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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1930-08-03

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 03 août 1930

Description : 1930/08/03 (Numéro 215).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k296313m

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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SOMMAIRE 1>E FIGARO 1 PAGE 2. Les Cours, les Ambassades, le Monde et la Ville. Les Echos. La Saison. Le prix du blé. Une réponse de M. Tardieu à M. Léon Meyer.

PAGE 3. L'état de notre Trésorerie Un dis- cours de M. Paul Reynaud. En Angle- terre Traitements ministériels. Paul Lesourd La clôture de la Semaine sociale de Marseille. L'âge de la retraite .des fonctionnaires. Dernière Heure sportive. Dernière Heure. l.

PAGE 4. Jules Laurent La Vie universitaire. Légion d'honneur. • Nouvelles diverses. Revue de la presse. J. Rouch Les derniers jours des Français en Rhénanie. PAGE 5. Henri Rebois L'ouverture de la saison de Bayreuth. Marc Hélys La Vie féminine contemporaine. A. de Cailleux La protection du Louvre en juillet 1830. Marc Logé Le théâtre aux Etats-Unis. Les Alguazils Courrier des lettres.

PAGE 6. Figaro Film. Pierre A. Cousteau Les films que nous ne verrons jamais. --Intérim Chronique des cinémas de Paris. Raoul Germain-Samson La chronophotographie. L'activité cinématographique. PAGE 7. Le Programme des spectacles. Courrier des Théâtres. La Vie sportive. PAGE 8. Déplacements et villégiatures des abonnés de Figaro..

LA POLITIQUE

L'Europe, les traités et le projet de fédération

La consultation instituée par M. Briand à propos du projet de fédération a eu un résultat. Elle a permis de connaître le principal sujet qui di^]'tr,ï-rtT^o An frtnrl tnnç Ipq rlpsarr.ords

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se ramènent à un seul il y a des nations qui veulent maintenir l'Europe sortie des traités de paix •si il, y- en a qui veulent la bouleverser par la-<revision des mêmes traités, Si M. Briand espérait pouvoir, après cet examen général, présenter à Genève une feuille de température tout à fait rassurante, il a dû être déçu.

L'Allemagne a tiré du projet de fédération tout le parti possible. Elle a fait exprimer ses idées sous leur forme absolue par d'autres pays, notamment par la Hongrie. Elle s'est donné ensuite la facile apparence de dire en termes plus mesurés les mêmes choses. Elle a même fait semblant de croire que M. Briand avait la même conception qu'elle, ce qui est d'une audacieuse désinvolture. Il n'existe pas d'homme politique dans notre pays qui puisse être publiquement partisan de la revision des traités. S'il existait, le Parlement et la nation ne supporteraient pas sa présence au pouvoir.

Au contraire, tous les partis allemands sont d'accord pour réclamer, au nom de la paix, la modification des textes qui les gênent. On peut même penser que s'il "est un seul sujet sur lequel ils s'entendent tous, c'est celui-là. Nationalistes, démocrates, catholiques, socialistes sont également asservis à la doctrine de l'Etat prussien et à la tradition germanique représentées par le maréchal Hindenburg. Quand il s'agit de politique intérieure, les Allemands sont en désarroi, ils sont divisés par les questions de personnes, par les questions d'impôts, par les questions de combinaisons ministérielles. Mais l'unité se refait immédiatement quand il s'agit de politique extérieure. Le parlementarisme a l'air d'être chez eux en pleine anarchie. Le germanisme demeure leur idée directrice, leur principe de discipline.

Le projet de fédération européenne a donc fait surgir à tous les yeux ce qui est la cause profonde du désaccord européen. Avant l'évacuation de la Rhénanie, l'Allemagne s'exprimait sur ce problème avec prudence. Elle s'exprimait déjà cependant, et ses intentions étaient sensibles, pour quiconque ne se refusait pas à les discerner. Aujourd'hui elle a retrouvé sa liberté d'action. Elle a tout de suite mon• tré par les représailles de Rhénanie comment elle concevait l'époque nouvelle. Elle ne cache plus ses aspirations. A aucun moment, elle n'a considéré que sa situation serait normale après le départ des troupes qui occupaient la rive gauche du Rhin. Tout au contraire, elle a jugé que cette mesure, qui était présentée à la France comme une conclusion, était pour le germanisme un commencement. C'est ce qui a fait dire à un sénateur radical, M. René Besnard, que « dans une large mesure nous avions été trompés ». On peut ajouter que nous avons été trompés, parce que nous avons supporté de l'être. Hors les liquidateurs, personne n'a jamais cru que la liquidation de la guerre aboutirait à un autre résultat.

Locarno, La Haye, l'évacuation ont été des fautes graves. La politique française s'est mise à la légère dans un engrenage, d'où elle n'a pu se dégager. Après une aussi dure expérience, une seconde série d'erreurs serait un défi. La Conférence de Genève doit être abordée avec une extrême réserve. Sinon, la fédération européenne sous prétexte de paix, sera un nouvel engrenage d'où les traités sortiront détruits. ANDRÉ Chaumeix.

L'anniversaire

ou le couteau de Nuremberg

Les Allemands ont attendu près de deux ans avant d'avouer que la fable d'un avion français jetant îles bombes sur Nuremberg et Carlsruhe n'avait été qu'un prétexte sans fondement inventé pour motiver la déclaration de guerre. C'est cet avion imaginaire qui a. sans doute, apporté à Cuvelier le couteau. qu'il n'a jamais eu en sa possession, qu'il n'a donc jamais manié pour accomplir l'acte qu'il n'a jamais commis et qui lui vaut quatre mois de prison. Mais, cette fois, l'aveu n'a pas tardé- I! a même précédé la condamnation. Corroborant les témoignages à décharge, il y a eu ce cri du procureur, à la vue d'un témoin mêlé à la bagarre et véritable sosie de Cuvelier « Si ce n'est pas l'inculpé qui a donné le coup de couteau, ce ne peut être que ce témoin. » Le témoin ne s'est pas indigné il a nié, d'un geste, muet. Mais le représentant du ministère public pouvait-il mieux reconnaître qu'il n'avait aucune certitude de la culpabilité qu'il affirmait ? Il a requis quand même, et le tribunal a frappé au delà même de !a peine réclamée et malgré les dires des témoins allemands. Un fonctionnaire du tribunal quf "faisait la navette entre la salle d'audience et le couloir des témoins pour tenir au courant les accusateurs, rares et inquiets, sera, dit-on, poursuivi disciplinairement. Sans doute on lui reprochera de s'être fait prendre en flagrant délit. Mais punira-t-on ce zélé serviteur de la justice allemande ? On lui tiendra certainement compte de l'effort qu'il a tenté pour rendre en documentant les témoins un peu moins évidente l'injustice décidée. Car le jugement est si monstrueusement inique que quelques journaux allemands mêmes !e désavouent. « C'est une énigme », dit le lierliner Tar/eblatt.

Pas pour ceux qui veulent bien regarder et voir. Le jugement de Weissenfels est un acte un peu gros et brûlai. Mais si la haine de la France s'y traduit lourdement, il ne jure que peu avec tant de discours et de manifestations où la rancune du vaincu depuis un mois s'affiche pour le vainqueur. Un peu de mépris s'y mêle pour ces évacués impayés qui en sont encore à admirer Thiers cherchant les milliards pour libérer notre sol. Pourquoi se gêner ? Une condamnation d'un Français à la veille du 4 août, uue condamnation fraîche et joyeuse va ravir ces Casques d'Acier chers au maréchal Hindenburg.

L'effet produit, on graciera l'athlète candide qui croyait qu'il serait reçu, de l'autre côté du Rhin, comme les sportifs d'Allemagne le sont chez nous. On le graciera dédaigneusement et, au Quai d'Orsay, nos diplomates chausseront les lunettes de Locarno pour remercier le Reich de cette mesure de gracieux rapprochement.

Le tribunal s'est donné beaucoup de mal pour tenter d'excuser sa sentence. Que n'a-t-il retenu ce seul grief fondé <- Attendu que Cuvelier reconnaît qu'il est Français. »

Henri Vonoven.

Une interpellation

M. Ybarnégaray, député des Basses-Pyrénées, vient (t'adresser au ministre des affaires étrangères la lettre suivante

Monsieur le président, j'ai l'honneur de vous informer que je me propose de vous interpeller, dès la rentrée, sur la condamnation de l'athlète français Cuvelier par les tribunaux allemands et sur la pression politique qui a entrainé cette condamnation au mépris de l'intervention que vous fites, le mois dernier, auprès du gouvernement du Reich, pour que justice impartiale fùt rendue. Je me permets, dès maintenant, de vous demander de la façon la plus pressante d'intervenir auprès de votre collègue de l'éducation physique pour qu'il invite le Comité national des sports à rompre toutes relations sportives avec l'Allemagne tant que :e scandaleux jugement n'aura pas été infirmé. Veuillez agréer, etc.

Cuvelier se pourvoit en révision Berlin, 2 août. Dès que le verdict de Weissenfels a été connu, le ministre de la justice de Prusse a demandé un rapport sur la marche des débats et sur le cas du greffier Hauck. Celui-ci, actuellement en congé, sera probablement révoqué. Le défenseur de Cuvelier, le docteur Blume, du barreau de Leipzig, a de nouveau engagé une action en revision. Il est probable que l'affaire sera examinée à nouveau par un tribunal supérieur. Cuvelier est rentré en France, laissant comme caution les 2.000 marks qu'il avait versés lors de son arrestation. Au cas où la revision serait rejetée, il est légalement possible que la peine de prison de notre compatriote soit commuée en une amende ou que le nageur français soit purement et simplement gracié.

Les motifs de l'arrêt

Voici, à titre documentaire, comment la juridiction de Weissenfels a motivé son verdict maintenant la condamnation prononcée par le tribunal des flagrants délits

« Les débats devant le tribunal pénal ont donné le même résultat que l'audition des preuves du tribunal de première instance. La question de la culpabilité doit être affirmée, attendu que l'on peut considérer comme prouvé que Cuvelier a frappé avec un couteau. Subjectivement et objectivement, ia déposition de Schroeder est inattaquable. Il n'avait aucune raison de faire une déposition défavorable à l'accusé. Il avait du cœur pour les sportifs Schroeder devait savoir qui l'a frappé et il a fait savoir que le motif de l'acte faisait complètement défaut. Mais on doit faire remarquer que l'accusé, qui voulait rester avec sa compagne, avait été vexé lorsque la jeune femme le quitta à l'instigation de Schroeder, le fait d'avoir jeté le couteau est une preuve de culpabilité. Le manque de traces de sang n'est pas suffisant pour douter de la culpabilité. Dans la mesure du verdict, il n'y avait pas lieu de faire valoir des circonstances atténuantes, vu la brutalité avec laquelle Cuvelier a frappé. »

APRES LA CATASTROPHE

ML- Mussolini

remercie M* Tardieu

Le comte Manzpni, ambassadeur d'Italie, a remis à M. André Tardieu. président du conseil, le télégramme suivant, qui lui avait été adressé par M. Mussolini

« Je vous prie d'exprimer à M. Tardieu mes bien vifs remerciements pour les paroles amicales qu'il a prononcées à Nancy. Mussolini. :> On se souvient, en effet, que, dimanche dernier, M. Tardieu avait tenu, au début du discours qu'il prononça au cours de la réception qui lui était offerte, à l'hôtel de ville de Nancy, à exprimer à l'Italie les sentiments de douloureuse émotion ressentie par tous les Français à l'annonce de la catastrophe qui a ravagé plusieurs provinces de la nation voisine.

« Au moment, disait M. Tardieu, où, chef du gouvernement, je me lève en cette fête joyeuse d'une de nos provinces françaises, je désire que mon premier mot soit pou» adresser un sitlut de fraternelle émotion à la grande nation amie qu-ùn cataclysme atroce vient "dUprouvcr une fois de plus.

» L'Italie connaît de nouveau les tragiques épreuves qui semblent être l'injuste rançon de la beauté de son sol et de la splendeur de son histoire. Unissons nos esprits dans l'affirmation des sentiments que lui exprimat hier, au nom de la France, le premier magistrat de la République. »

d Les grèves

et les assurances sociales

Chaque jour naissent de nouveaux conflits dus au prélèvement des assurances sociales et à leur répercussion immédiate sur le coût de la vie. Nous avons vu ces temps derniers le mouvement de grève s'intensifier chez les dockers. C'est, maintenant, chez les métallurgistes de Lille qu'il paraît prendre une intensité qui confine à la grève générale.

A la suite de l'ultimatum adressé, le 20 juillet, par le syndicat ouvrier à la chambre syndicale patronale, des pourparlers furent engagés et un accord signé par les groupements respectifs. Cet accord ne fut pas ratifié. par les ouvriers. De nouvelles négociations, semblaient aboutir .et les patrons, dans un esprit dw- conciliation, avaient accepté les propositions du syndicat ouvrier, propositions comportant la reprise immédiate du travail et la nomination d'un exj/ert chargé de fixer, pour la corporation des métallurgistes, une base de salaire proportionné au coût actuel de la vie à Lille. Le syndicat patronal faisait seulement réserve que la proposition devait être ratifiée par l'assemblée générale des ouvriers.

L'assemblée générale des ouvriers ayant repoussé cette ratification, l'assemblée générale de la chambre syndicale patronale a voté à l'unanimité l'ordre du jour suivant

« La chambre syndicale, réunie en assemblée générale le 1" août 1930, constatant le rejet par l'assemblée générale ouvrière de la proposition des dirigeants du syndicat ouvrier, tendant à la reprise immédiate du travail, à la détermination par un expert des variations du coût de la vie depuis mai 1930 et à la fixation de leur répercussion sur les salaires actuels dans la corporation » Considérant, d'autre part, que la signature apposée par les représentants ouvriers au bas d'un premier accord intervenu avec le syndicat patronal avait été désavouée dans les mêmes conditions par l'assemblée générale ouvrière,

» Décide à l'unanimité

» 1° De repousser désormais toute demande de pourparlers avec les représentants du syndicat ouvrier; 2° de s'en tenir à l'esprit des conditions acceptées à la date du 29 juillet 1930 dans le cabinet de -M.Ie,,préfet par les représentants .des chambres., patronale et ouvrière, savoir h) reprise du travail; b) la commission officielle du coût de la vie se réunit à sa date pour établir l'indice c) aussitôt cet indice connu, examen par les employeurs de la question des salaires en vue de lui apporter une solution équitable, c'est-à-dire conditionnée à la fois par le coût de la vie et la situation économique dans la corporation. »

K!

La situation ne semble pas meilleure à Lyon, où un conflit vient d'éclater aux établissements métallurgistes Martin Moulet, à Oullins. 260 ouvriers, dont cent femmes, ont décidé la grève. Ils réclament une augmentation horaire de cinquante centimes et l'application du tarif des hommes aux femmes chargées des mêmes travaux.

Il y a plusieurs mois, déjà, que l'on s'attendait à ce mouvement de grève. Rien n'a été prévu, semble-t-il, pour y parer.

On enregistre, par contre, la levée du lock-out qui durait depuis trois mois dans la corporation des entrepreneurs de la région lyonnaise. Par décision de la Chambre syndicale, les chantiers rouvriront demain matin. L'augmentation accordée par le syndicat patronal n'est que de vingt-cinq centimes de l'heure, ce qui parait devoir aggraver le conflit plutôt que de le résoudre. Cette offre d'augmentation est, en effet, inférieure de moitié à celle qui avait été mise en avant au cours d'une réunion présidée par le préfet, par les délégués patronaux.

Les ouvriers se montrent fort irrités de cette réduction de l'augmentation qu'ils attendaient, et la considèrent comme une provocation. Néanmoins, les syndicats ne s'opposeront pas à la réouverture des chantiers, se réservant simplement « d'appliquer en temps opportun les mesures qu'ils jugeraient propres à défendre leurs intérêts. » Cette dernière phrase peut être lourde de conséquences. Espérons qu'une solution interviendra en temps utile, qui donnera satisfaction de part et d'autre.

A Saint-Dié, on annonce que le mouvement gréviste s'intensifie également. L'on compterait actuellement plus de 700 chômeurs.

Ce que les exhortations communistes n'ont pu faire, les assurances sociales pourraient l'obtenir, si l'on n'y prenait garde. Henry HugauK.

'̃- Henry Hugauli.

NOTES SOCIALES

Sur la simplicité

La simplicité, qui est l'absence d'affectation et de recherche, déteste en même temps les manifestations du faste et les surcharges d'ornement. Elle accompagne le goût, fixe la mesure, commande les lignes précises de la pensée, arrête les figurations de l'art sur les pentes des déformations et de l'excès. La simplicité est la dernière conquête de l'esprit. Les cerveaux non cultivés et les foules l'ignorent totalement.

Voyez les mariages dans le peuple. Ces pauvres gens n'ont pas le sou. Mais le jour de la cérémonie, combien de voitures et quelles toilettes Les concierges du quartier s'exclament. Dans leur monde, au moins, on sait bien faire les choses. Adressez-vous maintenant à une foule. Si c'est avec simplicité, elle ne comprend pas. Pour suivre, il faut l'excitation émotive et le coup de fouet de l'emphase. D'un orateur qui s'exprime froidement et avec netteté, le public s'éloigne en déclarant « 11 ne parle pas bien ». L'appréciation sur le costume obéit a une règle de même ordre. Chez les nègres, l'association de couleurs hurlantes équivaut à la perfection d'une œuvre d'art. La musique ressemble a la mode. Il faut le tapage pour déchaîner l'applaudissement. Pour être prisée, l'architecture devient le kolossal, la sculpture disloque ses nudités dans des contorsions extravagantes, la peinture s'étale en barbouillages de chromos, la langue française se truffe de néologismes et s'entortille dans' la profusion d'adjectifs fleuris pour vous accabler sous la truculence d'adverbes impressionnants. Le style gendarme correspond à cette dernière formule de beauté.

L'absence de simplicité régne, et son triomphe est dû à la fois à une inaptitude et à un péché d'orgueil. L'esprit du peuple est fermé à la connaissance des rapports. Il ne saisit pas la relation entre l'immensité des mondes et la misère de sa personne. En voyant mal, il grossit et en grossissant, il déforme. Et puis il s'estime d'une qualité trop rare. Il se démontre sa supériorité en amplifiant. Les représentations que lui ouvrent les sens doivent se munir d'échasses pour contenter sa rétine. Et plus les images lui apparaîtront outrées, plus il exprimera sa satisfaction dans l'admiration de ces magnificences.

La simplicité est le fruit d'un entraînement qui apprend à regarder et de l'expérience qui humilie les amours-propres. Or, à notre époque, en dehors des études tout à fait supérieures, où est enseigné l'art de regarder et comment l'expérience murirait-elle des esprits trop habitués à se glorifier euxmêmes, pour prendre le temps de réfléchir et de méditer sur, leurs fautes ?'̃ 'Quant aux feules, qui prétendrait qu'elles ne sont pas inférieures aux individus ? Sauf devant le péril immédiat, elles sont atteintes d'une cécité incurable, et comment pourraient-elles acquérir de l'expérience ? Celle-ci nécessite l'intégrité de la mémoire et les foules oublient tout de suite. Aujourd'hui, seize ans après la guerre, elles ne se souviennent plus de rien. Et n'ayant rien retenu du passé, c'est a elles que nos institutions confèrent le soin de préparer le lendemain.

Si encore les foules se contentaient de ne pas goûter la simplicité Mais cette infériorité se double chez elles d'une infirmité autrement grave le sens commun, tout juste parce qu'il représente l'expression d'une modestie sans éclat, le sens commun, elles l'ont complètement perdu.

Docteur Ch. Fiessinger.

La Chine et les Soviets

Deux personnalités françaises venant de Chine, elles résident, ont bien voulu nous donner quelques précisions sur les agissements des soviets dans ce pays. Pour des raisons faciles à comprendre, elles nous ont prié de taire leur nom.

'L'action soviétique est particulièceuicut active dans ]a région du Kiang-Si, à Saratow (KouangToung), dans le Hou-Nan et le Hou-Pé. Les soviets ont adopté la tactique la plus habile, qui consiste à agir indirectement, à convertir les indigènes à leurs doctrines et à leur laisser le soin d'en tirer eux-mêmes les conséquences.

11 semble que ce soit, à l'heure actuelle, le général nordiste Feng Hu Siang, allié au général Yen Shi Shan, en lutte contre le sudiste Chaiïg Kai Chek, qui éprouve Je plus de sympathies pour Moscou. C'est cependant à Nankin, au sein du Kuomintang, que se trouve l'homme qui est considéré comme le leader communiste, M. Wang Tching Wei chef du parti d'extrême-gauche.

Il se peut qu'après s'être servi des soviets, les Chinois les trouvent génants et s'en défassent. C'est ce qui s'est produit naguère à Canton. Mais il n'est pas du tout certain qu'il en soit ainsi, et l'on peut craindre, en ce moment, une recrudescence de l'activité soviétique en Chine.

Nos interlocuteurs nous ont fait remarquer que Wang l'ching Wei a fait une partie de ses études en France, qu'il suit de très près notre vie politique et notre activité sociale. Est-il besoin d'ajouter qu'il n'a tiré, comme bien d'autres, des leçons qu'il a reçues chez nous que la part la plus mauvaise, qu'il a trop écouté les théories subversives développées par des individus sans foi ni loi, et qu'il a oublié de retenir ce qu'il y a de bon dans notre enseignement. Phénomène assez naturel, constaté maintes fois chez des étrangers qui n'ont pas atteint notre degré de civilisation et qui, dépourvus d'esprit critique, ne sont pas à même de juger les doctrines qu'on leur expose. Ce qui est vrai de la Chine l'est aussi de l'Indochine nous en avons eu des preuves récentes et de bien d'autres pays. Les missionnaires que nous avons en Chine s'emploient à faire mieux connaître notre civilisation, à combattre les thèses communistes et à prêcher la paix chrétienne à des populations de caractère assez doux et docile. Mais cela ne suffit pas à les soustraire aux excitations mauvaises. Ce qu'il faudrait surtout, c'est que la France ne prêtât point un appui aux soviets en entretenant avec eux des relations diplomatiques, et qu'elle ne tolérât pas la présence chez elle d'individus qui se font les propagateurs des funestes doctrine de Moscou. G. Dayenay.

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LA HONGRIE RELIGIEUSE EN FÉTE

Le centenaire

de Saint Emeric Par GEORGES GOYAU

Quelques semaines après la Norvège, la Hongrie à son tour, en célébrant le neuvième ceutenaire de la mort de saint Emeric, va commémorer l'époque décisive oit elle fit son entrée dans la famille des peuples chrétiens. D'éclatantes solennités se préparent, telles que sait les concevoir et les organiser une nation fidèlement attachée à ses grands souvenirs. Les publications se* multiplient, articles et livres, pour rappeler à ceux qui le savaient et apprendre à ceux qui l'ignorent le rôle jadis joué par la Hongrie, aux Marches orientales de l'Europe.

Elles redisent que saint Etienne, qui arracha son peuple au paganisme oriental, entrevit d'un clair coup d'oeil que, dans la lutte, tantôt notoire et tantôt latente, qui déjà mettait aux prises le Siège de Rome et là chrétienté de Byzance, c'est vers le Pape romain que ce néophyte qu'était le. peuple magyar devait porter son obédience. Elles redisent les heures tragiques du treizième siècle les petits chevaux tartares et leurs sauvages cavaliers donnant l'assaut à l'Europe centrale, avec une telle soudaineté, avec une telle vigueur, qu'un moment, dans Paris même, saint Louis et Blanche de Castille se crurent menacés et la Hongrie, sous le règne de Bêla IV, aimant mieux subir pillages et massacres que de s'allier à ces ennemis du nom chrétien, ou même, seulement, de les laisser passer sans résistance. Elles redisent, enfin, le désastre de Mohacs, auquel s'exposa, sciemment, la Hongrie du seizième siècle, pour retarder et paralyser l'offensive turque contre l'Europe, et les cent cinquante ans de domination turque qui châtièrent les Magyars de n'avoir pas consenti à humilier la Croix devant le Croissant, et d'avoir fièrement évincé les offres de Soliman, diabolique tentateur, qui leur offrait en partage, s'ils voulaient devenir ses alliés, la souveraineté sur l'Europe. Lorsque Jérôme et Jean Tharaud présentent la Hongrie d'autrefois comme la vieille citadelle de l'Occident, qui défendait l'Europe contre les menaces asiatiques, ils illustrent d'une très exacte façon l'image que la Hongrie se plaît à nous donner de son passé, et qu'elle a le droit de proposer à notre respect.

C'est dans cette atmosphère de souvenirs, que vont se dérouler, sur les rives du Danube, les fêtes de saint Emeric. Elles glorifieront l'aurore chrétienne de la Hongrie. Le héros de ces fêtes n'est pas le seul saint qu'ait donné à l'Eglise la dynastie des Arpad': il y eut avant lui son père saint Etienne, qui ponctua le premier millénaire de l'ère chrétienne en donnant son peuple au Christ il y eut après lui saint Ladislas, dont fréquemment les bulles papales célébrèrent l'héroïsme chevaleresque il y eut une sainte Elisabeth, vivante à jamais dans les imaginations chrétiennes depuis qu'elle trouva Montalembert pour biographe une sainte Agathe, abbesse Clarisse à Prague et en France même, un saint Louis de Toulouse, gloire de la bure franciscaine et de l'épiscopat de son époque, et dont le grand-père était roi de Hongrie. Mais il semble que ce saint Emeric, qui mourut jeune, d'un accident de chasse, ait subitement conquis, dans la Hongrie contemporaine, un ascendant qui chaque jour grandit. Plus de dix mille étudiants catholiques sont groupés en une Fédération saint Emeric, qui compte cinquante corporations. Trois collèges Saint-Emcric se sont ouverts pour loger les jeunes intellectuels. Ce saint tient fort peu de place dans l'histoire universelle tout au plus peut-on dire que sou mariage mystique avec une princesse polonaise fut comme un avertissement politique donné à l'Empire germanique, qui faisait planer sur Hongrie et Pologne une commune menace, et qu'il eut la gloire d'aider à vaincre l'empereur Conrad, et de devenir le gouverneur de la bande de territoire conquise sur l'agresseur allemand. Mais ce qui séduit en saint Emeric la Hongrie catholique d'aujourd'hui, c'est l'aspect spirituel de cette physionomie juvénile. Peu d'années avant lui, son grand-père Geza écoutait avec un grand calme les missionnaires chrétiens l'accuser de complaisances pour le Dieu païen à qui s'immolaient des chevaux blancs il ripostait avec quelque désinvolture « Je suis assez riche pour faire des offrandes à deux dieux. » Peu d'années après la mort d'Emeric, le moine saint Gérard, son ancien précepteur, était victime d'émeutiers païens, et précipité dans le Danube du haut-de la colline de Budapest, qui porte aujourd'hui son nom. Entre ces deux manifestations de paganisme, entre cette boutade obstinée d'un roi encore païen, et cet accès de colère d'une populace encore païenne, s'encadre la vie de saint Emeric et ce cadre même donne un relief plus net à tout ce qui s'incarnait, en lui, de spiritualité chrétienne, et d'aspirations vers le règne du Dieu nouveau. Les princes de cette époque furent souvent plus empressés de faire régner ce Dieu sur leur peuple, que de le laisser régner sur leurs propres âmes la Hongrie religieuse convie le monde chrétien à venir fêter, avec elle et chez elle, à l'occasion du centenaire d'Emeric, l'avènement immédiat de l'esprit de l'Evangile dans une terre qui n'était encore qu'à demi-conquise par l'Eglise.

Je ne crois pas que jamais les grands centenaires qui par leur caractère sont à la fois relit


gieux et nationaux aient été célébrés avec plu: de ferveur et plus d'enthousiasme, d'un bout l'autre de l'Europe. C'est un fait assez eu rieux, et qui doit donner à réfléchir aux parti sans attardés de l'intolérante « idée laïque » L'attachement aux souvenirs religieux d\ moyen âge n'était rien de plus, au temps dt romantisme, qu'une mode littéraire il devient aujourd'hui, chez certains peuples mèm< chez ceux la Réforme fit des conquêtes une sorte de forme du vouloir-vivre national Les peuples se souviennent avec gratitude dt relief que prirent leurs personnalités respectives, lorsque ces personnalités faisaient d'eus des membres de la chrétienté.

Georges Goyau,

de l'Académie française.

Présentation de Collections

JÉNNY, 70, Champs-Elysées, actuellement. LONDON TRADES, 92, av. Ch.-Elysées, actuellement.

MADELEINE, 20, rue 'des Capucines, le 4 août, à 15 heures.

LE PRIX DU BLE

Une réponse de M. Tardieu à M. Léon Meyer

M. Tardieu vient d'adresser la réponse suivante à la nouvelle lettre que M. Léon Meyer, député, maire du Havre, lui a adressée au sujet de la hausse du prix du blé

Monsieur le ministre et cher collègue,

Je réponds volontiers aux questions que.vous me posez dans votre nouvelle lettre, avec l'espoir que, cette fois, vos inquiétudes seront définitivement apaisées.

1° Vous vous étonnez que « les Chambres ayant voté 200 millions pour être versés comme prime à nos exportateurs de blé, le gouvernement ait trouvé indispensable de verser 400 millions, en prélevant une partie de cette somme sur les droits de douane, facilitant ainsi l'exportation ;de plus de. ii milliçms et demi de quintaux ».

Veuillez m'excuser de préciser vos souvenirs en vous rappelant que ce n'est pas 200 millions que les Chambres ont votés, mais 317'niilions et demi, à savoir 117 millions et demi le 1" décembre 1929. 100 millions le 1" avril 1930, et 100 millions le 30 avril 1930, et non pas comme prime à l'exportation, mais comme remboursement des droits de douane perçus pour des importations injustifiées.

Une commission a été chargée de délivrer, après examen, à ceux qui les demanderaient, des licences d'exportation.

Elle a arrêté ses travaux dès le 10 juin dernier, après avoir utilisé le total des crédits mis à sa dis- position. Bien entendu, ces crédits n'ont pas été j dépassés mais je dois reconnaître qu'ils n'ont pas suffi à satisfaire tous les postulants, souvent ap-, puyés par dos recommandations considérables. Vous estimez à six millions et demi de quintaux la quantité de blé qui a été ainsi exportée. C'est un chiffre aventuré car il s'écoulera encore une quinzaine de jours, au moins, avant que l'administration des douanes n'ait en main tous les éléments qui permettront, seuls, d'établir quel a été le montant exact du blé réellement exporté.

2". J'ajoute que les expéditions autorisées par la I commission antérieurement au 10 juin étaient réparties sur un certain laps de temps il a pu en être effectué jusqu'au 21 juillet. mais pas au delà car la loi elle-même a fixé à cette date la liquidation du régime institué par elle, avec votre approbation. 3" Quant à l'interdiction d'incorporer dans la mouture plus de 3 pour 100 (le blé étranger, mesure prise pour assurer l'écoulement du blé français en excédent, -.elle a été maintenue jusqu'au jour où_ les circonstances atmosphériques ont donné des raisons sérieuses de penser que cet excédent allait se trouver sensiblement réduit.

4° Vous vous plaignez que le droit de douane qui protège le blé français reste au taux de 80 francs le quintal.

Vous oubliez que le gouvernement peut, de sa propre autorité, en vertu de la loi du cadenas, élever le droit protecteur, mais qu'il ne peut l'abaisser qu'avec l'assentiment des Chambres. Non seulement, d'ailleurs, le taux de 80 francs n'est pas excessif, mais à l'heure actuelle, étant donné les cours pratiqués, notamment sur le marché américain, il suffit à peine à sauvegarder le blé produit par nos agriculteurs.

5" Il est exact que les Chambres ont voté, le 30 avril 1930, un crédit, non de 80 millions, comme vous l'indiquez, mais de 30, destiné à offrir une légère prime d'immobilisation et d'entretien aux associations agricoles et aux agriculteurs, qui accepteraient de constituer, et de mettre éventuellement à la disposition de l'Etat, des stocks de sécurité.

Mais lorsqu'il a été procédé, par les soins de l'intendance, aux adjudications, il ne s'est présenté qu'un très petit nombre de soumissionnaires. Ce qu'il n'a pas pu obtenir par la voie des adjudications, le gouvernement essaye, en ce moment, de l'obtenir en traitant de gré à gré avec les associations agricoles qui ont déjà fait leurs preuves.

6° Vous m'assurez que des manœuvres spéculatives sont exclusivement responsables de la hausse du blé. Le gouvernement a surtout constaté une spéculation persévérante à la baisse cette spéculation a été d'abord brisée par les mesures proposées par le gouvernement et adoptées par Jes Chambres, et ensuite renversée par la persistance extraordinaire du mauvais temps qui a compromis la nouvelle ré-' coite.

Elle a reçu, enfin, une sanction qui consiste dans la mise en vigueur immédiate d'un nouveau règlement du marché des blés, règlement homologué dans son principe par la Chambre de Commerce de Paris, ] dès le 9 juillet, mais qui ne devait entrer en application qu'en octobre prochain.

7° Vous vous plaignez que le ministre de Fagricul- 1 ture n'ait pas informé les Chambres de la situation nouvelle qui se trouvait faite aux producteurs de blé. 1

Ce n'est pourtant qu'après la seconde semaine de t juillet que la hausse a pris une allure précipitée. Or; les Chambres se sont séparées le 12.

Vou.çincriminez une imprévoyance, que vous qualifiez de déconcertante. Il est toujours facile de prévoir le passé. Au surplus, les diverses erreurs commises par vous dans le simple énoncé de vos questions montrent que le sujet ne vous est pas parfaite- £ ment familier. c Je clos donc ici un débat qu'il vous sera loisible i 1 de rouvrir à la rentrée du Parlement.

