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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1929-07-23

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 23 juillet 1929

Description : 1929/07/23 (Numéro 204).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k295937d

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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SOMMAIRE DE FIGARO

PAGE 2. Les Cours, les Ambassades, le Monde et la Ville. Les Echos.

PAGE 3. Au Sénat le rapport sur les dettes. La journée révolutionnaire du 1er août. Paul Fuchs Eugène Risler. La Dernière heure.

PAGE 4. La vie religieuse. La vie universitaire. Le meeting automobile du Touquet. La revue de la presse.

PAGE 5. Henri de Régnier, de l'Académie française La vie littéraire. H. de Lorosoy Les fondations universitaires américaines. Lionello Fiumi Un grand condottiere vénitien. Courier des Lettres. Courrier des Arts.

PAGE 6. Le Courrier de la Bourse la cote des valeurs. Le programme des spectacles. Courrier des théâtres.

PAGE 7. Les Sports.

n 1

Bulcetin du Jour

S. M. ALPHONSE XIII, NOTRE HOTE. La « Flèche d'or », où un wagon spécial avait été réservé à S. M. Alphonse XIII, est entrée en gare du Nord hier à 17 h. 35. Le roi, dont le voyage, on le sait, s'effectue incognito, était accompagné, outre son chambellan, le duc de Miranda, de S. Exe. l'ambassadeur d'Espagne, M. Quinones de Léon, qui était allé à Calais à la rencontre du souverain.

̃ S. M. Alphonse XIII fut accueilli par S. A. R. l'infante Eulalie, par le vice-amiral Vedel, représentant le président de la République par M. Carré, directeur adjoint du protocole, représentant M. Briand par M. Bressot, directeur du cabinet de la préfecture de police, représentant M. Chiappe, etc.

Le roi, qui porte avec fidélité le deuil de son auguste mère, S. M. la reine Marie-Christine, était vêtu d'un costume sombre et coiffé d'un feutre noir.

Il a été l'objet d'une très chaleureuse manifestation de sympathie de la part de la colonie espagnole, à laquelle s'étaient joints de nombreux Parisiens, qui ont salué le souverain aux cris répétés de « Vive le roi ». Après avoir été salué, notamment par- LL. AA. RR. le duc de Connaught, le duc de Gloucester, la princesse Béatrice, le marquis et la marquise de Carisbrooke, S. M. Alphonse XIII a dîné dans l'intimité, à l'ambassade d'Espagne, puis fut conduit à l'hôtel Meurice où il résidera durant son séjour parmi nous, jusqu'à jeudi soir sans doute.

LA SANTE DE M. POINCARE. L'état de santé du président du conseil continue à s'améliorer.

Pourtant, il est très vraisemblable que M. Poincaré ne pourra encore assister ce matin au conseil des ministres, qui se tient à l'Elysée sous la présidence de M. Gaston Doumergue. Ajoutons que, contrairement à certains bruits, il n'est nullement question que le président du conseil quitte Paris, avant les vacances parlementaires, pour aller se reposer dans sa propriété de Sampigny..

Les ministres, au cours de la réunion d'au- jourd'hui, examineront l'ordre du jour assez chargé de la Chambre où figurent notamment le projet Lillaz, sur les voies et moyens d'application du règlement des dettes les projets de loi sur le sucrage des vins la réforme judiciaire l'amnistie, sans oublier la discussion du collectif de juin avec ses dégrèvements fiscaux, et le traditionnel projet sur le maintien des « quatre vieilles » contributions, condamnées depuis longtemps mais toujours maintenues.

LA RHENANIE Tandis que les chancelleries essaient, non sans difficulté, de se mettre d'accord sur le lieu où siégera la conférence des gouvernements, M. Henderson se plaît à traiter, en toute occasion, de l'évacuation de la Rhénanie. Hier soir, à la Chambre des communes, il a rappelé ce qu'il avait déjà dit bien souvent que la Grande-Bretagne conserve le droit de retirer ses troupes du Rhin alors même que les autres puissances qui participèrent à l'occupation se refuseraient à agir de façon semblable.

Quand bien même l'Angleterre serait disposée à abandonner la Rhénanie sans qu'une fraction de la dette allemande ait été mobilisée et sans qu'un comité de contrôle ait été institué, nous aurions su gré à M. Henderson de ne pas l'annoncer aussi hautement avant la réunion de la conférence.

A LA FRONTIERE RUSSO-CHINOISE. Si, en face de quelques milliers de soldats chinois qui les observent, quelques miliers de gardes rouges sont rassemblés à Proganitchaya, sur la frontière russo-mandchoue si quelques avions soviétiques se livrent, au-dessus de la dite frontière, à de platoniques démonstrations, on envisage généralement un règlement pacifique de la question du chemin de fer de l'Est chinois.

A Nankin, le président de la République nationaliste, Tchang Kaï Chek, n'a pas caché aux représentants des puissances occidentales son désir de prévenir la guerre. Cette volonté de paix a d'ailleurs été assurée officiellement par le gouvernement de Nankin dans une note qu'il a adressée aux signataires du pacte Kellogg. Si la Chine a l'intention de défendre ses droits, elle ne tient pas à envenimer les choses. Elle accepte donc la suggestion d'arbitrage du secrétaire d'Etat américain, M. Stimson. La parole est maintenant au gouvernement de Moscou. Le Lokal Anzeiger annonçait hier que les Soviets auraient avisé le Japon qu'ils envisageaient de faire occuper par 25.000 hommes de troupes les chemins de fer de l'Est chinois. Nous voulons croire qu'il n'en est rien et que les gens du Kremlin comprendront enfin que leur grossière politique de « bluff » n'est ¡. plus de mise. Intérim.

LA POLITIQUE

Les destinées

du plan Young

tov^gj^g La Conférence diplomatique n'est pas

encore réunie et déjà le plan Young qu'elle doit approuver est mis en cause.

On lit couramment dans la presse, et

dans la presse française même, que pour faire accepter le plan Young nous serons obligés d'évacuer la Rhénanie. C'est une des maximes les plus audacieuses de notre temps fertile en scandales. Les experts ont fini leurs travaux le 8 juin. Six semaines font d'une œuvre récente une vieille nouvelle. On a déjà tout oublié. On a oublié qu'avant le plan Young nous avions le plan Dawes, lequel nous donnait toute satisfaction. On a oublié que le plan Dawes a été abandonné sur la demande de rAller/:agne. On a oublié que le Comité des experts est une invention germanique. On a oublié que pour arriver à établir le plan Young, les délégués français sont allés jusqu'à l'extrême limite des concessions.

Aujourd'hui, une nouvelle mode est lancée. La France, pour laquelle le plan Young représente un sacrifice, doit payer ce même plan comme s'il représentait un avantage exorbitant. Il y a mieux, elle doit payer le plan Young à l'Allemagne, en faveur de laquelle ce plan a été établi. Ainsi le veut la politique internationale. M. Raymond Poincaré, dans son dernier discours, a été à peu près seul parmi nos dirigeants à protester contre ces conceptions et à déclarer que le plan était acceptable pour la France à condition de ne pas être modifié ou revisé.

Mais cette opinion du président du Conseil français n'est partagée ni par l'Angleterre, ni par l'Allemagne, ni même par les dignitaires du socialisme et radicalisme français. La Gazette de Cologne, qui exprime souvent les idées de M. Stresemann, nous avertit que pour l'Allemagne le plan Young est une solution provisoire. Ce qui ne veut pas dire que nous ne devrons pas payer tout de même l'adhésion de B.erjin à un plan éphémère. Il est même probable, que le sens profond de cette manifestation est de nous préparer à l'idée de payer tribut à chaque défaillance de notre débiteur. Nous voilà en plein prologue de la liquidation. ANDRÉ CHAUMEIX.

TTÏST AETICLB DE L' « .A-IMil 3DXJ ZFE'CnPI-.IEi »

Les accords de Washington et de Londres

L'Ami du Peuple d'hier matin a publié le très intéressant article que nous reproduisons ci-dessous et où sont rappelées les solutions envisagées par M. François Coty pour le problème de la ratification.

Deux faits précis vont éclairer la bonne foi que M. Maurras et son Action française apportent dans leurs agressions répétées contre l'Ami du Peuple. M. Jacques Roujon a été accusé par M. Maurras, dans l'Action française du 20 juillet, de continuer ses fonctions de rédacteur au Sénat « Les mauvaises langues assurent. Forme insinuante de la calomnie. Or, la démission de M. Roujon au palais du Luxembourg a été donnée, acceptée elle est définitive, comme en témoignent des documents officiels que nous nous ferons un devoir de reproduire si on y tient.

Et voilà réglée la première accusation de M. Charles Maurras.

M. François Coty, directeur de Figaro, fondateur de l'Ami du Peuple, est accusé d'autre part par M. Maurras de sacrifier les grands intérêts nationaux aux intérêts personnels qu'il peut avoir hors de France, notamment aux Etats-Unis.

Pour tous ceux qui connaissent le désintéressement de M. François Coty, l'allégation est invraisemblable à première vue. Mais il en a été fait justice publiquement, radicalement.

De très bas individus, aujourd'hui sous les verrous pour cause de chantage, avaient tenté la même manœuvre ailleurs, en Allemagne principalement. Les tribunaux d'Allemagne, avec une belle impartialité, ont rendu hommage à l'intégrité absolue de M. Coty, malgré ses ardentes campagnes contre le gouvernement du Reich 850 journaux allemands ont reconnu spontanément et sans ambages leurs torts envers le fondateur de l'Ami du Peuple ils ont publié tout de suite les 850 insertions auxquelles ils avaient été condamnés.

Cet épisode a été la raison déterminante du plus grand sacrifice que M. François Coty ait jamais consenti, par amour pour notre pays, et qu'il accomplit alors, en cédant son unique affaire industrielle, la plus belle, la plus brillante, la plus solide, la plus florissante qui soit au monde. Il l'avait créée par un labeur acharné de vingt-cinq ans sur tous les points du globe elle était son œuvre il y tenait comme à sa propre vie et il ne fallut rien de moins que ces agressions abominables, périodiques, menées contre lui tant ici qu'à l'étranger, pour l'amener à se séparer de son enfant. M. Coty a eu cet héroïsme. Depuis des mois, il a cédé tous ses droits il ne possède plus, aux EtatsUnis comme dans les autres pays, que le titre de président à vie de ses Compagnies, avec un cinquième environ des actions qu'il détenait au mo- ment de sa campagne contre la ratification. Ainsi pourra-t-il continuer à défendre les intérêts français, comme il le fait tous les jours, sans être en butte aux soupçons, accusations, insinuations, de la haine et de l'envie.

Cependant, M. Maurras, à la remorque de M. Anquetil dans la Rumeur et du « Polichinelle à chemise bleue dans la Volonfé, ne se fait pas

La maladie

du chancelier Muller

M. Hermann Müller est très gravement malade. Il a dû être opéré d'urgence, et les médecins qui le soignent refusent de se prononcer sur son état. En mettant les choses au mieux, le chancelier du Reich sera, paraît-il, incapable de reprendre avant six mois la direction effective des affaires. Six mois, c'est bien long, surtout à un moment où l'Allemagne a, plus que jamais, besoin d'un chef qui la gouverne.

Pour ce qui est de la politique extérieure, l'absence de M. Hermann Müller n'aura pas de très gros inconvénients. A défaut du chancelier, qui devait en prendre la tête, la délégation allemande, à la prochaine conférence diplomatique, qui procédera à la fameuse « liquidation » de la guerre, sera sans doute conduite par M. Stresemann. Mais dans ce domaine, les personnalités comptent peu, le programme germanique étant fixé d'une façon ferme et l'opinion d'outre-Rhin se montrant, on le sait, unanime à l'appuyer.

Il n'en va pas tout à faif i^e même en politique intérieure, Dans quelle mesure, à cet égard, le cabinet du Reich, qui vit d'une existence précaire et de qui la solidité laisse grandement à désirer, ne sera-t-il pas affecté par la maladie du chancelier ? 7 M. Hermann Müller, certes, est loin d'être un grand homme d'Etat, ni même un chef véritable. Mais en- fin, du fait de sa présence et de son titre, il servait d'agent de liaison entre les groupes gouvernementaux, lorsque ceux-ci tendaient à se disso- cier. Si on le sait alité, égrotant, éloigné pour plusieurs mois de la politique, les querelles ne vont-elles pas s'aggraver, les rancunes s'envenimer ?

Il y a là un danger très réel. La loi sur la protection de la République arrive à expiration. Les pangermanistes préparent, sans même le cacher, une vaste offensive contre la Constitution de Weimar et le régime républicain. Nous ne sommes pas les seuls à envisager le péril, et la Gazette de Francfort écrivait l'autre jour, avant que le chancelier Müller fût malade, que l'Allemagne, si l'on n'y parait pas, pourrait bien un matin se réveiller sous une dictature militaire.

La carence du chancelier, l'affaiblissement inévitable qui frappe tout gouvernement privé de son chef ne sont pas faits pour décourager les ennemis du régime. Au contraire. Et c'est pourquoi, .1 en dehors de toute raison, il faut souhaiter que M. Hermann Müller se rétablisse p'romptement et complètement.

Raymond Henry.

scrupule d'imprimer dans son Action française que, si M. Coty a rangé le plus important et le plus populaire de ses organes parmi les ratificateurs de l'accord Mellon-Bérenger, c'est pour ménager ses intérêts personnels.

Les deux exemples concernant M. François Coty et M. Roujon permettent au publie de juger les procédés de M. Maurras, la sûreté de ses informations, et sa bonne foi politique.

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Mais laissons cela. \!l

Nos explications s'adressent à nos lecteurs, au public, et non à M. Maurras.

Tous les Français qui suivent les campagnes 8e M. François Coty savent qu'il a été l'adversaire de la ratification quand n'existait pas le plan Dawes. Directeur de Figaro, il n'hésita pas à publier dans ce journal, avant la naissance de L'Ami du Peuple, les choses les plus sévères, les plus rudes, à l'adresse des Américains et il avait alors en Amérique des intérêts si évidents, si importants, que M. Léon Daudet, dans l'Action française, louait spontanément de son courage civique et financier M. François Coty, industriel, en disant de lui qu'il était, à raison de son action politique, « un homme extrêmement vulnérable ». M. Léon Daudet avait raison la suite l'a prouvé.

Puis le plan Dawes vit le jour il apportait à la France des avantages considérables. M. Coty, selon la règle de tout homme de bon sens, rompu aux affaires, adapta son attitude aux circonstances nouvelles il se déclara partisan de ratifier sous réserves les accords négociés à Washington entre M.. Mellon, représentant du gouvernement américain, et M. Bérenger, représentant du gouvernement français, dûment autorisé à mettre la signature de la France au bas de l'arrangement dont nos ministres et le Parlement avaient suivi pas à pas la négociation depuis l'arrivée de l'ambassadeur extraordinaire aux Etats-Unis.

M. Coty insistait sur cet argument que la ratification s'applique notamment à des dettes contractées postérieurement à la guerre pour aider à remettre sur pied les affaires de la France que la ratification s'applique encore aux paiements des fameux stocks offerts par les Américains pour six milliards de francs, et que M. Klotz, au nom du gouvernement français, préféra payer 400 millions de dollars, sans prévision de change.

On connaît les suites du marché, et l'odyssée de cet amas de marchandises hétéroclites. La formidable gabegie dont la France va faire les frais n'est imputable en rien au gouvernement des Etats-Unis, pas plus que la substitution du prix de 400 millions de dollars (valant aujourd'hui dix milliards de francs) au prix de six milliards de francs demandé d'abord par les Américains, et qu'il eût été facile de faire réduire de moitié en francs.

Si nos gouvernants, choisis et mandatés par nous commettent des fautes de cette gravité, cela ne nous donne pas le droit de répudier nos dettes à 1 l'égard des créanciers qui n'y sont pour rien. Tout ce que nous pouvions faire, c'était de pré-

BILLET 'DE MINUIT

Ongles peints

et Cheveux étoiles

Des femmes tout à fait élégantes se sont mises d'accord, ces derniers temps, pour adopter une mode nouvelle. Les dix ongles de quelques centaines de belles ont été enduits d'un fulgurant vernis couleur de pourpre. Un vernis épais, une sorte de laque, une « couverte » assez compacte pour ne plus rien laisser soupçonner des subtiles nuances nacrées qui, jusque-là, donnaient aux ongles des femmes une délicate ressemblance avec les coquillages, les perles, les pétales de certaines fleurs.

Rubis sur l'ongle. Un rubis agressif, voyant, fâcheusement « simili » d'un effet appuyé et facile. Mode destinée à se vulgariser vite et nullement faite pour garer celles qui s'y soumettent de cette uniformité passive par laquelle la personnalité, la fantaisie et le goût sont menacés.

Lès ongles sont comme les regards de la main. Ainsi enduits de ce rouge massif et barbare, ils semblent masqués, aveuglés. Dix sceaux de sang figé enlèvent toute 'physionomie aux doigts qu'ils accablent, qu'ils appesantissent. On ne voit plus qu'eux. Il ne s'agit plus d'apprécier le galbe d'un contour, d'admirer les insensibles jeux de teintes et de lumières qui associent par gradations amorties l'incarnat moelleux de l'épiderme à l'émail miroitant des ongles polis et taillés.

Une pareille mode, justement par ce qu'elle a d'outré et d'imitable, est condamnée à être rapidement abandonnée. Elle est le contraire d'un raffinement. De moins en moins une mode demeure le privilège d'un milieu. La majorité est habile et prompte à singer la minorité. Parfois, cependant, il arrive que certaines vogues n'appartiennent qu'à certaines classes. Préférons à la mode qui consiste, pour une élite mondaine, à se barbouiller les ongles de rouge, celle qui fait arborer aux ouvrières et aux commises, au-dessus de la tempe ou de l'oreille, une broche en forme d'étoile. Aux sorties des ateliers et des usines, ou dans les bals-musette des faubourgs, jeunes femmes et jeunes filles portent volontiers, du moins dans les villes que, du nord au midi, nous venons de traverser, cette menuaille de strass ou de métal. La seule valeur d'un tel bijou est sa signification poétique. Dans des quartiers populaires, où les fleurs sont rares, les femmes cueillent, à l'éventaire des forains et des bazars, cette étoile qui pare de ses feux modestes quelques rêves assez inaccessibles pour ne rien avoir à craindre de la réalité. Jean-Louis Vaudoyer.

voir l'abandon du plan Dawes ou sa transformation au profit de l'Allemagne.

Or, M. Coty a répété dans tous ses articles la France ne paiera ses créanciers que dans la mesure où elle sera payée par son débiteur, et dans la limite de sa capacité, sans que le contrôle de cette capacité de la France victorieuse puisse jamais être exercé par l'étranger.

Maintenant comme nous l'avons prédit ̃ à la demande de l'Allemagne, le plan Dawes a été remplacé par un autre par le plan Young. Notre formule reste la même. Nous écrivions que, s'il plaisait aux puissances d'octroyer des faveurs à l'Allemagne, nous n'y faisions pas d'objection, à condition que la France n'en subit pas les conséquences. Eh bien il a plu aux puissances d'accorder à l'Allemagne des remises nouvelles, des avantages nouveaux, et nous maintenons que, en aucun cas, la France ne saurait en faire les frais. Elle paiera si elle peut si elle ne le peut pas, elle ne paiera pas.

Tous les Etats qui ont ratifié ont pensé de même en ratifiant.

Et depuis des années, ce fut l'invariable conclusion de M. Coty et de ses collaborateurs, à Figaro comme à L'Ami du Peuple.

Nous disons qu'il faut ratifier, parce que nous avons souci du prestige et du crédit de la France dans le monde. Tous les autres Etats intéressés ont ratifié les Français doivent ratifier à leur tour s'ils tiennent à faire figure d'honnêtes gens. Mais la ratification, dans notre esprit, si'gnifie seulement que nous reconnaissons notre dette. L'argent que réclame notre créancier, nous le lui donnerons s'il nous laisse les moyens de l'obtenir de notre débiteur. Sinon, non.

Où il n'y a rien, le roi ou l'Amérique perd ses droits.

On objectera que nos réserves sont rejetées d'avance par le gouvernement américain. Que nous importe ?

L'essentiel pour nous est de faire connaître loya- lement nos intentions pour le cas bien impro- bable où les choses s'envenimeraient plus tard.

Où aura lieu la Conférence internationale ?

BERLIN, 22 juillet. Dans un article de fond, le Berliner Tageblatt critique la tendance francobelge à laquelle semble vouloir se rallier M. Macdonald, de choisir Bruxelles comme lieu de la conférence politique des réparations.

Le journal dit que l'ambiance de Bruxelles ne serait pas très favorable à une conférence ayant pour but d'établir un statut de paix définitive, attendu qu'en Belgique la population et la presse ne se sont pas encore réconciliés avec l'Allemagne, ce qui ne serait pas fait pour faciliter les pourparlers. L'Allemagne préférerait rencontrer les hommes d'Etat des puissances alliées à Londres, Lucerne, La Haye ou Montreux plutôt qu'à Bruxelles.

Le Sénat v

et les aceofds Les quelques petits projets qui figuraient à l'ordre du jour de la séance d'hier n'étaient qu'un prétexte pour permettre à la Haute Assemblée de se réunir.

'A peine M. Doumer avait-il pris place au fauteuil présidentiel qu'on vit M. André Tardieu gagner la tribune. Il déposa « les projets de loi autorisant la ratification des accords conclus à Washington et à Londres pour le remboursement des dettes de la France vis-à-vis des Etats-Unis et de l'Angleterre ».

Tout aussitôt, prodigieux exemple de travail rapide, M. Charles Dumont, rapporteur général, déposait son rapport, au nom de la commission des finances. Nous donnons plus loin l'analyse du travail présenté par le sénateur du Jura. Conformément à ses conclusions, la commission des finances se rangea à l'avis de son rapporteur général à l'unanimité moins une voix elle se prononça pour la ratification sans réserve.

Ensuite, à l'unanimité de 25 votants, elle adopta la motion suivante

Le Sénat constate

1° Que les conventions internationales obligent l'Allemagne à des versements qui, tout à la fois, couvrent, une partie des' arrérages de la dette des réparations et assurent le service des annuités prévues aux accords de Washington et de Londres.

2° Qu'au cas où l'Allemagne suspendrait ou diminuerait notablement ses versements, le gouvernement français aurait le droit de demander le report à trois années de tout ou partie de ses paiements en vertu de l'article 2, dernier alinéa de l'accord de Washington et de l'article 4 de l'accord de Londres, complétés en ce qui concerne ces deux articles par les lettres du 12 juillet 1926 de JIM. Caillaux et Churchill. Le Sénat compte, dans les négociations qui s'ouvriraient alors sur l'amitié et la loyauté des Etats-Unis et de la Grande-Bretagne. Les dettes de guerre ont été contractées en vue d'assurer la victoire des grandes causes interalliées pour lesquelles plusieurs millions d'hommes ont combattu et sont morts. Leur règlement ne saurait aggraver les charges de la France ni restreindre sa liberté législative de nation souveraine. Demain mercredi, à 2 heures 30, discussion générale. Elle occupera, dit-on, trois séances. Parmi les orateurs qui prendront la parole on cite en dehors du ministre des affaires étrangères et du ministre des finances et du rapporteur général les noms de MM. Victor Bérard, Lucien Hubert, Japy, Lémery, Delahaye, de Jouvenel, François Saint-Maur, Caillaux, Héry, James Hennessy, Rabier, Massabuau, Caillaux et peut-être aussi Henry Bérenger.

LES CONDITIONS DE L'URBANISME

R Igi recherche

du temps perdu Notre enquête à la Préfecture de Police Par GAETAN SANVOISIN

Hier soir, M. Tardieu a déposé sur le bureau de la Chambre trois projets de loi qui ont, pour Paris et sa banlieue, une grande importance.

Il s'agit du plan d'aménagement de la région parisienne, enfin traduit en textes officiels. Nous aurons à l'examiner, à le critiquer peut-être. En tout cas, il existe.

Le premier de ces projets de loi a trait aux conditions « régionales de l'application et de l'extension de l'urbanisme le deuxième concerne les plans spéciaux visant la route directe de Paris à Saint-Germain et les travaux de la Courneuve le troisième est relatif au permis de construire. Rien ne saurait prouver de façon plus péremptoire l'intérêt de l'enquête que nous poursuivons dans les milieux compétents et à laquelle nous consacrons aujourd'hui une troisième étude.

r.

Dans un précédent article, nous avons rapporté notre entretien à la préfecture de la Seine avec M. Giraud, directeur général des travaux de Paris. Nous voici maintenant dans le cabinet de M. Berthier, directeur des services de la circulation et des transports à la préfecture de police.

Etant donné que celle-ci, répétons-le, s'occupe de tout ce qui roule, de tout ce qui bouge tandis que la préfecture de la Seine s'occupe de tout ce qui est fixe nous avons posé à M. Berthier plus de questions sur les véhicules que sur les rues, sur le contenu des chaussées que sur leur conlenant. Les automobiles

A tout seigneur, tout honneur parlons d'abord des reines de la route, des automobiles, pour lesquelles 45.000 permis de conduire ont été délivrés l'an passé à Paris et dans la région parisienne. Nous abordons le problème de la sécurité des conducteurs et des piétons.

Persistera-t-on à empêcher les chaufeurs de se servir de la corne d'automobile la nuit? Il est bel et bien de protéger le sommeil des Parisiens, mais les automobilistes, qui n'ont aucun moyen de se faire entendre aux croisements, ne risquent-ils pas de fréquentes collisions ?

Non, la réforme de M. Jean Chiappe donne d'excellents résultats. Elle contraint les chauffeurs à être prudents, à ralentir aux croisements. A ma connaissance, il n'est pas survenu d'accident dû à l'interdiction des sonneries nocturnes.

» Quant aux trompes de jour, vous vous rappelez le concours pittoresque et fort utile du boulevard Victor.

Nous y étions. Que de modèles n'a-t-on pas présentés à l'examen

Eh bien, nous allons, à bref délai, donner le nom des constructeurs des cornes d'automobiles réglementaires.

Ce sera une récompense pour eux, une indication pour les automobilistes, une sécurité pour tous.

Nous allons faire de même pour les pareboue. Nous allons publier les résultats du concours qui, à ce sujet, se déroula également boulevard

Victor.

» Nous sommes, en effet, inondés de plaintes contre les pare-boue.

j Des automobilistes disent que certains de ces


instruments ne remplissent pas toujours bien leur office que, parfois même, ils se détachent, projectiles Jancés.sur les passants. -tpamways

k

Les tramways

•• Eu -•-vous adversaire des tramways ?

Ils sont bien gênants, vous le savez. Par exemple, près de la gare Saint-Lazare, les rames (lu. 26' ` (cours de Vineeunes-iiiairie du XV") et du 28 (Montrouge-gare du Nord) vont en sens contraire de la

circulation

» Mais çefle question des tramways n'est pas aisée à résoudre. Quand, tout récemment. sur la proposition de M. des Isnartls, on a décidé de supprimer les tramways partant de la Madeleine, on a protesté à Saint-Ouen.

» Le réseau est la propriété du département. Donc le Conseil général est compétent tous les éliis ont leur mot à dire.

.Nous ne sommes donc pas prêts de voir disparaître tous les tramways 1 ̃̃ Certes, non.

Ms véhicules à marche:lente ̃ Lps propriétaires de voitures à bras offrentils matière à des considérations nouvelles ? 2.. Autrefois, les commerçants se plaignaient de la concurrence des marchandes des quatre-saisons qui arrêtaient leurs voitures à bras à proximité du magasin. Aujourd'hui des pétitions en témoignent ils en réclament, pour donner de l'animation au quartier le dois ajouter que, selon les lieux, Crainquebille a ses détracteurs et ses défenseurs.

Et la circulation hippomobile ? r La circulation des voitures à marche lente e^t toujours interdite dans certaines zones de telle • heure à telle heure, fiit-n ne gêne, en effet, la cir-. culation comme des véhicules marchant à des rythmes différents.

s Par contre, on laisse passer la voiture dont le cheval trotte, « du moment qu'elle peut suivre l'allure du flot ».

•̃̃ » Un phénomène curieux, mais aisément explicable se produit les camions à chevaux, que d'aucuns vouaient à une prompte disparition, connais- sent un retour de faveur. Ils sont en effet beaucoup plus économiques que les autres. Les anciens moyens de locomotion n'étant pas imposés, les propriétaires de camions a chevaux, au lieu d'avoir à payer les -nombreuses contributions des automobilistes, ont tout juste à payer l'impôt indirect sur l'avoine. ̃ Les contraventions Enregistrez-vous davantage de contraven-

tions ? '1

En avril 1929 (c'est la dernière statistique officielle complète que nous ayons pour l'instant), 4,801 contraventions ont été transmises au tribunal' de simple police 3,(556 infligées à des automobiles 4 particulières, 789 à des automobiles de place, 356 à^( des voitures hippomobiles. En avril 1928, les chiffres avaient été respectivement de 3,242, 1,283 et 154 le total était donc seulement de 4,(i79, mais si on Je compare aux chiffres d'autres mois, on ne constate pas d'augmentation régulière du nombre des contraventions.

» Les infractions relevées le plus souvent en avril 1929 sont les suivantes stationnement illicite (912), barrage forcé (638), défaut ou insuffisance d'éclairage (613), non ralentissement aux arrêts de tramways (487), circulation irrégulière (401).

• Si l'on songe au nombre considérable des gens qui circulent en voiture, ces chiffres n'indiquent pas surtout que les chauffeurs et les cochers aient un mauvais état d'esprit, les exceptions confirment la règle.

La circulation est défectueuse, surtout pour des raisons matérielles.

Certes. Par exemple, même si l'on élargissait lus quais de la Seine, le flot des voitures déborderait encore. Ce qu'il faudrait plutôt, ce serait une route supplémentaire, au niveau de la Seine. » En attendant cette éventualité lointaine, souhaitons que l'état d'esprit des usagers de la route s'améliore sans cesse. »

Les courses perdues

Joignons ici, maintenant, quelques observations personnelles faites d'après les documents officiels qu'il nous a été permis de consulter.

Il est de toute évidence que les retards diminuent le. nombre des révolutions des autobus et tramways (Que ce mot de révolution il 'effraie, personne, j!;car,

en langage technique, il signifie ici la ..course, aller..

ét retour .eçhniqu~ .il, sig., fie jei .Iil ,e'çmrs~¥)c,r..

et retour d'une voiture.) JD'oi'i grdsse perte pour* La

compagnie. ̃ Ainsi, si nous ouvrons le rapport de M. Fiancette au conseil général sur le budget'de 1927, nous lisons que le 9 novembre de la même année, 92 courses ont été perdues sur l'E,vS8 sur l'AK, 54 sur l'AT, 32 sur le BA, 30 sur l'N.

Pendant la période du Salon de l'Automobile de 1928, on perdait 25 0/0 des courses sur une certaine ligne d'autobus.

La congestion parisienne, avec les retards normaux et les courses gâchées qu'elle entraine, fait perdre à la Compagnie plus de 50 millions par an. Et que ne fait-elle pas perdre aux voyageurs, dans un siècle où le temps vaut tellement de francspapier

Dans deux ,ans, ce sera bien pis, car il y aura pléthore de voitures privées. A moins que l'on ne prenne des mesures énergiques pour décongestionner les artères de la capitale.

