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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1930-07-20

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 20 juillet 1930

Description : 1930/07/20 (Numéro 201).

Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune

Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k296299b

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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SOMMAIRE DE FIGARQ

PAGE 2. Les Cours, les Ambassades, le Monde et la Ville. Les Echos. La Saison. PAGE 3. Frantz-Reichel Le Grand Prix international aérien. Pas de manifestations le 1er août. Dernière Heure sportive. Dernière Heure La dissolution du Reichstag et la presse allemande La commission de la Sarre réduit les forces de protection. L'Etat libre d'Irlande répond au memorandum Briand.

PAGE 4. Les distributions de prix. La Vie religieuse. Ch. Dauzats A l'Institut. Revue de la presse. Gazette des tribunaux. J. Rouch Les derniers jours des Français en Rhénanie.

PAGE 5. Catherine Pozzi Nous, vus de l'Est. Lieutenant-colonel Rousset Souvenirs d'Afrique. Marc Hélys La Vie contemporaine. Les Alguazils Courrier des lettres.

PAGE 6. Figaro-Film. Richard PierreBodin Chronique des cinémas de Paris. F. Rosay La Classe.

-PAGE 7. Le Programme des spectacles. -Courrier des Théâtres. £a, Vie sportive.

LA POLITIQUE

L'art d'exploiter

les démocraties

On peut prévoir qu'à bref délai une grande campagne commencera pour décider la France à faire de nouvelles concessions. Le prétexte est tout trouvé.

1

Les élections allemandes auront heu en septemore, pendant la session de Genève. Quelle magnifique occasion d'attendrir le public français et ses ministres

La manœuvre est connue elle a déjà servi et elle a même déjà réussi. Depuis dix ans nous avons entendu parler des deux AMemagnes, de 1» poli" tique « d'exécution, des disposi€ons""pâ"cïfiqpés partis avancés. Nous avons entendu parler des associations multiples qui sont censées travailler efficacement à la conciliation. Il y en a de toutes sortes, de commerçantes, d'industrielles, de catholiques et même d'intellectuelles. Mais personne n'a jamais pu constater les résultats obtenus par tant d'efforts. Il existe sans doute en Allemagne des gens qui voudraient sincèrement la paix. Il en existe peutêtre, en petit nombre, qui voudraient les conditions de la paix, les conditions justes et conformes aux traités. Mais ils n'ont pas de pouvoir et ils ne sont pas à la veille d'en acquérir. On a pu voir en dix années l'Allemagne passer du président Ebert, socialiste, au président Hindenburg, nationaliste. On a pu voir le gouvernement passer du chancelier Muller, socialiste, au chancelier Bruning, qui colla- bore avec les nationalistes. On a pu voir, sous la surveillance indulgente de tous les ministères, quelle que fût leur nuance politique, la Reichswehr former une sorte de puissance indépendante qui s'identifie avec l'Etat.

L'Allemagne a suivi depuis sa défaite son programme de relèvement avec une obstination où les historiens trouveront plus de mérite que dans les faiblesses- de ses vainqueurs. Après avoir hésité sur les moyens, elle a jugé que le meilleur était d'exploiter les illusions démocratiques et internationalistes des gouvernements d'Europe. Elle a trouvé des collaborateurs plus ou moins inconscients, en tout cas complaisants, chez les travaillistes anglais et chez tous les partis socialistes. Elle en a joué. Elle a crié au secours en invoquant la démocratie toutes les fois qu'elle a voulu se libérer de ce qui la gênait. Elle a fait le signe de détresse et elle a obtenu ainsi de merveilleuses facilités.

Du temps que nous occupions la Ruhr, les partis avancés de Rome et d'Angleterre ont poussé des clameurs et assuré que les pangermanistes allaient tirer de cette mesure des avantages électoraux redoutables. La Ruhr a été évacuée, dans les conditions que tout le monde connaît. Qui peut soutenir que cette politique ait changé les dispositions de l'Allemagne ? Le maréchal Hindenburg a occupé 'la présidence du Reich. Au bout de peu d'années nouvelle campagne contre l'occupation de la Rhénanie. Les socialistes de tous les pays la demandent, et pour faciliter l'opération la socialdémocratie allemande collabore au gouvernement avec le pangermaniste Stresemann, qui se proclame partisan de l'apaisement. La Rhénanie a été évacuée depuis vingt jours, chacun a pu constater les effets. Attendons-nous à. une troisième tentative. Sous prétexte de favoriser le succès électoral des démocrates et des pacifistes, l'Allemagne va demander et faire demander le règlement de la question de la Sarre. Mais il y a quelque chose de changé en France. La politique de liquidation s'èffondre. Et l'opinion publique, après une dure expérience, ne veut plus être dupe, ANDRÉ CHAUMEK,

L'agitation

en Extrême-Orient Nouveaux incidents

Une conférence de M. Albert Sarraut Le ministre des colonies communiquait hier soir la dépêche suivante

« Dans la province de Xha-Trang, en Annam, un ancien instituteur licencié a tenté, le ICi juillet, de grouper 700 manifestants porteurs de drapeaux de Ja région et provenant de la région de Binh-Hoa. » Suivant les renseignements fournis par le résident supérieur de l'Annam au gouverneur général de l'Indochine, 25 arrestations ont été opérées sans autre incident. »

Chaque jour, ou presque, apporte un nouvel élément au dossier de l'agitation révolutionnaire en Extrême-Orient. On nous dit, aux termes du communiqué ci-dessus, qu'un instituteur licencié a tenté de grouper des manifestants, au nombre de 700. Il y a, c'est certain, un foyer de trouble permanent qui n'attend qu'un souffle pour grandir à travers nos possessions coloniales, aux portes de hit Chine. Cependant, en France, la propagande la plus né- faste continue. M. Paul Faure écrivait, hier matin, •dans îe Populaire, au sujet de l'Indochine « 'C'est l'administration française qui, par son incompréhension totale de la psychologie et des besoins des indigènes, par la malhonnêteté et la | brutalité de ses procédés, a provoqué d'abord l'ef- fervescence, ensuite la rébellion, maintenant un mouvement nationaliste, de large envergure et aux racines profondes..

» Une répression impitoyable, des têtes coupées en série, des bombardements de villages par avions, ont momentanément rétabli «l'ordre», mais un ordre apparent et meilleur.

» En réalité, la révolte gronde au cœur des masses populaires, en attendant l'explosion fatale. La situation est d'une extrême gravité. II.

» En quelques mois, un fossé profond s'est creusé 1entre les autorités françaises et la population entière.

» La terre d'Asie tremble, On peut désormais s'attendre à tout. »

Dans la Revue hebdomadaire d'hier, M. Bauduin de Melleval ne songeait pas à nier la gravité de l'heure, mais sur un ton autrement national Il est temps, il n'est que temps, d'après lui, « que le gouvernement métropolitain et le Parlement aient une notion plus exacte des besoins de l'Indochine » et, parlant des Annamites, il déclare que « le fossé est plus profond entre les deux races qu'il ne le fut jamais ».

]~~«r??-*tE" DRÛPI; DES PEUPLES L'inquiétude commencerait-elle ,& gagner les milieux officiels Hier, dans la s&lié de la grand'chambre de la Cour de cassation, M. Albert Sarraut a prononcé une intéressante conférence sur l'Indochine, sous les auspices du Comité National d'Etudes Sociales et Politiques. L'ancien gouverneur général a réfuté notamment l'argument sophistique concernant, en ce qui. concerne les colonies, le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, et a réduit à néant les allégations de M. Challaye qui ne parut pas relatives aux méthodes et à l'action de notre administration. A l'égard de la culture, notamment, M. Sarraut montra comment nous avons tué la famine en poursuivant la surproduction du riz. Nous avons fourni aux indigènes trois millions d'hectares, autrefois couverts de joncs ou de marais, et cela non pas au seul profit des grands propriétaires, comme on a pu prétendre. Cela n'est plus exact aujourd'hui, depuis l'institution de crédits agricoles qui permettent aux indigènes de devenir propriétaires de terrains et qui suppriment en même temps les prêts à un taux usuraire. L'orateur insiste longuement sur les facilités apportées dans la vie quotidienne par l'aménagement des routes et la construction des chemins de fer. Pour ce qui est du jury et des jugements très sévères pour les indigènes, trop indulgents vis-à-vis des Européens, c'est un moindre grief invoqué par M." Châilaye contre notre administration, l'orateur,' sans vouloir nier certains verdicts (il y en a de bien étranges chez nous), affirme que des garanties sont données au justiciable par l'institution d'une Cour spéciale d'appel à Hanoï, par la revision et la codification, dans un sens humain et moderne, des anciennes coutumes, par la refonte du code pénal et du code d'instruction criminelle. Les mêmes garanties légales sont assurées aux travailleurs.

L'orateur s'éleva avec véhémence contre l'idée de naturalisation massive et contre l'institution du suffrage universel en Indochine. On assisterait alors à la multiplication d'irréparables dégâts M. Sarraut ajoute « Si nous partions, notre colonie redeviendrait ce qu'elle a cessé d'être une proie. Ce serait le prélude à une guerre mondiale qui mettrait le feu à l'Asie. »

M. Sarraut qui, jadis, à Constantine, s'est écrié « Le communisme, voilà l'ennemi » passa bien rapidement, hier, sur ce mal dont le rôle est considérable dans toutes les agitations coloniales, dans toutes les tentatives de soulèvement. Il dénonça, néanmoins, au nombre des erreurs que nous avons commises, l'octroi de la liberté de la presse, « qui a donné naissance au chantage le plus éhonté». Quant à la somme dépensée de 1911 à 1930 plus de cent millions au titré de l'instruction publique, croit-il qu'elle n'eût pas été mieux employée autrement ? Au témoignage de tous ceux qui ont examiné le problème, comme Mgr de Guébriant, M. Jean Ajalbert, et notre éminent ami le comte de Blois, l'instruction donnée aux indigènes est, dans soixante-dix pour cent des cas, un gage fourni à l'abandon de la {erre, à l'esprit.de révolte, à la régression économique et agricole, sans gain pour la vraie culture et l'intelligence.

L'AFFAIRE DE LUBECK

Lubeck, T9 juillet. La municipalité s'est, occupée hier des incidents dits « incidents Calmette ». Il s'agissait, en l'occurrence, de la discussion du rapport de la sous-commission parlementaire. Le commissaire du Sénat a lu un décret par lequel les trois médecins responsables sont suspendus de leurs fonctions. Ce sont les docteurs Alstae-dt, Deycke et

Klotzr ̃

A SPIRE

Hindentoinj préside

la fête de la. libération"

SPIRE, 19 juillet. Le président Hindenburg, venu dans le Palatinat assister à la fête de la libération, est arrive ce matin à Spire. Il était accompagne de son fils, le lieutenant-colonel Hindenburg, du secrétaire d'Etat von Meissner et de M. Curtius, ministre des affaires étrangères. Salué et acclamé par une foule nombreuse, le maréchalprésident est aussitôt monté en voiture pour se rendre à la cathédrale oit il a été reçu par les membres du clergé.

Le président Hindenburg, très pâle, semblait très fatigué. Un incident qui a été très remarqué s'est produit à la sortie de la cathédrale; Le' colonel I Xylander, chef des Casques d'Acier bavarois, avait demandé à être présenté au chef de l'Etat pour le remercier de son intervention auprès du ministére d'Etat prussien. Le président n'avait pas ac- cepté. Le colonel, Xylander se posta alors à la porte d'entrée de la cathédrale et quand le maréchal sortit s'avança au devant (je lui et lui tendit lu main. Le maréchal, ne sa^risnt" pas à qui il avait j affaire, lui serra la main. 4

DISCOURS DE M. CURTIUS Le cortège s'est ensuite rendu à l'Hôtel de Ville. Le long des rues pavoisées, les membres de la

Bannière d'Empire faisaient la haie. A l'Hôtel de

Ville une importante cérémonie s'est alors déroulée. Après que M. Heldt, ministre-président de Bavière, eût pris la parole pour saluer le président du Reich, M. Curtius a prononcé un grand discours. Le ministre des affaires étrangères, après avoir dit quelques mots des difficultés économiques et t politiques du moment, a commencé par adresser à la population du Pahitiflat ses remerciements pour le courage et la fermeté dont elle a fait preuve pendant l'occupation. Faisant allusion au mouvement séparatiste, M. Curtius a poursuivi « Ce spectacle réconfortant de la fidélité de la population palatine et rhénane, nous ne le laisserons pas assombrir en pensant à ceux qui ne sont pas restés étroitement unis ait Reich. I.

» La dignité de l'Allemagne, la fière mentalité du Palatinat et de la Rhénanie exigent que nous laissions ces gens-là dans le silence et que nous ne commettions pas d'actes de violence qui ne peu-

vent' que nuire à notre réputation. »^

Et le ministre a ensuite rendu hommage à la 1 mémoire de Gustav Stresemann

« Vous serez d'accord avec moi si je vous dis qu'en cet instant ma pensée va vers mon prédécesseur dans la conduite de la politique extérieure de l'Allemagne. Que je souhaiterais qu'il fut à ma place en ce moment et que ce fût lui qui vous parlât et partageât votre joie Combien de fois, dans les conversations qu'il avait avec ses amis, combien de fois, dans le fond de son cœur il s'est j représenté l'heure que nous vivons elle lui appa- raissait comme le couronnement de son activité et 1 de son œuvre.

» Combien de fois avons-nous entendu, au cours des années passées, des cœurs désespérés dire que les troupes d'occupation ne quitteraient jamais le Rhin. Ceux-là ont eu raison qui, à un tel pessimisme, ont répondu « Il ne faut jamais déses- » pérer »

» Le fait que le but a été atteint" que malgré toutes les difficultés, le bon sens politique l'a emporté dans les pays des puissances d'occupation, ce fait, dis-je, doit nous confirmer dans cette idée que nous allons sur le chemin du rapprochement et de l'apaisement dans la justice, »

Parlant de la Sarre, M. Curtius, sans s'attarder sur les négociations engagées, a exprimé seulement l'espoir qu'elles seraient bientôt couronnées de succès. i.,

Le" .ministre a adressé, en terminant, un appel à l'union de tous en face des graves questions qui se posent encore pour l'avenir de l'Allemagne.

ALLOCUTION DU PRESIDENT DU RËICH

Après quelques mots prononcés par le maire de Spire, le président Hindenburg a pris la parole « C'est avec une émotion profonde, a-t-il dit, que nous nous inclinons en souvenir de tous ceux qui ont donné leur vie et leur santé pour la patrie et pour la liberté.

» Nous saluons aujourd'hui avec fierté tous ceux qui ont, malgré l'emprisonnement et le bannissement, maintenu leur fidélité envers la patrie et envers le devoir juré. A tous ceux-là, qui pour les années à, venir donnent "uri exemple de la virilité du germanisme, l'Allemagne conserve une reconnaissance que rien ne saurait faire disparaître. » Leur exemple doit être pour nous tous un avertissement. Il faut mettre au-dessus de tous les intérêts personnels et de toutes les opinions le bien supérieur de la patrie. II faut redoubler de fidélité envers la patrie et le peuple allemand. » Le président Hindenburg, quittant alors la salle où se déroulait la cérémonie, s'est avancé sur le balcon d'où il a harangué la foule qui l'acclamait « Je vous remercie, a-t-il dit, pour la fidélité du Palatinat, et je vous prie de 'mettre la patrie audessus de toutes les luttes quotidiennes. Alors nous pourrons aller de l'avant. »

Des haut-parleurs avaient été installés à tous les carrefours de la ville, de sorte que les discours ont pu être entendus par toute la population de Spire.

Aucune manifestation n'est venue troubler l'ordre.

Le président Hindenburg est ensuite parti en automobile pour visiter les régions palatines. Passant par Neustadt et Durkheim, il a atteint Ludwigshafen à 15 h. 30. En traversant les régions vinicoles du Palatinat, il s'est arrêté dans chaque village pour y recevoir le salut des municipalités. De nombreux cadeaux lui ont été remis. A Ludwigshafen, le président s'est embarqué directement sur le vapeur Hindenburg pour Mayence il doit arrivée ce soir,

NOTES SOCIALES

La Vie universitaire américaine

Un mouvement se dessine dans le haut enseignement américain qui pourrait bien être le point de •lépart de modifications profondes. Yale et Harvard, les deux plus anciennes universités de la NouvelleAngleterre. ont décidé d'introduire dans leurs collèges ce que les Anglais appellent le tutorial 1 system ». En deux mois, il s'agit de répartir les étudiants par groupes de deux cents environ dans des maisons ils vivront en contact journalier avec des professeurs. Non seulement ils auront leur chambre dans cette maison, mais encore ils prendront leurs repas avec leurs maîtres. On espère créer ainsi autour de ces jeunes gens une atmosphère familiale on espère surtout faire revivre l'esprit de camaraderie, jadis si puissant, aujourd'hui bien affaibli, car le nombre des étudiants a tellement augmenté que l'intimité entre eux devient de plus en plus difficile. ¡'

Autrefois des rapports de cordiale amitié cons- tituaient l'un des charmes de la vie en commun dans les universités américaines. Un homme appartenait à une « classe et tout homme de la même « classe » devenait une sorte de parent que l'on ne perdait jamais de vue tout au long de la vie. De là le succès de ces réunions d'alumni, auxquelles accouraient dévotement chaque année les anciens étudiants, pour le seul plaisir de se retrouver avec leurs condisciples et de parler ensemble du bon vieux temps. Comment nouer aujourd'hui des relations étroites quand une classe se compose de mille étudiants et plus ? Chacun tire de son côté. On se lie par petits groupes, et la classe devient une foule sans cohésion, un chiffre auquel on s'attache par un reste de sentiment, sans que celte adhésion représente une réelle association des cœurs et des esprits.

̃• +"•

C'est donc pour recréer l'ancien esprit de solidarité que l'on a imaginé d'introduire le système dont j'ai parlé plus haut et qui va multiplier les occasions qu'auront les jeunes gens de vivre ensemble, familièrement. Et il s'est trouvé aussitôt un homme pour réaliser et pour réaliser magnifiquement cette idée. Mr. Edward S. Harkness, philanthrope bien connu, qui a déjà consacré

quelques milliards à des œuvres d'éducation, donna

l'an dernier trois cents millions de francs à l'Université Harvard pour la mise à l'essai du « tulorial .system », et. il vient d'accorder à l'Université Yale, dans la même intention, une somme jusqu'ici inde- j terminée mais qui, dit-on, atteindra peut-être cinq ou six cents millions. Dans un ou deux ans, la vie des étudiants dans ces deux universités sera complètement transformée, il n'est pas douteux que ce système ne soit adopte ailleurs, car l'exemple de Yale et de Harvard ne reste jamais sans imitation.

Pour bien comprendre ce que représente un paI cil changement, il faut jeter un regard en arrière sur les débuts des universités américaines. A l'origine, Harvard et Yale étaient de simples collèges établis sur le modèle des collèges d'Oxford et de Cambridge.

Mais vers 1850 l'Amérique tomba sous l'influence des universités de l'Europe continentale, plus spécialement sous l'influencj des universités allemandes. Et c'est alors qu'au collège on superposa des écoles à caractère plus technique et à méthodes plus scientifiques, telles que la Graduate School destinée avant tout à former des savants, des pro-. fesseurs, des écrivains, des écoles de droit, de médecine, d'ingénieurs, de théologie, etc. Ces écoles spéciales, qui correspondent à peu près aux facultés et instituts des universités françaises, n'ont pas cessé de grandir, et les grandes universités américaines ont de, plus en plus mis leur orgueil dans la valeur du travail accompli dans ces écoles. Le collège a bien gardé son importance comme instrument de culture générale, mais il a modifier son enseignement afin de l'adapter aux méthodes qui prévalaient dans les autres écoles de l'Université. Le système des cours laissés au choix des étudiants, se pressent des centaines d'auditeurs et qui souvent sont la mise en œuvre des recherches personnelles du professeur, sont là pour témoigner que le lien avec l'ancien collège d'origine anglaise était complètement rompu. En fait, même dans les parties plus élémentaires de leur, enseignement, lès universités américaines, par leurs méthodes tout au moins, ne se différencient guère d'une université française ou allemande. Selon une évolution ininterrompue, elles se sont éloignées de l'idéal anglais, dont.il ne subsiste aujourd'hui que quelques faibles traces.

En empruntant maintenant à Oxford et à Cambridge le « tutorial system », les universités américaines renouent donc une tradition qui semblait définitivement abandonnée.

Albert Feuillerat.

Rxitout d'un démenti

Hier, en fin d'après-midi, une information communiquée par une agence provoquait dans les salles de rédaction un vif mouvement de curiosité. Elle était ainsi concue

« BORDEAUX, 19 juillet. MM. Poincaré et Briand, voyageant incognito, sont actuellement en villégiature dans une propriété située aux environs d'Arcachon et appartenant à un ancien ministre. »

Le caractère d'invraisemblance de ce voyage vraiment sensationnel, quoique effectué incognito, rendait chacun fort sceptique. Et, au cours de la soirée, le démenti suivant, attendu, était communiqué par le Quai d'Orsay,

« Contrairement à une dépêche de Bordeaux publiée par des journaux du soir « MM. Poincaré » et Briand voyageant incognito », ne sont pas arrivés à Arcachon. Et cela pour la bonne raison que M. Poincaré est actuellement à Paris et que M. Briand est parti pour sa propriété de Cocherel, où il fera un très court séjour. »

On assure qu'il ne s'agit que d'une erreur de correspondant.

La Coupe Davis

lies Etats-Unis battent l'Italie

La journée d'hier a débuté, après un court délai nécessité par une petite averse, par la fin du match Lott contre de Morpurgo. L'Américain menait par 2 manches à 1 à l'Italien. Lott a remporté facilement la quatrième manche sans être jamais dans l'obligation de s'employer.

Dès le début de la partie, qu'arbitrait M. R. Laurent, on eut la profonde surprise de constater que de Morpurgo et Gaslini dominaient complètement Allison et Van Ryii. Les Américains semblaient concourir à qui mettrait le plus de balles dans le filet ou hors des limites du court, alors que de Morpurgo, déchaîné, jouait avec puissance et réussissait de très beaux coups. Dans ces conditions, les Italiens remportaient la première manche par 7 jeux à 5.

Les deux manches suivantes furent enlevées facilement par Van Ryn et Allison qui s'étaient mis à bien jouer, alors que Gaslini accumulait les fautes.

Dans la quatrième manche, après le repos, changement" à vue. De Morpurgo, qui continue à être de beaucoup le meilleur homme-sur le terrain, est bien soutenu par Gaslini qui fit alors de beaux smashes et plaça des balles le long des lignes. Devant eux, au contraire, Van Ryn et Allison jouèrent alors comme de bons joueurs de seconde série,, Ils perdirent la manche en ne prenant qu'un seul jeu. Les nombreux Italiens présents firent une belle ovation à leurs compatriotes. Tous les espoirs leur étaient permis.

Hélas il leur fallut déchanter. Très tenaces et très courageux, Van Ryn et Allison prirent le commandement dans la cinquième manche, et comme Gaslini s'était remis a jouer médiocrement, de Morpurgo ne pouvant seul couvrir tout le court, ga"nèrent cette ultime manche par 6 jeux à 3. Ce succès assurait à l'Amérique le gain du match interzones. Voici les résultats

Simples. Allison (Etats-Unis) bat de Stefani (Italie), 3 manches à 2 35 jeux à 33 4-b, '-̃»;*« 8-G, 10-8. Lolt (Etats-Unis) bat de Morpurgo (Italie), 3 manches à 1 28 jeux à 24 3-0, 9-7 10-8, 6-3. Double Allison et Van Ryn (Etats-Unis) battent de Morpurgo et Gaslini (Italie), 3 manches à l 2\ jeux à 22 5-7, 6-2, 6-4, 1-6, 6-3.

Le match interzones a été joué avec la balle Dunlop.

Un match-exhibition fort plaisant fut. joué, ensuite et gagné par W. T. Tilden et Meuzin qui battirent Doeg et C. Boussus par 8-6, 6-4.

On jouera, aujourd'hui les deux derniers simples Allison tontre.de Morpurgo et LotJ contre de Ste-

fa 111..

i ÎAm- Paul Champ.

M. Blum veut rire.

Ltes raisons d'une diversion

Sous ce titre, l'Ami du Peuple a publié,, hier matin, l'article que voici

M; Léon Blum, indisposé ou aigri par les derniers incidents qui ont marqué la clôture de la session parlementaire, a eu la fantaisie de faire insérer, dans Le Populaire du 15 juillet, sous un titre en caractéres d'affiche, qu'il était décidé à poursuivre L'Ami du Peuple en Cour d'assises. C'est son droit et il peut être certain qu'il nous trouvera devant lui.

Ce qui est inadmissible, c'est que M. Léon Blum se permette d'englober dans la poursuite M. François Coty.

M. Léon Blum, avocat à la Cour, n'ignore pas que, sur ce point, il y a chose jugée. Avant lui, on a voulu mettre en cause le fondateur de L'Ami du Peuple. Il a été constaté par la Cour de Paris et par les tribunaux que M. Coty n'était ni directeur, ni administrateur de notre journal et qu'il n'en était que le fondateur. L'Ami du Peuple est rédigé par des hommes probes et indépendants qui s'inspirent d'un bloc de principes et d'intérêts nationaux et qui revendiquent la complète responsabilité de ce qui est publié dans le journal.

Donc M. Coty n'étant ni directeur, ni rédacteur en chef, ni administrateur de L'Ami du Peuple, ne saurait être mis en cause au sujet de la polémique qui affecte la sensibilité de M. Blum. M. Blum n'ignore pas qu'au moment où lesdits incidents se sont produits, M. Coty se trouvait loin de Paris et qu'il les a ignorés. L'attitude de M. Léon Blum est étrange en vérité. Il s'en prend à M. Coty lorsqu'il sait parfaitement, lui avocat plein de ressources, que sa citation sera, sans aucun doute, considérée comme non recevable, comme radicalement-nulle.

En 1927, à la suite d'une insolente provocation de M. Blum, M. Coty répliqua à celui-ci, sous sa signature, en lui faisant entendre de dures vérités. A cette époque, M. Léon Blum ne broncha pas. Il n'y eut de. sa part aucune espèce de réaction. C'était pourtant l'occasion, rêvée pour lui, paraît-il, depuis si longtemps, de se trouver face à face avec M. François Coty, et il l'a laissè échapper D'autres occasions se sont présentées encore et M. Blum est resté muet.

Mais M. Coty n'entend pas se soustraire à cette nouvelle provocation. Il n'ira pas devant la Cour d'assises où l'intérêt de M. Blum est de le conduire pour des articles auxquels il est totalement étranger. Mais il est toujours prêt à répondre de ses propres articles ceux qu'il a signés et pour fournir à M. Blum l'occasion de le traduire devant les tribunaux, il se propose de reproduire dans L'Ami du Peuple les


articles qui ont été publias il y a trois ans dans Figavx). >

Odi, cha/que fois que l'occàsitm -s'est offerte à lui, M. Coty s'est dressé contre M. Blum, le représentant le plus qiiaTiïié dès forces occultes qui travaillent contre la France.

>{. Léon Blum déteste M. Coty parce que M. Coty aime et défend tout ce qui est français et quand M. Blum parle des vacances de la légalité nous savons à qui il pense.

iVL.Çoty livre, depuis cinq années, une bataille sans merci contre le communisme qu'il considère, comme la plus grande force de destruction universelle au service de ce socialisme interna- 7 tional' dont M. Blum est un des agents les plus zélés.: .•̃ ̃ ̃-•̃ ̃̃' ̃ ̃̃̃: ̃•: M. Coty mène avec la vigueur que l'on sait une vaillante campagne contre les emprunts étrangers1 émis en France par les amis -ob les patrons de M. Blum, qui ont pu ainsi sou'straife 1 à. France des milliards par centaines1. ,.? ',̃' àf. Coty a lutté et lutte encore contre les; assur rances sociales, loi ruineuse que M. Léon Blum et son parti se sont efforcés -d'imposer â la France au moment précis où l'Allemagne les supprime pour mieux assurer son relèvement économique et financier.

Tels sont les états de service de M. Francois Coty comparés à ceux de M. Léon Blum..A l'opinion publique de se prononcer. C'est déjà: chose faite, si nous en jugeons par la volumineuse correspondance reçue par notre fondateur, chaque fois qu'il croit utile de rappeler M: Léon Blum au sentiment de la pudeur. L'opinion publique est avec le Français contre l'agent de l'internationale.

Enfin et surtout; M. Blum n'a pas oublié que M. François Coty a contribué directement et personnellement à le faire battre clans la circonscription parisienne qu'il avait choisie. C'est un des actes dont M. Coty se félicite le plus. Il recommencera M. Blum peut en être certain la prochaine occasion, parce qu'il estime. que c'est un devoir pour tout Français de chasser M. Blum des positions officielles qu'il peut occupera

"J 'r i.-t W I.o ~i,t t ti"`. 3~;i

Les adieux des orpliel-ns aHiés

Les orphelins de 5»uerre: interalliés sont partis. Yoiiclrcdi soir, un graho dîner d'adieu leur a été offerf1 au Cercle interallié .par la princesse -Alexàn-i (irijie Canl:icuzènc, présidente de l'Auxiliaire féminine du la Fidac (Fédération interallié^ des añ cieps combattants), et inspectrice de ce pèlerinage t.maii.yant.

tTn, comité a été constitué en France avec Mme Breninrd pour présidente et Mm» Jean Goy, so(.•rct'aire générale, qui toutes ont été les merveilleuses animatrices de ce beau voyage, dont les enfants 'de 'Roumanie, de Pologne, de Belgique, de Yougoslavie, d'Amérique et d'Angleterre garderont longtemps le souvenir. Ils partent en ayant scellé entre eux de solides amitiés et eu faisant la pro-. messe de rester dignes des sacrifices de leurs pères morts pour un même idéal. Et rien n'est- plus. çmouii vant que ces échanges de sympathie entre cette jeunesse pleine d'espoirs et de nobles intentions. An dessert, la princesse 'Cantacuzène, ,M. Louis Marin, M. Marcel Héraud, M. SpalaïkovitcR, ministre de Yougoslavie le prince Cantacuzèn-c, ministre de Roumanie le comte de Castellane, président du conseil municipal le général Mariau.x, JMme Bremard et M. d'A vigneau, représentant le colonel Abbott, prononcèrent de fort belles allocutions, auxquelles répondirent de façon char-"rnghfe les jeunes présidents des orphelins de .guerre,, de France et de Belgique. Mlle Ventura, de là Comédie-Française, récita de beaux, •*er«.i de,- Mlle. Hélène Vacaresco, et la fêle se termina" par" des danses et des chants nationaux exécutés par les orphelins roumains et .yougoslaves.. ̃ Ce l'ut vraiment une heure très émouvante, et il faut fc'liçiter les inspiratrices d'une telle initiative: en souhaitant qu'elle se icnouvelle fréquemment '.et- que l'idée généreuse lancée par la princesse Cantacuzène puisse être développée comme elle le mérite.

APRES L'EVACUATION

La Ligue des chefs de section et des soldats combattants vient d'émettre' le voeu suivant « Au moment où, par l'évacuation définitive et prématurée de la Rhénanie, une des dernières £%ranlies rie la paix disparaît, la Ligue des chefs de- section proteste une fois de plus contre une politi- que ,de liquidation qui, sous couleur d'-assurer la paix, et ne tenant aucun compte des réalités, nous aliène nps anciens alliés, sans nous concilier nos adypteaires d'hier, et expose ainsi la France à se trouver isolée dans le monde.

» Elle reconnaît en M. Briand le principal auteur de cette politique elle l'avértit qu'elle l'en tiendra comme responsable au cas où.cejte politique dé- roulerait .jusqu'au bout ses conséquences funestes. » En ce qui concerne particulièrement, la .Sarre, pour laquelle fort heureuspment Çpus avons .encore, les mains libres, la Li«ue'M^ c^g|e"çtio^("flt'a4j«r raettrjv à ^ucun prix le moindre renopcèniënt îwjx- droits que le pays tient. d^.#'ucvsè^i,^e?sèsfàr»ïesv<êl/ des traités existants. »

Un typhon fait des ravages au Japon Londres, 19 juillet. On mande de Kpbé "au

Dalla i Herald

Xjn typhon qui a fait d'immenses dégâts et cause de nombreuses morts sévit sur l'ouest du 'Japon. A Kukuoka, Chimonoseki et d'autres villes, des centaines de maisons ont été abattues. Une centftine de personnes ont été tuées à Kukuoka, où un marché s'est écroulé. ̃Le vapeur Korahi-Mcu'U, de Chimonoseki, est manquant on craint qu'il ait coulé avec les .90 personnes qu'il avait à bord. De nombreuses jonques ont fait naufrage.