La politique du gouvernement n'a jamais eu d'au- Are but que d'obtenir, dans la mesure du possible, la stabilisation des cours du blé à un taux rémunérateur pour l'agriculture, 'sans que les consommateurs c en soient gênés. c Je garde la conviction qu'elle y parviendra et vous s prie d'agréer, monsieur le ministre et cher collègue, l'expression de mes sentiments de haute considéra- i' tion. i

M. Baldwin contre le gouvernement travailliste Londres, 2 août. Dans un discours prononcé aujourd'hui à Worcester au cours d'une grande manifestation conservatrice, M. Stanley Baldwin a déclaré qu'il était toujours certain que les jours du gouvernement travailliste de M. Ramsay Macdonald étaient comptés.

'« Cette fois-ci, dit M. Stanley Baldwin, ce sera la lutte entre le parti conservateur et le parti socialiste, il n'y aura pas de place pour un troisième parti. En ce qui nous concerne, nous conservateurs, nous resterons un grand parti « historique » et ne deviendrons pas un parti « hystérique ». » Nul ne peut refuser d'admettre qu'au cours de ces derniers mois de gouvernement, les socialistes nous ont conduits au bord d'un désastre économiqu2 et industriel. Leur politique n'a fait qu'augmenter le nombre des chômeurs et cette triste situation s'est aggravée d'une augmentation, des impôts.

Les Cours, les Ambassades, le Monde et la Ville

Les Cours

S. M. le Roi Alphonse XIII, qui est en ce moment à Santander, acedmpagné de M. Espinosa de Los Monteros, un de ses aides de camp, s'est rendu à bord du croiseur Migucl-de-Cervantes et a passé en revue l'équipage, On attend prochainement l'arrivée du cuirassé anglais Coventry. Au cours de la villégiature royale, d'intéressantes manœuvres navales auront lieu sur le littoral cantabrique. Invités par Leurs Majestés, le génêral Berenguer, président du conseil, et le duc d'Albe, ministre d'Etat, viendront prochainement passer quelques jours au palais de la Magdalena.

S. M. le Roi de Roumanie a quitté Bucarest pour Sinaïa, ainsi que nous l'avcrns annoncé. Le Roi Charles doit se rendre ensuite, avec la Reine Hélène et le Prince Michel, à Constantza, au bord de la mer. Pendant son séjour à Sinaïa, le souverain, accompagné de la Reine et du jeune Prince, a -l'intention de faire 'des excursions en automobile et de visiter plusieurs villes de Transylvanie.

S. A. R. la Princesse de Piémont, née Princesse Marie-José de Belgique, fêtera demain le vingt-quatrième anniversaire de sa naissance.

S. M. le Roi Fayçal, souverain de l'Irak, doit se rendre à Berlin au début du mois de septembre. Dans les Ambassades

L'Académie diplomatique internationale a donné un déjeuner en l'honneur de ses membres, de passage à Paris, qui s'étaient rendus à Londres à la conférence de l'Union interparlementaire.

S. Exe. M. Osusky, ministre de Tchécoslovaquie S. Exc. M. Pusta, ministre d'Esthonie; M. Alvarez, délégué du Chili; M. Frangulis, secrétaire général perpétuel, ont reçu les délégués à l'hôtel de l'académie, 4, avenue Hoche.

Parmi les convives M. Champetier de Ribes, ministre des pensions, représentant le gouvernement; M. de La Barra, ancien président de la République du Mexique; M. Louis Marin, ancien ministre; M. Tsaldaris, ancien président du conseil gr<îc; S. Exc. M. Cornejo, ministre du Pérou; S. Exc. M. Morfoff, ministre de Bulgarie; S. Exc: M. Klimas, minisire de Lithuanie; S. Exe. M. Cespedes, ministre de Cuba; S. Exc. M. Vasquez Cobo, ministre de Colombie; S. Exc. M. Kao Lou, ministre de Chine; S. Exc. M. Dantez-Bellegarde, ministre d'Haïti; M. Exc. M. Georges-Picot, ambassadeur de France M. Harismandy, directeur au ministère des affaires étrangères; Wacif Boutros pacha, ancien ministre des affaires étrangères d'Egypte; M. Pingaud, directeur a'û' m'inistère des affaires étrangères; M.' N?.fa- dounghian, ancien ministre des affaires, étrangères de Turquie;-le'baron de Vitrolles, directeur '-au ministère1 des affaires étrangères; M. Ehrstrom, ministre de Finlande; .M. Nsgulesco, juge à la cour permanent de La Haye; M. Mulstein, chargé d'affaires de Pologne; M. Cahill, conseiller à l'ambassade britannique; M. LouisIViill, le doyen Larnaude, M. Bénazet, ancien ministre; M. Dausset, sénateur M. Joseph Denais, député M. Maurice Pernot, M. J. Bertaut, M. Deros, M. Saglio I etc., etc.

Au dessert, le secrétaire général perpétuel a levé son i-srre à la santé des personnalités présentes et à la Drospérité de leur pays. Il a rappelé que soixante-dix gouvernements contribuent à la vie de l'Académie diplomatique et que celle-ci rassemble cinq cent douze ambassadeurs et ministres. L'Académie diplomatique, qui tienjra des sessions dans les différentes capitales d'Eu- rope, a été invitée à siéger à la fin d'octobre à Rome. Elle se rendra ensuite en Europe Centrale et en Angle- erre, où un grand nombre de ses membres sont accré- dités.

S. Exc. M. Rodolfo Nervo, ministre du Mexique :n Pologne et en Tchécoslovaquie, vient d'être nommé membre de l'Académie diplomatique internationale de ^aris, à l'une des dernières séances du bureau. M. Nervo, qui a été élu à l'unanimité, était présenté >ar S. Exc. le vicomte de Fontenay, ambassadeur de 'rance pré* le Vatican, président de l'Académie diplonatique, et par S. Exe. le ministre de Grèce, secrétaire ;enéral.

VIonde officiel '̃̃ ;*•>"•

M. Marcel Héraud, sous-secrétaire 'd'Etat à la préidence du conseil, député de Paris, et Mme Marcel lëraud viennent d'arriver à >Viehy pour- faire leur ure.

M. Macdonald, premier ministre de Grande-Breigne, a rendu visite, à M'iînich, au président de la Diète avaroise.

Le soir, M. Macdonald a été l'hôte de M. Held, prési- ent du conseil bavarois, et est parti avec ses filles, ier, pour Oberammergau.

Sir John Simon, ancien président de la commis- < ion statutaire de l'Inde, et lady Simon quitteront l'An-

E C H O S

TEMPS IPlROlBiHBLE pour le 3 août

Région parisienne. Temps médiocre. Ciel nuageux, avec éclaircies et averses ou orages. Vent d'Ouest à Sud-Ouest modéré. Température stationnaire. Maximum 24°.

France-, En toutes régions, comme dans la région parisienne.

Aviation. a) Région parisienne. Ciel [ nupgenx'_ par nuages de toutes altitudes, avec éclaircies et averses ou orages. Vent de Sud-Ouest 50 à 60 kilomètres à l'heure. Bonne visibilité.

b) Vers Londres, Bruxelles, Cologne, Strasbourg, Lvox-MarseillE Comme dans la région parisienne. Macnhe. Temps médiocre. éclaircies et grains. V ent de Sud-Ouest assez fort.

Méditerranée. Assez beiu temps nuageux. Vent d'entre Sud et Ouest modéré.

Les « patrons » des éeoles Un décret vient de donner le nom de « Thiers » au grand lycée de Marseille. En même temps il est décidé que le lycée de Vendôme portera le nom de Ronsard, et le collège de jeunes filles de la même ville le nom de du Bellay.

C'est une excellente coutume d'attribuer aux établissements d'enseignement secondaire le nom d'hommes illustres. Ainsi placé sous le vocable d'un grand homme, chaque lycée ou chaque collège honore un écrivain, un savant ou un artiste dont la réputation a dépassé les limites de la petite patrie. En même temps un modèle est ainsi proposé constamment aux élèves. Non pas certes qu'on imagine que le nom du « patron » de l'établissement puisse, par une sorte de mimétisme, influer sur les vocations des jeunes gens qui chaque matin lèvent les yeux vers le fronton du « bahut ». Mais si l'on espère guère que tous deviennent des philosophes, des poètes, des politiques ou des mathématiciens illustres selon l'endroit, du moins n'est-il pas mauvais de leur rappeler par un parrainage fameux les nécessités du travail, de la persévérance, de l'énergie.

Car si l'on passe en revue le calendrier des illustrations de tous ordres on s'aperçoit bien vite que les mieux doués, dans quelque genre que ce soit, ont eu de grandes luttes à soutenir et que tous leurs dons fussent demeurés vains s'ils n'avaient eu la volonté tenace de passer les obstacles.

Sis professeur que nous avons connu autrefois

gleterre le 5 août pour se rendre aux Etats-Unis et au Canada.

Dans le Monde

La réunion des courses de Cabourg, favorisée par un très beau temps, fut particulièrement brillante et intéressante, tant au point de vue assistance qu'au point de vue sport.

Reconnu au pesage général Gossart, président de la Société des courses; .princesse de Faucigny-Lucinge, comte et comtesse de Villefranche, comte et comtesse de Vanssay, comtesse L. de Rohan-Chabot, .vicomte et vicomtesse L. Berthier, vicomtesse de Bonneval, comte et comtesse d'Yanville, comte et comtesse de Mortemart, comte Guy de Dampierre, comte et comtesse d'Hauteville, baronne de Villiers- Terrage, M. et Mme André Bertin, comte R. de La Rochefoucauld, lieutenant-colonel et Mme Dagonet, M. Blaisor, député; M. et Mme H. Ballière, comte d'Orsetti, vicomte d'Alton, comte des Monstiers-Mérinville, comte de Villeneuve-Bargemon, marquis de Gallift'er, M. et Mme Hétier de/ Boislambert, M. Anisson du Perron, M. et Mme Langlois de Neuville, comte A. Berthier, comtesse dé Nauroy, comte L. de Rohan-Chabot, M. et Mme Lafitte, M. Esnault-Pelterie, Mrs Spencer Brown, Mlle de Gramedo, M. et Mme Aube, comtesse Choppy, M. et Mme H. Viguier, major et Mrs Simons, comte G. de Grouchy, comte de Chatelperron, comte O'Tool, lieutenant de Kiss M. et Mme R. Cornard, capitaine et Mme de Saint-André, M. et Mme Levadet, M. et Mme Ch. Hobron, comte G. de Rohan-Chabot, comte de Forceville, comte E. de Rohan-Chabot, capitaine Riberol'.es, MM. Valadon, Jemmings de Savignac, Caillet, Joly, Pernet, Chappard, Carpentier, etc. M. et Mme Levée vont faire un voyage en Suède, en Norvège et en Russie.

Naissances

Le vicomte d'Harnois de Blangues et la vicomtesse, née Bès de Berc, sont heureux de faire part de la naissance de leur fille Viviane.

M. de Tonquédec et madame, née de La Sayette, ont le plaisir de faire part de la naissance de leur fils Guy. 23 juillet 1930.

M. et Mme Jacques Godron sont heureux d'antîoncer la naissance de' leur fille Marie-José. 30 juillet 1930. Lille, 103, boulevard de la Liberté. Cercles

C'est avec une vive satisfaction que nous relevons dans la promotion du ministère des affaires étrangères >r élévation;. au grade d'officier de la Légion d'honneur du comte Marc de Beautnoniv le distingué vice-président 'délégué. '.de l'Union Interalliée. On sait que le comte de Beaumont ^eSt le principal fondateur et le remarquable animateur du Cercle de l'Union Interalliée. do-nt le maréchal Foch a été président pendant neuf ans, et qui est actuellement présidé par S. Exc. M. Jules Cambon, de l'Académie française, président de la conférence des ambassadeurs. Le but de l'Union Interalliée, est de faire naître e'ntre les peuples des rapprochements intellectuels favorables au maintien de la paix; dans ce but, l'Association accueille, avec leur famille, dans un des plus beaux clubg d'Europe, les notabilités étrangères qui nous visitent ;e!le les met en relations avec les dirigeants de nos activités nationales et leur fait connaître nos institutions.

Cent quatre vingts clubs, choisis parmi les plus importants dans le monde entier, sont en rapports avec l'Union

Interalliée.

La vie « sociale du cercla, à laquelle participent les membres de ces clubs affiliés de passage à Paris, est toujours très active: conférences suivies, soirées élégantes, concerts et représentations théâtrales pleins d'attrait, etc.

Pour ajouter à l'agrément de ses membres et de ses hôtes, l'Association met à leur disposition une loge au théâtre ̃national de l'Opéra, une station sportive com- portant un golf, des courts de tennis, un country club et un cercle nautique; une loge destinée aux invités du comité leur est gracieusement offerte pour les réunions au pesage de Longchamp.

Un programme d'embellissement et d'agrandissement de l'immeuble est actuellement en cours d'exécution. Déjà une salle de fêtes avec une scène mobile a été créée, sur.,le. toit, une terrasse avec pergolas et cascades lumineuses du plus heureux effejt,, a. été. aménagée d'autres salons, réservés aux réceptions privées des membres 'de l'Association, seront prochainement terminés. Enfin, la personnalité universelle de l'Union Interalliée, le renom dont elle jouit dans le monde entier ont rallié aux buts élevés, à la réalisation desquels elle travaille avec un plein succès, près de cinq mille notabilités leurs noms, réunis dans un annuaire, constituent, avec p!us de trois cents diplomates de tous les pays, le plus brillant palmarès de la concorde 'internationale et de l'initiative française.

C'est le promoteur et le réalisateur de cette initiative

disait volontiers à ses élèves « Si vous ne songez à être des métaphysiciens, il n'est peut-être pas indispensable que vous soyez d'une intelligence extrêmement subtile. Mais cultivez votre volonté. » Les jeunes Marseillais à qui Thiers est offert en modèle trouveront dans la vie du célèbre homme d'Etat l'exemple d'une énergie savamment employée durant une vie très longue. Et tout élégiaques qu'ils fussent, Ronsard ni du Bellay n'étaient des âmes molles.

.•-i"t •̃'̃̃• -.1 -Artignyi

Tant ta lâlcruche à l'eau. ̃< "J

Le coup avait réussi le 1" mai. Le citoyen conscient et organisé n'était rentré chez lui que le 2, et dans quel état Qu'est-ce qu'ils m'ont passé tes flics avait-il dit à son épouse éplorée.

Elle le crut.

Le militant réédita le 1er août, mais, cette fois, madame avait lu un autre journal que l'Humanité. Elle voulut en avoir le cœur net et se rendit au Petit Parquet du procureur de la République où on lui apprit qu'il n'y avait eu aucune arrestation maintenue.

Un divorce suivra. M" André Berthon plaidera pour le mari.

Les baraquements de Vincennes.

Comme nous l'avons déjà signalé, le champ de manœuvres et le bois de Vincennes sont enlaidis par des baraquements militaires, qui non seulement n'ont rien d'esthétique, mais encore sont dans un pitoyable état de vétusté et de délabrement. Il y a longtemps que les toits et diverses parties ont disparu sous l'assaut des vents et des mauvaises saisons..

C'est dire que ces baraquements qui eurent leur utilité pendant la guerre, époque de leur construction, ne servent à rien et sont complètement abandonnés. Gë'^uî en reste à peine du bois de chauffage– 'encombre "un" vaste terrain qui pourrait être mieux employé. Tout cela, parait-il, doit disparaître. Mais il faut l'entente des administrations militaire et civile. chose difficile à obtenir J'

Le dernier cri.

Après avoir peint en rouge-sang, puis doré les ongles de leurs belles clientes, que pouvaient imaginer, pour innover encore en ce domaine, les directeurs d'instituts de beauté ?

Les spécialistes de Londres ont trouvé ils décorent maintenant de symboles plus ou moins hermétiques les ongles des élégantes que cette audace n'effraie pas. Des cartes minuscules peintes sur ses ongles révèlent la passion de Mrs Smith pour le bridge et la batte de cricket qu'on voit sur son pouce gauche laisse entendre

que le gouvernement de la République vient de récompenser.

Nous associons nos chaudes félicitations à celles qui lui viennent de tous les points de l'étra-nger. Mariages S. Gr. Mgr Llobet, archevêque d'Avignon, a béni, jeudi dernier, en l'église de Sathonay (Ain), le mariage de Mlle de Collongae, fille du baron et de la baronne de Collongue, née Bernis, avec M. Bernard de Longevialle, fils de M. Louis de Longevialle, président du conseil général de la Lozère, et de madame, née Jerphanion.

Les témoins de la mariée étaient M. P. de Courtois, sénateur des Basses-Alpes, et le marquis de Bernis, ses oncles ceux du marié M. R. Mazel, administrateur directeur général des Compagnies d'assurances « Le Soleil-PAigle », et M. Raoul de Clavière,. son oncle. ->– En la chapelle du château du Parc, à Mérignac (Gironde) a été célébré, dans l'intimité en raison d'un deuil récent, le mariage de Mlle Geneviève Grasset, fille du vice-amiral Grasset, ancien chef d'état-major général de la marine, gra'nd officier de la Légion d'honneur, et de madame, née Castéja, décédée, avec le lieutenant d'artillerie Paul Roques.

Les témoins de la mariée étaient ses oncles, M. Albert Lafargue et le général de Bourgon; ceux du marié son oncle, M. Gaston Roques, ancien député, et le colonel Casalié, commandant le 24e régiment d'artillerie. Le Souverain Pontife avait daigné envoyer sa bénédiction spéciale aux jeunes époux.

A Mexico vient d'être célébré le mariage de l'ancien président Elias Phitarie Calles avec la senorita Lenor Llorente.

Deuils

Les obsèques de S. Exc. M. de Peralta, ministre de Costa-Rica en France, auront lieu le mercredi 6 courant, à onze heures précises, en l'église de la Madeleine, l'on se réunira. Le présent avis tient lieu d'invitation. Nous apprenons la mort de M. Joseph L'Hôpital, décédé à Angerville, près d'Evreux, dans sa soixanteseizième année.

Les lettres normandes perdent un de leurs doyens et un des écrivains qui leur faisaient le plus d'honneur. M. Joseph L'Hopitai avait joué u'n rôle très actif dans la vie politique du département de l'Eure comme champion des libertés religieuses et il -comptait parmi les collaborateurs les plus appréciés de 'notre confrère ébroïcien La Normandie.

-PeLyon on annonce la mort de /.W.Tftëôd/orV. Vautier, professeur honoraire à la Faculté des sciences' de Lyon, administrateur de plusieurs sociétés, décédé dans sa soixante-dix-huitième année. '•̃>̃ '̃̃'̃:i! Nous apprenons la mort de Mme Alix Langle- Langlois, veuve de M. Edouard Petit, gouverneur des colonies, chevalier de la Légion d'honneur, décédée en son domicile, rue. de Babylone.

Le statuaire Waclaw Szimanowsky, auteur du monument élevé, il y a bientôt quatre ans, à Chopin, dans un des parcs de Varsovie, vient de mourir. On doit également à Szimanowsky un remarquable projet d'ensemble monumental destiné à la décoration du château des anciens rois de Pologne, le Wavel, à Cracovie. On annonce de Marseille la mort de M. Bernard Cadenat, député, ancien maire de cette ville. On nous prie d'annoncer la mort de Mme Jean Bertrand, née Claude-Aimé-e Calemard, pieusement décécée à Saint-Germain-en-Laye, en son domicile, 26, rue de Pontoise, à l'âge de vingt-neuf ans. De la part du docteur Jean Bertrand, son mari; de MM. Gilles et Dominique Bertrand, de /ville Claudie Bertrand, ses enfants; de M. Joseph Calemard, contrôleur général de la marine, ct de Mme Joseph Calemard, née Peyret-Lacombe, ses parents; de M. Georges Bertrand, secrétaire général des Chemins de fer du Midi; de Mme Georges Bertrand. née Henry-Lepaute, ses beaux-parents; de Mrn.s Calemard, sa grand'mère, et de toute la famille. Le service aura lieu le lundi 4 août 1930, à onze heures précisas en l'église de Saint-Germain-en-Laye, sa paroisse et l'inhumation au cimetière de Saint-Germain-en.Laye ancien. Il ne sera pas envoyé de faire-part, le présent avis tena'nt lieu d'invjfajjon.

T-r- Le 15 août sera célébrés, à Magnanville, une messe =~ anniversaire pour le repos, de,. l'âme du baron-Armand Limnander de Nieuwenkove, de son vivant de l'Académie royale de Belgique, membre correspondant de l'Institut

de France. 1\

On 'nous prie d'annoncer la mort de M Rémy Lotiron, décédé dans sa propriété « La Source » à Villennes-sur-Seine. De la part de Mme Lotiron, sa veuve; de M. Robert Lotiron, de M. et Mme Maurice Lotiron, ses enfants, et de toute sa famille. Selon la volonté du défunt, ses obsèques ont eu lieu strictement en famille.

Valfteury.

que Miss Jenny est fiancée à un joueur célèbre. l<aut-il souhaiter que cette mode, plus amusante que de bon goût, passe la Manche Nous laissons à nos lectrices le soin d'en décider. et d'autant plus volontiers que leur verdict ne saurait faire doute.

La source merveilleuse.

Il existe dans la Haute-Isère, sur le chemin du col de La Galise, une source fameuse, la « belle source des Châlets de Saint-CharJes; Son eau, qui est excellente, possède une vertu merveilleuse celle d'engendrer la s'obrïëte chez1' le plus invétéré des ivrognes.

La cure est infaillible, paraît-il. A une condition toutefois, c'est que la femme porte, sur le dos, son mari du Val d'Isère à la source Le trajet est long, pénible. Tant et si bien que les sceptiques assurent que la cure maritale est due plus à l'énergie et à la vigueur de l'épouse, qui triomphent de la passion du mari, qu'à la vertu légendaire de la source.

On ne pense pas à tout.

Depuis longtemps, on s'est aperçu que les « rames » du Métropolitain devraient comporter un plus grand nombre de voitures, ce qui augmenterait les places offertes aux voyageurs et décongestionnerait peut-être la circulation. Aussi a-t-on décidé d'allonger les quais qui n'ont que 75 mètres et de les porter à 105 mètres ce qui permettrait de mettre une voiture ou deux supplémentaires aux trains. C'est bien. Ce qui l'est moins, c'est que dans le projet de construction d'une nouvelle ligne (Porte des Lilas-Hôtel de Ville), la ligne n° 11, on a conservé aux quais la primitive longueur de 75 mètres. Une rectification s'impose, sinon il faudra dépenser plus tard des millions pour allonger les quais.

•; ̃ Masque de Fer,

L'anniversaire de l'entrée en guerre de la Grande-Bretagne

A l'occasion de l'anniversaire, de l'entrée en guerre de la Grande-Bretagne, les quatre monuments suivants érigés à la mémoire des officiers et soldats britanniques tombés au champ d'honneur seront dévoilés demain lundi 4 août, à dix heures quinze du matin

1° Cimetiere britannique de Dud Corner et monument aux morts, commune de Loos-en-Gohelle (Pas-de-Calais). En commémoration des 20.598 officiers et soldats disparus dans les batailles de Loos et de Béthune et autres combats voisins. Ce monument sera dévoilé par le Réy. Hon. sir JStev.il

r Macready Bt. P. C., accompagné de M. Rudyard Kipling, représentant la commission des tombeaux de guerre.

Cimetière de Visen-Arlois et monument auat morts, commune de Haucourt (Pas-de-Calais). Ce monument est destiné à commémorer 9.903 officiers et soldats disparus au cours de l'avance victorieuse en Artois. Il sera dévoilé par le général sir Walter Braithwaite, accompagné du secrétaire d'Etat à la guerre, représentant la commission des tombeaux de guerre.

Cimetière militaire Louverval ci monument aux morts, commune de Doignies (Pas-de-Calais). Ce monument est destiné à commémorer 7.048 officiers et soldats tombés à la bataille do Cambrai du 20 novembre au 3 décembre 1917, et sera dévoilé par le général sir Louis Vaughan, représentant le général lord Byng de Vimy.

4" Cimetière britannique de Pozières et monuments aux morts, commune d'Ovillers-Ia-Boisselle (Somme). Ce monument est destiné à commémorer les 14.690 officiers et soldats des 4* et 5° armées tombés au cours des batailles de la Somme du 21 mars au 7 août 1918. Il sera dévoilé par le général sir Horace Smith-Dorrien, accont-, pagné du major-général sir Fabien Ware, vice-président et secrétaire de la commission des tombeaux de guerre. ̃ Les autorités civiles et militaires francaises seront représentées à chacune de ces cérémonies.

LA SAISON

D'EVIAN

r

M. Fernand David, ministre de l'agriculture, et Mme Fernand David, actuellement en séjour à Evian, ont longuement visité l'Etablissement thermal, la Buvette Cachat et la Manutention. M. et Mme Fernand David, qu'accompagnaient M. Barillot, directeur général de la Société des Eaux, et Mme Barillot, se sont ensuite rendus à la plage. Le ministre de l'agriculture a tenu à exprimer sa très vive satisfaction de tout ce qu'il a vu, et son admiration pour le grand charme que la plage d'Evian avait ajouté à un décor qui était déjà, pour lui-même, l'Un des plus beaux du monde.

DE VICHY

M. Eugène Lautier, sous-secrétaire d'Etat aux beauxarts, a inauguré à Vichy une exposition des Artisans bourbonnais. Il a été reçu à la gare par M. Delaporte, préfet 'de l'Allier M. Léger, maire de Vichy M. Albert Peyronnet, ancien ministre^ ̃= M. Marcel Régnier, sénateur v de l'Allier ^Ç^arles^Ep^.çrisident du conseil 4,'a,dministration de la Compagnie 'fermière M. Bnan, directeur technique de la Compagnie fermière, et diverses personnalités. Dans la soirée de mardi, il a assisté à une représentation de gala de comédie, au Casino, ainsi qu'à une soirée d'ouverture de la grande semaine de danses modernes et d'élégances.

Dans la matinée de mercredi, il a d'abord visité les ateliers d'embouteillage et d'expédition des eaux de VichyEtat et le Grand Etablissement Thermal. Le ministre a été vivement intéressé par ces installations d'un si moderne perfectionnement. Il a exprimé toute la satisfaction que lui procurait cette visite et a félicité la Compa- gnie fermière de ses efforts constants pour maintenir cette station thermale à la hauteur de sa réputation mondiale.

Le ministre a présidé ensuite le vernissage de l'Exposition des Artisans bourbonnais et a adressé les plus vifs éloges aux exposants. A midi trente, il a présidé un banquet dans les salons du Casino, auquel assistaient MM. Albert Peyronnet et Marcel Régnier, sénateurs Camille Planche, député de l'Allier, et de très nombreuses personnalités. Au dessert, des discours furent prononcés par MM. Charles Féré, président du conseil d'administration de la Compagnie fermière Delaporte, préfet de l'Allier Léger, maire de Vichy Marcel Régnier, sénateur, et enfin par M. Lautier, qui tint les invités sous le charme de sa parole et de sa finesse d'esprit. Ce même jour, dans la matinée, a eu lieu l'inauguration du 'Dispensairé^Hôpitàï de' l'a ';Croix-Rouge, par MM. Delaporte, préfet de l'Alliér, et Léger maire de Vichy. MM. Albert Peyronnet et Marcel Régnier, sénateurs, S. Exc. M. Martinez Ortiz, ministre de Cuba, le professeur Chauffard, de Paris, ainsi que diverses personnalités, assistaient aussi à cette cérémonie. M. des Champs de Verneix, président du Comité de la CroixRouge, fit l'historique de cette œuvre d'une haute portée sociale, et expliqua les buts qu'elle poursuit. Indépendamment des soins donnés aux nourrissons, le dispensaire-hôpital accueille des soldats et des infirmières des sociétés de secours qui ont besoin de suivre la cure à Vichy. Grâce au geste généreux d'une gracieuse artiste américaine, une chambre va être installée et destinée aux infirmières de la Croix-Rouge américaine.

DE PLOMBIÈRES.LES.BAINS

Plombières a reçu, mardi dernier, la visite de M. Gaston Gérard, haut-commissaire au tourisme, accompagné de M. Linares, secrétaire général de la préfecture des Vosges, et de M. Audra, chef adjoint de son cabinet.

Dans le grand hall du Casino, M. Gaston Gérard fut reçu par M. Marcel Dechaseaux, maire de Plombières et président du conseil d'administration de la Compagnie des Thermes, entouré de MM. Flayelle, sénateur, Amet, député, Fonville, commissaire du gouvernement, Georges, maire de Remiremont, Laurens, directeur du Casino, et des représentants de la municipalité, de la Compagnie des Thermes, du Syndicat d'initiative et du Syndicat des

commerçants." ?"u" ••

Puis eut lieu, favorisée par un temps superbe, la visite de la ville 'et des établissements thermaux, au milieu d'une foule qui manifesta discrètement sa sympathie à l'animateur du tourisme français. Celui-ci visita avec intérêt les divers établissements, et notamment « l'étuve romaine », célèbre bain de vapeur naturelle au griffon d'une source de 740.

Après un instant de recueillement devant le monument aux morts de la grande guerre, si heureusement réalisé avec ses attributs romains, soulignant l'origine de la cité thermale, M. le ministre a visité en détail le laboratoire de bio-chimie, puis les services de radiologie, de .diathermie, etc.

Ensuite eut lieu au Grand Hôtel un déjeuner qui fit .honneur au propriétaire, M. Fanciola.

Pour terminer une visite trop courte au gré de tous, M. Gaston Gérard charma l'auditoire en rappelant quel- ques traits amusants relatifs à ses séjours à Plombières et l'intéressa en exposant le programme de valorisation thermale et touristique dont bénéficieront les stations françaises, et en particulier Plombières, dont le long et glorieux passé est garant d'un bel avenir. DU TOUQUET.PARIS.PLAGE

L'« event » de cette fin de semaine a été, avec le Grand Prix du Touquet, couru vendredi, l'ouverture, le même jour, de la piscine nautique du Royai 'Picardy. Celle-ci est telle qu'aucun autre hôtel continental n'en possède de pareille. Il faut, en effet, aller en Amérique pour en trouver une semblable. Ses dimensions dépassent celles de la piscine de l'Automobile Club de Londres. Installée lu rez-de-chaussée d'une des ailes de l'hôtel, avec un décor de colonnades et de mosaïques bleu ciel du plus charmant effet, cette piscine est complétée d'un gymnasium attenant pour la culture physique. Elle est ouverte aux non résidents de l'hôtel.

Citons parmi les dernières arrivées au Royal Picardy M. Edwin Fleischman, Mr et Mrs Sol Moss, M. et Mme Giogie Segré, M. Pierre de Weissenbruch, M. Edvard Grossman, M. Pierre Guimier, baron Erwin de Mittag, M. L. Kleinde Jongh, Mme Lena Berstein, M. Fritz Lewskowith, Mr Richard Clemson, Mr S. H. ` 3éasley, Mme Irma de Keczer, etc.

Toute demande de changement d'adresse doit Ure accompagnée de la somme de un franc cinluante en timbres-p ste pour couvrir une parie des frais de renouvellement de la bande,


DERNIERE HEURE

LES ELECTIONS ALLEMANDES Les populistes sont invités à enter dans le parti de l'Etat Berlin, 2 août. Dans une lettre qu'il a adressée du docteur Stolz, chef du parti populiste, le docteur Kock, chef du nouveau parti de l'Etat, déclare que si sa personne présente un obstacle à la fusion du parti populiste avec le parti de l'Etat, il est prêt' à se retirer de la direction du nouveau parti, afin d'éliminer tout ce qui pourrait empêcher cette fusion, attendant du docteur Stolz qu'il en fasse de même, laissant ainsi la direction du parti de l'Etat à d'autres. C'est le seul moyen, es-'time le docteur Koch, permettant de rassembler en un seul grand parti tous les électeurs d'une même opinion pour la lutte électorale, afin de rendre possible la formation d'une majorité au nouveau Reichstag.

A la suite de cette lettre, le docteur Koch s'est retiré du comité d'action .du parti de l'Etat et a été remplacé par le docteur Hoepker-Aschoff, ministre des finances de Prusse.

La lettre du docteur Koch a été accueillie avec un grand intérêt dans les milieux politiques. Sa proposition, demandant que le docteur Stolz se retire également de la direction du parti, rencontre une opposition unanime au sein du parti populiste. On est d'avis que le docteur Koch, qui avait été vivement attaqué ces derniers temps dans son propre parti, aurait, de toute façon, été obligé de se retirei*.

Pour le moment, on estime qu'il n'y a aucune raison que le docteur Stolz abandonne son poste de chef de parti. Par contre, on estime, dans les milieux populistes, qu'à la suite de la lettre du docteur Koch, il est possible qu'une entente entre les deux partis puisse être réalisée, mais que la formation d'un nouveau parti, comprenant le parti populiste et le parti de l'Etat, ne serait guère possible avant les élections. Il ne resterait donc au parti de l'Etat qu'une seule possibilité, celle de s'entendre avec les quatre autres partis du milieu, en vue d'une action commune pour les élections.

rà^ De graves inondations

'Jint ravagé le centre au Japon Tokio 2 août. De graves inondations causées par dès pluies diluviennes ont provoqué de très graves inondations dans plusieurs provinces du centre du Japon. On annonce que, jusqu'à présent, une vingtaine de personnes ont été noyées, ma|s on craint que le nombre des victimes ne soit beaucoup plus élevé..

Aux dernières nouvelles, un millier d'habitations légères avaient été détruites par les flots.

M. laurent-Eynac quitte Varsovie et se rend à Vika Yausovie, 2 août. M. Laurent-Eynac, ministre français de l'air, quittera Varsovie demain, en aéroplane, à destination de Vilna il se rendra ensuite à Pikiliszki, oit il aura une entrevue avec le maréchal Pilsudski.

M. Lounatcharsky

ambassadeur des Soviets à Stockholm Moscou, 2 août. Le bruit court à Moscou que l'ancien commissaire du peuple, M. Lounatcharsky, sera nommé ambassadeur des Soviets auprès du gouvernement suédois.

i La municipalité.de Saint-Etienne ^AiNT-ETikNMï, 2 août. Le Conseil municipal, réuni ce matin, a élu M. Durafour, députe, ancien ministre, maire, par 35 voix sur 36 votants, et M. Vèrnay, député, premier adjoint, par 35 voix également.