Les .spécialistes, des maladies de la circulation parisienne ont plusieurs remèdes à proposer, d'efficacité inégale.

Multiplier le sens unique Cela n'aurait pas des leffets merveilleux.

Supprimer les tramways ? Simple palliatif. Elargir les chaussées ? C'est un idéal bien ambitieux, et qui ferait sortir des pavés des légions de 1 piétons protestataires. On s'en tiendra à la décision //récente et suffisante 18 mètres de chaussée, 3 mètres 50 pour chaque trottoir.

Ouvrir des souterrains ? Ce serait chose longue et coûteuse si on la généralisait, ce qui, d'ailleurs,» j «n'est pas possible. Elle esf souhaitable néanmoins pour les grandes voies transversales.

Ce qu'il faut, à dire d'expert, c'est, entre autres mesures: 1° organiser des points de croisement réglementer le stationnement dans certaines rues très fréquentées, les voitures pourraient circuler et même s'arrêter un instant, mais de stationner à aucun prix, du moins à certaines heures 2° ne pas vouloir améliorer la circulation dans toutes les rues à la fois agir progressivement avec ordre et méthode 3° minimiser la circulation hippomobile.

Aussi bien, de nos jours comme du temps de La Fontaine

Bien ne sert de courir, il faut partir à point. Gaëtan Sanvoisin.

L'incorporation de la ligne de Sceaux La commission des transports en commun, dans la séance qu'elle a tenue hier, à l'Hôtel de Ville, a, décidé, en présence des résultats des pourparlers engagés avec la Compagnie des chemins de fer d'Orléans, en vue de la reprise de la ligne Paris- Luxembourg, Sceaux et Massy-Palaiseau, de donner mandat à l'administration et au rapporteur de continuer les conversations sur les bases fixées par la délibération du conseil général en date du 10 juillet 1929.

SOUS LA CANICULE

Depuis quelques jours, les Parisiens connaissent Jes délices de la canicule 31°, '32°, 33°. Jusqu'où cela ira-t-il Hier, l'O. N. M. n'a enregistre que 30", mais l'orage bienfaisant n'est point venu rafralchir une atmosphère lourde et empuantie d'es-sence. de fumée ou d'huile.

Tandis que le thermomètre marquait 23° hier matin, A sept heures dans la capitale, il y avait 17° à Saint-Inglevert, 18° au Havre, 19° à Abbeville, 20" à Rochefort, 21° à Clermont-Ferrand, ,22" il Coeurs, 24° à Toulouse, 25° à Antibes. Nous .sommes donc parmi les plus favorisés Néanmoins, ne nous plaignons pas. Songeons que dans la région berlinoise on constate 38 et .40 degrés, 42 à Budapest. Si la Seine ne nous apporte que rafraîchissement, le Danube a déjà fait quinze victimes. On signale en outre de nomçbreuses congestions, dont plusieurs mortelles, dues £ la chaleur.

Les remèdes

H,es Cours, les Ambassades,, le Monde et la Ville

Les Cours

S. M. la Reine d'Angleterre présidera, après:demain jeudi, la grande gard-en-party qui a lieu chaque année dans les magnifiques jardins du palais de Bùe^ingliam. En l'absence de S. M. le' Roi George, la Reine sera assistée par LL. AA. RR. le Prince- de Galles, le Duc et la Duchesse d'York, le Duc de Gloucester, la Princesse Mary, vicomtesse Lascelks; le Duc de Cônj naught et par le Prince et la Princesse Arthur de Connaught.

S. M. le Sultan du Maroc vient de faire, au cours de son séjour à Biarritz, plusieurs excursions dans le pays basque, un des plus beaux de France.

Avant de r-ejoi-ndre Paris, où le Sultan doit assister à un dîner offert par le Président de la République et à deux réceptions données, l'une par M. le maréchal Lyâutey et l'autre par M. Lucien Saint,- Sa Majesté visitera la propriété que notre résident général au Maroc possède' près de Bordeaux.

S, A. R. le 'Prince consort' des Pays-Bas, qui chasse en ce moment aux environs d'HeIsinfo'rs,.dans les vastes domaines'de M. Saastamoinen, vient de faire une excursion au fameux monastère orthodoxe de Valaam, sur les îles du lac Ladoga.

De retour à Helsingfors, le Prince a offert un diner de gala à vingt-quatre convives, auquel ont pris part le président du conseil des ministres et Mme Mantere, le ministre des affaires étrangères, M. Procopé; le ministre des communications et Mme Castren, le ministre et Mme Saastamoinen, le ministre plénipotentiaire d'Italie et la comtesse Pagliano, le ministre plénipotentiaire d'Allemagne et Mme Rener, le chargé d'affaires de Hollande, le commandant suprême de l'armée, le général Sihvo, et Mme; les généraux Kivekas et Attar et leurs femmes; le chef des cérémonies et Mme Nytiopp, le secrétaire de légation Numers et les deux personnalités de la suite du Prince.

Son Altesse Royale vient de s'embarquer pour Hango, où elle sera l'hôte du général Mannerhein, le libérateur de la Finlande.

Le Prince consort est attendu incessamment en Hollande.

Venant de Séville, S. A. R. l'Infant don Carlos de Bourbon, capitaine général de l'Andalousie, et S. A. R. ITnfante Louise d'Orléans, accompagnés de leurs enfants, sont arrivés à la station thermale de Panticosa, pour y faire une cure.

Leurs Altesses Royales se rendront ensuite à Lourdes et rentreront en Espagne par Bayonne et Saint-Sébastien. ..•.rr.-§ri !£.Ro.i Manoel est^ P^fn^iÇWSî-.i Dans les s Ambassades ^«.h. .v.iy?;y'i;

.̃?̃ 4 •J'IU.i- :l r,

̃••' M.. Mii'oslav Spalaïkovitch, ministre du; royaume des Serbes, Croates et Slovènes en France, a quitté Paris hier, pour Belgrade.. Pendant son absence, M. Vouktchevitch, conseiller de la légation royale, remplira les fonctions de chargé d'affaires.

Monde officiel

De Mexico on annonce que le général Calles s'est embarqué le 20 juillet pour l'Europe, muni de pleins pouvoirs pour négocier la réorganisation du réseau ferroviaire mexicain.

̃ M. Venizelos est rentré de Crète avant-hier, dans la soirée, à Athènes, à bord d'un contre-torpilleur, rappelé par la mort de sa belle-mère.

Dans le Monde

Venant de Madrid, te duc et la duchesse de Medinaceli se sont réinstallés en leur domaine d'Amade, à Bayonne.

La comtesse de Castillejos de Guzman vient d'arriver à Biarritz.

Le marquis et la marquise de Aranda villégiaturent à Saint-Jean-de-Luz.

La comtesse Albert de Mun est à Bayonne. Le marquis et la marquise de Villatoya, la comtesse de Mendoza Cortina font un séjour à SaintSébastien.

En n.égljse paroissiale d'Auteuil avait lieu, avanthier, le baptême du jeûne Gislebert du Pin de La-Gué•r.iyière, fils du' .marquis du .Pin de La'Guérivière et dé la marquise, née' princesse Gréciano.

S. A. R. l'Infante Eulalie d'Espagne avait bien voulu être la marraine de l'enfant; le comte Joseph de La Villemarqué de Cornouailles en était le parrain. Mgr de La Valette-Montbrun a conféré le baptême. Naissances

La comtesse Jacques d'Harcourt, née Guyot de Villeneuve, a heureusement mis au monde une. fille Bernadette.

Le docteur et Mme Jacques Forestier, d'Aix-lesBains, sont heureux d'annoncer la naissance de leur fille Claude.

M. et Mme Henry de Sauvage-Nolting sont heureux de faire part de la naissance de leur fille Irène. Château de Pont-Roger, le 18 juillet 1929. Le docteur Olivier Monod et madame, née Bruce, sont heureux d'annoncer la naissance de leur fils Laurent, le 19 juillet.

M. Roger de La Morinerie et madame, née Lainé, sont heureux de faire part de la naissance de leur fille Jacqueline. Cormontreuil, 17 juillet.

Cercles

La duchesse d'Uzès, née Mortemart, présidente de 1 l'Automobile Club Féminin de France, et Mlle Suzanne t

TEMPS PROBABLE Pour le 23 Juillet

Région parisienne. Beau temps un peu nuageux et toujours chaud. Température stationnaire. Maximum 30°. f France.- Littoral Nord, temps nuageux avec éclaircies et légères ondées. Vent Sud-Ouest, faible à modéré. Moitié Nord, beau temps un peu nuageux. Vent Sud-Ouest, faible. Moitié Sud, beau temps clair. Vent variable, faible. En toutes régions, température stationttaire.

Aviation. a) Région parisienne Ciel clair ou peu nuageux. Vent Sud-Ouest à Ouest, 30 à 40 kilomètres à l'heure. Visibilité médiocre le matin, moyenne l'aprèsmidi..

b) Vers Londres Jusque dans le Nord comme dans la région parisienne. Sur la Manche et en Angleterre, ciel nuageux par nuages assez bas, avec ondées. Brumeux le matin, visibilité médiocre l'après-midi. <:

c) Vers Bruxelles, Cologne, Strasbourg: Comme, dans la région parisienne.

a) Vers Lyon-Marseille Jusqu*à Lyon, comme dans la région parisienne. Au delà de Lyon, ciel dégagé, veut Sud-Ouest à Ouest, 15 à 30 kilomètres à l'heure. Visibilité moyenne.

Manche.- Temps nuageux, éclaircies et légères ondées. Vent Sud-Ouest, faible à modéré.

Routes transatlantiques (vers New- York). Mauvais temps et mer agitée dans l'Est. Temps médiocre et mer assez agitée vers le 40e degré de longitude Ouest. Ailleurs, beau temps et mer calme.

3§S @ i§£

Fumée future

La bibliothèque d'Oxford est depuis hier éclairée à l'électricité. j

Il nous faut complimenter à ce sujet l'excellent I

Deutsch de la Meurthe, membre du comité, sont parties en automobile pour le Touquet.. ̃.

Ces dames faisant partie du jury d'honneur du rallye, assisteront à la remise des prix, et la duchesse d'Uzès remettra à Mme Mertens, gagnante de la coupe, le prix de l'Automobile Club Féminin de France. Mme Mareuse, membre -de l'A.C.F.F, a été classée deuxième.̃-•̃' "• ̃. "<̃ 3 ̃̃ ̃̃f,s:: ->>•,̃ j

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Mariages ̃ •̃ ï

On annonce les' fiançailles de Mlle Marguerite Guyot de Villeneuve, fille de l'ancien député des BassesAlpes et de Mme Guyot de Villeneuve, née Piou, avec le comte Joseph de, La Forest d'Armaillé, fils du comte et de la comtesse de La Forest d'Armaillé, née Marsay. Lundi dernier, en l'église Saint-Honoré 'dfEylaù, a été béni par l'abbé,. Callqh.,imissionTiaire diocésain, le mariage de Mlle Ann^-M*araè de Rolland avec le, comte Roger de Hillerin de Mouïikbért'. Les témoins dp 1a rpariée étaient la vicomtesse de Kerotiartz -et le baron Pierre de Rolland de Blomac ceux du marié vicomtesse de Méré-Bryas et Mlle du Hays.

Le service d'honneur était assuré par Mlles Renée de Rolland, Germaine de Hillerin, Françoise de Germon, Alix de Dainville, Solangè de La Beausserie et 'Charlotte Viennet.

A la sortie de l'église, le, cortège était ainsi cqiiposé Comte et comtesse Roger de Hillerin de MoûiUebert; le sei#ice d'honneur; Mme de Rolland et comte de Keroiiartz, Mlle de Bryas'et M. de Germon, Mlle du Hays et baron de Roland de Blomac, vicomtesse de Keroûartz et M. d'At de Saint-Faulc, vicomtesse de Méré-Bryas et comte d'Erçeville, comtesse de Kepoiiartz et vicomte C. de Méré, baronne," âë .Rolland de Blomac et comte L. des Courtils, Mme Viennet et M.wpouffet, Mme Bo.uffet et; M, Bouniol de Gineste.

Après la cérémonie religieuse, Mme de Rolland a reçu les nombreux parents et amis venus pour féliciter les jeunes mariés..

A Nantes vient d'être célébré dans la plus stricte intimité le mariage de M. Maxime de Gorostarzu; ancien avocat conseil à l'ambassade de" France à Londres, avec Mlle Yvonne Lanibezat. •̃̃ r'

Les témoins étaient, pour le marié M. Xavier de Gorostariu, ancien chef du contëritïeuxf à la Compagnie de Suez, son frère pour la mariée": le commandant de Gorostarzu, son oncle. Le mariage de Mlle de Malartic avec ,1e baron Bernard.dçi. Gsmbe de Muret- sera- célébré dé mardi 30 ..juillet,, eh l'église Note-Darne deU'A6soni¥ltion.

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̃DeililS ̃•?;̃- «̃ ffc. ,î,.v'r. v:. •(,

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Un. service funèbre a été célébré hier matin, par les soins Se l'ambassade polonaise, en l'église de l'Assomption, à la mémoire du commandant Idzikowpki, tué au cours d'une tentative de vol Paris-New-York! Le service était présidé par l'abbé- Luczak1, vice-recteur de Ma mission polonaise. La maîtrise de la Madeleine, dirigée par M. Bunner, a exécuté les chanta religieux. Mlle Malaskin a joué sur l'orgue la Marche funèbre de Chopin et la Marche de Schubert. M. Orcholski a exécuté au violon un air de Tosti.

Le catafalque était recouvert du pavillon polonais. La sœur du commandant représentait la famille. S. Exe. l'ambassadeur de Pologne et Mme de Chlapowska, les membres de l'ambassade et du consulat étaient présents.

Le président du Sénat s'était fait-' représenter par M. Gaétan Pirou, son chef de cabinet; le ministre de l'air par le colonel Dùseigneur; le ministre de la marine par le commandant de La Monneraye.

Parmi les assistants, vertus nombreux, remarqué l'amiral Violette, le lieutenant-général du Bois, attaché militaire de Belgique; le, g'énéral Pujo, commandant des forces aériennes; le colonel Daille, délégué par M le maréchal Franchet d'Esperey; le comte de Maleville, ministre de Monaco; les généraux Delcambre, Dumesnil et Raynal; le colonel Prioux, chef adjoint de la mission militaire française en Pologne; M. Burnand, au nom des « Amis de la Pologne »; le colonel PoliMarchetti "M. Bartel, ancien président du cpnsei! de Pologne; colonel Risky, chef de l'aviation polonaise; les aviateurs Assollant, liefèvre- et Lotti, FaVreau et

Marrnie.iv"e.tc, v .̃<«« ,i: 'v r. ̃" |> at;

Nous apprenons ïéi;'irKort du 'marquis de Virieù, ancien officier de cavalerie, chevalier de la Légion d'honneur, croix de guerre, décédé à Paris, 10, rue des Marronniers. Il avait épousé Mlle d'Ursel et laisse un fils, le comte de Virieu, lieutenant à l'état-major de la lr" région. Ses obsèques auront lieu demain mercredi 24 courant, à neuf heures et demie précises, en l'église Notre-Dame de Grâce de Passy (8, rue de l'Annonciation), où l'on se réunira. Prière de considérer le présent avis comme tenant lieu d'invitation. Ni fleurs ni couronnes. "̃'

Les obsèques de Mme de La Ville le Roulx, née Le Borne de Lalieux, ont été célébrées hier, à dix heures et demie, en l'église Saint-Augustin, en présence d'une assistance empressée..

La levée du corps a été faite et P.absoute donnée par le curé coadjuteur de la paroisse, l'abbé Raymond. Le deuil a été représenté par M. André de Fougères, gendre de la .défunte; M. Pierre de La Ville le Roulx et M. Roger Danloux-Dumesnils, ses cousins. Du côté des dames," r3ar Mme André de Fougères, Mlle de La Ville le Roulx, ses filles, et Mme Danloux-Dumesnils, sa tante. ̃; ̃̃' ••

Parmi l'assistance <̃/ ,:r.. j. `

M. Edmond Bapst, ambassadeur de France; comte I Greffulhe, baron Raiberti, comte et comtesse Gaston de La Rochefoucauld, marquis et marquise, de PanissePassis, comte et comtesse Rœderer, comtesse de Bouillé

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administrateur de notre Nationale qu'est M. Ro- r land Marcel. Il fut le premier" desf fonctionnaires chargés d'aligner et de soigner des millions de livres et d'estampes qui ait eu le courage regarder en face une ampoule électrique et une lampe à pétrole, et de comparer ces deux feux et leurs dangers. M. Roland Marcel, qui est plutôt du côté lettres que du côté sciences, n'a pas tremblé, et l'électricité fut. =̃;̃̃̃ ̃̃•;̃ ̃ i: ̃- Voilà qui est parfait. Cette mesure prudente est un joli progrès. Et j'allais dire ne pourrait-on aller un peu plus loin, mais, à 'la réflexion, c'est moins loin qui est exact. Il est, en effet, un petit brasier dé rien du tout qui se' rapproche bien plus de la luciole ou de l'étincelle que de l'ampoule ou de l'arc. Vous le connaissez, vieux savants ou jeunes curieux. Il brûle sous la cendre au bout des cigarettes ou dans le fourneau des pipes. Il brûle tout doux et n'a jamais fait peur qu'aux vieilles demoiselles, aux- perroquets et aux huissiers de la Comédie-Française. Mais enfin les vieilles filles ne vont i pas à la. Nationale et les huissiers de la Comédie la dédaignent un peu plus que les perroquets. Tout est donc pour le mieux, ̃ mdnsieur l'administrateur, et quelque jour vous organiserez, ri'est-ce pas, un., fumoir pour vos fidèles, lecteurs. Un fumoir très surveillé, c'est entendu, mais enfin un fumoir. Il serait si bon, monsieur, de pouvoir lire chez vous comme chez moi. Vous me pardonnerez de vous pousser un peu, mais, pour Dieu, vous avez trop bien commencé pour qu'un jour ou l'autre Oxford vous de-

vance. .̃̃ -̃:̃ ̃-•̃̃•'̃•̃'•̃' "ï-~ ̃'̃̃

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Une croisade.

Je.

Elle vient d'être entreprise pjr le Tounng Club, à qui l'on doit nombre d'&îtiatives heureuses il s'agit de combattrft.fet bruit, le bruit inutile qui nous envahit, :qui wqU en puissance et en diversité sa permanence, la multiplicité de ses causer, la trop grande indifférence ap-'

douairière, comte et comtesse T. de Bonneval, comte Jacques d'Harcourt, M., Mme et Mlle Guyot de Villeneuve, M. et Mme Pouget de Saint-André, comte et comtesse de La Villèsbrunne/M. Magnan, M. Roger Gombault, baron M. de Waldner, M. B. de La Selle, comte et comtesse de Rostang, M. F. Basset, colonel Maurice Binder, comte et comtesse G. de Sabran-Pontevès, Mme p. Cocteau,.Mme Alfred Lacaze, baron et baronne François de Grandmaison, M. A. de La Hante, comtesse de Villeneuve-Bargemon, Mlles de Bonneval, M. et Mme Grandidier, M. et Mme Jean Balsan, Mlles de Luçay, baron de Nègre du Clat, M. et Mme Michel de Redon, baronne de Saunhac du Fossat, baron et baronne Ch. de Pierreb.ourg, comtesse Durrieu, M. Ch. de Margerie, Mme de La Sablonnière, M. Paul Cocteau, comte de Fontenailles, comte de Rigny, comte et comtesse M. Treuille, baron et baronne P. de Thoisy, colonel des Termes, Mme Pierre de Boissieu, comtesse L. de Mieulle, comte et comtesse de France de Tersant, comte et comtesse de Saint-Foix, M. et Mme Pierre-L. de Vilmorin, M. et Alme R. Salmon-Legagneur, M. Girod de l'Ain, M. André Dezarrois, M. et Mme Jubert, M. Jacques Jubert, M. et Mme Emmanuel Dérodé, Mme Thierry de Cabanes, M. et Mme Jean Charpentier, M. Le Roulx de Villers, baronne Guy d'Ussel, vicomtesse d'Espagny, M. et Mme Stephen Hoppenot, baronne et Mlle de La Motte, marquise d'Imécourt, comte Alex, de Laborde, baronne Lafaurie, comte et comtesse d'Arbouville, comte et comtesse de Fontanges, comte H. d'Erceville, comtesse Madeleine de Beaucorps, Mme Labour, M. et Mme Chevrier de Choudens, comte et comtesse de Monti de Rézé, M. Harlé d'Ophove, vicomte de Montlivault, M. G. Radon, vicomte d'Espous, M. Albert Soubiran, M. et Mme de Saxé, M. et Mme Gairal, M. et Mme Courtois de Viçose, M. et Mme Allibert, baron Pierre de La Motte, Mme des Crances, la supérieure et les Soeurs de l'hôpital. Saint-Joseph, etc. Le cercueil a été déposé dans les caveaux de l'église. L'inhumation aura lieu à Monts. (Indre-et-Loire), à la suite d'un second service 'qui sera célébré le jeudi 25 juillet, à dix heures, en l'église paroissiale. M. Charles Cholley, père et beau-père de M. André Cholley, professeur à la Sorbonne, et de Mme André Cholley, vient de mourir.

On annonce la mort de la comtesse Léon de Danne, née Montsaulnin, décédée au château de la GrandeGaren'ne (Cher).

De Bruxelles, on annonce la mort du général baron Empain, qui a succombé hier matin, à- l'âge de soixante-dix-sept ans. •.

Le baron Empain est le créateur du Chemin de fer 'métropolitain de Paris, des Cheminsid.e-fer des, Grands;- Lacs; il construisit la ville d'Héliopo.lis., •• Pendant la guerre, le regretté fuiit. fut aide, .de ^mp ̃du Roi et général en chef des services techniques de l'armée belge.

M. Henri Bernard, architecte en chef honoraire des monuments historiques, vient de mourir à Compiègne, dans sa quatre-vingtième année, laissant de profonds regrets à ceux qui connaissaient, outre les quar lités de l'artiste, le caractère de l'homme et la dignité d'une vie toute de droiture et de désintéressement Son intelligence et son goût, aussi bien qu'une érudition fondée sur l'étude personnelle, s'attestent dans maintes restaurations importantes des monuments de l'Oise. Personne mieux que M. Henri Bernard n'était informé de l'histoire des églises de Compiègne: SaintAntoine, Saint-Jacques. Il prit toujours une part active aux travaux de la Société historique de cette ville. Jamais on ne le consultait sans profit. L'administration des beaux-arts lui reste particulièrement reconnaissante d'avoir, pendant la guerre, malgré son âge et son état de santé, participé, en de graves conjonctures, à la surveillance, à la protection du château et du domaine national de Compiègne.

Nous apprenons la mort du célèbre pianiste Edouard Risler, ancien professeur au Conservatoire, chevalier de la Légion d'honneur. Ses obsèques auront lieu demain mercredi 24 juillet, à midi précis, en l'église Saint-Philippe du Roule, où l'on se réunira. Cet avis tient lieu de faire-part.

Nous apprenons la mort de Mme Raoul PctitBcrgonz, née Solange Rougcot, décédée à l'âge de vingtsix ans, munie des sacrements de l'Eglise, en son domicile, 30, rue Juliette-Lambert. Ses obsèques auront lieu .détnain. mercredi 24, juillet, à onze ,h'e.ure$,v en ;l.xêglise Saint-François de Sales (rue .Brémontier), où l'on, se réunira. Cet avis tient lieu d'invitation.

Nous rappelons, que les obsèques du baron Davillier auront lieu demain mercredi, à dix heures, en l'église Saint-Philippe du Roule.

PETIT CARNET

S Jusqu'à la fin du mois, continuation des soldes d'été et occasions exceptionneles chez Marny. Nouvelles fins de séries démarquées et sacrifiées à

Bas en pure soie pour le jour et pour le soir, 15, 19, 29 et 39 francs.

Bas de fil, 10 et 19 francs.

Chaussettes fil, 5, 10, 15 francs en soie noire, 15 et 29 francs. Marny, 33, rue Tronchet et 48, avenue VictorHugo.

S La bague est le bijou que l'on a toujours sous les yeux. Elle doit être jolie, originale et bien personnelle chez Dusausoy, vous en trouverez un grand choix d'inédites à un prix raisonnable. 41, boulevard des Capucines.

portée à ses inconvénients vont jusqu'à menacer non seulement notre repos, mais notre santé. Il y a des hôtels presque inhabitables en raison du peu d'épaisseur de leurs cloisons; les corridors sans tapis répercutent les moindres pas les plomberies, mal établies, sont de vibrants tuyaux d'orgue les échos de la cuisine en accompagnent les relents.

Sur la voie publique, les sirènes et les échappements libres sont fâcheusement tolérés. Réagissons, conclut le Touring, contre l'ennemi qui nous accable nous vaincrons. Bravo et tous nos vœux dé succès.

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INSTANTANÉ

VIOLETTE TREFUSIS

Sortie de Secours

Toutes les femmes se retrouveront dans cette œuvre et les hommes comprendront qu'une femme peut être à la fois changeante et stable, pure et émancipée, complaisante et cruelle. Tous les instincts, toutes les croyances, toutes les impulsions existent chez elle à l'état latent. Seule une femme, et une femme de grand talent, pouvait ainsi dévoiler .toutes les subtilités d'un cœur et tous lesjsentiments complexes d'une,!femme attirée simultanément' par deux hommes essentiellement différents.. (Editions Argo.) ;;̃

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Occasion unique.

C'était hier l'ultime journée accordée aux petits marchands par le président de la République. En face le Grand Hôtel, un antiquaire offrait une occasion très rare », qu'une pancarte ainsi libellée décrivait « Canapé ancien. Epoque Louis-Philippe, en acajou masfif, doré à l'or fin et canler (sic) en parfait état. On lisait, de plus, cette inscription tracée à la craie sur le bitume « Le même canapé, à la vente de Mme Cécile-Sorel, a été adjugé 140.000

francs par M' Lair~Dubrcuil, à galerie Petit,

à Paris, (9e).

« J'en demande 3.000' francs, répondait eux

amateurs le propriétaire de cette pièce étonnante, et si je l'ai pas.vendue ce soir je la ferai passer dans une vacation de choix elle fera au moins 100.000. »

Tout est possible.

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;Les plaisirs de l'été parisien'

C'est l'époque où un tiers de Paris est bouleversé par les travaux de réfection des chaussées des boulevards et des avenues. Les chantiers naissent, avec quelle rapidité du jour au lendemain, Hélas ils ne disparaissent pas de même et il y en a pour des semaines, quelquefois pour plus d'un mois.

Quelle horreur pour les habitants des maisons avoisinantes, s'ils n'ont pas fui des lieux devenus peu hospitaliers. La nuit ils sont soumis au bruit infernal des perforeuses électriques, aux heurtements secs et éclatants des marteaux frappant des rails d'acier, à l'éclat des lampes oxydriques. Le jour ce; sont: les trompes de centaines d'auto demandant le passage et embouteillées dans la rue rélréçie de moitié.

Comme on comprend que les privilégiés aillent chercher ailleurs, en même temps qu'une température plus clémente, du calmé et du silence. Mais les autres?.

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Une belle carte de visite.

C'est celle d'un gros fermier de l'Ouest. Au centre, son nom et sa qualité

M. YZEUX

PAYSAN

Dans le bas, à droite « Tous les jours à l'aurore, ou sur rendez-vous. » En haut, à gauche, une devise « Dieu m'a fait semeur je sème beauté, bonté, bonheur. »

M. Yzeux doit être un brave homme.

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Universitaires imprévus.

On a remarqué bien des fois l'abus presque extravagant que n'importe quel commerce, n'importe quel groupement, peuvent faire de ces titres si sérieux Académie, Institut et aussi, par ailleurs, des épithètes National,

i Français,

Au pays lyonnais o'n y regarde'encore moins •fie' pi'ès, car'-voicj; ijïrié déclaration- publiée par

l'Officiel ;̃̃'̃ '̃'̃'•*̃ i, ̃ y v

« Université Belotte. But Resserrer les liens d'amitié entre les amateurs de cartes du quartier. Siège 52, rue de la République, Oullins (Rhône). »

L'Université puisque ainsi elle est mise en cause préfère-telle l'orthographe Belotle à celle de Belote ?

Le Masque de Fer.

Valfleury.

LE SOUVENIR DE ROBERT DE FLERS II sera pieusement célébré demain matin mercredi, à neuf heures, en l'église Saint-François de Sales, une messe sera dite, sous les auspices du Phare de France, comité franco-américain pour les aveugles de la guerre. Ou sait combien Hobeli de Flers s'intéressait à cette grande œuvre d'entr'aide humaine et patriotique.

LUCIEN LELONG 16, avenue Matignon, soldera les mercredi 24 et jeudi 25 juillet, toute la journée une collection de modèles d'été robes de sport, d'après-midi, ensembles d'après-midi, robes et manteaux du soir. Veiite £xc]ijsi vqment au (jompjtaftt, s

/̃' '.̃̃̃̃̃̃q-if, ',>ftif.

Présentation de Collections MARTHE et RENÉ, 2, rue Volney (rue de la Paix), 23 juillet, à 3 heures.

SUZANNE TALBOT, 10, rue Royale (Amérique), 25 juillet, à 10 heures.

JANE et C°, 10, rue de la Paix, 25 juillet, à 10 heures.

MIHANDE, 22, rue de la Paix, 25 juillet, à 3 heures.

CHRISTIANE, 33, rue Saint-Augustin, 25 juillet, à 3 heures.

YVONNE CARETTE, 46, rue Montaigne, 26 juillet, à 2 h. 30.

MARIE BORDES, 394, rue. Saint-Honoré, 26 juillet, à 3 heures.

ELSPETH CHAMCOMMURAL, 5, rue de Penthièvre, 2 (i juillet, à 10 heures.

NORMAN HARTNELL, 33, rue de Ponthieu, 26 juillet, à 5 h. 30.

LUCILE PARAY, 8, place de la Madeleine (Amérique), 27 juillet, à 3 heures.

DUPOUY et MAGNIN, 22, rue d'Aguesseau, 27 juillet, à 3 heures.

HENRI PARIS, 12, rue de -la Paix, 29 juillet, à 3 heures. MAGGY-ROUFF, 136, avenue des Champs-Elysées, 29 juillet, à 2 h. 30. 11

..MA^liELLY, jl8^ue, Marheuf,-ii 29 juillet, à •10 h. -30. ̃̃' :-> =

HEIM, 18, rue Laffitte, 29 juillet. ù •.̃ REDFERN, 8; rue Royale, 30 juillet, à 3 heures. LENIEF. S. A., 374, rue Saint-Honoré, 30 juillet, à 3 heures.

LUCIEN LELONG, 16, avenue Matignon (Amérique), 31 juillet, à 2 h. 45.

LUCILE PARAY, 8, place de la Madeleine (Europe), 31 juillet, à 3 heures.

PAULETTE, 104, avenue des Champs-Elysées, 31 juillet, à 3 h. 30.

GEORGES et JANIN, 25, rue La Boétie, 31 juillet, à 10 heures.

