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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1930-06-10

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 10 juin 1930

Description : 1930/06/10 (Numéro 161).

Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k296259z

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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SOMMAIRE DE FIGARO

PAGE 2. Les Cours, les Ambassades, le Monde et la Ville. Les Echos. Georges Ravon La seconde journée de l'aviation.

PAGE 3. Roger Dardenne Le congrès socialiste de Bordeaux. James Donnadieu L'Impossible accord. Lettre d'Allemagne A la' recherche de l'équilibre budgétaire. Dernière Heure L'avènement du roi Charles II et l'opinion britannique Les Associations pour la S. D. N. et la question palestinienne Le nouveau tarif américain sera-t-il voté le ïtr juillet ?

PAGE 4. Rcber-Raynaud Le I ranssana- rien La France jusqu'à l'Equateur. Jules Laurent La Vie universitaire. Un éduca- teur japonais. La Revue de la Presse. PAGE 5. Henri de Régnier, de 1 Académie française La Vie littéraire. Arsène Alexandre Impressions de Barcelone.Comtesse Jean de Pange Un nouveau théâtre pour les enfants. Raymond Lécuyer Jacques Laffitte et les hommes de 1830. *>•̃ Les Alguazils Courrier des Lettres. Nouvelles artistiques.

PAGE 6 Programme des spectacles. Courrier des Théâtres. La Vie sportive.Paule Henry-Bordeaux Antaram de Trébi- \1 zonde. 1

LA POLITIQUE 1

L'examen clinique

-1- du Radicalisme

Le congrès de Bordeaux n'apprend

^|3§| rien de nouveau sur le socialisme. Mais

gjffX il renseigne définitivement sur ce que ̃f'v-- les socialistes pensent des radicaux. Ils jnt jugé le moment venu de fixer la doctrine. A vrai dire, ils avaient laissé deviner leur opinion. Mais ils ne paraissaient pas compris ils étaient encore soumis à des objections et à des requêtes. Ces queiëlles^cple avaient assez duré. il fallait «irfinir, C'est M. B5um_qui a été chargé de cette opération délicate, laquelle réclamait une sûreté de langage subtilement cruelle. L'orateur a procédé en praticien, qui regarde, qui définit, qui n'a aucune préférence. Il a constaté des faits qui semblaient s'imposer à lui avec une force irrésistible, et qui ne lui causaient ni plaisir ni ennui. On n'a senti dans cet exposé aucune animosité, mais on n'y a discerné aucun attendrissement. Tout a été calme et impitoyable comme la science.

Le parti socialiste déclare qu'il n'a aucune envie de faire mourir le radicalisme, mais qu'il n'est pas chargé de le faire vivre. D'après, lui, le radicalisme se décompose. Les socialistes assistent à ce phénomène. Ils ne le précipiteront pas. Ils ne le retarderont pas. Ils sont seulement attentifs à recueillir, quand le moment sera venu, les éléments dispersés du parti qui se défait. C'est l'attitude d'héritiers qui évitent de montrer une hâte sans décence, mais qui sont résignés à la fatalité des événements.

Les socialistes ont commencé en 1924 une opération de grande envergure. Ils ont jugé que le radicalisme, en tant que parti, avait épuisé son programme et qu'il était mal préparé à résoudre les problèmes nouveaux. Mais s'il n'avait plus de doctrine, le radicalisme avait encore des troupes, qui étaient d'ailleurs divisées. Les unes se ratta- chaient à l'ancien parti radical qui était national et bourgeois. Les autres étaient fortement influencées par le socialisme et sentimentalement acquises à une sorte de marxisme familier et rural. Les socialistes ont depuis longtemps renoncé aux premières. Mais depuis longtemps aussi, ils ont juré que les secondes viendraient à eux.

C'était l'affaire de quelques années. Depuis 1928, les événements se sont précipités. Les socialistes ont pensé qu'ils étaient assez puissants pour refuser tout accord avec les radicaux. Ils ne se défendent pas les combinaisons limitées et profitables. Mais ils font savoir qu'ils ne prendront aucun engagement, qu'ils servent exclusivement leur propre parti, et que l'indépendance est le premier des biens. On peut donc s'attendre à voir encore à l'occasion des alliances électorales et même des alliances parlementaires. Mais il est bien entendu qu'on ne verra pas de Cartel, et que les socialistes poursuivent obstinément leur entreprise personnelle.

Les radicaux n'ont pris encore aucune disposition, et même après le Congrès de Bordeaux, ils n'en prendront probablement pas. Ce qui donne aux socialistes tant de certitude, ce qui leur permet d'annoncer sans se gêner leur projet, c'est qu'ils considèrent le parti radical comme déjà incapable d'échapper à son destin. Les radicaux sont comme des petits chaperons rouges qui vont docilement chez le loup. A défaut de la galette du conte, ils portent les voix électorales au marxisme dévorateur. JAndré Chaumeix.

BULLETIN DU JOUR

Les méthodes de JL Piétri

Parmi les discours de la Pentecôte, nous avons été hier au meilleur, à celui qui, dans les circonstances actuelles, contenait la plus urgente leçon. Revenons aujourd'hui au pire, celui que M. Piétri a prononcé à Lorient. Que dans le péril où le bolchevisme jette nos colonies le chef de ce département s'avise de nier l'efficacité de la force et de déclarer que le meilleur moyen de combattre le communisme consiste dans l'exaltation de la révolution française, voilà des propos désolants. Le communisme n'est, selon le mot de Balzac, que la logique vivante de cette démocratie que M. Piétri flatte et courtise si imprudemment à l'heure où M. Pairdevé lui-même s'efforce de lui faire entendre raison.

La Revue de Paris a publié dans son dernier numéro un article fort intéressant sur ies colonies et le système » fédéraliste », au "cours duquel M. de Fels a mis en évidence, en s'appuyant comme ici-même M. Sanvoisin, sur la confession de M. Alexandre Varenne, les ravages que les idées de la Révolution française, répandues sans précaution, font aujourd'hui en Indochine. C'est cependant la Révolution que M. Piétri appelle le vrai visage de la France visage sur la séduction duquel il compte pour nous rallier les Indochinois. Une telle obstination dans l'erreur a dû décevoir singulièrement le' directeur de la Revue de Paris, qui accordait un si large crédit à celui qu'il appelle « le jeune et brillant ministre des colonies ». Non, il n'est pas d'un « esprit solide et judicieux », de déclarer que la force est un procédé périmé, alors que nous nous trouvons en présence d'une force hostile et qui cherche à dominer par la terreur, ainsi que vient l'attester, aujourd'hui encore, cet attentat commis contre un contrôleur du chemin de fer du Yunnan, suspect d'avoir dénoncé les agissements des communistes annamites. M. Piétri s'est livré dans son discours à de justes distinctions entre la race jaune et la race nbiafe en trié les Annauiites; les Tonkinois et les Cambodgiens mais ce que tous ces peuples ont en commun c'est un même goût pour l'a force et pour les attitudes de domination. Ce que les indigènes de l'Indochine, comme ceux du Soudan, ont estimé avant tout chez nous autres Français, c'était notre force tenant en échec leur nombre. Tous les témoignages sont 1 concordants. Nos soldats ont excité l'admiration de ceux-mêmes qu'ils combattaient, en ExtrêmeOrient comme en Afrique, non pour leurs vertus ou leur justice, mais pour leur énergie dans la lutte. On nous a prodigué des marques d'attachement partout où l'on nous croyait invincibles. Vaincus, nous ne ferions même pas pitié.

La philosophie chinoise n'est-elle pas allée jusqu'à identifier la force et la justice, et Confucius n'enseignait-il pas que les décrets de la force sont nécessairement justes puisqu'ils émanent de la force ? Cela lui paraissait une sorte d'arithmétique. Il professait encore qu'il n'y a pas à être ami ou ennemi de la force, mais qu'il faut la subir quand elle s'exerce impérieuseiùènt.

Ces vieux philosophes de l'Asie raisonnaient humainement des choses humaines. M. Piétri n'a pas tort de nous envoyer à leur école. Mais lui-même néglige leurs leçons réalistes et verse dans la pire idéologie quand il nous affirme que « l'amitié » est le meilleur rempart que nous puissions opposer à l'assaut furieux du bolchevisme.

Laissons Confucius. Que notre ministre n'écoute-t-il simplement l'ancien gouverneur général de l'Indochine, son collègue, M. Varenne, avouant sa surprise et sa déception quand il dut constater que le mécontentement des populations indigènes s'affirmait en raison directe des bienfaits qu'elles avaient reçus de nous 1LUCtEN CORPECHOT.

L'agitation dans l'Inde Londres, 9 juin. Le correspondant du Daily Mail à Gibraltar télégraphie « Le bruit court ici que la troisième flottille de destroyers et un régiment du Lincolnshire pourraient partir pour les Indes.

» Ce bruit, toutefois,. n'est pas officiellement confirmé. »

Bombay, 9 juin. Dix membres du comité du congrès de Bombay, parmi lesquels se trouvent le neveu de àl. V.-J. Patel, ex-président de l'Assemblée législative, et Mukund, fils du pandit Malaviya, ont été condamnés chacun à six mois de prison.

Lahore, 9 juin. Une bombe a éclaté au cours d'une réunion publique à Lvallpur, à laquelle plusieurs policiers assistaient. Il n'y a eu aucun blessé. Vingt-quatre membres du congrès de la Ligue de la jeunesse ont été arrêtés.

LONDRES, 9 juin. Selon des dépêches de Bombay, des troubles sérieux se seraient produits à Kapatwang, entre des musulmans et des Hindous. Il y aurait environ 400 blessés. -•

UNE ŒUVRE DE CtiARÏlÉ ÎNIELLECWEILE

L'Institut catholique de Paris

Figaro publiait, vendredi dernier, un éloquent appel de Mgr Baudrillart en faveur de l'Institut catholique de Paris. Les catholiques de France sont invités, en termes de plus en plus pres- sants, à un ordre de charité dont un certain nombre d'entre eux n'ont pas toujours suffi- samment compris l'importance la charité pour les œuvres intellectuelles.

Hôpitaux et asiles, dispensaires et sanatoria, fondations philanthropiques de tout genre, suscitent sans relàche comment en serait-il au- trement au pays de saint Vincent de Paul? ces élans de compassion qui ouvrent les bourses en même temps que les cœurs. L'onéreuse dépense imposée aux catholiques par l'entretien des écoles libres et par le traitement, si minime soit-il, des maîtres et des maîtresses, n'a jamais découragé ni lassé les bienfaiteurs le renou- vellement périodique (|e leurs oboles affirme leur •attachement à,. ^'e cause de la liberté d'enseignement dont, çiu printemps prochain, par le centenaire du jprocès de l'Ecole libre, nous mettrons à l'honneur les premiers vainqueurs, Montalembert.Lacordaire. Lorsque des voix s'élèvent, réclamant des chapelles pour la zone rouge, elles trouvent de nombreux auditeurs, et ce sera la gloire de la France religieuse. durant le quart de siècle qui a suivi la Séparation, 'd'avoir ouvert à l'Eglise, jetée nue sur la terre nue, des sanctuaires et des salles de réunion.

f*

Mgr Baudrillart ne veut pas disputer aux malades et aux pauvres, ni aux âmes enfantines, 1ni à son Dieu ea quête d'un logis, les ressources que la chanté catholique apporte à toutes ces détresses. Mais ses fonctions mêmes de recteur lui font un devoir de rappeler qu'il y a, rue de Vaugirard et rue d'Assas, un centre de culture qui ne doit pas péricliter et que l'Institut catholique, pour élargir son rayonnement, aspire à achever ses bâtisses et à accroître, par des enseignements nouveaux, l'ampleur de son champ d'action. .-• Voilà vingt-cinq ans bientôt que Mgr Baudrillart s'est mis au travail., La vie -même de l'Institut était alors menacée les conditions précaires auxquelles l'avait réduit la loi de i>epa- f atïori pâraié sàïéht ^ènc&re aggravées par lés desseins pervers d'un parlementaire radical socialiste, nommé Maxime Lecomte. On projetait un mauvais coup contre la liberté du savoir Mgr Baudrillart voulut que l'Institut catholique affirmàt son droit de vivre. Et comme une vie qui cesse de s'épanouir est tout près d'être une vie qui s'éteint, il réalisa ce prodige de fonder des chaires, d'introduire des disciplines nouvelles, d'installer un haut enseignement féminin. Proclamer ses ambitions, les réaliser, c'était le meilleur démenti qu'il pût opposer aux pessimistes. Des cours s'organisèrent, qui n'existaient point ailleurs'; des découvertes scientifiques s'accomplirent, qu'ailleurs on envia. La loi sur la liberté de l'enseignement supérieur se révéla comme bienfaisante, non seulement pour la protection des jeunes esprits contre certaines doctrines de négation, niais pour le développement de la science française. Aussi, l'appel adressé par Mgr Baudrillart aux catholiques de Paris et des vingt-neuf diocèses environnants trouvera-t-il une répercussion dans le monde savant.

Nous devons nous souvenir qu'avant de nous réclamer une aide, l'illustre prélat s'est luimême aidé. Il a senti s'abattre sur ses épaules de chef la préoccupation lancinante d'un budget annuel à boucler il l'acceptait, il y faisait face, s'en distrayant et s'en reposant par l'élaboration de. ces grands programmes qù, dés initiateurs tels que lui trouvent une allégresse intérieure et des instruments de conquête. Il implore aujourd'hui de la libéralité française le concours qui couronnera son labeur et qui le récompensera elle ne saurait le lui refuser.

+

̃ •̃ ̃ •* *(

Les mœurs américaines, en ces derniers I temps, se sont beaucoup implantées chez nous je voudrais qu'en écoutant Mgr Baudrillart, la France catholique leur empruntât le goût des gestes décisifs, des gestes véritablement fondateurs, qui, là-bas, inscrivent au fronton des laboratoires ou des bibliothèques, des universités ou des séminaires, le nom de certains Mécènes protecteurs et pourvoyeurs de l'avenir. La rapidité même du progrès scientifique, les impérieuses requêtes de l'esprit de recherche, créent sans cesse de nouveaux besoins matériels auxquels les œuvres d'enseignement supérieur doivent aussitôt faire face, sous peine de déchoir. Outre-mer, pour empêcher que des laboratoires comme ceux oîr se sont illustrés, chez nous, M. le professeur Branly et M. le chanoine Rousselot, ne fussent voues. à un certain malaise, des bienfaiteurs surgiraient, avec des méthodes de magnificence puissent-ils, en France, trouver quelques imitateurs Le cri que vient de pousser Mgr Baudrïîîart leur est garant de son accueil.

S. Em. le. cardinal Vériffier, au cours du prenaier voyage qu'il lit à Rome comme archevêque de Paris, recueillit pour sa cité archiépiscopale le plus précieux des témoignages des lèvres autorisées lui parlaient de ce que doit à notre France, à notre Paris, le ,,« catholicisme éclairé»; à ses oreilles, elles célébraient la capitale française comme une sorte de ville-lumière de la catholicité. J'imagine que ces propos tombés du haut de la colline Vaticane obsédaient la mémoire du prélat lorsque, l'autre jour, soucieux de voir un tel prestige durer et s'affermir, il ajoutait à la page écrite par Mgr Baudrillart les lignes chaleureuses qui saluent, dans notre Institut catholique, « la plus belle des œuvres

catholiques intellectuelles ».

l catholiques v -i 1.1..es Georges Goyau,

[ ̃ *âé- l'Académie française.

Les premiers actes du roi Charles II

Le roi Charles de Roumanie, accompagné du prince Nicolas et de la reine Elisabeth de Grèce, a eu une première entrevue avec la princesse Hélène, dont il divorça en 1926. Le roi et la princesse ont décidé provisoirement de ne pas demander l'annulation de leur divorce ils se sont mis d'accord pour que l'éducation du prince héritier Michel passe aux mains dû roi. Le jeune prince a été aussitôt amené par son père au palais royal de Cotroceni, où il habitera, puis ramené au palais de la princesse mère.

Le roi Charles est ensuite parti pour Curtea de Arges, où se trouve le tombeau du roi Ferdinand. Des son retour à Bucarest, il a repris ses consultations. Il a reçu M. Maniu, chef du parti nationalpaysan, les chefs des autres partis et les présidents des deux Chambres. Le nouveau cabinet sera formé incessamment.

Le roi a adressé au pays une proclamation inspirée du même esprit que le discours qu'il a prononcé avant-hier ̃l'Assemblée nationale et dont voici le principal passage

« Je suis résolu à maintenir sans hésitation mon serment de conserver inviolable l'intégrité du territoire national.

» Pour réaliser cette promesse, j'ai besoin avant tout de la collaboration, sans arrière-pensée, de toutes les forces vives de la nation. Sans l'union de tous, nous ne pourrions pas paraître, devant ceux qui nous envient, comme une force indissoluble qui est appuyée sur une armée organisée selon les dernières exigences, et qui pourra compter sur mon entière sollicitude pour s'acheminer définitivement vers un travail pacifique et assidu. » Les difficultés qui paraissent inéluctables à certains seront sans aucun doute facilement sur- montées par une Roumanie unie et décidée. Je ne voudrais mettre en doute, même pas un instant, le patriotisme de ceux qui, par leur position, ont le devoir de travailler au progrès du pays. Je suis convaincu que tous, sans distinction d'opinion politique, de confession et d'origine, se réuniront en un faisceau autour du trône pour collaborer ensemble à l'établissement de notre pays sur les fondements qui lui permettent un développement et qui lui assurent la place qu'il est destiné à occuper dajas.,l'ens.enibJe du monde, civilisé.,», ..•̃^•?,

Cependant, dès hier soir, le comité exécuta du]

I parti libéral a décidé d'adresser un manifeste au

parti libéral a décidé d'adresser un manifeste au

pays, pour déclarer qu'il ne se solidarise nullement avec la nouvelle situation et décline toutes responsabilités. Le manifeste, signé de M. Vintila Bratiano n'a d'ailleurs pas rallié tous les suffrages du parti libéral, et on s'attend à une rupture au 1sein de ce parti.

Ajoutons que le roi a signé un décret ratifiant tous les actes accomplis par la régence et le conseil des ministres, depuis la mort du roi Ferdinand jusqu'au moment où il a prêté serment. Le prince Nicolas, frère du roi. a été nommé général de division et commandant des forcés s aériennes roumaines.

La reine Marie a envoyé au roi Charles un télégramme de félicitations, auquel le souverain a répondu. Le retour de la reine aura lieu à la fin de la semaine. Une réception solennelle lui sera faite.

Les éphémérides de la révolte Vingt-quatre heures de répit ont suffi, semble-t-il, k l'agitation sanguinaire en Indochine. Voici que les désordres recommencent, ainsi qu'en témoigne cette dépèche de Hanoï «Un Français, M., AfazelTa, contrôleur du chemin de fer du Yunnan, qui avait récemment dénoncé les agissements de communistes annamites, a été attaqué aujourd'hui, chez lui, à Vietri, par un inconnu qui a tiré sur lui plusieurs coups de revolver, le blessant à la poitrine. L'état de M. Mazella est grave. »

C'est le régime de la terreur suspensive qui commence. Ou la complicité, ou la mort Va-t-on lais- ser se développer un mouvement dont, hier, à la Ligue des Droits de l'Homme, le délégué de Haï- phong, M. Puiron, a indiqué à son tour les causes j profondes « On a trop envoyé d'Annamites en, France aux frais de l'Etat. On en a fait des déclassés », a-t-il déclaré, protestant en outre « contre la campagne du professeur Challaye, des plus néfastes pour l'Indochine ». (Que l'on note bien c'est un membre de la Ligue des Droits de l'Homme qui parle !)

Cependant, en face du danger croissant, le Conseil de protectorat ne se laisse pas émouvoir. Réuni hier matin à Hanoï, sous la présidence du résident supérieur du Tonkin, il a examiné les pourvois formés par 84 individus condamnés le 27 mai par la commission criminelle siégeant à Phu-Tho, à la suite des aitentats et des troubles révolutionnaires de février.

Le Conseil a donné avis défavorable pour 72, dont ceux relatifs à 10 condamnations à mort prononcées pour les 12 autres, il a donné un avis favorable tendant à la substitution de peines de déportation ou de détention aux peines de travaux forcés prononcées.

La responsabilité des agitateurs révolutionnaires dans les événements d'Indochine éclate à tous les yeux. On se sert de n'importe quel moyen pour accroître le mécontentement et pour provoquer des

troubles. Revendications de contribuables ou ai-

greurs d'intellectuels, tout est bon. Une seule chose compte parvenir à établir un divorce moral, avant la séparation de fait, entre nos possessions d'Extrême-Orient et la mère patrie. Comme le disait M. Georges Barthélemy, ancien député, membre du Conseil supérieur des colonies et vice-président de la Fédération des anciens coloniaux, au banquet organisé avant-hier à Lorient « On veut saboter l'œuvre magnifique à laquelle la France a consacré depuis quarante ans le meilleur d'elle-même » ̃Gaétan Sanvoisin.

ha légation de ftotimaiîieàParîs

Le rappel de M Diamandy

Un télégramme de Bucarest annonce le rappel de M. Diamandy, ministre de Roumanie à Paris, Cette nouvelle causera à la fois beaucoup de surprise et beaucoup de regrets. M. Diamandy était le représentant du gouvernement de Bucarest à Paris depuis 1924. Il était arrivé précédé d'une réputation que ses services diplomatiques expliquaient et que ses qualités personnelles n'ont cessé de justifier.

Ministre de Roumanie à Petrograd de 1914 à 1918, c'est lui qui a négocié les traités de 1914 à 1916. lesquels ont été la charte de l'entrée en guerre de la Roumanie à côté des Alliés. Après la révolution soviétique, il fut enfermé à Saint-Pierre-etPaul par les bolchevistes, au moment où les troupes roumaines ont pénétré en Bessarabie et où les troupes moscovites bombardaient les villes roumaines. Il a pris part à la guerre en qualité de commandant de réserve en Transylvanie. Son expérience et ses mérites personnels lui valurent, en 1919, d'être appelé à un très grand emploi il fut haut commissaire du gouvernement roumain à Bu* dapest pendant l'occupation roumaine.

Délégué à la Conférence de la paix à Paris, puis ministre de Roumanie en France, M. Diamandy s'est montré en toutes circonstances un serviteiif éminent de son pays et un partisan sincère de l'amitié franco-roumaine. C'est lui qui a négocié et signé le traité d'alliance et d'amitié de la France et de la Roumanie. Il était environné à Paris de toutes les sympathies et il avait su faire de la léga*tiou un centre vivant où tous les amis de la Rou«manie, de quelque parti qu'ils fussent, se rencou* traient volontiers. Sa vaste culture n'est pas s,exvlement d'ordre diplomatique. Il aime l'histoire et la littérature. Il est un des collaborateurs de la Revue des Deux blondes. L'Académie des jeux flo<raux. lui a demandé d'être des siens. II est; doctcuf honoris causa de Toulouse pour le droit et de Lille pour les lettres. Son tact, sa courtoisie, sa connaissance des grandes affaires européennes lui ont assuré dans le monde diplomatique une situation exceptionnelle, et son départ sera très vivement regretté par tous.

La douloureuse affaire de Lubeck

Par MAURICE DE FLEURI

Nos lecteurs savent qu'elle a provoqué, dan.' tout le Reich, un long et légitime émoi. Et l'on peut bien dire qu'en France, nous avons ressenti avec un vrai chagrin la mort de ces petits enfants d'Allemagne que l'on pensait préserver de la tuberculose en leur injectant le vaccin B. C. G. de l'Institut Pasteur, et à qui furent communiquées, par une atroce erreur, des lésions mortelles. Certains journaux étrangers et quelques-uns même de France ont profité de ce malheur pour insinuer quelques doutes sur la grande découverte de Calmeite et Guérin.

Or, jamais aucun doute ne fut possible. Préparé par les maîtres les plus expérimentés, avec les soins les plus minutieux, et délivré après d'innombrables essais, le B. C. G. n'a jamais pu et ne pourra jamais déterminer d'accidents comparables, même de loin, à ces affreuses hécatombes de Lubeck. Les spécialistes d'outre-Rhin reconnaissent tous que l'erreur a été commise en Allemagne et que leurs collègues français n'ont aucune responsabilité à endosser. Presque tous rendent hommage à l'innocuité parfaite et à la valeur préservatrice du vaccin de l'Institut Pasteur. Le 28 mai, dans les Bredauer Xeueste NacIiricUten. les professeurs Fraenkel, Pfeiffer, W. Freund, Prausnitz, Stolk, Hannes, Hein, Leichtentritt, SleinHerg, qui sont des maîtres phtisiologues, publiaient une lettre ils disaient

« Avant d'entreprendre les premières vaccinalions d'enfants, Calmette a inoculé ses bacilles à un grand nombre d'animaux les plus divers. Ses propres expériences, ainsi que celles entreprises par des spécialistes dans beaucoup d'autres pays ont démontré que les bacilles de Calmette sont incapables de provoquer une tuberculose progressive. C'est la conclusion à laquelle est arrivée à Paris la commission'1'- chargée par la Société des nations de l'examen de la méthode de prémunition selon Calmette, après avoir entendu les rapports minutieux et approfondis de nombreux experts. Depuis bientôt deux ans, quarante et un enfants ont été vaccinés à Breslau, tous en contact intime avec des parents tuberculeux, et aucun accident dû à la vaccination n'a été observé à Breslau. Les enfants ont été suivis de près. Nous sommes invariablement d'avis que la vaccination est inoffensive et les résultats heureux obtenus ailleurs avec le procédé de Calmette nous incitent à y voir pour l'Allemagne également, une arme efficace contre la tuberculose si néfaste des petits enfants. » Peu après le 31 mai, dans le Medizinisch Velt, de Berlin, le professeur Bruno Lange, de l'Institut Robert-Koch, expert 'désigné pour enquêter dans les accidents de Lübeck, écrivait cette page qu'il faut citer intégralement

« Le vaccin de Calmette est digne d'un grand intérêt, parce qu'il est inoffensif et qu'il consiste en bacilles vivants.

» L'expérimentation sur les animaux a démontré que le B. C. G. est, sans aucun doute, inoffensif. Dans aucune expérience animale, un retour à la virulence n'a pu être sûrement prouvé. Les résultats expérimentaux de Chiari, Nobel et Solé, sur lesquels Pirquet a basé son attitude défavorable vis-à-vis du B. C. G., ainsi que ceux de Petroff et de Hutyra, semblant indiquer une pathogénéité du B. C. G., sont en. contradiction avec les recherchés extrêmement nombreuses d'autres auteurs, en particulier avec les nôtres, entreprises depuis plusieurs années à l'Institut Robert-Koch. Ces expériences contradictoires doivent être interprétées d'une manière différente de celle suggérée par les auteurs. ,••̃» Mais nous avons maintenant de nombreuses- observations chez rbornme 225.000 enfants eà


France, 'jusqu'au 1" mars 1930; plus de 40.000 en Roumanie et des centaines de nourrissons dans d'autres pays, par exemple en Amérique. Aucun cas de tuberculose progressive, causée par le B. C. G., n'a pu être signalé.

» Les malheureux accidents de Lubeck n'ont pu changer mon opinion quant à l'innocuité du B.C.G. En tout cas, les recherches entreprises sur place par le professeur Luchvig Lange et moi ne nous' ont fourni aucun indice que les cas de maladie chez les enfants vaccinés seraient imputables à la méthode de Calmette, comme telle.

» A cause de l'innocuité de la vaccination et l'action immunisante du B. C. G., démontrée par y l'expérimentation chez les animaux, je suis d'avis que l'application de la méthode d& prémunition, selon Calmette, à l'homme (enfants et adultes) vivant en milieu contaminé, est parfaitement justifiée. On est toutefois en droit d'exiger que le vaccin de Calmette soit, comme tout autre vaccin, préparé avec les précautions les plus rigoureuses. La préparation des émulsions de B. C. G. et le contrôle suivi des cultures B. C. G. ne devraient avoir lieu que dans de grands laboratoires de tuberculose, ayant une expérience suffisante (tu maniement des cultures de Calmette et contrôlées par l'Etat. » Ainsi s'expriment des hommes d'indiscutable compétence et qui ne sont ̃assurément pas suspects de folle complaisance pour les travaux de leurs confrères français. Ils font preuve, ces maîtres allemands, de haute probité scientifique, d'esprit de justice et de loyale courtoisie. L'amour du vrai les contraint à parler. Il convient que leur voix soit partout entendue.

DT Maurice de Fleury;

de l'Académie de médecine.

B C HO S

TEMPS ]PlROlBi\lB3LE pour le 10 juin

-Région parisienne. Beau temps encore. Ciel clair, puis peu nuageux. Vent variable faible. Température en hausse. Maximum 2S".

France Eu dehors des ̃ régions Sud-Ouest, Sud et Sud-Est,quelques orages sont encore possibles, épars, le temps sera beau. peu nuageux. Vent du secteur Est ̃modéré dans la moitié Sud, variable faible dans la moitié Nord.' Température en- hausse générale. ̃ Aviation. a) .RÉc,iok-\ pajusksne 'ticl ''peu nuageux par nuages élevés Veut .yarwttte. ':?5;: à- ?5 .kilormètres à l'heure. Visibilité'' bonne: ̃ •̃ b) Vers Londres, Bruxelles, Cologne ï" En Prance, ciel nuageux par nuages élevés 2" Au delàà ciel nuageux par images élevés se couvrant après midi de nuages assez bas, avec bruines le soir. Vent Oucst 40 à 50 kilomètres à l'heure. Visibilité assez bonne. c) Vers Strasbourg Comme dans la région parisienne.

̃ et) VERS Lyon-Marseille 1" Jusqu'à la Saône, Comme dans la région parisienne Au delà, ciel nuageux par nuages assez bas, avec éclaircies rares nuages en fin de trajet. Vent Nord-Est 30 à 40 kilomètres, à î'iîênre. Visibilité assez bonne.

Manche. Temps moins beau, devenant très nuaicux, bruines le soir. Vent Ouest modéré à assez fort. ̃ -• Les expériences

Le Danemark, comme on sait, vient de supprimer la peine capitale. Au sujet de ceux qui, au petit jour, ne verront pas le froid couperet, l'Intermédiaire des chercheurs rappelle le temps où. parfois, un condamné pouvait choisir non seulement entre deux genres dé mort maïs nourrir t'espoir d'être finalement gracié.

