SOMMAIRE DE FIGARO
PAGE 2. -Les Cours, les Ambassades, le Monde > et la Ville. Les échos.
PAGE 3. La crise ministérielle. Les affaires financières. A l'Hôtel de Ville. L'assas̃ sinat de M. Ramïchvili. Le brouillard qui tue. L'arrivée au Bourget du gouver7 neur général Pasquier et de Lalouette et GouJette. Dans la marine. Dernière Heure. PAGE 4. Stan Golestan A travers la musique. Ch. Dauzats Académie des sciences. Georges Claretie Gazette des tribunaux. • Revue de la presse. G. de Guilhermy La crise économique en Angleterre. Jules Lambert La Vie universitaire.
PAGE 5- Henri de Régnier, de l'Académie française La Vie littéraire. Camille Mauclair Une phrase révélatrice. Le Prix IVÏoréas. André Rousseaux Le Prix Goncourt? Les Alguazils Courrier des lettres. Courrier des arts.
PAGE 6. La Bourse La Cote des valeurs. PAGE 7- Les Spectacles.
PAGE 8. La Vie sportive. «_ PAGE 9. Emile Gautier Chronique dolmen-' "faire/ Déplacements et villégiatures des abon-, née de Figaro..
PAGE 10. Abel Hermant, de l'Académie française Le Songe de Napoléon.
LA POLITIQUE
¡
La nouvelle
"l combinaison
C'est le tour de M. Pierre Lava! d'es-'sayer sa chance. M. Pierre Laval n'est connu du public que comme le père adoptif des. assurances sociales. Il a
~<I1'T"Il"p.
fait ce qu a pu pour que se nenne »ui aca j<u..«" cet enfant contrefait. L'enfant est bancal. Ce n'est pas sa faute.
M. Pierre, Laval réussira-t-il à constituer un ca• %met ? Il n'est pas impossible. Ce natif de Chatel-' don (Puy-de-Dôme) n'a pas moins de volonté que d'adresse. Il connaît les couloirs et le jeu de la politique. II a appris le métier à l'école de MM. Caillaux et Briand. Il n'a pas la science financière de l'un, il ne possède pas les moyens vocaux de l'autre. Mais il n'ignore rien du Parlement, de ses ficelles et des hommes qui le fréquentent. Il sait comment on les fait marcher, reculer, comment on les séduit, comment on les tient. C'est un bon avocat qui a ce qu'il faut d'éloquence pour enlever un vote. Il,est jeune, il n'a pas cinquante ans. Il est né à la vie parlementaire en 1924, tête de liste du Cartel. Et c'est encore, en tête de liste qu'il est devenu séDateur de la Seine aux dernières élections. Mais fera-t-il son ministère? Malgré les sympathies qu'il rencontre dans les deux assemblées, il se heurte aux difficultés extrêmes de la tâche qu'il entreprend il faut calmer les radicaux déchaînés contre la majorité d'hier, contre son chef, et dont la colère augmente d'heure en heure. Ils s'aperçoivent de la vérité du reproche que leur adressait la veille un sénateur irrité de les voir si mal profiter du vote du Sénat et continuer la guerre mesquine entre groupes. t u,iOi)jw5i «m*. ̃*•. • ^< ̃̃>̃<̃ Ils essaient dê faire retomber sur M. Tardieu la responsabilité de l'échec de M. Barthou, sous prétexte que le président du Conseil d'hier, pour prendre dans le cabinet en formation un portefeuille, posait à son successeur des conditions politiques que celui-ci acceptait. Ils les ont repoussées. Ils sont partis, et c'est sur leur ordre du jour que M. Barthou s'est retiré, en remerciant M. Tardieu. Si la combinaison est tombée par terre, ce n'est pas la faute à Voltaire, c'est la faute à Tardieu, disent les radicaux-socialistes. Ils sont décidés, plus que jamais, à refuser leur concours à une combinaison qui n'exclurait pas officiellement le groupe de M. Marin. Mais ce groupe, fraction notable de la majorité de la Chambre, entend n'être pas évincé d'un gouvernement de réconciliation. Il y veut une place équitable et on s'étonnerait qu'on ne fît pas appel à certains de ses chefs dans un cabinet d'apaisement. M. Laval espère bien tourner la difficulté. Il est revenu à la tradition, en n'admettant pas que les groupes se mêlent de la constitution de son cabinet. Il entend choisir des collaborateurs, intuit personnes, comme il dirait à la barre en considération de leur valeur personnelle ou représentative. Mais les hommes qu'il appelle n'osent agir sans l'avis du parti qui les soutient aux élections, et les chapelles parlementaires, par eux averties, s'agitent et bourdonnent.
A 10 heures du soir, hier, on disait simples bruits qui courent que ni M. Maginot ni M. .Flandin ne feraient partie de la combinaison Laval. MM. Barthou (justice), Briand (affaires étrangères) et Tardieu (travaux publics) ont promis leur concours sans réserve. Celui de M. Caillaux sera sollicité. On faisait courir le bruit qu'il refuserait.
En résumé, rien n'est encore fait. Rien n'est défait. Cela peut se faire. Ce peut être fini ce matin ou cassé ce soir. JI faut attendre.
B ULLETIN-DTJ JOUR
Dans l'indifférence générale
Ce qui frappe l'observateur, au cours de .cette crise ministérielle c'est qu'elle se déroule dans l'indifférence générale. L'opinion s'est élevée assez vivement contre la manœuvre du Sénat. Elle s'est indignée du renversement du Cabinet Tardieu et puis elle semble se désintéresser de savoir qui pourra bien lui succéder. Quand on a prononcé le nom de M. Barthou cela a semblé une gageure et puis tout le personnel dans lequel le président de la République est appelé à choisir ses ministres est tellement discrédité qu'on se dit celui-ci, oii celui-là, qu'importe, tous se valent Chacun pense à ses affaires, à son travail, à ses plaisirs, quant à la défense,de la République on ne la prend au sérieux que dans les Loges ou bien au Café du Cgmiperce. La mystique du régime s'est ̃noyée, dans '̃' r «., les mares, .stagnantes », oiv t'ans les .pots-de-vin •̃!• »H> •n^»--ap-"pl-us- qu'au Sénat qu'on s'imagine que le beau nom de « républicain » mérite un effort quelconque de la part d'un homme. d'Etat sérieux On sourit du droit divin en vertu duquel les radicaux s'arrogent ce titre. Les profiteurs du régime ont trop astucieusement confondu sa cause avec leurs intérêts pour ne l'avoir pas gravement compromise. A tort ou à raison le public pense que le vieux jacobinisme, qui a exécuté M. Tardieu au Luxembourg, ne cherche qu'à trouver un président du Conseil qui le dégage des scandales financiers où il semble si gravement compromis. Il le trouvera certainement. On a tant vu d'affaires analogues depuis le Panama se c:\miner à l'avantage de tous les forbans de la politique, qu'on n'a plus aucune illusion sur le dénouement! On s'en désintéresse. Personne ne s'est jeté hier matin sur les journaux pour apprendre si M. Barthou avait réussi ou non. Personne n'interrogera avidement aujourd'hui les feuilles du. soir pour savoir où en est la combinaison de M. Laval. Ainsi s'accuse le divorce de l'opinion publique et du monde parlementaire. Dans les couloirs de la Chambre, ce sont préciséineili ces combinai::qns indifférentes à la nation qui passionnent, 'tandis que nos politiciens négligent avec n«e magnifique désinvolture et les manifestations belliqueuses d'outre-Rhin et i'étrange procès de Moscou. Dans le pays c'est heureusement vers le Rhin et la Vistule que les yeux sont tournés, c'est le << dumping » et ce sont les complots bolcheviques qui inquiètent. L'homme politique qui secouera l'atonie politique, qui réveillera l'intérêt, qui s'assurera d'une vraie popularité, il est permis de croire que ce sera celui qui aura le courage de rompre avec les préoccupations « politiciennes », d'échapper au « climat » du PalaisBourbon ou du Luxembourg pour épouser les préoccupations nationales, les préoccupations de ceux qui travaillent à la prospérité, au développement de la France et non de ceux qui conspirent dans les comités électoraux LuciEN Corpechot
Le geste utile
du Gouverneur général de l'Indochine
Pour rallier la France, M. Pasquier, gouverneur général de l'Indochine, a brusquement renoncé au paquebot pour recourir à l'avion. En qaurànte-huït heures son retour par les airs fut décidé, organisé, dans sa crâne improvisation. Et avec une telle discrétion qu'à Saïgon les convives du banquet donné la veille, à l'occasion de son départ, ignoraient la résolution prise par le gouverneur général de l'Indochine.
'M. Pasquier avait pris place à bord de l'avion de tourisme que les magnifiques aviateurs Goulette et Lalouette avaient, en un voyage aérien qui ne se proposait pas d'être un record mais en fut tout de même un, tant le vol fut régulier et foudroyant, mené de Paris à Saigon en cinq jours. En moins de six jours, ils l'ont de Saïgon ramené en France, où ils ont touché terre samedi à Marseille.
Hier matin, à 7 h. 55, l'avion reprenait de l'aérodrome de Marignane son vol, pour s'arrêter, 5 h. 10 après, sur l'aire de ciment du Bourget, dans les acclamations d'une assistance justement frappée d'admiration par l'exploit des aviateurs, cela va de soi mais aussi et essentiellement par l'exemple, digne de la plus haute considération, donné par le gouverneur général de l'Indochine. Car M. Pasquier n'avait pas à Marseille abandonné ses bons compagnons de voyage. En effet, après avoir renoncé au paquebot, il avait également renoncé an train et tenu à gagner Paris par la voie des airs.
II n'y a que le_, premier, coup d'aile qui coûte. Le baptême de l'air est pour tous une révélation pour certains, leur conquête à un moyen de transport riche en sensations neuves et profondément captivantes. Ce fut le cas du gouverneur général de l'Indochine, (tout la crânerie a en la circonstance précieusement servi la cause de la navigation ailée. II a, par ce voyage aérien supporté avec une étonnante allégresse physique et morale, apporté à l'aviation un témoignage de confiance qui ne peut être que magnifiquement fécond. A sa descente d'avion, M. Pasquier a été acclamé, chaleureusement félicité pour un geste qu'il a, lui, trouvé le plus naturel du monde. C'est un motif de l'admirer davantage et d'en avoir plus de recon^nais^ttce pour, son intrépide auteur.
v Frantz-Reichel.
A B-'ERiLI-Iî1
Les difficultés du cabinet Brûning
Selon les dernières informations de Berlin, après les rectifications de votes et le pointage, c'est 36 voix de majorité que le cabinet Brûning a obtenues, samedi, au Reichstag. Il manquait des députés en nombre égal dans les deux camps on sait que seuls les parlementaires présents prennent part aux votes si bien que cette majorité peut être considérée comme stable. Cela ne veut pas dire que le cabinet Brûning peut s'endormir sur ces fragiles lauriers. La lutte n'est pas terminée et l'on prévoit qu'il aura, au cours de cette semaine, à doubter plusieurs caps dangereux. Parmi les députés qui ont voté la confiance au gouvernement, certains vont essayer défaire aboutir ce remaniement du cabinet vers la droite, qui figure1 au programme de la droite modérée de la majoriîé."<în n'a pas oublié que deux portefeuilles étaient' libres -'•: celui de la justice et celui de l'éconoiwie nationale. Une o£fensive-.<se dessine contre M. Wirth, ministre 'de l'intérieur, trop gauche au gré de certains, qui voudraient que le portefeuille-de l'intérieur soit Confié,^ une personnalitémoitjs marquée du r&iblicanisme.' ·.
Une manœuvre est préparée également contre M. Curtius, ministre des affaires étrangères, M. Curtius désire qu'on attende le mois de février pour discuter, du haut de la tribune du Reichstag, les problèmes de la politique extérieure. Le ministre estime que les affaires de Pologne ayant été portées devant Genève, la question du désarmement faisant l'objet de délibérations internationales, il lui serait impossible de répondre aux interpellateurs avec la liberté d'expression souhaitable. Or, l'opposition a l'intention de demander un débat immédiat et il est possible que son initiative soit soutenue par des partis qui, samedi, ont voté pour le gouvernement.
D'autre part, le nouveau président du parti po-
puliste, M. Dingeldey, qui a eu aujourd'hui un
pulisté, tI Ding'eldfy,quiaeu, aujèitrd'hui un
entretien avec le chancelier Brûning, a prononcé hier xin discours assez incuiiëiunl. On sait que M. Curtius, allié du parti d'Etat lors des élections législatives, n'u pas que des amis dans son parti. Les populistes ne songeraient-ils pas à rééditer le coup de .larnac du 'parti de l'économie ̃ nationale « démissionnant x M. Brëdf?
Le chancelier désire qu'après avoir liquidé quelques affaires de seconde importance, le Reichstag se sépare jusqu'en février. C'est également le sou- hait exprimé, la semaine dernière, pir M. Curtius, ministre des affaires étrangères.
Le gouvernement a-t-il des chances de l'empor- ter? Dans les milieux politiques avertis, on lui en J accorde de trè.s grandes.. Il r&l très possible, en 1 ef-fcj-, qifiV renmoVle 'on nouveau .suppès. Mais sa .fragilité.. le. wr! à la .:rij.fc<'r<y ,du'UJo|#jjrc, incident,
'̃ 'i± L_±'-L '̃
Les débuts de M. Dingeldey M. Dingeldey est le nouveau chef du parti popu- liste. Il a été promu, cette dignité par un vote unanime du comité directeur, il y a huit jours à peine, sur la proposition même de M. Schloz, président démissionnaire e! il vient d'inaugurer ses nouvelles fonctions par un discours.
On pouvait attendre avec quelque curiosité cette première manifestation publique de M. Dingeldey. Le parti populiste, grand vaincu des élections au Reichstag du 14 septembre et de toutes les consultations électorales qui se sont succédé depuis lors, le parti populiste, héritier déchu de Stresemann, allait-il, sous un chef neuf, s'efforcer de remédier aux causes qui ont provoqué son déclin? Allait-il revenir à sa doctrine et à sa tradition de parti modéré, en renonçant à l'orientation systématique vers la droite que lui avait donnée M. Schloz? Si c'est cela que l'on attendait de M. Dingeldey, l'événement s'est chargé de dissiper toutes les illusions. Le nouveau président du parti populiste a été, en effet, d'une netteté qui ne laissait rieii à désirer. Il a déman'dé 1" Que les pouvoirs du président du Réich fussent eneorp; accrus aux dépens du régime parlementaire; 2° que les nationaux-socialistes participassent au gouvernement et, 3° que'la police prussienne cessât de réprimer leurs menëe,s; 4" ,1a rectification des frontières" orie'htaïes de FAllèmagne ainsi que, 5° la revision génemle des traités de ;f>aix, en com'merïçajii par h traité de Versailles. ̃̃•
Ce discours est' instructif M bien des points de vue.- En ce qui concerne la 'politique 'extérieure, son sens est très clair et ne saurait malheureuse- ment nous surprendre. En ce qui concerne la politique intérieure, il prouve que le parti populiste est prêt "a suivre l'exemple du parti économique et à se détacher lui aussi, à la première occasion. du bloc des partis qui soutiennent le cabinet Bruniug. M. Dingeldey, par son discours de début. nous montre que c'est vers Hitler qu'il entend orienter le parti de Stresemann. Pour l'évolution de ls politique allemande, le fait est d'importance. 1! l'est d'ailleurs aussi pour l'évolution et pour l'ave nir du parti populiste, car il est certain que ce sont les nationaux-socialistes qui tireront tout le profit de la situation créée par ceux qui espèrent rallier à eux les électeurs en se mettant à la remorque des groupes extrêmes.
Une manifestation hitlérienne
Berlin, 8 décembre. Ce soir, une manifestation social-nationaliste a eu lieu à la place Nollendorf, devant le cinéma oit est projeté actuellement le film de guerre A l'Ouest, rien de nouveau, de M. Remarque.
Plusieurs milliers de Hiltériens s'étaient donné rendez-vous sur cette place.
Vers 2 heures, un cortège, en tète duquel roulait une automobile sur laquelle était monté un hautparleur, se forma pour se diriger vers le Kurfurstendamm, mais la police, qui avait pris toutes les mesures nécessaires, dispersa le cortège à coups de matraque. Les manifestants, au nombre de plusieurs milliers, se dispersèrent dans les rues adjacentes pour se reformer plus loin, en chantant des hymnes nationalistes et en criant «Allemagne, réveille-toi »
Au Kurfurstendamm, le cortège était attendu par le député Goebels et plusieurs de ses amis politiques. Les manifestants ont défilé devant leur chef, tète nue, saluant à la fasciste, le bras levé. Vers 23 heures, le cortège s'est rendu à la place Fehrbeliner, où lç député Goebels a prononcé une courte harangue, annonçant que les manifestations social-nationalistes ne cesseront que lorsque le film A l'Ouest rien de nouveau aura disparu de l'écran.
Après M. Louis Bartliou, M. Pierre Laval
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L'HOMME CHANGE, LES DIFFICULTÉS DEMEURENT
M. Louis Barthou ayant dû renoncer à former le nouveau cabinet, à la suite de l'exclusive prononcée par les radicaux contre l'U. R. D., le président de la République a appelé, hier matin, M.- Pierre Laval pour lui confier la mission de constituer le ministère.
Arrivé à 9 h. 30 à l'Elysée, le sénateur de la Seine conféra pendant une heure avec M. Doumergue. En quittant le palais présidentiel, M. Pierre Laval fit cette déclaration
Le président de la République m'a offert de constituer le cabinet. Je l'ai remercié du grand honneur qu'il me faisait et je lui ai dit que je ferai tout ce qui dépendra de moi pour justifier sa confiance.
» Je vais consulter un certain nombre de personnalités politiques et, demain matin, je ferai connaître à M. Gaston Doumergue ma réponse définitive. Entre temps, je le tiendrai au courant de nies démarches. »
M. Pierre Laval regagna, à 13 heures, le ministère du travail et expliqua aux jpurriah'stes J'ai rendu visite tout d'abord, â-t-il dit, a MM. Paul Doumcr, président du Sénat, et Fernand Bouisson, président de la Chambre. Je suis 'allé voir M. André Tardieu, auquel m'attachent les souvenirs d'une étroite et amicale collaboration. J'ai exprimé, ensuite, à M. Raymond Poincaré, le regret que son état de santé ne lui ait pas permis d'exercer les charges du pouvoir. Je me suis, enfin, entretenu avec M. Aristide Briand. Auprès de tous j'ai rencontré non seulement un accueil affectueux, mais le concours le plus empressé. Le sénateur de la Seine, après avoir déjeuné avec M. Tardieu, revint à 15 heures rue de Grenelle où t'attendaient MM. André Maginot, de Chappedelaine et Paganon.
Après avoir reçu ces trois députés, M. Pierre Lrtval se rendit avenue Marceau, chez M. Louis Barthou. De retour au ministère du travail, à 16 heures 30, le sénaleur de la Seine s'entretint avec MM. Malvy, Queuille, Daladier et Herriot. A leur sortie, les quatre parlementaires radicaux ne cachaient point leur satisfaction qu'ils témoignèrent sous cette forme
M. • Molviji M. Lavai est en pleine forme. Il faut lui laisser suivre "les événements, se rendre compte des obstacles et voir s'il lui est possible de les éviter.
<1/ Daladier. M. Laval en est encore la phase QÙ l'an débroussaille, où l'on choisit la' routé à'sui.
yre. \Je'-3-*ài vivèniem!'t'ngagé''à Vie pas se presser.
Qu'elle aiâiudé observera le parti radical "? Le groupe radical reste sur ses positions, ei d'ailleurs je ne crois )}QH que cela gêne M. Laval. Tout en resiant dans le cadre qui nous est imposé, je puis vous affirmer que nous ferons tout ce qui nous est possible pour lui faciliter sa tâche. M. Queuille. En ce qui me concerne, je ferai l'impossible pour aider à la solution d'une crise qui tient à des causes multiples.
Après ses entrevues avec les dirigeants du parti radical, M. Pierre Laval conféra ensuite avec trois des ministres démissionnaires du cabinet Tardieu, MM. Henry Chéron, Flandin et Maginot. Si M. Chéron se montra confiant en disant « Si quelqu'un doit réussir, c'est bien M. Laval », MM. Flandin et Maginot furent beaucoup plus réservés et circonspects.
Cela commence seulement, déclarèrent-ils évasivement.
A 11) heures, M. Laval se rendit Quai d'Orsay pour mettre au courant M. Briand de l'état de ses négociations.
Peu après le départ de M. Laval, MM. Chautemps et Albert Sarraut arrivèrent au ministère du travail.
Il était 19 heures 20 quand le sénateur de la Seine, accompagné de M. Paganon, revint rue de Grenelle, où l'avait précédé M. Henry de Jouve-
IMil.
-"Le sénateur de la Corrèze fût-suivi à peu de distance par M. Franklin-Bouillon, vm/ Bien entendu, en s'en allant, MM. Albert Sarraut et Chautemps se montrèrent aussi confiants quo Herriot et Daladier
M. Laval, dirent-ils, procède avec sagesse et prudence. 11 est plein de confiance.
Rencontre-t-il des difficultés ?̃
II y a toujours'des difficultés, répliqua M. Albert Sarraut quand ce ne sont pas celles de la veille, ce sont celles du lendemain.
On apprenait que M. Laval s'était entretenu avec M. Mandel lorsqu'on vit arriver, à 20 heures, rue de Grenelle, M. Louis Marin, président de l'U. R. D., accompagné de M. François de Wcndel, député de Meurthe-et-Moselle.
A leur sortie, une demi-heure plus tard, M. Louis Marin se contenta de répondre aux intervieweurs Nous sommes venus pour apprendre quelque chose et nous n'avons rien appris.
Avez-vous remis à M. Laval un ordre du jour de votre groupe ?
Notre groupe, répliqua M. Marin, s'est bien réuni, mais il n'a pas voté d'ordre du jour. Vous savez bien que, nous, nous ne prononçons jamais d'exclusive.
Enfin, à 21 h. 30, M. Pierre Laval déclarait aux représentants de la presse
Ainsi que je vous l'avais annoncé, j'ai procédé durant l'après-midi à de nombreuses consultations. Je me suis entretenu (par ordre alphabétique) avec MM. Chautemps, de Chappedelaine, Chéron, Daladier, Flartilin, Franklin-Bouillon, Herriot, de Jouvenel, Maginot, Malvy, Mandel, Louis Marin, Paganon, Queuille, Albert Sarraut, François de Wendel.
» Je suis allé rendre visite à MM. Barthou et Briand. D'autre part, je n'ai pu joindre encore certaines personnalités, notamment M. Joseph Caillaux.
» J'irai mardi matin mettre le Président de la République au courant de mes entretiens et je continuerai mes consultations. »
» J'ai été particulièrement touché de l'accueil que m'a réservé mon ami, M. André Tardieu. Il connaît la difficulté de ma tâche et il m'a accordé un concours sans réserve. Je lui en suis profondément reconnaissant.
» Je dois également toute ma gratitude à M. Louis
R. H.
Barthou il m'assure une collaboration qui m'est précieuse.
» A la fin de la journée j'ai été m'entrelenir avec M. Briand dont je fus jadis le collaborateur. ïl m'a vivement encouragé à poursuivre des conversations qui se sont déroulées jusqu'à présent dans une atmosphère excellente.
» J'ai coutume, quand on me charge d'une mission, de la remplir. M. le président de la République m'a confié une tâche particulièrement délicate dans les circonstances présentes. Je l'accomplirai avec ténacité, avec patience et je m'inspirerai, pour concilier les conflits politiques, de la méthode que j'ai si souvent utilisée pour résoudre de graves conflits sociaux. »
M. Laval a terminé en assurant qu'il ne recommencerait ses consultations que ce matin. L'EDUCATION DJO SENTIMENT RELIGIEUX
Une Journée
de l'Ecole des Parents
Par GEORGES GOYAU
Figaro, il y a quatre ans, organisait, sur la science et le sentiment religieux, la retentissante enquête que nul n'a oubliée. Puisque de nombreux savants répondirent qu'un tel sentiment n'est nullement incompatible avec le labeur scientifique, il était naturel que leur verdict eût une répercussion dans le domaine de l'éducation, et que des initiatives surgissent, pour remettre en lumière l'efficacité morale qu'y peut exercer le sentiment religieux. En ce second Congrès de l'Ecole des Parents, tenu la semaine dernière sous les auspices de Mme Vérine, un Jésuite, le P. Dassonville, un pasteur, M. Marc Bœgner, un rabbin, M. Germain Lévi, furent invités à prendre la parole au-dessus des divergences confessionnelles planait cette double idée, que Je réalisme psychologique et l'idéalisme moral "postulent un hommage à l'idée d'absolu, et que les Eglises et les familles peuvent utilement collaborer pour élever vers les cimes une âme d'adolescent et deux autres orateurs, M. le général Borie et Mme Jean Camus venaient apporter à cet égard les expériences d'un père, les expériences d'une mère. Naguère un pédagogue belge, M. de Vuysi, instigateur de ce puissant mouvement d' « éducation familiale » dont la Belgique s'honore, s'essayait à mesurer le chiffre d'heures dont disposent, pour s'exercer sur un être humain jusqu'à sa majorité, les diverses influences qui concourent à sa formation. II estimait que durant les vingt et une premières années d'une existence soixante-cinq mille heures à peu près sont données au sommeil et que, parmi les cent dix mille heures qui marquent l'ascension d'une vie végétative la vie d'homme, cent mille à peu près s'écoulent dans la famille, deux mille dans les lieux de culte ou d'enseignement religieux à supposer que l'adolescent leur demeure iidèle et huit mille à l'école. Pour cette tâche redoutable, de faire s'épanouir des vies humaines, le temps dont dispose la famille est dix fois plus considérable que celui dont disposent, parallèlement, l'école et l'Eglise. Sera-ce trop demander, dès lors, que de reaucrir de la famille nn concours, une aide, pour le développement, dans les jeunes âmes qui s'éveillent, de ce que j'appellerais l'esprit d'hospitalité à l'endroit des avances divines ? Car ainsi définirais-je le sentiment religieux.
Te sais bien que depuis cent cinquante ans certaines pensées fort loyales se sont laissé surprendre par un paradoxe, par nu mythe, dont Rousseau fut l'auteur le paradoxe d'un enfant qui recevra de sa famille tout ce que cette famille voudra lui donner, sauf la religion le mythe de ce jeune Emile, systématiquement privé, dix-huit années durant, de tout ce que l'idéal religieux recèle de disciplines éclucatrices. Mais cet Emile, il me semble que Rousseau le spolie, qu'il le frustre, qu'il l'appauvrit, sous prétexte de respecter sa lioeicé Emile perd le double bénéfice de l'expérience séculaire et de l'apport divin on fait de lui un isolé, séparé de la longue suite des siècles, un isolé dans la durée, comme Robinson Crusoé est un isolé dans l'espace. Le reproche peut s'appliquer à cet esprit d'ostracisme à l'endroit de l'idée regieuse, qui caractérise notre laïcisme pédagogique.
D'autres familles, qui auront fait donner à leurs enfants un rudiment confus d'enseignement confessionnel ce qu'il i'aut, je pense. à leurs yeux, pour qu'ils demeurent des enfants sages m'ont tout l'air de croire qu'à mesure qu'ils grandissent, l'architecture morale de leurs lils peut être dégagée de cet échafaudage, et que, étant bien nés, ils seront tout naturellement des « hommes d'honneur «. Elles sont toutes prêtes, d'ailleurs, à aider à leurs bons instincts en faisant, chez eux, l'éducation du sens de l'honneur. Je n'aurai garde de médire d'une telle éducation. Dieu me garde d'oublier ce mot de Bosbiiet « L'honneur est un grand secours à la vertu, du moins à la vertu qui commence. » Mais on trouverait chez un moraliste du dixhujtièuie siècle; Duclos, un mot qu'il n'est pas
inutile de méditer « L'homme d'honneur, écril-U. semble être son propre législateur à luimême. » N'y a«t-il pas des circonstances oit il est singulièrement dangereux d'être son législateur à soi-même ? M. de Camors, dans le roman d'Octave Feuillet, se figure être homme d'honneur en faisant un mariage qui servira de paravent à une autre liaison et Feuillet conclut « Penser que l'honneur suffise à tout, qu'en face des grands intérêts, des grandes passions, des grandes épreuves de la vie, il soit un soutien et une défense infaillible, qu'il supplée aux prin. cipes venus de plus haut, et qu'enfin il remplace Dieu, c'est commettre une grave méprise. » Ni morale dite laïque ni morale de l'honneur ne peuvent suppléer nous le. sentions l'autre soir à l'éducation du sentiment religieux éducation qui d'ailleurs ne visera point à cour^ber f'àme adolescente sous un joug caporaliste. mais à l'orienter vers l'idéal religieux comme vers une conquête dont cette âme prendra personnellement possession.
M. Alfred Pôizat, dernièrement, pendant qu'on applaudissait à la Comédie-Française la reprise de Circé, puWiait, sur la Vie et l'Œuvre de Jésus, un livre qu'il motivait en ces termes « La vie de Jésus sera toujours à refaire. Chacun des essais qui 'en seront tentés n'en saurait représenter qu'un aspect provisoire. » C'est qu'en effet la vie religieuse d'une intelligence est un effort de conquête pour s'approprier plus nettement, plus intimement, un des aspects de la physionomie divine, et pour en jouir, et pour le mettre en lumière et M. Poizat, ayant ainsi cherché et trouvé la pensée et la personnalité du Christ dans cette œuvre même du Christ qui s'appelle l'Eglise, concluait qu' « on ne supprime .par les grands problèmes en les niant, et que les générations ne sont pas toutes d'humeur à s'arrêter devant le mot insoluble ». C'est précisément le propre de l'éducation du sentiment religieux, de défendre l'être humain contre l'obsession décourageante d'un tel mot • elle aide l'enfant à ouvrir son âme aux solutions religieuses, qui vers lui descendent elle aide l'adolescent à monter vers elles, avec toutes ses énergies vitales, à s'assimiler la vérité qu'elles présentent, à comprendre que le degré de vie que cette vérité peut et doit prendre en.lui sera, en quelque mesure, son œuvre personnelle, à
iNl.
lui.
Georges Goyau,
de l'Académie française.
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AU PAYS D'ANTINEA
Les mystères du Hoggar dévoilés
Oh a beaucoup parlé du Hoggar, ce pays mystérieux caché au cœur du désert et où, jusqu'à ces dernières années nulle mission n'osait s'aventurer sans appréhension. Quelle est donc cette contrée fàbnkuse où naqùH la légende de l'Atlantide et où mourut le Père de Foucauld Quelles sont la vie et les coutumes de ces grands seigneurs du désert, les « Touareg » énigmatïqiies ? C'est ce que nous allons désormais savoir. Le vendredi 12 décembre, à quatre heures et demie, sous la présidence d'honneur du général Gouraud, une matinée de gala est organisée au Théâtre Albert-1", par les soins de M. Irénée Mauget, directeur, et pour l'inauguration de la série des conférences de l'année. Au programme Au pays d'Antinéa, sous l'égide de Laperrinç et de Foucauld. Les mystères de l'Atlantide dévoilés. Les chants d'amour, la poésie, les coutumes, les Muses, les mœurs et les légendes du Hogiiiir, conférence de notre collaboratrice, Mlle MarieLouise Lédé, avec des auditions, des poèmes d'amour du Hoggar, par Mme Suzanne Devoyod, sociétaire de la Comédie-Française, et par Mme Vera Sergine, et avec des projections du peintre Paul-Blie Dubois, exécutées au Hoggar, au cours de la mission scientifique de 1928. L'entrée est libre. Rappelons que M. Paul-Elie Dubois est le 'premier peintre qui soit allé travailler au Hoggar, et qu'il a organisé l'été dernier, au Pavillon de Marsan, cette très belle exposition qui constitue un magnifique document historique et artistique.
LA REVOLTE DE LAMENNAIS
M. le chanoine Coubé donnera, vendredi 12 décembre, à 17 heures, en la salle de Géographie, 184, boulevard Saint-Germain, une conférence sur la Révolte de Lamennais. Location à la salle. Inutile de souligner l'intérêt d'actualité que présentent, en ce centenaire de l'époque romantique, l'histoire douloureuse du ce prophète de la démocratie, dont l'influence fut si profonde sur son temps, et la condamnation de son journal L'Avenir, occasion de sa révolte contre Rome.
Mirande, ancienne maison Dœuillet-Doucct, 21, rue de la Paix, soldera demain mercredi 10 et jeudi 11, de 10 heures à 13 heures, des robes de jour, du soir, de sport des articles de fantaisie, de lingerie, de tricot, de fourrure et des tissus (soie et jersey) à des prix très avantageux. Vente strictement au comptant.
Le séjour des étrangers en France
Mesures d'épuration
Poursuivant leurs investigations tendant à l'épuration de la banlieue parisienne, suivant les insIruclions données par M. Roquère, secrétaire général du ministère de l'intérieur, des commissaires fit des inspecteurs de la Sûreté générale, sous la direction de M. Mondanel, commissaire divisionnaire, et Cochenet, commissaire spécial, et un détachement de gendarmes de l'arrondissement de Corbefj. commandé par le capitaine Barré, ont effectué, l'autre nuit, dans la région de Juvisy (Seinect*Oise), 10J descentes de police dans les cantines et hôtels signalés comme ayant une clientèle plus ou moins interlope. Au cours de ces opérations, deux cents étrangers environ ont été appréhendés et soumis à un examen de situation; une vingtaine d'entre eux étaient porteurs de passeports à destination de la Belgique et de la Hollande, passeports qui ne leur accordaient qu'un délai de quelques jours pour traverser la France; ils séjournaient cependant, dans la région, depuis plusieurs mois déjà. Après toutes vérifications utiles, des mesures de refoulement seront prises contre eux, le service de la main-d'œuvre n'estimant pas désirable leur présence en France.