LANVIN-FOURRURES, 4, rond-point ChampsElysées, 31 juillet.

MARTIAL et ARMAND, 10, place Vendôme (Amérique), 1" août, à 3 heures..

JEANNE LANVIN, 15, Faubourg-Saint-Honoré (Amérique), Sport, 1" août, à 10 h. 30.

JEANNE LANVIN, 22, Faubourg-Saint-Honoré (Amérique), Couture, 1er août, à' 3 heures. MADELEINE VIONNÈT, 50, avenue Montaigne (Amérique), 1" août, à 3 heures.

WORTH, 7, rue de la Paix (Amérique), 2 août, à 10 heures.

LOUISEBOULANGER, 3, rue de Berri (Amérique), 2 août, à 2 h. 30.

LUCIEN LELONG, 16, avenue Matignon (Europe), 2 août, à 2 h. 45.

AUGUSTABERNARD, 3, Faubqurg-Saint-Honoré, 2 août; 3 3 heures. MOXARI, rue de Castiglione, 2 août, à 3 heures. SCHIAPARELLI, 4, rue de la Paix,. août, à 9 heures.

WORTH, 7, rue de la Paix (Europe), 5 août, à 10 h. 30.

MARTIAL et ARMAND, 10, place Vendôme (Europe), 5 août.

SUZANNE TALBOT, 10, rue Royale (Europe*), 5 août, à 10 heures.

CHARLOTTE, 55, avenue des Champs-Elysées,

5 août.

JOSEPH PAQUIN, 10, rue de Castiglione, 5 août, à 3 heures.

CALLOT SŒURS, 9, avenue Matignon (Amérique), 6 août, à 2 heures.

MADELEINE VIONNET, 50, avenue Montaigne, 8 août, à 11 heures.

CALLOT SŒURS, 9, avenue Matignon (Europe), 10 juillet, à 10 h. 30.


NOUVELLES DU JOUR

LE RAPPORT SUR LES DETTES

Le rapport de M. Ch. Dumont, dont nous parlons plus haut, se divise en trois parties texte des accords de Washington et de Londres; 2° études sur l'origine, le caractère comparé des diverses créances anglaises et américaines 3° analyse détaillée des clauses des accords Alellon-Bérenger et Caillaux-Churchill.

Trois thèses sur les dettes interalliées la thèse française, qui affirme la priorité des réparations la thèse anglaise qui, pendant plusieurs années, tendit à obtenir l'annulation aussi complète que possible des dettes et créances réciproques des alliés et de l'Allemagne; la thèse américaine du règlement séparé avec chaque débiteur selon sa capacité de paiement.

Ces trois thèses sont suivies dans leur évolution depuis l'armistice jusqu'à la ratification aujourd'hui demandée des accords de Washington et de Londres.

Le rapport de M. Charles Dumont est complété par des annexes comprenant une étude sur les stocks une comparaison entre les accords franco- britanniques et franco-américains avec les règlements consentis aux autres puissances débitrices une étude sur la constitution et le remboursement de la dette des Etats-Unis à l'égard de la France après la guerre de l'Indépendance américaine. Ces études sont précédées d'une introduction qui les résume.

Le rapporteur général dégage de ce travail les conclusions suivantes

La dette des stocks ne pourrait pas être payée à l'échéance du 1" août sans jeter un grand trouble sur le marché monétaire et sans risquer de faire beaucoup monter le taux d'escompte, qui est chez nous le plus stable et le plus bas du monde, parce que la Banque de France est certaine de protéger son encaisse or par les disponibilités de son portefeuille de devises. Pourrait-on payer les stocks en empruntant 10 milliards au public ? L'emprunt coûterait de 500 à 600 millions par an au budget. Il détruirait tous les résultats acquis, en ce qui concerne la hausse des rentes et la baisse du loyer de l'argent, par les opérations de la Caisse d'amortissement.

Il n'y a qu'un moyen de ne pas payer les stocks et en même temps de réduire de moitié la perte énorme de 7 milliards qui résulte sur cette opération encore moins des déplorables méthodes commerciales de l'Etat que de la dévalorisation du franc (le dollar étant â 7,25 au moment de l'achat des stocks et aujourd'hui à 25 fr.). Ce moyen, c'est la ratification de l'accord Mellon-Bcrénger qui fait masse de la dette des stocks et de la dette de guerre, échelonne le remboursement de la dette totale sur 62 ans et en diminue la valeur actuelle de 50 0/0.

La ratification des accords de Londres et de Washington se justifie par d'autres motifs également pressants. Il est impossible dans l'état actuel de l'opinion et des finances anglaises, dans l'état actuel de l'opinion américaine et du redressement des finances françaises, d'espérer que de nouvelles négociations amélioreraient les accords.

La ratification donnera au gouvernement, dans les très prochaines conférences internationales liberté et autorité pour défendre les droits de la France aux réparations et à la sécurité.

La ratification, étant données les clauses de report .obtenues par nos négociateurs et les déclarations qu'ils ont fait enregistrer, laisse intacte la question capitale Que sont nos dettes de guerre ? Peut-on les assimiler à des dettes commerciales ? Peut-on nous contraindre à les payer autrement que sur les versements de l'Allemagne ? La ratification ne fait aucune novation en ce qui concerne la nature des dettes. Les accords ne font que régler le remboursement échelonné des certificats de dettes signés par nous sans rien décider sur leur nature, sans préjuger de l'avenir.

Entre notre conception des dettes de guerre, appuyée sur le sentiment des Etats-Unis pendant ia guerre et la conception américaine depuis 1919, l'histoire jugera. M. Charles Dumont qualifia les certificats et billets constatant nos dettes d'assignations sur la victoire. La motion qu'il demandera au Sénat, au nom de la commission des finances, de voter, affirmera que le règlement des dettes de guerre actuellement assuré par les versements de l'Allemagne ne saurait, dans l'avenir, aggraver les charges de la France et restreindre sa liberté législative de na-rtionrsouveraine.

Le Congrès international d'Actinologie L'inauguration 'du premier congrès international d'actinologie a, eu lieu hier matin, dans le grand amphithéâtre de la Sorbonne, en présence de trois cents congressistes appartenant à vingt nations. 'Le professeur d'Arsonval, membre de l'académie des sciences et président du congrès a montré les progrès considérables réalisés dans la science actinologique, qui a pour but l'étude des rayons ultra-violets, de la lumière solaire et des infra-rouges. Le professeur Rost, de Fribourgen-Brisgau, délégué du gouvernement allemand, le professeur Haussmann, de Vienne, délégué du gouvernement autrichien, le professeur de Nobele, chef de la délégation belge, les professeurs délégués espagnols et hollandais, le Dr Nemours, au nom du gouvernement haïtien, le professeur Rosselet, au nom du gouvernement suisse, le professeur Brunstein, chef de la délégation soviétique, ont exalté l'importance de l'actinologie et rappelé la renommée, à l'étranger, de l'œuvre de l'institut d'actinologie, créé par le docteur Saidman. Enfin, le docteur Saidman, directeur de l'institut, qui vient d'être reconnu d'utilité publique, a rendu hommage aux professeurs Finsen, Wood et Rollier, ainsi qu'au docteur Robine, retenu par la maladie, loin du congrès.

'Après avoir résumé le but et le programme du congrès d'actinologie, il a attiré l'attention des congressistes sur le danger couru par les malades qui, sans direction médicale, s'exposent chez eux, à une lampe à rayons ultra-violets. Il a passé en revue les moyens nécessaires pour faire connaître parmi les médecins non spécialisés la technique et le mode d'emploi des rayons.

L'exposition de la lumière

L'après-midi à 2 h. 30, l'exposition de la Semaine internationale et de la lumière thérapeutique a été inaugurée par le professeur d'Arsonval et par le duc de Gramont, président de l'exposition d'appareils. Le cortège, comprenant de nombreux savants, a visité les multiples stands et a particulièrement admiré la « Plage artificielle de l'institut d'actinologie, composée selon les plans du docteur Saidman, où les enfants malades peuvent jouer dans un décor de féerie.

L'ANGLETERRE ET LA RHENANIE LONDRES, 22 juillet. Répondant à un député qui faisait allusion à une déclaration que M. Henderson fit, la semaine dernière, au sujet de l'évacuation de la Rhénanie, le ministre des affaires étrangères a déclaré

J'ai fait la même déclaration que j'ai faite en plusieurs occasions, à la Chambre des Communes, à savoir que le gouvernement conserve la complète liberté de retirer les troupes anglaises s'il vient à le juger à propos. Je n'ai rien à ajouter à cette dé- claration. »

Répondant à deux autres députés qui lui demandaient si le gouvernement se trouvait lié, d'une manière quelconque, à propos de l'institution de la commission de contrôle demandée par le gouvernement français, M. Henderson a déclaré « Le gouvernement anglais, comme les gouvernements français, belge, allemand, italien et japonais, est engagé, par suite de la décision intervenue à Genève en septembre, concernant le principe de l'institution de la commission envisagée. Quant à la composition de cette commission, les travaux dont elle sera chargée et la durée de ces travaux, ce sont des questions qui feront l'objet de négociations. Le gouvernement anglais ne s'est engagé sur aucun de ces points et n'a pas l'intention de s'engager avant que la conférence se réunisse. Il est, toutefois, dans nos intentions que l'Allemagne soit représentée au sein de ce comité sur le même pied d'ëgalité que les autres puissances intéressées, s

La journée révolutionnaire du 1er août

Les 110 communistes arrêtés seront déférés au Parquet La grève des terrassiers continue M. Benoist, directeur de la police judiciaire, a continué hier l'interrogatoire des communistes arrêtés à Villeneuve-Saint-Georges dans les circonstances que Figaro a relatées. Les 110 individus arrêtés seront déférés au Parquet.

En effet, il ne s'agit pas de simples manifestants, mais d'individus qui ont prôné la guerre civile et de provocateurs de militaires à la désobéissance.

Cependant, ie parti communiste ne désarme pas. Un manifeste a été lancé l'autre nuit par le congrès ouvrier et paysan, et reproduit en quatrième page de l'Humanité d'hier. Il dépasse en violence tous ceux élaborés jusqu'ici par les agents des Soviets. IJ constitue, en effet, un ordre véritable de mobilisation révolutionnaire. Qu'on en juge par ces extraits « Pour faire reculer les réacteurs et les fauteurs de guerre, le 1" août doit être une journée de masse.-

Le matin du 1" août, tous dans les usines, tous sur les chantiers pour grouper vos camarades de travail. Vous sortirez en manifestant une heure avant la sortie de midi. Vous marquerez votre volonté de lutte contre la guerre en arrêtant la production capitaliste.

» L'après-midi, pas un gréviste à la maison. Organisez le débauchage dans toutes les usines, défendez-vous collectivement contre les brutalités policières, marchez en rangs serrés dans vos groupes de défense pour imposer votre droit de manifester et pour opposer la résistance de masse aux arrestations préventives.

» Rassemblez-vous en masses compactes, manifestez contre la guerre qui menace d'anéantir sur un sixiàme du globe la seule patrie des travailleurs.

» Dès aujourd'hui, alerte préparez-vous tous debout pour le 1" août »

Suivant les instructions de M. Tardieu, le préfet de police continuera à prendre les précautions nécessaires pour que Paris ne connaisse pas les journées sanglantes de Berlin.

Une nouvelle conférence a été tenue hier matin a la préfecture de police, dans le bureau de M. Chiappe. Tous les hauts fonctionnaires de la police municipale et de la police judiciaire y assistaient.

La grève des terrassiers huit arrestations Pour avoir en main les terrassiers, qui constituent un effectif important mobilisable, la G. G. T. U. a fomenté dans les chantiers de Paris des grèves qui ont provoué des lock-out.

Or, plusieurs des ouvriers lock-outés voudraient se faire embaucher dans d'autres chantiers. Pour les en empêcher, les moscoutaires ont décidé que, chaque matin, aurait lieu un appel des lock-outés en face de leurs chantiers respectifs. Ensuite les terrassiers sont emmenés dans un meeting qui dure toute la matinée. Une nouvelle réunion a eu lieu hier après-midi. Les propos les plus violents sont tenus au cours de ces réunions. Les assistants sont invités « à aire usage de la chaussette à clous et à matriculer les jaunes qui se présenteraient dans les chantiers pour se faire embaucher ». Des plaintes se sont élevées contre une pareille tyrannie. M. Tardieu a décidé de faire respecter la liberté du travail. Aussi, hier matin, des gardiens i de la paix ont dispersé les provocateurs qui commençaient à se masser aux abords des chantiers, opéré deux arrestations pour tentative de débauchage et appréhendé six individus qui remplissaient à bicyclette l'office d'agents de liaison. L'effet de ces mesures énergiques et salutaires n'a pas tardé à se faire sentir. Une centaine de lockoutés sont allés immédiatement se faire embaucher dans un chantier du centre.

Vers midi, à l'angle de la rue de la Grange-auxBelles et de la rue Bichat, Auguste Lamarche, 58 ans, mécanicien au chantier du Métro République, a été arrêté pour outrages à agents et consigné au poste de l'hôpital Saint-Louis. Vers 16 heures, René Le Gall, délégué à la propagande du syndicat unitaire des terrassiers, a été appréhendé rue JeanGoujon et conduit au poste du Grand-Palais. En outre, neuf étrangers ont été arrêtés pour entraves à la liberté du travail et déférés à la disposition de M. Oudard, commissaire aux renseignements généraux un étudiant tchécoslovaque de 19 ans, nommé Brinat trois terrassiers polonais et cinq manœuvres espagnols.

Perquisition à Bourges

Arrestation d'un porteur de tracts

La police a opéré hier une perquisition dans les bureaux d'une imprimerie ouvrière de Bourges (Cher) où l'on imprimait des tracts communistes en vue des manifestations du 1er août. Quelques documents ont été saisis.

D'autre part, la gendarmerie de Méry-sur-Oise (Seine-et-Oise) a arrêté Eugène Feige, 52 ans, marchand forain, demeurant chemin des Bœufs à Méry-sur-Oise, qui distribuait des tracts communistes dans la rue de l'Isle-Adam, à Méry. Les communistes à l'instruction

M. Peyre, juge d'instruction, a procédé, hier, à l'ouverture des scellés et au dépouillement des papiers et documents saisis à l'Humanité, le 17 juillet. Cette opération, qui a duré toute l'après-midi, a été faite en rirésence de l'inculpé Louis Cassiot, cordonnier à Levallois-Perret et chroniqueur militaire et antimilitariste, rue Montmartre, à Paris. Le détenu était assisté de ses deux défenseurs, Me Foissin et l'inévitable Vaillant-Couturier, et de trois inspecteurs de la police judiciaire. Le commandant Roux, représentant le ministère de la guerre, et M. Perier, directeur du service des renseignements généraux à la préfecture de police, surveillaient le dépouillement.

Jusqu'à présent l'ouverture des scellés n'a donné comme résultat que la découverte prévue de plusieurs centaines de lettres de militaires, dont la lecture a été édifiante.

Le dépouillement continuera aujourd'hui toute la journée et se poursuivra par les scellés de Lille et des autres villes où des descentes de justice ont eu lieu.

Le f utur voyage de M. Macdonald aux Etats-Unis Washington,' 22 juillet. Selon un câble spécial à la Chicago Tribune, le représentant à la Chambre, M. James V. McClintic, député démocrate d'Oklahoma, vient d'adresser une lettre à M. Hoover, dans laquelle il demande qu'une invitation présidentielle soit lancée au premier ministre britannique pour l'engager à venir aux Etats-Unis afin de discuter avec les autorités américaines des questions navales qui sont à la base des bonnes relations entre la Grande-Bretagne et Washington. Cette lettre spécifie notamment que « Etant donné le désir formel de M. Macdonald, exprimé par luimême à plusieurs reprises, au public anglais, d'entreprendre un semblable voyage en vue de travailler pour une étroite collaboration entre les deux pays, en arrêtant un programme défini au sujet des constructions navales, M. James V. Me Clintic se demande si l'attitude du gouvernement des Etats-Unis ne sera pas considérée comme peu courtoise envers la Grande-Bretagne et les autres nations intéressées dans cette affaire. »

Un château et une ferme détruits par le feu

Bourges, 22 juillet. Un violent incendie, dû à réchauffement des greniers à travers un châssis en verre, s'est déclaré au château de Mouveron, commune de Saint-Palais, appartenant à Mme de Tassigny. Rapidement le sinistre prit des proportions considérables et malgré le dévouement des pompiers, de la gendarmerie et de la population, le château et une ferme y attenant ont été complè- j 1 tement anéantis.

EUGENE RISLER

Uu grand artiste vient de mourir. Eugène Risler a succombé, à l'âge de 57 ans, aux suites d'une paa^tlysie généralisée qui le tenait éloigné du monde depuis près de deux années.

î^origine alsacienne, il enleva brillamment, à l'âge de 1(5 ans, le premier prix de piano au Conservatoire. Mais ce grand et l'on peut dire génial technicien du piano était doublé d'un artiste ourvart à toutes les formes de la musiaue, aussi, fut-ffll appelé, tout jeune encore, à Bayreufh, comme réptttiteur de chant. C'est là que, pendant plusieurs! aimeos, à l'école d'Hans de Bulow et de Mottl, il apprit à pénétrer l'esprit de l'œuvre du grand maître allemand. Il mit à, profit cet enseignement fécond en faisant, avec Alfred Cortot, de magistrales! transpositions à deux pianos du Rheinçipld, dei Siegfried, des Maîtres chanteurs, que tous deux firent entendre aux Parisiens, peu familiers encore ave*ï l'œuvre de Wagner.

Mais le titre de gloire de Risler, c'est d'avoir été l'inrtttrprète parfait de l'œuvre de Beethoven. Entre cet1te œuvre et sa personnalité puissante, il semble qu^il y ait eu des accords secrets. V en avait su rendre toute la force contenue, toute l'ardeur dou- loufeuse, toute la tendresse cachée. L'exécution j intéi'gjrale des 32 sonates qu'il fit entendre en 1888! à ha salle Pleyel, reste une date dans l'art musical et demeure inoubliable dans la mémoire de tous les artistes. Ce n'est pas d'ailleurs à la seule œuvre de Beethoven qu'il se consacra. Il fut aussi l'interprète, de Bach, dont il exécuta à plusieurs reprises tout Ilî clavecin bien tempéré.

EJifeVe de Diemer, à qui il témoigna toujours un tendre respect car Risler était un modesle il fuit nommé professeur de la classe de piano au Conservatoire. Mais il ne s'attarda pas dans l'enseigjiiement. Encore qu'il fût un excellent technicien, il apportait dans l'exercice de son art plus de dons naturels, d'impulsions instinctives que de raisohnement; aussi, ne fit-il au Conservatoire qu'un1, assez court passage, et se consacra-t-il exclusivement à l'interprétation des grands maitres. Il y a deux ans encore, il ne se fit pas entendre dans moins;, de quarante concerts.

Taillé en hercule, l'œil clair, le front large, le masqtma puissante le geste rare, Eugène Risler était Pimaigse de la force et de la simplicité. Son caractère éfiait viril et son âme douce. Il était d'une extrêtttî.e bonté. Aucun de ceux qui l'ont approché ne l'ont entendu émettre sur qui que ce fût un jugemifint malveillant ou une critique un peu rude. Les deux dernières années de sa vie furent atroces. Terrassé par le mal qui, après avoir immobilisé ses membres lui enlevait peu à peu l'usage de la paroi! il est mort, un peu comme son maître Beethoven, déjà emmuré dans la nuit avant son dernier soupir. 4

LA SAISON

DUJTOUQUET

Sont les hôtés du Golf Hôtel

Colonel et Mrs Logan, capitaine et Mrs Breach, Mr et Mrs Miarigoïd, Mr et Mrs Wm Henry, Mr et Mrs Whatmough,, Mrs P. Davis, Mr et Mrs Roy Royston, Mr et Mrs S*K'eetser, Mrs M. Cudebec, Mr et Mrs E. C. Cooper, Mr et Mrs E. J. Smith, Mr et Mrs Fearon, MM. PelUeîj Vincent, etc.

A VMôtel Royal, parmi les dernières arrivées Corniesse M. H. Desplaces, Mme M. van BrockhuysenTaunaj'; M. et Mme Helbig de Balsac, M. et Mme SaintOmer JRoy, comtesse da Silva Ramos, baron André de Neufliae, M. et Mme S. de Jonghe, comte et comtesse de Pielredon, M. Corbin, ministre plénipotentiaire, comte et com4 êsse Iskowski, comtesse L. de Baroli, lady Bridges, Mr et Mrs Benton-Bunn, Mrs Julia Roso, Mr et Mrs OwsJey Brown, Mr et Mrs Kinnicutt, etc.

S. Esc. M. Lazare Marcovitch, ancien ministre de Serbie, délégué de la Société des Nations, est arrivé à l'Hôtel \Royal pour un séjour de quelques jours. Reconnu au Restaurant du Royal

S. A. 3a princesse Murat, Mme Paul Dupuy, Mme Nellie Melba, Mlle Isnagua, comte Costa de Beauregard, et<$.

Le Caïiïno de Vichy poursuit la série de ses grands spectacles lyriques en faisant alterner les reprises et les créations. Citons pour mémoire le programme de la semaine dûrnière Don Quichotte et La Tosca, avec M. Vanni-Marcoux et Madame Butterfly, avec l'artiste japonaise "Mme. Tapalès-Isang. Cette semaine la création du Chevalier à la rose, de Richard Strauss, prendra place parmi les grands événements artistiques de la saison. De son ciôté, le Casino des Fleurs, après avoir fait tout récemment,, dans les conditions les plus briflantes, la création de Pagamni, annonce pour cette semaine celle de La Tér&sina, ainsi que des représentations de comédie et de musicrhall.

Parmi le,s hôtes actuels de Vichy, citons M. Eugène Regnault, ambassadeur de France en retraite généraux Hergault et Segonne, marquis M. dei Seilhac,' conite et comtessg.ye Montalembert, comtesse! d'Humières, duc et duchesse de Maillé, comte Ferdinand de Jouffroy d'Abbans, comtesse de Béhague, comte et comtesse de Durfort, comte J. de Ganay, M. Para Perez, ministre du V/enezuela à Rome M. Silvio Crespi, ancien ministre, sénateur italien comte Przezdiecki Stefan, ambassadeur de Pologne à Rome le ministre de Danemark à Londres et Aille Ahlfeldt Laurvig; S. G. Mgr del Canto, délégué de S. S. Pie XI au Chili M. Henri Ickelheimer, de New-Yorfi:. M. W. K. Vanderbilt, de New-York S. Exc. M. Rledaya, ancien gouverneur du Caire, ancien ambassadeur (ai Turquie.

DE LA BAULE

La fête spetrtive enfantine, organisée sur la plage de La Baule par le « Club des Canards et Dauphins ̃», favorisée par un temps splendide, vient d'obtenir un vif succès.

Plus de cent enfants disputèrent avec entrain les différentes épreuviîs, sous la direction du professeur Georges Lassus. De tocs beaux prix furent distribués aux concurrents.

Voici les nioms des principaux lauréats Jean Dumaresti, Pierre fc.Vnntreau, Michel Bourgeois, Jacqueline de Féligonde, Jean et Virginia Hervitt, Guy Amanthon, Jean Vignauit, France de Rochecouste, Yvonne de Monthalais, Elisabeth de 'Miribel, Denise Robin, Peegy Hixon, Patricia et Hilahre Daily, Sylvianne de la Verteville. DE JUAN-LES-PINS

La température élevée qui sévit sur toute la France n'a fait que 'd'accroître à Juan-les-Pins le nombre des baigneurs, et l'es terrasses, de La Frégate au Casino, regorgent de monde à l'heure du thé.

Le concouns du « plus bel enfant de la ptage et le gala de jeudi dfernier ont obtenu un gros succès d'affluence et d'élégance.

Parmi les aonvives du dîner on notait

S. A. le priiïce Aga Khan, LL. AA. II. le grand-duc et la grande-duchesse Boris de Russie, prince Ibrahim, Salim bey, lord et lady Inverclyde, lady Mandels, vicomtesse de Rothermene, Mme Rosie Dolly, Mme Cécile Sorel, comte de Ségutr, M. Bailby, M. Henri Duvernois, Mme Régina Camieur, comte de Kersaint, comte et comtesse de Pourtalès, M. et Mme Duncan Orr Lewis, comte de Micheli, prince Vlora, M. Segré, M. Fielld Malone, comte j de Poligny, M.. et Mme Saavedra, M. et Mme Oppen-j heim, M. et Mme Arijon, M. et Mme Harab, Illesi Mazza, marquas Sanari de Ponte, comte et comtesse Manetti, M. eit Mme Laroche-Lambert, comtesse Cahen d'Anvers, Mfe^ Vanderbilt, M. et Mme Delval, etc.

DERNIERE HEURE

VERS UN REGLEMENT PACIFIQUE i DU CONFLIT RUSSO CHINOIS Washington, 22 juillet. Le gouvernement chi<nois vient de faire parvenir sa réponse à la suggestion de M. Stimson de soumettre à l'arbitrage le conflit sino-russe.

Cette réponse est une acceptation de la proposition d« M. Stimson.

A la suite d'une conférence d'une demi-heure entre 11. Stimson et M. Claudel, ambassadeur de France, sur la situation sino-russe, le département d'Etat a, d'autre part, déclaré

« Le message de AI. Claudel démontre que le gouvernement français emploie toute son influence aussi puissamment que possible selon les mêmes lignes de conduite que nous avons suivies. » La volonté de paix du gouvernement de Nankin Nankin, 22 juillet. Le ministère des affaires étrangères aurait adressé aux Soviets une nouvelle note réitérant le désir du gouvernement na'ionaliste de résoudre la question du chemin de fer de i l'Est chinois au moyen de négociations pacifiques. Le gouvernement chinois aurait également informé par une note les signataires du pacte Kellogg ique tout en voulant défendre ses droits la Chine in'a nullement l'intention d'entrer en guerre avec 'la Russie. Cette note fait ressortir que c'est la Russie qui a violé l'esprit du pacte de paix.

Les forces en présence

Londres, 22 juillet. Le correspondant du Daily Express en Chine télégraphie de Tchang-Chun

(Mandchouric)

On ne peut pas encore expulser complètement 'de la Mandchourie les sujets russes, car il y a au | moins 50.000 communistes authentiques dans la province. M. Smelnikoff, consul de Russie à Kharbine, n'a pu partir et est à présent virtuellement interné dans son consulat.

Une centaine de fonctionnaires russes se sont réfugiés à Dairen, qu'ils semblent juger préférable | leur pays natal.

Trois mille gardes rouges sont rassemblés à Po1 granitchnaya et des avions soviétiques se livrent Journellement à des démonstrations au-dessus du territoire chinois.

En face d'eux se trouvent environ 4.000 soldats chinois. Les deux adversaires augmentent en force i chaque jour et les troupes russes possèdent plusieurs tanks.

On parle d'une importante mobilisation dans la 1 région de Vladivostock l'approvisionnement en munitions des Russes est très supérieur à celui des Chinois. Des trains blindés russes circulent por1 tant des affiches où on lit « A Kharbine ou le pain est abondant » ou « A bas les militaristes chinois »

Paul Fuchs.

D'EVIAN

DE VICHY

LA SITUATION EN PERSE

Un communiqué de la légation

La légation de, Perse nous communique la note suivante

« La situation dans le midi de la Perse où certaines tribus s'étaient soulevées contre le gouvernement persan continue à s'améliorer. Dès le début (le la révolte, des forces gouvernementales suffisantes étant rassemblées sur les lieux, il aurait été possible de réprimer l'insurrection par les armes. » Dans un sentiment humanitaire et psiir to:irgner l'effusion de sang et des dégâts considérables là la population, le général Scheibany a invité les tribus Ghashghaïs à se rendre. Cet appel pacifique a été entendu par les principaux chefs de tribus Iqui se sont soumis.

» La révolte des Ghashghaïs a cependant eu une répercussion dans d'autres parties de la Perse, mais d'une façon générale, la situation s'améliore et il est permis d'espérer que la tranquillité sera rétablie sans qu'il y ait besoin de recourir à des opérations militaires.

La reprise des relations anglo-soviétiques LONDRES, 22 juillet. A la Chambre des Communes, le secrétaire d'Etat au Foreign Office a annoncé que le gouvernement des Soviets n'a encore fait aucune réponse à l'invitation qui lui avait été adressée par le gouvernement britannique d'envoyer à Londres un représentant qualifié et responsable pour discuter de la question de la reprise des relations diplomatiques entre la Grande-Bretagne et les Soviets.

Les Soviets et les mineurs britanniques Moscou, 22 juillet. La Vetchernaia Moskwa publie un article violent contre le leader des mineurs anglais, Cook, qui a donné son appui sans réserve à M. Macdonald. Le tribunal demande que la « Cravate Rouge », insigne des membres des Jeunesses communistes, qui avait été remise à Cook lors de sa venue à Moscou lui soit retirée.

Le « Bremen » bat le record

S, i de la traversée de l'Atlantique

&.

New-York, 22 juillet. Le paquebot allemand Bremen arrivera dans la matinée d'aujourd'hui à New-York, battant d'environ sept heures le record jusqu'ici détenu par le Mauretania pour la traversée de l'Atlantique.

Les relations bulgaro-hongroises BUDAPEST, 22 juillet. M. 'Walko, ministre des affaires étrangères, et le chargé d'affaires de Bulgarie à Budapest ont signé aujourd'hui un traité de conciliation et d'arbitrage.

Ce traité stipule que les litiges qui surgiront dans l'avenir entre la Hongrie et la Bulgarie, et ne touchant pas la souveraineté des Etats contractants ou les intérêts de tiers et qui n'auront pu être réglés par la voie diplomatique, seront résolus par voie de conciliation ou d'arbitrage.

La procédure de conciliation s'étendra à tous les litiges d'ordre juridique. La commission de conciliation aura un caractère permanent.

L'arbitrage se fera soit par un tribunal ad hoc, soit par la cour permanente de justice internationale.

Le traité est conclu pour une durée de cinq ans.

La guerre civile au Yunnan

Yunnanfou, 22 juillet. De l'Agence Indo-Paci.

fique

Le général Long-Yun, président du Directoire, est arrivé à Yunnanfou dans la soirée du 19 juillet. Ses généraux achèvent de regrouper leurs forces. La poursuite de l'ennemi est commencée, mais il est peu probable qu'il puisse être atteint. La situation s'est sensiblement améliorée. La communauté franco-annamite est calme.

Bagarres entre policiers et communistes allemands BRESLAU, 22 juillet. De violentes bagarres ont éclaté hier après-midi au cours d'une manifestation communiste les manifestants ont pris d'assaut de> tramways et molesté les wattmen. Quand la police est intervenue, les schupo durent, pour disperser les manifestants, faire usage de leurs matraques en caoutchouc. Un grand nombre de manifestants ont été arrêtés.

LA QUESTION DES ZONES FRANCHES DEVANT LA COUR DE LA HAYE LA HAYE, 22 juillet. Le débat de l'affaire des zones s'est poursuivi aujourd'hui devant la Cour. permanente de justice internationale.