Dernière Heure Sportive Deux aviateurs américains

entreprennent le tour du monde aérien Les aviateurs américains John Mears et Henry Brown ont quitté hier matin lioosevelt Field, à côté de New-York, pour entreprendre un voyage autour du monde. Les deux aviateurs ont atteint Harbour Grace (Terre-Neuve), but de leur première étape, hier après-midi, à 14 h. 55. De là, ils s'élanceront au-dessus de l'Atlantique pour tenter le tour du monde et si possible battre le record récemment établi par le Graf Zeppelin, record qui est de 21 jours 7 heures 34 minutes. Ils ont déclare aux journalistes avant leur départ de New-York qu'ils comptaient accomplir en 14 jours leur tour du monde en suivant l'itinéraire Valencia (Irlande), Southampton (Angleterre), Berlin, Moscou, Chita (Sibérie), Kamtchatka, puis traversée de l'océan Pacifique jusqu'à Seward (Alaska), et ensuite retour à New-York par Seattle.

Après la Coupe du monde de football Les fédérations argentine et uruguayenne ont rompu les rèlations

Buenos-Aikes, 2 août. A la suite de plaintes de joueurs argentins qui ont participé au championnat de football de Montevideo et qui prétendent avoir été victimes d'agressions et de vexations, l'Association argentine de football a rompu les relations avec l'Association uruguayenne. Les journaux déplorent qu'il n'ait pas été pris de mesures pour éviter ou arrêter les brutalités dans le jeu. Le survol du Canada par le « R.-100 » est provisoirement ajourné

Un radiotélégramme reçu du dirigeable R-100 annonce que l'examen de l'aileron endommage a révélé une large déchirure de l'enveloppe de l'aileron horizontal, que l'on répare actuellement. Le départ du dirigeable pour Ottawa, qui devait avoir lieu le 5 août, est ajourné.

Les Championnats d'athlétisme

<T Allemagne

Berlin 2 août. L'élite des sportsmen allemands a disputé aujourd'hui et disputera demain les championnats d'athlétisme au stade municipal ,de Grunewald, à Berlin. t

Parmi les forfaits, celui de Peltzer, malade, et celui d'Hierschfeld, champion du lancement du disque, qui s'est récemment cassé le bras. Résultats des sept finales disputées aujourd nui 5.000 mètres. 1. Helber, 15' 21" 3/o. 100 mètres. 1. Helmuth Kœrnig, 10" </™- Relais quatre fois 1.500 mètres. Hanovre bat Sportelub Charlottenburg et trois autres équipes, 16' 33" 1/5.

Perche. 1. Wegener, 3 m. 94.

Longueur. 1. Kœchermann (Hambourg), 7 m. 41. ,n

Disque. 1. Hoffmeisler, 4o m. 1U.

Marteau. 1. Mang. 44 m. 59.

Neuf des meilleurs athlètes allemands ont disputé 3e Décathlon. Y prirent part, entre autres KurtWeiss, le meilleur athlète complet allemand, ainsi flu'Eberlé, Frisch, Voss, etc.

Résultat des cinq premiers exercices de ce championnat spécial (100 mètres, 400 mètres, longueur, hauteur et poids). Kurt-Weiss (Berliner Sportclub) mène par 3.879 points, devant Voss, XolJ points Eberlé, Schreier, Fritsch, Hinze et Boehme.

LA TERREUR ROUGE EN CHINE Les bandes communistes

menacent Hankéou

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Londres. 2 août. Le correspondant de l'Observer à Changhaï télégraphie que les communistes approchent de plus en plus de la ville de Hankéou. Le danger est si sérieux que l'amiral britannique commandant les forces navales sur le Yang-Tsé a demandé que des renforts lui soient envoyés d'urgence. De leur côté, les soldats britanniques se trouvant actuellement à Changhaï ont été mandés en hâte par les autorités consulaires anglaises pour défendre, à Hankéou, les biens des étrangers, Selon une rumeur .dont il n'a pas été possible encore de vérifier l'exactitude, les troupes chinoises cantonnées à Ouchang se seraient révoltées et se seraient jointes aux bandes communistes. Une déclaration de M." Wolfgang Stresemann Cologne, 2 août. Dans une déclaration qu'il a faite à la Gazette de Cologne, M. Wolfgang Stresemann, fils de l'ancien ministre, a dit que si son père vivait encore il aurait approuvé la formation d'un parti deJ'Etat, car peu avant sa mort il avait manifesté le désir de créer un parti réunissant toutes les forces bourgeoises républicaines en un seul parti du milieu.

Comme chef, il avait envisagé le Dr Koch. M. Mnhraun et lui-même.

M. Moldenhauer ne serait pas candidat Cologne, 2 août La Gazette de Cologne annonce que M. Moldenhauer,' ancien ministre des finances, a adressé à la section du parti populiste de sa circonscription une lettre d'après laquelle il renonce à se présenter de nouveau aux suffrages des électeurs lors de la prochaine consultation électorale.

A Kiou-Kiang on évacue les étrangers Londres.. 2 août. D'après le correspondant du Bail;/ Mail à Changhaï, les communistes ont fait leur apparition à quelques milles de Kiou-Kiang, sur le fleuve Yang-Tse, à mi-chemin entre Nankin et Hankéou, ,çt tous les sujets britanniques ont, reçu l'ordre 'd'évacuer la station d'été voisine de Kouling. On apprend, d'autre part, que les destroyers, îirihinniques '.Sommç et Sirxlnr voguent vers lvio.uKiang à toute vapeur pour évacuer sur Changhaï les étrangers résidant actuellement dans la ville menacée.

L'attitude des puissances

Londres, 2 août. On mande de Washington Alarmé par le subit accroissement du banditisme en Chine centrale, le département d'Etat a prié ses représentants consulaires d'inviter les Américains à fuir d'urgence les provinces de Houpei, du Hounan et de Kiangsi. On croit savoir qu'une indemnité sera réclamée pour la destruction des nombreuses et importantes possessions américaines à

Chang-Chn.

Le département d'Eta! américain ne croit pas nécessaire cependant d'augmenter ses forces navales de protection en Chine, le nombre de ses navires étant déjà de 35.

Le président du conseil administratif Hu H an Min fait appel 'aux puissances pour qu'elles ne perdent pas confiance dans le gouvernement nationaliste et qu'elles s'abstiennent de prendre des mesures de précaution indépendantes de son action. Mais on croit que le Japon, dont le consulat (le Chang-Cha a élé fortement endommagé, s'unira à la Grande-Bretagne et aux Etats-Unis pour assurer Jn défense de la vie et des biens de ses nationaux.

On mande, d'autre part, de Pékin au Morning Post que l'opinion étrangère appuie fortement Ja suggestion japonaise selon lapwjlj.e les puissances devraient insister auprès du gouvernement chinois pour qu'il, mette fin ;i- ïa guerre civile et concentre ses -forces contre ht menace' communiste. MANIFESTATIONS A BOMBAY Londres, août. Des télégrammes de Bombay annoncent que la police a dispersé plusieurs milliers de manifestants qui s'étaient assemblés depuis hier, en opérant plusieurs charges. Il y a deux cents blessés et les arrestations sont nombreuses. On signale spécialement celles de M. Patel, président du Congrès national indou et de sa fille. En signe de protestation tous les ouvriers fllateurs de Bombay ont déclaré la grève générale. Un avion militaire français

atterrit en territoire italien

Rome, 2 août. On mande de Gènes au Giornale d'italia que jeudi soir un avion militaire français a atterri sur la plage de Finale Marina la police italienne a interrogé les passagers, deux sergents, qui, ajoute ce journal, sont retenus jusqu'à plus ample informé les papiers des aviateurs seraient parfaitement en règle.

L'avion appartient au 35e régiment d'aviation ses passagers sont les sergents Moine et Jean Calmels ils ont déclaré qu'ils étaient partis du camp d'aviation de Bron, pres de Lyon et que c'est par suite d'une erreur d'orientation qu'ils ont atterri en territoire italien.

L'explication paraît tout à fait naturelle si l'on consulte' la carte Finale Marina se trouve, en effet, sur la ligne de Gênes à Vintimille, soit à une,très courte distance de la frontière française. <̃.̃̃• ,0

Une f abrique de gaz délétère

fait explosion en Allemagne

Cologne, 2 août. Par suite d'une explosion dans une usine de produits chimiques, trois ouvriers ont été tués et deux grièvement blessés. Les ouvriers de l'usine étaient occupés à faire des essais, avec des masques, contre les gaz délétères, lorsque l'explosion s'est produite.

L'âge de la retraite

des fonctionnaires

Dans une circulaire, M. Germain-Martin vient de communiquer à ses collègues des divers départements ministériels des instructions relatives à l'application de l'article 111, voté le 16 avril dernier. En voici les passages essentiels

« Le vote des dispositions de l'article 111 doit être regardé comme impliquant, sauf décisions individuelles et expressément motivées, la suspension des mises à la retraite d'office et le maintien en fonctions, lorsqu'ils le demandent, des agents n'ayant pas atteint les limites d'âge prévues par le règlement d'administration publique du 21 dé. cembre 1928 (65 ans pour les fonctionnaires et agents des services sédentaires). Dans les emplois pour lesquels les limites d'âge .visées à l'article 8, paragraphe 3, de la loi du 14 avril 1924, ne sont pas encore déterminées (fonctionnaires et agents des services actifs), j'estime qu'on répondra aux intentions du Parlement en s'abstenant de prononcer les mises à la retraite d'office pendant les cinq années au delà de l'âge minimum où s'ouvre le droit à la retraite.

» En ce qui concerne les fonctionnaires non encore remplacés dans leur emploi, qui auraient été mis à la retraite d'office avant la limite d'âge ou avant l'âge fixé ci-dessus depuis l'intervention de l'article 111 de la loi du 16 avril 1930, il y aura lieu de maintenir dans l'exercice de leurs fonctions, dans les conditions où s'y trouvent maintenus les fonctionnaires qui attendent la délivrance de leur brevet de pension, jusqu'au moment ou le Parlement se sera prononcé sur les textes qui lui seront soumis comme suite aux dispositions déjà a édictées par l'article 111 précité. >

A LA CONFERENCE DE SINA1A Un projet d'union douanier entre la Roumanie et la Yougoslavie Bucarest, 2 août. La conférence de Sinaïa a terminé ses travaux. Un communiqué remis à l'issue de la dernière séance déclare que les délégués ont décidé de faire des efforts en vue d'assurer aux produits agricoles de Roumanie et de Yougoslavie un traitement préférentiel sur les marchés j de l'Europe, non seulement dans l'avenir, mais|| même avant l'expiration des accords commerciaux de ces deux pays avec le's autres nations. La conférence a décidé de recommander aux deux gouvernements d'adopter intégralement les résolutions de la conférence qui a réuni à Bucarest les experts roumains, yougoslaves et hongrois, relativement à la réponse à donner au questionnaire de la Société des Nations.

Elle a également décidé de confier aux ministres du commerce des deux pays la direction des travaux ayant pour but l'application du programme établi.

Des experts commenceront immédiatement à travailler à la réalisation de ce programme et élaboreront un projet de modus vivendi commercial devant entrer en vigueur avant le 1" septembre. Ils examineront également les projets déjà établis concernant le traité ferroviaire et la convention I \étérinaire qui doivent être conclus entre la You- goslavie et la Roumanie.

Les deux délégations prieront leurs gouvernements respectifs d'informer le plus rapidement possible le gouvernement tchécoslovaque sur les travaux et les résultats de la conférence. Après la séance, les délégués se sont rendus à la gare de Sinaia pour saluer le roi de Roumanie. Le souverain s'est entretenu avec les délégués yougoslaves et a exprimé sa satisfaction du grand succès de la conférence.

Le Japon et les 'menées communistes

Lo*nii#es, "2' -août. On mande de Tokio: aux journaux que les chalutiers à- vapeur japonais faisant la pèche dans les eau* dti Kamtchatka ^seront, avec l'approbation des autorités, armés de mitrailleuses et de fusils pour tenir en échec au besoin ies navires soviétiques qui patrouillent dans ces parages.

La levée de l'embargo américain sur les marchandises russes

Washington, 2 août. Le département du Trésor a levé hier l'embargo sur les marchandises soviétiques. En conséquence de cette décision, 79 navires chargés de pâtes de bois russes pourront débarquer leur cargaison dans les ports américains. La Trésorerie a toutefois ajouté que l'enquête sur le travail force pour la fabrication et l'expédition des pâtes de bois ne.serait pas suspendue.

La clôture

de la Semaine sociale de Marseille

M.usskili.k, 2 août. (De notre envoyé spécial.) Cette dernière journée a commencé par une leçon du R; P. Charles, professeur à la Faculté de théo-

logie de Louvain. sur le clergé indigène. A côté

du rappel exact de la doctrine de l'Eglise qu'il fit au cours de cette conférence, nous eussions aime parfois plus de 'nuances historiques et surtout une évocation de tout ce que nos Pères des Missions étrangères ont fait, au cours des âges, en faveur de ce clergé indigène que, dès le xvn0 siècle, ils préconisaient. Comment, au surplus, oublierionsnous que, quand Pie XI nomma puis sacra les six premiers évoques chinois, ce fut à la suite et comme conséquence de la mission accomplie en Chine, en qualité de vicaire apostolique, par un missionnaire français, S. G. Mgr de Guebriant, t, depuis lors supérieur des missions étrangères de Paris. Enfin, ce qu'avec tant de véhémence le Père Charles stigmatisa en le qualifiant de préjugés ne fut-il pas, en bien des cas, de la part de l'autorité ecclésiastique, surtout de la prudence.

Non que nous nous permettions de juger impru-

dentes les initiatives de Pie XI, mais ce que ce Pape osa en 1926, n'eût peut-être pas été possible un siècle ou deux plus tôt. D'autre part, le Père Charles semble croire que, d'ici cent ans, dans tous les pays de missions, les missionnaires occidentaux auront partout fait place à des clergés indigènes. Nous avons vu bien des missionnaires ayant Pexpe-j rience des pays de mission, sursauter en entendant cela. Ce qu'ils nous ont dit alors ne paraît pas pouvoir laisser penser raisonnablement que les prêtres indigènes puissent partout et si tôt se passer complètement de l'aide du secours et des conseils qu'avec tant de désintéressement leur prodiguent les missionnaires occidentaux.

M. Louis Massignon, professeur de sociologie musulmane au Collège de France, fit ensuite une charmante et délicieuse conférence sur les corporations artisanales dans les milieux musulmans. Avec esprit, talent et simplicité, il donna les résultats de son expérience en ces matières, Il décrivit les diverses étapes du dépérissement du"vieil artisanat islamique, et après avoir exposé les raisons, indiqua quelques remèdes, montrant surtout l'importance des bases morales. « Etant les chefs, dit-il, nous serons jugés par les musulmans suivant une échelle de valeurs unique, la nôtre, non pas la leur. »

Enfin, après une intéressante leçon de M. Georges Hardy, directeur de l'école coloniale de Paris, sur la préparation sociale des jeunes gens qui se destinent à la colonisation, M. Duthoit, reprenant les conclusions de chacune des leçons professées au cours de cette semaine, tira les conclusions qui s'en dégagent. Il ajouta « En un mot et pour tout résumer, c'est par la collaboration d'une élite véritable venue de la métropole et d'élites suscitées en terre coloniale que se réalisera cette symbiose pacifique dont l'éclosion serait la solution du problème social dans les pays de colonisation. »

Paul Lesourd.

BOURSE DE LONDRES

Londres, le 2 août. Changes Escompte hors banque, 29/32 Prêts, 1 1/2 sur Paris, 12381 sur New-York, 48719 sur Belgique, 34808 sur Berlin, 20377 Rio sur Londres, 5 3/16 Valparaiso sur Londres, 4002 Buencs-Aires sur Londres, 4040 Argent comptant, 15 7/8 Argent 2 mois, 15 13/16 Or, 84/11 7/8.

BOURSE DE NEW-YORK

\ew-York. le 2 août. Change sur Londres 60 jours, 48475 Câbles transfers, 48718 Change sur Paris à vue, 393 1/2 Change sur Berlin, 2391 1/8 US. Liberty, 4 1/4 0/0, 102 5/8 Atchison Topeka, 216 1/2 Baltimore et Ohio, 104 Canadian Pacific, 185 Chcsapeake et Ohio comm., 184 Chicago Mihvaukee comm., 14 1/2 Chicago Rock Island, 100 1/2 Erie Railroad, 41 Great Northern préf., 81 1/2 Illinois Central, 117 1/4 Louis ville et Xashville, 118 New-York Central, 162 Norfolk et Western, 225 1/4 Pcnsylvama, 75 ̃' Rcading, 105 Southern Railway, 86 1/2 Southern Pacifie, 118 Union Pacifie, 216 1/4 Anaconda Copper, 50 5/8 -Calumet et Hecla, 15 l tali Coppcr, 250 American Téléphone, 210 American Car et I'oundry 49 3/4 British American Tobacco, 25 U.S. Leather 9 1/2 General Elect., 70 3/4 Int. Mre Marine com., 22 Bethléhem Stcll, 81 1/2 Crucible Steel, 76 1/2 U. S. Steel Common, 166 U. S. Steel préf, 146 1/8 Royal Duteh, 51 3/4 Shell, 44. Argent en barres niinerai étranger:: 34 1/4. Affaires totales (titres) 364.00.0. >

L'ÉTAT DE NOTRE TRÉSORERIE Un discoùrs

de M. Paul Reynaud

Le ministre des finances a prononcé hier soir, j à Epinal, un important discours où il a exposé, é avec la clarté la plus parfaite, l'actuelle situation t de notre Trésorerie et où, tout eu défendant le principe, il a affirmé « de la façon la plus formelle que le gouvernement n'émettrait pas de Bons g du Trésor ». Il n'en est pas besoin. e Tout d'abnrd le ministre a montré avec beaucoup ], de verve les variations des perpétuels mécontents f de l'opposition et raillé les tourments de ces âmes inquiètes Rien ne peut les contenter, a-t-il dit. Y avait-il 1 18 milliards dans le Trésor en février dernier? i Leur indignation était belle à voir « Folle poli- tique d'accumulation de réserves, propre à allu- 1 mer toutes les convoitises. Prélèvement indu sur t la richesse nationale Conception monstrueuse de l'Etat riche dans un pays pauvre Hâtez-vous, di- s saient-ils, de dégonfler ce trésor pléthorique et de dégrever pour ne pas laisser se constituer ce « magot malfaisant. Et pour pouvoir résister aux surenchères, apportez-nous des budgets côtoyant le déficit » Ainsi parlaient-ils, oubliant d'ailleurs que si les 1.0 milliards étaient devenus disponibles c'était malgré eux. c

Faisons-nous cette politique ? Amortissons-nous la dette, tant à l'extérieur qu'à l'intérieur ? Dimi- t nuons-nous notre stock de devises étrangères et nos avoirs en francs ? Les 18 milliards de février sont-ils ramenés à 11 milliards au 31 mai, période ( de basses eaux du Trésor ?

Les voilà satisfaits, pensez-vous ? « Hélas di- ] sent-ils, tout est perdu Le Trésor est vide, les beaux milliards de M. Chéron se sont évanouis. » Ils déclarent la situation financière alarmante. Ils affirment que l'outillage national n'est plus possible sans emprunt. Et pour être plus sûrs d'empècher le gouvernement de réaliser son dessein, ] ils dressent contre l'outillage la concurrence des dépenses militaires. Ce sont les membres de la .] section française de l'Internationale ouvrière qui, t dans leur angoisse patriotique, vont jusqu'à déposer une proposition de résolution invitant la Chambre à faire examiner les comptes de la Trésorerie par la commission de l'armée.

Mais. lorsque, quelques jours après, le gouvernement' demande le vote d'un milliard pour ces

Imêiite, dépepsç~ müitaires, nos socialisles se r,c-

mêmes dépensas' militaires, nos socialistes se re-

découvrent hostiles à la commission de l'armée et annoncent qu'ils voteront contre. ̃

Mêmes contradictions des opposants en ce qui concerne l'économie française (la moins atteinte par la crise de sous-consommation) et la Bourse.

Ils exigent du gouvernement des miracles. lis gé-

Ils exigent du gOllvernement des les IJs gé-I'

missent sans cesse. Ils blâment les dégrèvements

des valeurs mobilières et des opérations de Bourse, oubliant qu'ils ont approuvé les déclarations de M. Chautemps qui les comportaient, oubliant que les « partis bourgeois » de l'opposition les ont votés tandis qu'aucun socialiste ou communiste ne ies a trouvés assez mauvais pour voter contre. Car les défaillances de mémoire sont l'un des signes cliniques de cette hypocondrie.

Ce compte réglé, M. Paul Reynaud est passé à "exposé des avoirs du Trésor. On en trouvera l'analyse en troisième page.

OU SONT LES MILLIARDS ?

Pour inquiéter l'opinion et la dresser contre le gouvernement, les opposants ont à dessein confondu budget et trésorerie. M. Paul Heynaud remet les choses au point

A la date historique du 30 novembre dernier, période des hautes eaux, elles dépassaient le chiffre record de 19 milliards.

Quand le gouvernement actuel s'est formé, le 3 mars, les encaisses étaient tombées, toujours en chiffres ronds, à 15 milliards, soit 4 milliards de

diminution..

Au 31 mai, date de basses eaux du Trésor, les avoirs étaient réduits à 11 milliards, soit une deu- xième diminution de 4 milliards. Donc, 8 milliards `- i de diminution en tout.

Eh bien, je dis que, non ^euk'ment cette dimi- nution de 8 milliards n'a pas affaibli notre situa- tion financière, mais qu'elle l'a renforcée, et je Ie le prouve. En effet, à quoi a-t-clle été due? D'une part, 4 milliards ont été consacrés à l'amortissement de la dette, dont 2 milliards versés à la Caisse d'amortissement et 2 milliards affectés au rachat de l'emprunt Kreuger.

Personne n'a contesté que l'amortissement de la dette, avec les économies qu'il entraîne et les hausses de cours qu'il provoque, soit l'emploi le plus sain qui puisse être fait des disponibilités du Trésoir. Voilà pour 4 milliards.

1Les autres 4 milliards ont été employés à des avances récupérables qui ont été faites soit au budget, soit aux chemins de fer, soit aux P. T. T. ou aux organismes d'habitations à bon marché. Là i encore,' cette utilisation des encaisses est avantageuse puisqu'elle se traduit par des économies d'inItérêts au profit du budget.

!j Telle est l'histoire des milliards évanouis. Que pensez-vous, maintenant, demande Paul Rey- naud. de la manière dont elle a été résumée par 1 organe officiel du parti socialiste, affichant un jour, en manchette « Au temps de Chéron, 18 milliards d'encaisse au Trésor. Depuis Paul Reynaud, i! n'v a plus que 5 milliards. Et l'on envisage de nouvelles émissions de bons du Trésor. La politique du Bloc national recommence! »

Adressons ensemble une pensée de sympathie attristée à l'infortuné militant socialiste qui, en lisant cette manchette, a arrêté son opinion sur les fluctuations des avoirs du Trésor.

PAS DE BONS DU TRESOR

Mais les 5 milliards nécessaires à l'outillage national sont-ils encore disponibles ? Ici, une confusion a été faite encore entre les avances du Trésor au budget et les avances de la Banque à l'Etat II n'y a pas lieu d'envisager l'émission de bons du Trésor. Mais un ministre des finances ne peut laisser condamner, par principe, l'appel aux bons du Trésor, lorsque ces bons sont créés uniquement dans le but de faire des avances saisonnières au budget. Qu'est-ce, en effet, qu'émettre des bons du Trésor ? C'est faire une opération d'escompte. C'est faire entrer par anticipation dans la Caisse du Trésor le montant des impôts directs, c'est mettre au service de l'Etat l'une des formes les plus souples du crédit moderne, c'est éviter de garder des capitaux oisifs, c'est ouvrir un placement avantageux aux capitaux flottants des banques et des particuliers. Au surplus, tous les grands pays font appel aux Bons du Trésor.

En France d'ailleurs, la loi autorise le ministre des finances à en émettre jusqu'à concurrence de 5 milliards.

Mais, cette déclaration de principe une fois faite dans l'intérêt des gouvernements futurs, quels qu'ils soient, j'affirme de la façon la plus formelle que nous n'émettrons pas de Bons du Trésor. M. Paul Reynaud établit ensuite, chiffres en mains, que ses adversaires ont commis de lourdes erreurs montant au total à 811 millions. Le passif du Trésor au 31 mai était de 8 milliards 62 millions. ` L'AFFLUX DE L'OR

Notre situation paraît moins inquiétante à l'étranger qu'à l'opposition. JI nous envie notre aisance. Il nous reproche de stériliser l'or dans nos coffres. Il est vrai que, depuis un an, l'encaisse de la Banque est passée de 36 à 45 milliards. Sans doute les capitaux sont attirés chez nous par la solidité inexpugnable de notre monnaie, la bonne situation de nos finances et la plus grande résistance qu'offre notre économie à la crise mondiale.

Cet afflux d'or, nous ne l'avons pas provoqué. Nous aurions pu S'accélérer en procédant à la vente des devises que nous détenions sur les marchés étrangers. Mais nous nous sommes gardés d'y procéder. On peut constater par le simple examen des bilans de la Banque de France que le stock de ces devisas n'a pas diminué depuis un an. Bien plus, nous avons pris toutes les mesures li destinées à limiter ces importations d'or. Cotn-

ment peut-on les limiter? Il s'agit d'inciter les détenteurs de francs à les vendre pour acheter des devises. Sur le marché monétaire, la Banque de France a favorise la création d'une banque d'acceptations qui doit utiliser ses francs en achat d'effets étrangers. Pour développer ces opération^ nous avons, par la dernière loi de finances, dimi- nué le droit de timbre qui frappe ces effets. Pourquoi, dira-t-on, n'avoir pas laissé introduire plus de valeurs étrangères ? D'abord parce que, sans prétendre garantir que les valeurs que nous introduirons ne baisseront pas, nous avons voulu éviter à l'épargne des pertes que nous jugions certaines.

LA PROTECTION DE L'ÉPARGNE Ensuite, parce que nous avons refusé les autorisations nécessaires pour l'émission de nouveaux emprunts à des débiteurs qui n'avaient pas rempli les engagements pris autrefois envers l'épargne française.

Toute politique d'isolement serait néfaste, toute prétention à l'hégémonie serait dangereuse. Nous croyons fortement que la civilisation elle-même, ébranlée par la guerre, est encore en question d,aBS 5 tes jours troublés que nous vivons. Pour sa sauvegarde, l'entr'aide des peuples est nécessaire. La France sera la première à tendre la main aux nations qui auront besoin de son aide. Non, le gouvernement n'a pas compromis notre situation financière.

« Est-ce avoir compromis la situation financière, messieurs, que d'avoir versé 2 milliards à la caisse d'amortissements que d'avoir remboursé les 2 milliards de l'emprunt Kreuger que d'avoir réussi la mobilisation d'une première tranche de la dette allemande rendue possible par l'action personnelle de M. André Tardieu à La Haye que d'avoir amorti, en tout, 7 milliards en sept mois » M. Paul Reynaud termine ainsi

« Certes, des difficultés nous attendent. L'étude du budget à laquelle nous nous livrons, M. GermainMartin et moi, assistés de collaborateurs dévoués, les fait apparaître. 1] faut, avec des recettes qui subissent le contre-coup de la crise, faire face aux dépenses imposées par les lois sociales et la défense nationale. Et l'esprit de dépense, qui a tant sévi ces dernières années, n'est pas, hélas mort. » Mais tant qu'une majorité, nous appuyant fidèlement de ses votes, fera passer l'intérêt du pays au-dessus d'intérêts électoraux, les attaques contre l'équilibre budgétaire seront repoussées et la sécurité de nos finances restera assurée. »

Le discours du ministre a été longuement applaudi.

Pour mettre lin à la révolte des Kurdes Londres, 2 août. On mande de Constantinople aux journaux qu'une armée turque d'environ 30.000 hommes contrôle maintenant les rebelles kurdes dans la région du mont Ararat. Près de 150 villages kurdes auraient été détruits par le feu des Turcs. Par représailles une division turque a occupé plusieurs positions en territoire persan.

Les rebelles prétendent avoir tué 350 soldats turcs dont 50 officiers et avoir fait 450 prisonniers. De leur côté, les Turcs déclarent avoir tué 1.600 Kurdes au cours de divers engagements. Des tribus persanes kurdes sont signalées comme ayant mobilisé pour pénétrer en territoire turc et venir ainsi en aide aux rebelles kurdes.

Cette nouvelle n'a reçu, jusqu'à présent, aucune confirmation.

EN ANGLETERRE

Traitements ministériels

Les traitements que l'Angleterre donne à ses dignitaires et à ses hauts fonctionnaires ont toujours fait l'étonnement et l'envie des serviteurs publics des autres Etats. Ils sont, en effet, et paraisI sent fort élevés mais ils n'ont guère changé depuis près d'un siècle et ils sont devenus, de l'aveu général, fort insuffisants.

Cinq mille livres sterling par an, cela semble énorme cela faisait, avant la guerre, 125.000 fr., et cela en représente aujourd'hui plus de 600.000. En réalité, c'est peu en l'an de grâce 1930. Pendant tout le dix-neuvième siècle les traitements des mi-

nistres britanniques variaient, comme aujourd'hui,

nistres britanniques variaient, comll1e au,jourd'hui,

entre 1.000 livres et 5.000 livres, et en 1890, par exemple, les prix ayant augmenté, ces traitements ne valaient pas autant qu'en 1820. Personne ne s'en plaignait, personne même ne s'en apercevait, parce que jusqu'au vingtième siècle l'Angleterre choisissait ses ministres dans les classes riches dont les membres ne regardaient pas à quelques milliers de livres sterling près, et pour qui le montant de leurs émoluments n'avait aucune importance. A cette époque d'ailleurs, les membres du Parlement ne recevaient pas d'indemnité et ce n'est que depuis trente-cinq ans que les membres de la Chambre des communes touchent 400 livres par an.

Aujourd'hui les choses ont bien changé, et déjà en 1920 il avait été nommé une commission chargée d'étudier la question et de faire un rapport sur la « rémunération des ministres ». Cette commission fit un beau rapport, mais il n'y fut pas donné suite. Elle avait proposé, entre autres choses, de porter de 5.000 it 8.000 livres le traitement du premier ministre, et il est regrettable qu'on n'ait pas adopté cette proposition, parce que d'année en année on reconnaît que le traitement du premier ministre, s'il ne jouit pas d'une fortune personnelle; considérable, est tout à fait insuffisant. C'est pourquoi il a été nommé récemment une autre commission dont le rapport, publié il y a quelques jours, tout en déclarant que les traitements ministériels sont « illogiques à certains points de vue et insuffisants à d'autres », estime que, dans les circonstances actuelles, il est inopportun de procéder à une revision des traitements ministériels, mais que cependant il est urgent de porter de 5.000 à 7.000 livres celui du premier ministre qui touche moins que deux de ses collègues, lesquels ne sont astreints ni aux mêmes obligations ni à faire des frais de représentation. ̃ De plus, la commission fait observer tnès justement que la position d'un premier ministre n'est que temporaire et que lorsqu'il quitte ses fonctions il devient chef de l'opposition, avec une indemnité t de 400 livres par an (comme membre de la Chambre des communes) et sans aucune pension. C'est là un point très important, car on a vu, il n'y a pas bien longtemps, qu'un ex-premier ministre sans fortune personnelle, n'a dû de pouvoir vivre et tenir un rang honorable après sa retraite qu'à la générosité d'un certain nombre de ses partisans et de ses amis, qui se sont réunis et s cotisés pour lui constituer, sa vie durant, une f rente de quelque chose comme trois mille livres par an. Signe des temps L'Angleterre s'est démocratisée et elle ne peut plus se donner le luxede n'avoir pour ministre que des hommes riches et, pour la représenter au Parlement, que des dépûtes pour qui une indemnité, même de 50.000 fr., eût été une quantité négligeable. Est-ce un bien ? '? Est-ce un mal ? Grave question à laquelle il serait inutile de répondre en admettant qu'on le pût. Certes, i! y quelque chose de beau, de grand, de noble même dans le que donnait l'Angleterre avec des ministres pour qui un traitement de 125.000 francs était une bagatelle, et des députés qui donnaient leur temps et leur concours au.' pays pour le simple honneur de le servir et elle peut être fière d'avoir pu cons.-T.ver. ce système jusqu'à la fin du dix-neuvième .siècle. Autres temps, autres mœurs. Mais c'est égal, c'était une belle époque que celle où, en politique, il fallait être quelqu'un pour être quelque chose. Aujourd'hui c'est le contraire.


LA VIE UNIVERSITAIRE

Le congrès du syndicat national des instituteurs ̃La première séance du congrès du syndicat national. des institutrices et dés instituteurs a eu lieu hier, à -Nîmes, dans la salie du Mâjestic-Ciiiéma. T>f;s rapports ont été lus par M. R. Vives sur l'éducation sociale par Mme Marthe Pichorel sur les traitements, l'avancement et la responsabilité civile dés instituteurs par M. Burel sur la défense laïque.

M. R. Vives a constaté que « l'immense majorité des sections du syndicat remplissent leurs obligations statutaires vis-à-vis de la Confédération générale dU travail et de la Fédération des fonctionnaires ». ï! a approuvé la ligne de conduite de la G. G. T., mais il a déclaré q'Ml « lie se plaindrait pas de la voir redevenir en peu plus agressive ». Il a demandé au syndicat de « se maintenir sur le terrain qui reste celui des organisations syndiçàles confédérées ». « Ni pour aujourd'hui, ni pour deitiriill, tt-t-il dit, iléus ne s'otnines disposés à lier élroitèment notre sort celui de tel ou tel parti; pOlUiqUC) ehcot\: moins à subir son emprise tyran- nique et malfaisante: Nous restons fidèles à la conception du syndicat, instrument de lutte quotidienne pour l'amélioration progressive de notre si* tuàtiôu matérielle et morale, instrument de transformation sociale profonde. »

Avec les membres du bureau, « il croit que le recours l'action directe constitue et constituera toujours l'ultime ressource de tous les travailleurs a, mais avec eux « il ne saurait engagée le syndical dans cette voie sans un enjeu d'importance, sans la conviction que les profits soient estimables, que le geste ait dos chances sérieuses d'être profitable, sans que les organismes syndicaux aient assuré le succès de départ du mouvement ».

