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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1930-12-05

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 05 décembre 1930

Description : 1930/12/05 (Numéro 339).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k2964374

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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SOMMAIRE DE FIGARO

PAGE 2. Les Cours, les Ambassades, le Monde et la Ville. Les Echos. Simon Arbellot Le cinquantième dîner des psychologues du goût.

PAGE 3. A la Chambre. La terre tremble. ̃– La décrue de la Seine. La boxe à la salle Wagram. Dernière Heure Une déclaration du docteur Schacht de retour des '••-•̃•'̃ Etats-Unis Une interview du roi Charles sur la politique roumaine.

PAGE 4. Georges Claretie Gazette des Tribunaux. Le prince Aage de Danemark, capitaine à la Légion étrangère. Revue de "\v la"Presse. Le XIIe Salon de l'aéronautique. PAGE 5. Gérard d'Houville Chronique des Théâtres de Paris. Sigognac Scènes et coulisses. André Rousseaux Le Prix Gon• court ? James de Coquet Les Premières. Les Alguazils Courrier des Lettres. PAGE 6. Le Monde et la Mode.

PAGE 7. La Bourse La Cote des valeurs. Les Courses. &

PAGE 8. Spectacles. PAGE 9. La Vie sportive.

PAGE 10. Abel Hermant, de l'Académie française Le Songe de Napoléon.

LA POLITIQUE

XjSl crise e i i ̃ i

Le Sénat s'est transformé hier en entre- ( preneur de démolition. Il a renversé le ( cabinet Tardieu. Les habitués du Luxembourg croyaient que la Haute

Assemblée était plus sérieuse et qu'elle ne prendrait a pas la responsabilité de provoquer, en ce moment, < une crise ministérielle. Ils se trompaient. Le régime parlementaire est, par son essence, le même à la Chambre et au Sénat. Il vit d'intrigues qui n'ont rien à voir avec la politique entendue en :c:i sens i vrai de direction des affaires publiques. t Dans son zèle destructeur, le Sénat n'a même pas J r prjs hier là précaution de donner sa ..mànif éétàtion un prétexte décent. Un ministère, d'habitude, est mis en minorité quand une assemblée blâme un de 1 ses actes. L'ordre du jour pur et simple, moins pur 1 encore que simple, ne donne aucune espèce d'indi- cation. Le Sénat a renversé le cabinet Tardieu, 1 parce que tel était son bon plaisir. Le ministère avait cessé de plaire à la Haute Assemblée, et cela beaucoup moins en raison des critiques qu'on pou- i vait lui adresser qu'en raison de ses qualités même. Le gouvernement, qui vient de quitter le pouvoir, n'avait pas craint de faire à l'esprit parlementaire de larges concessions. Il en avait consenti une considérable en continuant la politique de M. Briand et en acceptant la solidarité d'une diplomatie carac- lérisée. par ses échecs. Il avait recueilli dans son héritage la loi des assurances sociales, mal faite, impopulaire, et gênante pour l'économie nationale. Il avait même montré une certaine tolérance, malgré sa volonté évidente de rectitude budgétaire, pour les dépenses excessives et les générosités électorales. Rien n'a servi. Ceux qui jugeaient politique, pour garder le ministère, d'accorder leur vote dans des circonstances où ils auraient en conscience préféré le refuser, ont fait un vain ^sacrifice. Le ministère est renversé. Mais la Rhenanje reste évacuée. Que reprochait le Sénat au ministère Tardieu ? II lui reprochait d'exister. Depuis la rentrée, l'opposition parlementaire harcèle le gouvernement. Elle lui a rendu tout travail impossible. Elle lui a imposé discussions sur discussions. Elle a multiplié les incidents et les interpellations. M. Tardieu résistait à tout avec courage. Il acceptait les batailles et il les gagnait. Il était suivi à la Chambre par une majorité fidèle, qui représentait la majorité de la nation. Désespérant de venir à bout d'un ministère qui s'obstinait à persister dans l'être, l'opposition de la Chambre a fait appel à la garde sénatoriale. Depuis huit jours, les loges, les comités, les associations occultes, financières ou internationalistes, font un immense effort qui vient péniblement d'aboutir. C'est qu'en dépit des concessions qu'il a faites, en dépit de la politique extérieure, qui était dans le gouvernement un poids lourd, le ministère Tardieu représentait quelque chose d'autre que les vieilleries parlementaires. Il avait un ton différent de celui qu'avaient jadis les cabinets de concentration radicale. Il déplaçait des préfets et il osait dire que la revision des traités était injustifiable. Il- était,, par certains aspects, nouveau et offensait ainsi l'ana'chronisme des partisans cartellistes du progrès. Ce n'est pas par hasard qu'il est tombé au Sénat. L'Assemblée du Luxembourg est composée d'un grand nombre de radicaux du plus ancien style. Le gouvernement avait'contre lui toute la routine de notre régime vieillissant, et la pire.. La Chambre, avec tous ses défauts, est à tout prendre plus moderne que le Sénat. Elle reste le dernier rempart contre un retour offensif de toute l'arrière-garde des partis, contre les opportunismes défaillants, contre le cartellisme impatient du pouvoir avant l'élection présidentielle, et avant les élections législatives. La crise sera difficile à résoudre elle n'est pas simplement parlementaire et ministérielle elle est plus profonde elle est essentiellement une crise politique. ANDRÉ CHAUMEIX.

LE SENAT RENVERSE LE CABINET T1M)ÏEU L'ordre du jouf pur et simple repoussé par le Gouvernement ` est adopté par 147 Voi* contre 139

LA CHUTE

On a dit « Toute ville assiégée est une ville prise. Ce n'est qu'une question de temps. »• On peut affirmer de même « Tout ministère harcelé par une opposition déchaînée est un ministère qui j tombe. » La durée dépend du talent, de, la force de résistance intellectuelle et physique du chef de gouvernement attaqué. M. Tardieu était l'objet des fureurs radicales depuis son retour au pouvoir, au mois de mars dernier. Ne se souvient-on pas du vacarme scandaleux qui accueillit alors sa Déclaration ? La vie du ministère fût une bataille continue La commission -d'enquête jetait'la suprême machine dressée contre lui, et qui, brutalement, se retournait vers certains assiégeants. Peut-être au Sénat, hier. on a pensé que la chute du Cabinet allait calmer les recherches'des commissaires et (le mot a été dit) amener de l'apaisement. A la ruée des adversaires, tous les jours et jusqu'au bout, M. Tardieu a opposé une défense vaillante, brillante. Interpellé par M. Héry, hier, au réquisitoire sans art, sans choix et sans justice du porte-parole des gauches, il a répondu par un exposé lumineux, ordonné, convaincant de sa politique et de l'œuvre qu'il avait pu accomplir pendant ces (M. moi;; de lutte gouvernementale. Il a abordé toutes les difficultés de l'heure, depuis la crise économique jusqu'à l'affaire Oustric, depuis la situa' ici financière jusqu'à la politique extérieure. II y a eu t.ms son discours des passages qui sont à lire à l'Officiel par plaisir. Il a justifié, avec bien de l'esprit, sa politique vis-à-vis des préfets. Et ce fut un régal que son portrait des animateurs de Bourse, ces primaires audacieux, derrière lesquels la fringale du gain groupe la foule elle suit, elle admire, elle spécule, elle ne s'occupe plus de la valeur des affaires, mais du taux des titres, et enfin elle s'indigne, au jour djj, krach fatal, contre le meneur d'un jeu qu'elle n'a pas §u quitter à temps. M. Tardieu s'était une fois de plus imposé à .AssëmBîëe et' l'on croyait q"ù'il à\ait èâûse. gàgftèë." Ceux qui l'entendent chaque jour avaient bien senti son effort pour né pas froisser les susceptibilités de ses auditeurs, mais son respect des usages de la maison, son attention à ne pas se montrer trop jeune dans le milieu sénatorial avaient contenu sa verve, sans gêner son éloquence.

.Il s'est heurté, en définitive à d'étranges arguments. « Vous êtes aux prises avec des difficultés incessantes où s'accusent les rancunes et les haines: partez donc nous vous harcelons, nous vous empêchons de rien faire et nous ne voulons plus de l'atmosphère de bataille que nous créons. Nous voulons la concentration. Allez-vous-en. » Ainsi peut-on résumer l'intervention de M. Boret M. de Jouvénel ensuite est venu affirmer que M. Tardieu n'était point homme à faire aboutir cette union à laquelle a tendu, paraît-il, la politique d'obstruction de ces derniers mois et que la crise qui s'ouvre va réaliser

M. Poincaré dans une interruption s'était nette. ment rangé du côté du ministère. Mais M. BienvenuMartin avait déclaré la laïque menacée et les 147 de l'Union démocratique radicale et radicale-socialiste ont entendu l'appel du président du groupe. La minorité fut de 139 voix.

Agitation vive dans les couloirs, tandis qu'on pôi'Mc 'ce scrutin. Pendant vingt minutes, on doute, on'SenfMen que ce vote est grave pour le pays et la joie débordante de certains montre ce que cette crise peut nous amener. Elle inquiète même à gauche quelques hommes raisonnables.

En séance, on est rentré peu à peu les ministres à leur banc fixés sur le sens, puis sur les chiffres du vote en attendent la proclamation en causant fort tranquilles. Enfin le résultat est proclamé. Ils se lèvent tous et se retirent. Les sénateurs de gauche saluent leur départ de hurlements d'allégresse. Les boxeiirs victorieux à la fin d'un match ont plus d'éléganc*. qono_v_en,

̃• Henri Vonoyen.

Le cabinet Tafdieu

Le Cabinet Tardieu qui est tombé hier soir au Sénat, succéda le 2 mars dernier au Cabinet Chautemps-Steeg-Daladier qui n'avait duré que le temps d'être renversé. Il eut après sa Déclaration 31G voi.x de majorité contre 263. Il fit ratifier le plan Young par 545 voix à la Chambre et la presque unanimité au Sénat. Il déplaça le point de dépar; de l'année fiscale fit voter le rectificatif des assurances sociales et 5 milliards de dégrèvement. II subit deux grandes interpellations la fin.de juin sur les colonies et sur le cinquantenaire de 'école laïque. Cette dernière fut le grand effort de J'opposition contre le gouvernement. En juillet l'obstruction radicale qui éternisait les débats sur les emprunts coloniaux, l'outillage national et les crédits militaires força le gouvernement à clof é la session. La grève du Nord contre les assurances sociales éclata fin juillet et dura jusqu'en septembre. En août, le projet de budget fut établi sans impôts nouveaux et sans majoration. • Dès la rentrée les assauts quotidiens de l'opposition recommencèrent. M. Raoul Pérét dut donner sa démission le 17 novembre et la Commission d'enquête fut instituée le 21.

Le président du Conseil avait prononcé d'importants discours à Dijon en juin, à Nancy (sur les finances) le 27 juillet, à Belfort (pour l'Union), à Alençon (réponse a Hitler) le 28 septembre, et dans le dixième arrondissement, çe mois-ci.

LA DEMISSION

En quittant le Sénat, M. André Tardieu regagna immédiatement la place Beauvau il fut à 20 h. 20. b Je vais, expliqua-t-il aux journalistes, réunir d mes collaborateurs ici pour rédiger la lettre collec- g tive de démission du Cabinet. h Le premier ministre qui répondit à la convoca- p tion impromptue fut M. P.-E. Flandin; suivi de près par MM. Paul Reynaud, Ricolfi, Petsche et Maginot. f( Tandis que les membres du Cabinet arrivaient au u ministère ,de ^intérieur pour assister au dernier à conseil, M. -André Tardieu s'entretenait dans son n cabinet avec MM. Paul Reynaud et Maginot. M. Aristide Briand tout souriant répondit à ceux q qui l'interrogeaient sur son état de santé v Je vais comme un mort. d Et d'un pas plus léger que de coutume, le minis- l' tre des affaires étrangères gravit les marches de l'escalier d'honneur pour monter au premier étage du v, ministère de l'intérieur où avait lieu, dans le salon d habituel des conseils de Cabinet, l'ultime réunion c ministérielle. s En passant devant un groupe d'amis, navrés de a sa chute, M. André Tardieu philosophe et souriant 1 leur dit c Quelle mine Voyez-vous j'ai fait un bon discours testamentaire qui sera utile à la majorité. Maintenant nous allons signer la lettre de démission que nous irons porter à 21 heures au président de c la République. r Cet horaire fut très exactement suivi. En dix mi nutes et après les congratulations d'usage, on rédi- c gea et signa la traditionnelle lettre annonçant au chef de l'Etat qu'à la suite du vote mettant en minorité le Cabinet, les membres du gouvernement avaient l'honneur de lui demander de vouloir bien accepter leurs démissions. t A l'heure dite, M. André Tardieu, accompagné de j tous ses ministres et sous-secrétaires d'Etat se rendit à l'Elysée où eut lieu la cérémonie officielle, selon le rite immuable du protocole.

A lSlysêe ] Le président de la République déclara accepter la démission du ministère et dans une courte allocution il remercia les membres du cabinet du concours qu'ils avaient bien voulu lui accorder et les pria d'assurer l'expédition des affaires courantes. Au nom de ses collaborateurs, M. André Tardieu exprima alors à M. Gaston Doumergue les senti- ments de gratitude du cabinet démissionnaire. A sa sortie, M. Germain Martin fut très entouré, et comme on lui prédisait qu'on le reverrait peut- être bientôt revenir à l'Elysée, le ministre du budget demanda 11-

Pourquoi ?

Mais parce qu'il faudra bien voter le budget, ce irsçïget que vous connaissez mieux que tout autre pour l'avoir préparé.

Certes, répliqua non sans ironie M. Germain Martin, mais vous connaissez aussi la théorie du coucou qui pond ses œufs dans les nids d'autrui. Les ministres partis, M. Gaston Doumergue resta seul avec M. André Tardieu qui lui exposa la si- tuation politique, telle qu'elle se présentait après le vote du Sénat.

A 21 h. 30, M. Tardieu quitta à son tour l'Elysée en annonçant aux journalistes

Je vais revoir la sténographie de mon discours puis j'irai me coucher bien tranquillement. La cour de l'Elysée reprit bientôt son calme. Pour .peu, de temps il est vrai, car^dès, ce. matin le,, président de la République commencerai. (ses consultations en recevant, comme d'usage, les présidents du Sénat et de la Chambre.

̃̃' LE 'SCRUTIN

Les 147 sénateurs qui out voté hier contre le gouvernement se répartissent ainsi

16 membres du groupe socialiste MM. Auray, Betoulle, Brenier, Brugnier, Darteyre, Dherbecourt, Fèvre, Fourment, Giraud, Laudier, Leclerc, Morizet, Reboul, Valette, Voiîin, Voillot.

125 membres de la gauche démocratique radicale et radicale-socialiste MM. Andrieu, Babaud-Lacroze, Bénard (Leonus), V. Bérard, Béranger, Bergeon, Bersez, R. Besnard, Bienvenu-Martin, Borgeot, Bosc, Bouvart, Brocard, Brunel, Buquin, Chassaing, Caillaux, Carrère, Cassez, Chapsal, Chautemps (Alphonse), Chopin, Glémentel, de Courtois, Coyrard, Cumiualj Dalbiez, Daniel-Vincent, Dauthy, 'Danzier, Debierre, Delhoume, Delthil, Demellier, Donadéi, Donon, Drivet, Dumont, Duprey, Durand, Duroux, Magnien, E. Sari, E. Chanal, Even, Fougère, F. Merlin. Fontanillc, Foucher, Gadaud, Gardey, Gaudaire, Gauvain, Gay, Garrigou, Godart, Goirand, Grand, Guillemot. Hamclin, H. Cosnier, H. Merlin, Héry, Jean Philip, Jeanneney, Jossot, Jovelei, Laboulbène, Labroussc, Lacraix, Lancien, Lauraine, Le Bail, Le Louédec, Lémery, Le Gorgeu, L. Terrier, Lisbonne, Loubat, J. Loubet, L. Pàsquct, P. Soulié, Machet, MicheL Mario Roustan, Marrou, Mauger, Méjan, Messiiny, Mallard, Mounié, Noguès, P. Laffont, Palisse, Pelletier, Perdrix, Perreau, Petitjean, Philippoteaux, Pichery, P. Robert, Plaisant, Puis, Rabier, R^jon, Rambaud, Régnier, Rameil, R. Renoult, Rolland, Roy, A. Sarraut, M. Sarraut, Savignol, Serre, Schrameck, Sireyjol, Steeg, Tissier, Tournan, Valadier, Vallier, Vieu, Viollette, A. Israël.

1 membre de l'Union démocratique et radicale M. Victor Boret.

1 membre de rUhioMrcpublicainc M, Saurin. 3 sénateurs n'appartenant il aucun groupe MM. Bachelet, de Jouvénel, Pujes.

1 membre de la droite M. Dominique Delahaye. 18 sénateurs n'ont pas pris part au vote MM. Abel Lefèvre, Alfred Brard, Louis Barthou, Blaignan, Curral, Cuttoli, Delay, Duchein, Joseph Faure, Gallet, Lucien Hubert, Le Moignic, Milan, Neuville, Penancier, Raynaldy, Lugol, Veyssière et M. Paul Doumer qui présidait la séance. 7 sénateurs étaient absents par congé MM. Chauveau, Haudos, Judet, de Kerguézee, Lederlin, Mon-

feuillàrt et NoëL

LA SEANCE

Rarement on avait vu pareille foule au Luxem- éi bourg. Dès deux heures de l'après-midi, les tribunes E du public étaient combles et derrière les portes des li gens porteurs de cartes attendaient, auxquels les Is huissiers expliquaient avec peine qu'il était im- f: possible de leur offrir le moindre coin. ci Une petite dame protestait avec énergie. « C'est a formidable, disait-elle, sincèrement indignée, j'ai T une carte signée de M. Héry. » Elle n'arrivait pas c: à comprendre qu'avec une semblable signature elle e n'eût pas droit à une place de choix. P Qui attirait tant de monde. ? Le plaisir sadique d qui poussait l'Anglais à suivre ménagerie pour voir manger le dompteur ? La satisfaction d'enten- dre une belle joute oratoire ? Laissons à M. Héry p l'illusion de croire que c'était peut-être pour lui. b b Dans la salle, du monde partout. Dans les tribu- nés, autant et plus peut-être qu'il était possible d'en entasser dans la salle, toutes les places oc- h cupées dans les couloirs, des députés, en rangs serrés, le cou tendu, suivant les débats avec une a attention passionnée au banc du gouvernement, P presque tous les ministres et les sous-secrétaires d'Etat. e M. Poincaré fit une entrée remarquée. y p A trois heures, M. Doumer déclara la séance on- t, verte. Il y eut un court lever de rideau. On vota n des secours aux malheureuses victimes de la ter- e rible catastrophe de Fourvière. p A trois heures vingt, M. Héry gravit les marches r de la tribune, r

LE RÉQUISITOIRE RADICAL à r

On comprit, en entendant son discours, l'hési- ? tation qu'avaient éprouvée les membres de son s groupe à lui laisser développer son interpellation, s II parla de tout dans un désordre qui n'était peut- 1: être pas un effet de Pari." r II rappela tout d'abord le vote qui clôtura Tinter- c pllatiôn de 51 Philip ïa veille des vacances parleîhentairës, 2 Ensuite, dit-il, la politique générale s'est pour- 1 ( suivie par de nombreux discours ministériels et l. par d'incessantes attaques 'contre le parti républi- J cain. t

Qu'est-ce que c'est que le parti républicain ? c interrogea un séneteur de droite. ] Ce fut la seule interruption, car on écouta dans ( le calme et le silence. ] M. Héry annonça qu'il allait parler « de la poli- tique extérieure dans son aspect intérieur ». 1 Cette définition peut ne pas sembler très claire, le développement qui suivit ne fut point pour la rendre plus compréhensible.

L'orateur reprocha ensuite à M. Tardieu de n'avoir pas étudié une méthode de conscription indigène que le Parlement réclame depuis cin- quante ans. Après cette interpellation qui pouvait s'adresser au ministère Gambetta, le sénateur des Deux-Sèvres critiqua la loi sur les habitations à bon marché que fit voter M. Loucheur, et le vote des emprunts coloniaux, et ce fut la transition qui nous amena à la situation financière et aux krachs récents, qui furent qualifiés de « mystification ri inoustricable ».

L'assemblée paraissait s'amuser franchement. Certes, jusque-là rien ne paraissait annoncer l'orage.

M. Héry, attaquant ensuite la politique intérieure parla de Sort préfet qu'on lui avait enlevé. Nous connaissons, dit-il, des histoires de maires et de préfets.

J'en connais une. cria de sa place M. Roussel.

Ce fut un éclat de rire.

M. Roussel, sénateur de l'Aisne, fut, sous le Cartel, assez brutalement chassé de la préfecture qu'il occupait alors.

Régime autocratique, poursuit l'orateur, « on compare M. Tardieu à Napoléon et cela ne fait que commencer! » 1

LA LAÏCITÉ EN DANGER

Et puis ce fut in cauda venenum « la politique cléricale du gouvernement qui fut en jeu. On ne nous fit gràce d'aucun des vieux cl;- chés sur la laïcité menacée, sur les ambitions politiques de l'Eglise, sur les sourdes menées des Jésuites. Enfin une attaque directe fut lancée contre MM. Pernot et Oberkirch, auquels M. Héry reprocha d'avoir signé une circulaire contre l'école laïque.

Dans son ardeur, il appela à plusieurs reprises M. Pernot, -M. Perchot, ce qui provoqua les'rires de toute l'assemblée.

Vexé, l'orateur s'en prit à tous ses collègues. C'est, dit-il, un lapsus excusable, quand on parle an milieu des conversations.

Il y eut des. protestations.

Enfin, ce fut la conclusion. Elle était celle qu'on

escomptait

Votre gouvernement va-t-il attendre que l'atmosphère empoisonnée qui règne autour de lui s'épaississe toujours davantage? Va-t-il s'en aller par morceaux? Et vous, républicains, allez-vous attendre que l'indignation publique grandisse jusqu'à la révoile? Non, les républicains devront tenir à honneur de ne pas faire partie d'une majorité qui serait contre le régime et contre le pays! Sur les travées de gauche, on fit à l'orateur un succès considérable.

M. Tardieu monta à la tribune, Ce fut aussitôt le silence. j

On trouvera ce discours à la troisième page, avec 'là suite de la séance.

La main

de la révolutioïi

Quand, au milieu des complications dramatiques qu'un régime inhumain et désuet inflige à notre vie politique, on ne perd de vue ni la tactique ni la propagande, ni les formes multiples de la révolution, tout s'éclaire. La Grande-Bretagne, qui continue à jouir de son gouvernement travailliste à quand notre tour ? vient de faire, elle aussi, l'expérience de cette vérité l'Internationale et ses émissaires sont préposés à la destruction de chaque Etat vraiment civilisé et profitent de la moindre licence pour accomplir cette œuvre.

Nous avons publié hier le texte de la réponse faite par M. Henderson à plusieurs membres de la chambre de commerce protestant contre un récent appel radio-diffusé en anglais par la station de T. S. F. du Palais du Travail de Moscou, appel incitant les travailleurs d'Outre-Manche à la révolte et dont la puissance d'émission fut telle que « le poste de Daventry était éclipsé ». Voici la teneur du message qu'avaient envoyé les esclaves de Staline « Travailleurs d'Angleterre, suivez les masses des Soviets, les capitalistes veulent votre mort. Les peuples de l'Union Soviétique sont prêts à combattre. L'armée rouge est bien équipée. Elle se battra pour la liberté. Paysans et ouvriers, vous devez être les maîtres. »

Les journaux londoniens d'hier ont consacré de longs articles à la démarche que le ministre des affaires étrangères britannique a fait effectuer auprès du gouvernement des Soviets. Leur ton, à tous, est particulièrement sceptique quant à l'utilité et à l'issue de semblables représentations La Morninçi Post, notamment, écrit « Pourquoi M. Henderson se donne-t-il la peine de faire ces protestations dont le seul effet est de l'exposer à de nouvelles indignités Elles ne satisfont personne en Angleterre elles ne font pas la moindre impression en Russie. Notre ministre le sait et ne remplit ces formalités que pour sauver les apparences. Ne serait-il pas alors bien avisé en faisant imprimer une formule dont il enverrait des copies à l'ambassadeur britannique à Moscou et qui pourrait être rédigée ainsi « Le gouvernement de Sa Majesté présente ses compliments au commissaire soviétique des affaires étrangères, et, tout en accusant réception de la dernière insulte du gouvernement de Moscou, pr^ Son Excellence de prendre note de la protestation habituelle du gouvernement de Sa Majesté ».

En France, combien de fois avons-nous subi les affronts, les manœuvres, les actes d'hostilité ou d'espionnage inspirés et dirigés par l'officine de la rue de Grenelle Nous n'oublions pas l'accueil étrangement conciliant réservé par M. Berthelot à la démarche de l'ambassadeur des Soviets mécontent d'un salut apporté au Soldat Inconnu par un détachement de cosaques. Dernier épisode en date. Et, derrière les affaires mystérieuses comme celles de Sartrouville ou du général Koutiepoff, derrière les campagnes mortelles comme celles de la révision des traités, derrière les embûches parlementaires où s'effondre un cabinet soutenu par les éléments nationaux, que retrouve-t-on toujours, attisant les haines et aidant au désordre ? On retrouve le visage maçonnique et sanguinaire de la Révolution.

A travers les différences de climat, souvenonsnous, tant pour les choses d'Angleterre que pour les nôtres, du rôle de Kerensky. La fin de l'aprèsmidi d'hier, à Paris, exhorte à de telles méditations tout esprit français. Gaëtan Sanvoisin.

Gaëtan Sanvoisin.

i

lia séanee annuelle de l'Académie française Les lettres et la vertu

C'est hier que l'Académie française a tenu s.. grande séance publique annuelle, sous la présidence de Louis Barthou, directeur, qu'assistaient au bureau MM. Georges Goyau, chancelier, et René Doumic, secrétaire perpétuel.

Salle très brillante. L'hémicycle des membres de l'Institut, garni jusqu'aux derniers gradins les secrétaires perpétuels, en uniforme, à leur banc, et, devant eux, parmi leurs confrères des autres académies, MM. Pierre de Nolhac, le duc de La Force, Abel Hermant ei Louis Madelin, revêtus, | comme M. Emile Picard, de l'habit vert; puis MM. Marcel Prévost, Henri de Régnier. Henry Bordeaux, Joseph Bédier, Paul Valéry, Maurice Paléologue. On a d'abord entendu et vivement applaudi le rapport de M. René Doumic sur les concours cie l'année 1930, rapport dont quelques-unes des plus belles pages saluèrent Dom Lec^req, t'hiso.t;u:ii qui a obtenu, pour ses trois volumes Les Journé's x d'Octobre, Vers la Fédération, La Fédération, le grand prix Gobert; M. Jacques d;\ Lacreteïie, l'aateur de la Mort d'Hippoli/le, « romancier fidcîe au genre du roman », à qui a été décc-rïié le Pr:x du Roman; ?»ïme Pailleron, « petite fille de François Buloz et fille de l'auteur du Monde oit l'on I s'ennuie, qui a les lettres dans le sang », titulaire, pour l'ensemble de ses œuvres, du grand prix de littérature; M. Baudoin, dont b pièce, Ar:ci et Cciliban, a été couronnée du prix Urieux; M. Henri Malo, « brillant écrivain, d'un (nient si souple », qui a reçu le prix Broquelie-Gonin « pour ronsi'inble d'une œuvre dont le premier mr:'te est la diversité »; enfin, M. Georges Duhamel, l'auleur des Scènes de la Vie fulnre, livre qu'on a voulu distinguer par une récompense exceptionnelle, un grand prix d'Académie

Je renvoie, a dit M. Doumic, aux pages qu'il consacre au luxe industriel fabriqué par des machines sans âme, à la folie de vitesse développée par la vulgarisation de l'auîomohile, au mensonge du cinéma et de ce qu'il appelle comiquement «la musique de conserve », à la stupi-


dite bruyante du jazz, au. scandaleux étalage d'un» publicité éhontée.

» De tous ces progrès, quel sera le terme ? La suppression de l'individu, de son activité propre et de sa conscience; M. Duhamel le dit en fortes paroles « C'est l'acheminement vers ce que nous » croyons comprendre des mœurs entomiques » même effacement de l'individu, même raréfac» tion et unification progressive des types so-

» ciauxj même ordonnance des groupes en castes

» spécialisées, même soumission de tous aux exi» gences obscures de ce que Maeterlink nomme » le génie de la ruche ou de la termitière, » Et alors, comme on comprend le cri d'alarme de ̃ M. Duhamel « Sauvons-nous, sauvons-nous, Eu» rope! »

» Oui, sauvons-nous non pas au sens de nous tenir à l'écart, mais au sens de protéger, de maintenir, de garder. Sauvons tout ce qui nous a été, tout ce qui nous est cher, parcecufil, est noble et beau: règne de l'intelligence et cœur, vie de famille, intimité du foyer, loisir de la réflexion, échappées du rêve, et, d'un mot, tout ce qui est vraiment humain. Bien sûr, o-n n'échappera pas à la force des choses, on n'arrêtera pas la marche en avant du progrès industriel. S'ensuit-il que de la face du monde doivé disparaître tôut ce qui élève- l'homme en dignité"? La machine que l'homme a créée pour servir à ses besoins doit-elle finalement- asservir l'humanité ? Prenons les machines pour ce qu'elles sont, et mettons les à leur place de machines. N'admettons pas qu'elles soient, à aucun degré, les agents d'une- civilisation. Une civi.lisation Une seule pour nous a droit à ce beau nom, celle. laquelle ont concouru tant de races et tant de siècles, celle dont nos pères nous ont, du meilleur de leur âme et de leur sang, assuré !<•• bienfait, çelle que M. Duhamel qualifie si heureu- sement _d' « antique, noble et savante », et à 1? défense de laquelle il convie, tous ceux qui sentent au fond de leur cœur que sans elle la vie ne van drait pas d'être vécue. »

Après M. René Doumic, le directeur a pris la parole.

I/émouvante énuméralion, par M. Barthou, des actes d'héroïsme et de dévouement couronnés cetteannée formait le fond du discours sur les prix de. vertu, dont le début a été légèrement troublé par un interrupteur qui a d'ailleurs immédiatement quitté la salle.

Résumant les nombreux dossiers qu'il avait parcourus, ÎVL Louis Barthou a dit

« La guerre n'a épuisé nulle part en France les qualités traditionnelles de la race. Après tant d'héroïsme dépensé, on pouvait craindre que la vertu, lasse de bien faire, eût. besoin d'une sorte de repos. Il n'en est rien. Les braves gejis sont partout nombreux. -,11 ne |aut ^as^iîVsiWS^J^ReS, P«t les apparences ou, plutôt, -il- serait injuste d'exagérer les réalités fâcheuses dont .elles sont l'exprès- siori: -Certes! la guerre a change1 trop d'habitudes, qui n'ont pas gagné à cette transformation; elle a développé jusqu'au risque le goût 'd'une liberté, dont l'impatience est moins soucieuse de servir le bien public que de satisfaire les appétits personnels; elle a, devant le péril commun, rapproché les distances dans une égalité niveleuse qui a diminué le sens de la hiérarchie. Chacun se débrouille trop selon ses fantaisies et à sa guise. Mais les mauvais esprits et les mauvais cœurs n'ont pas altéré dans ses traits essentiels le visage si expressif de la France. Elle reste une terre d'élection que la nature et que l'histoire ont privilégiée. Nous pouvons être fiers des grands exemples qui vien- nent, le plus souvent sans l'avoir cherchée, recueillir dans' cette enceinte leur récompense. » Après la séance, une brillante réception a réuni dans les salles dit pavillon de Caen les invités de l'Académie.

