamyni, etc,
̃i- S. Exc. le ministre d'Esthonie et Mme Pusta ont donné, en l'hôtel de la légation, une très brillante réeep»tion à laquelle assistaient de nombreuses personnalités diplomatiques officielles ainsi que des notabilités de la société parisienne.
Monde officiel
-i~'
AI. Denys Puech a donné, à la Villa Médîcis, un déjeuner auquel assistaient M. 'Mâle, directeur de l'Ecole Farnèse; M. Nogara, directeur du musée du Vatican, et Mme NogarSi et Mgr Tigserant, préfet apostolique du Vatican.
Dans le Alonde
Mme Paul Reynaud recevra au ministère les colonies le vendredi 27 février, de quatre à sept heures. Mme Louis d'Aillières a donné, samedi, une soirée dansante des plus élégantes et des plus réussies. Parmi les invités duchesse de Rohan et Mlle de Rohan, comtesse P. de Vibraye et Mlle de Vibraye, comtesse Elie et Mlle de Dampierre, comtesse et Mlle de Viel-Castel, duchesse et Mlle d'Audiffret-Pasquier, comtesse et Mlle d'Harçourt, comtesse et Mlle de Nazelle, baronne et Mlle de Fontenay, comtesse H. et Mlle de Ganay, baronne P. et Aille de Camae, marquise et Miles de Gouvello, comtesse et Mlle de Guitaut, vicomtesse Paul et Mlle de Courtivron, comtesse Ch. et Mlle de Ganay, Mme et Aille Crombez de Mpn^mort, comtesse et Mlle de Cosnac, baronne et Mlle de Lassus, comtesse et Mlle de Kergorlay, Mme Paul et Mlle de Vienne, Mme et Mlles Melot, Mme et Mlle Morel, comtesse R. et Mlle de Beauregard, baronne et Mlle de Meaux, comr tesse et Mlle des Isnards, marquise et Mlle d'Armaillé, comtesse Paul et Mlle de Warren, Ailles de Sinçay, de Montalembert, de Malterre, du Paty de Clam, marquis de Clapiers, M. Ch. de Dampierre, comte de Nattes, marquis dé Migré, vicomte Tanneguy de Courtivron, comte Març de Warren, M. H. Jurien de La Gravière, comte Rapul de.Warren, M. Morel, M. B. Verdé-Delisle, comte, dg.Castéja, marquis d'Albuféra, M. de Nazélle, M. Ch..d«, Bartillat, M. A. de Baudry d'Asson, vicomte de Talhquët,, M.: R.' Gérard, comte Géraud de Miramon, M. R. de Gouvello, comte de Courtivron, comte S, de Nadaillac, comte 0. de Sayve, M. de Guillcbon, comte G. de Ganay, M. R. de Courtilloles, prince Th. Callimachi, vicomte de Noue, comte Réginal4 de Warren, comte Amédée d'Andigné, M. J. de La Martinière, etc. Aux nombreuses personnalités qui assistaient à la matinée donnée par la vicomtesse de Petiteville, ajoutons les noms de la princesse de La Tour d'Auvergne, née Pleumartm; princesse de Faucigny-Lucinge, comtesse Eliane de Bonvouloir, comtesse de Lévis-Mirepoix, comte et comtesse de Sayve, M. Rebilleau, etc. Naissances
-r- Mme André d'Estresse de Lanzac de Laborie, née Marguerite de Nazelle, a heureusement mis au monde une fille Ysabeau.
isienf aisance
Rappelons que la très belle soirée de gala qui sera donnée le vendredi 20 février au théâtre du Ranelagh, 5, rue -des Vignes et rue des Marronniers, au profit de la maison de retraite des veuves d'officiers de carrière, comportera le très beau programme que nous avons publié précédemment.
Le samedi 21 février, matinée à seize heures, avec bridge, dancing, attractions, thé, etc.
On trouve des places pour la soirée: fauteuils 40, 60 et 80 francs; entrée au bridge, 15 francs; dancing, 15 francs pour deux, 10 francs pour un, 5 francs avec la carte d'étudiant souper assis, 60 francs. Pour la matinée: cinéma et entrée, 15 et 20 francs, dancing et entrée comme pour la soirée; bridge comme pour la soirée, chez la générale Malterre, 14, rue Saint-Sulpiceï la comtesse de Lacombe-Alaury, 18, rue Louis-DavidDurand; Durand, 4, place de la Madeleine, et 35 bis, Faùbourg-Saint-Honoré (téléphone 85).
M. le maréchal Pétain et Mme la maréchale Pétain, le général et Mme Weygand, S. Exc. le ministre du Canada et Mme Philippe Roy, miss Hedden, le général et Mme Mariaux, M, et Mme Albert-Emile Sorel, la générale Lanzerac, la général-e et Mlle Roque, etc., ont déjà retenu leurs places.
Le Rayon de Soleil pour la Jeune Fille fera sa vente annuelle le samodi 21 février, salle Jouffroy, 70, rue Jouffroy, de quatorze à dix-huit heures. Les bienfaiteurs pourront y constater l'heureux résultat de l'intérêt qu'ils veulent bien porter à l'œuvre. Une conférence-concert au bénéfice de l'oeuvre de la Protection maternelle et infantile de Seine-et-Marne, présidée par la duchesse de Massa, sera donnée par
Mlle Jehanne d'Orliac au Cercle Interallié, le mercredi 25 février, à vingt et une heures précises « Napoléon et la musique ».
Mlle Geneviève Dehelly, la réputée pianiste, interprétera des œuvres de Beethoven et Schubert. Mme M.-F. de Montaut chantera des mélodies de Méhul, Spontini, Cherubini, etc. Un programme spécialement dessiné par Louis Claudel sera vendu au bénéfice de l'œuvre et le comte de MajeuiJ prononcera une spirituelle allocution.
La vente de charité e-n faveur de l'Œuvre des. séminaires aura lieu le jeudi 5 mars, de dix heures à midi et de quatorze à dix-huit heures, 9 bis, avenue d'Iéna, sous la présidence de., Mgr l'ar^jsv^que d'Auch, qui honorera la venre de sa présence.
Cercles
Le Cercle de l'Union artistique a tenu, avant-hier, son. assemblée générale sous la présidence du vice-amiral Grasset, président..
M. William d'Eichthal a donne lecture du rapport présenté au nom du comité sur les comptes de l'année écoulée, le bilan à fin d'exercice et Jç^rojet de budget pour 1931, qui ont été successivement 'mis aux voix et adoptés.
Avant d'ouvrir le scrutin pour la nomination du comité, le président, dans une allocution émue, a adressé uti dernier souvenir de sympathie et de regret à la mémoire des membres disparus en 1930.
Le dépouillement du scrutin, a donné les résultats suivants
Président: vice-amiral Grasset. Vice-présidents général Baudens, M. Edgar Bonnet, duc de Brissac, M. Paul Chabas, comte Louis d'Harcourt, M. Maurice d'Ocagne. Membres M. Jacques Aguillon, M. Henri Aubépin, M. Marcel Basçhet, M. Georges Baugnies, M. Jean Béraud, M. Louis de Biré, comte Bruno de Boisgelin, M. Louis Bonneau, M. Paul Bou -get, M. Cht.rr les de Champeaux La Boulaye, M. Gaston de Chauvenet, vicomte Pierre de Coral, M. Gabriel Cordier, marquis de Cprnulier, M. Albert Defrance, M. Emile Delagarde, général Démange, comte de Douville-Maillefeu, baron Dubreton, M. William d'Eichthal, marquis d'EscayracLauture, M. Charles Ferrand( M. André Fijan, comte François de Fossa, baron Girod de l'Ain, M. CharlesEmile Heurtcau, M. Jean Joubert, M. Raymond Lehideux-Vernimmen, M. Jacques Level, M. Maurice Levert, M. Jean Mahot de La Quérantonnais, marauis de MaillyNesle, marquis de Matharel, .marquis de Montferrier, général Morgon, pri-ice Joachim-Napoléon Murât, général comte .de Noue, M. Jean Prat, M. E. de Saint-Alary, M,, Pouget <je, Sain^André, M. Raymond Séyèrje, M. Jean, fâBourier, M. Etienne Thouzellier, M. Albert Thurne'yssen, M. Edmond Toutajn, /baron »de • VaufFeland, colonel comte {je Villeneuve-TSargëmon, comte, ,4e Waldj ner de Freundsteln, M. Georges Warrairi, M. André Bertin, M. Henri-Marie Pespre?, M, Edouard Imbs, comte de Moussac.
Au Cercle d'Iéna, demain mardi 17 février, à quinze heures, une très intéressante conférence sera faite, ainsi que nous l'avons annoncé, sous la présidence du général Henrys, ancien commandant en chef de l'armée française en Orient, par M. Pierre Mille « Comment j'ai découvert Barnavaux ».
Cette conférence sera suivie de la spirituelle comédie de Tristan Bernard Les Coteaux du Mcdoc, mise en scène de Mme A. de Chauveron, sociétaire de la Comédie-Française, interprétée par Mme Gailhac, MM. Jacques Pouilain et Roger de Léotard.
La Société philanthropique « La Haute-Marne », que présidait le regretté duc de Pimodan, vient de donner une fort intéressante conférence sur les origines haut-marnaises d'Alfred de Musset. Cette réunion eut lieu chez la duchesse de Pimodan.
Présenté par M. de Borssat, président de la Soeiété, et docurnei'.té par M. Ernest Solente, vice-président des Mussettistes et parent du poète, le baron de L'Horme conta avec éloquence et esprit la vie et les œuvres de l'avocat-poète Guyot-Desherbiers, grand-père d'Alfred de Musset.
Mile Suzanne Rouyer, ex-pensionnaire de la ComédieFrançaise, dit avec beaucoup de finesse et de charme les vers les mieux choisis du grand-père et du petit-fils, Elle y ajouta des poèmes du due de Pimodan. Dans l'assistance: marquise de Poniereu, comte et comtesse de Pomereu, M. ef Mme de È'ofssat, baron et baronne^ de L'Horme, M. Moreau de La Tour, vice-président de Ta 'Société; général Henrys, M. Ernësj Solente, MHe ̃Sôlèrtie,' Mme' Lambrecht' général et':Mms V/lmp, fen, Mme Charles Lall-emand,. colonel et Mme de Vaux; Mme Guyot de Saint-Michel, ;îyime de .Çhpoqueuse, co.lonel et Mme de Baudel, Mme Clergét-Vaucouleurs, comte et comtesse de La Brûlerie, comte et comtesse Le Tourneur d'Ison, M. Damour, M. et Mme Guiard Mme Charles Louis, colonel Limb.Qiirg, M. et Mme François d'Arbigny, M. et Mme Le Roux, docteur et Mme Frizac, baron et baronne de Bouvet, M. Carron de La Carrière, baron de Lemud, colonel et Mme Gide, lieutenant-colonel de Montarby, vicomte et vicomtesse d'Hennezel, M. JeanPierre Lapointe, Mme le docteur Noël, Mme de La Fournière, comte de Lspradç.
Mariages
Avant-hier 14 février a été célébré, en l'église Saint-Charles de Monceau, le mariage de Mlle Colette Cunéo, fille du professeur Cunéo, chirurgien de l'HôtelDieu, commandeur de la Légion d'honneur, et de madame, née Bertrand, dépédés, avec M. Pierre Diéterle, architecte diplômé, fils de AI. Jean Diéterle et de madame, née Lailler.
Les témoins étaient, pour la mariée Mme Bertrand, sa grand'tante, et M. Marius Cunéo, son oncle, conseiller à la cour de Douai pour le marié M. André Tardieu, ancien président du conseil, ministre de l'agriculture, et M. Albert-S. He-nraux, secrétaire de l'Association des Amis du Louvre.
Après la cérémonie, la très nombreuse assistance se rendit à un lunch dansant, 37 bis, boulevard Berthier, en l'hôtel de M. Charles "Diéterle et madame, née van Marck de Lumen, grands-parents du marié. En l'église de Limesy .(Seine-Inférkure) a été célébré, avant-hier, en préssteae d'une assistance- nélév- ginte et' choisie,' le mariage de la princesse AïineiMarie de Polignac, fille du prince Henri de Polignac, décédé, et de la princesse, née princesse Diane de Polignac, avec le comte de Bagneux, fils de feu le comte de Bagneux et ce la comtesse, pée Poiignac.
Les témoins* étaient, pour la mariée: le duc de Poli gnac et le comte J. de Poligiiac pour le marié: le général comte de Wignacourt et le comte J. de Bagneux. Le service d'honneur étr.it assuré par la princesse Henriette de Pojignac, Mlle Hélène de Bagneux, la princesse Marie-Odette de Polignac) la princesse J. d'Arenberg, Mlle de Viel-Castel, Mlle de Gournay, Mlle Dupuy et Mlle Mallet, habillées de crêpe satin blanc avec chapeaux de paille blanche.
Le cortège, à l'entrée à l'église, était ainsi formé Le prince Guy de Polignac et la princesse Anne-Marie de Polignac, le comte de Bagneux et la comtesse Louis de-Bagneux, le duc de Polignac et la princesse Henri de Polignac, le général comte de Wignacourt et la comtesse de Bagneux, le comte Charles de Polignac et la duchesse de Polignac, le comte Jean de Bagneux et la baronne Jean de Montgascon, le prince François de Polignac et la comtesse Charles de Polignac, le marquis de Wignacourt et la vicomtesse de Bagneux, le prince Louis de Polignac et lrt comtesse Jean de Polignac, le baron Jean de Montgasco-n et Mlle de Wigriacourt, lé prince Edmond de Polignac et Mme Pommery, le comte Alain d'Argentré et la marquise de Montboissier, le comte Jean de Polignac et la baronne 'E. de Cambray, le comte François de Puységur et la comtesse Alain d'Argentré, le comte Maxenee de Polignac et la comtesse Charles de Bourbon-Chalus, le prince Charles-Louis de Beauvau et la comtessa François de Puységur,; le baron E., de Cambray et la princesse Hélène dé '"•Polfgnac.
Eu l'église Notre-Dame-de-Grâce de Passy a été célébré le mariage de MI Lou'is'de Quirielle avec Mlle Colette Grenier. La mariée, fille du commandant Grenier, mort pour la France, était' conduite à l'autel par son oncle, AI. Marcel Bouilloux-Lafont.
Les témoins étaient:; pour.le marié, M. Louis Malbet, son oncle, et M. Pierre de QuirieJUe, son cousin; pour la mariée, Mme Bouilloux-Lafont, sa tante, et M. Paul Thouraux, son oncle.
Le service d'honneur était assuré par Mlle Magette de Quirielle et M. René Grenier, Aille Bouilloux-Lafont et le vicomte de Chabrol, Mlle de Bretagne et M. André Bouilloux-Lafont, Mllç' Petit et M. Jacques BpuillpuxLafont.
r- On annonce les fiançailles de Mlle Claudie de La Faye, fille du comte de La Faye, décédé, et de la comtesse, née Lucas. de Leyssac, avec M. Maurice Baumgartner, fils de M. Baumgartner et de madame, née Duthoit.
Deuils
Notre distingué confrère du Temps, M. Paul Merlin, a succombé hier, à l'âge de soixante-dix ans, aux suites d'une affection grippale.
Ancien secrétaire-rédacteur à la Chambre des députés, il se consacra dans la presse^ l'étude des questions de politique Dans le' monde parlementaire, on appréciait hautement la compétence, la sûreté de ses jugements et sa courtoisie confraternelle.
M. Paul Merlin était commandeur de la Légion d'honneur.
On annonce de Pau la mort de la marquise de Caupenned' Aspremont. Elle était la fille du marquis de Gauville et de la marquise de Gauville, née Riancey, tous deux décédés.
L'inhumation a eu lieu à Bayonne, dans la sépulture, de famille.
Nous apprenons la mort du marquis de Negroni, croix de guerre, décédé pieusement après une courte maladie.
De son mariage avec Mlle Emmery il laisse deux enfants le marquis Pierre-Jean de Negroni et Mlle M.-L. de Negroni.
Les obsèques et l'inhumation ont eu lieu au MesnilPernel (Eure), dans la sépulture de famille. Des Sables-d'Ollone on annonce la mort de M. Robert de Rautlin de La Roy, ingénieur civil des ponts et chaussées, décédé dans sa soixante-dix-huitième année.
Mme Marthe Lhéritier de Chézelle, en religion Mère Marie de la Bienheureuse Bernadette, de la Société de Marie Réparatrice, vient de mourir au Mans. On annonce de Marseille la mort, après une longue maladie, de M. Jean-Baptiste $aniat, directeur du Petit Marseillais.
On nous prie d'annoncer la mort de la comtesse du Buisson de Courson, née Neave, pieusement décédée en son domicile, 5, rue Pérignon. Ses obsèques auront lieu demain mardi 17 février, à onze heures, en régliee Saint-François-Xavier, où l'on se réunira.
Le présent avis tiendra lieu d'Invitation.
Nous rappelons que les obsèques du comte Maurice de Fontaree auront lieu ce matin, à onze heures précises, en l'église Saint-Augustin, où l'pn se réunira. ̃ Rappelons qu'une messe anniversaire pour la vicomtesse Alphonse de La Motte de La Motte-Rouge, née Elise de Tourris, sera célébrée demain mardi, à dix heures, en. l'église Saint-Pierre de Çhaïllot (chapelle dç-, la,. Sainte« Vierge). •̃̃̃̃.̃
¡', :VaUJ~,t1rl.
PETIT CARNET^ >̃ L S A Cannes, sur la Croisette, on admire beaucoup en ce moment les petits tailleurs à jaquettes écossaises et à jupes unies, et d'autres jupes foncées, jaquettes claires, que portent plusieurs de nos jeunes femmes très élégantes.
Ce sont des créations de Jérôme, 104, faubourg SaintHonoré, et on dit qu'ils seront la grande vogue du printemps à Paris.
S Venez voir une partie de notre nouvelle collection de renards argentés. Jolies peaux de i.5oo à 2.500 francs. Beau choix de pékans et de renards bleus depuis i.opo fr. 3, avenue de Villiers, Au Renard de Canada. S Nos Chiffons, 175, rue Saint-Honoré.
Les soldes après inventaire seront vendus à partir d'aujourd'hui lundi.
Dernières nouveautés en Soiries et lainages. S Soldes annuels après inventaires chez Eres, 108, boulevard Haussmann, 390, rue Saint-Honoré. Bas soie naturelle à 21 francs. Bas fins soie naturelle à 29 francs. Bas de tulle à 20 et 45 francs.
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TEMPS PROBABLE pour le 16 février
Région parisienne.– Temps médiocre et assez froid, Ciel nuageux avec quelques éclair des. Averses de pluie ou de grésil. Vent NordrOnest asses fort. Température stationnaire. Maximum 5°.
France, Régions Nord et Ouest, comme dans la région parisienne.
Régions Sud et Sud-Est, ciel nuageux avec éçhireies averses ou grains l'après-midi avec reprise de mistral violent.
Autres régions, ciel généralement couvert avec cltutes de neige. Vent du secteur Nord-Ouest modéré ¢ jort, En toutes régions, température stationnaire. Aviation. a) RÉGION parisienne; Ciel nuageux par nuages moyens doublés de nuages bas avec éclaircies et grains. Vent Nord-Ouest 50 à 70 kilomètres à l'heure. Visibilité moyenne à assez bonne.
b) VERS LONDRES Comme dans la région parisienne. c) VERS BruxeuES, COLOGNE, Strasbourg Ciel généralement couvert par nuages très bas avec neige. Vent variable 20 à 30 kilomètres à l'heure. Visibilité médiocre (brume).
d) VERS Lyon-Mabsëihe 1° Jusqu'au Rhône, le matin comme vers Bruxelles, l'après-midi comme dans la région parisienne 2° au delà, ciel nuageux par nuages bas grains l'après-midi. Vent Nord-Ouest 70 à 120 kilomètres à l'heure (croissant). Visibilité moyenne. Manche, Eclaircies et grains. Vent Nord-Ouest assez fort,
Méd'-terranée. Accalmie passagère éclaircies et grains reprenant le soir. Vent Nord-Ouest asses fort à tempétueux (croissant),
Les dispendieux
Que faut-il pour être heureux ? Aujourd'hui, depuis que la question est posée, nous n'aurions pas l'outrecuidance de répondre un peu d'or. Les temps sont durs et nous sommes devenus bien moins exigeants. Un peu de coupures peuvent suffir à notre bonheur relatif.
Néanmoins restent pourtant quelques fols pour qui l'argent semble bien n'avoir pas de valeur. Et d'abord, voici l'histoire d'un pauvre jeune homme. Joseph Bertin gagnait six cents francs par mois, juste de quoi vivre. 11 transforma les billets en piè* ces de cinq sous et les glissa toutes dans les appareils automatiques qui s'alignent le long des bars prolétaires. Et il perdit ses six cents francs. C'est alors, alors seulement qu'il comprit. Hier, il s'est pendu.-
Autre histoire, moins dramatique fort heureusement. Le Times, dans ses pages de publicité, a publié, la semaine dernière, la petite annonce que voici « La dame qui a voyagé par le train partant à 11 heures du port de Folkestone le 10 février pour»rait-elle communiquer avec Boîte 14, Mays 24, Bury street S. W I.? Sa voisine de compartiment lui doit quatre pence. » Or, quatre pence font deux francs et, au prix de la ligne, l'annonce coûtç six cents francs.
A son retour d'Eldorado, Candide eût dit « Que ne leur a-t-on donné six cents coups de verges ? » Et cependant, l'pn ne parle que de chômage et de misèrfit
Quatre fois centenaire.
Le Collège de France, fondé par François l"é en 1530, s'apprête à célébrer son quatrième centenaire. Ces fêtes auront lieu, pense-t-on, dans le courant de juin à Fontainebleau, en souvenir du grand roi fondateur. Toutes les Universités étrangères y seront conviées et l'on évoquera le passé de gloire de l'ancienne maison, successivement Collège royal, Collège national, Collège impérial, Collège royal devenu aujourd'hui Collège de France.
Les humoristes ne manqueront pas de rappeler ce mot d'un ministre ignorant du Second Empire à qui l'on parlait du fameux collège et qui demanda tout aussitôt à féliciter les élèves et à visiter les dortoirs.
INSTANTANÉ
MARCELLE TINAYRE
£' £nnemie intime
L'atmosphère de ces drames qui, parfois, au fond <?e| petites villes, mettent en présence, pour des conflits meurtriers ou pathétiques, des âmes atrocement tourmentées.
Quel récit Quelle atmosphère créée par Marcelle Tinayre dès les premières pages de son livre Un vieillard haineux, fe,rmé à tout sentiment humain, sauf justement à celui-là. que sait exploiter une intrigante Renaude Vipreux, une figure de serpent-femelle qui manquait à la galerie du roman français la belle et douce Geneviève, qui paiera de sa vie une erreur. On n'a jamais été aussi poignant avec des moyens aussi simples. Auguste maire.
M. Sarrasani, citoyen allemand, s'est fait un nom comme directeur de ci-rque. Il pouvait borner son ambition à présenter de bons clowns et des fauves bien dressés. Mais il rêve à présent, nous apprend-on, de gouverner la capitale de son pays. Il vient, en effet, d'adresser à la Commission municipale de Berlin une lettre où il pose sa candidature à la mairie dans les termes suivants
« Je reconnais que je n'ai pas fait mon droit, mais j'ai trente ans de pratique comme Cirkusdirektor. Et, à mon sens, cela suffit amplement pour devenir premier bourgmestre de la capitale du Reich. Un grand cirque tel que le mien ressemble à une municipalité (sic) et les fonctions de maire et de directeur de cirque présentent des analogies, Mes méthodes de travail peuvent très bien s'appliquer à l'hôtel de ville de Berlin. Je ne suis d'ailleurs d'aucun parti. »
La commision, elle, a pris le parti de rire la candidature de « M. le directeur » ne lui paraît pas sérieuse.