NOUVELLES MILITAIRES
Etat-rnajor général de l'armée
Ont été placés dans la section de réserve, les généraux de brigade de Joybert, commandant la 9' brigade de cavalerie Zerbini, disponible,
Les Cours, les Ambassades, le Monde et la Ville
Les Wours
Le. Prince héritier de Suède a quitté Londres pour se rendre à Copenhague.
S. A. le maharajah de Patiala passe quelques jours à' Paris pour y consulter un savant praticien, et retournera incessamment à Londres afin d'assister aux réunions de la Conférence de la Table Ronde. A l'occasion de l'anniversaire de S. M. le Roi Alexandre 1" de Yougoslavie, un Te Deum solennel sera célébré le mercredi 17 décembre, à midi très précis, en .l'église russe de la rue Daru.
Dans tes Ambassades
S. Exc. l'ambassadeur de France près le SaintSiège et la vicomtesse de Fontenay ont donné un déjeuner auquel ont pris part LL. GGr. Mgr Saliège, archevêque de Toulouse; Mgr Ginisty, évêque de Verdun; ` Mgr Grente, évêque du Mans; Mgr Lî Hunsec, supérieur général des Pères du Saint-Esprit; Mgr Jullien, Mgr de Chazelles, le comte Allard du Chollet, M. Delcourt-Haïllot, le Père Berthet, les chanoines Floss, Malherbe, Marquet, Renault, Mme Jacques Morian, M. Zamanski, M. Prouvé-Drouot, le docteur Pasteau, M. Cheramy, l'abbé Oudot, l'abbé de Saint-Mars, l'abbé Wetterlé, le comte et la comtesse de Saint-Martin. La vente de charité organisée dans les salons de SaintLouis des Français, à Rome, par la vicomtesse de 'Fonte'nay et par la marquise de La Tour, la comtesse de Dampierre, Mlle Milou de Peillon, etc., a obtenu un magnifique résultat. Une des attractions fut une audition au piano de M. Athos Vassilakis, dont le talent fut fort admiré. S. Em. le cardinal Verdier, archevêque de Paris, honora de sa visite cette vente de charité organisée au profit des Français pauvres de Rome.
Le chargé d'affaires de France et la comtesse R. de Dampierre ont donné récemment à Rome plusieurs dîners auxquels assistaient LL. AA. RR. le Prince et la Princesse. C. de Grèce,, le comte Przezdziecki, ambassadeur de Pologne; Mrs Gibson, M. Ghigi, chef de cabinet du ministère des affaires étrangères; donna Giulia Brambilla, le marquis et la marquise Theodoli de SambUcci, donna Marie Mazzoleni, la marquise Diana, le marquis et la marquise Talamo, la marquise et Mlle de Bugnano, Mme Boas de Jouvenel, le comte et la comtesse de Lalaing, M. Rolland, conseiller de l'ambassade d'Espagne à Paris; M. Kirk, le prince et la princesse Taghi Khan, M. et Mme de Bavier, donna Vittoria Ruspoli, le comte Mario Mazzoleni, le marquis Giustiniani, le comte et la comtesse B. de Menthon, M. Rochat, etc.
S. Exe. le ministre de l'Uruguay à Vienne et Mme de Garabelli ont offert, dans le nouvel hôtel d* laJéga'. tion, un grand dîner pour célébrer le premier centenaire' de l'indépendance .d-s la République uruguayenne. r Parmi les convives: le président fédéral d'Autripheuet Mme Miklas, le .chancelier et Mme Vaugoin, le. ministre des affaires étrangères Mgr Seipel,. baron et baronne Lœwenthal, le ministre Junkar, le docteur Peter, le ministre du commerce et Mme Heinl, le ministre d'Argentine et Mme Bortagaray, le ministre de France et la comtesse Clauzel, le ministre de Hongrie et la comtesse Ambrozy, le ministre de Suisse et Mme Jaeger, les ministres de Tchécoslovaquie, d'Italie et de Roumanie. Le dîner fut suivi d'une réception très brillante pendant laquelle on eut le plaisir d'entendre Mme Clarisse Stuckart, le professeur Paul Weingarten et la maîtresse de maison Mme de Garabelli, dont la belle voix fut particulièrement applaudie. Cette telle réception se termina par -in souper dansant auquel assistaient: le ministre d'Allemagne et la comtesse Lerchenfeld, le ministre de Pologne et Mme Bader, le ministre du Brésil et Mme de Lima e Silva, les ministres d'Espagne, de Turquie et de Hollande, colonel de Féligonde, M. et Mme Armand Barois, marquis et marquise Celesia di Vegliasco, M. et Mme Baer, les chargés d'affaires du Chili et de Chine, princesse Elvire de Bavière, princesse Fugger, prince et princesse Edouard Lichtenstein, prince Ferdinand Lichtenstein, comtesse Hoyos, comte Morales, comte Haugwitz.
Monde oificiel
M. de Alvear, ancien président de la République Argentine, vient d'arriver à Berlin.
Mme Paul Reynaud ne: recevra pas demain mercredi 10 décembre. ̃̃"̃
Sir Eric Drummond, secrétaire général de la S.D.N., était avant-hier l'invité d'honneur à un déjeuner qui-lui a été offert par le gouvernement portugais. Sir Eric Drummond s'est embarqué le soir même à bord du paquebot Almanzora, pour se rendre d'abord en Uruguay, où il doit assister aux fêtes du centenaire de l'indépendance, et visiter ensuite les autres pays de l'Amérique du Sud.
Dans le Monde
Matinées, le samedi 13 décembre, chez la comtesse Hubert de Montaigu, au château de la Bretesche, ainsi que chez Mme Clemenceau de La Lande et la vicomtesse de Boispéan au château de Martreuil (Maineet-Loire).
Mrs H. Neal, qui vient de faire un séjour en Angleterre et y a suivi plusieurs chasses à courre, est rentrée à Paris.
Mme Jacques Lacloche et M. Jacques Février se feront entendre le.mercredi 17 décembre, à neuf heures, en la salle de l'Ecole normale de musique (78, rue Cardinet).
Naissances
La baronne Alex La Caze, née de Guéhéneuc de Boishue, a heureusement mis au monde un fils CharlesLouis.
Le baron F. de Pigache de Sainte-Marie et la baronne, née de Beauvillé, sont heureux de faire part de la naissance de leur fille Chantal.
M. René Aumont et madame, née Paule Dumont, nous prient de faire part de la naissance de leur fils Pierre-Marie. 20 novembre.
Bienfaisance ̃̃ ,t^\ Rappelons qu'aujourd'hui mardi 9 décemlwep'â quatorze heures, s'ouvre, à l'hôtel Majestic (19, avenue Kléber), la vente de charité et l'exposition des objets russes anciens et modernes organisée par S. A. I. et R. la Grande-Duchesse Hélène de Russie, Princesse Nicolas de Grèce, au profit de ses œuvres. La vente durera trois jours et offrira un grand choix d'étrennes variées, jolies et utiles à des prix très modérés.
Cercles
Depuis la mort, remontant à quelques mois, du regretté général comte Emmanuel de Mac' Mahon, le vice-amiral Grasset, l'un des vice-présidents du Cercle de l'Union artistique, avait accepté de remplir par intérim les fonctions de président, dont il s'est acquitté avec le plus parfait dévouement.
Le cercle devant très prochainement être transféré dans son nouvel immeuble édifié sur l'emplacement de i'ancien hôtel de La Trémoïlle, et cette délicate opération devant comporter nombre de mesures à prendre d'urgence, il convenait que le cercle fût sans retard pourvu d'un président disposant de pleins pouvoirs. C'est pourquoi une assemblée générale a été tenue hier lundi, au cercle. A la presque unanimité des suffrages exprimés, l'amiral Grasset a été élu président; c'est dire l'élan des sympathies qui l'ont porté à ce poste de choix pour lequel iî était incontestablement tout désigné. Rappelons qu'aujourd'hui mardi, à quinze heures trente, M. Marcel Achard fera, à l'Union Interalliée, une conférence sur « Théâtre et Cinéma ».
Le mardi 16 décembre, dîner attraction avec le concours dé Mlle'Christiane Dargyl, Pierre Coroflâ, Duàreffj du Casino de Paris; le grand fantaisiste Henry Lavérne, du Casino de Paris, et Mlle Germaine Lambel, les duettistes franco-américains Richard et Carry, et l'orchestre Roull and his playmates.
Le 19 décembre, pendant le thé, Ray Ventura présentera les Cotlegians avant. leur tournée éri province et le récital qu'ils donneront prochainement au théâtre des Champs-Elysées inspiré d'une nouvelle formule de jazz; ils interpréteront également un arrangement sur les rondes enfantines, sur quelques airs de Messager, Christiné, Maurice Yvain, Marcel Lattès, etc., des sketches humoristiques et enfin quelques chants nègres auxquels le jazz doit son succès.
Mariages
Le mariage de Mlle Yolande Prodam avec le capitaine de frégate roumain Alexandre Bardesco vient d'être célébré dans les salons de la légation de Roumanie près le Quirinal, en présence de S. Exc. le ministre le prince Ghika, qui remplissait les fonctions d'officier d'état civil. Les témoins étaient: le grand amiral Thaon de Revel,
duc de! Mare, pour la mariée; la princesse Elisabeth Ghika, pour le marié.
La bénédiction 'nuptiale a été donnée en l'église rour maine du Saint-Sauveur.̃
En l'église de l'Annonciation, à Lyon, l'abbé Dufourg,,curé, vient de bénirMe mariage de Mlle. Chris-, tiane de Chalendar, fille du comte de Chalendar, ingénieur civil des mines, et de la comtesse, née Teste, avec le comte René de Cordon, sous-lieutenant au 8° régiment de chasseurs à cheval, fils du comte de Cordon, ancien officier .supérieur de cavalerie, officier de la Légion d'honneur, croix de guerre, et de la comtesse, née de Ravinel. Le service d'honneur était assuré par Mlle de Cordon, et lieutenant Duchâteau, Mlle Roche et lieutenant de La Chauvelais, Mlle Anne de France et M. Guy de Cordon, Mlle Madeleine de Cordon et lieutenant d'Anglejean, Mlle Annie Labesse et lieutenant de Moulins, Mlle Marcelle Gayet et M. André Teste, Mlle.. Marie- Paule Labesse et M. Guy 4e. fehalendar, Mlle Manique de France et M. Joseph Chipier, Mlle Odile Labesse et M. Henri-Paul de France. •̃̃
A la sortie de l'église,- le cortège était ainsi formé: lieutenant et comtesse René de Cordon, précédés d'un trio de jeunes enfants: René de Chalendar, Amaury de France, Georges-Henry Labesse; venait ensuite: le service d'honneur suivi du comte de Chalendar et comtesse de Cordon, comte de Cordon et,comtesse de Chalendar, comte Guy de Cordon et Mme Prodon, M. Joseph de Chalendar et comtesse Joseph de Cordon, M. Jean de Chalendar et baronne P. de Klopstein, M. Paul Teste et'Mme Jean de Chalendar, vicomte H. de France et Mme René Balas, comte Joseph de Cordon et Mme Joseph de Chalendar, baron C. de Klopstein et Mme Paul Teste, commandant de Cordon et Mlle Jeanne de Chalendar.
Après; la cérémonie religieuse, une brillante réception eut lieu pour les parents et amis des deux familles. Le 18 novembre, en présence d'une nombreuse assistance, a été célébré, en l'église paroissiale de Bourbon-Làncy, le mariage de Mlle Lisbeth Puzenat, fille de M. Claudien Puzenat, ingénieur E.C.P., officier de la Légion d'honneur, et de Mme Claudien Puzenat, avec M. Pierre More! d'Arleux, ingénieur E.C.P., croix de guerre, fils dé M. Albert Morel d'Arleux, notaire a Paris, et de Mme Albert Morel d'Arleux. La bénédiction ^nuptiale leur a été donnée p.ar. S. Gr. Mgr Gonon, éyêque.de Moulins, qui a' pronoricé.'une touchante allocution" et transmis aux jeunes maries la bénédiction papale. Dom Çhautard, 'Réverendissîme abb.é de la Trappe de Sept-F'o'nts, assistait à 14; cérémonie. ,'̃
Les témoins étaient, pour.le marié: /rt.And^ré.MqreJt; d'Arleux, son frère, et M.' Paul Pleneaùî' ingénieur E.C.P.; pour la mariéei-Mr-Ar*r -Puzenat et M. Robert Guilliet, ses oncles. S :La 1~~r~i~t~1t'E~;itourétd'U1f cortègè'dÎMiihts:Mlles Catherine, Jeanne, Marie, -Cécile de Chauveron, Laure Gamichon, Christiane Germain, LaurerGeorgrne.GuiUiet, MM. Jacques Juillard, Michel Btadier, Claude Germain. Le service d'honneur était assuré, par Mlles jVlarie Charpenet, Elisabeth Bladier, Jacqueline AJglave, ..Xnne des Champs de Vernet, Guillette Campionnef, Suzanne Juillari, Jeanne Charpenet, Claude Puzenat, Marie de Tournemire, Marie-Claire Guilliet, accompagnées par MM. Emile' '.Puzenat, Roger Morel d'Arleux, le vicomte de Tournemire, MM. Jean Commergnat, Beau, Chasseloup de Chatillon, Joseph Charpenet, François Puzenat, Xavier de Pallières et le lieutenant Jean Bellet. Après la cérémonie religieuse Mme Claudien Puzenat a donné une brillante réception pour les parents et amis des deux familles.
Reconnu parmi l'assistance Mme Collet, M. et Mme René Morel d'Arleux, M. Georges Morel d'Arleux, Mme de Pallières, M. et Mme M. de Chatelperron, comte et comtesse de Montholon, M. et Mme Raymond Morel d'Arleux, marquis et marquise de Préaulx, M. J. de Marne, marquis de Monspey, M. Gouget de Landes, Mme Camel, M. et Mme Roux-Campionnet, comte de Sampigny, marquis et marquise de Tracy, M. et Mme de La Chaize, M. J. Goyard, M. A. Maringe, vicomte de Rubelles, M. et Mme H. Bladier, M. et Mme E. Clayeux, Mlle de Chavagnac, Mme et Mlle Dufour, M. et Mme Maurice de La Geneste, Mme Paul Guilliet, M. P. Pleneau, comte de Monpensin, M. et Mme Robert Guilliet, M. et Mme Martineau, Mme A. Clayeux, Mme Alglave, marquise de La Roche, MM. André et Roger. Guilliet, comte François de Lichtenberg, M. et Mme Pain, baron H. de Ponnat, ̃M. et Mme Devaulx de Chambord, M., Mme et M lie de :La Chapelle, Mme de Girodon-Praslong, > Mme ̃ .Guyoit, Mlle Charrière, baron et baronne de Montlaur, M., Mme et Mlle Turlin, M. Hubert Aulois, Mlle Guittet, M. et Mrs Winterberger, M. Mativet, M. Landois, Mme Dallemagne, M. et Mme Beau, M. Herold, comte et comtesse de Bartillat, M. et Mme M. Germain, comte et comtesse de Monspey, M. et Mme F. Aulois, M. et Mme J. de La Genest, M. et Mme Bidault, M. Geradon, M. et Mme Commergnat, Mlle Gillot, Mlle de Montlivault, baron et Mlle G. de Ponnat, M. et Mme J. Wiart, M. et Mme E. Guittet, M. et Mme M. Seuilliet, M. et Mme du Colombier, M. et Mme H. Devaulx, Mme Boutai, M. et Mme de La Codre, M. et Mme P. de Chauveron, M. J. Defaye, M. et Mme J. Jacotin, M. et Mme Xavier Beauchainp, baron et baronne Dhury, M. et Mme Compin, Mme Campionnet, Mme Juillard, baron et baronne de Vazelhes, Mme Dubief, Mme Charpenet, Mme Pradon-Vallency, M. et Mme van de Walle, M. et Mme Michel Beauchamp, comte de Tournemire, M. et Mme Villedey de Faule, etc. On annonce les fiançailles de M. Jacques Burin des Roziers, fils de M. Louis Burin des Roziers et de Mme Burin des Roziers, née Desmyttère, avec Mlle Claude de Vienne, fille de M. Henry de Vienne et de Mme de Vienne, née Cholet.
• Nous apprenons les -fiançailles de Mlle Marianne Georges-Bernard avec M.- Paul- Lârard, ingénieur civil des mines. “»., ̃ s»
̃ Deuils -tuû^ *i!* v-V'isr"'h v« rm&â?
Le duc et la duchesse de.Clermont-Tonnerre vien-
nent d'avoir la douleur de_ perdje, leur fille, Mme Béatrice de Çiermont-Tànnerre, décidée dimanche, au, .sanatorium -de.ïâ'.RqGtie, près de CorbeillÇfr. ̃̃•> > • n 'i "•:•< ̃ On''annoneé'-la mort, à Rome, en. -sa quatre- vingtième' année, du comte >'Cesaxé -'baterini, camérier 'secret de cape et d'épée de S. S. le Pape Pie XI. Le comte Caterinf «tait très connu; pour son activité au profit de l'action catholique. De Bruxelles nous apprenons la mort. de Mme J.-B. Finêt.
Elle était la sœur et la bellé»aœuf de M. Tji. Firtet, ancien sénateur de Belgique, et de Mme. Th. Fi'net; de M. et Mme Finet dè.Zicàvo, du comte et de la comtesse Vitali et de Mme Gay.
Les funérailles ont eu lieu dans la plus stricte intimité.
Sir OHo Bei^philàiithttpe notoire et.biéiifàiteUr de l'Institut scientifique britannique, vient de mourir à Londres dans sa soixante-cinquième année. Nous apprenons la mort subite, survenue à Rome, de M. Umberto Fracchia, journaliste et écrivain très apprécié, auteur de nombreux romans.
Les obsèques du baron de Pichon-Longueville ont été célébrées le 1" décembre, en l'église de Pauillac, et suivies le même jour de l'inhumation dans la sépulture de famille, à Bordeaux.
Le deuil était représente du côté des messieurs, par le baron Jean de Pichon-Longueville, son fils; le baron Richard de Pichon-Longueville, son frère; le comte de Vassal-Sineuii, son beau-frère; le baron Raoul de PichonLongueville, M. Marcel Kappelhoff, baron Bernard de Blay de Gaïx, ses neveux; le comte Raoul du Bois de La Villerabel, le vicomte de Chaunac-Lanzac, le comte Mac Carthy, le marquis de Verthamon, ses cousins germains du côté des dames, par la baronne de PichonLongueville, sa veuve; la comtesse de Vassal-Sineuil, sa sœur; Mme Marcel Kappelhoff, la baronne Bernard de Blay de Gaïx, Mlle Berrrande, de Vassal-Sineuil, ses nièces; Mlle Marie de Pichçjn, sa tante; Mme A. Ollivier, Mlles Hermine et Marie de Verthamon, ses cousines germaines.
Hier ont été célébrées, en présence d'une, nombreuse assistance, en l'église Saint-Thomas d'Aquin, les obsèques de M-. Louis-Jules Hetzel, ancien éditeur, ancien président du Cercle de la librairie, vice-président honoraire du Comité français des expositions à l'étranger, commandeur de la Légion d'honneur.
La levée du corps a été faite et l'absoute -donnée par l'abbé Rivière, curé d; la paroisse.
Le deuil était représenté par M. Fernand Bsnnier da La Chapelle et M. Alexandre SienkieWicz, gendres du défunt; du côté des dames, 'par Mme Jules Hetzel, sa veuve; Mme Fernand Bohnier de .La Chapelle, Mme Alexandre Sienkiewiez, ses filles, et tous ies autres membres de la famille.
L'inhumation a eu lieu au cimetière Montparnasse, dans la sépulture de la famille.
Ces jours derniers ont été célébrées, en l'église Sainte-Thérèse, au Corso d'Italie, à Rome, les obsèques solennelles du prince Pignatelli di Monteroduni, envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire de l'ordre militaire souverain de Malte près le Saint-Siège. La mésse-a été célébrée par le Père Onorio, de Notre'Dame du Carmel, curé de la.paroisse, qui a donné l'absoute.
Une députation de l'ordre de Malte, le corps diplomatique accrédité près du Saint-Siège au complet, la secré- tairerie d'Etat, représentée par Mgr Montini, et de nombreuses personnalités de l'aristocratie romaine assistaient à la cérémonie.
L'inhumation a eu lieu au Verano.
Le 3 décembre, en l'église cathédrale de Vannes, ont été célébrées les obsèques du général de Vaureix, commandeur de :1a Légion d'honneur, médaillé de 1870. H était le père et le beau-père du capitaine Maurice de Vaureix, de M. Raymond de Vaureix, mort au champ d'honneur; de M. Christian de Vaureix, du lieutenantpolo-nel et de Mme Jourdan. ̃ ̃̃ L'absoute a été donnée par le R. P. de Vaurelx, neveu et filleul du défunt.
Nous apprenons la mort de Mme veuve Henry Michel, décédée 79, boulevard Saint-Michel, à l'âge de soixante-treize ans. Ses obsèques auront lieu demain mercredi 10 courant, à dix heures et demie, en l'église Saint-Jacques du Haut-Pas, où l'on se réunira. II ne sera pas envoyé de lettres d'invitation. On annonce la mort de M. Bernard de Vergès, administrateur de la Compagnie de Saint-Gobain, officier de la Légion d'honneur, décédé 15, rue Clément-Marot. Ses obsèques auront lieu demain mercredi 10 courant, à onze heures, en l'église Saint-Pierre de Chaillot, où l'on se réunira. Prière de considérer le présent avis comme une invitation. Ni fleurs ni couronnes. De la part de Mme Bernard de Vergès, de M. et Mme Jean de Vergès, de M. Guy de Vergès, du baron Pierre de Soucy, du capitaine de corvette Bénech, attaché naval à l'ambassade de France en Argentine, et Mme Bénech; du comte et de la comtesse Antoine de Boissard, 'de M. et Mme Jacques Polonceau, de M. Henri de Vergés.
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TEMPS IPROBiipiUE pour le 9 décembre
Région parisie nne. Après pluie nocturne,' de} très nuageux avec éclaircies et quelques averses par placés. Température sta.tionmire. Vent, d'Ouest à Nord-Ouest modéré. Maximum S". •<? France Moitié Nord-Ouest, comme. dans là. ré- gion parisienne. Moitié Sud-Ouest, ciel se. couvrant par. l'Ouest et devenant pluvieux. Vent de Sud-Ouest modéré: -• Température statiôniiaire.- ̃̃
-.1j}'
Aviation. a). RÉGION parisienne ̃ :• Ciel ïïbsi -iim*j, a geux vers 600 piètres avec 'éclaircies et averses. •WîéHP d'Ouest 30 à 40 kilomètre s: â l'heufë: ViçibUUè môyéhnè;r b). ̃ Vers Londres ̃ Canine, 'dans Iç. région parMié^U^ ̃ "̃
~Urirv~uu~is' eho~x !.r t~c' ,`
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Le surmenage scolaire reste un. sujet de discussion;: On vient de proposer ce sont les prof esseàrâ' «*- de réduire les horaires scolaires afin de parer justèV ment à ce surmenage. Or, pour réduire les horaires, il faut nécessaire- ment demander aux professeurs des sacrifices. Il faut que le temps alloué à l'étude de certaines matières diminue. Et c'est ici que les difficultés corn- ̃̃ mencent, car personne ne veut se prêter au sacrifice. Par parenthèse, une des vraies, raisons à ce fameux surmenage, est justement le manque de. coordination entre les professeurs dont chacun distribue leçons et devoirs sans se soucier de ce que ses collègues demandent aux élèves.
Cependant, un vigoureux article de .M. Isaàc qui doit être, j'imagine, un universitaire, a signalé, il y a quelques jours que l'accord étant à peu près corn? plet pour la réduction des horaires, il a fallu trouver une victime. Au lieu de chercher un meilleur emploi du temps et de pratiquer des réductions, voire des suppressions, portant sur diverses matières, on a pensé à comprimer une seule de ces matières, et c'est l'histoire et la géographie.
;Et'bien, il faut protester vigoureusement. L'étùdê de l'histoire ne doit pas être affaiblie. Trop de ̃Signes indiquent un fléchissement ~3e l'idée patriq-
'.r )-f;Tt'' <t*s v r 1, '"<.? x
tique.'pOjUF.qu :.cuvh& *»Ile PSKj." sày£AftSoitï;> 1 enJSSel gnement d'une discipline qui est à la fois éducatrice de la sensibilité par les grands faits qu'elle évoque et précieuse à l'intelligence où elle éveille et affine l'esprit critique. (Et je ne parle pas de la mémoire, qu'on dédaigne sottement, si précieuse pourtant et que l'histoire fortifie et assouplit). Comment de jeunes Français pourraient-ils ne recevoir que des notions sommaires de l'histoire de leur pays ? Et comment réussirait-on à ouvrir leurs yeux sur le tableau des civilisations passées et pré,- ];̃ sentes ? Quant à la géographie qui relève plus des scien- ces que des lettres, il est facile de démontrer qu'elle est une sytithèsë qui fait appel à presque toutes les autres sciences et nous vivons vraiment; en un temps. où l'on ne peut plus croire que l'ignorer est le fait d'esprits supérieurs. ̃̃•̃̃̃>̃• L4rtigny.
Histoire métallique.. ̃
La Monnaie de Paris et le talent d'une jeune artiste parisienne, Mme Âriie Mouroux, élève du maître graveur en médailles Louis Bottée; élu samedi par l'Académie des beaux-arts, viennent de f aire, entrer 4ans,.<f l'histpirç .métallique», de la tranee l'exploit iè_ Cpstes ,eti;îîeU<?fli,te.et, ;4^j«> ̃̃ même coup, le noble, 'geste( sous-eziïendu,. de; M,{ François Coty. '̃: >̃ = ,-i' II s'agit d'une admirable médaille portant,- $"' l'avers, la double effigie des deux aviateurs, et,- ̃; au revers, le Point-d'lnterroqatibn qui unit, par delà l'Océan, Paris, vit du palais de l'Institut, a' New- York, vu de la statue de la Liberté éclairant le monde.
De l'écran à la scène.
Notre excellent collaborateur et ami M. Robert Chauvelot parlait l'autre jour devant le public d'un club de cinéma et commentait avec l'autorité qu'on reconnaît à cet infatigable explorateur le film fameux Ombres blanches. Les spectateurs suivaient avec intérêt l'évocation poétique de ces lointaines contrées du Pacifique, lorsqu'à leur grande surprise et sur un ges-'te dé Robert Chauvelot trois véritables Polynésiennes en costume du pays apparurent sur la scène « en chair et en os ». Trois jeunes femmes, charmantes Mines Tukua, 'l'cuira et Tauhéré, qui exécutèrent les danses un peu naïves ds là-bas et dans notre Paris brumeux dedécëmbre firent, durant un instant, passer cc; souffle chaud et parfumé de l'île merveilleuse.
Le tout est dans la manière. ''̃< Les récents incidents aux instructions jud^ "ciàires- -rappellent' l'histoire du cigare ©fferèt^k' ̃ RâVachol par le'jtog<b,L;ail>rent-Athalin.. <̃̃̃ ̃>. L'anarchiste restait farouchement nméti Soudain, le magistrat, avec son plus gracieux' e sourire, lui demanda h
Vous fumez, Ravachol ? `. Oui, camarade juge, répondit le libertaire; M. Laurent- Athalih ouvrit une boîte de ciga-* res bagués et en offrit un au détenu.
Ravachol l'ayant allumé et le dégustant avec délice, s'écria
Vous êtes un bon zigue, vous Je vais tout vous dire.
Et les aveux commencèrent.
Des boîtes de bonbons originales.
Ce sont celles qu'on peut voir actuellement aux vitrines des chocolatiers parisiens elles'ont pour couvercle. un disque de phonographe. L'idée est amusante et il ne nous étonnerait pas d'apprendre que cette création remporte un certain succès. D'abord parce qu'il est agréable par un seul cadeau de faire plaisir deux fois ensuite parce qu'il est possible de faire dire à un disque bien des choses qu'on ne peut exprimer.
La seule difficulté réside dans le' choix' !flû, disque. ̃' r "ri
l .(.<1 '<
Police aérienne. ̃ '*̃' i- Il y a. quelques jours, un eJifantî.àlsparaiS'/m. sait à New-York. Le lendemain, ses. parents* se* cévaient une cage contenant deux pigeons et une lettre dans laquelle une main anonyme avait écrit « Attachez aux pattes de chaque pigeon une banknote de 500 dollars, làchez les. pigeons et votre entant* vôn$ sera' rendu aussitôt'. »*̃» :< La police prévenue, on mit en 1 iberté.. iékl ]ti** geons et quatre aéroplanes montés par des policiers les suivirent dans les airs. La course menaçait de se prolonger lorsqu'en survolant un cimetière l'Un des pigeons descendit et disparut pârnii les monuments funéraires. On n'eut" pas plus de chance avec l'autre qui ayant apër~ çu, de loin, une bande d'oiseaux, changea tout, d'un coup sa direction, se joignit à eux et dis- parut aux yeux des policiers,
Oh espère retrouver l'enfant disparu grâce à des moyens de police plus classiques. ̃ v Le Masqué "de Fer.
LE BROUILLARD QUI TUE
On continue à discuter sur la cause du fléau qui a endeuillé ia région de Liège.
Selon le XX' Siècle, de Bruxelles, l'autopsie du corps de l'une des victimes a démontré que le décès était dû aux suites d'une broncho-pneumonie. Les médecins y voient un argument de plus en faveur de la -thèse que le brouillard seul sérail la cause des décès. Un deuxième argument est que le traitement administré aux malades se montra efficace. Or ce traitement n'aurait pu les soulager si la maladie avait été provoquée par des émanations de gaz toxiques.
D'après des informations de Liège, les professeurs Ficket et Schoos sont venus hier matin, à onze heures, communiquer au procureur du roi dans cette ville leurs premières conclusions. Il est impossible que des gaz toxiques de combat se soient échappés d'une usine clandestine belge (il n'y en a pas). Il serait inexact également qu'ils se soient échappés d'une fabrique allemande ? Il semble établi que la nuée mortelle qui train son opacité sur les rives de la Meuse était chargée de gaz toxiques irritants et d'origine vraisemblablement
industrielle.
Ces gaz se sont sans doute accidentellement échappés au cours des opérations de traitement des métaux qui se font dans cette région. En temps normal, la teneur toxique des vapeurs industrielles telles que l'anhydride sulfureux, par exemple, susceptibles de s'échapper ainsi n'est pas telle qu'elle puisse en deux jours provoquer le décès de quatre-vingts personnes. Il faut que ces vapeurs aient été portées par leur combinaison avec le brouillard, par suite d'un phénomène chimique ignoré, il un degré de toxicité surélevé. Le procureur du roi, d'accord avec les services nationaux et régionaux de l'hygiène publique, fait visiter en toute hâte les usines dont ont pu s'échapper les émanations toxiques. Jusqu'ici aucune fuite n'a été décelée.
Mais ce n'est pas tout Une autre hypothèse est proposée.
Des virus auraient été transportés du Sahara par la tempête ?
On mande de Xew-York que M. Panetti, professeur de chimie à l'Université de Columbia et ancien expert technique de la commission' de la S.D.N., chargé d'étudier la question de la guerre chimique, a exprimé l'opinion que les décès causés dans la vallée de la Meuse au cours des récents brouillards auraient été dus à des germes virulents transportés de la région du Sahara par les récentes tempêtes qui ont occasionné les pluies de boue qui se sont produites daji.s,. diverses parties; de l'Europe occidentale.
LES AFFAIRES FINANCIERES
Une plainte contre M. de Rivaud
MM. Georges Beer, directeur de la Banque de l'Entreprise, 1, rue Marbeau, et Maurice Appel!, 20, Chaussée de la Muette, par les organes de Mcs Alfred Dominique et Jacques Biboud, ont déposé, avec constitution de partie civile, entre les mains de M. Delalé, doyen des juges d'instruction, une plainte en hausse illicite, articles 419 du Code pénal et loi du 3 décembre 1926, contre M. Olivier de Rivaud, président du Syndicat des banquiers à terme, les plaignants estiment qu'en arrêtant les cours en Bourse le 30 octobre et en suspendant les cotations de la Holfra et de la Huanchaca, M. de Rivaud les a mis dans l'impossibilité de liquider leurs positions. En l'absence d'un marché régu- lier, ils ont été privés des garanties de leurs opérations à terme.
Nouvelle plainte contre Albert Oustric Le Parquet a chargé M. Brack d'ouvrir une nouvelle information pour hausse illicite contre M. Albert Oustric, contre lequel M. Julien industriel, a déposé une plainte motivée.
A l'instruction
M. Brack a entendu hier MM. Jacques Erlich, Weill et Jennequin, administrateurs des sociétés de chaussures, sur les traites de complaisance. Ces messieurs ont fait les mêmes réponses que les précédents administrateurs entendus.
Le juge a ensuite entendu le géiicral canadien Brutinel. qui a déclaré qu'il n'était plus administrateur de la banque Holfra lorsque les faits reprochés au banquier se sont produits il estime que M. Oustric s'est adjugé des pouvoirs auxquels il n'avait pas droit. Le juge a ensuite entendu le baron Thénard.
Un releveur d'épaves italien
saute et coule près de Belle-Ile
Il y a douze morts et sept blessés
LoiUKNï, 8 décembre. Le vapeur italien Artir/lio, releveur d'épaves sous-marines, qui opérait dimanche sous l'île Houat, à environ dix milles de Belle-Ile, a sauté à la suite d'une violente explosion de mines.
Le bateau a coulé. Douze membres de l'équipage ont péri. Sept rescapés ont été hospitalisés à BeleIle.
L'Artiglio procédait à l'enlèvement de l'épave du cargo Florence, qui avait coulé en 1918 avec une grosse charge- de munitions. Il venait de poser, aidé du vapeur Rostro, un certain nombre de mines autour de la coque.
