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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1929-04-28

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 28 avril 1929

Description : 1929/04/28 (Numéro 118).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k295851h

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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SOMMAIRE DE FIGARO

PAGE 2. Les Cours, les Ambassades, le Monde et .la Ville. La vie à 'Bruxelles. Là marine française à l'Exposition de Séville. Les Echos.

PAGE 3. Un manifeste des critiques d'art français. La maison-école .des infirmières pfi< ̃ véës. Au Comité des experts. La Fédération unitaire et le premier mai. En l'honneur de Mickiewicz.. Dernière: heure. PAGE 4. A l'Institut. Informations diverses. A l'Etranger. ̃ Nouvelles militaires. Revue de la Presse.

PAGE 5. Stéphane Aubac Les prédictions d'Adam Mickiewicz. P.-B. Gheusi La Musique au Théâtre. James de Coquet Les Générales. Courrier des Lettres et des Arts..

PAGE .6. Les Théâtres. Ernest Pascal La Coupe vide.

PAGE 7. Figaro-Film. Notre enquête Réponses de Henry Roiissell, Gaston Ravel, Tony Lekain, Jean Toulout, Jean de Merly. Richard Pierre-Bodin Chronique des Ci.< némas de -Paris. cT^r,Èwps.iSfpuveJles. PAGE 8. ~f^ La'Bourse la Cote des valeurs. -r– Les Sports.

ulletindu Jour

L'ÀÉITIE POLONAISE. Sous le vocable de Mickiewicz, Paris fête aujourd'hui l'amitié polonaise. Une même, culture latine, une même exaltation du sentiment de l'honneur, une religion commune, font de la Pologne et de la France deux nations sœurs. Il n'y a rien de plus honorable pour notre pays que la confiance obstinée que la Pologne n'a jamais cessé de mettre en nous »

Mickiewicz attribuait à la France un rôle magnifique dans la résurrection de son pays et dans le développement d'une humanité nouvelle

Dans une réunion qu'il présidait un soir à la Société de Géographie, boulevard Saint-Germain, Maurice Barrés vit un jeune écrivain po- 1- lonais s'avancer vers' lui en applaudissant son discours, et ill'enlendit s'écrier « Si la France était, plus forte,, ^injustice diminuerait dans le mpn-d-e-x.y»- ̃ ̃;• ̃••'̃̃•̃ > -.t– <«.̃ Vous voyez, conclut JBarrès, « être foi*ts; fcr'eât encore le meilleur service; que les Français1 puissent, rendre à l'humanité » Vingt ans plus tard, lés armées libératrices de Foch accomplissant la prophétie de Mickiewicz, l'ont prouvé! La Pologne, piétinée et ensanglantée, a donné au monde" un magnifique exemple de constance et de. fidélité à elle-même. La Pologne reconstituée nous montre que noblesse politique, noblesse de procédés, noblesse de manières, noblesse même de style, tout cela se tient plus qu'on ne pense chez nous ̃̃̃ ï UNE JOURNEE DE DEFENSE Sk'NDICAtlSTE ET LAÏQUE. Les instituteurs communistes prétendent faire d'aujourd'hui une journée de défense syndicaliste et laïque. En quoi cela consistera-t-il ? La Fédération unitaire de l'enseignement organise « un peu partout, nous dit l'Humanité, .des meetings pour .appeler la classe ouvrière à épauler les révolutionnaires de l'enseignement ».

̃ Que pense le ministre de l'instruction publique, ses. recteurs et ses inspecteurs de telles manifestations ? Qu'en pensent même les instituteurs dévoués à leur tâche d'éducateurs? Gomment tblèfent-ils que leur profession soit déshonorée par de telles violences, que l'ordre, qui est la condition même de leur ministère, soit troublé si dangere.ils£m'ent><par"uh€r> poignée d'entre eux ? Ne sei^appeHPRtnil^iéa^'lft maxime du philosophe « II suffit que quelques-uns soient coupables pour que tous soient malheureux » L'expérience de l'histoire qu'ils connaissent, puisque c'est éelle de la Révolution;, ne leur -i-t-elle pas révélé que si. les révolutions ne sont que la faute de quelques-uns, elles* font le malheur de tous

L'Université est-elle tombée à ce point qu'on ne puisse plus compter ni sur l'autorité, des chefs, ni sur le bon sens de la masse pour mettre à la raison une poignée. d'énergumenes_àux ordres de Moscou ? i

.Leur Fédération du Cantal n'est-elle pas allée jusqu'à protester contre le caractère national des funérailles du maréchal Foch au milieu d'un; fatras qui atteste une fois de plus que la déclamation et l'enflure sont proprement l'éloquence de l'erreur. Et c'est. cela qu'on enseigne a la jeunesse

L'ALLEMAGNE PACIFIQUE. M. Gessler, ancien ministre de la Reichswehr,a écrit à l'Œuvre une lettre que notre confrère qualifie de «bien balancée», pour lui affirmer que l'Alleniagne d'aujourd'hui est non pas'« pacifiste, mais «pacifique».

L'affirmation, sous la plume de l'homme qui a organisé les forces militaires de l'Allemagne, est piquante. Toute l'argumentation de M. Gessler' tèîid à établir que pour n'avoir plus rien à craindre de l'Allemagne l'Europe doit complètement se désarmer. L'égalité fera l'union. Savoir .Les hommes .seront toujours des hommes, ce sont les inégalités qu'ils aiment tout en préchant l'égalité j. On ne saurait nier, que l'Allemagne ait commis de grandes erreurs et de grands crimes. ,Cependant, au pays de M. Gessler, personne ne veut s'être trompé, ni avoir été coupable, et l'Allemagne, à en croire le ministre de la Reichs- wehr, n'est peuplée que d'esprits justes et de -cœurs froids C'est ce qui nous inquiète Dans les royaumes de la terre, comme dans celui des cieux, après le temps des grandes ` fautes, il y aurait plus de joie pour un pécheur qui se repent que pour quatre-vingt-dixneuf Justes qui n'en ont pas besoin. Mais M. Gessler ne parle pas de repentir. Lucien Corpçchot. -.̃̃̃

'•-•̃ LA ̃POLITIQ'ÏÏBiv* La Production française et lés charges fiscales

^^bgs^g Les chiffres, concernant le commerce

NîSg|l|p extérieur durant le mois de. mars et le

iJjrV premier trimestre de l'année ont été

T" publiés avant-hier. Ils font apparaître l'activité de notre pays sous un aspect nouveau qui réclame l'attention. Dans les premiers mois de 1929, il y a eu un fléchissement léger mais sensible des exportations, et un accroissement notable des importations. .̃̃•••̃̃.

Les résultats de 1927 et de 1928 avaient été différents. En 1927. les importations avaient diminué et les exportations s'étaient développées le fait d'ailleurs était explicable par la crise du. rnarché intérieur.. En 1928, l'exportation avait été très active. D'où vient que depuis trois mois le marché français reçoive plus de produits fabriqués à l'étranger, et que, no,My4v^nde m^jrjs çle .produits i%rs briqués chez lui ? Tous ceux qui ont étudié la ques•tiôn s'accordent à signaler comme cause l'élévation des,, prix de revient et à réclamer la diminution des charges fiscales.

Pour sauver notre monnaie après la crise financière de 1926, il a fallu improviser un système, fiscal et faire peser sur le contribuable, en particulier sur le producteur, des charges énormes. Cette politique était fort compréhensible, alors que les extravagances du Cartel nous avaient conduits à la veille d'une catastrophe. 11 fallait recourir aux moyens de salut les plus sûrs et les plus rapides. Mais, en se prolongeant, la fiscalité excessive gêne l'économie générale et paralyse l'activité des producteurs. L'administration a le plaisir de constater des plus-values budgétaires, qui sont en réalité un prélèvement fiscal. On conçoit que l'industrie et le commerce signalent énergiquement les conséquences du système et réclament des dégrèvements sur les transports, les valeurs mobilières, les mutations immobilières, les objets de luxe. Le Trésor trouvera dans l'accroissement des affaires la compensation des réductions opérées,

Le gouvernement, qui connaît la nécessité de ces allégements, a manifesté à la f pis son intention de les proposer et sa, préoccupation de ne pas compr6ipettré.Tëquilibre budgétaire. On sent bien chez' )es ministres un souci qui provient 'de la menace des dépensés si légèrement décidées par les Chambres. Le travail parlementaire et le régime électoral conduisent aux largesses et au gaspillage. Est-il impossible de faire comprendre au public, c'est-à-dire aux contribuables, que l'intérêt général, dans la période nous sommes, commande la plus sévère économie ? Nous éprouvons les effets de la stabilisation, et nos prix s'ajustent avec les prix extérieurs: Comme le remarque l'Economiste français, l'ajustement aurait été beaucoup moins sensible si le franc avait été stabilisé à un taux plus élevé. Aujourd'hui il faut accepter les conséquences de çe qui a été voulu ce n'est pas l'heure des générosités budgétaires. ANDRÉ CHAUMEIX.

LES GRANDES RENCONTRES DE RUGBY

'1 fi

Le 4e France-Allemagne

L'équipe de France de rugby jouera aujourd'hui dimanche après-midi, au Stade olympique de ( Colombes, la rencontre la plus délicate de la sai- son. Son adversaire sera, en effet, l'équipç. d'Aile- j magne, qu'elle' rencontrera pour la quatrième fois. Ce n'est pas d'hier que les Allemands sont venus s au rugby, contrairement à ce qu'on croit. Mais on ] QubJie vite. Il y eut, en effet, en 1900, à l'occasion des Jeux Olympiques et dés championnats du monde, -célébrés et organisés à l'occasion de l'Exposi- tion universelle de Paris, une sorte de match France-Allemagne qui fut joué sur la pelouse du > vélodrome municipal de Vincennes. c

L'équipe de France gagna après une partie qui 1 fut acharnée et émouvante. J'étais alors de l'équipe qui prit part à ce premier tournoi international j'eus la joie d'être un de ceux qui marquèrent un i des essais de la victoire.

Mais c'est depuis la fin de la guerre que le rugby t a vigoureusement retenu l'attention de ceux qui r en Allemagne inspirent et dirigent les sports. Il g a d'ailleurs pris ces dernières années un développement important et croissant. Et tandis que t le nombre de ses sociétés et de ses pratiquants se "r multipliait, le rugby allemand s'améliorait en qua- £ lité, rapidement et extraordinairement. L'équipe i deFrjince en fit un jour l'expérience en succombant devant l'équipe allemande par 16 points à 17. L'an dernier encore, l'équipe de France eut grand' 1 pèirieà vaincre sa nouvelle rivale. On dit qu'en raison de la rigueur de. l'hiver, 1 Féquipe. allemand^ a rencontré bien des difficultés pour s'entraîner. Elle est puissante par le poids et i la vigueur athlétique de ses hommes, ce qui est s déjà un assez bonjatout. Si -,du moins jusqu'ici I le jeu de ses lignes arrières n'a pas le-brio, l'însian- I tanéité, la fantaisie improvisée et déconcertante s des attaques françaises, l'effort de ses demis et de ses trots-quarts est appliqué, consciencieux, étudié r et persistant. s

L'équipe allemande devrait succomber au jour- j (j d'hui, sinon ce serait à désespérer du rugby fran- I çais. Mais que nos représentants ne soient pas pré- t somptueux. Les adversaires qu'ils auront en face i d'eux tié sont pas à dédaigner. s Ayons bon espoir. D'ailleurs^ il faut toujours es- r pérer. La victoire aime qu'on la désire ardemment c L'équipe de France compte dans ses rangs cinq r nouveaux internationaux qui, dès qu'ils auront t, triomphé de l'émotion classique d'un premier dé- j( but, s'emploieront, à côté de leurs anciens, à ga- gner victorieusement leurs galons. j

Frantz-Reichel, n

D'ALMAVIVA

"On commence à parler dans la presse du prochain centenaire de la prise d'Alger, en 1830. Cette amorce de notre empire africain mérite en effet, d'être célébrée dignement. Nous avons dépensé trop d'héroïsme pour n'être pas f'ers d'une conquête qui sert à la fois ce sont les vraies -f- le pays et la civilisation. Mais à la, lecture des articles consacrés de. toutes parts à l'événement initiateur dont les bienfaisantes conséquences continuent à se manifester si visi-i blement, avouerai-je qu'une impression mélan-, colique s'est mêlée pour moi, et t'imagine pour bien des personnes, à cette fierté' nationale f-, Nulle part je niai vu écrit, .avec l'honneur qu'il, mérite dans la circonstance, le nom du chef, d'Etat qui a ordonné et iniè en train cette expédition. On entend que je veux parler du bon Charles X, que M. Pierre de la Gorce. dans le beau*- livre qu'il lui consacrait l'année dernière, nous montre si lucide à cette occasion. Lorsqu'en 1827 il fut une première fois question dè cette campagne d'Afrique au Conseil des mini$« 1res, la majorité de ceux-ci, sôus l'influence de Villèle, s'y opposèrent, 'de telle sOrte que le prince dut céder.'

J'ajournerai donc, dit-il, avec quel regret est égal, c'eût été une belle chose de se présenter devant les Chambres les clefs d'Alger à la main.

Ce n'est pas devant les Chambres, c'est devant la France entière qu'il se présentait, ces clefs il la main, moins de trois ans plus tard, pour être renversé aussitôt par une opposition dont l'indifférence à cette entreprise était telle que ses journaux, écrivaient couramment, à l'heure même oit nos troupes débarquaient làbas «L'affaire est une des plus sottes que le gouvernement ait encore imaginées », et l'opinion était si étrangement abusée que le Roi, l'initiateur, en dépit des Anglais, dp celte féconde aventure, ne rencontra, en revenant, le 11 juillet, du Te Deum de Notre-Dame, je cite de nouveau M. de la Gorëëj que « visagas sévères, sombres, irrités. cfîa froideur d'un peuple que la gloire elle-même ne touchait plus ». Je parlais d'impression 'mélancolique, tout à l'heure. Ce qui me la donne, ce n'est pas l'erreur de nos aines d'il y a cent ans, c'est que la maladie dont souffrait la France d'alors ne soit pas guérie. Les profondes divisions politiques dont' elle est toujours malade 'ne se sont pas apaisées, La preuve en est dans le silence sur te grand serviteur tdu^pmis- que fut ce jour-là Charles X, etvéh'estl'qti'uri'das, entre des cpn- j laines, de cette ingratitude des partis à l'égard des besognes utiles que les adversaires de leurs idées ont pu accomplir dans le passé. Cette guerre civile rétrospective a cela de funeste j qu'elle atteint dans la conscience nationale la vertu de la vénération qu'Auguste Comte mettait si haut, et il avait raisa^. Si la patrie est vraiment, comme le voulait' Fustel de Coulanges, terra patrum, et Barrèè,* la terre des morts », c'est en diminuer l'amour en nous que ne pas donner une haute place. dans notre Panthéon intime à tous ceux d'entre ces « Pères » et' ces « morts » qui ont, comme un prince dont on ne veut se rappeler que les erreurs, donné un empire au pays.,

i y ̃$<̃̃, Almaviva.

MŒURS ELECTORALES

Le Coup de la location

Qu'il soit député ou -çoinseiller municipal, tout élu considère que la place qui lui a été confiée pour, quatre (désormais six) ans lui ap^artièiU à jamais tout concurren^idevient un usurpateur^ et dfes' hommes qtrii'par aiîjeurs, ne sont"pomt" partisans du désordre, ont recours aux plus singuliers procédés dans la défense de leur siège menacé. .Tels sont ceiixîdfimt vient d'être victime 'M. Georges Servas, candidat de'la Fédération de la Seine, à Auteuil. Il avait retenu, dès le 22 avril, et pour vendredi dernier la salle Montmorency, en vue d'une réunion privée. Mais, circonvenue par le conseiller sortant, la propriétaire l'informait l'avant-veille que la salle qu'il avait louée était « indisponible jusqu'au 6 mai ». M. Servas court au tribunal, obtient un référé et, vendredi soir, muni de l'ordonnance, accompagné de son huissier, que suit M. le commissaire, il arrive à la salle dont la possession lui était assurée « République française, au nom du peuple français ». Mais les amis du Sortant faisaient. |a nique à l'huissier; au commissaire, à la République et au peuple français. Tous les fils électriques de «la salle rouverte avaient été coupés. On mettait bien le local à la disposition du locataire. Mais l'obscurité y était impénétrable

Les électeurs présents devant la porte, tout en protestant contre de tel]#s mœurs, suivirent M. Servas à un café voisin ils y eurent la récompense d'entendre M. Louis Madelin, de l'Académie française, dévcloppei! ̃ > lâf- -faikb'ris qui l'avaient amené à se séparer de M. Fernand Laurent, le conseiller d'hier. Au dehors; les partisans de celui-ci poussaient des cris et lançaient des cailloux dans les' glaces. A un rnome*K(8vils laillicent envahir la salle, "malgré rimportant .service d'6r<ire organisé. Ces incidents ne seraient pas bien graves si M. Georges Servas né trouvait désormais toutes les salles louées à Auteuil et au 'Point-du-Jour jusqu'au 6 mai. Est-ce là procédé de' lutte acceptable ? `! Les boxeurs reconnaissent qu'il y a des coups interdits sur le ring. Dans lé1 riiatch édililaire, entre concurrents soucieux dû "respect dû à l'électeur sinon au concurrent, de tels1' subterfuges pour supprimer la contradiction sont-ils tplérables ? Ne devraient-ils pas, quand- le^ comités trop zélés y recourent, être désavoués par les candidats sortants ou non ? Ces ruses sont déplorables et d'ailleurs vaines. La- preuve est que M. Georges Servas tiendra des réunions, quand même, mardi et jeudi. i. Le coup de la location générale n'aura été qu'une manigance inutile. '•' ̃ ̃

BILLE1T DE MINUIT

L'Océan maléfique f et le Pavillon jaune

On hisse le pavillon jaune le long de sa drisse parce qu'une maladie contagieuse est à bord du bâtiment. Les romans d'aventures, ceux qu'aimaient Robert Louis Stevenson et Marcel Schwob,'commençaient souvent dès l'apparition de ce signal. Stevenson le retrouva au mât de la tragique goélette qui couvait la lèpre au large de Papeete, et Marcel Séhwob, en feuilletant des livres, découvrit le brick du capitaine Chataut, chargé de Levantins, et qui fit entrer en franchise la peste dans la ville de Marseille en 1 720. J Les îles, les fameuses îles d'aventures, posées sur les océans comme des corbeilles pleines de fruits, Ji'importent point que le coprah qui séduit i'éli.te des commerçants pittoresques ou les éléments les plus décoratifs de leur faune et de leur flore, depuis les perroquets multicolores jusqu'aux plantes velues et JfKileUses que Ton chérit comme, "dër petites bêtes incompréhensibles. Le beau navire de la ,chanson, qu'il rentre à Saiht-Nazaire, à Marseille ou à Glasgow, dissimule dans ses cales les pestes sournoises et les maladies tropicales que l'imagination pare des effets les plus désespérants. Le cordon sanitaire qui. de port en port. protège les nations ouvertes sur l'eau '.oujours enigmatique, n'offre plus le même aspect qu'il y a encore un siècle et demi. Quand le pavillon jaune montait dans le ciel devant Toulon, Marseille ou Brest, lef, forçats secouaient leurs chaînes. La mort nourrie des sucs vénéneux des terres inconnues faisait tinter devant le lazaret les grelots de la peur. On lâchait les forçats pour enterrer les morts, quand la peste faisait rage sur la ville. Une maicon sur deux était marquée d'une croix blanche la charrette funèbre cahotait sur les pavés pointus les forçats se dévouaient en dehors de la surveillance de la chiourme. Un pavillon. jaune qui dominait la mer suffisait à semer la terreur devant les canons impuissants. La mer était peu chiche de ces lugubres présents- qu'elle apportait, comme en se jouant, dans l'or du soleil avec la complicité d'un ciel trop b!eu.

Tout cela ne vieillit pas. Au contact de l'eau Sellée, les traditions gardent leurs apparences et 1 homme perd en qu«]qu|s. secondes le bénéfice de p)ug!eurs,siècles.,d'axpliç.ation5.,(nAi bord, div.,gr«Midpaquebot règne le jAtï et le barman.; le 'poste de. T. S. F. déroule en rtfer les messages de la Bourse toutes les voix protectrices venues de la terre se font entendre. Mais une petite nouvelle perfide monte des soutes où travaillent des hommes de couleur, et subitement elle franchit les limites permises. Cela st> transforme, se précise, balaye !es ponts. Le pavillon jaune se hisse devant les cheminées orgueilleuses. Le navire freine et se dandine au large. II entend le bruit tombé en désuétude d'une ville qui ferme ses portes.

Il est difficile de revenir plus brutalement en "arrière, assez loin en arrière, quand on songe aux récentes habitudes que nous avons prises un peu dans tous les domaines.

Pierre Mac Orlan.

BLOC-NOTES PARISIEN

La Danse romantique

Ma cousine,

II es), minuit, et je vous écris d'un cercle voisin- de l'Etoile, pendant qu'un orchestre y joue langoureusemént,' éperdùment, anaclironiquement, de vieux "airs dé danses romantiques. Quel régal, et quel attendrissement! Je ne peux résister au plaisir de vous .écrite, ma cousine, sans- plus attendre, car, grâce à mon ami-Marcel Bouteron, bibliothécaire à l'Institut, parlant sous les auspices des Amitiés Internationales, j'ai revécu les heures fascinantes dont vous sûtes si bien, jadis, m'évoquer Je souvenir et 'la splendeur diaprée, proches de vous encore. Votre père y brilla

Nous entendîmes un récit délicieux, presque un conte de fées, pendant une heure. Nous vîmes se profiler sur l'écran des silhouettes de sylphides dansant au crépuscule. Les :sylphides, c'était les jeunes filles d'alors, vous me l'avez appris, et, quand vous étiez toute petite, vous 's' fûtes l'une. d'entre elles, une des dernières, je le sais. EUes ressuscitèrent ce soir. Lacs d'Ecosse, clair de lune, pâleur inspirée et fatale. Sous la direction du- fameux' docteur Véron qui dirigea l'ancien Opéra de 183 à à 11835, ce n'était, au cours de soirées prestigieuses, .qu'ineffables guirlandes

De vierges- en bandeaux s'inclinant de profil. Comme elle nous ont été rendues, dans leur sensibilité désuète, -*naïve, mélodieuse, fanée- Si vous aviez été, parmi l'assistance, vous auriez récité lé Lac, à.-mi-voix j'en suis sûr. ..Des pas étoiles. Une idéalisatieiv^îaniartiniënne des rythiv.es du corps Marie Taglioni: La gaze blanche, ~!s tulle et la tarlatane, les elfes et la péri, le romantisme entre chez Terpsichore. Quelques années passent. ïanny Elsser paraît, Après l'Italienne,- l'Autrichienne. Celle-ci mêle1 à' son jeu la poésie1 passiomiéë des nerfs' Le romantisme, toujours. Et quels battements de. seins derrière l'éventail peint aux couleurs des Iles. Vous rappelez-vous, ma cousine, ce chef d'orchestre des Variétés dont vous me parliez'avec une admiration léguée par votre mère Mûsard ?. Vous rappelez-vous l'homme qui réglait' les mouvements chorégraphiques de toute la société de son époque "Cellarius ?. Mais comment m'attarder aux anecdotes et aux figures ?. L^ temps presse. Demain, dans votre fauteuil d'Utrechi, dites-vous que j'interromps cette lettre pour me joindre aux jeunes- Françaises exquises qui, ressuscitant les grâces cl'antan sous leurs robes modernes, valsent, 'dansent mazurka, la polka, de'délicieux ballets 'et surtout votra char quadrille, avec ses antiques figures du « pantaîoa ».

et de la pastourelle.

et de la gastourelle. Gaétan Sanvoisin.

~5~t~ ,c

i des Visages

< Par CAMILLE MAUCLAIR Dans les nouvelles salles du Louvre, l'autre matin, devant les Ricard, 'les Chassériàu, les Fantin-Latour, les Degas, devant ces portraits qui sont de merveilleuses analyses du caractère et de l'âme, je me disais qu'à partir de ces maîtres a commencé l'abandon funeste de la recherche de l'expression psychologique dans lés figures peintes. Cette recherche fut un des gages les. plus certains de la gloire picturale française, dans le pays des Clouet, des Chardin, des Philippe de Champagne, des La Tour, 'des Prud'hon, des Ingres, précédant les hauts artis- tes que j'ai nommés. Il semble bien que la chimère de la « peinture pure » ait banni pour longtemps, sinon pour jamais, ce beau souci de révéler la conscience sous le masque de chair. Ce masque, l'art impressionniste, si admirable dans le paysage, nJa voulu ou pu le considérer, que comme un objet -.pareil- aux autres, i|n ensemble de plans et de volumes colorés. -Jl l'a traité, comme un vase, un motif. «deaiaturemorte il importait avant tout de « bien pein- dre ». Ce qu'il y avait derrière l'apparence du visage, l'art impressionniste n'a point cherché à le rendre visible. Il s'est tenu à un réalisme apparentiel, à une vie toute physique.

Le Zola et le Mallarmé de Manet,. le Banville de Renoir, superbes morceaux, ne sont point des images d'intellectuels, mais des notations ligées oit l'on ne devine point la pensée, où l'artiste n'a songé qu'à la qualité du ton et de la touche. La partie la plus importante du redoutable problème de la ressemblance, la partie mentale, a été éludée par une virtuosité sans profondeur. Le visage d'Olympia est dénué de toute expression, toutes les femmes, de Renoir ont la même figure, dans le même temps où Degas, qui n'eut rien d'un impressionniste, allait encore au tréfonds de ses modèles, avec la force et la mesure d'un Holbein; moderne. Les impressionnistes ont posé dans l'art français un assez beau bouquet de fleurs éclatantes pour qu'on ne leur refuse aucune forme de l'admiration mais d'eux a daté l'idée que le physique d'un visage, modelé el éclairé comme tout objet matériel, suffisait à constituer tm

pOBtaàt, ie. flioitèie ne"dê venant pi us q u 'un pif

téite mis à la^ disposition du peintre pour exé-

cuter un morceau: brillant. 'f

Que dire de ce qui s'ensuivit ? Non seulement nous ne voyons plus faire un portrait. psychologique, on n'en a plus la science, ni le scrupule, ni le temps, mais encore on a proclamé qu'il fallait le mépriser comme un genre déte;stablement « littéraire » On affirme couramment, dans les milieux'où l'on appelle portrait un enchevêtrement de polyèdres versicoiorés, que la ressemblance est l'affaire. des photographes. Il est amusant de constater qu^à son apparition les peintres ont hué la photographie, qui a pourtant rendu l'immense service de. mettre en toutes les mains les chefs-d'œuvre épât;s dans l'univers maintenant, ils lui font une part bien trop belle en lui abandonnant Cf.tle ressemblance, qu'elle reste incapable .de, restituer avec le prestige de la vie profonde.. Mais nous devons nous réjouir de ce que la photographie n'ait pas été inventée au quatorzième siècle, car, si une aussi déplorable. opinion avait dû influencer les artistes dès cette époque, nous n'aurions pas les chefs-d'œuvre du « portrait d'âme » que nous ont légués Van Eyçik et Léonard, Titien et Van Dyck, Velazquez et Rembrandt, et tant d'autres, Selon l'actuelle esthé!?3,lî.e,lve T^?.1!1" nous, ignorerions ces vaines imitations; qui visaient point qu'à là « pein- ture 'pure et sont pourtant assez bien peintes.

Notre temps, ou du moins la crise que nous traversons, a décrété le mépris du visage et Ja déchéance du modèle. Monsieur, vous qui voulez vous faire peindre, si vous êtes assez philistin pour souhaiter votre réssèmljian.ce!, allez devant l'objectif car, chez le peintre « d'avant, garde », s'il consent à accepter votre argenj, sachez que votre droit se limite à ;ceïui d'ji;n comparse, et que vous n'importez personnellement qu'au titre de « motif de synthèse coIch rée », prétextée par votre périssable et épisqdique figure. Vous êtes à peine un brillant second. L'essentiel est de faire à votre propos un morceau de peinture, une combinaison" de plans l'on distinguera peut-être (cela n'importé pas) une allusion à votre aspect individuel Quant à votre caractère," à votre psycho-v logie, nul ne s'en soucie vous mourrez un jour, la « synthèse » vous survivra. Le temps est-ipassé où le peintre se-mettait, en bon ouvrier de ressemblance, à la disposition des gens désireux de léguer leur image véridique à leurs enfants. Maintenant averti, soyez flatté de voir décomposer votre image en très savants assemblages de triangles. Quant à vous, Madame, laDame qui a perdu son peintre !i– voùs'êfés pressée par vos précieuses amies de faire montre de hardiesse en ne confiant pas Votre grâce et votre beauté à quelque survivant de l'académisme, mais en vous adressant aux « novateurs ». Vous voici placée entre Je Gharj'bde de la sucrerie et le Scylla de la « synthèse faisant de vous un monstre pu un mot carre estimezvous heureuse si, par moyen terme, oij vous pei.nt comme un pot de fleurs. Quant à votre âme, vous n'en avez, pas plus aux veux des peintres qu'à ceux dés. Pères !dir Concile de Trente. Vos aïeules et vos aîn ces eurent plusde chance quand elles furent la Belle du Titien, rUne ou l'autre des ladies de Reynolds ou de Whistler, ou la Mine de Galonné de Ricard.


Vous avez cessé d'être un thème de rêve, un vivant Idéal de luxe «t de goût, le reflet su-ï prême d'une civilisation" raffinés; On peut parcourir les multiples expositip,njr: de l'art soi-disant vivant en cherchant en vain un visage masculin ou féminin qui révole réai^me intérieure, qui incite à la çontemplatioai%ii renseigne sur i}ri être, qui soit autre chose qu'une occasion de bravoure de palette, lorsque même, par chance, la forme humaine

resté rééQ~~issable et anatoyiquemént tior-

reste reGQrttiaissab.le et anatemiquenjefit Aor-

male. L'art du portrait se meurt, parce qu'il exige tout ce que, la « peinture pure » a éliminé et renié. De même que l'avenir n'aura que les |î1h|| |pour. le renseigner sur nos grands é*énar wkniià 'historiques et sociaux, par la carence d'un art volontairement restreint à de médiocres, sujets, et incapable de compositions,. ;de inertie l'avenir ne saura que par la photographie .ce quje furent à peu près nos, contempoïàins. «^Oii dira que c'est sans importance- à l'égard de la foule des gens dont on bâclé les portraits, et, que nul, après leur disparition; ne s'inquï|téravérifier si les tableaux ont concordé à Jeurs âmes. Observons que la « peinture pure'» ne périra pas moins l'art -soi<iisan.t vivant sera peut-être avant dix années a^ssi périmé, que la pire peinture louis;philipP3rjde. Mais pour de grandes figures nationales Je- iéoinniage est pire. Bonnat était bien peu ^cintre, et ses défauts sautent plus aux yeux gîte se qualités mais l'art du portrait, est itqœ'bç si bas que nous chercherions même une équivalence des effigies noirâtres et lourdes, ïnais honorablement fidèles, qu'un Bonnat a laissées dès glojrès de son temps. Qu'auronsnous à offrir au futur qui attendra de nous l'injage du physique, du caractère et de l'âme d'u|i Foeh, occasion de chef-d'œuvre à jamais ^rdue ? Quels documents plastiques, dignes $11 rang et de la complexité mentale des nipde'ip$r iéguerons-nous d'un Poincaré ou d'un; ptergsoij, et à qui les demanderait-on ?, \,ïiqus avens, pour toujours, l'Erasme d.'H,QJh Ji^jn, le Charles-Quint du Titien, le Napoléon fie David, Mais ces œuvres passéistes » datent jd'ayapt la photographie, la « peinture pure »^ #jt le mépris des viçageg,, 'tiu h.ù..x \i

'̃:•£; ,.̃ i Cainille MaucUic.

tj^ '[:̃(:): ̃̃ ;v.i itr.J^J ̃.̃:̃̃̃̃ ̃(-. •̃̃,

"m Ml BRUXELLES

Nous somiries presque à la fin de h saison inondiiinç. déjà "Beaucoup de personnalités de la société sont dans leur çiMLteau pu leur villa ou se préparent à s'y installer aussitôt après les saints de glace. Des invitations ont été lancées pour les premiers jours du mois prochain à des dîners dansants dans plusieurs châteaux. Le Con.cours hippique, à la mi-mai, est à peu près le dernier grahâ rendez-vous de la société, avant les pérégrinations ^estivales, puis viendront les saisons à la mer ou dans left fixations thermales.̃̃

''̃; Maintenant, déjà, on voit à l'avenue Louise, vers -la |flij"'<Ié" l'après-midi, un grand luxe d'autos se dirigeant vers |e bois de la Cambre et la campagne. Et rien n'^t pl^.joii, par ce soleil printanier, malgré la bise froide, 4e: ,yo}c. les migrateurs allant rejoindre leur résidence «stivale, où ils surveilleront la pousse des fleurs, si tardive

tçtâè année. ̃

jÇjegendant, il y aura encore quelques événements arfe tiques, «t mondains en avril et mai. Au théâtre- royal dé la Monnaie, on créera, le 29 de ce mois, une comédie musicale de Serge Prokofieff, qui a écrit le livret d'après tijjig nouvelle de Dostoïevski, ef a composé une partition qu'on dit fort originale lL&, pièce:, qui évoque lac: période du Second .^rnpjrç, est; .o^'et, de tous J.çs-u .-s^n^ydes dirëeféurs'' du théâtre de la Monnaie. ^̃Nous avons ne ce moment, au Palais des Beaux-Arts T^e superbe édifice dû au talentueux architecte Horta une exposition d'art français moderne, qui attire la foule des dilettanti et des artistes. Je me bornerai à dire qu'elle est d'un puissant intérêt par sa diversité, comprer nant des œuvres de premier plan, « depuis Manefc»" Constantin Guys, Rodin, Toulouse-Lautrec, Bonnard, ynillàrd, d'autres encore, fort nombreux. Il y a surtout çeriiîns «ensembles très intéressants. J'ai crainte d'être in|ijsfce dans mes citations, et je ne puis être complet.. L^je.de Rodin mériterait plus qu'une mention comme leiAiprestigieux Bourdelle, la collection des Degas, Ui Mànet; Motiticelli, Cézanne, Carrière, Vlaminck, Duireinè, Moriet, Pissarro, Sjsley, de Waroquier, Matisse, i|ùe je cite au hasard. Ensemble éclectique qui fait hon» nèat a l'art français. •îfoHs avons annoncé récemment que l'Automobile Club FêMiflin de France allait passer une semaine en Belgique. ï' iiAÙSv pouvons ajouter que Mme la duchesse d'Uzès, à cause de son état de santé et affligée d'un deuil récent, a prié Mme la duchesse de Grammont de guider les excursionnistes. Ces dames seront reçues à l'ambassade de Franco, par S. Exc. l'ambassadeur et Mme Maurice Herfeétte, -dans 1* soirée du*i" mai. On invitera les automobilistes à un raout auquel assisteront des membres du Royal Automobile Club de Belgique et des personnalités françaises et belges.

aiuisqftf .nous parlons d&H#^ntânti JîeE J'à.ilrâi'ci à Bruxelles, nous en profiterons pour signaler son labeur incessant en faveur du nouvel hôpital français « ReineEÏisabeth»* qu'on est en train d'édifier. Déjà, grâce à M. Herbette, on a recueilli plus de cinq millions de francs pour cette belle fondation mais il faut trouver beaucoup plus de fonds. L'ambassadeur vient d'avoir une excellente idée qui fera parler de la souscription et qui fournira une somme intéressante il y aura le dûnanche r9 mai, à J'hipcpdjoxne de Boistfort, près Bruxelles, une grande jriùmè'e courses de chevaux au profit de l'œuvre. Nous pouvons annoncer que LL. MM- le roi et la reine, ainsi que S. A. R. la princesse Marie-josé, désireux de témoigner ̃l'intérêt qu'ils portent à cette création française; Oiiti promis d'assister à cette réunion sportive qui s'an. nonce fort brillante. Eli même temps, on aidera une institution belge, «Lç Cercle militaire Prince Baudouin », dont le but est ûi favoriser la récréation des soldats belges, qui aura ainsi une part du bénéfice. Charlea wQl~f=h'au~o.~

j :«,_ J Charles WolffcFonsoiu l

La Marine française à l'Exposition de SéviHe Le confre-torpilljcur Lynx, de la deuxième escadre2 légèftv vient de se rendre à SéviJle-, oft il séjournera jusque vers le 10 niai. Il a pour mission d'apporter son concours actif aux représentants de la inaniflè française à–la gran# exposition* ibérp-américaine qui va s'ouvrir dans ce port. ̃'̃Côtte exposition comporte une importante section maritime et sera, eii outre, l'occasion d'un congrès international d'hydrographie, d'océanographie et d'hydrologie. J& JLynx a emporté, en vue de 1 exposition, un important matériel, qui comprend les dernières crlations de l'industrie française pour l'étude do ïa mer et des fleuves, et de nombreux et intéres- âarjts documents provenant du service historique, 4é'-4% loarine^ de l'Institut océanographique et de la-roission Cbarcot, des Offjces des Pêches et.de la Navigation. Le président du comité d'organisation de rexpositiqn française est le vice-amiral Lacaze, ancien ministre de la marine son commissaire général est M- RoussUbe. ingénieur hydrographe en chef de l.a marine. Quant au congrès international, la France y sera notamment représentée par MM. Fichot, ingénieur hydrographe général, chef du service hydrojfraohiqae j Joubio et Perrier, de l'Institut Watier, directeur 4e îa 8§yJ$Ôioa ajj piiflisjàrê 4°S

traYanx PJW!c~

l<jes Cours, les Ambassades, le Monde et la Ville

-2-i ~<'

La Semaine Jpelge

^5 C'est demain lundi que sera disputé le rallye Parîs-Bruxelles, épreuve féminine de tourisme qui doit inaugurer la « Semaine bçlgg » organisée par l'Automobile Club féminin. Le signal <ju départ sera donné à sept heures et demie, place de la Concorde, par Mme André Citroën, yicérprésidente du Club. Parmi les. concurrentes inscrites nous relevons lès noms de personnalités bien connues dans le monde sportif et la plupart des dames qui açtievêv rent l'an dernier le rallye Paris-Strasbourg, Citons,; ;M!!e peutsçh de la Meurtlie, Mmes. Wei-sweiller, Gamble, Debray, Mlle. Codrons Bro de Comeres, Mmes Del Moijtè, Mareùse, Lpvel, J. Franck, Jacobs, Blàndin, Barthérèmy, MI Oçhs, injSs Métcalïc, Mlles JFriédr "vhia'nn, Ba'lly, miss Henderson; -Mlles Cbulton* Hôrh, ̃^rEiviéi'o, Mmes Scliumajin, E. Friedmarin, Mlle Steinbrugge, Mme Lejeune. Van Cutsen, ï

En raison du mauvais état d'une partie dé la route, l'arrivée en Belgique se fera sur la Grand'Placé;. de ̃ Hall, où les concurrentes seront reçues par une délégation du Royal Automobile Club' de Belgique, Les voitures, escortées par nos amis belges, feront leur entrée en cortège à Bruxelles, Participeront, en touristes, à l'épreuve et à la « Semaine »

Mim; Citroën, M. et Mme de Cobp, Mme Lazare ̃VVeiller, vicomtesse Benoist d'Azy, Mme Brignoli, baronno Bro do Comeres, Mme et Mlle Clanis, Mmes A. Valois, Fanton, Léo, Jean Herfier, Bauman, Farinan, Mme de Bcllegaixle, Mme Weill Goudchaux, Mmes Laur, Lakhowski, Blumentbai, Halphen, Aube, miss Cushing, Mmes Iver, Deeauvjlle, Lallemand, Demonts, Setire, BouiUjant-Linet, Steinbrugge, Ochs, MM. Onfy, Lan-

glois, .etc..

lendemain commencera la visite de Bruxelles et des grandes villes belges, visite au cours de laquelle de nombreuses réceptions officielles et privées seront offertes en l'honneur de l'Automobile Club féminin. Les Cours '̃̃

@ S. M. la reine Marie de Roumanie et S, A, R. la princesse Heana sont arrivées à Algésiras, à bord d'un destroyer espagnol, venant de Ceuta. La reine et;la;,p^iie6jB£ sont repartiçi.pour Madrid. |i » S. M.- reine des Pays-Bas, qui doit se renHr«dâiik le" Valais, est attendue à Berne le 3 mai. •^ S. A. R. la princesse Béatrice de GrandeBretagne, qui rentre à Londres, a quitté Paris hier à midi, à destination de Calais. La princesse a été saluée sur le quai de la gare du Nord par S. Exe. l'ambassadeur d'Angleterre et lady Tyrrell, et par quelques personnalités de la colonie britannique. <@ S. A. R. le prince de Galles s'est rendu hier de Londres à Craigweil-House en avion pour passer la journée auprès des souverains anglais, ses augustes parents.

i,: Dans les ambassades

® S. Exc. le baron Beyens, ambassadeur de I Belgique, et la baronne Beyens, qui viennent de faire un assez long séjour à Paris, sont rentrés à Bruxelles.

