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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1928-04-19

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 19 avril 1928

Description : 1928/04/19 (Numéro 110).

Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k2954777

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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Des discours héroïques à l'action" négative De l'action" négative à la complicité criminelle

TT LE PLAN VOBOCHILOF. i ••̃̃̃••̃̃̃ i

•kJto*» M. Vaillant-Couturier étant ̃fsf' rétrogradé dans un com^(\ mandement subalterne pour avoir à la fois « montré une surexcitation intempestive et manqué d'estomac », le commandement suprême a été transmis par les Maîtres soviétiques à M. Jacques Doriot. Le traître André Marty partage la plume d'autruche, mais à titre plutôt honoraire. C'est à M. Jacques Doriot qu'incombe le soin de réorganiser l'armée communiste en France, sous le contrôle de l'espion Crémet à Moscou et de l'ambassadeur Valerian Dovgalewsky à Paris.

Le nouveau chef avait de nombreux titres à la confiance des Soviets. Parmi les parlementaires communistes, à l'exception d'André Marty, aucun n'est allé aussi loin dans la violence et dans la félonie. N'ayant pas de navire de guerre à vendre aux ennemis de la France, il a du moins essayé de rejoindre -en pleine bataille l'état-major d'Abd el Krim les agitateurs coloniaux qui préparent l'insurrection contre nos troupes et le massacre de nos nationaux ont reçu sa visite et ses encouragements. Il a sur André Marty l'avantage de ne s'être pas laissé platement arrêter par un brigadier de police au moment d'être empoigné, i7 a décoché un tel coup de pied dans le ventre à l'agent qui faisait son devoir que ce défenseur de l'ordre en est mort à cause de l'Union nationale, et du tabou parlementaire, le gouvernement n'a pas osé poursuivre le meurtrier.

Ce sont des exploits qui comptent à Moscou.

Mais la réalisation en France du plan Vorochilof » est d'une autre conséquence.

C'est dans les séances tenues au Kremlin, du 17 au 23 février dernier, .par' la Conférence, internationale de l'Armée rouge, que ce plan a été arrêté, sous la présidence et sur la proposition de M. Vorochilof, ministre de la guerre des Soviets. II a reçu l'approbation dit général Boudienny, l'ancien sous-officier cosaque devenu le chef militaire le plus coté en Bolchevie. Le dictateur Staline l'a ratifié, a fait ouvrir les crédits, a donné les ordres nécessaires à l'exécution, qui est en cours.

Il est donc de la plus haute importance que toutes les nations, la France en premier lieu, soient informées du péril qu'elles vont courir.

L'idée maîtresse est l'unification de l'Armée rouge à travers le monde. Jusqu'ici, le parti communiste en chaque, pays avait eu pour consigne d'organiser les troupes de choc en s'inspirant de ses nécessités particulières, en tenant compte des possibilités de tourner la législation locale. De Moscou venaient les directives générales, mais les meneurs indigènes restaient maîtres de l'application de sorte que la forme des groupements, leur entraînement, leur degré de préparation, variaient de pays à pays, et changeaient même dans chaque pays toutes les fois que le parti changeait de chef.

Ainsi la France a connu le système du capitaine Treint mobilisation des cellules par le moyen des secrétaires de rayons ensuite le regroupement des effectifs dans l'A. R. A. C. suivant les méthodes de M. Vaillant-Couturier. En Belgique, les communistes sont organisés plutôt en groupes d'agitation politique qu'en formations militaires. En Allemagne au contraire, l'instinct de caporalisme permet de mobiliser des manifestants par dizaines de mille et de les faire défiler au pas cadencé. En Italie et en Espagne ne subsistent guère que des groupes terroristes, adeptes de la bombe individuelle, etc. Cette diversité de moyens et de méthodes impose une continuelle réadaptation des instructions générales de Moscou aux conditions locales.