Les mèches ayant été allumées, une explosion formidable se produisit, faisant jaillir une gerbe d'eau de trois cents mètres de hauteur. Les quelques de tonnes de munitions que contenait le Florence venaient d'exploser en même temps que les mines. h'Artiglio, qui se trouvait à deux cents mètres de là, sauta, se brisa et fut engloutit. Le vapeur Rostro, qui se trouvait alors assez éloigné, se porta aussitôt sur les lieux du drame, et c'est grâce aux efforts de son équipage qu'on put recueillir sept rescapés.
Ces derniers, qui sont soignés à l'hôpital de Belle-Ile avec le plus grand dévouement, ont passé une mauvaise nuit, mais à l'heure actuelle ils semblent être hors de danger.
Le commandant du front de mer est parti de Lorient, à bord d'un navire de guerre, pour enquêter sur les causes de ce terible accident. Près de Lyon, un tirailleur tue un adjudant et blesse deux autres personnes
Lyon, 8 décembre. Au camp de Valbonne, près de Lyon, un adjudant du 5" tirailleurs maro-cains, Jean Laxague, 35 ans, originaire de Seine-etOise, a été tué d'une balle de revolver en plein front par un tirailleur.
Le meurtrier, Ahmed ben Mohamed, 35 ans, réussit à s'enfuir après avoir blessé un autre tirailleur Ahmed ben Tahar, 20 ans.
Il se présentait peu après au domicile du sergent tirait sur la femme de celui-ci, volait de l'argent et reprenait sa course folle.
Tandis qu'on transportait les deux blessés à l'hôpital Desgenettes de Lyon, des recherches étaient organisées dans la nuil.
Mais on ne retrouva Ahmed ben Mohamed que ce matin; IF s'était tiré une balle dans la tempe et agonisait dans un abri de tir.
Son état est désespéré. Celui des deux autres blessés reste stationnaire.
M. Léo Chintschuk, ambassadeur des Soviets en Allemagne, prend possession de son poste
Beblix, 8 décembre. M. Léo Chintschuk. nouvel ambassadeur des Soviets à Berlin, est arrivé ce matin, venant de Moscou, pour prendre possession de son poste.
M. Chintschuk est né en 1868 à Poltava. Il a représenté les Soviets en qualité d'attaché commercial à Londres et a été délégué de la Russie à la conférence économique de 1927. Depuis cette date,
ii occupait de hautes fonctions au commissariat
du peuple pour le commerce. Il passe pour un des économistes les plus réputés du parti communiste.
F LA! CRISE MINISTERIELLE 1 L'attitude des groupes
LES REPUBLICAINS DE GAUCHE
Le groupe des républicains de gauche de la Chambré, au cour. de sa réunion -quotidienne, n'a pas voté de motion. Mais certains de ses membres, notamment M. Jacques Stern, auraient parlé en faveur d'une concentration d'où serait exclue, pour permettre une extension a gauche, l'Union républicaine démocratique. Ces voix ont trouvé peu d'écho. L'ensemble du groupe reste fidèle au principe qu'a rappelé M. P.-E. Flandin et dont M. T;>rdieu a fait une condition de sa collaboration à une concentration maintenir intacte la majorité actuelle de la Chambre.
LA MAUVAISE HUMEUR CES GAUCHES Les sénateurs et députés du, parti radical-socialiste, :réunis hier matin à la Chambre, se sont émus ricii constater, ù la lecture des journaux du matin que l'opinion laissait au parti radical, de quelques précautions qu'il eût entouré son refus, la responsabilité de l'échec de M. Barthou. L'assemblée radicale a donc cru devoir voter un ordre du jour dont les dernières ligues constituent une suprême manœuvre pour imputer à .M. Tardieu l'initiative de la rupture « La réunion constate que l'échec de la combinaison de M. Barthou a eu pour cause (les exigences personnelles formulées publiquement dès le début de la crise, en dehors de l.ii. »
Tt
De nouveau, à dix-huit heures, les radicauxsocialistes se sont réunis. MM. Herriot, Chautemps, Daladier, Maivv et Queuille ne rapportaient aucune décision de leur entrevue avec M. Laval, qui avait pris connaissance de leur ordre du jour du matin et demandé à réfléchir encore avant d'arrêter la composition de son équipe. Aussi les radicaux n'ont-ils point voté de 'nouveau texte au cours de cette seconde réunion. La majorité de l'assemblée a, toutefois, confirmé son exclusive contre Tl'.R.D. Il n'aurait pas été question, nous a-t-on affirmé, de la présence de M. Tardieu dans le ministère, mais certains membres du parti radical ont l'intention de remettre la question du portefeuille de M. Tardieu à l'ordre du jour ce matin. Ils proposeraient la solution suivante si Tardieu devait faire partie du cabinet, le parti radical-socialiste ne s'opposerait pas à ce que certains de ses membres en fissent partie si bon leur semble, mais n'accorderait à M. Laval ni son appui officiel ni .la.' participation- des chefs radicaux. Il laisserait, pour mieux dire, entrer des radicaux de, deuxième
zdne. ̃ -̃
Le groupe parlementaire du parti socialiste-français (sénateurs et députés) va plus loin il a adopté, sur la proposition de MM. Louis Soulié, sénateur, et Camille Planche, député, l'ordre du jour suivant
« Considérant que la prétention d'un président du conseil démissionnaire de maintenir à tout prix l'ensemble de la majorité sur laquelle il s'appuyait constitue un empêchement au fonctionnement régulier des institutions parlementaires et un acte véritable de pouvoir personnel,
» Réprouvant de telles méthodes.
» Réclame un gouvernement nettement orienté à gauche, sans compromission avec les forces réactionnaircs. »
Des commentaires ironiques ont accueilli dans les couloirs cet ordre du jour. Les partisans de M. Tardieu se sont plu à y trouver un hommage indirect, jnais non moins précieux à l'autoriié de l'ancien président du conseil.
Les négociations continuent
A minuit. au ministère du travail, M. Pierre Lava) continuait ses négociations. Dans son cabinet avait lieu une conférence il laquelle prenaient part MM. Muginot, Mandel, Paganon et M. Tardieu avec lequel M. Pierre Laval, il l'a plusieurs fois répété, marche en plein accord.
A L'HOTEL DE VILLE
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Le Pari Mutuel dans Paris
A propos de la prochaine mise en application de la loi instituant l'installation de bureaux du Pari Mutuel dans Paris, M. Georges Prade est venu apporter, hier, à la tribune du Conseil municipal, une vigoureuse protestation.
Estimant que cette innovation peut présenter les plus graves dangers en encourageant et en développant !a passion du jeu dans la population, le conseiller du quatorzième arrondissement a demandé à ses collègues d'émettre un vœu pour que ne soit pas appliquée Ja mesure envisagée. Tout en rendant hommage aux sentiments exprimés par son collègue. M. Ambroise Rendu, doyen d'âge, qui dans le passé avait réclamé cette institution, a déclaré que, devant l'impossibilité de refreiner le jeu dans le temps où nous vivons, cette institution procurerait au moins aux communes de France et à l'Assistance publique les ressources que lui enlevaient jusqu'ici le jeu clandestin. Un socialiste a parlé ensuite en faveur d'un monopole d'Etat pour les jeux.
Finalement, on a renvoyé ces motions à la commission on ne savait au juste laquelle. Si bien que l'on s'est décidé pour la commission de l'Assistance publique,
L'aménagement de la Porte Maillot
Cette importante question est venue hier, en séance, devant le Conseil municipal, où elle a été exposée par M. Henri Gaillard, conseiller du 16° arrondissement. Nous en avons indiqué, tout récemment, les données principales le projet présenté réduit sensiblement celui dont le principe avait ̃été voté- par- l'assemblée en avril -dernier et prévoit en outre la transformation de l'avenue de la GrandeArmée, à laquelle serait donné le profil de l'avenue des Champs-Elysées. L'ensemble, au point de vue décoratif, n'y perdrait pas, les futaies du Bois de Boulogne seraient respectées et les dépenses étant moindres, la Ville de Paris les contribuables par conséquent y gagneraient, ce qui est à considérer.
Il convient d'ajouter que M. Henri Gaillard est animé des mêmes intentions à l'égard de la gare souterraine du métropolitain placée vers la porte Maillot, et à laquelle, d'accord avec le conseiller général de Xeuilly, M. Villeneuve, il entend attribuer toute l'importance désirable, puisqu'elle doit être le point central d'une active circulation, sans compromettre le prolongement envisagé de la ligne métropolitaine vers le pont de Xeuilly, ni engager des dépenses inutiles en lui donnant un caractère terminus qu'elle est appelée à perdre dans un temps plus ou moins proche, mais certain cependant.
LA MONNAIE DU VATICAN
On télégraphie de Rome
Les nouvelles monnaies vaticanes seront mises eu circulation à partir du nouvel an et auront cours légal en Italie comme les monnaies italiennes ont eu cours jusqu'à présent a la cité du Vatican. Conformément à la convention signée par le gou- verneur de la cité du Vatican et par le ministre des finances d'Italie," le Vatican pourra se servir de l'hôtel des monnaies italien et pourra, frapper une quantité illimitée de monnaies d'or. ̃̃̃Eu ce qui concerne les autres métaux, le Vatican ne pourra pas frapper pour plus d'un mil- lion par an pendant les cinq premières années. Cette quantité sera dininuée de 20 0/0 pendant les cinq années qui suivront.
Ce million de monnaie sera composé de 750.000 pièces d'argent, 234.000 de nickel et de 16.000 de bronze. Toutes ces monnaies devront être de dimensions et de poids ainsi que d'alliage identiques à celles qui ont cours en Italie.
La convention 'établit aussi que, pendant la durée des conclaves, la quantité de monnaie de frappe spéciale pour la vacance du trône pourra être portée à un million et demi.
Enfin, le Vatican est libre de frapper un nombre illimité de série spéciale portant la date com- [' înémorativc de l'année 1929, pour l'intérieur et pour la vente,
DERNIERE HE URE
A la Chambre des Communes M. Henderson parle des relations anglo-s©viétiques
Londres, 8 décembre. Un nouveau débat sur les relations anglo-russes a eu lieu aujourd'hui à la la Chambre des communes.
M. Arthur Henderson, secrétaire d'Etat au Foreign Office, commença par déclarer que le gouvernement russe avait maintenant répondu à la protestation britannique motivée par les remarques faites contre Je gouvernement de Sa Majesté au cours du procès des huit savants et ingénieurs russes qui s'est termine hier. '̃'
Voici le texte de la réponse faite à l'ambassadeur britannique par te commissaire du peuple aux
affaires étrangères
« II ne faut pas oublier que les déclarations relatives il la possibilité d'une participation de certains milieux britanniques dans le complot interventionniste ont été faites par les accuses eux-mêmes au cours de diverses dépositions, soit pendant l'instruction, soit pendant le procès lui-même. » Comme ni le juge d'instruction ni le tribunal ne peuvent empêcher un accusé de faire les déclarations ou les aveux qui lui semblent nécessaires, l'avocat général a naturellement basé son accusation sur les aveux des accusés, aveux qu'il ne pouvait pas ignorer. 11 faut tenir aussi que, durant le procès, le tribunal n'a pas porté attention aux accusttions portées contre la Gran le-Bretagne et que dans son réquisitoire l'avocat général n'v a jamais fait aucune allusion. A aucun moment, le gouvernement des Soviets n'a exprimé une opinion quelconque sur les agissements du gouvernement britannique dans une campagne d'interventions en Russie. »
Sir Austen Chamberlain et d'autres députés conservateurs ont demrndé alors au ministre s'il estimait qu'il était compatible avec la dignité de l'Angleterre d'en rester là et, sinon, quelle nouvelle communication il pensait faire au gouvernement des Soviets: '̃̃ M. Henderson répondit qu'il ne pouvait, pour le moment, rien ajouter au document qu'il avait lu, car il venait de. le recevoir à l'instant et il lui fallait le temps de l'étudier.. Le programme naval américain
Washington, 8. dècenjbre. M, Adams, secrétaire américain de ia marine, a demandé aujourd'hui au comité naval de la Chambre des représentants d'approuver la construction des unités suivantes pour l'année 1932:
L'n croiseur de 10.000. tonnes, armé de canons de six 'pouces et dont le pont sera aménagé pour pouvoir transporter 25 à 40 avions; un croiseur de 7.500 tonnes, armé de canons de six pouces 11 contre-torpilleurs dont la mise en chantier a déjà été autorisée 4 sous-marins un navire porte-
aéronefs «t un grand dirigeable.
Le président du comité naval a annoncé qu'il déposerait demain, sur le bureau de la Chambre, le projet de loi autorisant ce programme de cons- tructions.
De son côté, le Sénat a autorisé aujourd'hui l'emploi d'une somme de 30 millions de dollars devant servir à la modernisation des trois cuiras- sés New Mexico, Jlississipi et Sadaho. La lutte contre le communisme en Chine Londres, 8 décembre. On mande de Changhaï
au Times
Au moment où il partait pour diriger les opé- rations contre le communisme et les bandits, Tchang-Kaï-Chek a offert de gracier tous ceux qui renonecraient-.rlr communisme et déposeraient im-
médiatement 'les- armes. ̃•̃
Tchang-Kaï^Chek va avoir sa disposition pour sa campagne 300.000 hommes, 20 canonnières et 30 avions.
Les Etats-Unis et la Cour de La Haye Washington, 8 décembre. Dans certains milieux politiques américains, on déclare aujourd'hui qu'il est possible que le Sénat refuse de donner satisfaction à la requête du président Hoover en j vue de ratifier le protocole lioot concernant l'adhé- sion des Etats-Unis à la Cour internationale de justice de La Have. On croit, en effet, généralement qu'au moins une vingtaine de sénateurs s'opposeront au compromis et qu'un certain nombre se rallieront à leurs points de vue, empêchant ainsi le gouvernement d'obtenir j la majorité des 2/3 nécessaire pour la ratification du protocole en question.
Quoi qu'il en soit, le secrétaire de la Maison Blanche a publié aujourd'hui un démenti aux rumeurs selon lesquelles le président Hoover aurait décidé de ne pas présenter immédiatement le protocole à la ratification du Sénat.
Une affaire de chantage aux Etats-Unis Xew-York, 8 décembre. Le commissaire de police Mulroney a suspendu de leurs fonctions cinq détectives qui sont accusés d'avoir participé aux tentatives de chantage exercées contre (les jeunes femmes qui, si elles ne s'exécutaient pas, 'se voyaient traduites devant les tribunaux pour conduite désordonnées.
Cette affaire, qui occupe depuis plusieurs semaines les milieux de la police américaine, va prendre ces jours prochains une extension considérable de nombreux magistrats et policiers seront en effet impliqués dans ce scandale. L'affaire ayant été dévoilée par Macopha Acuna, celui-ci voit aujourd'hui sa tète mise à prix par les gangsters de Xew-York qui offrent 10.000 dollars à celui qui mettra le délateur « on the spot ». INCIDENT GERMANO-POLONAIS Bf.p.lix, 8 décembre. Suivant la Gazette Générale d'Allemagne, un détachement d'une garnison de la Prusse Orientale de la Heichswehr, traversant en chemin de fer le corridor polonais pour se rendre à Berlin, aurait été injurié à un arrêt dans une petite station du corridor par des ouvriers de la voie polonais.
Au départ du train, des pierres auraient été lancées contre le wagon de queue.
L'ALLEMAGNE ET LA POLOGNE
Berlix, 8 décembre., Le comité directeur du parti populiste allemand lance dans la presse un pressant appel en faveur rie la revision des frontières de la Prusse orientale.
Le comité déclare qu'ea portant cette revendication devant la prochaine assemblée de Genève, « l'Allemagne écarterait un danger permanent de guerre en Europe », ajoutant, cependant, qu'elle veut par là « protéger la vieille culture allemande » à l'Est.
L'assassinat du colonel Simpson Calcutta, 8 décembre. Le colonel Simpson, inspecteur général des prisons du Bengale, a été tué aujourd'hui à coups de revolver par trois Beugalis à qui il avait refusé d'accorder un entretien. Les assassins attaquèrent aussi deux autres hauts fonctionnaires qui se trouvaient dans une pièce voisine et les blessèrent griuvement-à coups de revolver. Leur coup fait, les trois meurtriers retournèrent leurs armes contre eux. Deux d'entre eux moururent sur-le-champ et le troisième est dans un état grave,
A Moscou, le comité central gracie les condamnés à m^rt du parti industriel
Moscou, 8 décembre. De V Agence Tass Après avoir pris connaissance du recours en grâce des condamnés du tribunal suprême d'U.R.S S. dans le procès de l'organisation contre-révolutionnaire, dite parti industriel, le comité centra! a rendu l'arrêt suivant
« Considérant que les condamnés non seulement ont avoué et se sont repentis des crimes commis, mais qu'aussi par leurs dépositions à l'instruction préliminaire et à l'instruction judiciaire ils ont dévoilé l'activité de leur organisation contre-révolutionnaire, qui était l'agent exécuteur des directives des cercles interventionnistes militaires de la bour5>eois:e dirigeante de France, ainsi que des organisations en Maison, tels que le « Torgprom » » Considérant que le pouvoir soviétique ne peut être guidé par (les sentiments de vengeance, surtout à l'égard de criminels désarmés, repentants et faisant des aveux
» Commue la sentence de mort prononcée contre Ranizine, Tcharnovski, KalliniUov, Larilchev et Fédoiov en celle de dix années d'emprisonnement, avec privation des droits civiques pendant cinq ans et confiscation de leurs biens
» En ce qui concerne le, condamnés à dix ans d'emprisonnement, Otchkine, Sitnine et Kouprianov, réduit l'emprisonnement à huit années, avec confiscation des biens et privation des droits civiques pendant cinq années. »
Manifestations à Zagreb
en faveur de l'unité yougoslave Belgrade, 8 décembre. Plus de cent mille paysans ont manifesté ce matin, à Zagreb, en l'honneur du roi Alexandre et de l'unité yougoslave.
M. Karlo Kovatchevitch, vice-président de l'ancien parti Raditch, a prononcé un grand discours soulignant toutes les fautes du passé.
L'orateur a salué les temps nouveaux où l'on voit un roi défendre les intérêts du pays et des "paysans.
M. Kovatchevitch a ensuite flétri l'action des réfugiés serbes à l'étranger qui, dit-il, travaillent contre le bonheur du peuple yougoslave. L'orateur a terminé en lançant un appel à tous les paysans. les invitant à aider le roi dans toute la mesure de leurs moyens dans l'œuvre de consolidation et de reconstruction nationale qu'il a entreprise.
D'autres orateurs sont ensuite venus remercier le souverain pour les résultats obtenus grâce à son initiative.
De grandes fêtes populaires se sont ensuite déroulées.
Le Saint-Siège et le parti hitlérien
V
Rome, 8 décembre. On a émis dans certains journaux étrangers l'hypothèse d'une condamnation possible par le Saint-Siège du parti hitlérien. Cette hypothèse est contraire aux directions suivies par le Vatican en pareille matière.
Le parti hitlérien ne s'est jamais, qi;e l'on sache, affiché comme parti catholique et ne s'est jamais prévalu d'une investiture catholique quelconque. On ne voit donc pas comment pourrait s'expliquer une intervention du Saint-Siège contre un parti purement politique. On a sans doute voulu dire que le Saint-Siège ou lcs.évêques peuvent être amenés à donner, comme cela s'est déjà produit, des instructions précises aux membres du clergé en ce qui concerne l'attitude à tenir vis-à-vis d'un parti qui demeure complètement en dehors de toute confession religieuse et ne jouit certainement d'aucun crédit dans les milieux catholiques. Une révolte militaire chez les Soviet"
Varsovie, 8 décembre. D'après les journaux publiés ici, une révolte militaire aurait écl-Ué parmi les troupes logées dans le village Izmaïlovskvié, près de Moscou. Les soldats, la plupart des paysans, avaient adressé, au nom du régiment, une lettre à Staline lui demandant de faire cesser les vexations auxquelles les paysans sont en butte. En réponse, des détachements du Guépéou ont été envoyés à Ismaïlovskvié et il y eut un véritable combat.
D'rprès les journaux polonais, deux cents soldats de l'armée rouge auraient été tués. Les troupes du Guépéou auraient eu quatre tués et vingt blessés. Costes et Bellonte
fêtés par la Ligue inîsrnationale des aviateurs La Ligue internationale des aviateurs a organisé une réception en l'honneur de Cosies, Bellonte, ainsi que des aviateurs françn:s Maryse B?stié. Jpan Laulhé, Pierre Lemoigne, Lena Bernstein, Charles Fauvel et Léon Chalie.
M. Laurent-Eynac, qui devait présider cette cérémonie, empêch par les événements politiques actuels, s'était fait représenter par M. Ghaumié, directeur de l'aviation marchande.
Des allocutions ont été p-o ̃ ̃oncées par Maurice Colliex, M. Chaumié, Costes, Bellonte et Mr Cliffort B. Harmon, président de la Ligue internationale des aviateurs.
Les médailles d'honneur ont été remises à Costes, Bellonte et Léon Challe pour leurs performances de 1929. Le trophée national de la L. I. A. pour 1929 a été également présenté à Costes, qui a reçu une réplique de cette œuvre d'art.
L'état de Mile Madeleine Roch
Selon les nouvelles parvenues très tard dans la nuit à l'administration du Théâtre Français, Mlle Madeleine Roch s'affaiblit d'heure en heure.
DANS LA MARINE
· Exercices d'escadre
Tous les bâtiments de la première escadre ont appareillé de Toulon. L'intention du commandant en chef est de ramener l'escadre sur cette rade dans l'après-midi du 23 décembre.
Les bâtiments de surface utiliseront les mouillages entre Toulon et le golfe Juan.
Les navires qui on! pris part à cette sortie sont le Provence, le Paris, le liéarn, le Priinauguet. le Duguai)-Trouin, le Tigre, le Chacal, le Valmy, le Ja- f/uar, la Tempé'e, le Cyclone, le Boulonnais, V Al- cyon, le Sirocco, le Ureslois, le Simoun, le Fou- droyant, la Palme. `
Pendant qu'ils exécuteront leur programme tac- tique sur les côtes de Provence, les sous-marins de ia force navale continueront leur croisière d'en- trainement sur les côtes de Corse.
De son côté, la deuxième escadre légère, com- j mandée par l'amiral de Laborde, a quitté Brest pour effectuer divers exercices qui dureront jus- qu'au 19 décembre.
Les hydravions prendront part aux manœuvres d'ensemble qui se dérouleront dans le secteur.
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Le vernissage de l'exposition annuclle des blessés de l'atelier Lachcnal aura lieu te )5(!cccmbre, 8, rue de Séce.
L'arrivée au Bourget
du Gouverneur général ifasqmer et de Lalouette et Gouieîte
Les aviateurs Lalouette et Goulette, ayant à bord de leur avion de tourisme Farman à moteur Lorraine 240 CV « Mizas » le gouverneur général Pasquier, ont quitté Marignane hier matin, à 7 h. 55, à destination du Bourget où ils sont arrivés a' 13 heures 5. De nombreux amis, ainsi que differen-, tes personnalités du monde de l'aéronautique et de la politique les attendaient depuis plusieurs heures. Dans l'assistance nous avons noté Mme Pasquier qui tenait à être la première à accueillir son mari Mme Goulette, MM. Albert Sarraut, ancien ministre Laurent-Eynac, Oulrey, député Ollivier, commissaire général de l'Exposition coloniale Proust, député le prince Bao-Daï,- cul. pereur d'Annam le général Bar es et le général Bouc-abeille, représentant le maréchal Lyautey MM, Masnero, de Sàint-Chaffray, Char!?s, Legalien, Rouine. anciens résidents supérieurs en Indochine; Couhé, Lemaire, président de l'Association des Français d'Indochine le baron Xicaise, ;présidentv du conseil d'administration de la Société générale aéronautique Charlie Xicaise, Barbaroux, Çarol, les frères Farmun, Diek, Maurice et Henry, Jacques Bréguet, Girardot, Jarre, les pilotes Reginensi, Corsin, Bajac, Chasles, etc.
A l'arrivée de l'avion, les assistants se sont précipités pour féliciter pilotes et passager. Lorsque le gouverneur général Pasquier parait, il est chaleureusement acclamé. A leur tour, Lalou'ette et Goulette sont félicités et entourés par des amis débordants d'enthousiasme et qui, malgré les exhortations du commissaire Lefils, créent par leur empressement la plus charmante des confusions. On se bouscule, on crie, et tant bien que mal, plutôt mal que bien, le gouverneur Pasquier et les deux aviateurs gagnent un hangar oit une courte récep.tion va se dérouler.
A ceux qui lui demandent ses impressions, le gouverneur général Pasquier répond avec bonne grâce et se déclare enchanté de ce voyage qui s'est déroulé sans heurt, sans incident, dans des délais records. Il se dit satisfait d'avoir inauguré officieusement cette ligne aérienne qui, dans quelques jours, fonctionnera régulièrement pour le plus grand bien des relations de toutes sortes, avec nos possessions d'Asie. Il ne tarit pas d'éloges enfin sur Laiouetie et GouieMe, pilotes habiles, décidés, éner-> giques, excellents en un mot, mais aussi délicieux compagnons au mérite desquéls il lui plait de rendre publiquement hommage.
« Avec de tels pilotes, dit-il, on irait au bout du monde. »
M. Outrey, député de Cochinchine, prend la pa" rôle pour "féliciter le gouverneur général Pasquiér. II dit également l'émotion qui s'empara des coloniaux de Paris lorsqu'ils apprirent son départ. pour la France par la voie des airs et leur joie,' de le voir parmi eux beaucoup plus tôt qu'ils ne l'atten-. daient.
Puis, s'adressant à Lalouette et Goulette, il proclame qu'on peut tout attendre de l'aviation francaise,
Après lecture des télégrammes parvenus d'Indo-ichine il l'adresse des voyageurs, M. Laurent-Eynac dit tonte son admiration pour le gouverneur .Pasquier et pour l'équipage qui, en réalisant une liaison France-Indochine-France, comme il l'a réalisée, a servi, au delà de toute espérance, la grande cause de l'aviation française. Se tournant alors vers les deux aviateurs, il annonce à Goulette que le gouvernement l'élève au grade d'officier de la Légion d'honneur et à Lalouetie qu'il est nommé chevalier du même ordre.
Les applaudissements et les bravos crépitent tandis que le gouverneur général Pasquier lève son verre aux succès des ailes françaises et à la prospérité de la France et de ses colonies qui doivent, grâce aux immenses progrès réalisés par l'aviation particulièrement l'aviation commerciale se trouver plus étroitement et plus complètement unies.
André Reichel.
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Faiwrtij ̃
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La fête patronale du séminaire français de Rome L'Immaculée Conception, fête patronale du Séminaire français de Rome, a revêtu cette année, comme on pouvait le prévoir, un éclat particulier. Une messe pontificale a été célébrée à SantaChiara par Mgr Le Hunsec, supérieur de la Congrégation du Saint-Esprit. Mgr Pizzardo, secrétaire des affaires ecclésiastiques extraordinaires, a fait, en présence du cardinal Verdier, une importante conférence sur l'action catholique et sur son organi*sation.
La conférence de Mgr Pizzardo a produit une grande impression, parce qu'elle est considérée comme l'expression de la pensée pontificale en ce qui concerne l'organisation de l'Action catholique française dans le cadre national, sous la direction de l'Ëpiscopat unifié.
("tu: longue ovation a été faite au représentant. du Saint-Père.
Un déjeuner a eu lieu, sous la présidence des cardinaux Lépicier et Verdier.
lie train é! étriqué volé est retrouvé Nous signalions dernièrement le vol d'un train électrique composé d'une locomotive dernier modèle ei de trois wagons Pulmann. Ce train vient d'être retrouvé
Nos premiers renseigribments étaient exacts, il s'agissait bien de la dernière création du « Rapide L. H. qui fait l'admiration de tous, petits et grands, aux vitrines et à l'intérieur de tous les grands magasins et maisons spécialistes- en jouets. (Exiger la marque « L. R. » fabrication française.) Bureaux, b, avenue Portalis, à Paris.
La maison ne vend pas aux particuliers s'adresser aux magasins.
L'assassinat de M. Ramichvili
M. Compans, juge d'instruction, a été commis pour suivre i'eiiquèle. Il s'efforcera de faire préciser par t'assassin s'il a agi dans un seul but de vengeance.
Une perquisition opérée au domicile du criminel n'a fourni aucune indication susceptible d'apporter la preuve qu'il faisait partie d'une organisation révolutionnaire.
Le passé de la victime
M. Noé Rtimichvili était né en Géorgie en 1881, à Ozourguchi.
Très jeune, il manifesta des opinions antitsarisles. Son activité politique attira sur lui l'attention de la police qui, en 1902, lui intima l'ordre de retourner dans son pays.
A Batoum, il dirigea les organisations sociales démocrates. Il devint ensui'e membre du comité de Gouri, enfin il participa A la Confédération géorgienne.
Le nouveau régime ne devait pas être plus favorable à M. Ram.chvili en 1 9 1 7, il fut exilé de Géorgie en Russie.
Après la révolution, il reprit, à la tête du parti socialiste démocrate, la lutte pour l'indépeiufânse géorgienne, et, fa victoire acquise, devint -ministre! de l'intérieur, de l'instruction publique et de la guerre.
Mais, en 1921, la Géorgie ayant été occupée par ies Soviets, les amis de -vl. R-niùchvili !u; .-ons^ilèrent de pariir à .l'étranger. Il reiroip-a dans ec, exil les autres membres de son ancien gouveir.iînent, regroupa ie p.irt soc a.-iiejnot. U
Mai-s on sait que depuis longtemps déjà la division régnait au sein du parti et de nombreux Géorgiens accusaient M. Ramichvili d'avoir fuit naître l'opposilion survenue enive les deux biens sociaux-démocrates. L'assassin Tchanoukviulze appartenait à la fraction en conflit avec l'ancien ministre. Son crime pourrait ainsi répondre à doux mobiles haine politique et vengeance personnelle. C'est ce que l'enquête s'efforcera d'établir. w
A TRAVERS LA MUSIQUE Les spectacles de danses Clotilde et Alexandre Sa.kharoft La Société internationale des Amis de la musique française. Quelques virtuoses, du clavier.
Clotilde et Alexandre Sakharoff sont à nouveau dans nos murs. Voilà un événement qui a procuré aux admirateurs de la chorégraphie la joie d'aller ies applaudir au Théâtre des Champs-Elysées. Ces deux grands virtuoses de la danse, élargissant cette fois-ci leur programme, nous apportent quelques nouvelles créations dont les thèmes sont fournis par tout ce que la musique possède de plus exprès- sif dans son essence pure. Aussi le succès de leur spectacle, d'une noble tenue musicale et d'une belle variété, fut très grand. ~il
L'art du geste, de l'attitude et du rythme chez les Sakharoff n'est certes pas celui d'une Taglioni, d'une Cerrito, d'une Zambelli ou d'une Pavlowa il n'est pas non plus avoisinant de la conception baroque, mais bien un art libre, d'une expression i. personnelle et qui apporte sa note à part dans la chorégraphie contemporaine. Les attitudes et la plasticité prennent so.urce chez aux aux bas-reliefs antiques, aux figurines qui ornent les flancs des vases grecs la grâce et l'action du corps en moulement sont d'une stylisation voluptueuse, les arabesques génératrices et la courbe vivante tiennent d'un art de synthèse dont la sensibilité visuelle évoque un pouvoir mystérieux et étonnant. Les nouveautés de ces spectacles furent d'abord un fragment du Martyre de saint Sébastien, la danse sur la braise, non point telle que les auteurs, d'Annunzio par son mysticisme verbal, et Debussy par sa musique transparente, conçurent ce tableau, mais plutôt une transposition descriptive où les j gestes et les rythmes d'une intensité continue sup- pléaient à la magie immatérielle que formait jadis ce tableau extatique, véritable vitrail de cathédrale.
L'agrément ne fut pas moins grand d'écouter la musique de Bach commentée par l'élégance eurythmique de la danse. Qui aurait pensé que Prélude et Fugue se prêtait si bien à la transposition dans un domaine autre que le sien ? Les entrées successives de chaque thème sont d'une exactitude merveilleuse. Le sujet suit sa ligne mélodique, le contre-sujet se superpose en des rythmes plus discrets, la réponse surgit sur des plans d'une plasticité corporelle extraordinaire et l'on écoute le langage sonore se dérouler en même temps que les yeux aperçoivent les arabesques qui se tracent dans l'espace et toujours en profond accord avec l'esprit et le sentiment de la musique.
Nous avons moins goûté la Pavane royale, peut- être plus conventionnelle dans sa réalisation de même le Poème Priutanic nous semble quelque peu languissant. Mais quelle grâce incomparable, quel charme exquis, quelle souplesse harmonieuse chez Clotilde Sakharoff Elle possède des qualités techniques surprenantes. Les inventions chorégraphiques de Clotilde et Alexandre Sakharoff sont un perpétuel renouvellement qui soulève toujours l'enthousiasme des foules.
