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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1930-07-02

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 02 juillet 1930

Description : 1930/07/02 (Numéro 183).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k296281z

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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SOMMAIRE DE FIGARO

PAGE 2. Les Cours, les Ambassades, le Monde et la Ville. Les Echos. Les élections au Conseil de l'Ordre.

PAGE 3. La Grande Semaine des nations américaines. A la Chambre La propriété commerciale. James de Coquet Les Concours du Conservatoire. Raymond de Passillé La consommation du pain. Un message du Président d'Empire au peuple allemand. Dernière Heure.

PAGE 4. P. H. Les gorges du Verdon. Frantz-Reichel Le départ du Tour de France cycliste. France et Luxembourg. Le Grand Prix des lévriers. Revue de la 'a Presse. Ch. Dauzats Académie de médecine.

PAGE 5. Marcel Boulenger Surmenage et résignation. Lugné-Poe Meyerhold déchaîné. A.-M.-A. Belfoe Le théâtre à Londres. Le centenaire de Mistral. Les Alguazils Courrier des Lettres.

PAGE 6. La Bourse La Cote des Valeurs. PAGE 7. Le Programme des spectacles. r-r -Courrier des Théâtres. La Vie sportive. Paule Henry-Bordeaux Antaram de Trébizonde.

LA POLITIQUE

L'armée du Rhin

Le général Guillaumat, commandant de l'armée française du Rhin, a reçu de M. Maginot une lettre, où le ministre de la guerre exprime la recon-

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naissance du gouvernement, ^ei nommage cwu nccessaire, à l'heure où la propagande allemande répand les plus fausses nouvelles sur les souffrances de la population rhénane. Il a été rendu, comme il devait l'être. L'armée du Rhin a rempli jusqu'au bout sa difficile mission avec vigilance et avec dignité.

Au moment ou 'elle 'revient' sur le territoire na* tïonal, elle pourra nous rendre un signalé service. Ses chefs et ses soldats vont retrouver avec quelque surprise leur pays indifférent et ignorant de la réalité. Ils entendront des propos qui les stupéfieront sur la tranquillité de l'Europe et la solidité de la paix juridique. Eux, ils ont vu, et ils se souviendront. Ils évoqueront les jours poignants de leur départ. Ils diront ce que l'expérience et le sentiment national leur inspirent. Ils seront des témoins. Moralement, la mission de ceux qui ont appartenu à l'armée du Rhin n'est pas terminée. Les partis avancés eux-mêmes sentent bien que désormais la défense nationale doit tenir une place plus grande dans la vie politique et parlementaire. Les socialistes ne perdent pas de temps pour réclamer déjà des millions. Les internationalistes ne renoncent pas à faire un effort nouveau pour conseiller le désarmement. La vérité est que nous avons vécu militairement sous un régime de facilité exceptionnelle depuis douze ans, parce que nos troupes occupaient la Rhénanie. Après l'évacuation de Mayence, aucun gouvernement, aucun Parlement ne peut se dispenser de mettre au premier rang de tout programme l'organisation des frontières et la constitution d'une armée.

S'il y a encore des liquidateurs de la guerre qui en doutent, ils n'ont qu'à lire la presse allemande. Peut-être se souviennent-ils de M. Abel, qui se fit remarquer par des manifestations d'un pacifisme suspect et qui acheva récemment ses propos de Paris par une profession de foi nationaliste. Sa revue, le Jungdeutsche, vient de publier un article que tout le monde devrait lire et que nos parlementaires en particulier pourraient méditer. Il y est dit, sans aucune précaution oratoire, que l'Allemagne s'est appuyée sur la gauche française pour obtenir toutes les concessions possibles, qu'elle est allée jusqu'à l'extrême limite des avantages qui pouvaient lui être ainsi accordés, et que, d'ailleurs, le rôle historique de ce parti avancé est peut-être terminé. Nous nous en voudrions d'ajouter le moindre commentaire à cette déclaration d'une brutale franchise. Ce qui n'est pas moins instructif, c'est la partie de l'article qui est consacrée à l'avenir. La politique de rapprochement était destinée à rendre possibles de nouvelles réclamations et de nouvelles négociations. Le J ungdeutsche reconnaît qu'en France les adversaires du plan Young et de l'évacuation de la Rhénanie avaient raison, quand ils soutenaient que ces opérations ne seraient pas une fin, mais tout au contraire un point de départ pour des revendications supplémentaires. Où est désormais la liquidation complète de la guerre ? Où est le fameux règlement définitif des réparations et de la paix ? L'Allemagne pense que son heure a sonné. Tel est le premier effet du retour de l'armée du Rhin, qui gardera fort heureusement dans notre pays son énergie, sa discipline et ses vertus militaires. André Çhaumek.;

BULLETIN DU JOUR

Les scandales de l'Université

Chaque année les examens du baccalauréat sont le sujet de scandales de plus en plus nombreux et qui stupéfient les hommes des anciennes générations habitués à considérer la Sorbonne comme le lieu des austères vertus. Nous sommes tous responsables d'une pareille anarchie On participe toujours à la faiblesse de son temps, disait un illustre général allemand l'Université comme l'armée Le relâchement général des mœurs a introduit à la Sorbonne la pratique du dol, de la fraude, en ce qui concerne les candidats, du laisser-aller, du favoritisme, on va jusqu'à dire d'une vénalité déguisée dans le personnel des employés. Sujets choisis à l'aveuglette, en dehors des programmes, ques- tions communiquées à l'avance à certains grou- pes de candidats. Légèretés ou négligences qui n'eussent même pas efïle.uré la pensée il y a seulement vingt-cinq ou trente ans D'autre part il y a toujours eu des « tricheurs » dans les épreuves scolaires mais c'était l'exception Ils étaient honnis de leurs camarades aujourd'hui leurs supercheries amusent.

M. Gabriel de La Rochefoucauld a mis en scène dans son dernier roman une candidate qui débute dans la vie en copiant sa version avec une charmante inconscience qui la mènera peu à peu aux compromissions les plus dégradantes. M. Gabriel de La Rochefoucauld est un moraliste avisé et il ne prend pas à la légère l'indélicatesse de son héroïne. Il a raison. Barrès au milieu de tous les soins qu'il donnait à la politique écrivait dans ses cahiers « Je considère qu'il n'y a qu'une tâche sérieuse, c'est celle de l'éducation. » Quel est le sentiment qui pousse tous ces garçons, toutes ces jeunes filles et qui pousse leurs familles à obtenir ce diplôme, même au prix d'une imposture ou d'une vilenie ?. Il ouvre les carrières libérales Mais si vous ne possédez pas le fonds de culture nécessaire pour y briller. Qu'importe ? Tout le monde veut être bachelier. C'est une maladie de la dénaperatie Alors qu'on écrive dans les Droits s de l'homme et du citoyen que tout Français est bachelier à sa majorité. Cela assurera quelque liberté aux intelligences avides de culture et ce sera moins immoral que de laisser prévaloir dans de jeunes cœurs le mobile de la réussite et de la vanité sur celui de la conscience et du devoir.

De bons esprits préoccupés de préserver, autant que faire se peut, la culture française nous diront que les examens du baccalauréat constituent encore un barrage ? Mais ce barrage est forcé, submergé par le flot montant des candidats. « Nous ne pouvons plus ». disait, hier, un professeur de Faculté accablé sous le nombre des copies.

Le grand défaut de l'Université napoléonienne c'était d'être une administration. En ce qui concerne l'enseignement, comme en tant d'autres domaines, la France a vécu de cette administration, mais dans une anarchie grandissante. Aujourd'hui l'administration est débordée, l'anarchie triomphe. Tout est à reprendre à pied d'œuvre dans l'organisation de nos Universités. Taine et Renan nous donnaient déjà ce conseil il y a près d'un demi-siècle Lucien CORPECHOT.

bes travaux de Georges Claude

LA Hava:tf:, 1er juillet. M. Machado, secrétaire d'Etat aux travaux publics, a annoncé que le savant français, M. Georges Claude, tenterait à nouveau de placer un tube géant au fond de la mer, tube qui partirait de Matanzas. Le gouvernement mettra à la disposition de M. Georges Claude une garde composée de forces militaires et navales afin d'assurer la surveillance des ouvrages et pour éviter tout sabotage. M. Georges Claude attribué en effet l'échec de la semaine dernière à des actes de sabotage.

Les frères Hanter tiennent l'air depuis 460 heures

Chicago, 1" juillet. Les frères John et Kenenth Hunter, pilotant le City of Chicago, qui ont déjà battu de quarante heures le record mondial d'endurance, tiennent toujours l'air, totalisant maintenant 460 heures de vol.

Une foule de 15.000 personnes est dem'eurée toute la nuit sur le champ d'aviation, espérant que les aviateurs atterriraient d'un moment à l'autre. Dans la soirée d'hier ils avaient en effet signalé une légère avarie, mais il y fut vite remédié et l'avion tourne toujours dans le ciel au-dessus de l'aéroport de Harbor.

Un message de Saint-Louis annonce que Jac son et O'Brien, qui détenaient jusqu'à présent le record avec 420 heures 17 minutes, ont fait. part de leur intention de renouveler.leur tentative le 13 juillet et, cette fois, de tenir l'air au moins 500 heures.

M. JULIO PRESTES A LONDRES

LONDRES, 1" juillet. M. Julio Prestes, président de la République du Brésil, accompagné de sa suite, «st arrivé à Londres à 17 h. 33.

Pendant cinq jours il sera l'hôte du gouvernement anglais.

Il a été accueilli, au nom du Roi, par le prince de Galles, sur le quai de la gare de Victoria, où de nombreuses personnalités étaient présentes. Il s'est rendu à son hôtel dans une voiture royale, accompagné du prince de Galles, au milieu des acclamations d'une foule nombreuse et par un temps radieux,

AU PARLEMENT

Assauts de fin de session

Comme il était aisé de le prévoir, le chef du gouvernement, pour débarrasser le collectif des textes additionnels et coûteux dont l'avait encombré l'opposition, a dû, l'autre nuit, poser la question de confiance. Le procédé qu'employaient les adversaires commence à être connu. Il consiste à ne pas parler politique. Ils en font, en substituant à un débat de gestion financière des appels à la pitié. Certes, ils ne sont que trop à plaindre ceux dont l'infortune sert de thème aux discours. Mais au mi- nistre du budget qui fait ses comptes, répondre, en récitant qu' « aux pauvres gens tout est peine est misère », n'est-ce pas trop facile ? La majorité, deux fois s'était laissé émouvoir par ce lyrisme à la Gringoire. Elle avait pitié, et regardait ses circonscriptions elle était prête à commettre une faute budgétaire et un contre-sens d'hygiène, puisqu'il s'agissait de favoriser les soins à domicile des tuberculeux. M. Tardieu a remis les choses au poinf et dénoncé fortement la manoeuvre que cachaient les adjurations et les imprécations de gau- che. Il a fait appel à sa majorité. Il a été entendu. Oh! sans doute, à trois heures du matin, les députés n'étaient pas très nombreux dans l'hémicycle. Et, selon la coutume à toute heure, matin et soir, ce sont des boitiers qui ont déposé les bulletins. Mais combien étaient-ils parmi les assaillants ? '? Sur les 265 qui « chargèrent à à gauche étaient-ils quarante ? Et qui a protesté furieusement à la séance suivante contre le scrutin de la veille ? Les vaincus. Les méthodes employées au Parlement furent, en cette nuit, ce qu'elles sont tous les jours. Mais un fait reste. Après les pointages qui corrigent les tricheries, passées dans les mœurs désormais, le chiffre de la" majorité depuis la Pentecôte est demeuré constant 324 voix contre 265 hier, le même que dans le scrutin sur la trésorerie, le même que dans lé vote sur l'Indochine.

L'opposition enrage. Le décret de clôture est prêt. Elle n'espère plus qu'en l'accident, la pelure d'orange. Elle va, durant les trois prochaines semaines de cette fin de session, multiplier les tentatives pour séparer le gouvernement d'une partie de sa majorité. Demain elle grossira le débat annoncé pour la commémoration du cinquantenaire de l'école laïque. On entendra naturellement les leaders radicaux faire l'éloge de l'article 7. Mais leurs apologies de Ferry prendront l'allure d'oraisons expiatoires. Leurs prédécesseurs en frémiront dans la tombe, eux qui traitaient le chef de l'opportunisme d'homme néfaste" dermalfaiteuT public et \jui "sxralevèrent Paris contre lui, parce qu'il avait discerné le péril de gauche. Après la discussion de demain ce sera vendredi l'interpellation sur la situation financière des communes, puis le débat sur l'outillage. Chaque jour amènera quelque assaut de cartellisi-es surexcités. Que pourront-ils ? On ne veut pas d'eux. .'̃̃̃"••- Henri Vonoven.

Usage de Paris

Publicité poétique

M. Paul Valéry écrivait un jour que si, par miracle, les hommes avaient ignoré jusqu'ici l'art des vers, notie temps ne se donnerait plus la peine de l'inventer. C'est une idée ingénieuse, qui amuse, qui paraît cruellement vraie. Jusqu'à ce que l'on s'avise qu'il suffirait d'un enfant qui ait envie de chanter. Tout recommencerait. La poésie reparaîtrait. Ce n'est pas son visage naïf qui nous donnerait le droit de la méconnaître. La rime et le rythme, le nombre et l'accent, bref, tout ce qui constitue l'art poétique, sinon la poésie, est si cher à l'esprit humain que nous voyons aujourd'hui les négociants de notre siècle de fer y avoir recours. L'objet d'une annonce étant de se graver dans la mémoire, il est bien vrai que la rime, la cadence, la poésie enfin, atteindrait infailliblement cet objet.

Voici d'ores et déjà quelques exemples de cette poésie utilitaire. Je changerai, bien entendu, tous les noms. Ce restaurateur s'est signalé par la hardiesse et la diversité de ses entreprises. Supposez qu'il se nomme Damon. Il n'a pas tergiversé. Il n'a pas manqua son affaire. Il a « fait mouche ». Admirez cette brièveté impériale « Chez Damon Tout est bon. » C'est ce que la prosodie nomme une rime parlants. Cet autre commerçant aurait pu emprunter le beau vers de Baudelaire « Les soirs illuminés par l'ardeur du charbon. Il a préféré mettre sur pied ce sizain de mètre impair, à rimes masculines plates « Chez Robert t Chaton Le charbon est bon Et Chaton Robert Ne le vend pas cher. Comparez ses prix, Vous serez surpris. Mais la palme revient aux hommes de génie qui ont répandu à des millions d'exemplaires ce fameux quatrain irrégulier, admirable de prestesse et de tour. L'isolement du premier vers est compensé par ta plénitude des deux rimes centrales et par la consonnance. mais au masculin, du quatrième. Comme vous voyez, le fin du fin. Une poétique quasi verlainienne. « Toute femme Elégante Est cliente Du Ruban. » On ne peut s'empêcher de fredonner.

La poésie publicitaire pouvant se répandre, je signale aux candidats un modèle que tout le monde devrait avoir l'ambition d'égaler. Ce sont les deux premiers couple's d'une chanson enfantine, chef-d'œuvre de pertinence, de concision, de fluidité, pour la langue, sans compter ces liaisons invisibles d'une pensée elliptique, et de timbre, de sonorité, de rythme, pour -la prosodie,.avec toutes ces muettes distribuées à miracle. Au clair de la lune Mon ami Pierrot, Prête-moi ta plume Pour écrire un mot. Ma chandelle est, morte, Je n'ai plus de feu. Ouvre-moi ta porte, Pour l'amour de Dieu. Faire sonner ensemble lune et plume, à la bonne heure 1 Quant à la musique, elle est de Lulli. Au clair de la lune, Pierrot répondit Je n'ai pas de plume, Je suis dans mon lit. Va chez la voisine, Je crois qu'elle y est, Car dans sa cuisine On bat le briquet Les deux autres couplets ne valent pas pipette. Mais ces deux-là, quelle merveille Aussi sont-ils immortels. Comme dans la fable divinatrice de Sarlin, souhaitons que la Réclame lève et embouche la trompette de la Renommée.

ïîpgène Marsan.

.A-IFiaËS L'ÉVACUATION

LE VRAI VISAGE DES DERNIERES HEURES

Par GAETAN SANVOISIN

METZ, 1" juillet (De notre envoyé spécial). La journée du 30 juin vue de Mayence, vécue comme un calvaire par chaque Français, marque un recul de tout véritable rapprochement, par la volonté même des Allemands, insolemment exprimée par des manifestations significatives. Notre départ a revêtu l'aspect d'un exode, hâté par les mille hampes impatientes d'arborer les couleurs du Reich. De l'aveu des Mayençais francophiles et des officiers du quartier général, le gain des pangermanistes, réalisé sur plan, est double. L'univers entier résonne, en ses postes de T. S. F., des éloges de la force teutonne dont le prestige, auprès des Rhénans, a marqué un indéniable recul cela, il faut que le pays le sache.

Après une nuit d'été suave et belle, comme si le Rhin M'avait voulu laisser que douceur dans l'âme de ses dernières sentinelles françaises, il avait fallu dès le début de la matinée voir s'abaisser notre drapeau à Wiesbaden, au siège de la Haute Commission interalliée, entre les pavillons belge et britannique, aux accents des trois hymnes nationaux. La présence des hauts fonctionnaires, vêtus de noir, coiffés de leur haut de forme donnait à la cérémonie, dans la fameuse cité balnéaire, je ne sais quel air de solennité macabre. Puis rentré sur la rive gauche, ce fut la disparition de nos trois couleurs sans apparat sur le toit du quartier général. Et nous voici à onze heures, devant la façade en grès rouge du palais grand-ducal. Que chacun de nos compatriotes grave bien dans sa mémoire la topographie et les incidents de l'événement que nous allons narrer.

HONNEUR AU DRAPEAU

Sous le soleil implacable, la petite place provinciale, limitée à droite par la Grosse Bleiche et par le jardin du Musée, va enfermer, dans ses quatre cents mètres carrés, le suprême épisode dé notre victoire. Elle est envahie, sur les trottoirs du fond, par une foule plus dense de minute en minute. Deux rues tortueuses qui débouchent là ouvrent une brèche dans la multitude l'une est la Deuts- chhauss Gaesschen, l'autre la Peterstrasse. Les til- leuls plantés au dehors des grilles du palais par- fument l'air d'une odeur de miel. A l'intérieur de la cour, la verdure crue de deux noyers fait bouger des ombres circulaires sur le sable. Quelle [ attente Un roulement de tambours. Soudain, nos i soldats commencent à franchir le Strassenbrücke, là-bas, de l'autre côté du bâtiment. Aussitôt, la garde prend les -armes et s'aligne perpendiculairement à l'aile gauche du palais le public grandit,

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pour se placer au p"Ci>ûcr rang la police allemande, qui assure, seuie, le' service d'ordre, se dispose en cordon. Cinq lourdes minutes se passent. L'appel des cuivres et le bruit de grêle des baguettes' est tout proche maintenant le martèlement des pas s'y mêle, Les voilà Ils débouchent. La moindre fibre de notre être s'accroche aux uniformes bleu horizon, barrés par la fourragère rouge que les poilus du 8" régiment d'infanterie gagnèrent au Bois-le-Prêire. Les décorations des S officiers étincellent, leur épé(; briik: dans la main gantée de blanc. Un de nos confrères murmure « Le dernier carré. »

Le bataillon est formé par lignes de section, face au palais grand-ducal et parallèlement à la grille, jusqu'au rond-point bordant les bosquets du musée. La musique est en .retrait d'angle dans la cour. On distingue, descendant les degrés du perron; le général Guillaumat, suivi de son état-major et escorté de M. Tirard. Tous prennent place dans la partie ouest de la cour du palais. Deux minutes après, le général se détache du groupe et s'approche du bataillon magnifiquement immobile. Les pas sur le gravier résonnent dans le silence. Le commandant en chef de l'armée du Rhin passe sur le front des troupes, lentement. Un cheval hennit, tirant sur sa gourmette. Les mentons de nos petits poilus, collés aux jugulaires, se tendent, leurs godillots ne font qu'un avec la tache brune des crosses. Le général Guillaumat, franchissant le portail encadré d'attributs guerriers du dix-huitième siècle, rentre dans la cour puis-le drapeau du régiment, sans sa garde, vient s'isoler à quelques mètres de la grille.

Au commandement du général Guillaumat, les quatre compagnies présentent les armes, derrière le sabre haut levé du colonel Arlonneau à cheval. Ce sont les honneurs, ceux de l'épilogue, à nos trois couleurs. Ensuite, le cri attendu retentit, le cri attendu avec une crispation de tous nos muscles « A la France La Marseillaise L'hymne national amplifie ses mesures immortelles. Levons le regard vers le toit couvert d'ardoises arrondies. L'intendant du palais Monrique, un Alsacien de la classe 14, commence, de l'intérieur d'une mansarde donnant sur le Rhin, à tirer sur la drisse du drapeau qui descend sans hâte. Au moment où nos trois couleurs dépassent la moitié du mât, une forme allongée en tube, celle d'un pavillon allemand enroulé, emerge de la plus haute fenêtre d'une vieille maison à pignon pointu, à pans de bois peints en ocre, qui se trouve en face du palais grand-ducal. Un remous parcourt la foule. On entend les schupos qui essaient de la calmer, recommandant la patience, murmurant aux excités « Fiinf minuten », c'est-à-dire «Encore cinq minutes ». Cependant, des encouragements fielleux se multiplient, venant des émissaires de Hitler répandus dans le public. La hampe allemande se montre de plus en plus. L'étoffe va-t-elle se déployer ? Que se passerait-il dans ce cas ? Notre drapeau maintenant frôle le toit, le touche de toute sa partie bleue, s'efface à nos yeux. La Marseillaise qui s'achève l'a reçu dans ses strophes brûlantes. Les couleurs du Reich restent devinées seulement dans leur embrasure, mais une clameur s'élève des rangs des assistants « Hoch Hoch Hoch » Ah nous valons mieux qu'eux et nous, moralement, plus forts nous avons réussi à ne pas crier « Vive la France » Le bataillon s'ébranle par la grosse Bleich et par la Barihoffstrasse. Il se dirige vers la gare, clique en avant, Puis la musique jouant des marches et drapeau déployé. Une haie compacte de Mayençais et aussi d'Allemands d'outre-Rhin regarde, pousse des exclamations diverses. On distingue « Herauss Herauss » (Dehors Dehors !). Ce sont des étudiants qui manifestent. Des opérateurs de cinéma font lever des bras dociles pour qu'un enthousiasme de commande fasse bien dans le paysage. Par contre, quand un mouchoir s'agite, c'est une main de femme qui le tient. Pendant ce temps, le général s'apprête, dans la cour du palais, à monter dans l'une des voitures qui l'emmènera, ainsi que M. Tirard et leur sràte.

l Un incident révélateur se produit la foule, rompant durant plusieurs minutes Je barrage établi par

les agents, s'efforce de pénétrer dans l'ancienne résidence du commandant de l'armée du Rhin. Le service d'ordre, à coups ^de matraque, calme et retient les agitateurs. Les voitures du général et du haut-commissaire peuvent partir par la grande entrée redevenue libre. A peine la dernière automobile a-t-elle tourné le coin de la Deutschhaus que les bandes or, rouge et noire, palpitent au milieu de chants antifrançais devant le palais ducal. Heureusement, sur le toit, Mourique a coupé la drisse et l'a emportée.

Et à la gare, que se passe-t-il ? En arrivant sur la place, nos petits poilus, dont le front perle de sueur sous la bourguignotte, s'alignent le long du trottoir du corps de bâtiment principal, le dos tourné à l'édifice. La musique se place sur la droite, immédiatement à côté de la grande entrée qui demeure libre. Le général Guillaumat, qui survient, passe une deuxième fois sur le front du bataillon qui rend encore les honneurs, décomposant les mouvements avec un cran et une vigueur admirables. Le bataillon, sauf la section de gauche, se rend pour s'embarquer à la gare des marchandises. On le voit franchir le pont de la Bingerstrasse. La section de gauche, formant détachement d'honneur avec deux clairons, pénètre sur le quai, devant le salon du' général elle rend les honneurs^-eeùx de la' fin. Le commandant en chef pénètre dans son wagon les clairons sonnent aux champs puis la clique entre dans le wagon réservé pour elle. Il est alors réservé aux Français montés dans le train spécial de recevoir des adieux inattendus des sociaux-nationaux, bicyclette en main, défilent devant nos wagons. Ils ont pénétré sur les quais sans que leur fût opposée la plus modeste interdiction, par la gare des marchandises. Enfin, l'étrange théorie s'arrête. Trois quarts d'heure nprès, nous partons. Au moment où le train démarre, nous percevons un lointain Deutschland ùbcr alles et nous revoyons par la pensée les visages reconnaissants des Rhénans qui nous furent sympathiques. On lisait dans leurs regards l'étonncment que notre départ n'eût pas occasionné un plus important déploiement de troupes, et aussi le regret, mais oui le regret, que le général Guillaumat ne se soit pas fait accompagner par une escorte de dragons portant la lance. Il y a des facteurs psychologiques qui comptent.

Et maintenant ?, Maintenant, c'est une époque nouvelle, une ère de dureté et d'incertitude qui commenc2. « Ali si l'on avait gardé Mangin et si on l'avait laissé agir », ne cessaient de répéter, pendant notre séjour, beaucoup de Mayençais et tous nos officiers. Il est prodigieux de constater quel potentiel d'énergie dégage la mémoire du chef iliusiri', du– politique, parfait qui- pourtant ne résida que dix mois à Mayence.

LE BLOC ALLEMAND

D'après les auditions de T. S. F. recueillies à Metz depuis hier soir, cette nuit appelée par les Allemands « Befreinngsnacht » (la nuit de la délivrance), a été un prétexte de propagande en faveur de l'Anschluss et un véritable délire d'allégresse pangermaniste. Les cloches, sur un signal donné par les cathédrales d'Aix-la-Chapelle, Worms et Spire, ont sonné sans interruption, dans toute l'Allemagne, de minuit à une heure du matin. Ces vibrations' nocturnes sont bien dans la manière psychologique des adeptes du vieux dieu romantique et mystique. Toutefois, un geste est à considérer Mgr Hugo, évêque de Mayence, a refusé d'écrire dans la Frankftirter Zeitung un article comméraïif que ce journal lui avait demandé. En outre, il a prescrit au clergé de son diocèse de ne prononcer aucun prêche lors du Te Deu7n qui a j été chanté ce matin dans les églises du Reich. Le mouvement de revendication à l'égard de la Sarre a pris une insistance subitement accentuée. i Le maire de Sarrebriick s'est rendu, au cours de la nuit dernière, à Spire et a déclaré que le territoire de la Sarre devait rentrer sans délai sous la souveraineté germanique. Le ministre Wirth, à Mayence, a glorifié en termes dont les dépêches d'agences ne donneront qu'une faible idée, les espérances léguées par l'oeuvre de Stresemann. A l'issue de son discours, a été érigé sur le Stadthall, ainsi que nous l'avions laissé prévoir, la statue de la « Délivrance » (Die Befreiungsdenkmal) que le maréchal '1 Hindenburg inaugurera le 20 juillet. Cette statue allégorique représente une jeune femme s'éveillant d'un cauchemar. Le 6 juillet sera posé au bord du Rhin la première pierre du mémorial Stresemann, au profit duquel une souscription nationale est ouverte. Des bandes de chômeurs se disposeraient assure-t-on à protester contre les réjouissances publiques, jugées inopportunes, en raison de la crise économique. Mais le gouvernement de Berlin avisé a décidé de combattre ce péril par une réclame intense au profit des villes du Rhin. Des affiches sont sous presse, érigeant en majuscules énormes « Touristes, visitez les bords du Rhin ». Rien n'est négligé pour influencer les esprits, pour capter les masses. Le ministre des finances fait frapper des pièces d'un thaler avec cette inscription pleine de menaces « Le Rhin est un fleuve allemand et non une frontière allemande. »

Je tiens de source sûre que les six contingents de shupos arrivés de Dusscldorf seront rejoints par d'autres. On alléguera qu'il faut veiller à l'ordre. S'il le faut, afin de masquer ce commencement de rétablissement des garnisons, on fomentera ça et là des troubles. Dans les cafés de Mayence, les Allemands, depuis quarante-huit heures, ne se gênent pas pour proclamer publiquement, en vidant leur glassbier, que la région cisrhénane fut de tout temps un réseau d'organisations militaires et qu'il doit le redevenir pour leur défense. Die Wacht am Rhein D'ailleurs, les salves du canon ont succédé aux tintements des cloches depuis la Ruhr jusqu'aux confins de la Poméranie, à l'aube de ce 1" juillet. Sur toute la rive- gauche, les bourgades reculées comme les villes sont littéralement envahies de cartes postales Stresemann, auréolé, y occupe la place de choix. Le Rhin, contrairement à des habitudes ancestrales, est représenté, ce qui est un signe du temps, non sous l'aspect d'un vieillard à longue barbe, mais sous celui d'un jeune homme brisant les anneaux de ses chaînes et regardant vers l'avenir. Le général Guillaumat est caricaturé avec la légende suivante « Nos ennemis voulaient écraser le bloc allemand et ils ont rescellé un bloc de granit. »

Le sort des Mayençais qui furent de près ou de loin mêlés aux tentatives de séparatisme reste fort incertain. D'autre part, les déclarations que M. Tirard a faites au sujet de l'amnistie ont provoqué, une fois connues, de graves angoisses. Le prestige de la France ne gagne ries à ce protocole signé a


Londres ct"*renoHvelé à Coblence, laisse-possibles des représailles contre ceux qui furent nos amis, qui- lp montrèrent non .sa ns "risque" ë't" qui nev s oint dé5©rân»îs glacés 'que sous la" Sauvegarde ifi'vrài-i:semblnhle de la générosité allemande. Un détail d'importance capitale et qui n'a jamais été révélé en .France, permet de juger les méthodes que nous avons survies dans les pays ..rhénans. Lors de la mort, de Stresemann; le, drapeau, .français fut -mis, en_;l)erne sur tous les édifices publies des territoires occupés, par ordre. de notre ministère dés affaires éîran'gères qiii,.tiiU cette mesure soigneusement secrète. De ce côté de la frontière, une surprise gêné' rate accueillit cette décision. Notre départ de Mayence effectué hier dans des. conditions de. réserve, pour ne pas s'exprimer autrement, qui ,fai-, saient prononcer aux Allemands le mot de « capi-, tulation » doit bien nous persuader de ce fait que j' la plupart de nos marques de courtoisie à l'égard f du Reich ont été interprétées comme, des signes- et des .aveux de .faiblesse qui' seront ,exploités. Nul Jie: songe à" s'étonner ..de ce que les panger.ma-niiS.tes

nie«t accumulé- les démonstrations de joie en 'voyant.,

:¡ie't ;¡c<:mll,111C- le d rtonsfrattons de .j9i,ec~vo,ya],;t:1

cesse;- l'occupation, mais l'Allemagne entière, .ré- pèjcfe "auJGiiijd'hiii, que les; pré.paratifg des fê;es; faits en; no.tre présenqe, iolérés par nous, .soulignent ;na-

tre dpch^aiicc. Voilà ce qu'il n'.eùt^ijiîli laisser, pi>Jin.

sér, èî'jssei; ùire.J. A cfûoi abouti L-on"'?. A:la ferme- ture-, .-è'n prévision .d'incursions haineuses du çôn; lul.a't français de Mayence et aussi à cette' demande J formulée notamrneni à Sînttuart au. cours de.la.

huit dernière, transmise dans les auditions de galar;

« ,Xous, voulons le droit d'étahlir des fortifications sur jfiy_ç.xlrQite ,de notre fleuve. ». I}es Allemands de, passage, ce matin, à Mciz coiimentaient le mani- j feste laaôe, hier soir, par le mtiréc.hal Hindenburg. n'y, .voyant qu'un prélude et- se, réjouissaient, d'apprendre que plus de 40.000 personnes ont assisté, hier soir à Berlin, au Studium Griinewaid, à .iin cctnçë.rt militaire monstre auquel, participèrent toutes les troupes de la garnison et que suivit la re7 traite aux flambeaux des régiments de la Reichs-

wehr.

On peut dire que le Rhin est libre, en ce sens qu'il laisse l'Allemagne c libre d'accumuler les moyens pour la guerre aéro-chimique qu'elle mé- I dite. La nuit du 30 juin au 1" juillet a pu retcntir, d.er-a. Baltique à la Pologne, des chants de triomphe des barques illuminées ont pu sillonner le. Rhin. Nul ne parlait du fameux « rapproché-1

ment », • ̃••̃

tuenc »;· Gaëtan Sanvoisin. UN -ORDRE DU JOUR DE M. MAGINOT AUX TROUPES DE RHENANIE

M. 'iià&mot, ministre de la guerre, a adressé' la lettre suivante au général Gnilîaumat, commandant l'armée française du Rffin :'̃' '̃̃-̃ -1» ̃̃•

,«, L,'ar;mée française du lihi,^ yifn,^idc regagner

le; territoire, national, ,,̃ ̃̃•• ̃> -'̃;̃

.»*;<(Saran'îç. de'Ppxéciitipn-*desi.tràité&iîclî«fc,;av:'pc.n:i: liant, près .de douze ans, et .parfois air- milieu de"' gsaves difficultés, rempli avec vigilance* la mîsslort'- qui loi êfait confiée. 1 ̃»' Par %& valeur et son esprit de disdijjiine. elle a affirmé, au delà du Rhin, la persistance de noç,

vertus, militaires.. ,•̃

n, Par la correction de son attitude, elle est de-, mçur.ée fidèle aux traditions, de la France. «.̃ -•$ Son retour s'est effectué dans des conditions d'ordre et de dignité qui lui font le plus grand honneur.

» Au nom du gouvernement, je lui exprime, ainsi qu'à son chef, la reconnaissance du pays. >> :M. T.IRARD EST PROMU GRAND CROJJC DE,LA LEGION D'HONNEUR

.M. Tirard, haut commissaire à la Commission rhénane, est promu à la dignité de grand-croix de la Légion d'honneur.

Des distinctions honorifiques seront accordées, aux collaborateurs de l'ancien haut commissaire, à l'occasion des promotions de juillet.

A BERLIN

Berlin a célébré dans le calme la fin de l'occupation rhénane. Un buste de Stresemann a été inau- guré à l'Office des affaires étrangères. M. Ciirtius a rappelé à cette occasion les étapes de la politi- que de l'homme d'Etat disparu.