@ S. Exe. M. Armand Bernard, ministre de France en Suède, s'est rendu en Ostrogothie pour répondre à l'invitation de !a nouvelle Alliance fiançaise de Norrkoping, qui a fait représenter l'Anglais tel qu'on le parle, interprété par des membres de l'Alliance.'

( A l'issue de la soirë^.e^g banquet auquel. assis- taient plus de deux, cgpts persqnpes, le"tiarôn!

Stiernstedt, président, de., l'Alliance française* .a,

porté enfermes très applaudis la santé du représentant de la France et rendu hommage à la haute estime dont il est entouré dans le royaume. Après avoir évoqué la disparition du maréchal Foch, aussi grand soldat que grand citoyen, le président de l'Alliance a. renouvelé au ministre de France des condoléances émues.

M. Armand Bernard a prononcé à son tour un discours mettant en relief les réceptions brillantes que Paris réserve au prince Eugène, président du comité de l'Exposition suédoise, et soulignant la récente attribution simultanée des prix Nobel, à ses illustres compatriotes Bergson et Nicolle, l'ordonnance royale prescrivant l'obligation de l'enseignement du français dans les écoles, les échanges des professeurs entre la Sorbonne et les universités suédoises, la vitalité de la chambre de commerce française en Suède et l'extension, chaque jour grandissante, des rapports intellectuels et des relations économiques entre la Suède et la France.

Monde officiel

© Le président de la République a quitté Rambouillet hier matin pour se réinstaller au palais de

l'Elysée., •' > -«,?•

i < c 'enseignements mondaitfs <> '•̃ ̃< k ̃-̃̃<'< ® La marquise de Versainville Odôard donnera deux matinées de musique/le 23 mai et le 6 juin. @ M. Renault de la Templérie vient de rentrer à Paris, après un séjour au Maroc. Mme Renault de la Templerie passe quelques jours à Villefranche-sur-Saône,

^Soirée brillante, en costumes 1909, suivie d'un souper par petites tables, lundi dernier, chez M. et Mme Raymond Hesse.

Mme Whitney Hoff recevra aujourd'hui dimanche après-midi, à partir de quatre heures. ® Aux matinées de la baronne Tpssizza» née Scanavi, M. Micheletti et Mlles Coifier et Ducuing, de l'Opéra-Comique, ont été très applaudis le 12 avril "dans une sélection de Carmen, et vendredi dernier Mlle Madeleine Renaud, M. Bertin, de la Comédie-Française, ainsi que M. Le Vigan, ont eu un grand succès dans la 7<?ur Saint-Jacques de Rosemonde Gérard.

Naissances

©Le lieutenant de Sainte Opportune, stagiaire 'e de l'Ecole de guerre, et madame, née de Bçnfils. sont heureux de faire part de la naissance de leur «fils, Henri.

••. _jr; bienfaisance 'J; :jt^

0 Une vente de charité au profit de la crèche de Houilles aura lieu le jeudi 2 mai, de dix à dix-huit heures, à la Salle des Ingénieurs civils (premier étage), 19, rue Blanche, Paris.

"0 Une vente de charité aura lieu le vendredi 3 et le samedi 4 mai^ de deux heures à six heures, 18, rue de Varenne, au profit du Nouveau Centre ` Religieux (chapelle de secours Saint-Maxime) et des Œuvres d'Aritony.

@ En la sali," Marie-Geneviève, 32, rue de la Tour, Paris-Passy, aura lieu les vendredi 3 et samedi 4 mai, de quatorze £ dix-huit heures, une vente de charité en faveur des œuvres du Patronage de jeunes filles de la Villa des Otages, rue

Haxo, 85-95, y

--̃,̃•• -•̃- C •• "^Cercles" .-̃••-̃̃:

0" Ont été reçus, mfînbres du Polo de Paris au ballottage de jeudi ^ernier

M. Carlos Guinje^, présente par MM. SantosDumont et L, Ta«cd«de Argaez MM, Henrique de Barros Liberal et Octavi'o Guinle, tous deux présentés par MM. Santos-Dumorit, E. Martinez de .Hps et L. Tsfloo de Argaez. @ Lés membres i?e la « Société des Bibliophiles François », dont le président est le comte Alexandre de Laborde; l'Académie des inscriptions et bellestettres, sont venus visiter la' ^éllè^.éxppsJtiQn de reliures anciennes et modernes qui !4'sft, p'uvérte jusqu'au 30. avril au Cercle de l'Union artistique. t. Reconnu parmi les sociétaires *• Marquise de l'Aigle, duchesse de Bisaccia, comtesse de Galard, mai-quis de Lutipé, ic»nrte-.Blaise de'Mojitesquiou-Fézensuc, comte Jean de Pange, marquis de Sayve, M. Grandidier, comte Jé'tfn, de, Nadaillac, M.

Loui^ Serbat, etc. v ̃.̃̃ •̃ ̃.

© Lors de !a dernière réunion du comité du Cercle « Le Lévrier », ept été reçus ̃ A titre de membre d'honpeur. Èxc. lord Derby. ,_< A titré de membres 'permanents la duchesse de Gramont, Mmes Jqseph Humann, Ambroise Ralli, présentées par la comtesse de l'Aigle et là comtesse de Balleroy Mme Carlos Guinle, présentée 'par la comtesse de.- Bajlleroy -et la vicomtesse J, de Canson Mme R;pbert Revel, présentée par la comtesse de Balleroy et la baronne Henry de Bastard le duc de La Rochefoucauld, M. Joseph Humann, ;lè- df ctëur Ambroise Ralli, présentés par le çpm,te de l' Aigle etjle cQrntejde Balleroy M. Carlos Guinle, présenté par fe comte de l'Aigle et le vicomte Jacques de Canson, et M. du Roy de Bliequy, présenté par le ço)hte de Balleroy et,

M. Geoffroy Château. ?, ̃'

En. remplacement du comte Robert de CJermpnt Tonnerre et de M. Dàl'Piaz, décédés, ont été élus membres du comité le duc de La Rochefoucauld

içjt ;lê, marquis. Pagàn, il (,k i-qè^ :>i oiûsa

.̃: .h iimx; •jviiii.'iji^ri -iiT- "!i'id^

.•! iiiii-MOi .•> ,.vmh 1.*î»*?!* :uoc{ sir/a^q «curas!

@ Hier a été hénî^ên la basilique Sainté-Clotilde, au milieu d'une brillante assistance, le mariage de Mlle Jeanne de Pimodàn, fille du comte de Pimodan* décédé, et de la comtesse, née MercyArgenteau, avec le baron d'Oyersçhie de Neeryssche, décoré de la médaille~militaire et de la croix de guerre belges. V

Les témoins étaient, ,'ppùr là mariée le comte de Pimodan, son frère, et comté d'Harcourt, son oncle. Pour le marié1 le baron J. d'Overschie, son frère, et le baron R. de Kérchove. son cousin. Lé service d'honneur était assuré par Mlles Anne et Isabelle d'Aspremont Lynden et MM. Pierre de Pimodan et Louis Murât.

La bénédiction nuptiale a été donnée aux mariés par le chanoine Verdrie, curé de la basilique. A l'entrée de l'église, le cortège était ainsi composé

Mlle de Pimodan et jè"corntc de Pimodan, Mme Thé-

yenet et le baron d'Overschie, la comtesse de Pimodan

et lo- comte Louis de Phnodan, Mlle Thévenet et M. Thcyenet, la .comtesse A. de Bréda et le comte d'Harcourt, Mlle d'Overschie ,*t le baron- J. d'Overschie, lit comtesse P. de' Pimodan et le baron R. de Kerehove, la comtesse de PiTOodan -et le comte A. de Breda, la duchesse d'Hiucourt et le duc de Lévis-Mirepoix,

]fl..?mjijrç,ui!ie.de Bon.nev.a}, u|.l« prinGB-.d,e ̃.Béarui.la;.dju--

ch'esse d'Albuféra et je '-•yjwje X. de. La Hocljefpuipauld^ 1

CI~7,ss.e, çl,:M?uJ~'r~ ct CVr.\lj,C ituc d"tl,IjziffcJU~ l~o,cll~fÇl, }!'f.dsJ"

'la'^rhitéîMè cl'Hénhi et «duc d"<Vtt!ufejw, M'çiohitéssF

XY>de-L'a npchefoûfcauMfet 1er cbtoifc X' de "Pangé, la comtesse de Choiseul; cti -tê>-in«rqruis d'Albuféra, la duchesse de Cadaval et le comte Louis de Pourtalès,

la duchesse d'A^bufér.a c,t le comte de Lestrange, et

la marquise de Lestrangç, et le marquis de Bouillé.

Après la cérémonie religieuse, iâ* comtesse de Pi-

Aprè~ la ~érémonief~'ligieuse; 'la' comtesse de Pi-

modan a donné en son hôtel de la rue de l'Université une très élégante réception pour les parents et amis, des deux f âmillejS," · ̃

® Jeudi dernier a été célébré en l'église catholique Sainte-Eugéniç, à, Stockholm, le mariage de M. Paul Desfeuilles, docteur es lettres, secrétaire législatif à la Chambre, des députés, antérieurement chargé de plusieurs missions en Suède, avec Mlle Sigrid Kilman. Les témoins des' jeunes époux étaient S. Exc. le mirijstre de France, M. Armand Bernard, et le sénateur Erik Hallon. chambellan du cabinet, n ̃

On remarquait parmi l'assistance

Le H. P. Bechaux, la comtesse Fia Fleetwood, nièce du Roi MM. Hélouis, secrétitire de la légation, ,et

Mondon, chancelier; le Jjijron ".|Jl.arks. von Wurtem-

berg, ancien' ministre detfaffaires étrangères M. Lundvik, ministre du commercé M. Bèrgendal, secrétaire général du ministère des finances le général Axel Bergenzaun, le baron Fleetwood, chef adjoint du protocole à la Cour de Suède. ̃

j.p,Pn.11a,niK>nce lesi|4^|çaillesids,JJV|lIeyMc»tiqjiie i

Taylor, "fille du colonel TJàylor, nibrt:pour la1 France;' iet de la. baronne Taylor, néé'IVilîébpîsVMàrèuH? avec le comte Xavier, qe/Montalembert d'Essé, fils du comte de. Montfllembert d'Essé et de la comtesse, née Choiseul-Beaapré, décédée.

,H :j)fd

̃ ̃.? Deuils >•! ;• •• :• ̃ ̃̃

@ Nous apprenons avec regret la mort de la comtesse de Coetriempren de Kersaint, née Blanche de Mailly-Nesle, décédée en son hôtel du boulevard de La Tour-Maubourg.

De son mariage avec le comte de Kersaint, décédé, elle laisse un fils, marié à Mlle Marie Vagliano, et trois filles rainée, qui a épousé le duc de Marmier, Anne-Marie, veuve du comte de Saporta et remariée au comte Arthur de Castries, et Blanche, qui a épousé le comte Ferdinand du Chastel.

La comtesse de Kersaint était la sœur de la regrettée comtesse Aittifery de La Rochefoucauld. Elle laissera dans la société parisienne le souvenir d'une femme d'esprit, doublée d'une grande bienfaitrice des œuvres. L'on n'a pas oublié les brillantes réceptions qu'elle donna avant la guerre, en ton hôtel, où son charme et son exquise bonne grâce attiraient de nombreux anus-.

© Hier ont été célébrées, en l'église NotreDame-de-Grâce de Passy, les obsèques de M. Charles de Çheçst. c<,ut6 -s y^tiy «-•îïîtiî1 •: 1 La levée du corps aité faite et l'absoute a été donnée par le chanoine Hennebique, curé de la paroisse. ;•̃̃-̃

Le deuil était représenté-par M.: Henri de Gheest, fils du défunt; le contfe Jacques de Geoffre de Chabrignac, le comtei pierre de Geoffre de Chabrignac, et M. Alexandre Adam. ses neveux; le marquis de Suarez d'Aulan et ,1e vicomte Hélie de La Besse, ses petits-neveux, et le général baron Joostens, son cousin. .n

Du côté des dames, par Mme de Gheest, sa veuve Mme Henri de Gheest, sa belle-fille Mme Alexandre Adam, la^comtesse Jacques de Geoffre de Chabrignac et la comtesse Pierre de Geoffre de Chabrignac, ses nièces; la marquise de Suarez d'Aulan, la vicomtesse Hélie de La Besse et Mlle1 1

Jacqueline Adam, ses petiteç-nièces, et Mme Maurice de Gheest, sa cousine germaine. Dans l'assistance j: LL. Exc. M. Quinones de Léon, ambassadeur^ d'Espagne le barôri de Gaiffiçr d'Hestroy, amb^iâa<l<JUr de Belgique, et 'la baronne de Gaiffier d'Hestroy LL. AÂ. le prince et la princesse Murat, S. Exe. M. Jules Cambon, duchesse de La ïrémoïlle, duchesse d'Elchingen, princesse Pierre d'Arenberg, prince et prinpe^sg Paul Murât, duc et duchesse do Brissac, prince et princesse Gérôine Murât, marquis e^.maii'quise de Noailles, marquis et marquise de. Triqucryille, prince d'Essling, comtesse Melchior de Pplignac, marquis et marquise de Ganay, princesse DuleepJ§iij};h, marquis et marquise d'Espeuilles, due de Fézensac, comte et, comtesse Gaston de La Rochefoucauld, comte et comtesse GejB>geB de Vogué, comte Vicier, baron Maurice de Waldner, M. et Mme Jean Stern; -M. Félix Vernes, M.'J.-P. Souza Dantàs, coirite Frédéric PillbtrWill, comte Hubert de Ppurtales, marquis du .ïiliet; vicomtesse d'Origny, colonel, Gillois, M. et. M^JB André Gouin, comte de Qoulaine,marquis et jr(ai;(iuiBéPomereu, M. PJiilippé Crozier, marquis de Bonnesval, comte D. de Cambacérès, comte et comtesse de Durfort, M. James Hènnessy, comte et co.ijites'sê,^ de Franqueville,' comte et comtesse de Jiinenez 'de Molina, copitc et comtesse d'Urael, M. André Luqùet, TU. Henry Laporte, M. et Mme Henry Reuter, 'M.' Jacques Bournisien, M. et Mme Victor de Marcé. Comte et comtesse Xavier de La Rochefoucauld, comté et comtesse de Lévis-Mirepoix, comtes's'o Arthur de Vogué, M. et }/lme Ferdinand Beau, M. PieFro: Furet,

Mme Brouardel, comte de Piolant, M. et Mme ̃Fran-

çois Darblay, baron Hottinguer, M. Romanet-Riondet, Mrs George Munroe, M. et Mme de Kermaingant, lieutenant-colonel Caillault, M. et Mme Maurice, flott^nguer, M. Chaissaigne-Goyon, comte Antoine Hocquart de Turtot, M, Frédéric Mallet, comte Roger de Beauregard, M, Olivier Taigny, baron M- de Nexon, comte Ch. Sampieri, comte d'Ivernpis, baron et baronne M. de Ladoucette, vicomte du Peloux, comtesse Vigier, née Grandval, comte et comtesse de Viel-Castol, M. et Miné Paul Lebaudy, Mme Legrand, née Fournès, çoiivtë Bruno de Boisgelin, M. Delagarde, M. Mavrbcprdato, comte et comtesse de Loasops, baron et bàTonrie A. Hainguerlot, comte et comtesse Jean de Pourtalès, comte Rœdercr, Mme F. T. Kunkelmann, viconlter.S.; Se Rochefort, baron et baronne Ch. de Pierrebpmrgi comte de Wissocq, marquis et marquise de Casté.ia, baron et baronne Karl Rcille, M. et Mme Gabriel Bran, M. et Mme Gabriel de Yturbe, baron de Boulémont, M- Edouard Vernes, comte de Kerhallet, vicomte Robert, de Villeneuve-Bargemont, marquis do Malherbe, vi- comte et vicomtesse de Lestrange, Mme Pctit-pelchet, comte J. de Ganay, comte et comtesse Philippe .de Ségur, comte et comtesse de Berlaymont, M. M; d'Ocabaron Locré, M. Marcel de Gosseljn, marquis de Nieul.c comte Hector de Montcynard, comte [ et comtesse cle PomereUj^coante et comtesse Marcel de Fiers, marquis et marbujse de Saint-Genys,' général baron et baronne de î'Éspée, colonel u Tillot, M. François Mallet, comte Ch. Lepic, M. et Mme Jean MalézienxDehon, baron C.h. de Vaux, M. 1% Bejlet, Jjî, G. C. Grandjean, etc. Le corps a été déposé dans les caveaux de l'église, l'inhumation devant avoir lieu ultérieurement au château de Frileuse (Loir-et-Cher). ji,. @ On annonce la mort de M. Eugène Çuéfiri, avocat à la Cour d'appel, ancien sénateur, ancien garde des sceaux. K >: ® On annonce la mort du doyen 'd'âg^ des maires du département de Saône-et-Loire, M., JeanMarie Bailly, âgé de quatre-vingt-six ans, maire de Céron (arrondissement de Charolles) depuis trente-sept ans. s ';v @ Sir Alan Hughes Burgoyne, député conservateur, est décédé à Londres. Ancien lieutenant^co'lonel de l'armée anglaise pendant la guerre, il était officier de la Légion d'honneur. '̃?!•;•< © On annonce la mort de Mme Lefèore,. wsuye de M. Ernest Boulanger, sénateur de la Meuse, ancien directeur général de l'enregistrement, ancien ministre, ancien premier président ,de la Cour des comptes, etc., commandeur de, la Légion d'heiineur, décédé à l'âge Be-quatre-vingt-sept ans. @? 1L'tehûrii>àtii4Hf%cc)mte' 'âë "L&Bêiàyëterdbnt flWls-' av'ôhs-krfiibrtc^'Ta mort 'èï les" bli^q%éè JhMl aura lieu au cimetièrePère^Lachaise, à quatorze; heures et <3emië, demain lundi 29 avril. ® Les obsèques de la comtesse Jean deSayve auront lieu mardi 30 avril, à neuf heures et, demie, en l'église Saint-Pierre du Gros-Caillou où Ton' se réunira. Prière considérer le présent avis comme une invitation. Ni fleurs ni couronnes. # La comtesse Pereira Pint'o fera célébrer, demain lundi 29 avril, en la Chapelle Espagnole, 51 bis, rue de la Pompe, à onze heures, une messe à la mémoire de son frère, le conseiller Antonio da Silva Prado, ancien ministre de l'Empire du Brésil, commandeur de la Légion d'honneur, décédé à Rio de Janeiro.

Le présent avis tiendra lieu d'invitation. © M. André Hamel, ingénieur civil des mines, et sa femme, née Lola Kornfeld, très touchés des marques de sympathie qui leur furent prodiguées à l'occasion du décès de J.-J.' Hamel, baiftjuieiy officier de la Légion d'honneur, prient leurs amjs <|e recevoir ici leurs remerciements.

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J PETIT CARNET

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~.P4ur la Pentecôte, il n'est ( ,7~ e

.S, Pour la Pentecôte, il n'est ,p?s],(le"jfleii((çur,rrepos

qu'un séjour autour de, la baie du Mont-Saint-^ïic.hel; h' Hôtel des Falaises Saint-Michel, à Champeaux, vous donnera l'illusion d'un week-end dans une charmante villa particulière.

échos:*

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« 0 longue impatience 1 » L'hommage que la France et la Pologne ^associées rendent aujourd'hui à Mickiewicz doit s'adresser et l'article de M. Stéphane Aubac, qu'on lira ailleurs, en fait foi pour une part au devin. Cette assimilation du poète et du voyant peut étonner notre époque qui a perdu le sens du merveilleux sans cesser pourtant d'être superstitieuse. Elle paraissait autrefois toute naturelle. Prophète, poète, c'est tout un pour l'antiquité. Ils sont pareillement inspirés. Le même souffle divin les anime.. Il serait intéressant de rechercher à travers la littérature dans quelle mesure ce don visionriaire attribué aux poètes, et dont ceux-ci se sont maintes fois enorgueillis, s'est trouvé justifié. On arriverait sûrement ainsi à de curieuses découvertes, 'car il

n'est 'pas douteux qu'en bien des circonstances les

n qu'en bien des circonstances Jes

poètes ont le temps où ils vivaient et préfiguré l'avenir. Virgile, on le sait, a été tenu, jusque dans les temps chrétiens, pour un devin, et l'on interprétait certains de ses vers. Ce rôle d'annonejateur devait tout naturellement plaire aux romantiques. Victor Hugo ne perdit pas une occasion d'emboucher le clairon d'or et de sonner du haut de la' tour l'hymne des temps futurs. Pour Lamartine», qui se croyait du reste plus grand politique qu'écrivain, on a pu montrer, par une étude de ses discours, combien, sur des questions qui ne touchent en rien à la littérature, chemins de fer ou régime doua- nier, il eut véritablement des vues divihâtoires. Le génie, c'est peut-être cette démarche de l'esprit plus rapide chez certains privilégiés que chez le commun des hommes, et qui appréhende l'evé-

.nement alors qu'il git informe parmi les interferen-' ces de l'univers, Génie, ô longue jniBatiençe, a dit jpauj Valéry, 'Artiga~,

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Probabilités pour aujourd'hui: ̃ *!l Vh » Ciel nuageux à très nuageux, avec quelgue^ plwéSQ Température sans changement.

!fi !fi

Truffes à cache-çaçhe. '<£*'

Au cours d'une prochaine solennité d'or&rdi régional, à Bordeaux, on; se dispose à procédéï1,pour la première fois, à une cc démonstration s>! truffière en pleine rue, qui, on peut le dire, lie mjarjquerii pas.de saveur. Place de.§. Quinconces» où l'on aura transporté quelques jours aupa- ravant des: chênes truffiers efc, à leur ombré, enfoui iorce 'truffes de la contrée, sous -une forte couche de terre, on laissera circuler, à- sa fantaisie une truie de bonne éâucation1 *|Uf'fê e fera un jeu de dénicher les truffes ses OfcUÎS de. Pâques, bien retardés pour la plus grande îsftti s faction du publie, invité à regardgç .'$,&. s/instruire, sinon à déguster, :a;- Ne versons pas dans l'exagération et ne: dl« sons pas que tout le cours de l'Intendance en restera embaumé, d'un bout à l'autfe Ïnais c'est égal, il est peu de comités d'initiative qui puissent, comme celui de Bordeaux, proposer a juste titre comme une alléchante attraction la promenade d'un «habillé de soie,», grain au; vent, à travers la. ville.

m ifi -™-a

l. 31 .Sri 'i|h< •̃ o»^

Une affiche peu banale. ̃ •; "&" '•« C'est celle que vient de faire placarder .'stH§ les murs de Paris une maison de produits de beauté pour lancer un nouveau rouge à lèvres, Elle représente une étrange tête de femme, des.sinée très schématiquement à grands traits couleur de sang.

Dans le bas, une inscription « L'original de cette affiche a été peint avec un bâton de rouge à lèvres. » Dans l'autre convia signatur-e^d'ua peintre connu.

La publicité a toutes les audaces. )(.?t

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Moins de fantaisie, s. v. p.

Plusieurs, lecteurs nous prient d'adresser unes petite requ'ête à l'administration du métro ils; ne s'expliquent pas pourquoi, le soir, dans cer* taines stations importantes, notamment' à! DrouoWRichelieu, on clôt la plupart des issues avant la fin du service, II en résulte des allées el! venues fort désagréables pour les voyageurs débarquant des derniers trains, qui ont grand peine à découvrir l'unique porte de sortie, de, meurée ouverte.. Si encore la fermeture anticipée avait lieti chaque soir à heure fixe, les habitués, ttfut au moins,' en prendraient leur parti, mais "cett~ heure varie selon le bon plaisir des préposés. D'ailleurs, est-il bien nécessaire de Jiôuclèrî même une seule porte avant l'arrivée 4g>der*

nier train T' ".̃' [y,

m ss ̃;i ̃̃̃- -«^

Le beau. style, ne serait-ce pas d'appliq'Hejj le mot juste de la façon la plus simple Cette pensée sur la littérature est dè''Ju'Méji Green, le jeune auteur de I<ct;M/ia/i.

'E' ̃,̃.̃•̃̃« m .^•̃^ ̃-

En gaieté. "'̃ V"; '•' '̃̃̃ ..r~y' tLes pompes funèbres de Madrid ont quelque chose de charmant; N«n lettrs Voitures, qài sont comme partout des véhicules peu- tentants. Mai* leur publicité, qui est curieuse. A minuit, au bout de la calle Mayor, on voit sur une boutique. plus gaie que celles dé nos meilleurs marchands de vin, flamboyer ujip magnifique annonce au néon, en rosé sur mauve. Théâtre ? Cinéma ? Non. Ce sont les poinpe§ funèbres qui cherchent à attirer le client.^ V Le Masque de Pet;

Setiguy.

NOTHE 50PPIiEfHENT BHTISïïpE-:̃̃̃̃̃̃} dr2 mai

36 palges 47 illustration

Sommaire ""l4

-̃̃ f.

Georges Grappe, Conservateur du Musée Rodin L'Abbé d& Saint-Non, amateur des arts '.lU l"

Camille Gronkowski, Conservateur du Palais des Bcoux-ArU di la Ville de Paris- L'Exposition Courbet au Petit. Palais } Arsène Alexandre Avant les Salons "̃;̃̃ P. O. Ferroud •̃ Un grand organiste français Edouard Commette;

Hubert Daunoy Albert-Félix Schmitt

Mtu-d^Loeé L'Exposition d'Art gothique français à Détroit r l' }

Jttc^O-fe»' ReyIîâhe*I7%B«rethar<juat/« collection de ïàpisL.

ries gothiques à Paris

Denis Coater Les (ormes innombrables de V éclairage électrique

R. Desgardes Un nouveau studio

Raymond Bouyer La collection Marias Paulrne Charles Kunstler Collection Alexandre Natanson Maurice Monda Revue des Ventes. •̃Calendrier des Ventes et des Expositions'd;art Reproduction en couleurs du portrait dcSoA. le Prince héritier de Kapurthala, par Jules Gaxro.n, gt en simili-gravures des tableaux de Fragonard, Courbet, Renoir,» Toulouse-Lautrec, Edouard V'Uillard, Vallotton, Paul Chabas, Gujrand de Scévolfl, ?6. Glûijv les Fouqueray, Henri Zo, Clémentine Ballot, Corriiï, Albert-Félix Schmitt.

des dessins de Boucher, Fragonard, Taunay, J.-A.

Lemoine,

des gravures de Saint-Non, d'après le Ciiravage, Hubert-Robert et le Guerchin.

des sculptures de Falconet, Houdon, Pardo; de 'l'avera, Mme Stern-Fould,

Des objets d'art anciens et modernes, ̃

Tapisseries gothiques du XV° sièi:le,i meubles du XVII J' siècle, lustres en ferronnerie, botte en of çigelé du X\ '1/11° siècle, ctç,

Ce supplément sera envoyé gratuitement ù tous les abonnés dit Figaro quotidien. Les acheteurs au numéro pourront se le. procurer à partir du 2 mai dans tous les kiosques et, librairies ait prix xle. 10 francs,: II sera enooyé sur demande en pochette, càrtoilnée contre envoi de 11 fr. pour la France et 13 fr. pQur l'étranger. ̃̃̃̃̃̃:̃

̃̃• ̃*̃• île. ̃ ̃

LA SAISON"

D'&VÏ~N

Leri" mai, aura lieu à/Evian J'ouverture de; i'ffûtçl Spleitdide en même temps que de 1' « Etab'lissenient Thermal et,de la c Buvette Cachât». C'est-à-dire'inaaguration d'une Saison, qui est, dans l'un des plus beaux cadres du monde, là plus parfaitement élégante de France. A ce. cadre incomparable du Léman et dés ^lpes 1s s'ajoute, en m.aj, le charme délicat des.pommieis en ifleuis, alternant, en larges taches blanches et roses, .avec les grands châtaigniers de Haute-Savoie. Rappelons que ]e Splendide a pour tradition de consentir en mai des conditions spéciales, et que des wagons directs relient Paris à Evian. <


N OU V Ë 1 1 E S D II JOUR

Un manifeste de l'Association des Critiques d'Art français

'Ce qu'on appelle « l'art d'ayant-garde» est devenu l'objet d'une énorme spéculation, avec tous ̃(les procédés de réclame et d'inflation jusqu'alors réservés eux valeurs boursières et aux denrées^omniercia^eS; N'importe qui peint ou trafique de peinturé.La 'cote est aux mains d'un consortium, une partie de. la critique' aux mains des démarcheurs. <3n "ne distingue plus entre le savoir et le goût, lëtyîûSï 'et l'ignorance. L'intrusion étrangère prend dtes' ̃proportions inquiétantes. Les- Salons se-iHultipjient,, Exhibition. >est' obsédante. JNos artistes ne tanfe ftiiiS)ehezeu3t,:ct on ose -inviter la peinture |Eanc$jsej,à s,e, régénérer sous la tutelle du germa*-

~~én âvez-vous pas asse~ h o'

̃'̃'N!ejî' avez-vous pas assez ?' f

résultat de cette pléthore, de cet 'agio, de cette ftiusse activité esthétique s'atteste par la laide absurdité des bariolages qui provoquent vos yeux dans .maintes rues, parisiennes, par l'introduction #e pochades insignifiantes ou criardes dans les œijsée.s voués à l'éclectisme passif, par la médiocrité générale d'un temps de folle surproduction. jjh.art jadis glorieux est galvaudé devant une opiïijon' publique rebelle au fond, mais intimidée, et Attendant que des protestations compétentes lui permettent de dire tout haut son dégoût. N'en avez-vous pas assez ? Nous vous le deman-

dons.

Cet appel n'est pas un cri de haine c'est un cri d'alarme. Nous sommes, quant à nous, d'accord pour lutter désormais contre cette influence délétère qui ^menace de conduire le goût français jusgu'à^la, [proscription et la ruine.

J/.V-; J. .̃•̃ ̃̃̃•̃• Le Comité: ̃•• "i '̃̃:̃ ̃'•:̃̃̃ Camille Mauclaib, président'; 'i' •̃̃ ̃̃ Maurice FEUILLET et RobertGuillou, vice-présidents Mau-

rice Duplay, secrétaire René ;•; Brégy, trésorier.

Un repaire dissident

dans le -âud-est marocain

'• .'< !ijkliilnfil oh sîiïoM

̃ j-C&SABfcANCA, 27 avril.– L'existence .du repaire 'dissident du Tafila'let nous cause des pertes sérieuiies et gêne considérablement le commerce du sud-est inarocain.

Ail cours des années 1927 et 1928, sans aucune opération de quelque envergure, nous avons subi lia total de 395 pertes, dont 268 tués et 127 blessés. Il y a eu en 1927 50 rencontres et 43 en 1928 entre *nob' forces de police et les dissidents. L'année' Î927:.nous a coûté, dans cette région, 104 tués, tandis que 1928 a vu ce nombre s'élever à 164. Les transporteurs civils ont à peu près cessé tout service, dans ces régions, à cause de la menace continuelle des djiouches. Cette menace est d'autant plijs grave que les djiouches actuels comptent quelquefois jusqu'à deux cents hommes, ce qui rend impossible la surveillance du pays par de petites patrouilles. Il en résulte que le commerce et la colonisation sont à peu près nuls en bordure de ces territoires.

Mouvement antisoviétique en Russie (?) Le Berliner Lokal Anzeiger d'hier annonce qu'un mouvement' ant-isoviétique, qui se dessine depuis longtemps en Russie, aurait pris une tournure gjiave ces jours-ci. Plusieurs commissaires du peuple, délégué*j.dans, les campagne*- nar,,M.ftSr 6W#iP.Wfti,i"èpri»nRf iJ^j.ftY^aui'aiPflt ^eté. sassinësl ̃ .•(,it, >• C'est particulièrement dans l'Est, dans le Sud çlu pays que les paysans seraient révoltés. En Sibérie,' la troupe aurait eu à réprimer le soulèvement de 2.00*0 paysans.. De nombreux fugitifs russes réfugiés en Roumanie auraient déclaré qu'un mouvement se préparait" en Ukraine contre le régime soviétique « mouvement qui ne saurait tarder à provoquer de sanglantes rencontres avec l'armée rouge ». M. Stauning est chargé de former le nouveau cabinet danois

Copenhague, 27 avril. Le roi Christian a reçu M. Staûriing, chef du parti social démocrate danois, à qui il a confié le soin de former le nouveau ministère. On croit savoir que la liste du nouveau ministère sera publiée lundi prochain.

-A%ï*J' journalistes, M. Stauning-a a déclaré que, dès que les socialistes seraient arrivés au pouvoir, un de Letes. premiers actes seraient de demander une réduction considérables, des forces armées de la nation. Toutefois, en accords avec les,obligations du Danemark envers la. S. D. N., une sorte de garde•bà'mer'è et de patrouille maritime seront assurées par le Danemark.

.t~ ~i.n' 't't-

X'assembïée des « Décorés au pérrlrde leur m^

"'L'assemblée générale de l'Association des membres de la Légion d'honneur décoréss au péril de leur vie aura lieu demain dimanche 28 avril, dans la matinée, au Théâtre des Nouveautés.

L S O JR. B O IsT 1ST

Le Théâtre suédois au XVIII' siècle M. Verrier, l'éminent président de l'Institut d'éludés Scandinaves, a présenté hier après-midi, en Sorbonne, M. Agne Beijer, l'érudit conservateur du Musée du théâtre suédois.

M. Beijer a fait une conférence très documentée sur les anciens théâtres de Drottningholm et Gripshblm, installés dans des châteaux royaux. 1 Sur la scène de Drottningholm, Gustave III faisait jouer de grands opéras historiques, à fins patriotiques, tel ce Gustave Wasa qui annonce le romantisme. Lé roi les élaborait dans leurs moinûrfes détails il les confiait aux poètes et aux ] musiciens il excellait ensuite à les mettre en

scène

Ces pièces ne comptent pas parmi les meilleures de la littérature suédoise. Mais on jouait Lien d'autres, opéras à Drottningholm et des comédies à Gripshohn.

Chose merveilleuse ces deux théâtres, ces deux temples «'des' jeux, des ris et des plaisirs, ont été complètement épargnés par le temps, comme le château de la Belle au Bois-Dormant quand le jïrirfcé Charmant s'y présente.

Ils possèdent un fonds unique, des décors authentiques du dix-huitième siècle, une trentaine à Drott- i ningholm, une dizaine à Gripsholm ce ne sont que- forets enchantées, jardins à la française, dé- sertSi prisons, olympes, tout ce qu'il fallait pour la représentation de quelque thétis, sans compter les rues et les salons pour la comédie.

Ces décors ont un coloris riche et discret. Plusieurs ont 'été peints par Desprez, un Français en Suède par Gustave III.

-M. Beijer a eu des mots heureux pour évoquer tout ce- dix-huitième siècle suédois, et français, plein de grâce et d'élégance. Pierre Char liât.

A la Porte de Vanves, la Maison-Ecole des Infirmières privées inaugure ses locaux

Hier après-midi, place de la Porte de Vanves, le nouvel immeuble de la Maison-Ecole d'infirmières privées a! été inaugurée en assemblée générale. "Un, public nombreux, composé de personnalités notables, emplissait la vaste salle d'audience de

l'ëcoïe,

M., Oberkirch, sous-secrétaire 'd'Etat au ministère du travail,, présidait aux côtés de Mgr Chdptal, de Mlle Chaptal, .présidente de l'école, et de M. PaulDubois, Taine, dont la présence au sein de cette assemblée' avait une signification toute particulière. Il' 'importe, en effet; de rappeler que la MaisonEcôîë d'infirmières privées fut fondée en 1904, à la rue Y'ercingétorix, par Mme H. Taine, pour former' dé très bonnes infirmières en les choisissant dans les: milieux de très bonne éducation, et les préparer à soigner les malades riches comme les malades pauvres, avec tout leur cœur. Un vaste bâtiment rectangulaire, aux proportions harmonieusement calculées, aux lignes nettes, dresse. sa masse blanche sur la place de la Porte de Vanves qu'il domine. Le publie de Vanves, qui sait le rôle bienfaiteur des infirmières, stationne par petits groupes sur la place.

