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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1928-07-21

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 21 juillet 1928

Description : 1928/07/21 (Numéro 203).

Description : Note : supplément littéraire pages 5 et 6.

Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k295570w

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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SUJETS DE CONVERSATION Les femmes et l'intuition

• 'Aux espérances féministes ïe Sénat Vest montré cruel. Et voilà qu'un petit journal, vif et spirituel, pose à quelques personnes qu'il tient comme compétentes cette question sans détour la femme a-t-elle l'intelligence de l'homme ? Est-elle aussi intelligente que lui? Et de- très savants personnages répondent recteurs, doyens de facultés, romanciers en renom, essayistes et psychologues. On pense bien qu'ils ne s'accordent pas exactement. Les plus jeunes inclinent plus voïontiBrs au pessimisme (seraient-ils moins choyés ?.) L'un d'eux qui, j'imagine, avait récemment souffrir, affirme simplement « La femme n'a que l'intelligence du mal ». Tel autre écrit que la. femme comprend l'homme quelque'fois, avec cette réserve, que les plus belles évasions de l'esprit mâSciuJiiî "échappent à l'intuition féminine. «-Sur les choses de goût, enseignait déjà Ma- ,febranche, les femmes ont plus de sciencVà'babileté et de finesse que les hommes mais elles sont, pour l'ordinaire, incapables de pénétrer des vérités un peu cachées ». Cela, ajoutait-il, à cause de la délicatesse des fibres de leur cerveau. '• r Dans nombre de réponses au questionnaire de Jour et Nuit, le mot « intuition revient obstinément. D'ailleurs, la tendance générale est de marquer les différences d'un sexe à l'autre, bien plus que de souligner les ressernblances. M. le recteur Lapie reconnaît cependant qu' « à mesure que l'éducation se répand davantage dans le sexe féminin l'inégalité diminue ». 1 M. le doyen* Brunot, qui enseigna quelques années à l'écele de Sèvres et qui parle d'expérience, reproche genti'inent à ses élèves passionnées pourtant aux recherches de linguistique un certain manque de méthode, une foi un peu excessive en la parole du maître, un peu trop de soumission .îkpprobative, autrement. dit quelque dé- biliîé du sens critique.

Mv Henry Berthélemy juge l'homme plus grand, plus fort, plus résistant, ce qui le rend plus hardi et plus courageux, moins sensible, moins impressionnable, moins « émotionnable »• L'homme est donc initialement moins intelligent, l'intelligence des êtres (c'està-dire leur aptitude à interpréter la nature et à comprendre les rapports des choses) ayant pour principal facteur leur sensibilité. Et l'éminent doyen de la Faculté de droit d'invoquer la 'précocité des fillettes. Le jeune homme reste un grand enfant alors que, depuis beau jour, la jeune fille est presque une femme. Les femmes sont plus « dégourdies » elles ont plus de bon sens. se montrent plus résistantes aux contagions fâcheuses, aux raisonnements captieux; leur moralité est plus élevée, 'comme le prouvent les statistiques criminelles. « Pourtant, l'homme est plus ^perfectible parce qu'il est plus résistant, et il y a. tels degrés de perfectionaïémeht qui' ne sont accessibles qu^à !'homme ». r,

Pour quelques-uns la différence, est infiniment plus tranchée. Et, par exemple, Mme Blanche Vogt écrit a L'hoinme est toute sincérité; la femme la plus honnête est toute ruse ». Et encore ;« Les femmes les plus'sottes ont un don de divination extraordinaire; les homines' les plus ingénieux constatent les événements et sont très forts pour en tirer le sens mais ils ne les prévoient pas. Jaurès, dans son formidable entendement, a nié, jusqu'à ssi mort, la possibilité de la grande guerre; la moins entendue des citoyennes la sentait, avant cette heure, inévitable ».

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:Ainsi, pour nombre de beaux esprits Toinpus à la psychologie, la femme aurait reçu du ciel un moyen de connaître indépendant de l'expérience et du raisonnement, où s'attarde si lourdement la pensée masculine. La source de cette intelligence intuitive de la femme serait, bien entendu;, dans son pouvoir d'aimer.

Mais je crains fort que l'on n'abuse un peu. du mot intuition, à qui les scolastiques, Descartes, Kant, Ravaisson, et, puis, li. Bergson, donnèrent des significations qui ne sont point toutes pareilles. Le langage philosophique n'est pas encore unifié Littré la définit comme la connaissance soudaine, spontanée, indubitable et, par conséquent, indépendante de toute démonstration. On dit encore qu'eue est ce que l'esprit connaît par un acte unique et non par une succession d'actes et, communément, l'on oppose pensée intuitive à pensée discursive. Pour M. Bergson, si je l'ai bien compris, l'intuition est une méthode spontanée, supérieure à l'intelligence et

qui, seule, permet la pénétration des 1 faU&^RSScholQglaues les plus subtils, les plus essentiels. C'est l'instinct, tiré ,par l'intelligence de son animale bas- 11 sessé, >,« devenu désintéressé, conscient de lui-même, capable de réfléchir sur son objet et de l'élargir indéfiniment ». Au cours de leur précieux ouvrage ta Personnalité humaine, Achille Delmas et Marcel Boll ne voient dans l'intuition qu'une forme rapide d'évocation', acceptée provisoirement (parfois définitivement) sans le contrôle du ju-,gement

Et tout cela me paraît assez bien se rapporter à la définition du coup de génie, conime on l'observe chez le poète, l'artiste, l'inventeur qui, le temps d'un éclair: après mûres, longues et apparemment infructueuses méditations vient de jeter sur un abîme un pont: dont ils désespéraient, où de nouer harmonieusement la gerbe jusqu'alors éparse. < -̃,}

̃•. i- ,*V. ̃<

Mais ce ne. sont point, là- les caractéristiques de la 'femme,- et s'il y a dés femïBes du plus beau pouvoir créateur, elles ne surpassent point les hommes en nombre, non plus <ju?én jïrorbndqur.. Et puis, ces dissemblances de l'un à l'autre sexe, avouerai-je que j'ai grand' peine à les concevoir si tranchées ? Nous' avons vu,. pendant la guerre, des infirmières tout aussi braves que les soldats. Malgré toute la sympathie que m'inspirent la carrière et la personne de M. le doyen Berthélemy, je ne parviens à penser que la sensibilité soit à l'intelligence le facteur principal, parce que j'observe, au contraire, quotidiennement l'obnubilation de l'esprit née du désarroi émotif. Je ne peux pas tenir pour parfaitement démontrée cette précocité dés filles où je ne vois qu'une apparence. Par contre je ne sais pas si l'homme est véritablement beaucoup mieux perfectible, alors que depuis si peu d'années que nous voyons la femme poussée en haute culture elle a trouvé moyen de grandir magnifiquement.

Pour admettre que l'homme soit toute sincérité, la femme toute ruse, il faudrait oublier avec quelle cande#, ffftflle crédulité, quelle folie imprudence, quelles., facilités de confiance tant de j,eu»es ï itilês W et dfi ̃ferutes* ").«$ conditions s'abandonnent' aux proriiesses du mâle, usant, pour les capter, des ruses coutumières.

Et si j'osais, enfin, donner mon sentinient, je dirais la personnalité de tout être humain est double. La plus grande part est innée, l'autre acquise par le milieu, l'éducation, les circonstances..

Si j'envisage la personnalité innée, les tendances constitutionnelles, l'homme et la femme me paraissent sensiblement égaux, a des nuances près. C'est la personnalité acquise, le long entraînement à l'action réglée, à l'étude, la lente pénétration de nos esprits par la logique qui donne au mâle une supériorité que l'avenir abolira probablement bientôt.

Mais ce que je dis là, il le faudrait prouver. C'est à l'essai de cette preuve quei je veux, consacrer ma prochaine chronique.

Dr Maurice de Fleury.

de l'Académie da médecine.

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'ft?-. ) f~<t.t"t)"i! ~t

h$ pïàees ppnetz Un"dés correspondants du Berliner Lokal'Anzeiger, à la suite d'un entretien qu'il a eu avec Max Meyer, Je monteur berlinois impliqué dans le procès du Donetz, juge sévèrement le gouvernement soviétique. Faisant allusion à l'exclamation de Tchitcherine disant que l'arrestation d'une paire d'ingénieurs allemands ne doit altérer en rien les bons rapports existant entre l'Allemagne et la Russie, écrit « Petite plaisanterie, Monsieur. le. ministre des affaires étrangères Tchitcherine Mais personne au monde n'en a souri la partie était déjà perdue » ï>

Et il, nous décrit Max Meyer, retour des prisons du G. P. V., amaigri, malade, ayant passé deux mois dans la réclusion et l'angoisse et ne pouvantécrire que deux lettres par mois. Puis c'est la description de l'arrestation, en plein atelier, sans motif, sans explication, les longs interrogatoires, encadré de condamnés à mort. les visites et les adoucissements de captivité apportés par l'ambassadeur allemand à Moscou, l'angoisse et, enfin, la liberté. Meyer s'est trouvé, lui «t son camarade, libéré, mais dépouillé dé tout, n'-àyantipa-s un liard en poche et obligé de recourir à l'assistance de son ambassade. Voilà un Berlinois qui sait à quoi s'en tenir vis-à-vis du gouvernement del'tJ. R.S. S.

-~y LE FIGARG

Fondé le 14 Janvier 1826 Anciens Directeurs 1J DE Villemessant," F.' MAGNARD, G. Calmette, A. C.\pps, R. de Flers.

ADMINISTRATION RÉDACTION PUBLICITÉ ANNONCES .14, ROND-POINT DES CHAMPS-ELYSÉES. PARIS Téléphona Elysées 12-58, 12-61, 02-65, 98-31 à 98-34. ABONNEMENTS mois 6 mois t an Paris,Dcpartements & Colonies. 30» 54» iOO » ÉTRAKGER Pays à çarif postal réduit ̃̃ •̃ 52 :> IOO » 190 » Pays à tarif postal augmenté.. 72 » 140 » 260 » On s'atonne dans tous les Bureaux de Poste ifc France -Chèque postal =i;-S3 Paris

Le Bolchemsme.f

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"e 0 .1

^Jffcea L'Humanité félicite le syndicat ^f unitaire du Rhône qui a rem<^i "X1' porté une victoire sur le maire de Lyon. Il s'agissait d'une petite affaire d'indemnités supplémentaires que la ville voulait supprimer. 'Le syndicat communiste se vante d'avoir fait reculer M. Herriot. Il espère davantage il prétend amener le Conséil municipal à retirer son vote e et M. Herriot à retirer ses paroles. Il est bien capable d'y réussir.

Mais ces méfaits administratifs ne sont préjudiciables qu'à l'Etat, qui a créé luimême les syndicats dont il est victime. Ce qui, est beaucoup plus grave, ce sont les manifestations communistes des maîtres à qui est conférée l'éducation des enfants. Là les défaillances de l'Etat ne sont pas seu- lemerit nuisibles. à. son autorité qui se dissout. Elles, font tort aux enfants, aux familles, et aux instituteurs fidèles à leur devoir, qui souffrent du discrédit jeté par les révolutionnaires de l'école publique. Que fait l'Etat contr,e les publications comme Vocale émancipée, qui sont rédigées par des instituteurs en fonctions ? T!" a fini par s'émouvoir quand il s'agissait des publications incendiaires répandues dans les casernes, des tracts destinés à troubler les réservistes et à provoquer le désordre. La propagande communiste est au moins aussi criminelle quand elle s'attaque aux enfants et quand elle prétend bolcheviser leurs maîtres. Le gouvernement ne peut pas ignorer quelle est la gravité de ce problème scolaire. Mais il n'agit pas il a l'air frappé d'incapacité.

La Nation cite aujourd'hui deux exemples significatifs du laisser-aller administratif. Un instituteur stagiaire incorporé dans un régiment d'infanterie pour accomplir son service militaire a fait de la propagande et s'est livré à de tels excès qu'il a passé en conseil de guerre et a été condamné deux mois de prison. Il va demander un poste, et nul ne. peut dire si on le lui refusera.

L'autre exemple est plus savoureux encore. Une institutrice militante, ancienne secrétaire d'une cellule, secrétaire d'un rayon féniinin, a distribué des tracts révolu^ipp.nair,es. si injurieux peur mq. certain nombre d'habitants de la région et d'industriels, tjue l'administration a dû prescrire une enquête. Cette enquête aura-t-elle jamais une suite ? Le mari de cette militante est bien placé pour suivre l'affaire il est employé à la préfecture et chef de la cellule communiste de cet établissement Et c'est ainsi qu'à défaut d'autres leçons, les écoliers modernes peuvent apprendre comment on se débrouille en 1 928. ANDRÉ CHAUMEIX.

195r

f

La Température

Probabilités pour aujourd'hui Vents variables, faibles.

Beau ciel, peu nuageux.

Température en hausse.

A propos de « piccallili »,

Nous reconnaissions, il y a quelques jours, à un Italien, qui fut cuisinier de Napoléon, l'invention de ces condrimeots. ̃ r,

Mais il est évident que ce maîtrequeux qui, dès le départ de l'Empereur pour Sainte-Hélène, entra en Angleterre au service d'un lord et créa le « cornichon au vinaigre », avait quitté son auguste maître après Waterloo. Cette rectification historico-culinaire s'imposait.

Le train ou l'avion..?'

Dans le but de déterminer la forme la plus pratique de voyager, un rapide écossais est. parti de Londres, ces jours derniers, pour Edimbourg, en même temps qu'un avion, emportant 18 passagers, prenait son vol à Croydon pour la même destination, tout en empruntant un itinéraire plus long d'au moins 76 niilles. 1

Bien que le train soit arrivé en avance de 10 mintes sur son horaire, il a été battu par l'avion.

Les voyageurs du rapide se sont tenus presque continuellement en contact avec les passagers de l'avion, par téléphonie sans fil.

•m m

II fit chaud. à Genève aussi. .U

Durant ces quelques jours de chaleur harassante, on consomma à Genève 100.000 kilogs de glace par jour, <Mp fre qui n'avait pas été atteint depuis 30 ans!

De son côté, le service des eaux de cette ville distribua journellement 90 millions de litres d'eau, soit le doubla de la consommation normale.

Il faut vivre. > :) r Aux terrasses bruyantes er étincelIantes des cafés de Montparnasse s'abattent, par périodes, par fournées de ces bandes d'artistes, amateurs ou professionnels, vrais,ou taux que les quatre coins du monde lâchent sur Paris. Il y en a parmi eux qui ont des livres ou des dollars et même des titres, té-

Miîstrtietion

des réservistes en 1928

Le printemps àyant été froid et pluvieux, les représentants des agriculteurs au Parlement ont fait valoir que les travaux des champs souffriraient gravement de l'absence des réservistes convoqués pour faire leur période après les élections législatives. Le gouvernement a cédé la période d'instruction des cultivateurs a été reportée à une date ultérieure. Première cause de trouble pour le travail qui s'effectue dans les corps d'armée nécessité d'annuler un grand nombre de convocations et d'en refaire d'autres. Les élections au Conseil général étaient prévues pour le mois de juillet on avait donc réglé les appels manière à permettre aux réservistes de remplir leur devoir d'électeurs. Pour des motifs qui sont, on veut le croire, excellents, mais dont on aurait/ bien dû tenir compte plus tôt, il a été récemment décidé que ces élections n'auraient lieu qu'en octobre. D'où l'obligation de modifier le travail déjà fait seconde aaojse de trauj)! disons même 'de désordre.

La conclusjoii., c'est qu'jaae ̃&ssé'z'"fortje~fraction des réservistes de lit classe 1922 ne pourra être appelée que l'an prochain. Tout cela est très fâcheux et fait le jeu des communistes qui ne cessent de proclamer qu'ils s'opposeront par tous les moyens à l'instruction des réservistes, et qui attribuent à leurs campagnes de presse et d'affiches toutes les mesures prises pour différer l'accomplissement des périodes. Si, d'autre part, le lecteur veut bien se rappeler les discours et les articles de journaux qui ont vanté les mérites de l'appel des réservistes par unités constituées et non plus par classes de mobilisation, il se demandera sans doute comment on pourrait concilier les exigences de ce procédé avec les mesures d'exception qui se répètent trop souvent. Chaque année, sous prétexte que des intempéries sévissent sur tel ou tel point du territoire, on diffère l'appel des cultivateurs il ne saurait y avoir, dans ces conditions, de convocation par unités constituées. On n'insistera jamais trop sur les conséquences, désastreuses pour la défense nationale, qui résultent de la iion-appliealion dt?^ft1' loî concernant l'instruction des réséfVieSi.. Aussi cejjx qui -l'ont votée devraient y" regarder à deux fois avant de provoquer des mesures qui vont à l'encontre de la loi. Il existe des cas particuliers, dignes d'intérêt, qui réclament des décisions spéciales, mais ils doivent rester peu nombreux.

Général Hellot.

AUJOURD'HUI

SUPPLEMENT LITTERAIRE

moin ce jeune peintre roumain qui obtint, il y a deux ans, en son pays le Prix National.

Il vint à Paris, dépensa son pécule en un clin d'œil et n'eut- pas le courage de retourner chez lui.

Alors, comme il faut vivre, il arrive à une terrasse, s'installe, avise une victime, tire son papier, ses crayons, esquisse une rapide caricature. pas trop caricaturale. et la fait' présenter au bourge.qis^lattéjpaj |.e gar.ç,o,n, qui Jui rapporté cinq francs, quelqtiiéf'ois dix. Puis il passe à une autre.

Communication par requin.

Un requin avait avalé une tortue. Les pêcheurs, le dépeçant, ont trouvé la tortue vivante et l'ont, naturellement, appelée Jonas. A ce sujet, un azniral a écrit au Times et lui raconte qu'au cours de ses pérégrinations il a été témoin d'une aventure encore plus extraordinaire. Un requin avait absorbé un numéro du Times. Gràce à la découverte qui en fut faite, un aspirant qui était en mer et qui se trouvait encore à deux journées d'un- port apprit sa promotion, qu'il attendait impatiemment. Les officiers du bateau qui avaient péché le requin lui adressèrent, en effet, par signaux, leurs félicitations en lui indiquant la référence inattendue qui l'authentifiait.

Découverte de fresques du quinzième siècle.

Durant la récente restauration du palai-s historique de Montefalcô, dans l'Unibria, des fresques du commence ment du quinzième siècle ont été découvertes.

La partie mise à jour représente la Vierge et l'Enfant et deux anges. A côté de la Vierge, se tiennent saint Chiara et saint Fortunato. L'ensemble de la fresque, qui est dans un excellent état de conservation, couvre une surface de quatre yards carres anglais.

Les épaves.

Montparnasse est Montparnasse et l'on y est encore relativement tranquille autour "d'iin citron-pressé si l'on n'a pas l'oreille trop délicate.

Mais Montmarte à ses traditions qu'il ne veut pas perdre. Il n'est guère pernus de s'asseoir à une table quelcon-

que de la place du Tertre sans Qu'aussitôt ne s'àfcatte sur vous une marmaille insistante. le vieux poète lamentable le timide premier prix du Conservatoire sans, place et une horde de créatures innommables, dont il faut craindre' le ressentiment verbal.

C'est ça Montmartre ? C'est ça Paris lanuit ?

Il y a dans l'extrême jeunesse plus de « respectabilité qu'on ne croit. Nous avons lu sur un mqr du boulevard de Vaugirard, ce matin, l'indication suivante écrite à la craie par une main très jeune ̃> >! Odette unie beaucoup

et c'est dégdûten.

Qui eût cru à tant de sévérité, de la part des. jeunes classes ?

1- Beaucoup de maris dont les femmes fument depuis longtemps ont renoncé à trouver cela « dégoûten ».

Le pessismisme de, Sully-Prudhom-

me.

Il est un mot très caractéristique de', Sully-Prudhomme'icJUe, pour1 la première fois M. Guy ar Floc'h rapporte dans la,x. Bretagne Touristique.

Lorsque SÛlïy-1'rudhoiam.c arriva

pour la première fois en Bretagne, il avait beaucoup, souffert et il ne, ^jû^ait plus à rien si ce n'est à la beauté. La mère de M. Le Floc'h était alors jeune mariée et Sully-Prudhomme lui demanda si elle était heureuse. Comme elle le lui affirmait avec énergie, un étonnement et une lumière parurent sur le visage du poète « Vous êtes ia première répondit-il qui me le dise avec un accent qui me permette de le croire ». 1

De l'art d'utiliser les souvenirs his toriques pour rétablir l'ordre et la dis-

cipline.

La scène se passe dans un lycée de jeunes filles.

Au milieu d'une classe de -latin trop bruyante le professeur s'écrie tout à coup « Mesdemoiselles,, je vous en prie, taisez-vous le Capitole n'est pas en danger ».

Le Masque de Fer.

AU JOUR LE JOUR

Une sauterelle à Paris

i ..ïA 1 ii, ^ei-r^SÈp 4'JW cnfe dy.3o)i-

Dix a le â9ul~f.et~è.

(Faits-Divers.)

Conséquence bien naturelle ,:̃•

De ce temps chaud qui rend dément

Dans Paris une sauterelle

Se promenait impudemment.

Elle bondissait sur l'asphalte,

Et les badauds qui faisaient halte

Conjecturaient Ce bibelot,

Ce joujou qu'un ressort anime,

N'est que la trouvaille anonyme

D'un ingénieux camelot l'

La foule se'trompait. (La foule

A se tromper, passe son temps)

Errant, telle une dame soûle,

Avec des sauts inquiétants,

Notre très authentique insecte,

Estimant la grand'ville infecte

En juillet sous un soleil lourd,

Soupirait Liberté chérie

Je veux revoir mon Algérie,

Pays qui m'a donné le- jour!

cette espionne parfaite,

A la faveur d'un ciel serein,

Chez nous venait 'hk estafette,

Afin de tâteF: le terrain-;

Sauterelles, cafards, termites,

Trouvant des ruses sans limites

Pour exploiter le genre humain,

Leur nuée_ opaque et fatale,

Sans doute, sur la capitale

Voulait se ruer dès demain?.

Dans ce cas nous aurions; en somme, Tort de nous montrer ébahis i"

Ici la bête imite l'homme

Ce trop hospitalier pays ̃' [

Qui de la gent cosmopolite

Jadis n'accueillait que l'élite,

Voit maintenant grouiller par tan (Plus fâcheux que les orthoptères)

Les cohortes parasitaires'

Des métèques et des rastas

Hugues Delorme.

EST-CE THORET?

Un télégramme émanant de Bonneville annonce qu'hier soir, vers 19 heures, un avion est tombé .sur les rochers de Moles. On croit qu'il s'agit de l'appareil de Thoret effectuant un voyage autour du Mont-Blanc.

Des secours ont été aussitôt organisés» Ils ne parviendront à J'ëndroit de l'aïccident que tard pendant la nuit.

Les, vols auxquels se livrait Thoret autour du Mont-Blanc, au-dessus du célèbre mont et au-dessus de la vallée de Chamonix rendent vraisemblable cette information.

La, mort de Thorct serait une gpande perte pour l'aviation. Intrépide, chercheur, pilote remarquable, célèbre par ses vols sans moteur, et notamment par ceux faits au-dessus de la Corse, Thoret a découvert et révélé les invisibles mouvementsjde l'air et ainsi servi précieusement la technique du vol. ̃̃̃

t t/Âmi a# Peuple »

contre le monopole de la publicité < L'effort de l'Ami du Peuple apporté aussi l'indépendance dans le domaine de la publicité, tel est le titre de l'article publié par notre vaillant confrère et dédié à M. Raymond "Poincaré, homme d'Etat et juriste é minent. Après avoir constaté -l'ef- fondrement du « monopole insolent de la Maison Hachette, l'Ami du Peuple souligne que le monopole ou trust de la publicité, à son tour, devra maintenant s'effondrer.

Quelle était jusqu'ici la situation dans ce) domaine ?

« Depuis plusieurs années, les consom-i mateurs de publicité, qu'on appelle dans le métier lès « annonceurs », étaient terrorisés par une association de cinq grands journaux du matin, auxquels s'ajouta plus récemment un journal du soir.

Les six compères avaient décidé de sai. gner'tà blanc les annonceurs et les courtiers, pour tirer de la publicité, à leur seul profit, tout ce qu'il était possible d'en extraire,

Sous le moindre prétexte, ou sans prétexte, ils augmentaient les tarifs d'inset. tions et diminuaient les commissions des intermédiaires ils réduisaient la largeur. des colonnes et, par conséquent, le contenu d'une ligne, en même temps qu'ils en élevaient le prix.

Et ils pratiquaient un chantage analogue à celui qu'ils exercent aujourd'hui contre l'Ami du Peuple ils contraignaient la clientèle à faire de la publicité, même dans des journaux dont elle ne se souciait pas, sous peine d'en être privée dans les journaux qu'elle avait choisis.

L'offensive, prévue, contre l'Ami dd Peuple s'est produite au moment où notre confrère voyait venir à lui un afflux de publicité se montant à 1.500.000 francs par. mois. Alors l'Agence Havas et le Consortium ont promulgué cet ukase

tout courtier attaché à une agence qui transmettra un ordre d'insertion à L'Ami du Peuple sera congédié sur-lechamp

tout courtier libre qui transmettra un ordre à L'Ami du Peuple verra ses ordres refusés par les autres journaux tout client annonceur qui confiera sa publicité à L'Ami du Peuple verra ses ordres refusés dans les autres journaux s'ils avaient un contrat antérieur, l'exécution en sera suspendue.

«. ̃ Jamais. écrit L'Ami dti •Peuple, lu magistrature de ce pays n'a été aussi brutalement outragée .•, car on lui signifie qu'on a dés raisons de ne pas craindre ses arrêts. »

Les détenteurs du monopole de la pu- blicité mettent ainsi des courtiers dans l'impossibilité d'exercer loyalement leur profession, de même qu'ils interdisent aux. clients de dépenser leur budget selon leur choix et leur intérêt.- Ce qui ̃•revient à dire que toute somme que les industriels décident d'affecter à la publicité devient, à l'instant, la propriété de l'agence Havas et du Consortium. La prétention serait comique si elle n'était insultante. ̃ Est-il possible, conclut notre confrère, que la clientèle ne se réVolte pas ? « Est-il possible qu'elle regarde son argent conime le butin naturel de quelques tenanciets qui le réclament l'escopette au points les uns pour accroître leurs énormes fortunes, les autres pour échapper à la déconfiture? L'Ami du Peuple offre aux annonceurs, aux agences, aux courtiers honnêtes, l'occasion et le moyen de s'affranchir. Ainsi dans le domaine de la publicité. comme dans le domaine de la1, pensée, L'.4mi du Peuple aura été l'irrésistible instrument de la libération. »

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Âpïês la mort de M. Lœwenstein

m< “̃ ,;̃̃

Calais, 20 juillet. M" Converd; beiuifrère de M. Lœwenstein, et le lieutenant des guides Misonne, frère de Mme Lœwenstein, sont arrivés à Calais, où ils -se sont rencontrés, à l'inscription maritime, avec les membres de l'équipage du SaintcThéràse-de-l 'Enfant-Jésus, qui ont retrouvé le corps du financier. Après, avoir remercié chaleureusement l'équipage, ils ont remis au patron du bateau une gratification de 10.000 francs. Ils ont prié, d'autre part, l'administrateur maritime de faire une enquête sur la situation de famille de chacun des matelots. ̃>.̃'̃

Ils se sont ensuite rendus chez le -docteur Boulfroy, médecin légiste, qui a procédé aux- premières constatations, et ils ont reçu les membres de la presse francobritannique présents i Calais, dans le bureau du commissaire spécial. Le lieutenant Misonne a déclaré que la .famille, du financier avait éprouvé ,uit grand soulagement après la découverte du. cadavre, car elle mettait un terme aux bruits fantaisistes.. colportés depuis là disparition du banquier.

« Il espérait, a-t-il ajouté, que l'enquête ouverte par la justice française apporterait tous les éclaircissements dans cette affaire et établirait de façon exacte les circonstances tragiques de la mort de son beau-frère. »

Pour ne rien négliger d'ailleurs, des viscères seront prélevées afin d'établir les causes exactes de la mort.

M" Converd et le lieutenant Misonne se sont rendus au Parquet de Boulogne, dans l'après-midi. A leur demande, le transport du Parquet a été remis à demain le docteur Paul, médecin légiste, ayant été prié de faire le même jour une seconde autopsie du cadavre.

Ils ont3- en outre, apporté des indica-


ijonsTtrès._ précises pour rindentificatipn absolue Itlu cadavre. En particulier, ils ont fourni les déclarations écrites des dentistes de M. Lœwenstein, «dans lesquelles ceux-ci affirment que l'on peut établir de façon indiscutable l'identité du banquier par l'examen de l'appareil de prothèse. Il existe, en effet, un petit appareil amovible qui prend place entre la première petite molaire supérieure et la dent de sagesse. Cet appareil tient la, place de trois dents. Si même il manquait» étant tombé au cours de la ehutje, il serait encore permis de Tindentifler non .moins parfaitement par l'examen du travail commence il y a trois mois, avant' le. départ de -M. Lœwenstein, en Suisse, et non terminé.

Le rapport de M. Boulfroy, médecin légiste, a_ confirmé ces déclarations en tous points, de même que l'examen des chaussures que portait encore le cadavre a établi dp, façon formelle P,u,'jl s'agissait de celles <(ûiî'-<M:<'Âlf:*rt Lorwfchstehï avait achetées à Londres, a la maison Maxwell.

=iM°;€0nvtrd et le: lieutenant Misonne sont ensuite retournés à Calais, le: cercueil du banquier était arrivé en leur abspnce. lis ont trouvé à la morgue la. carte M< Laid/ ̃•vice-consul de Belgique, qui étajt,,entre temps, venu saluer la dépouille de M,.Lcewenstein.

Continent fut découvert et ramené le cadavre de Lœwenstein Luxe, 20 juillet. Le Réveil du Nord donne lés iiétails suivants sur la découverte du corps de M. Lœwenstein

C'est à m U. 20, alors qu'il se livrait à la pèche, à lffmille.s au nord du Gris-Nez, que M. Jean-Mary Beaugrand, âgé de quarante-trois ans, demeurant aux Hemmcs, à Marck, patron" du bateau de pêche a moteur portant le n" 155., du port de Calais, découvrit, une niasse noirâtre qui sui.vait le .mouvement de la vague. Le bateau .approcha, et le patron, aide du second Louis Legris. âgé d<î cinquante ans. utilisant une. toile à voile qu'il descendit le long dii bord .apr^ës avoir noué un filin aux quatre, coins à la façon d'un sarrau de pèche, y fit glisser le corps à l'aide d'une gaffe et le hissa a bord.

.Le corps, qui était dans un état.de décomposition avancée, exhalait une, odeur épouvantable. On constata, en outre, que la victime n'avait plus de. veston, plus de éternise,, plus de pantaloi^jjtjisisî^i1* débris de 'caleçon flottaient à îni-jambés. ;?' ,Le- corps élail gonflé. E*s,ohaks!, mtlaqu'éè.s i*ar; la saumure, s'enH allaient *n lamî ̃bçaux. ̃ ̃ :,iU u. 1 •• .i.fn! Cependant, au poignet gauche du cadavre se trouvait une chaînette en or avec une plaquette également en or, à quatre agrafes. «Sur la plaquette étaient gravés, tr^s visiblement, le nom et l'adresse suivante ;,i« Captaln E. Lœwensteiu, 35, rue de la Science, à Bruxelles. »

Il ne fallait pas songer à garder le corps ù bord son odeur eut incommodé tout le personnel. Le patron etses hommes l'enveloppèrent donc dans une toile à voile, puis le laissèrent retomber à la mer, mais cette fois avec un filet de remorque. Puis ils iuirent le cap sur Calais, el, lentement/ polir que la roue de l'hélice n'abiïhâl -pas ̃"̃davantage les chairs, ils se dirigèrent vers le port, où ils entrèrent à 18 11. 40. Dix minutes plus tard. le « 155 s- abordait au port de la Colonne, où se trouve un escalier descendant dans l'avarilport. C'est sur les marches de cet escalier que fut d'abord placé le cadavre.

Un attroupement déjà s'était formé et la nouvelle, lancée vraisemblablement par un membre- :de- l'équipage se répandit au port comme une traînée de poudre, puis gagna la ville. Bientôt, elle faisait l'objet de tontes les conversations dans les cafés et sur le seuil- des portes entre voisins.

Cependant, !< patron ''Jean-Marie' Beail' grand s'était innn'èm«rt-éHïeirt--reridu -au bureau des officiers du; port il faisait au capitaine Grèqu,<'r, le commandant- du port, une relation aussi complète que possible de l'événement.

M. Gréquer prévint par téléphone M. Coz, 'administrateur de la marine, et M. Debies, commissaire spécial adjoint, qui accoururent sur les lieux et menèrent à fond leur enquête, non sans avoir mandé l'auto sanitaire du corps des pompiers.

Le docteur Boulfroy, médecin-légiste, également prévenu, vint procéder aux constatations médico-légales.

11 ne fait aucun doute que le corps a été amené jusqu'au cap Gris-Nez par le fort coup de vent du Nord-Est d'hier qui le déporta.

Une déclaration de M Converd M. Converd, beau-frère de M. Lœwenstejn, a déclaré que c'était à la demande de la. famille et non à celle du Parquet que le •docteur 'Paul, médecin-légiste, devait venir vendredi procéder à l'autopsie du corps. M. Converd a expliqué qu'il ne croyait pas à la version de l'accident, parce qu'il avait reçu du ministère de l'Air,' une note établissant que la version de l'accident était impossible, attendu qu'un homme seul ne pouvait ouvrir la porte de l'avion. Il y a

Le Palais du Bois >. Donnant vf/fi pèlerinage à TsarskoïéSelo

̃̃•. ̃ Juillet 1918. Ce tragique anniversaire de deux lustres fait revivre dans ma mémoire des souvenirs poignants. des visages disparus, des voix qui se sont tues pour toujours, l'image d'un .souverain graves et triste. d une femme, d'une mère martyrisée dont le diadème impérial semble une sanglante couronne d'épines. des jeunes filles souriant courageusement à travers leurs larmes. un petit garçon svelte et pâle, marqué déjà du sceau de la mort.

Mars 1927. Des. ouvriers .manifestent contre la guerre dans la banlieue de Pétrograd des réservistes, arrachés à leurs char rues, se joignent aux braillards, et c'est la révolte, puis la révolution. Le Tsar est aux armées. il revient en hâte, mais un çoiùplot arrête le train impérial à Pskov. « Sire, il faut abdiquer pour enrayer la révolution en marche ». dit le le général Koussky. <; Majesté, il faut abdiquer, c'est îa volonté du peuple :>. répètent les déléfués de la Douma, Choulguinc et Goutchpf. Et le chef d'étaî-niajor du Tsar, A'îexeiei", télégraphie de la Stavka « Sire, abdiquez, tous les chefs d'années vous eu çiUppliMit. ̃̃>

.lis 'suis, prêt à renoncer au. trône si le ̃bien- de la patrie l'exige, répond le Tsar, mais ète's-vous bien sûrs que tel est le désir de mon peuple Etes-vous certain qu'il comprendra mon sacrifice et ne m'accusera pas de l'avoir abandonné 1 Pouvez-vous m'affirmer que ce sacrifice apaisera les esprits et vous aidera à vaincre l'ennemi? » Les délégués de la Douma en donnent l'assurance solennelle. Le 15 mars, à minuit, lv Tsar signe l'acte d'abdication, et il note dans son journal intime « Je ne vois autour de moi que trahison, lâcheté et mensonge. »

Le 21 mars, l'empereur Nicolas If est arrêté a la Stavka, sur l'ordre du Gouvernement provisoire dans la nuit du même jour, le général Kornilof fait irruption au palais de Tsarskoïé-Sélo et signifie grossièrement à l'impératrice qu'elle est prisonnière.

Le lendemain, le Tsar est ramené a

aussi la version ;du suicide,, niaj^.eJla n,e ) 1 peut êlËe acéiepje.e par tous ceux q^J^iv j naissaient Lœwenstein, « Nous consiue rons, a dit M. Converd, qu'un crime n'est pas impossible;;»; }A

Nous ne Soupçonnons perso^l^-aious ne voulons de mal à personne, mais nous ne voulons pas que dans quinîSe1' jours, trois semaines, un mois et plus iai'd encore, lorsque Je corps de Lœwenstein sera inhumé, un journal ou une agence financière vienne nous dire que Lœwenstein a pu :êire empoisonné avant de monter en avion ou qu'il a pu mourir en avion et être poussé ensuite dehors; «C'est pourquoi nous avons deinnDdé'qlib -le -docteur Paul vienne prélever tes viscères, pour qu'il' les analyse et dise s'il a pu* y avoir empoisonnement. ''̃̃̃̃ ̃"

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•̃••••;̃̃ Le^Gosigrès •̃̃ -̃>̃-̃;

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1 Une yévitableMêgion'rtmèriWiin'edii coin- j h'iercë sevâdenïain u Paris. Elle est formée j pat- les délégués de Association des Gaemerit. Relaiicrs of Americp* ) Les Garmefit Relailers sont les membres du plus important ;•. groupement "de com- merce des U, S; À." Il y a cinquante ans, des fabricants de vêtements de confection pour les femmes s'unirent sous le nom de Garmcnt Retalérs. Leur nombre s accrut, et leur influence en même temps. Ils sbrit aujourd'hui 1.500 bi- jouticrs, coutfiriers, bottiers, chapeliers, tailleurs, etc.. Ils avaient l'habitudcrde se réunir chaque année eu quelque ville des Etats-Unis et d'y tenir un congrès cette fois, un comité, ayant à sa tête M. D.auiel Serruys, ancien directeur des accords commerciaux, assisté de M. Etienne Fougère,, député, président de la • commission: des douanes, a prié les Gavineni Retailers de. Se rencontrer à Paris. C'est la re.vue commerciale française, les Echos, qui a opérôila liaison et. mis ses services à la ̃disposition de ce comité d'organisation. i' Ce n'est, oertesi' point la première fbte que viehiient à Paris ces grands eonmier- çants de {BàHiniore, Birmingham* Boston,: Dayton, Heu ver, Evansville, Los Angeles, Newark. N"e\vjHaX'en, New- York, Plniadel- phieï Pitlsbui'g, lleaifing, San Fnincisco, kÇ&tëtifv; Wc- &îi "oijto.iu ̃̃ rat ̃

:01. t. {~1r1\il'it:l't;\e'1j~¡Jis".Lj6':iWt'iÍlé hHbr-!

i\Wv,pr^ïc ;(|ç; J%^irji¥e -oA.accbirtunië j ( d.e,rec;èvBïil;e!ifcyjje KilisoiiÇla visite de leurs co11èf*ue'sSid'AiiHiri1([u'i\tous ceux aussi qui jouent.' quelque- rôle sur -le' vaste théfitrè de la 'mode. Ce-penilaïri,' en débarquant en France, non point seulement Wtte ̃ -lois comme acheteurs 'de modèles, in«is: encore comme membres >(fu Congrès qui" ;s'oiiyre lundi1, les Garment Ratailers ont l'intention d'étudier des pt'oblèines qui se posent tlè- puis longtemps au sujet des rapports coin-; merciaux entre la France et l'Amérique. II s'agit d'.abord de la protection des ijq- dèles. Reaucbup de créateurs originaux sc plaignent; qneffet, de voir leurs œuvres copiées en Amérique, alors qu'ils ont vendu un exemplaire, et non le privilège d'exploitation du modèle. Ainsi ils perdeiit'.un bénéfice, et tin concurrent' s'attribue leur mé-

rite. ;;•

Un tel état de choses, en se prolongeant, risquerait de rompre la bonne harmonie des rapports commerciaux franco-américains. Vue commission spéciale du congrès cherchera les moyens d y remédier. La question de,s droits de douane sera aussi soulevée. On sait que la .réglementa- tion douanière causa, il a deux ans, un grave malaise dans le haut commerce parisien. Tuute la force ut la vigueur de nos grandes nuiihons furent nécessaires pour résister au danger et l'écarter*. 1^ ne .fatal ifmsi que le commerce de luxerîoranws aiiiNÏ'ies risques-diètPe étottf £c «sttus de trop lourdes i charges, dont ses concurrents sont parfois, à la suite du .jeufàSP'ai^iSi^, $teOpr&tiiers à profiter. Les Garmcnt, Relailers l'ont bien compris «*n créant une'comniission spéciale pour l'examen des charges douanières. Deux cents délégués environ des Garment Retailcrs seront donc, lundi soir, au théâtre des Champs-Elysées, où aura lieu la séance d'ouverture du congrès, sous la présidence de M. Bokanowski, ministre du commerce, et en présence de M. Myron T. Heri'ick' ailibassadeur des Etats-Unis. Les plus éniineiites personnalités du commerce, de l'industrie et des arts seront présentés à cetle manifestation a laquelle M,: Doumergue a accordé son patronage, et qui ne manquerapas d'avoir de bons résultats.' 1 Sean Lasserrè.