Dans les assises militaristes du gouvernement soviétique, tenues à Moscou au moment même où M. Litvinof proposait à Genève le désarmement total des Etats «bourgeois », le ministre de la guerre bolchevick a déclaré qu'il fallait en finir avec la bigarrure des « organisations de combat » hors de Russie. La Révolution mondiale, à son avis, ne sera possible que si les éléments guerriers de chaque parti communiste local deviennent des prolongements réels de l'Armée rouge de Russie. Donc, les membres des formations de combat en France, en Allemagne, en Angleterre et ailleurs, devront être soumis à la même discipline, au même entraînement, aux mêmes manœuvres que les milices des Soviets ils devront être groupés en compagnies, bataillons, régiments, prolongements des formations russes, avec des cadres nommés par l'autorité soviétique, et qui seront choisis d'après leur compétence militaire,

non plus d'après leurs facultés oratoires ou leur popularité.

Développant ces prémisses, le plan Vorochilof entre dans les détails minutieux de l'application. Il prévoit la création, à Moscou, d'une section nouvelle du ministère de la guerre, comprenant les organismes que voici

1" Un bureau spécial de l'état-major de l'Armée rouge. Composé de 43 officiers, il sera chargé de tout ce qui concernera le recrutement, l'armement, l'équipement, la direction technique et, éventuellement, les opérations des « divisions détachées de l'Armée rouge » en France, Allemagne, Angleterre, etc. (Tel sera le nom des forces révolutionnaires militarisées dans tous les pays.) 2° Un bureau politique adjoint au bureau spécial de l'état-major. Son rôle sera d'adapter l'organisme militaire en formation aux conditions politiques du pays en cause. D'autre part, ce bureau s'occupera de tout ce qui peut entretenir l'esprit révolutionnaire des troupes enrégimentées il jugera souverainement de l'orthodoxie communiste des officiers à nommer il annulera, s'il lui plaît, les nominations et promotions faites par le bureau militaire. Pour la France, le chef de service du bureau politique est l'espion Crémet. Pour la Hongrie c'est Arpad Szombathy ami et collaborateur du trop célèbre Bela Khun. Pour l'Espagne et le Portugal, le professeur Serge Loukianoff, récemment expulsé de France. Pour le Japon, le journaliste Katayama. Pour les Indes Néerlandaises, l'agitateur Sémaoven, etc. 3° Une Troïka, chargée de l'exécution des décisions prises à Moscou, et de la direction de l'Armée rouge dans chaque pays travaillé. Composé, comme son nom l'indique, de trois membres, ce comité comprend en premier lieu un représentant du Bureau militaire, assisté d'une véritable mission d'officiers soviétiques, de différentes nationalités, ayant la responsabilité de l'organisation technique des troupes et, le cas échéant, des opérations. Le second membre est un représentant du Èuteaii politique il appartient obligatoirement à la nation où il opère il a pour tâche de faire admettre par ses compatriotes les pouvoirs de la mission militaire. Le troisième membre, président de la Troïka, est un représentant officiel de la diplomatie soviétique dans les pays qui l'ont agréée, un envoyé spécial des Soviets dans les- autres pays.

Pour la France, naturellement, le président désigné de la Troïka est M. Dovgalewsky lui-même, ambassadeur des Soviets à Paris nos lecteurs savent qu'il s'est préparé à ce rôle en Suède, où il mit sur pied, voilà deux ans, une véritable Armée rouge, pourvue de tous ses organes d'état-major et de conunandement, suivant un plan qui paraît avoir servi de modèle au plan Vorochilof. (Voir notre livre Contre le Communisme, pages 322 à 326.)

Le délégué du Bureau politique de l'état-major moscovite est M. Jacques Doriot, qui a reçu, comme nous l'avons dit plus haut, .pjeine, autorité sur toutes les organisations combattantes du Parti communiste français. Il a pour adjoints le traître André Marty et le député Duclos, que la police persiste à ne pas arrêter.