Mme Marthe Pichorel a réclamé une augmentation des traitements des membres de l'enseignement primaire. « Ni le montant de crédit voté par le Parlement pour la revalorisation des traitements, a*t*elle affirmé, ni lu répartition des sommés affectées à l'enseignement primaire ne nous donnent satisfaction, et il nous faut recommencer la lutte 1 pour obtenir de nouveaux crédils. »

Mme Pichorel estime que « la crise de recrutement du personnel enseignant primaire provient pour une bonne part de la lenteur de l'avancement > Un instituteur n'atteint la première classe '.qu'après 'trente-quatre ans de services, « alors que le commis des postes l'atteint après, dix-huit ans, et le commis de l'administration centrale après douze ans ». Mme Pichorel veut que le syndicat obtienne, dès maintenant, « le retour aux règles

d'avancement d'avant ->t91ihi? 'cinq ̃clasSean_Vecqjja-i

:ii4'H ̃jM'oni-otiorts stage; dans chaque classe, de trois ans' au choix et de cinq ans àjancienneté-»- -Mais voici M. Burel à lai' tribune!" Son ̃gte'ste"sigiiifié <•< Toutes ces questions d'orientation syndicale, de traitements, d'avancement, n'ont que l'importance qu'on veut bien leur donner. Une seule chose compte la défense laïque. » L'école publique est, paraît-il, en péril, et ce péril «est de plus en plus pressant ». Tant sur lé terrain des idées que sur celui des faits, « la batailla se fait chaque jour plus âpre et s'étend même à dés régions qui, jusqu'à présent, n'étaient pas touchées >. C'est que « l'Eglise, continuant son effort de systématisation, vient, une fois de plus, de préciser sa doctrine en matière d'éducation ». Et M. Burel donne le texte de l'encyclique; du 30 déçfcmbrc 1929. Cette encyclique proclame, avec raison, îe droit des parents sur l'éducation des enfants, et définit ainsi la fonction de l'Etat en matière d'éducation d'une part, protéger et faire progresser la famille et l'individu sans les absorber ou -s'y substituer, et, d'autre part, faire en sorte que tous les citoyens aient les connaissances nécessaires pour leurs devoirs civiques et nationaux ». Bien entendu, l'encyclique de 1929 juge « injuste et illicite tout monopole de l'éducation et de l'enseignement « qui oblige physiquement et moralement les familles à envoyer leurs enfants dans les écoles de l'Etat ».

M. Burel voit « dans cette encyclique la grande machine de guerre montée non seulement contre l'école, mais contre la laïcité de l'Etat* contre la liberté de pensée, contre tout ce qui dans le progrès humain peut se trouver en contradiction avec la doctriije de l^Bglise romaine ». Et, longuement applaudi par tous. les congressistes, défenseurs de la « neutralité » scolaire, membres de la Ligue des Droits de l'Homme ou des loges maçonniques et parfois des deux M. Burel conclut « 11 faut faire l'éducation des masses, coordonner les efforts de tous les groupes laïques, contre vents et marées défendre l'école, être l'interprète de la pensée libre devant le cléricalisiirc de plus en plus pressant. »

Jules Laurent.

Convention aéronautique franco-polonaise Une convention sur les relations aéronautiques franco-polonaises a été signée cet après-midi à Varsovie. Elle est conçue sur les bases suivantes Exploitation des lignes de communication aériennes entre les deux pays par deux entreprises, française et polonaise, sur une base de réciprocité. Usage commun des aérodromes installés pour les services techniques.

Facilités douanières pour les armateurs et pièces de rechange.

Assistance réciproque en cas d'atterrissages iôfcés ou autres accidents.

• Transport de la poste.

Possibilité pour chaque pays dè substituer en tout temps une autre entreprise nationale de navigation aérienne en remplacement de l'entreprise concessionnaire.

L'accord est conclu sous le régime de la convention internationale de navigation aérienne du J 3 octobre 1919. La procédure, de :coniproniis ou* arbitrage est prévue pour les difficultés qui viendraient à naître. La, cojiye.n.Upn, est,, conclue pour Une période de cinq "ans'. Elle sera prolongée pour des périodes de cinq ans, sauf préavis donné un •pu à l'avance.

Grave accident au Maroc espagnol Madrid, 2 août. A Melilla (Maroc espagnol) 'des indigènes ont été ensevelis alors qu'ils pratiquaient une excavation. Il y a seize morts, dont quinze femmes, et plusieurs blessés.

Feuilleton de FIGARO du 3 Août 1930 r~ 09) Les derniers jours

des français en Rhénanie

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Ce qu'on ne verra plus

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'•̃̃«fendant les dernières semaines, nous allâmes revoir plusieurs fois cette relève de la garde. L'arrivée en musique de la garde montante, par la Grosse Blciche ou par le pont de Kastel, suivant les régiments qui la fournissaient, la remise de service des officiers, la relève des factionnaires, la gardé montante et la garde descendante se présentant mutuellement les armes tandis que les officiers se saluent du sabre, le départ en musique de la garde descendante, cette parade militaire bien ordonnée attirait toujours plusieurs spectateurs allemands, qu'un service d'ordre de schupos maintenait à distance, et de nombreux Français, qui venaient y chercher la marque sensible de notre occupation. Chaque jour c'était notre victoire qui sonnait dans les rues allemandes.

Elle sonnait aussi, lors des prises d'armes à l'occasion de remises de décorations. La dernière eut lieu le 27 avril, pour remettre le cordon de grando*flcier de la Légion d'honneur à M. Buneau-Vajilla, qui avait demandé au général Guillaumat de

Nouvelles diverses

Grave collision d'autos

Versailles, 2 août. Au moment où M. Mercier, sous-directeur de la Société générale de Chartres, vérifiai! le moteur de son automobile, routé de Saint-Cyr," il fut tamponné par une voiture du '1 rianon Palace, à Versailles, la nuit dernière. M. Mercier fut tué sur le coup sa femme, qui se trouvait dans la voiture, fut grièvement blessée. Sa jeune fille était heureusement restée sur It» trottoir.

Dans l'auto du Trianon Palace se trouvaient le chauffeur Blin, accompagné de M. Joseph Dabler, seize ans, domestique à l'hôtel Vatel, à Versailles, qui a été légèrement blessé: Surenssin' Marius, sujet danois, veilleur de nuit à l'hôtel Royal de "Versailles Emilie Pigeât, fille dé salle, demeurant 28, rue du Peintre-Lebrun» à Versailles; Ces -trois derniers sont dans un état désespéré à l'hôpital dQ Versailles.

Le conducteur Blin à été inculpé cet après-midi d'homieide par imprudence et écrouë à la prison

Saint-Pierre..

Un tamponnement

Saixt-X.vzaihe, 2 août. Un train de la; Compagnie du Morbihan a tamponné, au passage, à niveau de la rue de Nantes, une voiture chargée de malériaux, conduite par M. Pieux, entrepreneur de Sainl-Xazaire. La voiture a été écrasée et M. Rieux gravement blessé, ainsi que son ouvrier* Henri Thomas, qui suivait la voiture à biey-cleitte et n'avait pas aperçu le train.

LEGION D'HONNEUR Ministère de la marine marchande

Sont promus officiers

MM. Ludovic AfnaudtiZoii, Marcel Le Guélinel, Frédéric OzlI, Louis Castro.

Sont nommés chevaliers

MM. Georges tîretaiïlt, Chartes de: La Chapelle, Joseph Uor, Jean Drouant, Maurice. Gffurdicr, Jean Masse, .Alexandre Huber, Henri Huck, Olivier Quéant, Dominique Tassô, Gustave Vasse, Pierre Vermav Maxiniilit'il Cabaribère, Jules Chabot, Jean Gfegôri, Joseph iWzéque!, Augustin MoffnUacc, Jean Silhouette, Philippe Casta, Jean Wils, Antoine, François Cappelaerè Philippe Maggi, Simon Ordini, Marius Vasset, Jean Fournier, Pierre Gervain, Antoine de Susini, Charles Le Ballanger, Paul Pasquini, Pierre Le Seanf, Louis I

Daniarne, ..». ̃̃̃"̃'•* '̃• ï:' ij u~

!Wifrîstèp& du commerce et de. l'industrie Est promu commandeur M. Henri La'ut-ain. ""]'ï ` Est nommé chevalier M. Paul Bouisson.

Ministère dé la justice

Sont nommés chevaliers MM. Marchais, Lebrun, Lâchât.

Après la « Semaine des nations américaines » A la suite de la « Semaine des nations américaines » et sur la proposition dvi ministre des affaires étrangères, la croix de chevalier de la Lésion d'honneur a été conférée à M. Georges Clia-

baud.

M. Chabaud, secrétaire général d/u Comité FranceAmérique, s'est consacré avec dévouement, depuis dix ans déjà, à l'œuvre du Comité, à laquelle il prend une part prépondérante^ notamment en ce qui concerne tous les rapports avec les comités et les personnalités des nations américaines. Les frais des assurances sociales

M. Pierre Laval, ministre du travail, a pris, d'accord avec M. Paul Reynaud, ministre des finances, des dispositions pour que, les caisses primaires départementales d'assurances sociales puissent recevoir immédiatement les. avances qui leur sont nécessaires pour couvrir lturs frais de premier établissement.

Les caisses primaires obtiendront également dans les plus courts délais, lfjs avances dont elles ont besoin. Elles peuvent, même si elles n'ont pas encore été agréées* se^jiettre en instance auprès du préfet de leur département, pour obtenir ces avances.

NOUVELLES MILITAIRES

Récompenses à la suite des inondations du Midi Le Journal officiel publie ce matin une liste de militaires nouvellement promus chevaliers de la Légion d'honneur ou médaillés militaires à la suite de la belle conduite dont ils ont fait preuve au cours des inondations du Midi.

UN DON DU BEY

Vicnv, 2 août. M. Léger, maire de Vichy, vient de recevoir du bey de Tunis uhe somme de cinq mille francs pour les pauvres de la ville, en témoignage de satisfaction de son séjour dans la grande station thermale.

Le maire, au nom de la municipalité et des pauvres de Vichy, a adressé au souverain ses respectueux et reconnaissants remerciements ainsi que son meilleur souvenir.. i.

Çïét et la

J* Le Journal Officiel publie, ce matin, la promotion faite dans l'ordre du Mérite agricole, à l'occasion du 14 juillet.

Cette promotion comprend 419 officiers et 2.579 chevaliers.

v* Aujourd'hui, à la distribution des prix des écoles primaires communales de Sampigny, M. Poincaré prononcera le discours d'usage.

lui faire l'honneur de le lui remettre à Mayence. Quel prestige aux yeux des Français patriotes aura gardé jusqu'au dernier jour ce cadre de l'occupation y

Ce qu'on ne verra plus.

Ce sont les deux lycées français de Mayence, avec leurs centaines d'élèves, tous de familles militaires, ou de familles de fonctionnaires de l'armée du Rhin, ce qui était la même chose, et dont les professeurs, presque tous officiers de réserve, étaient fiers de leurs décorations pour faits de guerre, et des marques, trop visibles hélas, de leurs blessures.

Où trouverait-on des établissements scolaires et je ne veux pas oublier les écoles primaires cri communion d'esprit aussi parfaite avec les parents des élèves qui les fréquentent '?

Je ne sais qui avait choisi le proviseur et la directrice des lycées, les professeurs *t les instituteurs remarquables, mais les uns et les autres ont bien représenté à Mayence l'université française. Ce qu'on ne verra plus aussi, ce sont les voitures régimentaires qui conduisaient les enfants aux écoles. Des fenêtres étroites de ces Véhicules archaïques, mais commodes, menés paternellement par de vieux soldats et des chevaux éprouvés, et qu'on aurait pris facilement pour des voitures pénitentiaires, sortaient les minois roses et souvent turbulents de jolis petits Français et petites Françaises.

Ce qu'on ne verra plus.

Ce sont des officiers français en uniforme au théâtre de Wiesbaden, théâtre de cour, soigneusement décoré pour l'empereur, qui venait chaque année assister à plusieurs représentations. Les innombrables aigles couronnées qui ornent les tentures, les tapisseries, les serrures, les fauteuils de la loge impériale ont dù entendre des conversations fort intéressantes dans les années d'avant-

REVUE DE LA PRESSE

L'échec

des manifestations communistes La presse ne souligne qu'avec modération le nouveau fiasco de l'agitation moscoutaire. C'est qu'il était prévu. Les feuilles radicales enterrent bien prématurément à notre avis le péril communiste, tandis que certains de nos confrères nationaux s'appuyaiit sur les circonstances des grèves du Nord, reportent leurs craintes sur le parti socialiste.

INHUMANITE ne crie pas victoire, mais se plaît à grossir la « répression policière ». Flot ordinaire des formules

Fait principal, pQur,;rnous, fait qui, domine la répression féroce des "gouvernements capitalistes aux abois, c'est que, -cli ee'l" août, là le prolétariat a lutte et continuera de lutter, le front Unique prolétarien a été réalisé.

Malgré les chefs réformistes et socialistes! C'est un fait dont l'importance a si peu échappé au gouvernement, qu'il a lancé ses hordes policières partout où il y avait de grosses usines, partout devaient parler les orateurs du parti et de la C. G. T. U., partout où existaient nos cellules d'entreprises.

La presse bourgeois et social-fasciste. ce matin, exhale, comme en un soupir de soulagement, les repercussions de la frousse. Elle clame l'échec, la fin du communisme.

Cependant qu'elle souligne que des dizaines de milliers de gardes mobiles ont été lancés contre co « moribond » tué et retué périodiquement. Le communisme est vivant, bien vivant, fort qu'il est du vaste front unique que réalisent, qu'ont réalisé hier les prolétaires du monde entier. Groupés derrière les ouvriers de PU. R. S. S., groupés autour de leur patrie celle d'oit est surgie la révolution sociale, balayant la bourgeoisie et le capitalisme au pouvoir.

Et instaurant sur leurs ruines la dictature du prolétariat.

Le jeu du POPULAIRE est à l'accoutumée protester contre ces forces policières et se réjouir de l'échec communiste. La logique ne triomphe pas.

Si nous n'avions pas eu hier cette petite parade nîiytgire renouvelée du, 14 juillet,' qui, doue, ,se serait souvenu que nou,sj -étions au 1" août et que Elôrimond Bonte devait;, en cette date fatidique, instaurer à Paris la dictature rouge? Ça n'est pas encore pour cette fois, en dépit de la complaisance qu'y met le gouvernement de M, Tardieu, qui s'applique à fournir à l'Humanité les meilleurs arguments. N'arrètait-on pas, jeudi soir. Florimond Bonte et la plupart de ses ministres ?

Répression imbécile qui fait au parti et au journal moscoutaires la plus tapageuse des publicités. Mais toute publicité en faveur du communisme s'avère de jour en jour plus inutile. Le 1er août a raté, comme a raté le 6 mars, comme ratera éncore immanquablement tout ce qu'organisera ce fantôme de parti déchu, ruiné à sa base. Les travailleurs ont dès longtemps compris. C'est avec un sourire amusé qu'ils accueillent les excitations et les mensongès bolchevistes.

Avec le sourire c'est bien exact; car, en vérité, tout cela est encore plus ridicule qu'odieux. Le grand événement d'hier, le fait du jour, c'a été le retour du soleil. Il est venu, radieux, symbolique, chargé d'espoirs.

Les foules l'ont salué d'une acclamation joyeuse. Elles ont tourné le dos à Moscou.

Car Moscou, c'est l'ombre.

Tandis que le Populaire raille « la collaboration gracieuse » de la police au prestige moscoutaire, l'éditorial de l'AMI DU PEUPLE met en relief avec saveur, une autre collaboration, non « gracieuse », celle-ci, mais utile, des policiers au bon.exercice de la propagande socialiste, AI., Blum n'a pu parier à Villeurbane, près- de Lyon, qu'avec 4a protection et Je secours de la force publique.

Lorsque les agents de Moscou se livrent à la plus abominable propagande autour des casernes, auprès des jeunes soldats; lorsque, dans des tracts et dans des discours, ils vilipendent l'idée de patrie lorsqu'ils préconisent la désertion, le sabotage de la défense nationale, la trahison; lorsqu'ils divulguent des secrets intéressant l'armée ou la marine, Léon Blum et ses amis se dressent furieux, pour peu que le gouvernement fasse mine de vouloir faire respecter la loi.

Pour eux, toute trahison communiste est faute vénielle. Elle ne doit entrainer aucune espèce de répression et, si quelques mois de prison ont été distribués, bien vite il faut amnistier les condamnés.

La faute n'est grave que lorsque c'est Léon Blum et non simplement la France, qui est houspillé. Il est tabou. X'est-il pas le successeur de Jaurès, et n'est-on pas en passe de faire de ce dernier une sorte de demi-dieu, à l'exemple de ce qui se passe en Russie pour Lénine?

On le représente partout en pied et en buste, en marbre et en bronze. Xe rencontre-t-on pas, dans la moindre bourgade, la rue Jean-Jaurès, et dans toute ville de quelque importance l'avenue Jean-Jaurès? C'est une mode qui passera comme le reste.

Blum, celte fleur, ambitionne, lui aussi, pour plus tard, l'honneur d'être statufié. Nous plaignons l'artiste à qui incombera la besogne ingrate de n1odeler les traits disgracieux de cet ami passionné de tout ce qui est étranger à notre pays, de ce persilnnage haineux que 'notis" vîmes un'jour, à la tribuhe de M'Chambre, la înain tendue' Vêtâ l'es députés patriotes, leur jeter à la face cette apostrophe Je vous hais!

Hé oui! Il hait tout ce qui est français. C'est dans l'ordre.

Mais M. Blum ne dédaigne point de voir sa précieuse personne protégée des horions moscoutaires par la force publique.

Le QUOTIDIEN célèbre la mort du communisme

Un pouvoir occulte et tyrannique pouvait s'im-

guerre, lorsque l'empereur, le chancelier, les ministres, le grand état-major, tous préparaient l'agression prochaine. On imagine la colère de Guillaume II ou plutôt son éclat de rire, si on lui avait prédit que, quelques années plus tard, il déshonorerait par sa fuite sa couronne et son année, et qu'un général anglais et un général français victorieux occuperaient cette même loge, dont la porte leur serait ouverte par les mêmes serviteurs obséquieux.

Nous y écoutions, ravis, ]a musique de Wagner, magnifique, terrible et enchanteresse comme les forces de la nature qu'elle évoque, et comme elles sans mesure. Nos acclamations enthousiastes crépitaient en même temps que celles des Allemands. Ah si la musique arrivait à façonner les âmes, elle serait la messagère la plus efficace de l'entente entré les peuples. Malheureusement, émus cependant par les mêmes sons, chacun poursuit des idées différentes, nourrit ses propres chimères, les uns pensent à la haine, et d'autres, en même temps et sur les mêmes rythmes, à l'amour.

Aux entr'actes, à la rotonde du foyer, sous le baldaquin en stuc, orné d'une couronne impériale qu'un grand aigle noir tient dans ses serres et de chérubins qui portent un sceptre et une couronne de lauriers, à l'endroit même où Guillaume II et l'Impératrice venaient s'offrir à la ferveur des foules, le général Guillaumat, entouré d'officiers français, apparaissait maintenant. Mme Guillaumat, toujours élégamment parée, déployait sans effort sa grâce naturelle. Les femmes des officiers formaient un groupe charmant qui fournissait sans peine des leçons d'élégance aux spectatrices allemandes. Vraiment, dans ce décor, sous les yeux de ces spectateurs sans indulgence, la France était bien représentée.

Ce qu'on ne verra plus.

Ce sont les cérémonies religieuses, présidées par nos aumôniers militaires, à la synagogue, si vaste

poser dans un pays qui ne connut jamais la liberté. Il ne peut être, aux yeux français, qu'une ridicule invention de la tyrannie.

Pour toutes ces causes et cent autres, le bolchevisme est, chez nous, condamné à la mort lente. I! n'a même plus la force des réactions hardies. Bientôt, il n'en restera plus qu'un souvenir. douloureux pour quelques égarés:

A une condition. que marque fort bien M. C.-J. Gignoux (JOURNEE INDUSTRIELLE) Que si, maintenant, le 1e' août a été calme, on était tenté de considérer tout péril communiste comme évanoui, nous nous permettrions d'être d'un avis entièrement différent.

D'une part, s'ils avaient en face d'eux des gouvernements, comme nous eii connûmes, ( pour lesquels l'appel à l'insurrection et les Manifestations révohitionaires font partie des libertés nécessaires» les communistes connaîtraient évidemment, à peu de frais, de meilleurs succès.

En second lieu, et c'est là le plus important, si les difficultés économiques et sociales que la C. G. T. U. s'emploie présentement à susciter se développaient sérieusement, ejle disposerait, pour sa propagande, d'un terrain d'autant plus favorable que lcs socialistes, comme les événements actuels le montrent, viendraient encore l'améliorer. Rien de plus sûr Les désordres communistes naîtraient spontanément d'une politique car-'telliste.

Le TEMPS est enthousiaste

La rue avait son aspect habituel. Elle offrait le même spectacle d'activité et de Vie que d'ordinaire, avec simplement un peu de la fièvre des joyeux départs pour la mer et pour la campagne Il n'y avait pas un acheteur de moins dans les magasins.

D'où vient encore'ce sentiment de bien-être tranquille et de sécurité, sinon de la confiance de l'opinion publique datis le gouvernement et dans son chef? On sait fort bien que M. André Tardieu et ses collaborateurs ne sont pas disposés à laisser s'opérer impunément des manœuvres révolutionnaires, qu'ils savent appliquer la loi, toute la loi, que les fauteurs de désordre n'ont à attendre d'eux aucune défaillance. Les manifestations communistes dans la rue ayant été interdites, oh savait qu'elles n'auraient pas lieu. Et les organisateurs mêmes de ces manifestations ont préféré leHtWfprudemment chez eux plutôt rquerd«:i tenter* de sauver au moins l'aniour-prûpre de, leUivpaijtL Le" droit de grève restait intact, mais,>,iej tf-ayai! étant protégé, les ouvriers ne se sôiil pas soucies dé perdre uiie journée de salaire pour rougir devant M. Staline le blason déteint du communisme. La France sent, en somme, qu'elle est gouvernée, dans le cadre des lois, et qu'elle peut travailler en paix. La journée du 1" août a démontré une fois encore quelle différence il peut y avoir entre un gouvernement livré aux influences des partis de désordre et un gouvernement républicain, ferme dans ses desseins et dans ses actes, et assuré de l'adhésion de l'opinion publique.

Ce serait parfait, si le péril communiste n'était que le défilé, les cris et même les pillages de quelques centaines d'individus. Mais il a des formes de désagrégation plus profondes et dissimulées il atteint notre empire colonial, nôtre armée il a, pour lui, des cadres, une organisation, des fonds.

EN INDOCHINE

Aux applaudissements du Temps, il est permis d'opposer l'examen que fait le général Nogtiès de la situation indochinoise dans l'AMI DU PEUPLE. La répression a eu d'excellents résultats, mais les troupes communistes se reforment et elles ont leur plan.

C'est que le parti communiste est maintenant seul en lndochine en face de nous. Les divers partis nationalistes du v,T,onkin et de l'Annam ont très nettement fusioiïWëj'avec le parti communiste de Canton que dirige en ce moment un délégué chinois désigné par Moscou et avec le p'arti communiste français. ̃•'̃ '̃̃'̃ '• Le parti constitutjonnalistc de Cochinchine, luimême, ne doTinc>:j|^us signe de vie en raison des menaces soviétiques.

On annonce que, vers le sixième mois, la propagande révolutionnaire se manifestera dans les provinces du nord du Tolikin Le sixième mois, c'est juillet-août. Nous allons voir 1

En tout cas, l'eniiemi est nettement déterminé et situé, et nous pouvons demander à M. Piétri, ministre des colonies, ce qu'il va faire pour le combattre.

Ce qui est à faire fe*.

M. Piétri veut-il agir ?

Le voulant, le peut-il ?

S'il le veut, il peut retirer les instructions lénitives envoyées a Hanoï, rapporter l'article 16 du décret du 5 mars 1927, réinstaller la commission criminelle et le gouverneur général dans la plénitude de leurs droits antérieurs rendre aux tribunaux annamites le soin d'appliquer contre les sociétés secrètes les rigueurs du code annamite pour les régions de protectorat et, dans les régions françaises, traduire les affiliés devant les tribunaux pour «. complot contre la sûreté de l'Etat ». Xous résumons ci-dessus les souhaits ardents, librement exprimés de tous les Français habitant l'Indochine, exception faite de quelques individus dont nous parlerons plus tard, lorsqu'il s'agira de savoir si « le ministre peut ». Et nous sommes convaincu d'exprimer ainsi les souhaits secrets de M. Pasquier, qui, fonctionnaire retors et connaissant le Parlement, a secrètement prop.osç des grâces (que toute l'Indochine a ignorées) p'ôur.sc couvrir contre son chef et la Chambre, Çé à qUoi, en ministre astucieux et désireux "de Afc 'CèuVrîr aussi, M. Piétri a riposté en publiant ces propositions au grand jour. Son câble relatif aux grâces et portant « selon les propositions du gouverneur général » a causé, en Indochine, une stupeur et une colère indicibles Ce peu de finesse de part et d'autre, alors qu'il fallait sans hésiter, sans tarder, une justice prompte et complète, a gravement atteint l'autorité du gouverneur général. et ruiné totalement celle du ministre.

Passons Si M. Piétri veut, il peut prendre les mesures indiquées. Mais luttant ainsi contre le mal

que nos trois ou quatre soldats israélites y paraissaient perdus au rez-de-chaussée du presbytère de la cathédrale protestante, la Christuskirche, dont le dôme imposant domine la Kaiserstrasse à l'église militaire que nous avions baptisée SainteJcanne-d'Aiv. à l'église Saint-Pierre, des offices étaient réservés aux Français.

Dans cette église Saint-Pierre, de style rococo de confiseur; décorée d'un luxe invraisemblable de festons et d'astragales, de guirlandes dorées, d'écussons symboliques, de bas-reliefs en stuc dont les motifs sont inattendus, tels un chérubin qui fait des bulles de savon, ou un autre qui se mouche, ou d'autres qui jouent à la balle, la messe de onze heures était la messe mondaine. Les derniers dimanches, nul n'y manquait. On y voyait même le rahbin militaire, « conseiller du commandement pour la religion israélite », comme il était désigné officiellement, et qui n'avait sans doute pas beaucoup de conseils à donner. Les sermons de nos braves aumôniers n'arrivaient pas à nous décourager. On les écoutait avec indulgence, car ils allaient être bientôt les dernières paroles françaises, prononcées du haut de cette chaire surchargée d ornements.

Ce qu'on ne verra plus.

Ce seront, dans cette même église de SaintPierre, les mariages d'officiers français. Ils se multiplièrent à la fin de notre séjour. Plusieurs des mariées étaient venues en Rhénanie presque enfants. Il n'y avait pas bien longtemps qu'on les voyait sortir du lycée de jeunes filles. Et maintenant, au bras de leur mari, à la sortie de l'église, elles passaient sous les voûtes d'acier faites de sabres croisés tenus au-dessus de leurs têtes par les camarades de régiment.

Ce qu'on ne verra plus.

Ce sera, encore dans cette église, la cérémonie annuelle de la première communion. Les premiers communiants avaient conservé les modes françaises, les brassards pour les garçons, les robes Ion-

bolchevique dans ses effets, il lui faudra, de toute nécessité, s'attaquer à la cause, c'est-à-dire aux communistes de Paris, officiels et officieux. Agir autrement serait évoquer la vieille fable des Danaïdes vider sans trêve l'Indochine de ses communistes en les remplaçant, sans trêve aussi, par ceux de la métropole. (. Nous reconnaissons qu'ici le problème dépasse M. Piétri. Mais il lui appartient, après avoir usé des moyens énergiques qui sont en son pouvoir, d'agir auprès du président du conseil pour obtenir aide et secours. Car le problème n'est plus colonial, à ce degré, mais national.

Nous devons ajouter que le générai Nogués porte quelque scepticisme il voit le ministre des colonies captif, conscient on inconscient, de la Ligue des Droits de l'Homme. ÎSf0h sans raison. Les .carrières politiques but leûj-s exigences ï' '>. "̃' RÔlttË ET LE COMMUNISME

LA PATRIE de Montréal relate avec sympa- 1- thie des déclarations qu'a faites le Pape à un prélat américain •. S. S. Pie XI a déclaré à Mgr Hyan, lecteur de l'Université catholique de Washington, d'après une dépèche de la Presse associée, que les Américains ne réalisaient pas les progrès que fait dans le monde le bolchevisme. Sa Sainteté a dit tout son élonnement lorsque, avant sou élévation sur le trône de Saint-Pierre, visitant Londres, il y avait remarqué déjà l'emprise bolcheviste.

C'est un nouvel avertissement au monde sur la menace, au sein des groupements ouvriers, de la propagande communiste. Les gouvernements des principaux pays d'Europe sont au courant, grâce à leur service dé» contre-espionnage, des menées insidieuses du Kremlin, de la propagande néfaste des divers bureaux de la III" Iinternationale, dès agitations dirigées par la « Ligue contre l'impérialisme et l'oppression coloniale », et tâchent d'en contrecarrer les effets par la création d'organismes de surveillance, de protection, de défense. C'est surtout contre la domination coloniale de l'Angleterre, de la France, de la Belgique que sont dirigées les forces de cet ennemi de la civilisation qu'est le bolchevisiiK\

Les troublés des deux ou trois dernières années en -Orient en Indochine, au Tonkin, etc. et le niouveme.ul insurrectionnel signalé dans l'empire nqijr s:out l'œuvre des agents de Moscou. ̃ Mais ces, ,o**i"n'ÇJ"s font davantage. On sait déjà que le Guepeou travaille activement e Angleterre, en France, en. Italie, qu'il protège les agents de l'Internationale syndicale rouge de Moscou qui inondent de tracts communistes les milieux OÙ* vriers de ces pays, mais on ne sait peut-être pas assez qu'ils tentent de gangrener par tous les .moyens possibles les milieux militaires. En Orient, l'Eglise peut être le rempart même de la civilisation.

Le pacifisme

^Admirons la magnifique santé d'esprit qui anime une étude de la GAZETTE DE LAU* SANNE sur la Société des Nations ét le pacifistne

Tout ce qui est susceptible de désarmer moralement l'Occident au profit de la révolution est mis à profit par le communisme, avec la complicité des partis « avancés » et de trop d'intellectuels « bolchevistes de salon ». Aux progrès de ce pacifisme intéressé correspondent les préparatifs ouvertement guerriers dé Moscou.

Ce désarmement unilatéral de l'Occident par le sentiment, la littérature, le film, le théâtre, l'humanitarisme, le pacifisme dit chrétien, les manuels d'histoire, est, évidemment, un des moyens les plus simples de tuer dans l'âme d'une génération jusqu'à l'instinct de conservation et de pousser vers l'abattoir des foules dociles et désarmées. C'est parce que nous ne voulons pas travailler à la ruine de la civilisation chrétienne que nous rcpoussojis le pacifisme trompeur des chefs sooialistes. Car ils ont beau proclamer le respect de Ja légalité et de la démocratie, leur aversion pour le bolchevisme et pour tous les régimes de dictature, nous ne les croyons pas, paroequé nous les voyons à l'œuvre. Les libertés constitutionnelles n'existent plus, pour eux, dès qu'il s'agit de la conquête du pouvoir.

En 1918, maîtres de la rue pendant trois jours, à Berne, à Zurich, ils ont supprimé la liberté de la presse, du commerce, fermé de force les magasins, les fabriques et les bureaux, arrêté les trains, maltraité les fonctionnaires restés à leur poste, bombardé à coups de pavé des mécaniciens de locomotives non grévistes, blessé des soldats et tué le fusilier Vogel de la compagnie 11/42.

Malgré quelques apparences. les chefs du socialisme révolutionnaire sont les alliés naturels du communisme, lés humbles admirateurs de l'Union des républiques socialistes soviétiques. Chaque fois fini» 1rs hourgeois somnolents et l'Etat craintif osent protester contre les violences et prendre des mesures pour le maintien de l'ordre, les socialistes crient au scandale et couvrent leurs turbulents camarades. Ainsi au Grand Conseil de Bâlc, à Zurich, à Schaffhouse et dans tous les Parlements du monde, excepté en Italie. C'est la politique d'État de la 111° Internationale.

Ces internationalistes haïssent férocement l'armée suisse, parce qu'elle est la garde qui veille aux portes de la cité, l'obstacle qu'il faudra renverser pour planter le drapeau rouge sur le toit de la vieille maison suisse. Leur antimilitarisme n'est qu'une formule, leur pacifisme n'est qu'un paravent*- Puisque l;r guerre intérieure est leur but. Et la Gazelle de Lausanne de conclure « L'année suisse, élément d'ordre et de paix, répondra aux semeurs de haine, comme elle a toujours répondu au cours d'une longue et glorieuse histoire, jusqu'en 1914 et en 1918 en sauvant le pays. »

II est impossible de ne pas penser que c'est avec cette résolution des esprits, seulement, qu'une nation garde son indépendance et assure ses destinées.

Maurice Noël.

gues et les voiles de tulle pour les fillettes. Ces enfants, ce jour-là, portaient donc eux aussi des uniformes français.

La dernière cérémonie, avancée à cause des départs prochains des parents, eut lieu le 27 mars. Notre évoque, qui la présidait, ne put retenir ses larmes en pensant que ce serait la dernière première communion française à Mayence.