Certes, les cas n'abondent pas.' Il -s'agissait de se prêter à des expériences médicales extrêmement gra- ves. C'est ainsi qu'aux îles Hawaï, en 1884, le docteur Arming, au cours de recherches sur la lèpre, inocula le forçat Keanu, dont la peine de mort fut commuée en détention perpétuelle. Quatre ans plus tard, Keanu passait de vie à trépas. Moins malchanceux que lui, six condamnés à mort anglais furent vaccinés avant la découverte de Jenner. Ils s'en tirèrent si bien que la famille royale décida de se faire inoculer, elle aussi. Le plus heureux de ces bandits à expérience semble bien être ce franc-archer de Meudoh. La corde et la potence étaient déjà prêtes lorsqu'on s'avisa que cet homme souffrait de la pierre tout comme Monseigneur du Boccage « et qu'il serait fort requis de voir les lieux où les dites maladies sont concrées dedans le corps hunain »• ̃

L'opération fut affreuse. Mais « après qu'ils éurént été vus (ces lieux), fut recousu et ses entrailles remises dedans, et fut par l'ordonnance du roi fait très bien penser, et tellement que dedans, quinze jours après il fut bien guéri et eut rémission de son cas, sans dépens ».

Aujourd'hui, le condamné ne choisit point. Artigny.

Le retour. ,̃, .̃,< h,, 1 ,h .h-», Comme quararité^ùitliëuresS passent vitê:! disaient hier soir en réintégrant la capitale les voyageurs de la Pentecôte, ceux qui sont tenus d'être à leurs affaires dès ce matin.

Evidemment, c'est assez bref, mais cela vaut mieux que rien, surtout par le soleil radieux qui a brillé durant ces deux jours de fête. Et puis, dans un mois, n'aura-t-on pas le pont du 14 juillet ? Ce sont encore les mêmes qui en bénéficieront, alors que tant d'autres demeureront rivés à leurs chaînes et ne se plaindront pas.

La villégiature est, après tout, une obligation qu'on s'est créée, qui ne donne pas toujours les satisfactions qu'on en attend et dont nos pères se passaient fort bien.

Dimanche matin. Place de la Sorbonne. Dix âeures. De rares passants. Tranquillité domijicale.

Sur un banc un vieux monsieur au chapeau nou rond et cabossé, au poil hirsute. le pincé- nez en bataille, est assis béatement sur le banc qui se trouve en face de la statue d'Auguste Comte, plongé dans son journal.

Un crayon à la main, perdu dans son raye, insensible il ce qui se passe autour de lui, il cherche avec obstination des mots croisés- et poursuit le nez en l'air la définition rebelle. C'est tout simplement le bon poète Raoul Ponchon, de l'Académie Concourt, qui flâne à son habitude. 1 < .'̃'•̃̃' ̃̃•̃. ̃ i ̃-̃

Les canards adorent les petits pois.

Ou plutôt les gourmets raffolent des uns accompagnés des autres.

Si cette vérité avait besoin d'une démonstration on la trouverait dans ce dialogue entendu ;out récemment dans un grand magasin d'aliaientation

̃ Mais vos canards sont hors de prix Il en est ainsi tous les ans à pareille époque, répond aimablement le marchand.

Et pourquoi ?

̃ Chaque année le tarif des canards augmente « automatiquement » d'un bon tiers dès

Les étapes de la gloire posthume de Jeanne d'Arc

Notre éminent collaborateur M. Georges Goyau n. fait, ces jours-ci, dans les salons de l'Union des étrangers catholiques, une fort intéressante conférence sur les étapes de la gloire posthume de deanne d'Arc.

Il dressa un vaste tableau de ce que fut Jeanne d'Arc dans la littérature de France et d'Angleterre. Il nous montra la courbe magnifique et ascendante suivie par la gloire de Jeanne, qui dut attendre 1753 pour que soit donnée d'elle une biographie qui fût autre chose qu'un tissu de légendes, d'erreurs ou d'infamies. Il rappela le rôle pernicieux que joua en France et hors de France la Pucelle de Voltaire. Il commenta comme il convenait l'événement que fut, en 17.96, la publication de l'épopée anglaise faisant de Jeanne une grande figure historique. Mais surtout, il mit merveilleusement en valeur l'œuvre capitale accomplie par le xix* siècle à la gloire de Jeanne, grâce aux travaux de Quichpra^, que M., Pierre Champion, il y a peu d'années, renouvelait et mettait à jour.

Il consigna fidèlement ce qu'au cours des siècles Orléans fit pour la mémoire de l'héroïne qui l'avait délivrée. Il retraça les étapes de la gloire religieuse de celle qui, depuis 1920, est sur nos autels. Le •' quatre cent quaire-vingt-dix-neuvième anniversaire de ta mort de Jeanne d'Arc fut par cette brillante conférence admirablement célébré. Paul Lesourd.

que les petits pois font leur apparition sur le marche.

Et voilà Le commerce n'est pour rien en cette affaire il s'incline simplement devant la fatalité « automatique ».

Histoire d'un papillon.

L'autre jeudi on donnait le Menteur, à la Comédie-Française, en matinée classique. Quelques spectateurs, en arrivant au théâtre, aperçurent sur l'affiche un papillon, c'est-àdire un deççs petits morceaux de papier qu!çm cplle sur ,1e nom d'un artiste défaillant! et qui

pprte; celui du remplaçant. Ils s'appro^hèreut!

et; constatèrent avec surprise que le papillon portait non pas le nom d'un artiste, mais celui de l'auteur Corneille.

Que s'était-il donc passé ? Un lycéen cet âge est sans pitié voulut en avoir le cœur net il gratta le papillon et fit apparaître Molière.

On ne saura jamais qui a commis la gaffe. A I'Odéon

On répare I'Odéon. Les travaux sont commencés et des échafaudages surplombent assez hardiment les rues de Vaugirard et Corneille. Evidemment, il s'agit pour l'instant de la .toiture.

On refera, en outre, la salle et la scène, on ravalera les façades. Ce n'est pas du luxe, et il suffit de jeter un coup d'œil sur la colonnade pour en convenir. Les colonnes et particulièrement la première du côté de la rue Racine, sont gravement atteintes. La pierre de taille, rongée par le temps, a perdu tout poli, elle s'effrite et menace de tomber par morceaux.

Vraiment, on devait bien à notre second Théâtre national les quelques millions qu'on va lui consacrer.

La saison des roses.

,»EUe approche à grand pas. Daup les boptiques ,des fleuristes, la rosé occupe, déjà la!

place d'honneur elle cclipjse tout par l'éclat et

la variété de. ses teintes; -pap son parfum. Dimanche prochain et le 15 juin, le public sera admis à visiter la célèbre roseraie de l'Hay, près Paris, le produit des entrées étant attribué comme chaque année par la propriétaire aux œuvres de bienfaisance de la municipalité. Et puis ce sera le tour de la roseraie de Bagatelle, créée avec un art impeccable par l'ancien conservateur du bois de Boulogne, M. Forestier elle a ses admirateurs fervents qui ne manquent pas d'aller la voir dès que le moment propice leur est signalé.

Le Masque de Fer. i

La seconde journée de l'aviation La deuxième Journée de VJucennes a été tout aussi brillante, tout aussi réussie que la première. Par exemple, elle a été beaucoup plus chaude et, bientôt, à la pelouse, on n vu des milliers et des milliers de braves gens « tomber la veste avec un ensemble parfait. Le speaker lui-même, le sympathique capitaine Le Petit, fait ouvrir sur son mirador un joli parasol orange. Les marchands de limonade et de crème glacée ont béni, hier, notre aviation

Le programme était, à peu de choses près, identique à celui de la veille. Cependant, le vent étajat ,toniJbé,: on put, cette fois, faire évoluer.' ,les: deux 1 (vieux monoplans d'avant-guerre, te B16riot XI et le Déperdussin. lls bouclèrent leur tour de polygone, à faible hauteur, pilotés par Quaitemarre et par Prévost. Légers, fragiles, ils semblaient presque immobiles parmi le sabbat des avions modernes. Et beaucoup songèrent avec un sourire attendri, au temps où l'on s'éberluait aux prouesses de ces « bolides ».

Le prix Georges-Dreyfus, course de vitesse handicap disputée sur le parcours Etampes-Vineennes, à couvrir deux fois, fut emporté de hante lutte par Doret, devant Bossoutrot, Sadi Lecointe et Détroyat.

Puis M. Laurent-Eynac ayant gagné sa tribune aux accents des fanfares officielles, les grands as de l'acrobatie, Doret, Détroyat, Lemoigue, Paulhan et Brévier, emplirent le ciel de leurs paradoxes. Si nous disons que leurs plus folles prouesses ne nous firent pas frissonner, qu'ils ne voient là qu'un hommage à leur sûre maîtrise.

On attendit vainement, à l'horaire prévu, le retour des concurrents du prix du Président de la République. Cela fit un temps creux que le speaker s'ingénia à remplir à grand renfort de détails techniques. Le public, docile, s'intéressa fort aux précisions prodiguées par les haut parleurs, mais pensa, à part lui, que tout n'allait pas encore pour le mieux dans la meilleure des aviations de tourisme.

Exhibitions de gros appareils commerciaux, chasses forcenées aux innocents ballons rouges, démonstrations de dispositifs nouveaux, évolutions acrobatiques en groupes préludèrent à un grand défilé des forces aériennes, aussi parfait, aussi impressionnant qu'il l'avait été dimanche. Les trois cents oiseaux vrombissants, disparus, happés par tous les horizons,' on nous 'Offrit une pittoresque charade aéronautique sur le thème « Ravitaillement par l'aviation d'un poste colonial investi ». Les acteurs étaient consciencieux et, mal- heureusement, des souvenirs récents donnaient au spectacle une tragique vraisemblance, en dépit d'un décor d'opéra-comique. On applaudit donc, après l'intervention des biplans de la marine qui avaient tendu un rideau de fumée devant le fortin, à la défaite des rebelles, « qui étaient sensés fuir en désordre », ce qui simplifiait singulièrement la tâche des avions. Enfin, aux manœuvres comme aux .manœuvres Mais on acclama longuement la brillante fantasia du 4' régiment de spahis qui terminait, en beauté, les deux grands jours de l'aviation. .Et dans la soirée, les oiseaux de toile et d'acier, un à nu, regagnèrent leurs nids, fatigués de gloire, ivres de cabrioles,.

Georges Ravon.

1 Les Cours, les Ambassades, le Monde et la Ville

Les Cours 1

S. M., la Reine de& Pays-Bas! «t^iJÂl R: la Princesse Juliana s'embarqueront le 16 juin, à Rotterdam, à bord du vapeur Batavier-V, pour, se rendre à Bergen, et iront ensuite par chemin de j fer à ;Finsêri, où elles resteront quinze jours. Puis Sa Majesté et Son Altesse Royale feront des excursions dans les montagnes norvégiennes et séjourneront .quelque temps à Bygdin. La Reine et la Princesse .comptent être de retour en Hollande avant le .2 août,i jour anniversaire de la naissance de Si, .M. la.. Reine .mète.

Ce voyage; aura lieurrfans.le ,plus strict incognito, S. A; te maharajah de Kàpurthala a donné, en sa belle résidence du -îîois d'e Boulogne, un déjeuner très élégant et y avait convié •LLO'AA. RR. le Prince et la Princesse de Siam, S. A. 'le prince héritier de Kàpur- thala, duc de Montmorency-, 'prince et princesse Amarzit de Kapurthala, M. et Mm.e Edgard Stern, baron G.: de Grandmaison, Mrs et miss''Plan,kinton, Mme D. de Poliakoff, M. André de Fôuquière's, marquis de Migré, capitaine Dass, les sirdars Dass et Roy,.etc.

Dans les Ambassades, ,,• •. La comtesss Manzo;r}i ra aujourd'hui mardi 10 juin, de cinq à sept heures^ en l'hôtel de l'ambassade d'Italie.

A l'occasion du Concours hippique de Varsovie, S. Exc. M. Jules Laroche, ambassadeur de France en Pologne, a offert, ces jours derniers, aux équipes polonaise, italienne et française, un thé auquel étaient conviés les hautes autorités des ministères polonais des affaires étrangères et de la guerre, de l'ambassade d'Italie, les comités d'organisation du Concours hippique ainsi que les missions militaires et navale françaises. Le dîner bleu que S. Exe. l'ambassadeur du Brésil à Bruxelles et Mine, de Brienneud° Nacnnento Feitosa ont donné à l'ambassade a réuni autour de S. A. R. le

Prince Charles de Belgique quelques jeunes filles et

jeunes gens de l'aristocratie belge et du' monde diplo. matique. Fête très réussie où le goût le plus sûr tempérait la plus charmante originalité.

Habiliées de bleu, les jeunes filles portaient toutes des perruques de la même couleur. Les salons, la salle à ma nger artistem-snt décorés, et jusqu'aux' mets délicats, tout obéissait à la même tonalité bleue, que d-ss fleurs multipies et variées contribuaient à rehausser. A table, les jeunes filles ont eu la surprise de trouver aux places qui leur étaient réservées des écrins bleus contenant ds magnifiques turquoises, qui leur étaient offertes par la maîtresse de maison, dans la ,gracieuse intention de matérialiser ainsi pour elles!'Itfllê&ïUViêttir1'<Jé cette belle réunion. ̃' ̃ !'̃ ̃<•$. AnRnte'Comte de Flandre, aprè^s'1 •s'être. fSît'prê'senter les jeunes filles et jeunes gens qui 'assistaient au dîner, est resté à l'ambassade jusqu'après minuit, cependa-at que l'on dansait avec entrain.

Assistaient à cette fête i' Mlles de Peretti de La Rocca, de Lannoy, Minna Krag, Atitoinette Barbey, Marie et Monique de Romrée de Vichsjiet, Edith Greindl, Délia et Angela de Guzman, Renée -st Christianc Wahis, Cartuyvels de Collaert et de Borchgrave; MM. Télémaque, Mac Kee Wilson, José Morenb, Spitzmuller, de Erice y O'Sheâ; Hasspuna, J.acquas Pif is, Nicolau, François de Peretti de La Rocca, Chardigny, Alexandre Brar.dao, Edmufido Machado et Aluizip de Magalhaes. Dans le Monde

7vlme Rodocanachi a donné, samedi, en son bel hôtel du boulevard Lannes, un bal des plus élégants et des plus réussis. On dansa fradivîment dans les beaux salons et dans le jardin délicieusement illuminé. L\i cotillon composé de ravissants souvenirs a terminé cette brillants réunion, une des plus jolies de la saison. Reconnu Mme et Mlles de Chiàpov/ska, duchesse et Mlle d'Audiffret-Pasquier, duchesse et Mile de Marmier, princesse et Mlle d'Arsnberg, princesse 0. et princesse Marie de Broglie, marquîsefét Mlle de Maillé, marquis et MIles de Saint-Sèine, comtesse T. et Mlle de Saint-Seine, marquise et Mlles. Dâdvisard, marquise et Mlle d'Armaillé, marquise et Mlle de Marsscot, comtesse A. de Dampierre et 'Mlle de Bfiey, comtesse de Castries et Mlle de Sapdrta, marquise et Mlle de Chambray, comtesse et Mils' de Càrnë-Marcein, comtesss et Mlle d'Assay, barônr.s E. sf Mlle de Barante. comtesse et Mlle du' Cor de" Da'rrir|imbnt,r comtesse, et Mlle de Chevigné," marquis et Mlle1 de Laurerïs-'Cjastelèt, com- ̃'̃

tsss-s et "Mlte'd'Hsspel, marquise et 'Mllfe'dë': Hillérin, ':>

comtesse' et Mlle de Saporta, marquis ''et 'Mlle 'de Baudry d'Asson, comtesse et- Mlle de Kergorlay, comtesse et Mlle de Rodellec du Porzic, comtesse et Mlles I ds Mar.fievills, baronne ''et Mlle de Fontenay, vicomtesse et Mile de Douviiîë-'Maillefeu, comtesse et Mlle de Monti de Rezé, vicomtesse et Mlle d'Avensl, comtesse et Mlle de Séguier, vicomtesss et Mlle de Coùrtivron, comtesse et Mlle de Visl-Castel, baronne et Mlle de Cholet, comtesse et Mlle de Martimprey, Mme et Mlle de Nelidov/, baronne et Mlle La Cà*e, baronne Ch. d'Huart et Mlle Vingtain, Mms de':Kèrm!aingant et Mlle Raoul-Duval, Mlles de L'Aigle, ds Alora, de Nicolay, de Ganay, de V/aru, de Vallombrosa, d'é Chaudenay, de Thoisy, de Rothschild, de Beauregard, de Fadate de Saint-Georges, de Courson, de' Miéulle, de Coulombiers, de Lassus, Mallet, Ubald Bocquer, Dslagrave, Dupuy, Suberville, Abd el Missit, Balsari/Botassis, de Corragioni d'Orelli, de Seynes, de La Bégassière, de Champgrand, de La Villesboisnet, de Guillebon, de Chézelles, de Sinçay, de Castelbajac, Halphen, de La Sizsranne, d'Yanville, Verdé-DelislE, ran den Broêck d'Obrenan, Chorémi, de Zogheb, Mante, Mure, Dorlodot, Gouïn, Gay, Journet, Tronchin, Dutreil, Vassslot de Régné, de Cossette, Cahen d'Anvers, Lefèvrs-Ponsignon; prince Ch. de Broglie, duc de Morny, prince Ch. de La Tour d'Auvergne, marquis de Lévis-Mirepoix, comte Emmanuel de Lévis-Mirepoix, comte de Pourtalès, comte de Bourbon-Busset, marquis de Negroni, comte G. de Castries, vicomte de Montrichard, comte de Miramon-Fitz James, comtes de Castéja, comte G. de Miramon, comte de Rohan-Chabot, comte de;-Bjernis, comte de La Chauvinière, comte Lepic, c^pmte de Castellane. marquis de Migré, M. de Saint-Ssine, comte Le Franc de Pompignan, comte de Laurens-Castelef,s é'omfe de Grammonf," îiiarquis comte de Bllly, comtes' R.et'Ch' de Bonvoulmf,. vicomte de Salverte, comte de' Goùrtivron, MM. de Nelidow, Bernard du Breil, de Lesseps, baron A. de Rothschild, M. Ch.. de Dampierre, vicomte de Thoisy, comte P. de Chevigné, vicomte de Bresson M. J.-S. de Rougernont, baron Brincard, marquis de Place, M. de Mélo, comte de Navacslle, baron de Pierrebourg, baron de Sigalas,MM. de Sars, de Séguisr, chevajier Willy Coppens, baron de Caters,,Al. C. Coche de La Ferté, comte d'Entraigues, M. Boissier, etc. M. Marius Hubert-Robert vient de donner, en son atelier, un goûter très brillant dont Mme Marius HubertRobert faisait les honneurs avec sa bonne grâce habituelle.

Reconnu: LL. AA. RR. le Prince et la Princesse Nicolas de Grèce, Grande-Duchesse Hélène de Russie; S. Exc. sir Khaddur ben Gabrit, S. A. la princesse de Ligne, duchesse de Rohan, princesse de FaucignyLucinge, duc de Montmorency, princesse M. de Ligne, lady Churchill, Mlle de Teincey, marquise de Bryas, générale Lasson, comtesse de Fels, marquise de Ranst de Saint-Brisson, comtesse de Robien, Mme de Montréal, M. et Mme Pierre Sabatier d'Espeyrah, comtesse de Nalèche, vicomtesse de Truchis de Lays, Mme 0. Hombergi Mrs Francis Lawrence, M. et Mme Charles Lhoste, M. Lefaivre, marquis d'Argenson, vicomte de Sars, marquis de Buyer-Chaillot, vicomte de Bois-Ie-Comte, comte de Korf, comte de Chareiltènay, M. Henri Mil!, etc. L'élégante assistance eut le plaisir d'entendre Mlle Gabrielle Préville, de l'Opéra-Comique, et Mlle Axarina, qui sa fit applaudir en diverses mélodies françaises, russes et espagnoles^

La comtesse Festetics de Tolna a donné, ces jours derniers, une brillante gardçn-party dans son hôtel de la rue du Conseiller-Colignon.

Parmi les personnes présentes S. Exc. le comte de Malleville, ministre de Monaco- S- Exe:- le général Vasquez Cobo, ministre de. Colombie; S. Exc. M. Cornsjo, ministre du Pérou;' S. Exc. le ministre de Lithuanie et Mme Klimas, S. Exe. le ministre de Lettonie et Alme Schumans, S. Exc. le ministre de Portugal et Aime de Gama Ochoa, princesse Amédée de Broglie, duchesse de Caylus, comtesse Blanche de Clermont-Tonnerre, prince et princesse Rogatien de .Faucigny-Lucing-e, comtesse Joseph de Bremond d'Ars, comte et comtesse Gérard de Ligniville, princesse Jean Capece Zurlo, vicomtesse et Mlle de Brosshi de Méré, marquise de, Ranst de SaintBrisson, comtesse de Tanlay, princesse J. Bibesco, baron et baronne Robert de Foucaucourt, marquise d'Argent, marquise de La Chapelle-Crosville, princesse Catherine Bibesco, Mme Burks Roche, baronne de Ryckman de Betz. comtesse Robert de Sesmaisons, Mme P. Sabatier d'Espeyrân, comtesse Ludovic de Mieulle, Mlle Marie de Briey, comtesse de Saint^Blanqûat, comtesse Pierre de Fleurieu, Mme Alexandre Singer, marquise de Cham-

bure, Mme de Saisset, princesse Nicolas Obolensky, vicomtesse d'Alton, Mme Paul Chapuy, comtesse de Perthuis, comtesse de Rocquigny; Mme Chase Casgrain, baronne de Ribérolle, comtesse de Somrriyèvre née Fitz Gerald; comte et comtesse Vincent de Causans, comtesse R. de Percin, colonel et comtesse de Fossa, vicomtesse Ch. du Peloux, marquise et Mlle de Bricqueville, vicomtesse d'Aubert, comtesse M.-Th. de Chef fontaines, Mme D. de Poliakoff, M. et Mme Frangulis, marquise d'Ornano, marquise de Casa-Maury, comtesse de Chevriers, comtesse Fitz Gerald, Mme Edward Rothschild, Mme Lucien Allez, duc de Polignac, général marquis de. Saint-Mars, marquis d'Argenson, marquis de Migré, comte A. de Bertier de Sauvigny, M. Edmond Hesse, comte Louis de Villèle, comte de Baye, M. Gronkowski, vicomte Charles de Montreuil, baron Vuillet, baron Sautereau, commandant Tampé, M. Guy de Saint-Remy, comte Philippe de Gramont, baron Cachard, M. Jean de Saint-Chéron, comte Espierre, M. Penard-Fernandez, M; G.-L. Pringué, M. de Sierra-Valle, comte J. du Tertre, etc.

Le goûter que devait donner demain mercredi 11 juin la comtesse Jean de Roussy de Sabs est remis à une date ultérieure.

M. et Mme André Maurois sont partis hier pour Londres, où ils passeront une quinzaine de jours. M. André Maurois doit parler à l'Institut français et '1 à l'Université de Londres; il doit également présider l'attribution du prix NorthcHffe. Il sera de retour le 23 juin, car il doit faire, ce jour-là, pour les Amis de Versailles, une. conférence sur Louis XVI dans la galerie des Glaces. • .̃

Bienfaisance

C'est demain mercredi qu'aura lieu, au Ritz, le grand dîner suivi de soirée de gala organisé par S. A. et R. la Grande-Duchesse Hélène de Russie, Princesse Nicolas de Grèce, au profit de son asile d'enfants russes de Saint-Germain-en-Laye. Le programma de la soirée comporte de ravissants tableaux vivants auxquels prendront'part LL. AA. RR. les Princesses Elisabeth et Marina de Grèce, puis des artistes tels que Mme Piérat, la réputée sociétaire de la Comédie-Française, et M. Desjardins, sociétaire de la Comédie-Française; M. Got, de l'Opéra, et Mme Stratos.

Billets au Ritz à 200 francs pour le dîner et 50 francs pour la soirée.

Rappelons que demain soir mercredi 11 juin aura lieu, à vingt et une heures, la première représentation de gala de La Belle Aventure, de A. de Caillavet, Robe,!Jt."ds 'Fiers et E. 'Rey, interprétée par ja ^brillante' troupe d'amateurs dont nous avons donné les norrts.

'L'ç: seconde, et dernière rspjésenta'fîôn à1ùVâ'!fiêUf,"â; 1

in'ïïVêrrie heur?, le lendemain jeudi 12 'juin. Les places s'enlèvent rapidement. On peut se les procurer' aux prix de 100, £0 et 30 francs chez la marquise de Solages, 1 bis, avenue Franco-Russe; chez la duchesse de Noaiîles, 4, rue Mignard; chez la marquise de Triquervi!l-3, 6^ square Pétrarque, et 123, rue Saint-Dominique.

Cercles

Le vicomte Robert- d'Illiers, présenté par le vicomte d'Illiers et le comte de Rodez Bénavent, a été admis hier membre permanent du Nouveau Cercle. Les Amateurs de Jardins, gracieusement invités par M. et Mms Souias, ont visité le château de Baillon le mercredi 4 juin. Guidés par le comte de Fels, président de la société, les amateurs ont beaucoup admiré la vieille demeure historique de Louis-Bonaparte et du maréchal Monosy, duc de Conegliano, res'.tiurée et embellie avec un goût parfait par M. et Aime Soûlas, qui ont créé autour de leur ravissante demeure des parterres d'eau d'une beauté remarquable. Comme à Chantilly du temps des' Condé, les eaux de Baillon ne se taisent ni jcur ni nuit.

Parmi les sociétaires nui assistaient à cette agréable « g.rden party » la princesse de Poix, la comt«s3« de Fels, le duc de Bisaccia, M. et Mme Paul de Vienne, M. et Mme Robert Darblay, le général et Mme Shsrrill, M. de Vatimesnil, le baron de Zuylen, le comte ds Camondo, le comte Dulong de Rosnay, Mme Albert Durr.;z, la comtesse Subervielle, la baronne Roger, la baronne de WattevJlLe, le marquis et la marquise de Sayve, ls vicomte et la vicomtesse Fleury, le comte et

la comtesse H. de Boisgelin, la. comtesse d'Audiffret-

comt esé 1-1. de Boisgelin, la,coi;1tesse d'A\Jdif. fi-.et- (

Pasquier, la comtesse Bonvouloir, la comtesse de Rosanbo, la comtesse de Contades, le vicomte de Noaï!les, etc.

Au Polo de Bagatelle, une grande épreuve annuelle, la coupe « Quand Même », fondée par le duc Decazes, était au programme de dimanche.

Après le prix de Diane, une assistance nombreuse a suivi les phases d'un match qui mettait en présence clés cavaliers capables de faire apprécier hautement leur sport.

Le baron Schroeders, en ce moment à Londres, a été remplacé par M. C.-L. Villanueva.

Ce changement à la dernière minute a dérouté les pronostics, et c'est à l'équipe de M. Victor Rossnthal avec M. J.-F. Macaire et deux captains britanniques, MM. Prioleau et Robinson, que la duchesse Decazes remit les coupes. '•"

Cette semaine est pour les matches du championnat junior.

Jeudi, à trois heures, la réunion habituelle des enfants de trois heures trente à cinq heures, présentation des chiens, avec jury ds la Société centrale canine; à cinq heures, le prix des Dames.

Aujourd'hui mardi, grande soirée.

Au dîner donné par le Canada Club, sur l'ini- tiative et sous !a présidence de sir Campbell Stuart, à Londres, le jeudi 5 juin, sous la haute présidence d'honneur de S. A. R. le Duc de Connaught, feld maréchal d'Angleterre, et qui réunissait l'élite de la société anglaise et canadienne de Londres ainsi que des notabilités françaises à l'occasion de l'inauguration du monument du major-général Wolfe, dont la statue a été, dévoilée le 5 juin, à Greenwich, par le marquis., de. Monîcalm, ajoutons aux noms des convives "de, .là, table d'hohneur, autour dé S. A. R. le Duc de .Çpnnau'ghî et de sir Campbell Stuart, ceux de S. Exe. M. Philippe Roy, ministre du Canada à Paris, et du prince de Robech.

L'Association française d'expansion et d'échanges artistiques donnera, le jeudi 12 juin, à vingt et une heures, une réception en l'honneur de la Société des artistes décorateurs et de ses hôtes étrangers au Grand Palais. Au programme: comédie et ballet.

Mariages

Hier a été célébré, à midi, en l'église Saint-Louis des Invalides, au milieu d'une nombreuse assistance, le mariage de M. Henry Bourges, avocat au barreau de Marseille, avec Mlle Suzanne Pernot, fille de M. Georges Pernot, ministre des travaux publics, et de Mme Georges Pernot.

Lss témoins étaient: pour le marie, M. Telmon, son oncle, et, pour la mariée, le colonel Formet, commandeur de la Légion d'honneur.

La messe a été dite par le chanoine Tuaillon. supérieur du grand séminaire de Besançon, et la bénédiction nuptiale a été donnée par S. Gr. Mgr Dubourg, évêque de Marseille, qui a prononcé une allocution d'inspiration très élevée.

Après la cérémonie religieuse, Mmes Georges Pernot et Victor Bourges ont reçu les amis des deux familles dans les salons du boulevard Saint-Germain. Nous rappelons que le mariage de Mlle du Moulinet d'Hardemare avec le vicomte de Brach sera célébré le 11 juin, à midi, dans l'intimité, en l'église Notre-Dame des Champs.

On annonce les fiançailles de Mlle Madeleine Biosse-Duplan, fille de M. Auguste.Biosse-Duplan, ingénieur E.C.P., chevalier de la Légion d'honneur, et de madame, née Cartier-Bresson, avec M. Louis Beaupère, fils de M. Paul Beaupère, décédé, et de madame, née Hailaust.