UN CHEF-D'ŒUVRE La fleur est le chef-d'œuvre 4o ki nature. Elle-en exprime le charme et lafraîcheur. Par son parfum, elle nous procure une sensalipn. qui ajoute à notre pjaisir. <; Fleur ar.denle.î.ï-- est le chef-d'œuvre de la parfumerie inoderne. Création LuynaParis. :̃)̃̃. « ̃

Ttearskoïé SSlô'. Pour îa fatisïlle, l'édtiie biifîn après tant d'épreuves, celte 'Captivité de .quatre -mois .au- palsjs ,de.-Tsarskoïé n'est que le cpinmencement de ce chemin de Croix, pendant lequel 'àUcuhe épreuve, au- cune humiliation, aucune torture ne leur seront épargnées et qui -trouvera son «mgiaht dénouement dans- le massaa-c d'EUaterinbourg.̃ -V. •;• r- U\ Et c'est le crdro- tragique et .spmptupux du premier acte de ce drame jmpéiù.aj ,qù.« je veux revoir une dernière foi; ̃̃ Le wagon cahotant qui m'entraîne à ira- vers un paysage triste et monotone est un rescapé àè "l'ancien régime. Il conserve encore quelques vestiges d'élégance, comme ces anciens boyards qui, dépouillés par la révolution, ont gardé grand air sous leurs haillons de nouveaux pauvres. Le sort m'a favorisé..J'ai comme -compagnon de route le camarade Lounatefaarsky lui-mèifle,' grand-maître de l'Université, dramaturge soviétique, eonfér-eneier marxiste et noceur fameux. Ce commissaire du peuplo a l'spect gris et terne de l'intellecluel dévoyé, du Bornais de province, bavard et fielleux. [1 consulte souvent avec complaisance un magnifique chronomètre en or, tout en échangeant nonchalamment quelques paroles avec un être de sexe féminin, engoncé dans de magnifiques fourrures. C'est la. camarade Aniouta, épouse provisoire du commissaire soviétique.. A la .'gare de Tsarskoïé, une .puissante quarante chevaux, Jnisaate ée ^vernis,, .at-tend le grand personnage, II -s'y engouffre avec*' sa '«jmïiagne. Ë'ahto.'Ma nçfontre dé monsieur, les Jpurrurçp du.m^da, -1011,$ cela est volé, évidemment.̃ .?> Je suis une belle allée cavalière, balayée de feuilles mortes; à droite et â gauche deâ villes sommeillent .derrière' 'leurs' grilles, C'est le calme et le vide -de la mort. Une perspective de prairies gazonnées- s'ouvre brusquement. avee> ..au ̃> -•milieu -"dm pâté de cottages anglais- ̃•̃eôdeau-ite lit reine Victoria à son petit-fils le grand duc Boris de Russie. C'est ici que le grand-duc Paul, chassé de son palais de Tsarskoîé, s'était installé avec sa famille. Tragique étape. Derniers jours d'une liberté illusoire avant la prison et la mort. Noble figure de chevalier sans peur et sans reproche que celle de ce prince, l'un des rares fidèles qui curent le 'courage dé soutenir la cause du ..souverain, parmi tant de défections. Encore un souvenir* qui passe en surimpression *p- la

ACADffllE DES INSCRïPTÎOi

<•̃• ..̃̃,̃̃ .1,, h–^ ̃ ̃̃ ̃̃».

M. le chanoine Pinier, qui retrouvait dernièrement les intéressantes tablettes de cire 'dû'rô*nziè~me siècle, aujourd'hui déposées ;à-,Saint-Martin d'Angers, vient de recueillir, près de cette ville et de faire transporter aussi à Saint-Martin, uni.1 inscription, chrétienne, dont, Më^d^en Blan-

chc1u'c,Ol11nlU,l'qué let~x.te.'A ses confrè-

res de l'Académie le inscriptions dans une lettre lue hier en iseancc par, ,jVI. René Cagilat, secrétaire perpétuel. ;̃̃ ̃: M. Blanchet a étudiéeodtejHfr ;e'est l'épita'pb.éfa'une certaine Flaviutïa. ̃"̃• Après diverses comparaisons fondées sur des- observations ^aléographiques du regretté Edmond Le Blant et sur d'autres textes récemment découverts, M. Blanchet propose de dater l'inscription du sixième siècle environ. ,?. :_• ̃̃̃̃'̃̃̃ M. Edouard Ctiq a- offert, au nom de l'auteur, le troisième et dernier tome '̃ des

« Etudes^ui- la formation historique de la

̃eap'tis demunitio», :par.i. Basserteaux, jw

doyen .honoraire, ide la Faculté; de- droit de Dijon;- :̃̃ ̃̃:̃̃ ̃̃̃̃ –̃̃̃̃̃̃̃̃ ̃•̃

.•̃ Dauzats.

LA SAISON ̃• ̃ -Lettré' de. Nice ̃•̃̃-̃•

Les touristes qui'ne sont plus venus à Nice en été depuis quelques années, ne reconnaîtraient sans doute pas, en cette saison, la capitalc de la Riviera française;

C'est une suprise très, agréable do trouver, pendant les mois chauds, cette grande cité aussi active qu'en hiver. Les palaces, les grands hôtels, les pensions de tous ordres abritent une clientèle nombreuse, heureuse de séjourner dans une ville sans cesse ventilée par la brise marine et qui allie les charmes d'une station balr^ire à'ceux d'un centre alpestre. Et par les principales avenues de la cité, si attrayantes avec les jardinéts qui les bordent, sous l'ombrage reposant et rafraîchissant de leurs grands arbres, c'est un spectacle varié qu'offre la foule élégante des- promeneurs., L'heure du'bain est -particulièrement agréable lé long de la grande bleue, dans les nombreux établissements qui-ouvren^ -sur la plage, leurs ombBeî^mujyc^û^s^Cç sont, jdajjs .l'eau ou sur la plage, des jeux, de*, ens, es poursuites, du sport, toutfwè-'vîè^ -joyeuse', saine. "̃̃Le soir, baigneurs -et excursionnistes car, le jour durant, des' centaines d'autos ont sillonné lés routes de îa plus belle région touristique française se retrouvent, en smoking ou en .téoue.. de .ville,' galas des Casinos et des

Palaces. -Ti. ;;< ̃•

-̃̃'̃-̃ "••" '•̃• DE CANNES

La croisière de la Méçli-terranée, partie de Marseille et se rendant, en Corse, a -séjourné deux jours à Cannes.. j j Les nombreux yachts participant à ce voyage et ceux qui demeurent habituellement à Cannes avaient arboré le grand pavois et donnaient an port son. aspect élégant de l'hiver.

Mercredi soir, une réception eut lieu au dancing des Galeries Fleuries, et jeudi, un dîner au Majestic réunissait les yachtmen et leurs invités.

M. F. Bret. propriétaire de l'Hôtel des Anglais, vient d'être élevé au grade d'officier de la Légion d'honneur à titre militaire. 0b_LLCHON

i.; =,-=-=:.

J. 'année est' particulièrement favorable à

):¡,p,¡lle,'a', l, csC nani,c\,llière, meilt, favorable il

~{~ (lonu 'udf "1." 'J' es

Xuchbri.'don't'iesQ'uincohcësVl'ês allées d'Ëtigny et l'esplanade ,.des. Thermes s'aninient' dès le matin de "claires1' toilettes' et de pull ûvers' bigarrés.

S. M.- le sultan du Maroc et 'sa suite ont fait un séjour au Pyrénées-Palace le souverain a manifesté sa vive admiration pour la situation incomparable et le confort de la Reine des Pyrénées.

Sont les hôtes des Thermes

Général Noguès, amiral Yarney, Mme Lucien Saint, princesse M.ofakhan et S. Exe. l'ambassadeur de Perse, docteur Abadie, docteur. Beckers, Je ministre de la justice de Suède, comtesse de Dognon, Mme et général: Pruneau, comte de Broussis, comte et comtesse de Rochobrune, M: et Mme Bernardin, comtesse de San Miguel, M. de Morpurgos, colonel et Mme Dewett, comte et comtesse de Raffin, M. et Mme Henry de Gorsse, M. Strauss. M. de Langlan-Duffour, etc. ̃

Au Casino, les gala? se succèdent. Fêtes de jour, ballets lumineux, galas au dancing offrent une agréable alternance, tandis que les thés de Superbagnères attirent, deux fois par semaine, les touristes sur le plateau au magnifique pa-

norams.̃̃̃ ̃̃̃

-dure .réalité d'aujourd'hui la famille réunie autour de la table'idtè/ihèV iif'grand-duc, •miné par la maladie, mais portant haut la, tète, avec cette allure superbe qui n'apjjttrtîéHf' qtf'aû r'àrig '"roS^I-T^â princesse Paleyj mère et épouse douloureuse, les deux charmantes petites princesses Irène et Nathalie et leur frère Wladimir, celui qu'on- appelait le Prince Charmant », délitfat, d'une ^ràce élancée de statue grecque. Et quelques mois après, le père tombait sous les balles des bourreaux bolchevistes dans la cour' de la forteresse et le fils agonisait au fond d'un puits de mine, là-bas, en Sibérie.

• Je traverse à pied la petite ville si charmante et si différente pourtant de ce qu'on peut voir en Europe. Ces maisons, ces villas de bois, peintes en couleurs voyantes, ces < <latchas de style « empire russe qui les apparentent, étrangement à telles constructions de Palladio en Vénétie, ces' jardins; ce parc vieillot et majestueux sous la verte perruque de ses arbres tout ceci né semble être que les dépendances du grand palais. La population de Tsarskoîé, marchands, fonctionnaires, rentiers, n'existait que pour la Cour, ne; s'intéressait qu'à H Cour, ne prospérait que grâce à la Cour, le nom de Tsarskoîé Sélo lui-même, !e « Village du Tsar », p^ssèdeune singulière puisance d'évocation. Sur le socle du gracieux monument de Poucb-kine. dans le jardin du Lycée, on a gravé ces deux vers 'gràntj1 poète nâfional -̃̃̃•Le inonde, entiw -H0U5 fwî ,u®ïS<titrré d'exil El f,otk pâtiie,' c'est ïsarskoïé S&ô. Figurez- vous un Versailles, mais en moins g)"aridiose, Xm palais de rè"e et de fantaisie où domine le rôeaiH6, un parc semé de lacs, de hameaux à la, Trinhonj d'berniitage.s, de folies, un théâtre chinois tout un gracieux et léger décor de l'insouciant dix-huitième siècle. Oui, un décor, plutôt iju'une véritable habitation, et l'on s'attend à voir s'allurnt1^ lèsv.feux'd'un^

rampe et surgir des cG*û'Iis&°s,'lès.' personna-

rampe et surgir des eau 1,¡>C~. es. personna~

ges en habits brodés ,çjt eii V perruques 0, marteaux d'une comédie de Marivaux. Et l'on comprend le cri d'admiration <lc l'ambassadeur de France- ^ofsqwe- l'impératrice Elisabeth lui fit visita 1* 't&ps'^U'elle venait faire construire « est donc l'èeriu de cet admirable joyau "?. », i')e la fastueuse Elisabeth, fille de Pierre le Grand, au dernier tsar qui ne quitta Tsarskoiié que pour l'exil et la mort, les

Billet d\â matin

On raconte que cette année, plus que jamais^ les jeunes gens appelés à passer quelque examen ont su tricher avec une ingéniosité vraiment surprenante.

Je n'en veux rien croire. A dix-sept ans un lycéen fait généralement le malin, mais de là à conclure. que ses petites ruses présentent une valeur originale, il y a un petit

aBîrne. 'i- ̃̃̃••.̃•̃' ̃•:•̃• ̃'<̃

Une exception pourtant, dans l'histoire de ces fraudes banales. Le complot eut lieu au début d'un mois de juillet, peu après la. guerre. Trois galopins qui voulaient être bacheliers coûte que coûte, se cotisèrent et parvinrent, Dieu sait comme, t% ^réunir un ^millier de, francs..Après en, q\5ë!:ë, cette somme leur permit d'acheter à un employé de l'Imprimerie nationale les questions qui leur devaient être posées à « l'écrit du bachot. Quand on veut tricher, il faut tricher bien, et l'on avouera que ce brelan de méchants garçons n'avait pas pris le problème par son petit cô'é. Cette belle affaire se termina d'ailleurs devant le tribunal pour enfants, et voici ce qu'elle révéla -au monde universitaire qui en fut plutôt étonné.

Les trois lycéens, pour récupérer leur millier de francs, revendirent les sujets de composition à un certain nombre de camarades. Les affaires sont les affaires. Puis vint le jour de l'examen. Fisrs comme trois coqs, ils pénétrèrent dans la salle. Mais l'un d'eux perdit la tête au dernier moment. Voulez-vous, dit-il à une jeune 15l!e, sa voisine, voulez-vous que je vous dise la question qui va nous être posée ?

La voisine rougit un peu et écouta. Or, cette demoiselle était la fille d'un professeur. Deux heures plus tard elle racontait à son père combien ce bref entretien l'avait surprise. Le papa, indigné, courut -au- ministère de l'Instruction publique. Deux mois plus tard; la' policé Savait tout. ~Lés troia ''chenapans furent rsévèrement .pi?njs' par un vieux juge dont la sévérité, malgré les avocats, ne fléchit pas. C'est

jjtfstice.

'Mais n'étant ni juge ni sévère, je ne peux aujourd'hui blâmer les potaches qui écrivent des dates ou des équations sur leurs manchettes ou sur des feuilles de papier Job. Il me semble même avoir employé ce stratagème, si j'ai bonne mémoire, il y a bien longtemps.

AU CQNSEIL_B'£TAT

-M.. Fresnay

contre la Comédie-Française

l~

Jty: Fresnay, ancien sociétaire de la _Cohlédie-Française, avait demandé, au Con| seil d'Etat, d'annuler le décret du 12 janvier 1920. qui réorganisait le comité d'administration du Théâtre Français. Ce pourvoi vient d'être.. rejeté.

L'arrêt porte que cette mesure rentrait dans l'exLvoice ̃ dtt pouvoir. Réglementaire frit^ftunu an.clKi d?..l'Etat, .par le. decr.ftt.4u «S juin ISOfi, en ce qui concerne l'industrie théâtrale j. dès lors, toute niodification sur tW-poSnl du décret de Moscou' pouvait être effectuée par décret simple.

Le Conseil d'Etat n'est appelé à donner nécessairement son avis que sur tes règlements d'administration publique et sur les décrets qu une disposition législative spéciale prescrit de rendre dans la l'orme des règlements d'administration publique. L'arrêt ajoute que le décret de 1923 a pu régulièrement édieter que les décisions du comité- seront valables quel que soit le nombre des membres présents à la séance. .Dans ses conclusions, après avoir retrace l'historique des textes régissant la Comédie-Française, le commissaire du gouvernement Dayras a démonté qu'on ne peut attribuer;- à. 4'ensemblc- du décret de Moscou un caractère législatif, bien que la Cour de Paris, en lu.!)!), dans l'affaire Coquelin, ait/estimé que l'article 85 du décret de Moscou, qui interdit aux acteurs ayant quitté le Théâtre-Français, de reparaître sur aucun autre théâtre sans la permission du ministre, avait force de loi.

En outre, la loi générale, de 1791, qui détermine le régime des théâtres, a' passé dans le domaine du pouvoir exécutif par l'effet du décret. du 8 juin 1800.

salles dorées du palais et les allées du parc virent passer une frise 'cW' souverains qui régnèrent eu demi-dieux.̃ Des froids, rochers de la Finlande à la bbûlante Colchïde.' r 'j Du Kremlin ébranlé aux murailles immobiles de la Chine.

La grande Catherine y tint une cour d'écrivains, de poètes, de philosophes Alexandre 1"' promena sous ces charmilles son spleen slave, son sourire de sphynx, le charme de ses yeux bleus et ses rêves d'un empire d'Orient.

Et maintenant encore, tout ce faste

baroque et charmant semble respecte par

le temps. Le Grand Palais a conservé ses décors de jaspe, d'agate, de lapis-lazuli, d'ambre, ses porcelaines, ses glaces, ses dorures et ses tableaux. Et pourtant. l'âme de Tsarskoîé Sélo s'est envolée, et c'est un cimetière que j'ai l'impression de traverser, un cimetière dont les tombes seraient des palais.

Mais je n'irai pas éveiller par mes pas les échos du passé dans les soixante-dix salles dii. Grand Palais, C'est un pèlerinage que j'ai entrepris aujourd'hui avant de quit? ter cette terre de Russie qui me fut si d,ouce. un pèlerinage au lieu de la poignante tragédie Je Palais Alexandre. ^Ici, point dé luxe superbe et éblouissant: ira riiodeste appartement bourgeois amé- j nagé dans l'atle d'une grande' villa italient j '1 né, aux lignes classiques et sobres. Tout lé

fiaractère. du dernier tsar, caractère tissé de

simplicité et -de mysticisme, .de bonté et de jfé tapiiliarité et aussi de majesté un peu disïahte, se retrouve dans ces pièces simpleùjçn^ meublées, véritable « .hpjiiç jfoyoç .qu'on aûue. et qu'on orne à son goût avec ce sentiment qui fait préférer une modeste photographie à un tableau de maître. Et maintenant encore ces pièces désertes que je traverse semblent pleines d'une présence invisible. L'égout'tcmenl des heures 's^é;st;afrèfe.'Uàns ce pillais du bois dormant. jv'entendr'ai-je pas derrière cette porte que je vais ouvrir le léger froissement d'un feuillet qu'on ̃tourne, un rire, le jappement dHirt chieïi familier ? Un jouet traîne sur le tapis, ce porte-plume vient d'être posé sur le rebord de l'encrier. Je feuillette des albums sur une table, épreuves d'amateur scènes familières, toute une existence, avec '1 ses petites joies quotidiennes et ses inquiétudes, ses .peines, aussi, découpée en images. Le tsar enfant, baby étonné dans un flot de langes, puis jeune homme au regard

LE MONDE ET LA VILLE. Ti' |IMH*I Mil '–»»̃ ̃̃̃̃̃-̃̃ j

Artigny.

!MJÏ!L ^P .AMBASSADES S. Exe. le ministre de Colombie à Paris et Mme de Vasquez Cobo ont donné, "hier, de cinq à huit, en leur résidence de la' rue de Chaiilot, une très brillante réception à l'occasion de la fête nationale de la République de Colombie.

LE Jtf OIS DE OFFICIEL "̃'• M. Andrés Pastoriza, secrétaire d'Etat aux travaux publics et voies de communications de la République dominicaine, vient d'arriver à Paris.

RENSEIGNEMENTS MONDAINS ̃

A &on retour.' xie Ganfrancy' après ayoir passé la journée de jeudi- au palais Miramar, à Saint-Sébastien, 'S. M. Alphonse Xltl^est parti en automobile pour aller rejoindre, à:Santander, S. M. la reine Victoria. S. M. la reine Marie-Christine est attendue dans cette ville, et cette année, c'est au palais de La Magdalena que la famille royale sera réunie pour célébrer l'anniversaire de la naissance et la lête patronymique de la reine-mère. Après avoir visité Arcachon et Bordeaux. le Sultan du Maroc est parti pour Poitiers et les châteaux de la Loire.•

S. A. R. le prince de Galles,, qui'doit visiter prochainement les cimetières britanniques, sera de passage à Béthune le 7 août. S. Â. le maharajah de Kapurthala vient de donner à Londres une grande réception au cours de laquelle fût présenté le film tourné à l'occasion de son jubilé. ̃•• Dans l'assistance, on remarquait '•'•/ LL. Exe. l'ambussadeur d'Italie, Pambnssadeur d'Espagne et la marquise dp Merry (tel

Val, Mine de Fliuiriau, l'ailibassalitfur d'Alle-

magne et Mme St lin nier, l'iim]>ussâdcù'r d'Argentine et Mme de Uriburu, l'ambassadeur" du Brésil et Mme Reyis de Olivéira, les prinees indiens, présents il Londres, ainsi que de nombreuses personnalités de t'àristocratic. JBt. de lai:,S(pciété !ondp)!)en~. ~i <), S. A. la princesse J^aley '̃ésÇîîàrrtyéfc'à ¡\ Bagnoles-dé-ï'Orne.' '•̃• '•̃̃ ̃- "T V, :;J: ft Le marquis e,t ,tla inarquise de Brazais sont partis "pour le cîiâteàu du Réconfort, dans

lu 'Nièvre. ;"̃• •̃•. -̃̃ ?'v?> Y

M. et Mme^ André J.. Seligmann font un séjour au Tyrol avant de s'installer, en août, dans leur propriété d'Honneur.

\7AIS%ANÇES_

M. et Mme Campion-Jacquet nous prient d'annoncer la naissance de leur fils, Jacques. Chocques, le 19 juillet 1928.

BIENFAISANCE

Une fête de bieirfaisance, placée sous le haut patronage de LL. AA. IL et RR. le prince et la princesse Pierre d'Orléans-Bragance, aura lieu au château d'Eu le dimanche 22 juillet, au profit de la restauration de l'église.. Nombreux comptoirs, attractions diverses, souper, fête de nuit.

MARIAGES ̃;̃̃< ̃. M A. Madrid vient .d'être célébré le mariage dUTtoirquis de Pons, fils du duc de Montellano et :de:'rà-'Huch"éssè,' héè' d?5Escandibn,âve<; la marqtnse'de- Mirabel, comteiaede-Sant-a-Isabel', tille dit duc et de la duchesse de:,Arioa..L'évéqlie de Madrid a béni le mariage dont LL. MM. lô'îoî^' la reine d'Espagne, représentés par la duchesse de Montellano et le duc de Arion, avaient accepté d'être les parrains.

Les témoins de là mariée étaient le duc de Medinaceli, le comte de Torreno, le duc de Gor, le duc de Almazan, le marquis de Laguardia et le marquis de Povar. Ceux du marié: l'infant Alphonse d'Orléans, le marquis de Santa Cruz, le duc de Albuquerque, le comte de Elda, le marquis de Villavieja et le marquis de Buron. .'•;•.

On nous prie d'annoncer les fiançailles de Mlle Yvonne Laine, fille de'^II 'Gaston Laine, industriel, et de madame, née Bourgeois, avec M. Roger de La Morinerie, chevalier de la Légion d'honneur, décoré de la croix de guerre, fils de M. Pierre de La Morinerie, décédé, et de madame, née. Lefebvre.

Le 16 juillet, en Tëglise Saint-Charles de .Monceau, a été célébré, dans la plus stricte intimité, le mariage de Mlle Jeanne Lionard avec M. René Charles. Le présent avis, tient lieu de faire-part. ̃•• .̃>:̃,̃̃

timide et pensif, puis souverain, inari et j I père. Des fillettes, les cheveux dans le dos; cueillent des fleurs dans une prairie je reconnais les quatre petites princesses lieuses jflui sjgnaîeïit îtuPS lettres' du nom collectif de 0lma Olga, Tatiana,. Marie et 5 Anastasie. Un petit garçon: fait des -pâtés de sable, c'est le tsarevitch Alexis Nicolaevitch le voilà encore qui joue avec son chien Joy. Les chiens de Tsarskoîé. ces modestes compagnons d'une grande infortune méritent un souvenir ému. Joy, l'épagneul, Jimmy, le pékinois de la princesse Anastasie, Ortipo, le petit bull français de la princesse Tatiana, tous ces petits êtres innocents et fidèles partagèrent l'exil de leurs maîtres. A Tobolsk, au fort de l'hiver, on grelottait drns les chambres mal chauffées l'impératrice, malade, écrivait à son amie, Mme Vyroubova Je reste au lit toute la matinée, Jimmy dort à mes côtés et m'empêche d'écrire. Ortipo est couché à mes pieds ils se réchauffent un peu ainsi ». Le 22 mai, les jeunes princesses riivrivaient à Ekaterinbourg, où leurs parents les avaient précédées de quelques jours; le précepteur du petit Alexis; M. Gilliard, vit Tatiana Nieolaevna sortir du wagon por- tant son petit chien et traînant pénible- ment une lourde valise brune Il pleuvait et la jeune princesse enfonçait chaque pas dans la boue. Plus tard, l'un des assas- sins de la famille impériale, Yakhnof, ra- conta qu'il aperçut le chien gémissant à la porte, close pour toujours, de l'apijarteT

̃ment de ses maîtres. Le cœur; pétrifié <lu

misérable en fut ému « Tu attendras longtemps, pauvre bête », pensa-t-il. Que devint ensuite le petit bull dans la tourmente '?' Et, chose singulière, ces serviteurs à qua- tre pattes apportèrent plus tard leur aide inconsciente à la justice pour venger leurs maîtres. Dans le puits de mine où les bolcheviks avaient jeté les ossements calcinés de leurs victimes, le juge d'instruction Sokolov trouva le cadavre de la petite chien- ne Jimmy, humble martyre de sa fidélité, que les assassins avaient négligé d'anéantir, C'est le muet témoignage de ce petit corps qui permit de confirmer le crime. Et pendant-ces mêmes jours on reconnut dans les rues d'Ekaterinbourg l'épagneul du tsarevitch, Joy, ce qui amena l'arrestation de son nouveau maître, Letcmine, l'un des régicides. Le sort de Joy fut plus heureux que celui de ses deux autres compagnons; recueilli par Koltchak, il fut envoyé en Angleterre il vécut des jours tranquilles.

DEUIL y ̃̃'• ̃ ,;V( h. ;̃>

Nous avons le regret d'apprendre la morE de M. Emile Hideux, inspecteur honoraire de l'enseignement primaire de la Seine, chevalier de la Légion d'honneur, décédé à Nogent-surMarne dans sa soixante-dix-seplième année. Il était le beau-père et le père de notre regretté collaborateur et de Mme Jules Huret, du docteur Raoul Huleux, chevalier de la Légion d'honneur, croix de guerre, et de Mme Raoul Huleux, et de Mlle Rachel Huleux, professeur à l'Ecole normale de la Seine. M. Emile Huleux, qui avait consacre à l'en- seignëmënt une longue et labôrieuèe- carrière, était l'auteur, d'ouvrages ^pédagogiques très ap-. préciés. ̃.• ̃; ̃ ̃ ;•̃̃ Ses 'obsèques seront célébrées aujourd'hui samedi, à onze heures, en la chapelle du PèreLachaisc: ''̃<. $? Nous apprenons la mort de Mme Tris/ait Bernard, née Suzanne Bomsel, femme de réminent, auteur dramatique, décédée hier matin à Paris; après une maladie de plusieurs semaines. Les obsèques auront lieu dimanche matin, à dix heures. On se réunira à L'entrée du cimetière Montmartre. ;̃̃.̃. 3? On annonce la mort de la baronne de Grafjenried-VU'tars, née Mathilde de Diesbacjj de Belleroche, décédée à Thoune (Suisse). ? On annonce de. Montevideo que le corps de M. Tinayre, ministre de France, a été embarqué à bord du « Jamaïque », en présencs. du président de la République et du corps diplomatique. L'ambassadeur de la République argentine, M. Estrada, a prononcé le discours d'adieu.

Hier matin ont eu lieu à La Valette-duYar, près de Toulon, les obsèques de M. François Fabié, poète et romancier, ancien directeur de l'école supérieure Colbert de Paris. L'inhumation a eu lieu au cimetière central de Toulon, où plusieurs discours ont été prononcé?, notamment au nom des professeurs de l'enseignement'; secondaire et au nom de l'Académie

dU;4ç. r;j^ -r.v. < ;•: ,;̃̃̃ •̃̃ 'irVrr^i

1.U'1f!fUHJ' ;>1, "f; .i'

*j;^»eus ,-appi«,non.s k .mort le il< Jossepur.Eugène Martin, premier président honoraire de la Cour d'appel de Toulouse, officier, de Légion d'honneur. -̃̃-<̃ .-̃:̃•

On nous annonce la mort de M._ Alexandre Hatier, éditeur à Paris, 8, rue d'Assas, décédé à Périgueux le 15 juillet. L'inhumation a eu lieu au cimetière Montparnasse le 18. Un service 'religieux sera célébré en l'église SamtSulpice le lundi 23 juillet, à dix heures. Nous apprenons la mort du marquis d'Havrincourt, pieusement décédé en son hôtel, 43. Tue de Varenne, à l'âge de soixante-cinq ans. Ses obsèques seront célébrées le mardi 24 juillet, à dix heures, en l'église Saint-Fiançois-Xavier. où. l'on se réunira. Ni fleurs ni couronnes. Un second service suivi de l'inhumation dans la sépulture de famille aura lieu à Havrincourt (P.-de-Calais), mercredi 25, à onze heures, en l'église paftissiale! Le présent avis tiendra lieu d'invitation. Nous apprenons la mort du baron de La Barre de Nanteuil, décédé subitement en son domicile, 55, avenue du Bois-de-Boulogne, à l'âge de soixante-quinze ans. Les obsèques auront lieu le mardi!J4 courant, à dix heures précises, en l'église Saint-Honoré d'Eylau, où l'on se réunirav Le présent a vis tient" "1 ieu1 'cft'nvitation. Ni fleurs, ni couronnes^ .:̃̃•̃̃•̃(

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̃ Allez Frères, Au Châtelet »,

Le cabinet de travail du tsaiyun bureau tout simple, un grand divan, une modeste bibliothèque. Je retire un livre au hasard c'est un traite de tactique. J'aperçois des ouvrages d'histoire militaire, des classiques russes, .el même un numéro du « Rire ̃ ̃> avec une caricature du souverain. Le boudoir de l'impératrice est presque un oratoire avec ses images saintes et ses livres de piété, et plus loin, dans la chambre a coucher, à la tète des lits jumelés, une véritable petite chapelle, tapissée d'icônes, témoigne de cette piété fervente de la souveraine, qui la soutint pendant les épreuves les. plus terribles.

« Je ne suis pas une exaltée, mon enfant », écrivait du fond de l'exil la tsarine à Mme Vyroubova. « Le soleil a éclairé mon âme. Dieu triomphe et donne la sagesse à nos cœurs. Entends-tu ma voix La distance n'est rien, l'esprit est libre et voie vers toi et, ensemble, nous monterons vers Dieu et nous nous prosternerons devant son trône. » Devinait-elle le sort qui l'attendait, elle et tous ceux qu'elle aimait ? Quelques mois avant sa mort tragique, la tsarine écrivait ces lignes prophétiques: « L'orage approche, mais mon âme est sereine. Que la volonté de Dieu soit faite. fl décide tout pour le mieux. C'est en Lui seul que j'espère ».

Dieu leur donna le martyre. Et maintenant, dans leurs isbas enfumées, les moujiks à longues barbes prient devant les portraits du bienheureux tsar Nicolas et de la bienheureuse tsarine Alexandra, morts pour leur peuple et pour l'humanité De légers nuages opalins, à peine teintés de,'rose, s'étirent paresseusement dans Je bleu pâii du ciel. Un deini-sommeil 's'a'ppesantit déjà sur le parc, fleurant la mousse et l'humidité, d'une tristesse un peu h:i"*ii» ne dnns son abandon. les statues mutilées par le peuple souverain en liesse, étenuenr, dans un geste désespéré, leurs 'moignons de bras et me regardent de leurs tragiques faces défigurées. C'est la nuit qui s'avance dans un silence ouaté, la nuit qui estompe les contours des arbres, des statues, et des palais et qui, bientôt, fera tomber sur Tsarskoîé Sélo, son manteau de ténèbres, image de celui dans lequel depuis dix1 ans est ensevelie la malheureuse Russie. ̃ ̃• J. Jaçaby,


DERNIÈRE MURE

LE PACTE KELLOGG SERAIT SIGNE A PARIS

Washington, 20 juillet. On apprend 'âc bonne source que le traité contre la guerre proposé par M. Kellogg aux puissances sera signé à Paris, probablement le 28 août. On s'attend à ce que le secrétaire du département d'Etat américain s'embarque vers la mi-août pour la France. Cette nouvelle était imprévue on prétendait hier que M. Kellogg ne pourrait point se rendre à Paris pour signer le pacte et .qué''la-<signatuEë;'>aurai.t lieu dans une autre ville.

Toutefois, quelles que fussent les inten- j tions primitives de M. Kelloig, n il vient d'être déclaré de bonne source que le secrétaire du département d'Etat était maintenant disposé à répondre aux désirs de plusieurs puissances, en signant à Paris le nouveau pacte.

On croit savoir que l'ambassadeur de France à Washington, M. Paul Claudel, a ajourné son départ pour Paris, en attendant que le gouvernement français puisse inviter officiellement M. Kellogg à signer le traité.

On laisse entendre que plusieurs ministres des" affaires étrangères des pays d'Europe ont promis de manière sûre de se rendre dans la capitale française pour signer cet important document.

Le Japon accepte le projet américain Tokio, 20 juillet. On annonce officiellement que le gouvernement japonais vient d'accepter l'invitation du gouvernement des Etats-Unis pour participer au traité de renonciation à la guerre, tel que défini dans la note adressée par M. Kellogg, secrétaire d'Etat aux Etals-Unis.

L'assassinat du général Obregon Mexico, 20 juillet. Le Comité permanent du Congrès a ordonné qu'un deuil officiel de neuf jours, en l'honneur du général Obregon, soit observé: Le comité a été convoqué en session spéciale pour le 30 courant, pour discuter la question de la succession à la présidence. On s'attend que le Congrès prenne des mesures pour permettre au président Calles de rester au pouvoir.

Un projet est à l'étude en vue de nommer M. Calles président pro tempore. Ce projet dit-on, n'est pas interdit par la Constitution.

Des troubles auraient éclaté

Loxdbes, 20 juillet. On mande de New-York au Times que le bruit court à Laredo (Texas) que, dans l'Etat d'Oaxaca, trois régiments se sont révoltés hier aux cris de « A bas Calles et Morales ». On serait inquiet au sujet de l'attitude du général Escobar qui n'aurait pas tenu compte d'un télégramme du ministère de la guerre et dont les troupes auraient été déplacées contre les ordres du ministre. A Queretaro et à Hidalgo, des Indiens auraient attaqué les bureaux centraux du parti travailliste dans plusieurs villages et tué même les chefs travaillistes.

Ces bruits ne sont pas confirmés.

La fête viennoise des chanteurs allemands

!lf–

̃̃ •V,iennk,2O. -juillet. A Vienne a commencé, hier, la grande fête des chanteurs allemands. Environ 100.000 chanteurs étrangers, venus de tous les points du Reich, de l'Autriche, de Pologne, de Hollande, de Tchécoslovaquie et des deux Amériques, sont déjà arrivés dans la ville. Dans le vaste hall édifié au Prater à leur intention, les associations chorales ont tenu aujourd'hui leur principale réunion de bienvenue.

Le président du comité des fêtes a prononcé une allocution dans laquelle, débordant le domaine purement lyrique, il appela de ses vœux le jour où la Germania ne connaîtrait plus qu'une frontière, qu'un peuple et qu'une langue.

Dans l'allocution d'une sobriété remarquable, qu'à son tour, a prononcée Mgr Seipel, le chancelier, s'en tenant strictement au domaine intellectuel et lyrique, a rappe- 1 lé qu'après Beethoven, son grand fils adoptif, Vienne se devait de fêter son plus pur génie autochtone Frantz Schubert. Le Dr Scmitz, ministre de l'instruction publique, et M. Seitz," bourgmestre de Vienne, ont magnifié l'unité de la culture allemande.

Le comte Lerchenfeld, ministre d'Allemagne, prenant ensuite la parole, s'est efforcé de démontrer que la culture intellectuelle autrichienne n'est pas une chose indépendante en soi, mais que son originalité même rentre dans le cadre de la culture allemande générale. i,.

L'OPINION DES "AUTRES

Ite Congrès I

de l'internationale communiste

Le sixième Congrès de la IIP Internationale tient actuellement ses assises à Moscou. Curlius, dans le GAULOIS, fait remarquer que, dans le temps même où ils forment de nouveaux plans pour la ruine de l'Europe, les communistes tentent vainement d'atténuer le mal qu'ils ont fait à la Russie

Le malheur c'est que pendant que le sixième congrès de l'Internationale communiste délibère sur la méthode susceptible d'instaurer le T.aradîs sur terre, la Russie, jadis grenier de l'Europe, manque de blé et que le comité central de l'Union des Républiques soviétiques est contraint de s'occuper des grossiers besoins des populations moscovites affamées Le camarade Staline est bien force de reconnaître que <s la division de l'agriculture » et toutes les mesures communistes prises par le gouvernement bolchevique risquent fort d'amener la famine dans l'ancien empire des tsars, exportateur de blés et de céréales de toutes sortes. Et «le comité central d'affirmer, pour encourager le paysan russe à cultiver ses terres, que « la résolution qu'il a prise rejette entièrement les affirmations concernant l'aboJition de la nouvelle politique économique », c'est-à-dire de la Nep, qui est, comme on sait, en réaction directe contre les principes du communisme.

Les Russes qui se proposent de mettre le feu au monde attendent avec l'impatience des gens qui ont faim le retour de l'ordre chez eux. « Toutes les fois Qu'on attend le retour de l'ordre, disait un vieux philosophe, on parie à jeu sûr et on ne peut se tromper que de date. Oui, parce que la nature sociale, qui veut vivre, est plus forte que la folie des hommes Mais pour en arriver là, à quoi bon tant d'agitation, tant de sang versé, tant de ruines ? C'est vrai, les révolutions passent, Mais, derrière elles, il y a toujours du mal à réparer, et le mal ne se répare jamais On peut l'oublier, mais lui n'oublie pas ceux qu'il a une fois mordus

Le JOURNAL DU LOIRET met en garde l'opinion contre le présent effort de la propagande oommuniste dont les effets

LA DISSOLUTION

1 DU PARLEMENT EGYPTIEN

1 i i lai. &Li~

Le Caire, 20 juillet. A la suite de la dissolution du Parlement pour une durée de trois ans, le gouvernement a pris les mesures de police et les mesures militaires qui s'imposaient pour faire face aux troubles éventuels. Des forces ont été concentrées aux points stratégiques la troupe garde les propriétés du gouvernement.