Le professeur Logoz a présenté la duplique de la Suisse. Il a retracé la genèse de l'article 435 du traité de Versailles, disant que la France a ajouté au sens de cet article, lequel ne peut avoir d'autre signification que la suivante

1° En ce qui concerne la zone neutre, et c'est la plus importante aux yeux de la France, les stipulations de 1815 ne correspondent plus aux circonstances et elles sont abrogées

2° En ce qui concerne les zones franches, les stipulations ne correspondent plus aux circonstances et il appartient à la France et à la Suisse de régler entre elles le régime de ces territoires. Examinant les notes françaises et suisses d'avrilmai 1919, le professeur Logoz s'est efforcé de démontrer que, d'une part, la Suisse a toujours entendu que les stipulations anciennes relatives à la zone du pays de Gex et à la zone sarde entre lesquelles la Suisse ne fait aucune différence ne pouvaient pas être abrogées sans son assentiment et que, d'autre part, la France, après avoir sollicité cet assentiment de la Suisse, savait qu'elle ne pouvait pas s'en passer.

Le professeur Logoz a ensuite soutenu que le consentement de la Suisse est juridiquement nécessaire. Il a dit que si la France a inséré une réserve concernant la Suisse dans les conditions de paix et dans le traité de Versailles, c'est qu'elle y fut contrainte par les puissances, lesquelles reconnaisc.iipnt nar là i la Suisse un droit au maintien des zones franches.

Le professeur Logoz a rappelé les négociations qui eurent ]ieu à Paris entre M. Ador et M. Pichon en 1919 et que la thèse française, selon lui, se présenterait sous une forme tendancieuse.

La santé du chancelier Muller Berlin, 22 juillet. Les dernières nouvelles sur l'état de santé du chancelier Muller parvenues à Berlin au début de l'après-midi sont relativement bonnes.

Les médecins ne dissimulent pas que, malgré la réussite de l'opération effectuée hier, des complications mettant la vie du malade en danger sont encore à craindre. Mais ils pensent que la robuste constitution du chancelier lui permettra de surmonter la crise.

La nouvelle d'une aggravation de l'état de santé du chancelier a causé une certaine émotion dans les milieux politiques berlinois. Le Président d'Empire, les ministres et de nombreuses personnalités ont envoyé télégraphiquement des souhaits de prompte guérison. La plupart des journaux émettent des vœux analogues.

On mande de Heidelberg aux journaux que l'état de santé du chancelier Muller est aussi satisfaisant que possible, vue la gravité de son cas. A part Mme Muller, personne n'est admis auprès du malade.

La Germaiiia notamment écrit que la social-démocratie perdrait un de ses meilleurs éléments et la politique allemande un homme d'Etat d'une absolue propreté politique.

Le bruit a couru que l'état de santé de M. Stresemann s'était aggravé. On apprend de source autorisée que ces bruits alarmants sont pour le moins exagérés. Le ministre des affaires etrangères a bien subi ces derniers jours un léger refroidissement, mais il paraît être actuellement rétabli. La Gazette de Berlin à Midi écrit que, même si la maladie du chancelier suit un cours très favorable, le chancelier sera indisponible au moins deux mois et ne pourra pas participer à la prochaine conférence politique.

Le chirurgien se déclare satisfait des premières suites de l'opération du chancelier.

Une lettre de M. Trotsky au « Daily Heraîd »; Londres, 22 juillet. Le Daily Herald, organe travailliste, publie une lettre que lui a adressée M. Trotski, dans laquelle celui-ci impute à la police secrète britannique le rejet de sa demande d'autorisation de résider en Angleterre.

QUESTION RHENANE Transfert d'un régiment

AIoulins-sur-Allier, 22 juillet. Un officier 'de la chefferie du génie de Clermont-Ferrand est venu à Moulins demander au président de l'Office municipal des habitations à bon marché de construire une trentaine de maisons pour les sous-officiers mariés du 6e régiment de cuirassiers, actuellement à Trèves (Rhénanie), et qui viendraient tenir garnison à Moulins le 1er octobre prochain. Un train et une auto entrent en collision Sept morts

New-York, 22 juillet. On annonce de Eaton (Ohio) qu'un train est entré en collision avec une auto dont les sept occupants on été tués.

SERVICE POSTAL MARITIME Prochains départs

SPHINX (Messageries Maritimes), de Marseille (le 26), pour Port-Saïd (le 31), Suez (le 1" août), Djibouti (le 5), Colombo (le 12), Singapour (le 18), Saigon (le 20), Hongkong (le 27), Shanghaï (le 30), Kobé (le 5 septembre), Yokohama (le 7). CONTE-GRANDE (Lloyd Sabaudo), de Gênes (le 26), pour Naples (le 27), Gibraltar (le 29), NewYork (le 5 août).

Munschen (Norddeutscher Lloyd), de Boulogne (le 26), pour New-York (le 4 août).

Dernière Heure Sportive Le voyage d'Arrachart et Rignot On mande de Changhaï que les aviateurs fran-, çais Arrachart et Rignot, partis dans la matinée de Changhaï, sont arrivés à Nankin.

Le 20e anniversaire de ta traversée aérienne de la Manche

En l'honneur de Blériot

Une commémoration solennelle du vingtième anniversaire de la traversée aérienne de la Manche par Louis Blériot, organisée par l'Aérb-Club de France, sous Je haut patronage du président de la République, aura heu, le 25 juillet, a 20 h. 45, au grand amphilhéâtre de la Sorbonne, sous la présidence de M. Laurent-Eynac, ministre de l'air. An cours de cette cérémonie, la musique de la garde républicaine et plusieurs artistes prêteront leur concours, Al. P.-E. Flandin, président de PAéro-Club de France et vice-président de la Chambre des dépu'és M. Fontaine, qui reçut Louis Blériot à son atterrissage sur les côtes anglaises M. H. de Jouveuel, sénateur, ancien ministre M. Louis Blériot et M. Laureni-Eyn,:c prendront successivement la parole.

M. Louis Blériot présentera le film tourné au moment de la traversée de la Manche, le 25 juii-

let 1909. .S


LA VIE RELIGIEUSE,

La première sortie du Pape `

On sait que c'est le 25 juillet que le Souverain Pontife, sortira pour la première fois du Vatican, au cours de la procession qui se déroulera sur la place Saint-Pierre. S. Ein. le cardinal Pompili vient, à cette occasion, d'adresser la lettre suivante au clergé et aux fidèles de la ville de Rome Après l'accord qui a mis fin à cette déplorable condition de choses qui, pendant de longues années, tînt prisonnier dans sa demeure le Chef auguste de l'Eglise catholique, S. S.. Pie XI sortira pour la première fois le 25 juillet de' la basilique de Saint-Pierre, portant au milieu de ses cnfahtîs le Saint Sacrement de l'autel. dans une procession solennelle. Il sort avec le Saint Sacrement pour nous redire que la cause de l'Eglise, la cause du Pape, est la cause même de Dieu pour nous montrer que toute sa confiance et tout son espoir sont en Jésus pour nous affirmer que Nisi Dominus custodierit civi- tatem, frustra vigilat qui custode eam. (Ps. cxxxi, 2.) Le Saint-Père, dans son immense charité, a voulu pour- voir au bien vrai et durable de notre cher pays, et lut a redonné la paix au nom de Dieu pace. Christi ïtaliae reddita. En sortant pour la première fois du Vatican, il place, d'une façon solennelle et visible, cette paix sous la protection de Jésus au Saint Sacrement afin qu'il la bénisse, l'affermisse et la rende efficace. Il s'unit à ses enfants en un acte d'adoration, de remerciement et de prière. En portant l'auguste Sacrement, il semble redire à Rome, à l'Italie, au monde, l'angélique salut du Rédempteur Pax in terra homonibiis bonae voliintatis. Que cette salutation soit pour tous un avertissement salutaire, le commencement d'une vie chrétienne plus intense, source (le consolations et de bénédictions,

Comme Noé sortant de l'arche après le déluge avec les quelques survivants qui devaient reconstituer le 1 genre humain sur la terre, offrit sur l'autel l'holocauste en l'honneur de Dieu, ainsi que le Père universel à qui Jésus-Christ confia le salut éternel de tous les peuples du monde offrira en ce jour le saint Sacrifice, entouré des jeunes lévites destinés à régénérer en toutes les nations le peuple de Dieu, et il s'avancera pour montrer, du haut du Vatican, nouvel Ararat, le signe du pacte entre Dieu et les hommes, le Saint Sacrement. Il n'y a pas de paroles qui puissent pleinement rendre l'importance et la grandeur d'un tel événement. L'unique et souveraine pensée et affection des vrais enfants de Dieu ne doit plus être que Jésus-Christ qui, dans son Eglise même, réconcilie et pacifie avec le Père toutes les choses de cette pauvre terre et étend avec assurance son empire sur tous les peuples Rex regum et Dominator dominanthim.

Que la plus profonde dévotion vous conduise donc tous à la procession eucharistique papale Que vos sentiments ardents et sincères soient ceux de l'auguste Vicaire de Jésus-Christ, que vous verrez recueilli et humilié dans l'adoration, l'action de grâces, l'amende honorable, l'impétration devant le Saint des saints, qui l'a élu son Prétre suprême.

Si telle est notre adoratran 'et nôtre prière, il y aura ùno preuve tout ensemble généreuse et manifeste de notre retour à Dieu. présage de vie nouvelle pour notre patrie et pour tout le monde chrétien, vraie consolation au cœur de l'auguste Pontife dans les heures solennelles de son jubilé sacerdotal.

Basilk, cardinal vicaire.

̃ La vingt et unième Semaine sociale Là 21° session des Semaines sociales de France s'ouvrira le 29 juillet, à Besançon. Ses travaux seront consacrés à l'étude des nouvelles conditions de la vie industrielle. Le R. P. Gillet y parlera des fins de la production et du travail dans l'ordre chrétien le R. P. Guitton, de Léon Harniel; M. le chanoine Six, de la vie familiale et religieuse des masses ouvrières autour des grandes entreprises M. René Pinon, des nouvelles conceptions de l'Etat; M. le chanoine Desgranges, des leçons du commnisme, etc..

Un Consistoire public

S. S. Pie XI a tenu hier un Consistoire public au cours duquel il a imposé le chapeau à S. Em. le cardinal Schuster, archevêque de Milan.

NOUVELLES MILITAIRES 1

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Corps de l'intendance militaire 1

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M. l'intendaiit général de 2° classe Lacouture, directeur du service de l'intendance de Tunisie, a s été. placé dans la section de réserve. I

1 1 Il

Le Meeting Automobile du Touquet

Lr Touquet-Paius-Plage, 22 juillet. Ce fut aujourd'hui la fête de l'élégance dans la belle station du Touquet. Dès le matin une centaine de voitures françaises et étrangères se rangèrent sur la digue de mer où se disputait le concours d'élégance. C'est une voiture française la 35-Panhard de Mme Manesse qui remporta le Grand Prix d'honneur.

Cette voiture carrossée en conduite intérieure surbaissée, par Gaston Grummer, fit grande impression.

Trois prix d'excellence furent attribués à Mme Zarifi (Packard) de La Barre (Renault) Mme Keith (Stutz).

Les autres résultats sont les suivants Voitures du Rallye

Voitures ouvertes 1° Hervé-Godon (Bugatti) 2° Major Douglas-Moriss (Triumph).

Voitures fermées 1° Rubie (Talbot) ) 2° Max Lampel (Renault) 3» G. Goulut (Talbot). Coupe des Dames

Voitures fermées 1° Mme la baronne d'Elern (Delage) 2° la comtesse de Lesguern (Rosengart) 3° Mme Michel Doré (La Licorne). Voitures ouvertes 1" catégorie. 1° Mills (Austin) 2° Mme Paul Pougin (Renault). 2' catégorie 1° Zarifi (Packard) 2° Rode (Vauxhall) 3' Rosemberg (Lancia).

Voitures fermées. 3" catégorie 1° Bruneau (Renault) 2° Mme Tournier (Renault) 3° Automobiles Renault.

Prix spéciaux pour l'originalité et le confort. 1. Mme Renée Altazan (Chenard-Walcker) 2. Mlle Crespel (Chenard-Walcker).

Feuilleton de FIGARO du 23 Juillet 1929 (16)

Princesse de lune

m

LE MEDRESSE BLEU

Le regard du derviche

(suite)

Déjà, elle cessait d'avoir peur. Confiante, elle sentait le rayon de ces yeux couler en elle, la traverser tout entière. C'était comme un flot, à la fois doux et puissant, qui l'inondait, balayait son être de ses pensées, de son désir exaspéré, de sa sensation de solitude et d'abandon. Elle était prise par une force inconnue, qu'elle devinait bienfaisante, emportée elle ne savait où.vers un très beau jardin, peut-être, tout enveloppé de ciel, entrevu par éclairs autrefois, et qui se rapproche, se rapproche. et bientôt lui appartiendra.

Sans doute pourrait-on définir Dieu, le Regard. Le regard du Christ posé sur un être humain, c'était assez pour accomplir des miracles, guérir les plaies d'un corps, libérer une âme esclave. Un simple reflet du divin dans un regard suffit à lui conférer un prodigieux pouvoir.

Voici que peu à peu Mah-Péli se sent devenir différente, tout en étant davantage elle-même. Confusément, elle sait que c'est la véritable Mah-Péli qui s'éveille sous ce regard immobile. Il n'y a plus rien de commun entre elle et la pauvre enfant désespérée qu'on emportait comme un colis douJpureux sur le cou d'un cheval. Sa vie passée

LA VIE UNIVERSITAIRE

Ecole Normale supérieure

et Bourses de Licence Section des Lettres Sont admis au concours ouvert pour la nomination d'élèves de l'Ecole normale supérieure et de boursiers de licence dans la section des lettres les candidats dont les noms suivent, rangés dans l'ordre de mérite

MM. Souslelle, Bérard, Debidour, Dumaine, Escoube et Houillon, ex œquo Aymard, Petitbon, Pillard, Etiemble, Chauvet, Uri, Queffélec, Thiéry, Luc, Evrard, Garnot, Eude, Amar, Taladoire, Coupry, Arents, Feyel Bernard et Gaït, ex œquo Telle'nne, Dufrenne Iseler et Renouard, ex œquo Réal, Laborde, Bony, Kokoczinski, Charon, Avéran Farchi et Gornès, ex œquo Barbe, Sémach, G'ioan, Château, Merle, Roger Joutard et Vacheret, ex œquo Bardon, Gucy, Louis, Ariiollet, Vercueil, Fréchet, Schumann, Giraud, Brissaud.

Les nouveaux traitements du personnel de l'Enseignement secondaire

Ln décret dont l'application aura son effet à dater du 1". janvier 192» fixe ainsi qu'il suit les traitements des membres du personnel des lycées de, garçons et de jeunes filles

Proviseurs, censeurs, directrices et professeurs agrégés. Seine et Seinc-et-Oise De 29.000 francs! à 44.000 francs, par promotions (le 3.000 francs. Hors ctassc un quart de l'effectif de la première classe 48.000 francs. Départements de 22.000 francs à 37.000 francs, par promotions de 3.000 francs.

Proviseurs, censeurs, directrices licenciés ou certifiés professeurs titulaires et chargés de cours, économes. Seine et Seine-et-Oise De 22.000 francs à 37.000 francs, par promotions de 3.000 francs.

Prol'esseui-s de dessin, degré supérieur. Seineet-Oise et Oise De 19.500' francs à 30.000 francs, par promotions de 3.300 francs.

Professeurs des classes élémentaires. Seine et Seine-et-Oise 17.500, 20.400, 23.300, 2(i.200, 29.000 32.000 francs.

Préparateurs licenciés, surveillantes et surveillants généraux licenciés de Seine et Seine-et-Oise proviseurs, censeurs professeurs titulaires des départements. De rô.000 à 30.000 francs, par promotions de 3.000 francs.

Professeurs adjoints et répétiteurs de Seine et Seine-et-Oise surveillantes et surveillants généraux des départements. De 15.000 à 28.000 francs, par promotions, de, 2.600 francs. Aumôniers des lycées de garçons. Seine-etOise 15.10(1 10.800, 18.500 francs. Départements 14.300, 15.900; 17.500- francs. '•'̃

Jules Laurent.

La belle croisière du « Tourville » Le Touraille vient de visiter l'archipel des Nouvelles-Hébrides. Il a séjourné, du 7 au 13 juillet, à Port-Vila, siège du gouvernement. puis s'est rendu dans l'île de Santo, il a mouillé dans le canal de Sigand. Au cours de cette traversée, il est passé près du célèbre volcan d'Ainbryiu, actuellement en grande activité. Le 15, il a appareillé pour la Notl.velle-Calédonic.

L'état-major et l'équipage du Tourville ont visité de nombreuses plantations de colons français. Ils ont constaté la fertilité inouïe de ces îles où la végétation tropicale se développe avec une vitalité prodigieuse. Bien que la superficie totale n'excède pas celle de trois départements français, les Hébrides constituent une de nos plus intéressantes colonies. Elles produisent du coton, du cacao et du coprah en grandes quantités. Les Nouvelles-Hébrides sont actuellement sous le régime mixte franco-anglais du Condominium, mais les intérêts français y sont (le beaucoup les plus importants la terre appartient pour les neuf dixièmes à des sociétés ou à des colons français. Cette relâche comptera parmi les plus intéressantes de celles effeetnées: par le Tourville dans le Pacifique.

Voitures femmes, 4* catégorie. 1. Mme G. Manesse (Panhard); 2. De la Barre (Renault); 3. René Cabour (Voisin) 4. S. A. R. la princesse Ren Ayad (Delage) 5. Carrosserie Spinnewyn (Peugeot) 6. Mme la comtesse de Lesguern (Bugatti) 7. Mlle L. Derome (Farman).

Voitures transformables, catégorie. 1. Cas- tex (Renault) 2. Mme Faudot (Renault). Voitures transformables, catégorie. 1. Mme Keith (Stutz) 2. Delaroièrc (Hispano) 3. Erasson (Delage).

Après le défilé à travers les rues de Paris-Plage, arrivée dans les jardins dû casino de la Forêt. Dans ce cadre unique une assistance nombreuse et élégante avait pris place.

Un jury présidé par Mme la duchesse d'Uzès et le peintre Van Dongen et dont faisait partie Mme Lazare Weiller et Mlle Suzanne Deutsch de la Meurthe, avait à juger de l'élégance des toilettes féminines dont l'ensemble s'harmonisait le mieux par la ligne et le coloris avec les voitures automobiles.

Ce fut pendant une heure, dans ce cadre mer- veilleux, une véritable fête de la grâce féminine et chaque ensemble réussi soulevait lés applaudissements d'un public de connaisseurs. Le défilé, fort bien réglé, trancha avec les concours auxquels on est accoutumé d'assister. Le soir une réception a été organisée au Casino de la Forêt, en l'honneur des concurrents et concurrentes.

Après la distribution des récompenses, un bal animé a terminé le troisième meeting du Touquet. Pour demain mardi l'Automobile-Club Féminin a organisé une excursion. R. Houi.-sat.

s'éteint, s'éloigne, la terrasse de Moda n'est plus I qu'une vague clarté même le visage chéri de son père vacille dans la brume, s'efface par degrés. Il n'y a de vivant que cette figure toute droite devant elle, qui l'attire, qui l'appelle en silence, rien qu'en abaissant sur elle ses yeux tout-puissants. Bientôt cela même s'abolit. Elle n'a plus conscience d'elle-même, elle perd jusqu'à la notion de celui qui laisse tomber sur elle comme une onde exaltante, cette lumière et cette paix. Dans le vide merveilleux de son cœur, elle perçoit comme un battement léguer, la palpitation d'un amour dont elle ne connaît pas le nom ni le visage.

Elle frissonne tout à coup, elle entend la voix s'élever doucement

Je t'apprendrai le beau secret, Mah-Péli, et je te ferai connaître la joie. Tu sauras ce que ne savent pas les autres. Tu liras dans la pensée des hommes tu leur feras contempler leur pensée et ta pensée tu seras la fille élue de Dieu. Comprend-elle le sens de ces paroles qui se répandent sur elle en une musique irrésistible ? Cette voix le rayonnement de ce 'regard et ce regard a le son de cette voix. Déjà Mah-Péli leur appartient tout entière sans plus rien défendre d'elle.

Ta pensée, dit encore le derviche, tu vas la voir au dehors de toi-même.

Elle demeure immobile, à genoux. Et voici que dans l'ombre de la chambre, elle distingue une petite silhouette prosternée dont elle essaie d'aper- cevoir le visage qui est son visage à travers le voile de cheveux noirs. Les cheveux s'écartent, le visage se détourne, la regarde, elle croit le voir flotter dans un miroir, elle le reconnaît et pourtant i il n'est pas semblable elle retrouve sur lui comme ] un reflet de cette flamme qui ne cesse de brûler < vis-à-vis d'elle, entre les longues paupières du derviche, comme si le derviche eût imprimé son regard t sur le front de Mah-Péli.

C'est moi. et c'est une autre. c ( La vision oscille, devient incertaine, s'efface tout i t à fait. Mah-Péli sem des larmes dans ses yeux, mais <

REVUE DE LA PRESSE

Après le vote de la ratification L'analyse du scrutin qui a clos, à la Chambre, le débat sur la ratification des accords, amène les journaux à mettre en relief un trait, sans doute peu reluisant, mais symptomatique de l'état d'esprit parlementaire le parti qui, depuis des années, s'est posé comme ratificateur, celui dont les hommes ont préparé et négocié les accords de Londres et 'de Washington» ce parti radical et radical-socialiste s'est récusé au moment du vote. Cela nous vaut des commentaires de la presse -radicale qui révèlent trois sentiments du blâme, de l'embarras et du cynisme.

L'embarras est dans }' ÈRE NOUVELLE, qui fait silence sur l'événement.

Le blâme dans VŒUVRE M. Jean Piot interprète les1 secrets desseins des radia^ux « opposants » et refuse de s'y associer Sans doute pense-t-on

Dans trois ans, nous, qui savions la ratification nécessaire pour continuer la politique d'entl:nle que nous ,préconisons, et qui pourtant ne l'avons pas votée, quelle belle campagne nous pourrons mener contre ceux à qui la ratification répugnait, et qui l'ont votée quand même.

Qu'on ne compte pas sur nous pour menai- la campagne républicaine sur ce terrain-là Si c'est le centre et une partie de la droite qui ont assuré la ratification, j'ai bien du regret à le dire, mais ils ont bien fait.

Comment! Si la conférence internationale d'août peut se réunir, si nous avons maintenant des chan- ces de ne plus y être isolés, si la politique d'accords et d'entente peut se poursuivre si, eu fait, le plan Young pouvant entrer en vigueur, noas ne devons plus avoir un sou à verser à PAmérique à sortir de notre budget pour la payer. sera grâce à un vote émis par nos adversaires, et nous nous en vantons Sur une question qui n'était pas de procédure, mais d'où dépendait l'achèvement de tout ce qui nous tient à cœur, nous avons mêlé nos voix à celles de M. Louis Marin, champion du nationalisme le plus obtus, et de M. de Wendel, marchand de canons, et nous trouvons ça drôle ? 11 n'y a vraiment pas de quoi

Mais 'il parait que c'était d'une grande astuce poliquc, et que: je ne comprends rien à la .manœuvre.

Il faut regarder bien -bas pour co'mpnmtdre.1

Ce n'est pas non plus la noblesse qui poime LA VOLONTE, car on arrive à penser «jt'i'olle n'est ministérielle qu'autant que l'ambition de M. Daladier chef d'une équipe concurrente est pressante elle eût souhaité, écsiit-elle, « qu'un plus grand nombre de membres des gauches se fût rendu aux arguments dg, bon ton et à l'appel de M. Briand. »

Mais; son zèle n'est pas gratuit.

Dans le cabinet même des dissensions scrKeuses s'élèvent et on sait assez que M. Maginot s'eaaploie à enrayer « l'engrenage ». Précisément il appd rtient aux gauches, un ralliement conditionnel au gouvernement, de peser sur ses décisions, ide lui faire sentir l'aiguillon s'il le faut, et en lui .conférant une autorité plus grande pour les futurois conférences de lui imposer dans une certaine :&ïesure leurs directives.

M. Poincaré est un homme symbolique, ditesvous, et vous entendez le renverser Vous trouverez une meilleure occasion on ne change point l'attelage au milieu du gué. Le repentir de M. Pu'incaré constitue pour les hommes de gauche le pires beau triomphe il reste dans les conjonctures présentes le meilleur moyen de faire admettre par une importante fraction de la Chambre et du pays la liquidation «complète et définitive» de la guéri e. Les équipes du cartel finiront par s'accorder autour de cette proie le pouvoir.

M. Eugène Lautier (HOMME LIBRE) q ni depuis quelques semaines s'est manifesté comme notre Cassandre, se devait une attitude Joyale, et il t'a eue il a été des quinze radicaux qui ont voté la ratification. Il fonde avec netteté son vote, mais il tire du scrutin une moralité vraiment singulière

Eh quoi nous avons lutté pour notre indépendance et nous avons jeté dans la fournaise des hommes et des milliards sans compter les hommes, notre race héroïque les a fournis. Les milliards, il fallait les trouver un peu partout. Nous avons emprunté à tout le monde, à nos all:iés, à nos amis, aux neutres.

La guerre finie, pas une objection ne s'es t élevée quand nous avons payé les Norvégiens, les Suisses, les Hollandais, les Uruguayens, que sais -je La difficulté n'a surgi que pour régler avec "les alliés ou les associés qui nous apportaient auss/i l'appui de leur sang le plus précieux.

Pourquoi ? Leur intérêt et leur conscience leur commandaient de s'opposer à l'hégémonie; politique de l'Allemagne des Hohenzollern. Sans doute. Mais cet intérêt c'est précisément notre thè&2 s'imposait à toutes les nations du monde. Celles qui l'ont reconnu deviennent-elles inférieures à nos yeux ?

Nous devons. Nous avons reconnu notre dette. Il ne nous sera peut-être pas possible d(ft la payer jusqu'au bout. C'est le secret de l'avenor. Mais il nous est interdit de la renier.

J'avoue que j'attendais. une majorité plus forte en faveur de la ratification. Huit voix A près avoir réfléchi, je pense que les peuples d'Angleterre et d'Amérique comprendront'' l'effort que notre gouvernement et les ratifleatéurs "ont'dû v'jialisêr. J'ai écrit, l'autre jour, que le vote de la râtification avec toutes ses conséquences serait la victoire morale du parti radical socialiste. Qu'iï la garde et la préserve contre toutes les arguties C'est la grâce que je lui souhaite ardemment.

C'est cela, précisément, que n'oint pas compris cent radicaux-socialistes. Aloirs, quoi lui permet de conclure sur cette assurance ? Non Le parti valoisien a fait la preuve une

R. HouSsat.

ce n'est, plus parce qu'elle a du chagrin qu'elle pleure, Le derviche parle encore une fois

Mais il faut que tu m'obéisses, mon enfant. Alors elle entend sa propre voix c^i'ellc ne re- connaît pas davantage, une voix humble et déférente, répondre

0 maître, je veux t'obéir, je 1? obéirai toujours.

Le pays délicieux de fa jolie

Chaque matin, après ses ablutions .et sa prière, Mah-Péli, le cœur battant, montait à la cellule Wéîed Arif l'accueillait d'un sourire étrange salle d'étude il n'y avait ni mappemonde, ni tableau noir, à peine quelques livres sur un l'ayon de bois brut. 11 la faisait mettre à genoux et tui apprenait à laisser établir en elle le silence total. Elle aimait ces minutes où elle écoutait la viiC. extérieure s'éteindre lentement. Les paroles et }es chansons de la. vieille Talidé étaienties plus longues à l'abandonner. Comme un vol "d'oiseaux domestiques elles revenaient affectueusement harceler son esprit. De semaine en semaine, MahrPéli comprenait davantage la vertu du silence. Elle sut bienfiôt que le silence est une porte qui s'entrouve. Lo'rtjque enfin il s'épaissit dans l'âme, la libérant de toutes ses chaînes, étouffant tous ses bruits, et jusqu'à l'écho de ses souvenirs, il ne tarde pas à se peupler de voix nouvelles, étrangères au monde et qve le monde fait mourir. Voix délicates, à peine modulées, voix de la terre, et du désert, et du ciel devenues perceptibles à ceux qui savent les écouter. Mah-Péli pressent déjà qu'elles se tairont à lecr tour, plus tard, pour laisser monter une autre voix, celle qui ne cesse de solliciter les hommes, distraits et sourds, celle que Wéled Arif entend quotidiennement et qui communique à la moindre de ses paroles cette vertu irrésistible et secrète.

Mah-Péli écoutait dans une sorte d'extase tandis qu'il racontait là vie des saints de l'fe.lan; et leurs miracles et lui faisait étudier leur pceisie et particulièrement celle du plus grand de tous, Djélal-

fois de plus qu'il était plus attaché à l'intrigue politique qu'à une décision désintéressée sur une grave question d'intérêt national. Nous parlions de cynisme c'est M. Daladier qui, dans LA REPUBLIQUE, tient le rôle. 11 nous révèle un violent élan de démagogie exploiter les votes ratificateurs contre la majorilé nationale

Quoi qu'il en soit, le ministère sort très diminué de cette rencontre nocturne. Déjà, sa faible majorité, hantée par une sorte de remords, songe à se venger sur lui de sa propre capitulation. Déjà, i! apparaît lui-même incertain et divisé. Avant, pendant et après le scrutin, on ne parlait que d'un remaniement imminent, d'un retour, en vue de l'évacuation de la Rhénanie, à une sorte d'Union nationale, sans le mot qui désormais est passé de mode. Nous ne prenons aucune part à ces jeux puérils.

Le radicalisme a trop conscience de sa force et du grand avenir qu'il porte en lui pour se compromettre en toutes ces intrigues obscures. Lui aussi, lui surtout, a doublé avec bonheur un cap difficile. Les suprêmes tentatives organisées pour le diviser, et sur lesquelles nous reviendrons en temps opportun, se sont brisées une fois de plus contre In ferme résolution de nos amis. Désormais, il faut renforcer notre propagande. L'heure est venue d'entreprendre une vigoureuse campagne dans le pays.

Le POPULAIRE n'est pas loin de cette attitude « Trois cents poincaristes résolus, écritil, ont voté la nuit dernière la ratification des accords ». Et M. Léon Blum lance une flèche aux radicaux en niant la valeur des réserves tout en prédisant d'accord en cela avec M. Daladier une crise ministérielle prochaine Je ne me suis jamais beaucoup «emballé» » sur, la question des reserves mes lecteurs et mes camarades le savent. Elles ne pouvaient, en aucun cas et sous aucune forme, suppléer à l'absence de clauses insérées dans les contrats mêmes ou annexées à ces contrats comme, par exemple, cette clause Hoover dont il faudra bien que la disparition nous soit expliquée. Mais le système adopté par la Chambre passe la mesure. La loi était déjà insuffisante la « résolution » n'est plus rien du, tout. p'autre pt.rt, nous entrons visiblement dans une crise politique.

Huit voix de majorité, avec la question de cou-" fiance posée, ce n'est guère. Au lendemain d'un tel débat, à la veille d'une négociation particulièrement grave, il est possible que le gouvernement ne veuille pas s'en contenter. Ajoutez que l'absence de M. Poincaré pendant la période décisive du défiât, de quelque façon qu'elle fût interprétée, a créé un malaise général. Des événements sérieux peuvent t se produire avant peu. 11 est nécessaire que l'attention du parti reste éveillée.