A midi, une salve de vingt et un coups de canon a été tirée dans le Lusigarten, en. présence de détachements des troupes de la garnison.

Ce matin, le -.ehançelieiV: accompagné de repré- sentants de l'armée et de la marine, est allé dépo- ser, sur la tombe de M. Stresemann, une couronne im nom du président d'Empire et une autre au nom du gouvernement.

La ville entière est pavoisée aux couleurs du

Reich.

A Lustgarten, quelques bagarres se sont produi- tes au cours de la manifestation. Un certain nom- bre de nationaux socialistes ont été arrêtés. A Wiesbaden, Mayence, Trêves, Spire, les délé- gués du gouvernement du Reich ainsi que les représentants des autorités locales, ont prononcé des allocutions devant des foules compactes.

Le généra! Guillaumat

a ranimé la Flamme

'Arrivé le malin même à Paris, le général Guillaurmat a tenu, hier, à ranimer la Flamme qui veille sur le tombeau de l'Inconnu.

̃ Lu commandant en chef de l'armée du Rhin était aecoumagné par î>I. Tirard, par, les généraux Tçousson, BÎ&nchnrd; Roger;- Andlauef et par le médecin inspecteur Savorna. On remarquait aussi la présence du lieutenant-général du Bois, attaché militaire belge du pasteur Moûnier et' de nombreuses déiégations réunies autour du fanion des Anciens cha.ssçm's alpins et de ce,lui.>riç,:sîa îlfédératJOTi.jâes

anciens -de la Rhur et de. la~, Rlïénanlp ifif? :.î;

Trois magnifiques couronnes: furent' 'dépôsëesl''sur la dalle, au nom du général GuiHaumat, du hautcbmiijiss^re de la République et dés Anciens chasseurs alpins. Puis, tandis que le général Guillaumat, après s'être recueilli au garde-â-vous, devant la tombe, accomplissait le. geste traditionnel, tandis que les drapeaux s'inclinaient et que roulait le tambour voilé de crêpe, une fanion tricolore, serré entre deux plaques de verre, était placé sur la pierre nue. La veille au soir, le président de la Fédération des anciens de la Rhénanie l'avait plongé dans l'eau du Rhin. C'était l'hommage à ceux qui nous ont donné la victoire, de ceux qui, fidèlement, aussi longtemps qu'on le leur a permis, en ont conservé les gages.

L'orage, à cette minute, faisait rage sur Paris et ajoutait une sourde inquiétude à l'émotion profonde de la foule. Sous l'arche de pierre se « liquidait » l'épopée de l'armée du Rhin. Il n'en restait plus que quelques promesses. et un petit rectangle d'étamine sous un fragile cadre de verre, témoignage confié, semblait-il, au grand mort qui, lui, n'oublie pas.

AU CONSEIL DE L'ORDRE Elles ne'sont point terminées. Finiront-elles ja^ mais? Qui, car tout a une fin. Mais hier, encore, deux tours de scrutin sans résultat. Et, quelle fièvre dans lés couloirs/que de groupes parlant, discutant; pérorant on suppute les chances de chacun, on les discuté-, tout comme à Longchamp, autour des baraques" du Parî. Mutuel.

Donc, hier, deux tours, les septième et huitième. A une heure de l'après-midi, ou dépouilla les bulletins. Sur 793 votants, M" Python eut 3(54 voix et M" Millerand 3.59.Soixant.e-dix-s.ept. yo.ix d.onné.es à des «divers». Àù tour suivant, les votants étaient phis" nombreux 834. Plus nombreuses aussi les voix des « divers». M0 Python eut 379 voix et il* Millerand 305.

Aujourd'hui, la lutte continue. Mais, dans les petits groupes d'avocats, on suggère déjà l!£dée d'un troisième candidat possible. Mais lequel ? Que de coups de téléphone seront cette nuit donnés de confrères à confrères pour choisir un autre nom si l'on peut.

Et l'on songe au mot de cet Anglais visitant le Pateis de Justice au xvin" siècle, et qui, vpvanit dans la salle des Pas-Perdus tant de robes' noires frémir comme voiles au vent, écoutant tant de bavardages, de papotages, s'écriait «Quelle frelonnière à insectes, que cette salle p

Georges Claretïè.

Les Cours, les AmB^Siadfesï:lèiMoiMe'Iet là! Ville

C~f- ~}-3~i:'>t.- ,=.

Les Cours

S. M. le Roi d'Angleterre a quitté Londres hier rhatin^ pour se rendre â Newmarket, où le souveraiiï assistera aux courses.

Sa Alajesté rentrera à Londres vendredi prochain. LL. MM. le Roi et la Reine des Belges sont partis pour la Suisse, où les souverains comptent se reposer huit, jours en leur villa ds Lucerne, puis rentreront à Bruxelles pour lés fêtes jubilaires qui se dérouleront ce smois-cj dans toute la Belgique.

1 S.A.R. le Prince Sixte de Bourbon-Parme, ci quitté Paris, se rendant, à Vichy pour y faire sa cure annuelle. Dans les Ambassades

La soirée dansante qui suivit, avant-hier; le dîner donné; par S. Exc. lord Tyrrell, ambassadeur d'Angle- terre'fût extrêmement brillants "et réussie. I

"Parmi les incités" LL. AA. RR. le Pririce et la Prin-

te-Sèè Nieclas-de'Grôce, S. A. R. la Princesse Georges de Grèce, S. A. le maharajah de Kapurthala, prince Amarzit de Kapurthala, princesse Brinda de Kapurthala, S. Exc..le ministre du Canada et Mme Philippe Roy, baron ne-, et; Mlle de Gaiffier d'Hestroy, Aime et Mlle de Chlapowska^duchesse de Brissac, duchesse de Bisaccia, çoinie §t comtesse St. de Castellane, duc de Polignac, princesse de La Tour d'Auvergne, née princesse de Wagram;- vicomte et. vicomtesse de La Rochefoucauld, princesse M. de Broglie, prince et princesse Bibesco, coptte et comtesse Armand de Gontaut-Biron, M. et Mme Philippe Berthelot, princesse 0. et princesse Marie de Broglie, comtesse et Mlle de Viel-Castel, comtesse G, et Mlle de Ganay, vicomte et vicomtesse, de Rochechouart, princesse Albert de Broglie, comte et comtesse A,-J. de Noailles, marquise et Mlle d'Auray de SaintPois, comte et comtesse Cellani, baron et baronne Edouard, de Rothschild, comte et comtesse de DouvilleMailiefeu, comte et comtesse de Sayve, comte et comtesse A. de Talhouët, comte et comtesse de Pomereu, baron,- baronne et Mlle Robert de Rothschild, comte et comtesse de Vallombrosa, comte et comtesse de Rosanbo, vïco'mte"; vicomtesse et Mlle d'Alton, marquise et Mlle de La Chapelle-Crosville, comte et comtesse Guy du Bourg de Bozas, comte et comtesse Et. de Beaumont, généra! et Mme Morgon, baron et baron-ne Eugène de Rothschild, comte, comtesse et Mile d'Yanville, M. et Mme Jean Schneider, comtesse F. et Mlle de Castéja, Mme Paul et Mlle Dupuy, Mme Adrien Thierry, M. et Mme' Jean Larïvière, baronne Maurice de Rothschild, côriitésâé'Elie de Ganay, comte et comtesse H. de Brye, bafofi et baronne Fouquier, Aime Aristide Blank, baron et baronne J.-H. de Rothschild, baron et baronne Gaston cie Merîâsce, Mme Chiesa, vicomtesse de Buysisulx, Mlle klè^Nfûn,- Vîcb'mièn"d'Arjuzon, capitaine et Mme SickîeS," JYllle J. de L'Espée, baron'Maurice Se Rothschildjosomte' îdè" îïoiigsmôfff, vîicomtc René de Blois, vicowite de Mbn;tRé>z^n;'BrâoKet, baron- Jean de Soucy, marquis Pâgan, tbaT'ôn''X. de r^eufviile. M. E. de Saint-Alary, -comte Olry. de Saint-Sernin, M: Chrissoveloni, baron R. de Grandmaison, etc.

l ,,lT- S. Exc. l'ambassadeur de France près le SaintSiège a reçu ensemble, samedi dernier, plusieurs pèlerinages français venus à Rome à l'occasion des fêtes de canonisation qui ont eu lieu à Saint-Pierre du Vatican. Un groupe conduit par M. de Grandmaison, un autre ip.ar S. Gr. Mgr Rodié, évêque d'Ajaccio; un troisième amené par S. Gr. Mgr de Beaumont, évêque de la Réunion; enfin, plusieurs prélats canadiens, ainsi que S. Exc. M. Honoré Mercier, ministre des terres et forêts de Québec, que le vicomte de Fontenay a tout particuliè,rerhent remercié au cours de l'allocution qu'il adressa

a 'sès^yisiteufs.

Mme Alberto-J. Pani a dotmé, vendredi dernier, eh l'hôtel de la légation du Mexique, un déjeuner auquel assistaient le secrétaire de l'ambassade d'Espagne-et Mme de Zulueta, AL et Mme Ralph Miner, AL et Mme Ross-Limantour, M. et Mme Jean Villamill, Mme Martinez del Campo, Mlle Consuelo Pani, M. Alberto R. Pani. Dans le Monde

Le baron et la baronne Eugène de Rothschild ont donne, dimanche soir, en leur belle résidence d'Auteuil, une fête superbe à laquelle assistaient quantité de notabilités de la haute société parisiejriheet étrangère. Dans le parc merveilleusement iïtur^yie'/de projections, les inYJtéS'jà'ans'aierit aux SQfis, ^'ùiï3kç,eHerlt .ja?S- et. se prbmêri&'ierjt à;' travers, iesîiosquets et la rose'rale'artistérhenr'' éclâiré's'. Ùri "ravissant1 ïn.tér'mède de danses' eut lieu, exécuté ave grâce et tateàî''p|3f''Mme Dambova, du ballet russe, et AI. Wiltek. Onuàpiilaùdit ensuite l'excellente diseuse Aime Pierre Bordoni et le plus spirituel,

TEMPS IPlROTBillBLE pour le 2 juillet

̃ Région parisienne.- La situation troublée persiste. Orages et éclairdes. Vent de Sud-Ouest faible. Température stationnaire. Maximum 270.

France^ Situation orageuse sur l'ensemble de la France, surtout dans l'Est. Vent faible d'entre Sud et Ouest. Température stationnaire.

Aviation. a) Région parisienne Ciel nuageux par nuages moyens et assez bas. Orages et éclairdes. Vent de Sud-Ouest à Ouest 30 à 40 kilomètres à l'heure.

Visibft^fiQ^ne, "̃̃

bl Vur's Londres Comme dans la région parisienne, sauf brlcihe siïrllà 'Manche. no';

̃c) VERS- Bruxelles Comme dans la région parisienne. d). Vers Cologne, Strasbourg Comme dans la région parisienne, sauf orages plus nombreux dans l'Est. e) Vers Lyon-Marseille Comme dans la région parisienne, sauf orages plus nombreux dans le Sud-Est. Manche. Temps lourd et brumeux. Orages par placej. Vent de Sud-Ouest faible.

Un grand géographe

Le Français a longtemps passé pour être ignorant de la géographie. Il s'est corrigé sans doute de ce défaut. Et voici qu'on va fêter le centenaire d'un homme dont on a justement dit « qu'il avait converti la France à la géographie ». »* II s'agit, en effet, d'Elisée Reclus, qui naquit en 1831, dans le Bordelais, l'auteur de cette « Géographie universelle », qui est un véritable monument de science et qui, malgré les travaux qui l'ont Suivi, demeure d'une lecture aussi attachante qu'instructive.

La fortune. d'Elisée Reclus, c'est d'avoir été un écrivain en même temps qu'un savant. Avant lui, la géographie apparaissait à la plupart comme une aride et souvent rebutante nomenclature. Reclus a détruit ce préjugé. Il a montré comment, en faisant appel aux autres sciences, la géographie constitue une sorte de synthèse des connaissances humaines. Par ses descriptions amples et, colorées, il a prouvé que lâ lecture d'un livre de géographie peut être, aussi passionnante que celle des œuvres d'imagination.

Elisée Reclus est né en 1831. Le romantisme l'a fortement marqué. Sa prose chaleureuse, éclatante, oratoire, révèle son âme ardente, à la fois éprise de la nature et admiratrice de l'œuvre humaine qui a lentement modifié l'aspect de la terre. S'il doit une bonne part de sa formation scientifique à Ritter, Elisée Reclus ne doit à personne son originalité et sa maîtrise d'écrivain qui lui assurent des lecteurs toujours renouvelés et qui feront vivre son œuvre' imposante, dont la France peut être fière. Artigny.

le plus fantaisiste de nos auteucs-chansonniers SaintGranier.- Puis, ;on ..dansa,. on: soupa sous les beaux ombrages du parc par une nuit étoilée.

Reconnu: LL. ,AA. RR, le Prince et" la Princesse Nicolas de Grèce, LL, .AA, RR,: les Princesses Elisabeth et Marina de Grèce, S. À.le, maharajah de Kapurthala, S. Exc. l'ambassadeur. d'Ital'ie,;et la comtesse Manzorii, S. Exc. M. de Aguerra,. ambassadeur d'Espagne à Bruxelles; :S..Èxc. M. von Hœsch, ambassadeur d'Allemagne; S. Exc. M. Przizdzsecki, iambassadeiur de Pologne à Rome; S. Exc. le ministre d'Angleterre et Mme Ronald

Campbell, duc et duchesse dp Maillé, duchesse d'Albe,

duc de Luyn.es, prince, et princesse de Beauvau, j.narquis et marquise de Noailles, prince Amarzit de Kapurthala, marquis -et marquise ,de Polig'nac,. princesse Thé-,rèse d'Arenberg, vicomte et vicomtesse de La Rochefoucauld, comtesse J. de Breteuil, comtesse de Viel.-Castel, princesse Philippe ^dè Càraman-Chimay, comtesse Bruno de Boisgelin, comte :et comtesse Max de Pourtalès, marquis et marquise de Paris, i-prince et princesse" Amédée de Broglie, princesse Alb^rd'âe 'Broglie, prince Dietrich- stein, baron etbaronneJames-Heriri de Rothschild, baron et baronn Robert d.e 'Rothschild, Mlle ..Diane de Rothschild, marquise de Mu-n, Mlle de Mun, comtesse- F. et Mlle de Castéja, marquis et marquise de Lambertye, marquis et marquise de- Jaucourt, comte et comtesse G. de Castellane, comte Henri -de Castellane, comte et fcomtesse de. Castellane, comtesse Potocka, comte et comtesse de Pomereu, comtesse Marguerite de Mun, prince et princesse .Jean, de Caraman-Chimay, baron Maurice de Rothschild, M. et: Mme Jacques, Baflsan, comtesse François de Beauchamp, vicomte et vicomtesse Charles Benoist d'Azy, M. et Mme Cavendish Bentinck, lord Wimborne, Mme Adrien Thierry, comte et comtesse Guy du Bourg de Bozas, comtesse Marie-Thérèse du Bourg de Bozas, comte et comtesse Pecci Blu-nt, Mlle de Jumilhac, Mlle de Castfll'eja, comte et comtesse Cellani, donna Cora Càetar1. Mrs Qgden Mills, .'Mrs Fell, comte et comtesse André de Contadés, comte et 'comtesse de Fels, princesse Dietriechst-sin,- lady Ab'dy, M. Adrian Holman et l'Hon. Mrs Adrian Hb'lman, sir Chartes et lady Mendl, princesse Guy de Fà'ucigny-Lucnge: Hon. 'et Airs Reginald.Fellôwes, prince et princesse Radziwill, marquis et marquise de La Torre, comte Henri de Mun, M., Mme et Mlie P. de- Fouquières,: comtesse Bernard de Ganay, comtesse EHe de Ganay,' comte et comtesse Jacques de Ganay, princehéritier de Horrenlohe-Langen'burg, M. Carlos de La Huerta, comte et comtesse des Isnards, baron et baronne G.- de Menasce, M. -André de Fouquières, vicomte de La Béraudière, comtesse Gabriel de La Rochefoucauld, comtesse Emmanuel de. La Rochefoucauld, comte et comtesse Le Marois, M. Liizarche d'Azay, marquise di Medici, Mlle de Moltk.e-Hyitf.eldt, comte et comtesse Albert de Alun, Mt>.et Mrr.e., Mu-nioz, cflittte 'de Noâiilés, comte et comtesse de Zqgheb^v M,, çt: 'MfHe 'Alèx^ridfe/'Poîov.tkqff, comte Alffeà. PÔtocki^'prin•cesse' "R'trffo', -'ébmte '"Gû$ dé.' Pomereilî/'cbriite.' fgrja'cer

.Skryaskf/'Mrhe Cote Pdrtef^Mme Hy.de.'M- JF1.. Ôtïs^etc.

Naissances '"•' i,^li>. ̃

».i-i tf*. -> ̃ ..̃••.

M. B.-G. Lachelier et' madame, née Thêkla C. Wigand, ont le plaisir d'annoncer la naissance de leur fils François-Charles, le 14 juin, 8, avenue EmileAcollas- ̃ -"• ̃̃ :yt :̃̃̃̃. ̃ -̃̃ '>̃ •̃ Cercles ̃ ̃ ̃̃ ̃̃̃ ̃•"•̃̃ ̃ ̃ '̃̃'•̃'̃̃̃:̃• '•̃̃'̃

Au scrutin de. ballottage de lundi, M.s Albert Whitin, présenté par le comte Stanislas de Castellane et S. Exe.. M. Loudon,, ministre des Pays-Bas, a été admis membre permanent «dur-Cercle -de l'Union; Un goûter"' 'très' ëlégant,â.;été" donné, à,l'Union interalliée, par la comtesse de Fieuriau de Aloryille. Reconnu1 Princesse de Robech, comtesse de ViÏÏoutreys, marquise de Hilierin; comtesse de'-Lésardière, comtesse de Villeneuve Esclapôn, marquise de Cbligny-Châtillon, comtesse A. de Pitray et Mlle de Pitray, Aime et Mlles de La Villesboisnet, vicomtesse de La Bassetière,- comte et comtesse de Ségui-sr, vicomtesse de Bresson, marquis de Baudry d'Asson, Mlles de Baudry d'Asson, baronne et Mlle de Marmol, Mlle de Nicolay, Mlle de Hillerin, baron de Grandmaison, baron E. Auvray, etc. Mariages

C'est en présence d'une, nombreuse et élégante

assiÇtâ,n.ce xqw!a, été .célébré. 'îiiër, .en, l'église, .Saint^Loiîis.'

dés 'Invalides,mariage' dé. Mlle dp^-Triquervillç, fille? du rnàrquis de 'Triquerville et .'de la marquise de Triquer| ville, née Pleumartin, avec le' baron de Kainlis, fils du i baron de Kainlis, décédé, et de la baronne de Kainlis, née Solages.

t–~ C H 0 S

La paix est plus dangereuse que la "guerre. Des statistiques officielles de Londres, il ressort que, pendant le premier trimestre de cette année, trois personnes ont été tuées par jour et 127 blessées. Pendant Fannce dernière, le total des tués et des blessés Londres a été respectivement de 1.383 et de 5(5.321. Les chiffres pour toute la Grande-Bretagne sont de 6.(396 tués et de 190,917 blessés. ̃ ,r

Or, au epurs de la guerre sud-africaine qui dura deux ans et demi les pertes totales en tués ont été de 5.774. Pendant le même laps de temps, si on se hase sur les chiffres cités plus haut, on arriverait ail; total de 16.740 pertes d'existence dues à desr"aécidents dans les rues. e qui revient à dire q^e'Ton court maintenant pltisj de'' dangers dansjjl'es villes anglaises, éii l te4ip.sttJë;pâix que n'e.n.-çpiu-aienf.les soldats bri- tanniques, naguère, quand ils s'exposaient aux.' balles des Boers. f

Et quelle belle inconscience du danger dans notre héroïsîne civil >:

Si, pour orner ou compléter Notre intérieur, ou pour faire un cadeau 'de bon goût, vous désirez des meubles ou sièges anciens, bibelots rares, lustres, tableaux, tapisseries, orfèvrerie, allez à « Carrtavalet », 9, boulevard Raspail, 9 Actuellement pecasions exceptionnelles. Popularité. .?̃ ̃̃̃•>̃

Une courte dépêche'dë 'New-York annonçait l'autre jour que Mme Charles Lindbergh, femme du célèbre aviateur, a donné le jour à un fils. Et ce fut tout. Mais en Amérique la naissance de cet enfant a pris les>proportions d'un événement considérable. Les journaux l'ont annoncée par des éditions spéciales, avec des manchettes en grosses lettres où on lisait

« Naissance du bébé le plus célèbre dans le monde entier. »

« Le bébé est né à Englewood, New-Jersey. » « La mère la plus 4^,«bre .dans le. monde entier se porte bien. »

Etc., etc. ̃.

Et ce furent, disent les journaux, un déluge de dépêches adressée?? aux parents du monde entier, une avalanche "de cartes postales qui se vendirent par millions dans les rues de NewYork. Une pluie enfin de fleurs qui s'abattit dans l'appartement de l'heureux ménage. Toléràifée inadmisïïbfe. '̃" Le brave mutilé qui a pour mission de garder la dalle sacrée, est-il tenu de conseiller à ceux que rien n'oblige de passer sous l'Arc de Triomphe, de retirer leur chapeau ?

Mais comment d'ailleurs y parviendrait-il, tellement le nombre des « goujats » est élevé ? En deux minutes, hier matin, :un de nos amis ne compta pas moins de sept passants, dont les coiffures restèrent figées et de deux autres, qui portèrent négligemment un doigt à leur chapeauta la façon!du professeur rendant le salut au plus cancre de sa classe.

Cela est intolérable Qu'on mette.des pan-

Les témoins étaient, pour la mariée: la comtesse Henri de Bouillé, née Triquerville, sa tante, 'et la princesse de La Toiir d^Auv^rgne-Lâttraguais, née Pleumartirt, sa grand-tante pour le marie le comte d'Aramon, son beau-frère, et le marquis de Solages, son cousin. La bënédic'tipn 'ijuptiaïë a été- donnée aux jeunes épojix, par l'abbë Chevrot," curé de Saint-Françoîs-Xavier, qui a prononcé une éloquente et émouvante allocution. La messe a été dite par l'abbé Grandsire, curé de

Triquerville.

S. A. R. la Princesse Sixte de Bourbon-Parme nono-,rait l'a cérémonie de sa présence et avait pris plate Bans, le chœur. ̃*

Les mariés étaient précédés par deux jeunes enfants Mlle Ghislaine de Nicolay et M:' Christian d'Aramon. '` Les demoiselles d'honneur, habillées, dé mousséïinp de. soie corail avec capelines et gerbes de rosés du mê'rriefo'n, étaient MHês.Isaufe de Triquerville, Dauger, d'Yanville," Fresson, Chantai de Solages et Nicole de

Béàùregard. ̃̃̃̃̃.̃̃ ̃ '̃̃ ̃ •̃ ̃ -'̃ ̃̃̃'̃'

La jeune mariée portait une très belle robe de: satin lilial sign/e. Lelong, avec, grand ..voile. -de. famille ,-én point à l'aiguille ancien et-diadème, de perles. A l'entrée de l'église, le cortège était ainsi composé Mlle de Triquerville et le marquis de Triquerville,. le baron de Kainlis et la baronne de, Kainlis, la marquise, de Triquerville et îe marquis de Cornulier, la vicomtesse, de Balorre et le comte d'Aramon, la comtesse Henri de Bouillé et le baron Nivière,, la marquise de Solages, née .Guitaut, et le marquis de Solages, la princesse de La Tour d'Auvergne-Lauraguais, née.Pleumartin, et le baron 1il Fèrnand Nivière, la comtesse Bérold Costa de Beauregard et le vicomte de Balorre, la comtesse Guillaume de Bouille et le comte Dauger, Mlle de Balorre et le. baron Guillaume de Bernis, la marquise de VersainvilleOdoafd et le comte Ferhand dé Bouille, la 'marquise de Solages et le baron Hubert de Balorre, la baronne. Nivière et le comte Jacques de Bouillé, la comtesse Alain de Soiages et le baron Gérard de Balorre, la baronne Fernand Nivière et le comte Frédéric de Nicolay, la baronne de -Guerre' et le comte Alain de Solages, la comtesse Dauger et le comte Pierre d'Oilliamson, la baronne de Barante et le baron Gabriel de Bernis, la comtesse Fernand de Bouillé et le comte Gaston de Montesquiou-Fezensac, Mme Louis Froissart et le baron Ludovic de Bsrnis, la comtesse Frédéric de Nicolay et, le marquis de La Moussaye, la comtesse Fresson et le baron Alexis de Bernis, la princess-3 de La Tour d'Auvergne-Lauraguais, née Wagram, et le comte Jacques de La Rochefoucauld, la comtesse Lafond et le marquis de Cossé, la comtesse Gaston de Montesquiou-Fezensac et le prince de La Tour d'Auvergne-Lauraguais, la comtesse Amalric de Solages et le comte Lafond. ( ^fe**Dèlabar, directeur1 de:l'erfs*éîgft%niênt jM-e, a béni, avant-hier, en l'église Notre-Dame d'Autcuil, le linariage de Mlle Mayran de Chamisso avec le comte Joseph de Bouthillier-Chavigny. ̃̃•• u, ̃.>̃̃. -̃̃ Les témoins étaient, pour la mariée: la côrhtesse Sf. de Montebello et le vicomte Elie'de Villiers de Là Noue pour le marié M. François de Wendel, député de 'Meurthe-et-Moselle, régent de la Banque de France, et le' marquis Dodun de Keroman.

Le service d'honneur était assuré par Mlles Chantai d'Harcourt, J.! Clouët des Pesruches, Odette des Nétumières, Monique de Mo'ntebello, accompagnées par MM. François et Xavier Mayran de Chamisso, Henry de Wendel et Ch. van den Broek d'Obrenan. A la sortie de l'église, le cortège était ainsi composé Comte J. de Bouthillier-Chavigny et comtesse J. de Bouthillier-Chavigny, M. Mayran de Chamisso et Mme d'Hotelans, marquis Dodun de Keroman et Mme Mayran de Chamisso, M. Henry Mayran et Mme Bourlon de Sarty, M. François de Wendel et comtesse S. de Montebsilo, vicomte E. de Villiers de La Noue et Mme Mayran, comte de Richement et marquise de La RochelambertMontfort, M. Edgar Humann et Mme R. de Bigault du Granrut, M. Joseph Humann et Mme Henry Mayran, comte de Merlemont et comtesse de Longueau SaintMichel, M. de Kiss de Nemesker et Mme Edgar Humant M. Septime Humann et Mme Caron de Saumery, marquis de La Rocheîambert et vicomtesse Elie de Villiers de La Noue, M. R. de Bigault du Granrut et Mme Joseph Humann, M. Jacques Bollingcr et vicomtesse Henry de Villiers de La Noue,, comte de Longueau Saint-Michel et Mme Septims Hurqari)il, M. A. d'Hotelans et. vicomtesse F. de Villiers de,;k& JHoue, vicomte Henry de Villiers de La Noue et Mme. Jacques BaHinger, M.- ..René Bo,urlpn-de- Sarty et .Micomtepse ,<5uy. 4e: < Va)jcQurt, ?VÎ. Carcn ds Saym-sryet Â'iin-siÀ^.d'Ho.telaijs, cofntaA.de, Diyonne et baronne .^e, Fe^ultrier, baron de F-eaultrier et comtesse A. de DWoqfie^comte de Mitry et comtesse d'Epenoux, vicomte F,,((Jer, Milliers de La Noue et Mme Henry Bourlon de Sarty, comte M. d'Epenoux et com-

cartes s'il le faut et que si la police est incapable d'cn faire respecter la teneur, on fasse appel à des volontaires Il y en a fort heureusement encore qui s'en chargeraient avec enthousiasme.

La succursale de luxe de la Samaritaine, 27, boulevard des Capucines, soldera jeudi 3 juillet, ses robes d'été, manteaux, chapeaux, chaussures, fourrures, lingerie, costumes de fillettes, ainsi que toutes ses fins de coupes de soieries. Elle soldera des blouses chemisiers' à 125 francs des gaines caoutchouc à 50 et 75 francs; des bas de soie pour la ville et pour, le soir à 20 francs et. 30 francs des costumes de,sport en tricot à 250 francs des peignoirs de bainà ;lÔ0-.efr 125 francs des gants à 18 francs des isôuiiers à- 100 et 150 francs des reiîiu'ds1 argenté's' ̃véritables 2.000 francs. !l -i- Enfin dans Jes articles concernant la toilette masculine, elle soldera à 35 francs des chemises en zéphir et en popeline avec deux cols à 49 francs des chemises en popeline anglaise avec deux cols à 125 francs des chemises de soie avec deux cois; à 175 francs des pyjamas de soie et à 45 francs des pyjamas de nuit en zéphir.

La treille du faubourg Saint-Germain. Est-ce l'un des derniers pieds de vigne de Paris?

Il est superbe, et sa récolte s'annonce excellente.

Il est planté, depuis bien longtemps, sur l'angle sortant de la conciergerie du charmant hôtel du ministre des travaux publics, 246, boulevard Saint-Germain. Le petit bâtiment abrite, outre le concierge, la caisse du ministère en son petit entresol.

Les fonctionnaires qui grimpent l'escalier pour chercher leur traitement-papier ont le plaisir de constater qu'il grimpe, lui aussi, mais que jamais il n'y a eu plus de grappes que cette année. p .̃̃̃:̃. Mais viendront-elles, à maturité ? C'est le secret du soleil, -des orages. et des poussières parisiennes.

̃̃ a- ̃• ̃ -.il ̃ .•̃•̃̃ '•̃' Kc.S-y

Les assurances sociales dans l'histoire. La loi des assurances sociales est entrée, comme chacun sait, en application hier. Mais son principe n'est pas nouveau.

L'autre jour, Salle Wagram, au meeting hou* Jeux de la Fédération nationale des anciens combattants (ne pas confondre cet organisme dissident avec la Confédération du même nom), un orateur se faisait l'avocat intempérant de cette loi. Invoquant l'histoire à l'appui de sa thèse, il déclara dans un beau mouvement d'éloquence « Louis XIV avait pensé aux assurances sociales, mais Mme de Pompadour s'y opposa. »

Oui, vraiment, il y a une crise de l'histoire 1 Le Masque de Fer.

îfesseJ'G.: de Mp"htalëmbert,.M. Henry Bourlon de Sarty ?ët comtesse de- Freslon.

En l'église Saint-Germain 'des: Prés a été- célébré, hier, le mariage de' Mlfe Paulette Massis avec M. Philippe Girard. `

La bénédiction nuptiale leur a été donnée par le R. P. Janvier, des Frères prêcheurs, qui a prononcé une allocution des ̃plus élevées.

Les témoins "étaient, pour la mariée': M. le maréchal Lyautey et M..Georges, Lecomte., de l'Académie française pour le marié M. Jacques; de Saint-Andrieux et M. Constant Girard.

A l'issue de la cérémonie religieuse, une brillante réception réunit chez Mme Henri Massis les parents et amis des deux familles.

Hier a été célébré, en l'église Saint-Roch, le mariage du comte de Cathelineau-Montfort, fils du duc et de la duchesse de Laurito de Cathelineau-Montfort, avec Mlle Olga Victoria Sykes, fille de M. Adward Musgrave Sykes et Mrs Sykes, de Huddersfield, Yorks., et petite-fiile de Mrs William Shaw Sykes.

De nombreux fa'ire-part s'étant égarés, on nous prie de rappeler que le mariage de Mlle Nicole Johnston avec -M. -Georges Oppermann sera- célébré^ démain jeudi, à deux heures-et demie, au temple de l'Etoile, .54, avenue de la Grande-Armée. Les personnes n'ayant pas reçu de- faire-part sont priées de considérer le présent avis comme en tenant lieu.'

On annonce les fiançailles de Mlle Guillemette de Brôin, fille du comte et de la comtesse Paul de Broin, née Féligonde, avec M. Georges d'Heucqueville, fils du docteur et de Mme Raoul d'Heucqueville, née Mernier. Deuils

Un service pour le repos de l'âme de M. Charles Georges-Picot, ancien inspecteur des finances, président de' la Société Générale de Crédit industriel et commercial, de la Société des Charbonnages du Tonkin, de la Société de Commentry-Fourchambault et Decazeville et de la Banque de Silésie, a été célébré hier, en l'église Saint-François de Sales.

La messe a été dite par l'abbé Loutil, curé de la paroisse, et l'absoute fut donnée par S. Gr. Mgr Crépin,' assisté du chanoine Dupin, vicaire général.

Le deuil était représenté par le capitaine GeorgesPicot, M. Willie Georges-Picot et M. Jacques GeorgesPicot, fils du défunt M. Georges Hua, M. Paul Petit ef M. Michel Guyot-Sionnest, ses gendres MM. Octave Georges-Picot. François Georges-Picot, Robert GeorgesPicoifet Pierre Georges-Picot, ses frères, et M. Jacques Bardoux, son beau-frère. Du côté des dames par Mme Charles Georges- Picot, veuve du défunt Mme Georges Hua, Mme Paul Petit et Mme Michel Guyot-Sionnest, ses filles Mme Georges Georges-Picot et Mme Jacques Georges-Picot, ses belles-filles Mme Jacques Bardoux, sa sceur, et Mmes Franco.is, Robert, Louis et Pierre C-eorges-Picot, ses beiles-sœùrs, et tous les autres membres de la, faniille. Ë'inhurriàllôn"' avait eu. ,lfeu récemment à Noisy-sUr-

O'ièe; .dans Je' c#e4u"de!ia:'famil!e.

,'La comtesse G. du Breuil Hélion de La Guéronnière, qui vient de mourir à l'âge de quatre-vingt-cinq., ans. au château de Thouron (Haute-Vienne), laisse six enfants le comte Gaston de La Guéronnière, le comte Robert de La Guéronnière, le comte Louis de La Guéronnière, !e comte Henry de La Guéronnière et Mlles Adèle et Madeleine de La Guéronnière.

Nous apprenons la mort de M. Maurice Fenoux, sénateur du Finistère. Magistrat, ancien conseiller à la cour, il fut élu pour la première fois sénateur le 7 janvier 1912. M. Fenoux était inscrit au groupe de l'Union républicaine.