Jusqu'à présent, situation est calme et tout l'intérêt se concentre sur Tanta, citadelle du nationalisme, 250 soldats ont été envoyés pour renforcer la police en vue des réunions Ayafdlstes. Le chef wafdiste local

rejette sur le gouvernement la responsabili-

té des troubles qui pourraient se produire en raison de sa décision d'interdire les réunions projetées.

-̃̃ ̃̃̃̃' ̃

La lettre par laquelle le premier ministre d'Egypte avait conseillé au roi de dissoudre le Parlement disait en substance

La continuation d'un gouvernement de coalition devient impossible, en raison des agissements d'un petit groupe de députés qui, dans le but d'accaparer le pouvoir, cherchent à semer la discorde, mettant en danger les intérêts nationaux. Le régime parlementaire est devenu, entre les mains de ce groupe, un instrument d'oppression et de despotisme, et il ne peut pas réaliser les espérances que le pays avait placées en lui. Le cabinet estime que la crise actuelle ne peut se résoudre qu'en débarrassant le pays de ces influences néfastes. Il juge indispensable de dissoudre le Parlement et de retarder les élections jusqu'au jour où la nation égyptienne pourra se manifester sous son vrai jour.

Le cabinet estime indispensable de procéder a une revision de la loi électorale et des statuts constitutionnels s'y rapportant. Toutefois, aucune modification ne doit être apportée au régime parlementaire actuel et à la responsabilité ministérielle. Le gouvernement s'engage, pendant la durée de la suspension du Pa;'cment, à faire régner la justice, à maintenir dans la limite de la loi la liberté indiviuuei.e et à exécuter les réformes nécessaires à l'intérêt du pays.

Les Soviets auraient promis à la Lithuanie leur appui militaire

Londres, 20 juillet. Selon le Times, M. Valdemaras, que le ministre d'Allemagne i Kovno aurait mis en garde contre le maintien de son attitude à l'égard de la Pologne, aurait déclaré à plusieurs diplomates étrangers qu'il ne redoutait aucune complication relativement à la question de Vilna, à l'occasion de là prochaine réunion de la S. D. N., en septembre. En effet, M. l.itvinof l'a assuré de tout l'appui militaire de 1U. R. S. S. en cas de conflit avec la Pologne. Bien que démenti par Moscou. M. Valdemaras sou- tient cette affirmation.

Conclusion de l'emprunt roumain

Bucarest, 20 juillet. Le gouvernement roumain a conclu avec les représentants des banques étrangères séjournant en ce moment à Bucarest, un emprunt de 250 millions de dollars, dont l'émission aura lieu entre le 15 septembre et le 1er octobre. La stabilisation de la monnaie roumaine a

été.ajoura.ée. jusqu'au, joue. djç.réinissÀfln^

Entre tèlhps, les banques étrangères accorderont à l'Etat roumain une avance de 400 millions de lei. pour augmenter la circulation et permettre au gouvernement de financer la récolte et d'accorder au commerce et à l'industrie les crédits qui leur sont nécessaires.

Dans les milieux gouvernementaux, on se montre satisfait du résultat obtenu et de ce que la stabilisation ne soit relardée que pour une durée de deux mois et demi.

M. Stresemann rencontrerait

îe président Masaryk et M. Titulesco Berlin. 20 juillet. M. Stresemann, ministre des affaires étrangères du Reich, qui se trouve actuellement dans un sanatorium des environs de Baden-Baden, partira, dimanche prochain, p&ur Karlsbad, où il compte faire une cure.

Le ministre allemand descendra dans un hôtel voisin de celui où loge le président tchécoslovaque Masaryk.

Comme, durant le séjour de M. Stresemann à Karlsbad, on attend également ta visite du D'.Bcnès et de M. Titulesco, on suppose que des entretiens politiques auront lieu entre les hommes d'Etat dans

la célèbre, ville $ 'eaux,

se révéleront aux prochaines élections municipales

La campagne du Figaro qui, i tant d'égards, fut une révélation, n'a pu tout dire et la question reste ouverte.

Il est, d'ailleurs, d'autant plus opportun d'en poursuivre avec soin l'examen que !a propagande communiste, enhardie par ses derniers succès électoraux (plus d'un million de suffrages), redouble d'intensité dans les milieux paysans.

D'après les informations concordantes, le communisme prépare dès maintenant un énorme effort en vue des prochaines élections municipales. Il entend gagner des sièges nombreux, conquérir des municipalités. Pour cela, rien ne doit être épargné, ni peine ni argent. M. Cachin est précisément en Russie pour négocier cette affaire, en même temps que quelques autres.

Aux- élections législatives, l'intransigeance intempestive de Moscou a coûté au parti quelques mandats. Cette erreur doit d'autant moins se renouveler que, à rencontre de l'opinion généralement admise, la conquête des municipalités représente, pour le parti, beaucoup plus d'avantages que la détention da queiqués sièges au Parlement.

En effet, dans la situation, actuelle, les députés communistes ne peuvent jouer au Parlement qu'un rôle de pure obstruction. Et le résultat est le même, qu'il y ait quelques braillards de plus ou de moins.

Tout au Contraire, une municipalité conquise, un conseil municipal bien « noyauté », cela représente un gain positif, une foiile de bénéfices concrets. Le budget, la police, tous les emplois muuicipaux, les faveurs, les préhendes, le droit de surimposer les adversaires et de subventionner les amis.

Souvenons-nous, à ce. propos, de la formidable confidence d'un illustre chef révolutionnaire, GéraUlt-Richard, qui n'était pas communiste, parce que, de son temps, le communisme ne faisait pas encore figure de parti. Or, il y a quelque vingt ans, Gérault-Richard disait

« Nous ne savons pas ce qui arrivera, mais, en attendant, nous bourrons de copains toutes les administrations, s

C'est précisément cette tactique que les chefs communistes ont adoptée. Et l'échelon municipal est d'une importance capitale pour la réalisation de leurs plans. Voilà pourquoi ils poussent avec tant d'activité et souvent de

La Chine dénonce ses traitésavec l'Italie et le Japon

Changhaï, 20 juillet. Le gouvernement nationaliste a informé les autorités japonaises qu'il considère le traité de 1896 comme arrivé à expiration et que les règlements récemment annoncés, régissant la situation des ressortissants étrangers en Chine, s'appliquent maintenant aux résidants japonais. On croit que le Japon répondra qu'un nouveau traité n'ayant pas été négocié dans le délai de six mois à partir d'octobre 1926, l'ancien traité reste en vigueur pour une nouvelle période décen-

nale.

Le gouvernement nationaliste applique, de même, les nouveaux règlements aux sujets italiens, car il estime que le traité sino? italien..est arrivé également à expiration.

̃

ECOLE NORMALE SUPERIEUR

.s*

Voici la liste, des candidats admissibles aux épreuves orales de lettres

MM. Averan, Bardèche. Beaufret, Bérard (Louis-le-Grand) Jean Bernard (Henri-IV), Bertrand (Marseille), Berveiller (Lyon), Bony (Louis-le-Grand), Cahen (lienri-IV), Cayrel (Bordeaux), Charon (Poitiers), Chateau (Henri-IV), Chaudron (Lyon), Collart, Contat (Louisle-Grand), Czarneeki (Condorcet), Escoube (Henri-IV), Eud,e (Toulouse), Faivre (Montpellier), Farehi (Sorbonne), Frois (Louis-leGrand), Gait (Marseille), Gral. (Henri-IV), Grelier, Guilbert (Louis-le-Grand), Guillaume (Metz), Guillon (Henri-IV), Houillon (Nancy), Hugueny (Lakanal), Jamet. (Henri-IV), Jaunie

(Marseille), Jolivet (Henri-IV), .Tourne! (Lyon),

Kerst (Louis-le-Grand). Labaste (Condorcet), Lainé, Langrand (Henri-IV) Lecomte, Le Lannou, Le Rat (Louis-le-Grand) Letellier (Henri-IV), Lupin (Louis-le-Grand), Marcou (Poitiers), Maysonnave (Louis-le-Grand), Michel (Marseille), Pierre Morice (Condorcet), Nathan (Sorbonne), Navratil, Pelorson (Louis-leGrand) Pénis (Lille), Quérol (Toulouse), Real (Lyon), Renouard (Condorcet), Rey, André-Louis Richard (Henri-IV), Guy Robert (Lyon), Rolland (Louis-le-Grand), Scherer (Lyon), Semach, Talagrand, Texier (Louis-leGrand) Thomas (Lyon), Jean Weill, Simone Weill (Henri-IV), Zinck (Strasbourg).

L'incendie de la Salle Pleyel

l

La direction de la salle Pleyel nous communique la note, suivante,: ̃ C'est le mobilier et la décoration, de la salle Pleyel, fauteuils, tapis, peintures, tentures, housses, qui pour une cause inconnue, a brûlé environ, trois quarts d'heure, laissant d'ailleurs le gros œuvre intact. Le peu de matière combustible explique la rapidité avec laquelle. le feu a pu être arrêté mais sur les dix portes de secours qui font communiquer la salle avec l'immeuble Pleyel, quatre ont provoqué un commencement d'incendie dans l'immeuble de devant, aux 6", et 8e étages, causant malheureusement l'accident mortel de M. Olivier Dalton, professeur de musique américain. Le reste de l'immeuble, salle Chopin, salle Debussy, galerie de peinture, etc., est intact et n'a subi que quelques dégâts du fait de l'eau.

Tout fait prévoir que la saison de concerts d'automne pourra ouvrir avec un retard négli-

geable.

L'enfance coupable

Le Conseil d'Etat a adopté le projet de décret portant modification au règlement (l'administration publique du 31 août 1!)13 relatif à l'institution et au fonctionnement des tribunaux pour enfants.

Les idées directives qui ont présidé aux modifications adoptées sont les suivantes

Nécessité1 pour l'Etat de> s'intéresser jusqu'à leur majorité aux enfants conâaiijt-

liés. ••'̃ ̃ ̃ ̃ .•'̃ /,• H

Organisation d'un contrôle de surveillance tant des enfants,que des patronages auxquels ils sont confiés.

3° Relèvement, cn raison du coût de la vie, des allocations versées par l'Etat aux patronages avec des différences suivant que l'enfant, âgé de plus de 13 ans. est gardé au patronage ou placé. Si l'enfant est placé, l'allocation est dégressive. D'autres modifications au règlement d'administration publique sont à l'étude on envisage notamment la création d'établissements d'enseignement technique en plein air.

M. Pons serait candidat à Saint-Denis Le bruit court que M. Pons, ex-profes- 1 seur d'histoire au lycée d'Avignon, révoqué 1 tout récemment, comme nous l'avons annoncé, pour propagande communiste, prendrait la place de M. Clamamus comme candidat communiste dans la deuxième circonscription de l'arrondissement de Saint-Denis. Ainsi en aurait décidé le « parti ̃"̃>. Le zèle révolutionnaire de l'ex-professeur trouvera peut-être sa récompense. et il faut reconnaître, en tout cas, que les « ca- marades » lui doivent bien quelque témoignage de gratitude. |

succès le développement de leur propagande

la campagne.

1 Puisque les pouvoirs publics ont manifestement montré leur carence pour la lutte contre le communisme, la défense incombe aux citoyens plus clairvoyants. fie sort du ministère Poinearé

On pensait bien que l'assurance de longue vie que donnait ces temps derniers iil. Léon riium au ministère Foincaré, ne constituait pas des vœux. Mais la pensée du leader socialiste se précise c'est un nouvel essai de pression sur les radicaux à qui, en les malmenant, il confie la réaj lisation de ses espoirs la fin de l'Union i nationale. Nous recueillons dans le POPULAIRE un adroit procédé d'intimidation Quand, au lieu de s'eu fier à soi-même, on se fie aux occasions, on se condamne à ne les trouver jamais assez mûres, ni assez propices. La vérité est, selon moi. qu'ils n'en rencontreront plus d'aussi favorables de bien longtemps. La stabilisation était acquise la monnaie qui. en fait, ne courait plus aucun risque depuis de longs mois, était définitivement protégée par son nouveau statut légal. On se trouvait en présence d'une déclaration ministérielle particulièrement significative et rëdoutable parce qu'elle entendait tracer à là législature entière son programme politique, son programme de travail et qui, sur tous les points essentiels, s'affrontait A la doctrine radicale. Cette déclaration prenait, en matière fiscale, le contre-pied de l'ordre du jour Malvy en matière laïque, le contre-pied des traditions constantes du radicalisme, en ce qui touche la conception de l'Etat, le contre-pied du programme de la C.G.T. auquel le congrès de la salle Wagram avait adhéré. Par surcroit, elle présentait et érigeait l'Union Nationale comme un système parlementaire stable, non moins salutaire, non moins nécessaire au lendemain de la stabilisation que la veille. Et cependant, les radicaux ont voté presque unanimement la confiance. Ils ont réservé l'avenir par la déclaration Daladier, c'est entendu. Mais comment peut-on imaginer qu'après avoir maintenu l'Union Nationale dans une circonstance aussi décisive, aussi solennelle, ils la rompent demain sur un incident de discussion budgétaire, alors surtout qu'ils se sentiront pressés par le temps, guettés par l'opinion bourgeoise, harcelés par la grande presse. Non l'événement se produira peutêtre, mais il n'est ni probable ni vraisemblable. Je le répète encore l'occasion ne se

Nouvelles Diverses

JI'

L'agression de Saint-Denis contre un chauffeur de taxi Les inspecteurs de la police judiciaire ont arrêté îl'agrésseur du chauffeur Spriet, attaqué à Saint-Denis dans la nuit du 6 juillet et laissé pour mort dans un terrain vague. C'est un nommé Lucien Laigros, qui, il y i quelques mois, avait déjà 1 commis un -attentât du même genre sur le chauffeur Barthonicuf. Mis en présence de ses victimes,1 Laigros a d'abord nié. Il avouait, par contre, un cambriolage rue de Flandre. Mais, formellement reconnu par le chauffeur Barthomeuf, il reconnaissait bientôt avoir participé aux deux agressions et donnait un signalement précis du complice qui avait eu l'idée de l'attentat.

On arrêtait peu après un individu repondant au signalement donné à la confrontation' qui suivit, Laigros revint alors sur ses précédentes déclarations et avouait enfin avoir agi seul. Ses deux coups lui avaient rapporté 4.000 francs.

Laigros est au Dépôt.

Mise' en liberté

A la demande de M" André Voirin, M. Peyre, juge d'instruction, a mis en liberté provisoire Mme Jeanne Salles, née Pauly, qui, le 23 juin dernier, avait tiré deux coups de revolver sur son mari, avenue de Choisy. Le blessé est complètement rétabli. Un mari tire sur sa femme M. Léon Bourdeyne, trente-neuf ans, valet de chambre, demeurant, 70, rue La Boétie, vivait séparé de sa femme depuis plusieurs mois.

Il la rencontra, hier, à l'angle de l'avenue George-V et de la rue La Trémoïlle et lui demanda de revenir avec lui. Elle refusa. Une âpre discussion éclata entre les deux époux et, brusquement, Bourdeyne, sortant de sa poche un revolver, tira quatre balles sur la malheureuse femme que deux projéctiles atteignirent au ventre. La blessée a été transportée à Beaujon. Son état est grave. Le mari meurtrier a été arrêté.,

Le feu à la Maison centrale de Clairvaux

Un violent incendie s'est déclaré la nuit dernière dans les locaux affectés à l'atelier de menuiserie de la maison centrale de Clairvaux.

Activées par le vent, les flammes ont gagné les bâtiments comprenant la lingerie et la boulangerie. Neuf pompes ont été amenées sur les lieux et ce n'est qu'au matin que les pompiers, aidés par la population et un certain nombre de détenus, ont pu circonscrire le sinistre.

Les dégâts sont importants. Ils atteindraient cinq millions.

Au cours du sinistre, M. Picot, âgé de 42 ans, directeur d'usine, a été blessé par la chute d'une toiture. Un détenu a été également blessé.

Les causes de l'incendie sont accidentelles.

Le préfet et le maire de Troyes, ainsi que le sous-préfet, sont restés sur les lieux tant que dura l'incendie. L'approvisionnement en pain sera fait par les boulangers de Bar-sur-Aube.

Les forêts brûlent

A Lécluze, arrondissement de Céret, de grands incendies de forêt ont éclaté. Toute la montagne est en flammes et le feu menace le village que les habitants ont évacué.

Le préfet est sur lés lieux et 'dirige les serours. ̃" -1 ̃

Les pompiers des villages environnants, ainsi que des brigades de gendarmerie et une compagnie du 24° régiment de tirailleurs sénégalais s'efforcent de maitriser le feu.

On signale de nombreux incendies de forêts, notamment à Laura, Fourques, Céret et Laroque ou des hectares de chêneslièges flamblent. 1.

La circulation sur certaines routes est rendue impossible par suite du feu ou de la fumée.

A Argelès-sur-Mer et sur les monts A!- bères, un incendie a dévoré un bois de chênes et de chênes-lièges. Des vignes environnantes ont été sérieusement endommagées.

Le voyage des Saint-Cyriens

Amiens, 20' juillet. Les Saint-Cyriens, après avoir passé la nuit à Amiens, sont partis ce matin pour Morcuil où ils visiteront le champ de bataille d'où est partie l'offensive libératrice de 1918. Les SaintCyriens rentreront à Amiens à 17 heures. Ils seront reçus à l'hôtel de ville par la municipalité qui leur offrira un vin d'honneur. Ils quitteront Amiens demain matin, pour,. Strasbourg.

¡q. i~:»i; 'jql,i- ,1 ,l,

retrouvera jamais plus belle. C'est pourquoi il faudrait autre chose qu'une occasion; il faudrait une résolution prise, un acte de volonté.

Telle est la politique. L'occasion est belle pour le TEMPS d'analyser la constante dérobade des socialistes et de montrer comment ce parti, prétendu constructeur, n'oppose qu'une perpétuelle négation aux problèmes présents

Le grand avantage du socialisme, c'est d'être infaillible. Exempt des hésitations qui assaillent les partis chargés des responsabilités du pouvoir, allégé des soucis que procurent l'exercice du gouvernement et la lutte quotidienne avec les réalités, retranché sur la montagne sainte de ses dogmes et de ses doctrines, le parti de M. Léon Blum peut laisser tomber sur les pauvres humains, sujets aux erreurs et aux misères de la vie, ses appréciations tranchantes et ses prophéties impavides.

Le parti socialiste condamne la guerre et, sur ce point, il est d'accord avec tous les partis, quels qu'ils soient, même avec ceux qu'il traite d'impérialistes. Mais au lieu de chercher par quelles voies la paix, ce bienfait suprême, pourrait être donnée aux hommes, il se contente d'affirmer que le seul moyen d'abolir les guerres n'est pas même le désarmement total qu'il préconise sans indiquer les moyens de le réaliser, mais la disparition de l'état social actuel et l'avènement du socialisme. « Moi seul et c'est assez! s'écrie-t-il. Aussi longtemps que les autres partis auront une ombre d'existence, aussi longtemps qu'ils n'auront pas été balayés par la révolution, aussi longtemps que nous n'accorderons pas la douce vacance de la légalité, la guerre sera menaçante, parce qu'elle est inhérente au capitalisme, »

Ainsi c'est une condamnation métaphysique de la guerre que lancent la section française et les autres de l'Internationale. Et pour exécuter cette condamnation, il faudrait, si l'on suivait à la lettre les indications qu'elles donnent, mettre le monde à feu et à sang et déchaîner la guerre des classes.

Toutefois, le parti socialiste se contenterait du désarmement intégral, sans garanties de sécurité. I! fait, confiance aux autres pays pour suivre rexémplV de la France, qu'il voudrait désarmer d'abord. Sinon, assure-t-il, vous irez à la guerre.

Si la guerre éclate, alors nos prophètes de triompher « Nous vous l'avions bien dit! Nous avions lancé eji, vain nos avertissements! » Et si la guerre est heureusement évitée, alors les socialistes se rengorgent. « C'est grâce à nous que vous avez échappé à cette catastrophe. C'est parce que notre influence, notre pression s'est exercée sur les conseils des gouvernements. »

Il y a un grand avantage/ on le voit, à être

GAZETTE DESTRIBUNAUX

M. Henry Simond ."̃<.<

contre l'« Ami du Peuple » Devant la 12e chambre du Tribunal a été appelé, hier, le procès en refus d'insertion intenté par M. Henry Simond, directeur de l'Echo de Paris, au gérant de l'Ami du Peuple. M. Simond demande l'insertion de deux lettres qu'il a adressées au journal et cela sous une astreinte de 100.000 francs par jour de retard. Simplement.

M. le bâtonnier Aubépin se présentait pour Y Ami du Peuple, et M" Campinchi pour M. Simond.

L'affaire a été renvoyée au 14 décembre. G. C.

A «on tour, Rickling. yaêtres gracié La Cour de Cassation ayant .-ejeté le pourvoi de Rickling, et sa condamnation étant devenue, de ce fait, définitive, le gouvernement peut maintenant songer à faire bénéficier le député autonomiste du la même clémence prise déjà à l'égard de MM. Rossé, Schaal et Fasshauer.

Dans les milieux officiels, on affirmait, hier soir, que le président de la République signerait très prochainement la grâce de

Rickling.

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LE CONGRES DES MUTILES

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Chalons-sur-Mahne. 20 juillet. Le Congrès de l'Association générale des mutilés de guerre a commencé ses travaux ce matin, sous la présidence de M. Jean Thébaud, à l'hôtel de ville de Châlons-surMarne.

L'Association a tenu son assemblée statutaire.

M. Thielly, président de la Société des mutilés de Châions-sur-Marne M. Marc Milet, maire de la ville, ont souhaité la bienvenue à leurs hôtes. M. Thébaud a remercié. On a adopté ensuite le rapport moral de M. Bloch, le rapport financier du trésorier et le budget de 1928. M. Sébaud, délégué de Tunisie, a demandé l'intensification de la propagande dans l'Afrique du nord, et M, Toutain, délégué de l'Eure, a demandé que le même effort fut fait pour son département. Cet après-midi, les congressistes se sont rendus à Epernay où ils ont été reçus par la municipalité et ont visité les caves de Champagne.

D'Epernay ils sont allés à Reims où une réception leur a été faite à l'hôtel de ville. A leur retour à Châlons, ils ce sont arrêtés au fort de la Pompelle, lieu de pèlerinage patriotique qu'ils ont visité.

La pièce d'eau des Suisses à Versailles, est empoisonnée

La pièce d'eau des Suisses, au parc de Versailles, est de nouveau empoisonnée par suite des grandes chaleurs. On en a retiré plus de deux tonnes de poissons crevés. C'est la seconde fois, en quelques années, que se produit cet accident. Après le premier empoisonnement du canal, l'abbé Lecocq avait trouvé le moyen de désinfecter la nappe d'eau. Mais il mourut sans communiquer sa recette, emportant son secret dans la tombe.

L'administration des Beaux-Arts va prendre des mesures pour remédier à cet état de choses, tout en s'efforçant d'éviter le curage de la pièce d'eau, qui entraînerait tdes dépenses considérables –r trois millions environ. ̃ ̃ ̃. ̃< ̃̃̃ ̃ •:̃ ̃̃ .!•̃> Il

Le code de la route Il:,1, et le Conseil d'Etat

Deux modifications d'apparence insignifiantes, mais importantes, viennent d'être apportées au Code de la route par le Conseil d'Etat. Elles ont trait au stationnement et au retrait du permis de conduire. Le Conseil d'Etat, estimant que la phrase du Code de la route « le stationnement est interdit sur la voie publique sans nécessité s, interdit théoriquement l'arrêt sur la voie publique et que, pratiquement inappliqué, il était une source de conflits entre l'autorité et les automobilistes, a remplacé les mots « sans nécessité. par « sans motif légitime », formule qui reconnaît le droit de stationnement. Le Code de la route prévoyait, d'autre part, à la suite de plusieurs infractions, le retrait du permis de conduire, soit à temps, soit définitivement.

En conséquence de quoi le conducteur d'une automobile devait passer un nouvel examen pour obtenir un nouveau permis. Le Conseil d'Etat, tout en maintenant l'annulation du permis, met une nouvelle sanction la suspension.

L'automobiliste frappé n'aura plus à repasser l'examen. Son permis lui sera automatiquement rendu à l'expiration du temps de suspension..s J

dogmatique de îa sorte, puisque l'on gagne à tous les coups.

M. C.-J. Gignoux répond aux manœuvres politiciennes, dans la JOURNEE INDUSI'RIELLE, en ces termes

Parmi ceux qui souhaitent pour la rentrée prochaine la disparition du gouvernement d'union nationale, les uns se fondent sur le sentiment et les autres sur la raison. Ces derniers sont les plus pernicieux parce que ce sont des pécheurs contre l'Esprit. Xe pas se résigner à ce qu'un ministère dure depuis deux ans ou souffrir du manque de luttes politiques comme un poisson retiré de l'eau souffre de n'être plus dans son élément nature! n'est ni contagicux ni très impressionnant. S'en aller, par contre, en proclamant que notre situation est maintenant tellement solide qu'elle peut résister à tout est autrement dangereux parce que cela correspond à l'indifférence moyenne d'un assez grand nombre de gens convaincus que, puisque l'orage est passé, on peut impunément se rendormir.

« La politique est libérée » crient en se préparant à la danse du scalpe les adversaires de la « concorde républicaine », « union nationale » nouveau style, et ils disent pourquoi le franc est solidement défendu et, si on l'ébranle, il résistera quant à la dette flottante, dont les soubresauts précipitèrent jadis nos malheurs, elle est maintenant arrimée pour une longue période en sorte que, si l'on nous permet cette expression, « on peut y aller ». Les tenants de ce <s super-optimisme » raisonnent apparemment par rapport à l'avantguerre et de la façon suivante. Avant 1914, en période monétaire stable comme aujourd'hui, nul n'eût pensé à prier au nom du franc les ardeurs politiciennes de se contenir La preuve en est qu'à maintes reprises elles se déchaînèrent et qu'il n'en. résulta pas d'accident. La stabilisation faite et bien faite, il ne devrait pas résulter davantage d'inconvénient de la complète libération de la politique.

Il n'est pas difficile cependant d'apercevoir tout ce que notre situation, comparativement à jadis, recèle encore d'anormal et les points de moindre résistance qu'elle présente. On sait déjà que rien n'est plus éloigné, de la France que les couloirs de la Chambre des députés.

Plaisir de l'été

M. Léon Daudet envoie à VACTION FRANÇAISE, d'une plage de la mer du Nord, ses impressions de la vie balnéaire et de belles peintures de baigneuses Au delà de ces jeux, éclaboussés d'or et de pourpre, ce qttè" le Provençal appelle « Iou J

DERNIERE HEURE SPORTIVE

LES CONFLITS DU TENNIS

L'affaire Tilden

On mande de New-York que le secrê-: taire de l'Association américaine de lawn-, tennis s'efforce de réunir les membres du comité pour discuter l'appel adressé par la Fédération' française de lawn-tennis eu faveur de Tilden.

Il est toutefois peu probable qu'une réu-i nion puisse être tenue avant le début de Ift semaine prochaine.

Le concours international

d'avions légers à Rotterdam RijjTi.riDAM, 20 juillet. .-Le concours international d'avions légers s'est ouvert aujourd'hui à l'aérodrome de Waalhoven. Il a débuté par un rallye aérien. L'aviateur Delmotte, seul représentant pour la France. parti du Bourget à 13 heures, est arrivé à l(î h. 35 (heure française), en retard de 35 minutes. Selon le règlement du concours, il ne supportera dé ce fait aucune pénalisation.

y.

LE MEETING AERIEN D'HENDON La Coupe du Roi

Une épreuve mouvementée

Trente-six aviateurs et une aviatrice ont, à Hcndon, pris le départ hier matin dans le grand Derby aérien autour du Royaume-Uni, pour la fameuse Coupe du roi George V.

Ce départ a été marqué par un accident: un appareil est entré en collision avec une voiture automobile c;ni traversait le terrain. Trois personnes ont été blessées. Ce Derby, qui se dispute sur une distance d'environ 1.050 kilomètres, se terminera aujourd'hui à Brooklands, dans la banlieue de Londres.

Dix avions ont dû faire un atterrissage force. Sept n'Ont pu reprendre le départ. Trois aviateurs ont été blessés.

La pins grande vitesse moyenne réalisée hier a été de 209 kilomètres I'hcnreypar l'aviateur Atcherley, pilotant un appareil du ministre britannique de l'intérieur. Il est douteux que les 27 appareils qui. restaient encore en course vers la fin de l'après-midi puissent tous reprendre le départ aujourd'hui pour terminer l'épreuve L'étape d'hier était Londres-GJasgo^ soit 540 milles.

Le Concours hippique de Spa Coupe princière

Le prince Léopold et la princesse Asirid ont offert une coupe pour le concours hippique international, le dernier en date avant les Jeux Olympiques d'Amsterdam, qui aura lieu à Spa. les 28, 29 et 30 juillet. LL. AA. RR. ont fait savoir au comité organisateur qu'elles viendraient la remettre personnellement, le dimanche 29, au Grand Prix de Spa.

Les régates internationales

de Deauville

Les régaies se poursuivent à Deauville avec, un piein succès-. Voici les résultats

4c, la, cinquième. j.oj,u-jjéc'

Série des yachts de 12 mètres

1. Mouette, en 1 h. 52' 49" Vanity, en 1 h. 5(5' 30" -Movana, en 1 h. 57' 2". Handicap national, série de 7 à 12 mètres 1. Gallia IV, en 1 h. 16' 39" 2. Eluire, en 1 h. 24' 08" Pelleas, en 1 h. 29' 44".

Série des yachts de 7 mètres et au-des. sous 1. Amoun, en 1 h. 12' 19" 2. Béatrix Il, en 1 h. 24' 8" 3. Flambeau; en 1 h. 25' 23"

Handicap international, yachts* de 9 ù 16 mètres 1. Pailla, en 1 h. 48' 30" Nanette Ill, a abandonné.

Série des yachts de 8 m. 1/2 1. Namoitssa, en i h. 36' 14" 2. Nitchevo, en 1 h. 37' 35". Série des 6 mètres 1. Zip, en 1 h. 45' ̃• 2. Petite Aile II, en 1 h. 46' 21" 3. l'ara 000, en 1 h. 46' 57".

Série des yachts de 8 m. 50 1. Hara Kiri, en 1 h. 45' 13" 2. Jack, en 1 h. 48' 3. Faro Il, en 1 h. 48' 35".

Papillons monotypes 1. Jaco, en 1 li. 6' 28" 2. Chrysalide, en 1 h. 7' 43" 3. Ned, en 1 h. 8' 21".

La coupe des 12 mètres est attribuée à M. Sopvitch Ed. Vidai.

Le Mémorial Challenge Cup est attribué à Nitchevo, appartenant à M. Louis Bréguei.

La Coupe Clerc Bampal est attribuée ù

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trélus », Fétincellctnent à plat de l'eau calme, le miroir de nickel liquide, à peine çnibué pa? la chaleur. •̃>̃̃ Une Allemande sort de l'eau, sculpturale. et va s?asseoir, sans nonchalance, dans un de ces grands pliants de toile, dits « transatlan» tiques », qui, pareil au roseau, plie et ne rompt pas. Aucun doute, c'est une Walkyria de Wagner qui a défublé son casque à l'hôtel et suit maintenant, d'un regard vert et' rêveur, le jaillissement des fléchettes d'eau, de pul* vérulence ensablée et de vent.

Mais voici, plus près, une Flamande, de vi» sage régulier et grave, une « Alfred Stevens a, avec cette chevelure d'argent à peine touché d'or qui caractérise cette belle race. Ses jan> bes longues, fuselées, ont cependant cette vi, gueur musclée des populations marines et campagnardes qui indique qu'une goutte dessence masculine est mêlée à l'élixir fémhiiu, pour la robustesse et l'endurance. Ses chairs sont pleines et bronzées par Apollon, qui s'y connaît, d'un bronze léger, colloïdal, lequel, pour un rien, virerait au rose. Le regard, et non l'œil selon la distinction d'Eugenio d'Ors est exactement du bleu du cicl, d'un bleu illimité, avec, au centre, une fulgurante prunelle d'un jais noir. Elle ne s'assied pas. Elle s'allonge, avec un mouvement de tigresse, dans le sable ardent, creusant, de ses petits pieds aux ongles brillants, une chaufferette d'été. Puis elle rit aux anges et s'endort. Chez l'Anglaise, au co-ntraire, c'est une goutte d'essence féminine qui vient hyperfémi. Biser la femme et là transporter, grâce à Shakespeare, à Spencer-poète, à Byron, à Kéats» dans la catégorie de la fée. Contrairement à une légende imbécile, celle-ci a une gorge un peu lourde mais très bien attachée, des bras grêles mais harmonieux, un cou délicieux te» cet élancement général du corps souple, cbnv me pour un envol dans la spire du vent. Elle ne s'assied ni ne s'étend. Elle est sportive et, jetant sur ses épaules frissonnantes un pei.gnoir chatoyant comme un oiseau de paradis elle remonte vers le promenoir en plein air' vers la chaussée des Elégances, ou l'attend s« raquette en bois courbé de dix livres sterling,, auprès d'un mari à mine de cOmmodore, rose et appétissant tel un jambon d'York. Les heures ont tourné, le soleil vient de des. cendre, marche à marche. précautionneusement, puis très vite, dans l'abîme gris, aussi.tôt irradié. Sur la « linea s le long de la mer dont l'orbe, courant jusqu'à l'horizon, se confond avec celui du ciel, dans une pâmoison d'azur et de rosé, les belles baigneuses vont se montrer dans des atours parfois adorables. « Tels sont, dit M. Léon Daudet, nos plaisirs occidentaux, aux bords de la Flandre occidentale. a

Intériin.


COURRIER DE LA BOURSEI 1

20 juillet.

Le marché est peu animé et lourd. T'n nouveau et sensible recul de la Mcxican Eaglc a mal impressionné toute la Coulisse, et, ps;r répercussion, le Parquet. De nombreuses positions avaient été prises par la petite clientèle sur ce titre, que son prix léger met à la portée de toutes les bourses. Leur liquidation précipitée a créé une ambiance" déprimante qui nuit à tous les groupes du marché libre. En période d'affaires, le mal se serait localisé, mais les transactions sont si étroites depuis -quelque temps que le découvert peut exploiter avec sucqès le moindre fait et peser momentanément sur toute la cote. On peut estimer, cependant, qu'après une réaction qui atteint 40 0/0, la Mexicaii Eagle n'est pas loin d'avoir payé son tribut à la baisse.

Le marché officiel rest mieux coinporté que celui de la Coulisse. Toute réaction y rencontre de la résistance, ce dont les vendeurs se rendent très bien compte et les incite à la prudence.

Renies françaises, irrégulières.

Fonds ottomans, louds. Mexicains légèrement mieux.

Les attaques du découvert se sont portées de préférence sur les établissements de crédit Banque de France, 22.900 Banque de l'Algérie, 16.750 Banque de Paris, 3.880; Lyonnais, 3.500; Union Parisienne, 2.520; Comploir d'Escompte, 2.075; Mobilier, 843. Fermeté du Foncier, à 4.600.

Les Chemins de fer cèdent à peine quelques francs.

Le Suez se replie it 19.300, mais la part Civile progresse à 28.000. Groupe électrique résistant Littoral, 1.002; Distribution, 1.770; Thomson, 816, ex-coupon; Seine, 790.

Les mines métalliques et les charbonnages abandonnent une partie de leur avance d'hier Rio, 5.845; Courrières, 1.122; Lens, 791.

Produits chimiques soutenus Kuhlrnann, 955; Péchiney, 3.115; Azote Norvégienne, 2.080; Gafsa, 995.

Sucrières lourdes, malgré la hausse du sucre à la Bourse de commerce Say, 2:245; Sucrières, d'Egypte^, 1-A52.. Pathc-Cinéma, 625.

Recul des pétrolifères RqyaJ-rJ)uteh, 42.000 Wuoming, 572; Malopolslta, 1.140. >'̃'̃̃ •'» Mexican Eagle, 152, après 145 au plus bas, mal impressionnée par le bruit que les Canadian Eagle ne seraient pas admises à la cote et que la cotation même de Mexiean Eagle pourrait être mise en question.

Les Sud-Africaines montrent, une certaine résistance Randmines, 405 Coldfields, 360.

Les ̃ Caoutchoutières piétinent sur place.

Au comptant, Vierzy passe h 920 et Saint-Leu-d'Esserent à 657.

Vinicole de Champagne, 715.

Reprise de Gaveau, à 512.

Warrants d'Alsace, 825.

Fermeté de la part Andernu-ChevilIon, à 2.600. La production de la mine d'Anderny s'est élevée, pendant le premier semestre, à 591.000 tonnes, en augmentation de 80.000 tonnes sur la période correspondante de l'année dernière.

Mines de Boudoukha, 326.

Sud-Lumière gagne 150 francs à 8.950; part Forces Motrices du Rhône, 400 à 21.000; Minière de l'Indochine, 100 à 3.705; La Brosse, 691; Kreuger, 7.175; Filatures Schivartz, 814, etc.

̃– J- TERME [Z:°Z'\ COMPTANT ff y COMPTANT °^ J [ COMPTANT |gS?- TJ COMPTANT ^5?.] 'gT tT j **M*t EN BANQUE | MARCHES ÉTRANGERS |g&| iSS-âKi^ fonosd-états «-^ :•, S ,28 BAN0UES Si6g^u^H;ïSS»::8S> L,u.Inu™k. 47 95 «« LONDRES20^t j 5 O'O '^2O amortissable. !;0 50 109 90 gg 67 25 Poloano 7 1927 2700 2700 290 Banque do l'Indo-Chino 9200. 9200.0 Commentry-Fourchambault 1-185 3% 30 90 30 50 S% Français 1 •; i J4 ;(;

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AmA,a Banque a France 23335 X«Ka iU ÂmôrtiMab o 94 40 54 05 Rouman e 4% 189O 14.. indust. de l'Afr. Nord 45 EpinaoCHouillaras & Ch. fer dO I6W •• 1610 'IOh».. Brakpan 59J..596. 4% 1917 ]j i.4. 5 4.

402 43 Banque de France. 17!00' 16750" t iqi<f^lS 93 25 9^95 4% 896 Industrielle d. Chine.. 159.. 158.. 47 50 Haute-Loire Mouilleras de la) 35 b. Caoutchouea CS"FinaOeièra de) 343 335 4 '918 15 3/8 5.3.8.

396 14 ~S'o"5~95-)9)~ 93 40 92 4~~g~ 17 50 p~j .700..703.. 75..Montramb.rtet)aB.raudJ.r.2i5u..2'50.. ).h.&!chart~d .85 5~)85. Con.O.dM 55 3/4 55.3 4.