Le corps du vice-consul d'Angleterre n'est pas retrouvé w

Marseille, 19 juillet. Le corps aperçu à l'Escalette, flottant entre deux eaux et émergeant par instants, n'avait pas encore, à 17 heures, pu être iramené à terre.

QQuant aux -vêtements et ati linge trouvés dans la valise repêchée hier, la femme de ménage de M. Lée vient de confirmer que ce sont bien ceux de j$ôn maître.

Bar .contre, Mme Lée mère «t '«le docteur Lée, frère dujdisparu^ estiment qu'ils sont de qualité trop inedîôcre pour être ceux du vice-consul.

ÇZèt et l^t ';>

ty te ministre de la santé publique à confié au docteur Jules Renault, conseiller technique du ministère, la mission de se rendre dans les départements du Bas-Rhin et de la Moselle à l'effet de s'entendre avec les autorités locales pour prendre les mesures propres à enrayer l'épidémie de- poJiornyélite qui sévit dans des départements. ;a* Le conseil d'administration de la Compagnie 3u Chemin de fer du Nord a, dans sa dernière séance, nommé administrateur M. Àûdré Bourgeois, ancien, inspecteur des finances, en remplacement de. M. D.ej.ardin-Yerkinderj décédé.

Ces Cours, les Ambassades, le Monde et la Ville

Les Cours °

Venant de Southampton, S. M. le Roi Alphonse XIII est arrivé avant-hier à Cherbourg et a visité le port et la, rade.

Le Roi d'Espagne a, en outre, reçu la visite de M.' Jutio Prestes, président élu du Brésil, qui regagne sp-n pays. L'entrevue a eu lieu à bord de VÂrlanza. Les hymnes espagnol et brésilien ont été exécutés. S. M. Alphonse XIII a également reçu le sous-préfet, M. Luchaire, les autorités cherbourgepises e( le; constjl d'Espagne. UArianzq. a levé' llancrfi dans la soirée.

Une-messe; de Requiem a été célébrée, hier matin, en l'église roumaine, rue Jean-de-Beauvais, à la mémoire du- Roi Ferdinand de -.fiouma'nie.

Le service était présidé par l'archiprêtre Jean Petresco, chapelain-de l'église. "̃̃ ̃̃

Au premier rang de l'assistance on -rerharquait S. Bxc. M. Cesiano, ministre de Roumanie; le prince Cantacuzène, ministre plénipotentiaire, conseiller; MM. Ghiorghiu, conseiller; Lecca, premier secrétaire; le lieutenant Tatarano, attaché militaire; les officiers de la mission roumaine et un certain nombre de membres de la cqlpnie.

S. A. R. le Duc des Pouilles, venant de Tripoli, est arrivé à Naples et a été accueilli au débarcadère par LL. AA. RR.le Duc d'Aqste et la Duchesse .des Pouilles, par la princesse di Gercuzia et par de nombreuses autorités de la ville.

Le Duc des Pouilles s'est immédiatement rendu en automobile avec son aide de camp au palais royal de Capodimonte..

Dans les Ambassades

Le gouvernement italien a do-nné son assentiment à la nomination dé S. Exe. Al. Gregorio Martinez comme ambassadeur de la République Argentine près le Quirinal.

Monde officiel

Le président du, Sénat et Mme Paul Doumer ont offert, hier, un déjeuner en l'honneur des bachaghas venus à Paris à l'occasion de la fête nationale. Assistaient à ce déjeuner A1M. Fernand Rabier, viceprésident du Sénat; Monsservin et Lancier, questeurs; Abel Lefèvre, Mounié, Duroux, sénateurs; Mallarmé, ministre des P.T.T.; Renard, préfet de la Seine; de Castellane, président du Conseil municipal; Labrousse, .secrétaire g'énéral de la aues'ture.

̃ ?.lïi /i'iji .>•̃»•• ̃̃'<̃' tfO ̃ 'Ki'l If.Mli >.l,

S. Exc. M. de Chlapowski,ambkssàdeur de Pologne ̃en bFranc_e.j._ vie,nt._ de. cpnférer les, insigiaes d'officiec de» l'ordre national Polonia Restituta » à M. RoberuÇhauvelot, -flïîofsîseunild'ethn»gçaphie..su';Cttltège |des> setènees sociales de Paris. r:

̃ y.r.

Mlle Hélène Vacaresco, déléguée de la Roumanie à la Société des nations, et M. Paul Valéry, de l'Académie française, sont partis pour Genève, où ils prendront part aux travaux de la sous-commission des lettres et des arts. Dans le Monde

Chez le vicomte et la vicomtesse Yves de Freslon de .La Freslpnnière avait lieu récemment, au château de la Motte, près de Rennes, une très élégante gardenparty, ball-trap et tennis.

Parmi les invités vicomte et vicomtesse André de Pioger, comte et comtesse Freslon de La Freslonnière, marquis et marquise de Menou, comte et comtesse de ,Menou, Mme de Saint-Germain, Mlle de Menou, M. et Mlle Malézieux du Hamel, M. et Aime Veillet-Dufrêche, comtesse de Quénétain, M. et Mme de Tremauda-!1, comte et comtesse André de La Bretesche, vicomte et vicomtesse Maurice de Pioger, vicomte et vicomtesse Guillaume, de Frsslon. de La Freslonnière, colonel et Mme Thoux, Mlles de Freslon de La Freslonnière, Mlles Thoux, comtesse Alfred de Talhouët, comtesse de Landemont, comte et comtesse Aymer La Chevalerie, vicomte et vicomtesse Olivier de Roberil, vicomtesse de Guehennec, vicomte Alphorféè'-de. jPiQger, Mlle Terrier de Laistre, vicomte et vicomte33€<'R'(5gèr"du Pontavice, comté ,-eti comtesses fioger 'de La Bourddrjna'ye, cpmtê,' de Farcy, baron -et ^baronne de Terline, etc.- ̃' •- L'a poétesse pe<?o.D9a!ve¡; Peteira vient de rentMr' à Paris et 'répartira bientôt ppuro-iâ' Suisse.

IW 79'If~

TEMPS JPKOBilTBlLE pour le 20 juillet

Région parisienne- Amélioration lente.. Ciel nuageux avec éclair des rares averses ou orages. Vent Ouest à Sud modéré. Température en hausse jaible. Maximum 23".

France ̃• Régions Sud-E.st; Centre et .Sud-Ouest, ciel nuageux avec belles éclaircies. Autres régions, ciel nuageux avec éclaircies averses ou orages épars. En toutes régions, vêtit d'Ouest à Sud -modère et tempéra- ture en hausse.

Aviation. a) Réçion parisiennes: Ciel nuageux diar.ynmiuMseZ: bas ..avec éclaircies xçres averses ou ̃torag8s>.fsV-eiiï>Sud-Ouest 30 à 35 kïlonCetres à &ùme., b) Vers Londres 1°..Première moitié du trajet, comme dans la région parisienne Au delà, ciel très .nuageux par nuages bas avec grains et averses. Vent Ouest 35 à 45 kilomètres à l'heure. Visibilité moyenne. "c) Vers Bruxelles, Cologne Comme vers Londres. d) Vers- Sïrasbourg i Comme dans la région parisienne.

e) Vers Lyon-Marseillë i" Jusqu'au Rhône, connue dans la région parisienne 2" Au delà, ciel peu nuageux par nuages, assez bas. Vent Nord-Ouest 70 à 5p kilomètres à l'heurç, (décroissant). Visibilité très bonne. Manche.- Temps médiocre, très nuageux avec grains. Vent Ouest assez fort.

Méditerranée. Ciel nuageux avec belles eclairr des 'rares grains: Vent Nord-Ouest assez fort.

Injustice

M. Mario Roustan, qui est sénateur, après avoir appartenu à l'Université, vient de se plaindre au ministre de l'instruction publique du traitement défavorable dont" souffrent îes professeurs en matière de décorations.

Tout récemment mourait, à Toulouse, un spécialiste éminènt des études romanes, Je professeur Aflglade. Devant sa chaire de nombiféux étudiants avaient passé qu'il avait soigneusement formés aux méthodes critiques. Ses travaux sur la philologie et j'histoire provençales lui avaient va^u dans le monde savant une .gr*nde:âutorité: | M algré tous ses titres, 1 professeur Joseph Anglade n'avait pas la Légion d'honneur.

On l'avait demandée pour Jui. On n'avait pu l'obtenir. On n'avait obtenu que des promesses. De auban point.

D'abord il avait été répondu à ses amis qu'on h « glisserait » dans une promotion Mistral. Puis ils furent informés que le contingent de croix affecté à l'instruction publique allait être augmenté de façon sensible et donc qu'il étajt jjiùtile de faire une promotion spéciale.

Mais M, Anglade est mort. Il avait soixante-

Le comte et la. comtesse Pecci Blunt sont installés avec leurs enfants en leur, belle villa Reale-di-Marlia, près de Lucques (Italie).

Naissances t ̃ M. et Mme Jacques L.ambert-Agache sont heureux d'annoncer la najssa-nce de leur fils Dominique. Paris, le 17 juillet.

Cercles ̃ .̃"

Vendredi, au Cercle Interallié, la princesse Alexandrine Cantacuzène a offert un grand dîner de gala, eri l'honneur des Orphelins de guerre interalliés. Parmi les invités M. Marcel Héraud, sous-secrétaire d'Etat à la présidence du conseil; S. Exe. le prince Cantacuzène, ministre de Roumanie; S. Exc. M. Spalaïkovitch, ministre de Yougoslavie; le haut personnel des ambassades, roumain; .et yougoslave, les représentants du Portugal, de' l'Italie, de la Belgique, de la Pologne, de l'Amérique 'et de l'Angleterre; le général Mariaux, M. Louis Marin, le comte de Castellane, président du conseil municipal; générale Malleterre, Mme Marcel Héraud, M. de La Baume, AI.. d'Avigneau, Mme Bremard, baronne de La Grange, Mme Jean Goy, comtesse de Las Cases, Mme Le Divellec, Mme Eugène Simon, colonel Ferrandi, 'comtesse de Chasteigner, Mlle Marie-Louise Lédé, docteur Brou, miss Clark, colonelle Archiwiesczka, Mme C.-P; Simon, Mme Teichmann, M. et Mme Benêt, Mlle Ventura', de la Comédie-Française, etc. Mariages

• C'est en présence d'une nombreuse et brillante assistance qu'a été célébré; hier, en l'église Saint-Honoré d'Eylau, ls mariage de Mlle Elisabeth Mirai, fille de M. Victor Mirai et de Mme Victor Mirai, née Clark, avec le baron Gérard de Dampierre, fils du vicomte Guy de Dampierre et de la vicomtesse Guy de Dampierre,

née Moli-nos.

Les témoins étaient, pour la mariée le colonel Clark et M. Jacques Miral, ses oncles ceux du marié le comte Waleski, son oncle, et le baron L.-N. Locré, son beau-frère.

Le service d'honneur était assuré par Mlles Ph. Roy, Hann, Rodriguez, Chappuis et Soulin, habillées d'organdi rosé avec grandes capelines roses et gerbes de pois de senteur mauves dans les bras.

La mariée portait un très bel ensemble ds crêpe satin lilial ouvert sur lamé d'argent et un grand voile de tulle fixé par deux lis.

A la sortie de l'église, le cortège,, était ainsi composé Baron Gérard de Dampierre et baronne Gérard de Dampierre, suivis du service d'honneur venaient ens^itÇi^jnY^çpmte/ Guy de Dampierre et, ,Mme,> .Victoï Aliral, M. Victor Mirai et vicomtesse Guy de Dampierre,

•baron;, 'L7-. tf. ,i(pcré pt Mme Clark, ^colonel Clark et

.bftr.ç^nfe'" L.J, Locré,. 'cpiUte, Walesk'j et, Mme .Mjral,1 et. 'M. Jacques Mirai et Mile .Môlinos, M. Antoine Wa!eski et baronne Pierre de Dampierre, baron Antoine de Dampiirre et comtesse Waleska, comte de Dampierre et Mme Jacques Mirai, comte Roger de La Bourdonnaye et comtesse Jean de Dampierre, comte Raymond de Dampierre et marquise de La Bourdonnaye.

Après la cérçmonie religieuse, Mme Victor Aliral a donné une très élégante réception en ses salons de l'avenue Victor'-Hugo. Parmi les invités et les principaux donateurs comte et comtesse de Dampierre, marquis et marquise de La Bourdonnaye, baron et baronne A. de Dampierre, baron et baronne L.-N. Locré, baronne Pierre de Dampierre, comte et comtesse Waleski, Mlle Molinos, comte et comtesse de La Bourdonnaye, colonel Clark, sir Stephenson et lady Kent, sir John et lady Hindley, S. Exc. le ministre des Pays-Bas et Mme Loudon, duchesse de Maillé, marquis et marquise de ColignyChatillon, marquis et marquise de Vesins, marquis et marquise de Montferrier, comte et comtesse L. du Luart, comte et comtesse Guy de Dampierre, M. et Mrs W.-R. Hann, M. et Mme Jean Defaucomberge, général et Mrs Goland Clark Defrance, comte et comtesse Hubert de Dampierrï, M. et Mme A. Achille Fould, M. André de Fouquières, M. et Mme Pombo Ibarra, comte et comtesse de Gmestet, Mme de La Motte Saint-Pierre, baron et baronne de Montesquieu, marquis et marquise de Leusse, M. et Mme de GpSsellin, marquise de Ranst de SaintBrisson, comte et comtesse G. de Ligniville, marquis et marquise de Pothiiau. M. et Mme Rodriguez Macdoha!ldo, vicomtesse et Mlle de Méré-Bryas, comte et comtesse .de Langle, baron -et baronne de BeHescize,. Mf, et Mme dé'Cpbo, Mlle de Fouquières, comte Wasiçiewicz,. !Mlï^dè''Ta'niay, M. et Mme Delamarre de 80utteville,' M. 'et Mme Fauquet-Lemaifre, M. et Mme'Pkiiï 'Gifàrd'j baron Raymond Auvray, etc.

E C H O S

deux ans. Et après une carrière si bien remplie il n'a pas eu le petit bout de ruban qu'il avait cent fois mérité.

Son cas, d'ailleurs, n'est pas isolé. Tant s'en faut. Dans sa lettre à M. IVUrraud, M. Mario Roustan insiste sur ce point et ajoute

« Le doyen des représentants des lycées au conseil supérieur (il est là depuis 1908) n'est pas décoré. Il est vrai que mon prpfesseur de grec, M. Brenous, de la Faculté des lettres d'Aix, a été mis l'an dernier à la .retraite sans que ses anciens élèves aient pu obtenir pour lui cette distinction. J'en sais qui auraient voulu pouvoir donner leur propre ruban au maître qu'ils entourent de leur reconnaissance. » Ah oui vraiment, il y a beaucoup à faire pour >«juè les intellectuels soient traités comme ils devraient l'être. Et comme on conçoit que devant ce manque de justice ils se sentent parfois un peu « las et découragés ». u Artigny.

-ill! "'̃ Artigny.

Jlotre Supplément Artistique Nos abonnés d'un an recevront aujourd'hui le numéro Juillet-Août de notre Supplément Littéraire Illustré.. Nos lecteurs pourront également se le procurer dans les kiosques et librairies.

Voici le sommaire de ce numéro, spécialement consacré à la Belgique et au Centenaire de l'Indépendance belge, qui parai; sous couverture en couleurs de Allard l'Olivier i..

L'Amitié franco-belge Aadre Chaumeis

de rÂcadémie française

Un vieux pays, un jçtine Etal. Comte Louis de Lichtcrwclde Trois Rois. Baron Firmin van den Boich Le Roi Albert, chef d'armée Lieutenant-colonel vsn Oyçrstraelen

Le Centenaire d'une amitié- • Général Azan

Les Français en Belgique • Edouard Huytman» La Peinture belge. Gustave Yan*ype

Les Villes d'Art Charle? Bernard

L'invention dy Congo,belge. Charles d'Ydewalle Les Expositions d'Anoera et de ~acques Ba~yn

Liège > Jacquet Bazyn

Disques belges André Cœiiroy

Les beaux livres ̃ Maqripe Rat

Revue des Ventes .'> Maurice Monda

Calendrier des Ventes et Expositions d'Art

Illustrations inédites' ide Roméo Dumoulin, Fernand François, R. V. Gindertael, Laverdet. Le prochain numéro, qui paraîtra en septembre, sera entièrement consacré à la chasse.

Les vacances sqnt commencées.

La période des vacances est eqniinpncée et la circulation dans Paris se modifie, devient moins active.

Une preuve irréfutable nqus est fournie par la statistique officielle des procès-verbaux de contraventions pressées par les services de la voie publique. Alors qu'ail pojs d'avril |e nombre des contraventions s'éjêyaij; a 4.85)8, il s'abaissait à 3.715 au mois de mai et, en juin, il

A Budapest vient d'être célébré le mariage de Mme Majgherita de Mazzeri avec M. Stephen A..Crjimp, président- de. la ohambre de 'commerce; amérieaiûe 'pour l'Italie.

Hier samedi 1. Juillet'a eu, lieu,. en 1a ç~gilt

̃– Hier samedi 19!)uiliet" eu lieu,, en \a":çïfâLp$i\e

catholique de Montreux, dans la plus stricte intimité, le mariage du comte Georges de La Gherardesca, fils du comte Ugolino et de la comtesse Barbara,.née Frangel, avec Donna Flavia Theodoli, fille de Don Alberto Théo-, doli, marquis de Sambuci, et de la marquise Mathilde Theodoli, née Sursock. Qeuils '1^ ':[ Les obsèques de la baronne Michel de Curières de Castelnau, née Christiane Sàllandrduze 1£ Mbullec, ont été "célébrées hier, en l'église Samt-Hônpré d'Eylau.' La cérémonie était présidée par S. Gr. Mgr Crépin, évêque auxiliaire de Paris, qui a .donné' l'absout^. La messe a été dite par le chanoine Cornette, aumônier général des boys-scouts, la levée du corps ayant été faits par le chanoine Làbourt,' curé de là paroissei "•' Les armoiries de famille rehaussaient les tentures de l'église. Une profusion de fleurs et de belles couronnes avaient été adressées.

Le deuil était conduit par le baron Michel de Curières de Castelnau, mari de la défunte; M. Charles Sallandrouze Le Moullec, son père; le général vicomte de Curières de Castelnau, son beau-père; le baron Louis de Curières de Casteinau, son beau-père; le barôn'Lbuis de Curières de Castelnau, le chef d'escadron Jean de Curières de Castelnau, lé lieutenant Léonce de. Curières de Castelnau et M. Jean Guyot d'Asnières de Salins, ses beaux-frères; M. Paul Sallandrouze Le Moullec, son oncle. Parmi l'assistance particulièrement émue: M.. 'de e Chauvigny, attaché à son cabinet, au nom de M. François-Ppricet, sous-secrétaire d'Etat à l'économie 'nationale général Anthoine, générale de Grandmaïson, générale Bailloud, Mme Louis de Cazotte, chanoine Beaussart, directeuT du collège Stanislas; M. André Chamneix, M. et Mme. Emmanuel Vergé, généra! et Mme Bourgeois, générale Delan-ne, R. P. Doncœur, comte et comtesse Paul de Lesseps, général et .Mme Hélot, comtesse Gilbert de Nalèche et Mlle de Nalèche, comte 'et comtesse E. de Nalèche, Mme Henri de Kérillis, M. et Mme André Pironnsau, M. et Mme Paul d'Ocagne, AI. François Saint-Maur, docteur Paul Farez, M. et Mme Maurice Dutreil, colonel de Langourian, M. César Caire,' général et Mme Caloni, M. Adrien Dutey-Harispe, M. et Mme J. Bétoland, M. et Mme Robert Betôlaud, générale baro-nne de Beil4oist, M. Jean Bourgoin, M..Cruchbr, colonel et Mme de Kerraoul, commissaire gériéraj de la marine de La Thuillerie, général Lebrun,. M:G: d'E,tèhevét 'fy1, M. Eugène* Marcilhaç, M. et Mme G.d'u Mes'niï,'1 M. Talamon, M:* Bràguenié, de! nombreux prêtrés\:pt-' réligfe-ux,' des déléguées des Petites Sœurs; de '^Assomption, des Sœurs de Saint-Vincè'nt der Paul,râfes;¥é^ré^én' tants de la Fédération nationale catholique et l'Œuvre des cercles catholiques d'ouvriers, etc. '̃' L'inhumation a eu lieu dans une sépulture de famille, au cimetière du Père-Lachaise.

Les obsèques de la marquise de Rochemonteix, née Marie Corbin de Mangsux, ont- été célébrées en l'église Saint-François-Xavier ava-nt-hier." La messe a été dite par l'abbé Chasal; la levée du corps fut faite et l'absoute donnée par l'abbé Albhinac, premier vicaire de la paroisse.

Le deuil était conduit par le marquis de Rochemonteix et le comte de Rochemonteix, ses fils; le comte .de Villenoisy, son gendre; MM. Mammès et Alfred de Villencisy, M. Antoine de Rochemonteix, ses petits-fils. Du côté des dames, par la marquise de Rochemonteix, la comtesse de Rochemonteix, ses belles-filles, Mlle de Villenoisy et Mlle Françoise de Rochemonteix, ses petites-filles; Mme de Goy, sa sœur; Mme P. Corbin de Mangoux et Mme G. Corbin de Mangoux, ses bellessœurs. ̃

L'inhumation a eu lieu au cimetière Montparnasse. Hier ont eu lieu les obsèques du général. Constantin de Brummer, chevalier de la Légion d'honneur, aide de camp de feu S. A. 1. le Grand-Duc NicolasMichaïlovitch, célébrées en l'église russe de la rue Daru. L'archiprêtre Smirnoff présidait la cérémonie. Les honneurs militaires étaient rendus par une délé-

gation de la pra'ç>bi.de Paris.

S.,A. 1. le .G:r,aji'd7l)uç André de.fîussw et;iS,A,R; 1er Prince Arsène d-é Yougoslavie étaient. au- premier- tang: de,' la nombreuse assistance, douloureusement émue par la fin tragique.jdu général d$ Brummer.

,q' Y~m~U!;)!.

n'a plus été que de 2.203, soit plus de 1 moitié inférieur à la moyenne des mois d'hiver. Respirons i Nous ne savons plus compter. ̃ Maintenant que le cinquantenaire du' 14 juillet a été fête avec éclat, disons la vérité, et njènje la vérité mathématique.

C'est le 14 juillet 1880 tous les journaux l'ont répété que fut célébrée la première « Fête nationale ». La dixième le fut donc le 14 juillet 1889 et la cinquantième aurait dû l'être non pas la semaine dernière mais le 14 juillet 1929.

Mais n'est-ce pas là ce qu'on apprend aux enfants qui fréquentent l'école du Soir ?V-.

~t ^T" ̃̃̃ v'j-j i!C «î'-i:.

Diane au poste.- 'IliON "'l' 'Il.'

Dîàne au poste. ̃̃ iiioq sasô sot Les juges de Pontoise manquent de gala,nterie n'ont-ils pas ilifligé une condamnation par défaut, pour délit de chasse, à un charmait mannequin d'une grande maison de cputiire, qui avait tiré, à Saint-Ouen-rAumôrie, sur iine indiscrète pie qui lui avait volé une bague. I>a blonde demoiselle a rougi et tremblé lorsque deux agents, sur les Champs-Elysées, Jui exhibèrent le mandat d'arrêt. Elle a aussitôt fait opposition..11 est fort 4>rQbable qu'il suffira qu'elle paraisse devant les magistrats pour que le. jugement soit f^lpi'lllë.

INSTANTANE- •-• ̃̃̃ ~i

Vie de Patçtçlian

{.«iir PIERRE PE BÈGÈIIEH -r

fCbei Gwset) r'

Ce charmant livre, comme son titre l'indique, n'est pas spécialement destiné aux jeunes filles. Cela dit, c'est un récit fort amusant, naturel, hardi sans perversité, où avec beaucoup de grâce,- de rrfalice et de jeune talent, l'auteur nous dépeint un monde restreint, mais comique', qui a des coutumes, des fantaisies et même, jusque dans ses extravagances, sa philosophie désanchantëe. Tous les lecteurs de Patachoit se divertiront.

Le maréchal Jpffre et les. enfants. r Le maréchal Joffre, le « CJrand'Père » comme l'appellent lés anciens combattants, vient d'être glorifié à Chantilly où la reconnaissance nationale lui a élevé une statue. A ce propos le général Duval vient de publier dans les Enfants de France un très bel article sur le vainqueur de la Marne. Il faut lire cet'article qui fait honneur à son auteur et à la revue qui l'a pub.Hé. Ce, magazine illustré est sans contredit, la plus belle revue qui puisse être offerte à la jeunesse. Les Enfants de frfuipc, 14, rond-ppint. d.es jChjmpsEïysées, Paris.

Abonnement spéciaux, Qp yacanpes fr§nç§ pour trois TOois.

Bon goût. .1

Engagées par une grande -firme amérie^irie, quelques artistes françaises; vont partir i«ut

prottîiaineijient pour Hollywood où elles seront, poùs disent les communiqués envoyés à la presse parleur « manager »,' les ambassadrices du goût français.

Là-dessus, une de ces actrices confie à un de nos confrères qu'elle débarquera à New-York avep ;une robe tricolore. ̃̃ ?,£ > >' L'intention est peut-être charmante, ïiiais nous craignons fort que cette robe de 14 juillet ne donné feHx1 ÀÀ'é>icaijp u'ïfe piètre; Sdée du goût français..

"l.'OO'O dollars.

¡ ~L.

C'est une toute petite baraque, actueJlement installée sur le boulevard de Clichy, un « entresort » de toile d'assez piteuse apparence. On y montre Un phénomène', un phénomène truqué peut-être, mais en tout cas sûr de lui un écriteau placé au-dessusrde la caisse rappelle en effet qu'il offre toujours mille dollars h- son rival.- •̃-̃•̃̃̃ ̃- « ̃̃ .̃•, n.i-i :̃: 1.000 dollars, 25.0G0 francs. Le nlétifer^de

rihénom.ène nourrit son homme. n>' ''i'1-;

̃'Maïs" on s'explique Jnkl' qu'un pUërfômèûe aussi opulent continue à s'exhiber en un. « établissement >n d'aussi (fâcjieuse mine. 't"

Le Masque 4e Fer;

LA 3AIS0N

DE CHAMONIX-MONTrBLANC

La Fédération dauphinoise de ski a fêté à sa manière le 14 juillet en organisant une excursion collective au Mont-Blanc.. Cette ascension dirigée par le guide Anatole Couttet fut favorisée- d'un .temps exceptionnel. Plus de 36 personnes passèrent la nuit à l'Aiguille du Goûter. Ajoutons que les grimpeurs plus modestes de la: F. D;; S. se rendirent au Brévent au nombre de près de 200: Le Mont-Blanc a été gravi également par M. Jean Barba et M. Noël Robert, avec Armand Couttet, et par M. Tinton avec Paul Bellin et Alfred Payot. Le Grépon a été fait ces temps derniers par M. Jullien avec Alfred Couttet et Martial Paypt. '̃'̃ '̃ M, 'Perrin, accompagné de Martial Payot ët André Cléricô, a réussi l'Aiguille de Blaitière.

Enfin, Arthur-, Ra,yane,l, et Jean Rayanel pnt, avec i'Ml'le de.-F. escaladft-Je Gïépon par la très difficile voie îde-. la »Mer da ^Glacé. Parvenus, à. la Brèche Bajfoijr.^iils,

| traversèrent iai^irrçpië 'Iiochmatter- et t#t^mj;f;nt( ide-

̃sdrtrrriètipar''rifthéraire;:fi0fmaki- ;v-m >)! .>:̃>!«( n jjkî

Ces mêmes alpinistes avaient égalerhen't fait, quelques jours avant, l'Aiguille du Fpu. ;;>. *̃̃̃̃ Au Grand Casino du Mont-Blanc, un excellent programme se déroule chaque semaine. D'excellentes tournées théâtrales, de bons films, des soirées de gala agrémentées d'intermède? variés, offrent toute la garnie. des distractions. Le Bal Tricolore du 14 juillet fut une soirée pleine d'entrain. Le cotillon et la farandole organisés de main de maître par M. Freddy Saint-Lez, connurent un grand succès.

D'EVIAN

Reconnu sur les terrasses de l'Hôtel Royal: S. Exc. Mirza Ali Akbar Khan Bahman, ministre de Perse à Bruxelles, accompagné de M. Helbig de Balzac, cpnsul de Perse à Bruxelles princesse Cécile Murât, prince et princesse Charles Murât, M. Albert Buisspn, président du tribunal de commerce de la Seine sénateur et Mme Alfred Donadei, M. Eugène Dpnadei, conseiller général des Alpes-Maritimes M. Jacques Stem, député, et sa famille colonel Praportchetovitch, M. Joseph Calizi, M., et Mme Emile Stern, Mr et Mrs Sidney Eh,r'man, de San-Francisco M. et Mme P. Gillet-Blanchet, M. David-Weill, M. et Mme L. Lipschutz, M. et Mme W. Maurer, etc..

1 gqrij: at,tendus^« ^pya(l,d|ns,le ^jant de Ja semaine, Â

f~tr~}I!~1jes}~pt~Jde;J1w!cw!p¡j:l"¡ i~tt-i

Si; -Eicc: M' J'ules' €ambpn- 'ancien ̃ ambassadeur." :^t>- France à Berlin, avec sa fille, Mme de Beaufoft la comtesse Desplaces; etc. ̃

DE DEAUVI^E

Entre deux dimanches.

Deauville se repose entre deux dimanches, et :rien n'est plus charmant que ces jours de calme, très relatif d'ailleurs, qui permettent d'apprécier la douceur du paysage normand.

Car Deauville a un sourire qu'ignorent trop souvent ceux qui, dans la Plage Fleurie, ne choisissent que le côté spectaculaire le sourire de ses jardins le vert tendre des pelouses se rehausse du rose de ses géraniums'. Un début et une fin de saison offrent aux yeux et aux cœurs des poètes une occasion unique. Cette semaine ,fu{, tout entière au. yachting, et ces manifestations de l'onde qui réunirent devant le Yacht Club plus de voiles blanches que l'on n'en vit jamais, s'àçhèyprpnt jeudi soir par le traditionnel «dîner des régates >> dans la salle fleurie de blanc et de bleu des Ambassadeurs.

Nommer chacun serait tâche impossible. Mais, au hasard, citons quelques-unes des personnalités, présentes •: M. et Mmp'Lp.His. Bréguet, çQmrflandarit Wilm, |ady ̃EÇpward Franck, capt. Hennessy, lord et, lady of Essex, M. Sopwith, Mme, Renée Eould, M. Veerstraeten, M. CpJas,; impaire, de .Dgauyjlle. ,M.. et Mme, Lemiie,, .amiral jst Mme Faràra-ond^.(çciiiiJ.£f:et po.mtesse-da' Sjlva R^.raosTi M. et Mme de ha, Bruyère, M. G-randchamp des Réaux, M. Le Ménthfècf M'efMme Bouteleux, *M. et Mme Darnis, M. et Mme'Le Bret, M.'de Barbarin, Mme et MM, .Whjtechurch, M. Cyril Wright, M. et Mme Esders, Mlle H.- de Saussure, M. et Mme Le Barrois, M. et Mme Mac Leod, M. et Mme Daniel de Bourbon, Mme et M. des Pasqùier, M. Vauquelin, M. dé Kauski, M. Fairey, M- Payne, Mme S. de Ribon, M.-et Mme Suzor, M. etMme Hug, Mlles Rpsambert, ÀL et. Mme Boudeville, etç^ Et dimanche nous annonce le Concours d'élégance enfantine à la plage, et chaque jour verra maintenant sa manifestation1 spéciale. ̃ ̃: La s^ispn trouve son rythme. Çh. de R. E>E CABOURG

Le Comité des fêtes de plage de Cabourg organise, le jeudi 24 juillet, à 16 h. 30, le « Concours des moins de 3 ans », sur la digue, devant le Casino.

Les membres du jury seront la doctoresse Moles, Mme Jean Maître et M. Henry Lacour. ̃••̃ Première catégorie :;de û à -15 mois. deuxième catégorie de 16 mois à 2 ans troisième catégorie de 2 ans à 3 ans.