Nous rappelons que le mariage de Mlle Françoise D'Arcy avec le comte Charles de Loynes d'Estrées sera célébré le mardi J juin, à onze heures et demie, en l'église cathédrale Saint-Pierre de Beauvais. Nous apprenons le mariage du vicomte Pierre de Toulgoët-Tréanna avec Mlle Labour, qui aura lieu le mercredi 25 juin, en l'église Saint-Honoré d'Eylau. Deuils

Le service traditionnel en mémoire des anciens élèves décédés de l'Ecole des mines de Paris sera célébré le 14 juin, à onze heures et demie, en l'église SaintSulpice (chapelle de la Sainte-Vierge).

En l'église Saint-François de Sales ont été célébrées, hier, au milieu d'une nombreuse assistance, les obsèques de M. Jacques Hermant, architecte en chef honoraire de la Ville de Paris, commandeur de la Légion d'honneur.

La levée du corps a été faite par le chanoine Loutil, curé de la paroisse, et l'absoute fut donnée par Mgr Rimbault, protonotaire apostolique, directeur de l'œuvre de l'Adoption.

Le deuil était représenté par M. Max Hermant, fils du défunt, et par M. Abel Hermant, de l'Académie française, son frère. Du côté des dames, par Mme Max Hermant, sa belle-fille, et Mme Pierre Hermant, sa bellesœur.

Dans l'assistance

Le représentant de M. André Tardieu, président du conseil;, M. le maréchal Lyautey, un officier d'ordonnance délégué par le ministre de la marine; M. et Mme Paul Strauss, M..et Mme Gaston Thomson. M. et Mme Justin Godart, MM.. Georges Lecomte et André Chaumeix, de l'Académie française; M. et Mme Jacques Bardoux, M. et Mme André Frànçois-Poncet, M. Le Corbeiller, Mlles Valentine et Suzanne Edmond-About, colonel Derendinger, baron et baronne Léon de Nervo, M. Marcel Trélat, Mme Paul Funck-Brentano, Mms Raoul Bompard. M. Moreau-Néret, M. et Mme Ph. Delaroche-Vernet, M. et Mme G. Ubald-Bocquet, marquis et marquise de Lillers, M. Fernand Gavarry, Mme Pierre Decourcelle, M. Pierre Sardou, M. Léon Grunebaum, M. Dervillé, M. et Mme Dussaud, M. et Mme Roger de Segogne, Mme Claude Debussy, M. et Mme Gaston de Tinan, M. Abel Bonnard, Mme Olivier Sainsère, M. Pierre Bezançon, M. Ed. Bicart-Sée, comte de Kerambriec, M. Henri Vonoven, M. Georges Bourdon, professeur de Lapersonne, M. et Mme Louis Pue.ch, M. Paul Normand, M. Pierre Cartier, M. et Mme Gustave Roussy, comtesse Thérèse d'Hinnisdal, comtesse de Percin, M. Jacques de Lacretelle, général Olivier, M. Vatin-Pérignon, comte de Camondo, M. CI. Letrosne, Mme Gaston Maspero, M. R. Hummel, délégué des architectes diplômés; les anciens élèves des ateliers Vaudremer et Raulin, etc., etc.

L'inhumation a eu lieu au cimetière du Père-Lachaise, où un discours a été prononcé par M. Paul Lebret, architecte de la Ville de Paris et du département de la Seine. De fort belles couronnes avaient été adressées par la Société centrale des architectes, la Société des architectes diplômés, etc.

Les obsèques de M. Léon Chênebenoit, sénateur de l'Aisne, décédé le 7 juin, en son domicile à Paris, 17, chaussée de la Muette, auront lieu demain mercredi 11 juin, à neuf heures et quart; en l'église Notre-Dame de Grâce de Passy (8, rue de l'Annonciation). Prière de considérer le présent avis comme un faire-part.

iMi fleiif's' ni couronnés.

Nous apprenons la mort du baron Paul de Perceval, décédé à Forest (Belgique).

L'inhumation a eu Iléil"' samedi dernier,- à Bbïtsfort, dans le caveau de famille. '̃̃̃̃̃̃̃

Sir Ftederik Black, directeur général du service des munitions psndant la guerre, décoré de la Légion d'honneur, vient de mourir à Frimley-Green (Surrey), âgé de soixante-sept ans.

On annonce la mort de Mlle Camille du Nover de Segonzac, décédée à Montreuil (Pas-de-Calais), dans sa cinquante-sixième année.

Nous rappelons que les obsèques de Mme veuve Henri Rabutaux, nés Isabelle Mourichon, auront lieu demain mercredi 11 juin, à onze heures précises, en l'église Notre-Dame de Grâce de Passy (8, rue de l'Annonciation), où l'on se .réunira.

La baronne Gabet Et toute la famille, dans l'impossibilité de remercier toutes les personnes qui leur ont témoigné des marques de sympathie, les prient de recevoir l'assurance de leur profonde reconnaissance. Une messe sera dite vendredi prochain 13 juin, à dix heures et demie, en la chapelle de la Sainte-Vierge de l'église Saint-Philippe du Roule, pour le repos de l'âme du comte Louis Aguado, décédé à Pau. Nous apprenons la mort de Mme veuve Léon Rigaiit, nés Alice Lefrant, décédée au château de Montois (Aisne). Ses obsèques auront lieu demain mercredi 11 juin, à dix heures, en l'église de Ressons-le-Long (Aisne). Inhumation à douze heures quinze, à MuilleVillette, près Ham (Somme). Le présent avis tient lieu d'invitatic-n.

M. -.Besînesne, administrateur judiciaire, et Mme Desfresns ont la douleur de faire part de la mort de Mme Deldmare, leur mère et bslle-jnère. Les obsèques ont eu lieu dans la plus stricte intimité.

Nous apprenons la mort de Mlle Laura de Olazabal, décédée munie des sacrements de l'Eglise. Elle était la fille de M. Oreste de Olazabal, consul de la République Argentine en France. Ses obsèques auront lieu le jeudi 12 courant, à dix heures, en l'église SaintJacques du Haut-Pas, où l'on se réunira.

Valfleury,

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Dans la Joaillerie

Chez Maùboussin a lieu actuellement, et jusqu'au 20 juin, l'exposition du Rllbis, ouverte au public, 3, rue de Choiseul, de 10 heures à 18 heures.

Deux explosions aux Etats-Unis

Treize tués

New- York, 9 juin. On mande de Detroit qu'une violente explosion de dynamite s'est produite aujourd'hui au cours du percement d'un tunnel sous le lit de la rivière Détroit.

Sur les 18 ouvriers qui se trouvaient là au moment de l'explosion, 6 ont été tués et 10 grièvement blessés.

Par ailleurs, une information de Sinol (Californie) annonce que 7 personnes ont été tuées' et 12 grièvement blessées au cours d'une explosion qui s'est produite pendant la construction d'un tunnel.


DER NI ERE HEURE

L'avènement du roi Charles II et l'opinion en Grande-Bretagne

Loxdhks, 9 juin. La presse britannique, dans son ensemble, émet une opinion favorable sur le retour en Roumanie du prince Carol et son accession au trône.

Le Times dit

II se peut que, quelles que soient les erreurs de jugement et de tempérament qui amenèrent l'exclusion de l'héritier du trône de Roumanie, M. Maniu et d'autres chefs politiques, comme le général Averesco, aient raison d'accepter le retour du, prince Carol, avec ses défauts et ses qualités, plutôt que de courir, pendant dix ans, les risques d'une minorité. Le fait accompli hier est l'œuvre de chefs qui prouvèrent leur patriotisme, et les autres pays ne condamneront pas cette œuvre avant d'en avoir vu les résultats. »

Le Daily Telegraph s'exprime ainsi

« II n'y a pas lieu de discuter les raisons qui dressèrent le roi Ferdinand contre son fils aine. Nous espérons seulement que le nouveau roi Carol marchera sur les traces de son excellent père et s'occupera des devoirs qu'impose la royauté. Libéraux et socialistes exceptés, tous les partis ont fait un grand geste d'affection. Il appartient maintenant au roi de se montrer digne de la confiance du peuple roumain. n

De la Morning Post

'« II ne semble pas y avoir de raisons pour que l'accession au trône du prince Carol soit une cause de malaise pour le reste de l'Europe. Comme tous les coups d'Etat, celui du Prince ne peut être justifié que par le succès. »

Le nouvel organe libéral Xeivs Chronicle (Dnily. News et Daily Chronicle réunis) écrit de son côté

« Le roi Carol a là une précieuse occasion de bien faire. S'il remplit fidèlement ses engagements d'agir comme un agent de réconciliation, il peut stabiliser les conditions incertaines de la Roumanie sous une monarchie constitutionnelle. D'autre part, s'il ne s'élève pas à la hauteur de ses responsabilités, il deviendra le jouet d'un parti politique et l'effet pourra être très, grave .pô/ur-.loj,is." Le roi Carol est à la croisée des chemins. Lequel va-t-il prendre » <

Le Dailij Express écrïl dans son éditorial Lorsque le gouvernement britannique pria le prince Carol de quitter le territoire britannique, ce fut un devoir regrettable. Le Prince était un jeune homme et une figure romantique. Mais il complotait alors contre le gouvernement de la Roumanie, pays ami, et par conséquent il lui fallait partir. Hier, le prince Carol a été proclamé roi. Bien que la politique balkanique, par sa soudaineté, nous fasse retenir notre souffle, nous crions « Vive le roi Carol » Attitude contradictoire ? Pas du tout. Nous pouvons aujourd'hui assurer le nouveau souverain que si quelqu'un complotait contre son trône ou son gouvernement en territoire britannique, nous lui demanderions de partir, avec la même insistance que nous av:ms montrée pour le prince Carol autrefois. »

LETTRE D'ALLEMAGNE

A la recherche

de l'équilibre budgétaire La veille des vacances de Pentecôte, le cabinet du Reich s'est réuni pour mettre au point un programme destiné à « assainir » à la fois l'assurance-chômage, cette maladie étouffante, et les finances allemandes, ce tonneau des. Dânaïdes. On connaît la situation budgétaire elle n'est rien moins que brillante. Le déficit se chiffre, comme nous l'avons déjà indiqué, par 735 millions de marks, dont 450 pour l'assurance-chômage, 150 pour les secours exceptionnels de crise et 135 pour les moins-values fiscales. Comme le cabinet a décidé, par-dessus le marché, d'ouvrir un crédit supplémentaire de 100 millions pour un « programme de travail » destiné à occuper une partie au moins de l'armée des chômeurs, c'est, au total, 835 millions de marks de ressources nouvelles qu'il s'agissait de trouver.

Tâche ingrate et difficile. Toutefois, le gouvernement croit l'avoir résolue. Il compte se procurer 220 millions de marks grâce au relèvement de 3 1/2 à 4 1/2 0/0 des cotisations de l'assurancechômage 115 millions grâce à des économies résultant de la réforme de cette même assurancechômage 350 millions par la création d'un « impôt de sacrifice » sur les salariés à traitement fixe d'ans les entreprises publiques et privées, sur les célibataires et sur les conseils d'administration 100 millions par la vente d'actions privilégiées des chemins de fer du Reich 50 millions enfin en avançant le délai de paiement de l'impôt sur les cigarettes.

Sur ce programme, il y aurait beaucoup à dire, tant du point de vue général que du point de vue technique. Dans le domaine financier, on remarquera que l'équilibre du budget ainsi réalisé n'existe que sur le papier. Les ressources nouvelles représentent-elles de 1' '« argent frais » ? En aucune manière. Ce sont des estimations ou des hypothèses que le moindre coup de vent peut renverser. Qu'est-ce, par exemple, que les économies à réaliser sur la réforme de l'assurance-chômage ? Comment sait-on que ces économies seront de l'ordre de 115 millions de marks ? Comment peut-on même savoir si la réforme de l'assurance-chômage sera jamais effectuée ? Pour certains partis, les considérations électorales l'emportent sur la sagesse financière,'et il est au moins douteux que le cabinet Bruning arrive à exécuter son programme, aussi bien en ce qui concerne la réforme de l'assurance-chômage qu'en ce qui concerne le relèvement des cotisations de cette même assurance. Les mois qui viennent de s'écouler ont montré, jusqu'à l'évidence, que la politique ne perdait pas ses droits. Ce n'est pas le premier programme d'assainissement et d'équilibre que l'on s'efforce de mettre sur pied avant le cabinet Bruning, le cabinet Muller s'était attelé au même problème, sans plus de succès. A plusieurs reprises, il avait dressé, sur Qe papier, le plan des réformes et des mesures qui devaient ramener l'équilibre et la santé dans les finances du Reich. Chaque fois, ses calculs ont été bouleversés par les événements économiques et fiscaux d'une part, d'autre part par les événements politiques et le refus de certains partis de s'associer aux mesures envisagées.

En sera-t-il de même aujourd'hui ? Les critiques et les protestations ne manqueront sans doute pas. L' « impôt de sacrifice » va faire peser des charges nouvelles fort sensibles de 4 à 5 0/0 du revenu imposable sur les contribuables que leur situation abrite le plus contre le risque du chômage, mais qui aussi éprouvent déjà le plus lourdement le poids du fardeau fiscal. Quant à la vente d'actions privilégiées des chemins de fer pour un montant de 100 millions de marks sur les 700 millions que détient le Reich vente destinée à financer en partie le « programme de travail » visant à réduire le chômage, on peut se demander si elle sera aussi facile que se l'imagine le cabinet. Le budget actuel prévoit déjà la vente d'une tranche de 200 millions de marks de ces actions 150 millions pour les crédits d'assurancechômage, 50 pour l'équilibre du budget extraordi- I naire. Dans ces conditions, le Reich trouyera-t-il

Les associations pour la S. D. N. et la question palestinienne Genève, 0 juin. L'Assemblée plénière de l'Union Internationale des Associations pour la S. D. N.. qui poursuit actuellement ses travaux à Genève, a adopté aujourd'hui une résolution relative au mandat britannique en Palestine et au foyer national juif. Cette résolution condamne nettement toute tentative d'obtenir par la violence un changement quelconque, soit dans la' politique du mandat, soit dans les méthodes d'administration, et demande aux dirigeants de toute la communauté en Palestine et à la S. D. N. d'exercer toute leur influence en vue d'améliorer les relations entre les différentes sections de la S. D. N., afin que le noble idéal du mandat en Palestine puisse être réalisé. Cette résolution a été adoptée avec l'abstention de la délégation italienne et après que la délégation juive eut fait une déclaration et qu'on eut pris connaissance d'un télégramme de la délégation arabe qui proteste contre l'établissement du foyer national juif.

Dans la déclaration faite par la délégation juive, il est dit, notamment, que la restriction de l'immigration dès juifs dans leur foyer national ou de la liberté d'y acquérir les terres nécessaires pour leur. établissement, doit avoir pour effet de ruiner la politique du foyer national juif.

Le désarmement et la sécurité

L'assemblée s'est occupée ensuite de questions de sécurité et de désarmement.

M. Henri Rollin a présenté un rapport. La résolution qui traite de la réduction des armements dit notamment « L'assemblée déclare par avance qu'elle ne pourrait considérer comme une première application suffisante de l'article t> du pacte une convention qui ne réduirait pas à la fois les budgets relatifs à la guerre (le matériel militaire et le personnel, ainsi que la durée du service) et qui n'assurerait pas des modalités sérieuses de contrôle. »

Le mémorandum Eriand

L'assemblée discutera demain un rapport de sa commission politique. A cette occasion, M. Hennessy saisira l'assemblée d'une motion qui porte les signatures notamment des délégations allemande, autrichienne, bulgare,, espagnole, française, hongroise, polonaise, tchécoslovaque et yougoslave spécifiant « qu'un lien fédéral établi entre des Etats, alors même qu'il serait limité à un continent, serait de nature à éviter de nombreuses causes de la guerre ». Il est à peine besoin de dire qu'à cette occasion un débat sera institué sur le mémorandum présenté par M. Briand..

Le gouvernement espagnol

et l'emploi des idiomes régionaux Madrid, 9 juin. Le général Berenguer a déclaré que le Roi a signé un décret abrogeant celui édicté en 1923 et en vertu duquel l'emploi des idiomes régionaux de la Catalogne était interdit.

preneur pour un nouveau paquet de 100 millions 1 de marks ? Et, dans l'affirmative, croit-il ainsi pouvoir remédier d'une façon sérieuse et durable au fléau du chômage ? L'idée des « ateliers nationaux » ne date pas d'aujourd'hui, et l'on sait ce qu'il en faut attendre.

Le chancelier Bruning a annoncé qu'il présenterait au Reichstag, en bloc, le projet de réforme de l'assurance-chômage et les nouveaux projets financiers. Il en demandera le vote avant le 1" juillet. Les journées qui vont venir promettent donc d'être décisives pour le sort, du_cabinet, sinon pour celui des finances, allemandes. Car, pour ce qui est d'elles, ce ne sont pas les expédients gouvernementaux, s'ils sont ratifiés par le Parlement, qui pourront guérir ni même enrayer le mal. Il faudrait pour cela répétons-le une réforme totale du régime allemand des assurances sociales, une refonte complète du système financier et fiscal. Si les mesures indispensables ne sont pas prises, l'Allemagne via à la catastrophe. Cette perspective peut-elle laisser indifférents les créanciers de réparations ?

Dernière Heure Sportive La Coupe Davis de tennis

Par quatre victoires à une, les Australiens ont éliminé les Anglais

Les deux derniers simples du match AustralieGrande-Bretagne, comptant pour les quarts de finale de la Coupe Davis, ont été joués hier, à Eastbourne. Les Australiens les ont gagnés tous les deux. Ils ont ainsi éliminé les Anglais par quatre victoires à une.

Le joueur australien Hopman a battu l'Anglais Lee en cinq manches,' 6-3, 4-6, 7-9, 6-2, 6-4, tandis que son camarade Crawford a battu le champion anglais Gf ègory par 6-2, 7-5, 6-8, 6-3.

On croit généralement, dans les milieux sportifs britanniques, que dans la finale interzones de la Coupe, ce sont les joueurs australiens qui se trouveront opposés aux joueurs américains, les "agnants devant se mesurer en finale avec les représentants de la France, détentrice de la Coupe Davis.

4 Londres, Nurmi bat le record du monde des six milles

Une réunion d'athlétisme a eu lieu hier à Londres sur la piste de Stamfordbridge, entre les athlètes de l'Achilles Club (Angleterre), du Deutscher Sport Club (Allemagne) et du Stade Français. Au classement général, la première place est revenue à l'équipe anglaise Achilles, avec 72 points. Le Stade Français s'est classé deuxième avec 40 points et les athlètes allemands arrivent troisième avec 34 points.

Parmi les bonnes performances il convient de noter que notre compatriote Noël a lancé le poids à 14 mètres 32, enlevant la première place, tandis que le coureur finlandais Nurmi dont la présence en Angleterre était ignorée de tout le monde, a battu un nouveau record mondial pour les six milles (9.656 mètres 40), qu'il en parcouru en 29' 36" 3/5. Le record précédent qui était de 29' 59 2/5 avait été établi à Glasgow en 1904 par l'Anglais Shrubb.

Le record d'altitude en avion est officiellement porté à 13.156 mètres

Le bureau officiel de vérification américain vient de procéder à l'examen du barographe enregistreur de l'appareil du lieutenant Apollon Soucek, de l'aviation navale, qui, mercredi dernier, lors d'une tentative contre le record du monde d'altitude pour avions, réussit à atteindre la hauteur de 13,156 mètres.

Cet examen a démontré que l'aviateur amériteur avait bien atteint cette altitude et que le record pouvait être homologué.

L'aviateur Soucek devient donc détenteur du record mondial d'altitude pour avions.

Le nouveau tarif américain sera-t-il vote le r juillet?

New- York, 9 juin. Le nouveau tarif douanier dont on pensait, en- mars-avril, qu'il serait voté pour le 15 mai, traîne en longueur. Sauf imprévu, c'est donc seulement vers le 1" juillet que le président signerait le nouveau Mil. L'industrie et le commerce sont impatients de connaître la date · de la mise en vigueur des nouveaux droits, le marasme des affaires dans certaines branches étant attribué au fait que le Congrès retarde la décision finale. Les lenteurs du Sénat viennent de ce qu'il reste à régler 6 ou 7 points sensibles sur lesquels il est difficile de se mettre d'accord. Mais on considère que le président Hoover hésitera moins à signer la nouvelle loi, possédant maintenant dans la nouvelle rédaction des dispositions relatives au tarif flexible, la liberté qu'il réclamait de réduire les taxes qu'il jugeait excessives. Il faut tenir 'compte cependant de l'entrée en scène de la puissante industrie automobile qui s'élève contre les nouveaux droits.

Dans les milieux bien informés on assure que le décret promulgant le nouveau tarif sera accompagné d'un message présidentiel faisant connaître à la nation les raisons de la signature de ce tarif 1 impopulaire, mais qui pourra être modifié. La Chambre des représentants a voté deux fois j le tarif flexible et elle est prête à le voter unej troisième fois pour être agréable à M. Hoover. C'est la fermeté de cette attitude qui a fait céder le Sénat. M. Mellon serait opposé au projet

Washington, 9 juin. D'après des déclarations issues des milieux républicains, le secrétaire du Trésor, M. Mellon, serait opposé au nouveau projet de tarifs et l'on fait ressortir que son opinion, dans la circonstance, est assez importante.

L'opinion de Mrs Nellie Taylor Ross

Lf.xington, 9 juin. • Mrs Nellie Taylor Ross, exgouverneur du Wyoming et vice-présidente du co- mité national démocrate, parlant hier devant la j conférence des femmes démocrates de plusieurs Etats américains, a déclaré que la guerre serait le résultat inévitable du vote de la loi douanière Hawley-Sinqot. ̃̃̃•̃̃;̃̃•̃

« Quand la nation aura érigé son mur de tarifs, dit-elle, on pourra y percer des meurtrières, car ce sera la guerre ̃».<̃

Elle ajouta que si le Congrès et le Président Hoover adoptaient cette loi, « le pays devrait as- sumer la pleine responsabilité du déclenchement j d'une grande compétition douanière, aussi dange- reuse pour la paix du monde que n'importe quelle course aux armements ». i

LA FEERIE DU RUBIS j' Une exposition de rubis ? Et pourquoi pas ? La joaillerie se renouvelle comme la peinture. Nous avons eu, il y a deux ans, la révélation de l'Emeraude. Voici maintenant celle du Rubis et elle est plus surprenante encore.

La plus somptueuse des pierres, en effet, est la plus rare, bien qu'elle tienne là première place dans la légende et dans le langage imagé. Jamais j encore il ne nous a été donné de voir à la fois une quantité, et surtout une qualité de rubis, telle que celle que Mauboussin a réunie dans ses vitrines. Rubis d'Orient, rouge comme une goutte de sang vermeil, rubis du Siam, lie de vin, rubis spinelle, rouge ponceau, rubis balai, violet pourpré, toute la gamme rubescente y fulgure en pièces exceptionnelles, depuis les énormes cabochons, sortis des trésors des rajahs, jusqu'aux purs rubis taillés en Europe par de prestigieux, lapidaires et qui seuls méritent le nom fabuleux d'escarboucles. Certaines de ces pierres rarissismes atteignent un nombre de carats impressionnant. Mais on les rencontre plus souvent de petite taille et on n'a pas su jusqu'ici ni osé les employer seules. La nouveauté de cette exposition est de présenter, à côté des bagues uniquement destinées à mettre en valeur une pierre unique, plus de cent joyaux composés de rubis « groupés » pour produire un effet de masse. Souvent leur volume est renforcé par une masse similaire de diamants et la pièce 1 se présente mi-partie rouge et blanc.

Une idée non moins heureuse, c'est l'alliance des rubis et des saphirs en nombre et en grosseur sensiblement égaux. Mauboussin applique cette har- monie de deux couleurs profondes à des modèles j inédits, dont le mérite d'invention lui appartient bracelets rigides et très hauts, en forme de manchettes, d'où la main s'épanouit comme d'un calice, parures de cheveux, d'une somptuosité orientale, qui encadrent l'oreille de larges arabesques et rehaussent la chevelure de leur éclat diapré. Tout cela n'est-il pas nouveau et charmant ? Les mines de Ceylan s'épuisent. Le jour est proche où l'Orient cessera d'apporter son tribut. Mais Paris, La Mecque des diamants et des gemmes, aura toujours les plus beaux et les plus purs rubis à offrir aux pèlerins qui lui viennent de toutes les parties du monde. Henri Clouzot.

EN ITALIE

Manifestations universitaires fascistes i

Rome, 9 Juin. On mande de Bari que, comme dans toutes les villes universitaires, de grandes manifestations d'universitaires fascistes viennent de se dérouler.

Des délégations d'Albanais et de Bulgares de l'Université de Bari assistaient à ces manifestations avec leurs drapeaux.

Au cours d'une grande réunion, qui a eu lieu au théâtre, le secrétaire général de la Fédération universitaire fasciste a mis en relief les résultats obtenus pour l'organisation de la milice universitaire fasciste à Bari, Tarente, Lecci, Trani, Molfetta, etc. Puis il a ajouté

r« Notre organisation cause de l'ennui à plus d'un. Tout dernièrement, un libelle antifasciste, paru à Paris, a essayé de nous diffamer. A ces messires de France et à leurs dignes amis yougoslaves, 1 nous espérons pouvoir répondre dans un avenir non lointain.

» Le régime fasciste sera toujours le régime des jeunes. Il convient que tout le monde sache en Italie et à l'étranger, que quiconque veut persister à nous ignorer et à nous contrecarrer doit penser et considérer que, si nous réagissons, on devra alors se garder sérieusement, car c'est la partie la meilleure du pays, l'aristocratie du fascisme, qui se mettra en mouvement, prête à tous les sacrifices et pour n'importe quels buts, »

A l'issue de la réunion, le télégramme suivant a

été envoyé à M. Mussolini

« Les étudiants des Pouilles arment leurs cœurs ils attendent les ordres de Votre Excellence pour armer leurs mains. »

Des cortèges ont ensuite parcouru les rues en chantant.

Les Légions de la milice fascistes

Rome, 9 juin. Les journaux annoncent que 1.250 mitrailleuses vont être distribuées incessamment à diverses légions de la milice fasciste.

A l'assaut du record féminin de durée en avion L'aviatrice Maryse Bastié, qui n'avait pu prendre le départ hier matin pour une circonstance indépendante de sa volonté, a décollé hier soir, à 20 h. 18 m. 15 s. de l'aérodrome du Bourget, après avoir roulé sur un tiers environ de la longueur du terrain, soit six cents mètrjes.

Le présent record appartient à Lena Bernstein, avec grès de 37 heures de vol,

Au Congrès socialiste de. Bordeaux M. Renaudel et M. Paul Faure

Bordeaux, 9 juin. (De notre envoyé spécial.) Ç Qu'on pardonne la trivialité de l'expres- a sion la journée d'hier fut celle du lessivage. Ah 1 le parti socialiste ne perd pas une occasion de se £ vanter de son unité et de sa discipline. Mais il n'y r faut pas regarder de trop près. Derrière cette fa- < çade, que de dissensions, que de querelles, que d'animosités On n'entend parler que de droite et s de gauche du parti, de majorité et de minorité. Les f militants que la fortune, électorale n'a point' favo- t risés sont pleins d'aigreur pour les parlementai- t res et certains parlementaires cachent mal leur im- t patience d'être contrôlés. Sans doute, on met quelque forme à l'expression 1 de ces conflits dépourvus de grandeur. Le sirop 1 oratoire dilue les amertumes. Mais les passions s'échauffent vite. Que de cris alors Quel tumulte 1 et que de vociférations .̃' ( Ce beau tapage ne vaudrait point; en somme, 1 d'être longuement conté. Il n'en faut parler que pour dénoncer, sous ces manifestations, l'orgueil i d'un parti qui se croit sûr de détruire la société 1 présente et qui, pour parvenir à ses fins, est décidé 1 à user de toutes armes, ruse ou violence. < Déjà, à la fin de l'après-midi de dimanche, les 1 tendances différentes s'étaient affrontées avec ru- desse. Ce matin, M. Renaudel est venu demander ] aux congressistes de réaliser l'unanimité. M. lie- naudel conduit justement le parti. Or. il se trouve qu'à la suite de dissentiments, cette fraction n'est plus représentée dans les organismes centraux du 1 parti, et notamment à la Commission administra- 1 ] tive. Mais la « cure d'opposition » lui pèse. Elle voudrait bien y rentrer. Pour préparer cette ren- trée, M. Renaudel a longuement exposé sa théorie de l'action socialiste. Il est ainsi s'est-il nommé, lui-même, avec une absence de modestie qui avait le charme de l'ingéniosité un « homme politique ». Comme tel il se croit tenu à la prudence. Bénin, bénin, il redoute la violence. Il compte que, ] tout doucement, une majorité socialiste se formera et qu'il n'y aura aucune peine à cueillir le fruit mûr du pouvoir. En attendant, M. Renaudel, qui doit refouler une vocation de militaire, recommande de « pratiquer le socialisme de pénétration et de s'emparer des points stratégiques, d'où l'on peut menacer la bourgeoisie ».

Diplomate autant que stratège, M. Renaudel sait le prix des alliances. Oh il en est dont il ne voudrait à aucun prix. Sa face s'empourpre quand il pense à l'élection de Bergerac II n'a pas de mots assez vigoureux pour flétrir ce scandale. Le paii'vre citoyen Simounet en était tout confus 'dans'stth coin. Cependant, si les combinaisons individuelles répugnent à l'austère représentant du' Var, il causerait volontiers avec certain parti vous entendez lequel.

Car M. Renaudel « homme politique » pense aux proches élections. Il ne veut point entendre parler de supprimer le second tour. S'il y a second tour, il faudra des accords. Ici, M. Renaudel se fait statisticien. Il tâche à prouver que M. Tardieu n'a pas la majorité dans le pays. Dans le même temps, il constate que si l'union des gauches ne se fait pas, les gauches seront battues. Déplorable perspective 1

M. Renaudel acheva sa copieuse harangue par des considérations sur les rapports entre le groupe parlementaire et la commission permanente, qui aurait le don d'enflammer M. Bracke. Mais on n'entendit point ce que disait le broussailleux interrupteur. Peut-être parlait-il grec.