85- de Paris & Pays.Sas'. ~970 1017 3M 1001 6'6y 1918. ,79.¡o 79 20,Russ,e 4 /0 1867.1869. 10,25 .0 ,0 30. 'des Pays du Nord, j;i, 85 Anich., (Mines d ). ,IS.5 135i 3 eh. 6, Clty'Deep. 11-1 1,4 4Agentin, 1886. 100 ,/21100 12

52 50 Transatlantique .1017.. ~t~ 920'Am.rtis' '!0 :O'HG ~~0 ?75' !676 15.. Privée non cum-.t. 326 7 An..n. J725 J725 ,<Ictnbra .o. ,331.. 327 Sre'sll'¡089 63 li2i 63 2

55 de l'Union Parisie, e~ 0 loi 50 !01 tp, s 100 Crédit Algérien '0';5 t)9 ',0 37 '1 !3~~i sit 1889 63 1;2 63 IJ2

I g^T,1.!?^:1" 3^00 ?«,Sa7 « 578 Tabac6.du Portu.3, *0 645 55 gj tf" -Mj-Jj-h, deBanque jj* » Loire CMinesde la, *{ |g 63^ ̃̃ gj Russe .SOS ±

80 Compagnie Algérienne. 21 GO 2465 6 6 1927 Amorti.sable. 1,0'145 10945 suisse e 1903. Crédit Foncier Argentin 96.. 95 75 csrvjn"1:5~ lé!3.. 6.h..ICrown Mines .1 396 5ci 39, 7.. Egypte Unifiés. 85 .1,,84 il2

70 Comptoir National d'Escompte Bons du Trésor févr. 1923. 1890 ~~0 ~h- 23: 18,10 De Béers ordinaire 161 ô60- Extérieure ~r

70 Crédit Commercial d'Escompte 21GO .2075.. Sons du sept. 1923, TurquiQ consolidées 1890., ,25 5,0.. 55 50 Colonial ~'4i '8~" ",Dourges !870 "11870. eh. .iDe préférence "111611> .,llbG7 Extérle,urc. 791.12' ;9 Ii:'

56 FoncierdeFrance.4fi[!4600.. 5l 561 Tributd'Egypta. 520 .25 ~r: 4O..Grand'Combes. 525 Engrais azotés 149 n8..JaponI899. 76.1, 76314

2Z5O trio 6~).. ù14," 71i~1925. 5,1. 5~ Pr,orltéTombac. ,2, 520.. 125 ..Soc, F\~an:.franc~etcolon, i" "II~" "ILlgny.les:A,res. u~ Id. 12,Franco-Wyom,ng ord.¡ ~78 572" Portuoais. 41 .1, 4~ .1.

90 1 ~?~- 3;00.. Tabacs du Portugal 6W 645.. 55.. Soc. G AI~acleAn. de Banque I.~ ,,99 28 LOire (M'nes de la). 49v "1 ;,8.. 7.h, 6'G.duld. 460 4;4.. Russe 1906 7. .1.

40" IM 843..0bligations6%1927r.b500 51250513.. 50, SociétéMarseillaise"I! "'9"" ..Marles. 810" 895 3 eh. Goidfields consolidated. 366., 360, igog ~5.1. 4,1.

35 Société Générale. "90 1580 Oblig, Ch, fer État 4% 1912.14 361 160 OBLIGATIONS 30 Immobilière des V. 9:0 65 Ostricourt 1548 1>0 ¡Hartmann' .201 202,. Turc 4 ..122.: 18 .22,! /81

37" Rente Foncière. 1250.. 1275.. 5 1919.. 396.. 397. 35 Vicoigne et Nœux. 885 875 60 .Hotchkiss. 19411" 159!

l:S=:o,Mir,S:: ii«8^ « §§:: ACT10NS 1NDUSTR1E LLES .0. 4>1| | i^l:J^. 1.

1922,32. Q6., 18713% 375.. 3: –O~UST~S '26 .75..A.T~56_0.. 4.a~ ~9.

l^r^e^û; Caisseautonome.Õ).. fS* s !g?Iî8: §" g" %*Ch-inf^ i?i:: i»::»^v;j: 3|3o| | ^t;

63b 64 Suez (part, de fondateur> 17900.. F900..AfriqUe,Occident Franç, 370.. ~8»0 3!, ëï 1876 4% 465 4;)" 15 50 Nord,SuddeP Parie. 3. JIO "¡1gb .BOr(MineSde)Ord.139~5 .30!O.. 5.h. 6!Malacca, ordo 319" 308 Rand Mines 1'. b5/ 1

i?,2 S. S r s JfiQOO i.j^hii,. n/n I9O9 365 359 50 a ISQ9 9 12 232.. 2A Z> Ouest jouis •« ,^u •• Cuivre et Pyrites ,->.}.. 3OU.Maloposka I li» 1.U De Beers i-»0 6 M»04|»«to.«.IA.f,ir:lnd^h.n.3O^|09 » 892 2W2. ^|gérien 4^9 49, 260 Mokta9l.Hadyib. a=t. de 500 fr, 9^00. 92,0 MalJoff 228.. 228 Jagerofontein. i; | « 21 3 16 S 1395 1Î82 Madaaascar 19O3-19OS ?* '2 50 a 1898 2% ̃• ̃• •• Tunisiens fi!" S!" ?! Lille-Bonnières, ord SU" SU" ̃• -IMexican-Eagle Oïl. ord U; ̃ !5j Rio Tinto hi'i.ii,,

^°P 1355 300 M*™é4%l914.T. I! 423.. 422.. S 8992%Mét •• -I î6 •̃ Parisienne Ind. Electrique Si S *5 55 pétroles (Cie Industrielle) 742 .740 4sh.. M«ico-Mines of el Oro 2o7 258 M.xican Eagle '3' ̃ [ [I-9I-

•• 5J'dl 2245 .2230 5% 88 488.. 488.. ° \toH il 2 Mit 80 Masasins Généraux de Paris.. 2"0 2325 100 Dynamite CSooiété Centrale).. ,•̃•̃• $M> •• 18 U Mcntecatini 3 7. 32.. Royal Dutch 34./ 3JJ/4.

*Nord"- 1225 1238 TJnls 1% 892 2* 2*> "j I5s23/1.?. 392.. 388.. 80 Eau» CComp. Générale des) £6C £S0 50 Electro-Chimi= Métal |2220. 2210.. Mozambique 1 16 I 4 Shell 5/! (32 5.. 1/32

65 ..Orléans 224, 2230 iumo/«i=«» 488.. j I91O 2 3/4 Met 60 Viehy (Etabl. thermal) 26sO jt.20 ,60 Pou,8nc j!7J5 1700 9 Navigation de l'Afrique du Nord 24* lu North Caucasien 4 1.-V 4'\TS\ S»nta FêtClefr Ch fer Prev) 2930 ..2395 Crédit National S %19191. 520.. 520.. 5 1910 3% 257 2?8 200 Eaux élect. Indo-Chine 5150 ..plOO :u8 73 Le Ripo|in. jouis "-llïïï} ^S '30 ..ÎPadan9 f Caoutchoucs) 86J 87U Russian Oil V ..I.. }.

'S •• < f. S 845 840 «Win ^nn's%192o 505 509 > 1912 3% 226.. 226. 134 /4 Saint-Gobain. Chauny |5630 ..p850 ..pekin Syndicat» cShansI) 8J 73 83 2a Veneiuelan Oil >3/i6 3 .3/4.

35 Métropolitain de Paris. 845.. 840.. oblig.5005%1920. 505 50').. 1912 39~ .26 226 3800 4, Salnt,Gobain.Cheuny.15830,,¡)8S0.IPekinSyndicata(ShansD. 83,) 832)Vene%uelanOil. ,311613.314.

35 ..Métropolitain de Paris. ,»« •• ̃̃ ib''9B|?f|952f 92°" 5^4" 534 111% 426.. 429.. 135 Air comprimé 3770 ..3800.. 259 90 Soie Artificielle .?.. 14905.. 149J0.. 20 ..Phosphates d* Constantin». 759.. 730..

65 ïi:ilZ™£: « m •: z Bins£f:£&7éciz:: '32 ::i «î Sa* |3/4% 524 523 38 55 Câb,es Télégraphiques «a » usine du Rhône km, 20 Phosphates TUni.n. <% 429 Anaconda. n 5/8

iA 7- îî f ̃ r j'A" 2865 2850 S H 1922 525 5?0 \'9'95 ~26.. 4l~ 40..Edison Ï0» 10*5 52 50 Salins du Midi l6ii," l55! •- ̃• Randfontein 68 68 25 Steel Common 140. /2 !42 « Jn^Uttor.1 MÏ51Î.™ •••S0W:I t% t^H'HV: m:. Sis!! :Com. ,87926O% 494.. «a.. 27MEl«trici«MO«duN.rd. n».l«0. 450..Port-uRo,.rio 3UOM..30M3.. 5,h.. Rand Mines 407 M.roonl Î..M.3..I/J.

45.. Energie Littoral Mediterran.0',lJ ,004.. 6 juin 1923. )34" ,~5.. Com, 1879260,0. 494.. 49; 27 50 Electr'c~t<; et Paris Nord. 1. 450 Chargeurs Réunis, parts. ~U'JOO., ?~20),. 5.h..¡Rand Mrnes. 407 49'" Marconi 3..I~4. 3.. 1

45 Energie LttoralMed.terran. 920 6% juin 1923 529.. 526.. I Fonc. 1879 3% 493.. 49! 70 ..Electricité de Paris 2850"?S^-> 'il Chargeurs Réunis, parts !£??"!iS'- 3»h.. Robinson Deep A 118 ^G 1.6 M3locca 1..I/Wlo fi::ïœ^KS^rr.r=: ^D– -£lfe: SS:: & l!il§l^ S:: f Çéj^'I"ï.%ïïrîri: |i6?r=^=^|| *ZZï£Xï.r™z §:: §*^u^pfp>

115 Dives 2440 2ffl Il Départ. du Nord 192\ 505.. 5;t.. « Fonc, 1883 3 /0 '-9S 2; 204 84 de Varsovie crd. 4360 50.. Transports en commun ,49 73-: 3, Steaua Française. 43~ 4~9 Escompte hors banque. i4., 1.8, 4..1116

'?*ÀcUrie,dUH^^ ILh 1,20 Ville d'Alba,rt 503.. 507.. Fon=. ,||f||p « | ^SX^ » -'«̃"««– »" IMb frilïï??^™ | «j-t M

5C.d~ Mines 330 3, -n~ ;390 ~56~~J~ 1 :2

l8.6"?, 245.. 252 AteMers Conitruet. Jeumont 5!0.. 5i3.. 1 Com. 1899 260% 305.. 30> 25 Marocaine Distribution .i. ?'O 985.. I2î Di8ti||arie Cua.niar » 3». 3 Ttn Sélection trust !»• ̃ «8 Valparaiso 39 68 39 Êb. <b.

~S )9a8 m92 o ',A7elier's Cor;struct, ,eumont, 513 '.1 5.3.. ~<Fonc)9033% 352.. 350.. 2Z 22 5UINantaise 50 d'éclai'ragei orcl 556 .556.. 200 ..Di.tiherieder)ndo-Chine.4t30..4200.. !,h.9Transvaa!Conso)!daiedLand. 270.. 262 ..Bu.nos-A.rM. 47 .)0 47-)7. ~b.,

3;P.narr=y.E~=tr.q~ 5ù9 ?~3.. O.9o6~ 323:0325.. 2Z)0 Nantaise priorité i395 5c Grand Hôtel 9~ ,,¡4_<!O .h. 91Transvaal Consolldated Land. -M N5..Argont(m~t)~n.ptMO.g.'6;27j~)6

Plat,ne" 1240.. 1221 Grass r bil.urgie _û9 ),2.. z Com, 19063,0 32,;0 1-6 75 50 Nord -Lumière priorité.9.. 2m 20 Grands Hôtel .1 93! 951 45 b. Tubes pri~ de Sosnowice. 295 1 (IA Argent (métal) (comptant> 27.\18,27.:116

S^a^> 'i« 'Si p^ iSS^:ii: 3S 500 s 2S tïhl: !?? :•: iîf 75 n Nord^ "l"Z" £ ̃̃ t^X^ ::| j| 11 5- 'S ::̃ 520 °– (– 62 :/J2 à315/l6

40 Kuhlmann 965 955 Cuit 6;Ó nouvelles .50} 500. 1.1. Forte. 19123 3?o 346 .1/1.. 50 Pyrénéenne d'Energie Elactrv 2~6~u 2~50 250 Sucreries Brésiliennes. 7 oia 6., 5th..¡Union Corporation,n" 528. 520.

Ig-gr- «:.S:phïï»2teï:ïiS::| i^V'i: §:. |» p%X2szti^ du Boulonnais. 102j 'D?" COMPTANT ,.M 1160 -23– .y I SSSÏ"'7'^ J* « ISr^ïS!!»»:: li ::|ISS :•: 1 I3;9^^22 ;| | S Kl^ ,| ,g | w ^1' | g &cSphte. '| '| âfi»^ g? |,f

25 Chargeurs Reunis. 14~ v M», Jc,n Bréauet 6 i'à ̃ 5:0 o Empr. 1921 6 1/2 *»̃• 502.. 50 ..jTélégraphie sons Fi! i05; I0ï0 75 Srande Maison rde Blanc 12f9..l2oO.. 60 Cinzano. 920.. 900 ChanSe sur Paris, vue M \'2 i9) 12

80 ..Transatlantique ord. H?O Raison Breguetb/o^ ):6 5:~ 5^1922 6% t. p. 463.. 460 40 Tâiéphbnes 725.. 726.. 50 Nouvelles Galerie ïS'it0'- Cla Paulista- 935.. US. Liberty. 3 l'2 Vi ISU1 ,32 l(}G!/i6

$0 ..Voitur.saP.ina 9TO 945 sà?nt Gobafn ChaÛ-iy.. 520.. 520.. P 22 50 Union d'Electricité 780.. 700.. 100 Agence Havas 350.. 330. Crédit gén. des Pétroles, parts 23300..122200.. Atchison Tcpoka 185 186

30 Air Liquida *g •• •• "Vs °inistré^s 6 l!à îo ..<• ̃• V,5 Est 6% 46? 462 ,II~ 75 Didot-Bottin.. I6« •̃ !«>0 Kétc. CLe) 92 9! 50 Balt.mçre et Ohio .f» •>'• IÛ5 K<- 30 Citroen B. •• tg •̃ Usinas s'?tr«t .Y. 40' 4% 380 80 140 Alsacienne Industrielle Textile !990 I960 Le Figaro •-• ff.>0. 17 50!omn,um-Pétroles 373 .37! Canad.an Pacific «« «'*20i \ll

50 Caoutchoucs Indo-Chm ̃• l|® ̃ Alger,. |4o1|°2"" 5;? %c I 375 378.. 30 Acétylène 6. Electro-Métal 1900 900 2OO..ChaU. «» 6203 235 t..(Royal Dutch 42800.. 42530.. Chesapeake & Ohio 17» 1/2.73 !,4

ÏA".Sultï*STC"" Inde-China V' 2T indZchln. 1899-1905 310.. 320.. 2 1/2% 325.. 329.. 65 Aciéries de Lorigwy. 1800 177> 90 Librairie Hachette. 21OJ-.2080.js.l.M A. R. E Chiea9o Milwaukea C «5.8 34 3, ,'4

Cultures Tropicales.. 2' 6 1921. ')ÏÓ" 5~ 3 ao~cienne 3~ > 30.. Ace!,ylène 6< EI~ctro'Métal, j-" 90" Chaix. 627Õ~ ï~ô&g 2358, .!Royal Dutch 42800.. ~25;O.. Ches.peake & Ohio. 17:! 112 ;78 114

,'0 °r06dl-Bai:k ;•;̃•••; 59Ô 5?2 ilol 28S -86 Lyon 3%1eS5. 335.. 335.. 35.. de Michevill. 1600 1565 5 .h..Shell 627.. 6W Chicago Rock island Ili. II4 1,'2

«00 P.tha-C.nema Wouisj •• \|°2-i9Ô7 35S 3à6 6 Bons déc. 505.. 50».. 57 94 de Sambre-et-M.use 1875 ..1855.. 85 Afrique Occidental. CC") 367a ..3630.75 I .isteaua Romsna 276 .275 Er,e Railroad 51 7,8 .i 5,8 !06 < Pethe-Cinam. (cap.). *>£ ̃̃££ ••Tuma 3 >. 1902-130/ 285., ot.. s %?̃ 439.. 462. Atel. «. Chantiers d. ta Loire. 665. 46 02 Aip Llqujd<) (parts) 544J..3495 725.Monaco Î0600.. 10550.. lllmois Central 139 !,7 139 1/2

100 Raffineries et Sue Say.. 227~ ~24, 0 12950 6 39j ~62 25 Atel. 6< Chan.lers de la Franc. 5 48 1 Air Liquide (parts) 3441 349i 725. Mona~o ,OWO., 1(¡,50.. IIlmo,s Centra, 1 H ,2' 139 1!2

'2af Or'er,Te"eai'' 473 ''Ailemacne 1924 IDawes) 100 LU950.. 12950.. S% 39i..|?M.. 25. Const. Nord de la France 700 6S5 50 Bergougnan *Ç-- ?*!•• .i Tancé et Cie 13U 130. Louisvilla-Na.hville Il43 140

9 76 Sucreries Coloniales «^ •• ^J""9"' 'f i/2 7. 272 272 25 365 36b 100 Bonneville 14* 1485 200 Chap.i (Etablissements) 5:7j 5 i0> et, (parts). New-York Central 160 3/8 160 1 (00 ..Union Européenne. 10» l/u Angleterre 2 VI /o. t^ ♦̃^ 347 347 Chantiers de Saint-Nazaire. < ̃̃ 620.. 70 Cirages Français 1376 .1375.. 5 D.. Utah Copper 4000 4050 Pensylvar.ia 63 ?,4 o3 3/4 .1.

ArgentIn 5~ 1907. ''l' 3 10 ~us'on anc. 3~?.. 3~ i. ChentlerS d. Sa,nt.Naza,re, 60, 6.0.. 70.. C~rages Françala 13,6 .'13, 5 D.. U~ah <p.pe~ 4000 "¡o,a PenSYIVania.1 ?3 ;,4 tlJ J!4

Russa ig-30 SS 65 1%19O9 2380. 21/2% 3!5..315.. 85 Chàtillon-Commentry. 3160 3!9J CitrcSn 405~' Reading 99 !/2 98 3/4

.Russe Consolide^ .t2.er.es 8 30 S » |^«9f9 Midi Bons décennauV 6 516.. 513.. 12 Decauv.ll* »> ̃ •-•• Citroën (part) 493.. 4J> CHANGES Southern-Railway. !O \j* 144

Vn5A«. 1- ,V ̃̃"̃̃û'Vmc 161 '59 5ri.ii 4% 1889 M,d. 6 446.. 447.. 50 Electro-Câble (ordinaires) 6/0.. 670.. 25 Continentale Compteurs à Gai 48c 43. OHANtots» Southern Pac.fic l:8-l,fi 118 !,4

4 0/0 Serbie 4% amortissable 1895- Oj 25 S Fundina ̃̃ ••• ̃ ̃••• S% 404.. 402.. 61 Estampage de la Vence 45 Gaveau a, C" 4?J ̃ 5!2 -Londres 124 23 124 20 Union. Pac.fic. 190 ̃> 191

Tur-s Unifia. '$.$ g fg^ptr^m"»^ •• 1283 1270 4% 364 363.. 235 (part) .•:•. 55 Bec Auer 1150, l!>0 New-York 2525 25 2> Anaconda Copp.r 1665,8663,8 8

,>%1914. ~65 ~&J 60 190~ (Pernambuco> 1280.. 1270.. 4ô" 364, 45' 235 "1' (pert) 17) 55., Bec AUè~ 1155 'New-York 252> 25 25 2, Utah Copper. c. p. p., 66 "lî 191 :MI

5%I9I4. « W B.ta.rifs% \ag6 1. Nora6%sérieF 457.. 45!. 85 .Fives-LUle !675. Î67î 30 MarOc (C" Générale du) 843 840 Allemagne. 60*> 75 609 75 Utah Copper |I6O 163

.Banque Nationale du Mex.qge 785 7âj Bgig.r.. S,o t896^ 1-5série k 415 4Î5 65 FOrg. «, Acier. Huta-Bankowa 1345 1340 Tabacs CC'° Générale des)priv. 105.. 105 Argentine Amanean Téléphone l?3 "8!l73 !/4 i A. O«omane2SO .I.» •!•»» Chi~ 4%or WS 460 463 4 série O.. 389.. 395.. 30.. Marine et Hcmée 1075 1082 375 Tabacs du Maroc I. Belgique «OO Belga) 355 75) 355 50 Amer.cen Car a, F N M2\ •» .7. ,J. 4530 4503 S% I9O2 5^8 3 ancienne 403 404 30. Jeumont 650 65] 50 Union Comm1" Indo-Chinois*. ,Sir -660 Espagne 420 421 3not.«h American Tobaoco. 29

«i-3-O.Cr'd.tFenB.erEeyptien 4WU .45» |g|°| 354 2 1/2 série C 340.. 342 ..63 33 (parts) 2405 2375 £0-15.6 Lana Bank Egypt |»7Û Grèce USLeather .47 i,S\ 47 1 ,'8

75 b. Wagons-Uts ord..Kg* » ̃ ̃ | jjo'^fgôg' 1249 ..I 6 «921 tran. A 440.. 443.. Méditerranée (Forg. & Chant.) 680 7u0 42i CréditfoncierFranco-Canadien Hollande I.)2S ..11027 50 San.rai Electnc N7 ;4'M8 5 8 j 8

U,Ç.ntr.l««ng |î/> 2355 « .J 7 9OB 419 55) 419 50 Orléans Bons décennaux 6% 508.. 504 25 .Forges 4 Fonderies Montataire «i 660 28p. 50 Nord EsD,gn0 :t,H, 134 10 133 7* aothiohem Steel i 55 55 5/8

50,h R,o-T,nto "g -E 9_ Prvnàgiee 363 363.. 6% 446.. 451.. 40 Oenain.Anzin .2100 28p. 50 Saragosse •̃̃̃̃ -Norvège 685 j 683 u S. Steel Common |l-8 1133 3/4

<rJ.88AMteCNorveg.enn.> *«fJ EsL=ne extérieur. "•̃ S% 408 407 91 46 Lorra.n. Min" S. Métall.3SOp. Rouina (Algérie) f^'P Pologne (loo zloty). -86,50 i^ovai Dutçh !*> 21 56

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INFORMATIONS FINANCIERES

CREDIT LYONNAIS. Bilan au 31 mai 1928

ACTIF

Espèces en caisse, chez

les trésoriers et dans

les banques Fr. 2./|>3.O99.i33 g5 Portefeuille et Bons

de la Défense natio-

nale 91 Avances sur garanties

et reports 3Çfi.^o5.3T5 55 Comptes courants 2.5'3(i.2«<j.G2Gu'3 Portefeuillc titres 'ac-

tions, bons, obliga-

tions, rentes). .4-804.73271 Comptes d'ordre et di- r.!

vers i65..cu,ofi4 56

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Passif

Dépôts et bons à vue. 4.073. 977. 916 45 Comptes courants O.ygli.àSjVoôJ 28 Comptes s 'exigibles.

après encaissement 191.610.791 17 Acceptations 8O.80S.M9I 69 Bons à échéance 3i(5. 5)9.201 ôo Comptes d'ordre et di-

vers 196.247. 509 22

Dividende de l'exer- 22

cice 1927 (solde) a5.i0o.ooo Solde du compte « Pro-

fits et Pertes des

exercices antérieurs.. 18.542 219 Réserves diverses. 227.2So.upo Capital entièrement

verst -• 2na.o00.0o0 Fr; îTgs-T.à^f .6-STi

Ouverture du service posta! aérien Paris-B3rlia-Moscou-Bs.kou-Téliérau et au delà

Les services aériens Moscou-Baknu et Bakou-Téhéran et au delà sont, à partir du 16 juillet, ouverts au transport des correspondances-avion en provenance de France. Ces services prolongent la ligne aérienne Paris-BerlinMoscou et peuvent être utilisés pour la transmission des correspondancesavion de toute nature, ordinaires ou recommandées, à .destination de l'Ukraine, de,la..région, du Pfln. du Kouhan, ( de la Caucasie (Tchetehenie), de PAzerbaïdjah et dé la Perse. Les expéditions ont: lieu '-du Boutfget-ttérppeicit, chaque, joui; jsauf le dimanche, à 9 B. 35. De 'Moscou, les départs ont lieu" chaque jour, sauf le dimanche, de Bakou, le mardi de chaque semaine, et de Téhéran vers Bouchir, tous les vendredis, et vers Kasré-Chirine, tous les samedis.

Les surtaxes aériennes applicables aux correspondances-avion pour la Perse sont fixées aux, taux suivants de France en U.R.S.S. (Europe), 2 fr. 50 par 20 grammes ou fraction de 20 grammes de France tu Perse, 6 francs par 20 grammes ou fraction de 21 grammes. Les correspondances avant régulièrement acquitté, en sus des taxes postales de toute nature, les surtaxes aériennes ci-dessus, bénéficient d'office de l'acheminement le plus favorable que peut leur procurer l'emploi des lignes Moscou-Bakou et Bakou-Téhéran et au delà. C'est ainsi qu'une lettre partant de Paris à 9 h. 35 arrive à Bakou le quatrième jour, à 14 h. 15, et à Téhéran le cinquième jour, à 12 heures condition toutefois que cette lettre parvienne à Bakou le lundi).

Les dépôts en dernière limite d'heure peuvent être effectués chaque jour, sauf le dimanche, au bureau de Paris-gare du Nord, jusqu'à 8 h. 10. Pour les heures de levée dans les autres bureaux de Paris, se renseigner dans ces bureaux.

BOURSES J3TJT SO JUILLET ±©SS

1135 l'~22 Vi o 6% 5u5.. u. Com, 18913/0. 274.. 2,0.. 11666,Forc Motrlc du Rhône (parts) _0 "1 :35 1 Sh.4i¡Tavoy Tln. ID.. 1", 1 SfPa,is 112'¡. 124195.

OURRIER DES THEATRES

En matinée

Même spectucîe qu'eu soirée t

Au Grand-Guignol (2 h. 45).

En soirée >~ 1.

A l'Opfrrn.' à 8 h. 1">, Higoletlo (Mm\e E. Norena, MM. Diiclos, Vt, Martin, ;A. Gressc, Mme Y. Courso, M. Narçon, Mnfe Dubois-Langer, M. Martin, Mme Lalnndç, MM. Erust, Guyard, Cambon, Mme I.lobères). Soir de fête (Mlle Kpessivtzeva, M. G. Hicaux). Orch. M. G. Grovlez. A la Comi-dlc-rrariviiiKe, à 8 heures la,' Les Corbeaux (MM. Siblot, Croué, L. Berîiiird, Dorival, Ledoux, Rognoni, A. Bacqué, de Risjoult, J. Marchât, P. Fauhert; Mmes S. Devoyod, B. Bovy M. Bell, C. Foriteney, .1. Thomsen, M; Romée). A 1'OpfT.i-Cnmiiinp. il 8 heures, Manon (Mlles Hallic, S. Stiles, Païva; MM. Micheletti, Musy, André Allarci).

A. In Gatté-I.jrinur, à S h. 30, Hâve d" Valse (Berthe Plantiuje, Suzanne La,place, Jeanne Boycr; Georges Foix, Robert Allard, Détours, Gilbert Nabcs). •A I'A»i>i'mii'-< à 8 h. 45, Ma Swur et Moi (Mmes Renée l'ierny, Marcelle Monthil, Yvonne Hébert MM. Georges Tréville, Bender, Grange, avec Pierre Stéphen et Henri Kerny).

An ThfiUre 1I11 Pnlaix-Riiyo!. S S h. 45, Ln Baigneuse dit htdo (MM. Charles Lorrain, R. Gu;!IcHi, R. Norac, Géo Leclercq; Mmes Renée Varville, Janine Jlerrey, Louise Dauville, Danéira).

Aux Itoiitt'oM-l'.ïi-ïsli'ns. il 8 h. 45, Passionnément (Jane Pyrnc, Régine Paris, Annie Spéra MM. Donnio, Jean Calain, Montigny, Gabin).

An Ttu'fltre MnriRiij-. à S 11. X0, 1928 la revue de-Marigny, 2 actes et 40 tableaux, de MM. Saint-Granier el Jean Le Seveux (M. Drane'i, Mlle Marie Dubas et Mlle Nina Myral).

Au Rrnnd-tinlennl- A S h. 45, Te rendez-vous dit 'i. le Professeur, L'Homme nu, l.'llomine' à l'oreille rendue.

Au Théâtre île lit MiuU'Ieïne. à 9 heures, Le Petit Café, le légendaire et mondial succes de M. Tristan Bernard.

An Tlifflfrp Krnilnn. à 9 heures, Enfin seuls! (Mmes A. Field, L. Rito, MM. M. André, P. Brasseur, ?. Asselin, H. Crémieux).

An ThMlr» dr In Mlehortlpre, a 8 h. 45, Vient de paraître (MM. Lucien Baroux, Lluis, Maurice. Vurhy, Arvel, Larquey Mlle Christiane Detyiie).

Au TMatrc IMocailor. 8 h. M, RoséMarie (MM. Oudart, G»o Bury Mlles Rochel Laowers, June Roberts. Cecilia Navarre et M. Drénn).

Au 'M'entre de» \oiivonutf-« à S h 'M, Comte Obligado, opérette (Marthe Ferrare, Boreis, Germain Champell, Suxy Fouque, José Sergy).

An TUêfltre de l'Avenue, à 9 heures,

Maya.. ,̃•̃ ̃. ̃'

•̃;̃r^ ;•̃ if. ~j

Albert-I«r, 8 h. 30, Tlie^firsl a'Ail' fh'e tàsi Four people; Arts, clôture annuelle; Atelier, iclficlie; Châtelet, clôture annuelle; Déiazet, 8 li. 30, Le Fils improvisé; Edouard-VII, à 9 heures, Phi-Phi; Eldorado, à 8 h. 30, En bombe; Maison de 1* « Œuvre », clôture Michel, clôture; Nouve.-Ambigu, à 8 h. 30, Les Avariés; Potinière, relâche; Renaissance, à 8 h. 30, La Demoiselle de magasin Variétés, clôture annuelle.

NOTES ET INFORMATIONS Opéra. Mme Eidé Norena, MM. Hubertv. Rambaud, Grommen, chanteront lundi Le Coq d'Or, suivi des Impressions de Music-Hall, dansées par Mlle Zambelli et M. Aveline, sous la direction de M. J.-E. Szvfer.

M. Villabella vient d'être ensaeé à l'Opéra. Il débutera au mois d'octobre.

Comkdië-Françaisiî. Mme Jeanne Thomsen iouera ce soir, pour la nremicre fois. le rôle de Rosalie. dans Les Corbeaux. D'autre part, M. Jean Marchat iouera pour la première fois le rôle de Gaston, et M. Pierre Faubert. cour la première fois également. le rôle de Georges de SaintGenis.

Ge~

Dimanche, en soirée, Mme Marie-Thérèse Piérat paraîtra, pour la dernière fois avant son départ en congé, sur la scène de la Comédie-Française, dans La Marche Nuptiale.

En matinée Ruv Blas.

Opéra-Comioitë. Mlle Rose Pocidale chantera. demain en matinée, pour la première fois, à l'Opéra-Comique. le rôle de Charlotte, de Werther.

Elle aura comme partenaires le ténor Burdino, Mlle Réville, MM. Musy. Azéma. Guénot, Génio.

M. Fourestier dirigera l'orchestre.

Mignon est afiichée demain soir avec Billes Cernav et Stach, MM. Razavet. Morturier, Hérent, Cornellier et Gilles. M. Cohen conduira l'exécution de l'ouvrage.

Samedi 2S iuillet, Lakmé dimanche 29, en matinée, La Tosca et Cavalleria Ritsticana en soirée, Mireille.

am.mru

M. René Rocher jouera, au théâtre. Antoine, la pièce de M. Edouard Schneider Exaltation.

Théâtre Mogador. Rose-Maric, dont :k_succès..ne s'est pas démenti un seul jour. va commencer son dix-septième mois. Demain dimanche, matinée à 2 h. 30, avec l'interprétation qui triomphe chaque soir.

_o,r.

On dit Que le théâtre pue M. Louis Horowîïz" "fera édifier rue loubert ferait son inauguration avec une opérette.

MM. Parés et Van Parvs travaillent à la musique de trois opérettes nouvelles.

M. Paul Amiot vient d'être nommé chevalier de la Lésion d'honneur, au titre militaire.

D'Qrangë ( ̃

viî)if)ff.'J été question. à différentes reprises, de monter Coriolan.au théâtre antique, dont 'le cadre se prêtait tout Darticulièrement à ces représentations,, mais des difficultés matérielles s'opposaient à la réalisation de ce projet.

Cette année. Coriolan est inscrit au ùrogramme des fêtes d'Orange. M. Tean Hervé sociétaire de la Comédie-Française, en sera l'interprète principal. L'orchestre Colonne exécutera l'ouverture de Coriolan, de Beethoven le texte sera souligné car des fragments d'Eemont et des marches, fanfares composées par le maître Pierné, oui dirigera l'orchestre.

Coriolan sera donné le 20 juillet. La veille. Horace, de Corneille le 30 iuillet, Alceste. avec le ténor Forti.

De Rome

On a donné, mercredi, au « Ouirino j, la première d'une pièce nouvelle Brinate Firenze, trois actes de M. Vitali, dont le succès a été des plus vifs.

Maxime Girard.

Spectacles et Music-Halls En matinée

Même spectacle qu'en soirée:

Aux. Kolies-Berg«re (2 h. 30), à l'Olympia (2 h. 30), au Moulin-Rougé (2 h. 30), à l'Empiré (2 h. 30), à in salle Marivaux (2 h; 30), h Madeleine-Cinéma X2 h. 30). au Paramouut (2 heures).

En soirée

Anx FolleK-nerR^ro, à 8 h. 30, La Grande Folie. nouvelle hyper-revue en deux actes et 40 tableaux de M. Louis Lemarchund. An CnNlii» dr l'nriK. à 8 h 'Ml. Les Ailes de Paris (Pauley, Germaine Charley, Henry Laverne, Bach, miss Valcntinc Sayton, Pasquali, Gisèle Decroix, Jack Forester et les 16 Lawrence Tillers girls).

Au MouIin-KouKe. à « h. 30, Paris qui tourne (Mlstinguett, Spadaro, Earl Leslie, Diane Belli et Ryaux, Patricia Storm, Ditrix, Dandy, les sœurs Mazza, Jean Gabin, Picrrel, Cumtzio, Jade, Dumliiica, les 40 J. W. Jackson girls le Spark's Ballet et Càrjol, Le Slafonic Jazz de Fred Mêlé). Au Fnlnco. à S h. 30, Itaquel Meller dans Le luxe de Parts, revue à grand spectacle de MM. Léo Lel lèvre, Henri Varna, Fernand Rouvray.

A l'Empire Mnxip-Hnll-Cirnnc. –Pour la première fois en Europe, les célèbres vedettes du gramophone les Revellers. Pour la première fois à Paris, le plus fort jongleur comique du monde Rich Hayes. An Stutliu US. 10, rue l'holoze (Marc 30-07), dir. Jean Mauclalrc. La Chute de la Maison Ushcr, de Jean Epstein; lumière et ombre, film abstrait; La Rose qui meurt, Mai'iaue chinois.

SPECTACLES DIVERS Olympia-Musio-Hall, tiras les tours matinée, 2 h. 30 Œil de Paris, Saint-FrancRevue (Missia) Luna-Park, tous les jours, matinée et soirée; Noctambule j, heures, Soirée rd^ humour. “•••̃̃

"1 i ) i m » »

Folies-Bergère. ^^Aujourd'hui, matinée à 2 h..io, soirée à S h. 30, aux FoliesBergère 300 artistes, 40 décors, i.5oo costumes La Grande Folie. 2 actes, 40 tableaux, de M. L. Lemarchand.

Un des plus sensationnels numéros d'attractions de la « Girafe géante avant été retenu à la frontière, M. Léon Volterra, pour présenter au public et à ses invités un spectacle absolument au point et tout à fait impeccable, décide de reporter au mardi 24 juillet la première représentation du" Bostock American Circus, au Parc de Paris et Luna-Park réunis. L. de Crémone.

L. de Crémone.

_t.

CINEMAS

Artistic-Cinéma, L'Homme ù l'Hispano Aubert-Palace, A l'ombre du harem; Elec-

tric-Palace*Aubert, Prince ou Pitre; Caméo, L'Opinion publique (Adolphe Menjou) Colisée, Le Lys de Witechapelj Gaumont-Palace, Larmes de clown; Impérial, L'Equipage Madelcinc-Cliicnia, llen-Hur (Ramon Novarro) Marivaux, -Chantage, avec Huguette Duflos, matinée tt soirée; Max-Linder, Amaryllis; Omnia-Pathé, La Belle apprivoisée Paraniount, Le Valet de cœur (Adolphe Menjou) Ursulines, clôture annuelle.

DISTRIBUTION DES PRIX

Lycée Saint-Louis,

La distribution des prix aux élèves du lycée Saint-Louis a eu lieu le 13 juillet, à la Sorbonne, sous la présidence de M. le général Mariaux, assisté de M. Massoulier, inspecteur d'académie, et de M. Windenberger, proviseur.

M. Lacombe, professeur de philosophie, a prononcé le discours d'Usage il a vivement intéressé l'auditoire en prenant comme thème l' « Orientation professionnelle ».

A son tour, M. le général Mariaux, dans un discours très clair et très précis, a donné aux élèves de judicieux conseils et cité en exemple les héros qui furent leurs aînés à Saint-Louis. Son discours a obtenu, aussi le plus vif succès.

Concours général. accessit de mathématiques (er. mathématiques) Jabotinsky JEri.

Grands prix, Couture Pierre, Bringer Raymond, Lefebvre Roger, Bufnoir Marcel, Serin Raoul, François AndréJean, Sebag Jean, Kemler Henri, de Cockborne Guy, Millet René, Blarez Albert, Launay Jean.

Elèves le plus souvent nommés Spéciales A. Couture, Garnier, Gounon, Revirieux, Cadouin, Goby, Duprez, Billetdoux, Lehuérou-Kerisel. Spéciales B. Bufn. ir, Matins, Babsky, Pajot, Picquenard, Raimbert, Courbières, Aubry, Andrier, Ziegel. Spéciales C. Bringer, Jouachim, Serin, Fortier, Rapilly, Pascal, Matras, Féron, Dujardin, Greff, Labin. Speciales D. Lefebvre, Marini, Ardilouze, Gaud, Chaux, de Tessières, Maspero, Guimiot, Vial, Leduc, Ribierre, Demarles, de Bouard.

Spéciales préparatoires A. -Meunier, Germaix, Rohcr, Gouyon, Tételin, Lecœuri Mlle Girault,. Mangonès, Léost, Sergé.