Ch. Dauzats.

L'AGENDA HERMES Le choix d'un cadeau est la marque suprême du goût.

L'Agenda Hermès est par excellence un cadeau élégant et pratique. Confortable pour monsieur, gracieux pour madame, il fera la joie de tous vos amis.

24, Fauboû^ijïirt-Wanoi'é.* -»̃̃»>̃'•̃-•«- --̃

Le cinquantième dîner des Psychologues du goût

L'Académie des psychologues du goût, qui est, on le sait,, la compagnie gourmande la plus brillante et la plus distinguée, donnait ces jours derniers son cinquan- tième-dîner et avait prié suivant l'usage un de ses membres. le président Agustin Edwards, d'en composer le menu et de veiller à son exécution. L'éminent diplomate chilien mesura à la fois toute la gloire et tous les périls que comportait une telle mission et c'est en tremblant qu'il recevait l'autre soir ses collègues et leurs invités au seuil du vieux restaurant Voisin tout embaumé du fumet des coulis et des truffes. Dans la vaste salle à manger sous la douce lumière de bougies rouges, l'aréopage gourmet vint se ranger. Le président Agustin Edwards considérait ses juges souriants mais redoutables pour lesquels, en manière de séduction, il. avait monté de sa cave un Xérès Solera 1847. Quarante nez à la fois respirèrent ce parfum presque centenaire et tout aussitôt M. Agustin Edwards sentit se poser sur lui, trente neuf regards affectueux et déjà reconnaissants Le prince Sixte 'de Bourbon échangea un sourire entendu avec Curnonsky, lè prince des gastronomes, et M. Albert Thibaudet fit claquer sa langue .comme on sait le faire., dans sa riche Bourgogne. D<r 'fort 'bel appétit, ̃ on le.. de- vine, les académiciens se mirent au-')tra-vau\Penchés.'sur la marmite de volaille MM, Pierre Bellanger, Paul Leclerq, Pierre Baudoin-Bugnet, Albert Sage, Robert Burnand, Ivan Loiseau méditaient. Les timbales de langoustines briochées et surtout le Pouilly 1911 qui les accompagnait délièrent les langues..

Tristan Derème, qui parle en vers comme M. Jourdain faisait de la prose, sans s'en douter, donnait des nouvelles de Patachou au président Warrain. Son Excellence M. de Billy, ambassadeur de France, Pierre Soulaine, Paul Gérard-West, Ed. de Laboulaye, Grosclaude dégustaient avec cette apparente satisfaction qu'on lit sur le visage .des gastronomes dont les vœux se trouvent comblés. L'apparition des bécasses flambées précédant les truffes au champagne,. obligea Pierre Mille à interrompre une :de ses bonnes histoires dont tout un coin de table se régalait. Le chambertin 1.906 rendit à tous l'usage de la parole et le dîner s'acheva dans la douceur des foies gras et le pétillant murmure des champagnes. C'est à M: Albert Thibaudet que revenait ce soir l'honneur de faire « la critique de toutes ces beautés ». Il se fit un silence, le président Agustin Edwards tel un jeune romancier qui vient d'envoyer son premier livre à l'éminent critique de La Nouvelle Revue Française, se voyait déjà lauréat de quelque prix Goncourt de la cui-

sine..

M. Thibaudet parla, puis Francis Carco chanta c'est assez dire qu'à l'Académie des psychologues du goût si l'on est sensible aux charmes de la table on sait apprécier l'esprit français et prêter aussi l'oreille à .la fantaisie sans laquelle il n'est pas de bonne compagnie. Simon Arbeliot,

Barbara Gould

La simplicité est la clé de la Méthode Barbara Gould, basée sur Je soin scientifique de la peau selon l'âge.

Barbara Gould, la grande spécialiste de NewYork, vient d'ouvrir ses salons à Paris, 1, avenue du Présidcnt-YVilson, téléphone Passy 78-20 et 78-21.

Csl et là

c3p

'«â* Le, ministère de l'agriculture fait connaître que les registres d'inscription des candidatures à la décoration du Mérite agricole établis en vue de la promotion de janvier 1931, seront clos défini-- i tivement le 10 décembre.

Les Cours, les Ambassades, le Monde et la Ville

Les Cours

"• S. A. R. le Prince George de Grande-Bretagne, ;fitè cadet de S. M. le Roi George V, venant d'Oslo, où il assista aux fêtes du vingt-cinquième 'arinivérsair'e du couronnement de S. M. le Roi Haquin VII, s'est arrêté à Bruxelles, dans le plus strict incognito.

Son Altesse Royale a séjourne quelques heures à l'ambassade britannique, puis s'est rendue au champ d'aviation d'Evere, où son avion particulier devait venir le prendre pour le ramener en Angleterre. Cet avion ne- put atteindre Bruxelles, ayant 'dû faire demi-tour à cause du brouillard.

Le Prince Georges déjeuna à la cantine des pilotes civils, puis, apprenant que son avion n'avait pu le rejoindre, prit le train pour Ostende et la malle OstendeDouvres.

̃ t-$'A.:R. le Duc deSppletO-et S. A. R, 'la, Duchesse d'Aoste ont quitté Venise pour Naples, "où le Prince passera quelques jours dans le palais royal de' Capodimonte

LL. AA. RR. le Prince et la Princesse André de Grèce- annoncent les fiançailles de leur fille aînée, S. A. R. la Princesse Marguerite de Grèce, avec S. A. le Prince Gottfried Hohenlohe-Langeburg..

Dans les Ambassades

S. Exc. le comte de Peretti de La Rocca, ambassadeur de France en Belgique, a offert, à l'occasion de l'exposition des peintres français au Salon des artistes français à Bruxelles, un déjeuner auquel assistaient M. et Mme François, M. et'Mms Bastien, M. et Mme Le Sidaner, M. et Mlle Carrier-Belleuse, M. et Mme Truff'aut, M. et Mme Brachot, M. Jean Droit, le baron et la baronne d'Halewyn, M. Brugère et le lieutenant de Peretti de La Rocca.

S. Exc. M. Jean Hennessy, ambassadeur de France, député, et Mme Jean Hennessy ont donné, mercredi, un dîrier et' y avaient invité S. Exc. M. Quinones de Léon, ambassadeur d'Espagne; S. Exe. M. von Hoesch, ̃ambassadeur d'Allemagne; S. Exc. le comte Manzoni, ambassadeur d'Italie, et la comtesse Manzoni; le ministre de Roumanie, le président du Sénat et Mme Paul Doumer, M. Georges Lsygues, ancien présidant du conseil, et Mme. Georges Leygues; M. Paul Painlevé, ancien président du conseil: S. Exe. M. Comnène, ministre de Roumanie auprès du Saint-Siège, Mme et Mlle Comnène; Mme Cesiano, femme de S. Exc. le ministre de Roumanie à Paris; le préfet de la Seine et Mme Renard, le sénateur et Mme Elby, le sénateur Chauveau, M. Marcel Prévost' de l'Académie française,»e,t Mme Mar-eâl Pré-.

vosty«îc. ̃> '̃. '̃̃;•̃'̃

Lé dîner. a;,é.té,*uivi d'une très-brillante: Véceptidn et d'Un ,bâj jmxqûalSi ont pris part urv grand- nombre:;d.e notabilités du corps diplomatique.et du Parlement. ̃" Dans le Monde

A l'occasion de l'élection du prince Bibesco à la présidence de la Fédération aéronautique internationale, le prince et la princesse Bibesco ont donné un déjeuner auquel assistaient MM. Louis Bléribt, Paul Tiss'andier, Georges Besançon, le général Picio, le colonel O'Gorman, le colonel Messner, le jonkheer van den Berg, M. Gerd von Hoeppner, etc.

Une soirée dansante aura lieu le vendredi 26 décembre, chez la marquise Boux de Casson, en son hôtel à Nantes.

Le surlendemain dimanche 28, une matinée dansante sera donnée également à Nantes, par la comtesse de Cornulier-Lucinière.

Au cours de la soirée donnée par M. Yves Le Trocquer, les invités eurent le plaisir d'applaudir la réputée cantatrice de l'Opéra de Marseille Mme Claudia Stoppanny.

TEMJI?~ ~h~ "`°Y~II~Dl~rlIJL:ŸY~L.:e,

pour ieà, décembre 'r-,

<îiuq

Région parisienne, BYau temps peu nuageux, brumeux le matin. Vent Est faible ou modéré. Température stationnaire. Maximum 4".

France Ai»r pour le littoral Sud où- quelques averses sont possibles] beau temps peu nuageux, brumeux surtout durant la matinée. En toutes régions, vent du secteur Est modéré et température stationnaire ou en faible baisse.

Manche. Assez beau temps peu nuageux, mais brumeux. Vent Est modéré. t

Méditerranée Ciel nuageux avec éçlaircies quelques averses ou orages épars. Vent variable faible ou modéré.

L'auto de Thespis

On a accueilli fort sympathiquement la nouvelle qu'un jeune comédien de talent, M. Aimé Clariond, allait bientôt promener, à travers les villes et les villages de France, un théâtre qui s'installera sur les places et donnera des spectacles où le classique "aura' sa large part. j C'est une initiative qui mérite en effet d'être- encouragée. On a objecté que les « tournées »\ qui font connaître rapidement aux provinciaux les dernières productions, la facilité des communications, qui permet de venir plus fréquemment et plus facilement au spectacle à Paris, le cinéma, la T. S. F., enfin, si répandue à présent, pourraient bien entraver le succès de l'entreprise de M. Clariond. La tentative n'en est pas moins fort intéressante.

Ce qui est remarquable aussi, c'est la persistance de cette idée du théâtre ambulant. Périodiquement, en effet, quelque acteur songe à s'en aller ainsi sur les routes et l'on sait que l'expérience fut tentée, notamment par M. Gémier.

Est-ce seulement lé désir de présenter des pièces dans des conditions qu'ils jugent préférables aux conditions habituelles, qui les pousse sur cette voie errante ? Peut-être sont-ils, à leur insu même, conduits par l'envie de revenir aux temps anciens où le théâtre était vraiment un divertissement populaire. Et il est bien vrai que s'il peut prendre toutes sortes de formes et s'accommoder du plus étroit « plateau », il est tout de même essentiellement un art fait'pour s'adresser aux foules. Nous avons aujourd'hui quantité de petites scènes sur lesquelles on joue de petites pièces. L'art dramatique a-t-il ga- gné à .cette transformation ? II est permis d'en dou- ter. Les grandes scènes, si elles étaient plus nombreuses, ncjtis donneraient sans'doute des oeuvres dif-, férentes de la production courante. Et puisque le plein air n'est guère possible chez nous, en raison du climat, peut-être que le régime de la «. baraque » sera salutaire au théâtre.

Artigny.

Simplicité présidentielle.

Comme il ''avait promis, le président de la République a honoré de sa présence la soirée qui suivit mercredi le dîner annuel de la Revue des Deux Mondes.

Cependant on avait demandé au président s'i! désirait que sa venue fût entourée du cérémonia! accoutumé

-Des gardes répondit M. Doumergue, mais non, je viendrai en ami, sans cérémonie, sans apparat. Pourquoi déranger ces braves gens ? 9 ¡ La France qui aime le faste, aime aussi cette

simplicité.

Naissances

La comtesse Henri d'Aulan, née Marmier, a heureusement donné/le jour fjun fils Jean-François. Lavagnac; i9 -nov.embVe: V-, •̃

La comtesse Hubert-du Mesnil du Buisson a heureusement mis -au--moride: un,4te,: Philippe-Emile. Versailles, 22 novembre.

M. Michel Tenaille et madame, née Françoise de Lahéudrie, sont heureux de.. faire part de la naissance de leur fille Claude. 19 novembre.

Bienfaisance. ''̃, C'est aujourd'hui 'jeudi, à quatre heures, qu'aura lieu la réunion de bridge et.de mah-jong organisée dans les nouvelles salles du Cercle Interallié (33, faubourg Saint-Honoré) par S. A. 1. et ,'R. la Grande-Duchesse Hélène de Russie, Princesse Nicolas de' Grèce,' au profitde ses œuvres. >:1ri

Une vente de charité aura -lieu en faveur des mères affligées, mères des morts au champ d'hon-neur, .le lundi 8 décembre, de dix heures à midi et de quatorze à dixhuit heures, au siège de l'œuvre, '18, rue de Berri j (Champs-Elysées).

On trouvera à cette vente des jouets, des objets de lingerie et de bienfaisance et un buffet. Prière d'y faire les achats d'étrennes.

Les personnes qui s'intéressent à l'œuvre sont ins- tamment priées d'envoyer des cartes et des objets pour les comptoirs.

Une réunion au profit de-.I'Entr'Aide des familles d'officiers en garnison à Paris et environs et, d'autre. part, des sous-officiers et soldats en. traitement au Valde Grâce, aura lieu après-demain dimanche 7 décembre, de quatorze à vingt heures, dans les salons de l'Hôtel des Invalides (2, boulevard des Invalides), gracieusement prêtés par le général Gouraud, gouverneur militaire de Paris..

Cette réunion, placée sous le haut patronage de Mme la maréchale Foch, sera présidée par la générale Weygand. Une vente d'objets utiles pu artistiques aura lieu; on y trouvera également de nombreuses tables de bridge, un buffet, etc. Le but de' l'Entr'Aide est d'apporter rapidement à domicile, et sans aucune distinction de situation de forj (une, une aide 'dévouée( et discrète lorsque là maladie est entrée dans un foyer et l'a mornsntatiément boule-' varsé. Au premier appel, les infirmières â-s l'œuvre vont soigner les malades .et s'occupent, s'il y a lieu,, des,enfants ef 'de la' maison'1. ̃ '̃̃̃̃ *3 ilî;' <' f Saisissez cette occasion de faire avec joie le geste

"qi(i .permette; d'aider, ceux que, la,: maladie jette ;,dans, lav

'.P~lR$ioù ̃̃iîi tu: -i'!1 .> i ,Tiui «v/mVS

̃'̃berCIdS' ^:<Mî>; *̃'̃"•̃̃[ '>̃̃;>! i; V

Rappelons que ce soir vendredi, à vingt et une heures, aura lieu, aux Amis des, travail leurs intellectuels1, 10, rus de Tholozé, la'très intéressante conférence de notre distinguée collaboratrice Mlle Marie-Louise Lédé, qu'elle a faite- récemment à la Sorbonne sur Mmes Cécile Sauvage, Gérard d'Houville et Fernand Gregh, avec le concours de Mlles Rachol Bérendt, TOdéprt, Suzanne Delvé et Marguerite-Jules Martin.

Les Amis de la France (Amitiés mondiales), que préside M. Henry Soulié, ont pris l'initiative de célébrer le centenaire de Benjamin Constant le 8 décembre, date de sa mort.

A la tête du comité d'organisation se trouvent M. Abel Lefranc, du Collège de France; M. Lpuis Giilet, de la Revue des Deux Mondes; M. de W'^ck, représentant le ministre de Suisse; M. Pierre Mortier, vice-président de la Société des gens de lettres; M. André Bellessort et M. Hubert Morand, des Débats; M. Emile Henriot, du Temps; la comtesse de Pange, présidente

E C H O S

La Présentftlioh au Tétnple.- ,-•̃̃̃ ̃̃ ̃ Nous avons dit hier, l'achat fajt par le Musép du Louvre, ât( cours de la vente de la collection Pelletier. ̃ iv Ce tableau qui fut adjuge moyennant la somme coque>te de 410.000 francs, plus la-taxe de 14 0/0, fut longtemps s considéré comme une œuvre de Van Eyck et c'est pour cette raison qu'il ne i'ut vendu que 320 francs en 1826, lors de ia vente du baron Vivant-Denon. En 1893, dans une vente publique à Londres, il ne fut pas payé plus de 225 francs. Enfin l'année siiiv.u.te, M. Pelletier alors attaché d'ambassade dans la capitale anglaise, l'acquit à l'amiable pour la somme modique de 000 francs.

Voilà un tableau dont la carrière fut brillante.

INSTANTANÉ

Jïîénjoires d'ôuire-^ombe

par GROSCLAUDE

La bonne humeur est' plus que jamais nécessaire dans ies temps difficiles. Elle court tout le long du livre de M. Grosclaude, Souvenirs d'm\, apprenti centenaire,, plein de choses vues,- de .traits, .djanecdotes .et de silhouettes vivement troussées. (Lai Nouvelle Sociétéd'Edition,iitfr.)

•̃̃ 'ton .̃: ̃̃̃>: ̃•̃̃̃̃̃ ̃ '̃•>̃

'• Soldes ohez.Jean Patou.1 ̃>• /̃>«!>•> -mi^t» ̃.> ̃fèaifPaïou soldera demain samedi "de S â; 13 heures seulement; nue collection de modèles, de tl sport, d'après-niidi et du. soir, ainsi que des c sweaters et de très beaux tissus, 7, rue SaintFlorentin. ̃' 1

̃ 'T-t i

A tout casser. '.<'• La discorde régnerait-elle, chez les sur-réalistes ? Il n'est présentation de film dit d'avantgarde qui ne comporte une manifestation plus eu moins violente.

Mercredi soir, le public fut admis à une séance de cet ordre, dans une petite salle montmartroise dont l'écran s'enorgueillit d'offrir, depuis 1928, les plus piquantes nouveautés cinémato- graphiques. -j

Une trentaine de manifestants avaient décide d'interrompre la projection d'un film dont Fin- cohérence, à vrai dire, doit attirer plus voîon- j j tiers le sourire que l'indignation. Mais il était dans les projets de la petite troupe de s'indi- gner. Elle le fit à l'aide sifflets à roulette, de bouteilles d'encre appliquées en surimpressions inattendues, de matraques qui brisèrent toutes choses autour d'elles. Le calme. ne revint qu'es- corté d'une escouade d'agents. Trois dts plus < tapageurs, arrêtés au hasard parmi les manifes- tants, paieront pour' les autres. Puis la séance reprit, l'écran ayant été rafistolé tant bien que 1 mal, et la salle aérée.

Heureux public qui eut, ce soir-là, deux spectacles pour la même somme.

̃̃̃'̃ INSTANTANÉ

BINET-yALMER f

Xe Jardin «te /'Jmpure °

Ce calviniste n'admettait pas le mariage, que les Consistoires recommandent aux serviteurs du Christ. Il les voulait chastes et cette chasteté il l'exigeait de soi, depuis le jour où il avait surpris sa propre mère. Mais* on ne peut, sans trahison, résumer un récit qui ne. blessé jamais si audacieux qu'il soit. Il commence au moment où cette victime de l'erreur humaine, devenue néanmoins un conducteur d'âmes, reçoit la visite dé sa sœur qui vient d'être surprise, elle aussi. Tout se répète, et tous, les revenants nous hantent. Ce livre est peut-être la plus ardente d'entre les ceuvres magnifiques et paS5ion< nées de Binet-Valmer. -*̃̃

des Etudes SiaelieMPS.; M.Robert de.Traz, M. Rudler, de l'Université d'Oxford;, M,. Georges L'echartïer, M: Jacques Bainville, Mme. Noëlle Roger, M. Philippe Barres, M. Pierre Bonardi. i i. ̃ M. Paul Bourget, de l'Acadërhie française, a bien voulu accepter la présidence d'honneur du comité. Le 7 décembre, le comité se rendra à Luzarches,. dans l'abbaye d'Hériyaux, qu'habita Benjamin Constant, et dont ,M. Mauboussin. est aujourd'hui le propriétaire.^ Le 8 décembre, à onze heures, cérémonie au Père- Lachaise, sur la tombe de Benjamin Constant. Après I un déje,unerrlp,ffert. par les Amis de la France,' et que présidera le ministre de l'instruction 'publique, la rédac- '1 'tion des Débats recevra dans ses salons, où la mémoire •de l'écrivain sera évoquée pà'r Mr. de Nalèèhe, directeur. I. Le soir, à la Sorbonne, séance solennelle sous la. pré-.̃$îdence -de M. Abel" Lefra;nc," membre de, l'Institut, avec ie concours de M. Rudler,.<J£ l'Université ;d'Qxford. Le quatuor Touche interprétera des moc&e.f.uk de., l'époque. ̃ Chasses i ̃̃̃̃• >̃̃•̃̃ ̃•̃• ̃̃̃̃ .•:̃̃•̃

Le Rallye Navar.re vient de terminer .un déplace-;ment en .prenant un cerf dix cors en forêt d'Evreux, après une chasse très vite. Les honneurs à la comtesse Josson.

Etaient présents: comtesse d'Ideville, prince, de C.ollo.redo Msnnsfeld, maîtres d'équipage; baron du Pouget, M. et Mme Firmin-Didot, lieutenant et Mme J. Lambert, comte et comtesse Josson, M. et Mme de Camaret, comte et comtesse. Minangoy-Pérignon, lieutenant et Mme de Forsanz, etc.

Laissé-courre par Pique-Hardy et la Brisé.

Mariages

Le 2- décembre a été célébré dans l'intimité, en l'église Notre-Dame de Grâce de Passy, le mariage de Mme Monica Avery, belle-fille et fille de M. et Mme H.-J. Levée, avec le comte Bertrand de'La Salle, beaufils et fils du comte et de la comtesse de Lauris, petit-fils de la baronne A. de Pierrebourg.. '̃ La bénédiction nuptiale leur a été donnée par le chanoine Mugnier.

En la basilique de Saint-Martin-d'Ainay a été béni le mariage de Mlle Magdeleine Porte, fille de M. Albert Porte, notaire, ancien président de la chambre des notaires, et de madame, née Deveaux, avec M. Joseph Delorme, croix de guerre, fils du colonel Henry Déforme, officier.de la Légion .d'honneur, croix.de guerre, décoré, de l'ordre britannique D.S.O., et de madame, née Margerand. ,̃; :| Lai bénédiction nuptiale fut donnée pap'FsbbéfGarHér'' et la messe fut dite par l'abbé Delorme.">(' \<<<, A >i;r-. k, La mariée .portait u,n.e,ré.légantç robe-eicfiê^feis^itinf/i

̃:blanc eti voile orné .de. point d'Angleterre. Sa-itfiaîine.iétadt,^

soutenue par quatre jeunes enfants: Jacques et Henry Mouterde et Françoise et Claudette Porte, en robes :[ d'organdi rose. Fra, ̃ ̃. e, t C, laudette, Porte, ̃

Le service d'honneur était composé de M. Pau! De-, lorme et Mlle Cécile. Porte, M. Noël Porte et Mlle M.-A. I Voron, M. Jean Delorme et Mlle L. B.ethenod, M. Rémy Philip et Mlle Gilberte Guieu-Potier, M. Elysée Bolori et Mlle Germaine Guillot, M. François Delorme-et MJle Alix. Porte; AI. Bouchex et Mlle Noëlie Philip. Le mariage du vicomte Raymond dé :Sonis, fils du comte de Sonis, décédé, et de la comtesse, née de Varieux, avec la marquise de Sorzano, fille de Judge Robert-Magruder-Foster, décédé, et de madame, née Carpenter, a été célébré à Londres le 3 décembre, dans la plus stricte intimité en raison d'un deuil récent. Dernièrement, en l'église Saint-Pierre de Chaïllot, était béni le mariage de Mlle Hélène Moliné Moreau des Homs de Favols, fille de M. Adolphe Moline' et de madame, née des Homs de Favols, tous deux décédés, et cousine germaine et fille adoptive de Mme Moreau des

̃ j 1 1 'J 1 1 i q r; -;̃:•.

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tlîi rôlnaticier "aii stylë'j>I;ûs'gue niêftiôcre 'kii-,

nonçant, il y a quelques années, une œuvre de son cru qui devait ètre^ntitulée « Sacrifiée » un caustique répliqua qu'il en connaissait d'avance l'héroïne « Ce sera, ajoutait-il. la langue française. »

Hélas! notre malheureuse langue l'est plus que jamais et certaines administrations semblent prendre un matin plaisir à l'estropier. On connait cette manière barbare employée sur l'un des transports en com-mun de Paris où l'on conseille aux. voyageurs de descendre à ChampsElysées, « Porte-Maillot, à Concorde. On a pu lire cette affiche funambulesque « Les receveurs vendent des carnets de tickets sur les lignes munies d'appareils oblitérateurs-enregistreurs. »

Enfin que dire de ce commerçant qui recommande un produit qui « permet de voir près ou loin dans le même verre »? ?

Il y a vraiment des ellipses singulières

Lundi a eu lieu, à la Galerie Monna Lisa, 14, rue Duphot, le vernissage de l'Exposition d'André Devambez, qui, dans une centaine de ses petits tableaux, se livre une fois de plus à sa verve et à sa fantaisie, embrassant toute la comédie humaine

Stljè.ts gais, ̃sujets tristes, philostfp'hësyj'i vt- .vfiiïrsV guét-apens, rixes, errni|e§v fq.ûl^gr^ujjtante dans des décors d'autrefois, ou. même dans nos jardins publics.

Le nombre dés visiteurs qui se, pressait à ce vernissage est un gage du succès de cette Exposition qui se terminera le 20 décembre prochain.

INSTANTANÉ

Saini-Cyr

par PALUEL-MARMONT

(Collection Nos grandes écoles")

Saint-Cyr est, sans conteste, la première école militaire du monde. On n'a pas oublié les sobres récits de, guerre que M. Paluel-Marmont a publiés naguère sous' le titre En .Casoar. Ancien Saint-Cyrien. il nous mène aujourd'hui aux sources mêmes de cet héroïsme dont il a conté les récents exploits. Aucun Français, ni aucune Française ne peut se désintéresser de ce petit livre martial, qui claque comme un drapeau neuf. (La Nouvelle Société d'Edition, 10 francs).

L'Hôtel George V met à la disposition de la clientèle mondaine de luxueux salons créés spé-cialemeht pour réunions, assemblées générales, lunchs âe,,mariâge, dînëi's et sqiçéôs. C'est un,. cadre unique d'intimité élégante dont le caractère privé vous enchantera.

II chante.

Le ,.« doyen des chansonniers », Emile Periajud.'iilvitej'par^iine.abpndànte distribution de prospectus, les citoyennes et citoyens à, venir « au Club des Bleus, discuter un programme, d'action immédiate et entendre des chansons politiques pour la Rénovation de la République par la simplification des rouages de l'Etat qui seule peut produire la réduction des inipôts qui les écrasent», (sic) Si la phrase est longue le programme est vaste

La séance, elle aussi, sera chargée, car il est spécifié que « chacun y peut prendre la parole »: Maintenant. il se peut qu'en écoutant les couplets vengeurs du doyen certains mauvais esprits tiennent pour précèdent historique la boutade do Mazarin-: « Il chante. il paiera». 1 Le Masque de Fer.

.Homs de Favols, avec M. Amédée Secret, croix de guerre, fils de M: Amédée Secret et de madame, née Bernaert Wélcome.

Deuils

Hier matïnVétë célébré, en la chapelle de la Sorbon'ne, une messe de Requiem à l'intention du cardinal de Richelieu, en exécution de la transaction passée le 28 mai 1646 entre MM. de Sorbonne et la duchesse d'Equillon' et le conseil de l'Université de Paris. La messe a été dite par le chanoine Sudour, curé .de Saint-Etienne du Mont.

S. Gr. Mgr Chaptal, évêque d'Isionda, auxiliaire de.S. Em. le cardinal archevêque de Paris, a donné l'ab- spute..

Le recteur de l'Académie de Paris, les doyens des Facultés de droit, des lettres et des ,sciences, en robe,, assistaient à ce service., ..• r-> Nous apprenons la mort, survenue à Rome, de "̃̃ S. Exe. don Luigi Pignatelli della Leonessa, prince de' Monteroduni, mi'nistre plénipotentiaire de l'ordre de ,Malte près le Saint-Siège. ̃̃̃̃ '̃•"̃̃' '*̃ ̃•w Nous apprenons la mort de M. "Victor Blanchet, 'ancien député de T'ïsèrë,; pieùsefnë'nt'.déeèdé'en^son dorni^- 'f' cile, 9,'rue'de Bassano. <̃̃̃̃ Ses obsèques auront lieu à Rives, lé' lundi 8 'décembre. Ni fleurs ni couronnes. ->j. Un avis ultérieur fera connaître la date du service qui sera célébré à Paris.

On annonce la mort de M. Marcel Bucaille, survenue à Trébeurdéri (Côtes-du-Nord), le 30 novembre. Un premier service religieux a eu lieu en l'église de Trébeurden. Un second service sera célébré à Paris, en Téglise Notre-uamë des Champs (chapelle de la Sainte-Vierge), le lundi 8 décembre, à dix heures pré- cises, suivi de l'inhumation au cimetière Montparnasse. De la part de Mme Marcel Bucaille, de M. Léon Bucaille, notaire à Paris, et Mme Léon Bucaille; de M. et Mme Jean Motais de Narbonne, de M. et Mme' Robert Bucaille, du capitaine de corvette 'Jean Bucaille et Mme Jean Bucaille. Le présent avis tient lieu'd'invitation. Ni fleurs 'ni couronnes. M. et Mme Jacques Ménasché, M. et 'Mme Armand Ménasché, touchés des nombreuses marques de sympaTf thie dont ils ont été l'objet à l'occasion de leur deuil récent, eh remercient 'vivement tous leurs amis. Demain samedi 6 décembre, à onze heures trente, en la basilique Notre-Dame des Victoires, un service de bout de l'an sera célébré pour le repos dé l'âme de, comtesse de Mayol de Lupé douairière, née princesse Elisabeth Caracfciolo Girifalco.

Nous apprenons la mort de M. Marc, Saiïzo/ 'grand industriel de Kiev. Ses obsèques auront lieu aujourd'hui, au cimetière du Père-Lachaise. On' se réunira à onze heures à la.por'fe^principale. ̃ .-La^fatniJla; de-iMninei Jules' Simon, née Braunschvig.i ,<ida;nsl'imp<)ssibilité-de répondre aux nombreuses; marques! f/l de sympathjs, ;9HJ Wli •Q^fiété,, témoignées JprS'.fCJe.iSQnt :•̃» grand deuil; prie. ses,amj%sde/, trouver ici ^expression; de1 :</

ses remerciements, émii-s. .•- :̃••

On nous prie d'annoncer la mort de Mme "de: Lavareille, décédée au château de Ségur {Corrèze')'. Valfleury.