L'après-midi, on entendit M. Paul Faure. C'est une curieuse figure que celle du secrétaire général du parti. Il y a en lui un doctrinaire rigide et un politique non sans subtilité. Sec, nerveux, la voix courte et le geste impérieux, il déploie à la tribune i une ardeur où des élans mystiques heurtent des boutades de brasserie. C'est un romantique qui douche son imagination.

Nettement, il déconseilla à M. Renaudel et à ses amis de voter le rapport moral où s'exprime une politique qu'ils ne ratifient pas. Inutile donc de sacrifier à une unanimité fallacieuse. Là-dessus, M. Paul Faure, secrétaire général et député, rappelle assez durement au groupe parlementaire qu'il n'a pas qualité pour administrer |le parti. Au rebours de' M. Renaudel, il accepte volontiers les suffrages des individus et dédaigne les combinaisons dés, partis. Il n'attend rien des radicaux. La propagande et la conquête des électeurs ruraux, voilà ce qui importe à M. Paul Faure, qui termine en faisant miroiter devant ses auditeurs les espoirs de grande victoire pour 1932. Au passage, l'habile homme a mis le congrès en garde contre les dangers du débat sur la défense nationale annoncé pour demain. Il craint I de fâcheux écarts. Le théologal de la rue VictorMasse n'aime point le bruit du scandale. Je passe sur maints incidents. Pour finir, la citoyenne Saumineau est venue parler de l'organisation des femmes. C'est un bien beau sujet, mais je vous renvoie à Aristophane qui l'a rapporté jadis beaucoup plus gaiement.

Roger Dardenne.

BALLY

BOTTIER

11, boulevard de la Madeleine, 11, la seule maison où vous trouverez, Madame, du bottier .«̃ prêt pour vous ».

Téléphone Gutenberg 41-92.

Le Sénat de Washington et le traité naval de Londres

Washington, 9 juin. On apprend qu'une pétition en vue de retarder jusqu'après les élections de novembre la discussion du traité naval de Londres circule actuellement au Sénat.

La pétition demande en outre au président Hoover d'annuler d'urgence les plans préparés pour la convocation d'une session spéciale de la Haute Assemblée aussitôt après l'ajournement de la présente législature.

Un prochain discours de M. Stimson

Washington, 9 juin. M. Stimson prononcera jeudi un discours qui sera radiodiffusé, et dans lequel il expliquera l'accord naval au peuple améri- cain.

j L'Annuaire pontifical et les titres du Pape Rome, 9 juin. Pour la première fois depuis sa création, l'Annuaire pontifical, dont la première partie est consacrée aux titres du Pape régnant, ne fait pas suivre son nom de « Souverain du domaine temporel de l'Eglise romaine». Ce titre est remplacé par le suivant « Souverain de l'Etat de la Cité du Vatican ».

Atterrissage d'un ballon allemand Bar-i,e-Duc, 9 juin. Un ballon allemand monté par quatre passagers, dont trois officiers de réserve, a atterri hier à un kilomètre du village de Saint-Joire, dans la vallée de l'Ornain, en bordure de la route nationale n° 66 de Bar-le-Duc à Bâle. Les aéronautes allemands ont déclaré aux gendarmes qu'ils avaient quitté le matin même Cologne à destination de la Suisse, en suivant la vallée du Rhin. Ils s'attendaient à être poussés par un vent du nord, mais un courant nord-est les conduisit vers l'intérieur de la France. Les aéronautes ont ajouté qu'ils se croyaient au-dessus du territoire belge quand ils décidèrent de ne pas pousser leur voyage plus avant et d'atterrir.

Ils ont pris le train à la gare de LavilleneuveSaint-Joire pour rentrer en Allemagne.

Toute demande de changement d'adresse doit être accompagnée de la somme de un franc cinquante en timbres-poste pour couvrir une partÎÊ des frais de renouvellement de la bande.

L'IMPOSSIBLE ACCORD `

Le projet de M. Briand d'unir par un lien fédéral les vingt-sept Etats européens membres de la Société des Nations, n'a pas rencontré, comme chacun sait, un accueil favorable. Ni à Londres, ni à Rome, ni à Berlin pour ne parler' que des principaux pays intéressés on ne se montre empressé de réaliser le grand dessein de notre ministre. Sans doute ne s'agit-il encore que de commentaires de presse, M. Briand ayant laissé aux gouvernements un délai de deux mois pour se prononcer, mais ces commentaires sont édifiants par leur ensemble l'opinion ne veut pas des Etats-Unis d'Europe. Nous voici donc prévenus. Et si, en définitive, les dirigeants étrangers, mus par des intérêts divers, acceptaient le principe d'union fédérale européenne, ils entoureraient leur adhésion de réserves telles que le projet ne pourrait aboutir.

D'où vient cette attitude ? Quels sont les motifs qui poussent nos anciens alliés, comme nos ennemis d'hier, à se montrer hostiles à une proposition qui pouvait sembler ni anodine '? Laissons de côté le reproche qui est fait à notre ministre de vouloir créer, à côté de la Société des Nations, un groupement qui ferait avec elle double emploi. Cet argument est parti de Genève, qui montre une susceptibilité ombrageuse contre tout ce qui pourrait réduire l'importance qu'elle s'assigne. Ne serait-ce point, plutôt, que nos hommes politiques commenceraient à reconnaître oh certes sans l'avouer l'impuissance dé la Ligue .'? Mais l'Union ne parviendrait pas, sans doute, à résoudre les problèmes que la Société des Nations s'est révélée incapable de régler. Deux impuissances conjuguées n'ont jamais fait la force. Passons encore sur le fait que les divers Etats européens n'ont pas d'intérêts matériels et moraux assez identiques pour se grouper en une étroite fédération, tandis que l'Union laisserait à l'écart des pays extra-européens qui ont avec notre continent des affinités nombreuses.

Ne nous arrêtons pas davantage sur cet argument tendancieux que, seuls, les pays membres de la Société des Nations étant admis à adhérer à l'Union, la Russie soviétique en serait bannie, et que, sans elle, toute fédération européenne serait vaine. Ou bien encore qu'il serait malhabile de s'aliéner les Etats-Unis d'Amérique par la création d'un groupement qui pourrait leur sembler hostile. A vrai dire, ce sont là des à côté. La raison profonde pour laquelle certains pays sont opposés au projet de M. Briand, c'est qu'il énonce la primauté de la politique sur l'économique, il souligne la nécessité d'accroître hi sécurité avant d'entreprendre quoi que ce soit dans un autre domaine, il demande que soient multipliés les traités d'arbitrage sur le modèle du pacte de Locarno. Nous ne nous attarderons pas à discuter ici de la valeur que peuvent présenter ces accords nous constatons seulement un fait nous recueillons les échos d'une e proposition. Echos défavorables, comme on pouvait le prévoir, car certains pays ne veulent pas contracter d'obligations nouvelles, et d'autres n'entendent pas consacrer, par des pactes nouveaux, le statu quo territorial de l'Europe. L'Angleterre, suivant la politique traditionnelle du « splendide isolement », qui l'écarté des affaires européennes et la pousse à n'intervenir que lorsqu'elle le juge opportun « qui je défends est maître », disait Henri VIII et invoquant, d'autre part, les difficultés qu'elle éprouve avec ses Dominions, proclame la nécessité de resserrer les liens inter-impériaux et l'impossibilité de se rapprocher davantage des Etats européens. M. Amerv, ancen ministre des colonies, l'a signifié de la façon la plus claire à la Conférence paneuropéenne celle du comte Condenhove-Kalergi, et non celle de Briand qui vient d'avoir lieu à Berlin. Aurait-il oublié qu'en 1924, à une époque où elle ne connaissait pas toutes les difficultés auxquelles elle doit aujourd'hui faire face, l'Angleterre rejeta le protocole de Genève ? Et aurait-on également oublié que le cabinet travailliste a opéré un rapprochement avec les EtatsUnis d'Amérique, qui l'écarté des affaires européennes ? '?

C'est surtout l'Allemagne, qui refuse de prendre des engagements pour ses frontières orientales et méridionales et qui réclame, avec une insistance inquiétante, le retour du couloir de Dantzig et le rattachement de l'Autriche. La presse d'outre-Rhin n'est pas loin d'assimiler la proposition de M. Briand au projet semblable de Henri IV et de Sully, qui avait pour but de tenir en échec la Maison d'Autriche. Elle y voit le raffermissement de la situation territoriale de l'Europe telle qu'elle est résultée des traités de paix. De cela, il faut bien qu'on le sache, elle ne voudra jamais. La Rhénanie n'est pas encore évacuée et déjà des desiderata, qui sont presque des sommations, sont formulés. Qu'en sera-t-il lorsque le dernier de nos soldats aura franchi le Rhin ? Alors, on se rendra peutêtre compte chez nous de la faute que nous avons commise en acceptant de réduire de cinq ans l'occupation. Les avertissements, cependant, n'auront pas fait défaut.

En somme, ce que l'Allemagne ne veut pas, c'est que la France et les puissances qui lui sont solidaires conservent les quelques fruits qu'elles ont su garder de -leur victoire, et qu'elles cherchent à s'assurer les sécurités qu'elles n'ont pas su jusqu'à présent obtenir.

La politique que nous avons suivie depuis la guerre a été néfaste faite de concessions et de faiblesse, elle a donné l'impression à l'Allemagne que nous céderions toujours. Si M. Briand a eu l'intention de placer son projet de fédération comme un frein sur la pente où il glisse, on ne peut certes que l'en féliciter mais on ne doit lui laisser que peu d'espoir sur la valeur de la solution tardive qu'il a adoptée. Le mieux eût été de toujours faire respecter nos droits, de montrer une volonté ferme, d'assurer notre propre sécurité et de nous procurer des alliances solides au moment opportun. Mais peut-être n'est-il pas encore trop tard.

Le projet de notre ministre aura été utile si l'attitude des puissances à son égard sert à ouvrir les veux de ceux qui n'ont pas voulu voir jusqu'à présent les dangers qui nous menacent. Et, somme toute, la France n'aura pas à regretter le rejet d'un pacte qui aurait pu lui faire croire à une sécurité trompeuse.

James Donnadieu.

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INFORMATIONS De Saint.Moritz

La beauté naturelle du pays, la clémence du ciel, le développement et la perfection de l'industrie hôtelière, tout concourt à faire de la Suisse en général et de Saint-Moritz en particulier, un lieu de séjour idéal pour l'été.

Le Palace Hôtel, avec son luxe et sa situation au centre d'un pays de rêve, semble quelque palais des Mille et Une Nuits, une demeure royale faite pour la villégiature des princes et de l'aristocratie. Dirigé par M. Hans Badrutt, avec la courtoisie d'un homme du monde accoutumé à recevoir les plus hautes personnalités, le P:jlace Hôtel est devenu le séjour préféré de la haute société internationale.


LE TRANSSAHARIEN

La France jusqu'à l'Equateur

.*« Le temps n'est vraisemblablement pas éloigné ou le rail, parti de la cota algérienne, s'allongera à travers ce que nous avions l'habitude d'appeler « le grand désert », pour atteindre nos colonies de l'Afrique Occidentale et de l'Afrique Equatoriale, pousser plus loin, jusqu'au Sud, après entente entre les intéressés et nous rapprocher même, vers le Sud-Est, de notre colonie de Madagascar ». Ainsi s'est exprimé l'autre soir, au banquet qui lui était offert par les Délégations Financières algériennes, le Président de la République.

Ces paroles marquent une date. Elles montrent que les pouvoirs publics ont compris l'importance d'une 1iaison entre les différentes parties de notre Empire africain, et qu'ils se préparent donner leur suite logique aux travaux de l'Organisme d'études du Transsaharien travaux auxquels nous devons la démonstration scientifiquement admîhïsIréc de la facilité technique d'exécution, du prix modéré et du rendement économique de ce chemin de fer africain.

Ces évidences, si elles n'ont pas retenu l'attention de tous nos dirigeants, trop préoccupés pour se pencher sur ce lointain problème, n'en sont pas moins de plus en plus admises et déjà installées dans l'opinion française.

Les chambres de commerce en France, qui depuis longtemps se sont, dans leur majorité, prononcées pour l'exécution du Transsaharien, renouvellent actuellement leurs vœux au gouvernement. Une expressive manifestation de cet état d'esprit se trouve dans l'adresse récente de la chambre de commerce de Paris qui rappelle les services d'ordre national que le Transsaharien assurera à notre pays.

Au Parlement, à l'appel de M. Ed. de Warren et de quelques collègues de tous les grands partis, jusqu'à la nuance Barthe. deux cent quarante-deux députés ont joint leur signature à la proposition de loi qui va être soumise à l'examen de la Chambre en vue de la construction du Transsaharien. Un léger effort de plus qu'on n'a pas considéré comme nécessaire et cette proposition de loi recevait l'adhésion d'une majorité réalisée ainsi avant la lettre, avant toute discussion de tribune, tant est forte la conviction de tpus ceux qui ont consenti à étudier à fond le problème.

Quelques mots le résument trois masses de souveraineté française s'échelonnent de la mer du Nord à l'Equateur la France métropolitaine, l'Afrique du Nord, l'Alfricjiie noire. r ..̃ Entre la France et l'Argèriè^unè'WV qui' sépare. Entre l'Algérie et le Sôlld'an.-un'c autre- iiier>la nier transsaharienne, puisque le 'Sahara-est aussi' vide, infécond et inculte qu'une mer.

France et Algérie, réunies par la navette d'innombrables paquebots, ne sont plus comme jadis distinctes et l'une à l'autre étrangères. L'une et l'autre y ont quelque peu gagné, puisque le commerce général algérien au temps des Turcs, de cinq millions environ cn 1830, est de quelque dix milliards aujourd'hui.

Sans un contact quotidien avec sa grande coîonlej que serait celle-ci ? Un pays voisin de la barbarie que nous avons trouvée au Maroc en 1912, parce que le Maroc, jusque-là replié sur luimême, s'était défendu de tout contact étranger. Le même problème se pose maintenant entre l'Afrique du Nord et l'Afrique noire.

Il faut traverser, et traverser tous les jours et en toutes saisons, le Sahara pour s'affranchir de cette barrière. Ainsi qu'un navire utilise la mer, le rail vaincra le Sahara.

Alors, entre nos deux Afriques, se produira l'exacte phénomène réalisé entre la France et l'Algérie Afrique noire et Afrique blanche seront reliées par un réseau indestructible ainsi notre civilisation, ayant franchi d'un premier bond la Méditerranée, franchira de même le Sahara pour régner jusque sous les tropiques.

Cette image si simple ne demanderait pas d'auIres vérifications. On les apporte cependant et on jes trouve exactes et chiffrées dans le rapport de l'Organisme d'études.

Le poids financier ? Il est exactement de l'ordre de grandeur de celui qu'a connu le Maroc pour réaliser le réseau des chemins de fer marocains. Qui en France et même au Maroc s'est aperçu de cet effort ? Il en serait de même du Transsaharien, qui suppose une dépense de trois milliards répartis en dix ans, par un appel à des souscriptions publiques.

Ainsi que.le soulignent M. Ed. de Warren et ses collègues dans leur proposition de loi, il est plus indiqué de diriger notre épargne nationale qui atteint près de 45 milliards vers notre outillage métropolitain et colonial, plutôt que de l'encouraser à s'éparpiller à l'étranger dans des pays qui ne sont pas tous, au même degré, dignes cle la confiance des prêteurs, N'oublions pas l'aventure de placements consentis en or et rendus, quand ils le sont, en papier, heureux encore quand nos débiteurs,. comme ces bons Russes d'aujourd'hui, ne refusent pas purement et simplement de reconnaître leur dette.

Remarquons d'ailleurs que le Transsaharien, en permettant de mettre en valeur notre Afrique noire, répond à des nécessités d'ordre économique, .celles d'assurer à notre industrie des matières premières que l'étranger déjà nous mesure et qu'il nous refusera au besoin dans l'avenir.

Nécessité d'ordre moral en vue du relèvement de races aujourd'hui déprimées. Nécessités politiques enfin, eu face de rivalités étrangères dont le .prétexte pour réclamer des partages se trouve dans le délaissement où nous laissons notre domaine africain « pantagruélique ».

Toutes ces vérités fondamentales étaient apparues à M. André Tardieu quand, ministre des travaux publics, il fit voter la loi créant l'Organisme d'études du Transsaharien.

Souhaitons qu'il veuille, 'feous sa signature, réaliser cette œuvre nationale.' 'L'Histoire' en portera trace, et la mémoire reconnaissante des 'hommes, mieux que de ces lois d'un jour, qui grèvent ou qui dégrèvent au hasard des impulsions parlementaires ou des intrigues politiques dont les Français crient leur lassitude.

Que le débat s'élève et aussi notre horizon. La 'France ne s'étend pas de Dunkerque à Marseille. Elle va de la mer du Nord à l'Equateur. Rober-Raynaud,

Secrétaire général du Comité du Transsaharien. LA VIE RELIGIEUSE

Le trentenaire de la « Revue de philosophie » Dans les salons de Mme le docteur Chatelin, le R. P. Peillaubc, doyen de la Faculté de philosophie de l'Institut catholique de Paris, avait réuni Une assemblée choisie pour fêter le trentenaire de la Revue de philosophie dont il avait été l'un des irois fondateurs 'et dont il est resté le directeur. La séance était présidée par S. Em. le cardinal Verdier, archevêque de Paris, assisté de Mgr Baudrillart, de l'Académie française, archevêque de Mélytène et recteur de l'Institut catholique. Noté dans l'assistance comtesse de Gavia, présidente de l'Action catholique d'Espagne Mme de Valenxuela, le docteur Chatelin, les professeurs de la •Faculté de philosophie groupés autour de leur •doyen et lui formant une couronne les docteurs André Thomas, Fay et Grimbert M. l'abbé Pressoir, supérieur du collège des Carmes M. Guénée, doyen de la Faculté de droit de l'Institut catholique M. Jean Giiiraud, rédacteur en chef de la Croix M. Marcel Rivière, éditeur de la Revue, etc. Le R. P. Peillaube, en une allocution, rappela les origines, le but et la vie de la Revue de philosophie, à laquelle ont collaboré et collaborent toujours tant et de si doctes maîtres.

Le cardinal de Paris félicita le R. P. Peillaubc pour son action, lui renouvela ses encouragements et lui promit tout son appui.

Parlant au nom de tous les professeurs de la Fa..tulté de philosophie, M. Jacques Maritain sut mettre en relief l'œuvre de réminent doyen, ses initiatives fécondes et ses innovations heureuses, et louer les remarquables écrits sortis de la plume et ̃du cerveau du R. P. Peillaube.

Enfin, M. Jacques Copeau a donné lecture de plusieurs pages de saint Augustin.

LA VIE UNIVERSITAIRE

Le congrès de Varsovie 1

Hier s'est ouvert ù Varsovie, en présence du I ministre de l'instruction publique, des délégués des universités polonaises et étrangères, le congrès réuni à l'occasion du 400° anniversaire de la naissance de Jean Kocianowski, poète humaniste, appelé le Ronsard polonais. De nombreux discours ont été prononcés, notamment par les professeurs Masson, Povolini, de Turin Horale, de Prague Karl, de Munster Diveky, au nom de l'Académie des sciences hongroise Panaistesco, de Bucarest. Des télégrammes ont été envoyés par l'Académie des sciences yougoslave, les universités de Zagreb, de Dorpat, de Florence, d'Oslo et dé Stockholm.

Une exposition de la Renaissance polonaise a été inaugurée.

Les nouveaux traitements des professeurs et dés instituteurs

De récents décrets fixent ainsi qu'il suit les nouveaux traitements' du personnel enseignant des facultés, de renseignement secondaire et de l'enseignement primaire

Facultés

Paris (professeurs). Au 1" juillet 1929 54.000, 64.000, 76,000 francs; au 1er octobre 1930 62.000, 72.000, 90.000 francs.

Chargés de cours. Au 1" juillet 1929 43.000, 49.000, 54.000; au 1" octobre 1930 49.000, 55.500, 62.000 francs.

Départements (professeurs). 43.000, 49.000, 54.000, 60.000; au 1" octobre 1930 49.000, 55.500, 62.000, 70.000 francs.

Chargés de cours 37.000, 40.000, 43.000; puis 42.000, 45.500, 49.000 francs.

Enseignement secondaire

Inspecteurs généraux. Au 1" juillet 1929 76.000 francs; au 1er octobre 1930 90.000 francs. Inspecteurs d'académie de Paris 54.000, puis 62.00.0 francs. Proviseurs agrégés,- censeurs agrégés, directrice: agrégées, professeurs agrégés des lycées. 1" Semé et Seine-et-Oise: 32.000, 35.000, 38.500, 42.000, 45.o00, 49.000, 53.000: et à partir du 1" octobre 1930 36.000, 40.000, 44.000, 48.000, 52.000, 56.000, 60.000. Cette dernière somme de 60.000 francs ne sera versée qu'à un quart de l'effectif de la pre- mière classe, au maximum.

Proviseurs, censeurs, directrices, licenciés ou certifiés, professeurs titulaires et chargés de cours des lycées de Seine et Seine-et-Oise.

Autres- départements 23.600, 27.000, 30.400, 33.800V '37.-200, 40.600, puis 26.000, 30.000,1, 31000, 38,q0û, 42.000, 46.000francs. "Fï-incipau'x, directrices et professeurs licienciés ou certifiés des collèges. 1" section supérieure 15.500 18.700, 22.200, 22.500, 29.000, 32.500; puis 36.000, 20.000, 24.000, 28.000, 32.000, 36.000; 2° sec- tion normale: 15.500, 18.200, 21.200, 24.200, 27.000, 30.000; puis 16.000, 19.400, 22.800, 26.200, 29.600, 33.000 francs. r

Inspecteurs généraux 70.000, puis 90.000 francs. Inspecteurs généraux des écoles primaires élémentaires 54.000, puis 62.000 francs.

Inspecteurs d'académie agrégés des départements- 35.000, 38.500, 42.000, 45.500, 49.000, 53.000; puis 40.000, 44.000, 48.000, 52.000, 56.000, 60.000 francs.

Les inspecteurs d'académie non agrégés reçoivent ces traitements diminués du montant de l'indemnité d'agrégation 8.000 francs, à partir du 1" juillet 1929; 10.000 francs, à partir du 1" octobre 1930.

Directeurs, directrices, professeurs des Ecoles normales et des écoles primaires supérieures 1° Seine et Seine-et-Oise: 23.600, 27.000, 30.400, 33.800, 37.200, 40.000; puis 26.000, 30.000, 34.000,1 38.000, 42.000, 46.000; 2° autres départements 1 15.500 18.700, 22.200, 25.500, 29.000, 32.500; puis 16.000, 20.000, 24.000, 28.000, 32.000, 36.000 francs, j Institutrices et instituteurs

A partir du 1" juillet 1929: 10.000, 11.0.00, 12.400, 13.800, 15.200, 16.600, 18.000 francs. A partir du il 1" avril 1930: 10.500, 11.500, 13.000, 14.500, 16.000, 17.500, 19.000 francs.

Les titulaires chargés de la direction d'une école recevront-: 800 francs, si l'école comprend deux 'classes; 1.600 francs, si ̃̃elle- comprend trois- ou quatre classes; 2.800 francs si elle comprend de cinq à neuf classes, et 3.500 francs, si elle com- Il prend au moins dix classes.'

Le 16e congrès de la Fédération des parents d'élèves des lycées et l'Inspection médicale des lycées et des collèges

Dans son congrès de 1912, la Fédération des associations de parents d'élèves des lycées avait demandé au ministre de l'instruction publique « d'organiser une surveillance médicale ayant pour but la protection de la collectivité, représentée par tous les élèves d'un établissement d'enseignement secondaire, contre les contagions individuelles ». Cette surveillance devait s'exercer aussi sur les locaux et le mobilier scolaire.

Au mois de juillet dernier, le conseil académique de Paris formula le vœu « de voir établir dans l'enseignement secondaire une surveillance médicale régulière ». Pour répondre à ce désir approuvé, est-il besoin de le dire, par M. Charléty, recteur de l'Université, le docteur Chailley-Bert, chargé de cours à la Faculté de médecine, rédigea un projet de « Carnet de santé » et M. Godard, inspecteur de l'Académie de Paris, établit un plan d'expérience.

Grâce à un don généreux, cette expérience va être tentée et une surveillance médicale des élèves, instituée dans les lycées Henri-IV, Janson-dc-Sailly, Lakanal, Michelet et Montaigne, Elle ne s'appliquera qu'aux élèves internes des divisions enfantine, primaire et élémentaire. Elle sera étendue, d'année en année, aux classes supérieures. Ljfo5iuriYeii>l,lancc médicale sera facultative seuls les élèves' dont les parents en auront exprimé le 'désir par une demande écrite adressée au proviseur seront autorisés à en bénéficier. Les élèves seront soumis à deux examens par an, pratiqués, par le médecin du lycée. Celui-ci consignera les résultats de son examen dans le « Carnet de santé » il n'y fera figurer, d'ailleurs, que les indications qui peuvent être mises, sans inconvénient, sous les yeux de l'élève. Il retiendra pour son dossier personnel toutes les précisions d'ordre confidentiel. Les familles seront avisées des résultats de l'examen « quand il revêtira quelque trouble qui mérite de leur être signalé ». Communication en sera faite, également, aux professeurs d'éducation physique dans tous les cas où un régime de ménagement ou de redressement sera jugé nécessaire. Enfin, la tenue du Carnet de santé des élèves externes ou demipensionnaires sera confiée au médecin de la famille et soumis, après chaque examen, au proviseur. Le docteur Monsaigcon et M. Allardi, dans le rapport qu'ils ont soumis au 16° congrès de la Fédération des parents, déclarent approuver l'initiative prise par le recteur de l'Université de Paris et -par le Conseil académique. Pour eux, et le congrès a approuvé leurs conclusions, l'inspection médicale -d-es'lycées devra, en donnant au médecin inspecteur l'autorité suffisante, assurer l'hygiène intérieure des lycées et l'hygiène personnelle des élèves contrôler et' imposer les conditions matérielles les plus favorables pour assurer la santé des élèves et faciliter leur travail. L'inspection devra, de plus, assurer la surveillance prophylactique, enrayer les contagions, établir et surveiller les conditions physiologiques normales nécessaires aux divers stades des études, organiser, enfin, et- 'contrôler l'éducation physique et sportive des élèves. L'organisation médicale et collective des lycées et des collèges ne pourra être établie qu'avec la collaboration des parents. Quant au « Carnet de santé », il ne sera jamais doublé d'un dossier confldentiel et ne sera jamais obligatoire. Il sera la propriété de la famille.

Jules Laurent.

L'accord économique gréco-turc

Athènes, 9 juin. M. Polychroniadès avait demandé de nouvelles instructions au sujet de quelques points de l'accord économique. Le gouvernement a transmis dans la soirée des instructions autorisant, M. Polychrorjiadès à signer l'accord économique gréco-turc.

REVUE DE LA PRESSE

1 Le budget camouflé de la Reichswehr 1 Dans sa correspondance GENF, le pacifiste Karl Mertens publie tme-analyseimnutieuse autant que lumineuse des camouflages du budget de la Reichswehr. La méthode, "écrit-il, consiste à fixer un prix quatre ou cinq fois plus élevé pour un objet déterminé ;elLe permet ou de constituer des réserves de trésorerie considérables ou d'accroî.tç^4e quatre ou cinq fois les armements ënuméres au budget. Voici quelques points schématiques

11 importe tout d'abord, de mettre en regard l'augmentation constante des dépenses de la Reichswehr depuis 1924.

Millions de 'marks Pourcentage dé

(Années destinés a.< Farinée l'accroissement

1924 338 l ̃̃ 100 1925 438 122 1926 ̃' 435 121 1927 -498 139 1928 <̃̃̃̃ 512". 143 1929 49ft,< 137 1930 515' 144

En 1926. ce budget comportait, sous la rubrique « armes à feu » les postes suivants

Entretien 3.203.950 marks Achats ..v ;2.¥4ï,000 Fabrications nouvelles 2.000.000

Total .7 7.644.950 marks

En outre, 00,000 marks furent inscrits pour la fabrication de lances et, 085,000 marks pour l'en- I tretien -des armes à feu dans les arsenaux. En 1925, 5,705.500 marks avaient été inscrits sous la même rubrique. Dans le budget de 1927, 7,722,022 marks étaient inscrits mais on y ajouta 15,000 marks pour les lances et 915,000 marks pour des pièces de rechange. En 1928, la Reichswehr réclama 6 millions 507,522 marks pour le même objet. Elle ajouta 600.000 marks pour l'entretien et 9ftl,0O0 marks pour les pièces de rechange.

Ainsi qu'on le voit, la Reichswehr fixe à 15 ou même à 20 0/0 de leur valeur les frais d'entretien des armes à feu, alors que la France les fixe à 3 0/0. D'après les indications du ministère de la Reichswehr, la valeur d'achat d'un fusil s'élevait en 1924 à 1.50 marks et, en 1927,;à,48q.iiuu-,ks, alors, qu'ëtf 'Ffâ'nte ce prix d'achat étaH île" 110 marks.

r ''K'ari "Mértens estim.cVue, parfëes,uBtcrfuge,,i

la Reichstvi?hr estim~1fIUe, par,Cè',s¡U. htpl:f\lge,,1

la Reichsvvehr s'est trUiivéë entêtât d'acheter i

chaque année environ 46.000 fusils non auto- risés par le traité de Versailles, soil. de 1925 à 1930, un total de 276.000 fusils, alors que 10.000 seulement lui sont octroyés annuellement au maximum, ce qui, dans ce laps de temps, fait un total de 60.15.0 iusils. Pour l'artillerie, même résultat

La Reichswehr indique comme prix d'achat d'un canon 50,000 marks, alors qu'en France un canon de 77 m/m., y compris Je chariot, ne coûte que 18,350 marks.' ̃̃:̃.