M. Emmanuel Baron-Larcanger est mort à l'âge de soixante-douze ans.

On annonce la mort de M. Louis Plivard, commissairé général de la marine, du cadre de réserve, grandofficier de la Légion d'honneur.

On nous annonce la mort de' M. Carlos-JoséLéonzo Alvarez del Campo, vice-président honoraire de la chambre de commerce d'Espagne, décoré de l'ordre de Charles III et de la médaille d'honneur de vermeil, officier de la Légion d'honneur, pieusement décédé, après une longue maladie, à la roseraie de l'Hay, à l'Hay-lesRoses, où auront lieu ses obsèques le vendredi 4 juillet, à neuf heures et demie, en l'église Saint-Léonard. On nous prie d'annoncer la mort de Mme Alfred Wuriz., née Borel. Ses obsèques auront lieu aujourd'hui mercredi 2 juillet, à dix heures, au temple du SaintEsprjt. (?,^rue .Roquépine), où l'on se réunira. Ni fleurs,

nf.»fièur.ônherf>5'!? J l ïi.HlJîâî1,* ,£-?î; ̃ “̃̃̃ ;:if.: .̃̃̃-

De la part de M. Alfred Wurtz, M. Pierre Wurtz, M. et Mme Léon Bord, M. Charles Wurtz, M. Charles Blech.

On annonce la mort de M. Stany Oppenheim, chevalier de la Légion d'honneur. Ses obsèques ont eu lieu dans la plus stricte intimité.

Les familles Fouques-Duparc, P. Gomel et P. Billecocq, dans l'impossibilité de répondre aux marques de sympathie venues de toutes parts, expriment ici à leurs parents et amis leur reconnaissance attristée. Valfleury.

PETIT CARNET

S Lors du mariage de Mlle Chabert, la fille de l'agent de change, avec M. Denant, qui a eu lieu le i" juillet à Saint-Honoré d'Eylau. la mariée portait une très belle robe de style moyenâgeux, en crêpe satin nacré,- signée Dupov.y Magnin. ̃

S Profitez actuellement des sélections de lots de pelleteries des chasses d'hiver importés directement des pays d'origine, vivant la", hausse habituelle de l'automne. Réparation et transformation.

3, avenue de Villiers, Au Renard de Canada. S Drccoll-Beer annonce pour demain jeudi. une seule journée exceptionnelle de soldes. Robes et manteaux d'été, de sport et du soir, à 300, 500, 700 et ojoo francs j Coupons et fantaisies. 24, place Vendôme.

.£' Le; temps..orageux, nous amené des alternatives de pluie et d'éclaircies- aussi -est-il prudent de se -vêtir eu conséquence. ̃

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On commencera à célébrer la grande fête américaine le jeudi 3 juillet, par un dîner dansant.

Tout à fait exceptionnellement pour cette occasion, et si le temps le permet, on dansera dans le jardin spécialement illuminé.

Les tables seront installées dans le jardin. Il est prudent de retenir ses, places dès maintenant.

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DERNIERE HEURE

Un message d'Hindenhurg au peuple allemand

A l'occasion de la libération de la Rhénanie, le président du Reich et le gouvernement du Reich adressent au peuple allemand le message suivant « Après de longues années de tourments et d'attente, le désir de tous les Allemands est aujourd'hui réalisé les troupes d'occupation étrangères ont quitté les pays rhénans. L'amour de la patrie fidèle, la patience et l'esprit de sacrifice en commun ont reconquis la liberté, le plus grand bien de tous les peuples, pour les régions occupées depuis l'issue malheureuse de la grande guerre. Le calvaire que la population rhénane a supporté, pour l'Allemagne, la tête haute, est terminé. Le jour de la libération doit être le jour de la reconnaissance. Aujourd'hui, notre première pensée va vers ceux qui sont restés dans le combat pour la liberté et qui ont donné leur vie pour la patrie. Parmi ceux-là, il faut compter ceux qui, pendant les dures années de l'occupation, ont été les victimes de leur amour patriotique.

» Nos frères de la Sarre attendent encore le retour à la mère patrie. Nous saluons aujourd'hui la terre allemande et le peuple allemand de la Sarre du plus profond de notre cœur avec la promesse solennelle de faire tout notre possible pour que, bientôt, leur retour à la mère patrie soit une réalité. A eux aussi l'Allemagne adresse aujourd'hui ses remerciements. Nous savons qu'ils ont conservé entièrement l'esprit allemand et qu'ils ne voudraient pas que leur retour à la patrie soit payé de trop lourds engagements qui seraient contraires à l'intérêt de l'Aliemagne. De lourds nuages sont encore au-dessus de la vie politique et économique de notre peuple. Mais, cependant, aujourd'hui, c'est un jour de confiance un peuple qui, abandonné à lui-même, malgré les plus dures oppressions, a réussi à se surpasser, un peuple qui, dans le domaine de la science, de l'art et de la technique, aux époques les plus sombres de son histoire, a réussi à produire des œuvres que le monde entier reconnaît et admire, a le droit d'aller vers l'avenir avec confiance en soi et foi. »

Le « pacifisme » outre-Rhin

Berlin, 1" juillet. On mande de Kaiserslautern aux journaux que des incidents se sont produits la nuit dernière, dans cette ville, au cours des « fêtes de la libération ».

La foule a manifesté devant les habitations de certains commerçants et habitants de la ville qui passent pour avoir été des séparatistes. Des fenêtres ont été brisées et le matériel de plusieurs magasins détruit. A un autre endroit, des jeunes gens ont envahi des logements situés aux deuxième et troisième étages et, après avoir brisé le mobilier, l'ont jeté par la fenêtre.

La foule a également essayé de mettre le feu à l'atelier d'un soi-disant séparatiste. L'incendie a pu être rapidement maîtrisé. Les policiers et les pompiers, armés de leurs lances, durent intervenir pour rétablir l'ordre et protéger Des personnes menacées.

On signale quelques blessés.

Selon une information, d'ailleurs non confirmée, une des victimes des incidents de la nuit dernière se serait suicidée.

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Les accords navals de Londres disses à la Chambre des Lords

*?. '̃*?'̃̃•

Londres, 1" juillet. Le traité naval de Londres a de nouveau été discuté ce soir à la Chambre des Jords, quand l'amiral lord Beatty attira l'attention de la Chambre haute sur les graves effets que ce traité pourrait produire sur la puissance navale de la Grande-Bretagne.

Lord Beatty fit ressortir qu'en 1935 la France disposera d'un nombre de contre-torpilleurs à peu près égal à celui de la Grande-Bretagne. Il ajouta que, dans la catégorie des sous-marins, la France aura 24 submersibles alors que l'Angleterre n'en possédera seulement que 16, d'un tonnage et d'un armement beaucoup plus réduits.

« Je me demande, dit l'amiral Beatty. quelles chances pourrait avoir la Grande-Bretagne de maintenir son ravitaillement en vivres contre une telle puissance navale méditerranéenne disposant d'une prépondérance en croiseurs d'une grande supériorité en sous-marins et d'une supériorité écrasante en avions. »

Intervenant à son tour dans le débat, l'amiral lord Jellicoe a app'uyé les arguments de lord Beatty. Il déclara notamment qu'aux termes du récent traité naval l'Empire était appelé à faire des concessions plus qu'aucune autre nation, alors que seule parmi les puissances navales la sécurité de la Grande-Bretagne dépendait absolument de son état maritime.

Lord Jellicoe a fait ressortir qu'il y avait urgence à construire cette année 16 contre-torpilleurs au lieu de 9 qui sont seulement prévus.

Répondant aux interpellateurs, lord Parmoor a déclaré que le gouvernement travailliste actuel se préoccupait autant que tout autre gouvernement précédent de la sécurité de l'Empire. Le récent traité naval, a-t-il dit, a reçu l'appui sans réserve des gouvernements des Dominions. Les changements qui se sont produits dans la situation mondiale au cours de ces récentes années sont suffisants pour expliquer la raison qui nous conduit à considérer que nous pouvons accepter de ne posséder que 50 croiseurs en 1930, alors qu'en 1928 il nous en fallait 70.

En terminant, lord Parmoor a exprime la croyance que la majorité du peuple britannique était favorable à la conclusion des accords. Après que lord Thomson eût déclaré que le traité naval de Londres était loin d'être parfait, mais qu'il constituait un accord d'un caractère hautement raisonnable, l'amiral lord Beatty est venu dire que le débat d'aujourd'hui n'avait nullement dis"sipé ses craintes.

Les Yunnanais occupent Longtch H\Nor 1" juillet. Longtch, dans la province du Kouang-Si, à une courte distance de la frontière tonkinoise, est tombée, le 27 courant, entre les mains des Yunnanais, qui, au nombre d'environ trois mille, ont occupé la ville sans combat. Bien que la population ne paraisse pas avoir été inquiétée, un assez grand -nombre d'habitants, particulièrement des femmes et des enfants, se sont réfugiés à Suicao, poste de la frontière chinoise, aux abords du Tonkin, dans la région de Talung, à la suite du Toupan de Long-Tchéou, qui, avec quelques hommes, se retira devant les occupants. Un deuxième contingent de troupes yunnanaises, d'une force à peu près égale au premier, est attendu incessamment à Long-Tchéou.

Informations politiques Le cinquantenaire de l'école laïque

La commission des finances a émis un avis favorable à la proposition de loi de M. Herriot, tendant à la « commémoration -.les lois qui ont créé l'enseignement gratuit. laïque et obligatoire s>.

Voilit encore quelques millions qui seront bien employé, La mobilisation industrielle Plus scrieu-e a été l'adoption de principe du projet de loi relatif air: marchés intéressant la mobilisation industrielle II reste d'ailleurs à discuter les modalités de ce projet qui permettra à certains établissements particuliers d'être en état de faire face aux besoins de la défense nationale lorsque les eisfeinsîaïHMS feugecont»

En Bolivie, l'ordre est rétabli j 1 par le gouvernement provisoire La légation de Bolivie à Paris communique un télégramme officiel, suivant lequel le gouvernement provisoire chargé du pouvoir exécutif est ainsi ce m posé

Général Carlos Blanco Alindo colonels Filiberto

Osorio Lanza. Oscar Mariaca Pando lieutenantscolonels Emilio Gonzalez Quin, Bernardino Bilbao. La tranquillité est maintenant complète dans tout le pays et le gouvernement provisoire, solidement appuyé, a l'intention de continuer, notamment au point de vue des relations extérieures, la politique qu'a suivie régulièrement la République de Bolivie. Le général Kundt est toujours à la légation allemande de La Paz

La Paz, 1" juillet. Le ministre allemand à La Paz refuse toujours catégoriquement de livrer aux outorités boliviennes le général Kundt, ancien chef d'état-major général, qui a cherché refuge à la légation allemande.

Le conseil militaire bolivien insiste auprès du ministre allemand pour que le général lui soit remis, afin d'être traduit en conseil de guerre, de façon à apaiser l'opinion publique. Le ministre allemand déclare qu'un officier tel que le général! Kundt ne saurait se rendre coupable des actes qui] lui sont imputés par les autorités boliviennes, et il insiste toujours pour qu'un sauf-conduit soit accordé au général.

Le projet de fédération européenne

La réponse du gouvernement des Pays-Bas au mémorandum de M. Briand, relatif à l'organisation d'un régime d'union fédérale européenne, a été remise à M. Kammerer, ministre de France à La Haye.

Elle sera publiée incessamment.

La consommation du pain

I,'évaluatiou de la récolte' en ~terre, bieu qae pré-~

L'évaluation de la récolte en terre, bien que pré-

maturée, sert d'élément à l'établissement de la cote actuelle des céréales. Aussi le jeu des pronostics fait-il intervenir la pluie en Europe et le beau temps au Canada pour déterminer l'orientation du marché. Jamais peut-être n'a-t-on autant interrogé le ciel dans l'espoir de placer son argent à bon escient, car il s'agit pour les spéculateurs de deviner si les stocks existants seront absorbés par la! consommation de l'univers ou si ils s'ajouteront! encore à une moisson trop abondante pour les be- soins du monde. Les dieux seuls le savent, mais la formation des épis et toutes les transformations de la végétation sous l'action solaire provoquent les observations les plus minutieuses sur les deux continents.

Cependant si cet incqnnu tient une place considérable dans la cotation des blés qui oscille aux caprices du temps, il existe d'autres bases d'appréciation, ef celles-là, plus stables, ne se trouvent pas favorables à la rétribution du travail agricole. On constate une diminution croissante de la consommation du pain, que les statisticiens chiffrent aux environs de 20 0/0 En un temps où la culture du blé progresse de telle sorte que partout sa production augmente, son absorption se restreint devant la conjuration de causes médicales, économiques

et sociales. La coexistence de ces deux phéno-j

mènes contribue à la baisse des prix. Interroge-t-on Esculape qu'il répond que le;pàin détermine des fermentations nuisibles à là santé, et comme Esculape est opportuniste il ajoute que ses prescriptions modératrices coïncident avec la mode, qui impose des formes sveltes chez les riches, on inange moins par snobisme chez les pauvres par nécessité, car le nrix élevé de l'existen e dans laquelle l'alimentation compte pour 60 0/0 des dépenses de l'humanité, impose des restrictions. Enfin la fermeture des boulangeries une fois par semaine, en empêchanr notre pain d'être quotidien, en diminue d'une façon appréciable la consommation.

Cette condamnation d'un aliment qui durant des millénaires fut le principal de l'humanité civilisée prend-elle sa cause dans une fabrication défectueuse, héritage de la guerre ou simplement dans la découverte par le corps médical d'un pullulement de coli-bacilles déterminé par le pain luimême ? Autrement dit, est-il possible de rendre au pain la place qu'il tenait jadis dans l'alimentation humaine par une fabrication meilleure qui l'empêche de nuire à la santé ?

La Société d'hygiène alimentaire, présidée par M. Queuille et composée des savants les plus qualitiés, place cette question au premier plan de ses préoccupations actuelles, et bien qu'une pareille enquête, nécessairement longue, ne soit pas termi*née, on peut en apercevoir déjà certaines de ses conclusions. M. Alquier, qui passe au crible de ses investigations les diverses espèces de blé et les diverses qualités de farines, s'en prend à la fabrication du pain plus qu'à la valeur de ses éléments, et il répond « Le mode de travail de la boulangerie tel qu'il est imposé par la législation ne permet pas de donner au pain les qualités qu'il avait et qu'il aurait pu conserver avec de bonnes farines. On devrait améliorer les techniques actuelles de la boulangerie par la formation de meilleurs ouvriers. »

Cependant la qualité du pain, envisagée du point de vue de sa consommation et par conséquent de l'écoulement des blés français, pose un autre problème qui a été soulevé au congrès des sélectionneurs des plantes de grande culture. Il s'agit non seulement de faire un bon pain, mais encore de le fabriquer avec notre blé. Comme l'a dit M. Victor Boret dans un discours très applaudi, il faut maintenant créer des espèces qui nous procurent des blés riches en gluten afin de rompre avec cette coutume établie depuis la guerre qui consiste à mélanger des farines exotiques avec les farines indigènes. Les sélectionneurs chercheront donc à créer des espèces dont la valeur boulangère sera surtout recherchée et qui végéteront sur notre sol. En rendant au pain son titre d'aliment principal dans la nutrition, on donnera ainsi aux producteurs de blé la certitude d'écouler leur production. Au point, de vue agricole, la solution de ce problème devient d'une importance capitale.

Raymond de Passillé.

Dernière Heure Sportive

Le tournoi de tennis de Wimbledon Mme René Mathieu

se qualifie pour les demi-finales

Hier à Wimbledon, où se continuent les Championnats de tennis de Grande-Bretagne, Mme René Mathieu a battu en quarts de finale Miss J. C. Ridley très facilement et s'est ainsi qualifiée pour les demi-finales du Championnat simple de dames. Résultats

Championnat double. Tilden et Timmar b. Bell et Mangin, 7-5, 8-6, 6-2 Borotra et Boussus b. Crawford et Moon, 6-2, 2-6, 6-1, 5-7, 6-4 Allison et Van Ryn, b .Austin et Olliff, 6-2, 5-7, 7-5. Championnat dpuble mixte. Cochet et Mrs Whettingstall b. Collins et Miss Fry, 6-2, 6-2. Championnat simple de dames. Quarts de finale Mme R. Mathieu b. Miss Ridley, 6-2, 6-1 ;i Mrs Moody-Wills b. Miss P. E. Mudford, 6-2, 6-1 ;| Miss E. Ryan b. Miss Betty Nuthall, 6-2, 2-6, 6-0 j Mlle C. Aussem b. Miss Helen Jacobs, 6-2, 6-1. jj Restent en présence Mme R. Mathieu, Mlle Ci, Aussem et les Américaines Mrs Moody-Wills et Miss M E. Ryan. Toutes les joueuses britanniques sont éli-

minées»' > ̃

La Grande Semaine des Nations américaines

Hier matin, à onze heures, au Père-Lachaise, une touchante et belle manifestation a rassemblé nos amis d'Amérique autour du monument d'un célèbre physicien français, Boussingault, dont les circonstances firent un colonel dans l'état-major de Bolivar. Car c'était hier, nous l'avons dit, le premier jour du mois de Bolivar, et, de surcroît, le centenaire de la mort du héros de l'Amérique latine. Il appartenait à M. César Zumeta, ministre du Venezuela à Paris, et éminent historien, de faire revivre devant les délégués assemblés des vingtdeux nations américaines, l'épopée glorieuse et d'exalter la grande figure de Bolivar qui fut très populaire en France. M. Zumeta rappela notamment le. « calme héroïque avec lequel Boussingault accomplit ses rudes missions scientifiques d'exploration et d'étude, et la persévérance apostolique de son fécond labeur en Amérique latine. « Et voilà pourquoi. ,a dit l'orateur en terminant, la signification de l'hommage rendu aujourd'hui à Jean-Baptiste Boussingault dépasse cet ordre de considérations. La mémoire de l'homme illustre dont les cendres reposent dans ce tombeau se transforme pour nous en symbole et leçon vivante. Quand Bolivar a demandé des savants à la France et que les représentants de la science française les lui ont envoyés, c'était le même geste de communion qui s'accomplissait des deux côtés de l'Atlantique Boussingault, colonel de l'état-major de l'esprit latin, apportant la graine libératrice de la connaissance, et l'incomparable libérateur vénézuélien qui s'apprêtait à assurer à la civilisation méditerranéenne, par un dernier triomphe, un monde pour s'épanouir. »

Au nom de l'Académie des sciences, M. Gabriel Bertrand, membre de cette Compagnie, a retracé la carrière de Boussingault. n

Plusieurs couronnes furent ensuite déposées sur la tombe de Boussingault, parmi lesquelles on remarquait la gerbe offerte par la Société Amicale des Anciens Elèves de l'Ecole Nationale des Mines de Saint-Etienne, qui avait tenu à s'associer à la célébration du souvenir de leur « ancien » Boussingault appartient, en effet, à la promotion 1820 de cette grande école.

L'après-midi, à quatre heures et demie, la Chambre de commerce de Paris offrait dans les jardins de son hôtel, 27, avenue de Friedland, une grande réception à l'occasion de la «Semaine des Nations américaines ».

L'orage qui éclata à ce moment obligea les nombreux invités à se réunir dans les salons de l'hôtel, dont ils purent admirer les splendides tapisseries et l'aménagement spacieux, pendant que la, musique de la Garde républicaine, se. faisait entendre. Lés hôtes américains et français furent reçus par M. André Baudet, président de la Chambre de commerce, entouré de MM. Douane et Boucheron, vice-présidents, Pichot et Villeminot, secré~ taires. >

On remarquait en outre les membres du bureau du Comité France-Amérique. M. Gabriel Hanotaux, duc de Broglie, marquis de Rochambeau, comte R. de Vogué, marquis de Créqui-Montfort, baron d'Anthounrd. M. François Carnot. M. Paul Templier, baron d'Avril. M. Fouques-Duparc, M. Edmond Chaix, M. G. Louis-Jaray, M. Gaston Breton, M. G. Chahaud, ainsi que de nombreuses personnalités du corps diplomatique et de la société parisienne. Au cours de la réception, M. André Baudet a porté un toast aux vingt-deux nations américaines avec lesquelles la France s'honore d'entretenir les relations les plus cordiales.

Le soir, un grand dîner a eu lieu au Comité France-Amérique, sous la présidence de M. et Mme Raymond Poincaré.

Les ministres des nations américaines, toutes les délégations des Comités France-Amérique des na1 tions américaines et quelques hautes personnalités, notamment M. Germain Martin, ministre du budget, et Mme Germain Martin, général Gouraud, I M. Edgar Bonnet, baron de Vitrolles, M. et Mme Gabriel Hanotaux, le pasteur Boegner, M. Edmond Chaix, y assistaient.

Ce fut un beau et magnifique banquet, servi par petites tables dans les,, admirables salons du Comité France-Amérique" avenue Victor-Emmanuel, et qui, réunissant tous les chefs de délégations, donnait vraiment l'image de la fraternité francoaméricaine.

j Elle eut sa fêle, un éclatant discours de M. Ray( mond Poincaré. Un discours nourri, nuancé, plein d'idées qui toutes n'étaient pas expressément formulées, mais qu'un orateur étonnamment maître de son langage savait suggérer dans la mesure qu'il fallait. Aucune des difficultés qu'un autre eût pu redouter, M. Raymond Poincaré ne songea à l'esI quiver, et il eut l'art de dire tout ce qu'il voulait dire, sans que personne eût l'occasion de prendre | ombrage de ses paroles.

II débuta par rendre hommage aux hôtes de la j France, ce qui était rituel. Mais il ne songea point Il à dissimuler que quelque inquiétude pouvait résulI ter d'une politique économique américaine récemi j ment aggravée. Ce fut pour exprimer l'opinion I qu'elle n'était qu'un des multiples aspects du déséquilibre général amené par la guerre, et la certitude qu'elle serait passagère, car de telles difficultés, fit-il, ne sauraient être vraiment résolues par des décisions unilatérales, et les hommes finiront bien par comprendre que « les intérêts nationaux doivent nécessairement s'encadrer dans les intérêts de l'humanité ».

De là à préconiser « les ententes entre nations et groupes de nations », il n'y avait qu'un pas. M. Poincaré le franchit. Et les « ententes entre nations » amenaient à leur tour ces beaux et grands mots de « solidarité internationale », que l'ancien Président de la République prononça à deux reprises, en y insistant vocalement de la manière la plus significative.

Il n'est pas de peuple, ajouta-t-il, qui soit plus patriote que la France, ni qui se montre plus susceptible dans son patriotisme mais, « si attaché que soit le Français à sa patrie, il n'a jamais cessé, au cours de son histoire, de manifester, et, de plus en plus, il manifeste son désir de travailler en parfaite union avec les autres patries pour l'indestructible établissement de la paix entre les peuples ».

La fin de cet éloquent discours, acclamé par toute l'assistance, prit un caractère plus personnel. Rappelant les invitations qu'il avait reçues des deux Amériques et les circonstances qui l'avaient empêché d'y donner suite cette année, M. Poincaré exprima son intention de traverser l'Atlantique aussitôt qu'il le pourrait. « On peut dire aui jourd'hui, fit-il en souriant, que mourir sans avoir vu l'Amérique, ce serait mourir deux fois, et je n'en ai nulle envie ».

On devine quel fut, devant une telle élite, le succès de M. Raymond Poincaré. Il fut attesté par de longs applaudissements.

Après lui, M. Cornejo, ministre du Pérou, porta éloquemment la santé de l'ancien président et celle de Mme Raymond Poincaré. Puis sir Philippe Roy, ministre du Canada, prononça un petit discours, aussi noble d'inspiration que délicat d'expression, et M. Salomon, ancien ministre du Pérou, termina la série des toasts.

r*~

Aujourd'hui mercredi, les délégués des vingtdeux nations américaines assisteront à une réception offerte en leur honneur par le ministre des ̃ affaires étrangères.

Le cinquantenaire du Cirque Molier

Molier donnera ce soir mercredi, 2 juillet, la seconde des trois étincelantes représentations qu'il organise tous les ans dans son célèbre cirque de la rue Benouville, temple de tous les sports. La première de ces réunions a été donnée lundi soir. Elle a remporté le plus vif succès.

Celle de ce soir et celle de vendredi prochain seront suivies d'un dîner organisé pour célébrer le cinquantenaire du cirque Molier. Ces deux dîners seront donnés dans les salons du Claridge où les amis et admirateurs de Molier peuvent s'inscrire. 1 |Ils peuvent également s'inscrire au Cirque, rue Be- nouyil'te.

A LA CHAMBRE La propriété commerciale

Avant que d'ouvrir, pour la septième ou huitième fois, le débat sur la propriété commerciale, la Chambre eut à entendre, hier après-midi, quelques protestations assez vives contre ses propres iiiétlio- des de travail. Bien que l'Assemblée fût très peu nombreuse la nuit dernière, dit M. Henry Haye, des votes très graves ont été émis. N'ayant pas été prévenu et n'étant pas présent, je m'étonne que des bulletins à mon nom aient été déposés dans les urnes. Le vote personnel, je l'espère, mettra fin à ces pratiques Moi aussi, s'écria M. Pinault, j'ai voulu voter pour l'attribution d'une indemnité supplémentaire aux tuberculeux de guerre

Et j'entends, appuya le socialiste Bedouce, que figure au procès-verbal ma protestation contre la façon dont ont été dépouillés, cette nuit, les tuberculeux de guerre. J'accuse le président. de séance, le président et le rapporteur de la commission des finances d'avoir, sciemment ou inconsciemment, prêté le flanc à cette manœuvre

Il y eut, à la suite de ces quelques phrases, un assez joli tapage dans le Palais-Bourbon. Bien entendu, après des explications aussi embarrassées que confuses des personnes mises en cause, le procès-verbal fut adopté comme si de rien n'était. On s'explique assez mal la mauvaise humeur de quelques députés dont on avait pillé les « boites ». Ce sont là usages courants dans la maison où il n'est pas rare de voir voter, pour ou contre tel ou tel projet de loi, des députés que tout le monde sait en devoir de prêcher les populations de Brest, Nice ou Alger, ou même d'être en voyage d'agrément à Oslo ou à Constantinople. Et, vraiment, ces habitudes sont si anciennes, si communes, que les incidents de l'autre nuit ne méritaient pas ces mots de M. Bedouce

Si l'on continuait de la sorte, c'est le régime qui serait atteint et il n'y aurait « plus d'honneur pour les honnêtes gens à rester dans une compagnie qui ne serait pas honorable ».

Que ce socialiste se tranquillise, il y a encore de l'honneur à être député et l'Assemblée est fort honorable.

L'article 5 de la loi sur la propriété commerciale fut alors, une fois de plus, appelé. Et, naturellement, on vit surgir M. Brandon porteur d'un amendement.

Ce coup-ci, il voulait refuser le droit de reprise au propriétaire qui aurait vendu lui-même son fonds de commerce à son locataire.

On le pria de se taire. Alors on discuta, puis on adpota un texte formé de textes divers qui avaient pour auteurs MM. Tasso, Scapini et Henry Haye, accordant certains avantages pour le renouvellement de leurs baux commerciaux aux locataires porteurs de la carte du combattant.

La Chambre ne suivit pas M. Amidieu du Clos qui lui demandait de voter la disposition suivante « En aucun cas, le droit de reprise, tel qu'il s'applique actuellement, de par la loi de 1926, ne pourra subir quelque restriction que ce soit, du fait de la présente loi, dans les communes de moins de 50.000 habitants ». 1

Enfin, après une intervention négligeable du communiste Piquemal, l'article 5 fut adopté.

Les articles 6 et 7 ne provoquèrent aucun débat. Aux articles 8 et 9, les communistes se déchaînèrent sous prétexte « de préserver les locataires de la spéculation ». On repoussa l'un après l'autre tous leurs amendements. Ils connurent de nouveaux et retentissants échecs quand ils prétendirent, dans un dessein bassement démagogique, modifier l'article 10.

On en arriva rapidement à l'article 13 et à ce moment l'Assemblée pensa qu'elle en finirait sans doute le soir même avec ce projet. Il n'en fut d'ailleurs rien.

L'article 14 donna l'occasion au rapporteur de prier le député boucher Sabatier, auteur d'amendements frénétiques, de s'en tenir à des propositions plus modestes et moîn.s nombreuses.

Une discussion assez longue et dont les résultats demeurèrent imprécis s'engagea à propos des Io-, eaux occupés par des artisans, locaux dont ces artisans font aussi leur logement.

A l'invitation de M. Brandon, plusieurs fois nommé, la Chambre dut se prononcer sur le « droit du sous-locataire au renouvellement du bail ». Ce droit lui fut refusé.

L'article 19 adopté et une intervention de M. Cautru demandant la suppression du deuxième paragraphe de l'article 20, visant « le droit de rétention », la Chambre décida de renvoyer la discussion à demain matin jeudi.

Le collectif

Dans la nuit, vers quatre heures du matin, la Chambre avait fini par céder devant la résistance de la Haute-Assemblée.

Le président du Conseil ayant posé la question de confiance elle avait disjoint par 324 voix contre 265 l'article 21 qui accordait au père d'un soldat mort à la guerre une pension égale à celle de la veuve, même si ce père possédait plus de 15.000 francs de revenus. Puis elle avait remplacé l'article 30 qui augmentait la pension des tuberculeux pour leurs soins de 7.000 à 10.000 francs, par un texte transactionnel portant cette somme de 7.000 à 8.500 francs. De plus, une somme de 60 millions a été prévue pour la création de sanatoria.

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Manifestations et concours d'élégance se sont succédé au cours de la Grande Semaine de Paris, qui vient de prendre fin la tâche dut être difficile pour les jurys qui avaient la délicate mission de choisir la plus belle carrosserie ou la plus belle robe.

C'est Mlle Jacky Monnier, qui a remporté, au Grand Palais, le Grand Prix de l'Elégance. Elle portait un ravissant ensemble d'après-midi, garni de renard noir, signé Redfern.

La charmante star de cinéma et Redfern sont devenus en même temps détenteurs de ce fameux challenge de l'élégance française, organisé depuis pipjj au" par £ç Jounwl*

UN JOLI PRELUDE

A LA JOURNEE DES DRAGS Les concours d'élégance qui ont eu lieu ces temps derniers, tant à Paris que dans nos stations mondaines, témoignent de l'intérêt chaque jour grandissant que le grand public apporte à ce genre d'épreuves et -aussi de l'effort considérable fait par les carrossiers pour donner satisfaction aux exigences de leur clientèle féminine.

Le grand concours d'élégance organisé par l'Intransigeant et Femina, au bois de Boulogne, est à cet égard tout à fait caractéristique. Plus de trois cents voitures y furent présentées, et de l'avis unanime jamais les belles voitures n'y furent en aussi grand nombre.

Grandes vedettes et femmes du monde rivalisaient d'élégance et les toilettes, très généralement assorties aux carrosseries, donnaient un ensemble du meilleur goût. Ce fut un joli prélude à la Journée des Drags.

La D. 8 Delage, présentée par Mlle Diana, du Casino de Paris, obtint le Grand Prix hors catégorie, la pins haute récompense de ce concours. Le jury du bois de Boulogne confirmait ainsi la décision de celui du Parc des Princes, qui avait également attribué son Grand Prix d'élégance (dames) du Concours des artistes à la D. 8 de Mlle Diana.

Les Delage obtinrent en outre trois premiers Grands Prix (Mlle Vavon, de l'Opéra-Comique la comtesse Stanislas de La Rochefoucauld, Mme Lévy-Simon), un second Grand Prix (Mme Le Mée) et neuf grandes bannières (Mlle Veller, Mme Aimée Mortimer, de l'Opéra Mlle de Rouvres, Mme Le Mée, Mlle Mistinguett, Mlle Niky Rosé, Mlle Arlety, Mlle Chapron), etc. Cette journée d'élégance fut une belle journée pour la D. 8 Delage.

LA SANTE DU PAPE

« Londres, 1" juillet. Le correspondant à Rome du Daily Herald dit que les fonctionnaires du Vatican qu'il a questionnés au sujet de la santé du Pape ont refusé de confirmer on de démentir la nouvelle selon laquelle le Saint-Père aurait reçu la visite du docteur Marion, mandé de Paris. >

Les Concours du Conservatoire

COMEDIE (Femmes)

Pour les hommes, on est sans indulgence. On se dit que si ces jeunes gens ne sont pas doués pour le théàtre,* ils peuvent encore faire une honorable carrière dans le négoce, la politique ou le carambouillage. Mais les femmes s£>nt émouvantes. Elles jouent leur scène avec cet air crispé du joueur qui abat son point. L'émotion leur noue la gorge et leur fait perdre le plus souvent tous leurs moyens. Leur' voix tremble. Elles disent leurs premières répliques sans autre souci que de se rassurer elles-mêmes par un bruit familier. Puis peu à peu, cependant, l'assurance leur vient. Elles ne vont pas jusqu'à entrer dans la peau de leur personnage, mais elles s'arc-boutent à lui ou s'en servent comme d'un bouclier. Ce n'est pas elles qu'elles offrent au public, mais Marianne ou Barberine.

Il est difficile de juger ces jeunes artistes qui croient bien à tort que toute leur vie dépend de ces dix minutes qu'elles auront vécues devant un publie qui a. déjà son opinion sur chaque concurrente. On n'ose pas condamner même les plus mauvaises. Mieux vaut donc parler de celles qui ont semblé les meilleures. Mlle Cunati a un jeu intelligent, une voix sûre et bien timbrée. Mlle Allain est fort jolie. C'est là une qualité dont aucun professeur ne viendra à bout. Elle a malgré cela une timidité charmante et ses dons sont tout près de s'épanouir. Mlle Foujanne a de l'autorité, mais elle a eu le tort de choisir une scène de Francilton. où tout accent humain est interdit. Mlle Crépin a un jeu vif, alerte, qui est extrêmement séduisant. Elle est déjà une véritable comédienne. Mlle Barreau a des qualités, mais elle s'était attaquée au rôle de Rosé Marnai de L'Arlésiennc. C'est un personnage qui no peut pas surgir tout d'un coup, même annoncé par un huissier du Conservatoire.

Quant aux autres concurrentes, à la fin de leur scène elles n'étaient pas encore en possession de leurs moyens, James de Coquet..

Les récompenses

Comédie (femmes)

Premier prix Mlle Barreau.

Deuxièmes prix Miles Crépin et Allain.

Premiers accessits Mlles Rouet, Bâtisse, Cusin, Le-* dret. t.

Deuxièmes accessits Mlles Reyna, Ellis et Gabarre. Comédie (hommes)

Pas de premier prix.