Baleines
On annonce que la viande de baleinç
fera bientôt partie de l'alimentation parisienne.
Autrefois sur l'humide plaine
Farouchement on pourchassait
Jusques au pôle la baleine
Ses fanons servant au corset
Dont la femme n'a plus que faire.
(Qu'aurait-elle à mettre dedans ?)
L'aquatique mammifère
Cessait donc d'être sur les dents.
Bénissant un destin prospère l
Se croyant libre pour toujours,
Avec le requin son compère
L'espiègle faisait mille tours.
Bon estomac, âme sereine,
Ça la divertissait assez
D'être sans partage la reine
'AU royaume des cétacés. .n* Mais à présent, fini de rire, .y,
Malgré son renom de gaîté.
Son corps, bon à rôtir ou frire,
Est par nos cuisiniers guetté.
Riche aubaine ce monstre obèse
Atteint, rival des cachalots,
Vingt-cinq mètres de long et pèse
Cent cinquante mille kilos
La baleine (à ce que raconte
Buffon) vit environ mille ans.
Comment établit-il son compte ?
Par quels calculs mirobolants ?
N'importe On verra sur nos tablée
Sa chair s'étaler désormais
Des maîtres d'hôtel respectables
Demain pourront dire aux gourmets
« Savourez-moi cette baleine
Prise la fleur de son printemps.
La pauvrette comptait à peine
Deux cent soixante-dix-huit ans. »
Hucraes Delorme.
Un moyen d'éviter la grippe.
Le conseil nous vient d'Angleterre, mais il arrive si bien à propos que nos compatriotes en peuvent faire leur profit sans risquer de s'entendre accuser 'd'anglomanie. Pour éviter la grippé–* ce sont les services médicaux de la ville de Londres qui l'affirment il suffit de se gargariser, le matin avant de sortir, avec une pincée de sel marin diluée dans un peu d'eau tiède.
Le moyen est simple, à la portée de toutes les bourses, et évidemment sans danger.
Aiuant ae raisons pour que nous n'hésitions pas a ressayer.
Le Masque de For.
Artisny.
A LQ~DR~S, EN FEVRIER Février est le mois où les gens qui restent à Iondres profitent du ralentissement des événements mondains pour voir enfin leurs amis, chose impossible quand soirs après soirs sont occupés par des bals, des cocktails-parties ou des dîners officiels, pendant lesquels il est impossible d'avoir une conversation excepté avec la personne placée à côté de vous au commencement de la soirée.
En février, cela a très peu d'importance si on ne vous voit pas à tous les endroits chics. En d'autres temps, il est important, pour quiconque aime à être considéré au courant des usages de la société, de fréquenter les restaurants et les boîtes de nuit adoptés par les gens chics. Maintenant, nous pouvons nous amuser comme il nous plaira et personne ne nous remarquera. Ce n'est pas étonnant qu'il y ait moins ds plaintes à propos du temps maintenant qu'à n'importe quel moment de l'année. Il y a un ou deux bals sur lesquels nous comptons pour animer la monotonie de ce mois d'hiver. Earl Beauchamps, qui est le « Warden of the Cinque ports », aussi bien qu'un pair libéral bien connu, a quatre filles. Toutes sont jolies, une seulement est mariée. La troisième, lady Lary Lygon, aura vingt et un ans dans quelques jours. Pour célèbre» cet heureux événement, il y aura un bal à Halkyn House, la résidence à Londres du Earl et de la comtesse. Cette dernière ne s'étant pas sentie très bien ces derniers temps, il est possible que sa fille mariée, lady L,ettice Cotterell, soit appelée à remplir les devoirs d'hôtesse dans la maison de son père. A moins que lord Beauchamps ne se décide à recevoir luimême. Ce ne serait pas la première fois qu'il s'occupe de ses filles. Il n'y a pas de père plus dévoué dans toute
la Grande-Bretagne, et il prend tant d'intérêt à tout ce 1 qui concerne ses filles qu'il lui arrive même de choisir les robes qu'elles porteront dans une soirée. Est-ce là un i plus grand exemple d'intérêt paternel ou de respect filial? Voilà- une question dont nous laisserons à chaque lecteur le soin de décider pour lui ou pour elle-même. Un des amusements les plus chics de janvier était d'aller le soir au Cirque Olympia. Des membres du Parlement eux-mêmes n'avaient pas honte de se montrer émerveillés par les tours de force des artistes du trapèze et impressionnés par le spectacle d'un homme au milieu des lions. Le programme élégant d'une soirée était le suivant le dîner très tôt, une visite au « Fun Fair ». avant que le Cirque ne commence, le Cirque, et ensuite, par contraste et pour finir la soirée, on allait souper dans un des clubs chics du West End.
Maintenant que le Cirque Olympia a fermé ses portes jusqu'à l'an prochain, il y aura d'autres distractions pour éviter à l'esprit de se rouiller.
Les meubles et les robes de l'époque, victorienne deviennent de plus en plus à la mode, ainsi que les jeux de société de la même époque. Ceux qui ne jouent pas au bridge, et il y en a plus qu'on ne pourrait le croire, s'amusent de ces jeux de société à la manière de nos grand'mères. Il y a un 'de ces jeux que l'on appelle « meurtre ». Cela devait être et est, en effet, extrêmement amusant. Quelqu'un doit commettre un meurtre. Personne ne sait qui est le meurtrier, excepté le meurtrier lui-même. A un moment donné, on éteint les lumières. Puis, à un autre momert donné et toujours dans l'obscurité, on entend un cri. Le « meurtre» a été commis. A ce moment, les « détectives » se précipitent. Leur but est de découvrir, au moyen d'une enquête auprès des autres invités, quel est celui qui a accompli le crime. Il y a aussi le jeu des « adverbes ». Deux personnes sont priées de sortir. Le reste de l'assistance choisit un adverbe. Puis, on appelle les invités qui avaient quitté la pièce. Et, devant eux, on mime quelque action qui doit évoquer l'adverbe choisi. Ce jeu peut être extrêmement amusant s'il se trouve parmi les personnes qui y prennent part des imaginations fertiles et de bons acteurs.
Par contre, il peut, le cas échéant, par excès de réalisme, être beaucoup moins divertissant. C'est ce qui s'est produit tout récemment à une soirée. Il s'agissait de donner l'impression d'une très mauvaise traversée et d'imiter des marins qui. n'avaient pas le pied marin Il existe d'autres modes d'amusement d'un caractère moins victorien. Il y a quelques années, jamais on n'aurait envisagé la possibilité qu'une jeune fille s'en aille, sans être chaperonnée, pour rejoindre une bande d'une vingtaine de jeunes gens et 'jeunes filles, qu'elle, parte avec eux assez loin de Londres cîans le :buj;de dîner et. s'amuser de .compagnie. Et pourtant, ces jours .derniers,, six autos, chargées de jeunes filles et jeunes hommes, dont plusieurs frères et sœurs, sont partis de Londres, se dirigeant vers l'ouest, et sont descendus à l'hôtel pour dîner et pour passer la nuit. Le lendemain, l'un des jeunes gens invitait les autres à une soirée qu'il avait organisée en leur honneur. La fête terminée, les six autos ont reconduit leurs occupants à Londres.
Sans doute, bien des gens d'âge mûr estimeront-ils cet exploit tout à fait répréhensible! Quoi qu'il en soit, les parents de toute cette jeunesse ont estimé qu'il est préférable d'accepter avec résignation un état de choses que l'on ne saurait modifier, plutôt que de se rendre ridicules en promulguant des défenses qui ne seront pas respectées.
A l'heure actuelle, les parents se voient forcés de cultiver la philosophie sur une vaste étendue
M. Léon Daudet retrace
la Vie douloureuse de Victor-Hugo On a dit trop souvent que M. Léon Daudet détestait Victor Hugo le brillant exposé qu'il a fait, samedi soir, sur le grand romantique suffirait à détruire cette légende. L'orateur a manifesté à à maintes reprises sa sympathie admirative envers l'auteur des Contemplations, sans préjudice d'une critique aiguë pour ce qu'il dénomme son verbiage et sa redondance. f
M. Léon Daudet a reculilli sur place, à Guer nesey, une documentation exceptionnelle qui lui a permis de déchiffrer bien des secrets, de recueillir bien des misères et bien des larmes. Cette vie d'exil, il nous l'a dépeinte sous des dehors poignants Olympio sur son rocher jetant ses plus beaux cris devant l'immensité de l'Océan. « Les grands poètes, a dit M. Léon Daudet, sont des réceptacles et des multiplicateurs des circonstànces. » Celles que rencontra Victor Hugo devaient aboutir à ces deux chefs-d'œuvre L'Art d'être grand-père et Les Châtiments.
C'est sur ses deux petits-enfants, Jeanne et Georges, que Victor Hugo devait reporter sa tendresse de père, le cœur trois fois déchiré par la mort, l'âme ulcérée par la trahison d'Adèle et de Sainte-Beuve, « nature vireuse », « tantôt Minerve et tantôt Locuste ». C'est vers Juliette Drouet que se penchait son amour, vers celle qui allait devenir « la vraie femme, la confidente et la salvatrice ». Il était en voyage avec elle lorsqu'il apprit la mort de Léopoîdine. « II gémit comme une bête blessée. » Avec quelle émotion M. Léon Daudet a chanté plus qu'il n'a épelé les vers consacrés à l'enfant disparue. Hugo avait aimé ce paysage de Villequier. Nous apprenons que, grâce à un comité d'initiative qui vient d'être fondé, un monument y sera élevé qui perpétuera ce double souvenir. Chantre de la douleur et de l'amour, Victor Hugo sait atteindrc au sublime. Incapable de se rassembler, il devait échouer au théâtre, « art synthétique par excellence ».
L'erreur de Napoléon lit, qui ne sut pas tenir compte de sa valeur, devait déchaîner un ennemi d'une puissance verbale redoutable. Concentré dans l'exil, Victor Hugo répondait par les Châtiments. M. Léon Daudet, qui considère le poète comme « un moment de notre littérature », a su donner à cette figure tout son relief. Tour à tour mordant, ironique ou pathétique, il a fait partager au public ses émotions de grand critique et de grand artiste. H. H.
L'ACTION COMMUNISTE
La «Journée» du 25 février STOCKHOLM, 15 février. Selon les journaux, la section promoscovienne du parti communiste suédois a pris, hier soir, la décision d'obéir à l'ordre de Moscou et d'organiser à Stockholm une grande manifestation des sans-travail de la Suède entière. Cette manifestation a été fixée au 25 février. Simultanément aurait lieu une parade « des soldats du front rouge ».
La décision de la section du parti communiste suédois aurait été prise en présence des représentants du Comintern envoyés de Moscou, dans le but de pousser le parti à faire preuve d'une plus grande activité. Les représentants des fronts rouges des pays voisins se réuniraient à Stockholm dans le but de participer à la conférence des fronts rouges qui se tiendrait la semaine prochaine'et d'arrêter les mesures d'organisation.
Le travail forcé en Russie
Commentant les débats à la Chambre des lords sur le « prétendu travail forcé en Russie », les Izveslia écrivent
'« Le seul fait qu'une institution parlementaire officielle se permet de consacrer toute une séance à une agitation de pogrom contre un pays avec lequel l'Angleterre se trouve en relations diplomatiques normales, dépasse le cadre des événements politiques ordinaires. Les représentants de la classe des exploiteurs anglais proclament le premier Etat des ouvriers un Etat où travaillent des esclaves. Ils oublient de dire'qui sont les propriétaires des esclaves de cet Etat.
» Toute cette campagne ignoble est menée en vue de trouver un prétexte humanitaire pour une campagne de boycottage des exportations russes voire pour un blocus pratique de l'Union soviétique. » 1 f b. l
Mais le travail forcé reste bien, maigre ces protestations sans foi, un fait indéniable.
LES CONCERTS CONCERTS PASDELOUP Jeux, de Claude Debussv. Divertimento, de M. C. Buchman. CONCERTS LAMOUREUX Ouverture pour un Don Quichotte, de M. Jean Rivier. Triana, d'Albeniz-Arbos. 0. S. P. Jour d'été à la montagne, de M. Vincent d'Indy. CONCERTS SIOHÀN Festival en l'honneur de l'érection des monuments à la mémoire de Claude Debussy à Paris et à Saint-Germain. Quelques virtuoses. Société de musique d'autrefois.
Chez Pasdeloup, M. Inghelbrecht, qui excelle à dégager de Debussy son essence poétique la plus subtile et tout son parfum, nous rend Jeux, qu'on n'avait pas entendu depuis qu'en 1913, aux Ballets russes, l'inoubliable trio Nijinsky-Karsavina-Schollar avait tenté cette première épreuve de chorégraphie sportive. Est-ce une des bonnes œuvres de Debussy, j'entends une des œuvres vraiment complètes, vraiment en accord avec leur objet? Assurément oui, si on ne dissocie pas la partition de son texte plastique, du décor, du geste pour lesquels elle a été conçue. Evidemment non, si, comme c'est le cas ici, on l'en isole, laissant ainsi tomber dans le vide des accents et des rythmes qui n'ont point pour unique mobile le déroulement de l'écheveau des sons. Mais quel ruissellement de clartés, quel frémissement de rythmes, quelle délicatesse dans le choix des coloris, quelle poésie dans la recherche de l'exquis et du rare! Si l'on voulait aller au fond des choses, on trouverait peut-être que c'est une nébuleuse en gestation qui ne peut enfanter qu'elle-même et notre plaisir. Mais quel plaisir!
Nous sommes moins sûrs de celui que nous a donné M. Carl Buchman. Ce jeune Américain qui a été l'élève d'Ernest Bloch et qui est aujourd'hui celui de Nadia Boulanger, a, de cette manière, bien des titres à notre sympathie. Mais que son Divertimenlo, que nous a également révélé M. Inghelbrecht, est donc déconcertant Il se compose de quatre parties dont chacune évoque une danse Gagliarda, Siciliano, Bergamasca, Farandole et, par une sorte de gageure, c'est la franchise du rythme qui lui manque le plus. Quand on en trouve une trace, fût-elle légère, comme dans la Sicilienne, on est soudain satisfait l'esprit, avide de logique, ne saurait concevoir une danse à laquelle fait défaut le premier élément du mouvement. Dans son ensemble, l'ouvrage est décousu, avec les quelques laideurs d'usage et un fond de lieux communs qui, pour être d'aujourd'hui, n'en sont pas moins des lieux communs. La Farandole va de guingois; on y cherche, sans le trouver, le soleil, ce qui, pour une farandole, est la privation de la vie. La Bergamasca, elle, est du moins plus franche d'allure, mais grise-de ton..Un fugato réussi fournit une note comique, d'un effet un peu facile, mais bien en place. Ce qbi'condamne avec le plus de sévérité l'œuvre, c'est la Sicilienne, précisément parce qu'elle contient un délicieux oasis de fraîcheur, quelques pages d'un orchestre léger, vaporeux, poétique qui montrent que l'auteur est capable de tout autre chose. Nous l'attendons dans une occasion meilleure.
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M. Jean Rivier aussi. Nous l'avons connu dans I des circonstances où son talent, très réel, appa- raissait sous une tout autre lumière et, pour dire le vrai, plus à son avantage. Son Ouverture pour un Don Quichotte, que M. Albert Wolff vient de jouer en première audition, est bien décevante L'esprit, ici aussi, n'est pas satisfait par l'image qui nous est donnée de l'illustre hidalgo, si éloignée de celle que chacun de nous s'en fait d'ordinaire. Ce Don Quichotte férocement sarmate et cruel a de quoi surprendre. Comme il est loin du « Don Quichotte éternel » que le musicien a pensé peindre. Celui-là n'est ni aussi méchant, ni aussi agressif; il est plus généreux et plus lyrique; enfin, étant par essence Je héros d'un pays de soleil, il n'a rien de commun ni avec la boutique de Pétrouchka, ni avec les rites primitifs du Sacre du Printemps. L'ouvrage de MI. Jean Rivier est d'ailleurs fort bien instrumenté et fourmille d'heureux effets d'orchestre. Le début du mouvement lent a du charme et une jolie couleur mélancolique à laquelle le timbre du saxophone n'est pas étranger. Le meilleur de M. Jean Rivier -est hors de cette œuvre qui, parce qu'elle a été naguère il y a deux â"hs trop an goût du jour-, porte le poids d'éléments déjà périmés.. Quel beau sujet pourtant et qui convenait je crois à la nature vivante du jeune musicien. C'est dommage!
Jour d'été à la montagne ne date pas d'hier non plus. La pièce de M. Vincent d'Indy a été écrite il y a plus d'un quart de siècle et jamais elle n'a paru plus jeune. M. Guy Ropartz nous en a donné hier, à l'O. S. P., une belle exécution ferme, délicate et sensible. La montée du jour, le frémissement de la lumière grandissante dans le premier mouvement, la rêverie qui sert de péroraison au deuxième, la conclusion apaisée du troisième sont d'admirables morceaux d'anthologie auxquels le temps, bien loin d'en altérer la saveur, a conféré maintenant leur beauté définitive. Ici, tout est musique et poésie.
Je crois devoir signaler encore, au cours de ces journées fort chargées l'évocation, baignée de soleil et puissante de rythme, par M. Albert Wolff, de Triana, d'Albeniz, dans l'éblouissante version orchestrale d'Enrique Arbos; l'exécution, très applaudie, du Conccrto de Beethoven au même concert par M. S. Kulenkampf, violoniste qui a du style, de la sobriété, de l'élégance, de l'autorité le succès habituel, aux Concerts Colonne, de M. Melchior, ténor dont l'exceptionnelle valeur n'est plus à célébrer; celui, non moins habituel, aux Concerts Pasdeloup, de Mme Elisabeth Schumann, qui raffine sur l'art de bien chanter au point de risquer de perdre sa simplicité de nature; enfin, à l'O. S. P., l'interprétation légère, tendre et spirituelle du Concerto en ré mineur pour piano, de Mpzart, par Mlle Marcelle Meyer.
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La jeune Société des Concerts Siohan a, la première, rendu à la mémoire de Claude Debussy l'hommage que toutes les associations symphoniques s'apprêtent à lui apporter à l'occasion de l'érection des deux monuments commémoratifs de Paris et de Saint-Germain. Le programme était composé de la Mer, des Nocturnes, de l'Après-Midi d'un Faune, de la Damoiselle Elue et du Promenoir des deux amants, où, une fois de plus, a triomphé l'art de Mme Ninon Vallin. L'exécution des Nocturnes, où les chœurs ont chanté avec une exceptionnelle justesse, mérite d'être signalée. Entre les deux parties du concert, un appel auquel l'auditoire très nombreux a -largement répondu a été adressé au public en faveur de la souscription ouverte pour les monuments. Une belle médaille du graveur Turin, frappée par la Monnaie, a été mise en vente. Ainsi, des plus modestes aux plus fortunés, tous ceux auxquels le maître de Pelléas aura apporté la consolation ou la joie pourront s'associer au geste pieux de ses fidèles admirateurs.
Je voudrais tout au moins mentionner, en déplorant que ce soit avec trop de brièveté, la séance que la Société de Musique d'Autrefois a donnée sous la direction de M. Roger Desormière et à laquelle M. Lionel de La Laurencie a apporté l'appui de sa parole autorisée des Danseries du seizième siècle, des Madrigaux de Monteverde, la Cantate de la Chaire de J.-S. Bach, le quatuor en ré, avec flûte, de Mozart, composaient une soirée d'enchantement dont les moments les plus exquis furent les exécutions dignes de louanges du quatuor de Mozart et des Madrigaux de Monteverde. Robert Brussel.
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Soldera, du 14 au 21 février, meubles, sièges, tapis, luminaire, coussins, tissus, etc.
Vente strictement au comptant.
Hitler gagne an procès en diffamation Munich, 15 février. M. Adolf Hitler, chef du parti national-socialiste allemand, vient de gagner un procès en diffamation qu'il avait intenté au gérant responsable du journal populiste Ausburger Post Zeitung, M. George Schwerdt. Ce dernier a été condamné à 500 marks d'amende.
The Watcher.
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L-A. CRISE ESPAGNOLE
Le roi Alphonse XIII poursuit ses consultations La convocation des Cortès constituantes semBle répondre sux- voeu de tous les partis
Madrid, 15 février. Arrivé ce matin à Madrid, t l'amiral Aznar a déclaré qu'il était tout disposé à accepter le poste que le roi voudra bien lui confier dans le nouveau gouvernement.
Une déclaration de M. Santiago Alba 1 Interroge aujourd'hui par des journalistes, M. Santiago Alba a déclaré qu'il restait, pour l'instant, à Paris, où il est très exactement renseigné sur les événements, mais qu'il partirait immédiatement pour Madrid si sa présence y était jugée nécessaire.
« Les deux hommes qui doivent former la base du futur cabinet, a-t-il dit, sont incontestablement M- Sanchez Guerra et M. Melquiades Alvarez. » Rappelons que, dans un télégramme envoyé, dans la nuit d'hier, à son souverain, M. Santiago Alba a déconseillé la formation de cabinets transitoires qui ne feraient qu'aggraver la crise, aussi bien dans l'ordre politique que dans l'ordre économique et monétaire.
De l'avis de M. Alba, la situation impose la formation du cabinet le plus capable de convoquer les Cortès constituantes et de leur présenter un programme répondant aux vœux formulés par MM. Sanchez Guerra et Melquiades Alvarez. M. Santiago Alba appelé à Madrid
Madrid, 15 février. On affirme que le roi a télégraphié à M. Santiago Alba, à Paris, pour le prier de se rendre immédiatement à Madrid. Pour raisons de santé, M. Cambo refuse sa participation 1
MADRID, 15 février. Le roi Alphonse XIII a reçu ce matin, à 11 heures, au palais royal, M. Cambo, avec lequel il s'est entretenu pendant une heure, J'ai recommandé'àu roi, a déclaré M. Cambo, à sa sortie du palais royal, la formation d'un cabinet de gauche dont ferait partie, notamment, M. de Romanones et M. Santiago Alba.
Comme on lui demandait s'il ferait partie de ce cabinet, M. Cambo a répondu négativement en alléguant que son état de santé ne le lui permettait pas.
Questionné pour savoir s'il désignerait un de ses amis pour le remplacer, M. Cambo a répondu Non, parce que cette collaboration ôterait au nouveau gouvernement le caractère qu'il doit avoir.
» Vous me demandez, ajoute M. Cambo, si la crise sera longue. Cela dépend si l'on peut réunir. l>es éléments suffisants de garantie pour former un gouvernement qui, non seulement doit aller à la lutte électorale et développer un projet très ample devant le Parlement, mais encore doit mériter la confiance des Espagnols et même des étrangers, afin que la monnaie de notre pays ne subisse pas l'influence malheureuse d'une situation imprécise. » M. Cambo s'est entretenu dans l'après-midi avec le duc de Maura. Il s'est ensuite rendu au ministère de la guerre, où il a eu une entrevue avec le général Berenguer, pour le mettre au courant du résultat des consultations et du développement de la crise.