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La '7e exposition internationale féline organisée Salle Wagram, par le Cat-Club de Paris, sera inaugurée ce matin, à 11 h. 15, par M. lé ministre de l'agriculture. Elle prendra fin soir. On y pourra voir les plus beaux spécimens de chats persans, angoras, siamois, chats sacrés de Birmanie, -• ̃ ..•̃'


J^XJ SEDST-ÀT

Le discours de M. Tardieu

(Suite de la première page)

Le discours du président du conseil fut très beau. Il répondit à toutes les attaques et fit un «xposé complet de la politique du gouvernement j tant au point de vue extérieur, qu'au point de vue intérieur. 11 aborda avec une remarquable habi- lelé la politique financière, eut une page magni-j fique à propos des krachs récents sur ceux qu'il appela « les animateurs », et enfin défendit son gouvernement contre les attaques dont il avait été l'objet à propos de sa « politique cléricale -> et antilaïque et parla avec humour de ses mou- vements préfectoraux.

D'abord, une définition de ce qu'il faut entendre par la politique générale du gouvernement L'idée générale de notre politique, c'est de donner à la France, par le maximum d'union entre les Français, le maximum de force pour lutter contre les pressions du dehors et contre la crise économique qui est, hélas une triste réalité.. » La crise que nous subissons en France est un résultat de la crise mondiale. Crise de surproduction, née de la guerre, el dont la conséquence .est qu'il y a dans le monde de 15 à 25 millions 'de chômeurs. » La France, dans cette crise, tiïe, fait bonne figure. Elle a la monnaie la plus saine. Cinquante et un milliards d'or à la Banque de France trente-sept milliards dans les caisses d'épargne. Ses rentes se tiennent, ses valeurs à revenu variable ont baissé moins que dans tous les autres pays. Sa production métallurgique a fléchi moins qu'ailleurs. Il y a à l'actif de la France des symptômes excellents.

» Cette situation favorable est due en partie à la politique modeste et laborieuse par laquelle le gouvernement a tenté de parer aux risques d'invasion de l'économie française par l'économie extérieure.

» Le premier effort a porté sur l'agriculture, qui représente en notre pays la stabilité. Ensuite, ce fut le projet tant critiqué d'outillage national, enfin les emprunts coloniaux pour parer à 1'1 crise de notre empire extérieur qui est devenu notre marché Je meilleur.

» Nous avons bouché de notre mieux les fissures par où kf crise extérieure pouvait s'insérer chez nous. J'ajouterai quelques mots sur la politique sectaire, sociale et financière. Je n'éviterai aucun sujet. Puis j'examinerai les rapports des partis entre eux et les rapports de la France avec les peuples. ̃̃'̃>̃'̃<̃ Politique sociale retraite des combattants, assurances sociales, développement de l'hygiène. Poli tique scolaire construction d'écoles, plan quinquennat doté d'une annuité de 150 millions. Une courte réponse à l'attaque de M. Héry contre MM. Pernot ei Oberkirch. Tous deux ont donné leur démission de l'association qui avait fait figurer leur nom au bas d'un manifeste contre l'école laïque. « J'arrive à ce qui concerne le marasme boursier et les krachs financiers. D'abord, ce ne sont point des événements qui nous sont réservés ils abondent dans l'histoire économique d'après guerre. En pleine spéculation, en pleine inflation, il s'est ren- contré partout ce qu'on appelait des animateurs certains ont réussi plus ou moins longtemps, Lowen- stein en Belgique, Michaelis en Allemagne, beaucoup d'autres aux Etats-Unis. En France il y a eu Oustric. s> ils bénéficiaient d'une fringale de gagner de l'argent à tout risque qui pressait la clientèle et surtout les intermédiaires et conlissiers. Dans tous les pays les animateurs ont rencontré la faveur des banques d'émission et des établissements de crédit. On s'est trompé sur eux en leur faisant confiance. Pourquoi ? Parce que tous manquaient de culture. Aussi leur manquait-il ce sens de la mesure et des proportions qu'a donné à beaucoup d'entre nous la culture classique.

» Qu'est-ce qui a fait au début le succès d'Otistric ? Dos affaires de famille, l'une à Epinal et l'autre à Huanchaca, dont les titres se trouvaient bloqués. La Bourse, voyant tout à coup se développer ces affaires dans les mains d'Oustric,1 si: dit voilà un animateur.

» Quand Ford a voulu introduire ses actions sur le marché français, qui a-t-il choisi '? Oustric (Sourires.) A ce moment, on achetait les valeurs en Bourse, non point pour leur valeur intrinsèque, I, mais d'après l'intérêt que suscitait celui qui les lançait. (Très bien.)

-> En Angleterre, laissez-moi vous parler de l'affaire Hatry, qui a amené cinq fois plus de pertes que l'affaire Ousiric. M. Hatrv avait parmi son entourage un lord. On n'a pas interpellé M. Snowden pas plus que pour les 1.617 faillites de banques aux Etats-Unis on n'a interpellé M. Mellon. » Je ne me plains pas de mon sort, car je suis .décidé, en plein accord avec mon garde des sceaux, à aller jusqu'au bout (Vifs applaudissements.) Mais il ne faut pas laisser dire que la France soit le seul pays il y a des affaires de Bourse incorrectes qui s'achèvent devant les tribunaux.

» On a parlé de protection de La vérité est que les krachs dont on a parlé n'atteignent pas l'épargne, mais des spéculateurs, et il n'y a pas un moyen d'empêcher la spéculation.

» L'épargne, elle est dans les caisses d'épargne et les dépôts des banques. L'épargne, nous l'avons protégée en sauvant la Banque Adam et en empêchant la cotation de mauvaises valeurs américaines. »

C'est maintenant la politique intérieure. Un mot sur la lutte contre l'auionomisme en Alsace et en Lorraine, puis le président du conseil en arrive à la question des pr.éfets.

Quand je suis arrivé à l'intérieur, dit-il, il y avait 237 fonctionnaires en surnombre il n'en reste'que 29. J'en ai donc casé 208. Pour cela, il y a eu une loi qui a mis à ma disposition un nouvea i cadre le « cadre de la disposition ». Cette loi a été votée par 250 voix contre 18. » Vcus avez dit, monsieur Héry, que je recherchais dans les préfets des hommes-liges. Non, je n'ai pas l'Ame si féodale, j'aime mieux une majo

rite

» Des préfets, je n'en ai déplacé que quatre par mesure disciplinaire. Et encore ont-ils reçu des compensations.

» Il y quelques années, on a fait mieux vingt-sept; préfets ont été déplacés. Comme bourreau, je me sens décidément très inférieur. » Et maintenrnt, une brève réponse aux attaques dirigées conire la « politique cléricale » du cabinet. Les biens dévolus aux associations, et dont le nombre était tombé à une dizaine, remontent à 90 en 1914, époque d'orthodoxie il s'élève à 95 en 1025, et 90 en 192(i. Combien y en a-t-il eu en 1027 et 19S8 ? Zéro. Pour les biens sous séquestre, aucune décision. »

M. Tardieu examine ensuite la politique exté- rieur; du gouvernement.

« En 1929, ia France était engagée dans une politique définie dans son principe et engagée dans son exécution puisque le plan Young était adopté. .Son;, arrivés les incidents de Rhénanie et les élections allemandes. Devions-nous renverser notre politique ou la continuer. La France se devait de la continuer et de poursuivre son but garder la victoire et servir la paix.

» Depuis dix ans, la France a assez prouvé son esprit de libéralisme et de conciliation. Mais, pour concilier et transiger, il faut d'abord qu'un peuple sauvegarde k> droit primitif, par rapport auquel i! aura a concilier.

>> Quant à la révision des traités, je n'ai pas à lépôtei', comme l'a dit aussi M. Herriot à Grenoble, et plus récemment dans la presse, M. Poincaré, qu'on ne saurait instituer un perpétuel remaniement de la carte et l'ouverture d'un procès qui ne serait jamais c!os. »

Et c'est maintenant ]a conclusion

«Sur quels points sommes-nous en désaccord ? .? Je vois les orateurs des partis j'ai des contradicteurs s'accorder avec mes paroles sur les question eyentielles. S'il est vrai que vous auriez fait à peu près comme nous à la place où nous sontmes, alors je vous dis attention Dans une période difficile de l'histoire du monde, notre devoir est de ne par, faire apparaître devant le monde un désaccord qui n'existe pas. Les mois qui viennent seront difficiles, je l'ai dit parce que la crise économique est là. Mais nous avons deux grands avantages la stabilité de nos institutions et de uCo conditions économiques. C'est le gain durement acquis, en 1.500 jours de bataille, par les Français. Aujourd'hui il ne s'agit pas de dis5£ji-

sions sur des détails, mais de la politique générale jugez-nous là-dessus. Nos actes sont devant vous. Dans l'intérêt de l'efficacité nationale, ,je vous demande de dire si ce que nous avons fait mérite de votre part un vote qui ne soit pas de confiance. » Il y eut des applaudissements sur presque tous i les bancs. j Des voix crièrent « Au vote »

Qui peut dire, si on était immédiatement passé au scrutin que le ministère n'eût pas obtenu une faible majorité ?

A gauche, on eût peut-être cette crainte, on réciama une suspension de séance. On voulait se res-

saisir..

1 saisir. L'attaque des gauches

( Pendant vingt minutes, dans la salle des confé- | rénees des groupes se formèrent. On organisait une nouvelle attaqué. Celle-là, habilement menée, devait réussir.

Ce fut M. Victor Boret qui la mena.

II fit un discours serré, précis.

Cette législature a été inaugurée, dit-il, sous le signe de l'Union nationale à laquelle a présidé M. Poincaré, qui est une des gloires les plus pures de ce pays. Ce qui ne m'a pas empêché, réplique M. Poin- caré, de perdre quelques collaborateurs au mois j de novembre suivant. >, L'argumentation de M. Victor Boret tient en peu de mots le pays réclame maintenant l'union de tous les républicains. Cette union, M. Tardieu n'a j pas réussi à la faire, il ne peut pas la faire, qu'il cède la place à un autre.

L'agitation commence à gagner l'assemblée, calme jusqu'alors.

La lutte est maintenant engagée.

M. Doumer fait connaître qu'il a été saisi de deux ordres du jour. Au premier, signé de M. Cu- jminai, a été substitué une demande d'ordre du j jour pur et simple, qui, en vertu du règlement, a la priorité.

On voit alors M. Bienvenu-Martin gravir lentement les marches de la tribune, un papier à la main. M. Bienvenu-Martin est, dans le privé, un nom- jme conciliant et aimable. M. de Sehcen en fit Pcx- périence en des circonstances mémorables. Il lut d'une voix faible un petit manifeste, où M. j Tarrlieii était accusé de n'être point un républicain orthodoxe, parce qu'il n'était point suffisamment laïque. On fit à l'honorable sénateur, sur les travées de gauche, unè"ovàtion que son éloquence était insttf* Osante à justifier.- T ̃̃ ̃> ̃̃ ̃ •^• ̃ -•̃ ̃ >'̃̃ M. T-ardic-u répondit brièvement. Il estima qu'un 1 débat de pareille ampleur ne pouvait se clôturer par un ordre du jour pur et simple.

« Le chef du gouvernement vous a dit ce qu'il a fait et ce qu'il projette en présence de la grave j crise qui vous inquiète, et alors que le pays veut savoir ce que l'on fera ordre du jour pur et simple ? J'ai dit notre thèse sur l'organisation (le l'Europe, notre conception sur les armements et la j sécurité le pays a le droit de savoir sur ces questions exactement ce que chacun pense. Ordre du jour pur et simple ? C'est la solution qui permet de ne pas préciser les positions et de ne pas prendre les responsabilités. Je ne peux pas être d'accord avec vous là-dessus. » Le gouvernement peut tomber ce soir devant vous. Car le conflit de doctrine qui s'est souvent élevé ne s'élèvera pas ce soir la thèse que le Sénat ne peut pas renverser le gouvernement, je j ne l'ai jamais soutenue. » J'attends votre verdie!. » On allait passer au vote, lorsqu'on vit M. de Jouycnel se diriger vers la tribune. Son attaque j allait être décisive. Elle fut rapide ei dure Vous offrez, dit-il, les inconvénients de la concentration sans en avoir les avantages. Vous faites des concessions, mais ce sont des conces- sions dans le conflit et stériles par conséquent. » Cette politique, la sanction qu'elle demande, c'est l'ordre du jour pur et simple. Dans cette assemblée où nous voulons l'apaisement, il nous paraît dangereux de maintenir un ministère qui nous fasse rester dans cette situation fausse, d'où peuvent sortir des événement^ autrement graves. que ja chute d'un ministère.' » ,'i; J.

̃• Le WOfe-ytf'i !u;v< a

Cette fois, c'était fini. On passa au vote au milieu d'une vive agitation.

Il y eut pointage. Déjà dans les couloirs on assurait que le ministère était en minorité. La différence était minime.

Enfin, M. Doumer proclama les résultats. L'ordre du jour pur et simple était adopté par 147 voix contre 139 sur 280 votants.

M. Tardieu, suivi de ses collaborateurs, quitta la salle, salué par des vociférations et des injures de quelques énergumènes de l'extrème-gauche. A droite on applaudissait vigoureusement l'homme d'Etat qui abandonnait le pouvoir.

Les chutes au Sénat

M. Tardieu. dans son discours, hier, avait déclaré que le Sénat, sans discussion, avait le droit de renverser un cabinet.

Telle est, en effet, la lettre même de la Constitution la loi du 25 février 1875 dit, en effet, en son article 6

« Les ministres sont solidairement responsables, devant les Chambres, de la politique générale du j gouvernement et individuellement de leurs actes personnels. »

C'est en vertu de ce texte que le ministère Bour- geois fut renversé,, en 1896, le ministère Brianden 1913 et le ministère Herriot, le 17 avril 1925, après la démission dé M. Clementel. 'L'

Mise au point

La Banque de Catalogne a adressé la lettre suivante à l'Ami du Peuple

Votre excellent collaborateur, M. Marcel Espiau, publie actuellement dans l'Ami du Peuple une série de reportages sur l'Espagne, qui dénotent une documentation approfondie et une appréciation sincère des choses vues et entendues.

Toutefois, je crois utile de mettre au point l'article paru dans votre numéro du 29 novembre où il est fait allusion à une émission de papier remboursable en or par la « Banque de Catalogne ».

Je pense qu'une tierce personne, en rapport avec votre collaborateur, lui a suggéré ces lignes, en songeant à une Banque officielle d'Etat dont elle envisagerait t'éclosion. Mais la Banque que j'ai l'honneur de gérer portant le même nom de « Banque de Catalogne », vous comprendrez, monsieur le directeur, l'obligation dans laquelle le me trouve de préciser

Il Que jamais, ni directement, ni indirectement, la Banque de Catalogne, pas plus qu'aucun de ses membres, n'a envisagé une telle opération, ni n'a été pressentie à ce sujet

2° Qile cette Banque, installée à Paris depuis sept ans, uniquement pour but de réaliser des opérations bancaires courantes et plus spécialement de favoriser les relations entre ics importateurs et les exportateurs français et espagnols, et cela par les moyens normaux qui lui sont facilités par les 89 sièges des banques espagnoles qui ont contribué à sa fondation, avec exclusion complète de toute activité politique.

En effet, la « Banque de Catalogne », à laquelle notre collaborateur fit allusion, était une organisation hypothétique qui devait être créée pour le cas où, sur l'intervention des' factieux, la Catalogne proclamerait son indépendance.

Il ne saurait donc s'agir de la Banque de Catalogne dont le siège est à Paris, et qui est une entreprise privée.

L'IMMIGRATION AUX ETATS-UNIS Washington, 4 décembre. M. Albert Johnston, président du comité de la Chambre des représentants, chargé d'étudier la question de l'immigration, a déposé aujourd'hui sur le bureau de l'assemblée un projet demandant que toute immigration aux Etats-Unis soit suspendue pendant cinq ans. sauf pour les familles des personnes résidant aux Etat:- Unis et un contingent annuel de cent travailleurs

techniqaes. -J

DERNIÈRE HEURE

Une déclaration du Dr Schacht I Une interview du roi Charles de retour des Etats-Unis sur la politique roumaine

Brème, 4 décembre. ;Le docteur Schacht, de retour des Etats-Unis, a fait à la Chambre de com- merce de Brème, une conférence sur les résultats de sa tournée en Amérique. Il a déclaré que les résultats des élections allemandes ont fortement impressionné le peuple américain et que partout on lui a demandé ce qu'il pensait des idées et de l'avenir du parti de Hitler.

Lo docteur Schacht assure que l'opinion et la presse américaines ont favorablement accueilli son argumentation sur l'impossibilité de faire supporter' les charges de réparations à deux générations allemandes.

Il ne faut pas croire, dit le docteur Schacht, qu'on puisse faire de la politique monétaire avec des discours, même si ces discours sont opporîirns notre situation ne changera pas aussi longi temps que nous ne prendrons pas nous-mêmes | l'initiative de la changer personne ne nous aii deîa si nous ne nous aidons pas nous-mêmes. Les 1 difficultés politiques ne sont pas moins grandes en Amérique qu'ailleurs, et il est difficile de faire comprendre à un pays qu'il devra renoncer à des paiements qu'il espère recevoir. Selon le docteur Schacht, la question du désarmeraient jouera un grand rôle au point de vue des réparations.

> Je suis fermement convaincu, a-t-il dit, que i l'Amérique ne remuera pas seulement le petit doigt si l'on ne poursuit pas le désarmement. Je souhaite | qu»'on n'arrive pas seulement à un désarmement sur mer et qu'on ne laisse pas la France, puissaçee continentale, conserver en Europe une hégémoaiie permanente sur les autres nations. Le docteur Schacht affirme que, dans l'évenlualité pu la France ferait appel à la clause des sanc• lions inscrites dans le protocole final de La Haye, | l'opinion publique du 'monde entier se rangerait derrière l'Allemagne.

.Bl Owen Young et Ies dettes internationales .%v-vokk, 4 décembre. -M. Owen' Young a I protiwncé hier, à l'issus d'un dîner, un discours dan lequel il a préconisé une attitude plus conciiianje des Etats-Unis dans la question des dettes intct'pntioniilcs.

̃ :il a fallu dix années, dit M. Owen Young, pour I obteaùr quelque chose qui ressemblât à une définiI tion raisonnnblc des obligations internationales nées de la guerre, et j'espère maintenant que ces i questions ne seront plus jetées dans le domaine du conti nie politique.

:> U est très" naturel que. dans des temps difficiles les débiteurs demandent un rajustement de leurs délies. Je n'agirais pas autrement moi-même. 11 faii*. en'effel, malheureusement, maintenant deux l'ois p.ir* pour payer ses dettes que lorsqu'on les a coiH'Etctées. 11 va sans dire qu'une réduction des | dettes ne peut être obtenue que si le créancier a j la preuve de l'incapacité de paiement du débiteur. i Mais, dans ce cas, c'est le créancier qui devrait j faire h) premier pas ci déclarer jusqu'à quel point il consent à aller dans la voie d'une réduction. » Le cabinet Siavek est constitué à Varsovie Varsovie, 4 décembre. Le président de la République a accepté aujourd'hui la démission du cabincjr.. du maréchal Pilsudski. Il a signé en même temps fe nomination des membres du nouveau caI hinet, (tout la composition est la suivante Président du conseil M. Siavek, président du bloc .ffciuyerneiTienta; Intérîciir ''général Slàwoj-Skladkowsld E Affaires étrangères M. Zaleski

Guerre. maréchal Pilsudski

Justice Michalowski, procureur de la République pnès le tribunal de première instance de Varsovie

Culùes et instruction publique M. Czerwinski Agriculture M. Jania-Polczynski

Ocmïïnerce et industrie M. Pryslor, ancien ministre 4u travail

Voiess. et communications M. Kuhn

Travaux publics M. Norwid-Neugebauer, général du génie

Travail M. Hubicki, ancien sous-secrétaire d'Etat au même ministère

Réformes agraires M. Kozlowski, professeur à l'Université de Lwow

Postes et télégraphes M. Boerner

Gérant du ministère des finances M. Matuszewskj

Ministre sans portefeuille M. Pieracki, précédemiiitf.nt sous-secrétaire d'Etat au ministère de l'intérieur.

Après la catastrophe de Fourvière Lyojc, 4 décembre. Les ouvriers ont commencé ce matin le déblaiement des décombres à la limite i de ce <[fiii était l'hôtel du Petit Versailles et de la I maisom!.dc Sainte-Blandine. C'est là que l'on compte 1 retrouver les corps des pensionnaires de cette mai] son, ensevelies par l'éboulc-mcnt.

CcrUains signes laissenet uroire que la mise à jour des rtîstes des malheureuses femmes ne saurait tarder;.

D'autre part, M. Vinas, juge d'instruction, a entendu la déposition de M. Gorenwinder, secrétaire généraU. pour la police, qui était sur les lieux au momejnt de la catastrophe et a failli être emporté par la second éboulement.

Le commandant Pegout a précisé une fois de plus qu'aucun avertissement ne lui avait été donné, ni la veilïe de la catastrophe ni au moment même, sur les dangers d'éboulement du terrain surmontant le lieu où il était appelé à effectuer des sauvetages.

La boxe à la Salle Wagram

JDfcdarge a battu Herzowitz aux points Aux points, en dix reprises, devant une énorme assistajjce. hier soir, à la salle Wagram, le Belge Fernand Delarge, ex-champion d'Europe, a battu le poi&s lourd Herzowitz. La victoire de Delarge est indiscutable. Elle prend une valeur toute particulière, du fait que Herzowitz pesait vingt kilos de plus que son adversaire, et qu'il possédait une faille et une allonge sensiblement supérieures. Il est à souligner, d'autre part, que Delarge est loin d<5 la classe d'autrefois, et qu'il est presque sur le déclin. C'est donc avec quelque surprise qu'on is vit, après quelques reprises d'hésitation et de cfaintes excessives, prendre la direction du combat et affirmer une certaine supériorité. A la sixième et à la huitième, reprise même, Herzowitz, ajfant été durement touché, se trouva en danger.

Ainsi se trouve détruite la légende qui tendait à faire de Herzowitz un champion imbattable et redoutaÉ'le, une sorte d'épouvantail qu'on ne pouvait pas qualifier ainsi sur ses premiers et faciles succès. Seule une habile publicité l'avait amené au premier plan. Le voici aujourd'hui remis à sa juste place, et ceux-là mêmes qui l'acclamaient et le sacraient « grand espoir », étaient les premiers, hier, à le siffler et à le conspuer.

C'est um des inconvénients des réputations surfaites. Pour nous, Herzowitz n'a pas démérité. Nous no'us refusons à croire à son « étonnante » qualité et attendions son premier contact avec un boxeur ayant seulement quelques connaissances de son métier. Ce premier contact tourne à son désavantage. Rien n'est perdu pour cela, et Herzowitz, le premier, le reconnaît lorsqu'il accepte .sportivement sa défaite et proclame qu'il travaillera pous: l'effacer.

Espérons pour lui qu'il réussira.

En fin de réunion, après un combat serré, au cours duquel il s'affirma le meilleur boxeur, l'Italien Lôcatelli l'a emporté aux points sur Page, ju1 -nior.w A. R,

BUCAREST, 4 décembre. Le correspondant en Roumanie du Dailq Mail a pris une intéressante interview au roi Charles II.

Interrogé au sujet de la date de son couronnement, le roi répondit

« La date exacte de mon couronnement dépendra des circonstances. Ce couronnement ne figure pas parmi les problèmes les plus urgents de la Roumanie il entraînerait d'ailleurs des dépenses qui ne peuvent être envisagées en ce moment, lorsque l'Etat et les citoyens sont appelés à faire d'importantes économies ».

Le journaliste ayant demandé au roi Charles s'il lui serait agréable de transmettre une déclaration spéciale aux lecteurs du Daily Mail, le roi répondit

« Nous avons un lien naturel avec l'Angleterre puisque ma mère, la reine Marie, est une fille de l'Angleterre.

» Nous combatimes côte à côte avec les Anglais pour une cause commune, et maintenant que nous avons à continuer une bataille défensive pour la conservation de la paix et pour notre vie économique, je ne doute pas que la grande nation anglaise soit encore de notre côté. Tout ce que nous lui demandons est de faire un petit effort pour nous connaître et nous comprendre, spécialement parce que nos problèmes, dans certains cas, sont aussi ceux de l'Angleterre. »

Le correspondant du journal anglais ayant posé une dernière question au sujet du divorce du roi et de la reine Hélène, le roi répondit « La situation est bien connue; je n'ai rien d'autre à ajouter '». Le journaliste déclare qu'on lui fit entendre que I le roi considère son divorce comme définitif.

Le Reichstag poursuit l'examen du budget Berlin, 4 décembre. Le Reichstag s'est réuni aujourd'hui, à midi, pour continuer la discussion, en première lecture, du budget de 1931. Les mesures de police, extrêmement sévères, qui avaient été prises, ont permis (l'assurer le calme aux alentours immédiats du Parlement.

Le premier orateur fut M. Keil, social-démocrate, qui exposa que son parti était, en principe, opposé au système des décrets-lois, mais que le résultat des élections du 14 septembre, mettant en danger la classe ouvrière, la social-démocratie soutiendrait le gouvernement dans son action.

M. Feder prit ensuite la parole, au nom des nationaux-socialistes. A la grande joie de l'assemblée, il déclara que son parti n'est pas adversaire de la République, mais, qu'au contraire, il la servirait fidèlement, si Hitler était placé à sa tête. Le reste de son discours contient les attaques classiques contre le plan Young et les puissances ex-ennemies.

M. Dietrich, ministre des finances, succéda ensuite à la tribune à l'orateur national-socialiste. Il déclara que l'Allemagne veut, en assainissant ses finances, ramener à elle la confiance de l'étranger. Il fit remarquer que, si l'Allemagne à de 50 à 60 milliards de marks de dettes, l'Angleterre n'en a pas moins.

La séance a éié renvoyée a demain matin, à 10

heures.

On pense que le Reichstag se prononcera samedi sur les différentes motions déposées sur le bureau de rassemblée, à l'occasion de la nouvelle mise en vigueur de l'article 48. A ces motions, il convient d'ajouter une motion de défiance j envers le gouvernement, déposée aujourd'hui par le parti de l'économie nationale.

On apprend, d'autre part, que les conversations entre le chancelier Bruning et M. Brendî, ministre de la jusiiee du Rt'ich, ont abouti à- un compromis. M. lire a dl n'est plus démissionnaire. Mais il n'est plus tout à fait ministre, puisqu'il a été décidé, hier soir, qu'il partirait en' congé illimité pour raisons de san'ié.

Le danger immédiat de grève

dans les minesjsnglaïsés est écarté Londres, 4 décembre. La conférence des délégués de la Fédération des mineurs a rejeté, par 230.000 voix contre 209.000, la proposition de grève générale.

Celte décision est moins due aux efforts de M. Macdonald pour éviter l'arrêt général du travail dans les mines qu'à la décision prise par les délégués écossais de ne point insister pour que les i autres' bassins houillers cessent le travail à leur tour.

La question des heures de travail reste à régler. Les impressions des patrons et ouvriers sont divergentes. De nouvelles entrevues entre représentants des producteurs et délégués mineurs auront lieu demain. 1

ï A TÎ7I5PÎ7 TUÏ^ÎiyiPÏ 17

LA TERRE TREMBLE

Pkague, 4 décembre. L'Institut géophysique de Prague a enregistré hier soir une forte secousse sismique à une distance de 6.700 kilomètres, et située probablement à la frontière de Chine, dans le désert de Gobi.

Boston, 4 décembre. Le sismographe de l'Université de Harvard a enregistré une forte perturbation terrestre dont l'intensité est à peu près égale à celle du récent tremblement de terre au Japon.

Le sismographe du Régis Collège, à Denver, a également noté, hier après-midi, un tremblement de terre assez violent la durée des secousses a été d'environ 40 minutes et ces accidents se seraient produits à environ 4 à 5.000 milles au nord du continent américain, dans une direction impossible à préciser.

D'autre part, à Albuquerque (Nouveau Mexique) des secousses de tremblement de terre ont provoqué une panique parmi la population. On ne signale pas de dégâts. On croit que ce phénomène n'a aucun rapport avec ceux enregistrés à Harvard et Denver.

Rome, 4 décembre. Le Corriere della Sera apprend de Tarente que des séismes ont été ressentis à Brindisi, Lecce et Otrante.

Rangoun, 4 décembre. Vingt-deux personnes auraient péri et plusieurs autres auraient été blessées dans le séisme qui s'est produit cette nuit.

LA DECRUE DE LA SEINE

La décrue de la Seine s'accentue, le fleuve, qui cotait ô m. 77 mercredi matin, à la Tournelle, ne s'élevait plus hier matin, qu'à 5 m. 38, en baisse de 39 cm. en 24 heures. La cote à Austerlitz était de 5 m. 55, contre 5 m. 92.

En haute Seine, la baisse se poursuit également avec rapidité. En effet, on notait hier matin 3 ni. 82 à Mclun, contre 4 m. 10. 2 m. 00 à Bray, contre 3 mètres, et 2 m. 88 à Montereau, contre 3 m. 9.

En aval même, la situation s'améliore baisse de 4 cm. à Clichy, baisse sensible également à Courbevoie, à Asnières, à Colombes, à Gennevilliers. Pour la Marne, voici les cotes communiquées par les écluses de Vaires

A Vaires, 4 m. 86 contre 5 mètres.

A Chal.'fert, 4 mètres contre 4 m. 17.

A Damery, 3 m. 40 contre 3 ni- 60.

Pour l'Yonne on déclare, de Sens, que son niveau est presque normal. Mêmes bonnes nouvelles en ce qui concerne l'Oise à Compiègne, à Venette et à Creil.

La gare des Invalides rouvrira demain A Paris, l'eau qui s'était infiltrée sur les voies de la gare des Invalides a disparu.

A la direction des Chemins de fer de l'Etat, ou nous a déclaré hier soir, que le. service des trains aux Invalides reprendrait demain samedi.

L'ENQUETE PARLEMENTAIRE

La publication des documents et des réponses des intéressés

A l'issue de sa réunion d'hier, la commission d'enquête a fait distribuer le procès-verbal suivant

Après la réunion de sa sous-commission. la commission d'enquête, sous la présidence de M. Louis Marin, a délibéré sur le dossier remis par le gouvernement au sujet de la cotation à la Bourse de Paris des actious S. N. I. A. Viscosa.

A la suite de sa délibération, elle a établi une liste des questions les plus urgentes à poser aux administrations pour compléter et préciser les pièces du dossier. La commission espère pouvoir commencer les auditions au début de la semaine prochaine.

La sous-commissiôn a été chargée de continuer à la Banque Oustrie l'examen de la comptabilité commence hier. Il se confirme que cinq ou six noms de parle», mçnlaires apparaîtront dans les documents que prï-V bliera, mardi prochain sans doute, le Bulletin des commissions de la Chambre. A propos de ces publications et sur la proposition de MM. Gellie et llarcombes, la commission d'enquête a décidé que toutes les fois que l'enquête mettrait en cause une personnalité nouvelle, l'intéressé serait prévenu assez de jours à l'avance pour que pût figurer sa réponse dans la même publication, à côté du document mentionnant son nom.

D'autre part, la commission a demandé aux ad-, ministrations centrales diverses précisions de dates. Parmi les questions qu'elle a commencé à examiner et sur lesquelles elle se documente encore, figure l'affaire de la décoration de M. Gualino, sujet italien, administrateur démissionnaire de M. Oustric dans l'affaire de la Snia Viscosa. La' commission recherche à la suite de quelles démarches et par quelles influences a été obtenue la nomination de M. Gualino dans l'ordre de la Légion d'honneur.