Notons que cet introuvable Duclos n'a pas quitté la région parisienne il y déploie une activité soutenue il s'est montré à maintes reprises dans des réunions communistes de la capitale et de la banlieue. Chaque fois, arrivant à l'improviste avec une solide escorte, il a pu prendre la parole, occuper la tribune plus ou moins longtemps, et s'éclipser en auto sans subir aucune tentative d'arrestation. C'est une nouvelle affaire Roger Gaillard qui commence il faudra encore que le Figaro alerte l'opinion publique, pour que la police se résigne à faire son métier.

M. Jacques Doriot, lui, après avoir pris part à la Conférence du Kremlin et reçu l'investiture, a fixé son quartier général dans un petit pays voisin de la France il passe la frontière sans la moindre difficulté il l'a fait encore à la fin de mars il vient à Paris selon « les besoins du service ».

En fait, pour ces privilégiés, la frontière et ses gardiens n'existent plus. Nous avons vu l'espion Crémet quitter la France par le bateau de Boulogne sans le moindre camouflage, avec sa secrétaire bien connue de la police, et trois cents kilos de bagages tous les agents de Moscou entrent et sortent à leur gré. Hier encore, les anarchistes assassins Ascazo et Durutti, expulsés de France pour avoir monté un complot contré le roi d'Espagne, sont revenus le plus tranquillement du monde par la frontière de Belgique ils ont été reconnus à Paris par ceux qui les

avaient arrêtés une première fois, et 'dé nouveau expulsés on vient de les retrouver à Lyon Dans un pays aussî mal gardé que le nôtre, criminels de droit commun et criminels politiques auraient bien tort de se gêner. Le troisième membre de la Troïka, l'officier étranger qui commandera les divisions de l'Armée rouge organisées en France, est déjà désigné, mais son nom est tenu secret. Nous savons toutefois qu'il appartint jadis à la nationalité austro-hongroise et que, fait prisonnier par les Russes pendant la guerre, il fut des premiers à se mettre aux ordres de Lénine dès le lendemain de la Révolution bolcheviste son arrivée en France est prochaine plusieurs de ses collaborateurs militaires l'y ont déjà précédé.

L'un d'eux, nommé Schuller, s'est fait arrêter la semaine dernière à SaintDenis, en sortant d'une réunion communiste où il avait imprudemment harangué les « camarades » français c'est un Autrichien, personnellement connu de l'ambassadeur Dovgalewsky, dont il fut le complice en 1926 dans le complot tramé contre la Suède. Toute la bande se retrouve chez nous. Le Schuller servait alors -d'officier de liaison à son congénère, l'autre officier autrichien Hans Glaubauf, directeur de l'Ecole militaire bolchevique à Stockholm.

Pour entrer en Suède à cette époque, Schuller était obligé de cacher son état civil on lui fabriquait un faux passeport pour entrer en France maintenant, il lui a suffi de faire viser un passeport à son vrai nom par le Consulat général de la République française à Moscou. Et les policiers qui l'ont pris à Saint-Denis l'autre jour tenaient si peu à vérifier ses relations diplomatiques de Paris qu'ils l'ont, dans les vingt-quatre heures, reconduit à la frontière. Il a rentrer derrière leur dos.

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Le travail de réorganisation des forces communistes sur notre territoire est déjà commencé.

Nous savons même qu'il se heurte à certaines difficultés difficultés intestines, bien entendu, car il n'y en a point du côté du ministère d'Union nationale. Seuleanent, les formations existantes hésitent à se laisser fondre dans le nouveau moule un débat orageux a même eu lieu entre M. Jacques Doriot et M. Desphilippon, secrétaire général de l'A. R. A. C., collaborateur immédiat de M. Vaillant-iCouturkr. Rivalités de galons.

Il n'est pas douteux toutefois que la volonté de Moscou finira par l'emporter les organisations communistes en France ne subsistent que grâce à l'or des Soviets elles péricliteraient immédiatement si la caisse leur était fermée pour cause d'insubordination. Plus d'argent, plus de Suisses

L'entente se fera probablement sur la base suivante l'A. R. A. C., la Jeune Garde communiste et les groupements similaires seront maintenus en tant qu'organismes de propagande, mais devront constituer dans leur sein des bataillons et compagnies conformément au plan Vorochilof.