Les enfants de la première catégorie devront être présentés dans leurs petites voitures. Un prix spécial §eradécerné dans chaque catégorie, au bébé dont. la yôit-ure sera la plus :élégante,,et, arrangée avec le';plus de ^qvjlj, En dehors des récompenses décernées aux lauréats, une distribution de jouets et de ballons sera faite à tous les, Cpnçurrerits. ;i'

v:

py TQyQIJET

Parmi les personnalités descendues à l'Hôtel Çarftçip du Touquet,. p,n. remarquait .ç.es jpur§-ci

Mr Sçptt Fletçher,. Mr Leslie Fletcher, Mr Sidney Gordon,'Mr Williams, Mr Â. Rothschild, L. Landau, M. Paie, M. Caraco, Mr et Mrs Tarks, 'Mr Gale, M. et Mme Leleu", M. et Mme Wattel Cqtry, ]\I. Alteiih.ach, Mr Strpng, Mr Guyster, Mr Thresher, ^luch, M. Marchin, M. et Mme Boas, M. et Mme Maxime Vaz, M. Hanson, M. Gaytte, M. Lubovitch, Mme Stieglit?, M. Day, missS~¡¡er" i!4!iw W~fer;: MAv.faj~t, M. Wen-

jçer, etc.

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TquU demwfie de changement d'gdjççsç: agit être qccoin^qgnée dç lq sônimç un franp cïnauante en timbres-poste, pour couvrir une partie des frcùs fie renouveilemeat la bafide.

̃ > ̃̃̃


DE R NI ERE HEURE

La dissolution du Reichstag et la presse allemande

Berlin, 19 juillet. La presse du matin commente longuement les événements de la journée d'hier. Une vague de pessimisme se fait sentir et l'avis presque unanime des journaux est que tes prochaines élections amèneront un renforcement des partis d'extrême-droite et d'extrème-gauche au détriment des partis bourgeois ayant forme la coalition gouvernementale.

•La- Galette générale de l'Allemagne écrit « La dissolution du Reichstag a une très grande importance au point de vue de la politique étrangère^ Cette, importance réside dans ce fait que la politique intérieure de l'Allemagne va enfin être inise en ordre. L'étranger peut conclure de la position du président du Rëich à l'égard de la décision prise hier qu'elle aura une influence de tout premier plan sur la répartition des forces en Europe. Cela veut dire que si le Reichstag n'est pas capable de faire de l'Allemagne une nation propre et-digne de crédit, les autres forces vivantes de la nation, sous la direction de Hindenburg, se chargeront de le faire.- ».

La Gër mania critique le Reichstag que personne, dit-elle, ne pleurera, et reproche aux socialistes d'avoir provoqué une campagne électorale qui fortifiera lés partis extrêmes de droite et de gauche et ne servira pas la cause de la Republique. Le Berliner Tageblatt déclare que « le Reichstag et le chancelier ont tout fait, l'un et l'autre, pour envenimer la situation et empêcher une solution d'intervenir. Les perspectives qui s'ouvrent ne sont pas très belles. L'idée qu'on peut se faire de la composition et de la capacité de travail du futur Reichstag l'est encore moins ».

La Gazette de Voss écrit

̃ Le Reichstag est dissous le peuple allemand se trouve devant la mission de lui donner un successeur dans un délai de deux mois, un successeur qui fasse mieux que lui. Ecrasée par le souci du pain quotidien, la nation doit trouver le moyen de sortir des erreurs où le gouvernement et le Parlement l'ont entraînée. L'heure est grave, les responsabilités sont lourdes. Les sociaux-démocrates ont démontré qu'on peut gôiivèrnt-f sans eux, main'à1 quel prix Leur succès a "été obtenu avec lev v©ix.*dèS"jïires ennemis de -la Répûfeliqiie, les,conirinunistes, les nationaux-socialistes et l'entourage dç. M. Hugenberg. »

Selon ce journal, le chancelier aurait l'intention de se mettre en rapport avec les chefs des partis favorables au gouvernement, en vue d'adopter un programme commun pour les futures élections au Reichstag.

L'organe démocrate ajoute que le manifeste adressé hier au peuple allemand par le gouvernement du Reich est déjà une preuve que le gouvernement veut prendre part d'une façon active a la lutte électorale.

Le Vorwœrts invite les électeurs à empêcher, par- leur vote, la formation d'un nouveau bloc bourgeois, « d'un nouveau gouvernement de minorité réactionnaires.

M. Breitscheid, reprenant une parole prononcée, hier, par M. Dietrich, ministre des finances, écrit « La social-démocratie a défendu l'Etat et l'intérêt public c'est le gouvernement qui s'est placé en protecteur des groupements intéressés. » L'agrarienne Deutsche Tageszeitung considère la journée d'hier comme un succès pour les socialistes et croit que les nouvelles élections leur seront favorables.

Ait sujet du bruit selon lequel M. Hugenberg conclurait un accord avec M. Hitler pour les élections, le. Lokal Anzeiger, la Deutsche Zeitung, attaquent vivement le comte Westarp qu'ils accusent de porter le plus grand tort au « mouvement national ». Ce dernier se défend, dans la Gazette de la Croix, affirmant que sa tactique a pour but de détacher définitivement les partis moyens dé la social-démocratie.

Plusieurs journaux font remarquer que les quatre Reichstag' élus depuis 1919 ont tous été dissous avant d'arriver au terme légal de leur mandat. Le ReicHstag qui a été dissous hier est le quatrième depuis la fondation de la République allemande. Aucune des quatre assemblées, constituées depuis cette date, n'a d'ailleurs siégé d'une façon normale. La première fut dissoute le 13 mars 1924 par le président Ebert la seconde ne vécut que quelques mois et fut dissoute par le chancelier Marx. Le troisième Reichstag est, de tous, celui qui a duré le plus longtemps. Cependant, il n'eut pas une fin normale puisqu'il fut également dissous en mars 1928 enfin celui pour lequel une décision semblable est intervenue hier a vécu deux ans et deux mois.

Deux commissions parlementaires

continueront à siéger

Berlin, 19 juillet. D'après la Constitution de Weimar, pendant la période électorale, la commission des affaires étrangères du Reichstag continuera à rester en activité, de même, une autre commission pour la protection des droits de la représentation populaire continuera à siéger pendant la période interparlementaire. Cette commission a pour mission de protéger la représentation populaire à l'égard du gouvernement, dans le cas où intervient une dissolution du Reichstag, jusqu'à la réunion de la nouvelle assemblée. Bien entendu, ces commissitJBSL ne disposent d'aucun droit exécutif. ̃•̃'̃'

̃̃ ,•̃* ̃ ̃'̃' ̃'̃' ̃'̃ 'i-

La rupture entre le comte Westarp ,tnH et M. Hugenberg

BERLIN, "'19 juillet. La rupture entre le comte Westarp et M. Hugenberg est actuellement un fait accompli. Le comte Westarp a adressé une lettre à M. Hugenberg, où il lui annonce officiellement qu'il se retire du parti national-allemand. En même temps, 18 députés ont adressé au président du parti une lettre rédigée dans le même sens.

Mort du professeur Clason

Stockholm, 19 juillet. Le président de l'Académie des beaux-arts, M. Gustave Clason, professeur, un des plus remarquables architectes suédois, créateur du Musée Nord de Stockholm, est mort subitement.

M. Clason était âgé de soixante-quatorze ans.

BOURSE DE NEW-YORK

New-York, 19 juillet. Change sur Londres 60 jours, 48393 câble transfers, 48653 change sur Paris a vue, 393 5/8 change sur Berlin, 2388 U. S. Liberty 3 1/2 0/0, 100 29/32 Atchison Topeka, 222 Baltimore et Ohio, 106 1/2 Canadian Pacifie, 187 1/8 Chesapeake et Ohio Comra., 191 Chicago Milwaukee cumin 15 3/4 Chicago Rock Island, 106 1/2 Eric Raïlrôad 42 1/4 Great Northern Préf., 82 Illinois central, 117 Louisville et Nasli%,ille, 125 New-\ork central,. 18 Norfolk et Western, 227 Pensylvania. 76 1/8 Rcading, 107 Suuthern Railway, 99 Southern Pacific 118 1/4 Union Pacifie, 220 Anaconda Copper, 49 3/4 Calumet et Hecla, 15 1/2 Utah Copper 950 Américain Téléphone, 217 Américain Car et Foundrv 49 1/2 British Americ Tobacco, 26 U S. Le.ither, 10 Général Elect., 72 1/8 Int. Mrc Marine Com., 22 3/4 Bethlchem Stell, 84 Crucible Steel; 79 U. S. Steel Common, 166 1/2 U. S. Steel Préf.' 145 1/2 Royal Dutch, 54 Shell, 45 5/8. Argent en barres Minerai étranger, 34 1/4. Affaires totales (titres), 870.000.

BOURSE DE LONDRES

Londres, 19 juillet. Changes Escompte hors nanaue 27-/16 fprêts, 1 sur Paris, 12360 sur NewYork 48650 sur Belgique, 3480 sur Berlin, 20371 Rib^sur Londres, 519/32 Valparaiso sur Londres, 40>75 Buenos-Aires sur Londres, 4075. Argent comptant; 1578 2 mois, 15 3/4, flr,-«54 J/2- w

ta Commission de la Sarre | réduit les forces de protection

Gexè\% 19 juillet. Le' secrétaire général de la Société des Nations vient de communiquer au Conseil une lettre de M. Wïltun, président de la commission de gouvernement de la -Sarre, au sujet de la .liberté des transports et du transit sur les voies ferrées du territoire. Cette lettre est ainsi j conçue

.«"Au nom de, la' .commission de gouvernement, j"aï l'honneur de vous faire connaître ce qui suit, en vous priant de vouloir bien en faire part, ail Conseil de la Société des Nations

j '̃». Après' l'évacuation, de la rive gauche du Rhin,

la commission de gouvernement, se référant au

Ici commission de gouvè'rlll'I1lI'nt, se rl-férant dans I

rapport dii représentant de l'Italie présenté dans

la séance du Conseil du 18 mars 1920 à la résolution adoptée par le Conseil dans la même séance. et à la résolution du Conseil en date du 12 mars 1927, a décidé de réduire à 250 l'effectif des forces de protection du chemin de fer du territoire de la Sarre.

̃> D'autre part, la commission de gouvernement a l'honneur d'informer le Conseil que la commission de réseau de la Sarre a été réduite et sera réduite d'un certain nombre d'unités.

La commission de gouvernement aura l'honneur, de faire tenir au Conseil, à la fin du mois d'août, une communication détaillée sur le même sujet. » r Rappelons que l'effectif des forces internatio- nales de prolcelion était primitivement de 800 hommes (620 Français, 120 Anglais et (>0 Belges), mais que l'Angleterre avait déjà retiré de Sarre son détachement.]

Le centenaire de la Belgique

Biiuxku.es, 19 juillet.. Le Moniteur publie un arrêté royal nommant le prince Léopold major au 1er régiment de grenadiers.

Un autre arrêté royal décerne au duc de Brabant la médaille des volontaires combattants de 1914-1918.

LÇjMonitettr public également l'arrêté royal déçer'na.nf/ l'a "croix de guerre au comte- Charles de Bro'qu^evi'Ues'minis.tre de la- défense- nationale.. •̃ i Uil ia.lJtre arrêté royal institue une décoration- commémorative du -Centenaire. •̃ Cette décoration est destinée à ceux qui ont rendu au pays de- bons et loyaux services pendant vingt ans, partiellement ou totalement, sous le règne d'Albert l"r.

L'AGITATION AUX INDES

Londres, 19 juillet. Un télégramme de Bombay annonce que des escadrilles continuent, de bombarder les villages des tribus en révolte sur la frontière du nord-ouest de l'Inde britannique. Plusieurs chefs des tribus rebelles ont fait connaître qu'ils étaient prêts à faire leur soumission aux autorités britanniques à condition que des sommes d'argent leur soient accordées pour remplacer leur matériel détruit.

Karachi, 19 juillet. Des scènes de désordre se sont produites devant des magasins étrangers de spiritueux.

La police a chargé des piquets de volontaires. Il y a eu plusieurs blessés.

Le successeur de lord Irwin

Londres, 19 juillet. Le Daily Herald dit qu'on indique comme successeur possible de lord frwin, dont les fonctions de vice-roi des^Ind^s viennent à expiration l'an prochain, sir Hube-rt^Saiiuel, ancien haut commi'ssaire1' de "Palestine- et°qW- est, comme on' le sait le' rival" d;e'M.; Lioyd' George;' à la d:rec-; ti'on d'u' parti libéral. Du parle aussi du marquis de Zetland, ancien gouverneur dti Tiengale, très versé dans les questions indiennes.

Rebelles kurdes en territoire persan Londres, 19 juillet. Un télégramme non confirmé en provenance de Stamboul annonce qu'un des détachements de troupes kurdes dépendant de l'armée turque opérant dans la région du nord-est du Kurdistan, contre les rebelles kurdes, ont traversé aujourd'hui la frontière persane et ont pénétré jusqu'à une profondeur de 50 milles en territoire persan. L'invasion des cavaliers fut très rapide, dit le télégramme, et les garde-frontières persans n'avaient pas eu le temps de se ressaisir que déjà les Turcs, en nombre important, violaient le territoire persan, annonçant qu'ils poursuivaient simplement le restant des forces rebelles kurdes qui s'était échappé en Perse'.

L'Angleterre va-t-elle- acheter le Groenland ? LONDRES, 19 juillet. On mande de Washington Suivant les journaux, le gouvernement britannique étudierait la possibilité d'acheter le Groenland ou d'y étendre ses droits dans le but d'établir une base pour le trafic aérien entre l'Angleterre et le Canada.

L'amiral Takarabe va-t-il démissionner New- York, 19 juillet. Le New-York Times apprend que l'amiral Takarabe aurait l'intention de démissionner quand le traité naval entrera en vigueur. Il est probable que l'amiral Abo lui succédera.

La démission du maréchal Pilsudski démentie Varsovie, 19 juillet. U Agence Pat dément la nouvelle lancée par certains journaux concernant la prétendue démission du maréchal Pilsudski ainsi que la nomination à sa place du général Konarzewski. Celui-ci, en sa qualité de premier viceministre des affaires militaires, remplace tout simplement le maréchal Pilsudski pendant son congé.

LA VIE UNIVERSITAIRE

Professeurs de facultés

Sont nommés

M. Cuneo, professeur de clinique chirurgicale de l'Hôtel-Dieu, à la Faculté (le médecine de Paris M. Pitrou, professeur de langue et littérature allemandes, à la Faculté des lettres de Bordeaux M. Vandel, professeur de zoologie, à la Faculté des sciences de Toulouse'; M. Eberhardt, professeur de botanique générale, à la Faculté' des sciences de Besançon M. Leulier, professeur de pharmacie et pharmacologie, à la Faculté de médecine de Lyon; M. Maillard, professeur de chimie biologique et médicale, et .M. Wunschendorff, professeur de chimie générale, pharmaceutique et toxicologie, à la Faculté de médecine d'Alger.

M. John Dewey, docteur « honoris causa » de l'Université de Paris

Le conseil de l'Université de Paris a décidé de nommer docteur honoris causa M. John Dewey, professeur de philosophie à l'Université Columbia. Le rapport de la Faculté des lettres signalait M. John Dewey comme un éminent savant et un ami de la France. La remise du diplôme aura lieu en novembre, au cours de la séance d'ouverture des cours de la Sorjvjnne.

L'Etat libre d'Irlande j répond an mémorandum Briand j 1

Le Quai rl'Or~J)~~lje la -l'l:e du gouverne-

Le Quai d'Orsay publie la réponse du gouverne- j

ment de l'Etat libre d'Irlande au mémorandum fran-, çais relatif à la création d'un régime d'Lnion fede- raie européenne.. Nous en extrayons lés passages suivants « L'Etal Libre (l'Irlande1 est profondément inté- 1: rosse, du point de vue politique aussi bien que du point de vue économinue et social, a tous les événe- nients oui affectent la paix et le bien-être, de l'Eu- rope, mais il est également' évident que ceux-ci ne le concernent pas aussi inuftéjgjiàtement que les autres I I Etats d'Europe: don) les intérêts sont, liés plus inti- memenl aux destinées de la .communauté euro- péenne. Il est donc naturel que le sentiment de l'Union morale de l'Europe ne s'exprime pas avec autant de force dans l'Etal Libre d'Irlande que chez d'autres nations du confinent. En outre, il existe, à j cet égard, un autre facteur important qu'it ne faut pas perdre de vue. Pendant 'de nombreuses décades, Il l'Irlande a été un pays de- forte émigration, et les nombreux millions de membres de la race irlandaise j qui comptent aujourd'hui parmi les populations des continents américain et australien créent, entre l'Etal Libre d'Irlande et ces régions du monde, un j j lien d'union .morale qui ne le cède en force en au- cune façon à celui qui existe entre l'Irlande et les j autres Etats européens. » Le rôle de la Fédération |

Après ces rem.-irques préliminaires, le gouver- j nement irlandais expose la façon dont il conçoit une. Union européenne i s< L'Etat Libre d'Irlande considère qu'un accord j j' de la nature indiquée aurait les plus grandes chan- j ces de succès s'il était conçu directement sous les auspices de la Société des Nations et s'il se limitait, j i' en principe, a la simple reconnaissance du fait que j le groupement géographique des Etats d'Europe j j donne naissance :i des intérêts et à des problèmes particuliers à l'Europe, qu'il- appartient essentielle-! ment aux Etats européens ue coordonner et de résoudre.

? De plus, lé' gouvernement irlandais considérer que, dans son application pratique, un accord de ce, genre' devrait reposer sur le principe que chaque Etal' partie à l^accoï'il sera seul juge de la manière et de la 'mesure dans laquelle il devra coopérer 'la. ppursiViïc ifëTo'bjets de l'association. Dans To'pin'iûn, du 'gouvernement- irlandais. ;)eij, conditions, en Euro-: Il pe, ne sont pas telles encore, et le sentiment des in- i térêts communs n'est pas encore suffisamment fort l pour que l'on puisse escompter qu'un accord quelconque qui irait plus loin et imposerait à ses signa- taires une responsabilité collective dans des problè- j mes qui nu les concerneraient pas individuellement, I rencontre plus d'un degré très limite d'acceptation. »j Problèmes politiques et économiques Sur les 'rapports entre les problèmes politiques et économiques, la réponse irlandaise s'exprime ainsi i « Le gouvernement irlandais peut indiquer des Il maintenant qu'à son avis les garanties fournies par le pacte de la Société des Nations et la sécurité dont Il jouissent les Elats. en vertu des droits qu'ils possèdent comme membres de cette organisations, devraient, si ces avantages étaient reconnus comme il sied dans la conscience des peuples d'Europe, assu- j j rer lu maintien d'une ambiance politique dans laquelle des systèmes pratiques pour l'organisation j des forces matérielles de' l'Europe pourraient être ] menés à bonne fin dans une atmosphère -de eonfian- j ce mutuelle. I » II est manifeste qu'aucune proposition destinée à améliorer l'organisation économique de l'Europe,! dans son ensemble, n'aura de chances d'être acceptée si elle ne tient pas pleinement compte des conditions économiques qui régnent dans les Etats d'Eu- rope pris individuellement. Pour des raisons qu'il j j n'est pas nécessaire d'exposer ici, l'Etat Libre d'Ir- j j ̃lande est" encore' dans la phase initiale de spii xléyè-.i ¡

lqppcïhbiil- iiiïlit.s.t.rjel. On'uc saurait raisonnable--)

nient escompter qu'un pays qui se trouve dans cette situation consente des sacrifices économiques pour rétablissement d'un marché commun en Europe, avani qu'il ne possède l'assurance qu'il est en mesure d'obtenir une participation légitime à ce marché. » Le gouvernement irlandais considère enfin que la juxtaposition proposée des organes de l'Association européenne avec les rouages de la S. D. N. rendrait inefficace l'activité des deux organismes.

Le président Hindenburg est arrivé à Mayence j Maykxck, 19 juillet. Venant de TVorms par le bateau qui porte son nom, le président Hindenburg a débarqué à .Mayence peu après 19 heures. Les autorités de la province et de la ville lui ont fait les honneurs au débarcadère. Le cortège s'est formé pour se rendre au palais grand-ducal. Son passage à travers ta ville,, pavoisée s'est effectué entre deux haies formées de diverses sociétés militaires et civiles de la région.

Dernière Heure Sportive Les championnats de, tennis d'Evian

Les championnats de tennis d'Evian se poursuivent avec succès: Dans la jëurnée d'hier bH,a eh-' regish;p,1JlesJrjé,sÂultats que voici au x Championnat simple. Demi-finales MartinLegeay bat Reynaud (tenant de la Coupe), 6-0, 4-6, 6-0 Erik Worm bat E. Robin, 6-4, 6-4, 6-1. Championnat simple dames. Demi-finales Mlle Berthet bat Mme Carron-Culbert, 6-0, 6-4 Mlle Adamoff (tenante de la. Coupe) bat Mme Michel Bernard, 6-0, 6-1.

Championnat double mixte. Mlle AdamoffWorm battent Mme Michel Bernard-Ferrier, 6-2, 6-2 Mme Gharpenel-Reynaud battent Mlle Gautier-Michel Bernard, 6-4, 6-4.

Championnat double messieurs. Demi-finales Ferrier-Worm (tenants de la Coupe) battent Mitaranga-Vlasto, 8-6, 1-6, 6-3 Martin-LegeayPeynaud battent Guillemot-Joba, 3-6, 6-1, 6-3. Les finales seront jouées aujourd'hui dimanche.

Le Grand Prix automobile d'Irlande Le second Grand Prix' automobiliste intern'ational d'Irlande, disputé hier à Dublin, a donné les résultats suivants 1. Caracciola, sur Mercedes, en 3 h. 28' 24" 2. Campari, en 3 h. 36' 19" 3. Earl Howe en 3 h. 39' 53" 4. Birkin, en 3 h. 40' 29" 5. M-alcolm Campbell, en 3 h. 40' 47" 6. Lewis, en 3 h. 42' 32" 7. Eaton, en 3 h. 45' 50" 8. Richards, en 3 h. 47' 40" 9. Ramponi, en 3 h. 48' 14".

La vitesse horaire moyenne rectifiée des trois premiers est la suivante Caracciola, 138 km. 207 (85 milles 88) Campari, 130 km. 885 (81 milles 33); Earl Shawe, 125 km. 506 (78 milles).

Le concours d'élégance automobile de Dieppe Le concours d'élégance automobile de Dieppe a donné les résultats suivants prix d'honneur, M. Ray Lcewy. de Paris prix d'honneur des dames, Mme Evens, de Beauchamps.

Aujourd'hui seront courus les grands prix de vitesse.

La Coupe du Monde de football A Montevideo, hier, se sont poursuivies les rencontres comptant pour la Coupe du monde de football. Dans l'une, l'Argentine a triomphé du Mexique par 6 buis à 3. Dans l'autre, l'équipe de France a dû s'incliner devant celle du Chili par 1 but à 0. 1 Après la très bonne tenue des nôtres devant les Argentins, on escomptait une victoire sur. le Chili.

Pas de manifestations lie F août- Lès communistes décommandent « la journée de lutte »

Les « camarades » communistes n'ont pas en croire leurs veux, hier matin, en lisant le manifesie du Comité central publié par Y Humanité. La prose incendiaire dont on les régalait d'ordinaire, les «appels à la lutte», les «tous dans la rue », les « debout contre l'impérialisme », les belles phrases si généreuses en audace verbale, tout enfin avait fait place à une prose terne, cpnfuse si empêtrée dans ses arguments qu'il était d abord impossible d'en dégager le sens. Et lorsqu'on avait compris, c'était encore plus triste. II s'agissait tout simplement de décommander le « 1" août » On sait que. depuis l'année dernière, le -1" août est marqué d'une faucille rouge sur le calendrier révolutionnaire. Ce jour-là, on doit «faire la grève politique de masse et conquérir le pavé parisien ». Le programme de cette démonstration estivale est impressionnant. Malheureusement, ses invités se retrouvent généralement, à la tombée tfu jour, concentrés dans les postes de police, où, depuis le malin ils languissent dans de tristes manilles. Les arrestations préventives abattent les plus vertueuses ardeurs, de telle sorte que, l'an dernier, la grande manifestation communiste se réduisit à une inof-

fensive parade de cavalerie et de police.

Devant l'imminence d'un nouvel échec, le Comité central a pris peur. Le ridicule l'a effrayé. Il .a a préféré quitter ta partie, fallut-il, pour cela, reconnaître, textuellement, «que la journée du l" août

1929, première grande manifestation rcvolution-

luairc internationale contre, la guerre impérialiste, et les journées des li mars, 1" mai 1930 ont souligné la faiblesse extrême d'organisation des masses et de leur guide, le parti communiste». Tant d'humiliié chez de tels fanfarons traduit une crise bien grave.

Quoi qu'il en soit. les « camarades » devront j cette année travailler le 1" août, tout comme un

i quelconque vendredi bourgeois.

On se contentera de quelques palabres, de quelques pelites « réunions d'usine au cours desquelles seront discutées les mesures de rassemblement et i d'organisation de plus larges masses». Un texte confus s'emploie d'ailleurs a préciser qu'il ne s'agit ] pas du tout d'une défaite, mais seulement d'un regroupement volontaire.

Le « recul élastique et la « retraite stratégique » en quelque sorte Une guerre, plus sérieuse celle-là, nous a familiarisés avec ces termes ambigus, et nous savons, hélas, ce qu'en vaut l'aune. Le manifeste du « C. C, » est un bien mauvais communiqué Et qui fera mauvais. effet sur les. troupes.

_i^i -ift–

Mrs Harry Brown reçoit la rosette de la Légion d'honneur

Une Américaine. Mrs Harry Brown, de Pittsburg, la reçu hier, dans les salons du palais de la Légion d'honneur, les insignes d'officier de la Légion | d'honneur.

Déjà, avunt la guerre, Mrs Harry Brown s'était dévouée à la cause des alliés en fondant, à Pittsburg, un groupe de 400 femmes pour venir en aide

;>ux Français. Ce groupe fut intégré à la Croix-

Rouge pendant la guerre et rendit d'inestimables services aux soldats français.

Avec son mari, Mrs Brown a adopté' trente or-

phelins français, subvenant à leurs besoins pendant

j cinq ans.

La croix de la Légion d'honneur sera, pour cette I grande amie de la France, le témoignage de notre sincère reconnaissance.'

j

La disparition de M. de Villanueva

11 y a trois jours, la police de Bruxelles découvrait dans le bois de la Cambre le cadavre d'un j I mystérieux pendu s.ur3[equel ne se trouvait aucun | papier. Le linge du déj>,GS$}éré ne portait, non plus, aucune marque, et ~fe ;cuir de .son .chapeau .était I coupe à l'endroit auraient dit se trouver les | initiales. Le cadavre n'avait pu être identifié il

paraissait seulement que l'inconnu devait être âgé

de 25 à 30 ans environ: l'inconnu devàit êtr. c âaé

Se trouve-t-on en présence du cadavre de l'ancien fondé de pouvoir de la National City Bank ? '? On sait que celui-ci avait fait part à l'un de ses amis de son intention de se suicider. Certaines corrélations assez troublantes n'ont pas manqué d'apparaître aux policiers de Bruxelles qui ont mandé à Paris que leur soit transmis tous les renseignements que l'on possède sur M. de Villanueva. En même temps, le signalement complet et des photographies du cadavre ont été envoyées à Paris. Le vainqueur de Port- Arthur est mort l" Tokto, 19 juillet. On annonce aujourd'hui la mort. survenue à Tokio, à l'âge de 84 ans, du maréchal japonais comte Yr.stkata Oku, le seul survivant des commandants d'armée japonais qui prirent par à la guerre russo-japonaise de 1904-1905. Le général Oku commandait l'armée qui battit les forces russes à Port-Arthur.

Des cambrioleurs piHent une clinique à la Villette Au cours d'une ronde qu'ils effectuaient la nuit dernière, vers 1 h. 30, des agents constatèrent que les glaces de 1^ Clinique Universelle, dont,la devanture s'ouvre sur la rue Euryale-Dehaynin, avaient été brisées.

Ils s'approchèrent de la porte et, l'ayant poussée légèrement, s'aperçurent qu'elle était ouverte. Intrigués, ils s'aventurèrent à l'intérieur de la clinique. Dans les six pièces qu'elle comporte, tout était sens dessus dessous. Aucun doute n'était possible des cambrioleurs étaient passés par là. Dès la première heure, hier matin, M. Baillet, commissaire de police du quartier de la Villette, s'est transporté sur les lieux. De l'enquête qui a été ouverte aussitôt, il résulte que depuis deux mois environ la clinique était fermée. Son directeur, M. R. Marchineau, l'avait abandonnée en emportant tout ce qui pouvait avoir une valeur quelconque.

Il ne restait seulement qu'un vieux fauteuil de dentiste, quelques chaises brisées, des sacs de chiffons, des centaines de fioles et des vieilles'paires de souliers.

INFORMATIONS

De Saint-Moritz

La beauté naturelle du pays, la clémence du ciel, Je développement et la perfection de l'industrie hôtelière, tout concourt à faire de la Suisse en général et de Saint-Moritz en particulier, un lieu de séjour idéal pour l'été.

Le Palace Hôtel, avec son luxe et sa situation au centre d'un pays rêvé, semble quelque palais des Mille et Une Xuits, une demeure royale faite pour. la villégiature des princes et de l'aristocratie. Dirigé par M. Hans Badrutt, avec la courtoisie d'un homme du monde accoutumé à recevoir les plus hautes personnalités, le Palace Hôtel est devenu le séjour préféré de la haute société internationale.

SERVICE POSTAL MARITIME Prochains départs

Nord Friesland (Océan Line) Anvers 23, Vera Cruz, 11 août, Tampico. 17, Galveston 24. Mimi Houx (Horn Line) Anvers 23, Port of Spain (5 août, La Guayra 8, Puerto Cabello 10. Ilk-de-Fhaxce (Cie Gêner. Transatlantique) Le Havre 23, Plymouth 24, New-York 29. OLYMpic (W7t~e Star Line) Cherbourg et South-

lampton 23, Xev-York 29.

York (Norddeulschcr Lioyd) Brème 23, Halifax 2 août.

LE TOUR AERIEN D'EUROPE Le Grand Prix international ` ..> de tourisme aérien

(Berlin, 20-27 juillet)

Le Grand Prix international de tourisme aérien commencera aujourd'hui dimanche 20 juillet. Le départ sera donné de l'aérodrome de lempelhoi, à Berlin, se fera l'arrivée, le dimanche il

juillet.

L'Aéro Club d'Allemagne, qui a pour 1930 l'orga- nisation de l'épreuve, avait reçu 101 engagements, dont 47 d'Allemagne et 16 de France.

Les seize de France se sont depuis réduits à cinq partants sur soixante avions qui ont rallie Berlin et tenteront d'accomplir le parcours que voici Berlin-Brunsvick 202 km. Bruns\vick-Franefor.tw sur-le-Mein, 273 km. Francfort-sur-leMei.n-B.eims, 349 km. Reims-Saint-Inglebert, 240 km. Samt-lnglebert-Bristol, 310 km. Bristol-Londres, 174 km. Londres-Saint-Inglcbert. 137 km. Saint-Inglebert-Pans (Orly) 241 km. Paris-Poitiers, 289 km. Poitiers-Pau, 366 km Pau-Saragosse, 193 km. Saragosse-Madrid, 280 km. Madrid-Séville, 411 km. Séville-Albacele, 411 km Albacete-Barcelone, 420 km. BarceloneXimes, 330 km. Nîmes-Lyon, 216 km. Lyon-Lausannc, 158 km. Lausanne-Berne, 80 km. Berne-Munich, 338 km. Munich-Vienne, 368 km. Vienne-Prague, 260 km. Prague-Breslau, 205 km. Breslau-Cracovie, 245 km. Cracovie-Varsovie, 252 km. Varsovie-Kœnigsberg, 281 km. Kœnisberg-Dantzig, 131 hm. Dantzig-Berlin, 400 km..

Soit un parcours de 7.553 kilomètres sectionnés en vingt-huit étapes.

A Orly, où est installé le contrôle de Paris, les officiels seront à leur poste à partir de sept heures du matin, demain lundi. A signaler que les aviateurs du « Tour d'Europe aérien s- effectueront une double traversée de la Manche pour passer de France en Angleterre et revenir d'Angleterre en France. Les passages auront lieu du 20 au 25. L'organisation internationale a prévu un service de sécurité et de surveillance pendant la traversée du détroit. L'Aéro Club de France est chargé de l'organisation de ce service pour ce qui concerne la partie française, et le Royal Aéro Club of the United Kingdom est chargé de la partie anglaise. Pour la zone française. le. ministère de la marine et le ministère de l'air ont donné leur concours. Deux bateaux ont été mis à la disposition de l'Aéro Club de France, I'.4i7e»e- et le Chasseur île Cherbourg. Les chambres de commerce de Boulogne et de Calais ont prié les syndicats d'armateurs d'effectuer une surveillance. j lût ^compagnie .fr.àai(jaisé Air Union, dont- Io^ avions effectuent plusieurs fois par jour la traversée de la Manche pour faire la liaison régulière Paris-Londres, a donné des instructions aux pilotes dont les avions seront munis de T.S.F. pour qu'ils participent également à ce service. Les hydravions de la Compagnie aérienne française ont reçu les mêmes instructions.

