SOMMAIRE Ï>E FlGÂfcO
PAGE 2. Les Cours, les Ambassades, le Monde • et la Ville. Les Echos.
PAGE 3. La commission parlementaire d'enquête La première audition de M. René Besnard. La nouvelle affaire de la « Gazette du Franc ». En attendant jeudi La transmission des pouvoirs. Une maninifestation d'amitié franco-yougoslave. Raymond Lécuyer L'art français en Argentine. Dernière Heure Les relations germàno-russes. Le président Hindenburg reçoit l'ambassadeur de Moscou. Les événements d'Espagne. La révolte des aviateurs de l'aérodrome des Quatre-Vents.
PAGE 4. Ch. Dauzats Sous la Coupole. Georges Claretie Gazette des Tribunaux. La Saison. Revue de la Presse.
PAGE 5. Gérard d'Houville Chronique des Théâtres de Paris. Jacques-Emile Blanche Les archers pokwteiens. Priflce Sixte -̃̃ de Bourbon L'Escadron blanc. -–Jacques Patin Les Premières. Les Alguazîls Courrier des Lettres. Courrier des Arts. PAGE 6. La Bourse La Cote des valeurs. Spectacles.
PAGE 7. La Vie sportive.
PAGE 8. Déplacements et villégiatures des abonnés de Figaro.
PAGE 10. Maurice Talmeyr et Félicien Pascal Les Reliques de Waterloo.
LA POLITIQUE
L'inquiétude
de la France
Une grande angoisse est venue, hier
^S^llp après-midi, dominer, dans les milieux
politiques, les pauvres discussions, les combinaisons mesquines de cette crise
ministérielle que l'installation des ministres ne ter- mine pas. De mauvaises nouvelles de Ja santé dé M. Raymond Poincaré circulaient. Les bulletins qui parurent vers le soir n'apportèrent point de soulagement aux préoccupations.
La France entière fera des voeux ardents pour le rétablissement de ce grand citoyen.
Tout, dans cette journée d'hier, soulignait son absence que des malveillants ont voulu tenir pour diplomatique et que va prolonger la maladie qui s'aggrave. On se rappelait de quelle manière il a su, lui, imposer l'union en 1926, et comment son autorité, dans le ministère qui allait nous sauver de la ruine, avait dicté à chacun son devoir. La nation l'avait appelé à l'aide. Il était venu. Elle l'appelle encore aujourd'hui. Ni sa haute clairvoyance, ni son intelligence n'ont faibli, mais ses forces le trahissent. Hier soir, tandis que les médecins entouraient son lit et n'osaient encore rassurer son entourage, à la Sorbonne, on lisait un discours de lui, dicté il y a trois jours et où la clarté brillante de son style, la profondeur de ses vues, son érudition qui lui permet de ne rien laisser dans l'ombre et de parler de tout sans erreur, son don de persuader se manifestent si parfaitement que nul n'eût pu croire que l'auteur s'était alité après le point final. Nul ne pouvait, nul ne veut penser que le grand Français qui jouit à l'étranger d'un prestige sans égal, ne recouvrera pas la santé bientôt et totalement. '̃ v
La France a besoin de lui. Et ce n'est pas seulément pour prendre la place des politiciens qui prétendent au gouvernement de la nation. C'est pour apporter en ce temps d'immoralité politique l'exemple d'une probité qui l'a rendu populaire, qui lui a valu l'estime universelle, le respect de ses ennemis mêmes et qui l'a fait aimer de la foule.
L'intégrité absolue de ce patriote qui a consacré à son pays durant quarante-cinq ans, sa puissance de travail, ses dons d'assimilation, sa ténacité, spn courage, combien elle repose l'esprit, comme elle flatte. Le pays est fier, en ce temps de scandales, de penser qu'un de ceux qui furent à sa tête aux temps les plus difficiles est en même temps qu'un de ses serviteurs les plus absolument dévoués un modèle d'honneur professionnel et de délicatesse. On a parfois cité ce mot qu'il répondit vers 1927 à un député en mal d'augmentation nouvelle. Comment voulez-vous, disait le député, qu'on vive avec ce que nous gagnons ? Que faire ? On se ruine, répondit à mi-voix l'ancien président de la République en s'éloignant.
.Non, l'on n'admet pas. que le sénateur qu'on voyait actif et cordial circuler, il y a moins de quinze jours; dans l'hémicycle du Luxembourg ne retourne pas à son banc, ne rende plus à la France Jës 'services qu'elle attend de lui. On ne pourrait se satisfaire de puiser dans ses discours d'admirables leçons, des directions sur tous les sujets qui troublént la France et qui bouleversent lé monde. Il faut qu'il soit là. Ses adversaires railleront encore l'abondance d'une impeccable documentation. Mais ils seront forcés de s'incliner devant l'homme d'Etat qui appuie sur des principes essentiels les modalités de sa stratégie et qui sait agir et mener la nation confiante.
•' Nous traversons de tristes moments. On compte encore une fois sur le zèle et la science du seul chef de gouvernement vers lequel si souvent le pays s'est tourné. Puissent se réaliser les souhaits affectueux qu'il forme dans l'anxiété et dans la peine.
BULLETIN DU J0UR
tes institutions corruptrices
Revenons sur le sujet des médecins dont Balzac disait que la robe noire, entre celle du juge et celle du prêtre, est le symbole d'une des trois grandes forces de la société contemporaine. C'est en examinant comment l'ensemble de notre législation agit sur cette corporation et en détruit les nobles traditions que nous constaterons l'exactitude de cette forte parole « les mauvaises institutions corrompent les hommes ». Nous avons montré, hier, le Fisc à l'ouvrage combien de fois avons-nous essayé de mettre en évidence l'effet néfaste que la loi des assurances sociales ne pourrait manquer d'exercer sur la pratique médicale Mais rien ne vaut l'expérience Cette expérience elle s'est poursuivie en Allemagne et voici à quoi elle aboutit il y a quatre jours l'association des médecins allemands et celle des élèves des Facultés de médecine réunis pour leur quarante-neuvième congrès ont tenu une réunion spéciale' -pour" protester contre 1a loi des assurances sociales. Une protestation écrite a été adressée au président du Reich et au président du Reichutag dans laquelle les médecins réclament « la liberté professiônnelle » et « le droit d'assurer leurs propres responsabilités sans subir le contrôle d'une organisation de fonctionnaires ». Les médecins allemands disent que l'application de cette loi conduit à l'abaissement de leur profession, et qu'elle trahit la confiance que le peuple avait mise en elle.
Cet avertissement ne sera-t-il pas entendu de nos gouvernants ? La loi des assurances a, dès avant son exécution, trouvé en France, dans le corps médical, plus de résistance qu'en Allemagne. Cette « liberté professionnelle », que réclament les praticiens d'outre-Rhin notre humeur libre en est aussi jalouse que de l'honneur professionnel aussi en avons-nous proclamé le principe dans toutes nos constitutions, mais nos législateurs n'hésitent pas à en suspendre l'exécution par les lois de circonstances qu'ils forgent, comme celle-ci, dans un but démagogique. Ainsi tend à s'établir un despotisme que nous acceptons par mysticisme cjéjnocratique. N'estce pas absurde ?.
La loi des assurances sociales tue l'initiative é( là responsabilité, commér'ie Fisc tarit les sources du désintéressement et de la charité Des méfaits du Fisc, dans l'ordre moral, voici un nouvel exemple et qui ne touche plus les médecins, mais les malades, et quels malades Le colonel Picot, président de l'Association des mutilés de la face, montrait hier dans les couloirs de la Chambre une lettre que venait de lui adresser l'administration des finances. Cette lettre menace son Association de poursuites et de saisie si elle n'acquitte pas une somme de 28.348 francs réclamée par le Fisc. Le colonel Picot déclarait qu'il est décidé à se laisser poursuivre « plutôt que de verser volontairement à l'Etat de l'argent que des gens de cœur lui ont confié pour venir en aide à ces grandes victimes de la guerre que sont les mutilés de la face ». Qui ne le comprendra
L'Etat doit se conserver, mais les grands blessés qui l'ont sauvé doivent vivre, et si l'Etat a des besoins tels qu'il ne peut y subvenir qu'en prélevant une part sur les ressources que la générosité privée assure aux mutilés, c'est qu'il porte en lui un vice radical d'administration ou de constitution. –Lucien CORPECHOT.
l- 11.1 e
flflt protestation anglaise
auprès du gouvernement des Soïiets
LONDRES, 15 décembre. M. Arthur Henderson a été assailli aujourd'hui de questions, à la Chambre des communes, sur les relations anglo-soviétiques.
Le secrétaire d'Etat du Foreign-Office a déclaré que, sur ses instructions, l'ambassadeur britannique à Moscou avait fait savoir au commissaire du peuple aux. affaires étrangères que la réponse du gouvernement des Soviets à l'observation du gouvernement britannique concernant la prétendue intervention du gouvernement britannique en Russie ne donnait pas satisfaction au gouvernement de Sa Majesté.
A la nouvelle protestation britannique, le commissaire russe aux affaires étrangères a répondu « L'accusation faite devant le tribunal était dirigée contre les huit accusés qui avaient parlé d'une participation possible des milieux britanniques dans une intervention en Russie. Le procureur .général ne pouvait pas ignorer ces déclarations et il s'en servit dans son réquisitoire. Dans cette circonstance, le gouvernement des Soviets n'a donné aucune instruction au procureur général, et il ne pouvait véritablement pas lui demander d'ignorer" des faits de quelque nature qu'ils soient. » C'est au tribunal qu'il ( appartient d'examiner.les farfs, d'établir leur véracité et de faire connaître sa décision. Cette décision a été maintenant donnée, et je ne peux rien y ajouter de plus. »
De nombreuses protestations s'étant fait entendre sur les bancs conservateurs, M. Arthur Henderson ajouta
« J'ai donné l'ordre à l'ambassadeur britannique à Moscou d'exprimer au commissaire russe des affaires étrangères le mécontentement ressenti par le gouvernement de Sa Majesté dans l'attitude du gouvernement des Soviets en cette matière. » (Longs applaudissements.)
M. Henderson a ensuite déclaré que le gouvernement britannique, après avoir mûrement examiné la situation, avait décidé de ne pas- nommer d'attaché militaire à Moscou.
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de JVL Poinearé NOUVELLES ALARMANTES
Une rumeur parcourait Paris, hier, au début de l'après-midi. On apprenait que M. Poincaré était souffrant depuis l'avant-veille au matin et ne pouvait quitter le lit; Cette. nouvelle, aussitôt connue, faisait l'objet de toutes les conversations et se, trouvait confirmée par la publication simultanée des deux communiqués suivants
Le président a: eu, hier matin samedi, une'indisposition qui le. laisse fatigué et nécessite un repos absolu.
Dimanche, 14 décembre 1930. Dr Boidin. La faiblesse consécutive; à l'indisposition de samedi matin ne s'est pas modifiée..«̃
Lundi, 15 décembre, 8 h. 30 du matin, Dr Boidin. •
La teneur de ces bulletins de santé était alarmante par leur laconisme. «même. Ils devaient, à 48 faetires, «ètae suivis de cette troisi-fete note, tou^ Jours; -signée du docteur Bj>idin^*L',étai-du. prési- dent est stationnaire. » En -outre, ou faisait ,con- naître qu'un bulletin ̃ tîfe santé serait publié deux fois par jour et que les visites étaient interdites. L'inquiétude de Paris fut dès lors extrême. M. Poincaré était-il victime d'une rechute consécutive au mal qui. l'an dernier, provoqua les deux interventions chirurgicales que l'on sait et le contraignit à abandonner le pouvoir le 26 juillet 1929? Voici les renseignements que nous avons obtenus
M. Poincaré assistait, l'autre jeudi, on se le rappelle, atu débat du Sénat au cours duquel le ministère Tardieu fut mis en minorité. L'atmosphère surchauffée de la. salle des séances l'avait beaucoup fatigué. Mais l'illustré homme d'Etat, dont on connaît l'énergie obstinée, résista toutefois à la dépression physique dont il se sentait atteint et reprit ses travaux. On avait noté, néanmoins, qu'il émit cette réflexion en quittant le Luxembourg « Comme c'est fatigant, une longue séance! ». Sans nul doute, M. Poincaré mesurait exactement le déclin de ses forces physiques par deux fois, il opposait un refus formel aux instances de M. Doumergue qui, sur le conseil unanime des parlementaires, consultés lors des premières heures de la récente crise, avait demandé au sénateur de la Meuse de réaliser sur son^nom l'accord des deux Chambres en constituant un n'buveau cabinet d'Union nationale. ̃̃̃̃
<? J'ai dit non, avait, déclaré M. Poincaré, aux journalistes, en sortait T(jg! l'Ely^éç, Je ne me sens pas. assez rétabli encore'» s
Cependant, mettant en pratique cette parole qu'il aime à répéter et dontil a fait la règle invariable de sa vie « Travaillons sans cesse, nous aurons l'éternité pour nojis reposer », l'ancien président de la. République se, rendait, vendredi, chez l'éditeur Plon, auquel il venait de donner le bon à tirer de son dernier volume sur l'histoire de la guerre Les Tranchées, et il y achevait la signature des exemplaires avec «y envoi d'auteur ». Sa collaboration à différents journaux et revues ne se ralentissait pas. Il se tenait très attentivement au courant de la situation politique. Durant la nuit de vendredi à samedi, l'état de M. Poincaré s'aggravait et il devait renoncer à présider le dîner des Meusiens de Paris, organisé pour le 13 courant. Enfin, la faiblesse persistant, il ne pouvait prononcer hier, dans l'amphithéâtre Richelieu, à la Sorbonne, le discours inaugural de l'Institut d'études germaniques. M. Honhorat s'acquitta de ce soin. Jusqu'au bout, comme après lés discussions sur la ratification des dettes, M. Poincaré dissimula même à son entourage immédiat l'indisposition qu'il sentait croître à la suite de son surmenage. '̃̃'̃̃ 'i
Les médecins appelès!ien consultation n'ont pas publié leur diagnostic. Il nous paraît donc inopportun de nous- faire- l'écho des bruits qui ont couru, durant la soirée; et là nuit. L'impression, à la suite des bulletins -dû: docteur Boidin, médecin perspnne, jje jSf. PoincSré qui collabora avec le professeur Gpssét et-le docteur Marion, à l'oj)é: ration chirurgicale de'l'a'n; dernier était pessimiste. Elle ne se dissipa point après le départ du docteur Guillain, professeur à la Salpétrière, que l'on avait appelé d'urgence à vingt et une heures. L'état de M. Poincaré est évidemment très grave. Mme Poincaré et ses proches se sont, pour passer la nuit, succédé à son chevet, que le docteur Boidin ne quitta pas.
De nombreux Parisiens attendirent, rue Marbeau, jusqu'à une heure avancée pour être rassurés sur le sort de l'un des trois hommes qui, aux termes du texte de loi voté par le Parlement après la victoire et destiné à être affiché dans toutes les écoles de France, ont bien mérité de là patrie ». '` Gaétan Sanvoisin.
L A M I DÉS S P O R T S Le 30, décembre paraîtra, sous la direction de Frantz-Reichel, -le premier numéro d'un grand hebdomadaire illustré de doctrine et d'informations sportives, qui sera vendu o ff. io à Paris et o fr. 15 en province.. {tJ
Pourquoi « L'^mi DES SPORTS » ? Parce que tout le présent et l'avenir de la France tiennent plus que jamais tfons' 'Uf qualité Physique, morale et intellectuelle de ses enfants. La beauté de l'âme, l'épanouissement dé l'intelligence sont liés au développement harmonieux et' robuste 'd'un corps sain. « L 'A M I DES S PORTS » collaborant à l'effort de redressement national entrepris par l'Ami du Peuplé, sous l'inspiration de sort f ondateur, M. François COTY, se donne, comme but d'être le. défenseur, le conseil, l'ami affectueux, vigilant et Uitélaire de la jeunesse sportive française, de combattre pour elle tous ceux qui, cupides et démoralisateurs, tentent de l'asservir à leurs intérêts en la détournai^ defidéal,,ie l'étude et du travail.-
> BILLES BE MINUIT
L a S ta tue volée
C'est le titre d'un livre exquis signé Pierre Lasserre, grand esprit disparu. Il s'agit de la statue de Marceline Desbordes-Valmore, oeuvre d'Edouard Houssin, élevée à Douai avant la guerre, dans le vieux Jardin des'Plante.s, et einportée par les Allemands pendant l'occupation nous nous souvenons encore de notre indignation, voilà treize ans déjà, en apprenant ce vol.
Marceline, la touchante Marceline, prisonnière des ennemis assassinée par eux, quel dégoût « Le comte Robert de Montesquiou aimait cette statue, disait Lasserre, il l'a vainement fait chercher depuis l'armistice, par les commissions françaises ». Aussi ne pouvons-nous relire sans mélancolie, aujôurd'hui, la préface de La Statue Volée, écrite après la guerre, mais précédant des études très antérieures, puisqu'elles datent de 1898 « Ce qui ma. le plus attristé, déclare Lasserre,; c'est le rapt par les Allemands de la statue en bronze de Marceline Desbordes-Valmore, harmonieuse sœur des dames d'antan, des créatures rêvées dont je poursuivais, aux circonvolutions des allées, et aux arcs-enciel des jets d'eau les insaisissables fantômes. » Il s'attristait, en pensant à la douce Valmore, que la cruelle destinée accabla pendant sa vie, appauvrit, alarma, puis désola, et qui, après sa mort, s'acharna encore sur son image.
L'auteur du Romantisme français eut donc le chagrin d'apprendre la destruction de cette forme charmante, si immatérielle de son vivant, par les mauvais hôtes qui envahirent sa retraite. Peut-être la transformèrent-ils en lourds obus de 420, créés pour la mort et la désolation ? Quelle antithèse lorsque l'on se rappelle la tendre femme qui a écrit « On ne choisit pas avec Dieu. Sa volonté m'a fait sortir de la race errante, qui fuyait les bûchers » Nous aimons à nous figurer cette méditation de Pierre Lasserre en 1898, dans le vieux jardin de Douai, alors que la Marceline de bronze y figurait encore, et que l'on apercevait, au milieu des arbres de sa petite patrie, sa silhouette penchée, et ses longs cheveux.
Il disait « Depuis que je suis ici, Balzac me hante. En mettant là, dans cette ville, une des plus ardentes et des plus naïves aventures morales qu'il a BOntéess il l'a imprégnée de plus de mystère. 'Je m'arracherai avec peine à ces lieux qui me font vivre deux fois loin de mon temps, par la pensée et par le rêve. » Ainsi pensait ce philosophe, dans un square aujourd'hui anéanti. Son âme ardente le peuplait de songes et de figures, qui s'épanouissaient au milieu de sa rêverie.
Tout a disparu, le jardin, la statue de Marceline, et, hier, cet esprit incomparable, qui, chaque jour, au gré de sa passion et de sa fantaisie, poursuivait tant de belles idées, ressuscitait tant de grandes ombres. Cet esprit lumineux s'est éteint. Nous n'entendrons plus la voix sonore de notre ami discuter avec une fougue généreuse Pierre Lasserre n'est plus.
Marie-Louise Pailleron.
De nouveaux troubles
ont éclaté hier en Espagne La rébellion de Jaca à peine réprimée, de nouveaux troubles se sont produits hier, à SaintSébastien, à Santander et à Séville. Un mouvement séditieux a éclaté dans l'aviation de Madrid. Une fois, de plus, il semble bien que le gouvernement a en je dernier mot. L'aura-t-il encore longtemps? Telle- est la question.
En quelques mots, voici les événements qui se sont déroulés au cours de la journée Pendant la matinée, Madrid a été survolée par des avions qui lançaient des proclamations exhortant le peuple à la révolte et menaçant de bombarder, dans un délai d'une demi-heure, les casernes dont les troupes refuseraient d'adhérer à la révolution.
Ces proclamations ont naturellement provoqué l'alarme dans la population, car les bruits les plus contradictoires se répandaient partout. Il apparaît que 500 hommes de l'aérodrome des Quatre-Vents et plusieurs officiers, dont le -commandant Franco, ayant à leur tête le général Queipo Dellano, se sont déclarés en état de rébellion. Après avoir désarmé les soldats qui gardaient la poudrière, ils ont rempli un camion automobile de bombes d'avions qu'ils ont ensuite chargées à bord de plusieurs appareils.
Une colonne de troupes, commandée par le général Orgaz, a ouvert un feu d'artillerie sur l'aérodrome des Quatre-Vents où, au bout d'une demiheure, les rebelles ont hissé le drapeau blanc, tandis que le général Queipo Dellano et le commandant Franco prenaient la fuite en avion. On ne sait pas exactement si la centaine de coups de canon qui ont été tirés ont fait ou non des victimes.
Le mouvement semble avoir échoué.
Tous les dirigeants de la Maison du Peuple, craignant sans doute d'être arrêtés, ont quitté celle-ci. L'Athénée de Madrj.d, dont on a relevé, ces temps derniers, l'activité subversive, a été fermée. L'état de guerre a été proclamé dans la région de Madrid.
D'autre part, la grève générale aurait éclaté à Saint-Sebastien, à Santander, à Bilbao et Cadix. Dans d'autres provinces, par exemple dans celle de Séville, la tentative de grève aurait complètement échoué, les troupes étant toujours loyales au régime.
En dernière heure, on apprend que les autorités ont fait distribuer par les agents de police une feuille annonçant que les aviateurs révoltés des Quatre-Vents s'étaient rendus à midi trente, que quelques fugitifs étaient poursuivis par la garde civile et les hussards et que l'aérodrome était occupé par la garde civile-
Yfjzgmm >̃̃££. COMMUNISME
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Le péril rouge
en pays noit
Du Congrès de Londres au secrétariat colonial de Hambourg et au Comité permanent de Moscou Notre directeur, M. François Coty, a publié dans l'Ami, du Peuple d'hier matin l'article qu'on va lire
II y a plus de six mois que nous n'avons entretenu nos lecteurs de la conjuration nouée en Afrique, contre la domination française, par les agents du communisme international. Un certain nombre de nos correspondants nous demandent si ce silence s'explique par les mesures sévères que le gouvernement, français n'a pu manquer de prendre, après nos révélations circonstanciées, contre les agitateurs noirs que nous avions démasqués. Hâtons-nous de les rassurer la question est entière. Depuis sept mois, les ministères intéressés n'ont rien fait pour paralyser les activités insurrectionnelles, sur lesquelles nous avons publiquement attiré leur, attention.
Notre silence sur la question nègre avait une autre cause qu'une satisfaction obtenue. Il existe en France de prétendus spécialistes des questions révolutionnaires qui s'attribuent volontiers une place de choix dans l'armée anticommuniste, et dont toute la science consiste à démarquer, avec un retard convenable, les articles parus sous notre signature. Sans nous citer, bien entendu, ce qui nous est personnellement fort égal. Sans citer davantage L'Ami du Peuple, au boycottage duquel ils s'associent ainsi. Nous avons voulu laisser à ces pauvres gens le temps nécessaire pour faire leur petit travail de contrefaçon et s'en attribuer le mérite. Ils n'y ont pas manqué. C'est ainsi que nous avons eu le plaisir, il y a quelques semaines, de trouver dans un journal du soir un assez bon résumé de nos révélations sur les agitateurs noirs, présenté comme œuvre personnelle du signataire. C'est ainsi également que dans un gros volume sur le communisme aux colonies, paru récemment, toute la partie relative à la question nègre nous a été fidèlement empruntée, sans la moindre indication d'origine.
Nous sommes en principe plein d'indulgence pour ces pilleries de presse. La surveillance, dans le monde entier, des agissements quotidiens du communisme suppose des moyens d'information qui ne sont évidemment pas à la portée de tout le monde. Faute de les posséder, les « spécialistes » dont nous parlons sont bien obligés de se rabattre sur les découvertes et documents que nous mettons périodiquement à loi disposition du public. Il est seulement regrettable qu'en les utilisant ils négligent systématiquement d'en indiquer la véritable source. Leur ayant laissé six mois pour remâcher les faits exposés dans notre campagne sur le péril rouge en pays noir, qui dura du 30 novembre 1929 au 29 mai 1930, nous allons ouvrir de nouveau l'écluse aux révélations. Après quoi, nous attendrons curieusement qu'ils aient pris connaissance de ces dernières, qu'ils les aient démarquées, et qu'ils s'en soient attribué le mérite.
Tout le mois de juin de l'année présente fut employé par les communistes nègres à préparer leur Congrès international, qui devait se réunir à à Londres le 1er juillet 1930.
Ce congrès, pour dés raisons que nous avons déjà exposées, notamment dans notre article du 30 novembre 1929, était convoqué sous le masque du syndicalisme, si propice quand il s'agit d'obtenir des passeports pour conspirer. Il avait pour but apparent de donner un centre international aux syndicats d'ouvriers nègres créés un peu partout, depuis deux ans, dans les colonies africaines de la France, de l'Angleterre et du Portugal. Mais les instructions confidentielles envoyées aux congressistes ne laissaient j aucun doute sur le but politique de cette conférence mondiale.
Il y était dit notamment
La conférence élaborera un programme révolutionnaire d'action pour les nègres. L'objectif est de créer une organisation internationale de combat en vue de mener une lutte unifiée et organisée contre l'oppression impérialiste. La conférence arrêtera les mesures à prendre en vue d'une action concertée des masses ouvrières nègres exploitées du monde entier et créera des relations stables entre les diverses organisations.
Pour révélateur que fût ce programme, il ne disait qu'une partie de la vérité des représentants actifs du Communisme russe, hindou, chinois et japonais devaient, en effet, figurer au Congrès et assurer la liaison avec les révolutionnaires communistes du monde entier. Le malheur voulut que la conférence de Londres fût interdite au dernier moment par le gouvernement anglais.
Non que le ministère Macdonald vît une difficulté quelconque à tolérer cette nouvelle manifestation d'activité communiste sur le sol britannique. Mais l'Angleterre est une puissance surtout coloniale et les coloniaux y ont voix au chapitre plus qu'en aucun autre pays. Or, leur inquiétude est grande devant les agissements de Moscou dans les pays d'outre-mer, et ils commencent à la manifester sur un mode trop élevé
pour qu'on puisse n'en pas tenir un certain I compte.
En l'espèce, ce fut l'Union Sud-Africaine particulièrement visée par l'agitation noire, qui signifia à M. Macdonald son veto au Congres, communiste colonial, veto d'autant plus décisif que l'on se trouvait à la veille de la Conférence impériale des Dominions dont l'Angleterre attendait d'importants résultats.
Nous avons signalé, dès le début de notre campagne, la résistance qu'opposent les Africains du Sud, qu'ils soient anglais ou boers d'origine, aux menées des associations révolutionnaires nègres stipendiées par Moscou. Nous les avons montrés réprimant énergiquement les désordres nègres de Johannesburg et de Durban, et proclamant cette vérité incontestable que l'avenir de l'Afrique est dans la suprématie de la race blanche, qui peut seule instruire et civiliser les races primitives. Leur ferme attitude lit plier le gouvernement de M. Ramsay Macdonald, qui avait d'abord autorisé le Congrès noir.
• Vainement, les idéologues travaillistes de 'Londres, prêts, comme nos socialistes, à toutes 'les complicités, tentèrent-ils d'exercer une pression sur les hommes d'Etat sud-africains au nom de l'idée marxiste de l'égalité des races. 'Cette pression fut fort mal accueillie, même par les travaillistes du Cap il v en a placés trop près des réalités ethniques pour se repaître de fumée.
Il y eut plus. Oubliant leurs anciennes querelles, Anglais d'origine et Boers unis proclamèrent qu'ils ne toléreraient pas une immixtion de la Métropole dans une question qu'ils estiment primordiale pour leur Etat. Ils donnèrent mandat à leur représentant à la Conférence impériale d'annoncer qu'ils feraient la sécession plutôt que de se laisser imposer une législation mettant en péril leur vie, celle de leurs familles et l'avenir de leur colonisation. A. titre de premier avertissement, ils adoptèrent un drapeau particulier, distinct du vieux drapeau britannique, qui ne suffit plus à les protéger contre les entreprises révolutionnaires de Moscou. .-il.i En sorte que le résultat le plus. ^laîr^eT complaisances de M. Ramsay Macdonald envers. Moscou est d'avoir moralement détaché de 'l'Empire, en attendant qu'il s'en détache matériellement, un de ses plus beaux Dominions, dont la création avait été l'orgueil des hommes d'Etat britanniques dignes de ce nom.
̃̃ Î*V
L'interdiction du congrès nègre de Londres obligea ses organisateurs à chercher un pays plus hospitalier pour y tenir leurs assises. L'Allemagne s'offrait. Outre les obligations de sa politique de coopération avec les Soviets, inchangée depuis San Remo, elle ne peut voir d'un mauvais œil, elle qui n'a plus de colonies, l'agitation nègre que les émissaires de Moscou fomentent chez ses adversaires d'hier. L'autorisation de tenir le congrès noir à Hambourg fut donc accordée et les congressistes s'y transportèrent pour la plupart au début d'août. Ils reçurent le meilleur accueil des communistes locaux, qui se mirent notamment à leur disposition pour la constitution d'un secrétariat colonial.
Il fonctionnera avec le concours d'un leader (Communiste allemand, le sieur Muensenberg, cjue nous ayons déjà ,vu à l'œuvre au congrès révolutionnaire colonial- de iFrahcfortv 'en juillet 1929. • ••̃̃ ̃̃̃̃̃̃ > .Le choix âè" Hambourg pour siège de ce secrétariat est fort intéressant. Outre les facilités que présente cette ville pour les rapports ma• ritimes avec le monde entier, donc avec les colonies à insurger, il est bien évident que journaux séditieux et tracts incendiaires pourront bien plus aisément être expédiés d'Allemagne que de Russie.
Cependant, Moscou réclamait les congressistes, Vingt-cinq, d'entre eux répondirent à cet appel et furent reçus en grande pompe au Kremlin. Cinq de ceux-ci représentaient le Comité parisien de la Ligue de défense de la Race nègre et les sections de Marseille, Toulon et Bordeaux. L'ornement de cette délégation, qu'il faut bien appeler « française » jusqu'à, nouvel ordre, n'était autre que notre vieille connaissance Trémoho Garan Kouyaté, qui se fâcha si fort, il y a un an, quand nous accusâmes sa Ligue d'être communiste. L'excellent homme ne se doutait pas, évidemment, que « l'œil » de l'Ami du Peuple l'observait, même en Russie. La réunion de Hambourg avait été moins nombreuse que le congrès projeté à Londres. Celle de Moscou fut plus restreinte encore une sélection. En dehors des, colonies françaises, les nègres des Etats-Unis, de Cuba et des colonies anglaises étaient seuls représentes:1' Le pétrU nombre des présents s'expliquait par l'importance des matières à traiter 1° la constitution d'un Comité directeur permanent installé au Kremlin et centralisant toute la propagande révolutionnaire en pays noir 2° la mise au point des procédés à employer pour provoquer la révolte des troupes noires au service des puissances coloniales. Nous reviendrons sur ce point dans notre prochain article.
Pour le moment, signalons que Trémoho Garan Kouyaté, qui avait pu librement quitter la France pour conspirer contre elle, a pu avec la même facilité rallier sa base pour exécuter les consignes d'instruction, de massacre et d'incendie qu'il rapporte de Moscou. Il a" rendu compte de sa mission dans une réunion du Comité parisien de la Ligue de défense de la Race nègre,. qui s'est tenue le mercredi 19 novembre, au café de la « Petite-Source », 130, boulevard Saint-Germain. Le docteur Leo Sajous, président de l'Institut nègre de Paris, et l'ingénieur Emile Faure, trésorier, dont nous nous sommes, déjà occupés, siégeaient au bureau. Ce qui suffit à démontrer que le gouvernement n'a rien fait, depuis un an, pour assainir la situation de nos colonies africaines où se prépare, avec une race facile à exalter et prompte aux violences extrêmes, quelque chose d'infiniment plus grave que l'agitation indochinoise, qui a déjà fait tant de victimes. Mieux encore, quand l'Ami du Peuple, faisant le métier des pouvoirs publics, découvre l'affreuse trame et traîne en pleine lumière ses principaux artisans, ceux-ci ne sont l'objet d'aucune enquête, d'aucune mesure de sécurité. On va jusqu'à leur fournir des'passeports pour Moscou.