Spéciales préparatoires B. Leroy, Liàumc,' Saiicède, Chanderist> Cantin, Prompt, Pezet, de Bourgues, Lanavère, Roubaud, Gardet, Latourte. Centrale A. Matharel, Letzgus, Bé-. ziat, Trémelet, Chaussemy, Tesson, Bochent, Hargous, Courtin, 'Méchin. Centrale B. ̃ François, El Annabi, Bourdais, Modiano, Vidal, Marcilhacy, Bertin, Fenzy.

Centrale C. Sebag, Eger, Thuillier, Ty, Gigou, Vieilledent, Hémar, Nègre, Roos, Gauthier.

Centrale préparatoire A. Barcilon, Mothe, Saviez, Fleurj', Rothstein, Petit, Decourtye, Hugot.

Centrale préparatoire B. Kemler, Pitrnol, Jacquaud, Pillon, Bayle, Mannoni, Come,

Centrale préparatoire C. Bidart, Lemaréchal, Blin, Bessières, Ho Van Nga.

Electricité. Espèce!, Morel, de Provenchères, Jacob, Mathieu, Fuchs, Varnet, Baroin, Dufr^y.

Navale A. Alnet, Rivaille, Portalis, de Raffin, Johner, Roux, Lobet, Vyau de Lagarde, Ferronnière, Garnier.

Navale B. Donzel, Lelamer, Regnault, Crépet, Pelletier, Launay, Crémery, Leporcq, Lebourlier, Cagger, 'Moukset, Nicolle, de Brossard.

Navale préparatoire. Barthélémy, Vennat, Debcury, Brochet, Caron, Martin-Siegfred, Bos, Bêle, Bouillaut, Marfaing.

Saint-Cyr A. Jonval, Millet Pierre, Vernon, Piré, Fritsch, Laisné, Gentilhomme, des Roziers, Ruillier.

Saint-Cyr B. Waroux, Blarez, Ménière, Violot, Hucher, Hagelstein, de Cockborne, de Beauregard, de Guinaumont, Giraud, de Beaumont, Bourde!. Institut agronomique. J'énart, Baize, Daviau, Pottier, Griffe, Tissot, Mlle Schaeffer, Perroy, Perraudin, Ribierre, Etcheberrj', Souques. Mathématiques A. Martin, Bourg, Font, Gaillard, Gaube, Hublot, Kampmann, Lelcu, Nicolas, Stavaux, Picot, Decaux.

Mathématiques B. Jabotinsky, Bernier, Gasquet, Bouvret, Fourault, Bayle, Mouthon, Rigollet, Rouben, Valette, Dobignies.

Première C. Kervran, Guégan, Durteste, Stefani, Ky, Boudarel, Douxami, Pu.jol, Jeanmet, Vialatte, Chatenet-Dugué, Ventamin, Demongeot, Lacau. Première D. 1. Genetay, Bonneau, Aubineau, Sartre. Viers, Serin, Bay, Kien, Bernheim, Caillat, Badts. Première D 2. Chaux, Frak, Grosset, Suyen, Guidetti, Bitterlin, Colin, Meyendorff, Valentin, Ponn.

Seconde A'B 1. Couture, Prévost,

Vaujean, Audrie, Bouteille, Trystram, Bergier, de Vallière, Graeve.

Seconde A'B 2. Bourgine, Flcury, Saunier, Alexeevsky, Le Scodan, Bluzat, Charlancs, Pottier, Robey, Loevchine, Stefani, Kirschner, Roblin.

Lycée Carnot

La distribution des prix du lycée Carnot a eu lieu sous la présidence de M. Paul Léon, membre de l'Institut, directeur général des beaux-arts, assisté de M. le proviseur Maluski.

Le discours d'usage a été prononcé par M. Desjardins, professeur de seconde, qui a parlé du « Monde moderne et de la vie intérieure ». L'orateur a montré « combien cette vie d'agitation d'après guerre, cet esprit d'arrivisme coûte que coûte ne sont que des buts factices ou superficiels qui n'ont rien de comparable à la vie de famille qui n'exclut ni l'avancement des choses, ni le progrès ».

M. Paul Léon fit' d'abord l'éloge des maîtres du lycée Carnot, dont il fut jadis, et. du lycée même qui eut l'audace' de précéder les instructions officielles en créant un musée et un salon annuel. Le directeur des beaux-arts fit comprendre que l'art n'est « ni un passe-temps, ni une activité de jeu, ni une jolie dentelle cousue sur le vêtement de la vie. L'histoire de l'art est une science qui évolue avec l'histoire elle-même et « l'art inspire l'histoire tout autant qu'il lui emprunte ses propres inspirations »: Le censeur donna ensuite lecture du palmarès.

Premier prix de géographie au concours général Lepeytre, de la classe de première.

Deuxième accessit de thème latin Schulmann, de première A.

Sixième accessit de dessin Bernard, de la classe de première.

Liste des élèves qui ont eu le plus de nominations

Grand lycée

Mathématiques spéciales Weulersse, Perrin, Arnaud, Chaperot, Maurice. Hautes études commerciales Lacroze, Potin, Febrier, Hudelot, Hourlier. Mathématiques Chatenet, Seligmann, de Ricou, Decoopman, Assollant, Papillon, Chariot, Mignon.

Philosophie Boissonnas, Devade, Debelut, Vaucher, Prat, Floersheim, Pisier, de La Palme.

Première AB Audard, Schulmann, Azard, Vernant, Carayol.

Première C Coche-Lepeytre, Lory, Le Gambier, Buchalet, Mènes, Rousselier, Février.

Première 'C2 ̃ ÎN'6zières; Slkbrav, Landrin, Pollak,. Mocqupt, Suchar.

Première D Reignaud, Daunay, TeL

nîère; Rolland.'1 fl îf ̃• ̃'̃•'̃

Seconde IA Goetze, Billy, Lebesnerais, Hatt, Bouchet, Fasquelle, Maès, Meyer, Bossuat.

Seconde 2 Duchaufour, Massé, Pautonnier, Calderon, Benezit, Thil, Bureau, Gaume.

Seconde 3 Dumas, Berrondo, Leandri, Delaunay, Barrier.

Seconde 4 Froidefond, Marret, Risler, Ladreyt, Monteil, Barbotin.

Troisième 1 Letellier, Callot, Ferras, Marinetti, Courtois, Dorival Bloch, Vernant.

Troisième 2 Basset, Michel, Hannaux, Huguenin, Vincens, Granger. Troisième 3 Hinard, Lehman, May, Errera.

Troisième 4 Seligmann, Seconds, Horvilleur.

Quatrième 1 Garbier, Gilardi, Houel, de Ferrier, Solomon, Romanet, Valle, Bazire, Germain-Thomas.

Quatrième 2 Rosambert, Lainy, Natoine, Meyer.

Quatrième 3 Lévy Jean, Lévi Franco, Meyer, Seligmann, Monod.

Petit lycée

Cinquième 1 Sontheimer, Horvilleur, Fivet, Schlund, Houssaye.

Cinquième 2 Bloch, Imhaus, Noizet, Prencey.

Cinquième 3 Weill Camille, Alfassa, Homberg, Schmidlin, Kahn.

Sixième 1 Lemerlc, Variu-Bernier, Niay, Fleuri".

Sixième 2 Jacomet, Côçhe, Junôt, Quesnel, Alexandre, Saget Francis, Zarembowitch.

Sixième 3 Meyer Michel, La Fonta, Ducas, Monod, Meuret, Mettez, Balandra.

Septième 1 de Hulster, Cain, Smagghe, Dorel, Lavezzari, Loudet, Simon Odile, Berger.

Septième 2 Gugenheim, Meyer Claude, Goldwasser, Maurin, Duizend, Benveniste Raphaël.

Huitième 1 Dioudonnat, Cléret Josette, Elisseeff Wadime, Schneider, Jossua, Carbonnaux Wimphem.

Huitième 2 Masse, Denvil, Noire, Langlois, Moutet, Vernet, Garnier. Neuvième 1 Gugenheim, Cléret, Epstein, Marquet, Wary, Honoré, Jacob. Neuvième 2 Flandin, Bauer, Maes, Blum, Questel, Wroubel, Villemer. Dixième 1 Meyer Philippe, Gilnicki, Gartner, Grappin, Schulmann, GaitzHocky.

Dixième 2 Feintuch, Hass, René

Bloch, Roger, Marrain, Boulet Charles- Albert, Roussineau.

Enfantine Gugenheiin, Giguet, Gambier, Gartner, Glaserman, Concaud, Wroubel, Saffrey, Sagot, Garenc.

CHRONIQUE MILITAIRE

Etat-major général de l'année

Ont été promus ou nommés dans la 1" section du cadre de l'Etat-Major général de l'Armée

Au grade de général de division les jténéraux de brigade Georges et Normand. Au grade de général de-brigade les colonels Madamet (cavalerie), Bonvalot (infanterie), Grasse (infanterie), Vetelay (artillerie), Vincent (génie), Pompé (artillerie), Loir (cavalerie). Par décision ministérielle, les officiers "énéraux nouvellement promus ou nommés dont les noms suivent, ont été maintenus dans leur affectation,

actuelle

Les généraux de division Georges, à la disposition du général de division Degoutte, membre du Conseil supérieur de la guerre Normand, directeur du génie au ministère de la guerre les généraux de brigade Madamet, commandant la lro brigade de cavalerie d'Algérie, à Alger Vetelay, commandant l'artillerie de la 17mo division, à Poitiers Vincent, commandant le génie de la 1" région, à Lille Pompé, commandant l'artillerie de la 29° division, à Nice.

Mutations

Les mutations ci-après ont été prcM' noncées, savoir

Le générai de brigade Bonvalot, commandement de l'infanterie de la 19° division, à Saint-Brieuc le général de brigade Loir, commandement du 1er groupement de cavalerie non endivisionnéc, à Nancy le colonel de cavalerie Bonnet, commandement par intérim de la brigade de dragons, à Lunéville le colonel d'infanterie Gomheaud, commandement par intérim de la 4e brigade do, chars de combat, à Vannes le général de brigade Pagezy, commandement de l'artillerie de la 16" région, à Mont.pellier.

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PAYSAGES LITTÉRAIRES

A la poursuite di fa de Iris

En un temps tout centenaire est prétexte à commémoration, je trouvais qu'on avait négligé de fêter l'un des épisodes les plus célèbres de l'histoire amoureuse et littéraire. Je me demandais si l'on n'avait pas relu, en SaVoje, les lignes charmantes des Confessions « On me dit que Mme de Warens venait de sortir pour aller à l'église. C'était le jour des Rameaux de l'année 1728. Je cours pour la suivre je la vois, je l'atteins, je lui parle. Je dois me souvenir du lieu; je l'ai souvent depuis mouillé de mes larmes et couvert de mes baisers. Que ne puis-je entourer d'un balustre d'or cette heureuse place » J'apprends avec plaisir que le culte du souvenir n'est pas éteint chez les Annéciens le 22 de ce mois, à quelques pas de l'endroit précis où Rousseau et Mme de Warens échangèrent leur premier re- gard, on inaugurera un balustre, fait de coeurs entrelacés et de pervenches, qui en- toure une vasque sur laquelle se dresse une réplique du buste de Jean-Jacques par Houdon.

Ayant passé, ce printemps, le jour des Rameaux en Italie, je n'ai pu revoir pour l'anniversaire ce joli coin d'Annecy; mais, quelques semaines plus tard, à Chambéry, j'ai célébré lé souvenir de l'émouvante rencontre, en rendant visité; "*nt*ff pas aux Charmettes trop fréquentées, mais au petit cimetière de Lémenc, l'amie de'JeanJacques dort son dernier sommeil. Ce n'est pas qu'elle me soit très sympathique cette amoureuse, ni sensuelle ni passionnée, qui, par raison et calcul, ajouta Rousseau à la liste de ses amants. C'était avant tout une femme pratique elle arrangeait ses affaires de cœur et les autres à peu près comme elle tenait ses comptes, c'est-à-dire assez mal, parce que, au fond, elle était bonne et généreuse. Comment oublier, en tout cas, qu'elle fut la première maîtresse de Jean-Jacques et qu'elle lui inspira quelques-unes des plus belles pages des Confessions ? Elle est Vraiment à l'aurore de son génie. « Il naquit d'elle », disait Michelet elle a bien droit à ce nom de maman que Rousseau lui donnait.

1 En 1768, après une visite à la GrandeChartreuse et avant d'aller s'établir à Bourgoin où, comme je l'ai raconté, il organisa la curieuse cérémonie de son mariage avec Thérèse, Jean-Jacques fit un séjour à Chambéry, chez M. de Conzié. i« Mon principal, objet,, écrivait-il à Thérèse, est bien, dans ce petit voyage, d'aller sur la tombe de cette tendre mère, que vous avez connue, pleurer -le malheur que j'ai eu de lui survivre ».

Mme de Warens était morte, en effet, six ans plus tôt, à Chambéry, dans le faubourg de Nézin où elle passa tes derniers jours, ruinée et délaissée. Elle était si pauvre que le curé de la patoisse dut payer les frais de l'ensevelisset-nent, qui eut lieu le 30 juillet 1762. Quelques rares personnes suivirent le cercueil et montèrent la côte, assez rude, qui va de Nézin à l'église de Lémenc.

En la gravissant à mon tour, je sais bien que je ne découvrirai pas la tombe de Mme de Warens. D'autres, avant moi, la cherchèrent vainement. Peut-être Rousseau, quand il fit son pèlerinage, eut-il déjà de la peine à trouver la place où reposait sa maternelle amante. On a même prétendu que celle-ci fut inhumée dans l'église mais je doute qu'on ait accordé un tel honneur à cette pauvresse, malgré le beau nom qu'on lit sur l'acte de décès « Dame Louise-Françoise-E'éoaore de La Tour, veuve du seigneur baron de ,Warens ». Du reste, l'acte, dressé le jour même par le curé Gaime, dit expressément qu'elle fut « ensevelie au cimetière de Lémenc ».

C'est donc bien ici qu'elle repose, dans ce petit enclos funèbre, encombré d'arbres et de végétations. Nul décor ne convenait mieux à celle qui avait tant aimé la nature et su la faire aimer par Rousseau. En face des Charmettes, au-dessus de la ville d'où les rumeurs montent assourdies, devant ce magnifique horizon de montagnes, j'imagine le beau discours, entrecoupé de pleurs, que Jean-Jacques dut prononcer.

Dix ans plus tard, à quelques jours de sa fin, écrivant, en ce même dimanche des Rameaux, sa Dixième rêverie d'un promeneur solitaire, il évoque encore son arrivée en Savoie, un demi-siècle avant, et l'inoubliable rencontre. « Aujourd'hui, jour de Pâques fleuries, il y a précisément cinquante ans de ma première connaissance avec Mme de Warens. Ah si j'avais suffi à son cœur comme elle suffisait au mien quels paisibles et délicieux jours nous eussions coulés ensemble Nous en avons* passé de tels, mais qu'ils ont été courts et rapides, et quel destin les a suivis J'engageai maman à vivre à la campagne. Une maison isolée, au penchant d'un vallon, fut notre asile, et c'est là que, dans l'espace de quatre ou cinq ans, j'ai joui d'un siècle de vie et d'un bonheur pur et plein qui couvre de son charme tout ce que mon sort présent a d'affreux. Je ne désirais rien que la continuation d'un état si doux ma seule peine était la crainte qu'il ne durât pas longtemps. Je pensai qu'une provision de talents était la plus sûre ressource contre la misère et je résolus d'employer mes loisirs à pe mettre en état, s'il était [

possible, de rendre un jour à la meilleure des femmes l'assistance que j'en avais reçue. »

La dixième rêverie s'arrête brusquement sur ces mots Rousseau ne put reprendre la plume et mourut quelques semaines après. Ainsi les dernières lignes tracées par sa main défaillante furent pour celle qu'il appelle la meilleure des femmes. Quelle tombe, quel mausolée, quelle épitaphe vaudraient un tel souvenir Résignons-nous donc à ne pas connaître sous lesquelles de ces herbes que froisse mon pied. s'est décomposé le joli corps décrit par Rousseau. La femme, dont le sceau réprésentait un amour mettant un doigt sur les lèvres, a disparu secrètement, comme si elle redoutait d'être importunée par notre indiscrète sympathie. On sait moins encore où repose Mme de Larnage, cette autre amante près de laquelle Rousseau ne vécut que trois ou quatre jours, mais qu'il n'oublia jamais parce que, seule, elle lui révéla le plaisir. On ignore de même où est inhumée celle pour qui furent composées les immortelles strophes du Lac. Il semble que ces inspira- trices tiennent à dérouter nos curiosités sacrilèges.

J'ai passé une partie du bel après-midi de mai parmi les sépultures abandonnées, assis sur le rebord d'une tombe, dans le fouillis des végétations. Un petit lézard gris me regardait, se demandant quel était cet intrus. Dans le feuillage d'un sycomore, un* rossignol et une petite fauvette à tête noire semblaient rivaliser de virtuosi"-1 té; je les voyais tous deux. se détacher, ainsi que les branches qui les ,portaient, sur les cimes blanches des Sept-Laux. Quand j'abaissais les yeux, j'apercevais, par-dessus le mur qui borde le cimetière, ces Charmettes où Rousseau avait hâte de se rendre quand il habitait Chambéry, pour assister à l'arrivée du renouveau. « La joie avec laquelle je voyais les premiers bourgeons est inexprimable. Revoir le printemps était pour moi ressusciter en paradis. A peine les neiges commençaient à fondre que nous allions aux Charmettes pour y avoir les prémices du rossignol. »

Les dernières neiges, des bourgeons qui s'ouvrent, un chant de rossignol en fautil davantage pour que défaille un cœur passionné ?

Gabriel Faure.

CHOSES ET GENS DE LETTRES

Une défaite économique L'an dernier, j'ai été, je crois, .'îtj' premier- à signaler la défaite infligée aux lycées de Paris par les lycées' de'1 province, dans les épreuves du Concours général. Cette année, c'est pis qu'une défaite une tripotée en règle et dont, cette fois, presque toute la presse s'est émue.

Gardons-nous cependant de pousser les choses au noir. En admettant que les lauréats du Concours général forment l'élite de notre jeunesse scolaire, peu importent, statiquement, les élé- ments qui dominent dans cette élite. Que Paris y ait perdu la majorité, c'est certes très vexant pour la capitale. Mais cela ne constitue qu'un désastre purement local et n'atteignant nullement la valeur globale de notre enseignement.

Néanmoins, on peut se demander d'où vient cette brusque décadence des lycées parisiens. L'année dernière, j'avais proposé là-dessus quelques explications et des professeurs en avaient fourni d'autres. Notamment, M. Charles Delvert et M. C. A. Fusil s'étaient trouvés d'accord pour attribuer l'échec de Paris aux difficultés matérielles que traversent les professeurs parisiens et qui ne leur laissent ni la liberté d'esprit, ni les loisirs nécessaires pour entraîner, comme il conviendrait, leurs jeunes élèves. ",I Or voici que, dans un excellent article de Paris-Midi, M. Dambrus apporte, à l'appui de cette thèse, de nouveaux arguments. M. Dambrus nous révèle, en effet, que nombre de professeurs départementaux, appelés, pour leurs mérites, à une chaire parisienne. ont décliné cet honneur et préféré rester en province où l'existence leur est plus facile. D'où il résulterait que si Paris a été battu au Concours général, c'est que la vie y devient inabordable pour les meilleurs de nos professeurs. Et d'où il faudrait conclure que cette défaite est moins due à des motifs d'ordre intellectuel qu'à des motifs d'ordre économique.

Dans son discours aux lauréats du Concours, au lieu de se répandre en considérations sans urgence sur les vertus respectives des sciences et des lettres, il semble que M. Herriot eût pu toucher quelques mots de tout cela et y promettre une promesse de plus ou de moins. quelques remèdes. Fernand Vandérem.

LAC D'ANNECY

Au-dessus du lac bleu, les très vieilles murailles Dorment,, et Je château, fier de ses hautes tours, Apres quatre cents ans garde dans ses pierrailles L'aventureux orgueil des princes de Nemours. Le Semnoz arrondit ait loin ses formes noires, Et la dent de Lanfonl cuivre ses flancs rocheux. Les petits bateaux blancs qui s'en vont vers TalUoires

Nous envoient leurs remous ainsi que des adieux. La ville au bord de l'eau, luxueuse et bruyante, Mire ses vieux logis, son parc et sa prison. L'embarcadère est plein de femmes souriantes Et la vedette accoste sans bruit, L'horizon S'est couvert d'un brouillard léger et transparent. Le soir tombe, le ciel rougit, le lac s'irise Et des bois, des jardins s'exhale lentement Un coucher dc soleil qui saigne sur l'eau grise. L. Gaj mard.

Iju FIGARO

SUPPLÉMENT LITTÉRAIRE

DÉFENSE DE LA LANGUE FRANÇAISE «1 ̃ ̃ fWV-rvWW* ̃ ̃

]l ̃PÉELES ET CKJ^TJIDS.

J'ai dit l'autre semaine, et je ne m'en' dédirai pas, qu'un bon écrivain, qui écrit trop et trop vite, ne peut laisser échapper que des négligences qui ne> sont.pas à la lettre des -incorrections. Cela est vrai, en principe mais j« consens qu'il y a des négligences alarmantes, et que le docteur Tant-Pis qualifierait de symptomatiques. J'ai, par exemple, un jour si je commence par moi-même, c'est plutôt par humilité que par charité bien ordonnée, c'est aussi pour me donner licence de parler ensuite des autres aussi durement que j'aurai parlé de moi j'ai donc, un jour, écrit par mégarde soulever un lièvre au lieu de lever un lièvre. Je m'en accuse, et je prends toute la responsabilité de cette bévue, que nombre de gens de lettres n'auraient point manqué d'imputer aux pauvres typos qui n'en peuvent mais. A présent que j'ai dit de moi sans ménagement ce que j'en pense, me sera-t-il permis de n'épargner point davantage un de nos confrères dont le journalisme est le violon d'Ingres, qui, dans un article d'ailleurs fort intéressant, lâchait récemment cette énormité: maître ès science ? Est-il donc possible d'oublier, même si l'on est plus distrait que M. Lœwenstein, que es est la contraction de en les, comme des est la contraction de, de les-, partant que l'on ne doit l'employer que' devant un substantif au pluriel, et que maître- es scienàe est exactement Va m unie" faute que des beau cheval, avec ur soupçon de pédanterie en plus ? Je n'aime guère en tête-à-tête, quoique, le substantif tête-à-tête étant admis, en tête-à-tête soit un péché véniel mais que dire de en sous-main,' que j'ai relevé le même jour chez un deuxième confrère ? Aucun auteur de marque n'a jamais écrit autrement que sous main. « Richelieu, dit Voltaire, favorise sous main les protestants d'Allemagne. » On m'objectera que sous-' main substantif est reçu comme têteà-tête. On lit, dans les Mémoires du cardinal de Retz « Il ne prit pas même le soin de lui expliquer le sousmain des fausses avances qu'il fit pour le rappeler ». Mais, depuis le cardinal de Retz, combien de fois a-t-on lu le sous-main ? Le tête-à-tête survit, le sous-main est tombé en désuétude.

LA VIE INTELLECTUELLE EN PROVINCE

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L'été dernier, la Société archéologique de Touraine résolut de consacrer une journée d'étude à l'histoire d'Ain- boise et de Chanteloup. L'après-midi fut réservé à l'ancienne résidence de Choiseul, et l'on entendit trois conférenees sur ce magnifique sujet. La première fut prononcée par M. R.-Edouard André, propriétaire de la plus grande partie du domaine que fut Chanteloup, et elle eut trait à l'histoire du domaine dans la seconde, M. Roland Engerand traita des « souverains de Chanteloup », c'est-à-dire du duc et de la duchesse de Choiseul; enfin, M. André Hallays parla de l'exil du célèbre ministre à Chanteloup. Ces trois études viennent d'être réunies en volume et publiées, chez Marne, à Tours, par les soins de la Société archéologique, avec une éloquente préface de M. le chanoine Guignard, président de la Société.

Chanteloup est situé sur le versant du val de Loire qui regarde le nord; c'est un plateau. couvert de forêts, qui descend vers le fleuve par une pente douce, fertile, couverte de vignes, dé cultures et <Ie bois. Vers l'est, son. aperçoit le château et la ville d'Amboise avec leurs., hautes toitures d'ardoise, leurs flèches et leurs tours; de l'autre côté de la Loire, des coteaux parsemés de villages; enfin, à l'ouest, à six lieues, on distingue les environs de Tours et les flèches de Saint-Gatien. On comprend, dit M. Edouard André, au début de la belle étude que nous allons résumer, que ce paysage ait justifié la création d'un grand" château et d'un domaine important. Après avoir appartenu à divers propriétaires, par des marchés que l'on suit depuis le quinzième siècle, Chanteloup fut acheté, en 1713, par Jean Bouteroue, seigneur d'Aubigny, grand maître des eaux et forêts de France, agissant comme prête-nom de la princesse des Ursins. Celle-ci se hâta de construire des bâtiments à Chanteloup et d'y agencer des jardins comme elle avait fait dessiner et planter le parc du « Buen Rctiro à à Madrid. Lorsqu'elle mourut, en 1722, d'Aubigny acheta Chanteloup et y passa le reste de ses jours. En 1761, sa fille, la marquise d'Armentières, céda le domaine au duc de Choiseul.

Un dessin de cette époque nous montre un vaste et superbe château solidement construit, au centre, un corps de logis majestueux et deux ailes s'avançant vers le midi, des communs « prodigieux » et d'immenses bassescours, de grands et beaux jardins, avec des parterres de broderie et des avenues plantées d'arbres au total, une résidence digne d'un très grand seigneur.

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Mais dans cet état, elle ne suffisait pas à Choiseul, qui, par d'habiles négociations, parvint d'abord à annexer au château la forêt d'Amboise tout entière. En 1762, le roi érigea le domaine d'Amboise-Chanteloup en une nouvelle duché-prairie, sous le nom de Choiseul-Amboise, et immédiatement

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Rien ne justifie en sous-main, et ces deux prépositions jointes font abominablement..

Ces crapauds nous ramènent à l'article de la responsabilité que les journalistes encourent quand ils écrivent à la va-comme-je-te-pousse. On ne saurait avoir trop d'indulgence pour eux, s'ils avouent leurs fautes en se frappant la poitrine et s'ils font acte de contrition; mais, par le temps qui court, ils sembleraient de préférence enclins à en tirer vanité ils affichent, ni plus ni moins que les instituteurs primaires, la prétention de réformer les règles de la grammaire, qu'ils ignorent, plutôt que de se donner la peine de les apprendre et de les appliquer. On sait la lettre inepte que le bas corps enseignant a adressée à M. Herriot, pour obtenir de lui la condamnation officielle de la règle des participes. N'est-il pas inouï et scandaleux que cette sottise ait trouvé des défenseurs dans la presse ? Quelqu'un, que je ne veux pas nommer, estime la règle dont il s'agit incompréhensible, et ne juge point, avec le philosophe Hegel, qu'il faut comprendre l'incompréhensible comme tel. Il pense à rebours que la troisième république, qui ne saurait comme la première se priver de chimistes, n'a en revanche aucun besoin de participes passés. On n'imaginerait point lés exemples qu'il allègue pour démontrer l'inin"leiligibilitërde cette règle, qui est le pont aux ânes. Il nous défie d'expliquer pourquoi l'on doit écrire « j'aban-'donne les espérances que j'en avais conçues », et « j'ai vu des savants aimables, mais j'en ai connu de bien graves ». Je ne relèverai pas le défi, je m'en remets à quelque gamin de sept ou huit ans. C'est à cet âge que, de mon temps, on commençait de faire des analyses logiques. Si on les faisait de travers, on était coiffé du bonnet d'âne, et on se croyait déshonoré. Il est vrai que maintenant le bonnet d'àne ne déshonore plus, au contraire, c'est une distinction qui flatte les familles et le père qui en voit son fils affublé murmure en hochant la tête

J'ai toujours dit que ce garçon-là serait un homme d'action.

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le duc commença des transformations considérables. Il* s'adressa à son architecte de Paris, Le Camus, qui avait construit son hôtel de la rue de Richelieu et l'hôtel de Beauvau, actuellement ministère de l'intérieur. M. Edouard André publie des dessins iné- dits qui nous font connaître le résultat de ces travaux les ailes du château sont prolongées par deux colonnades à jour rappelant celle du Grand Tria- non, et à chaque extrémité s'élève un pavillon surmonté dkine terrasse et orné de niches et de statues. La dispo- sition intérieure du château favorise la vie mondaine, qui y fut particulièrement brillante, comme on sait, pendant l'exil de Choiseul. Pour le mobilier et la décoration des pièces, quelques épaves, dont on peut voir la plus grande partie au Musée de Tours notamment une toile du Guerchin, trois tableaux de Boucher, quatre dessus de portes de Houel, et quatre d'Hubert Robert, le beau bureau marqueté, qui se trouvait dans le salon de compagnie, et la magnifique commode en laque de Chine, qui ornait la chambre du duc nous permettent d'imaginer la splendeur de Chanteloup au temps de Choiseul.

Quant aux jardins, l'artiste chargé de les dessiner, après avoir hésité entre le vieux style régulier « à la française » et le style paysager « à l'anglaise », s'arrêta à un style mixte, maintenant le dessin français pour la partie centrale, celle qui encadrait l'axe du château, et composant, au levant de' ce parc, un jardin anglo-chinois, dans le genre de celui du Petit Trianon ou du Hameau de Chantilly. La pagode de Chanteloup, qui est du style Louis XVI le plus caractérisique et le plus délicat, est à peu près le seul vestige qui soit resté de ces jardins.

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Lorsque Choiseul mourut, en 1785, il laissait une situation tellement embarrassée que la duchesse dut vendre tous ses biens, y compris ce domaine qu'elle avait tant aimé, comme l'a montré Mlle Jehanne d'Orliac dans sa jolie étude sur Chanteloup, la duchesse de Choiseul et Chérubin. Le domaine fut acquis, moyennant 4 millions 60.000 livrjçsj. par le duc de Penthièvre, petit-fils1 de Louis XIV et de Mme de Montespan. Le nouveau propriétaire vécut peu à Chanteloup, mais il se fit cependant aimer des Tourangeaux pour ses bienfaits, en sorte que la Révolution ne porta aucune atteinte aux bâtiments ni ait domaine. Le duc mou- rut en 1793, laissant une fille, LouiseMarie-Adélaïdij, qui épousa Philippe, duc d'Orléans,. £l fut la mère du roi Louis-Philippe. La f orèt de Chanteloup, incorporée au domaine national, fut rendue, en 1814, à la duchesse d'Orléans le domaine, placé sous séquestre comme bien d'émigrés, fut mis en adjudication et acheté, le 27 février 1793, pour 234.000 livres, par un officier de cavalerie, Guillaume Barbier-Dufay, qui ne put en payer le prix et fut déchu de ses droits, après

avoir malheureusement vendu tout ce qu'il pouvait. Remis en vente en 1802, le domaine devint la propriété de Chaptal, ministre de l'Intérieur. Chaptal habita beaucoup Chanteloup, et en 1810, l'Empereur érigea la terre en majorat avec le titre de comte. Pendant le blocus continental, l'ancien ministre y fit d'importants et heureux essais pour la culture de la betterave. Mais Un de ses fils s'étant lancé dans des spéculations hasardeuses, Chaptal dut répondre pour lui. ̃->̃•̃

Il vendit en 1823 une partie de ses terres au duc Louis-Philippe d'Orléans, puis le reste du domaine, y compris le théâtre, à des marchands de biens, à cette « Bande Noire » que. Victor Hugo devait flétrir en cette même année, par une pièce des Odes et Ballades, « Ce fut alors la catastrophe, dit notre historien; le mobilier fut vendu, tous les souvenirs des ducs de Choiseul et de Penthièvre furent dispersés dans le voisinage, le château fut démoli pierre par pierre, et la destruction fut si complète qu'il n'en reste actuellement aucune partie visible, même les fondations et les caves ̃»:

C'est pourquoi le promeneur qui vient d'Amboisc ne trouve à l'endroit où s'élevait l'immense et superbe château de Choiseill, que la fameuse pagode avec les deux petits pavillons du concierge.

Montalembert a observé que le régime de la Restauration a été, malgré son nom, une période de « destruction sans limite » pour les monuments du passé, et qu'il n'y a pas un département en Fra.nce où, «. il. ne se soit consommé, pendant les quinze années de la Restauration, plus d'irrémédiables dévastations que pendant toute la durée de la République et de l'Empire ». L'histoire de la Touraine illustre trop bien ce jugement. « Dans beaucoup de provinces,écrit le chanoine Guignard, la fureur destructive prit fin avec l'anarchie des passions politiques qui lui servit de prétexte, et non d'excuse en Touraine, une fatalité, soutenue par les personnes et les événements, prolongea cette sacrilège fureur de démolition qui supprima, dans l'aube de l'apaisement, la basilique de SaintMartin, les abbayes de Marmoutier, de Beaumont, de Saint-Julien, le château de Richelieu, une partie de celui d'Amboise et, pour couronner l'œuvre du vandalisme, celui de Chanteloup, victime d'une nouvelle infortune, démoli par des spéculateurs en pleine Restauration »

L'amour des romantiques pour le moyen âge et la renaissance des études historiques avec Augustin Thierry et Guizot allaient bientôt amener, à la fin de 1830, la création du Service des Monuments historiques, qui eut pour mission de sauvegarder les beaux édifices" anciens. Mais pomt%.ÇjianteIpupJ< hélas X il était^troj^tard*

«v. Pierre Fornand.

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Monologue de la Tristesse et Colloque de la Joie

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iFR-A-G-IMElSrTS (1)

Lancelot.

Et tu dormais, et tu dormais d'un doux sommeil. Je prévoyais le désespoir de ton réveil, Et tous mes rêves, à genoux auprès du lit, Priaient l'Amour et les souffrances et l'Oubli. L'arbre, la brise, Les étoiles et la; mer [amer. Chantaient au loin, très loin,' très loin, leur chant Un rossignol, ivre d'espace, ivre de vol, Cherchait l'écho perdu d'un autre rossignol. Les lis défunts dansaient en rond sur le gazon. Mon ombre poursuivait top ombre à l'horizon. Je te disais que je t'aimais, que tu m'aimais, Et tu dormais, et tu dormais, et tu dormais.

Il faudra le. recul des temps •̃«.'̃ Pour approfondir ce printemps,

Ce printemps aux feuilles tardives, s! Aux lancinantes récidives

Des vieux desirs-et des vieux maux, Que bercèrent les vieux rameaux

D'un arbre triste et solitaire Parti déjà vers le mystère

Où dorment l'Amour et le Temps

Et fleurit l'éternel Printemps.

'•

Ailleurs ? Non, ici même ait centre de l'orage, Au bord du précipice, au milieu des ténèbres f Etends ton arc-en-ciel, ô sourire du Sage, Et couronne de fleurs les augures funèbres 1 Verse ta cendre, Oubli, sur les menteurs visages Do l'amour qui nous guette à travers les nuages Ici-bas, ici-bas, au son des chants funèbres 1 Je t'attends, noir soleil qui cliauffes les ténèbres I Armand Godoy.

GLORIOUS DAY C'est un jour que nous retiendrons Pour sa noblesse et sa superbe. Les buis et les rhododendrons Font des ombres courtes sur l'herbe Des sapins aux contours précis Frangent un ciel de porcelaine Et sont immobiles ainsi

Que l'air, torride et sans haleine. Le silence pose sa main, ·

Comme charnelle, sur les choses Et Passe l'âme da Samain,

Parmi l'effeuillement des l'oses. L'urne blanche, dans le bassin, Renverse une image tremblante Votre cœur bat, sous votre sein, Au rythme de l'heure si lente. Et, comme les papillons jout, Rasant le sable des allées,

Nos songes fou! autour de nous, Un deux bruit d'ailes accablées. Marcel-P. Jonbert.

(1) Extrait d'un recueil qui paraîtra à l'autoinnc.- ̃̃' ,i

,RÉDACTION ET ADMINISTRATION 14, Rond-Point des Champs-Elysées, Paris (8° arr.)

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VISITES ET PROMENADES

Jean-Jacques Rousseau et HP6 Théodore, danseuse

Par Jacques PATISF

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Nous avons dît que la lettre 'lé Rousseau à Mlle Théodore à supposer qu'elle fût authentique ne pouvait être de 1767. Une substantielle notice qu'a bien voulu nous communiquer, M. Henry Lyonnet, l'auteur du si intéressant Dictionnaire des Comédiens, et, divers ouvrages dont il nous a fourni la référence, nous en apportent la preuve. Non seulement, en 1 767, Mlle Théodore, de son nom de famille Crêpé, n'était pas encore à l'Opéra, mais il est certain qu'elle ne songeait même pas à y entrer. Il fallut les instances réitérées de son maître à danser Lany pour qu'elle se résignât à aborder une carrière qu'elle poursuivit toujours à contrecœur. Adolphe Jullien, qui, dans L'Opéra secret au xvni" siècle, a consacré une vingtaine de pages à retracer la vie de Mlle Théodore et de Dauberval, nous donne sur ce point des indications précises « Après avoir passé un instant, en 1775 ou 76, au dernier rang des surnuméraires, Mlle Crepé, dite Théodore, s'était retirée presque aussitôt du théâtre elle n'y revint que pour effectuer son début officiel le 26 décembre 1777 dans le ballet de Bocquet, fils de Boutellièr, mis en musique par Desormery Mytril et Licçris: » Le Journal de Paris et le Mercure louèrent son noble maintien et sa grâce aisée. Elle avait été reçue comme cinquième en remplacement aux appointements de 1.500 livres et passa à 2.000 livres en 1779, mais n'obtint jamais davantage. C'était, dit encore cet auteur qui reproduit la lettre de Rousseau d'après l'Espion des principaux théâtres, « une sorte de philosophe en chaussons de satin, une libre penseuse en jupons courts ». Et Adolphe Jullien nous fait le récit de l'altercation violente qui s'éleva un jour entre elle et la chanteuse, Mlle Beaumesnil, et à la suite de laquelle un duel au pistolet fut décidé. Le matin de la ren- contre, les deux artistes, aussi résolues l'une que l'autre, arrivèrent sur le terrain, à la porte Maillot. En vain, Rev, le maître de danse, s'efforça d'arranger l'affaire; force lui fut, pour empêcher un drame, d'avoir recours à un subterfuge. Il déposa, comme par mégarde, les pistolets sur l'herbe humide et les armes mouillées firent long feu. Les deux adversaires alors oublièrent leur rancune et s'embrassèrent.

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L'amour n'avait p»s--<ifeé–éi*«nge* -peut-êire au retour de Mlle Théodore à l'Opéra après un stage qui ne lui avait valu, sèmble-t-il, que des déceptions. Notre jolie danseuse s'éprit, en. effet, follement du beau Dauberval, l'idole du jour, surnommé le Préville de la danse, et sans doute eût-elle consenti pour lui tous les sacrifices.