Dans une prochaine étude, nous examinerons la répercussion de ce plan sur l'organisation des cellules militaires, qui doit "être aussi remaniée de fond en comble.

LA POLITIQVB Les 3.735

Un de nos confrères radicaux se réjouissait, hier, de voir battu le record français des déclarations officielles de candidatures. Sérieusement! Qu'on n'aille plus lui conter que, chez nous, on se désintéresse du Parlementarisme. « Ce pays a le parlementarisme dans le sang, dit-il; il aime la parole. D Et contre droitiers et fascistes notre confrère brandit, comme une irréfutable preuve, le chiffre définitif des candidatures même les 612 candidats désignés par Moscou lui semblent démonstratifs tout fait nombre, disait le pêcheur. 3.735 (chiffre rectifié) Il voit là le triomphe de la Constitution Wallon. Peut-être pourrait-on faire timidement observer que, sur ces 3.735, il n'en est sans doute pas trois cents qui l'aient lue ou qui puissent dire seulement de combien de lois elle se compose 3.735 Voilà qui est sans réplique. Cependant, risqueraient volontiers de mauvais esprits, ces 3.735 candidats n'établissent, par leur démarche préalable, que leur goût personnel pour le mandat qu'ils 's sollicitent. S'il est vrai que, fort heureusement, le pays ne se désintéresse pas de la politique, ce n'est pas le chiffre énorme des postulants aux 612 sièges qui peut indiquer cet état d'esprit ce sera le petit nombre des abstentionnistes au scrutin de dimanche.

3.735! Ah! voilà qui répond à tout. Ce n'est pas qu'on ne puisse faire observer que le plaisir de l'éloquence (ah comme ils parleront!) ne constitue pas le bien unique auquel ont droit, une fois nommés, ces hommes tout dévoués à la chose publique. Pour le citoyen et l'élu, le parlementarisme a des bienfaits directs

François Coty.

et indirects. Le goût de l'honorable pour les premiers n'implique pas chez l'électeur un attrait proportionnel pour les seconds.

3.735! Assurément, cela ne reçoit pas de contradiction. Le Temps, hier soir, cependant, déplorait, comme nous, les complications inutiles ou provoquées, la dispersion des voix, la multiplication des ballottages, résultat fatal de cette ruée vers le Parlement. Le Temps n'aurait-il plus le parlementarisme dans les colonnes ? D'autre part, cette grande quantité de partants pour la grande course de dimanche est-elle une garantie de qualité et de compétence ?. 3.735 Et, paraît-il, tous conscients de leur responsabilité. Ah si seulement il s'en trouvait 612 qui, avant de se proposer au choix des circonscriptions, se fussent vraiment interrogés, consultant l'intérêt de leurs mandants futurs plus que le leur propre, réfléchissant à ce qu'ils savent, à ce qu'ils peuvent. Si l'on était sûr de voir, parmi les élus, la moitié seulement pour qui le mot responsabilité n'est pas rien qu'un mot dont le pluriel sonne bien en fin de discours. 3.735! Il est vrai, cela ferme la bouche à tout.

Henri Vonoven.

AU JOUR LE JOUR

Créateurs et Critiques

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Certains se plaisent à diviser la brigade des écrivains en deux troupes inégales. Vous les voyez qui placent les uns à leur droite, les autres à leur gauche les bons à droite, bien entendu, et ils les nomment créateurs les autres, et d'une moue dédaigneuse, reçoivent le titre de critique.