Revenons un peu rétrospectivement au bel bônijnage que des musiciens belges et hollandais ont rendu à la musique de France. C'est grâce à l'initia- J tive de la Société internationale des amis de la musique française qu'a eu lieu cette manifestation d'un grand attrait, et dont le programme comporiait des œuvres qui allaient de Claude Le Jeune, Clérambault, Rudel, Dalayrac, en passant par Debussy, d'Indy et Jean Huré. Cela nous a prouvé qu'il existe, en dehors de Chopin et de Wagner, un répertoire vaste qui mérite d'être mis en évidence plus que nos organisateurs de concerts ne Je font. Le remarquable Quatuor de La Haye, si dévoué à la production contemporaine, est venu nous donner une chaleureuse exécution du troi- siéme Quatuor à cordes de M. V. d'Indy et une ,traduction, vraiment parfaite du Quintette, avec M. Paul Freukel au piano, de Jean Huré. Une autre manifestation musicale, et cette fois d'un caractère plus émouvant, fut la séance In Memoriam, consacrée aux œuvres des musiciens français disparus A. Caplet, C. Debussy, Jacques Durand, Gabriel Fauré, Saint-Saëns et Louis Vuil- lemin. Des interprètes fidèles à la mémoire de nos chers morts sont venus apporter l'obole de leur ialent Mme Lola Dommange, lyrique et d'une j générosité vocale pénétrante MM. Jean Doyen, le remarquable violoncelliste J. Witkowsky l'ensemble à cordes A. Pascal, Brouzet, Desestre et F. Dangreaux, se sont tous montrés de sensibles inter- prètes.
J'ai déjà eu le plaisir de vous entretenir des hau- tes qualités musicales et virtuosistiques de Charles Lesueur, pianiste ardent, au jeu persuasif, et qui fait un effort continu et utile pour servir son art. Il a été d'une simplicité pénétrante et sans arti- fices dans la Sonate en si de Chopin, là où aucun corollaire ne peut remplacer le sentiment et l'âme. Il montra encore un style pur dans le Concerto de Vivaldi qu'il joua admirablement.
Un autre pianiste, M. Demétre Haralambis, élève du maître Paul Dukas pour la composition, se montra un coloriste capable d'exprimer le lyrisme sous toutes ses formes. Interprète de talent, sa belle virtuosité s'exerce avec fougue aussi bien dans Chopin que dans Moussorgski.
Une toute jeune fervente du clavier, miss Anita "•O'Connell, joue la musique de Debussy avec une grâce immatérielle, et témoigne déjà d'une maî- trise et d'un mécanisme brillants. C'est une artiste i d'avenir.
LA VIE UNIVERSITAIRE Agrégation des facultés de droit
Sont institués agrégés près les facultés de droit De Lille, M. Jean Lhomme de Caen, M. Gaston Leduc de Montpellier, M. Pierre Courtin; de Nancy, M. François de Menthon.
Les étudiants en médecine et la réforme des études dentaires
Aux termes d'une proposition de loi déposée sur 3e bureau du Sénat par MM. Milan et Rio, nul ne pourra exercer la profession de dentiste s'il n'est muni d'un diplôme de docteur en médecine. Un règlement, établi après avis du Conseil supérieur de l'Instruction publique, déterminera les conditions dans lesquelles les chirurgiens dentistes reçus à une date antérieure à celle de l'application de la loi pourront obtenir le grade de docteur en médecine. Nous avons voulu connaître l'opinion de l'Association corporative des étudiants en médecine sur cette proposition de loi. « Notre Comité, nous a-t-on répondu, accepte les quatre premiers articles de la proposition Milan-Rio, mais il s'oppose à l'adoption de l'article V relatif au règlement fixant les conditions de nomination des chirurgiens dentistes au grade de docteur en médecine.
» II demande que les conditions de transformation du diplôme de chirurgien dentiste en diplôme de docteur en médecine soient précisées, non pas dans un règlement annexe, mais bien dans le texte même de la loi, après avis des Conseils des Facultés de médecine et du Conseil supérieur de l'fnstruction publique. Les chirurgiens dentistes postulants an grade de docteur en médecine devront être pourvus du baccalauréat de l'enseignement secondaire. » Bien entendu, le doctorat ainsi obtenu sera le doctorat d'Etat et non un doctorat d'Université, car on ouvrirait alors la porte à tous les abus. Un grand nombre de diplômés de l'enseignement primaire, invoquant ce précédent, trouveraient vite au Parlement des amis zélés qui parviendraient à leur faire accorder des équivalences du baccalauréat pour conquérir les diplômes de l'enseignement secondaire et de l'enseignement supérieur. »
Jnles Laurent.
Stan Golestan.
Académie des Sciences
Deux élections. Les grandes subventions
C'est à M. Emile Jouguet, inspecteur général des mines, professeur à l'Ecole des mines et à l'Ecole polytechnique, auteur de la Mécanique des explo- sifs, que l'Académie des sciences a donné hier le fauteuil du général Sebert par 48 voix sur 58, au premier tour de scrutin.
Elle a ensuite élu correspondant étranger sir Arnold Theiler, docteur de l'Université de Berne, bien connu pour ses travaux de science vétérinaire au Transvaal, résidant à Lucerne.
Sur les fondations Loiilreuil, Noury, Henry Le Chatelier et Roy-Vaucouboux, ont été attribuées les subventions suivantes
15.000 francs au Muséum national dhistoire naturelle 15.000 à l'Inventaire des périodiques scien- tifiques dans les bibliothèques de Paris 12.000 à l'Ecole nationale vétérinaire de Lyon 10.000 à M. Louis Dunover pour l'extension de ses recherches sur les cellules photo-électriques 10.000 à M. Marcel Ballay pour ses recherches sur les alliages du gluciniuni 6.000 à M. Joseph Magrou, de l'Institut Pasteur, pour ses travaux six de 5.000 à MM. R. Ricard, J. Duclaux, Ch. Alluaud, Em. de Margerie, à la Faune des colonies françaises et à la Fédération française des sociétés des sciences naturelles quatre de 4.000 à MM. Fontaine, Méquignon, au laboratoire de viticulture de l'Institut agronomique et au Muséum des sciences naturelles de Lyon huit de 3.000 à MM. Boutaric, Maignon, Gabriel Petit, Jean Verge, Damour, Lafon, Casteret, Baulig trois de 2.000 à MM. Lamare. Hovasse, de Zeltner 1.000 à la Société scientifique d'Arcachon 4.000 à l'Ecole nationale vétérinaire de Toulouse,
M. Maurice d'Ocagne a offert, au nom de l'auteur, M. E. Lérv, une curieuse étude historique sur le R. P. Sébastien Truche. (10o7-1729), carme, membre de l'Académie royale des sciences en 1099, ingénieur et mécanicien de premier ordre, qui prit une grande part à la plantation du parc et à l'installation des eaux de Versailles, de la cascade de Marly et, sous la Régence, à l'amélioration de nos voies fitiviales.
M. Delépine a présenté une note de MM. Dufraissc et Horclois relative aux actions antioxygénes ou pro-ox3rgèncs du fer et de ses composés, et très importante en ce au'elle éclaire l'action antioxygène de l'oxyliémoglobine. Le congrès international de sécurité aérienne sera mis au courant des travaux des auteurs.
Communications techniques de MM. Mangin, Guillet, Fabry, Caullery, Cayeux, Matignon, Desgrez, Blaringhem, Paul Janet et Charles Rîchet, qui a signalé quelques résultats intéressants obtenus par le docteur Joseph Thomas avec le traitement, par ses autolysats, de cancers de différents organes. Ch. Dauzats.
Gazette des Tribunaux L'assassinat d'un chauffeur
Eh va donc, Collignon
Telle était l'injure que, dans mon enfance, le piéton adressait à un cocher de fiacre. Le « Collignon », revêtu d'un ulster à trois ou quatre pèlerines, coiffé d'un chapeau haut de forme en cuir bouilli, donnait un coup de fouet à son vieux cheval et s'en allait méprisant l'injure. L'injure. Elle était même alors bien lointaine. Collignon était un cocher de fiacre qui, en 1855, pour une misérable question de pourboire, avait assommé son client. 1.
Comme les temps sont changés Il n'y a plus aujourd'hui, pour le piéton, une injure rituelle à adresser aux chauffeurs de taxis. Mais, par contre, ce sont eux que le client assassine. C'est un fait à noter à la fois dans l'histoire des causes célèbres et dans le bouleversement de l'hjsîoire sociale. Qui, théoriquement, a le plus d'argent dans sa poche à l'époque actuelle, le client ou le chauffeur ? Le chauffeur, évidemment, puisque c'est lui que l'on tue.
Je ne sais pas si les chauffeurs de taxis ont toujours leurs portefeuilles bien garnis, mais on le croit, et eux-mêmes parfois le font croire. Je connais, par ejçeruple, un restaurant de Paris où, passé minuit, aucun chauffeur en station ne veut prendre de client s'il s'agit d'une petite course. Mais si quelqu'un se présente ayant à son bras une femme élégante, et surtout s'il va loin, le chauffeur, escomptant un bon pourboire, s'empresse d'ouvrir la portière le plus poliment du monde. Mais la e petite course », le pourboire normal, certains chauffeurs les méprisent, et il faut alors faire appel aux agents pour pouvoir prendre une voiture, même en station. L'agent, d'ailleurs, dresse une contravention au chauffeur.
Peut-être ces petits faits que je rappelle ont-ils créé la légende du portefeuille du chauffeur bien bourré de banknotes. C'est possible. En tout cas, on tue trop souvent les chauffeurs.
Aujourd'hui on juge, il Beauvais, deux jeunes misérables, Albert Mortelette (vingt ans) et Raymond Lamothe (dix-sept ans) qui ont assassiné un malheureux chauffeur.
Ces deux jeunes gens habitaient Cambrai, et en février dernier ils étaient venus à Paris pour travailler ou plutôt pour s'amuser. N'ayant plus d'argent. mais ayant tous deux un bon petit browning en poche, un beau soir ils prirent un taxi conduit par le chauffeur Bourreix, un brave homme, marié, père de famille.
Conduisez-nous à Compiègne.
Bourreix accepta. La course est bonne. Mais, un peu avant Compiègne. Mortelette baissa la vitre et tira dans la nuque du chauffeur une balle à bout portant. Il tombe raide mort.
Sur lui il avait 225 francs.
Les assassins n'allèrent pas loin. Un employé de chemin de fer découvrit la voiture, tous phares allumés, avec auprès d'elle le cadavre de Bourreix. Il donna l'alarme et quelques instants après on arrêta les deux misérables. Ils avouèrent. Aujourd'hui on les juge. Ils sont défendus par M*s Torrès, Lot et Escoffier. M° Campinchi est partie civile pour la veuve de la victime, et M" Georges Delavente pour le Syndicat des loueurs de taxis.
Georges Claretie.
L'épuration de la Région parisienne A la suite du drame mystérieux de Sartrouville, auquel furent mêlés un grand nombre d'étrangers communistes, la Sûreté générale avait élaboré un programme d'épuration de la région parisienne. Poursuivant leurs investigations, plusieurs commissaires et inspecteurs ont effectué dimanche soir des descentes de police dans les cantines et les hôtels de la région de Juvisy. Au cours de cette opération, 200 étrangers ont été interpellés une vingtaine d'entre eux, porteurs de passeports à destination de la Belgique et de la Hollande passeports ne ies autorisant à rester en France que pendant la durée de leur voyage à travers le territoire français et qui séjournaient néanmoins dans notre pays depuis plusieurs mois, ont été gardés à la disposition de la justice.
Après toutes vérifications utiles, des mesures de refoulement seront prises contre ceux dont le service de la main-d'œuvre n'estimera pas désirable la présence en France.
Aurons-nous du radium à meilleur marché ?
Londres, 8 décembre. L'opinion publique britannique s'étant én-ue du prix assez élevé auquel les hôpitaux anglais devaient payer le radium, le Daily Herald avait envoyé le Dr Haden-Guest faire une enquête au Congo belge.
Le Dr Haden-Guest, après s'être renseigné sur place dans le district du Katanga, auprès d'une société qui a obtenu du gouvernement belge l'exploitation de tous les dépôts de minerais, a conclu que cette société pouvait produire le radium au prix de 5.000 livres st. le gramme et que, par conséquent, le prix de 10.000 livres st. demandé aux hôpitaux anglais est sensiblement exagéré.
REVUE DE LA PRESSE
Finance et politique
La veille de la chute de M. Tardieu, Y AMI DU PEUPLE estimait que l'assaut contre le ministère était mené, en une action conjuguée, par le Quai d'Orsay et les grandes banques, liés pai la question des emprunts-or.
Notre confrère éclaire ce lien par la révélation de quelques faits suggestifs C'est ainsi, pnr exemple, que la prétendue Com- mission des porteurs de fonds ottomans comprend notamment le directeur de la Banque Ottomane, l'ex-directeur de la Banque de Paris et des PaysBas et un ancien ministre plénipotentiaire tout à la dévotion du Quai d'prsay, qu'on retrouve, du reste, en compagnie d'un autre fonctionnaire des affaires étrangères et de 'quelques autres agents des banques à la tête de la trop fameuse « Caisse Commune » des fonds Austro-Hongrois
Quant au représentant français au Conseil de la Dette Ottomane, il a été officiellement désigné par un Consortium de 7 banques et, de son côté, le ministère des affaires étrangères a tenu à déclarer, dans une récente réponse écrite à M. Le Corbeiller, qu'il approuvait et couvrait entièrement l'action du Conseil de la Dette.
Or, cette action s'est manifestée par l'inqualifiable abandon à Ankara, en mai dernier, des droits des porteurs dont la créance, qui devait atteindre 15 milliards, ne vaut plus, en bourse, à l'heure actuelle, que 775 millions.
C'est à ce prix dérisoire que la Turquie et les Etats codébiteurs peuvent, grâce à la Commission Seydoux qui se tint au ministère des affaires étrangères, racheter et annuler leurs parts respectives d'une dette de 15 milliards au préjudice de l'épargne
française.
Mais on pense bien que le reste n'a pas été perdu pour tout le monde. et ainsi s'explique sans doute la complaisante couverture du Quai d'Orsay II en est de même dans l'affaire des fonds AustroHongrois où le secrétaire général de la Caisse Commune, M. Barde, est, en même temps, directeur de l'Association Nationale et fonctionnaire en dispunibilité du Quai d'Orsay. ` Or, la Caisse Commune reçoit et gèiiej sans aucun contrôle depuis des années, des centaines de millions dont les revenus permettent sans doute de faire bien des heureux parmi les amis haut placés. tandis que les malheureux porteurs attendent leur
dû. ̃ ̃̃ i
Bien mieux Le Protocole de Paris, qui, doit être signé incessamment par -M. Barde, consacré e l'abandon définitif, au'profit des Etats AustroHongrois, de 40 d'une créance représentant une trentaine de milliards dont l'intégralité nous était due, en vertu des traités de paix.
Si les Etats débiteurs ne sont pas des ingrats et des sots, ils ont dû manifester libéralement leur reconnaissance d'un tel cadeau, en laissant au moins « 30 deniers » aux amis du Quai Et c'est ainsi d'un bout à l'autre pour les 190 milliards dont la France était créancière sur l'étranger, ainsi qu'on l'a vu pour les emprunts finlandais, bulgares, serbes, d'Haïti, de Minas Geraes, de Goyaz. de Costa Rica, de la République Argentine, etc. On conçoit que l'exploitation sans entraves d'un tel filon valait bien la peine qu'on déclenchât une crise ministérielle, puisque M. Tardieu avait imprudemment annoncé son intention de tirer au clair toutes ces affaires louches.
D'où le scandale Oustric et la plainte Vuillaume dont la Commission d'enquête fera bien de s'occuper, si elle veut toute la lumière sur les dessous de cette affaire. dirigée contre le ministère Tardieu. « C'est la Finance et l'étranger, écrit l'Ami du Peuple, qui tirent, en l'occurrence, les ficelles de notre politique. » D'où le choix de M. Barthou
Or M. Barthou, président d'honneur de l'Association Nationale M. Barthou, administrateur du Suez par la grâce de feu M. Jonnart qui eut, à ce prix, l'appui de cet homme intègre pour son élection à l'Académie. M. Barthou, distributeur de prix de vertu et professeur de probité politique aux Annales; M. Barthou qui a donné des gages à la finance internationale en s'opposant, comme garde des sceaux, au vote de l'amendement de M. Delahaye qui eût sauvegardé les droits de l'épargne française M. Barthou, garde des sceaux, qui fit conclure contre les obligataires de Suez et ceux de Tokio devant la première chambre du tribunal de la Seine M. Barthou, concentrationniste sans vergogne et pécheur habile en eau trouble M. Barthou, dont la duplicité est si bien établie dans les milieux parlementaires pourtant blasés, qu'on y répète sur lui ce mot cruel « M. Barthou trahit son inquiétude faute de mieux » M. Barthou, en un mot, car ce mot dit « Vite Tout » était évidemment l'homme qu'il fallait, à l'heure présente, comme président du Conseil. sans compter que l'affaire de Tokio, savamment retardée, va enfin venir devant la Cour de Cassation On escomptait beaucoup son influence personnelle auprès de certains magistrats importants de la Cour Suprême pour faire donner le coup de pouce fatal aux malheureux obligataires, sauver 400 millions à la finance internationale et sauver, en même temps, la face à l'Association Nationale qui a refusé de faire ce procès.
La Commission d'enquête a du travail. Le naufrage de la concentration L'essai de conciliation fait par M. Barthou et mis en échec par l'exclusive radicale contre un groupe important de la majorité, a ce premier résultat qui n'est pas précisément un gain d'apaisement. la colère des feuilles de gauche oit renaît, avec vigueur, la vieille préteritioti valoisienne au privilège du républicanisme. Et toutes de donner le change avec entrain c'est la « droite » qui est coupable, c'est M. Tardieu qui a « torpillé » la combinaison Barthou. Le spectacle est plaisant.
La REPUBLIQUE écrit « La Droite lance un défi au Sénat républicain. » et encore « Le groupe Marin essaye une reconstitution du Bloc national qui rendrait impossible toute conciliation républicaine. »
Au lendemain du vote du Sénat, on eût pu croire qu'une majorité laïque et pacifiste allait se dégager. Quelques-uns l'entrevoyaient déjà. Sur quoi la Droite se dresse et déclare froidement veto 1 Les « laïques » de la Gauche radicale vont-ils s'incliner et reprendre leurs chaînes ? La journée de demain nous le dira.
Ce qui, dès à présent, sera pour le pays un sujet de réflexions graves, c'est le rôle que tient la Droite dans notre vie politique, l'arbitrage insolent qu'elle sntend imposer.
Hier, le Sénat républicain, ému du scandale Pernot-Oberkirseh, lui signifiait son congé. Vain effort! Elle reparait, dès le lendemain, plus audacieuse que jamais, formule des exigences, pose des conditions, brise les tentatives de conciliation. Il est peu correct de prêter au Sénat l'intention de briser une majorité née du suffrage universel et qui ne s'est, amoindrie des radicaux que par la volonté délibérée de ces derniers. Le QUOTIDIEN, plus « gourmand » encore et sans le moindre souci du réel, exclut purement et simplement M, Tardieu qui est le chef de cette majorité
Cependant, il faut tenir compte de la volonté du Sénat victorieux, c'est-à-dire procéder à une tentative de concentration républicaine. M. Gaston Doumergue ne peut méconnaître la signification impérative et précise du débat dont l'épilogue fut la chute du gouvernement.
Toute combinaison basée sur la collaboration de M. Tardieu exclut les gauches, malgré leur désir certain de favoriser une concentration nécessaire. Les efforts de M. Louis Barthou se sont brisés contre cet insurmontable obstacle.
Le sénateur des Basses-Pyrénées devait abandonner.
Il est clair que toute autre personnalité politique, fût-ce même celle de M. Pierre Laval, échouera, les conditions étant les mêmes, sur le même écueil.
Cela n'est pas mal jugé. ̃ Que ce Tardieu est embarrassant M. Georges Ponsot (la GAUCHE) en perd son bon sens. Quel étonnement dans le pays que de revoir tout de suite, après sa chute, M. Tadieu la main tendue vers le plus minime portefeuille
Et comme, sans être laudateur du temps passé, les présidents du Conseil ayant connu une fortune malheureuse avaient enveloppé de silence la dignité de leur retraite
Mais M. Tardieu, l'ceil brillant, est tapi aux aguets. Quœrens quem devoret.
Son prestige ne s'accroît pas en ces pauvres manœuvres.
Paroles de dépit. Les radicaux veulent rêve- nir en maîtres au gouvernement les chiffres, la logique, les réalités politiques répondent
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D'autres feuilles radicales, animées d'esprit moins violent, ont, pourtant, des arguments peu fondés. VERE NOUVELLE
En renversant le ministère, le Sénat avait clairement manifesté son intention de substituer à l'ancienne majorité une majorité de concentration républicaine. Il résulte explicitement des débats que le vœu du Sénat était de voir le nouveau gouvernement s'appuyer sur une majorité où le groupe Marin ne figurerait plus, mais où les groupes radical, républicain socialiste et socialiste français devaient prendre place.
Interprétation fort libre d'un ordre du jour pur et simple et que l'intervention de M. de Jouvenel, par exemple, dément.
M. Jean Piot (ŒUVRE) soupire devant la confusion:
Il y a à la Chambre, disait M. Tardieu dans son communiqué, « une majorité entendez « ma » majorité dont l'autorité reste- intacte ». Une majorité ? Il y en a même plusieurs, II est difficile de nous faire croire, par exemple, qu'une parfaite identité de vues unit indissolublement M. Charles Daniélou et M. Louis Marin. Si un homme avait le droit de prétendre qu'il avait à la Chambre « sa » majorité, ce serait le seul M. Poincaré, sous le signe duquel cette Chambre fut élue. J'ai déjà dit, et je pense encore, que c'est l'inconvénient des élections faites non sur un programme mais sur un homme, que, cet homme disparu ou écarté par les circonstances, la confusion est presque inévitable. M. Piot doit se souvenir sans doute qu'après les élections de 1928, -les chefs radicaux faisaient partie d'un gouvernement dont M. Marin était membre. La « confusion » est née de leur retraite.
Est-il utile d'ajouter que le POPULAIRE, les | socialistes n'étant pas partie dans le débat dirige son effort contre la personne de M. Tardieu ? Un échantillon
L'homme d'Etat dont une presse zélée vante les mérites apparaît de plus en plus comme un chef de bande. Nul ne gouvernera, hors lui et ses amis. On commence à savoir pourquoi. La crise ministérielle ne doit pas nous faire oublier les travaux de la commission d'enquête, qui chargent M, Tardieu de lourdes responsabilités dont il devra répondre à la tribune. Si c'est le jeu de l'Elysée de ramener à la tète du gouvernement, même sous un prête-nom, M. André Tardieu, avertissons l'Elysée que le jeu n'est pas sans danger. Plus dangereux serait le mépris de la majorité présente.
EXPLICATIONS
L'échec de M. Barthou reçoit de V AVENIR ce commentaire
Les groupes de gauche qui ont fait renverser M. Tardieu par le Sénat pour réaliser l'union de tous les républicains, sont ceux-là mêmes qui interdisent l'exécution de* -ce noble dessein. Ils n'admettent en somme que la concentration à gauche, par peur des socialistes, qui ont mesuré trop justement le fameux « préjugé favorable de M. Léon Blum et nous voici retombés au niveau où nous nous trouvions hier.
Comment sortir de là ? M. Barthou n'a pas eu besoin d'examiner bien longuement la situation il s'est arrêté à la seule solution qui s'offrait à lui il a renoncé.
La concentration ? écrivais-je il y a deux semaines trop tard Ou trop tôt
Voilà la preuve.
Le JOURNAL DES DEBATS dégage mieux encore la vérité Z)
Les radicaux restent attachés à la doctrine d'Angers, qui les a déjà contraints de quitter le ministère Poincàré. Ils ont refusé depuis toute union. Ils continuent. Et on parle de conciliation La conciliation telle que la conçoit le parti radical, c'est la domination. S'il se trouve dans les partis modérés quelques opportunistes ambitieux qui sont prêts à servir, d'échantillon et d'otage, les radicaux leur réservent le beau rôle. Mais il est bien entendu que pour eux la concentration, c'est le retour d'un cartel qui a besoin d'un petit appoint sur sa droite. La gauche radicale ne leur suffit pas. Il leur faut quelques autres défaillances. Dans toute cette affaire, il ne s'agit que de rendre la direction de la politique aux partis vaincus de 1924, vaincus de 1928, impatients d'assurer leur revanche en 1932. Telle est l'opération de grande politique à laquelle le Sénat a donné avec légèreté son appui.
On aura beau faire. On aura beau user les combinaisons, Il faut choisir entre un ministère constitué contre la majorté de la Chambre, et Un 'ministère conforme à cette majorité.
•̃ ALORS ? :d<i: .:L Le TEMPS constatant que les valoisiens « se mettent positivement en état de révolte contre l'esprit du régime parlementaire » ouvre l'horizon
En somme, qu'a voulu le Sénat ? Il a voulu permettre un élargissement de la majorité vers la gauche. A Angers, les radicaux socialistes s'étaient exclus eux-mêmes de l'Union nationale. Ce fut de leur part un tort, que M. de Jouvenel a reconnu, en indiquant qu'il fallait leur donner l'occasion de le réparer. C'est ce qui a été fait. Il n'a tenu qu'aux valoisiens de s'agréger de nouveau à la majorité, conformément au vœu du Sénat. La majorité s'est prêtée à cette expérience. Elle a été jusqu'à la dernière limUe des concessions, se contentant d'un nombre dérisoire de portefeuilles, ne négligeant rien pour faciliter l'opération conciliatrice cette opération a échoué. Le Sénat peut aujourd'hui constater que ce qu'il désirait est irréalisable. Il n'y a plus qu'une solution, une seule reprendre le jeu politique normal, laisser les élus du suffrage universel conduire la politique de la République, abandonner les valoisiens à leur vertige et gouverner sans eux. Tout ce qu'on essayerait de faire pour aller contre cette évidence serait à l'avance condamné à l'échec.
C'est un avis à l'habileté. Qui eût pu se douter que l'idée de la laïcité selon le sentiment valoisien méritât de tenir en 1930, un rôle déterminant dans les affaires nationales ? '?
> Vœux d'outre=Rhin
La presse allemande publie sur la chute de M. Tardieu des commentaires qui, tout en restant corrects, ne sont pas toujours de bonne information. Gazette de Voss et Vorwaerts s'accordent n juger que Tardieu est un « grand talent, mais pas un caractère ». Les correspondants allemands à Paris ont décidément sur le caractère des lumières qui manquent à leurs confrères français.
La GAZETTE DE VOSS juge aussi que Tardieu manque de droiture et d'esprit de suite La conséquence en a été le cours sinueux, tout en zigzags, non seulement de sa politique intérieure, mais encore de sa politique extérieure, ce qui a jeté dans ces derniers temps précisément de si grandes ombres sur les relations franco-allemandes-
Ses déclarations agressives au sujet des revendications allemandes relatives au désarmement et à une juste revision des traités, lui avaient été dictées, il est vrai, en première ligne, par le besoin de se faire approuver par sa propre majorité. Car, en réalité, par son approbation du plan Young et surtout par la responsabilité prise par lui de l'évacuation anticipée de la Rhénanie, Tardieu a prouvé qu'au fond il était d'accord avec Briand, non seulement en ce qui concerne la continuation dë la politique de rapprochement franco-allemand, mais avant tout aussi, en ce qui concerne les nécess,sités de faire à cette politique les indispensables sacrifices.
Trop d'espoir. Et là, l'espoir est dangereux, même pour la paix.
La GAZETT E DE FRANCFORT est tranquille
En ce qui concerne la politique extérieure^ le nom de Briand reste invariablement le signe décisif. Ou nous a dit que M. Briand a exprimé le vœu de n'être pas chargé de la formation du ministère, afin de pouvoir consacrer toute son activité au Quai d'Orsay. Il est certain qu'on respeciera son vœu. Dans certaines feuilles étrangères, on a exprimé la crainte que l'actuelle crise gouvernementale en France pourrait avoir des répercussions sur la politique étrangère française et qu'elle pourrait être de nature à affaiblir la position de Briand. Il faut souligner que c'est exactement le contraire qui est vrai.
Au contraire, c'est le VORWAERTS qui « sent que la question de Briand est posée. La question la plus importante soulevée par ce changement de gouvernement est pour l'Allemagne celle de savoir si Briand continuera à diriger le ministère des affaires étrangères. On ne peut malheureusement pas nier que sa position dans le domaine de la politique intérieure ait été considérablement affaiblie par la victoire de M. H>!ier. Il faut ajouter que de nombreux autres hommes politiques, parmi lesquels Herriot n'est pas à mentionner en dernier lieu, estiment que l'heure a sonné de présenter leur propre candidature pour le ministère des affaires étrangères. Il est vrai qu'il est problématique qu'on se débarrasse si facilement de Briand, dont l'influence internationale est aujourd'hui plus indispensable que jamais dans l'intérêt de la politique de paix. Sa disparition de la scène politique signifierait la fin de l'époque, locarnienne.
Quant à la personne de M. Poincàré, le Berliner Tageblatt écrit que son retour au pouvoir serait accueilli outre-Rhin avec « une certaine lassitude ». • Les campagnes nécessaires
On sait que le Conseil municipal de MantesGassicourt inspiré par le cartelliste soviétiste Bergery, s'était refusé à s'associer à la fête de la Victoire du 11 novembre.
La population, éclairée par de vaillantes campagnes et au premier rang par celle de notre confrère. M. Marcel Séré, le directeur du PETIT MANTAIS a obtenu, par ses protestations, le désaveu des édiles. Ces messieurs abandonnant ieur agitateur, ont promis de donner à la pio- chaine fête de la Victoire tout « l'éclat » désirable.
M. Marcel Séré prend acte d'un succès dont l'honneur mi revient en grande partie Cela contient le désaveu d'une politique qu'on tente d'introduire chez nous, sous couleur d'internationalisme, et qui n'est qu'une politique de revanche allemande camouflée.
Cela contient en un mot le désaveu de la politique bergerysle.
« Votre Victoire » comme écrit dédaigneusement le député interlope et mondain de Mantes-lafolie.
Eh bien, oui, notre victoire. C'est entendu, elle est bien triste, elle est bien minable on nous l'a tellement amochée Mais pourtant, elle est à nous, elle est aux quinze cent mille Français qui l'ont payée de leur vie. Et douze ans après, ni vu ni connu ? Nous passerions la main aux Allemands ? Sans blague
Nous ne sommes pas des traîtres, tout de même Nous ne renions pas les nôtres, nous
Nous ne détroussons pas les morts
Voilà ce que les Mantais vous ont répondu, monsieur le baron de Kaulla-Bergery.
Ce soufflet-là ne trouvez-vous pas 1 valait bien un coup de parapluie.
Exemple à suivre par nos confrères de province. Il fait organiser, sur le plan local, la résistance aux agissements de quelques troubles politiciens.
Maurice Noël.
Un gala de bienfaisance, au bénéfice de l'œuvre des enfants infirmes de l'Asile Sainte-Agnès, est organise aux Enfants Terribles, 12, rue Pigàlle, le 9 décembre, à minuit.
Se feront applaudir au cours de ce gala Tina Meller, Dora Stroeva, Alina de Sylva, Fréhel, Jane Stick, Danielle Brégis et Pierre Meyer, Jacques Pills et Pierre Ward, Eddie South and his Alabamians, les Brodman Alfaro, !es French Cancan et Victor Gilles.
La crise économique en Angleterre
Continuant l'étude des hautes questions d'actualité si heureusement entreprise par ses soins, le Comité national d'études sociales et politiques a donné hier, à la Cour de cassation, une remarquable conférence consacrée à la situation actuelle en Angleterre.
Cette réunion, placée sous la présidence de M. Auguste Gauvain, membre de l'Institut, permit à une assistance choisie d'entendre la conférence si documentée dans laquelle M. André Siegfried exposa le résultat de l'enquête à laquelle il vient de se livrer pendant plusieurs mois en Angleterre. De l'avis du conférencier, la cause primordiale de la crise britannique est imputable à un esprit imbu de traditionalisme exagéré qui maintient la politique industrielle dans les mêmes errements qu'au dix-neuvième siècle, sans évoluer vers une conception plus moderne.
Le nombre considérable de chômeurs secourus depuis 1911 tend à maintenir la crise à l'état endémique par le taux même des allocations qui permet aux ouvriers de vivre sans rechercher du travail.
Le règlement des secours considérant que le chômage n'est pas interrompu lorsque le travail n'est pas repris pendant plus de trois jours consécutifs, permet par ailleurs à bien des patrons de conclure des arrangements peu.consciencieux avec leur personnel en ne l'employant que trois jours par semaine.
Le gouvernement ferme les yeux sur. cet abus, j considérant que les secours aux chômeurs eonstituent en quelque sorte une prime d'assurance conIre le mécontentement populaire ou des revendications plus violentes.
1 L'opinion de la majorité des Anglais est que leur pays surmontera cette crise par un moyen soudain et d'ailleurs imprévu actuellement, tomme il a su, au cours de son histoire, surmonter les événements les plus difficiles. Mais il est à craindre que le remède n'en soit cherché dans un proiectionnisme farouche et aux dépens des industries étrangères, car le caractère britannique se refuse à admettre l'éventualité de restrictions ou de compressions des salaires.
II est à souhaiter, dans un intérêt commun, que nos amis d'Angleterre modernisent leurs méthodes de travail et admettent la nécessité de ramener leurs prix de revient à un étiage moins élevé per| mettant des échanges à des cours plus accessibles aux nations voisines.
.1 G. de Gnilhermy.
LETTRES, THÉÂTRE, SCIENCES ET ARTS
Le Pr îx Mo r éa s
Ce prix, d*ijne valeur de 5.000 francs, a été attribué bier. I«e jury, composé de M. Henri de Régnier» prèsident, de MM. Alfred Poizat, Ernest Reynaud:, André Dumas, Sébastien-Charles Leconte, Alfred Yalktfe, Paul Fort, Fernand Gregh et de M. Marcel Coulon, secrétaire, l'a déoerné, par six voix sur neuf, à Mme Amélie Murât, pour l'ensemble de son oeuvre.
Mme Amélie Murât, née à Chamalière (Puy-deDôme), a publié de nombreux volumes de vers x-en 1909, Cœur fervent; en 1912, Le Livre de poésie en 1919, Humblement sur l'autel en 1920, Bucoliques d'été en 1923, Le Sanglot d'Eve puis, récemment, Solitude, et enfin Passion, qui a paru le 'mois ''dernier.