L'optimisme du comte de Romanones MADRID, 15 février. Le roi Alphonse XIII a fait une longue promenade, cet après-midi, en auto, dans la banlieue de Madrid, avec le comte de Romanones.
Interrogé par les journalistes, M. de Romanones a déclaré qu'à son avis, on exagérait beaucoup la gravité de la crise. ',1
M. de Romanones garde l'espoir qu'un cabinet de concentration monarchique pourra être formé
Gualino sera interrogé par la Commission d'enquête On télégraphie de Rome
La Tribuna confirme que le financier Gualino sera interrogé par la commission française d'enquête en territoire italien, à Bardonnèche. Le journal ajoute qu'il ne pouvait en être autrement, car Gualino, qui est citoyen italien, ne peut être «extradé.
Découverte d'un nouveau complot en Turquie Ankara, 15 février. Un nouveau complot, tendant à renverser le gouvernement actuel, a été découvert à Tchanakalé.
Quinze arrestations ont été opérées. De nombreuses perquisitions ont été effectuées à Ankara et à Brousse, chez des leaders politiques. L'enquête se poursuit.
A Stamboul, des perquisitions ont également été opérées, mais on en ignore jusqu'ici les résultats. La situation financière en Angleterre Londres, 15 février. ±- D'après le Sunday Express, les récentes critiques de M* Lloyd George sur 'l'influence des dirigeants financiers de Londres auraient causé le retrait d'une quantité appréciable d'obligations de fonds d'Etat qui ont été placées, dit ce journal, à l'étranger. Les milieux financiers de la Cité estiment que la cote de ces valeurs baissera encore.
Ce même journal dit que M. Snowden songe actuellement à une conversion de la dette nationale par emprunt portant intérêt réduit de 1 1/2 0/0 sur le taux actuel.
Union des libéraux et des travaillistes Londp.es, 15 février. M. Garvin, dans l'Observer, estime qu'après l'accueil fait à M. Lloyd George par les socialistes, l'entente travailliste-libérale est changée désormais en alliance, ce qui assure pendant un certain temps la majorité au gouvernement travailliste.
« Cette union temporaire n'est d'ailleurs, ajoute M. Garvin, qu'un mariage de convenance. Reste à savoir ce qu'elle produira. Elle ne commence pas bien avec les nouveaux ébranlements qui viennent d'imprimer à la confiance et au crédit public les paroles de M. Snowden et de M. Lloyd George, car, sans rétablir la puissance de travail, l'emploi de la main-d'œuvre et la confiance financière, les libéraux et socialistes ne pourront construire que sur le sable. »
NOUVELLES DE PARTOUT
De Rome. En raison de l'affluence des élèves dans les écoles, le gouvernement a décidé de construire 2.000 écoles nouvelles.
De Moscou- Des représentants des commissariats des différentes républiques formant l'Union soviétique seront adjoints au conseil central des commissaires du peuple.
De Moscou. M. Lounatcharsky va être prochainement nommé directeur du nouvel Institut de la jeune littérature.
De Hagen. La cour d'assises de Hagen a condamné sept communistes accusés d'avoir tué, dans la nuit du 1" décembre, un national-socialiste, à des peines variant de neuf ans à six mois de prison.
De Berlin. Le directeur du cirque Sarrasani a posé à nouveau sa candidature aux fonctions de bourgmestre de Berlin,
dès le début de la semaine prochaine et qu'il répondra au. vœu de l'Espagne en convoquant le plus tôt possible. une assemblée constituante. Toutefois, on fait observer que le refus de participation du comte Bugallal à un cabinet de coalition nationale rend cette solution assez improbable.
Le parti socialiste recommande à ses membres le calme et la discipline
Madrid, 15 février. Les comités directeurs du parti socialiste et l'Union générale des travailleurs se sont réunis hier soir pour examiner la situation politique créée par la démission du gouvernement du général Berenguer. Ils ont reconnu qu'il était nécessaire que la crise que traverse actuellement la vie nationale prenne fin, de manière que la voie soit ouverte à un régime nouveau.
Une note communiquée à l'issue de la réunion conseille aux membres des partis appartenant à l'U. G. T. de garder le calme. Le comité ordonne aux membres de l'U. G. T. d'observer uniquement les indications données par l'U. G. T. et le parti socialiste, qui suivent attentivement les événements en vue d'adopter Jes mesures nécessaires. Manifestations républicaines
MADRID, 15 février. De plusieurs points du territoire espagnol on annonce des manifestations organisées par le parti républicain.
A Séville, la police, armée de sabres, a dû intervenir pour disperser des groupes de manifestants républicains. Quatre personnes ont été blessées. A Santander, malgré une pluie torrentielle et l'in- terdiction de la police, environ sept mille membres de la Fédération des syndicats ouvriers, affiliée ait parti républicain, ont défilé dans les principales arteres de la ville en réclamant la libération immédiàte de tous les prisonniers politiques. A Madrid, la police est intervenue et a chargé des manifestants républicains rue Santa-Gcronica et rue de Séville. Des arrestations ont été opérées. Quelques manifestants ont essayé d'organiser une réunion devant la prison modèle de Madrid. Arri- vés rue de la Princesse, une section de la garde de sûreté à pied les a dispersés et a procédé à plusieurs arrestations.
Au cours de la mêlée, quatre personnes ont été sérieusement blessées.
Une réunion autorisée du parti républicain SÉGoviE, 15 février. A la suite des démarches qui avaient été faites, la réunion du parti républicain a été autorisée. Le professeur Landa, M. Ortega y Gasset, le poète Machado, l'académicien Ayala, le docteur Faranon ont prononcé des discours dans lesquels ils ont affirmé qu'il était nécessaire d'instaurer la république pour tirer l'Espagne du chaos.
Meeting .syndicaliste à Barcelone
Barcelone, 15 février. Un meeting d' « affirmation syndicaliste », convoqué par la Confédération nationale du travail, a eu lieu aujourd'hui et a réuni 5.000 assistants. Ceux-ci ont adopté les résolutions suivantes
1° Libération de tous les détenus politiques 2° Reconnaissance par le gouvernement du droit syndical y?'JiJ
3° Rétablissement absolu des garanties constitutionnelles
4" Annulation du code criminel établi pendant la dictature
5° Suspension aie la loi sur l'organisation corporativc du travail. n
Gandhi demande une entrevue au vice-roi des Indes Bombay, 15 février. Cédant à la pression des délégués de la Table Ronde, des princes indiens et des groupements commerciaux, Gandhi s'efforce d'avoir une entrevue avec le vice-roi pour lui exposer la cause de l'Inde et se rendre compte de l'attitude de la Grande-Bretagne. Il a choisi comme intermédiaire un musulman partisan de la noncoopération.
Gandhi a ordonné à la population d'observer un jeûne aujourd'hui pour rendre hommage à la mémoire de Motilal Nehru.
Le mandat anglais en Palestine Londres, 15 février. D'après un télégramme de Jérusalem, le secrétaire général du Conseil suprême musulman a déclaré aujourd'hui aux journalistes que la dernière lettre adressée au docteur Weizeman, président de l'agence juive, détruisait tout espoir de collaboration entre juifs et Arabes en Palestine. Le secrétaire général ajouta que, puisque la lettre de M. Macdonald reconnaît aux juifs le droit de boycotter la main-d'œuvre arabe, le Conseil allait, à son tour, en représailles, organiser le boycottage de toutes les marchandises fabriquées ou vendues par les israélites établis en Palestine. La Bannière d'Empire et les nationaux-socialistes BERLIN, 15 février. Dans un discours prononcé à Chemnitz, le chef de l'organisation républicaine Bannière d'Empire, M. Hœrsing, a renouvelé ses avertissements aux socialistes-nationalistes. « Les républicains, a-t-il dit, ne veulent pas la guerre civile, mais si les ennemis de la République l'attaquent et croient devoir déchaîner la guerre civile, la Bannière d'Empire les combattra avec les mêmes méthodes et les anéantira jusqu'au dernier homme si l'intérêt de la République et du peuple allemand l'exige. »
La manifestation de la Bannière d'Empire, qui aura lieu le 22 février à Berlin, a été mal interprétée il ne s'y passera rien, mais on y proclamera de nouveau que la Bannière d'Empire est prête contre ceux qui auraient le courage de déclencher la guerre civile.
Une manifestation coloniale à Vincennes Une manifestation coloniale, organisée par la société « La plus grande France », avec le concours de la « Conférence au village », a eu lieu hier après-midi à Vincennes,
A cette réunion, présidée par M. Alcide Delmont, ancien sous-secrétaire d'Etat aux colonies, assistaient les représentants de MM. Paul Reynaud et Diagne, de nombreux parlementaires et notamment MM. Barillet, Adolphe Chéron et Doussain des conseillers généraux et des conseillers municipaux de la Seine et de Paris. On comptait 1.500 personnes.
M. Charles Deloncle, sénateur de la Seine, président de « La plus grande France », a rappelé dans son allocution l'histoire coloniale de ces dernières années. Il a marqué l'importance qu'aurait l'Exposition coloniale pour le développement et l'amélioration de la banlieue est de Paris. M. Alcide Delmont a montré enfin comment la vie de la France est intimement liée au développement de ses colonies.
Après une conférence de M. Blanchet, la réunion s'est terminée par un concert donné par la musique du 23' régiment d'infanterie coloniale.
Genève, capitale des Nations Ainsi donc, la délégation britannique à la S. D. N., lassée des douceurs du ciel suisse et du miroitement du lac, vient, comme Figaro l'a rapporté, de prononcer un réquisitoire contre Genève dont le moins qu'on puisse dire est qu'il est un petit monument d'ingratitude. Genève ne plait plus à un quarteron d'aimables Anglais l'Europe tout entière doit s'incliner et aller chercher ailleurs un abri pour la prochaine conférence du désarmement. C'est ce qu'on veut, au fond, et qui ne sera pas, la malice étant cousue de fil blanc et l'inopportune offensive contre Genève ayant eu pour résultat d'attirer l'attention précisément sur ce qu'on prétendait nier l'organisation sans cesse en progrès de la ville-type des conférences interalliées. Il est permis de ne pas aimer Genève et de préférer le brouillard à l'air pur il est malséant de lui refuser « l'atmosphère d'une ville internationale ».
Tous ceux qui, depuis les débuts de la S. D. N., ont accoutumé de faire chaque année, en septembre, leur petit tour sur le quai du Mont Blanc, savent bien le contraire. Les intarissables bavards du monde entier eux-mêmes, dont les poèmes on les clameurs emplissent périodiquement les salles du Conseil et de la Réformation, trouvent dans cette belle nature l'inspiration et le repos après l'effort; et nous qui les subissons, avons, en sortant, la satisfaction de voir qu'autant en emporte la douce brise venue du lac. Dans Genève harmo. nieuse et calme, les disputes n'ont pas d'écho et, quand vient le soir, l'Angleterre, l'Allemagne, les Indes, les autres, sans oublier la République dominicaine, se mettent en habit pour la trêve de la nuit. Belles nuits de Genève, sous les étoiles des Eaux-Vives
Mais avons-nous rêvé? Ecoutons les détracteurs de Genève « A deux exceptions près, disent-ils, les hôtels tiennent surtout de la pension de famille. » Nos amis suisses, que nous ne savions pas si susceptibles, se sont fâchés. A leur place, j'aurais répondu dans mes journaux, sans risquer d'attenter plus à la vérité que les Anglais « Dans Piccadilly, en dehors de deux bars, on ne trouve guère de whisky. » Vous entendez d'ici le large rire de John Bull. Imitons-le.
L'industrie hôtelière suisse, les svndicats de dé- veloppement, les chemins de fer fédéraux, les commerçants eux-mêmes, qui ont tant fait depuis dix ans pour l'agrément des touristes et le bien-être de leurs habitués, auraient tort de s'émouvoir. Cette petite campagne intéressée tombera d'elle-même dans le « grotesque et le ridicule », comme dirait le gracieux M. Snowden qui s'y connaît.
'̃. "'̃'̃̃̃̃ ̃ Simon Arbellot. « Benjamin Franklin », Bourgeois d'Amérique Un ouvrage d'une lecture attachante, riche de nombreux documents nouveaux que nous donne M. Bernard Fay, et qui jette une vive lumière non seulement sur la vie de Frauklin mais aussi sur celle des Américains du dix-huitième siècle. ̃ Calmann-Lévy, éditeur, 15 francs.
LA VIE RELIGIEUSE Une grandiose manifestation en l'honneur de N.-D. de Lourdes a eu lieu à Notre-Dame de Paris
Des milliers et des milliers de personnes étaient, hier, entassées dans Notre-Dame de Paris, pour assister à une grandiose cérémonie organisée en l'honneur de Notre-Dame de Lourdes dont c'était la fête ces jours-ci par les brancardiers de la région parisienne. S. Em. le cardinal Verdi.er présidait cette magnifique manifestation, au cours de laquelle S. Gr. Mgr Gerlier, évèque de Lourdes, prit la parole.
L'éminent prélat, à qui le Souverain Pontife a confié la garde du sanctuaire de Lourdes, est doué d'une éloquence que les Parisiens connaissent pour a.voir, bien des fois, eu l'occasion de l'apprécier, alors que Mgr Gerlier n'était que M. le chanoine Gerlier, sous-directeur des œuvres de l'archidiocèse de Paris. Il a eu hier, dans la chaire de NotreDame, un très grand succès de plus.
Après avoir rappelé qu'il y a soixante-treize ans, le nom de la cité de Lourdes était à peu près inconnu et nous avoir donné les chiffres impres.sionnants de pèlerins et de malades de tous genres, de toutes classes et de toutes nationalités qui, d'année en année plus nombreux, un million par an estime-t-on actuellement, avec quinze ou vingt mille malades se rendent à la grotte, Mgr, Gerlier montra magistralement quelques-unes des leçons que donnent au monde contemporain le sanctuaire de Lourdes et les manifestations qui s'y déroulent leçons splendides de pureté, de pénitence et de charité.
Au cours de cet exposé, il eut des accents fort émouvants pour parler de cette étonnante et quasi miraculeuse résignation des malades qui, venus à Lourdes chercher la guérison, repartent sans l'avoir obtenue, sans compter ceux qui poussent l'héroïsme jusqu'à demander à Dieu la continuation de leurs souffrances pour que d'autres soient guéris.
II eut aussi de très beaux accents pour remercier les hospitaliers, les brancardiers et les infirmières qui, autour de la grotte, donnent au monde de si magnifiques exemples de foi et de charité, d'union des classes et d'union des peuples dans l'amour du Christ et de l'humanité souffrante.
Il incita enfin, en termes très éloquents, les fidèles de l'archidiocèse de Paris à venir à Lourdes, de plus en plus nombreux, demandant à tous ceux qui ne pourraient faire le voyage, de s'unir aux pèlerinages qui se rendent dans la cité mariale, soit en priant, soit en envoyant des fleurs, comme l'année dernière, lors du congrès marial.
S. Ent. le cardinal Verdier remercia Mgr Gerlier de s'être, avec tant d'éloquence, adressé à cet immense auditoire qui emplissait les nefs de NotreDame et qui était, dit-il, pour lui, le gage d'un succès incomparable pour le prochain pèlerinage du diocèse de Paris à Lourdes. Il ajouta qu'il faisait la promesse à Notre-Dame de Lourdes de lui amener, au début de juillet, au moins trois mille pèlerins. Aux catholiques de Paris de faire en sorte que leur archevêque puisse tenir sa promesse. Quand le cardinal Verdier eut donné la bénédiction apostolique; l'émouvante procession aux flambeaux, telle qu'elle a lieu à Lourdes, se déroula dans Notre-Dame, au chant de ces cantiques si populaires que l'on entend sur les bords du Gave. Avant cette imposante cérémonie, un amical déjeuner avait réuni, autour du si dévoué comte de Beauchamp, l'inlassable et irremplaçable président de l'Hospitalité de Lourdes, tous les brancardiers et infirmiers de Lourdes habitant l'Ile-de-France. Paul' Lesourd.
La station de T.S.F. de la Cité du Vatican CITÉ DU Vatican, 14 février. Le bruit que certaines stations radiophoniques russes auraient cherché à troubler la transmision du message pontifical semble être confirmé par des nouvelles du Canada. Ce matin, la station vaticane a été informée par le Canada que durant la transmission du message d'autres signaux ont été transmis, sur la même longueur d'onde, pendant toute la durée de l'émission vaticane.
Toutefois la puissance de la station vaticane était supérieure à celle de la station perturbatrice, de sorte que les sons émis par la station vaticane se sont imposés aux émissions des interrupteurs. Pendant l'après-midi du 16 courant, de 15 h. 30 à 10 heures, sur une longueur d'onde de 19 m. 84, et de 16 h. 30 à 17 heures, sur une longueur d'onde de 50 m. 26, la station vaticane continuera à faire ses expériences de transmission avec différents postes qui seront avertis d'avance.
Elle transmettra plus tard, sur demande, en di.verses langues, le message pontifical.
De nombreux télégrames de félicitaions du monde entier continuent à parvenir à la station, entre autres un télégramme de la Nouvelle-Zélande dans lequel on informe la station que jamais émission radiophonique n'a été reçue avec autant de clarté et de précision.
LES ELEGANCES A AUTEUIL La première réunion dominicale de la Butte Mortemart s'est déroulée hier par une assez agréable température de fin d'hiver. Encore des manteaux de fourrures, vison et breitschwanz, avec des bonnichons drapés en velours noir ou des petites formes de feutre noir ou marron. Attendons les prochaines réunions pour admirer les premières nouveautés de la saison.
Reconnu dans la tribune des dames
S. A. la princesse Murât, manteau de drap noir avec .haute bande, col et poignets de breitschwanz, cloche de feutre tabac princesse de Faucigny-Lucinge, vêtement de drap zibeline noir avec, dans le bas, une garniture de renard bleu, ainsi qu'au col et aux très hauts poignets, béret drapé et coulissé en velours tabac d'Espagne comtesse de Périgny, pelisse, de loutre de' rivière avec col de skungs, bonnet croqué en velours. noir; princesse Duleep-Singh, grand vêteinent de loutre'' d'Hudson avec col de renard noir, et cloche de feutre noir galonnée Mme Achille l'ould, robe de crêpe Georgette rouge Jacqueminot et pelisse d'astrakan persianier avec col de renard noir, toquet drapé en velours rouge foncé comtesse d'Orsctti, grand manteau de vison, bonnet coulissé de velours noir avec touffe de crosses comtesse de Rocquigny du Fayul, vêtement de murmel et béret de velours noir à aigrettes noires br.ronne Guillaume Reille, pelisse de poulain noir moiré avec col de renard noir, bomiichon en velours et satin noir vicomtesse de Piogcr, grand manteau d'Hudson avec col de skungs, toquet drapé en satin noir comtesse des Cordes, vêtement de loutre de rivière avec col de vison, sur une robe de crêpe de Chine bleu, toquet coulissé en velours bleu foncé Mme Bignon, pelisse de vison et bonnet de velours noir Mme Hachette, vêtement de poulain noir moiré, honnichon de velours noir coulissé vicomtesse G. de Buysieulx, long vêtement de breitschwanz et bicorne de taupé noir Mme Lucien Kahn, pelisse de vison et feutre marron croqué et galonné Mme Jacques Fabry, grand vêtement de vison et béret de velours noir comtesse Magdeleine de Beaucorps, ensemble marron pain brûlé, au manteau col de castor, béret de velours du ton Mme Vatin-Pérignon, vêtement de breitschwanz et toquet drapé en velours noir vicomtesse de Farcy, grand manteau de petit-gris et béret coulissé en velours noir avec touffe de crosses comtesse de La Maisonneuvc, long vêtement de breitschwanz, col de renard noir et béret coulissé en velours noir Mme Salvago, manteau de drap noir à ceinture garni d'astrakan, et béret coulissé en velours noir avec une toute petite aigrette turquoise Mme de Langourian, pelisse de loutre d'Hudson et chapeau de drapé en velours noir à aigrette vicomtesse de Lozé, ensemble marron, avec col de fourrure du ton et béret de velours assorti; baronne Jean de Lustrac, pelisse de vison et petite forme de feutre rouge comtesse de Saint-Didier, manteau de drap satin marron tabac d'Espagne avec col de renard feu, bonnet de velours marron Mlle Le Lasseur, ensemble marron de grosse bure et bonnet assorti Mlle Suzanne Molitor, grand vêtement de breitschwanz et forme de feutre noir croquée Mme Charles de Breil, robe de crêpe de Chine vert Véronèse et manteau d'agneau rasé blond, bonnet drapé en velours du même vert. comtesse Longueau de St-Michel, vêtement de drap amazone noir avec garniture de lynx et chapeau de feutre noir drapé comtesse H. de Belmont, ensemble de drap bleu avec garniture de taupe Mme Maurice Permezel, manteau de breitschwanz avec col de renard, chapeau de velours noir drapé Mme Gairal, pelisse de vison et forme de feutre tabac garni de velours du ton Mlle de Nion, ensemble rouge Bordeaux, col et grands poignets de Joutre dorée, bonnet assorti vicomtesse de Ginestet, grand vêtement de vison et chapeau drapé en velours jioir Mme M. Goudchaux. manteau en drap noir avec garniture d'astrakan, et forme croquée de feutre noir galonnée vicomtesse Hubert d'Ideville, ensemble marron, an col garniture de fourrure du ton, et bonnet drapé en velours assorti, etc. It
Le socialisme d'Etat
dans l'exploitation de la. forêt
S'il était besoin, pour parler de la forêt, qu'elle devint un sujet actuel, l'interpellation de M., le sénateur Néron suffirait à lui cauférer ce caractère, niais la forêt touche par tant de côtés à notre économie nationale, que la tendance vers sa sociaiisation, dont on découvre fa trace jusque dans le budget de l'agriculture, constitue, au même titre que le dumping russe, un fait qui ne doit pas ctre passé sous silence.
Depuis les inondations et la guerre, la forêt a pris une plus grande place dans les préoccupations des gouvernements, qui voient en eUe autre chose qu'un produit du sol, mais aussi une barrière contre les dévastations des eaux et un des plus beaux ornements de la France rurale. Elle s-.? rattache ainsi à l'hydrographie et au tourisme dans l'idéologie populaire, elle se confond avec la nature. La collectivité acquiert par là certains droits sur son exploitation, qui doivent cependant se limiter à celui de propriété. Or, dans la législation forestière en préparation, il se manîfesk; une tendance marquée à mi empiétement de l'Elat sur la forêt particulière.
Cette tendance apparaît dans le budget de l'exercice 31-32 du ministère de l'agriculture, d'où il ressort au paragraphe 2 du chapitre 102 une réduction de crédit de 1,200,000 fr., destiné à subventionner en nature et en argent, aux fins de reboisement, les entreprises particulières, collectives ou individuelles par contre, le paragraphe 3 du même chapitre consacre une augmentation de crédit de 1,700,000 francs pour acquisition de terrains par l'Etat. En d'autres termes, la direction générale des Eaux et Forêts absorbe à son profit l'argent qui, l'année précédente, était attribué aux propriétaires de forêts, pour les encourager au reboisement. On découvre avec surprise, rien que par la comparaison des chiffres, une collusion inattendue entre J'administration des Eaux et Forêts et le groupe socialiste, qui, sous prétexte d'empêcher les coupes abusives des particuliers, propose, par le projet de loi de M. Locquin, « de soumettre au régime forestier », autrement dit de confisquer, au profit de la nation, « toutes les forêts privées de plus de dix hectares d'un seul tenant ». Assurément, devant les protestations véhémentes de M. de Nicolay, M. Fould, sous-secrétaire d'Etat à l'agriculture, a promis le rétablissement du crédit dans son intégralité, mais ./somme pn cpntrc-j^artje le crédit relatif aux-'achaf.&jiar i'Ëtat-n'-ïWt pas ra-* mené à ses proportions de l'année précédente, il en résulte une augmentation de dépense qui, en raison du resserrement budgétaire, pourrait bien être refusée.