D'autre part et enfin, les capitaines des p'iquebots de la Compagnie des chemins de fer du Nord, de la Cunard Line et de la Compaggnie hollandoaméricaine prêtent aussi, à titre gracieux, leur concours.

L'amirauté anglaise a engagé un destroyer chargé de patrouiller dans la zone du Pas-de-Calais. Les concurrents doivent effectuer ce parcours entièrement et atterrir sur tous les aérodromes indiqués, les atterrissages intermédiaires n'étant d'ailleurs pas interdits. Ils doivent accomplir une étape par jour et, en aucun cas, ils ne doivent rester plus de deux jours sans voler sous peine d'élimination. En plus du journal de bord réglementaire, chaque équipage aura un carnet de route qui sera visé à chaque atterrissage les heures portées sur ce carnet seront celles qui serviront à établir le classement.

Voici, d'autre part, la liste de ces concurrents qui, ayant rallié Berlin, subi les opérations de contrôle, prendront le départ à partir de ce matin, 9 heures

Pour l'Allemagne ,• 'V2 ^X' Spehgler, sur Klenini, L. 26 V. (moteur Argus 80/100 CV) X., sur Junkers Junior A. 50 (m. Genet 80/88 CV) Y., sur Junkers Junior (m. Genet 80/88 CV) Morzik, sur BFW 23 b (m. Argus) Stutz, sun Arado L 2a (m. Argus) Sîeindorff, sur Albatros L 101 (m. Argus) Osterkamp, sur Klemm L 25 a (m. Salmson 40 CV) Poss, sur Klemm L 25 e (m. Argus) Oskar Dinort, sur Klemm L 25 e (ni. Argus) Oscar Notz, sur Klemm L 25-5 (m. Argus) Egloff Frlir., sur BFW 23 c (m. Argus) Oïferriian, sur BFW M. 23 c (m. SH 13) X., sur BFW Cm. SH 13) Y., sur BFW (m. Argus) Z., sur BFW (m. Argus) Hix, sur Arado L 11 a (m. Argus) Peschkc, sur Arado (m. Argus) Zed, sur Arado (m. Argus) Ygrec, sur L 100 (m. Argus) Neininger. sur D. 18 e V (m. Genet 100 CV) H. Simon, sur Klemm 25 TV a (m. Genet 80/85 CV) von Gravenre, sur Klemm L 25 la (m. BMW X 45/50 CV) H. Bohning, sur BFW M. 23 b (ni. BMW X 45/50 -CV) H. Eenz, sur Klemm (m. Genet •SO CV) Hix, sur Junkers Junior A. 50 (m. SH. 13 a 80/92 CV) Fr. W. Siebel, sur Klemm L. 26 (m. SH. 13 a 80 CV) Zed, sur B. F. M. 23 c (m. Argus); Ygrec 1, sur B. F. (m. Argus) Ygrec II, sur B. F.. (m. Argus) Ygrec III, sur B. F. (m. Argus). Pour la Grande-Bretagne

S. A. Thorn, sur Avro Avian (m. Cirrus Hernies 104 CV) H. S. Broad, sur Moth (m. Gipsy 100 CV); H. J. Andrews, sur Avro (m. Gipsy II 120 CV) A. S. Butler, sur Moth DH. 60 M (m. Gipsy 100)' the hon. lady Bailey, sur Moth (m. Gipsy 100) J. E. Carberry, sur Mono spécial (m. Werner 110) Miss W.'E/Speoner^Siir D. H. Moth (m Gipsy' 100 CV)

Pour la France

Fauvel, sur Mauboussin (m Salmson 40 CV) J. Mans, sur Saint-Hubert (m. Walter 110 CV) Arrachart et Puillet, sur Caudron 193 (m. Renault 95 CV) Cornez et Dupont, sur Caudron 193 (m. Renault) Finat, sur Caudron 193 (m. Renault 95 CV) de Mac-Màhon, sur Caudron C 232 (m. Renault 95 CV).

Pour la Pologne

î J. Gedgowd, sur P. Z. L. 5 (m. D. H. Gipsy' ̃ 85/100 CV) B. Orlinski, sur P. Z. L. (m. D. H. Gipsy) P. Dudzinski, sur P. W. S. 8 (m. Walter Vega 85 CV) Z. Babinski, sur P. W. S. 50 (m. Cirrus Mark III 85 CV) J. Lewoniewski, sur P. W. S. 51 (m. Armstrong Genet 80 CV) F. Rutkowski, sur P. W. S. 52 (m. D. H. Gipsy 85 CV) F. Zwjrko, sur R. W. D. 4 (m. A. D.C. Cirrus Hermes 105/111); T. Karpinski, sur R. W. D. (m. Cirrus Hermès) j. Bajan, sur R. W. D. (m. Cirrus Hermes) St. Plonczynski, sur R. W. D. 2 (m. Salmson A. D. 9 40 CV) E. Wieckenski, sur R. W. D. (m. Salmson); J. Musmewski, sur R. W. D. (m. Salmson). Pour la Suisse

J.-R. Pierroz, sur Breda 15 S. m. Walter Venus 110 CV) Ch. Kolp, sur Klem L 25 (m, Argus As 8 80 CV). •̃̃̃̃ Pour l'Espagne

t Rodrigue*, sur C. A. S. A. (m. Gipsy) Zed, .Air Moth (m. Gipsy 85 CV) Ansaldo, sur Moth (m. Gipsy 85 CV).

Trois types d'avions français ont affronté, on- l'a vu, la lutte trois Caudron, un Saint-Hubert, un Mauboussin.

Nous suivrons avec le plus vif intérêt la performance du Mauboussin, avion dû à un jeune et audacieux constructeur, plein de foi, d'enthousiasme et d'imagination, Pierre Mauboussin, Jils d'un ancien champion de la pédale. v i Son appareil est le plus récent des avions de tourisme sortis en France. Il est simple, pratique, confortable. Souhaitons-lui de tout cœur succès, à. lui et à son équipage, composé de Charles Fauvel et de Permangle.

1 Et en terminant, regrettons une fois de plus que la' participation française soit si peu nombreuse. Frantz-Reicheî.


LES DISTRIBUTIONS^ DE PRIX Collège Arménien de Sèvres La distribution solennelle des prix du collège àrniénieii des Mekhitaristcs, dont nous avons annoncé i! y quelques semaines l'inauguration, a eu lieu à Sèvres, sous la présidence de notre émin-çn-1 collaborateur M. Henry Bordeaux, de l'Acã -demie française.

On sait que de semblables solennités ont été céléiisfées "dans ce collège, sous la présidence de Victor 'ïiîugo, Guizol et Lamartine.

'̃̃ Après la lecture <îu palmarès, M. Henry Bordeaux, "dans un discours magistral, a apporté une fois de pîiis ;ui ''peuple- arménien et à 1;) Congrégation des -mckhilarisies c| ti i dirige ce collège les sympathies de. la .France et de l'Académie française. 11 a remis notamment au collège la médaille d'or île renseignement français que l'Académie française lui à attribuée ectîe armée.

Le directeur civil du collège, le commandant 'Klianzàdiàiî, a décerné, au nom de l'Académie 'ar-•.Stténiêiî-ne. le prix d'honneur à Mlle Paille Henry Bordeaux pour son roman Anfaram de Trébizomle, yKirue.n feuilleton dans Fit/aro, et « qui passionne actuellement toute la nation arménienne », et a Vendu hommage à cette occasion à la direction de notre journal.

Lycée Charlemagne

-•ta distribution solennelle des prix du lycée 'Gharlemagne a eu lieu sous la présidence de M; -Baube, maire du 4e arrondissement.

Ont obtenu

Les-prix de fondation Pintard, Guibc1, Fronsncq, Xft)- net, Bertrand, Setfars, Hivcline, Mcnard, Chevalljev, Roddc.

Parmi les élèves le plus souvent nommés, citons Mathématiques spéciales Segeir;, Toutain, Vache. ï'élissier.

` 'Mathématiques élémentaires Cornette. Guibé, Wuil̃ leumier,. Connut, Corset, Laurcns, .Clievallier, Trica-i".l, Pintai'd, Xettor, Courtaud, Lesieur, Anschel, Mongiv;dien.

Philosophie Froiisacrj, Fa.vol, Kodele, Gt'-anier, Crozitson. François, Ordonneau, de Sablet-Bachmànli, Bernardin, Marnay, Scotté, Thomas.

LA VIE RELIGIEUSE ,t: \i V;PoÇr le congrès Mariai de Lourdes Le comité d'organisation du congrès Mariai de Lourdes nous prie de faire savoir qu'il serait reconnaissant à tous ceux ..qui lui feraient des envois de iieurs coupées pour la grande procession de clôi tui'e du congrès, le 27-'iuillët;; •• '•'̃ ̃ .On Test prié d'adresser les colis, en gave, à ..Mi le. comte de Beauchamp-, président de,. l'Hospitalité île Lourdes, afin qu'ils arrivent le 21) àu'plus'ïard. I, Pour 'les" points les plus éloignés, envoyer tes colis de fleurs, dès le, lundi 21 juillet.

Le Pape ne quittera pas le Vatican ̃ :,(.!̃̃;>•: prochainement

• Une' dépêche d'ageiicc, émanant de la Cité du Vatican, dément le bruit scion lequel le Pape quitterait incessamment Rome pour aller passer l'été cJans le Val d'Aoste, à l'abbaye du Monl-Cassin. La dépêche ajoute que ces nouvelles sont généuilement démenties par le Vatican de la manière la plus catégorique.. D'autre part, on a parlé d'un séjour du Saint1 ère à la villa de Castel-Gandolfo, mais on annonce ̃ que les travaux de réfection de la villa sont loin t-'être terminés. Quant aux nouvelles de même source annonçant que tous les hauts dignitaires de la Cité du Vatican étaient mobilisés au Vatican en raison de l'imminent départ du Saint-Père, elles viennent de recevoir un démenti formel.

̃ Mgr Caccia, maître de chambre du Pape. est déjà parti en vacances. Quant au sous-secrétaire d'Etat du Saint-Siège, Mgr Pizzardo, il vient de partir pour le Val d'Aoste c'est sans doute à ce dernier départ qu'on doit attribuer la fausse nouvelle du départ de Pie XF pour les vallées alpines.

Empêchera-t-on les inondations ? La commission du port de Paris et des inondations vient d'eilectuer une visite aux .régions l'on se propose d'établir des barrages-réservoirs dont l'objet principal est de retenir les eaux de crues et, en même temps, de fournir une certaine quantité d'énergie électrique. Le préfet de la Seine accompagnait la délégation.

Trois barrages ont été prévus celui de la Cure, qui se divisé en deux et qui devrait retenir 48 millions de mètres cubes d'eau celui de Champaubert-aux-Bois, qui gardera 24 millions de 'mètres cubes d'eau enfin celui de Pamassières, qui devra en retenir. 03 millions.

De tous ces ouvrages, le dernier est de beaucoup lc plus important la digue atteindra 45 mètres de hauteur celui de la Cure comportera une digue de 35 mètres, et sa construction est suffisamment avancée pour permettre de prévoir sa mise en service dès 1932. Moindre sera l'importance du barrage de Champaubert dont la digue n'aura qu'une dizaine <le mètres d'élévation.

Le Conseil général vient de voter les travaux d'installation de ce bassin et, à sa prochaine ses- sion, il sera 'appelé a prendre une décision définitive .pour celui de Pamassières.

Pour les soldats français tombés en Serbie Bki.gua:)!7:. 19 juillet. En exécution d'une décision du conseil municipal de Belgrade relative à 'l'embellissement du cimetière des soldais français ̃tombés en Serbie, un nouveau terrain a été affecté ï»u cimetière français en viie det «on- agrandissement. .\r-'4.iii cession de ce terrain par la ville de Belgrade au eimel ière français s? est- »-f ajte en présence du ministre de France, M, Dard, et de l'attaché militaire' français, le général Roset.

La ville de Belgrade, lu signe de profonde reconnaissance à la France pour les pertes humaines et les sacrifices matériels qu'elle a faits pour la défense de la capitale yougoslave, construira aufour du cimetière français une muraille en style byzantin et un grand portail monumental avec des emblèmes militaires français et yougoslaves.

Feuilleton de FIGARO du 20 Juillet 1950

'•̃-•̃ (7) Les derniers jours

des Français en Rhénanie (1Q3Q = 193O)

"V (Suite)

Parfois les jeunes officiers qui sortaient des grandes écoles, et qui n'avaient pas fait la guerre, jugeaient avec sévérité les officiers de cette sorte, qui ont conquis leur grade à force d'héroïsme, mais qui sont évidemment très inférieurs dans l'exécution des danses nouvelles. Sans ces oflicrers-là pourtant, qui furent d'admirables chefs de section, la besogne nécessaire n'aurait pfis été faite. Si la guerre a été gagnée par les états-majors qui ont su le mieux travailler, elle a été gagnée tout autant par ces milliers d'employés de banque, de voyageurs de commerce, de petits commis, qui se sont révélés à l'épreuve de splendides exécutants. Il faut, pour les juger sans injustice, ces officiers un peu âgés qui ne paient pas de mine, qui né font pas tourner les têtes de jeunes filles, il faut-se rappeler leur héroïsme, dont ils ne parlent jamais/ leur compétence au combat, il faut avoir devant les yeux leurs croix de guerre, qu'ils dissijiuuienl, toute lourdes de palmes et d'étoiles. Magnifique armée française, qui a su trouver, à .tous les degrés de la hiérarchie, les hommes qu'il >fallait; si digne de la victoire, et si digne aussi, par sa tenue, de cette récompense que fut pour file l'ocoupalion de la Rhénanie

1 A L'INSTITUT

L'Académie des beaux-arts à accepté hier une donation de Mlle Ruckert, 1.200 francs de rente pour fondation de prix à des musiciennes pianistes.

C'est à Campiègne désormais et non plus à Fontainebleau l'Académie en a du moins exprimé le vœu t– que seront reçus les logistes du concours de Rome de musique.

M. Widor, secrétaire perpétuel, a invité ses confrères à « une petite heure de musique » que donneront vendredi prochain, au pavillon de Caen, le grand organiste américain de Cleveland et de San Diego, M. Albert Riemensehneider, et la cantatrice Mlle Maximovitseh, fille du général russe qui commandait pendant la guerre la cavalerie sur le front oriental.

Il a annoncé à ses confrères que le Saint-Père avait examiné avec le plus vif intérêt les reconstitutions de la Villa Médieis en ses divers états, exécutées par 31. Beaudonin, grand prix de Rome d'architecture. S. S. Pie XI, devant notre ambassadeur, M. de Fontenay, le maître Denys Puech et M. Beaudouin, a fait l'historique-des transformations de la Villa avec toute l'admirable érudition Ce l'ancien archiviste Ratti du Vatican,

̃̃ ̃•.̃ r* ̃,

L'Académie des sciences. morales et politiques a fixé au 13 décembre sa séance publique annuelle, avec notice par M. Lyon-Caen sur le pamphlétaire Cormenin.

Lecture a été donnée de décrets approuvant la double élection de M. Politis et de M. Baldwin. Le baron Seillière a présenté en hommage ses ouvrages 1830-1930. La religion romantique et ses conquêtes, et l'n poète parnassien, André de Guernc. D'autres ouvrages ont été présentés par MM. Lyon-Caen, Berthélemy et Jean Brunhes. Prix Berthault, de 50.000 francs, partagé en de nombreuses récompenses pour actes de courage et de dévouement. Prix littéraires de 4.000 francs à M. Dupont-Ferrier pour La formation de l'Etal français et de l'unité française de 1.000 francs à MM. le lieutenant de vaisseau Guichard, Schmitt, P. Doumergue, Tremblot, Cahen-Salvador et l'abbé Toulemonde de 500 francs au général de Villesfreux, au colonel Compaing de La Tour, Girard, au R. P. Lapcyre et à M. G. Hardy.

Le président du Brésil a quitté la France

Ëchfin,ge de télégrammes avec M. Doumergue Le- président de la République a reçu de 3fl Julio Prestes, président élu de la République du Brésil, le télégramme suivant, daté de Cherbourg « Au moment de quitter la France, je tiens à .vous exprimer ma gratitude pour les attentions reçues du gouvernement de la République, ainsi que le vif plaisir que j'ai eu de vous rencontrer. » Je formule les meilleurs vœux pour votre bonheur personnel et pour la gloire toujours plus grande de votre admirable pays. •>

M. Doumergue a répondu à M. Julio Prestes par le radiotéiégramnie suivant, adressé à bord du paquebot Arlanzci

« Très sensible à la pensée que vous avez eue de venir Paris avant d'assumer la haute charge que vous êtes appelé à remplir, je vous remercie vivement d'avoir bien voulu, par votre aimable télégramme, me donner l'assurance que vous conservez un bon souvenir de votre séjour en France. » Nous avons été particulièrement heureux de vous y accueillir ainsi que Mme Julio Prestes, à qui je vous prie de présenter mes plus respectueux hommages. »

r*v ̃ ̃- ..̃•̃

Le président du Brésil s'est embarqué sur le paquebot Arlanza avec sa famille et sa suite. A bord du liner il a rencontré le roi Alphonse, qui rentrait en Espagne, en compagnie, notamment du duc d'Albe. Les deux chefs fu'Etift se rencontrèrent dans le grand salon de PAhktiiza, où eurent lieu les présentations officielles. 0 La musique du bord a joué l'hymne brésilien et l'hymne espagnol, puis le roi Alphonse exprima le désir de visiter le port de^herbourg pendant la durée de l'escale. ,~a }

Accompagné de M. Quoniam, président de la chambre de commerce et instigateur des travaux du grand port à eau profonde, et du sous-préfet, je roi visita la rade à bord du Komadir, longea la digue, avança dans le nouveau port des Miellés et accosta en gare maritime. Il eût aimé, dit-il, visiter Cherbourg, mais le temps faisait défaut. Le Nomadic regagna donc VArlanza, qui quitta Cherbourg vers dix heures.

La balance commerciale de la France reste déficitaire

Pendant le premier semestre de cette année nos importations se sont élevées à 26.850.640.000 francs pour 30.461.482 tonnes de marchandises diverses, alors qu'elles avaient atteint durant la même période de 1929, 30.603.3fiO.000 francs pour 28.586.988 tonnes, soit en diminution, en 1930 sur 1929 de 3.752.720.000 francs, mais en augmentation de poids de 1.874.4!J4 tonnes.

Au cours des six premiers mois de 1930 nos exportationsse sont élevées à 22.663.149.000 francs, pour 18.550.664 tonnes de marchandises, tandis qu'elles avaient atteint pendant le premier semestre de 1929, 24.717.372.000 francs et 19.303. 8n3 tonnes,, soit.jefl, (Jiminution en 1930 sur 1929, en (valeur de 2,054.223,.000 francs et en tonnage de 753.189 tonnes.

En résumé nos importations ont dépassé pendant le premjer semestre de 1930 nos exportations de 4.187.491.000 francs et de 11.910.818 tonnes, ce qui représente le déficit de notre balance commerciale.

Durant le seul mois de juin, nos importations qui se sont élevées à 4.165.326.000 francs, ont été supérieures de 813.509.000 francs à nos exportations qui n'ont atteint que 3.351.817.000 francs.

Oh je sais bien. on aurait pu me montrer quelques défauts véniels, quelques officiers fatigués, quelques ménages trop débrouillards et trop enclins à profiter des avantages qui leur étaient accordés, quelques figures de comédie.

Mais que pèsent ces petites choses en regard de tant de gloire, et des qualités de mesure et de modération dont l'armée du Rhin a fait preuve pendant l'occupation ? Qualités de mesures, que, depuis la Grèce antique, aucun peuple n'a possédées au même degré que le peuple français. Vous vous rappelez, dans le film de Léon Poirier Verdun, visions d'histoire, au moment où l'armée allemande n'arrive pas à venir à bout de la résistance française, le maréchal allemand, découragé, s'écrie Où est l'ancienne armée » Et sur l'écran, au son des fifres et des tambours plats, se déroule un défilé militaire d'avant-guerre, devant l'Empereur.

J'aurais voulu aussi, d'un coup de baguette, dans ce cercle militaire allemand de Mayence, faire revenir les officiers allemands d'autrefois, assister à leurs discussions sur la guerre qu'ils préparaient avec tant de soin, sur les pauvres petites armées que nous allions leur opposer. Dans ce cadre qui était devenu le nôtre, j'aurais voulu pouvoir faire la comparaison entre eux et nous. Peut-être à leur arrivée au cercle, au casino, comme ils disaient, ils avaient plus d'allure dans leurs uniformes plus beaux que les nôtres peut-être que, sous les portraits multipliés dans toutes les salles, les « santés » qu'ils portaient à leur empereur, tous debout, levant tous ensemble leurs verres, avaient un caractère plus militaire que les « Pomponnette » qu'on chantait quelquefois aux tables des aviateurs pour égayer de jeunes femmes. Mais on ne voyait plus du temps des Français ce qui était, paraît-il, fréquent autrefois les ordonnances ve-

REVUE DE LA PRESSE

Ch. Dauzats.

| JLft crise allémande

Les circonstances qui ont amené la dissolution du Reichstag trouvent de bien plaisants commentaires dans certaines feuilles pacifistes. M. Henry Barde (ŒUVRE) verrait le ciel s'effondrer* sur sa tête qu'il écrirait que tout est pour la paix dans le meilleur des mondes locarnistes et que M. Briand est un très grand homme. Ecoutons-le assurer avec sérieux que, tout compte fait, la dissolution est un succès pour la République allemande Ce n'est pas seulement M. Brùning, créature de JI. Hindenburg, qui est inis en échec par le vote

d'hier. :sii

Sans qu'il soit besoirf d'y réfléchir longuement, il éclate que c'est le maréchal-président Hindenburg,

lui-même.

Oh l'on n'attend pas qu'il vide les lieux, comme M. Millerand en 1924.

I! n'empêche que les faits sont les faits, et qu'ils sont ceux-ci

Son programme financier repoussé, M. Brùning, autorisé par M. Hindenburg, a essayé de l'imposer pa rl'article 48 de la Constitution, qui permet, en certains cas, de remplacer les lois par des décrets. Mais les socialistes, comme la Constitution leur en donnait le droit, ont demande le retour aux règles parlementaires.

Et ils l'ont emporté.

Preuve que la dictature, dont, nous dit-on, l'Allemagne, à chaque instant, est menacée, ne serait pas si facile a établir que l'on nous l'affirme, puisque, même constitutionnelle, même « larvée », les forces démocratiques savent la déjouer.

Preuve que Jean Piot avait raison quand il écrivait ici, naguère, qu'il y a encore deux Allemagnes. « .A preuve qu'il pleuvait dit aussi le héros de Courteline. Si le pacifisme n'interdit pas de se reporter aux faits, le rédacteur de l'Œuvre pourra consulter le scrutin qui a con-

sacré le vote de la motion socialdémocrate il

y verra que dans les 23G voix qui ont été obtenues, il y a celle des communistes, des racistes d'Hitler, et d'autres, de nationalistes d'Hugenberg. M. Barde compte4-1I ces voix au nombre des « forces démocratiques » opposées à la dictature ? ̃̃̃•.•• ̃> La 'VOLONTE votl défaite chez lés n'atiq-

naux ut,\i •:̃̃ .?'! •*•;̃• ;>u<v.\

Quelle que soit la 'jJei'tfrrbatibn apportée dans les relations internationales par cette dissolution, il faut se consoler en pensant qu'elle, ne met pas les nationaux allemands en bonne posture. Le parti vient d'être coupé en deux vingt-cinq députés ont suivi le comte Westarp et ont voté pour le cabinet Briining. L'alliance avec le centre, après les sommations adressées par Hugenberg au chancelier, semble devenue bien difficile. D'autre part, les vacances sont une mauvaise période pour convoquer aux urnes les électeurs des partis bourgeois. Enfin, les socialistes, qui demandaient la dissolution, semblent mieux préparés à la campagne électorale. La France attendra avec impatience le 14 septembre, date des nouvelles élections. C'est que, pour une large part, l'enjeu en est la paix européenne. On en reparlera le 15' septembre prochain quel bénéfice pour le rapprochement que les nationaux soient défaits aux élections s'ils le sont, comme il est fort probable, au bénéfice des racistes

A vrai dire, hors ces commentaires fidèles à la tactique briandiste qui veut qu'on dise sous l'orage que le temps est admirable, l'inquiétude réunit la majeure partie de nos confrères. M. Jules Sauerwein (le MATIN) s'arrête d'organiser l'Europe et de blesser nos amis polonais pour se préoccuper des élections allemandes .<ï~:l •(,• -t. i L'annonce de nouvelles élections;, en* Alfeniagnè est de nature* à préoccuper tous ceux qui travaillent pour la paix de l'Europe. Le moment est mal choisi. La crise économique sévit en plein et il y a à peine quelques jours, qu'un ministre prussien social-démocrate et plein d'expérience, avouait en ma présence que s'il y avait une consultation nationale d'ici peu, elle ne pourrait que profiter aux partis extrêmes et surtout à ceux de droite. Si l'on songe que les nationaux-socialistes de Hitler ont quintuplé le nombre de leurs voix dans un pays démocratique comme la Saxe, on se demande ce qu'ils pourront bien gagner proportionnellement en Bavière, en Thuringe et dans les provinces de l'Est. .L'extravagant programme des hitlériens, qui se disent à la fois hostiles au capitalisme et au marxisme, comporte, on,le sait, nne politique extérieure de revanche violente, fondée sur ce qu'on appelle «l'épanouissement illimité des énergies nationales et individuelles ». S'il y a 50 ou 60 de ces gaillards au prochain Heichstag, !a vie des gouvernements manquera de charme et les rues des grandes villes allemandes pourront être quelquefois troublées.

Le maréchal-président Hindenburg n'est pas un héros de la paix, aux yeux de M. Sauerwein L'attitude du président Hindenburg, depuis quelques mois, a sans doute contribué à accroître les difficultés. 11 semblc._que le vieux maréchal, se trouvant pris entre les devoirs de sa charge et ses goûts traditionnels, ait manqué, parfois, de constance dans les Vues et dans les actes et qu'Ai ait par-là encouragé iMi point, comnié.il ïe voulait, ses propres amis seulèinént, mais ceux qui. à. l'ex- trême droite, le combattent avec le plus de violence. Et le TEMPS, dans les mêmes sentiments, écrit

Un autre aspect assez inquiétant de la situation, c'est qu'en réalité les élections du 14 septembre se feront pour ou contre le président Hindenburg. Par la formation improvisée du cabinet Brùning, le lendemain même de la retraite du cabinet Millier, par son intervention dans l'incident des « Casques

nir le soir prendre leurs officiers ivres pour les transporter chez eux. j

Avoir de la tenue, c'est "sans doute la qualité essentielle de l'armée française, tenue au feu, aussi bien que dans les défilés de parade, aussi bien que dans la vie privée.

ynr

La population allemande

Malgré la guerre et ses souffrances, nous étions nombreux à être venus sur le Rhin sans haine pour l'Allemagne, et quelques-uns même l'âme pleine d'indulgence. C'est un défaut, ou une qualité, de la France de vouloir être aimée et d'être prête à aimer. Rares étaient ceux qui, parmi nous, affectaient de rester hostiles. Leurs rodomontades, d'ailleurs toutes en paroles, nous paraissaient fort déplaisantes, et les quelques sévérités des premiers jours de l'occupation d 'l'égard de personnages indésirables étaient de l'histoire ancienne. La population allemande nous témoignait une indifférence correcte., îypus ne connaissions d'elle que les apparences, les manifestations extérieures, 1 Il nous était assez malaisé, dans ces conditions, de savoir au juste ce qu'elle pensait.

Comme il est difficile de connaître l'âme d'un peuple étranger, et l'on ne sait pas trop comment s'y prendre! Si l'on.est accueilli avec amabilité, lie risque-t-on pas d'adopter les idées de ceux qui nous accueillent, sans. en contrôler l'exactitude ? '? Si l'amabilité devient de l'amitié, ou même un sentiment plus tendre, ne deviendra-t-pn pas de parti pris ? Et, à ce compte,, telle bicoque de nègre qui vous fut accueillante dans un bled africain fait figure de palais dans vos souvenirs, alors qu'elle n'était véritablement qu'un nid à moustiques.

̃d'aèier », ipar l'application de l'article 48 de la Constitution à propos de mesures financières et fiscales, enfin par la dissolution du Reichstag alors que le cabinet Briining vient d'être deux fois mis en minorité au Parlement, le maréchal-président s'est découvert et le chef de l'Etat s'est jeté personnellement dans la lutte. Si les élections du 14 septembre ne sont pas favorables à sa cause, sa position comme chef dç l'Etat républicain peut devenir difficile et on se trouverait alors en face d'une crise de régime dont nul ne saurait prévoir les conséquences. Une fois de plus, la question se pose de savoir si le peuple allemand va tourner à droite .ou à gauche, on encore s'il va s'enliser dans l'impuissance à fonder chez lui un ordre politique stable.

Le Temps regrette Stresemann. Evidemment, Stresemaiin" eût évité' des alternatives tranchées, nuisibles à la liquidation du statut de Versailles, mais déjà la leçon est bonne où est l'Allemagne républicaine en faveur de laquelle notre Quai d'Orsay a poursuivi la, politique d'abandon ?

M. Georges Bienaimé (la VICTOIRE) a un mot pour ces bons ouvriers qu'on écarte, l'ouvrage fait

L'Allemagne, sous le masque pacifique des sozialdéinocrates, a très bien joué son rôle à l'étranger et mérité la faveur et les complaisances des partis « frères » en France, en Angleterre et ailleurs. L'Allemagne est maintenant assez forte pour ne plus garder ce masque. Les socialistes commençaient, dit-on, à sentir l'on voulait les entraîner dans la politique d'intimidation que les nationalistes allemands poursuivent à l'égard de' la Polognè et aussi de la France (que l'on ne s'y trompe pas !). Le Reichstag dissous a bien joué son rôle de paravent « démocratique et social », selon la formule chère à nos idéologues de gauche.

Derrière cet écran trompeur on aperçoit une Allemagne plus orgueilleuse et chauvine que jamais. M. Paul Herten, dans la NATION BELGE retient le fait qu'à propos des fêtes de la libération, le socialiste Braun, président du Conseil prussien, a très vite capitulé devant le maréchal Hindenburg

Comptez, après cela, comptez sur les partis de gauche pour maintenir et développer l'esprit pacifique en Allemagne. .>, Et admirez comment l'évacuation anticipée de la 'Rhé'rtanie contribue au rapproctièmenlf. ̃vf!Les troupes françaises s'en vont' soiïs'!Iès 'huées d'une populace déchaînée. A peine sont-elles da"ns le train^qui les emmène que l'on commence à massacrer jes Rhénans qui passent pour avoir été les amis des Français. Et l'on restaure les foyers de la propagande revancharde.

Ah il peut être fier des résultats des résultats de sa politique de réconciliation, M. Aristide Briand Jamais sans doute, en France ni ailleurs, un ministre n'a réussi à collectionner, en si peu de temps, autant de cinglants camouflets.

Pendant que le cabinet prussien présidé par le socialiste Braun capitule devant Hindenburg, le cabinet du Reich, présidé par le centriste Briining, mais dominé par ses éléments nationalistes, se met d'accord avec le même Hindenburg pour gouverner à coups de décrets-lois. Le Reichstag a repoussé ses projets financiers ? On passe outre. Si le Reichstag s'obstine, il sera dissous.

Mettre ainsi le Parlement devant le fait accompli «Vote ou meurs :>, c'est une méthode qui porte un nom la dictature. Ou le fascisme, comme disent avec horreur les feuilles d'extrême gauche. Mais non nos locarnistes trouvent, dans l'événement, de nouveaux espoirs.