Pour l'entretien de ces 288 canons autorisés, la Reichswehr compte 950,000 marks, c'est-à-dire par canon environ 3,300 marks. Or, en France, l'entretien d'un canon revient à 1,085 marks. Grâce à cette différence de prix, la Reichswehr a pu acquérir, au cours de ces quatre dernières années, mille canons de trop. On peut faire des calculs analogies pour les obusiers. ·

A L'EST

Pourquoi ces armements Karl Mertens, ajoutant un exposé des constructions navales, interprète l'état d'esprit des milieux dirigeants comme celui d'une bonne partie du public et pense que le danger est à l'Est, à la frontière polonaise

II ne faut cesser de' répéter, écrit-il, que ces cuirassés sont construits contre la Pologne, armés .contre la Pologne et destinés à lutter contre la PoJqgne. Les partisans de ljaniiral Tirpitz ne conçoivent Sa paix que comme l'arrêt de la lutte entre deux guerres. Depuis 1921, déjà, le ministère de la Reichswehr ne cesse de mettre en avant « l'imminence d'une agression de la Pologne contre le Reich ». Ce prétexte.a servi à justifier aux yeux des Allemands nombre1' d'illégalités et donne tout son sens à là politique défensive de l'Allemagne. Tour à tour Noske, Gessler, et, aujourd'hui Grœner, ont été placés sous la pression de cette hypothèse. La politique des subventions, la politique des transports, la politique de colonisation et même la politique communale se trouvent également placées sous ce signe. à l'est. Avant 1914, les autorités responsables d'Allemagne ne cessaient de se placer au point de vue d'une guerre entre deux fronts. Aujourd'hui, elles se mettent au point de vue d'un seul front.

Un fait-divers, pour terminer, qui a pour théâtre un tribunal bavarois le propriétaire d'une usine, nous dit Karl Mertens, s'était chargé avant la guerre, d'exploiter un procédé de fabrication d'acides. et s'était, durant les hostilités, soustrait à ses engagements. Le tri- bunal vient de lui infliger une singulière pénalité ce propriétaire devra construire un établissement où la manipulation des acides cédera le pas à des essais de fabrication de gaz asphyxiants pour une production annuelle d'en- viron 360.000 kilos. Pauvre traité de Versailles La médecine en France

Y a-t-iU encombremë&'E médical? Le docteur d'Ayreiwb.répdnd, dans le MEDECIN; pàt l'affirmative ét'ne dissimule pas ses alarmes': Dans une note documentaire paruc dans le Médecin de France, qu'on ne saurait trop répandre, nous trouvons les renseignements suivants Nombre de médecins exerçant en France en 1901 • '•••• ̃•• 16.485 Nombre de médecins exerçant en France en 1938 28.380 Nombre de médecins étrangers exerçant en France 750 dont, dans le déparlement de la Seine.. 530 Ainsi donc, dans un espace de 27 ans, le nombre des médecins a augmenté de 11.895 unités Comme la population de la. France ne s'est pas accrue, hélas dans un rapport normal, eu égard au nombre des médecins, nous pouvons donc carrément affirmer que l'équilibre est rompu. En 1901, que je sache, la- population française n'a jamais manqué de soins et l'on n'a pas eu à déplorer l'insuffisance du nombre' des disciples d'Hippocrate. ̃

L'effectif médical suffisait donc largement aux besoins de la population, bien qu'il y ait eu, en 1889-1890, une sérieuse épidémie de grippe On n'a jamais éprouvé le besoin de faire du racolage pour combattre l'insuffisance d'une profession utile au premier chef, puisqu'il s'agit de la santé publique.

Retenons donc,' le fait et passons maintenant au nombre des étudiants en i -médecine

Nombre d'étudiants ̃•e'HJ.â911. 8.779 dont 12 0/0 d'étrangers.

Nombre d'étudiants ei\, 1929 14.574 dont 25 0.!0 d'étrangers.

De 1911 à 1930, nous avons une augmentation de 5.795 étudiants !̃̃ ̃nu •<̃̃.

La statistique a quelquefois du bon, car elle permet de mesurer par des 'chiffres qui ont ici une singulière éloquence toute la nature et la gravité du mal. Car on aura'Qïéau épiloguer, l'arithmétique nous montre, -avec une rigueur absolue, que, désormais, il n'y a plus de rapport direct entre les besoins de la société et la profession chargée de la défendre contre la maladie. Il y a nettement pléthore. C'est certain.

De cette pléthore, le docteur il'Ayrenx voit une conséquence grave l'avilissement de la profession médicale.

Tous nos confrères, même ceux dont nous déplorons les fautes, sont entrés dans la carrière avec l'idée d'exercer honorablement leur profession. Mais devant l'encombrement croissant, peu

à peu leur fermeté a molli tout doucement, leur conscience a fondu, si l'on peut dire, comme un bloc de glace au soleil. Peu à peu, ils ont accepté des pratiques qui répugnaient tout d'abord à leur honnêteté et, lentement, sous la pression lancinante de l'impécuniosité, ils ont tantôt multiplié les visites, !es consultations, ont recherché puis accepté les fixes sans s'occuper des conséquences de cette acceptation pour les voisins, d'où avilissement des honoraires médicaux dans certaines villes ou pays.

Telle est l'évolution du médecin, à qui le fonctionnarisme a d'autant moins répugné qu'à la fin du trimestre il tombait dans son escarcelle des billets bleus ou des louis.

Il est à craindre que l'application des assurances sociales ne mette en relief cet important

problème.

Rome an VIII

M. Georges Roux, que nous connaissons ici pour un esprit curieux et. un collaborateur de la République de M. Daladier, a assisté, le 21 avril dernier anniversaire de la fondation de Rome à l'inauguration du Conseil des corporations, le nouveau Parlement représentatif de la Constitution fasciste. Il en fait, dans la REVUE DES VIVANTS, un reportage pittoresque. La peinture vaut en ce qu'elle est faite par un esprit manifestement rebelle et peut-être hostile au fascisme italien, à son chef, mais qui, devant les faits, ne peut malgré une sérieuse résistance écarter une impression de grandeur. L'aventure est arrivée à d'autres. C'est l'heure une porte s'ouvre. D'un seul bond toute l'assemblée se lève et acclame, en saluant à la fasciste, le bras droit tendu. Le Duce entre d'un pas ferme et aussitôt balaie la salle d'un regard net, droit, un peu dur. Il est grand, fortement découpé. Il est vulgaire et c'est, dès l'abord, le trait qui frappe le plus. C'est un homme du peuple, vivant, nerveux. D'un geste de la main, accentué d'un plissement de lèvres autoritaire, il fait asseoir la foule.

La cérémonie commence, très simple. Il la dirige tout entière. Pas un détail qu'il n'ordonne. Et tout et partout il commande. Il est le chef. Il n'est rien d'autre peut-être, mais il est le chef intelli-

gent, volontaire, -audacieux, impitoyable, qui n'ou-

blie, pas. ne. pardonne pas, qui punit l'adversaire I' et quj, récompense le fidèle. C'est le chef d'armes. t Celui qui lui parle, un ministre jeune, i! le regarde de ses yeux vifs et implacables, comme le I maître qui pèse la valeur d'un serviteur. Renversé dans le fauteuil où il se tient mal, à moitié vautré, le Duce épouie ses subalternes avec une attention incessante, parfois dodelinant de la tête pour approuver, d'autres fois dénonçant un passage moins heureux d'un pli amer de la bouche.

Tout cela d'ailleurs est très rapide. Le régime ne perd guère son temps en palabres. C'est maintenant la prestation de serment. L'n sous-secrétaire d'Etat, de 25 à 26 ans, épèle les noms, et chacun se lève, la main levée et jure. Cette énumération ingrate, le Duce la suit sans perdre une seconde. Son rôle de chef, il ne le prend pas à la légère pour lui, ce n'est pas de la représentation. Il sait que cela exige au contraire une surveillance réelle de tous les instants. A chacun des noms, la tète levée et hautaine, le Duce fixe l'appelé. Rien ne lui échappe. A un moment donné, quelqu'un se -trompe et répond pour un autre alors, à cette confusion un peu ridicule, il éclate d'un rire large et méprisant.

L'appel terminé, il se lève, Il a des feuillets à la main, il va lire un discours. Le silence se fait plus profond.

Le Duce est debout, sa jaquette noire se découpe sur la statue blanche de Jules César. L'empereur de marbre domine Mussolini. Sa tête fine s'incline sur la face rasée elle aussi, mais plus grossière, de celui qui paraît sa réplique moderne et vulgaire. Le César, aristocratique semble sourire de voir à ses devant lui, ce César plébéien. II lit sbn diJs'côursi en se dàndiïïant' 'd'une façon déplaisante. Mais on le regarde moins qu'on l'entend la voix est ferme et nuancée, la dicti on, nette, celle d'un orateur. Il lit sans hâte, sans éclats, d'un ton dégagé, sûr de soi, détachant les passages avec intelligence. Souvent une ironie un peu dure. Dure, mais non méchante. II y a en lui quelque chose qui rassure on le devine juste. Et c'est bien pour cela Que son règne dure depuis huit années. Au menu peuple il apporte ce que celui-ci demande avant tout et ce à quoi il est le plus sensible la justice stricte, sans égard pour les riches ou les puissants.

Parfois il souligne une phrase d'un mouvement sec. Il arrive que brusquement le poing se ferme et frappe la table. Le geste est rapide et sûr, cependant sans violence inutile. Il parle de révolution et cela n'étonne pas. Ainsi placé sous le patricien Caius Julius César, il apparaît bien ce qu'il est, un chef révolutionnaire, un Gracchus qui a réussi, un tribun de la plèbe devenu imperator. Il est !à pour commander au nom d'un idéal. Lequel ? On l'entend parfois répéter d'un ton plus plein Italia. L'Italie, voilà la passion de cet homme l'Italie nouvelle qu'il a créée et dans laquelle il veut réincarner l'ancienne Rome. La vieille grandeur de ce pays pousse son jeune orgueil. Et, au-dessus des deux Césars une plaque de marbre étale c chimie un étendard l'inscription orgueilleuse « Tu regere imperio populos romane memento ». Toi, Romain, souviens-toi que tu as à commander aux peuples

M. Georges Roux termine par cette phrase «.la foule aciore son maître, le tyran heureux ». Plaisante chose que cette tyrannie qui; soulève l'a'mp^ir. li y a, un de ces accords de peuple à chef que le régime démocratique fait ouolier. France et Ang.eierre

M. Raymond Recouly (REVUE DE FRANCE) constate les graves embarras de l'Angleteire à l'intérieur et aux Indes et il les dépiore dans les sentiments que voici

La situation des Anglais aux Indes a ceci de délicat que quelques centaines de mille d'Kuropéens, militaires et civils, tiennent à eux seuls un pjys de quelques centaines de millions d'nabitnnts. C'est un véritable tour de force. Peu de chose suffit pour rompre cet équilibre, nécessairement assez instable. Nous sommes d'ailleurs dans une situation analogue en Indochine.

La force armée britannique, sur laquelle finalement tout repose, très insuffisante en elle-même, est largement étayée par des forces militaires indigènes. Tout dépend donc, en dernière analyse, de la solidité, de la fidélité de celles-ci. La crise la plus redoutable que les Anglais aient eu à subir, depuis plus d'un siècle qu'ils sont les maîtres du pays, fut la fameuse révolte des Cipayes, qui se marqua par la défection d'une partie de ces troupes.

Il ne semble pas que, pour le moment, un danger de ce genre soit imminent. Aucun indice ne fait supposer que les troupes indigènes, surtout les Gourkhas, montagnards musulmans du Nord, qui constituent l'élément le plus solide, aient cessé d'être loyales et fidèles. Les musulmans, sur qui s'appuient traditionnellement les Anglais, pour tenir en échec le nationalisme hindou, ne paraissent pas englobés dans le mouvement de résistance, Mais la situation, dans l'ensemble, n'en demeure pas moins très délicate, et même inquiétante.

Ces embarras intérieurs et extérieurs de l'Angleterre, en diminuant sa force, en paralysant son action, constituent dans la politique européenne et mondiale un facteur dont il faut bien tenir compte.

Nous n'aurions, en ce qui nous concerne, rien à gagner, tout au contraire, à cette diminution de l'influence britannique.

Les deux grands pays voisins qui ont fait, qui ont gagné la guerre ensemble, sont, sur presque toutes les questions, solidaires. Les malheurs de l'un ne feraient certainement pas le bonheur de l'autre. Si l'Angleterre, par exemple, était menacée de perdre l'Inde, nous ne serions pas longs à éprou-

ver en Indochine, et ailleurs, exactement les mêmes risques.

Dans l'Europe, qui nous touche d'encore plus près, nous avons besoin, ne serait-ce que pour faire respecter les traités, de l'aide et du concours britannique.

Au cas où ce concours et cette aide deviendraient moins efficaces, c'est une raison de plus pour nous de nous montrer plus vigilants. Conclusion permanente l'entente franco-anglaise est le fondement de l'ordre européen. Il ne réussit pas à l'Angleterre de l'oublier Au baccalauréat

« Ce sont pas les programmes qui sont excessifs, écrit M. A. Albert Petit (JOURNAL DES DEBATS), ce sont certains examinateurs. » Et notre confrère en donne des exemples, qu'il tient d'un correspondant

A une question sur les industries de Besançon, l'élève répond que c'est l'horlogerie, ce qui est juste et certainement suffisant. L'examinateur insiste il fallait, parait-il, y ajouter «la fabrication des robinets de cuivre » Autre cas. Le candidat signale l'industrie du caoutchouc à Clermont-Ferrand. « Pour quelle raison géographique, demande l'examinateur, cette industrie s'est-elle développée là '? L'élève déclare n'en rien savoir, l'examinateur se fâche, mais ne donne pas la réponse. Le professeur de la classe, consulté, donne sa langue aux chiens. L'élève, fort débrouillard, écrit à M. Michelin, qui répond par l'historique de su maison, mais ne voit, lui non plus, aucune raison géographique pour que ses établissements soient domiciliés à Clermont plutôt qu'ailleurs.

Evidemment, si prétentieux que puisse être un examinateur, et c'est le cas en l'espèce. il n'ira pas jusqu'à refuser un candidat pour une « insuffisance » de ce genre. Mais la légende se répand, les professeurs et les manuels se croient forcés d'enrichir leurs cours de tous les détails qui ont pu être demandés à tort ou à raison. C'est un tort. Le baccalauréat n'est pas une épreuve quantitative, il est et doit rester une épreuve qualitative. Quand un adolescent de seize ans a des idées claires sur les faits essentiels, qu'il fait preuve de compréhension et de jugement, il n'y a pas à le taquiner sur des particularités qui relèvent de l'Intermédiaire des chercheurs. Les examinateurs quinteux sont ,bjen rares, n}ieujc ^v^udrait qu'il n'y en eût pas du tout, Voilà,, en. tout cas, de sérieuses excuses pour les « recalés» de Ja fin du mois.- '̃•̃ Maurice Noël.

UN EDUCATEUR JAPONAIS Dans la liste des souscriptions pour les inondés du Sud-Ouest on a remarqué le don de 5.000 francs fait par M. Seiji Noma, don expressément destiné à à apporter quelques secours à la détresse des enfants des écoles des régions sinistrées :̃>.

Quel est donc ce personnage qui, du lointain Japon, s'intéresse aux petits écoliers de Moissac, d'Agen et de Montauban ?

M. Seiji Noma est le roi des magazines populaires

Il était petit maître d'école quand il eut l'idée, qui fit sa fortune, d'exploiter la capacité, la puissance de lecture du peuple.

IJ n'y a pas d'illettrés au Japon. Tout le monde lit et aime à lire. Or rien n'avait encore éié tenté pour donner au petit bourgeois, à l'ouvrier, au paysan des publications à leur goût. M. Seiji Noma se promit d'être l'éditeur des classes moyennes, de la multitude. Mais il conçut moins ce projet en homme d'affaires qu'en éducateur. Son but était de rafraîchir, d'illustrer d'exemples nouveaux, d'adapter aux nécessités actuelles la morale traditionnelle, c'est-à-dire le loyalisme envers l'empereur, l'obéissance filiale, le dévouement aux amis, ia simplicité des mœurs, la probité dans le travail, le courage civique. ̃̃̃-̃̃̃

Aux yeux de M. Seiji Noma, la parole est le grand moyen d'action sur les masses. Aussi exhorla-t-il les étudiants à s'entrainer à l'art oratoire. De jeunes disciples lui vinrent et, à leur intention, il publia une revue intitulée Eloquence Yuben. Une maison d'éditions fut créée sous la raison sociale Kodan-Sha. qui, successivement, fit paraître une revue d'opinion et d'information, Gendai un magazine pour adolescents, Shonen un magazine pour jeunes filles, Shojo un magazine pour dames, Fujin une grande revue d'actualités, King un recueil de romans nouveaux, Fuji un recueil de contes chevaleresques du vieux Japon, Kodan, et une revue pour enfants, Yonen.

Neuf publications illustrées de 400 à 500 pages, qui ont aujourd'hui une clientèle immense, représente au total par dix millions de lecteurs, non seulement au Japon mais dans les colonies japonaises, et aux Etats-Unis, en Amérique du Sud, en Chine, dans tous les pays d'immigration nippone

Chacun de ces périodiques a une destination et en caractère particuliers, mais tous reflètent le même esprit l'esprit d'héroïsme, ce mot pris dans son sens le plus étendu. On invite le Japonais à iemeurer fidèle aux vertus ancestrales, à lutter contre les mauvais penchants, à se vaincre. Aussi il serait erroné de considérer l'entreprise Kodan-Sha comme une quelconque maison d'éditions. Elle a le caractère d'une association pour l'action morale, d'une société patriotique. Ses membres obéissent à des principes empruntés à l'ancienne philosophie 'sociale asiatique coopération et union, sincérité et persévérance, initiative et ardeur au travail. Entre la direction et le personnel, l'harmonie est parfaite, et cette institution n'a qu'une vie et qu'une âme.

On imagine la pari que prend dans l'œuvre d'éducation nationale la firme Kodan-Sha. Elle complète et maintient la formation donnée dans les écoles primaires municipales elle conseille, instruit, récrée enfants,, adolescents et adultes des classes moyennes et populaires.

Si M. Seiji Noma, fondateur et directeur d'une institution si spécifiquement nippone, a songé à ia détresse des écoliers du Midi de la France, c'est due la jeunesse, de quelque pays qu'elle soit, l'inléresse, Et une souffrance d'écolier, d'étudiant, émeut vite son cœur d'apôtre.

Le mouvement anti-chrétien en Chine On écrit de Çhpnghaï à l'Agence Fides qu'un fort mouvement antichrétien se dessine de plus en pliu dans les milieux officiels chinois.

Une réunion générale des directeurs des maisons d'éducation s'est 'écemment tenue à Nankin, sous les auspices du gouvernement nationaliste. Des personnages connus pour leurs attaches anachrétiennes ont proposé quelques mesures contre la religion chrétienne, protestante comme catholique. Ils ont proposé, par exemple, la suppression de toutes les écoles primaires privées, tou.es ces écoles devant être' confiées au gouvernement. C'est, en somme, l'école unique rêvée par les loges maçonniques du monde entier. Cette masure n'a heureu.sement pas été adoptée. Elle aurait eu fin Chine des conséquences particulièrement néfaste; De même, certains dirigeants de l'éducaiion ont proposé d'interdire à tous les étudirnts de s'agréger à l'Y.M.C.A. parce que cette assocation, sous couvert d'attractions et de sport, donne aux jeunes gens un enseignement religieux chrétien. Le gouverneur de la province du Kansou (Chine occidentale) vient de notifier aux missionnaires du Verbe-Divin de Steyl, du Vicariet de Langchow, qu'il est désormais interdit d'ouvrir de nouvelles résidences et missions. Ils ont seulement la permission de conserver celles qui existent actuellement. 11 en est de même pour la province du Singkiang. L'ancien gouverneur, qui, jusqu'à sa mort, avait gardé les meilleures relations avec les missionnaires, a été remplacé par un autre qui garde une .stricte neutralité, mais qui a fait notifier aux missionnaires l'interdiction d'ouvrir désormais de noûI velles résidences et missions


LES LETTRES, LE jTHEATRE ET LES ARTS

Un nouveau théâtre pour enfants Lorsque, il y a quelques semaines, le baron N. de Driesen est venu me parler de son idée de fonder à Paris un théâtre d'art destiné à l'éducation et la récréation de la jeunesse, j'avoue que je suis restée un peu sceptique. Je ne méconnaissais pas l'intérêt d'un pareil projet. J'ai maintes fois exposé mes doléances au sujet de la pauvreté de la littérature enfantine en France en comparaison des autres pays. J'ai regretté notre incompréhension de l'enfant, notre incapacité a lui créer, ou tout au moins à lui laisser créer autour de lui ce petit monde bien à lui, cette ambiance puérile qui lui est nécessaire. L'instinct de l'âme enfantine est développé chez certains peuples beaucoup plus profondément que chez nous. C'est un fait qui pouvait me faire douter non seulement du succès d'une pareille entreprise, mais aussi de sa réalisation. J'ai d'autant plus, de plaisir aujourd'hui à reconnaître que je me trompais entièrement. Apportant en cette initiative un génie d'organisation, une compétence, une ténacité admirables, le baron de Driesen est parvenu à monter, avec un minimum de temps et de moyens, un très remarquable spectacle parfaitement adapté au jeune public auquel il le destine. Faisant appel à tous les arts » musique, danse, peinture, belles-lettres, il a obtenu la collaboration des meilleurs artistes. Depuis quinze jours je suis les répétitions au théâtre Edouard-VII. On a monté trois pièces et un ballet un conte japonais, Le Canari persécuté, encadré par d'authentiques décors, une comédie ancienne de Cervantes, Les Bavards, et une petite fantaisie impromptu que l'on m'a demandé d'écrire en guise de lever de rideau, Le Trésor de Mélisande. Le ballet sera donné par Mme Issatchenko et ses élèves.

L'ensemble est tout à fait charmant et vient combler une lacune. Désormais, Paris possède un théàtre d'art pour enfants, où la jeunesse viendra puiser aux sources du rêve et de l'idéal avant de se heurter aux réalités un peu brutales que lui réserve Inexpérience «de la vie.

Les premières représentations du Théâtre artistique pour enfants auront lieu au théâtre EdouardVII, les 12, 19 et 2(5 juin, à 15 heures après-midi. On peut se procurer des' places 'au théâtre Edouard-VII depuis 6 francs. J'ajouterai qu'en souvenir de cette inauguration chaque enfant recevra un cadeau et que les abonnés de la Revue des Enfants de France bénéficieront d'une remise de 30 0/0 sur le prix des places.

Comtesse Jean de Pange.

UNE EXPOSITION AU CHATEAU DE MAiSONS Jacques Laffitte et les hommes de 1830 Le caprice des bouleversements politiques et sociaux a voulu que dans le château de Maisons, cette merveille du Siècle de Louis XIV, à un comte d'Artois succédât, à moins d'un quart de siècle d'intervalle, un Jacques Laffitte. Dans la demeure où le futur roi de France avait passé quelques-unes des heures les plus brillantes de sa jeunesse de viveur élégant, aimable et aimé, de 1818 à 1830 se prépara le mouvement qui ,ruina la dynastie des Bourbons c'est entre ces mêmes lambris où Charles X avait goûté la douceur de vivre, que le financier et ses amis installèrent en quelque sorte l'arsenal des idées libérales qui armèrent les combattants de Juillet.

Antithèse qui est l'une de ces mille curiosités dont rbJstolrë/i'est prodigue et dont s'enchantent ceux qui lui demandent des sujets de rêverie hasards et contrastes qui reviennent à l'esprit en visitant l'exposition aménagée en ce moment dans le château de Maisons par l'homme éminent qui veille avec tant de soin à sa remise en état et en honneur, Paul Vitry,

Des peintures, des dessins, des lithographies font revivre les hommes de cette révolution dont sonnera dans quelques semaines l'anniversaire, cette révolution si brève mais qui eut des conséquences si profondes, si étendues, si décisives. En effigie sont redevenus temporairement les hôtes de Maisons, ces politiciens, ces écrivains, ces parlementaires dont s'entourait Laffitte. Sur les murs ils voisinent, réconciliés par la trêve du document, avec leurs adversaires. Les événements qu'ils ont dans une certaine mesure suscités, et qu'en tout cas ils ont su diriger ou exploiter, sont évoqués, sous leur aspect pittoresque et anecdotique car tout ne finit peut-être pas par des chansons, mais de tout ne subsiste guère que des anecdotes. Les charmants petits-maîtres- de l'époque romantique excellaient d'ailleurs dans uno certaine forme de reportage du crayon et du pinceau et des trois journées où l'on s'entre-tua entre Parisiens, ils nous ont laissé des images si animées, si colorées, si spirituelles que l'on est tenté de trouver que la guerre des barricades c'était délicieux t Ces scènes de rues, dont plusieurs sont dues à Raffet, à Bellangé, à V. Adam, retiendront sans doute plus l'attention du visiteurque des portraits d'austères célébrités, dont plusieurs ne durent leur immense réputation qu'aux circonstances. Mais si un Manuel, un 0. Barrot, un général Foy même nous laissent assez indifférents, comment ne pas considérer avec curiosité l'air de finesse et d'égoïsme du vieux-beau Benjamin Constant, la simplicité affectée de Béranger, la sévérité intelligente de M. Guizot, la vivacité du jeune arriviste Thiors ? Du point de vue artistique, l'on retrouvera avec plalsir l'étude que ttt, d'après Armand Carre) mort, Ary Scheffer des caricatures d'Honoré Daumier en épreuves excellentes dont les noirs vibrent à souhait et des croquis de Heim d'une pénétration et d'une vérité admirables notamment un Laffitte en pied qui nous restitue l'homme avec toutes ses caractéristiques. C'est beau comme une description de Balzac l

Raymond Lécuyer.

COURRIER DES LETTRES Chez les romanciers français

Le Syndicat des Romanciers français a constitué ainsi son bureau pour l'année 1920-1921 nstitué Président Jean Joseph-Renaud vice-prési- dents Léon Frapié et Pierre Chanlaine secrétaire Jean Pctithuguenin secrétaire adjoint Albert Jean trésorièro Mme Marcelle Adam. Sont, en outre, membres du comité MM. Robert Chauvelot, Georges Delamare, Gaston Derys, Léon Groc, Marcel Priollet, Charles Vayre, Maurice Renard Mme Lydie Lacaze.

Au cercle littéraire international

Le prochain diner du Cercle littéraire international aura lieu demain mercredi 11 juin 1930, à 20 heures, 4, rue de Chevreuse, sous la présidence de M. Edmond Jaloux. Y prendront part comme hôtes d'honneur le romancier argentin Hngo Vast, les écrivains russes Marc MJanov, Cyril Zaitsev, Hadassevitch, le conteur italien Arturio Loria. Victor Hugo raconté par l'image

Le président de la République inaugurera demain, mercredi, à 10 h. 30, l'exposition « Victor Hugo raconté par l'image » à la maison de Victor 1 Hugo, 6, place des Vosges.

Les Alguazils.

LA VI m:.L ITT ÉR A IRE

Le Roman de la Conquête 1830, par Louis Bertrand, 1 v<>l. <Fayard) fruits d'Aistei, par le même auteur, 1 vol. (Flammarion). La légende de B rbi rousse, roi o'Ahei, par Edmond Gojon, 1 vol. (Piazzaj.

Au cours d'une des dernières conversations | que j'eus avec Paul Adam, peu de temps avant que se déclarât le mal qui devait bientôt l'em- porter en plein épanouissement de sa magnifi- que activité littéraire, il me parla d'un projet dont il m'avait déjà plus d'une fois entretenu et qu'il lui tardait de réaliser. A ses grands romans d'histoire vivante sur l'Empire, la Restauration, ia Monarchie de Juillet, à L'Enfant d'Austerlitz, à La Force, à La Ruse, il se proposait d'en ajouter un et même plusieurs où il aurait évoqué avec sa verve puissante et son iyiisme épique la prise d'Alger et la conquête ce l'Algérie. Pour mener à bien ce complément de son œuvre, il aurait visité minutieusement '1 les lieux témoins de ces événements et il serait allé se documenter en terre d'Afriq..e et y cher- cher les couleurs du vaste tableau d'histoire qu'il rêvait de retracer non seulement en ses épisodes héroïques, mais en ses arrière-plans diplomatiques et économiques.

Il y avait, en effet, chez Paul Adam, à côté de l'imaginatif aux larges vues, un réaliste soucieux du détail vrai et du fait exact. C'est ce mélange d'imagination et de réalisme qui caractérise son art de- romancier, et c'est le contact de ces deux tendances qui donne un accent si particulier à son œuvre romanesque. Mis à part quelques ouvrages que l'on pourrait appeler de « fantaisie et qui utilisent brillamment des données d'observations quelque peu superficielles, soit psychologiques, soit sociales, les romans de Paul Adam reposent sur de solides fondements, et chacun d?eux est le résultat d'une enquête, critique conduite avec beaucoup de sérieux et de soin. Des livres comme Le Trust témoignent' hautement de ce souci de documentation préalable et Paul Adam aurait appliqué cette méthode au récit qu'il méditait de la glorieuse épopée algérienne et qu'il comptait préparer par la visite des lieux où en vit encore le souvenir, mais la mort ne lui permit pas de mettre à exécution ce projet qui lui était cKr, auquel il revenait volontiers et que je me 1 suis rappelé en lisant le beau livre que M. Louis Bertrand vient de publier à l'occasion de la célé- bration du centenaire de la prise d'Alger et qu'il a intitulé Le Roman de la Conquête.

'1

Je sais trop l'admiration qu'a vouée M. Louis Bertrand à Paul Adam et l'amitié qui les unissait l'un à l'autre, pour ne pas être sûr que M. Louis Bertrand trouvera bon que ma pensée soit allée vers le grand écrivain disparu dont il vient, fort légitimement, de reprendre le «projet». Je dis à dessein légitimement et dans un double sens, car M. Louis Bertrand a des 'droits sur l'Algérie, du fait d'une partie de son oeuvre de romancier. La Cina, Le Sang des Ra. ces, Pépète et Balthazar sont des romans algériens, et M. Louis Bertrand écrit sur l'Algérie et l'Afrique latine plusieurs .beaux livres d'histoire et de voyages, dont l'un, le Saint AugUslin, est particulièrement et justement célèbre; aussi ne pouvait-il rester indifférent à la commémoration du grand fait politique et militaire qui, il y a cent ans, faisait flotter sur la Casbah conquise le blanc drapeau que fleurissaient les lis de France avant que le souffle révolutionnaire des « Trois Glorieuses » lui substituât nos trois couleurs nationales.