Pour en finir avec ces facilités suspectes, faudra-t-il imiter l'exemple de la Roumanie ? On sait que, dans ce pays, on a su faire le nécessaire pour « liquider », comme on dit à jMoscou, l'espionnage bolchevik.
FRANÇOIS COTY.
1res Cours, les AmbaBS^deS, t€ Monde et la Ville
Les ^ours
S. M. la Reine des Belges est arrivée hier à Paris, accompagnée de la comtesse de Caraman-Chimay, sa dame d'honneur, et du comte de Grunne, son chambellan. ;̃̃.
La souveraine, qui est descendue à l'hôtel Meurice, passera quelques jours à Paris dans le plus strict incQgnifo..
Dans les Ambassades
Mme de Chlapowska recevra à l'ambassade de Pologne les mercredis 14 et 28 janvier, de cinq à sept heures. Aucune réception n'aura lieu les 10 et 24 janvier, ces dates ayant été indiquées à tort.
S, "Exe. M. Rafael Martinez Ortiz est nommé pour la troisième fois ministre de Cuba en France. M. Francisco. M. Fernandez vient d'être désigné comme secrétaire des affaires étrangères à la Havane et le docteur Eduardo Uschiaga en sera le secrétaire adjoint. S. Exc. M. Carlos M.'de Cespedes, actuellement ministre, .à Paris, a été promu au même poste à Londres. Dans le Monde
Mme Jacques Lacloche et M. Jacques Février se feront entendre demain mercredi 17 décembre, à neuf heures, en la salle de l'Ecole normale de musique ÇÏ8, rue Cardinet).
] Elégante soirée dansante chez M. et Mme André Boas, dimanche dernier.
Parmi les nombreux invités S. A. I. le Grand-Duc Boris de Russie et la duchesse Boris, S. A. I. le GrandDuc André de Russie, la princesse Kravinski et le prince Kravinski, S. A. 1. le Prince Gabriel de Russie et la princesse Gabriel, S. A. I. le Prince Nikita de Russie et la princesse Nikita, M. de Lago Cerquiera, ancien ministre des affaires étrangères du Portugal; Mme de Sart, comte et comtesse du Boisrouvray, comte d'Etenneville, baron Duruy, comtesse d'Islet, M. et Mme Pinto de Araujo, comtesse de La Rivière, comtesse de Somzée, vicomte de Somzée, général Opritz, M. de Villeneuve, comte d'Ast, princesse Gagarine, comtesse Daninoff, général et Mme Grécoff, M. et Mme de Witt, M. Pierre de Régnier, M. et Mme Gentien, Mme et Mlle Denaint, M. et Mme de Noguès, M. Etienne Bunau-Varilla, général comte Grabbé, M. et Mme Vaudoyer, comte et comtesse Rehbinder, baron de 'Ruissac, Mlles L'Huillier, M. et Mlle van Dongen, comtesse et Mlle de Montagner, Mme Fraser Scott, M. Casasus, M. Pierre Henriet, Mme Fenwîck, Mme Pierre Henriet, née de Mauduit; lady Wornieslav, Mlle Orloff, M. Nakic Tamvako, M. et .Mpe *âè!6rgësl TSrhvak'6.7 Mlle SpiridoVltch, comte' et'co'iri- 'tesse van Haiden, comtesse' ̃yorontzoff, M. et: Mme 'Snauwàërt, 'M. René Boas, etc. '̃ La comtesse du Boisrouvray, née Polignac, a' 'bien' voulu interpréter avec le talent-qu'on lui connaît quelques chansons du dix-huitième siècle, qui lui valurent le plus grand succès.
M. Pizella fut également très applaudi.
On dansa ensuite très tardivement en clôturant cette belle soirée par quelques figures de l'ancien quadrille des lanciers pleines d'entrain et d'animation. Naissances
La vicomtesse François de Villiers de La Noue, née Simone Labbé, a heureusement mis au monde .un fils Gilbert. 8 décembre.
M. et Mme Jacques de Greling nous prient de faire part de la naissance de leur fille Nicole. Mme C. Bernheim de Villers, née Raimon, a heu- reusement mis au monde un fils Gérard. M. et Mme Robert de Luget sont heureux de faire part de la naissance de leur fils Yvan. 9 décembre. La vicomtesse de Luppé, née Cossé-Brissac, a heureusement mis au monde une fille Diane. Paris, 5 décembre 1930.
Bienfaisance
Nous rappelons que, demain mercredi 17 décembre, à huit heures quarante-cinq, aura lieu, salle Pleyel, un gala au profit de l'œuvre de la Maternité de Corte (Corse). Très bsaux films inédits avec le concours du célèbre ténor Smirnoff.
On peut encore prendre-ttes– ptaces (100, 50, 30 et 20 francs)^ chez Mme François Piétri, présidente, 18, rue de l'Elysée,. :4&, trois s4.«àpt;.hçi}res; "et le 1 décembre, à partir de six heures, à la salle Pleyel.
En faisant un acte de chargé. puisque la recette du lundi 22 décembre est entièrement affectée à deux œuvres très importantes les Infirmières visiteuses de France et au Comité d'aide temporaire aux Russes réfugiés, on aura la certitude d'assister à la présentation d'un film intéressant: Hallelujah.
Places (100 francs) chez S. A. la princesse Murat, 28, rue de Monceau, et chez Mlle Maklakoff, 5, rue Péguy.
C'est aujourd'hui mardi qu'a lieu, en l'hôtel de l'ambassade d'Italie, 50, rue de Varenne, de trois à sept heures, le premier jour de la vente de charité organisée au profit des oeuvres de bienfaisance italiennes, que préside la comtesse Manzoni.
A tous les comptoirs, très jolis objets d'étrennes. Demain mercredi, second et dernier jour de la vente. Cercles
Hier, à l'Automobile Club Féminin, sous la présidence de la duchesse d'Uzès, née Mortemart, M. André de Fouquières a fait une brillante conférence sur « Le panache », évoquant avec infiniment d'esprit et d'à-propos le cortège des héros à panache sur l'écran du passé, célébrant les jeunes hommes d'aujourd'hui épris d'action, fervents de sports et de l'aventure. Le distingué conférencier a été très applaudi ainsi que les excellents interprètes qui ont illustré sa conférence et étaient Mme Suzanne Devoyod, l'éminente sociétaire de la Comédie-Française, dont le magnifique talent est toujours si applaudi; Mme Mona Gondré, de l'Odéoh, et M. Henry Duval 'furent également très acclamés. Ce soir mardi, à l'Union Interalliée, diner attraction avec, lj^cqncours du grand fantaisiste Henry p La^çne, du Casino de Paris ;de Aille Germaine Lambel, de l'Empire de Mlle Christiane Dargyl, de MM. Pierre Corona et Duareff, danseurs acrobatiques du Casino de Paris, et les duettistes franco-américains Richard et Carry. Mariages
C'est en présence d'une très élégante et nombreuse assistance que fut béni récemment, en l'église de Ribagnac (Dordogne), le mariage du comte Jean de RoquetteBuisson, fils du comte et de la comtesse de RoquetteBuisson, avec Mlle Simone de Vincens de Causans, fille du commandant et de la comtesse de Vincens de Causans. Les témoi-ns du marié étaient: le colonel baron de Roquette-Buisson et M. L. Fraissaingea, ses oncles; M. H. Veysset, son beau-frère, et le baron G. d'UngsrnSternberg, son cousin les témoins de la mariée: le comte de Causans, le vicomte de La Jonquière, ses oncles; M. Babouin-Jaubert, son beau-frère, et le vicomte de Noury.
Une brillante réception au château de Bridoire, chez le marquis et la marquise de Foucauld de Lardimalie, grands-parents des jeunes époux, suivit la cérémonie religieuse.
S. Em. le cardinal Verdier bénira, le 20 décembre, à Saint-Pierre de Chaillot, le mariage de Mlle Paule Terrien avec M. Léon Guillet, élève ingénieur à l'Ecole csnrrale des Arts et Manufactures. De 'nombreuses lettres ayant été égarées, il est indiqué que la cérémonie aura lieu à onze heures quarante-cinq précises. On nous prie d'annoncer que le mariage de M. Bernard Allez avec Mlle Grittie Eeman a été célébré en l'église Saint-Joseph d'Ismaiïïa, au Caire (Egypte), le sawedi 13 décembre, 1930.
̃ Cm annonce les fiançailles du comte Stéphane Gantelmi d'Ille avec Mlle Elisabeth Chapellier. Deuils
A Nice a succombé, il ya quelques jours, la comtesse de Pierrelaye, née Marie du Fresnay, décédée dans sa quatre-vingt-dix-huitième année.
Ses obsèques ont été célébrées dans la plus stricte intimité et l'inhumation a eu lieu au cimetière de Caucade.
̃ M. Georges David, ancien maire de Rochefort-surMer, chevalier du la Légion d'honneur, vient de mourir à Bordeaux.
Nous apprenons de Vichy la mort du docteur Deléage, médecin consultant de cette station et viceconsul du Brésil et du Portugal.
On annonce la mort, survenue accidentellement, de M. Dudézert, conseiller honoraire à la cour d'appel, décédé à l'âge de quatre-vingt-trois ans.
Le professeur François Lavoux, l'inventeur du tal- I comètre, est décédé à :Saintes, à l'âge de quatre-vingtdeux ans. `
On nous prie d'annoncer la mort de Mlle Marguerite-Marie de Noblet 'd'Anglure, fille du marquis de Noblet d'Atigtùre et de la marquise,'née d'Yversen,' décédé à Paris, hier 15 décembre, à l'âge de vingt et un ans. .̃ 4, Une messe pour le repos de son- âme sera dite demain mercredi 17 décembre, à dix heures, en l'église SaintLéon.
Le présent avis tient lieu d'invitation.
Nous apprenons la mort de la baronne de Testa, pieusement décédée le 14 décembre, dans sa soixantedix-neuvième année. Ses obsèques auront lieu demain mercredi 17 courant, à' onze' heures, en l'église NotreDame de l'Assomption: (88; rue de l'Assomption), où l'on se réunira. Le présent avis tiendra lieu de faire-part. On nous prie d'annoncer l'a mort de Mme Edouard Pijon, née Lot. Ses obsèques' 'aurô'nt lieu demain mercredi 17 courant, à dix heures, eh l'église Saint-Augustin. Le présent avis tient lieu d'invitation. ;• De la part des familles Lotj Pijon et Deschambeaux. Nous apprenons la mort de Mme veuve Charles Kolb, née Liégeard, décédée à Paris, 21, boulevard Beauséjour. Ses obsèques auront lieu le jeudi 18 courant, à onze heures et demie précises, en l'église NotreDame de l'Assomption (88, rue de l'Assomption), où l'on se réunira. Le présent avis tient lieu d'invitation. Ni fleurs ni couronnes.
De la part de M. et Mme Léon Heïiriot, ses enfants. On annonce la mort de Mme Onfray-Métairie, veuve du docteur OnfrayrMéta.irie, de Flers, et mère du docteur René Onfrày.
Nous apprenons là mort de Mme André Gustin (10, rue du Cirque, à Paris), survenue le 13 décembre 1930, au Pyla-sur-Mer. La cérémonie religieuse a été célébrée en l'église du Mou-llesu. L'inhumation aura lieu demain mercredi 17 courant, à douze heuresprécises, à Paris, au cimetière Montmartre, où l'on se réunira. De la part de M. André Gustin, M. et Mme E. Gindre, M. et Mme G. Charavet, M. Jules Gustin.
On annonce que M. Paul Pointeau, fondé de pouvoirs de MM. Mirabaud et Cie, banquiers, est décédé le 10 décembre, à l'âge de soixante-huit ans. Suivant la volonté du défunt, ses obsèques ont eu lieu dans la plus stricte intimité et il ne sera pas envoyé de lettres de faire-part.
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Victor-Hugo^, ^tib;:r,Ji
M ECHOS
TEMPB IPROlBillBLE pour te 16 décembre
Région parisienne.: Ciel alternativement très nuageux avec rares éclaircies et averses et couvert avec pluies ou neige. Vent de Nord-Ouest modéré, tournant à Sud-Ouest assez fort. Température stationnaire. Maximum s".
France, Moitié Nord-Ouest, ciel couvert avec pluies intermittentes devenant très nuageux avec rares éclaircies et averses, et se recouvrant par l'Ouest avec nouvelles pluies. Vent de Sud-Ouest assez fort ou fort, tournant Ouest modéré. Température en hausse. Moitié Sud-Est. Ciel très nuageux, bruineux, se couvrant progressivement par l'Ouest avec pluies ou neiges. Vent de N ord-Ouest modéré, tournant à Ouest, puis Sud-Ouest assez fort. Température, statiomuiire ou en faible baisse.
.Manche. ~eme te~ tt ~daars-la ré ioaa ari-~
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sienne, Vent d'Quest à Sud^Ouest assez >•; fort. >• ̃̃
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Le Pont
0 travail, sainte loi du monde. et le malheur est que cette loi, comme toutes les autres, nous la voulons toujours tourner. Dès le début de l'année, nous avons compté sur le calendrier les « ponts ». Pour finir, une grosse déception nous attendait Noël et le jour de l'an tombaient si mal qu'il était absolument impossible de prolonger les congés de vingt-quatre heures.
Nous voici à deux pas de ces fêtes. Notre mécontentement n'a fait que grandir et déjà s'esquisse dans l'ombre un petit mouvement qui pourrait bien finir par construire un pont, un faux pont, là où, raisonnablement, on ne saurait en imaginer un. « Tant crie l'on Noël qu'il vient ». Le pont aussi, et c'est par la Bourse que la nouvelle arrive. Question la Bourse peut-elle rester fermée les 26 et 27 décembre ? Pourquoi pas ? Les Bourses de Londres et de Berlin seront fermées. Par conséquent, nous pouvons bien sans danger attendre le dimanche. Et il est vraisemblable que les pouvoirs publics prendront une décision dans ce sens. Ce raisonnement ne. ypus paraît-il pas d'une grande subtilité ? Mais vraiment, cette fois, il faudrait avoir le cœur bien dur pour critiquer. De New- York à Berlin, les "banquiers et les boursiers ont subi de telles émotions ces temps derniers qu'ils ont bien droit à quelque repos.
L'Exposition Coloniale. ••• On se préoccupe déjà il n'est jamais trop tôt .pour bien faire d'organiser les garages qui serviront aux personnes arrivant à Vincennes, en auto.
Voici ce qui a été décidé un vaste hangar édifié sur les terrains de l'Exposition et à côté de son entrée principale sera réservé aux voitures conduites par leurs propriétaires qui pourront les y laisser en toute sécurité.
Les voitures conservant leurs conducteurs stationneront sur un terrain que "autorité mili-
S Juliette Courtisien, o, rue Richepanse, offre à sa clientèle, pendant tout le mois de décembre, la faculté de choisir parmi quelques-uns de ses modèles une robe noire, soie naturelle, au prix de 95° francs, jusqu'à la taille 46. Vente au comptant. Solde actuellement sa collection d'hiver.
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Quel ennui. que cette bousculade effrénée chez les confiseurs dans les derniers jours de décembre Evitez, Mesdames,, ,'jGe gros désagrément en venant dès maintenant confier., j\fps,,prdr,es 9. l'excellente. marque: A la Coupe d'Or, ,.8 7, [jiptylevard Haussmann, < ̃>
taire a mis à la disposition du maréchal Lyautey. L'aménagement comprendra un poste téléphonique en relation avec tous les taxiphones de l'Exposition.
Enfin, des parcs de stationnement seront installés dans toutes les avenues avoisinantes. C'est parfait, mais il serait intéressant aussi de savoir où en sont les travaux de la ligne métropolitaine n° 9 qui aboutira à la Porte Dorée. On ne nous en parle plus c'est un peu inquiétant. ̃
Pourtant, si cette ligne n'était pas ouverte en même temps que l'Exposition, le succès de celle-ci en serait gravement compromis. INSTANTANÉ
JEAN CASSOU
Somme une grande image
Jean Cassou, l'auteur des.inoubliables Harmonies viennoises, publie aujourd'hui un nouveau "roman Comme une grande image. ''̃̃̃•̃̃̃̃̃ •̃̃ ̃̃'̃̃̃ ''Ce duo- sublime, -que rien ne peut briser' con'sacre le triomphe intégral de l'amour. Il était difficile d'écrire un livre plus pur et plus passionné.
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Il y a notamment un aquarium à 280 francs qui est une chose charmante.
Dans les P. T. T.
Certaines lettres ou avis dactylographiés, relatifs à des convocations ou avis corporatifs, sont admis, s'ils sont expédiés sous enveloppe ouverte, à circuler au tarif de 25 centimes. Mais il semble bien qu'aucun texte administratif bien net ne précise la nature des avis autorisés ou non à bénéficier du tarif réduit. Un de nos amis a présenté successivement dans trois bureaux de poste parisiens une même lettre dactylographiée qu'il1 se proposait d'affranchir à 25 centimes.
Vous en avez parfaitement le droit lui a-t-on dit, tout d'abord, alors que dans un autre bureau on lui déclarait qu'il s'exposait à des surtaxes.
Quant au troisième employé il lui a dit philosophiquement « Vous pouvez toujours es-
sayer cela passera peut-être, mais cela dépend de l'employé de service
Est-il admissible que cela dépende de l'employé de service ?
A ugustabernard,
3, Faubourg-Saint-Honoré.
Solde des robes et des manteaux tous les jours de cette semaine jusqu'au 20 décembre inclus de 9 heures 30 à midi.
Vente strictement au comptant.
Les attelages à chevaux.
Dans nos rues chaque jour plus encombrées, la traction animale est certainement une des causes de nombreux embarras. Les pauvres bêtes, qu'il faut plaindre, surchargées le plus souvent, s'épuisent tantôt à retenir brusquement, tantôt à ébranler rapidement les poids considérables qu'elles traînent.
Les.lourds camions, les longues charrettes se mictivent ainsi trop lentement au milieu des automobiles dont elles entravent la marche, au moins autant que les tramways. Quant à leurs cochers, juchés sur leur siège élevé, ils semblent très fiers du désordre qu'ils créent autour d'eux. Ne pourrait-on pas, comme cela se pratique dans d'autres villes et notamment à Londres, interdire l'après-midi, et dans les rues où le nombre des voitures augmente sensiblement, la sortie de ces attelages et de leurs véhicules encombrants ?
La circulation en serait facilitée et les chevaux ne se plaindraient pas du repos ainsi gagné.
On ne discute pas. Les Salles de Ventes Haussmann, 120, boulevard Haussmann, Paris, s'imposent. Occasions. ameublements complets, meubles, objets d'art, tapisseries, tableaux, lustrerie, argenterie. Du choix, de la qualité, des prix incomparables. Réputation mondiale. Etrennes utiles. Ouvert le dimanche 21 et Noël.
L'Exposition André Devambez.
Dans la centaine de petits tableaux qu'il expose, jusqu'au 20 décembre, à la Galerie Monna Lisa, 14, rue Duphot, le peintre André Devambez prouve une fois de plus les qualités exceptionnelles de sa verve et de sa fantaisie.
1 Un. monument Albert Matthis.
"Les frères Matthis sïmt un peu pour l'Alsace, c'è'-qu'è Mistral fût pour la Provence. Pour hoàorér la mémoire d'Albert Matthis, disparu prématurément, ses amis se sont groupés. Ils ont décidé d'élever un monument sur sa tombe au cimetière de Saint-Gall, à Strasbourg. Les poésies d'Albert Matthis, écrites en dia- lecte alsacien, sont d'une extrême originalité. Son recueil définitif Le Bissali, publié en collaboration avec son frère Adolphe, est à la fois une oeuvre populaire et une œuvre d'art. Tous les amis de l'Alsace voudront se souvenir de l'un des meilleurs parmi ses poètes qui fut un Alsacien au cœur bien français.
C'est dans le cadre d'intimité élégante de l'Hôtel George V, 31, avenue George-V, que vous pourrez assister à la présentation que fera Irmone, le couturier pour enfants, le jeudi 18 décembre à 5 heures 30. Ses toutes dernières créations des modèles charmants pour les petits et leurs grandes sœurs.
Le Masque de Fer.
Pour le centre anticancéreux de Charogne Le docteur Robert Proust, nos lecteurs savent qu'il est le frère du puissant romancier qui écrivit' cette .série illustrée A la. recherche du temps perdu. Ils savent bien encore que Robert Proust professeur agrégé à la Faculté,, chirurgien (les hôpitaux, s'est signalé au cours de ces années dernières par de belles recherches sur les tumeurs malignes et qu'il a Sondé le centre anticancéreux de Charonne, qui rend de signalés services. Le jeudi soir 18 décembre, à 20 h. 45, à la salle d'Iéna, 10, avenue d'Iéria, le docteur Proust donnera un gala au profit de ce centre d'études. Et il fera projeter sur l'écran un film scientifique tout à fait nouveau et passionnément intéressant. Ce film nous vient de Londres il a pour auteur le professeur Canti, de Saint-Bartholomew's Hospital. On se souvient des travaux d'Alexis Carr'el sur la culture des tissus vivants hors de l'organisme où ils ont pris naissance des fragments détachés de l'organe dont ils font partie peuvent continuer leur existence propre dans un liquide approprié. Le film du professeur Canti se constitue de microphotographies prises à quelques heures d'intervalle et artificiellement rapprochées pour le cinéma. Et elles montrent de façon très frappante les conditions extrêmement curieuses de la vie des cellules et leur progression dans le temps et l'espace. Il s'agit d'un fort beau spectacle, merveilleusement instructif pour quiconque a le goût des phénomènes intimes de la vie, l'appétit de connaître.
On trouve encore des cartes chez le docteur Robert Proust, 2, avenue Hoche. Comme il s'agit d'une bonne oeuvre, nos lecteurs ne manqueront point de vouloir v collaborer. H. B.
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17 VILLAS D'ARTISTES DETRUITES Los-Axgeles, 15 décembre. Dix-sept villas, appartenant à des étoiles cinématographiques américaines bien connues, ont été détruites aujourd'hui un incendie, sur la plage de Manilou. Les dégâts matériels sont évalués à plus de 4 millions de dollars.
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ÇSsl et Ist
«* Dans l'article de Figaro Film paru dimanche dernier et consacré à « La Maison de la Flèche », une erreur typographique a fait citer parmi les interprètes M. Léon Mathot il s'agit en réalité de M. Modot.
•£ La treizième exposition des Blessés de l'alclier Lachenal a été inaugurée hier, 8, rue de Sèze, par M. Thoumyre, ministre des pensions, et M. Paul Léon, directeur des Beaux-Arts.
•-̃* La 6° division ranimera la Flamme aujourd'hui, à 18 h. 30 (Rendez-vous sous la voûte sud de l'Arc de Triomphe). Après la cérémonie, assemblée générale et dîner au Cercle militaire, place Saint-Augustin.
Les camarades sont priés d'y assister.
̃-£ L'Association amicale des officiers de réserve de la défense contre avions a tenu son assemblée générale dans la maison des polytechniciens, sous la présidence de M. Désiré Ferry, président de l'Union nationale des officiers de réserve de France.
La commission parlementaire ̃: ̃̃'̃ -̃ d'enquête ̃
La première audition de M. René, Besnard C'était, hier matin, au tour de M. René Besnard. 'ancien ambassadeur de France à Rome, d'être entendu par la commission d'enquête du PalaisBourbon.
Il semble que, en dépit des premières impressions répandues dans les couloirs par certains commissaires, la déposition du sénateur d'Indre-et,JLoire ait été assez vrgue et n'ait pas apporté à la ̃commission beaucoup de clarté.
C'est sur son rôle d'ambassadeur dans l'affaire de la Snia Viscosa que M. Besnard a tout d'abord déposé. Il a fait l'historique des négociations auxquelles il s'éîvt; trouvé mêlé. Il n'a pas nié la démarche personnelle auprès de; M. Péret. -alors ministre des finances, et. que celui-ci a .mentionnée dans sa déposition, maison:' a pu en .préciser, la ,date., .Sur les circonstances qui entouraient ses.rela-itions av,ec M, Gaston Vidal et les raisons qu'il pouvait avoir de favoriser les desseins de l'ancien sous-secrétaire d'Etat, M. Besnard est resté sans 'souvenirs nets.
Il s'est, toutefois, défendu énergiquement d'avoir invoqué en faveur de l'introduction en France des actions S.N.I.A. des raisons d'ordre diplomatique, ajoutant que s'il avait cru devoir faire état de telles considérations, c'est auprès du ministère des affaires étrangères, et non du ministère des finan-
ces, qu'il aurait agi.
M.' Besnard a indiqué qu'à la suite du premier .rapport établi par notre attaché commercial à Rome, M. Bonnefon-Craponne, il avait prié celui-ci de se rendre à Milan et de se livrer sur place à une nouvelle enquête. Cette enquête aboutit à un second rapport de M. Bonnefon-Craponne, nette'ment défavorable à l'introduction et qui, envoyé 'le 10 juin 192(5 au ministère du commerce, était parvenu à cette administration le 14. Une autre expédition du même rapport a été faite le 19 par • la valise diplomatique à destination du ministère ,des affaires étrangères, qui l'a reçue le 21. Or, le Quai d'Orsay n'en a pas moins donné, le 22, un avis favorable à la cotation.
La commission aurait, d'ailleurs, reçu à ce sujet communication d'une lettre du ministère des affaires étrangères expliquant que si le même rapport défavorable de M. Bonnefon-Craponne, reçu le 21 au Quai d'Orsay, n'avait pas été transmis immé'diatement au ministère des finances, c'est en raison du trouble jeté dans les services par la crise ininistérielle ouverte à cette époque.
Au moment où -prenait fin l'interrogatoire de
M. Besnardj la, commiss^tyi ;.a,: entcndu,4a; lecture
'd'une' lettré 'de M. Paul .JEleynaud contenant unes "c'ôpiè du rapport Bonnefon-Craponne défavorable à la cotation, et qui porte le timbre d'enregistrement du 15 juin du ministère des finances. Les commissaires ne s'expliquent pas encore comment cette copie était parvenue à cette date audit ministère. On sait, du reste, que M. Péret avait déclaré n'avoir '1 pas eu connaissance de ce rapport lorsqu'il signa, le 23 juin, l'autorisation d'introduire la valeur en
Bourse.
M. René Besnard s'expliquera ce matin devant la commission sur son rôle d'avocat-conseil auprès de la Banque Oustric et de certaines affaires con- trôlées par elle. Dès hier, il a fait connaître qu'il était devenu, en février ou mars 1928, avocat-conseil de la banque.
Deux des membres de la commission, MM. Ber- thod et Daladier, qui sont entrés dans le cabinet Steég, devront être remplacés à là commission. A cet effet, la Chambre décidera vraisemblablement jeudi de réunir le premier bureau qui les avait élus •afin de leur choisir deux remplaçants.
Une protestation de M. Raoul Péret M. Raoul Péret a adressé à M. Louis Marin, président de la commission parlementaire d'enquête. la lettre suivante, dont lecture a été donnée au début de la séance d'hier matin
Paris, le 15 décembre 1930.
'̃ Monsieur le président,
J'ai été entendu comme .témoin, et sur ma demande, '3e,,ll, décErpbrç, J>âr 'lu commission '.(l'enquête au, sujet' "ïjé'ïa Snïa ViscosàVet an tôle que j'ai' pu avoir çqmnie iiVoeàt de M. Oustric! Dés cleclatalions aussi' précises que possible ont été faites par moi quelques erreurs de fait m'ayant été signalées, je les ai rectifiées immédiatement soit devant la commission elle-même, soit par lettre à vous adressée.
Or, depuis ce jour, les commentaires les plus malveillants sont donnés, dans plusieurs journaux, de ma déposition. Le serment que prêtent les témoins ne les protège plus.
Jusqu'ici j'ai gardé le silence, par déférence pour la commission. Mais il arrive une heure où, sous peine d'être accusé de lâcliefé, il n'est plus permis de se taire. Si vive que soit ma protestation, elle ne traduit qu'imparfaitement, d'ailleurs, l'indignation et l'écœurement .que je ressens.
Tout est bon pour m'atteindre. Sur la question des honoraires, j'ai fourni les explications les plus compiètes mais les auteurs de la campagne violente dirigée contre moi ne veulent pas les admettre. Au début de novembre j'ai refusé de recevoir des honoraires, n'ayant pas donné de consultations pendant ma présence au gouvernement et prié le fondé de pouvoir de ta banque d'en opérer la restitution. Celui-ci, qui a donné les raisons de ce retard, les reverse seulement il y a huit jours, à la liquidation judiciaire..Aussitôt il est insinué que je les ai conservés jusqu'à la veille de ce reversement, hypothèse tellement absurde que son invraisemblance même devrait la faire écarter. J'oppose un démenti formel à cette allégation mensongère et maintiens mes déclarations dont je n'ai rien à retrancher et auxquelles je n'ai rien à ajouter.
Le souci de justice qui anime la commission lui permettra, certes, comme vous l'avez dit, monsieur le pré-, sident, de poursuivre son œuvre à l'abri des excès de .la. passion politique. Mais, en renouvelant ici, et sans permettre qu'on doute de leur sincérité, les affirma.jtions -que. j?ai -reproduites à la commission, jeïSTris» £e«idé à m'élever contre les sgi-àeédés-àÉJeiyfl.urf-enkploj'ts: pour frapper celles-ci de suspicion.. j ̃• Comment! le sénateur que je suis a sollicité luimême son audition sans exciper de sa qualité de membre d'une autre assemblée et de celle d'ancien ministre, ce que d'autres cependant, ont fait autrefois; il a fourni tous les renseignements qui lui paraissaient utiles, répondu à toutes les questions, depuis trois jours il s'est tenu, suivant le désir que vous lui avez courtoisement exprimé, monsieur le président, à la disposition de la commission, et il semble que pour certains il soit en posture d'inculpé, obligé de se prêter à des confrontations, de répondre à je ne sais quelles accusations II est l'objet des outrages les plus révoltants, de ceux qui s'attaquent à l'honneur et à la probité, qui ont été 3a règle invariable de sa vie.
Et cela pourrait continuer indéfiniment Je me refuse à le croire.
J'ai le droit de faire appel à la commission, de lui demander de mettre un terme à cette situation intolérable et de dire que j'ai rempli vis-à-vis d'elle tout mon devoir, en lui offrant mon témoignage spontané pour l'éclairer sur les faits dont elle est saisie.
Veuillez agréer, monsieur le président, l'assurance de ma haute considération.
La nouvelle affaire
de la « Gazette du Franc »
Mme Hanau, assistée de Me Perrin, huissier, se présentait,, hier matin, au siège de la Banque de 3'Union Financière, boulevard Malesherbes, à l'effet d'y encaisser deux chèques formant uiîë somme de 495.000 francs. M. Arnaud, administrateur délégué de l'établissement, déclara qu'il ne paierait qu'après en avoir référé à M. Ordonneau, juge d'instruction, les scellés étant apposés sur le coffre de la Gazette du Franc.
Mme Hanau a aussitôt mandé son défenseur, Me Alfred. Dominique, et, accompagnée d'une dizaine de ses créanciers formant le conseil du Comité de défense des créanciers de la Gazette, elle s'est rendue, sans y être convoquée, au Palais de Justice, et a demandé à être entendue par le juge. M. Ordonneau lui a fait répondre qu'il ne pouvait l'entendre par procès-verbal, puisqu'elle n'était ni témoin ni inculpée.