HOMMAGE A M. BRIAND

Un bien savoureux éditorial de M. MartinMamy dans l'AMI DU PEUPLE du soir. Notre confrère écrrt"<t"le discours inconnu de M. Aristide Brïand.f'Vjl'U-h Briand sans violoncelle, décidé à la '̃̃vérité, -ayant découvert un' manuel de l'histoire de France. bref un personnage bouleversé La-ir,aHlerie est cruelle;

M. Aristide' Rrïùnd. ̃ C'est à votre seule clairvoyance, à votre seul patriotisme, à votre seule raison que je ferai désormais appel, et non à celte partie enfantine de l'homme qu'on endort avec des chansons. J'ai lu l'Histoire de France. Et puis j'ai lu les réponses faites à mon mémorandum sur la fédération européenne celle de l'Angleterre, qui m'envoie courtoisement promener celle de l'Allemagne, qui entend faire de moi le reviseur des traités, se servir de moi pour transformer sa défaite en victoire et notre victoire en défaite, bouleverser l'Europe et y allumer à nouveau l'incendie. Messieurs, écoutez-moi bien. J'ai fait Locarno. J'ai fait une politique qui conduisait, je le savais, à l'évacuation anticipée de la Rhénanie et à l'ouverture de notre frontière, tout cela en' croyant que la paix sortirait de nos sacrifices. J'ai cru que l'affaire était réglée et qu'on dirait plus tard dans l'Histoire « Voila. Il y avait une vieille affaire difficile entre l'Alle- magne cl la France. Eh bien, Aristide Briand est allé à Locarno, il a signé le pacte de Locarno, il a signé le pacte Kellogg, il a fédéré l'Europe et puis le monde. Et le vieux litige a été réglé comme ça, tout simplement. Aristide Briand est quelque chose comme le Rédempteur de iTlumanité. Eh bien, messieurs, ce n'est pas vrai. Je me suis trompé. Je vous ai trompés. Tandis que je pensais au monde, le Reich pensait au Rcich, le Reich armait le Reich. Comme en 1914. il construisait des voies stratégiques .dirigées vers notre frontière, il truquait son budgpt, il favorisait ses sociétés secrètes, et aiotrd dernier soldat n'avait pas quitté Mayejice qujj) rje-j I tournait ouvertement à son impérialisme d hier. Par ma faille, messieurs, la vie de vos fils risque d'être mise à nouveau en péril. Par ma faute, messieurs, la reconstitution d'un puissant empire du centre est posée et, avec elle, le démembrement de la Pologne, et la guerre, peut-être la guerre, messieurs, dont on ne se préserve que lorsqu'on donne l'ftiipres.sion à ceux qui voudraient la faire qu'ils n'auront pas seulement à se promener dans un pays désarmé.

Notre façon toute extérieure de juger l'Allemagne, la seule que nous pouvions mettre en pratique, n'était peut-être pas la plus mauvaise.

D'autant que nous n'étions pas gens de passage, et que nos impressions n'étaient pas de celles que l'on recueille dans la bousculade d'un voyage rapide, Les silhouettes allemandes de nos villes de garnison avaient eu le temps de nous devenir très familières. Nous avions eu tout le loisir de regarder vivre nos hôtes. Puisque nous ne leur devions rien, pas même de l'amabilité, nous avions pu garder à leur égard toute impartialité. Le fond de leurs âmes nuos était inconnu, mais connaît-on jamais le fond des âmes ?

Pareils à nous, c'était l'impression dominante, quelques détails de costume mis à part, car, en Allemagne, le •haul>de--fonne se porte encore, et les membres des sociétés de chasse ne sortent jamais sans une plume ou un blaireau à leur chapeau vert.

Pas supérieurs, en tout cas. A-t-on assez vanté, en France, l'esprit d'organisation de l'Allemagne Ce qtii nous a frappé, c'est la survivance d'une administration désuète, que complique la multiplicité des Etats, l'abondance des fonctionnaires, le gaspillage de la main-d'œuvre. Combien de fois, de nos fenêtres, avons-nous vu travailler avec nonchalance les ouvriers de la voirie qui, par leur nombre, composaient une véritable, petite armée. Ces ouvriers allemands, nous les avons eus sous nos ordres pendant dix ans, dans nos parcs du génie, de l'artillerie ou de l'aviation, et nous savons que leur rendement médiocre n'a d'égal que leur médiocre compétence. Lorsque les premiers officiers arrivés en Rhénanie ont pris possession des casernes allemandes, ils n?ont pas manqué d'être étonnés de leur mauvaise organisation inté- J. rieure, de leur défaut d'hygiène, de leur ineonî-'

La conclusion est que le personnage .remet sa démission.̃.

C'est dire dans quel rêve nous pousse M. Mar^ tin-Mamy ̃

La REPUBLIQUE, toujours animée contre la ministère, écrit

Avouons-le pour une fois, nos droitiers sont logiques. La réaction a pris le pouvoir. Elle entend l'exercer. C'est normal. Or, la réaction est contre Locarno, contre le projet de Fédération européenne, contre le rapprochement franco-allemand. Dans ces conditions, on se demande ce que M. Briand fait dans le ministère.

On se le demande, en effet, et on se l'explique par un triomphe inouï de l'opportunisme et la souveraineté des petits jeux parlementaires. Contre le communisme

L'ETOILE DE L'A. E. F. (Afrique Ëquatoriale Française) qui s'édite à Brazzaville apporte un vibrant hommage à la campagne de l'Ami du Peuple contre le communisme et plus précisément aux révélations qu'a faites notre confrère sur la propagande bolcheviste dans nos colonies d'Afrique

Après avoir donné des événements de Brazzaville une très longue relation en pleine première page après avoir développé des considérations excessivement justes, l'Ami du Peuple, le grand et combattif organe parisien de M. Coty, entame une vigoureuse campagne contre le mouvement pannègre dont les ficelles sont tirées par le « Comité Universel de l'Institut Nègre de Paris» et par le chef des « brigades d'acier » Tremoho Garan Kouyate.

Toujours en première page, dans plusieurs de ses numéros, il dénonce le danger qu'il y a à laisser les indigènes, demi-sauvages encore, être entraînés, poussés, leurrés, par une infime minorité de noirs à qui Paris sert de refuge, et qui leur accorde et l'hospitalité et la protection de son humanitarisme faussé par l'ignorance de ce qu'est le noir ici. Cette campagne, si elle était suivie par quelques autres organes, rendrait à la colonisation un magnifique service. Car, ne l'oublions pas, nous sommes attelés à la tâche immense de faire d'indigènes primitifs des hommes, de les accoutumer à l'effort, les sauver( ïnaigr.é eux des terribles maladies endémiques qui les déciment, de leur donner7, un rbieïllêtre qu'ils>:riè''sbùpçonnaient pas.

Etrathilës à cette œUVrej nous serions inquiétés ? '? Les résultats de quarante années d'efforts seraient compromis "?

Et par qui ? Par des nègres qui nous doivent tout

Non il faut aviser.

Ami du Peuple, continue

L'accueil de l'Etoile de Brazzaville montre assez combien la campagne qui est menée sous l'impulsion de notre directeur, M. Francois Coty, ranime les énergies et assure'des espoirs de sécurité à nos colons.

'Maurice Noël.

LES ACCIDENTS

Le ministre de la santé publique vient d'adresser aux préfets une circulaire leur recommandant certaines dispositions à prendre à la suite des accidents survenus sur la voie publique afin que les familles des victimes soient au plus tôt informées de l'accident et du lieu de l'hospitalisation. Trois hypothèses sont envisagées accident bénin accident grave, mettant la victime dans l'impossibilité de donner elle-même de ses nouvelles accident suivi du décès.

Dans tous ces cas, il appartient aux autorités locales intéressées de veiller à ce que les familles soient prévenues dans le moindre délai. "Lés dispositions ainsi recommandées aux, préfets ont, bien entendu, nu caractère indicatif et ne limitent nullement les initiatives de l'administration compétente toutes les fois que la situation lui paraîtra devoir comporter des mesures particulières.

GAZETTE DES TRIBUNAUX L'affaire Noblet

On nous communique la note suivante

Dès qu'il a eu communication officielle de la note du juge d'instruction, M. de Noblet s'est pourvu cOntre l'ordonnance de non-lieu sans instruction rendue sur sa plainte en dénonciation calomnieuse. Cette plainte, développée par des notes signées de lui remises au juge d'instruction, visait nominalement et personnellement 1° M. A. Léger 2° le ministre des affaires étrangères. Le refus de M. Léger de s'expliquer sur les faits dont il avait été inculpé et la lettre du ministre au garde des sceaux, d'ailleurs non versée au dossier, par laquelle M. Briand déclarait couvrir son subordonné, devait entraîner l'inculpation immédiate du ministre dès la clôture de la session parlementaire. En vertu de l'article 12 (par. 2) déjà loi constitutionnelle de 187,5, tout ministre est responsable civilement et pénalement de ses actes devant les tribunaux de droit commun.

1 La chambt-e des mises en accusation, saisie du pourvoi de M. de Noblet, appréciera. ̃' -r

L'aviateur Hook serait sain et sauf Lonuiuîs, 19 juillet. La Press Association annonce qu'un message non confirme fait connaître que l'aviateur Hook, que son compagnon Matthews avait été contraint d'abandonner mourant, le 10 juillet, dans la forêt de Birmanie, serait sain et sauf. 11 aurait été recueilli par des indigènes.

modilé derrière leurs magnifiques façades. Dans tous les domaines, nous avons eu les mêmes surprises. Mais l'Allemand, toujours discipline, a le respect inné de l'ordre établi il ne faut pas compter sur ses réactions pour signaler les défauts de l'organisation (le son pays, comme prend plaisir à le faire pour le "sien le Français. Si les chefs n'imposent pas des progrès, la masse ne les réclame pas. Aussi surestimions-nous l'Allemagne, qui nous mésestimait. Le contact plus intime pendant dix ans de deux peuples aura rétabli l'équilibre du jugement.

Le dimanche, sur la Rhein promenade, nous ne pouvions manquer d'être frappés de la ressemblance générale des familles allemandes qui s'y promenaient avec les familles françaises qui, de l'autre côté de la frontière, accomplissaient au même instant le même rite dominical,

Supportaient^elles avec peine, ces famil>s de Rhénanie, le fardeau de l'occupation ? II n'y paraissait guère, Elles avaient conservé la bonne humeur, le sourire, la gaieté souvent exubérante et bruyante qui rendent les Rhénans différents des autres Allemands. Tous ces braves gens ne parais^ saient pas belliqueux du tout, ni fort désireux (le reprendre les armes. Et nous affirmions parfois qu'ils ne se souciaient pas de l'occupation, qui ne les gênait en aucune façon, et même donnait à leur cité une prospérité que, sans elle, elle n'aurait pas connu. Grâce à l'occupation, n'avait-elle pas échappé aux troubles révolutionnaires, et n'avaient-elles pas souffert moins que les autres des catastrophes financières

̃ ?f Rewfc

(A suivre.).


LETTRES, THÉ AT R El, SCI E N CES ET ARTS

;0P u v eni rs

i. L'Algérie vient de voir des fêtes telles qu'elle n'avait pas connu les pareilles depuis le voyage triomphal qu'y fit, en 1860, l'empereur Napoléon III. Les indigènes aiment le bruit, les spectã̃'̃' •clés, les fantasias, les féeries militaires, et peu leur importe que celui qui leur procure tout cela soit :'tiniinon&rque en ëpaiilettes o\i le président eh habit lioir1 d'une République -parlementaire, « Madame < 'jîôublic i, 'Comme disent les meskineà. Pour eux, il est le « Kébir », et cela suffit. Au reste, leur lova«"•̃iïsïifà'èst 'sincère, et les plus hauts représentants dti "p'etipTè" arabe ont tenu à l'affirmer devant M. k ̃Doumergue en un langage plein de dignité et de :grandeur.

Ces grands chefs sont comme les témoins attardés d'Un autre âge. Ils personnifient une arlstocratie très ancienne qui se concrétise dans quelques familles privilégiées dont le prestige sur la masse indigène résiste à tous les changements extérieurs. Quand autour d'eux tout se modifie, les mœurs, les cités, la terre elle-même, ils demeurent immuables, drapés dans leur noblesse un peu dédaigneuse, et, du haut de leurs bordjs, ils assistent, sans paraitre s'émouvoir, aux perturbations qu'apporte à l'antique impassibilité musulmane la marche ascendante de la civilisation et du progrès.

C'est qu'en effet l'Algérie a bien changé depuis un demi-siècle, et ceux qui y ont vécu à cette époque lointaine ne la reconnaissent plus. Les plaines que dorent aujourd'hui des moissons plantureuses, les coteaux où ]a vigne étale au soleil ses pampres vivaces, étaient alors le domaine à peu près inviolé d'une végétation sauvage, habitée par une faune qu'il n'était pas toujours agréable de rencontrer. Au loin- des centres encore rares de colonisation s'étendaient à perte de vue des champs d'asphodèles ou de palmiers nains où les tortues s'ébattaient par centaines et sonnaient le rappel en toquant leur carapace, au rnio.riî\int'des amours.. Une ibrôussé"' épaisse, fàUe de j|@r$sq*ies,'de cyjises -et V ^d'arbustes épineux montait à hauteur d'homme sur ,-dles. :eoilines qu'elles rendaient impénétrables, et abritait toute une ménagerie d'animaux plus ou moins féroces, chacals, hyènes, panthères, voire même des lions.

Car il y avait encore des lions, au moins dans' la province de Constantine. La forêt de l'OuedSoudan, au sud de Bône, leur offrait des repaires de, choix, et on les entendait rugir de joie le soir, quand ils s'attablaient pour un festin fourni par quelque sanglier prestement jugulé. Parfois se rencontrait un Arabe promenant en laisse un lion aveugle, et je vois encore les deux lionceaux, le frère et la soeur, qu'un riche colon faisait élever au biberon, après que la mère eut été tuée. Ils étaient charmants. Mais j'ai appris depuis que, parvenus à l'âge adulte, ils étaient devenus farotiches, et que leur propriétaire avait dû s'en défaire, j'ignore comment.

Un jour, me promenant sur le marché de Philippcville, je vis étalé par terre le cadavre d'un lion superbe qu'un Arabe vendait au détail. Je lui pris d'abord deux griffes, puis, par curiosité, je voulus en goûter et me fis donner des côtelettes. Ah Seigneur quelle horrible viande Le cuisinier de ma popote avait eu beau la faire mariner dans les plus délectables aromates, elle était dure, ./pûriacé, et, conservai}' un atroce.. fumet.. ̃£ Eniporj- ^ïêi'f Emportez !,», criaient les camarades; On; e-mts-j-porta. Mais il parait qu'à l'office on mit le corps du délit dans de la sauce piquante et qu'on s'en délecta. Le troupier ne dédaigne point les mets exotiques. J'en ai vu qui étaient en extase devant une matelotte de couleuvre. « Eh quoi c'esi l'anguille de terre », disaient-ils. Et le pis, c'est qu'ils auraient' voulu m'en faire goûter 1

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Mais revenons aux grands chefs. Il en restait encore, en ces temps-là, qui avaient prêté leur concours à nos armes et combattu à nos côtés contre Abd-el-Kader. Les premiers de leur race, ils avaient compris que nous ne venions pas en Algérie pour les molester ou pour attenter à leurs croyances. Et fatigués de la domination turque, peut-être aussi un peu jaloux de la prééminence convoitée par un émir qui n'était pas d'aussi noble lignée qu'eux-mêmes, ils s'étaient délibérément joints à nous.

C'était le bach-agha de Frendah, Si Mohammed .Ould Cadi, un petit vieillard tout sec, qui arborait fièrement, sur son burnous fauve, la plaque de grand officier de la Légion d'honneur. Il aimait recevoir1 les officiers qui traversaient son domaine, :çt leur offrait de succulentes diffas, avec le couscouss aux raisins de Corirçthc et l'exquis méçhoric, ïnouton rôti, tout entier dans son cuir, dont on, 'détachait à la main lM^saypui-eu.ses .lamelles. II. possédait aussi une cave excellente à laquelle; fidèle aux préceptes coraniques, il ne touchait pas lui-même; mais dont il prodiguait aux roumis, ses hôtes, les trésors appréciés. Et quel délicieux café maure on buvait, là, dans des tasses d'argent minuscules, qu'il fallait remplir deux ou trois fois Il y avait aussi le yicivi Ben Daoud, agha des Douaîrs, dans la plaine d'Oran. Il avait été un des fidèles de La Moricière, dont il parlait souvent, et avait connu le duc d'Aumale, qu'il trouvait très "Beau. Il était, quand je lui fus présenté, bien chenu et bien cassé, mais il avait encore grand air. Son fils, entré dans l'armée, se fit naturaliser, se maria suivant la loi française, et devint colonel de spahis, puis de dragons. Je dois à la vérité de dire qu'il avait plus de prestige physique dans le premier emploi que dans le second. Le casque ne lui allait pas très bien.

J'en ai encore rencontré un, dont le nom ifi'échappe, mais dont la figure, couturée de cicatrices, reste gravée dans mon souvenir. C'était, disait-on, un parvenu, soldat de fortune qui, après s'être bien battu et enrichi on ne sait trop comment, cachait la modestie de ses origines sous let somptuosité des vêtements. Une veste ornementée d& galons d'or apparaissait sous les haïks de soie. Les pieds, enfermés dans des chaussettes fines, portaient dps babouches aux reflets mordorés, et un burnous de poil de chameau se relevait sur •l'épauley'découvrânt sa doublure chatoyante. Voilà pour l'extérieur. Mais quand, venu à la ville pour quelque affaire, le sidi prenait son repas à l'hôtel, le garçon, qui le connaissait, avait soin de placer1 devant lui une aiguière, pour laver les doigts avec lesquels il mangeait. Et un jour, je le vis qui se mouchait dans sa serviette. Les convives demandèrent qu'on le servît à part.

Passons sur cette exceptionnelle Incongruité, dont les. vrais grands chefs se fussent scandalisés, llsont d'autres manières et des allures plus nobles. Ce sont de parfaits gentilshommes, qui perpétuent la .magnificence d'une race au passé resplendissant. Leurs pères nous ont donné parfois du fil à retordre. Mais ceux d'aujourd'hui aiment sincèrement la France, et le Président de la République a pu s'assurer qu'ils la servent avec un dévouement égale à celui de ses propres enfants. Lieutenant-colonel Rousset.

NOUS, q VU§ ME IL'EBT.

« Depuis tantôt huit ou dix siècles qu'il se fait en quelque manière, d'un bout de l'Europe à l'autre bout, un commerce oit un échange d'idées, il serait temps enfin de s'en apercevoir. », écrivait Brunetière en 1892. Si les Européens se renvoyaient des idées alors, c'était plus mollement qu'ils ne l'avaient fait au moyen âge mais la France, en effet, n'entrait pas dans le jeu Pour qu'un contemporain de Brunetière entendît ces dialogues distants, il ^allait qu'il appartînt à une certaine coterie, par mé- tier ou par fortune et ce n'était que de certaines classes sociales que l'étranger ét-tit visible. « Il a autrefois régné,«dans les hautes classes de la société européenne, un esprit international », observait récemment Jules Cambon, l'un des meilleurs témoins d'Europe. L'étranger est visible de partout aujourd'hui, à quelque classe qu'on appartienne c'est peu dire, il est visible il est fascinant. Cette universelle présence, qui sollicite tous 1rs vivants de tous les pays, est à la vie actuelle son divertissement et son inquiétude. Une sensibilité planétaire est née. Or, tout universelle qu'elle soit, elle est indécise elle est imprécise et inopérante elle ne s'est pas fait ses organes et ses moyens. Peu de consciences la servent encore, peu d'esprits. Ils n'en sont que plus importants ainsi d'André Siegfried, qui fut d'abord pour la France perception claire et distincte de l'Amérique.

Mais nous, nous-mêmes, que sommes-nous dans les têtes inconnues Et quel aspect prenons-nous enfin, perçus à notre tour comme << l'étranger » ?

A cela, il n'était pas jusqu'ici, trop facile de répondre. Non que le nombre de « voyages en France », d' « essais » sur notre littérature et notre histoire fût petit, ou médiocres les. hom<ines .qui choisissaient d'être le regard d'autres peuples sur nous, et quand ce regard était George Moore, Lytton Strachey, le professeur Madariaga, nous ne pouvions nous plaindre d'être mal vus. Nous pouvions tout au plus regretter de n'être pas vus tout entiers; en tant qu'étonnants, divertissants, gênants, puissants, déficients, attirants en tant que bornés, fermés, erronés, admirés tout entiers, en tant qu'étrangers. Mais notre curiosité de nous regarder être vus va se satisfaire par un livre qui parait en Allemagne, et qui s'appelle La France. Introduction ù la culture- française.

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Son auteur (1) est Ernst Robert Curtius, petit-fils de l'historien de la Grèce, petit-neveu du philologue ami de Renan, latiniste, helléniste lui-même, cependant occupé des lettres anglaises en leurs techniques les plus révolutionnaires, de lettres françaises en leurs procédés les plus déliés, -homme de Rhénanie qui rappelle en riant quelque homme de même nom de la Rome antique, aperçoit Proust avant nous, rend, sans cesser d'être Allemand, justice à Barrés, et dont l'on ne peut certainement savoir s'il survit à la Renaissance .ou. s'il vit un peu l'Europe future. E.-R. Curtius professe à l'UniîVflrsité de Bonn, où il occupe la chaire de littérature française, après avoir enseigné de même à Heidelberg. Il a publié des livres et des essais sur Brunetière, Barres, Proust, Gide, Claudel, Suarès, Péguy et, en 1923, une grande étude (cinq cents pages) sur Balzac.

C'est un plaisir que de lire ces travaux l'invention et la sympathie y exercent l'âme et l'esprit. Comment sont-ils si peu commentés, ou même utilisés, chez nous ? Ici l'Europe des lettres est moins bien liée que l'Europe des

(1) En collaboration avec Arnold Bergstrscsser, ErnstRobert Curtius n'a pas de lien de parenté avec le ministre des affaires étrangères du Reich.

LA VIE FEMININE CONTEMPORAINE

Quelques expositions récentes nous ont permis d'admirer'la part que prennent les femmes dans le mouvement de rénovation de l'art religieux, tombé' si Ms au dix-neuvième siècle. II y' eut d'abord, à l'automne, au Musée Galliera, un véritable « Salon » de l'Art religieux moderne. Et nous venons d'avoir l'exposition de l'Ornement blanc, exécuté par les Ateliers d'art sacré pour le couvent des PP. Dominicains du Saulchoir.

A Galliera, on vit de belles choses, et les maitres sculpteurs, peintres, verriers, graveurs, orfèvres, furent honorés comme il convenait par nos grands critiques d'art. La foule anonyme des visiteurs, laïcs ou clercs, ne leur ménagea point non plus l'hommage d'une joyeuse et respectueuse émotion. Mais le travail des femmes ne fut pas spécialement remarqué. Elles ne songèrent point à s'en étonner, moins encore à s'en plaindre la tradition ne laisse-i-elle pas dans l'ombre les brodeuses du temple ? Et connaît-on les noms des jeunes filles grecques qui, chaque année, offraient à Pallas Athênè un voile brodé de leurs mains ? .? L'habileté manuelle des femmes, quoi de plus naturel, de moins digne d'attirer l'attention, d'être admiré ? L'art de se servir de l'aiguille, en particulier, ne l'apportent-elles pas au bout de leurs doigts en venant au monde Ce que l'on rencontre plus rarement chez elles, c'est le don de créer. Mais les œuvres féminines exposées à Galliera révélaient une imagination jeune et fraîche et toute charmante. Je me rappelle surtout une certaine « chapelle de Mission africaine » entièrement con,ç,ue et exécutée par des femmes. Mlle Germaine Le Cler en avait composé la maquette et réalisé en partie la décoration, avec Mlle Henriette Thiébaut. On était tout d'abord frappé par le caractère à la fois original, harmonieux et pratique de cette chapelle, destinée à attirer des fidèles simples et primitifs. des fidèles de la brousse. L'autel était en bois, dans des tons gris relevés d'un peu de bleu sombre, et décoré seulement d'un bel ngneau grandeur nature. Mais la trouvaille heureuse de Mlle Henriette Thiébaut était d'avoir choisi dans la flore tropicale ses motifs de broderies et d'ornementation. De longues et souples feuilles de bananiers s'étiraient sur les murs des palmes vertes, de verts crus mais nuancés, décoraient la nappe de l'autel et le rideau du tabernacle. Les parois de la chapelle étaient tendues de cette même toile grise, peinte d'arabesques de tons rouges, bleus et noirs ces rouges et ces bleus chauds, sans être éclatants, des tombes et des peintures égyptiennes.

sciences des recherchés pareilles, si elles se 1 faisaient en physique ou en bactériologie, tous nos techniciens les connaîtraient. L'essai sur Proust, du moins, a été traduit. 1

Peut-être le professeur, Curtius a-t-il hésité pvant que d'accepter la proposition de l'éditeur qui demandait un « Manuel de civilisation française ». Il devinait certainement quelle pluralité de faits sans relations, de détails sans importance certaine, un tel titre impliquait. Option pour le fatras ou pour caricature.. Les manuels sont les mêmes dans tous les pays. Mais il faut avouer que si l'on ouvre celui-ci avec défiance, on le poursuit avec étonnement, et qu'on le finit en doutant qu'il soit possible Je surestimer la valeur du mode de penser qu'il représente.

Presque tout est là, et l'effarante diversité des renseignements ne décourage pas l'attention, mais se rapporte fort nettement aux fonctions qu'il s'agit de définir. La France en acte. L'Histoire profonde, car ceci est aussi un manuel d'histoire, y est l'appui de ces singularités infimes et charmantes qui plaisaient tant à I Marcel Schwob, et qui font d'une nation, comme d'un être, le vivant, unique et incomparable. Et j c'est approcher un peu de ce vivant immense j que de savoir, par exemple, que le premier 'ivèque de Paris fut confondu avec Denys l'Aréopagite, et de savoir quand on a construit le Bon Marché, de savoir que la rue Biise-Miche n'a guère changé depuis le xiv* siècle et de savoir quel est le programme de Paris nouveau de Le Corbusier de savoir que le mot « chefd'oeuvre » est pris au statut des brodeurs de 1316 que Fqntenelle ne faisait de visites qu'aux gens de son quartier et il y a une psychologie du « quartier ». ̃ `. Or, il ne s'agit pas là d'un Baédekcr'de dilet- tante, car l'Université française et ses rhéïhq-; des d'examens aux points» les grandes écoles, le îaïcisme, la renaissance catholique, le radicalisme en politique et eiï art, le régionalisme, le culte francais des morts, les races du Nord et du Midi, 'et !la souveraine littérature, pren- nent place comme aussi les sports, les repas français, la politesse, le luxe et le goût, dans ce livre de peuple à peuple, et deux fois curieux. Un tel regard sur nous adopte tous les points de vue possibles, et paraît quelquefois préférer ceux que nous pensions qu'il aurait fuis le point de vue de la Revue des Deux Mondes sur les académies de province, celui de la Revue Universelle sur la dépopulation, de Gaxotte sur la Révolution il arrive qu'Aulard soit annulé par Augustin Cochin, en renvoi, au bas d'une page. Livre écrit pour des Allemands, mais qui peint une France telle qu'elle veuille se reconnaître. Et l'on distingue, à côté du sien, l'Autre Visage. En quoi est-il différent ? Comment concevoir, sans lés déformer, ses lignes, à notre tour, et prévenir ou retarder les catastrophes de la différence ?

*V

Des différences.

L'Allemagne «change 'Wte de fîgurèV' la 'France lehté'mënt. Elle désire que tout soit nouveau r Elle, que tout demeure. Elle oublie. Elle, se souvient. Elle se sent croître. Elle, persévérer. Elle est individualiste. Elle, sociale. Elle aime la magie. ̃ Elle, aime la raison. Elle adore la transcendance. Elle, la précision. Elle joue dans le mythe. Elle, dans la clarté. Elle veut devenir. Elle, veut choisir. Mais c'est en extrayant ces propositions trop simples de son livre que l'on convaincrait M. Ernst-Robert Curtius d'avoir composé le manuel-type, celui qu'il n'a pas écrit. L'antinomie clarté-profondeur n'a que trop servi Elle vient pourtant d'être renouvelée dans un livre de Friedrich Sieburg, Dieu en France, il apparaît que l'infini n'est pas français. Car

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Les brodeuses du Seigneur

Très intéressantes aussi ]es(idiffêrentes représentations de Xotre-Dame d'Afrique. Dans un de, ces tableaux, la Madone blanchç, posait une ,majn mater-; nelle, mie main caressante: sur l'épaule d'un'pauvre noir agenouillé. C'était l'image de la Mère, commune aux blancs et aux noirs. Dans un autre tableau, la Vierge et l'Enfant étaient bruns, très bruns c'était la Vierge de la race noire, et la Vierge reine. Magnifiquement vêtue d'un manteau scintillant, couronnée de gemmes, elle trônait, entourée d'étoiles, au-dessus des nuages et du croissant. Comment exprimer d'une façon plus frappante, pour des yeux et des, âmes simples, l'égalité des hommes devant Dieu et le relèvement par le christianisme des races méprisées? Devant la Reine noire, les blancs ploient les genoux. Et la Mère blanche, qui, d'un bras, serre sur son cœur son enfant blanc, étend son autre bras vers le fils noir qui la prie.

On voyait aussi, dans cette chapelle, la statue en ébène de saint Kisito, jeune martyr de l'Ouganda, dont les membres liés de cordes et le visage contracté avaient une expression pathétique. C'était l'œuvre de 'Mlle Simone Callède-Lebard. D'autres artistes avaient aussi collaboré à cet ensemble vraiment beau, d'un si éloquent symbolisme.Toutes, elles ont achevé ou poursuivent leur formation artistique aux Ateliers d'art sacré, fondés, il y a quelques années, par les maîtres Maurice Denis et Georgès Desvallières. Là ne sont admis que des artistes déjà en possession de leur métier, qui viennent chercher leur orientation définitive ou l'épanouissement de leur talent da,n^ une, atmosphère spiritùelle qu'ils ne trouveraient pas ailleurs. Il y a quelque chose dé très particulier dans cette vieille maison aux marches d'escalier usées, aux planchers vermoulus, l'air pauvre, que l'ombre de Saint-Germain-des-Prés enveloppe de calme précieux et de dignité. Les deux maîtres ont reconstitué autour d'eux une de ces anciennes écoles du moyen âge, confréries artistiques dont les membres étaient unis par une foi commune et par un même idéal. Les artistes, hommes et femmes, qui en font partie, ont accepté la hiérarchie des anciennes corporations élèves, compagnons, maitres. Nos curés de province, nos missionnaires, nos couvents à l'étranger, savent-ils de quel secours peuvent être pour eux les Ateliers d'Art sacré ? Du grand tableau religieux à la simple image pieuse, de la fresque au chemin de croix, tout ce qui est fait là, sous le contrôle des deux maîtres, porte la marque de l'art et de la beauté.

un débat du fini et de l'infini anime de loin en loin la littérature comparée et jette la métaphysique dans la politique étrangère. C'est le parallèle du Jardin et de l'Abîme. Mais tous les Français ne sont pas jardiniers. Et nos grands compatriotes contemporains seraient peut-être tristes et surpris qu'on leur retirât définitivement, pour la transporter à l'Est, la Connaissance, même s'il leur était laissé la consolation de former, singuliers en Europe, les connaisseurs.

Certes, ce ne serait pas se tromper certainement que d'exposer en gros des attributs opposés, d'écrire « affinement » en face de « force « choix » en face de « songe », « raison » en face de « transcendance », de mettre le titre France à la première colonne, Allemagne à la seconde. C'est cela, un manuel. Mais la réalité brouille toute l'affaire, et quelque observateur trouve ensuite un Allemand orné de qualités françaises, comme en cet instant il apparaît. Le livre d'Ernst-Robert Curtius est un exemple remarquable de l'art d'évi- ter ces formules communes et tentantes. Tout au plus ramène-t-il ce qui, dans le Fran- çais, s'attache au fini et au défini, à une origine romaine. En ce sens ce serait Rome, et rien que Rome, qui nous éloignerait des Germains. Rome effacée, nous ne sommes plus Descartes, nous sommes Baudelaire.

Mais il est réservé aux dieux de savoir quelles eussent été nos lettres et notre philosophie, si Vercingétorix avait vaincu.

Le premier chapitre a été publié le printemps passé (Bulletin de la dotation Carnegie) sous le titre « L'idée de civilisation dans la consscience française ». C'est aussi l'un de ceux qu'il était le plus difficile d'écrire il faut admire, que les auteurs aient pu le faire de, telle sorte que nous n'ép^ouvfons que leur amitié. L'on sait comme extraordinairement le mot « civilisation » fut un mot de guerre. A l'origine, il signifiait seulement une solidarité de l'espoir. La grande entreprise romaine d'ordre terrestre, assumée par la France, était devenue entreprise de bonheur. Le bonheur humain, géré par la France. C'était cela, « civilisation ». Qu'une idée dont le contenu impliquait la somme des êtres pût devenir étroitement nationale, c'est ce qu'explique l'esprit de | générosité du caractère français qu'elle dût, parce qu'elle était devenue nationale, exciter la méfiance d'autres peuples, c'est ce qui va de soi sans explication.