C'était une grande fête de famille pour toute la garnison, car nous connaissions tous ces enfants, et tous leurs parents.

Ce qu'on ne verra plus, ce sera aussi cette franche camaraderie, dans les grandes comme dans les petites circonstances.

Ce qu'on ne verra plus.

C'est le défilé quotidien du peloton des élèvesofficiers de réserve, les E. 0. R., chantant dans les rues du Stadtpark La Fille du Bédouin. Ce sont les guérites tricolores devant les caserncs; ce sont les inscriptions qui rappelaient le nom des chefs victorieux caserne Foch, caserne Joffre, caserne Mangin, caserne Castelnau, caserne Maistre, quartier Girodon.

Ce qu'on ne verra plus.

Ce sont des files d'Allemands s'arrêtant sur lés trottoirs pour voir passer l'auto du général Guillaumat, ornée de son fanion tricolore.

Ce sont les schupos allemands saluant les officiers français, ou encore un schupo serrant la main d'un gendarme français, avec lequel il collabore pour le service d'ordre.

J. Rouch.

(.4 suivre.)


LETTRES, TH ÊATRE J SCIENCES ET ARTS

La protection du Louvre en juillet 1830

Le mercredi 28 juillet 1830, vers une heure, un

bataillon suisse entra dans la cour du Louvre pour t renforcer le poste ordinaire. Le gouverneur du ] Louvre avertit aussitôt le directeur général des Musées, qu'afin d'assurer la dèfénsÊ du palais, il placerait des suldats à tontes les fenêtres. M. de t Cailleux, connaissant l'impopularité plus ou moins i justifiée des Suisses, refusa énergiqUement, mais j en vain, leur concours. Prévoyant une rapide in- vasion, il réunit aussitôt son personnel et sans J relâche jusqu'au lendemain, malgré le feu meur- trier qui était déjà engagé, il fit mettre à l'abri, j dans le grand atelier dé réparations, les Chefs- ( d'œuvre les plus remarquables. Afin de les soustraire ,'iUX balles tirées sur les fenêtres* les l toiles trop importantes furent retournées en face de la muraille du côté du quai. Des affiches ainsi j j •conçues -s Respect aux propriétés nationales », furent placées partout. M. de GailléUX recommanda ̃̃̃ aux Suisses de se dissimuler le plus possible et d'éviter toute attaque dans les galeries. Puis, mal- gré lés balles qui sifflaient de différents côtés et ] firent de nombreuses victimes, il traversa la place du musée pour se rendre auprès du duc de Ha- :guse, afiii d'obtenir de lui le retrait du bataillon .suisse et une protection moins dangereuse. A sa rentrée, il trouva le personnel groupé autour dé l'économe, M. Jousselin. Le sous-chef des gardiens j lui ayant dit que personne ne souffrirait qu'on portât la main sur lui, le directeur remercia, mais déclara qu'au lieu de s'occuper de lui, cha- ?cun né devrait songer qu'à sauver les objets confiés à sa garde,

Une foule, menée par quelques exaltés armés de fusils et de pistolets, enfonça les grilles. Le directeur général fit déguerpir le poste suisse et ouvrir les portes du musée. Le 29 juillet, à 11 heures et demie, la feule pétlètra pat, le, grand escalier ,dU

côté, jde Saint-Germaiii-rAuxerroisi! Mi âè, GaillêUx

se porta au devant d'ellêf, en la suppliant »é ïâirei

ErVspfecter la propriété iiationblë!Reh(Jù :re8p6risa-

île de la présence des Suisses, dont Tattitude exas•péràit le "peuple, il fut menace, frappé et traîné surTle palier du grand escalier. Il parvint enfin à se faire entendre, au moment allaient être -enfoncées les portes du grand atelier de réparations. Il les fit ouvrir et, montrant que les Suisses il'étaient pas cachés dans cette salle, il affirma qu'il avait demandé èiiërgiqUemeht leur renvoi.

 ce. moment même, les Suisses qu'il avait reh* voyés se retiraient trop tardivement. Eh les apercevant, les cinetitiers brisèrent les vitres pour tirer sur eux. Puis ils se mirent à tirer sur les toiles, notamment sur celle du Sacre, sur le portrait de Charles X et sur le buste en marbre de Louis JtVItî pàr.Pradier. M. de Cailleux les arrêta èh lêut* disant « Vous criez « Vive la Charte et tous tirez sur celui qui vous l'a donnée Pendant ce ̃' tcJnps, partout, les gardiens s'efforçaient d'éviter les vols. M. de Cailleux se précipita sur l'un der. voleurs qui mettait entre sa chentise et sa poitrine des objets précieux provenant d'une grande armoire vitrée « On ne vole pas ici .le ne suis venu que pour cela », répondit lé voleur qui continua sa triste besogne.

It en était de même dans presque toutes les salles que parcourut le directeur géhéraL souvent -̃iùisuHé et hiéjiafié., ;Potir .empêcher, ?ces soènfls de *ÊàUâge, il fit appel, à des personnes de bonne voïorité, notamment à

M. Muller, ouvrier tourneur; rue Saint-GermailirAuxerrois

M. Fillion, marchand de vin, à Ménilniontant M. Lèmaire, sculpteur

M. Laugier, officier eiï retraite

M. fianlioii, élève l'Ècoio polytechnique. Les gardiens leur remirént des brassards. Les élèves de Polytechnique paraissant exercer une certaine influence sur la foule, M. de Cailleux demanda à M. Danlion de prendre, concurremment avec lui, le commandement du groupe. Il accepta et, jour et nuit, rendit les plus grands services pendant toute la durée de l'émeute.

Le directeur général obtint de M. Viguier, adjoint au maire du 4" arrondissement, un détachement de gardes municipaux; Le général La Fayette et le gouvernement provisoire lui promirent ensuite toutes facilités pour la protection du musée, confiée provisoirement à des artistes et à des savants.

De nombreux objets d'art, hélas ont été soustraits. Quelques-uns furent rendus spontanément, d'autres remis au musée, après avoir été vendus à vil prix et rachetés soit par des antiquaires, soit par des amateurs, notamment sur le marché de la place du Qiâlclet. D'autres* enfin, rapportés et .•jçmbouçs.és par le musée. Ceiiqui'Bœ fut: pas srapporté, ce fut le portefeuille yole Ji M. de Cailleux, contenant 9.000 francs et divers titres au porteur. Le gouvernement adressa ses plus chaudes félicitations à MM. de Cailleux, directeur général des Musées Jousselin, économe, et à tout le personnel du musée du Louvre. De très vifs remerciements furent envoyés à MM. Danlion, Fillion et Muller et à leurs collaborateurs bénévoles.

Dans son numéro du 22 juillet 1928, sous la signature de Camille Mauclair, Figaro a signalé la belle conduite de M. Barbet de Jouy, conservateur du musée du Louvre, et celle du marquis de La Bernardy de Sigoyer, commandant du 26e bataillon de chasseurs à pied, qui, le 24 mai 1871, ont aidé à sauver de l'incendie le musée du Louyre.

Ne serait-il pas équitable que ces noms, ainsi que les noms de ceux qui ont sauvé le musée du pillage en 1830, fussent inscrits à côté de ceux des bienfaiteurs du Louvre `?

A. de Cailleux.

lie plus jeune conservateur de France C'est notre confrère M. Gaston Poulain qui vient d'être nommé par M. le sous-secrétaire d'Etat aux beauSTarts, et. sur la proposition de la direction des Musées nationaux, attaché au Musé« national du Luxembourg, chargé de mission.

M. Gaston Poulain qui, à vingt-six ans, collabore à Comœdia, à la Renaissance, à Formes, à l'A. B. C. où il publie des chroniques qui révèlent la plus large et la plus précise compétence dans la connaissance générale des arts, et plus particulièrement de l'école de peinture moderne.

Son travail sur le peintre Frédéric Bazille épuise littéralement la question, et il va prochainement publier une étude sur Steinlen, une autre sur le peintre Marcel Lenoir. Organisateur de l'exposition rétrospective de Frédéric Bazille à Montpellier, ancien élève de l'Ecole des arts décoratifs, secrétaire général de la revue Sphère, et attaché au comité de peinture, pour la partie française, à l'Exposition de Barcelone, M. Gaston Poulain est le plus jeune attaché de conservation des Musées de France.

L'ouverture de la- -saison de IBayrenithi

Là' saison Bayreuth s'est ouverte le 22 juillet par une représentation de Timnàttnisér. C'est dire que la cité Wâgnériêtine a retrouvé son animation des grands jours et a reçu de nombreux étrangers, en majeure partie américains, anglais et 'italiens. Parmi les hôtes dé marque, on reconnaît la jeune princesse Marie-Jôséj femme du prince héritier d'Italie, le prince de Hesse et l'ancien tsar Ferdinand de Bulgarie. Aux devantures des libraires, de pompeux étalages offrent à la curiosité du visiteur une niûltitudc de nouvelles publications, relatives iiUX jPeitspielSi dominées par d'immenses portraits de Wagner et de Liszt auxquels on a joint cette année celui de Cosima Wagner, « la Souveraine de Bayreuth » récemment disparue, dont les cendres ont été placées à Wahrtffied, dans là tombe du grand génie.

Pourjournée d'ouverture, la salle était entièrement louée depuis huit mois. Dix minutes avant î'iieufe fixée pour le début dé la représentation, on aurait vainement cherché une seule place inoccupée. A quatre heures précises, l'obscurité se fit soudain, suivie de ce silence absolu qui ne se produit qu'à Bayreuth et, du « gouffre mystique », montèrent les premières ndtes du chant des pèlerins l'orchestre, dirigé par Toscanini, attaquait la fameuse ouverture

Parmi les oeuvres de Wagner, Tannhmuser est une de celles où l'influence de la musique italienne est la plus apparente, du moins dans la version primitive de 1845. L'idée de faire appel à un chef d'orchestre italien ne pouvait donc effrayer les tenants de l'orthodoxie wagnéi'ieiine, si souvent battue en brèche dans ces dernières années en Allemagne. Et quand ce chef a nom Toscanini et qu'on sait à quel point il pousse le souci d'abdiquer sa propre personnalité devant l'œuvre qu'il dirige, toute trace d'inquiétude devait légitimement disparaître. C'est pourquoi Siegfried Wagner n'a pas hésité, pour la première fois depuis la fondation du théâtre de Bayreuth, à faire monter un chef ;d'oDch«l3trje;itrahger au pupitre -du FestspielhaiiSi et -son -initiative -a obtenu le succès le plus complet. "̃}\'Eàs lîfoQj'priè de sacrifier au goût du public parlsîèiï qui "n'admettait pus' alors d'opéra sans ballet, Wagner ajouta à la première édition de son œuvre la scène diî Vénusberg, mais la richesse de coloris de la palette Grchestrale dont il se servit alors rendait cette scène plus proche du système harmonique de Tristan récemment composé que de l'opéra de Mèyèrbeer; La même conscience artistique dont le créateur avait fait preuve dans la seconde version de Tannhmuser, Toscanini l'apporte dans son interprétation actuelle. Appelé à diriger une œuvre la ligne générale de la mélodie bellinienne a eu lé plus d'influencé, il évite de la diriger « â l'ila*lieline », Rien dé plus classique que sa faeoii de

LA VIE FEMININE CONTEMPORAINE

A pr&p"ôs de Mme MâiiaU, On discutait dernièrement, dans un salon où se trouvaient quelques étrangerSj de l'aptitude des femmes pour les affairés. Les Ângio-Saxonnés, affirmait un des orateurs, étaient particulièrement douées pour le <t business » et il citait a l'appui'de cette affirmation le cas de Mrs Lynch, surnommée la « Reine du dia- mant », une des femmes les plus riches dit monde, qui non seulement avait édifié sa fortune par son intelligence et soii travail, ^rfàîs qui l'avait refaite deux fois, car il lui arriva d'être ruinée. Son histoire a commencé comme un roman de Dickens. On voit une petite fille de dix ans, Tessie Rilèy, qui débarque à New-York, vêtue de loques, entre son père et sa mère, des émigrants irlandais que la misère chasse de leur pays. Cela se passe vers 1850 New-York tolère encore les petites charrettes à bras. Les pauvres diables s'en proeurent une, la chargent des plus humbles légumes et commencent à pousser leur boutique à travers les quartiers où vivent les déshérités de la vie, parmi lesquels ils se sentent plus à l'aise. Le père et la hière Riley sont ahuris par la misère, mais leur enfant a la grâce irlandaise et le rire à fleur de lèvres, dés joues rosés et des points d'or dans ses yeux gris changeants* Elle est aimable et toujours prête à rendre service à porter un panier, à faire une commission. Les clients, charmés, lui donnent deS sous qu'elle économise. Car cette fille de la verte Erin, par extraordinaire, a le sens de la valeur.de l'argent Au bout d'un an, Tessie possède trente dollars C'est alors que la chance passe à sa portée et que se révèle vraiment sa vocation pour les affaires.

•T

!,($à$!s/,£e.( quartier de pauvres gens, un hohime pressé par le besoin lui demande un jour, à cette petite fille, qui semble si éveillée, de lui indiquer quelqu'un qui veuille bien lui prêter trente dollars sur une bague. « Au lieu d'emprunter sur ce bijou, j voulez-vous me le vendre ? », lui dit-elle « Oui, à la condition d'avoir tout de suite l'argent. » « Le voici. » Le père de Tessie, en apprenant ce marché, fut furieux. Se défaire ainsi de trente dollars Et si la pierre était fausse ? Mais la petite avait senti qu'elle était vraie. Un mois plus tard, elle la revendait à son tour cent dollars. Sa réputation d'expert en pierreries commençait. Dans le monde du commerce des quatre-saisons, on eut foi dès lors en elle on la consulta quand on avait un bijou à vendre on la chargea de l'estimer, d'en trouver acquéreur et cela lui rapporta quelques profits. A quatorze ans, elle aVait amassé quatre cents dollars. Elle achetait et revendait perles et diamants. A vingt-cinq ans, sa réputation était faite et sa fortune aussi. Tous les grands bijoutiers de New- York avaient recours à elle dans leurs expertises aucune vente importante ne se faisait sans que l'on fit appel à son opinion. C'est elle qui découvrit les perles roses dont, à la fin de l'Empire* l'impératrice Eugénie porta un collier qui fit événement. Mme Lynch (car Tessie s'était mariée) avait apporté elle-même ce splendide bijou à Paris, dans l'espoir qu'il serait acheté par l'impératrice des élégances.

Elle s'était fixée à Chicago, où le mouvement des:âffaires était plus intense. Un incendie la ruina une première fois. Elle ouvrit à New-York une nouvelle maison. Ruinée de nouveau par des opérations financières, elle se ressaisit, prit un grand magasin et refit une fortune de plusieurs millions de dollars. Sa grande force était sa réputation de probité, sa bonne foi, sa loyauté, devenues proverbiales.

Une autre femme d'affaires, une Japonaise, passait, il y a quelques années, pour posséder une des plus grosses fortunes du monde. Sa carrière avait été encore plus extraordinaire, parce que plus rapide, que celle de Mme Lynch. En 1905, Mme Yuire Sasuki perdit son mari, petit commerçant, qui lui laissa une modeste fortune. Mme Sasuki, retirée jusqu'alors dans la paix de sa maison, y avait vécu la vie douce et monotone des femmes de sa classe. Elle décida peut-être pour se distraire qu'elle gèrerait elle-même son bien et elle commença par monter et diriger une petite distillerie. Au bout

réaliser entre tous les éléments qui concourent à l'exécution une fusion de la plus pure unité. Grâce à la précision et à la vigueur rythmique de sa b;^guette, grâce au fondu et au velouté de certaines sonorités, grâce à l'homogénéité de l'ensemble, l'ouverture et ia scène du Vénusberg ont été exécutées d'une manière iftèomparablé par les 133 artistes de l'orchestre.

La même puissante cohésion se retrouve entre tous les éléments concourant à la réalisation de l'œuvre. Les niasses chorales disciplinées par Hugo ltudel frappent par la qualité dès voix et l'équilibre des ensembles. Bien que privé d'une partie de ses moyens vocaux, le ténor Pilinszky s'est dépensé généreusement et a accentué avec beaucoup de force le côté dramatique du personnage de Tannhaeuser. Mme Maria Muller a fait apprécier dans Elisabeth la fraîcheur de sa voix et la noblesse de son style. Par l'harmonie ses attitudes, par l'expression candide que reflétaient ses traits, elle semblait parfois détachée d'une fresque de fra Angeliëo, Il faut aussi mentionner les interprétations remarquables de Mme Jost-Arden dans le rôle de Vénus et de MM. Andresen et Janssen dans les rôles du Landgrave et de Wolfram.

"À,

Qdâllt à la mise éri sôènê* elle dépassé ëtt magnificence tout ce qui a été fait jusqu'ici. Tous lès progrès de la technique théâtrale moderne ont été mis à contribution. Gradation des éclairages; distribution des couleurs, effets de perspective, mouvements scéhiqueSj concourent, grâce à un savant dosage, à réaliser des tableaux d'Une haute puissance évoeatrice ou du réalisme le plus hardi. A la frénétique agitation de la Baéchanâle dansée par le corps de ballet de Rodolphe dé Laban s'opposent les évolutions des Trois Grâces, dont les attitudes s'inspirent de l'hellénisme le plus âUthènti-* que. La grotte de Vénus est une reproduction exacte de là grotte des fées de Saalfeld avec des reflets -ïl'âsrtir évbquant 'Gàpri. La scène du pâtre d#fts; un paysage forestier les clochettes du troupeau as̃«o'ciënHeûr's1 "grêles sônorffês' à la mélodie du cha<luiiieau eontràsiè, par sa poésie idyllique, avec la fin de l'acte ou une meute de trente chiens de chasse, prêtée par un châtelain des environs, ira-* verse la scène Le décôi- de la salle des chanteurs à la Wàrtburg a été exécuté d'après des esquisses de Siegfried Wagner la reconstitution architecturale y est strictement conforme à la vérité historique. Nous en dirons autant des costumes, par^ ticulièremeht nombreux à la scène du tournoi, qui ont été réalisés sous là direction de Mhtë Thode. Au troisième acte, le retour de Tànnhsèuser est figuré de la façon, la plus dramatique grâce à un réglage minutieux, S&ii ôhibrê gêUÏë se projette

ÎF'êzïiïrLeîS d'Éiffgi»iïk©iS

de quelques années elle était à la tête d'Utte bah' que, d'une société d'assurances, d'une compagnie de navigation, d'une manufacture de coton et d'ateliers de métallurgie. Mais son ambition était devenue insatiable. De 1914 à 1918, elle décupla sa fortune en spéculant sur le riz qui fait le fond de la iîôurrîture des Japonais; On l'appela i'àffanièuse. La foule àmeutérè contfè r*île la chercha pour la lapider. Mme Susuki dut fuir, se éacher. Dé sa retraite, elle continuait de gérer ses affaires. A Un certain moment sa fortune personnelle était évalue à 35 millions de livrés sterling. Elle était pre priétaire de la bàhque de Formpsé dont la faillite, en ces dernières années, causa la chute du gouvernement de M. Wakatsuki..

Ces deux exemples sont tellement exceptionnels que l'ort n'en peut tirer aucune conclusion. La dei^tiière guerre fournirait des arguments plus probants, car elle a révélé chez les femmes, et notamment chez les Françaises, des aptitudes inattendues parce que souvent sans rapport avec leur éducation et leur milieu social, et ces aptitudes sont même plus générales, plus spontanées chez les Françaises que chez les Anglo-Saxonnes, n'en déplaise au monsieur bien informé qui célébrait devant moi la Reine du diamant. C'est peut-lbè d'ailleurs pourquoi on les remarque moins. Comptez les femmes dont vous avez entendu raconter qu'elles dirigent une maison de commerce ou une industrie ? Il y en a toujours eu en France non, bien sur, des manieuses de millions comme Mmes Lynch et Sastikl ces deux exemples sont actuellement les seuls connus. Quant à celui de Mme Hanau, il appartient au domaine de l'escroquerie plutôt qu'à celui du génie des affaires. •̃; \r .'̃ Ce qui est, dans notr^ftraditloh, ,#ost la femme CQllabpratAVce intelligente ou remplaçante <Je- son 1 mari dans les affaires c'est aussi l'improvisatrice, la débrouillarde en présence des difficultés de la vie pratique. La guerre, les innombrables initiatives féminines dont elle a été l'occasion, ont eu pour résultat l'éveil ou le réveil de facultés latentes chez les femmes. Nous avons vu pour la première fois en France des oeuvres de charité prendre une forme commerciale et prospérer merveilleusement. Il fallait « faire de l'argent » pour les soldats, pour les réfugiés, et des femmes' du monde ont eu des idées de génie. Qui s'en souvient à présent ?

Qui se souvient, par exemple, de la « Ligue jouet français », une des œuvres d'initiative privée les plus intéressantes, et dont le développement fut le plus rapide. On la dut aux efforts de la si charmante et si regrettée baronne de Laumont. Elle avait songé à faire habiller des poupées pour occuper quelques fines mains de sa connaissance. Cela semblait fort simple. Mais on découvrit que la poupée française était à créer. Toutes les poupées venaient d'Allemagne. Après de longs tâtonnements et d'ingénieux essais, Mme de Laumont et sa mère, la marquise de Sassenay, arrivèrent à façonner de petites personnes d'une silhouette bien française. Les figures, d'une pâte résistante et plastique, coloriées à la main, avaient la charmante délicatesse des pastels anciens, et cependant ces petites frimousses espiègl^ou pensives, parfois gentiment boudeuses, d'une' grande diversité d'expression, étaient extrêmement modernes, et bien de chez nous. Mme de Laumont en fit fabriquer sous ses yeux des milliers qui, vêtues de costumes régionaux, nationaux ou fantaisistes, connurent de grands succès en Amérique et aidèrent à vivre honorablement des centaines de familles françaises. Très artiste et rosiériste passionnée, Mme de Laumont avait aussi imaginé de copier ses roses, dont elle connaissait la physionomie, à toutes les heures de leur courte vie. Elle créait les modèles qui reproduisaient, en rubans de velours et de satin, dans leurs nuances infinies et pétale par pétale, la fraîcheur matinale dé ses fleurs préférées, leur splendeur de midi, leur épanouissement pâli du soir. Aucun peintre de fleurs n'a mieux rendu l'émouvante beauté de la rose pourpre qui, en perdant son premier éclat, a gagné une richesse de ton aussi tendre que fragile. Les riches Américaines s'arrachèrent ces fleurs. Mme Le Laumont renou-

d'abord sur la scène. A cette entrée Saisissante succède, peu après, l'apparition de Vénus avec le tournoiement des nymphes dont lés formes gracieuses montent vers la déesse, à travers un clair obscur scintillant d'un effet fantastique. Enfin survient le tableau final où surgit, triomphant, le chant de la rédemption apothéose mystique d'où Cosima Wagner dégageait la leçon profonde de l'œuvre « La connaissance enthousiaste que l'homme est amené, par le tragique même de la -vie, à s'élever vers Dieu ».

Cette édition d'un chef-d'eêuvré qui n'avait pas été représenté ici depuis Vingt-quatre ans à demandé près de deux années de travail. Lé principal honneur en reviént à Siegfried Wagner qui a réglé lui-même toute la mise en scène; Avec quelle foi ardente, avec quel enthousiasme il a monté cette œuvré qu'il considère comme « la plus difficile » des œuvres de son père, je ne puis mieux eri donner une idée qu'en reproduisant un passage d'une lettre qu'il m'écrivait, voici plus d'un an « Notre travail pour 1930 marche très bien. Vous devriez être à présent ici pour voir les répétitions dû Tannhœuseti Lé théâtre entier est en mouvement, presque comme dans lé cinquiéme acte du Faust li. Fantastique Et pourtant, c'est la vraie vie dus Entstehende, le Naissant » )}

Grâce à la continuité de son action, le Naissant est devenu l'Achevé, au sens étymologique de notre

mot parfait; do ce mot que je dois enfin employer1

puisqu'il traduit les sentiments de tous les auditeurs.

Pourquoi faut-il que l'animateur n'ait pu assister au couronnement de ses efforts ? Six jours avant l'ouverture de la saison, au cours d'une séance de travail, Siegfried Wagner s'est soudain senti souffrànt et a dù être transporté immédiatement dans une maison de santé. La consternation a été générale quand on a su que la crise cardiaque compliquée de pneumonie dont il est atteint l'empêcherait d'assister cette année aux Festspiete. S'il avait vu l^entliousipswîe du public à fin de, la première représentation de tannhœuser, il aurait eu assurément une dés plus grandes joies de sa carrière. Pendant plus de dix minutes, les auditeurs debout applaudirent sans arrêt, personne ne songeant à se retirer. Tascâninl, réclamé par une partie dé l'as* sistance, ne voulut point paraître à là place du fils de Wagner. Au bout d'une longue attente, le rideau s'ouvrit une dernière fois sur* le tableau final. Là tradition de Bayreuth, qui se maintient sur la colline mystique et qui fait de la petite cité wàgnériêhne un dés lieux spirituels les plus hauts du monde, était une fois de plus sauvegardée les interprètes s'èffacént, l'CÈUvre setilé triomphé Henri Rebois.

vèlait le miracle de changer lés roses èiï pain. Une de ses amies avait inventé des figurines de modes d'un genre alors absolument nouveau dès silhouettes appliquées sur 7dU carton, habillées de toilettes en étoffé et dans,.fl£s attitudes animées, vivantes, spirituelles. Comment s'en étonner ? créatrice de, cette chronique parlante de la mode parisienne était une descendante de Mine de Sêvigné. Elle avait mis dahs lé relief de ces costumes autant d'esprit que sou aïeUlç du dix-septième siècle dans là description Ûè 'ïa' fameuse robe « brdchée d'or et rebrodée d'or ».

Combien ont rapporté les vieux gants, usagés, salis, troués, bons a mettre au rebut* que Mme Rëné«Ambroise Thomas transformait en blagues à tabac et en sacs à main '? Elle en coloriait la peau, les ornait de perles de Venise, en faisait des merveilles de fantaisie et de décoration. Les dames de la colonie américaine s'enthousiasmèrent pour ces jolies choses. Elles en envoyèrent par centaines en Amérique. On les payait très cher, et surtout les sacs formés de gants qui avaient eu l'honheuf d'emprisonner des mains d'hommes politiques, et qui étaient signés. Le produit de ''cette industrie a fourni de douceurs les blessés des hôpitaux pauvres.

Et les « articles de Paris », rèparisianièés par la comtesse de Ribes, et dont les modèles étaient exécutés sous sa direction dans son àlêlier-éeole ? C'étaient» en général, des copies de l'ancien style français bonbonnières, boites, écrans, éventails, coffres, petits meubles. Cette entreprise, qui apportait à notre marché un rajeunissement imprévu, s'annoiiçait florissante. Elle aida à vivre Une intéressante catégorie de travailleuses.

Mais l'énumération serait bien longue des preuves de sens pratique et d'ingéniosité que donnèrent alors lés Françaises. Elles ont surtout démontré qu'elles sont capables de faire beaucoup avec peu, et queliÇûë chose avecTrien.

Combien de « capitaines » de la finance ou de l'industrie en pourraient dire autant ? 2

Marc Hélys.

COURRIER DES LETTRES

Un inédit de Con fucius

Dans un petit village chinois, on a récemment découvert une table de. pierre sur laquelle sont gravés des fragments des œuvres de Confucius. Cette table, nous dit l'Européen, est beaucoup mieux conservée que tous les documents similaires connus jusqu'à présent. Elle mesure environ 60 centimètres de long sur 30 de large, et contient en tout 120 signes d'écriture.

Lorsque les œuvres de Confucius, transmises de génération en génération par les élèves du philosophe, furent en danger de se déformer, l'empereur Linti, en l'an 175 de notre ère, ordonna au lettré Tsai Yung d'en revoir et d'en rétablir le texte original et ce texte revisé fut alors gravé sur des plaques de marbre, qui furent exposées à l'Académie impériale. C'est une de ces tables que l'on vient de retrouver, semble-t-il, et cette hypothèse est corroborée par le fait que la découverte a eu lieu dans la région où s'élevait la capitale de l'anèien empire des, Han. Le texte découvert a été transporté à la Bibliothèque nationale de Pékin.

Un pèlerinage littéraire et artistique

Sous le patronage de M. Gaston Gérard, haut commissaire au tourisme, la revue Le Génie fraiuçais organise, pour les 15, 16 et 17 août prochains, un pèlerinage littéraire et artistique dans l'Avallonnais. Cette excursion en autocars permettra d'évoquer, aux lieux mêmes où ils vécurent, l'œuvre de saint Bernard, de Mme de Sévigné, de Bussy-Rabutin, de Jeanne de Chantal, etc., et de visiter, sous la conduite de conférenciers qualifiés, les fouilles et le musée d'Alésià, la célèbre basilique de la Madeleine, à Vézelay, les grottes d'Arcy-sur-Cure, Semur, Avallon, Auxerre et Sens. Les inscriptions, en nombre limité, sont reçues par Mme Chouineau, 171, rue de Rennes,

Les Alffuazils,

LE THUTRE AUX PTAf~TÎNM

LE TEÉAT1EJMJTATS-MS

l&LAN&Ëft'S THBAf RE Lâdies of the Juift comédie en deux actés, par Fred Ballard On sait qu'aux Etats-Unis, ou du moins dans certains des Etats, les jurys mixtes sont de rigueur. Et ce fait a servi à M. Fred Ballard de point de départ pour une oeuvré légère, d'une très fine psychologie et d'un humour bien américain.

Une jeune femme est accusée d'avoir assassiné son nlart elle parait donc devant la cour et le jury lui est presque unanimement hostile. Seule Mrs Livingstonê BaldWifl Cfâhë tient téte à ses onze collègues, et s'affirme convaincue de l'iniiocenéé dé l'fldcusée. Et elle s'efforce, par mUle moyens Ingénieux et par la plus subtile persuasion, à amener ses collègues à téhioigiier Une mansuétude qu'ils sont loin d'éprouver. Et gfâCe à sa ruse, à son habileté, à sa fine psychologie qui sait faire jouer tous les ressorts les plus inavoués et cachés des mobiles humains, elle réussit à obtenir l'acquittement de l'accusée, victime innocente d'utïe infâme machination ourdie contre elle par un parent et sa femme de chambre.

Comme on le voit, l'intrigtié est très milice', mais là célèbre, l'incomparable Mrs Fiske est en scène pour là défendre. î)ans sa personnification de la fiche et importante Mrs Livingstonê Crâne, elle révèle une fois de plus les mille facettes de son génie st versatile. La grande artiste a dans ce nouveau rôle recueilli les hommages enthousiastes de ses fervents admirateurs. On sait que Mrs Fiské est une véritable « enfant de la balle », qui n'ignore nul détail de l'art de jouer. Elle fit ses débuts à trois ans dans le rôle du duc d'York dans Richard II!, et à quinze ans elle était l'étoile de sa propre troupe. Citons, parmi ses plus brillantes créations: Tess D'Urbervilles, Becky Sharp, Madame Sand et toutes les héroïnes d'Ibsen, et en particulier le rôle de Madame Alwing dans tes Revetlahts. Elle fut une Inimitable Mrs MalaprOp dans Les RiVals, et fit une tournée triomphale dans Les Joyeuses Commères de Windsor. Sa dernière création dams la comédie si amusante de M..Bàilârd'lùï ii'pèr'mis'* de tracer. avec ce lâet, cet humour, cet entrain qui lui sont si particuliers, un type fort divertissant d'Américaine moderne;

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BOÔTM ÏHËATRE, New-York Jeûtty, éôttiédie en quatre actes de Margaret Ayéf Barnes et Edward Shéldon.

Jenny est une adorable jeune actrice d'un pur et fervent altruisme, qui se révèle en particulier pour les messieurs d'un certain âge, aux situations bien assises. Elle entreprend charitablement le sauvetage d'un avocat, victime d'une épouse acariâtre et frivole, (qualités fort dissemblables mais qui se trouvent plus souvent qu'on ne le croirait chez la même personne), et une nuée d'enfants égoïstes* John Weatherby est le typé par excellence du bon père de famille américain; Et les siens profitent honteusement de sa bonté et de sa faiblesse. Il ne lui reste plus que trois joies au monde les timbres-poste, les roses et la pêche. Mais Jenny survient, attirée par les rosés du jardin de Weatherby; Elle trouve l'avocat seul. Confidences, sympathie, conseils. Jenny se découvre brusquement une passion insoupçonnée pour les timbres-poste Et elle raffole de la pêéhe. Après avoir rencontré lès insupportables petits Weatherby et leur redoutable mère, elle est résolue de sauver .le cher Hommé-inalgré lui. Elle invite donc Weatherby à vènïrf la rejoindre dans un ftamp' au Canada. On péchera Six semaines plus tard, Jenny annonce à la famille Weatherby, ahurie, qu'elle emmènera John définitivement si on ne lui témoigne pas plus d'estime et .d'affection. Sur quoi, la charitable Jenny s'en va, mais l'inflàmmable avocat la suit et le public se surprend à former des vceux pour leur bonheur.

Les auteurs ont fait trainer en longueur une intrigue bien simple et quelque peu puérile. Mais ces quatre actes assez anodins permettent aux admirateurs dé la superbe artiste qu'est miss Jane Cowl d'apprécier son remarquable talent qui la place parmi les plus grandes actrices du monde.

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NATIONAL THEATRE: The Criminel Cosdes, pièec en pièce en trois actes et un prologue, par Martin Plavin.