Mme Hanau a tenu quand même à lui fournir les explications qu'elle avait données au garde des sceaux dans une lettre dont nous extrayons les passages suivants
« C'est ce matin et par la voie de la presse que je recueille les griefs dirigés contre moi par les deux plaignants, M. Arnaud, administrateur-délégué de l'Union Financière pour, le £om_nerce et
l'Industrie, et M. Geslin, ingénieur-chimiste. Quel délit m'imputent ces deux plaignants ?, » Ils m'aecusenl d'avoir détourné un actif appar-i tenant aux créanciers de la Gazette du Franc et ce depuis l'homologation du concordat.
» Ma réponse ? La voici, en droit et en fait » Comment puis-je être accusée d'avoir détourné quoi que ce soit à mes créanciers ? Est-il intervenu entre eux et moi un contrat civil de louage, de dépôt, de mandat, de nantissement, de prêt à usage dont l'existence préalable conditionne l'application du délit d'abus de confiance, relevé par l'article 408 du Code pénal ? Ai-je reçu des fonds ou des valeurs avec une affectation spéciale, à charge d'en faire un usage ou un emploi déterminé ?
» Le contrat conclu entre chaque créancier, la Société de la Gazette du Franc et moi personnellement et qui s'appelle concordat a remis à la Société dessaisie par la déclaration de faillite, la libre disposition de son actif. Les créanciers possèdent une créance et la Société que j'administre, a vis-à-vis les obligations d'un débiteur, astreint à payer des acomptes aux dates et dans les conditions fixées par Je concordat. Par conséquent, pour le débiteur le droit de gérer ses biens en échange de l'obligation contractée par lui de parfaire un dividende convenu aux échéances précisées dans lé traité. Il :1 » Ni M. Arnaud, ni M; Gèslin ne peuvent donc soutenir qu'un acte de disposition quelconque, effectué par moi, dans l'intérêt d'ailleurs de mes créanciers comme dans celui de la Gazette du Franc, ait et puisse avoir le caractère d'un détournement. L'actif n'appartient ni à l'un ni à l'autre. » Telle est la situation de droit qui résulte du concordat intervenu le 27 septembre 1930, et homologué le 14 octobre dernier.
» J'ajoute en ce qui concerne l'ouverture de crédit consentie, non à M. Geissmann personnellement, mais à la Société Geissmann et Cie, qu'elle a été inspirée par l'intérêt direct de mes créanciers.
» Pour que la Société de la Gazette du Franc puisse tenir intégralement ses engagements, il lui faut concourir à la valorisation d'un actif que sa mise en faillite. mon inculpation, ma longue détention et les frais de la faillite ont réduit depuis le 3 décembre 1928. Ainsi se trouvent confondus les intérêts des créanciers et ceux de la Société de la Gazette du Franc.
» L'ouverture de crédit accordée par la Société anonyme de la Gazette du Franc à la Société Geissmann et Cie a été faite dans cet esprit et à ces fins. Elle ne dissimule aucun remboursement partiel de la créance personnelle que MM. Geissmann, Dupasquier et Bureau possèdent sur moi et dont ils n'entendent pas, quant à présent, me réclamer le paiement. »
Le juge lui apprit alors que son coffre-for^ était libre, puisque M. le commissaire Àmeline,' .accompagné de l'expert' Gaucher, avait levé les scellés..
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M. Ordonneau a terminé par l'audition de M. Geissmann, qui fournira un rapport sur l'ouverture de crédit qui a motivé les dernières plaintes.
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Ajoutons que M. Ameline, commissaire de police aux délégations judiciaires, et M. Gauchet, expert, sont allés, hier après-midi, au siège de la Gazelle du Franc, 124, rue de Provence. Ils ont brisé les scellés apposés vendredi sur le coffre-fort et ont saisi le livre de caisse.
Mme Hanau n'était pas présente à cette opération.
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EN ATTENDANT JEUDI
La transmission des pouvoirs
M. Stceg. président du Conseil/ s'est rendu hier niât'in rue Oïiilinbt, où"M. Piétî-Î'lui a fait remise dès' services dû ministère des "colonies. M. Pierre Laval a 'transmis.' 'ses pouvoirs à M. Grinda pour le ministère du travail et à M. Marchandeau, sous-secrétaire "cHElaT à la présidence du Conseil pour le service d'Alsace et Lorraine. Au ministère de l'air, M. Laurent-Eynac a présenté ses -collaborateurs à M. Painlevé. Les nouveaux ministres des finances et du budget, MM. Germain-Martin et Palmade, ont pris hier possession de leurs services respectifs. M. GermainMartin s'est installé dans le cabinet de M. Paul Reynaud et M. Palmade dans celui que M. GermainMartin occupait auparavant alors qu'il était ministre du budget.
M. Paul Reynaud a ensuite transmis ses pouvoirs à M. Germain-Martin. La même cérémonie eut lieu en ce qui concerne le service du budget. Après quoi, M. Paul-Reynaud présenta aux deux nouveaux ministres les directeurs et chefs de service de l'administration des finances.
M. Germain-Martin expose
le programme financier du nouveau cabinet En prenant possession, hier matin, des services du ministère des finances, M. Germain-Martin, aprè avoir indiqué sa communauté de vues avec M. Palmade, ministre du budget, a fait aux représentanfs de la presse la déclaration suivante Notre programme financier, a-t-il dit, comporte la réalisation de tous les projets en cours, dont l'étude continue, sous réserve de certaines adaptations aux ̃circonstances. La gestion financière du précédent cabinet était prudente et très sérieuse, et je tiens, à cette occasion, à rendre bom^mitge à M;1 Panl Reynaud, qui n'a jamais été animé; que par le seul souci de l'intérêt public. · » En tête. de notre programme, nous iuscfiyons,. bien entendu, la réalisation de l'équilibre rigoureux du budget que nous considérons comme une chose essentielle, et nous insisterons sur la nécessité de voter la loi de finances en temps utile. Cependant, nous ne négligerons pas d'autres questions pendantes devant le Parlement, telles que la réforme des finances communales et départementales. » Sans vouloir méconnaître les difficultés de l'heure présente, nous tenons à dire qu'il n'y a pas lieu de considérer le moins du monde notre situation financière comme grave. H ne se pose, pour l'instant, aucun problème qui ne puisse recevoir une solution appropriée et auquel on ne puisse faire face avec courage et bonne volonté. » Les grands travaux de Paris
M. Georges Leygues, ministre de l'intérieur, s'est entretenu hier avec M. Edouard Renard, préfet de la Seine, de la question des grands travaux de Paris.
Marine
Le contre-amiral Darlan est désigné pour remplir les. fonctions de chef du cabinet militaire de M. Albert Sarraut, ministre de la marine.
Une explosion à bord du « Martinière » LA ROCHELLE, 15 décembre. Ce matin vers 9 heures, à bord du vapeur Martinière, transport de forçats actuellement en réparation dans le bassin de La Pallice, un, officier mécanicien, M. Alphonse Cuissard, âgé, de quarante ans, originaire de Saint-Nazaire, se préparait à ouvrir, une lampe à la main, le panneau de la cale, lorsqu'une violente explosion se produisit.
L'un des ballasts sauta, les tôles furent arrachées et les panneaux projetés en l'air et sur le pont. L'officier fut tué sur le coup.
L'enquête ouverte immédiatement laisse supposer que l'explosion a été provoquée par l'accumulation de vapeurs d'alcool provenant d'une cargaison antérieure.
Le maréchal Pilsudski part en vacances Varsovie, 15 décembre. Le maréchal Pilsudski, accompagné du docteur. Woyczynski, est parti ce soir en voyage de repos pour l'île Madère. Il a été salué à la gare par les membres du gouvernement et les représentants du corps diplomatique.
[jFRNfERk. H h. U M h.
LES RELATIONS GERMANO-RUSSES Le président :Hindenburg
rççqit l'ambassadeur de Moscou
Berlin, 15 décembre. Le président Hindenburg a reçu ce matin, avec le cérémonial accoutumé, M. Chintschuk, ambassadeur de Russie, qui lui a présenté ses lettres de créance. Dans son allocution, M. Chintschuk a dit qu'il considérait de son devoir de travailler au développement de relations amicales entre les deux pays, dans l'intérêt de la paix du monde. Le présument Hindenburg a répondu à l'ambassadeur qu'il' pouvait compter sur son appui et sur celui du gouvernement du Reich dans ses efforts pour développer les relations germano-russes et, assurer ainsi la paix.
D'autre part, M. Chintschuk a, donné une interview à la Gazette de Voss où il dit notamment « Comme économiste, j'accorde la plus grande attention a la situation économique, .le vois que. dans ce domaine, les possibilités de collaboration germano-soviétique sont très étendues. Les perspectives sont d'autant plus favorables que les derniers accords ont écarté une série d'obstacles qui s'opposaient au développement de cette collaboration, Le parallélisme des intérêts économiques de l'Allemagne et de la République soviétique dépasse les relations politiques entre les deux pays il appar!ient à la politique mondiale. Les relations germano-soviétiques ont joué un rôle positif dans la stabilisation delà paix. On peut être assuré que la sphère d'action de la politique de paix germanosoviétique, de même que notre collaboration économique, au lieu de se rétrécir, ira s'agrandissant. »
L'activité du prince Starhemberg Vienne, 15 décembre. On mande de Munich que le prince Starhemberg, commandant en chef des Heimwehren, a été élu président de la Fédéra- tion politique Oberland, dont les membres se recrutent en Bavière et en Autriche.
Par ailleurs, le prince Starhemberg vient de faire, dans -uiie yrèjinion. publique" à Loeben, des déclarations défavorables aux partisans de Hitler, auquel il a reproche"d'ayoir voulu imposer aux Heimwehren l'égide politique de l'Allemagne. Il y a lieu de rappeler qu'au lendemain des élections, le prince avait tenu un langage beaucoup plus favorable à l'égard des socialistes-nationaux. La Slunde, relevant ce changement de ton, fait observer que la Fédération Oberland serait le noyau de concentration des tendances monarchistes bavaroises favorables à un rapprochement bavaroaustro-honcrois.
L'incident de ir&ntière germano-polonais Bydgoszcz, 15 décembre. Les autorités polonaises ont prescrit une enquête sur l'incident du poteau-frontière enlevé par un groupe d'Allemands. Il résulte de cette enquête que cet attentat a été perpétré par un groupe de l'organisation hitlérienne de Bischofstein, dans le seul but de violer ouvertement la .frontière de la Pologne. Il a pu- être établi, parait-il, que l'emblème de l'Etat polonais, qui a été emporté, se trouve actuellement :'t l'hôtel de ville de Bischofstein quant aux poteaux-frontière, ils ont été ostensiblement déposés au pied du monument aux soldats allemands morts au champ d'honneur.
La starostie de Lubawa a invité le landrat de Bischofstein à ouvrir immédiatement une enquête sur les lieux et à rendre les insignes polonais. Le landrat de Bischofstein n'a pas encore répondu à l'invitation du starosto.
La crise financière aux Etats-Unis
Nf.w-York, 13 décembre. On apprend que la Banque d'Etat de Bingliampton, Etat de New-York, a fermé ses portes aujourd'hui. Le. président de la banque a pris la fuite. Le déficit est évalué entre 000.000 et 700.000 dollars.
La Bourse de New-York, qui avait terminé la semaine 'par une séance' où les réalisations nombreuses avaient provoqué un recul important de toute la cote, a débuté aujourd'hui par une nouvelle séance de faiblesse. Dès les premiers cours, les offres se sont multipliées et sont arrivées sur le marché par paquets de plusieurs milliers. Il s'ensuit un recul général de la cote, la plupart des valeurs directrices fléchissant de plusieurs points. Un paquet de 10.000 actions « Canadian Pacific» a été vendu à 37 1/2, en baisse de plus d'un point sur la clôture de la veille. Plusieurs milliers d'actions «International Nickel» se sont échangées à 15, également en baisse appréciable. L'«U. S. Steel» ordinaire a ouvert à 136 1/8, contre 137 la veille.
LES INCIDENTS DE CUBA
LA Havane. 15 décembre. Le président Machado a déclaré hier, à la suite des rumeurs persistantes suivant lesquelles il serait prêt à résigner ses fonctions, qu'il entendait au contraire demeurer à la tête du gouvernement. Sa retraité*' .Verait en effet un désa8treuNrvprécédent 'qui compromettrait fort l'existence futur d'un pouvoir constitu-1 lionne] et qui livrerait le pays aux mains d'éléments revolutionnan-.es' irresponsables.
On assure que la situation est calme à la fois dans la capitale et dans les autres villes cependant ia police continue à poursuivre les personnes suspectes de sédition.
La Chine et le chemin de fer sud-mandchourien Changhai, 15 décembre. Le gouvernement chinois accepte que les autorités mandchouriennes poursuivent l'exécution du vaste programme ferroviaire consistant à doubler le chemin de fer japonais sud-mandchourien. La construction de trois nouvelles lignes, qui commencera incessamment, coûtera 90 millions de dollars.
Tokio manifeste une vive émotion et la conférence politico-ferroviaire nippone a décidé 1" D'adresser des représentations il la Chine au sujet de son attitude inamicale révélée par les efforts de la Mandchoarie pour opposer un réseau autonome au sud-mandchourien
2° De proposer une trêve, les Japonais concédant aux Chinois des intérêts dans le sud-mandchourien et prenant des intérêts dans les chemins de fer chinois, Tokio offrant même des crédits pour la fourniture du matériel
3" De déléguer auprès des gouvernements locaux de nombreuses -personnalités- nippones sympathiques à la Chiner pour faire de la publicité en faveur de la collaboration.
En somme, escomptait que les grandes puissances renonceront prochainement à leurs privilèges, Nankin estime que le Japon reste l'adversaire principal et porte son effort maximum contre l'ingérence nippone en Chine, particulièrement en Mandchourie, ces faits fournissent une explication plausible sur le rapprochement entre TchangHsue-Liang et Nankin.
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Réunion pacifiste interdite en Allemagne Weimab, 15 décembre. M. von Gerlach; pacifiste notoire, devait prendre hier la parole à Gotha, au cours d'une réunion publique organisée par la Société pour, la paix»
M. Frick, ministre-président de Thuringe, a.interdit cette réunion comme « constituant un danger menaçant ,P9jU£ l'ordcget la sécurité jpblics »..
LES EVENEMENTS D'ESPAGNE La révolte des aviateurs de l'aérodrome des Quatre-Vents
Madrid, 15 décembre. Voici un récit détaillé des événements des Qautre-Vents
Depuis les premières heures de la matinée, le gouvernement avait pris des précautions pour faire face à de possibles contre-coups des événements de Jaca. Madrid vit avec surprise un avion survoler de bonne heure la capitale en lançant des proclamations révolutionnafres. Vers dix heures, il fut suivi de cinq autres appareils portant sous leurs ailes des cocardes rouges, qui lancèrent abondamment des proclamations adressées aux soldats. Quelques instants après, la nouvelle fut confirmée que les forces de l'aérodrome des Quatre-Vents s'étaient soulevées, les insurgés ayant coupé les communications, saisi la station de radiotélégraphie que possède aux environs de l'aérodrome la Compagnie téléphonique nationale, après avoir fait prisonniers le directeur de la sation et les fonctionnaires de la compagnie. Les insurgés lancèrent aussitôt dans le monde entier la nouvelle que la République avait été proclamée en Espagne.
Dès les premiers moments, on signale la présence du commandant Franco à la tête des insurgés. Quelques instants avant midi, deux autres avions survolèrent Madrid, surtout au-dessus du ministère de la guerre et du palais royal. Le numéro des appareils permit de constater qu'ils provenaient de l'aérodrome de Burgos. Ces avions se bornèrent également à lancer des tracts adressés aux soldats. On pense que les premiers appareils qui survolèrent Madrid venaient également de l'aérodrome de Burgos, ceux des Quatre-Vents ayant continue leur route vers différents points du pays pour lancer les mêmes manifestes. Près de Madrid, les appareils subirent le feu de la garde civile et des troupes loyales.
La gendarmerie occupa dès les premiers moments les édifices publics. Sur l'ordre du conseil des ministres, immédiatement convoqué, des forces d'infanterie, de cavalerie et d'artillerie se rendirent à. ,Çarabahch.el et commencèrent l'attaque; de l'aérodrome. La çanonade réduisit rapidement à l'obéissance les rebelles, qui .se rendirept sans
.conditions. ;•
Le général Berenguer chez le roi
Madrid, 15 décembre. Le général Berenguer s'est entretenu pendant deux heures avec le roi. Il a déclaré, à l'issue de l'audience, que la tranquillité était absolue partout. Le ministre de l'intérieur a déclaré aux journalistes que le commandant Franco, le général Queipo, le capitaine Rexach et le mécanicien Rada avaient réussi à fuir par la voie des airs. Un appareil était monté par Franco et Rada, un autre par le général Queipo, un troisième par le capitaine Rexach. Il semble que les avions avaient survolé Madrid afin d'observer si la grève générale se produisait. Mais lorsqu'ils constatèrent que la popula'ion se désintéressait du mouvement et que la vie était partout normale, ils retournèrent" aux QuatreVents, où ils virent de l'artillerie qui canonait l'aérodrome. Les appareils prirent alors de la hauteur et disparurent dans une direction inconnue, à toute vitesse, sans oser atterrir.
Le général Berenguer a déclaré, en dernière heure heure, qu'au cours des événements d'aujourd'hui de nombreuses arrestations ont été opérées. Le président a démenti formellement les bruits de grève générale des diverses villes de province, oit la journée s'est passée tranquillement, et a déclaré que l'incident peut être considéré comme clos. Un nouveau conseil va se tenir sous la présidence du général Berenguer.
1/agïtaïion aux Indes anglaises Bombay, 15 déc'cMMî'?^– La dernière initiative prise par le congrès consiste à menacer de boycottage les propriétaires indiens de filatures de coton, qui emploient de la matière première étrangère.
On considère d'ailleurs que cette menace ne peut être mise à exécution, étant donné que la fabrication de cotonnades de belle qualité est impossible si, aux sortes indigènes, on ne mélange pas des colons de provenance étrangère, notamment égyptienne.
Bombay, 15 décembre. A la suite de l'échec des négociations engagées entre les représentants des cheminots et le gouvernement, on redoute de nouveau une grève générale des chemins de fer.
A LA SORBONNE Une manifestation d'amitié franco-yougoslave Une séance solennelle a été tenue, hier soir, au grand amphithéâtre de la Sorbonne, pour célébrer l'union yougoslave et l'anniversaire de S. M. le roi Alexandre.
M. André Honnora! présidai!, ayant à sa droite S. Exe. M. Spalaïkovitch, ministre de Yougoslavie, et à sa gauche M. Champetier de Ribes, 'Avant de donner la parole aux orateurs, M. HonIn¿wat tint a saluer respectueusement la mémoire, du souverain patriote qui a réalisé l'unité de la Yougoslavie et qui reste le symbole de cette unité. Laissant à M. Labbé le soin de rendre compte des fêtes de Belgrade, il se contente de remarquer que jamais un peuple n'avait exprimé de façon aussi touchante à un autre peuple la force de sa fidélité et de son amitié.
M. Paul Labbé, ami fervent de la Yougoslavie, retraça toute l'histoire de la Serbie depuis un quart (le siècle, émaillant sa conférence d'anecdotes et de proverbes telles ces femmes emmenant leurs jeunes garçons la suite des armées et laissant leurs filles dans les villages avec, les vieillards, « car les garçons appartenaient au roi et devaient le suivre partout » tel encore ce dicton Ce que je n'ai pas pu, tu le pourras ce que j'ai commencé, tu l'achèveras ». L'histoire yougoslave est dominée par le culte du souvenir. Sur le monument de reconnaissance envers la France élevé à Belgrade, il n'ya que deux inscriptions lune, en français « A la France » l'autre, en serbe « Aimez la France, elle vous a aimé. »
Dans un remarquable discours, M. Spalaïkoviich exalte la fraternité d'armes franco-yougoslave et déclare
« Oui, les Français et les Yougoslaves seront des frères d'armes dans la bataille pacificatrice, dans cet autre combat non moins formidable que celui de 1914-1918, puisqu'il est mené pour l'avènement non pas d'une paix année, niais d'une paix cons| ciente, d'une paix pacifique.
] » II nous a fallu onze siècles pour refaire notre histoire, pour refaire cette unité que vous chers amis de la Yougoslavie et chers anciens d'Orient, je pourrais dire tous les Francais exaltez ce soir avec tant d'amitié et tant rie solennité. Cette unité est un des gages de la paix. »
En terminant, l'orateur cite les paroles d'un jeune poète serbe qui, pendant la grande guerre, après avoir perdu sa patrie, a"ait retrouvé, comme tant d'autres de ses compatriotes, une seconde patrie dans la France. Ce poète n'a cessé, depuis, de parler aux siens de la France et de tous les bienfaits qu'il y avait reçus. Un jour, son fils lui demanda « Mais où est la France ?. » Le père, en portant la main vers son cœur, répondit à son enfant « La France est là »
Ces derniers mots déchaînèrent une véritable ovation à l'adresse du grand patriote ami de la France.
Des poèmes à la gloire des deux nations et des mélodies yougoslaves, dont la saveur locale charma l'auditoire, clôturèrent cette fête de l'amitié.
UNE CONFERENCE DE M. CAMILLE MAUCLAIR L'art français en Argentine Hier après-midi, dans les salons d'un grand hôtel du quartier de l'Etoile, devant un auditoire d'élite oit l'on reconnaissait la plupart des jolies femmes de la colonie argentine cie Paris, et où figuraient nombre de personnalités, notre éminent ami M. Camille Mauclair parla de la peinture française au dix-neuvième siècle.
Sa conférence, organisée par le président et les membres du conseil d'administration de la chambre de commerce argentine en France, nous a révélé le vif intérêt de la collection formée par le docteur Francisco Llobet de Buenos-Aires.
M. F. Llobet, admirateur de l'art de notre pays, s'est attaché surtout à ce que dans sa galerie fussent représentes les meilleurs de nos peintres de la période 1830-1910. Dans la réalisation de son dessein il a montré une sûreté de goût et une clairvoyance que M. Camille Mauclair a hautement louées. En notre temps les acquéreurs d'ouvrages artistiques trop souvent ne sont que des spéculateurs parmi les amateurs vraiment dignes de porter ce titre et qui continuent les belles traditions, le conférencier a classé M. Llobet. Lorsque les projections commencèrent, l'on constata que ce compliment n'êtaiii pas une flatterie. Et chacun de nous à son tour rendit hommage au discernement du collectionneur et à son sens du choix.
Il ne pouvait s'agir de présenter les cent cinquante tableaux qu'a réunis M. Francisco Llobct. Une quarantaine d'oeuvres seulement furent présentées, ou plutôt évoquées. Les positifs projetés étaient malheureusement monochromes, et peut-être les ombres de certains d'entre eux étaient-elles un peu empâtées. Je me suis demandé si dans la prise des clichés négatifs on avait su tirer parti de toutes les ressources qu'offrent actuellement les bonnes éniulsions panchromatiques.
Telles quelles ces images permirent de juger de la rareté et de la savrmr des originaux. Camille en peu de mots, esquissa le rôle essentiel de chaque peintre, les traits distinctifs de son caractère, un aspect émouvant ou pittoresque de sa vie. Comme de juste, l'auteur de la Farce de l'art vivant et des Métèques contre l'art français,, ne manqua pas une si belle occasion de décocher avec courage et entrain sur ses bêtes noires quelques traits parfaitement acérés, à la grande satisfaction de son public. Il sut aussi définir magistralement le beau rôle que l'Argentine joue dans la latinité et les vertus intellectuelles de ce noble pays. Les chaleureux applaudissements de l'assistance prouvèrent au conférencier qu'il avait su autant toucher les cœurs que charmer les esprits.
¡, ̃•̃̃ Raymond Lécuyer. Deux spécialités fameuses LES BOUCHEES ROYALES
PIHAN
Au Salon de Thé LA GLACE PIHAN
4, Faiibourg-Saint-Honoré, Paris.
La France n'est pas un champ clos à l'usage des agitateurs étrangers Paris n'est plus assez grand pour servir de champ clos à une pègre étrangère qui vient essayer chez nous ses revolvers, tant pour satisfaire ses rancunes politiques que pour assouvir ses bas insiincts.
Un nouveau drame s'est déroulé ces jours derniers dans la banlieue lyonnaise.
Avenue Félix-Girard demeurait une ouvrière arménienne, Raquel Megrakian, âgée de quarante ans. Un de ses compatriotes, Ezekiel Govertchinian, âgé de vingt-six ans, manœuvre, demeurant 14, rue Germain-David, à Montchat, se rendit chez elle et, dans des circonstances qui n'ont pas encore été éclaircies, l'abattit à coup de revolver. Puis l'assassin, quittant la maison, croisa le fils de la victime, Johannès, âgé de dix-sept ans, qui rentrait chez lui en compagnie d'un camarade. Les deux jeunes gens tentèrent, d'arrêter l'individu dont l'allure suspecte les inquiétait, bien qu'ils ne soupçonnassent pas encore le crime. Mais ,Goycrl,chinian se dégagea et tira sur eux plusieurs coups de revolver, blessant Megrakian de trois halls au bras droit, tandis que son ami était atteint à la main. Puis il prit la fuite. Des agents prévenus battirent les environs sans le trouver lorsque, revenant sur leurs pas, ils l'aperçurent avenue Félix-Girard. Le gardien cycliste Ëisand bondit sur lui, mais déjà l'Arménien faisait siffler une balle à ses oreilles. L'agent riposta et le meurtrier s'affaissa, la poitrine traversée. Ajoutons que l'état des deux jeunes gens n'inspire aucune inquiétude. n
Jusques à quand laissera-t-on les émigrés poursuivre leurs querelles sur notre sol ? S'ils ne respectent pas l'hospitalité généreuse qui leur est offerte, le gouvernement a le devoir de nous délivrer, de ces indésirables.
ROISSON ET LOPEZ A l'occasion de Noël et du jour de l'An, derniers jours des soldes chez Boisson et Lopez, chemisiers, 210, rue de Rivoli cravates 25 fr., mouchoirs pure soie 12 fr., chemises pure soie 125 fr., robes de chambre crêpe pure soie 325 fr., pyjamas pure soie 2G0 fr.
Les « Gueules cassées » poursuivies par le fisc Pour non versement cl'une somme de 28.347 fr. 95 que le fisc prétend prélever, sous forme d'impôt, sur le bien des «Gueules cassées», l'union de ces grandes victimes de l'a guerre est menacée de pouri^uifes et de>.snisi,e,s,
"Le colonel Picot, qui, pour son oeuvre, n'a jamais rien demandé à l'Ii-'U, ni même à l'Office national des mutilés, dont il est cependant le viceprésident, est décidé à se laisser poursuivre. JI se refuse à verser volontairement à l'Etat de l'argent que des gens de cœur lui ont confié pour venir en aide à ces grandes victimes de la guerre que sont les Gueules Cassées, et pour lesquelles l'Etat n'a jamais rien fait.
Le Gant « fins » chez Fauvety D'une renommée mondiale, le gant « Aris » fait son début à Paris chez
Fauvcty, 50, Faubourg-Saint-Honoré.
LA VIE RELIGIEUSE Le retour du cardinal Verdier
Romf, 15 décembre. Le Pape a accordé au cardinal Yerdier, avant son départ, une longue et cordiale audience.
Après l'audience, le cardinal a présenté au Souverain Pontife les étudiants de la Procure de SaintSulpice.
Le cardinal quittera Rome mercredi, à 14 heures, pour rentrer directement à Paris.
Les noces d'or sacerdotales de S, Gr. Mgr Tissier S. Gr. Mgr Tissier, l'éminent évèque de Châlons, a célébré dimanche le cinquantième anniversaire de son ordination sacerdotale.
Des télégrammes de S. S. Pie XI, de S. Exc. le nonce apostolique à Paris, du cardinal Binet; du générai Gouraud, furent lus par Mgr Hurault, évèque de Viviers, qui, avec Mgr Marmottin, évoque de Saint-Dié, rehaussaient par leur présence les fêtes jubilaires.
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S~~S_L~ C4UPOL~ Séance publique annuelle
de l'Académie des sciences
Où en est la science, et que nous promet-elle encore?
A ces deux questions répond clairement le discours magistral par lequel M. Léon Lecornu, président de l'Académie des sciences, ouvrit hier la séance publique annuelle de cette compagnie « Si Pascal avait connu la science moderne dite l'Energétique, nul doute qu'il eût été séduit par cette puissante synthèse. Elle repose sur les deux principes de la conservation et de la dégradation de l'Energie.. » L'Energie est par définition la capacité de travail; son essence nous est aussi inconnue que celle de la matière. Nous savons seulement, ou, pour mieux dire, nous admettons que jamais elle ne se crée ni se perd. Elle est susceptible de se transformer de bien des manières, elle peut devenir successivement mécanique, calorifique, chimi-'j que, électrique, etc. à. travers toutes ces méta- morphoses, sa grandeur demeure invariable. » Deux sources de température inégale suffisent, théoriquement, pour actionner un moteur à vapeur mais la réalisation devient fort malaisée quand l'écart de température est faible. Pourtant, notre confrère, M. Georges Claude, avec la colla- boration de M. Boucherot, n'a pas craint de s'atta- quer à ce problème et il s'est adressé dans ce but aux mers tropicales, dont l'eau superficielle est d'une vingtaine de degrés plus chaude que celle du fond. Il a trouvé, près de la Havane, un empla- cement favorable et, malgré la difficulté d'installer, dans une mer constamment agitée, l'énorme tuyau destiné à la montée de l'eau froide, il est parvenu à ses fins. Une usine de démonstration ai été mise en marche. Il s'agit maintenant de pas- ser aux réalisations industrielles. Pour mesurer toute l'importance des possibilités futures, il suffit de savoir que, pour un même poids d'eau débité, la chute de chaleur utilisée est bien supérieure, comme puissance de travai!, aux chutes du Niagara et qu'on disposera de la masse illimitée de l'Océan. On. ne sait, dans cette affaire, ce qu'il faut le plus admirer de la science et de l'habileté de l'ingénieur ou de son imperturbable ténacité. li a montré, une fois de plus, que le mot impossible n'est pas français. »
Sans insister sur la dégradation de l'énergie, M. Léon Lecornu s'arrête un instant sur le principe de conservation, considéré dans son appjication à la T. S. F. <m ̃– :1' ~) II définit la «'détection due à Branly, qui consiste à transformer le mOUvsnïent alternatif ̃ eil'; mouvement de sens constant, grâce à la supprids^sion des retours en arrière de l'onde, et il ajoute « Entendre à toutes distances, c'est déjà un beau résultat, mais ou voudrait maintenant obtenir davantage, et réaliser la télévision. Le cinéma a d'abord été purement visuel, puis il est devenu parlant; c'est ici le problème inverse qui se pose. Nous touchons maintenant au but; un jour viendra où, confortablement installé dans un appartement bien clos, on apercevra les habitants des antipodes en même temps qu'on entendra leurs paroles. L'Ecclésiaste déclarait jadis qu'il n'y a rien de nouveau sous le soleil. C'était peut-être vrai de son temps, ce l'est beaucoup moins aujourd'hui. » Tout porte à croire que, vers l'altitude de 50 kilomètres existe une couche ionisée qui empêche les ondes de T. S. F. d'aller se perdre au delà, et augmente ainsi leur portée horizontale. Plus haut encore commence le vide parcouru par les astres lointains que le télescope et le spectroscope nous permettent d'étudier avec une précision chaque jour croissante. Mais il est dit que l'homme ne sera jamais satisfait des résultats acquis. Le e ballon, l'aéroplane ne peuvent se soutenir que dans l'air. Par contre, la fusée, à condition de lancer derrière elle une traînée assez semblable d'aspect à la queue des comètes, est théoriquement susceptible de se propulser dans le vide. On s'embai>quera donc dans un navire muni de fusées, et l'on ira ainsi visiter la Lune, qui s'obstine à 'nous montrer toujours la même face, puis on poussera vers Mars, vers Vénus, plus loin encore, toujours plus loin. Ce nouveau mode. de locomotion est déjà baptisé il s'appelle l'astronautique. Les calculs sont faits, il ne s'agit plus que de trouver les capitaux nécessaires. On ne dit pas si la future Compagnie délivrera des billets d'aller et retour. » En attendant, si le chercheur, au lieu de diriger ses regards vers l'infiniment grand, se penche sur l'infiniment petit, il y découvre d'autres merveilles. Dans chaque atome, il devine un astre central appelé le noyau, entouré d'un essaim de planètes, obéissant, dans leurs révolutions, à des lois très différentes de celles de la mécanique céleste; pourtant, on admet comme un dogme fondamental qu'ici encore la loi de conservation de l'énergie demeure intangible. Ce n'est pas tout le noyau, malgré sa prodigieuse petitesse, est susceptible d'éprouver spontanément une décomposition progressive tel est le cas du radium, ou bien on parvient à l'attaquer au moyen de rayons suffisamment pénétrants. Il est établi que ce microcosme renferme de formidables réserves d'énergie que dans l'avenir on parviendra peut-être à utiliser. Ce serait la plus grande révolution industrielle que l'humanité ait jamais connue. Serait-elle de ce fait plus heureuse? C'est une autre question. » Dans tout cela, il ne s'agit encore, dit M. Lecornu, que de la matière inanimée.