Né à Montpellier en 1742, Jean Bercher, dit Dauberval, avait pris des leçons de Noverre et fait ses débuts à ̃l'Opéra en 1761. Ses biographes rapportent qu'il vécut quelque temps avec la Guimard, puis qu'il conçut une ardente passion pour une élève de Vestris, Mlle Cécile. Poursuivi pendant dix ans par Mlle Dubois, de la Comédie-Française, il fut requis par elle de l'épouser sous prétexte que le fils qu'elle venait d'avoir était de lui. Mme du Barry, qui s'intéressait à Mlle Dubois, manda Dauberval un matin. Il sortit de la chambre de la favorite exonéré de tout mariage et favori de la favorite.

Ses prodigalités et son faste l'avaient rendu non moins fameux que ses talents. Profitant de l'engouement du public pour les théâtres de société, il avait fait construire chez lui, rue SaintLazare, un salon vaste et splendide qui deviiit la curiosité de tout Paris. Ce salon, à l'aide d'un mécanisme ingénieux, pouvait se transformer en salle de spectacle. Il lui avait coûté 45.000 francs qu'il ne put payer. Poursuivi par ses créanciers et obligé de se cacher, Dauberval allait prendre le chemin de la Russie, où des offres brillantes lui avaient été faites par Catherine II, lorsque la du Barry le tira d'embarras en lui remettant 50.000 francs, produit d'une collecte faite à la cour par la favorite de Louis XV elle-même.

Adjoint au maître des ballets depuis 1773, Dauberval fut, en 1776, nommé compositeur et maître des ballets. en survivance de Noverre et devint membre de l'Académie de danse, titre qu'il conserva jusqu'en 1778. Mais, vers le milieu, de cette année, de Visme, directeur de l'Opéra, le fit tout à coup descendre au rang d'aide du maître de ballet, Gardel aîné, lequel avait, par faveur, remplacé Noverre. Ce passe-droit provoqua une scission parmi les artistes de l'Académie royale de musique, et le publie, qui adorait Daubervai, prit fait et cause pour lui. Accusé, ainsi que Veslris père, d'avoir organisé une cabale, il fut conduit à For-1'Evêquc, où on ne lc garda que quelques jours. Mais ces tracasseries l'avaient dégoûté et il ne tarda pas à abandonner la place à son rival lors de la clôture de 1783. H prit sa retraite avec une pension de 3.500 francs et se rendit à Bordeaux en compagnie de sa femme, Mile Théodore. Il devint maître de ballet au Grand Théâtre de cette ville et occupa ces fonctions jusqu'en 1791..

̃

Mlle Théodore finit, en effet, par épouser Dauberval. Après l'incendie de l'Opéra, en 1781, elle avait quitté Paris pour Bruxelles d'abord, puis pour Londres, où elle fut engagée en même temps que le beau danseur Nivelon. L'année suivante, elle rentrait en Fran. ce, retrouvait Dauberval, qui Femme-


nait dans ses domaines, et aussitôt ils s'y mariaient. Mais elle ne s'était guère gênée, durant son séjour en Angleterre, pour critiquer vertement la nouvelle administration, de l'Opéra, et ces propos «ibruités en France devaient amener son arrestation. Edmond de Goncourt, dans Madame de Saini-Hiibertu, cite le rapport de l'inspecteur de police Quidor relatif à cette affaire, que nous a conservé Je registre de l'Opéra

J'ai déposé, cette nuit, à l'hôtel de la Force, écrit le commissaire du Roi, avec la consigne du secret, la demoiselle Théodore, que j'avais trouvée au château de Poinchy, malgré les avis donnés par la demoiselle Guimard « sa mère et ceux qui lui avaient été donnés par tu poste. Blle était dans la plus grande sécurité, se confiant dans une lettre qu'elle dit avoir de M. de La Ferté et écrite au nom du ministre, dans, laquelle on lui annonçoit qu'elle n'est plus sur l'état des sujets de l'Opéra, ni (le la cour, et qu'on la rendait libre de contracter les engagements qu'elle jugerait à propos. Elle a reçu ma visite et mon compliment avec un héroïsme romanesque et paraît' disposée à faire assaut de courage ct fermeté contre les attaques de l'autorité.

Pendant le peu d'heures que j'ai passées à Poinchy, j'en ni assez va et entendu pour pouvoir assurer que la demoiselle Théodore et Dauberval sont mariés depuis huit jours, que c'est pour ce grand coup de théâtre que la demoiselle a hasardé un voyage en France et ci Paris. d'où le sieur Daubcroal l'a emmenée futtivement à sa terre où s'est faite la cérémonie. Quoique

j'aie la certitude de ce que j'avance^ je

vous supplie, monsieur, dc nc pas paraître tenir cette nouvelle de moi.

Au rapport, se trouve joint un état des frais que reproduit Edmond de Goncourt et qui démontre que ces arrestations n'étaient point à bon marché, car les déboursés du sieur Quidor, pour exécuter l'ordre du Roi, s'élevèrent à la somme, rondelette pour le temps, de 771 livres 10 sols.

Edmond de Goncourt termine ainsi son récit

« L'héroïsme de la Théodore qui, au fond, n'avait d'autre tort que d'être rervenue d'Angleterre en France sans l'agrément du ministère^ ne faiblissait pas en prison. Le 23 juillet, elle écrivait bravement

La'justice de celle administration n'est pas faite comme cette admirable divinité qui tient lu balance, et je ne suis surprise de rien, mais vous pourrez l'être si, de ma vie, je fais un pas sur les théâtres de Versailles et de Paris. ̃ Et l'indomptable et menaçante dan seuse donnait une grande inquiétude, au fond de sa prison, au bon M. de La Ferlé, qui lui écrivait

Quelqu'un vient m'assurer que vous vous proposiez de faire imprimer quelque chose en Angleterre sur votre détention. Je n'en ai voulu rien croire et j'imagine que vous êtes trop prudente pour vous exposel' ri des événements désagréables par la suite, en vous permettant quelque chose qui puisse blesser un ministre du Roi et conséquemment Vautorité de Sa Majesté. v Enfin, le 27 juillet, après quatre jours passés à la Force, la demoiselle Théodore était mise 'en liberté avec des ordres l'exilant à trente lieues de Paris ». r

Elle regagna Londres au mois d'août 1782, mais Albert 'du Bois assure qu'elle ne. renonça pas si aisément à rentrer :Y FOpéra et qu'après -avoir multiplié les démarches. elle crut, y réussir en 1784. Toutefois, l'hostilité de Gardcl et de la Guimard l'en em-

pêcha.

•̃-̃ r* ••

II est encore question incidemment de Mlle Théodore dans La Guimard du même Edmond de Goncourt. L'auteur de La Femme nu xvni" siècle relate qu'en 1781, le sculpteur Merchi, qui avait fait les bustes de Mlle Guimard, ainsi que des danseuses Théodore, Heynel, Allard et Peslin, eut l'idée, pour la décoration des boudoirs, des réduits galants de Paris, d'ouvrir une souscription offrant au public des statuettes de tale, soigneusement réparées, sur huit pouces de hauteur, des cinq danseuses Mlle Guimard, esquissée en Terpsichore; Mlle Heynel, en nymphe; Mlle Théodore, en bergère Mlles Allard et Peslin, en bacchantes.

On trouve dans les Mémoires secrets (vol. xx) plusieurs quatrains qu'un amateur fabriqua pour ces statuettes offertes « à bon marché v.

Celui-ci était dédié à Mlle Théodore Qui plaît le plus dans Théodore. ?,

Fraîcheur, esprit, grâce,, talent ?

C'est mon secret que Vopi.ignore

Mais pour charmer, elle en a cent,.

On peut rapprocher ces vers de ceux que publia le Journal de Paris le mardi 2* octobre 1786, et que nous communique M. Henry Lyonnet

A Mme Théodore-Daubcrval.

Que lu possèdes bien l'ait d'attirer les cœurs, Notre âme et dans nos yeux quand nous suivons [tes traces;

Horace te voyait qua»d it peignoit les Grdce.s Dénouant leur ceinture et dansant sur les fleurs, Charmante Dauberval Orne longtems la scène l 'Jonchante mi peuple gai dont tu fais les beaux [jours.

if J'accuse, le destin qui loin de toi m'eut raine 11 fallt ne te pas voir ou bien te voir toujours. par M. Léonard.

Nerée Desarhres, dans son ouvrage intitulé Deux Siècles à l'Opéra, ,'« chronique anécdotiqttc, artistique, excentrique, pittoresque et galante », a aussi consacré quelques lignes à Mlle Théodore et à Dauberval. Mais il n'a 'fait que résumer les précédents auteurs.

Un passage de Touchard-Lafosse, dans Les Chroniques de l'Opéra de 1667 « 1844, mérite plus d'attention. 11 nous est signalé par notre ami Pierre Soulainc qui fut longtemps secrétaire général de l'Opéra, et s'il ne nous offre que les broderies d'une imagination plaisante, il ne manque ni de pittoresque ni peut-être de clairvoyance. « II y avait en 1781, raconte Touehard-Lafosse, à l'Académie royale de musique, une danseuse nommée Mlle Théodore, dont l'entrée au théâtre trois ans plus tôt avait été marquée par des circonstances fort singulières. Les études de la débutante n'avaient pas été dirigées exclusivement vers les pirouettes, les pas mouchetés et les entrechats elle s'était adonnée à la lecture des bons livres et J.-J. Rousseau avait été de très bonne heure son auteur favori. »

Et Touchard-Lafosse de reprendre ^'expression même de ses devanciers

pour nous assurer que la future élève de Terpsichore, dès son entrée à l'Opéra, écrivit au philosophe « pour lui demander des instructions sur la manière de s'y conduire ». Mais il ajoute aussitôt

« La solution parut des plus embarassantes au philosophe d'Ermenonville la jeune personne appelait sa dialectique sur un terrain tellement mitoven entre la morale d'Emile et les pages enflammées de La Nouvelle Héloïse que, non moins indécis que le baudet de Buridan entre les deux mesures d'avoine, il ne sut que répondre à sa gentille correspondante et se dispensa de lui écrire. »

» Mlle Théodore ne se tint pas pour battue; un jour d'automne, Rousseau la vit arriver dans son ermitage, réclamant avec insistance les conseils du philosophe de Genève pour naviguer chastement dans les parages de l'Opéra.

» Mon Dieu, mademoiselle, que j voulez-vous que je vous dise, répondit Rousseau. Ne sachant que répondre à votre demande' excessivement délicate, j'avais, au risque de vous paraître impoli, suivi le conseil du Grec Lucien je m'étais abstenu.

̃ » r- C'est trop de modestie,.monsieur, ,1 vous dont les principes sont si purs. » Cette pureté-là, mademoiselle, le papier est une pierre de touche bien peu sûre pour l'éprouver. C'est un confident d'une Mlle Théodore avant l'apparition. »

Suit une longue conversation où se donnent libre cours la verve et l'invention de notre narrateur prolixe. Rousseau y fait des déclarations de cette sorte

Je veux, dit-il, parler de l'honneur qu'une femme doit professer pour mériter l'estime la chasteté. Finalement, le philosophe conseille à Mlle Théodore de prendre un amant pour éloigner les galants. Et cet amant sera Dauberval.

Cependant, Touchard-Lafosse considère- comme sacrée la vertue de Mlle

tECTURES FRANÇAISES ̃ ̃ .r mmmmm QUELQUES REVUES

Si les fées, les vieilles fées du pays de France existent encore quelque part, c'est en cette saison que nous avons chance de les découvrir. Au coin d'un bosquet, à l'orée d'un bois, au flanc d'une montagne, au détour d'un chemin creux, dans la solitude d'une plage les mondains ne fréquentent guère, elles surgiront peut-être pour obéir à notre confiant appel pour se faire reconnaître, elles prendront toutes les formes ici lavandières loquaces ou diseuses de bonne aventure plus loin, fillettes ingénues, gardeuses d'oies ou de chèvres là, simples fantômes errant parmi les arbres qui sait même ? fugitifs et pépiants oiseaux.

DES MILLIERS D'AILES.

Car il est des contes antique^ qui ne nous le laissent point ignorer certains biseaux s'ont lutins' "et1 sont fées. Et nous ne levons pas assez souvent les yeux vers les milliers d'aitttë qui traversent en éclairs le ciel de nos villégiatures et de nos plus banales promenades. MM. Jérôme et Jean Tharaud nous le reprochent gentiment dans la Revue Hebdomadaire c'est à l'occasion d'une lettre ouverte qu'ils adressent, par l'intermédiaire de cette revue, à leur ami, M. Jacques Delamain, auteur d'un ouvrage intitulé Pourquoi les oiseaux chantent. Pourquoi '? bien qu'ils ne le disent pas nettement, MM. J. et J. Tharaud l'insinuent parce que chaque oiseau, sous ses plumes, renferme l'âme d'un parfait magicien. La preuve, c'est qu'en faisant campagne avec. M. Delamain pendant la guerre, l'un des deux frères avait appris de lui à peupler sa solitude morale et son ennui avec des « histoires d'oiseaux ». II avait même imaginé d'en écrire une en pensant aux pinsons chanteurs que, dans les cabarets des Flandres, on rend cruellement aveugles « pour en faire de meilleurs virtuoses ».

J'avais donc imaginé les vicissitudes d'un de ces -pinsons aveugles, auxquels, pendant la guerre; tous les oiseaux du monde. les .migrateurs du Nord et dn :ud, apportaient les nouvelles des pays d'où ils venaient. Je mêlais naturellement a mon aventure d'oiseau une petite histoire, humaine. Le ieùne homme des Flandres, qui lui avait brûlé les yeux pour gagner le prix d'un concours, se retrouvait, après la guerre, sur les débris de sa ferme écrou- lée aveugle lui aussi, avec l'oiseau aveu- gle. Et tout finissait sur le chant alterne de l'oiseau et de l'homme amélioré par douleur.

La guerre finie, cette imagination s est évadée de mon esprit, comme un de ces oiseaux migrateurs qui ne reviennent pas à l'ancien nid. Et quand j'y songe, je me dis qu'il fallait vraiment être au milieu d'un monde à l'envers pour céder a l'illusion que cette même histoire pouvait exprimer quelque chose de ces brutalités au milieu desquelles nous vivions. Mais si l'idée n'était point viable, combien elle m'a aidé à vivre Comme elle a animé, pendant des jours et des jours, toutes choses autour de moi Elle m'a enchanté, allégé, fait oiseau

C'est que, pareille aux oiseaux. l'inspiration est fée ceux mêmes qu'elle visite ne savent point toujours le secret de la retenir de l'aile brillante qui les traversa, il leur arrive de, conserver tout juste quelques plumes. LA MERE DE RIQUET A LA HOUPPE Ainsi, certaine dame de lettres, vers la fin du xvm* siècle, inventa peut-être un sujet voisin du sujet de Riquet à la Houppe; mais c'est Charles Perrault qui, dans ses « Contes de ma mère l'Qyc », sut donner à cette jolie féerie sa forme et son charme définitifs. Dans la Revue des 'Deux Mondes, Mme Jeanne Roche-Mazon débrouille les fils de cette histoire qui, d'abord, peut paraître assez compliquée. Premier point des huit contes que Perrault réunit en janvier 1697 dans son petit volume, un seul n'a pu être rattaché par les critiques à des origines populaires et c'est Riquet à la Houppe. Faut-il donc supposer, comme Maurice Montégut le suggérait dès 1862, qu'il « a été inventé

Théodore « Quand les dames du lieu parlaient de leur camarade, affirme-t-il, elles l'appelaient Sainte-Théodore. » Il va plus loin, et s'il n'ose poser sur son front l'auréole du martyre, il n'hésite pas à lui prêter la fin la plus édifiante « Dévorée de jalousie au bout de trois ans, écrit-il, Mlle Théo-

dore entra en religion ».

La fantaisie du bon Touchard-Lafosse n'était évidemment point indigne de rivaliser avec celle d'Albéric Second, mais sa p&gpiçacitc' était plus grande peut-être lorsqu'il niait, pour les besoins de son récit, que Rousseau eùt jamais écrit à notre gente ballerine.

II est certain au demeurant que Mlle Théodore ne prit jamais le voile. Elle mourut en 1798 et Dauberval lui survécut jusqu'en 1806. î

."•'̃' A ̃ il-

Enfin, voici qui pour fait" expliquer la petite supercherie littéraire d'Albéric Second, et qui prouve qu'il n'avait pas tort de remarquer qu' « à l'Acadéinie impériale de musique on est volontiers danseur de père en fils et danseuse de mère en fille ». M. Eugène Maillard, qui n'ignore rien du passé de l'Opéra, a connu au cours de sa longue carrière deux demoiselles Théodore. La dernière, Adeline Théodore, qui s'éteignit octogénaire dans une maison de retraite il n'y a guère que six mois, donnait encore, voilà quelques années, des leçons aux jeunes débutantes. L'autre, sa mère, avait d'abord fait florès au Théâtre-Lyrique impérial (actuel Théâtre Sarah-Bernhardt) avant de devenir une des étoiles les plus brillantes de l'Opéra. C'est à elle sans doute que faisait allusion l'ingénieux Albéric Second et c'est de ses mains qu'il feignit d'avoir reçu la fameuse lettre de Rousseau.

Toutes deux étaient en effet, selon toute vraisemblance, les propres descendantes de notre daliseuse-philosophe. ''Jacgûés'Patin:

̃ "m' Jacques'' 'Patin.

un soir pour l'amusement d'enfanls nobles par quelque grande dame spirituelle et jolie, comme on dit que fut inventée la chanson de Malbrough pour endormir un enfant royal » ? Mais voici le second point, où triomphe l'éru dition de Mme J. Roche-Mazon une certaine demoiselle Catherine Bernard, Rouennaise, et plus ou moins cousine des Corneille et de Fontenelle, grande auteur de romans parus à partir de 1687 sous le titre général Les Malheurs de l'Amour, publia, au début de 1696, une Inès de Cordoue qui contenait une nouvelle intitulée, en toutes lettres: Riquet à la Houppe. Mlle Bernard dé- veloppait l'histoire des amours de Ri- quet, gnome fort laid et magicien, prince d'un royaume souterrain, avec la fille d'un grand seigneur de Grenade, nommée Mam.a, laquelle, « née avec tous les traits qui font la beauté, était si stupide, que la beauté même ne servait qu'à la rendre désagréable. ». L'amour de Riquet lui conféra {'esprit elle ne s'en servit que pour tromper son souterrain époux avec le prince Arada pour se venger, Riquet fit Arada aussi laid que lui-même. Perrault a-t-il donc pillé et volé la pauvre Mlle Bernard? Que non

Riquet à la Houppe a été inventé par Catherine Bernard, mais il appartient à Perrault. Catherine Bernard avait taillé à facettes un caillou curieux de soi- jardin c'est Charles Perrault, vieil enchanteur en perruque grise, qui a su. d'un coup de baguette magique, en faire le joyau sans prix, la petite merveille à la fois précieuse, ironique et naïve qui, après deux siècles, charme encore les enfants d'aujourd'hui.

Un écrivain qui prend pour son modèle les « contes de la vieille roche, ceux que nos aïeux ont inventés », sait qu'en notre pays les esprits souterrains sont rares et que le pouvoir des enchantements y passe pour limité, retenu toujours dans les bornes par un certain bon sens malicieux. C'est pourquoi Perrault a éliminé du conte de Mlle Bernard le fantastique insolite, et il a substitué aux Gnomes hideux la fée des légendes villageoises, aussi pareille que-possible à une bonne dame, sa- vante et' sage; qui visite les accouchéei pour leur apporter -réconfort.

Perrault a donc complètement transformé le conte inventé non sans balourdise par une dame de lettres en qui l'esprit précieux s'unissait à l'esprit bourgeois.

LE « COUP DOUBLE »

« DE COLOMBA »

Mérimée a transformé de même, pour écrire Colomba, les divers récits de « vendetta » qu'il avait recueillis en 1839 au cours de son voyage en Corse. M. J. B. Marcaggi reconstitue, avec bien de l'agrément, dans la Revue de Paris, l'itinéraire et la chronologie exacte de ce voyage, dont on connaissait seulement les grandes lignes il publie les véritables traités de paix qui mirent fin, en 1834, aux deux « inimitiés de Sartène et de Fozzano Mérimée les connut et les utilisa pour peindre la vendetta de son roman. Ces documents jettent une lumière inattendue sur la vraie Colomba. Ils révèlent d'autre part que la publication du roman eut une suite tragique pour M. Jérôme Roccaserra, de Sartène, dont le jreçit, inspira à Mérimée le fameux « coup double » d'Orso della Robbia. Ce M. Jérôme passait pour avoir tué dans une embuscade les deux jeunes Pietri, héritiers d'une famille dont le survivant était un vieil abbé, leur oncle. La paix négociée par le préfet' Lallemand avait mis fin cependant aux rancunes M. l'abbé Paul-Marie Pietri, accablé de douleur, reprit sa vie dei.reclus. dans sa vieille maison de la place ïfPorta, la Casa longa et il laissa croître sa barbe en signe de deuil, pour se conformer à un vieux rite corse. Or, en 1842, la lecture, à Sartène, d'une note du chapitre xvn de Colomba, qui révélait que M. Jérôme Roccaserra s'était vanté à Mérimée, comme d'un exploit héroïque, d'un lâche assassinat commis sur les frères Pietri, fit remonter à la surface des haines assoupies depuis sept ans. De ce jour, M. Jérôme

Roccaserra avait signé son arrêt de mort. •Tout vient à point à qui sait attendre. Le 24 novembre 1843, M. Jérôme Roccaserra fut tué sur la route, de trois coups de fusil, par deux inconnus qu'on ne put atteindre

On raconte qu'aussitôt connue, à Sarlènc, la nouvelle de la mort de M. Jérôme

Courtier* des Lettre;

COMMÉMORATIONS

Les fêtes du « Balustre d'Or à à Annecy.

On sait qu'un comité international s'est constitué sur l'initiative du pi;intre-graiveur Audré-Charles Coppier jxur fêter le "deuxième centenaire de l'arrivée de Jean'Jacques Rousseau à Annecy en érigeant le Balustre d'Or s. que l'auteur des Confessions demandait à la postérité afin de niarquer le lieu de sa rencontre avec Mme de Warens.

Précisément à l'endroit même de cette entrevue qui illumina toute la vie du philosophe, il existait une fontaine tarie, construite à la fin du XVI 11° siècle. Cette fontaine creusée d'une niche et coiffée de lierre sera ranimée. Une réplique du buste célèbre de Houdon en occupera le centre et le Balustre d'Or entourera la vasque de pierre blanche où une inscription rappelierg l'instant, d'émotion qui troublait encore le vieil homme dans sa dernière Rèverie d'un Promeneur solitaire. Cette commémoration concorde avec le 150° anniversaire de la mort de Rousseau. Elle permettra aux amis du philosophe de se rendre à Thones « chez la grangère » de Mlle Galey et d'essayer de grimper aux cerisiers de l'enclos fameux.

L'inauguration du Balustre d'Or se fera demain dimanche, à 10 heures du matin, sous la présidence de M. Fernand David, sénateur, président du conseil général de la Haute-Savoie de M. Blanc Marie, d'Annecy, et de M. Rochard, préfet de la HauteSavoie.

M. le bâtonnier Henri-Robert, de l'Académie française, prendra le premier la parole. 'Mlle -Noelli Roger, membre du comité, lui répondra probablement. Ce soir, déjà, une audition intégrale hyèc divertissement, du .Devin du Village, .sera donnée au théâtre du Casino Municipal d'Annecy avec le concours d'artistes du Grand Théâtre de Genève. Cette audition, organisée par les sociétés musicales d'Annecy, sera présentée dans une causerie au cours de laquelle les « airs n> les plus célèbres de Jean-Jacques seront chantés.

i* Dimanche dernier, sous la présidence de M. Roger Farjon, maire de Boulogne et sénateur du Pas-de-Calais, a eu lieu l'inauguration du buste de Camille Enlart, l'éminent archéologue et membre de l'Institut, dans la salle du Musée communal où il avait lut-même installé ses collections archéologiques données par lui à sa ville natale.

J* A- l'occasion du centenaire de Jules Verne, un Comité amiénois organise, les 11, 12, 14 et 15 août 1928, de grandes fêtes. La fête nautique et le corso fleuri seront inspirés des œuvres de Jules Verne, ancien conseiller municipal d'Amiens, de même que le festival.

i< La curieuse revue Le Manuscrit auto- graphe, que dirige avec autant d'activité que de discernement M. Jean Royère, va publier, dans son prochain numéro, un do-cutnent d'un vif intérêt; C'est une sorte de 7>oème en prose qui a été inspire à Paul ,Â'aléry parJn salle du théâtre de l'Opéra. Ce qui donne un prix tout particulier à ce manuscrit, c'est qu'il porte, en marge, un dessin de l'auteur. Voici le texte de cette prose poétique

« Hier, Opéra puissant intérieur d'un goût barbare. Belle salle barbare et or. .le perds mes yeux dans ce gouffre grenat. Ici et là, suspendus aux motifs sombrement dorés, souvenirs d'anciennes soirées. ̃» Deuxième Empire 93. 95 surtout, avec L. Le temps de Teste et de la Maugrabine. Etc.

» D'un strapontin, à l'extrême droite de l'orchestre, je prends une vue, une de plus de cette nuit chauffée au rouge. Fait songer à l'écarlate qu'on voit en buvant le soleil au travers de la peau des paupières fermées. Interne lueur sourde d'un four chauffé du dehors. Mais 1.500 corps vivants rayonnent aussi. Je retrouve l'étrange effet que me font me firent toujours les hommes en nombre et en masse. Et cet amas de portraits vagues dans les demi ténèbres.

» La musique et la masse musique d'orchestre faite pour grand nombre. ;> Lampes dans les arrière-loges. Arrièrepensées. Paphos.

» Amours probables, choses possibles dans les profondeurs des alvéoles peuplées.

s (Impossible de ne pas imaginer ici .tout ce qu'il i'aut pourécrii-e.) Paul .Valéuy. s>

> o* Armand Gotloy, l'excellent poète à qui l'Académie française vient de décerner le prix José-Maria de Heredia, est né à La Havane en 1880 et débuta dans les lettres françaises par un bel hommage à son compatriote, l'auteur des Trophées, quatre sonnets dits par Mme Segond-Weber à l'inauguration du monument érigé à' Heredia au jardin du Luxembourg en 1925. Il a publié, depuis, trois plaquettes Chansons créoles; Triptyque, Stèle pour Charles Baudelaire, et trois recueils chez Emile-Paul Triste et Tendre, Le Carnaval de Schumunn et Hosanna sur le Sistre, accueillis élogieusement par la critique et dont les premières éditions furent rapide- ment épuisées. Il a collaboré à la Revue des Deux Mondes, à la Revue de France, au Mercure de France. au Manuscrit Autographe, à la Revue Bleue, à la Revue Mon-

diale, etc.

C'est un poète original et profond, dont la maîtrise rythmique est remarquable. i. C'est en outre un bibliophile des plus avertis et un grand ami de la France, qu'il ¡ considère à juste titre comme sa patrie intellectuelle.

-J* Une maison d'édition vient de naître, la Librairie des Portiques, qui publiera tous les mois, sous une forme nouvelle, des œuvres de jeunes écrivains présentés par leurs ainés et par leurs maîtres.

r Son fondateur, M. Louis Brun, directeur de la Librairie Grasset, a eu l'idée, en effet, d'une collection « Les Coffrets a. qui auront un premier avantage d'offrir aux écrivains la possibilité de publier des ouvrages d'environ 120 pages, c'est-à-dire trop courts pour être publiés sous une forme courante.

Cette collection ne sera pas limitée aux œuvres d'imagination, mais ouverte à la critique, à la poésie, aux essais, et généralement à tous les genres de littérature. Le premier Coffret contiendra deux nouvelles de M. P. Bourget, une nouvelle de M. Marcel Bourget et une quatrième nouvelle de M. Alain Serdac. Le second, des œuvres d'André Maurois, Blaise Cendars et Henry Poulaille.

«s* Dans La Femme de France, M. Gaston Derys a interviewé quelques femmes t gastronomes. Mme la duchesse de Cler- 1

Roccaserra, on vit apparaître l'abbé PaulMarie Pietri, le visage rasé, à une des fenêtres de sa maison de la place Porta qui, depuis 1830, étaient restées hermétiquement closes.

Mérimée connut-il cet épilogue sanglant de son roman trop véridique `? Maurice Levaillant.

ECHOS

mont-Tonnerre, qui est l'auteur du charniant Almanach des bonnes choses, lui a fait cette jolie réponse « En gastronomie, comme en astronomie, en musique comme en peinture, il y a quelques Vigée-Lebrun, mais pas de Léonard de Vinci. »

& La .duchesse d'Abrantès à l'Académie française. Il

En attendant l'admission des femmes de lettres dans son sein et qui sait? la formation d'un parti des' duchesses, l'Académie se contente de récompenser les ouvrages qui retracent leurs existences aventureuses. L'illustre Compagnie vient, en effet, de décerner le prix Bordin à M. Robert Chantemesse pour son livre magistral Le Roman inconnu de la duchesse d'Abrantès.

Nos lecteurs n'ont pas oublié le succès qui accueillit cet ouvrage quand il parut en feuilleton dans nos colonnes. <$ Le tome deuxième et dernier de la Correspondance de Renan qui vient de paraître chez Calmann-Lévy constitue une sorte de cahier intime, en ce qui concerne les travaux de Ren^n. Non point que nous le voyions, comme dans le tome précédent, discuter ses théories philologiques avec tels savants étrangers, mais parce qu'il fait part à ses amis des obstacles rencontrés, des joies goûtées en composant les derniers volumes des Origines du Christianisme et tout ce magnifique ouvrage qui s'appelle L'Histoire du Peuple d'Israël. Puis ce sont Les Souvenirs, Les Dialogues philosophiques et nous suivons avec curiosité les difficultés, soulevées par la représentation de L'Abbesse de Jouarre. "La politique de l'Italie ne retient pas moins vivement l'attention du philosophe. Il ainie profondément ce paysj :011 ses études et ses goûts le ramènent presque chaque année.

La place accordée à certains événements da la vie privée ne doit pas nous détourner de mesurer la portée véritable de cet ouvrage. C'est, comme la correspondance d'un Voltaire ou d'un Goethe, un véritable monument de la pensée humaine, et le vrai miroir des préoccupations intellectuelles d'une époque. M. Bernard Grasset, dont les Remarques sur l'action viennent d'obtenir un si vif succès, publie, dans la Revue de Paris, des Remarques sur le bonheur où il donne un nouveau témoignage de ses rares qualités de psychologue.

Voici quelques-unes de ces « remarques »

« Le bonheur ne se cherche pas on le rencontre. Il n'est que de savoir le reconnaître et de pouvoir l'accueillir. » « L'opinion qu'a chaque être de son bonheur vient surtout de la comparaison qu'il en peut faire avec celui des autres. Un grand nombre de nos besoins n'ont d'autre origine que cette comparaison. » « L'homme dit: « subir l'adversité », étant contraint de reconnaître qu'il est des obstacles dont il ne saurait triompher; mais U dit « conquérir le bonheur ;>, ne pouvant renoncer à s'en croire le seul artisan. Il n'est ainsi que' le malheur qui fasse fléchir son amour-propre. », "'« L'homme accueille difficilement, un bonheur qu'il ne poursuivait pas, comme s'il lui en coûtait trop de reconnaître qu'il ait pu s'égarer, s

« Le bonheur n'est pas dans les choses, mais dans la représentation que nous nous en faisons. Aussi ne devons-nous pas seulement à notre imagination le bonheur que ses rêves nous ménagent, mais celui même que les choses semblent seules nous donner. »

« Le bonheur n'est pas à la disposition de l'homme; c'est l'homme qui est à la disposition du bonheur. :>

« Ce n'est pas à la possession des biens qu'est attaché le bonheur, mais à la faculté d'en jouir, Le bonheur est une aptitude, » <; Les plus grands bonheurs humains sont des servitudes bienheureuses, s « L'homme ne perd jamais ce besoin de chercher hors de lui des responsables à ses infortuiiss. »

« L'enfant ne saurait mettre en doute que ceux dont il dépend ne possède le secret du bonheur; et cela parce que la comparaison qu'il ne cesse de faire entre leurs possibilités et les siennes ne le conduit qu'à confondre savoir et pouvoir. De là les interrogations sans fin de l'enfance. » <; C'est parfois vers ce qu'ils nomment la science du bonheur que se tournent les plus malheureux, comme s'il ne leur restait plus qu'à se venger de la vie eu iui dérobant son,secret. ;>'

« « L'idée que chaque homme se fait du bonheur remonte à l'éveil de sa réflexion •• elle est proprement sa première création. Comment s'étonner que ce soit de toutes ses opinions celle où son amour-propre est le plus engage »

PRIX LITTÉRAIRES

Le comité du Prix Sully-Prudhomme s'est réuni hier afin de choisir le lauréat parmi les manuscrits retenus par lui de M. Louis Poullain, Mlle Claude Dervenn et M. Jean-Abel Marchand.

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Après une longue discussion 'la majorité des voix s'est ralliée sur le nom de Mlle Claude Dervenn.pour son manuscrit Horizons.

Le prix des Poètes.

Après le prix Figuière de 50.000 francs pour les romanciers, voici un autre prix important, pour les poètes cette fois. MM. Charles Daniélou, Hugues Lapaire, Raymond Genty, A.-L. Aubrun, Edmond Rocher, Eugène Figuière et F. de Joannis, soit donc sept poètes, vont décerner, le 7 janvier prochain, le prix des Poètes d'une valeur de 10'.000 francs, destiné à couronner soit un livre paru, soit un manuscrit, soit un livre sur épreuves en cours d'impression d'un auteur sans limite d'âge. Le prix des Poètes est d'ores et déjà assure pour une période de cinq années. Les candidatures sont reçues chez M. Eugène Figuière, 17, rue Campagne-Première. PROCHAINES PUBLICATIONS

•JS Elle et Lui à Venise, par M. Nicolas Ségur; La Vie meurtrie d'Alfred de Musset, par John Charpentier Pourquoi les oiseaux chantent, par M. Jacques Delamain Bolivar, par C. Parra-Perez.

La librairie Emile-Paul va mettre prochainement en vente les volumes suivants Emmanuel Bove, Henri Dizcheiiiin et "ses ombres Marcel Rouff, Jubabau. Les Alguazils.

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Notre catalogue n° 7 vient d'être distribue. Nous l'avons envoyé à toute personne s'étant fait inscrire pour le service régulier de nos catalogues. MM. les Amateurs qui ne l'auraient pas encore ïeçu sont instamment priés de nous en informer, afin que nous leur en fassions parvenir un nouvel exemplaire.

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CONCOURS HIPPIQUE Le- Concours hippique

de Boulogne-sur-Mer

Voici les résultats des trois premières journées t

Prix de Saint-Georges, chevaux français. 1. Ariette, M. de Cheffontaines; 2. Marquila, M. Platiau, monté par M. de Chcffontaines 3. Arigoïl, M. de Laissardière i. Tartarme, comte de Peyrelongue 5. Tulipe, comte de Vienne, monté par M. de Brothonne, et Belle de Nuit, à MM. Tacquet et Uelesalle etc. Prix de l'Ourcq,, o^cie?! -5-, 1.. Pfjflamme, commandant Boureier 2. Sé-

difii'UX, lieutenant du- Corail 3. Syn-

die' II, ^capitaine Lc^i!n~j; •&. l'ranie }ïl,,

liduténanl Jeanne- i 5. Wialie; lieuU--

̃ liant Ueeaix 6. Tigre, capitaine Lambert 7^'Uuinitie, capiSaine Augenot. Prix- -de -Verdun, officiers. -r L Robespierre, lieutenant de Niort 2. Ségalaisé, lieutenant de Brothonne 3. Orgueilleuse, capitaine Briguet 4. Thanni, capitaine Ebbé 5. Onfa, lieutenant de Pey-relongue etc.

Prix des Dames,. amazones. 1. Sydney, Mlle M. Courouble 2. Xoiraud, Mme Arnavon 3. Roméo, Mme FouguesDuparc -t. Néron, Mme Bonnefont n. Loiita, Mme P. Verley, et Sauterelle, Mme I'ouques-Duparc.

Prix de. la Ville de Boulogne, gentlemen. 1. Tartarine, au comte de Peyrelongue 2. Merveilleux, à M.' Franchpmtne, monté par M. dé Laissardière; 3. Caoutchouc, à M. de Vienne, mynté par M. de Brothonne 4. Biscuit IV, à M. de Laissardière 5. Pisaileila, à M. Lederlin, montée par M. H., de Hoyer H. Néron, à 11. Bonnefont 7. Marquita, à SI. Se Chef fontaines 8. Verdun II, au vicomte de .Prémont, .monté, par M. de Brothonne, et Sweet Cecil, à M. Desmazières 10. Roméo III, à M. Cabour 11. Bohème, à M. Boussel 12. Tenace, à M. Desmazières et au comte d'Aymerv, monté par le comte de PeyrelonSue' "H. de R.

EDUCATION PHYSIQUE <

A Joinville et à la Guerre

Promu général, le colonel Boijyàlot va quitter l'Ecole de Joinvilic, <iiint.il cinq ans durant, assuré la direction. A cette direction, il succéda au colonel Sée. '• •

Le colonel Bonvaiot eut, à Joinville, une tâche difficile à accomplir, celle de concilier les besoins du sport avec les' exigences de la discipline militaire, JI s'en tira avec méthode, avec bonheur et, en peu de' temps,' s'acquit lu

euiUeton du « Fgaro du 21 juillet 192.8

1 1

_t2ü1

UN ROMAN POLICIER #HJS LE GRAND ROI CENT LOUIS AU CORDON (1)

"-̃ (Suite)

̃ex x '̃'

Dans lequel on vo/t Constance s'assurer un nouveau et précieux auxiliaire Desgrets observait Constance. Elle lisait avec attention.

Ou m'a toujours appris, finit-elle par dire, qu'il était louable de ne pas tirer per-. sonnellement profit de ses bonnes actions, mais je n'aime pas beaucoup les gens qui emploient^ .des moyens aussi détournés pour accofljplir les leurs. ̃•̃• ̃̃'<̃̃ •̃• ^->~ L'exempt? ne put la désapprouver.

Le saint homme,. remarqua-t-il, a pro;bablement ;Si2B'j'aisoiis pour ne pas se. mêler de trop. près à ta Justice.

En est-il plus recommandable demanda Constance. Je désire de toutes mes forces délivrer mon pauvre père, mais je ne puis fonder grand espoir sur un allié de cette espèce. Desgrets lui lança un regard perplexe. Se jouait-elle.de lui ?

Pensez- vous qu'il ne puisse vous; servir par ce renseignement ? fit-il encore. Je pense qu'il sert surtout sa propre ,rancune, 1,1 doit avoir beaucoup à se plaindre du nommé Vincent et de la femme Cartaud.

U) Copyright par René Chavance, 1928.

confiance, l'affection êr l'estime des dirigeants des fédérations.

Il va désormais commander la 19° division d'infanterie^ à. SaintrBrieuc,

ir

̃̃;•̃.

D'autre part, le lieutenant-colonel Bourrée, promu colonel, vient de quitter la direction de l'éducation physique à la guerre, où il été remplacé par le colonel Marchai.