Deuxième prix M. Martinelli.

Premiers accessits MM. Bertheau, Chandebois, Maxime.

Deuxièmes accessits MM. Aumont et Bonvilliers.

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Venezuela (Malle Royale Hollandaise), de Boulogne, et Douvres (le 5) pour Barbades (le 18), Curaçao (le 23), Cartagène (le 28).

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Les gorges,

du Verdon

De tous temps, la variété et le pittoresque des s'tes de la Haute Provence ont séduit les touristes. Grandioses et stupéfiantes gorges du Verdon, lac d'Allos, terres fertiles de la plaine de Manosque, neiges éternelles des hauts sommets. Nombreux ont été, par suite, les guides édités sur cette région chacun d'eux recommande la visite des gorges du Verdon, mais toujours en précisant qu'il s'agit ici d'une expédition pénible et délicate (guide indispensable emporter des vivres pour trois reuas se munir d'une corde de 10 à 12 mètres et de ceinture en kapok, etc.). Jusqu'à hier, ces recommandations étaient absolument fondées, mais le Touring-Club de France s'étant depuis deux ans intéressé au Verdon, tout vient de changer. Le T. C. F. a d'abord voulu obtenir que les plus grosses voitures et même les cars puissent emprunter la route de Casîellanc à Mousticrs-Sainte-Maria, route qui suit en grande partie le cours du Verdon. ^Non seulement les pouvoirs publics lui ont donné satisfaction, mais le Conseil général des BassesAlpes a baptisé cette voie améliorée « Route du Touring-Club de France ;>. Grâce à elle, les touristes peuvent à présent admirer, presque sans quitter leur voiture, l'origine et la fin des gorges .du Verdon. Bien que cette partie des gorges soit beaucoup moins curieuse et beaucoup moins impressionnante que celle du « canon proprement dit, son parcours est cependant assez intéressant pour satisfaire les personnes pressées et pour éveilJer chez certains le désir de visiter les brèches fantastiques dont on aperçoit au loin quelques lèvres supérieures.

Ce canon, de 18 kilomètres, se déroulant en pleine solitude, loin de toute voie et de toute habitation, serait resté d'un accès presque impossible si le T.C.F. n'avait entrepris l'étude de sentiers dont l'aménagement vient d'être terminé. Les inspirateurs de cette œuvre furent M. Martel, le célèbre et intrépide géographe, et M. Armand Janet qui des premiers parcoururent ce profond couloir tourmenté, secondés par les admirateurs de cette merveille, parmi lesquels il convient de citer tout au moins deux noms l'abbé Pascal, que les eaux tumultueuses du Verdon emportèrent un jour, et l'instituteur de RpUgon, M. Isidore Blanc, qui, depuis,plus de. trente ans, tient à demeurer dans le même poste, pour ne pas s'éloigner de ces gorges qu'il a explorées dans leurs ^moindres méandres.

Au désir exprimé avec tant de foi par ces boutmes passionnés, et par les nombreux bas-Alpins, ,qui souhaitaient voir faciliter l'accès de ce site à peu près unique au monde, le T. C. F. a répondu. Le vendredi 27 juin, il a tenu à faire parcourir les sentiers qn'il vient de créer par une centaine de personnes (dont un grand nombre sont plus habituées, hélas, à la vie de bureau qu'à l'alpinisme), de manière à les mettre à même de constater la possibilité, pour quiconque ne redoute pas la marche, de venir maintenant admirer de près ces gorges grandioses et étonnantes.

Le T. C. F. a brillamment gagné la partie. Pendant près de vingt kilomètres, le nouveau sentier serpente sur la rive droite du torrent, vous conduisant tantôt à des « points de vue », plates-formes garnies d'une main courante et suspendues audessus de l'abîme, tantôt jusqu'au bord de l'eau, grâce aux multiples lacets qui se jouent à travers le chaos fantastique des rocs, ou à travers les chênes, les pins, les buis géants. Un jeu d'escaliers et d'échelles de fer, remarquablement agencés le long d'un à pic ou dans une cheminée, puis deux tunnels viennent neutraliser les différences d'altitude trop importantes. Sous une lumière qui varie à 'infini, le paysage se modifie sans cesse, soit que l'on se penche sur les gouffres ombreux où le Verdon bouillonne furieusement, soit que, cheminant dans le bas, des murailles verticales de rocher gris et rose calciné par le soleil, vous obligent à renverser complètement la tête en arrière pour apercevoir très loin, là-haut, le beau ciel si bleu de Provence où croisent de grands oiseaux. On sort stupéfait et ravi de cette longue et, disons-le, de cette dure promenade, mais des merveilles de la nature aussi incomparables méritent que l'on peine un peu pour arriver jusques à elles. Le T. C. F. veut alléger cette peine et, dans ce but, il étudie la création d'un hôtel au premier tiers du parcours (vers l'ancienne ferme de la Maîine), puis celle d'un châlet-refuge vers le deuxième tiers (aux environs du confluent de l'Artuby et du yerdon), le tout encadré par le petit hôtel déjà installé au « Point-Sublime » (sous Rougon), et par un hôtel en projet à La Palud.

Le choix de ces divers gites d'étape indique, aux touristes qui m? sont pas très entraînés à la marche, comment ils peuvent dès maintenant couper l'excursion, soit qu'ils aillent du « Point-Sublime » jusqu'à PEscarel, soit de La Palud aux divers points de vue, pour revenir ensuite à leur point de départ, laissant à ceux que n'effraye pas une course de vingt kilomètres eh montagne la joie de visiter le canon de bout en bout.

Lorsque cette région sera complètement équipée, elle verra certainement accourir tous ceux que les curiosités naturalles attirent. Mais déjà il faut, ft côté de l'œuvre du T. C. F., noter l'effort de cerjaïns hôteliers qui ont très agréablement transformé leur maison.

Le préfet des Basses-Alpes, les élus du département, les présidents des syndicats d'initiative à Draguignan, à Castellane et à Moustiers ont, tour à tour félicité et remercié le. Touring-Club de France, en la personne de ses éminents président et vice-président, MM. Chaix et Auscher, et de deux de ses administrateurs, MM. Imbert et Andonni, qui ont remarquablement tout dirigé sur place.

Fidèle à ses traditions et à son rôle, le T. C. F. mérite en effet, une fois de plus, notre reconnaissance pour avoir mis en valeur cette beauté si pittoresque de notre sol les gorges du Verdon.

A SAINTE-GEMME

Le Grand Prix des lévriers

La réunion du Grand Prix des Lévriers, samedi 5 juillet, à Sainte-Gemme, aura un éclat sans précédent, si le mauvais temps ne la contrarie pas. Le Grand Prix, doté de 60.000 francs, promet des luttes très sévères. La qualité des concurrents et le jeu des handicaps en font, en effet, une épreuve extrêmement ouverte.

Les deux ans remporteront-ils sur leurs aines ? Saint-Frusquin, au comte de Polignac, a brillamment couru samedi dernier Saccageur, à Mme 0. Jallu également Sabreur du Diable, probablement tout à fait rétabli, aura son rôle dans la compétition.

Parmi les chiens plus âgés, cinq ou six paraissent également capables de briller.

Rappelons que la réunion de Sainte-Gemme sera, comme les autres, donnée en privé, qu'on n'y sera admis que sur invitation-, et qu'elle clôturera la saison d'été.

Toute demande de changement d'adresse doit être accompagnée de la somme de un franc einauante en timbres-poste, pour couvrir une ggclig des liais, de renouvellement 4e. la &OHdç«

Le départ

du Tour de France cycliste :<24" année)

Le Tour de France cycliste commencera aujourd'hui mercredi 2 juillet. Les concurrents, quarante coureurs et soixante touristes, partiront en cortège de la cour de notre confrère l'Auto, organisateur de la gigantesque épreuve, défileront par les grands Boulevards, les Champs-Elysées, et gagneront le Vésinet, où sera donné le vrai départ, à 9 heures. Le 24e Tour de France comporte vingt et une étapes, dont la plus courte est Cannes-Nice, 132 kilomètres; la plus longue, Nice-Grenoble, 333 kilomètres.

Jusqu'à Luchon (10 juillet), la course se poursuivra pour ainsi dire sans interruption. Repos le 11, repos le 13, et la course reprend ininterrompue jusqu'à Nice (17 juillet). Repos le 18, le 20, le 22, et, à partir d'Evian, les dernières étapes du Tour de France seront abattues sans journée de

répit.

La formule de la course de 1930 est toute différente de celle des années précédentes. Henri Desgrange, le créateur de cette gigantesque épreuve, qui est son œuvre préférée, elle est d'ailleurs remarquable, a assimilé les 4.793 kilomètres du Tour de France au ruban de ciment d'un vélodrome. En conséquence de quoi, il a lui, directeur, en ce vaste vélodrome imaginaire, engagé directement les concurrents du Tour, tout comme s'il s'agissait d'une épreuve qui serait à disputer au Parc des Princes ou au Vélodrome d'Hiver. Dans la course n'interviendront plus les firmes, les directeurs sportifs, afin que l'épreuve ait au maximum le caractère sportif et la garde à l'abri de ces intérêts industriels et commerciaux dont l'intervention dans les compétitions sportives est rarement heureuse.

Cinq équipes nationales ont été ainsi constituées par Henri Desgrange. Ces cinq équipes, chacune de huit coureurs, sont celles de France, de Belgique, d'Italie, d'Espagne et d'Allemagne. Chaque équipe est exclusivement composée de coureurs de la nation qu'elle représente. Les huit hommes, sélectionnés avec le plus grand soin, donnent à cha- que équipe une très grande valeur, et à l'épreuve un intérêt double celui de la lutte individuelle et celui de la lutte d'équipes.

Voici la composition des cinq équipes Equipe belge:

1. Jean Aerts, 2. Dossche, 3. Demuysere, 4. Mertens, 5. Bonduel, 6. Delannoy, 7. Laloup, 8. Taverne.

Equipe italienne 9. Binda, 10. Piemontesi, 11. Belloni, 12. Guerra, 13. Pancera, 14. Frascarelli, 15. Gremo, 16. Giuntelli. :,)̃̃.̃ a .'> Eijuipe espagnole

17. Cardona, 18. José Trueba, 19. Riera, 20. Cepeda, 21. Vincente Trueba, 22. Mateu, 23. Dermit, 24. Tubau.

Equipe allemande

25. Manthey, 26. Wolke, 27. Nebe,, 28. Schœen, 29. Thierbach, 30. Siegel, 31. Buse, 32. Tietz. Equipe française

33. Charles Pélissier, 34. Fontan, 35. Merviel, 36. Marcel Bidot, 37. Aatonin Magne, 38. Leducq, 39. Pierre Magne, 40. Mauclair.

Les favoris sont S. G. D. G. Charles Pélissier, Antonin Magne, Alfredo Binda, André Leducq, G. Belloni, G. Pancera, E. Demuysere, J. Aerts, Hermann Buse, Oskar Tietz, J. Merviel, Franz Bonduel, etc.

Dans les touristes-routiers, on trouve des représentants de l'Italie, de la Suisse, de la Belgique, et de la France, bien entendu.

Dans le lot, on y trouve, avec surprise, le célè/ bre routier Lucien Buysse qui, dans le-Toii-c^fle France, catégorie coureurs, s'est classé troisième en 1913; troisième encore en 1924; second en 1925; et premier en 1926. Quel coup de théâtre si L. Buysse gagnait à la fois et le Tour. touristes et le Tour-coureurs en 1930!

Comme les années précédentes, l'Ami du Peuple du matin et l'Ami du Peuple du soir rendront compte, en des reportages quotidiens vécus, des péripéties du Tour de France 1930.

M. Marcel Espiau, pour l'Ami du Peuple du matin, en des chroniques qu'ïHustrera Chancel, suivra le Tour également, et M. Jean Hallaure, pour l'Ami du Peuple du soir, en des chroniques qu'illustrera Wall, suiveur lui aussi, relateront les péripéties de la grande épreuve qu'ils vivront du départ à l'arrivée à bord d'une confortable et luxueuse Hotchkiss, automobile magnifique par sa vigueur, sa régularité et son rendement. Frantz.lteiehel.

FRANCE ET LUXEMBOURG

L'amitié franco-luxembourgeoise saisit toutes les occasions de s'affirmer. Ainsi, l'Association de la Presse de l'Est, dont le président est notre distingué confrère Léopold Leduc, de Reims, ayant eu l'excellente idée de tenir son assemblée générale annuelle à Luxembourg, il en est résulté une série de fêtes qui ont dépassé le cadre habituel de ces sortes de réunions.

Il y a lieu notamment de signaler le grand banquet, offert par le bourgmestre de la ville, et auquel assistèrent M. Bech, ministre d'Etat, président du gouvernement; M. Marcel Héraud, sous-secrétaire d'Etat à la présidence du Conseil; le préfet de la Moselle, les maires de Metz, de Thionville, de Longwy M. Marchandeau, député-maire de Reims.

Du très beau discours du ministre d'Etat, citons ce passage

Le tour de France de nos artisans, le goût de la littérature française chez nos lettrés et surtout la lecture des journaux français par toutes les classes de la population ont été, depuis des générations, des facteurs tellement importants dans la vie luxembourgeoise qu'il eSt parfois difficile de démêler exactement dans notre psychologie ce qui est indigène et ce qui est le produit de l'assimilation. Et ainsi, et tout en étant restés Luxembourgeois, il est permis de croire que nous sommes quand même devenus quelque peu Français. Ai-je besoin de vous dire qu'a tout cela s'ajoute, depuis la guerre, dans le coeur de tout Luxembourgeois, le souvenir ineffaçable et ému que c'est à l'héroïque résistance des départements de l'Est et à ses sanglants sacrifices que nous devons d'être sortis indemnes de la terrible épreuve de la guerre mondiale 1

De son côté, le bourgmestre, M. Diderich, s'adres- sant aux journalistes présents, leur a dit Durant le long péril de votre patrie, vous avez prêté chaque jour votre plume à l'espérance et à l'énergie de vos concitoyens. Et maintenant vous tâchez de maintenir sur les collines qui dominent tant de coins des départements que vous représentez tout ce qui peut parler à l'âme, rendre plus claires les leçons du passé, tout ce qui contribue au prestige français que nous voulons tous toujours plus rayonnant et plus glorieux. Disposant de toutes les ressources de votre langue, la plus belle qu'aient créée les hommes pour concentrer les nuances de leur émotion, doués du fond solide fies idées de sagesse et de mesure qui sont l'apanage de vos populations, vous avez à cœur d'assurer à votre effort les plus nobles disciplines, vous remplissez dignement la haute mission qui incombe à la presse française de faire apparaitre l'image exacte de la France, l'image d'une France attachée à son labeur, à l'idée de la justice et du droit, profondément attachée â la paix. Après d'autres discours de MM. Leduc, Marchandeau, etc., M. Marcel Heraud a prononcé une fort spirituelle allocution, qui fut très goûtée. D'autres manifestations de bonne entente et de cordialité achevèrent de donner au voyage des journalistes de l'Est une très haute allure. La partie touristique fut particulièrement appréciée en raison des beautés naturelles du Luxembourg, que trop de Français ignorent, alors qu'elles sont si près d'eux.

Le président du comité de réception, M. Emile Etienne, et le secrétaire, M. Robert Thill, se sont multipliés pour permettre à leurs confrères de France d'emporter de leur trop bref séjour une vision de beauté, en même temps qu'un sentiment de mutuelle et profonde sympathie.

LEGION D'HONNEUR

M. Borroniée, ancien préfet hors classe du Bas-Rhin, est nomme grand-officier de la Région d'hoaiicur,

REVUE DE LA* PRESSE

Après l'évacuation de Mayence M. Martin-Mamy (AMI DU PEUPLE du soir) fait, à propos des prêches dominicaux des orateurs valoisiens, une remarque qui est fort bonne aussi pour la presse de gauche on y parle beaucoup d'agitation parlementaire, des destinées du parti radical, de situation ministérielle l'abandon du Rhin y trouve, au contraire, peu d'échos. L'événement n'est pas accueilli dans sa gravité, et cette indifférence même si elle est mêlée d'embarras effraye. M. Martin-Mamy écrit

On retrouve dans leurs discours les petites vieilleries qui traînent depuis des décades dans le vocabulaire politicien, les couplets d'usage sur la laïcité, le progrès, les formules, d'allure chimique sur la facon de confectionner le coktail-concentration. Quant à l'évacuation de la Rhénanie, qu'est-ce que c'est que ça ?

Si les leaders de la gauche jugent superflu d'entretenir les convives des banquets dominicaux d'un fait historique dont les effets proches et lointains auront un retentissement certain sur la guerre et la paix, sur la vie et les biens de tous les Français, il n'y a aucune raison pour qu'ils en parlent dans leurs conversations de couloirs. Renverser un ministère ? A la bonne heure, ça rapporte. Mais saisir l'occasion qui s'offre d'entretenir les citoyens d'un événement qui les regarde tous et chacun, les éclairer, éveiller leur attention, les amener à réfléchir, allons donc La démocratie, pour ces faux démocrates, n'est qu'un paillasson sur lequel on s'essuie les pieds avant d'entrer au Palais-Bourbon. Mais il y a plus grave par nature, par vocation et par destination, le politicien de métier est sensible aux mouvements instinctifs de la masse électorale. Soyons conv-aincus que, s'il avait senti une réaction dans le public, il aurait réagi à son tour afin de prendre ses assurances contre le risque de la non-réélection. Ses antennes, en l'espèce, n'ont pas vibré. C'est qu'il n'y a pas eu de vibration bien puissante.

Il est assez plaisant que Senatus, dans l'AVENIR qui, selon de notre confrère des Débats, M. Olivier Duchemin,.se tient à égale distance de la satisfaction béate et de la critique acerbe passe cette consigne « Pas de nerfs » En ouvrant la plupart des grands journaux, le rédacteur de l'Avenir se convaincra vite dé l'ina| nité de ses craintes. t. .j i Mai& il y a, dans là presse politique, plus ou moins nettement exprimée, de l'inquiétude. M. C.-J. Gignoux (JOURNEE INDUSTRIELLE) écrit « D'aucuns saluent, même en France, cet événement avec joie elle est indécente ». La date du 30 juin aura du moins cet avantage d'étaler au grand jour un choix inéluctable de il'Allemagne nous verrons à bref délai si l'évacuation du Rhin est réellement tenue par le Reich comme le début d'une ère nouvelle dans les relations franco-allemandes ou si elle n'est qu'une étape sensationnelle dans une série indéfinie de revendications satisfaites. Attendons que se vérifient nos généreux espoirs, toute vigilance debout. M. de la Palisse, au PETIT JOURNAL, ne prêche certes pas la confiance

Il se pourrait que beaucoup d'Allemands sinon tous les Allemands songeassent aujourd'hui à éluder le plan Young comme ils songeaient hier à 'luder le traité de Versailles. 11 se pourrait que Xa politique de M. Stresemann ne survive pas à 3VL Stresemann. Les difficultés parlementaires où se débat le cabinet Bruning nous montrent une Allemangne incertaine et agitéee, où tendent à prévaloir les élections de Saxe le Drouvent les idées subversives des partis extrêmes.

Ne négligeons non plus ce propos étonnant que le PETIT BLEU recueille de la bouche même de M. Léon Meyer, radical-socialiste bon teint ,i Les Allemands pavoisent et festoient à l'occasion du départ de nos troupes, qui quittent la Rhénanie, Nous n'avons pas les mêmes raisons qu'eux de nous réjouir de cette évacuation que ne compense en fait aucun avantage. Puisse la France ne pas regretter un jour amèrement sa magnanimité.

Cynisme ? Sans doute, mais notons-le les politiciens, les écrivains de journaux qui, depuis six ans, ont justifié, par mille bonnes raisons locarnistes, la liquidation, qui l'ont réclamée et imposée, « renâclent » devant l'événement. Ils déclaraient « L'évacuation fondera le rapprochement ». L'évacuation est aujourd'hui accomplie aucun d'eux ne nous apprend que le rapprochement est acquis.'Sinistre régime que celui qui permet, sans pénalité, de tels errements A l'ECHO DE PARIS, un bel et émouvant article de M. André Pironneau de clairvoyants regrets se mêlent à l'inquiétude.

La meilleure garantie de la paix était sur le Rhin, elle vient de disparaître, en même temps que le signe tangible de notre victoire, avec le dernier de nos soldats.

A ces soldats, à leurs ainés, à leurs chefs, aux morts et aux vivants, allait samedi notre pensée, tandis que, dans le camp de Dœberitz, nous regardions des fantassins de la Reichswehr manœuvrer derrière leurs mitrailleuses. à eux, nous songions encore notre retour d,iWs Berlin où des eprtèges d'étudiants et de jeunes hommes, bannières déployées, acclamaient la liberté de l'Ënipire reconquise.

De cette liberté, quel usage sera-t-il fait demain ? 7 Dans quelques jours, nous dirons nos raisons de craindre et l'obligation où nous allons être plus que jamais de surveiller et de veiller.

LE SOUVENIR DE MANGIN

Mangin n'est pas oublié. Mais avec quelle émotion on pense à lui dans ces journées, M. Louis Gillet conte dans l'ORDRE des souvenirs du temps d'occupation et plus précisément une soirée qu'il passa en compagnie du chef de l'armée du Rhin et qui fut consacrée à la musique. Détachons ce fort joli tableau

Mangin adorait la musique et n'en souffrait que d'excellente. Ce grand homme, à qui l'on a fait une légende de sabreur et de brute sanglante, était en réalité toute finesse et toute intelligence, aussi cultivé que personne que j'aie jamais rencontrée il faut l'avoir entendu causer et donner la réplique à Mme de Noailles. Mais de tous les arts, la musique est certainement celui auquel il était le plus sensible. Pendant la guerre, elle était sa seule distraction. Simple divisionnaire, il avait bientôt repéré dans ses troupes un André Caplet et lui avait fait écrire une marche héroïque qu'on jouait les jours de défilés et de revues. Il avait aussi constitué un quatuor à cordes qui lui, donnait les jours de repos, des séances de Mozart, de Beethoven et de Franck, Comme la plupart des hommes de sa génération, c'est pourtant à Wagner qu'il demeurait fidèle (Wagner, alors proscrit des programmes de concerts civils et de la scène nationale) et il ne lui serait pas venu à l'esprit que son goût pour l'auteur de la Tétralogie put le faire soupçonner de faiblesse ou d'intelligence avec l'ennemi. Il ne faisait pas la guerre à la musique allemande et le général Andlauer savait lui faire plaisir en lui donnant après souper une demi-heure de Wagner. C'était le merveilleux finale de La Walkyrie, les adieux de Wotan, les trilles du feu, le thème du sommeil, les grandioses accords descendants du repos qui désarme et assouplit les membres de la vierge guerrière. Jamais cette musique ne m'avait paru si belle. Dans ce lieu, à quelques pas du Rhin, devant cet auditoire militaire, la vieille légende qu'évoquait la mélodie prenait un sens nouveau. Je regardais avec atten.tion le visage de Mangin. Les yeux fermés, la tête à demi renversée, il suivait la divine berceuse, la longue caresse de ces phrases pleines de reddition, de détente, d'abandon embarqué sur les flots magiques de la symphonie, ses traits impérieux n'exprimaient plus que le bonheur et l'amour. On eût dit qu'il avait dans les bras une femme. Cette Brunnhilde endormie qui cédait, ne résistait plus,

cessait de regimber, se confiait à l'inconnu qui devait venir la réveiller, n'était-ce pas la Germanie, cette Allemagne tant désirée, maîtresse secrètement convoitée dès l'adolescence et souhaitée depuis le temps où le jeune lieutenant guerroyait sur le Niger et le Tchad Il possédait son rêve l'Africain devenait enfin le Germanique et Dieu sait à quoi il pensait quand passaient dans l'orchestre les fanfares de Siegfried. J'avais presque le sentiment d'être le témoin indiscret d'un rendez-vous. Il est des disparus dont il arrive de penser que la mort leur a' été secourable (.mort néces- saire, aussi, à la liberté de desseins mauvais). Imagine4-on cette catastrophe dans l'âme d'un Mangin que le spectacle d'une politique qui nous enlève Mayence et nous rend une Allemagne avide, menaçante '? .»- u i M. BRIAND RECOMPENSE I; <

On peut se demander ce que pense M. Briand de l'état d'esprit qui accompagne outre-Rhin l'évacuation et s'il pense quelque chose. Peutêtre y a-t-il des grâces d'état pour les ministres qui voient s'effondrer leurs conceptions de nouveaux rêves par exemple. La NATION BELGE propose à notre ministre ces réflexions On lit dans la Gazette de Francfort, numéro du vendredi 27 juin

« Les deux pays voisins, jusqu'à présent ennemis (la France et l'Allemagne) ne peuvent réellement vivre en paix l'un avec l'autre que s'ils en arrivent à un accord fondamental. Certes, la France ne rend pas la tâche facile à la politique étrangère allemande. De nouveau, les Français sont toujours à la tête des facteurs qui s'opposent aux exigences d'une évolution pacifique dans les questions du désarmement, des minorités et dans d'autres choses. Cependant l'Allemagne ne peut jamais abandonner ses efforts pour arriver à une entente de peuple à peuple avec son grand voisin de l'Ouest, de même qu'avec la Belgique. »

Pan A l'œil droit de M. Briand.

Ainsi, l'homme de Locarno aura fait à l'Allemagne concessions sur concessions. Il se sera montré plus que « coulant en donnant quitus au Reich sur la question du désarmement. Il aura sanctionné, au nom de la France, les réductions de dettes incluses dans le plan Young. Il aura consenti à l'abandon su- prême, l'abandon de la Rhénanie.

Tout cela, pour en arriver à quoi ? A s'entendre dire; par un journal allemand, uji journal modéré, pacifiste et locarnien, s'il vous.plaît que ce sont les Français qui font obstacle àf la paix, mais qu'heureusement l'Allemagne est la, magnanime et généreuse, décidée à continuer malgré tout ses efforts pour la paix.

Pauvre Briand Le voilà bien récompensé de ses mamours à Germania.

On dit qu'après tant de succès, M. Briand est tout indiqué pour la plus haute charge de l'Etat. Ainsi va la politique.

LE MAINTIEN DES TRAITES

C'est aujourd'hui l'affaire de Genève et la besogne ne s'annonce pas facile.

Accueillons comme la voix même de la sagesse, cet avertissement de M. Ch. Ritz, dans le LORRAIN

La paix avec l'Allemagne, oui, trois fois oui, mille fois oui. Mais méfions-nous d'une paix de demain qui voudrait supprimer le traité de paix d'hier. Ce serait la pire des imprudences et l'annonce d'un nouveau et certain conflit. C'est toujours malsain, nous le savons tous, de faire la paix à l'issue d'une guerre, alors qu'il y a des vainqueurs et des vaincus. Il en sera encore longtemps de même. Du reste, la France, malgré l'arrachement injuste et honteux de l'AlsaceLorraine, n'aurait pas voulu la guerre, pas plus que nous, les désannexés, pour refaire l'unité française. C'est nous, et non pas l'autre, qui n'avons pas voulu « ça ». "M* >̃'

Aujourd'hui queJsoii1 unité nationale est refaite, la France, pour rien au monde, ne voudrait, un pouce du terrain des autres. Mais, si. elle a.la mission, de^ propager l'esprit de paix dans "le inonde, elle aé le devoir sacré de veiller d'abord à ce que les traités qu'elle a signés soiènFrespectés.

Il y a trois jours à peine, la Gazette de Cologne déclarait en substance peuh l'arbitrage de Genève. nous ne lui accprdons pas une confiance profonde il est possible que, malgré nous, certains règlements se fassent par les armes.

Devant le péril, il nous vient de Strasbourg, par le JOURNAL D'ALSACE ET DE LORRAINE, de nobles résolutions et une vue mâle des choses

Le bouclier de la France, désormais, c'est nous, avec tout le cortège de devoirs, de charges, de risques qui s'y attache. Dans le bel article que nous avons publié hier, un enfant de Sélestat, qui fut un général d'Armau de Pouydraguin, concluait ainsi « Nous armons notre frontière, c'est sage mais il faut surtout armer nos âmes et ne pas les laisser s'engourdir dans les chimères d'un pacifisme dangereux ». L'évacuation de Kehl, comme celle de la Rhénanie entière, donne son plein sens à ces paroles d'un patriote qui a payé, de si lourds tribus personnels et civiques, le droit de parler.

Pensifs, ceux qui en ont été les témoins, ont bien senti que ce repli, librement consenti, transposait aux frontières de notre pays tous les devoirs que postule, « pour notre génération responsable », la charge de veiller à la pérennité de la vie nationale, aux certitudes permanentes de l'Alsace française,, à la quiétude nécessaire des foyers, des mères, des vieillards, de tous }es petits Français qui vont vers leur destin et qui sont, nous le savons bien, le meil- leur de nous-mêmes et l'espoir sacré de la patrie. Oui, il importe, dès aujourd'hui, de réveiller le sens du devoir national.

Sentiments d' outre",Rhin

Depuis quelques jours, nous avons lu, dans la presse allemande, bien- des mots de haine, des menaces, des accusations. Il nous faut ajouter au bouquet amer la prose d'un grand journal catholique, la KOLNISCHE VOLKSZEITUNG. La feuille du Centre a cette lourde raillerie à l'adresse des évêques français

Les évêques des territoires rhénans ont ordonné une sonnerie des cloches et le Te Deum pour le jour de la libération. L'Eglise catholique aussi, laquelle est si profondément enracinée dans les cœurs des bords du Rhin. prend ainsi part à la joie allemande. Nous nous trouvons en présence de ce fait tout à fait étonnant, que les évêques français ont prononcé leur veto contre cette ordonnance des évèques rhénans, et cela, par la voie de la Commission interalliée de la Rhénanie ils donnent pour motif que le Te Deum n'est pas'favorable au rapprochement et qu'il serait préférable de ne pas l'entonner. Cette opposition a naturellement été rejetée. Si les évêques du Rhin prescrivent un Te Deum, ils le font parce qu'ils savent que la population aimerait célébrer l'établissement de la paix « finale ». Voyons plus loin comment la feuille catholique célèbre cette paix « finale M

Ce que le peuple rhénan a enduré au cours des dix années d'occupation ne sera pas oublié de sitôt dans les familles qui furent l'objet de chicanes et d'oppressions. Nous aussi, nous tte voulons pas oublier ces mesures de violence, ni les étouf fer sous le silence.

A la façon de Goerres en 1799, dans sa Feuille Rouge, nous les découvrirons, ces mesures de violence, nous les dénoncerons et nous protesterons maintenant plus que jamais jusqu'ici, contre les méfaits des militaires français et de la justice militaire française.

Allons A quand la prochaine croisade de rapprochement ?

La DEUTSCHE TAGESZEITUNG, plus réaliste, demande le retour au Reich de ses anciennes colonies

Nous tenons à faire savoir à l'Angleterre que l'Allemagne, tout en se rendant compte de sa situation difficile vis-à-vis de l'Angleterre, n' abandon:

nera jamais ses droits juridiques et moraux en c< qui concerne les mandats coloniaux et surtout l'Afrique orientale allemande. Dans le domaine colonial comme dans tous les autres, il n'y a pas de droits de propriété éternels, et le moment peut venir où l'Angleterre trouvera plus avantageux de voir l'Allemagne se ranger à ses côtés au-rang des puissances colonisatrices.

Comment ne pas méditer sur cet extrait d'un des rares organes pacifistes d'outre-Rhin, DAS ANDERE DEUTSCHLAND qui, tout en se félicitant du départ des troupes étrangères, révèle ses appréhensions

Avec l'évacuation, c'est l'après-guerre qui finit. Avec les incidents à la frontière polonaise, serait-ce « l'avant-guerre » qui recommence ? Ne nous y trompons pas La situation est grave, d'autant. jjljus qu'un homme, sans doute honorable,, mais faible, tient la place de Stresemann. Serons-nous assez forts pour arrêter la vague de nationalisme. farouche qui monte et menace de rompre toutes les digues ?

A nous aussi de nous dire serons-nous assez forts pour garantir l'ordre européen établi à Versailles ?

Maurice Noël.

Société ROBERT LINZELEIt Argenson

CyJLb"rtr~!su6~PY:GIrturt7C~IPMmIaOGI~IPr!~IOiu~~Jf!GOUrtHUIGY.n't~~rtcir7N~Pa~'PPWI3G~G~.

ORFEVRERIE D'ARGENT

OBJETS DE FANTAISIE

9, rue d'Argcnson

ACADEMIE DE MEDECINE Champignons vénéneux

Nouvelle conception, étiologiqyejt 4 de la fièvre typhoïde

Certains bruits d'empoisonnements par les champignons ayant inquiété le public, l'Académie de médecine avait demandé à une commission d'étudier la question.

Le rapporteur de cette commission, M. Radais^ a déposé hier les conclusions que voici « La commission, consultée sur l'opportunité de l'interdiction, par voie d'arrêtés préfectoraux, de la vente des champignons secs dans le commerce de l'alimentation,

» Considérant que les cas jusqu'à présent connus d'empoisonnements causés par les champignons desséchés ne semblent pas l'emporter en nombre sur ceux qui ont pu être occasionnés par l'usage d'autres conserves alimentaires qu'il serait abusif de proscrire

» Considérant, d'autre part, que dans certaines régions de la France, où les espèces fongiques apportent à la population des ressources alimentaires estimées, la mesure proposée, même limitée à certaines catégories de champignons, atteindrait une industrie qu'on ne pourrait interdire, en tout état de cause, que par un texte législatif dont l'urgence n'apparaît pas,

» Emet l'avis qu'il n'y a pas lieu d'envisager l'interdiction de mise en vente des champignons desséchés dans le commerce de l'alimentation. » Le docteur Paul Hauduroy a étudié le cycle évolutif du bacille d'Eberth et des bacilles paratyphiques in vitro et in vivo, et il est venu exposer ̃'A ^Académie les résultats de ses recherches, pour,suivies depuis plusieurs années.. <̃ Il a découvert, que, sous l'influence du bactériophage, certains microbes, normalement visibles au microscope, ne traversant pas les filtres de porcelaine, pouvaient prendre une forme invisible et filtrante.

Le bacille typhique et les bacilles paratyphiques sont, en particulier, parmi ces germes. C'est sur eux que l'auteur a fixé ses observations, et il a constaté la possibilité du retour de la forme invisible et filtrante à la forme visible et non filtrante, de telle sorte que le cycle complet se trouve fermé.