Là poésie de Mme Amélie Murât témoigne d'une grande élévation de sentiments et de pensées. Fidèle à la forme classique, elle s'exprime en vers solidement frappés. A sa vive sensibilité, à son amour de la nature, elle joint le goût des idées, et sa méditation s'enveloppe volontiers d'une mélancolie assez grave. P. F.
Nos lecteurs ne sont pas sans connaître d'ailleurs le beau talent de Mme limélie Murât, dont nous avons maintes fois publié les vers et dont voici un des derniers poèmes
FANES
Dévorez, feux d'automne aux amères fumées, Ces fgaeS;, ces fétus, ces mousses, ces ramées Qu'oublia, dans sa glane, un souffle négligent Après, les hauts bûchers miteux de la Saint-Jean, Avant les brasiers clos d'un glacial décembre, Qui font la vitre d'or, et, d'ouate, la chambre., Laisser gu pâle jour fondre votre pâleur, 0 feux dont nul n'attend lumière ni chaleur! Le vin sait/ne a«jç pressoirs, le grain s'épand des [gerbes
.ifais ce monceau flétri' de ramures et d'herbes Se désagrégerait sans beauté} Sans profit. ;-<<3' Feuilles eu fleurs, c'est vous cependant que Dieu fit ̃ Pour qu'un àrç-eféçiéVa^oinoltè élveignit les espacés^. PoUr qu'échappât le nia* au vol creux des rapaces Et pour que le marcheur dépourvu d'un jardin VU la rose de haie abonder dans sa main.
Qu'importe et faudra-t-il que s'encombre l'automne Quand seul le dur chasseur dont le fusil détone, Hante lé labyrinthe expliqué des taillis B'wi amas pourrissant de bouquets non cueillis ? Le vent souffle du nord et la flamme s'active. Une branche, où la sève étourdiment tardive Gonflait un duveteux bouton prêt à s'ouvrir, Se convulsé en son vain regret j'allais fleurir 1 Qu'importe à la semence il faut sa couche nette Pour qu'un nouvel été fasse un nouveau squelette. Gramens -brisés, bourgeons cendreux, rameaux [rompus
Mourez comme un amour dont l'amant ne veut plus! Amélie Murât.
COURRIER DES LETTRES
Le centenaire de Benjamin Constant
Les cérémonies organisées à Paris à l'occasion du centenaire de la mort de Benjamin Constant ont commencé hier matin. A onze heures du matin, les membres du comité et les représentants de la *̃̃ famille se sont réunis, au <JRena-Lacbei.se,: sur la --tombe de Benjamin Constant. M. Pierre Mortier, vice-président de la Société des gens de lettres, a îttle discours prononcé, aux obsèques de Benjamin Constant, par le général La Fayette.
Un déjeuner présidé par M. Marraud, ministre de l'instruction publique, auquel ont assisté notamment M. Dunant, ministre de Suisse; MM. René Renoult et Lebrun, sénateurs M. Abel Lefranc, professeur au Collège de France M. J.H. Rosny aîné, de l'Académie Goncourt M. Pierre Mortier, vice-président de la Société des Gens de lettres M. Arnold Raymond, délégué de l'Université de Lausanne; M. Rudler, de l'Université d'Oxford; U. Kohler, de Zurich M. Robert de Traz, de l'Université de Genève M. Ernst, MM. Gillet, Hubert Morand, Emile Henriot, Philippe Barrés, et M. Henry Soulié, président de la Société des Amis de la France, a réuni les membres du comité du centenaire. Des allocutions ont été prononcées par M. Henry Soulié et par le ministre de Suisse. A 4 heures, une réception a été donnée au Journal des Débats, dont Benjamin Constant fut le collaborateur et où il publia, le jour du retour de Napoléon de l'ile d'Elbe, un mémorable article. La veille, au cours de la visite qui eut lieu à l'abbaye d'Hérivaux, ancienne demeure de Benjamin Constant, MM. Louis Gillet et Hubert Morand ont évoqué le souvenir de l'auteur d'Adolphe. Le soir, une grande cérémonie commémorative a eu lieu à la Sorbonne.
Le Congrès national dtWp&Sïe'pètioâiquç,^ française
Sur l'initiative du Syndicat de la Presse périodique de Marseille, de sa région et des colonies, et à l'occasion de l'Exposition internationale de Paris de 1931, un grand congrès de la Presse périodique est organisé.
Ce congrès, placé sous les hauts patronages officiels, se tiendra à Marseille en septembre 1931 son ouverture coïncidera avec l'ouverture de la Foire internationale de Marseille.
Toutes les publications périodiques seront invitées à envoyer à ces assises nationales des délégués qui auront à étudier les questions intéressant la presse périodique et les moyens d'action commune pour la défense des intérêts matériels et moraux des directeurs et de leurs rédacteurs. Renseignements et adhésions au siège du Syndicat, 13, rue Paradis, a Marseille.
Société des Amis d'Auguste Comte
Cette Société organise une série de conférences publiques gratuites et de cérémonies commémoratives, qui auront lieu du 29 novembre de cette année au 2 mai 1931, 54, rue de Seine. Parmi les conférences, citons celle de M. Maurice ^VVolf, le dimanche 14 décembre, à trois heures et demie Le brame moral de la. vie d'Auguste Comte, et celle de M. André Thérive, le 8 mars, *t'iâ la même heure Clotilde de Vaux, inspiratrice d'Auguste Comte.
La Société rendra hommage à Jeanne d'Arc le dimanche 10 mai, à dix heures (réunion au coin de la rue de Laborde et de l'avenue Portalis) commémorera le souvenir de Clotilde de Vaux le 5 avril 1931, à dix heures trois quarts (réunion 5, rue Payenne), et celui d'Auguste Comte le 6 septembre 1931, au Père-Lachaise.
La collection des « Quarante •
Cette collection, interrompue depuis un an, reprend sa publication. M. Jacques des Gachons en est toujours le directeur et l'historiographe. Deux volumes vont paraître François de Curel, par Gilbert de Voisins, et Paul Valéry, par Valéry Larbaud. Sem a dessiné le portrait de Paul Valéry qui a donné lui-même trente pages de pensées inédites.
Les Alguazils*
T-Z,À: VIE CITTÊRAI&B
Lucrèce Borgia, par F. Funck-Brentano, 1 vol. (Éditions de la Nouvelle Revue Critique). Va Drame ignoré de Michef-Aage, par Camille Mallarmé, 1 vol. (Firmin-Didot). La Cour des Tuileries, par Ferdinand Bac, 1 vol. (Hachette). La Païva, par Marcel Boulengçr, 1 vol. (Éditions Trémois).
II nous reste d'elle une médaille qui nous présente son fier profil, son portrait par Pinturicchio, une boucle de-ses cheveux que l'on conserve à la Bibliothèque Ambroisionne de Milan et une exécrable réputation. Son nom, Lucrèce Borgia, semble gravé au mur de l'Histoire par le poignard du crime et sa mémoire répand une sorte de séduction délétère. Cette fille du pape Alexandre VI et do Vanozza Catanei, cette Lucrèce si blonde et aux yeux si clairs qu'ils paraissaient « blancs »> a laissé d'elle, dans le souvenir des siècles, un funeste renom. Elle y fait une redoutable figure entre le voluptueux et brutal pontife romain qui fut son père et l'homme de toutes les perfidies que fut son frère César. A eux trois, ils forment un trio sinistre et incestueux, dont deux au moins, le frère et la sœur, ont quelque chose de monstrueux en leur élégante et féroce perversité. En eux, la maison de Borgia épanouit sa fleur la plus vénéneuse et son fruit le plus empoisonné. De César, duc de Valeatinois, prince modèle des princes, tels que les conçoit l'esprit politique de Machiavel, M. Funçk-Brentano ne s'occupe cju'incid comment dans le très intéressant ouvrage qu'il a consacré à Madame Lucrèce et à ses quatre maris. Le César qu'il nous montre demeure le César que nous savions, mais c'est une noiivellc Lucrèce qu'il nous présente, une Lucrèce dégagée de la légende et des calomnies qui ont donné à cette légende ses noires coii< leurs, et ;qui ont chargé de crimes et de vides ïiH&girtâïres une femme qui ne fut en somme' que de son milieu et de son temps. De cette défense et de cette réhabilitation, M. Funck-Brentano a rassemblé les arguments moins en avocat qu'en historien. A ces fins, il a compulsé minutieusement le dossier historique et le dossier légendaire de sa cliente et a montré le désaccord qui existe entre eux.
Ce fut durant la période romaine de sa vie, c'est-à-dire celle que clôt son mariage avec Alphonse d'Este, que Lucrèce Borgia prêta le plus aux accusations calomnieuses auxquelles elle fut en butte. C'est de cette époque que datent les anecdotes scabreuses rapportées par Biirckard dans son Diarium. C'est du même temps que relèvent les propos outrageants que Jean Sforza, seigneur de Pesaro, après la rupture de son mariage avec Lucrèce par l'action de César Borgia et d'Alexandre VI, répandit contre son ex-femme. D'autre part, se joignirent à ces inculpations les griefs de la cour de Naples au sujet de l'assassinat du troisième mari de Lucrèce, Alphonse d'Aragon, par le même César, assassinat dont Lucrèce semble bien ne pas avoir été responsable. TiWUtes ces rumeurs défavorables, tous ces bruit8r|ealomnieux sont '.résumés dans le factum connu sous lé nom de <? Lettre à Savelli » qui est le réquisitoire auquel répond M. Funck-BrentanOji et dont les effets se firent sentir dangeretfsem'èiit dans l'opinion de la postérité et dans les jugements de l'Histoire qui ne tint pas assez compte de l'existence irréprochable que mena Lucrèce quand elle eut épousé Alphonse d'Este et qu'elle fut devenue duchesse de Ferrare.
Ce sont ces jugements et cette opinion que M. Funck-Brentano s'est attaché à rectifier, dans un sentiment de justice que l'on ne peut qu'approuver, mais avoùerai-je que la vraie Lucrèce, dépouillée et purifiée de sa légende, devient un personnage infiniment moins caractéristique et moins représentatif qu'elle ne nous l'apparaissait en sa criminelle et fausse réputation ? M. Funck-Brentano nous la montre
UNE PHRASE- MÉl/ÉLilTJRICE
On la trouve dans un livre récent de l'essayiste allemand E. R. Curtius, fort aimable d'ailleurs pour notre pays et son particulier génie, ainsi que le livre plus récent encore de M. Sieburg. Après s'être étonné de notre be^ soin de « nous insérer dans une continuité », M. Curtius dit ceci « Pour nous, Allemands, le progrès se développe par la loi de substitutions pour les Français, le progrès vient de l'accumulation. »
C'est une phrase excellente et remarquable, car son laconisme est chargé de sens. Elle vaudrait plus encore si, comme le remarque très finement M. Bernard Grasset, M. Curtius avait remplacé « accumulation » par « filiation ». Mais, telle quelle, la formule reste saisissante. Quand des écrivains d'outre-Rhin examinent les antinomies franco-germaniques avec la courtoisie et l'esprit de finesse de MM. Curtius et Sieburg, on peut causer, et discuter devient un plaisir.
Il m'a semblé que cette phrase, appliquée spécialement aux beaux-arts, suffisait à éclairer une grande partie de la crise que nous traversons, et qui est due, entre autres motifs, à cette ingérence de « Mittel-Europa » excessive et souvent insolente et brutale que je n'ai cessé de combattre ici. Il est trop évident qu'un peu partout « la loi de substitution » s'affirme par l'ignorance volontaire et la haine jalouse du passé. On affecte de donner au beau mot et à l'Idée féconde de « tradition le sens de « poncivité ». On ne parle que de raser de fond en comble, de balayer les formules mortes. On les déclare mortes alors même qu'elles se portent toujours bien. On croit nécessaire et facile de tout réinventer, et souvent on aboutit au sabotage et au chaos. On bouscule, on gaspille il y a une bizarre fureur de démolition. Cette « loi de substitution est-elle donc réellement valable ? Si l'on en juge par ses effets, elle détruit beaucoup de belles choses et de pensées sages et précieuses, qu'elle remplace par le bâclé et le laid, et elle est tout juste un fétichisme auprès de la vieille loi de constance intellectuelle » qui a fait ses preuves, qui nous a donné, dans l'ordre français, une longue lignée de chefs-d'œuvre. Quand on voit à quel anarchisme stérile, à quel snobisme de l'extré-
gentille, gracieuse, gaie, rieuse, élégante, sérieuse par certains cotés d'elle-même, mais sans originalité bien marejuée. Les lettres que l'on a d'elle sont d'Une' parfaite banalité. Nous sommes loin de la Lucrèce romantique de Victor Hugo et de ses fameuses apostrophes « Prenez garde à vous, don Alphonse de Ferrare, mon quatrième mari » ou « Messeigneurs, vous êtes tous empoisonnés! » M. Funck-Brentano a dissipé son prestige séculaire et, du beau monstre, il a refait une femme, et même une femme médiocre. Elle n'est plus maintenant pour nous une héroïne de drame elle est un sujet d'étude historique.
'*«
Celle que nous donne Mme Camille Mallarmé sous le titre de Un drame ignoré de MichelAnge est également fort intéressante.- Mme Camille Mallarmé, qui aime et connaît bien l'Italie, a évoqué pieusement, dans ces pages soigneusement et ingénieusement documentées, la grande ligure de Michel-Ange, et nous raconte l'histoire d'un de ses chefs-d'œuvre. Pourquoi un de ses plus beaux groupes, La Déposition de Croix, est-il dissimulé derrière le maître autel de Santa-Maria del Flore à Florence ? Cette Pieta, oeuvre suprême de J'Sa- vieillesse, l'artiste la destinait à orner son tombeau. Pour J'ôxÔGutof, ril 'ftvait choisi un .niagmTw[u.c, bloc de marbre antique, mais le marbre a ses sur-
prises 'éï'ses trahi s^fis; et le cfs'éàtï dë'Michel-
Ange y rencontra une fissuje qui le força, après diverses tentaiivesi à abandonner son travail. Le groupe, mutilé dans un accès de colère, lorsqu'il était presque achevé, trouva asile, une fois restauré, dans une « vigne » appartenant au cardinal Bandini. Comment et par qui, au milieu du dix-huitième siècle, fut-il transporté à Florence et pourquoi, au lieu de prendre place sur lé tombeau du maître, fut-il, après un long séjour dans une cave, placé où il est maintenant '1
C'est ce que nous raconte Mme Camille Mallarmé dans son livre qui aurait pu s'intituler « Le Roman d'un Marbre », mais qui en est la véridique histoire. Mme Camille Mallarmé nous met au courant de ses recherches dans les archives et les bibliothèques, de la patiente enquête qu'elle a menée pour pénétrer l'énigme de la destinée de ce chef-d'œuvre malchanceux pour lequel elle réclame réparation. N'est-il pas, en effet, particulièrement vénérable, non seulement par sa pathétique beauté, mais aussi parce qu'il fut un des derniers travaux du génial artiste ? Mme Camille Mallarmé nous le montre en sa solitaire maison de Rome où, fl'année en année, sa solitude devint plus complète et où iï achevj|"sa glorieuse et laborieuse vie. Nous assistons, grâce à Mme Camille Mallarmé, au détail de son existence quotidienne et à ses suprêmes préoccupations. Le groupe de La Déposition de Croix fut un des soucis de l'illustre octogénaire qui s'y était représenté sous la figure de Nicodème à qui il avait prêté les traits de son visage.
g.
De la Cour du pape Paul III où Mme Camille Mallarmé nous a conduits à la suite de MichelAnge, M. Ferdinand Bac nous ramène à la Cour des Tuileries sous le Second Empire. Le Michel-Ange de ce temps-là s'appelait Carpeaux qui fut aussi un grand sculpteur, mais qui n'était guère un homme de Cour. De la Cour
misme, a quelle épilepsie artistique aboutit cette fameuse « loi de substitution », on se demande si ce n'est point une pure et simple idolâtrie -^jet le tristq.art allemand moderne répond.-i- ,ii. -,= ̃̃ • r>n-< "'̃
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Nous n'aurions rien à dire si l'on n'essayait tenacenlèrit d'introduire chez nous cette « loi » que j'ai si souvent appelée ici « une idée-poison ». Ce qu'on tente de détruire chez nous, c'est ce que M. Curtius appelle « accumulation » et ce qu'il vaudrait mieux appeler « filiation », bien que les deux termes puissent se fondre c'est-à-dire que le génie français, comme la nature, ne fait point de sauts, qu'il a, comme toute notre race, le goût de l'épargne, qu'il aime le passé, le juge vivant alors que d'autres peuples n'y voient qu'une litière putréfiée en un mot, pour notre génie, il est sage de transformer et d'adapter sans rien perdre. C'est cette « accumulation » des choses acquises qui fait le fond de notre trésor, et non notre empêchement de progresser. Nous avons été, en art, les banquiers de l'Europe qu'elle rejette nos vieilles valeurs, nous verrons bien où cela la mènera, mais gardons-les, la précaution sera sage. La France possède encore cette supériorité esthétique et morale de se refuser à renier, à rompre, à couper les racines, alors que partout ailleurs on est hypnotisé par l'illusion de « marcher de l'avaftt' sans savoir au juste vers quoi. La France a trop la conscience de ses grands héritages spirituels pour courir les aventures. Que l'eurdpéanisme lui fasse honte d'être « arriérée », elle peut en rire quand tous les démolisseurs resteront quinaud au milieu de leurs gravats et s'avoueront incapables de « substituer quoi que ce soit, c'est encore vers elle qu'ils se retourneront pour lui demander conseil, et se remettre à l'école de sa sagesse et de son épargne. Après le fiasco du « supermoderne », cela ne va pas tarder. Au fond, depuis quelques années, quel est le dessous de notre crise picturale ? Il ne s'agit pas seulement de mercàntis et de critiques-placiers. Il y a plus. L'après-guerre nous a valu l'intrusion, en formation massive, de gens envoyés pour nous insuffler l'esprit de « Mittel-
des Tuileries, Carpeaux n'avait pas l'esprit ni le ton et, malgré la faveur de l'Empereur, se trouvait quelque peu dépaysé dans l'atmosphère d'élégante frivolité et de luxe'brillant que l'on respirait dans l'entourage impérial où les arts et les lettres ne tenaient pas grande place. Les artistes et les écrivains trouvaient plutôt accueil dans le salon de la princesse Mathilde. M. Ferdinand Bac nous les y a montrés dans le volume qu'il a publié sur la princesse Mathilde et qu'il complète aujourd'hui par celui qu'il 'consacre à la Cour des Tuileries dont il nous conte la vie officielle et intime, car M. Ferdinand Bac ne s'en tient pas uniquement au décor. Avec lui, nous p'énétrons derrière la toile et les portants, et il nous en apprend les coulisses et la machinerie.
Après nous avoir initiés, dès le début du règne, à la formation de la nouvelle maison impériale, M. Ferdinand Bac nous fait assister aux fêtes par lesquelles s'affirma l'éclat du régime nouveau, éclat qui n'en garantissait pas la solidité. Plus d'un esprit clairvoyant concevait déjà des doutes sur la durée de la double aventure qui avait fait, de Louis Bonaparte, un empereur, et, d'Eugénie de Montijo, une impératrice des Français, mais les pronostics fât..eux n'empêchaient pas la Cour des Tuileries de faire brillante figure en Europe et d'attirer les regards admiratifs de Paris et de la province. Ses plaisirs, ses divertissements, ses déplacements donnaient au public un spectacle dont il était curieux. Parmi les iionibreuX' acteurs de ce spectacle, quelques-uns se détachaient au premier plan. De ces vedettes, M. Ferdinand Bac nous a tracé de très amusants croquis. Prosper Mérimée y voisine avec la princesse de Metternich et le duc de Morny avec la comtesse de Castiglione. Il va sans dire que l'Empereur et l'Impératrice ont tenté le crayon de M. Ferdinand Bac, et les portraits qu'il nous donne des souverains, vus en leur vie officielle et leur vie intime, ne sont pas les moins réussis et les moins vivants. Au résumé, le volume de M. Bac constitue un tableau très coloré et très renseigné de cette Cour des Tuileries dont il a su nous rendre présentes les grâces et dont il nous fait sentir l'esprit aussi bien qu'il nous en fait voir les visages.
C'est aussi un coin de la seconde époque impériale qu'évoque M. Marcel Boulenger en la suspecte et assez méprisable personne que fut la juive Thérèse Lachman. D'abord femme Villoing, puis soi-disant Mme Herz, et ensuite marquise de Païva, cette aventurière finit par épouser le comte, pujs prince Henckel de Donnersmarck. Le peu d'intérêt que semble avoir eu dans l'esprit cette fleur du ghetto de Moscou ne, permet guère^ d'attribuer; s#. montée qu'à des qualités sur lesquelles il est difficile d'insister. Quelles qu'elles fussent, elle lui valurent une situation qui, quoique en marge de la société, lui permit de se constituer un salon qui fut plutôt une salle à manger. Si, comme le dit le bon Casimir Delavigne en un vers prosaïque, c'est par « les dîners qu'on gouverne les hommes », ce fut par sa table que la Païva les attira. Sa mémoire en conserve on ne sait quoi de culinaire. L'hôtel qu'elle habita aux Champs-Elysées devint après sa mort un restaurant, Quant à sa vie, M. Marcel Boulenger nous la conte avec dégoût et précision dans son spirituel petit livre qui porte la marque de cet excellent écrivain.
Henri de Régnier,
de l'Académie française.
Europa ̃», essayer de ruiner les principes de notre sensibilité et de notre raison, nous proposer l'anarchisme et l'aventure, nous déi'ranciser. On nous a invités à tout casser dans, notre. maison. On nous. a demandé de nous crever un œil pour que l'autre vît mieux. Ce qu'on a appelé le mouvement « fauve a a obtenu au dehors un succès bruyant, parce qu'il secondait les desseins de ceux qui souhaitent la non-résistance à l'européanisme d'une France désindividualisée. Ce mouvement était pourtant français, mais dû à des Français aigris par la guerre, professant l'indifférence à la patrie, tentés par la duperie internationaliste, et croyant naïvement à la nécessité de tous les « grands chambardements », à la vertu de « l'indépendance », à la nocivité du passé, à la haine d'un académisme archimort. Derrière nos fauves, qui arboraient l'idée antifrancaise et nettement allemande de « substitution », se sont glissés les pires métèques, ravis de pouvoir désagréger notre esprit, de le grignoter en attendant de pouvoir y mettre la pioche. Quelle chance pour eux, s'ils avaient réussi Mais quelqu'un troubla la fête.
La formule de M. Curtius éclaire tout. Nous avons subi un assaut très rude. On a osé, on plein Paris, le duel entre l'idée allemande de substitution par démolition inique et violente, et l'idée française d'évolution harmonieuse par filiation. L'erreur du fauvisme été une aubaine ,pour mille. aventuriers métèques, pour lesquels laideur, extrémisme et spéculation étaient d'excellents moyens de nous nuire. On nous a sommés de cracher sur notre passé comme sur notre drapeau, d'être fous, de bolcheviser jusqu'au délire. Ce qui nous et sauvés et il était, comme on dit, moins cinq ce n'est pas le krach dégonflant les fausses valeurs d'une immense escroquerie picturale. C'est notre bon sens, naguère synonyme de platitude bourgeoise et redevenu une vertu, une forme de défense de notre génie. Même les fauves ont fini par comprendre quelle louche besogne, quelles manœuvres reptiliennes, se couvraient de leurs noms et de leurs excès. L'heure des métèques est passée. Une jeune génération se lève, qui ne demande qu'à progresser, mais
à la française et non à l'allemande. Ce ne sont pas de grossiers barioleurs montparnassiens, mais des intellectuels germaniques aussi raffinés que MM. Curtius et Sieburg, qui sentent eux-mêmes la valeur irremplaçable que signi-s fient les mots tradition, passé, goût, ordre. C'est là notre pain de vie. Ils nous invitent gentiment à en changer, dans notre intérêt. « II est rassis, essayez du nôtre. » Mais non il est blanc et frais, il nous a fort bien nourris et nous nous en contenterons toujours ̃«– et, au fond, ils nous envient de l'avoir.
Camille Mauclair.
Le Prix Goncourt ?
M Henri FAUCONNIER
Nous voici, enfin, à quelques heures du prix Goncourt. Il sera donné aujourd'hui, vers midi, avant le déjeuner qui réunit les membres de l'Académie Goncourt dans un restaurant de la place Gaillon. Nous avons fait écho, ces jours derniers, aux bruits qui circulaient au sujet de l'attribution de ce prix nous avons fait connaître à nos lecteurs s la plupart des écrivains qui avaient quelque chance de l'obtenir. Signalons aujourd'hui un dernier nom, celui de M. Henri Fauconnier.
Ce Charentais il est né à Barbezieux a vécu la vie de planteur en Malaisie il a cultivé l'hévéa, bien avant que la vogue des valeurs de caoutchouc, puis le krach desdites valeurs, n'aient appris à maint Français métropolitain, les attraits et les dangers de cet arbre exotique. Et tout en! plantant des hévéas, il observait les serviteurs dei race malaise qui l'aidaient à ses travaux. Nous ne savons pas si les hévéas ont bien poussé et s'ils ont produit toute la gomme que le planteur attendait d'eux la culture et la vente du caoutchouc sont aléatoires. Mais nous savons que, de la fréquentation des Malaisj1 M. Henri Fauconnier a tiré un roman où la race asiatique et la race blanche s'affrontent curieusement, avec une sympathie loyale, faite de compréhension réciproque. Et si, tout à l'heure, Malaisie décrochait le prix Goncourt, il apparaîtrait que la littérature peut être d'un rapport plus sûr que certaines cultures coloniales.
André Rousseaux.
M. Josse Bernheini-Jeune, bien connu dans le monde des arts, vient de publier, aux Editions G. Crés et Cie, son premier .roman, La Vénus de Cyrène.
Le choix du titre indique que l'auteur n'a rieri oublié de ses préoccupations essentielles et que le cadre où se meuvent ses amants, ce sont les sites 1 merveilleux chers aux âmes d'artistes.
COURRIER DES ARTS
L'expertise scientifique des oeuvres d'art Dans son Expertise scientifique des documents et des œuvres d'art, M. Augustin Mâché, ingénieur et expert près des tribunaux, nous présente d'une façon agréable un sujet très spécial, d'un intérêt technique énorme pour la recherche des « faux »j en art. Les différents procédés employés pour l'expertise des documents, des œuvres d'art et des pierres fines, y sont exposés avec une science claire, sûre, et une méthode digne de tous éloges. Souhaitons que cet ouvrage, s'ajoutant à ceux cités par l'auteur dans sa préface, soit le précieux inspirateur des experts qui ont la charge de découvrir, les falsifications ou les reproductions d'œuvres qui sont souvent une richesse nationale. PAUL HERMANT.
A l'Hôtel de la Monnaie
Pour commémorer le 27 novembre 1929, le cinquantième anniversaire de l'entrée du Sénat au Palais du Luxembourg, le bureau de la Haute Assemblée a fait frapper une médaille par M. Raoul Bénard, graveur.
Un symbole de la sagesse, Minerve, entrant au Palais du Luxembourg, figure à l'avers de la médaille, dont le revers porte, gravée, la devise « M perennitate novitas » et la date du 27 novembre 1929, au-dessus et au-dessous d'une vue générale du palais, limitée à gauche par les armes des Médicis et à droite par celles de la République. De Barcelone
Un retable de pur style gothique, datant des débuts du quinzième siècle, vient d'enrichir le musée de Barcelone par dotation de M. et Mme Ignasi Girona.
:̃• v^jijfi.ij ;.ï:i j,v .«:• ..L'Exposition Marliovitch L'aquarelliste Nicolas Markovitcb ne se contente pas de nous raconter Paris et ses environs en des pages lumineuses; il nous montre également l'étang de Berre et quelques paysages du Loir-et-Cher et de l'Aveyron. Dans l'art délicat de l'aquarelle, M. Markovitch apporte une exécution magnifiquement robuste. Galerie Ecalle, 3, faubourg Sainl-Honoré.
L'Exposition Peterelle
Cette manifestation, ouverte jusqu'au 16 décembre, marquera parmi les plus impressionnantes de l'année. Dans une cinquantaine de peintures et dessins, l'artiste exprime le caractère des gens et des choses avec autant de passion que de sincérité. C'est un talent plein de vigueur. Galeries Georges Bemheim, 109, rue du Faubourg-Saint-Honoré. Dans les Musées et Galeries
Salon d'Automne, Grand Palais, porte B. Clôture le 14 décembre.
Galerie Dru, 11, rue Montaigne. Peintures de Jeanne Baudot. Jusqu'au 17 décembre.. Galerie Drouant, 35, rue de Seine. Exposition Gernez. Jusqu'au 20 décembre.
Galerie Drnet, 20, rue Royale. Exposition Adès, Favory, Gimmi. Jusqu'au 12 décembre. Galerie Le Goupy, 5, boulevard de la Madeleine^ Exposition de peintures et dessins sur le sport hippique.
Galerie Monrià Lisa, 14, rue Duphot. Exposition Devambez. Jusqu'au 20 décembre. Œuvres des Orphelins apprentis d'A^iteuil, 5, rue Férou (6"). Exposition de peintures, sculptures, aquarelles. Du 1" décembre au 15 janvier. Galerie d'Art Manuel frères, 12, rue de Pres-> bourg. Enfantines peintures, livres et jouets à travers les âges. Du 11 décembre au 15 jan-<vier.
Galerie Pleyel, 252, rue du Faubourg-Saint-Honoré. Exposition (des Amis du Musée d'ethnographie du Troeadéro peintures rupestres sud-* africaines, exécutées par l'Expédition Frobenius. Jusqu'au 20 décembre.
Galerie Colette Weil, 71, rue La-Boétie. Exposition Gluckmann. Jusqu'au 14 décembre.
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brut preced" cours précéd" cours précéd"i cours rut précéd"l cours brut preced" cours rut Il precéd" cours préced cours
3O/O 87 ..| 87 30 FONDS D'ÉTATS Maroc S 1910 .1190.. BANQUES I 300 Béthune CC" de) nouv 10330.. 1050D.. TERME LONDRES 8 Décembre
*0/0 5 1917 87..1 30 20~ 8730 35 10 3 0 FONDS D'ÉTATS Maroc 5% 1910.1. 1190.. BANQUES l' 1300 ..ICharbonnages du nouv. 10330..1,,10500.. TERME LONDRES 8 Décembre
5 O/O 1915-1916 101 201 10! 10 01 Pologne 7 1927 2250 ..2290.. 145 Charbonnages du Tonkin 5965 ,5960 n./i
4 O/O 1917 102 30! 102 35 3 86 93 87 20 Portugal 3% 1~ séri 213 50 315 Banque de rïndo-Chin. 8405.. 8625 Commentry-Fourchambault 535 bSO Mexique mteneur 5 2120 21 3 ,o Français 70342034 4 0/0 1918 101 3Ci 101 45 3% Amortissable 89 55 88 85 Roumanie 4 189O 35.. française de l'Afrique. 75 ..jDombrowa (Houillères) parts. 1450 1474 13* I il) 5 A 20 3 JÎ 5 O/O 192O amortissable 134 90\ 134 85 3 i/2 Amortissable j 98 50 4%1896 Afrique Occidentale. J24OO 2485 33 .Epinac (Houillères & Ch.ferdO 602 [585 .Bons Mexicains 6 1913 366 373 4 /o 97 20 3 20 3 4 6O/O1920 101 65, 101 60 S 1915-1916 TOI 07 101 05 4%1898 6.. Europe Cent.(Pays)ord 79.. ?9 55 ..Haute-Loire (Houillères de la) 10 0 ..11050 3O..AIbi 645 645 4 1918 20 3 4 20 3/4 4 O/O 1925 (à change) 129 20! 129 30 4 1917 102 30,102 35 Rente unifiée A% 89.. 90.. 7 46 priv. 86.. 8& 100 Montrambert et la Beraudière 2210 2250 Bal,a-Kara,dm j 37 ..34 50 Consolides 58.. 5/3/4 6 O/O 1927 amortissable. 104 9C! 104 95 4 >918 101 30] 101 45 5% 107 25 107 25 18.. Indust. de l'Afr. Nord. 480 480 115 ..JAniche (Mines d') 3170 .31/0 I L lôjBanque Nationale d'Egypte.. 3470 ..J3460 Argentin 1888. «" • • *;(•
5 O/O '928 amortissable. 102 15; I02 10 5 192O Amortissable 134 90 134 90 Russie 4 1867-1869 3 15 3 15 20.. Franco-Japonaise |- 290 ..295.. 9O..Anzin 2220 2225 8 sh 6;Brakpan 335 ..| 3j3 Breail 1889. 40.. 391/2
634 14 Banque de France j 20505.20695.. 6 192O 101 55 10! 55 Santa-Fé S% 191O 1365 1356 30 des Pays du Nord. 45 .Blanzy 1200 203 120 Bruay 55S 564 Fundinj 69 69
Ï87O2 de l'Algérie 4 1925 (change garanti) 129 25 • 129 25 Serbe S 1913 130.. 131.. 15.. Privée non cum.J 295 295 55 50jCarmau* 1399 1399 43 p. Ceiro-Héliopolis 1365 .1345 Chine 4 i/2 8734 88.