La belle et austère pièce Ile M. Martin Flavin est un réquisitoire sévère contre la procédure criminelle aux Etats-Unis, et flétrit l'inflexibilité tragique du code pénal qui, de ce fait, au Heu d'agir comme une influence de réhabilitation dans la vie de ceux qu'il frappe de ses rigueurs, cause souvent leur destruction. M. Martin Flavin présente sa thèse simplement, sans la moindre emphase, et i cette simplicité implacable la rend d'autant plus puissante. Il nous conte l'histoire de Robert Grahame qui a commis accidentellement un meurtre lôrsqu^il comparaît devant l'avocat 'général, > c'est un aimable garçon, très distingué. Il est condamné à dix ans de prison, car la loi ne badine pas en Amérique. Six ans plus tard nous le retrouvons brisé, aigri un instant il reprend espoir dans l'amour qu'il éprouve pour la fille du directeur de la prison dont il est devenu le chauffeur puis, par suite d'une tentative d'évasion de la part de plusieurs autres prisonniers, Grahame se trouve de nouveau impliqué dans le meurtre d'un bagnard. Pourtant, le directeur et les fonctionnaires sont t certains que Grahame n'a pas commis ce nouveau crime. Ils lui ordonnent de livrer le véritable coue pable. Mais il existe un code d'honneur même entre prisonniers, et Grahame refuse de s'innocenter s en trahissant un de ses camarades d'infortune. On s l'enferme dans le cachot noir afin de briser sa volonté. Quatre jours plus tard, Mary, la fille du directeur do la prison, avoue à son père qu'elle aime e Robert en qui elle a une foi absolue. Sqii. père i- l'écoute et, obéissant à une intuition qui l'avertit r que le jeune homme est innocent, il envoie le caé pitaine de service le chercher. Mais les quatre jours de solitude ont suffi pour transformer Grahame. Il est devenu une bête traquée, plein de e haine pour la société. Il n'a qu'une idée, recouvrer t à tout prix sa liberté. Aussi, lorsque le capitaine ouvre là porte de son cachot, se rue-t-il sur lui et s le tue-t-il d'un coup de couteau. Puis il s'enfuit et e parvient au bureau du gouverneur où, en apercea vant Mary, il tombe à ses genoux. Ou veut le réconforter, lui apprendre sa grâce. Il est trop tard Cette fois, il a tué.

tt Il est évident que la pièce de M. Flavin frise lr parfois le mélodrame elle n'en demeure pas moins un plaidoyer éloquent pour que certaines s réformes urgentes soient effectuées dans l'administration pénitentiaire aux Etats-tînis. Elle est (_ excellemment interprétée par Arthur Byron dans lé rôle du directeur de la prison par Walter j Kingsforth qui composa habilement le personnage du médecin psychiatre de la prison, et par Russell j Hardie qui est un Grahame sensible et pitoyable. .| Mais miss Annetta Kerry, dans l'unique rôle fémi['t nin de la pièce, eut quelque difficulté à convaincre le public qu'il était tout naturel pour une jeune e fille bien élevée de s'éprendre d'un forçat, si séduisant qu'il fût î ̃ ) Marc Logé.


Les films

que nous ne verrons jamais

ïf rie faut pas être grand clerc pour constater que le monde évolue depuis la guerre sous le signe de Hollywood. Ce sujet a déjà usé pas mal de machines à écrire. C'est un fait que l'on s'est lassé de discuter, une menace qui fait trop partie de la vie quotidienne pour qu'elle nous étonne encore.

Au moins avons-nous droit, en acquittant le prix d'un fauteuil, à un film américain. Les erreurs psychologiques qui y fleurissent à l'état chronique dans un optimisme béat n'empêchent nullement que, pour 5 ou 25 francs, nous pouvons encore faire un « beau voyage j>. Les Français ignorent la géographie, mais les as'pects familiers de New-York et de Los Angeles leur sont devenus si communs qu'un voyage en Amérique a presque toujours l'air d'un retour vers une vie que l'on aurait déjà vécue. La foule américaine pourrait nous envier cette documentation involontairement loyale. On lui refuse jalousement une production européenne indésirable pour mille raisons sur le continent le plus protectionniste du monde. Il fallait cependant secouer à tout prix la torpeur qui pèse sur les quatre ou cinq drames d'amour qui accablent le cinéma depuis sa création. ̃ 5<,o<-i ̃̃̃•̃<̃.̃: ,̃ y avait deux soupapes d'échappement la reconstitution historique', et l'exotisme On commença par fouiller le passé. Le baiser inévitable qui récompense les honnêtes amoureux fut donné en toge, en cotte de mailles, en perruque poudrée. Ce n'était qu'un dérivatif. Les metteurs en scène américains ont maintenant entrepris de faire voyager leur public. Absolument comme dans les revues classiques où le beau garçon fardé et sans voix se tourne vers une dame un peu mûre pour lui demander

Et maintenant, ma chère commère, où nous menez-vous ?

Mon cher compère, nous allons voir l'amour au Kamchatka.

L'orchestre déverse sur un public résigné Orange blossom in California et la toile se lève sur un essaim de filles nues, toujours les mêmes, mais muées pour la minute présente en amoureuses du Kamchatka.

Le cinéma américain a adopté le procédé, et les compères de la Metro-Goldwyn-Mayer ou de la Paramount ont commencé par le moindre effort, le succès le plus facile et le plus sûr. Ils ont pris Paris comme toile de fond. La dactylo américaine qui demande à son sweet'heart' ̃ « Honey, où m'emmenez-vous ce soir ? » s'attire presque invariablement la réponse ̃̃ Baby, nous allons voir l'amour à Paris. »

Je ne voudrais pas chercher de trop près si nous avons lieu de nous enorgueillir d'une vogue spontanément déclanchée" et dont le succès est pour le moins stupéfiant. Mais la constatation est amusante. Quelques heures de flânerie le long des serpents lumineux qui aveuglent Broadway-la-Nuit et le doute n'est plus possiblé. Voici quelques titres Paris, They had to sec Paris, Hot for Paris, Innocents of Paris, et bien d'autres bandes où à défaut d'un titre aussi précis, l'action ne se déroule pas moins dans notre capitale.

L'opérette n'est pas en reste et emboîte docilement le pas. Le formidable succès de Fifty Million Frenchmen et de Sons of guns vient pour une large part des reproductions heureuses du Café de la Paix, du Zelly's, du Château de Madrid. Dans Show Girl, tout un acte se passe aux pieds de la Tour Eiffel. Dans Everything's Jake, les berges de la Seine ne sont pas oubliées.

Dans ce pays étonnant, aux enthousïasmes excessifs et spontanés, les gloires et les modes, comme la richesse, s'édifient en quelques heures pour sombrer en quelques mois. Mais leur intensité y est telle qu'elle domine la vie dé la nation.

Je fus, pour ma part, le témoin amusé de cet engouement formidable pour l'atmosphère française. Ce ne sera probablement qu'un feu de paille, mais il venait logiquement à son heure.

Puisqu'il fallait absolument faire voyager les spectateurs des trente mille cinémas de l'Union, il était normal de les amener tout d'abord à Paris. ~b

(A ̃suiore.y ̃ Pierre-A. Cousteau. "jff.'J

SÇ>u.r1.res ]aoLéleM~<:cm<~M~s) i ·

FIGARO FILM

CHRONIQUE DES CINÉMAS DE PARIS 1. ARTISTIC: La Bru. –CAPUCINES: Les Saltimbanques. OLYMPIA Les Vikings.

i> Plusieurs de nos lecteurs nous demandent la signification des lettres (M., S. ou P.) qui suivent te titre des f ilms de notre rubrique. Nous leur rappelons qu'à la demande de plusieurs d'entre eux, nous faisons figurer cette lettre pour les prévenir plus exactement de ce que sont ces films c'est-à-dire M. pour les f ilms muets, S. potir les films sonores et P pour les films parlants.

ARTISTIC: La Bru. (S).

Murnaü, qui nous donna L'Aurore, excellé à nous composer des tableaux de valeur et à nous présenter des images qui sont impeccables. Ses films attirent, à juste titre, la curiosité du public. On retrouve dans chacune de ses photographies sa personnalité, personnalité qu'il a su conserver, malgré son long séjour en Amérique. Après sa dernière réalisation, Les Quatre Diables, on aurait pu. croire qu'il commençait à s'américaniser, mais heureusement pour lui et davantage pour nous, il n'en est rien. La Bru, précédemment appelée L'Intruse (titre qu'on aurait dû lui conserver, car beaucoup plus significatif), est une œuvre forte, à la fois toute de simplicité et de violences. Le scénario est simple, mais parfois très émouvant l'action se déràkle chez Ûps "grands cultivateurs du Minnesota, ce qui nous i)aut des,vues de champs de blé et de moissons d'une rare beauté.

Ce film est un film plein de qualités d'observation, de technique, d'interprétation, et surtout de photographies.

Charles Farrell, à qui on pouvait reprocher dans ses précédentes créations un maniérisme un peu poussé, est maintenant parfait; nous ne formulons qu'un souhait, c'est qu'il continue ainsi.

Marie Duncan, la, femme fatale, trop fatale de La Femme au corbeau, a laissé, pour ce film, ses rôles antipathiques, et silhouette ici, très justement d'ailleurs, un rôle délicat de citadine qui se trouve brusquement transplantée dans un milieu de campagnards qui ne.la comprennent pas elle est d'une simplicité et d'une sincérité qui mérite tous les éloges.

Jim Qerald et.

que nous verrons prochainement..

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̃<â* Renée Veller va tourner Roumanie, terre d'amour, mis en scène par Camille de Morlhon, pour Gaumont-Franco-Film Aubert (G. F. F. A.). Maurice Sollin réalise, dans l'Yonne, un grand film de vulgarisation sur Les Animaux à fourrures.

̃•£ Julien Duvivier, qui doit réaliser pour MM. Vandal et Ch. Delac l'adaptation cinématographique de David Golder, recherche l'héroïne Joyce, une, blonde de dix-sept ans, au charme à la fois ingénu et pervers.

CAPUCINES Les Saltimbanques. (S).

Cette opérette, Les Saltimbanques, évoque pour nous toute une époque, lointaine dé jà, de musique agréable et gaie, et surtout bien française.

Cette pièce d'Ordonneau et de Louis Ganne, mise en scène par Robert Land et Jaquelux, nous donne un film assez peu attrayant, quoique les milieux de cirques enchantent toujours l'imagination du spectateu.r.

On aurait pu faire des Saltimbanques un autre film que celui-ci, car on y trouve beau-

Pauline Starke

coup trop d'imperfections de mise en scène et; surtout de synchronisSwn. On s'est trop servi de son titre, et on aurait au moins éviter de « tripatouiller le livret, et faire d'une opérette aussi charmante un film que nous ne reconnaissons que pour être un quelconque, très quelconque film de cirque. On aurait pu encore, non pas se servir de la musique à tort et à travers, mais profiter d'elle pour souligner certaines prises de vues.

En définitive, c'est là un film assez décousu, d'une atmosphère lourde, étouffante, donnant l'impression que toute l'action du film se passe entre minuit et trois heures du matin. L'intrigue, que l'on a située à une époque moderne, garde, malgré cela, un caractère désuet.

Pourquoi encore cette irrégularité ?

Un groupe d'artistes réputés ont pourtant collaborés dans Les Saltimbanques, mais on a parfois l'impression qu'ils ont tous été mal dirigés.

Kate de Nagy, jolie et gracieuse vedette que nous avons applaudi il y a quelque temps dans La République?des jeunes filles, n'est pas à sa

'<â* Marie Dalhaïcin est actuellement à Séville, où elle tourne dans L'Ensorcellement de Séville, film espagnol tiré de l'œuvre de Carlos Reydes. ̃•£ Mme Marguerite Viel, qui collabora au film Séduction, se trouve actuellement dans les montagnes de Transylvanie, plus exactement dans la région des lacs Salés, où, en collaboration avec Hinemann, elle tourne de magnifiques extérieurs de son film Terre farouche,

Nous rappelons que cette production, qui sera entièrement sonore, est tirée d'un scénario de Joseph Neuberg et est interprétée par Valéry Boothby, Joseph Rovensky, Ernan Fiala, comme principales vedettes. L'opérateur est Vick et le décorateur Hiradsky. Production Chemel Mâly, ̃•* René Hervil a terminé la réalisation de La Douceur d'aimer, le grand film parlant dont Victor Boucher est la vedette. Après quelques jours de repos, il commencera le montage de cette production, que les,Etablissements Jacques Haïk présenteront à la rentrée.

•£ Voici la distribution complète du film Barcarolle d'amour, qu'Henry Roussell et Carl Froelich ont réalisé pour P.-J. de Venloo

MM. Charles Boyer, André Le Kerdec, Maurice Lagrenée, Pierre Faber Jim Gérald, le directeur Léopold, le répétiteur R. Narlay, le chef d'orchestre Falkenstein, le caissier Mmes Simone Cerdan, Fanny Laure J. Marie-Laurent, madame Le Kerdec Annabella, Gisèle Le Kerdec Fanny Clair, Berthe. w_

Le film sera présenté dans le courant du mois de septembre.

«S* Le premier sonore franco-tchèque, La Jungle d'une qrande ville, réalisé par le metteur en scène Léo Marten et interprété par Claudie Lombard, Olaf Fjord, Carl Sleichert, Raymond Guérin et Wladimir Mayer, vient de passer en une brillante exclusivité sur les écrans des cinémas Victoria et de la Monnaie. Ce film, qui est en quelque sorte une étude pittoresque sur les bas fonds d'une capitale, passera prochainement en exclusivité sur les boulevards.

'J* Notre confrère Henry Lepage fera paraître, dans quelques jours, le premier numéro de Le Ciné déchaîné, le seul journal régulièrement. « irrégulier s de la corporation cinématographique, qui sera conçu dans une note humoristique et satirique, non sans quelque tendance à la polémique. '̃<£ Le prochain film de M. Auguste Genina s'appellera Les Amours de minuit..

.1.- 1

place ici il faut lui reconnaître, malgré cela, un excellent talent de danseuse.

Nicolas Koline est un douloureux, mais trop vieux Paillasse pourtant, le Paillasse de la pièce était jeune alors, pourquoi encore. Georges Melchior se dé fend comme il peut d'un rôle pas assez important pour ses capacités quant à Suzanne Gouts, qui tient ,ici le rôle de Marion, on a franchemenl l'impression qu'elle chante faux.

OLYMPIA: Les Vikings. (S).

Les Vikings, film en couleurs, nous donne l'impression d'une suite de cartes postales coloriées, belles ma f oi, mais un peu fatigantes c'est tout de même un film qui mérite l'attention de ceux qui aiment les couleurs chaudes et estompées, estompées, car les procédés de prises de vues en couleurs naturelles ne sont pas tout à fait au point, et nous avons l'impression que la bande se déroule dans un léger brouillard.

Il ne faut pas s'étonner que les Américains, après s'être attaqués à des réalisations des seizième, dix-septième et dix-huitième siècles, ne remontent plus haut et cherchent à nous donner des films dont l'histoire date de plusieurs siècles. Ils nous montrent, avec Les. Vikings, un film solide, bien charpenté et plein de vigueur. ..f Cette histoire de Scandinaves blonds, robustes, batailleurs et pillards, moitié conquérants, moitié camps volants, est empreinte d'un pittoresque très vif conflits du christianisme et de l'idolâtrie, fêtes païennes, chevauchées endiablées, paysages poétiques et reposants, tout contribue à nous donner une impression violente, forte et profonde.

Pauline Starke a bien le visage nordique au teint clair, aux yeux immenses et à la chevelure blonde elle semble vraiment être l'héroïne de la légende. Elle a donné à son interprétation une gravité et une majesté joints à une folle passion d'amoureuse.

Donald Crisp a composé avec beaucoup de talent un chef viking barbare, amoureux naïf et guerrier farouche.

Intérim.

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Simone Cerdan

dans « Barcarolle d'Amour

•£ Voici la distribution complète du film parlant français La Femme d'une nuit, produit par la ̃ d1'1 P- C., et actuellement en cours de réalisation à Berlin Mme Francesca Bertini, princesse Eleana; MM. Jean Murât, Jean d'Armont Georges Tréville patriarche Nikita Dabrowna Antonin Artaud Jaroslaw Mme Marcelle Pradot, princesse Natacha. Réalisateur Marcel d'Herbier directeurs artistiques L. de Carbonnat et Mario Nalpas. .,f. Mfs Norma Talmadge et M. Gilbert Roland villégiaturent sur la Côte d'Azur.

Sourires joyeu^

ha Ghronophotographie Etienne Jules-Maray, 1830-1904

C'est au cours de l'année 1867, dans la sixième et la douzième leçon faites au Collège de France sur le Mouvement dnns les fonctions de la Vie que Marey commence à attirer l'attention de ses élèves sur les projections lumineuses directes de M. Lissajous (figures optiques fugitives de deux ordres de vibrations) et sur son propre polygraphe'à projection, appareil enregistreur traçant son graphique sur une plaque de verre enfumée placée au foyer d'un projecteur électrique. Au moyen de cet appareil, Marey peut projeter sur un écran les graphiques des mouvements respiratoires, des battements du cœur, etc. au moment même les phénomènes se produisent.

C'est également en 1867 que Mathieu Duval, le célèbre anatomiste, commence, sous la direction de Marey et au laboratoire que ce dernier occupe au Collège de France, des séries de tableaux analytiques dessinés à la main, représentant (d'après les notations et les pistes) les attitudes successives du cheval en mouvement et aux diverses allures, en vue d'en faire voir la synthèse au zootrope (perfectionnement du phénakisticope de Plateau. En 1873, dans La Machine animale, le savant résume en 53 lignes ,a les recherches de son jeune collaborateur s '? « M. Mathias Duval a entrepris de faire, pour, la locomotion du cheval, une série de tableaux qui, vus au phénakisticope, représentent l'animal en mouvement et aux diverses allures. » Cet ingénieux physiologiste a eu l'idée de reproduire sous une forme animée, pour ainsi dire, ce que la notation des allures donne à «. l'état de rythme ». Voici la disposition qu'il a employée. Il a dessiné d'abord une série de figures de cheval prises aux divers instants d'un pas de l'amble.

» Seize figures successives permettent de représenter la série des positions que chaque membre prend successivement dans un pas de cette allure. Placée dans l'instrument, la bande de papier qui porte cette série d'images offre à l'œil l'apparence d'un cheval qui marche l'amble. Ces figures donnent l'illusion complète et, si on gradue la vitesse de l'instrument, on rend plus ou moins rapides les mouvements que l'animal paraît exécuter cela permet a l'observateur peu exercé de s'apprendre à suivre la série des positions des membres à chaque allure et le rend bientôt capable de suivre, sur l'animal vivant, la série des mouvements qui paraissent au premier abord d'une confusion absolue.

» Marey espère que les planches « encore un » peu défectueuses » seront bientôt assez parfaites pour être utiles à tous ceux qui s'occu* peut de la représentation artistique du cheval. »| Quatre ans plus tard (1877), en rédigeant le chapitre VI de la quatrième partie de sa Méthode graphique, il fera précéder son exposé de la ReprQduction stroboscopique des mouvements des animaux, due à Mathias Duval, d'une étude très précise sur la méthode strohoscopique imaginée par Plateau, dont Savart doit être considéré aussi comme un des fondateurs, que Worthington, Toepler, Lissajous emploient avec tant de bonheur.

Le physiologiste observe « Quand on éclaire un corps vibrant au moyen d'un héliostat dont le faisceau lumineux est soumis à des intermittences, on rend visibles pour un nombreux public les phases successives de la vibration. Les mêmes résultats ont été obtenus en prenant pour source lumineuse les flammes vibrantes de Koenig. »

Des essais ont été faits pour observer au tra- vers d'une f ente mobile les mouvements compliqués des allures du cheval, ceux de la mal* che de l'homme et du vol de l'oiseau. Le pro- blême consistait à régler le nombre des apparié tions du corps en mouvement sur la période même de ce mouvement, afin de saisir une attitude toujours la même ou à surprendre le phénomène à des phases successives de la révolu- tion très voisines les unes des autres.

Raoul-Grimoin-Sanson.

Conseiller technique du Conservatoire National des Arts'et Métiers de Paris,

Président du Comité Marcij.


Programme des Spectacles 1

̃ «̃̃<̃̃̃*̃-<

Théâtres

:̃̃̃̃ c

En matinée v\

| i ''̃

CQHIEDIE-FRANÇAISE, il 1' 11. 43, Le Médecin malgré lui» Le Jeu de l'amour et du hasard, Dupont et Durand.

OPERA-COMIQUE, 4.1 n. 45. Mireille.

r* ?

VARIETES, à 2 h. 30.

GAITE-LYRIQUE, à 2 h 30.

PALAIS-ROYAL, à 2 11. 30.

NOUVEL-AMBIGU, à 9 b. 45.

RENAISSANCE, 2 h. 30.

GRAND GUIGNOL, Ll 3 heures.

MATHURINS, ft 2 h. 45. D THEATRE ALBERT-I", à 2 D. 45.

MOGADOR, ;l 2 II. 30.

THEATRE DE PARIS, à 2 Ù. 30.

CLUNY, à 2 11. 45.

STUDIO DES CHAMPS-ELYSEES, à 3 h. THEATRE DE DIX-HEURES, il 3 ll. 30. d DEJAZET, à 3 heures'. 8

^u. L

En soiréfc 5

OPERA, relâche. e COMEDIE-FRANÇAISE, à 8 Il. 30, Tartufe C ou l'Imposteur (MM. Siblot, L. Bernard, P. C îiumn, Dorlval, J. YVener, M. Le Marchand, ë ,r Marchât; Mines Cécile Sorel, Dussane, C. Fonteney, J. Sully). II était une bergère (M. -T- Weber. Mme s M. Romée, Mme H. PerdTière). OPERA-COMIQUE, a 8 heures. La Vie do v Bohème (Mlles G. Corney, M. Sibille ;̃ MM. ?,'e(iueeaur, Roque. Rousseau, Dupré, Payée, (J Roussel). Orcii. M. M. Fourestler. On l' commencera par Paillasse (Mlle Dlctz-Mo- r nln; MM. Bernardi, Tubiana. l'ouchy. J. f Vieuille). Orch. M. M. Cohen. j VARIETES, a 8 h. 30, Topaze (MM. Larquey. Marcel Vallée. Lucien Suire et MUe

Macie Siamé).

OAITE-LYRIQUE, 8 8 h. 30, La Térésina (Mines Anna Martens, Glnna Relly MM. i Ç Hourdeaux, Duvaleix, Bever, Bargin). PALAIS-ROYAL, à 8 h. 45. Les Sœurs Mirotte (MM. Uergeron, Lepers, Charles Lorrain. R. Woraiï, K. million; limes Ma- J lise Massarc, M. mival, Irène Wells. A. Jan-

vier}.. \*<

THEATRE ANTOINE, à 8 h. 45, Petit Pé<jh« \;Mrnes Delia-Col. Marbier-ltrâuss-. MM. L. AUlbert, P. Labry, G. laby va rennes).

THEATRE DE PARIS, à 8 II. 45, Marius, j de M. Marcel Pag-nol. (Mlle Pascal MM. Duilac et Callamand).

THEATRE EDOUARD-VII, relâche.

GRAND-GUIGNOL, a S n. 4 5, Depuis six mois, La Cellule 13, Seul. La Main de singe. Sans bonne.

MOGADOR, à 8 h. 30, Le Chant du dé- sert (MM. Gilbert Nabos. Stobcr, Des- pucctl; Mines Ro?e Carday, Mona Païva, = Thcimu Edwards. Lise Florelly).

THEATRE DES CHAMPS-ELYSEES, clôture.

ALBERT-I", à 8 b. 30, Getting Married (en anglais).

ATHENEE, clôture annuelle. ARTS, clôture annuelle.

ATELiER. clôture annuelle.

AVENUE, clôture annuelle.

BOUFFES-PARISIENS, clôture annuelle. CHATELET, clôture annuelle.

COIHEDIE-CAUMARTIN, clôture annuelle. COMEDIE DES CHAMPS-ELYSEES, clôturc annuelle

DAUNOU, clôture annuelle.

DEJAZET, a 8 n. 3U, Une Poule d'essai. DEUX-MASQUES, à S h. 30, Une Belle Gosse.

FOLIES-WAGRAM, clôture annuelle. GYMNASE, clôture annuelle.

MONTPARNASSE, à 8 h. 45, Revisor.

NOUVEL-AMBiGU, à 8 h. 30, Le Procès de Mary Dugon.

NOUVEAU-THEATRE, clôture.

NOUVEAUTES, clôture.' •'• '-•̃•

ODEON, clôture annuelle.

MARIGNY (clôture annuelle).

MADELEINE, clôture annuelle.

MATHURINS, à 9 heures, Made in England.

MICHEL, clôture annuelle.

MICHODIERE, clôture annuelle,

PIGALLE, clôture annuelle.

PORTE-SAiNT-MARTIN, clôture.

RENAISSANCE, a 9 heures, drame réaliste. SCALA, clôture annuelle.

SARAH-BERNHARDT, clôture annuelle, POTINiERE, clôture annuelle,

ŒUVRE, clôture annuelle.

STUDIO DES CHAMPS-ELYSEES, à 8 h. 30, Maya.

THEATRE SAINT-GEORGES, clôture annuelle.

TRIANON-LVRIQUE, clôture annuelle. THEATRE DES DEUX-ANES, clôture annuelle.

THEATRE DE DIX-HEURES (Marcadet 07-48), à 10 heures, Le Texte faible. THEATRE DE LA CARiCATURE, clôture annuelle.

MOULIN DE. LA CHANSON, clôture annuelle.

La semaine

dans les théâtres

subventionnés

OPERA lundi, Roméo et Juliette; met-1 credi, La Valkyrie jeudi. Tannhauser j, vendredi, Thfaïs; «iiincill, Faust.

COMEDIE FRANÇAISE lundi. Keroubinos, Amoureuse mardi. Blanchette, L'anglais tel qu'on le parle; mercredi. Le Flibustier, La Parisienne; jeudi, matinée (tarit des matinées classiques), Gringoire, Horace en soirée Les Caprices de Marianne, Le Feu qui prend mal; vendredi, L'Epreuve, Moi (reprise); samedi, soirée Ruy Blas; dimanche, en matinée Hernani; en soirée: La Nuit de Décembre, La Nuit d'Octobre, L'Avare.

OPERA-COMIQUE lundi, Madame Butterfly mardi. Carmen; mercredi, Manon; jeudi, Werther, Cavalleria Rusticana; vendredi, Lakmé samedi. Louise dimanche, matinée, Les Contes d'Hoffmann soirée, Mianon.

ZIGZÂGSJSWIÂNBS

DANS PARIS

K i'Estar|eoti

Caviar, zakouskis, blinis, bortch, es-

turgeon, chachlick, poulardc Demidoff, côtelettes Kieff, voilà ce que vous trouverez, 3, rue Clauzel, où M. Korniloff, ancien chef à la cour impériale d~ Russie, a ouvert le restaurant de l'Esturgeon.

Ce 'véritable restaurant russe manquait à Paris où, pour des prix modérés, les amateurs de ces poissons exquis et des viandes grillées peuvent déjeuner et diner dans un cadre charmant et au coeur de Paris. ̃

̃̃•?. Royal flatissmatm

Le Royal Haussmann possède, à côté de son restaurant si réputé, un nouveau bar dont la décoration moderne crée l'atmosphère qui convient à ce rendez-vous de tous les Parisiens.

B

r

'• Muslc-tiîalls

Cabarets et Circules En matinée

MêniO: spectacle qu'en soirée

FOLIES-BERGERE, 4 2 n. 30.

CASINO DE PARIS, ï 9. h. 30.

PALACE, à 2 ll. 30.

APOLLO, à heures.

CONCERT MAYOL, 3 3 heures,

EMPIRE, à i h. 30.

LUNA-PARK, a -2 h. "0.

CIRQUE W. HAGENBECK, à 2 h. 30. SALLE IYIARïVAUX. à 2 h. 30.

MADELEINE-CINEMA, a 2 h. 30.

PARAMOUNT, à partir ûe 10 h. 30 (Lv latin.

En soirée

FOLIES-BERGERE, a 5 h. 30, Un Coup e Folie, nouvelle revue en deux actes, et 0 sensations d'art et de joie, de M. Louis ,emarcliand.

CASINO OE PARIS, 8 8 1. 30, la renie 3 uper-spectacle Paris-Miss, avec Mtetlnuett.

PALACE, a 8 h. 30, La Revue de la femme, ̃n deux actes et 4 tableaux, de MM. Saintiranier, Henri Varna, Earl Leslle, avec Ra[uel Meller, Loulou Hégoburu, 300 artistes, 10 g iris et boys.

EMPiRE-IWUSIC-HALL-CIRQUE, l 8 h. 30, « rois en France, Norman Thomas avec es chanteurs et danseurs, tes Gerar, la roupn infernale de Yra et Ottare, la caalerio fie M. et Mme Houcke (40 chevaux). APOLLO, à S n. 30. La Revue miliiarlaire, de Rougemont (Damia, Jack Fo-ester, noua et Gina Karslevna, princesse !o Hay Tong". Kalil Oyly, les 10 Callforles M. P. Pierson's Boys, le Ballet :ty, tes 16 Saphir Midts, Vera Arnazar, ;'red Melé et bon Symphonie jazz.)

COURRIER DES THEATRES

Noies & Informations. £ .<fl ciu

,'t:r qu

.Opéra.- L'Opéra, qui donne demain Romeo fi Jftliçtif.' annonce pour mercredi Tt Val'iiync. avec Mlle'" Marcelle' Mahior. MM. Kaniard, Pernet. Mlles Hoerner, L- i- pr dral, M. Grommcn dans les principaux rôles. to Jeudi, Tannhuuser vendredi, Thdis samedi. Faust. M &

Comédie-Française. La Comédie don- la nera. lundi. la iS.*° représentation de H Imaurciite, de M. Georges de Porto-Riche, L avec MM. Roger Monteaux, Paul Numa, H Mmes Marie Ventura, Catherine Fonteney, Madeleine Samary et Irène Brillant, dt

E

Opéra-Comique. Mme Frozier-Marot sp chantera mardi le rôle de Carmen. Le ténor Verriière interprétera le rôle de Don José CI dont il a pris récemment possession avec le I plus jtrand succès. Mlle Germaine Corney, MM. José Bcckmans. Roussel, Derroja, Balbon, Rousseau, Mlles Laffitte et Bcrnanct compléteront ]a distribution de l'ouvrage célèbre de Bizct. L,a Flamenca sera dansée par Mlle de Rauvera.

M. Maurice Frigara dirigera l'orchestre.

dr

Mlle Hélène Duvoruay. consentant à rem- j'c placer à l'improviste une de ses camarades sj| empêchée, a chante-, avant-hier, salle Fa- "m vart. le rôle de Santuzza. de Cavalleria v, Ruslicana. a \"ariétés. Aujourd'hui à h ^o très ot exactement. Topaze, de M. Marcel Pagnol || (téléph. Gutenberg' 09-02). y(

W. ••<̃ tr

AxloiKE.. ^Au|iurd'l»ui mitince du

grand succès de comédie Petit. Pecht de jj,

hand su v decomédic': l'dit l'éch,é.. de "là

M. André Birabcau, avec sa brjinte întcr ql prétation. (Saison d'ite Tarif dtte) n A la reprise du Proch de Mary Dhpiiv qui vient d'avoir lieu au Théâtre de l'Ambigu, c'est Mlle Cliristiane Ribes qui a re- pris avec succès le rôle de Dagmar Lorne.

-<

POUR LA PREMIERE FOIS. £ M. Pierre Dux jouera, aujourd'hui en matinée. Sgat>.ardk>, dans Le Mjjdecin mal- Cl gré lui. la Comédie. u

LA SAISON PROCHAINE. "d d M. René Rocher. directeur du Théâtre Antoine, ouvrira sa saison le 3 septembre avec une reprise de L'Autoritaire, de M. ci Henri Clerc, qu'accompagnera sur l'affiche d un acte de M. Bernard Zimmer.

La première création sur la scène du bou- e ̃ levard de Strasbo" sera celle de La Petite s Catherine, de M. Alfred ?-<-nir. 1

Ensuite. et dans un ordre indétermine, viendraient Pureté. de M., René Wach- 1 thausen Sortilège, de M. H.-R. Lenor- E mand La Vie commence demain. de M. lean Sarment des pièces nouvelles de MM. Henri Teanson, A.-P. Antoine, de Mme Marguerite Duterme Le Curé espagnol, adapté par M. Roaer Ferdinand, de l'auteur anglais Fletchcr, et, ultérieurement. de Tess d'Huberville, tiré par le même auteur du roman 1 de Thomas Hardy. j <\ »stm ̃ s 'CREATION: -MM. Marin. Duliani et Nicolas Ségur 1 viennent de signer un accord avec M. Luigi ̃ Pirandello pour adapter une nouvelle pièce .de cet auteur. Cette pièce sera, iort vraisemblablement. jouée à Paris, au début de la saison prochaine.

PROJET D'AUTEUR.

M. Paul Giafieri termine en ce moment 1 une comédie. «so» J £

–<~c~ j

M. Gaston Baty a décidé de retenir la ] date du lundi 6 octobre, en soirée, pour l'ou- verturc de la saison du Théâtre Montpar- ( nasse, avec L'Opéra de quat-sous, pièce, en j I un prologue et huit tableaux, de Mme Berth Brecht, d'après John Gay. Version française <̃

Tous les boulevardiers -dignes de ce nom doivent se retrouver au bar du Royal Haussmann. 'à l'heure. du porto. Un repas succulent, une cuisine raffinée des vins qc choix dans un cadre élégant et confortable, les retiendront en ces lieux oit revivent les traditions du vieux boulevard d'autrefois, au cœur même du Paris moderne.

chez jarratid

Le restaurant Jarrand, 47, boulevard du Montparnasse, a su réaliser 1 atmosphère élégante des plus fameuses ̃maisoni de Paris et »|e- table raffinée que "les "vrais.; gourmets ont tout aus-

sitôt ailoptée.

Dans un cadre luxueux et confortable, M. Jarraud a voulu offrir à ses clients de la grande cuisine. Il y a merveilleusement réussi. Dans ce coin de Montparnasse, où- la- -gaîté et le bruit sont de rigueur, Jarraud est le relais indispensable pour ceux qui aiment la bonne chère et l'harmonie de la table. 6&ez JVtafguefy

Fidèle â ses traditions qui consacrècrent son nom, le Restaurant Marguery demeure la plus sympathique maison des Boulevards.-La fameuse sole Marguerv, qui fit les délices de nos pères et qu'on a si souvent essayé d'imiter, reste incomparable.