Il apparaît que la préoccupation première de l'architecte a été de répandre l'air et la lumière à l'intérieur de son édifice. Deux salles à manger, un sillon, les cuisines et leurs dépendances, la grande salle d'audience occupent le rez-de-chaussée. Quarante chambres et trois salles de cours sont distribuées sur trois étages. Une immense terrasse, ouverte aux vents et au soleil, forme le toit du bâtimenl. Partout le jour pénètre profusion à travers d'immenses baies vitrées.

L'_établisseuient reçoit, à titre d'élèves internes, les jeunes filles de vingt et un à trente-cinq ans pour iune durée de deux ans. Au bout de ce temps, les élèves sont préparées à leur rôle social.

L'Union catholique internationale

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̃VMVlith^aV. i.J:>) jm r- ̃'̃

'Lès déléguées françaises et étrangères de la quatrième conférence de l'Union catholique internationale de service social ont été reçues hier, à l'Hôtel de-Ville, par la municipalité parisienne. M. Georges Lemarchand, président du conseil municipal, a. souhaité la bienvenue aux hôtes de la Ville, qui étaient réunies au nombre d'une centaine dans la salle de la première commission. M. Cazée, directeur de l'hygiène sociale, représentant M. Edouard Renard, préfet de la Seine, s'est associé aux paroles du président puis, en sa qualité de doyen et de président de la commission de l'Assistance publique, M. Ambroise Rendu a, en une courte allocution, fait des vœux pour la prospérité de l'Union.

Au nom des déléguées, Mlle Baers, secrétaire générale de l'Union, a remercié et a indiqué le but poursuivi par l'œuvre qui, fondée à Milan, en 1925, groupe à l'heure actuelle vingt et une écoles affiliées et un 'certain nombre d'écoles adhérentes, coihportant 2.400 membres associées appartenant à neuf nations différentes.

La cérémonie s'est terminée par la traditionnelle signature du Livre d'or, et un lunch offert aux déléguéps.

LA VIE RELIGIEUSE

–pt–t~- i

Ue voyage <çn France du oar-JJnal Lepioier,

légat « latere n ppui«ole,s Fe|s^de Jeanne d'A,rc S. Emi le cardinal :Lep.iciet-}9ffl-i>, comme nous l'avons annoncé, sera légat «;a. latere » pour les fêtes de Jeanne d'Arc à Orléans, partira de Rome le 4 inai, et se rendra directement à Orléans. Ce n.'est qu'après les fêtes de Jeanne d'Arc, qui se déroulerpnt dans cette ville sous la présidence de ce prince de l'Eglise, origii aire de Vaucoulèufsi qu'il viendra passer quelques jours à Paris.

Nbus croyons savoir en outre que, par une permission spéciale du Souverain-Pontife, le cardinal Lepicier qui, comme on le sait, appartient à l'Ordre des Servites de Marie et qui, en tant que religieux, bien que revêtu de la dignité cardinalice, conserve son costume monacal avec seulement la calotte rouge, nous croyons savoir que, par une permission spéciale du SouverainPontife, le cardinal Lepicier sera, pour les fêtes d'Orléans, autorisé à porter le costume pourpre des cardinaux.

Les prochaines béatifications

Le Souverain-Pontife va prochainement procéder une série de nouvelles béatifications. Le 2 juin, ce sera Dom Bosco le 16, le R. P. de La Cplombière, de la Compagnie de Jésus, et, le 23 juin, Cosme de Carbonian, prêtre arménien.

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n. :.¡

LA CROISIERE DU « TOURVILLE » Le croiseur Tourville est arrivé le 21 avril à Fort-de-France.

''Pèhdjin't:?ïës Quatre jours qu'il "y est resté, son équipage' a pu visiter l'île, ou le meilleur accueil lui a été fait.

Le Tourville a quitté la Martinique le 25 avril, pour la Guadeloupe, où il a mouillé à Basse-Terre. L'hvdravion du croiseur a effectué le parcours Fort-de-France-Basse-Terre.

En l'honneur de Mickiewicz

̃ Un hommage éclatant a été rendu, hier soir, à la ` Sorbonne, devant deux mille auditeurs, au poète 1 national polonais Adam Miekiewicz. j En effet, c'est un symbole éloquent que Mickie- xvicz'hif été d'abord honoré à proximité de ce < Collège* de France où, poète exilé et qui portait i dans son. cœur tous les tourments d'une patrie continuellement blessée, il enseigna la langue et la littérature slaves dans la chaire fondée pour lui j par Cousin. (

Une jeunesse studieuse représentant la Pologne aujourd'hui libérée communiait, sous la foi en < l'avenir, devant un même autel celui de la patrie e, J retrouvée, et aux'"pieds d'un même prophète celui qui célébra: l'épopée chevaleresque de la délivrance, Miekiewicz. = Parmi lès nombreuses personnalités qù: se près- sàïerif'sti'r l'estrade' d'honneur, nous avons reconnu i au^icôtés de M. Maurice Croizet, de l'Institut M. de iGhlapowski, ambassadeur de Pologne à Paris le général Gouraud, gouverneur militaire de Paris t Mgr 'Chaptal, auxiliaire de S. Em. le cardinal Dubois; Mgr Szimbar, supérieur de la mission *• polonaise à Paris; M. Car, ministre de la justice polonais M. Labouret, conseiller d'ambassade au s Quai d'Orsay, gendre de M. Laroche, ambassadeur de France à Varsovie M. Szimanski, président du Sénat polonais M. Daszinski, président de la Diète c polonaise M. Potocki, directeur de l'Académie I des sciences de Cracovie; M. Alexis Mazon, professeur de langue et de littérature slaves au Col- a lège de France la famille du capitaine Choisy f et M. L.-C. Royer, notre excellent confrère, petitsfils d'Adam; Mickiewicz, etc., etc. c LES DISCOURS

M. Maurice Croizet a ouvert la série des discours en prononçant une fort belle allocution où il a 1

fait connaître, en des ternies heureux et choisis, quel avait été le rôle de Mickiewicz en sa qualité de professeur de langue et de littérature slaves au Collège de France, et a marqué combien ce cours, qui venait d'être fondé, était régulièrement suivi par de nombreux auditeurs et notamment par la jeunesse polonaise. ̃

Puis, sous les auspices de M. Croizet, le modeste et pieux successeur de Mickiewicz, dans sa chaire d'enseignement au Collège de France, a évoqué l'aventure tragique de ce grand poète qui, dès sa patrie mutilée,, ren'onça.à exprimer des sentiments personnels pour traduire Jçs, aspirations^ de ses frères qui pliaient, sous le joug de l'étranger. Ah ce grand poète de la 'patrie meurtrie, nous: lie l'entendrons jamais aussi tragiquement qu'à travers les, éternelles strophes du poète « C'est le mugissement du vent dans les forets indomptées. » l,

II domine aujourd'hui fous, les discours, toutes les louanges. ,•̃ i Le discours de "Mï Mazon fut à diverses reprises interrompu par les applaudissements répétés de l'auditoire et sa conclusion acclamée par tous. On entendit ensuite MM. Car, membre de la justice polonaise, qui représentait le gouvernement Potocki, professeur, directeur de l'Université de Cracovie, et M. Gubrinowicz, directeur de la Société scientifique de Varsovie, qui, tour, à tour, firent avec une grande pureté de langage l'éloge de leur grand et immortel1 «poète Mickiewicz, dont ils s'enorgueillirent à juste.' titre.

` AU comnrr DÉS EXPERTS

L'Allemagne fera-t-elle de nouvelles propositions ? Le Comité d'experts est en sommeil depuis cinq jours. Le docteur Schacht s'est tenu à l'écart des travaux du sous-comité de rédaction du rapport final de la conférence. Mais il a eu de longs entretiens particuliers avec M. Owen Young, dans la journée de vendredi et dans la matinée d'hier.

A l'Hôtel George-V; on considère comme très prpbable le départ du chef de la délégaUdlfàiï'éniandô pour Berlin avant la réunion ydu sous-comité de rédaction, prévue pour lundïn/âtfn, et qui pourrait fort bien s'ajourner une fois de. p|us.

Le bruit cburt, avec persistance, que le docteur Schacht aurait envisagé; avec la délégation américaine, la possibilité d'une élévation sensible de son chiffre primitif et du nombre des annuités que consentirait à payer l'Allemagne. Mais cette rumeur n'est confirmée par aucune des délégations au Comité d'experts. ;̃̃̃

Toutefois, les symptômes de détente et d'attente moins pessimiste sont incontestables au sein de la conférence. On se reprend à penser que la délégation allemande réfléchira avant de lancer l'Allemagne dans J'aventure d'une réssitance à tout règletuent raisonnable des réparations, aventure qui serait aussi sévèrement appréciée aux Etats-Unis que dans tous les pays intéressés à l'exécution du plan Dawes.

Le gala de l'Association franco-norvégienne Hier, à l'Athénée, pendant le premier entr'acte de Maison de Poupée, que 'Mme Madeleine Soria interprétait avec son talent si émouvant, au bénéfice de l'Association franco-norvégienne, S. Exe. le baron de Wedel-Jarlsberg, ministre de Norvège à Paris, a demandé à être conduit dans la loge de la grande artiste. Et là, résumant en quelques mots l'admiration et la reconnaissance de ses compatriotes >potir> l'admirable interprète- d'Ibseii, le ministre a reinjs, au ri'% dU.'Roi, à Mme, .Madeleine' Soria 'la' 'première médaille d'or créée par S. M. Haakon spécialement pour les écrivains et les artistes. ̃

Le ministre s'est plu à souligner que c'est la prej mière fois que cette distinction est décernée à] i une artiste étrangère pour services rendus à l'art I norvégien.

LA VIE UNIVERSITAIRE

La Fédération unitaire de l'enseignement prendra part à un « 1" mai de lutte » La Fédération des syndicats unitaires de l'enseignement invite ses adhérents à affirmer, le 1" mai, leur attachements au syndicalisme et à l'internationalisme de la Confédération générale du travail unitaire. Ils le manifesteront en prenant part, « en dehors de leur classe », à toutes les démonstrations et réunions organisées par les unions locales et régionales unitaires en faisant porter les leçons et les exercices de la journée scolaire sur le travail Tous verseront, comme à l'habitude, leur « salaire » du 1" mai à la caisse de solidarité de Fédération « pour soutenir les camarades frappés et les camarades ouvriers' en lutte ».

Le' 1" mai, déclare la Fédération de l'enseignement, devra être un «:1er mai de lutte », car « il se place sous le signe de la rationalisation capitaliste et de la prépahition matérielle et morale àHine nouvelle lueriéTimpérialistcHét :à' une

guerre (N-»nt;sQv^tjque ». r.v\ K| -,h n>

La rationalisation se traduit, « pour les camades des usines, par un renforcement de l'exploitation patronale », et, pour les instituteurs, par, le refus d'adapter. leurs traitements au coût de la vie, par le maintien de salaires dérisoires aux jeunes enfin, par la « féminisation du personnel qui permettra de le payer moins cher ». Quant à la préparation à une nouvelle « tuerie impérialiste », elle se fait, matériellement, par la course aux armements, par la convocation des réservistes et, moralement, par l'action de la presse, la multiplication des films de guerre, les discours officiels, « les manifestations chauvines autour des obsèques des généraux ».

L'une des sections de la Fédération, celle du Cantal, vient de voter sur ce point un ordre du jour dont, surmontant notre dégoût, nous tenons it publier le texte complet.

Le conseil syndical dénonce cette manifestation dé-'bordante de chauvinisme les funérailles du maréchal Foch cette exaltation de l'esprit de guerre, cette préparation des esprits à la' prochaine tuerie, pendant que la répression s'accentue, que la course aux armements s'accélère. Songeant aux millions de morts tombés -sii pleine jeunesse et dont les funérailles ne connurent pas' une telle pompe, aux millions de malades et de mutilés qui souffrent encore, il demande à tous de lutter contre la guerre toujours menaçante en dépit des manifestations d'un pacifisme trompeur, et affirme que seule la disparition du .'capitalisme, qui « porte en lui la guerre comme la nuée porte l'orage », assurera définitivement la pa^x,

Voilà le langage d'éducateurs officiels

La dernière prise d'armes du 31e R. I. Hier matin à eu lieu, à la Caserne des Tourelles, une cérémonie émouvante le drapeau a été présenté pour la dernière fois aux soldats du 31° R. I. Ce régiment, en effet, sera définitivement dissous à la date du 4 mai prochain.

Dans une très courte allocution, le colonel Fagalde retraça aux troupes assemblées l'historique du 31e, au passé, lourdement .chargé de gloire, der puis Valmy jusqu'à la Marne et l'Aisne. Le 4 mai, les bataillons seront disloqués et iront au 146% à Saint-Avold, et aux 5% 24° et 46° de la garnison de Paris.

Le colonel prendra le commandement du 129" d'infanterie au Havre, et le drapeau ira rejoindre au musée des Invalides ceux des régiments antérieurement dissous.

Le 31e sera remplacé par, deux bataillons et l'état-major du 23*" d'infanterie coloniale.

~IiÈRE HEURE

Joseph Labric.

Saint-Réal.

LES FINANCES ALLEMANDES M. Schacht part pour Berlin v ̃̃^̃̃"̃̃̃^m il assistera ]'L à la réunion de la ReicbkÉ

Informations prises au secrétariat de la délégation, allemande, lé docteur Schacht aufajt quitté Paris dans l'après-midi d'hier, à destination de

Bérlin^,pù il doit sssistei; dans les premiers jourS-

Bér!in.,pÚiI, doit Assiste! Jl.ans preiiiiei ¡O\Ü.

de la semaine prochaine, à la ^réunion inensuellc*du comité directeur de la Reichsbank. Parlant de cette réunion du comité de la Banque d'Empire, la Gazette de Berlin' à midi écrivait hier •'•-•. -•:̃; « En raison des événements sur le marché des devises, il est compréhensible que les membres du conseil général de la Banque d'Empire aient le désir de s'entretenir sur la situation avec lé docteur Schacht. Il n'y a pas lieu de craindre que cette réunion soit suivie d'une nouvelle augmentation du taux de l'escompte, tout au moins pour le moment. ) »

La Gazette de Berlin à midi ajoute que le doc leur Schacht profitera naturellement de son nouveau séjour à Berlin pour prendre contact avec le chancelier, les ministres des finances et de l'économie publique et'les mettre au courant de la situation à Paris. “̃; La situation de la Reichsbank, du fait des sorties massives d'or et de devises depuis la publication du mémorandum allemand au comité d'experts, est certainement sérieuse. Il convient de rie pas en exagérer la gravité, bien que, pour des raisons 'qu'on assure d'ordre technique» les devises amé- ricaines n'aient pas été cotées, hier, à la Bourse de Berlin.

L'officieuse Correspondance diplomatique et politique écrivait hier

« Quoiqu'une certaine partie de la population allemande, insuffisamment orientée, se laisse influencer par l'expression « inflation », remise sur le tapis, il n'y a aucun risque d'une inflation susceptible .d(e dévaloriser le mark. Ceux^quL par leurs bavardages superficiels, miisenf'â^ëcOTiomië a.Il.emjgnjdç'ti, fpnt le'îjsU' rie l'étranger; çhflrçhaftt à iiiflu^ncyir., par. une pression la décision ul!en},aiid£ r'elativeiiiént a l'acceptation des nouvelles exigences de réparations. Là loi sur la Banque d'Empire, imposée par le plan Dawes du 30 août 1924, ordonnant que l'émission des billets de banque soit liée à une couverture en or et en devises qui, actuellement, accuse une proportion dépassant' de 55 0/0 celle de la plupart des banques: d'émission du monde entier et est plus élevée que la couverture d'avant-guerre. En outre, l'application de cette loi est garantie par le contrôle international de la Banque d'Empire, effectué par le conseil d'administration auquel appartiennent le prési- dent et sept membres allemand, sept membres étrangers, ainsi qu'un commissaire également étranger. »

L'émission de billets- de banque sans couverture suffisante, qui seule peut créer une inflation, est donc matériellement impossible.

L'agence Wolff confirine cette thèse et déclare, de source autorisée, que la nervosité manifestée dans le public est absolument injustifiée. La Banque d'Empire sera à même, comme auparavant, de faire face à toutes les demandes de devises. Pour le moment on n'envisage aucune réunion du conseil de direction de la Reichsbank. Par contre, le conseil général de la Banque d'Empire se réunira le 30 avril et le 1" mai.

Si la situation à Paris le permet, le docteur Schacht assistera à ces deux séances. La presse allemande, comme suriUUimbt d'ordre, explique les difficultés actuelles en dénonçant la spéculation internationale "et en accqsant la France

fl'avôir'i'ma>noiiïvré. (?)'lê 'marotjé pour tenter ̃.̃dé

déciençlïer la panique' eiï'AHeuïagne Rares sont les feuilles qui ont la.-ifcDeéaiité dfe reconnaître que le mouvement est bien d'origine allemande et que les partis de droite ont été les premiers à semer l'inquiétude.

Le discours de Sir Austen Chamberlain sur le désarmement et les dettes

Londres, 27 avril. Sir Austen Chamberlain a prononcé un discours, cet après-midi, à NostelPriory, près de Wakefleld, dans le comté d'York. Il a fait allusion à la déclaration de M. Gibson f h Genève, sur le désarmement terrestre. •

Le ministre des Affaires étrangères a ensuite rappelé la récente déclaration de M. Snowden, an sujet de la question des dettes interalliées et- de, sa répudiation de la note Balfour.

« Dans son discouru, a-t-il dit, M. Snowden s'est exprimé en termes insultants et offensants à l'égard d'un de nos plus proches voisins, de- notre plus puissante et de notre plus proche alliée pendant cette grande lutte, dans laquelle noua avons été engagés, il y a quelques années seulement. r » A quoi bon, a conclu sir Austen Chamberlain, presser 'la paix, être en faveur du désarmement, si l'on ne peut pas s'exprimer d'une façon cônve'-i nable à l'égard d'amis et si, en politique internationale, 4ceux qui ont occupé une portion responsable et qui aup.irent à occuper à nouveau cette positioÀ 'se' Servent vis-à-vis d'une îfation amie d'un langage qui serait considéré comme une insulte s'il s'adressait à un simple individu. » Ce n'est pas ainsi que l'on contribue à la cause de la paix ou que l'on améliore -le.» sentiments entre nations. »

La mémoire de Descartes célébrée en Hollande

LA Haye, 27 avril. Une cérémonie touchante a eu lieu hier dans une petite ville de la province de Frise. L'Aliiance française des Pays-Bas a pris l'initiative de commémorer le tricentenaire de l'immatriculation de Descartes à l'ancienne université de Franeker, près de Leeuwardeh. Cette cérémonie, qui s'est déroulée dans la pjt-, toresque petite ville pavoiséé; en présence du ministre de France et des notabilites néerlandaises, a revêtu un caractère de solennité qui convenait à son objet et le caractère de cordialité qui marque tous les actes des amis de la culture française aux Pays-Bas.

Plus de trois cents personnes, venues de diverses provinces, se pressaient dans ce qui reste des bâtiments de l'ancienne Université.

M. Gaston Deschamps a exprimé la reconnaissance de l'Alliance française. Le président de la Fédération de l'Alliance aux Pays-Bas a rappelé combien vif est l'intérêt pour la langue et. la culture françaises dans ces cercles de l'Alliance, qui comprennent cinq mille membres. "*̃ Enfin, M. Kammerer, ministre de France, qui inaugurait ainsi ses fonctions officielles, a montré la Hollande du dix-septième siècle, purifiée par le souffle de l'a démocratie et du libre examen, accueillant partout les serviteurs de la pensée humaine et contribuant à ce travail intellectuel en commun qui est le cadre le plus solide dans lequel s'inscrit l'oeuvre de rapprochement dés peuples.

Bagarres à Berlin entre policiers et communistes Behlin, 27 avril. De rudes bagarres se, sont produites à la fin de l'après-midi, dans l'est de e Berlin, entre la police et des communistes qui refusaient de circuler. Les manifestants ont échangé avec les policiers de nombreux coups de revolver. Dix communistes ont été blessés, et aussi un certain nombre de policiers.

A J'heure nous écrivons, le calme n'est pas encore revenu.

.,££ DESARMEMENT TERRESZWi

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L'Allemagne et les Soviets^

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-̃y v.. s opposent 't')'

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à fa proposition des Etats-Unis

''Gk^éve, 27. avril. Après lès importâ'iftib^ défclaV rations faites à la commission préparatoire du' dé« sarmement'. par le représentant dès Etats-Unis, Sf; Gibsofl, sur la question des effectifs, etî'spéeia^esiientj des réserves instruite,», oiv, ;at£eni^ii r| ;«¥$<} intérêt la discussion de ce inatin i, -?, a Le général de Marinis (Italie) a pris'lô; preïnïeï! la 'parole. Il a rendu hommage à l'esprit de con'éi» liation dont s'est inspiré M. Gibson danfe'&es décla* rations. Il a conclu en disant que le gouvernement italien est pour le maintien des réserve^ instruites. Le .comte Bernstorff (Allemagne) a fendu n'ont* mage, lui aussi, à l'esprit de conciliation* d'é'M.'Gfb» son- il désire s'en inspirer également, 'niais, dans le domaine des armements terrestres, rAllemagnt;i entièrement désarmée, ne peut faire de çonce^sipns. Le comte Bernstorff pense cependant qu'il né doit pas être impossible de trouver un compromis entre ceux qui veulent que les réserves instfUi* tes figurent dans la convention et ceux qui yeu-. lent les en exclure. Il suggère une méthqde d'éva» luation d'après laquelle une certaine Approximation dégressive serait appliquée dans la 'valeur dfëîj1 réserves instruites. u M. Litvinoff estime que, si le projet deiConventiprt ne. prévoit pas l'élimination des réserves ;et une ré-j duction appropriée du matériel de guerre, les ré,duc,-f lions qu'elle comporteraient risqueraient d'e insïîi 'iq gnifiantes et les budgets militaires ne seraient guère1 diminués. Il déclare que l'U. R. S. S. est, prête « accepter des limitations d'effectifs aussi. bien pouf les forces en service que pour les réserves, à condition' qu'elles soient acceptées par les autres pays. Il considère la réduction des réserves comme une «on?* séquence inéluctable d'un désarmement effectif. H espère cependant que les Etats qui ne seront pas de cet avis lors de la conférence modifieront leur attitude et se prêteront à un àeetër-d. '•' Lord-Cushenduii souligne à son tour l'importait» ce dus .déclarations faites_.par le représentant des Etats-Unis, auxquelles il "^asGocie. e Le '"président de la commission, Mï JipHdoni constafé alors "que la commission, dans sa majontél a décidé de ne pas inclure dans la loi la limitation et la réduction des réserves instruites.

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Les élections générales anglaisés 1

̃ .'l-il.l^i.n.

M. Lloyd George contre les travaillistes' ,¡'. Londres, 27 avril. Parlant aujourd'hui à Alil- ù ford-Haven, M. Lloyd George a déclaré notammén'ti « Si, comme je le crois inévitable, le parti conservateur est battu aux élections générales, est-ce que M. Baldwin conseillera au souverain défaire appel aux travaillistes-socialistes pour former,- le nouveau gouvernement Si les socialistes n'obtien- tient pas la majorité" absolue, ce qui sera certainement le cas, poursuivit M. Lloyd George, il dôpèn ̃ entièrement de M. Baldwin que les socialistes^ soient appelés ou non à former un nouveau gouvernement. Si cela arrive, ce sera sa faute. N^oms avons fait nous libéraux, en 1924, une tentative qui a eu des effets désastreux. Nous ne nous rendrons pas responsables d'un nouveau et pareil état de choses, mais la question la plus importante, est de. savoir si M. Baldwin assumera sa responsabi-

lité..» ,:x t 'ti.

De son côté, aujourd'hui, M. Baldwjn a.eu ï'occàsioii de' déclarer que son parti, autant que les libéraux, était opposé auisodiatiSlMK^

'Wl.^IWaodfonald et le^i*ogram^'ïr^vkî|ltet«,'(i.î

Londres, 27 avril. La campagne électoraie du parti travailliste a commencé aujourd'hui par un discours de M. Macdonald, prononcé à Londres/ M. Macdonald a dit notamment ̃ V « Trois équipes sont en présence, ruais d-Cûx seulement sont puissantes l'une représenté' ïè gouvernement, l'autre le parti travailliste. » Le premier point de notre programme est »lo chômage. Nous nous trouvons en face d'une réy,o- lution complète de l'organisation des transporls. Il faut améliorer notre système des transports les 'routes, les ponts, l'énergie_ électrique, etc. Tant que nous n'aurons pas procédé à cette anïéliôi'a» tion, l'Angleterre ne sera pas en mesure de riva-i liser avec les pays étrangers sur les marchés neut très. Nous voulons élaborer un programme visànjt ait remaniement de la situation de l'Angleterre, eft agissant ainsi nous aborderons avec succès le pro-: blème du chômage. Nous nous proposons de môdî-' fier la structure du gouvernement afin de l'adapter aux nouvelles conditions économiques et ijt.dws- trielles. Nous nous proposons, en quelque sorte, de constituer un organisme pensant et agissant pour un tout industriel. » •••̃;

Dernière Heure Sportive ̃ LE VOYAGE INTERROMPU

L'AVIATEUR FRANK MASSE CAPOTE L'aviateur néo-zélandais Frank Masse, qui avait quitté l'aérodrome de Lympne vendredi iriatm pour un vol d'Angleterre en Nouvelle-Zélàrtde; a capoté hier après-midi à 14 heures à CommedleîS* Vernay, au sud de Roanne.. ̃ (.t, L'aviateur a été légèrement contusionné. > L'appareil est gravement endommagé, M"

Mlle Lina Bernstein touriste aérienne ~~` L'aviatrice Lina Bernstein a quitté l'aérodrome» d'Orly hier niatin à 6 heures, pour accomplir un1 voyage de tourisme aérien dans l'Afrique du Nordy L'aviatrice qui pilote un avion de 60 CV compta faire escale à Châteauroux, Toulouse, Perpignan,. Barcelone, Aliçante, Malaga,. Tanger, et Casablan^a^ où elle participera, le 12 mai prochain, à Un meeting organise par le prince Murât.

Lacoste triomphe dans le Tournoi de Tennis du nord de Londres

Hier, à Highbury, a été disputée finaiV da ïouï^! noi de tennis du nord de Londres qui opposait deux Français, René Lacoste et Jacques Brugnon. Lacoste, l'a emporté, battant Brugnon.iassez,aiséi. ment, par 6-1, 6-2,6-3. 1

Neuf sphériques se sont envolés hier pour disputer le Prix Alfred Leblanc Neuf sphériques ont pris le départ hier aprèsmidi du parc d'aérostation des coteaux de Saint*Cloud pour le Prix Alfred-Leblanc. Cette épreuvo consiste en un concours de distance sans escale avec handicap.1 Elle est réservée aux pilotes membres de l'Aéro-Club et des sociétés affiliées. Les ballons admis à ce concours étaient de première, deuxième, et troisième catégories et les handicaps' étaient les suivants ballons de la deuxième catégorie, 2 personnes à bord ballons de la troisième catégorie,- trois personne»; à bord. ,'f

Le départ du Prix Alfred Leblanc avait attiré une affluence nombreuse parmi laquelle on reconnaissait M. Soreau, président de la Société dos I génieurs civils de France M. Georges Besançon, -secrétaire général de l'Aéro-Club de France et commissaire général de l'épreuve.

Sur dix engagements, neuf concurrents .se sont présentés seul Dubois a déclaré forfait,


INFORMATIONS DIVERSES

L'assassinat de Franconville

M. Paul Darlan, le bijoutier parisien, fils de la rentière de Franconville assassinée par le boucher Morice, s'est porté partie civile près le parquet de Pontoise et a chargé M' Théodore Valensi de ses intérêts.

A la Chambre des mises en accusation La chambre des mises en accusation, présidée par M. de Gallardo-Marino, après réquisitoire de M. l'avocat général Cord, a confirmé l'ordonnance de non-lieu rendue le 12 mars 1929, sur la plainte de M. Prudhomme, contre M. Benoist et les administrateurs de la Banque Franco-Asiatique. Opposition avait été faite à cette ordonnance. M. Le Scornet, conseiller honoraire du comité de défense des porteurs d'actions de la Russo-Asiav tique, vient, par décret du ministère de la justice,, de se voir retirer le bénéfice de l'honorariat. L'affaire des exhumations

Mme Clémentine Bertin, veuve Busson, coutuirière, 5, impasse François, s'est portée partie civile entre les mains de M. Robé, juge d'instruction, contre M. Barrois, poursuivi dans l'affaire des exhumations des soldats morts au front. Le mari «de la plaignante, le soldat Pierre Busson, du 167° d'infanterie, avait été tué et i.nhumé au bois des Juifs, dans le secteur de Soissons. Le cadavre, exhumé en, mai 1924, avait dû être regroupé dans le cimetière de Longpont. Il est impossible de retrouver le corps.

Les accidents de la circulation Renversé par un taxi, boulevard Rochechouart, Maurice Porterel, 75 ans, demeurant 9, rue Andrédel-Sarte, est transporté à Lariboisière dans un état grave.

:•̃ Une collision s'est produite, hier matin, entre deux taxis, au carrefour de la Convention. Dans l'une des voitures se trouvaient M. Armando Reyes, consul de Cuba, et M. Domingo Cavantes, Vice-consul. Tous deux ont été blessés légèrement." Rue de Sambre-et-Meuse, près de l'école des garçons, un enfant de douze ans, Ernest Henri, 5, rue du Buisson-Saint-Louis, a été renversé par une auto et transporté à l'hôpital Saint-Louis.

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L'aviation vient de rendre à l'archéologie et à l'histoire de bien précieux services, ainsi que le R. P. Poidebard en apportait hier, à l'Académie des inscriptions, le témoignage par une communication des plus intéressantes.

Ce savant a exposé les résultats de sa mission en Haute-Diéziré syrienne, et une méthode d'observation aérienne qu'il eut l'heureuse idée d'appliquer aux reconnaissances de géographie historique en régions de steppes.

Cette technique de repérage, basée sur la révélatiou à grande hauteur des moindres vallonnements du sol, invisibles de terre quand ils sont observés sous un éclairage oblique, puis sur la différence des teintes de la steppe après les premières pluies d'automne le travail fut fait au cours de l'automne dernier lui a permis de retrouver nombre de sites anciens, assyriens ou romains, perdus, ignorés, loin des pistes actuelles, on cachés sous terre.

L'expérimentation a été poursuivie sur plusieurs points dont le R. P. Poidebard présentait hier des photographies aériennes, des croquis cartographiques et des plans 120 kilomètres du limes romano-byzantin eutre Thannourin et Dara 60 kilomètres du limes de Dioclétien et de Seeptime Sévère, à Test du Khabour fortifications romaines et villes byzantines du Haut-Khabour discussion d'un itinéraire de la fameuse table de Peutinger..̃-̃• ̃̃

La fouille du castellum byzantin de Tell Brak a été préparée, contrôlée et élargie dans ses conclusions, par l'observation aérienne.

Le R. P. Poidebard a tenu à souligner l'aide technique, au cours des reconnaissances, apportée par les hardis pilotes du. 39' d'aviation, commandant Ruby et capitaine Pitault, et par le lieutenant David.

La mise au point de cette méthode, rigoureusement vérifiée à terre, permet d'entreprendre maintenant la carte de l'organisation militaire et économique romaine et Haute-Djéziré.

MM. Camille Jullian, Chabot, Monceaux ont, par de nombreuses et savantes remarques, précisé tout l'intérêt de la communication du R. P. Poidebard, que M. Goelzpr, président, a vivement félicité au nom de l'Académie.

M. Pottier a lu le rapport de M. Maurice Dunand sur ses fouilles à Byblos avec MM. Faret et Trotin la physionomie véritable du grand sanctuaire syrien commence à se dessiner on a retrouvé deux dallages superposés, l'un remontant au second millénaire, l'autre de la basse époque romaine les tessons céramiques indiquent les stratifications successives.

.Dans la cella on a trouvé des jarres remplies d'ex-voto armes, outils, vases de métal, pierres de parure, bijoux d'or. statuettes. Une grande statue de pierre, de type égyptien, figure sans doute ï'image d'un prince indigène qui s'était mis sous la protection des dieux.

Près du temple ancien s'ouvre une grotte qui fut le sanctuaire primitif.

En dernier lieu, Te rapport de M. Dunand signale

A L'ETRANGER La tornade aux Etats-Unis

a fait 75 victimes

New- York, 27 avril. La tornade qui à ravagé ïa Georgie et la Caroline du Sud a fait 71 morts. C'est à Statesboro et à Detter, en Georgie, qu'on compte le plus grand nombre de victimes. La Croix-Rouge réclame d'urgence l'envoi d'infirmières et de médicaments, notamment de sérum antitétanique.

Le Mississipi, grossi par les pluies, commence à monter dé façon inquiétante, et les autorités ont fait évacuer plusieurs villages situés à proximité des points les plus menacés par l'inondation. En dernière heure, un message non confirmé d'Atlante porte le chiffre des morts à 75, et indique que des centaines de milliers de personnes sont sans abri.

Les coups de revolver à la Skoupchtina Bemjbaop, 27 avril–- Le procès de l'ancien "député Bunika Ratchitch commencera le 30 mai Prochain. On se souvient que Ratchitch, le 20 juin: dernier, tira en pleine Skoupchtina sur des députés croates, faisant cinq victimes MM. Paul et Stepan Raditch, qui furent tués, ainsi que le docteur Bazaritchek et MM. Pernar et Graiidia, qui -furent sérieusement blessés.

La durée si longue de l'instruction est motivée par les conclusions tardives des experts, en raison de la mort de Stepan Raditch, survenue seulement plusieurs semaines après l'attentat. Les experts ont finalement conclu qu'il avait succombé aux suites de ses blessures. t

Deux autres anciens députés seront également poursuivis pour complicité.

la Heure jaune au Brésil

^Londres, 27 avril. Le Times écrit que la décision du gouvernement argentin, obligeant tous les navires venant de ports brésiliens a rester en quarantaine pendant six jours, causera des pertes considérables aux Compagnies de navigation. Le tournai ajoute qu'il y aurait eu 2oO à 400 cas de fièvre jaune à Rio-de-Janeiro au cours du mois de mars. 1

Le feu au « Square des Aigles » Chantilly, 27 avril. Vers 23 heures, cette nuit, un incendie s'est déclaré route de la Morlaye, au lieu dit « le Square des Ailles », dans un immeuble appartenant à une société immobilière et comprenant une cinquantaine de locataires. Le feu a pris naissance dans une chambre mansardée du sixième étage. Vivement combattu par les locataires, les pompiers de Chantilly, les habitants, ainsi que la gendarmerie, le sinistre a pu être circonscrit entièrement vers trois heures du matin. Les dégâts causés à l'immeuble dépassent plusieurs centaines de 'mille francs et sont couverts par l'as-

surance.

L'enquête 4 révélé que Fincendie était purement accidentel. •; i;i ̃;i ̃̃Lè' congrès de la Fédération cynégétique Le congrès interfédéral cynégétique s'est ouvert 1 hier, à l'Hôtel de Ville d'Avignon, sous la présidence du docteur Girard, président de la Fédération cynégétique de l'Isère, et en présence des représentants des 47 départements fédérés* ̃'< Les forêts brûlent.

Versailles, 27 avril. Un incendie s'est déclaré dans le bois de Verrières-le-Buisson, détruisant environ 60 ares de bois.

La gendarmerie de Palaiseau a ouvert une enquête pour établir les causes de ce sinistre. Quimper, 27 avril. Un incendie, dû à l'imprudence d'un berger qui avait allumé un feu de bruyère pour se réchauffer, s'est déclaré dans la montagne du Menez-Hom, aux environs de Plomodiern.

Plusieurs centaines d'hectares de landes et de pins ont été détruits.

Les dégâts sont importants.

Le crime du Père-Lachaise

M. Guillaume, commissaire de police divisionnaire, a procédé, hier, à de nombreuses auditions et vérifications. A sept heures du soir, il s'est rendu au domicile de M. Collange, qui habite aux Lilas. Ce témoin, qui a été gardé pendant quarante-huit heures à la disposition des enquêteurs de la police judiciaire, a été remis en liberté.

la découverte d'un mur d'angle, épais de plus de quatre mètres, vestige du palais royal, placé en terrasse et dominant le pays.

M. Franz Cumont, membre associé belge, a envoyé quelques notes sur l'inauguration par M. Mussolini des fouilles du Champ de Mars de Home. L'Académie a agréé une invitation au quatrième congrès international d'archéologie, qui se réunira à Barcelone. Elle désignera vendredi ses candidats à la chaire transformée du regretté Théodore Reinach au Collège de France, dont l'assemblée dès professeurs a déjà elle-même designé en première ligne M. l'abbé Breuil et, en seconde ligne, M- Patte.

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En comité secret, l'Acaàémie des sciences morales et politiques a désigné hier, par scrutins successifs, les candidats évenutuels suivants aux sièges de juges vacants à la Cour de justice de La Haye MM. Ambroise Colin et Joseph Barthélémy, sir Ceci! Hurst et sir Frederic Pollock.

Après présentations de divers ouvrages faites par MM. Lyon-Caen, Brunhes, Lévy-Bruhl, Millerajjd et Brunschvicg, elle a entendu M. Norman Armour, chargé d'affaires des Etats-Unis, et plusieurs de ses compatribtes étant présents une communication de M. G. Lacour,G^yet, l'éminent historien de Talleyrand, sur la. qéj-emo.nie extraordinaire que le Premier Consul fit célébrer le 9 février 1800 au temple de Mars, ancienne église dos Invalides,: en l'honneur de Washington, décédé quelques semaines auparavant.