Voilà le débat sur la ratification était pour les troupes du néo-cartel, une occasion de chute pour le ministère les conséquences du scrutin en sont une nouvelle. L'image du portefeuille asservit les esprits.

Une crise ministérielle ? Pourquoi ? '? Le TEMPS déclare que les pronostiqueurs semblent prendre leurs désirs pour des réalités et estime que la majorité, fidèle soutien du cabinet, demeure la même

Leur erreur est de s'imaginer qu'une majorité réduite est nécessairement une majorité dissoute, alors que, tout au contraire, la majorité dont a, au cours de l'avant-dernière nuit, bénéficié le cabinet, ne peut maintenant que s'accroître sur toutes les questions qui se poseront avant les vacances. Les républicains libéraux et nationaux qui s'en sont momentanément séparés pour rester fidèles à leur conviction intime n'ont aucune raison de « bouder » un cabinet qui, par ailleurs, fait leur politique et continuera à la faire sous le signe de la concorde' républicaine, non pas en' faveur d'une*

formule politique, mais dans l'intérêt du pays.

Aussi bien, les augures, fort empêchés d'annoncer avec quelque vraisemblance la fin de la majorité, pensent se rattraper en prédisant la dislocation du cabinet ce n'est pas la première fois, et ce ne sera vraisemblablement pas la dernière. D'après eux, plusieurs des collaborateurs de M. Poincaré, et peut-être M. Poincaré lui-même, préconiseraient la refonte du ministère dans le sens de la «concentration» mot magique qui recouvre d'un mystère propice l'absence absolue de toute substance '« pensable », et, pour le moment du moins, de toute vertu efficace. Ils ne s'aperçoivent pas que c'est tout justement au lendemain du scrutin sur la ratification qu'une telle opération, même si elle était souhaitable, serait radicalement impossible. Ce scrutin montre bien, en effet, que. sur ce point particulier, la majorité s'est recrutée, non pas certes exclusivement, mais pour sa plus grande part, dans la majorité ministérielle que, dans l'en- semble, ce sont les républicains libéraux et nationaux qui ont constitué le gros de l'armée gouver- p nementale, tout de même que c'est l'opposition qui ] a constitué le gros de l'armée adverse, ] Il y a eu quelques divisions dans les rangs de ] la majorité et M. Martin-Mamy souhaite de ` voir, devant la manoeuvre cartelliste, s'effacer les dissentiments des modérés J A la faveur du vote sur la ratification, les partis J qui ont conduit la France où elle en est poursui- î vent un but électoral et un but politique. Electora- < ( ment, ils espèrent s'attirer la faveur du public en ( rejetant sur les modérés toutes les responsabilités t de la ratification, ce qui, entre parenthèses, n'est pas exact, puisque les modérés, comme les radi- t eaux d'ailleurs, se sont, divisés dans le vote. Poli- ( tiquement, ils s'efforcent de profiter de la confu- s sion pour tenir le pouvoir, soit en y plaçant leurs s hommes, soit en imposant leurs directives à M. Poincaré lui-même, comme se permet de le rêver r M. Dubarry. I Les nationaux vont-ils prêter à ces manœuvres ( l'appui de leurs propres dissentiments ? Ils ont pu c concevoir la solution du problème des dettes de

eddin de Koniah. Il expliquait les strophes du Maularvi et du Divan les modulait aveu des inflexions qui révélaient toute leur beauté mystérieuse que M'ah-Péîi, chaque jour, apprenait à mieux saisir. Quelquefois elle reconnaissait un distique qu'elle avait entendu citer par son père et cette pensée lui était douce. Il n'y avait plus en elle aucun trouble. Elle aurait pu dire, comme le tchélébi Amir Arif, dont son maître lui enseignait la vie

« Dorénavant ma main ne lâche plus la robe du roi. «

Elle aimait cette légende des saints, ces fraîches histoires dont le derviche semblait avoir été le témoin lorsqu'il les évoquait à mi-voix comme une confidence merveilleuse. Les paysages, les plantes, les bêtes, les hommes apparaissaient aux yeux éblouis de l'enfant. Il semblait qu'entre celui dynastie de saints et le narrateur il y eut d'in'imes correspondances. Elle ne se serait pas étonnée s'il eût fait fleurir des roses dans la cellule ou s'il l'eût transformée en palais royal ou s'il y eût reçu quelque 'surprenant visiteur n'étaft-iî pas toutpuissant, comme ces hommes, ses ancêtres lointains, qui vivaient au milieu de divines aventures ? Amir Arif au treizième siècle, n'avait-il pas vu entrer Abraham, porte sur une civière par quatre jeunes gens, afin que le patriarche fut enterré dans la dervicherie ? Car « les allées et venues des habitants de l'au-delà sont ininterrompues. » Mah-Péli avait élu cet Amir Arif qui portait le même nom que son maître et dont les leçons étaient si belles pour convaincre un orgueilleux refusant de croire, Amir Arif s'était borné ù lui mettre dans les mains un bouquet de roses, et l'incrédule devint son disciple le plus fidèle. Elle redemandait aussi l'histoire du batteur d'or qui travaillait dans son échoppe à frapper des feuilles de métal lorsque Djélal-eddin vint à passer et se mit à danser au rythme du marteau. Il dansait et Çalah-eddin battait toujours, bouleversé par cette danse qu'il aurait voulu voir dur.er sans ces,e En vain ses apprentis lui représentaient qu'il émièttait ses feuilles d'or et se ruinait. Çalah-eddin

façon différente. Une solution est intervenue. Ils ont désormais autre chose à faire qu'à se jeter le passé à la face. Unis, ils possèdent les moyens de mettre un terme à la politique d'abdications qui a mené notre pays à l'isolement et le mènerait demain à la guerre ou à l'asservissement total si elle perpétuait ses fautes. Unis, ils possèdent les moyens d'exiger le redressement des méthodes, et de sauver ce qui peut encore être sauvé. Leur responsabilité est grande.

Sur le fond du problème de la ratification, des commentaires de résignation.

Le correspondant parisien de VELSdESSER BOTE écrit, par exemple

Ce n'est pas sans une profonde tristesse qu'on enregistre le bilan déficitaire de notre victoire, tristesse dont les échos se retrouvent jusque dans le discours de Poincaré, qui concluait que nous devons signer parce qu'on nous tient le couteau sur la gorge, mais que nous signerons la mort dans l'âme.

C'est bien le sentiment qui domine ces tragiques débats 'et caractérise le final. Huit voix de majorité, c'est peu pour un référendum nationa]

Pour effacer la profonde impression produite par l'argumentation de MM. Dubois et Marin, et surtout par le lumineux exposé de M. de Wendel, M. Briand dût faire des prouesses d'éloquence et d'habileté dialectique.

Il est à espérer que, pour faire payer l'Allemagne, le ministre des affaires étrangères ne se montrera pas moins énergique ni moins habile. Autrement sa faible victoire de samedi se tournerait contre la France.

Maurice Noël.

PRIX ROSSI ï

La Faculté de droit de Paris a jugé, dans sa séance du 18 juillet 1929, les mémoires déposés en vue du concours pour l'attribution du prix du comte Rossi.

Législation civile comparée. Le sujet proposé était le suivant « Comparaison de la jurisprudence française et de la jurisprudence belge dans le droit des obligations et des contrats. » Le prix était de 5.000 francs.

Un mémoire a été déposé. La Faculté a décerne le prix de 5.00Û fra,n,es, à; l'auteur du mémoire pointant les devises ci-après De notre mieux »' « In laborc qnics » M. Durand (Paul-Reiié-Jac-' ques-Joseph).

Droit constitutionnel. Le sujet proposé était' le suivant « Le chef de l'Etat dans les constituations européennes élaborées depuis le traité de Versailles. »

Un mémoire a été déposé. La Faculté n'a pas décerné de prix.

ACADEMIE DES SCIENCES Présenté par M. Emile Picard, de l'Académie française, secrétaire perpétuel de l'Académie des sciences, M. Jean Painlevé, fils du ministre de la guerre, a fait hier à celle-ci une communication filmée des plus intéressantes, résumant son importante étude, en collaboration avec MM. Wintrebert et Yung-Ko-Tching, de la contraction protoplasmique et de la circulation embryonnaire, en somme de tout le développement de l'œuf d'un poisson, l'épinoche, jusqu'à l'éclosion.

Le film montre, dès la ponte, une série de mouvemenis qui, en quelque sorte, brassent l'œuf tout entier à l'intérieur de la coque.

Que celui-ci soit fécondé ou non, les contractions le parcourent de bout en bout, englobant tout le « vitellus ».

Au bout d'un certain temps, le disque germinatif se dégage, vient à la surface de l'œuf, et alors les contractions aboutissent et se limitent à lui. Quand ce disque a atteint la valeur d'une. palo^tP; à peu près hémisphérique, les contractions d'ensemble cessent.

A ce moment, l'œuf non fécondé dégénère, mais l'œuf fécondé peu à peu se divise.

Comment '? Un sillon apparaît, qui coupe le disque germinatif en deux « blastomères », présentant un processus de gonflement et de dégonflement. On remarque en même temps un brassage, un mouvement de nutrition et de respiration, puis un retour des contractions préliminaires.

Los cellules se sont séparées, et elles finissent par recouvrir le « vitellus » jusqu'aux deux cinquièmes.

Les contractions ne cesseront plus que lorsque, le cœur étant formé, la circulation commencera. M. Jean Painlevé a illustré la seconde partie de sa communication de films montrant la formation des vaisseaux sanguins et toute l'évolution de la circulation, jusqu'à l'éclosion de l'œuf, d'où l'on voit l'épinoche en pleine vie.

M. Desgrez a présenté le dernier travail du regretté Charles Moureu la synthèse des hydrindènes puis une note de M. J. Régnier, établissant que la baisse de la chronaxie, produite sur les troncs nerveux par application de cocaïne, permet de mesurer la profondeur de l'action anesthésique. M. Ch. Fabry, directeur de l'Institut d'optique, a signalé une méthode de M. Arnulf pour la détermination des angles en utilisant des aires microscopiques, et des observations de MM. Chalonge et Ny-Tsi-Zé sur le spectre continu de l'atome d'hydrogène M. Cotton, un spectromètre enregistreur de l'infrarouge de MM. Lecomte et Lambert, des travaux de spectroscopie de M. Queney et de M. Vencov, des remarques kie' M. Leroux- sur l'absorp- tion des cristaux M. Deslandres, un nouveau mode de représentation des particularités des couches solaires, dû à M. Da Costa Lobo, directeur de l'Observatoire de Coïmbre.

M. Bouvier a communiqué plusieurs notes de zoologie M. Pierre Termier, un mémoire de M. Henri Termier sur le dévonien du Tafilalet M. Cayeux, une note de M. Vincicnne sur la géologie du massif du Credo.

Ch. Dauzats.

continua de frapper, dispersant tout son bien, jusqu'à l'instant où le poète arrêta sa ditnse, car c'était l'heure de la prière du soir. Alors Djélaleddin se mit à chanter

« Un trésor s'est formé dans la boutique de ce batteur d'or. »

Car Çalah-eddin devint un disciple et puis un saint.

Mah-Péli se figurait les femmes pieuseV qui entouraient le maître, écoutant ses leçons, uniquement préoccupées de recueillir ses paroles, de les conserver, de les transmettre leurs visages n'ét;ùent plus que l'autel où leur âme s'offrait.

Poésie mystique échappée au cours des danses rituelles, seule expression digne des mouvements d'une âme visitée par le Dieu strophes apparaissan! aux initiés comme les degrés de l'r-nhellL de Jacob où montent et descendent k;s anges lorsqu'ils se communiquent aux hommes. Mah-Péli les apprenait par cœur et les gardait en elle comme des bouquets précieux embaumant' su jour4 uée._ L'après-midi, au bord du bassin ovale, elle les répétait à mi-voix, essayant de retrouver les intonations du derviche. Et le vieil hodja, qui i'éeouiait, s'étonnait qu'une enfant si jeune y trouvât tant de plaisir.

Wéied Arif, la voyant si avide d'apprendre, multipliait ses leçons il lui faisait étudier le Coran et lui enseignait la loi, comme "an Tensc'anait naguère aux étudiants du Médressé bleu. Il lut souriait en disant

Tu es ma fille d'adoption, Mah-Péli, l'enfant de mon esprit.

« Nos enfants sont nos cœurs qui marchent sur la terre. »

Elle sentait sur elle son affection comme un vêtement qui l'isolait de toute peine.

Noëlle Roger.

(A suivre.}


LES LETTRES ET LES ARTS

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Les Fondations universitaires

̃:̃} américaines r

L'immense intérêt que l'Amérique moderne voue aux générations de l'avenir est la base stimulatricc j des fondations qu'elle destine à sa jeunesse univer- sitaire. Nous connaissons tous, de réputation au t moins, les admirables organisations américaines 1 réservées aux jeunes gens et aux jeunes filles établies à proximité de toutes les Facultés de l'U.S.A.. | elles sont pourvues de tout ce qui est nécessaire dans le terme le. plus large du mot à leur exis- 1 tence pendan^la durée de leur instruction supé- rieure. 1 Quelle reconnaissance ne devons-nous pas à Mrs i Witney-Hoff qui, dans un bel élan de fraternité ( amicale, a été la généreuse fondatrice du Foyer 1 international des Etudiantes, inauguré le 10 octo- bre 1928, en plein cœur du Paris intellectuel, selon le modèle des grands collèges d'outre-Atlantique. Les heureuses résidentes y trouvent la conception la plus agréable appliquée i leur vie, simplifiée et ordonnée par la technique d'une parfaite méthode. < Tout y est calculé, tout y concourt à l'utilité, la commodité rationnelle.

Dans la haute partie du boulevard Saint-Michel, en face des beaux arbres du Luxembourg, à l'ombre desquels tant d'adolescences se sont épanouies, voici ce Foyer international maintenant tout bourdonnant de la joyeuse activité de celles qui y demeurent et des autres, moins favorisées qui, n'y couchant pas, peuvent cependant, au cours de la journée, profiter de ses immenses avantages.

Cent jeunes filles (50 Anglo-Saxonnes et Américaines, 25 de nationalités diverses et 25 Françaises) y reçoivent une hospitalité complète dans les plus faciles conditions, pendant le temps de leurs études.

Le hall du rez-de-chaussée est constamment animé d'un gai va-et-vient on laisse et on retrouve au vestiaire les vêtements dont un système perfectionné assure la bonne garde dans les casiers à lettres, on prend les missives qui apportent des ̃ nouvelles de la famille, si lointaine, semble-t-il, dans la vie d'indépendance et de labeur que chacune mène ici, et où elle acquiert, de ce fait même, de sérieuses qualités d'autorité personnelle et de « self control ».

Immédiatement, s'ouvre la grande salle à manger où chaque jour plus de 800 repas sont servis, et avec quelle facilité, grâce à l'auto-service à l'entrée, on prend son plateau, son couvert et passant devant l'étalage du menu, chacune picore les hors- d'œuvre et le dessert qui, avec des tickets, s'ajoutent au plat substantiel pour un prix modique, environ cinq francs par repas complet et copieux qu'assaisonne le bel appétit de la jeunesse. On s'installe autour de petites tables, par groupes d'amies ou d'invitées on bavarde si joyeusement que la vaste salle est toute bourdonnante de rires. La sortie du restaurant s'effectue par le sens opposé plateau et couvert sont déposés et chaque ticket est remis à la caissière avec l'argent qu'il représente.

i*~

C'est l'heure du délassement avant la reprise des cours, l'ascenseur monte jusqu'au sommet, aboutissant sur une terrasse qui occupe tout le toit de l'immeuble un air plus pur se respire et quelle belle vue que celle de Paris étendu aux pieds de celles qui sont venues à sa conquête au premier plan la tache sombre des frondaisons de verdure, la mer grise des toits d'où fusent les flèches élancée's' des églises, vaste masse imposante. que laSeirie relie de son ruban d'argent.

Avoisinant la terrasse, voici le Solarium, la chambre claire où peut se poursuivre une cure bienfaisante, entourée de vitres de quartz venues d'Angleterre qui favorisent les rayons ultra-violets. Tout à côté, la salle de repos dans laquelle des divans confortables attendent celles qui souhaitent se livrer à la douceur d'une sieste. Le même étage, le plus proche du ciel, contient une autre retraite, la salle de méditation, petite pièce dont la lumière est déli- catement tamisée aux murs nus, quelques chaises entourent la simple table du culte protestant, sur laquelle est posé un gros bouquet de fleurs pourpres, asile apaisant où chacune peut venir se recueillir.

Au long de l'escalier qui s'étire du rez-de-chaus- sée au faite de l'immeuble, défile la théorie des jeunes habitantes, entrant et sortant des chambrettes charmantes qui sont devenues leur domaine chambres exquises, fraîches comme celles qui les habitent. Elles sont toutes semblables peu de mobilier, divan-lit, fauteuil, une chaise auprès de la table légère, auxquels vient s'ajouter un meuble, attention délicate et bien digne du cœur maternel qui présida à toute cette installation, un meuble j dessiné spécialement par la fondatrice de la mai- son et qui réunit dans sa composition les rayons de la bibliothèque, la tablette du bureau et les tiroirs de la comniode. Les murs roses, bleus ou jaunes s'ornent de cretonne fleurie qui encadre les fenêtres; il est autorisé de; les parer à sa guise et le tout se dore du rayon de soleil qui illumine cette retraite idéale d'une fillette de vingt ans. Quelquefois deux d'entre elles peuvent y prendre place on veille alors à faire fusionner ensemble des continents différents et des amitiés se nouent entre une Américaine et une Tchécoslovaque, une Fran- jçaise et une Extrême-Orientale. Le cabinet de toiîette et la penderie sont adjacents.

Dans le grand couloir existent toutes les com- modités salles de bains et de douches, grands placards pour les rangements, blanchisserie où l'on peut laver soi-même de menus objets et les repas- jser au fer électrique, cuisine d'étage dans laquelle on peut préparer le thé qu'il est permis de prendre chez soi, téléphone avec la ville et même. taxiphone en somme, le dernier mot du confort le plus exigeant.

Avant de quitter la maison, il faut encore admirer la bibliothèque aux splendides proportions une chartiste est préposée à la garde des 5,000 volumes et de toutes les revues qui attendent le bon plaisir des lectrices. La jeune érudite guide les étrangères dans le choix de leurs lectures et leur donne tous les renseignements désirables. Après une rapide excursion au sous-sol, dont la parfaite aération est assurée et qui comprend tout le département de « l'estomac » cuisines, offices avec viviers pour les poissons, rafraîchisseurs à légumes et chambres froides dans lesquelles se conservent toutes les denrées, la visiteuse se retrouve dans la salle des fêtes où se donnent bals et concerts quelques-uns de nos meilleurs conférenciers viennent y parler devant cet auditoire attentif et si infiniment sympathique pour eux. Des salons de conversation et de lecture y font suite, dont les vitrines sont remplies de mille ravissants bibelots exécutés par quelques jeunes filles peu fortunées de façon à tenter l'achat de leurs camarades. Un vaste tableau contient aussi l'énoncé des demandes d'échange de livres, d'objets de toilette, heures de conversation d'une langue à l'autre, etc. enfin tout ce qui peut créer une touchante solidarité et l'entr'aide mutuelle de ces jeunes cœurs généreux. Dans cette grande maison du travail et, je pu l'affirmer, de la vie heureuse, tout est prétexte à l'agréable- sens compréhensif de ce qui peut la rendre plus douce à vivre.

H. de Lorosoy.

.LA VIE LITTERAIRE

Lalita, par Armando Palacio-Valdès, 1 vol. (Plon). Mémoires de Maman-Blanche, par Teresa de la Parra, 1 vol. (Stock).

Il ne faudrait pas par trop croire qu'en Espagne, la littérature romanesque contemporaine ait été représentée uniquement par les romans de Blasco Ibanez. Certes, il n'y a pas lieu de dédaigner le talent, un peu gros, mais puissant et plein de verve et de couleur, de l'auteur des Arènes sanglantes et de tant d'autres récits que leurs qualités narratives et dramatiques ont fait justement apprécier des lec- teurs avides d'émotions fortes et de situations pathétiques. Toute l'oeuvre de Blasco Ibanez est marquée de ce caractère et elle est faite pour être largement populaire. Blasco Ibafiez fut un écrivain à succès et à gros tirages. Il atteignit un vaste public et trouva en France des sympathies et des admirations. Il y trouva aussi des traducteurs, et presque tous ses écrits ont passé ainsi en notre langue mais quelque accueil que le public français ait fait aux ro- mans de Blasco Ibanez, il ne faudrait pas que la place qu'il occupe en notre estime nous rende injustes envers les autres romanciers espagnols, ses contemporains, dont la renommée fut chez nous moins bruyante, mais dont les œuvres méritent d'avoir leur part à notre attention. Parmi ceux-là, je noterai José-Maria de Pereda, de qui j'ai lu jadis un roman, intitulé Dans les montagnes, roman dont la traduction a passé presque inaperçue et qui était digne d'un meilleur sort, car il constituait une très vigoureuse et très vivante étude de mœurs dans un cadre d'une saisissante beauté pittoresque. J'ai gardé un souvenir profond de ces pages d'une ardente àpreté et d'une gravité tragique où, en des paysages farouches, apparaissaient des personnages silencieusement pas- sionnés. Autour d'eux c'était, évoquée, toute la j vie de la montagne en ses saisons, en ses travaux, en ses demeures seigneuriales j la veillée réunissait maîtres et serviteurs auprès des grands feux, au retour des chasses à l'ours et durant les longues soirées de l'hiver galicien. Cet étrange et beau livre n'a pas eu cependant auprès du public français le sort qu'il méritait, mais ce même public, mieux averti, s'est montré, plus favorable aux si caractéristiques et si originales compositions romanesques de M. Del Yalle In- clan, dont les admirables Sonatines et Les Loups furent hautement appréciés par la critique et qui trouvèrent de nombreux lecteurs.

Ces lecteurs, qui ont manqué à José-Maria de Pereda, mais dont M. Del Valle Inclan ne man- I qua pas, je ne doute pas qu'ils ne prennent un vif plaisir à l'émouvant et délicat roman de M. Armando Palacio-Valdès, à ce Lalita, dont Mme Tissier de Mallerais nous offre une traduction qui nous rend sensibles toute la finesse psychologique et toute la malicieuse bonhomie du récit de M. •Palacio-Valdès. M. Palacio-Valdès est une des figures les plus sympathiques de l'actuelle littérature espagnole. Il jouit dans son pays d'une notoriété des plus étendues et il s'est toujours, montré grand ami du nôtre il fait de fréquents séjours. Né en 1853, M. PalacioValdès a vu célébrer, l'an dernier, à Madrid, son jubilé littéraire. M. Palacio-Valdès a accompli dans les lettres une noble carrière et sa Lalita est un témoignage de son beau talent. On a comparé celui de M. Palacio-Valdès à ceux d'Alphonse Daudet et de Paul Bourget. Sa Lalita n'en est pas moins une œuvre très personnelle.

Elle l'est par son accent et sa sensibilité, plus que par la forme narrative sous laquelle elle est présentée. M. Palacio-Valdès, en effet, a adopté le procédé un peu usé du journal intime. L'auteur supposé de ce journal se nomme Angel Jimenez. Il nous apparait, en ses confidences posthumes, comme un esprit distingué, une âme saine et un cœur généreux. Célibataire, Angel Jimenez mène à Madrid une vie agréable et intelligente. Il fréquente la meilleure société et y compte de nombreux amis, car il est aimable, bon, discret et dévoué. L'expérience lui a appris l'indulgence à l'égard

LES LIVRES DU JOUR

,1t

LA VIE, PARISIENNE AU THEATRE

par Francis de Croisset

(Bernard Grasset, éditeur.)

Ce délicieux volume contient à la fois beaucoup d'idées et beaucoup d'esprit. Ceci n'est point fait pour vous étonner, mais j'éprouve néanmoins le besoin de vous le dire tant j'ai été séduit par la grâce aimable non dénuée de mélancolie avec laquelle M. Francis de Croisset nous guide à travers ce Paris du second Empire, que nous n'avons pas connu à la vérité il se prolongea jusque vers 1880 ce Paris où sur la terrasse de Tortoni paradaient Alexandre Dumas, Nestor Roqueplan et Gramont-Caderousse, puis le Paris d'il y a quelques années à peine, et qui nous semble aujourd'hui si lointain, ce Paris où l'on voyait encore des chevaux, et où sur l'affiche des théâtres brillaient les noms des successeurs de Meilhac et Halévy, Robert de Flers et Armand de Caillavet.

A propos des auteurs de La Belle Hélène et de La Périchole, M. Francis de Croisset a soin de nous signaler que leurs comédies ne sont frivoles qu'en apparence, et il convient de ne pas ignorer Jules Lemaître s'en était vite aperçu qu'elles se rattachent à l'inspiration du dix-huitième siècle et que « la capricieuse fantaisie de Musset est proche de la bouffonnerie lyrique de Meilhac et Halévy ».

La vie parisienne a subi une foule de transformations depuis l'époque des cabriolets et des crinolines on regrette toujours le temps évanoui. « Ah si vous aviez connu le Paris de 1885 », soupirait volontiers Alfred Capus, qui se rappelait d'ailleurs avoir dans sa jeunesse entendu cette phrase « Ah si vous aviez connu le Paris de l'Empire », et nous avons tous sur les lèvres le mot de Talleyrand évoquant la douceur de vivre. Tout évolue, et nous ne le voyons que trop nous qui nous souvenons du Paris où triomphait Amants, ce chef-d'œuvre de Maurice Donnay, et où l'on applaudissait Mme Bartet et Le Bargy dans Le Duel de Lavedan, du Paris où l'on pouvait en flânant sur le boulevard feuilleter les « nouveautés » à l'étalage des libraires et apercevoir, à une table du Napolitain, Courteline s'entretenir avec Lucien | Descaves.

Et puis il y avait l'amour. On ne parlait pas de l'égalité des sexes. Il est vrai, ajoute M. Francis de Croisset, que l'homme maintenant estime mierx la femme. Le mensonge règne moins. Est-ce exact ï

d'autrui, mais il a conservé une certaine curiosité des êtres. Il les observe avec clairvoyance et, cette clairvoyance, il la porte aussi sur luimême. Il aime se rendre compte de ses sentiments et il est capable de les analyser, ainsi que nous nous en apercevons à la lecture de son journal. Angel Jimenez n'a pas eu.de tout temps, le goût de noter ses impressions, mais ce goût lui est venu avec l'âge, car Angel Jimenez n'est plus jeune il a atteint la cinquantaine, et il a compris que le moment était venu de renoncer à bien des choses et de demander à l'amitié ce que l'amour ne peut plus lui donner. Cependant, Jimenez est un quinquagénaire encore aimable. Les femmes le regardent avec intérêt el les jeunes filles même lui sourient volontiers. Ainsi cette charmante et coquette Mimi Rozal, l'amie de couvent de la délicieuse Natalia Moro, de Lalita.

Car elle est délicieuse, Lalita, elle est belle d'ardente et harmonieuse jeunesse elle est belle, mais elle est impérieuse, violente, capricieuse. C'est une enfant gâtée elle est frivole, mais chez elle le cœur est exquis et l'àme haute. Elle est faite pour tous les bonheurs de la vie, cette fille unique du grand avocat et homme d'Etat Sixto Moro, mais le destin lui prépare de dures heures. La mort subite de son père la laisse sans fortune, avec tous les risques auxquels l'expose sa radieuse beauté. Nous verrons ceux qu'elle court quand, recueillie parle comte et la comtesse de Vargas, qui se chargent de son avenir et la traitent comme leur fille, elle sentira naître pour elle en M. de Vargas une passion sourde, profonde, irrésistible, une de ces passions qu'inspire aux hommes sur le retour leLdémon de midi, une passion qu'elle ne j peut partager, mais qui ne saurait la laisser inI différente et qui cause lk mort tragique dé Mme de Vargas. `

A eer événement dramatique, Angel Jimenez a assisté impuissant et désespéré. Quelle leçon, quel exemple il a sous ses yeux Voilà donc où mènent les amours tardives et, cette leçon et de cet exemple, il se souviendra plus tard quand il retrouvera, à Paris, Lalita qui, disparue après le drame sanglant qu'elle a involontairement suscité, a accepté une humble place d'institutrice dans une famille mexicaine. Cette Lalita-là n'est plus l'enfant qu'il a toujours connue et adorée, la jeune fille folle de luxe et de plaisir, du temps où vivait Sixto Moro. C'est une Lalita mûrie par l'adversité, qui a accepté dignement son sort et les devoirs qui lui incombent, mais qui n'a rien perdu de sa grâce et de sa beauté et qu'il serait bien doux de rendre heureuse en faisant son propre bonheur, car Angel Jimenez comprend enfin qu'il aime d'amour Lalita Moro, et que peut-être elle consentirait à se laisser aimer. Le voilà donc, lui, Angel Jimenez, amoureux quinquagénaire d'une jeune fille de vingt ans mais Jimenez s'aperçoit peu à peu qu'il a fait un rêve irréalisable et que co n'est pas dans l'égoïsme qu'il doit chercher la paix de ses dernières années,' mais dans le bonheur désintéressé de celle qu'il aime et qu'il mariera au beau et noble garçon dont elle est aimée passionnément et dont elle est passionnément et secrètement éprise. Tel est, en ses grandes lignes, le roman de M. Palacio-Valdès. S'il comporte parfois quelques longueurs, il vaut par la finesse continue de l'analyse, par la vérité très vivante des caractères, par le choix toujours significatif des épisodes, par la.justesse du détail. Ses diverses parties sont traitées avec un art très délicat et très sûr. Il nous offre, en même temps qu'un tableau de mœurs politiques et mondaines, une étude de jeune fille, d'une psychologie très subtile et très serrée. Tout cela est d'un maître romancier.

C'est non d'une jeune fille, mais d'une petite fille qu'il s'agit, dans le livre exquis que Mlle Teresa de La Parra a intitulé Les Mémoires de Maman Blanche mais lu petite fille qui nous ] y rapporte ses souvenirs et qui nous y conte

Ne nous réclamons pas en tout cas des AngloSaxons. Restons ce que nous sommes. Leur âme ne saurait être pareille à la nôtre, et s'ils sont nés pour être des camarades j. nous, nous sommes nés pour être des amants.