L'on ne peut reproduire ici le récit de la fortune de cette idée mais il. faut ajouter un trait à son histoire. L'idée de civilisation contient nécessairement celle de Bien elle en est, comme dit l'Orient, parfumée. Or, l'idée allemande de culture, si belle qu'elle soit, ne la contient pas. Et c'est peut-être l'un des points ineffables où la destinée décide de sa route la séparation possiplé.fâu' cœur et de l'âme. Mais lequel d'e&tre les amants français de l'intelligence oserait vouloir que Nietzsche n'ait pas vécu ?

A la première page des Scènes de la vie future, Georges Duhamel, qui peut singulièrement animer en nous on ne sait quelle humanité citoyenne d'un ciel, parle aussi de « civilisation », et par d'étranges images. Il cite à ce propos le grand critique allemand. Mais lui ne voit pas que ce bonheur planétaire (devenu soudain imbécilement affreux), soit fonction d'une nation française car il l'a vu aux continents nouveaux. 0

Or, E.-R. Curtius, qui sait si bien aimer les choses terrestrement divines, nous concédera que la planète était plus délicieuse, quand c'était la France qui l'enseignait.

Catherine Pozzi.

,.Te connais, surtout l'atelier de ehasublcrie dirigé aujourd'hui par le « compagnon Henriette Thiébaut. La première fois que j'y pénétrai, ce fut pour y commander un «bel ornement pas trop cher » que les paroissiens d'une petite église d'Algérie voulaient offrir à leur curé. En entrant dans cette vaste pièce, une ou deux jeunes femmes s'appliquaient, penchées sur de longs métiers j'eus l'impression d'être ramenée d'un bond à des temps lointains. Les bruits de Paris, les agitations de notre vie, n'arrivaient pas jusque-là. Une des brodeuses répondait au nom délicieusement vieillot d'Aminthe. L'autre, le' «compagnon», longue et fine comme une sainte de vitrail, avait, pour parler couleurs, de la gravité sur son visage et une flamme claire dans les yeux. Elle combina cet ornement « pas trop cher avec amour, et trouva le moyen de le faire beau et durable.

Cet atelier ne ressemble point à tous les ateliers c'est sans doute parce qu'il a sa tradition et sa patronne. Sabine Desvallières le créa. Elle y travailla. La fille du grand peintre est entrée vivante dans la légende. Je n'ai jamais entrevu Mlle Desvallières et pourtant il me semble la connaître. Elle était grande elle était belle son âme était ardemment éprise d'art et de beauté. de toutes les beautés. Elle avait ainsi donné la vie à plusieurs ateliers de travaux artistiques d'un genre très neuf. Or, il arriva qu'un jour les Clarisses d'un monastère du Midi, habiles brodeuses elles-mêmes, sollicitèrent ses conseils. Sabine Desvallières se rendit dans leur couvent de Mazamet, enseigna son art, et elle ne revint plus. On l'appelle maintenant sœur Marie de la Grâce. Et elle brode dans la joie.

Le genre de broderie qu'elle avait, sinon inventé du moins porté à un haut degré de perfection, c'est celui qui décore l'ornement blanc récemment exposé des applications de tissus précieux plus ou moins brodées et rebrodées en soie, selon les effets que l'on veut obtenir. Le crêpe de Chine, le velours, le satin, la faille, le lamé ont des lumières et des pâleurs différentes. Tantôt la broderie se borne à indiquer des contours, tantôt elle met en relief des plans, ou les rapproche, les éloigne. On comprend que pour exécuter un tel travail, pour obtenir ces effets, savoir broder ne suffit pas il faut aussi être une artiste, et être peintre. Le splendide ornement destiné au Saulchoir (le monastère de Belgique devenu le noviciat des Dominicains français) servira pour la première fois

j à l'ordination de trois religieux dont deux au moins, f le P. Couturier et le P. Maydieu, ont été « compa-

gnons» des Ateliers d'art sacré. Ces jeunes artistes, qui l'offrent à leur maison, avaient voulu que la décoration en fût uniquement composée de roses. Leur pensée a été délicieusement interprétée par la fille de Maurice Denis, Madeleine, qui est déjà un peintre de talent. D'après ses cartons ont travaillé Henriette Thiébaut et Aminthe Devillers. Rien de plus ravissant que cette pluie de fleurs parmi lesquelles courent, s'élancent, s'insinuent de fines et longues herbes qui donnent de la légèreté à cette somptueuse décoration. A distance, ces rosés prennent un relief surprenant. Ce genre de travail est fait pour être vu de loin. Ce même atelier de chasublerie a fourni l'année dernière une vingtaine d'ornements pour l'église Notre-Dame de Montréal, dont on fêtait le centenaire. Une autre jeune fille les avait dessinés Manon Thiébaut, la lauréate du prix Blumenthal d'art décoratif de cette année, qui a reçu "une bourse de voyage de 20,000 francs. Les Canadiens, eux, tenaient absolument à avoir des pommes, leur fruit national. On en mit partout. Les artistes de l'art sacré les brodeuses au moins se servent beaucoup de fruits dans leurs compositions. Raisin, pommes, citrons, grenades, peu ou point stylisés, sont d'un effet charmant. La vue n'en est pas seule réjouie à la réflexion l'esprit aussi est satisfait. Ii est très bien que les fruits de la terre soient admis à concourir à la beauté des cérémonies religieuses, à rendre hommage au Créateur. En Amérique, en Angleterre, au jour d'action de grâces pour les récoltes, les fruits et les plus humbles légumes ont leur place autour des autels. Les pommes éclatantes de Manon Thiébaut auraient ravi saint François d'Assise.

On ne se doute guère de toute la beauté que des artistes éprises de leur art et dépourvues de vanité peuvent créer dans la chambre haute d'une vieille maison du vieux Paris.

Marc Hélys.

COURRIER DES LETTRES

Le prix littéraire des Alpes françaises

Le jury de ce prix, réuni en l'hôtei du Petit Dauphinois, vient de le décerner à M. RochatCemise, pour son livre Jacques Balmat du MontBlanc, et son manuscrit Pays de Glace et de Granit, La correspondance générale de Sainte-Beuve M. Jean Bonnerot, bibliothécaire à la Sorbonne, préparant une édition de la Correspondance générale de Sainte-Beuve, serait reconnaissant aux collectionneurs et amateurs qui posséderaient des lettres de l'auteur des Lundis de lui en communiquer le texte ou de l'autoriser à en prendre copie. Le souvenir de J.-J. Rousseau

Le château d'Ermenonville, la tombe de J.-J. Rousseau et le temple de la philosophie d'Ermenonville ont été classés monuments historiques. A la Fédération littéraire de France

Le sisième Congrès national qui s'est tenu en pays basque a désigné pour 1930-1931 son nouveau président. C'est le romancier Georges Finaud qui a été élu à l'unanimité. Né à Toulon, le jeune écrivain réside actuellement à Marseille. Auteur des Stigmates, de La Tranchée lumineuse, d'Herma, du Choc, il obtint en 1927 le grand prix international de littérature, la médaille d'or des écrivains, et fut élu Prince des Camarades par les écrivains français, dans un référendum auprès de tous les confrères de France.

Pour les Hellénistes

Alciphron, rhéteur grec que l'on croit contemporain de Lucien, nous avait laissé un certain nombre de lettres, écrites dans le pur dialecte attique, où il imaginait une correspondance entre des pêcheurs, des vllageois, des parasites, des courtisanes.

Quelques-unes de ces lettres avaient été traduites déjà. Toutes cependant présentent un intérêt documentaire pour la connaissance des moeurs antiques. M. Edouard Dumortier en a terminé une traduction intégrale qui paraîtra sous peu. Un portrait de la future rei Marie-Amélie par elle-même

Les Français se représentent généralement Louis-Philippe d'Orléans sous l'aspect qu'il avait lorsqu'il devint roi des Français un homme corpulent, un peu bedonnant, dont le chef grisonne, dont le visage placide et souriant s'encadre de favoris, et dont l'allure est plutôt celle d'un bourgeois que d'un monarque.

Tout autre était le fils de Philippe-Egalité lorsqu'il fut présenté, en 1808, en Sicile, .près de Palerme, à Marie-Amélie de Bourbon, fille de MarieCaroline, qu'il devait épouser un an plus tard. «Il n les traits de la maison de Bourbon, il a l'air très poli et très instruit », note dans son journal la princesse, qui ne tarda pas à s'éprendre de lui. Ii n'était pas Un •parti bien avantageux. Appartenant à la branche cadette, sa fortune était inexistante et son avenir très incertain, car Napoléon était à l'apogée de sa gloire. Mais Marie-Amélie avait vingt-six ans. EUe était la seule de ses nombreuses sœurs qui n'avait pas encore trouvé de mari. Le projet d'union, malgré de nombreuses résistances, se réalisa le 25 novembre 1909. « II est impossible d'imaginer un ménage mieux accordé que celui-là, dit M. Raymond Recouly, qui raconte dans la Revue de France le roman de ce mariage. Il l'adore et elle l'adore. »

Parmi les documents qui accompagnent cette intéressante étude, voici le portrait que fait d'ellemême la future reine

« Je suis, pour la taille, grande et bien faite mon visage est long j'ai les yeux bleus, ni petits ni grands, mais vifs le front frès grand, peu de cheveux mais d'un blond doré le nez long, aquilin, la bouche d'une moyenne grandeur, mais agréable, les lèvres vermeilles, les dents pas belles mais bien rangées, le menton rond avec une jolie petite fossette, le cou long, les épaules bien placées» peu de gorge, les pieds et les mains assez laids, la peau blanche et fine, la jambe jolie, le pied un peu long le tout ensemble un air noble, modeste, imposant, qui fait voir qui je suis. Ma démarche est aisée, je danse avec légèreté et, quand je veux, j'ai beaucoup de grâce, Voilà pour l'extérieur. » pjlfi se peint avec assez de sévéritét Sans être ni belle ni jolie, elle avait grande allure, beaucoup de race, moitié Habsbourg moitié Bourbon, plus Habs» bourg que Bourbon.

Elle fut la meilleure 'des épouses, ne cessant d'aî' mer et d'admirer son mari. S'il se met, quelques années après son mariage, du côté des Anglais contre son père, surtout contre sa mère, elle ira, tans hésiter, avec lui contre les siens.

Prochaines publications

Albert Erlande C'est nous la Légion Francis Carço La Rue Hélène Eliat Sabn visite Salamon Louis-Charles Royer L'Amour en AUema^

que Sammerset Maugham, texte français de Mme

E.-R, Blanchet Contre^espionnage Pierre Fron1 date Un père et sa fille Barbier Légendes basaues Jean Martet La Mort du Tigre André Sécheret Fin de chevauchée Emile Amann Au.

j seruiee d'une millirtrdnire anléricqine.

[service d'une milliardaire Les Alguazils.


CHRONIQUE DES CIN E IVI AS DE PARIS

ELECTRIC Le Monocle vert.

'̃'En attendant que se multiplient lés films en couleurs, la couleur apparaît partout dans les litres après le Diable blanc, le Mystère de la villa rosé, voici le Spectre vert au Madeleine, la Vie-en rose ait Caméo, le Monocle vert à l'Electric, bientôt cet Ange bleu dans quoi Jannings triomphe actuellement à Berlin.

En dépit, d'ailleurs,, de ces titres polychromes, les films de cette semaine sont d'un gris à mourir.

Le gris est le grand ennemi du chroniqueur cinématographique.

Il y a, en effet, très souvent des films dignes d'éloge. Il y a, plus souvent hélas des films lamentables. Mais les uns et les autres fournissent sa pâture à V entlwusiasmc ou à l'ironie on saupoudre son texte de superlatifs en susucre ou bien on le poivre de rosseries on sable l'ambroisie ou l'on se régale d'un navet et l'on fait d'un navet une appétissante salade en mettant du vinaigre dans son sltylo l Mais qu'écrire d'un film gris, d'un film qui À-est pas bon-- on s'y .attendait mais qui n'est pas, tellement mauvais et Rpn est décontenancé on n'a plus rien se mettre sous la dent qu'il est si agréable d'c(u\oir contre quel-

qu'un I '> !J.

Qu'y, a-t-il, je vous' le dcmande,*dc plns^lâche

Maurice Chevalier

que de retirer l'éloge ou l'invective, donc le pain, de la bouche d'un critique ? Et qu'adviendra-t-il de cette critique si les auteurs se cantonnent lâchement dans ce no critic's land qui s'inscrit entre le bon et le mauvais, entre le talent et l'impudence, stérile contrée un noir qui n'a pas le courage de son opinion rejoint le blanc sale dans le gris anonyme, d&nse brouillard où se perdraient également une poignée de main et un coup d'épée ?

Le film médiocre, le film sous-moyen, le film gris, c'est, pour les gens de notre dur métier, la viande triste, la sauce délavée des tables dlliôte pour commis voyageurs en carton d'emballage ou fil de Roubaix, pour simili-industriéls montés sur col de celluloïd et cravate toute fuite, à qui l'on ressert à l'hôtel de Madame de Séviçjnc et du Cheval Blanc réunis, leur carton: déguisé en ro(istbeef, leur fil sous forme de haricots verts, ces doux ratés, qui portent t jusque dans les- ongles le deuil de ce. qu'il méritaient d'être .• y .̃•̃̃ ,•.•>̃ Essayons, toutefois, d'accommoder ces restes' pour saison d'été. Il faut parfois mériter l'honneur d'exercer son métier on n'y tient tant peut-être qiie de ce qu'il n'est pas toujours un plaisir. On ne tient qu'à ce qu'on a gagné. Méritons-le donc et, nous souvenant que le

̃' Claudette Colbert

ELECTJRIC Le Monocle vert. CAMËO La Vie en rosé. PARÀMOUNT La arande Mare

gris, est aupsi la couleur des perles, tâchons à trouver quelque orient en ces grip chimiques, sans même l'espoir de rencontrer sous la dent, une perle de « culture ».

Le monocle vert.

Ce n'est pas, comme vous pourriez cfoire, un cabochon Kmer coûteusement taillé dans un fondement de bouteille, pour Mme Chanel, par le comte Etienne de Beaumont.

C'est, plus modestement, un miroir qu'un détective privé privé à la fois de clientèle et de scénario se pose sur l'œil pour regarder ce qui se passe derrière lui.

Naturellement, ça l'empêche de voir ce qui se passe devant, et il tombe, de ce fait, dans les trois ou quatre pièges qui retardent, de la longueur ordinaire d'un f ilm moyen vraiment moyen, la capture du vilain voleur de documents diplomatiques.

Puis-je, auec mon habituelle timidité affectueuse, recommander à l'auteur du scénario, pour le jour où il deviendra criminel, je veux dire encore plus criminel qu'après la perpétration de ce film, le jour, enfin, qu'il prétendra vivre les- aventures de ses héros, de ne pas commettre de ces fautes puériles que constitue, pour le criminel, l'oubli d'un mégot dans la chambre du crime, ou l'oubli, à son doigt, d'un Ko-i-Noor de cinquante carats, quand, détective, on vcut.se f aire passer pour réparateur 'de téléphone? Des. diamants de maharajah'1 ou de mandataire auxe halles^ .sur un. pauvre téléphoniste? Même en faux, m'a dit un téléphoniste, même en faux, je n'aurais pas le moyen Je sais bien, cher auteur, qu'il fallait cette cigarette, cette bague, ces guide-âne, pour que votre détective rudimentaire pût arrêter votre schématique bandit. Et, scénariste, cela vous mène au succès.

Mais bandit, voire simple détective, cela vous mènerait à la prison dans le premier cas, et, dans le second, à cette prison plus définitive qu'est le ridicule.

Comment Suzy Vernon, aux beaux yeux liquides de biche, fait-elle pour nous charmer avec rien ? ?

J'oubliais qu'elle n'a pas besoin de scénario pour avoir du talent elle n'est pas de celles à' qui il faut quelque chose dans les mains «\pour se faire une contenance».

fiaston Modot reste le très bon comédien J qu\il fut toujours. Mais pourquoi s'être coiffé de ce petit bibi en crin végétal qui ressemble tosut, sauf à une chevelure ? Le rôle n'était

point celui d'Absalon,^ i et cette perruque des- sert Gaston Mùdot/ Etre chauve peut f aire penseur », et le nombre est ;̃> incommensurable de ,n. gens qui eurent plus de S talent que de cheveux. Pour votre prochain film, qui sera sûrement, Gaston Modot, un succès comme tous vos films, faites-nous l'amitié de vous découvrir devant les dames, et de laisser votre petit Reboux au -vestiaire ?

J'ai gardé pour la fin un nom, un visage, un talent que je vois pour J.a première fois et qui, de. compagnie, iront haut et'loin, si je ne m'abuse ceux de Ralph Cancy. CAMÉO La Vie en rose. Comme ce litre, bête et sucré, mais savoureux comme un bonbon fondant, va bien, non au film une opérette comme les opérettes

mais aux deux interprètes, Janet Gaynor et \Charles Farrell

On les voit et l'on pense jeunesse On les aime avec spontanéité, avec mélancolie aussi, comme sa jeunesse à soi, dont on ne découvrit que quadragénaire le lumineux, l'émouvant visage. (Pourquoi sait-on toujours trop tard qu'on était yeune ? Toujours trop tôt qu'on est vieux ?)

Mais laissons aux médiocres l'aigreur et les stériles regrets. Eprouvez-vous moins de joie d'un chef-d'œuvre parce qu'il est dans un musée et non dans votre studio ? Pourquoi ne pas s'émouvoir de la jeunesse, sous le mesquin prétexte qu'elle appartient à d'autres ? Toute richesse est mienne sitôt que je la dépense, et mon sens de possession s'affermit de deviner que celui-là même qui la possède est, moins que moi, capable d'en jouir.

Maintenant, lecteurs, mes amis, allez voir ces êtres, et rendez-moi un grand service r expliquez-moi pourquoi, plus que tous autres, ils me donnent cette impression de jeunes plantes ? Ne riez pas de pépinière ? ?, Charles Farrell ne faites paéj madame, semblant de l'avoir oublié' en maiflot d'acrobâte dans les Quatre Diables Charles Farrell a laissé griffer son beau visage. Des rides, à vingt-cinq ans

Mon bon ami, ce ne sont pas des rides, mais bien des coups de crayon, m'explique une dame. Il s'est maquillé « marqué » .'Les femmes aiment ça, cela fait « homme qui a vécu ». Il sait ce qui plaît aux femmes lui

L'intention est nettement agressive. Pourquoi suis-je ravi ? Je suis ravi parce que j'ai des rides, et que les miennes ne sont pas dues au maquillage. Ç

Ma joie, hélas est de courte durée un regard me dévaste, inexorable, topographique,

Maurice Chevalier et Claudette Colbert franchissent la GRANDE MARE; voguent du Havre ̃"̃̃" w à New- York et de l'indifférence à l'amour.1"* *1""t"

remonte les ravinés.%r_ jusqu'à quelle source secrète? et, touriste de cruauté, s'attarde aux cantons. Je sui&fixé Elles ne les aiment qu'au crayon. -1-

Janet Gaynor.. j- if* >

Suzy Vernon

Janet Gaynor n'est pas tellement jolie, n'est pas tellement bien faite, n'est pas tellement distinguée, ne s'habille pas tellement bien. Mais comme elle est plaisante

C'est un oiseau.

De l'oiseau elle a les cheveux roulés comme des plumes, les yeux ronds, palpitants, mobiles, presque sans cils, des yeux de passereau destiné au serpent; de l'oiseau, elle a les dents. Pardon à part les poules qu'on nous promet depuis longtemps, les oiseaux n'ont pas de dents. Et il faudra, d'ailleurs, que cela change.

De l'oiseau, elle a le destin tragique et mer-

veilleux, celui des colombes « nées, poignardées », celui des êtres «qui se cachent pour mourir », celui de l'alouette qui est le chant invisible et palpitant du ciel, celui du pigeon qiij. « revient aimer d'amour tendre », celui parfois du condor qui dort « dans l'air glacé, les ailes toutes grandes », qui planent sans le savoir, et comme les humains vivent, mais tellement au-dessus des humains

En somme, elle' est; tous les oiseaux, celui du quatrième acte de Chalïïëcler, celui de saint François d'Assise le même

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Pardonnez-nous, Seigneur nos fautes vénielles, Et d'avoir dégarni deux ou trois groseilliers (1).

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Janet Gaynor, soyez l'oiseau blessé de Capus ou d'ailleurs, dégarnissez des groseilliers, mais comblez les salles.

Au delà du gros'eillier ou de l'amour d'un très petit jeune homme, votre carrière est fichue.

Vous avez, en choisissant le ciel dans la carrière cinêmatocjraphiqUeilsi liée a la pire terre, vous avez restreint votre champ, votre surface. Il vous reste la hauteur.

Cela est difficile, digne toutefois du petit oiseau tout en ailes que vous êtes Janet Gaynor, nous sommes ici les aniis des rêves et des oiseaux.

Ce film comporte un ballet merveilleusement réussi, des palmiers du Groenland et des rosiers (importés de Scandinavie, simple- ment parce que ça coûte plus cher) font tout ce que leur origine comporte d'artificiel pour donner quelque vraisemblance aux contorsions (1),Edmond Rostand; Chantecler.

des ballerines. Au fait, du jour où les ballerines évoqueront quelque chose avec leurs mem- bres, ça sera choquant souhaitons qu'elles I s'obstinent, moralement, à ne rien exprimer. Ce ballet, primitivement esquimau, évoque d'abord des casés polaires, puis des fumées volcaniques, puis la végétation tropicale la plus. luxuriante, puis l'humanité la plus luxurieuse une tranche de vie, quoi. Et cela n'en est pas moins très joli. Mais les estimées madames qui vendent, sous le nom d'Esquimau, des friandises, annoncent, pendant le ballet, leur camelote sur le ton de l'excuse, un peu vexées de ne pas pouvoir, comme les girls, passer avec désinvolture de l'antarctique au tropical, et glisser une banane dans leur sorbet nordique. Dirai-je enfin la vivante, trépidante, humaine vision de ghetto qui est, au début de ce film, la plus riche évocation liminaire ?. On sent que le ghetto, ça doit être ça. Je jase par oui-dire j'irai sans doute visiter quelque ghetto, quelque jour, 'mais je n'y ai point encore songé, n'étant pas snob. En somme, un f ilm pas toujours drôle, mais toujours gai. La nuance n'est pas de moi; elle est subtile, et je résiste difficilement à la malhonnête envie de la signer.

Actessoirement, oserai-je demander pourquoi l'on a cru devoir faire parodier un numéro de. chant par des bébés, après que l'eurent présenté' les vedettes, faire ainsi passer; sans l'acquiescement du compositeur, de majeur en mineur, et forcer par là notre inéluctable mé-l moire à préciser que ce petit truc fit le succès de Florodora, opérette américaine créée avant votre naissance et la mienne, et reprise avec succès par les Shubert brothers, à New-York, il y a une dizaine d'années ?

Un succès dû à une exhumation est voué à l'insuccès, à la moquerie, voire à la procédure: il n'est plus de bastions bien gardés que les nécropoles artistiques. ̃ PARAMOUNT La Grande Mare.

Paramount est une firme courtoise, et la cinématographie universelle lui doit beaucoup. Maurice Chevalier représente la France à Hollywood, et cela n'est pas tellement arbitraire, et Maurice Chevalier m'amuse, et je l'aime.

Alors ? .-•̃ ̃* f Alors, j'aurais éprouvé quelque peine à dire ce que je pense ce que je sais que vous

penserez du dernier 01m de « our Maurice», si je n'avais constaté àà '/dernier minuit, en passant devant les deux mille personnes qui étalaient, jusqu'à défunt Paillard, de l'autre côté de la chaussée, leur volonté de.payer et de voir, le peu de portée de ce que ma conscience m'oblige à dire

La Grande Mare est un mauvais film américain ce serait. même e un mauvais film: français.

i 77 n'y a rien 'de nonI veau, rien même d'ancien qui eût valu d'être ̃ réitéré.

Alfred Savoir s'en va a avant la fin, me murmure, déçu « et moi qui étais venu pour appren</re quelque chose », Histoire de ̃ çhewing gum, scénario ^eit-èhè1' wing gumyacM&itëfccbz*, wing gum .il a fallu

à Chevalier une rude personnalité pour ne pas se laisser mâcher, rien ne restant de la saveur, mais subsistant, seule, la matière f lasque et élastique cet élément de gloire cinématographique.

Chevalier disait, au temps qu'il tournait Love Parade, à la plus spirituelle Française d'Holhj- wood

Etre descendu de Ménilmuche pour re- monter aux princes consorts, c'est encore mieux que de descendre des croisés moi, je remonte. Ou ça s' arrêter a-t-il ?.

Il a fait mieux depuis, il nous a charmés en dépit d'un film collant bien décoller du chewing gum, c'est du sport. Et Jean Assolant de me souf fler « Chevalier avait déjà franchi la grande mare, mais il a, cette fois, plus de t mérite à décoller. »,

̃• « A

Ça n'empêchera pas Mlle Mistinguett qui n'aime plus son Chevalier servant et ne détestèrait pas de voir son ex-poulain rester. chocolat, de se remémorer très opportunément une de ses créations d' « après lui »

« Moi, j'en ai. mare. »

Richard Pierre-Bodin.

NOUVELLES

̃'̃£ Jean Benoît Léyy, spécialiste de films éducateurs, va se remettre au travail très prochainement.

̃£ Après avoir tenu le mégaphone, Charles de Rochefort va revenir aussi à l'interprétation. Jean Dréville et George O'Messerly ont achevé Physiopolis, film sur les nudistes.

Jt Etienne Lallier va réaliser Autour de l'Ile de Beaulé.

René Clair vient de renouveler son contrat pour un an avec la Tobis.

•£ René Hervil a terminé La Douceur d'aimer. Le prochain film de Jean de Limur s'intitulera Monsieur le Duc.

« LA CLASgËn

Tout le monde est là. tout le monde attend. les lumières ne sont pas au point. les électriciens déplacent les lampes. !es opérateurs se couchent sous leurs appareils à la recherche d'angles nouveaux. les assistants s'agitent. Jcs acteurs bâillent s'étirent. Dans un coin, six enfants sont là, assis sur des bancs, ils sont maquillés, habillés, et attendent, eux aussi, le moment de tourner, mais, loin d'être oisifs comme les acteurs leurs confrères. ils travaillent. mais oui. il est 9 heures, et une loi veut que les enfants fassent leurs études en même temps qu'ils assurent à leurs bien-aimés parents le pain quotidien. 1, Et pour cela, un maître d'école attaché à chaque firme apprend à ces bambins la courte mais glorieuse histoire de l'Amérique et le calcul aride, éléments indispensables à tout citoyen américain qui se respecte.

Ce professeur-ci est une femme d'un certain âge, pleine d'une gravité inhérente à son état, mais, comme la vie est dure et qu'il lui faut vivre, elle a, pour augmenter son salaire, accepté de figurer. N'est-elle pas obligée de s'arrêter^ en tout cas pendant les prises de vues ?. Donc elle est, ce matin, pour sa satisfaction personnelle et pour ma joie, habillée en femme peau rouge. la perruque est d'un noir de jais, son fond de teint marron, des colliers pendent à son cou, son costume est parfaitement exact, si ce n'est le lorgnon d'or qui chevauche son pauvre nez

maquillé.: ̃ ,.jS

t Elle dicte. à,.cesi«petits une pagevhéroMfuer;

CI .b

Gaston Modot

s

son doigt dressé scande les phrases, elle maR, che en parlant dans un tout petit espace que' lui a réservé le directeur de la scène. fait une réprimande. recommence. inouïe de'ridicule et d'invraisemblance. Un coup de sifflet,. lesj;v bambins bondissent et prennent leur place dans, le décor illuminé. Ils sont maintenant d'heureux enfants qui fêtent gaiement avec leurs parents le retour d'un trappeur ami. Ils chantent. ils crient. un homme-tape sur un piano, une danse s'improvise prise dans un- tourbil- ` lon, la maîtresse d'école redevenue squaw empoigne sa jupe, lève la jambe (un peu timidement au début), tourne. vire. Courageuse, elle tâche de ne pas paraître trop essoufflée auprès des autres figurants entraînés..i Elle. saute, elle s'acharne et retombe hâle|âH,të,jmais victorieuse, à la fin de la prise de vue/ '̃•. Les lumières s'éteignent. Pendant "la scencf" d'amour q"ui: suivra celle-ci, elle et ses. p.qys-j sittsn'auroni rien à' faire. Vite elle prend sct.n| |^re,^Tass.enïl)ïe-'sa"marmail]e, l'installe à nou-s v veau dans son coin sombre et, tenace,, poursû|fc' la dictée, cependant que ses doigts tren>bJantsessaient vainement de faire tenir sur son nez mouillé de sueur le lorgnon d'or qui lui-rend et la vue et sa dignité momentanément perdue. Hollywood, juin. ̃ ̃ ̃ ̃ -Rbsayjf V

Nancy Carroll


Programme des Spectafeléii ̃ rj;> .• “̃;̃ ̃ :v :̃!̃̃̃̃̃̃̃ ̃-̃ ̃ ̃ 1

:ThAAtr..

En matinée

COMEDIE-FRANÇAISE, il a..45, Andro-

ffiaquo, L'Avare.

OPERftrCpMISyE, 4 1 U. 4$, Lakmé.

rtr'y

Même spectacle qu'en soirée

VARIETES) à 2 &. 3Q.

GAITE-LYRIQUE, à 2 h. 30.

RÀLAÏ8-ROYAL, û 2 11. 30.

NOUVEL-AMBIGU, à S b. 45.

ATHENEE, h 2 h. 4 5.

RENAISSANCE, a h. 30.

GRAND GUIGNOL, à 3 heures.

MATH.ymNS, à 2 h. 45.

THEATRE ÀLBERT-I", & 2 h. 45.

MOGADOR, à 2 h. SO.

THEATRE DE PARIS, à S H. 30.

CLUNY, à S Ù. 45.

STUDIO DE8 CHAMPS-ELYSEES, à 3 n. THEATRE DE DIX-HEURES, à 3 Ù. 30. DEJA2ET. à 3 Ueures'.

..̃:̃ ̃ ~aaf,*tfy,?- r a'-r ?- •»j"T

En soirée

OPERA, roUctie.

COMEDIE-FRANÇAISE, à 8 h. 30, Blançhette (MM. Siqlôt. G. Leroy, Cti. Granval, Ledoux, A. Bqcqué, M. Le Marchand. P. Faubert; Mmes C. Fpnteney, J. Sully, M. Romée, Lherbay) La Brebis (MM. R. Moiïteaux, P. Kuriia. P. Uertiii, M. Le Marchand: Mmes M.' nenaud, Jeanne Sully (première fois le rôle de Georgette), Yvonne liautln). OPERA-COMIQUE, a S heures, Manon (Miles Mac Corintck, Gugglari: MM. David Devrlès, Musy, Uatdous). ôrcli. M. Frt- i- gara.

VARIETES, à 8 h. 30, Topaze (MM. Larquey, Marcel Vallée, Lucien Suire et Mlle Made Slamfi).

GAITE-LYRIQUE, à 8 h. 3 0, La Téfésina (Mmes Anna Martins, Ginna Relly MM. liourdeaux, Duvuleix, Bever, Bargin). PALAIS-ROYAL, & 8 h. 45, Les Sœur* Mirette Charles Lorrain, R. Bbssis, Levers, Sicard. Bergreron; Mmes Germaine Risse, Jeanne Fuster-GIr, Irène \Vells). ATHENEE, a 9 henres, Pardon, Madame!, de MJL Romain Goolus et André Rivoire (Mmes Henriette Marion, Clairjane MM. Fierre Stephen. Robert Clermont et Perdoux).

THEATRE ANTOINE, à 8 h. 45, Petit Péché (Mmes Délia- Col, Barbier-Krauss; MM. L. Allibert. P-. Lanry, G. Laby et M. J. Varenne-3).

THEATRE DE PARIS, à 8 11. 4D. Mapius, de ii~ 'Marcel Pagnol ( Mlle Andrée Pascal MM. Cuilkc et Catliimand)

THEATRE EDOUARD-VU, relâche.

âRAND-QUIGNOL, à 8 h. 45, Depuis six mois, La Cellule 13, Seul, La Main de singe,

Sans bonne.

MOGADOR, & 8 h. 30, Le Chant du désert (MM. Cpuzinou, Gilbert Nabos, Steber, Despuech; Mmes Rosé Carday, Mona Païva, Thelma Edwards, Lise Florëlly),. THEATRE DES ÇH.ftMPS-ELYSEg§, clû-

lurq.

ALBERT-I", à 8 h. 30, Getting Married (en anglais)'.

ftRTÇ, clôture annuelle.