Les drapeaux de la garde des consuls furent cravatés de deuil. Bonaparte avait d'ailleurs prescrit que tous les drapeaux et guidons de la République seraient ainsi endeuillés pendant dix jours à 1 occasion de la mort du président américain. Fontanes prononça l'éloge funèbre du grand défunt, et Talleyrand remit au Premier Consul uni rapport tendant à faire ériger à Paris une statue de Washington.

Dans ce rapport, Talleyrand prédisait avec une remarquable clairvoyance les glorieuses destinées de la République des Etats-Unis.

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L'Académie des Beaux-Arts a appris hier, par une lettre de M. Denis Puech, que le-peintre américain John Himming Frey venait de faire don d'une somme de 100,000 francs à la Villa Médicis. Elle a désigné M. Ernest Laurent pour la représenter au service du « Souvenir français », qui sera célébré le 3 mai à Notre-Dame.

Au nom de l'auteur, M. Cordonnier, son président, lui a offert le livre que M. Emile Gavelle a écrit sous ce titre Cornélis Engebrechtsz, et qui est consacré à l'Ecole de peinture de Leyde et au romantisme hollandais au début de la Renaissance. Après la séance, réunion des peintres en vue de l'organisation d'une exposition de peinture fran.çaise.à l.a. Maison de l'Institut de France à I^ondres..

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NOUVELLES MILITAIRES Promotions et nominations

Par décret en date du 27 avril 1929, ont été promus ou nommés dans la première section du cadre de l'état-major général de l'armée, de l'étatmajor général des troupes coloniales, du corps de l'intendance militaire et du corps de santé militaire

Etat-major général de l'armée

Au grade de général de division les généraux de brigade Semaire, Trousson, Heusch. Au grade de général de brigade les colonels d'infanterie Voiriot, Stirn, Henry, Corap. *Corps de l'intendance militaire

Au grade d'intendant général de 2* classe l'intendant militaire de 1" classe Bernai. Corps de santé militaire

Au grade de médecin général le médecin' colonel Vigerie.

Etat-major général des troupes coloniales Au grade de général de division les généraux de brigade Jaqùet, Ducârré.

Au grade de général de brigade les colonels d'infanterie coloniale Scheer, Bidon, \D_efer, Marquis.

Corps de l'intendance militaire

des troupes coloniales

Au grade d'intendant général de 2' classe l'intendant' militaire de î" classe Dunand-Henry. Corps de l'Intendance militaire

Par application des dispositions de l'article premier de la loi du 8 juillet 1920, l'intendant général de 2e classe Loiseau, directeur des services de l'intendance de la 13' région, a été placé, à compter du 26 avril 1929, dans la deuxième section (réserve) du cadre du corps de l'intendance militaire. Les manifestations patriotiques de réservistes Les réservistes de la 102e compagnie du 19e train automobile, sous la direction du capitaine Mole, ont déposé une palme en bronze sur la tombe du Soldat inconnu.

On signale des manifestations patriotiques identiques un peu partout, notamment à Poitiers et à Strasbourg.-

REVUE v DE LA' -PRESSE

Les conquêtes du socialisme M. Blum a pris de. l'humour dans les vignes de Narbonne. Il déclarait avant-hier et répétait hier dans le POPULAIRE que « les progrès continus de la propagande socialiste représentent une menace contre les positions actuelles du patti radical »f et 'que la destinée du socialisme est de s'étendre au détriment du radicalisme. Mais faut-il, pour cela, que les radicaux se jettent dans l'Union» nationale et' rejoignent les « amis de l'ordre »? Ils 'perdraient, répond M. Blum, leurs « raisons d'être».1! Voici la consultation, dont on appréciera la désinvolture railleuse et méprisante,, du leader socialiste, ,passé aujourd'hui au rôle de directeur de conscience des gauches ¡

Si pour échapper la pression socialiste le parti radical se précipitait dans les bras de la réaction il encourrait une 'destruction' rapide et sans recours, parce qu'il rebuterait infailliblement ses meilleurs hommes, et parce qu'aucun parti ne peut longtemps survivre à une contradiction aussi flagrante entre sa doctrine et sa tactique. Le radicalisme pourrait encore exister comme conglomérat d'individus, comme coterie appuyée, sur une clientèle il .aurait, cessé d'exister en tant que parti. i.

C'est donc « l'autre danger »,. celui de Narbonne, qui est le pire, et de bien loin. Mais je répète qu'il dépend du parti radical de se soustraire à l'alter-* native dramatique où les «circonstances semblent ainsi l'enfermer. Le destin veut que certains de ses élémenfs passent régulièrement à nous il en est ainsi depuis de longues années et nul ne peut arrêter ou limiter ce mouvement. Mais ce que nous gagnons à ses dépens, il lui appartient de le compenser par les gains qu'il peut réaliser sur les autres partis, par l'attrait qu'il peut exercer sur une portion des jeunes générations à mesure qu'elles naissent à la vie publique. C'est la véritable formule du1 progrès dans une société démocratique les échanges, les gains s'opèrent; de proche en proche et ainsi la société, entière se. déplace et évolue confonnément à sa loi.

Le radicalisme possèdè-t-il encore cette capacité de propagande; cette puissance d'attraction ? Je me garderai bien d'émettre là-dessus un doute, car s,'il; était i autrement; il serait; vain de discuter

ses desiinecs,

S^ ses, destinées,, zli;mifis;H ilv,

j ¡ ,J" ¡ d c: ,'IJ' 'r.cttaltt;rti l'TI'

SdiilignoRs la foririiile qui^'fike 'sons de no-' bles apparences au radicalisme la mission de sergent recruteur «>€!est la véritable formule du progrès dans une société démocratique les échanges» les gains s'opèrent de proche en proche et ainsi la société entière. se déplace et évolue conformément à 'sa loi.'»'

C'est à elle que s'arrête le TEMPS, car elle est, écrit-il, « une des pièces maîtresses de la tactique marxiste »•

A première vue, une semblable conception peut sembler enfantine et même passablement « primaire ». Il est bien simpliste, en effet, de considérer les partis comme une série d'organismes destinés à s'absorber successivement, à se vider en quelque sorte les uns dans les autres, leur substance passant continuellement de ceux dits « de droite » à ceux dits « de gauche », la « droite » perdant toujours et la' « gauche » ne perdant jamais, et l'extrême-gauche étant par suite appelée à progressivement tout, absorber. Cela fait penser révérence parler à ces autopsies animales qui revêtent dans" l'estomac des squales des poissons dont le tube 'digestif renferme également d'autres habitants des mers, et cela indéfiniment par ordre de grandeur décroissante. M. Léon Blum estime certainement que son parti jouera ici le rôle de requin soyons certains que M. Marcel Cachin n'est pas de son avis

Mais voyons bien que cette théorie, qu'on pourrait déeore.r du nom ^l'absqrp/ion ̃. secQjide, n'a de puéril que l'apparence, car elle iie constitue rien 'de moins qu'une des pièces! maîtresses de la tactique maxiste. Se servir des « petits bourgeois », des bourgeois « de gauche » pour gagner indéfiniment et sans péril des alliés et des sympathisants qui joueront le rôle d'amis dans la place, et qu'on assimiliera ensuite, à «moins qu'on ne les sacrifie impitoyablement les imarxistes, ne se proposent pas autre chose. « Gagnez sur votre droite, dit M. Léon Blum aux radicaux nous nous chargerons ensuite d'absorber vos gains. » Nous pensons que les radicaux ont mieux à faire qu'à servir ainsi de pourvoyeurs à la révolution. En somme et pour nous résumer, il n'est question dans la « critique » de M. Léon Blum que leur mort. Ils trouveront peut-être que le leader socialiste va un peu loin. Mais sauront-ils réagir'?

Réagir ? C'est ne pas connaître les radicaux ou méconnaître ce qu'ils sont devenus la presse d'inspiration radicale reste muette. Seule la VOLONTE répond à M. Blum par ces approbations

Disons-le avec une franchise identique M. Léon Blum a raison. Il est' juste que le parti socialiste joue son jeu et veuille courir toutes ses chances. C'est son droit. C'est son dcvodfc Mais alors, où est le devoir du parti radical ?

Est-ce celui de chercher à sa droite, sans limites et sans réserves, le concours de tous ceux qui pourraient l'aider dans sa défense contre un socialisme en pleine ascension.? Nous l'avons dit à propos de l'élection de .NarbQiine ,ejt nous ,1e, .çépétpns, non. .Avec les. •çbrqites, le parti radical ne peut accepter même une entente passagère. Ses alliés naturels, èh' pareille occurrence, ce sont tous ;les modérés évolutionnistes, tous les centristes anticonservateurs, II y en a. Il s'agit de les aider à sortir de l'emprise unioniste. Il s'agit de voir s'il n'est pas possible d'établir avec eux un programme minimum commun.

Cela va à l'adresse de M. Flandin et prouve assez que les éléments qu'il entendait amener à la concentration n'étaient conviés, en réalité, qu'à un stage dont la sortie est le collectivisme. L'ERE NOUVELLE' s'en prend à M. Paul Reynaud, qui a posé à Dijon le dilemme marxisme ou capitalisme, et interprète dans ses nuances le programme d'Angers

Les radicaux sont partisans de la propriété individuelle sous sa forme la' plus large et la plus équitable, mais la propriété individuelle est une chose et le capitalisme, en est une autre. Karl Marx et l'Ecole qu'il a fondée n'ont connu le succès précisément que par suite du développement intense de la politique économique dite « de concentration ». La doctrine marxiste n'est applicable que du jour où, les trusts devenus les maîtres absolus de l'économie nationale et par conséquent le droit de posséder n'étant plus exercé que par une minorité dictatoriale, la société, selon l'expression de Marx, « se renversera sur elle-même ». S'il fallait suivre M. Reynaud dans son raisonnement et opter pour le capitalisme on en arriverait, par la logique même des 'choses, à servir directement les intérêts- du marxisme.

La raison d'être du:parti .radical c'est d'éviter ce déséquilibre des forces de production, qui provoque par voie de conséquence une injuste répartition des richesses.

Cela n'est pas loin, du tout de la position i électorale des socialistes. De quelque façon qu'on considère aujourd'hui le parti radical dans son programme et dans sa conduite, on ne découvre plus que le collectivisme. Reste à savoir si tous les radicaux veulent obéir à cette destinée.

Autour des experts

On s'accorde aujourd'hui à prêcher l'optimisme autour des travaux des experts. M. de La Palisse (PETIT JOURNAL) esquisse un tableau dans ce sens

Tandis que d'aucuns s'évertuaient à cet aimable optimisme dont la France a le goût, nous n'avons pas cessé d'indiquer à cet endroit en face de quelles

manoeuvres se trouvaient les créanciers de l'Allé- magne au Comité des experts. L'Allemagne n'a jamais payé de bonne grâce. Mais lorsqu'elle choisit le docteur Schacht pourra représenter, c'est évidemment qu'elle y est moins disposée que jamais. De nombreux indices montrent aujourd'hui que le docteur Schacht, avant de venir; à Paris, avait fait adopter son système de résistance par le gouvernemnet du chancelier Muller et qu'il avait reçu pleins pouvoirs pour-; j jouer le jeu, le grand jeu de l'insolvabilité. V II serait peut-être excessif d'affirmer que, conseillé par lui, le Reich prépare une nouvelle faillite monétaire. Mais il ne paraît guère douteux que le docteur Schacht a savamment organisé la figura- tion.

Le concept d'une telle manoeuvre demande beau- coup d'audace: Mais sa réalisation demande beati-1 coup de doigté. Le docteur Schacht ne voulait' qu'intimider les experts alliés. Du même coup, il a effrayé le monde entier. Tout ce qui ressemble, à la faillite risque d'entraîner la faillite. Le jeu est dangereux. L'Allemagne le sait. Et l'Amérique veille. Voilà pourquoi, après avoir été hier trop optimiste, il ne faut pas aujourd'hui être trop pessimiste. i..f. Un autre enseignement tiré de la situation sous la plume de M. Alfred Oulmann; (PETIT BLEU) « Le zèle des pacifistes ne petit aller qu'à rencontre de leur but » ;•' Nous avions compté que les progrès de l'esprit démocratique auraient pour conséquence, d& nous, faire mieux apprécier des. peuples chez lesquels il se développe et qu'en Allemagne, notamment, ceux qui s'en. réclament, reconnaîtraient la 'justice de nos revendications et apporteraient lin 'esprit nouveau dans leurs méthodes de gouvernement. Où sont-ils les démocrates ? Et que font-ils ? Aux Etats-Unis, le sénateur francophobe Borah inspir.e la politique étrangère en Angleterre, Snowden' nous couvre d'injures et Ramsay Macdonald louvoie en Allemagne, le président conseil Braun s'indigne parce que Schacht est allé trop loin, et le président' Lœbe réclame Vienne à tout prix et le couloir de Dantzig et la Haute-Silésie.

Quand donc reviendrons-nous à une plus1 saine appréciation des choses ? Quand cesserons-nous -tle chevaucher la chimère ? Rappelons-nous que jamais l'avenirn'a été assuré aux peuples et aux individus qui s'abandonnent. Il: n'appartient qu'à ceux qui sont assez fermes pour défendre victorieusement leuiîS'idrqitsnotj qui fin(e comptent que, sur eux-mêmes. •̃ :> i, M. Jacques Seydoux (PETIT PARISIEN) fixe un point essentiel: les négociations viennent de lier le paiement allemand des réparations et le règlement de nos dettes. Et le fait est d'importance.

Les pourparlers des experts ont été, en effet, conduits de telle sorte que chacun des créanciers de l'Allemagne a commencé par demander de quoi payer ses dettes de guerre. Nous avons fait de même, suivant d'ailleurs les directives générales données par M. Poincaré à Carcassonne et à -Chambéry pas un moment nous n'avons distingué ho'- tre position de celle des autres en ce qui concerne cette partie de notre créance sur l'Allemagne. Nous avons donc fait là un pas décisif et confirmé les engagements pris par nous. .< Si la négociation des experts échoue, l'on, .reviendra pour un temps plus ou moins long à un plan' Dawcs exécuté de mauvaise grâce par l'Allemagne, qui, sous la conduite de M. Schacht, cherchera à en esquiver les charges. C'est alors pour nous un devoir de loyauté de mettre fin à une situation ambiguë et de ratifier nos accords. En étant les seuls à ne pas le faire, nous donnerions à croire,' ce qui, nous le savons, n'est pas le cas, que nous nourrissons la pensée de profiter de l'occasion d'un manquement possible de l'Allemagne pour nous dégager et renier notre signature la réprobation qui tombe aujourd'hui ,sur l'Allemagne, et qui serait alors à son maximum, nous atteindrait également».. •Si, au contraire!, ce que nous' Dspérdus vivement, on arrive à mij.aççpr.dj .raisonnable avec i l'Allemagne, fixant, définitivement le sort des réparalions, nous n'aurons plus d'argument à invoquer pour discuter à nouveau les annuités qui figurent dans les accords de Londres et de Washington, puisqu'une part des payements que nous devons recevoir de l'Allemagne sera exactement modelée sur ces annuités et qu'elle aura été calculée comme celle des autres débiteurs de l'Angleterre et de ` l'Amérique. Il en résultera un engagement virtuel de ne pas détourner de son but ce que nous avons décidé d'affecter au payement de nos dettes. Enfin M. Martin-Mamy (AMI DU PEUPLE du soir), faisant écho à la conférence du général Mordacq sur la Rhénanie, marque l'irhpor- tance d'un réveil de l'opinion sur la dernière garantie de nos droits

Le fait qu'une véritable croisade est actuellement, nécessaire pour essayer d'éviter un nouveau fléchissement français sur ce point témoigne d'une certaine indifférence de l'opinion qui ne manque pas de gravité. Les responsabilités de cette indifférence sont d'ordre à la fois psychologique et: politique. L'effort inouï qu'a dû donner notre pays au cours d'une guerre de quatre ans, pour laquelle une exécrable politique intérieure l'avait mal préparé, ne pouvait pas ne pas être suivi d'un sentiment de lassitude qu'une victoire, médiocrement exploitée, n'a pas réussi à dissiper. Il est certain, d'autre part, que le poison communiste, socialiste et socialisant a intoxiqué gravement notre, peuple. L'évolution des travaux des experts,1 îe^éveîoppemerit de la manœuvre de grand style "exécutéte par l'Allemagne ont certainement? <ouTëriKi la' réalité des yeux jusqu'ici fermés. La campagne entreprise par le général Mordacq puisera dans ces circonstances de fait une actualité et une force singulières. Il faut du moins l'espérer, car, si notre pays continuait à régler le jeu de ses réactions sur le rythme nonchalant que la politique internationaliste et cartellisante de ces dernières années a réussi à lui faire, accepter, une guerre nouvelle ne tarderait pas à démontrer à notre peuple que, s'il veut vivre en paix, il doit nécessairement entendre les leçons et respecter les lois de l'Histoire. La faiblesse et l'idéologie ne sont pas propres à assurer la sécurité d'un pajrs Le désarmement

Le compromis franco-anglais, qui souleva des campagnes aussi violentes que perfides, a bénéficié, à Genève, à la commission du désarmement, d'un commencement de réhabilitation! Le délégué américain, M. Gibson, en se ralliant successivement aux propositions françaises de 1927 et à nos vues sur les réserves instruites, a également montré que la politique dès ÉtatsUnis semble, sous la direction de M. Hoover, se préoccuper avec un meilleur esprit des affaires de l'Europe. ̃ « Nous nous permettront1 'fle 'marquer un' point», écrit M. Auguste Gauvain (lés DEBATS), sur la dernière intervention de M. Gibson1: ̃̃•1' ̃̃' •"̃' -•"̃' !9 -̃' ̃ y, •' •-̃̃ L'automne dernier, quand la teneur de ce compromis fut connue. les journaux radicaux et travaillistes anglais, et aussi quelques journaux conservateurs grincheux, se déchaînèrent avec fureur contre sir Austen Chamberlain et M. Baldwin. Jamais peut-être on n'avait attaqué des ministres anglais aussi violemment. On les accusait' presque de haute trahison pour avoir dangereusement compromis les relation? amicales, sinon la paix, avec les Etats-Unis par complaisance pour la France. Aux Etats-Unis la presse jaune et germanophile fit chorus. On se rappelle la fourberie dont usa un correspondant américain à Paris pour obtenir un document 'avec lequel on allait mener une campagne exaspérée contre la France et le cabinet britannique. Nous fimes remarquer alors à nos confrères anglais qu'ils se montraient plus américains que les Américains, et que MM. Coolidge et Kellogg, tout en refusant d'adhérer au conpromis, observaient une attitude conciliante. Le- tapage -Wen continua, pas moins. Les travail-

listes -et les pseudo-libéraux dirigés par Lloyd George transformèrent le compromis en, machine de guerre contre le cabinet conservateur. Cet jours-ci, dans leurs discours électoraux, ils représentaient M. Baldwin comme le fossoyeur de l'amitié anglo-américaine. Voilà cet argument empoisonné oui leur échappe. MM. Hoover et ,Stimson se comportent vis-a-vis de la France comme M. Baldwin et sir Austen Chamberlain. Il sera curieux de voir si M. Lloyd George et M, Snowden, le Daily Chronicle, le Manchester Guardian et le Daily Ilerald continueront de présenter ait peuple anglais l'Entente cordiale et l'Entente; fraternelle comme une abomination. i. J' La confiance règne soiis la plume de M. Henry Barde (ŒUVRE) 1 v "1;. Hier, en fait d'armements terrestres, M.. f Gibson .accepte nos leçons. .̃< ̃>• i L'Angleterre les avait faites siennes, lçrs^de la négociation du compromis naval frarico-britannique, abandonné depuis, mais qui 'ne fut pas, la preuve en est aujourd'hui fournie si « catastrophique » qu'on se plaisait à le décrire. L'approbation des Etats-Unis commande lo' maintien de son approbation. >>̃ Et, malgré les paradoxes allemands, turcs, chi-t nois et russes, dès lors, tout s'éclaire. Invitées dans le cadre de la commission préparatoire, 'sous la présidence de M. Loudo.n^ à un échange de vues, les principales puissances navales peuvent cet été au cours de cette session que, dès mars, VŒuvre a annoncée arriver à une limitation des constructions qui ne touche point la convention de Washington de 1921 et par- faire celle-ci. La limitation des armements terrestres, ppur les nations continentales, devient sans danger, sans duperie. On pourra procéder à la seconde lecture du projet de limitation des armements et la réunion de la Conférence du désarmement elle-même apparaît possible. Bien des espoirs lèvent, enfin, alors qu'on com- msnçait à désespérer.

Trop hâtif espoir que ce progrès vers l'accord ? L'apprentissage a été douloureux nous sortons d'une guerre où les conventions ont été délibérément violées et les traités transformés en chiffons de papier. Le JOURNAL DE ROUEN. les rappelle 0<

On nous objectera que l'Allemagne a été la première à adhérer au pacte Brianu-Këllogg et que la Russie soviétique s'y est ralliée avec Ostentation. C'est vrai mais aussi, il est également vrai que d'autres pactes solennels celui de 1839 qui garantissait la neutralité de la Belgique et celui de La Haye (18 octobre 1907) qui interdisait le bombardement des villes non défendues et/ l'emploi de toxiques dans la guerre n'ont .pas été respectés par l'Allemagne. Si enclin qu'on puisse être à croire maintenant à la sincérité de cette puissance, on ne peut s'empêcher de reconnaître en toute franchise que l'impression de sécurité n'existe p;(> encore de ce côté-là. Elle restfe'à.«réer. Les hâbleries de Litvinoff et les boutades du comte Bernstorff n'arriveront pas à détruire cette constatation.

L'Europe est en face de deux dangers qué seuls peuvent méconnaître les aveugles volontaires ï'Anschluss et les guerrds civiles révolutionnaires que l'or soviétique prépare dans tous 'las: pays. Aussi longtemps oue ces menaces n'auront pas disparu, le désarmement terrestre sur une, grande échelle demeure une utopie, Qui sait ? Peut-être un jour M. Hoover, jdija-t-il son mot là-dessus.

La GAZETTE DE LAUSANNE exprime également une sage réserve

Faut-il admettre que ce n'est qu'un criminencement et que, si l'Europe se montre sage1 fille et suit îles ijudieieuxr sconseits'!qui lui sont -'donnés, l'Amériqvie est disposée à faiïe' quelque, cfaoSe de plus 23our elle ? D'aucuns le croient et l'espèrent. Puissent-ils ne pas être déçus! M. Gibson, dans sa déclaration, n'a pas craint de faire un peu de morale, ce qui est toujours bon à entendre « .Le désarmement véritable, a-t-il dit, ne peut découler que d'un changement d'attitude en ce qui concerne l'emploi de la forcé. Si nous sommes honnêtes, si notre promesse solennelle veut dire quelque chose, il n'y a pas de justification pour la continuation d'une paix sur laquelle pèse le fardeau de la guerre ». dO.

Evidemment tout est là si nous somhjte?' hon. nêtes, le reste deviendra facile. Mais. Ce « mais. » est le mot d'ordre de prudence et d'attente le désarmement a eu jusqu'ici visage de rêve, parfois même de rêve dangereux, il ne le quittera plus si aisément. j. Souvenirs de Foch

M. de Marieourt publie dans le CORRESPONDANT quelques pages de son journal de: guerre où sont fixés des traits originaux du marichal Foch.

Ce qui me frappe, c'est le regard. Emerson dit que c'est le miroir de l'âme. Jamais je n'ai vu un « miroir semblable, et cette âme, sans doute, est exceptionnelle. Je ne suis nullement timide ni hypnotisable, mais il me semble que ce grand œil clair,' lumirieux/profond, me pénètre et me clouerait sûr' placêVJé 'crois pas exagérer en disant

"qUe->lal'flainiiie1(quî>rârïime devait éclairer le visage

de Napoléon. devait éclairer le' 'visage

Et combien j'aime cette manière de tout ramener du composé au simple Cette horreur, des palabres, qui ont pour résultat « l'embouteillage, l'égarement dans les feux de file » Quelle énergie dans le verbe, quelle netteté, quelle volonté. Mais il ne doit pas supporter l'obstacle.

.Foch, quelque temps plus tard, me conte la bataille de la Marne, et celle de l'Yser. « .Ce qui fait la force d'un chef, me dit-il, c'est la décision, la volonté et la nécessité absolue de ne craindre aucune responsabilité. Cela, voyez-vous, c'est dur. Car il y a devi moments où il faut marcher mais ce qui est terrible, c'est de marcher sans connaître l'avenir, sans savoir si le succès viendra. Coûte que coûte, il est nécessaire de croire au succès de ce lendemain inconnu. Retenez bien dans la vie cette formule d'optimisme qui n'est pas l'optimisme béat, mais l'optimisme nécessaire pour dégager des forces, pour vaincre tout ennemi- extérieur ou intérieur. Il faut se nier à sof-mêine l'obstacle, sinon. on est perdu. » Et comme je le regarde, interrogateur « Mais oui. Accepter l'idée d'une défaite,; c'est être vaincu à l'avance. Avant tout, dans tout acte essentiel de la paix ou de la guerre, il faut la Foi. Et cette foi ne se crée pas par de longs repliements sur soi-même, par une introspection constante. Votre décision est prise parce que vous la croyez bonne. N'y songez plus, objectivez-vous et travaillez pour mqner. à bonne fin votre entreprise, car tout homme qui cesse d'agir cesse de vivre,, II ne e .fait plus qu'exister, ce qui est une misérable

chose. » ̃̃̃̃

Toute cette « philosophie de la confiance qu'elle soit discutable ou non a amené de bien beaux résultats. Je n'oublierai jamais, en>effet, l'impression de force splendide que dégageait Foch en contant l'horrible magnificence de la bataille de la Marne, l'angoisse au sujet de la fameuse division qui ne venait pas, ce récit épique dans sa sobriété qui se terminait par ces mots si simples « Ma confiance a été récompensée. Enfoncé de partout, je croyais « tenir ». Au lieu de cela, j'ai avancé de six kilomètres. Pourquoi ? Comment ? On l'explique. Moi, je ne l'explique pas. La Providence était là. »

Providence, oui. Miracle, non. Foch n'aime pas qu'on parle du miracle de la Marne. Il explique bien que l'intervention et la protection divines ne doivent pas être évoquées seules, car ce serait diminuer d'autant le courage magnifique des», hommes dont il dit sobrement d'admirables choses. Et les hommes ont été dignes du chef Maurice Noël, ~] l


-ss LA VIE LITTÉRAIRE ET THEATRALE =*-

LES GÉNÉRALES

A fcA COMËDIB-CAtrMAMTlN Les Egarés, |)îeée en 4 actes dé Mme Marguerite Duterme. v Mme Marguerite Bulerme n, Indéniablement, du talent, niais elle l'a exercé sur un sujet bien aingulier et aussi peu seéilique que possible. Un grand' écrivaih, Radcliiîc, qui, à cause sans doute de son nom a consonance anglaise, semble ti tin deocendunt spirituel d'Oscnr Wilde. Il met en pratique les théories de l'autour' du Portrait de

potion Gfey « Le monde i'ut fait pour les hoiiv.

~>"`5tiexE'eUnoir jiôtir te ,u(ludù l'ut fait jJour le!; hot!l'

"fnies' cliion pour les feinimis. Los femmes repré-

sentent le triomphe dé la matière sur l'esprit, de même que l'homme représente le triomphe de J esprit Kiu' ta morale. Il est le chef' d'une aca• déplie privée qui n'est pfls eKclusivement littéraire. Un de ses jeune» disciples, Claude, un poète de vingt «us» auquel il est particulièrement attache, «e laisse un jour séduire par une jeune femme. Catherine, et semble vouloir contenter avec elle le vœu de la nature. Nous assistons au duel de Badeliffe et de Catherine. Mais aucun ne l'emportera, câ> Claude se suicide pour dénouer celle sltutùion quo Corneille n'avait pas prévue.

'̃̃ n y a de tout dans ces quatre actes du mélo, de la poésie des phrases creuses et d'autres qui 'J •/ portent la marque d'un talent vigoureux. Au total, fteltt fuit une mauvaise pièce et parfaitement inu-

life,

·~ M. Fouché (Claude) a l'allure inseXilée d'un boy i.i- de revue. On «c comprend pas Un traître mot de '•ce qu'il dit et la gymnastique a laquelle il se livre

-̃̃" supplée difficilement au texte. M.- Pierre Magnier

(Radeliiie). est tout l'opposé. Il a iule diction •lùlinirable et une vois nupërbe qu'il lance tu velu» les comme de la futuée. M. Henry Crémleux a «omposè Avec esprit une silhouette et Mme Marie

̃ ̃̃̃t|Vai«amafchi( épre parmi ces hommes toutes ses

grèee» ïèminlntw et son charmant taleht.

̃̃•̃): ;v> ̃ rminfii -if- .-̃̃•^ftiii- r<» '>')

**̃"̃̃' ̃- <">'<

•̃̃.̃, M: f.-Jl |;jp

^••r jiu'iPAI.ÂIS.RàtÂÏ.T'tUfeêc, ^ifece un tUis :̃̃'̃̃ *ctes, de M. VvfeS Mii àttde.

'•̃̃ Le comique, lorsqu'il lie resuite que «le Certai'

.•:•>̃, lies combinaisons d'événements, Obéit a quelques

•̃ lois très simples que -les philosophes, de Kant M. Bergson, ont parfaitement mises en lumière. °'| Ainsi lo vaudeville se trouve être dans l'oohelle intélleettidllc ait même niveau- que la £cienee pat' «scellence c la philosophie, et M. Yves Mirande aurait le droit de convoquer à ses pièces les plus grandK esprits de ce temps, Voilà qui le laisse libre de récuser mon jugement.

!>i Les critiques que j'atl en effet à lui faire sont d'ordre technique. M. Yves Miramle a de lu verve, naiis elle n'est pas en cause, car, avéa L'Attachée, .il s'est appliqué à nous faire rire put' des prôeé» dés- strictement mécaniques. Toute la phW eon- > siste ert une série de quiproquos et de surprises. vt> ̃ Vn personnage ciihv en scène, y trouve une femme et lui dit « Vous êtes mademoiselle Trlpetté ? » Or, ce n'est pas Mlle Tripette, mais il en use avec elle comme si elle était la demoiselle en «• question, Cette scène se répète de nombreuses fols entre dos personnages différents. Seulement, pour .qu'une méprise soit amusante, il i'uut que le spectuteur ait lit vérité constamment à l'esprit et que il'ldçniiié de la- -pseudo Mlle Tripette ou du pré*«!' «tendu -M. Tîiriempion soit toujours sur le jJolnt de, -̃!i-" scfalre jour, il faut que la réalité îhehaée lu fic- tion. C'est la lutte entre Ces deux forces qui pro»voque le rire. L'auteur dramatique en use dans ce cas comme le jôtigltHir comique qui nous laissé crbir« tout le temps que les lois de la pesanteur vont avoir raison de son adresse. M. Yves Mifaiulc a bien èchafaudè des événements saugrenus mais il n'a pas OOmprOntis suffisamment .̃̃•.̃••leur équilibre. C'est pour cela qu'on n'y prend pas un plaisir extrême. On se désintéressa d'un chẫ"••" teaù de caftes s'il est consolidé avec du ciment. Ceci dit, ce serait porter préjudice ù l'autour do ̃̃' 'Vous conter par le menu «somment Mlle Blanche •'̃' Montel étant devenue l'attachée de cabinet de M. r ̃̃̃'̃ Le Uallo, ministre des affaires étrangères, épouse M. Duvallès-, deuxième secrétaire a l'ambassade de Stockholm, et de vous dire à la Suite do quelles, ;i aventures Mlle lit fille du grand n<nr>chand do nouilles, se trouve eh Chemise, dans le cabinet du ministre, devant le roi nègre Olida 1er. Il faudrait un mémoire pour vous exposer ces in»•r igènieuses combinaisons oit la mathématique a »t4 part,

-M. Le Gallo avec Ses mines navrées et ses yôtiJc qui prennent le ciel à témoin de ses infortune» est souvent bien drôle. Mlle Blanche Môntel est Charmnnte avec ses petits airs décidés, M. Duvallès est 1 toujours fort plaisant lorsqu'il jojiè les.Hui'on, v,

".Mlle Marguerite Templcy a un soufJrè cin-

quante bougies qui éclaire le parterre, Mlle .Camille Vernades est une « égarée » dont les hommes .déploreront qu'elle soit "passée à l'ennemi, Mlle ̃ Edith Méra- a une exubérance fort sympathique, M. Pierre Feuiîlèré sera bientôt un de nos meil- leurs jeunes premiers comiques, Mlle Fusier^Gir, MM. Paul Faivre, Benglia et Sinolil ont beaucoup de métier à défaut d'une grande personnalité. Maïs dans chaque palmarès, il y a les prix de ré- citation et de bonne conduite. Ce n'est pa« les <̃ plus méprisables. Jantes drt Coquet.

Jantes de Coquet.

LA CRISE DES THEATRES

'Nous recevons d'un auteur dramatique, ancien directeur de théâtre, le billet suivant

« Nos théâtres, source nationale de salaires qui font vivre des centaines de milliers de professionnels, sont pénalisés par le fisc. Ils sont sur le point d'en mourir.

» Dans les dix dernières années, j'ai relevé environ deux cents faillites ou fermeture de salles de spectacles, privant de leur pain quotidien et réduisant au chômage immédiat plus de 9,000 employés ou artistes. Les directeurs malheureux, parmi lesquels le tiers au moins se consacraient à la gloire des génies littéraires ou musicaux de la France et au renom artistique de notre pays dans le monde, ont succombé sous le poids écrasant de déficits, dont le total atteignait vingt-deux mil'lions.

Or, sait-on combien ces victimes de taxes ̃exorbitantes avaient payé au fisc et à l'Assistance? Exactement trente-huit millions de prélèvements directs ou indirects.

ï Ce qui revient à dire que, si les droits prélevés sur eux avaient été fixés à des tarifs raisonnables, les deux cents, faillites forcées eussent été déduites à une dizaine et que la presque totalité des 9,000 familles vouées soudain à la misère vivraient encore de leur métier, ou, tout au moins, n'auraient jamais connu les angoisses du chôînage. t > Telle est l'effroyable éloquence des chiffres. »

"> N.

LA MUSIQUE AU THEATRE

THEATRE DAUNOU Sans Paçons, opérette de MM. AUey et Màtchâtid. Musique de M. Gedïgôs Àuriâ*– FOLIES- WàGËAM j f Tifi'-Tomt, opérette américaine, de MM. Mauprey* R, de Macltiels et Serge Veber, Musique de George Gershwin.

Dans le poème déliquescent Laurent Tailhade sous le pseudonyme çhinoisaht de Ma-Ma«Phu*Phtt, chantait la complainte dela belle Mo-Cho-Yo, devant ce pauvre Paul Verlaine qui en riait aux larmes nos voix ly* 8 çéeiiiiés reprenaient en chœur

Le Trombone faune ri crtulimes

'̃'̃' i'Iettïc' l'huitien du Nénuphar-

:>•:̃̃ Et tes ÛtUicés dett Lis listes,

y

Ce i troïnbôho fauve », épateut1 de botirgebis, nous hantait, uu DaunoU, pendant le di^yertissement; offert « sans t'avons » à nos maussaderies. Une opérette est Une parodie. Celle-ci est la parodie d'une opérette. Elle a l'ait" d'avoir été imaginée, en récréation, par des élèves tle seconde qui auraient Vu jouer les pièces d'Ôffélibach, d'Hervé, de Serpette- et d'Audran pas celles de MM. Evain et Christine, bien sûr et qui auraient cinpi'ulité, pour leur joyeuse pértsunt d'élèves, des ombres de personnages au bl'le-li4)l'ftc den bôuffëfc an^ ciehs. Reconnaissons aU passage llU^qUi-s'ayan'Céj Itt Ûfahde-DuchesSe, lé berger Paris de^venu larbin ou jardinier, le Laurent Î3ix«âëpt -=- « et sa fille Dix-Huit », tiniiôltçait h pltrp de la Mascotte -=• toutes les ganaches du genre, toutes les rengaines du périmé, transposées en

alîiicipations .décousues.

Le sujet» biscornu, crevé le cadre étroit de cette petite Scène et en fracàâlë l'Intimité de luxé. Il is'étlrë en couplets, multipliés et se perd en llioriles unaûhronîismes. C'est le résultat du bâclé, de l'inachêvék du cliquetis des propos d'«prè8-souper d'Une bande de fêtards parl^siens, riunt aux éclata d'avoir tant d'BBprit et

,de Vefva devant des convives i'ésigné^ à ne pas"

îOOmprêndrei! .̃'̃̃̃̃à;.i ;-̃̃(

M. Oeorges ÀUrié a mis cette bOUffa'mierie

d>é«oliers en musique; On nous a dit par

avance que M. Atirie était un rieur irrésistible,

le duQphin de lt> cocasserie .lyrique de .notre

temps, le rénovateur des trouvailles abolies dans un genre disparu. Nous sommes venus l'entendre avec espoir et môme avec confiance, C'est alof que le Tfombone*fative=.à*coiili$- ,sès nôtts a gratifiés d'une ilasurde en pleiiiB j figlirê. Aux liesses populaires de la foire de Nouilly, les badauds reçoivent ainsi, brusque» ment, lo dard en batulruehe du pantin» isouf» fié d'un jet, dent le nez, souriiolsament l'ëeerclé, se détend soudain jusqu'à leur «if. Oll s'amuse la première fois on grogne a lu se" côndé 5 on fuit ôU l'on se facile ensuite. M. Georges AUric trouve intéressant, sachant la musique, de paraître l'ignorer. Les instruments du faite, que d'autres ont SU ein- ployer avec habileté, les miaulements ha- j WaïenS, lés discordance» eortgoluisOB, tout Par* j gênai des charivaris d'ateliers, dès farces de poivrots ou des chœurs trop champagniséslioetathbulès sont appelés au secours de ses ex- j pansions « amusicales ». Tout cela est gamin, tiyiuptàthjlqu^j.m.ême la'j|Buni>sse est syiiipa» tfcique tant qu'elle Sôri u pttine dé l'enfànée et pourrait iiotls' amilseïlïgpelqileè instants, &l les atiteuré n'avaient pas'eti'ie dessein de nous i

LES PRÉDICTIONS D'ADAM MICKIEWICZ

En Ce jour de diniânehe, 28 ûVrll Ï6l!9, âéfa inauguré à Paris, place de l'Aima, à quelque!; pas de l'hôtel "loge l'ainbass'adêtii- dé la Pclogne ïessHi&eiiée, un monumeni; élevé ft la mémoire d'Adam MiekièWiez, dû ali t'iseau iiis- pij'é du maître Emile-Antoine Bourdellé. Combien de fois, durant un sièciô et demi, le iïlonde entier ne s'est-il j)hs demandé comment l'àiitê de lu Pologne avait pu résister, dans toute sa pureté nationale, dans toute sft ferveur patriotique, à tant de malheurs et dé souffrances qui ^'abattirent sur son sort ? Partagée entre trois grandes puissaMes» supprimée de là carte géographique, arrachée vivant© dès annales de l'histoire, politiquement inexistante, la Pologne est descendue dans le tombeau, ensevelie sous de lourdes pierres des empirer eopartageânts.