M. Louis Bertrand, dans i'avant-propos qu'il a placé en tête de son ouvrage, nous avertit des intentions qu'il eut en l'écrivant. « Le livre que voici, nous dit-il, est, au sens propre, un roman, une œuvre d'imagination. Mais c'est un roman d'histoire, c'est-à-dire une aventure romanesque et de pure invention insérée dans un cadre strictement historique. Les person- nages y sont les uns imaginaires, les autres conformes à l'histoire et, ajoute M. Louis Ber- I

Inapireesioms de

L'invité de Figaro, par suite de diverses cîr- constances professionnelles, aura été un de ceux de la dernière heure, et il a tout lieu. ainsi que notre cher et admirable Forain, Francis de Croisset, Léandre-Vaillat (on annonce également la comtesse de Noailles et Paul Claudel), de se féliciter d'être parmi ces retardataires, car ils auront pris leur part de cette sorte de splendeur particulière aux grands spectacles qui touchent à leur fin.

Ce sera le sentiment éprouvé par tous ceux que nous ne saurions trop engager à ne pas laisser passer ce mois de juin et la première quinzaine de juillet sans se préparer des souvenirs inoubliables. Ville d'entreprise et de prospérité, flanquée d'une ville de rêve et de beauté, Barcelone et son exposition, l'une destinée à s'agrandir encore, l'autre devant laisser des témoignages durables d'une manifestation qui ne doit pas comme de coutume s'évanouir à la façon d'un songe et qui ne peut se terminer sans recevoir encore la visite de tous ceux qui ont à cœur de se tenir au courant du progrès dans le monde, ainsi que de ceux qui, par un étalage merveilleux des trésors du passé, aiment à remonter le cours des temps, pour retrouver dans la grandeur des ancêtres, des leçons de pensée et des émulations de création à leur tour. C'est surtout de ce dernier et inépuisable appel à l'esprit que l'on trouvera ici l'écho sous fprme de rapides impressions. ̃; L'Espagne est maîtresse en ces sortes de surprises. Elles ne sont point prodiguées, mais quand elle les donne, elles dépassent ce que l'on avait pu imaginer. Jadis j'en bénéficiai de semblables lors des dix dernières années du dix-neuvième siècle. Une, entre autres, à Madrid, montra les plus magnifiques tapisseries une autre fit sortir comme par enchantemeni des maisons les plus altières (en la circonstance les plus libérales) un ensemble de portraits par Goya qui ne pourront plus jamais se retrouver en un tel concile. Alors seulement, nous étions bien peu encore à prêcher dans un désert qui depuis s'est peuplé la grandeur du Greco. Que de choses changées depuis 1

trand, « pour tout l'essentiel de l'expédition i de 1830, les choses se sont passées comme je ( !e raconte. En même temps que le roman, c'est c bien l'histoire de la conquête que j'ai essayé t de raconter. ?> De cette conquête cle l'Algérie, i qui a demandé une vingtaine d'années, M. Louis s Bertrand n'a ictenu et traité que l'acte capital, ia prise d'Alger, qui a déterminé toute la suite i des événements auxquels nous dûmes la ma- 1 gnifique amorce de notre empire colonial afri- s rain, événements dont l'initiative revient à la décision prise par le roi Charles X qui, avant 1 de partir pour l'exil, eut la joie de sceller son 1 règne à l'effigie de la Victolie. <

Aussi est-ce à Saint-Cloud où les ministres délibèrent que nous conduit tout d'abord M. Louis Bertrand. A ce conseil, le Roi doit désigner le cher qui commandera les forces militaires de l'expédition. Ce chef sera le général t de Bourmont. La flotte sera sous les ordres de ( l'amiral Duperré. C'est à lui qu'incombe de transporter au Heu choisi pour le débarque- ( ment les quarante' mille hommes qui formeront le corps expéditionnaire. Opération délicate et réussie, malgré les difficultés et les impruden- ( ces, avec un extraordinaire bonheur, avec ce même bonheur qui, comme le remarque M. Louis Bertrand, dqnne à la conquête quelque 1 chose de merveilleux et qui confine au lonia- nesque, Cette chance merveilleuse, M. Louis 1 Bertrand nous la fait sentir dans toute la suite de son récit et y voit des intentions du destin. ] Les murs d'Alger, certes, ne tombèrent pas au top.. de£, trompettes, comme l'es' 'niu.rà.îllé,s !de •< Jéricho,, mais une série de circonstanc.es .heu- .< reuses facilitèrent "une' entreprise à tout le moins hasardeuse et qui eût pu aboutir à un tragique insuccès, si la sage audace d'un Bour- j mont, son activité vigilante, l'héroïsme des officiers, l'élan et la valeur des troupes n'avaient remédié à une préparation insuffisante, à une connaissance par trop approximative du terrain et de la manière de combattre de l'ennemi. Malgré ces risques et ces lacunes, la conquête fut rapide et sans trop lourdes pertes les éta- pes en sont jalonnées par l'audacieux débar- quement à Sidi-Ferruch, par le rude combat de Staouëîi, par la chute du Fort-PEmpereur, par la prise de la Casbah. Maître d'Alger, il ne restait plus à Bourrnont qu'à régler le sort du d y Hussein. A cet épisode, traité historiquement avec une parfaite exactitude, M. Louis Bertrand a adjoint une part de romanesque. Une des femmes du Dey est aimée par le beau Mesraoud, fils du bey de Titeri. Mesraoud, fait prisonnier par les Français, s'est rallié à leur cause, mais le dey Hussein réclame l'épouse que Mesraoud lui a ravie et qui, au moment d'être restituée à son maître légitime, s'empoisonne pour ne pas retourner avec lui. Pourquoi les Français vainqueurs ont-ils satisfait à la réclamation d'un ennemi vaincu et, cela, aux dépens d'un; alHé devenu leur ami? Or, Bôurnlbnt avait donné au Dey sa parole de lui rendre tous ses, biens, mais Mesraoud ne comprend rien à ce scrupule et, fou de haine et de désespoir, il s'échappe du camp français. On le retrouvera un jour parmi les banues d'Abd-el-Kader. L'âme franque et l'âme musulmane sont séparées par de profondes différences 1

Ce personnage de Mesraoud est un des plus intéressants du roman de M. Louis Bertrand qui nous en trace un portrait des plus saisissants et sans doute des plus vrais, car M. Louis Bertrand connaît très bien le caractère des fils de l'Islam avec qui son long séjour à Alger et ses randonnées en Algérie l'ont rendu familier. Ses croquis d'officiers français sont également excellents, et l'image qu'il nous peint des grands chefs est singulièrement vivante. Celle de son Bourmont domine tout le roman. Nous voyons en Bourmont le type du militaire hom- I

La physionomie dgs villes, la praticabilité invitante des\routes. Ne cherchez plu», -Barcelone l'inextricable lacis des petites rues resserrées et hautes, avec leur mélange de vie fourmillante et de romanesque caressant. Vous vous perdrez plutôt dans l'imposant tracé des grandes avenues. Toutefois, ce vieil et charmant labyrinthe existe encore par îlots habilement conservés autour des édifices vénérables dont It les pierres antiques ont la dureté et le prix du diamant. Entre la cathédrale et les Ramblas d" neurés très caractéristiques, vous en trouverez à souhait. Ou bien encore, rien ne vous vaudra comme saveur l'église romane de SanPablo-del-Campo» autour de laquelle pullule une population encore digne d'un Goya. Mais ce n'est pas cette impression-là que je considère comme un devoir de vous donner. C'est seulement une manière de savoureux et pimenté hors-d'œuvre.

Ce qui est le tour de force, c'est la transfurmation d'une montagne entière en une des plus g andes expositions cosmopolites qu'il aura eté possible de voir. Montjuich, devenu une promenade enivrante, conservera, entre autres, un palais immense et superbe, qui sera à la fois celui du Roi et de la Reine, et celui des maîtres de tous les arts et de tous les temps lorsqu'il plaira de les inviter à y loger.

Un phénomène des plus passionnants pour qui étudie !a philosophie de l'art dans ses lignes monumentales, c'est une espèce de courant remontant qui, comme la machine à explorer le temps de Wells, fait retrouver les générations inconnues ou oubliées,

En ces dernières années, les grands esprils en Catalogne se sont adonnés à la redécouverte et à la remise en lumière et en valeur de la peinture romane. La moisson en Catalogne et dans la région pyrénéenne a été prodigieuse. Ainsi de$ voiles successivement sont enlevés sans se nuire. A Tarasa, un grand passionné d'art, de qui je parlerai tout à l'heure, Louis Plandiura, ijul a restauré à ses frais un ensem- ¡ ble visigoth incomparable, a eu l'ingéniosité de

me d'action, mais aussi homme de conseil, soldat quand il le faut, mais aussi négociateur et diplomate, homme de cour et. homme de camp. Avec ses défauts et ses qualités, Bourmont méritait une autre destinée que celle qui fut la sienne. Si la prise d'Alger lui valut le bâton de maréchal, la Révolution de Juillet fit de lui un exilé, Bourmont n'ayant pas voulu se désolidariser des ministres de Charles X qui avaient signé les Ordonnances, mais sa signature au bas de la capitulation d'Alger lui donne une haute place dans l'Histoire. Son nom demeure lié à plus qu'un fait d'armes glorieux, à un événement dont les conséquences furent si considérables que l'effet n'en a pas cessé et que l'avenir leur reste ouvert.

J'ai parlé plus haut du long séjour fait à Alger par M. Louis Bertrand et de l'influence que ce séjour exerça sur l'oeuvre du romancier de La Cina et du Sang des races. Avant de redevenir le « Lorrain de La Nouvelle Education sentimentale, M. Louis Bertrand fut longtemps un « Africain », et c'est ce « Bertrand l'Africain » qui évoque ses souvenirs d'Afrique dans le petit volume qu'il a intitulé Nuits d'Alger. Il y revit, au sortir de sa jeunesse désenchantée et pessimiste, le furieux et âpre goût de la vie que suscita en lui le contact avec la terre africaine, l'atmosphère de sensualité violente qui l'y enveloppa, l'attrait qu'il se sentit pour le décor oriental et sa barbarie puissante et colorée. Ces impressions de jeunesse ardente et comme ensorcelée de mystérieux 'patrfu'm's et d'éclatantes images, M. Louis Bertrand, les' a notées avec une vivante sincérité en ses Nuits d'Alger. Dans l'Alger nocturne, il se fait notre guide, des bas quartiers de l'Amirauté aux étroites et montueuses ruelles de la Casbah. Avec lui nous voici rue Laiahoun, au rempart Médée, rue Sidi-Ramdan, rue Barberousse, dans les senteurs de jasmin et d'urine, le long des obscures façades mauresques où rôdent des ombres inquiétantes. Avec lui nous entrons dans un café et nous montons chez une « belle Fatma » couverte de colliers et de bracelets. Avec lui j'ai revu cette Casbah d'Alger où j'ai aussi flâné, jadis, au temps où la pioche des démolisseurs ne lui avait pas encore enlevé son caractère et son pittoresque que nous rend si bien, en sa prose expressive, M. Louis Bertrand.

Ce n'est pas dans l'Alger d'il y a trente ans que nous conduit M,, Edmond Gojon, mais dans celle du seizième siècle, dans l'Alger des barbaresques où régnait le farouche Baba-Aroudj, plus connu sous le nom de Barberousse. De ce Barberousse, dont la barbe était rouge, M. Edmond Gojon nous conte la sanglante légende, dans un très curieux livre où, sans romancer la vie de l'aventurier,; il a voulu rappeler le Style et la manièr,e d|es anciennes chroniques en leur. pittoresque archaïsme. A cet effet, M. Edmond Gojon, qu^en poète a le goût des mots rares et des belles images, use d'une langue au vocabulaire très étendu et très subtilement choisi. Nous y voyons, en ce livre d'un art très personnel, comment Barberousse, né d'un spahi de Roumélie et de la veuve d'un prêtre grec, après avoir guerroyé sur la mer contre .es chretiens et devenu gouverneur de Djerba, fut appelé à Alger par le prince Selim et comment bientôt il se débarrassa dudit prince en le faisant étrangler pour prendre sa place. Il l'occupa à sa façon qui fut guerrière et féroce, mais il finit par être tué à Tlemcen de la main de l'Alfarez espagnol Don Garcia de Teneo, en l'an de l'Incarnation de Jésus-Christ mille cinq cent dix-sept. Mort, Barberousse entra dans la légende où M. Edmond Gojon l'est allé prendre, en historien et en poète, par la barbe. Henri de Régnier,

de l'Académie française.

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laisser subsister la décoration golhïque tout ert •'laissant transparaître la romane qui l'avait

précédée. "<.

De même, à l'Exposition, le Palais national offre de ces superpositions, de ces simultanéités saisissantes. En « explorant » ainsi le temps, on peut (à rebours, il est vrai, mais l'esprit rétablit l'itinéraire) admirer un de plus beaux Greco, Le Martyre de saint Sébastien, de la cathédrale de Palencia d'autres Greco, notamment un Saint Luc tenant un missel orné par lui d'une Vieige, et qui, à mon avis, ne serait autre qu'un portrait de Théotocopulos par luimème puis des Ribera bien d'autres grands maîtres et, Ce là, passer aux tentures spïendides des Vertus et des Vices et de celles englobées un peu trop uniment sous le nom d'Apocalypse et à ces trois tapisseries sans pareilles, triptyque de la Conquête de Tunis, des collections royales pour arriver enfin aux peintures romanes, aux reliquaires, aux objets vénérables et inexpliqués comme le disque d'argent repoussé figurant l'empereur Théodose et ses fils, ouvrage du quatrième siècle. Je voudrais en dire bien plus long mais comment donner même une idée de cet « océan des âges »? C'est presque aussi difficile que, dans un autre genre, d'exprimer la bonne grâce et la courtoisie de ceux qui reçoivent à Barcelone des pèlerins comme nous, accueil qui se trouve résumé et personnifié en M. le vicomte de Guëll, lord-maire de la cité à la fois si jeune et si ancienne, si fringante avec ses écrins de joyaux, tels que ses égiises, sa « Deputacion » el sa Maison de Ville, où nous attend une autre impression que l'on peut qualifier d'étourdissante, car elle reprend ici toute sa force après tous les abus qu'on en a faits à des occasions minces.

C'est la décoration que J.-M. Sert a exécutée dans une des salles de cet édifice.

Imaginez, pour reprendre à peu près les termes de Baudelaire, l'effarement inattendu d'un grand joyau noir et or. Les dallages et les parois d'un jais implacable et toutefois enve-

loppant et reposant déterminent l'atmosphère fière et grave des compositions épiques, exécutées sur fonds d'or, uniquement en bistre à ses différentes intensités de valeurs, avec parfois le rehaut d'un rouge sombre d'une intense somptuosité.

Avec une fougue dans la conception et l'exécution qui demeure subordonnée à une merveilleuse clarté dans l'ordonnance, ce grand peintre fait apparaître à nos yeux les exploits, assauts, massacres, vengeances et chroniques des conquérants catalans en Grèce. Evocations vertigineuses, tragédies et prouesses, Sert aura doté son pays, avec la décoration de la cathédrale de Vich, de deux des plus belles œuvres décoratives de la peinture moderne et ce « moderne » remonte à loin déjà. Voir le divin drame et les Testaments, en compagnie d'un guide comme l'architecte omnisavant Miguel Ufrillo, est un pèlerinage comme j'en souhaite à ceux que j'aime pour le salut de leur âme. Nous revenons, sans avoir besoin d'un détour ni d'une transition, à une autre impression barcelonaise qui n'est peut-être pas à la portée du premier touriste venu, car il faut montrer r .tte blanche et pas seulement blanchie pour être admis à recevoir le choc sublime de la collection Plandiura, ce grand amateur (je prends le mot dans sa signification absolue) de qui j'ai dit tout à l'heure quelques mots. Ami de la France, cela va sans dire, et qui a' rencontré d'immédiates réciprocités de sympathies, il a rassemblé dans la maison paternelle qu'il a conservée à la fois et transformée, d'inimaginables trésors de peinture romane et gothique, de sculptures des mêmes époques, de céramique, de verrerie, des éblouissants vêtements liturgiques, je dois vous dire tout cela en bref, alors que ce seraient des mois d'études qu'il faudrait pour inventorier, décrire et comprendre à leur valeur et à leur beauté de tels trésors. Rien qu'en peintures du douzième siècle, il n'est de pareille 'réunion dans les plus grands ;,nius.ées. J)es primitifs peu connus. chez nous, à notre confusion, tels que Huguet et Borassa, ont là des chefs-d'œuvre. Une Vierge en marbre du quinzième siècle est une des grandes visions de douceur majestueuse qui une fois contemplée demeure dans notre cœur. Les vitrines des faïences espagnoles, et entre autres les hispano-arabes, les Alcora, toutes les autres, en somme, composent un ensemble également sans rival. C'est de cette façon que, pour employer un terme familier, nous bouclons ici la boucle des siècles, car les meilleurs peintres catalans de notre propre époque ont attiré son attention et obtenu son appui.

N'ayez pas trop le cœur gros d'avoir lu que la visite de ces collections est inaccessible ou à peu près. On verra à Paris et ce ne sera pas une ̃ vente, mais l'offrande d'une vision grandiose les chefs-d'œuvre que j'ai énumérés si sommairement et cela aura lieu dans un des plus grands cadres dont nous disposons. Je ne dois pas en dire plus long. Mais il ne m'est pas interdit (d'autant plus que je n'en ai pas demandé la permission) de révéler qu'en visitant à diverses reprises la maison de Plandiura, le,roi Alphonse XIII, avec son intelligence si rapide et si précise, et sa largeur de conception, lui, a simplement décfaré concevoir l'importance que les concentrateurs de beauté et d'histoire tels que lui avaient dans les destinées de l'Espagne.

Il n'y a rien, je pense, à ajouter après le Roi. Arsène Alexandre.

NOUVELLES ARTISTIQUES Prix artistique

Le comité de l'Association des artistes peintres, sculpteurs, etc. (Fondation Taylar), sous la présidence de M. Henri Delaage, vice-président de l'association, a, dans sa séance du 5 juin, attribué le Prix Gallmard-Jaubert de 4.800 francs à Mlle Bédouin, sculpteur, exposante au Salon des arlistes français.

Léon Lang, Jacques Lestrille, Raymond Darrasse Voici trois noms d'artistes associés dans une exposition ouverte jusqu'au 14 juin, à la Galerie Simonson, 19, rue Caumartin.

L'opposition des trois tempéraments ne nuit pas à cette manifestation commune et il semble, au contraire, que ces œuvres manifestement différentes ont, en se réunissant, marqué plus vivement les qualités personnelles des exposants. De Léon Lang, dont on se rappelle les envois au Salon d'automne, aux Tuileries, une trentaine de peint.ur.e.s, autant de dessins a l'encre du Chine, um? ^dizaine.; de; JÎtb.ogyapWes prouvent ses rares dons de puissance et d harmonie, aussi bien dans des fleurs aux somptuosités épanouies que dans ses notes de paysages prises à Paris, à Chinon, en Alsace. C'est un bel artiste qui, une fois encore, vient de nous donner la mesure de son talent. Les œuvres qu'expose Jacques Lestrille témoignent d'une importante, d'une heureuse évolution de son art en allégeant sa palette il a enrichi sa peinture. Les nuages, les arbres, la lumière y sont signifiés en une matière toujours généreuse, abondante même, mais jamais brutale et il sait tirer de ses pâtes un parti saisissant.

Trente aquarelles de Raymond Carrasse- raijp'i*teilt également de fixer l'attention. Après .:ayoir longtemps peint à l'huile, il s'est consacré à l'aquarelle. Dégagé des formules habiles, c'est d une touche rapide, légère, d'une simplicité voulue qu'il raconte sa propre émotion devant les sites et les gens. Ses vues de Concarneau, avec des rapports de tons d'une extrême sensibilité, sont des pages particulièrement attachantes.

Voilà, pour ce trio d'artistes, un magnifique effort qui justifie amplement le succès de leur exposition. Paul Hehmant.

La Fleur

Mme R. Achille Malza, présidente de l'Aide aux femmes de professions libérales, préppro une exposition de « la Fleur qui groupera, en l'Hôtel Jean Charpentier, des peintures, sculptures et ouvres d'art appliqués du quinzième siècle à nos jours. Placée sous la présidence d'honneur de M. André Tardieu et sous le patronage des ministre et sous-secrétaire d Etat de l'instruction publique et des beaux-arts, cette manifestation a réuni, dans une même pensée d'art et de cbaritéi d'éminents collaborateurs, sûrs garants du succès. Le vernissage a été fixé au lundi 16 juin. ̃ Dans les Galeries

Son Excellence le ministre d'Autriche a inauguré mercredi, à la Galerie Sloden, une exposition des œuvres du peintre autrichien Jean E^ger qui, résidant en France depuis plus de cinq ans, a su conquérir par son talent une place remarquable parmi les peintres modernes de la jeune génération. Remarqué parmi les oeuvres exposées les portraits de M. Paul Painlevé. de Mgr Merio, de l'archiduc Guillaume de Habsbourg-Lorraftie, de nombreux paysages, nus, etc.


Programme des Spectacles

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Théâtres

En soirée

OPERA, à S heures 15, Rigoletto (Mme Etdé IVorena, MM. John Drownlee, Lauri Volpi, Huberty, Mme Manceau, M. !arjon. Mme Dubois-Laiigres. M. Madlcn, Mme Rex, MM. Ernst, Guyard, Mme Lalande, M. Cuuchon). Orch. M. Fr. Rublmann. Soir «Je Fête (Mlle I.oreia, M. Perettl). Orch. V. H Buyser

COMEDIE-FRANÇAISE, a 8 h. 30. Les Miettes (MM. L. Bernard, D. d'Inès, J. fjulItiène. J. Weber. Mme B. Bovy). La Conversion d'Alceste (MM. Dessonnes, A. Brunot. Crouè, J. Gullhêue, Mme M. Marqucti. Molière et sa Femme (MM. R. Monteaux,

Motière et sa Femme <MM. R. Monteaux.

de Riffoult, L. Dubusq. Mmes A. de Chauveron," B. Bretty, Ir. Brillant).

OPERA-COMIQUE, à 'S 11. 30 (lv« représ, ` de l'abonn. série B) Les Armaillis (Mmea Ag-nus. Cernày, Quenet, MM. Dufranne; TVequeciiùr, Azéma, Tubiana, Fouchy. Payenj. La Navarraise (Mlle M. Sibille. MM. Og-er, Azéma, de Creus, Tubiana, J. Vieuille). Orch. M. l'ourestH'r.

VARIETES, à S h. 30, Topaze (MM. AnWré Leraur, Pauley, Marcel Vallée Mme Jeanne Provost)

GYMNASE, à 9 heures, Félix (Mmes Gaby Morlay, Mady Berry; MM. Constant Ré- iny, Berthier, Maurice Dorléac, Maurice Jacquelin, et Jacques Grêtillat).

PORTE-SftlNT-IWP.RTIN, à 9 heures (Théâtre rvègre). « The Black Flowers » présentent Liza, opérette-revue, Interprétée par Valada Snow, Louis Douglas. Marg-arett Beckett, avec les « Utica Jubitee Singers ». ,(Ballets,' chœurs, jazz nègres).

THEATRE SARAH-BERNKARDT, à S heures 30, Mon Curé chez les pauvres, avec Félix Oudart, Rolla Norman, Henri Honteux, .Yvonne Hébert, Line Noro et Alice Tissot. Dimanches et fêtes, matinée à 2 heures. GAITE-LYR1QUE, à 8 h. 30, Le Clown amoureux (Mines Réville, Cardot, CressonrdDis;" MM. André Baugé, Rozzi et Robert Casa).

PALAIS-ROYAL, à S h. 4 5, L'Amour à l'américaine (Mmes Spinelly, Simone Dulac, Andrée Champeaux, Louise Dauvllle MM. Duvallès, Ch. Dechamps, Géo Lastry, dt Livry).

THEATRE ANTOINE, à 8 h. 40, Toi quel J'ai tant aimée (Mme Sylvie; MM. Alcover, René Rocher). Aveux spontanés (MM. René Rocher, Jacques Varennes).

BOUFFES-PARISIENS, à S h. 45, Arsène Lupin, banquier (MM. Koval, L. Blanche. L. Baroux. J. Gabin, R. Ancelln; Mines Jacqueline Francell, Meg1 Leinonnier, Simond,

Engel).

THEATRE DE PARIS, à 8 ,h. 45, Mari us de M. Marcel Pagnol (Raimu, Pierre Fre'snay, Alida, Rouffe, Dullac, etc.; et1 'Àtrctféè' Givry et Suzanne Dehelly.

ATHENEE, à 9 heures. Le Cœur y est! (MM. Henry Laverne, Devalde. et Donnlo; Mmes Davia, Derminy, R. Rysor).

THEATRE MARIGNY, à S h. 4û, Madame de Pompadour (Mmes Raymonde Vécart, Janie Marése, Marguerite Thibault: MM. Robert Burnier, René Hérent. Nelson, etc., et Carpentler).

THEATRE MICHEL, à 9 heures, Pardon, Madame! de MM. Romain Coolu* et André Rlvoire (Lugné Poe, Debucourt, Renée Devlllers et Henriette Marion).

THEATRE DE LA MADELEINE, à 9 heures, Un soir, quand on est seul; Le Veil- leur de nuit (Mlle Yvonne Printemps, M. Sacha Guitry, Mme Pauline Carton et M. Mr.urice de Féraudy)

THEATRE EDOUARD-VII, à S h. 4 5. Tu m'épouseras!, comédie en quatre actes de M. Louis Verneuil (Elvire Popesco, Andrée Terroy, Tatiana MM. Gallet, Louis Scott, Arbuleau, Pierre Noyelle). ).

RENAISSANCE, à 8 h. 30, Business, de M. Pierre Sabatier (Véra Sergine et Henri Rollan; Serge Nadaud, Marguerite Mayane). Matinée dimanche.

NOUVEAUTES, à 9 heures, Langrevin père et fils, comédie nouvelle de M. Tristan Bernard. Avec MM. Roger Maïs, Lucienne Givry et Suzanne Deh !1ly.

Matinées jeudis, dimanches et fêtes. GRAND-GUIGNOL, à 8 h. 45, Depuis six mois, La Cellule 13, Seul, La Main de singe, Sans bonne.

THEATRE SAINT-GEORGES, à 9 heures. Etienne (Mme Marthe Régnier; MM. Jacques Baumer, P. Bernard; Mmes Alice Ael, yéra Ossipova et M. Raoul Marco t. DAUNOU, à 9 nenres, Par le temps qui court (Mmes Jane Renouardt, Thérèse Dorny, Arletty, Josylla MM. Louvtg-ny, Gravey, Barencey, J. Hubert, Pizani et Gabaroche).

THEATRE DE LA MICHODIERE, à 8 h. 45, Le Sexe faible (Mme Jeanne Cheirel, M. Victor Boucher Mmes Marguerite Moreno, Jeanne Grumbach, M. Pierre Brasseur et' Mme Suzanne Dantès)

THEATRE DE L'AVENUE, 8 h. 30, Avenue 1Ç30, divertissement en deux parties et 26 tableaux, de M. Paul Colinne, sketches de MM. Simon Gaiiiillon, Marcel Espiau et Maurice Jaubert. Danses et ensembles réglés par M. Georges Zenga.

COMEDIE DES CHAMPS -ELIISEES, a 8 h. 45, Le Prof' d'anglais, trois actes de

THÉÂTRES

f GYMNASE FELIX pai M.Henry BERMTEIN

6MÏ MORLAÏ MMST~T-REMÏ

GABY MORLAY CQNSTAHT-REMY Jacques GRETILUT -BERTHIER

RENAISSANCE I

JL. DERNIERE SEMAINE A. I

BUSINESS ^ïï™ de W. Pierre Sabatier HENRI ROLLAN [

Feuilleton de FIGARO du 10 Juin 1930 (18)

Antaram de Trébizonde

(Suite)

« .Tous les Arméniens, à l'exception des ma- »' lades, seront forcés de partir dans un délai de » cinq jours, de la date de la présente proclama» tion, par villages ou quartiers et sous l'escorte » de la gendarmerie.

» .II leur est défendu de vendre leurs proprié» tés ou leurs biens et de confier ces derniers à » d'autres personnes, car leur exil n'est que tem» poraire, et leurs propriétés et leurs biens reste» ront sous la surveillance du gouvernement qui » en prendra soin. »

» Je me sentis glisser au fond d'un abîme, toujours plus vite, toujours plus profond. La poigne vigoureuse de Chouchane me maintint de-bout. Je n'avais pas entièrement perdu connaissance. J'entendais vaguement dire autour de moi que les Arméniens pourraient emporter 200 piastres et que ceux qui tenteraient d'en garder davantage seraient livrés aux cours martiales. Promesses de sauf-conduit, menaces de mort, ordres de déportation, tout cela se mêlait et s'embrouillait dans ma pauvre tête. Mes tempes bourdonnaient à sauter. Des lambeaux de phrases me frappaient comme au fond d'une cloche à plongeur. » -_1 Mgr Kevork Tourian a été arrêté. Ils ont organisé une sorte de tribunal qui condamne sans juger.

s> Notre évèque Je revois les yeux si bons, et le visage parcheminé d'une mansuétude infinie,

Régis Gignoux, avec Valentine Tessler. Louis Jouvet, Romain Bouquet.

FOLIES-WAGRABI, à SU. 50, Zou! (Mmes Cliristiane Dor, Slm-Viva, Devilder, Yv. Fragsy, France Dellys; MM. Dréan, Henry Jullien, Adrien Lamy, Camus et M Edmond Roze).

MOGAOOR, à S h. 30, Le Chant du de.sert (Mlle Marcelle Denya, M. Robert Cou- zmou, Si. DorviHe, M Géo Iiury: Mlles Mo- I[- i»a Païva, riorelly; M. Goavec).

THEATRE DES CîiAWiPS ELV3EES, à S h. 30, Rouslan et Ludmila (Mmes Lydla I.ipkovskaya, Sandra Jakovleva; MM. Eugène Silanovsky. Constantin Kaydanofr, etc.). Mise en scène de Nicolas Evr-einoff. Chorégraphie de Bronlslii'và Nijinska.