SEULS, TOUS DEUX.

par Edouard Dulac

(Les Editions de France)

C'est le roman des Pyrénées, de ces hautes montagnes célébrées dans la chanson nostalgique de Gaston Phébus, et qui ont un charme tragique et douloureux tempéré par cette grâce bienfaisante née de l'harmonie sœur de la lumière. Le romancier Pierre Talazac, originaire d'une de ces vallées paisibles qui entourent Bagnères-deBigorre, est un passionné des Pyrénées, et à tous ses livres il préfère les pages issues de son cœur même où il a exalté le cirque' de Gavarnie et le Vignemale, la. structure du parvis d'Ordesa et les contreforts du Mont-Perdu. Le dieu de Pierre Talazac, celui qu'il invoque à chaque instant, c'est l'empereur de la solitude, le comte Russell, ce grand vieillard qui durant cinquante années ne quitta point tes Pyrénées, les explora, les fouilla, et dont les Souvenirs renferment cette phrase qui à elle seule en dit long sur le caractère de ce dévot des vastes plateaux déserts et des glaces éternelles « Se servir de la nature comme d'un clavier dont notre âme fait vibrer toutes les cordes à l'unisson des siennes, comme un pianiste ému qui, dans son jeu,, dans ses mains, dans ses yeux, met tout son être, avec ses joies, ses rêves et ses orages. » Aussi Pierre Talazac touche-t-il au bonheur suprême quand au cours d'une promenade il rencontre une jeune femme qui consent à le suivre et à aller passer quelques jours en sa compagnie parmi les rochers et les cascades. Et ce sont des heures bénies qui se déroulent pour Pierre et pour son amie. Ils s'aiment et ils ne sont pas amants. Une sorte de spiritualisme venu des horizons qui les enveloppent les empêche, de se donner encore l'un à l'autre pn face de la simplicité sublime du décor. Et c'est après ce séjour, qu'un soir le geste s'accomplira. alors qu'ils seront redescendus parmi les hommes.

Le pyrénéen Edouard Dulac aime sa montagne comme une maîtresse, et il nous le fait bien voir dans ces pagqs prenantes qui nous permettent d'abandonner avec lui nos mesquineries et nos inquiétudes pour nous réfugier dans ces régions mystérieuses où des millions d'edelweiss « étoilent de leur peluche d'argent pâle le sombre velours vert du gazon » Mare Varenne.

son histoire est devenue une très vieille femme à qui la vie n'a pas été toujours douce, et qui, dans sa solitude et sa pauvreté, se plaît à inscrire sur un gros cahier les images naïvement et délicieusement colorées qu'ont laissées dans son esprit ses jours d'enfance. Ils remontent loin, ces souvenirs de Maman Blanche ils remontent à l'époque où on la nommait BlancheNeige et où elle n'habitait pas sa maison délabrée de Caracas, mais aux environs, dans la fertile campagne vénézuélienne, une vaste hacienda que l'on appelait Piedra Azul, où l'on récoltait la canne à sucre, où l'on élevait de grands troupeaux et où l'on vivait heureux, car c'était une sorte de paradis que Piedra Azul. On y voyait une maman charmante et si gentiment bizarre, une maman romantique, entourée de six fillettes aux beaux yeux et aux doux noms chantants on y voyait un papa majestueux, « sorte de divinité équestre », toujours botté, éperonné, mais moins sévère qu'il ne le paraissait on y voyait une grande cuisine où régnait, querelleuse, la cuisinière Candecaria. Au delà de la maison, il y avait le majordome, les « medianeros », les péons, la sucrerie, les vaches, la rivière, les crapauds, l'enclos où l'on allait, le matin, boire sa tasse de iait, le moulin où l'on suçait le jus des cannes. 11 y avait aussi les baignades. Il y avait toute la vie de ces beaux pays auxquels la lumière confère une éternelle jeunesse. En un mot, Piedra Azul était un lieu incomparable, où venait parfois en visite, vêtu de son éternelle redingote, monté sur son cheval Caramelo, le cousin Juancho.

Le cousin Juancho était un personnage singulier, invariablement mécontent dé tout et à qui rien n'arrivait comme à personne, mais dont la conversation embrassait la connaissance de toutes les connaissances humaines. Sachant tout, le cousin Juancho passait aisément d'un sujet à un autre et se perdait en divagations infinies. Cette omniscience avait donné au cousin Juancho quelques ambitions qui, naturellement, ne s'étaient pas réalisées, ce qui motivait ses indignations contre le sort et ses féroces diatribes contre le gouvernement. Ses déboires et sa guigne ne nuisaient nullement d'ailleurs au prestige dont jouissait le cousin Juancho et qui était grand aux yeux des six petites filles, mais celui qu'exerçait le péon Vicente Cochocho n'était pas moindre. Vicente Cochocho était nettoyeur de canal, cueilleur de fruits, arracheur d'herbes et propre à toutes les besognes. Il était médecin, pharmacien et aussi entrepreneur de révolutions. Or, les révolutions étaient fréquentes au Venezuela, et Cochocho prenait sa part à chacune d'elles, tantôt dans un camp, tantôt dans l'autre. Il excellait aux embuscades et aux coups de main, après quoi il revenait à Piedra Azul, curer le canal et bouchonner l'àne.

x

Ce sont ces figures, ce saint, ces souvenirs que fixent les Mémoires de Maman Blanche. avec un charme fait de simplicité malicieuse, d'émotion discrète, de fraîche et claire poésie, dans un style dont on sent toute la grâce souple et délicate à travers la* fine et fidèle traduction qu'a faite M. Francis de Miomandre du livre vraiment délicieux de Mlle Teresa de la Parra, de ce livre qui est, selon l'expression de M. de Miomandre, « le roman d'une petite fille éblouie de découvrir la nature et la vie ». Cette nature et cette vie coloniales, Mlle de la Parra nous les rend présentes en ces pages où s'atteste son talent à la fois-subtil et sobre, d'une mesure et d'une retenue classiques dont elle a pris le goût chez les maîtres de notre littérature qui lui sont familiers. Mlle Teresa de la Parra jouit dans les pays de Sud-Amérique d'une glorieuse notoriété. Son roman Iphigénie y est justement célèbre. En attendant d'en lire la traduction attendue, écoutons « Maman Blanche » nous dire ses souvenirs et remercions Mlle Teresa de la Parra de nous les avoir transmis pour notre plaisir ému et charmé.

Henri de Régnier,

de l'Académie française.

Un srand Condottiere vénitien La figure de Francesco Morosini, le grand Doge vénitien' qui vécut entre 1618 et 1694, et qui teinta, pour ainsi dire, de ses derniers reflets de gloire le glorieux étendard de la République « Serenissima », n'est pas des plus connues, même en Italie. On connaît son surnom, le Péloponésiaque, que lui valurent sa défense héroïque de Candie contre les Turcs et ses éclatants succès en Grèce, mais c'est à peu près tout, les historiens seuls se rendant un compte exact de l'importance capitale de ce chef pour son siècle. On ne saurait donc assez louer M. Gino Damerini d'avoir projeté la lumière de sa vaste érudition sur cette silhouette, en nous donnant un Morosini (Ed. Alpes, Milan) qui revit, entier et mouvant,dans l'atmosphère fastueuse et belliqueuse de son temps. Nul n'était mieux qualifié pour ce travail que M. Damerini, l'écrivain si amoureux de Venise, l'illustrateur de son histoire qui continue, aujourd'hui, après la mort de Pompeo Molmenti, la noble tradition du maître. Mais il faut se réjouir que cette tâche ait été entreprise par lui, pour une autre raison encore. Un pareil sujet risquerait de faire glisser un auteur moins avisé dans l'érudition pure et de le faire aboutir par conséquent au livre lourd, rébarbatif. M. Damerini a su échapper à cet écueil. Il n'est pas tombé dans la biographie romancée qui, en Italie, ne semble pas encore en honneur, mais, artiste en même temps qu'historien et beaucoup de ses volumes précédents le prouvent il a puissamment vivifié ses abondants matériaux historiques. On sent très bien que son héros ne fait, dans son livre, ni un pas ni un geste qui n'aient été contrôlés par une documentation rigoureuse.

Nous pénétrons ainsi dans le rêve magnifique de Morosini, nous suivons son effort de cinquante années, luttant contre cette Destinée qui entraînait la République de Saint-Marc vers la fatale décadence et la ruine. Le cadre de la Venzse exténuée sous le poids de sa grandeur séculaire, à bout de forces, l'odeur orageuse des cent batailles, la houle qui déferle contre la proue des navires au Lion d'Or, le signe du Christ qui ondoie sous les remparts des villes au Croissant, tout concourt à amplifier le profil du vieux condottiere qui, après la guerre de Candie, après la conquête de Morée, après la prise d'Athènes, s'entoure d'un halo d'apothéose. De nombreuses reproductions de gravures et de tableaux de l'époque augmentent l'intérêt de cette évocation saisissante.

Lionello Fiumi.

Courrier des Lettres1

Le « Tournoi du Glaive »

L'Académie des Jeux Florimontains, qui a pour patrons Béatrice de Savoie, comtesse de Provence (1220), mère de quatre souveraines et protectrices des troubadours saint François de Sales, fondateur de l'Académie Florimontaine (1607) et Frédéric Mistral, fondateur du Félibrige (1854), ouvre, sous le titre médiéval de « Tournoi du Glaive », un grand concours poétique international. Thème cette pensée de Bossuet dans l'oraison funèbre du prince de Condé « Loin de nous, les héros sans humanité. Lorsque Dieu forma le cœur et les entrailles de l'homme, il y mit premièrement la bonté comme le propre caractère de la nature divine. Le héros toujours égal à lui-même, sans se hausser pour paraître grand, sans s'abaisser pour être civil et obligeant, se trouve naturellement ce qu'il doit être envers les hommes. »

Forme poétique laissée au choix des concurrents. Toutefois, les poèmes devront avoir cent vers au plus, cinquante au moins.

Ils pourront être composés en français, ou dans un des dialectes de la langue d'oc, ou en dialecte alsacien, ou en danois, en russe, en polonais, en italien.

Les compositions en danois, russe et polonais doivent être adressées à Mme Hollatz-Bretagne, vice-présidente de l'Académie à Copenhague en dialecte alsacien, à M. Henri Miguet, vice-président de l'Académie, ou à M. Joseph Graff, correspondant à Guebwiller en italien, à Mlle E. Fedelini, correspondante de l'Académie à Verone (Italie) en langue d'oc, à M. l'abbé J. Salvat, majoral du félihrige, correspondant de l'Académie, à Castelnaudary (Aude) en français, à Mme Marguerite AyméRivoire, secrétaire de l'Académie, à Pont-de-Beauvoisin (Savoie).

Hommage à Mistral

La ville de Cassis-sur-Mer, à 15 kilomètres de Marseille, a résolu d'honorer Mistral, en élevant un monument à « Calendal », le poème dans lequel l'auteur de Mireille a personnifié la Provence. C'est le sculpteur Cornu qui a été chargé d'exécuter le monument.

Chateaubriand, bon époux

Au nom de Chaleaub nd on associe tout naturellement celui de ses bc.es amies Mme Récamier, Mme de Beaumont, Mme de Custine. Mais ce grand charmeur savait se montrer aussi un mari excellent si nous en croyons cette lettre de Mme de Chateaubriand à Joubert, que cite M. Gabriel Boissy dans Comœdia

« Le bon Chat (c'était son surnom familier) est à la messe j'ai peur quelquefois de le voir s'envoler vers le ciel, car en vérité il est trop parfait pour habiter cette mauvaise terre et trop pur pour être atteint par la mort. Quels soins il m'a prodigués pendant ma maladie Quelle patience Quelle douceur »

L'antipoétique » de Ramuz

Ramuz, le grand écrivain roman, va faire paraitre un volume, Salutation paysanne. Il fait précéder cet ouvrage d'une lettre à son éditeur Bernard Grasset, où il expose ses idées sur la poésie, qui sont assez paradoxales. Voici deux de ses aphorismes.

On ne fait de la poésie qu'avec V antipoétique. On ne fait de la musique qu'c/fjec l'antimusical. Le Prix des Alpes françaises

Le jury du prix des Alpes Françaises s'est réuni samedi dernier, sous la présidence de M. Gabriel Faure, au chalet P.-L.-M. du col du Lautaret, à 2,200 mètres.

Le prix a été décerné, au premier tour de scrutin, à M. Seize, pour un recueil de nouvelles intitulé En altitude, par 9 voix contre 3, à M. RochatCenise, auteur de Jacques-Balmat-du-M ont-Blanc. Prix littéraire au Canada Le prix David a été partagé entre M. Jean-Charles Harvey, rédacteur en chef du Soleil de Québec, auteur d'un roman, L'Homme qui s'en va Mlle Simone Routier, auteur d'un livre de vers, L'Immortel adolescent Mlle Alice Lemieux, auteur de Poèmes.

̃*• ̃*

̃^ Aujourd'hui mardi, une messe sera dite, à Saint-Sulpice, pour le onzième anniversaire de la mort de Gabriel-Tristan Franconi, tombé au champ d'honneur.

Après Jeanne d'Arc, La Fayette et Napoléon, Joseph Delteil annonce un Don Juan.

̃J* Le poète hova Jean-Joseph Rabearivelo publiera en octobre, à Tananarive, sous le titre de Vendanges, un nouveau recueil de vers, que précédera un poème inédit de Fernand Mazade. Les Alfiuajsils.

Courrier des Arts

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L'œuvre gravé d'Honoré Daumier

On n'a pas oublié que Loys Delteil est mort alors qu'il mettait la dernière main à son Catalogue de l'œuvre gravé d'Honoré Daumier catalogue raisonné accompagné du fac-similé de toutes les pièces décrites, la nomenclature et la description des états et des tirages, l'indication des collections publiques et privées possédant les pièces les plus = belles et les plus rares du maître, ainsi que les prix atteints en vente publique depuis 1891 à nos jours. Cet immense travail, qui demandait autant de patience que d'enthousiasme, d'érudition que dé courage, Loys Delteil l'avait commencé dès 1903 et l'effort qu'il nécessita a certainement contribué à la mort prématurée de son auteur.

Cehn-ci avait décidé qu'à ce Catalogue de l'œu- vre gravé d'Honoré Daumier seraient consacrés dix tomes de la célèbre publication entreprise par lui en 1906 Le Peintre Graveur Illustré. Il eut le temps d'achever son manuscrit avant d'expirer. Actuellement, le tome IX vient de paraître et est en distribution le tome X paraîtra à l'automne et le monument que Loys Delteil avait rêvé d'élever à un maitre admirable aura été édifié, en dépit de la sournoise férocité de la Camarde. Monuments historiques

Au cours des séances tenues les 12 et 13 juillet 1929, la Commission des monuments historiques a décidé les classements suivants

Vestiges récupérés à Reims et réédifiés dans l'hôtel Le Vergeur.

Certaines parties de l'ancien Hôtel-Dieu de Reims (actuellement Palais de Justice).

Vestiges historiques situés 1, rue Sedan, à Reims. Certaines parties de l'ancienne Ecole des Arts décoratifs, rue de l'Ecolc-de-Médecine, à Paris. Maison de George Sand, à Gargilesse (Indre). Eglises d'Alloué (Charente), d'Ougy (Saône-et« Loire), de Sach (Yonne), de Sergeac (Dordogne). Un nouveau musée à Prague

Prague a désiré rendre un durable hommage au poète tchèque Antonin Sova, mort il y aura bientôt un an. L'un des bâtiments de la nouvelle bibliothèque de la ville sera transformé en un musée oit seront conservés les manuscrits, et des lettres du poète, des éditions de ses oeuvres, et divers objets lui ayant appartenu,

fL'V.


J ^N'invitez pas les microbes

'?̃ à votre table Dès que vous avez déposé vos provisions alimentaires dans votre garde-manger exposé à l'air et à la température ambiante, les microbes se mettent à table. Bactéries et moisissures de toutes sortes s'emparent des denrées et ne tardent pas à les corrompre à votre insu, car lorsque le goût, l'odeur vous avertissent, le mal est sans remède.

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Revenu .gy.– Clôture Dernier r POMPTANT Cl°tu!!e Dernier COMPTANT Cl^!ie Dernier nJve.nu COMPTANT Cl?tuïe Oe™ier Beven'J COMPTANT Cliture Dernier Retenu MARPHP PN RANnilP cl5ture e Qerni6r MARPUPQ PTHANPPUÇ cis'ure Dernier

jirut TtKPIfc précéd" cours CUPlr' I AIN 1 précèd" cours WWI'lr I nn I precèd" cours brut VWI'lr I «M I prècèd" cours brut W/lir I ftN I précéd1" cours brut BIAnl/lit EH tSAMIJUt précèd» cours 1 "lAKUnto 1 1 nAfibfcrià 3ricèd«- cours 3% 75 2: 725 FONDS D'ÉTATS Maroc S 19O4 570.. 570.. BANQUES 250 Béthune CC" do) nouv 12350.. I225O.. TERME LONDRES 22 Juillet 5 1915-1916 102 70 102 80 5%1910 1 570 i 590 299 63 Charbonnages du Tonkin 1 1000.. 1 1 175. 0' 4 1918 9175 917:^3% 75 30 75 30 Pologne 7 1927 2630 2700 300 Banque de l'Indo-Chine 12100.. 12095.. 85 37 Commentry-Fourchambault 3330 3330 Mexique intérieur S 3225 32 7J 3% Français H 3/4 14 3/4 5 192O armortissable 125 75 125 70 3 Amortissable 82 50 82 50 Portugal 3 1™ série 21220 215.. 35.. '-ancaise de l'Afrique. 800 60 Dombrowa (Houillères) parts J920 1355 3% 25 30 25 50 S "0 '20 5/8-20 5/8. 3 1/2 Amortissable 93 95 Roumanie 4% 1890 ̃̃ 1447 61 Afrique Occidentale. 7475 5300 40 Epinac (Houillères & Ch. fer d') 1167 1153 Bons Mexicains 6 1913. 781 772 4% 1917. 181/2 18 1/2 426 82 3anque ds France 25490.. 25020.. 5 191S-1916.. 102 70 102 60 4% 1896 104.. 104.. 6.. Europ"Cent.(Pays)ord..97.. 97.. 55 Haute-Loire (Houillères de la). 1850 1800 Balia-Karaïdin 134. 133.-4% 1918' 13 1/2.18 1/2 46178 de l'Algérie 17350.. 17050.. 4 1917 9290 92 50 4%1898 104 10150 7 45 priv. 100.. ICO.. 85 Montrambert et la Beraudière 2375 2433 9 »h 9 Brakpan 588.. 591 Consolidés 54 5/8 54 5/16 65.. Nationale de Crédit. 1735 1730 4 1918 9160 9165 Rente unifiée 4 104.. 97.. 16.. Indust. de l'Afr. Nord 70> 705.. 100 Anicho (Mines d') 3440..3415.. Arqentin 1888 1013/4 102 103.. de Paris & Pays-Bas. 3275 3210 5 1920 Amortissable 125 85 125 9Ç S 114 112. Irdustrielle de Chine.. 80.. 8U 8O..Anzin 2305..2770.. 10 Cambodge 295.. 291 Brésil 1839 5à' 55. 55.. Transatlantique 1247 1227 6 192O 103.. 103 5 Russie 4 1867-1869 30 750 18 75 Franco-Japonaise. 310. 4O..BIanzy 1375..1382.. 25 b. Caoutohoucs(S"financière de) 264.. 262 Fundinq. 84 3/3 34 3/4 65.. de l'Union Parisienne. 2405 ..12340 4 1925 (change garanti). 127.- 127 15 Santa-Fé 5 19IO .1800.. 30.. des Pays du Nord .780.. 49 19 Carmaux I69i) 1703 1 sh 6 Chartered 247 50 245 Chine 4 1/2 78 77 1/2 6 1927 Amortissable W.- 111 •- Serbe S 1913 H2.. 147.. 15.. Privée noncum. 328.. 326.. 60 Carvin 2035 2J53 Colombia 23J 2M Egypte unifiée 83 1/2 801/2 .80 Compagnie Algérienne 2620 2580 5 1928 100.- 100 Suède 3 1/2 1895 50 lei.. Concordia 194.. 191 Extérieure 72 1/2 72 1/2 Comptoir Lycn-Alemand 1250..1241.. ««ma*, Suisse 1903 115 Crédit Algérien 3545 ..1550.. 80 Dourges 2980 2380 Ccrocoro 72 50 72 ..Italien 13. 18. 80 Comptoir National d'Escompte 2085 2040 Obligations 6 1927 508 50 509. Turquie consolidées 189O. 363.. 360.. 37 Créd. Fonc. d'Algérie-Tunisie. 1010 I0J9 21 Graissessac 4b3 460 Crédit Gén. des Pétroles 1051 1003 JaDon 1899 70 1/4 701/4 Bons du Trésor 5 1924. 689.. 688 50 Douanes 1902 317.. 324 Crédit Foncier Argentin W) fi 62.. 40 Grand'Combes 1279..1290.. 5 sh 6 Crown Mines 410 50 411 -Portugais 43 1/4 43 1/2 50 Crâdit Commercial de France. 1820 1791 7% 1926. 548.. 543 50 Tribut d'Egypte ̃̃••• 50 du Brésil 122>1230 Ligny-les-Aires 20 sh.. De Beers ordinaire 1585 1563 Russe 1905 5./ 5 1/2 140.. Foncier de France 5475..5285.. 7% 1927. 582.. 580.. Priorité Tombac. 489.. 435.. 55 Colonial 755.. 7d5.. 30 Loire (Mines de la) 732.. 73O..2Osh.. préférence 1520..1515.. |gO9 5./ 5.1. 17 50 Foncier de l'Indo-Chine 570.. 579 Oblig. Ch. fer État 4 1912-14 39150 390 Tabacs du Portugal 722 742.. 7 50 Banques de Province. 125 fr 349.. 349.. 35. -Maries 1135..1175 East Rand 89 50 90 Turc 4% 18 U2 18 1/2 .100. Lyonnais 3210 ..3180.. S 1919. 428.. 430.. 55 Soc. Gr- Alsacienne de Banque. 1400 1 40 J 65 Ostricourt 2180 ..2150..

40.. Mobilier Français 943.. 930 Oblig. décennales 1922-32. 100 50 100 50 OBLIGATIONS 55 Société Marseillaise 1200..1195.. 175 Algérie-Tunisie (Omnium). Ô203 6190 8 Equateur.. 223.. 221 ..Cnartered 43/41/2 39/6/. “̃, 60 Foncière Nord de France, t. p.. 1030 I04J Bo|éO] parts 785. 801 Franco-Polonaise Pétro 250 50.250 East Rand I M I 13/9. 140 .Soc. Financ. franc.et colon. 193} IWX) Afrique Occident. Franc. 3 *i • *•••̃ /18713% 368.. 36/ 45 Immobilière des Voitures 822 825.. 187 Bor (Mines de) ord 4775..4730.. 1 d. Franco-VA/yorning, ord 533.. 535 Goldfields •. »3/9./ 53/9. 42 50 Société Générale 1852 1860, Indo-Chine 3% 1909 »' •• 377.. 1875 4% 470 465.. 290 Mokta-el-Hadid.act. deSOOfr. 10675.. 10700.. 6 sh 9 Geduld 431.. 431 Rand Mines .61/3./ 61/3. 42V,. Rante Foncière 1470 1451 3 1/2 1913 411 411 18764% 470 468 ACTIONS INDUSTRIELLES ̃- A .̃̃-̃ «“ 3 sh.. Gsidfields. consolidrted 337 50 332 50 De Bbers 1213/16 12.3/4. 8Ï, Société Générale Foncière.647 648 Madagascar .19O3-I9O5. 40 7> 75 1892 2 1/2.. 239 24U ̃• 40 Lilfe-Bonnières, ord 850,. 854., 1 sh b Sula-Kalumoong 225 lll Jagersfontein 2 3/d. '25378. Maroc 4 1914 450.. 453.. 1894-96 2 1/2 240.. 238.. 35, Chemin Est-Algérien 328.. 528. pétroles (Cie Industrielle). 1053 1075 v Rio finto 533-4 53 5'8 644.57SueZ 23390.. 23170.. 5 1818 506 509 W ,898 2 293.. 293.. 15 50 Nord-Sud de Paris 420.. 4b.. 100 Dvnamite (Société Centrale) 3130 3U0 Holding Française 226 213 50 Mex.can EagW 'Y. 15/ 14/41/2 2 712 19 Suez (part de fondateur) Tunis 5 1892 3\4.. 315.. K 18992%Mét 263 264 26.. Ouest jouis 337.. 393.. 70 Electro-Chimie Métal 3Û7Û..30JJ.. 90 Hotchkiss 2063 2.045 Royal Dutch 32.1/4 32. 1130 04 Suez (civile) <M < 1904 2 1/2 Met.. 292 50 29^.50 30.. Ouest-Algérien 50 45 Engrais Novo 774 775 Huanchaca 295 285 50 Shell Y. 4 .5/3. 4 9/16 Crédit National 5% 1919. 5/8.. »8 19O5 23/4 396 389 50 40 Tunisiens 82o.. 611.. 45 Matières Color.. S'-Denis. 1625 1670 2 sh. Huelva-Copper 337.. 334 North Caucasien 2/5.O J/ 52.50Est 1075 1030 oblig. SOO' 5 192O.. 53I-. 530 19,0 2 3/4 Met 253 50 253 50 17 50 Parisienne ind. Electrique 620 620 50 Rhône-Poulenc. 4175 ..4l80.. Huiles de Pétrole 469.. 452 Russian Oil 4/3. il I 80 ..Lyon 1398 ..1390.. Bons 6 1921 550.. 550 0 ,9,03% 261.. 265.. 100 Tram, de Shanghaï W75 i970 193 Le Ripolin, jouis 3o00..3550.. Hydro-Elec. Cére 879.. 863 VeneLuelon Oil i .5/8. i .5/8 6250MW! 1209 ..1205.. 6 1922 décen. «4 531 50 ,9123% 247 244 80 Magasins Généraux de Paris 2270 22oO 135 Saint-Gobain. Chauny 7950 ..7930.. 4 sh.. Jagersfontein 293 292 100 Nord 2545..2535.. 6 1922 526 50 527 ,9,9 s 4£>-ffi5° §0 •̃ Eaux (Comp. Générale des). 2090 2015 3 sh.. Johannesburg 293 292 Anaconda 23 3/b H 7/8. 72.50Orlé*ns 1239 ..1240.. 6 janv. 1923.. 555 556 j Oblig. décen. 6 1922 522.. 523.. 70 Vichy (Etabl. thermal) 25 1 5 2363 285 38 Soie artificielle (Givet) 1 1250.. 1 !250.. 2 sh 6 Kuala-Lumpur 354.. 353 Steel Common 206/. il4.

130 Santa-Fé (Cie fr. Ch. fer Prov.) 3345 ..3360 oblig. 6 1924 555.. 554.. 6 1924 510 510 485' 4395 9| 83 Soie art. d'Izieux 4o00..4050.. ll..Liévin 753 744 Malacca I.IIS.IMB. 35 Métropolitain de Paris 1195 ..1150.. 192461/2% 507.. 505.. 135 Air comprimé 4333 4395 Usines Dior ,4™"i™ 25--Lorraine 311.. 323..Kuala 57/6./ 55/3. Départ, de l'Aisne 7 1926. ?% •• 532 1925 7% 525 520 43 17 Câbles Télégraphiques 660 658 73 Salins du Midi 1790..1775.. Escompte hors banque 5 7/Tb i .7/16 60 ..Eaux et Éclairage (Lyonnaise). 4240 ..4100 7 1927. ,625 620 ,928 5 957.. 958.. 40 ..Edison bO.51O.. 600 port du Rosario 23930.. 28950.. | ,h.6 Malacca. ora 322.. 317 PretsT. 4.1;4.5./ 65.. Distr. Parisienne d'Électricité 2790 ..27oO 6 1928. '"49 1056 30 Electricité et Gaz du Nord. 1210 1170 .Chargeurs Réuni s, parts 1850. Malopolska 390.. 3J5 S Paris (change)! 123.87. 123.65. .Electricité de la Seine 055 ..1020.. de la Marne 6 12 514.. 528.. Corn. 1879 2 6O 486.. 489., 75 Electricité de Paris 4000 4000 35 Havraise Péninsulaire (B). 48.. 418.. MaltzPoff ,23.. 1 13 S.'NevvrYork 435.06. 435 26. 105 Electricité (C" Générale d'). 3310 3790 de Meurthe-&-Mu"6%. 505.. 509 ponc. 1879 3 S00.. 50J 100 Electricité de Strasbourg 2740 ..2730 55 Transports en commun 915.. 920.. Mexican-Eagle Oil ord 155. 161 R,o 5 .7/8- ) .7/8 50 Energie Littoral Méditerran 1424 1433 deMeuse6 1/2 1923 50.. 50.. Corn. 18803% 501.. 50. 217 96 de Varsovie ord 42uO 4160 30 Transports maritimes 810.. 810.. 4 sh.. Mexico-Mines of el Oro 112.. 1 13 Valparaiso 39 56 39 54 37 50 Energie Electr. Nord France.. 1146 145.. du Nord 6 1921. 510 510 « Fonc. 1883 3 293 298 37 50 Forces Motrices du Rhône 3o75 3745 Mines et Minerais 195. 189 3uenos-Airas 47 2> 47 23 3CK.Thomsoni-Houston 1220..1195.. 6 1923. "4 524 < ,88526O% 295 -.295.. 145 83 (parts) ''«O.. 2U00.. 300 Bénédictine '0200.. 10200.. ,40 Moteurs Gnome 1401 I42J Argent (métal) (comptant). 241 1 /I6 24.3/8. «“ 7% '?,27-- %o ̃̃ Hl ? Com. 18913% 270.. 265.. 22 50 Forces Mot. Vallée d'Aspe.559 545 435 Brasserie Omîmes 7825 7733 ,8 L Montecatini 354 50 356 Cu?vre (comptant).?. 71 1/ lu 7213/ 16 20. Firminy 658.. 646 d.Somme6i/2%1923 510 510 U. ,892260% t2"t«"" S33 Cpart) tnM fn^a ̃• Distillerie Cusenier 2700 ..2uS5.. Mozambique 89 50 89.. 125.. Dives 3355..3260.. 1 1 UJ Fonc. 1895 2 80 316 318 30 oa la Vienne 1069 ItoO 200 Distillerie de l'Indo-Chine. 4233 4200 M'Za'ta 635.. 616.. NEW-YORK 22 Juillet 25.. For. & Aciéries du Nord et Est 1777 1750 Ville d'Albert 6 5 1 • 5H..Q Com. 1899260% 295.. 299 34 37 tparU 3760 3705 50 Grand Hôtel 1049..1034.. 10 Naviga"" de l'Afrique du Nord 315.. 315.. Ville de Reims 6 V\£ 57 tt- Fonc. 1903 3% 340.. ^U-- 4' 20 Grands Moulins deCorbeil ord. 29J 291 69 10 padang (Caoutchoucs) I '35 I0J5 Call Money c. m 7.1. 7' Fréfileries&L. du Havre. 2435 ..2435 ..Ville de Verdun 6% 516.. 512 ..g Com. 1906 3 326 326^ 52 50 Havraise d'Energie Electrique 1451 I4o0 100 No5si.Bé 2005 ..2003 12 Paris-Foncier 245.. 241 ̃• Câbles transfère 435 2 43534 50 Courrières 1652 655 Asturiennes des Mines 521.. Fonc. 1909 3% 172 50 7050 125 Indo-Ch,no,se d'Electricité. 3475 3410 35 Sucreries Brésiliennes « & 27 Pnosphates de Constantine 815.. 808 Change sur Paris, vue 391 3/4 SU 7/8