Pourtant, elle vivait. ;̃" Elle vivait dans le coeur.de ses enfants. Son1 ombre se dressait, jour et nuit, devant fossoyeurs. Enterrée et emmurée, Sa voix s'élë'vait jusqu'au ciel, et ses plaintes déchirantes torturaient les vivants.

Comment expliquer ce miracle ? Qui a pu agir de telle sorts que lit flamme de la patrie ne put jamais s'éteindre ?

Ce furent les écrivains polonais qui entrètiiï'rent ce feu sacré, et parmi les écrivains la place prédominante revient aux poètes. A leur tête se trouve Adam Mickiewicz, chantre national par excellence, apôtre de la liberté et de l'amour du pays.

Mickiewicz est devenu le symbole de la volonté de vivre du peuple polonais. Ses écrits étaient considérés comme une Ecriture sainte. Durant tout un siècle, son nom fut l'étendard de la liberté nationale, vers lequel se tendirent les bras de toutes les classes de la. Société et de tous les partis politiques. Comme Kosciuszko, comme le prince Joseph Poniatowski, Mickiewicz apparut à ses compatriotes non pas comme un être humain et mortel, mais comme une sorte de divinité placée au centre de l'église nationale. Dans son immense douleur, le peuple avait besoin d'une nouvelle religion, d'un dieu symbolique de sa souffrance, et c'est vers Mickiewicz que se tournèrent tous les regards et tous les désespoirs. « Des millions de pèlerins se rendirent sur sa tombe, comme aujourd'hui on tient à s'agenouiller devant le tombeau du Soldat Inconnu » écrit Thadée Boy-Zelenski, cet autre écrivain polonais cher à la France.

Né en 1798, trois ans à peine après le dernier partage, Mickiewicz vécut son enfance dans un milieu d'ardent patriotisme, de vertu chrétienne et de piété.

 l'âge de quatorze ans (en 1812), il \oit dé- ¡ filer dans sa ville natale, à Zaesié (Lithuanie), I les troupes napoléoniennes et dans son cœur d'enfant il pleure d'émotion et de joie. Il décrira plus tard les impressions de cette journée mémorable, gravée dans son souvenir, dans une des pages les plus sublimes de Messfre Thadée i

donner une véritable opérette. M. Âurifc nous doit il ne revanche, celle qu'on raconte de Musset, navrant, la veille, ses amis de l'incohërétice exarcerbee, ,du du bastringue assourdissant d'une orgie trop longue et, le lendeinain, écrivant son premier pbèftie des Nuits dans lo gnlwtas du génie.

M. Georges Atiric fera bien de remiser son

ÏVoJtibjone mulâtre 'fyans l'ariiioife dcsj acces-

sbii-és de COtilloM i'b'its, dont la. friperie si'cn* tasëe au hasard, en souvenir de quelques aventures non sans charme et de reprendre au plus vite son violon de Ixni imislcieiii Mlle Marguerite Deval mérite des compliments chaleureux. Elle mène le jeu comme si elle était sûre de la Victoire Mlle Brégis s'efïorce de chahter avec goût et (le mettre Une musicalité Continue dËlis des Stances OÙ la mil' siqiie ne brille qu'en éclairs de chalétlt*. Et tous les autre» Interprète» font de même M. Paul Ville, qui silhouette Un Méilélai* plus voisin de t'enregistrement que de l'art lyrlq'uc la jolie Serge, future sociétaire àU Français, et MM. Louvigny, Max de Rieux et Jean Hubert, dont les tailles escaladent et dépassent d'affreux décors, cruellement emplâtres U'incau-

degeeuttis" lumières.

C*

̃̃

Or, voici, par contre; auX Fôlies-Wagrânï, Une Véritable opérette, ait rythme endiablé, clownesque par endroits. Elle est américaine. Sa musique toujours remarquable, souvent brillante et débordante de mélodie est de ûëoi'ge fiershwiiii l'un des maîtres du genre. Montée avec faste pal' M; ËdinOnâ Roze, cette eéiivre, trépidante, emportée ûâhti un' tourbillon lumineux de danses et de jeu* sportifs, emprunte leurs meilleurs éléments de sliGCès aux enfés-concerts opulents. Il y a là une dépensé large de lumière, de couleur s, de scènes étourdissantes, Une sorte de débauche d'attractions dans les limites du bon goût qui constituent, avec verve comique de tout repos, U11 spectacle qui force le rire et détendra l'esprit plus morose.

La trame est fort clnire et ne s'encombre pas de pHychologièH inutiles. L'action débute dans une gare d'Amérique, s'actualise d'un concours de Beauté k l£4 page, navigue sur le yacht d'Uh jnllliardaire sentimental et finit bien prtr Un mtti'iage de féerie, naturellement dOlnme il convient, selon les modèles eonnus.

Concourent étroitement au succès des interprèles admirablement adaptés à cette ooliti" nue.lle et charmante danse de 8àint°Guy. Et d'ûboi'dj Mlle Loulou Hégobtiru. Tout lé monde la confiait personne n'analyse ses dons étranges et Insolites l son pouvoir de plaire au public tivant d'avoir dit un mot et de l'émouvoir d'un sourire. Petite comme un biscuit de vitrine, simple et douce, ainsi Qu'une enfant à la veille d'être jeune allé, tellement juvénile, d'ailleurs, que lu foule lui est tout de suite maternelle et lïi'ôtt'ât'ice,; Mlle tt^ohui'U i?st Uiïe'îfigéirue de!.

Style classique mddtu'iiisée pur la gymnastique,

La scène, pour elle, nfest pas un piédestal c'est

s litifüilïe ~6 /ftt/!e Acthtntë «M6!<ff C~i 8pp~i, lit den femmes lets mains se dressent «m te dut Tous, certaine du HMiièH) disent, pleurant ile joie Yoli'l ?iàiioléôii G'eet Dieu qui nous VenOùie. Au berceau dit poète préside le génie de Voltaire, Il subit l'influence de grands écrivains français de la deuxième moitié du dix-huitiêitie siècle et du comnlem'ement du diX-neuVièmé Rousseau, Montesquieu, d'Aleilîbet't, Didei'ôt.. Lamartine, Vigny. Mais vers .1820, un changement profond se produit dans ses conception» littéraires et dans le earaetére générai de son œuvre. Ce changement est eatisé par Un amour profond et inalheurêu% et, d'autre ptirt, par l'influence de la littérature f Omantique anglaise et allemande.

Parmi les écrits du poète == Variés, multiples, allant- de la pl'osg et de la science jusqu'à la poésie la plus élevée que des critiques comme Ernest Ëen^h comparent; hl'itiaiU ellemême il faut suribut se souveiii/cfe ses deux ûeuvwss capitales et sûrement inïniërtétteà' Les A'ietix (Dxiady) et Mëssiee l'hadée,

Ces peintures sont telles ̃== Observe à propos des Aïeux George Sand, dans fa Revue des Dimiï Mondés du i" décembre 183Ô que ni Byron, ni Goethe, ni Dante, n'eussent pu les tracer. Depuis les larmes et les imprécations des prophètes de Sion, aucune voix ne s'était encore élevée avec tant de force pour chanter un sujet aussi vaste que celui de la chute d'une nation.

C'est d'ailleurs à Paris que Mickiewicz rédigea la l'ribune des Peuples, qu'il enseigna la littérature slave au Collège de France, qu'il posséda les plus glorieuses amitiés de l'époque, notamment celles de Michelet et de Quinet, qu'il organisa les légions polonaises pour'l'ïta*lie. C'est de Paris qu'il se rendit â Constantinopie afin de participer 4 la lutte contre la Russie (1854).

Et ce fut son dernier voyage. Ayant contracté le choléra, il est mort à Stamboul en novembre 1855,

A Paris et dans toute la France, le public prenait un tel intérêt à la nation polonaise qu'il y eut des émeutes, dés vitres brisées à l'ambassade de Russie quatorze adresses s'étaient succédé dans les Chambres à chaque nouvelle session les Polonais proscrits n'avaient trouvé nulle part un accueil plus sympathique. Sous la protection française, la révolution européenne et l'émigration polonaise avaient fait alliance étroite en Hongrie, en Turquie, au Caucase, Nicolas Ier allait retrouver ces bannis, « ces hôtes de ta France ».

La Pologne infortunée, dépecée, devint surtout, en France, l'emblème et le symbole du droit des peuples, foulé aux pieds par les autocraties triomphantes. Les élites du parti libéral français furent gagnées à la cause polonaise, surtout par deux historiens de génie Michelet et Quinet.

Cette influence, inconcevable en notre temps, de Mickiewicz en France est due en partie à sa doctrine messianique. Elle apparait chez lui sous £a forme d'une conception philosophique

uns piste d'entraînement dont les pauses évç?quent un goûter de midinette dans un square parisien.

Elle a fait du rôle dfl Ïip-Toes (sur la pointe des pieds) une création délicieuse, touchante, fleurant bon toutes les herbes potagères de la vertu en famille. Elle sait être à, la fois une artiste accomplie et Urte petite fille digne de tous les respects. Et l'on/ comprend, très -Jîîçn que cet ours de Steve ïîurton l'épouse avec em- portement et fasse une excellente affaire. PoUssée au degré où elle se juche, avec tant: de ^érttlHéssè garnihë et de grâce tendre, l'inter- prétation de MUo Hëgoburu collabore vraiment. Ha voix de pensionnaire, très expérimentée sans en avoir l'air, complète l'impression dé son menu physique elle remporte le prix d'ex* cellenee dans pensionnat le plus musicien d'Amérique.

Piiîâni joue l'rjlicle Ptlff. Il est d'une drôlerie irrésistible. C'est I^ootitt devenu chanteur dans Ie8 cours: Mlle CinqfMars, créatrice aU pied leVé de Sylvia, est bldftde et fuie, avec la tran= Quillité d'être belle et Sûre de son sourire. M. Adrien Lamy sait exprimer l'âme collé- gienne d'un jeune homme riche qui veut absolument être aimé pour lui-même. Il faut nommer", aussi, en avant d'une troupe homogène, mise en scène avec un art consommé du mouvement perpétuel, parent des réalisations russes les plus récentes, M. Carlos Conté, danseur parfait, MM. Jeah P'Oc et CaTiel, comédiens lestes et Vâi'ie^.

M; Valsiôn conduit le ja2z symphèliiqué de George GêrshWirt en musicien qui sait son métier et, en outre", celui des aitb'es.fl"' ne îaut pas croire qu'il soit très facile* de MirigeY^ù'n orchestre ou le respect et même l'imitation de ia musique d'hier traitée, d'ailleurs, avec une science totale sont toujours amalgamés aux pratiques neuves de la polyphonie américaine.

Ce n'est point sans lui apporter de curieux appoints qtte le jai!» â annexé l'opérette, ané- miée par un demi-siècle de faciles siioCès* Le saxophone, le trombone, le piano double, les claviers de boîM, le sifflet,– jadis déclaré voyou les cuivres ou les bois bizarres introduits parmi les instruments habituels ont Intéressé les bons coinpositeurs. Ils en ont tiré des fiffeis heureux et gagné aux combinaisons nouvellcj* tin droit de cité légitime dans la monarchie des maîtres.

A cet égard, G; Gefshwin neuë paraît le plus favorisé des musiciens actuels. 11 mérite sa réussite. Car il sait écrire, orchestrer, avoir des trouvailles, une inspiration et un talent dignes d'un admirateur de Puccihi ou de Masscnet, Mais il connaît aussi les ressources, les dosages, les dangers des importations nouvelles dans le domaine de» sons devant la SÊène et il en tire i le meilleur M-rilV

1 ^Mitoic^mulî^li'HîuJlus'm-illant' .aVeniï! peut aller i'ëhtenjiA'&$uns perdre son temps.

n" ~S~heu8i.

et morale déterminée. ïi y est question de la

réalisation, par voie de travail intime, d'un nouveau type d'homme, apte à entreprendre la réforme morale du peuple et de l'humanité. Ce nouveau type d'homme doit être, sous le raiv port intellectuel et éthique, bien au-dessus du niveau actuel. ii doit être le germe d*une non* velle humanité, d'où disparaîtront les lutte!! sociales, le froissement des intérêts Opposés, lit recherche des biens matériels d'où rhoillnie sera, vis«à«vis d'un autre homme, un être affec-

luens,

Mickiewicz, Towianski et beaucoup d'autres

proscrits polonais croyaient que, doué de toutes les qualités nécessaires, le peuple polonais était

particulièrement appelé à être le promoteur de

~a sbcieté nôii`'èll®r à êtrc Id I)rbjnotletir

là société nouvelle.

« N'avait-îl pas incarné dans son histoire, écrit';M. Manfred Kridl, le principe dô; liberté par la vertu de ses souffrances et de son martyre ? Ne s'était-il pas élevé moralement audessus des autres peuples ? N'avait-il pas éprouvé le premier la fragilité et la caducité de toutes les institutions, de tous les statuts et de toutes les lois lorsqu'ils ne reposent pas sur, la pureté inorale et l'oubli de soi-même Telle fut la source de ce qu'on a appelé à l'époque le Mesdanisnte polonais.

Et ce qui caractérise surtout la grandeur d'âme de Mickiewicz, c'est qu'il ne limita point son messianisme, son apostolat moral, au seul peuple polonais.

C'est au peuple français que Mickiewicz attribua un rôle immense dans la transformation de l'humanité. Comme il fi prédit la résurrec- tion de la Pologne, il a aussi présagé à la France qu'elle jouerait le principal rôle dans la « constructioii de l'humanité nouvelle ».

Dans cette vision prophétique, Mickiewicz ne s'est point trompé. Le tribut de sang que la France a payé au cours des années 1914-1918, ses quinze cent mille morts tombés au champ d'honneur, voilà qui a régénéré l'humanité contemporaine, en faisant triompher les principes immuables de la justice et du droit. Aussi n'est-ce point étonnant que Tapothéose de Mickiewicz se produise précisément, à Paris. Le 17 mai 1867, Victor Hugo adressa à-Ladislas Mickiewicz, fils du poète, une lettre que nos lecteurs nous permettront de reproduire ici en guise de conclusion à tout ce qui vient d'être dit plus haut

» Mickiewicz a été un évocateur dé toutes les vieilles vertus qui ont en elles une puissance de rajeunissement il a été un prêtre de l'idéal son art est le grand art le profond souffle des forêts sacrées est dans sa poésie il a compris l'humanité en même temps que la nature son hymne à l'infini se complique de la sainte palpitation révolutionnaire. Banni,proscrit, vaincu, il a superbement jeté aux quatre vents l'altière revendication de la patrie. La diane des peuples, c'est le génie qui la sonne autrefois, c'était le prophète, aujourd'hui c'est le poète et Mickiewicz est un. des clairons de l'avenir. » Stéphane Aubac. i

Courrier des Lettres et des câtts

Une initiative de tu Société ¡:: r des Gène de Lettres

Le comité à décidé de publier) par fascuîuleSj Un catalogue permanent d'œuvres reprodtictibles. Pour que soit plus commode la consultation de ce Catalogue, les heuVrcs sont divisées en romaiisfëuillctônsf romans psychologiques, romans trã duim do l'étranger, hygiêtie et médecine, livres et

chroniques agricoles.' D'autres 'fascicules suivront,

Coilsaefés aux roiiians pour la jeunesse, contes et nouvelles, biographies romancées, histoire, poé-

sie, été,,] '̃'̃

Le cénteiîairé de Cherbuli&à

Le Centenaire de la naissance de Victor Glierbu* liez sera commémoré le 31 mai, dans la grande ̃ salle de l'Université du Genève, par une cérémonie a laquelle Je gouvernement helvétique sera repré-

senté,

Ln Société dès Arts de GehèVe, qui a pi-is l'iititiflfive do Cette commémoration, a convié 1'Ad.ïdémie française à y envoyer un délégué. C'est M. Georges Le comte qui lu représentera et prendra la parole en son nom.

On s'ait que Victor GherbUlièz, Citoyen silisSe, se lit naturaliser français peu après nos maJhttui's do 1870. Ëlu â l'Académie française, il y fut accueilli par Rentiii, qui, dans son d!scdUrK."de réception, rendit hommage au témoignage tl'atfaehement que l'excellent écrivain avait donné à notre pays, y; Les prix Uttéraireé des âôttseillefè ̃

du commette ëxtérieut

Les deux prix Créés pue le Comité nfttiôiial dés conseillers du commerce extérieur « pour favoriser l'expansion Coloniale de la France » viennent d'être

décernés.

Le pris Albert Colle, destiné a l'éeriVain-on ait publiclStç « qui a le mk'uT exiillé les hauts fàîfs de .notre action aux colonies et U\s ressources de notre empire », a éié ittfciibiié nu capitaine LdhUrHUx, pour Son livre Intitulé foir leti pistés du tlôseft, dont nous aVoni t'ti la bonne fortune de publier récemment un passage Inédit.

Le prix Armand Megglé, di'stinû « au jôtii'nal qui a publié le plus grand nombre d'écrits de pl'opagantk' .susceptibles d'intéresser l'opinion Ù l'ttuvre coloniale de la Fruiiôe », a ètô attribue ù.ln Dépèche de Lille. j Le jili'y, présidé par le mai'éèhai LyautdV, COmprenait l'amiral hiiv.atû, prôsiflcnt dd l'ÎHStitiit (.'ôloflial j MM. Chfuunet, président de ht Ligue uiaritiniL' et coloniale Ffançois-Marsal, président de l'l:i1iol1 eolofila'-» Merlin, gouverneur général des coiohii's J Chovi'i!lon, de rAcftdéfliie française Claude Fnrrére, hoifiiite de lettres J. et .t. Tharaud, hoiriint's de lettres Pierre Mille, homme de lettres de Nalèehe, président du syndicat de lu presse i Artaud, président hofioi'aire de la <*hâmbre de côm* merce de Marseille.

Une nouvelle Revue fraticij-ùmêtîe&ihè* Pùvti'NcUf-York, revue mensuelle, bilingue Cri français et en anglais, paraîtra 'prochainement. Elle traitera des questions économiques, financières et intellectuelles intéressant les deufc hémisphères. M. A. ((jrau-Wan(l!ïi!>yer, journaliste américain re-

nommé et francophile ardent, en assurera la direc-

tion, et M. Louis'Jèan Pinot, directeur de la Revus mtmdial0>! mt s<?r»> la a'éd&cteiir .eh chef. (4^ rue

Jacob, Paris.) i

̃ '̃•• '• i*» ̃%̃' ̃<&:•" ̃̃ ̃̃'

»* M. Georges Grlnuiux fait paraître ttne Bt'êtiè histoira des hommes, îi montre, en" une grande fresque, la lente et dure ascension de l'humanité vers iin meilleur devenir.

«* Ëh l'église de la Trinité, â Madrid,' OtVrepo^

sent les cendres de Cervantes, a été célébrée lîiafdl dernier là messô annuelle ;utx fi'als l'Académie espagnole, a lu mémoire de. tous ceux qui ont cul-

tivé les lettres espagnoles.

<* M. Henry Bordeaux va publier un Vohûiio sous ce titre La Ctatte îlittië,

& Un roman de M.-G. Wells,fo«ô .timyay, vit paraître) traduit en français par M. Kdrtuafd. Guyot, professeur à la Sor.bortflé.

LES A~

Le Salon des Indépendants Lu Société des Artistes indépendants doit W* nouvulùr son comité. Une ««semblée générale se tiendra demain lundi, à 8 h. 30, dans la' grande S'ille de lit Société hationaie d'horticulture de France, 84, rue de Grenelle,

Un anniversaire

Cette année marqrçç. le vingt-ciflqùlônie anniversaire do k Soclélé -des' dcssinateui'.H liumoristes, Fondée en 11)04 par C, Léandre, première exposition eut lieu le 25 avril- 1907, En 1910, une scission se produisit et niiiehâ la fondation de la Société des « Artiste» humoriste» », avec Abel Faivre 'comme président.

En 1015, les deux sociétés consacrèrent l'union sacrée en réunissant leurs deux Salons en un seul.

Le 4 mai 1920, les deux sociétés, réunies en as-

semblée générale, votèrent leur fusion complète. Les footballeurs et l'église

de Milly-Lamartine

Sur l'initiative de M. Georges Lecomte, de l'Académie française, les footballeurs de France^ en l'espèce le « Club Français », champion de Paris, ont accepté de rencontrer leurs camarades Belges de 1' « Antverp Football-Club » en un grand match qui aura lieu le 12 mai prochain au Stade Pershing (bois de Vincennes), au profit de la 'reconstruction de l'église de Milly, si justement chère aux lamartiniens. Ce match sera précédé d'une autre rencontre également importante pour la finale du Championnat de France Universitaire.

II est fréquent, certes, que des sportifs s'associent à des initiatives charitables, mais voici la première fois, croyons-nous, qu'ils acceptent de se dépenser de façjan toute bénévole en faveur d'une cause qui intéresse spécialement les écrivains et les artistes.

Les artistes rouennais.

La xx" exposition des artistes rouennais aura lieu au musée de Rouen, du 25 mai au 25 juin. M. Van Dongen participera à cette exposition. Le paysage patriotique

A Bologne, cette année, au mois d'octobre, aura lieu la troisième « Exposition nationale de l'art du paysage», à laquelle tous 'les artistes italiens sont invités à participer.

Elle est organisée par 1' « Association nntionale pour les paysages et les monuments pittoresques d'Italie, dont la devise est Le paysage est le visage aimé de la Patrie.

Le Salon de Berlin

Le Salon de' peinture et de sculpture de Berlin tiendra cette année ses assises au château Bellevue, mis à sa disposition par le ministre prussien des finances. Le Salon ouvrira à la Pentecôte et durera jusqu'au 15 août.

Les Alguazils.


L'ART ET JAJURIOJITÉ A ''l'Hôtel Drouot

Tableaux, modernes w

F. Lair-Duireuil, assisté de MM. Joseph Hè'sscl et Etiennc Bignou a. disperse, hier, la salle.-1 .6, -des tableaux, pastels,- aquarelles, gouaches, dessins, provenant des collections de M. S. G." et de différents' amateurs.

Un dessin" au fusain par' Corot Cavalier fuyant .l'orage, fut- adjugé 6.000 francs un dessin au fusain par Degas 'Femme nue à sa toilette, 7.900 francs une aquarelle par Jongkmd Canal près de Rotterdam. lif.100 francs; une aquarelle par Marie Laurencin La fillette à la guitare, 12.000 francs un dessin par Picasso Etude pour l'Arlequin, 14.100 francs une gouache par Pissarro Pâturage dans la clairière, 6.600 francs une aquarelle par Signac Les bateaux de pêche, .'1.900 francs un pastel par Mary Cassatt La fillette, ait chien, 74.000 francs un pastel par Degas Trois danseuses, 21.000 francs un nusk-l par "Ma net Tête de femme, provenant, rde Jri collection l'ellerin, 48,000 francs 4 Un .pastel par' Claude Monct Les nuages, Ji.000 francs une toile par Cailleb'o.Ue. L'a plage de Truumllc, 7.000 francs une toile par Corot Italienne, de profil, une cruche 'sur ta tfte, 50.100 francs.; une toile par Yan Dongen <. Rêverie, 13.700 francs; une toile par H. Dufy Nice, le Casino, 14.700 francs; une toile par". R. Du fy L'hiure du bain, 15.800 francs une toile par Gauguin Fleurs et, fruits, 42.700 francs 1111 panneau par Libermann Les petits gardiens d'oies, 20.000 francs une toile par Berthe Morisot Le port,1 16:500 fr. ̃ une autre foilé .pur .la nichie artiste La meule de foin, 10.000 francs deux toiles par Renoir Femme nuecouchée, 30.400 "francs, et 'Paysage, 18.000 francs; une toile par Henri Housseau Le ctinal, 28.000 francs une toile par Roussel La fontaine de Jouvence, 15.600 fr. et une toile pur Maurice de Vlnniin'ck Vase' de fleurs, 6.220 francs. '̃̃'̃̃ Succession de M. Gustave Téry

Mcs André Desvouges et Roger G-landaz ont achevé, à la salle ],' la vente de la succession de M. Gustave Téry, directeur de l'Œuvre.? M. Kdouard Pape occupait la table d'expertise.

Deux légumiers en argent, maison Odiot; furent payés 2.450 francs une paire de fauteuils Louis XV, 2.050 fr. douze chaises à pieds galbés, 5.500 fr. nn meuble d'appui Hégeucg,, C{fc.fo)is' <fe placage, 3,700 francs; un~pttimî'*rtrofr v de Pleyel, 6.600 francs une commode Louis XV, 4.900 francs onze chaises Louis XV, cannées, 2.700 frarics une: commode, époque Louis XVI, 4ilOO fr. une poudreuse Louis XV, en bois de placage, 7.120 francs, et un bureau Régence, en bois de placage, orné de bronzes, 2.900 francs.

La bibliothèque de M. M. K.

A la salle 10, And,ré Desvougi's et M. L. Giraud.Badin conunençaient la vente des éditions originales d'auteurs ide la période romantique et d'auteurs contemporains composant la bibliothèque de M. M. K.

L'originale de liéalrix de Balzac (1840), fut adjugée 1.180 francs l'originale de la Correspondance de Victor Jacqnemont, avec lettre t Stendhal (1867), 2.000 francs l'originale de l'Histoire de la peinture en Italie, par «Stendhal, 1.870 francs l'originale de Rome, Naples et Florence, par Stendhal (1817), 1.300 francs l'originale â'Armame- par Stendhal (1827), 2.450 francs; l'originale de De l'Amour par Stendhal (1822), -1.390 francs, et celle de Histoirc de la famille Tend (1825), 1.320 francs.

Très beaux livres modernes

A la salle 8, M" Kdouard Giard et AI. Georges Andricux terminaient la vente de livres modernes commencée jeudi dernier.

Parmi les prix les plus importants obtenus au cours des deux dernières vacations, citons L'histoire des quatre fils Aymon (Caunette 1883), exemplaire sur Japon, reliure de Durvaild, adjugée 1.650 francs l'exemplaire de Jules Claretie de Cinq contes parisiens, par {Maupassant, illustrations de Louis Legraiid (Cent Bibliophiles 1905), 5.700 fr.; l'originale de Sébastien Roch sur hollande, par Mirbeau (1890), avec envoi et riche reliure de Paul Vie, 2.200 francs un des cinq exemplaires réimposés sur papier Bible de A l'ombre des jeunes filles en fleurs par Proust (K.R.F. 1920), avec pages manuscrites et feuilles d'épreuves, 8.000 francs l'originale de Histoire du peuple d'Israël de Renan (1887-89), 1.100 francs ;-Odes, par Paul Valéry (N.R.F. 1920), 1.300 francs, et l'origmale de Parallèlement, de Verlaine (Vânier 1889), avec un poème autographe, 3.000 francs. ·

Objets d'art et d'ameublement

A la salle 5, M" Roger Walther et M. de Boisieu ont obtenu 1.385 francs pour un bronze de Martin Le chasseur 3.480 francs, pour une commode en marqueterie, style Louis XVI 3.700 francs, pour une toile par Villon "Sature morte, et 3.800 francs, pour une Marine, par Guillaumin.

Maurice Monda.

L'exposition de Jean Galdou Cette manifestation est une des plus brillantes de la saison et pour avoir enrichi encore sa palette, Jean Galdou obtient le succès mérité.

Son originalité, sa manièrestbjen .pgï-i.i sonnelle, donnent à ses toiles un .charme captivant qui attire et retient. Il; n'est pas téméraire d'affirmer que jus- ` qu'au 6 mai, le Tout-Paris de l'Art aura contemplé à la Galerie Zak, place 8aint-Germain-des-Prés, les œuvres de Jean Galdou.

Expositions

et Ventes d'aujourd'hui EXPOSITIONS

HOTEL DROTjOT. Salle n° 1. Exposition publique. Objets d'art et

Feuilleton de FIGARO du 28 avril 1929 (16)

La Coupe vide (Cyntliiei Codentry)

Traduction de Louis Postif

III /•

(Suite)

Au ton dont il parlait, Cynthia. devina qu'ils étaient « copains », associes comme 'frère et sœur par ce lien purement asexuel qu'elle rencontrait si fréquemment dans ce monde de comédiens. Il y avait probablement plusieurs autres « Charlotte Anderson » dans la vie de Lisle, comme sans doute un, ou plusieurs « Ottermann » dans celle de Linda Mac Hale. Quand on y songeait, c'était vraiment un superbe genre de relations mais Cynthia ne se voyait pas en « parfaite chérie » d'un homme quelconque il y avait là dedans quelque chose qui lui déplaisait de façon indéfinissable.

Codentry et Linda Mac Hale s'installèrent à l'aise sur le divan, et sc plongèrent, aussitôt dans des souvenirs de théâtre. Lisle s'éclipsa pour pré- parer le souper. Cynthia s'assit sur une chaise basse et essaya d'écouter son père et Linda. Ils en (étaient revenus à la saison de 1910 où ils avaient joué dans la même pièce, Linda dans un petit rôle, et Codentry pour la première fois en vedette. Liada passait en revue chaque membre de la troupe. Elle se demandait ce qui était arrivé à Mlle Une Telle, qui avait disparu tout à coup. de 1

J. R.

Programme des Spectacles

Théâtres

,¡~.t

v, J

Eh matinée

COMEDIE-FRANÇAISE, ù i h. -15, Pauvre Napoléon, Un Châtiment, Un Déjeuner d'Amoureux, Psyché.

OPERA-COMIQUE, il i h. S 3, La Toaca. On i-oinineiif i'M ji.ir Cavallena Rusticana. ODEON. d h .s!i. La Famille heureuse. ̃ TRiANON-LYR(QUE, <i > a 30, Les Saltimbanquos.

̃ 11 finie spectacle qu'en soirée

VARIETES,, à .2 h. 30.

GYMNASE, .f, i' ». liO.

THEATRE 8ÀRAH-BERNHARDT, 2 11. 3 0. GA1TE-LYRIQUE, il 'i h. M.

NOUVEL-AMBIQU, à 2 II. 1.1.

TMEATRE ANTOIIV^h 2 11. AU.

PAtAIS-ROVAL, iV "i! 11. 'HO.

BOUFFES-PARISIENS, a i il. 30. `'.

ATHENEE, il -J h. -S!}.

grandtSuignol, ii .'«.). \s, THEATRE PARIS, il i> )i. 30.

COMEDIE CAUIKARTIN, à' ';< licurcs. RENAISSANCE, » i! h, ;«i-

THEATRE -MICHEL', il 'i IJ.fO; ̃' -.MADELEINE, ii i M. In. '•

THEATRE IKARîëNY, il li. :îi). THEATRE SAINT-GEORGES, il 'J h. 4". THEATRE DE LA MICHOD1ERE, i! h. i5. THEATRE BAUNOU, il i 11 il. FOLIES-WASRp.M, il S! II. 3(1.

THEATRE FEMlNA, il 2 h. 15.

THEATRE WpGADOR, il i! il. 3 0. APO1.L0, il i ;h.:>i.rj. •'

HÎATHURINSi il ;i» 11. 30..

MAISON DE L'OEUVRE, 3 heures.' STUDJO DES CHAMPS-ELYSEES, x> li^-IS. ATELIER,' il'- i! h' ;f0,; ̃ 6CALA, ïi 2f h: ;w. ̃ CHATELET, i ;2- ïi'. :io. ̃'

DEUX-ANES, à :'l 'heure*. ̃ THEATRE DE DIX-HEURES, fi heures. THEATRE DE LA CARiCATURE, 2 H.. 30. THEATRE BROAOWAY, -a S h. 30,

En soirée ,-̃<•; •. OPERA, ii -S -iJi.' ;ïft', "Thaïs (Mlle IH'uujoii: JIM. Bro\vIi!Ç,(jJlIe.s Mmes- A, Miirtlmcr, Àliinueaii, ï. Kârf.'oii, Miup. -.J>iibols-Liuis<;i'j JIM, MiicHcn, -tilïyard. Iiansc! Mlle Lorcla, 'MiJi'S Y.' rru^k-, ̃: ̃ Hiciirtkiiïii;. Orch. .j\I.lil'OVleZ' jîjitti ''• ̃̃- ̃̃ ̃ ~««( ̃IV6oMÈTiiE^FTffiKpïëE:7 i 's"1ï.vfiTr Le Marchand de Paris (MM. M. do lYramly, .Y.ynyc', j l>. Sujita, ,%Gttïl)itult, Borlval, LedciuiV' V. BerMHiî ,,V ..HacaUO.* '.J.. i.AVcb.cr, Cbambrcull, do Higoult, J.. Duliosq, M. I.c MiircliaiiU; Mnies B. Hrctty, M, Samary, I. Tbomsen, T.- Kuvar, Al. Roméo, Y. JIuuMn) La Paix chez soi (M. Dcssomics, Mme Dussanc).

OPERA-COMIQUE, it 8 heures, Manon (Mmes "k. Luart, A. Comte, II. Andrc MM, M. Chamlci;, Ii. Bourdln, Ilaldous. Urch.: M. M. Frigara.

ODEON, il 8 h. 15, Le Rosaire (The Rcsary) (MM. Ribry, V.-H. Wlllni, r. Morlu, Helener, Cailloux, ..H,- Got Mines M. Moret, J. Vcrneull, G. Diiard). Musique île M. Ethelbert-NeVin, sous la direction de M. André Cadou Les Amours de ColinMaillard (MM. G. Cusin, H. Girard, Fabry, II. Vldalin; Mmes Hobiane, Y. Tramond). Musique do scène de M. A. Cadou. VARIETES, a 8 h. 30, Topaze (J. Provost, A. Lcl'aur, l'auley, Marcel Vallée).

GYMNASE, il 8 h. 30, Mélo (Gaby Morlay, Charles Bover, Pierre Blauchar et Varias). THEATRE SARAH-BERNHARDT, a 8 h. 30, Arsène Lupin, avec André Brûlé, Alice Dufi-ênc, Lucien Brûlé, et Gaston Sévcrin. Matinées dimanches et fêtes.

GAITE-LYRIQUE, .il 8 h. -15, La Belle Hélène (Mmes Mireille Barthon, de l'Opéra; nouviêre, Montalet, Sylvane; MM. Murton, Roussel, de l'Opéra-Comtque; A. NoOl Knhos et Iioliert Casa).

PALAIS-ROYAL, à 8 h. 30, L'Attachée (MM. Le Gallo, Duvalles, Benfflia, I'aut Faivre, .Sinoel, Pierre Feuillure Mmes Marguerite Temple r, Blanche M.ontcl, Jeanne Fusicr-Glre, ̃• Edith -Méra, Camille Vernadds. ̃"•̃̃̃• THEATRE ANTOINE, à 8 h. 45, L'Ennemie (Mmes Sylvie, A. Guize; MM. A. Luguet, Roné Rocher, Alibert, Arattier et A. lierley). ATHENEE, il 8 h. 40, Il manquait un homme (Madeleine Soria,. Lucien Rozenberg et Paul Bernard, Germaine Auger et Abel Jacquin).

BOUFFES-PARISIENS, à S h. 30, Déshabillez-vous! (M. Koval; Mmes Mireille Pcr- rey, Jeanne Perriat, Jacqueline Francell MM. Louis Blanche, Lucien Baroux, Robert Ancelin, Gabin).

THEATRE DE PARIS, a S h. i 5, Mari us (MM. Raimu, Pierre. Fresnay, Charpin, Kullac Mmes Alïda- Rouffe et Orane Demazls). THEATRE MARIGNY, il S h. -15, A la mode de chez nous, revue en deux actes de MM. Rip et Le Soyeux (Mme Yvette Guilben, M. Dorville, Mlle Nina ̃ Myral, M. Prince. Mlles Diana, Sim Via, M. Alerme et M. Robert Burnier).

THEATRE DE LA RENAISSANCE (direct, intérimaire), a 9 heures, Un Homme d'hier, d'ameublement. Tableaux. Gravures. Tapisseries anciennes appartenant à M. S. G. et à divers. M* Lair-Dubueuil MM. Ferai et Lasquin.

HOTEL DROUOT. Salle n° 5. Exposition publique. Ameublements de salon, salle à manger, chambre à coucher, tableaux, étams, argenterie, tapis, rideaux et tentures. M0 René Boisxard, commissaire-priseur. HOTEL DROUOT. ->&alïe n«->S. Ëxpbsitibiî' ptii>îiquef, -r– Arts de l,'Anié7i tique précolombienne. Mc? Laih-Dubueuii. et Flagel ST^PorBërV" a EXPOSITION D'ART

GALERIE D'ART LEGEDE (Le Grand Dépôt), 21, rue Drouot, la plus importante exposition de services de table, œuvres de nos meilleurs artistes Suzanne Lalique, Creuel, Dufy, Patou, Dumaine, Gilet, Thibaut, Beaumont. GALERIE JAVAL & BOURDEAUX « BIS, RUE DE VILLEJUST. EXPOSITIONS

la circulation. Codentry savait ce qui lui était arrivé une chose très triste. Le surmenage avait déterminé chez elle une sorte d'affection nerveuse de la gorge dont elle n'avait pas pu se débarrasser. Elle vivait à Brookline avec une sœur mariée. Ils parlèrent ensuite d'un tel, puis de tel autre, passèrent des gens aux pièces et revinrent des pièces aux gens, directeurs, régisseurs, auteurs, acteurs et actrices. Ils constituaient à eux deux une véritable encyclopédie vivante du théâtre. Pas un instant il ne fut question d'une personne ou d'une chose étrangère au métier. Seulement à l'instant où Lisle entra en roulant le souper sur une wagonette, il fut question de La Brouille et du début de' Cynthia.

r Je parie bien- que vous êtes contente que ce soit passé, dit Lisle. Mais vous avez été superbe. Votre père a parfaitement le droit d'être fier de

vous'! ̃̃̃ '»'.̃•̃•

II distribua des cocktails à la ronde et proposa la santé de Cynthia « A la seconde grande Codentrv »

-Je "me souviens de mon début, reprit Linda en riant. Bien différent du vôtre, Cynthia. Je n'avais que quatre lignes' à débiter et que deux heures pour les apprendre.