Mais comment et à quelle époque, dans le monde des atomes, a "pénétré cet élément mystérieux, la vie?.
La vie, d'après Pierre Termier, remonterait à quelque chose comme 500 millions d'années « Un tel chiffre donne le vertige; pourtant, il ne représente qu'une faible fraction de l'âge probable de la Terre et il n'est qu'un zéro dans l'éternité des temps. » Au-dessus de la vie s'épanouit, plus mysté- rieuse encore, la pensée sans laquelle bien des choses dont, en particulier la science, ne pourraient exister. Poussant l'idéalisme, Henri Poincaré a même écrit ces mots troublants, au sujet desquels il y aurait beaucoup à dire « Tout ce qui n'est » pas pensée est le pur néant. »
» Origine de la vie, apparition de la pensée problèmes insondables vis-à-vis desquels le savant doit avoir la franchise de se déclarer incompétent. Cela ne signifie pas qu'il s'en désintéresse; mais, pour lui, le domaine de la croyance et celui de la science objective demeurent bien distincts; Pasteur nous a donné à cet égard un exemple que nous ne saurions oublier. »
Le discours très applaudi de M. Léon Lecornu avait débuté par l'hommage aux académiciens et correspondants décédés cette année Paul Appell, Râteau, Sebert, Schlœsing, Termier, Achille Le Bel, Kansen, Viguier, Ncumann, Paul Wagner, Glangeaud, Goblewski, Engler, Blondlot.
Il a été suivi de la proclamation des prix et subventions que connaissent nos lecteurs. M. Alfred Lacroix, secrétaire perpétuel, a lu enfin deux fort belles notices, consacrées à deux de ses prédécesseurs dans la section des minéralogistes F. S. Beudant, père et aïeul de juristes célèbres, et qui, pour se distraire, de la science où il s'était spécialisé, écrivit une grammaire française et une grammaire latine; et Legrand des Cloizeaux, à qui fut d'abord préféré, comme minéralogiste, le plus illustre des. biologistes, Pasteur lui-même, et qui d'ailleurs rejoignit bientôt ce concurrent terrible et inattendu, dont la voix ne lui manqua pas. Ch. Dauzats.
LE PHARE DE LA. VIEILLE EN PERIL Le phare de la Vieille a hissé le pavillon de détresse. S'agit-il d'un navire perdu en mer où sontce les trois marins qui vivent isolés dans le phare -qui sont en péril ?
Cette tour est dressée, on le sait, sur un rocher de granit, en plein raz de Sein. L'abord en est impraticable. On débarque par « cartahu », c'està-dire au moyen d'un va-et-vient établi par câble entre le phare et le canot. Cela, les jours de calme, car, lorsque la tempête fait rage, la tour est condamnée à demeurer close les lames passent pardessus la lanterne.
Le baromètre étant légèrement en hausse, peutêtre se trouvera-t-il d'intrépides marins pour voler au secours des trois isolés sur leur rocher. Mais qu'attend-on pour munir ces hommes de postes émetteurs ?
Gazette des Tribunaux
Le bas de soie et Faute jraphe de l'artiste On demande bien souvent aux artistes leur photographie,, accompagnée d'une pensée, destinée à servir de réclame au lancement d'un produit ou d'un article de toilette. Mais, sur ces pensées, l'artiste qui les a signées a incontestablement un droit d'auteur, tout comme un romancier pour un livre, ou un poète pour un sonnet. Le commerçant ne saurait reproduire l'autographe sans le faire suivre de la signature. Principe de droit fort simple, mais qui vieat d'être consacré par un jugement dans un petit procès assez pittoresque. M. Scaky, marchand de bas de soie, auxquels il avait donné un nom, avait demandé à Mme Yvonne Brothier, de l'Opéra-Comique. sa photographie signée, et ornée d'une pensée devant servir à vanter les qualités des bas de M. Scaky. Mme Yvonne Brothier s'exécuta, envoya son portrait au bas duquel elle écrivit « On n'a jamais maille à partir avec le bas Z. » La trouvaille était jolie, et M. Scaky fut enchanté. Pendant quelque temps, il exposa dans ses vitrines la photographie de Mme Brothier ainsi dédicacée. Mais, bientôt, il conserva pour servir de réclame à ses bas, la phrase de Mme Yvonne Brothier « On n'a jamais maille à partir. », sans indiquer qu'elle était de l'artiste. Il s'en servit comme d'une sorte de marque de fabrique de la maison.
Mme Yvonne Brothier protesta, puis plaida. Et le tribunal vient de lui donner gain de cause. « Attendu, dit le jugement, qu'il est incontestable d'une part qu'Yvonne Brothier a un droit de propriété résultant de la loi sur la remarque qu'elle avait apposée sur sa photographie confiée à Scaky dans un but -de publicité.
» Que celui-ci n'avait donc pas le droit de se servir de cette remarque sans faire mention de l'auteur de celle-ci. »
Et le tribunal accorde 500 francs de dommagesintérêts à Mme Yvonne Brothier et condamne le marchand de bas à'faire disparaître « de tous papiers, annonces, réclames et tous moyens de publicité quelconques, la phrase « On n'a jamais maille à partir. », à moins qu'elle ne soit accompagnée de la photographie et de la signature de Mme Yvonne Brothier.
La propriété littéraire est sacrée. C'est d'ailleurs tout simplement comme disait jadis Alphonse Karr, une propriété.
L'acquittement de Deglave
II a bien -de la chance, ce Deglave, que vieiineilts d'acquitter les jurés de Saint-Omer. Il était, en effet, accusé d'avoir tué kori père et sa mère, et d'autres jurés, ceux d'Arràs, l'avaient pour "cela condamné à vingt ans de travaux forcés. Mais la Cour de cassation avait cassé le précédent arrêt. La Cour de cassation n'est pas, comme on le croit trop souvent dans le public, une cour d'appel. Elle n'examine pas les faits, mais la forme. Si par exemple le greffier a oublié de noter que l'audience a bien eu lieu en public même si la salle était archicomble, la Cour casse. S'il a oublié d'écriro qu'un témoin a prêté serment, on casse. S'il a négligé d'inscrire à son procès-verbal qu'on a lu tel ou tel article du code même si le président en a donné lecture on est obligé de casser. Chinoiseries tout cela ? Peut-être. Mais chinoiseries bien utiles, puisqu'elles servent à sauver la tête d'un homme. Mais à quoi peuvent tenir la vie ou la liberté ? A une signature qui manque, à une phrase oubliée dans un procès-verbal Oui, Deglave a eu cette chance. Il en a eu une autre aussi. Celle d'avoir été précédemment condamné à vingt ans. Vingt ans pour avoir tué et sou père et sa mère. C'était vraiment trop peu. Un tel crime méritait la mort. Et les jurés d'Arras avaient hésité. Ils doutaient. Or, quand on doute, on doit acquitter. Mais ils n'avaient point osé, et ils avaient par conséquent fait de la mauvaise justice. Quelle loterie que la Cour d'assises Ici, un homme est innocent, là il est coupable. Vérité à SaintOmer, erreur à Arras. Ainsi va le monde. Georges Claretie.
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DE VILLARD-DE-LANS
La mode est parfois heureuse. Après avoir propagé sur les plages et dans les stations mondaines l'habitude du grand air et des exercices physiques, elle a, durant les mois froids, introduit la pratique des sports d'hiver. Et les sports d'hiver ont permis au profane de s'apercevoir qu'aux hautes altitudes, dans des paysages incomparables de beauté grandiose, le soleil, aussi lumineux qu'en été, brillait éternellement.
Et dès octobre, c'est la ruée vers les villages alpestres ou pyrénéens. Aussi, petit à petit, certains sites inconnus hier sont devenus à la mode, et des villages perdus, pour accueillir leurs hôtes, se sont transformés en coquettes stations.
Des noms aux jolies consonnances sont dans toutes les conversations au moment des fêtes de Noël et de l'An et figurent dans les guides et les revues, en aussi bonne place que ceux des stations jadis réputées.
Ainsi Villard-de-Lans. Sa vogue, sans nul doute, vient de sa situation sur un immense plateau de io kilomètres, dont les bords à peine relevés laissent s'épanouir au soleil et à l'air chalets, hôtels et terrains de sport, tandis que beaucoup de ses rivales étouffent au creux des vallées. Et cependant, dans le lointain, les montagnes majestueuses lui conservent son caractère farouche de village .alp.qs.tre et laissent jouir ses hôtes de la magie de la lumière sur les blancs sommets. ̃ .ÇprarnCdSous. Tembrasemetit perpétuel du ciel, irjen n'est plus propice à la santé que l'union du soleil et de l'altitude, Villard-de-Lans est devenu une sorte de paradis des enfants.
Deux palaces de caractère familial, l'Adret, qui domine le splendide paysage, et le Petit Adret, au centre de parcs et de terrains de sports, ont attiré à Villard-deLans une clientèle de choix, française et étrangère. Ei l'on ajoute que Villard est au centre d'excursions magnifiques dans le Dauphiné, dans un pays qui façonna l'âme de Stendhal et de Berlioz et où tant d'artistes aujourd'hui, et d'écrivains, viennent chercher l'inspiration et le repos, on comprendra l'essor magnifique de cette station durant ces dernières années.
Et il ne faut pas oublier que grâce aux pentes immenses, à la qualité de la neige, à de modernes aménagements, les amateurs de sports d'hiver y trouvent un champ incomparable à leurs exploits. Traîneaux attelés de rennes et de chevaux, auto-chenilles, pistes de bob, tremplins de saut, patinoire de 5.000 mètres carrés, permettent aujourd'hui à Villard-de-Lans de rivaliser avec ses plus célèbres concurrentes, et il faut nous en réjouir pour l'essor du tourisme français et la propagande en faveur des beautés naturelles de notre pays. ̃ L. D.
DANS LA MARINE
Académie de marine
Dans sa dernière, séance, l'Académie de marine a procédé à l'attribution de son grand prix annuel. En présence de deux ouvrages, dont les mérites dans des ordres différents n'étaient pas susceptibles de comparaison, l'Académie a décidé de partager le prix entre M. le capitaine de frégate Laurens, pour son ouvrage Précis d'histoire de la guerre navale 1914-1918, et pour l'ensemble de son œuvre, et à Mlle Marthe Oulié, pour son ouvrage Quand j'étais matelot.
L'Académie a ensuite procédé à l'examen de ses concours annuels et a décidé d'attribuer la médaille d'argent à M. le lieutenant de vaisseau Broutot, pour son mémoire Etude sur les déplacements des courants commerciaux maritimes depuis la guerre.
Un certain nombre d'ouvrages ont été déposés sur le bureau de l'Académie, parmi lesquels elle a tout particulièrement remarqué celui de MM. La 1 Roeric et le commandant Viviellc Navires et maI Tins, de la rame à l'hélice.
REVUE DE LA PRESSE
1 Le sort du ministère Steeg
II est impossible de ne pas remarquer que le ministère Steeg a le premier souci de se faire oublier les journaux d'information où l'on trouve d'ordinaire les pensées gouvernementales sont silencieux. C'est un signe.
Pour la presse de gauche, on dirait que le mot d'ordre est devenu « Cachons nos couleurs » Et de parler, une fois de plus, au nom de la République
On comprend le désarroi de la Droite. Elle s'était flattée d'avoir définitivement mis la main sur une fraction importante du parti républicain. Elle se voyait déjà enchaînant à son char de triomphe le Centre, la Gauche radical ç| les entraînant dans une lutte à mort contre T« exécrable Ferry» et l'école « empoisonneuse ».
Aujourd'hui, les républicains- regimbent. Ils s'aperçoivent que les vieux ennemis de la République n'ont pas désarmé, ne désarmeront pas. Ils se rendent compte que, sous couleur d'assurer une « majorité solide », la minorité cléricale et nationaliste avait la prétention d'exercer une véritable dictature. Du coup, changement de tableau les républicains s'unissent et font front. .cette République très particulière et peu légale dont M. Blum est un des soutiens. Dans la même feuille valoisienne, M. Cudenet prodigue la plaisanterie savoureuse. Ce trait par exemple
Nos adversaires, qui semblent vouloir se contenter d'un état de crise permanent, invoquent à chaque instant l'intérêt de la patrie. Or, qu'est-il de plus contraire à l'intérêt de.la patrie que l'instabilité du pouvoir ?
Jolie petite tartuferie “-̃ :-u,. Puis ceci qui est plus grave
Les hommes qui vont gouverner, ce sont les hommes de grand redressement de notre politique extérieure Ce ministère est loearnien, non plus seulement, cette fois, dans son vocabulaire, mais dans son esprit.
Autour d'Aristide Briand, dont l'œuvre a été consacrée par d'imposants verdicts des deux assemblées^ se, retrouvent les inspirateurs de la mystique d'apaisement, ceux-là mêmes nui ont mis l'outil aux mains du bon ouvrier dve l'unité européenne 1. 'Voilà qui fera plaisir1 àHfe Ley«iie!s' ,'iiouveau ministre de l'intérieur qui, dépuis deux mois, avec raison et' courage, a sévèrement blâmé l'aventure briandiste
Dans d'autres feuilles de gauche, c'est à M. Tardieu qu'on s'adresse,5 au nom de l'apaisement. La VOLONTE avec déférence M. Steeg est un homme pondéré et adroit. M. Tardieu' est un homme qui voit large et droit. Qu'on ne nous gâche pas égoïsteme-nt les possibilité d'apaisement qui subsistent encore en prêtant à ces deux hommes des sentiments qui ne sont pas les leurs. Les déclarations du chef du gouvernement, l'attitude des députés en séance vis-à-vis du président du Conseil d'hier peuvent créer l'atmosphère de bataille ou d'apaisement. Si on veut sincèrement la paix, que tout le monde la surveille. .M. Ponsot (la GAUCHE).: avec un ton menaçant
M. Tardieu a fait un faux-pas il est tombé. Gambetta, Ferry, Floquet, Brisson, Clemenceau, pour ne parler que des disparus, ont connu pareille aventure. Méline aussi. Ils ne se sont pas rués à la tribune, le lendemain de leur chute, pour reprocher aux dieux et à la Chambre leur passagère infortune. Ils ont attendu l'heure des revanches quelques-uns d'entre eux ont même profité de leur retraite pour apprendre à changer leur fusil d'épaule.
Je soumets à l'honorable M. Tardieu ce sujet de méditation, =
Tous ces messieurs; duriadicalisme cartelliste veulent en imposer à la majorité-: au nom de la République, au nom de l'apaisement. Après avoir formulé un espoir de soutien pour le nouveau ministère, M. Blum continue à prêcher dans le POPULAIRE les nécessités du désarmement pur et simple, tandis que son acolyte M. Sixte-Quenin envisage le vote par les socialistes des crédits militaires si ce vote était nécessaire à la vie d'un gouvernement combattu par la « réaction »
Si dans la prochaine législature, par exemple, les députés socialistes se trouvent en face d'un ministère, quelle que soit sa composition et son étiquette, qui apporte deux ou trois milliards de réduction à nos dépenses militaires qui fasse à Genève la politique du désarmement de tous, au lieu de celle du désarmement des autres et qui manifeste sa volonté de faire à l'intérieur une politique de réformes sociales et de défense des libertés publiques, il faudra bien, n'est-ce pas, que les élus socialistes donnent à ce ministère la possibilité de vivre ?
Contre les réacteurs et les militaristes qui com- battraient avec fureur un gouvernement de ce genre, il faudrait bien soutenir celui-ci et lui voter les crédits militaires qui resteraient à son budget et ce budget lui-même. ·
Les socialistes feront payer largement tout appui à un ministère radical. Les preoccupations présentes de M. Blum laissent assez penser quelles obligations s'offriiont à M. Steeg. N'estce pas, d'ailleurs, un journal anglais, le Daily Telcgrqph qui écrit « Le nouveau Cabinet français est un encouragement à la revision des traités de paix » ?
POUR LA CHUTE IMMEDIATE
II n'est plus d'hésitation dans la presse nationale la majorité doit tenter de renverser le ministère Steeg dès jeudi.
M. Eugène Lautier (HOMME LIBRE) qui a des souvenirs politiques, en ofl're un particulièrement intéressant pour la situation. Il y a plus de trente ans, M. Léon Bourgeois, chef du parti radical, alors peu nombreux, reçut l'offre du président de la République. La Chambre des députés était en majorité modérée. M. Léon Bourgeois qui, pourtant était un homme de mœurs très douces et qui n'avait pas la passion du pouvoir, accepta de jouer la partie. Il constitua le premier ministère radical que la Troisième République ait connu, avec M. Doumer, ministre des finances, qui effrayait alors toute la bourgeoisie conservatrice par son projet d'impôt sur le revenu.
J'avais avec M. Léon Bourgeois des relations affectueuses dont la fidélité réciproque ne s'est jamais démentie. Il y a quelqu'un qui porte son nom et qui pourrait en témoigner.
M. Léon Bourgeois me dit un jour
« Oui, je sais bien que je ne puis compter que sur une majorité très instable. Ma carrière sera courte, mais j'aurai le temps de prendre quelques décisions. Et ceux qui. me, succéderont seront contraints de passer sur mes actes la pierre ponce. Il en restera toujours quelque chose. »
Avis.
L'avis est bon. Qu'on évite donc qu'il reste quelque chose du Cabinet de Cartel masqué. Au point de vue fiscal, l'éditorial de l'AMI DU PEUPLE du matin attire l'attention sur des risques graves
Nul n'ignore que l'équilibre budgétaire va être une opération difficile, étant donné la crise économique qui a mis fin à l'ère des plus-values budgétaires, et étant donné aussi l'état d'esprit des parlementaires qui, à la veille de la réélection, vont songer plus que jamais à faire de la surenchère aux frais des contribuables.
Or, nous sommes provisoirement gratifiés d'un cabinet qui ne pourra se maintenir qu'en s'appuyant délibérément sur les éléments extrêmes de la Chambre, avec ce qu'il y a de plus démagogique, socialistes compris.
Voilà ces gaillards nous parlons des socialistes qui ne reculent devant aucune dépense nouvelle
et qui ne lésinent que lorsqu'il s'agit de la défense nationale.
Que leur importent les répercussions ? Comme dit Renaudel, on prend l'argent où il se trouve jusqu'à épuisement, naturellement. Et quand il n'y en a plus, on met la légalité en vacances et l'on fait la révolution.
Voilà qui donne à réfléchir, à l'heure où l'on prépare une importante opération de conversion.
Le TEMPS d'avis, lui aussi, que la majo- rité n'encourt pas le risque de dislocation soumet des réflexions de tactique parlemen- taire
Si donc l'on exclut comme peu vraisemblable l'hypothèse où les socialistes voteraient contre le cabinet, on se trouve en présence d'un dilemme dont l'une des branches est leur abstention, l'autre branche étant leur concours. S'ils s'abstiennent jeudi, le ministère risque d'être renversé faute de majorité. S'ils votent pour le cabinet, ils lui confèrent d'emblée le caractère cartelliste que l'intérêt de M. Steeg serait de dissimuler le plus longtemps possible. Le ministère y perdrait tout ce que la clarté politique y gagnerait. Car l'on ne peut raisonnablement penser que la Chambre élue en 1928 sous les auspices de M. Poincaré admettrait le retour à la formule politique de 1924 et il serait tout aussi déraisonnable de se figurer que le Sénat luimême consentirait à cette répudiation du poincarisme.
C'est pourquoi ceux des membres des groupes modérés de la Chambre qui pourraient être tentés de laisser l'expérience Steeg se poursuivre feront bien de songer aux conséquences fâcheuses que pourrait avoir leur abstention. Il ne s'agit pas tant de faire subir au cabinet Steeg le sort du cabinet Chautemps que d'obliger les socialistes à découvrir immédiatement leurs batteries en votant d'emblée pour le ministère. Le triste sort de M. Léon Blum (mais peut-être, secrètement, n'en est-il pas si fâché !) est de désobliger également les valoisiens en les soutenant ou en s'abstenant. 11 est de bonne politique de contraindre les marxistes au soutien ne serait-ce que pour montrer au Sénat le véritable caractère de l'opération qu'on vient de faire sous son égide et en se réclamant de son autorité. Avertissement aussi à la majorité sous la plume de M. Martin-Mamy (AMI DU PEUPLE du soir) .[: >'̃ .'>•̃, On saisit la manoeuvre. II. s'agit d'exploiter à fondée fâcheux symptôme de fatigue qu'a laissé voir Ta majorité et d'obtenir d'elle, jeudi prochain; un bienfaisant sursis. Ce premier gain acquis, on l'élargira par des promesses, des dons, des pressions exercées à bon escient. On intriguera dans les circonscriptions. On intriguera autour de la commission d'enquête. Quand la majorité reviendra de vacances, elle s'étonnera de constater dans ses rangs un certain nombre de défections. Elle en accusera le ministère, mais c'est elle qui aura été la plus grande coupable. Ignorer l'aptitude congénitale des radicaux-socialistes à disposer des places et à distribuer les profits est impardonnable. Il m'est déjà arrivé d'écrire sans respect exagéré, mais avec une amitié sincère d'un certain nombre de modérés qu'ils semblent trop souvent disposés à s'offrir comme des « plumards aux joyeux ébats de leurs adversaires. Ce goût dépravé ne leur a généralement pas réussi. Faudra-t-il leur reprocher une fois de plus, jeudi soir. d'avoir fait de la passivité un principe politique ?
Le « Trait=d'Union »
Le vol d'essai du Trait-d'Union exécuté par Doret et Le Brix a intéressé un très grand nombre de nos confrères. Nous avons recueilli déjà un lot imposant d'espoirs et de vœux.
Voici de M. L. Auguste Colon, un excellent article dans LE CAHIER
En même temps que François Coty projetait de doter Costes d'unj;avR«n destiné à tenter la traversée de l'Atlantique Nord, il concevait l'idée de faire construire im 'avion sp-êriiir ayant pour objet de relier la Fraived'ù: l'Açiérique du Sud d'un seul bond et de le confier au pilote Le Brix, dont la maîtrise s'est manifestée en (le nombreux records. Cet appareil, baplisé le Trait-d'Union, se construit dans les ateliers Dewoitine. Ses caractéristiques connues permettent do le décrire comme suit cellule monoplane, à ailes épaisses, envergure 26 mètres, entièrement métallique.
Le fuselage est exclusivement réservé à l'installation des moteurs et instruments, ainsi qu'au logegement confortable de deux pilotes et d'un sansi'ilisle- Celui-ci disposera d'un poste émetteur à ondes courtes pour les communications à grandes distances, et d'un poste à ondes longues pour les communications avec les navires et les côtes. Les ailes sont aménagées pour contenir chacune un bidon de 4.000 litres de carburant, soit 8.000 litres. Le Point-d' Interrogation n'en emportait que 5.200 au total.
On peut tout espérer d'un avion conçu et construit en de telles conditions et être assuré que le bond Paris-Rio-de-Janeiro, par exemple, sera réalisé avec la quasi certitude du succès.
Le vol d'essai a eu lieu à Toulouse et naturellement a été l'objet d'importants commentaires de la presse toulousaine. La feuille socialiste du lieu, le Midi Socialiste, a « grogné » 9 ce qui lui vaut cette plaisante raillerie du JOUR-
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PAUL BOURGET La Rechute
LOUIS BERTRAND Hippolyte porte-couronnes PIERRE BENOIT Aréthuse
Les Cahiers de l'Industrie française par MM. Eug. SCHNEIDER, Eug. MOTTE, E. SOMMIER,etc.
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NAL DE TOULOUSE que dirige M. Victor Lespine
Unanimement, la presse a rendu un juste hommage au constructeur du Trait-d'Union, à ses collaborateurs et aux vaillants pilotes qui ont eu l'honneur de l'expérimenter, opération qui, pour le journal socialiste, constitue un événement « si anodin (sic).
Mais le souci de la vérité a fait aussi un devoir à la presse, à l'exception du Midi, de constater que l'appareil était dû à la générosité de M. François Coty, directeur de Figaro et fondateur de l'Ami du Peuple.
On ne pouvait pas pourtant attribuer cette générosité à M. Léon Blum ni aux capitalistes et châtelains socialistes dont le Midi connaît mieux que nous la richesse.
On ne pouvait pas non plus attribuer à un Aile-, mand le double gesie si généreux et si simple accompli par un Français.
C'est, en effet, M. François Coty qui a pris la glorieuse initiative de faire construire le Pointcl'InteiTogation. de le payer de ses deniers et de rendre possible la victoire de Costes et de Bellonte.
De cela, le Midi socialiste n'a rien dit.
C'est encore M. François Coty qui a payé la construction du Trait-d' Union et pris à sa charge l'exploit transatlantique qu'effectueront bientôt Le e Brix et Doret.
Ainsi, une nouvelle victoire est réservée à l'aviation française.
Une feuille socialiste, par destination, n'aime point les victoires nationales, même pacifiques, mais moins encore lorsqu'elles ont pour animateur le fondateur de l'Ami du Peuple. C'est tristement humain.
Parmi tant de confrères qui se sont intéressés au Trait-d'Union, nous voulons citer en particulier SAVOIR, AERAUTO, A LA PAGE, l'hebdomadaire de la rue Bayard, la TRIBUNE DE L'YONNE, l'EXPRESS DU MIDI, la TRIBUNE DU SUD-OUEST, le SEMEUR DES HAUTESPYRENEES, le TELEGRAMME DE TOULOUSE, LA VENDEE, le MESSAGER DE LA MARNE, la CROIX DE LA DROME, le BOURGUIGNON, le REGIONAL du Mans, la DEPECHE DE CHERBOURG, l'ECHO D'ALGER, la PROVfNCE de Rennes, VEVEIL DE LA CORSE, l'ECHO DE LA CORSE, la PROVINCE, l'ECHO DE PITHIVIERS, le FOYER VOSGIEN le PROGRES de Quimper, le SEMEUR DE VILE-DEFRANCE et AUTO-MOTO-SPORTS.
Maurice Noël.
Une lettre importante
de M. Qberkich à l'abbé Haegy
Strasbourg, 15 décembre. L'abbé Haegy ayant demandé à M. Oberkirch, dans une lettre ouverte, de lui préciser où et comment les condamnés de Colmar avaient fait une campagne insensée contre la France après avoir été graciés, M. Oberkirch lui répond aujourd'hui, par une lettre ouverte, que publie le Messager d'Alsace. Il écrit notamment
« En politique surtout, monsieur l'abbé, c'est le ton qui fait la musique et le ton de la musique du Heimatbund auquel s'est associée sans réserve l'U. P. H. depuis le mois de mai 1928, pour réaliser le front unique dans les fameuses réunions. Ce ton est admirablement défini par M. Michel Walter dans son article du mois de mars 1927. Parlant d'un discours que le chef du Heimatbund, le docteur Roos, avait prononcé à Niederbronn, il déclare qu'il constitue une campagne insensée contre la France (Er Hetzte in massloser weise gegen Frankreich). A ce jugement, je n'ai rien à ajouter, ni rien à retrancher. Pour le reste, je comprends parfaitement que vous regrettiez amèrement aujourd'hui de ne pas avoir frappé dans la main que, | très loyalement et cordialement, je vous avais tendue dès le mois de juillet 1928. Pour un homme comme vous, c'eût été une excellente occasion de montrer votre esprit de conciliation, votre bonté naturelle et surnaturelle, votre amour du prochain, même quand celui-ci est votre adversaire,'toutes qualités dans lesquelles excelle tout particulièrement le cœur du prêtre catholique. » (Signé Oberkirch).
L'affaire de la balustrade de Louvain
M. Warren débouté
Bruxfxles, 15 décembre. La première chambre de la Cour d'appel de Bruxelles a rendu aujourd'hui son arrêt dans l'affaire de la balustrade de la bibliothèque de l'université de Louvain. Cet arrêt, conforme à l'avis du ministère public, est longuement motivé. La Cour déclare que pour l'architecte la protection du droit d'auteur réside dans la protection de ses plans et non dans la protection de la conception artistique réalisée dans l'édifice.
La Cour met donc à néant le jugement du tribunal de Louvain, déboute M. Warren de son action et le condamne aux frais des deux sentences.
EN t93f
QUI PUBLIERA
RENÉ BAZIN
Magnificat
ABEL HERMANT Le Linceul de Pourpre JMDRÉ DEMAISON Tropique
MARÉCHAL FOCH La 2" Bataille de la Marne HENRY BORDEAUX ̃ Il Pays de mon enfance
GYP
Les joyeux débuts
de la Troisième République
EN SE MONTRANT
15, rue de l'Université, PARIS (7*.i
LETTRES, THEATRE, SCIENCES ET ARTS
X escadron hlanc En décembre 1928, un escadron méhariste l'Escadron blanc peinait et luttait dans le Sahara, à quarante journées de marche du dernier poste militaire. Le lieutenant en second, nouveau venu au désert, était mort d'épuisement au bout d'un mois dix hommes sur quatre-vingts avaient disparu enfin, après des efforts surhumains, l'ennemi, également à bout de forces, s'était laissé accrocher aux puits de Tadjenout. Ce fut alors la lutte' à mort, non, plus seulement entre Français et pillards, mais
entre hommes assoiffés pour la possession de
l'eiitC'' r
Voilà les faits que, sous forme de roman, Joseph Peyré, à la gloire des officiers méharistés, vient de publier.
J'ai connu le docteur Peyré à Gao, sur le Niger. Il me badigeonnait la gorge avec de l'iode, et, tout en me soignant pour une petite angine, me racontait sa vie de toubib sur les confins du Sahara. J'ignorais qu'il eût publié des romans. Je viens d'apprendre, par la lecture de L'Escadron blanc, qu'il est un de nos meil- leurs écrivains africains. Son récit saharien, rude, simple et mâle, est ce que j'ai lu de plus beau et de plus vrai sur la vie de nos méharisies.. Comme théâtre, le Sahara occidental. Là-bas, dans le désert le plus désolé, une longue muraille, le Hank, barre l'espace infini. Elle s'étend sur 500 kilomètres dans ses replis, quelques trous d'eau, et, pour y arriver, de rares puits échelonnés à grande distance depuis la verdoyante vallée de la Saoura.