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Le prix Lasserre de musique

La section musicale Lasserre qui s'est réunie hier après-midi au ministère de l'instruction publique et des Beaux-Arts, a décerné le prix de cette section, à l'unanimité des membres présents, à M. Henry Busser, compositeur de musique, pour l'ensemble de son œuvre.

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INFORMATIONS

Inauguration d'un Midget-Golf

Samedi prochain, à partir de 17 heures, le Château Frontenac, rue Pierre-Charron, inaugurera le « Frontenac-Mi dget Golf », sous le contrôle de « Charlie ».

Cette inauguration, sur invitations, aura lieu sous la présidence de M. André de Fouquières. Jean de Paris.

Informations politiques La réglementation

des fonctions de commissaire aux comptes La commission du commerce de la Chambre a examine, au cours de ses dernières séances, le rapport de M. Evain sur le projet de loi ayant pour objet de réglementer le choix et les attributions des commissaires aux comptes ainsi que l'établissement des bilans dans les sociétés par actions.

A LA_CHAMBRE L'outillage national

Les députés ont discuté hier matin l'article 2 du projet de loi propre à perfectionner l'outillage national. Ils étaient bien une quarantaine qui tenaient séance. Le projet compte deux cents et quelques articles. On voit par que si les chômeurs, dont le nombre malheureusement s'accroît, comptent sur la mise en œuvre de celte loi pour trouver de l'ouvrage, ils devront attendre longtemps. Cet article 2, l'assemblée .l'examina, mais elle ne se, sentit pas suffisamment éclairée pour l'adopter, il faut dire aussi que des orateurs dont l'industrie est de jeter des. bâtons dans les roues gouvernementales s'en donnèrent hier à coeur joie. Le socialiste Uhry demanda par voie d'amandement l'augmentation des crédits prévus à J'article 2 d'une somme de cent millions. Trois milliards cinq cents millions devaient devenir, par sa volonté, trois milliards six cents millions. Et cela pour embarrasser le- gouvernement beaucoup plus que pour lutter contre la mortalité infantile.

M. Paul Heynaud ne fut pas embarrassé pour si peu. Il opposa l'article 80 du règlement à M. Uhry, lequel réclama alors le renvoi de son amendement à la commission. Le ministre des finances posa contre ce renvoi la question de confiance, et M. Uhry fut battu, selon son habitude.

Un amendement de M. Georges Leygues demandant un supplément de 16.000 francs à la subvention accordée aux sociétés de sauveteurs fut, celuilà, en raison de sa modestie sans doute, renvoyé à la commission mais survint M. Loucheur, qui prétendit « autoriser l'émission d'obligations par les collectivités intéressées ».

Ce que voulait M. Loucheur n'était pas autre chose que la possibilité de recourir de nouveau à l'emprunt par des voies de traverse, alors que la Chambre s'est fermement prononcée contre cette politique ruineuse. Le ministre des finances lui en fit l'observation, mais une discussion si confuse et par moment si vive s'engagea sur cet amendement que l'assemblée, appelée à voter, le renvoya à la commission par trois voix de majorité.

Et ]es députés, fatigués par un si long effort, ne discutèrent pas plus avant, remettant l'examen de l'article à une autre séance, c'est-à-dire à mardi prochain.

Pour les sinistrés de Fourvière ,f'' Une proposition de loi.de M. Herriot a été adop lée au début (le ]a séance d'hier matin, après que quelques orateurs eurent rendu un vibrant hom^mage aux sauveteurs de Fourvière, particulièrement aux sapeurs-pompiers, et envoyé leur salut aux familles des victimes.

Cette proposition de loi prévoit un crédit de quinze millions qui seront utilisés sous forme de secours aux sinistrés d'abord et permettront encore de prendre les mesures de protection indispensables au retour d'une pareille catastrophe. Dans un remerciement qu'il adressa à la Chambre, M. Herriot réserva l'avenir et la prévint qu'il serait sans doute obligé de recourir de nouveau à sa générosité pour atténuer dans la mjsu.e du possible les pertes subies par les malheureux habitants de Fourvière.

Les crédits pour la défense nationale L'après-midi, devant une assemblée extrêmement.

réduite, csr la' plupart des. députés, se trouvaient au

Sénat où se jouait, disait-on, le sort du cabinet, fut.

appelée de nouveau el finalement adoptée la fui « portant ouverture dc ci'éàiis pour la défense: na-

tionale v>

Au nom du group1,' des socialisies français, M.

Planche crut devoir, avec grands détails, expliquer

qu'il ,ne voterait pas j'ariicle premier du pi!o)et


parce qu'une grosse pnrtie des crédits dont il s'agit ont été dépensés déjà sans l'autorisation dtt Ptarlfement. Et M. Planche eut la surprise de constater que l'assemblée se faisait aisément à l'idée de son .abstention. • ••̃M. Edouard Herriot avait, sur cet article Je la loi, déposé un curieux amendement. Il entendait réduire de 20 millions le chapitre concernant l'ar- tillerie «t- accorder "par ailleurs 20 millions sub- ( vention à la caisse nationale des sciences « en vue i de favoriser .'es applications de la science aux be- soins de la défense nationale ».

Mais l'ancien président du conseil retira son amendement à la dernière minute, sachant, dit-:l, que le gouvernement avait décidé l'inscription d'une somme de 20 millions pour un objet ana-,

lôgue.

Plusieurs orateurs demandèrent à tour de rôle" l'augmentation de la dotation accordée à lX)ffice national des recherches scientifiques et des inven- ,] tions. Le ministre de la guerre y consacra aussitôt ¡ un ni'llion.

Après le votre de l'article premier, on entendit M, Àlal.vjr adresser à la Chambre une prière pres-

sante

commission des finances, dit-il, estime indispensables les crédits demandés par le gouvernement. Il a a nécessité de compléter sans retard Kçiios approvisionnements..

<$i ïl ajouta

•ju'/T" La France n'attaquera jamais, mais elle a le Jjfl^vpir impérieux de se défendre si elle est atla ,'qùèP. Donnez-lui donc les armes nécessaires. Quelques explications du ministre de la guerre sur l'utilisation des crédits et les articles 2 et 4 ufàrent rapidement votés. Et puis, à la majorité de ̃•445 vois contre 150, l'ensemble du projet de loi fut adopté.

Cet après-midi, interpellations sur l'aéronautique.

̃ î"

À LA COMMISSION DES FINANCES Examinant l'amendement de M. Loucûeur tendant à autoriser le gouvernement, en cas de difficultés éventuelles de la trésorerie, à émettre des emprunts pour couvrir les avances destinées au perfectionnement de l'outillage national la commission a repoussé ie principe du remboursement des avances déjà fartes et a rejeté, par 5 voix contre 4, tout recours à l'emprunt sous quelque forme que ce soit.

Gazette des Tribunaux

j f'~ 1.

'̃̃̃?> Mme Hanau en coFrectionnelle i

5"1 Opzièmé audience

On savait que la déposition du troisième expert, M.Malquin. celui qui a rédigé le rapport, donnerait lieu à de vifs incidents de la part de la défense, mais on ne pouvait vraiment pas s'attendre à ce qu'ils fussent d'une telle violence.

Ce n'est pas le rapport de M. Mulquin qui a été critiqué par M' Dominique, mais la vie privée même de l'expert, et l'audience finit dans une sorte d'atmosphère de malaise.

Dès ie début, lorsque M. Mulquin fut à la barre, Mme Hanau nous fit pressentir ces incidents. Vous avez, monsieur le président, fait appel à mon calme. Aujourd'hui, ce me sera plus difficile, car vous connaissez les rapports que j'ai eus avec M. Mulquin, qui pour moi symbolise le système que l'on a dressé contre moi.

Cependant, c'est dans le plus grand calme que déposera pendant toute l'audience M. Mulquin. Comme ses confrères, il nous parlera de la valorisation des parts de la Société, qu'il trouve excessive il nous parlera des opérations de contrepartie, des syndicats de bourse et des syndicats fonciers, des bénéfices distribués, de la comptabilité de Mme Hanau qu'il trouve en désordre. De temps en temps, Mme Hanau se tourne vers M* Dominique.

N'interrompez pas, lui dit le président Gaultier. ̃

Je n'interromps pas. Je parle à mon avocat. II est prés de six heures du soir lorsque M" Do-

minique sp, lèye

̃ Je yeux. évoquer des faits pour montrer quelle part de crédit il faut accorder à M. Mulquin, et soulever un incident.

Un témoin, dit M. Gaultier, appartient en effet à la défense. Les textes vous donnent une immunité ̃, relative. Donc ne proférez ni insultes ni outrages. Ce. que va dire Dominique sera un véritable réquisitoire contre M. Mulquin.

Quand M. Glard a désigné des experts, nous n'avions pas songé un seul instant que nous pourrions être écartés de l'information. Nous voulions" y concourir d'une façon utile et efficace. Mais jamais on ne nous a convoqués. Un seul expert, M. Mulquin, a fait tout le travail. Nous avons été étonnés de la passion et de la frénésie qu'il apportait contre nous. Il a donné à la presse des communiqués, fournissant des chiffres erronés. Or, M. Mulquin est expert, oui, mais il est aussi agent d'affaires il est le conseiller technique de certaines banques, et avec son père, M. Luc Mulquin, il exploite, rue de l'Ecluse, un cabinet d'affaires, et il est tenancier d'une maison de jeu.

» J'ai là des documents en 1913, M. Luc Mulquin, son père, fonde la Société du Casino de Berck. Et qui parait parmi les souscripteurs ? le soldat Mulquin, du 72° d'infanterie, l'expert ici présent, qui n'était qu'un souscripteur fictif. Dès 1919, il devient l'administrateur de cette société. Tous les membres de sa famille y entrent. Voilà le collaborateur de la justice auquel vous avez fait confiance

Et longuement, MI Dominique nous parle du cav ijbinet d'affaires, des procès auxquels il a été mêlé. M. Mulquin, très pale, vient à la barre Je n'instituerai pas ici un débat, mais je suis très à l'aise. Evidemment, si tout ce qu'on a dit «tait vrai, il ne me resterait qu'à disparaître comme expert. J'avais été prévenu de ce qu'on dirait. On avait ,même ajouté « Avez.vous un dossier contre M* Dominique ? s. Or je ne veux pas instituer ici un débat de garçon boucher. Comme expert, je suis justiciable du procureur de la république au point de vue de l'honneur. Je demande à M- Dominique de lui transmettre ces documents.

Eiuendu 1 s'écrie le défenseur de Mme Hanau. Est-il admissible qu'un souscripteur fictif d'une société, un administrateur d'une maison de jeu soit désigné comme expert ? Ce sont là des professions incompatibles. Je vous dit « Allez-vous en » » On voit la violence de l'incident. Le président lève l'audience.

On continuera samedi. Mais quand finira l'affaire Hanau ? Nul ne peut le prévoir.

Georges Claretie.

LE XIIe SALON DE L'AERONAUTIQUE

.1,

i, Ii'avenir des ailes s'est la séeuritê «̃̃̃̃̃̃

M. Raymond Saulnier qui, de- i puis 1909, s'est consacré, avec talent, J sagesse et tant de succès aux problèmes de l'aviation et à la construc- 1 tion des avions, a, mardi dernier, j ¡ à l'issue du déjeuner offert par la .maison Morane-Saulnier, fait un re-, màrquable exposé de l'aviation ac- tuelle, dont le triomphal avenir tient pour lui dans la sécurité. Voici cet exposé

L'avion est le mode de locomotion Idéal présentant le maximum de sécurité et la cnfianoce en lui n'est pas trop émoussée, après vingt années • d'espoirs avortés.

II faut pourtant répéter que ln route est étroite, dangereuse et que l'air est libre. L'air présente une voie sans liâhil.os dans les trois dimensions. Cependant, â l'heure actuelle, chacun a peur de l'avion, et il n'a pas tort. Sur 20.000 personnes qui ont employé l'avion en France pendant l'année dernière, il y a eu cent cinquante accidents, ce qui est un pourcentage intolérable.

Mais chacun doit comprendre qu'il ̃y aura toujours des dangers sur la jronte, snr Je rail et sur Jean, tandis

Le prince Aage de Danemark capitaine à la Légion étrangère

Le Politiken de Copenhague annonce que « le prince danois Aage, fils du prince Waldemar et de la défunte princesse Marie d'Orléans, officier dans Iv légion étrangère française, a décidé de quitter l'armée et d'entrer dans le commerce à Paris ».

Le prince Aage est le cousin germain du roi de Danemark Christian X (le prince Waldemar était le propre frère de Frédéric VIII, père du roi actuel). On raconte que les relations entre les deux cousins n'étaient pas des meilleures et que souvent le prince Aage, '̃lorsqu'il servrît -dans la garde royale à Copenhague, fut mis aux arrêts sans raison bien valable. Ayant résolu de s'expatrier, il fit pressentir le maréchal Lyautey, ami personnel de sa famille..••̃• Le inaréchfl laissa entendre qu'il accueillerait le jeune prince- avec satisfaction. Aussitôt dit aussitôt fait Aage de Danemark s'engagea comme simple soldat dans la légion étrangère. Mais le maréchal veillr.it sur lui. Dès le premier jour, i! l'avait ̃ confié au général Poeyniireau, son grand ieutenant Dans la région, de Melntès, le légion- naire de sang royal eut vite fait de devenir fameux et sans trop de délai il reçut les galons de capitaine.

Tous les Français qui ont été au Maroc ont connu le paladin danois ou ont entendu parler de lui. Sa carrière africaine ne s'étend, en somme, que sur quelques années. Et, déjà, il a sa légende. Dieu srit pourtant que, dans la légion étrangère, fertile en héroïsme, peuplée de soldats de fortune ayant connu toutes les extrémités de la vie, il est vraiment difficile de se faire une légende. Interrogez cependant l'un des camarades du capitaine Aa«e. Pendant une heure, votre interlocuteur ne tarira prs.

11 le décrira d'une stature magnifique, enjoué et bon enfant avec les officiers et les soldats, grand seigneur avec les indigènes, dont il parle couramment la langue et auprès desquels il s'acquitta fréquemment de missions importantes, d'une bravoure à toute épreuve et, qui plus est, d'une bravoure grie, savoureuse, à la Henri IV. Que d'anecdotes pour illustrer tous ces traits

Pendant la terrible guerre du Rif, la légion est en ligne depuis plusieurs jours. En son nom, des approvisionnements ont été réclamés, des approvisionnements qui n'arrivent pas. Installé dans son poste de commandement, le général de brigade voit, un beau mat:n, arriver au galop de son cheval un homme cbyyert de poussière et de .s,ueur d^pt qij ne peut discerner ni le visage ni 14 grade. L'inconnu met pied à terre, ouvre sa tunique iïoircie, montre «a ehemise déchirée et s'écrie « Voiià ôïi ,en est réduit le cousin d'un monarque régnant Imaginez le dénuement des autres » La légion eut enfin ses approvisionnements. b

Une fois, le dur combattrnt se prit à pleurer. Le légionnaire danois qui, deouis longtemps, le servait en qualité d'ordonnance, avait été tué. Par cette mort était brisé le dernier lien avec la mère patrie, un lien d'autant plus cher peu'-ètre qu'il était fortuit, qu'il était survenu, pour l'exilé, comme une compensation inrttendue. Telle fut la seule occasion l'on vit le prince manifester quelque émoi.

Mais on eut souvent le spectacle de sa colère la colère du vétéran auquel l'ennemi vient de jouer un tour à sa façon, brisant, par exemple, d'une balle égarée, la dernière bouteille de la cantine Très grièvement blessé drns la campagne du Riff, le prince Aage, qui avait suivi les cours de l'Ecole de guerre, refusa de faire partie d'un état-major. Toutefois, il acee-p ia de se rendre en Amérique, où, réfutant les calomnies propagées par les ennemis de la France, il sut faire vivre, en une suite de conférences et de films, l'épopée de la légion. Le prince Arge habitera désormais Paris avec sa jeune femme, sœur du comte Calvi di Bergolo qui épousa la fille ainée du roi d'Italie.

DANS LA MARINE

_0 fH~ ¡. ,r;

Les bâtiments en campagne

Le ministre de la* marine vient de fixer pour l'année 1931, la répartition de nos forces navr'-s en station dans les mers lointaines, ainsi que les croisières qui seront effectués au cours de ceue même année.

Les forces en station en Extrême-Orient, au Maroc,- en Indochine, dans l'Atlantique, Le Levant, le Pacifique et Madagascar conserveront en principe leur constitution actuelle.

Un groupe de sous-marins, affecté à Saigon, rejoindra sa destination dans le courant de l'année. Des groupes de sous-marins, basés sur les points d'appui de Dakar, de Fort-de-France, Diégo-Suarez effectueront des croisières comportant un stationnement en ces points.

M. J.-L. Dumesnil a en outre décidé la constitution d'une troisième escadre légère, composée des croiseurs de 10.000 tonnes, Colbert et Foch et de plusieurs contre-torpilleurs neufs, rattachés normalement à l'escadre de la Méditerranée, et qui aura comme zone de croisière l'Océan Indien, la côte orientale d'Afrique et, éventuellement, le Pacifique.

Des croisières dans l'Atlantique seront effectuées par la première escadre légère (croiseurs de 8.000 tonnes et contre-torpilleurs).

i'AFFAIRE OUSTRIC

j^jL Brack, Juge1-- d'instruction, a re§u, ïnier, fe tépmoi|bage de M. Robert- Peugeot. L'industriel à*dé^ claré qu'il était entré dans le Conseil d'administration de la Holfra pour surveiller les actions de la Société Peugeot qui figuraient au portefeuille de la Holding française il n'a' assisté que très rarement aux séances du conseil et n'a rien connu des opéiations du banquier Oustric, pas plus les tractations Gualino que l'autorisat'on du transfert des titres de la Holfra à la Banque Oustric et le pouvoir accordé à cette dernière de les engager comme garanties ou couvertures d'opérations en Bourse. Le témoin n'a pas eu à signer le registre des délibérations qui n'était paraphé que par le président et le secrétaire.

Aujourd'hui, interrogatoire d'Albert Oustric sur la plainte contre X du ministre des finances au sujet de la variation des cours des valeurs soutenues par la Banque Oustric.

liser la voie des airs. Actuellement, la sécurité n'est pas assez grande pour que cette voie soit ouverte normale- ment aux hommes, et le problème de l'aviation reste uniquement un problème de séenrité. Toutes les autres cousidé- rations sont sans importance.

Le rendement, la vitesse, la charge enlevée ne devraient pas entrer en ligne de compte tant que la vie hu- maine est en danger et, avec son bon sens profond, la presse française a placé ta question sous son véritable jour quand elle a dit

« U y a trop d'accidents, l'aviation | française est en péril. » C'est exact, il y a trop d'accidents. Comment les réduirp et les éviter ? | Toute industrie passe par ie stade du laboratoire, où il s'agit d'obtenir certains résultats. Puis, par le stade industriel, où il s'agit d'obtenir ces résultats au meilleur prix, et, enfin, lorsque tout est classé, par le stade de l'art ou de la mode.

L'aviation vient de terminer le stade du laboratoire et va entrer dans le stade industriel.

Les ingénieurs sont maîtres de la plupart des problèmes. On peut faire des avions parfaitement stables. On peut déterminer sur le dessin quel sera l'effort du levier de direction. On peut savoir, avant le premier vol, quels seront le plafond et la vitesse. On peut déterminer par le calcul le coefficient de sécurité. On connaît d'avance la puissance du moteur.

Ce qui échappe encore à notre maitrise, ce sont les vibrations de la voilure, la spirale à plat et l'incendie. Les vibrations de la voilure on doit les éviter en imposant à chaque avion

que l'air deviendra le chemin des hommes.

Il en sera de même pour l'aviation la crainte qu'elle provoque aujourd'hui s'anéantira et tous les déplacements de l'homme; se feront par la voie des airs. Quelle forme aura donc ce véhicule merveilleux qui permettra les voyages avec la plus grande vitesse et la sécurité complète ? '?

Je réponds ̃'•

-'Avec la forme actuelle, avec la forme qu'avaient les avions, il y a vingt ans.

Tout est connu dans l'aviation, comme tout était connu dans l'automobile, en 1905, et nous n'avons pas besoin d'espérer la mise au point d'hélicoptères ou d'antres avions mystérieux. L'avion sous sa forme actuelle, est capable de rendre les plus éminents services. Il suffit de le construire et de l'employer avec un peu de sagesse.

De la sagesse, il faut en mettre dans la conception, dans la construction et dans l'usage de l'avion

Mais, pourtant, ceux-là mêmes qui connaissent les règles de notre art négligent d'en appliquer les éléments. C'est que, pour beaucoup, l'aviation 1: est devenue une espèce de problème scientifique, sans applications réelles. Le problème de l'aviation est d'uti

REVUE DE LA PRESSE

L'offensive allemande

contre la Pologne

Tandis que la presse parisienne était, hier, Sont absoi liée par la situation ministérielle, les ieuilles allen.andes orchestraient puissamment l'offensive diplomatique contre la Pologne, basée sur quelques incidents qui ont marqué les élections polonaises. Wilhelmstrasse, commission des affaires étrangères du Reichstag, partis politiques, presse de toutes nuances, tout le inonde marche Les attaques nationalistes et populistes sent connues depuis trop longtemps pour qu'on s'y ariète, mais les socialistes et les catholiques vont à l'assaut.

Le VORWAERTS s'en prend au m-iréchal Pilsudski

Les grandes puissances qui ont créé la Pologne avaient le devoir et la force d'empêcher la bon e qui s'appelle Pilsudski. Puisqu'elles se sont soustraites à ce devoir, la honte en retombe sur l'Eu-

rope.

La France surtout, qui passe de tout temps pour être le principal protecteur de la Pologne et qui aime s'orner de ce titre, aurait dû depuis longtemps rappeler à la Pologne qu'on a créé à Versailles une république démocratique polonaise et non un Eiat où le fascisme est absolu.

Curieux, bien curieux à lire dans l'organe officiel du parti social-démocrate qui vient de consentir au gouvernement les décrets-lois du Cabinet Bruirn? dont on sait que les vœux et la diiectioi, sont à droite.

Le Voiwacrls mène la manœuvre qui a tous les soins de nos internationalistes et cartellistes détacher la France de son alliée.. Mais l'expérience de ces onze dernières années a démontré que l'intérêt que la France porte à la Pologne est un intérêt éminemment militaire et même, pour le dire franchement, un intérêt antiailcmand. La Pologne devait jouer, au dos de l'Allemagne, le rôle de l'allié oriental, rôle joué jadis par la Russie. C'est pourquoi la France laissait faire, hi. Pologne, restait passive, et même l'encourag'eait peut-être à devenir un Etat ni îWfàirê,' 'militariste, c'est-à-dire- réactionnaire,- hostile; aux minorités-et enfin gouverné, par une- dicta-turO fas* ciste.

Or, c'est Reichberg lui-même qui écrit du Reich qu'il est dominé par « la clique militaire, .lupres de laquelle le ministère des affaires étiangèr >s n'est que tout simplement un sousdépaftement ». Et c'est avec le consentement ta- cite des socialistes que le grand état-major alle- mand s'rst reformé sous le vocable de « ministère de la Reichswehr

Il y eut une époque où, à Locarno et à La Haye, grâce à la collaboration la plus étroite de Stresemann et de Briand, des milieux dirigeants français semblaient lentement se convaincre qu'une amitié franco-allemande était plus intéressante, plus u'ile et aussi plus propre (c'est le Vorwaerts qui souligne le mot !) qu'une alliance indissoluble avec l'Etat inquiétant du maréchal Pilsudski. A cette époque, Briand ressentait l'opposition de la Pologne contre l'évacuation an!icipée de la Rhénanie comme une immixtion chicanière, et il ne s'en ca- chait point.

A ce même Briand, la Chambre française confie le soin de veiller au maintien des traités. Quelle duperie

Enfin, procédant par ordre, le rédacteur du Vorwaerts se tourne avec plus de confiance vers le gouvernement travailliste

Puisque nous ne pouvons pas compter, sur la France, hypnotisée la pousée nationale-socialiste, nous faisons appel au gouvernement travailliste d'Angleterre. Nous savons que le gouvernement travailliste a actuellement des soucis très sérieux et qu'il doit s'efforcer de résoudre des problèmes plus graves peut-être qu'un gouvernement britannique en a jamais connus. Mais ce qui se passe en Pologne h l'heure actuelle et ce qui peut advenir n'est guère moins grave.

Appel à la solidarité internationaliste qui ne saurait être que germanophile car il y aussi des socialistes en Pologne et tous dâclarent qu'ils n'abandonneiont pas un pouce da territoire polonais. Ces socialistes-là à n'ont pas l'oreille de l'Internationale.

Dans ia presse catholique, même opération et mêmes procédés. La GAZETTE POPULAIRE DE COLOGNE écrit

Les Polonais ne se soucient nullement de l'opinion mondiale. 11s savent qu'appuyés par la 'France, armée d'une manière formidable, ils peuvent tout oser, et ils savent aussi que leur action, dirïaée contre la minorité allemande, n'est pas vue drun œil défavorable par les « jusqu'auboutistes » en France. C'est qu'en France subsiste toujours l'èdée du Simson allemand, et l'ou se plaît à encourager avec bienveillance quiconque passe les ciseaux sur la tête du géaiit malade et endormi. La question de la réconciliation franco-allemande doit malheureusenient être examinée aussi sous l'angle de cette frontière saignante qu'est la frontière orientale de ~t*À]lçfha;sne. Tant que fésIPùîona^f pourront compter sur la" France pour les appuyêf coûte qtîe' «oûte dans leur opposition contre la discussion tiu problème du couloir, l'atmosphère restera toujours envenimée. Espérons qu'on ne fera pas, du c4'é allemand, la faute de se laisser intimider par l'assertion française d'après laquelle la seule discussion de la révision des traités qui ont besoin d^être revisés constitue un danger de guerre.

Et l'appel ù l'agitation

Nous devons agir en sorte que l'on ôte aix Polonais leur orgueil qui n'a pu naître que dta notre carence totale. Nous y réussirons, si nous élevons nos accusations avec fermeté, avec dignité et avec assurance et si nous sommes unis. Jamais nous ne devrons plus adopter, à l'égard de la Pologne, l'attitude qui fut la nôtre il y a douze ans. Oui, certes, depuis que le Casque d'acier a

nouveau de faire des piqués à une vitesse deux fois plus grande que sa vitesse maxima.

En ce qui concerne la spirale à plat, 1 on en est encore dans la période de délimitation du danger. Il faudra .ensuite apprendre à le vaincre.

Enfin, l'incendie devient de plus en plus rare en aviation on combat cet abominable risque par l'emplacement judicieux des réservoirs et des tuyaafecries, par le largage du réservoir et par les extincteurs, et l'ou peut espérer que l'avènement des moteurs à liugle lourde nous libérera prochainement de cette angoisse.

Pour arriver a voler sans danger, il faut orienter H conception entière de la machine vers la sécurité.

Il faut une collaboration plus étroite entre le moteur et l'avion l'emplacement des pompes à essence, des carburateurs, des tuyauteries doit être déterminé par des considérations de sécurité.

Ceriaines maisons l'ont déjà compris et dessinent du même coup le moteur et l'avion.

C'est un progrès, et il faut espôrcr que, les services d'Etat <c moteurs » et « avions » ne resteront pas séparés par une cloison, car il est néfaste pour t'avionneur de recevoir un moteur définitif qu'il doit carrosser sans rien y modifier.

Il faut ensuite faire des avions avec sagesse, en plaçant les axes principaux à leur vraie place en évitant les moteurs placés trop haut, qui fout capoter l'avion quand ils reprennent, ou Tes voilures placées trop bas. qui font ciiavirer l'avion dans tes virages.

Il faut donner à la voilure le coef-

pris possession de Mayence, les catholiques euxmêmes entrevoient toutes les possibilités. La GERMANIA ne le cède pas en menaces r L'on ne prodigue pas les témoignages de sympathie à des gens qui s'opposent, par tous les moyens, aux revendications politiques concrètes et vitales de l'autre. L'occupation de la Rhénanie était, suivant les stipulations du traité de Versailles, une mesure temporaire limitée l'enlèvement du couloir et de la Haute-Silésie est, à l'av's de la Pologne, une acte définitif et irrévocable. Le but, ouvertement proclamé, de la Pologne, est de soutirer tout fondement aux revendications allemandes, en anéantissant la nrnorité allemande en Pologne. L'Allemapne ne peut pas rester inditférente, et si nous ne pouvions nous servir des traités, il ne nous resterait que le choix entre le laisser-faire et, l'intervention directe.

On lit bien « .l'intervention directe ».' Ces citations vont au dossier auquel on peut donner pour titre Comment on déchaîne une guerre

Il n'est pas question de droit, mais de « revendications concrètes et vitales ». Ce piincipe peut mener loin un peuple qui demande sans cesse de « l'espace ».

LA POLITIQUE ALLEMANDE

Etudiant la situation ministérielle l'éditoria- I liste de VAM1 DU PEUPLE du matin montre bien que les social-démocrates ne sont pas désignés peur crier sus au « fascisme » polonais Pour les social-démocrates, leurs effectifs fondent à vue d'oeil, et ils sont réduits, à l'Assemblée d'Empire, pour conjurer le p're, à donner leurs bulletins de vote au cabinet nationaliste et catholique du chancelier Bruning.

Cependant, ce cabinet a la pleine confiance du maréchal von Hindenburg, lequel fait usage en sa faveur des p'eins pouvoirs exorbitants qu'il tient de la Constitution.

Le Reichstag vient de reprendre ce qu'on appelle à tort ses travaux, puisqu'on le dépouille de sa prérogative essentielle, les lois financières ayant été promulguées par décrets-lois. Cette Assemb'ée n'est plus qu'une parodie de Parlement. Les socialdémocrates s'en contentent faute de mieux, et en attendant des jours plus heureux qui n* viendront

..peut-être jamais.

Un paial'èle piquant et, ma foi. fqrt juste; de, M. Eugène Delahaye dans la LETTRÉ QUOTIDIENNE de Rennes

On peut dire qu'en Allemagne comme en France, c'est l'opposition qui gouverne. Seulement, en Allemagne, l'oppos'tion est passionnément nationaliste, tandis qu'en France, elle est radicalement antinationale.

Le résultat, c'est que les Allemands gagnent à tout

coup.

Abritée derrière son gouvernement démocrate chrétien, l'Allemagne peut faire impunément chez elle une politique nationale, voire même nationaliste, tandis qu'en France, un gouvernement « national » et même. disent les gauches, « nationaliste », en est réduit, pour se maintenir au pouvoir. à laisser faire par M. Briand la politique de concessions et d'abandons, que réprouve sa majorité.

Confusion dont on saura tirer des gains à Berlin.

L'agonie de l'Etat

Depuis lundi, des instituteurs et institutrice-; de Toulon sont en grève. Ces seigneurs sont mécontents de leurs indemnités.