Le défilé de souvenirs recommença pour ne plus s'arrêter. Ils grignotaient le théâtre, en mordaient des lambeaux qu'ils broyaient à belles denvs, engloutissaient son atmosphère et l'expectoraient autour d'eux, remplissant la chambre de décors, chutes de rideaux, salles combles, actrices et acteurs, puis encore d'autres acteurs et actrices. -̃•̃

Cynthia les écoutait avec une curieuse sensation d'être en dehors de tout cela, et se rendait compte que ce manège devait se répéter indéfiniment partout où des comédiens se trouvaient réunis. Et pourtant, maintenant, elle était une des leurs. uno actrice.

A deux heures f.f demie, ils allèrent en taxi à Times Square pour se procurer les premières édi-

de M. Louis Artus, avec Mme Cliarlotté Lysês, Jean Debucourt, Renéo Devillers, Maria Nive, etc.. ét ifcnrl Beaulicu. THEATRE EDOUARD-VII, à 8 h. '4 5, Mariette, comédie musicale de M. Sacha Guitry, musique de I\ï. Oscar Strauss (Sacha Guitry, Yvonne Printemps, Aquistapacc) ̃ COMEDIE-CAUMARTIN,. a heures, Les Egarés (M. Pierre Mag-nier; Mme Miirio-Valsamaki; MM. Crémieux, Six et André '.Fou-

chr).

THEATRE MICHEL, a 8 h. 45, Une Femme sou3 la pluie (Spinelly, F. Gravey. Jliniv. i'.uiti.v, H. Cicrjnont, Carettp,- Renée liivriic, ..avcB Palau'ct' M. Pierre (lo, Guin- (ïiiiiil).

THEATRE DE LA MADELEINE, à 8 h. 45, L'Homme de joie (MM. Jules Berry, Hcmcry et M. Marcel André Mines Ilugue|lo eiIMil'los, Lucienne fjlvry et Mme Marguerite ̃Moréno)..

THEATRE DES CHAMPS-ELYSEES. nciaciii'.

THEATRE DAUNOU, 0 0 heures, Sans TFaçcns, opért'tln en '̃< actes, 'inusique tic M. Georges Auric (Mlle 'Miirgucrltc IJcval M. l.ouvlçny Mlle l.iatiiclle Br6zis MM. Hiix do Hleux et Paul Ville).

GRAND-GUIGNOL, il S h. iû, Le 2 août 1914, Le Cheval de cirque, Le Baiaer de sang, Pipe et Madame.

FOLIES-WAGRAM, ;T 8 11. 4 5, Tip-Toes (Mlles Loulou Iti'tfOljuni, Lily Zévaeo MM. Plzaiilj Adrien Laiiiy, Carlos Conté, .Val! ivoi!, Ileindey, Alax Moraua, Tom Tbyll. i'aul AzaïS et Caricl).

THEATRE DE LA WIChODIERE, a 8 h. 30, Le Trou dans lo mur (MM. Victor Boucher, Bei'tliler, Serge Wadan.s, Robert Tourneur Mines Simone Deguyse et' Marguerite Piorry, Allen Hcyliit. Jcanno Lion).

THEATRE DES NOUVEAUTES, il S h. 30, Elle est à vous! opérette (MM. Millon, Urbai), Pierre Darinunt; Mmes Gilbrielle Ristori, Kliane de Creus, Simone Cerdah et Suzanne

L'ohelly).

THEATRE FEMINA, il 8 h. 45, La Prisonnière (Mlle Vérii-tforgliiP-MM. Jean Worms et Henri Rollan, avec Mme Suzanne Diuitès et M..Maiiloy).-

THEATRE MOGADOR, il 8 h. 30, RoseMarie (MM. oudurt, Géo llury, Combes Mines- Clotï Vldlune, June Roberts, Cécllia Kavnrrn et M. Dréan).

THEATRE SAINT-GEORGES, a 8 h. iS, Kvc l'rancis dans' Le Jardin des Supplices; L'Accidont; Printemps; Une Balle perdue; Le Cigare.

THEATRE DE L'AVENUE, il S 11. r,0 très précises, La Voix de sa maîtresse, Karl et Anna, pièce en quatre actes de Léontiard

Franck, vmai.un française de M.. J y .1 n il I i-J 1 ii.i-il

Hloclv ̃•̃••- v> APOLLO, à 8 h. i">, Le Procès de Mary Dugan (M. Harry Buur, Mme Jane ChevreJ; MM. André BurgOrc, P. Georrroy, Mlle Ciii1-' letta Conll).

THEATRE DES MATHURINS (l.oui're 49-00), à S h. 15, La Rolls-Royce, comédie en trois actes de MM. Mario Duiiani et Jean Rci'rolgney (France Ellys et Saturnin Fabre, avec Charles U'schamps et Arvel et Andrée Délavai, avec Pierre Finaly).

TRIANON-LYRIQUE, il 8 Il. 30, Le Grand Mogol (Mlles Varlgny, Vergé; MM. Rozaul, Suzan, Cadet-Grégoire, Derroja, Manzoni).

DEUX-ANES (direct. Roger Ferréol. Téléphonc Marc. 10-20). il 0 heures, les cliansonnters Martini, Jean Rieux, Géo charloy, Goupll, Victor Vallier, J. Maugier, G. Matls, dans leurs œuvres, présentés par Georges Merry. Anon, voici le soleil revue de 1. Rieux et G. Mcrry, jouée par Maucl Glpsy, les chansonniers et les auteurs.

THEATRE DE DIX-HEURES, les chansonniers Maurlcet, Vincent Ilyspa, Géo Charley, Victor Vallier, Paul Mave et Jean Bastla. Glard Saint-Loiare revue de Maurlcet et pierre Varenue.

THEATRE NATIONAL DE LA CARICATURE (direct. Roger Ferréol), 4li, faubourg- Montmartre. Tél.: Provence 37-82. Les chansonniers Dorin, Kofil-Xoël, Balder, Trémolo, Max Bill, avec H. Dumont, A. Renaud et P. Colline. Chargeons revue de P. Colline, musique do A. Renaud, jouée par Noël-Noël, Florellc Garât, les chansonniers, avec l'auteur et Paulette Darty.

ALBERT- à 8 h. 45, Bird in hand. ARTS, à S'il. 30, Vivre. i ATELIER}' û 8 h. 30, Volporve. 1

CAPIJÇlNÇS,s relâche. |

CHATEUET, à 8 Il. 15, Mississipi (Siow boat).

COMEDIE DES CHAMPS-ELYSEES, à S h. 45, Jean de la Lune.

DEJAZET, a 0 heures, Tire au flanc. ELDORADO, a 8 h. 30, Rêve de Valse. FOLIES DRAMATIQUES, il 8 h. -45, L'Amant.

MAISON DE L'ŒUVRE, a 8 h. 45, Le Canard sauvage.

PORTE-SAINT-MARTIN, à 8 h. 30, Mme Sans-Gêne.

POTINIERE, relâche.

STUDIO DES CHAMPS-ELYSEES, Une Vie secrète.

Créations et Reprises CETTE SEMAINE

LUNDI

CAPUCINES, en soirée, répétition générale de Vive Leroy

MARDI

THEATRE MARIGNY, en matinée, répétion générale de A la mode de chez nous. CAPUCINES, en soirée, première de Vive Leroy! I

JEUDI •,̃'•.̃

TRIANON-LYRIQUE, en soirée, répétition générale de Vouvray.

SCALA, en soirée, répétition générale de La Pompônette.

SCALA, en soirée, première de La Pomponette. La sema~n~

La semaine

dans les théâtres

subventionnés

OPERA

Lundi Le Mas, impressions de MusicHall. Jeudi Les Troyens. Vendredi Monna Vanna. Samedi Faust. Dimanche Rigoletto, Rayon de Lune. COMEDIE-FRANÇAISE

Lundi Hernani. Mardi (abonnem. série A) La Nouvelle Idole, Sganarelle, Mercredi L'Abbé Constantin. Jeudi, en matinée (abon. billets blancs) La Nuit de Mai, L'Etourdi en soirée (abon.

sérle A) La Nouvelle Idole, Sganarelle. Vendredi Primerose. Samedi (13« matinée poétique): Moloch.. Dimanche, en matiifije Les Marionnettes' cil soirée Un Dâjçuner d'Amoureux,' Le Duel.

OPERA-COMIQUE

Lundi Carmen.1 Mardi} (abonnçm. série A) La. Peau d$. Chagrin. mercredi Lakmé. Jeudi, en matinée (abomi. série rosé) -'La Peau de Chagrin en soirée (al)onn. série A) Le Joueur de Viole. ^Vendredi r Louise. ̃

Samedi (abonn. sérfo A) Le Joueur de,

Viole. Dimanche, en matinée La Vie de Bohème, Paillasse en soirée La Tosca, Cavalleria Rusticana

ODEON i* '̃' 1 undl Tartufe, La Bonne Mère. Mardi (abonn. moderne, série violette) La Famille heureuse. Mercredi Le Père Lebonnard, La Nuit d'Août. Jeudi, en matinée (ubonn. classique, sfTlft.vçrte) Bajazet, L'Esprit de /contradiction Cj) soirée Mademoiselle Josette, ma fommo. Vendredi L'Ane de Buridan.- Samedi, en matinée (ubonn. moderne, série blanche) La Famille heureuse en soirée Le Rosaire, La Belle -'Eveillée. Dtmanche, en matinée Les Bouffons en soirée L'Arlésiennc. ( tl-i. TRIANON-LY,ËTIQUE t,

Lundi Rêve de Valse. Mardi Mireille. Mercredi relilcho pour dernière; répétition de Vouvray. Jeudi répétition générale de Vouvray. Vendredi première représentation de. Vouvray (soirée do gala). Samedi Vouvray. Dimanche, matinée et soirée Vouvray.

Spectacles d'alternance THEATRE DES CHAMPS-ELYSEES ̃Mercredi Snegourotchka. ̃ Jeudi, en mutinée Tzar Saltan.

-i «»-o-aifc CID

Muslc- Halls

Cabarets et' Cirques En matinée

Mêiiie spectacle qu'en soirée

FOLIES-BERGERE, à '2 11. W"X CASINO' DE PARIS, il* 2 h. SOi!1;

MOULIN-ROUGE, à 2 .ft. 30. ."1 OLYMPIA, .11 2 11. 30

PALACE; à '2 h. ;sn.

EMPIRE-MUSIC-HALL-CIRQUE, 2 h.' 30. LUNE ROUSSE, il :i heures

,.fi»l,O,Ui,|ÇI .JPÉ. LA CHANSON,' il .^heures, ClRQU'E D'HIVER. ;V a h. 30.. ̃̃̃•̃ CIRQUE DÉ PARIS,' ït^ii ji'tiOpl>-&'l'J'* «C1SQUE, MEDRANO, il 2 h. HO.

MADELEINE-CINEMA, il h. 3 0. MARIVAUX, il 2 heures.,

GAUMONT-PALACE, il -J''h. "et 4 h. -in. RIALTO-CINEMA, à 2_ -b::30.

En soirée r >

FOLIES-BERGERE, a R, h. 30, La Folie pure, en deux; parties et 00 sensations, de M. I.. Lemarchand. 15 vedettes, 5 0 danseuses, 300 artistes, 00 décors, 1-800 costumes, l", trucs inédits et une mise en scène formidable.

CASINO DE PARIS, il 8 11. 30, la grande revue d'hiver Tout Paris (Saint-Granler, Mitty et Ttllo, Henry les seize Lawrence Tiller Stars fit Bach).

MOULIN-ROUGE, il g; h. 45, Supcr-programme de variétés les Bonjonu G Iris André Kcnaud 'liiéii Alba Judex Léon Van der Stûyft et Damlil.

PALACE, à 8 h. 30, Paris-Madrid (Raqucl Mener, les l'onipoff, -Tlzellii, Franconnay, .Maruja, Maria Y Marco, Ami Freschniann, Klrva (tel liio (300 artistes)'.

EMPIRE-MUSIC-HALl^-CiRQUE, a 8 Il. ?0, première fois en France, lo célèbre comique américain noblns première fois en France, les 12 patineurs sur glace artificielle vingt numéros inédits.

LUNE ROUSSE, il 0 heures (Trud. G 1-92). l.es chansonniers Lèoil-'ïîtcuel, "Sécrétan, Cor, Wyl, Souplox, Sparte, Monelly et Pierre Dac, présentés par D. Bomiaud. Pantins 'et Potins revue nouvelle finies Yvette le Bail)}-, Chrlstianc Michel et L. Forçst), RIALTO-CINE-ATTRACTIOIMS, La Revue Nelson (revue, parlée). Séances 3 3 h. et 9 heures. Dimanches, trois séances 2 h. 30, 4 h. 45 et 9 heures.

OLYMPIA-MUSIC-HALL, à 8 h. 30 tous les jours matinée fi. 2 h. 3b. CONCERT MAYOL, il S h. 4 5', En pleine Jeunesse. '•••

CIRQUE D'HIVER, il S h..10, les Fratellini. Matinées"^ jeudi, samedi, dimanche. CIRQUE DE PARIS, à 8 h, 30. Matinées. r jeudi, dimanche, à 2 h. 30 (do 2 a il'fr.).CIRQUE MEDRANO, à 8 h. 30. Matinées jeudi, dimanche, ii 2 h. 30.

LUNA-PARK, à 9 heures., dancing. ^Samedi et dimanche, attractions, matinée.. NOCTAMBULES, à 0 heures, Hanau. Nanette.

-Ot t <

Cinémas

AGRICULTEURS, 8, rue d'Athènes, Le Maître du bord, Cigarette (inédit). ARTISTIC-CINÉIYIA, Le Printemps chante, L'Ame d'une Nation.

AUBERT-PALACE, Le Chanteur de Jazz. ELECTRIC-PALACE-AUBERT, La Guerre sans armes.

CAMEO, Waterloo.

LE CARILLON, La Volonté du Mort, La Grève des Femmes.

COLISEE, Jeunesse, Tes Enfants du Divorce.

CINE-LATIN, La Nuit mystérieuse. GAUMONT-PALACE, La 'Femme divine. IMPERIAL, La Merveilleuse Vie de Jeanne d'Arc. MADELEINE-CINEMA, Lés Nouvelfes* Vierges.

MARIVAUX, matinée et soirée, Tempête, avec John Darryhiore.

MAX-LINDER, Les Nouveaux Messieurs. ŒIL DE PARIS-CINEMA, 4, rueide l'Etoile avenue de Wagram, Finis; Terrae.

OMNIA-PATHE, Moderne Casanova, La Riposte.

PARAMOUNT, Le Tzarévitch.

RIALTO-CINEMA, La Revue Nelson (revue parlée).

STUDIO 28, Cristallisation, Le Pont d'acier.

URSULINES, Ernest et Amélie, Contrastes.

lions des journaux. La plupart contenaient des comptes rendus. Ils les. avalèrent rapidement, chacun affamé exclusivement du morceau de paragraphe consacré à sa louange. La pièce en elle-même était analysée avec bienveillance. Codentry, bien entendu, était cité en tête, avec l'épithète habituelle de « doyen de nos acteurs ». Linda Mac Hale recueillait une ligne d'éloges par-ci, par-là, ainsi qu'Ottermann. Il était beaucoup plus longuement question de Cynthia. La majorité des critiques f éreintaient. L'un d'eux avait écrit « Le jeu de Mlle Codentry ne valait guère mieux que celui d'un amateur. » Un autre « Elle ne manifeste aucune des qualités de son père. » Un troisième lui donnait uu coup de patte .plus léger « Mlle Codentry a joué passablement le :rôle .«fe Mabel, ..mais, il reste évidemment beaucoup à apprendre à la fille de Wilbert Codentrv. »

Je ne suis pas surpris; remarqua son père. Les critiques prennent plaisir à aplatir une débutante, simplement pour pouvoir la porter aux nues dans une autre occasion.

Oui, confirma Linda. La même chose est arrivée à Ray Shirley voilà deux ans, et vous savez où elle en est aujourd'hui.

Et pendant dix minutes, assis dans le taxi arrêté sous un lampadaire électrique, ils discutèrent au sujet de Ray Shirley, comme si sa carrière, ses succès, ce que les critiques disaient d'elle et ce qu'ils ne disaient pas, étaient des questions imminentes, d'importance vitale, qu'ils devaient régler avant d'en revenir aux destins de « La Brouille » et de Cynthia, avant de donner au conducteur de taxi l'ordre de se remettre en route.

Où allons-nous maintenant ? demanda Ottermann.

Je voudrais rentrer à la maison, dit Cynthia. Je suis terriblement fatiguée.

Linda pensa tout naturellement qu'elle était déprimée à cause de ces critiques.

Je comprends cela, chérie, et d'ailleurs il est

1 C O U R R I E R DES T H É ATR E S

Notes & Informations

i

REPRISE.

A la' Maison de l'ŒJuvre, à. 2 'h. 4s, reprise du Canard Sauvage, la célèbre pièce d'Ibsen, avec toute la troupe de l'Œuvre, sous la direction de M. Lugné-Poc. RECEPTION DU SERVICE

DE PREMIERE.

"Ce soir, au Théâtre Miche), réception du service de première pour Une Femme sous la pluie.

RENTRÉE.

C'est demain soir que Mlle Lucy Perelli fera sa rentrée à l'Opéra-Gomique, dans Carmen:- Elle aura comme partenaires M. Maurice Oger, M. José Bcckmans et Mlle Germaine Cornev. MM. de Creus, Hérent, Mlles Ravery. Fcnoyer, MM. Morturier et Rousseau compléteront la distribution. La Flamanca, réglée par Mme Louise Virard, sera dansée par Mlle Andrée Comte. M. Maurice Frigara dirigera l'orchestre.

-o.oe-

Opéra. Mlle Marthe Nesnoulous, le brillant soprano de l'Opéra, vient de signer pour cet été, avec MM. Thill et Journct, un splendide engagement pour l'Amérique du Sud, au Colon de Bucnos-Aires.

L'Opéra, qui donne demain Le Mas, suivi des Impressions de Music-Hall, fera relâche le mercredi i" mai, la représentation de ce jour étant reportée au lendemain jeudi 2 mai, avec Les Troyens, dont la magnifique interprétation réunira Mme Germaine Lubin, MM. G. Thill, dont ce sera la dernière apparition à l'Opéra avant son départ pour l'Amérique, Mlle Marise Ferrer, M. Rouard, Mlles Laurc Tessandra et Jeanne Laval dans les principaux rôles, sous la direction de M. Ph. Gaubert.

Vendredi, reprise de Monna Vanna, avec Mlle Jeanne Bourdon, M. Vanni-Marcoux et M. Ansseau dans les trois premiers rôles, sous la direction de M. Grovlez.

Opéra-Comiqub'. Le Joueur de viole sera repris jeudi, en soirée. L'oeuvre de Raoul Laparra est également affichée pour samedi soir.

'Variétés. Aujourd'hui, à 2 h. 30 très exp,.ctçmen,t, •Tbpa'zK de M. Marcel Pagnol,. avec toyte l'interprétation du soir (téléph.

•fGutçnb'org 09-Q^).

J 1 il

Gvmxase. A 2,11.1.30 très précises, matinée de Mélo, l'œuvre nouvelle de M. Henry Bernstein. dont toute la presse a constaté le succès triomphal, avec Mlle Gaby Morlay, MM. Pierre Blanchar, Charles Boyer, Vargas, etc.

Coméiui;-Fkaxçaisk. La Comédie donnera demain Hernani, avec la distribution suivante

.MM. Albert Lambert fils (Hernani), Dessonnos (Don Carlos), Desjiirdins (Ruy Goîncz de .Silvn), Puni Nuina (Don Ricàrdo), Paul GPibault (Lutzelbourg), Dorlval (duc

de Haviere), ltacqué (Don Francisco), Jean

Wcber (Don Garcie), Chambreuil (Don Muthius), de Higonit (un montagnard), M. Le .Marchand (un conjuré). Jean Marchât (Don Sauchez), Pierre Faubcrt (nn conjuré), Fuleonuier (duc de Gotlw), Marcel Dufresne (un conjure) limes Mary .Marquot (Ilonu Sol), Tonla Xavar (Doua Joseplui), Jcunne Sully (Laquez), Roussel (la marquise).

̃♦••̃

La treizième matinée poétique aura lieu samedi 4 mai, à 4 h..30.

Théâtre Saraii-Berxhardt. Aujourd'hui, en matinée et'en soirée, Arsène Lupin, le grand succès comique, sera donné avec André Brûlé.

Gaité-Lyriquë. Aujourd'hui en matinée, à 2 h. 30, et en soirée, à 8 h .4S, La Belle Hélè;ie, le triomphe de l|Opéfette françaises (Là partition d'Offèribach, '8é' la première- note à la dernière, est uhëi'pùre- merveille d'esprit, de grâce et d'écj^t»^ -•

Théâtre Antoine. Aujourd'hui, matinée de L'Ennemie, la pièce la plus originale, la plus « actuelle du moment, avec son éclatante interprétation.

ComédIE-Caumartix. Aujourd'hui, pre- mière matinée de Les Ecarés, la pièce attendue. audacieuse, inquiétante. et pourtant. avec M. Pierre Maçnier, Mme Marie Valsamaki et M. André Fouché.

Michodièrë. Aujourd'hui, à 2 h. 30, matinée de Le trou dans le mur, avec Victor Boucher, Simone Deguyse, Berthier et Marguerite Pierry.

Théâtre Saixt-Georgës. Aujourd'hui, en matinée et en soirée. Le Jardin des Supplices (Eve Francis), le drame d'épouvante et de volupté, et PrintemPs (M. Louvain), le plus grand succès du genre. Location Trudaine 63-47.

11

Théâtre Femina. Aujourd'hui, à 2 h. -45,: matinée du chef-d'œuvre de M. Edouard Bourdet La Prisonnière, avec la même interprétation magistrale qu'en soirée. _J__

Foues-Wackam (Carnot 65-16). TipToes, l'opérette américaine de Georges Gershwin. est un gros succès. Aujourd'hui, première matinée.

.T'

.Théâtre « Aide et PROTECTION ». MM.' Gabriel Imbert et Pierre Aldebert qui, depuis un mois, avaient retenu la date du 30 avril pour la répétition générale, en matinée, de Comment l'esprit vient aux garçons, de M. Jacques Dajoigny, se voient obligés de remettre cette générale au mardi 7 mai, en matinée.

Les invitations envoyées à la date du 30 avril seront donc valables le 7 mai. TRENTE Ans DE Théâtre. Jeudi 2 mai, au Concert Brunin, 133, boulevard Diderot, 4980 gala populaire.

Au programme Un déjeuner d'amoureux (M. Roger Monteaux et Mlle Marcelle

tard. En outre, nous avons répétition à dix heures, n'est-ce pas ?

Le chauffeur reçut l'ordre d'aller à maison de la butte Murray. Là, Codentry souhaita le bonsoir à leur hôte et a Linda. Il était plus de trois heures et dans moins de sept heures, ils se trouveraient réunis de nouveau.

Quand ils furent chez eux, Codentry passa un bras autour de la taille de Cynthia et lui dit avec émotion des choses préméditées depuis plusieurs années. Il est rare que'nos rêves, en se réalisant, nous rendent aussi heureux que nous nous y attendions. Et nous: sommes tous deux trop harassés pour

apprécier cet instant, ma Cynthia, mais bien des

fois nous nous souviendrons de cette soirée. J'en conserverai le souvenir comme celui d'une grande soirée, d'une très grande soirée, celle où ma petite fille, ma petite Cynthia, a joué son premier rôle à Broadway. -r- ï,

ii l'attira vers lui et l'embrassa.

En dépit de ces critiques, continua-t-il, tu devrais être heureuse, très heureuse. ̃ Je sais, dit-elle avec l'ombre d'un sourire aux

lèvres: ̃̃-•̃̃ -•

Il la crut heureuse, très heureuse. Mais Cvnthia voyait bien qu'il ne la comprenait pas et voulait dire simplement qu'elle savait qu'elle devrait être. très heureuse. Une fois dans son lit, elle essaya de se rendre compte de ce qui l'empêchait de l'être. Pourquoi se trouvait-elle, au contraire, très malheureuse, en détresse et bouleversée ? Ces critiques n'en étaient pas, la cause. De fait elle y pensait à peine. Eussent-elles été aussi excellentes qu'elles étaient médiocres, elle ne se fût guère sentie moins malheureuse. Ce n'était pas non plus la fatigue. JI était difficile d'analyser ce que c'était., on aurait dit qu'une centaine de petites apparitions. de méchants diablotins armés de verges et d'aiguil- lons, la menaçaient, la pourchassaient, la pres-

Romée, de ïa Comédie-Française) }Vcrther (fragments) (Mmes Duman et Corney et- MM. Raoul Girard et José: Beckmans de l'Opéra-Comique) L'Itortensia bleu, première représentation (M. Georges Baillet, de la Comédie-Française, et Mme Raymonde Vattier, de l'Odcon)

MATINÉE GRATUITE.

MM..Fontane.s.ct,Lehmànn ont décidé -de donner .une- représentation! gratuite de Mis:sissipi~(Slwiv Èoat:) .1 j le 1"' mai Cette •matinée sera, offerte au peuple: de Paris. Maxime Girard.

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Spectacles divers

i A ̃

La prochaine soirée organisée par « La Chanson de Paris aura lieu le Jeudi 2 mai, à 8 h..30, au Palais des Fêtes », iqg, rue Saint-Martin. Au programmé < les chansonniers, poètes et compositeurs Chez la Cartomancienne, sketch de Suzanne Teissier.

œ-»<E»

Cinémas ••̃•

.Aux Agricultcurs^Cinéma,- 8.»ruc d'Athènes, à g h. 30, le danseur Pomiès accompagné à deux pianos par G. Wiener et M. Jacob. ̃

–t-o.

Courrier Musical En soirée

Au Théâtre des Champs-Elysées, unique récital (dernier "de" li saison) de la célèbre cantatrice Lotte' Lehmann.

M. Tossy Spiwakowsky, ex-premier violon du célèbre. Orchestre Philharmonique de Berlin, fera ses débuts à Paris en prêtant son concours au récital de Mme Lotte Lehmann, ce soir, au Théâtre des Champs-Elysées. 11 jouera des oeuvres de Saint-Saëns, Paganihi, Beethoven, Wieniawsky, etc.

Théâtre des Champs-Elysées, les 20 et 30 avril, en soirée, deux concerts de l'Orchestre Philharmonique de, Berlin. -.djùg^pgr Wilhelm Fû'Hwaerigièh Tout est .vendu. r

!¡~q.,¡'

Salle du. Goneervatoirc^ :mêftir; s3if'o" avril, concert donné par Jeanne Isnard. Location à la salle. chez Durand et Dandelot. Paul_ Weingarten, le réputé professeur de l'Académie de Musique de Vienne, donnera

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5 0 Allez voir:

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IL MANQUAIT UN HOMME y qui triomphe i"l'ATHENEE H rrrryg Aujourd'hui. Mntiuéc nnmn

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1 SUCCES SANS PRECEDENT I S qui a lifcuoilli hîer à & | MARIGNY I

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^ffp- PREMIERE MATINCIS JUSSÊffl

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^H^Q^&V »8^H^ ^flB^^nHk Q ROSE -MARIE Matinées à 2 h. 30 Soirées à S h. 30

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~'héâtre APOLLO

LE PROCEisi

"MARY

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saient. la pressaient vers sa loge, eu passant de* JaT!t d autres loges, puis sur la scène. puis danS. la petite chambre d'Ottermann bourdonnait ? conversation à son sujet. Linda Mac Hale était là. écoutant avec une, attention ravie. Son père«v était. discutant. v r Lorsqu'elle s'endormit, elle rêva d'une mer en fureur entourée de grandes falaises déchiquetées. Des milliers de personnages s'y débattaient contre la. noyade, essayant de tenir leurs têtes au-dessus de leau. Des -milliers d'autres sé pressaient sur les falaises, regardant par-dessus, impatients de se jeter à l'eau à leur tour, courant'en tous sens au bord de l'abîme.

Puis l'océan démonté se mua en un énorme dra- gon, comme elle en avait vu un en carton-pâte à Loney Island, seulement celui-ci était réel son i vaste corps s'ouvrait et se refermait, lentement, lentement. sur une procession d'êtres serrés les uns contre les autres, désireux d'être avalés, yuand le monstre .rouvrait la gueule, on distin- guait la membrane intérieure de ses mâchoires, ` rouge, palpitante, gonflée, dégouttante de bave. Cynthia se trouvait dans cette foule, mais elle seule voyait l'horreur de la situation. Les autres ° oubliaient tout pour se presser et se bousculer. Elle essayait de les prévenir, mais ils, n'enten- daient pas, ils ne voulaient pas entendre; et tout le temps ils approchaient, pas à pas. Alors les mâ- choii-i-; s'ouvraient' lentement. lentement, puis.Elle s éveilla en sursaut. Elle se souvint qu'il v aurait répétition à dix heures.

̃ • Ernest Pascal. 0.1 suivre.)

Copyright bu Louis Postif, 1928. Reproduction interdit

un récital de piano, mardi soir 30 avrils salle Gaveau.

Concerts Walther Straram; jeudi 2 maî< à q heures du soir, au Théâtre des ChampsElysées, Quatorzième concert avec le con* cours de M. Z. Francescati et M, Vieux. Symphonie en si bémol majeur (Haydn) Symphonie concertante pour violon, alto et orchestre (Mozart), MM. Francescati et Vieux Siluetàs, première' audition (De Palau) Ma Mère J'Oye (Ravel). Places de .2 à 40 francs. Location au théâtre et chez Durand. Les deux auditions que .la Maîtrise enfant Une de l'ancienne Chapelle impériale do Vienne donnera le 2 mai, à 10 heures, église Saint-Etienne-du-Mont (Messe du Couronnement de Mozart) et à 9 heures, salle Pleyel (Musique Gothiquc et L'Apothicaire d'Haydn) s'annoncent comme un des grands succès de la saison. Billets de S à 100 francs. à l'église, chez Pleyel, Durand etau C. I. M. Le grand pianiste Robert Casadesus donnera, le 6 mai, à g heures, salle Pleyel, un unique récital (exclusivité Columbia) Cj Schumann, Schubert, Chopin, Albeniz. L. de Crémone.

La surproduction viticole M. Prats, le très distingué président dU Syndicat national des vins, cidres, spiritueux et liqueurs de France, examinait ces jours derniers, avec son talent et sa compétence habituels, cette grosse question et rappelait l'émotion qui s'empare des viticulteurs chaque fois que la situation se présente comme supérieure aux besoins normaux. 0'

Il rappelait que les années 1925, 192S et 1927 ont connu des récoltes déficitaires, mais qu'avec la récolte de 1928 la situation s'est trouvée modifiée avec 14 millions d'excédents sur 1927 et 20 millions d'excédents sur 1926, avec 73.714.765 hectolitres.

Il ajoute cependant qu'en 1925 on peut se rappeler que la totalité de la production de France et d'Algérie a été do, 80.07X633 hectolitres. Les années de protion abondante peuvent se succéder t Que faire ? M. Prats une aiïgitnentjation;)He,ula consommation de /vin*

qui ;}\e. peut se, concevoir <yi'uvep une

̃'diminution des prix de vente. Dacier.'

•y. 'il.-i ̃̃ ̃• • ̃f,'i.li ̃ i).

Toute la correspondance co/icernant les sports doit être adressée &' M. Frantz-Reichel, chef de la rubrique sportive ds Figaro.

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5^ V JLes'iréporises de, Gaston Ravel, Henry' Rousseît 'et Tony 'Eekaîn que 'nous publions aûjoura" hul complètent le cycU'^ies grandes "voix de Réalisation' cinématographique française. .'•̃̃ ut» >->̃ JE^n y joignant celle du plus autorise dès interprètes Jean Touloul, vice-président de l'Union des Artistes, membre de la Commission .^supérieure du Cinéma, et celle d'un de nos éminént's 'producteurs Jean de Merly, Figaro a conscience de conférer à son enquête le caractère indépendant, rationnel, éclectique et national quii-isçitk,: pouvait la justifier. £ j Il remercie les nombreux auteurs de réponses intéressantes, mais tardives, et confesse sa peine de ne les point citer dans une page qui n'est qu'hebdomadaire la plupart reflètent les opinions courageuses, spontanées, déjà exprimées ici sous des signatures qui \ont l'orgueil de notre ""septième art. .4' .?. l; ,y\t-, ..<> ,Que celles-ci- trouvent dans celle heureuse rencontre un redoublement de portée, Figaro sa consolation et son excuse!'

Jjffr .Henry Roussell •̃ ̃ .̃̃ Sfr" H ̃Si la décision tranchante prise par les dirigëaiits de l'industrie du film américain (décision, on le sait, de cesser brusquement et sans avis préalable toute fourniture sur notre marchéX si cette décision n'avait pas eu comme- conséquence immédiate de faire l'accord parfait dans l'industrie cinématographique française, assez divisée jusque-là, c'eût été, convenons-en, à désespérer de nos réflexes.

f 'Mais, Dieu soit loué l'ultimaturn yankee nous. sauve des fatales, interminables et habituelles tergiversations. Si, une fois de plus, une discussion à laquelle nous aurions eu, certai-. nenieht, la courtoisie de nous prêter, s'était ou-,verte, nous risquions d'y faire preuve de notre largesse d'idées habituellei.v&t'un peu1 niupétë,1'; 7 yis4à--jris d'un co.ricurrej|t(;)çjg.iI^! ;buté et sans:. 1 riienâgements. Cette éventualité se trouy<e ajjtygfe, tïès";hëurëusement écartée. -n: •Tactique simpliste et peu adroite, messieurs'. les Américains, que celle qui réside dans le mépris" systématique des forces du concurrent. On peut bien penser que le public français ressentira vivement l'affront qui est ainsi fait, (industriellement s'entend) à son pays. Et, que la| prédilection, d'ailleurs souvent justifiée, .>qu-'jî montra pour les productions américaines, s'en ressentira justement. II ne peut que nous déplaire souverainement > de, voir une industrie étrangère ̃ prendre ay.ee f nous le- ton d'une -métropole s'adressaat'sà ùiie ( de$(se.s; .colonies.. '̃'̃̃[ '•̃

? mon avis, il faudrait, au cours defe'$ïo-> ch^ins -travaux- de-mise au point d'un, décret qu'une année d'expériences permet de percée- tidâiner sensiblement, ne pas se sbiiçiërf le' rnpins du monde de la production américaine. ̃ On nous a sigm'fié la rupture, soit que le four- nisseur discourtois garde sa marchandise;1 ]/'[ %-y a d'ailleurs longtemps que les clair-, voyants de notre industrie ont préconisé l'uiji^ji j r européenne, la seule viable. Tâchons de la réaliser. '<•̃* -v: v' ̃- ̃̃

Maintenant, est-ce que, du fait de ce lock-out,

l'eifploitafiôn^^trouyipil^ment menace de r

~e¡.. ,q,l.taf IO,1; ,i/,t U' ,W,' ~c¡.»1,e¡¿t ~1j~l1,a, C,g~'

THliwré&iJflSP^ ̃̃̃ C\,tO*\

D'abord Joutes1 fes firmes de i productions américaines ne sont pas solidaires* des quelques hautes puissances qui brandissent l'étendard dé

guerre. i

Pj|iS l'Atlemagne. possède, à l'heure actuelle uni production qui, dans. son ensemble, atteint un-niveau technique et artistique que d'aucuns trouveront d'un intérêt au moins égal à celui de ` la production américaine.

Nous avons vu des films italiens nouvelle manière qui dégageaient un agrément indiscuta- bief Nous aurons des films anglais de classe. Çt surtout surtout il serait peut-être logique de prévoir qu'en France' on --montrera quelque jour aux Français uiie majorité de films français. <•••

Jeïareux dire, vous m'entendez bien ? de film"! français ne laissant pas, dans l'esprit du spec- tateur, le regret du film étranger.

C'est que, ne l'oublions pas, si on veut que le cinéma français vive (et je pense qu'il n'est

pltts' besoin aujourd'hui de démontrer cette vé-

ri^êïeclatantè dont la proclamation nous a .valu] jai^V.à quelques-uns, lés sarcasmes des gens 'seèsès,â savoir que le prestige d'un peuple hors de ses frontières se mesure et se "mesu- re!Ta dephjs en plus à la valeur et à la force

de -diffusion' de son cinimatographe^ationaJ)^,

d~i,ffItS, iori' de son, C, irWIlla,{, ,tOgrapheJ}jl, ,tiW", ,a:J,)r"

donc, «i on ^y£ut que fé^hiématogr^ie*ir|jj»f }

ça£& vive, se diffuse é£ tfèvîenne digfMneni'reprësentatif de notre prospérité intellectuelle, me^ale et matérielle, il faut rapidement s'achemiâer vers ce but inéluctable assutër ramor,tis*sèment total des films en France et pays -M

langue française, i w

Utopie. ̃ ?; ù

Pourquoi ;?"̃ I Mais oui, pourquoi n'arriverions-hdus pas à (ce! Résultat ? ̃ •' L'Allemagne, à peine plus peuplée qiie ;la; ;i Prance, y arrive bien. v Notre situation actuelle est insoutenable. •^•Pabriquer des films qui ne peuvent être

£VAN PÉTR.OVITCH et Mariette MILLNER découvrent que seul le pain des humbles- i? goût du tpahetur 1

-Wf~·.F4~

lâinôïïrs qu'à -la condition de demander à l'étranger le tiers et souvent la moitié de leur prix de revient. folie

Il faut tout d'abord, pour que le rendement de l'exploitation en France devienne rémunérateur, augmenter la densité de la clientèle cinématographique et lui faire atteindre le niveau qu'elle atteint en Amérique, en Allemagne, en Angleterre, en Belgique, etc., etc. Donc, création de salles nouvelles et réfec- tipri des anciennes.