21 Lens. 1351 ..1336.. Atelier Construct. Jeumont.. 59" 51- z Com. 19123 3% 154.. 350" 30.. Marocaine Distributio 700 ~7~0" 976 Sucreries COlon,iales. 209.. 3855" 20.. Phosphates Tunisiens. ~33 528., U, S. Liberty, 3112 3/4 Ji 3132

l5::v^e-erN^:=^^ 1349.. :333 c'ct~£E 11!1I|2% J g:: Sgî&r-.ïï^1^ iKt-^Zi^?::533^=^ %2±=£iïïW

17 82 BCéo (ancienne, 370.. 36, f?^ ^^ë% g" g^ E^^Vs^ g" ff- | Nord^umièrel g 3 1" f Y. Z îi^S^ Randfontein 42 42 C^^ r^™ 12 Ù \W ±

)782Boiéo(nouveMe). 365.. 375 6%nouveHes. 505 506 Com. )92051/2. 41 51B'" 70..Pyrénéenned'EnergieE!ectr. 70 ..po~iet&Chausson.3)00 5 5 .b.. Rand Mines. ~86 ~82 Cnesapeake & Ohio. 272.7) .1.

ili^|| 6%– Z"Z"l i^'îga«^= g- 1:: p^t ^l^o^hï™ g:: f:: ^r^X. 38 l.Sï:r:i^é Platine 1930 1880 Cail Fives-Lille 6 %V. f9g •' |°J « Com. 1922 6 t. p 496.. 5J0. 35 Rad,o-France 559.. 567 250..chapal 5200 -5275.. Shansi 65 25 65 25 Chicago Rock Istand C. 14 J 1 U 143 I U .Dabrcwa (Pétroles) 281.. 281 3U Nord Pas-de-Calais 1922. 510.. 511 o 1923 6%. 495.. 496.. 25 Radio-Maritime 420 410 || Gaieries Lafayette ji!?™* »mm Silva Plana 117.. 116. Erie Railrcad d3 3/4 ol 1/2 ,«n l^ustrie Sucrière Française. ̃̃ 503 Ernpr. 1926 7 £K"556 •• îflé3raphie sans Fil ^f ̃ ̃ • • 9333 33 (parO. 221000 220000. 25 Steaua Française 371.. 371. Illinois Central 151 I U 149 I 2 40 Kuhlmann 1312 1320 Industriels Alsaciens 1922 502.. 505.. Com. 1927 7 i 560.. 556.. 24 Téléphones »5 593 90 Grande Maison de Blane '6^0 1693 2 sh.. Tanganyika 416.. 403 Louisville-Nashville I4i.' 143. 35 Gafsa 1112 1115 ..Maison Bréguat 6% •• f03. 310 25 Union d'Electricité 1380 1379 50 Nouvelles Galeries -I0," m" »h 5 Tavoy Tin 68 69 50 New-York Central 212. 233 1/2

80 Produits chim. d'Alais. Froges 4005 ..3955 ..Mines de Lens' 6% 1922 520.. 520 A|sace.Lorraine 3 (Ch.def.) ̃;• 310.. 1380 43 23 printemps ord. M 775.. 2220TerresRouges. 502.. 4W Pennsylvanfa. -'93 95

Saint-Gobain. Chauny. l<° •• 525.. s% 833.. 833.. 100 Alsacienne Industrielle Textile ;••:•̃•••• 42 50 Rouff 590.. 590.. 4 sh Tharsis. 693.. 681 Reading 125 3/4124 2 25 Chargeurs Réunis 839 -830 Usines sinistrées 6 1/2 519.. 519,. 6% 467.. 465.. 353 Dollfus-Mieg 12750.. 12700.. 490 3 sh: Tin Sélection trust 164 50 159 Southërn-Raiiwày: Y: .1 5 lio ̃ 80 Transatlantique ord J23I 1 226 11 399 35 Est 6 478.. 476 f°°. •• Industries Tex. (Générale) iwJ •• J»" •• 85 Agences Havas 480.. 49U-- 1 sh 3 Transvaal Consolidated Land: 226 226 50 Southern Pacific 149 3/414/ 1. 75.. Voitures à Paris 26,5 2670 Algérie 3 1902395 «».».$••. YYYYYYYYYYYYYY. 382 39! '°° •• Industrie Textile r-jgj\ "lïw D^ot-Bottin 1750 1750 12 Tubes et F. de Sosnowice. 273 270 Jmon Pacfic .271 1,^63

75 1'1 921 10. 30 Acétylène et t M't 1 2925 29W Le Figaro. 12 b 710 72U' Il' 3/4 Ili

,Qm 6 1921. 518 517 *$• 354 353 X ̃̃ Acétylène et Electro-Métat. &f ̃̃ •• •• Le Fioaro •̃• •• 12 b.. Tubize priv 710 720 Anaconda Copper.. Ni 3 4ÏU 5 8 35 Air Liquide 950 946 Indo-Chine 1899-190S |4' •• |45 2 1/2% T.-l 323 325 ̃; -• Acénes de France 470 470 223 Çnaix.. 7500 7505 5 h 6 Union Corporation.» 518. 506 utah Copper. 29J -M 2X-. Caomct.oucslndo-Ch.ne. U90 371 19O2 370 50 371 Z « im' 65 de L°n<>"Y "• Î635 2643 l0° Librairie Hachett 2240' 2223 Villemagne 230 230 Amer.can Téléphone 24a | z 244 1 ,4 20 Citroën. B 1717 1690 Tunis 3 19O2-19O7 «" » 371 Lyon 3«/ 185S. 340.. 340.. 35.. de Micheville lzm"Slo <k » ««n VKn 80 d-- Vins & Spiritueux 463.. 449 American Car & F I J3 I U I M I /H Cultures Tropicales 60 37 Tunisie 3 1/2 ,1903 1046 1035 f$ 420"'420' ..)00.. de Sambre-a,-Meuse.. 2200 2220 85 .-Afrique Occidentale (C") 3580 ..3350 Sritish Amer.can Tobacco 29 5/6 23 7 8 6 Orosdi-Back 131.. 13150 6 192.8 IU46..1O35.. s% 420 420 601 605 63 08 Air Liquide (parts) 9073 ..9J0J.. U, S. Leatner 21 I U l\ 1 4 ,,7sn 4$" IS '«7 *• Atel- Chantiers de la Loire.. 601 •• W5 50 Bergougnan 1122.. 15.. = Sen3rai Electric ii\.l iM

35 ..Pathé-Cinéma(iouissO 523.. 517 Allemagne 1924 (Dawes) 1OOL '^50. 3 Fusion anc. 334.. 337.. 55.. Const. Nord de la France ••̃•̃•;••• 80 Cirages Français l/dO..I730.. Bethlehem Steel .Y. 1 19 7/o 1 10 '.)

41 Rathé-Cinéma (cao.) 584.. 585 Angleterre 2 1/2 ,5™ ,*ç» 3 Fus on nouv. 339.. 342.. 100 Bonneville 1870..1860.. Citroën (parts). 602.. 595.. u s st.«. Comm._ 207 1 4 \i4 I 4

41.. Pathé-Cinéma (cao.). 584.. 585.. Argentin 21/2% 2300" 2310" 8% Fous,on nouv. 39.. 308" 100.. Sonnev"'e. 05;" 5 Citroën (parts). 602. COMPTANT U S, Steel Common ZO 3i4 ,04 1,4

70 l Peugeot. 770.. 769 ArgSentin 5 1907 «S"»I2- 2 P 22"25'- Chantiers de Saint-Nazaira 659 40 ^^8 (Générale des) 2-.SU 2420 COMPTANT Roya, lutôh 54 ,i 1 100 ..Raffineries et Sucreries Say. 2205 ..2193 5 I9O9 2350..2350.. 6%1921.. 464.. 464.. 100 Chàtillon-Commentry 5^5 6000 |00 Consortium du Nord ••••̃ Shell 455<6 4258 100 ..Union Européenne 2020 2175 Belgique 2 1/2 •• •• -•• 3% 1921. ..310.. 308.15 Decauville 320.. 3T9.. 90 part. 3190 3200 30 Albi 729 690 i"J,ï™ 423/6 ̃̃ 3 1895-1905 49.. 1" S 49.. ,|» •- M[di B décennaux 6% 518.. 515.. 50 Electro-Câble (ordinaires) *>'•• 27 50 Continentale Compteurs à Gaz Compteurs ïlO 50 b. Asturienne des Mines des 621' 595.. Titres traites 3.672.000 Russe Consolider et 2' séries 1 1 40 6 1/2 1923 535 •• «5 Mjd, Bons décennaux t> /D 475 475 35 Estampage de la Vence $'« •• f^ ̃̃ -Cultures Tropicales (part) f 25 ..3123 Bakou (Naphte de). 775 7/0 5%1906 1050 10 75 Brésil 4 1889 276 6/0 429..421.. » 57 (dixième part) .f- ̃̃ /.f, ̃̃ 85 Dragages et Travaux P. 1o05 loOJ 120 Bruay 6325 6200 4 0/0 Serbie 4% amortissable 1895 156.. 154.. 5 Funding io«)"i«n'- 4% 379.. 361.. ? •• Fives-Lille f'» •• f'*( •• 25 Gaveau & C" ,3ll ,îlii 40 Brosse (La) 506 516.. CHANGES ParisJ turc Unifié, 9340 92 90 1909 ̃ CPernambuco): '*0 1950 ̃ A- 498 65 Forg. oV Acier. Huta-Bankowa. \™. •• ^3 70 Beo Auer tt?0, 60 Cessous (Charbon) 1355 129J CHANSES (a Pansi --S'%1914 8640 86 ..Bulgarie S 1896 £05 •• .610 •• Nord 6 série R. ^-jS" f, in Marine.* Homée. •' 35 •• Maroc (C1* Générale du) 2030 2025 10 Cia Paulista 815 Londres 1238712386 nAn '4 1/2%. 1907 645.. 644.. 5 série E 453.. 454.. 32 50 Jeumont ••••̃ Tabacs (C Générale des) priv. 54 54 CrédH gén. des Pétrol.s.part, I29CK).. H850.. New:York I' 25 54 25 52

.Banque Nationale du Mexique. 740 .726 -4%séreD .410.. 7176 (parts).. 276° •• ^72° •• 450 Tabacs du Maroc iii"7^ » CzeladI 2030 2010 Allemagne 603 25 o0d 50

Ottomane 250 fr. p. 740.. 1?D., Chine '0" %0,1895 490 485 4roser~eD. 372 379" 7176 (parts). 4~0"TabacsduM~roc. 613" b250Cze,ladz:2UjO..1.010.,Allemagne. 6Od25 008501

.itcre^F^-E^tie^.r. 4 {i1 Or 1895. (,40 600" Z ^oYYYY | Y. | » M««^ < ACH^ « •• « 651 Financ,ere des C.ments L04.. 202. Argentine.

£1.3.10 Crédit Foncier Égyptien 4450 ..4415.. 5 ?~,1902. 50" 6()o- 2 li2 série C. 342 474" 15.. Méditerranée (F~rg.&Chant.). 14dO 1520 Grosnyi.14D.. ~elglque ClOObelgas). 35475354 10,

? Ce~ 2303 2295 ~~CS: 3.)'92;?: .00 F~t:?' ~~r~oo-.C-anadien: 7400 7400 ~Therése: ~0:: f~ G:S-

L 1 Central d 701 690 5 1903. d40 110 6 701921 tran. A. 3025Õ 50 303" loo Forges & FonderJes Montata"e ;195 319- £0.19.4 Land Sank Egypt an di 74nO 74ÓÕ" 115.. Hutchlnson 3950," 3~80, "spagne m 15 ~7I B71

L Wagons- ,.ts or 2305 2295" 41/2 1908. 7 3 112" 3%1921. 100.. F~rgos Levai. Aufnoya IÓ70 6~ 375.. Cré. foncier Franco'Canadien. 100., Kali Sainte'Thérèse. 1¡j30U.. 18300.. Gréce

40 'h 1 ~~mt.1 tmlf¡lg. 664fj 6580 Congo oblig~ 4 1901. 3~ 50 398 75 Orléans Bons décennaux 6 503.502 75 F Belges Matériel ch. f. j320 3~~5 28 p. 50 Nord Espagne. Kétol (Le). Hollande. 1024 ¿; 1024

^§^="2^ Unifiée 477 ^,C^=^e:r^ | ;|| I^SX^ :• :L-efv^ ^r- Ifi '^âs

lOKr.06 Azote (Norvégienne) 3M0 3055 Privilégiée 349- 348.. b /o m^ 91 46 Lorraine Min"&MétaU. 350p. f^ J^' Rouina (Algérie) 465 465 17 .50 Omriiùm-Pétrolas 296 290 Norvège. 851 3 ih. Lautaro Nitrate 572.. 568 Espagne extérieure •̃••̃ 385 50 •• Matériel de Ch. de ferCC" Fr.). 's» •̃ ̃̃ Sosnowice 2373 246 J 240 fl. Royal Dutch »70J. 4010- Pologne (1OO zloty) 5 .h. Oriental Carpet 598.. 595. Haïti S 1910 îl m 3%'ànc'Y.Y.Y.YYY.Y Î49 5C 345 ,;••, Matériel de Transport 54 • • ̃̃ ̃ ̃ -Kreuger & Toll +S» 4aOJ 5 J, Shell 581. 58J. Prague 75 70

60b.Pétrpfina. 825 «6 ..Italie 3 1/2% Ji 4^ 3 /o anc. 349 i4i 112 50 Métaux (C" Francise) ^,3 3ÛO0 5 sh. 6 Suc. Raf. d'Egypte (parts) .•̃••• Steaua Romana "4 ,226.. Roumanie.. 515

Portuguesa de Tabacos. 415.. 417 Japon 4 19O5 486.. 466 Ouest 3%ane 357 7 338 90 Creusot 2240 2253 |5 c. Suédoise Allumettes 2920 2950 675 ..Monaco J.Ï W75 8275 Suède bS5 t>34 25 Ï7&.i Sucrer" et Raffinerie d'Eqvptî 994.- 970. 5 19O7 404. 40^ 2 1/2 320 50 320 50 75 Senelle-Maubeuge 3720 ..3715 Kreuger aTollCoblig. de 2Oc.) 967 200 b. Vieille Montagne 3290 3245 Suisse. 491. 491 7. 1

Réduction variant de 20 à 30 0/0 suivant les parcours et suivant la classe. Délivrance, pour les slalions balnéaires. du 1" Juin au 30 septembre: pour les sta- tions thermales et climatiques, du 1" mai au 25 juin et du 20 août au 30 septembre. Vnlldllé tivnle-trols jours. Faculté de prolongation moyennant supplément pour les billets de stations balnéaires.

Pour plus amples renseignement, notamment pour les itinéraires et facilités darr6t, consulter l'Agence de la Compagnie d'Orléans, 16, boulevard des Capucines; le bureau de renseifrnemenls, 126, boulevard Raspail, à Paris, ou les diverses gares du I Réseau.

6%juin)923..M950546..> 6 %.1923. 509 510 200..Eauxéiectr.~ndo-Chine.6205..o32)..))973- (part).463)..4)60.f. 259.. 256.. Marcpni. 86.)/235.

6% juin 1923.. 549 50 546 ..> 6 1923 509 5 0 200 Eaux électr. Indo-Chine 6205 O32> |1 9 73 (part) 4533 4380 Llanosoff 259 25b Marconi 86.1/235.

Eglises dévastees. sÓ6" 51 u. 19134% 4~ 283" 23 75 -priorité 3701 631 45.. du Boulonnais .1Q3) 249Ô" Saltlmore et' Ohio .13) 13~ .1.

COURRIER DE LA BOURSE

22 juillet.

Marché lourd et sans affaires. La l séance a débuté dans l'irrégularité. Des ordres de vente avaient été transmis dans la matinée leurs auteurs espéraient sans doute que les cours d'aujourd'hui seraient plus élevés que ceux de vendredi dernier, en raison de la ratification par la Chambre des accords sur les dettes. Mais l'événement était escompté. En outre, la clientèle est restée complèioment sur la réserve. Et la cote, qui avait d'abord bien résisté, est allée par la suite en s'effritant, au milieu d'un calme absolu.

Quand la Bourse baisse, ce sont presque toujours les vendeurs à découvert qui se chargent d'expliquer Je mouvement. D'après eux, la majorilé qui a ratifié les accords de Washington est trop faible et, par conséquent, la situation du gouvernement est susceptible d'être mal interprétée par le public. De fait, il n'y avait que très peu d'ordres mais cela peut changer, car la ratification est tout de même acquise. Concluons qu'il s'est produit une certaine hésitation et, qu'en raison de la pénurie des échanges, quelques petites offres ont suffi pour provoquer le recul d'aujourd'hui.

•r

Nos Fentes ne se sont pas écartées de leurs cours de vendredi. Fonds étrangers lourds Turc unifié, 92 80 Serbe 4 0/0, 154. Fermeté de la Société Générale à 1.860, de Santa-Fé à 3.360, de VEnerf/ie du Littoral à 1.433, de Thomson à 1.195 (ex-coupon), de Boléo à 375 (ex-coupon), de Courrières à 1.655, de Kuhlmann à 1.320, de Royal Dutch à 39.850.

Mais les vedettes sont en recul sensible Banque de France, 25.120 (-–370) Banque de Paris, 3.210 (–65) Foncier, 5.285 (-190) Suez, 23.170 (–320) Lyonnaise des Eaux, 4.100 (–140) Rio, 6.580 (–60) Dives, 3.260 (– 95)' Péchiney, 3.955 (–50) Azote Norvégienne, 3.055 (–85) Platine, 1.880 (-- 50) Malopolska, 335 <– 55)..•̃> Les pertes sont minimes sur lé reste.

Quelques offres se sont produites au groupe des valeurs Empain, cotées à terme, à l'annonce de la mort du créateur du Métropolitain et de tant 'd'autres entreprises d'électricité et de transport. Métropolitain, 1.150 conîre 1.185 Electricité de la Seine, 1.020 contre 1.055.

Tubize se redresse à 720.

Au comptant, l'action Héraclée est toujours recherchée et finit en progrès à 1.729.

Aciéries de la Marine, 1.750.

Poliet et Chausson ferme, à 3.100 la part à 23.450 part Consortium du Nord, 3.200.

L'action Eaux de l'Indo-Chine gagne 120 fr.. à 6.325 Générale Industrie Textile j. 145, à 2.695 Cliff 75. à 4.175 Charbonnages du Tonkin 175, à 11.175 part La Brosse 145, à 1.595.

INFQRMATïQNSJpNCIERES NOS ACHATS A L'ETRANGER. M. Jules Perquel, continuant son étude des comptes internationaux de la France, se demande, dans l'Edition économique du Capital du 23 juillet, si nous ne pourrions pas réduire nos importations pour diminuer le déficit de notre balance commerciale. Le directeur du Capital, après avoir constaté que notre production intérieure pourrait s'accroître dans bien des branches, écrit « La question du vin est plus complexe. Nous sommes dans le monde le plus gros producteur de vin, et on peut s'étonner que nous en importions pour 2.258 millions de francs, alors que nos

exportations n'excèdent pas 1.103 millions de francs. L'importation, il est vrai, est, dans une large mesure, d'origine algérienne (1.404 millions en- 1928). On sait combien l'entrée des vins algériens suscite de préoccupations dans nos milieux viticoles. Le problème est délicat et mériterait une étude approfondie qui ne saurait prendre place ici. Restent quelque 700 millions d'importations d'origine étrangère, largement compensés par nos exportations, On peut espérer que celles-ci pourront 5'accroître dans une certaine mesure, mais on sait à quels olrstacles elles se heurtent. Dès à présent, on peut dire que notre industrie viticole apporte, en dépit des apparences, une contribution active à notre balance commerciale. Il peut très certainement en être de même de notre agriculture dans son ensemble. Et l'on ne peut contester que ce doive être là l'un des buts essentiels de notre politique économique, » DETT E OTTOMANE. La Banque Ottomane vient de recevoir des Etats du Levant, placés sous mandat français,

Programme des Speetaeles

Théâtres

En soirée

OPERA, relâche.

COMEDIE-FRANÇAISE, à 8 h. 30, le Chemineau (MM. A. Lambert fils, D. d'Inès, Dorlval, Il. Bertin, L. Dubosq, J. Marchât; Mmes M. Rocli, B. Bretty. H. Perdrlère). OPERA-COMIQUE, ù 8 heures, Manon (Mines M. C. Cormlck, de Rauwera, H. André; MM. D. Deviiès, Musy, Allard). Orch.: M. Fourestler.

THEATRE SARAH-BERNHARDT, .1 8 Heures 30. Ces Dames aux chapeaux verts, avec Mlle Falconettl, AI. Louvigiiy; Mmes Alice Tissot, Llne Noro, M. Monteaux, etc. Dimanches et l'êtes, mat. (2 h..30). THEATRE ANTOINE, à 8 h. 45, la Fleur d'oranger (MM Henry lloury, Mortns, Gohet, Mlles Germaine Risse. Mady Berry, Andree Gulzc),

PALAIS-ROYAL, il 8 h. 45, l'Attachée (MM. Céo Leclercq, Robert Gulllou, Sinoél. Pierre Feulllcre, FreO- Gastal et lîenglla Mmes Jeanne Fuslei>-Glr, Renée Varville, E. Rrévamies, E. Karol, KnrkofD. ATHENEE, à 9 heures, Çà! (Mlles Simone Dulac, Yvonne Fragsy; MM. Pierre Ktchepare et Charles Lorrain) (Matinées dimanches, a 2 h. 4 5).

THEATRE DES BOUFFES-PARISIENS, o 8 h. 45, Flessie, opérette en trois actes de M. Marcel Gerblclon; lyrlcs de M. Ch.-I Pothler-, musique (le M. Joseph Rzulc (MM. Cicorfjc, Louis Blanche, Jean Gabln. Edmond Notti, Géo Taylor; Mmes Martha Dermlny, Mireille, Lise Florelly, Josylla>. THEATRE [YIAKÎSIMV, relâche pour les répétitions de la Reine Joyeuse, de M. André Barde, musique do M. Cil Cuvllllcr. THEATRE DE LA MADELEINE, a y neures. Le Train Fantôme (The Ghost Train1 j (Morcno, Alcover, Lurvllle et Roger Tréville).

THEATRE DU GRAND-GUIGNOL, à 8 h 45, Rosalie, l'Icône qui a'étoint, les Volsins, les Pantins du vice, Plaisir-HOtel THEATRE FEMIIMA. à 8 h. 45, le Roi boit (Mlles Pierrette Caillol, Bérubet. Thérèse Cernay. Denyse Herald, Tatia; MM. Robert Ilasti, Morlss, Saulieu. Ichac, Daunes. Max\'ictor cl Raoul Pruxy).

THEATRE DES NOUVEAUTES, à 8 ù. 30, Elle est à vous! opérette (MM. Urban, Ferglus, Pierre Dormant; Mmes Cabrlelle Ristort, Eliane de Creus, Simone Cerdan et Suzanne Dehelly).

THEATRE MOGADOR, a 8 h. 30. Rose.Marie (MM. Armand Franck, Géo Bury, Combes; Mmes Cloé Vldiane, Jane Marny et M. Drean).

THEATRE DE L'AVENUE, a 9 heures très précises. Prise, spectacle de MM. André Pascal et Albert Jean, d'après « The Spldei' y. de Fulton Orsler et Lowel Rrentano. POTINIERE, il 9 heures, Qu'en pensezvous ?, opérette (Matinée, le dimanche). ALBERT-i", ù 8 n. 45. Journey's End. APOLLO, clôture annuelle.

ARTS, clôture annuelle.

ATELIER, clôture annuelle.

une somme de 114.000 livres sterling. Cette somme représente le montant semestriel de la part de la Syrie dans le service de la Dette ottomane.

TIRAGES. Ville de Paris 3 0/0 1871. Le numéro 1.016.100 gagne 100.000 francs les numéros 606.864 et 7-12.485 chacun 50.000 francs 10 numéros chacun 10.000 franos 75 numéros chacun 1.000 francs 6.512 numéros sont remboursés au pair. Ville de Paris 2 1/2 0/0 1892. Le numéro 455.683 est remboursé par 100.000 francs le numéro 297.517 est remboursé par 50.000 francs les numéros 48.818 et 125.834 sont remboursés par 10.000 francs 30 autres numéros sont remboursés chacun par 1.000 francs et 1.405 numéros sont remboursables au pair.

L'ART ETJAJURIOSITÉ Expositions

et Ventes d'aujourd'hui GALERIE D'ART LEGEDE (le Grand Dépôt), 21, 23, rue Drouot Céramiques Egyptiennes de Rod-el-Farag.

CAPUCINES, a 8 heures 4D, Isa Kremer, Claude.

CHATELET clôture annuelle.

COMEDIE DES CHAMPS-ELVSEES, clô- ture annuelle.

COIWEDIE-CAUIÏIARTIN, clôture annuelle. DAUNOU, clôture annuelle.

DEJAZET, ;i » Heures, Tir* au flanc. ED0UAR3-VII, clôture annuelle.

ELDOKAOO, à 8 h. ,i(J, Bravo. Toro! FOLIES-ORAMATîQUES, relâche

FOLIES-IVAQRAM, clôture annuelle. GAITE-LYRSQUE, clôture annuelle. GYMNASE, clôture d'été

IMATHUKÎIUS, a « heures, Sun Up (Spectacle du turatre américain) MAISON DE L'ŒUVRE, clôture annuelle NOUVEL-AMBIGU, à 9 heures, Au bagne. ODEON, ,,[,Hurc anlillelle,

ODECIM, clôture annuelle.

PORTE SAINT-MARTIN, clôture annuelle. RENAiSSANSE, relâche pour répétitions. SCALA, clôture annuelle.

STUDIO DES CHAMPS-ELYSEES, à 9 b.. Maya (en anglais ).

THEATRE DES DEUX-ANES, a 9 heures, Anon, voici 'e soleil!

THEATRE DE DIX-HEURES, a 10 heu res, le Ou heures jazz-band.

THEATRE DE l.A CARICATURE, clôture annuelle,

THEATRE MICHEL, clôture nnnuelle. THEATRE DE LA MICHODIERE, clôture rutrmelle

THEATRE DE PARIS, clôture annuelle. THEATRE SA!T-GEORGES, clôture annuelle.

THEATRE PONTHIEU, clôture annuelle THEATRE DES CHAMPS-ELYSEES, clôture annuelle.

TRIANON-LYRIQUE, clôture annuelle. VARIETES, clôture annuelle.

-a:s m~-

MesIc-fiîaSIs

Cabarets et Cirqaies En soirée

FOLIES-BERGERE, a 8 h. 30, La Folie pure, en deux parues et 60 sensations, de M. L. Lemarchand. 15 vedettes, 50 danseuses. 300 artistes, 60 décors, 1.800 costumes, 15 trucs Inédits et une mise en scène formidable.

CASINO DE PARIS, à 8 h. 30, la revue Paris qui charma (Mlle Marie Dubas, M Harry Pilcer, les Rowe ststers, M. Jack lorester, les danseuses Florence et lirlp, M. Dandy, miss Géorgie Ilaves, H Henry (.avertie, The 16 Lawrence THler Star* et 150 artistes de couleur *et Adélaïde Hal' /.Ida Ward, Tim Moore. Blue M Alllster. Hessie Dudley, Georg-e W. Cooper, Mantun Moreland. le Cecil Mac Black Choir et Clnyton Pep Bates.

PALACE, a 8 h. :)0, Paris-Madrid (Raquel M. Hiicni. i

MOULIN-ROUGE. a 9 heures, la revue de New-York des Lew LesUe's B!ock birds. Mener, les Pompot'f, Plzclla, Franconuay, Maruja, Maria y Marco, Ann Freschmann, Mrva dei Rio (300 artistes).

EMPIRE-MUSIC-HALL-CIRQUE, à 8 h. 30, Les célèbres comiques anglais Nervo and Knox, l'étrange Dora Stroeva. Pour la première rots en France, les Ausiralian boys, Jean Marin, 20 attractions.

OLYMPiA-MUSIC-HALL, relâche.

CONCERT MAYOL, 8 h. 45, « Et moi. je te dis. Maud. » THEATRE-RESTAURANT DES AMBAS.SADEURS, a 9 heures, la IV* Ambassaieur's Show.

CIRQUE DE PARIS. clôture annuelle. CIRQUE MEDRANO, clôture annuelle. CIRQUE D'HIVER, clôture annuelle. CIRQUE GEANT GLEICH (le plus grand cirque du monde), 174, avenue de Clichy. a 8 h. 45.

LUNA-PARK, à 2 et 9 heures, tous tes jours, matinée et soirée Attractions. LUNE ROUSSE, à 9 heures.

MOULIN DE LA CHANSON, a 9 heures. NOCTAMBULES, à 9 heures, Hanau. Nanette.

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Cinémas

AGRICULTEURS (8, rue d'Athènes), Bataille de Titans, Le Masque de Fer.

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Notes & lut ©jrmatloiîs Opéra. Demain soir Boris Godounow et jeudi en soirée Faust, vendredi Marouf de M. Henri Rabaud avec M. André Baugé dans le premier rôle, Mlle Yvonne Gervais,' M. Grommen, Mlle Georgette Caro. MM. Huberty, Maurain dans les autres principaux rôles, sous la direction de M. Fr. Ruhlmann.

Opéra-Comiquë. Louise qui est affichée jeudi, en soirée sera chantée par Mlle Masuy Gondy, le ténor Raoul Girard. M. Audoin et Mlle Mathilde Calvet en tête d'une brillante distribution comprenant d'autre part MM. Puiol. Azéma et Morturier. M. Frigara dirigera l'orchestre.

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Demain, Mme Aimée Mortimer se fera de nouveau entendre dans Madame Butterfly.

ODÉON. On jouera cet hiver Le Philoctèle, de M. Silvain, au second théâtre français et l'auteur sera son propre interprète.

Théâtre Sarah-Bernhardt. La vaste salle merveilleusement aérée est une oasis de fraîcheur où le public vient en foule applaudir Ces Dames aux chapeaux verts. Théâtre Mogapor. Les représentations de l'exquise Rose-Marie se poursuivent triomphales. Jeudi prochain, matinée et soirée de ce formidable succès.

Mlle Sonia Alny, de retour d'Amérique où la charmante artiste a obtenu pendant deux saisons un éclatant succès, créera prochainement à Paris un rôle important avant de partir pour une nouvelle tournée en Egypte.

Entre temps elle se fera applaudir dans les principales villes d'eaux.

M. Benoît-Léon Deutsch, directeur du Théâtre des Nouveautés, a engagé pour l'opérette annuelle, qui passera en décembre prochain, M. Milton et Mmes Gabrielle Ristori, Eliane de Creus et Suzanne Dehelly.

MathurinS. M. Dodge, qui va fonder à Paris un théâtre américain permanent est parti pour Berlin où il doit rencontrer Max Reinhardt. Il se rendra ensuite à New-York pour achever de former la troupe qu'il doit présenter au public parisien en octobre prochain.

L'opérette de M. Serge Veber, musique de MM. Ph. Parès et Van Parys qui inaugurera la direction de M. Darcet au Théâtre de la Scala. comptera parmi ses principaux interprètes MAI, Dranem, Urban, Prince, Morton, Pierre Dorly, Moriss et Mllei Suzette O'Nill, Paulette Duvernet, etc. Nous reverrons sans doute à Paris la compagnie des « Co-Optimistes » qui se fit applaudir il v a quelques années au Théâtre Edouard-VII et qui prépare actuellement à Londres une nouvelle saison ?