Le TEMPS montre quelque émoi

A ce spectacle' qûi'-n'est qu'un lever de rideau, on se prend à douter, malgré qu'on en ait, si le législateur républicain n'a pas légiféré parfois en Ut,op'e. Il devient, en tout cas. de plus en plus évident que son libéralisme, du train dont vont les choses, pout'rà fie moins en moms espérer du retour. Après avoir trouvé, aux temps héroïques, des apôtres, il rencontre, à cette heure, des maquignons. Oh pour ce qui est de ranimer, à tout moment, la flamme de la laïcité et de sonner l'alarme, ils y sont toujours prêts. On en voit beaucoup d'occupés à jouer du soi-disant danger que court l'école publique pour hausser les prix de leurs s services. Est-ce trop s'avancer, sur des exemples récents, que de noter avec triste:se combien j'intérêt des écoliers les passionne moins que les leurs ? Pas un instant, nos grévistes toulonnais ne

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dernier surtout, sur leurs concurrents. L'industrie allemande cependant est particulièrement bien outillée pour ce genre- d'avion et l'on note dans différentes maisons des appareils qui constituent, au point de vue du tourisme, de très gros progrès sur ce qui a été fait jusqu'à ce jour.

Le groupe de l'aéronautique à la Chambre des députés a visité le Salon. Son attention a paru être spécialement retenue par le développement formidable des moteurs refroidis'* par l'air, qu'on trouve sur les deux tiers des appareils exposés, et par la suralimenta^ tion des moteurs qui va produire « uue transformation fondamentale de l'aviation », suivant l'heureuse expression du colonel Brocard.

Le groupe a particulièrement remarqué que l'équipement de tous les appareils militaires de construction étrangère, c'est-à-dire britannique et polonaise, exposés au Salon, est prévu sans exception avec des moteurs refroidis par l'air et suralimentés.

Cette unanimité de conception pour des avions de tout premier ordre mérite d'être signalée.

Sur le stand Dewoitine deux avions r.ttirent plus particulièrement l'attenion. D'une part le mojioplan de chasse D-27, moteur Hispano 65U CV, modèle semblable à celui avec lequel, dimanche dernier, Marcel Doret a battu le record du monde de vitesse sur 1.000 kilomètres avec 286 km, 236. De l'autre, l'avion monomoteur commercial pour dix passagers. Ce monoplan, de construction

ficient qui lui est imposé par sa vitesse.

Il faut ensuite employer l'avion avec sagesse, en ne lui demandant pas d'enlever une charge trop forte, en ne le faisant pas passer quand même s'il y a du brouillard, en lui organisant les terrains et les ravitaillements qui lui sont nécessaires.

Si chacnn voulait mettre de la sagesse dans l'aviation, on pourrait immédiatement réduire les accidents à un pourcentage tolérablc. Le public s'accommoderait vite alors d'un mode de locomotion qui fournit des moyennes iuégalables, et le progrès du rendement serait vite accéléré par la concurrence.

Raymond Saul.mer.

La journée d'hier au Salon

La foule est venue hier plus dense que précédemment au Salon de l'Aéronautique.

Les enfants des écoles et des lycées formaient d'ailleurs l'élément principal de cette foule qui s'intéresse autant maintenant à l'aviation qu'à l'automobile. Les avions de tourisme remportent nn très gros succès. Avec eux les avions commerciaux soulèvent une juste curiosité aussi bien par leurs aménagements extérieurs que par leurs aménagements intérieurs.

Dans le genre il faut voir le tri-moteur Farman, le Dewoitine D. 30, le trimoteur Fokker, le Lioré-Olivier. Dans le domaine du tourisme, Morane, Nieuport, Farman sont très eu avance, ce

considèrent que de leur abstention, l'école et les écoliers sont les premières victimes.' Usinas. attardent pas une seconde a méditer cette vérité de bon sens que leur oppose, avec des tarifs raisonnables et en attendant des budgets p!us aisis,l.e deiDutemah-e à savoir que les études en -question « ont été créées, non pour les maîtres/* mais .«pour les élèves ». Ce sentiment du Temps, comme il est souvent depuis quelques mois exprime par la presse de j.iovince L'exigence des fonctionnaires, .leur tyrannie sur l'Etat créent un véritable malaise dans l'opinion. Notre distingué confrère. M. E. Gilles, dv SE1ME-ET-MARNAIS met l'accent sur des vérités salutaires Que redoutent nos travailleurs iaujourd'bpi* pardessus tout L'arrêt, du travaille- ekpmàge.f "s craignent que la misère qui s'est ^abattue ,sur .tous les pays ne gagne la France. Les' fonctionnaires, eux, sont du moins assurés à moins qu'ils ne mettent eux-mêmes l'Etat en faillite de toucher leurs salaires, même si la crise économique s'accentuait, de compter sur les pensions qui leur sont octroyées.-

Qu'ils ne nous apHoieiU donc pas sur leur sort. Il v a plus malheureux qu'eux. Qu'ils n'oublient pas"sur!out, qu'il- ont profité des premiei-s rajuste.ments, alors que tant d'autres sont loin d'avoir retrouvé leur suuation d'avant-guerre.

En éeh'u'-1 ôe la sécuf'té qu'on leur donne, nous avons le droit d'exiger d'eux le respect de la discipline et des pou.oirs publics qui sont rém.ination non des minorités, comme leurs syndicats, mai's du pays lui-même. La masse des fonctionnaires vaut heureusement mieux que leurs syndicats conduits par des militants démagogues poussés par l'ambition de se créer une popularité dans leur milieu. -Mats- il est temps qu'elle û'tte le holà et protesté jsontre ceux qui compromettent toute la corporation? jHyiJeurs

téméraires propagandes. niais v

C'est trop d'espoir. Le rôle et les .bénéfices d'une clientèle électoi aie sont à l'apogj è.' A BRESLAU 'i ̃••• c02 ih

̃. ̃ -.ta y :> 3 ̃̃:̃

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Des armes sont découvertes»

etdesa^ioi^Hk^sffçiatiste^ aiïrefés

BrksjAu, ^dfé^itib'rl; 4^yfk*préfet"-ûéypti\ice a fait a la presse une rbin-muniét»tion:tDriél>rn'a'nt des découvertes d'armes et l'arrestation db- nombreux nationaux-socialistes, la nuit derniëreis'jdaaS un château des environs de la ville. ̃ ;i; ï^l ;'• La police avait eu vent que des nationaux-socialistes devaient exécuter à Oderwald des exercices en campagne. Vers minuit ou une heure du matin, une première troupe de nationaux-socialiste^ fut reçue dans le parc du château de Jaesëhkowitz par une autre troupe de nationaux-socialistes. Les diverses pièces du château avaient été. aménagées pour abriter environ 450 personnes. i;

Les policiers arrêtèrent en tout 350 nationauxsocialistes. -V Parmi les armes saisies se trouvaient .quelques carabines, des revolvers, des pistolets pour. fusées éclairantes, des fusées et un millier de casques. LIBRAIRIE

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Tradu!; do l'anglais» j

par LOUIS t-ABAT

Le liore le nws extrn-

o Uni ire du génial romancier.

^jBj»gi5tr. l -:iN M CHEL. "^d~B^y

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LE NUMÉRO DE NOËL DE

I/IIaLUSTRATlOW est toujours attendu avec curiosité par les amateurs de beaux livres.

De l'avis des connaisseurs, celui qui parait aujourd'hui est sans conteste le .plais remarquable de la collection. C'est, tiré à 27O.OOO exemplaires, un tour de force de bibliophilie. On sera bien avisé en s'assurant un exemplaire dès la mise en vente (prix 35 francs).

métallique, est muni d'un moteur Hispano-Suiza de 650 CV démultiplié. C'est l'un (les plus beaux types d'avions commerciaux exposés dans ce XIIe Salon, et l'un des plus impressionnants aussi, par sa puissance et la netteté de ses lignes. Son aménagement est des plus simples, mais confortable, sans luxe excessif. C'est un fort bel avion dont les performances sont les suivantes vitesse maxima 215 km., vitesse miniI ma 111 km.. plafond, 6. mètres, rayon | d'action 860 km. I)e\voitine qui, rappelons-lc, est le constructeur, du Traitd'Union, fabffqiiè 'encore; un triMnotcur commercial, le D-31, puis un autre mono-moteur commercial, le D-35, tous deux appelés, comme tes avions de chasse Dewoitine, à connaître: ain très gros succès.

RENAULT

ET L'AVIATION DE TOURISME Renault a pensé à l'avialion de tourisme pnur laquelle acluellemeut de gros efforts sont faits. Il a créé un moteur qu. met t'aviation à la tportée da tous. Ce moteur est d'une puissance de 100 CV II est à quatre cylindres en ligne un

véritable moteur d'au:omobi]e, simple,

robuste, économique.

Il consomme '20 litres d'essence pour une heure de vol, c'est-à-dire <ie quoi franchir 130 à 140 kilomètres en ligne droite. Si l'on considère qus, gràce aux 1 primes d'achat du ministère de l'a'r, on peut avoir un avion équipé d'un moteur Renault pour 30.000 francs' le prix d'une 10 CV ou comprendra le prodigieux développcnneiit de ̃ :]Utviation de tourisme dans notre pays, développement auquel Louis ReaajiH iï'tst pas étranger.

DEWOITINE


LETTRES, THÉATRE, SCIENCES ET ARTS

LES PREMIERES

̃ Â> L'ODEON Boën ou la possession des biens, comédie en trois actes de M. Jules Romains. On. croit communément que l'argent ne fait pas le .bonheur. Mais M. Jules Romains, qui a décidément des idées généreuses, est persuadé de surcroît que l'argent fait le malheur des hommes. Un de ses personnages, qui revient de Russie, nous dit qu'il a vécu là-bas des heures de misère, des heure* sans feu l'on était cependant réchauffé par une flamme intérieure, car la fraternité est fille de la pauvreté. Dès qu'il n'a plus rien, l'homme est uahîfloytôii pour l'homme. Tout cela est terriblement vrai. Mais il faut croire que les charmes du dénueniÉnt ne sont sensibles qu'à une minorité d'élite puisque lés hommes, vénus nus sur cette terre, ont inventé les richesses. L'humanité a pré' féré aux joies de l'âme les commodités de l'eau courante et du chauffage central. M. Jules Romains n'a écrit Boën que pour lui démontrer son erreur. Souhaitons que la pièce ait une longue carrière. M. Boën est un industriel qui fabrique des accessoires d'automobile. Ce chef d'entreprise a de singulières méthodes commerciales. Au moment où le rideau se lève- nous le voyons refuser des augmentations à ses collaborateurs pour la raison qu'il ignore, depuis quinze ans qu'il dirige sa maison, s'il est en bénéfice ou en déficit. Sur quoi il engage une secrétaire pour faire plaisir à un de ses plus modestes clients, mais qui a une tête de brave homme. On voit que M. Jules Romains, à qui l'on a reproché parfois d'être un peu lourd quand il voulait' être léger, sait, à l'occasion, traiter légèrement les choses sérieuses.

Boen, ce poète, a remis ses livres à M. Paturel, expert comptable, et à M. Menuise, le précepteur de son fils, pour qu'ils les tirent au clair. Il attend, avec une anxiété que l'on conçoit mal, puisque voilà quinze ans que la question se pose, de savoir s'il gagne de l'argent ou s'il se ruine. La réponse est qu'il possède, au bas mot, :un million sept cent cinquante mille francs. A pëirie"a-t-il reçu l'assu1 t> r^nce, de cette petite fortune qu'un Américain se ? présente pour lui offrir cinq millions d'Uii appareil- qu'il exploite, sans profit d'ailleurs, depuis dix ans. Le brevet de cet appareil lui appartient. 11 lui a été donné par un de ses camarades, Hebingre, dont il a fait son ingénieur en chef. Jusqije-là, le marché a été loyal, puisque l'invention li'a rien rapporté à la maison. Mais l'honnêteté de Boën s'est évanouie en même temps que lui venait la richesse. Il emploie mille ruses pour que cette -vente reste secrète et il se propose seulement de dédommager l'inventeur, son ami, en doublant ses appointements et en entretenant sa femme. Mme Hebingre fait des objections de forme et son mari des objections de principe. Il se refuse à accepter un argent dont il ne sait pas qu'il l'a si bien gagné. En même temps, Boën a proposé à Sabine, la jeune secrétaire qui revient de Russie, de lui faire partager sa nouvelle richesse. Celle-ci serait tout I près d'accepter si M. Menuise, qui, depuis qu'il a entendu les récits de la voyageuse, est devenu une sorte de saint François d'Assise, ne la ramenait dans le chemin fleuri de la pauvreté. Bref, tout le monde se dérobe devant les largesses de "M. Boën, dont la vie est empoisonnée depuis qu'il a de l'argent.

Cette comédie cahotique est loin d'être indifférente. Comme toutes les oeuvres de M. Jules Romains, elle est pleine, d'idées qui appellent les méditations du spectateur. La plus originale est sans, douîe celle-ci, qu'un Américain jette dans le débat son pays a if ait vœu de richesse pour que tous ses citoyens soient frères. Le fait est que si nous avions tous une quarante-chevaux et un yacht, nous nous sentirions vraiment les coudes. Que tout le monde possède, et c'est comme si personne n'avait plus rien.

Mais l'auteur pouvait tirer des événements qu'il nous montre une conclusion réconfortante et qui manque à sa pièce. C'est que la fortune est plus docile qu'on ne le croit, et vient à ceux qui font ce qu'il faut pour la posséder. Les riches sont riches parce qu'ils aimaient l'argent. Les pauvres sont pauvres parce qu'ils le méprisaient. Il est 'évident que M. Jules Romains n'a pas écrit Boën pour piper les sous de la clientèle de l'Odéon. Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes. M. Arquillière est un « Boen » solidement attaché aux biens de ce monde. Mmes Eva Reynnl et Ghyslaine jettent dans ce décor d'usine deux notes claires et vivantes.'MM. Clariond, Seigner, Bonifas, Baconnet, Parzy, Dumesnil, sont avec talent les autres figures de la fresque. 1

AU STUDIO DES CHAMPS-ELYSEES La Femme mitoyenne, pièce en deux actes de M. Jean Blanchon Le Chant du bercequ, comédie en deux actes de Gregôrio et JtàarîsT Màrtlneas Sierra, traduction de Kœekert et Madany. ̃̃̃̃<̃̃̃̃.<̃ > On ne saurait faire à M. Jean Blanchon les mêmes critiques qu'à M. Jules Romains. Sa pièce est simplifiée à l'extrême l'épure d'un schéma. Au premier acte, l'héroïne, Geneviève, est assise dans Paxe de la scène, ayant à sa droite un amoureux brutal et, à sa gauche, un amoureux timide. Au deuxième acte, Geneviève est toujours à la même place, mais les deux hommes ont changé par rapport à elle, et ils ont également interverti leurs qualités. La jeune femme leur tourne le dos et le rideau tombe. Une phrase écrite en lettres lumineuses, comme une enseigne, nous a livré dès le début le secret de la pièce L'amitié sans amour, l'amour sans amitié, sont deux, demi-bonheurs qui attri$lent Iee hommes. De telle sorte que le rideau aurait pu ne pas se lever sans inconvénient notable.

Le Chant du berceau se passe dans un couvent. On a trouvé devant la porte un berceau garni d'un nouveau-né déposé par-là par une pauvre mère qui voulait faire élever sa fille au couvent.

Les sœurs l'adoptent et nous la retrouvons au deuxième acte^ de longues années plus tard, à la veille de son mariage. Ses saintes mères préparent son trousseau, inspiré des journaux de mode de Paris, et la jeune fiancée s'en va sous l'œil attendri desnortines. Il se dégage de ces deux actes un parfu)ii de lin blanc et de lavande qui n'est pas sans. « charme.

..La troupe du Studio interprète fort bien ces deux pièces. Mmes Verneuil, Raymonc, Manson, Valb Delorme, MM. Pleur, Darolles, Mathillon, font preuve du plus aimable talent.

James de Coquet.

A l'Association des Ecrivains combattants

Le déjeuner mensuel de l'Association des Ecrivains combattants a eu lieu hier, sous la présidence de M. Emmanuel Bourcier, vice-président. Les Ecrivains combattants ont battu un ban en l'honneur de leur camarade Marc Chadourne, lauréat du prix Femina. Puis M. Bourcier a donné lecture d'une page de Claude Farrère sur André 1 Puget, tué à la Neuville-Salnt-Vaalt, à l'nge de I jurente-«iuatre ans, J. L.

CHRONIQUE DES THÉÂTRES DE PARIS

Mme Ludmila Pitoëff a remporté un triomphal succès dans le rôle de Nora, l'autre soir, à l'Œuvre. Nous l'avons bien des fois louée, admirée, applaudie, mais, vraiment, depuis la Sainte Jeanne de Shaw, nous ne l'avions jamais vue si belle, ni si complètement « ellemême ». Elle a dépouillé le rôle de Nora de tout le côté « revendication elle a éclairé, éclairci toute la pièce. Une divine simplicité a tout baigné d'une lumière qu'hier soir seulement nous avons comprise immortelle Mme Pitoëff a été l'incarnation pure de la jeune femme, aussi touchante en son ingénuité brusquement étouffée par la désillusion la plus impitoyable que l'était au temps antique Iphigénie sacrifiée. Elle est la jeunesse féminine encore puérile en les grâces ignorantes de son cœur et les forces sacrées de ses instincts si près de la nature. Tout ce qu'il y a en de telles exquises créatures de poétique, de tendre, d'intègre, et sinon d'antisocial, du moins de doucement sauvage, nous est apparu dans les expressions successives de son petit visage aux yeux intenses, en sa physionomie d'une mobilité si vive, en ses attitudes de petite chatte favorite. Et à la fin, lorsque, brisée de terreur et de stupéfaction en face de son mari fou de colère et ne cachant plus rien de ce qui est sa vérité masculine profonde, elle découvre en lui « l'étranger », avec quel pathétique et mystérieux silence, effondrée au pied de l'arbre de Noël dont elle semble la poupée tombée et cassée, elle contemple, de ses yeux agrandis par une compréhension nouvelle, celui qu'elle a àfihe, qu'elle a cru bon, juste, pitoyable, et qui ne lui apparaît plus que comme tin justicier d'êrisôïre chez lequel l'habitude sociale, la routine de la fonction, le respect des « idées d'homme » enfin, considérés par lui avec un sens étroit de ses supériorités comme seuls valables, écrasent en un instant l'amour, la pitié, la protectrice indulgence.

En écoutant cette scène admirable, je pensais que depuis le temps où Ibsen l'a conçue, les femmes, malgré tous les progrès qu'elles sont fières d'avoir faits dans tant de directions nouvelles, n'ont pas tant changé qu'elles le croient. Certes, elles n'ont plus l'enfantine ignorance des lois qui ont permis à Nora d'imiter la signature de son père en se figurant que, puisqu'elle accomplit cette fraude au nom de l'amour, elle ne peut être bien coupable. Mais en les ressources profondes de leur passion, elles seraient encore capables d'actes fous, généreux et fervemment désintéressés. Ceux qui ont le plus changé, eh bien. ce sont les hommes.

Thornwald, je le sais bien, est un homme du Nord, à la fois rigide et brumeux comme un roc sous la neige, mafs^ujiniporte. Il n'était pas très différent, à sa dat«,udtes autres hommes de; tous les pays, et, à notre époque, trou-

verâit-oii encore un inari aussi 'duy, impitoya-

ble, un homme aussi ignpranj ,de l'âme cachée d'une jeune femme qu'il sn'acjamais aimée que pour son plaisir à lui, qui fut sa poupée de chair et sa douce esclave d'amour, et qu'il accable dès que, par sa faute à elle, il doit faire face à un inattendu souci et à une menace qui peut ruiner sa carrière ? Certains m'affirment que si. Mais, pour ma part, il me semble que les hommes, vis-à-vis de leurs compagnes, ont accompli quelques progrès et sont, je le crois, aujourd'hui, moins incompréhensifs et moins arrogants. Quant au profond mystère qui sépare à jamais l'espèce masculine de l'espèce féminine, nul n'en est responsable. Quelques grands esprits virils l'ont souvent exploré, et cela, avec, pour la femme, la plus admirative tendresse. C'est un Ibsen qui a créé une Nora, et n'oublions pas que le très sérieux monsieur Renan disait respectueusement, de l'âme des femmes, qu'elle est « la source pure où Dieu se mire ».

Nora, au premier acte, toute en blanc et jouant avec ses petits enfants charmants, vê-

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B è0È IV m S Ë Tf <C OXJ LIS © E B ̃

Le Théâtre Tristan-Bernard

M. Tristan Bernard a raison. On n'est nulle part plus à son aise que chez soi. Or, le célèbre humoriste se trouve désormais chez lui, dans une salle intime et plaisante qu'il ne convient plus d'appeler Théâtre Albert-1". Directeur M. Irénée Mauget. Directeur artistique M. Tristan Bernard. Fournisseur exclusif des textes à jouer M. Tristan Bernard. Mais laissons le célèbre dramaturge de l'humour exposer lui-même ses projets Trois troupes, que nous constituons en ce moment, j que nous voulons surtout très allantes et très homogènes, vont créer des pièces de moi, qui, toujours gaies, traiteront de sujets variés aventures, études de mœurs, études de caractères.

Trois troupes ? P

Il n'en faut pas moins. L'une jouera, l'autre répétera, la troisième promènera dans la périphérie et en province la pièce jouée précédemment à Paris une cinquantaine de fois.

Mais comment jouer et répéter à la fois dans le même théâtre ?

Grâce à l'aménagement spécial de notre maison, 'qui comporte un studio indépendant de la scène. -T- Ainsi, une cinquantaine seulement, de représentations à Paris ? C'est déjà très gentil, très honorable. Puis l'œuvre va, dans sa fraîcheur encore, tenter son destin provincial. Cela représente une moyenne de cinq pièces par saison de huit mois, les quatre autres mois étant réservés, comme auparavant, au théâtre anglais. »- ̃ Voilà qui est parfaitement conçu. Mais quel travail Ne vous inquiétez pas. Je ne manque pas de sujets. Ils abondent. J'ai des pièces déjà prêtes Que le Monde est petit, Les Poseurs de premières pierres, Le Second dans Rome, La Fin ne justifie pas les moyens j'en ai d'autres en préparation. Il me reste à exécuter deux contrats qui me lient à d'autres théâtres après quoi, tout le Tristan Bernard sera joué chez Tristan Bernard. r Et ces deux pièces. extérieures passeront quand ? P Sait-on ? C'est même cette incertitude qui m'a poussé à me mettre dans mes meubles. Le seul directeur artistique sur lequel je puisse compter dans une certaine mesure et avec lequel je risque de m'entendre à peu près. c'est moi.

THEATRE DE L'ŒUVRE: Mme Pitoëîî dans Maison de Poupée.

tus de rouges et blancs lainages, le grand sapin de Noël, les cartons, les jouets épars, le gros éléphant sur lequel on s'assied, les paquets ficelés, les banderoles givrées, tout cela suffit pour composer une atmosphère, non seulement nordique, mais enfantine et joyeuse, pour situer le caractère de Nora, la faire parente d'une Héroïne d'AndersenP lui donner le reflet du pays des contes d'où semblent venir toute beauté, toute fraîcheur et tout pouvoir de rêve et de joie. Hélas avec quelle implacable logique les événements du destin en marche vont se charger d'infliger à cette jeune créature rieuse, confiante, féeriquement familière, des soucis secrets et les désillusions les plus atroces et les leçons les plus terrestres et les plus cruelles Qu'a donc fait Nora ? Quand son mari, voilà quelques années, fut si malade, menacé de mort, il fallait, pour le sauver, un voyage en Italie, un séjour au soleil. Pas d'argent. Le père de Nora a cru ce mari, Thornwald Helmer a fourni la somme nécessaire et est mort peu après. La vérité est bien différente. Nora a emprunté cet argent par l'intermédiaire de Krogstad, avocat, qui a connu Thornwald dans sa jeunesse, puis s'est mal conduit, a fait un faux, s'est tiré d'affaire, est maintenant employé dans la banque dont Helmer vient d'être nommé directeur. Or, Helmer veut se débarras- n ser de Krogstad il le juge avec la plus âpre sévérité il veut le renvoyer afin de ne pas avoir affaire chaque jour avec un homme qui le tutoie par habitude, et que lui, Helmer, méprise en le jugeant, de plus, fort compromettant. Krogstad arrive à voir Nora, et plusieurs, fois seule, en l'absence d'Helmer,. Il menace! il explique. S'il est renvoyé, il racontera à Helmer tout ce que Nora a fait. Ce n'est pas seulement de la dernière et assez forte échéance de la dette qu'il s'agit, mais du l faux dont Nora s'est rendue coupable. Elle a signé un billet du nom de son père. Comment aurait-elle été tourmenter de ces choses un pauvre homme agonisant, et d'ailleurs sans fortune. Mais, étourdie, inconsciente, elle a daté I au hasard et il se trouve que cette date est postérieure de quelques jours à la mort du père de Nora. Nora est une criminelle selon la loi, bien qu'elle ne cesse de répéter avec entêtement qu'elle n'a agi que par amour et pour épargner l'un et sauver l'autre. Elle serait cependant aussi coupable aux yeux des hom- r mes que l'a été Krogstad. Son mari, s'il appre- I nait tout, la jugerait avec autant de féroce honnêteté, et elle sait déjà ce qu'il pense d'un Krogstad. elle en a déjà frémi en s'interrogeant elle-même avec une anxiété devenue honteuse. Si Krogstad perd son emploi, il se vengera en révélant tout à Helmer et, de plus, il gardera ce billet, ce faux, tiendra ainsi entre ses mains l'honneur des Helmer et les torturera sans fin.

Et c*ëkt, pëndanf %d trois jours de fêtes de Noël, le spectacle des angoisses grandissantes de Nora. Sa destinée se tisse autour d'elle invisiblement et sûrement. Celle-là qu'on nomme la poupée, le petit oiseau, l'alouette, le petit écureuil et qui fait semblant de rire et de chanter et de danser, est dévorée d'une anxiété, d'une attente sinistres. L'enfant rieuse, ignorante, apprend à connaître en ce peu de jours la jalouse demi-trahison d'une amie, la vilenie hideuse d'un Krogstad, la dureté des lois qu'elle ignorait. et les propres possibilités de sa nature éveillée par le tourment, et aussi l'étendue de sa propre faute. Elle comprend, trop tard, que ses mensonges, bien que nés de ses bons sentiments, de sa tendresse, de sa bonté de petite épouse inquiète et aimante, ont vécu en dehors d'elle de leur vie fausse, ont créé autour d'elle cette atmosphère empoisonnée où elle se débat. Innocente, elle a péché étourdie, elle s'est confiée à n'importe qui. Pour sauver son mari d'abord, pour le protéger ensuite, par bonne volonté, par enfantine l fierté de se débrouiller toute seule, en lui épar-

M. Tristan Bernard semble apprécier une anecdote au cours de laquelle il indique son cabinet de travail comme un excellent endroit pour dormir. Son cabinet de travail, qui donne sur une des avenues de l'Etoile, est très beau. On y serait très mal pour dormir, entre un téléphone et une machine à écrire. M. Tristan Bernard est comme tous les grands paresseux. II travaille beaucoup. Robert Destez.

Disofpline

Nous avions l'occasion, vendredi dernier, de signaler ici la nouvelle et ferme attitude à quoi semble se résoudre l'administration du Théâtre-Francais.

Bah songeaient ceux qui se sentaient menacés dans leur goût de l'indépendance, des paroles aux actes

Or, l'acte est venu, créant un précédent très commenté, sous la forme d'un exploit d'huissier reçju par Mlle Marie Bell, alors que cette charmante et talentueuse artiste tournait tranquillement un film à Berlin.

Mlle Marie Bell revint, donc rapidement, sinon de bon cœur, et ce fût pour se voir confier un médiocre bout de rôle-'41-' ce qu'on appelle proprement une panne dans un lever de rideau du répertoire. Elle trouve la plaisanterie mauvaise. Comment faire comprendre à une jolie comédienne que la discipline, faisant la force principale des bonne> troupes, il importé, etc. ?

Demi-sec

M. Yves Mirande, qui faisait, comme tout le monde, du cinéma à Hollywood, s'embarque aujourd'hui même pour rentrer en France. Il nous revient, naturellement, tout chargé d'anecdotes, mais son impression majeure s'attache sans oubli possible aux quotidiennes entraves infligées aux bons vivants par les lois de prohibition. On sait qu'il est des accommodements au pays sec. Cela ne va pas sans risque, difficulté et grande dépense. Aussi le spirituel auteur, qui aimait à retrouver au fond d'une coupe le parfum du terroir, déplorait-il de ne pouvoir se montrer toujours aussi généreux que le vin de France, et, quand il rece-

gnant des soucis supplémentaires, elle a commis une grave faute contre l'honneur. Elle s'en rend compte sans bien comprendre. Mais un mortel tourment désormais l'habite. Après ses efforts désespérés et vains pour empêcher, d'abord le renvoi de Krogstad, ensuite pour obtenir de Krogstad qu'il se taise et renonce à sa ven- geance enfin, une fois certaine que Krogstad a écrit, apporté la lettre fatale, ses enfantins, ses suprêmes et déchirants efforts pour retarder l'heure où Helmer la lira, toute cette détresse, toute cette peur, de plus en plus proches, certaines, inévitables, nous serrent le cœur. Ludmila Pitoëff en a vécu devant nous les péripéties aussi quotidiennes que tragiques avec un tel génie de femme que nous en avons été bouleversés d'émotion et d'admiration. On connaît par cœur cette pièce célèbre. Elle a paru plus jeune que jamais et toute nouvelle. Cette tarentelle, dansée dans l'angoisse, la palpitation du tournoiement se joint au battement de cœur de l'appréhension terrible, elle l'a dansée avec une grâce, un regret, un désespoir, une sauvagerie adorables. Ces pas, faits pour célébrer la joie et la lumière, elle les a appris à.Capri, en ce voyage que payaient soi. emprunt, son imprudence généreuse, et c'est un souvenir qu'elle va payer aujourd'hui du bonheur et de l'illusion de toute sa jeunesse. Lorsque, à l'acte suivant, elle descend du bal ravissante en son costume de Naples et sous son fard, elle est vêtue de ce passé qui cause à présent sa torture, et quand l'instant fatal sonne, quand Helmer a lu la lettre, quand il sait tout et qu'explose sa fureur, cqjrimé elle gît, cassée, sous ses oripeaux de poupée, près du tambourin muet, sous l'arbre éteint de l'enfance heureuse, apparence désormais vaine des joies finies et du rythme brisé. En allant dépouiller cet habit de fête et de carnaval, quand elle revient près d'Helmer pour lui annoncer qu'elle le quitte à jamais, elle a dépouillé, avec la robe bariolée, toute l'ancienne Nora. C'est une autre femme qui parle. Avec quelle admirable simplicité Assise, les genoux serrés, sans gestes, toute petite, ent'ant injustement tourmentée, d'une voix puérile, sans éclats, sans grands effets, sans révolte, avec une timidité inexorable, elle rejette ce mari dont elle attendait, ayant tout perdu, le miracle du pardon et du réconfort et qui l'a si durement traitée. 11 se dit bon, pitoyable, maintenant que le remords de Krogstad, en une autre lettre, vient de lui rendre le billet funeste, et le libère. Nous sommes sauvés, a-t-il crié après avoir eu si peur. Mais Nora? Est-elle perdue ou sauvée? Elle part, délivrée de tout amour, puisque cet amour un instant a pu la renier, elle part pour devenir « une vraieu.£ejnme ».