Cette politique étatiste constitue un véritable danger non seulement pour notre économie forestière, mais encore pour l'agriculture. Dans la protestation élevée au comité national économique par M. Garcin contre certaines théories, il est dit « que l'extension du régime forestier d'Etat a pour effet naturel de chasser la population établie dans le voisinage des terrains acquis par l'administration des eaux et forêts. Celle-ci alloue des primes aux familles nombreuses, établies dans son voisinage, afin de les inciter à partir. De la sorte augmenter le domaine forestier d'Etat revient à accélérer l'exode rural ». Qui l'aurait cru, le ministère de l'agriculture lui-même favorise la désertion (les campagnes Cette doctrine collectiviste, qui est devenue celle de la direction générale des eaux et forêts, se retrouve dans le plan d'outillage national. En effet, sur une dotation de 120 millions de francs prévus pour le reboisement des forêts et l'acquisition des terrains, pas un centime n'est réservé aux entreprises particulières. L'Etat attribue ces disponibilités à ses services, créant un monopole de plus dans la nation.
Alors que l'administration argue du déboisement exagéré pour déposséder les propriétaires de forêts, M. Caziot s'exprimait ainsi en 1928 à l'Académie d'agriculture « Le fisc donne à tous ceux qui déboisent une prime de 27 0/0. En effet, celui qui achète une forêt pour la couper à blanc ne paye aucun droit. Celui qui, au contraire, achète une forêt pour la conserver, supporte 27 0/0 de frais d'acquisition. » Si la forêt est destinée à une exploitation cdllective, ce sera sous forme de syndicats et de coopératives de particuliers qui joindront à une technique, où nos officiers forestiers se montrent remarquables, un sens économique qui manque à l'adminisiration. Il y va donc de l'intérêt général à ce Que l'essor de la forêt privée ne soit par limité au profit de l'accroissement des domaines de l'Etal, qui ne doivent servir que d'exemple et d'enseignement.
Raymond de Passillé.
L.'as,sistan ivée
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a -la clause moyenne
..la classe moyenne
Qua.trième liste
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L'administration de Figaro reste à la disposition 1 des lecteurs qui voudraient faire parvenir leur offrande à l'Assistance privée aux classes moyennes. Ils peuvent aussi l'adresser directement à la présidente de l'œuvre, Mme Craponne-Eudel, S, square de l'Alboni (1G"). Compte chèques postaux 1535.25, Paris.
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L'Assistance privée à la classe moyenne reçoit de nombreuses demandes de renseignements de personnes désirant tester en sa faveur.
Elle nous prie d'insérer la note suivante L'Assistance privée à la classe moyenne est reconnue d'utilité publique par décret du 7 juillet 1930, par conséquent elle est autorisée à recevoir des dons et legs de toute nature.
Adresser toutes demandes de renseignements à Mme Craponne-Eudel, 8, square de l'Alboni, Paris (16e). Compte de chèques postaux n" 1.535.25. Un article de M. Laval
dans un journal britannique
Le Sunday Referee publie, sous la signature de M. Pierre Laval, un article dans lequel le président du Conseil français démontre que la cause première de toute crise économique réside dans un excédent de la production sur les possibilités d'écoulement; les consommateurs ajournant l'achat des articles en surproduction dans l'espoir de conditions plus avantageuses il résulte inévitablement le chômage.
M. Pierre Laval expose ensuite qu'étant donné leur nombre restreint, les sans-travail ne sont pa's, en France-, un' facteur de grande importances !çt l'indemnité accordée ne peut encourager le Chômage.
« Toutefois, dit en concluant M. Laval, toutes précautions sont prises pour éviter que la crise ne se développe, et c'est ainsi que dernièrement les directeurs de certaines industries ont reçu le conseil de réduire les heures de travail de leurs ouvriers, et que le gouvernement français a arrêté l'emploi de main-d'œuvre étrangère. »
Création d'un Comité « France-Etats-Unis. » Le comité France-Amérique vient de réorganiser sa section « France-Etats-Unis », sous la présidence du duc de Broglie, de l'Académie des sciences, vice-président du comité, et du général Gouraud, vice-président du comité, étant président adjoint; cette section a comme membres d'honneur le général Pershing et l'ambassadeur Jusserand; les viceprésidents sont S. Exc, M. Hugh Wallace, ancien ambassadeur des Etats-Unis, qui, depuis son acceptation, est décédé, et M. Edward Tuck.
Dans sa première réunion, la section a délibéré notamment sur deux questions celle de la situation actuelle des relations entre les Etats-Unis et la France, à la suite d'un exposé du problème que lui a présenté notre éminent collaborateur M. Bernard Fay, professeur à l'Université de ClermontFerrand et à Colunibia-University, et celle des cours sur les Etats-Unis de la prochaine session de l'Institut des études américaines.
Nouvelles diverses Un vol mystérieux à Matabiau
Toulouse, 15 février. La police mobile enquête sur la disparition d'un sac contenant une somme de 14.000 francs provenant des versements effectués dans la soirée du 7 février par les agents et les contrôleurs de la Compagnie du Midi, Ce sac était enfermé dans un coffre-fort de la gare de Matabiau.
Le vol a été constaté, lundi matin 9 février. Les portes du coffre étaient intactes et aucune trace de pesée n'a été relevée. Le coffre était placé dans une salle de la grande vitesse, où un service de garde est constamment assuré or. personne n'a rien vu. La police a déjà recueilli beaucoup de dépositions, mais le mystère reste entier.
REVUE DE LA PRESSE
Le Reich bismarckien
et le traité de Versailles
L'ILLUSTRATION public d'importantes réflexions de M. Paul Bourget sur les Mémoires de Bulow (dont deux volumes ont déjà paru chez Pion) qui nous apportent l'explication la plus profonde de la présente politique alle- mande.
On sait quel portrait sévère et cruel l'ex-chan- celier a tracé de Guillaume IL L'éminent acadé- micien en tire la vérité clinique, mais surtout en vient à cete question capitale Comment un homme d'une telle extravagance a-t-il pu, pendant vingt-six ans, gouverner l'Allemagne, et comment cet empire fédératif a-t-il pu. tenir tête à la plus formidable des coalitions C'est l'œuvrc de Bismarck, répond M. Paul, Bourget, si forte qu'elle lui a survécu jusqu'en" 1914, et cette œuvre est faite de deux éléments essentiels. Le premier, primordial pour la stabilité « d'un bout à l'autre des Mémoires de Bulow, cette Allemagne bismarckienne apparaît comme le pays de la discipline militaire ». Le second, que nous ne saurions trop méditer
Pour y avoir manqué sur un point essentiel, l'œuvre de liisniarcli s'est trouvée caduque. C'est qu'it v avait, en ce vaste pays qui s'étend du Hliin à la Vistule, deux traditions différentes l'unc, celle qu'a suivie Bismarck, et que nous venons de définir, était proprement prussienne l'autre, proprement germanique.
Il y a, dans l'histoire d'un peuple, l'action constante, à travers la diversité des événements, d'une disposition psychologique qui tient a la nature même des races qui le composent et aussi à la si- tuai ion géographique de ce peuple. L'histoire de l'Allemagne est caractérisée par ce fait qu'elle a toujours été réfraciaire à l'unité,
M. Paul Bourget retient la leçon de l'histoire qui se laisse aisément saisir depuis les Romains, le traité de Verdun et le règne des Habsbourg depuis 1701, en particulier, la Prusse, érigée en royaume, accrut sa puissance sans que « les Allcmagiics; »; en. fussent gênées dans Içijr vie
propre.
Et cela. Bismarck, du mpins, l'avait bien vu puisque son Roich fut une Confédération. Ce qu'il n'a pas vu, c'est qu'une fois ramassées dans un ensemble ces Allemagnes constituaient une masse ethnique, disproportionnée avec le reste de l'Europe occidentale, et qui ne pourrait durer que grâce à une domination imposée et maintenue par la force (les armes. Paul de Saint-Victor écrivait, dans sou beau livre Barbares et bandits, cette ligne saisissante de lucidité « Pour que l'empire germanique usurpe l'Europe, il faut qu'il tue la France. s> Et pas seulement la France, mais l'Autriche, mais la Russie, aujourd'hui la Pologne, mais l'Angleterre. Car cet immense territoire, dont les rivages vont des îles de la Frise à la baie de Dantzig, comporte une population si dense qu'elle doit, tout ensemble, fuser en Europe par delà ses frontières et hors de l'Europe essaimer dans des colonies par une marine qui a rencontré inévitablement celle de la Grande-Bretagne. La paix sur le continent parait donc inconciliable avec cette Allemagne militairement unifiée et elle ne pouvait pas l'être, répétons-le, d'une autre manière que Bismarck a tout ensemble voulue et subie. Son arrét après Sadowa et ses hésitations, si elles sont vraies, devant l'annexion de la Lorraine prouvent qu'il était hanté par la vision des périls que susciterait la dé- mesure de son œuvre, entreprise au rebours d'une loi de la nature politique indiquée par l'histoire. Ce sont ces périls que Guillaume II a rencontrés tout au long de son règne et qu'il a tout ensemble redoutés et méconnus lutte contre la France, lutte contre la Russie, lutte contre l'Angleterre. Qu'il n'en ait pas compris la gravité tragique, son orgueil fut cause de cet aveuglement. La phrase du poète antique « L'orgueil, fils du bonheur, fatal à son père », aurait ,pu servir d'épigraphe à ces Mémoires de Bulow. Ils comportent pour nous une autre leçon, et d'abord que la paix de Versailles n'a pas été, elle non plus, attentive aux leçons de l'histoire.
La faute de Versailles
Les Alliés ont eu là une occasion, non pas, comme on l'a prétendu, de démembrer et de déchiqueter l'Allemagne, mais tout simplement, puisqu'elle était une Confédération, de parer aux menaces futures de sa redoutable unité en traitant séparément, à des conditions différentes, suivant leurs responsabilités, avec les différents Etats qui composent le Reich. Ils ne l'ont pas l'ait cette réduction de l'Allemagne aux Allcmagnes ne paraît même pas avoir été conçue.
Et ce qu'on a compris et tenté de réaliser, c'est-à-dire la ruine des éléments militaires, agents d'unité, est aujourd'hui en péril Ou a compris en revanche que la discipline militaire des Hohenzollern était l'élément actif qui rendait cette unité inacceptable pour une Europe répartie elle-même en Etats modérés. Toutes les discussions qui s'engagent et s'engageront à la Société des nations n'ont pas d'autre 'principe pour les dirigeants du Reich, reconstituer une force militaire comme celle qu'a précipitée sur nous le « Seigneur de la Guerre », et, en revanche pour ceux qui souhaitent vraiment la paix en Europe, le maintien à tout le moins d'un désarmement de l'Allemagne suffisant pour mettre à l'abri les nations environnantes. Il est, trop évident que cet équilibre représente le plus difficile des prpblè-: mes. de l'aveniri Voilà toute l'explication de l'âpre et vigoureuse manœuvre que poursuit Berlin sur le désarmement et par le mot d'ordre de « l'égalité des droits ».
Alerte au chômage
Les premiers symptômes du chômage font grand bruit au POPULAIRE. On comprend assez l'aubaine. M. Blum « l'esthète décadent » dixit M. Georges Ponsot, crie « le calvaire des sans travail », réclame cent millions pour les chômeurs. et déclare la crise du régime Je ne cache pas que nous éprouvions un sentiment de révolte et d'humiliation en pensant que le législateur français, en présence du fléau social du chômage, est encore obligé de chercher du côté de l'assistance et de la charité. Mais avant tout il faut faire face à la misère, à la souffrance physique. Parons au plus pressé nous verrons ensuite.
Ce n'est pas du pain qu'il -faudrait donner aux chômeurs, c'est du travail c'est leur salaire. Qu'est-ce que cette société, qui, comme le rappelait Delcourt avec une puissante émotion, ne parvient, ni à répartir entre les hommes les produits dont des millions d'entre eux ont un si pressant besoin, ni à employer le travail humain quand les moyens de production surabondent ? Qu'est-ce que cette société où un homme qui veut travailler, qui offre son travail, peut souffrir du froid et de la faim et n'a de recours que dans une mesquine charité ? `t
Crise de régime ? M. Blum l'entend sur le plan social. Avec plus de raison et de faits, M. C.-J. Gignoux (JOURNEE INDUSTRIELLE) nous fait penser que c'est de la crise du régime parlementaire que nous souffrons. Qu'est devenu le plan d'outillage national conçu en 1929 ? interroge notre confrère. Et que valent ces dérisoires méthodes qui président aux débats parlementaires sur les grands intérêts du pays ? '4> Les dernières quarante-huit heures ont offert un spectacle topique la marine marchande, l'agriculture, le chômage, la politique extérieure, les assurances sociales et la question alsacienne ont figuré dans une ronde ininterrompue achevée hier, bien après l'aube, devant trois quadrettes de représentants du peuple légèrement atténués.
M. François-Poucet qui, durant ce temps, s'acti-
vait ailleurs, s'y inquiétait de voir ainsi grandir la difficulté de faire juger et trancher des problèmes économiques exigeant des décisions promptes par des assemblées qui restent essentiellement des assemblées politiques et ne savent pas encore répondre, quand il le faut, « en masse et en hâte à l'appel de l'économie ».
Cette inaptitude est grave parce que 1 opinion publique, instruite par de dures expériences, établit chaque jour un peu mieux l'exacte hiérarchie des nécessités pratiques et il n'est pas bon que, la confrontant avec ce qu'elle voit, elle tire de cet examen certaines conclusions.
Le socialisme et la surenchère électorale, qui ont fait depuis dix ans tant de mal, vont-ils trouver de nouveaux succès à l'occasion du chômage ? Et pourtant il y a la leçon anglaise, que rapelle. M. Marti n-Man'iv (AMI DU PEUPLE du soir) '1
Descendue des imposants bouquins tle Karl
Marx dans la vie, dépouillée de son appareil doctrinal qui lui donne, avec la solennité d'un messianisme fumeux, t'air de quelque chose, le socialisme n'est qu'une sorte de pompe aspirante et refoulante conçue par dos cerveaux d'enfants, ignorants de touù et utilisée par des démagogues décidés à tout. Elle peut sans doute, aidée de la force, pomper la partie de richesses qui n'a pas réussi à s'évader ou à se cacher, puis ta distribuer ensuite. Cela fait bien quelques milliers de francs pour chacun. Mais la puissance du socialisme s'arrête là et, quand il n'y a plus rien à détruire, c'est-à-dire très vite, il n'a plus qu'à laisser le champ libre et quel champ dévasté aux forces de création traditionnelles.
Eh bien il est temps que ces forces se manifestent.
Le renvoi en Haute Cour
La commjsion d'enquête s'est prononcée pour cette solution et, bien entendu, elle ne reçoit pas que des approbations. La VOLONTE d'éloulïement juge la solution illégale », mais sans démontrer autre chose que des embarras politiques et pratiques
Politiquement, il s'agit de savoir si le Sénat, qui a d'autres chats à fouetter que de s'ériger en Haute Cour, trouvera agréable de mettre cil accusation des hommes dont deux siègent précisément au 'Luxembourg.' 11 va, dans la haute assemblée,1 un esprit de corps dont les manifestations ont été cpn* tiimelles. A défaut, d'esprit de corps, il y a des précédents. Se souvienl-ou du refus opposé par le Sénat, lors de l'affaire Cachin, à M. Poincaré luimême V
Reste la question pratique- Le Sénat a devant lui le budget et l'élection pour la présidence de la République. Sur ces deux occnpations obligatoires, comment greffer des débats pseudo-judiciaires ? '1 La feuille de gauche voudrait que la Chambre se refusât à suivre la commission. Ce n'est pas J'avis du JOURNAL DES DEBATS qui écarte ces considérations de peu de poids
En l'espèce, la commission d'enquête a été surtout frappée du caractère politique de toute l'affaire et elle a donc adopté une conclusion très compréhensible en demandant le renvoi à la Haute Cour.
La commission d'enquête a travaillé et elle a pris tout de suite beaucoup d'autorité. Elle a révélé des choses que nous n'aurions jamais apprises sans elle. Elle a été méthodique et active. Elle a résisté à toutes les tentatives de ceux qui auraient volontiers paralysé ses efforts. Elle est devenue, par la force des choses, un véritable pouvoir, et aujourd'hui il y a bien des gens qui trouvent ce pouvoir gênant et qui voudraient bien en finir avec lui. Ce serait ajouter un scandale au scandale qu'il s'agit d'éclaircir. Ce serait couvrir les irrégularités par l'injustice. Unè&tt impossible .de ne pas aller jusqu'au bout, et, si l'on veut notre avis, la coinmission d'enquête est fort loin d'avoir terminé ,çp tâche.
Le Parlement est. donc condamné, même sfc-ee n'est pas son goût, à subir toutes les conséquences de son acte initial. Il a (youlu une commission d'enquête. Il l'a. Nous" tili Jav'ons prédit, quand il l'a décidée, qu'il l'aurait même un peu plus qu'il ne pensait. La Haute Cour n'est qu'un des innombrables bienfaits que le Sénat doit à ses amis radicaux et socialistes de la Chambre. Comment s'y prendrait-il pour refuser ce présent ?
Dans les Débats aussi, un intéressant article de M" Maurice Garçon, qui engage la commission à la persévérance, mais fait une critique solide de ses méthodes et demande leur mise au point
La commission a fait preuve jusqu'à ce jour d'une grande impartialité, mais elle paraîtrait s'en départir et prêterait à la critique si. persistant dans leurs errements, ses membres continuaient à vouloir obtenir d'une part la révélation de secrets professionnels, et si d'autre part elle devait se livrer publiquement à des discussions qui doivent être réservées aux délibérations intérieures. Il n'est pas légitime qu'au cours même de ses travaux elle paraisse préjuger, sinon légèrement, du moins prématurément, de ses décisions ultérieures.
Cela dit, ne souhaitons pas que la commission obéisse aux vœux de clôture qui lui sont adressés par des personnages trop intéressés. La crise espagnole
Le meilleur commentaire de la presse -parisienne sur la crise espagnole, que le mouvement pour la Constituante rend d'une extrême gravité, est de Saint-Brice (JOURNAL)
Problème infiniment troublant. Il s'agit, en effet, de savoir si les éléments violents sont capables de renoncer à la violence et les éléments d'ordre capables de s'arracher à l'inertie. Il s'agit de savoir si la crainte du gâchis qui suivrait fatalement un changement dû régime peut parler plus haut que les méfiances accumulées par des campagnes empoisonnées, soutenues depuis de longs mois contre la couronne.
Nous touchons là au point vraiment névralgique de la situation espagnole- Pendant vingt-cinq ans, le roi Alphonse XIII s'est efforcé par tous les moyens de suivre les volontés populaires à travers les déformations d'une parodie de régime démocratique, entre l'impuissance des fractions politiques divisées et les survivances de la mentalité des pronunciamientos. Comme récompense, il subit l'impopularité des vices du système qu'il a essayé en vain de corriger. Voilà qui dépasse le picaresque de Cervantes
Il y a quelque chose de plus poignant encore c'est le cas d'un souverain qui ne peut même pas, en se sacrifiant lui-même, faire appel à la continuité qui est la base fondamentale du régime monarchique. Alphonse XIII a quatre fils sur les deux ainés pèse une terrible hérédité les deux autres sont trop jeunes pour régner. Cela est plus pathétique qu'un drame de Shakespeare.
La division et l'inertie des partis d'ordre. Vers quelle destinée va l'Espagne ?
L'Etat vorace
Dans LE RAIL, M. Rémi Wasier lance un cri d'alarme un député, M. de Tinguy, proposait, il y a une quinzaine, à la Chambre, de faire appel aux capitaux investis dans les caisses des retraites des cheminots pour combler le déficit des réseaux. La protestation est justifiée Les réserves accumulées patiemment par les réseaux dans les caisses de retraites ne sont certainement pas loin des 10 milliards.
Ce sont ces 10 milliards qui font loucher les parlementaires..
Malheureusement pour eux, heureusement- pour les cheminots, la loi Chariot n'est pas encore votée et les politiciens n'ont pas la possibilité d'intervenir dans la gestion des caisses de retraites. On peut critiquer la gestion des Compagnies 1
quant aux caisses de retraites. Certains voudraient des placements plus avantageux, oubliant qu'en ces temps oustriciens il est fort difficile de faire des placements sûrs et très rémunérateurs. D'autres s'élèvent contre la modicité des retraites allouées actuellement, oubliant encore que l'Etat s'opposera toujours à ce que les retraites des cheminots soient supérieures à celles de ses fonctionnaires. Le liait a publié là-dessus des articles fort instructifs qui me dispensent d'insister sur l'influence lamentable qu'a l'Etat au point de vue du relèvement des retraites cheminotes.
La manœuvre préconisée aujourd'hui par M. de Tinguy est excessivement simple. Il considère que les li> 0/0 des salaires que les, réseaux mettent en réserve pour les retraites seraient beaucoup mieux employés si oh les laissait figurer- au chapitre « Bénéfices d'exploitation ». Seuls les 5 0/0 versés par les cheminots iraient à la caisse des retraites. S'ils ne suffisent pas et ils ne pourront suffire à payer les retraites en cours on puisera sans vergogne dans la réserve quij au lieu de s'accroître comme il est normal pour suivre l'augmentation des traitements et des futures retraites, diminuera chaque année de plusieurs centaines de millions.
On voit le risque c'est purement et simplement, surtout en temps de crise économique, risquer la ruine des retraites.
Dans le même ordre d'idées, nous voyons notre confrère de VINFORMATEUR DE SOISSONS, M. Gaston Cagniard, se féliciter des excellents résultats obtenus pour l'application des assurances sociales par la mutualité agricole dans l'Aisne, et émettre cette crainte c Les caisses agricoles de l'Aisne ont obtenu de magnifiques résultats malgré l'étatisme. Elles sont comme une oasis dans une mer de sables. Mais gare au jour où l'étalisme, resserrant son étreinte, émettra la prétention de gérer lui-même ces caisses et y jettera la stérilité qui est la conséquence immanquable de son intervention!
Crainte qui n'est pas illusoire partout oit il y a de l'argent qui n'est pas soumis à son contrôle et à une gérance qui est pire que l'usure, l'Etat avance une main lourde. C'est de cet impérialisme administratif qu'il faut débarrasser le pays. ¡'II ¡nT/IH !)tO~)!~ r7iaurice Noël.
>a-j-an i>to'>r Maurice Noël.
NOUVELLES MILITAIRES Une inspection du général Hirschauer Le général Hirschauer, inspecteur général de l'aéronautique, est parti de Marseille pour Alger sur l'hydravion de la ligne aéropostale. ZD Il reviendra après avoir effectué une tournée d'inspection dans l'Afrique du Nord par la ligne aéropostale au départ de Casablanca.