M. Hauduroy a donné, dans sa communication, les techniques qui permettent d'obtenir à volonté, au laboratoire, ces formes, et il a étudié leur évolution microscopique et macroscopique. Il a cherché si les formes invisibles du bacille d'Eberth existaient chez les malades et dans la naturc il les a découvertes dans le sang, dans les selles des typhiques il les a trouvées aussi dans les eaux polluées.

L'ensemble des faits rapportés par le docteur Paul Hauduroy permet à celui-ci de construire en se basant sur des constatations expérimentales une nouvelle conception étiologique de la fièvre typhoïde.

Notes de MM. Delbet et Palios sur la résistance générale conférée par les sels halogènes de magnésium de MM. Ravaut, Valtis et Van Deinse sur la présence de l'ultra-virus tuberculeux dans le sang d'une malade atteinte de tuberculides cutanées.

Notice nécrologique de Lanelougue par M. Morax,el discours d'hommage à la mémoire de Capitan, par M. Ménétrier, président, qui, d'autre part, a annoncé la mort de M. Neumann. Au nom de la délégation française qui assistait aux « Journées médicales » de Bruxelles, M. Achard, secrétaire général de l'Académie, a déposé une palme sur la tombe du Soldat Inconnu. Ch Dauzata.

Le Carnet du Lecteur Le drame à Saconin et l'épopée sur l'Ingon PAR GEORGES GAUDY

(Librairie Pion)

Le Drame à Saconin termine le magnifique témoignage de guerre que sont ces « Souvenirs d'un Poilu du 57° régiment d'infanterie ». Nous avons lu déjà Trous d'obus de Verdun, L'Agonie du Mont-Renaud, Le Chemin des Dames en feu. Le dernier ouvrage de M. Georges Gaudv décrit l'héroïque odyssée du S7* R. I. de fin mai iqi8 à l'armistice, et a tour cadre le plateau et la gorge de Saconin au sud-ouest de Soissons, puis, à partir de juillet, à l'armée Gouraud. le bord de l'Ingon qui se jette dans la Somme peu après Nesle. D'autres ont fait de la guerre de tranchées une peinture Plus large et plus émouvante ils ont- exprimé avec éclat le tragique de la mêlée, et rendu, comme dans un halètement, la Palpitation de la guerre. Près des témoignages de souffrance et d'horreur, celui de M. Georges Gaudv a une qualité propre c'est un témoignage d'héroïsme. (Xfficier magnifique, plein, de sang-froid et droit dans son mépris de la mort, notre auteur semble porter le souci de sauver de l'oubli tant de grandeur des morts et des vivants il est devant le lecteur comme un messager dont l'objet est de rapporter, dans sa. vérité simple, l'événement. Et quels hommes. quels caractères, quelles âmes de soldats français 1 Qu'on lise ce livre un beau sang y circule, et avec lui tout l'honneur de la France. D'une petite société nous lisions à haute voix quelques pages admirables de ce Drame à Saconin (en particulier la défense de la ferme du Mont-Lavé où un noyau d'héroïques combattants affamés et blessés, coincé par l'ennemi, répondoit en choeur, aux furieuses rafales des obus et des attaques allemandes, par le mot de Waterloo et, le vol des grenades), une remarque s'éleva « Il n'y a que des Poilus cocardiers. » Remarque d'après-guerre et affligeante Que veut dire « cocardier » devant les mitrailleuses et sous le canon ennemis ? Devant la mort et le sacrifice suprême ? Il est vrai, seulement, que M. Georges Gaudy a ressenti et peint la lutte de son régiment en liaison avec le sentiment ardent de la. défense du sol. Pour le .reste, nulle déclamation le récit est simple, direct il apparaît même que l'auteur a ce doit essentiel de dire avec simplicité la grandeur, car nous aimons moins les quelques pages sentimentales de soit ouvrage, et cette intention de description poétique qui interrompt parfois le « rapport, ».

Faut-il ajouter qu'on trouve dans ces pages une émouvante galerie de héros obscurs, dont on ne connaissait ni le nom ni les hauts faits l Pour nous, il nous sera' difficile de les oublier,

Jean Fréterai.


LES LETTRES, LE ^fTHÉATRE ̃fT.LES ARTS

̃j Meyerhold déchaîné "̃̃ ̃ Ce q«t e^t arrivé à MeyerhoW est bien singulier. Depuis bien longtemps, dç pim bien avant la guerre, Meyerhold mérite resttme des gens de théâtre, Voilà un excellent, un admirable maître de ballets ciitsslqu.es,, (le ballets tels qu'ils étaient jadis dans -'les grands théôUes es impériaux, qui, pour gr 3es, raiso,n§ multiples,, trouve forcé, sous le régime, so-

viétique, da devenir l'animateur théâtral et artis-,

Mque de l'ère wauvoîle russe. Peste à savoir c'est très amusant, et si U contrainte le sert et s4 elle .$ert l'art théâtral, Bien fi» eeM qui pourra pré-

veir, lorsque Isadara Dunoan, en ï?0j, le signa*

?! îait somme mi iaoMWiaWe chef et inventair ̃.£$ 4a««

< •»&»', çllç avait deviné son génie,, qui ne s'est ]a.m,?.is ralenti, même dans les pires heures.

'̃̃ l**an»éa dernière Meyerhold, malade, redovttaH' '̃̃sérieusement les conséquences d'un séjour prol&ni<é en France et hésitait encore sur '.es voies de la.' mise en scène, mais il est bon Russe et garde aussi le droit d'êtn? wn créateur au théâtre, droit quj peut surtout prendre son essor grâ-ee- à l'esprit d.e discipline du peuple slave lorsqu'il s'agit de réalisation artistique. Cela veut-il dire qu'il ait la foi, l'enthousiasme sacre dans ce qu'il fait aujaur> #huU n

ï Meyerhold est un diable de la scène. Il aime beaul -coup trop le bon théâtre, la littérature, pour se. "i griser totalement aux représentations qu'il a offertes it à Paris. On ne peut guère lui demander de | s'étendre sur ce chapitre. Mais il a balayé d'un geste les mises en scène dites avancées et toutes les balançoires que nous font avaler nos pseudo l prophètes! Meyerhold brode comme pas un en marge des grandes œuvres et il les interprète an sens ] exact et distrayant, ce qui est assez réjouissant et prouve notre goût inné pour la robe de chambre et les pantoufles. Le plaisant de l'histoire, c'est que ̃v^e sont justement les critiques raffinés, ceux de droite » comme on dit bêtement, qui l'ont reconnu et applaudi alors que les autres, les <~ avanfés'»V se sont montrés de vulgaires pompiers. et des ignorants. Les acteurs de Meyerhold ont lu i'oi ils m viveut pas sous, le sigae des petits Homais des théâtriculesbôiirevardïeï-s." Enfin, ils ne

redftfttriit ^às le ridlculéf --» *•-<«•<•*

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L,es mises eu scène « au paroxysme consti;V "tuent à mon sentiment une véritable catastrophe dramatique, et elk's ont été innovées et commencées en France. Nous en avons fait. Nous avons E » vinëme reçu des hottes d'injures, de plaintes, et aussi essuyé des quolibets. Stanislawski, le grand Sta- .'nislawski, déjeunant à ma table, déclara que du temps où il fréquentait lo Conservatoire de Paris parfaitement et particulièrement les classes d'opéra et opéra-comique il assistait aux reIjrésentations les plus diverses et les plus audacieuses, intrigué et ému avec cette compréhension et cette perspicacité raffinée d'un Slave. A ce moment -là, Maurice Denis inventait ses splendides décorations pour Antonia et Le Chevalier du passé, d'Edouard Dujardin, décorations qui firent hurJer, mais qui, si on les retrouvait aujourd'hui, at- I teindraient de beaux prix. Paul Fort, au Théâtre • d'Art, en improvisait une série avec des peintres I illustres. Aujourd'hui, n'est-il pas permis de rappeler la mise en scène d'Edouard Vuillard pour Solness le Conslrucleiir, et le dernier acte avec le • tremplin ce « tremplin qui est tout le théâtre, le vrai le tremplin de Meyerhold et bien d'autres et la tour du haut de laquelle se jetait Soiness ? Nous n'avions aucune vérité dans la décoration c'était si faux et si bizarre d'apparences qu'un chef machiniste malin voulut, lui, introduire la réalité et fit tomber un véritable mannequin au moment' "de la chute de Solness. Toulouse-Lautrec, Bonnard, .Vuiilard, Ranson, Dénis, ont été les vrais créateurs de toute la mise en scène qui nous revient. Parlerons-nous du décor à'Vbu. qui fut une synthèse des travaux de Bonnard, de Cérusier, de Ranson. Une cheminée de marbre noir, agrémentée d'un feu, était peinte au fond du décor, dans un «hamp de neige. Soudain, la cheminée s'ouvrait et s'écartait par le milieu, faisant porte, et dans la plus frénétique exagération Ubu et ses Palotins dansant se précipitaient en scène deux acrobates «talent les Palotins.

Lumières ou ombres furent réglées à cette époque par Alfred Jarry, qui faisait fonction de ré- gisseur général. Si Meyerhold, au génie si tour̃ mente, avait la liberté intégrale d'un spectacle, comme il compléterait aujourd'hui ce que nous avons fait alors dans la misère. Il y avait si peu de réalité, des effets d'éclairage si invraisemblables dans les mises au point, que le comédien principal fut longtemps traité de pasteur somnambule; mais en réalité ce qui nous revient depuis deux ans, c'est ce qui a été maladroitement présenté au public parisien il y a trente-cinq ans.

Il était assez plaisant qu'à cette époque ce soit justement Revîzor, de Gogol, qui ait fait faire la ,r.-yolte à nos essais, à telle enseigne que toute la critique d'alors nous en félicita. Reste ceci que Re«> vizor est une belle pièce, une des meilleures du théâtre russe et Le Cocu maguifique une des plus originales du théâtre moderne et de la poésie. dramatique française. `

Meyerhold a recherché en pleine pâte la matièré était assez riche. Ses réalisations ne sont possibles qu'avec des pièces résistantes qui permettent de la fantaisie nous ne rencontrerons plus beaucoup de Revizor ni de Cocu magnifique. Partant de là, de moins en moins de dramaturges. C'est peut-être ce que les Soviets ont voulu dér montrer Meyerhold le grand ne serait-il que l'ordonnateur des pompes funèbres du théâtre de nos Messieurs ? La mélancolie pleine de détresse de ï Stanislawski, la fin lamentable de Nemerovitch Datchenko (ne parlons pas du sort de Stakevitch, qui s'est pendu, je crois) restent inquiétantes pour un homme de théâtre, et si les grands Russes du théâtre ont aimé les recherches de l'éclairage qui ont inspiré tant de metteurs en scène, que l'on veuille bien se rapporter aux travaux idéalistes "d'Adolphe Appia on à ceux parfaitement réussis de Salzmann à Hellerau, en 1913.. Au théâtre, Meyerhold m'apparait aujourd hm déchaîné, et il va à tort et à travers, selon l'expression d'Ibsen, comme une chèvre dans une plantation de choux, mais dans de très belles pièces. Sur scène, on peut garder une certaine liberté ̃d'interprétation avec de grandes œuvres on taille, on coupe les chefs-d'œuvre subsistent et résistent; Enchaîné, Meyerhold ne rendrait-il pas de plus grands services à la renaissance du théâtre l. V: fleyerhOld déchaîné, soyons prêts à tous les sa-

erifices. ̃

Lugnê-Poe.

A l'Académie de Rouen.

L'Académie de Rouen a tenu, samedi dernier, une séance solennelle pour la réception de M. Eugène Le Parquier, agrégé d'histoire et de géographie, professeur à l'Ecole supérieure des sciences et des lettres de Rouen.. Après avoir fait l'éloge de sod prédécesseur, le docteur Gosseaume, M. Le Parquier a rappelé le brillant passé de l'Académie de Rouen, dont les statuts ont été rédigés par Forttenelle, et qui a compté plusieurs membres illustres Necker, Rotend Brlenne, Mgr de La Rochefoucauld, La Harpe, Marmontel, Caffieri, Restout, Cochin, Moreau le Jeune, etc.

@URMKPm<GE i MT» i .«ESIGNATION

Çommanderie venait de gagner le Grand Pris. Quelle est sa mère ? m'a d^^ndj quel-

qp'un." '̃•

Uorget,

Qui elle-mOnio est fille tle._?;,t,

Ifélas, je n'en savais rien. Ma sçivence est courte, Jadis, au temps. 4es Roni«ini, an temps. enfin du poète Martial qui noug en .informe avec son habituelle acrimonie, un homme agréable, et capable plaire en fjQoîété. devait connaître d'abord les secrètes !api(WiF<s 4e' chàoim, puis non seulenient la' généalogie sans faute d«si chevau* vainqueurs à l'hippodrome, mais encore celle des grands propriétaires, un cer- tain Hirpipus par exemple,

Et qe n'était pas tout d'ailleurs un homme agréable devait se trouver informé de .bien d'autres choses encore. « Tu yeux te faire inviter à dîner ? dit le même Majtial Philomusus, Ce n'est pas difficile. Sache seulement ce qu'a décidé dans son conseil le roi des Parthes, Pacorus. Sache le compte de l'grmée du Rhin et de celle qui campe chez les Sarniates. Sois au courant des ordres qu'a transmis par écrit le chef des Daces. N'ignore pas combien de fois il a plu cette année dans la haute Egypte, ni combien il est sorti de bateaux des ports de Libye, Révêle-nous qui triomphera au prochain concours institué par César, et à quel vainqueur le père des dieux destine la guirlande triomphale. » Quelle mémoire ne fallait-il pas avoir pour plaire en société, dans Rome

Sans doute en fut-il toujours ainsi, tant à Rome que partout, et dans l'antiquité que dans tous les siècles. Au début du seizième siècle, en lune de ses comédies, l'Arétin fait paraître un crieur de journaux, du plutôt de libelles. Ecoutez son boniment « Aux belles histoires, clame^t-il, histoires, histoires La guerre du .T;urc: en Hongrie, le prêche du frère Martin, té Cohëiïe, hîstoires;;Wstoires '!̃ Les chosës!'d' Angleterre, la pompe du pape et de l'empereur, ° la circoncision du WaïvQde, le sac de Rome, le siège de Florence, l'entrevue de Marseille et sa conclusion, histoires, histoires » Un bon compagnon de Venise devait se loger tout cela dans la tête, sous peine de très mal causer et de ne pas mériter les grandes coupes de vin qu'on lui versait pour aider à sa verve. Au dix-septième siècle, il fallut absolument joindre à toutes ces connaissances européennes en ce temps-là cela signifiait mondiales les innombrables commérages de Versailles, réciter sans se tromper d'un nom la chronique de la cour et de la ville.

Au dix-huitième siècle, il n'y eut pas jusqu'aux sciences elles-mêmes qui un peu à la façon d'aujourd'hui se firent d'une brûlante actualité. Le grand public prit le genre « penseur », et la réforme de l'Etat devint un sujet aussi courant que le nègre de Mme Du Barry, les pirateries d'Alger ou les cheveux blonds de la dauphine. A la veille de la Révolution, Sébastien Mercier, qui était bien sot mais notait toutes choses, enoiti observer un trait délicieux- de snobisme intellectuel « L'air de cour, rem^rquë-t-il, iest'd.'kvoir, comme, lés gënS de

LE THEATRE À LONDRES

GLOBE THEATRE Charles et Mary,

par Jean Temple

Je suppose qu'il faut ajouter le nom de famille, Lamb, quoique personne ne demande le nom de famille de Damon et de Pythias, ou de David et de Jonathan, ou des autres couples d'amis ou d'amants célèbres par leur fidélité ou leur tendresse, et qui servent d'exemples à la postérité espérons-le du moins. Sans doute ce tendre et touchant drame familial est moins bien connu en France qu'en Angleterre. J'ai lu dans mon enfance le « Livre des Belles Actions », mais je ne puis me rap- peler si Charles Lamb y est mentionné. Certainement il le mérite. Il naquit dans un milieu très modeste. Miss Temple nous fait tout d'abord pénétrer dans le logement qu'occupe à Londres cette famille alors que tous les enfants sont déjà grands le père est un clerc d'avoué en retraite, faiblard, qui occupe ses heures d'oisiveté à fabriquer des jeux la mère, malade acariâtre .et autoritaire, profite de l'affection des siens pïiur leur faire subir une tyrannie inconsciente.? JOnn, le fils ainé, visiblement irrité par Pétroitesse de la vie familiale, trouve au dehors des distractions Mary, quoique sa santé et l'état de ses nerfs la rendent impropre au travail, est obligée par la nécessité de faire des robes à la maison entre les exigences toujours croissantes de ses parents enfin, Charles, employé à l'East India House, gagne des appointements ridiculement bas, mais que leur régularité rend précieux. On nous peint d'une façon vivante «t convaincante l'accumulation de petits tracas et d'ennuis inutiles qui pèsent trop lourdement sur le cerveau déséquilibré de Mary. Lorsque ses douleurs de tête augmentent; elle pousse un cri « Oh pourquoi Charles ne vientil pas ? », et cela nous montre combien elle a besoin de la présence de son frère mais Charles, sentant que sa sœur ne va pas bien, est allé chercher un docteur et il arrive seulement après le moment fatal où, rendue folle par les provocations, Mary saisit un couteau sur la table et tue sa mère.

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5.V

Le second tableau nous fait assister à la dislocation de la famille la mère est morte, Mary est dans un asile d'aliénés, John se querelle avec Charles au sujet de Mary il s'agit de savoir si elle sera mise dans une maison de santé, reprise à la maison ou placée dans un hospice et profite de l'occasion pour fuir le père tombé en enfance et les autres responsabilités. A cette époque on appelait un chat Un chat. C'est donc Charles qui prend soin des derniers jours de son père et qui cherche un nouveau logis où nul souvenir tragique ne hantera Mary. Nous revoyons le frère et la sœur quatre ans plus tard, en relations avec l'élite intellectuelle de l'époque. Lés « Essais d'Ella » lui ont apporté quelque célébrité et ses poèmes sincères ont éveillé des échos dans un petit nombre de cœurs. La littérature à qui il consacre seulement ses heures de fatigue, est restée pour lui « une bonne canne, mais une mauvaise béquille », et il n'osé s'y appuyer de tout son poids. Coleridge, son ancien camarade de classe, ne l'a pas abandonné, mais à cause de son génie fantasque et de son goût pour les- dropes, il ne fait qu'augmenter le nombre de ceux qui demandent à Charles une aide à la fois morale et maté• rieHe, Chez le professeur Godwin qui aimait en*

=-oL"- o-o-C="C, -o_o.

îettl'es, une épaule plus haute que l'autre, » 4 force d'écrire; probablement; A force da se ggptir cerveau svirnîeno, trop rempli,1 trop

jiourd fe pûPtw I f'

Nom }i@ eQOMlpsojr^ jjtlus aujp.ui'ti'hui cette étrange infirmité' ceux 4'eijtre nous qui ëciV vent beavicoup se voûtgnt un peu, quelquefois, mai§ vojlft tout. En r§yan,che, notre sunne-

n~~o ~~t hïou:pire el~r4tl' t-oy ~fln àu uAi~a--

nage est bien, pire eneftf^' A^'t-pn songé au noiU'-

bre vertigineux de nouvelles que nous apportent quQtidienneiïTieiït les joufnàiis. ? Et les livres qu'il faut avoir entr'ouveris ou feuilletés pour n.ç point paraître en conversation un vdllageoisarriéré Et la mécanique, et la sans-fil,, etc. dont il convient de connaître au moins vaguement le principe, si l'on veut faire figure îtaus un entretien de bonne compagnie Sans parler ù'un soupçon d'histoire, d'un rien de littérature, de quelques notions ̃ sportives, Combien de fois le journal ne ndfls est-il pas tombé des mains, non .qu'il fût ennuyeux, juste ciel, niais au contraire :parcfi. que nous demeurions accablés, découragés, à la vue de1 dix, vingt sujets de méditation qu'il nous offrait, touchant la vie sociale, les 'réceptions mondaines, les arts, les lettre ies'courses, l'automobile, l'aviationi le& terres peu connues, la politique, les rêveries sur la paix, les pays .étrangers, que

sais-J9.l. ''̃" .'̃ ̃ V

Nous vivons dans un tourbillon de choses inconnues. Chacun de noua est renseigné et encore, pas même toujours sur les secrets de son métier, mais hormis quelques cerveaux vraiment encyclopédiques auxquels, rien n'échappe; quelles lumières véritables avons-nous sur la plupart des événements, qui se passent

w^lIei,W%ÀS.? '<»•«,• \r\'ri aï. uni^b

Voici, par exemple, l'affaire du iumuesivf. roi de Roumanie. Est-eMç Mon claire ̃̃ pouruVous f Savez- vOiis très exaçtéMent l'opinion1 politique que ce souverain -représente, s'il tend vers la réaotion ou la révolution, quelles sont ses préférences européennes"? Et ses histoires de famille, vous e*ri avez là clef véritable ? Sans' doute, j'entends bien que "Je moindre seigneur du Quai d'Orsay sourirait avec dédain, et se moquerait de ma simplicité si ja-

mais 'ces humbles lignes venaient a lui tomber

sous les yeux: car tout lui..est '.connu, à lui, archi-connu et familier la science universelle de l'histoire, la découverte dos arrière-pensées font partie de ses obligations professionnelles, et c'est dans le secret des dieux qu'il travaille. Mais tout le monde, ne peut pas- faire 'partie du Quai d'Orsay, et nous autres, badauds dans la rue, comment ferons-nous pour nous renseigner tant bien que niai Nous lirons les journaux, complètement, jusqu'au bout, et le plus de journaux possible ? C'est affolant. Et, du reste, ils ne disent pas tout, ne savent même pas tout. Alors, noiis nous instruirons par les grandes revues, les livres, les études techniques ? En ce .cas, il ne nous restera pas un quart d'heure pour nos affaires, ou pour jouir tout bonnement de la vie, hélas

tendre rugir les lions littéraires, nous voyons Charles et Mary, Wordsworth et l'excentrique George Dyer et d'autres artistes qui savent mieux, juger que créer. John Lamb est devenu un homme à la mode, collec-tifnneur de tableaux et dilettante il admire et protège son frère, maintenant que 'd'autres lui ont cfôiiné l'exemple. Un musicien amateur a mis en musique un poème de Charles et insiste pour éhanter, malgré la résistance énergique du poète.

La scène s'achève par le départ précipité de Charles et Mary –triste fin d'une soirée si heureusement connnencée par l'offrp que le-tout-puissant Godwin faisait à, Mary de collaborer elle aussi à sa nouvelle publication. Nous revoyons Charles et Mary seuls dans leur logis de Pentonville (choisi à cause de sa proximité avec là maison de santé). Charles surveille attentivement une petite quakeresse autour de qui son imagination fantasque a tissé des rêves romanesques. Hésitant entre la moquerie et la tristesse, il murmure « Je l'ai vue seulement passer, et cependant je l'aimerai jusqu'à la mort. » Mais elle frappe ù«la porte avec un bouquet de coucous et déifi&nde avec sollicitude des nouvelles de miss Laftili'qui lui semble bien, seule pe'ndan.t^e.Si heures de .biit-eau de. sqnii'èi'e.'O^aHps a la sen^atibii de boire une coupe de '̃Oin càpiti'uir et il raccompagne galamment l'aimable visiteuse chez elle. En son absence, Mary paraît.nerveuse et effrayée la propriétaire entre et demande maladroitement «lies Lamb ne veulent pas quitter leur appartement, car ç|le vient d'apprendre que Mary n'a pas làujdursPsa raisbn et elle cTaint pour ses enfants. Charles, transporté de joie par lit connaissance qu'il vient de faire, trouve en rentrant Mary en larmes et l'cinnu'ne immédiatement à 'la protection de la maison de santé. « Nous aurons besoin de la camisole », dit-elle simplement, et Charles prend l'armure à longues manches sous son manteau comme une infirmière qui porte sans honte tout ce que nécessite l'é.tat de son malade. Et par la fenêtre nous voyoris'le frère et la sœur descendre la rue et Charles revenir seul la petite quttkeresse (jouée avec 'Uilt charmante naïveté par la jeune miss Mary Casson) le torture en venant apporter des œufs pour 'miss Lamb. Elle trouve Charles occupé il écrire: les « Enfants du Rêve », et à sa requête, elle enlève son chapeau. et s'assied un moment près du feu, « comme si elle habitait là ». C'est tout ce que son âme solitaire connaît de l'amour Un prologue et un épilogue nous montrent une vignette du frère et de la sœur occupés, a leur œuvre la mieux! tbnnu'e « Contes d'après Shakespeare ». Privés eux-mêmes des joies de la famille, ils ont rendu service la jeunesse. L'interprétation de cette tendre petite pièce était presque parfaite. M. PeteriJfUdgeway, par sa personnalité, semblait une 'réincarnation de Charles Lamb. A la lueur des bougies, les pièces habitées par le pauvre ménage paraissaient si réelles qu'on 'avait- -l'impression gênante de commettre une indiscrétion. Peut-être l^'sfcènê chez Godwin « portait «-elle mieux dans un théâtre vraiment trop grand pour le charme intime d'un tableau si discret. Miss Jean Temple a, écrit ceiie pièce et joué son rôle avec amour. Son interprétation .du personnage difficile et déséquilibré de Mary semblait singulièrement vraie et soigneusement étudiée. L'esprit de l'époque ne" semblait pas très piquant, les bizarreries de Charles et de son ami écîievelé George Dyer n'étaient tolérables que par l'affection, mais c'est déjà beaucoup que l'affection fût évoquée, et la modestie et ja tendresse ajoutent un parfum pé*nétraat au soutenir de ces deux ooms unis « Charles et Mary, r., •• v,

:•'̃ Ar -M.- A. ftelfoé.

Ôii objectera que le problème roumain constitue un cas spécial il est à la fois politique,

dynastique, psychologique, en somme assez

compliqué. Soit, Voici cependant qu'il est d'autre part question des Reiiijwéhren, de l'Inde,

du canal de Sueg, Or, est-ce donc bien'Màir

pour vous, l'affaire autrichienne ? Trouvezvous si facile d'Imaginer l'état d'esprit d'un Viennois de telle ou. telle classe sociale en 1&30 '}. Et l'Inde, miséricorde, quelle confusion Et l'Egypte,- ayee ses nationalistes, ses çommerçijnts, ses snobs qui sont une force là-has, les. fellahs/ le roi,, les prêtres, les ministres, comment se reconnaître enee iwr lange extraordinaire ?. Mais, bien mieux, tâchez seulement (le vous faire une idée un peu nette du problème de, la parité, tel qu'il se pose

entre la France et l'Italie, Essayez de vous dé-

brouiller parmi les arguments d'ici et dç làbas, les fausses données, les déclarations tendancieuses, etc, Vous y perdre? votre repos.

'̃. i ̃̃̃̃ ̃:̃ ̃ ̃

Que faire, par conséquent ? Comment éviter ce surmenage affreux, et en même temps se trouver à peu près informé de tout, sous peine de sembler vieillot, démodé, ignorant, sous peine surtout, si l'on se laisse aller, de croupir dans la paresse d'esprit, et bientôt dans une incurable et stupide ignorance du siècle ? Mon Dieu, le mal est sans remède, et je pense qu'il n'y a rien it faire, en réalité. Op parle du surmenage des enfants, des étudiants mais que ne dira-t-on pas du surmenage qui suit l'école, le nôtre enfin ? Nous devons nous y résigner, et nous efforcer pourtant de savoir un nombre incroyable de choses. On en mourra un peu plus tôt, et très fatigué mais on aura vécu le moins hètement qu'on aura pu, et ceci

,;vapt. bien- cela. 1:.f.l, \.l

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A moins qu'un homme, s'il a quelque esprit et un peu de sage mépris pour ses contemporains, ne se décide franchement à oublier tout à fait ceux-ci au profit de leurs ancêtres, qui les valaient bien. A moins qu'il ne se réfugie dans un autre univers, enfin. Quand on lui demandera sévèrement quelle fut la grand'mère de Commanderie, il en sera quitte pour répondre « Je l'ignore. Mais je puis vous dire comment, le 11 novembre 1776, dans la plaine des Sablons, King Pépin, un grand pur sang gris appartenant au duc d'Artois, fut battu par un cheval du duc de Chartres, Glowworm, fils du fameux Eclipse. Et pourtant Marie-Antoinette, qui assistait à la réunion, avait appuyé ses lèvres charmantes, avant la course, sur les naseaux de King Pepin. « Madame, avait déclaré le duc de Chartres, vous venez de rendre ce cheval invincible » Mais il y avait trop de tournants sur la piste des Sablons, à Neuilly, et King Pépin, hélas les prenait fort mal. » Peut-être les chers et doux maniaques qui savent tout du temps passé et presque rien du nôtre, ne, son^fô.is les moins raisonnables. Peut-être. t\c\sr>n

.j 7 i!nnn °,~nf >" .<

'(). .)f1>¡'f' \f .Nfarc2l Bou~anger,

̃ ;n:Hl ̃ imi.M wm; -T Marcel Boujenger. ̃̃

NOUVELLES ARTISTIQUES

` Laissera-t-on s'écrouler la porte Martrou i à Reche'brt ? 7

Un petit conflit s'est élevé entre la direction des Beaux-Arts, voulant classer la vieille porte Martrou comme monument historique, e.t. lé conseil municipal de Rochefort qui voulait, au contraire, la démolir.

La municipalité a adopté une solution provisoire tant soit peu ironique. Elle a décidé de barrer la porte pour, dit la délibération, éviter .toute- dégradation à un monument aussi précieux. En attendant la solution définitive, les habitants sont obligés à faire un long détour.

Un buste à la mémoire du peintre

w Armand Guillaumin

On a inauguré à Crozant (Creuse), en préseiice du préfet !'du département, un buste du célèbre peintre i.nipressionnistc Armand Guillaïimin, œuvre du sculpteur Paulin. '•>,̃; î., ̃ 'Au cours de la cérémonie, à laqu<ille< ûrt -{$ranjl. nombre de personnalités du monde dos lettres et des arts assistaient M. Georges Lecomte, de l'Académie française, a retracé la carrière de Guillaumin.

Au Musée d'ethnographie du Trocadéro Le président de la République a inauguré vendredi dernier, au musée du Trocadéro, le grand vestibule d'entrée de ce musée, abritant la statue' colossale rapportée do l'Ile de Pâques, en 1872, par le contre-amiral de Lapelin. ut Pierre Loti ïa collection d'archéologie, d'ethnographie et de folklore chilien offerte par le gouvernement du Chili, et la collection océanienne delà salle Dupçtit-Thouars.

Le chef de l'Etat a été reçu par le professeur Mangin, directeur du Muséum national d'histoire naturelle, par le président de la Société des Amis du musée d'ethnographie du Trocadéro et par MM. le docteur Rivet et Georges-Henri Rivière,' directeur et sous-directeur du musée.

M. Doumergue a longuement visité les salles, s'intéressant vivement aux richesses qu'elles renferment.

Un monument aux guerriers lacédémoniens Au cours de la dernière séance de l'Académie des inscriptions, M. Holleauz a communiqué une lettre de M, P. Roussel, directeur de l'école d'Athènes, annonçant que les fouilles. esÉcutées dans un n cimetière athénien par l'Institut archéologique allemand ont permis la découverte du monument élevé aux guerriers lacédémoniens tués, en 403 avant J'C, dans le combat du Pirée, contre Thra-

sybule.

Une dalle funéraire porte, les noms des pqlémajt"ques Thlmbrachos et Chairon, et de Lakratès, cités par Xenophon dans son récit de la délivrance du Pirée.

Le Prix des Atnts de Lille

Les Amis de Lille viennent de décerner "leur prix annuel, d'une valeur de 4,000 francs, « destiné à récompenser, dans le cadre d'un programme déterminé »,un artiste professionnel peintre, sculpteur ou graveur participant à l'exposition organisée par la Société des artistes lillois j>, 11 a été attribué ù M. Gabriel Hubert, pour un. paysage intitulé- L'illée des Tilleuls.

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Le centenaire de Mistral

Le capoulié du félibrige Marius Jouveau, d'Aix, et les félibres Charles Grando, de Perpignan, Azema, de Montpellier, ainsi que le neveu de Frédéric Mistral, d'Avignon, sont arrivés à Barcelope pour assister aux fêtes du centenaire de Mistral. Ils' sont acçcunpa,gnés de plusieurs personnalités, du monde littéraire occitan.

Une séance solennelle a eu lieu à l'Athénée de Barcelone, en présence d'un nombreux public où l'on remarquait les plus notables représentants des lettres et des arts, de Catalogne.

Les écrivains Pierre Corominas, président de l'Athénée i Quillerni Coloni, représentant les intelleotuei&.de Hle Majorque, et Jean Chabas, représentant les intellectuels de, Valence, ont prononcé des discours en l'honneur de l'auteur de Mireille, faisant l'éloge de la littérature provençale et rappelant les liens qui unissent la Catalogne aux pays de langue- d'Oc, Les poètes catalans S'agarra, Museras, Riper et Guasch ont récité des poésies inédites à la gloire de Mistraî; ainsi que des poèmes de celui-ci traduits en langue catalane.

Pour terminer, M. Jouveau a prononcé, en langue provençale, un éloquent discours de remercie-

ment.

D'autre part un comité vient de se constituer à Lyon pour commémorer le centenaire de la naissance de Mistral. M. Georges Lecomte, de l'Académie française, en est le viee-président.

Ce comité se propose d'obtenir de la municipalité qu'elle organise une manifestation en l'honneur de Mistral et qu'elle donne à une rue de Lyon le nom du grand félibre.

COURRIER DES LETTRES

Le tombeau de Merlin

,La légende de Merlin l'Enchanteur et de la Fée 'Viviane' est trop connue pour que nous la rappelions-ici. Disons seulement que la Fontaine de Jouvencè 'sè'tr'ôuye'à' îà^lîsîère de la Forêt de "Paimpônty'aafts !tt "(Jélî'cie'iisè vallée de la Marette, eu ̃Ille-et-Vilairiè. ta fameuse fontaine est un creux de roc de 0,80 cm. de diamètre et autant dé profondeur, inépuisablement rempli d'une eau ferrugineuse.

Le tombeau de Merlin est dans un champ une pierre massive recouvre 'le sépulcre de l'enchanteur, entouré d'églantiers.