Et nous pleurons sar vous, Nora, car ailleurs vous ne serez pas mieux traitée par un autre destin que par l'intransigeance repentante d'Helmer.

;irtfrt<

M. Dagand, avec talent, a fort bien joué le rôle d'Helmer M. Jean Hort est tout à fait remarquable en affreux, puis repentant Krogstad Mme Sylvère joue intelligemment le rôle de l'amie qui, jadis aimée de Krogstad et pouvant « sauver tout à fait Nora, la sauve, certes, mais' en commençant par la trahir en décidant qu'Helmer doit tout savoir et lire la lettre fatale. Enfin, M. Pitoëff a été très bizarre dans le rôle de ce docteur Rank qui passe dans la vie de Nora pour lui apprendre tout à la fois que la souffrance, la maladie et la mort doivent être, tôt ou tard, amis de la maison. Il a joiié ce rôle symbolique et difficile avec, par moment, une sorte de poésie funèbre. Et louons aussi la mise en scène, et ce rideau couleur de ciel qui séparait Nora des laideurs et des douleurs de la terre, et derrière lequel, à la fin, elle disparaît, pour aller chercher sa patrie.

Gérard d'Houville.

vait des amis, c'est avec un entrain nuancé de mélancolie qu'il annonçait « Allons Gai, gai Nous allons déboucher une demi-bouteille de champagne »

Et Dieu sait, ajoutait-il, que je n'aime guère les demi-mesures.

Aooord parfait

Répétition d'orchestre. Tous les musiciens sont à leur poste, dans la salle peu chauffée. Isolé dans son fauteuil, l'auteur écoute. C'est M. Florent Schmidt. Il n'ignore aucune des hardiesses d'un art dont les règles ont été élargies par les tendances modernes.

Tout à coup, le chef d'orchestre s'immobilise, suspend l'envol des notes et s'écrie, tirant son chapeau

Saluons, messieurs Pour la première fois, depuis quatre-vingt-sept mesures, voici un accord parfait 1

Et l'auteur de bondir.

Un accord parfait? Où cela ? C'est une erreur Je vais le supprimer

Décentralisation

Les frontières de l'art dramatique s'élargissent. '1 La production est, en effet, plus grande qu'avant la guerre. Aussi de jeunes auteurs, dont beaucoup ont un talent déjà très apprécié du public, ont-ils songé à être joués en province. Les tournées autour de Paris ont donne d'excellents résultats, et les directeurs de nos grandes villes, à leur tour, ont songé à créer plutôt qu'à reprendre des pièces d'auteurs classés comme parisiens.

Après la tentative de l'Opéra de Bordeaux et celle de M. Moncharmont à Lyon, M. G. Haïst, di- recteur de l'Alhambra d'Alger, a décidé de donner à son théâtre, au mois de janvier prochain, Tour- mente, quatre actes de notre confrère Charles Cluny et, voulant donner à cette œuvre tout l'éclat désirable, il vient d'engager Mlle Hélène Tossy et M. Jean Berlioz. Hommage à la fois à Paris et à l'Algérie, car Charles Cluny, tout en étant très spirituellement parisien, est un enfant d'Alger. Sigognaç.

Le Prix Concourt ? N. Claude AVELINE

Nous sommes à quelques jours du prix Goncourt. Sans rien préjuger de la décision dit jury, et sans prétendre faire aucun pronostic, il est permis de ne, pas ignorer les noms qui circulent, les bruits due l'on répand. C'est à ces bruits qu'il sera fait écho dans les Hôtes qu'on lira cMeissSoUs, aujoiïr* d'hui et les fours qui vont suivre.,

̃Ce aioiffs'de trente' ans, il est «ê en 1901, avait moins de vingt ans quand il fit un séjour de trois mois dans un sanatorium suisse qui n'est pas sans analogie avec l'imaginaire « ChevHères de Madame Maillatt. Et la vie dans un .sanatorium lui a inspiré comme à quelques-uns dé ses pré* décesseurs dans la carrière du roman Une étude de mœurs, doublée d'une analyse psychologique. Un sanatorium • un « sana », disent les initié g est le domaine rêvé pour le spécialiste des mouvements du cœur humain, autant que pour celui des maladies du poumon. Car les habitants d'un « sana », quand ils ont fini de prendre leur température, n'ont rien d'autre il faire que de délabyrinther leurs sentiments. Sans compter qu'un petit mouvement de fièvre tous les soirs aide singulièrement à donner aux passions les plus subtiles une valeur quV.les n'auraient pas toujours dans la vie normale.

C'est ce que M. Claude Aveline a très bien senti, et très bien exprimé dans son roman Madame Maillart. Il n'en est pas à ses débuts, d'ailleurs, et, avant ce livre, il avait déjà écrit un autre roman, Le Point dit Jour, des nouvelles, des études, des souvenirs sur Anatole France, qui suivit attentivement ses premiers essais. Il y a aussi, en M. Claude Aveline, un amateur de musique, et un amateur, d'art qui a donné sa mesure comme éditeur d'ouvrages de luxe. Mais ce n'est pas à ce titre qu'il est question de lui cette semaine.

M. Aveline est le candidat d'un des Dix. Si d'autres voix lui manquent pour avoir le prix cette afïnée^iî pourra" garder de-l'espoir pour l'avenir, puisque Mad.ame,MaiHart n'est que le début d'un

roman cycliqtté, l~ Vie de I'hilippe Denis p.

roman cyclique, la « Vie de Philippe Denis ».

André Rousseaux.

COURRIER DES LETTRES

Le Déjeuner Stendhal

Le 22° déjeuner Stendhal était donné le lundi j 1er décembre, au retour de la délégation française | envoyée à Roine pour les fêtes de Mistral, et en; l'honneur des Sciences morales et politiques. Y prenaient part H.. MM. Ricolfi et Moriuaud, sous-secrétaires d'Etat; M. de Beaumarchais, ambassadeur de France Pierre de Nolhac, de l'Académie française, viceprésident du Comité France-Italie Emile Borel» de l'Académie des sciences, ancien ministre comte Vinci Gigliucci, premier conseiller à l'ambassade" d'Italie Jean Rivain, président du Comité de direction France-Italie MAI. Berthelemy, F. FunckBrentano, Paul Gaultier, Auguste Gauwain, G. Lacour-Gayel, F. Laudét, Jean Lepine, André Liesse, L. Mabilleau, Marcel Marion, Alfred Rebelliau, Thamin, de l'Académie des sciences morales et politi-* ques P. -A. Lemoishë; conservateur en chef du Cabinet des estampes £e Roy Rupré, trésorier du 'Comité 'Francé-rtaîieV Louis Mill^* directeur du? Temps Henri de Noussane, Carlo Placci, Georges Risler, président du Musée social général André Rivain, administrateur du Comité France-Italie Eugène Schneider, ancien député du Creusot Philippe de Zara, secrétaire du Comité Mistral, à Rome.. Au dessert. M. Pierre de Xolhac salue les mem- bres de l'Académie des sciences morales, les membres du gouvernement, l'ambassadeur de France 1 et le représentant de l'Italie M. Jean Rivain fait le récit des belles manifestations romaines en l'honneur de Mistral M. P.-A. Lemoisne parle de l'exposition de gravure italienne ouverte jusqu'au 5 décembre à la Bibliothèque natibnale M. de Zara annonce les projets de voyage des étudiants français et italiens, qui se rendront visite printemps prochain le comte Vinci Gigliucci apporte au Comité France-Italie le salut fraternel du gouvernement italien.

Les anciens combattants russes en France Sous les auspices des « Humanités contemporaines », le général de division X. Lokhvitzky, ancien commandant en chef des troupes russes en France, et le commandant W. de Vogt, de l'état-major de l'armée russe, ont parlé, le mardi 2 décembre, à '̃) heures du soir, au Mifsée Social, 5, rue Las-Cases, des « Troupes russes en France et en Macédoine en

lplG-1918^ <h ̃ ̃̃«̃̃

Les orateurs évoquèrent notamment les circonstances qui entamèrent; il..y a quinze ans, la formation de ces unités, leur voyage autour du monde, leur activité sous Reims et sous Monastir, et enfin l'épopée de la légion russe formée après la révo-

lution.

La Présidence de la République

devant les écrivains

Sous ce titre, l'enquête de M. Gaston Picard se poursuit dans la Revue Mondiale du 1" décembre, avec les réponses de Mme Isabelle Sandy, MM. Georges Lecomte, de l'Académie française, Georges-Armand Masson, Van Dongeu (enr Van Dongen est écrivain, qui retraça In Vie de Rembrandt), Jean-Bernard, Ernest Prévost, Nicolas Bauduiir, André Dumas. Tristan Derèine, Pierre Loewel, Emile Ripert, Henri Clouard, Léon Frapié, etc. M. Georges Fourcst, le poète de Lit Négresse blonde, désigne une présidente: Mlle Joséphine Baker M. Alexandre Arnoux. écrit

« Je vole pour Gaston Picard. Qui nous faut-il comme Président de. la Rcspnbltgue Lht irontme informé. Qui l'est mieux; que Gaston Picard H a enquêté sur toutes choses il connaît l'opinion française comme pas un. Voilà mon candidat. Le banquet Charles Le Gofjtc

Les amis de M. Charles Le Goffic se sofû réunis le mardi 2 "décembre pour arrêter le programme des fêtes en l'honneur du nouvel Le banquet offert à Charles Le Goffic aura lieu dimanche 21 décembre, à 7 h. 30, hôtel Lutetia. (Adhésions à M, Gauthier, 135, rue Saint-Domi-

nique.) ,(" .,̃

L'Université de Genève

Fondée au seizième siècle, sous le nom d'Académie, l'Université de Genève a connu des heures brillantes elle a été un des remparts de la nationalité suisse.

La Société académique de Genève vient de faire 1 paraître un vibrant appel à ses concitoyens pour que cette glorieuse institution, menacée par la concurrence des universités européennes, continue à rester digne de son glorieux passé. La souscription ouverte à ce sujet a déjà produit 315,000 francs.

® 1r ~4

J* Le prix de vente du Daily Télégraphe le grand quotidien conservateur anglais, qui est de deux pence le numéro, est abaissé à un penny depuis le 1" décembre.

Le» AlguazUs.



P. Georges

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'S 5ô|i^r^e'd:ct:te. f $ 0^ 7% ,«« «. jc ïr% « 499 ««- t.*™». » n-a p-n^e «) # -• ̃• ». ^j- ̃^•^ ? | i^V^r. ,• « .P'.at1ne. Grosse Metanurq.a 6$ .592 g^Com 1922. 6 ^o. t. p »* ••, ™» ̃ f ̃ -Rad °-^a"=e /85 ^80 .36 ..lBon Marche.; %•» '• 20 •• Phosphates-TunWens » 50 .93 Ch.cago Rock Island » j i » ^oiiurts.chim. d-AlaisFroges. 227> 2280 Ma-son-Bregueve-/». 3jC .S,o »° °- Union d EiectnciU 590 59g 50 Nouvelles Galer»*: i .712 H0 .Shahsi.V. r. j '31 M 5u Resdi 41 l,2j «M. I. 4

,W 01 Suez" 173tO,. P /18" Madagasc~r 1903-1905 .83 251 83 20 <1:\ 1899 2 Mét.1 H2 ..1 34, 50 15 50i Nord.Sud cLe, Paris 480 4S5 70 Electro.Chl mie Métal. 1091 '1690. Franco-Polonaise Pétro.5b 5Ô! 56 'vIex Ican Eagle ~,3.. 7i3.

S :m^:t,=: S:, f B°s£BSÉ 1 ii'SÏ &:== g i: g g v^SZ^^s « ?=™ » -V8" '?*fë8££^A 1 & £=& g^: 125 Voitures à Paris *H y0;>- –3% ancienne iiO 389. 130 .Industries textiles (Générale) .?*? •• ÎI" ̃ ruîW HR5 ;• v-iÇW."3 rrançaise. •'̃ 441 ̃ Union Pacific loj- ,4':34v- 1 ks^^= 1- aKffl^iEîki 1 *?-=̃*̃̃ "fcZZZÏZ^ » rpB^EE^S^ ^pS=T=E mi" BS^==: if 1 1 !i:;nïï^SS'5" -S: !S -Î;=-1I IlEEiS: Si ». 33!:=: S': S:. < |; |, »::|=S;r:1£:: | ». ^̃i.|:M^fe «" S! îl!i' ,u.î|.S'™ii. »» «» ïïBi, 4f £»«- »:: S| ||S' i?»l,SfrrJ=- f <| '5: r,r.c.i.Si.i::J| ^ZT"

105.. Nord. 2l3tJ .2130 Bons 6% 1921"1 ;45 ..1541 Obliq décen 19226% 503 502~80 l Généraux cle Paris..i2O9O 270 05;So,e Ar~lflc'~lIe (Givet).4ÓI5 "i-l625.Holding Française ,Anaconda .17 3!4 1 112

TurcUntfte ..h DIM T < 501;26 541 4 7o ••• WJ -*i '*• 41 /*» (dixièmft oart ) 5tJ^ ̃ ?^" ̃ •• Cultures tropicales tpart). •̃ •"̃' ̃• ̃• "̃̃' ̃̃ ̃̃̃ ̃ 'Steel Common.¡ll3 ~j~

150 :>anta.Fé (Ciefr'Ch,fer Prov"l33; 121b 6% i. 1923, ,;?3" 5?7 554 \192461/2 %1' .1 ..l 515 200 ..IEaux élect, Indo.Chil'e.3565 .3>70 35 "us,nes,D,o'r .[ 585 ..1 ;79.. ¿ -'b..I,Huelvà'côpper.11I7 ;01 II~ ,M.,acca"IO 3213'IJ 13JI61

3; .Métropolitain de Paris" ,1210 1?IÓ" 6% iUln 1923. ,,0 5'4 19257% 122.. 515 80 ,Sallns'du Mldi.IH9 ,.14'U ..40 .Hu.les'de f18 478 ..1 49u, Kuala hors banque ¿1/l0~, ¿Z/6.

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17 50 Eiectricité de ia Seine ¡1270..UôO '1 '1'" ..¡Bourgu.gnonne Energie.1210 ..1245 40 .Chargeur"Rèunis, parts. ];,13 ..i -85 4 6 Kuala~Lumpur .127 Il6.. ILo 50 Prêts.¡. 1,.1'11

17 50, :~lectr~Cit,~ de Gaz du Nord -978 :130 "34Ô.. 35 .Havralsa Peninsulaire (B)"'I .1" ..13n. t. 192 '119,7.. SIParIS"(Change)'I,123.57. 12356,

95., Electrlc.te <C Generale d), 'i~35 ¿I ~9" .1510 5!0.. ~45 08IElectr.c,te de Paris i 's 1530 ..1130' 3:> Transports marltlmes"1 'i2~ .i¿S 13 ."L,evln "1 )40 ..1' Ó:>O RIo. 39.,Il ¿9d,

5Sh Ottomane 2SO fr '»̃ ̃ Butane 5 -) '|9| .82 ~~c=m tiril D 480..j 476 50.. 2* Marine et Homéc l0^ {f\ ̃ ̃ « ̃ ̃ Bec Auor l«5 1443 ..pho~tes-T~n.~n. 29 50 Allemagne M 5u 3'J.o<J £1.4. Crédit Foncier Egyptien i |S) *1J""aO' ,K 401.. 401 il 50 Jeumont /y7 7ai «̃ Maroc CC" Qénérale du) Sf9-SiS" ,-n»,r=T ak.t Argentine ̃••••.

~O ..INordCl,unÚère 2890 ..¿911).. deMèuse61!2% 1923, 510 Com, 1891 3~Ó" 320.319.. 50 .Forces Motricesdu Rhône.2455 .Z4,5 455 ..tBrosserteOúiJmês.6705 ..167J; ,28.. Lorrame.1 Jb. 31/ ,UArgent(métal)(comDtant).lô.3J1o!lb .1..

3D ord 6 1921. i ?45 ..l' 549 IL Fonc 1892 2 80" 386 13,lX), 125, "Distillerie cuse, ,n,er .¡2ny "12465 5no ¿ sh..IMain Ree! COnSOl1de,te,d"¡, .1 ,00 10, Cu'vra (comotanO 4 Diçembre ¡'H.'ID, 1.1 ;ôl5l1b

439 445 6% 1923. ,37.. 550 ..vC.~ 1899 2 60~ 395.. 391.. 22 5O'Forces Mot, Vall.;e d'Aspe. 4h. 41, 200 "ID,sti"er.le,de'J'lndo,Chine.¿?l:> .2~00 235 ..305!Mexican-Eagle 'l'¡B9 "1' IH. 50

10 0/OCansdian-Pacific "™ I13° m w f ^Tsé"^ c: «2 87 /0 ^jp.^ ^5 ,09, (50 Tabacs du Maroc »» .fflO. COMPTANT Be,o,gue .100 be.Sas, 355 355

115 "I.t'refilerie,; et Lam, du Havre, l.10 ..12110 ,Ville d'Albert 6% ;1' 511 510 ü\ Fonc 19093% 19910,200: 4:> ..ISucrerlos Br~s'inennes"13!5 i 111 11 ~393 433 28'4e5 57

50 "ICow,ières. 1330 ."lj24 Ville deReims6~ ,1 Z Com 19123.?Ó. 202 ¿M.. 1~5 .,¡,ndo.Chinoise d'Electricite.}4CO ..¡237?" .Sucreries do- 151 ..1 bO.. 1 ¡ i. 1 Cnangesur Paris vue 3~3 ldi

s Xi m 1 s% 1902 62' •̃ fc30 ̃• 6% 1921 tran. A. 4% 493 50 Méditerranée cForq. Chant.}. ̃ ̃ i0 ̃ Unrpn Comm' Indo-Chmoiae "4"; Bras.' )i; J- 3 20 b. vVagons-Lits ord jjjjj ,^5' £ ||o3 {99 •̃ 193 ̃ 3% 1921 .l340. i 4~[, des )4n~ j Espagne J83 pCj «3 50 4

ro;, BOleo 164.. lM.. C,e d Energ.e Electr:'que'¡ ,12 ">14 ..a1-- -~5nne d Energie Electr 10 .Financière des Ciments 13'4.. I3j- lÓ"Pad..ng'(CaoutCh-oucs~ 285", 29û Canadlan Pac,f,c.4¿ 3.~ 4" 3.41

•&" fj^MKSS^ '& g; ^y* i}:«: .g >:|Si-: ̃l'Sgïfe^^c^ !S :!$ ^a^fc^ -t: ^n^^Pr: •«? ::|m? «îaoo^l » 5 sh.pr.ienta. Carpet .»,.• :«g ^^1910 ̃r' *ié aS. -«r-OT •• ̃̃•^ K*T™pit.V ''?̃• •̃«ai- .L ..lSosnow,pO;.v.> <™ W.. m^KH^A.hm ..Prw | ?56C JiM. V) t"foétrofina ,> .•; iiffi HsIt 'r;V* •••••• .91651 9175- o/oanc. -.205 -215 30 c.kreuqeroV'ToH: t. M25; 337X).. i 17 «Omiltum. Pétroles; .v-ï.. il ̃ 181 ̃ IOI Roumanie .î. J2«JJ?0rtuoUeSade-Ts'bac0s. 'M < lta.«,-3J^ 75 Oue6t"-3%.Bne '«7 397 IW V cheuwt ?.?! 1 i jl.860. 1665 'h .^uc. Raf. d'Egyp'te (parts).] ^965 -.̃StE-auâ.RomaW ^i^i.i.r. 79 79 ̃* Suède iU^$»>£; 24 B. Rova. Dutch Cdi«iimes)F «30 3g5 Japon A.% Igf; 444 ,;i 440 Ou_ ltl2%^Y. Vi 380 ,85 ..|s«mll"Maub«u9«.I.I!. !3050 ••3iû0 ̃̃ Bc-iSuédoises Allumettes i. 12090 2ITO .=. '645 ..Monaco'. 6B75 ..16950 Suis. I 493 ..j 4SZ7i!*

4050" CT¡'argeurs Réunlsd" 570" 564 Saint.Gobaln Chaunr '5313 ..il-491 100 .Alsacienne Industrielle Textile, s 4j ~c.x. "7' 03"1'

ran"at'nt.oueor U 't 'e 612°/ [3 51¿.. 40" 4-10 44' >70 ID If M,¡¡,30 Itlbl5 4J 5O'R ff 36, 361 4î4r~481

25 p ord 98J SlneSSlnlS r-e 5 /0. 3~kO 0 us- ¡eg. 11500~. 490 ,ou 1i1~Steaua Française 21 125.Un~on Pacific 'f' 1 .164 1 1.4

s, ..Ai, LiQuide 1267 I¿,; Algerle'o 1902' 428 .374" 2112 ,0. 375 ..13/ l5 ."Industr.e textlle.112h 1 00 Ô? ..¡AgenceS Havas"u'IHO'T~1385.. 6,p'ITang""y'ka 212, l09 A d C '¡'3blri'3)''S'T.)

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1'0' Cultures Tropicales .470 47L = ~iÍ2 H6 ..1441 80 ..1 de Lon 1 ô~-10 ..1114'1 1\0 ..¡Librairie Hachette"11970 .119/5 1 sh.jiTrensvaal Consolid..t;(jL'd III Ici E3r'ttsh Car 8< T'obacco .1 L,'I

35 "ord. 160 165 6% 1928.1 'o 3"0" 3J1j 8,i5O de Michevllle. b60 "1 b65 Oçcidentale (C'eD 2500 ..lZ450 12 .Tubes et F de Sosnowice ,IO¿ 283 III n 'sh merloan obacco.¡. 48 3,~l Il 4i 114

..Peugeot, Allemagne 1924 (Da_371 5~7 Z5 Atel C Chantiers de F Lo' Y~ 5 60 8' 93L):i5l13bz~

100. Peugeot.liAngleterre 2 /0 287 .IÛ8U 6% 1921. 489.. 4t,,8.80 "1 Const Nord de rancel153ô' 1,50" t30" ~E3erqougnan. 1315 .1 1 30~' p, '1 ri any ""1 US Stae' Common. 14., 5{, 1441't> c,

Russe Conso.;dé 1~ et 2' 1 4 8'i 44 8' Belgique 2 ), 2 4z 85 43 35 Bo S de'cenna 6 J09 1.10 10015' Châtillon Commentry.. 4~33 473'i 40 COlon'es (Générale des) (j9O. 910 ,1 Villemagne 45,.1 46 l, S"el, 32,1. ¡¿.J.

Russe conso~idé 1- et 2' séries 7 i 3>"0 1895_190E; s..I'24 1524 BOns décennaux 6 %ffl1)10 15 Daca.~ille '11'' ,,1 ~95 ,Consortium du Nord. lu 1 1(ilu'd. V'ns&SDlrltueu. 8, /.1.'i Tltrestra,tes.. 15I1A.OOC ,1

"Serbie4%mortissable1895 102' 10,) 61,2'°1923"17 5°/ 473 1473 )O;E'ectroCàble(ord,na.res). 0', 0 180. Compteurs part.H6O..3,DO 5 q')

Turc Ott~an.250fr. :kI'l it E3,6~, 4i72%,9o7' 590. 4%~r.eD 460.76 50.. MarineetH.mé. ~'B~ A~magne. 1

E).4. Crëdtt Fonc.er Egyptien.°"" 41'0/ ~.s.reu ,~j ~50j.mont l~15. <0. Maroc (C'eén.r~e du). ~i, ~A~~ Argent.ne

sh Ottomene ~~T~C: '92 475.15 ~0~-°"\pa~ JO. Gaveau du Ma~c 7750 COMPTANT 3. <,o0b~ 355 44 l5 44

10 14 363 ..1130 5%t902.I. 6%'92)tran.A. .!493.. 50..MM.t.rranée(Foro&Chant.) M- Un.cnComm')ndo-Chmo.se. 3- Allemagne'" lJ7 5~

20b.~as=ns-[..t9ord. 5%)903 '99. 3%'92). .!340. Bank !)455 ~> Espagne. 283~28350

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55 .h.,R.o Tinto .c>1 .~48 J49.~1,'21t.d 390., 50 f,j.rd fon,c, FrancD.Canadien, 7.700 ~!7,~t!5 i 36 b. ~f\s~ur:i!'1'ne deJO, Mines, 'PO'" .1' i Hollande ¡ 1024 10: 1024 21)

Kr.'J4:Azote (NorvÓgienne). IM7 -~08 .9. ¿o/'J 6~0 475 :4~ I~ "1Dena,n Anzin \~25'" ¿~~ tdP,'?O¡Nord ESpaqne.n. .60 ;"Cessous(Charboo).¡'" 900. 945, Italie 1334('1' 50

¡sh. 'LauteroNitrate. 317, "Pnv"ég¡ée"I: '1 5 ¡.'Ô 475 ',1 -4 0:: "7 ,ILorrain.Mln"'&,Mé~a'1.150,p 9) ,:1' 95" 28,p, '>O¡Sarogosse. ,60-C:zeladz,I,~? .,illl' Norvège .1

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l 49975o~t3%.n= '397 397-: '00'. ~.t 1 r'SM .?5 .h .~uc.Raf.d-E9ypt.(part.).9M.St~R.n. 79. 793uSuM.j_

24B.Roy..DutchMi.itmM~°" W~iSo.. 2~2% 397, IOQ. ..is9n~-Maub.u9<1.0 ..3!00 ~iSu4doiM9 A))tjn-.ettM.i2090 .2)00.=.'Mj .cM<687i ..t6950 ..Su.it93j<tM.n'

24 0. Rove, Duteh (dixième$) -3230 &50.. 5% 15107.11+1 ..1440.. 2112%1 j97'1'397@~ .8) .Senelle.Maubeuse.ls050 ..13100.. b c.Suédolse. Aliumette.I2090 ..1~10\).. ,1

COURRIER DE LA BOURSE

4 décembre. 1

Le marché est soutenu et calme. Le fond est bon, et beaucoup de petites plus-values sont enregistrées. La journée des règlements n'a rien révélé d'anormal. Toutes les maisons ont fait honneur à leurs engagements. Voilà donc cette redoutable liquidation terminée, sans que la Bourse ait eu à constater de nouveaux naufrages. Il ne reste plus maintenant qu'à panser les blessés, car il y en a un certain nombre. Mais comme on sait par expérience qu'il n'y a jamais eu de crise sans victimes, le marché en prendra son parti. En entrant en convalescence, il commencera, comme l'a dit un humoriste, par faire de la « chaise longue ». Ensuite, il se remettra peu à peu sur pied. Alors seulement réapparaîtront, les .véritables affaires. En attendant, souhaitons que les journalistes, qui brossent tous les jour1. un tableau noir excessif de la situa tion politique et économique, changent bientôt la couleur de leurs verres de lunettes. Depuis des mois qu'ils annoncent des catastrophes, ils n'ont réussi qu'à rendre le public craintif et à lui faire thésauriser des milliards de billets de banque, au grand détriment des affaires, naturellement.

Très peu de modifications sur nos Rentes.

Hausse des fonds serbes 4 0/0 1895, 107 75 (+ 4 fr. 80).

Les établissements de crédit regagnent auelques francs Banque de France, 20.850 Banque de Paris, 2.390 Lyonnais, 2.715 Union Parisienne, 1.410 Comptoir d'Es compte, 1.C95 Mobilier, 695. Le Suez cède 175 fr., à 17.185. Fermeté du compartiment électrique Distribution, 2.280 Lyonnaise des Eaux, 2.550 Nord-Lumière, 2.920.

Mines métalliques irrégulières, en raison de 'lâs loifr-cfciiF' Se *\Vâll _Street, ̃hiery et du recul adu êuïwé à IjûndfèS;:Wiôf8.02t)*f &fflêà;<l4jb Periarroya, 474.

Bonne tenue des produits chimiques Knhlmann, 748 Péchiney. 2.280 Azote, 1.660.

Sucrières fermes Say, 1.785 Sucreries d'Effypie, 650.

Citroën progresse à 640. L'assemblée extraordinaire s'est tenue ce matin. Elle a entendu les explicntions de M. Citroën, au sujet des di- vergences de vues qui s'étaient élevées dans le conseil de la Société, et qui se traduisent par la fin de la collaboration de MM. Lazard Frères et Cie.

Reprise des pétrolifères Shell, 481 Wyoming, 300.

Silva Plana mieux à 41 50. L'actif net réalisable de la Société s'élève à 73 millions, représentant 39 Fr. 20 par action, chiffre auquel on doit ajouter la valeur de toutes, les mines, raffineries, organisations. etc., etc.

Sud-africaines fermes, sur les avis de Londres De Beers, 655.

Caoutchoutières calmes.

Au comptant, la part Consortium du Nord gagne 140 fr., à 3.900 Centrale Dynamite 100, à 2.700 Guerç/our 125, à 1.250.

Polièt-Chausson-Maroc, 845. En raison de Va nationalité marocaine, ce titre est coté au groupe des valeurs étrangères du Parquet. Dragages et Travaux publics, 1.060 (+ 30). Les comptes de l'exercice 1929-1930 se présentent avec un bénéfice net de 5.930.000 francs, contre 5.625.000 francs précédemment, f après affectation de 719.432 francs

~1--6 6% 1922 .5413 ;4850 'i51.. 1924'6' 123.. 525 ~80 .Vichy CEtabl. thermal) 1900 .1900 90 09'So;eert, d'lz.eúx.II:ll5 ..11750.Huanchaca. 1'> 501 7, Maroonl'12 3213.,J G3 3,4

363~MO ~r- 4..0 Or 1895. e5 4?7 ni'. 192 tran. A4% \92. ..50 ~Mécliterranée (Foro a Chant.) w6:> ,u9).. ¡50, Tabacs du Indo- n'iO i 354 COMPTANT Brésil <100belgas) 355 355

~suue~o

aux amortissements. Le conseil pro- posera le maintien du dividende à 90 francs par action.

̃ «y-»<»

INFORMATIONS FINANCIERES BILAN DE LA BANQUE DE FRANCE. Situation hebdomadaire du 21 au 28 novembre 1930

ACTIF

'ncaissc-Gr En milliers de francs

^ncaisse-cr (tnoti

unies et linjiotjl ôt. 91)6.914 -f- 257.040 Comptes courants

,»)i.si;s 459."24 94.8(16 Uisponihil à vue

à'l'étranger <i.;tio.3S4 -f- 208. 9N0 Avmiccs sr lititjots

et monnaies d'or » » riffets de com-

merce escomptés s. 700. 711 4-1. 355.34g Effets négociables

achetés en France 33.990 1 144 Kffets néj> ache-

tés à '"étriinger 19.107.S12– 9.4*6 Avances sr titres. ̃J.MtiJ.Sja -f- 19.779 Sons néaoc dp la

Caisse aiitonn-

nie J'imorliss.. 5.304.398 » Prêts s" intérêts

à i'Etat 3.200.000 n Divers 2.1 ',9. ^29 -î- 73.677

1- Passif

Capital de la Ban-

Cï'.ie 182. 5oo « Bénéfices en ad-

dition au capital 272.690 u Billets au porteur

en circulation. 7S.930.67M -fi.~o2-25j Compte cour du

Trésor pi'îilic.. 6 o5*.a49 305. 982 Compté cour de

la Caisse auto-

nome d'amort. 7.390.673 3g. 38; Compte, cour et

comptf.' de dé-

pôts de fonds.. 9'355 .-290 -f 3i4. 208 Dispositions et ..̃ -̃̃ mtres engage-

ments a vue. 47^ rr Jâ'V' Divers. i.sso.558– 3t>.3(ii|

Couverture des engagements à vue Montant des engagements

à vue 99. i38.o5o.874 Hroportiou de l'encaisse- \>i or aux engagera à "Se. \"§â,42 0/0

̃; ^̃•̃•' ^Épfe

W. '• T^*S».

Cours et Cohérences

Aujourd'hui

A -l'Université des. Annales, salle Giivcau, 45, rue de la Boétie,. à 15 h. « La passion de la liberté chez la femme d'aujourd'hui ;>, débat entre M" .Jac- ques Ditte et M" Lucie Tinavre, avocats à la Cour.