70 Nationale de Crédit 1325 ..I345 6 1927 Amortissable 104 95 104 90 Suède 3 i/2 189S 15.. prive,' e,non cu m, ,1 295 .1 100.Carvin ?jIO'-S??-- •̃̃•Cambodge. 95 96 Egypte unifie 7 ̃ • • 100.. de Paris & Pays-Bas. 2380 |2395 S 1928 102.. 102 Suisse 1903 125 Crédit Algérien 13010.. 95..iDourges 2500..2480.. 7 b. Caoutchoucs (S" Financ. de) 85 50 88 50 Extérieure 61./ 61.. 70.. de l'Union Parisienne. 1390 1405 Turquie consolidées-189O. V: 115.. 37 Créd. Fonc. d'Algérie Tunisie.. 842.. 849.. 23 .JGra.ssessac -̃ 323. Caoutchoucs V 248. 2rf It nhen. 18 18 85 Compagnie Algérienne 1910 1920 Obligations 6 1927 518.. 517 50 Douanes 19O2 103.. 109 Crédit Foncier Argentin. 28.. 27 40 iGrand'Combes 939.. 960.. 2 th Chart.red 1/8.. 1/8 50 Japon 1899 j75 7434 55 Comptoir Lyon-Alemand 820.. 825 P.T.T. 5 1928 r. a 500 518 52i -Tribut d'Egypte; 50 du Brésil 845 .844.iLigny-les-Aires ̃;••• Colombia 70 25 74 50 Portugais.44. 44.. 80 ..Comptoir National d'Escompte 1690 1 1 700 A >= 1929 r. 5OOI 506 510 Priorité Tombac 55. ^Colonial 597..595.. 33 !Loire (Mines de la) 5 0 505 50 le. Conoordia 70 25 /2 50 Russe 906 2.1 1.1. 60 Crédit Commercial deFrance. 1208 .1211 Bons du TrésorS 1924. 724 50 727 Tabacs du Portugal 375.. 378.. 8 75|Bannues de 'prpvince. 125 fr. 220 37 50,Marles 035.. I0j9 Corocoro 25 75 1 25 50 19O9 2 2 160 Foncier de France 5230..5240.. 7 1926 560 560 55 Soc G" Alsacienne de Banque. '1370 i 1370 .75 -lOstricourt 1919 iSS <: «, m Turc 4 8 1/4 8 17 50 Foncier de l'Indo-Chine 290.. 292.. 7% 1927. 57! 569 50 50 OBLIGATIONS 55 SocJéîéT,Marseillaise.T |IC44 1044 ;V 220 ..] Algérie-Tunisie (Omnium) 4935 4960 6 »h. 6 Crown Mines 464 4/3 7A/O 100 Lyonnais 2700 2735 Obliq. Ch. fer État 4% 1912-14. 429 430 65 FônciireiNord de France, t. p. I 662 655 56 10 Boléo, parts 375 373 15 sh.. De Beers ordinaire 645 6jB Chartered 28 10/s £»/ 40 Mobilier Français 670 667 S% 1919. 473 476 1871 3 396.. 3% 45 Immobilière des Voiture. b6o 297 |Bor (Mines de) ord 3710 3650 20 »h.. préférence 1220 1223 East Rand .76 8/6/. Oblig. décennales 1922-32. 100 40 100 40 /i8754% 501.. 502. •̃< .̃̃ 315 .Mokta-el-Hadid,act:de 50O fr. "'O 7723 East Rand 50 50. 53 25 Goldfields 2I1O/;ZZ6. 80 Soc. Financ. franc, et colon 800 810 Caisse autonome 4 lA %̃ 1030 ..11031 18764% 495.. 49850 iCrédit gén. des Pétroles, parts ̃••••••̃•. ..IEquateur ,i | ?an£ Mmes • ir'tliilt'lli. 145 Société Générale 1635 1635 Afrique Occident. Franc. 3 i 418 1892 2 1/2 295.. 295.. ACTJONS INDUSTRIELLES f 70 .JLille-Bcnnières, ord 645.. 645.. Equateur 58 75! 3/ Z3 De Beers f ,'lï ,,lL 42 Rente Foncière 852 863 Indo-Chine 3 1909 406 m 1894-96 2 1/2 293/. 294.. “̃ Pétroles (Cie Industrielle) 845 845 6 Extension I. Jagersfontem 1. W8 ̃ » 32 Société Générale Foncière. 384 ..l 38) 3 1/2% .1913 432. 435 50 -I ,898 2% 368 50 '369™ «M Chemin Est.Algérieri '590' '100 ..[Dynamite (Société Centrale). 2600 MM 17 50 Extrême-Orient V.| 278 287 Rlo Tinto. 31 3/4 3 1/4 667 OlISuez |17!25.. !!7I5O.. Madagascar 19O3-19O5 .83. <1 1899 2% Met .t.. 342 50 341 •. 15-50 Nord-Sud de Paris! +70 479 y i "70 4Etëctrb-Chimie Métal "00 1693 jFranco-Pclonaise Petro 56 55 Mex.can Eagle IL i',i' >L lia 737 47'luez (part de fondateur).15500.. 15825.. Maroc 4% 1914 .̃ 496 496. t 19O4 2 1/2 Met. v 365,, 365- 26.. V- •-• Ouest jouis.ij.. 445 .449 -50 .:Engrais Novo i 743 743 1 d iFranco-Wyoming. ord MO 300. Royal Dutch 26 18 23 7 8 1309 02 Suez (civile) .24300.. S 1918. 512.. 513.. J 1905-4 3/4 39* ,398- 30., O'ûest-Algérien 553.. 568i:M*J4 72ifcCaU Saiote.Thwèse- 4350_.433O.. 6 .h. 3jGeduld 442 448 Shell.. 3 27/32 3 B, 16 Tunis S 1892 370.. 373 50 £ 191O 2 3/4 Met 318.. 318.. 45.. > Tunisiens, 876 .851 50 ..JMatières Color.. St-Denis .040.. 1023 3 sh.Gold Trust 96 50 04 5C North Caucasien 0/6. 06. 55 Est 1090.. u 19103% 325.. 322 50 20 Parisienne Ind Électrique 45I 455.. 50 ..IRhône-Poulenc I74I..1/60.. 3 »h..Goldfields. Consolidated 139.. 143 30 Russian Oil ̃• •̃ '•̃
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625CMidi 1215 1215 oblig. 500r 5 192O 561 565 -j 19195% 505 502 80 Magasins Généraux de Paris.. U&0 .2050 143 72iSaint.Gobain. Chauny 19i2"20, "1 95 ..1 9b.. Venezuelan 0,1. 7 1 /•) 7 VH
62 50 Midi .121> ..12! Bons 6 Vo 1921 561,. 565.J 19195% 505.. 502.. 80.. Magasins Généraux de Paris.. 2010 .20'0.. 143 72iSaint,Gobain. Chauny"140IO.. 4??O.. 7 1/2 7
̃105 Nord 2245..2250.. Bons6%1921 543.. 544 =! Oblia. décen. 1922 6% 518 519.. ••>̃{;;̃> • i -̃ 'p "'̃ 270 05 Soie Artificielle (Givet) 4620 4330 jHolding Française Anaconda J, ,,Li 72 50 Orléans 1410 .1415 6 1922 décen. 528 528 50 > ,923 6% 525 525 85 Eaux. «Cm» Générale des). J"599 ..1620 1 13 .16 (part) 1750..1795.. 90 Hctchkiss 1695 1720 Steel Commcn 15,2 i ), if il* 6%1922 549.. 550.. ,924 6 526 525 80 Vichy -CEtabl. thermal) ,|I85O 1675. 90 09 Soie art. d'Izieux l77O-ilK Huanchaca 6250 62 Marconi /Uil^.lt 150 ..Santa-Fé (Cie fr.Ch. fer Prov.) 2250 ..[2270 6 janv. 1923.. 556.. 555.. ,924 6 1/2% 200 Eaux élect. Indo-Chine ]3585 3660 35 Usines Dior .562.. 2 ,h..JHuelva Copper 1 14 50 H3 50 Malacca 0 3/16 0 3/16 35 Métropolitain de Paris 225 ..11228.. 6 juin 1923. 550 555 1,9257% 515.. 515.. 80 Salins du Midi 1460 14£>5 .40 ..jHuiles de Pétrole 478 482 Kuala 22/6 21/3. 75 Eaux et Éclairage (Lyonnaise). 2585 ..2710 oblio. 6 1924 555.. 559.. 1929 4 1/2 1015.. 015.. 135 Air comprimé ..V |5000 ..15200 800 ..Port du Rosario 22050.. 22100 |Hydro-Elec. Cère 610 631 Escompte hors banque 2 .7/32 2 1/4 -70 Distr. Parisienne d'Electricité. 2275 ..2325 ̃ Bourguignonne' Energie 21° •̃! 2I0, 40 Chargeurs Réunis, parts 710.. 670.. 4 sh.. Jagersfontein j 'I 34 ..Prêts ..1 3/4 17 50 Electricité de la Seine '70.. 792 Départ, de l'Aisne 7 1926.. 546.. 545.. Corn. 1879 2 6O 496.. 503 Câbles Télégraphiques ,?îi",£}2" 35 Havraise Péninsulaire (B) 3S 3 sh. Johannesburg ™S ra"!£a"t (change). 123 59 '«.W. 35. Electricité et Gaz du Nord. 970 992 7 1927.. 638 640 Fonc. 1879 3 529 529 40. -Edison 1230 ..| 225.. 55 Transports en commun 980 966 I sh. 6jKuala-Lumpur 129 50, 129 S/New-York 485 64 48 5 76. 85 :llectr cité CC» Générale d'). 2750 ..2645 6 1928.. 1029 1030 Com. 1880 3 510.. 510.. 45 08 Electricité de Paris 1335 ..1340.. 35 Transports maritimes "5 521.. 13 Liévin »•«» 4 5/8 4.29/32 55 Energie Littoral Méditerran. 12t8 ..1275 de la Marne 6 1/2 520 521 o Fonc. 1883 3 347 350 100 Electricité de Strasbourg U^A'2?* c^ a«n 20 V London Tin ord 5025 50 50 Valparaiso 39.79 39.83 40 Energie Electr. Nord France.. 960 9/9 de Meurt.-et-M. 6 518 Z Fonc. 1885 2 6O 370 370 223 90 90 de Varsovie ord. :253O 2383 325 ..Bénédictine 8675..8620.. ;London Tin priv 31 30! 50 32 Buenos-Aires 38 43 38 46
90. Nord.Lumière Nord France. 29:>0.. de Meuse61/2/0 1923, ~09 508 Com, 1891 260% 322.. 3~5.. 50.. Forces Motrices du Rhône.¡l4/0 2470.. 45) .Bénédictine Ouilmès. 71CO /24:> 28 "Lorraine.1318 "i 329 Argent (mètal) (comptann.I5.5!8. "11/16,
90 Nord^Lumière 2885 2930 de Meuse 6 1/2% 1923 509.. 508 ..< Corn. 1891 3 322.. 325.. 50 Forces Motrices du Rhône.If 70 •- 2470 455 ..Brasserie Ouilmès 71Ç0.243.. 28 ..Lorraine 318 | 329 Argent (métal) (comptant) 15.5 8. 1311 16
30 "'•rnomion-Houston 631.. 644.. du Nord 6 1921. 545.. 549.. J ,892 2 60% 375.. 376 294 58 Fore" Mctric"du Rhône (parts)i'37OO.. 13300.. 125 ..iDistillerie Cusenie- 2460 2460 2 sh. ,Main Reef Consolideted 03 50J 09 Cuivre (comptant) 47.3/8. 6% ,923. 535 540 Fonc. ,895 28O% 391 390 22 50 Forces Mot. Vallée d'Àspe.| «9 478 200 iDistillerie de l'Indo-Chine 2640 Malacca, ord 13550! 139..
25 Firminy- 439-- 440 ••̃ 7% 1927. 548.. 548 .S Corn. 1899260% 367.. 367.. 33 33 (part) 4100 4060 45 ..j Grand Hôtel 552.. 570 Malopclska "A- --1 "jj. -Si NEW"YORK 8 Décembre 135 DivTs 415 ..2435.. Somme S 1/2 1923. 524 525 E Fonc.19O33% 419.. 412.. 37 50 de la Vienne '0'" --i'0'4 •̃ 16 25]Grands Moulinsde Corbeil ord. 221 221 3 03 Mexican-Eagle Oil ord j 44 25 40 For & Acier es du Nord et Est. 1017 1050 £ Com 19063% 397.. 397.. 49 41 (part) 2700 ..12790 100 Nossi-Bé 1515 ..b!5 >ines et Minerais 4! 75 42 Call Money c. m 2. 115 •̃TrefifeHes.tLaJ du Havre. 1990 2030 ville d'Albert 6 513.. 507 5 FoTe 1909 3% ̃ 199.. 200.. 45 ..Sucreries Brésiliennes 360.. 360.. 50 ..i Moteurs Gnome 685.. 7Z5 Câbles transfers 483 37 483 50 50 JcurrîeVes.T. 326 1338 Ville de Reims 6 519 520 i Com. 1912 3% 202 202 50 125 Indo-Chinoise d'Electricité. 2375 ..2425 .{Sucreries Coloniales 151 .15 Change sur Paris, vue 393 392 7 6 24 Lens 1032 ..1033 ..Ville de Verdun 6% 519.. 519 ..O Fonc 1913 3 1/2 422.. 422.. 32 50 Marocaine Distribution H4.? ̃ ̃ !11j4 250 Ciments Français &2o5 ô423 Mozambique 35 50 35 75 U. S. Liberty, 3 1/2 101 M 9_" 13 40" vîcoiqneet Ncux ll38.. 175 Asturiennes des Mines 512.. 517. u. 1913 4% 470.. 465.. 25 Nantaise d'éclairage ord 48O..j48O.. 45.. du Boulonnais 785 785 iM'ZaTta 90 92 Atchison Topeka l«3 177 3/4 tu v.co.gne Atelier Construct. Jeumont 521 520 |- Empr. 1917 S 1/2 3065C309.. 25.. priorité.. 479 45.. de l'Indo-Chine 623.. 621.. 10 ..Navigat. de l'Afriquedu Nord J W 206 Baltimore et Ohio 711/2 7O3,'4 20 Boléo i62 •̃ lfe4 Cie d'Energie Electrique 514.. 515.. 5 Com. 1920 S 1/2 505.. 505.. 75 JPyrénéenne d'Energie Electr.. ^220 2jC0 10 .Financière des Ciments 135.. 141.. 16 ..Padang (Caoutchoucs :282.. 290 Canadian Pacific 42 5/8 41 1/4
45.. Penarroya. 475 477 Egilses devastees. 5)0.. 515.. .H Empr. 1921 6112 5Ot! 509 15 "'¡Rad'O,Electrlque. 203 204 )OO.pcNiet&Chausson.24)5 ..240~ 14.Parls,Fonc,er.¡. Chesapeake & Ohio. 4)3/c 4UJ 1.
"'•Platine.. Grosse Métallurgie 6 504.. 503 C Com. 1922 6 t. p 508.. 508 35 Radio.France 480 475.. 40 phosphates de Constantine i 640 653 Chicago Milwaukee C 61/2 61/4 30 Crécm Gén des Pétrole 6 nouvelles 519.. 59.. O 1923 6%°. 509.. 508.. 25 Radio-Maritime. ^4.. 285 .36 Son Marché 563. 369.. 20 Phosphates Tunisiens 289.. 293 Chicago Rock Island 58 3/4 56. Dabrowa (Pétroles) 37 50 3/ Cail Fives-Lille 6 524.. 518.. Empr. 1926 7 717.. 713.. 16 22 Sud Lumière prior ÎÎS".âm" 25O--Chapal 40z5 3990 Plakalnitza 62.. 63 tà Erie Railroad 25 3/4 23. 25 i: BozeT-Malétra |3I.. 540 Nord Pas-de-Calais 1922 505.. 505.. ICom, 1927 7% 585.. 585.. 269 47 ord O640 691 0 60 Coty (Société anonyme) 795.. 796.. Illinois Centra. 79 3/4 78 12 « Slmann 743.. 747 industrie Sucrière Française.. 518.. 518.. 50 Télégraphie sans Fil 740 732 I Galeries Lafayette 143.. 145 jRandfontein 79.. 78 73 Louisville-Nashville 195.. 97. 35 Gafir 652 633 industriels Alsaciens 1922 506 Alsace-Lorraine6 CCh. def.) 492 50 496 50 27 Téléphone, ;?55 60 9333 33 _V (part). 12000. 112000. 5 A.. Rand Mines 334 338 -York Central 124 1/2 I/O l.'O 90 Produits chim d'AlaisFroges. 2275 ..2290 Maison Bréguet 6% 530 532 S% 936.. 936.. 30 Union d'Electricité H15..U09.. 100 Grande Maison de Blanc 134S..155O. jRoumano-Belge de Pétrole. 21.. 20 25 Pennsylvania 59 1/8 511/4
'° ,n3 cf.. Mines de Lens 6% >922 516.. 516.. 3% 369.. 369.. 50 'Nouvelles Galeries. 703.. 705 JShansi 3125 32 23 o7,/?
40 ..Chargeurs Réunis. 503.. *£ bjt 5a..E.t6% 490 489.. 100 Alsacienne Industrielle Textile ••;••̃̃•̃ 43 58 Printemps ord «0 662.. 5, h.. Shell 48° •• •: Southern Rai 60 12 58 \'l
4050 Chargeurs Réunis 562" 562" Saint-Gobain, Chauny 52Z 552151" Est 6% 490.. 489.. 100 Alsacienne Industrielle ,e,xt,ile,5'' 43 58',Printemps ord. 630 "16é2.. ) 5 3h.. Sh~~l 480..i 477 Seath,ng"'R":I" 60 1'/2' 58 I",I¡
50 ..Transatlantique ord 562 sinistrées 6 1/2 511.. 511.. A 442.. 440.. 370 Dolfus-Mieg 8650 83OO 4250!Rouff 378 365 Silva Plana 42 ,« 2;> Southern'pacT V 98 2 97/4 125 ..Voitures à Par.s W3.. 000.. Usines 0. 3 ancienne.. 387 387 130 Industries textiles (Générale) '450 ••̃•••̃̃ ,,m ̃̃• .jSteaua Française 132 | 132 S»"*h ern P ac.f.o W 179
35 Air Liquide ,wl 'Si Indo-Chine 1899-1905 382.. 382. ̃ ̃ I 85 Didot-Bottin 1813 1800 9 p.jTavoy Tin 1925 19 5U p..na=°1nda CoPPer •̃,«,,? U8
7 '1 d Ch' 616 3ë4 391 .~3% !902.1907 347 345 Lyon 3 1855 374 492 37 30 Acétylène Electro-Métai 1 0 0 'n ..1 480 5 .T~ 203 '1 206 Ut ~ËY~ 184 125l125 114 /2'5
• 35 ..Pathé.CinémaOouissJ "S"' S" 3% Fusion anc. 382., 378 (r5Q de ^eV' ï ^640 |27OO 125 Afrique Occidentale (C») 2495 2455 b..|Tubize priv 217.. 223 Le an er. 5 ;2 536
J'O' Culturee Trop,cales. 226:: 235 Tunisie 3 1/2 190;3. 147U 10'24"" ¡ 445 440 50 80.. de Longwy. ,,4500' ..11440 110 .Librairie Hachette. 1985 :1191:15 1 sh,3¡T ransvaal Consolidated Land 111 "j 17 British A,.ri~ FT" 24 1/4 23 7la
Food. 165 167 6% 1928 %0 382, 378 ,50. de Micheville. 63 1620, Afrique 1 12 .Tubes et F, de Sosnowice"'II07.. 107 ri IS mer'can obacco. ,2
35 Ford, (IOUISS.) 190: 30. ~'o ?o Fusion Fusion eno, 375:: 373:: 1'10.. de Samb¿~ei. ¿640 ..Iûoo.. 125 .Afrique Occidentale (C"). ?495 ?455. b. pri~ "217.. 123 U, S, Leatner. 51;2 53'8
41 ..Pathé-Cinéma(caP.) l»- |«g •• Allema3ne ,924 (Dawes) 1OO L 12300.. 12300.. 3 Fusion nouv. i^ 375.. 373.. 25 Atel. & Chantiers de' VlSire..g0 c65 83 IOiAir Liquide (parts) 5550 5725 5 sh 6. Union Corporation 283 268 l^^etem'ltee. 59 7 6 59 f «
.5! Peugeot. ••̃ ̃ •• .f" •: ^» •• Angleterre 2 1/2 282 •• r iS-Ji" Z» 488 ;0 m • ̃ Const. Nord de la France ?2? •• °$? •̃ 60 l8ergougnan. 930.. 925 10 p. Urikany 364.. 364 °ethlehem Steel 59765938:
100 ..Raffineries et Sucreries Say. 785 630.. S s%]907 2275 ..2270.. 6/o 92 4KB 4BB M 100 !Bonneville.•- » ??5 1343 80 !Cirages Français 1251. 1285 iVermink 90.. 86 .25 %J. Steel Common 142 fc 14 !2, 100. Union Européenne 221 ..1222.. 9_ g 0/J ,go9 2195 2200.. 3% 1921 345.. 344.. 25 ..|Chantiers de Saint.Nazaire. 366 .563 ;Citroên (parts) 181.. 189.. 200 b. 'Vieille Montagne (2i20 2140 *£? Dutch • 41 4 41 100 Russe Consolidé 1"et2" séries 4 75 4 70 Belgique 2 1/2 «15 43.. .y. r~ 100 jChàtillon-Commentry •:̃• ̃ ̃ 472? ̃ ,40 Colonies (Générale des) 910.. 910 Villemagne > 47.. 52 e 3i •' • "̃ •! •
Russe Consohdel «^ 4 ,Q 4_ g_s J 189S.19OS 58 90 58 Ml* Bons .décennaux 6 A SW 3uV 15 DecauviMe 293 28 1 100 ..Consortium du Nord 1007..1005. d.. Vins & Spiritueux I 236 233 50 50 Titres traités .1 .919.000
y/ SeTbielt amoriissab!» 189S 113 •̃ 113 70 6 1/2 1923 524 524 f^-»» $ 50 Electro-Câble (ordinaires) $« 5S 'S »«̃ ̃ ̃ ̃ 3f"
Turc Unifié 39 20 38 75 Brésil 4% 1889 428 429 50 Estampage de la Vence 440.. 430.. 30 Continentale Compteurs à Gaz 348 j 546 236 ..j 233 50 CHANQB=;
"g0/o,4 2895 29.. 5% Funding. 4/ ~j~r, (dixième cart.),0- ..Cultures tropicales (part). ==================== CHANCES
\uJ_"iy ^9)A 28 95 28. S%Funding /0 428" 429" 4179 de (dixième part.) ,J?* •• ,f'° 45~0 30 Cultures tropicales (part). )48 '1 546 ======= CHANGES
Banque Nationale du Mexique. 310.. 306.. 19O9 (Pernambuco). '390 1380 Nord 6 série p 498.. 495.. 85 Fives.Lille '••'̃• mi Jflî m Dra9a9es cl ,Tr3v- Pub 1150 ..1195.. Londres 123 10 123 64
-5 du • -̃ Ottomane 250 fr 730 745 Bulgarie 5 1896 ..623.. 5 série E 472 473 75 Forg. & Aciér. Huta-Bankowa. ™' • ̃ 7°' •̃ 30 Gaveau C Pub ,iii •" ii?l New-York 2545 2545
£ 1.4.8 Crédit Foncier Egyptien ?fS" ?** ̃ l/2 19°7 565.-567.. 4%sérieD 466.. 468.. 50 _̃ Marine et Homéc. 1C05 75 jBec Auer 1425..1429.. Allemagne 606 75 1 607 25
10 0/0 Canadian-Pacifio 1126..1120.. 41/2%1907. JOA <KK 3%anoienn • '? •̃ 37 50 Jeumont MarineetHoméc. '» 784 40 Maroc (C Générale du) |™n ••*$£}̃• rOMPTAWT ) Argentine
Chine 4% 0rl89S 496 4% 2i/2%sérieC 386 50 385.. 87 70 (parts) 2f\ ̃̃ 2035 450 ..Tabacs .du Maroc 17750 /800 COMPTANT Belgique (1OO belgas) 355 50 355 50 •20 b Wacons Lits ord 360.. 363.. 5% 1902 625 6%1921tran. A 490 50 490.. 50 Méditerranée (Forq. s, Chant.). /0' 7O5 • 30 Union Comm'1 Indo-Chinoise, j 342 333.. j Brési,
L. l! Central Mining. '471 1493.. 5 19O3 ,I!?"l«n" 3 192) 340.. 34150 £ j Espagne 282 37 '284 25
18 L Montecatini 24° • • 248.. 4 1/2 19O8 1545..1530.. 125 Forges Levai. Aûlnoye :;̃: *-0.!9.4;Land Bank Egypt 1 1455 1450 Grèoe 55 sh Rio Tinto ,-• 3895 ̃• 59°5 Congo oblig. 4% 19O1 512 514 Orléans Bons diconneux 6%. 513 512 85 ..ip. Belges Mat. Ch. de F«r. 1790 390 ..ICrédit fonc. Franco-Canadien. 7695 ..|7655 36 b.! Asturienne des Mines Hollande 1025 1025 25
8Kr. 64 Azote (Norvégienne) {.. 1630 1654 Egypte Unifiée 349 50 345.. 6% 486.. 485.. 00 Qenain-Anzin "3O 2260 28 p. 50. Nord Espagne ̃ 60 Cessous (Charbon) 950.. 995 ..Italie 133 35 133 45
3sh 6 Lautaro Nitrate ,.••̃ 297 ̃ ̃ 292 Privilégiée 296 25 5% 469.. 472.. 100 (Lorraine Min™ & Métall. 3SO p. f<J50 2065 28 p. 50 Sarogosse 80 Czeladz 195 1215 Norvège
8 5 A. Oriental Carpet. 350.. 365 Espagne extérieure • • • •̃̃•• 4% 436.. 440.. 70 Matériel de Ch. de fer CC» Fr.). 12* 1240 Rouina (Algérie) 200.. 190.. 60 jFranco-Anglaise P Pologne (1OO zloty) 60t Pétrofina 479 482 Haïti S 191O 634.. 631.. 3 ano 399.. 399 Matériel de Transport 273 2/0 Sosnowice 943 940 125 -IHutchinson 2375 2385 praque 75 60 32 « pêrtûguêsa de Tabacos 283 281 Italie 3 1/2 9I 30 460" 436.. 440.. 120 Métaux (C" Française) 2220 2225 30 c. Kreuger & Toll 3955 4000 17 50!Omnium-Pétroles. 101 Roumanie
24 i. Royal Dutch (dixièmes) 3240 3205 Japon 4% 1905 500 50 500 Ouest 3% ano 395 398 100 Creusot >855 1860 ,h Suc. Raf. d'Egypte (parts)-. 986 985 ;Steaua Romana 79 50 79 50 Suède 683 V.
..JSucre~" et Raffinerie d'Egypt. 649.. ..13205 Japon 5%1907. 44350440. 2t/2% 376..J373.95 ..s.n.)).-Maub.ug.3050 ..307j..)5c.Suédoises.Admettes.2)20 .2)0~ 645.. .Monaco.6875 ..6625 79 501S.ède 49"3' 49350
Sucrer» et Raffinerie d'Egypt 649. 660. 5%1907 443 50 440. 2 l/2 376. 373..85 S.nejle-Maubeuge. 3050 30?3 15c. Suédoises. Allumettes 2120 ..UlOi 645 .Monaco 6875 6825 Suisse 493 493 50
CHEPTEL OVIN || Notre cheptel qvin devient d'une inquiétante faiblesse numérique, et M. le sénateur Jules Hayaux, secré- taire général du comité parleiïten- taire de l'élevage français, envisage cette situation au point de vue économique. L'honorable sénateur suggère des remèdes dans une étude parue dans le Capital (Edition économique du 8 décembre), où il écrit en particulier
« La principale cause de la crise ovine réside dans la pénurie des bergers un fait le prouve surabondamment le directeur de la bergerie nationale de Rambouillet a affirmé dernièrement que deux cents trois lettres de demandes de bergers lui étaient parvenues il n'a pu donner satisfaction qu'à un très petit nombre.
» Peut-on remonter la pente et voir des jours meilleurs où abonderont les bergers ? Je ne le crois pas La désaffection de ce métier ne cessera de s'accroître. L'exode rural se continue d'une manière inexorable. Il faut donc, à tout prix, adopter d'autres méthodes d'élevage. » Association des actionnaires et obligataires des chemins de fer français
4, rue Lallier, Paris (9e)
Les membres adhérents sont convoqués en assemblée générale pour, le 20 décembre, à 14 h. 30, Chambre syndicale des propriétaires, 274, boulevard Saint-Germain, Paris. Ordre du jour rapports annuels approbation des comptes renouvellement partiel du comité général. Conférence de -M. Le Besnerais sur « Le rail et la route ». Entrée libre.
i LE ROYAL VILLIERs"
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g Cuisine et service irréprochables
g Tous les soirs, orchestre.
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1251 1284 Algérie3%1902 430.. 428.. _2i/2% 372.. 372.. 25 |ndustrie textne:̃̃•• 1255 85 Agences Havas i 1 390 ..1376 6 p..jTanganyika 2O4 • 2?o AnàcondaCo 34 7/f 34 t 8
COURRIER DE LA BOURSE S décembre.
Après une ouverture hésitante, le marché s'est redressé, sous l'impulsion des valeurs d'électricité. Nous avons souvent ici attiré l'attention sur ce compartiment de la cote. De toutes les affaires industrielles, les Compagnies d'électricité sont, en effet, à peu près les seules entreprises dont les recettes progressent régulièrement, malgré la crise économique. Cette situation privilégiée n'a cependant pas empêché leurs, titres d'ire entrainés dans la débâcle générale des marchés. A présent que les Bourses oni tendance à se ressaisir, il est donc logique que le portefeuille et la spéculation se tournent d'abord vers ce genre de valeurs, qui ne peuvent plus réserver de déboires aux acheteurs, sauf événement extraordinaire.
En dehors du groupe électrique, les transactions sont restées très clairsemées.
La clôture s'est effectuée sur de bonnes dispositions. En l'absence d'engagements vulnérables, la Bourse contemple avec sérénité les vicissitudes de la crise ministérielle.
Nos Rentes ont progressé légèrement.
Fonds serbes soutenus. Fonds ottomans calmes. L'Unifié et le 5 0/0 1914 détachent un coupon aujourd'hui. i.
Fermeté des établissements de e crédit Banque de France, 20.695 Banque de Paris, 2.395 Lyonnais, 2.735 Union Parisienne, 1.405 Comptoir d'Escompte, 1.700 Mobilier, 667 Financière Française et Coloniale, 810 Banque de l'Indochine, 8.625 (+ 220).
Sue-, 17.150.
Demandes suivies au groupe élec'trique Distribution, 2.325 (+ 50) Liionnaise des Eaux, 2.710 (+ 125) Electricité de la Seine, 792 NordLumière, 2.950 Cère, 631.
Mines métalliques et charbonnages calmes, mais bien tenus Rio, 3.905 Courrières, 1.338 Liévin. 645.
Produits chimiques en progrès Péchinei), 2.290 Air, Liquide, 1.284- Azote, 1.654. •̃
Sucrières très fermes Sau, 1.830 (+ 45). Les Javanais et les Cubains seraient arrivés à un accord en vue d'assainir le marché du sucre. Tréfileries du Havre, 2.030 (+ 40). Central Mining, 1.493.
Pétrolifères irrégulières Royal Dutch, 3.205.
Sud-africaines et caoutchoutières en légers progrès.
La fermeté l'emporte au comptant.
L'Air Comprimé gagne 200 fr., à 5.200 Béthune 170, à 10.500 Quil' mès 145, à 7.245 Ciments Français 160, à 6.425 part Poliet et Chausson 400, à 22.800.
Poliet-Chausson-Maroc passe à 871.
Consortium du Nord, 1.005.
L'ancien Consortium du Nord, qui a existé de 1911 à 1923, a clôturé ses opérations de liquidation. La dernière répartition serait de 159 francs 23 net par action nominative, 157 fr. 60 net par action au porteur et 3.145 fr. 22 net par part de fondateur.
On, ;sait que la Société, qui existe ac|«elïement sous ce nom, a été constituée, en 1925, pour reprendre, les opérations de l'ancien Consortium du Nord; ̃ ̃'• ̃'•
Toute demande de changement d'adrgfose doit être accompagnée de la homme de un franc cinquante en timbres-poste, pour couvrir une partie des frais îî; rzr.suxeUement de la bande.
Cours, et Conférences |
Aujourd'hui .•
A l'Université des Annales, salle Gaveau, 45, rue de la Boétie, à 15 h. « Jérusalem, les rêveries d'Israël », par MM. J. et J. Tharaud.
Au Musée du Louvre (4, quai des Tuileries), à 14 h. 45, conférence par 1 M. Maurice Donnai de l'Académie française, sur « Les femmes dans Homère ». ]
La vie d'un grognard Batailles tumultueuses et grandioses Mais aussi longues et douloureuses misères. Cet envers de la gloire napoléonienne, M. Henry Bidou nous l'a présenté hier à l'Université des Annales, en une magis- j ¡ traie conférence que publiera Conferen- jcia. ̃ Une' :'b;eUe épopéV "en prose "Une I synthèse des grandes heures que la France fit vivre au monde. Avant et après cette causerie, M. Royus nous fit entendre au tambour quelques batteries impériales. .$̃̃. S
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The Paris School* Institutê of Fine Arts, New-York. University ¡'
Conférences en anglais
Programme des conférences du 9 au 15 décembre Mardi 9 décembre, 17 h., Sorbonne, amphithéâtre Michelet (entrée, 47, rue des Ecoles), conférence avec projections j sur Grenoble et son musée d'art moderne Vizille et Laffray (cours des plus belles villes de France).
Mercredi 10 décembre, 14 h., palais du, Louvre, 4, quai des Tuileries, porte des Lions, conférence sur la décoration intérieure, par M. C. Chassé. Visite d'un magasin moderne.