ATELIER, clôture annuelle.

AVENUE, clôture annuelle.

BOUFFES-PARISIENS, clôture annuelle. CHATELET, clôture annuelle.

COIWEDIE-CAUMARTIN, clôture annuelle. COMEDIE DES CHAMPS-ELYSEES, clôture annuelle `

DAUNOU, clôture annuelle.

DEJAZET, a 8 O. 30, «ne Poule d'essai. DEUX-MASQUÉS (42, rue Fontaine). & S heures, spectacle de rire et de terreur. FOLIES-WAGRAM, cldture. annuelle. GYMNASE, clôture annuelle.

MONTPARNASSE, à 8 h. 45, Réviser. NOUVEL-AMBIGU, à 8 h. 30, Ces messieurs du milieu.

NOUVEAU-THEATRE, clôture.

rTHÉAfRBS | TH. MOGADOR

lfU(lBl L^ CHANT]

II I4U J D U DESERT I I (Desert Song) I

I avec ROBERT COUZINOU I

I Matinée et Soirée |

B IMMENSE SUCCES fl

çI~q~üE~,

;¥I.: '0. 4-

176, avenue de Clichy

(Métro Brochant)

CIRQUE

W. HAGENBECK r Tous les Soirs à 20 h. 30 et

Lundis, Jeudis, Samedis et Dimanche, ™?> Mat|née 14 h, U

.CIN~I~,A~

CI\'E!».V DU P.4XTHEO.V, ^3, rue Victor Cousin, (Place de la Soi-I»on,iip)fc Tél. OiTëdn 18-04, salle spécinlisée dans les films eritlêrënient pariaiiits en •ïniiguR anglaise. ActneUement THE tOVE P-Vn*TJB. avec Maurice CHEVALIER, verKion originale américaine. Tous tes jours matinée S' h. soirée 9 h. Jeudi, samedi et dimanche, deux matinées permnnenin. 2 h. 30 et 5 heures:

ZIGZAGS GOURMANDS

Ai&erge em Yçrt Ga^nt Tous les Parisiens qui ont 'fréquente da Tour d'Argent et Lapré connaissent Laurent retiré aujourd'hui sur les bords de la 'Seine. 42, quai des Orfèvres, en son auberge du Vert'Galant. On ne saurait rêver, en ces soirs d'çti, endroit, plus tfiisjble. ni plus frais. Le calme- de ce: quartier de, la Cité,' après ces lourdes journée tfôragc dont le ciel veut" bien nous gmlifieç 'règrxe'sur le Vert Galant et se fait le complice de notre zoufinanilise. On se sent tout à l'aise e.n ptnél'wnl dans l'auberge de LaurenlrRissat, embaumée du parfum des melons et 'fcs fraises qui montent a Ventrée une tante d honneur. Faisons honneur ait brave çucurbttacè dont' un doigï de porto' rôûge va relever la saveur délicate; Vn instmtt-frhesttation enl.e une friture i'( Merlans ̃ et la sale a la Michau est vite passé. On s'<acçotnwodera parfaitement des deux, VéperUm est un enfant et sa chair est fragile. On ne résiste 'pas davantage à la vue d'un baron d'agneau quand, on vous Rapporte entier, tu,utruisse>: Uni de jus sur sa peau dorée .par. h feu. Excellente spécialité au Vert Galant. Et nous passons aux choses sérieuses. Une dondine de canarrf au Chambertin s'impose, quelques légumes' verts et j'ai dîné. Je ne cite que pour mémoire un pannaqiiel à Xq. Laurent sorte de crêpe fourrée 'ei maràsqùinée et les' indispensables fraises à la crème pour la bonne bouche. Quant au vin, je m'en suis, tenu, pour cette fois, 4 un excellent Champagne nature, servi bien frappé çt qui, en été,' mi semble un breuvage Idéal. Essayez un petit dîner léger dans le genre de celui-là au Vert Galant, et vous verrez,

NOUVEAUTES, ,cIôtuVe yt « I ODEON, clôtuie annuelle MARIGNY {clôture annuelle) J MADELEINE, clôture annuelle ') '1' IKATHURINS, à 9 aeures, M»de ji En- Oland. ,1. 'MICHEL, clôture annuelle -v i (, MICHODIERE, ciôtare annuelle. 1 PIGALLE, rlôtur» awwellâ PORTE-SAlMT-MART»l4'f 'îlpture RENAISSANCE, a 9 iiaures, arame réaliste. SCALA, clôtuie ani\uehe ~nnuêÚ~jl

SARAH-BERN|*arot, dOH-re annuelle.

POTINIERE, clôture annuelle. 1

OEUVRE, clôture annuelle..

STUDIO DES CHAMPS-ELYSEES, à 8 S. SO.'MâyàJ' '• l THEATBE SAINT-GEORGES, clôture an-; nuelle. TRiANON-LYRlÇUE, clôture annuelle. THEATRE DES] DEÙX-ANES, clôture annuelle.

THEATRE DE DIX-HEURES (Marcadet 07-4S), 4 10 heures, Çé Texte 'faible. THEATRE DE LA> CARICATURE, Clôture annuelle.̃̃ •- .• MOULIN DE LA CHANSON, clôture annuelle.. "A"

Musîc «Halls r

Cabarets et Cirques En matinée

Même spectacle qu'en- soirée

FOLIES-BERGERE, à 2 B. 39,. ·

CASINO DE PARIS, a 2 il. 30.

PALACE, à a h. '36.-

APOLLO, A 3 heures.

CONCERT MAYOL; a 3 Heures.

EMPIRE-MUSIC-HALL CIRQUE, a S 11. 3 0. LUNA-f.ARK, À i 11. 30.

CIRQUE W. HAGENBECK, à S h. 30. MADELEINE-CINEMA, i i 11. 3.0.

SALLE MARIVAUX. ,'l 2 h. 30.

PARAMOUNT, à partir de 10 h. 30 du matin.

En soirée

FOLIES-BERGERE, à S n. 30, Un Coup de Folje, nouvelle revue en deux actes, et 80 sensations d'art et de Joie, de M. Louis Lemarçliand. j -uoiS Vatutiu. ÇA.§il«)"PE 'P»P>Sfc 4 ?>A ^9,,l9,|?KV.e ..». supcr-spectattle ;Pans-Mres, avec" Snstlitguett. I, <*m\ isi^sns ̃•̃-̃̃̃̃ ,JE»JILACE,. a, S n. 90rVa«'Rey.He 4e Ja femme, en- deux actes et 45 tiililï'iiux.l'dé MM. S'ài'ntGriiniev, Henri Varna, K;i ri t'esîie", avec H.t quel Meller, Loulou HégoDuru. 300 artistes, •S0 girls et boys.

EMPIRE-MUSIC-HALL-CIRQUE, à S U. 30. La Plus formidable attraction du monde entier, Horace GoUiiii. la l'emujp coupée en morceaux; le ^chansonnier iilaûricet, et 20 attractions. ",̃

"APOLLO, à S îi. 30, La Revue milliardaire,' de R'ougemont (Damia, Jack Forester, Ilona et Cijia Karslevna. princesse Yo Hay Tons-, Kalil O'éiy, les 16 Caliiornians, les M. P. Piersôn's Boys, le Ballet Sty, les .16 Saphir .^lidw. Vera -Arnazar,, Fred Mêlé et son .Symphonie .jazz.) CONCERT MAYOL, a S n 30, La Parade du Nu, revue en deux actes et 4 5 tableaux, de MM. Léo' tellèvre. Henri Varna et Marc Cab, avec Charpini. Peggy Vere, Marguerite Pernev, Paillette Tranek, etc.

LUNE-ROUSSE (58. rue Pigalle), True! 61-92. A 9 heures, chansonniers Dorin, Çlcvouç, Souplex, Mari-ot, ftené Paul, lia' revue Par les cent ans-qui courant! avec. Marcelle Félix, Monique Bert, lluguette Hetty, Mado "Ma'iliy, Flâvia' Escola, M. RédaCaire et les chansonniers.

CIRQUE W. HAGENBECK, a S h. 30, ISO fauves, "spectacle féerique.

CIRQUE D'HIVER, clôture annuelle.

CIRQUE MEDRANO, clôture a'npueile. LUNR-PARK, .t.' les jours, ^nat. et soir. attractions, dahclne." ̃'̃ ̃ ̃ •̃

« i âjn'tiii'H- t'iiO '•> "->-

-f~ ,!tr· s,

en sortant. combien les bords de la Seine vous paraîtront enchanteurs.

Gorenflot.

DANS PARIS

i >! Chez JaffjUd S'il est des Parisiens qui viennent à Montparnasse pour danser, il est des gourmets qui viennent pour y bien mqriger depuis que iarraud a' ouvert ses portes, 47, boulevard de Montparnasse. C7iez Jarraud, vous trouverez, en effet, dans un cadre le luxe mQdçrnë n'exclut pas le confort, la grande cuisine comme il n'en est qu'àr Paris. Le succès que connaît Jarraud prouve fiue" le 'gqût de la bonne cuisine classique est toujours en faveur clïez nous.

F Le Jarditi de Pour &

Le rognon au porto, le canard aux olives, qni ne" serait tenté d'aller déguster c«s plats fameux, surtout quand pu saura qu'ils sbnt ëHêiHtéë par une

cuisinièxcL de race, .'Aiuanda».:lc. cordon

bleu du Douro. Ce charmant « Jardin du Douro », ouvert depuis peu 14, rue Lincoln, au c&ur des Chàmp's-Elyséë's, a conservé les traditions qui firent son succès rue de Surène. Il conserve aussi ses clients, femmes élégantes, arr. listes, hommes politiques, gastronomes connus, qui se plaisent à rendre hommage- au potto du Douro et à- sa cuisine poignée.

h l'Esturgeon

Caviar, zakouski?, blinis, bortch, esturgeon, chl-ich'licfc, poularde Demidoff, côtelettes Kieff, voilà ce que vous trouverez, 3, rue Clauzel, où M. Korniloff, apeien, chef la çpvvr iinpéria,lc de Russie a ouvert le restaurant de l'Es-

turgeon.

Ce véritable restaurant russe man-

,.La semaine

dans les théâtres

subventionnés

-.pPERa ,mnd). Les Huguenots mercced* 'Gijillaaîne Tell )eu& Faust vendredi, Tannhauser, amedi Roméo et Ju'iette

COMEDIE-FRANÇAISE Lundi (cycle, roi utique1, A quo reveht tes jeunes fiiles, Chatterton, niartî 'c r e 10 riant!que)'rRuy Blas. mercredi Dupont et Durand, L'Ami Fritz; etd ei mtlnée (tarif des matinées classique?!. Britannicus, Le Legs; en soirée, Le Flibustier, Les Romanesques; vendredi,- Les Noces d'argent; samedi, niatinêe poétique (hors série! Les Trois Gio-;

rieuses: en soirée. Le Duel; dimanche, en

matinée. Le Barbier de Séville; en soirée, L'Anglais tel qu'on le parle, La Parisienne, L% Je| derî'Snouc et du hasard.

!3?PÔlA-,çW§IQ}|E^'J Lundi, Werther, Ca¥aileriâ rustiëan'à'; rrfarai. Louise; mercredi. Les Contes d'Hoffmann; Jeudi. La Tosoa, Cavalleria rusticana; vendredi. Madame Butterfly samedi. La Vie de Bohème, Paillasse; dtmanene (matinée). Mignon; ep ïolrée, Carmen.

r. oe~e~

'v Cinémas

AGRICULTEURS (8. rue d'Athènes) Ménilmontant," Le Mécano de la Générale.

COURRIER DES THÉÂTRES ̃ ̃̃̃̃̃•̃ i

Notes & Informations OPÉRA. L'Opéra donnera demain Les Huguenots, avec une brillante interprétation qui réunit Mme Lucyle Panis. M. Sullivan, Mme Eidé Norena, MM. Huberty, M'aurai, Pernet. Mlle Y. Gervais dans les principaux rôles. Mlles C. Bos. Gelot et M. Duprez dans le ballet, sous la direction de M. Fr. Ruhlmann.

̃

^Mercredi, Guillaume Tell, avec Mme Eidé Norena j M. Sullivan et M. John Brownlee. Comédie-Française. Chatterton sera joué, demain, par MM. Yonnel. Dorival. Ledoux. Pierre Bcrtin, André Bacqué. Jean Marchât, Mme Marie Ventura.

A quoi révent les jeunes filles sera joue par MM. Yonnel, Pierre Bertin. André Bacque. Le Gofî.' Pierre Dux, Mmes Madeleine Renaud. Hélène Perdrière. Yvonne Hautin

'•• '̃̃'̃'

̃; 'Lçicvcle-romantiaue se terminera par la cè-iitième représentation de ChaUcito 'don née demain soir, et par Ruy Blas qui «era joué après-demain mardi 22 juillet.

̃"̃̃̃- +

Nous avons annoncé la réception par le comité de lecture du 'Sang de Danton de M. Saint-Georges de Bouhélier.

Le rôle de Danton sera créé par M. Léon Bernard, celui de Robespierre par M. Denis d'Inès. m

Opéra-Comique. Les principaux rôles féminins des Contes d'Hoffmann seront chantés, mercredi prochain 23 juillet, par Mlles Maguv Gondv, Vavon et Jérôme. C'est le ténor Girard oui chantera le rôle d'Hoffmann La distribution de l'ouvrage d'Oltenbach sera confiée, d'autre part. à Mil Mujy. Roussel, Dcrroja. Morturier et

quait à Paris où, pour des prix modé- rés, les amateurs de ces poissons exquis et des viandes grillées peuvent déjeuner] et dineé 'dans un cadre charmant et nu cœur de Paris.

Chez pr fluery

p'est le triomphe de la, tradition. tlarguery, maison célèbre et connue dans le monde entier, est restée égale à elle-même. Sa spécialité, l'excellente sole Marguery, continue de faire les délice.s des gourmets, et sa cave sans cesse entretenue avec un soin jaloux rivalise avec les meilleures de Paris. Margnery, qui accueille à ses déjeuners d'affaires à des prix très raisonnables et à ses diners une clientèle •fidèle et -un tant soit, peu gourmande, livre aussi en ville. Le fameux restaurant du boulevard Bonne Nouvelle connait un succès qui ne s'est jamais démenti il reste fidèle à ses tradi-

tions.

La BéGasse sans queue

Ce clair et frais petit restaurant, 30, i'uc Bergère, est toujours le rcndez-voùs des gourmets. Voici les spécialités que le bon traiteur Alfred Guernier vous propose l'omelette Richmond, la sole ~c aubérgiste.s rognons Alfred, les canards farcis et les fraisés Valencia. On ne sauï;ajt ti-eiiver rneilleui'C cuisine, cadie plus aimable à des prix plus raisonnables. La Bécasse sans Queue est l'une de ces petites auberges accueillantes comme l'on n'en saurait trouver qu'à Paris.

flpyal flaussmaflû

Le Royal Haussmann possède, à côté de son restaurant si réputé, un nouveau bar dont la décoration moderne crée lïatinosphère qui convient à ce rendez-vous de tous les Parisiens.

Tous les boulevardier's dignes de ce nom doivent se retrouver au bar du Royal Haussmann à l'heure du porto. Un repas succulent, une cuisine raffi-

t ARTISTIC-CIMEMA, EvangéHR».

AUBERT PALACE ,v .-elâcftB, trat!3rprma-

tlons: ̃̃̃̃•̃̃̃̃̃ >

CAMEO, La Vie en rOse.

» LES CAPUCINES, Les SaltifflbaRqMes. ÇC(LISEE, eidtûj* annuelle

ELECTRIC-AUBERT-PALACE, Le Monocle vert.. ̃ .̃.

1. FOLIES-DRAMATIQUES, Prix d* heauté. GAUMONT-THEATHÇ, Chei le* mangeiljM d'hommes.

IMPERIAL-PATHE, Le Mystère de la villa rese.

MADELEINE-CINEMA, Le Speotre vert. MARIVAUX PATHE, matinêa et soirée, j Le Vautour (ftlfn sonore).

MAX-LINDER, La Nuit est & OPUS.

MÔULIN-ROUGE-CINEMA, AH fW de •̃

vie. til dA la j CEILrDE-PAPIS, re|Scn.fe.

QMNIA-PATHE, L'Amante légitime.

CINEMA DU PANTHEON (18, rue Victori Cousin (5e), The i.o*e Para<i* (en anglais), avec Maurice Chevalier.

PARAMOUNT, La Grande mare.

RIALTO-CINEMA (apg)6 du c Matin »), Chatnês.&̃• STUDIp-DfAMANT, rflSC6e,

STUDIO DES URSULINES, relâche.

STUDIO 28 ',10, rue Tholozô), à 9 heures L'Amour de Jeanne Ney, de G. W.

à Mlle Suzanne Duma». L'orchestre sera dirigé par M. Fouréstiet".

Variétés. Aujourd'hui, à 2 h. 30 très exactement, Topaze, de M. Marcel Pagnol. (Téléphone Gutcnberg 09-02.)

Antoine. Aujourd'hui, matinée du grand succès de comédie Petit Péché, de M. André Birabeau, ave_ç sa brillante interprétation. (Saison d'été; Tarif d'

̃

*t,

L'Autoritaire, dont nous avons annoncé la reprise prochaine au Théâtre Antoine. sera jouée sur cette scène à dater du 3 septembre prochain.. «

Pardon, Madame triomphe chaque soir à l'Athénée. Pièce de saîté et d'esprit qui plaît à tous les publics. Aujourd'hui, matinée. m m

TRAVAUX D'il TCVRS

Le Tnnce et le Paiare tel est le titre de îa piecu en 4 actes et 2 tableaux qUê:'MM. MilIh! Carré et J.-W. Bien^tock ont écrite en collaboration et qu'iU destinent à l'une de nos us grandes et plus modernes scènes.

EAG4GEME\TS

MM Duvallt- et Bever actuellement applaudi dan- La Tnusiaa a la Gaîté-Lyrique. sont rten^ages dès maintenant à ce théâtre pour toute la saison prochaine. THEATRES ANTIQUES.

On donnera. aux Arènes de Bayonne, le *rS août. Quo Vadis de Jean Nouguès. Les danseurs André Rolçt et Betty Semsey feront partie du spectacle.

Une représentation sera donnée au Théâtre Antique de Vaison-la-Romainç. avec des artistes de la Comédie-Française et de l'Ûdéon. Au programme CEdipe Roi, avec la partition de Membtée.

.!̃!̃ rr.

CREATIONS.

C'est du 5 au 11 octobre que « L'Effort » donnera sa « Semaine des Arts ».

REPRISE.

II est question de reprendre. le mois prochain, au Nouvel-Ambigu, Le Procès de Mary Dugan, avec Mlle Marcelle Haina, qui vient de jouer avec succès à l'Alhambra d'A1^er- ». “̃ Cinémas

La grande scène du film sonore Les Cotaoucs, que J'on projette actuellement a l'Ohmpu, se découle danj une ville turque où les Cosaques prisonniers sont torturés en -présence d'une foule haineuse C'est un des plus beaux traits de cette race indomptable que de préférer la mort à l'humiliation. John Gilbert et Ernest Tprrençé personnifient à merveille la bravoure cosaque et, chaque soir, cette scène émo.uvantc provoque l|s app.ùtidissàtberits' du public. Jean Kemm a réalise uu record de rapi"clité il a tourné en iS jours, à Londres, la version française du grand film parlant H'ai-TmiR. pour le compte des Et|jjlisscments Jacques Haïk.

,ÎJo,us rappelons que l'artiste chinoise Anna May Wong est la vedette de et: film curieux, que nous verrons prochainement sur un grand écran parisien.

DANS LES T. C. R. f. A dater (lu lundi 21 imllet 19^6, le système de perception du prix des places a l'aide des carnets de tickets, sera appliqua sur Ja Itgufi d'autobufë AZ «Xeuilly (pai1 l'avenue de Neuilly) -place

Daumesnit. -tf"

Toute demande dt changement d'adresse doit être accompagnée de la somme de un. ffané cîriqùariie en Unibres-poste, ponr couvrir une partie des

frais ds TtAonu'elleriiei^t <Je bande-

née, des vins de choix dans un cadre élégant et confortable, lés retiendront en ces lieux où revjvent les traditions du vieux boulevard d'autrefois, àû cœur in&iue du Paris moderne.

La fioe Fot|rehe|tB

II n'est rien de tel "que d'avoir été sofmême un client des grandes maisons pour devenir i!R bon tFftîtfiHF' C'est 11» cas de la direction de la rine Fourchette au coiu de la rue Brunel et de la rue Labié vous êtes assuré ai, trouver un bon accueil et une cuisine de premier choix. Les déjeuners vinicplçs ont classé la gihe^foutçbètle. Une, clientèle élégante et parisienne s'y donne rendez-vous chaque jour. Aux preniiers beàijx soirs, on dînera dehors. C est le restaurant élu des Parisiens. Jean Cazenave

(flzémar, sqpgesseur)

11, rue S"inte-Anne, .pne adresse bien connue de tous ceux' (fui savent apprécier la bonne chère efse plaisent à retrouver lès traditions bourgeoises fraaçaises qui disparaissent peu à peu. Azémar, té propriétaire de cette maison qui n'a pas de succursale, est un des meilleurs spécialistes la cuisine béàrTnaise, aussi son restaurant est-il fej^- dez-vous d'une clientèle de gourmets ou se coudoient hprnnpes politiques, commerçants et artistes.

ha Petite Chaise

Cet élégant et diserpt petit restaurant

du 38 de la rue de Grenelle pris place parmi les meilleures maisons de la yivé gauche. 'v',

En y recherchant le calme on y trojjyp aussi une cuisiné soignée et' une cave riche des crus les plus fameux. "La fetite Chaise, avec son bar, ses sâloiis

L'ART ET JAJBRlflSITÉ ,A l'Hôtel Drouot;

Nous eûmes encore quelques séances assez, importantes ppiir cette époque. ÏKAlBinet et M'. Moitoa obtinreiit des prix qu'il n'est pas inutile de mentionnée un groupe cri ancienne porcelaine allemande fui; "adjugé 3.600 fraacs une commode Louis XIV, en marqueterie, 2.620 francs deux fauteuils et deux chaises eu bois noir, couverts de tapisserie à" bouquets de f)eurs,'2.000 francs.; une très grande armoire a deux glaces en noyer sculpté, 3.350 francs une pendule et deux candélabres en bronze doré, style Louis XVI, 2.020 francs un bureau en bois marqueté d'étain, 3.000 francs une vitrine en acajou, 1.310 fr.; un bureau Régence, en bois noir, 3.510 francs une table de chevet, style Louis XV, 1.430 francs un chiffonnier, 1.010 francs, et un jeu d'échecs en ivoire, 1.500 francs.

A la salle 15, M' Villard obtint 2.200 francs pour une salle à'&anger en chêne clair ciré et sculpté, style Louis XVI. Vente à Londres

Une très belle vacation consacrée à l'argenterie anglaise eut lieu ces jours derniers à Loudres. Un plateau d'aiguière en argent doré et gravé à médaillon, en émaux translucides aux armes de Cholriiôndeley, fut paya 5.800 livres, soit environ 720.000 francs une paire de vasques à vin et aiguières deux anses sur piédouches, en argent gravé et repoussé, travail de Ralph LceUe (1698), 4.000 livres, soit environ 496.000 francs, et un service de table en argent, travail anglais de Storr, début du dix-neuvième siècle, aux armes de Balfour, 3.484 livres, soit environ 432.000 francs. Quelques jours après eut lieu une remarquable vacation consacrée aux faïences, porcelaines, objets d'art, meub!es et tapisseries. Une petite table en marqueterie Louis XV, portant l'estampille de Roger Vandecruse-Lacroix, fut payée 1.312 livres une table en marqueterie Louis XVI, signée Roussel, 57 livres une table en marqueterie Louis XVI, portant l'estampille de Weis̃sveilcr, 3.097 livres, soit environ 384.000 francs un petit meuble en marqueterie Louis XVI, signé Dester, 609 livres; un triptyque composé de plaques en émaux de Limoges, .1.630 livres un service à dessert en Sèvres, 1.050 livres; six chaises recouvertes de tapisserie, 4.410 livres, soit .environ 547.^00 fr. un secrétaire en marqueterie Louis XVI, 1.312 Uivrcs un canapé et quatre fauteuils, -couverts en tapisserie, 1.680 livres-' huit fauteuils recouverts en tapisserie des Gobelins, 4.095 livres, soit environ 508.000 francs un panneau en tapisserie de Scheldon, 1.050 livres, et une suite de quatre panneaux en tapisserie des Gobelins, 3.780 livres.

Maurice Monda.

EXPOSITION D'ART

GALERIE D'ART LEGEDE (Le Grand Dépôt), 21'et 23, rue Drouot. La plus intéressante exposition et le plus grand choix dé services de table, porcelaine, faïence et verrerie. Œuvres de nos meilleurs artistes E. Alluaud, BaillotJourdan, Bakardjieff, Beaumont, Bouey, Claude, Crevé!, Dartigups, Dufy, Humbert, Patou, Thibaut, Thiénpt.

INFORMATIONS FINANCIERES SOCIETE GENERALE. Bilan au 31 mai 1930

ACTIF

Esp. c. Tr. pt B. Fr. 1.589. 929. 3ij Àv. Banq. et ch. Corr. 3. 202.1)01.402 42 Port. Ef. et B. D. N. 5. 378.488.4?; 22 Coupons à encaisser n3.aSo.j3i, 90 Reports 19j.340.b44 <j- Avances sur garant.. 535.48a. 3o4 C8 Comptes cour. divers a.oap.joi.ojl} SU ̃Kent., Act.,B. et Obi. 33.35S.5oi i5 Participât, financ. 25.668.o80, à" Imm. et Im. Ps et dép. -i.3g-.o3S ;5 -> Comptes d'ordre. -2. 80a. 83g 09 Actionnaires 3o5.m9.5ou Acompte' de l*Exerc. » ̃̃ .-̃ 14.4^.219.919 99

PASSIF ̃

Capital .••• <5s5. 000. 000

Hésërv'e. 38o.poo.ooq

Bénéf. rep. à nouveau 'a2.35i.3j3 04 lut: et div. a p. a. act. 33.^00. o;o 05 Comptes de chèques: 4-.po4.(jôt>.653 C8 Dépôts à ech. fi^c 43S.ai8.iop Comp. cour, diver?' .:t 8.331.571.356 ij Acceptations à p4ypr 308.p76.2G4 032 Çonip.fes d'ordre aâô.Gaii.iOi 36

J4-^3-a''J-9!9 99

rr-hrz j»i

Un monument aijx Morfs On nous cqmviuniqne la ̃ noie suiuaute '̃̃'<̃̃ L'Association des anciens élèves du Caouspu 4lRV<jl)t; un monument aux anciens élèves 'des 'collèges du Caousou ou de 'Saint-Stanislas, 'dé'Tôulousc, morts p^qr ]a Fraflcc, serait .reçpnpqissante a»ç' p,!)'reiits des mpj-ts de vouloir les lin "signaler, afin d'éviter toute binission (écrire au prçsîdént" de'l'Association If, Thouroude, 12, Tue Bflyras, ToulouBC).

L'Association, serait également reconnaissante dé lôUsles dons que lui adres,,jjjraieut les anciens élèves ou leurs familles pour couvrir les frais de ce monument. (Verser au compte des chèques postaux du trésorier dé l'Association Toulouse,* ft° 131-liO, M. Berniès, Ifi, rue Tolosane, à Toulouse.)

distingués, sa table raffinée, a attiré un* clientèle de cjioix pour qui la gourmandise ne saurai.. se passer Cm .Ire extérieur. En invoquant sur sa carte l'autorité de Brillat-Sayarin, La Petite Chaise s'est donne un parrainage dont elle g'est tout aussitôt rendue

cjïgqp.

̃t. “̃

Delaborde

« Lafont, son caneton s C'est devenu le mot de passe par lequcl s'aborden.t, à Paris, tous les gourmets dignes de ce nom. Le célèbre restaurant Oélàborde, quai Mqlaquais, a retrpuyé depuis quelques années, sous l'impulsion de M. Lafont, une vie nouvelle. partout on y vient pour déguster le succulent canard au sang, spécialité de la inaisbn. Excellente et copieuse carte avec ses plats du jour, ses poissons, ses entreïnpts choisis. Sans oublier le bon foie g'râs des Landes et toute la gamme des yin.s de Bourgogne et de Bordeaux qui constituent chez Lafoqt une des bonne^ caves dg Paris.

g§lmotiipe,#P§fi§

Marius qui connaît et que connaît Tout Paris invite sa fidèle clientèle à lui rendre visite au Delmqnico de Paris qui, avec ses heureux aménagements et son entrée directe sur l'Avenue de l'Opéra, va devenir incontestablement lé Restaurant à la Mode.

Dans ce quartier de l'élégance le Delmqnico s'est classé, en effet, en quelques années parmi les meilleurs restaurants de Paris'. Ses déjeuners, ses titners très suivis sont le rendez-vous de tous ceux qui ont conserve tes belles traditions mondaines (?e la capitale. Chez les Vikings

C'est un des attraits de Paris que de pouvoir s'en cv'âfjer- Chez les Vikinç', rue Vavin, au cœiir de Montparnasse, vous vous trouvez transporté en pleine

L4 VII SPORTI VI -,> :̃̃̃' *>*W» ""̃ ̃•̃' '• •'̃̃̃

Courses à Maisons-Laffitte Aujourd'hui, à 2 heures, courses à Maiions-Laffltte. Gagnants de Figaro Prix de Uontigny. Argentine, Mon Chéri. Prix de Poissy. Hazar, Ka Ou Tcha. Prix Saint Astra. Nuit de Prince, Sid-

:O_UD1~ L

Prix Êugéne-Adam- ̃– Romarin, Poti-

)bar.

? ''Handicap d'Eté. Prince Kara, Charles

Quh.1t.

Prix du Lade. File Droit, Fraîche Aurore.,

̃;?'«' ••>vïk"*Tr" ̃«̃̃=:

Courses au Tremblay Le Prix Minerve

En gagnant le Prix Minerve, la belle Spreuve pour pouliches de trois ans,_de la Société de Sport de France, La Savoyarde a gagné un prix de sagesse. C'est tout à. fait très bien. N'ayant pris qu'un bon galop public depuis le Prix de Diane, elle s'est présentée avec deux avantages appréciables vis-à-vis de sa principale rivale, Merueille un avantage matériel celui de recevoir quatorze livres un avantage moral celui de n'avoir point eu à fournir récemment un sévère effort. Car il faut bien admettre que Merveille était restée, au moins momentanément, dans sa dernière victoire, puisqu'hier elle n'a pas existée, et qu'à l'arrivée La Savoyarde ne s'est trouvée en présence que de Mykette et de Finsonino Ainsi sont les pouliches, et l'on ne pouvait évidemment penser, avant la course, que ce fût Mykette qu'eût à battre La Savoyarde.

Aussi bien, la pouliche de M. Robert Lazard a-t-elle été seule en course à partir du moment où son jockey s'est décidé à la sortir de la corde et à l'ame.- ner franchement en dehors. La Savoyarde prenait alors le meilleur, restant endedans de son action, et c'est à peine si Brethès avait à lui rendre la main pour gagner d'une longueur et demie. La troisième du Prix de Diane n'a pas dit son dernier mot pour l'automne. J. Trarie.ux.

Prix Pusquinade (à réclamer, 7.000 fr., 2.150 mètres). 1. Milo, à M. E. llarlinez de Hoz (C.-H. Semblât) -2. Agami, à. M. S. Jay Bush (R. Ferré) 3. Rôsebelle, à M. le marquis de San-Miguel (A. Rabbe). (2 long., 1 long., Jy'a'lo-Tig.ï

Pari mutuel unillé à 5 francs. Gagnant

32 francs*, placés": Miloj 9 fr.; Agami,

32 fr. ')0 PI.àC."éS :il01,. 9 fr. A.g.. am. i,

7 fr. ûO-r R<lsebeHe,r«;-fr, 10.

Prix Macaroni (app-rentis,pS50(K>1 franco, l.(it)0 mètres). 1. Br'is'é Làme, à M. Jacques Wittouck (YV. Anderson) 2. Palomita, a M. Simon Guthnia.n (C. liiez) X Chêne e .Monsieur, à lady Granard (V. Kobsbn). (1/2 long., 1 long. 1/2, 1 lopg. ,1/2.| Pari mutuel unifié à 5 frafles. Gagnant 16 fr. 50. Placés Brise Laine, 7 fr. 50 Palomita, S fr.; Chêne Monsieur, 10 fr. Prix Flibustier (à vendre, 10.000 francs, 90(1 mètres). 1. Dame de Beauté à M. J. D. Colin (E. Chancelier) 2. Breda, à M. le baron S. de Lopez-Tarragon (L. Robson) 3. Cantaluis, à M. Nicolas Cpronio (C.-H. Semblât.) (2 long. 1/2, courte tète, 1 long.)