Puis, loin, très loin. à soixante jours de marche en caravane, le puits d'Idjil, premier avantposte des méharistes mauritaniens. Entre eux, un champ de bataille "iiiii|ni qviç., ;trav,erseîit'les pillards Bérabers 'et! Réguibats, soudés -au mëhàr i qui ne les quitté' l\k'k la morti ^Dàns iiet affreux pays, pour tuer; l'homme est l'allie 'dii désert quand la caravane a vaincu le sable, le vent, le soleil, pour arriver au puits, la mort l'y attend sous les balles des pillards. Boire ou mourir, mourir pour boire. C'est dans ce cadre de soif et de mort que vivent les méharistes. Aussi bien, L'Escadron blanc n'est-il pas un roman au sens usuel. Et d'abord, pas de femmes. Qu'y feraient-elles, grands dieux ? Dans les oasis, quelques petites Arabes ou Mauresques remplissent timidement le rôle d'épouse morganatique, discrète, effacée, temporaire leur vie est inscrite sur le sable des dunes qu'une aile du vent efface. Hors des oasis, il n'y a que des hommes. Le Sahara n'a rien des îles du Pacifique: il est mystique, et ses fidèles sont taciturnes et réfléchis. Lisez Psichari, ses «Voix qui crient dans le désert », chef-d'œuvre qu'il écrivait alors qu'officier méhariste il vagabondait avec ses hommes dans le Sahara mauritanien.
Le lieutenant Marçais, de L'Escadron blanc, ressemble comme un frère à plus d'un lieutenant ou capitaine qu'il, m'a été donné de rencontrer au Sahara. Mais de ceux-ci, les vivants, il faut respecter >la modestie qui s'offenserait
^qit'pfFpài'lât tîrëuk; çî .cependant, comment iie p
,pas exprimer les sentiments de gratitude que tout Français doit éprouver envers ces héros lointains,. Le livre de Peyré le rappelle c'est le plus bel hommage qu'un écrivain puisse leur rendre. J'ai lu L'Escadron blanc avec admiration et angoisse, évoquant sur fond de sable d'or la haute et noble silhouette des derniers chevaliers errants.
Prince Sixte de Bourbon.
LES PREMIERES
LE ZIG'KAK M, Roger Gaillard les duettistes fruncrt-artiérît'aifls Richard et Carry les danseurs Wislakova et Vcitchek le comique Treki «pec» tael« divers.
Une jolie salle un élégant public réparti par petites tables du Champagne, et des consommations diverses j tu) programme composé avec goftfc par Plmttl "voilà de quoi passer agréablement deux heures â nu rien fuire. M. Hoger Gaillard, l'almablu transfuge de la Comédie-Française, n dit avec une émotion prenante un douloureux petit poèmu du Maurice Magre À -une Amie, puis »vçc Jot&o La Glu, de ttichçp,ln..tt,nous a ensuite doiiné "la f primeur de récitations au piano, sur des mu- siques dis su eo»ttpotfitittÉ|sppî ti Jlitfrpjrètp^oinË»^ tour Le Jet d'eau, de. Baudelaire Les Deux Ménétriers, de. Riehepiii, et Asie dé Tristan Klingsor. Son succès a été très vif.
MM. Hichuril et Curry chantent, avèc un égal bonheur en français et en anglais ils font, dans là niêinu mélodie, alterner les deux langues et réalisent l'entente cordiale, de ses deux accents pourhuit si riiffiele., h accorder. Leur art est d'une es- tremo finesse, d'une justesse et d'une délicatesse charmantes, et des bruvos chaleureux ont marqué que l'auditoire en appréciait la l'are qualité. Leurs voix se marient sans effort, s'harmonisent, se superposent et se renforcent, pour se délier ensuite, landis que l'un des duettistes accompagne en sourdine, lu récitatif de l'autre, et l'effet est ravissant do ces interprétations savamment accouplées. Les danseurs WMakova et Veilchek, étoiles de J'Ûpéi'ii-Comiquc, exeelieht dans le classiquéi Leurs dartâes unt du pittoresque ot surtout Une tenue impeccable. Le comique Treki est plus amusant dans l'intimité d'une, petite salle que sur la vaste scène de l'Empire sa drôlerie, est plus familière, ses histoires plus confidentielles. Le chansonnier René DevHliers, dons IJ ses couplets improvisés, défie les rimes les plus abracadabrantes, Le d'ail* seur purodiste Max Revôl. lu gentille fantaisiste Gaby Basset, l'imitateur Ézo complètent le pro-
gramme, ̃ •̃̃•< ï r. «-;̃;•- ̃-̃
~rnmnn, Jacques Patin,
Dans les Musées et Galeries
Galerie Barreiro, 30, rue de Seine. CËtivres de Terlikowski Tolède, Séville, Cordoue. Du 16 au 31 décembre.
Galerie Drouant, 35, rue de Seine. Exposition Gernez. Jusqu'au 20 décembre. Salon de Noël, cent peintres et sculpteurs leur meilleure petite œuvre de l'année.
Galerie Dm, 11, rue Montaigne. Peintures de leanne Baudot. Jusqu'au 17 décembre. Galerie Le Goupg, 5, boulevard de la Madeleine. Exposition J. Roland portraits de chevaux, dessins au crayon et pointes sèches. Roger Reboussin aquarelles, dessins, gibier, animaux et oiseaux chez «ux,
CHRONIQUE DES THÉÂTRES DE PARIS COURRIER DES LETTRES
COMÉDIE FRANÇAISE: La Révolte, pièce en un acte de Villiers de l'Isle-Adam.
On doit toujours savoir gré à un théâtre et à t des artistes de tenter la reprise d'une œuvre et de forcer ainsi tous ceux, oublieux volontiers des vieilles gloires, à lès considérer de nouveau avec respect. Je trouve que, malgré tous les. défauts de la mise en scène, erreurs imposées par une sçè,ne trop grande et qu'il eût fallu restreindre et rapetisser, malgré celles mêmes de l'intêrprétation, La Révolte a projeté dans l'esprit des anditèurs ce reflet qui, bien que décoloré et. par- tant d'une étoile éteinte décèle quand même la présence d'un astre. D'ailleurs l'œuvre entière de Villiers de i'Isle-Adam ri'est-elle point ainsi ? Ses beautés nous éclairent mais, après nous avoir accablés de je ne sais quels siècles d'ennui et quand nous les percevons et les sentons, nous comprenons en même temps qu'elles tombent d'un foyer devenu noir. Et pourtant, en toute cette œuvre bizarre et souvent magnifique, quelles vues pénétrantes sur l'avenir, sur les forces prochaines, alors lointaines, sur la science, le règne de la mécanique, sur tout enfin ce qui constitue le trésor sans âme de notre temps ac- tuel En maints contes, toujours « cruels » quels qu'en soient les titres, nous trouvons avec stupeur des divinations et même des manières de sentir d'aujourd'hui. L'Affichage Céleste, la Machine à gloire auraient pu être inspirés en 1930 à un Mac Orlan poète des phrases mystérieuses sur les statues et la nouvelle où l'homme se regarde dans un miroir de la rue, éprouvant la sensation de se baigner dans un étang et maintes phrases sur ces reflets sont déjà du Cocteau filmé ou représenté dans Orphée ou Vie d'un poète. Certaines formes de fantastirque feraient la fortune du cinéma et d'uiïiioù- veajaCtipinet W« docteur Caligari. L'extraOjrdi^ %tre r Éi}e.'Jjffiturc^ qui 'Semble avoir été Je modèle automatique de bien des rêves d'aujourd'hui et l'aïeule des vivants de La Vie future de Duhamel ce nom d'une Eve sans paradis, ne pourrait-il pas être appliqué à la grande Amérique ? II est bien évident, pour continuer une image qui convient si bien à ce mélancolique et perçant génie, que la lumière d'en haut, et dont le feu s'éteint avant que le rayon en parvienne à la terre, peut tomber aussi bien sur un àge que sur l'autre, anticiper, révéler les visions de l'avenir. Mais ce n'est pas ici la rubrique où j'ai à parler de ce côté si curieux et presque si magique de ce cerveau aux conceptions à la fois extravagantes et lucides. Ce qui doit nous occuper aujourd'hui ce sont les rapports de Villiers avec le théâtre et tout particulièrement cette Révolte qui vient d'être représentée à la Comédie-Française.
?»
»*
On a beaucoup dit, et peut-être l'ai-je aussi répété moi-même lors de la parfaite représentation de La Révolte que monta l'Atelier voilà peu d'années avec Marcelle Dullin, si admirable de toutes façons dans le rôle 4e la révoltée que cet acte était le prùhxée dëlMqispn de Pou-
jjéç" d'Ibsen^ J'ai; cQiiiprisr;<jtie, cela était assez
faux, récemment, quand lô génie de Ludmila Pitoèff me lit enfin comprendre toute la poésie cachée de la Poupée scintillante dont tout le givre devient larmes. Tout ce qu'il y a de symbolique dans Maison de Poupée éclate en ce seul fait que voir Nora abandonner ses petits enfants ne nous révolte ni ne nous scandalise parce que nous sentons bien, même si nous ne le comprenons pas, que ces enfants, ici, ne sont pas des enfants véritables, mais l'allégorie, mais
LES ARCHERS POLOVTSIENS
Ainsi que la plupart des humains qui gâtent les plus grandes joies que la minute leur apporte, par la pensée de l'avenir, il me souvient de lii'élre ïliquiété sur ce que serait, plus tard, un ballet comme celui du Prince Igor. Je m'en ouvris h Serge de Diaghilew, lors d'une reprise de cet ouvrage; entre tous significatif, qu'il avait révélé aux Parisiens. Le tableau du camp, après quelques années, ne ressemblait plus a ce qu'il avait été durant les premières saisons eusses. lifiïL.-HssUjj. de soie géorgiens* euloxés; .connue Jeïyviiraux de Chartres, s'usèrent vite i M Ws ra|p|fp d'abord af aide de chiffons peinturlurés puis Diaghilew, qui possédait la passion du t nouveau » ♦– (d'ailleurs fort empêché de se livrer à des dépenses de plus en plus extravagantes et contraint peut-être sans regret ? de tout « chambarder ») réduisit le nombre des danseurs, des figurants, des accessoires jusqu'au strict nécessaire. Mais sous sa direction, du moins, le style demeurait îc sien propre. Après lui, nous demandionsnous, qu'adviendrait-il ? Ce serait la fin, la dialocation de la Compagnie. La chorégraphie de fokiue serait-ehe du moins enregistrée comme une musique l'est pour le gramophone °? Eh bien 1 oui. Le génie de Fokiue nous ap*paraît aujourd'hui plus manifeste que naguère. Sa mise en scène, les gestes, les pas que lui avait inspires la partition de Borodlne, tout l'ensemble de l'incomparable chef-d'œuvre sera ti'ânsmissiblc aux générations futures de chorégraphes. Cela est sauvé. Néanmoins, les amis de la première heure reçoivent une déconcertante impression s'ils se risquent à une représentation actuelle, à Paris, du Prince Igor. Les quatre actes, les cinq tableaux, déjà le public y assiste* impassible, docilement, presque ainsi qu'à un opéra de Meyerbeer en province. Non pas que ce drame lyrique ne garde sa fralche et âpre saveur de terroir mieux même il semble que l'âme d'un peuple s'y exprime avec un accent plus douloureux et plus pathétique. Mais, monté à la façon dont il a dû l'être dans les théâtres impériaux, il reprend son masque d* « opéra », ancien régime. C'est-à-dire que le postulat qu'implique cette forme de composition où la parole chantée, déclamée, a presque l'importance de la musique, décèle la caducité d'une outrageante convention sur laquelle en repose la donnée paradoxale. La seule musique des compositeurs de drames lyriques, qui résiste à l'épreuve de la durée et prenne de l'âge sans se rider, est celle que les concerts peuvent exécuter comme un oratorio. Wagner se trompait fort, qui exigeait l'union de tous les arts
le symbole de l'enfance joueuse et heureuse et (le ses Npëls insouciants, que Nora doit quitter pour jamais, puisqu'elle s'est trouvée face à face avec ce qui se nomme la vie vraie. Nora quitte le pays des fées pour souffrir au pays des hommes, un peu sœur en cela de [a Petite Sirène. Dans La Révolte, l'héroïne est une femme tout à fait ] vraie et c'est pour cela qu'après avoir préparé son départ, après êtfè partie, elle ne peut que revenir, parce que sa fille est vraiment, non un symbole mais un être de! chair et qu'elle-même est une femme, une mère très réellement. Soyons franc cette révolte brève, qui doit sa beauté à l'art avec lequel l'auteur en cravache, d'une main de femme belle et courroucée, l'ennui, l'affreux ennui des liens pesants et coutumiers, cette scène qui doit être menée au galop, rapide comme l'orage, nous, subjugue, par sa foudre, mais ne nous émeut aucunement. Le malheur morne, chaque jour plus pesant de cette mal mariée, que cela ennuie de tenir des livres de comptes pour plaire à son maître et seigneur, ne nous paraît pas tellement inexorable. La femme qui se laisse amoindrir et esclavager ne saurait, même en pleine liberté, donner des preuves de supériorité. Une créature d'élite ou de qualité trouve toujours le moyen d'être ellemême, quels que soient les misères, les fardeaux ou les circonstances de sa vie. Cela est si juste qu'Elisabeth revient retrouver son raseur de Félix en disant trop tard. Mais. 'il a toujours été trop tard pour elle. Les femmes du genre d'Elisabeth aspirent à un bonheur qu'elles s'imaginent devoir être merveilleux ce sont des faibles, des. romanesques, des êtres d'intention etf^no^è 'rljhlisatipnj de revendication et 'non d'action ;ç,'ç£t un ty,pe féminin sa,n,s gr.aqd rjintérêt. Pourquoi ViÛiers.|tii a-t-il donné vie ? Parce que ce type était sansidoute représentatif d'une époque et de ses mœurs et que, pour se détendre lui-même, auteur, Villiers avait besoin d'être perpétuellement révolté contre le vaste univers ou contre un très chétif ordre de choses, incarné ici par Félix.
Mlle Mary Marquet est si belle que l'on est j évidemment assez indigné de la voir appartenir, I même pendant trente-cinq minutes et imaginairement, à un homme comme Félix et à des registres amoncelés. Elle aurait encore mieux joué si elle n'avait occupé la gauche de la scène et Félix la droite, séparés par un immense salon enluné de lampes à huile. Ce large décor détruisait toute l'impression de pesante intimité qui est si nécessaire au début pour rendre encore plus inattendue la révolte de la femme qui, de soumise se révèle soudain cabrée. Or, toute la beauté'de l'acte est dans cet effet. Le supprimant, on ne lui laisse que d'assez fastidieuses longueurs et, en dépit de quelques images et quelques cadences admirables, une phraséologie fort démodée. M. Georges Le Roy s'est plu à faire du Félix de trente-cinq ans qui ne songe qu'à ses « affaires », un véritable barbon. Il ne nous attendrit pomt;lorsque, Elisabeth partie, il -sfelïondre dans les chenets. Et puis, quelle idée de parer son évanouissement d'un petit air de j musique, et de faire sonner toutes les heures à l'horloge ? Nous sommes au théâtre pour croire que tout est vrai et,si cinq heures du matin succèdent sans retard à minuit cela nous est complètement égal.
Je pensais aussi que les révoltes successives des Elisabeth n'ont pas mené les femmes à un j état beaucoup plus heureux. Elles n'ont souvent
plastiques, de la voix humaine, des instruments de l'orchestre, du décorateur et des machinistes, pour l'interprétation de ses poèmes héroïques ou familiers. Les Meistersinger, eux-mêmes, résistent a l'épreuve du concert, et même y triomphent. Quant a moi, je préfère regarder des pupitres, une estrade garnie de vestes noires, les toilettes efi'àcées des chanteuses, plutôt
que -l'affreux décor: pseudo-artistique et les dé-
(,1, uel'al,rreux ,.déCÙl" }J,' )~.eudo-al'tistÜ,I,ue ,e, t .le.s (,lé.-
guisés de cavalcade historique, auxquels Cpsima
:^Wajgner; j^'aéhait ,tap;t de prix. La liideur, 14 ,t»61isp dgs.' jtijises en scène kiyr^Jh^ei^eji pi
iuUhïchdisès m'ont tou jours paru intolérables!
II n'est point de recherches si fines, de présentation si somptueuse, si artistique, qui pallient le morne emiui que dégage le plus noble des « opéras », Lés admirables Troyens exécutés a miracle, mais dans l'obscurité où Berlioz voulut que Didon et Enée se connussent, s'aimassent, se quittassent les Trbyens dont mon enfance fut bercée, que mon père (chez qui Gounod et Mme Vhtrdot l'avaient d'abord lu au piano) insista pour que Colonne fit entendre, enfin l'émouvante œuvre virgilienne et gltickienno du tendre romantique reste froide derrière la rampe.
L'autre soir, en écoutant le Prince Igor, à l'Opéra russe de Paris, les mêmes réflexions m'obsédèrent tout lé long de la pièce qui, encore un coup, si classée qu'elle soit, si pleine de rêve et d'esprit populaire, déjà se range auprès des opéras avec chœurs, défilés, ballet, entrecoupés de romance*, de duos. Diaghilew, avec son intelligence d'imprésario, esthéticien au goût si sûr, devinait ce qu'un auditoire moderne peut absorber, 11 élaguait les branches, parait les urbrcs toud'uri de la foret russe. Je ne sache pas un autre que lui qui ait eu le sens plastique de la scène. Au contraire de ce que e j'avançais plus haut' ''siir l'esthétique de Bayretith et des théâtres de musique en général, Diaghilew, pur la collaboration des peintres, pour les décors et les costumes, enrichissait des partitions un peu ténues, les habillait avec un éclat discret étaient-elles trop longues pour notre patience il n'en retenait que les meilleurs morceaux, comme des pierres précieuses qu'il sertissait, en orfèvre, après les avoir choisies parmi les fausses.
Pour revenir aux danses polovtsiennes du Prince Igor, Fokine les a dotées d'une valeur impérissable d'invention, qu'aucun chorégraphe ne dépassera. L'école de ce maître a pourtant produit des sujets remarquables. Diaghilew sut découvrir, après Nijinsky, des danseurs, créateurs d'une plastique au même titro qu'un
plus de mari genre Félix pour les ennuyer, elles sont « libres mais cela ne les empêché point d'être des secrétaires, des dactylos aux ordres des patrons et toujours assises à la table couverte de registres. Les seuls changements vraiment appréciables sont qu'elles tapent à la machine au lieu d'écrire à la main et qu'elles sont éclairées à l'électricité et non plus par les. lam-> pes Càrcel. i:
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Pourrait-on jouer avec succès les autres drames de Villiers ? Je ne le crois pas. Morgane, Hélène, malgré leurs beautés (surtout celle de Morgane) paraîtraient ridicules. Et, le souvent sublime Axel contient de telles longueurs que les auditeurs s'évanouiraient ou fuiraient. Le premier acte d'Axel, cependant, qu'il est beau, l'acte du couvent plein de hardiesses' et d'immenses splendeurs, cachées sous les discours comme le trésor de pierreries de la fin soudain révélé dans le vieux château des Rose-Croix. Ce premier acte où Sara, l'héroïne, ne prononce qu'un seul mot non, lorsqu'on veut, de force, lui faire accepter l'ordre, ce premier acte oit la sombre abbesse, où la jeune nonne innocemment amoureuse de Sara, palpitent d'une telle vie en face des interminables discours de l'archidiacre mitre d'or. Et la fin; la fin est sublime c'est la rencontre d'Axel et de Sara devant la révélation éclatante des trésors, leur brusque amour et leur renoncement et leur départ dans la mort parce qu'ils comprennent qu'ils viennent de tout posséder en ces instants incomparables et que s'ils continuaient, rien, ?pl«si jaimais ne serait aussi beâuv «̃'Vivfé ? lés serviteurs feront cela' 'pour nous ^^M^ÈP1?,^
~j,'qttûé~l~e1 avec u~ndé ain de dieu. <,t~ i,~r'
ne Axel avec un dédain de dieu. <-nr;; ̃>:nivr''1--
Axel n'est point un 'drame romantique malgré ses accessoires très romantiques de poignards, de couvents, de poisons, d'armoiries, de vieux burg, de Rosé-Croix, etc., etc. C'est un drame | où le sentiment de l'amour atteint au démesuré, un drame où l'horreur des choses de la terre atteint à l'outrance d'un sublime inhumain autant que surhumain. Et par là il est l'ancêtre direct des drames de M. Paul Claudel il en diffère tout à fait par le langage les phrases de Villiers sont d'un rythme tout autre que les versets de prose poétique par lesquels M. Paul Claudel se rapproche des séquences latines. Mais il y a une parenté elle est dans la grandeur, et l'auteur de l'Annonce faite à Marie et du Sottlier de satin n'en peut être mécontent.
+ ̃
Villiers, même dans ses contes, avait le sens du drame, un instinct représentatif et théâtral. Quelle belle pièce d'un Grand-Guignol supérieur ne tirerait-on pas du Convive des dernières fêtes ? Et quel chef-d'œuvre pourrait être à la scène ce conte, LLA-iuunr suprême, en deux tableaux de saisissant effet Le premier, au bal des Toileries sur ce Ijalcojf noir ;S'où se voit toute la beauté nocturne de Paris et des rives de son fleuve le second, sans un mot, au couvent pour le spectacle de la prise de voile. On le voit Villiers aimait les couvents, les cloîtres autour des femmes comme les murs autour des jardins de fleurs. De tout cela, on pourrait tirer autant d'indications sur sa sensibilité, ses idées sur l'amour où la passion cède a l'austérité pour pouvoir se croire durable, sinon immortelle. Gérard d'HouvilIe.
statuaire et qu'un peintre, comme le charmant Serge Lifar, qui peut-être égalera ses devan- ciers. Nous avons revu aux Champs-Elysées les fameux archers, les guerriers, la prisonnière, j tous cet personnages légendaires dont Fokine fut le Prométhêe. Le maître de ballet, Bronislitva Nijinska, qui n'est autre que la sœur de Vaslav Nijinski, nous rend la primitive mimique furibonde, mais organisée comme une toile de. Poussin. Nijinska est Une copiste respectueuse d'un illustre module. J'irais j)ré'sqtie"jùsqtt'à confesser que, m'ont peu gèné>mos n»uvc-, nirs de réclaivage, original au temps de Diaghilew, du coloris à lu Delacroix, nombre, tragique, du décor et des costumes. Plus d'atmo- sphère. Le Prince Igor, qu'avait sorti du domaine de l'opéra la baguette magique d'un sorcier, y rentre sans vergogne. Un académisme post-impressionniste de l'imagerie brillante pour music-hall. Et tout de môme l'on est ravi. Ce qui nous étonne davantage, c'est que les interprètes éminents de tous les rôles, que les I choristes, que les danseurs réunis en un faisceatl d'une rare cohésion, lie fassent pas salle
comble avec des speciateurs français. Au re-
JJours de ce qui semble cotitumier," en ce théâtre des Champs-Elysées, les falikuiils, les gale- ries, étaient assez bien gurnis. Mais pourquoi ne parlait-on que les langues étrangères ? Quelqu'un m'observa que les amateurs français de l'opéra veulent avant tout comprendre! les mots à quoi je réponds « Comprennent-ils les mots émis par la plupart des artistes de chez nous, qui ne sont pas Cet étonnant M. Thil, notre grand ténor national ? » Celui-là prononce avec une telle clarté, que des quatrièmes loges, dans la salle babylonienne construite par Charles Garnier, un demi-sourd ne perd pas une syllabe. Est-ce que nos afficioiiados de Bayreuth, peu versés dans l'idiome germanique, prétendent qu'ils comprennent le texte de Richard Wagner ? D'ailleurs, les poèmes d'opéras russes sont limpides, d'une simplicité de contes pour les enfants.
Plus heureux que les autres compositeurs russes, Stravinsky peut encore faire repeindrc les décors de son Pétrouchktt par celui qui conçut avec lui ce chef-d'œuvre. Alexandre Benois vit â Paris. Pour la, compagnie du prince A. Zeretelli et de W. de Bazil, l'ancien conservateur de l'Ermitage en a reconstitué et rafraîchi la mise en scène. On ne se lassera jamais de revoir cet ouvrage « révolutionnaire » inscrit au répertoire de tous les théâtres. Jacques-Emile Blanche.
Prix de Poésie
Le prix de l'Académie Montaigne a été attribué, au troisième tour de scrutin, à M. André Berry, pour sa suite de lais Chantefable de Miiriellc et d'Alaiiv. Le prix de poésie Jusseau-Bournot, décerné également par l'Académie Montaigne, a en pour titulaire M. Ali-Bert, auteur du Docteur Ibrahim. Concours poétique
Le groupement des « Amis de la Poésie », dont le but est de créer un lien entre les poètes amateurs de langue française, nous prie de rappeler qu'il organise un nouveau concours de poésie. Tous les genres sont acceptés. Adresser les poèmes iné- dits au directeur des « Amis de la Poésie », 30, rue Bretonnerie, Poitiers,
Les Jeux floraux de I' Ecole de Limagne » Groupés sous le titre évocateur de « Ecole de Limagne », les félibres de la Basse-Auvergne viennent de célébrer le dixième anniversaire de leurs jeux floraux et le centenaire de Mistral.
Ils ont décerné le prix de prose (1,100 francs) à Mme Delaporte, à Quintin (Côtes-du-Nord), et leur prix de poésie (1,000 francs) à Mlle Emilie Arnal, pour l'ensemble de son œuvre.
A la Maison de Poésie
Le conseil de la Maison de Poésie, fondation Emile Blémont, 11 bis, rue Ballu, voulant reconnaitre, chaque année, le zèle que de nombreux artistes apportent à servir les poètes, vient d'attribuer, pour 1930, des primes à M. Louis Bourny, régisseur général de la Comédie-Française à M. Dauvillier, de l'Odéon, et à Mme Jane Hyrem, directrice du cercle Arts et Lettres.
Un prix de 10.000 francs
Afin de mieux faire connaître en France les littératures des pays de l'Amérique latine, la Revue de l'Amérique latine vient de fonder, grâce à la générosité d'un écrivain argentin, M. Sylla Monségur, un prix qui contribuera chaque année à mettre à la portée du public français la traduction d'une icetft'r-te intéressante d'un auteur hispano-américain. Ce prix de 10.000 francs sera attribué chaqqe aui.jée,!tpe««i3nt un.er diwép de cinq années consécutivesrà partir de 1931: ̃•̃̃*>•
Une conférence de'M. Sinclair Lewis ̃'̃
Lu presse suédoise, commentant une conférence faite par M. Sinclair Lewis, lauréat américain du prix Nobel de littérature, dit que cette conférence est certainement la plus originale depuis l'institution du prix Nobel.
L'orateur à déclaré que l'Académie suédoise, en décernant le prix à l'écrivain que certains pasteurs ont voulu lyncher, a donné une preuve qu'elle considère que le peuple américain est apte à comprendre l'analyse critique.
Malheureusement, a ajoute l'orateur, la plupart des Américains ont la phobie de toute littérature qui ne porte pas aux nues les qualités comme les défauts américains.
« Pour devenir populaire, a continué M. Sinclair Lewis, un écrivain doit proclamer que tous les Américains sont beaux, de haute taille, riches, honnêtes, habiles à jouer au bridge toutes les Américaines, des mères et des femmes idéales que NewYork est peuplé exclusivement de millionnaires. » Suivant M. Sinclair Lewis, on eût vivement critiqué en Amérique l'Académie suédoise si le prix Nobel avait été décerné à M. Dreiser, à M. O'Neil, à M. Sherward Anderson ou à M. Upton Sinclair.
A
̃̃i •̃>• La prochaine réunion du Stu'dio :franco-russe aura lieu ce soir, à 0 heures, au Musée Social, 5, rue Las-Cases. '̃'
Cette soirée sera consacrée à un débat sur le symbolisme en France et en Russie, qui sera ouvert par les exposés respectifs de M. André Foniainas et de Mme Nina Berberova.
Les Alguazils.
COURRIER DES ARTS
Regard sur te passé
A lu Gâterie Simonson ont été récemment exposées des reproductions d'oeuvres de Boucher figurant au musée de Stockholm.
Kt cette petite exposition, si différente de tant de grandes manifestations d'artistes, dont les œuvres n'ont ni charme ni grftee, nous a reportés avec plaisir vers cet art qui séduit siuis donner à penser. vers cet art amoureux des aspirations rie «on siècle, faites des délices de la frivolité, Vers cet ;>rt empreint de rêve, d'illusion, où un paysage même est encore de l'Imagination
Tous le s nspeels de l'art de; Bouclier sont rappelés en ces quelques dessins où bergères et déesses util les mêmes coquetteries, où les nus aux délicats modelés sont tour â tour îîonchalanjs ou frèiiiisi^nts .de vie, qù l'idylle paysanne se déroule en fies paysages de féerie. Joie, douceur de vivré L. .p^V'tftfiï&vNT. -}'̃ '̃"•̃
Enohanteurs et fées d'aujourd'hui
Le jeudi 18 décembre, à 14 h. 30, a la Galerie (îi-L. Manuel frères, 12, rue (le. Presbourg, eortféreitce de M. André Liehleiiberger, homme de 'lettres « KnehaiiteuCs et Fées d'aujourd'hui. » Danftes par le ballet plastique de Mme Claudia issatschciiko.
Exposition S. L. Morol-Géfome et Aid© Bruschi Jean-Léon Moi'ot-Géromc et Aldo Brusehi exposent cher M. M. Bernheirti-.leuiu', 83, faubourg Stiint-HonOré, des motifs d'art dée>oratif d'une expression neuve: et chaniinnte. Toute l'hérédité se retrouve chez le jelllie Morot-Gérome, dont le père et Je grand-père ont retenu paf leur art toute Une époqut-i
A laquelle (le ces compositions, exécutée* en tissus, donnerons-nous notre choix ? Est-ue à ees eonibuts de coqs sur fond d'or ? Est-ce à ces puisson.s vus en transparence dont les tons délicats se mêlent nus ulgues marines ? Est-ce à l'une ou a l'uulre de ces caravelles, les unes au calme, les autres* On combats, les autres dans les tempêtes 7 Nous ne savons. Muls nous savons l'exquise expression d'art que nous éprouvons el que nom conseillons d'aller ressentir k ceux qui nous lisent.
Un carillon célèbre et unique
Des autorités ecclésiastiques et civiles portugaises ont décidé de restaurer le carillon du vieux. monastère de Mai'fa, établi drtiis les iours par le roi Joseph V, en 1700.
C'est à un fondeur de cloches belge réputé que Ce précieux travail n été confié. Il s'agit de remettre en état 200 cloches, dont la voix s'étend au delà (le 15 kilomètres autour de ce monastère, et peut se soumettre à l'improvisation et it lu fantaisie des plus virtuoses carillonneurs.
*<*>«»
Galerie Monda Lisa, 14, rue Duphot. Exposition Devambez. Jusqu'au 20 décembre. Galerie Colette Weil, 71, rue La-Boétie. Exposition de petits tableaux, estampes, objets d'art décoratifs signés par les maîtres modernes. Jusqu'au 10 janvier 1931.
COURRIER DE LA BOURSE
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.'•' 15 décembre.