Le concordat de ta Banque Adam La banque Adam, mise en liquidation au mois de novembre dernier, sollicitant un concordat, avait convoqué ses créanciers samedi après-midi à .Boulognc-sur-Mer. Sur l'ensemble des 50.000 créanciers, 10.000 ont fait affirmer leur créance et 9.088 étaient présents ou représentés à la réunion. II fallait, pour que le concordat fût accordé, 4.845 voix, pour, une somme totale de 181.413.235 fr. 74. On procéda au vote et, à 18 heures, on annonçait que 9.401 créanciers, dont les dépôts atteignent 259.112.780 fr. 90, s'étaient prononcés pour le concordat. La décision des créanciers va être soumise à l'homologation du tribunal de commerce et, dan,; quelques jours, lorsque cette ratification sera chose faite, la banque Adam pourra ouvrir ses guichets. r,
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15 Février
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P. PILSKI |
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Traduit du russe par £
1– E. GAEBELÉ-CEKHANOVSW à Œuvre de vérité, ï
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et tragique. |
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Lire dans.la
REVUS DE PARIS I du 15 Février 1931 |j
Le Suffrage des Femmes i
par PAUL VALÉRY I
Dimitri i
par PAUL MORAND i
Le Maréchal Lyautey §
par WLADIMIR D'ORMESSON 1 La Situation intérieure I
de l'Allemagne i
par le BARON DE RHEINBABEN I Le Numéro V francs H
Abon. Un an. Paris 100 fr. Dépls 1 06 fr. 9
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LETTRES, THÉATRE, SCIENCES ET ARTS
Ii'flUT AUX ~T.~TS~U~IIS Une Exposition d'icônes au Metropolitan Muséum
La grande galerie du Metropolitan héberge en ce moment une somptueuse collection d'icones dont plusieurs datent du treizième siècle, et qui proviennent de plusieurs musées russes. Cette exposition, organisée sous le patronage du « Americau-Russian Institute »,_ est une véritable révélation pour le public américain, qui peut ainsi admirer les chefsd'œuvre et les trésors des églises russes, dont les Soviets battent aujourd'hui monnaie. Tous les genres d'icônes figurent au Metropolitan, depuis les petits panneaux recouverts de plaques de métal à perforation, qui laissent apercevoir les silhouettes des saints personnages représentés, jusqu'à de très grands panneaux décoratifs. Toutes sont d'une singulière beauté et originalité de coloris, et d'une rare valeur picturale, exprimée avec une piété fervente et naïve infiniment émouvante. Du reste, n'était pas peintre d'icônes qui voulait dans la Russie d'autrefois. Pour obtenir le droit de peindre ces icones destinées aux églises, il fallait posséder de rares qualités morales, Le Stoglov, ou Concile des Cent Chapitres, qui date du seizième siècle, contient d'intéressantes révélations à ce sujet. « Le peintre d'icônes, y est-il dit, doit être un homme humble, doux et pieux, qui ne s'adonne ni aux paroles oisives, ni aux querelles, ni à l'envie qui n'est ni ivrogne ni assassin. Il doit avant tout garder son corps et son âme purs. Il rendra souvent visite à son père spirituel, confessera ses péchés, jeûnera et priera. En peignant les images de Notre-Seigneur et de la Mère Immaculée, de tous les habitants du ciel, des apôtres, des martyrs et de tous les saints vénérables, il prendra le plus grand soin de se souvenir des œuvres des peintres primitifs et de suivre les meilleurs modèles. Alors le tsar récompensera les peintres d'icones de cette espèce et l'Eglise les chérira et les honorera. » Comme on le voit, toutes ces recommandations, pour excellentes qu'elles fussent, tendaient à limiter quelque peu la fantaisie et l'inspiration des peintres d'icones, dont le génie inventif a pourtant t réussi à s'affirmer d'une façon remarquable,- touteu exprimant les symboles-religieux d'itne; manière toute "rituahste -fondée Wr une tradition îimnênl 6-' riale.
L'influence byzantine est, bien entendu, dominante, et certaines des icones présentées au Metropolitan sont rehaussées d'une richesse inouïe d'ornementation; et les grands anges majestueux aux ailes noires, drapés dans des mantes cramoi'sies, où les grandes figures solitaires toutes vibrantes de mouvement dans l'espace restreint de leurs cadres sont inspires par la plus pure tradition byzantine.
Parmi les plus.belles œuvres exposées, notons un Saint Paul par André Rublev, du quinzième siècle, dont l'austère robe brune est traitée avec cette simplicité qui rappelle celle du Giotto. Voici La Vierge Orans, admirable copie d'une icone du treizième siècle, provenant de Yaroslav voici des saints rutilants d'or par des artistes de l'école de Moscou du quatorzième siècle.
Il y a aussi des icones divisées en une série de petites scènes qui occupent un rectangle du panneau entier, et qui sont toutes reliées entre elles par un intérêt historique quelconque. Parmi les icones fort curieuses de cette classe, notons en particulier une icone de l'école de Novgorod du quinzième siècle, et celle intitulée La Louange de la Mère de Dieu, d'une époque un peu plus tardive. L'influence mongole, moins forte que celle de Byzance, est pourtant particulièrement reconnaissable dans les icones de cette catégorie. Un-troisième,, genre d'icônes combine les caractéristiques des deux classes précédentes, et comprend une grande figure centrale encadrée, pour ainsi dire, par des commentaires picturaux de moindre importance. Dans cette série on peut voir au Metropolitan Muséum La Vie de saint Nicolas, qui provient de Tver; La Décapitation de saint Jean-Baptiste, de l'école de Pskov, du seizième siècle; Saint Varlaam, de Khutyn, de la même époque; Le Rédempteur sur son trône, par l'école de Yaroslav, du dix-septième siècle, et dont la figure principale est entourée de trente et une petites miniatures; et enfin la célèbre Vierge de Vladimir, sertie de saints, de l'école du Nord, du quatorzième siècle, très byzantine d'allure et d'une naïveté touchante de composition. Les» icônes représentant La Transfiguration et La Nativité, La Résurrection de Lazare, ou bien le charmant Saint Georges au Dragon, possèdent toutes les qualités de beaux primitifs et, parfois, des reuvres saintes atteignent à un degré vraiment émouvant de beauté. La Trinité de l'Ancien Testament, par André Rublev, qui,- au début du quinzième siècle, fut un des plus grands maîtres de ce genre de peinture, est d'un rythme superbe qui s'exprime en des coloris incroyables. Les panneaux intitulés L'Incrédulité de. Thomas et Ceux qui prient selon les règles, du quatorzième siècle, sont également fort remarquables. Mais c'est sur la poignante Dormition de la Vierge, par Siméon Ushokov, artiste réputé au dix-septième siêcle, que se concentrent tous les regards, éblouis et ravis ^par l'cspècfi d'irradiation céleste qui semble s'échapper des aboies des saints et des ailes des an.«cs, |H
o:¡: Marc ïjogg.
Prix de l'Alsace littéraire Pour la deuxième fois, le Prix de l'Alsace littéraire sera décerné en décembre 1931. Il a pour but de récompenser les auteurs alsaciens de leurs productions en langue française.
Ce concours est doté de trois prix
lot prix. L'oeuvre choisie sera imprimée et éditée à 1.000 exemplaires aux frais du comité et au profit de l'auteur, si elle est présentée sous forme de manuscrit. Présentée sous forme de livre imprimé, le prix sera de 6.000 francs en espèces-; 2° prix. 2.000 francs en espèces
3e prix. 1.000 francs en espèces. ̃
Conciliions du concours
Les concurrents doivent être nés en Alsace (Haut ou Ras-Rhin) postérieurement à 1885, de parents alsaciens ou de parents dont l'un des conjoints est Alsacien. Ils doivent être Français, avoir perdu la nationalité allemande par suite des événements de 1918 et joindre à leur envoi une notice biographique. ·
Le caractère *des œuvres est limité aux genres suivants roman, recueil de nouvelles, recueil de poésies, essais, sans qu'il soit nécessaire que le sujet choisi se rattache à. la vie, des, départements alsaciens. ••'? Les jurys sont ainsi composés Jury de poésie Président, M. Paul Valéry, de l'Académie Française Mme la duchesse de la Rochefoucauld, Mme Yanette Delétang-Tardiff, MM. Jean Cassou, Philippe Chabaneix, André Foulon de Vaulx, Maurice Martin du Gard, François Porché.
Jury romans, essais, nouvelles Président, M. Marcel Prévost, de l'Académie Française Mme Marie-Louise Pailleron, Mme Suzanne Normand, MM. Jean Giraudoux, Julien Green, André Liculenberger, Lucas Dubreton, Guy de Pourta'ès, Jean Sehlumberger, Maurice Hetz.
Les jurys se réuniront au mois de décembre 1931. Renseignements à M. Il. Zislin, G, boulevard Voltaire. Dernier délai des envois, 1" novembre 1931.
CHRONIQUE DES THÉATRES DE PARIS
Direction intérimaire de la COMÉDIE DES CHAMPS-ELYSÉES Le Grand Patron, comédie en trois actes et quatre tableaux de M. André Pascal, mise en scène de M". Harry-Baur, décors de Paul Colin. ATHÉNÉE: Reprise de La Lettre, de M. Horace de Carbuccia, d'après la nouvelle de Somerset-Maugham.
C'est une pièce bien faite et fort intéressante que Le Grand Patron, oit toutes les péripéties concourent à révéler et dessiner de traits de plus eu plus nets et plus surs un caractère. Ce caractère est celui de ce grand patron qui donne son titre à la pièce, celui du docteur Volnys, grand savant, dont les découvertes sont aussi illustres qu'utiles, grand chirurgien universellement connu, respecté, admiré et que ses élèves ont nommé dans leur enthousiasme professionnel autant que dans leur cœur le grand patron. Mais, pour posséder sa science, ses ver- tus, ses dons, Volnys aura-t-il aussi pour les compléter toutes les vertus et tous les désintéressements ? Les auteurs sont souvent si épris du grand homme qu'ils mettent à la scène ou dans leurs livres, qu'ils en font une sorte de surhomme, et ainsi, en lé déshumanisant, lui enlèvent ce prestige secret des faiblesses communes, au-dessus desquelles plane le don sacré et la suffisante grandeur du génie. C'est ce qu'a très bien compris M. André Pascal en nous dévoilant peu à peu ce qu'il y a de pauvre homme dans un grand homme, d'orgueil, d'égoïsme, de naïveté, de désir tardif de bonheur, d'insouciance et de crédulité. Ce caractère est très juste, très plausible, très subtilement établi et, par conséquent, très vivant. M. Harry Baur, ce grand artiste dont le jeu est d'un naturel qui est le comble de l'art, incarne ce personnage avec une grandeur simple, vraie, à la fois touchante et arrogante inconsciemment. Volnys .'est, créé par Harry Baur, non pas seulement un très remarquable personnage nie théâtre, mais fun être humain. `
Volnys a épousé, tardivement, étant veuf et malgré ses grands enfants, un fils au loin, une fille charmante et dévouée vivant auprès de lui,- une jeune veuve honnêtement néfaste. Car, jolie et avide de plaisirs, de réceptions, de luxe et de parures, elle dépense sans compter, en achats, dîners, pertes de jeu, etc., etc., s'imaginant, égoïste et enfantine, que la « grande situation » veut dire richesse, et haute réputation », gains illimités. Volnys ne lui refuse rien, dilapide le reste de son avoir pour lui offrir des bijoux, vend ses quelques beaux tableaux, enfin se dépouille pour qu'elle soit contente et cela, sans rien lui expliquer, sans la mettre au courant de la situation vraie, exacte, parce qu'il est orgueilleux et que, n'étant plus jeune, il veut plaire. Sa fille, la dévouée et charmante Gisèle, la connaît, elle, la vérité sur les finances de la famille pour ne rien coûter à son père, qu'elle adore et gâte autant qu'elle le sert, elle fait de la reliure, gagne ainsi ses robes, et le reste de son temps est entièrement consacré au cher grand Patron. Elle est une secrétaire, une aide, aussi intelligente qu'instruite et dévouée. Elle se sait si utile au grand Patron qu'elle n'ose se'marier et qu'elle refuse d'épouser un élève de son père, le jeune docteur Berthaud, qui l'aime et qu'elle aime. Le grand Patron accepte'avec un serein, "égoïsme le sacrifice de Gisèle. Quel besoin Gisèle a-t-elle de se marier ? La doter lui serait impossible, et un concours aussi efficace que le sien serait, si on pouvait le trouver, d'une rétribution très coûteuse. C'est que le grand Patron n'est pas en demeure de faire face à toutes les grandissantes dépenses de sa maison. Il est, dit-il, un homme d'avant-guerre. La valeur dépréciée de l'argent, la nouveauté d'un genre de vie pour lequel il n'est pas fait, mais qu'il adopte par amour pour sa jeune femme Thérèse, tout le déconcerte et le prend au dépourvu. Très bon et très charitable, il fait nombre d'opérations « pour rien ». Et les autres, celles pour lesquelles il pourrait exiger des paiements considérables, étant don-
À Itfl SOCIÉTÉ
d'Jlistoire diplomatique
Sous la présidence du comte de Saint-Aulaire, ambassadeur,- de? France, la Société d'histoire Aïplomatique, première section de la Société d!histoire générale, vient de tenir son assemblée générale.
Après le rapport annuel de MM. les secrétaires, lu par M. C. Piccioni, ministre plénipotentiaire, et l'allocution présidentielle consacrée à la revue des travaux de l'exercice échu et à l'éloge des collègues disparus, parmi lesquels figuraient les noms de MM. Alfred Dumaine, le marquis de Peralta, le comte Balny d'Avricourt, le comte de Villermont, MM. A. Vissière, Aubry-Vitet, Ternaux-Compans, deux lectures agrémentèrent, selon l'usage, cette séance.
La première, confiée à M. Félix Frankowski, le très distingué conseiller de l'ambassade de Pologne, nous fit repasser en mémoire, et depuis les origines, l'histoire de la dynastie des princes de Saxe se succédant, à partir de 1696, sur l'antique trône des Piasts et des Jagellons, période d'autant plus intéressante qu'on peut dire que ce fut alors que se nouèrent, au sein des guerres qui opposèrent, durant plusieurs siècles, les Bourbons aux Habsbourgs, les liens politiques ou les liens de famille dont les raisons traditionnelles servent encore à unir aujourd'hui, pour la paix de l'Europe, la France à la Sérénissimc république du royaume de Pologne.
Cette période très riche en événements, en avènements électifs, en bouleversements sociaux, qui part de la date anniversaire de la naissance de Maurice de Saxe, niaréchr.l de France, le vainqueur de Fontenoy, de Raucoux, c'.e Lawfeld, aboutit enfin au Congrès de Vienne où, hélas les alliés du roi Louis XVIII devaient si mal récompenser la Pologne d'être demeurée fidèle à l'empereur Napoléon, créateur du grand-duché de Varsovie. M. Félix Frankowski, dont la voix chaude et persuasive portait dans l'assistance attentive, ne se borna point à nous rappeler les principaux courants qui entraînèrent contre la Prusse, dès sa naissance, l'effort conjugué des deux nations, mais toute sorte de faits curieux et de documents mal connus qui illustrent la mémoire d'une amitié que l'expérience rend de plus en plus précieuse à travers les luttes contemporaines avec les empires centraux.
La seconde lecture avait pour titre ;« « Un
née sa réputation,, il aurait scrupule à les tarifer ainsi il en', est resté aux anciens prix. Et, par orgueil, il s'y tient». Et puis, aussi, sa clientèle se raréfie. Il est sivhautajn vis-à-vis de ses confrères, ménage si penvleur amour-propre et a une telle confiance éû lui-même et une telle méfiance en eux, qu'il ne leur mâche pas, qu'il s'est fait beaucoup d'ennemis. Certes, il lui reste des amis. {ict,è;îes,èt,_ parmi eux, le docteur Alix qui le chérit en l'admirant, mais en déplorant les défauts de caractère et d'organisation qui nuisent tellement à son cher grand Patron. Ce grand Patron a des côtés d'une puérilité désarmante en face de la vie et des complications et des nécessités de la réalité quotidienne. Mais son orgueil lui défend de se méfier de cet état il ne veut demander conseil à quiconque. Il a des ennuis, mais cela s'arrangera. N'a-t-il pas travaillé toute sa vie pour le soulagement de l'humanité ? Cette jeune femme Thérèse, tardive et coûteuse joie, n'estelle pas une récompense due à sa vie ausf*re, un dernier et tendre délassement ? Pourquoi cette joie lui serait-elle une source de soucis Ce ne serait pas juste.
Le voilà mûr pour écouter les propositions tentatrices de Mlle Le Prince, femme d'affaires fort à la page et qui, dans la vie des braves gens dépourvus d'or et d'astuce, joue avec facilité le rôle du démon. Mlle Le Prince a connu Thérèse dans des villes d'eau et a été ensuite opérée, sauvée par Volnys. En reconnaissance (prétend-elle), elle tient à s'immiscer dans les affaires. privées de son sâfftyeur. Elle connaît le prix de la vie et que TÏïèrçse coûte fort cher. Elle sait aussi que Thérèse a de grosses dettes. Cela pourrait nuire à la réputation de Volnys, Elle vient lui offrir la présidence du conseil d'administration d'un certain Crédit Médical, affaire mirobolante et fort utile qu'elle fonde. L'intègre renom de-Volnys à la tête de ce conseil assurera la réussite de l'affaire en donnant confiance. Elle lui assure trois cent mille francs 'par ai}. Mais il faut qu'il souscrive à sept cent cinquante mille francs d'actions. Naturellement, il ne paiera rien. Ce sera fictif. Il n'a qu'à signer, etc., etc. Enfin, elle fait luire et reluire aux yeux de ce vieil ingénu qui ne connaît rien aux affaires, un mirage aussi séduisant que facile à saisir. Il se méfie, pourtant. Il hésite. Et, même, il refuse ou, du moins, il commence par refuser. Mais la Le Prince part en déclarant qu'elle va offrir la chose au professeur Barbier, rival et ennemi de Volnys. Et Thérèse vient avouer de nouvelles dettes très importantes. Et le rideau tombe. Mais nous sentons bien que, pendant tout l'entr'acte, Volnys va se répéter « Après tout, ce conseil 'd'administration me tirerait d'embarras. Cette aubaine m'est bien due; pourquoi dire non ?.» et qu'il a fini par
dirje'ttuiv ̃' » Jm–' ̃'̃ lVt; *v:u«- >»i ̃:•:»'̃̃̃
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En effet,, nou's le retrouvons en plein drame.! Mlle Le Prince, suspectée, bientôt arrêtée, entraîne ceux qui JUïji ont fait confiance, en sa débâcle. Et, d'abord, malgré les avertissements anxieux de sa famille et de ses amis, Volnys ne veut pas croire qu'on puisse suspecter sa propre bonne foi, sa réelle innocence. Mais, après une suite de scènes et de péripéties très poignantes, très captivantes et très bien menées, il lui faut bien comprendre, se rendre à la triste évidence, chercher le moyen de se tirer de là. Les bijoux de Thérèse suffiront-ils, vendus, à rembourser la valeur des titres fictifs souscrits par Volnys ?, faute de quoi il sera arrêté pour escroquerie ? Hélas Thérèse, insouciante et menteuse, a vendu tous ses bijoux pour payer des pertes de jeu et les a remplacés par du toc. Que devenir ? Les confrères
grand chef colonial, Bugeaud (1784-1849) ». Ce fut M. André Lichtenberger qui la fit, avec cet esprit fin et pénétrant dont il a l'art d'envelopper des pensées profondes, un sens vrai de l'histoire moderne et des exemples dignes de notre méditation. Il avoua d'abord quel émerveillement il avait ressenti à étudier, à découvrir un homme de la qualité de Thomas Bu'gea'ud de Lrt,Piconnerie, 'maréchal de France' etJ'duc d'Isly, 'V'geritilhomnïb' 'limousin comme Pourceaugnac, Périgourdin de sang comme Cyrano, issu de cette'petite noblesse provinciale à' qui nous devons également M. de la Palice et Napoléon, doué d'idées générales comme Joseph Prudhomme, possédant l'âme de Vauban et le génie patriotique d'un Carnot ». Il nous fit revivre sous les yeux, et dès ses premières années, ce quatorzième enfant d'une famille ruinée par la Révolution, élevé par ses sœurs comme un petit paysan, au fond de la Dordogne, caporal à Austerlitz, colonel des derniers vestiges de la Grande Armée, rayé des cadres de la Restauration en 1815, et vainqueur des hordes marocaines sous la monarchie de Juillet entre temps agriculteur, représentant du peuple, père de famille, père de ses paysans, père d'un empire colonial, le père Bugeaud, comme on le nomme toujours communément; physionomie puissante, à la fois classique, romaine et française, vraiment digne d'avoir sa chanson, comme îîoland ou Marlboroiigh, trait d'union moderne entre Bonaparte et Lyautey, vrai héros de notre race, qui ne connut jamais rien de meilleur que les joies du foyer, que l'attachement à la terre maternelle, à sa terre.
L'Algérie, notre empire naissant d'Afrique, sert de fond à ce portrait, les bivouacs en font le décor ordinaire, les, Bédouins du vieux bled et ceux de la capitale du'royaume de Louis-Philippe de figurants, jusqu'au décès brutal du grand chef colonial. M. André Lichtengéi'gef doit tirer d'un tel sujet la matière d'une brôBh'ure plus complète et nourrie qui paraîtra d'ici à quelques mois à la librairie Pion, rue Garancière. Les lecteurs y goûteront le même plaisir délicat que* les membres et les invités de la Société'- tT'his'oire diplomatique- l'autre semaine.
Un dîner suivit l'assemblée, qu'honoraient de leur présence les maréchaux Lyautey et Franchet d'Esperey, MM. de Chlapowski, ambassadeur de Pologne; Lesiano, ministre de Roumanie; l'honorable Philippe Roy, ministre du Canada Edmond Bapst, le comte de Saint-Auiaire, ambassadeurs de France le baron dé Barante, le comte de Mannerville, M. Piccioni, ministre plénipotentiaire le baron Ernest Seillière, M. Fernand Laudet, membres de l'Institut; le comte Robert de Caix, MM. de Montardy, Purry-Belmont, etc.
de Vol.nys tentent de réunir la somme afin de soustraire un de leurs membres au déshonneur qui rejaillirait sur l'Académie de médecine et la fraternité scientifique. Mais cela ne va pas tout seul. Et, à ce propos dans la maison des environs de Paris, où Volnys et sa famille se sont réfugiés en attendant les événements, il y a une scène bien amère et bien humaine, entre Bernier et Volnys. Bernier est venu apporter une petite somme trop petite car il est fort riche. Qui achèvera donc de sauver le pauvre grand Patron ? Le hasard et le destin. Des coups de téléphone, l'arrivée de photographes et de journalistes l'épouvantent, lui font croire qu'on vient l'arrêter. Mais non il a le prix Nobel. le voilà sauvé. Cet épilogue est, dans son ironie bienveillante qui apporte aux spectateurs la détente et l'optimisme, une leçon indirecte et parfaitement juste à un actuel état de choses. Faut-il que ce soit un heureux hasard international qui se charge ici de sauver, ailleurs de subvenir, aux besoins d'un grand homme qui a honoré et servi son pays et qui vieillit, soit pauvrement, soit parmi de multiples soucis dont il ne sait se dépêtrer. N'y aurait-il pas mieux à faire que de laisser des gens aussi utiles, habitués à une certaine vie par leur situation et les nécessités qu'elle apporte, démunis par les exigences d'une monnaie, d'un fisc, et de dépenses auxquelles ils sont incapables de faire face ? Ce qui explique leur naïve, dangereuse, ignorante confiance en face d'une MlIe'Le Prince quelconque ? Cela m'était 'dit '» dit Vtolnys en accueillant le prix Nobel "et en reprenant aussitôt son autorité, son orguell et le sentiment de sa valeur profonde. C'est parfaitement vrai. Mais une vieillesse exempte de ces aventures, devait être assurée, semble-t-il, par une patrie trop négligente, à ceux-là qui l'ont bien servie et honorée tout particulièrement et qui, se consacrant à sauver les autres, méritent à leur tour d'être sauvés.