Vaste entreprise que la haute finance de notre pays ne doit pas laisser poursuivre par l'Amérique déjà à l'œuvre pour la réaliser. Outre la catastrophe nationale qu'engendrerait: cette colonisation véritable du pays, la haiàe, f,in,an.c,e .laisserait à l'étranger bénéficier la dune. affaire qui sera,, qui,, ne peu,'i' ps&oie. pas-être, une excellente affaire. 1 -m "'On'Tdefit' é!féer' des théâtres inteHfgemment ̃ppuryùs, enfin d'un confortable en harmonie jxxec le niveau de la clientèle locale et. toujours au-dessus de ses aspirations;

On doit s'occuper, en province, de pourvoir la clientèle aisée et la clientèle bourgeoise riche, jusqu'ici réfractaire au cinéma, de théâtres qu'elle puisse fréquenter sans être rebutée par ileà contacts trop démocratiques.

encore on aboutit une fois de plus à cette vérité proclamée. depuis longtemps et qu'il,faut Wen entendre. A savoir

5 Que- le cinématographe étant désormais un facteur considérable de la prospérité morale et niatérielle des peuples, l'appui de la haute finance peut seul lui permettre de faire face à l'ampleur des problèmes économiques et politiques dont cil est devenu un des principaux mo-

.teur~.

i;Les deux peuples qui nous concurrencent et avec succès jusqu'ici ont, eux, depuis longtemps, organisé le cinéma sur ces bases finançièi'es;ÎSTous restons le. seul pays où l'industrife- .cinématographique soit presque uniquenieiït financée par du capital particulier. Cet état de choses, qui nous met dans un cruel état d'infériorité, ne peut se prolonger.

..ill appaàaîfe "pourtant qi^'ia hautie. finance a; at^»S#fegt'"plu?^<i'îin^érêtuqu« les autres forces de -ia-tratïoh à-ne pas laisser par la toute-p"iris- sance de l'écran, l'étranger coloniser la France. lié devoir de l'Etat dans cette besogne de généfalisation du spectacle cinématographique sera- d'étudier des méthodes permettant l'établjssemeht de bons films à un tarif plus réduit que celui auquel on aboutit avec les méthodes actuelles.

;Gar. le film français souffre dangereusement et' depuis longtemps de ses prix de revient beaucoup trop élevés.

Si l'on Veut bien remarquer qu'à toutes ces questions complexes et vitales pour l'avenir de ftgi&e pays, s'ajoute, précisément à l'heure actuelle la question du film parlant et sonore (pure manoeuvre financière déclenchée, sans aiïeun souci d'art, par les redoutables et puissants augures du cinéma américain), on conviendra que les dirigeants de la cinématographie nationale ont du fil à retordre.

Mais il faut faire de cette question un problème-séparé, de l'étude duquel, j'en suis convaincu, ressortira la nécessité urgente de faire rapidement fade à la demande de la clientèle mondiale, qui, hélas accueille avec un enthousiasme déplorable* mais indéniable, cette forme bâtarde du théâtre et cette négation complète de l'art cinématographique.

L .5 J. i T à, Henry -RousselL

ll# GnMténna^i :,yy:\ y,

Db" Gas'tùn Bav.~l ;i~i~¡f h

i Malgré la gravité des événements actuels, j'ai péirré- à prendre aU; tragique la situation du dnématographe français. Que de fois l'ai-je vu uijà 'subir; de rudes assauts et y résister II n'y a pas assez d'union, chez nous, dans tout jCetgui touche' à l'industrie du film, et cela pourrait être un danger.i. Mais, en présence d'une manœuvre nettement hostile, les liens un peu lâches qui nous rattachent les uns aux autres VoftJise resserrer magnifiquement et nos efforts, intelligemment, combinés, sauront sauver nos écrans menacés.

11 y a, en somme, quelque chose d'assez flât-

b Richard Pierre-Bodin.

.ut-'

teur pour notre production dans la.bouderie de nos amis d'Amérique On ne rompt pas d'une' façon aussi bruyante et aussi injustifiée avec un concurrent qui ne porte pas ombrage Et le coup que reçoit lie film, français est aussi un hommage. Acceptons-le avec le sourire, groupons-nous avec d'autres producteurs européens, travaillons plus et mieux encore, faisons de bonne propagande qui intéresse à la vie de notre industrie tous ceux qui doivent la protéger Un jour viendra où New-York et Hollywood regretteront les suffrages de la France, la consécration des salles parisiennes. et nous vous reverrons encore, charmants1 visages de Florence Vidor et de Joan Craw'ford, jeunes premiers athlétiques*. lumineuse photographie des studios de Los Angeles En attendant cette 1è'r'è1'd'e paîxvnous nd~s passerons 'u.e:~(jus avec lai.plus sereine des pfiyqsQpJhîës^ s^ytïn > •>

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4 1~Y;i'C\lnV'¡,t~\9' ve.

De Tony Iiekain "'[̃ Nous avons accueilli les films' américains avec courtoisie toujours, avec enthousiasme souvent. Nous en admirions les qualités techniques et photographiques. Nous fermions lés yeux sur les défaillances artistiques des sujets choisis. Les Américains, eux, ont ignoré ou feint de ne pas comprendre nos supériorités réelles en matière de scénarios mais, exagérant nos faiblesses, ont rigoureusement interdit aux bandes françaises l'accès de leur marché.

Il n'y a pas eu réciprocité dans l'échange il en est résulté une rupture d'équilibre. Quand celui-ci sera rétabli, mesuré à l'échelle de nos productions réciproques, la crise sera rapidement oubliée. Nos amis d'outre-Atlantique sont trop intelligents pour s'imaginer que nous accepterons le libre-échange unilatéral sans compensation et sansHprendre des moyens de défense indispensables et efficaces.

Tony Lekain.

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Il y a dans cette histoire des raisons que la raison cinématographique ne connaît pas et l'attitude même de l'ambassade des Etats-Unis semble l'indiquer.

La question 'défense cf'uné', production nationale de qualité doit toujours se poser, Tout en reconnaissant les admirables « mécaniciens du cinéma » "que sont les Américains, ceux-ci ne doivent point être surpris de notre résistance légitime à une colonisation par l'image qui serait à leur seul profit.

La diffusion de leurs films sonores, chantants et parlants, va imposer également, par cette nouvelle forme d'expression, une diffusion de la langue anglaise.

Peut-être faudrait-il parler aussi des « valeurs » cinématographiques françaises inutilisées, alors que beaucoup trop de combinards spéculent sur le cinéma sans s'inquiéter de l'art cinématographique. 1;:

Jean Toulout.

ne Jean de Merly

Du point de vue exploitation, le péril n'est pas aussi injminent que certains veulent lé représenter. L exécution des contrats en cours par les maisons américaines permet aux directeurs d'attendre en tout quiétude une conciliation que certains précédents rendent très, vraisemblable. L'attitude des loueurs d'outre-Atlantique n'est donc intransigeante que de principe. « Ou mes films auront libre circulation, ou vos salles seront privées de l'appoint d'Hollywood. » Tel est en définitive l'ultimatum qui nous est posé.

Certes, il se peut que le contingentement actuel, que les nouveaux, projets surtout gênent les firmes d'outre-Atlantique dans la diffusion de leur production. Mais l'effort accompli par ces firmes pour favoriser l'exploitation aux Etats-Unis de nos films français mérite-t-il une grande bienveillance de "notre part ? Je ne le pense pas.

Ce que nous désirons, c'est moins une mesure restrictive à l'égard du film étranger qu'une mesure destinée à favoriser l'exportation du film français. '̃̃̃̃'

Il suffit d'un peu de bonne volonté de part et d'autre pour que ce programme, très satisfaisant, puisse être réalise, ̃

Jean de Merly,

CHRONIQUE DES ,0lNfflAS JDÈ FÂ&Ï5

rr iwa.,wt; a~ ~C',)J~~r'l1, .t.r.'t '< tr.l> · t'iYra~. nSt~ ~lsw~ry~r.6d r'~a.~rn;r~ r..i~.=., 'N.. ~tr r ')' ·

'~]LARS HANSON..œntem~E~ '();a. Fe~nme Divrne

Waterloo (Caméo) l ..>•> .11 frappe, il s'escrime, il besogne.

D'où ùient qu'il joue, avec ennui, A Des Polonaises sans Pologne

Après des Nocturnes sans nuit (1).

Comme cet officier allemand qui, Varsovie, besognait sur le piano de Chopin sans que Chopin en émanât, C. Grùne, exécutant consciencieux plutôt que virtuose, manie l'archet de l'Epopée napoléonienne sans en faire jaillir l'Empereur*

Dans ce film à la gloire de Wellington et de Blùcher. on n'a rien épargné. que le talent. On a bien confié à un Français, CharlesWanel, le rôle épisodique d'un certain Napaléon^q, ce qu'il m'a semblé. On ne nous dit pas son nom de famille, mais cela est sans importance, il tient si peu de place un comparse, vous e dis-je. Tout de même, nous préférons Napoléon « vu » par Abel Gance.

Le tort, peut-être, de venir quatre ans trop tôt, fut celui de ceyfitn^dont le torrent roulait, pêle-mêle des iénèctmhetideS Mbïtes.'Èaîs daas tout tprrent, Il y c^^|i^|flftri /J^« .^V«i??^e'on •' Je sais bien que certaines audaces déroutaient le grand public; qu'une surimpression de tempête marine sur tempête parlementaire conférait un air /fâcheux de' piscine au Conseil des Cinq-Cents; ce qui fit dire, derrière moi, à une excellente dame indignée; que c'étaient sûrement ces sales communistes qui avaient crevé' les conduites d'eau »̃•

Qui s'élève dans l'art s'élève, hélas du même' coup, au-dessus de la compréhension publi-

que.. ̃ ̃̃•'

Mais, cataclystique, aveuglante pour l'âme et pour les yeux, toute chargée d'édlats et de tonnerres, l'œuvre était. à la hauteur du héros. M. C. Griinc n'a voulu voir dans la Redingote grise qu'une robe de chambre dont on allait faire une camisole de forçat.

On habille mieux à Paris, et son film ressemble à ces robes que reflète la Sprée et l'on a multiplié les ornements coûteux sans parvenir à faire « grande couture ».

M. Louis Aubert a, depuis toujours, soutenu le septième art en France du plus continu, du plus généreux effort.]. '•'̃ ̃ Nous ne pouvons qu'en regretter datt~ntagè qu'îtW^cru, à ûh moment où chacun ,0 tâche Ht' tiatiPdressér lêkldïapeau de la cinématagra- phtè française, faire flotter l'étendard prussien sur les écrans du Boulevard. ̃̃<̃

Le public français a du goût et le respect de ses malheurs: mon impartialité n'eut aucun applaudissement à enregistrer. ° C'est que la France, qui sait se hausser,dms. le destin contraire et grandir de toute la hftu±? leur de ses fautes, n'aime point de se tes voir' rappeler par d'autres. •̃̃ Pareille aux cadrans solaires des vieux' Jiïf-' dins à la française; l'âme de ce pays ne marque que les heures de lumière.

Il y a, certes, de bons films allemands, et nous sommes prêts à les accueillir avec enthoïï-\ siasme le choix de celui-ci était, en tout point, inopportun. ;̃• Allons, 111. Louis Aubert, vite- un graÀd film français l

Le Tzarévitch (Paramount) i Prince héritier du trône de quelque Transdanubie, ce tsarevitch adore les sports et.,n ,'Cil'.M point les femmes. A un gala de l'Opéra, il remarque un jeune danseur d'une grande beauté et le fait convoquer en son palais royal pour qu'il lui apprentaç- ] la Karamanka, qui n'est point un vice, mais [ bien une danse nationale. '>< >̃̃ •••̃ ̃ II invite le jeune homme à s'alléger de, ses vêtements* si lourds pour danser », les lui ( arrache de force et au moment exact où, dans" ] un louable sursaut de moralité, nous allions C exiger notre vestiaire et quitter un si étrange ,r spectacle, découvre que la chemise de son hdtr.~ :;I 1 est incrustée de chantilly et que le 6eau dan- f sèur est une jolie danseuse. ̃ ;t 1 Ah! tant mieux. Le film, dès tors, s'en va trottinant au long d de la plus reposante banalité. d Le prince ne veut plus régner que sur un cœur. ç L'èloignement pour raisons d'Etat de sa belle n le met dans tous ses états, ou plutôt hors de q ses Etats, car c'est de l'autre côté de. la fron- a

'd

(li Edmond Rostand Le Cœur de Chopin, Je E

Hère qu'il la rejoint pour toujours, après s être fait remplacer par un de ses intinie.s' à une, .cérémonie officielle, précisément le soir t ou un monsieur .qui, pour bien montrer qu'il est anarchiste, s'est fait la tête de Jean Cocteau, jette une bombe sous son carrosse. L'of ficier est tué à la place du prince^ ce qui- permet au film de s'acheter dans la convention, l'égoïsme et l'amour. Ivan Petrovitch et Mariette Millner sont si, beaux qu'on les approuve.

Monte-carlesques, crémeux, boursouflés *̃ de bonnes intentions, les décors se croient de! style Louis XV. Nous nous en voudrions de les détromper, bien que certaine galerie,, surèhai'géé.. d'amours en slue, évoque irrésistiblement una nursery pour bébés hijdropiques. ̃. Le film est, nous dit-on, tiré d'me opérette de Franz 'L'char. Pourquoi, dés lors, rèçônnûmes-nous si souvent, au cours du programme musical, le vieux maitre Tchaïkowsk'y? Peut-être y avons-nous gagné. Mais ce n'est pas gentil pour Franz Lehar,

f4').. "t.*t. ~~x-?" :f"

1 0 .000 lieues sur les mers CElectric) '••' Un admirable, un enrichissant ̃ docuthen* taire. ̃ ̃•̃.̃̃'̃̃ •̃̃̃ Le La Motte-Picquet, battant pavillon .de l'amiral Pirot, a f ait cette croisière aux paradis terrestres, là où les poissons sont si pareils à des f leurs qu'on craint de voir les fleurs plon~ fier dans la mer, là où l'ombre pourpre est encore de la lumière atténuée Cap-Vert,, Gua- deloupe, Martinique et la baie de Rio, si q,ngé+ lique. V, Je vous invite au beau voyage, aveu nos; marins français. La femme divine (Gaumorit-Palace) ^>'jV' Reine de l'Attitude et Princesse des Gestes,. > Gréta Garbo est sans doute la plus fascinante ` figure du cinéma contemporain. Il semble que toute l'expression se soit réfugiée dans son corps de Diane ou d'Aniazàne, ce corps qui n'est plus que la tige sur quoi fleurit, lotus translucide, le plus secret visage. Les sourcils obliques planent. sur la? pensée comme un aigle qui garde un trésor: <<< Quand la 'bouche prend la forme îtaiser, c'est poignant comme une blessuxe. Et tes yeux tèflisetit1 toujours-ce que promettent les lèvres, ̃ (f Des sphinges sfln&jecret », disait \ic® fem- mes Oscar O'FÏahertie Wilde.

Son excuse est d'être mort avant qiiè Greta Garbo ne fût née. ï. Mais qui fera jamais, pour cette femme d'exception, le scénario qui la révélera tout entière, le scénario qui lui est dû ?

Comment cette impératrice pourraitzelfe se drapèt dans ces histoires étriquées, pauvres comme des robes ancillaires ? ?," RF.. n':

-;̃», .• '̃; ̃ i R. P'B.

La nécessité où nous sommes de clore aujourd'hui notre enquête nous oblige, à. notre 'grand d regret, à remettre -à dimanche prochain la suite des magistrales études de Paul Iribe sur le Cinéma, considéré comme l'un des beaux-arts,-

`- -~w`-

ECHOS ET NOUVELLES ̃«* Arrivée en France de M. Jesse, L. Lasky, Wanger, Jean de Limur et Louise BroôksV Hier, à la gare Saint-Lazare, bon nombre de journalistes et reporters photographiques attendaient impatiemment l'arrivée de ces personnalités du cinéma.

Louise Brooks, les bras chargés de fleurs, arriva la premiers Dans l'affollement des présentations d usage, Louise Brooks nous confia qu'elle était închantee de connaître Paris et de venir tourner ?n ïrançe. Très fatiguée par une traversée a«itée Me. ne put, comme nous le lui demandions,Wis lire ses projets et ses impressions, mais nous a promis de revenir plus longuement là-dessus p'roïhainement. -.•̃

M. Jesse L. Lasky, lui, était inabordable nous ivons réussi malgré tout à savoir de lui qu'il "ve-i lait en France pour se reposer, mais qu'il" proiterait de ce voyage pour étudier la possibilité de îroduire en France. Nous avons aussitôt attaqué a question du contingentement. Cette question, ious dit-il, n'est pas mon affaire, mais celle dès lelegues français et américains. Et sans en dire lavantage il s'engouffra dans sa voiture. Au cours d'une récente interview, un journaliste lemanda à Clara Bow des précisions sur les oriai. les de sa famille. La charmante vedette lui répondit [u elle avait dans ses ancêtres des parents d'origine nglaise, écossaise et française. ̃' Rien de surprenant.que la délicieuse inteppiiéte le nombreux films à succès plaise en Europe, où Ile. ne compte que des amis et des admirateurs,


ZIGZAGS GOURMANDS 1

Chez Julien Mirande

Rue Marbeuf, au n" iç, Jxliex Mirande nous propose deux fois par jour les « spécialités de la mère Tontine ». Un fameux cordon bleu, entre nous, que cette mère Toutine. Jugez-en la bouillabaisse tous les jours, comme sur le vieux port, et le cassoulet d'aie, et le sauté de veau, et le 'i lapereau rôti. De bons plats de chez nous, bien mijotés, sans prétention mais non sans saveur.

J'y déjeunais hier, en bonne compagnie. Nous eûmes raison d'un pâté de canard J semé de truffes et de foie gras, d'une de ces soupes de poissons, dont je viens de voua parler, rouillée à point, d'un bœuf un ( petit bœuf, vous m'entendez à la mode, < sur son lit de carottes; de quelques bottes d'asperges tendres contme la rosée, et de tout ce qui termine un déjeuner bien ordon- né. EncoreL'que.. les friandises n'aient plus guère d'atttflitsr^pur mon palais vieilli sous les épices ehlés "fines herbes, je m'en VOIIdrais de ne '-pas vous signaler les éclairs caft. et chocolat de la mère Toutine. Ces magrtifiques gâteaux, mollement allongés dans votre assiette, semblent avoir été détachés d'une de ces maisons faites de sucre, de i crème et de fruits confits, qui bercèrent, nos rêves d'enfants. De braves et honnêtes vins en carafe', bourgogne blanc et côtes-ditrhône s'accommodent fort bien de la cm- sine de la .merctT outine Je ferai cepen- dant un tout petit reproche à Julien Mi- rande, et c'est là preuve que je m'intéresse à sa prospérité. A mes côtés, je vis manger un gigot, un. dp. ces gigots dorés que chan- tait Raoul Ponchon. Il était accompagné d'une purée de pommes de terre onctueme à souhait. Mais le gigot veut être mangé avec de vulgaires et savoureux haricots blancs. Ce qui ne veut pas dire que le doux agneau, lui, demande à être mangé. C'est ̃ une autre histoire. Gorenflot.

'•' Chez les Vikings

Les Vikings. continuent d'attirer les fiourmets à Montparnasse. Le, pittoresque restaurant norvégien de la rue Va- vin connaît, en effet, une vogue qui ne se dément pas. On y trouve toujours les poules de neige et les filets de renne, ainsi qj$ç- -d'excellents sandwiches chauds et les fameux poissons fumés. A côté de ces spécialités de choix les Vikings vous réservent la surprise d'une cuisine soignée et d'une cave de premier ordre. Aux dîners comme aux soupers, -trir orchestre ajoute encore au charme de la Maison des Vikings.. Ite Cochoti d'Or

De tous les coins de Paris les gourmets viennent au Cochon d'Or déguster la fameuse grillade de la Villette. M. René Ayral oui n'a pas sans pareil sur la place pour choisir les> viandes à fait de sa maison le lendez-voûs dés connaisseurs. Un menu va- rié accompagne cette pièce de choix, des vins soignés depuis le passetoutgrain parfu-jusqu'aux plus grands crus arrosent le tout. Le Cochon d'Or 192, avenue JeanJaurès attend votre visite.

Rue de Ponthieu, au coin de la rue Montaigne, le Pot au Feu a ouvert ses portes. C'est un honnête restau- rant, simple et bon marché. Il connaît déjà un grand succès, ce qui prouve 1 que des la 'p'aHur n'attend pas le nombre 1

des années. £

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t_ M Bécasse sans qttetie t L'auberge ^u'io? de la rue Bergère n'a 1 1 plus besoin d'être Touëe ici. On sait que. M. Alfred Guamier en a fait en quelques années un v restaurant de tout premier ordre. I Consultons Ja carte, nous y trouvons tou- < jours la .fameuse sole aubergiste, le poulet à la crème comme à Bayeux et le canard farci comine à Falaise. Et la carte des vins porte ces1' grands noms Meursault iq, Beaune ai, Vosne Romanée 10. Chambolle MusignyiS. Châteauneuf du Pape i.ï. Et n'oublions pas l'Armagnac. Une merveille. *V' La Pergola

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Ce restaurant pittoresque et accueil- r Jant a appiSrté,' 23,, avenue du Maine, 1 tous les parfums de la Franche-Comté, c Les gourmets y trouveront les meilleu- 1 res spécialités de la bonne vieille cui- r sine régipnaUste le turbot au gratin, c Ja choucroute franc-comtoise, la pou- s larde en vessie comme à Bourg, les 1

BOIJRSË^DU aT^ AVRIL AQgQ i ̃

JE~S~L~F ~LJJtr€.)S3~Jtl~ JLJ'~LJ ~sS JtrSL t N < jL~y~S~y

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40 f~ Oblig, Ch. fer Étst 4% 1912.14. 363.. 362 OBLIGATIONS 30 ~r~i~ 857 835.. 65 ~~r-t: 204D 2010.. 80.. Hotchkiss 2255 2280 909 4

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37:t~ 1364 39 1321 840 Oblig. décennales 1919-29 1 4~ 463: A~ONS~OUSTR.ELLES .75..A~T~i.<0~ 6435 293 ~C~r.d.36,3.

1.3OO4Sue,.(c)W.,> jj^- ff" Ind^C n,ne | %V^9^ 355 50 ^< ,898 2% ^v gf- g" ^-AlgénVn 50/ 51.. [ p'^îgX^ÏÙY^ \«jO V. JJ-xio-n-Ç^I. Oil ord 51. j|0 50 ^B-s. 13.7/16

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577 52 Suez. 2531>" 25325.. caisse ,autonome. (/J 1892 2 lÍ2 240.. 236.. ,35.. dfiernin Est.AIger,en. 538.. ~à~8 107.. Bor (Minessd**é*)'6"r**d'i 4bOJ 4600 ~2 sh.. Malacca, ord 335 335 ;;35 50 G Rend 53: 90

636 MI Suez (part d.e, fondateu.r> ,22400.. Indo-Chine 3 F,ranç'3%" 389.. 380 50 ¡¡: 1894-962ïi:i' 237., 1550' Nord-Sud joti* Par.iS'" 437.. 420.. 260.. Lille-Bonnièr a«t:de 500 ,fi-; 11075..10900. Malopolska. 470.. 150 50 RO d's. 61,/10;;

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60 ..Mid.M.roc4~ 94. 499. '90523/4. ~<o 25650 80 '7', TU, ",s,el)S,¡ ~Ó" 7~ 100 85. 8425~ ~3/8.

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72 50 Orléa'ns,1265 1251, Tunis 5% 1892. 300., 306.J 19103%1 e 247,. 243.. 80., Eaux (C,emp. Genérale de~)" i95Q.. 16573 Le Ripolin, iouis.13600 3575.. ¿g'iÓ Navigatlondel'Afrique duN9rd 152~ 3f s~y~ u c 4 25/32

130 Santa-FéCCiefr.Ch. fer Prov.) 3525 ..3500 ..Crédit NationahS:?i 1919- ̃ •• ̃ 564 565.. ,912 3% 2f, '• *îg 200 Eaux elect Indo-Chipe 7150 134 275 275 84 Soie Artificielle 13400.. 13320.. ••.•- Pékin Syndicate CShansi). ?!•• “"•• R°«ianOn!? 2/ )

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35 ..Metropol¡~8JndeParls.116~ ..1162.. obhg.50ÇJ '9l 9531 529 )9195,°" 507 -07 ..1 1 "5 Salins'du Soie Artificielle Midi 1779 1780 27 ..IPhosphates de Constantine. 1152' :\68' RusslanOil.2/

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« Fnurnio Electr Nord France.. 1U8O Iwh obhg. 6 "o 1924" ;J? ïii ? Cm, lBRaa% i!B-' •• "*° ̃• 100 Electricité de Strasbourg "lu ..iVIU «̃ »̃'• i angany Ka t cA Kuala 52/6

30 Tn^^Hfuston :• \m.. 1920 ..o*»* *> ™– 1- 118 2 K^t Illiso ;«:• »» »•• 2M84 -m «. v.™ «oo-Us».. 3oo-B*,w.eHn. .•–us0- 22h20Trrr«ysTRnoùg; «:: w"E^pV.'hôr.ï.^u.5.5/325..3;i6

20 r irminv ..•••-••̃•• •̃•• 656 o53 Ville d Albert 6 Ai" Vyi £ Com 18913% ». 263.. 265.. 37 50 Forces Motrices du Rhône 3oW •i33" •• 435 Brasserie Qulmès. 7?55 7740 ferres. Kouges 017 3m Prêts 41/4 4 | /4

125 D \ZZ. 3225 3175 Ville de Reims 6% 515 525 Com. ||' 3 '»éo9 ï« 83 Forc"Motric"duRhône(parts). ••• ̃• 125 Distillerie Cusenier 2800 2795 | A.6 Tharais.̃. 817 810 ^p^ 124161 124 121

125 25 d et Es o:J 2 -3 2 06« 3U8 308 1 45 83 Foie" MOt~ric*'du 18 erle usenler 3oh.6 Tharir 617 810 Prêts 1

25 For. & Aciéries du Nord et Est 1810, 1795 ..Ville de Verdun'6% HO 525. F ||| 2 80 313.313 50 Havraise d'Energie Elèctrifluê. H70 460 200 Distillerie de l'Indo-Chin 4420 ..4400.. £ TinJ S«l«t, trus ,t 1^50 s/New.York. _9 ..435.31. 485.23

50 ̃ 1555- I55S Asturiennes des Mines J 0 •• •;• ,•• CC com 1899 2 6O ?91.. 291.. 125 Indo-Chinoise, d'Electricité. 3'5O 3725 50 Grand Hôtel 989.. 961 .1 »h.5 Transvaal Consolidated Land -J ^1 S/New,York. 5 7/8.. 5 7/8

50 Courritt; 558 Conatruci. Jeurn6nt.. 53 5 5 m C m;; |||.J w 3,5 3^ Marocaine Distribution "9 0 1850 20 Grands Moulins de Corboil ord. m 280: 2 Tubes M F. de Sosnowice 293 296 £° yj £ £%

18 .Lens. |^« ^78 cio d'Energie 'El.ctnque. » •• >•" O Com.9O6 3% ?"" ,11 k 22 50 Nantaise d'éclaira8e ord 716 702.. 35 Sucreries Brésiliennes. 853 840 U b Tubize P"v- 540 543 Buencs-Aires 47 31 5 47.31

•" B?'a1anecVen?eT"' 383 381 Eglises dévastées 52 508 g Vom 68 66 50 ̃ 22 50 Jj priorité.. 684 250 Ciments Français 3653 8600 5 .h.. Un,on Corporat.on 540 V (méla|) c tanO 25 ,,2. 25.2.

Boleo, (ancienne) Grosse Métallurgie 6 /o 3U.. 11* O c t912. 3«4. ,171 179 75 Nord-Lumière ̃ |™ -• S' 45.. du Boulonnais ;i-i!?2" r-nMOTAWT Cuivre Ccomptanû: 75 3 '8

35 Penarroya, tW 1940 6% nouvelles 5 3 5 2 g/ U- ^m..1» 345 ,345 50 Pyrénéenne d'Ëherglé:Electr.. 3Û30 2950 40 de ,do.Cni 2433 2450 COMPTANT 00 e~:n":s~r; B 47 3( 47' 31

Soléo amcîenne) .1 1383203," 1332851 G~~s.e Metslluq¡ie 6 51'- 512.. 0 Fonc. '1909 3,°. 171 179. 75 50 Nord-Lumière '7 P.rlorlte.. 3750 368; ,250 C.m~nt, s français. 8650 "18600.. sh.. Y!)lon Corporat~o~ 5 0 540 Argent (rnétal) (comptant) 25 ci 12. 25; 1Ï2,

35 Penarroya. 1325 Gr>soe Métallurgie 6 nouvelles 6 ',513. 512 %L Com, 1912340, '346" 34' Nord, um. re '1 .3il 45.. du'Soulonna,s. ..1"00. Cuivre (comptent) 7'~18 1

PI 1960,' 1,940 :onouve, e~ 510." 51'1'" F 191331,~2 1,2°,' 346 50, Py' réné'_nhe d'Ehsrnli>, E,lec'tr '3050 2930. 4() de Vindo-Chine 2455,' 2~50' COMPT-A. NT Ulvre (Qomptent> o.

PlatinV^ '|6O ,1940 Cai| FivM.ulle e%. 5 0. 51 t ™e- '||.t ̃% 5 Radio-Electrique-.if.v, 2J8 218 4g ̃ Po|,iet' cV Chausson *20 3UOJ Bakou CNaphte da) 960 932 NEW-YORK.27 Avril

Dabrowa (Pétroles) 1136 U25 Nord Pas-de-Calais 1922 517 5 b q j^ l~2 H^S ••&•' 35 ..Radio-France •. f. 660 669 90 ;Grande Maison de Blanc '^••'S?- 40 Brosse CLa) 595.. 595. o

40..Kuhlm.ann;v.v.«- g" {|S ̃• industrie Sueriere Française.. -506. 510.. -u %O 5 \i •• jg? '̃̃ 25 Radic-Maritime, '̃•••̃ ,1$l A2* 50 Nouvelles Galeries 845.. 843.. 64 80, Cejisous (Charbon) 1430. 1450. Ca« Money c m ÏL ï. “•

35 •̃ S'f!V"c I3556 3550 Industriels Alsaciens 1922. 524 g Com i»^o a i,^ 5^ 5Q .iTélé hie sans Fi, 120O I2uO .42 50 Rouff 635 bii |0,0/Of6^ Paul,st= «50 «50, Câbles transfers 480 31 485 31

70 P ar lw, 1 .1. 3550 3550 Maison Bréguet 6' L.. ,620:: 520 pt Empr. 1921 6 ~75 5 :478 Télégraphie sains Fil. 660 4250 RouH. 635 ..P2i. 10;0 la Pauliste, 15350 li5o d50' Câbles transfers 480 31 48Î' ii

S •• ProdlW1'r2- d'^8IS" FDr9eS 90" «80 ̃̃'̃: Maison Bréguet 6t. î. 520 ..520 p, Empr. bUl. y ^5 Té|<»hones ^̃̃̃'V,1k ,SS Agences HaW.5.. 1525 523 "crédit gén de5 Pttroles, parts 15350.. 4400. f.hÇ8f ^l^ÇJ'v^.V' S?,7!0 39ff 8 25 ..CharaWpa-.PAums, *| |»J Mlnes d, Lehs 6 1922 520.. 517.. 1 t.om. )»^ o P 25.lUnion d'Electricité ,W9 ̃• '2» 80 Diddt-Bottin 1775 1770 138-10 Kali Sa,nU-T*erese. ^2650 WV», f, ?: L.berty. 3 1/2 '/0.Mv.. 9713 \h\

80 Transatlantique ard \'A>< •̃ Saint-Gobain. Chauny 538.. ••••• %tfh ri. f 1 299 299 50 ,1 j. Le Fiaaro ï Kitol (Le) 72 70 Atchison Topeka '=W 1 2,201 I

50 VOitures a J:?arl$ "12 2 aimes ai 516 516.. AlsaceÕ~orrsone 3 ,0 <Ch.de f.) 484 467 "16t\<l' .l,.e"Flgaro, ,j "Ketol (Lo)'~¡, 72 70.' Atch,son Topeka, l'hl L2t20b'.I.'

50 V«itu^s:ï P.r. 2 25 2*fc 3as^sesi^es 6,y2 516 516 Ato,c.£.rr. ne 3;»C Ch.d « 484 467 W AlsacUnnB,.ndustfie,.e Textiie.U#f ̃• '2ÔÔ cRwi""™ ^I.: *>* •• •• •"•" B v .u^'X^ H50 ̃'̃ ^timoré et Ohio .121 M U) | I 30.. Air Liquide. |«J •• •' Algérie 3% 1902 395 391 Est | 3^ 30 Acétylène & E.lWro-Métal .3»r;#» -,œ Ubrtirie; Hacnette ^200 2200 17 5C Omnium-Pétroles 325 323 Canadian Pacific •"••̃^ ;1 J

50 Caoutchoucs. Indo-Chine *«,•̃ ;gg"- 1 6 1921 .• 506 510 3%"cienn 355 358 65 Aciéries de Lo«lwy. 2m --i2i|9 ̃̃ -C 240 fl.. Royal Dutch 40200.. 40250.. Chesapeake & Oh, o. U* 1 4 2J4

20 CitrclKB: '9«> "X^" Indo-Chine 1899-19OS. 322 324.. 3 /o .ncienn 329__ m deM^ 2520 .2-173 100. ,76Q ̃ 5sh..Shelî 603 5J5 Chicago Milwaukee, C. 3! 5 6 il 5 8 .Cultures Tropicales ™-v- ™- 1902 294 50 297 n 21 1-2 ,o. 344 50 |00 a* Sambr^.t-Mau.?^ 2240 .̃»- Afrique Çccidenta a <C*5 7?25"7505" tteaùa "r.™™ i! 259 50 257 Chicago R.ock lsland".> .124.' U3J,4, 6..Orosdr.Baak. -̃•̃.•••,• XE V ifg Tunis 3 19O2-19O7 360.. 362 Lyon |,o 185S Atel. Chantiers de la Lo^ttgl 653 54 27 A,r Liau.de (parts) ̃. i#> .,7505 Mon?™ ?. 9200 9225 257 Eri. Railroad. -7I i,6 72 1/8 g :S;p^r. s ::É::«.^|as* »" i«»"^h.T^± S-gï-^SZ^T^.1*™ Ir 1 UI e par s, 1065 1050" 725 £!' Sgg=;Sp:S ,71 rïïi!, ? loS& S'fe.» >|» ssprKF" S a z «•̃ 1 •• | ̃̃ Z*. ÏZS^JIW&S. S "°° S:=£' «::»:: ?;Sr.o°=: *"̃ "• w oZ^rr.z= | | ±

i 100.. Raffineries et Sucreries Say. 2275.. 2240' Argentm5~o,190:7. ~~g.. 3%'Fuslon 312 313 Châtillon-Commentry 6M 5970 70.. g~~ag,?s rranç~ls. 660 655" New-York Central.. 184 1/2:84 3:4

.OO.Eur.20~ 46 45 Midi Bons décenn ux 512 507:: 85.. Cnâtlilo.n.Commentry 367 36~" 27 50 Continents le Compteurs à Ga 492 481 ~~R~7. 81 3i4 !i21..4

itfârpX =̃"̃"̃̃ I k ̃: *fë>à Ssi: » So^ S1>;r: | | 9' îs «ÏÏïïrAVssœ £ » Sr&ïïi;»^ ::g Eïï^ £ || S ^•3.»:™ <s ~2

5 1906., 10 55 10 5U 5.0 Fund,ng.I~ 2' of' 5 372 378 35 Estampage (dixièrr part). »766 35 M (C" G' 1 d) 2200 Ji. -IP New-Yor 124 124 12 Southern Paclf,c. 126 3/4 127,

Turc;Unjfié. 101 30 100.1~ BulgarIe 5 ,0 (,4' 63d Nord 66° s?r!eF. 416:: 420.. 85.. F,ves:Lllle'11415 1403" 425 Tabacs du Maroc. 7800.. 7800" Allemagne 605 75 6O'¡.. Anaconda Copper 141 314142 IÍ2

'5 tionale 93 10 92 4) 041/2 1907. 2.. 464 5,% serIe E. 409 405 65 Forg. & Ac,er. H.ta"kowa., 1725 50 U ion C 1 d Ch' 799 799 doj Argentine. Utah Copper. 295 .1 3ûl '.1.

Sanq.~e Ne du Mexique. 670.. 653 Chine 4 6. Or 1895. 4 %-série D. 355" 360 35.. Maririe4f'44omé 835 '¡jjj n n omm n o. Belgique (100 belgss). 355 50 355 25 American Telephone 231 l, 232

..3t~F~ 4350 4360 E i~F: 2 112 i~ série C.a-3~9 63 33- (parts) £0.19.4 Land B-n. Egypt.