Le colonel Bourrée n'aura fait qu'un trop court passage à cette direction. Officier remarquable, d'une haute et claire intelligence, il y a accompli une excellente besogne. C'est .lui qu'on. doit la généralisation de la pratique du sport dans l'armée, œuvre dont le pays, par sa race améliorée, ttrera avant peu lui si grand profit.

r.. \>u\)!- i, ̃>• m •:•̃ /̃•̃•

̃ te colonel iMarelïal; .son. successeur,' est peut-être l'homme le plus averti au monde sur la, ..question- de l'éduefition. physique et du-sport,

Il a, au cours de sept années 'd'qceùpation en Allemagne,' recueilli une' documentation unique '«fu'il a rassemblée dans des rapports précis d'un puissant intérêt; .;•

Vigoureusement documenté, convaincu de l'intérêt et de l'importance de 1a cause qu'il est appelé à servir, on peut être assuré que le colonel Marchai fera à la direction de l'éducation physique à la Guerre, une excellente et féconde besogne. P, R..

AUTOMOBILE

L'A.C.O. a rçcueirii 57 formules d'aménagement

des croisements dé routes

L'Automobile Club de l'Ouest a, avec le concours de la « Kevue des usagers de la Houte » qui l'a idpté de cinq mille francs de prix, organisa entre les ingénieurs et techniciens des services routiers un concours de dispositifs de sécurité pour lés croisements de routes. Ce concours, ouvert ie 15 mars, a été clos le juillet dernier.

L'Automobile Club de l'Ouest a reçiu les envois de 57 eoucurren's. Leur classement sera établi d'ici environ un mois par une eommifisjon spéciale constituât: dans ce but pat l'Automobile Club de

llttwM. ••̃̃̃̃-• ̃̃ ̃•̃̃"̃•• •• ̃

MiMH cléiiùiîleê'dispûsitiïs f>iJtf-.Wsésipar

;\(}p\ ç;gincuri;énts: «nt;, été- exaininé* par;

;H!V!-<¥>n»L'Ui<;ii ^#"niflu,s (4h iÇlubtiL'iJ'jô- t

pr.essiou çjjui .se-^égaiiè .'(.1^uv*. examen «

est que presque tous les "envois offrent de l'intérêt. Ils peuvent sis répartir en deux catégories Ici tins préconisent de nouveaux améiiaifementis du sol aux carrefours, les autres (te nouvelles métho* des.de signalisation.

On ne .saurait concevoir la- variété des dispositifs imagiiiés dans 'ces deux ordres d'idées sur Icîs 57 projets il n'y en a pas deux qtii soient identiques, La tûche de la commission de classement sera d'autant plus ardue qti y a a bien une dizaine de concurrents au moins dont, au premier nbord, les envois paraissent à peu- près également intéressants.

Xous pensons donc qu'on pourra tirer de cette confrontation de procédés et de méthodes des conclusions d'une incontestable portée pratique l'Auto- mobi'e Club de l'Ouest aura ainsi une fois de plus justifié la confiance que lui font les automohilistes de l'Ouest.

AVIATION

TRAVERSEE DE L'ATLANTIQUE Paris partirait aujourd'hui ? 7

Le lieutenant, de vaisseau Paris, qui ̃va tenter de traverser l'Atlantique sur son hydravion La Frégate, quittera sans doute la rade de Brest aujourd'hui samedi, dans raprès-midi. Il se dirigera d'abord vers les Açorcsj»«f)uis g'^gnern, ,<X,ex,v:-YQrk ,j)ar. Halifa, ou les Bcrmudes, suivant les reu-

s.ei-gneînents inété6r,OÏq'gVqû'és.' "Si' lès

eotjditions atmôspHériques étaient par-

t/ol}dihons'nt,I,nosphériques ~tnient, pnr-I

ticùlièVemènt fitvoràblcs,- 51 7)i-ùiei"uit la

dernière étape pour gagner directement son objectif.

La Frégate est un grand biplan d'un rayon d'action de 4.000 kilomètres. Peint en blanc, cet hydravion est muni de deux moteurs Gnome-Rhône Jupiter de 520 CV. Il peut emporter, dans ses huit réservoirs, plus de 5.000 litres

d'essence..̃

Paris sera accompagné du premiermaitre-mécanicien arut et du maître- j radiotélégraphiste Çàdou. La confiance dans les transports aériens

Les voyages aériens sont «entrés dans nos mœurs, et chaque jour le nombre des voyageurs qui empruntent ce genre de transport augmente. Ainsi, dans un avion qui est parti, hier, de Londres pour Paris, les 20 sièges étaient tous occupés par des femmes. Les femmes montrent ainsi à certains timorés la confiance qu'on peut avoir dans les transports aériens.

Le raid du commandant Rubis Le commandant Kubîs, qui' se rend en Syrie en passant par te Maroc, est

parti hier. à 7 heures, de Benghazi.

Après escale à Aboulur, il est arrivé à ~i

18 h. 30, à Rayack. il"

Le concours i d'avions ̃ • légers à' Rotterdam ,'1

à Rotterdam

Le pilote îDéfaribtte e;ttsijn.»iécaine:ien,

qui vont refirfiSAînteiv l,<v Kranee,, 41} coj^-

cours internàlioiial d'avions légers de Rotterdam, sont partis hier,' à 3 heures, à bord d'une." aviçh'hette monoplan de 40 CV. ̃̃- "•̃̃-

Le concours commençant pur un ralIve aérien, notre représentant, pour èïre qualifié, -devait èti'-a arrivé à l'aérodrome de Waalhnvcn, hier, avant 16 heures.

Malgré ses préventions, l'exempt était bien obligé de convenir à part soi de la justesse et de la mesure de ces réponses.. Ainsi, conclut-il, vous n'estimez pas qu'on doive s'occujgÊr de ces deux personnages ? Nous le saurons bientôt, répondit la jeune fille avec calme.

Cette fois1 l'envoyé de Deffita eut, un sursaut.

Et comment le saurons-nous ? Si,' les informations que j'ai fait prendre moi-même concordent avec celleslà, je crois que nous ne pourrons plus en douter.'

Et elle mit l'article de la Gazette de Hollande sous les yeux de Desgrets. Celui-ci froncu les sourcils. Tous ses doutes lui revenaient. Il flairait une machination. En affectant de se détacher de la lettre anonyme,* Gonstaitce: n'essayait-elle pas de l'ènf&rrer davantage à l'aide de ce «ouvei appât ? t

CependftpJijyfîJ^e Gastineau protestait bruyamment, Il ne faisait pas plus de fond sur ces racontars d'un plumitif que'sur la dénoneîatidiif*a''ùh scélérat. D'aitléurs la tromperie éclatait d'un côté comme de l'autre attendu qu'on était en présence, selon ses propres déductions, d'un- vol purement dûrrië'stiqte.

L'exempt ne l'écoutait pas. Il réfléchissait, cherchant à- établir un lien entre les lettres et l'entrefilet. -Une rapide étude de l'affaire lui avait appris les démarches de Constance -pour! faire vérifier la teneur de l'article et leur résultat négatif. Pourquoi la jeune fille s'avisait-elie d'employer encore cet instrument périmé ?

Elle se chargea de le lui expliquer ellemême. 1211e lui exposa ses idées et son plan et le mit au courant des premières indications qu'elle avait pu recueillir. A me^

TENNIS

LA COUPE davis

LA finale, evterzones

Les Etats-Unis

gagnent tes deux premiers simples Hier, au Stade Roland-Garros, la première réunion du match final interzones entre les Etats-Unis, gagnants de la zone américaine et l'Italie gagnante de la zone européenne a été pour ^équipe américaine l'occasion de deux victoires faciles dans les deux premiers simples. L'assistance était assez restreinte. 8.000 spectateurs avaient pris place sur les gradins qui- ceinturent le -court central, gradins qui peuvent eu recevoir 25.000. L'absence de \V\ T. Tiicféiî est responsable de ce peu d'affluence.

Les deux matches au programme ̃ n'Ont pas dépassé trois sets.

Tout d'abord P. Hunter régla, en trois manches, par 18 jeux à 3, Gaslini, qui a joué à la place de de Stetnni. L'écart îiiontre .combien fut; grande la supériorité du joueur américain. Puis de Morpurgo, dont on attendait in jeux en raison de se^ récentes performantes, a été battu par Hennessey eh trois manches également!, -mais la lutte fut plus serrée car. Hennessey a remporté ta -victoire par 19 jeux h 11;

Hunter eut contre Gaslini de jolies balles amorties qui tombaient le filet a peine passé. Ses drives durs, en' longueur, placés le long du couloir, lui donnèrent très souvent le point. Dans le .second set, Gaslini, devancé de 4 jeux? il 0, eut le cinquième jeu. Hunter s'étant départi de son jeu régulier de drives, mnis Hunter remporta les deux jeux suivants grâce à des drives croisés qui firent merveille. Dnns le troisi&mp set," Clasliiii n'exis'.ait plus et le perdit par 0-fi, en même temps que la partie. Le.match de de Morpurgo et de Hennessey fut p!us intéressant à suivre. Dans la première manche, de Morpurgo, jouant très vite, passait des drives très appuyés qui souvent trompèrent son adversaire. Il mena 4 jeux à 2, mais en resta là, Hennessey prenant 4 jeux suer cessiveihent avec le sel, en dépit de plusieurs doubles fautes.

Le deuxième set fut mené beaucoup plus vite par Hennessey qui gagna les deux premiers jeux. Après de nombreux avantages, de Moruurgo, sur son ser- vice, gagna le troisième à 40-15. Le quatrième revint à Henncssy .facilement. Le jeu suivant fut à de Morpurgo; sur son service, après des avantages nombreux.

De Morpurgo s'adjugea trois jeux de

suite, dont deux sur le service de son rival; A noter qu'au huitième jeu, alorst qu'il était 40 à 40, il fit une çh'utri ïiâï- reuççmoiit. -»«,«$ gravité. Après deux'

avantages, le; jeu -lui revint;- Lu-ipiieur1

/italien devaitiCB rester Car Ill'hWssèy, 'jouant de façon foudrovantci .domina son adversaire, égalisa 5-5 ct'-fiagn.a les deux jeux suivants, non sans de nomhreux avantages. Dans le dernier jeu, Hennessey, qui menait par 40-0, fut remonté par de Morpurgo, 40-40, mais tes deux balles suivantes donnèrent la vietoire â l'Américain.

Le troisième set eut un dénouement plus rapide, Hennessey faisant ce qu'il voulait du joueur italien, le déplaçant au fond du court d'un coin à l'autre ou lui plaçant en biais des balles imprenables. Dans les deux premiers jeux, les joueurs avaient chacun perdu leur service, mais Hennessey, mettant par lai suite trois jeux à son actif, menait par 4 à 1. De Morpurgo brisa cette envolée triomphale en remportant le e, sixième jeu sur le service de Hennessey. Mais ce dernier gagna le service de de Morpurgo à 40-iiO et finalem-nt le sien, au même point, battant l'Italien par fi

jeux à 3.

Voici les résultats

F. Hunter (Etats-Unis) b. Gaslini (Italie), 6-2, 6-1, 6-0.

Hennessey (Etals-Unis) b. de Morpurgo (Italie), 6-4. 7-5, li-2.

Aujourd'hui, à trois heures, seconde journée au programme de laquelle fiKure le double qui mettra en présence Lott et Hennessey (Etats-Unis) contre de Morpurgo et de Stefani (Italie). •' Après *ï£; suspension de Tilden

..Après }«,sûspewsiotk^le TtUdeii;. 'sur^i

venue avant-hier dans les circonstances s f;Ue- Jiç*us Jft;vohs' relatas, ̃vqic'i plusieurs- opinions- que nous donnons à titre pu-

l-ehiienï'idoeumentaire

1 M. Hft*a^r président de l'association (le lawn-tennis de Californie, a télégraphié

« (Quoiqu'on ne puisse qu'admirer 11 le courage et le cran de Big Bill (surr nom de Tilden), j'estime qu'il fait au, jeu plus de tort que de bien. Si les règles concernant les amateurs doivent être appliquées, pourquoi n'aurionsnous pas le courage de nos convictions et ne l 'exclurions-nous pas tout de suite de la Coupe Davis et de toute démonstration de lawn-tennis? » A New-York, l'association sportive à laquelle appartenait Tilden a refusé de recevoir les journalistes américains qui, dès le matin, avaient assiégé les 10caux de cette associât icn. Ce n'est que dans l'après-midi qu'un communiqué, officiel a été publié, déclarant que Tilden a été disqualifié pour «voir, dans ses articles, violé les règlements de l'association de tennis américaine 'connus sous le nom de règlements d'amateurs. •̃̃̃ Tilden, ajoute le communiqué, était au courant de ces règlements, puisqu'en août 925 le même cas s'était présenté

cl il avait déclaré qu'il se conforme-

rait, à l'avenir, aux règlements. •

Il vemblé. que toutt possibilité de

II semblé: que toute possibilité de

réintégration de Tilden avant- la. fin du

championnat, de la Coupe Davis doive être exclue.

Un membre du comité qui a disqua- lifié Tilden a déclaré que'la décision a "Été prise à L'unanimité et q^êiJ'éi1ïesi; BtatsfUnis «'avaient pas jiris*- cettëone-: sure, d'nutrgst pays l'auraient certaineJnent provoquée. ̃̃'̃ •̃̃̃̃'•" Voici enfin l'opinion de M: .Mpss, se- crétaire de la Fédération américaine de tennis

« Le cas de Tilden sera exposé devant le Comité exécutif, au cours d'un meeting spécial, en août prochain. Kn attendant, Tilden sera suspendu de tous les matches d'amateurs dans le monde

sure qu'elle parlait, la physionomie de Desgrets se transformait. Non seulement il ne songeait plus à la soupçonner de quelque rouerie, mais il était séduit par la logique de son raisonnement; Avec son instinct de policier il sentait une piste, inté- ressante. Peut-être en plus cédait-il instinctivement au plaisir de tailler, des croupières au lieutenant criminel. Son regard avait pris soudain une étrange, vivacité. Il n'était plus le même homme.. Monsieur des Essarts a-t-il revu La Combe '? demanda-t-il tout-à-'coup. Justement Horace travaillait dans le cabinet de l'avocat. M0 Gastiheau consentit à l'appeler. Le jeune homme dut avouer non sans confusion qu'il avait fait plusieurs visites au marchand de gazettes, mais ne lui' avait tenu que des discours indifférents, dans là crainte de commettre quelque impair en abordant lit. question

principale.•;

Nous irons ensemble, déclara- l'exempt qui.jsans. plus barguigner, donna ses instructions à Horace et lui fixa un rendez-vous. Le lendemain les deux hommes entraient dans le cabaret de la cour du Palais, du côté de la place Dauphine, La Combe tenait ses assises. Horace se mit à réciter la leçon que Desgrets lui avait apprise. Voilà, dit-il, au gazetier en désignant son- compagnon, la personne qui aurait intérêt à faire publier l'article dont: je vous ai entretenu. La Combe se tourna vers ^exempt qui avait pris les airs d'un petit bourgeois mé- fiant -et- renfrogné; ..i

11 s'agit d'un propès, autant "qu'il m'en souvient ?

Oui d'un procès sur lequel il paraîtra bientôt un long factum. Mais je. \5oudrais

entier, mais il pourra exposer sa défense, encore qu il ne semble pas douteux qu'on le jugera coupable. » M. Moss a critiqué àprêment le peu do cas que; Tilden faisait dès règles qui doivent diriger l'attitude des amâteÙfiSi'

« Pour quelque 700 dollars, a-t-il ajouté, Tilden a trompé la eoiifiance du publie américain. II a mininiisé les chances des Etats-Unis d'obtejjtï.. Jg. Coupe Davis: »

Le Championnat professionnel La eaute

de La Saule

L,o châïnnionfial professionnel s.ç

pijus'tfitj'iniét'es.sanfj k In Baule. Rêsuji

lats-f-" ̃̃'<-̃- ̃̃ .• -.vyjî.'jJ

^Poule finale: Negro h, .Texidor, ,,6-D,' 6-0, 6-0 Paa b. Albert B.iirke, i-o, 6-ti»

Match défi Estrabean- b. Vissânpt, 6-2. 6-îl,

Double A. Bui'ke, et Negro b. Paa et Estrabeau, 5-7, 7-5, «4.

NATATION

Le match France-Japon C'est pne véritable; f^te de natation que le S. £. V. F. ovg|mse pour aujourd'hui samedi, 21' Juillet, â: 17' heures, au Stade Nautique dès Tourelles, porte des Lilas. '•̃'̃; Cette réunion mettra en effet aux prises, ainsi que nous l'avons dit, "le fameux champion olympique australien Charlton, les onze nageurs japonais venus pour participer aux prochains Jeux et dont les chefs de file Taltaishi et TsufUda viennent de s'imposer parleurs récentes performances comme tes égaux des recordmen du monde et enfin tous ceux de nos champions sélectionnés pour représenter nos couleurs à Amsterdam. ̃ ̃ ̃' ̃.•

Cette- manifestation comprendra en plus du premier match France-Japon toutes les courses sur les distances clasEiques, les plongeons et le water-polo M. Hèiirj'-Paté, vice-président de la Chambré des députés M. de Castellane, président de Fédération de natation, et S. Exe. l'ambassadeur du Japon présîderoht cette grande manifestation qui commencera à 17 heures.

La traversée de Paris

La 21° Traversée de Paris ù la nage de' L'Auto, sera disputée demain dirmanche. :•

Cent cinquante nageurs sont engagés dans cette épreuve, dont le moindre intérêt ne sera pas su formule nouvelle, par relais;'

Au lieu d'une intrépide course de près deJ'J£2/j5HllMèlres,:les Parisiens j(is>|.i sJjï;, rorit ù taie dpiirse comportant dix re'lars,' <de di^lânceij. tres.Yariables.

L'es ,êlulj;v,pouri:on,t iii'iTsr-clToisir'poiirchaque "réla.i. leurs inéilleurs, spépin)!s(.es, qu'ils échelonnerontvelitre le départ initial, au pont de Berey'et l'Urrjvétv. entre !e pont Mii'aboaU et'ie" viaduc d'Àuteuil. L'arrivée se fera stu» viaduc d'Auteuil.

–<

:̃̃•. '-̃ goù?

La médaille d'or de La Boulic La médaille d'or de La Boulie, réservée aux gagnants des médailles de ["année, s'est terminée par la victoire de M. Oiruticn de Gra mont, battant au 19° trou M, Henri L. Barre.

Le barrage de la médaille de juillet, réservée aux dames; est revenue, à Mme VV: A. (joodenild (26), 8 au-dessous, battant Mme Li'Royeit'. (28J, .6 au-dessous.

IES SPORTS ET LA FEMME Les épreuves olympiques d'athlétisme Les épreuves olympiques d'athlétisme -commenceront» à Amsterdam, le' 30 juillet prochain. Elles se dérouleront dans l'ordre .suivant

30 juillet, 100 mètres séries et demifinales; 31 juiliet, disque et 100 mètres finale 1"' août, 800 mètres finale 4 août, '1X100 mètres séries; 5. août, saut ién hauteur, 4X100 mètres finale, hauteur finale.

̃(* 'r.- fnr'ii f: n/syr i;

.̃},.( .r> P.V&P' *^d <:

Ted'koi^ftn a ba{ti| Edifie Martin '"Aux A'rènes de Saint-Nicolas, à Kéw- York,, Ted Morgan; ijîujmpion junior des poids' 'légers, a battu aux points,: en dix reprises, Eddie Martini ex-champion du monde des poids bantàms, actuellement poids plume.

POIDS ET HALTERES > Un retord de France battu Le poids léger Messe, qui. fera équipe avec Aruout aux Jeux Olympiques, vient de développer 93 kilos en présence de MM. Ménard, Monnet et Gysemans cette performance bat de 0 kil. 500 le reeprd, précédent qui était la propriété de Messe lui-môme.

Par ailleurs, le champion du Maraisde-Lomme a épaulé; et jeté 199 kil. 500 a deux bras, puis 122 kil. 500, qui ne furent pas comptés- par les arbitres, la barre ayant bougé à l'épaule. Messe pesait 66 kilos 500.

TIR

Au Tir aux pigeons de Deauville Le Prix Saaveùra "(1 pigeon, série spéciale) a réuni 95 tireurs. Résultats 1. H. de. Thézy, 12 sur 12 2. Lucien Lajjnier. 11 sur 12 :i{ A Maton,- O'Leary et de Hempfinne^K sur 9 6. comte de Villefrancbe, mariais C. ^trqzzij M. Adclon et. Pelletier, 7 |ur. 8..•̃. "•'Ije-riia'fcHF'des STàlSons mettait eii Ji» gne neuf puissances -Argentine, Australie, Belgique, Egypte, Espagne, Fràilice; €rah«t<2-Bretagnes Grèce et Italie. Rérsultats t

J. Egypte 1 Mohamed '-bey -Sultan 'et -Abdalla Naguib)- U sur 40. .Meilleur score M. Abdalla Naguib, 19 sur 20, gagne l'objdt d'art.

La Poule, après, le Prix, a été gagnée par 1. Théodore Ralli, 3 sur 3 2. Palanca et Lafinier, 4 sur 5. b.' °

auparavant qu'il en fût dit un mot dans la Gazette de Hollande.

•: Qu'à cela ne tienne s'écria le marchand en offrant des sièges à ses interlocut'purs.

Desgrets fit. apporter un broc de vin. Vous paraissez bien sûr de vous, i grommela-t-il.

̃ Je ne vous ai pas caché, mon oncle, intervint Horace, que monsieur est un habile homme, jouissant d'un grand crédit auprès de l'éditeur de la Gazette.

J'y mets tout ce que je veux, affirma .La Combe en se rengorgeant, à condition toutefois. que cela ne regarde ni le Roi, ni l'Etat ou, la religion.

Mais un vol, insinua Desgrets, où seraient engagées des personnes de qualité ? `' 1 ̃* Bah La belle affaire –.C'est précisément la spécialité de ^i^ohèieùr, renchérit des Essart qui. se piquait au jeu. Ne vous ài-je pas dit qu'on lui doit un artieTé: sur le vol du conîte de ^foatgommery ? ̃•;•; ̃̃ ̃•̃ i Du: comte de Montgomniecyr crêpétaj ,1'te^çiupt qui feignit une grande surprise. f En effet, snr.ee vol-là Avouez qu'A 'm'est facile de faire parler du vôtre. -T- Mais "combien cela coûterait-il ? Pas plus de cinq. écus. Cinq écus sont'qûelque Chose. Pourtant-je vous ries donnerais- sa fis marchander. si j'étais, certaiiij que voiij réussissiez. -n Vous en-.dQutea>fepcore 1

tt Quelle -preuve .eaiHi-je ?

-r- Mais, mon onclô, Je vol du comte de

Montgommery ,».

Avez-voiissvtiiijàfîiclfi ? ?

Horace_ n'aimait 'point .k. mentir. Toutefois il fallait qu'il jouât son: rôle.

-Non point, dit-il, après une hésitation-; qui parut toute- naturelle à La Goinbè. Véiis êtes bien incrédule, constata ce

Au tir aux pigeons de Deauville

Le prix Kergortfljv 20.000 fraiicS Tl uï- geon, 27 înèires), finale du Critérium d'été, a réuni 75 tireurs. Résultats,: !» Comte A. de Lnzara, Herïmarin et marquis C. Strozzi, 9 sur 9; 4. Cartlon, Cnrller d'Odcigne et Mœl'emans' d*fiBïàu$, 8 sur 9.

Le Critérium d'été s été gagné par i 1. comte A. de Lazara, 9 points; 2. Ch. '^itrdo^ 29 points; 8. S. Meeus, 44 points, °yl% Frantz-Reifhel.

LA VIE UNIVERSITAIRE

ïî Ht'intégration d'institutrices mariées ».̃• à des étrangers Le ministre de l'Instruction publique ne soulève plus aucune (bjection contre

Ta réintégratioh dans les cadres des Uis-

titutrices qui avaient cesse leurs fonc.fions à lii'siule de leur. tnariage. avec des éti'Hjiçcrs, et qui ont recouvré la nationalité frnnç:u3e en vertu de la loi du 10 août 1927. '•̃ ̃̃̃"•1 ̃"̃ II a donc avise les recteurs qu'ils pou-raient, dès: maintenant, « appréciant dans chaque cas l'opportunité, au point de vue du service, de la mesure envisagée », pourvoir ces anciennes maîtresses d*école d'un nouvel emploi Institut national agronomique

Voici, par ordre de mérite, la liste des candidats admis en qualité d'élèves u l'Institut national agronomique: 1. Fenart, 2..luitle, 3. Pottier, 4- Baize, 5. Noël, (i. Daviau, 7. Mlle Frémont, 8 Hervé, 9. Grasset-Morel, 10. B<flian, 11. Guilnrd, 12. Chardonhet, 13. Maistre, 14. Gavoty, 15. ColUn, 16. Cochet, 17. Boillot, 18. Genty, 1!). Courtol, 20. Lorne, 21. Duffaul, 21. Fèvre, 23. Lunet, de la JoiKjuière; 'M. Prieur, 25.Ô.:ichot, 26. Pourtex, 27. C~rbonnières, 28. Duval, 29. Dumont, 30, Galmard, 31. Dan«uy, 32. de Guillebon. 3!). Waltz, 34. Barat, 35. Stilez, 36. Raynïud. 37. Baube, 37. Perrauelih. 39. Spla, 4O.Henry, 4L Vo'ncl'et, 42, Grand-Clément, 43. Contant, 43. Bonhomme de Montaigut, 45. Gerry, 46. Esoesset: 47. Dosaym.nrd, 48. Gaudin de Villaine, 49. Amie, 49. •Deimas, 49. Denriille, 52. Aynieric,, 5.1 de L-'rre de. la Dorie, 54. Guilhaumaiid, 55. Bourdier. 55. Ribière^ 57. Sinard, 5«. Voirot. 59; LitniblTt, 59. Rpussurtu, Gl. Lavuuden,- «2. Brenac, 63. Trémol'ères, 64, Mouilleron,. 65. PraViêl; fijB. Friedbërg, H6. 'Toussaint, 68. MoètTUots 69. Bosio; 70. Lachnrme, -71. de la HouKue, 72. Clauzure, 73. Boccon-Gibod, 74> t I)esoi.u% 74. Godnrtl, 74. JLwîuâ de ̃ Sainl-Blanqua, 77. Drouinep.u.'vT': Guérin, 79. Huon de Penanster, 80. Bt-ÏHSlyî-^Wr^-GyïitfetP'Sy. de -IJi^feli'Ç, -83. Cazau.v 84. Daupiiin, 85. Huin, 86. ÇaHelând;1 86.rSoiuntes, -Mi cV<«tel;er, »9.. Behu/'hel/ Hê. Thureau-Drii^h, 91. fta% bourtlin;' 92. Bouvais de* la"F]euri">'e; 93, du Rcnu de la Gaif,'noniiière,. 93.Viellard, 95. Fayol, 96. Sur.-liamp, 97. Spulets 98ji Feùillobois, 99.Vargpij, J Professeurs de façflltC- Sont nommés, à compter du 1°' octobre 1928 ,;r ̃̃ M. Tanon, professeur d'hyg'iè.ne .et médecine préventive M. Lçreb'oullét, professeur d'hygiène et cliÇi((ûe' de la première enfance, et M. Gougerot, professeur de cliniuue des maladies cutanées, a la Faculté de Médecine de Paris; M. Flamant, professeur de mêcanioue rationnelle et appliquée à la Faculté des Sciences de Clermont-Ferrand M. Erhout, professeur de poésie latine à la Faculté des lettres de Paris,

LE f!SA)t)) mOUEO [1 MOBILIER

LE CODE BU PROPRIETAIRE [propriétés

LA CONTMIÎUTIOX- -PKRSqX^yLlJ:^

?%ÔKltlERE ET KÀ. RESPONSABILITE"' ̃̃•- r DU PROPRIETAIRE

'̃é*è,sl ii» p'Crint 'essentiel assez Mf eçiftnu

dans notre législation fiscale que'Venit'iancermint lu responsabilité des propriétaires vis-à-vis du Trésor à raison des impôts de leurs locataires. One réglementation récente l'a organise en matière de locaux meublés. Sbus avons à cette époque donné toutes les -précisions susceptibles d'intéresser nos lectçurs. Un arrêt du Conseil- d'Etal vient de rappeler opportunément qu'elle existe déjà depuis fort longtemps pour les locations nues, étant d'ailleurs précisé que, dans ce cas, la responsabilité ne concerne que la cote mobilière et la patente.

Une demoiselle X. logeait che". un honorable propriétaire depuis fort longtemps. Pour des motifs mut déterminés et peut-être après avoir payé .son lu;] er, Mlle X. déménagea subrepticement et, bien entendu., sans laisser d'adresse. Elle, avait, avant son départ, complètement omis d'acquitter ses contributions mobilières en souffikiuce depuis plusieurs années. Devant cette :situation, le percepteur poursuivit le propriétaire comme resoonsable de toutes les- tiatéa dues au jour du déménagement et même celle de l'année suivante.

Il est exact que in loi de l&'AÏ fuit obitffation au propi utalii dt se faire iepré\enter par II lointain qui a donne tonqe la quitlance de sa c onli ibntwi pinonnelh mobilière 1 défaut ils douent donner au />«̃- cepUm avis du d<.m<naqement au mom vingt bept [qui s avant qu 1/ n ait heu S il a été fait fnitwement ie piopitélane qui Vi.ut élùdei ti' lesponsabilih doit doniut dans les huit ]ouis avis au peittptem du a part clandestin du contribuable.

Le Conseil .d'Etui a condamné l'intéressé qui n'avait fu t auciim dêilaiatlon mais il a limite (a n ndumnution -aux xotes u hui s frtltt data du départ à t (.xilu-ston de iclla,

<jri)jt étaie?H putlui .au t s

I,BS> ARBITRES

[ fffficiers ministériels

Adj. <H. Legay, not. Pstrls. OH, r.- gaintIjazare, le 30 juillet, a. 15 heures

r'DC A Mf 13 hypoth. de SO.OOO I M. h p.

CREANCE (1).êt.b.): 2r,.000.Cünb~10.000

VREAnvE (p.êt.b.): 35.OOO.C6nB.10.000

dernier en s'adressant au faux oncle. On peut retrouver des numéros de la Gazette Savoir gronda l'autre. Un article que personne n'a lu Qui vous est apparemment tombé du ciel I

>• Tombé du ciel C'est un ami qui me l'a confié, un Manceau que j'ai connu aux armées.

L'exempt dressa l'oreille, mais il «011serva sa mine sceptique. ?-il Ouais fit-il. Il était sergent dans la compagnie de Boisguinier, au régiment de Normandie, où j'étais caporal.

Voilà bien des détails quand un nom suffirait.

Il s'appelle Vincent, dit Bellestre.

Où Desgrets, pour un homme qui se défie des femmes, prouve qu'il s'éritehd" assez bien à les mettre en confiance

Elisabeth d'Orlçans, duchesse» de: Guise et d'Alençon, qui' tenait de sa sœur, Mlle de Mofttpensier, lé Palais du: :Luxexn bourg, en ".avait ouvert au publie les vastes et beaux jardins. -Qn..voyait s'y promener une fouie nombreuse mais à vrai dire assez .mêlée où les filles et les chenapans coudoyaient -les gens de bien.

Quelques jours après la scène que nous venons de"re£atèi% vers les trois heures de ''après-inidî, un particulier d'une quarantaine d'années, vêtu avec une: recherche assez voyante et qui ne procédait. |»as du meilleur -goût, allait et venait dans l'allée des Tilleuls à l'extrémité' "de" laquelle s'élève la fontaine de Jacques Debrosse, Il examinait lés promeneurs non sans manifester une- certaine iippàtîeheé, èonlme s'il guettait la'venue de quelqu'un qui se faisait attendre. Mais soudain kâft vfeage s'éclaira< Deqx femmes ^'étaient :engagées

ENVIRONS DE PARIS Ites bords Seine Ils semblent bien connus, 'et cependant ils sont si variés q'ue' 'chaque nouvel horizon laisse toujours échapper quelque détail nouveau, -̃:

Pas, de souci dc:condiitl» la., toute est bonne, 'surtout celle qui- suit la -rive gauche, et qui, au delà de Mantes, devient réellement pittoresque. L 'ombre. des bois caelte parfois la ;vision des blanches falaises el des'' bolides du fleuve, que l'on' admire surtout en grimpant le coteau de Rolleboisc.

A Vernôn, on peut. faire demi-tour et prendre la rive droite. Jusqu'à Vêthcuil, le paysage apparaît vncore' comme très 'tourmenté ri original :ilv$:b6tstes, rochers de /o/)nf tt~ffe, vfent:=doicjotc:,ds.'4~ 80'-

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Pour tous 'rensi'KnPmcnls cpniplémentnîi*(?s. consulter les affiches apposées dans le* grircs.

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Rapides de nui' entré Paris

et Suint-Gervais (Chamonix) • l'aria et Evian-les-Hiiins

3'ï?6't/iflll4*(: ji^fT/iitlit,1 qui part d<; Pacîs" à 20.ii,. 5, i'«>"|)'U'ie <Ies places d<vfliïons.-J||s, -di* J.tf^NAlou, 'de couclieites et de lr" -et'-â* *î«!(-k*»;p,'jui' l*Ja'il.i.m-rh'é(và S h. 13) (Jtîs ̃^Uu'es'ile Ut!f*iiloii, de eouchelSes et de .1'" et 2""c!rtS4e -jjtrtii1 Sahit-Uervais '(Cludnottlx,' arrivée à "11 h. ̃!). Du.iî .lirllet au 15 .septembre, un. deuxième rapide de nuit circule entre Paris ef. lîv'an-ïes-'Ha'iiK,' Pur*s et Sa'nt-Gel'Va1s.-(Cha*.mon'x). (^e ti'a'n offre, entre Paris ot Evian, d,i*s .places de couçlietti-s et de ï™ et 21' classe; 'entre Paris et Sa'nt-GtTvat! (Cliamonîxt des p'acés de Hts-sa'on, <1(^ couchettes et de 1^" et classe. Du 10 Juillet au 31 août, 11 comporte, eh outre, des places de wagon-lits sur cti. dernier parcours.

Départ île .Paris 11) h. 2." arrivée «• TI10-. non: 7 h. 0, l'jv'an 7 h. ^0, SaManches-Comljloux 7 h. 50, Suint-Cu'i-vais, 8 h. 5, Chamo- n x U h. 28.

Départ de Cliamonlx 10 h. 39, d<* SainlGerva s 18 h. 10 de Sallanches-Coivbloux 18 1). 31, d'Eyian 19 h. 10, de Thonon 19 h. 27 arrivée à Paris (i h. 53.

De Siilluuehes, 1111 ser'vlct automobile conduit au Grand Hôtel P.-L.-JI. de ComI loux (1.000 mètres d'altitude) ou vice versa.

l*r. tzar* ll^oon, ils iinaii. îuotl., app* 4 p., 's. de b.jloyj 7.000.. rei>. bail a. déhattro. Pliiej-re. '66, rue la- Sablière, a. Bécon. iIT«»Mttin,l>i-.Pâ*&j! 5>il)nit>âi;tcrraKse,21.S00. Brt JS*T(ScrW,, pj^Cqnp^X .11» 3 es, 4(1^,0.0 f)6t. .MiilnlW/iW'. ay.Bpi8,G tjup,p.,2. s.de b.35.000. 'ts rav.eô'nf. lî^rant, fl.r.Le Tasse(Troc.). fonds de commerce A céder. &tle nvenu» près Cïntmi)K-El> sre« Ap|i. G p., long: bail, avec eonuu. eQuture. Prix trfts inodt'r^. S'adresser Itnnquè Pctitjean, IL'.r.Montmartre.Paris

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dans l'allée et s'avançaient vers lui une demoiselle fort jolie et fort jeune et une autre d'une grâce plus imposante, d'un âge moins tendre, mais dont le teint empruntait à de savants artifices Un éclat

magnifique.

En passant près d'elles, notre homme ne dissimula point un mouvement d'admiration qui fut remarqué de la plus âgée. Celle-ci, en s'éloignant, se pencha vers sa compagne et lui dit quelques mots à l'oreille. Arrivés près de la fontaine, toutes deux rebroussèrent chemin et refirent en sens -inverse la route qu'elles venaient de parcourir. De son côté, leur admirateur, après poussé jusqu'au bout de l'allée, non sans se retourner à plusieurs reprises, était revenu sur ses pas. On, se croisa de nouveau. On échangea des œillades. Deux ou trois fois, le manège recommença. Enfin, quittant ce lieit tfo|} fréquenté;, l'homme s en fut ostensiblement; s'asseoir sur un. liane, à l'écart, Il n'y était pas depuis cinq minutes tiu,e l'aînée des deux dames s'approcha defjui- Elle se mit « rôder aux environs, puis; après quelques tours, prit place résolument à ses côtés.

Notre Don Juan, qui n'était autre que Desgrets, lui fit un grand salut. Elle le lui rendit en baissant les yeux.

Monsieur,, commença-t-elle après un court/ silence,' j'espère que vous me pardonnerez une démarche audacieuse quand vous connaîtrez les motifs qui me l'ont dictée. Ils n'ont r'ieli que de flatteur pour vous.

L'autre s'inclina sans répondre.

Je ne puis vous céler, continua là damé, que vous avez produit la plus vive impression sur la belle personne qui m'accompagne. Vous êtes trop homme de goût pour ne pas sentir tout le prix d'uije inclination qui n'est pas moins sincère


iL/JL I JC* Kl JE* U^^K

Chronique de T. S. F.

Uadio-Paris (1.750 mètres). 12 h. 30 L'Heure Columbia 1. Symphonie en do majeur il" 1 (Beethoven) 2. Carmen, air du « Toréador » (P.izel) X Danses espagnoles (Granados) 1. Is she niy girl Friend; 5. The song is ended, valse (Oebroy Soîncrs Band) (i. Aleadow lark 7. Hello alôha how are you H. La Visite à la dame (I)alcroze) !). Le Beau Bébé (Dalcroze). 15 h. 15 .Musique de danse. 20 h. 30 Concert 1. a) Chant de la pluie (Lancel) h) Derrière les volets (Géo Lardi) c) Fermons nos rideaux (Delmct) 2, a) Apaisement (Beethoven) b) Extase v(Duparc) c) 'Fleur d'amour (Borodine) d) Le Temps des lilas (Chausson); 3. a) Jean François, J'veux ben (Nigond) b) Les Tours au bord de la mer (Verhaércn) 4. 'Mélodies 5. Musique de danse. 'i ̃>• P. !T. T (158 mètres). 14. heures s Concert 1; Le Freîschutz (Weber) .2. Can- zonctta. (d'Ainbrosio) îî. La Vie i;lc bohème (Puccini) 1. Louise (G. Charpentier) 5. Les Deux Pigeons (Messager). 20 h. Ht) Concert breton Airs bretons par les meilleurs biiiious et bombardes de la Cornouai'lle Le Barde 'Taldir Jafi'rennou Les Chansons de Théodore Rotrel Le Barde Kaner, Léon et Mme Çucff Le Pc-ète breton Jean Philippe Danses bretonnes Le Barde Fanch Gourwlll Le Bro goz ma zadou (hymne, national breton).