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J'ai déjà dit le jeu parfait de M. Harry Baur. Il faut le voir vieillir d'instant en instant, lorsqu'il comprend enfin la gravité de l'affaire, et sa coupable crédulité il faut le voir désarmé, irrité, furieux, humilié devant Bernier, voulant mourir lorsqu'il croit tout perdu, et subitement se redresser, rajeunir, rayonner lorsqu'il se sent sauvé et glorieux. C'est à la fois émouvant et amusant de vérité profonde et humaine. Mme Yolande Laffon est délicieuse de naïveté funeste et d'inconsciente frivolité dans le rôle de Thérèse Mlle Chevrel est très charmante en fille dévouée Mlle Praince est retorse très dignement, en Mlle Le Prince et toute l'interprétation masculine et médicale est excellente. MM. Lagrenée, fiancé dévoué, Ruay, Amiot, excellent docteur Alix, Forget, Henry. Gauthier, etc., etc.' l" r '̃, '•• t, ,>̃
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L'Ath' é ` ~rrn(\qp.-(
L'Athénée a reprï£"âWc grand succès La Lettre. On sait avec quelle aisance dramatique, quel art et quel sens de la scène M. Horace de Carbuccia a tiré ces actes passionnants de la nouvelle célèbre du conteur anglais. Mme Madeleine Soria y est remarquable de rouerie, de mensonge et de pathétique. Cette pièce, qui déroule des péripéties destinées à sauver une femme que l'on croit innocente et qui, une fois sauvée s'avoue coupable et expie sa faute par la douleur et le regret qui submergent peu à peu son âme irritée, cette pièce est d'un inté- rêt fascinant et exerce de nouveau sur le public tout l'attrait qui l'avait déjà enthousiasmé pendant plus de deux cents représentations. Gérard d'Houville.
COURRIER DES LETTRES La maison natale de Goldoni
La ville de Venise vient d'acquérir le palais Centani, où naquit, en 1707, Carlo Goldoni, 4e Molière
italien. ̃ ,;••̃ • .(•'•ne
̃ Ce, jDàJajs, ,qui, pendant des siècles^ fut l&Af&h dence de la famille Centani, qui y accueillait même avant la naissance de Goldoni des troupes de musiciens et d'artistes, renferme dans la cour une inscription en latin rappelant que là vit le jour l'illustre écrivain.
L'Opinion, à qui nous empruntons cette information, ajoute qu'on réunira dans celte demeure tous les souvenirs qu'on a de Goldoni et qu'elle deviendra ainsi le musée du plus grand auteur comique italien.
Le IIe Congrès international des linguistes Faisant suite au premier Congrès international de linguistes, qui s'est tenu à Là lIaye en avril 1928, un comité international permanent de linguistes a été constitué en vue de poursuivre l'action commencée. Ce comité a décidé de tenir les prochaines assises linguistiques à Genève, du 25 au 29 août 1931.
Une collection d'auteurs belges
Une nouvelle collection va paraître destinée à mettre en valeur le mouvement littéraire belge. Les dix premiers ouvrages édités seront les suivants André Baillon Délires Léon Chenoy Ut majeur Max Deauville. La Tournée Alberoni Edmond Glesener Le cœur de François Rémy abbé Omer Englebert Minouche Constant Burniaux Un pur; Hubert Krains Le pain noir Richard Dupierreux Angelina Paul Bay Le Paradis des droguistes "Hubert Stiernet Le Roman du Ton-
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L'assemblée générale de la Fédération des sociétés d'histoire de Paris et de 1'lle-de-Fraiice aura lieu le jeudi 2G février.
A 2 h. 15, visite de Notre-Dame sous la conduite de M. Marcel Aubert, professeur d'archéologie à l'Ecole des chartes, président de la Société française d'archéologie.
A 5 heures, à l'Ecole des chartes, 19, rue de la Sorbonne, assemblée générale. Conférence sur la loi pour la protection des sites par M. Roger Grand, sénateur du Morbihan, professeur à l'Ecole des chartes, membre de la commission des monuments historiques.
Les Alguazils.
LES PREMIERES
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ZIG-ZAG. Nouveau programme.
Deux heures de spectacle que le public, réparti par petites tables, déguste en même temps que des consommation variées. La gentille divette Lily Duverneuil sourit à sa jeunesse et à ses chansons Mlle Isabelle Fusier, à la faveur d'une petite comé(lie genevoise, exerce son talent sur la guitare hawaïenne et, les yeux bandés, joue simultanément du piano et de la harpe. Le fantaisiste Stephen We- ber présente quelques imitations amusantes et exactes de nos vedettes de music-hall. Une aimable dompteuse montre un zèbre dressé qui roule des yeux exorbités, danse le charleston et se livre à d'extravagantes contorsions au risque d'étouffer les deux compères qu'il a dans la peau et qui se démènent comme de beaux diables. C'est encore le chanteur Jean Cyrano, qu'assistent deux excellents joueurs d'accordéon et dont les couplets populaires, à défaut d'esprit, ont de la cadence et de l'entrain.
Mais voici Mlle Yvonne Guillet, que l'on applaudissait ces jours derniers a l'Empire, et qui a eu la coquetterie de changer son répertoire. La charmante artiste met une grâce exquise dans l'interprétation d'une tendre mélodie et prête à la chanson du Rossignol la souplesse délicatement nuancée de sa jolie voix. Quelques couplets spirituels ({'Enlevez-moi, signés Pierre Varenne, lui ont valu aussi le plus vif succès. Puis c'est le tour~"d'Urban, célèbre créateur de Phi-Phi, dont la voix chaude excelle à scander les meilleurs airs des opérettes en vogue. Enfin, le chansonnier du Boulevard, Jean Marsac, jette le défi aux donneurs de rimes et accomplit ce petit tour de force d'accoupler les mots les plus disparates et de mettre sur pied sur huit pieds une chanson improvisée qui n'a même pas de chevilles.
Jacques Patin.
î^e Carnet du Lecteur
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tes Sœurs Hortensia (i). On sort comme eblovi de ce nouveau roman de M. Henri Duvernois. Et cependant, rien de brillant ni de rare la calme lumière d'une ironie tendre, de la vie bien « quotidienne ». Ls miracle de cet art séduisant et discret est dans la vérité toute trace de transposition littéraire est effacée. Un jeune écrivain pornographe il faut bien gagner sa vie découvre l'amour sous les traits d'une jeune fille, Aline, de blanche apparence, qu'il épouse et qui le trompe aussitôt. Il s'en console avec une jeune danseuse dont la ressemblance avec Aline est étonnante et qui, elle, lui apporte un amour véritable. Mais voyez le jeu malin de la destinée au long des circonstances qui font des deux femmes une paire d'étoiles de music-hall des « sisters » notre héros toujours recherchera Aline et ne l'obtiendra que dans les revers de la fortune. On écrira un jour un ouvrage La Philosophie d'Henri Duvernois, car M. Duvernois est bien plus qu'un conteur.
Bergson (2). Dans la collection « Les Grands Philosophes », que dirige M. P. Palhiorès, M. Vladimir Jankélévitch publie un exposé de la philosophie bergsonienne dont la clarté et l'ordonnance bien pensée frappent vivement. Ce n'est pas que M. Bergson soit mm philosophe obscur, certes non mais un créateur est parfois elliptique, la démarche de sa pensée lui fait tenir pour certains des points qui ne nous apparaissent pas avec la même évidence,, ou encore le développement chronologique de- l'œuvre n'est pas celui qui se laisse le mieux saisir. L'ouvrage de M. Jankélévitch, remarquablement composé, bergs'onieii comme cela est nécessaire, est de beaucoup le meilleur guide qui ait paru nous lui devons des découvertes et nombre de mises ait point.
Une lettre de M. Bergson, en avant-propos, loue, sans réserve, l'exactitude et la précision de l'exposé. Nous n'avons pas besoin de souligner l'importance de ce témoignage pour les débats à venir.
Vingt chefs-d'œuvre jugés par le urs contemporains (3). M. J.-G. Prod'homme est, sans y toucher, non tant un terrible contempteur de la critique, que le premier historiographe de son évolution, qui est un peu celle des mœurs, par le simple classement de deux cents s textes particulièrement suggestifs. C'est aux traits savoureux que promet le titre qu'on va d'abord, c'est-à-dire aux éreintements Le Cid vit par Scudéry, La Nouvelle Héloïse jugée par Voltaire (« écrite moitié dans un mauvais lieu »), « un roman misérable et tout à fait manqué », dit J. Janin du Père Goriot, tandis que Le Rouge et le Noir inspire à Elme Caro « un incroyable ennui dans l'ensemble », etc..
Mais, ce rare plaisir pris, M. Prod'homme nous offre la matière de précieuses réflexions sur la critique depuis trois siècles et ses changements d'optique, en ce qui touche ait goût et à la morale.
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La Bourgogne. Le Morvan.Ln Bresse(4). Prêtiez AI. Pierre Hilguenin pour' guide, si vous parcourez la Éour'gognè Quel agréable ^intermédiaire bon vivant, 'p\bèté, peintre concis, érudit de bonne compagnie qui sait tout et pourtant ne se préoccupe que de votre plaisir à bien voir. On fait le voyage, des villes aux villages, dans cette chaleur joyeuse que procure un vieux cru.
Près de trois cents photographies accompagnent le texte. Le charnte est qu'elles recueillent non seulement les images des églises et des châteaux, mais ces paysages vénérables, anonymes ait premier abord, et qui, peu à peu, révèlent une beauté singulière.
Sur Gœthe
Gcethe. Entretiens avec le chancelier Miiller (5). Une pièce de choix de la littérature gœthienne et d'un ton, d'un apport f ort différents de ceux des Conversations avec Eckermann. Frédéric de Millier a noté, pendant vingt-quatre ans jusqu'en 1S32 dans son Journal intime, des traits des conversations de Gœthe. Riche florilège, qui a surtout pour avantage considérable de nous présenter un Gœthe non pas olympien, mais jugé humainement d'égal à égal dans ses travers comme dans les prodigieuses ressources de son génie. Le chancelier de Millier est piètre écrivain et pourtant trois lignes font, souvent, par le témoignage direct, une saisissante évocation. L'entrevue avec Napoléon à Erfurt, l'amateur d'art, le caractère âpre et sceptique, et surtout des traits de Gœthe à l'approche de la mort, sont à retenir. C'est M. Albert Béguin qui présente, avec autorité, ce recueil capital.
Gœthe et la France (6). Tout ce que Gœthe a connu, pensé et dit de notre pays. M. Hippolyte Loiscau a recueilli et classé toutes les informations désirables les relations de Gœthe avec des Français, et surtout les jugements sur les œuvres littéraires et scientifiques {dont il fit abondante lecture), qu'on trouve épars dans la correspondance, les Mémoires et les conversations. Un monument de belle érudition. On comprend assez, à toutes les découvertes qu'on y fait, combien un tel ouvrage a coûté de recherches et de savoir. Nous savons, aujourd'hui, pièces en mains, ce que Gœthe pensait de la France et ce qu'il en a reçu. Sa position devant nos écrivains est particulièrement curieuse. Mais, au-dessus de tout, il y a un témoignage de sympathie vraie.
Jean Fréteval.
(1) Grasset, (2) Librairie Alcan, (3) Librairie Stock, (4) B. Arthaud, Grenoble, (s) Librairie Stock, (6) Editions Victor Attinger.
Spectacles
ECHOS ET PROPOS
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'REPRISE
Mme Madeleine Soria, qui avait créé avec beaucoup de puissance et de verve dramatique le rôle de Leslie, dans La lettre, vient de retrouver à l'Athénée son succès du début dans ce même personnage. On peut en dire autant d'ailleurs de ses camarades et en particulier de M. Etchepare, dans. un rôle de composition d'où il sait extraire le maximum de pittoresque.
II est remarquable qua l'Athénée trouve encore l'occasion de remplir sa salle sans difficulté avec une pièce qui fut jouée près de trois cents fois à Paris, il n'y a pas si longtemps. Mais c'est que La Lettre est en quelque sorte un modèle du genre, d'un genre qui n'est pas aussi neuf que certains voudraient le faire croire, mais qui révéla cependant lors de la création, un procédé dé découpage fort ingénieux et souvent imité depuis.
Deux éléments concourent en tout cas à l'attraction persistante de cette œuvre sur le public la donnée de Somerset Maugham qui dose avec une impartiale habileté le drame et le mystère; et le sens théâtral de l'auteur. français, M. Horace de CarfrucGia. On a dit et répété, et d'ailleurs au Mijet de son adaptation de La Lettré, que son dialogue avait le mouvement même de la vie. A cela, il sait ajouter la puissance et J'art difficile de condenser certaines phrases en « raccourcis impressionnants. La partie purement visuelle de l'œuvre, celle par exemple où nous voyons le meurtre s'accomplir sous nos yeux. est réglée avec tant de juste mesure qu'elle échappe aux excès grand-guignolesques et nous émeut par sa seuls sobriété. Tout cela participe d'un équi-
Théâtres
Répétition générale
EN MATINEE
OPERA, à 2 heures L^Uastro. Fregona, de M. Raoul Laparra, et dê"iïxï.ftui.etiï P«éludo dominical, de M. G.uy.Ropartz, gt L'Orchestre en liberté, de M. Sauveplaïfe, sur le scénario de MAI. Franz et Gsell, Premières représentations
IN SOIREE
OPERA (même spectacle qu'en matinée). THEATRE MOUNET-SULLY (Salle Gustave-Doré), Inauguration de la Compagnie Kug-ues-Lamoert Britannicus, Le Dépit amoureux.
l En soirée
OPERA, à 8 heures Prélude Dominical {Mlle Lorcia, M. Serge Lifar, Mlles Cerès, Simoni, M. Peretti; L'Illustre Fregona (Mlle Fahny Heldy; MM. Villabella, H. Fabert, Mlle Lapeyrette, M. Huberty, Mlle Hamy, M. Grommen, Mlle Montrort; MM. Bordon, Jean Claverie, Jobin, Mlle Laura de Santeltno MM; Narçon, Warnery.. Danses Mlle I.aura de. Santelmo, M. Martlnez). Orch. M. Fr. Ruhlmann. L'Orchestre en liberté (M. Serge Llfar; Mlles Lorcia, Lamballe, Cérès, M. iperetti). Orch.; M. J.-F. Szyfer.
COMEDIE-FRANÇAISE, à 8 h. 30 Britannicus, de Racine (MM. Denis d'Inès, Jean Hervé, Cnambreuil, Robert Vidalln Mmes Delvair, Marie Bell, Henriette Barreau) Sganarelle, un acte, en vers, de Molière (MM. Lafon, Ledoux, Lucien Dubosq; MM. Le Mar- chand, Pierre Faubert, Le Goff; Mmes Andrée de Chauveron, Béatrice Bretty, Nizan). OPERA-COMIQUE, à S heures: Carmen (Mmes Rose Pocidalo, 'JfBirie- Jeanne Martin, Cnrmen Granados; MM.. Verdlère, José Beck- roans, Roussel,. Le l'riu). Orcb. M. Maurice
Fngura. •"
ODEON, a 8 h.. 30 L 'Artésienne, d'Alphonse Daudet. Musique de Georges Bizet, avec l'orchestre et les chœurs du Théâtre rational de J'Odéon (MM. Darras, Paul OEttly, Raymond-Girard, Harry-James, Baconnet, J. DumesiiU; Mmes Colette Adam, Neith- Blanc, Janine' Press, L. Bouehetal). VARIETES, ((lut. 09-93), à. 8 h, 30,: Topaze (MM. Lefaur, Paulcy, Vallée, Larquey, Saint-Paul, Derlati, etc., et Mmes Provost, Siame, Thomassln, Bernard, Kissy, etc.). SARAH-BERNHARDT (Arch. 00-70). à' S h. 15 L'Aiglon (Vera Sergine; MM. A. Dceœuf, H. Monteux; Miles Hélène Petit et Alice Tissot). •
GAITE-LVRIQUE (Arch. 20-20),, 8 8 h. 30 Les Mousquetaires au Couvent (MM. Hirigaray, Duvalelx, Pagnoulle, Dcscombes, etc.; Mmes Brière, Gina Relly, Coirier, etc.) GYMNASE (Prov. 1 6-15) à 8 h. 30 Le Jour, de M. Bernstein (Mmes Gaby Morlay, Géniot, Ducouret, Romane, Fromet MM. Blanchar, Constant-Rémy, Michel Simon). ANTOINE (Uotzarlb 21-00,. Sl-01), a 8 h. 45 La Petite Catherine, de M. A. Savoir (Mmes A. Cocéa, Marguerlle Pierrj' MM. Alcover. etc., et M. René Rocher). PALAIS-ROYAL (Gut. 02-50), à 8 h. 45 Les Dessous de la Robe, de MM. Pierre Veber et Madls- (MM. buvullôs, J. Wall, etc.; Mmes BI. Monte), Templey, etc.) THEATRE 'DE PARIS (Trin. 20-44), a 8 h. 30 Un Homme en habit, comédie en trois actes d'André Picard et M. Yves Mi-'rande (Raimu, Emmy Lynn, Alerme, Andrée Pascal, Délia Col, etc., et Berval).
ATHENEE (Cent. 82-23T, a 9 heures La Lettre, de M. wV Somerset Maug.ham. Adaptation de M. H. de Carbuccla (Mme Madeleine- Soria MM. Lucien Rozenberg, Pierre Etchepare, Paul CapellaniV^i-- BOUFFES-PARISIENS (dit. 45-58), 4 8 l 30 Les Aventures du Roi Pausole (Dorville, Jacqueline Francell, Pasquali, Viviane Gosset, Blanche, etc., et Koval).
MADELEINE (Anjou 07-09), à 9 heures. spectacle de la Chauve-Souris (NiWia Ba-
Feuilleton de FIGARO du 16 Novembrel95
1 ••̃• (1)
La demi-sœur
de Fanny Burney Puisqu'un exemplaire d'Evelina a récemment atteint la somme énorme de quatre mille livres puisque la Clarendon Press a récemment fait à Evelina le magnifique compliment d'une nouvelle édition puisque Maria Allen était la demi-sœur de l'auteur d'Evelina puisque l'histoire d'Evelina doit tant à l'histoire de Maria Allen, il n'est peut-être pas hors de propos d'examiner tous les détails qu'on peut encore rassembler sur l'histoire de cette fille infortunée 'et égarée.
Comme on le sait, le docteur Burney se maria deux fois. Il prit pour seconde femme Mme Allen de Lynn, veuve d'un riche bourgeois qui lui laissa une fortune, qu'elle se hâta de perdre, et trois enfants, dont l'un, Maria, était presque du même âge que Fanny Burney lorsque le second mariage du docteur les fit demi-sœurs. Et demi-sœurs elles anraient pu rester, unies simplement par un lien de pure forme, si les différences qui existaient entre les deux familles n'eussent fait naitre entre elles une intimité plus profonde. Les Burney étaient les enfants géniaux de parents de génie. Ils avaient eu le stimulant qu'on peut-trouver à courir librement dans une maison où les grandes personnes parlent de livres et de musique, où le piano est toujours ouvert, où quelqu'un peut-être David Garrick, peut-£tre Mme Thrale arrive toujours à l'impro- viste pour dîner. Maria, au contraire, avait été élevée en province. Les célébrités de Lynne lui étaient
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libre qui donne à l'ensemble sa classe d'œuvre d'art.
CINEO
Nous avons déjà parlé ici des représentations, aussi charmantes par le choix que par le goût qui y président, et auxquelles nous convie trop rarement à notre gré, M. Xavier de Courville, directeur de la Petite-Scène. On nous annonce que celui-ci retient la date du samedi 28 en matinée pour la répétition de son prochain spectacle qui sera constitué par Les Sincères de Marivaux, et L'Amour médecin, ,de. Molière. Mais nous apprenons avec plaisir que nous retrouverons avant cette date la compagnie de la Petite-Scène.
Ce groupement sympathique d'amateurs très exercés prête en effet son concours à la soirée d'inauguration d'un nouveau théâtre: le théâtre du Ranelagh que dirigent MM. Charles Saint-Poulof et Jean Galland. (Rappelons que ce dernier est, avec M. Nozière, l'adaptateur de La Folle du Logis qui obtient actuellement à l'Œuvre un rare succès)..
Cette soirée aura lieu jeudi prochain. MM. Saint-Poulof et Galland ont repris le théâtre privé de M. Louis Mors, rue des Vignes, à Passy, l'ont aménagé avec beaucoup d'art et de sens pratique et débutent, sous l'enseigne Cinéo, avec un programme dont voici le détail une présentation de Henri Jeanson; un film muet d'Ernst Lubitsch, avec John Barrymore L'Abîme; des dessins animés sonores, des documentaires des chansons françaises du xvin* siècle jouées, chantées et mimées par la compagnie de la Petite-Scène. L'orchestre symphonique sera dirigé par M. P. Ruyssen. Robert Destez.
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lieff) La Dame de Pique et les plus célèbres créations du Théâtre de la ChauveSouris.
MICHEL (Gut. 63-30), à 9 heures Cette vieille canaille, comédie en trois actes de M. Fernand Nozière (M. Maurice de Féraudy, et Pierre Fresnay).
EDOUARD-VII (Louvre 32-60), à 9 heures Après l'amour, de MM. Wolff et Duvernois (M. Fraucen; Mme Corciade; MM. Jorfre, J. Varennes et Mlle Devillers). M|CHODIEIIE'tRtclreHen"-efi"a3), a 8 h. 4 5 Le Sexe faible, de M. Bouniet (Cheirel, Boucher, Grumbach, Brasseur, Christiàne Delyne et Suzanne Dantès).
PIGALLE (Trin. 94-50), à 8 h. 30 Donogoo, de M. J. Romains (MM. Louvigny, Lurville, Jean d'Yd, P. ViIlé, Géo Leclercq, Le Vigan, etc., et Mme Marie-Laure). NOUVEAUTES (Prov. 52-76), a 9 heures M. et Mme Un Tel, de M. Denys Amiel (MM. Jacques Baumer et Mme Régina Camier) et Les Voisins, de M. Ilenri Duvernots APOLLO (Central 72-21) a 9 heures, Matricule 33, de MM. Madis et Boucard (M. Abel Tarride, Mlle Vera Korènc; MM. Henry Bos'c. Louis. Scott et Barencey). SAINT-GEORGES (Trud. 63-47), a 9 heures Décalage, de M. D. Amlel (avec MM. Paul Bernard, Jean Worms, Suzet Maïs, Georges Clarins, André Beart, Grétillat). GRAND-GUIGNOL (Trin. 28-34), à 9 h. première de La Passe d'Aurélie, La Malle sanglante, La Machine rcuge, Des apaches partout!