M. Barbot, député d'Ii!e-et-Vile.ine. vient d'obtenir du sous-secrétariat du tourisme, nous dit la Nation, que le tombeau de Merlin, que les cultivateurs successifs du champ mystérieux ont toujours respecté par tradition, soit restauré. La Fontaine de Jouvence aussi sera l'objet d'une attention spéciale. C'est là une initiative intéressante, qui sera appréciée par touc ceux qui aiment encore les vieilles légendes de la terre de France. i- Les jeux sylvestres de Fontainebleau

La Salamandre d'Or, prix de la ville de Fontainebleau, sera décernée en 1030 au meilleur manuscrit d'une œuvre composée sur le sujet Suivant La Mare aux Fées et la Gorge aux Loups. Les envois devront parvenir en quatre exemplaires dactylographiés ou écrits très lisiblement. Ils ne seront pas signés, racis ils porteront une devise. Cette devise sera répétée sur une enveloppe fermée qui contiendra les nom et adresse du coacurrent.

̃:V,t£s .aià^^fj^' seront reçus jusqii'h,u45 septem-

bre 1030, & l'adresse du secrétaire du Comité d'organisation, M. Eugène Plouchard, 72, rue de Seine, Paris (0e), ou au/siège du Syndicat d'initiative, 38, rue Grande, à Fontainebleau.

Un éloge de la solitude et de !e. lenîeur Le poète Emile Vitta, qui se plaît à rêver dans ie parc d'Ermenonville, publie dans le Génie français un charmant poème où il évoque des joies inconnues à ceux qui trouvent leur plaisir dans le bruit et la vitesse:

.Vu/ pus ne vient ici troubler ma solitude.

.le cherche le fin mot sur mai:its sujets troublants, Sur le Destin de l'Homme et sur la Certitude. Et je suis seul témoin des jeux des cygnes blancs. Peut-être, lin jour, Infsé de vitesse et vacarme, L'homme, ouvrant des ysux neufs sur ce site enchanteur, Découvrira ion rythme i'.t comprendra tes charmes, Déesse méconnue, adorable Lenteur

Les hommes d'aujourd'hui croient par erreur fatale. Qu'ils ont .conquis, t'espace alors qu'ils l'ont dèlruil, Leur superbe a tué le divin intervalle

Car par le bond la ligne à deux point;: se réduit. Prix des Jeux floraux de France

Les Jeux floraux de France ont proclamé les lauréats ,dy 5° Tournoi poétique, qui s'est tenu en avril et inai, ,a.V,ec Je concours de Poésie, cahiers

mensu.e«, je.t.^ijM r;qî{ue L'Arfcre.

''t Voici le,s ehts ir.ihi.

Mlle Guilly d'Herbemont, de Paris, grand prix des Jeux pour son poème Les Peupliers M. JulesEdmond de Saint-Etienne, de Paris, second grand prix pour son poème Les Voix.de la Mlle Jeunne Giudicelli, de Suint-Marcel, 3* lauréat pour son poème Violettes et Giboulées Mme Marthe Boissier, d'Aurillac, 4" lauréat pour son poème La Beauté des mots; Mlle Eliane Greuze, de Bonneval, lauréat pour son poème Noble Vœu M. fteric Debastc, de Strasbourg, 6." lauréat pour son

poème Les Peupliers Mlle Germaine Gillet, de

l, poème I e,~ Peuhhers 3111c Gt'¡,muine Gillet,

SicIi-bel-Àbbès, T lauréat pour son poème Quand "j'en devrais pleurer M. André Descnt, de LuzenacGaranou, 8' lnurént pour son poème Automne-Féerie; Mme Madeleine Desroseaux, de Loricnt, lauréat pour son pdè'me Le Chêne breton Mine Renée Humbert, de Langolrati, 10" lauréat pour son poème La Forât.

Ces poèmes sont reproduits in extenso par le Cahier spécial de Poésie consacré aux lauréats des Jeux. Les poèmes primés sur l'Arbre sont réproduits par la revue L'Arbre.

Le nouveau cercle français de Zagreb

Le Cercle des Amis de la France, à Zagreb, un des plus actifs parmi les organismes franco-yougoslaves créés au lendemain de la guerre en Yougoslavie pour le développement des relations intellectuelles de ce pays en France, vient de s'installer .dans de nouveaux locaux à la Maison des journa-

listes.

L'inauguration de ces salles, qui forment un cadre accueillant et élégant, a eu lieu en présence M. Dard, ministre de France h Belgrade.

Des discours ont rappelé les anciens rapports entre la France et la vieille Croatie, depuis le RoyalCroate, cher à Louis XIV, jusqu'aux discours pafssionnés de Strftssmayer au Concile de 1870.- On a inauguré ensuite une importante exposition d'art français.

A la mémoire du poète Robert Burns

A l'occasion du cinquantième anniversaire de l'inauguration du monument à Robert Ëurns, plus de deux mille Ecossais ont défilé, dimanche, à Central Park, à Washington. Une couronne a été déposée au pied de la statue du célèbre poète. A la foule de ses compatriotes, se mêlaient beaucoup d'Irlandais, d'Anglais et d'Américains.

Les Aljfuazils


'¡'

i', Pourquoi j'ai un

'Lir~ i- l

Frigidaire' Interview ~'i-

,de Mme A, Kalker

"•Av. des Ternes, Pari

J'ai un Frigidaire, tious dit Mme A Kalker t

dans son élégant appartement dont la décoration » moderne s'allie si harmonieusement avec de

beaux meubles de style, parce qu'il me rend les

plus grands services, tant comme maîtresse de

maison que comme mère' de famille. '•̃ ̃ ̃ ̃' Grâce à lui. plus un reste ne se perd,*chez.niDi;

la salade de la veille qu'il fallait jeter autrefois

y conserve toute sa fermeté. Surtout les restes

des plats au lait de mes enfants que je n'osais

leur servir à nouveau y défient toute altération

malsaine. Je puis même conserver pour le lende-

main des tranches d'entremets glacés'qui jadis

étaient irrémédiablement perdues. Comme nous

sommes nombreux à la maison et que, de plus,

nous recevons souvent, tout cela finit par consti- tuer des économies réelles, sans parler du point

de vue hygiène. Il -Et les cubes de glace, Madame, les utilisez-vous ?

Bien entendu! Je les fabrique avec notre- eau -• filtrée, ce qui me permet de donner de l'eau

toujours fraîche à mes enfants. 1

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Mme Rouzaud, encouragée par le grand succès de son salon de thé « A la Marquise de Sévignc », près de la Muette, vient d'avoir l'excellente idée d'inslaller dans les salles adjacentes une librairie fort intéressante, en collaboration avec la distinguée comédienne Mme Marcelle Schmitt,

A peine rentrée d'une tournée aux l'EtatsrUnis. et au Canada, où sou exquis talent Iul partout ihakuicusemtiil aj)pl ludi Mibp Schmitt, avec une li1u,u idinn ible, a su'oit, uiisei cette hbi.i ut modek

Dans lt s i n s li t ntajsie des No\ i^f- domiiit di son. n stt-ueW attiail gauche, au pied (I ui superbe nuppcmoi de inticmu sonl c\pc es les icuts drs c^plw teins d iuUc.*Ois la longue 'i^n < des thbustius it 1 irouches loisa'its ̃* uni le ilms son éclat lcçciu'aiic icUMlis que i,ia\uiLS tt dessins isoqiunt le chimie cncllinUui d'il s lointmies et me i veilleuse» Du

eote (liait ic Min.ycmc siècle Italie er

m.itie, et ses. \o^S&Keurs nous wmainept a la î lamtre tT\tU|<raicl hui, sou.\tnt-si»! l.i iiaee des navigateurs de j jadis. Alain Gerbault, Paul Morand | À. t'Serstevens, Francis de Croisset, las pilotes de la mer et les conquérant» des airs font miroiter la magie de:

gtsmtfe; ésp:rces.-

L'intérieur de la boutique est insiallé" avec im goût parfait. En éclairage a réficxion artistiquement dissimuli fait ressortir l'harmonie des coloris Dans la première pièce, sur des rayon! en clair 'sycomore, des ouvrages ré- cents et les éditions de luxe les plu modernes étalent leur fraîcheur intacte ̃alors que la seconde pièce est réservée [aux livres anciens.

̃' Sur leurs étagères en bois sombre les trésors ci-: la littérature du passi reposent, majestueux et splendides. Le j reliures eh souple cuir patiné par le siècles des romans dans le temps à 1; mode ont dû -être maniées par biei des jolis doigts et les pages enfermée -dans ce maroquin rouge aux armes d i quelque grand seigneur furent peut -et r tournées par maint jeune capitain avide de .connaître les exploits de se ̃' itprïc'técesséurs. silr le chemin capricieu: [ de la gloire.

L'n préïa! célèbre offrit à certain i belle châtelaine, pour la réconforte i pendant les heures troubles de so existence, une magnifique bible d temps de Luther aux fermoirs fine ment ciselés.

A cote des livres, on trouve de-joli bibelots qui méritent l'attention de collectib'Bitfaiirs.

Mme Schmitt, se laissant guider pa

principe q^'une.i-.tSbrairie do^^to^u

,iti inU-Hectufta se risjerttttter

rsa\ ->ts, littératetiis, artisfesi bibli< phile, et eiitleîfe^il tous les ïieijs ,d t 'goût, invite'" c*h'ajgaïe jour, ai>nès"c-in h'eures, ses amis;à' venir discuter de 1 choses de l'esprit fout autant que de sports et mille intérêts de la vie m< derne cn'dégustant un -verre de;porto. Ce salon 1980. présidé par la chat mante comédienne-libraire, verra défi 1er l'élite de la société.

;Comtesse Tolstoï.

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'̃•̃ 1" juillet. l t Le .redressement de là cote, qui ] s'effectuait depuis une douzaine de | jours, s'est arrêté net aujourd'hui, Le marché a éprouvé le besoin de souffler un peu, bien que les enga] gements soient réduits à leur -plus simple expression. 'D'autre part, on sait que les croies, limités ou à réi vocation, expirent le dernier jour du i mois. Or, du fait que la clientèle n'a pas eu le temps de les renouveler, les carnets .dis commis ,se tfouvaieiïf vides.Jf?tette- silualSpn est surtout fait senUr au comptant. Car c'est précisément ce compartiment 1 qui donnait 'la note à tout le marché depuis quelque temps, en raison des •! achats du portefeuille. Patientons 1 1 donc deux ou trois, jo,ùrs, temps néLi cessa ire à la réception de nouveaux

ordres.. > 3,,

',] En l'absence de ̃̃ la- clientèle, c'est ̃ une partie des professionnels qui a ̃ i travaillé. La nullité du comptant s j l'a, naturellement, incitée à s'alléger quelque peu. il en est résulté un tassement des cours des valeurs coi lées à terme. L'avance d'hier a été reperdue. -I

Après la reprise qui vient d'avoir i'] lieu, ce recul est normal. Il ne change rien aux bonnes dispositions 3 du marché.

>' Beaucoup dé valeurs du comptant ont détaché un couuon aujourd'hui. 11 y a lieu d'en tenir compte pour la l lecture de la cote.

s

s

:l Xos Renies accentuent leurs pro-

grès précédents.

p! Les Fonds oilomum regagnent du ̃ terrain Unifie, 54 50.

e Hecul des établissements de c.fé- s | dit Banque de Fvanee, 22.040 x ) Banque de Paris, 2.845 Lyonnais, 3.120 Union Parisienne, 1.88U e. Comptoir d'Escompte, 1.921. Mobïn! lier, 790 Société Générale, 1.745 u i Banque Française de l'Afrique, 702. Le Suez revient à 18.205 (– 185), Distribution à 3.155 (- 60), ATprrfs Lumière à 3.310 (~- 65) Rio, 4.350 s | (_.f5) Courvières, 1.480 (–3,5) i BçchUiey, 3.015 (-- .55) Air- Lir

v qniderAMô (– M ̃ Dives, 2.500

i <i,40), ̃ ̃̃<>*«̃>̃• ̃ <'̃̃̃'•; "Par contre, Pemirroya progresse

e à 970 (+ 45), Sa;/ à 1.865, Caiiadian

<t Pacific à 4.905,' Royal Dutch à 4.065, ̃s i Extension à 1.370.

's Le comptant est mieux tenu que le terme la part Foncière de Vlndochine gagne- 225 fr., à 4.050 ÏYuhi[I i wai/s de l'Indochine j. 165, à 3.600 i Eaux de l'Indochine j. 100, à 3.74(1 Energie du Maroc 145, à 3.235 Dolifus-Mieg j. 105, à 9.790 Ciments Lafarge 130, à 5.090 part = j Hauf-Ogooue 225, à 4.950 Tabacs | mi Maroc 300, à 7.775. etc.

INFORMATIONS FlNANCIERES EMPRUNT MUNICIPAL 4 oo A LOTS 1930. La Ville de Paris innove. En accord avec les régisseurs ou concessionnaires (Métro, Nord-Sud, Gaz, C. P.' D. E., R. I. V. P.) dont le crédit 1 vient former hloc avec son propre crédit, la Ville lance, le i juillet prochain, un emprunt particulièrement at-

Y11

xayant, comportant, en outre un,i.nté- ̃êt dé 4 0/0, des lots -s'ële vànt! annuel- ement à 5.750.000 francs et comportant, notamment, 2 2 lots de 1 mil-lion le francs, entièrement nets d'impôts. Dans la limite des titres disponibles, tes porteurs des titres des douze cm- | prunts ci-après énumérés

Métropolitain b- U/U IVTl

-7 0/0 1925

(i 0/0 1928

(i()/0192S;

Nord-Sud fi 1/2 0/0 1924 j, C. P. D. E. 6 0/0 1 $*&«<̃ k. 6 0/0 192S

"• (> 1/2, 0/0 '192-1

7 0/0*1925-;

0 U/U 131!/

Société du Gaz de, Paris 6 0/0 1927 R. 1. V. P. C 1/2 .0/0 1924

Ville de Paris 7 0/0 1925

pourront échanger leurs obligations contre des titres du nouvel emprunt. On rappelle que les titres de ces divers emprunts seront obligatoirement j remboursés par anticipation au cours des prochains mois.

Les titres de ces divers emprunts seront repris pour une somme égale à leur montant nominal, augmenté d'une prime variant entre li fr. 50 et i!l ,fr. 50, et calculés en faisant état de façon approximative, de l'intérêt couru et de la période restant à courir jusqu'à la date fixée pour le remboursement anticipé à titre obligatoire.

Je prix d'émission des nouveaux titres est fixé, aussi bien pour les échangistes que pour les souscripteurs en argent frais, à 987 fr. 50.

Les nouveaux titres seront inconvertibles jusqu'au l"r juillet 1940. On souscrit partout.

BANQUE FRANÇAISE DE L'AFRIQUE. L'assemblée générale s'est tenue, le :t0 juin 1S):RI, sons la présidence de M. Artaud 56.046 actions étaient présentes ou représentées sur les 100.000 formant le capital social".

Elle a approuvé les comptes et le bilan de l'exercice 1929, faisant apparaître un bénéfice net de Fr. 3 millions 97.1.792 01. Le dividende brut ressort à 35 fr. par action, représentant, net 29 fr. 40 par action nominative et 25 fr. 90 par action au porteur. I! est-payable à partir du 1" juillet 1930. Le rapport du Conseil passe en revue les répercussions de la crise mondiale sur nos colonies d'A. O: H. et d' A. E.F., et insiste sur l'utilité du vote rapide par les Chambres du grand emprunt colonial. Il fait ressortir que si les entreprises .commerciales é-tablies sur la côte .ont souffertide la crise; par contre les capitaux métropolitains ont trouvé a s'employer dans nos colonies, dans les affaires minières auxquelles les prospections effectuées depuis un certain temps semblent réserver un avenir intéressant. Un champ rémunérateur leur est également ouvert sous forme d'opérations foncières et immobilières dans nos principaux centres urbains. Le rapport mentionne la part -que la Banque prise à l'émission de plusieurs titres d'Etal et les diverses sociétés auxquelles elle a prêté son concours

financier.

Malgré la crise commerciale générale, le ralentissement marqué des opérations boursières et l'abaissement du taux du loyer de l'argent, le bilan sc présente en notable progression sui celui de l'exercice précédent.

Toute demande de chauy ement (Tadresse doit être accompagnée de U somme de un franc cinquante en tim bres-poste, pour couvrir, une partie de; frais de renouvellement de la bande.

L'ART ETyJ^JÇURîOSITÉ A l'Hôtel Drouot

La saison des ventes qui nous intéressent sera virtuellem'ent terminée j dans quelques jours nous eûmes ce- j pendant, hier encore, quelques bonnes vacations.

Aquarelles, pastels, dessins et tableaux j modernes

A la salle 1. M" Henri Baudoin, René j Hémard et Robert Masson, assistés de.' IL André Schœller, vendaient des des- sins, pastels, aquarelles et tableaux mo- dernes appartenant à Mme X, provenant de la succession "de" -Jl. L. et d'autres, enfin, appartenant à divers amateurs. Un panneau par Baron Diane chasseresse an repos, fut adjugé 1.390 fr. un panneau par Boudin Bateaux dans le port, 4.900 franes trois toiles par Brissot'de Warwille Moutons au repos. 1.800 francs Groupe de paysans et de paysannes dans une clairière, 1.950 francs, et V Arrivée du ïïac, .1.900 francs un panneau par Cicéri Pécheurs au bord d'une mare, 1.600 francs une toile par Dcvéria Femme nue étendue sur un lit à baldaquin, 0.100 francs trois toiles par Victor Dupré Deux paysannes près d'un arbre, 1.350 francs Troupeau dans un pré, 1.550 francs, et Paysanne conduisant ses animaux « la mare, 2.710 francs trois toiles par Fiers, 1.500, 1.000 et 1.800 francs une toile par Français La Yecchia. 2.550 francs un panneau par Lambinât Chemin ombragé avec promeneurs, 1.850 francs une toile par Lépine Paysage montagneux, 2.350 francs trois toiles par Noël Groupe de personnages près d'un moulin, 2.050 francs Village uu bord d'un fleuve, 3.000 francs, et Marché aux chevaux à Saint-Michel-enGrève, :î.90U francs un panneau par Vevrassat Paysannes à la Fontaine, 5.400 francs Vue d'Orient, par Ziem, 11.700 francs une toile par un inconI nu Port rail de jeune femme, 6.000 fr.; une série d'aquarelles par Boldini La Suisse, 8.200 francs Elude de femme dans un lit, 6.000 francs Le Plat de pommer., 3.200 francs La Cour de ferme, 10.200 francs Tête de femme allongée, 8.200 francs Intérieur d'église, -1.350 francs Etude de yacht, 2.200 fr.; Elude de parc, 4.200 francs Les Yachts, 5.000 francs Elude de bord de lac 2.600 francs Portrait de femme, 5.10C francs, et une aquarelle par Forain II, 1 .i »ni7(i',>i'/iD :t 1 Art fî1'! ̃»!<«!

SOLDES a- chez LEMAITRE, 67, Bd Haussmann«-, Prix invraisemblables. Bas de soie, tri'cots, costumes de sports.

Livres anciens et modernes

A la salle 9, M" André Desvouges et M. Simon lira dispersaient un ensemble important de beaux livres modernes, d'ouvrages sur les beaux-arts et de livres anciens provenant de bibliothèques de plusieurs amateurs Les œuvres de- Vahar (Houssiaux, 1870), firent 720 fr.; la Collection des belles-lettres (Guillaume Budé), 600 francs les Œuvres de Courteline (Bernouard), 380 francs Le livre et le second livre de la Jungle, de Kipling (Kra), exemplaire sur japon, 5.400 francs; les Mille et une ùuils, par le docteur Mardrus (Piazza), exemplaire sur japon et droit de suite, 1.680 francs les Œuvres de Stendhal (Champion), exemplaire en plein maroquin double et armorié, 2.500 francs Théù/̃ de Corneille (Martin. 1738), 680 fr.;

Fables de La Fontaine (1796), 700 fr.

Les Xylographes de Lemoisne, 960 fr.,> et l'Histoire de l'Art, par Michel (Colin, 1S volumes), 1.250 francs.

Maurice Monda. EXPOSITION D'ART

GALERIE D'ART LEGEDE (Le Grand Dépôt), 21 et 23, rue Drouot. La plus intéressante exposition et le plus grand j choix de services de table, porcelaine,

faïence et verrerie. Œuvres de nos

meilleurs artistes E. Alluaud, BaillotJourdan. Bakardjieff, Beaumont, Bouey, Claude, Crevel, Dartigues, Dufy, Humbert, Patou, Thibaut, ïhiénot.

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Juillet sera le mois sportif de Deauvllle

RÊQAJES INTERNATIONALES (100.000 fr. de prix)- f du 12 au 17 Juillet.

TIR AUX PIGEONS (600.000 francs de prix) i

du 10 au 30 Juillet..

CONCOURS HIPPIQUE INTERNATIONAL

(5OQ.000 francs de prix) du 22 au 29 Juillet. COURSES DE CHEVAUX à Clalrefontaine

(plat et obstacles) 14, 20, 27 et 30 Juillet. NEW-GOLF Maiches 13, 14 et 20 Juillet.

TENNIS (Sporting Club) matches internationaux et de clubs, 13, 14, 20 et 27 Juillet.

POLO matches quotidiens à partir du 13 Juillet. Les 26 et 27 Juillet, avant leur départ pour Rio-de-Janeiro, présentation des 20 beautés euro-

péennes aux Ambassadeurs et à la Plage.

Dés le 1- Juillet et'pendant toute la saison, le

Commandant Hébert recevra sur le Yacht « l'Alcyon »

dos élèves (yachtwomen) ainsi qu'à son club de La La Palestra ».

Le Capitaine Werdenschlag ouvrira sur la plage son Club des Ecureuils.

Les Week-end de Juillet seront l'occasion de grandes manifestations d'élégance, soit au Casino, soit chez « Brummell », ou sur la plage.

Pour le Normandy, le Royal et l'Hôtel du Golf, adressez-vous à à Deauville ou 73, rue d'Anjou à

Paris. Téléphone Europe 36-15 ou 36-16. X'

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5' 0/01915-1916. 101 80 102 20 Polcgne 70 1927. 2745 Z745 164 63 Charbonnages du Tonk. 7aO? 747a

•̃ WSS;EE=E ]H 65 $fo 1 .5^%$EZZ'?.™Ï «.j^j»- »> ï"È=»=rSS ixl:! :•=- -ï-SS SSîgT- S 38 3/4 S»1

5 0/0 1920-amortissable 10165,100853% 6730' 6725PortUgaI3%série. 300..BanqUedel'lndo-Chine"9855.. 9855. ..Commentry.Fourchamoauii;ll9j, "1'129.. ""IMeXiqUeinte"rieU,r5% 24 10 2,3503~9Français" 20 3/4 20 3,4

SO/01920.mortiss.M.3350'33603%Amortissabi. 9).. 9030Roumanie4::?1890. 35 A~eO~identa~ 3075..3375.. 33..Epinac<HouiHeres&Ch.?erd-).853.8onsMexicains60/0)9)3.6'6..6)6..4% )9)7. 2P5/8 2058

s *,» .™.rt,». 2»; ïsSfpfl^ is »™î;îl| §e SSfffès-™ i::SSSSÏS»::S:: »::fc"«:™6.?.™ S:: S!f v.îi z Zl: fïS S f,

634 M Banque de France 2260C..[ 22640.. S -o 1915-1916 0 65 02 b 4 /o 1898 j, ffô ÏÔ7 7-48 Euro^C°nt-^ayS °^. 98 98 103 Montrambert et la Beraudière "50 ..12303 Balia-KaraTdin 59.. 60 Consolidés 55/55.. 5WO2 ^i:^f>- •"• \lïï~\ ^Yt% Is B 00 « I R^8 Um!'e<> S% 32 »•!»̃ !6* ,ndust. de .'Afr. No7d. 6». Anieh. CMin.. d'J ^••!«]0-- > L 16 3anque Nations n'EgypU. •- 3720 3 20 Argentin 1888 82 2 8 2

70.. -Nationale de Crédit 1517 ..il51? 4~ 1918. 101 65 10065 0"- 5% 132 501'130.. 16.. Indust. de l'Afr. Nord. 60?. 115.. Aniche (Mines ci') "33) ..13330.. 1 L 1613ahque Nationale n'Egypte.¡3720 "1'3720 Argentin 1888. 8212 81 1li 2

100 de P"is & Pays-Bas. 2870 ,,¡28b 5 1920 Amortlssable. 133 30 133 50 Russie 4 '/o 1867-1869. 410 385 20.. Franco-Japonaise 28, 200.. 90.. ~769 .2739 8 ,h 6 3rakoan 372 371 371 Brésil 1889 51 1.2 51 1,2

i= e £w^-«::«:js«~: ïjssç^se mi n = sssse S:: s= m==Mi ~f:f lilêiliiEi:; îiïi

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85.. Ccrmpag,n,e Alg~rlennend:1045:: 1040:: 5% 1928. 10155 55 102 15 Suisse 1903 115 Crédit Algérien 3120 .3125.. ~EEE. J~==– 158 ..1147.. E.térieure;160 112160 112 2

60.. Comptoir Natlon&ld'Escompte 1425 P.T.T. 5 1927. 506.. ~07.. Tribut 1902. 179 "1175. Crédit Foncier Argen~in. 1205 120i 40 .Grand'Combes.II07J 2 h;h~urtered V. 41?.. 4~5 Japon 1899 731,2,73314

160 60 Crédit -Foncier Comno reial de France de 11425 1425 P.T.T. 5,Ó 1928 r. à 500. 507 ..1 ~07.. Tribut d'Egypte. 50.. du Bresll"1120~ 120> "ILlgnY-leS-Alres. 63~ 8 1 63 2,h Chortered 2b 214.. Portugais 46 1/2 401,2 2

~-s~~i:i~W~ 5() Tabacs Priorité Tombec. 55.. Banques de Province. 125 fr 751 751.. 33.. Loire (Mines de laJ. 63! 631. iei.. Colombia 143:. 13J.. Russe 1906. 2112 21/2

lÔo!; Lyonnai 3'^ • • 3i$ •• 7% gi? 569.. 569 50 _,nM<5 55 Société Marseillaise d, Créd.t. -••;•• M03 220 Aigene-Tums.e COmnium). ^603 Crédit Gén. des Pétroles 84J 83U Chartered 34/4. >i 34/4 34

40.. -Mobilier Français Oblig.Ch.ferËtat4% 1912-14. 442.. 439.. OBUGATIONS 60 Foncière Nord dg France t.p. 955.. 955.. 30 38 Boléo, parts 63? ..1663 6 6sh.6 CrownMin~s 440 ..1440 50 ~hartered "{~/3' f~\j 72

40 •• ^-r Priais. ™~ ™ °t '»*« & 4,71 y. S 0B^AT10NS g ^zz^t^ & v. v. 2 ^=:" § | :6 gïïKX'ss, 9b2 I^Sïï1. fc:: $fa

60 Soc. ,Fi.nan,c. franç. et colon. U50 i745 Oblig. décennales 1922-32. 102..1 99 50 ( 1871 3 395. 385 315 ..1 Mokta-el-Hadid. act.de500 fr. ~1 ..1~gJ 20 ..h.. préférence 1495 14/5 Goldf,el~ )5, 3414

45.. Société Générale 1 1156.. Caisoe autonome'4 %1014 .1015 !~5~ 497;¡. 497, e. "l,n, 65.. LI!le-l3onnlères, ord. 7,~ East Rand. 63.. 63.. .6113.1"16113.

« rS^fSïïï™ 'îs •• Sr;™' Fr^p^os: '«f \^e^% «;:«;̃: aotioms .ndustwéllm 65 P^a^ East :| 63 63 5is^f^t^fi i^Iii fc

~32 42 Société Rente Foncière. 502 497 Afrique Occident. Frâ~ç.3')0..1421> ..1427 50 ,18764, 497". 497, ACTIONS INDUSTRIELLES Pétr ol-s (Cie Industrielle) 965 .,19/ IDe Beers .rI5J16Il3~4..

32 Société Générale Foncière. 502 ̃ 497 •; f^dà Chine 3 "l9O9n .̃•421.. 189221/2. 305 50 303 50 i' ̃ '• 100 Dynamite (Socete Centrai ^f5 ,2d3j Equateur.i,c,m. «> •• «* Rio Tintov.v. |35 1/4.' 35.1/8.

32--SO IR,p, li/afffgis" 458J. 465.. 1894-96 2 1/2 305. 29550 35 Chemin ESt-AI9érien 600.. "601.. 70 Electro-Chimie Métal 20,5 231 0 16 Extension l|« ..1370 1 12/7. H 12/3.

64457Sue2. ^••̃Madaaasear 1903 1905 84 55 85 10 «1 '89S 2% 364.. 355.. 15 50 Nord-Sud de Paris. 483.. 50 Engrais No»o- liai"'»?-" E^êma-Orient. »3 "a 132.7/8. 32. 5/8;- 712 19 lu«û..r d. fondateur; l^" «i^- Marol" 19^° .i! 490.. 476 I 1899 2% Met 354.. 352 26 Ouest ,ouis «1 114- 72 Kali Sainte-Thérèse 3?5- ̃ Franco-Polonaise Pétro 135.. 136 V .1425/32425/32

1264 4iu« civMe) 2ol5°- 25990' 1 s 1 8 515.<) I9O4 2 1/2 Met 375 50 375 50 25.. Ouest-Algérien 535.. 540.. 50 Mat.ères Color. St-Denls |20| 123j I d Franco-Wvoming. ord 433.. 479..No :0/ 1/2 4.25,32

li0 14 Suez' (civile) 1133 "1 T.,ni. ?% IBqS 368. 0- 19O5 2 3/4 398.. 395.. 40.. Tunisiens ?51.. 831,. 50 Rhone-Poulenc, 24li..24JJ.. 6. sh.3 Seduld «8.. 4bU R Qn 0/7.1/2

55 Est 56 Tun's SA 1892 •'• ^(1910 2 3/4 Met 33.4 333' 20 çàWsienne ind.. Électrique %) 5S0 95 30 Le Ripolin. jouja ^3 .3^ 3 ,h. Gold Trust if ̃̃ Vene^elan b J2 .3/16 2 1/4.. 85 .-Lyon.. ,245 |240 Crédit National 5% 1919 623 Q\l91O 3% 310 300 ,90 |#am. de Shanghaï ̃. 1?35; 1935 ;.143 72!3a,nt-Gobam. Chauny v. «20 ..4330 .3 ,h Goldfields. Consolidated | 226 219 50 i 2 ̃a::feBS£'SMr.=e:«:: z z g | | ^=,,=,8^ SB- 38:: ^=:S::p::|a^S:£::£:: 2»::E=ë;l«|S™ W-ki:

72 5Oprléans. 1420 420.. Bon. 6 51. 1921. 542.. 541, j 19195/Õ.r' 500 50a l, 1 1,9 73 (part) .2'1'" Steel C"mmon.I60 1/2 164 .1

150 (Clé fr. Ch. .12565 2560.. 6 ~9 1922 décen. 5~4.. 534. Obhg. decen. 19.2,6 515, ,515.. 80. Ea~ (C,omp. Générale des). 1730 1700.. 94 88 Sqie art. d IZleux. 250J !2, Holding Française 159.. 158 50 Marconi.36 131 ¡

's: 12,5 122.~ = ~s:1s~iJ.s: (Etabl..thermal) .12-20(0) 225 35 U-in.s Dior 120 ..l il5. 9() Hot--hkiss 1925 Mai~ :«*

75 ..Eaux et Éclairage CLyonnaise) 2990.. ^3 | Ju,n1923. S5U 549 \,9^S7% ï II 512 135 Air comprimé. 5100 5390 40 Chargeurs Réunis, parts **> ̃ 9i> 40 Huiles de Pétrole 59, 600 Esçomote hors banqu 21:4.. 2.3/16

35..f\1:étropohta,ndeParls. 2945 -4~9 6 janv.1923.. 558.. 555.. 19246112 0, 70" 512.. 516.. 200.. E¡aùxelect. Indo-Chine.OO ..4260. Port du Mid, 1 4 43.. 23JOO. 2 sh.. Huanchaca. 183 5~' 140.. Kuala.30/28i9..

75..EàuxetÉclairage(Lyonnai.s~)12990..294~ 6~JurnI923. 550.. 549.. 192461o?:o, 135 Air comprimé 510a 5~93 .80:)..PortduRos~r'0,23~40..123J90.. 2 Huiles de Copper. 595 18~50 183.. '2 1 2 .3/16

70 ..Diatr- Parisienne d'Electricité. >^ Sblig. 6 /o 192A ™" ,9^9 4 ,/2 ,010 Bourguignonne Energie. 303.. 306.. 35 Havraise Péninsulaire, CB). ̃•••̃ ̃ Hydro-Elec. Cère 826.. 792 Prêts !3 1/211/2.

J7 50 Diatr. Parisienne d'Electriclte.¡3215 315~ qbhg. 6/0 1924. 552, ..1 540.. 19,25 7 2 Vo jojo 512.. 135 A "If compr, me. 10? 5090.. 43 ..1.ChargeUrs ~eunls. parts. '1,0 ,193' 4O..IHu1l0S de Petrole. 59, ..1 600 Prêts mpto hors banquo. "2 .,4 ..1,2 .3, /l' 6

J7 50 Electricité de la Seine liai" 1123 r.- a tD/Diqoc 551 «0 1929412 o. 30 50 Câbles Télégraohiaues 43D 43° 55 Transports en commun W 947 4' «h..Kjagersfontein 22?.. 216 S Paris (change) I23?2.I23(/.

?;Electricité et Gaz du Nord.1133 ..1123 .-Départ, de I Aisne 70 0 926- 551 550 Com.. 1879 2 6O 498 497 40 Edfson .9. ??. 1«2 1365 35 Transports maritimes 621.. 620.. 3 sh.. Johannesburg 245.. 245 S/New York. '43593.48601. 85, Electricité CC" Générale d'), ,3330 0 927. M /Fono.18793% 510.. 510.. 85 Electricité de Paris 178..1790.. ..¡Transports marltrmes'1621 .6_0 1 ,h.6 Kuala-Lumpur I8J ..1 N2 R,o 3 3/4 3/4

55- Energie Littoral Méditerran ..11436 14~1.. 60,0 192~ 1~31.. Fone, 1879 3o~ 510.. 510.. 85.. Electrlc~t~ de Paris. 178~ ..11790. l ,h.6 Kua'a'Lumpuc "i 18~ 1}2 RIo. 3'4. .3/4.