Recul des valeurs industrielles. Notre marché s'est laissé influencer par la baisse survenue à Wall Street, samedi dernier, et qui a entraîné dans son sillage plusieurs matières premières comme le blé, le coton et le cuivre. Le découvert a exploité cette situation, d'autant plus facilement que la Bourse de Paris et le Stock-Exchange de Londres procédaient aujourd'hui à leur liquidation, et que le marché était* aussi creux que la semaine dernière. Liquidation des plus faciles i<îjyd'ailleurs, en raison des positions des vendeurs a découvert, qui balancent celles des acheteurs. Le taux des reports n'en a pas moins été fixé à 0 fr. ô0»0/0, comme précédemment. C'est encore un prix nominal, car les charges d'agents de change ne parviennent pas à employer les capitaux dont elles disposent.
La nouvelle de l'indisposition de M. Poincaré a contribué à rendre encore plus grise l'atmosphère de cette séance.
Toutes proportions gardées, l'Amérique passe en ce moment par la crise de confiance bancaire que nous avons connue ici au début de l'automne. Elle provoque naturellement des ventes de titres à Wall Street. Celle situation ne trouble pas cependant l'optimisme de plusieurs grands Américains. « Parlant à j Pcnnsylvania Society, M. Charles M. Schwab, chairman de la Bethlehem steel, a déclaré qu'à son avis la période de dépression aux EtatsUnis touche à sa fin, et que l'activité de l'industrie sidérurgique no-
|1iEtNEK-l»EIICIt Ç .£) Ç M J SI E R C.H A P E L! E R 7 BD DE LA M AD ELEI N E I S«LI»B ACTUELLEMENT AVANT I XVE XT.1S HE CRAVATES. CHAUSSETTES, PYJAMAS, Ff'OBES DE CHAMBRE CHAPEAUX etc. I A VE CHX II A It A I S IDE .10 A ftO'
BOURSE 13 TJ- ±5 I3B2CE23M::B:E: ± S 3 0
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brut TEKPIt précéd" cours tUPlrlftNI précéd" murs CUFIr* I.AfM I pe mars brut StWlT 1 /\W I précédai cours brut CUnrlflni précéd" cours brut IIlHnunt CM BUnyuc précêd" cours BIAnunco CinnnijLno précéd» cours 3 o/o 87 15 86 80 FONDS D'ÉTATS Maroc 5% 1910 1110..1056.. BANQUES | j 300 iBéthune j CC" de) nouv. 10360.. OO^S.. TERME LONDRES 15 Décembre 5 O.'O 1915-1916.' 101 10 1O1I0 Pologne 7 1927. 2245.. 295.. 145 JCharbonnages du Tonkin 5665..5500..
4 O/O 1917 102 50 102 55 3% 87 20 86 85 Portugal 3 1" série 315 Banque de l'Indo-Chine 8250.. 8160 Commentry-Fourchambault 1505 1500 Mexique intérieur S 2160 21 35 3 Français 17 1/2 17 1/2 4 0/0 1918 10197 102 3% Amortissable 89 80 Roumanie 4% 189O 35.. française de l'Afrique 75 Dombrowa (Houillères) parts. I45:> !310 3 14 10 13 70 5% 20 3/4 20 3 4 SO/O 192O amortissable. 135 20 135 15 3 1/2 Amortissable 99 95 100 80 4% 1896 Afrique Occidentale. 2395 305.. 33 .Epinac (Houillères & Ch.ferd') 550 Bons Mexicains 6 1913 384.. 374 4 1917 20 3/4 20 3/4 6 O/O 192O 10140 101 55 S 1915-1916 10105 10115 4% 1898 6.. EuropeCent.(Pays)ord 77 50 78.. 55 JHaute-Loire (Houillères de la) 1080 1050 3O..AIbi 643 645 4 1918 20 3/4 20 5/8 4 O/OH92S (à chanoe) 129 30 129 40 4 1917 102 50 102 55 Rente unifiée 4% 90.. 93.. 7 48 priv. 86. 100 Montrambert et la Beraudière 2250 2230 Balia-Karaïdin 3425 33 50 Consolidés 57.3/4. 571/2 6 6/O 1927 amortissable. 105.. 105 10 4 1918 102.. 102.. S 109 50 110.. 13.. Indust. de l'Afr. Nord. 470 1 15 Aniche (Mines d') 3175..3130.. 1 L 16 Banque Nationale d'Egypte.. 3345 3320 Argentin 1888 80. 79. S O/O '928 amortissable. 102.. 102 05 5 1920 Amortissable. 135 20 135 20 Russie 4 1867-1869. 320 350 20.. Franco-Japonaise. 297.. 295.. 9O..|AnZin 2205..2205.. 8 sh 6 Brakpan 349.. 348 50 BrésiM889 40.. 38 1/2 634 14 Banque de France 20590.. 20355.. 6 192O 10135 101 50 Santa-Fé 5 191O 1455 ..l«0.. 30.. des Pays du Nord 45..Blanzy 1200.. 175.. l20..Bruay 542.-536.. Funding 68. 65 487.02 de l'Algérie 12650 4 1925 (change garanti) 129 30 129 40 Serbe 5 1913. 126 50 125.. 15. Privée non cum 315.. 310.. 55 50 Carmau* 1430.. 425 43 p. s. Cairo-Hélicpolis 1200 1 150 Chine 4 i/2 88. 87 3/4 70 Nationale de Crédit 1305 1280 6% 1927 Amortissable t 104 95 105 10 Suède 3 1/2% 1895 100..Carvin 2005..1980 Cambodge 88.. 89 Egypte unifiée 7 1 4 7 1 4 00 de Paris & Pays-Bas. 2350 2305 5 1928 102.. 102 Suisse 19O3. 125 Crédit Algérien 3080 3075 95..Dourges 2460..2370.. 7 b. Caoutchoucs (S" Finano. de).. 82 25 85 Extérieure 61./ 61. 70"" de l'Union Parisienne. 1400 1365 Turquie consolidées 189O 120.. 111.. 37 Créd. Fonc. d'Algérie Tunisie.. 840.. 830 23 Graissessac 335.. 338 Caoutchoucs V 232. 232..Italien 18 .(. 18. 85 "iCompaqnie Algérienne 1907..1885 Obligations 6 1927 520.. 522.. Douanes 1902 107.. 105 Crédit Foncier Argentin 27.. 25.. 40 Grand'Combes 962.. 950.. 2 sh Chartered 170 50 165 Japon 1899 75. 75. 55 "(Comptoir Lyon.Alemand 602.. 778 P.T.T. 5 1928 r. 5OO 523.. 520.. Tribut d'Egypte -52 50 du Brésil 820 .780 Ligny-les.Aires •• Colombia 71.. /0 23 Portugais 44.. 44. 80 IComptoir National d'Escompte 1695 1690 4 'A 1929 r. SOO 510 512.. Priorité Tombac 190.. 55.. Colonial 600.. 590.. 33 Loire (Mines de la) 475 496 50 lei.. Concordia 68.. 6S Russe 19O6 2.1. 2.1. 60 Crédit Commercial de France. 1195 II85 Bons du Trésor 5 1924. 728 727 Tabacs du Portugal 373.. 365.. 8 75 Banques de Province. 125 fr.. 208 37 50 Maries 1055.. 031 Corocoro 24.. 23 50 19O9 2. 2. 160 -Foncier de France 5215..5110.. 7% 1926. 560.. 55?.. 55 Soc. G" Alsacienne de Banque- '3?5 •̃ 1375 75 Ostricourt I960..I960.. Turc 4 8. 8. 17 50 Foncier de l'Indo-Chine 295 289 7%1927. 571 50 57i 50 OBLIGATIONS 55 Société Marseillaise 1038 ..1030.. 220 Algérie-Tunisie (Omnium) 5010 .6 sh. 6 Crown Mines 465 466.. 100 Lyonnais 2700 .2645 Oblig. Ch fer État 4% 1912-14. 438.. 439.. 65 Foncière Nord de France, t. p. 635.. 630.. 56 lOiBoléo, parts 359.. 330 15 sh.. De Beers ordinaire. 620.. 613 Chartered 28/3. 26/7.^ 40 Mobilier Francai 663 660.. 5%1919. 480.. 485.. 1871 3% 397.. 394.. 45 Immobilière des Voitures. 525.. 535.. 297 Bor (Mines de) ord 3430 20 sh.. préférence 1 192 1 175 East Rand 8/8- 8/ 4U Momi.e rrança.s Oblig décennales 1922-32. 100 20 100 20 1875 4% 504.. 500.. 315 Mokta-el-Hadid,act. de 5OOfr. 7795 7700 East Rand 49 75 50 Goldfields 21/IW4 21/10J4 80 Soc. Financ. franc, et colon 790 750 Caisse autonome 4 54 1032 1032 18764% 500.. 498. Crédit gén. des Pétroles, parts ••;••̃ ̃̃•• Rand Mines 5?'?; ifiJl" 45 Société Générale 1625 ..1615 Afrique Occident. Franc. 3 425.. 425.. 1892 2 1/2 296.. 297.. ACTIONS INDUSTRIELLES 70 Lille-Bcnnières, ord 650.. 655.Equateur 56. 55 25 De Beers 51/8.415/16 42 Rente Foncière 850 842 Indo-Chine 3% 19O9, 412 412.. m 1894-96 2 1/2 303.. 296 '•̃̃ ̃">̃ • Pétrole.s (Cie Industrielle) 850 850.. 16 Extension .rt.U • Jagersfontein 1.1/8,11/16. 32 "Société Générale Foncière '.̃ 387. 383.. 3 1/2% 1913 442.. 442.. £ I8982% 370' 373.. 35 .-j, Chemin Est-Algérien .V;wi 593.59* 100 Dynamite (Société Centrale). 2600 2600 17 50 Extrême-Orient 271 272 Rio Tinto.. 30/4 29 667 Ôî Suez 17100.. 16855.. Madagascar 19O3-19O5. 83 83 ..5 18992%Mét 345 50 344.. 15 50 Nord-Sud de Paris. 476 473 70 Electro-Chimie Métal 1660 ..1660 Franco-Polonaise Pétro 5650 57 2î Mtwiéan Ëàgle 6/I0H. 6/7.JS.
737 47 SuezVpârt dé 'fondateur). 15920,: Maroc 4% 19JA 496. ,,496 £' ,904 2,1/2 Met ,365. ,368,L26i; ,̃. Ouest jouis 445 447, .50 Engrais Novo 767 720 1 d tfranco-Wyoming>ohd; .•29a*, Jfk, Royal Dutor. ;̃• 25 3/4 24 3 4.
1309 02 Suez (civile) .:v 24050.. 2387O. S%ïéï8 515 512.. Il. 19OS23/4 400.. 396 30.. Ouest-Algérien 560 562.. 14 72 Kali Sainte-Thérèse 4150..3995.. 6 sh. 3 Geduld 446.. 444 Shell 325/32321/32 1309 02 Suez (cv.le) Tunis S 1892 l! 366 372.) \o 2 3/4 Met. 316 50 318.. 45.. Tunisiens 888.. 8S1.. 50 Matières Color.. St-Denis !O25 1022 3 sh.. Gcld Trust 10150 100 50 North Caucasien 0/6. 0/6.
55 Est 1095 1080 U 1910 3% 310 50 314.. 20 Parisienne Ind. Électrique 458.. 431.. 50 Rhône-Poulenc 1720..1673.. 3 sh.. Goldfields, Consolidated '36.. 133 RUSsian Oil I 1/
85 "XLvon" '561 Crédit National 5 %1919 620 ..622 ..UI 19123% 268.. 268.. 90 Tram, de Shanghaï 1485..1460.. 195 30 Le Ripolin, jouis 3550 ..3535.. I sh. 6 Gula-Kalumpong 93.. 91 5C Venezuelan OU 19/16.11/2..
6'5ClWdi 1215 1217 oblig. 5OO'5% 192O 565 550 -j 1919 5% 503 502 80 Magasins Généraux de Paris.. 2050 2050 143 72 Saint-Gobain, Chauny 3?S"3920--
lf)5 Nord 2230 2290 Bons6%1921 545.. 544..=! Oblig.-décen. 1922 6% 519.. 518. » 270 05 Soie Artificielle (Givet) 4500 Holding Française Anaconda 6 13/16 6. 72'50OrJéans" 1402 ..1402.. 6% 1922 décen. 529 530 > 1923 6 527 510 85 Eaux (Como. Générale des) 1620 1570 113 16 (part) 1690 ..1626.. 90 Hotchkiss 1732 1688 steel Ccmmon 1-13 141 /ZSOOrteans fi ig22 553.. 552.. 1924 6 525 525 80 Vichy. (Etabl. thermal) 1900 1895 90 09 Soie art. d'Izieux 1670..1655 Huanchaca 59.. 57. Marconi 22. 21.. 150 ..Sanrta-Fé (Cie fKCh. fer Prov.) 2240 ..2215 6 janv. 1923.. 555.. 555.. 1924 6 1/2% ̃ ̃̃ 200 Eaux élect. Indo-Chine 3655 ..3570.. 35 Usines Dior .l^ 2 sh.. Huelva Copper 101 95 25 Ma|acca 027/32 0 27/32 35 M^troDolitain de Paris 1222 1202 6 juin 1923. 553.. 553.. 1925 7% 515.. 498.. 80 Salins du Midi 1460 1463 .40 Huiles de Pétrole 469.. 463. Kuala 21/3. 21/3. 75 É^ux et Éclairage ^Lyonnaise). 2635 ..2560 oblig. 6 1924 556.. 559.. \i9294i/2% 1014 1015 135 Air comprimé 5070 5070 800 Port du Rosario 23500.. 23200 Hydro-Elec. Cère 617.. 602 Escompte hors banque .2 2 3/8. 2 3/8. 70 Distr Parisienne d'Electricité. 2285 2265 Bourguignonne Energie 205.. 205. 40 Chargeurs Réunis, parts & 665.. 4 sh.. Jagersfontein 1*0.. 129 50 Prêts 11/2.1. 17 50 Electricité de la Seine 771.. 760 Départ, de l'Aisne 7 1926.. 547.. 546.. Com. 1879 2 60% 496.. 497 Câbles Télégraphiques ,i,l "{- 35 Havraise Péninsulaire (B) 50.. 54.. 3,h..Johannesburg 95.. 85. -S/Paris (change) 12360.123.59. 35 Eeotrcité etGaz du Nord. 948 941 7 1927.. 635 690 Fonc. 1879 3 513 517 40. Edison i?S"S?" 55 Transports en commun 965 965 I sh. 6 Kuala-Lumpur 124 50 122 s/New-York .485 62 485.59. 85 Eec£ cité CC* Général d'). 2750 ..2685 6 1928.. 1029 1030 orn. 188O 3 506.. 506.. 45 08 Electricité de Paris 1320.. 1295.. 35 Transports maritimes 530.. 521.. 13.. Liévin 624.. 59.S Rio .4.7/8.4.27/32 55 "EwraiTLKtoral MédXrran.. 1260 ..1260 de la Marne 6 1/2 520 518 o Fonc. 1883 3% 348 348 100 Electricité de Strasbourg 2,°j£'-2*0-- o,/v, o<c 20 ?i London Tin ord 49 50 48 50 Valparaiso 39.92 39.93 40 "inergeEectr Nord France.. 952.. 940.. de Meurt.-et-M. 6 522 521 Z Fonc. 1885 2 6O 368 370 223 90 de Varsovie ord. 2530 2585 325 Bénédictine 8700..8675.. London Tin priv 3150 30 25 Buenos-Aires 37 75 37.81 90 Nord-Lumière 2895 ..2860.. de Meuse 6 1/2% 1923 510 507..< Com. 1891 3 320 50 315 50 50 Forces Motrices du Rhône. f«5 2350 455 Brasserie Quilmès 6700 ..6500.. 28 ..Lorraine 318 310 ..Argent (métal) (comptant) 15.31613.1/4 30 Thoms^H^ston 625.. 613.. du Nord 6 1921. 546.. 545 ..£ 1892 2 60% 377.. 382 294 58 Forc"Motric"du Rhône (parts) '«M.. 13100.. 125 Distillerie Cusenier £12"&S2" 2 sh.. Main Reef Consolideted 07 50 07 50 Cuivre (comptant) 45.7/16 6 *J Thomson Houston 6% J923. 537 541 "t Fonc 1895 2 8O 384.. 386.. 22 50 Forces Mot. Vallée d'Aspe. ,476 .̃. 470 200 Distillerie de l'Indo-Chine 2675 2590 Malacca, ord 134., 133.. 25 Firminv 427 •• 4I7-- 7% 1927. 550.. 550 -S Com. 1899 2 6O 360.. 364 33 33 (part) f 875 3605 45 Grand Hôtel 551.. 560 Malopolska • ̃ -• NEW-YORK 15 Décembre 135 DivTs 2385 ..2345.. Somme 5 1/2% 1923. 524 525 x Fonc. 19033% 407 407 37 50 de la Vienne 1052 1050 16 25 Grands Moulins de Corbeil ord. 2» ..223 3 05 Mexican-Eagle Oil ord 4225 4050 b 40 p'^ ViVikrULduNordetEst 992 .952.. lil Com.19O63% 400 400 49 41 (part, 2745 2690 100 Nossi-Bé 1515 1510 Mines et Minerais 44 50 43 Call Money c. m 21,2 I* TrefWrrL.miuH.vr. l« •• I» Vifl. M.rt 6» 507 512 5 Fonc. 1909 3% 199 50 199.. 2440 2370 45 Sucreries Brésiliennes 370 370 50 Moteurs Gnome 698.. 631 Câbles transfers 485 65 485 62 50 ̃̃courrières.?^ï. 1315 1288 ..Ville de Reims 6% 519.. 520.. £ Com. 1912 3% 202.. 202.. 125 Indo-Chinoise d'Electricité. ?440 2370 Sucreries Coloniales JS-.in?" Change sur Paris vue 392 7/8 392 7 8 24 F°"s M» 978 ..Ville de Verdun 6 525 521 ..O Fonc. 1913 3 i/2 415.. 420 32 50 Marocaine Distribution 'I^"1! 250 Ciments Français 6395 ..6305 Mozambiqu 35 55 33 50 Ll. S. Liberty. 3 1/2 1012/3 102..
40:i'g'ne'etN.eux: "40.4.. Astur,.nnes des Mines 5'3.. 5!4. 19)34% 476.. 47350 25.. Nantais, d-éciairage.rd. 460.. 470.. 45.. du Boutonnais. 775.. 760.. M'Za?ta 6' 80 ..AtchisonT.peka.73 '73)2
̃ 40::vî?oignè"eVN«û;: l4O..1114..Asturienp.sdesMin.. 513.. 514 U. ,9,3 4 o/0 478.. 473 50 25 Nantaise d'éclairage ord *80 «0. 45.. du Boulonnais "5.. 760. M'Zaïta 81 80 Atcnison Topeka 173 173 12
9 Atelier Constrùct. Jeumont 524.. 521.. H Empr. 1917 S 1/2 308.. 304 30 25.. priorité.. •" •• ,:AA f5. •• de l'Indo-Chine 60 *W.. 10 Navigat. de l'Afrique du Nord 204.. 204 Baltimore et Ohio 59 12 38. 2ft 150.. 149 Cie d'Energie Electrique al2 513..q Com. 192O 5 1/2 502.. 501.. 75 Pyrénéenne d'Energie Electr.. 2'?0 2 20 10 ..Financière des Ciments ,J3i",H." 16 • ̃ Padang (Caoutohoucs 281.. 273 Canadian Pacific 39 1(4 36 5. '8 45 "̃ Penarroya" 470 «8 Eglises dévastées 511 510 -m Empr. 192161/2. 508.. 508.. 15 Radio-Electrique. 202.. 189.. 100 Poiliet & Chausson 2365 ..2323.. 14 Paris-Foncier ̃ ̃̃ ̃ • Chesaoeake & Ohio 37 1/2 37. Platîne Grosse Métallurgie'6 50o.. 305 OC | Com. 1922 6 t. p 508.. 54.. 35 Radio-France 4,75.. 490 40 Phosphates de Constantine 640.. 636 Chicago Milwaukee C 5 1/2 5 1/4 30 'Crédit GÏr des pïtro es 6 nouvelles 517.. 520 O 1923 6% 508.. 510.. 25 Radio-Mar-itim 283.. 281 ..36 ..Bon Marché. 568 369 20 Phosphates Tunisiens 284.. 280 Chicago Rock Island 521/2 49. §abrowaCPétro!=s) 2650 25 Cail Fives-Lille 6 518 •• 5b.. Empr. 1926 7 "S.. 720 16 22 Sud Lumière prier 435.. 430 250 Chapal 4925"3??n Plakalnitza 56 75 55 25 Erie Rai,road 23 1/4 23 7/8 25 B«eMMBlétra 512.. 515 Nord Pas-de-Calais 1922 504.. 504.. m. 1927 7% 585.. 583.. 269 ord 6900.. 60 Coty (Société anonyme) 794.. /80 Illinois Central 70 68 1 <2 io'KÛhtmann ™ 710 Industrie Sucrière Française.. 5?.. 56.. 2 4 2 50 Télé9raphie sans Fil £0" ?S •• Galeries Lafayette 43 Randfontein. 76.. 74 75 Louisville-Nashville 92 12 93 3 4 35 Gafsa 656.. 645 Industriels Alsaciens 1922 516.. 3I8 Alsace-Lorraine 6 <Ch. def.5 492 492.. 27 Téléphones ,»0 720 9333 33 (paPt). 10000. 08000. 5 sh.. Rand Mines 338.. 3jl .New-York Central 113 1/2 112 l.M 90 Produiu'chim d'ÀUIsFrogU. 2230 2150 Maison Bréguet 6 |26 508 s% 933 932 30 Union d'Electricité "»9 1070 1O0 Grande Maison de Blanc '510 1480 Roumano-Belge de Pétrole. 18 25 18 25 pennsylvania 55 7/8 55 1/4 cm ,rri Mines de Lens 6% 1922 516 516 3% 372 372.. 50 Nouvelles Galeries 705 705.Shansi 32 3Û 3150 ,n 701/7 40 ..Chargeurs Réuni» 500.. g0 Mm«J. L 5"17' 513..Est6% 489 50 489 50.100. Alsacienne Industrielle Textile Ly., •̃&̃.̃̃ 43 58 Printemps ord 650 651 5. h.. Shell 465.. 455 Readmg 8312 -9/2
50 ..Transatlantique ord 562 550 sinistrées 6 1?2 517 515 4 439 439 370 Dolfus-Mieg » •̃?.£ ̃̃ 42 50 Rouff 321 Silva Plana 39 50 ,38 23 |out^rn-Ra,lway >b .1. » ,4
125 Voitures à Paris or 1016 .1001 USines sinistrées 6172% 4% 4339.. 9.. 370.. Dolfus.Mieg. 1-33 1280 4250 Rouff. 321. Silva Française. 395C 362) sou hern'pal Wf,ay. 94 li2 91 1/'2
125 Voitures à Paris 1018.. 1001.. -3%ancienn 368 388 130 Industries textiles (Générale) 335 1280 Steaua Française 132.8 127 Southern Pac.fio 172 4 172 5/8
~5 1261 1216 Algérie 3% 1902.<370.. 343]07 21/2% 373 375.. 25.. Industrie textile. 1270 85.. Agences Hevas. 1390 113855.. ,6 poo Tanganyika. 194501194" Anaconda PacC.flc. 29 1/2 126 5//8
35 Air LiquIde. 79" Indo-Chine 1899 -1905 4 377 Lyon 3%1855 375 377 i300 1240 85 Didot'Bottin 1800 80.. 9 P )4 Tavoy Tin 19 19. naconda 150 ~5 0
1 !~S~ s 36~ 1902. 343.. 345.. Lyon 30° 1855. 490" 495" 30.. Acétylène & Electro-Métal. ¡300 ..1240. 6~~i 64riO 10 Terres Rouges 403 195:, Utah Copper. 150.: il 879 1.
40 Citroën, B. 42" 6~1 Tunis 3 1902-1907 410.. 409.. 472 473 Aciéries de France.dl.Ï.. 390' 381 225 Chaix. 6495 MOO '5 ,h.. Tharsis.1 403 ..1 400' Amer~can Telephone. 1/8
Cultures TroPlcales. 212" 211 Tunisie 31/2% 1903, 4t6 468. 436" 437" 60.. de Longwy. 1'150 1280.. 110.. Librairie 199o ..11))90.. J ,h.3 Transvaal Consolidated Land 111 50 111 American Car & F 1/2
10.. Ford. \43" ~s:s. E 4 360" 379" 50.. de Michevilte_ 1570..1520.. l ''12.. Tubes et F, de Sosnowice. 102.. 99 50 British Amerlcan Tobacco. 231/4 21. 7/8
,35 Path~-Cin~ma (jOUISS.). 159:: 156:: = 3r- Fusion anc. 3735Õ 373:: 15g.. ci. Sambre.et.Me~s~ 2600 2610.. 125.. Afriq~e Occidentale (C"). ?450 "124f5. b. ,Tubize prive 192.. 186.. U, S, Leatner. 31/4 31/2
41 ..Pathé-Cinémateap.). '» •• 'fj A ||em 1924 <Dawes) ,oo 12210. | /o Fus.on nouv 373 50 3/3 25 Atel. & Chantiers de la Loire. «5 615 63 10 Air Liquide (parts) '525 5425 5 .h 6. Union Corporation 273.. 270 |=ne--al Elsctnc 43 16 43 5 8
51 Peugeot. A 1 te 2 1/2 282.. 282.. 212 1921 9o Á~9' 488 60 Con Nord de la France 153G 1 1100.. 60 Ber 0 930 926 0 U Urikany 355 35l Bethlehem Steel, 1 3'b, 63 5, 1/2
^v^s: & v.§:: lf^ «:.«•• ,| B^e^ !| i| ^§=^;çViV:|n|w.r::VerS- 3ât25^5ou^môn:36 3; ,3 112
100 Raffineries et Sucmries 1212..1190.. Argentin 50° 1907 2200 2160 3% 1921. 34~ 343.. 5" Bonne,vllle, 580 556 Cirage. Français 7' Verm,nk '86 2)! 85 R Royal D h 391'4 391/8
100 Union Européenne 1212 ..lbO.. 9_ s%,9o9. 2200 2180 3 /0 1921 *» •• «3.. 25 Chantiers de. Saint.Naraire.?*•• J56 Citroën (parts) 175.. 170.. 200 b. vieille Montagne 2105 ;2085 *°y? °^h *> Xf 8
Russe Consolide 1 et2 sérIes 4 4 ~5 Belgique 21/2% 57 2. 57 25 M'd' B dé 6% 15" Châtillon-Coi4imentry 285 4665 100" Colonies (Générale des). 40. Villemagne 48 50 48 7~
••••R-5C«âr.2:f:? ÎS .\»*y»l$&xsxK: £* > |i-rr-.nn.u,6% w,i:. |: g^-™4! {g icTS^TÏ^ J::S:: .:• v!r=: 5» 2VI r^ZT££ "-frrc'unlé?^1.89.5 ^*1è%aït*r&™.= ?. sf: «:«.. fagSZ^ÏiïZZ:- 400 S:: ^Con^nta,ecompteu^Ga;3|3 S:: =_=__ CHAN6ES
Turc Unifié. 27 37 3Ó 398 5G Brésil 4% 1889. 4% 433.. 430.. 41 79 Estampage de la Ve,ce. Contlnentale~ompteursaGaz 690 650" CHANGES
lurc unrrie. 2? x j.8 30 4 /o w • -ou 4, 7g (dixième part.) \:i Cultures tropicales (part). 690.. ,650.. = CHANGES
"Ba'nqutNatlônaU'du'MêiiVù;: 310 •• 316.. ?9O9 CPernambùcoi • 1300 1300 Nord 6 série p.. 495 495 85 Fives-LHIe 1520 1465 90 Dragages etTrav. plb 1090.. 1030.. Londres ]23 60 m
Banque Nat,ionale du Mexique. 310.. 316-igog (Pernambuco). 623" 625" Nord 6 série F. 495 495.: 85 Fives-L!lIe: 729" 720" Caveau at,,Trav. Pub. 1090. Londres. 12360 45 12360 45
Banque ottomane 2SO fr 715.. 708 Bulgarie 5% 1896 623.. 625.. 5 série E 475.. 474., 75 For8. & Aciér. Huta-Bankowa. 729.. 720 30 Gaveau & c" À£~ù\k" New-York 25 45 25 45 £ 148 Crédit Foncier Êqyptien 3445 3440 1 4 1/2 19O7 560 4%-sèHeD 468.. 468.. 50.. Marine et Homéc. 975.. 900.. 75..BecAuer 1430.. 1416.. Allemagne 607 25 606 75 W^OCanaLnpàcrfic. 1055 ..1030 3% ancienne 400 50 400.. 37 50 J.umont "| •• ,755 40 Maroc CC» Générale du) 900.900.. -«.«OTAklT Argentine 10 0/0 Canad,an-Pac,f,c Chine 4 Or 1895 .•••••• 2i/2%sérieC ^^S," |n 7° CParts) 2025 ..2000 450 Tabaos du Maroc /75O COMPTANT BeTgique (1OO belgas) 355 5C 355 50 .20 1, w»™« 1 fe ord 352.. 350.. 5% 1902. 624 •• 615.. 6%1921tran. A 4% 3O 490.. 50 Méditerranée (Forq. & Chant.). 691 •• bVZ 30 Union Comm1' Indo-Chinoise. 350.. 343.. Bréi| ^Sx^EE::1^ = i»^ i S 3%1921 3;°" ™- -25..ForgesL6va,. AaInoye ^4^ ^u».. I– 25925.2!650
e^i^rvéVienne; \&"t^1^.™ » liS °^~ t^t!™ 4ÎI SS y. iS 5.2SSXT -.c!r. :.?. f> ̃ ̃ S ̃: fi » ^^î! S^:êiÏÏ^S£^T. » 965:r^???501?i^
8~Kt. 64 Rio-Tinto. 3750 ..1)650 Égypte Unifiée. 1901 353 330 Orléans B,~ns déce~naux 6 ~487 514.. 85.. F, B~lges 'M, ,at, Ch. de Fer) 2200 2150 2~90 5OiNord Espagne Franco',Canadien, 7655 1291 36 C ssous (Charbon) 965 965 Hollande. 1025 50 1025 25
ÎA^LâSâroNSt 269 249.. 9-pPw"8iêe 28985 s% «O.. 47O5U IOO. Lorrains Min» &Métall.35Op. \™- 925.'28P.50sarogosse.. 8O..Czeladz 1220 ..1220 ..Norvège. Y. 5 sh Or"enta° Carpet 356 349 Espagne extérieure ••;•̃ ;•:•• 4%. ÎTiA In? Jn 70 •• Matériel de Ch. de fer (C" Fr.). '240 1200 Rouina (Algérie) •;̃•• 60 iFranco-Anglaise P Pologne (1OO zloty) 60b Pétrofîn» 46*. 458 Haïti 5 191O «5 63? 3 .ne 400 50 40150 Matériel de Transport 250.. 247. Sosnowice ,Sn"«!n" 125 •• Hutchinson 2500 [2395 Prague
'32 « Portûaû«a dé TâbàeoV" 274 275 Italie 3 1/2 91 95 9195 95 120 Métaux (C" Française) 2l5-2«?'- 30 =• Kreuger & Toll SS" U 50 Omnium-Pétroles 82 50 Roumanie
fzVV^êyaÏDÛtêh^ 3~~ 275 it.li~ 3 1/2 500 ..Ouest 3%, no 396 50 396.. 100 ..Creuset 4|ii io1| .• =h • Suc. Raf, d'Egypte (parts). ÇÛO steaua Romana 77 76 5C Suède
24 0. Royal Dutch(dixièmes).3C6O ..3030" Japon 4;;01905. 500.. 500.. Ouest '1%no. 396 50 396.. 100.. Creusot 1811 Il5" ,h, Su~. Raf, d'Egypte (parts).I!000 Steaua Romana ?7.. 71, 50 Suède
Sucrer» et Raffinerie d'Egypte 695 682 s'/ol907 434 2 1/2% 377. 373..85 Senelle-Maubeug. 2995.2925. 15 c. Suédoises Allumettes 21C0 2065 645 Monaco 6950 6825 Suisse 494..
tanunent se traduirait prochainement par une production de 75 millions de tonnes d'acier par an. Le pays redeviendrait plus prospère que jamais. »
Nos Rentes sont fermes, sauf le vieux 3 0/0, qui perd encore 0 fr. 35. Les fonds ottomans se relèvent un peu Unifié, 39 50.