Bonne et saine cuisine française, cave soignée, atmosphère parisienne et de bon aloi, cadre agréable, au cœur même

CONCERT MAYOL, à S 11, 30, ta Parade du Nu. revue en deux actes et 45 tableaux, de M-M. Léo- Lelièvre, Henrt Varna et Marc Cab, avec CUarplni, PeggY Vere, Marguerite Perney, Paulette Franck, etc.

LUNE-ROUSSE (58, rue Pigalle), Trud. 6t-92. A 9 Mmes. chansonniers Dorlri, Clerouc, Souplex, Marrot, René l'aul. La revue Par les cent ans qui courent^ avec Marcelle Félix, Monique Uert. Huguette Hetty, Mado Mallly, 'Elavla Escola, M. RédaCaire et les chansonniers. CIRQUE W. HASENBECK, à 8 h. 30, 150 fauves. Spectacle féerique. (Porte de Versailles).

CIRQUE D'HIVER, clôture annuelle. CIRQUE MEDRANO, clôture annuelle, LUNA-PARK, t. les jours, mat. et soir.

Attractions, dancing'.

Cïitêcnas

AGRICULTEURS (8, rue d'Athènes) réouverture le 1 septembre.

ARTISTIC-CINEMA, La Bru.

AUBERT-PALACE, relâche, transformations.. CAMEO, La Route est belle.

LES CAPUCINES, La Mélodie du cœur. COLISEE, clôture annuelle.

ELECTRIC-AUBERT-PALACE, Echec à la dame.

FOLIES-DRAMATIQUES, Manolesco, prince des sleepings.

GAUMONT-THEATRE, Chez les mangeurs d'hommes.

IMPERIAL-PATHE, Le Mystère de la villa rose.

MADELEINE-CINEMA, Le Spectre vert. MARIVAUX pathe, matinée et soirée. Le Vautour (film sonore).

MAX-LINDER, La Nuit est à nous. MOULIN-ROUGE-CINEMA, Nuit de grâce. ŒIL-DE-PARIS, relâche.

OLYMPIA-CINEMA, Les Wikings.

OMNIA-PATHE, Quand tu voudras donner ton cœur.

CINEMA DU PANTHEON (13, rue VlctorCousin (5«), The Love Parade (en anglais), avec Maurice Chevalier.

PARAMOUNT, La Grande mare.

rialto-cinema (angle du « Matin >)<. Chaînes.

STUDIO-DIAMANT, relâche.

STUDIO DES URSULINES, relâche.

asaamn

MM. Steinhof et A. Mauprey. Mise en ;ne et décors de M. Gaston Baty. Musiic de Kurth Weill. i*

oc «» <j.t,

OURNÉE. 'V' '̃̃- ̃:̃-̃̃:̃ M. Louis Touvet et sa compagnie entre-' endront en février prochain une grande urnée en France et en Europe.

Les principales étapes en seront Lvon, arseille, Nice, presque toute l'Italie, Milan, ënes, Florence, Rome, Venise, Trieste. Puis Suisse, la Yougoslavie. la Roumanie, la ongrie. la Tchécoslovaquie, l'Autriche, 'Allemagne, peut-être la Scandinavie. la ollande, la Belgique.

Au programme. les meilleurs ouvrages t répertoire de la Comédie des Champslysées Siegfried. Knock, Amphytrion.un rtîctacle classique Le Carrosse du Sainticrement, et deux autres comédie dont le loix n'est pas encore fixé.

Maxime Girard.

Cinémas

Personne n'a jamais mis en doute les dons ceptionnels de Maurice Chevalier dans le )maine du music-hall. Mais personne non us. même parmi ses plus fervents admiraurs, ne lni aurait supposé une telle virtuoté, une telle diversité dans l'emploi de coédien. Quiconque a applaudi Maurice Cheilier, Prince Consort dans Parade d'Amour, peine à reconnaître Maurice Chevalier nrier dans une usine de chewing-gum, dans a Grande M aie film entièrement parlant •ancais, vtjÈÏ « dti » parisien, il brûle ;rran de son esprit gouailleur, de son enjm de sa bonne humeur il est, par35 tout irrésistiblement naturel, et c'est san^ doute le meilleur de son talent, ce m lui VjBjSjisÇluque soir, au Théâtre Para- îount tfSfeces <ans précédent.

Marches commerciaux BLES. Chicago, 1" août. En cents, ar bl. Sept., S5 5/8 à 85 3/4; déc, 91 !)1 1/8; mars, 95 5/8 à 95 3/4.

AVOINES. -Chicago, 1" août. En 3iits, par bl. Sept., 43 3/4; déc, 41 1/8; lurs. 43 3/4.

SUCKES. New-York, 1" août. En culs, par 100 Ins. Sept., 117; mai, 121;

ec 126- janv., 1^9; mars, 137; mai, 141.

Centrifuge Cuba, prompte livraison, 325. CAFES New-York. 1er août. En ents, par lb. -Disp., 7 1/2; sept., C 40; ce, 5 8. mars, 5 08; mai,. 5 63. COTONS- New-York, 1" août. En ents, par lb. Disp., 12 80: cour., 12 57; ept 12 71; oct., 12 85; dee., 13 03 à

S 00.

CAOUTCHOUCS. Londres, 1" août. :n pence, par lb. Plantation, o 1/8; inné leuilles, 5 3/1G; Para, 6 3/4. DANS LES T. C. R. P. A dater du 4 août 1930, le service de a ligne d'omnibus A « Porte de la Chaielle-Palais-Roya! » sera suspendu en eniaiue, de 9 à 11 heures et-des-1^. à 17 teures, et les dimanches |t têtes, toute a journée. –̃̃ CHEMINS DE FER DE L'EST

RELATIONS entre PARIS

et les VILLES D'EAUX DE L'EST Le train express (lit « Train dés Eaux » Kt remis en circulation jusqu'au 25 seplembi'C.

Paris, dép. 10 h. 15 Marligny, arr. 5 h. 5 Contrexéville, arr. 15 II. 17 Vittel, ur. 15 h. 2H Bnnrbonne, urr. 15 h. 23 ,uxeuil, arr. 16 h. 18 Plombières, arr. G h. 28.

Plombières, dép. 15 h. 25 Luxeuil, dép. 5 h. 20 Bourbonnc, dép. 16 h. 29 Vittel, lép. 10 h. 27 Contrcxcville, dép. 16 h. 3G ilartigny, dép. 16 h. 48 Paris, arr. 21 h. 20. Wagon-restaurant. Voiture-salon Pullman le 1" classe entre Paris et Vittel.

de Paris voilà le Restaurant Marguery, tel que nous l'avons toujours connu. Tel il est resté aujourd'hui. N'oublions pas enfin que Marguery livre ses vins en ville.

ha Fine Fourchette

Il n'est rien de tel que d'avoir été soimême un client des grandes maisons pour devenir un bon traiteur. C'est le cas de la direction de la Fine Fourchette au coin de la rue Brunel et de la rue Labie où vous êtes assuré de trouver un bon accueil et une cuisine de premier choix. Les déjeuners vinicoles ont classé la Fine Fourchette. Une clientèle élégante et parisienne s'y donne rendez-vous chaque jour. Aux premiers beaux soirs, on dînera dehors. C'est le restaurant élu des Parisiens.

ha Bécasse sans queue

.Ce clair et frais petit restaurant, 30, rue Bergère, est toujours le rendez-vous des gourmets. Voici les spécialités que le bon traiteur Alfred Guernier vous propose l'omelette Riehmond, la sole aubergiste/ s rognons Alfred, les canards farcis et les fraises Valencia. On ne saurait trouver "meilleure cuisine, cadie plus aimable à des prix plus raisonnables. La Bécasse sans Queue est l'une de ces petites auberges accueillantes comme l'on n'en saurait trouver qu'à Paris.

LA VIE SPORTIVE ̃̃« ̃ ̃

Courses -a Deauville Aujourd'hui, à 2 heures-, courses à Deau-.ville. Gagnants de Figârp

Prix de la CaiçnjjC- -r- Prestigieux, Bada-

bent.

Prix du Cercle. Mist Like, Pierre le Grand.

Prix de Caen. Circassie, Noirbourg. Prix de la Municipalité. Lovelace, Arbalétrier, •̃ Poule des Yearlings', .r-r. Boyal Guard II, Dogaresse.

Prix des Enclos. Tea Party, Siesta. Le meeting de Deauville ` Deauville, 2 août (de notre envoyé spécial). Le très illustre et célèbre meeting de Deauville a débuté par un temps incertain et un certain manque de spectateurs. Mais cela n'est évidemment que prpvisoirek.OJi attend en effet un gros arrivage de soleil et de fidèles. C'est M. Goudchaux qui a ouvert le bal avec un breakfast inattendu puis nous avons eu coup sur coup trois résultats des plus réguliers avec les victoires de Francille, d'Aduertencia et de La Beauvoisinière.

Les deux dernières gommées couraient en ligne droite et avaient, l'une et l'autre, le numéro 1 â la corde. Il est remarquable à quel point cette considération constitue un avantage sur l'hyppodrome de la Touques. Cela ne veut pas dire, surtout en ce qui concerne î dvertencia, qu'il faille voir là le seul facteur du succès. La pouliche de Mme Eddy Edmond Blanc a eu tout le temps le Prix Maurice de Gheest à sa merci. Derrière elle, au contraire, la lutte a été serrée pour !a place entre Starlight et Ftlling Pool, qui ne sont pourtant ni l'un ni l'autre d*s courageux.

Pour finir, le handicap (Prix de- Ca- gny) a donné lieu à une jolie arrivée où le "poids léger Myrthé'e a battu de justesse Herué, cependant que le -favori Khan refusait de s'employer avec une obstination invincible.

Mais nous n'en^ommes qu'au premier jour et l'on a le temps de se revoir. Trarieux.

Prix de la Risle'ia vendre, 10. 000. francs, 1.000 mètres». 1. Breakfast, a M. Goudchaux (A, Rabbe) 2. Heureuse Etoile, à M. le marquis du Crozet (WitUngham) 3. Bonne Finance, à. M. Robert Bollack (II. Ménfl.JiS. lô-itR., te, 1 long. 1/2). ',<

Pari mutuel à ."1. francs (unifie). Gagnant ..9.5' Xrauo. Placés liriwUast, 21 "fr. 50; Ht'uroiisii Etoile, M fr. Bonne Finance, 8U

fi'ancs.

Prix des ̃̃Apprentis (2(1.000 francs, 2.000 mètres.).. 1. 1. Francille, à M. Raoul Bevort (R. Bêche); 2. ^Iarraketfli, à. M. Léon Volterni (})< Bourtmanil) 3. Harmonieux, à M. Yves Perdoux OI. jpaîré) (3/4 de long., 2 long,, 2 long. 1/2). >

Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant 13 fr. 50. Places Francille, 7 fr. 50; Marrakech, 9 fr. Harmonieux,' 12* fr. 50. Prix Maurice-dCrCheest (40.000 fr., 1.400 mètres). 1. Advertencia, à Mme'E. Ed.Blanc (J. Rosso); '2. Starlight, à M. Ed. Esmond (G. Gurnar); 3. Flying Fool, à M. Jules Eribourg (F,: JÇcogh) (2.. long. 1/2, encolure, 1 long. 1/2).'

Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant 21 fr. 50. Placés Advertencia, 12 francs; "Staiiigh.t, 13 francs.

Prix de Lisieux r(35.00Ô francs, 900 mètres). 1. La Beaiiyoisinwïre,- à M. Eugène Antoine (G. Gariier) 2. Désert, à M. Julian Goldman (W. Sibbritt); 3.. Duum Vit-, à M. René Sibilat (A. Rabbe) (1 loiig., 3/4 long., courte tète).

Pari mutuel à 5 francs, (unifié). Gagnant 12 f. 50. Placés r. La Beauvplsinière, lit 50; Désert, 8 fr.; Duum Vir,- 12 fr. 50. Prix de Cugny'(hamdicap, 20.000 francs, 2.000 mètres). 1." .Myrtliée, à M. L- de Paula Machado (H. Bèqlie) 2. Hervé, à M. •M. Chacon (R. Lel'èye) 3. Lutetia, à M. James Hennessy (B. Allsop) (courte encolure, 1 long., 1/2 long.)

Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant: 54 fr. 50. Placés Myrthéc, 16 fr. 50; Hervé, 12 fr.; Lutetia, 35 francs.

pow .e

A Deau»ille

Le jeudi 31 juillet, à 4 h. 30, le Prix Weicker a été joué.

Les « Léopards (jaune) (MM. E. H. Tyrrell-Martin, comte G. du Bourg, Shoo Lastra, commandant Poupel) ont battu les « Humoristes » (bleu) (MM. M. R. Treek, G. Lefébure, H. Couturié, H. Darrin) par 4 buts à 3 en 6 périodes.

La finale sera jouée demain, dimanche, 3 août, vers 5 h. 15.

L'équipe d'Angleterre aux Etats-Unis L'équipe nationale de polo d'Angleterre s'embarquera le 9 août, à destination des Etats-Unis, pour participet aux tournois américains. L'équipe a été, après différentes parties de sélection, établie comme suit

1. Capitaine W. George 2. M. G. Balding 3. Capitaine C. T. Roark 4. M. Lewis Lacey 5. M. Aidan Roark 6 M. Humphrey Guinness 7. Capitaine C. Treraayne," qui est le chef de l'équipe L'équipe d'Angleterre part avec 70 poneys, placés sous les ordres du capitaine Maurice Kingscote.

ET L'HOSPITALITE SPORTIVE I De Zeitz à Weissenfels Le jugement par lequel le tribuna de Wç'issenfelJ. a vendredi confirmé ce lui. -t, "monstrueux ïle'Zeitz ^|t ui n1 déni de justice. C'éstAiïi acte miséraMe.: Ceux qui en sont les auteurs ont écoutj leur lâcheté et leur haine. Tant pi; pour eux

Le premier jugement avait produi mauvais effet, mais il avait été pri: d'urgence. et il y avait l'appel. Les faits et l'audience ont démontn 1 avant-hier que Cuvelier était innocent Il a été néanmoins condamné.

Cette condamnation a été d'une façot générale mal accueillie en Allemagne Elle a produit en France le plus fâ cheux effet, dans les milieux sportif surtout.

Le sport a ses usages, ses tradition de haute et courtoise hospitalité. Elli est nécessaire en, sport, plus qu'en tou i tes autres choses. Le sport, en effet c'est la lutte avec les passions forte

Delmonico de Paris

Marius qui connaît et que connaît Tout Paris invite sa fidèle clientèle à lui rendre visite au Delnionico de Paris qui, avec ses heureux aménagements et son entrée directe' sur l'Avenue de l'Opéra, va devenir incontestablement le Restaurant à la Mode.

Dans ce quartier de l'élégance le Delnzonico s'est classé, en effet, en quelques années parmi les meilleurs restaurants de Paris. Ses déjeuners, ses diners très suivis sont le rendez-vous de tous ceux qui ont conservé les belles traditions mondaines 'de la capitale. Chez tes Vikinrjs

Les Vikings continuent d'attirer les gourmets à Montparnasse. Le pittoresque restaurant norvégien de la rue Vavin connait, en effet, une vogue qui ne se dément pas. On y trouve toujours les poules de neige et les filets de renne, ainsi que d'excellents sandvv-iuihes chauds et les fameux poissons fumés. A côté de ces spécialités de choix, les Vikings vous réservent la surprise d'une cuisine soignée et d'une cave de premier ordre. Aux diners comme aux soupers, un orchestra ajoute encore au charme de la Maison des Vikings. Delaborde

Ce petit restaurant du 23, qua; Malaquais, a, en quelques années, acquis une grande renommée. Le fumet du ca-

qu'elle déchaîne. II est de règle d être l particulièrement accueillant avec ceux J qu'on a convies a venir se mesurer sur 1 la terré' étrangère. Il esttout à fait regrettable que deux 1 décisions de justice si on peut dire t de justice aient donne raison à une bande de voyous, d'énergumènes et d'im- f. posteurs dont l'Allemagne saine et in- t telligente doit avoir honte. t

Il est nécessaire que des personnalités 'l autorisées donnent l'assurance que de pareils incidents ne se renouvelleront pas. Nous croyons qu'elles les donne- ( ront. ] Les relations sportives entre la France 1 et l'Allemagne ont été courageusement reprises. Par le cyclisme d'abord, en rugby, en tennis, en hockey, en natation, en lutte, etc., ensuite.

Les athlètes et les équipes d'Allemagne sont venus combattre pour leurs couleurs chez nous. Ils et elles y ont reçu, toutes les fois, un accueil d'une noble on peut dire d'une émouvante correction.

En Allemagne et en France, on travaille pour mettre en contact les jeunesses sportives des deux ennemis d'hier et les réunir par l'unique et profonde camaraderie sportive.

En ce moment, répondant à 1 invitation, l'Union Sportive des Etudiants d'Allemagne, 80 athlètes français participent aux Jeux universitaires internationaux de Darmstadt, 80 athlètes qui se seraient peut-être abstenus aujourd'hui, demain et les jours suivants si l'on n'avait pas appris que Cuvelier, n'avait pas été incarcéré et que laissé libre il était parti pour la France, pour Houbaix, où son aventure a été douloureusement ressentie.

Nous ne savons pas ce que fera l'Allemagne sportive pour effacer les effets de l'agression de Zeitz, et de la double vengeance du tribunal de Zeitz et de celui de Weissenfels. mais il est bien certain que la question viendra ces journées devant le bureau et le conseil du Comité national des sports. –FrantzRcichel.

L'équipe de France d'athlétisme a triomphé de l'équipe d'Angleterre par 65 points à 55

Ladoumègue .bat. le record de France -̃' mille

Londres, 2 août. Le huitième match France-AngiEtéVre d'athlétisme a (Hé disputé aujourd'hui à Stamford-Bridge devant 20.(100 spectateurs, par vent violent et temps couvert.

La France remporte sa troisième victoire internationale contre l'Angleterre, la seconde à Stamford-Bridge. Le match fut très serré comme c'était préwi, les Français surent se montrer à la hauteur des circonstances.

Il est à remarquer que la France compte 40 points dans les concours tandis que l'Angleterre n'en compte que 5. Dans la course à pied, par contre. l'Angleterre compte 50 points et la France 25.

Cette supériorité dans les concours était prévue. Elle fut plus nette qu'on le pensait. C'est ainsi qu'au saut en longueur trois Français se sont classés en tête avec 7 m. 10 pour Barlier (remplaçant); 7 m. 07 pour Heim, 7 mètres pour Paul. Ce succès inespéré influa beaucoup sur la marque puisqu'il assura la France. 9 points contre 0 à l'Angleterre. La' plus belle performance accomplie par les Français revint a Ladoumègue qui couvrit le mille (1.609 m. 40) en 4, m. 15 s. 1/5, battant le record de France..

'•' Par iilleurs, dans les 3 .milles (4.827 mètres) Cuignet et Michot, sur lesquels on comptait, furent nettement ^surclassés par les Britanniques et une ignorance évidente de la course à. 'faire. R'^ sultats .• ̃ 100 yards. 1. Auvergne 5. E. L. Page (Angl.Jl.. ;3.- E.^JÏjigeJhacf..(Angl.),

̃en, .9 s.:4/5.

Saut en hauteur., 1, Mèiiard (France, 1 m. 90 ;2. Philippon (France), 1 m. 88 3: Gordon (Angl.), 1 m;88. après barragel WS 880 yards plat. 1. Hampson (Angl.), 1 m. 53 s. 4/5 2. Sera Martin (France), 1 m. 55 s. 3. Keller (France).

Gutteridge liart en tête ayant à ses côtés Galtier suivi de Séra Martin qui a dans sa foulée l'Anglais Hampson. Keller ferme la marche. A 440 yards, ie temps est de 55 s. 1/5. Galtier démarre, emmenant Séra Martin et Hampson. Hampson passe en tète à (500 yards. Sera Martin s'accroche, mais il est battu de 6 yards, ayant fait néanmoins iine course tvès courageuse. Keller; bien revenu, suit à i yards de Séra Martin.

220 yards. ̃ Engelhart (Angl.), 21 s. 4/5 2..Auvergne (France) 3. Beigheder (France).

Auvergne battu d'une très: courte poitrine sur le poteau.

120 yards haies.. 1. Lord Burghley (Angl.), 14 s. 9/10. 2. Gaby (Angl.) 3. Harper (Angl.),

Lord Burghley (champion olympique) est en. tête, il gagne aisément. Les trois Anglais dominèrent nettement leurs adversaires français.

Disque. 1. Noël (Fr.), 44 m. 15 2. Winter (France), 43 m. 43 3. Lasserre (France), 39 m. 53.

440 yards. 1. Brangwin (Angl.), 50 s. 4/5 2. Feger (France) 3. Mouline (France).

Mouline en tête est suivi de Feger qui tente en vain de le passer dans le dervnier vieecsp l'Anglais s'assure l'avantage 'et la preiiiièffe jîlace.

Saut en longueur. 1. Barbier (France), 7 m. 10 2. Heim (France), 7 m. 07; 'i. Paul (France), 7 mètres.

t Saut à la perche. 1. Ramadier t (France), 3 m. 87 2. Bond (Angl.), 3 m. 80 3. Crepin (France). 2.000 yards steeple. 1. G. W. Bailey (Ang1.), 10 m. 55 s. 3/5 2. Martin (France) 3. Morgan (Angl.). Mille (1.609 m. 40). 1. Ladoumè1 gue (France), 4 m. 15 s. 1/5 (record de France battu) 2. Thomas (Angl.) 3, Ellis s (Angl.).

sPoids. 1. Noël (France), 13 m. 92 2. Drecq (France) 3. Howland (Angl.), s 3 milles (4.827 mètres). 1. Winfield (Angl.), 14 m. 57 s. 2/5 2. Sutherland (Angl.) S.Tomling (Angl.).

Dans cette course Cuignet et Michot n'ayant pas voulu assurer dès le début

nard au sang que M. Lafont y prépare lui-même avec' un soin touchant a" depuis longtemps, franchi les ponts. C'est la spécialité de cet excellent restaurant où l'on trouve aussi le foie gras des Landes et cette saine cuisine bourgeoise qui fait, les bonnes maisons-. I M. Lafont, qui sait mettre la main à la pâte, a attiré quai Malaquais une clientèle choisie qu'il sait jsojgner. et garder. •: Jean tïazenatfe

̃'̃'«'t.: ̃̃̃i,».L» ..r:T,-=s

(flzétnat; successeur)

Une clientèle, de gourmets qui aime et connaît la bonne cuisine. C'est ce que M. Azémar a -su tirer et retenir dans son restaurant, 11, rue Saint-Anne. On y rencontre chaque jour des hommes politiques, des artistes pour qui les plaisirs de la table ont tout leur prix. Azémar n'a-t-il pas, eu effet, conservé le secret des meilleures spécialités béarnaises ? C'est là le secret de son succès, et comme cette excellente maison n'a point de succursale, on s'explique la vogue dont elle jouit.

ita Petite Chaise

Le succès n'a point grisé La Petite Chaise qui, 38, rue de Grenelle, demeure le restaurant des gourmets qui recherchent dans une aimable quiétude les pures joies de la table. Cuisine soignée, cave savamment ordonnée, cadre agréable et discret toile est cette petite

» train sévère qui pouvait leur donner oi a victoire en fin de course, complète- no 0 neut surclassés et ridiculisés par leurs dversaires qui s'assurèrent les trois pu >remières places avec une telle aisance en lu'.ils terminaient tous tes trois sur la C î;ème ligne.

Relais- '(880, 220, 220, 440 yards). av Angleterre (Hapso, Engelhart, Han- so on, Lcigh-Wood), en 3 m. 32 s. 3/5 France (Feger. Bcigbeder, Auvergne, en jéra Martin), en 3 m. 33 s. m Au premier relais Feger bat Hampson ke le 6 yards après avoir fait une course i". oute "d'intelligence1 il -est bien relayé >av Beigbeder, .celui-ci bien .relaye par ,Li \uvergne qui donne le témoiu; & Sera la Martin avec (i.y.ard.s. d'avance, mais ce iernier quoique faisant une très belle ;ourse, est remonté par Leigh-Wood qui e bat sur le poteau.

Le banquet qui a suivi le match a eu licu sous la présidence de sir Barclay, secrétaire de la Fédération anglaise.

]>̃<

Les jeux universitaires et internationaux ti et

dl

La seconde journée d(

DARMSTADT, le 2 août 1930. La céré- el monie officielle d'ouverture des Jeux in- v' ternationaux universitaires a eu lieu aujourd'hui samedi.

Le défilé des trente-trois équipes a été précédé d'une cérémonie au monument L aux morts élevé dans l'enceinte du Stadion. M. Beteille, au nom des étudiants de tous les pays. a déposé une couronne £ au pied du monument. Deux discours *j ont été prononcés, l'un par M. Hinsch, d président de l'Union nationale des étudiants allemands, l'autre par M. Beteille, qui a pris la parole en sa qualité de président du commissariat des sports ^| ;i la Confédération internationale des étudiants, et a proclame solennellement l'ouverture des Jeux internationaux universitaires de Darmstadt.

Ce fut ensuite le défilé des trente-trois délégations qui prennent part aux Jeux, ti défilé salué par les applaudissements de h lu foule qui a également acclamé tou- J tes les équipes.

Le défilé de l'équipe française, magni- L fique de tenue et d'élégance, précédée de L l'athlète bien connu Ambert, interna- A tional de rugby, qui portait le drapeau 1: tricolore, a fait une grosse impression. La première cérémonie protocolaire a d eu lieu au cours de cette réunion d'ou- e verture ;.elle a honoré les drapeaux de v l'Italie, de la France et de la Belgique h qui remportent respectivement les pré- 1 mière. deuxième et. troisième places du h tournoi de fleuret, par équipes. Résultats ̃'̃̃̃'•• -t >•••'̃ Escrime s Classement général 1. Italie, 4 vie- c toires, 52 touches 2. France. 3 vietoi- t res. 41 touches 3. Belgique. 2 victoires et 26 touches 4. Allemagne, 1 victoire t et 2(i touches 5. Danemark, 0 victoire et 13 touches.

Les dernières rencontres avaient donné les résultats suivants Italie bat Allemagne (14 à 2) France b. Allemagne t12 à 4) Italie b. Danemark (14 à •1) Belgique b. Danemark '(11 à 5) Allemagne b. Danemark (13 à 3) Belgiqu-c b. Allemagne (9 à 7) France b. c Belgique (12 à 4) Italie b. France (12 1

a 4).

Les épreuves de fleuret individuel } commenceront demain dimanche.

Tennis

Aujourd'hui samedi se sont poursuivis les mntcb.es du tournoi de tennis. Résultats

Double, éliminatoires premier tour.Del Bono de Stefani (Ital.) b. Alli-Sar- wat (Egypte), 6-0, 6-1 Yougoslavie b. i Tchécoslovaquie par forfait Kumann et Ugmoller (AU.), b. équipe de Belgique par forfait:

Quarts de finale. ̃ Finningam-Hanson (Angl.) b. Klciirberg-Lasne (Esth.), par 6-4, .6-3 Italie h. Yougoslavie par

forfait •; ̃Kuinniin-Cginoller (Ali.) b.

Mènon-Manadiar (Indes), 6-0, 6-1 MerS#n-Comb'emale (France!), b: Klein-Brugli (Luxembourg), -6-4/6-1.

Demi-finales. –DeivBono-de S,tefaui. "Citai.) b.: Finniiigan'n-Hanson, 6-3, 6-0. Simple messieùr-s (troisième tour). Sè-rtorio- (ItalC) lt C.iordanOff (Bulgarie),

G-1

lllyuiirû de finale': Dover (Angl.) b. Merlin (Fr.), 6-1, 6t3 ;:Sertorio (Ital.) b. Combeuiale (Fr.). 3-6, 6.-4, 6-3 Kumann (Ail.) b. Lasnp (Esth.), 6-8, 7-5, 6-2. Demi-finales. De.'Stefani (Ital.) b. Do ver (Ang!.), 6-4, 0-6, 6-2, 7-5 Kumann (All.> b. Sertorio (Ital.), 7-5, 3-6, 7-7, 6-4.

L'équipé .amêricdiàé d'athlétisme L'équipe .américaine:, d'athlétisme est composée d-es athlètes, que voici Bov.-en, Andcrsou, Bulhvinkc, Pendleton, War.ne,: Lévyj SchceiTfeld, Elimer, Heasly, Williams, Mcining.

LE CHALLENGE DES AVIONS

DE TOURISME

Des informations claires et précises Nous avons, de l'Aéro Club de France, reçu, hier soir, un communiqué palpitant d'intérêt sur le challenge international de .tourisme qui, commencé à Berlin, y a pris fin, obscurément heureusement pour l'industrie des ailes françaises qui n'y ont guère brillé en dépit de )a très haute valeur de nos pilotes, tels Final et Arrachart. Mais donnons ce communiqué.

34 appareils ont atterri à Berlin, Ce sont A2, A8. A9, B3, B7, B8, 1;9, l-l, C3 C5, C6. C7, C8, Dl, D5, Kl, EH, E8, F2, 01, P'?, P3, P4, Kl, K3, Ivl, K6, K7, K8, L3, M2, T5.

Le K5 a également terminé le parcours mais n'a pu être classé, ayant changé son hélice.

18 avions sont actuellement hors course, ce sont B4, B5, C4, C8, D2, D4, E9, FI, 02, 07, 08, P5, Ll, L2, MI, M 6, Tl, 17.

En conséquence, 7 appareils sont encore susceptibles de rallier Berlin, ce sent

C9, D7, D8, 05, Ofi. 09, SI, S2.

Nous connaissons depuis longtemps ce lamentable et très technique système de « distinction ». II a été appliqué avant la guerre dans les courses d'automobiles. Il a fait rire, hausser les épaules, et a provoqué tant de .protestations que l'Au-

Chaise qui s'est placée .sous l'invocation de. Brillât -Savarin dont elle- a fait sien- 1 ne la devise ̃'•,̃' ̃:̃̃̃. •'• « Convier quelqa'un c*£St se charger < de son bonheur pendant tout le temps qu'il est sous votre toit. » La Pelite Chaise y réussit à merveille.. '•JÉathanï-Yotiiey,

C'est une des plus célèbres maisons du cœur de Paris.-Rue Daunou, dans ce quartier des élégances, le. Chathani Vol-. ne.y conserve les ̃ traditions -de' la grande cuisine, c'est ce qui expljgue la fidélité d'une clientèle .choisie. Soii jardin, d'été connaît une vogue sans 'précédent. ̃; C'est lp. dernier refuge (les h'ouleyax- diers, qui y retrouvent le soiivcni-1 de la vie parisienne, avec «r distinction, son esprit et toutes, les. bonnes choses. ̃que'l'oeii et le palais1 ionï lëti cfr.dit d'en attendre.. ̃ •̃̃• ̃•

HORS PARISp_[;

•̃:•. te Ibis

̃ y

Dans le cadre de verdure du ^ésiiiét, dans son île ombragée' le restaurant des Ibjs .offre .aux Parisiens ùn'séjour idéal pour la' b'elle 'saison. Les meilleurs vins' récoltés sur- les têtes, de- ç.uyées 'provenant des plus fameux crus' de France escortent une saine et bonne cuisine de chez nous, préparée par le maîtrequeux Maugueret, élève de Lamouche, le réputé chef de FAne-Rouge.

Sur les terrassée, au bord du lac pai-

mobile Club de France renonça à reuveler l'application du sytème .= Commeut l'Aéro Club de France a-t-it- i penser qu'il intéresserait, le PïlWwï. parlant des avions A2, A8, A&, Ga, etc.. ?!! l ̃' N'est-il pas plus simple d 'appeler un ion comme une automobile paV n nom ? -,•»̃ Un « Caudron », on sait ce que c'est France et à l'étranger un« « K!emmi>, i le sait, ou on l'apprend un « Junts », ça dit quelque chose. JEFa. Moth », c'est connu. Tandis que les avions Dl, F3, 08, P5~ n .lapin, vivant h qui comprendra .sans, iklc d'une traduction.

Les régates de Benodet (voile et moteur)

La Grande Semaine des régates de enodet commencera aujourd'hui dianche 3 août, pour prendre fin dimanle prochain 10 août.

Hier samedi a eu lieu la concentraon des yachts à voile à moteur, à voile moteur, participant au rallye nautique Benodet.

Le programme comporte six épreuves ncadrées des courses croisières que oici

1° Brest-Camaret-Benodet.

La Baule-Benodet.

3° Royan-Sables-d'Olonne-Le Palaisa Baule-Royan.

4° Bénodet-La Baule.

Le Yacht-Club de France l'Hélicelub de France, le Touring-Club de rance ont accordé leur patronage et onné des prix.

la Fédération internationale de hockey

Le bureau de la Fédération internaionale de hockey s'est réuni le 27 juil3t, à Paris, sous la présidence de I. Frantz-Reichel, président.

Présents M. R. Liégeois (Belgique), >r Daubresse (France), Quarles Van Ifford (Hollande), A. Demaurex (Suisse). ̃ ssistant M. R. Jost, vice-président de 3 Fédération allemande de hockey. La Coupe Leautey, attribuée à la Féiération qui, au cours de la saison prçérlente a, par ses initiatives, son actiité, ses performances, bien servi et lonoré la cause du hockey, est, pour 930, décernée à la Real F-édéracion de

lockey (Espagne).

Le bureau Ae la Fédération internaionalé entend 'ensuite M. Demaurex, écrétaire général, rendre compte du :ongrès de la I. F. W. H. A. qui s'est enu à Genève.