Créateurs ?. On le veut bien et l'on sait assez que les définitions sont libres et que si, le premier, en des temps très anciens, j'avais rencontré une puce, j'aurais pu, et non sans quelque hyperbole, l'appeler aérostat, pour ce que cet animal voyage volontiers par les airs. Créer, c'est tirer un objet du néant. C'est, avec rien, faire le monde ou, du moins, une partie du monde. Ies hommes, à l'accoutumée, s'y montrent fort mal habiles, et notre allégresse devant les prestidigitateurs, quand, d'un chapeau vide, ils font sortir une colombe ou un lapin, naît tout simplement de ce qu'ils paraissent créer ces bêtes innocentes. Murmurerons-nous donc que les créateurs dont il s'agit, les romanciers, par exemple, sont de faux prestidigitateurs, je veux dire des prestidigitateurs qui, en vérité, tirent du néant le lapin comme la colombe ? Personne ne voudrait nous croire et déjà Anatole France alléguait, qui n'était pas le premier, sans doute, que lorsque nous imaginons un angelot^, nous., gteffons^ naïvement, en esprit, des ailes d'qiseau aux épaules d'un petit enfant. Nous ne créons rien, car il est, grâce à Dieu, des enfants et des oiseaux dans la nature. C'est tout de même que l'on crée des chimères, des hippogriffes, des sphynx, et que la Chaldée dressait des taureaux emplumés et vous n'ignorez guère qu'il suffit de souder une queue d'esturgeon au buste d'une dame pour lancer aux flots de la rêverie la plus belle sirène du monde.

Les critiques, dira-t-on, bondissent sur les oeuvres d'autrui, les dépècent et les dévorent afin de s'en nourrir ou, du moins, d'en nourrir leurs articles. Mais quelle différence essentielle découvrez-vous entre celui qui peint les hommes dans un roman et celui qui entreprend la critique dudit roman ? Le roman, répondrat-on, comme le poème, c'est-à-dire comme toute chose faite, produite, terminée, achevée, comme toute oeuvre enfin, suppose, ou devrait supposer une esthétique, une éthique et une métaphysique, dont le livre n'est que l'expression car il nous importerait assez peu que l'on nous contât les aventures de Julien Sorel ou de Mme Bovary, si de l'ouvrage ne s'élevait une vision du monde qui se trouvât en possession de nous satisfaire nous-mêmes et d'ouvrir, si l'on peut dire, de nouvelles fenêtres aux murs de notre logis.

Or voyez-vous le critique, chaque fois, s'élancer sur le livre, comme sur un chevreau, pour le déchirer,' à la manière d'un lion ? Ou bien, le voyez-vous ne tourner jamais aucun feuillet qu'en secouant un encensoir ? Ce n'est pas la coutume. Il conviendrait donc de penser que l'état de critique suppose, lui aussi, une esthétique, une éthique, une métaphysique, bref, toute une vie intérieure, toute une doctrine, qui, selon le cas, s'accorde ou ne s'accorde point au texte qui lui est soumis. Il approuve il grogne il caresse il loue il rugit il s'endort.

Que le critique, dira-t-on, nous dévoile donc, d'abord, les secrètes constructions de son âme, et puis il jugera les romanciers Mais si l'on vous répondait Que messieurs les romanciers commencent Car ils nous expriment les mystères de leur esprit et de leur cœur seulement en peignant les hommes, comme les critiques en louant ou gourmandant les romanciers. Tristan Derème.

DEMAIN

LE CARNET DE FIGARO

LES ABONNÉS DU FIGARO TROUVERONT, CE MATIN ItE SUPPfcÉp$T fl^TfSl^^ ENCARTE DANS LEUR JOURNAL Les acheteurs au numéro pourront se le procurer dans tous les kiosques et librairies au prix de i fr. s».

LE FIGARO

Fondé le 14 Janvier 1826

Anciens Directeurs H. DE Villemessant, F. MAGNARD, G. Calmette, A. Capus, R. DE Flers. ~`

ADMINISTRATION RÉDACTION PUBLICITÉ ANNONCES 14, ROND-POINT DES CHAMPS-ELYSÉES. PARIS Téléphone Elysées. 12-58, 12-61, 02-65, 98-31 à 98-34. ABONNEMENTS 3 mois 6 mois tan Paris,Départements& Colonies. 30 » 54 » iOO » ÉTRANGER

Pays à tarif postal réduit 52 )) 1OO » 190 » Pays à tarif postal augmenté.. 72» 140» 260» B On s'abonne dans tous les Bureaux de Poste de France I Chèque postal 241-53 Paris

ÉCHOS

La Température

Ciel nuageux, avec pluies ou giboulées de neige.