55 ..Energie Littoral Méditerran..]^ •̃ ,50 Marn° T ,'yl 0% 521 525 UJ Com. 188O 3 502.. 500.. 100 Electricité de Strasbourg 23to 2203 325 Bénédictine 9550. 3740 11 I_,évin. ̃ »l 701 Valparaiso 39 95 39 95

37. 50 Energie Electr. Nord France.™ 1^ ,M 6 521 ffl O F.no. 1883 3ÎS 359 360 217 96 de Varsovie ord 3630 3565 455 |Brasserie Quilmès 7350 403 Lohdor, Tin ord 11750 117 Buenos-Aires i 40 ,8 39 87

90 Nord-Lumière 895" 876 deMause 6 1 1/20/0 1923 514 519 Z Fonc. 188S 2 6O 375 376 50 Forces Motrices du Rhône 26to 2:>9:> 123 ^Distillerie Cusenier 2740 :27OO London Tir, priv 42 23 44 Argent CmétaD CcomptanU. ,15.3 ,M.jb I 6

30 ..Thomson-Houston I f 5 du Nord 6% 192 549 554 < Com. 1891 3% 318.. 322.. 294 58 Foro" Motric"du RhôneCparts). l"50. 203 lûistillerie de l'Indo-Chine. »f ̃̃ ^0 28..Lorra:na 340.. 339 Cuivre (comptant) 49 3,16 50.1/16

~2~ du Nord 61~ 1921. 549.. ~3:: a: Corn. 18913 ,u"'ú¡. 318.. 322.. 29458 ~t. ~25~s~-de-C~J 28 2 h.-IMa;~ Reef Cons.lideted Cuivre (comptanO.49 3t16150,1116

1.3')..J?lves.11419:i385:: 70101927.. 523.. 524.. 0 Fonc.1895280,,?" 374.. 394.. 3333 33 (partI. 1625iGrands~oul.deCorbeilord..¡241.25?.IMa'acca,o.d"11~7.. 11\8.. '~EVV-YORK 1" Juillet

40 Fo~. ,& Ac,érles du Nord et Esti2180 ,2155 Somme 5 1/2 0/0 1923 528 525 1 Com. 1899 2,?0 378.. 375.. 30.. 1()3 ..INossi-Bé Il 79-1 ..1174'1 Malopolska. ~50 244 l

115.. Tréfileries et Lam. du Havre"!1515 .1480., a: Fonc.19033,;2' 40450 408:. 38 54 (part) 3000 ..j30J:).. 4, "ucrerles Bros!l,ennes"1 525.Mexican-Eagle Oil ord 14250' 151 Cali Money c, m 3 '1 21i2

| g ^1. J3I5.;|:& 3,4 5,3 JJ ^1^3% 385.. 387 50 50 .25 m, ^̃-i^ ;| ft ^u S^ eS » p^ 40 vîco.Vnêet Nœùx I "W0 •• 1365 V le de V LfiS 520 5 5 Z Com. 1912 3 202 202 32 50 Marocaine Distribution 1700..1695.. 45.. du Boulonnais | 9D? 'l',Moteur,. | U. S. Liberty. 3 1/2 103 3,4' 100 1 ,2

40.. Vàcoione et Ncaux. Ville de Verdun 6'10. 520.. 5b.. z Com, 1912 310.ÿ, 202.. 202.. 32 50 Marocaine Distribution 1700.. 16~5.. 45.. du 1j30ulonna.,s. "1 ~3~ U. S, Liberty. 3 112 %[IOJ 3,4'100 1'2

40 V.co.gne et Nœux 244.. Asiuriennes des Minés 522 520 ° Fonc. 1913 3 1/2% 410.. 41050 25 Nantaise d'éclairaqe ord 635.. 636 40 de l'Indo-Chine 893.. S)j Mozambiqu 66 6/ Atchison Topeka ;2J4/239.. 17 82 Boléo (ancienne) £7 *J* •• Astunennes des Mines ̃ ̃ U. ,9,34% 462 460.. 25 oriorité 629.. 616.. 10 Financière des Ciments 173 ..| 174.M'Zaïta 270 ..1 257 50 Baltimore et Oh ,013,4 103. 17 82 Boléo (nsuvelles) |46 245 a UlM>r jCon.tgrt i £""»-«»̃• f^ 509;;t Empr. )9I7 5 1/2 30S 304 i. 75 Pyrénéenne d-En.r,l SiX 2500 243 3 100 jPoMiet & Chausson 2333 2335 10 Navigation de l'Afrique du Nord 270 ̃̃ Canadien Pac fie jdi idSM 42 50 Penarroya ,Z, Éaîises dévastées 513.. 55 Q Com. 192O 5 1/2 505.. 505.. 15 Radio-Electrique '94.. 192.1 26 IPadang (Caoutchoucs) «3.. 416 Chesapeake & Ohio |l/4 2jl{7.(.

2015 1993 Eglises dévastées iri ïni ni Emor 1921 6 l/2 -520 520. 35 Radio-France 535.. 530.. 36 ..jBon Marché. j 552 560.. 12 Paris-Foncier ̃ 2l8.. 218 Chicago Milwaukee C I41;4 ,4.

̃• ̃̃ D*rôw;vpé;ès)" ̃«» '«•̃G"sss^%anoU9ve'ie/°" i?I sœs lTmi922l%t.B In.: ÏU:. h::SImS" 314.. 315.. 2»..ch.P.. *xa «x 45..Pho.Ph.t..d.c.n.t.ntin. «s.. ««..c^.R.d.i.i.nd «. «.

«•'2 iMi-7- 678.. b/0 6/" nouvelles. JJ-- ?"* Oi ,923 6 510. 510.. 16 22 Sud Lumière orior 5,0.. 500.. 60 ICoty (Société anonyme) 93, ..|9o5.. 20 Phosphates Tunisiens 373.. 365 tPie Railroad 38 1/4 39 1/9

25 Bozel-Maletr Cail Flves-Lille 6 /«. |W. Empr. ,925 7 725 725 269 47 Sud ord 7995 8303 Il Galeries Lafayette. ,66. ,73. Plakalnitza Tunisiens 183 50 180 Illinois Central 1116 1,4116.

Kuwrnann 1013 ffl Nord Pas-de-Calais 1922. 505.. 519.. Empr.192o 700" 725. 725 ~269 47 ordo 7~95 8DO3 Il ..¡Galeries Lafayette. 166.. !?~ Plakalnitza. 18350i 180 Illinois Central.6 1,4'116

“• 1013 -990 Nord Pas-de-Calais 1922. 503 519 Empr U»^o 576 578 50 Téléoraphie sans Fi 845 825 9333 33 (part) 1 57003. i 155500. Randfontem 45 20 45 50 Louisville-Nashville 128 133

40 KuNmann 777 ndustne Suçnere França.ae.. 517 502 Com. 192/ 3/O 5U Te egraph^e sans FI. g5Q |â0J r^ 387 m New.Y.opl( Central ,|56 ;I59

35.. Gafsa.¡3070 ~3015 Industriels Alsaciens 1922. 524.. 519.( ,27.. Téléphones 975,. 950.. 103 ..lgrande Maison de Bien i 60,) .1570 5 hRand Mines. 387 38~ -4~Y'ork Central.156 .1.1159 .1.

t P^SdU d'Ata^FVi» 3070 ..130.5 ^on'BréguerPi A9^ 505 |^ A,.W:U.rr.in.|«CCh.d.fO 500 483 30 UnioPn d'Electriciù 1231 1237 50 NouveNes Gaieries «05 ..| 815 Roumano-Beige de Pétrole. 36 36 50 Pennsylvanie U 5,8^73 3,4 .4

40 ..Chargeurs Réunis g;; %»tXZ^S*™ } 5 I i »* «| -=- T-U, ̃ g ^JH^ & ] i| & V. 3 » %iï.± -y. £ V. »"? t^EEE îîi'.îS î}? É. 11745 1815 AlgeneS /0l|O2. 44, 444 30^ jenne 4,8 414.. IUU Alsacienne Industrielle 225..Chaix. 6725 5720 ,h .6 Tanganyika i 293 Utah Copper '240 225

60 Voitures à Paris ord 2620.2600 Usines sinistrées 6 1 516., 515.. Est 6% 485.. 490.. 370.. Dollfus:Mleg. 10205.1O?00., 85 Agences Havas'114~4 "114l0.. sh. ~he!J. 592 ..15?1 Southern Pacifie 111 112i112

125 VOitures a Paris g*rie 3 1902. 447 444 4% 446.. 446.. 60 Industrie textile (Generalo), ..119'0.. 85 ..¡'Dldot.Bottln.1715 134 25 Steaua Plana. 59.. ~9 50 Union Paclfic.1200 1/L¡2OB .f.

Air 1745 1815 ..A!Se~e3/<.)902_ 44_ 444 a~ancienn. 418 414 100 ..Industrie textile. 225..Chaix.&725..5720.. ),h.6Tan9anyika. 2~3 .29J..UtahCopper.240,225.

a ê«utchuou6cS-VnVo.cnir, ?» »« "^sr- ?9%V?°5. 369 îiî 21/2Ï° m ̃̃ 30 Acéty,ène a*»» 2020 ,920 .0 L.w.m.. Hacne«e 2075 2075 9 ravo9y fin ̃ » »| j™n» T.i.PH,n. :2m 3,81210 i?l&n.B ««;; Tunis 3 19O= ^.9O7 .I,. 420.. 422 Lyon |% ,855 38, 382 Aciénes de France- l25 AfriqlJe Occidental (C^ 29,5 ..29,5.. T. Thars^ "i: M Y. «î ^^h^m^ctn V.^».' Z f. *fô ÏÔ" Ford ".̃"̃"•"•• 2c9- 276 -S'° I 0/0 ?928 506 I' 1028 S t 473 462 50 50 Y. de SS 2070 2095 68 08 Air Liquide (parts) {3/0 7175 | sh.3 Fransvaal Consolidated Land M?2 ,72 50 U. S. Leatner 9 7/8! 10. 10 Fordv.y. 262 6 0/0 1928 lu» ..lu».. » ..450.. ,5rj 50.. de Sambre-«t-Meuse 2405 2400 60 Bêrgougnan 1000., 1050 12 Tubes et F. de Sosnowiee 160 I 160 General Electrip 661,4673/4

41.. Pathe-Crnema(cap,). 303.. 300.. e)92~<Da~es~OOL '2880.3000.. 3~Fuaion=no: 39050 38550 '25~;Ate,.&Ch~~d~aLo~ 5d2 582 80..CiragesFr.n.a.s.M5..)530.Tub.zepriv. 4~7 489 ..BethiehemStee.803,4 8C 112

m q » 72 715 7"e" 01/0 n/ ̃•'>̃ -,7 3lv Fusion 383 386 80 Const Nord de la Franrn 200 20C Citroën (parts) 29o 115 5 th. 6 Union Corporation. 4U3 4U' U S. Steel Common 159 1/2 156 /,6 il

lnS ••Se«? ̃V;4ucVe'rieVsâV 1840 1865 *"9 Ieterre2 1/2/6. 2260 2285" 2 1/2 379 382 100 Bonnev°l?e I ?50 1 7o4 40 Colonies (Général, des) ,403 .353.. |0 P- Urikany. 432.. 437 Royal Dutch 52 1/2 52 1/4 H»' S'n ^^o'n Europ1enne..7.r.: 1«35 ..1805 Argentin S% 9O7 |2W 2283 | 1/2 3^9 00 Bonnev^e »-••• ^0 6,8 100 Consortium du Nord 1430 ..1430 VermJk A 123 121 Shell 45 45 10U Union Europeenn s ,^1909. 45 40 3 0/0 1921 370 50 367 50 ,Q0 Cnâtillon-Commentry 5303 5550 180 part. ^5 200 b. v/,e,!l. Mcontagne 2550 2465 ritres traités.2.275.000 45 45. R-o^f^i1; 5 ï i^'KII6 Vu- $ ™ !û Midi It déO8nnau> 6%- 510 •• » %y.y « & ̃'̃ 30 continent, compteurs à Sa2.. 5,7 525 8ô-d:: ^inr&a^p;;iVueux: m S .96 =– ̃. =^^=^

5'8/1906. 14650 50 061/20/01923. 530.. 528.. 6% 495.. 49Ó.. 50.. ~lectro.Cable (ordrnalresJ. b4) 8403.. 30..¡Contlnent.Co.mpteursàGaz.. 517.. 5Z, Vins & Spiritueux. 200 50 196.==

Serbie «% amortissable 1895 1+&50 %889 Z%% 472" 472 37 50 Estampage de la Vence 503 504 Cultures tropicales CHANGES

-9)T" 53 4455 5%F 436:: 438:: ~389~ l ,2372 .23.65

35H?£:iis t Js .Ei»S=: s i .£=: s s 1 § § 1 £«*ê=; | I ̃ £5*= j 72 jt 5.h Ottomane l'?* '?j? l( 2 1907 624.. 624.. S série E 476. 476.. 50.. Marine etHoméc. *%> •̃ *%£ •̃ 40 Maroc (C" Générale du) 1 420 ,4/0. Allemagne 6Q7 607 14 8 friHit Foncier Eavotien .i 3515 3515 t w.* =u/ 624.. 4 série D 479.. 463.. 37 50 Jeumont 840.. 835.. 450 ..ITabacs du M iroc 74/5, .7/75.. Argentine i

10 0/0 iS.dirip.c«lcfl.»A?.«45.««S--Chln.4»orl89S «8 3 ancienne. 405 50 401 87 70 (parts .Y.Y:Y. 25« 2500 5<T ..[union Comm" indo-Chinoise. 525 553 'COMPTANT Belgique (10O belgas). 355 251 355 25

10 Canadian-Pocifie ï 1 Chine 4 Or 1895. 488 "1 3 a~cle~~e. 4O~ 50 401.. 87 70 (p.arts. 2540 z500 5J Union Comm indo-Chinolse, 525.. 553 COMPTANT Beigique (100 belgas) 355 '251355 25

547 541 J S%19O2 635.. 632.. 2 1/2 série C 390.. 397 50 50 Méditerranée (Forg. & Chant.) j™ ?58.. Brésil ;•̃

20 b. Wa9.ns-l.it. ord 2055 2060 I 19O3 Y.YYY ..Y. 6 192Ltran. A 490 490 Forges & Fonderie! Montataire 940 ̃• C0J9.4 Land Ban^ Egypt Espagne 280 283

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PÉ>grairme des Spectacles COURRIER DWSïWËdiïBXSl

Théâtres

Ei> soivés

{. 3

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On commencera par Cavalleria Rusticana | (Miles H. ̃iïisrùpxe, Lailfitto,- MM. G. Vffiier,. Nequecttilr).'Oïch. M. M. Cloez.

VARIETES, a S tL.i&Ov, Topaze {JJM-A.n~i Orô? L'tffSur^nPauley,' Marcel V'>al.l0-e\Mme- Jeanne ProvaSt) ̃, PORTE-S"UAIT-IVIPJiTIN, a 9 heures (Théa- d tre Hègre). The- Black Flowers » pré- 8 sentent Liza, opérette-revue, Interprétée par L Valada Snow, Louis Douglas, Mn.rgrarett Beckett. avec les « Utica Jubitee Sing-ers ». (Ballets, cliœurs, jazz nègres). GAITE-LYRIQUE, à 8 h. 30, La Térésina (Mmes .Anna -Martins, Ginna Relly MM. e iiourdeaux, Duvaleix, Bever, Bnrg-in). l' PALAIS-ROYAL, à 8 n. 45, Les Sœurs Mirette (MM. Charles Lorrain, R. Bossls, Lepers, Sicard, Berg-eron; Mme; Germaine Risse, Jeanne Fusier-Gir, Irène Wells). f ATHENEE, à 8 h. 45, Pardon, Madame! t (Mmes Renée Devillers, J. Clairjane et Hen- c riette Marion; MM. Lugne-Poe, Debucourt, t Robert Clermont).

THEATRE DE PARIS, à 8 h. 45, MariJS d dB M. Marcel Pagnol (Raimu, Pierre Fres- r này.ÎAlida, Ronfle, Dullac, etc., et Orane D.emazis et Suzanne Dehelly). THEATRE MARIGNY, a a h. 45, Madame g de Rompadour (Mmes Raymonde- Vûcart, la- j; nie Jlarèse, Marguerite; Thibautt; MM.' Rofctïrt -BuMUer,_R£né.. HÉr'ent, Nelson, etc., et d Carpeiitier). d THEATRE DE LA MADELEINE, a '? ',ife-u- t res. Un soir, quand' on est seul; LésVeii- f leur de nuit ('Mlle- Yvonne' Printemps1, M. Satta; Guitry,; Mme_ Pauline -Carton et M. 6 Maurice de Féraudy) ( "THEATRE EDOUARD-VII, "relâche. r NOUVEAUTES, d 9 heures, Langrevln ? p$rè et fils, comedie nouvelle, de M: Tris- J tiyi Bernard. Avec MM. Roger Waïs, Lucienne c Givry et Suzanne Deîi tlly.

j Matinées: jeudis, dimanches «-t_rêtes. GRAND-GUIGNOL, à 8 il. i' Depuis six mois. La Cellylo 13, Seul, La Main de singe,

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COMEDÊfr ?$*§ CHAMPS ELYSEES,îO9 «:

8 11. 4| Le pr'df d'anglais, trois actes. Ôë Régis GisnopS. avec Vaientirio Tessier, Louisl;jêuv«t, Romain Rouquet.

IHOCflDOR, a- s n. 30. Le Chant du dé« sert (Mrrè'>j.|aréello Denya, M. Robert Couztnou, M. DdrviUe, M Géo Bury; Miles Moiiq Païva..Florelly; M. Goavec). POriW^tfE, à 21 n. 30, La Vie est belle (M. Jules Berpy et Mlle Suzy Prim; 51I\J.' ,j Rog-nonif Jeaii Marconi, Frémont, Saujieu et Mlle: Paulet'te, Koizeux): '̃>̃: THEATRE ;BES CHAMPS-ELYSEES, clôture. ï '.̃ ` ..| ALBERT-I0^, 55 8 11. 30, Getting Married

(en anglais)

ANTOINE, S.h. 43, Petit Péché.

ARTS, •̃clôture" annuelle. ̃

ATet.iEBt -clôture annuelle.

AVENUE, clôture, annuelle.

BOUFFES-PARISIENS, clôture annuelle. CHATELET, clôture annuelle.

COIÏ1EDIE-CAUMARTIN, clôture annuelle. DAUNOU, clôture aniiuellê.

DEJAZET, a S; a.; 30. Une Poule d'tssal.

DEUX-fMÀSQUES (42. rue Fontaine), a. 9 heures,' spectacle de rire et de iterreuf.. FOLIESiwÂGRAW, clôture annuelle. G YIKIMASE, clôture' annuelle. 1

MONTPARNASSE, à 8 h. 45, Revisor,

NOUVEL-AMBIGU, à 8 h. 30, Ces messieurs du milieu.

NOUVEAU-THEATRE, à-8 h. 30, La Fille du Tambour-Major.

ODEON, clôture annuelle. MATHURINS, à 9 heures, Made ih En.flland. s miCHEL, ,clôiHrt«an.nu£Ué.,r %> iWiCKOOîEREi ci|nir«? âofiuil$\fi î PIGALl. cldturfe âniîirtille.1 ll ̃

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Feuilleton de FIGARO du 50 Juin 1930

̃̃; (37) kntaram de Trébizonde

̃ (Sulte)

» Ballottée, brutalisée, épouvantée, perdue, je ine sens devenir stupide. Autour de moi la chambre danse, comme les gens autour de l'ordre de déportation à .Trébizonde, Dans le chaos je glisse,- je me raccroche désespérément à une idée fixe: revoir mon fils, sur l'heure, par n'importe i|uel moyen. Siripn, ce sera trop tard.'Ma tête brûle, fces tempes, sautent. Je fais front.

h] » –r,"Çhçuchane, qui âjtrahî la, parole donnée à ta înière mourante; Chouchane, que le remords courrait, est revenue pour, te sauver. Coupable, elle a pris ta place auprès de cet enfant, qui n'est plus tien. Elle ne reviendra pas. Elle accepte égaleliient la mort ou la vie.

» Tu n'avais pas le droit d'ordonner cet

^change.

:'] » pas le droit? avec quatre ans de guerre, avec" mes blessures et ma vieillesse dévastée, Pas le droit ? avec ton père tué là-bas en France. Deviens-tu folle '? Ah Chouchane m'avait bien prévenu La captivité, la souffrance, tout cela a trouîjlé ton esprit. '•: » La compassion m'irrita

̃» ̃ Je ne suis pas folle. Que tu le veuilles ou non, un enfant né de moi existe et me ressemble. » Seize ans et violée par une brute, et tu crois être mère

» Ce n'est pas vrai. Cheikh Mohammed .a été

mon. •.

» Mon grand-père marche sur moi, la voix

sifflante.

È" «=. ïais-ioi, Jg t'interdis 4'aJQHiM .une parole^

une

RsriiAiSSANCE, à heures, drame réaliste. SCALA, clôture annuelle.

SARAH BERNHARDT, clôture annuelle/ ŒUVRE, clôture annuelle.

STUDIO DES CHAMPS-ELYSEES, à S 11. 0, Maya. THEATRE SAIWT-GEORGES, clôture aniuellev

TR1ANOW-LYRIQUE, clôture annuelle. THEATRE DES DEUX-ANES, clôture anuielle.

THEATRE DE DIX-HEURES (Marc.adet 17-48). à 10 heures. Le Texte faible, ̃ THEATRE DE LA CARICATURE, Clôture

.ninielle.

MOULIN DE LA CHANSON, clôture anmelle.' ..i.. ̃

_wr-

Musiez Mails

"àbarets et Cirques

~n_~M~,

rOLlES-BÈRGEBE, à 8. û. 30, Un Coup e Folie, nouvelle revue. en deux actes, et 0 sensations d'art et' de joie, de M. Louis

.emarchand

CASINO DE PARIS, â SI. 30, la revue a uper-spectacle Paris-Miss, avec MWtlnuett

PALACE, à S li. 30, La Revue de la femme, n deux actes et 45 tableaux, de MM Heni Varna, Saint-Granier et Earl Leslle. avec laquel Mellur, Saint-Granier, Loulou liôgoiuru, "00 artistes, 80 girls et boys. EMPIRE-MUSIC-HALL-CIRQUE, a 8 D 30. 'remière fois ert France, les célèbres fanBHistes Eddie et Ada Daros, et le roi des omiques augluis Sam Barton, et 20 attracions inédites pour Paris.

APOLLO, à 8 h. 30, La Revue milliaraire, de Rôusemont (Damia, Jack Foester, Ilona et Gina Karslevna, princesse fo Hay Ton?, Kalil Ogly, les 16 CaliforJaiis, les M. P. Pierson's -Boys, le Ballet ;ty, les lfi Saphir MioUs, Vera Arnazar, 'red Mêlé et son Symphonie jazz.) COWCERT IWAYOL, a 8 û. 30, La Parade lu «a.- revue en deux actes et 4 tableaux, e MM. Léo Lelièvre. Henri V'arc.i et Marc :ab, avec Cliarpini, Peggy Vere, Marguerite 'ernty, Paillette Fraiick, etc.

LUNE-ROUSSE (58, rue Pigalle), Trud. ii-02. A heures, chansonniers Doria, :lerouc, Souplex, Marrot, René Paul. La evue Par les cent ans. qui courent! avec ifarcelle Félix, Monique Bert, Huguette Hçty, Mado Jlailly, Fia via Escola, M. Réda;aire et les chansonniers.

CIRQUE D'HIVER, clôture annuelle. ^CIRQUE^IYIEIÏBANO, clôture annuelle. LUNA-PARK, t les jours, mat. et soir.

~tJl''lçJiP~S,lQqR\f1f'

^?'?y:f'<i <?«W-fc »-*«!, 5

y~ Cinémas

̃ ̃ /'̃̃̃̃̃

AGRICULTEURS (S, rue d'Athèfies), Moala, Les Nuits de Chicago.

ARTISTIC-CSNEMA, La Belle exilée. AUBERT PALACE, relâche, transformations.

CAMEO, La.Bodega.

CAPUCINES, Folle Jeunesse, Le Chien de Baskerville,

COLISEE, clôture annuelle.

ELECTR1C-AUBERT-PALACE, POÏÏché. FOLIES-DRAMATIQUES, Les trois Masques. -̃̃̃̃̃̃̃

GAUWONT-THEATRE, Chez les mangeurs d'hommes.

IMPERIAL-PATHE, La Tendresse.

MADELEINE-CINEMA, Le Spectre vert. MARIVAUX PATHE, matiiite e: soirée, IVianolesco, prince des sleepings.

MAX-LINDER, LaJUÙit «st a nous'.

MOULiN-ROUGE-ClNEMA, L'Opérateur.

^IL-DeiRRRïS-ClNEKA (4. rtjie de l'Etoilè), Un éhapeau de paille d'Italie.OL YMFIA-CINEMA, La Belle ténébreuse. OMNSA-PATHE, Tête brûlée.

CINEMA DU PANTHEON (13, rue VlctorCousin (5e), The Love Parade (en anglais), avec Maurice Chevalier. PARAMOUNT, Plein gaz.

RIALTO-CINEMA (angle du < Matin »),

Chaînes.

>- STUDIO-DIAMANT, a 9 heures, La Passion de Jeanne d'Arc.

4 ?TUÏ)IO DES URSULINES, a 9 b. 15, L'AssOmmeur (Bancroft).

Jamais une Arzrouni, jamais une Djivanian ne s'est donnée â un Turc. Tu t'es laissé prendre, c'est déjà trop

̃» Un Turc

» Encore une fois, tais-toï. Turc ou Kurde, qu'importe C'est le barbare, l'ennemi de notre race, de notre religion. Tout cela est fini. (Il martèle les mots.) Tu redeviens Antaram Djivanian, une des -plus belles jeunes filles d'Erivan et le plus riche parti de la ville.

» Et je me marierai en cachant mon enfant, n'est-ee pas?

» La pitié des Arméniens est infinie pour les survivantes au drame du désert.

». Le inépris de moi-même commencerait avec cette pitié. Je ne renierai pas.

» Tu oublieras

» Est-ce que tu crois que les années que je viens de vivre peuvent s'effacer Pas plus que le point bleu, là, sur mon front.

» 7^ Les marques physiques de ta déchéance «.'atténueront, «t les traces^ morales je- me charge de les faire disparaître.

» Et l'enfant ? Est-ce que tu crois que je pourrai aussi le supprimer ? 1

H faudra bien. La distance et le temps .sus-,priment mieux que le fer, sinon je l'aurais tue. Tu as déshonoré Jiofre famille.

» Déshonoré ? Est-ce ma faute si les hommes sont des~bêtes,.si j'étais, toute petite, jetée sur les chemins, crevant de faim et de misère. Est-ce ma faute si l'homme qui m'a, donné à manger et à boire. était jeune et bon'!

» i'i y a eu des Arméniennes plus petites et plus malheureuses qui ont préféré mourir, et de quelle mort plutôt que d'abjurer leur foi. » Haïk est baptisé. Chaque jour je récitais ma prière.

> Ne blasphème pas.

» Grand-père, au nom de mon enfance, laissemoi repartir! J'étouffe dans vos villes et vos maisons fermées. Je ne respire plus. IFfâut que je m'en aille.

» Ecoute-itîoi hien, m<?u enfant. De force je t'ai reprise*, £é î°rçe je garde* Jamais tu, ne

SJotes & Informations n

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REPRISE. ric

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Au Théâtre Antoine, à 8 h,. 45, ouverture co le la saison d'été et première représentation à ce théâtre) de Petit Péché, comédie en rois actes de M. André Birabeau. avec Imes Délia-Col (Françoise) Charlotte sai iarbier-Krauss (Mme Grisel), MM. Louis M< Lllibert (François), P. Labrv (Ferdinand), Georges Laby (Serge), Max Dorsy (Sau- ja on) et Tacques Varennes (Maurice Gon- j- aud) a" Les critiques et courriéristes seront reçus lu contrôle sur là présentation de leur arte. ter Opéra. Comme du coutume,- l'accès de vie i salle sera interdit, ce soir, pendant l'exé- ec' ution de l'ouverture du Tannhauser.

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Dem'ain jèudi,t en soirée, RenféfÇ et Jutettë, avec Mme Eidé Norena et M. F. Raisin dans les deux premiers rôles, sous la irdfction de M. Henri Busser.

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Comédie-Française. Jeudi en mati- ï11 ,ée, l'abonnement étant terminé, toutes les ^c laces seront à la disposition du public au arif des matinées classiques.

Rodogune sera jouée par MM. Albert ,ambert fils. André Bacqué, Chambreuil, :e Rigoult, Mme Segond-Weber, Colonnavomano, Madeleine Barjac. jj Dans Les Nuits d'Alfred de Musset (pré- to entation nouvelle) paraîtront MM, Mau- ice Donneaud, Pierre Faubcrt, Mmes Maie Ventura. Madeleine Renaud. Marie Bell. iociwnes de Chopin joués par Mile Anrée Hanneuse.

En soirée, SaPho aura pour interprètes .1M. Sîblot, Dessonnes, Yonnel, Paul Nu- cjj tia, Dorival, Chambreuil, de Rigoult, Lu- no ien Dubosq, Mmes Céciie Sorel, Andrée de pe ^hauveron, Yvonne Ducos, Madeleine Bar- te ac, Madeleine Samary, Tonia Navar, Hé- ^e ;ne Perdrière. s'a

Vendredi (cycle romantique) Ruy Blas. ̃

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Samedi Chatterton,, Le Pèlerin.

Dimanche, en matinée Le Malade imainaire, La Voix. humaine, La Vieille Ma<- va nan en soirée Un Caprice, .Aimer- d'i

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Les abonnements des soirées des- mardis vtl t jeudis étant entièrement Tenouvelés pour a saison prochaine, l'administration de !a re Comédie-Française ne pourra donner suite f t aucune des demandés nouvelles d'abonné- st nent. ̃ L 1C Opéra-Comique. Les Contes d'Hoij- tu marin seront chantés, vendredi, par Mmes te e v'era Peeters, Leila Ben Sedira et Jérôme, L( jui interpréteront les rôles d'Antonia, et l'Olympia et de Giulietta. Le rôle d'Hoff- le e nann sera chanté par le ténor William Mar-' :in. Les autres rôles principaux de l'ou- t vrage d'Offenbach sont confiés à MM. ,a Musy, Morturier, Derroja et Mme Suzanne' lv, Duman. il M. Cohen dirigera l'orchestre. u

-té

M. Georges Villier fera sa rentrée ce soir a, à l'Opéra-Comique dans le rôle d'Alfio de d, Cavalleria Rusticana. L'excellent artiste re- tc paraîtra d'ailleurs salle Favart, samedi en r( soirée, dans Madame Butterjly, et diman- S: che, en soirée, dans La Vie de Bohème. L Gymnase. ̃ Les répétitions de l'œuvre n, nouvelle de M. Henry Bernstein Le Jour. ri commenceront le lundi 15 septembre pro- 2, chain pour se poursuivre sans interruption, h< Rappelons que Le Jour aura pour prin- k ci«WBH(Htrprètes Mlles Gaby •' Mbrlay, d, M»ïle*Géniat, ^M..Pierre Blanchar; d- CoBBant-Rémy, M'ic^iel Simon, "Sjauïîçë

Dcgfec, Maur6Bér*ÏHtouejln. Des JMiràM "i

ler~nt e.n"aee~ a5~ec' les Des c 3

lerS^>nt engagés afeç: les^artistes Jnf co^^ 3

plè^git cette distribution." "r '• <n u -̃̃ i isi

Renaissance. Avec son spectacle réa- liste, le Théâtre de la Renaissance tient un_, nouveau succès. Demain; matinée à 3 heuresl*?;: t

Pas de fermeture pour Mogador où le succès formidable du Chant du Désert .bat son plein. Le dispositif de' l'aérafion par îa coupole procure aux spectateurs une tempe- rature délicieuse. y,. 1

Dimanche, en matinée, à Pont-aux-Da- é l

Dimanche, en matinée, à Pont-aux-Da-'d

mes, aura lieu, au profit des vieux comé-- t diens, une représentation de La Fille de .e Mme An%ot, avec Mme Edmée Favartj "M. J: André Baugé et Mme Cesbron-Norbëns. 11

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ENGAGEMENT. i Mme Andrée Méry est engagée au Grand- i Guignol pour créer le rôle principal de t Hôtel des Ventes, de M. Charles Blandin, ï au début de la saison prochaine. •>

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ETRANGER. >

De Rome. Le maestro Serafin, qui a ] si remarquablement dirigé les superbes re- j présentations de Martha. données au « Rea- .1 le », vient d'être nommé grand-officier de la Couronne d'Italie.

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De Milan. La Compagnie des Artistes î Réunis s'installera, du ro au 30 ïftût, au "J f< Da) Vérone ». Son premier •spe^âçle. sera ,j Madame' Sans-GÈiie'. (.̃i.

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M. Entiète Zaconi, après avoir fait consjire, à Viareggio, un théâtre comportant ôgrâmrtiés dramatiques ei: programmes lyiués, va pïrtlr pour une.longué'tôUrnéé ec' une compagnie qu'il 'est en train de nstituer. .;•̃̃•̃̃̃' -<̃:̃̃.

̃̃ ̃̃ ̃•̃-• *V v: ̃̃ -̃' ̃̃

De LqhWes. Lfe'i' "îuill^t^clôture dé îa son italienne "par'î'Xwore di tre re, de ontenuzzi. ̃̃̃̃̃̃̃! ̃̃̃•̃

Ce soir, première de l'adaptation anlisé, au New Theater," de Désiré, la coméde M. Sacha Guitry.

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Depuis longtemps, ^Vienne n'avait plus enidu La Cenewntolav- L'œuvre de Rossini ;nt d'être représentée^ Elle a obtenu un atant succès. i,

.}|$axime Girard.

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Spectacles divers Fohes-.Bergère. Le plus grand music11 de Paris les Folies-Bergère préîte le plus formidable spectacle Un nip de Folie. Cinémas

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IIrskiinES. -A q h. 15, dernières dé. Àssommeur (Bancroft). Location Darin 81-69..