APOLLO, prochainement, La Revue milliardaire.

ALEERT-I", i S h. 30, The lïliddle Watch. ARTS, clôture annuelle.

flTELSER, à S h. 30, spectacle de M. Georges Pomièi.

CHATEî-ET, -1 S n 30. Robert io Pirate. COIVÎEDEE-CAUiViARTIN, il 9 h.. Françoise. I3EJAZET. a 8 n. :hi. Uns houîo d'essai DEUX-MASQUES, à 8 h. 3u, Le Dindon de !a farce, Le Viol, Adultère.

IKffiTHURINS, à y heures, Prisonnier de mon cœur.

NOUVEL-AMBIGU, à 8 h. 30, Ces messieurs du milieu.

NOUVEAU-THEATRE, à S II. 30, Ciboulette.

ODEOiiî, clôture annuelle.

ŒUVRE, à 9 neu:es. L'Acheteuse.

SCALA, à 8 h. 45. Le Père Lebonnard. STUBSO DES CHAMPS-ELYSEES, à S h. 30. Maya.

TRîflMON-LVRSQUE, à 8 II. 30, Princesse Czardas.

THEATRE DES DEUX-ANES (Marcadet 10-36), à 0 Heures, Aliboron 38.

THEATRE DE DIX-HEURES (Marcadet 07- iS). à 10 heures. Le Texte faible. THEATRE DE LA CA3SCATURE, relâche. MOULiN DE LA CHANSON (Trinité 69- 67), il 'J h. 30, Les Chants du Dessert.

Musfc-îialls

Cabarets et Cirques En soirée

FOLIES-BERGERE, à S O. 30, Un Coup d£ Felie, nouvelle revue en deux actes, et 80 sensations d'art et de joie, de M Louis Lemarchand

CASINO DE PARIS. a SI. 30^ là. revue a super-spectacle Paris-Miss, avec Mtettn- guett

PALACE, à 8 h îS4.,I4af'R8vàe de la femme, en deux actes et 45 tableaux, de MM Henr; Varna, Saint-Granier et Earl Leslie, avec Haqnel Meller, Saint-Granier, Loulou Hégo- j bui'ii, 300 artistes, 80 girls et boys. EIHPIRE-IKUSIC-HALL-CSRO.UE, a 8 h 30. le célèbre comique américain Hal Sherman. Pour la première fois en France, la troupe Yousg China Première fois en France, Havry Moore. 20 attractions.

CONCERT m A VOL, a S h. 30, La Paradt du Nu. revue en deux actes et 45 tableaux. de MM. Lûo 1-ellèvre, Henri Varna et Marc Cab, avec Cliarpini, Peggy Vere, Marguerite Perney. Paillette Franck, etc.

ELDORADO, à S h. 30, Et Poum!, deux actes de Georgius.

CIRQUE D'HIVER, clôture annuelle. CIRQUE IWEDRAIMO, a 8 n. 30.

LUNA-PARK, t. les jours, mat. et soir. Attractions, dancing.

Cinémas

AGRICULTEURS (S, rue d'Athènes), Plein aux as, La Rue sans Joie.

ARTiSTIC-CilMEMA, L'Amante légitime. AUBERT-PALACE, Mirage de Paris et Autour de votre main, -madame!

CAIKEO, Chez les mangeurs d'hommes. CAPUCINES, Variétés.

COI.ISEE, Trois Pages d'un Journal (avec Louise Brooks).

ELECTRIC-AUBERT-PALACE, Mon Copain dr. papa.

LA FLEDERMAUS ET LA FLUTE ENCHANTEE au Théâtre Pigalle

Ce soir, au Théâtre l'igal^e, premier gala de la Flederninus de Johann Strauss, qui sera jouée les 10, 12 et 14 juin.

La Kïetlerinaus retrouve son succès triomphal du mois de mai dernier. Tout Paris veut revoir Rosa Ader, Lotte Sohœne, >Iagfda Straek, Ellïee IUiard, ltullmcnn, W îlly Frey, Ziegler, H. Gallo.s et Hammes dans cette adorable partittoit, dirigée par le célèbre Maître Franz Scïialk, qui, détail curli ui, tenait le premier violon lïaas l'orchestre de Strauss quand l'auteur en personne conduisit son œuvre à l'Opéra de Vienne. Ajoutons que cette fois la célèbre valse du Reau Danube Bleu sera dansée par Lisa Duncan.

Xlans la Flûte Enchantée, qui sera donnée les 11, 13 et 15 juin, rappelons que Maria Gerliardt, Lotte Schœne, Hnmmcs, Emm. List, Anni Frind et Joseph Ruhr chantent les grands rOles qu'ils ont marqués du sceau de leur talent. Dans le cadre merveilleux du Théâtre Pigalle, cette féerie de Musique, de décors et de lumières, apparaît comme une apothéose du divin Mozart.

L'OPERA RUSSE A PARIS ua THEATRE DES CHAMPS-ELYSEES Ce soir GALA DU

PRINCE IGOR ̃ Jeudi et samedi SADKO

Ja croix d'or sur la poitrine et la main levée pour bénir. Je le revois à notre table, m'interrogeant sur mon voyage. Je ne réalise rien. Et toujours cette eau qui m'enveloppe et m'écrase et m'empêche de courir.

» -Ah! comment veux-tu que nous partions avec quatre petits dont l'aine n'a pas six ans. C'est un lent massacre. Ah tue-nous, Haïk, tue-nous, gémit une voix lasse.

» C'est pire qu'un massacre, répond l'homme avec un râle au fond de la gorge.

» A Totz, au village près d'ici, ils ont pris mon père, ils ont mis mes deux frères devant lui et ils ont tiré comme à la cible.

» A Totz aussi, ils ont violé ma sœur sous les yeux de son mari et ils ont mis le feu à la maison. La rage nait, grandit et se cache. Ah si nous avions des fusils

.l'ai 'l'impression physique d'avoir le coeur cassé. Mais je vais sortir de cet affreux cauchemar. L'an dernier, à pareille époque, je me promenais dans Marseille en toilette claire. Voyons, il faut me secouer Nous sommes en 191â. Je déraisonne. Les sanglots d'un enfant me réveillèrent.

» Chouchane avait recouvré la parole. Nous consolâmes le petit malheureux. Il n'avait plus sa mère. Sa gouvernante était partie et son père avait été embarqué sur une barque, en direction de Sassoun, avec bien d'autres hommes de la ville. Les barques étaient rentrées vides. Il les avait longtemps guettées, car il n'avait pas quitté le port, fouillant les tas d'ordures pour y trouver une croûte. Une voisine s'était approchée. « Oui, le vali leur a dit « Vous devez partir en exil en prenant » le chemin de la mer. En vain ils ont offert leur fortune et leurs terres « Vos biens sont déjà » nous », leur fut-il répondu. Un seul a survécu. Un gros nommé Vartan qui, bien que blessé à la tête, a pu nager jusqu'à la côte. Il ne savait plus parler et criait « Boum, boum » Enfin, on a pu

COURRIER DES THEATRES

GAUMONT-PALACE, relâche.

GAUMONT THEATRE, Le Chanteur de Jsïz.

IMPERIAL-PATHE, La Tendresse.

MADELEINE-CINEMA, Le Spectre vert. MARIVAUX PATHE, matinée et soiree. Mon gosse de père.

MAX-LINDER, Prix de beauté (miss Europe).

MOULIN-ROUGE-CINEMA, Sous les toits de Paris.

ŒIL-DE-PARIS-CINEMA (4, rue de l'Etoile), Le Chant du prisonnier (Gustav Frohlich); force et Beauté.

ilotes & lEBlormatimis PREMIERES REPRESENTATIONS. Au Théâtre Pigalle, à 9 heures très précises, premier gala de la Fledermaus, de Johann Strauss, sous la direction de M. Franz Schalk, ex-directeur de l'Opéra de Vienne. Au deuxième acte, la célèbre valse du Beau Danube bleu.

Les portes seront fermées dès le lever du rideau.

PoTrNiÈRE. A 9 h. 30, première représentation (à ce théâtre) de La Vie est belle, comédie en trois actes de M. Marcel Achard. Mise en scène de M. Jules Berry. Distribution

M. Jules Berry (Charlemugne). Mlle Suzy Priin (Mlky), entourés de MM. Duribert (BiHssot), Jean Marconi (Stéphane), Sau- lieu (Aubertj. Fréniont (premier habitué), Hoquevert (deuxième habitué), A. Couvreur (l'Agent). Béliche (Jacques). X. (Père Piiul), Mmes Paulette Noizeux (Margot), Raymonde Beysy (Marguerite).

Opéra. Demain, pour les représentations de M. Vanni-Marrçmx. l'Opéra affiche i Boris Godounov.

'Jeudi, représentation extraordinaire de Guillaume Tell, avec M. Lauri-Volpi.

Vendredi, La Traviata. avec Mlle Fanny Heldy.

Comédie-Française. Le Passé sera joué, demain, par MM. André Brunot, Alexandre, Lafon, Paul Xuma, Paul Gerbault, Mme Marie Ventura, Catherine Fonteney, Marcelle Romée. ""̃

Jeudi 12 juin, en matinée, abonnement billets rotes, Le Menteur, de Corneille, avec MM. André Bruuot, Jacques Guilhène, Pierre Bertin, Chambreuil. de Rigoult, Mmes J Marie Bell, Béatrice Brey.y. lane Faber, Jeanne Sully, et Poil de Carotte, de Jules Renard, avec M. Léon Bernard. Mmes Berthe Bovy, Dussane, Catherine Fonteney. En toirée. abonnement série B, Les Miettes, avec MM. Léon Bernard, Denis d'Inès. Jacques Guilhène, (ean Weber. Berthe Bovy, Yvonne Hautin La Conversion d'Alceste, avec MM. Dessonnes, André Brunot. Croué, Jacques Guilhène. Mme Mary Marquet. On commencera par Molière et sa j femme, avec MM. Roger Monteaux, de Ri| Rouit, Lucien Dubosq. Mmes Andrée de Chauveron, Béatrice Bretty, Irène Brillant.

La Comédie-Française reprendra, vendredi, Lorenzaccio. avec la mise en scène de M. Emile Fabre et les décors de M. Guirand de Scevola.

Dimanche soir, On ne badine pas avec l'amour et A quoi rêvent les jeunes filles, dans la mise en scène de M. Granval et les décors de Mme Marie Laurencia.

Opéra- Comique. Mme Tapalès-Isang, interprète unique du rôle de Mme Butterfly, chantera pour la dernière fois de la saison l'ouvrage célèbre de Puccini, demain. La remarquable artiste, qui vient d'obtenir salle fàvart un succès triomphal, aura comme partMaifes le ténor Micheletti et M. André Allard et Mlle Cernay.

Après-demain jeudi, en matinée, Ariane et Barbe-Bleue. Le chef-d'œuvre de M. Paul Dukas sera interprété par Mlle Marguerite Soyer, M. Félix Vieuille et Mlle Mathilde Calvet. M. Fourestier dirigera l'orchestre. Odéox. Voici le programme de la saison prochaine, tel que l'a établi M. Paul Abram

Avec Boette, de M. Jules Romains Côte d'Azur, de MM. Birabeau et Dolly. une adaptation shakespearienne de M. Marcel Pagnol, voici trois créations qui seront utiles. Les aînés ne sont pas oubliés avec La Bascule, de M. Maurice Donnay L'Embuscade, de M. Henry Kistemaeckers La Carrière, de M. Abel Hermant. Les auteurs de la maison figurent au programme avec trois actes de M. Piéchaud La Conversion de Figaro, de MM. T.-J. Brousson JHmusiqîjë THEATRE DES CHAMPS-ELYSEES Demain soir mercredi

SZIGETI

Billets Tkéfitre, Durand, Dandelot f~CÎNÉMÂS 1

URSULINES

CONTE CHCEI. I

de Villiers de l'Isle-Adam I

L'ASSOMMEUR

11 avec BANCSOFT 1

m Loc. Danton 81-69 HSI^H

OLYMPIA-CINEMA, Le Défenseur.

OIMNÎÂ-PATHE, Parade d'amour.

CINEMA DU PANTHEON (13, rue VictorCousin (5e), The Love Parade (en anglais), avec Maurice Chevalier.

PARAMOUNT, Le Trou dans le mur. RIALTO-CINEIHA (angle du • Matin >), Chatnes.

STUDIO 28, 10. rue Tùolozê. a 9 Heures, Méliès, Gilson, F. Léger, Deslaw et' Alibi. STUDIO-DIAMANT, à 9 heures, La Passion de Jeanne d'Arc.

STUDIO DES URSULINES, à 9 h. 15, L'Assommeur (Bancroft).

1

et Escholier La Vie d'un Héros, de M. Saint-Georges .de Bouhélier la reprise de Une Femme, de. M. Edmond Guiraud La Fleur merveilleuse, de M. Zamacoïs. M. Abram pense également à une pièce nouvelle en vers de M. André Dumas, à L'Héliogabale d'Emile Sicard et Déodat de Séverac, à La Promethéide de Péladan, à La Famille Benoiton, et à Madame SansGêne de Victorien Sardou.

Pamis-Royai. En raison du départ de Mlle Spinelly pour sa tournée d'Amérique, la direction du Palais-Royal se voit dans l'obligation d'annoncer les dernières de L'Amour à l'Américaine, qui sera joué jusqu'au bout par Mlle Spinelly, MM. Duvallès, Ch. Dechamps, Mlle Simone Dulac et toute la troupe.

Ebouard-VII. Les représentations de Tu m'épouseras sont suspendues en raison d'une indisposition de Mlle Elvire Popesco. Bouites-Parisiexs. D'importants travaux seront exécutés, cet été, aux BouffesParisiens, pendant la période des vacances.

CONCERTS ET RÉCITALS

« Christus », de Liszt.

Le chant La « Wieiier-MaennergesangVerein », « The Hampton Choir ;>, Chaliapine, Elisabeth Rethberg, OsKe-N'on-Ton, Alexis de Skrydloff. Le Piano Adolphe Borehard, Simon Kaspé. Paul lie Coole, Jacqueline .̃Nourrit.

Autres séances Paul Loyonnet et Relié; Le Roy, Jean Champeil, Une « Cantate » d'Igor Markeviteh et Jean Cocteau, Les ballets de Zinaida Ouzaroff, L'exécution intégrale de Christus, de Liszt, est une entreprise qui n'avait pas été tentée chez nous lorsque M. Ernst Levy et le Chœur philharmonique de Paris résolurent de la mener à bien. Comment ne furent-ils pas rebutés par les longueurs de cet oratorio et des difficultés presque insurmontables pour des choristes amateurs obligés de chanter a capella ? Il v eut là une nouvelle grâce digne de celle qui toucha l'abbé musicien. Pour prix de leurs efforts nous ne les chicanerons pas sur des détails de mise au point, et cela d'autant moins que leur zèle artistique et notre patience furent récompensés par des pages d'une belle envolée. II est certain que, malgré la sincérité d'une foi édifiante, le génie profane de Liszt fut à l'étroit dans la trame liturgique d'une œuvre qui était une offrande au ciel. N'importe. Des soirées comme cellelà prouvent que des tentatives aussi désintéressées ne se butent pas à l'indifférence du public, qui rendit hommage au chef, aux solistes Mines Fuehs-Fayer, Darrieux-Witkowski, Brezia, MM. Jobin et Serrano, à l'orchestre Straram et à l'organiste Alexandre- Cellier.

La « Wiener Maennergesang-Verein », chorale masculine. viennoise, forte de 125 chanteurs, s'est fait entendre à deux reprises, une fois en soirée, avec l'orchestre Pasdeloup et le lendemain avec l'orchestre Colonne, dans un programme où les valses de Johann Strauss se mêlaient agréablement aux chansons d'inspiration populaire. Ces deux séances nous obligèrent à nous incliner devant la science,, et la sobre perfection vocales des chanteurs viennois, dont les interprétations dénotent un goût très sùr et un souci constant de la discipline. Leur succès fut très vif. A sa deuxième audition, le chœur nègre «Hampton Choir» n'a pas été moins sympathiquement accueilli qu'à la première. Nous avons dit les qualites de cette chorale, où l'élément masculin est nettement le meilleur et qui n'ignore rien de la technique du jazz vocal.

L'illustre Chaliapine, poussé par le démon du chant, ne connaît plus ni l'âge ni la fatigue s'il n'a plus les mâles explosions de voix de jadis, il excelle dans l'art de raffiner une mélor die, de recréer un texte en se fiant à son intuition et à son ascendant sur le public. Son choix seul reste discutable. Mme Elisabeth Rethberg, la prestigieuse Sieglinde de l'Opéra, a donné avant son départ un récital qui fut un régal artistique, interprétant avec une pureté de style, une ampleur, un sens' exquis des nuances, des pages de Schubert, Brahms, Wolf et Richard Strauss. Os-Ke-Non-Ton est nous dit-on un chef indien authentique; il revêt sur la scène les attributs royaux de sa tribu, mais c'est de l'artiste que nous avions à connaître, et sans cette imposante parure on l'eùt aisément confondu avec le chanteur italien le mieux stylé doué d'une voix de baryton très prenante et d'un beau volume dans le grave, il mit sa technique, apprise à bonne école, au service des classiques et des mélodies primitives des PeauxRouges, qu'il révèle sous le jour le plus attachant.

Dans un programme quelque peu disparate, mais soutenu avec une chaleureuse conviction, Alexis de Skrydloff, sacrifiant à la mode, chante en s'accompagnant lui-même au piano des chansons dramatiques et des romances que le film parlant a rendu populaires. Plus qu'à son choix on est sensible au

savoir qu'un canot monté par des gendarmes avait abordé les embarcations des déportés. Mais le gou- vernement a mis bon ordre à cela et Vartan a été conduit à l'hôpital, où des soins empressés l'ont achevé.» L'enfant pleurait toujours. Nous l'avons emmené avec nous.

» Cinq jours à vivre, c'est trop. Ma mère était d'une faiblesse inquiétante. J'allais avec Chouchane jusqu'à la Mission américaine. Le directeur était un ami de mon père. Les premières salles étaient déjà encombrées de grands paniers à fruits et de corbeilles à linge remplis d'argent et de bijoux que les parents des élèves apportaient pour mettre en sûreté. Ils n'avaient aucune confiance dans les promesses des Turcs. Les, malades, les -vieillards, les femmes enceintes et les enfants catholiques devaient être recueillis par l'hôpital de la ville. L'Américain me dissuada fort d'y laisser ma mère. Mais, en souvenir de tout ce que nous avions donné pour l'orphelinat, il me promit de ne pas l'abandonner. Le mot typhus serait pour elle le plus sûr des passeports. Ainsi ai-jè eu la consolation de la savoir sous la sauvegarde du pavillon étoilé. Quelques mois plus tard, les Russes entrèrent à Trébizonde. Tous ceux qui s'étaient réfugiés à l'hôpital avaient été chassés sur les routes.

» J'en arrive à penser que la guerre est une chose justifiable et la révolution même, malgré ses ignobles excès et. toute cette boue qu'elle fait monter à la surface des âmes. Les événements sanglants dé cet été 1915, où le soleil aurait dû disparaître, n'ont été ni la guerre, ni la révolution. Sous quels prétextes jette-t-on sur les routes des femmes dépouillées ? Au nom de quels droits entasse-t-on dans des barques des enfants à peine vêtus pour les noyer dans la haute mer ? En vain, l'archevêque grec avait-il essayé de sauver les orphelins en instituant un comité dont le vali était président. Naïl-bey s'y opposa. S'attaquer à des êtres sans défense": c'est pour cette besogne que i

Des transformations seront faites, notamment dans les loges d'artistes.

M. Max Dearlv jouera et mettra en scène La Vie Parisienne, la célèbre opérette d'Offenbach, livret de Meilhac et Halévy, qui sera montée au Théâtre Mogador la saison prochaine.

ENGAGEMENTS.

M. Jean Carette sera un des principaux interprètes de La Poule, de M. Henri Duvernois, aux côtés de Mme Régina Camier et de Roger Gaillard, la. saison prochaine, au Théâtre des Nouveautés. Cette comédie ne conserverait pas, dit-on, son titre actuel.

Mlle Becky Rosanes fera partie de la distribution de l'opérette nouvelle de MM.' André Barde et Maurice Yvain, qui sera créée la saison prochaine au Théâtre Daunou.

TOURNÉES.

La tournée officielle de ToPaze, qui réunit en tête de son affiche Mlle Suzanne Rissler et M. Arnaudy, Mlle Dolly Fairlie et M- Asselin, a traversé Paris et est repartie pour Lille où elle va donner sa seconde série de représentations. Elle iouera, à la fin de iuin, à Vichy. L'an prochain, elle ira en Egypte, puis en Amérique du Nord et au Canada.

La compagnie formée par M. Adolfo Rothkoff pour aller jouer l'opérette à grand spectacle à Buenos-Aires. Rio de Janeiro et Montevideo, et ayant à sa tête Mlles Cloé Vidiane et June Roberts, MM. Pasquali et Géo Bury. a pris le train à la gare de Lyon, hier après-midi, pour Marseille où elle s'embarquera.

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PIECE REÇUE.

M. Paul Abram a reçu de M. Georges Delaquys, trois actes Le Marchand de Lunettes, accompagnés d'une musique de

charme de cette voix, d'un timbre ferme, à sa vigueur d'accent comme à l'intelligenee aiguë dont ce chanteur fait preuve dans ses traductions.

M. Adolphe Borehard a consacré à Liszt son deuxième récital, jouant en dilettante, entre deux effusions lyriques, la Sonate en ut majeur de Mozart. Il montra des qualités de puissance et de délicatesse' dans un jeu brillant et judicieusement ponctué.

M. Simon Kaspé se présente en possession d'une excellente technique il ne lui manque qu'à s'affirmer avec plus de conviction dans Chopin, notamment, où l'on apprécie des rythmes précis et une jolie sonorité, à défaut d'enthousiasme.

Au contraire M. Paul Me Coole, par son interprétation de la Sonate op. 815 (L'Adieu) de Beethoven, atteste une évidente compréhension, mais une technique incertaine, et ce manque d'assurance nuit au style qui reste étriqué dans l'ensemble.

M. Albert Lévêque, qui a une véritable vénération pour J.-S. Bach, se montra parfait interprète des Chorals, Préludes et du Concerto brandebourçieois en ré majeur (avec l'intéressant concours de Mlle Marguerite Lévêque)- Il joua ensuite avec un juste sentiment des œuvres de Fauré, Ravel et LazareLé vy.

La petite pianiste Jacqueline Nourrit a un an de plus et ses progrès, à en juger par l'audition d'un programme presque semblable à celui de l'an dernier, sont sensibles. Au reste, il n'y a rien de forcé dans le mécanisme déjà surprenant de cette enfant qui aime et comprend ce qu'elle joue, ponctuant son jeu avec force et le variant par d'intelligentes oppositions.

Deux artistes justement réputés, le pianiste Paul Loyonnet et le flûtiste René Le Roy, nous ont offert l'aubaine trop rare d'une séance de Sqnules qui s'ajoutera à l'actif des belles "soirées de musique chambre de la saison. L'ensemble flûte et piano est mu des plus harmonieux qu'il soit les- deux interprètes ont apporté à la mise au point et à la traduction des œuvres classiques non seulement toute leur science, mais une parfaite érudition et un goùt très sûr.

Pour son concert annuel, l'Association Amicale des prix de violon du Conservatoire a fait entendre M. Jean Champeil, qui possède déjà un solide acquis et ne craint pas de s'attaquer aux difficultés techniques. Sa sûreté, sa décision dans les attaques et la sobriété de son style ont valu au jeune artiste un accueil des plus encourageants de la part d'une salle où figuraient de nombreux maîtres de l'archet. Au théâtre Pigalle, M. Roger Désormière, à la tète de l'U. S. P., a donné une Cantate de M. Igor Markeviteh, un compositeur trop jeune pour avoir rtublié tous ses souvenirs d'école. On peut contester à cette œuvre le mérite de l'originalité, mais c'est déjà mieux qu'une promesse M. Markeviteh use d'un orchestre clair, étoffé et dissonant, sans être agressif. Le texte était de M. Jean Cocteasi louons-le sur parole faute de l'avoir entendu. La Cantate fut encadrée par Acante et Céphise de Rameau et Les Aventures de Mercure de Satie. M. Jean Désormière fit preuve, au pupitre, d'éclectisme et d'autorité. Une danseuse russe, Mlle Zinaïda. Ouzaroff, qui a recruté dans l'émigration une troupe jeune, présente un spectacle de «Balleis russes ». Certes, tous ces efforts dispersés né pourront nous rendre la splendeur des ballets du regretté Diaghilew, mais on ne saurait méconnaître,, ,1,'ef fort ré.al4sé par Mlle Ouzaroff dans le domaine de la danse classique. Elle est elle-même l'étoile et la seule vedette de la troupe, d'où les nombreux changements qui ralentissent d'une façon exaspérante la marche d'un spectacle copieux dont le meilleur est un ballet inédit de RimskyKorsakoff, Roussalka, chorégraphie de Eugénie Krasovska, où l'art de Zinaida Ouzanoff s'affirme précis et d'une remarquable plastique.

Georges Mussy.

des régiments entiers ont été appelés. Quinze mille hommes gardent la ville en état de siège. Rien sur terre ne peut excuser la lâcheté. Ceux qui ont exécuté ces ordres n'étaient pas des soldats. » Tu te demandes, n'est-ce pas, pourquoi je suis si pâle '? Autrefois, mes joues étaient roses. Autrefois, je savais sourire. Mais j'ai vu assassiner à mon côté le petit garçon que nous avions recueilli. Le sang a giclé. Ma robe est devenue toute rouge et toute chaude. Depuis lors, il me semble que mes artères et mes veines ont été vidées du même coup. Ma jeunesse a été saccagée, comme ces fle'.irs d'amandiers qu'anéantit, en une nuit, la gelée du printemps.

» Mes yeux ont gardé l'épouvante de ce spectacle tragique où l'ombre recouvrait des cadavres. Sept ans ont passé; j'entends encore le martèlement des bottes, le bruit des fusils que l'on charge, le grincement des baïonnettes mal graissées, la cadence des relèves. Cela, c'est le fond de l'orchestre, la lointaine sonorité sur laquelle se détachent, rauques ou déchirants, les imprécations, les hurlements des bêtes auxquelles on arrache leurs petits, les hoquets des vieilles, les appels désespérés des enfants qui disent « maman » Maman ce mot qui était pour eux la puissance, l'univers, la joie. Ecoute ce cri qui vous pénètre jusqu'au fond du cœur comme la lame d'un poignard aigu. Je n'aurais jamais cru qu'il y avait autant de diversité dans l'expression de la douleur humaine. Au loin le canon grondait. Mais les Russes trouveraient-ils un vivant 1

» Les rues étaient jonchées de meubles, de tapis, de lits. Ah le gouvernement gardait les biens des déportés. Touchante sollicitude Les maisons étaient déménagées en un tour de main par la po- pulace avide. Des femmes turques, qui oubliaient I de se voiler, entraient et sortaient comme chez elles, rapportant des objets, se précipitant sur les armoires, piétinant l'amoncellement des matelas, j

scène M. Marcel Delanuoy. Cette pièce* fut créée en 1927 par M. René Blum, à Monte-Carlo.

CREATIONS.

M. Jules Berry, après Coûte, la nouvelle pièce de M. Félix Gandéra, créera Julien le Jésus, de Mme Walker,

A

La pièce qui succédera à Business, sur l'affiche de la Renaissance, aura pour titre Les Martyres de lu traite des blanches. Les interprètes seront Mlles Claire Premore et Yvonne Maria, MM. Gervel, H. Lesieur, Paul Hubert et W. Ghilain.

̃*•

̃

Mlle Musidora créera dans quelques jours. à la Gaîté-Rochechouart, un acte de M. André de Lorde et une pièce en quatre actes dont elle est l'auteur L'Heure de la Mort.

eo~

UN NOUVEAU. THEATRE.

Il est question de construire à Paris l'une des plus grandes salles du monde, à la fois cirque et théâtre. Si nos renseigne- ments sont exacts, ,cest un groupe de capi- talistes allemands qui étudie ce projet et leur palais des spectacles s'élèverait sur la rive gauche.

DEPARTEMENTS.

Les représentations du Théâtre Antique de Vaison auront lieu les 19 et 20 juillet. Au programme La Fille de Roland et ] Œdipe, roi, avec M. Albert Lambert fils et c Mlle Jeanne Delvair.

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ETRANGER. De Rome. La compagnie viennoise dont nous avons parlé « Citta di Vienna », a commencé ses représentations au t « Quirirto », par Principessa délia Czarâa. 1 Azaïs, de MM. Georges Berr et Louis Verneuil. attire le public.

De Milan. Vif succès, à l'Olimpia, pour matrimonio de matnma (Le Mariage de Maman), de M. Louis Verneuil, dont les pièces, décidément, plaisent beaucoup à nos voisins d'Italie

Donizetti, la pièce sur l'auteur de La Favorite, dont nous avons parlé il y a quelque temps, a été joué à Milan et fort bien. Belle réussite auprès du public du « Manzoni », à Milan.

Le fameux ténor Urlus, spécialiste du répertoire wagnérien, va chanter Siegfried à Amsterdam.

L'Allemagne est généreuse pour ses théâtres L'Opéra Krall, de Berlin, vent d'être assuré par l'Etat contre le déficit et le Théâ-. tre de Remscheid va bénéficier d'une subvention.

La comtesse Bethlen travaille, pour le théâtre Elle vient de faire représenter, à Budapest Deux Anges, chorégraphie symbolique. Maxime Girard.

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Prix de Grignon. Telles, Imprriu. Trente-huitième ̃ Prix Biennal. Paris New York, Gay Lord.

Prix d'Essai des Poulains. Munieluck 11,* Célpstin II.

.Prix de Gonneuille.– Floréal II, Cerventi's. Prix du Mont Cenis. Mira'nda lï, Univers II).