FOLIES-WAGRAM (Carnot 65-16), a, h. 30 Brummell, de MM. Rip, Robert Dieudonné et Raynaldo Ilahn (Margerite Deval, SimViva, Plzanl, L. Baroux, Edmond Roze, etc.) MOGADOR (Gut. 52-03), a 8 h. 30 No, No, Manette (Mlles Cherry-Kobler, Gladys YVarland, Y. Charley; MM. Fellx Oudart, A. Dréan, G. Nelson).
TRISTAN-BERNARD (Laborde 21-49), relâche pour répétitions de Le Sauvage, comédie en quatre actes de M. Tristan Bernard. OOMEDIE DES CHAMPS-ELYSEES (Elysées 72-42), à 8 h. 45 Le Grand Patron, trois actes, quatre tableaux, de M. Pascal. Mise en scène de Harry Baur. Décors de Paul Colin.
AMBIGU (Nord 56-31), il 8 h. 30 L'Affaire Dreyfus, de- MM. Hans Rehfisch et W. Herzog. Version française, en quatre actes et dix tableaux, de M. Jacques Il -hepln. .Mise en scène de Mme Cora Laparcene. Matinées jeudis, samedis, dimanches et fêtes, à 2 h. 30.
COMEDIE-CAUMARTIN (Louvre 07-36), à 9 heures Enlevez-moi. Musique de Gabaroche (Gabaroche, Eliane de Creus, Robert Hastl, j.Devalde, etc.)
MATHURINS (Louvre 40-66), a 9 heures: Browning, de MM. Dulianl et Refroigney (Mmes France Ellys, Marthe' Sarbel MM. Charles Dechamps 'et Pierre FInàly). POTINIERE (Central 86-21), relâche pour répétitions. A partir de mercredi 25: La Tuile d'argent, comédie de MM. Descaves et Duvernois (Mad. Cartier, Clara Tambour, Robert Hastl, Raymond Maurel, etc.) MONTPARNASSE (Danton 66-00), à 8 h. 30 Terrain vague, de J.-V. Pellerin, et Le Sourd ou l'Auberge pleine, de Desforges. Mise en scène de Gaston Baty.
PORTE-SAINT-MARTIN (Nord 37-53). a 8 b. 15 Cyrano de Bergerac (Pierre Magnier).
CHATELET (Gut. 02-87), à 8 h. 30, Sidohie Panache (Edmée Favart.Bach, Loulou Hégoburu, Jean Sorbier, Géo Bury). ŒUVRE (Gut. 67-31), à 8 h. 30 La Folle du logis.
RENAISSANCE (Nord 37-03), à 8 h. 45 La Chienne..
STUDIO DES CHAMPS-ELYSEES (Elysées 72-42), ii' 9 heures: Le Chant du Berceau. ATELIER (Nord 49-24), à 9 heures, Musse.
THEATRE'DES CHAMPS-ELYSEES (Opéra russe à Paris (Elysées 72-42), à 8 heures Boris Godounov (Clinllaplne)..
VIEUX.-COLOMBIER (LlttPê •57~87), à 9
heures1-; •TtoévV-r -̃ "̃?:->" ~z~?zz?z~rr^rr
COMŒDIA (Trinité 10-12), à 9 heures: Une bonne aubaine.
ŒIL-DE-PARIS (Carnot 36-82), à 9 h. 15: Sport.
NOUVEAU THEATRE (Vaug. 47-63), a 8 h. 30 Manon (R. FIssore, Fraikin).
bien connues, mais les célébrités de Lynne étaient simplement Mlle Dolly Young qui était si laide ou M. Richard Warren, qui était si beau. La conversation qu'elle entendait était la conversation de petits hobereaux et de marchands. Son plus grand émoi était un bal à la salle de réunion ou une médisance en ville. Elle était donc rustique et simple, tandis que les Burney étaient citadins et cultivés. Mais elle était hardie et brillante, quand ils étaient craintifs et réservés. Elle s'élançait avec avidité vers la vie et l'aventure, tandis qu'ils s'enfuyaient, torturés par leur timidité, pour confier leurs innombrables observations à des rames de papier. Fruste, mais généreuse et simple, elle apporta à Poland street cette bouffée d'air pur, ce contact avec la vie ordinaire, cette aisance en présence des choses ordinaires dont les enfants précoces manquaient et qu'ils trouvaient si reposants chez les autres. Parfois elle allait les voir à Londres, parfois ils séjournaient avec elle à Lynn. Bientôt, elle éprouva pour eux, et en particulier pour Fanny, une admiration chaude, sincère et étonnée. Ils étaient si instruits et si purs, ils savaient tant de choses, et pourtant ils connaissaient la vie moitié moins bien qu'elle. C'était à eux, naturellement, qu'elle confiait ses peccadilles et ses aventures, désirant peut-être des conseils, désirant peut-être faire de l'effet. Fanny était de ces personnes timides je ne suis pas si bégueule que vous, observait Maria qui provoquent les confidences de leurs amis plus audacieux et se délectent à entendre raconter des actes qu'elles n'auraient pu commettre elles-mêmes. Ainsi, en 1770, Fanny inscrivit dans son journal certaines confidences que Maria lui avait faites, confidences de telle nature que, lorsqu'elle relut le livre plus tard, elle jugea nécessaire de déchirer douze pages et de les brûler. Heureusement survivent quelques lettres qui, quoique livrées avec parcimonie par un éditeur de 1880 qui les jugeait trop incorrectes et trop pleines de tirets pour être dignes de l'impression, nous permettent de deviner assez clairement quel est le secret que Maria confia, que Fanny écrivit et que Fanny, parvenue à l'âge mûr, déchira. Par exemple, il eut une réunion à Lynn en 1770; Maria ne désirait pas y aller. Mais Dickens, cependant, vainquit ses scrupules et elle y alla. Cepen-
TRIANON-LYRIQUE (Nord 33-62), à 8 h. 30 Princesse Czardas.
THEATRE 1932 (Danton 86-37), à 9 heures Les Coulisses de l'âme, L'Ennemi de la gloire.
THEATRE DES ARTS (Wagram 86-03), à 8 h. 30 L'es Hommes.
CLUNY (Odéon 07-76), à 8 h. 45 Ménage à trois.
VAUDEVILLE ET PLAZA (Central 16-43), à 8 li. 45 Mademoiselle Flûte.
ELDORADO (Botz. t8-76), à 8 h. 30: La Cocotte des wagons-lits.
THEATRE DE DIX-HEURES (Marc. 0748) nouveau spectacle.
DEJAZET (Arch. 16-80), à 8 h. 30 Mumuche, et Tout est pour rien.
THEATRE DES DEUX'-ANES (Marcadet 10-26), à 9 heures Au bonheur des ânes. MOULIN DE LA CHANSON (Trinité 6967), a 9 h, 30: C'est leur esquisse. THEATRE DE MONTROUGE (Ség. 20-70), à 8 h. 30 Kadubec.
THEATRE DES TERNES (Wagram 02-10), à 8 h. 45 Une petite main qui se place. THEATRE MONCEV (Marcadet 16-32), à 8 h. 30 Six Filles à marier.
DERNIERES REPRESENTATIONS
Tristan-Bernard, Daunou, Scala.
RELACHE
Avenue, Ambassadeurs, Tristan-Bernard, Daunou, Potinière, Théâtre Varia, Scala. Théâtre de la JVIiehodière Mme Moreno qu'un accident d'automobile avait tenue éloignée de la scène, a repris, dans le Sexe Faible, sa magistrale création de la comtesse Polaki. Ses nombreux admirateurs se réjouiront de cette rentrée. Pendant son absence, elle avait été remplacée par Mme Marfa Dhervilly qui s'est acquittée avec succès de cette tâche difficile, et voilà Le Sexe faible en route vers une triomphale 500e.
Notes et Informations Comf.dje-Franc.aiSE. Demain mardi, à r heure 45, tarif des matinées classiques Tartuffe, avec MM. Dessonnes, Léon Bernard, Lafon, Paul Gerbault, Dorival, Jean Weber, M. Le Marchand, Mmes Cécile Sorel, Marie Bell, Béatrice Bretty, Catherine Fonteney Les Précieuses ridicules. MM. Charles Granval, Ledou±r Lucien Dubosq, Pierre Faubert, Jean Mar'tinelli, Pierre Lecomte, Marcel Dufresne, Mmes Berthe Bovy, Andrée de Chauveron, Lherbay. En soirée, abonnement série B Primerose.
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Mercredi iS février, à 8 h. 45 Le Maître de son Cœur sera joué par MM. Yonnel, Maurice Donneaud, Mmes Mary Marquet, Henriette Barreau. (*"1 r
r i •'
*•
La représentation de retraite de M. Dehelly est définitivement fixée au samedi 21 mars en soirée.
Opéra-Comique. Mlles Jeanne Guyla, Leïla ben Sedira et Madeleine Sibille seront, après-demain mercredi, en soirée, les principales interprètes féminines des Contes d'Hoffmann. Le ténor Néqueçaur chantera le rôle d'Hoffmann, MM. Lafont, Azéma et Roussel complèteront la distribution. L'orchestre sera dirigé par M. Fourestier.
1*
Mlle Emma Luart et le ténor Burdino qui viennent de donner de belles représentations de Manon, se feront entendre tous deux dans La Vie de Bohème vendredi prochain.
-,<̃. ̃'̃̃•
Lundi' 23 février, Werther, La Navarraise; mardi 24, La Tosca, Cavalleria Rusticana. Odéon. Demain, à l'occasion du Mardi Gras, l'Odéon donnera une matinée avec Côte d'Azur, de MM. André Birabeau et '^eo^gos Dolley,et en soirée (abonnement moderne « série violette »), reprise de Un Chapeau de paille d'Italie, de E. Labiche et Marc-Michel, avec une partition inédite de M, Jacques Ibert.
Gaité-LyriquE. Ce soir et demain en matinée (Mardi Gras), Les Mousquetaires au Couvent, une des. opérettes les plus gaies du répertoire. Demain soir Véronique, le chef-d'œuvre de Messager.
Le spectacle Danse et Carnaval donné le Mardi Gras en matinée au théâtre du Journal, 100, rue Richelieu, avec le concours de la Boite à Joujoux, comprendra les attractions de danse les plus diverses par des ballerines de tous pays. Places 25, 20, 15 fr. t
Théâtre Tristan-Bernard. Aujourd'hui lundi et demain mardi, relâche pour répétitions de Deux Pêcheurs en eau claire, i acte, et de Le Sauvage, 4 actes, de M. Tristan Bernard. Mercredi 18, répétition générale à 20 h. 4.5. Jeudi première à 20 h.45. Théâtre des Arts. ̃ M. Rodolphe Darzens, directeur du Théâtre des Arts, re-
«VARIETES TOPAZ1 de Marcel PAGNOL I avec tous les créateurs I DEMAIN MARDI GRAS a É ET JEUDI MATINÉE W
tient la date du jeudi 26 février pour la répétition générale de La Grande Expérience, pièce en trois actes de MM. André Karquel et Alfred Tirard; mise en scène de Paul Castan.
LA Boite A JouJoux (le music-hall pour enfants), donnera au Théâtre des Ambassadeurs, jeudi 19 en matinée, son quatrième programme avec le concours de Nikita Balieff, le célèbre créateur de « La ChauveSouris ».
Théâtre Mooador. Rappelons qu'une matinée supplémentaire de No, No; Nanette sera donnée demain Mardi Gras, à 2 h. 30, avec toute la grande et brillante interprétation du soir.
Mlle Sylvette Fillacier vient de revenir de Berlin où elle a tourné, dans Ma Cousine de Varsovie, sous la direction de Carmine Gallone pour les films Osso.
Elle a, dès son retour, terminé à Joinville le rôle de Frangipane qu'elle tourne dans Faubourg Montmartre, le film que M. Raymond Bernard réalise pour « Pathé Natan ». Les débuts au cinéma parlant de cette délicieuse comédienne qui fut' la vedette de nombreux films muets, se continueront, sans doute, par une troisième production, ce qui ne nous ôte pas l'espoir de la retrouver bientôt sur une "scène parisienne. ̃̃• ̃ E- D-
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Music-fîalls
Cabarets et Cirques En soirée
FOLIES-BERGERE, à 8 Il. 30: Un Coup de Folie, nouvelle revue en deux actes, et SO sensations d'art et de joie, de M. Louis Leniarchand.
CASINO DE PARIS, à S h. 30, la nouvelle revue Paris qui remue, production 19301931, de MM. Henri Varna et Earl Leslle, avec Joséphine Baker. 90 super-vlslons. FOLIES-MARIGNY, à 8 heures 30, Folies de Paris revue en deux actes et quarante tahlcaux, de Saint-Granier (Saim-Uranier,' Boucot, miss Orena Beacn, Nina Myral, Horam Myrttll et Sacha Lyo and Partuers, Robert Darthez, Diana, Carpenller, Marguerite Gilbert, Robert liurnier, etc.) PALACE, à 8 h. 30 La Revue argentine de Buenos-Aires, deux actes et 30 tableaux, de MM. Manuel Romero et Bayon Herrera (Gloria Guzmann, Sopnia Bozan).
LUNE-ROUSSE (58, rue Ptg-aMe). Trud 61-92. 9 9 Heures, les chansonniers I.êonMicheL Pierre Daç, Secrctan, Souplex, Henri Cor, monelly, René Paul, René Sarvil, Raymondf'Bour. La-»,r#vue Krach! Ça y est! avec Mlles Jane JtrÈê, J. Ford et .0. Loiret. THEATRE DE L'HUMOUR (42 rue Fontalne), à 10 heures, revue de Pierre Dorin: Bien Joué!, avec Dorinx Paul Colline, KôêlKoël, Alice Meva, Suzy Vinker, etc. LA FOURMI, 114,coulev. Rochechouart, à 9 heures (mat. et soirée) AHbert, Gaby Sims, Daras, Le Crochet.
CIRQUE MEDRANO (Téléphone Truilalne 2 3-78), A S h. 30 Grook (dernière quinzaine) Brown et Lahart, patineurs les 5 Alexim, troupe féminine de trapèze volant Wallenda et ses phoques; les clowns Antonet et Beby, etc., etc.
CIRQUE D'HIVER, à 8 n. 30, Plongeuses américaines; éléphants Knie, etc.
LUNA-PARK, samedis et dimanches, attractions et dancing.,Tous les Jours, il 0 a., dancing.
EMPIRE-MUSIC-HALL-CIRQUE. a 8 n 30. THEATRE DE LA CARICATURE, à 9 heures, Le Coup du Lion.
CONCERT MAVOL, à 8 h. 30, la revue. NOCTAMBULES, a & heures, Chantant cent ans.
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EMEME PROGRAMME ̃
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THECLA HESS Ce soir 16 février, à la Salle Pleyel, récital de piano et, chant. Billets restant au contrôle.
En soiréî;
A la Salle Gaveau, à 9 heures, récital de violon par Kerttu Wanne. Sonate Tartini, Concerts Walther Siraram r>mc concert. Jeudi 10 février à 9 Iienres du soir, 1111 Théâtre des Champs-Elysées. C. M. WEBER Jnbel-Onverhrre. E. CHABRIEH Suite Pastorale. O. MESSIAEN Les Offrandes oubliées (1ère audition) L. VAN BEETHOVEN Symphonie n° 5 en ut mineur. Places de 2 à 40 francs. Location au Théâtre et chez Durand.
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Les 5 et T Mai 1031 à 21 heures Orchestre 'Philharmonique DE BERLIN
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dant, elle était décidée à ne pas danser. Cependant, I elle dansa. Martin était là. Elle cassa sa boucle d'oreille. Elle dansa un menuet, un pas de quatre. Elle monta dans le coupé pour rentrer. Elle rentra. « Etais-je seule ? devinez eh bien tout est vanité et agitation d'esprit. » Il ne faut pas grande ingéniosité pour interpréter ces signes de tête, ces clignements d'oeil et ces insinuations. Maria dansa avec Martin. Elle rentra avec Martin. Elle resta seule avec Martin et sa mère lui avait formellement interdit de rencontrer Martin. Cela est évident. Mais ce qui est moins clair, après tant d'années passées, c'est ce qui causait la désapprobation de Mme Allen. En apparence, Martin Rishton était un très bon parti pour Maria Allen. Il était bien né, il avait été élevé à Oxford, il était l'héritier de son oncle sir Richard Bettenson, et sir Richard Bettenson avait cinq mille livres par an et pas d'enfants. Cependant, la mère de Maria s'opposait violemment au mariage. Elle donnait des raisons assez vagues. Martin, disait-elle, avait fait des dépenses Jolies à Oxford, et elle avait entendu dire qu'il avait agi de façon indigne d'un gentilhomme. Mais ses objections apparentes en cachaient peut-être d'autres moins faciles à avouer. Le caractère 'de sa fille^ par exemple. Maria était « une drôle de fille qui adorait le jeu et la gaieté ». Elle était vive et emportée et d'une franchise exagérée. « Si' c'est possible, dit Fanny, elle est trop sincère. Elle n'a pas assez d'égards pour de monde et s'abandonne avec trop de liberté et d'orgueil à la raillerie et au dédain envers ceux dont les vices et les excès l'offensent. Lorsque les yeux de Mme Allen quittaient Maria pour se porter sur Martin, ce qu'elle voyait lui inspirait, sans aucun doute, bien des inquiétudes. Mais lesquelles ? Ce n'était peut-être rien de très grave Martin tenait aux apparences, il était minutieux et Maria négligente Martin, par nature, respectait les conventions, Maria était l'opposé Martin aimait la toilette et le décorum, Maria était de ces filles étourdies qui disent tout ce qui leur passe par la tête et ne se demandent pas, pourvu qu'elles s'amusent, ce que diront les gens en voyant des trous à leurs bas. Quel que soit le motif, Mme Allen s'opposa au mariage et sir Richard Bettenson, que ce fut,pour l'appuyer ou pour des raisons d'éducation, expédia,
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AUBERT-PALACE, Quatre de l'infanterie. LES CAPUCINES, Sola.
CHAMPS-ELYSEES, L'Aviateur, Nord 70° 22".
COLISEE, Les Fontaines sacrées, avec c luis Frenker.
ELECTRIC-AUBERT-PALACE, Traquée. ERMITAGE, à l'Ouest, rien de nouveau. FOLIES-DRAMATIQUES, Lopez le Bandit.
GAUMONT-THEATRE, L'Ennemi silencieux. IMPERIAL-PATHE, A l'Ouest, rien de nouveau.
MADELEINE-CINEMA, Le jÇhapt du Bandit. i
MARIVAUX-PATHE, matinée et soirée Le Mystère de la chambre Jaune. i IWAX-J.INDER, Nuits de Venise ^chante, parlé ̃ ̃
MOULIN ROUGE CINEMA, Le Roi des resquilleurs.
OLYMPIA-CiNEMA, RoncterteSjiheures, avec André Baugé.
OMNIA-PATHE, La Maison de la flèche. CINEMA DU PANTHEON (13, rue VictorCousin) Taming of the Shrew (Douglas Fairbanks, Mary Pickford); deux comédies Mac Seunett; un dessin animé.
PARAMOUNT, Monte-Carlo.
SALLE PLEYEL, Valse d'amour et Mon ami Victor.
RIALTO-CINEMA (angle du « Matin »): La Féerie du Jazz.
ROXY (65 bis, rue Rochechouart), 14 heures 30 et 20 h. 30 La douceur d'aimer. Attractions.
STUDIO-DIAMANT, L'Immortel Vagabond (version allemande).
STUDIO DES URSULINES, L'Ange bleu, (8 h. 30, version française; 10 h.'45, version originale).
VICTOR-HUGO, Caïn (sonore, parlé).
Paramount. Dialogue animé et authentique surpris dans un groupe de spectateurs, boulevard des Capucines, à l'issue d'une représentation de Monte-Carlo, au Paramount. « Quelle est la scène que vous préférez ? Moi, c'est le mariage princier désemparé sous la pluie. Moi, c'est la fuite de la comtesse dans le train. Moi, c'est le voyage le long de la Côte d'Azur. Moi, c'est la scène de la roulette. Moi, celle du bossu. Moi, c'est la conversation chantée au téléphone. Moi, c'est celle où Jack Buchanan, coiffeur par nécessité, entreprend une indéfrisable sans savoir comment la commencer. Moi, c'est la grande scène d'amour. Moi, 'c'est la représentation de Monsieur Beaucaire, au Théâtre de Monte-Carlo. » Ce qui tendrait à prouver que dans le pétillant cocktail d'esprit, de grâce, de musique et de charme qu'est cette production d'Èrnst Lubitsch, interprétée par Jeanette Mac Donald et Jack Buchanan, chaque
au début de 1771, son neveu à l'étranger pour un voyage de deux ans. Maria resta à Lynn. Cinq mois, cependant, ne s'étaient pas écoulés lorsque Martin arriva à l'improviste à un dîner de famille à Welbeck street. Il paraissait en parfaite santé, mais quand on lui demanda pourquoi il était revenu avec tant de hâte, « il sourit, mais ne répondit pas à cette question ». Bien qu'elle fût encore à Lynn, Maria eut bientôt vent de son arrivée. Elle confia son extase à Fanny, avec un grand nombre de tirets. « Rishton mon cher oui le même Martin Lucious etc. Rishton est revenu il est maintenant en Angleterre. » Bientôt, elle le vit à un bal, mais elle ne dansa pas avec lui, et l'interdiction était évidemment renforcée, car ses lettres deviennent bientôt craintives et agitées et font allusion à des secrets qu'elle ne peut révéler, même à ses chers crapauds, les Burney. C'était maintenant son tour d'être envoyée à l'étranger, en partie pour être loin de Martin, en partie pour terminer son éducation. Elle fut expédiée à Genève. Mais les Burney reçurent bientôt une lettre. D'abord, elle voulait leur demander de se charger de quelques petites commissions. Voulaient-ils lui envoyer un pianoforte, un peu de musique, les sermons de Fordyce, une boîte à thé, un encrier d'ébène avec le haut en argent, et une jolie poupée nue en cire avec des yeux bleus qu'ils trouveraient dans Fleet street pour une demi-couronne ? Tout cela, bien enveloppé, pourrait voyager sans risques dans la caisse du piano-forte. Pour le moment, elle n'avait pas d'argent pour payer, car on lui avait persuadé, et vraiment elle en était sûre, que c'était une vraie économie, lorsqu'on passait à Paris, de dépenser tout son argent en robes. Mais elle pourrait toujours vendre ses diamants ou elle leur donnerait « une lettre de change sur quelqu'un à Londres ». Ces questions futiles réglées, elle entamait un sujet autrement important. En effet, ce qu'elle avait à dire était si important que sa lettre devait être brûlée immédiatement. En effet, seules sa grande détresse et sa solitude en pays étranger la poussaient à leur tout raconter. Mais la vérité autant qu'on peut maintenant la démêler dans ces- fragments de lettres au milieu de tant de tirets était qu'elle était allée beaucoup plus loin avec Martin qu'on ne le
scèris est plus réussie que la précédente et qu'il est bien difficile de dire quelle est la meilleure de toutes Monte-Carlo est projeté pendant une troisième et dernière semaine au Théâtre Paramount.
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Prix de l'Orne. Eloïse, Esope. Prix de Royan. Drapeau, Dompierre. Prix de Loi-ient. Egrillard, Empereur.