Lourdeur des établissements de crédit Banque de France, 20.355 Baiioue de Paris, Lyonnais, 2.645 Union Parisienne, 1.365 Comptai!' d'Escompte, Î.690 Mobilier' 060 "S' Financière Française et Coloniale, 750. On cote 15 fr. de déport sur ce dernier titre.
Le Suez perd 245 fr., à 16.855. Voitures, 1.001.
Le groupe électrique n'échappe pas à l'ambiance, malgré la belle situation de cette industrie Distribution, 2.265, avec 6 francs de déport Seine, 760 Générale d'Electricité, 2.685 Nord-Lumière, 2.860. Fermeté du Littoral à 1.260. Mines métalliques faibles Rio, 3.650 (- 100).
Produits chimiques faibles Kuhlmann, 710 Péchiney, 2.150 Air Liquide, 1.216 Azote, 1.590, avec un déport de dix francs.
Fermeté des sucrières Say, 1.805 Sucreries d'Egypte, 682. Pétrolifères, sud-africaines et caoutchoulières lourdes.
Pas de cours, en Malopolska. Le bénéfice net de l'exercice au 30 juin dernier s'élève au chiffre de 32 millions de francs contre 29 millions l'année dernière. Ce bénéfice sera porté à des amortissements. Royal Dutch résistante à 3.030.
,261 1716 Algérie 3% 19O2. 430.. 430.. 2 1/2 373.. 375.. 25 Industrie textile '270 85 Agences Hava 390.. 385.. 6 p Tanganyika 194 5C 194 Un, on, Pacific 172 4 172 58
Cours et Conférences
Aujourd'hui
A l'Université des Annales, salle Gaveau, 45, rue de la Boétie, à 15 h. « A la recherche de l'esprit méditerranéen sous le signe de Cléopâtre Sphinx que dis-tu ? par Mlle Hélène Vacaresco. Danses égyptiennes par Mme Nyota Inyoka.
Au Musée du Louvre (4, quai des Tuileries), à 14 h. 45, conférence par M. Charles Diehl, membre de l'Institut, professeur à la Sorbonne, sur « Les Malatesta, personnages influents de la Renaissance italienne ».
M. Louis Madelin a fait hier, î^ l'Université des Annales, une remarquable conférence sur Napoléon, maître de l'Europe. Avec une précision et une méthode éblouissantes, l'éminent aca- démicien a décrit la merveilleuse aventure impériale, qui mit toute l'Europe, tremblante, aus. pieds de la France. Cette magnifique leçon,' que publiera Conferencia, retraça, de la manière la plus originale et la plus éclatante, ces neuf arfnétes qui illuminèrent le début du dix-neuvième siècle comme un éclair au sillage immortel.
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Cérémonies, Fêtes et Réunions L'Union fraternelle des sous-officiers, caporaux et sapeurs-pompiers du département de la Seine a décidé, à son premier congrès, le 9 mars 1930, la création d'une filiale « L'Œuvre du sapeur-pompier invalide », destinée :>. l'organisation d'une maison de retraite qui recueillera les sapeurs-pompiers invalides, soit par l'âge, soit par la maladie. L'Union fraternelle, pour expliquer la réalisation tic ses buts et réunir -les suffrages des 78 compagnies de la a Seine, organise un congrès qui se tiendra à la mairie d'Asnières, le 21 décembre.
Incorporation de spécialistes dans la cavalerie motorisée Les jeunes gens du contingent qui doit être incorporé en avril 1931 exerçant la profession d'ouvrier spécialiste en automobile, ainsi que ceux aptes à la conduite des autochenilles ou des motocyclettes, désireux d'être affectés à une formation motorisée de la cavalerie, devront adresser sans retard leur demande au ministre de la guerre '(deuxième* direction,, bureau de la cavalerie). Cette demande devra indiquer l'adressè.et le bureau de recrùtepléijt des intéressés.'
Eh outre, elle sera appuyée des certificats des* maisons où. ils ont été employés avec indication des travaux spéciaux effectués, ainsi que des copies de brevets et permis de conduire dont ils peuvent être détenteurs. ••
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Spectacles
Théâtres
Répétition générale
EN SQIREE
THEATRE DE LA POTINIERE, à 9 heures, répétition générale de Institut de beauté, comédie en deux actes et sept tableaux de Mme J. Valcler.
Distribution
MM. Jules Ber,ry. (petit-maltre), Pierre Pradier (provocateur), Frémont (M. Client), et Mme Louisà'ûe Mornuncl (Mme Cliente). Le spectacle sera complété par La Dot de Virginie, comédie en un ,acte de MM. Yves Mlrande et Henc Giiy, interprétée par MM. .J, Jorrre (M. Rabom-din), Satilieu (le nonnlre), Mylo (le clerc), et. Mme Raymond bessy (Miné Rnbourdin) ;̃̃ Et Le Pyjama, comédie ven un acte de M. Jules Râteau, interprétée par MM. Jules' Berry (Jacques), Robert (Pierre), et Nille Germaine Aussey »(Li]y).
Mise eh scène de M. Jules Berry. Décors de M. ;Paul Colin. ̃
Demain soir, réception du service de -première. Jeudi soir, réception du, service de seconde.
En soirée
OPERA, relâche,
COMEDIE-FRANÇAISE, à 8 h. 30 (anon. série A): Le misanthrope. (MM. Albert Lambert fils, Deftcily, André Bruuet, Paul Numu, Dorival, J. Webçr, J. Martinelli, M. Du-, fresne: Mmes Dussanc, Marcelle Romée, I. Brillant)
Et A quoi rêvent les jeunes filles (MM. Yonnel, I'. Bertin. A.* Bacqué, M. Le Marchand, P. Dnx; Mme^ Madeleine Renaud, Marie Bell, Jeanne Sully).
QPERfl-COIMIQUE, à 8 heures (G" représ. de l'abon. série A) Madame Butterfly (Jlracs Fanny Ileldy, Cernay; MM. Raoul Girard, André Allard, de- Creus, Gilles, Génin)
Et La' Boite à joujoux (Mines Andrée Comte, de Rauwcra; M. Robert Quinault). Orch. )1. Cohen.
ODEON, à 8 h. 45 (abon. mocierne, série jaune) Boën ou la Possession des biens <M. Arquillièrc et, par ordre d'entrée en wcène MM. Aimé Clariond, L. Seigner, Boiiifas, Bnconnet,- Guy Parzy, J. Dumesnil; 'MDes Eva Reynal et Ghyslaine). j r < t j i VARIETES, as b. 30, Topaze, de M. Marcel Pag-nol (MM. Andfëj'X^fa.^r, Pauley,, Marcel VaI7ee. Larquey', ^alnt-.Paul.^iiuy Derlan, Lucien Suire, Berguet, Ctiesnot et Mmes Jeanne Provost, Marte Siame, Mony Thomassin, Micheline Bernard, Ktssy Cladel. Parys).
GYMNASE, relâche pour répétitions. THEATRE SArlAH-BERNHAROT, à 8 n. 45, Mon Curé chez les Pauvres, avec A Decœur, François Rozet, Henri Monteux, Yvon-
ffiH THÉATRE AE^TOSIIE mÊMâ LA PIECE DE LA SAISON |
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LE MYSTERE
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Tous les soïi'-s h ïirures
LE SOIR DES NOCES
ne Hébert, Une Noro et Alice Tissot. Dimanches et fêtes matinée à 2 h. 30. GAITE LYRIQUE, à 8 h. 30, Véronique (Mmes Germaine Corney, Rosalia Lambrecht, Gina Relly; MM. Gilbert-Moryn, Duvaleix, Robert Allard, Bourdeaux et Mme MagruyWarna).
PALAIS-ROYAL, à 8 h. 30, Une femme qui a du sang dans les veines (MM. Duvallès. Jean Wall, Charles Lorrain, Hennery Mmes Augustine Leriche, Germaine Risse, Jeanne Fusier-GIr).
ATHENEE, à 0 heures, Un ami d'Argentine (Mmes Madeleine Soria, J. Loury; MM. Lucien Rozenberg, Le Gallo, P. Juvenet, R. Clermont et Pierre Stephen).
THEATRE ANTOINE, a 8 h. 30, La Petite Catherine (Mmes A. Cocéa, Marguerite Pierry MM. Alcover, Henri Rollan, Mme Mady Berry et M. René Rocher).
THEATRE DE PARIS, à- 8 h. 45, Marius, de M. Marcel Pag-pol (MM. Raimu, Berval; Mmes Aima Roufre, M. Cùarpln, etc. et Mlle Orane Demazls). `
BOUFFES PARISIENS, à 8 h. 30, Les Aventures du Roi Pausole (Dorville, Jacqueline: Francell, Pasquali, Meg Lemonnier, Louis Blanche, Germaine Duhos, Claudie de Sivry, Résine Paris. et Koval).
MADELEINE, à 9 heures, La Jalousie, de M. Sacha Guitry (MM. Sacha Guitry. Escande et Louis Maurel; Mmes Yvonne Printemps, Ch. Barbler-Krauss, Paunne Carton). Au début du spectacle L'Article 330 (MM. Escande et Louis Maurel).
THEATRE MICHEL, à 9 heures, Cette vieille canaille, comédie dé M. Koziere (M. Maurice de Féraudy, M. Pierre Fresnay, Mlle Alice Field).
THEATRE EDOUARD-VII, a 9 h., Après l'Amour (M. Francen; Mme Renée Corciadc: MM..lofTre, J. Varennes et Mlle Renée Devillers).
DAUNOU, à 9 h. 15, Gigolo (Mme Jane Marnae; MM. Fernand Gravey et Lucien Baroux).
NIICHODIERE, a 8 h. 45, Le Sexe faible, ,de M. Edouard Bourdet (Jeanne Cùeirel, Victor Boucher. Marguerite Moreuo. Pierre Brasseur, Jeanne Grumbach. José Noguero et Puznnne Dantès).
THEATRE PIGALLE, à S 11. 30. Donogoo, comédie en un Prologue. trois parties et un épilogue, de M. Jules Romains Musiaue de scène de M. Jacques Ibert. Décors de M Paul Colin Mise en scène de M. Louis Jouvet (MM. l.ouvigny, LurvlUe, Jean d'Yd, P. Villé, Géo Leclercq, Le Vifran. Fairerès, Fabry, Marcilly et Mme Marie-Laure). THEATRE SAJNT-GEORGES, a 9 heures ,Etienne (Mine. > Marthe R.ég-nier MM. Jacques Baumer, P. Bernard; Mmes Allce Ael, ,.yêra Osslpova et Henry Trévoux). AVENUE, A 8 il. 45, Le Soir des noces (Mmes il' Yrven, G. Auger; MM. J. Tarride. Ray-Roy, Mlle M. Lopès, M. L. Gatry et Mlle H. Delannoy).
GRAND-GUIGNOL, u S h. 45, Dix ans et une seconde, Pas de taille, La Drogue, Délivrance.
FOLIES-WAGRAM, a 8 Il. 30, La Foire d'Empoigne (Mmes Marguerite Deval, ThÊ-
| TH. EDOUARD-VII f| APRFS R Francen ni 1\L£\j Renée Corciade Joffre r
L'AMOUR J- Varennes pièces en 4 actes de et
MM. P.Woiffet H'Davernois Renée Devillers ON LOUE POUR LE REVÉliiIyO!\f j^
Toute demande de chaiujement d'adresse doit être accompagnée de la somme de un franc cinquante en timbres-poste, pour couvrir une partie des frais de renouvellement de la bande.
rèse Dorny, Slm-Viva. Devilder; MM. SI- gnoret. Henry-Jullien, George, Edmond Roze et Tramel)
COMEDIE DES CHAMPS-ELYSEES, à 9 n., Knock, comédie en trois actes, de M. Jules Romains (MM. Louis Jouvet, Romain Bouquet et Pierre Renoir).
COMEDIE-CAUMARTIN, 25, rue Caumartin (Louvre 07-36), à 9 heures Enlevezmol, opérette en trois actes. Musique de Gabaroche. Avec Gabaroche, Ellane de Creus. Robert Hasti, J. Devalde, RedaCaire, S. Préville, Mary Richard.
MOGADOR, a 8 ti. 30, No, No, Nanette (Mlles Cherry-Kohler, Gladys Warland, Y. Charley; MM. Félix Oudart, A. Dréan, G. Nelson).
MATHURINS (Loc. Louvre 49-66), à 9 h., Browning (Mmes France Ellys. Andrée Delaval; MM. Charles Dechamps et Pierre FInaly).
THEATRE DES NOUVEAUTES, à 8 h. 30. Femme de Minuit, opérette en trois actes de M. André Barde. de M. Raoul Moretti. (Urban, Danielle Brég-is, Suzanne Dehelly, Carette, Jean Devald, Josylla, José Sergy et Marthe Derminy).
APOLLO (Central 72-21), à 9 heures: Matricule 33 (M. Abel Tarride; Mlle Véra Korène; MM. Henry Bosc, Louis Scott et Barencey).
THEATRE DES AMBASSADEURS, relâche.
THEATRE MONTPARNASSE, a S h. 30, Dibbouck, légende dramatique en trois actes, de Schalom An Ski. Version française dfc Marie-Thérèse Kœrner. Musique de scène de Léon Alg-azi. Mise en scène, costumes et décors de Gaston Baty.
AMBIGU, à 9 heures, La Petite Grue du cinquième, vaudeville en trois actes, avec la célèbre fantaisiste Parisys.
CHATELET, à 8 h. 30, Sidonie Panache (Mlle Edmée Favart, Loulou Hégoburu; MM. Bach, Jean Sorbier et Géo liury).
ARTS. a 8 h. 30. Le Divin Arétin. ATELÎER, a 9 heures, La Volupté de l'honneur. Demain. Musse.
THEATRE DES CHAMPS-ELYSEES (Opéra russe à Paris), à 8 h. 30, Le Prince Igor. COMCEDIA, à 9 neures, Les Vignes du Seigneur.
DEJRZET, a 8 h. 30, Mumuche crève le plafond.
ETOILE, i'i 9 heures, Les Délices de Brantôme et L'Homicide.
NOUVEAU-THEATRE, à 8 h. 30, La Veuve joyeuse.
ŒUVRE, a 8 h. 45. Maison de Poupée. PORTE-SAINT-MARTIN, a S n. 45, La Visrge folie, avec Mlle Yvonne de liray. RENAISSANCE, à 8 h. 4 5, La Chienne (Géinier).-
SCALA, a 8 h. 45. Six Filles à marier. STUDIO DES CHAMPS-ELYSEES, a 8 h. 45, Le Chant du Berceau et La Femme mitoyenne.
TRIANON-LVRIQUE, à 8 h. 30. La Veuve joyeuse.
THEATRE TRiSTAN-BERNARD (ex-Thétttre Albert-1"; relâche.
THEATRE DES DEUX^AÇIES,^ a^9 heures. Au bonheur des ânes. ̃̃•̃<•*
THEATRE DE DIX-HEURES, à 10 heures, Le Chant de dix heures.
THEATRE DE LA CARICATURE, & 9 heures, 100 O/O français.
MOULIN DE LA CHANSON, à 9 h. 30, La Revue de Jeanson.
THEATRE 1931, à 9 heures, les marionnettes d'art « Arc-en-ciel ».
THEATRE VARIA, a 8 h. 45, Moi, dictateur.
«Ma-»
Notes et lui ormatlons
Opéra. Castor et Pollnx, avec la splenûicte interprétation qui réunit Mmes Germaine Lubin et Campredon, MM. Paul I Vergnes et Rouard, Mme Marilliet, M. Claverie dans les rôles chantés, Mlles Zambelli, C. Bos, L,orcia, M. Peretti et Mlle Y. Franck dans les entrées des ballets de ce célèbre ouvrage, sous la direction de M. Ph. Gaubert.
Co.médik-Fraxçaise. Demain soir Mlle Berthe Cerny, qui continue la revue des rôles dont se jalonna sa belle carrière, jouera Un caprice, avec MM. Georges Le Rov, Marcel Dufresne et Mlle Nizan. La Brouille sera ensuite jouée par MM. Léon Bernard, André Bacqué. Lucien Dubosq, Jean Marchât Mmes Béatrice Bretty, Catherine Fonteney, Jane Faber et Hélène Perdrière. < ̃
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Jeudi, en mâtinée (première quinzaine' classique, billets blancs) Phèdre aura pour interprètes MM. Jean Hervé, Dorival, Chambreuil Mmes Colonna Romano. Marie Bell, Tonia Navar, Henriette Barreau, Le Jeu de Robin et Marion sera joué avec MM. Ledoux, Pierre Bertin, Lu-
c/m Dubosq, Pierre Dux, Jean Martinelli Mmes Madeleine Renaud et Jeanne Sully En soirée (abonnement série A) A çmw rêvent les jeunes filles et Le Misanthrope. Opéra-Comique. La matinée de jeudi prochain sera consacrée au Bon Roi Dago- bert, de M. Marcel Samuel-Rousseau, que chanteront ses remarquables créateurs Mme Emma Luart, MM. Charles Priant, Roger Bourdin, Baldous et Mlle Gauley. L'orchestre sera dirigé par M. Cloez. Odéon. L'Odéon donera cette semaine trois représentations de Madame Sans-Gêne, le mercredi 17, le vendredi I9 et le dimanche 21 décembre, en soirée, avec MM. Aimé Clariond, Raymond Girard, Louis S-eir-T- Paul Oettly Mmes Lily Mounet, Andrée Lafayette, Foujaïie et Suzanne Gonnel en tête de la distribution.
REPETITION GENERALE REMISE. La répétition générale du Théâtre 1931, qui devait avoir lieu jeudi iS décembre, est reportée au vendredi iq.
La répétition des couturières aura lieu le 18 en soirée. Les critiques qui ne pourraient pas assister à la répétition générale, voudront bien venir à la répétition des couturières.
Grand- Guigxoi. La réception du service de seconde aura lieu demain mercredi 17 décembre en matinée, à 2 h. 45.
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LE CONCOURS
DE LA PIECE EN UN ACTE.
Le jury de ce concours, organisé par Comœdia et composé de M. Charles Méré, président, et de MM. Denys Amiel, SaintGeorges de Bouhélier, Henri Duvernois, René Fauchois, Henri Ghéon, Max Maurey, Léon Poirier, Maurice Rostand, Charles Vildrac, auxquels s'étaient joints. représentant la commission de contrôle, MM. Gabriel Boissy, rédacteur en chef de Comœdia René Jeanne et Maurice Sergine, présidents d'honneur des auteurs stagiaires Graviez, président des stagiaires Octave Bernard, Mérall, Rehm, Jean-Pierre Liausu et M. Mattei Roussou, secrétaire général du concours, a décerné les prix suivants Premier prix, prix de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques (2.500 francs) Ezechiel, de M. Albert Cohen. Deuxième prix, prix de Comœdia (2.500 francs) Printemps, de Mlle Marcelle Maurette.
Troisième prix, prix offert par Comœdia (500 francs) Le Mari clairvoyant, de M. Georges Oltramare.
Quatrième prix, prix offert par la Société des auteurs: (Soo francs) Le Bouillon de lapin, de M. Charles Magne.
Cinquième prix, prix offert'-par le Syn-' dicat des sociétaires adjoints et stagiaires professionnels! (500 francs) Le Client de Mignon^ de M. Léopold Benech..
A la Gaîté-Lyrique, Véronique, d'A. Messager, a retrouvé son succès légendaire on goûte toute pure la qualité de cet ouvrage qui porte avec lui un agrément continuel incomparable. L'interprétation est remarquable. Les décors, les costumes sont d'une fraîcheur lumineuse.
Le public afflue au bureau de location du théâtre Mogad'or pour retenir ses places à la soirée du réveillon, afin d'applaudir la trépidante opérette No, no. Nanette. Jeudi y8 et dimanche 21 décembre, matinée à 2 h. 30 même interprétation que le soir.
C'est une pièce de M. Stève Passeur, Toujours, qui succédera à Donogoo sur l'affiche du théâtre Piçajle, au jour qu'on ne saurait encore fixer où la pièce de M. Jules Romains aura épuisé son succès.
Opéra russe A Paris (théâtre des ChampsElysées) Ce soir, rentrée du célèbre .̃' chanteur Chaliapine dans Le Prince Igor.C opéra de Borodine.. 1
PIECES REÇUES.
M. Jack Jouvin a reçu une rjièce dramatique en deux actes, Le Coup de %on%K qui ` sera .criée, au cours de ,1a saison; au- tûéâtrê'î.. du Grarid-Guigno]>3 '̃ f'
P~
Le théâtre de l'Œuvre vient de recevoir une pièce de M. Guido Stacchini, traduite par M. Max Daireaux, Une nuit d'enfer. M. Guido Stacchini est un jeim.e auteur
dramatique italien qui n'a jamais encore été joué en France.
Aux EscholierS. La pièce de Mme Isabelle Georges-Schreiber, que doivent, ainsi que nous l'avons annoncé hier, faire représenter les Escholiers, sera jouée sur une vaste scène qui n'est pas encore choisie et à une date qui sera ultérieurement fixée. Maxime Girard.
Miistc-fîalls
Cabarets et Cirques En soiréfe
FOLIES-BERGERE, a 8 n. 30, Un Coup de Folis, nouvelle revue en deux actes, et 80 sensations d'art et de luie, de M. LOUIS Lemarcnand
CASINO DE PARIS, à 8 h. 30, la nouvelle revue Paris qui remue, production 19301931, de fJM. Henri Varna et Earl l,eslie, avec Joséphine Haker.1 90 super-vlsîons. FOLlES-MARiQNY, à 8 h. 30, Folies de Paris," grande revue en deux actes et quarante tableaux, de Saint-Oranler (Salut-Granier, Boucot, miss Orena Beach, Mua Myral. Horam MyrtlU et Sacha Lyo and Partuers, Robert Darthez, Diana, Carpentier, Marguerite Gilbert, Robert Burnier, Trto Wliirl Vt'inds, etc.)
PALACE, à 8 11 30, NudisfBar, grande revue llarry Pllcer, Hahna, Cliarpini, Della Col, Nadia Dauty, Rivory, Palau. r;otel, »"• 150 artistes.
EMPlRE-ltiUSlC-HALL-CIRQUE. Ht 30. Arrivant de New- York Wells, Mordecaï et Taylor. Duffin et Draper, Felovls, Barbara La May, Bemell et Gould. Rosé Amy, le clown Tré-Kl et 0 attractions.
CONCERT IWfiYOl., a 8 h. 30, la revue Nu. sonore, deux actes et 45 tableaux de MM. Léo Lelièvre, Henri Varna et MarcCab. 200 arlistes, 1.200 costumes. Orcùestre de Paul Nast.
LUNE-ROUSSE (58, rue Pigalle), Trud. 6 1-ûS. A 9 heures, les chansonniers LéonMichel. Pierre Dac. Secretan, Souplex, Cor, Monclly, René Paul. tiour. La revue Du nouveau à l'Ouest avec Mlles Florence, .1. l'orfl, J. Hlanc et G. Loiret. THEATRE DE L'HUMOUR, 42, rue Fontaine, place Blanche (Tri. 53-51), a 10 fleures. Les chansonniers. en exclusivité René Dorln, Paul Colline et Noël-Noël, avec André Renaud, Georges Gros, et la revue de Paul Colline L'Enfant de l'Humour, avec Jane Momungre et Alice Meva.
PLAZA, à 8 11. 4 5. Thé Four Harmony KiiiiTS. En semaine, tous les jours, matinée prix réduit, à 3 neures.Mi;me1 spectacle que le soir.
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CIRQUE D'HIVER, a 8 h 30, Codona, LilIlan Leïtzel, P. Gordon, etc.
LUNA-PARK, samedis et dimanches, attractions et dancing. Tous les jours, a 9 b., dancing-.
NOCTAMBULES, a 9 heures, Chantant cent ans. «
Casino DE Paris. Joséphine Baker dans la triomphale revue Paris qui remue, le plus grand succès du jour. Location ouverte pour le réveillon.
Courrier Musical ̃ En soirée
A la salle PleyeJ, à la Société Philharmonique de Paris, Elena Gerhardt, cantatrice, et le quatuor de Dresde.
A la salle Gaveau, récital Robert
ttHttf NN CN~iElE1
Sm;ieslï -tï. à 17 heures, concours de Milles CAMPHEDO-\ et MOXTFOHT, île t'Opéra et François CHOLE. Oeuvres «le Berlioz ̃ BESVENUTO CELLJNI, ouvert BEATRICE et BE.NEDICT, rtuo, Milieu CAMMEDOX et MOXTFOHT. I/EÎVFANCE DU CHRIST, trio des Jeunes Tsmnëlites MM. BLAX QUART, BEUCHAT, Mme MEIXIER-GEXBKOT. INVITATION A L,A VALSE, WEBER, • CONCERTO pour pi.-nto, R. KORSAKOW, M. F. CHOLE. 31YRIAI.DE (1ère audit.), I,. 1IOREAU. Mines CAMPHBIJOX. MOATFORT, DERLAXGE et la Chorale AMICITIA. CAPRICE ESPlfiXOL, R. KORSAKOW.
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A la salle Erard, le grand pianiste Eugène Reuchsel, premier récital Liszt.
Gil-Marchex, le célèbre pianiste français, donnera demain 17 décembre, salle Gaveau, à g heures, son unique récital de l'année, avant son départ pour des tournées en Angleterre, Allemagne, Autriche, Tchécoslovaquie, Russie et Japon.
Demain mercredi, chez Gaveau, soirée consacrée à des œuvres de Richard Hammer, par Mlle Ljlv Bach, premier prix du Conservatoire, avec le concours de M. Maurice Benharoche et de Mlle Harlor. Allocution par M. Léopold Lacour.
A la salle Chop.in (Pleyel), après-demain jeudi iS décembre, à 9 heures, récital Chopin-I,iszt, par Georges Bcskoff. Billets à la salle, chez Durand et les éditeurs.
Maria Kurenko, la célèbre cantatrice, après son triomphe du mois dernier,, donnera, avant son départ pour l'Amérique, un deuxième récital salle Gaveau, jeudi 18 décembre, à 9 heures. Billets à la salle et chez Durand (Valmâlèt-e) '̃ A l'église de l'Etoile, vendredi soir 19 décembre, Société T.-S. Bach (chef M. G. Bret) Concert de Noël, avec la célèbre Cantate des Rois de Saba, etc. Répétition publique, jeudi à 4 h. 45.
A la Société des Concerts du Conservatoire, 2 bis, rue du Conservatoire, dimanche 21 décembre, à. heures. Symphonie pastprale (Beethoven), Le Miroir de Jésus (A. Caplet), Concerto en ré mineur op. 3 n° 11 (Vivaldi), Parsiial (R. Wagner),. avec le concours de MM. Henri Merckel, André Pascal et Pierre Maire. Concert dirigé par M. Philippe Gaubert. Répétition générale publique samedi 20 décembre, à 9 heures du matin. Prix unique 10 francs, droits compris.
Dimanche 21 décembre, à la salle d'Iéna, une seule soirée du Citant populaire, interprété et commenté par Sonia Verbitzky, et accompagne par Mme Ginisty-Brisson (présentation par M. Roland Manuel) La programme de cette audition exceptionnelle ne comprendra pas moins d'une trentaine de chants populaires de trente pays. que Sonia Verbitzky interprétera dans la langue oriççinale.
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MADELEINE-CINEMA, Si l'Empereur savait ça
MARIVAUX-PATHE, matinée et soirée Cendrillon de Paris.
MAX-LINDER, Accusée, levez-vous! (film parlé).
MOULIN ROUGE-CINEMA, Le Roi des resquilleurs.
OLYMPIA-CINEMA, Caïn, de Léon Poirier. Aventure ûejï mers exotiques (sonore et chantant). Orchestre des Concerts Pasdeloup.
OMNEA-PATKE, Toute sa vie.
CINEMA DU PANTHEON (13, rue VictorCousin, 0e) (Oclcon 15-01). The Marx Brothers dans Animal Crackers (en anglais). PARAIV1OUNT, Paramount en parade. RIALTO-CINEMA (angle du Matin •), Le Tragédie de Scapa-Flow.
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LA DOUCEUR d'aimer. Beaucoup de personnes déplorent la fin de l'exclusivité de La Douceur d'aimer, avec Victor Boucher, au Colisée. Que ces personnes se consolent. Ce film reparaîtra dans peu de temps sur l'écran de l'Olympia où il est certain d'obtenir autant de succès qu'il en enregistra dans l'élégante salle des Champs-Elysées,
FÊTES DE N0E1,. A l'occasion des fêtes de Noël, l'Olympia, théâtre Jacques Haïk, restera ouvert au public pendant toute la nuit du réveillon. Le spectacle se déroulera sans interruption du mercredi 24 décembre, à 9 h. 30 du matin, jusqu'au vendredi, lendemain dé Noël, à i h. 30 du matin, soit pendant 40 heures consécutives. Il sera donc possible aux nombreuses personnes passant sur les boulevards d'assister au superbe spectacle de l'Olympia, avant, pendant et après le réveillon.
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Le Ghant Lanritz Melchior, Donna Ort.ensia, Gina Falvy, Catherine Rpnnaire, M. Milaro. ;V •••. f -J 'f «;
Société Philharmonique. Concert Roger Désormière. -̃̃' ̃'̃'• Le Piano Borowskj' Emile Bannie, Lila Lalauni, Janine Cools, Robert Casadesus. ̃̃ ̃:̃
Les Archets ̃ Albert Spalding, Paul Tortelier.
M. Lauritz Melchior s'était affirmé, l'an dernier, et plus récemment à l'Opéra, comme un des plus purs ténors wagnériens. Ce fut un régal d'entendre ce parfait chanteur en récital, où il interpréta, avec le Récit du Graal, des mélodies de Schumann, Schubert et Richard Strauss. On ne saurait imaginer de voix plus belle et surtout conduite avec plus de vigueur et de souplesse M. Melchior vient au concert avec son prestige et ses mOyetls puissants' de tragédien lyrique, mais il ne se laisse pas emporter par sa Voix et excelle, dans la verve ou le sentiment comme dans le pathétique.
La cantatrice italienne Doiïna Orteil- j sia a, dès son premier contact avec le public parisien, séduit par de, brillantes qualités une voix d'un bjeau métal, égale et pleine dans le médium,, un style qui a de la fraîcheur et de la spontanéité, un heureux choix ,de mélodies
italiennes et roumaines. Som heure de
ü~tlicnnes et rou!naines San~c(7teurë <le
musique » fut charmante, 'partagée par M. Marius-François Gaillard, qui ourla au piano des pages de' Dèbrissy -et des pièces modernes dont il <;st' 'l'auteur. Mme Giiia Falvy est en possession d'une tchnique vocale solide et son interprétation des Amours du poète, de Schumann, est en faveur de sa musicalité le timbre est encore empreint de quelque dureté et cette artiste gagnera a chanter plus simple/mént.
Mme Catherine BoB.naire_a. pour seuvit sou., art des,,m,o5'ens p'^us réduits, mais on ne saurait assez louer sa diction claire, expressive, et son zèle in- ii telligent en faveur de la mélodie française, qui s'appliqua à une traduction très poétique de La Bonne chanson, de Fauré, et des pages les plus connues de Duparc..