M. Henri Bidou avait' intitulé la conférence qu'il prononça hier à l'Université des Annales « La féerie de Mozart ». Féerie te! est bien le nom qui convient pour caractériser l'art de Mozart et cette musique qui vit dans .le..royaume de la lumière d'une vie aérienne musique enchantée d'un musicien qui a vécu entre le ciel et la i .terre dans un univers qui était un mirage du monde. Avec quelle délicatesse j et quel ravissement l'éminent conférencier parla de cette musique et avec quel art émouvant Mme Lotte Schœne la chanta. Tous deux furent acclamés. L'orchestre de la Société des études mozartiennes, dirigé par M. Raugel, prêta son concours à cette séance inoubliable et eut sa part du succès. Conferencia publiera la conférence de M. Henfifi-SfidTm.

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2..

« Lés Amis'de la 1>cjÎ<>kiii "• annoncent laV'.réouverture de 'leurs cours de péionkLK publics et gratuits, qui existent ae'iÀiis six ans à la Sorbonne. Ces cours, dirigés par Mlle M. Strowski-, ont lieu les lundis et vendredis, de 20 h. 45 à 21 h. 45, salle de conférence de chimie, à la Sorbonne (entrée 1, rus Victor-Cousin), à partir du' vendredi 5 décembre.

l'ART ET JÂjUR!QS!Tf A l'Hôtel Drouot

La collection Pelletier

Voici, comme nous l'annoncions hier, les prix principaux obtenus pour les tapisseries provenant de cette collection dont la première partie fut dispersée hier,, par. les soins de M" Hémard et

LàïrrDubreuil. Disons tout de suite que

le tota de la vente s'éleva à 1 million

718.000 francs.

•JJcux bandes d'orfroi en broderies de sorçs de couleurs, seizième siècle, firent 9 500 francs un panneau en tapi' série de\ Plaidiez du seizième Composition champêtre, 29/000 fr. une tap'nserie fla- mande de la première un itié du ^;i7ième Personnages et cacahers,, 27.|fl^ iamif "«e grande tapisserle^dcl^H

orps du dix-sintièjnc .S're;ie rengu^ragai

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nages, 108.000 ira ncs, sue demande de 13.000 francs et une suHe de six panneau-, en tapisserie fine d/Aubusson, d'après Pi'lement Paysages, avée cours d'eau, agrémentés de pagodes, ar- bres fleuris, f'eurs et oiseaux variés, dix-huitième siècle, 108.000 francs. l Objet d'art et d'ameublement

M' Henri Baudoin, et MM. Mannhejm. qui dispersait avant-hier, a la salle 1, un excellent ensemble d'objets d'art,, de sièges garnis de tapisserie, de meubles et de tapisscr.'es, obtinrent de très belles i enchères. Une pendule-lyre. d'époque Louis XVI, cadran signé Lécitopé, à Paris, fut payée 5.S00 francs une grande chem'r.ée en marbre des Pyrénées, époque Louis XV, 9.2,00 francs trois fauteuils couverts de tapisserie au point du dix-septième, 6.000 francs; un grand canapé, couvert de tapisserie d'Aubnssqn, époque Louis XV, 14.500 francs .r/iialre fauteuils dont deux du temps de. Louis. XV, couverts de tapisserie d'Aubusson du temps de Louis XV, 25.100 francs cinq grands fauteuils, fiarnis d'Aubusson du temps de .Louis XV Fables de La Fontaine, 25.11)0 fr.; 17/1 canapé et six fauteuils couverts d'Aubusson, eit partie du temps de Louis XVI, 15.500" francs "une- petite icommode en marqueterie, d'époque é~ L'ouis 7CV, estampille de Delorme, 13.900 francs u'iux tapisseries fl.unau^toss^du div-sepliciiic tÈpj'èts jivec dattiers?,, 14.7'HI trancs, et deuv entre-fenêtres en tapisserie d'Aulmsson du temps de Louis XVI, 15.200 francs.

Objets d'art, minirtures, argenterie sièges et ^meubles anciens

M" André Desvouges et M. Edouard

Pape ont obtenu également, avant-hier,

d'excellents prix au cours de cette va-

piitioti nui sp rï/'roirln h tu snllpïv 11.

Quatre plateaux en Sèvres, 3.300 francs; un service en Vincennes, 6.500 francs une miniature par Laurent La famille présumée du peintre, 2.850 fr.; une miniature de l'école française du dix-septième Par/rait présumé de Mlle, de la Valliire, 2.600 francs un groupe en marbre blanc, commencement du dix-neuvième, 4.300 francs quatre chaises couvertes de tapisserie, époque Louis .XVI, 12.000 francs .;• quatre fauteuils médaillon, couverts de tapisserie, époque Louis XVI, 11.100 fr. une chaise-longue en deux parties, dixhuitième siècle, 8.100 francs un écran feuillé en tapisserie au point, dix-huitième, 5.350 francs une chaise à porteurs, époque Louis XV, 4.700 francs, et. nue petite table en bois de placage ù fleurs. estampille de J. Holthausen, 21.100 francs.

A la salle 8, M0 Flagel et M. Ch. Bosse ont obtenu, au cours d'une vente de livres anciens et modernes 3.000 fr., pour L'Affaire' Crainquebille (Ld. Pelletan,' 1901) 1.800 francs, pqtir les Œuvres complètes 'de^Stèh'dhal (Champion. 1913-1929), et 905-<francs, pour les Œulires de Jehan Foucquet (Curmer, 18061807).

Arts primitifs

Mc Léon Flagel et M. André Portier ont commencé hier, à la salle 10, une vente de très beaux objets d'art primitif d'Amérique, précolombienne, de poteries mexicaines et péruviennes, etc. Une urne funéraire en poterie grise, Mexique, fut payée 1.650 francs une urne funéraire anthropomorphe, en poterie grise, Mexique, civilisation Nahuas, 2.500 francs un socle en poterie grise, Précolombien Mexique, 2.700 francs deux brùle-parfums en poterie grise, Précolombien-Mexique. 2.500 francs une urhe funéraire Div'nité agenouillée assise sur ses talons, PrécolombienMexique, 2.500 francs une collection de bols, coupes, vases et fragments de statuettes en poterie grise, Précolombien-Mexique, 3.200 francs une petite coupe sphérique en albâtre sculpté, Précolombien-Mexique. 6.500 francs, et une collection de billes, d'anneaux, de cylindres en pierres dures polychromes, Préïolombien-Mexique, 1.450 francs. A la salle 9, MO Lair-Dubreuii dispersait un bon ensemble d'estampes et de dessins anciens et modernes il était assisté de MM. Godefroy et Huteau. la -salle 12, M" Baudoin, assisté de MM. Rdinlich et'Charraud, vendait des bijoux, des fourrures, des meubles, des tableaux et des brtmze* d'art et d'ameu-

blement. j

ï^^ifc^fihiwî*9* Msuri&ftoonda.

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Les revues photographiques américaines, j allemandes et anglaises commencent dès le mois de novembre à recommander intensivement l'appareil et les articles photographiques à l'occasion de Noël et du jour de l'An. L'on ne saurait trop dire en France que la photographia doit plus que jamais figurer sur la liste des cadeaux et étrennes. Nous sommes particulièrement favorisés par notre situation géo0.aphique. la lumière chez nous est beaucoup plus favorable que chez nos voisins anglais et allemands.'Il faut donc, à l'heure où les grand', magasins installent sur leurs façades de vastes motifs lumineux, nous rappeler que voici venir les temps attendus par ceux à qui nous devons faire plaisir, et que l'appareil photographique procure, entre tous les au'res objets, un plaisir durable.

Un appareil tout indiqué pour le jeune débutant, c'est le Brownie de forme carrée ou rectangu'aire, la simplicité même. et qui donne des photographies 4.5X6 6 et 6,3X0, soit avec des plaques soit avec des pel'icuies. Livré avec instruction et guide. son possesseur réussit pour ainsi dire automatiquement, dès le début. S'il est à plaques, on doit engager le com-

̃ ̃̃itihiii -!̃-̃̃

Au Salon des Indépendants, il y a que'que vingt ans, le peintre Juan Gris avait exposé un tableau innovant la combinaison charmante et plastique du dessin et de la photographie. Ce fut, de la part de la critique et d'une partie du public, une tempête de protestations 1

Aujourd'hui, on trouve cela tout naturel'!

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Actuellement, au Palais d'Orsay, a

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mençant à s'exercer â développer et à tirer lui-même, c'est-à-dire à pratiquer toutes les manipulations concernant la photographie. C'est la meilleure façon de se rendre compte de toutes les opérations de la prise ?.: vue emploi du diaphragm: vit;:se de l'obturateur, étude de la lumière, en un mot tout ce qui en fait une distraction éminemn :nt intelligente, développant chez les jeunes gens le sens de l'observation. Et puis la rratique de la photographie est la méthode par excellence pour apprendre à voir, c'est savoir se servir des yeux, ces fenêtres de Intelligence ouvertes sur le monde extérieur. Voilà pourquoi, à l'approche de Noël* et du Nouvel An, l'appareil photographique s'impose aux parents désireux, de rendre», leurs enfants attentifs, soigneux et obser^ vateurs. Nous entretiendrons nos lecteurs, dans. "? ̃me prochaine chronique des appareils que" l'on peut offrir à ceux qui, déjà initiés à'- la photographie, aspirent à voir l'âppareit'ï de grande précision et d'optique supédeaïe'j remplacer le modeste appareil du débutant.

ÉCHOS

lLu une conférence internationale des fabricants de papier photographique dans le but d'arriver à une entente.

On annonce de très intéressantes conférences pendant toute la durée de l'exposition organisée par la Chambre. syndicale des industries et du commerce photographiques, du 25 février au 5 mars, à la porte de Versailles, dans le Palais des Expositions.

LE PRADO, 41, av. de Wagram, de 16 à 2 h. du m., son fam. orch. des 16 virt. et chanteurs russes, son rest. réputé. RAGUENEAU,

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Cérémonies. Fêtes et Réunion» Le samedi 6 décembre, à 17 h. 15, se tiendra, au Foyer international des étudiantes, 93, boulevard Saint-MicheJ, l'assemblée générale de la Fédération française des éclaireuses. La séance, sera présidée par le docteur P. F. Armand-Deliile, médecin des hôpitaux.

AVIS FINANCIER

Aatociation dea actionnaires et obligataires V 4&? <:5cm"1* df.f.etifffrançais

4, rue LaÛler, Parts (9°)

Les membres adhérents sont convoqués en assemblée générale pour le 20 décembre, à 14 h. 30, Chambre syndicale des proprt'ta'rcs, 271, boulevard Saint-Germain, Paris. Ordre du jour rapports annuels approbation des comptes renouvellement partiel du comité général. Conférence de M. Le Hesnerais sur « Le rail et la route ». Entrée libre

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~~a* ~"B i j~~ <C'~

Spectacles 1

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Représentation de retraite

de Mlle Marie Leconte

E.\ SOIREE

COMEDIE-FRANÇAISE, à S 11. 15, représentation de retraite de Mlle Marie Leconte, sociétaire a lu Comedie-Françatee.

Programme

Le Ténor, fantaisie inédite de M. 0. Berr XJUle.B.' Brctty, M. I. Dubosq) s. Premier acie de Primerose, de G.^A. de, Ciillliiyet et Robert de Fiers (MM: Desson-r Des, Grotié, Bernard, P. Jluma. A. Bac-, qui-, J. Wetoer, Ctxainbreuil, •.Le Marchand, J Mavehst, ..MartiueJli; .Mlle JP, Merle; Mmes M. Localité, -.S*. Dovoy.od. J. Kaber, M. BarJiic. T. îvavar,T. Sully, Ir. Brillant) Scènes de Lé Jeu de l'amour et du hasard, de Marivaux ,(MM- G, Berr, Qenelly, Siblot.Desson.nes; Mraes Marie Leconte, M. iVeiiliu'a).

Mine Rltter-Clampl, cantatrice de l'Opéra M. I.auritz Melcliior, ténor dramatique <lu Théâtre de Bayreuth et d,u Métropolitan-Opera de New- York. Accompagnateur M. Maurice Faure, de l'Opéra;

Le Dramaturge en plein labeur, pièce inédite,en un acte, de M. Tristan Bernard (Tristan Bernard, l'autour, et Mlle Mario Leçon lo)

Soi/s le Manteau d'Arlequin, esquisse poé- tique (lyrique et chorégraphique, rimée par M. Guitlot (le Saix (M. P. Fauuert; Mme G. •W'alslc'ai M. R." Boui'clin, M. M. Roques, M. S. LiTïii"; Mlles C. Delorme, L. Almanzor, M. Dncret). Danses réglées par Mme CïiasIcs. Intermèdes divertissement' Louis XIV. Les. Précieuses ridicules, de Molière (Mines

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Répétitions générales

EN SOIREE

CHATELET, i S 11. 15, répétition générale de Sidonie Panache, opérette à grand spectacle, en deux actes et seize tableaux, de MM. Albert Willemetz et Mouézy-Eon. Musique de M. Joseph Szulc.

Lundi 8 décembre, en soirée, réception du service de seconde.

THEATRE ALBERT-I", à 8 h. 45, répétition générale de La Parade amoureuse, de M. André nansau. Le spectacle sera complété par un acte inédit (le M. René Bi'uyez Celui qui fait mentir les morts. En soirée;

OPERA, à 8 h. 45, Castor et Pollux (Mmes Germaine I.ubin, Campredon. Marilllet; MM. Paul Vergues, Réuard, Clav^erie. Danse Ailles Zambclli, M. C. Bos, l.orcia, M. Peretti; Mme Y. Franck). Orch. M. Ph. Gaubert.

OPERA-COMIQUE, à 8 heures, Tristan et Isolde (Mmes Suzanne Balg-uerie, M. Stbille MM. Maurice Og-cr, Guéuot, l'. victime, Roque, Payen, Mol). Orch.: M. Albert Wolff. f.

ODEON, à 8 h. 30 (réception du service de première et de seconde) Boën ou la Possession des biens (M. Arquillière et, par ordre d'entrée en scène: MM. Aimé Clarlond, L. Soigner, Bonifas, Baconnet, G. Parzy, J. Dumesnil; Mlles Ghyslaine, Eva Rcynal).

VARIETES, Il 8 Il. 30, Topaze, de M. Marcel Pagnol (MM. André Lefaur, Pauley, Marcel Vallée. Larquey, Saint- Paul, Guy Derlan, Lucien Suire, Berguet, Cheçuot et Mmes Jeanne Provost, Made Siame, Mony Thomassin, Micheline Bernard, Ktssy Cladel. Parys).

GYMNASE, à heures, Félix, plece en trois actes de M. Henry Bernsteln, avec Gaby Morlay, Constant Remy, Jacques GréHllat, Berthier, etc.

THEATRE SARAH-BERNHARDT, a 8 h. 45, Mon Curé chez les Pauvres, avec A Decœur. François Rozet. Henri Monteux, Yvonne Hébert, Line Koro et Alice Tissot. Dimanches» et fêtes -matinée1 à 2 h. 30. GAITE-.LYRIQ.UE, à S 11. 30, Véronique (Mmes Germaine Gorncy, Rosalia I.ambrccht, AU THEATRE MICHEL H MAURICE DE FERAUDY PIERRE FRESNAY 1

dans <

Cette Vieille Canaille ) Diiu. matinée a

[̃̃̃̃̃̃̃Illl !̃̃̃!̃̃ ̃̃ ̃IIIIIBI I1WIIII ̃IIIIIIIMIIIMII

L'OPEënÛSSÊTPARIS Directeurs Prince Zéreteli et W. de Basil au THEATRE BES CHAMPS-ELYSEES Ce soir à -O h. 15 et iliniaiiche soir LA FIANCEE DU TZAR de Rimsky-Korsakoff

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d'Igor Strsvinfky

avec BRONISLAVA NIJINSKA

Tout le inonde autour de vous parle de la nouvelle- pièce de Jules Romains à l'Atelier

MUSSE

Vous ne trouverez, personne qui en eonteste l'éclatant sueefts, ni la puissance irrésistible sur le publie. Maïs eertaïns pour «e rassuver peut-être insinuent <iue Miikkc est 1131 héros <î'exeeption, tourmenté iï*ïi 11 poisses plus ou moins i 111 ;ijïi 11 aires.

CE N'EST PAS VRAI Musse c'est vous. e'est nous. C'est l'homme de maintenant, échappé par miracle une épouvantable catastrophe, qu'on ne cesse de traquer depuis, qu'on ose menacer d'un destin encore plus horrible, mais qui 1out coup

SE DECIDE A CRIER I.n preuve, ce sont les acclamations qui emplissent chaque soir l'Atelier et qu'on n'avait «lus riinlntude d'entendre au. théâtre. Quand un personnage passionne à ec point lit fouje

c'est qu'il parle en son nom

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BOUFFES-PARISIENS, a 8 h. 45, Arsène lupin, banquier, opérette en trois actes, de M. Yves Mirande. Musique de M. Marcel Lattes (MM. Kovai, L. Blanche, J. Gabin, Kerny, P. Faivre Mmes Jacqueline Francell. Mes Lemonnler. Simona).

THEATRE DE PARIS, à 8 h. 45, Marius, fle M. Marcel Hagnol (MM. Raimu. Berval; Mmes Allda Rourfe, M. Cbarpln, etc. et Mlle O rune Demazls)..

MADELEINE, a 0 Heures, La Jalousie, de M. Sacha Guitry (MM. Sacha Guitry, Kscande et Louis Maurel; Mmes Yvonne Printemps, Ch. Bapbiei'-Krauss, Pauline Carton). Au début dû spectacle L'Article 330 (MM. Escande et Louis Maurel). THEATRE MICHEL, à 9 heures. Cette vieille canaille, comédie de M. Kozière (M. Maurice de l-'craudy, M. Pierre Fresnay, Mlle Alice Fleld).

THEATRE EDOUARD-VII (Louvre 32-60), a 9 heures l'Assemblée des Femmes, de M. Maurice Donnay, avec Véra Sergine et Marcel Simon.

DAUNOU, à 0 h. 15, Gigolo (Mme Jane Marnac; MM. Fernand Gravey et Lucien Baroux).

MICHODIERe, à 8 b. 45, Le Sexe faible, de M. Edouard Bourdet (Jeanne Cbelrel, Victor Boucher, Marguerite Moreno, Pierre Brasseur, Jeanne Grumbach, Jose Noguero et Suzanne Dantès)

THEATRE PIGALLE, à 8 U. 30, Donogoo, comédie en un prolofrue. trois parties et un épilogue, de M. Jules Romains. Musiaue de scène de M. Jacques Ibert. Décors de M. Paul Colin. Mise en scène de M. Louis Jouvet (MM. Louvli'tiy, Lurville, Jean d'Yd, P. Villé.'Géo Leclercq, Le Vifran. Faireres. Fabry, Marcilly et Mme Marie-Laure). GRAND-GUIGNOL, a 8 b. 45. Hixe, légionnaire, Hôtel des Ventes, Rois de Cœur, 'J'aimons tant l'argent!

NOUVEAUTES. à 8 b. 30. Cœur (Résina Caniier, Roger Gaillard, Suzanne Detielly, Carette. Suzet Maïs et Saturnin, Fabre). THEATRE SAINT-GEORGES, à 9 beures Etienne (Mme Marthe Régnier MM. Jacques Raumer. P. Bernard; Mmes Alice Ael, Véra Ossipova et Henry Trévoux).

AVENUE, a 8 h. 45, Le Soir des noces

(Mmes M. Yrven, G. Auger; MM. J. Tàr-

rlde, Ray-Roy, Mlle' M'. Lopès, M. L. "Gatry

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FOLIES-WAGRAM, a 8 h. 30, La Foire d'Empoigne (Mmes Marguerite Deval, Thé- I rèse Dorny, SIm-Viva, Devilder: MM. Sl- gnoret. lienry-juilien, Georgé, Edmond Roze et Tramel). '1

COMEDIE DES CHAMPS-ELYSEES, ,1 8 tl. 4 5. Le Prof' d'anglais, trois actes de M. Réffis Gignoux, avec Valentine Tessicr, Louis Jouvct. Romain Bouquet).

POTINIERE, a 9 h. 15, Quick (M. Jules lieri'y. Mlle Suzy Prim, avec Mme Uinetle Vincent, Jcanuiiie Mirande MM. Dellvry, Saulieu, R. Mérin et JolTrc).

COMEDIE-CAUMARTIN, 25, rue Caumartin (Louvre 07-36), à 9 heures Enlevezmoi, opérette en trois actes. Musique de

Cabaroche. Avec: Gabarocbe, Ellane de'

Creus. Robert Hastl, J. Devalde, Reda- Caire. S Préville, Mary Richard.

MOGADOR, .1 8 h. 30. No, No, Nanette (Mlles R. Carday. R. Lancyle, Y. Charley; MM. FOllx Oudarl, A. Dréan, G. Melson). MATHURINS ( Loc. Louvre 49-GG), a 9 b., Browning (Mmes France Ellys, Andrée Delaval; MM. Charles- Decbamps et Pierre Finaly).

APOLLO (Central 7S-S1), a 9 heures: Matricule 33 (M. Abel Tarridc; Mlle Véra Korène; MM. Henry liosc, Louis Scott et Barenccy)

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THEATRE MONTPARNASSE, a 9 heures, La Cavalière Eisa (123 3 représentations données par la Compagnie Gaston Baty au Studio des Champs-Elysées). I

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DEJAZET, à 8 h. 30, Mumuche crève le plafond.

NOUVEAU-THEATRE, à S h. 30, Le Caïd et Le Chalet.

CEUVRE, il 8 h. 45, Maison de Poupée. PORTE-SAiNT-MARTIN, a S h. 45, La Vierge folle, avec Mlle Yvonne de Bray. RENAISSANCE, a 9 heures. La Chair. SCALA, à 8 h. 4 5. Six Filles à marier. STUDIO DES CHAMPS-ELYSEES, il 8 h. 15. Le Chant du Berceau et La Femme mitoyenne.

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THEATRE 1931, à 9 heures, les marionnettes d'art « Arc-en-ciel ».

THEATRE VARIA, a S h. 45, Moi, dictateur.

»--«

Les spectacles classiques de Mlle Falconetti

La charmante directrice nous écrit « Si je monte des spectacles classiques, c'est que je porte aux chefs-d'œuvre de notre littérature un respect et une vénération que j'ai été toujours heureuse de témoigner. Les représentations de Lorenzaccio au théâtre de la Madeleine et de Phèdre, l'an dernier, sur la scène de l'Avenue, comptent parmi mes souvenirs les plus chers. » D'autre part, je sais avec quel empressement le public répond à ces sortes de manifestations, et que jamais, peut-être, le goût du répertoire classique n'a été aussi développé qu'à notre époque.

» J'ai l'intention durant cet hiver 1930-1931, de monter la ilèdée d'Euripide dans la traduction intégrale de son texte original je donnerai un spectacle médiéval et j'intercalerai dans un spectacle coupé le charmant proverhe d'Alfred de Musset On ne saurait penser à tout.

» D'autre part, il m'a semblé particulièrement intéressant de faire alterner, a\'ec les œuvres classiques proprement dites, des pièces du grand répertoire contemporain, qui ne sont pas jouées régulièrement, mais qui, par leur haute valeur littéraire, par leur ahsolue probité esthétique, demeurent dans la ligne des grands enseignements classiques.

» C'est dans cet esprit que je compte présenter, au cours de mes « matinées classiques et modernes », des œuvres de Maurice Maeterlinck, Saint-Georges de Bouhélicr et Bernard Shaw. ̃ » Pour., marquer, d'une part, les liens qui existent entre le répertoire classique et les .sensibilités ou les préoccupations d'iau jourd'hui d'autre part, pour relier les œuvres modernes, dont je parle, il la grande tradition classiVftlfe,1 je, demanderai à- un certain- nom-

bre d'é^r.ivains de, hiciv vouloir- pré-,

tenter mes spectacles en une courte, et substantielle causerie,- et je suis heureuse de compter parmi les premières collaborations qui m'ont spontanément été apportées, les noms de M. Henry Bidou et de M. Edouard Guyoi, professeur en S.orbonnc, et de M. Paul Blanchart, mon administrateur, qui a un talent de conférencier que vous n'ignorez certainement pas..

» Je ne monte point tous ces spectacles pour me servir moi-même, mais bien pour servir la cause du théâtre. Aussi ne les interpreterai-je pas tous personnellement mais, à tous, je m'efforcerai d'apporter une interprétation homogène de jeunes comédiens particulièrement dévoués il leur art, qui entoureront des aînés, et tous se montreront, j'en suis sûre, dignes du répertoire que je leur confierai. ;> Mon plus grand désir est que ces matinées rencontrent auprès dn public universitaire le même accueil qu'eurent, l'an passé, les représentations de Phèdre, des' Caprices de Marianne et d'Anneiie e! Lubir..

» Aussi, pour permettre aux universitaires, étudiants et élèves des écoles et à toute une clientèle intellectuelle, particulièrement frappée par la crise économique du temps que nous vivons, l'accès de ces représentations, je vais établir à nouveau pour ces matinées un tarif spécial très réduit, dont ils bénéficieront sur présentation de leur carte.

î Je suis allée dan*' sens aux extrênics l'imites du sacrifice, et j'espère que leur empressement à assister à ces spectacles viendra soutenir un effort pour la réussite duquel j'ai besoin de la collaboration à la fois du public cl des artistes.

» Falconetti. »

Notes et inf ©rmatïoit · OPÉRA. Mlle Marthe Nespoulous qui vient de faire sa rentrée dans Thdis, avec le plus brillant succès, reparaîtra demain dans ce rôle avec la belle interprétation qui réunit M. Pernet, en celui d'Athanaël MM. Gilles, Narçon, Mmcs Aimée Mortimer. Manceau dans les autres principaux rôles. Mlle Lorcia, Mlles Y. Franck, Ellans-

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CRÉATIONS PROCHAINES

A l'Opéra, Virginie, de MM. Henri Duvernois et Alfred Bruneau, passera très probablement pour les fêtes de Noël. Comédie-Française. Demain samedi, troisième matins poétique, Les Comédiens Poètes (MM. Albert Lambert fils, Denis d'Inès. Paul Gcrbault. Pierre Bertin, Maurice Donneaud, Jean Marchat, Mmes Dussane, Béatrice Bretty, Yvonne Ducos, Nizan, Marcelle Romce)

Jean-Baptiste Silvere, un acte en vers de MM, Charles Hellcra et Pol d'Estoc, joué par MM. Denis d'Inès, Ledoux, Chambreuil, Le Marchand. Pierre Dux. Mlle Henriette Barreau. L,a notice de M. Jean ValmyBaysse sera lue par M. André Brunot.

•4-

Dimanche en matinée, La Belle Aventure, Un Caprice.

En soirée La Brouille, La Révolte. Opéra-Comique. Mme Suzanne BalKuerie chantera ce soir le rôle d'Isolde dans Tristan et Isolde.

Les principaux partenaires de la remarquable artiste seront M. Maurice Oger (Tristan), Mme Madeleine Sibille (Branpaine), M. Félix Vieuille (le roi Marke) et M. Guénot (Kurwenal)

L'orchestre sera dirigé par M. Albert Wolff.

Riquet à la Houppe sera interprétée demain soir par Mme Emma Luart, MM. Charles Priant, Lafont, Gaudin, Pujol, Balbon, Rousseau, Mmes Ducuinj; et Duman en tête d'une nombreuse distribution. M. Cohen dirigera l'orchestre.

OuÉox. Rappelons que Boen ou la possession des biens, comédie en trois actes de M. Jules Romains, sera donnée demain samedi 6 décembre, en matinée, pour l'abonnement moderne (série blanche), avec M. Arquillière et, par ordre d'entrée en scène (MM. Aimé Clariond, Louis Seiencr, Bonifas. Baconnet, Guy Parzy, Jacques Dum'èsnil. Mlles Ghyslaine, Eva Reynal).

<»-•-

4 L'OCCASION DE LA CENTIÈME DE « SIX FILLES .4 ~~7:7~ »

On sablera le Champagne à la Scala, lundi prochain, à l'issue de la représentation. MM. Jean Guitton, René Pujol et Raoul Moretti, les heureux auteurs de cette charmante opérette, ainsi que M. Henry Darcct ont invité leurs amis à. venir s'associer' à leur joia.

Joie double nour eux puisqu'ils pourront en attendant que minuit sonne entendre et applaudir de nouveau Six Filles à marier, comme ils en sont priés.

Voici la distribution complète tdc l'opé.rette de MM. André Barde et Moretti qui sera créée prochainement au Théâtre des Nouveautés Mlles Danielle Brépys, Marthe Dherminv, Suzanne Dehelly, Josylla, Bccky Rosanès, MM. Urban, Jean Devalde, Julien Carctte, José Serey, Germain Champsll, Numcs fils, Guy Sloux et Paul Azaïs. Ti-iéatrë Edouard-VII. Aux cotées de M. Victor Francen interprètes principaux de Après l'amour, seront M. Joffre, Mlle Renée Corciade dans les rôles qu'ils ont créés, MM. Jacques Varennes, Sellier et Mlle Renée Dcvillcrs.

Malgré les nombreux communiqués que L'Atelier a' fait passer pour bien spécifier que les mardis étaient réservés à des reprises de son répertoire, un grand nombre de spectateurs se sont présentés, mardi dernier, pour voir jouer Musse, alors qa'on jouait La Volupté de l'Honneur. Nous rappelons donc que Musse est joué tous les soirs, excepté io mardi. Pour éviter des déconvenues, il est prudent de louer ses places à l'avance. Prochainement sera jouée dans un théâ-j .tre des boukvards, The Lasl iliit, la céic- bre pièce africaine dont l'adaptation a été faite par M. Mou:ir.v-Eon en collaboration avec Mme F.isy Monjardin.

Soucieux de la qualité du spectacle' "qu'ils devaient présenter hier, au Théâtre A'bert-I", MM. I renés Maupst et Henri LesieiT s'excusent auprès de la critique de la nécessité où ils se sont vus d'ajourner à ce soir, vendredi, la répétition générale de h Parade amoureuse, de M. André Ranson, et .de Celui qui fait mnitir les morts, de M. René Bruyez.