COURSES A AUTEUIL Réouverture
Nous avons repris le chemin du Bois. Ce fut avec tout le plaisir qu'autorise une certaine mélancolie ambiante, due aux difficultés de l'heure. Non point que la vitalité des courses soit réellement atteinte. Notre sport a la vie dure. Mais l'influence secrète de la crise générale se fait néanmoins sentir, et l'insouciance manque à la fête. Il y avait pourtant beaucoup de monde, beaucoup de/ monde sans joie. Il y avait aussi beaucoup de chevaux qui, eux, étaient pleins d'ardeur.Est-ce à la réouverture que nous devons attribuer un zèle presque excessif ? Ou bien nos jockeys sont-ils de plus en plus partisans de l'offensive constante ? Toujours est-il que toutes les courses nous ont paru avoir été
savait. En réalité, elle lui avait avoué qu'elle l'aimait. Et il avait proposé quelque chose qui l'avait mise fort en colère. Elle avait refusé. Elle lui avait écrit une lettre très irritée. Elle avait dû la recommencer trois fois avant de la trouver au point. En la lisant, il fut furieux. « Mon caractère, écrivit-il, vous donnc-t-il des raisons d'imaginer que je vous exposerai au ridicule parce que vous m'aimez ? 9 Cela est contraire à mon naturel. Je défie le monde entier de prouver par un exemple que ma conduite a été indigne d'un gentilhomme. » Ce sont ses paroles. Et Maria écrivit « Je pense que ce sont là les sentiments d'un homme d'honneur, tel que j'es| père qu'il est. » C'était sa conclusion, car, quoiqu'elle sût très bien que Hetty Burney et M. Crisp détestaient Martin, c'était et ici elle révélait son secret « l'homme dont tout son bonheur dans la vie dépendait, et elle souhaitait ne trouver en lui aucun défaut ». Les Burney cachèrent les lettres, ne soufflèrent mot à leurs parents et attendirent, ne sachant quel parti prendre. Ils n'eurent pas à attendre longtemps. Avant la fin du printemps, Maria fut ramenée à Poland street, et dans des circonstances si romanesques, si palpitantes et surtout si secrètes, que Fanny s'écriait « Je n'ose pas confier les détails au papier. » On pouvait dire une seule chose et elle suffit, pense-t-on « Mlle Allen c'est la dernière fois que je l'appelle ainsi est rentrée lundi dernier. Elle s'est mariée samedi dernier » C'était vrai. Martin Rishton était allé la rejoindre secrètement à l'étranger. Ils s'étaient mariés à Ypres, le 16 mai 1772. Le 18, Maria arriva en Angleterre et confia le grand secret à Fanny et à Suzanne Burney, mais elle ne le dit qu'à elles. Elles n'eurent pas le courage de le dire à sa mère. Elles n'eurent pas le courage de le dire au docteur Burney. Dans leur embarras, elles se tournèrent vers l'homme étrange qui était toujours leur confident Samuel Crisp de Chesington.
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Cours et Conférences
Aujourd'hui
A l'Université des Annales, Salle Gaveau, 45, rue de la Boétie, devant le succès remporté par l'émouvante conférence sur la Passion du Bien chez la femme moderne, le H. P. Sanson répétera cette conférence à 3 heures. A 17 h., la conférence redemandée de M. Marcel Prévost. Jeune homme moderne. « Voici ton maitre ».
The Paris School, Institute of Fine Arts, New-York University
Conférence en anglais
Programme du 16 au 22 février Lundi 16 février. 17 h. Sorbonne. Amphithéâtre Michelet (entrée 45-47, rue des Ecoles).' Conférence avec projections sur La Fayette, par M. G. Roth. Mardi 17 février. Pas de conférence le ma,rdj gras (reportée au samedi 21, à 17 heures).
Mercredi 18 février. 14 h. Sorbonne. Amphithéâtre Quinet (près de l'Amphithéâtre Michelet) (entrée 45-47, rue des Ecoles). Conférence de M. C. Chassé sur les luminaires modernes visite d'un atelier.
Jeudi 19 février. 14 h. Sorbonne. Amphithéâtre Michelet (entrée 45-47, rue des Ecoles). Conférence de M. Banchet sur les émaux de la galerie d'Apollon. Visite de la galerie d'Apollon (Musée du Louvre).
Vendredi 20 février. 9 h. 30 Sorbonne. Amphithéâtre Michelet (entrée 45-47, rue des Ecoles). Conférence de M. C. Chassé sur le peintre M. Camoin. 17 h. Ecole du Louvre (38, quai du Louvre). Conférence avec projections sur la vie de Barye (conférence sur la vie de dix grands sculpteurs français). Samedi 21 février. 17 h. Sorbonne. Amphithéâtre Miehelet (entrée 45-47, rue des Ecoles). Conférence avec projections sur Strasbourg, par M. C. Chassé (cours^ sur les plus belles villes de France).
Ouvert à tous les étrangers de langue anglaise qui s'intéressent à l'Art. Pour information, s'adresser au bureau à la Sorbonne (premier étage, côté amphithéâtre Michelet).
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menées à une allure endiablée. Ce fut, dans le Prix Bougie, Grandee d'abord, Sunny III ensuite, qui s'en allèrent à tombeau ouvert, et ceux des concurrents qui faisaient leur rentrée encore un peu à court d'ouvrage, furent de ce fait soumis à une rude épreuve. Parmi eux, comptons Largo et Espalion. Si bien que la victoire revint très logiquement, en fin de compte, à celui qui venait de prouver le plus récemment la meilleure forme, et ce fut le vainqueur palois, Cavalier Seul, qui s'adjugea cette première importante compétition parisienne. Il vint battre très sûrement sur le plat un Sunny III époumoné.
Deux autres hivernants de Pau se disputèrent également le Prix Recruit II, steeple-chase, où Le Premier finit par avoir raison de Cistercien, qui témoigna cependant jusqu'au bout de la plus louable ténacité. S'il dut s'incliner, ce ne fut pas sans que lui-même et son cavalier eussent fourni le maximum de leur effort. Le Premier devait, dans les cinquante derniers mètres, s'employer à fond pour conserver troisquarts de longueur. Deux concurrents de marque, El Hadjar et Impulsif, étaient tombés en cours de route. Contentons-nous donc d'enregistrer le résultat. Nous avons devant nous tout le temps nécessaire pour tirer des conclusions. J. Trarieux.
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(Traduit de l'anglais par Jeanne Fournier-Pargoire) (A suivre).
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Prix Sauveteur (course de haies, 15.000 francs,. 3,100 mètres). 1. Causette, à M, P. Pantall (A. Féger); 2. Abbot's 'River, à M. J. A. Fernandcz (E. Hutchinson); 3. Méisan, à M. J. Fribourg (A. Chauff oui-) (15 long., I long., 15 long.) Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant 147 fr. 50. Placés Causette, 33 fr. 50; Abvot's River, 14 francs.
Prix de Vaucressan (steeplerchase, handicap, 20.000 francs, 3.500 mètres). =– 1. Kara Bourouni, à M. R. Mathé-Dumaine (J. Luc); 2, Roi de Thulé, à M. René Leroy (G, Warren) 3. Pomerol, à M. Robert Vallon (C. Gardiner) (10 long., 3 long., 3 long.) Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant « 36 francs. l'lacés liara Bonroum, 15 fr. Roi de Thulé, 13 fr. 50; Pomerol, 48 fr. 50. COURiËsTiâNNES Courue de Haies de la Côte d'Azur (haiid., 30.000 francs, 3.500 mètres). 1. Epi de France (67), h 31. A, J, Duggan (L, Pnffourc); 2. Monroc (6C), à M. A. B. de Puchesse (M. Lacaze); 3. Falko (60), à M. L. Para (M. Davy) (courte tête, 2 long., 1/2 long.)
Pari mutuel à francs (unifié). Gagnant Mçnroé, g fr. 50; Falko, 14 francs.
tes grands matches de football Les Tchécoslovaques l'emportent
difficilement sur l'équipe d'e1 "France Par ,2 buts à 1, hier, à Colombes, .l'équipe de Tchécoslovaquie a triomphé de l'équipe de France. Victoire difficile des visistcurs, arrachée dans les toutes dernières minutes du jeu, sur un coup de pénalisation. C'est d'ailleurs fait excessivement rare trois fois sur péna- lisation que les adversaires ont marqué. Ainsi les Tchèques ont obtenu un succès qui fut très long à se décider pour l'un ou l'autre des adversaires. Sans chauvinisme excessif on peut taxer ce résultat d'heureux et prétendre qu'il au- rait pu aussi bien être inversé sans que cela ait pu paraître le moins du monde irrégulier.
L'équipe de France a d'ailleurs marqué, dans l'ensemble, une légère supériorité sur son adversaire. EII2 ne dut qu'à son manque certain de technique et d'opportunité aussi de ne pas avoir réalisé. On en vient ainsi à déplorer la mauvaise conception du jeu de certains de nos équipiers qui, connaissant mal le jeu, gâchent le plus souvent de magnifiques occasions.
Il est certes appréciable de savoir pratiquer un jeu vite, enlevé, plein d'initiative. Il faut encore pour compléter çe!a savoir se servir -tlu ballon, ne pas le laisser en route, ou encore savoir tirer profit de toutes les situations. Or ce fut hier une des infériorités manifestes de nos joueurs. Ils ne surent pas profiter des circonstances et, maintes fois, 2n possession du ballon, le livrèrent à l'adversaire par ignorance du jeu.
Leur ardeur, leur désir de vaincre, leur décision, ont fait compensation et, par leur soudaineté, ils réussirent à prendre en défaut un adversaire qui a besoin de ne pas être pressé pour faire son jeu. Le football tchèque, en effet, n'est pas vite. C'est pourquoi souvent il doit s'incliner devant des adversaires comme les Italiens dont la « furia est légendaire et qui allient à cette « furia » une science indéniable du jeu.
Les Français ayant brouillé le jeu, les Tchèques durent faire des efforts inattendus pour tenter de reprendre la direction des opérations.
Par leur excellent contrôle de la balle ils y parvinrent et décontenancèrent, sans toutefois les décourager, les jeunes joueurs français;
Le jeu pratiqué ne fut jamais de grande classe. Les belles combinaisons des Tchèques furent rares, l'équipe de France ne leur ayant jamais laissé le temps de les réaliser. La partie fut extraordinairement animée, le ballon changeant de camp à tout instant l'intérêt fut assez soutenu et certaines phases du jeu furent émouvantes à suivre. Des deux côtés les lignes de défense ont été à l'ouvrage. Toutes deux se tirèrent de situations périlleuses à leur avantage et parfois avec chance. Dans cet ordre d'idéps les Tchèques l'ont emporté, m:is it convient de féliciter également la défense tchèque composée de Planicka, Zcr.isech et Novah. et la défense française composée de Tbépot, Mattler et Anatol. Ce dernier en meil- leure forme, d'ailleurs, fait une grande
partie.
Les buts pour les Tchèques ont été marqués, sur coups de pénalisation, le premier quelques minutes après le coup, d'envoi, à la suite d'une charge irrégulière contre Soltys. Le second quelques minutes avant la fin, à la suite d'une
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commise par Finot qui perdit la tête en cette circonstance.
Novak, dans les deux cas, a transeformé en but.
Le but pour l'équipe de France a été réalisé, sur coup de pénalisation également, par Langiller.
L'arbitrage du match avait été confié à M. Langenus, de l'Union Royale Belge. M. Langenus a dirigé la rencontre avec énergie et décision. Son autorité était nécessaire dans cette rencontre où l'on devait à un moment donné enregistrer des irrégularités. Les Tchèques, en effet, sont bien connus comme des fraudeurs impénitents. On imagine mal une équipe de l'Europe centrale, d'ailleurs, ne commettant pas quelques fâcheuses irrégularités dans le jeu, surtout lorsque, comme hier, le résultat est longtemps indécis.
Les visiteurs n'ont donc pas failli à la règle et, par contagion, l'équipe de France s'est mise à les imiter dans la pratique des crache-pieds, bousculades, charges irrégulières. Par bonheur l'attitude énergique de M, Langenus empêcha la chose de se' généraliser et apporta un frein relatif à l'ardeur des adversaires. La rencontre se déroula ainsi sans incidents graves. A. R. 450 kilomètres à travers les Alpes Les trois guides chamoniards
qui se rendent à Bcuil
sont arrivés à Bourg-Madame
Poursuivant leur randonnée à travers les Alpes, les trois guides chamoniards Alfred et Jacques Burne'. et Roland Couttet, sont arrivés hier à Bourg-Madame, but de leur deuxième étape. Ils avaient d'ailleurs un retard sensible sur l'horaire prévu et n'atteignirent Bourg-Madame qu'à 17 h. 30. Ils furent retardés par des circonstances atmosphériques défavorables et, notamment, un très fort brouillard et quelques avalanches.
Les trois skieurs n'en reprendront pas moins leur route aujourd'hui à destination de Val d'Izère, but de la troisième étape de leur randonnée, Chamonix-Beuil (Alpes-Maritimes), où ils se rendent, rappelons-le, pour assister aux fêtes données par l'Amicale des anciens chasseurs à pied et le Ski Club de Nice, sous le patronage de Y Ami du Peuple.
RUGBY
LE CHAMPIONNAT. pE,, FRANCE L'ultime journée djjs. poules de eiçq L'ensemble de la dèrniêre'-journce des poules de cinq du championnat de France de rugby a été calme. Après les nombreuses surprises qui avaient marqué les tours nrécédents de ce:, poules, la régularité de presque tous les résultats d'hier a quelque peu étonné le monde des pronostiqueurs es rugby, qui ne pouvaient penser que leurs augures seraient aussi complètement affirmés. En poule A, cependant, si l'on accordait quelque faveur au R. C, Toiilonnais en face du C. A. Villeneuve, on ne prévoyait pas que la victoire des Toulqnpais serait aussi nette.
En poule B, on s'accordait à dire que la rencontre entre le C. A. Périgourdin et le F. C. Lézignan serait ardemment disputée mais que Lézignan devait tout de même prendre de peu le meilleur. Et cependant il ne put obtenir que le match nul,
De même, en poule C, où }'U, S. Dacquoise dut aussi se contenter d'un résultat identique avec le S. A. Bordelais. Les autres matches eurent l'issue qu'on avait prévue. Toutefois il convient de signaler le résultat nul obtenu par l'A. S. Bayonne devant les Arlequins Perpjgnanais,
Nous faisons d'autre part quelques considérations sur le match qui se déroula à Paris entre le Racing Club de France et le Stade Quillannais.
Comme nous l'avons dit samedi, pour régulariser complètement la situation de certaines des poules de cinq, il fau.
dra jouer quelques matches supplément
taires dimanche prochain.
Selon leurs résultats *otî pourra conv naître les équipes qui disputeront les seizième de finale du championnat de France.
Voici maintenant les résultats détaillés des rencontres jouées hier
Poule A
Toiilon b. Villeneuve 15-0 Nay b. Pezcnas. 3-0 Poule ,$
Montauban b. 8-f) Lézignan et Pérjgq.e!1I' 0-0 Poule C
S.A. Bordelais et Dax. 3-3 Agenb.Narbonne. 3-0 Poule D
Vicrtpeb.Soustous. 10-3 Bézjersb.Bort. 1 5-3 Poule E
QJÛI1an. .S-O Poufe F
1 Montfcrrapd b. Auçh. 19-0 Poule G
Lyon O.U.b. Brive. 14-3 Le Boueaub.C.A.S.O. 3-0 Poule H
T.O.E.C, b, Bordeaux E.C. 5-0 Arl. Perpignan et A.S. Bayonne. 3-3 Les Championnats de France d'honneur Résultats:
Stade Poitevin et U.S. St-Junien.. C-6 9.S.P.T.T.'b'. Touristes Elbeuviens. 11-7 P.U.Oubb. U.S. Rion. 19-6 'A:S.1': Pôlicé et Cliàfeâùrenault. 3-3
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Résultats
S.A.U. Limoges b. Stade Nantais.. 31-3 Sect. Paloise b. Aviron Bayonnais. 9-6 Biarritz 01. b. F.C. Lyon. 7-3 Stade Français b. F.Ç. Grenoble.. 10-0 La victoire du Racing Club de France Pour le compte du championnat de France, le Racing Club de France a battu, hier après-midi, au Stade JeanBouin, le Stade Quillannais par S pts à 0, Etant donné l'importance de cette rencontre dont le résultat influait sur la qualification des deux équipes, on pouvait s'attendre à ce que le jeu fut serré et à ce que les attaques soient bien vite e réprimées. On savait que l'équipe dont là défense serait défaillante serait certainement vaincue.
Aussi, dès le début de la partie, le jeu fut heurté et dur. Après avoir essayé à tout hasard de pratiquer une teelinique d'ouverture, chaque équipe n'insista pas et adopta le jeu de dribblings. Les avants quitlannais, supérieurs à la mêlée et à la touche, fournirent à leurs demis de nombreuses occasions d'offensives. Mais la défense da Racing veillait à tqus les départs et les arrêtait dès leur élaboration. Les avants du R. C. F., pour combler leur infériorité en mêlée et à la touche, se montrèrent très supérieurs à leurs vis-à-vjs dans le jeu au pied. A plusieurs reprises, ils bousculèrent les avants de Quillan et poussèrent le ballon très près des buts quillannais. C'est sur une attaque de ce genre que Guelorguet, gagnant de vitesse les défenseurs audols, put toucher le ballon dans leur ligne de but, le premier.
Il faut naturellement regretter la dureté d'une telle partie. Mais il faut ajouter que les joueurs, d'un côté comme de l'autre, ne cherchèrent pas à sortir des règles « minimym » du fairplay et que les quelques entorses » faites à ces règles sont la cause d'une nervosité un peu grande, relevant du désir de figurer dans les ultimes phases du championnat de France.
.2^T
TENNIS
Les Critérium et Espérance de France Principaux résultats de la seconde journée
Critérium (simple messieurs). Vieillard bat de L'Epine, 6-2, 6-4 Terrier b. Perreux, 6-4, 6-2 Iniopoulo h. Costallat, 6-2, 3-6, 6-1 Roche b. Gasti, 6-1, 8-6 Villaudot b. Sautini, 6-3, 8^6^ Poulain b. Iniopoulo, 9-7, 7-5 J. de Macedo b. Hanspeen, 6-3, 6-2.
Pascal Merlin b. Francès, 7-4, 6-3 · Renault h. Cunasse, 6-0, 6-2 Guillemot b. Goldyn, 6r.4, 6.-1.
Espérance (simple messieurs). Bastide b. Magne, 6-3, 9-7 Sylvestre b. Tourel, 6-2, 6-3.
Les Américains qui participeront aux championnats internationaux L'Association ainéricaine de lawn-tennis a annoncé que ceux de ses membres dont les noms suivent participeront aux championnats internationaux de tennis
Messieurs John Doeg, Franlf Shiejds, Allison, Sydney Wood, Clifford, Sntte Mangin, George Lott, Vinesjohn, Van Ryn, Grant.
Tilden ne participera pas aux tournois, parée que professionnel.
Dames Mrs La Harper, Marjorie Morrill, Dorothy Weisel.
Helen Wills n'est pas sur les rangs parce qu'elle n'a pas défendu le titre national l'année dernière.
D'autre part, l'Association a adopté une résolution qui, si les nations étranrgères n'y mettent pas d'objection, lui donnera la préséance pour l'ouverture du tournoi.
De toute façon, la question sera soumise à la Fédération internationale, au mois de mars.
Les championnats du sud de la France' Simple ̃Wi£9s'4e>ftrs. Demi-finales Christian Boussus b. L. Hecht, 6-2, 6-2, 6-0 Littletpn Rogers b. du Plaix, 7-5, 7-5, 9-7.
Double dames. Mlles Mirtinv-Mar-rjpllet bï Mlles Belliard-Rosambert, 6-3, |t6, 7-5 Mrs Satterthwaite-miss Thomas b. miss Radcliff miss Radcliffe Platt, 6-3, 6-4. (fiii~ile).
Double messieurs (finale). Chris-
tian Boussus-du Plaix b. ÀeschlimanLouis, 6-3, 1.6, 2-6, 11-9, 6-3.
GOLF
Aq Golf Club de Monte-Carlo
Les links du Mont-Agel, siège du Golf Club de Monte-Carlo, ont connu une très grande animation lors de la compétition pour le Prix du Sporting Club International. Le simple hommps donna les résultats suivants
1. Lieut.-col. Grafton Young, 66 2. Dr Petit, 70 3. ex-oçqup T, L. Lane, capt. Ç. Cooper, C. J. Horion et lieutcol. Rivett-Carnac, 71 7, ex œquo L. Gingham îy'ewland et J. J. Walsh, 72 9. ex tequo sir W. Varvi'Ofth Jones et E. H. Stafford, 73 11. ex-asquo J, F. Macnabb et maj. Mayo, 74. Parmi les nombreux spectateurs se trouvait le rçputé joueur écossais, T, A. Torreiice qui, en 1924, fit partie du team de Grande-Bretagne dans la rencontre classique annuelle contre les Etats-Unis; en 1925, Torrensè gagna le champjonnAt ouvert d'IHande et en 1P27 celui d'Allemagne.
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On espère le voir participer à quelques matçhes sur la Côte d'Azur, au cours de cette saison.
Au golf de Saint-Germain
Résultats de la médaille mensuelle (dames) Première série A 1. Mlle Hermau (10) 78 2. Mme G. Quennouelie (9) 80 3. Mme P. Canivet (12) 82 4. Mme J. Nouel (15) 88.
Première série B' et deuxième série. 1, Mme Gagneau (17) 79 2. Mme Morin (20) 80 3. Mme Barbier (18) et Mme Pourée (28) 81 5. Mme Dedpyn (18) 83.
CROSS.COUNTRY
Les interrégionales
en vue du Championnat de France Les épreuves1 interrégionales, courues hier dans quatre centres, ont donné lien partout à des batailles très serrées entre les concurrents qui tenaient à se qualifier pour disputer le Championnat de France qui aura lie-U à Maisons-Laf^ fitte le 1" mars.
L'épreuve qui fut disputée, à Toulouse, donna lieu à une lutte épique entre les deux favoris Boué et Lahitte, qui finirent prçsquç ensemble, Au Mans, Rochard prit la première place, selon les prévisions, tandis qu'à Lyon elle échut à Desnoux et qu'à Reims elle revint à Lelôiard.
Voici les principaux résultats de chacune des épreuves ` t
Au Mans. 1. Rochard (Evreux), 3G m 3/5 2 Le Dsnmat (Saint-Brieuc), 36 m. 2/5 3. Bidault (individuel) 4. Louchard (Blois) 5. Léger (L.e Mans); 6. Lemonnier (Individuel) 7. Gueganniç (Saint-Brieuc) 8. Lafarge (Vier-
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La saison est loin d'être terminée à Chamonix. Au Stade Olympique, un concours de valse qui avait attiré une nombreuse assistance a été gagné par Jappiot et Mlle S. Roussel. Mlle D. Rou^sel et M. Delauney sont classés deuxièmes devant M. et Mme Brunaud. Dans les hôtels, les bals se succèdent et un bal travesti du hockey féminin, annoncé pour le mardi 17, promet d'être un grand succès il aura lieu au Savoy Palace.
La neige, de plus en plus épaisse, fait la jpje des nombreux skieurs. Aujourd'hui une équipe de hockey de Mégève viendra disputer un match avec l'équipe de Chamonix.
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