M.- Milaro, tén'OPBlégei% est en progrès sur l'an dernier, sans s'affranchir d'un manque d'assurance ou d'une froideur qui contraste a.v ce le choix de ses pro-
grammes. ̃ ̃̃ •' •'̃'r''i '̃'̃•
Mine Çonc'tiitli'S'rip'ervia, qui avrilt, oï>
fenuv'ttfi''vif stuVcçt 1\(ti dernier, à. ia So-
,ciét6''Philhîir;nlbmqUc, a été la, Vedette du dernier lU'iriî^ D.ans les musiques de Pergolesi,.Pa;siel,lQ, Hossini, et dans les mélodies espagnoles, la grande cantatrice fit valoir son, magnifique organe et son st.le d'jHJB£naisarice- surprenante. Au mêrue concert, le violoncelliste Feuer'maiin, artiste", fin et sensible, interpréta la Sonate en la mineur de Schubert, trop rarement jouée, où s'affirmèrent ses qualités expressives. En niafge des gtawls .concerts,, M. loger TVeSoïmièrè, cjjuî apporte autant de comprélicnsioa que de dévouement '"à la cause de la musique, moderne, s'est mis it laTétefïe J'O.j'S. P. pour faire enten-
dre c'a premier^ atïflitioto un iMoncerio
nrossoiî die M. Igor. 'Markevitcli,* œuvre qui se réfère aux classiques quant à la
d hut
L^ÀEX ËTXA CURIOSITÉ
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coupe, et les compositeurs les plus avancés quant à l'absence de lyrisme, à l'écriture hachée, heurtée, d'où se dégage un sens aigu du mouvement. Toute autre est l'esthétique de La Nzzit, de M. Henri Sanguet, dont le charme sut rallier également les suffrages d'un auditoire qui ne ménagea pas ses encouragemeents au jeune' M. Markevitch. Chez les pianistes nous retrouvons, au cours de deux récitals consacrés aux classiques, M. Borowsky, qui ne nous apprend rien que nous ne sachions déjà sur son mécanisme robuste et souple qui donne au trait toute sa Valeur et s'accommode à merveille des développements de Bach.
M. Emile Baume, qui vient d'effectuer sa rentrée, n'a pas fait oublier ses excellents débutsi sou jeu n'a l'jen perdu de l'ardeur et de l'élasticité qui le caractérisaient; et s'extériorise! même avec plus' de profondeur. Ses traductions de Liszt et Chopin sont d'un esprit délicat et réfléchi.
Mlle Lila Lalauni est. une jeune pianiste qu'on ne saurait dire encore complète, mais qui attire l'attention par des dons expressifs et un solide acquis dans la technique du clavier. Elle traduisit en particulier la Sonate op. 11 de Schumann avec une belle chaleur d'accent et des sonorités déjà puissantes. ̃
Beaucoup de sérieux et un sens très juste dés valeurs dans le jeu de "Mlle Janine' Cools, chez qui l'on souhaiterait toutefois un peu plus d'abandon légère réserve qui s'adresse plus a ses traductions de Chopin qu'à celle de la Sonate op. 109 dé Beethoven, où elle se montra musicienne excellente et soucieuse de l'architecture sonore. M. Robert Casadesus nous donne toujours des programmes aussi variés que possible, et si l'on devait formuler un regret. & la fin..d'un-, de ses récitals, ce serait de ne pas l'entendre plus souvent. Mais nous .'avons eu néanmoins l'occasion de vanter à plusieurs reprises la diversité et la plénitude de ses moyens, de même que sa probité artistique. Son dernier récital faisait abstraction des œuvres de pure virtuosité il fut l'interprète respectueux et familier à la, fois des maîtres anciens et modernes. Rentrée non moins brillante, en ré-
dtjal^.djj^jpljQJjMe américain' Albert
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Spalding,' en qui se plaît à, saluer
un .vir'uPs.?>, ̃<£̃, noire .école, tant" il, y i.ji de ,c]iaru^e,)C, e simplicité dans s£>n [jeu. Bach, Mozart, Beethoven et i'.au-, tres figuraient au programme. Nous louerons tout particulièrement M. Spalding pour la délicieuse musicalité avec laquelle il exprima le Concerto en mi bémol de Mozart.
Lauréat récent du Conservatoire, le violoncelliste Paul Tortelier a fait devant le public une démonstration vraiment impressionnante, de la part d'un si jeune artiste, par son intelligence musicale et la sûreté de son archet. Le diligent Maurice Fauré l'accompagnait ] au piano mais comme il y avait loin déjà du morceau de concours dans l'aisance et le brio-de ce petit as du violoncelle, appelé à un -brillant avenir 1 Georges Mussy.
Dunois, ;i.35O francs un canapé, d'époque Régence, 3.800 francs un ameublement de salon de style Louis XVI, couvert de tapisserie d'Aubusson du début du dix-neuvième, 25.000 francs d'eitx cncoigntrres, en partie d'époque t<oujs XVI, ̃ 6.000 francs un secrétaire wt acajou, époqu'e.,Louis.XVI, 4.400 fr.; un grand bureau cylindre ân'hediou,
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Mcs André Desvouges et Maurice Bataille, assistés de 'MM. Edouard Pape et Ch. Bosse dispersaient les objets d'art, dessins, porcelaines, miniatures, sièges et meubles anciens, appartenant à M. A.F. Hérold. Vn lavis par Leprince Les plaisirs du bain, fut adjugé 4.100 fr. une aquarelle par Mnrcehal Devant la fontaine, 4.900 francs une sanguine par Hubert-Robert Les jardins de la villa Sachet !i, 4.200 francs un pastel par Vigée Portrait d'homme, 1.950 fr.; vingt-quatre assiettes en porcelaine de Sèvres, 4:800 francs urt coquetier en argent, l'aris (dix-huitième), 1.900 fr.; une écuelle en argent, époque Régence, ii. 900 francs une boile rectangulaire en or ciselé, commencement du dixvneuvième, 4.850 francs huit chaises en bois naturel, en partie du dix-huitième, 4.800 francs un canapé et cinq fauteuils, époque Louis XV, 7.700 francs, et un bureau en bois de placage, époque Louis XV, 8.010 francs.
Estampes anciennes et modernes A la salle 12, M« F. Lair-Dubreûil et M. Jean Cailac vendaient des lîyres illustrés,-ides estainpes anciennes .et njoilefïiefe, des ̃ijtîKographies, des aqua$clIbs' et< dés dessins. Citons ces quelques; o.n«|iè^sjJ^ij-<»,Kisr>^B* des détails phis!
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de M. le- baron de Gruneïsen
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rustique ,t_riQtteùj\seui,e.sL chargé,; jusqu'au i5 février, de satisfaire leur passion hippique.
Cette toute dernière réunion d'Enghien n'a point trahi de fatigue de la part des acteurs, qui ont continué allègrement leur ronde fantaisiste. C'est plutôt les spectateurs qui seraient fatigués. L'étonnement, hier, leur est venu plus particulièrement de Clisson, qui avait soudain retrouvé, en l'honneur de ̃la clôture, sa flamme des meilleurs jours. Le vainqueur du Prix des Nouveaux, Joyeux Convive, un cheval du SudOuest, a fait très bonne impression, Il est adroit et vite. Sur la courte distance de 2.500 mètres, il a gagné facilement. Un autre provincial. Débat, a fini second dans une excellente action. Sur une distance plus longue, sa revanche n'aurait rien d'impossible. Xc manquons point de noter le fait est assez rare pour en valoir la peine, que la suprême épreuve de "année, le Pr:x de Cannes, a été gagnée par le favori, Nil. On sait qu'il galopait en plat. Mais il a eu sérieusement à compter avec Va Sans Crainte, dont la qualité est également connue, et qui, n'en étant qu'à son second parcours d'obstacles, a marqué sur sa première sortie de grands progrès. Les deux chevaux ont fait botte à botte tout le parcours à une allure endiablée, qui a mis rapidement hors d'affaire tous leurs adversaires. Le petit cavalier de Nil a témoigné, .eu l'occurrence de remarqua"bI?s À-S^tësÇ¥i|p^1i"s,^>aS -iln ^ïKtiE jcuii£j]û^m_ciqu1liï3t pisïpeur t .Souliaii-1 Jt|ins-'Iui d'ajouter à son cran naturel l|s notions, indispensables de patience, el nous aurons en ce jeune Guilbo un excellent jockey pour l'année prochaine. Trarieux.
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.« '.VU.i; m.. ̃̃
| Ui*e protestation
contre la suppression
du sous-secrétariat
de l'Education physique M. Adolphe Chéron a appelé l'attention rie M. Mounié, sénateur, sous-secrétaire;' d'Etat au travail, sur les protestations des sportifs contre le rattachement des services de l'éducation physique au soussecrétariat d'Etat de l'enseignement technique.
Il l'a informé du voeu émis par. le Comité national des sports non seulement au sujet du maintien de l'autonomie des services de l'éducation physique, mais- encore en vue de leur transformation en ministère.
Et l'a prié de s'en faire l'interprète auprès du président du Conseil.
AUTOMOBILE
L'équipe de course de la marque Bugatti. La maison Bugatti a formé son équipe de conducteurs qui piloteront ses voitures dans les épreuves officielles en 1931. A côté de Divo, Chiron, Conelli et Bouriat, qui composaient l'équipe eu 1930, s'ajoutera l'an prochain le cham-> pion italien Varzi,
'.t¡'YI!f.{~(fll/li' '(;rJ
LeS mcmbYcs du Congres international;, de la sécurité aérienne se sont rendus. 1> au.Bourget .?
Les membres du Congrès "Jnicrnationajf 4| de la sécurité aérienne, au nombre d'eijÇ^ viron 150, sont venus hier matin, sous la?" C conduite, (le M. Br.unat, commissaire- jjjënéral du congrès, visiter, le port aérien du Bourget.
Reçus par M. Renvoisé, directeur dé l'établissement régional de Paris, et M. Crémont, commandant adjoint du port aérien, les délégués ont visite successivement les différents services du port et en particulier' le centre médical où ils ont été reçus par le docteur Garsaux, directeur du centre, qui leur a exposé en détail les services d'examen du personnel navigant.
NOUVELLES AERIENNES
Le vol transatlantique qui devait être lente, hier, .par douze hydravions indiens, a été remis à aujourd'hui, par suite du mauvais temps. Une tempête est, en outre, signalée. aux iles Baléares. La commission sportive de l'Aéro Club de France a homologue, à la date du 12 décembre, le record de durée en circuit fermé, pour appareils de la classe C, au chiffre de (ii heures 32 minutes '20 secondes, battu par l'équipage Bossoutrot-Rossi, les 15, 16, 17, 18 novembre 19,'iO, sur monoplan de grand raid, muni d'un moteur Hispano Suiza SOI) CV, sur les pistes La Sénia-Lour- mel-Ain-El-Arba et Lourmel-Port-aux Poules.
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Une somme de 10.000 livres sterling est prévue pour l'achat du terrain, .̃ Pour l'érection de hangars, d'un club et d'autres bâtiments, on prévoit en outre une dépense de 40.000 livres .sterling. L'idée de ces stations halnéaïres est que le nombre des visiteurs qu'elle reçoivent ne pourra qu'augmenter quand seront offertes aux touristes toutes facilités pour arriver par la voie des airs, aussi bien du continent que du centre de l'Angleterre.
L'avion piloté par Mrs Keath Miller, qui effectue son voyage de retour vers Pittsburgh, est tombé hier près de .Tacksonville (Floride), d'une hauteur de 540 mètres. L'appareil a été brisé, mais l'aviatrice n'a eu aucune blessure. Les aviateurs belges Van der Linden et Fabry, dont on était sans nouvelles depuis deux jours, ont fait savoir qu'ils avaient quitté Bangui hier matin, pour effectuer leur dernière étape qui doit les amener à Léopoldville.
Ils auront ainsi assuré la liaison Belgique-Congo belge en un peu plus d'une seïr.aine.
TENriS
L'Italie bat Monaco par 4 matches à 1 La première manche d'une rencontre amicale entre l'Italie et Monaco, disputée selon les règles de la Coupe Davis, s'est jouée à> Gênes.
Voici les résultats techniques Simples G. de Stefani (I.) b. V. Landau (M.), 6-3, 6-3, 6-1 de Stefani b. R. Gallèpe (M.). 6-4, 6-4, 6-4 Landau h. P. Gaslini (L), 3-6, 6-3, 6-3, 4-6, 6-3 Gas-lini b. Gallèpe, S-3, 3r6, 6-2, 6-4. Double. Gaslini et James de Martino'<rI.) b. Gallèpe et Landau, 6-8, 6-1, 4-6, 6-4, 6-1. •
Le match çetour se jouera à Monaco, pu mois de mars.
A Gênes
Profitant de la présence des joueurs de la rencontre Italie-Monaco à Gênes, pAssociation dc tennis Albaro » a organisé un tournoi, double messieurs, que g'agnèrent Gaslini et le comte Balbi, en battant dans la finale Gallèpe et de Martine- par 6-1, 2-6, 6-4, 4-6, 6-4. Belle performance surtout pour le vétéran comte Balbi, qui ne disputait plus depuis quelques années aucun des tournois internationaux organisés sur la Côte d'Azur. En vue de la saison sur la Côte d'Azur Gn signale, sur la Côte d'Azur, la prochaine arrivée de plusieurs joueurs et joueuses de réputation mondiale en vue des tournois internationaux qui commenceront le 22 décembre.
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i "Mlle de Afeçç;? ,» également promis
sa participatiotr 'ù?< flùsikûrs- tournois, mais à partit' du mois de février seulement. Elle s'adonnera d'abord aux sports d'hiver à Saint-Morïtz, comme tous les ans.
Côté hommes, l'Irlandais G. Littleton Rogers doit rejoindre incessamment son club favori, le L. T. C. de Nice son récent classement, à côté de Brugnon, comme numéro quatre de la première série. a été reçu, bien entendu, avec une grande satisfaction sur la Côte d'Azur, où il s'adonne à la pratique du tennis depuis plusieurs années.
Moins certaine est la participation de Henri Cochet aux tournois de cette saison, car il n'a fait que des demi-promesses à ses nombreux amis qui ont eu l'occasion de l'interroger, ces jours-ci, lors d'un voyage, d'affaire qu'il effectua sur la Côte d'Azur.
Dans le Nord
Le Tennis Club des Flandres organisera son tournoi international sur courts couverts du 2 au'8 février 1931. Rappelons que depuis l'année' 1929, où il fut organisé pour la, première fois, ce tournoi a vu s'inscrire au nombre de ses participants Henri Cochet, Jean Borotra et C. Boussus, ainsi que maints joueurs étrangers réputés.
Les Français au Danemark
Nous avons annoncé que Jacques Brugnon, G. cBpjJgS;Usfcji.du Plaix s'étaient rencm^aif r©éffcînàriHiour rencontrer les champions de ce pays. Voici.les résultats excellents qu'ils ont acquis jusqu'à présent
Boussus b. Anker Jacobsen, 1-6, 6-3, 6-4 Brugnon b. Jngerslev Nielscn, 6-3, 6-4 Einar Ulrich b. du Plaix, 6-0, (i-4 Brugnon et Boussus b. V. A. Wuither et Helge Plougmann, <>-2. 7-9, 6-i Bous- sus h. Einar" Ulrich, -8-6, 9-7 Brugnon 1). Wium, 6-4, 6-2 Brugnon et Boussus b. Hem-iksen et Gleeprup, 6-4, 6-4 Ul- rich et du Plaix b. Jacobsen et Panker,
A Nice
La finale du tournoi de simples, handicap, réservé aux membres du Nice Lawn Tennis Club, s'est terminée avanthier et a donné les résultats suivants Finale messieurs de Poligny b. Price,
Finale dames Mme Esseiva b. Mlle J. Franke, 6-2, 6-4.
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1. Mlle Halphen, sur le green du 18 2. Mlle Anchorena, avant-green du 18 3. Mme Aublin, parcours du 18 (30 m. du green) 4. Mlle Oppenheim, parcours du 18 5. Mme Vagliano, Mlle Y. Bénédic, Mlle Dupuy, au 17° green 8. Jfavie Chadourne, au 16" green 9. Mme Clément, parcours du 16.
L'Ecole de golf de l'Etoile
L'Ecole de golf de l'Etoile, 4, avenue de la Grande-Armée, qui possède depuis le. 13 novembre le plus grand modèle de Tom Thumb Golf, ouvrira le vendredi 19 décembre son Ecole de golf sous la direction de MM. Percy et Aubrey Boomer (du Country Club de Saint-Cloud) avec le concours de MM. Arthur Grant (du Touquet) et Gommier (de Sarlabot)v Installation des plus modernes avec vestiaires et salles de douches.
Au Golf de Saint-Germain
Voici les résultats de la médaille mensuelle, messieurs, première série B 1. P. Chadourne (15) 73 2. Welmau (16)- 76..Ç' 3. F. Houtart (12) 78, et P. Morin" (16; -78 5. prince d'Essling (14) 79 et Baçhelpt .(M). 79..
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Le gala d'Asnières
Organisé par Oziol de Pignol, le gala d'Asnières a remporté un très gros succès.
Parmi les tireurs qui se firent applaudir tout le long d'un programme bien fourni, citons Mlles H. Mayer et Gillaïn; MM. Lucien Gaudin, Roger Ducret,Garagnani, Piot, Bourdon fils, 0. de Pignol, Germain Thomas, Jean Lacroix, Gramain, Michel Levesque, Abd-el-Kader, docteur Deléage, Picot, Tournon, Roche, lieutenant Ernoult.
Parmi les personnalités présentes on remarquait M. Blacque-Belair, député d'Asnières le général Lepelletier, le capitaine de vaisseau Monier, etc. A la Société d'entraînement au fleuret La Société d'entraînement au fleuret
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Train rapide 1'" et 2" classe Paris-SaintXnzaire (wagon-reslaurant Paris-Salnt-Picr-» re-dès-Corps). Autocar Saint-Xazaire-La Baule. Ce service l'onctionne les samedis et veil-* les de fêtes, jusqu'au 27 juin 1931 inclus^. Il dessert également Saint- Marc, SainteMarguerite et Pornichet, sur demande des voyageurs.
Les voyageurs de la localité de Saint-- Xazaire sont acceptés dans l'autocar contra paiement de leur place et dans la mesura des places disponibles.
Pour tous renseignements, s'adresser s aux agences de la Compagnie d'Orléans, l(i, boulevard des Capucines, et 12G, boulevard Raspail, à Paris aux gares de ParisQnai d'Orsay et de Saint-Nazaire aux principales agences de voyages.
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Papiers des Papeteries Navarre^
Feuilleton de FIGARO du 16 décemb. 1930 1
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Les Reliques de Waterloo l,
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Liège sera sauvé, répondit Blücher, vous en avez ma parole. '̃' Liège ne fut pas détruite: Mais tous les Saxons qui s'y trouvaient furent cernés par des Prussiens on les fit tirer au sort et on en fusilla un sur cinq.
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Les Prussiens, si âpres à la curée, ne manquèrent pas de chercher a se faire la part du lion, dans la répartition des trophées abandonnés par l'année française sur le champ de bataille. Ils s'étaient emparés subrepticement de presque toute l'artillerie, dont l'Empereur n'avait pu sauver que ̃vingt-sept pièces dans sa retraite. Et il avait jeté ̃ dans' la bataille 2G6 bouches à feu.
Le duc de Wellington, dit-on, entra dans une grande colère quand on lui apprit que les Prussiens avaient fait main basse sur toute cette artillerie, rassemblée à Mont-Saint-Jean, après 1 enlèvement des blessés et l'ensevelissement ou 1 incinération des morts, sur toute l'étendue du champ ̃de bataille. Il obtint, en juste partage, 133 pièces de canon il en laissa 106 aux Prussiens et en fit donner 20 aux Pays-Bas.
Mais l'esprit de lucre était fort anime parmi les
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Floréme GRÊfflE DE BEAUTÉ «tsd te PEAU POUCE. FRAICHE. PARFUMÉS»
populations de la plaine de Waterloo et des loca- | lités environnantes. Et le bruit s'accrédita parmi elles que des canons avaient été enfouis et que, découverts, on en pouvait faire argent.
Il n'est pas prouvé que des particuliers aient déterré quelques canons qu'ils auraient vendus. Mais il est certain que, dans le pays, il s'est fait longtemps un trafic fructueux de reliques de Waterloo, spécialement dans les hôtels où descendaient les touristes du, champ de bataille.
« Outre une quantité de musées renfermant des objets plus du moins authentiques trouvés sur la morne plaine, dit M. Lucien Laudy, une véritable industrie florissait avant la guerre, celle de la vente de reliques plus ou moins authentiques de la bataille du 18 juin. »
Dès les lendemains de Waterloo, les pèlerins anglais trouvaient à acheter des casques, cuirasses, sabres, boulets de canon:Quand les stdctës furent épuisés, le commerce ne tarit pas pour cela. Il y eut toujours; pour, les collectionneurs, aigles de shako, plaques de giberne, boutons d'uniforme, adrôitement fabriqués.
» Ah dit M. Lucien Laudy, ces boutons, en a-t-on vendu à Waterloo Et le' clou du chapeau de Napoléon ne se trouve-t-il pas dans toute col-'lection anglaise ou américaine qui se respecte!» » Les clous, devenus quelque peu suspects à la longue, on trouva autre chose on vendit des crânes humains et des tibias. M. Laudy a vu, près d'Hougoumont, il y a une vingtaine d'années, une vieille femme "qui offrait, dans le même panier, des crânes et des pommes de terre.
Mais la candeur des acheteurs de reliques était bien pour exciter, sans l'excuser, les grossières roueries des mercantis.
On a gardé le souvenir d'un peintre américain, fort riche, qui vint, en 1911, peindre une tren-
ow
itefiés commerciaux BLES. Paris, 15 déc. Cour., 165 P; janv., incoté; janv.-févr., 167 75 P; 4 de janv., 168 P; mars-avril, 168 50 à '168 75. Cote officielle 164 à 166.
AVOINES. Paris, 15 déc. Cour., 74 P; janv* 75 75 P; 4 de janv., 78 25 à 79; mars-avril, 80 25 à 80 50.
FARINES. Paris, 15 dée. Farines de consommation 245.
SUCRES. Paris, 15 déc. Cour" 192 à 192 50 P; janv., 193 à 193 50 P; 3 de janv., 194 50 à 195; 3 de févr., 195 50 à 196; 3 de mars, 196 50 à 197 P.
CAFES. '"• Le Havre, 15 déc. Cour.,
taine de vues du champ de bataille et qui acheta, fort cher, les portes percées de balles d'une ferme qui avait subi, lui assura-t-on, le feu de la bataille. La porte était bien criblée de balles, mais elle avait servi de cible à un tireur récent et avait acquis, des mains d'un menuisier adroit, toute la vétusté qu'il fallait pour paraître remonter aux jours déjà lointains de la bataille. ̃
Le même peintre américain fit aussi l'acquisition d'une Jable pareillement et parfaitement camouflée qu'on lui offrit pour là « table sur laquelle le grand Napoléon écrivit ses mémoires, pendant la mémorable bataille de Waterloo ». Ces deux pièces, auxquelles le peintre ajouta quelques crânes, des boutons de gardes civiques belges, même quelques chassepots de 1870, lui constituèrent une petite collection qu'il se fit honneur, à New-York, d'exposer à>la piété napoléonienne de ses amis. La guerre deT914 vînt faire tort, naturellement, aux rîtes lucratifs de ce négoce greffé sur le culte du souvenir. Une femme, pourtant, trouva le moyen de le vaincre mopientanément.
Un-beau jour de l'année 1920, la tenancière d'un restaurant assez proche du monument français de Waterloo se. montra, la croix de la Légion d'honneur sur la poitrine. Cette femme, racontait-on, avait caché pendant la guerre un aviateur tombé sur le sol belge elle lui avait facilité le passage en Hollande et avait tué la sentinelle allemande qui avait voulu s'opposer à son évasion. Elle était ainsi la femme, disait-on, qui avait sauvé la France. Tout simplement
Il y avait donc une curiosité nouvelle à montrer aux touristes à Waterloo. Et l'héroïne s'exhibait, en effet, aux pèlerins, moyennant vingt francs que les guides leur conseillaient de lui glisser adroitement dans la main. Naturellement, l'héroïne remettait ensuite une part de la recette à ses rabatteurs.
229 50: janv., 223; févr., 21S; mars, 206; avril, 205' 50; mai, 194 50; juin, 194; juill., 188; août, 186; sept., 184 25; oct.-nov., incotés. Ventes 1.250 sacs.
COTONS. Le Havre, 15 déc. Cour., 323; janv., 325; févr., 327; mars, 327; avril, 328; mai, 333; juin, 334; juill., 339; août, 339; sept., 340; oct., 343; nov., 346. Ventes 750 balles.
ALCOOLS. Paris, 15 déc. Courant, 1.275 à 1.310; 3 de déc, 1.270 à 1.325; janvier, 1.290 à 1.305; 3 de janv., 1.290 à 1.305; 3 de janv., 1.290 à 1.320; févr., 1.300 à 1.320; 3 d'avril, 1.300 à 1.330; mai, 1.310 à 1.3Î0. U.
CAOUTCHOUCS. Paris, 15 déc. Courant, 5 20 P; janv., 5 35 P; 3 de janv., 5 45 à 5 55; févr., 5 45 P; 3 d'avril, 5 75 à 5 90: mai, 5 80 P; 3 de juill., 6 à 6 20; août, (i à 6 25.
MOTS CROISES
Horizontalement. I. En bloc. II. Fleuve de l'Afrique centrale Lisière. III.. Conjonction Tristes. IV. Qui ont la forme d'une flèche. V. Phonétiquement, boire du lait Prénom masculin Stylets du cerf. VI. Initiales d'un sculpteur autrichien mort à Vienne en 1885 De plus. VII. Note Terreur des jolies femmes. VIII. Appliqué sans cesse.Eau qui se déplace en se soulevant et en s'abaissant. IX. Périssoire Maréchal de France qui se couvrit de gloire dans les guerres de la Révolution et de l'Empire. '̃ X. Pronom Département. XI. Un célèbre collège y fut fondé en 1440 Prénom d'une Italienne. Verticalement. 1. Qui imite le: cri de la cigogne. 2. Sous le second Empire, jeunes femmes élégantes et de mœurs critiquables Note. 3. Géant qui s'opposa au passage des Israélites Possessif. 4. Fermentation de la bière, du cidre. 5. Epoque Interjection qui marque le dégoût. 6. Boisson composée de citron écrasé, d'eau gazeuse, de glace et de sucre. 7. Conjonction Initiales répétées d'un point cardinal. 8. Chef-lieu de canton de la Vaucluse. 9. Prénom féminin. 10. Issues de. ;< Américaine fondatrice de la secte' des Scientistes chrétiens. 11. -Possessif S'est dit autrefois pour « aimée » Symbole chimique.
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Cette supercherie a été découverte et l'ambassade de France a pris les mesures qu'il fallait pour mettre fin au petit commerce de cette impudente simulatrice.
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M. Lucien Laudy ne peut qu'être approuvé de veiller, avec le soin qu'il y met, à préserver les touristes des pièges tendus à leur dévotion napoléonienne. S'il n'y a guère plus d'objets de leur culte à découvrir, puisque à peu près tout ce qui a un vrai caractère d'authenticité a été recueilli dans les collections particulières et dans des musées, il reste à visiter assez d'édifices vénérables où revivent les souvenirs de la bataille, et lé site lili-mênie;, où se sont déchaînés ses héroïques tumultes. -•̃ M. Lucien Laudy, qui a tant fait pour -rétablir l'authenticité de tout ce qui se rattachera Water-' loo, n'apporte pas moins de àèle à veiller sur l'i-ntë- grité du paysage. Ce paysage fut menacé d'une grave atteinte à son aspect général par le projet de la construction d'un couvent de Dominicaines. Sans ombre d'hostilité contre ces religieuses, M. Laudy protesta contre l'installation de leur établissement, qui aurait modifié gravement la physionomie générale de l'illustre plaine. Très respectueusement, mais très fermement, il fit observer que les dominicaines ne devaient pas avoir de peine à trouver ailleurs un terrain aussi conforme à leur dessein que celui qu'elles convoitaient. Et les pouvoirs publics ont fini par se rendre à ses raisons; M. Lucien Laudy a protesté, avec la même vi- gueur, contre le projet de construction d'un camp d'aviation sur un autre point du terrain du champ de bataille.
« Nul n'est forcé, a-t-il dit à ce sujet, d'admirer Napoléon et d'aimer Waterloo. Mais chacun doit reconnaître le prestige qu'exerce le premier sur l'esprit universel et l'attrait que fait naître le se-
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COMPAGNIE GENERALE DU GAZ POUR LA FRANCE ET L'ETRANGER à Paris, 24, boulevard des Capucines Le conseil d'administration a l'honneur d'informer MM. les actionnaires que le dividende de l'exercice 1929-1930 des actions de notre Compagnie, a été fixé à 90 francs par action, sauf déduction des impôts. Un acompte de 25 francs ayant été distribué dans le • courant de l'année, il sera payé, à partir du 20 décembre prochain, contre remise du coupon n° 82, à la Banque de Paris et des Pays-Bas, 3, rued'Antin, Paris
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Les obligations 6 0/0 1921 A de l'Administration des Chemins de fer d'Alsace et de Lorraine seront remboursées par anticipation à partir du 1er janvier 1931, au siège de ladite Administration, à Strasbourg, dans les gares du réseau et dans les établissements de crédit habituellement chargés du paiement des coupons et du remboursement des titres sortis aux tirages. Ce remboursement sera effectué au pair de fr. 500, majoré des intérêts courus depuis le lop juillet dernier jusqu'au 31 décembre 1930 inclus, sous déduction des impôts, soit, y compris le montant du coupon échéant le 1" janvier 1931, à fr. 494,30 pour les titres nominatifs, fr. 493,70 pour les titres au porteur.
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cond chez le pèlerin ou le touriste. Ni Marengo, ni Austerlitz,. ni Wagram ne peuvent exciter dans les âmes le même sentiment que Waterloo. Pourquoi ? Parce que les trois premiers points historiques n'évoquent l'image que d'un Napoléon vainqueur, tandis que Waterloo évoque le fantôme d'un Napoléon vaincu. «Waterloo, a dit Victor Hugo, » c'est le changement de pont de l'univers. » Et, de la ferme du Caillou, qu'il habite depuis 1905, M. Lucien Laudy veille sur l'intégrité du champ de bataille, afin de le préserver, autant que possible, des altérations de sa physionomie historique. Il a rassemblé, dans la chambre de l'Empereur, tout ce qu'il a pu trouver chez les paysans des dernières reliques' de Waterloo: armes et objets d'équipement, boulets que on déterre encore dans les champs, boutons d'uniformes, balles, parfois même quelque squelette complet de soldat. Et n'en a-t-il pas fait mettre un sous verre, comme nous l'avons déjà dit, qui dort sou, sommeil éternel dans le dernier gîte de l'Empereur avant sa chute? ;I1 a pu rassembler ainsi 2,500 objets environ, 1,500 autographes et 4,500 volumes sur Waterloo. Le Caillou est fort visité. M. Lucien Laudy y a reçu. le prince Napoléon, le ras Tafari, aujourd'hui roi d'Ethiopie, Mgr le duc de Guise et Léon Daudet, en compagnie du regretté Camille Bëllaigue. « Ils avaient un volcan, dit un personnage de Labiche, et ils ont eu la bêtise de le laisser éteindre. »
M. Laudy, qui rappelle cette spirituelle saillie, croit, avec raison, que la Belgique a un foyer d'enthousiasme à Waterloo. Il ne veut pas qu'on le laiss<- éteindre.
l ̃- ̃, FIN '̃̃Maurice Talmeyr et Félicièn Pascal.