DU THEATRE AU CINÉMA

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THÉÂTRES DE QUARTIER

THÉÂTRE DE Moxtrouge. A 8 h. 45, création à Paris, de Le Pater, drame lyrique de François Coppée, musique de M. Jule? Mazellier (premier grand-prix de Rome), et première (à ce théâtre), de Paillasse.

Théâtre des TERNES. A 8 heures 4S, première (à ce théâtre), de Le Danseur Inconnu, de M. Tristan Bernard, avec M. André Brûlé.

TOURNÉES

Mme Charlotte Lysès, MM. Maurice Lagrenée. Henry Trevoux, Joé Saint-Bonnet, E. Remongin, Mme Alice Beylat et la troupe des danseurs casaques Antadze ont quitté Paris, hier soir, pour aller jouer La Gratide Duchesse et Le Garçon d'étage, la comédie d'Alfred Savoir, dans le cycle des galas Karsenty,- en Suisse, Alsace et' Belgique.

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ÉTRANGER

De Bruxelles

Après avoir représenté, au mois de novembre, l'Argent n'a pas d'odeur et L'Homme du destin, de Bernard Shaw, le Théâtre du Marais annonce pour sa deuxième série, X Acheleuse de Stève Passeur avec Mme Simone dans le rôle qu'ejje a créé à l'Œuvre. Les autres interprètes seront Tania Balachova, Rouleau, Guisol et Moyseenko. Maxime Girard.

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Muslc -Halls

Cabarets et Cirques En soirée

FOLIES-BERGERE, a 8 n. 30, Un Coup de -Folis, nouvelle revue en deux actes, et BO sensations d'art et de joie., de M. Louis Lemarcliaud.

CASINO DE PARIS, à S h. 30, la nouvelle revue Paris qui remue, production 10301931, de UM. Henri Varna et Earl Le&lle, avec Joséphine Baker. 90 super-vistons. FOLIES-MARIGNY, a 8 h. 30, Folies de Paris, grande revue en deux actes et quarante tableaux, de Saint-Granler (Salnt-Granier, lioucot, miss Orena Beach, Nina Myr.ïl, Horam Myrtill et Sacha Lyo and Partners, Robert DartUez, Diana, Carpentier, Marguerite Gilbert, Robert Burnier, Trio Whlrl Winds, -etc.)

PALACE, à 8 h, 4Pi Wudist'.Bap, grarjde revue. HarryVPjlaer, Bahiju, 'ÇùarpInU. Délia Col, Nadia Dauty, Rivory, Palau, PYetel, '»" 150 artistes.

EMPIRE-MUSIC-HALL-CIRQUE, a 8 n, 30. Première fols en France, Jack Powel, les s'uper-clowns, les Jovers, Blanche et Henri Poupon, le mandarin Okito, ;i Pirates, La Palrn.i. et 20 attractions inédites.

CONCERT IMAVOL, a 8 h. 30, la revue Nu. sonore, deux actes et 4 tableaux de MM. Léo l.elièvre, Henri Varna et MarcCab. 200 artistes, 1.200 costumes. Orchestre (le Paul Kast.

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,'A la Société des Concerts du Conservatoire, 2 bis, rue du Conservatoire, dimanche 7 décembre, à 3 heures, Symphonie en ré, Beethoven Concerto en ut mineur (piano et orchestre), M. Gontran Arcouet, Beethoven Habanera. Louis Aubert a) Mia Spéranza a Adorata, Mozart b) Le Barbier de Séville (air de Rosine), Mlle Lucienne Tragin (Rossini) Fantaisie en ré* Guy Ropartz. Concert dirigé par M. Phi-, lippe Gaubert. Répétition générale publique demain samedi, à q heures du matin. Prix unique 10 fr. droits compris. Signalons l'intéressant concert que donnera M. Milaro, ténor, à la salle Debussy (Pleyel), le mardi 0 décembre, à g heures, avec le concours de Mlle Antoinette Veluard, pianiste, et de M. Dany Brunschwig, violoniste. La location est ouverte à la salle, chez Durand et à Musica.

Uxe Grande SOIRÉE Musicale. On'a. beaucoup parlé, ces temps derniers, de deux inventions qui apparaissent parmi les plus extraordinaires en matière musicale l'une, l'orgue électronique de Coupleux-Givelet, dont l'Académie des Sciences a eu récemment la primeur, et qui a soulevé la curiosité de tous les savants l'autre, le « superviolon » de Bizos, qui permet de donner à- tous !es instruments à cordes une sonorité centuplée, sans en déformer le son. La grande soirée organisée vendredi prochaine 12 décembre, à la salle Pleyel, par Je Syndicat. -national des journalistes, .permettra au public d'apprécier et de juger ces deux nouveautés sensationnelles. Le quatuor Capelle et Pierre Ladhuic, altiste des Concerts Lamoureux, se feront entendre en utilisant le procédé Bizos, et ce sera pour les auditeurs une émotion d'art tout à fait inédite.

Ajoutons que le célèbre ténor Koubitzky, dont ce sera la rentrée, chantera les œuvres des grands maîtres russes.

Une des grandes soirées musicales de la saison.

l 'II

Layton et Johnstoné, les célèbres duettistes noirs se feront entendre le mois prochain à Paris, salle Pleyel.

M. Jean Risler a repris ses cours de rvthmique Dalcroze et de danses grecques pour bébés, enfants, dames et jeunes filles, le samedi, Salle Majestic, 19, avenue Kléber, Etoile.

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Un match au fleuret entre les cinq meilleurs jeunes tireurs de Paris et de province se déroulera ce soir, aux Ingénieurs civils, On ne saurait trop louer la Société d'encouragement et son actif président, Jacques Coutrot, de l'initiative | prise. Elle répond d'ailleurs à de nombreuses objurgations de notre part. Que faut-il, eh effet, pour relever l'escrime -en France, sinon trouver de jeunes tireurs, créer en eux l'esprit d'émul.Jon, les aguerrir en leur donnant le plus souvent possible l'occasion de lutter entre eux. Seule évidente formule pour for-> | mer une pléiade d'escrimeurs capable de | rivaliser avec celle existant actuellement i-cn Italie. "<J •">1:i

i Le prix des places ?"Normal 20 et 10 francs. ̃

Le programme ? Parfait. Xi trop court ni trop long cinq tireurs contre cinq tireurs en cinq touches, ce qui, tout en constituant un spectacle intéressant, perI mettra d'apprécier et de classer entre eux nos meilleurs espoirs.

Les équipes ? Pour Paris Ed. Gardère, le champion de l'année, et le second de ce chanipionn.il, René Lr moine Jean Arnoux. champion scolaire 1928, très en progrès; Michel Levesque, jeune tireur de tête, et Garrigue, encore peu connu.

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Pour la province Gaboriaud, équipier olympique René Bougnol, qui gagna récemment ses galons de tireur international Michel Pécheux, champion scoaux deux armes en 1929; Marcel Dutot, champion universitaire 1930, et (riiy Lt-grand, que certains assauts signalèrent aux sélectionneurs.

Un pronostic ? L'équipe parisienne devrait l'emporter pour deux raisons 1° Parce qu'elle comprend des tireurs plus confirmés 2° parce que les éléments d'entraînement sont plus favorables aux tireurs de Paris qu'à ceux de province.

Un effort sérieux et logique vient donc d'être tenté pour permettre aux meilleurs jeunes jeunes tireurs de France de s'affronter.

Puisse le même effort avoir été tenté pour donner à ces jeunes gens un jury

normal.

Mais c'est chose très malaisée. Roger Ducret.

DU PROFESSIONNALISME

Grandeur, décadence

et déchéance d'un boxeur A l'appui de la campagne que mène depuis toujours Figaro- contre les méfaits sociaux de l'amateurisme marron et du professionnalisme, voici un fait qui constitue un argument tristement éloquent. C'est à l'Echo des Sports que nous empruntons l'anecdote.

Un journaliste sportif américain fait cet émouvant récit d'une petite aventure qui lui survint tout récemment « Passant dans une rue de Xew-Yorl;, il proximité d'un de ces abris en plein vent où l'Armée du Salut distribue aux malheureux de. quoi ne pas mourir de faim, mes yeux se portèrent, par hasard, sur l'homme qui venait eu tête du lamentable cortège. le tombais en arrêt. Mais oui, c'était bien lui. Lui, Wolff f Larsen, le boxeur poids mi-lourd qui connut son heure de notoriété ayant, après avoir gagné le championnat amateurs d'Amérique, glané quelques succès comme professionnel, chez nom et en Europe, où il rencontra même Battling Siki, vainqueur de Carpentier. » Suivait une interview du malheureux pugiliste tombé an ruisseau, qui déclarait à son interlocuteur n'avoir pas

mangé depuis trois jours. Quant à

jMn.~e depuf'x /ro)'.f ~'onrs. Quott~ <:

froxer ou « s'entraîner dans ces conditions, comment y songer ?

Quelle leçqn, ajgùtet /'Echo des Sports pojur la, coh'àtlè âe'plils en plus 'ndmbreuse des cigales, du sport,?

i Apres les tristes fins de tant d'athlè,tes professionnels, après' celles connues de Ludovic Morin, de Jacquelin, de Siki, quel exemple et quelle leçon pour ceux qui veulent encore encourager l'intervention de l'argent dans le sport. Les aviateurs Lalouette et Goulette continuent leur voyage de retour Nous avons annonce que tes aviateurs Lalouette et Goulette étaient partis lundi

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à minuit 16 (heure de Greenwich) pour revenir à Paris, ayant à leur bord le gouverneur général. de L'Indochine, M.

Pasquier.

Depuis mardi le voyage- de retour des deux aviateurs s'effectue avec une précision et une régularité merveilleuses. Ayant fait des escal -;s successives a Bangkok, Rangoon, Calcutta, Allahabad et Karachi, les aviateurs et leur passager sont arrivés hier à Djask à 13 h. 10, ayant couvert les 5.300 kilomètres qui séparent Saigon de Djask en 36 h. 30 de vol et n'étant restés aux escales que 2-1 h. 25.

M Pasquier, Goulette et Lalouette ont repris leur vol à 2 h. 30 et ont touché Bassora à 10 heures. Par suite d'un léger accident à leur démarrage, ils ont retarder leur départ pour Alep, oit ils n'arriveront qu'à la nuit.

Sur tout le parcours qu'ils ont déjà effectué, ils ont été l'objet d'accueils magnifiques. La précision de ce voyage et la virtuosité des deux aviateurs ont soulevé partout l'enthousiasme. D'autre part, la participation de M. Pasquier dans une pareille randonnée a été avantageusement commentée. Voilà un geste qui est sans nul doute la meilleure des propagandes au sujet de notre aviation commerciale, et qui démontre efficacement quels services on peut attendre du développement de nos ligues transcontinentales. s., AVIATION 1

Depuis le 1" décembre l'avion Flèche d'Orient, assurant la liaison entre l'Europe centrale, part de nouveau du Bourget il 6 h. 30 du matin pour arriver à Strasbourg à 9 h. 10, et repart de cette ville à 12 h. 30 avec retour à Paris à 15 h. 10, permettant ainsi aux hommes d'affaires d'effectuer le voyage ParisStrasbourg et retour dans la même journée.

L'aviatrice anglaise Miss Spooner, qui était partie avant-hier à 7 heures de Croydon, à destination du Cap, est arj rivée à 18 h. 42 à Rome, pour en repartir peu après en direction de Cutané 1 (Sicile) et du Caire. On était, an premier de ces deux points, sans nouvelles de Miss Spooner, lorsque l'on fut avisé que l'avion était tombé en mer, à trois kilomètres de la côte de Calabre.

Miss Spooner et l'officier aviateur Edwards qui l'accompagnait, ont été sauvés. Les aviateurs italiens Lombardi, Marctti et Hosina ont pris hier leur vol au Cap, pilotant un appareil chacun, pour rentrer à Rome.

On se souvient que K.'iviattace Maryse Hitej.uw tentait de .relieç Paris à Saigon etiaai./avait quitté pour ce faire Vélizy le. 12 noyembre, était.arrivée à Ran• goon le 25 novembre. "Immobilisée depuis cette date, l'aviatrice a repris l'air hier matin, a destination de Bangkok, avantdernière étape de son voyage.

L'aviatrice Amclia Earliart. s'est envolée, avant-hier, à bord de son aéroplane privé, pour Cleveland. Elle était accompagnée de M. George Palmer Putnan, son | fiancé.

Dans les milieux officiels aéronautij ques ou parle d'un voyage d'affaires, mais les amis du couple disent que les jeunes gens vont simplement se marier

à Cleveland.

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L'aviatrice allemande Magdalena von Etsdorff Wolff est arrivée avanthier, à midi, à Casablanca. Elle est repartie hier pour le cap Juby, puis rentrera en Allemagne par l'Algérie, la Tu*nisie et l'Italie.

Les membres de la presse ont été conviés, hier matin, aux essais de l'avion trimoteur Ford, dont le démontage difficile n'a pas permis l'exposition au Salon de l'aéronautique, et qui se trouve au Bourget. A l'issue de ces essais, un dé.jeuner leur a été offert, à la fin duquel M. Hvslop, directeur de la Ford Company eu France, et M. Carle, représentant général, ont remercié les membres de la presse.

Le déjeuner-conférence hebdomadaire de la Maison des Producteurs, a eu lieu hier, sous la présidence de M. Rondet-Saint, directeur de ]a Ligue maritime et coloniale. Au cours de ce déjeuner, le général Boucabeille a fait une très intéressante conférence sur la sécurité des transports aériens et aviation commerciale, traçant en quelques mots la situtaion actuelle de l'aviation commerciale en France et les principaux points sur lesquels doit se porter la propagande aérienne en vue d'assurer un maximum de sécurité. Parmi les auditeurs nous avons remarqué le colonel vicomte de Courcy, le marquis de Fraguier, le général du Mesnil-Thoret, le commandant Fabre de La Ripelle, le colonel de La Rochère, etc., etc.

TENNIS

Les rencontres de l'équipe britannique aux Indes m

Le team britannique commencera samedi la série de ses matches aux Indes, à Patna, où il donnera plusieurs matches exhibitions. Les joueurs anglais seront opposés, il Calcutta, les 13 et 1-t décembre, à l'équipe du South Club ils prendront ensuite part aux championnats locaux le 21 décembre.

Le vice-roi, qui arrivera sous peu a Calcutta, assistera à l'une de ces exhi- bitions.

GOLF

D'un trou à l'autre

Le tournoi Dunlop professionnel du golf, qui aura lieu à Southport le 11 i mai 1931, est sans nul doute celui dont ics prix sont les plus élevés. En effet, 1.500 guinées (environ 200.000 francs) seront partagées entre les concurrents, do,nt Jcjjcemier touchera 860 livres sterling et les suivants de 175 à 5 livres

sterling.

TIR

La réunion du Cours Saint-Louis Voici quels ont été les résultats de la dernière réunion de la Société du Cours Saint-Louis

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Feuilleton de FIGARO du 5 décemb. 1930-

Le Songe de Napoléon Fragment inédit

du Mémorial Sainte-Hélène

Non, Sire, dis-je, mais c'est de la métaphysique, et je suis bien élonné d'entendre un pareil discours de la bouche de Votre Majesté, qui n'aime pas l'idéologie.

J'eus l'imprudence d'ajouter que sans doute 1 Jbmpereur avait-il fait un rêve qu'il souhaitait qui ne fût pas un rêve et qui lui agréait davantage que les tristesses de notre vie quotidienne. Cette remarque parut fort lui déplaire.; II demanda les chevaux du ton rude qu'il avait sur les champs de bataille, et nous retournâmes à Longwood au grand trot A peine arrivé, il prit son bain qu'on lui prépara trop chaud. Il en souffrit tout le jour et dut garder le lit.

Comme je venais aux nouvelles avec mon fils, vers cinq heures, il le sut et donna l'ordre que l'on nous fit entrer. Il nous accueillit de fort bonne humeur et me félicita ou me plaisanta sur mon talent pour interpréter les songes. Je le suppliai de me pardonner mes impertinences. Il me repartit que j'avais touché trop juste pour qu'il eût le droit de m'en vouloir, et il semblait sur le point de me raconter son rêve, quand il se sentit si bien qu'il voulut faire sa toilette et se lever. v Ce fut' la cérémonie coutumière. Après s être fait mettre ses bas, ses souliers, etc.. il ôta sa cheni-se et demeura en simple gilet de flanelle. Il prit place dans l'embrasure de la fenêtre, à côté de la cheminée. Son premier valet de chambre lui pré-

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senta le savon et un rasoir un second tenait devant lui la glace de son nécessaire et l'avertissait à mesure si le rasoir avait laissé quelque chose en arrière. Il se lava ensuite le visage et la tète dans le grand lavabo d'argent que l'on a fait venir de l'Elysée. Puis il quitta son gilet de flanelle et, comme il a un certain embonpoint qui n'est pas de notre sexe, il fit là-dessus des plaisanteries que nous n'entendions pas pour la première fois. Nous ne laissâmes pas d'en rire, surtout mon fils à qui l'Empereur donna par amitié une bonne taloche. Puis il se frotta les bras et la poitrine avec une brosse assez rude, qu'ensuite il .passa au premier valet de chambre en lui disant Allons Le dos et les épaules. fort. comme sur un âne.

Enfin, il s'inonda d'eau de lavande, car la pro'vision d'eau de Cologne est, hélas épuisée, ce qui a été pour l'Empereur une privation réelle (1). Puis il revètit le petit habit de ses chasses, qui est déjà fort usé je ne sais trop comment nous le remplacerons quand il le faudra bien. Mais il était à peine habillé qu'il retira tout cela en le jetant à terre; selon son habitude. Il demanda son petit uniforme vert de la garde, auquel il a renoncé en arrivant à Longwood, et son grand cordon de la Légion d'honneur. Je retrouvai l'Empereur et je pus me croire aux Tuileries.

Je présumai que cette parade n'était point sans rapport avec le fameux songe qu'il tardait toujours à nous conter je ne me trompais pas. A peine vêtu, l'Empereur s'assit, et j'imaginai que c'était pour nous permettre d'en faire autant il nous y invita, d'ailleurs, rien que d'un geste, mais plein de grâce. ̃ ̃ Je remarquai toutefois, non sans étonnement, qu'au lieu de prendre place, comme il avait coutume, sur le petit canapé situé à l'opposite de son lit de campagne et toujours encombré de livres qui (1) Ces détails se retrouvent presque textuellement à un autre endroit du Mémorial. J'imagine que la crainte de se répéter est l'une des raisons qui ont détermine mon père à bâtonner le passage que je crois devoir publier aujourd'hui. L. C,

(3)~

(Suite)

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La suspension du service aérien entre la France

ïa Turquie et la Bulgarie

En raison des modifications qui seront apportées pendant la période d'hiver à l'horaire de la ligne aérienne Paris-Constantinople, ce service n'est plus utilisé depuis le 1" décembre 1930 et jusqu'au 31 mars .1931, pour l'acheminement du courrier. postal à destination de la Turquie, de la Bulgarie et de la Grèce. En conséquence, au cours de cette période, les correspondances avion pour la Turquie et ? Bulgarie ne sont plus acceptées aju départ de Frande, et les objets de l'espèce pour la Grèce ne peuvent emprunter que le service aérien Marseille, Naples, Corfou, Athènes, dont les départs ont lieu de Marseille le samedi de chaque semaine, à 4 heures 45.

Par contre, les relations postales par voie aérienne sont maintenues avec l'Allemagne du Sud, la Tchécoslovaquie. la Pologne^ l'Autriche, la Hongrie, la Roumanie -.et la Yougoslavie, par l'intermédiaire du service ParisBelgrade. ["' j Pour bénéficier du départ de l'avion quittant Lé Bourget tous les jours, sauf le dimanche, à 6 h. 30, les correspon- dances-avion à destination des pays ci-dessus doivent être déposées au bu-,reau de Paris gare du Nord avion, au j plus tard à 5 heures.

̃

DEPLACEMENTS ET VILLEGIATURES DES ABONNES 0E FIGARO M. Ignacio Angulo, à San Sébastien. M. Biscons, à Phnom-Penh.

Mme Bezard, à Orléans.

Mme la comtesse F. de Bouille, au châ- teaû de Casson.

Mme la baronne E. de Bastard, au châ- ̃ teau de Chantepie.

M. HCzechowiez, à Saint-Ouen. Mme la, comtesse de Chambrun, à. Tunis.

Mme Pierre Chauvin, à Allauch. Mme la comtesse F. du Chastel, à Ma-

̃ xiîçid.

Mme, la marquise de Chauvelin, an château 'de. Rilïy.

M. Alexandre Couder, à Saint-Cloud.. Mme la marquise du DresnaV, au châeau de la Chesnaye.

Mme Gaston Gaden. à L'a Cour-Jamet. M. Antoine il f-~ (k (î'jfomonî, à Galiors. j > Mme G. Guedu, :'t Nemour.

Mme <î. daulbri, Pouceau» i~ <î*

Mme Thomas Greîik'r, à Xexon. *• M. René HalphLi», à Pau.

M. le comte de La Lande, au château

de Neuvillars.

M. A. de La Madelaine, à Poitiers. M. le docteur Ladmiral, à Monaco. M. lé comte de La Moite, au château de la Maisonneuve.

M. le marquis de Montalembert, à lice. Mme la comtesse dé Montangon, au château de Lavault.

M. Alexandre Mauduit, à Pau.

M. et Mme Cyrille N'arischkine, à Tunis.

Mme Jean Rozes, au château de Malère. `

M. James Regraffe, à Toulouse. M. Georges Rater, à Lyon.

M. Ranger, à Meudon.

Mme la baronne de Saint-Poreuse, au

Cap Martin.

Mme Fred Singer, à Wipmington. M. le comte V. du Saulchoy, i Menton. Mme la baronne Aymar de Verna, à Nice.

Mme la comtesse Arnaud de Vogüé, à Saïgon.

ARRIVEES A PARIS

S. A. la princesse M .-A. Gal itzine, Mme la comtesse d'Amfreville, Mme la comtesse Elzear de Boigne, Mme la baronne Ludovic de Bernis, Mme la comtesse du Bois dn Bais, Mme la marquise de Bruc-, Mme la comtesse Albert du Chastel, Mme la marquise de Candolle, Mme Chaze de Lamotte, M. CharI lie Curey, Mme de Coudekerque-Lambrecht, Mme Charles Démachy, M. Delavalle M. Charles-Clément Grandcour, M. Louis Gérard, Mme Habert, M. le comte Emmanuel du Luart, Mme la marquise de La Chapelle-Crosville, Mme Charles-Michel Cote, Mme Hugh Millard M. J. Romieu, Mme la baronne R. de Soultrait, M. le général Thureau. Mme la marquise de Vistahella. LA RELIGIEUSE DEUIL ÎMMÈDIAT i, RuaTronrhet-32. Placo de la Madeleine. PAKIS

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Toute demande de chautjement d'adresse doit être accompagnée de la 1 somme de un franc cinquante en timbres-poste, pour couvrir une partie des frais do r:r<oz<:ellement de la bande.

semblent lui en disputer l'usage, il avait de ses i ( propres mains avancé jusqu'au beau milieu de la e chambre une chaise fort incommode; il s'y était 1 posé, j'oserais presque dire affaissé, en cette même 1 attitude qu'il a sur la lithographie bien connue de i Napoléon au bivouac.

Il gardait le silence, il avait les paupières bais- 1 sées, on aurait juré qu'il dormait. Il remua cepen- | ï dant et se tourna pour considérer un moment le i portrait du Roi de Rome sur un mouton, qui est 1 à la cheminée, à droite de la petite glace puis il r reprit son attitude somnolente et morne, et tout d'un t coup il me dit, avec un accent de gaieté que je c n'attendais certes pas t Votre Excellence m'écoute ?

(Sa Majesté m'appelle souvent Excellence par 1 plaisanterie.) 1 Oui, Sire, répondis-je, fort troublé, je ne sau- 1 rais trop dire pour quel secret motif. < Mais l'Empereur avait commencé de parler, il 1 ne me laissa plus'le loj^ir de la réflexion. i Figurez-vous que«c'est ici, à la sortie de Char- leroi, la croisée des routes de Fleurus et de 1 Bruxelles iit-il du même ton qu'il dictait des or- dres sur le terrain il me semblait suivre sur unecarte ses indications, d'une précision mathémati- < que. ] Il poursuivit De la hauteur où je me suis posté, et où j'ai fait mettre une chaise (lu cabaret de la Belle-Vue, s je découvre toute la vallée de la Sambre. Sur la route, mes armées défilent. C'est le 15 juin, il est un peu plus de midi, la chaleur est accablante, je i suis las et malgré les tambours, les clairons, les trompettes, les acclamations ue mes braves, je me suis endormi profondément.. Ici commence mon ( rêve. ̃ ̃ ̃ ] Je retins, mon fils, moins maître de lui, laissa échapper un cri de surprise. L'Empereur le foudroya du regard. Vous ne supposez pas, fit-il d'une voix im- 1 patiente, que je vais vous raconter un rêve que j'ai fait le 15 juin de l'an dernier ? Celui dont je parle ne date que d'avant-hier jeudi, du 4 avril i mais les rêves sont comme des pièces de théâtre.

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Ces billets comportent une réduction de 25 à 75 0/0, suivant le nombre de personnes, avec des réductions supplémentaires à partir d'un parcours total de 100 kilomètres leur validité varie suivant la période d'utilisation, mais elle est d'au moins 33 jours.

Pour tous renseignements, s'adresser aux gares de la Compagnie d'Orléans ou à ses Agences, 16, boulevard des Capucines, et 12(i, boulevard Raspail, à Paris, ainsi qu'aux principales Agences de voyages. />> 1930

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Pour tous renseignements; s'adresser aux Agences de la Compagnie d'Orléans, lfi, boulevard des Capucines, et 126, boulevard Raspail à la Maison du Tourisme, 53, avenue Georgc-V, â Paris, --ou aux principales Agences de voyages, y

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NOTIONS \>y

des comédies. ou des tragédies. dont la scène est 1 en un lieu et souvent en un temps certain. Le lieu de mon rêve est la hauteur de Belle-Vue hors ` les murs de Charleroi, et la date le 15 juin 1815, à midi passé.

En prononçant ces derniers mots, l'Empereur se leva brusquement. Il semblait soudain fort agité. Nous n'osions rien dire, et pas même respirer. 11 fit quelques pas à travers la chambre, lentement, la tête baissée et une main derrière le dos. 11 s'ar- rêta un moment devant le portrait de Marie-Louise tenant son fils, par Isabey, qui est vis-à-vis du canapé mais l'expression de sa physionomie témoigna qu'il le regardait sans le voir.

Enfin, il revint sur moi et son attaque, si je puis dire, fut si imprévue que, surpris, je ne pus me défendre de reculer d'un pas. (Je m'étais levé, naturellement, ainsi que mon fils, en même temps que l'Empereur.) Mais il m'appela encore « Votre Excellence », car mon- involontaire mouvement de j recul l'avait déridé, et il mc demanda simplement si je n'avais pas observé que l'on rêve parfois que ̃l'on dort on rêve aussi que l'on s'éveille, et l'on n'en continue pas moins de dormir et de rêver. -Qui, balbutiai-je, maintes fois je l'ai remarqué; Votre Majesté a raison. Ce sont là des phéno- mènes bien curieux, bien étranges.

Mais, sans seulement prendre garde à ce que je lui répondais, l'Empereur était retourné s'asseoir sur sa chaise, et dans la -position que j'ai décrite, un peu, si j'ose le dire, comme un acteur qui prend soin de conformer à son rôle ses attitudes et ses gestes.•

Je rêvai donc que je me réveillais, dit-il. Et sa physionomie fut celle, en effet, d'un homme qui se réveille après avoir dormi assez longtemps parmi une nombreuse assemblée, sans que personne puisse ou ose s'apercevoir qu'il dort. Ses paupières un moment baissées comme exprès, pour aider à la vraisemblance de son récit, se levèrent qui aurait su dire si c'était un sommeil passager ou une pensée profonde qui les avait d'abord fermées? Ses yeux aussitôt lancèrent des éclairs. Il se dressa, nous dûmes nous mettre debout dans le même instant. Ge respect de l'étiquette

MOTS CROISÉS

439

Horizontalement. I. Uniôh de personnes pour un but- commun. II. Qui contient de la houille après le triage. III. Chaine d'un prisonnier Article. IV. Prénom masculin. V. Sur des ornements sacerdotaux Epoque. VI. A présent. VII. Du verbe être Deux lettres de « Tantale » Chiffre. VIII. Propre Quantité de gerbes qu'on met en une fois sur le lieu l'on bat le grain. IX. Décorée Port du Japon. X. Multitude Possessif. XI. Se dit de tout organe inséré sur l'axe directement et sans support Capitale du royaume d'Annam.

Verticalement. 1. Réunissons en masse. 2. Possessif Terme d'amitié qu'on adresse a un jeune enfant Chemin bordé de maisons. 3. Etoffes mi-soie mi-laine. 4. Autrefois Poème d'Hésiode. 5. Fleur. fi. Bataille de Napoléon. 7. Abréviation musicale Habitante d'un grand port breton. 8. Pronom Sans exception. 9. Fils d'Enée Eruption érythémateuse qui s'observe au début de diverses maladies non éruptives. 10. Ville de la Russie centrale Supprimer. 11. Sommet du Jura.

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parut le dépiter, bien qu'il soit d'ordinaire fort vétilleux sur cet article il ne pouvait nous en faire reproche mais je gagerais que ce fut pour nous permettre de nous rasseoir qu'il dit « Je demandai mon cheval et, continuant de jouer la scène, il se mit à califourchon sur sa chaise qu'il, avait retournée d'une seule main.

Il poursuivit

Le spectacle qui se déroulait devant mes yeux ne pouvait me causer aucune surprise c'était exactement le même qu'à l'instant que j'avais perdu conscience. A vrai dire, mon sentiment était celui que l'on éprouve quand on se laisse aller à sommeiller un peu après dîner, sans cesser d'être à la conversation. Mes troupes défilaient toujours. J'entendais leurs cris de « Vive l'Empereur Je n'entendais plus le roulement des tambours, ni le son des clairons et des trompettes. Des soldats quittaient les rangs pour me voir de plus près et pour embrasser mon cheval.

» Mais' ce que je ne reconnaissais plus, c'était moi-même. Durant cette demi-heure, moins peutêtre, ce quart d'heure, ces quelques minutes d'absence, de sommeil, toutes mes dispositions intérieures avaient changé comme par miracle. Elles n'étaient pas, auparavant je n'ai plus lieu de vous le cacher ce qu'elles avaient coutume d'être les matins de bataille, ce que j'aurais souhaité qu'elles fussent particulièrement ce jour-là. Certes, ma volonté ne connaissait point de défaillance et, si ma confiance faiblissait, ce n'était que par l'effet du raisonnement mais que peut-il arriver de plus grave à un chef, dans le moment de l'action, que d'être démoralisé par raison et de sang-froid '? » Je suis aussi bon juge de mes plans et de mes ^ordres de service que Corneille de ses trrgédies. Si j'examinais à sa manière le dessein de la campagne avant de quitter Paris, de bonne foi je n'y trouverais pas une critique. C'est ce que j'ai fait de mieux.

Abel Hermant,

de l'Académie française.

(A suivre).

Copyright by Abel Hermant,, 1930.