COURSES A SAINT-CI» Le Grand Prix du Printemps Le Grand Prix du Printemps a eu. le ciel de son nom. et l'on ne peut imaginer journée plus agréable et brillante. Sous tous les rapports, la Société ̃ sportive- a réalisé, hier, le maximum. II n'y avait, dans le Grand Prix du Printemps, aucun concurrent de la toute première classe mais, d'autre part, tous Les compétiteurs étaient de qualité certaine, et aucun d'entre eux n'était négligeable. La présence d'un cheval de jeu, Abbots River, a assuré un train sévère toute garantie de régularite a été ainsi consentie au résu'tat. C'était pour son compagnon d'écurie, Willibar, qu'Abbots River s'est dévoué. On n'a pas vu que Willibar en ait beau1 coup profité. Par contre, les deux che- ̃ vaux de fond de la course. Bara et j t Delate, ont trouve la chose tout à fait j de leur goût, et, à l'arrivée, il n'y a plus j eu qu'eux deux en présence. Le 4 :111s Bara a longtemps paru devoir garder le meilleur, mais le 'S ans Delate est un accrocheur terrible, et il faisait une ligne droite héroïque. Remontant oent timètre par centimètre son adversaire. il finissait par lu? prendre une demis longueur au poteau. Ce Delate est un > poulain auquel il manque peut-être un peu de flamme, mais qui galope et qui L est essentiellement sérieux.

On attendait mieux de Willibar et I de Premier Empire. Celui-ci, à notre '• avis, n'a point été battu par manque de moyens, mais il noàisa donné l';m-ts pression devnc pas se livrer sur le ter-rain l'affçrmi.jî jj ]' > '̃̃̃̃ v'/î'- r Le handicap est revenu à un' ancien II très bon cheval sur la distance de 1.600 e mètres, auquel son passage malheureux sur les obstacles avait valu l'indulgence du handicapeur. Le bon Miel 11 Rosa était bien traité avec 52 kilos. Par e bonheur, ce n'était pas tout à tait le meilleur, et sa victoire s'est coute/itée e d'être nette, laissant à i'arrivée une il dose suffisante d'imprévu et d'émotion. J. Trarienx.

Prix de Mantes (à vendre, 1(1. 000 francs, 800 mètres). 1. Majunga, à Mme H. Po-

et la bande des gamins rapaces les suivait, volant ce qu'ils pouvaient, brisant le reste, crachant sur les tapisseries, satisfaisant leurs besoins dans la vaisselle. Les portes ouvertes, les volets arrachés livraient l'intimité des vies. Deux tasses sur un guéridon, une rose dans un vase, un lit aux draps ouverts, rien n'avait donc changé.

)> Les pilleurs ont reculé cependant devant un spectacle inouï. Une serrure résistait. Un gong sautait, un battant cédait comme à regret. La meute se jetait en avant et, brusquement, s'arrêtait. Une famille entière reposait deux vieillards assis côte à côte, les yeux grands ouverts, un bouquet d'enfants, épars sur les coussins et qui dormaient en se tenant la main, une jeune femme serrant contre son cœur un tout petit qui avançait la bouche pour téter encore. Des verres vides sur la table. La mort a été douce pour ceux-là.

» Un petit garçon de six ou sept ans a reconnu son lit, il y court, il pose la main sur les barreaux « Il est à moi », dit-il triomphant. Des enfants turcs arrivent, le piétinent, le renversent, l'écrasent. La cruauté, la haine sur un jeune visage, c'est ce qu'il y a de plus hideux.

» Les llammes lèchent les murs, rampent et éclatent sur les toits en guirlandes légères, et les nuages montent dans la sérénité de ce jour de juillet d'une incomparable beauté. Un vieillard, qui se profile sur l'incendie avec un air prophétique et les cheveux au vent, lève la main et blasphème « Nous n'avons plus de Dieu » Un couple est mort de peur sous nos fenêtres elle, ratatinée, minime avec des mèches blanches en auréole lui, avec un visage qui aurait fait reculer la peste. Un adolescent, devenu fou, a quitté tous ses vêtements et se promène en chantant « Menez-moi devant la porte de ma bien-aimée. » Paule Henry-Bordeaux.

(A suivre.)

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Le célèbre iénor qui « accomplit le prodige de remplît la salle de la Scala de Milan à chacune de ses représentations », ainsi que l'écrit le Carrière di Milano, donnera un seul concert cette saison, le jeudi 19 juin, salle PleyeL La location est ouverte..

En soirée

Un étonnant virtuose, le violoniste Nathan Milstein, se fera entendre ce soir, à 9 heures, salle Gaveau.

Jeudi soir, salle Gaveau, rentrée à Paris de Maazel. Billets à la salle.

La cantatrice brésilienne Heloysa Mastrangioli chantera pour la première fois à Paris, samedi soir 14 juin, salle Gaveau. Location ouverte à la salle Gaveau et chez Durand.

Chez Plevel, salle Chopin, dimanche 15 juin, à 9 heures, Moussorgsky. Un des Mystères musicaux donné par Euphaly Hatayeva, avec le concours de Mme RuffLongeray. Costumes et dessins de J. Lévin. Location à la salle et chez Durand. Colette Frantz, la jeune violoniste, dont le succès a été très vif aux Concerts Pasdeloup, donnera un concert,, le mercredi 18 juin, à la salle de l'Ecole Normale de Musique, avec le concours de Maria Cerati. L. de Crémone.

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t t

A LA FEDERATION DE RUGBY Pour le bon sport M. 0. Léry, président de la Fédération "française de' rugby, a, hier matin, déclaré à ses collègues du Conseil de cette .fé,df ration, qu'il ne serait pas; lors du 'prochain congrès qui sera tenu à Dijon le 21 juin, candidat à la présidence. M. 0. Léry renonce à la haute fonction qu'il occupe depuis la fondation d'une fédération dont il a été avec moi le fondateur.

M. 0. Léry se retire sur une question de principe. Il a proposé à ses collègues la suppression du championnat de France. Consutés, les Comités régionaux de la Fédération Française de rugby se sont à l'unanimité prononces pour le maintien du championnat. Un seul s'est pro-


nonce pour la suppression demandée, le Comité du Berry.. l Le prés'dent de la F. F. R..a. exposé t ce qu'il reproche au Championnat. Il a r eu quelques formules frappantes il Depuiér. quelques années nous avons 1 fait du spectacle ci non du sport. Le championnat déchaîne une telle c passion dans les foules que chaque ren- I I contre est menacée de se terminer par r une catastrophe, la bagarre entre spec- j t tateurs. t Le niveau de nos joueurs a baissé r la qualité du jeu est eu régression on ( jouç moins bien aujourd'hui qu'autre- t

fois.- ]

Tout cela est vrai, mais la faute en i est-elle au Championnat? '?

Partageant à ce sujet l'avis si au- r torisé du baron Pierre de Coubertin, I je pense que non. Le championnat est une nécessite sportive. Il ne saurait, en effet, y avoir sport sans la compétition créatrice d'émulation, de perfectionne- ment, et mode unique de cette sélection vers laquelle tend le sport. ̃ L'outil est Uon, merveilleux. On s'en est jinal servi, tout simplement,, et c'est, là la vérité. ,vi ̃ ̃

pourquoi ï

.ijîiirce., q«eaJ^ constitution fédérale est mauvaise et q'ujj livrant l'action des dirigeants à la' fois législateurs et exj;tutants, -à– Itinflucnce des électeurs, elle la met au service des intérêts particuliers contre l'intérêt générai: Des erreurs ont été commises ces cinq derniers mois. Sans duplicité, des hommes sincères ont cru que la camaraderie était une méthode de ponvoir. D'indulgence en indulgence, on a affaibli l'autorité. On a perdu de vue es moyens pour ne plus tenir compte que du résultat. On a ainsi couru au relâchement et au désordre.

Tout cela a été reconnu, déclamé, pro clamé par les uns ou les autres, avec uns •franchise, une loyauté, une sincérité qui ont donné à la séance d'hier matin si;i caractère élevé et émouvant. Tous les membres du bureau et les délégués du Conseil ont parfaitement compris qu'il n'était plus possible de laisser aller les choses comme elles allaient sans discréditer le sport, déshonorer le rugby et encourir la responsabilité de faire des dévoyés, et des déclassés.

Ces instants de la séance ont cu du caractère, tant on sentait que tous étaient profondément résolus à prendre les mesures qui s'imposaient pour mettre tout en place et en ordre. Je souhaite ardemment que ces résolutions soient tenaces. En quelques mois de fermeté, de « manière forte », mais juste, le mal sera réparé. Mais il faut que les dirigeants actuels, qui aiment sincèrement, passionnément le sport en général et le rugby en particulier, .veuillent fortement ^et, prolnptenient' les réformes Tndispensa-' blcs s'ils ne veulent pas que le rugby rîeclëviènHc que « jeu grossier de déIrardeça-s, ». eo?mne l'a dit -Je 4f lègue du IJ*àiri-" dans un intéressant et sévère re-;

qujs,itoirè.

Déjà une bonne mesure a ete prise hier matin, au nom du bureau qui en avait délibéré M. Escaffit a demandé et obtenu que désormais les pénalités pour infractions aux règles de l'amateurisme, aux règles du jeu ou aux convenances et à la discipline du sport, seront prises sans appel possible par le- bureau et non plus par le Conseil.

Il n'est individu plus discipliné que ,iO sportif, lorsqu'il sait qu'on sait ce queri

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veut, et que la règle du jeu est imposée f â tous. Si le régime des- clan qui a tant sévi a -définitivement succombé, le rugby aura tôt fait de retrouver la santé. Des signes récents permettent non de l'espérer, mais d'y croire avec certitude. La fameuse campagne des « dix », qui ont protesté contre -des pratiques déplorables, dont chacun pouvait, en vérité prendre sa part'1 de responsabilité, est un de ces signes. Ces dix ont eu le tort de vouloir faire de la dissidence, ce fut la leur erreur, erreur dont jls ont convenu hier en saisissant le bureau de la Fédération de rugby de leur désir de rentrer dans le' championnat do 1931.

La liquidation de la fameuse équipe de Quillan est un de ces autres et excellents signes.

La Fédération Française de rugby e-il forte aujourd'hui d'une expérience dc dix années. E!le se ressaisit, et, aidée des éonseils de son président, M. O. Léry, a qui un vote par acclamations a donné justement le. droit de siéger au bureau de la Fédération qu'il a fondée, j une belle .et saine tâche s'offre à elle désormais. Frantz-Reiehel.'J. .̃! j i CONCOURS fjïPPlQVE Le tournoi de Varsovie

Le lieutenant Dubreuil enlève

le Prix Pitsudski

Résultats du concours hippique de l'armée polonaise

Prix Pilsudski. 1. Le ̃ lieutenant Dubreuil (France(, avec Don Giovani et Popol 2. Le lieutenant Bertrand de Balanda (France), avec Bo.ivar et Papillon 3. Krolikicwicz (Pologne) 4. Szosland (Pologne) 5. Le lieutenant Clavé (France). avec Robespierre et Le Trouvère 6. Filippini (Italie) 13. Le lieutenant de Vienne (France).

DEUX^jpT

Deux fédérations internationales viennent de tenir leur congrès au cours duquel ils ont procédé, aux élections de leur bureau.

A la Fédération internationale de natation, notre compatriote E.-G. Drigny a été réélu à la présidence. A la Fédération internationale de football-association, notre compatriote Jules Rimet.a été également réélu. • A la Fédération

aéronautique internationale La conférence de Paris de la Fédération aéronautique internationale 'era ouverte aujourd'hui «nardi 10 juin dans le nouvel 'immeuble *de l'Aéro-Club de

Fœ*nce-p£ iet)'tJ,'»BUiei«(x9lU«coft^rtf* 1

<*Jé Tondre .db'jJjo.itr .TigùJ-e Jc-jrâppqçt de.M- l'ingénieur, en clvf L. tHr6Cha««r> secrétaire-rapporteur :général, et la remise de la médaille d'or offerte à M. a. Santos-Dumont, premier titulaire des records d'aviation homologués par la F. A. I.; l'attribution de la grande médaille d'or de la F. A. I. pour 1929 les modifications au code sportif l'assurance contre les dégâts matériels d'atterrissage; la Coupe Schneider 1931; le Challenge international d'ations' de tourisme le brevet de pilote d'avion sans moteur; l'aviation de tourisme, le- contrôle des records a al-

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titude l'homologation des records dej l'année.

Trois nouveaux clubs seront affiliés l'Aéro-Club du Luxembourg, le Norsk Aero Club (Norvège) et l'Aéro-Club d'Egypte.

Les ailes silencieuses

La Fédéralion aéronautique interna-

tionale a adopté, lors de sa réunion a Paris, au mois de janvier dernier les règlemenis des épreuves du brevet de pilote d'avions sans moteur.

En conséquence, l'Aéro Club de France, a décidé de délivrer à partir du 1" juillet des brevets d'avions sans moteur pour le brevet fédératif. Brevet A., le candidat devra effectuer un vol d'une durée de 30 secondes suivi d'un atter-, rissage normal,

Pour le brevet B, le- candidat devra effectuer un vol d'une durée d'une minute avec "deux courses en forme de c S l'atterrissage consécutif; à ce- vol'. devra être normal. ̃̃'̃ I Avant de faire l'épreuve B, le candi-1 Uat~ devra avoir', effectué deux vols d'une durée d'au moi fis 45" secondes chacun. Pour le brevet C, le candidat devra effectuer un vol d'une durée, de cinq j minutes au maximum à une altitude su- périeure à celle du point de départ. Comment W. T. Tilden

a joué contre Karel Kozeluh Sur la Côte d'Azur, la rencontre entre l'amateur W. T. Tilden et le professionnel Karel Kozeluh au lawn-tennis de. Beaulieu a, cet hiver, soulevé maints commentaires dans- la presse parisienne. Dans V American Lawn-Tcnnis du 20 mai, qui vient de parvenir à Paris, W. T. Tilden en conte ainsi l'histoire « Un jour qu'il faisait très beau et que je n'avais aucun match à jouer le matin, j'eus l'idée de demander à Kozei luh de jouer avec moi. Comme il avait de nombreuses leçons fi donner, nous j 'convînmes de jouer durant l'heure du déjeuner, mais ce n'est que vers une heure que la partie commença. Il n'y avait que M. Simond, le juge-arbitre du tournoi, à qui j'avais dû demander l'autorisation de jouer sur le court central, qui sut que nous devions jouer. Cependant, avant la fin de la partie, il y avait une assez nombreuse., galerie présente, le bruit s'étant répandu que nous; i jouions. J'ai battu Kozeluh par_6-4, 6-4.' Sans ajicirn arbitne<*t ,sa«s>-(juses!fide! ligne, .nous .'comptions. imus-iiie-mes-lEss: points. » ̃• > u\nfi-<>-i>->ii

t -)" J 4I~ 111~~t f l~

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1 faite sur le .niaieli, pas, d'annonce dans la presse, pas d'enjeu. Dans ces condi- tions, W. T. Tilden' ne touillait pas sous le coup des règleinerls qui interdiseutf toute rencontre entre un amateur et un, professionnel. Ce fut une simple partie d'entraînement comme tous les professeurs en jouent journellement contre des amateurs.

Elle n'eut d'importance que par le renom des personnalités qui la dispu-

1 tèreut..

Ce match W. T. Tilden-K. Kozeluh

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LES 24 HEURES DU MANS

Une grande compétition internationale Le Grand Prix d'endurance de 24 heures, créé il y a huit ans, sera dispuW les 21 et 22, "juin,, sur le circuit permanent de la Sarthe.

Trente-quatre inscriptions ont été enregistrées, tant pour la finale de !n VIe Coupe biennale que pour les éliminatoires de la VTle Coupe biennale. Ces engagements, répartis par nations, se présentent comme suit Allemagne, 1 Angleterre. 18 Espagne, 4 EtatsUnis, 3 France. 6 Italie, 2.

Si l'on répartit les inscriptions par marques, on trouve une nouvelle liste aussi intéressante que la première elle tait ressortir que treize grandes firmes des cinq pays cités ci-dessus prendront part à l'épreuve. Ces firmes se répartissent comme suit

Alfa Romeo (Italie), 2 Alvis (Angleterre), 2 Bentley (Angleterre), 9 B. X. C. (France), 1 Bugatti (France), 1 Lea Francis (Angleterre), 1 M. G. (Angleterre), 2 Merccd.ès-Benz (Allemagne), 1 NacioiKil-Pcscara (Espagne), 4 Seotsman-Sara (Angleterre), 1 Stutz (Etats-Unis), 3 Talbot (Angleterre), 2 Tracta (France), 4.

FOOTBALL

Le Tournoi International

de la Pentecôte a pris fin hier

Le tournoi international de la Pentecôte a pris fin hier comme il avait commencé par un succès complet des équipes étrangères. Par 4 buts à 1, le C.A.S. Généraux a été battu par le Heal Union Irun, tandis que le Racing C. F. devait s'incliner devant les Hongrois du Hungaria par buts à 2.

De part et d'autre la lutte fut acharnée et intéressante à suivre.

Dans l'ensemble, la' tenue des équipes parisiennes a été sensiblement meilleure et le C. A. S. Généraux, comme le

l-ta'cTtïg Cllib d'e"'France disputèrent leur

chance aveci'nne égale énergie.

C'est à leur meilleure technique quj les équipes visiteuses doivent d'avoir triomphé.

A l'issue de ce tournoi, il y a lieu de constater que la saison est bien trop avancée, en ce qui concerne nos joueurs français surtout, pour faire disputer de semblables rencontres.

Le fait saillant de ces deux journées fut sans aucun doule la mauvaise condition des équipiers parisiens qui, pour la plupart ont peiné effroyablement sur le terrain. Ainsi apparaît encore plus

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désastreux, a cette époque, le lointain déplacement de Montevideo.

II nous faut revenir sur l'excellente tenue des deux équipes visiteuses et, nctamment, sur la grande classe de l'équipe hongroise dont les joueurs possèdent de solides qualités physiques, une science très complète du jeu et une redoutable efficacité.

Le résultat obtenu devant de semblables adversaires par le Racing est, de ce fait, très honorable et laisse supposer que le « club doyen », avec son équipe complète, doit* avoir sa chance devant les meilleures formations étrangères. pour peu qu'elle joue, en toutes circonstances, avec le même cœur et la même décision dont elle a fait preuve hier. A. R.

NATATION

Taris bat le record d'Europe

des 200 mètres nage libre

La deuxième journée de la manifestation nautique de la piscine des Tourelles a été marquée par un nouvel exploit de Jean Taris qui, dans son match contre Baran sur 300 mètres, battit en même temps que son adversaire le second européen de la distance, en 2 minutes 14 sec. 2/5. Le 100 mètres dos revint aisément au Montferrandais Faye qui triompha de l'Allemand Krug. Vandeplanque, toujours très régulier, devança Lcsur (S.C.U.F.) et le Britannique E.-P*. Peter. En water-polo, les Enfants de Neptune de Tourcoing s'adjugèrent la victoire sur une excellente équipe anglaise. Résultats

50 mètres cadets du S.C.U.F" 1. Gallet, 41" 2/5.

200 mètres juniors du S.C.U.F. Philippof, 2' 52" 3/5.

100 mètres dos, internationale. 1. Faye (Clermont-Ferrand), l' 20" 2/5. 100 mètres débutants du S.C.U.F. 1. Bargain, l' 19" 4/5.

200 mètres juniors (sélection nationale). 1. Tiener (Colmur), 2' 38" 2/5. 200 mètres international. 1. Vandeplancke (Tourcoing), 2' 32" 3/5. Match Barany-Taris, 200 mètres nage libre. 1. Taris, 2' 14" 2/5 2. Barany, 2' 16" 2/5. Record d'Europe battu (ancien record Barany, en 2' 16").

Course par éliminatoires, 22 parlants. 1. Parent (A.S.P. Police).

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LA COUPE DAVIS

Japon contre Espagne

A Barcelone on escomptait la victoire du Japon en double. Ce fut l'Espagne qui l'emporta. Donc, à la fin de la seconde journée, le Japon mèn'e par deux parties contre une à l'Espagne.

Résultats Sindrcn et Maïer (E.) b. Harada et Abc (J.) 2-6, 6-4, 6-4, 7-5. L'Italie bat l'Autriche

A Vienne, l'Italie et l'Autriche ont I

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De Morpurgo et Gaslini CB), battent Artens et Malejka (A.) 9-11, 8-6, 6-î,

De Morpurgo (I) b. Artens (A.) 6-2, 6-2, 6-2 Malejka (A.) b. Gaslini (I.),

Comme on le voit, de Morpurgïv -au mieux de sa forme, fut l'artisan de I;t victoire italienne, bien soutenu en double par Gaslini.

LES CHAMPIONNATS

INTERNATIONAUX DE BELGIQUE J. Borotra bat H. Coéhet L'avant-dernière journée des Ch^iripionnats Internationaux de Belgique, "à Bruxelles, sur les courts du Léopsdil Club, fut un gros succès pour les organi- sateurs et plus particulièrement pour le chevalier Paul de Bormàn, président do la Fédération befge qui s'est prodigué depuis plus d'un mois sans compter, pour mettre au point tous les .-détails du tournoi.̃ En finale du simple de darnes, Mme R. Mathieu a battu Mrs R. E, Hayloçk par 2 manches à 1, 15 jeux à 13. Voici1'' les résultats

Championnat simple de dames.1–- Finale Mme Mathieu b. Mrs Ha^lock,1

Championnat simple. Demi-finales:,T. Borotra h. Lesters, 6-3, 6-1, 6-2 Hferï Cochet b. Rogers 6-0. 6-3, 6-3.

Championnat double. Quarts de finale (fin) Alain Gerbault et Boute b. Cochet et Brugnon, w.-o. Grandguilloî et Zahar b. Alain Gerbault et Boute, 4-6, 6-1, 6-2.

Championnat double mixte. ̃ Quart de finale (fin) Mrs Hayloek-Lester b. Mlle Conquerque-Miilececk, 6-1, 6-4. Demi-finales Miss Ridley-Peters !>. Mme Henrotin et Bogers, 4-G, 7-5, WS: Mlle Sigart et Borotra b. Mrs Haylijrfï et Lester, 7-5, 6-4.

Hier, en finale du Championnat., suri* pie, Jean Borotra a triomphe rrefcti Cochet par 4-6, 6-3, 6-4, 4-6, 8-6. •;̃ Le Tournoi du Vésinet

Les premiers tours éliminatoires. 4_ii tournoi de l'Ibis Tennis Club du 3!fs"t" net, qui a réuni 300 engagements, sont. commencés. Parmi les engagés on remarque Boussus, de Buzelet, Gentiep, Thierry, R. George, Géo Manset, riro- quedis, Magalof f, Leven, de Thomassoil et Mme R. Mathieu, Mlle Amaury, Mme Fourcadc, etc.

Dans le championnat simple,, ,1e, tAbréaù^final est le suivant 'dé 'BùzeTet, Broquedis, Berthet, Rebois, G.entien, Le- '.] veri, George, Guillemot, Thierry, Ga,- ̃ leppe, Roche, Rodel, Merlin, Gujîl.e,naq(l, Arago, C. Boussus, qui ont été" exemptes des seize tableaux préparatoires dont les gagnants viendront s'intercaler» Le Tournoi de-Lille

Le Tournoi du New Lawn Tennis Ciui> de Lille se déroulera sur les courts de Lambersart du jeudi 12 juin au dimanche 15 juin. I] a nu programme les. c)H~ championnats classiques et quatre han- dicaps. Engagements clos le mardi 1Hjuin à M. A. Boycr-Chammard; 4,iue de la Chambre-des-Comptes, à Lillç, M,

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Jean Foucault a bien voulu accepter les fonctions de juge arbitre.

Le championnat simple messieurs sera joué, si le juge arbitre l'estime nécessaile eu raison du nombre des engagements, en deux séries. La première comprendra les :12 meilleurs joueurs classés, la deuxième comprendra les autres inscrits et les éliminés des deux premiers tours de la première série. Cette deuxième série disputera lu Coupe Persévéra nza.

Le tournoi des Critériums

Pour le tournoi des Critériums de France, qui se déroulera au Stade Holaud-Gurros. à partir du 2.ï juin, les engagements dans le simple et le double masculins doivent être envoyés la Fédération par tes soins des Comités régionaux, II ne sera tenu aucuu compte de ceux qui parviendraient directement. Clôture le 10 juin. Tirage au sort le jt> juin.

Les Prix de l'Espérance et de l'Omnium se joueront sur les courts du H.C.F., parc de la Croix-Caiclan, au bois de Boulogne. ̃' \j\ GOLF

Au New Golf Club

Un grand nombre de joueurs étaient sur le" terrain du New-Golf Club. On a disputé la Coupe Roval Blaeklieatli. .Résultats

Deuxième tour. H. G. Morisson et capl. 1). 0. Sinclair b. P. Municr et M. Carlbian, fi et 4 L. B. OrreU et J. Harding h, A. C. Wolfson et K. F. Gabain, 2 trous d'avance M. Gaveau et .1. M. Quennouellc b. P. Dauphin et H. L. Barre, 5 et i A. Jamcson et P. Berard b. P. Vcrdc Delislc cl tt. de Vilmorin, i et 2.

Demi-iinales. Morrison et Sinclair lv. 'Orteil et Harding au 19e trou Gaveau et. Quennouellc b. Jamcsou et Bcrard, par ."> et 4.

ASTRONAUTIQUE

Au Cercle d'Iéna

M. Robert Esnault-Peltcrie vient de faire, au Cercle d'Iéna, sous la présidence du général Richard, une conférence sur «Les fusées et l'avenir des communications interplanétaires par astronefs,

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Le tournoi de la Pentecôte

Hier, la dernière journée du tournoi de la Pentecôte, au Fronton de Paris, a obtenu un vif succès.

Aguirrc-ct Alamon ont battu à pala Capcran et Halty par 30 points à 22 au début de la réunion.

Ensuite, l'équipe de Paris A, composée de Biggain, Barrigand et Fromont, est Opposée à Paris B. :amp rouge, comprenant Xardiji, Casson et de Bousquet. Les rouges prennent l'avance au début. mais se font remonter et plusieurs égalisations ont lieu à 21, 22, 2+ et 25. Voici les rouges de nouveau en tète et menant par 'A'i à 25. Ils sont encore rejoints à 32 points et les bleus s'assurent la victoire par 60 points à 46.

Enfin, au grand chistera, Mauléon a battu l'équipe A de Paris par 60 points à 55 après une lutte acharnée fort plaisante il suivre.

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Un grand tournoi d'escrime à Spa Un grand tournoi international à l'épéc de combat individuel et par équipes de trois tireurs est organisé à Spa pour les 28 et 29 juin.

Un assaut de gala international se déroulera à du tournoi sous le patronage de la Fédération royale belge. TIR

Au tir aux pigeons

Au Cercle du Bois de Boulogne. le Grand Prix de Paris (1 pigeon, 27 m.), a réuni 99 tireurs. Résultats

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Des images pittoresques, poétiques, nous montrent la mère, vaillante aux soins du ménage, ou douce, assise au rouet, contant de belles légendes dont elle suit le- reflet dans les yeux de la petite Jeannette le père, docte- et grave, s' apitoyant durant les veillées sur le sort dit gentil Dauphin, et l'enfant se glissant « comme art petit grillon » sous la hotte j unieuse pour mieux écouter, tandis que sur la grand'routc pas^ sent sans cesse des soldats et des fuyards une véritable école d'his- toire que celle route

Après cette cr.far.ee pieuse et sage, voici le muet tourment de la fillette désolée et exaltée par l'ordre e d'En-haut et qui ne montre plus aux siens qu'un petit visage anxieux, dé- jsonnais buté sur so/i secret, jusqu'au jeur où, sans embrasser sa mère bieu-aimée, elle s'enfuit vers son ̃destin glorieux et tragique Tout cela, on le savait, mais petitêtre est-ce la première fois qu, sans nuire à l'exactitude et à la précision, ces choses sont contées avec faut de poésie et d'émotion, et, pour tout dire, avec un art aussi achevé.

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M. Louis Rollin, ministre de la marine marchande, visitera officiellement le « Train du Poisson » le mercredi 11 juin, à 11 heures du matin, à la gare Saint-Lazare, où il sera reçu par I M. Dautry. directeur général des Che| mins de fer de l'Etat et le conseil du réseau.

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Djibouti, Arien Zanzibar, Mayotte Nossi-Bé, Tamatave, La Ztéunion Ile Maurice

Leconte-de-Lisle, 20 juin Messageries Maritimes, 8, rue Vignon GRÈCE EGYPTE ET SYRIE MARSEILLE (Départs)

Mariette-Pacha, 17 juin Compagnie des Messageries Maritimes, 8, rue Vignon Patris-H, 21 juin Compagnie de Navigation Nationale de Grèce (Neptos S. A.), 254, rue SaintHonoré.

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russes. Y \? ̃ ̃:

rtlss(2: Radio-Psris. Sonate en si

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UN CONGRES DE LA POIRE DE TABLE A l'occasion de l'Exposition internationale d'horticulture qui se tiendra, à Angers, du 18 au 29 juin prochain, la Compagnie d'Orléans organise, le 19 Juin. en collaboration avec la Société d'horticulture d'Angers et les groupements et sociétés intéressés de Maine-et-Loire, un « premier Congrès commercial de la poire de table ».

Cette manifestation, placée spua le haut patronage de M. le ministre de l'agriculture. a pour but d'améliorer et de développer la production de ce fruit, "de reçoB-rcher et d'étendre ses débouchés1 en France et à l'étranger..

Cette nouvelle initiative de la Compagnie d'Orléans en faveur de notre production fruitière sera, sans nul doute, féconde en résultats.

Pour tout renseignement complémentaire sur ce Congrès, s'adresser il lit. l'ingénieur principal du trafic, I, place Valluibert, à Paris".

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Mme B Revenaz, à Kernevel. M. Paul Ribas, à Richniond.

Mme Stratty Scaramanga, à Marseille. Mme Fernand Schwab, à Bid«t; Mme la comtesse Anna de Saas, à Vipiterio. M. Ë.-M. Simon, à Treboul. ̃ Mme Henri Saint-Olive, aaidnâteau de j Mont-Gay. Mme Soyer de Boshielet, au château de Bosmelet.

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