ARTISTIC-CINEMA, l'Atlantide.

AUBERT-PALACE, Le Chanteur de Jazz. ELECTRIC-PALACE-AUBERT, le Dernier des hommes.

CAMEO, l'Epave vivante.

LE CARILLON, le Cirque d'épouvante, Idylle aux champs, avec Ch.iii'lot!

COLISEE, Le Village du Péché.

CINE-LATIN, Clôture annuelle

GAUMONT-PALACE, la Boule blanche. IMPERIAL, Verdun, Visions d'histoire. MADELEIHE-CINEMA, l'Escadre volante. MARIVAUX, matinée et soirée, Bessie Lo-i vc. dans le l'ilm Bessie à Broadway.

MAX-LINDER, le Roi de la Valse.

ŒIL DE PARIS-CINEMA, 4, rue de l'Etoile, Clôture annuelle.

OMNIA-PATHE, la Girl en smoking, Cœurs déchus.

PARAMOUNT, Maurice Chevalier dans .̃:on premier film parlant la Chanson de Paris.

RIALTO-CÎNEMA (angle du Matin »). îe Drame du mont Cervin.

STUDIO 28, 10, rue Tholozé. Clôture annuelle.

URSULINES, clôture annuelle,

HyèreS. Au Lavandou, au cours d'une fête organisée par la Ligue maritime et en présence du capitaine de vaisseau Lecoq, représentant le ministre de la marine, une plaque commémorative a été apposée sur la villa où est mort le compositeur Reyer. ENGAGEMENTS

Mlle M. Moreno est engagée aux Mathurins pour y jouer un rôle important dans Le Collier, de M. Erlanger.

TOURNEES

Une tournée d'opérette française et de comédie musicale conduite par l'impresario Gauvain partira, en janvier, pour le Canada et l'Amérique du Nord. Sont déjà engagés LIBRAIRIE

fH Vient de Paraître illllillllll Emile SOLARI ̃̃

LE CRIME

DE SULPICE

3FtO3Vdc^isr

§f| Fasquelle, éd. JHâH 12 fr. U f Vient de paraître BMtemsv TEI%DR1Î S fOMsatn jB9! par

MAGDELEINE CHAi)»10NT S P au'.eur de de "LA DIVINE MAITRESS^jj et de

5ILÂ VIE ARBEHTE" 1 ,,ya I 2 fr. rr. H ^lllllll Albin MICHEL, Éd. WÊËÊW


Mlle Jane Montante, MM. Pierre Dorly, Marcel Carpentier, etc.

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ETRANGER

D'Italie. On vient de donner avec succès au Théâtre Umberto, la première de la traduction du Procès de bfary Dugan.

D'Allemagne. Mariette. de M. Sacha Guitrv, sera représentée prochainement à Berlin. L'auteur a promis de venir assister à la première de sa pièce.

Maxime Girard.

Spectacles divers La direction du Cirque Géant Gleich. qui a donné hier sa dernière représentation à Paris, nous prie de remercier la population parisienne oour toutes les maroues d'intérêt et de sympathie dont elle a été l'objet. En effet. depuis le 13 juin dernier, jour où le Cirque Géant Gleich a donné sa première représentation, la salle fut toujours comble et bien souvent même l'administration du Cirque fut obligée de refuser l'entrée à de nombreux spectateurs.

Ce Cirque, nettement international il réunit 32 nationalités différentes va entreprendre une grande tournée en France. Il ne manquera pas d'v recueillir le même excellent accueil qu'à Paris, accueil qui l'a profondément touché.

Il ne nous reste plus qu'à souhaiter au Cirque Géant Gleich le même succès en province qu'à Paris.

Chronique T.S.F. 0 Sélection Radiophonique mardi 29 Juillet 1S29

Opéras-Opérettes

10 h. 50. Poznan. Transmission d'un opéra (relayé par Varsovie, Kalovlce, Cracovle et Vilno).

19 h. 55. Stuttgart. « Les Cloclies de Cornevtlle », opérette de Planquette (relayé par F'rancfort).

20 h. Leipzig. La Dernière valse », opérelte de 0. Strauss.

̃2\ h. Rome. « .La Fille du FarAVest », opéra de Pucclnl.

21 h. 15. Radio-Lyon. « Manon », de 'HsBseiiet.

22 h. 10. Belgrade. Sélections d'opéras de Verdi.

Concerts symphoniques S0 h. 4 0. Hilvorsum. Concert mlll-; taire.

20 li. 20. Tour Eiffel. Concert symplionlque.

20 h. 30. Milan. Concert symphomque.

20 h. 30. Agen. Concerl symphonique.

LA VIE SPORTIVE lamisii ̃

Courses à CompiègEe Aujourd'hui, à 2 heures, courses à Compiègne. Gugnanls de Figaro

Prix du Chemin de Fer dit Nord. Ma Fortune, Limoges.

Prix du Conseil Général. Marvcjols, Fine Orange.

Prix de Tracy-le-Val. Le Sémillant, Le Win Chaud.

Prix de Longcjiamp, Ancres, Lil::s. Prix de Jielhondes. Cœlia, Gisèle. Prix de la Sociélé Sportive. Valia, Jocas.

~o--

COURSES A SÂSNT-CLOUD Prix de Magnavjndre aux enchères, 7.500 francs, 900 métrés). 1. Atlantic F'ight à II. R. B. Strussburger (W. Sibtbri'tt); 2. Monarchie, à M. Albert Botten (G.

4~o'and); Triomphate, a Vlile 1 Nègre

'<̃ Jîu&mUÇ) & Ions?., 2 long., 3/4 long.)

~q!lQe) a 5 ifau~s 2 Ion"" '1/1 lo¡¡g.)

FariTïnitiiel à ri fr'anés' (unîflé).' Gagnant

̃20 francs. Placés Allantic Flight, 8 fr. 50; Slonaixliie, 10 francs; Triomphale. 12 fr. 50. Prix Fourire (12.500 francs, 2.4.00 mètres). ̃“ 1. Saint Didier, à M. Jacques Vi'i'.tonclc (L. Grantham); 2. Lina IX, à M. Paul Kosenberg (P. Lesmarie) X Carpeaux, à M. Joseph Koch (E. Goldin) (1 long., 1 long. 1/2, 3 long.)

Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant: l' 12 fr. 50. Placés Saint Didier, 7 francs; Lina IX, S fr. 50. 50.

Prix d'Orgemonl (à vendre aux enchères, 7.500 francs, 2.000 mètres). 1. Pégase VIII, '•̃•à AI. Paul Roscnberg (F. Hervé); 2. Coco Chéri, à M. le baron 1.-H. de Rothschild < (Bartholomew) 3. Dangeau, ù M. Charles Ycre (F. Williams) (1 long., 1 long. 1/2, 3 loni?.)

Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant 32 fr. 50. Placés Pégase VIII, 10 francs; Coco Chéri, 19 fr. 50; Dnngcau, 31 fr. Prix des Rouges Terres (handicap, 25.000 -> francs, 2.000 mètres). 1. Prémery, à M. Mené Fontancl (A. Reinette); i. Sea Rover, à M. G.-L. Molo (C. Herhert); 3. Thunderer, à M. Antony Berg (F. Hervé) (3/4 ]., 1/2 long., courte tète).

Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant 79 francs. Placés Prémery, 19 fr. Sea Rover, 13 fr. 50; Thunderer, 12 fr.

Prix dit Val d'Or (15.000 francs, 900 mètres). 1. Mcjean, à M. Raoul Meyer (Bartholomew) 2. Fils de Mars, à M. Elie Petit (A. Reinette) 3. Vélocity, à M. N.-E. Ambatielos (W. Sibbritl) (3/4 long., tête, 1 longueur 1/2). 1

ùa&mllïrj LA irs

1 nous ne nous F-^T=WT!w-ra ,QU '18..r,Z 11\ E

d'un vieux stock, puisque nos méthodes '.1~

eommereiales rendent la chose impossible.

Nous permettons à tous nos Rayons de

renouveler et perfectionner les assorti- D'. E

ments pour la saison suivante. JIL:D

20 h. 30 Juan-las-Pin». Concert sym- ] phonlquc. ¡ 20 h. 35. Radio-Paris. •– Concert symphonique. 1 2 0 11. 35. Genève. Concert sympho-

r.ique. 1

20 h. 45. Béziers. Concert sympno- 1 nique.

20 h. 45. P. T. T. Soirée de gala. 20 h. 4 5. Sordeaux-Laf. Concert symphonique.

20 n. 50. Lyon-la-Doua. Concert symphonique.

21 h. Béziers. Concert sympno- nique.

21 h. Marseille. Retransmission depuis le kiosque- de la Ciimietiière. 21 h. Berlin. Concert choral. 21 h. Radio-Toulouse. Concert eymplionlque.

21 h. Petit Parisien. Concert symphonique.

21 h. 5. Brno. Musique populatre < relaye par Prague).

21 h. 3 0. Lausanne. Concert symphonique.

21 h. 35. Deventry BXX. Musique de chambre.

22 n. Madrid. Concert symphoîique.

Récitals-Mélodies

20 Ji. 10. Budapest. Violoncelle. 20 h. 30. Francfort. « Septuor » de Poeihovcn.

20 h. 30. Radio-Toulouse. Guitare hawaïenne.

22 h. 5. Oslo. –'Violon et accordéon. 7 héâtre-Comédies

21 h. Toulouse-Pyr. « SI tu voulais » et « Petites Poupées », comédies. Comptes rendus sportifs 20 11. P. T. T. Compte rendu au Tour de France cycliste.

Causerie

20 h. Radio-Paris. chronique littéraire par M. René Lalou Biaise Pascal, bos œuvres.

Musique de danse

20 h. 45 Radio-Toulouse. Tangos et fandangos.

21 n. 30 0Stamboul. Jazz et tangos. 21 h. 4 5. Radio-Toulouse. ̃ Musique de danse.

22 h. 15 Daventry' 5GB. Musique de cianse.

22 h. 20, Prague. Musique de danse (relayé par lirai Isl.'iva, Brno fct Kosclce). 22 h. 30. Bordeaux-Laf. Musique de

danse.

22 h. 30 Strasbourg. ûrnmopaone. 22 h. 15. Daventry 5XX. Amnassador Club.

23 h. Daventry 5XX. Ciro's Club 23 11. Naples. Royal Hôtel.

21) h. Daventry 6 GB. Ciro's Club. 23 h. milan. Jazz.

21 h. Madrid. Musique de danse.

Pari mutuel à 5 francs (nnifle). Gagnant 2H i'r. 50. Placés Mcjean, 14 fr.; Fils de Mars, 21 fr. 50.

Prix Ossian (10.000 francs, 1.300 mètres). 1. Coquereile, à II. U.-B. StrassburRi'r (W. Sibbrilt) 2. Frauconi, à .M. J. Vitipnek (F. Rochclti) 3. Seymour, à M. J. Slern (C. Herberl) (1 long. 1/2, 1 !ong. 1/2). l(i francs. Placés Cocjuerelle, 7 francs Franconi, 10 francs.

Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant 10 francs. Placés Coquereile, 7 francs j Frauconi, 10 fr.

AU POLO DE DEÂÛVILLE Le Handicap américain a réuni dimanche, à 4 h. 30, trois équipes deux militaires (6" dragons, l" chasseurs) et.une équipe civile (comte G. du Bourg de Bozas baron Schrœders, Lefébure, captain Vilinot). Cette dernière équipe a rencontré les deux autres et les a hattues. Les coupes souvenirs ont été remises par Mme de ïalancé.

Mardi et jeudi, jeu à 5 heures.

CONCOURS HIPPIQUE LE TOURNOI DE BOULOGNE-SUR-MER Nouvelle victoire de Le Trouvère à M. Lederlin, monté par M. Clavé Continuant le cours de ses succès, Le Trouvère, à M. Lederlin, monté par M. Clavé, a enlevé brillamment le Prix du Casino, coupe de Boulogne-sur-Mer. Les autres prix ont été gagnés par Merveilleux, à M. Franchomme, monté par M. de Laissardière, Triple Pattes, à M. Rousseau, Mlle de La Pichoiserie, au comte d'Auber de Peyrelongue, Sherry Golden. h Mme Grimpel, monté par M. de Laissardière, Tartarine au comte d'Auber de Peyrelongue, Nana III à M. Roussel Fripon à M. Rousseau, Fanfan la Tulipe au marquis de Salverte, monté par M. Clavé, Nerwinde, à M. Rousseau, Arigai! à M. de Laissardière, Don Giovanni à M. Lederlin, monté par M. Clavé, Little Fly II au baron de Brullon, monté par le comte de Vie™-e, Mnr!"s, à iw. de Laissardière, Aspirant à M. Cabour, Bohème à M. Roussel et Urbain à Mme Salborg, monté par M. Lamy.

C'est Saturne, au cap. de Vienne, qui s'est adjugé le Prix de la Marne, puissance militaire. Robuste, au cap. Lamy, a eu le deuxième prix. Sous Préfet, au commandant Bourcier, le troisième, Vo-

lant III, au lieutenant Clavé, le quatrième, le cinquième a été partagé entre Se- ï va] au commandant Bourcier, Uranie III F au lieutenant Jeanne, Lisa au lieutenant de Chizelle et Urville au capitaine de F Vienne. Gamin, au lieutenant Clavé. a J eu le neuvième prix.

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SPORT HIPPIQUE | t Meetings d'été

Il faut rendre cette justice aux Socié- tés de courses qu'elles font vraiment bien f- les choses. Nous n'aurons .jamais eu plus ], de réunions qu'en ce prochain mois l d'août. Non seulement Le Touquet est en pleine floraison, non seulement la f Normandie intensifie ses programmes, c mais Paris même a décidé de ne plus chômer un seul mois. A cet effet, tant 1 dans le but de seconder les efforts de la Société du demi-Sang en faveur de l'éle- vage du trotteur que pour permettre aux c nombreux étrangers présents à Paris eu août d'apprécier les qualités de nos races, l. la Société Sportive d'Encouragement vient de créer un meeting de courses au j trot à Enghien comportant dix journées 1 fixées comme suit r

Premier jour Jeudi lrr août. Deuxième jour Samedi 3 août. Troisième jour Jeudi 8 août. Quatrième jour Samedi 10 août. Cinquième jour Dimanche 11 août. Sixième jour Mardi 13 août.

Septième jour Jeudi 15 août.

Huitième jour Sa '7 août.

Neuvi' 'v';r Dimanche 18 août. ° Dixième jour Lundi l!l nr

Signalons êTlemei.t, au >*• vue normand, l'effort très méritoire fourni par la nouvelle Société des courses de Cabourg, ayant à sa tète le comte de Villefranche, maire de Cah" et le gé- '̃ lierai Gossar!. Sur le nor-d h' Tronic, cinq réunions seront données, les 27, 28, 29 juillet, et 15 et 16 août, avec vente de produits de demi-sang et de chevaux a l'entraînement, les 15 et l(i août, sans oublier, pour clôturer, un concours hippique les 31 août et 1er septembre. Deauville, Clairefontaine, Caen, Cabourg 1 Les sportsmen, eu villégiature sur la côte, auront des vacances bien remplies.

LE TOUR DE FRANCE CYCLISTE Charles Pélissier arrive premier à Belfort Les coureurs du Tour de ont entamé hier le dernier quart de leur randonnée autour de la Franc Quit- tant Evian pour Beifcrt.i.sont aussi commencé la série des sept étapes quotidiennes qui les ramèneront il Paris, en passant par Strasbourg,' Metz Charleville, Malo-lcs-Bains et piem>i't' Hier matin '67 coureurs ont, quitté Evian pour Bclfort, en passant par Genève. Dès i<-s premières hem es de l'étape, Charles Pélissier, pénalisé la veille d'un retard sensible la suite d'une grave entorse au règlement, s'est échappé.

Faut-il croire que le système de pénalisation appliqué a du bon ce point qu'il a donné des ailes au fraudeur, ou que ses camarade;, désireux de lui laisser rattraper le relard nppiiqué par les commissaire ï, l'ont laissé te sauver ? Nous ne savons.

Toujours est-i! que ce fut lui qui arriva seul et premier à ijelCorl, ayant couvert les 28!) kiiomclrjs du parcours en 9 heures 34 minutes ."> secondes, soit à ia moyenne de 30 km. 627 à l'heure. Il précédait de 21 minutes un peloton de 2T> coureurs cumprciianl André Leducq, Vanrysscllungh, A. Magne, Bonduel, Van Hriiaêno. l'enoît-Fnure, Frantz, Demuysère, Pancera, M. Bidot, Pomposi, Delannoy, Neuhard, Cardona, P. Magne, Merviel, Dewaele, Louessc, Vcrvaecke, Chêne, lîouillet, Hebry, François-Henri, Taverne, Bariffi, tous en i) heures 58 minutes ii!J secondes. Aujourd'hui mardi, 17" étape, Belfort-Strasbourg (152 kilomètres). Les GRANDS MATCHES d'ATHLETISME FRANCE-ANGLETERRE Dimanche 28 juillet

àu^"Stade olympiqtte de ColoMbéC" L'Amateur Athletic Association a communiqué à la F. F. A. la composition définitive de l'équipe d'Angleterre qui représentera l'Angleterre dimanche prochain 28 courant, au Stade Olympique de Colombes. En voici la liste

100 m. J. Crawford, J. E. London, W. J. Simmons. Réserve S. E. Engelhart.

200 m. S. E. Engelhart, A. W. Green, J. A. T. Hanlon. Réserve W. J. Simmons.

400 m. Lord Burghley, J. A. T. Hanlon, L. B. Neame. Réserve A. \V. Greeu. 800 m. M. H. C. Cutteridge, H. C. Maiugay, R. H. Thomas. Réserve C. Ellis.

1.500 m. C. Ellis, S. A. Tomlin, F. W. Turner. Réserve W. Tym.

5.000 m. W. Beavers H. A. Johnston, B. C. V. Oddie. Réserve J. F. Wood. 3.000 mètres steeple. W. E. Morgan, E. H. Oliver, H. W. Townsend. Réserve B. C. V. Oddie.

110 m. haies. Lord Burghley, F. A. Foley, F. R. Gaby. Réserve D. 0. Finlay.

Saut en hauteur. E. Bradbrooke, G. R. G. Druce, A. R. James. Réserve F. G. Livingstone.

Saut en longueur. H. J. Cohen, F. G. Livingstone, D. 0. Finlay. Réserve W. Hertzog.

Lancement du poids. R. L. Howland. 1 K. H. Pridie, J.' P. Wallace. Réserve F. A. Foley.

Lancement du disque. W. Hertzog, R. L. Howland, K. H. Pridie. Réserve J. P. Wallace.

Lancement du javelot. W. P. Abel!, J. Datrymple, H. F. Eyles. Réserve W. Hertzog. Relais 1.600 m. Lord Burghley, J. Crawford, C. Ellis, S. E. Engelhart, A W. Green, M. H. 0. Gutteridge, J. A. T. Hanlon, J. E. IJondon, H. C. Maingay, L. B. Ncamc, W. Simmons, R. H. Thomas. Réserves de voyage W. Tym et F. J. Wood.

Lord Burghley est capitaine de l'équipe et H. S.St«llard accompagnera l'é- quipe en qualité de médecin. Le team anglais arrivera à Paris, samedi, à 20 heures 55 et descendra à l'Hôtel Moderne. C'est une splendide équipe celle qui viendra rencontrer l'équipe de France dimanche prochain.

L'A. A. A. a délégué comme officiels accompagnant l'équipe MM. Harry J. Barclay, secrétaire général W. M. Barnard, C. J. Pratt, -J. F. Wadmore, E. J. Holt.̃>••• ̃̃̃

L'équipe partira de Victoria le samedi 27 à 2 heures, puis par Folkestone-Boulognc arrivera à Paris- le "même jour vers 20 h. 55.

Les mécaniciens brevetés de Faérosiaistkpie

En ld29, le ministère de l'Air acceptera un certain nombre d'engagés à long terme (minimum 4 ans), désireux d'être instruits en 1930 ..u Centre il'instruction des spécialistes de l'Aviation, •à Bordeaux, en vue d'être préparés aux examens du brevet supérieur de mécanicien d'aéronautique (aviation). Outre les avantages ordinaires réservés à tous les engagés, ces engagés bénéficieront, après l'obtention de ce brevet, de primes journa.ièros qui, le jour où leur service dépassera la durée légale du service, atteindront de 3 fr. 50 à 8 fr. 50, selon le grade.

Les candidats devront s'adresser au commandant du Centre d'instruction des spécialistes de l'aviation, à Bordeaux. en lui fournissant les réi'érenc s d'instruction générale et les certificals ou références professionnelles dont ils sont détenteurs.

La fête des Sokols de Paris La Société de gymnastique « Sokol a tchécoslovaque de Paris organise pour demain, mercredi 24 juillet 1929, à .21 heures précises, uutfgjymn.ise Huyghens, 10, rue Huyghens, isous ic patronage de M. Stephan Osusky, ministre plénipotentiaire de Tchécoslovaquie à Paris, et sous la présidence d'honneur de M. Joseph Sansbœuf, président de la Société des Vétérans des armées de terre et de. mer et ancien président de l'Union des Sociétés de gymnastique de France, une grande réunion de gymnastique, en commémoration du 40" anniversaire de l'amitié fraternelle entre les gymnastes français et tchécoslovaques, et à l'occasion du premier vovage que les Sokols tchèques ont fait en France en 1889, lors de la XVI" Fête fédérale de l'Union.

La route n'est pas

une propriété privée

L'Union nationale des Associations de tourisme se préoccupe de favoriser le développement du tourisme en France et tient à apprendre à tous Ics petits Français et aussi aux grands comment il faut se tenir, se maintenir, se conduire sur la route. Elle vient de faire éditer, au prix de très lourds sacrifices., une affiche qui sera bientôt placardée dans toutes les écoles, collèges, lycées, mairies, administrations publiques et prive- .-s de France. L'al'fiche est illustrée. Elle parie. Elle s'adresse aux petits comme aux grands, aux jeunes oui me aux vieux, '.aux. ouvriers comnie^ aux paysans,' aux.

riches comme aux'pauvres.

Il est un fait. On ne suit pas circuler. Il faut apprendre, cr la route n'est pas une propriété privée où chacun peut faire ce qui lui plaît.

Le meeting de Saint-Sebastien Le meeting de Saint-Sébastien, organisé par le Royal Automobile Club de Guipuzcoa, débutera jeudi 25 juillet par les épreuves du septième Grand Prix de Saint-Sébastien, qui se disputeront sur le circuit de Lasarte, d'un périmètre de 17 kil. 315. Distance à parcourir 40 tours soit 692 kil. 600.

Cette épreuve de vitesse a réuni les engagés ci-dessous

1. Broschek (Delage) 2. Philippe de Rothschild (Bugatti) 3. De L'Espée (Bugatti) 4. Zanelli (Bugatti) 5. Foresti (Bugatti) (i. Lehoux (Bugatti) 7. Dietrich (Maserati) 8. Bourlier (Bugatti) 9. Plate (Alfa-Roméo) 10. Gauthier (Bugatti) 11. Chiron (Bugatti) 12. Bouriano (Bugatti) 14. Etancelin (Bugatti) 15. Maleplane (Bugatti) 16. Dreyfus (Bugatti) 18. Bourriat (Bugatti) 19. Lepori (Bugatti).

Le Grand Prix d'Espagne, qui sera disputé sur 12 heures le 28 juillet, a réuni une trentaine d'engagés.

Pour guider les « transatlantiques » aénens

M. Ch. Daniélou, député du Finistère, ancien sous-secrétaire d'Etat, avait signalé à l'attention de M. Laurent-Eynac, ministre de l'air, l'intérêt que présenterait rétablissement, sur une des hauteurs de la côte de l'Océan, d'un phare lumineux et hertzien qui servirait à guider les aviateurs tentant la traversée aérienne de l'Atlantique. M. Laurent-Eynac vient de faire, fx-.voir à M. Daniélou qu'après reconnaissance de la région de Lo^cronan par l'un des techniciens de son administration, la création du phare demandé par les navigateurs aériens a été décidée.

Cet -ouvrage sera élevi au sommet de la colline de Locronan, à deux kilomètres du hourg.

L'installation du phare sera poussée avec toute la diligence possible. TENlilÈ

'Oxford et Cambrrdg-e

battent Harvard et Yale

A Newport (Rhode Island), l'équipe d'Oxford et Cambridge a battu celle de Harvard et de Yale par 15 matches à (i. Les neuf doubles ont été remportés par les Britanniques et six simples sur douze par les Américains.

P. Bar.elet de Iticou (Oxford) a battu A. Graham (Harvard), par 6-4, 8-10, G-3. Il a également gagné deux doubles. Le Tournoi du Stade Maurice Hélitas de Caen

Favorisé par un temps radieux et suivi par une foule de sportifs venus de tous les coins de la côte, le tournoi de Caen a remporté un magnifique succès. M. Hélitas, préfet dr Calvados et créa-

MEUBLE§ & IMMEUBLES

A LA SUITE DE NOMBREUSES DEMANDES QUI NOUS SONT PARVENUES AU SUJET DE NOTRE « AN!UAIIlE 11U1UOllILIEil 19.9 », NOUS AVISONS NOS LECTEURS QU'IL NE RESTE PLUS A LEUR DISPOSITION QU'UNE QUANTITE E D'EXEMPLAIRES CEPENDANT MEME DANM LE CAS OU IL NE SERAIT PLUS POSSIBLE DE T.);U12 L70NNER SATISFACTION 'NOTRE S E R V t C E !MMOn!HER S'EMPRESSERAIT DE FOURNIR NOS CORRESPONDANTS TOUS LES RENSEIGNEMENTS QU'ILS POURRAIENT DESIRER.

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teur du stade, assista aux différentes épreuves ainsi d'ailleurs que M. Détille, maire de Caen; Maigron, recteur de l'Académie MM. Pierre Gillou et Gailay, membres de la Fédération française de lawn-tennis. M. Ernest Féret assuma avec tact, maîtrise et bonne humeur les fonctions de juge arbitre. Voici les résultats

Championnat simple». Quarts de finale féret b. Pérez, 2-6, lj-0, 6-2 Bolleli b. Mac Garrey, 6-4, 1-6, 6-1 Re- nard b. Randretza, n-"2, 8-10, 6-3 Boussus h. Poulain, 6-4, 6-4.

Demi-finale Féret b. Bolleli, 6-2, 6-1 Boussus b. Renard, 6-2, G-L Finale Boussus b. Féret, 2-6, 4-6, 6-3, 6-3, 6-3.

Championnat simple- de dames. Quarts de finale Mlle Guillier b. Mme Jeanson, 6-8, 6-0, 6-1 Mlle Rosamhert b. V. Gallay, 6-4, 8-6 .Mlle Bcrthet b. Mlle Fournier, 4-6, 0-0, 6-0 M-He J. Gallay b. M. Brunet, 6-0 6-0.

Demi-finale Mlle GuHlier b. Mlle Rosambert 4-0, 6-4, 6-1 Mlle J. Gallay b. Mlle Berthet, 6-3 6-2.

Finale Mlle J. Gallay b. Mlle Guil-

lier, 7-5, .6-1. ̃ s ̃̃

Champipnuft double. Quarts de finale Féret et Combemale b. Garnier et Vétillard, fi-3, 6-3 Chartier et Brunon b. Mac Garray et Pérez, 6-1, 8-6 Poulain et Randretza D. Fontaine et Letaillier, 6-1, 4-6, 6-4 Varin et Borda b. Marcu et Gauthier, \v.-o.

Demi-finale Féret et Comhemale b. Chartier et Brunon, 6-2, 6-2 Poulain et Randretza b. Varin et Bordât, 6-3,

0-2. ̃

Finale Féret et Combemale b. Poulain et Randretza, 6-2, 0-1.

Championnat double mixte. Quarts de finale Mlle J. Gallay et Combemale b. Mme Le.tcllier et Letellier, 6-1, 6-0 Mlle Fournier et Calamy b. Mlle Françoise et Lecornu, 6-1, 6-4 Mlle Guillier

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Jean Borotra vainqueur à Dusseldorf A Dusseldorf, Jean Borotra a gagné la finale du championnat simple, battant Ocha, le joueur japonais de la Coupe Davis, par 4-6, 6-4, 6-3, 6-4.

Le tournoi de Chiberta

Le Country Club de Chiberta donnera un tournoi international du 31 juillet au 4 août. II comporte les cinq championnats classiques. M. G. Le Conte en sera le juge -arbitre.; Les engagements, droit d'entrée (40 fr. par joueur), sont reçus par M. H. -Jeangritnd, secrétaire. Au Sporting Club d'Hosaegor

Au Sporting Club d'Hossegor» vient de se jouer un match entre professionnels iquï mis en présence Pao (Tchécoslovaquie) et Halert (Golf de Biarritz). Il fut suivi avec intérêt par une nombreuse assistance.

Le Tournoi de l'Uriage Tennis Club L'Uriage Tennis Club donnera son tournoi international du 12 au 13 août. Il comporte des championnats simple, simple de dames, double, double mixte. Le juge arbitre sera M. Amaudru. Les droits de balles, iixés à 20 francs par joueur et par épreuve, doivent accompagner les demandes d'inscription.. Celles-ci seront reçues au Club jusqu'au samedi 10 août.

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1 Quelques athlètes français ont participé dimanche, à Florence, à un meeting d'athlétisme au cours duquel ils se sont distingués.

La Coupe du Roi, course de relais de 15 kilomètres par 5 hommes fut enlevée par Chapuis, Beddari, Dartigues, en 46' 42" devant Marchai, Leclerc, de Mey ainsi que le C.A.S.G. bat les équipes de Florence et de Turin.

Sur 200 mètres Cerbonney gagna et Jackson et Moulines se classèrent troisième et quatrième derrière Carlini.

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SUCRES. Paris, 22 juillet. Cour., 243 50 et 214; août, 212 et 241 50; sept., 241; 8 d'oct., 231 50 et 2IS2; 3 de nov., 232. Cote officielle 247 à 248.

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Alors que nous pensions la saison de boxe close pour quelques semaines une réunion nous est offerte au Cirque d'Hiver qui risque par ces fortes chaleurs et par suite de l'intérêt quelque peu restreint de son programme de ne pas connaître le succès escompté. Le combat vedette' opposera le noir américain Jack Taylor au Chilien Romero Rojas. L'un et l'autre ont fréquenté nos rings avec des chances diverses. Ils ne se signalèrent jamais comme de grands boxeurs. En second combat, Maurer rencontrera Vermant. Enfin Gardebois se mesurera avec Joe Thomas.

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Prix d'Encouragement (3 pigeons, 25 et 28 mètres). 1. Weber, comte de Gouvion Saint-Cyr, Lagonico, Mario Capovilla et Pelletier, 12 sur 12.

Championnat de France. 1. Marcel Lafite, 24 sur 25 2. Tiarko Richepin, 20 sur 25..

Toute la correspondance concernant les sports doit être adressée à M. Frantz-Reicllel. chef de la rubrique sportive de Figaro.

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