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'(Courrier' Musical ̃. Une réception groupera, dimanche proain 6 juillet, à 5 heures, au Manoir Deiùval, à' Andrésy, un grand nombre de r?onnalités musicales, conviées â venir en*dre' le1 jeune violoncelliste Marcel Hurt, dont MarcelValmalètè vient de tssurer l'excltisivité: ̃ '-̃ •̃̃

•:̃ ,•.•••• h. de Crémone.

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L'invitation au voyage

i n ¡, ',II'

voici l'été» voici l'époque joye\isc des càni'es .rL 'éclat du soleil, le sourire an ciel san§y nuages et. le Guide off i;l"i'l!ustfé dts' ch'èinlris de' fer 'ô^'Al-, éc ç'f'de Lorhiine' nous -invJWWiid' lyiigè. C'est l'app^iriri-ésistible1 verV»ltt (ne bleue des Vosges, vers la pliintuU£O plaine d^Aleace^dominée par la èchie. légendaire! $&}& cathédrale de rasbourg, \erç '^es .sçalrnes étangs et s sombres forets ৠ-la .Lorraine. En consultant la b.rochure, d'une fac:ré remarquable, ,que .viennent, d'édir les Chemins de fer d'Alsace et de irraine, il est àis'é de fixer son choix de' tracer son itinéraire suiyaril le mps dont on -dispose.

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repartiras/ Tu es la dfcrtuèrïeu.de noire race. Ton père ? mort. -Tes (toux tantes ? massacrées. Tes OTicJes ? fiisillés. Tés ^ousinls ^téS dans TEùphrate, deux de tes cousines, folles, ,-ci, Us autres pourris'sant entre; Alep et Deir-eziZôr-sans que nous ayons pu deviner leurs tombeaux.1 Ah mon enfant (il me semble percevoir derrière moi un léger sanglot), au début de la guerre, lorsque j'ai appris ton retour à TrébiJiondé, j'avais une*-almélé folle, je nié battais pour mon pays, pp'iir mon nom, pour celle qui était fleur de ma vieillesse, tout mon avenir. On se bat lorsque la patrie prend une figure vivante, la figure de sa petite-fille, Quand je gardais les défilés de Berkrî, après la retraite de Van, et que je voyais affluer tous ces malheureux, deminus dans la neige, je pensais Jque je nje" devrais pas me -plaindre si tu étaisJpinaîi ceux-là..

» La guerre finie, tu ne- le savais pas ? Je suis allé à Constantinople. J'ai obtenu des Alliés 'des passeports extraordinaires; Je suis retourné à Trébizonde. Partout, j'ai interrogé, payé, acheté. J'ai suivi ta tracé jusqu'à Ejaûndian. Ensuite, je t'ai perdue. Vainement, j'ai fouillé Alep et les villes des frontières de Syrie. Fm été jusqu'à Deir-ez-Zôr et jusqu'à Damas. Alors, j'ai porté ton deuil et je suis rentré, à Erivan, Nul n'a su ce que j'ai souffert. Mais je souffrais moins qtfïmjourd'hiïi.

» Et puis, un matin d'automne, une vieille femme déguenillée, sale, hideuse, traînant un enfant, une vieille que je ne connaissais pas, est arrivée tu vivais .•••-

» Je n'ai pas fait la guerre quatre ans dans le Caucase pour rien. L'expédiHoo du Dersim a été minutieusement préparée, comme un coup de main aventureux, au milieu dit- désordre, de la pagaie, de l'envahissement de l'Arménie par les Turcs. Car ils revenaient! La Société des dations et les -Alliés nous avaient promis la vie et déjà Mustapha-Kemal, rebelle contre le gouvernement légal, rassemblait les troupes nationalistes sujf la 'frontière » Kars et AlexandropoL étaient, prises^ Erivan, menacé, formait urt. soviet et s'alliait àMescou. » Les î.iiois pa&saiptij; J'attendais hvoji Jieur.d. L'ancien goùyêfneïùënt étafirènti'é tfansTEnvàn et déjà

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Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant 45 fr. 50. Placés Target, 17 fr. 50; Malestruk, 34 fr. 30; Pacte, Ï5 fr.'ôO.

Prix Quenouille (10:000 fr., 1.100 mètres). 1. Circassie, à M. M. Goudcliaux (A. Rabbe) 2. Amusette, à M. L. Olry-Rœderer (CH. Semblat); 3. Belle Legend, à M. Michel Sevadjian (E. Goldin) (2 long., 1/2 long., 1 long.)

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Prix d'Osny (à vendre, 7.500 fr., *2.000 mètres). 1. Jacques Yves, à M. A. Deagustini (R. Germond); 2. Renégat, à M. J. J. Lieux (P. Pappalardo); 3. Pluie d'Or, à M. le comte de Pérlgny (A. Rabbe) (téte, courie tête, courte encolure).

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Prix de Heauoais (mixte, à récl., 25.000 francs, 3.500 mètres). 1. Bigorneau, a Mme J. Vasseur (R. Trdmeau); 1. Amour Vainqueur, à M. Octave Homberg (G. Vatard) 3. Rhum Row, à Mme A. L. Léautey (E. Goldin) (dead-heat, 3 long., 2 long.) Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant Bigorneau, 41 fr. 50; Amour Vainqueur, 61 francs, Placés: Bigorneau, 25 fr.; Amour Vainqueur, 23 fr. 50; Rhum Row, 7 fr. 50. Prix d'Inual (handicap, 12.500 fr., 2.200 mètres). 1. CEI! de Bœuf, à M. A. de Anchorena (Bougprolles) f 2. Ameuenihat, i M. DIkrah Keleklan (M. Bonaventure) 3. Abou, à M. Lcw!» Chauler (h. Robson) (3/4 long., 3/4 l«W.3 td'nji)

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les troupes rouges approchaient. A la faveur des troubles, j'ai pu agir.

» Il est encore trop tôt pour tout raconter et menacer les jours des admirables amis que j'ai laissés. Apprends, cependant, que j'ai obtenu les aides les plus inattendues, les plus désintéressées, les plus nobles. Je m'étais procuré des papiers turcs. Que la vie soit légère à l'officier de Mustapha-Kemal, que j'avais sauvé en 1920 et qui s'est souvenu. » Mon voyage a coûté une fortune, mais il a réussi.. C'est ma connaissance du Turc et du Kurde qui nous a protégés. Nous avions des chevaux, des armes. Chouchane ne sentait pas la fatigue. Six jours, nous avons mis six jours pour atteindre Erzîndjan, aux portes du Dersim, et par quels chemins, par quels sentiers défoncés, par quelles pistes à ornières où des can.ons s'étaient enlisés, au milieu de quels dangers, de quelles angoisses » Erzindjan n'était plus que décombres et ruines. A prix d'or, j'ai acheté des guides, tu sais le reste. = -•̃-•

» Tant d'efforts, de fatigue, d'ingéniosité, de courage, tant d'argent, tant d'amour auront donc été inutiles ? Ah non. Tu resteras.

» Aucune religion n'ordonne d'abandonner son enfant.

» L'Honneur de notre nom est une religion plus dure.

» II n'y a pas d'honneur, là où il n'y a rien d'humain.

» Ai-je vraiment reçu sur la nuque un coup violent ?̃ Mon cerveau me faisait mal, si mal J'ai ouvert les bras et je me suis abattue, sans un cri.

» Je me demande si l'encéphalite léthargique qui, six mois, m'a tenue inconsciente et pâmée, ne fut pas une bénédiction. Il faut croire que j'ai la vie chevillée au corps. J'ai guéri. Non, il n'est pas exact de dire que j'ai guéri. J'étais atteinte aux sources de mes forces. Une lassitude dans le cœur, un vide dans la tête m'accablait. Je ne lisais pas. Je ne pensais pas. Parfois, je me traînais jusqu'à la terrasse qui domine la mer, wraïqe une som-

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ï~ ~5,.

f L'ETERNELLE QUERELLE' D'une victoire à une défaite Parce que Karel Kozeluh, le très remarquable joueur tchécoslovaque, avait triomphé dans le championnat international des professeurs, le projet fut tout aussitôt lancé d'un match entre lui et Henri Cochet qui. quelques 'jours avant, avait triomphé dans le championnat de France international, amateurs.

Nous avons, ci, combattu ce projet, adversaires irréductibles que nous sommes entre amateurs et professionnels. C'est une vieille querelle qui se rallume périodiquement. De telles rencon- tres ne présentent, à notre avis, aucun intérêt. Elles ne sauraient en avoir que pour ceux qui les organiseraient et les exploiteraient, comme cela s'est vu aux Etats-Unis, lors d'une fameuse tournée qui devait décider de l'avenir du tennis professionnel.

Le tennis est sportivement pur, sain, loyal. Le jour où, dans des organisations professionnelles, il y aura à sauvegarder d'autres intérêts que la régularité du résultat, le tennis perdra immédiatement sa droiture. J'écrivais que le premier match amateur contre, professionnel autorisé, la voie serait, ou verte à. tous -les»! aljus.i Voyez, en effet qîi. i'autorisatnm -d,û match Kôzeluh-Cochet entrainerait.

S'impose dans le traitement de toutes les SI AFFECTIONS INTESTINALES II du FOIE LA COLIBACILLOSE 11

STÉ DES EAUX MiNéRALES ̃ CKATEL-GUYON ̃̃

nambule. Anéantie de cet effort, je m'endormais. I Le sommeil était toute mon existence, lourdvs.ans cauchemars et sans rêves. Le hâle du DersiruJavait :i peu à peu disparu. Mon visage avait pris la jjjatité iù, du marbre. » Parfois, je surprenais dans les yeux de mon grand-père une lueur de pitié. J'étais". si maigre, si pâle Mais quelque chose entre nous, comme un mur de verre, brisait tous nos élans. 11 essayait un i ]_ programme complet de rééducation. Le Père Ste- pan Avakian venait souvent me voir. De,s coufu- i rières me faisaient des robes 'blanches. ÏÛ,è§ que | du blanc. '['̃ ? Je n'avais même plus le goût de la révolte. Brisée, trop jeune mise en. marge de la vie, j'étais comme une plante dont on a coupé les racines, au- cune eau pure ne lui redonnera ]a fraîcheur. •» Pendant longtemps, je ne pouvais voir 'passer un enfant sans tomber en syncope « C'est net i veux », disait mon grand-père. Je me suis résignée, if du moins en apparence. Il est absurde, de ^s'insur- ger contre l'inévitable. La vie nous mène;. hé'Ias^! i Alors, la surveillance s'est relâchée autour de moi. il Passive, morne, je n'étais plus dangereuse. » Depuis le soir de mon arrivée, nous n'avons t plus jamais reparlé de ces choses. Ils ne m'ont -pas A interrogée. Pourquoi avais-je changé de la sorte ?-' Quels avaient été mes souffrances, mes hésitations, mes sentiments, mes remords ? Quel étoit l'homme f| avec lequel j'avais vécu plusieurs années ? Ils n'ont h rien voulu connaître de moi. Ils niaient le passé au lieu de l'expliquer. C'était plus commode. -'• » Je ne pouvais croire. J'attendais. Je n'attendais qu'un mot, un regard, pour confesser ma <dou- i, leur et crier mon chagrin. Et puis, peu à peu, mon •' coeur se refermait. Te doutes-tu de ce qu'était notre vie ? ̃̃• » Et j'assistais peu à peu à un phénomène iqui'j soulevait mon cœur de dégoût. Quel monstre étais-je donc ? Et quels abîmes cachait mon cœur ?'

suivre.)

Il y a quelques jours, le match CochetKozeluh s'imposait pour des sportifs ,'iUX nerfs fatigues, en quête de sensations nouvelles et violentes. -̃̃

Or, Cochet vient d'être battu par AIlisson.

Aujourd'hui,] c'est donc, ce sèraitïdône, un match. Kozeluh-Allisson- qui ;s'Mi- poserait. ̃̃'̃•.̃:• •' *>̃*̃̃<•̃ Qji'Allisspn ;soit battu: à: s.o» tour et c'est un troisième match avec _'nà troir: sième champion -qu-i d-eviendra11ee.eSS.ai7 re 1 ̃̃̃-̃ On voit l'engrenage qui conduirait infailliblement à la fin de l'amateurisme et de tout idéal sportif.

La Fédération internafiô'hale de Lawn-Tennis est contre les rencontres entre amateurs et professionnels. La.

.Fédération, EranMigo ,aussiff,. ïjjmt^

miftixf Tofif fv'a fbléifi J-^Fêfinkc mi- .j

cJtC'~ `,

La Maison de France `

Aujourd'hui mercredi, à midi, sera poséo la première pierre de la :Marson. 'de. France, en présence de M. Fernand Da- ` vid, président du Conseil d'administration de l'Office national du tourisme,) ̃ ipinistre de l'agriculture, et de M. Gaston iï Gérard, haut commissaire au tourisme, i

u

Michel Délroyat

s'adjuge pour la 2e fois consécutive f la Coupe Michelin

La plus difficile épreuve aéronautique, la Coupe Michelin, a été chaudement disputée cette année.

Trois concurrents des plus qualifiés' étaient engagés sur des appareil et des moteurs différents, mais de puissance, égale, pour accomplir le Tour de France aérien de 2.782 kilomètres 200, avec 15 départs et 15 afterrissages.- Comme en 1929, le trophée fut ànou-,| veau remporté par te prestigieux piloté Michel Détrovat, sur Morànc-Sau'lriicr, moteur Salmson 9 A-B 230 CV-, à re-

'froisis.5ènterit par l'air: ̃ ̃

]j, Avec, s»- 'science parfaite de»' pilote .et son audace "inégalable, Uétrbyat' battit son propre record, réalisant la inoyeiwei<

Renseignements r 19

̃̃̃̃ •̃̃ >h: \l

Paule Henry-Bordeaux^ ̃'


de 199 km. 982 à l'heure, contre 190 km. 203 l'année dernière.

C'est là un exploit vraiment significatif qui, après le record du monde féminin de durée de Mlle Lena Bernstein (35 1,1. 46' 55") est une nouvelle preuve de la parfaite mise au point du moteur Salmson 9 A-B 230 CV.

Dans les félicitations à Michel Détroyat, le spécialiste de l'acrobatie et du vol sur le dos, n'oublions pas celles dues. la Société des moteurs « Salmson », .-première maison française qui créa 'et mit au point le moteur d'aviation en étoile fixe à refroidissement par l'air,' de conception exclusivement française. Elle voit à juste titre le succès couronner sans cesse ses efforts.

CONCOURS HIPPIQUE Le Tournoi internationat de Londres La Coupe du « Daily Mail », épreuve réservée aux sauteurs ayant obtenu un prix dans les compétitions .précédentes, a réuni quatre-vingt-dix .paTtànts. Résultats -•̃•̃̃̃. 1. Lieutenant Bizard (France), montant Arcachon.

2. Lieutenant A. Rase (Angleterre), montant Cocktail.

3. Capitaine de Laissardière (France), montant Tosca.

4. Lieutenant Gibault (France), montant Mandarin.

5. Major Bodcn Smiths (Angleterre), montant .Hey Didle Didle.

6. Lieutenant Bizard avec Pantin, caI-itaine-âè Laissardière avec YVednesday, lieutenant Bizard avec Pair.

L'équipe française a gagné à Lontires treize premiers prix l'un fut gafcné par le capitaine Lamy, 4 par le ca.p.'taine de Laissardière, 8 dont 3 coupes i:ar le lieutenant Bizard.

Le Tournoi de Vichy

Vichy, 1" juillet. (De notre envoyé spécial.) Le Prix de la Compagnie Fermière.' a mis en présence l'élite, des ti.uteurs français sur un parcours difficile, comprenant toute la ligne des banquettes irlandaises. Trois chevaux n'ont fait aucune faute et selon les conditions du programme les deux plus vites ont dû recommencer le parcours pour attribution du premier prix. Finalement la victoire est revenue à Moulin Sous Touvent, remarquable fils de Mos<iué, appartenant à M. Guigou, monté par M. Andras. Souriant, que miss Baluch a monté à la perfection, a eu le «(euxième prix et Albano, au comte de Castries, le troisième. Ensuite ont été rimes Conspirateur, à M. Brodin, monlé par le comte de Maillé Unicus, à M. ^almon. Diplomate à M. Sereys, La Pithoiserie au comte de Peyrelongue, Juriex à M, Donnio, monté par le commandant Claire Vol au Vent, à M. Lederiin, monté par M. de Royer Apparition, à M. Brodiu, montée par le comte de Maillé Xébita, à M. Costa Flambeau, à M. d'Oriola, monté par M. de ï.a Croix Ulysse, à M. Doguy, et Goë;ette, à M. Costa. Reyor.

AUTOMOBILE

Le rallye franco-belge des carburants nationaux

Ayant quitté Douai le 29 juin, le Rallye des carburants nationaux, après un arrêt à Valenciennes où les véhicules furent exposés, est arrivé à Bruxelles dans l'après-midi.

Le rallye a passé la frontière entre Blanc-Misseron et Liévin.

Le 30 juin, des véhicules prenant part aa rallye se sont joints à la caravane qtii a quitté Bruxelles de bonne heure le 30 juin pour aller à Charleroi.

Hier 1er juillet les véhicules, après un arrêt à Namur, sont repartis pour Liège. Ils y séjourneront jusqu'à samedi.

TENNIS

LE TOURNOI DES CRITERIUMS DE FRANCE

MHe Belliard gagne le Critérium simple Le tournoi des Critériums devait se terminer hier au Stade Roland-Garros, niais, sur les cinq heures, un formidable orage s'est abattu sur le Stade, alors cra? «e jouait la finale du double mixte.

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Dans le critérium simple, la finale fut remportée comme on le prévoyait par Mlle Belliard, qui a triomphé de Mlle Goklschmidt par deux manches à 0, 14 jeux il 10, non sans une très belle résistance de' cette dernière. Ce succès donne à Mlle Belliard lès plus légitimes eshoirs d'un prochain classement en première série. Et ce sera justice.

Une demi-finale du Critérium double mixte a. été gagnée par Mlle Cltude-Anet et R. Laurent, battant Mlle Berthet et Hoche, en leur, concédant la seconde manche, par 2 manches à 1 et 15 jeux à 13. La finale du Critérium double de dames fut arrêtée par la pluie, alors que Mlle Verken et Mme Caron Culbert avaient gagné la première manche par 6 jeux à 3, à Mlle S. Amaury et Mlle L. Claude-Anet et que les joueuses étaient à égalité 4 jeux à 4 dans la seconde man.che.

Après une heure et demie d'interruption, le mat«h fut repris et. terminé.. Ré-

sultai ̃̃

•Critérium- sirrçp'e de dames. Finale: Mlle Belliard !Ï\ ̃ C. Rouen) b. Mlle Goldschmidt (Racin'g.), 6-4, 8-6.

Critérium double mixte. Demi-finales MHe Cîaudc-Anet et R. Laurent b" Xàle R. Berthet et Roche, 6-4, 3-6, 6-3 -f Mlle Belliard et Lesneur,ï,b. Mï'e Verken et de Buzelei, «i-4,.1-2, abandonne. Critérium double de clames. Finale: Mlle Verken ;et Mme Cnron-Culbert b. Mlle Simonne Aniaui-y et Mlle Leïia Claudc-Anet, 6-3, 6-4..

On terminera le tournoi aujourd'hui mercredi avec la finale du double mixte. P. C.

LES CHAMPIONNATS

DE GRANDE-BRETAGNE

A WIMBLEDON

Après la défaite de H. Cochet

L'annonce que M. Allison, n° 7 du classement américain, avait battu, H. Cochet en quart de finale du championnat simple a créé à Paris, parmi les sportifs, une profonde stupeur. H. Cochet battu en trois manches, par 18 jeux i 11, donc très facilement, la chose paraissait impossible. Elle était malheureusement exacte. Wall'is Meyers, dans The Daily Telegraph, dit que l'événement est surprenant. Il ajoute que Cochet. lundi, n'était qu'un pâle reflet du Cochet qu'il est accoutumé à voir. Ce fut le succès d'un homme qui eut un meilleur moral, plus d'entrainement physique, devant un homme désemparé et nc réagissant pas..

Faisons néanmoins confiance à Cochet. L'homme est capable d'en appeler de cette défaite, surtout sur court de terre battue où il sera plus à son aise. Les demi-finales mettront donc en présence \V. Aliison et J. H. Doe-g, W. T. Tilden et Jean Borotra.

Trois Français et un Américain, Grégory, le dernier Britannique, fut la victime de Tilden. Espérons en Borotra, mais craignons Tilden très en forme. Parmi les résultats de la journée de lundi, signalons les suivants

Double de dames. –Mrs Wills-Moody et miss Ryan b. Mrs Owen et Mrs Stocks,

Double mixte. 3" tour Cochet et Mrs Whittingstall b. Timmer et Mlle Canters, 6-0, 6-0 P. Landry et Mlle J. Gallay b. T. Abc et Mrs Tuckey, 7-5, 6-4; G. S. Maugin et miss S. Palfreye b. J. Grandguillot et Mlle S. Barbier, 6-3, 6-3; Hopman et Mlle Sigart b. A. J. Willard et Mlle Payot, 6-3, 6-8, 6-0 J. Brugnon et Mme Heurotin b. E. Malher et miss Haylock, 6-6, 6-3.

4" tour W. T. Tilden et Mlle Aussem b. J. Brugnon et Mme Heurotin, ti-4, 9-7 W. Aliison et miss E. Cross b. l'. Landry et Mlle J. Gallay.

Il ne reste plus de paire française dans la compétition. Seul H. Cochet, en compagnie de sa partenaire britannique, défendra encore nos couleurs.

Dans la Coupe de Consolation, E. du Plaix a battu Latchford, 6-4, 6-2, au seeoud tour.

GOLF,

Au Golf d'Ormesson

Le Prix du Dispensaire, offert par la comtesse W. d'Ormesson, a été joué sur 18 trous, handicap. Résultats Messieurs 1. C. Fitte, 71 2. 0. Ehr

Et de Jfaz.n.à Douvaine (Hte-Savoie). Adj.vol. dim. 7 sept. 30, à 14 h., Mairie d'Excenevex (H.-Sav.), d'une prop.comp. PLAGE sabl.de 13 ïia.env., 400 m. de rivage bord. Lac Léman. Vue magn., face Lausanne. M.à p.: 1.60O.000. J"r rens.,s'ad. au n. et à M. Vandau, maire Excenevex. D07VDDltîTÈ rxeuiïly-s.-Seine, anrKUrKlElD gle r. Ancelle, 20 et r. Ch.-Laffitte, n" 70. Cce 442 m. 40. M. à p. 800.00O fr., part. libre. Adj. 9 juill.. 2 h. Etude M" Warguy, notaire, NEUILLY. Etudes de M0 Manuel, av. à Versailles, et de Me Péras, not. à Marly-le-Roy. Vente en la mairie de Marly-le-Roi, par Péras, n., le 12 juillet 1930, à 14 h. Propriété à Marly-le-Roi route de Montval; lleudit « Les Fonds de Montval ». Contenance 2. 238 mètres. Libre de location. Consignation pour enchérir 5.000 fr. M. à prix 45.O00 fr. S'adresser, à Versailles, à M" Manuel et Mehrmann, avoués. A Marly-le-Roi à Péras, notaire.

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Premier tour Mme Bounin b. Mlle ¡ Schlumberger, 3 et 2 Mlle Aumont b. Mlle A. Gunsbourg, 5 et 4 Mme Decu- iris b. Mme Courtois, 6 et 4; Mme Marquisan b. Mlle Esmond, 5 et 4.

Demi-finzles Mlle Aumont b. Mme hounin, 3 et 1 Mme Decugis b. Mme Marquisan, 3 et 2. Finale Mme Decugis b. Mlle Aumont, 4 et 3.

La Coupe Sîern a donné ces résultats Demi-finales H. Barre b. J. P; Majo- reJ, 7 et 6 F. Goudard b. P. Arrault, 1 d'avance.

Finale F. Goudard (Saint-Cloud) b. H. Barre. (Saint-Cloud), 4 et 3.

La Coupe Vanssay à Mortfontaine La Coupe offerte par le comte de Vanssay était ouverte aux joueuses de tout club reconnu doni le handicap est in- férieur à 15. Elle s'est jouée sur 27 trous.. Résultats

1. Mme "Sal!erbich (23) 106 2. Mme M. Ouenr.ouelle- (27) 111 3. Mme D. Henedïc (23r 113 4. Mme Florand (15) 114 ô. Mile Y. Benedic (23) 118 8. Mme Aublin (12) 119 7. Mme A. M. Vag'.iano (5) 119 etc.

FOOTBALL

Le Tournoi international de Genève C'était lundi la troisième journée du tournoi international de football à Gcr.ève.

Le match qui s'est disputé était d'un grand intérêt de par la qualité des équipes en présence. Le Uppest. champion de Hongrie, rencontrait le Real Union :run (Espagne).1 Deux méthodes de football étaient en présence le match fut serré, et l'équipe hongroise triompha par buts à 1.

TIR

Le Championnat dAix-les-Bains Le Championnat d'Aix-les-Bains a été tiré sur 20 pigeons à 27 mètres avec irn. prix d'encouragement réservé aux tireurs handicapés à 22, 23 et 24 mètres. Résul-

tats

"l. Comte de Baillet, 21 sur 22 2. Bellver Strassburgcr et de Kermaingant, 20 sur 22 5. Cavroy, comte Çzerni", Accatino"ê*t R. de Goldschidt, 18 sur 20. Prix d'Encouragement. 1. B. Galla- cher, 17 sur 20 2. Clermont, 14 sur 18 3. Mihura, Carmelish et Pacheco, 11 sur 15..

Frantz-Reichel,

Toute la correspondance concer- nant les sports doit être adressée à M. Frantz-Reichel. chef de la rubrique sportive de Figaro.

DEPLACEMENTS ET VILLEGIATURES DES ABONNES DE FIGARO

Mme Marcel Le Grand, à Perros-Guirec. Mme Il comtesse de Lur Saluées, au manoir de Cruguil.

M. P. Lapierre-Crozet, à Nice.

M. le colonel Le Rav de Lagarde, au château de Clairville.

Mme Gaston Le Blan, au Touquet-ParisPlage.

Mme la vicomtesse de La Vingtrie, à Pornichet.

M. Yves Le Gorrec, à Strasbourg. Mme Lauth, à Trouville.

Mme Jean Latham, au château de Guénet.

Mme la comtesse R. de Leusse, au château d'Anet.

Mme Roger de La Selle, au château de Bièvre.

M. Albert Le Gouix, à Marsalines. Mme la baronne Le Febvre, au château de la Ronde.

Mme Legrand-Maillard, au Pornic. Mme Maurice La.ir, à Mont-Pèlerin-sur- ̃ Vevey. J

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VI. Edmond Levril, au château d'Herbeville.

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Mme la comtesse de Latour, à Saumur. Mme L. Martin des Pallières, au château d'Outrevillc.

Mme Albert Marinoni, à Uriage-lesBains.

VI. Marge, à Saii|t-Jean-de-Luz.

VI. Daniel Maître, à T-royes.

Mme la baronne de Marcé, à PerrosGuiree.

Mlle M. Massin, à -Montmorency. M. le lieutenant Mqugenot, à Mirecourtl Mme- la baronnet -Metz, au château des Fresneaux.

Mme la générale Mazel, au château de Sibcaumont.

XI. le marquis de Mortemart, au château du Cosquer.

M. Marcel Michelin, à Camaret-sur-Mer. M. Xavier Martin Foyssac, à Soulac-surMer.:

M. Georges Malayal, à Lamalou-lésBains.

Mme la générale Margot, à Evian-lesBains.

Mme la comtesse P. de Maussion-Favières, à Houlgate.

Mme Meyer-May, à' Villars-de-Lans. Mme Moulin, à Fontainebleau. M. le baron de Maynard, à Granville. M. le lieutenant R. de Meauft, à Mazagan.

Mme Michau, à Dinard.

Mme Paturel-Méré, à Crucé-par-Teille. Mme Gustave Mirabaud, à Eaubonne. Mme A. Nolté-Rouville, à Royan. Mme P.T. Négreponte, à Taisnièressur-Hon.

M. Henri Nicol, à La Tranche-sur-Mer. Mme Nigg, à Zurichr

Mme la comtesse Henry des Nétumières, au château de Chaltrait.

M. le colonel Nouton, aux Talvasières. Mme Oustaniol, à Darazac.

Mme Paul Odelift, à Tessé-la-Made= leine.

Mme Raymond d'Orvau, à Dieppe. Mnte:Ta comtesse Stanislas ^Orsétti, au château de la Greiierie.

M. le lieutenant des Plus, à Annecy. M. le comte de Pélissier, au château de Chevrv.

M. Elie" Peltereau, à Lourdes.

Mme L. Pacquet, au Touquet-ParisPlage.

Mme Poidebard, à Coq-sur-Mer. M. Charles Prache, à Thorcns. M. Prouvé-Drouot, à Plombières. M. Robert Pollct-Massé, à Hosségor. M. le vicomte Guy du Parc, à Villebertain.

M. Ch. Pons, à Saint-Brévin-les-Pins. M. Antoine Pénicaud, à Gérardmer. Mme Marcel Pillon, au château des Granges.

M. le comte P. de Pourtalès, à La Verrerie.

M. le capitaine Pénard, à Saint-Cyrl'Ecole.

M. le comte de Pioger, au château de la Mussé.

Mme Paul Petitpont, à Villers-surMer.

Mme la comtesse R. du Plessis d'Argentré, à La Baulc.

Mme Pellé, à Blonville-su;Mer. Mme Charles Quesnel, à Fontainebleau. Mme Rondet-Saint, au château de Bouafles.

Mme la baronne Jacques Revon, à Saumur.

M. Antoine Rousselle, à Vichy. M. Xavier Ruellan, au château de Foudemont.

M. le baron de Roubin, au château de Mont-Olivet.

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« Napoléon, professBur d'énergie » PAR R. POURCIN

LIBRAIRIE BERNARDIX BECHET On peut dire que ce sont presque exclusivement les propres paroles de Napoléon qui constituent le très curieux ouvrage que M. R. Pourcin consacre à ce formidable « professeur d'énergie ». Et que pouvait-on faire de plus suggestif et de plus efficace pour nous entrainer a l'énergie que de nous répéter les termes mêmes qui sont sortis de cette bouche ?

Ainsi de son enfance jusqu'à sa mort, tout le long de cette destinée prodigieuse, nous pouvons nous rendre compte, par les paroles prononcées en toutes circonstances, à l'apogée de la gloire comme à l'heure du plus cruel désastre. de quel caractère indomptable a toujours fait preuve Napoléon.

A travers les paroles épiques, les paroles familières, les paroles historiques, on peut constater de visu, si l'on ose dire, mieux que par de longs commentaires, quel fut à côté de son génie incomparable la grandeur d'âme, la souveraine maîtrise de soi et, répétons-le, l'invincible énergie de celui qui, suivant le mot célèbre de Chateaubriand, recelait « le plus puissant souffle de vie qui anima jamais une argile humaine » 1

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rc Uorizonlalenieiit. I. Qui ne peut être brisé. II. Gros nuages épais Ccrcle.de bois servant de fondation à un puits. III. e Voûte azurée. IV. Initiale et finale du c< nom d'un romancier populaire français s" (1848-1918) Partie d'un fleuve Pronom. n, V. Excès d'embonpoint. VI. Régie Ville ic de la Campanie ancienne. VII. Gris 1- brun Montagne de la Turquie d'Asie. jc VIII. Pronom; De l'espèce d'un ruminant. ~c IX. Légumineuse Rivière de France. X. Détruit l'énergie physique et morale. le XI. Possessif; Prénom, masculin. a. Verticalement. 1. Malheureuses. 2. Ce qui est dû pour une nuit passée dans une auberge Décore. 3. Métal Oiseaux le rapaces. 4. Masses de matières rappora tées pour combler un creux. j. Petites plantes à odeur nauséeuse Prière. fi. Non brillante Conjonction. 7. Farine grossière. 8. Fils d'Apollon Peintre T marseillais né en .18-13. 9. Fin Tyran de Sparte de 206 à 192 avant J.-C. 10. CheIS min de halage Abréviation d'un titre porté

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En vue de donner au public le maximum de facilités, le ministre des P.T.T. a décidé, en accord avec les réseaux de chemins de fer, d'étendre, à partir dut 1" juillet, le service de distribution à de nouveaux trains express et rapides, et, pour les trains participant déjà à ce service, à de nouvelles gares.

Pour renseignements plus précis, le public est prié de s'adresser aux guichets des bureaux de poste.

D'autre part, l'Administration étudie la possibilité d'étendre aux nouveaux trains utilisés le ramassage cn cours de route des télégrammes.

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Solution du N" 304

III. Horizontal T. S. = Titus.

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20 h 30. Milan. « Le Comte Ory », opéra de Rossini.

Concerts symphoniques 1 5 n. p. T. T. La T. S. F. à l'hô-

pital.

15 la. 15. Radio-Paris. Retransmissio;i du concert donné au Conservatoire américain de Fontainebleau, avec le concours de Maurice Ravel, Mlle Madeleine Grey, soprauo M. Beveridge Wobster, pianiste M. André Asselin, violoniste M. Tony Close, violoncelliste M. G. Blanquai-t,. flûtiste. Festival Maurice Ravel: 1. ̃ Sonate "pour violon et piano n) Allegretto, b) ) Blues, c) Perpeluum mobile •. M. André Asselin et l'auteur 2. « Trois chansons madecasses pour chant, Tinte, celïo, piano: Mlle Madeleine Grey. 'soprano MM. Blanquart, Tony Close et l'auteur 3. « Gaspard de la nuit » Ondiiie, Le Gibet, Scarbo, M. Bcvcridge Webster 4. a) « Histoires naturelles », de Jules Renard Le Paon, le Grillon b) « Rêves », <:) « Ronde ». d) « L'Enfant et les sortilèges ̃̃>, air de l'Enfant e) « L'Heure espagnole », afr de Conception f) « Mélodies hébraïques », Kaddisch (en hébreu), Meyerké, L'Enigme éterlielle (en yiddisch Mile Madeleine Grey et 1'auteur 5. Trio » pour piano. violon et violoncelle f Modéré, Assez vif, Passacallle, Finale MM. Beveridge Webster, André Asscliri et Tony Close.

20 h 45. Expérimental. Concert de gala.

Récitais-Mélodies

20 h. 15. Radio Toulouse. Guitare hawaïenne « Léi-é », « Ohu-Ohau e, etc. 21 h. 30. Radio-Paris. Pièces pour piano.

Théâtres-Divers

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