7 A. ^p1suo4r"VtR"ffVnVAVd'É;V; lOOS 1005 s% tlo7.v. 400J. 399. ,2i/2% iH 3|2 .»“♦. Sen.lle-Maub.euge *?* ..3650; Suéd?ise Aj|u|t),tt., 2925 3000 Suisse. %492 50 492 50 titres F 98 1/2

75 b, Wago'ns.L:its ordo 766 759 4 1/2 ,? J908 Il ,6 1921 tran. A50& 511 Medltecranee (Fo;org. Montataire 06.. 375 Crédit foncier Franco,Canadien 7665 7BCO Hollande. 1028 25 1028 U. S. Leatner 23 5/8 23 5;8 8

L 1. cent"1 Mining 2250.. EgyphUn!f,ea. 422 50 421 50 Orléans Bons décennaux 6 io. 495" 498 Forges 8< Fo,nder'e.s 129J i~g Z8 50 Nord ESpagne.2395 "1" Italie, 13415, 133 95 General Electric 238 3/4 !40. ,1:

~.O~A~ 5e 544 H P,,gS 693 ,8, = 50~~r~~d~ p. 139J :S: 2ià --j Polognci (100 zioty)..À -n~ 185

"i '̃'̃" ̃̃ ̃ 5: f ̃ ̃̃̃ 468' ~5 467 ̃ •̃••̃ J 342 34' l + '•-̃- ̃̃•- 56 -•• ̃̃ ̃ .̃•̃ ̃- •̃«. .•̃- ••"̃̃- ̃"• ̃ ,-̃ 1 .̃, i 1 ;ip

7~.h!tR'ffin'.r.E9ypt.~ fu~ 9305" vaDon 4 1905. 400' 3'fi Ouest 2 314 3' .60,S.n.)).,Mau~u~ 3670 3650 5 sh t>[suc. Raf. Allumettes (parts) .0 Suède 68375 49250 50 75 Affaire. titre,, tohles. 2736000

champignons à la crème. Une collection d'excellents Beaujolais, Arbois, Jura et Anjou en carafe arrose les repas fins de La Pergola. Et en se mettant à table ne pas oublier de réclamer un porto de la maison. Un vrai régal. Gorenflot parlait la semaine dernière du Moulin-Blanc, surgi au milieu des fleurs sur- la route de Pontchartrain. Notre recommandation a suffit pour. y attirer aussit6t ces caravanes' de gourmets qui revenus, enchantés, nous ont fait' part leur satisfaction. Gorenflot connaît les bons coins. Il 'n'est pas égoïste et sait en faire part à ses amis. La Petite Chaise

Cet élégant et discret petit restaurant du,, 38 de la rue de Grenelle a pris place parmi les meilleures maisons de la rive

gauche. iV

En y recherchant le calme*1 on y.jtrouve aussi une cuisine soignée et' une cave riche des crus les plus fameux. La Petite Chaise, avec -son bar, ses salons distingués, sa -table r8)J^jnéf^ .v-a attiré une clientèle de choix poùriqui la gourmandise ne saurait se passer du cadre extérieur. En invoquant sur sa carte l'autorité de Brillat-Savarin, La Petite Chaise s'est donné un parrainage dont elle s'est tout aussitôt rendue digne. Peltnonieo de Paris

De la gaîte, de l'élégance, une table parfaite, des vins fameux, des prix abordables, le tout dans le cadre le plus parisien qu'on puisse imaginer voilà ce que vous offre, avenue de l'Opéra, le Delmonico de Paris. La cuisine ici ne sacrifie rien au plaisir des yeux Quelques noms pris au hasard sur la carte rassureront les plus délicats le coq de Béarn au vin rouge, les filets'de sole Maison un délice le cassoulet inimitable s'accommodent fort bien de ce décor, luxueux. he Molière

Dans un cadre 'moderne, Le Molière offre aux Parisiens toutes les merveilles gastronomiques de la Gironde. M. Jean Tachoires en ouvrant, 5, rue, Molière, cet élégant restaurant, a voulu dresser un temple à la gloire des vins de Bordeaux. Tous les plus grands noms, les plus fameuses années de ces vins parfumés et discrets; y figurent et sont dignes de là cuisine' bordelaise dont Le Molière a la spécialité.

Le Molière, qui est ouvert depuis quelques semaines, est devenu le rendez-vous de tous les gourmets et connaisseurs.

Dotnaine déjà Guette

Dans un cadre pimpant et original le Domaine de la Guette reconstitué, 13, boulevard Malesherbes, apporte à Paris un petit air de campagne.

Dans ce restaurant les amateurs d'oeufs et de beurre frais côtoient les plus fins gastronomes, le Domaine de la Guette dispense, ses richesses. On y trouve, en effet, de magnifiques volailles, des viandes de; premier choix et des légumes qui sentent encore la rosée.

On y trouve aussi une atmosphère de gaîté et une clientèle parisienne des plus sympathiques.

Chez flarçpry

Marguery, le célèbre restaurant qui fit les délices de nos pères, est resté égal à lui-même. Il a conservé ses belles traditions et si la fameuse sole Marguery demeure inimitable la cave du boulevard Bonne-Nouvelle s'enrichit chaque année des meilleures cuvées. Les déjeuners d'affaires à des prix très raisonnables y sont toujours très suivis. Les gourmets savent y com- mander des dîners fins dans l'atmosphère agréable du boulevard parisien. Enfin Marguery rie veut pas garder pour sa seule maison les secrets de sa cave. Il livre aussi à ses amis.

Jeatl CaZetiaVe

(Azémar successeur)

11, rue Sainte-Anne. Une adresse bien connue de tous ceux qui savent apprécier la bonne chère et se plaisent à retrouver les traditions bourgeoises françaises qui disparaissent peu à peu. Azémar, le propriétaire de cette maison qui n'a pas de succursale, est un des meilleurs spécialistes de la cuisine béarnaise, aussi son restaurant est-il le rendez-vous d'une clientèle de gourmets se coudoient hommes politiques, commerçants et artistes. ̃

Cnez tfletor

Le club fameux qui attirait dans Grafton Street toute la haute société de Londres vient'de s'installer à Paris. « Chez Victor a, en effet, ouvert ses portes, 30, rue du Faubourgr-Saint-Honoré, en face de l'ambassade d'Angleterre, où il a su recréer l'atmosphère de Londres. Deux petits bars accueillants, une salle à manger élégante et baignée d'une douce et habile lumière, une cuisine française, sans oublier l'intermède amusant de Muriel et Bob Johnston.

Voilà ce que Victor Pécosino vous offre x Chez Victor », où l'on déjeune, l'on dîne, l'on soupe et l'on danse.

Ghatham-Volney

Le grill-room du Chatham, tout comme la rue Daunou, est le rendezvous et le passage des vrais Parisiens. On ne saurait imaginer restaurant plus fidèle à ses traditions d'élégance et de bon goût. C'est le secret de. son succès. A côtï, la luxueuse salle du Volney bien propre aux grands dîners connaît. chaque soir de belles chambrées., C'est l'un des derniers souvenirs du boulevard et du Paris d'autrefois.

COURRIER DE LA BOURSE

27 avril..

Le marché est irrégulier, mais moins' désemparé que ces jours derniers., La presse politique a consenti à mettre une sourdine à ses récriminations on se rend compte que la Reichsbank n'a nullement perdu le contrôle de la situation monétaire allemande, et les indiscrétions venartt de l'entourage du comité des experts ont enfin cessé. Ouf Dire que la diplomatie secrète a encore des détracteurs

Libéré, pour l'instant, des soucis venant du dehors, le marché n'en demeure pas moins sous le coup de préoccupations d'ordre technique. La liquidation mensuelle tombe mardi. Après le dégonflement de cours de ces dernières séances, on peut tenir pour assuré que la question des reports n'offrira aucune difficulté. Mais on peut se demander, d'autre part, si les acheteurs en perte ne. seront pas obligés de; procéder à de nouveaux «-allégements pour régler leurs différences.

Nous avons souvent^ critiqué ici la multiplicité des syndicats formés dans le but de soutenir ou dé pousser des valeurs qui ne sont pas toutes de premier ordre. On a également abusé du système des pensions, qui permet de masquer pendant un certain temps la véritable position de place. Où en eston, à tous ces points de vue, après quatre ou cinq liquidations désastreuses ? C'est sans doute parce qu'on ne pourra pas répondre péremptoirement à cette question avant quelque temps que les démolisseurs professionnels du marché ne désarment pas. Aujourd'hui encore, ils ont fait de leur mieux pour répéter la manœuvre qui leur avait si bien réussi la veille. Sur le coup de deux heures, alors que toutes les demandes avaient été servies et qu'on était retombé dans l'inaction la plus complète, ils se sont lancés de nouveau à l'assaut du groupe des banques, point d'appui dé toute la cote. Mais leur succès fut éphémère. Les principales valeurs de ce groupe ont terminé en reprise sur les cours de la veille. Le niveau ridicule auquel elles sont revenues ne jdevrait d'ailleurs pas être difficile à défendre. Six cents_trancs d'avant-guerre pour la

Banque "4p~,Paris e,t le prédit Lyq»j*aift,

quatre U, e I¥, 'pa¡'i, <rtJ,e iranc$

quatre )cent cinquante .francs jiouri

d'Union' Parisienne ou le Comptoir d'Escompte^ ce n'est vraiment pas cher 1

M

Nos Rentes cèdent quelques centimes. Fonds ottomans, serbes et mexicains lourds.

Etablissements de crédit légèrement mieux tenus Banque de France, 24.750 Banque de Paris, 3.260 Lyonnais, 3.015 Union Parisienne, 2.295 Comptoir d'Escompte,' 2.155 Société Génerale, 1.915 Banque Française de l'Afrique, 801.

Chemins de fer résistants Nord, 2.525 Lyon, 1.445.

Suer soutenu à 25.325.

Peu de modifications au groupe électrique Seine, 1.052 Génerate d'Electricité, 3.510 Littoral, 1.305.

Nouvelles lignes "fPautolms A d^ter du lundi 29 avril 1929, deux lignes d'autobus seront mises en service 1° Ligne 0 bis « Bagnolet (Mairie)-Pont-Neuf par la porte de Bagnolet et l'itinéraire de la ligne 0. A partir de 20 li 30, cette ligne sera prolongée jusqu'à; la Gare Montparnasse par fusion avec la ligne 0;

2° Ligne BM « Bagnolet (Rue Floréal)Opéra» » par la porte de Ménilmontant, la place Gambetta, la place de la Répu-

blique et la Bourse.

La perception du prix des places sera effectuée sur ces deux lignes au moyen de carnets de tickets et de cartes hebdomadaires à tarif ouvrier.

LE MAROC

A MOINS DE 45 HEURES DE PARIS Touristes qui craignez les' longues traversées et hàinmes d'affaires, pressés appelés au Maroc, îproïïtez des nouveaux horaires espagnols 'qui foritibnnerotit' à 'partir du 15 mai prochain. Vous pourrez aller de Paris à Tanger en moins 'qe 45 heures, en partant de Paris par le trafe de luxe PyrénéesCôte d'Argent (Paris-Qutti d'Orsay 20 h. 40); Vous arriverez. à- Mn<frid-Nord à 20 h. 35 et pourrez repartir le soir même de MadridAtoclm à 21 11. 35.- ̃̃«•̃.̃ » C'est la, voie "la plus; rapide, la seule ne comportant guère que 2 h. 30 dernier.

Mines métalliques,' et charbonnages irréguliers Rio, 7.235 Iioléo nouvelle, 389 Penarroya, 1;325 Platine, 1.940 Courrières, 1.558 Lens, 1.278. Produits chimiques calmes Kuhlmann, 1.125 Péchiney, 3.550 Air liquide; 1.330 Phosphates tunisiens, 585.

Sucrièrcs lourdes Say, 2.240.

Dégagements ton Citroën, qui finit à 1.865.

Les pétrolifères pivptent autour de leurs cours d'hier Royal Dutch, 40.250 Stéaua française, 430. Concordia, 222. ̃•

Pas de changement aux sud-africaines. ̃:̃. .•(.• Caoutchoulières légëremeent mieux Padang, 1.038 Indo7Chin^,324. Intrqduitc au marché it terme du Parquet aujourd'hui, l'action Porluguesa de Tabacos a coté 450 et 465. Au comptant, Kreuger regagne 110 fr..

à 5.160k. am. -• 'Mi •>!> 11.J ,lt>: ,r,v,

Biscuits Vignalsi.\i'ilif La Société pourisuit' Ses développbWMs dWtiïlâgc." A.! la' 'fin' de l'siffiàè,ïa. production ldif l'usine se trouvera-augjnentéc de 4.500 kilos par jour.

La Soie' d'Izifu.r gagne 200 fr. à 4.700 part "Electricité de Paris 400, à 16.900 Forces Motrices de' VAgout 100, à 2.450 part Pyrénéenne d'Energie autant, à 3.150 i part Andenuj 90, a 4.490 Charbonnages du Tonkin 400, à 11.800 Sosnowice 125, à 2.425 Ciments Lafarge 2Qt),'k 5j700 Alsacienne de' Constructions 80, à 2.855 Pointeà-Pitre 100, à 4.125 part Héraclée 3.250, à 83.000 Viscose française 300, à 25.800 la part 1.300, à 26.850 Viscose suisse 250, à 16.150 Paulista, 850 Foncière Nord 'de la France, 1.030 Afrique Equatoriale, Française, 1.115. Sud-Lumière abandonne 505 fr. à 11.000 part Poliet et Chausson 500, à 21.000 part Haut-Ogooué 400, à 12.000 part Equateur 325, ..à Ç.55.0. INFORMATIONS FINANCIERES SOCIETE GENERALE. Bilau au 28 février 1929

ACTIF

ACTIF

Esp. c. Tr. ,et B." Fr. -J 417.693.079.09 Av. Banq. ëï ch. Corr. 2.579.627.731 79 Port. Ef. et B. D: 'tf-A 6.208.181.948 48 Coupons à /encaisser 160.747.382 94

̃B|ejKi:rt,s.K .««t». -sa# 220.945.799 89

A-vpi^és sur garanti* '510.301.854 12 Comptes cour.. diver*- 3.024.1(>7.57;6' TA Rent., Act.,B.,et Obl< .33,954.417 62 Participat. firianc. 22.924.469 30 Imm. et Im. P' et dêp; '= 56.897.038 75 Comptes d'ordre. 118.866.947 69 Appels diff. sur act. 250.000.000 » Acompte de l'Exerc. •' 10.000.000 » »- 13.614.248.246 32

PASSIF

Capital .«.?• 500.000.000 » Réserve 105.975.918 61 Comptes de chèquefs. ,'3.379.633.508 62 Dépôts à éch. fixe 153.132.600 » comptes cour. divers 8.749.060.458 51 Acceptations à payer 400.235.667 7i> Comptes d'ordre 307.611.670 42 Int. et div. à p. a. act. 3.146.768 35 Solde du dern. exerc. 15.451.654 11 13.614.248.246 32

LA VIE SPORTIVE

SPORT HIPPIQUE

Courses au Bois de Boulogne Aujourd'hui, à 2 heures, courses au Bois de Boulogne. Gagnants de Fiyaro Prix du Mont-Valcrien. Caravelle II, Mastaba.

Prix d'Iéna. Talon Rouge, Starting Gale.

71" prix Biennal. Kantar, Bubbles. 72» prix Biennal. Barrabas, Tour Eiffel.

Prix de l'Espérance. Passaro, "Yeso. Prix Perplexité. L'Exarque, Grelot d'Argent.

Courses au Tremblay

Les Prix Chloé et Daphnis Le ,Grand Prix du Tremblay Celle-ci est tout à la fois une des plus copieuses et une des plus belles journées du Tremblay. et l'équité la plus élémentaire oblige à dire qu'elle mériterait les mêmes éloges sur n'importe quel autre hippodrome. Le Tremblay a conquis de haute lutte ses grandes lettres de noblesse sportive.

Dans le Chloé, Kantara a très brillamment confirmé son excellente rentrée du prix Vanteaux, et Hervé a pu se permettre avec elle beaucoup de libertés. Il n'a craint ni de tourner au large ni de démarrer très tôt, et, nonobstant ces imprudences, il a gagné sans avoir à fournir d'effort. Queskella et Calendria ont fait une bonne rentrée. Poésie, par contre, a paru plus prosaïque.

Dans le Daphnis, le starter ayant, à juste titre, fait montre d'une mansuétude moindre que ne l'avait fait, dans 1c Greffulhe, celui de Longchamp, le peu docile Verdi est fort mal parti et n'a virtue !lement pas pris part à la course. Dès lors, rien de plus régulier que la victoire d'Argonaute devant Roi du Maquis, répétition exacte d'une arrivée récente sur le même hippodrome. Le gagnant est mieux qu'un spécialiste du Tremblay. Il va s'améliorant, et n'a pas fini de gagner.

La majorité du public a été surprise de la défaite de Balmoral par Cri de Guerre, dans le Grand Prix du cru c'est un tort. ( Cri' dq G.uenrc eïfc-meilleur qu'on ne per,'sisîfi, malgmt.lss, évsbenients, à le croire, ;p'j JEjalmoral, s'il a incontestablement de 1 îgrands inoa'Pfls, n'jp^pas tout à fait une âme héroïque. Or, quand il s'agit de battre Cri de Guerre et Esling conjugués, il faut consentir à ne point marchander sa peine. Balmoral, au' cp'urs" d'une :en>" poignade sévère qui a duré toute la ligne 'droite, n'a pas exactement donné l'impression d'un lutteur fanatique, non plus que d'un amateur enthousiaste d'une cravache maniée, par un Breton. J. Trarieux.

Prix Marpessa vendre, 8.000 francs, 2.150 mètres). 1. Grabuge, à M. Albert Ot'feiilhal (D. Guilho) 2. Nyo, à M. Jean Doumen (A. Chuuffour) 3. Kirsch, à M. Robert Lazard (R. Brelhés). (Courte encol., 1 long. 1/2, 2 long.).

Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant 32 fr. 50. Placés Grabuge, 11 fr. 50 Nyo, 17 fr. 50 Kirsch, 9 fr. 50.

Prix Pocahontas (10,000 fr., 1:400 m.). l.La Pémchole, à M. de Teixeira-Le'tc (W. Sibbrltt) 2. Sir Leu, à il. Albert offenthal (D. Guilho) 3. Eros, à M. E. E. Ambateilos (F. Hervé). (1 long. 1/2, encol., tête).

Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant 37 fr. 50. Placés La Périchole, 14 fr. Sir Leu, 22 fr. 50 Eros, 2t fr.

Prix Chloé (30.000 fr., 1.600 m.). 1. Kantara, à M. G. Wildenstein (F. Hervé) 2. Queskella, à M. Achille Fould (M. Chancelier) X Sediranda, à M. E. E. Ambatielos (G. Garner). (1 long. 1/2, 1 long. 1/2, 2 long.).

Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant 17 fr. 50. Placés Kantara, ,& fr. Queskelln, 20 fr. Sediranda; 20 ¥r. <^6.' Grand Prix dit Tremblay ̃ oW-QÎS'ir'ancs. 2.800 mettes). 1. Cri de Guerre, à lady Gianordi ÇK' Esîing) 2. Balmoral, au comte O; de Rfva-nd <F. Hervé) 3. -Feb, à M. Simon Guthmann (W. Sibbritt),, W/t, long., 3 long., 3 long:). | 1 Pari niutuel'à 5francs (unifié). Gagnant 22 fr. Placés Cri de Guerre, 8 fr. Balmoral, 6 fr.

Prix Daphnis (30.000 fr., 1.600 m.).' 1. Argonaute, à il. Mqrtimer, Schiff, (C.-H. SemlK.it) 2. Roi du Maquis, à M. S. Guthmann (W. Sibbritt) 3. Effulgent, à M. J. E. Widener (M. Mac Gee). (1 long. 1 1. 1/2, 2 long.)

Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant 28 fr. Placés Argonaute, 8 fr. 50 Roi du Maquis, 9 fr. 50 Effulgent, 12 fr. Prix Slockwell (handicap, 10.000 francs, 2.000 mètres). 1. Galvaudeur, à M. Oct. Homberg (G. Vatard) 2. Rayon de Bonheur, à M. Henry Poinsot (E. Leroux) 3. Wonderful, à Mme L. Doucet (A. Esling). (1 long. 1/2, 2 long., encolure).

Pari mutuel à 5 francs (unifié). Gagnant 17 fr. 50. Placés Galvaudeur, 8 fr. 50 Rayon de Bonheur, 57 fr. 50 Wonderful, 25 fr. 50.

LA JOURNEE DE DUNLOP

̃ .• 11

C'est aujourd'hui que sera disputée la finale du Premier Pas Dunlop.

A «l'occasion de cette finale, une grande réunion' sportive aura lieu à l'autodrome. de Montlhéry, réunion qui comprendra, outre l'épreuve même de ]a finale du Premier Pas Dunlop, qui se disputera sur cinq tours de piste routière, soit 62 kilomètres 500, l'arrivée d'un grand rallye cycliste organisé par la Société Dunlop, et l'arrivée d'un grand rallye motocydettes et voitures automobiles organisé par le M. CF.

A treize heures, aura lieu le départ du Premier Pas Dunlop. Après son arrivée, les qualifiés dit rallye motocycliste et automobile disputeront sur la piste de vitesse des épi-euvés qui désigneront les gagnants; ces épreuves comporteront' une éliminatoire et une finale pour les motocyclettes, uue éliminatoire et une finale pour lès voitures automobiles. Des services réguliers d'autobus fonctionneront de la porte d'Orléans et de la; gare d'Arpajon aux portes de l'autodrome.

La traversée de Paris à l'aviron (Aujourd'hui dimanche)

On a fait de la Seine, dans la traversée de Paris, un des plus tristes fleuves du monde, en transformant ses berges en chantiers encombrés de pierre de taille, de montagnes de charbon ou de sable, ou de plâtre de débris de démolitions. Les arbres peu à peu disparaissent de ces bords de la Seine dont on disait autrefois qu'elle était aux rives verdoyantes et fleuries.

Entre ses murs maussades, ses berges encombrées, sera disputée aujourd'hui l'épreuve dite de la « Traversée de Paris à l'aviron », organisée par le Comité des Régates internationales de Paris. L'épreuve en comporte sept dont les départs, qui s'échelonneront de 14 h. 30 à 15 h. 10, auront lieu du pont des Invalides pour les yoles de mer 4 pupilles et les 4 débutants du bassin de l'Hôtel de Ville pour les canoés du pont National pour les 4 rameurs juniors, yole de mer !es 4 rameurs seniors les 8 rameurs débutants.

Quatre équipes de province sont parmi les engagées, celles de Rouen, d'Annecy-, de Chajlo^i-sur-Saônc, de, Cpmpiè-

g-ne." "•̃

Les ?arrivées. Seront ,jugée*s entre le pont de- d'Alma -<Jt passerelle Debilly. AUTOMOBILE

? Meeting <du Havre

(28 "avril)

Aujourd'hui dimanche 28 avril, à 15 h., pour la deuxième fois se disputera à Harfleur la course d'un kilomètre en côte avec départ làjicé, organisée par l'Automobile-Club de l'Ouest avec le concours du MotocyCle-Club de la SeineInférieure.

Parmi les engages* dans les motocyclistes Himbért,' "Bœstch, Granval, Feuiltaine. Coulon, Simon, Devaux, Finn Flahaut, Boudin, Cauvin, Read, Valpici Dans les voitures, en catégorie tourisme Gasnier (Saimson) et Ghica (Chrysler).

En catégorie sport Vinatier (Rosengart), Rougeyroh (Derby), Delhaye (Lombard), Brurièt (X.).

En catégorie course Scaron (Amilcar), Fontaine (Derby), Delbos (Bugatti), Durock (Bugatti), Le, Gall (Bugatti), Etancelin (Bugatti), du Pouget (Bugatti), Montier (Montier spéciale). LE TOUR DE FRANCE

Nice-Béziers

La quatrième étape du Tour de France qui comprenait lé parcours Nice-Béziers n'a été marquée d'aucun incident. Tous les concurrents parfis de Nice ont atteint Béf jejsudaujs Içs délais malgré une route trop souvent en mauvais état. Aujourd'hui aura lieu -cinquième étape' dont l'itinéraire est le suivant Béziersy Carcassôhrïe, Toulouse, Tarbes, Pau et Bayonne. soit au total 478 kilomètres. ̃ ̃

RUGBY

Les Italiens ont battu l'A. S. Bourse Depuis quelques années les Italiens sont venus au rugby, Tout dans leur tempérament semblait les y prédestiner. Or, hier, ils viennent de démontrer qu'avant peu il faudrait compter avec eux. Ils ont battu en effet, hier sur la pelouse du Stade "de la Porte-Dorée, l'équipe de l'A. S. Bourse, bonne formation de Promotion, renforcée, pour la circonstance, par des joueurs d'excellente valeur, dont Bader et Peukala, par 5 points à 3.

Le jeu des Italiens a été très appré-

cié. Leur grande, vitesse, leur adresse, leur tendance :iûssi à faire du jeu oùvert ont été remarquées, et l'on peut conclure qu'ils sont actuellement en progrès et appelés à être, dans un délai extrêmement court, d'excellents joueurs de rugby. Maffioli, au centre de la ligne de trois-quarts s'est signalé et ne déparerait nullement une ligne de troisquarts de nos grandes équipes parisiennes. Avec lui l'ailier droit, l'arrière, le demi de mêlée furent le plus souvent en évidence.

Un tournoi d'équipes de sept joueurs '̃' Afin de développer chez les joueurs la vitesse et le jeu clair, le Rucing, le Stade et le C. A. S. Généraux avaient organisé hier, au Stade Jean-Bouin, un tournoi d'équipes à 7 joueurs. Après des éliminatoires très disputées, le Racing (2) et le C. A. S. Généraux (1) se qua- ̃ lifièrent pour la finale dans laquelle le Racing l'emporta sur le C. A. S. Génc-> raux par 10 points à 0.̃' FOOTBALL z.

LA FINALE DU CHAMPIONNAT

• DE FRANCE •.̃̃.ijin.m.v:.

Club Français contre Olympique de Marseille ̃

La finale du Championnat de France» de football sera disputée aujourd'hui à 15 heures au Stade Pershing. Elle mettra en présence le Club Français, champion de Paris, et l'Olympique de Mar- seille, champion du Sud-Est.

Les deux équipes seront les suivan-i tes ̃

Club Français. Lozcs Parkes et' Bertrand Haas Kenner et Peytieux Hnvier, Guillou, Mercier, Garabédian et Iloels.

Olympique de Marseille. Allé- Jacquier et Durbec Blanc, Cabassus et Aquaron Devaquez, Alcazar, Boyer, Gallay et Bonello. Ce sont bien les meilleures éqilipeâ que pouvaient aligner les deux clubs. Elles sont sensiblement égales. Bonnes défenses toutes deux, bonnes lignes d'attaques aussi, meilleure cependant à Marseille, ou Devaquez, Bonella, Boyer, Gallay sont particulièrement redouta-» bles. La ligne de demis du Club Fràn->çais est certainement supérieure à celle de l'Olympique et c'est là que sera la plus grande force des champions de Pa- ris qui, s'ils ne se laissent pas impres. sionner par l'importance du match et,, la grande valeur de l'advcsaire, pourraient finalement l'emporter.

La Coupe nationale

La finale de la Coupe nationale sera' disputée aujourd'hui au Stade de la Porte-Dorée entre Dunlop Sports et l'U. S. Bon "Marché. Au cours de cette réu- J «^ riïbn s'eriV, disputée également hj "G,ojnife\ "){•; du Centenaire des Trois-Quartiers qui *•• mettra aux prises dix des meilleures équipes corporatives d'athlétisme. ̃̃••-• Bolton Wanderers

enlève la Coupe d'Angleterre

La finale de la Coupe d'Angleterre a été jouée hier au Stade de Wimbley, devant près de 100.000 spectateurs, et le" prince de Galles, autour duquel avait yy pris place le lord-maire de Londres, ;^» lord Birkenhead, les évèques de Bue-' kingham et de Fulham, M. Ramsay Mac Donald, M. J. H. Thomas et les :maires de Portsmouth et de Bolton.

Les éqaipes de ces deux dernières localités étaient aux prises. C'est finales ment Bolton qui l'a emporté, comme prévu d'ailleurs, par 2 buts à 0. 'Au repos rien n'avait été marqué de part et d'autre.

.,1

TENNIS :a':

LA COUPE DAVIS Autriche contre Tchécoslovaquie ·~

A Vienne, les deux premiers simples) de l'éliminatoire entre l'Autriche et la Tchécoslovaquie se sont joués vendredi. F. Matejka (A.) a battu Jan Kozeluh (Tt) par 6-3, 7-5, 6-1, et R. Menzel (T.) ;.t> a triomphé de H. Artens (A.) par 6-3, 6-1, 6-2.

L'entraînement de l'équipe britanhiqueï ..( A Wimbledon, Gregory et Hughes ont- battu Crole-RfeaS et-iBasmes^réquipe de double de l'équipe britannique en 1928j, par 3 manches à 1, 22 jeux à 15. •̃̃ P. Spence ne jouera, pas ̃ pour l'Afrique du Sud ̃

P. D. Spence vient d'informer le capitaine de l'équipe de l'Afrique du Sud i. que ses examens il est étudiant en r J médecine ne lui permettront pas. do jouer contre la Suède non plus que cou- ̃̃ tre le gagnant du match Grande-iBretagne Pologne si l'Afrique du Sud bat la Suède.

Les succès de R. Lacoste et de J. Brugnon' La France a gagné les demi-finales du Championnat simple du North London à Highbury, R. Lacoste battant IX M. Greig, 7-5, 6-4 et J. Brugnon éliminant Y. Ohta 8-10, 6-3, 6-2.

R. Lacoste et J. Brugnon se qualifièrent pour la finale du Championnat doitble, battant deux joueurs connus ̃ip&l'.Z


[jouent sous les pseudonymes de Sjnith e»t Joncs, par 6-3, 11-9.

·,

GOLF,

LE CHAMPIONNAT DE FRANCE FEMININ

Les demi-finales

Mme P. P, Munier et Mlle Simone Thion de La Chaume se sont, hier, sur 3e. parcours de Saint-Germain, très facilement qualifiées pour la finale, Toutes deux jyuèient dans un style excellent et firent d'excellents parcours. Le duel aujourd'hui promet d'être particulière^ment intéressant. Résultats

Demi-finales, Mme P. P. Munier (Saint-Cloud) b, Mlle D, du Soulier (Tours), 6 et 4 Mlle S, Thipr\ de La Chaume (Chantaeo) b. Mlle JfeiqdrickEloy (Saint-Cloud), 5 et 4.

La finale se jouera aujourd'hui dimanche sur '3B' trous. 18 trous le matin à partir de 10 h. 30 et 18 trous l'aprèsmidi, à partir de 2 h. 30. ,-v F. C. La Coupé, 3ty$er

Les doubles d.e la Coupe Kyder,, pntre l'Amérique et la Gj-aade-Br&tagiïe, se sont joués sur le parcours de Léeds, devant un publie payant de plus de- 10.000 spectateurs dont beaucoup Escaladèrent les clôtures du parcours pour éviter de passer à la caisse. 'A A la fin de la journée, l'Amérique menait par 2 parties et demie -à 1 partie; et demie à la GrandeBretagne. Résultats

J. Farrell et'J. Turnesa (A,), match nul avec C. A. Whitcombe et A-rchie (Q.-B.) L. Diegel et Espinosa (A.) b. Aubrey Boower et G.. Duncan (G.-B.), 7 et 5 A. /Mitchell et F. Robsan (G.B.) b. G.. Sarnzen et E..Dudley (A.), 2 et 1 J. Golden et W. Hagen (A.) b. E. Wintcomb et T. Cotton (G.-B.), 2 et 1. ̃ Coupe Portago

Au Saint-Cloud Country Club, la Coupe Portafio a été gagnée par M, P. P. Munier (5) 78, devant M. J, E. P. MelJer (2) Si. ".].̃

La Coupe franco-américaine

Sur le parcours de' Chantilly, la Coupe Challenge franco-américaine a donné ces résultats

1. Ange! et G. C. Miller (20) 75 2. P. Diaz et NI. Delostal (7) 81 3. F. La* crçix et C. H. Johns (8) 82, et E. Newpian et A. Toùcas (14) 82 etc.

Sur le parcours de Saint-Germain Sur le parcours de Saint-Germain les dernières compétitions ont obtenu un succès complet Résultats

Prix du Gros Chêne (dames), offert par le prince d'Essling, partie à quatre balles la meilleure balle. ï.'Mlle

D. Latigne et Mme Waddel (8) 73 -j 2.

Mme Bf^TUilleUé et Mme R. Simon Tl()) 34 S', tyïïe M. Lavigne et Mlle L. Her1-

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La Coupe Puiforcat

La Coupe Puiforcat, handicap par coups sur 18 trous, limité & 18 pour les messieurs et à 23 pour les;dames, s'est jouée sur le parcours de Fontainebleau, Elle a été remportée par M. Georges

Aranyi (1) çt colQnel,,NcM;çlh.am' (4.) av«ç

7fi et par; Mjne- Victor Serchûii (?3) 71). Golf de Morfontaine

Dimanche, 21' àvifl. –Cçi.ùpe Ancliorena'•

Handicap par cqups.j-r Daines Mrne., la comtesse de Pomereu .(69).'

Messieurs Comte L. de Montgomery (75). • b y Meilleurs scores bruts,; Mme A. Wis* ner (90) comte L. d,e; Wta'ntgômery, 07S).. Les Coupes (te Mesnil-lerBoi et Rigin Les Coupes dç. Mesnil-le-^loi et Rirgin se sont jouées avec succès sur le parcours de La Doulie avec ces résultats Coupe de Mesnil-le-Roi/– ,1. J. C. Labourdette (20) Jh 2, ïi. omerville Smith (10) 76 3. G. Bouton (19) -78 4. G. Lacapère (20) 79 et Fjv Brin lit (3) 79 6. A. J. Labourdetle (.18). 80 et K. Gompel (20) 80 8. H, L. Barrp (9): 80 etc., etc.

Les demi-finales, se, joueront, comme Suit · ï'.j 1, G. Bouton c. J. C. Lftljourdette G. Lacapère e. H. Somerville Smith. Coupe Rigin. 1. Mlle A. Cathelineau (18) 7i!, et Mme .Thibaut! (18) 73 3. Mlle Marcelle Griolet (11) 75 4. Mme Marcel Lévrier (18) 83 5. Mme Eria du Breil (10) M 6. comtesse do Gestas (21) 85 7..iMlle LJIy Labourdette (18) ,88. i ̃ [,.

Les demi-finales se joueront comme suit Mme A. Thibaud c. Mme SI. ̃ Lévrier, Mlle Griolet c. Mlle Catlwjineau.

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La Fête aérienne d'Orly

(5 mai)

La fête aérienne 4'Qrlv, organisée par l'Union des Pilotes civils de France; pour le 5 mali, au profit de sa caisse de secours, a réuni quarante pilotes, parmi lesquels Doret, Costes, Bossoutrot, Le Brix, Paillard, Villecbanoux, Bréviçr, Destroyat, Desmot(:e, Lajquct-! te, Haeglen, Lemoigne, Sadi-Lecointe et Weiss, etc.

ta fête débutera il 13 J), 30, par des baptêmes de l'air.

Le pilote Maapot exécutera des vols do démonstration sur l'autogirp de La Cierva. Mlle Marie Bernard effectuera une descente en parachute et le pilote Jpanet des exercices de trapèze aérien sous les plans des avions, ainsi qu'une double descente en parachute qui seça exécutée à 1.200 mètres d'altitude. !'̃ Le» tneeting se terminera par un vol de démonstration de l'avion sans vue extérieure, (pilote- par .ics a>ia|eurs 'Côuppt et Burt'in, ainsi que par des vols de groupes .d'escadrilies militaires, du centre d'Orly et du 32° régiment d'aviation. Pendant toute la durée 4es épreuves évoluera un nouveau dirjgeable, semi-rigide, de la marine natipr nale, avec atterrissage sur l'aérodrome. Hommage aux Ailes brisées

Ulle délégation d'environ deux cents réservistes, appartenant k la classe 192.2 du 34" régiment d'aviation s'est rendue, jeudi à midi devant Je monument aux morts de Ùugny, où le colonel Poli-Marchetti a célébré le. culte du souvenir resté si vivant parmi les anciens de l'aéronautique militaire.

Devant le monument de Nungesser et Coli, à l'aéroport du Boùrget, le comman,dant Weiss a rappelé en quelques mots vibrants le souvenir des as flisparus. En l'honneur du comte de La Vaulx et de la mission Richard

L'Aéro-Club de France organise pour le jeudi 2 mai, à vingt heures, un banquet en l'honnçur du comte de laiVaulx, pour son magnifique voyage aérien du Sud, et de M. P.-L. Richard, pour son voyage aérien au lac Tchad.

Au cours de.ee dîner, placé sous la présidence du ministre de l'air, et auquel ont été spécialement conviés les. repré- n sentants diplomatiques et lès personnalités officielles des pays traversés, la grande médaille d'dr de PAérôvClmV do u France sera décernée au lioutenaat -de raisseau Demougeot» ̃ ̃'̃̃'•̃ '•̃• '•• Frantz-Reichel.

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20 h. 30. '.<– Roses of Plàatdy, fWpo(i)., L'Arlisienne (Bijiet) Si voua 'l'aylcz compris (Denj!(\) j Pardon, reviC'is,. veux-tu ? tRoux) GrsciQsa (Smet) Madame Dntterl'iy (Puccinl) Rêve. (clîAmJu'Qaio) A Napoli (Smet) Le tango du Jjqnheur (Leroux) Un jour comme vous (Lénrsi) Ay-Ay^Ay (Ferez Freire) Airs tziganes (Smet) Sérénade (tyjousskowski) paillasse (Leopopyallo) j Le temps des Lilfta (Cliousson) j Chant hindou (Bemberà) Spiis ta fenêtre (Lachaure) L'horloge a granù'mèrc (Sme{) Nuits hawaïennes (J. Alboraj.

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15 heures. Concert de musique de danse Uly blaekuirds are bluebirus now (Prend) Sonny boy (Br, qwn). El Tiburqn (Pollero) FéHcJti (Soborldi*) Your eyes (Wodehuse) Ah swpet myst'ery of life. A Thundred years from now (Silver) j LaHïhing marionette (Collins) Afrabalero (fre- sedo) Un troupeson (Los Hoyqe) A garden in the ruln (Pyrenforth)! j ïhc song I lové (de Sylva) The blue rdoiti (Rodgers) Sensation (Edwards) Pobre Pato (Juan Chirlanda) Pato (Collago) Virginia (Waller), 21 heures. Soirée de gala russe Deu- xième quatuor (JJennessi) Triste est Ja, steppe (GretchR^oif) Caro mjo Ben (Qiordanj) Idéale (Tosti) Mumer non me Ama (Mascagni) Faust (Gounod) Danse des étoiles (Gounod) Rocjelinda (Haendel) Chansons populaires grecques. Hamlet (Ambroise Thomas) Petite îlute (Sceletti) Sonate critique (IJennessv) i Mélodie (Gluck) Tqsca (Puçclnl) ̃Werther · (5Iassenpt) Nocturne (Chouin) Scherzo 1 (Alliert) Kigoletto (Ver4i) Taimhauser 1 (Wagner) Les rosés d'Ispalian (Fauré) J Le1 barbier de Séville (Rosslni) Mireille 1 [Gounod) Premier quatuor en la ininem^.

[Schumann). l

Jladio-Vitns (41 et 322 mètres 1 10 heures. Concert. (

m t Parisien (336 m. 3) i

'21 Tt. 30. La demi-heure symphonique. Mlegro du concerto, en ré (Haydn) Finale le l'Oxfqrd Synuibonle (Haydn). j 22 theuïes. Çoilçert lAtric^mei fi»n-! 'c

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12 h. 30. Diffusion du concert fle Carillon.

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