Pari mutuel unifié à 5 francs: Gagnant 22 fr. 50. Placés Danie de Beauté, 8 fr.- 50 Breda, 12 fr. 50; Cantaluis:, 7*' francs. Prix de Minerve (100.00,0 francs, 2.000 mètres). 1. Lu Savoyarde, à M. Robert Lazard (R. Brethès) 2. Mykette, à MV Eugène Antoine -(F. RocHettih X Finsovino, il Mlle D. Esmond (L. Cordgll/) (1 long. 1/2, encol., 2 long.)

Pari mutuel unifié à 5. francs. Gagnant 10 francs. Placés La Savoyarde. 10 fr. ç Mykette, 20 fr. 50 Finsovino, 9 francs. Prix Touchstone (15.00.0. francs, 1.000 mètres) 1. Labiée, à M. Emile Marchand (F. Hochetti) 2. Double Kik, à M. Ed.: E3mond-IUanc (• Rqssq) 3. Qpd,inc II; à M. Abel Delor (A. Rabbe.) ("1/2 long., 3/1 long., 1/2 long.) Pari mutuel unifie à ."> francs.' Gagnant S9 fr. ':>!). Placés Labiée. 22 .fr. Double Kik, 13 fr.; Opcliné JI, 21 fr.

Prix Çamel (handicap, 10.000 fr. 2.150 mètres). 1. Tuyau, à M.1 L. Agopian (C. Sautoiir^ •; 2. Eraira, à M. Bue-cprin' (C. V:ignat) 3.- Le Simoun II, à. "M; U. Be«uvois (G. Dirfo.rcz).. (Courts ̃énco'L.i i AIoHg.l/2, 1/2 long.) Pari mutuel unifié à 5 -francs. Gagnant 114 fr. 30. Placés Tajau, 27 fr. 5(1. £rano, 36 fr. 50 Le Simoun II, 16 francs. Paris Les Pyrénées Paris Aujourd'hui dimanche, arrivée à Paris des concurrents P:irisi-les PyrénéesParis, organisé' par ̃« Moto-Revue ». Départ d'Orléans ce matin, à 9 h. 30 arrivée à l'aérodromp à Orly vers 11 h. À Montlhéry les concurrents devront abandonner feurs véhicules dès leur arrivée officielle, jusqu'au moment du départ pour Paris, sans y apporter aucune modification quelconque.

Les départs pour' Paris se feront à partir de '13 h. et par "groupes, le groupe rouge partant le dernier, c'est-à-dire vers M h. '•% les dernières arrivées étant prévues pour 15 h. MO.

Après vérification tics plombs, les coucurrents seront ranïenis par !p Croix de Berny et Versailles et, 'encadrés par les motocyclistes de la préfecture, par la côte de Suresnes, le quai National, le pont de Puteaux, ils rejoindront le boulevard Maillot. L'arrivée il la PorteMaillot est prévue vers 18 heures. Le Çranft Ifrix dki (|qmjninps Le Gf~I1~; Prix ,d,u çom~ninges

(,,

Le Gra,nj| Prix de viiessc du Com-

minges sera couru le 17 aioùt prochain, sqr'le circuit permanent de Saint-Qaudens. Elle est dotée de plus de 100.000 francs tjp prix, d s;| forniule est des plus séduisantes départ par catégories 750 cmc. à 1.100 gnic., 1.5.0Q à

Norvège, pe.s plats suédois, des linu/eurs danoises, une cuisine pf.rfnife vp'ijs" y, attendent. Les déjeuners d'affaires y son' très suivis, les diners en musique connaissent une grande vogue. Quant au bar des Vîking's, il'estle p'Iûs'pïUo1 iesquc et le. plus gai de MqHtjiarnasse. Gfaathaffl-Volney

C'est une des plus célèbres maisons du coeur de Paris. Rue Daunou, dans ce quartier des élégances, le Chalham Volney conserve les traditions de la 'grande cuisine, c'est ce qui explique la fidélité d'une clienlele choisie." Son jardin d'été connaît une vogue sans précédent. C'est le dernier refuge des boulevardiers, qui y retrouvent le souvenir de la vie parisienne, avec sa distinction, son fcspvit et toutes les bonnes choses que l'oeil et le palais sont en droit d'en attendre.

HORS PARIS ̃

AUx Ibis

Sous les qmbragps dtl Vésjngt qui, en cette saison de 1. innée, est uri md de verdure et de fleurs, le restufii fini' des Ibis est le but rêvé de prornena^es Rpnr tous les Par|sjsns. Une cpisiûe parfaite, exécutée par le chef Mauguefet, élève de Lamouche, le réputé maître-queux de e l'Ane Rouge, une cavo de preinfel* choix, un décor idéal de fraicheur, ail hord de e Peaji, VPJlâ le secret de la vogue des Jbis. Par une route excellente, vous gagnez rapidement la verte carh.pngne, où vous attendent le calme, ta JtV-ble et "U gîte cont vpus r4vez. ̃̃ Le Goujon pdliehoû

Dans cette oasis de frajcljenr qu'est l'île dp Juziçrs, le Goujofi Folfchon rit dans la verdure. C'est la que M. Gex donne fendez-vous à tous les Parisiens

2.000 et 2 litres et aurdessus. -Goàsoni" mation libre. Les prix'spéciaux sont.affectés à chaque catégorie, et les ;deù-x. premiers du classement général gagneront respectivement 30.000 francs et 15.000 francs. Le programme de la semaine, international du Comminges comprend'. en outre les, épreuve^ ci-après, i 10 août Circuit des stations, thermales •; 11 août Kilomètre, lancé-; 13 août Course de côte dé Peyffedourde 15 août Gymkana à Barbazan 17 août (matin) Grand Prix des motos 17 août (soir) Grand Prix dés voitures.

Les championnats de France d'athlétisme

Hier au Stade Olympique de Colombes La victoire d'Auvergne en 10 s. 3/5 Un nouveau 7 m. 05 de Séraphin Martin II est bien évident que la qualité d'un sport n'est pas en fonction de l'assistance qu'il attire. S'il en était autrement, l'athlétisme serait un bien médiocre sport. Hier, -en effet, nous étions cinq à six cents au plus dans les vastes tribunes du Stade Olympique ;ls Colombes pour assister à la première des deux réunions des Championnats de France d'athlétisme.

Ce fut une réunion bun enfant, qui s'est déroulée comme en famille, sans apparat, en dépit d'ailleurs de la présence du sous-secrétaire d'Etat à l'éducation physique, M. Morinaud, qui a remis les médailles aux champions que cette réunion a consacrés.

Depuis longtemps nous constatons avec regret que la grande foule n'a pas encore été conquise par l'athlétisme. Ça n'est pas pour les recettes manquées et qui font ainsi défaut à la Fédération d'athlétisme, c'est pour deux autres raisons.

D'abord celle-ci. La foule est une coilaboratrice indispensable du progrès dans les efforts, physiquement et moralement. Sa présence crée une ambiance stimulatrice et féconde.

Et voici la seconde raison. Ceux qui dirigent l'athlétisme sont des sportifs sincères et convaincus. Le dévouement qu'ils prodiguent du 1er janvier au 31 décembre depuis des années en est ia preuve à ne pas être vulgarisatrice, à ne vouloir s'adresser qu'à une clientèle aussi limitée que technique.

,Tout comme l'aviron, l'athlétisme se réclame d'une technique volontiers farouche et peu accueillante, toutes choses qtti«ne" Së"4»êtent pas à une "pi-opaganâ^ chaleureuse, ni à des organisations aler* les, entraînantes, captivantes.

.Les « 600 spectateurs » d'hier, rele-» vant pour la plupart de cette catégorie de dilettantes exceptionnels étiquettes des « piques ». Ils observent les imperfectious de ces réunions athlétique;, mais les oublient bien vite à la foulée d'un sprlnterj au bond d'un sauteur, au geste bien balancé d'un lanceur. Tout de même déplorons de -.n'avoir été que 600 hier, et répétons qu'il est indispensable que la Fédération s'inquiète de ces assistances réduites à une « première » qui portait à son programme le 100 mètres et chef-d'œuvre) athlétique un 800 mètres qui allait mettre aux prises, Séraphin Martin ei Relier.

On verra ci-dessous les résultats techniques de cette réunion dont il faut dé* tacher lés événements que voici 1° La victoire pour la huitième fois de Sempé dans le 110 mètres haies où il dut s'employer à fond pour tarder un léger avantage sur Max Ro» bert et Il. Marchand.

La splendide victoire dans le 100 îiiètres du très remarquable athlète Auvergne qui, dans sa série et dans la fii:a!e, a merveilleusement couru, dans un style pur, de toute beauté, facile, légeret tout à la fois puissant, couvrant li distance en 10 s. 3/5.

3° Le saut de Heim, dans le_saut en

lon^îieu; Heini a franchi 7 ni. 5 c, in

grande joie de son piav qui \eille sur son entraînement et le -guide dan^ ses efforts. -1° Et enfin après a^ir notp 'a victoire dans les 5.0.0!) mètres de..Ç«ij|n.et contre qui Miçhof se défendit avec autant de cœur que d'intelligence soulignons avec joie la très vaillante coursa dé Séraphin Martin dans les 800 mètres. Séraphin Martin qui, je pense, a renoncé a courir contre la montre, à fait hier une course pleine dé cœur. Il a peut-être eu le tort de mener de bout en bout !e dernier tour contre un homme comme Relier, si redoutable à l'attaque dans les 100 derniers mèlres. mais contre lui, il a durant 70 mètres défcn.lti

sa chance, centimètre par centimètres

jusqu'il, la ligne. A la bonne heure 1 Uu te! effort est d'un nthlète qui veut et qui veut bien. Que Séraphin Martin cu!tive la « pointe » de vitesse et il sera récompensé de son énergie nouvelle.

Franlz-K«ichel.

100 mètres, 1. Auvergne (AntibcsV, 10 s. 3/5, record de France égale 2. A.

ilpurlqn W-.i.l.), J. Bçigbcder (C.A.

S.G'.)1 -f. Robert (C.A.B.) 5. Suraud

(Ind.) (i. Raymond '(Toulouse).

Auvergne est immédiatement en tète. 11 ne fait qu'accentuer sôii avance et termine premier avec 4 mètres d'avance, et dans un style qui fait penser qli'il peut encore améliorer son temps de 10. s. 3/51 Ce temps classe Auvergne parmi les grands coureurs de vitesse européens. C'est l'assurance pour nous, dans cette spécialité nous sommes très papvrcs, voir notre représentation "figurer avec quelques chances de succès. A noter que dans les sérips Au> vérgnè avait réalisé 10 s. 4/5. `' 800 mètres. 1. Relier (M.C.), 1 m. 56 s. 2. Sera Martin (S. F.), 1 m. 56 s.

à la fois ayides de bon air et de bonne cuisine. Par la route de Meulan un véritable autodrome on gagtip rapidément rite de Juziers où^ sur ^ue' terrasse ombragée dominant la Seinç, loin des poussières et des bruits '.lé' I:i roHtc, la table est servie. D'exquises spécialités, soupe au poisson, homard à' l'américaine, poulet provençal, snr.s oublier les goujons folichons, vous y attendent.

CASINO DE FORGES-LES-EAUX 107 Kilom. de. Paris par Pontoise, Gisors.. Restaurant 1" ordre. Prix fixe 35 francs. Baccara. Boule. Attractions. Dancinij. Tous les sports. Tous les- iilaisïrs. »; ?VILLBINIVE3

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1/5 3. Galtier (S.F.) 4. Neuville (M.C.) 5. Petit (A.S.L.) 6. Vançon

(S.F.).

Au départ, Sera Martin mène le « train », assez lent d'ailleurs. Dans le. dernier tour il accélère, suivi de Keller dans sa foulée. Dans la ligne droite Keller attaque Martin qui résiste et c'est un coude à coude émouvant jusqu'à la ligne que Keller franchit de très peu le premier.

5.000 mètres. 1. Cuignet (U.C.), 15 m. 14 s. 2/5 2. Michot (Ind.) 3. Jatteau (U.S.T.) 4. Leclerc fR.C.F.) 5. Louchard (Blois) 6. Boitard (Coutaness).

Cuignet mène toute la course et gagne comme il veut, quand il veut, dans un style aisé qui fait penser qu'il peut faire beaucop mieux sur la distance. 110 mètres haies. 1. Sempé (Tarbes), 15 s. 4/5 2. Max Robert (S.F.) :S. Marchand (P.U.C.) 4. Allard (Arras) 5. Viel (S.F.) 6. Adelheim, dé-

classe.

Sempé l'emporte de justesse sur Max Robert et Marchand à égalité pour la seconde place. On donne celle-ci à Max Robert. Sempé est ainsi champion de France pour .la huitième fois consécu-

tive.

Saut en longueur. 1. Heim (C.A S.G.), 7 m. 05 2. Robert (C.A.B.), « m. 82 3. Barlier (U.S. Belfort), (i m. 74.

Lancement du poids. 1. Noël (S. F.), 54 m. 11 2. Drccq (A.S.P'.P.), 13 m. 78 f ii. Braconnot, 13 m. 03.

Sont qualifiés pour ]a finale du saut en hauteur qui sera disputée aujourd'hui Bruneau (A.S.B.). de Bock (C.A. S.G.), Philippon (S.F.), Couchourel (U. A.I.), Sahatier (S.C.N.). Ménard (Ind.). Tous ont fratiehi 1 m. 78.

'•̃'

Les épreuves de la deuxième journée des championnats de France d'athlétisms se dérouleront cet après-midi au Stade Olympique de Colombes, dans la matinée, à partir de 9 heures, et l'aprèsmidi à partir de 15 heures.

Rappelons-en le programme Finales <iu Y00 m. plat, du 100 m. et du 1.500 m. plat, du 3.000 steeple. Dans les concours finales du javelot, du disque, du saut en hauteur et du saut à la perche,

relais 4x100 el A v 400.

La Coupe de tir

du roi d'Angleterre

Hier a été disputée, à BisJey (en Angleterre). la finale du concours de tir pour la fameuse Coupe du Roi, si convoitée par les Britanniques que toutes les colonies s'y font représenter chaque année. ̃̃̃̃ ̃ Cent concurrents, après les jipeniiâres; éliminatoires, restent en présence; Puutv Ja prejnière fois depuis la foiv^dation de ce. prix, une femme, miss Foster, a rêùssî à se bien placer puisqu'elle occupe le quatrième rang.

Sans être antifeniinistes, beaucoup d'Anglais souhaitent qu'elle ne gagne pas la Coupe, car « tous ces succès féminins, disent-ils, dans les tournois d'aviation, d'automobiles et autres sports- communs aux deux sexes, font paraître les hommes petits ».

Pour la Coupe America

Le « Shamrock-V »

va traverser l'Atlantique

Lé yacht à voile Shamrock-Y appartenant à sir Thomas Limpton, a quitter Portsmouth hier soir pour traverser l'Atlantique par ses propres moyens. dans le but d'enlever aux Américains le trophée de la coupe « America », qu'ils détiennent déjà depuis de nombreuses années.

Le Shamruck-V a été assuré pour 18,000 livres, et avec une prime de 10 pour 100. Il sera convoyé par un yacht à vapeur appartenant aussi à sir Thomas Limpton.

Le Tour de France cycliste La quatorzième étape du Tour de France Nice-Grenoble, a été disputée hier..

EUe a été gagnée par l'Italien Guerra qui l'a emporté, à l'enlevage, sur le touriste-routier Benoit-Faure. Le vainqueur a couvert la distance de 333 kilomètres en 13 h. 48' 58", soit à la moyenne de 24 km. 100.

Derrière lui se sont classés: 2" BeTipit-Faure, même temps viennent ensuite, Leducq, Pierre Magne, Antonin Magne, Delannoy, Marcel Bidot, Demuysére, etc.

Cette première étape alpestre n'a pas •donné lieu à des incidents bien marquants. Il y a lieu cependant de signaler une défaillance de Ch. Pélissier, qui faillit entrainer son abandon. Après avoir hésité pendant un bon moment, Pélissier se ravisa et termina l'étape avec un retard sensible. II a perdu de ce fait la quatrième place du classement généra] et passe neuvième.

Ledueq reste en tête du classement avec une avance de plus de 16 minutes. L'Italien Guerra est second Demuysère troisième, etc., etc.

Aujourd'hui; repos à Grenoble.

CARNET DU SPORTIF Athlétisme. A 14 h. 30, au Stade de Colombes, dernière journée: des championnats de France. A 13h. 30,, la Piste Municipale, réunion organisée par l'Union des Coopérateurs.•. Cyclisme. A 14 lieures, au Parc des Princes; finale du Championnat de France de demi-fond et Grand Prix d'Eté.

Tennis. A 14 h. 30, au Stade RolandGarros, troisième journée de la finale interzones de la Coupe Davis LoH (Etats-Unis) contre de Stefani (Italie) et de Morpurgo (Italie) contre Allison (Etats-Unis).

Natation. A 15 heures, aux Tou-

La Suisse est la ferre rêvée des beaux voyages et des doux séjours. Des chemins de fer électriques rapides et confortables sillonnent les vertes campagnes et affrontent les hauteur&neigeuses une industrie hôtelière, l'une des premières du monde, retient les touristes dans les sites enchanteurs dont la Suisse est semée.. Pour fous renseignements sur le. choix d'une station climatique ou sportive, s'adresser à l'Agence officielle des Chemins de fer fédéraux suisses, 37, boulevard des Capucines, Paris.

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relies, troisième match international de water-polo France-Angleterre.

Gymnastique. Le matin et l'aprèsmidi, à Buffalo, cinquième championnat des gymnastes sportifs.

Base-Bail. A 15 heures, à Colombes, Entente Racing Club de France-A. G. des Etudiants Latino-Américains contre Ranelagh Base-Ball Club, champion de France.

AUTOMOBILISME

Le Grand Prix d'Europe sera couru aujourd'hui

sur le circuit de Francorchamp-Spa Le Grand Prix d'Europe automobile qu'organise chaque année la Fédération Internationale des Automobiles Clubs reconnus sera disputé aujourd'hui sur le circuit de Francorchamp-Spa.

Dix-huit concurrents doivent s'aligner; au départ. Ces concurrents sont les suivants

Impéria I, Zehender Impéria II, Michel Doré -Impéria III, Dupont Ariès, Durây Laly Ford I, Moulier Ford 11, Montier fils Bugatti I, Chiron Bugatti II, A. Divo Bugatti III, Bouriat Georges Irat, Burie Lombard, Gouvion; Peugeot. Henry Bugatti. André Bugatti, Blin d'Orimont Bugatti. Reinartz Bugatti, Bouriano Bugatti, Delzaert Bugatti, Maxlo.

Bugatti et Impéria, qui ont préparé avec soin ce grand prix, paraissent devoir remporter. Bugatti semble même avoir de plus grandes chances. Le Rallye du Meeting de Dieppe a été gagné par Caffart

Le meeting de Dieppe a débuté vendredi par l'arrivée du rallye. Trentetrois concurrents sur cinquante-quatre engagés sont arrivés dans les délais réglementaires. Plusieurs 'ont effectué un parcours de 600 kilomètres, ce qui leur a permis d'obtenir le maximum de points affectés à la distance parcourue. Le classement provisoire était le suivant

Ex Ecquo Mme Jeanne, MM. Siran, Jamot, Cibre, Feeny, tous 252 points. Ensuite se" classent MM. Caffart, 251 Pommier, 245 Mlle du Verger, 240 ( M. Brunet, 237 Mlle Thibaut. 232 M. Laruc, 226 Mme Sotinel, 222 M. Follain, 221 M. de Varlement, 215 Mlle Fridcrick, 213.

Les épreuves de classement définitives ont eu lieu hier vendredi, à 15 heures, sur le circuit de vitesse mesurant 8 km. 600 de longueur. En voici les résultats 1. M- Caffart, 167, sur Bugatti 2. M. Feeny. 594 3. M. Jamot, 575 4. Mlle Thibault, 572 5. M. ̃J*otW}Tijei%- *69 .6. M.. Bru.not. 569 J\ M. Siran, .565 8. Mine- Jeanne, 546.

9 Mme Sotinèl, 552 ̃ 1U.U, Clavier,

S49 11. >1. Gïhie, 54» 12. M. Tiçveaux, 541 13. M.Cpttereau, 526 14. M. Larue, 522.

Les ex aequo ont été départagés par l'épreuve de régularité.

Aujourd'hui, Grands Prix de vitesse des 1.100 cmc. et des 1.500 cme.

TENNiS

Les Championnats d'Allemagne L'équipe britannique qui participera à Hambourg du 3 au 10 août aux championnats d'Allemagne sei'a formée de Docteur J. C. Gregorv (capitaine), H. F. David, G. F. Hughes, H. li. Lester, Mrs L. A. Godfree, Mrs R. E. Haylock, Mrs P Holcroft-Watson et miss P. E. Mudford.

Les Championnats professionnels de Grande-Bretagne

Sur les courts de terre battue de Wimbledon, les championnats professionnels de Grande-Bretagne approchent de leur fin. Voici les derniers résultats acquis :j Championnat simple. Demi-finales D Maskell (tenant) b. H. Knibbs, 6-3, 6-4, 7-5 T. C. Jeffery b. J. Pearce, 5-7,

Dans le championnat double. Demifinales W. H. Dear et T. C. Jeffrey (tenants) b. D. Maskéll et C. R. Read, 3-6, 6-4, 9-7. 6-3 F. H. Poulson et J. Pearce b. W. Gilés et C. Hiltoire, 6-4,

Le match France-Belgiqne

La première journée du match Belgique-France avait attiré à Anvers, autour des courts du Beerchol, une nombreuse assistance. La France a dominé très nettement et menait par lU parties à 1. Voici les résultats

Simples. Landry (F.) b. de Borman (B.), 6-1, 6-1 Rodel (F.) b. Lacroix (B.), 10-8, 6-4 Barrelet de Iticou (F.) b. Dereder (B.), 6-3, 5-7, 6-4 Bonté (F.) b. Dereder (B.), 6-3, 5-7, 6-3. Simple de dames. Mme Mathieu (F.) b. Aime Dupont (B.), 6-4, 7-5 Mlle J. Sigart (B.) b. Mlle Gallay (F.), 6-2, 6-4.

Double. Landry et Rodel (F.) b. de Borman et Ewbank (B.), 6-2, 6-1 Barrelet de Ricou et Bonte (F.) b. Lacroix et Vandenhemben, 6-1, 1-6, 6-1.

Double de dames. Mme Mathieu et Mlle Gallay (F.) h. Mlle Sigart et Mme Dupont (B.), 3-6, 6-3, 6-0.

Double mixte. Mlle Gallay et Barrelet de Ricou (F.) b. Mme Dupont et Laloux, 6-4, 6-2 Mme Mathieu et Landry (F.) b. Mlle Sigart et Lacroix (B.),

LA VOILE

Les régates internationales de Deauville Une réunion a été donnée vendredi 18 juillet en remplacement de la troisième qui n'a pu avoir lieu. par suite du mauvais temps. Mer calme, petite brise, vent d'Ouest. Parcours complet. 35..bateaux au départ. Résultats Handicap National, 6 partants. Première série (7 à 12 mètres) 1. Nemi, à Marceron et Fosserier, en 2 h. 14 m.; 2. Amata, à de Kansky.

Deuxième série (7 mètres et au-dessous) 1. Jack, à H. du Pasquier, en 2 h. 17 m. 23 s. 2. Kiss, à J. A. Granier, en 2 h. 21 m. 39 s.

6 m. 50. 1. Roz Venu, à Keliner et Paget, en 2 h. 24 m. 10 s.

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Papillons (11 partants). 1. MaialiIII, à J. Dufour et J. Kaiser, en 1 h. 18 nv 58 s. 2. Marquitta-II, à Bouteleux et de Miranda, enl h. 19 m. 55 s. 3. Jo, à Gaudermen, en 1 h. 20 m. 56 s. Stars (6 partants). 1. Startle, à J. Lebrun et J. Peytel, en 1 h. 18 m. 8 s.; 2. Pitre, à G. Tissier, eu 1 h. 18 m. 44 s.; 3. Jaquil, à Baudriet et comté de Ségur. en 1 h. 20 m. 23 s.

Chats. 1. Mitsou, à P. Lcsurier, en 1 h. 40 m. 36 s.

TOURISME

La bonne cuisine

L'Automobile Club de l'Ouest qui organisa le premier concours de la bonne cuisine en 1913, va publier ces jours-ci le nouveau règlement de son concours annuel.

Les dispositions générales ont été maintenues. Une modification importante h été apportée en ce qui concerne le e classement des concurrents désormais, la catégorie A (établissements à prix fixe) sera exclusivement réservée aux hôtels et restaurants qui auront établi le prix des repas avec la boisson comprise (vin ou cidre).

L'A. C. 0. espère ainsi contribuer à la reprise d'une vieille tradition de l'hôtellerie française qui consistait à servir un bon repas avec la boisson ordinaire du pays.

L'Automobile Club de l'Ouest a décidé de décerner annuellement, à un des lauréats la médaille d'or de la Bonne cuisine.

En 1930, une médaille d'or sera attribuée aux départements suivants Ca'vados, Eure, Manche, Orne. Seine-Inférieure.

En 1931. à un hôtelier des départements suivants Ille-et-Vilaine, LoireInférieure. Maine-et-Loire, Mayenne. En 1932 à un hôtelier du secteur A, départements suivants Eure-et-Loir, Indre-et-Loire, Loir-et-Cher, Saillie, Vienne.

FOOTBALL

La Coupe du Monde

L'Uruguay a battu le Pérou

A Montevideo, dans la Coupe du Monde, l'Uruguay a battu le Pérou par 1 but à 0. 65.000 Péruviens ont assisté à la partie. La défense péruvienne a été reniawj«able. "«c^y<j' jg ïr.». "je

i cfCLJsû'B/X: j L'Italien Grandi.gagne la première étape! de Turin-Bruxelles

La première étape de Turin-Bruxelles, la grande course cycliste organisée par la Ligue Vélocipédique Belge, à l'occasion des fètes du Centenaire, qui a été disputée vendredi sur le parcours Turin-Zurich (395 km.) est revenue à l'Italien Grandi.

La course a été rendue très pénible j par la pluie et le vent.

Voici l'ordre des arrivées 1. Grandi, en 15 h. 37 m. 2. Bulla, en l.ï h. 50 m. 5 s. 3. Franlz, en 15 h. 58 m. 4. en 16 h. 6 m. 9 s. 5. Joly, même temps; (i. Dcwaelc, en 16 h. 10 ni. 5,! s.; 7. Tereni, en 1H h. 17 m. 9 s. 8. Morclli, même temps 9. Wauters, même temps 10. Gatalani, en 16 h. 25 m. 48 s. 11. Cornelis, même temps 12. Hemold, même temps, etc.

Hier, repos à Zurich.

TIR

Au Tir aux pigeons de Deauville Deauville. !e Prix Jean Guimet, 1 pigeon. 27 mètres, a donné les résultats suivants:

.Oïa<ripiû> Strozzi. 20 sur 20 2. docteur 4e, Rauw, 19 sur 20 3. R. Guedey, 13 sur 14' "i1" 4. Ducreux-Picon. 11 sur 12 5: B, 'Marco;- 10 sur 11 6. Tiarkc Richepin, 7 sur 8.

Le .Çr^éjtiuni a donné ce classement 1. Û.ucânix-Picon, 26 points 2. comte de Villefranche, 31 points 3. B. Marco, 33 points.

Poule, 3 pigeons au trou. 1. Beliver, 9 sur 10 2. G. Rambaud, 8 sur 10 3. L. Deloy, 6 sur 7.

Poule au trou. 1. Aguado et marquis de Villaviciosa, 7 sur 7.

Prix Saavedra, série spéciale. 1. Prince Orloff, R. Guedey, de Tewalle, C. Bataille, 11 sur 11 5. marquis C. Strozzi, 10 sur 11 6. Van der Kemp, P. Bignon, G. Carlier d'Odeignè, G. Rambaud, L. Deloy, 9 sur 10.

Match des Nations, 20 pigeons, 28 mètres, 9 équipes. 1. Equipe des EtatsUnis, Warren et Gallagher, 35 sur 37 meilleur résultat marquis C. Strozzi, 23 sur 23.

Poule, 5 doublés an trou à 25 mètres. 1. B. Gallagher et Cardon, 5 sur 5 2. Watson et J. Lee, 4 sur 5.

Poule au trou. 1: Pagny et Lagnier, G sur 6 Aguado et B. Gallagher, 5 sur 6.

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SEIGLES. Chicago, 18 juillet. En cents par lb. Cour., 54 1/8 sept., 57 3/4 déc., 63 3/4 mars, 68 3/4.

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Mme Robert Lcumignén, au château de Margency.

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Verticalement. I. Gonflée par un berger écossais. 2. Du titre d'une autobiographie "romantique ,et scandaleuse Incinéré chez des époux dési!uîs.f..hi~- 3. Représente un titre sans iitulïutffi'-M.iluis une démocratie Figure la dureté des ïnûscles d'un grand sportif Pronom. i. ^ur les landes bretonnes Instrument à pistons. .">. Rajeuni par de gaisM^propos D'une maxime consolante pour:. le$d prolétaires.li. Fit comme un vendeur expérimenté Le rêve d'un vaniteux. 7. Battue par un réfrigéré. 8. Snr une église Il fut le professeur d'éloquence d'un des plus grands orateurs grecs. 9. Affectueusement qualifiés dans les discours de fin d'année sco-

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ECLAIRCISSEMENTS

Horizontalement. I. le martyr de l'obèse. IV. h'ébe c'est, en Normandie, le reflux qui évoque l'apparition du mons-' tre marin qui caqsa ,1a mort d'Hippolyie («Le flot qui t'Apporta recule épouvanté»); Les rai;is sont des boissons fernientécs dont abusent parfois les Orientaux. VI. « Breiui voulait dire «chef», chez les Gaulois Le « onc-step ». IX. Edgii'c épousa Charles le Simple. X. Mooyera. est une des iies de l'archipel de la Société. Verticalement.. 1. Empédocle, dont les sandale;, étaient à l'épreuve du feu, n'en périt pas moins dans les flammes d'un volcan. A. Mu = en espagnol « embouchure élargie d'un fleuve ». (i. N.-O. le passage dn .Vord-Ouest. 8. A. C. = Ancien Comhattant.

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Sélection Radiophonique du Lundi 21 Juillet 1930

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̃J0 11. 30. Juan-les-Pins. « Ros'c- Marie », si'lcction fie Krlnil.

•H> 11. iù. Gênes. « La Olocondu », opf-ra de Pon'calelll.

Concerts symphoniques i'ù !i. :;o Berlin-Vienne. Transmission de l'Orchestre sympliûnique de Vienne. 00 il. 30. Grenoble-Lyon-la-Doua. Concert.' *20 1) :s»iï\'l:"irte eti.'l». ;T. T. 'soirée spi5-" cirihv ». rSccifS'ioiv m: la rvexê 'fiâfTôTîyrr I)"è7g"c;r̃10 II. i">. Radio-Paris. Concert avec le oonrbïifS d* V. (»itfe\TSyen:~ "̃: '̃̃ il h.̃̃ JBadiokToulouse. OrcliCî'tre Viennois.

Récitals-Mélodies

is li. ?:>. Radio-Toulouse. Danses espagnoles..

30.li. Madrid,. Récital' de piano ̃̃ Carnaval ». de Schumann.

̃21 II. Fécamp. Concert de gala ri fi ihu>icnie de"caraoteve 'italien.

3 1 li. io. Daventry 5XX. Récilal par Olga Ilaley, soprauu, et I-soIdes .Menges, violoniste.

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23 h. 5. Barcelone. Soprano Jos-> qulna Altarracin. Théâtre-Causeries

19 h. 30. Radio-Paris. Soirée roman-

tique.

20 'li. Francfort. Le Maladd imaginaire », de Molière. I,e Voaage d9

ai h. Marseille. •« Le Voyage de M. Perrtchon », de Labiche et Martin. Sports

7 il. 45. P. T. T. Reportage du Tour de France (13 11-, 15.li. 30, 20 H. 15), relayé par Grenoble, Bordenux-Laf., Lille Li-. m'og-es. Lyon-la-Doua, Marseille, Rennes, Toùlouse-i'yr; Musique de danse

18 h. Radio-Toulouse. Musique de danse.

18 li. 23. Radio-Toulouse. Danses espagnoles.

lfl li. 10. Radio-Toulouse. ̃ Orchestre

argentin.

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