Jeudi 11 décembre, 14 h., palais du Louvre, 4, quai des Tuileries, porte des Lions, conférence de M. Brulé sur le dix-huitième siècle l'Art du dix-huitième siècle comme expression de la société. Visite du musée Cognacq-Jay. Vendredi 12 décembre, 14 h., palais du Louvre, 4, quai des Tuileries, porte des Lions, conférence de M. Jacques Arnavon, secrétaire général de FranceGrande-Bretagne, sur l'Ambassade d'Angleterre (maison de la sœur de Napoléon). Visite de l'ambassade.
Pour information s'adresser palais du Louvre, 4, quai des Tuileries, porte des Lions, ou écriue New-York University, à la.Sorbonne, 45-47, rue des Ecoles.,
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L'ART ET ii CURIOSITÉ '>*& THôtél^rbuot -10*1 'i La succession de M. Ernest Roux M" Georges Albinet, assisté de MM. Georges-B. Lasquin et J. Thiérard, a dispersé hier, à la salle 6, au milieu d'une assemblée nombreuse et très élégante, les meubles,- les objets d'art, les bronzes, les sièges et les tapisseries anciennes dépendant de la succession de M. Ernest Roux. Des enchères fort importantes ont été obtenues. Citons parmi celles-ci une saucière en argent, époque Empire, poinçon au Coq, 3.150 fr.; cinq plats ronds en argent, époque Empire, 2.580 francs une tabatière oblongue en or guilloché, 4.450 francs une pendule en bronze, époque Louis XVI, cadran signé Sicard et" Bernard, 4.000 francs une grande pendule d'applique, époque Louis XV, cadran signé Gosard, à Paris, 4.900 francs un petit canapé, d'époque Régence, 8.900 francs un grand canapé à jours, garni de tapisserie d'Aubusson, en partie de l'époque Régence, 34.100 francs; une grande bergère, époque Louis XV, garnie de lampas rouge, 9.800 francs six fauteuils ct quatre chaises en acajou, époque Louis XVI, estampille de G. Jacob, 38.000 francs un écran en bois sculpté, époque Louis XV, feuille en tapisserie au point, 6.000 francs une chaise à porteurs, époque Louis XV, 7.000 fr. un secrétaire en marqueierie, époque Louis XV, 6.800 francs une paire de grandes consoles en -acajou, époque Louis XVI, estampille- de Saunier, 10.000 francs un bureau pf<M Ot)ec curtorinier, époque Louis XVI, estampille de Saunier, 22.000 francs deux tapisseries verdures des Flandres du dix-septième, 28.200 francs une tapisserie de la manufacture royale d'Aubusson du dixhuitième, de la tenture de l'Histoire
d'Alexandre d'après Le Brun, 28.000 fr., et une tapisserie verdure des Flandres du dix-septième, 20.500 francs.
La collection Pelletier
M" R. Hémard et Lair-Dubreuil, assistés de MM. Féral, Catroux et Léman, ont commencé la deuxième' vente des objets, tableaux, meubles, etc., composant la collection de M. Pelletier. Une peinture de l'école des Bouts La Vierge et l'Enfant Jésus, fut adjugée 6.000 francs une toile de l'école bolonaise Scène de la vie de Lazare, 5.100 francs une peinture de l'école flamande du seizième L'incrédulilé de saint Thomas, 4.200 francs une peinture de l'école flamande La Vierge au coussin vert, 16.000 francs une peinture de l'école française du seizième Saint François d'Assise, 7.200 francs une peinture de l'école néerlandaise du seizième Le Christ en croix et trois anges, 11.500 francs, et une peinture de l'école de Ghirlandajo Portraits de Marsile Ficui, Ange Politien ct deux autres humanistes, 4.800 francs.
Objets d'art anciens et modernes appartenant à Mme X.
A "la salle 10, M" F. Lair-Dubreui!, assisté de XL Edouard Pape, a obtenu au cours de cette vacation très intéressaute 6.900 francs, pour un service à etifremets en vermeil 7.100 francs, pour une pendule du modèle dit L'Amour et l'Amitié, époque Louis XVI: 7.650 francs, pour un n tabouret acajou recouvert de tapisserie, dix-neuvième siècle 4.250 francs, pour une commode d'époque Louis XV 6.760 francs, pour une poudreuse, époque Louis XV 4.300 francs, pour une bibliothèque en acajou, dix-huitième siècle 4.300 fr., pour un guéridon en acajou, époque Louis XVI, et 8.500 francs, pour un petit secrétaire en bois de placage marqueté, époque Louis XV.
Bronzes par Pierre-Jules Mène
A la salle 10, Me Henri Baudoin et M. André Schœller dispersaient la collection de bronzes par Mène, dépendant de la succession de M. M. Renard, renarde et leurs petits (1847), fit 1.100 fr.; La chasse au cerf (1844), 1.820 francs Hallali sur pied, 3.850 francs Cheval sellé jouant auec un chien terrier, 2.520 francs Cheval sellé cl petit chien, 2.200 francs Cheval arabe sellé, attaché en paturon, 2.320 francs Cheval sellé jouant avec un chien, 2.320 fr. La chasse au sanglier, 2.600 francs Leurette à la boule, 3.405 francs La chasse à la perdrix, 1.400i;francs', et Braque et épagneul en arrêt, 1.550 fr. Objets d'art et d'ameublement, bronzes, meubles, etc.
A la salle 11, M0 André Couturier et M. Georges Guillaume ont.. obtenu au cours de cette excellente vacation 3.300 francs, pour une toile de l'école de Rigaud 2.800 francs, pour deux
toiles par Trouillebert 12.000 franc: pour deux grandes potiches en porce laine de Chine 4.000 francs, pour un garniture de cheminée, style Louis XVI 3.850 francs, pour une pendule d'époqu Empire, cadran signé Rodier 2.800 fr pour une garniture de cheminée, styJ Louis XIV 3.000 francs, pour un commode, style Louis XVI 2.900 fr pour une table-bureau en marqueterii époque du Second Empire 2.820 fr pour deux grands fauteuils en boi peint gris, époque Régence, et 1.900 fr pour un mobilier de salon, de styl Louis XVI.
Dans notre compte rendu de la vent des tableaux modernes de la collectio de M. Claude B. de V. nous avons mer tionné par erreur une estimation d 20.000 francs pour une gouache pa Chagall, qui fut adjugée 5.000 franc Le prix de l'estimation était égalemer de 5.000 francs.
Maurice Monda.
Expositions
et Ventes d'aujourd'hui EXPOSITIONS
HOTEL DROUOT. Salle n° 6. Exposition publique. Collection c M. ,1. S. Tableaux anciens, gouache dessins, aquarelles.' M" Lair-Di breuil M. Robert Schneider. HOTEL DROUOT. Salle n° 7. · Exposition publique après décès. ̃ Beaux bijoux, fourrures, garde-robe | M" André COUTURIER, commissair
s, priseur MM. Reinach et Charraud, experts.
e VENTES HOTEL DROUOT. Salle n° 1. e Vente. Collection Pelletier (2° partie). Tableaux, objets d'art et de curiosité, ameublement, tapisseries. M"" e Hémard et Lair-Dubreuil MX1. Féral, ̃' Catroux et Leman.
HOTEL DROUOT. Salle n° 13. Vente. Grands vins de Bordeaux et 's de Bourgogne. Fine Champagne, Chartreuse. M* Lair-Dubreuil.
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•
n La Noël à l'Armée du Salut
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le L'Armée du Salut se propose, cette ir année encore, d'organiser des fêtes spéSi ciales en faveur des enfants, des indiIt gents et des sans-taudis.
Le programme de ces fêtes comprend le Réveillon des sans-taudis, banquet de mille couverts, qui sera donné, dans la nuit de Noël, au Palais de la Femme, 94, rue de Charonne une Fête d'Enfants, au cirque Xlédrano, le lundi 29 décembre, à 14 heures enfin, en vue de la Fête au Foyer, une distribution de paniers aux familles les plus nécessiteuses de Paris, le 31 dé-.T cembre, à 14 heures, au Palais de la Femme ces paniers contiendront, ses> loin le cas, un repas complet pour trois, cinq ou sept personnes.
Les contributions en argent ou en nature pourront être adressées à M. Albin Peyron, commissaire général de s. l'Armée du Salut, 76, rue de Rome. e- Chèque postal 53-05, Paris.
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̃. Spectacles
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Théâtres
Répétition "générale •• ̃ V
EN .SOIREE
THEATRE MONTPARNASSE, a S 11. 15, répétition générale G île Dibbouck, légende .dramatique, .en.trpis actes, de Selialom AnSki. Version Française de Mme Murie-TIiérèse Kœrnoi'. Musique de M. L6Qn.Algrazi. Mise eii sçciie, décors et costumes de 51. Gaston Baty,
̃̃̃ ̃ *̃ .̃
P_reid~ère representatton:
Prértjiïère représentation
EN SOIREE
COMÉDIE DES CHAMPS-ELYSEES, il 9 11., première représentation (reprise) de Knock, comédie en trois actes de M. Jules Romains', avec MM. Louis Jouvet, Romain Bouquet et Pierre Renoir.
Ep soirês
–̃ ̃̃– j^r rri!
OPERA, relâche.
COMEDIE-FRANÇAISE, a S h. 30 (aboi), série 13) La Brouille (MM.' Léon Bernard, A. Bacqué, Dubosq. J. Marchât Mines Béatrice Brelty, Catherine Konteney, J. Fiiber, H. Perdrière)
Et La Révolte {M. Georges Le Roy et Mme Mary Marquet).
OPERA-COMIQUE, il 8 heures <5« représ, de rubon. série B): Madame Butterfly (Mmcs Fanny Heldy, Cernay; MM. Raoul Girard. A Allard, de C relis)
Et La Botte à joujoux (Mmes Andrée Comte, de Rauvvera; M. Robert Quinault). Orcti. M. Cohen.
ODEOK, 4 8 Il. 30 (ubon. moderne, série violette) Boën ou la Possession des biens (M. ArquUllCTC et, par ordre d'entrée en scène 'M5I. Aimé Clarioiul, L. Selgner, lionifas. Bâtonnet, Guy Parzy, ,1. D urnes nil; Mlles Eva Reynal et Ghyslainc) VARIETES, fi s Il. 30, Topaze, de M Marcel Pagnol (MM. André i.cfaur, Paujey, Marcel Vallee. L.at-quey, Saint-Paul, Guy DiTlan, Lucien Suire, Berguet, Chesnot et Mmi'" .lemme -J'-invost.. Marte Slanie.. Moiiy Tliomassin, Micheline Bernard, Kissy Cladei. l'arys) gvmkase, a- .9 heures, Félix, pièce en trois actes de' M Henry nernsteln, avec Gaby Morlny. 'Constant Rcmy, ..Jacques Gïetlllat, Berthier, etc. »* THEATRE SABAH-BERIMKARDTy a S Û ,45. Won Curé chez les Pauvres, avec A l)ecimii1. Ki'ftnçois itoicetf ilt'in-i Muiiieux; Vwane llébéri. Une Noro et Alice Ttssot:'Dt uiai:i. pi fêles matinée a 2 h. 30 GAITE-LYRIQUE, a 8 h. 30. Véronique (Mines Germaine Corney, Rosalia Lambrecht, Cina Relly: MM GMbert-MOryn, Du'valeix. Fiobort Allard, Bourdeaux et Mme Maguy-
W.-iWia). ),
PALAIS-ROYAL, il S h 30, Une femme qui a du ssng dans les veines (MM Duvallès. Jean Wall, Charles Lorrain, llennery Mmes Augastine Leriche. Germaine RNsp. Jeanne Fu<ler-Glr)
ATHENEE, n 9 Heures. Un ami d'Argentine (Mines Madeleine Soria, J. l.oury; MM. Lucien Rozenberg, Le Gallo, P. Juvenet, R Clcniiniit el Pierre Ptephen).
THEATRE ANTOINE, a s n. 30. La Petite j Catherine (Mines A Cocea. Marguerite Pierry; MM. Alcover, Henri Rollan. Mme Mady Berrv et M Reiia Rocher)
BOUFFES-PARISIENS, relâche. Jeudi 12, répétition générale des Aventures du Roi Pausole.
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MADELEiNE, a 0 heures. La Jalousie, de M Pacha Guitry (MM Sacha Guitry. Escande et Louis Maure!; Mines Yvonne Printemps. Ch. iiarbier-Kraust. Pauline Carton) Au début (lui spectacle L'Article 330 (MM Escaude et Louis Maurel)
THEATRE MICHEL, a 9 Heures. Cette vieille canaille, comédie de M Noziere (M Maurice de l'eraudy, M. Pierre Fresnay. Mlle Alice l'ielcl). L
THEATRE EDOUARD-VII (Louvre 32-60), a 9 beures l'Assemblée des Femmes, de M. Maurice Donnay, avec Véra Sergine et Marcel Simon.
DAUNOU, il s h. t5, Gigolo (Mme Jane Maruac, MM. Fernand Gravey et Lucien
fiafoïijc).
RUCHODIGRE, a S b. io. Le Sexe faible, de M Edouard Roui'dct (Jeanne Chelrel, Victor lioueber, Marguerite Moreno, Pierre Brasseur, Jeanne Grumbach. José Noguero et Suzanne Dames)
THEATRE PIGALLE, à S Il, 30, Donogoo, comédie en un proloKue. trois parties et un épilogue, de M. Jules Romains Musiaue de scène de M. Jacques (bert Décors de M Paul Colin Mise en scène de M. Louis Jouvet (MM L-ouvlgiiy, LurvUle, Jean d'Yd, P Ville. Géo Leclercq, Le Vigan. ̃ Palrerfis, (•'abry, Marcilly et Mme Marie-I.auro;. GRAND-GUIGNOL, a 8 11. <iû. Hixo, légionnaire, Hôtel des Ventes, Rois de Cœur. J'aimons tant l'argent!
NOUVEAUTES, relâche. Demain, répétition générale (le Femme de Minuit. THEATRE SAINT-GEORGES, a 9 heur«s Etienne (Mme Marthe Régnier MM. Jacques Haumer P Bernard; Mmes Alice Ael. i'éra Ossipova et Henry Trévoux) 1
AVENUE, à S u 45. Le Soir des noces (Mmes M Yrven, G. 'Augtr; MM J. Tarride, Ray-Roy. Mlle M. Lopès, M. L. Gatry et Mlle H. Delannoy).
FOLiES-VWSGRAM, a S 11. 30, La Foire d'Empoigne (Mines Marguerite Deval, Thérèse Dorny, Sim-Viva, Devilder; MM Signoi'ct. Ilenry-Jullien, Georgé, Edmond Roze et Tramel).
POTINIERE, a 0 h. 13, Quick (M. Jules tierry. Mlle fiuzy Prjm. avec Mme Ginette Vincent, Jeannlnc Mirande MM. Delivry. Saulieu, II. Méiln et Joflvo).
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Caire;3-P,Wviite;=.'tlacy;fiie:t>îB'd.
MOËÀDOR, a S h. 30."l»6,'No, Nanétte (Mlles Clierry-Kobler, Glartys Warlantl, Y. Charley; MM. Félix Oudart, A. Dréan, G. .\elson).
MATHURINS (LOC. Louvre .19-C6), a 9 h. Browning (Mines France Eilys. Andrée Delaval; MM. Charles Decbamps et Pierre Finaly).
APOLLO (Central 72-21), a S heures: matricule 33 (M. Abel Tarride; Mlle Véra KorÈiîo; MM. Henry Bosc, Louis Scott et
liarencey)
THEATRE DES AMBASSADEURS, relâelle.
AL3ERT-I", à S h. 15, La Parade amoureuse et Celui qui fait mentir les morts. AMBIGU, Si S h -i.'i, La Gouafeuse, tmnienne succès, avec la célèbre fantaisiste Parlsj'3
CHATELET, a 8 h. 30, Sidonie Panache (Mlle Edmée Favart, loulou liégoburu; MM Bach, Jean Sorbier et Géo Bury).
ARTS. ;i 8 b. 30. Le Di»in Arétin. ATELIER, à 9 heures, La Volupté de l'honneur. Demain, Musse.
THEATRE DES CHAMPS-ELYSEES (Opéra russe à Paris), à 8 li. 30, Le Prince Igor. COMŒDIA. à 9 neures. Les Vignes du Seigneur
DEJAZET, à S h. 30, Mumuche crève le plafond.
NOUVEAU-THEATRE, à 8 h. 30, Le Jongleur de Notre-Dame.
ŒUVRE, h 8 h. ̃•. Maison de Poupée. PORTE-SAINT-MARTIN, a 8 h 45, La Uiarge folle, avec 'Mlle Yvonne de Bray. RENAISSANCE, .relâche.
SCALA, a 8 b A s, Six Filles i marier. i STUDIO DES CHAMPS-ELYSEES, a S 11. ̃̃"i. Le Chant du Berceau et La Femme mitoyenne.
TRIANON-LYRIQUE, à g h. 30, La Fille du Tambour-Major.
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M. Henry Bernstein interdit ̃ les représentations de « Mélo »J à Berlin
M. Henry Bernstein vient de se trouver dans la grave obligation d'interdire les représentations de Mélo, à Berlin, On imagine que ce> n'est pas sans rai-= sons. Celles qui ont déterminé M;, Henry Bernstein sont d'une inrportancë;: capitale, et tous ceux qui ont le souci du respect dû aux œuvres françaises à' l'étranger ne manqueront pas d'applaudir à ce geste hautement.
« Mélo, à Berlin, n'était plus Mélôl- maisVune stupide pièce. s> Retenu à Paris par les études, '3'a- bord, les répétitions ensuite du Jour. M. Henry Bernstein ne put, par exeep- tion s'occuper lui-même de la présen- tation de Mélo à Berlin. M s'en remît nu professeur Robert, directeur ".du1 iAistspieltheatcT, et agréa le traducteur que celui-ci lui désigna M. Blei. Première incorrection celui-ci s'en dé- chargea sur un de ses commis. Il en résulta une traduction d'une pauvreté lamentable, un dialogue d'une détestable platitude, sans intention aucune. Que dire de la pièce elle-même ?
Avec quelle scandaleuse impudence
Mais laissons la parole à l'auteur Je pourrais me contenter d'indiquer que Mélo, pièce en trois actes et onze tableaux, n'en comptait plus que huit le soir de la première à Berlin ce qui suffisait à en altérer le dévelop- pement au point de rendre la marche du drame parfaitement incompréhensible. Le lendemain soir sept tableaux seuls sultsistaient le tableau du divan, où les amants échangent de pauvres mots d'adieu et des silences chargés d'on no sait quelle menace loin- taine, avait purement et simplement disparu ou plutôt, par je ne sais I quelle compression, quel télescopage, J quel escamotage de répliques, quelle inepte méconnaissance de la simple si- gnification des paroles, cette scène avait été fourrée dans le tableau précédent,' celui de Casanova, de la boîte de nuit, et se trouvait ainsi mêlée à l'ivresse de deux êtres amoureux à leur minute [ rie suprême illusion, de croyance ail\' bonheur'!?! ̃ '<">"̃ ̃"<"̃̃ '-• •>.̃ » Voilà, n'est-ce pas, qui me dispen- j serait d'en dire, davantage- Il, fautiÇn-i core noter qu'au deuxième -acto, l'ordre des tableaux a été modifié trois soir de suite. Je pense qu'avant la représentation, on les jouait dans un cornet, comme des dés. »
Quant à la mise en scène, d'invraisemblable, des meubles d'il y a un demisiècle.
Aussi la critique et le public se mon- trèreut-ils plus que surpris. Cabale ? Non, certes. Combien d œuvres de M. Henry Bernstein ont triomphé à Berlin 1 Combien sont au répertoire des théâtres de la capitale du Reich, et combien d'Allemands, venus à Paris voir Mélo, ont tenu à en féliciter M. Bernstein Non. C'est plus grave li> manque de probité artistique poussé jusqu'au cynisme.
Une leçon que l'auteur dégage lui- même ne jamais se désintéresser de force ou de gré d'une pièce de soi, quand on n'est pas tout à fait sûr et. encore de la loyauté du contractant. M. G. JEAN BORLIN 3
Une bien triste nouvelle nous arrive de New-York Jean Borlin est mort.. Le charmant danseur qui, au lendemain de la guerre, fit courir tout Paris au Théâtre daa Champs-Elysées où Bolf de MaTé HUVîfiail une saison de ballets suédois, a été terrassé par la maladie, loin, de. son, -pays, loin de sesamjs. Encore jeune. Il avait à peine (rente ans, Jean Borlin disparait au moment où ses efforts/,1 ses travaux, sa ténacité de dix annëeg et' plus lui permettaient les plus beaux espoirs.
On se souvient de ces brillantes soirées des Champs-Elysées et des débuts de Jean Borlin dont la grâce et l'auda- cieuse jeunesse lui permirent de passer du classique au moderne, de Chopin à Darius Milhaud, de Ravel à Debussy.
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Les succès ni les inévitables cabales ne le grisèrent. Travailleur infatigable, il répétait sans cesse, étudiait, formait des élèves et consacrait tout son temps à l'art qu'il aimait par dessus tout la danse. Réclamé par toutes les capitales après sa première saison à Paris, Jean Borlin dansa à Londres; à Rome, à Berlin, à New-York à chacun de ses retours au Théâtre des Champs-Elysées, Paris le 'fêtait et accourait avec curiosité à ses nouveaux spectacles. Depuis quelques mois un magnifique engagement le retenait en Amérique.' C'est avec tristesse que ses amis et ses admirateurs apprendront la mort du charmant danseur suédois qui s'en va au moment où une gloire méritée lui souriait. S. A.
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Notes et Informations L'Opéra donnera *dsmain le célèbre- dra- me de Berlioz, Lcsi'Troyéns, avec M. G. Thill dans le rôle .çl'Ejiée, où le célèbre artiste vient de faire l'Opéra la plus brillante rentrée; Mife'. Marisa Ferrer en celui de Didon, sous la Siïectkm de M. François Ruhlmann et le ballet de Beethoven, Les Créatures de Promethée. dans la magni- que chorégraphie de M. Serse Lifar, qui sera aussi l'un des principaux interprètes avec Mlle Spessivtzeva, M. Peretti, Mlles Lorcia, Lamballe, Cérès sous la direction de M. J. E. Szyfer.
COMÉoiE-FRAXÇAiéE. La Parisienne aura pour interprètes demain MM. Jacques Gui'hène, Lafon, Paul Numa, Mmes Berthe Cerny, Jane Faber La Voix humaine sera jouée' par Mme Berthe Bovy. Dans l'Epreuve, paraîtront MM. Debelly, Croué. Paul Numa, Mmes Dussane, Madeleine Renaud, Tonia Navar.
Jeudi, en matinée (première quinzaine, billets roses), L'Ecole des Maris sera jouée 3ar MM. Dehelly,, Siblot, Croué. Paul Gsrjault, Le Goff, Mmes Dussane, Jane Sully. Marcelle Romée. Dans Louison paraîtront MM. Jacques Guilhène, Pierre Bertin, Mmes Suzanne Devoyod. Béatrice Bretty, Marcelle Romée L'Eternelle présence aura pour interprètes M. -Georges., Le Rbywet Mme Segond Weber. ̃:̃̃ ̃ ̃ ̃“ ̃
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̃iî'-Vj- :̃ /̃*••. -'in) i; ,l:>
En soirée (a'bonri. série B),"Là':Br6tijUe ;era jouée par MM. Iséon Bernard, André
Baicç/ué,. Lucien Dubpsa, Je,an Marchât,,
Mfflès- BiâlKa* ÎBrettyâCatherinè. FoiMiey
M.mès l! :'j{cè1 !nrettdi~atherlne FOI\tÃncv,
Jane* FW#îïé!èhe Perrfrière.- -̃ «l««.
La Révolte aura' ftouf interprètes M. Georges Le .Roy. (jtjMJftef jklary: Mjîrquet. Opéra-Comique1. Ce soir. Mlle Fanny Heldy chantera le rôle de Madame But-
ierfly, ̃ :,< •' t ̃.̃,̃̃̃, ̃
.̃.̃̃ -S*- ̃*̃ ̃̃ ,•̃̃̃ ¡o
Demain, en soirée', Carmen 'sèta inter1- prêtée salle Fa vact, par Mmes'Rôse Poçîdalo: ît .Cuyiilisr, MM, Nequecaur et Roger
Bourdin.
Les autres rôles du chef-d'œuvre de Bizet seront tenus par MM. de Creus. Le Prih, Balbou et Payeh, par Mlles Vavpn et Feaoyer.
Mlle Andrée Comte dansera la Flamenca.
M. Maurice Frigara dirigera l'orchestre. Odéon". Le second théâtre français donnera jeudi deux spectacles classiques :n matinée pour l'abonnement (série verte), Le Babillard, les Folies Amoureuses, Le Médecin malgré lui et en soirée, l'Avare :t Lès Précieuses ridicides.
Gyjixase. Deux dernières de Félix. L'œuvre triomphale de M. Henry Bernstein quittera l'affiche demain mercredi io dé^mbre, après plus de 6oo représentations. Félix conservera jusqu'à la fin ses merveilleux interprètes Mlle Gaby Morlay, MM. Constant-Rémy, Jacques Grétillat, Berthier, etc.
Tout Paris viendra fêter le réveillon au Théâtre Mogador at, applaudir la trépidante ppérette No, No,<.Hanetle. qui obtient toujours un prodigieux1 succès. La location est ouverte, sans augmentation • de prix, pour cette soirée. ̃
Avenue. C'est la farce Du pâté et de 'a tarte, adaptée du répertoire médiéval par M. Raoul Gastambide, qui complétera le premier spectacle classique. au Théâtre de l'Avenue, où figiire ;Xe Mystère de ta,{NaMvité. de M. ArnouT Gréban.
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Le Chant du Berceau fait couler bien, des larmes tous les soirs au Studio des ChampsElysées. Mais que de plaisants tableaux aussi, que de touches charmantes dans cette merveilleuse comédie. Pierre Veber a bien raison de dire dans sa critique qu'il a passé au Studio « la plus charmante soirée de la saison ».
Théâtre DE ia Scai,a. II est probable qu'après Six Filles à marier, à une date encore indéterminée, M. Darcet, directeur, donnera une reprise de Louis XIV avec M. Dranem.
Folies Wagram. Tandis que la revue de Rip, La Foire d'Empoigne, approche de la centième, on commence à répéter, aux Folies Wagram l'opérette Brummel, de MM. Rip et Robert Dieudonné, musique de M. Revnaldo Hahn. Pour les ensembles de cette opérette, M. Edouard Roze a pu, avec autorisation, engager- des élèves du Conservatoire.
~1GAGBMBN2' M. Camille Wyn vie"tit d'engager /Mlle 'Si- mone Lancret pour un des principaux rôles de Miami, l'opérette à grand spectacle qui doit passer, le 20 décembre, au Théâtre des Ambassadeurs.
i g ai 11,
ÉTRANGER
D'Italie
On vient de reprendre avec succès, à Rome, au Théâtre Valle, La Femme X. d'Alexandre Bisson. Principale interprète Tatiana Pavlova.
•*
Au Théâtre Turin, Etienne, de M. Jacques Deval, a rencontré le même accueil chaleureux qu'au Théâtre Saint-Georges de Paris.
De Prague
La Petite Catherine, la comédie de M. Alfred Savoir, que le Théâtre Antoine représente actuellement avec succès, sera. créée cette semaine, au Théâtre Stavoske de Prague. Mme Seetlackova interprétera le rôle créé à Paris par Mlle Alice Cocéa.
Sur mon beau navire, de M. Jean Sarment, vient de remporter un grand succès au Théâtre Komorni.
Le Rendez-vous, la comédie de M. Marcel Achard, est affichée actuellement au jjThéâtre Vinohradske.
•LVHSbméUM' de Genève donnera le 20 janvier une pièce nouvelle en 3 actes, de M. Martial Périer, intitulée Le mal d'être honnête. ̃
Berlin
Le metteur en scène allemand bien connu Max Reinhard, a organisé pour le 9 décembre, au Théâtre Allemand, une grande réception en l'honneur de Mme Cécile Sorel qui donne actuellement à Berlin, avec le plus Rrajid succès, une série de représentations.
Maxime Girard.
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Divers (Çonecrl Wheeli-v Beckelt. Nadine Waters, Os-Ko-Mon, Lciln Bederlilum. lU'prisc des Concerts Siohan. M. Miircç] Hubert ̃ pqssèdc. toutes les qualités qu'on peut exiger d'un cellistc et son récital; était cornpusé.dc înarfière à éclairer les aspects divers de son souple talent. Mais, au premier chef, nous .louerons chez cet artiste, don! la teçlnii<|ue est ex«"Cl l'eifl e» ̃ses-éonecpiitins- fclsti-' res, d'un goût tout français, et la valeur expressive de son chant.
M. Robcrtji§HJla$».fait également honneur à l'art du violoncelle. Son jeu, remarcjualrrè*' u";usanc-, est servi par un' archet tour à to.ur puissant et léger d'une grande séduction. Son exécution:, du Concerto en /«. mineur, de Schumann, fut particulièrement brillante, et son succès l'ut partagé par Mlle JeanneMarie Darré, jeum pianiste dont le toucher, d'une rare "délicatesse, s'alliait d'une manière très heureuse au style épuré de M. Robert Salles.
Mlle Léda Courouclis bénéficiait, comme l'an dernier, du concours .minent de son maître Pi.ul Bazelaire. L'élève ne tardera pas, du reste, à s'affirmer par la franchise de son tempérament quanti son archet, d'une vigueur toute masculine, aura acquis plus de sou• jilesse.
Le pianiste Walter. Rummel a affirmé de nouveau, mais cette fois au service des modernes, et en particulier de la musique sud-américaine, sa maîtrise de virtuose et de musicien servant les tendances nouvelles avec1 une égaie convie- lion, et cette- délicatesse "de rythmes, celte subtilité <le nuances qui rendent captivantes an possible ses traductions. Mlle Marie-Claire de Kersaint, dont j'ai eu déjà t'occasion de louer les mérites, se distingue par la. maturité de son jeu, iieti^nieui etr intelligemment ponctue artiste sensible et réfléchie, ne laissant rien inachevé cl sachant retenir .1'u.tlentio.n tout au long de son prcjgrtnnme.
Mille 'ffé fin e' Cumiïo phrase avec goût et obtient du, jolies :sonyités, -Sic cuti l'occasion d'affirmer ses Uloas dp u&forislejc main p.ûi-ul quelque, peu ïtïfélicurfj à sa facile dans une frcsgue;«de riinjrtjrtance îles Pretntte, ChoM'-et F»-* yue ait César F-Vanel;.
Mli| CaVoline élément -a paru quelque fijeu.Jnl'-m.'dée dpvaiit. le public. Sou mécanisme fct 'oôn'-daiis l'e-nsemble et sera "plus appréciable encore quand slle nictlrn fcli peu plus d'elle-même dana'ses inicrpri'iations de Chopin. .Mme Lucile Wallacc a consacré une belle-séance à Bach, dans la salle de l'Ecole normale de ..musique, où M. Alhert-Lévèque vient de célébrer hautcment-jles louanges du caidor. On ne saurait trop encourager, an concert, de telles^ initiatives. La pianiste put donrer toute, la mesure de son talent, très souple,- et de sa musicalité, et nous eûmes i-e; rare plaisir d'entendre deux Concertos dont ie Quatuor Calvet, .Mme Lucile Wnllnce .et .>1M. Louis l'crlinu-
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|fer et Cortel. en solistes, donnèrent des I traductions vivantes et bien équilibrées] !̃ L'orgue et le .liant sacré figuraient t 'au programme1 de la dernière soirée de la Société l'Hiiharinonirjûc. soirée nulîlement sévère, que les interprètes'- surent anime) cl élever en faisant partager à l'assi-lance tonte' la noblesse et i l'éléval ion des œuvres. Xoùs citerons | M. Joseph Bcnnet. l'éminent organiste, qui tira le plus riche parti de l'orgue | moderne dans tes oeuvres de Bach Mme Lina FalU, dont la voix est d'une I égalité parfaite et la diction chalcuj reuse, et ie. sopraniste Jean Arcliimbaud, qui suscita dzin" la salle un vif mouvement de curiosité mais s'imposa j par la joliesse de sa voix féminine, conduite sans effort et, avec, art dans le Duo de Sosarme ,et le Daelt'û 14 de i Ha>ndel, ou il donnait la réplique à | Mme Lina Falk.
i J'ai dit la semaine dernière avec | quelle intelligence et quelle ferveur les musiciens du Quatuor « Pro Arte » servnt la musique. Ce valeureux ensemble a consacré une deuxième séance à l'école ii'iMiçaise. Les Quatuors de Ravel et de I Debussy bénéficièrent de traductions suggestives et finement nuancées. Un jeune chef américain M. Wheelei j Beckett a conduit lundi soir l'orchestre Wallher Straram, dont il rappelle le chef p'T sa façon souple et j élégante de conduire et son geste large. Ce disciple de Weingarlner a fait preuve, dans des œuvres de caractères différents, d'un métier certain et d'une scrupuleuse fidélité a l'esprit du texte. Mme Nadine Waters est une eantaj trice toire "">.i dédaigne les succès faciles du folklore et qui, par la musicalité et le sérieux de son art, a fait i excellente impression. La voix est as| sez mince, mais pure et judicieusement utilisée. Son interprétation des méloI dies de Fauré et de l'air de l'Enfant 1 [ prodigue dénote chez cette artiste de la culture et une juste intuition, Le chef indien Os-Ko-Mon parait avoir laissé dans sj) prairie natale un j peu de celte spontanéiié ei dï cette simlîlici'.é ingénue qui donnent er.eoré'beau|;doup de saveur aux chants et aux danses i de son pays. En dépit de cette tendance | «faire valoir » excusable chez un guerrier devenu artiste, on admire sans réserve son sens aigu de mime et sa | vigueur d'athlète.