IPRES LE CHAMPIONNAT DU MONDE DE FOOTBALL

Le retour de l'équipe française L'équipe française de football, venant le Montevideo, s'est embarquée hier sur e Duilio, à destination de Marseille. ES GRANDES EPREUVES DE LA VOILE La Coupe « Âmérica »

Le Shamrock, le yacht que sir Thomas Liftar a fait construire pour partiriper à la Coupe « America », que, tant :1e fois il a, mais en vain, tenté de coniiuérir pour l'Angleterre, a quitté les Acores dans la nuit de jeudi.

A ce sujet, le Daily Telegraph relate :jii'eu vup de garder lc célèbre .trophée pour l'épreuve de 1930, il aura été, pour l'épreuve de 1930, dépensé aux EtatsUnis. par deux syndicats de sportsmen américains, la somme formidable de 75 millions.

fI

La ligne aérienne Ângleterre-Le Cap On a l'intention en Angleterre, d'établir, l'an prochain, une nouvelle ligne aérienne Angleterre-Le Cap. En janvier, la ligne fonctionnera jusqu'au lac Victoria pour desservir les régions de l'Ouganda, de Kenia et de Tanganyika. Le voyage durera onze jours, plus tard i! sera réduit il neuf jours.

Cette route et celle de Karachi donneroni. à l'Empire britannique un total de 12.000 milles de lignes aériennes. TENNIS

Les Championnats internationaux d'Allemagne

Les Championnats internationaux d'Allemagne la dernière grande manifestation européenne du tennis international se dérouleront à partir d'aujourd'hui dimanche à Hamb'iurg. Voici la liste, par nation, des joueurs qui prendront part aux différentes épreuves

France. Ch. Boussus, K. de Buzelct, Genlieii, Féret, Glasser.

Angleterre. Mrs Holcroft-Watson, Mrs Godfrec, Mrs Haylock, miss Madl'od docteur Gregory, Hughes, David, Lester.

Australie. Crawford, Moon, Hopman, Willard.

.Japon., -n Jlarada, Sato, Ohta.

Indes anglaises. Ruinant, docteur Fyzec.

Nouvelle-Zélande. lion, Fischer, Mrs Malfroy.

Hollande. Tinimer, Mme Gantera. Danemark. Glecrup, Mlle Stockel. Suisse. Mlle Pavot, Mme Fehlmann. U. S. A. Miss Ryan.

Allemagne. Prenn, docteur Landmann, docteur Dcrrath, Prenz, docteur Kleinschrotli, docteur Bup, KubJmann, Rabe.

Le Tournoi de Luxcuil-les-Bains Le Tournoi organisé par le Tennis Club Luxoirien sera donné les 7, 8. 9 et 10 août. Simple messieurs, simple de dames, double messieurs, double de dames, double mixte. Des prix seront distribués au bal du tennis qui aura lieu le 10 août. à. 21 heures. Engagements avant le 5

sible, on aimera à venir diner et à oublier dans le calme de la verte campagne les bruits de Paris et les poussières Ju boulevard.

Le Goujonjolichoîi

Dans cette oasis de fraîcheur qu'est l'île de Juziers, le Goujon Folichon rit clans la verdure. C'est que M. Gex [lonnc rendez-vous à tous les Parisiens a la fois avides de bon air et de bonne cuisine. Par la route de Steùlau mi véritable autodromo an gagne rapidement l'île de Juziers où, sur iine terrasse ombragée dominant la Seule, loin des poussières et des bruits ,1e la route, la table est servie. D'exquises spécialités, soupe au poisson, homard à l'américaine, poulet provençal, sans oublier les goujons folichons, vous y attendent.

CASiNO DE FOBGES-LES-ËAUX 1.07 fcil.pin. de Paris p.ar.Pon toise; Gisors. Restaurant 1er ordre.. Prix fixe 35 francs. Baccara. Boule. Attractions. Dancing. 'Tous les' -sports. Tous les plaisirs.

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août, à 21 heures; à Mlle Bauzon, Luxeuil-les-Bains. (Tél. 36.)

A Saint-Honoré-les-Bains

Par suite de l'inauguration des cinq < nouveaux terrains du Tennis Club de Samt-HonorS-les-Bflins, le Tourne: internafiojial de Saint-Honoré revêtira cette iinnàa un intérêt tout particulier. Dç nombreux .joueurs parisiens et de )a région sont déjà inscrits. Les enga-genionts seront reçus .jusqu'au mercredi li, août par M. Gérard du Pasquier, à Saint-Honoré-ics-Baius (Nièvre).

Les Championnats de Davos Les annuels championnats du L. T. C. de Davos viennent de prendre fin. Mme •i Uolding était seule à y représenter les joueurs français. Elle a battu en finale de simple de dames Mlle Ribolt par 6-3, 6-3,

En double mixte, Mme Golding et Tihy furent battus par Mlle Kalmayer et Schwenker, 6-3, 6-2.

Le départ des Américains

Les équipiers américains de la Coupe .))avis et leur capitaine, M. Dixon, se sont embarqués hier à Cherbourg pour NewYork à bord du « Majestic ».

Les joueurs anglais aux championnats d'Amérique

Les joueurs anglais L. A. (iodfree, H. W. Lee, F. J. Perry et J. S. Ollitt, se sont embarqués' hier pour New-York où ils vont disputer lés championnats d'Amérique qui seront joués à Forest-Hills. Miss Betty Nuthall participera aux Etals-Unis au championnat américain dames. Elle jouera en double avec G. M. Lott.

GOLF

Au Cercle Sportif d'Evian

Les eoncours professionnels ont eu lieu au golf d'Evian les 28 et 29 juillet. Foursomes daines et professionnels. Course aux drapeaux, handicap. Les amateurs recevaient la moitié de leur handicap.

Mlle Guérin, M. L. Ghintran (15), 0 m. 40 du 19e trou Mme Cruse, M. A. Vinav (8), 2 mètres du 19° trou Mme C. Lafontaine, M. E. Séveran (12), 25 m. du 19e trou miss Bridges, M. J. B. Loth (13), 0 m. 5 du 18" trou Mlle Fetitjean, M. F. Pasquali (11), 18e green; Mlle Mouriès, M. W. Armour (10), 17e ̃greeri Mme Saglio, M. M. Freemantle (15), 17° piste Mme Burtin, M. A. Loth (15), N. R.

M. L. Ghintran, du Golf de Lyon, fut très en forme. Mlle Guérin est une jeune joueuse d'avenir», Elle fut ravie de. son succès. ,,F«ursomes amateur et professionnel. ̃– Course aux drapeaux}- handicap M. L. Ghintran a mené son partenaire •à. la victoire, encore une fois, allant jusqu'au 20" trou.

MM: W. H. Kuhn, L. Ghintran (9), 20e green Ganon-Morris, A. Vinay (5), 18", dans le trou Major Harran, A. Loth (5), 3 mètres du 18° trou Cruse, J. B. Loth (9), 3 m. 50 du 18" trou Burtin, M. Freemantle (9), 18° trou Patrellc, E. Severan (12), 18e trou H. Borgeaud, F. Pasquali (0), 17", dans le trou Van der Wynckele, W. Armour (12), N. R. Championnat professionnel (18 trous), par coups. Les deux Loth, du golf d'Evian, sont arrivés premiers ex aequo avec 70.

J. B. Loth, A. Loth (Evian), 70 M. Freemantle (Lausanne), 71 E. Séveran iMégève), 73 L. Ghintran (Lyon), 74 A. Vinay (Villa d'Esté), 76 W. Armour (Aix-les-Bains), 77 F. Pasquali (Stre:sa), 77.

Les frères Loth ont rejoué 9 trous et furent encore « ex sequo » avec 35 chacun.

CYCLISME

Les championnats du monde sur route L'équipe d'Angleterre aux championnats cyclistes du monde sur route est composée comme suit

F. G. Frost (Allondon Road Club), G. B. Orrell (Anfield Bicycle Club), F. W. Southall (Xorwood Paragon Cycling Club).

Le championnat cycliste du monde sera couru le 30 août, aux environs de Liége, sur la distance de 200 kilomètres. AVIATION

Le Meeting de Charleville

Le 27 juillet, devant 20.000 spectateurs, a eu lieu à l'aérodrome de Belval, à Charleville, une fête d'aviation qui a obtenu un succès considérable. Elle était organisée, avec le concours de l'AéroClub des Ardennes, par M. R. Poirier, le pilote bien connu, agent commercial des Etablissements Larrousé et, dans cette maison, le grand organisateur de la branche aviation de tourisme créée par M. B. Larrousé. Cette branche fonctionne parallèlement avec ses ventes de voitures automobiles.

Le. public qui assistait au meeting de Charleville a été vivement intéressé par îles vols d'acrobatie réalisés par Lemoiiine et Villechanoux, par la course handicap aérien de trois parcours MézièresCharleville, par des défilés et nombreux haptêmes de l'air, ainsi que par des démonstrations aériennes faites par Assolant, Détré, Robin, Touhaud et Vancaunenberghe.

Reconnaissance aérienne

L'aviateur russe Chukhnovski, qui s'acquit une renommée mondiale dans Je sauvetage du dirigeable « Italia », va partir à la tète d'une expédition scientifique pour les côtes septentrionales de Ia: Sibérie, afin-de vérifier s'il est ppssible d'établir un port commercial ,,dafls l'csfuaire ,du fleuve Lena. ,i: ̃,••̃•

BOXE

En faveur de Carnera

Le bureau de l'immigration aux EtatsUnis a été saisi d'une demande de l'ambassade d'Italie en faveur du boxeur franco-italien. Il est sollicité pour lui de suspendre l'arrêté par lequel Primo Carnera et son manager, considérés comme sportivement indésirables, ont été mis en demeure de quitter sans déJai les Etats-Unis.

La mesure de suspension demandée serait motivée par les négociations entamées entre le « cornac » de Carnera et des impresarii en vue d'un combat avec l'Allemand Schmelling pour le titre tic champion du monde des poids lourds. On sait que, naturalisé français, Carnera se réclame aussi de la nationalité italienne. D'où intervention de l'ambassade d'Italie.

ESCRIME

` Les Championnats du monde

des professeurs

Les championnats du monde d'escrime professionnels, organisés à Anvers par Li Fédération belge d'escrime et qui seront disputés du 15 au 18 août, ont réuni un grand nombre de compétiteurs. Les maitres français Dodivers, Spieo'sî, Battesti, Anclïetti, Biavel, Orner, Hochet et Van Huffel se sont engagés. H 'est probable que pour l?épreuve par équipes au fleuret nous serons représentés par les maîtres Spinosi, Félix Ayat et Dupoiron, remplaçant Anchctti. LA VOILE

Les régates de Deauville

Jeudi 31 juillet, petite brise d'Ouest au N.-E., mer calme.

Coupe Dinorah et Coupe Weisweiller, pour 6 mètres J. I. 1. Philae, à A. ̃Weisweiller, 1 h. 56 s. 2. Aventurine, à A. Esders, 1 h. 3 m. 55 s. 3. Lascar, ENVOYEZ vos LETTRES ET COLIS En ALGERIE, en ESPAGNE, AU MAROC, en A.O.F sten AMÉRIQUE DU SUD par AVION COMPAGNIE GÉNÉRALE AÉROPOSTALE f, av. Fricdland. T. Elys. 52-72 et la suite

n.7 r. 1.~ Aurrrmu Ae Peale

h V. Verstraeten, 1 h. 5 m. 32 s. Dinorah, c à M. Desouches (disqualifié). j Les régates royales de Santander LL. MM. le roi et la reine d'Espagne ont pris part à cette première grande journée. Résultats

Série des huit mètres. 1. Osborne, piloté par S. M. la reine Victoria, gagne la Coupe du duc de Santa-Elena, 16 milles du parcours en 2 h. 40 m. 7 s. b 2. Neva, à MM. de Mora 3. Alai-II, à E M. J. Gandaria. 4. Maliro, piloté par c M. Huidobro.

6 mètres. 1. Cisco-VII 2. Trito- n nazo 3. Cormoran 4. Lau-II 5. p Isoba 6. Aizu. fl

h

BASE BALL l

Le critérium international de base-ball cl Le Critérium international de base- q bal], qui n'a pu être joué le 25 mai ci dernier, par suite du mauvais temps, ci le sera aujourd'hui 3 août, à 14 heures, d II comprendra, rappelons-le, les trois épreuves suivantes. j V 1. Lancer,"distance lancer la balle à la plus grande distance possible. 2° Batter, âistance batter la balle à le la plus grande distance possible. u Tour des bases (vitesse) effectuer n le tour des bases d'un terrain de base- te bail dans le plus court laps de temps, cl Le vainqueur du classement inter-

DÉPLACEMENTS ET VILLÉGIATURES DES ABONNES DE FIGARO

iuiiie Jijue .L.U/HK.I, a v/auueuuc-eii- Caux.

Mme Robert Leven, à Saint-Jean-de- Mont.

M. Van Lanschot, à Bieda.

Mme la comtesse Ch. Lepic, au château d'Andillv.

Mme Pierre La.iné, à Deauville. M. E. Lachenay, au Passon.

Mme A. Legris, à Rozoy-en-Brie. Mme de La Galle, à Plombières-lesBains.

M. Lecoupeur, à Trouville-sur-lier. Mme Jules Léon, à La Baule.

Mme P. de La Raudière, au chalet de Vasony.

Mme la" comtesse Bernard de Lapeyrère, à Publier.

Mme la comtesse Emmanuel de Maigret, k Kerno-l'Ile-aux-Moincs-

vM'Uie-jLi' Pionnier,. s^u .château de la

Presle., ̃ ̃•

Mme Marie Marcilly, à, P$A-sur-Mer. Wïçs C. 'et F. de? Maisqijs, aij château de l'Eglise."

M. le comte L. de Montgomery, au Mont-Dore.

M. Moreau, à Trégastel.

M. Robert Moll, à Swinemunde. Mme Georges Mégret, au château de Colliers.

M. Julien Moreau, au Pornichet. Mme la princesse de Mesagne, à La Banle.

Mme Mac Lachlan, à Bois-de-Cise. Mme Vve de Morey, à Vittel.

M. Fernand Muret, à Morges.

M. Albert Morillon, à RomanècheThorms.

M. E. Montel, au château de la CroixPèlerine.

M. Lionel Manheimer, à Deauville. M. Victor Malot, à Pornic.

M. G. Marcillé, aux Gets.

Mme la marquise de Monteynard, à Evian.

M. A.-J. Martin, à Saint-Jean-de-Luz. M. Monmarçhe, à Carteret.

M. Henri Noirot, à Cergy.

Mme H. R. N'agelmackers, à La Baule. M. le docteur Neveu, à Vichy.

M. Robert Ochse, à Antibes.

M. Jean Outin, à Brignogau.

M. le lieutenant d'Origny, à Ver-sur-

Mer.

Mme L. de Ortega Morejon, à BeyrisBayonne.

Mme Pintel, à Mailly-le-Château, «oMaître Henri Petit, à La Louvesc. M. A. Pouillv. à Goumois.

Sfaîtr'e E. Piàiilt, à Saint-Jorioz. M. Joseph Pras, à Puget-sur-Durance. M. le docteur Philibert, à Soulac-surMer.

M. G. Payelle, au Touquet-Paris-Plage. M. Lucien Pastureau, à Mandres. Mme la duchesse de Plaisance, à Coppet.

M. Robert Perrault, à Givry-près-l'Orbize.

Mme Guy, Plaut, au château du VieuxLogis.

M. P'ages-Maraval, à Royan.

M. Emile Picard, au château d'Albadia. M. André Petit, à Villers-sur-Mer. Mme A. Parise, à Saint-Honoré-lesBains.

Mme Raymond Patenotre, à Cannes. Mme Georges Petit, à Tréboul.

M. et Mme Pignard-Dudezert, au château de Brainville.

M. André Paris, à Saint-Quay-Portrieux. M. le lieutenant de vaisseau René Perret, Benodet.

M. le .baron de Pierrebourg, à Vauxbuin.

M. C. Prévost, à Dieppe.

Mme A. Perné3-, à Villers-sur-Mer. Mme de Pistoye, à Saint-Cergues-surNyon.

Mme la comtesse R. du Plessis-d'Argentre, au château de Villeray.

M. Emile Prat, à Brive.

M" Pierrat, à, Saint-Dié.

Mme A. Robert, à Lormes.

M. R. Rougé, à Alet-les-Bains.

M. le lieutenant-colonel Rousset, à Merssur-Mer.

Mme Bruilo Riviçre, à, Raizeu,x,

Jt. Gilbert, Rb,ua#et,'k MazaméL M. Edmond Roux, à Arcachon.

iM-me Rbuqitette» à-, Sajnt-JeanTde-Luz. M. C. Ravut, à Pralognan-la-Vanoise. Mme Jérôme Rieher, au château de Coquerel. l 1

M. du Rivau, au château de Brusson. Mme Raux, à Thonon-les-Bains. M. Ooctave Roumet, à Villiers-leMorbier.

M. Georges Scapini, à la Croix.

M. Sanson, au manoir d'Auvers.

M. le marquis de Saluces, au château de Saint-Mary.

Mme M. Superville, Arcachon.

M. Henry Soulange-Bodin, à Arcangues. M. Sauvegrain, à Royat.

Mme Sevestre, à Herville.

Mlle Emilie Sill, au château de Belle-

ville.

M. H. Schloesing, à Bagnères-de-Bigorre. Mme la comtesse H. de Talhouet-Roy, au château de Villers-Boca«le.

M. Louis Troutot, à Velars-sur-Ouche. Mme Charles Trepsat, à Mareil-Marly. Mme A. Thibaud, à Vichy.

M. René Theetten, à Mont-Pélerin-surVevey.

M. le commandant Tampe, à Wissant. M. le comte de Toulgoet, au château de la Tuffière.

M. le colonel comte de Tarragon, au château de Damomarie.

M. Tournon, à Samoreau.

Mme Gaston Trichard, à Font-Romeu. Mme la comtesse dt Thieulloy, au château de Thieulloy.

M. Thielland, à Jullouville.

Mme la vicomtesse d'Ussçl, au château du' Bast.

Mme la comtesse de Villëneuve-Guibert, à Bagnoles-de-1'Orne.

Mme Van den'Vaero, à Saint-Yaguen. Mme Pierre Vernadeau, à Saint-Gervaisles-Bains.

Mme la marquise, de Veyny-d'Arbouse, au château de Verrières.

M. le commandant de Viviers, à Florenville.

M. Virey, à Chamonix.

Mme Louis de Viefville, au château de Groussay.

M. Viennet, à Campestre.

M. J. Vautliier, à l'Ile de Batz.

M. Jean-Louis Vaudoyer, à Versailles. Mlles de Villeneuve, à Saint-Malo. Mme A. Paul Vavon, à Epernon. Mme la comtesse de Viel-CasteL, à Deauville.

M.- Jacques de Vilmoriii, à Champéry. M. le docteur Vernet, Les Milles. M. Marcel Vignaud, à Hossegor.

M. le baron de Varine-Bohan, au château de Saint-Roman.

M. Vallot. Saint-Etienne.

:lubs aura en garde pour un an le ma[nifique vase de Sèvres offert par il. Gaston Dourcergue, président de la république.

ALPINISME

Douze nouveaux guides à Chamonix La commission chargée de délivrer le revêt de guides pour Chamonix-Montilanc, vient d'accorder le brevet de capaité à

Roger Frison-Roche, Léon-Henri Baliat, Alphonse Devouassoux, Michel-Alhonse Payot, Emile-Armand Bordeat, [enri Chariot, Pierre-R. Devouassoux, Ju3s Charlet, Jean-Pierre Simond, Geores Devouassoux, François Ducroz, Anré Revoyaz.

L'examen a montré les remarquables ualités de ces douze nouveaux guides ni, tous enfants de la région, ont une annaissance approfondie des monts, es glaciers et des aiguilles du massif u Mont Blanc.

L TRAVERS LES SPORTS Un excellent nageur anglais, P. J. Co•man, vient de trouver la mort dans n accident de motocyclette. Il s'entraiait, et sa femme avec lui, en vue de înter avec elle ia traversée de la Manlie à la nage.

Frantz-Reichel.

ivi. le couiie •) ae vienne, a dompiegne. M. Georges Wogenski, à Amphion-les- Bains.

Mme Wilbrod-Chabrol, à Croissy. Mlle L. Walsain-Laurent, à Huecourt. M. André Weil, à Hendaye.

Mme René Wcil, à Vevey.

S. A. R. Mme la princesse Sixte de Bourbon-Parme, à Toulon.

M. le docteur J. Arnaud, à Goult.' M. Advenier, à Saint-Claude.

Mme la baronne Adalbert de Boulemont, à Deauville.

M. Gabriel Agostini, à La Valentine. Mme la marquise d'A3'guesvives, à Plurien.

M. Raoul A. Amador, à Saint-Honoré-1les-Bains.

M. le vicomte Louis d'Adhémar de Panat, à Villard-de-Lans.

M. et Mme Georges' Aron, à Chamonix. M. Maurice Archer, à La Napoule. M- 'Auguste 'Agrâti, à Saint-Prex. '"̃-̃ M. Laurent Aubert, à Vichy.

Mme Mack d'Agtiilera, à Versailles. M. Gabriel Girod de l'Ain, à Saint-Jeande-Luz.

Mme Amaury de Lacretelle, à Montfortl'Amaury.

Mile d'Andlau, à Falaise.

M. Jacques de Boudemange, à Vonneuilsous-Biard.

M. Fernand Ballut, à Dinard.

M. Ch. de Bengy-Puyvallée, à ChâtelGuyon.

M. H.-A. Beaufour, à Morzine.

M. le docteur Marcel Bordier, à CranPassy.

Mme P. de Bernardy-Richou, à Varengeville.

Mme L. Bcrnardy de Clavières, à OuchyLausanne. Mme la comtesse Geoffroy de Beaucorps, à Chambonneau.

Mme Brown, à Saint-Aubin-sur-Mer. Mme la comtesse de Beaumont-Beynac, au château de la Roque.

M. Pierre. Bellanger, au château de la Rigaudière.

M. de Bordas, à Font-Romeu.

M. Boudoube, à Bordeaux.

M. Henri Beaume, à Vittel.

M. G. Barbet-Massin, à Bayonne. Mme Beaumont, à Gond-Pontouvre. M. le comte de Boissard, au château de Nogent.

Maître Louis Boseredon, à Mathabiau. Mme J. Barthélémy, à Eaubonne. M. Antonin Bordes, à Montlignon. Mme Paul Bernbeim, à Saint-Honoréles-Bains.

M. Henry Bondonneau. à Deauville. Maître Roger Bertin, à Versailles. M. Baudichon, au château du Péré. Mlle de Brosses, au château de Saint'̃" Trys.

M. le comte Roger de Barbentane, au château du Plessis.

Mme la baronne Ludovic de Bernis, au Pila.

Mme X. Botassis, à Marienbad. M. le commandant Henri de Beauregard, à Monceaux-le-Comte.

Mme Béécbe, à Vittel.

M. Paul de Beauchène, à Alençon. Mlle F. Charuel de Guérand, à Londres. M. Louis Constant, à Vagney.

M. J. Cuisin, à Lusigny-sur-Barse. M. André Chrétien, à Baudoncourt. Mme Félix Cubain, à Saint-Jean-de-Luz. Mme Robert Chauvot, à Saint-Jean-deLuz.

M. Castex, aux Houches.

M. Valentin de Courcel, à Houlgatc. Mme Vve R. Cadro, à Fontainebleau. Mme André Citroën, à Deauville. Maître de Chauveron, au château de Boulay-Morin.

M. Louis William Cart, à Mantes. Mme Nicolas Canava, à Royat.

Mme L. Courtois de Vicose, à Bagnèresde-Luchon.

Mme R. de Chabaud La Tour, à Dinard. Mme la comtesse Chandon de Briailles, à Savigny-les-Beaune.

M. Lucien Charraud, aux Rosaires. M. le chevalier Willy Coppens, au château de Bomo.l-sur-Ourthe.

Mine F. de Ohateaufort, au château de

Romain-sur-Mëuse. ?

Mme Edouard CWonne," à' Briénôn-sur- J Armançon. M. Jules Cayrori, lâ"Etret'àt. M. Eduardo'R. Cook, à Gif. Mme Collet, à Saint-Germain-les-Cor- beil. Mlle Coutan Lambert, à Hosségor. M. Jacques Chabrol, à Saint-Gildas de Rhuys.

M. François Cogné, à Thomery. M. Carré, à Aix-les-Bains. i

Mlle de Canisy, à Deauville. M. René de Cbalambert, au château de Lingueval. i M. Valentin du Cheylard, à Montélimar. Mme R. Carlot, à Granville.

M. de Casablanca, à Venzolasca. M. Alberto Cuesta, à Biarritz.

M. René Chameroy, à Saint-Jean-deLuz.

Mme la vicomtesse Gaston Duhesme, au château des Pins.

M. Alexandre Dreux, au château de Mont-Saint-Martin.

Mlle Louisc Detruche, à Aix-les-Bains. Maître Destieux, au château d'Egon. Mme la marquise du Dresnay, au châ- teau de Nantois.

Mme E. de Dufourcq, Mont.

Mme Yves Delageuière, à Pontaillac. Mme Dupin, à Evian.

M. Léon Deroy, à Fontainebleau. I Mme Urbain Derbanne, à Lyons-la-Forèt. I M. Dallier, à Villefranche-sur-Saône. M. Pierre Dumontier, à Fort-MahonPlage.

M. Emile Dufour, à Machezal.

M. Michel Dameron, à Saint-Honoré-lesBains. Maître AJphonse d'Everl^uce, à La Ba- tie.

M. Exbrayat, à Saint;Moritz-Engadine. ̃ Mme Eddy Edmond-Blanc, à Benervillesur-Mer.

Mme Elizalde de Ycaza, à Contrexéville. Mlle Myrta Forenza, à Châtel-Guyon. i M. Paul Faille, à Samoens. J

M. Jean Fautrier, à Plombières. M. Henri Foucault, à Tamaris-sur-Mer. t M. Pierre Fousse, à Thorigny-sur- t Oreuse.

Mlle de Fleuriau, au cliàteau de Montlau.

Mme Louis Faye, à Saint-Gast.

M. André Frémont, à Dinard.

M. Flach, au Pornichet.

M. Forssius, à Saint-Jean-les-Deux-Ju- ineaux.

M. Emile Feldtrauer, à Vichy. M. Henri François, à Jouarre.

Mme la marquise R. de Flers, au châ- teau de Guillerval.

Mme Garcia Mansilla, à Vichy. Mme .Grandçlément, à Bellac. J

M. Maurice Guénot, à Juan-les-Pina. M. Paul Gaulot, à Emeringes-

M. Roger Gombault, au château de li Motte-Belair.

Mme Gilles, à Evian.

Mme la générale baronne de Gressot à Lourdes.

Mme lii marquise de Gonet, à Font Romeii.

Mme Griset, à Noirmoutier.

Mme Paul Guillet, à Pornichet. Mme de Guiroye, à Saint-Jean-de-Luz M. Gomez-Quinteib, à. Biarritz. M. Auguste Gauvain, au château d'Etuef font.

Mme e Goldschmidt, à Saint-Hilaire Saint-Mesmin.

Mme J.-S. Gamble, à N7arengçville. M. Hippolyte Gnyot, à Vichy.

Mme Louis Helbronner, à Arcachon. Mme Jean Held, à Macolin-sur-Bienne Maître Hussenot-Desenonges, à Saint Palais-sur-Mer.

M. le président Hugot, à Erquy. M. le vicomte Christian de L'Hermite à Vichy.

Mme Marcel Hersent, à La Baule. Mme Hasden, à La Baule.

Mme Heuill'àrd, Roscoff.

Mme Hériot, à. Annecy.

Mme Hirsch, ali 'château de la Bauche M. Charles Hutin, à Plancher-les-Mines M. Ernest Houdan, à Saint-Prix. M. lc docteur Humbert, à Ouistreham. M. le docteur d'Heucquevillc, à Saint -Denis-les-Ponts.

M. Rubcn Hçlft.i à Biarritz.

?.î. le comte Louis de Jonage, à La Haye M. E. Jcnvrin, à Bligny-sous-Beaune. Mme Jacquesson-Chevalier, â Carteret M. Charles Jouve, à Nancy.

M. et Mme Karl de James, au châteat de Chabrun.

Mme A. Jordy, à Afoncadon-le-Ravot. Mme H- Koechlin d'Andiran, à Saint Palais-sur-Mer.

Mme Ella de Kohl-Kohlenegg, à Saint Moritz.

Mme E, Kern, à. Nyon.

M. André Le Roux, à Fontainebleau. Mme Lefort, à Ix)ctudy.

Mme la marquise de Labriffe, au châ teau de Villeroexel.

M. L. Lejoindre, au château d'Ecache beuf.

M. Alphonse Lazard, à Hermitage. M. Jean de La Houssaye, à Toulon-sur Arroux.

Mme la comtesse de Maulde, au châ- teau d'Igoville.

Mme Lamarque, à La Roche-Posay. M. Roger Labat, au château de Castil Ion.

Mme Bertrand Lpubet, à Oloron-Sainte Marie.

Mme Le Cesne, à Aunley.

Mme A.-C. de Lorang, ,à Villars-surf*;Bcx. r" Mme la baronne,,llu LimberU a .Auye.il. > Mm.e., Charles Lhoste, a ArcacTip'n, Maître Lefèvre, au Bourget-dù-Lac. M. Jean-Pierre Lapointe, à Blenod-les^ Tout.

Mme M. Long de Mari i ave, à Bidart. Mme la comtesse Ch. du Luart, à La Baule.

M. Pierre-Lambert Trancbard, à Dam-

gan.

Mine la comtesse Loyre d'Arbouville au château de Cessey.

Mme Odet Lafon, aux Egzies-dc-Tayac. Mme la vicomtesse de La Panouse, au château du Mortier.

M. Christian de La; Roussière, à SaintLunaire.

Mme la comtesse Louis de La Boutetière, à Vichy.

Mme Jules Lussigny, au château du Verger.

Mme Jean Latham, au château de Gue-

net. ̃

M. Gérard de La;' Verteville, au château de La Chapelle.

M. Jean Lecomte, à Carolles-Plage. M. le comte Guy de Lauzanne, au château de Cleslande.

M. Henry Le Bœuf à Dalbem.

M. Z. L. -lotchaiie, à Waldhaus-F'ums. M. J. Mallard, à Fosse-Grande. Mme Malaquin, à Evian-les-Bains. A LA RELIGIEUSE -DEUIL MÉDIAT 2, Buo Tronchet 32. Placo dn la Madeleine, PARIS tes Mots cises-Ëîiiii Problème lia dimanche 3 août

wciimes u L.vctn. il.- un Luciciit: il Mt-

voir ce que vaut celle d'un objet, pour l'apprécier Proféré par un fiancé fidèle à ses promesses .Annonce, dans certains jeux, la multiplication d'une première mise. III. Kvoque un escalier peu pratique pour les obèses. IV. U n'existe pas de billets d'aller et retour à destination de son royaume S'étendent entre quatre jumelles sur des sommiers: V. Très employé par les narrateurs soucieux de ne déplaire a •personne Inveciiyéc, par une fiancée en 'déAUrl. VI. Vn 'Holfline gène dalis lés.. en-

tournures n'y est pas Arrose une ancienne

habituée à la diète. VII. Epargne les forces d un copiste Femme haut placée interrogée vainement par une proche parente sur J'état de la voirie. VIII. Partiqua une opération superfétatoire pour les gens excessivement arriérés. IX. Sur une porte que l'on n'aime pas à trouver fermée, dans certaines occasions pressantes. X. Outil sans intérêt pour les va-nu-pieds. • XI. Indispensable pour qu'une lettre parvienne à son destinataire Gêne l'action de nombreux messieurs et dames.

Verticalement. 1. Infirmité qui semble affliger de nombreux peintres modernes. 2. Il reçut des étoiles brésiliennes Met à

LA SUISSE TOURISTIQUE ET PITTORESQUE La Suisse est la terre rêvée des beaux voyages et des doux séjours. Des chemins de fer électriques rapides et confortables sillonnent les vertes campagnes et affrontent les hauteurs neigeuses une industrie hôtelière, l'une des premières du monde, retient les touristes dans les sites enchanteurs dont la Suisse est semé".

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̃ l.4.>°.i'u J-

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Borizonlalement. IL (Oints) « Oi1 gnez vilain, il vous poindra. » V. e K. M. = René Maizeroy. VII. N.T. = Note ,s du Traducteur. XI. Eugène Suc, père du « Juif errant ».

e Verticalement. 6. (Errai) « Errare n himianuiu est. » S. Quand on « lave son linge, sale en famille » on évite les médié sances, 9. « Ense et aratro. »

i ̃ »

ï Chronique T.SoF.

a

e s Sélection Radiophonique 1 du Lundi 4 Août 1930

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e i:i h. ̃ Leipzig. Morceaux d'opéras de Puccini « La Bohcnic. », « Manon L03i csut », « .Madame Butterfly », « La Tosca »,

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18 h. 45. Tour Eiffel. Journal parlé. Sommaire Lu.' .loiirnée. Résultat des cour- D .-(;, d'après « Paris-Sport ». La politique · éiraiig-ère,. par M. Pierre Des:-aves. La vie Z artistique, par M. Achille Ség-ard. Petites · I et grandes nouvelles, (iuinguettes' modernes, [suite I.'Isle-Adam, par M. Soiilier-Valbert. jj | Propos en l'air, par M.-Lieorge Delaniare. La politique extérieure., par M. Marc n-uyssi- ° lift. Dernière heure.. «̃ 19 h. Barcelone. « Sérénade es- ° pagiiole », de Maillo « Interlude », de a i France1 Ballet de « Sylvlii », de Delioes. 20 h. :S0. Bei-iin. « IJic Zinnobers- ̃> pilze », radio- théâtre avec musique. 20 h. 4 0. Milan. « La Lettre de ma- s riage >•. de Rossinl « L'Ami Fritz », de v Mascagrni. = îl h. Leipzig. « Bcrgwerk », cantate lyrique pour chœurs'. Musique de danse le, i]. Daïentry. Jack Paync et i son orchestre/ 9

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