Tour Eiffel (2.(550 mètres). Le .Tournai parlé. 20 h. 30 Concert Bucoliques (Dulaurens) Trois chansons populaires 'russes traduites et harmonisées par L. Brochort 1. Chant des « Bateliers de la Vol- 'ga » 2. Le1 Bouleau 3. Nuit d'automne · a) La Mort de Tintagiles (Eug. Cools) b) Appassionato (Filipucci) Trois chansons populaires russes 1. Le Joyeux marchand, 2. Près du pont, 3. Simple histoire Feuillets-d'album, Suite d'orchestre (Ch. Lévadé) 1. Rdse de mai, 2. Fritz et Suzel, 3. En ré-vant, 4. Colombine, 5. Chanson du pâtre, C. Petite marche.

Londres (3(il m. I). 13 heures Octelte. 15 h. 30 Concert La Brigade .fantôme, Patrouille (Alyddleton) Obërcn (Weber) Pour vous seul (Geehl) Sonnez, cloches sonnez (Day) Le Chant du désert (Rombcrg)_; Simple aveu (Thomé) Présents (Colin-Taylor) La Laitière (Hadow) Les Pipeaux de Pan(Elgar) Cloches dans la prairie (Ketelbey) Les Cloches de SainteMarie (Adam) Danjon. (Sfange) Arbres (Rasbaeh) Les Vertes collines. du Somerset (Eric Coûtes) Lunibcr- Love, sélection (Emmétt-Adams) Danses d'amour,» valse (Gungl) Les Cloches, de,' SaJn.te-Marie, Va-i gabond, L'Espoir, qui- souffle dans le cor (Irelaud) Croquis du bord de la route, suite (Minchin) Trois danses de Henry V1U (German). 18 h. 45 Vaudeville. i<) In 15.. Fantaisie ,'ef- i'ug.ie en do, Rondo (Mozart*. lit h 45 ..VujjJevillc. 21 h. :tr> rCoïicvrt La Bolu-mi|%ie Fantaisie sur «Les Contes d'Hofînïànijj» -ipffcnbach) Les .Millions d'Arle(|uin, sérénade (Drigo) Wiener Zuvgogel, valse (Translateur) La Princesse du Cirque, ppt-poiirri (Kalmariu). 10.. h, 40 Concert.

DEPLACEMENTS ET VILLEGIATURES DES ABONNES DU « FIGARO »

Mme H. Beaune, à Sainte-AIarie-sur-AIer Mme Bathélémy, à Pralognan-la-Vanoise AI. H. Bizot, à'Rillieux Al. G. Belloy, au château de Lafont Mme de Boisseguin, au château déjà Oralionuaye AL Boccon-Gibod, à Yieux-Aiouliii Al. le comte R. de Bissy, au Lavandou M. Rottinelli, à SaintGermain-du-Rois AI. Manchon, à Versailles AI. le vicomte de Broissia, à Beaune.; AI. Bourgain, à Orthez Alriie Biard Fitz(lérald, à Perros-Guirec Aime Béssel, à Alalb'.iisson AI. Brun, à Sainl-Micliel-en(irfeve Aime Boris, à Builen-en-Argovie M. Brouilhet, à Clmmbon-sur-Lignon Aime G. Bernheiin, à Trouville AI. Bourguignon, à Saint-Georges-de-Didonne Al. Baut, au

château de Lefèt'e Aime Barbier, à Lour-

des M. Barranger, à Saint-Savinicn Aime A. Boas, au château d'Ardenne AI. Balbreck, à Courcelles-sur-Viosne AI. le com- te de Bernard <lu Brell, A L'Arcoust AI. le baron de Brullon, au château de Cassan j AI. Bertauts-Couture, au château de la Barc. AI. Cha/et, à Saint-Cyprien AI. Clément, j jx Lausanne Ai. Ciiarbonneaux, à Kiretat AI. et Aime de Closniudeu,. t;.u château de- la Jiossonnière AI. le baron' de Contenson, à Bagnéres-de-Bigorre "Aline Cruse, à Evian- ]es-Bàins -M. Chappon, à Qnibcron AI. j Cfillière, à GuétUary Aime Casauavc, à

Chesley AI. le baron de Contenson, nu çhà-

Icau-d'e Larvelot Al. Certain de lieiuijeu, à Dinard AI. Catlorini, à Tourves Aime "Cara, à Villard-dc-l.ans Aille Collin, à Combloux AI. X. Colaneri, à Tournedossur-Seine AI. le comte S. de Castellane, à Alarcenut Aline la marquise de Cliamhorant; à Paranië AI. le baron Coudein, à Triel Al. h- comte des Gourtis, au château de Chàmbières Mme la comtesse de Courson, -au château de Ctairan Mme Clouet des l'esruehes, à Versailles Mme B. de ("ourcei, au château de Réthon AL de Cuiiiuc, au chàU-au de Sauvebeuf AI. AI. Ca- icire, au château de la Gardc-Cliatcl AI. Je colonel Cordier, à la >'erlé-AIacé ̃; Aime ju iiiîii-i[uisc de -'Clapiers, au château de Louville AI. Cormier, au château d'Oulins Mme -Chêne, à Rosay M. Coudert, à Royan; Atme la comtesse de Castilleja de Gumnan, ù Biarritz Allie Coniac, à Villervllle-surAler AI. le marquis île Coûrseulles, nu château de Barbeville Aline la princesse de Croy, à La Bourboule AI. R. Chaves, à _Audou AI. Corbin, au château d'Assy. .M. Desmarais, à la Bruère At. Delaplane, à Juziers AI. Durand, à Nancroil-Peisey AI. Delamotte, à A'iliers-sur-Aler AI. Dcmongeot, à Mers-les-Bains AI. Desanlis, à -Provins Aime Desplats, â Houlgate AI. Diihem, à Ilay AI. Demangeot, à Courson-lesCarricres AI. Danglade, au château de( t

que soudaine. Au reste, ou je me trompe .fort, ou vous n'êtes pas non plus insensible aux charmes de mon amie. Pour moi, je me serais opposée de toutes mes forces à -cette intrigue naissante, si je n'avais deviné en vous une âme noble et généreuse. Vous êtes digne du bonheur qui vous échoit. Sachez pourtant que, par ses mérites. Angélique est en droit de prétendre aux plus hautes alliances. Issue d'une illustre famille.

Desgrets ne la laissa 1)oint continuer. Excusez-moi, fit-il, si je vous interromps. Mais je dois vous avouer que vous faites fausse route.

La dame le considéra, tout interdite. Il est bien vrai, reprit l'exempt, que l'une de vous deux s'est emparée de mon cœur et je rends grâce à votre perspica- cité de s'en être aperçue. Mais la modestie, qui est sans doute la plus louable des vertus, vous a empêchée de discerner à laquelle d'entre vous allaient mes voettx. Je ne disconviens pas des mérites de votre amie. Laissez-moi vous dire, cependant, que d'autres qualités bien plus séduisantes les ont éclipsés à mes yeux. C'est vous, madame, qui m'avez conquis tout entier. Elle ne s'attendait pas à,cette déclaration. Elle ne sut que répondre. Toutefois, -la vanité féminine ne reste jamais indifférente à de tels hommages. La bonne dame eut pour son soupirant imprévu un regard de sympathie. Rassurez-moi, s'écria-t-il. Diles-moi qu'il m'est permis de ne u'.ts .désespérer. Je mentirais, reconnut-elle, si je niais que des attentions, aussi délicates m'ont touchée. Mais en vous écoutant davantage, je serais une ambassadrice bien infidèle- Ne suis-je pas venue vous parler de mon amie? 11 Bah fit Desgrets d'un air desin-

Rciiet Jn.Dégremont, à' \Vimercux M. Delavallc, au château de Puaillon M. le comte et Mme iw comtessw' de Diesbach Mme Duizend, à Ai-VlPS^Bains M. Ducrocq, i à Colmar M. Darmon»à S,alies-de-Béarn Mme P. Dssniarais, à Gouvicux Mme Du- gas, à Pontâillae ;>M. Dardcl, à Gisors ;;M. Desanges, au château de Puy-Moreau. Mme d'Escatha, au château de la Reillc M. Engel, à .Caux-sur-Tenitet M. R. Etienne, à Jougnq, M. Flcurial, à'Chenôvc -Mme la con^tesse de Forton, au château de Paraza JJjiie Fraissinet, à Lausanne Mnie I-'lersheim, à Vittel Mlle FôurChault, à Vieraon ̃• M. Fautellé, à Ïrévon-Tréguignec M. le. docteur Fontenay,,à Trégastel Mme la Vicomtesse de Farcy, au château de Beaumont M. Flipo Marfùrel,' au château dé Salnt-Firmin Mme Faillant, à Paris-Plage M. le baron do Freederifiksz, à Lausanne M. G. I'auk, à Carantfcc Mme FôuTd, â"Villcr-' ville-; M. Foucault, à Bellême.

Mme Guénot,.à Bessans Mlle S. Griffon, a Sail-Ies-BainsT; Mhie Gobèrt, à Etïetaf M..Galleteau, 'à< Saunayi-; .Mine Griffon^^à

Muids Mme Goldsmith, à Villers-sur-Mer

M.' Georges, à SaiÏH-Mauriçe-sur-Moselle M' le comte idé' GonttlutJBifon, à! Bagnèresde-Bigorre Mme la baronne .de Guillibert, au château -de ^.ôuvrelles M. Galoppe, au Vivier Mme la vicomtesse fie Gourcuff, au château de Fontèhay M. et Mme P. Gillet, à Evian-les-Bains Mlle Molly-Guerrero, à Lcnzerheidc Mme la comtesse de Galcmbert, au château de la Folie Mme la baronne Goury du Roslan, à Chamont-surTharonnc Mme la ejomtesse de Geoffre, de Chabrignac, à Montélimar Mme de Gouruay, au château du Monétier M. Gueidan, au château des Tours M. Gaveotte, au château de Fontaincrlcs-Xonnes M. Gonin, au Lavandou M. UpMtherot, à Saint-Chérou Mme Guestier, à, Arcaphon.

M. le comte IL d'Hunolstein, au château de Saint-Cirgues M. le comte d'Harcourt, à Strasbourg M. A. Huneeus, à Biarritz M. Higel, à Wangenbourg Mme. veuve Horde Bonneferre, à Baréges.

Mme la marquise dés Isnards, au château du Martinet Mme. P. Idrac, à Saint-Pierreen-Port.

M A. de Joybert, au manoir de Malon Mme Janvier, Bourbon-l'Archambault M .Taulard, au Mont-Dore Mme la vicomtesse de Jacquelos du Boisrouvray, à Saint-,Gervais.. t Mme la comtesse de Kergarïou/ au château de Bonnaban M. L. Kolb, a Houlgate M. Kempf r, à Saint^Dié ,M. Kohn; à Barbizon Mme Krouttlkof f, i Ijinwnnf.

M. Le Breton à Duingt M. P- Le\.y-A ormus, -au Pouldu Mme Lchr, a Sccauv Mnie la comtesse fie Le\ is-Mii cpoi\, au châ-

teau de Chereperrine \lny;;la comtesse' de

I.or-ne, au chàteiti de Prev«Jayt, Mme L. ̃Léon à 'Vtrsâilles M. LeniOiag^à^Naçque^

ville yTCTwStimlie et Mme la conftesse '<%&p

Fayette, à tjtelntKîerniain-en-Layc N^jlRt Lévy, à *>n*inibleau Mme Lévy, à "Stt* non -j^èiie II. Uefèvre, au château ck- FpVmajjwourt Mmî Langrogne, a Evian M. Lallemand, ù Al|on Mme J. de La MotteSnint-Pierrc, au château de Vernuche-leHaut M. de La Brosse, à Landel M. le

docteur Lachenjv à- Barbi/.on JIme Levy-

Haussmann. au Manoir u Lyse;M. Ai ~.ne_

Haussinann, au Manoir (Ju Lyrf; M. M. Lar-< Porto M. Lanneiuc-Sanson, ù Bourg- Mur Mme la comtesse de La Fregollière, au château de Lorrière M. le comte de La Rochebrochard, au château de Bpissoiulan Mme de Luze, au château de Mont-Méry M. Laurent, à Ormoy M. Legoux., à, Sauternes M Larivière, à.Biai;ritz M.Lef.cuvre, "ehémeré ;< Mme -Langlois, à Lrjage-lesBains M. le duc de La Rochefoucauld,, au château de Montmirail AL Lalou, à Evian M Le Joindre, à Saint-Gervais-lesTBains · M. de Lacaussade, au château de l'Hôpital. M. A. Mayer, à Uriage Mme G.-J. Mleg, au Pré-au-Oies ;"Mme M. Maycr, à villarssur-Ollon Mm& À. Malavoy, à Saintc-Annela-Palue M. L. Marcheiuer, à Ardennes M. Mouchotte; a Uriage Mme veuve Meunier à Vrissenll M. Mobissoii, à Unrtel-Guvon M..1. Micard, à Aix-les-Bains Mme L Moiiod, â N'inies' M. H:' Martin, au cha- j teau de Mondinet M. le capitaine Montcha- nin, à Nevers M. le marquis- de Montcalm, Biarritz M. Moron, à Beyrouth AI. et Mme G. Mourait, à Satnt-Gergucs Mme Marchesne à Beauc.hesne Mme A. Morot, a

Nèris AI. J. Maillard,: a Wissant. M. Mar-

chai, à Saint-PieVre-de-Quiberc M. le docMeiu- R. Merville,1 à Dampmart ;-M. le.coi lonel Michel, a Salnt-Jcan-d'Anglc M. le i comte G. de Alasson, à Spa Mme J. Alorij rand.â IVéiailless'.M. M. Dougall, à Dinard;

AI. A. Alolina, à- Deauville M. le colonel

Morel, à Alençon .-Mme Millet, à Royaii Al F du Alesnil d'Avennes. à Trouvulc i m' le'docteur A. Meyer, à Luttenback Mme I Malher-Bëlchet, à i«i-B(Turljouhi t).» » i AleUUer, à Mcyeury-Gennilly M. L. Michalon, à Saint-Cast. ,̃> r JI

");(.S\¡b1£t, F,tÍlt!Ji' '(\1'e dOotMr A.

;¡eI, à 1Heppe.

Mme Ogier, à Eaux-Pajihes Mme- E. Orosdi, a Saint-Cergue-sur-Nyon Mme la vicomtesse d'Orjgny, à Ver-sur-Aler Aime d'Ocagne, a Versailles Mme. S. Olchausky, à Alailly-le-Château..

AI .1 i'elllsspn, à Annecy ;• Al. le docteur Pilvcri, à Béiiodet Aime R. Paulus, à Altkirch • 'M 1». Pléneau, à Saint-.Ieaii-de-Luz Aime G. Petit, à Lourdes AI.. H. Pelliot, à

Saint-Lunaire M. H. Prost, à Saint-Cerguc-

sur-Nvon Al. A. Ponthier, au TouquetParis-Piage A£. Polaillon,-à lîygurande Mme Petitcollot, à Saint-Sylvestre-de-Cormeilles AI. le docteur Périguon de Troyes, à Lecliaud Mme P. de Pugibei, au Moulin d? Tigeaux AT..1. PhilippSQn, à Brides-les- j Bains AI. L.'Prom, à Arcachon- AI. le doc- j leur P. Priivost, à Trcboul- M. Picns, à Houlsate Mme Picard Jouy, à Atonthard. Alnie .1. Quartier, à Vichy M. E. Quimbel', aux Landes dé ̃ Talmonticrs-. °

M Rouben Helft, à Biarritz. Mme F., Rochat, à Vevrier-du-Lac AI. A.-P. Richard, à Saint-G'illes-stlr-Vie Mme Richard, à -Saint-Raphaël M. J. Robert, à Vichy Alnie J. -Rueff, à Binard M.. R. Rempissernet; à Poigny ̃ M. H.; Roche, à Grez-surLoing ̃ M. j. Roageot, au Vésinet Mme G. Rommel, La Borde M. le comte de ï

volte, Angélique est à l'âge où l'on oublie facilement. D'ailleurs, me repousseriezvoùs qu'elle n'y gagnerait rien. Nulle autre que .vous ne saurait nie retenir. Vous êtes le seul objet vers qui je puisse ̃ aspirer désormais.

Encore, faudrait-il que je fusse capable de répondre à un. si beau zélé i Ne me repoussez pas et je me charge

de, vous' convaincre.-

Hélas! comment émouvoir une ame où s'est tarie la source des tendres sen-

timents;?. *̃'̃

Ta;-ïe:! À la fleur de l>get

'Mob cœur- est mort, ou plutôt,, il reste attaché au plus cher des époux jusque dans son tombeau.

Eh. bien, veuve trop constante, je prétends prendre la place de celui que

vous pleurez". '̃̃̃ ̃̃̃ i;

Voilà bien de la preso;nption et de fort '.gi-jinits, projets pour une passion si

• neuve- n. i; ̃ ̃̃-

'Madanie, -pfoiiohça Désgi'cts, d^un air excessivement sérieux, l'amo'iir ne.se mesure pas à sa durée. H n'y a pas une heure "qu'il me fut donné de' vous apercevoir pour, la premièr.e fois, mais je n'en suis pas moins dévoré de mille feux, et je me sens prêt à tout pour vous obtenir. Quelle ardeur et CQiriînéJ'fiwà's "îidu; d'être épouVantée si je ne; connaissais les' Parisiens r Vous avez tort, je vous assure, de douter de ma bonne foi. D'ailleurs je ne suis qu'un provincial. Débarqué à Paris depuis peu pour toucher un gros héritage, je Ti'entends rien aux roueries ni aux finesses de vos beaux' amis de la-Cour.- Je joue fràjic jeu et je ne sais pas beaucoup dissimuler mes sentiments. C'est aussi ce qui'-explique,-ma violence- et ma brutalité. Allons; i allons, calmez-voiis, 'dit- en

Rpchàiu'bcau, à Sainte-Adresse M. -A. Hànridu,:à ;Dinard. ̃ ̃"

M. R. :Scheu, à La Baulc Mme A.gçhuniann, à Versailles Mme la marquise .de Saint-Seine, à Suint-Seine-sur-Vingt'âune J

JlmcL Singer, à' Brldes-les-Bains MnUi M:-

Sourdel, l," à La Garde-Suint-Cast .j.JI.. L.. Sachs, à Saint-Picrre-de-Chartrcuse ;"M: R. du. Saussuy M. A. Schwob-d'HéricoHi'tfrù Deauville Mme de Saint-Victor, à Laau])lr; M. Stupfler, à La Bcrneric Mme la marquise de Saiiit-Chamans, au., châtrait' dé" Moritfort-Ie-Rotrou M.L." Suarès, ai Bugni di Mpntecatini M. le comte A. de Salverte, au château de Gruincsnil.

Mme G. Trotry,. au Bois de Berville M. TIéry, à'Vcrnon Mme Tisca, à Garni; Mme Tâgnard: à Venise Mme Thurneys-i sen,1 au Val-Àndré AI. Telliez, à Digne M A. Tarnçaud, à, Pontaillac Mme la baronne Tavlor, au château du Bon-Corbeau Mme t. Tàrflan, à SaiBt-Lumiire, M. Torché, à Lioh-sur-Mer M..i le marquis de Talhoufit, iV Saint-Germaln-prï-Idtye Mme A 'Trànc-rèdr, à Vivières Mme 4e Tllly, au château de Lachaise." ,̃̃ :j». Mme Y. Urbizu de, Mestre, à Bagnoles-del^Orne.•. Mnie :S.-K., Valdis, ail camp de Taloii

M. R. Versein, à, Ahignac-Mièrs M. 1>.

Vandier, à Pornic; M. M. Vunponllc, à MaloTerminus M. Vei'nadeau, au Mont-Dore M. S. de Valroger, au Touqurl-I'aris-Plagc M. "Vasseurj à Nemours A. Vincent, au château de la Ferté-I"r'-vnel M.ie haron de Vassart, au château de Vamps-auMont M..Ni. Vereeck, à Orléans Mme Victoriu, à L'ouveciennes.

M. R. Wibo, à Saint-Germnin-en-Lave M.A. NVébér, à Vittel.

M. W. Ablett, à Blois Mme la comtesse d'Aiidigné, au château de Craon M. J. d'Aillièi-es, à Tregaslel M. le comte d'Aramdn, ail ̃ château de la Seilleraye M.. le docteur. A. Ai'enduH, à Brunneau Mme la baronne- d'Avout, au château de Laduur Mme la baronne ̃̃ d'Anglejan, à HennequéVillc.

M. A. Beausseron, à Reims M. P. Bataille; à Sahiirs M. B.-C. Benêt, à Neuiliy; Mine Boissière, à Roch.evllle 1*1. Bardey, au Val-Àndré M.. C. Barbeau, à Salins M. Benjamin, a Amphion-les-Hains M. E. Bouteiller, au château de Lanessan Mme L. Baumami, à Evian M. T, Brunon, à MarMilli- M. F, Bey, à Villcrs-Farlay Mme la mavquisej de Roiîperoise d" l.ubière, au châ-

teau. iie*"R<Jquemartine M. Béchu, aux Sa-

liles-d'Olomie Mni< Baudot, à Porn.chet M C. Bardet, à P»reme M. l'abbé Bisqui^, à Loifhussoa M. le mmraandant du Bourg, à VuitlifTaiis M. Harangèr, aux Sablesd'Olonne _Mme la duchesse de Haufremont,

au chatcHii de Hrii'imc -M nu1 Bmirragu-é-

Pm-ipuiL' à. Rufli-o M. le docteur E. Blanche/ à" Evlau Mme .1. flollark, a Super- bughères M. H. Bvliion, à Dinurd Mine

A. Brémojj.t,:tà PjMW«>l«M& M. j&Jytofltt^j

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,1.r!Ç', ((,.1'4' Stuckholn

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laid, à (,hauignh% > M. P. (;han|p^rap!W

Ribes, k% M#iv-I<Ho4 M. Contat-,Df»fon- laines, à Lâ.'Baulc M. le comte G. de Cas-

tellane, au eMteau de Villeron M. F. Oré-

rinie-ui, à Yittel Mme G. Cain, à Villérs-,I sïir-ïter Mme H." Chan, à Jullonville-lcsIBnsv; Mme Colle, au Crotoy i Mm* M. Chrétjcn-l.alanne, à Etoutteville Mme la comtesse F. de Chevigné, à Bagnole.s-dc-TOine M. J. de Chaudenây, à Trébeurden M. le

comte de Chilly, à Compiègnc M. J. Chç-

norklan, à Lyon Mme la baronne de Castclbnjaft, au Chat de. l'als Mme Cottez, à La Rochelle Min« J. Cahcn, à La Rocher Posuy Mme G. Cordier, à Fougères Mlle Castagne, à lîigne.

M. P. 'Ôarcy, à Ouchy M. Il. Dupuy, a Trotiville Mlle Daireaux de Bécourt, à Lestellc^Bétharram Mme la comtesse de Ualmas, à Saint-Germain.-au-Mont-d'Or Mme fiebaye, à Ploumanach M. le comte Durrieu, à' Grenade-sur-Adour Mme Durouchoiix, ù Croissajiville M. L. Duvergcr,

àSaliit-Pair-sur-Mer Mme G. Dcnoycrs, a

Rouen' M. A. Dubourg, à Saint-Gatien-desBois M. '.Duplan. à Corbclin M. E. DeI eahors, à Lauzerte M. P. Desseignet, à Saint-Sauves Mme G. Dondenne, nu château de ̃Nointfl Mme la. comtesse de Danne, au château de la Bruyère M. le docteur IJelord, à Picrrefort Mme H. Delvoye, à Neuiliy M. le docteur S. Dubois, aux Eboulis M. le binon F: de Dietrich, à Niéderbroun Mme la comtesse P. de Dûrfort, au | château d'Aiieennis Mme Davin, au château de Woinvillc M. G. Détrimont, à Biarritz M. Drouot, à Agey Mme Dujarric de La Rivière, à Valeuil-Bourdeille. Mme. In baronne d'Eichthal, au château de 'j'himécourt M. l'enseigné de vaisseau Evuillaijd, au Pré-Catelan Mme J. d'Espa.igu2.,ii Ai;romanehes Mme M. Escoffier, au '{-.hàtcSii de- Heyrle»« ,?*& doctewx. ,J*. Eoimet, au Poiiïiguen M. H. d'Eudeviile, a Voiilûttes Mniecoiiltosse d'Espagnac, à

ÉBjarbn Mme L.-R. d.'42stap»,' à Saint"

i $pi vS'v R' *le K1 iznl<le- à Artgtet. Saint"

Aln:r6tu»Flami>iaripn, a Kanderstcg Mme

J. Festal, à'Cap-Ferrel M. Flaul, à Royan Mme la baroiine.de I'"oi>tenay, au château de .larzé M. -A. ̃ Février, à Vittel M..1. Flicoteau, à Amécourt M. J. Fuert, au Touquet-Parjs-Plàge Mme C. Forte, Laveissiére j'Mmé E. Fontaine de Laveleye, au Vésinet- Mme la comtesse F. de Fayolle, au e hât eau du Rossignol >; M. Fender, ¡, peauvillu M. Favre de Thierrens, à Cha-

hioiiix M. F. Forest. à La Bourboltle M.

le. docteur I'abignon, à Vittel. BO'rbOl1le 11,1,'

M. lî. Oalticr,' au ̃ château de Gasics M.l; -H'arrigufc, à Néris Mme Guinet, il Neuyille-sur-Saône Mme L. Guillet, à VI| chy M- A. Girod de. l'Ain, au château de j Ch'evry M. ,7. Gr*uod, au Ladoux M. H. Gamièr, à Berck-Plage Mme du Guet. à

Saiiil-Malo Mme GeUy-Soullic, à Guétha-

ry ;M.I.i de Guillebon, à .la Madelcine-lezli:lle M. R. Grandchanip des Raux, à Mézières-les-Gléry- Mme Ganeyal,. à Belley M. P. Gejly, au Pont M.abbé Guignier, à Ghalautre-la-Pctite Mme F.-S. Gauble, il HamesrBouicres M. le colonel Ganay, à Lueenay-1'Evèflue ~iliue H. Guilhomet, à Jlancïo'lles- -J M. A. Gauvjn, au château d'Etueffont M. R. German de Ribon, à Biarritz. Mme la vicomtesse de Guicheii, à

souriant la veuve dont l'oreille avait été chatouillée agréablement par les mots de « gros héritage ». On fera en sorte de ne pas heurter trop cruellement des élans si inpétueux.

–Je n'attendais pas moins de vous, proclama Desgrets qui sembla transporté de joie. Vous êtes aussi bonne que belle., Dites-moi quand je pourrai vous 'revoir, ou, 'mieux, laissez-moi vous accompagner jusqu'à votre logis,

Pas si vite modérez votre impatience, si vous ne voulez point tout gâter, répondit l'imposante personne en coulant ,t' à l'exempt un regard assassin. U faut que je reconduise ma pauvre Angélique et j'ai besoin d'ailleurs, de nie recueillir après une si forte émotion. Mais écoutez eiir core que je déplore ma faiblesse et que je sente.toute l'étendue de ma- trahison envers le cher disparu, je ne prins rtësister au désir de f^ire'.piiis ample connaissance avec vous. Passez demain à la nuit tombante, rue <k's- Xîordeliérs, devant, l'enseigne Soleil d'Or. On vous conduira jusqu'à- moi.̃ ̃

Vous êtes adorable, ma toute belle, soupira Desgrets en' lui baisant la main. Je vais compter les heures et les minutes. Elle se dégagea. `

7 A demàii'i, dit-élk\

Vous aurez en moî/dn: esclave attentif à tous vos désirs. Chut, taisez-vous Je sens que vous allez me faire comhiètlre des folies. Et elle s'enfuit. en sautillant comme une petite fille espiègle: jQé^ij,1^, la regarda s'éloigner et rejoindre" sa compagne. Quand, elle eut disparu, il se frotta les mains avec un grand air de contentement, et sortit à son tour du jardin.

Sans doute ,1e jeteur a-t-il deviné déjà que cette dame -'compatissante et la Car-

Uagnères-di'-Luchon Mme Gérault, à Néris Mme (lié, à ThoYion-lcs-Bains. M. Ed. d'Haussy, à Lille M. Herman H. l'Wjuu-mi, à Aix-les-Bains M. Hénon, à

m'hii-Me-Grand M.' li. Hersent, au château

'd(! la Tour de Naintré.

Mme B..lacquemot, à Argcnton-sur-Creuse Mme P..Tobert, à Pornic Mme la comtesse Ji. de .louffroy, au château de l'arget .Mlle Y. Juselins, à Helsingfôrs Mme Jacquot-Rainvillicrs, à VaucressoE M-. JeaniieqUiii, à Copenhague M. 0. Juniilliac, au château de Geimancy.

M. R. Kohler, au Menil M. A Kammeier, a Argentiére.

AHRlVEES A PARIS Mme Bureau. M. Cojan, Mme Décode, Mme Grognard, M. et Mme. Jouy, M. Jeanselme, Jlmc G. Labbé, M, le r.iarquis Mathans, M. C. de Pianard, Mlle Parin, Mme P. Ver-

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.sachez aussi (lue la ligne Paris-Londres, par le Havre-Southamptou, est eelle'adoptée par les hommes d'affaires quitter Paris après le diner, s'allonger au Havre, en un lit confortable et débarquer à Londres à 1'heure où les bureaux s'animent, c'est bien, pour les gens pressés, accomplir ce voyage avec le minimum de fatigue..

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l"n service supplémentaire sera organisé les dimanches du 5 août au 1(i septembre. .Départ ù S. heures, arrivée ù Londres- icto''Kïd à 17 -h, 20.

Tous les jours (dimanches exceptés) à 19 h. 55, par le Havrr-Southampton. Pendant la période du 8 juillet au 16 septembre inclus, le service, par cette voie, fonctionnera- également le dimanche.

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'Çê¥tc' facilite est egalemenl accordée aux Voyageurs de lu ligne de D;cppe-Nc\vhavcn qui désirent revenir .par Southampton-Lc Havre.

En" outre, les M>j:igcurs peuvent s'arrèler en cours de roule; $ur li trajet direct du port anglais à Londres ou vice versa, pendant la durée dc validité de leur billet.

CHEMIN DE FER DU NORD

COURSES HE CHANTILLY

Mercredi 25 Vendredi 27

Mardi «1 Juillet 1D2S

A l'occasion des courses de Chantilly, la Compagnie du Chemin de fer du Nord prendra les dispositions suiva-ites

Aller. En dehors des trains du service régulier ordinaire, des trains spéciaux de courses, effectuant te parcours en 35 minutes, seront expédiés de Paris à 12 h. 47 et à 13 h. 30.

Il sera notamment mis en marche à 11 h. 30 un train spécial (lsc et classe) qui permettra aux voyageurs de déjeuner à Chantilly.

Uetouv. A partir de 17 h. 15, c est-adire aussitôt après )e£ courses, il sera expédié à la gare des Courses, suivant les besoins, des trains spéciaux de toutes classes, effectuant le trajet Chantilly-Paris en l'7 minutes.

Poreur faciliter les relations du Xord de la France et de la Belgique avec Chantilly, les trains rapides n°s 112, 123 et 315 y feront exceptionnellement arrêt.

PrixiU– Billet d'aller et retour afiirifrancs, ,20 frau,ç,s, "15 franc?* selon la Classe (droit de quijtaHjùe compris) valable pQUi'wlous les trains spéciaux.

Bout' .renseignemenjfs précis et détailles et les modifications apportées exceptionnellement' a l'horaire de quelques trains du service régulier ordinaire, consulter les affiches spéciales apposées dans les gares.

EXTENSION" DES CARNETS DR TICKETS A la ligne n° 12 « Auteuil-PassyHôtel de Ville »

Le nouveau mode de perception du prix des places en vigueur sur les lignes Al), AS, Bl, 14, 19 et 20 a été mis en application depuis le 10 juillet, sur lu ligne de tramways nf VI « Auteuil-Passy-Hôtel d. Ville». Le nouveau système comporte, on le. suit, l'usage des carnets de tickets et des cartes hebdomadaires.

Les carnets de sont en vente chez un grand nombre de commerçants des quartiers desservis par les lignes où le système est appliqué ils sont également vendus par les receveurs dans les voitures desdites lignes, Les tickets provenant des carnets sont acceptés pour leur valeur en paiement du prix des places sur tout le réseau. Quant aux conditions dé vente et d'utilisation des cartes hebdomadaires, elles sont indiquées dans les affiches apposées dans les voitures et les bureaux de la ligne.

taud des lettres anonymes ne font qu'une seule et même personne. Dès sa conversation avec La Combe, convaincu de tenir une piste sérieuse, l'exempt s'était mis en campagne. Les commissaires de police comptaient dans leurs attributions la surveillance des filles publiques. Auprès d'eux il avait pu sans trop de peine retrouver la trace de ladite Cartaud et s'édifier sur ses mœurs. De discrètes invesgations dans le quartier où elle logeait avaient 1 complété ses renseignements. C'était une entremetteuse qui jouissait d'une certaine réputation parmi les débauchés de la capitale et se glorifiait de plus d'un noble client. D'un âge presque canonique elle donnait assez peu de sa personne et se cantonnait dans son négoce, répugnant en général à faire concurrence à ses jeunes protégées. Ses faveurs étaient réservées à un. individu douteux qui lui rendait de fréquentes visites. Pourtant sa vertu n'allait pas jusqu'à repousser de loin en loin 11 quelques hommages passagers. Le centre habituel de ses opérations était le jardin du Luxembourg aux environs de la fontaine. C'est là que nous avons vu Desgrets à l'affût et qu'il nous a été donné de constater le premier succès de son entreprise.

Comme bien on pense, il n'eut "garde de manquer au rendez-vous. Le lendemain, à l'heure dite, il se glissait dans la rue des Cordeliers et s'arrêtait devant la. maison de médiocre apparence qui portait l'enseigne du Soleil d'Or. Quelques minutes s'étaient à peine écoulées qu'une sorte de duègne venait le prendre par la main. Sans dire mot, la bonne vieille le mena,, par une étroite et noire allée et un escalier fort obscur, jusqu'à l'appartement de labelle où elle le fit entrer. Un réduit précédait la chambre et lui empruntait; un peu

TOUT CEQUI CONCERNE LA LITERIE ET SON ENTRETIEN

Marchés commerciaux METAUX PRECIEUX. Paris, 20 juillet. Cours d'achat au liil. Or 10.050 Argent: 455 Platine 02.000'.

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Chicago, 19 juillet. En cents par bl. Juillet, 47 5/8 sept., 40 3/4 déc, 43. SEIGLES. Paris, 20 juillet. Cour., 139 N août, 139 N sept.-oct., 132 N 4 dern., 128 N.

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ftft'»;"flÂ'1J(iS1:1'1ïim.. 082: irtT.-fiKO; mars,

i>8ii a\i-;i. J'.7Si; mai, OîS juin, ()7C>. ̃ Ven-

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mai. 12 A'.

Londres, 19 juillet. En pence, par Ib. Plantation, 9 3/8; fumé feuilles, 9.3/8 Para, 11 1/2.

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Le Luxembourg, par Allô

Jouy-aux-Arches, par Commarmond Et Vabo Rochen et Chapelle SaintLéon, par Perronnet.

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Pour recevoir les com'rh!Ui(J"cSs> sous r»ul«au. ti/ç. cartan, prière de' joindre le prix 'du" colis postal (gare ou domicile). Ecrire ou s'adresser aux Chemins de fer d'Alsace et de Lorraine à Paris, 5, rue de Florence (VIIIe) ou Agence SarntAugustin, 2, avenue -PortalH'fVtHf).

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de jour par une imposte vitrée. Desgrets le traversa presque à tâtons, toujours-guide par la duègne qui ouvrit la porte et s'éclipsa. La pièce était assez grande et meublée de façon fort disparate. "Un fauteuil garni d'une tapisserie très fine voisinait avec mie table bancale et un tabouret dont' le velours bâillait par plus d'une déchirure. Dans un coin s'allongeait un sopha recouvert en lampas cramoisi et décoré de clous d'or, mais que marquaient de, larges taches de graisse. C'est là-dessus qu'était étendue la Cartaud dans un déshabillé, gaiant. L'exempt courut à elle et entreprit de lui témoigner son admiration par des discours enflammés. On comprendra que la discrétion nous interdisc/dje.les reproduire ici comme d'en supputer les conséquences., immédiates. Disons seuleniehlque Desgrets, ne ménagea rien pour arriver à ses, fins, lesquelles du moin/i étaient -pures, et qu'avec une belle insouciance d'homme ^'action, il ne s'embarrassa point trop des moyens. Il prolongea fort 'cette première entrevue,et revoit à plusieurs reprises pour offrir ses soins 'àîâ "veuve..

Celle-ci, bien que sa profession eût dû lui délier l'esprit, était demeurée assez naïve et. ingénue. Elle se laissait prendre aisément aux belles paroles et se montrait volontiers confiante. Eu outre, elle était bavarde et elle aimait à se raconter. Desgrets fut bientôt, dans .ses petits papiers. Il avait pris pour elle le nom de.Botreàu, marchand; drapier,: ci lui iavait fait accroire qu'il était natif du Mans.' Il se plaisait même à l'entretenir de sa.. jeunesse et des gens qu'il. avait jadis fréquentés. Un jour qu'il l'avait mise particulièrement en confiance, elle lui demanda, non sans un peu d'hésitation, s'il nese souvenait pas d'un certain Vincent. C'était la question, qu'il attendait. `

Vincent Vincent ? répéta-t-il,en

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L'imprimeur-gérant DetoW

Papier des Papeteries ̃ Navarre ̃

feignant.de chercher dans sa mémoire, par> donnez-moi. N'est-il point parti aux armées ? Ne se faisait-il pas. appeler Bellestre ?. '• ;k-Si fait. Vous-y êtes.

̃ J'ai logé dans la rue où demeurait son père, affirma l'exempt.

Y a-t-il longtemps que n'avez entendu parler de lui ? iriterrogea-t-clle avec une pointe d'inquiétude.

Pas depuis qu'il. est entré au service du roi. Mais vous-même, vous le connaissez donc ?

J'ai pour lui l'affection d'une sœur, déclara-t-elle en minaudant.

Parbleu, voilà une -.heureuse rencontre Il m'a certainement oublié, car je n'alI iais plus guère an Mans quand il l'a quitté. i Pourtant j'aurais plaisir à le revoir. iGela peut se faire, dit la veuve. Je désire seulement que ce ne soit point ici, et je- vous prierai de ne, pas lui parler de moi. ;So*yez tranquille l On sait vivre- protesta Desgrets.

Mais il ne réussit pas à la pousser beau-

coup plus avant dans ses confidences. Il

apprit du moins que le Vincent était pour lors dans son pays où il traitait une affaire, qu'il rentrerait bientôt, qu'il habitait rue | du Colombier une maison située au coin de la rue des Petits-Augustins et allait jouer .souvent à l'Académie de Jourdan, le paulniier, rue Mazarine.

L'académie de paume du sieur Jourdan avait une assez mauvaise réputation. On (l'ignorait pas à la police qu'elle servait de lieu de réunion à des gens peu.recommandables.iA vrai dire ces manières de quartiers-généraux étaient pour lors fort nombreux dans la capitale.

̃•••̃'• Kéné Chavance.

(ksuivre.>. 'né:Chavancè.

-(A-, suivre,).