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LfinAj* é'viKiiiée,, ayee Un tac), de çivîtiséi T'ct un" raïiincnièiit fout intellectuel te qui ? gâte, rien, au contraire. Les oda-
lisques "modernes savent qu'on use au-
jourd'hui d'artifices pour séduire ceux de Leila Bederkhan ajoutent à la poésie orientale des grâces cosmopolites mais adorâblement féminines. Un mot enfin sur la reprise des Concerts Siohan, qui ont acquis droit de cité parmi les grandes associations symphoniques et' manifestent leur vi- j, talité en choisissant p'<ur domicile le cadre luxueux du théâtre Pigalle. Mnu Ritler-Ciampi fut la vedette applaudit de la première séance, ci le jeune chef donna beaucoup de finesse et de vit à sa" traduction de là 'Symphonie ita- lienne de Mendelsshon.
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i j de la sécurité aérienne g j Du 10 au 22 décembre prochains se 1 [.tiendra le congrès "de la sécurité aé- I | rie.nne, dont l'organisateur est M. Bru- 1 i nat. Ce congrès est important à bien j ? des points de vue et pour plusieurs rai- sons mérile attention. 1° Plusieurs nations peuvent s'efforcer de résoudre les mêmes problèmes
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ilors que d'autres sont déjà sur la voie le solutions intéressantes 2" Aucune nation ne saurait résoudre j simultanément tous tes problèmes de la j sécurité. La collaboratioij^jntèrnationale appa- ̃ait donc .d'une rnïfliière inéluctable en ;c domaine. C'est à celte nécessité que répond le premier congrès' international de la sé- .̃urité aérienne. Grâce aux communications deman:lées aux techniciens de tous tes pays, ,'râce aux démonstrations pratiques qui auront lieu à Orly, les organisateurs espèrent, d'une part, faire le point pour chaque pays des problèmes coneer-nànt la sécurité et, d'autre/parl, coordonner les résultats déjà oWeims en vue d'une amélioration 'dont bénéficieront les aéro- nautiques de tous lej|j>nys participants. AVfATWN
NOUVELLES AERIENNES
Le chef pilote. Durmon, de la Com- lagnie internationalc de navigation aé- rienne, et M. Carteau, de la Société Makhonine, faisant l'essai d'un nouveau .•arburant. ont fait une chute a midi 15 j îans la rivière La Morée qui borde au nord le terrain du Bourget, par suite i'une baisse de régime du moteur. L'avion, en difficulté, ayant voulu at- ;errir pour revenir face au vent sur l'ac- rodrome. fit une perte de vitesse et tomba. Seul le pilote a été légèrement j :>lessé a la figure, j 11 a reçu des soins au pavillon médi- j ::> du port aérien.
L'aviateur belge van der Linden a [uiité Bruxelles avant-hier matin, à j ) h. Il), pour effectuer la liaison aérienne j Bruxelles-Congo belge et a dû atterrir :n raison de l'obscurité Las Alcazares, i 18 h. :i0. f
II est arrive à l'aérodrome d'Oran-La Senia hier malin. II en est reparti à 13 h' -!5 pour poursuivre son raid vers Elisiibethviilc. Son prochain point d'ar- i'êt'"iie-ra (irilômlj-Héchar. ^̃̃̃Lra\iou d'Appcrt et Battini a été j
retrouvé entre ^Agadir et ls cap .7uby.
Après .niiir 'été dépanné, l,~ il a rejoint Agadir, ,"J A l'occasion fu Saïon **5#*si .1 Y occasion du Salon de l'Aéronauti- quc'v!" « Kuroiio Illustrée ̃y a public un niuné-ro spécial «jui contient une docu- mea^âtioij utile tort joliment pi'tsiijjté^
GOIT Au 'Golf Club Se Canne»?"' A Mandelieu, siège du ("iolf Club de Ci'n'nes. Pan'imation est* actuellement très j grau:\p.ct plus de cent joueurs et joucu- ses j-'snni constamment 'à rentrainement depuis -le -début de novembre.- ̃̃- j Une ,'iinélioraîion sportive appréciable j a 'été obtenue, cette saison, grâce au re-: tablissenieivt, des méd^iljes mensuelles j qui a\aient été abandonnées pendant plu- sieurs années. Ces concours se jouent le dernier samedi de chaque mois. La nic- djiilVc de novembre a donné les résultats suivants." '• "̃'̃
Messieurs. 1. L. \V. Thornton, 7!) (11) et V. Ci. Gannon. 79 (H) général sir S. H. Climo. SI 1 10J 4. F. T. Brooks, j li'2 (8), L. de Langley, 82 (8j et captaiii M. A. Sands, 82 (('). M. (iannon ayant déclaré forfait pour j ie match de barrage. la médaille de novembre a été décernée à M. Thornton. Dames. 1. Mrs Mann, !>2 (7) 2. Mrs de Langle' 100 (8).
Au Golf de Fontainebleau
Le modal play mensuel du (îolf de Fontainebleau a donné les résultats sui- j va n l s
Messieurs. 1. I. Aranyi i.'i) 71 net 2. (). Dashwood (5) 71! ;i. G. Freynet ("15) 74.
Dames. 1. Mlle .1. Angei' (18) '64 net; 2. Mme Roger Waller ("16) 71..
Travellers Club conîre Fontainebleau Samedi dernier s'est disputé, sur les parcours de Fontainebleau, un match entre l'équipe des Traveilers Club et une équipe de Fontainebleau. La victoire est revenue à j'équipe des Travellers Club qui a gagné par 7 parties à 4.
Une- coupe offerte par M. F. C. Iiavcmeyer fut disputée en même temps par les joueurs des deux équipes. (Handicapa contre le scratch score) elle a été bril- lamment gagnée par M. A. Vagliano (handicap 0) par 2 up.
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Le nouveau Bureau de la Fédération Monégasque ue
Dans sa récente assemblée générale, la Fédération Monégasque a élu son bureau pour une période de trois ans de la façon suivante
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gel secrétaire et trésorier M. Massias | ( de L'a Barre. Le tournoi scolaire du Cannet l Après une durée de quatre semaines, les deux épreuves handicap disputées sous 1 les auspices du L. T. C. des Roches-BIan- ches, au Cannet, par les élèves des écoles de Cannes et jouées en poules à l'américaine, les .jeudis et dimanches seulement, ont pris fin. Ces rencontres, favorisées par un teiv.ps magnifique, furent appréciées des jeunes « espoirs ». Dans le simple jeunes filles, Mlle D. Ma n toux ( + 30), du Cours Maintenon, se plaça première devant Mlle G. Brock !!()) du Collège Municipal. Cette dernière école remporta les quatre premières places dans le simple jeunes gens grâce à Min-h ( 30), champion scolaire de France du double et finaliste du simple, suivi de Boyovitch, Dicn et Boyet. Un représentant de l'Institut Stanislas, de Saint-Fcrréol, prit la cinquième p!ace du classement.
Le classement des « premières séries » françaises
Au cours de la séance plénière tenue par la commission technique de la F. F. L. T., le classement des joueurs et joueuses de première série a été établi à la suite des performances réalisées en 1930. Voici quel est ce classement
Messieurs. 1. H. Cochet 2. J. Borotra 3. Chr. Boussus 4. • Brugnon 5. du PI:iix 6. Genticn 7. Landry et Rôdel !). Barrelet de Ricou, de Buzelet et P. Féret 12. George 13. Lesueur 14. M. Bernard, Goldschmidt et A. Merlin 17. Gallèpe, Grandguillot 19. Géraud et Martin Legeay 21. Bonté et Picl.
Classement des joueurs étrangers. ̃t. Rogers 17. Aslangul 21. Landeau et Chiesa.
Non classés pour insuffisance de performances. Lacoste, Samazeuiih, Ed. Borotra, Danet et Thurneyssen.
Etranger. Luis Torralva.
Dames. 1. Mme Mathieu 2. Mlle Adamoff et Mme Henrotin 4. Mlle Barbier Mme Desloges, Mlle Métaxa et Mlle Neufeld 8. Mlle J. Gallay 9. Mlle Claude-Anel et Mme Kleinadel 11. Mme Golding 12. Mme Le Besnerais et Mme Vaussard 14. Mlle Guillier 15. Mme Charpenel et Mlle Peyré 17. Mlle Charnelct, Mlle Conquef et Mme Meunier. Non classées pour insuffisance de performances. Mme Bordes, Mme Holzchuch. Mine Le Conte et Mme Spéranza.
ij* • ̃
ESCRIME
Le Challenge Drouard
̃"La Société dés armes de combat, organisait, avant-hier, dans la salle du lycée Buffon, les- premières épreuves du challenge Drouard. Aux côtés de Lucien Gaudin,. président, on pouvait remarquer
MM. A: Lion, Haas, Troisgros, de Barros, J. Lacroix, WilLems, Barbier, Briscadieu." Hoadi, Levesque, Haguenauer, Mahé, Adet, Coutrot, Garagarier, Col, Collas, Obcrmayer, les maîtres Laurent, Jeanty, Hazotte, Le Blond.
Voici ics résultats
Salle Flacher (R. Flacher, Perroud, Maricot, Mathieu, Morvillez) bat la salle Decauchy (Charles. Ferdinand, Hecht, Gressin, I.abrunc) par l'.i victoires à .'i.
Le Golfer's Club (E. Mercier, Sol, Cernéa, Bcrkès, Lcmoine) est victorieux de i'Amicale de la Prisse cVAvennes (Ma\-arl, Leleux, Le Meutec, Girou, Sédard), par \l victoires à 8.
L.A.S.P.P. bat la salle Lefèvre, par forfait.
La salle Laurent (George, Grainain, Duchène, Guérin, Garnief) triomphe de PEpée-Fleuret (0. Lafitte, Alphonse Godiveau, Tiollet, J. Baly) par 13 victoires a ».
HOCKLY
Les Anglais I)?.ttus par les Allemands I/équipe du Berlin S. C. a triomphe au Barliner Sport Palace de l'équipe du Uritish Ixc H. A. actuellement, en iournéc en Allemagne, par 4 buts à.l
Les concurrents à la Coupe Spengler La Coup;: Spengicr, de hockey sur glace, qui se. disputera à Davos le 27 décembre, a réuni les engagements suivants
L. T. C. de Prague (tenant), S. C. Riesser.-éc de Berlin, H. C. de Davos, Akailẽ mik," de Zurich, Oxford et C-imbri'lge. LA VOUE
j Le Gala du Yacht Moteur Club de France Ce soir, à 20 h. 30, aura lieu, au Lido des Champs-Elysées, le banquet j annuel du Yacht Moteur Club de France. Ce gala esi. destiné, non seulement à cé1 lébrer une année d'activité bien remplie, mais aussi à venir en aide aux veu- I vos et orphelins des pécheurs bretons j .victimes de la tempête, auxquels sera j versé le bénéfice que laissera la fête j ] artistique qui suivra le dîner.
Les artistes dont les noms suivent ont! bien voulu prêter leur concours pour j ,cette fête charitable. Ce sont Saint-
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CYCLISME
Les « Six Jours de Madison Square L'équipe franco-italienne, composée :!es coureurs Paul Brocardo et Franco 'ieorgetti, a gagné samedi, à Madison Square, la course cycliste internationale des Six jours.
FOOTBALL
Un joueur meurt en Allemagne à la suite d'un match
Au cours d'un match de football sur !e terrain de Reinichendorf, un joueur nommé liaseloff a reçu le ballon en pleine poitrine. Cependant, malgré les douleurs qu'il ressentait, le joueur continua la partie jusqu'à la fin. Immédiatement après, l'infortuné footballer s'évanouit et dut être transporté à l'hôpital où il succomba' peu après..
SPORTS D'HIVER
La match de ski Oxford-Cambridge Pour la troisième fois en trois années successives, Saint-Moritz sera le théâtre des concours de ski entre les deux équipes universitaires anglaises Oxford et Cambridge.
Les deux teams, comprenant une centaine de skieurs, arriveront sous peu en Engadine pour commencer l'entraînement.
Les différentes épreuves seront disputées les 23, 24 et 25 décembre.
Le programme comprend slalom, course de descente, course de fond et concours de saut.
En 1928 comme en 1929 c'est l'équipe de Cambridge qul est sortie victorieuse. BOXE
Primo Carnera à Paris
Au cours de la réunion de jeudi soir à la Salle Wa grain, le boxeur Primo Carnera fera une exhibition de trois rounds contre un adversaire qui sera désigné ultérieurement.
TIR
A l'Association des officiers de réserve de l'armée de l'air
L'Association des officiers de réserve de l'armée de l'air a fait disputer un concours de tir auquel ont pris part 150 concurrents. Résultats
1. Douhet, 78 points 2. Collet, 74 3. Schneider André, 73 4. Mielle, 73 5. Perrin de Brichambault, 67 6. Ducornet, 66 7. Debove, 65 8. Trosnier, 64 9. Beauté, 64 10. Eté, 63. Frantz-Reichel.
Toute la corresponaance cancer.nant les sports doit être adressée à M. Frantz-Reichel, chef de la rubri*que sportive de Figaro.
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Cela fait, ayant .ijue le rideau soit sec, approchez une 'montre d'un côté de l'étoffe et votre oreille de l'autre côté. Vous serez surpris de constater que si le tic tac est parfaitement perceptible il travers- hï'pa'l-tie sèche, la par.lic ,humi-,de, en revanche, éteint complètement le bruit. Si,- -au contraire, vous placez la montre et l'oreille du même coté de Itiofje, c'est le phinome le imis.1 qui a i se jnoduj c S uvs doute, m tn' de 'a paitit sèche de 1 c )fîi u fils tin^ueu.r U^ tic t?c, niais sera 1 s,uiSible.mi.iu renforcé en n int de la pliïic
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Il ̃* i beuu joui pu li lut chic le oc'eb^e physicien inclus IwkH'I a dcmontré quelles étoffes perméables au son il l'éiafc-see perdent cette qualité ,et se transforment en « étouffoirs quand elles ont été mouillées. Il fall"ail donc s'attendre à ce que les étoffes humides réfléchissent les ondes sonores, impuissantes à les traverser, tandis que les étoffes sèches les laissent passer sans peine, à la façon d'un crible. C'est précisément ce "qui ?rrivc.
Pour peu que les prêtres d'Isis, les sibylles et les magiciens des temps fableux aient, par hasard ou autrement, connu ce phénomène, ils n'auront pas manqué d'en tirer parti pour en impo-' ser aux foules crédules. Telle est sans doute l'explication de plus d'un « oracle ».
V*:
Ce n'est pas là, au surplus, la seule expérience d'acoustique amusante qu'il est possible de réaliser sans appareils spéciaux et sans mise en scène. Voici, par exemple, une démonstra.tion des propriétés des réflecteurs paraboliques, qui n'exige, en fait d'outillage, que.deux parapluies.
Disposez vos deux parapluies ouverts à six ou sept mètres l'Un de l'autre, de façon que les manches soient sur le même alignement: horizontal ,-•̃ c'est la
condition sine qua non de lu," réussite
de'expériéttce. A ceï ei`fet ,de 1()"1,.éJ.l.J.!iÎ
de l'expérience-: A cet effet, ïl ti'y'il'tfffit
poser les parapluies sur les dossiers 'de deux chaises parallèles, e<tt apjiitviéht* liai partie du manche en porte ;à;.inu*'ïuÏJ un léger tuteur planté en terre. -On éta>Mit ainsi une rectitude approximative qu'il est facile d'assurer, en "tendant entre les parapluies une longue ficelle dont les extrémités sont fixées à chacun des deux manches, au point de convergence des baleines de la' carcasse. Amenez ensuite les deux manches à coïncider avec la ficelle. Une fois celle-ci enlevée, tout est paré.
Tendez maintenant l'oreille à l'intérieur de l'un des parapluies, près du ressort d'arrêt, tandis qu'un ami eh fait autant, a la -même place, dans l'autre vous entendrez distinctement tout
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ce que dira celui-ci, et vice-versa. Mais, Mt par contre, une troisième personne, pla- AI. cée a mi-chemin entre les deux réflecteurs paraboliques les deux para- M. -pluies -r- ne saisira qu'un, bredouille- M. ment inarticulé. M. C'est absolument ce qui se passe dans Mr | la. crypte du Panthéon et dans certaines .grottes célèbres. La vérité est que les -Mi
ondes sonores se: tecimportant comme M.
les ondes lumineuses et leur angle de réflpxion étant égal à leur angle d'inci- M. jdence, elles se réfléchissent au foyer, de I fia "Courbe, contre laquelle elles ont co-. Ah gné. Or,- avec, les deux parapluies, j j comme sous les voûtes de la même Ali forme, l'oreille de l'auditeur est pl'éci- sèment au foyer de la parabole. Aï- Bien entendu, il convient que les pa- AI. rapiuies soient mouillés. Autrement les AI. sons, au lieu de se réfléchir vers l'oreille AI.
-de ,vj'auditcur, qui, tes, perçoit comme
s'ils venaient d'une .direction diamétra- lernent opposée, filtreraient, sans rêve- nir sur eux-mêmes, a tVavers l'étoffe sethe et se peidi l'ent silencic istment clahs l'espace. Ua
l de
t -T.~ x* t jp;
,11 ne m nique pis m suiplus d'au 3c I bes lions de rc ilisei la même e\pc- ro j rience..de Prenez, par exemple, une assiette ^o I. creuse à courbe régulière, de préférence f° une assiette d'étain ou de fer battu. Le Posez-la sur un; table et tenez votre (lv montre suspendue juste au-dessus, à Ijt quatre ou cinq centimètres de hauteur. ''a Le miroir" parabolique constitué par Sa l'assiette va renvoyer en haut les on- le e des sonores, mais si vous n'avez rien pour les recueilli: vous ne distinguerez pas graiid'cbose. Mais, si, en revanche, vous nrenez inie seconde, assiette semblable à la première, si vous la posez, A inclinée à 45 degrés, tout contre votre £, tempe, vous entendrez le tic tac avec autant de netteté que si la montre était collée tout contre le pavillon de votre oreille, à l'ori/ioe même du pertuis
de l'entendement. Vous 'aurez, il est L'
vrai, l'illusion que le son vient non pas (Je. l'assiette inférieure, d'où il vient pourtant en réalité, mais de l'assiette supérieure, qui n'aura t'ait que le ré- j fléchir. ̃ |^ .Voilà de quoi .distraire la monotonie des longues veillées d'hiver, à ins- truire les enfants tout en amusant les j grandes perso.nnes.. é
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quilé, ancêtre des BàjIfcKïr dctue)S,' après certains Chance. ft. Xfltl ont rapport à des artères et des veines voisines du cœur. III. Conjonction. *^ïJY. Qui sont chargés de nœuds. V. Deux lettres de « Dijon » Certain Fin de verbe. VI. Profession de l'écrivain. "VII. Pic des Basses-Pyrénées Fruit exotique. VIII. Finirent. IX. Commune, de Suisse Note. X. Surprend Un célèbre collège v fut fondé en 1140. XI. Genres Direction. Vei'lîoalement. 1. Adorateurs d'images. 2. Célèbre musicien russe mort en 1887 Premier mot d'un célèbre monologue sha-, kespearien. 3. Fin de verbe Sport Métal. i. D'une manière vigoureuse. ̃ 5. Préposition Parcourue des yeux Qui a les qualités du feu. 6. Possessif Mis en ordre. 7. Comédie de R. de Flers et Caillavet Se dit d'un homme très peu instruit. 8. Du verbe avoir Diffères. 9. Redressé Seule Traverse assemblée dans le bas de deux pieds d'un meuble.
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Feuilleton de FIGARO du 9 décemb. 1950 "•̃ <7>
Le Songe de Napoléon fragment inédit,
du Mémoria! de Sainte-Hélène1
(Suite)
Mon soulagement ne s'explique guère car je n'avais pas sujet de compter que Napoléon prit fantaisie d'accueillir ces dames et- que, leur visite rompit l'entretien. Il y avait plutôt' à parier qu'il se mit en colère; et qu'il demandât avec hauteur qui était ce général, vu qu'il ne connaissait perr: sonne de ce grade ceci pour resservir aux Anglais la phrase sacramentelle de Ilùdson Lowe, qui, chaque fois que irons' lui" ccriv/ibns au nom de l'Enrpereur, nous répondait d'abord qu'il ne connaissait personne de ce litre .à-- Sainte-Hélène. • -̃ .•• Je devais m'atléndre aussi qui! l'Empereur s'écriât • '•" Suis-je donc une bête féroce', ou curieuse," pour que l'on me vienne voir dans mon enclos, comme à travers tes barreaux d'une grille '? Je. m'étonne que ces deux dames' n'aient pas sollicité expressément la faveur d'assister à mOn'rbpds. Mais il ne dit rien de' tel et son caprice fut bien; différent. Car. sous, prétexte que i c'étaient des soldats anglais qui se mêlaient de refuser l'entrée dV sa demeure, il prit~sur-le-champ le parti des deux indiscrètes et donna l'ordre qu'elles dussent 'amctèès en sa présence dans le jardin; II -sortit jairssirôt, nous laissant seuls parmi le.çnieubles en désordre et les cartes étendues sur le. tapis. i
Dés qu'il fut dehors, mon fils me regarda d'un air inquiet et me dit en hochant la tête II. n'y a pas eu de bataille de Waterloo Je lui "répondis, le plus naturellement que je I '̃PUS': ̃ ̃ ̃ • '̃ ̃ ̃ • De la façon que les choses- se- sont passées dans le rêve de l'Empereur, il- rie peut pas y avoir eu de bataille de Waterloo.
Et je l'amenai du côté de la fenêtre pour divertir son attention. Nous assistâmes alors à un spectacle un peu ridicule, mais fort touchant.
̃ L'Empereur était allé droit aux deux jeunes personnes avec beaucoup d'affabilité et avec son sourire des meilleurs jours. Jamais, je pense, je n'avais lu sur son visage tant de bonté ou de courtoisie alliée à tant de majesté. Il laissait pendre ses bras en les écartant un peu du corps, présen- tant ses paumes ouvertes, et il semblait dire « Eh bien, mesdames, vous avez souhaité de me voir, me voici, régardez-mpi. »
La simplicité de ̃ l'abord' impérial surprit les deux curieuses au point qu'elles laissèrent échapper les fleurs qu'elles voulaient offrir à Napoléon. Elles semblaient même à peine se soutenir et près 'de se trouver mal; ̃'̃•<•
j L'Empereur leur dit les paroles qui étaient les plus propres à les encourager (et qu'il m'a répétées depuis, c'ar'je'ne pouvais les entendre) il leur fit quelques compliments.
Elles étaient d'ailleurs charmantes et fort élégamment habillées, tout de blanc, avec des jupes unies, sauf deux, volants .au bas, les rnanches et le xôrsage bouffants, de ces chapeaux qui encadrent ^compléteraient le.isage,.de longs, voiles et, au cou, i de grandes écharpps de mousseline des Indes. Le coriïrasfè était assez plaisant de ces toilettes Ule ville" et' presque de cour avec le costume som- "maire d'esclaves noirs qui portaient les bagages de I ces dames; car elles- venaient de Bombay et se [̃rendaient en Angleterre elles avaient fait `escale i: à ..Sainte-Hélène pour voir de leurs yeux le plus i grand guerrier de tous les siècles.
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SPORTS D'HIVER DASS LES VOSGES ̃Bu 'ir décembre 1930 au SI mars 1931, la Compagnie des Chemins de fer de l'Est émettra, cpmme pendant l'hiver 1929-1930 les billets d'aller et retour à prix réduits! an départ de Paris et des principales villes duls'ord- et de .l'Est, à destination des stations hivernales des Vosges.
pfB services d'autobus fonctionneront entre Saint-Die et le 'Col du Bonhomme, Gérardmer et La Schlucht, Belfort et le pied du Ballon d'Alsace. Des services d'autochenillçs desserviront le Lac Blanc, comme l'hiver dernier. Un nouveau service d'autochcnillo fonctionnera entre Saint-Mauricesuï-MosëlIe, les hôtels du Ballon d'Alsace et Bàs-Evette.
En outre, une excursion par la Route d'Hiver des Vosges (autohus et autochenille) effectuera, en 5 jours, le circuit Nancy, Lac Blanc. Col de la Schlucht, Markslein, Grand Ballon, Hartmannwillerkopf, Thann, Maseyaux, Ballon d'Alsace, Bussang, Hohneck, '.Qé'rajrdm.cr, Nancy.
Les horaires sont prévus de façon à permettre chaque jour la pratique du ski pendant une demi-journée.
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CHRONIQUES
GOUTTES LIVONIENNES » ̃ • TROUETTE-PERRET
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COURRIER MARITIME
AMERIQUE DU NORD.
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Lci'nyrtte (via PKmomh). io décembre Porh (via.-Plymouth), 16 décembre
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Compagnie Générale Transatlantique, 6, rue Auber, Pan= 89, bo^^yaid «ta Strasbourg, I.c H,ivre.
CHEKBUljRG • ( Départ sj > *f f
Mauretania, 27 tlecrnil)re I Cunard Une, 6, rue Scrjbe, Pans GENES '(Départs)
Conle-Biantamano, janvier Lloyd Satwudo, 13, rue Auber, Paris CUBA-MEXIQUE
SAINT NAZÂIKE (OéDarîs)
Mexique, 21 décembïe -i'vCompagnie Générale Transatiantique, 6. rue Auber -î- AMERIQUE DU SUD
BORDEAUX (Départs)
d-lassi!ia; rz décembre
Massiiia, 11 décembre Compagnie Sud-Atlanlique, Chargeurs Réunis, 3, boulevard Malesherbes CHERBOURG (Départs)
Alcantara, 18 décembre Rcyal Mail Steam Packet Cie, 12, boulevard des Capucines Flandria, n décembre Lloyd Royal Hollandais, 5, rue Edouard-VII LE HAVRE (Départs)
Ceylan, 15 décembre Chargeurs Réunis,: s, Bd Malesherbes. BOULOGNE-SUR-MËR
Cap-Arcona, 10 janvier Cie Hamburg Sudamerikanische
i, rue Auber (Place de l'Opéra) Paris. Highlaud-Ckieftam; 13 décembre Nelson Line J..M. Currie, 10, rue Auber. GENES (Départs)
Dirilio, 6 janvier Navigazione Generale Italiana, 49, avenue de l'Opéra- (place de l'Opéra) Conte-Verde, 16 décembre Lloya Sabaudo, 13, rue Auber, Paris
Un des noirs, quasi itu, "ramassa les fleurs qu'elles avaient laissées tomber, et elles les offrirent enfin à l'Empereur en rougissant et en faisant la révérence comme aux Tuileries. Il rentra dans la salle où nous étions, fort embarrassé de tant de bonquets, mais de la meilleure' humeur du monde. .J'eus alors une sueur froide quand je remarquai que les valets de chambre avaient profité de l'absence de l'Empereur et de mon inattention pour faire disparaître les cartes et remettre les meubles en ordre. Ce fut aussi la première chose que remarqua l'Empereur, quoiqu'il n'en dît rien, mais elle ne parut point le -ficher, au. contraire, et je fus aussitôt rassuré.̃̃'̃ Il nous conta fort gaiement ce qui venait de se passer entre lui et les deux Anglaises. Il était à cent lieues de son rêve, et comme il nous donna là-dessus congé de partir, je ne pensai point sans soulagement qu'il n'en serait plus question avant le lendemain.
Déjà nous étions à mi-chemin de la porte, quand l'Empereur nous rappela et nous dit d'un air 'ensemble railleur et sérieux ̃•
Au fait, vous n'oublierez pas.l'un et l'autre que nous avons le grand couvert demain à déjeu-
ner. •. ̃
Je n'osais lui demander à quelle occasion, mais mon fils laissa voir si naïvement sa surprise que l'Empereur lui dit en riant
Qu'est-ce qui vous étonne ? Et c'est en votre honneur l> Y Le visage enfantin de mon fils marqua encore plus d'ébahissenient. ̃
N'est-ce pas demain lundi le 8 avril,, et n'avezvous pas seize ans ce jour-là ?
Non, Sire,, répondit mon fils, qui n'a pas l'usage des cours.iJÇne suis pas né le 8 avril, mais lç 8 juin 1800.V;H;. ̃ ̃̃ •••>•; L'Empereur prit heureusement la chose du bon côté. II est possible, dit-il,' que vous soyez ,'iié'" le 8 juin, mais j'ai rêvé que vous étiez né le 8 avril.
ALGERIE-TUNISIE
MARSEILLE (Départs)
Alger, tous les mardis, jeudis, samedis Tunis, tous les mercredis Compagnie Générale Transatlantique, 6, rue Auber -> »;- -s-
-r
AFRIQUE-MADAGASCAR • ,&l%bÈM)TL (Départs) Dakar, Conaxry, Grand Bassam, port Gentil, Borna, Matadi
Asie, 13 décembre Compagnie des Chargeurs Réunis, 3, boulevard Malesherbes. Paris MARSEILLE (Départs)
Djibouti, Aden Zanzibar, Mayotte Nossi-Bé, Tamatave, La Hénnion Ile Maurice
GénéralDuchesne, 12 décembre Messageries Maritimes, 8, rue Vignon GRÈCE EGYPTE ET SYRIE MARSEILLE (Départs)
Mariette-Pacha, 16 décembre Compagnie des Messageries Maritimes, 8, rue Vignon Andros, 13 décembre Compagnie de Navigation Nationale de Grèce (Neptos S. A.), 254, rue SaintHonoré.
TRIESTE-VENISE (Départs)
Vienna, 13 décembre Lloyd Triestino, 1, rue Auber, Paris (9°).
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EXTREME-ORIENT
MARSEILLE (Départs)
Porthos, iS décembre *-£%£-r Compagnie des Messageries maritimes, 8, rue Vignon Cap-Varetta, 25. décembre Compagnie des Chargeurs Réunis, 3, boulevard Malesherbes, Paris TRIESTE (Départs)
Cracovia, 9 janvier Lloyd Triestino, 1, rue Auber, Paris. GENES (Départs)
Genova, 28 décembre Marittima italiana. 1, rut Auber, Paris.
Je ne sais d'ailleurs pourquoi, dans mon rêve, tous les enfants naissent le 8 avril la petite Hortense Bertrand, le petit Tristan de Montholon. C'est aussi bien pour eux que pour vous que je donne cette fête de famille. Je n'ose vous promettre que vous ferez bonne chère vous savez aussi bien que' moi que mon service de bouche laisse fort à désirer mais vous rêverez que vous avez bon appétit. Cette plaisanterie fut la seule allusion que fit l'Empereur aux entretiens précédents. Il nous donna de nouveau congé de partir et nous employâmes le reste du jour coucher par écrit le plus fidèlement qu'il nous fut possible tout le récit qui précède. Lundi 8 avril.
L'Empereur, qui sait en imposer aux hommes, possède l'art de séduire les enfants. On sent que l'admiration qu'il leur inspire est peut-être celle qui le flatte le plus. Ils lui marquent un respect, si j'ose dire, religieux; mais cette religion a je ne sais quoi df constant et, de familier, p Us -observent en sa présence tontês'les règles de l'étiquette avec une soumission touchante et qui apprête à sttttrire* et j'aVoue .que jg n'ai. jamais, pu voir "sans être, ému la petite ïlortehse Bertrand lui faire la révérence de cour.
Tristan de Montholon lui témoigne ses sentiments en prenant des airs d'enfant sage, et il est pourtant fort diable mais il y a dans ses regards, ainsi que dans ceux d'Hortense, une malice d'enfants gâtés. Quairt à mon fils, dès qu'il approche de Napoléon' ses yeux lancent des éciairs et- il semble transporté. Sa tenue n'est pas moins irréprochable. Toute cette jeunesse était bien fière d'être festoyée' par l'Empereur, mais paraissait .le' trouver tout naturel. Notre ippnctualité fit que nous arrivâmes tous ensemble/ dans l'anlichambre qui sert de salon d'attente pour les étrangers et qui précède le grand salon, si l'on; peut appeler grande une pièce de dix-huit pieds sur quinze. Cette exactitude était (surtout méritoire de la part de M. et de Mme Bertrand qui demeurent dans une autre maison, à deux:milles de Longwpod, et qui, pour ce'; motif,
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ne viennent ordinairement que le dimanche au couvert de Sa Majesté.
Nous eûmes tout juste le loisir de faire qtfelques compliments aux dames sur leur toilette (je compte parmi les dames la petite Bertrand, qui reçut nos hommages avec une dignité à mourir de rire), et nous fûmes introduits dans le salon où l'Empereur pénétra en même temps que nous par l'autre porte (celle de la salle à manger), venant, j'imagine, de son cabinet de travail ou de sa chambre à coucher qui est contiguë.
Il paraissait fort gai, et comme- la petite Hortense plongeait devant lui avec un. art consommé, il prit plaisir à « couper son effet », comme disait Talma, en l'enlevant de terre pour la baiser sur les deux joues. Elle était bien furieuse et bien contente. Il embrassa Tristan, puis il fit mine de n'oser pas traiter de même un si grand garçon que mon fils et il lui pinça d'abord l'oreille après quoi, il l'embrassa fort tendrement, et nous passâmes sans aucune cérémonie dans la salle à manger, quiiést, comme l'on sait, bien médiocre un peu pluf. longue que le salon et sensiblement moins large mais les enfants poussèrent des cris de joie en voyant la table parée des plus belles fleurs, qui sont ce qui manque le moins à Sainte-Hélène. Une autre surprise les attendait le déjeuner étant en leur honneur, les places avaient été changées, d'ordre de Sa Majesté. Je n'étais plus à sa droite, et j'avais dû céder ma chaise à Hortense Bertrand mon fils, qui est d'habitude prés de moi, avait cédé la sienne à Tristan de Montholon, et avait pris celle de Mme de Montholon à la gauche de l'Empereur. Le Grand Maréchal trouvait tout cela bien irrégulier, mais qui eût osé contrarier cette aimable fantaisie ? Enfin le service commença, et il faut bien avouer que ce ne fut pas le plus beau.
Abel Hermant.
de l'Académie française.
(A suivre).
Copyright by Abel Hermant, 1930.