̃ ̃

Le souvenir de Vulpian.

La petite rue Antoine-Dubois, qui fait face à l'Ecole de médecine, va s'égayer bientôt d'un monument de marbre blanc à la gloire de Vulpian, dont on fêtait l'an dernier le centenaire. C'est le docteur Paul Richer, de l'Académie de médecine, que son violon d'Ingres a également fait siéger à l'Académie des beaux-arts, qui est l'auteur de ce monument.

Dans cette rue sans joie, on va aménager un petit parterre de verdure pour y recevoir la statue du fameux savant, qui continuera de veiller ainsi de plus près sur sa vieille école.

Développement individuel.

C'est un bien curieux restaurant qui vient d'ouvrir ses portes non loin du faubourg Poissonnière. Il fait appel, par prospectus, « à tous ceux qui travaillent du cerveau ou des mains » et leur offre, à des prix défiant toute concurrence, une nourriture propre à « favoriser le développement individuel ». La viande, simple stimulant, y est remplacée par le blé, le vin banni et le vinaigre honni. On y trouve, en revanche, des betteraves râpées, des pâtés de légumes, des croquettes de blé.

Développement individuel n'est pas synonyme, on le voit, d'embonpoint.

Vienne, on le sait, se prépare à fêter avec éclat le centenaire de la mort de Schubert. Plus de deux cent mille visiteurs sont attendus et la municipalité, qui a déjà réquisitionné de nombreux hôtels et maisons particulières, vient de passer un marché de 600,000 kilos de paille.

On en fera des paillasses. L'an dernier, durant les fêtes en l'honneur de Beethoven, les mélomanes furent couchés sur de la laine. Les admirateurs de la Symphonie inachevée n'auront droit, cette année, qu'à la paille.

Deux visages.

A l'instant même où un important parlementaire d'outre-Rhin proclamait que « tous les ennemis de la France sont les alliés naturels de l'Allemagne », le bourgmestre de Berlin adressait à nombre de Parisiens une circulaire touristico-commôrciale invitant les Français à visiter la capitale du Reich, où ils seraient assurés du plus sympathique accueil.

Voilà deux aspects bien différents de ̃l'âme allemande, Lequel est le vrai ? On pencherait volontiers pour le langage locarnien du bourgmestre si l'on ne trouvait, dans sa circulaire, l'affirmation inattendue que « Berlin a travaillé pour la civilisation universelle ». De quelle façon ? Est-ce par l'invention des gaz asphyxiants, par les fusillades en masse de civils, par la dévastation systématique des régions envahies ? Non, évidemment. Peut-être par la bombe de l'église Saint-Gervais

Un homme à la vie intermittente. C'est le poète tchécoslovaque G.-S. Marchar qui, un peu après la guerre, a rempli les fonctions d'inspecteur général de l'armée de son pays, et qui vient néanmoins de célébrer son seizième anniversaire. En réalité, il a soixante-quatre ans, mais comme il est né un 29 février, il n'est félicité pour son anniversaire qu'une fois tous les quatre ans. Dans un récent article, M. Marchar dit qu'il a ainsi économisé beaucoup d'argent.

Par contre, quand il fit son service dans l'armée autrichienne, le sous-officier qui inscrivait son nom refusa tout net de lui attribuer 'le 29 février comme date de naissance.

Taisez-vous, lui déclara-t-il, et pas d'insolence. Février a vingt-huit jours. Pour moi, vous êtes né le 1" mars. Et M. Marchar est assez fier d'avoir été nommé inspecteur général de l'armée quelques jours après qu'il eut célébré son « quatorzième » anniversaire.

On découvre des vestiges romains à Madrid.

Madrid fut longtemps considérée comme la plus récente des grandes villes d'Espagne, et cette cité ne prit d'importance que lorsque Philippe II en fit sa capitale, au seizième siècle.

De récentes découvertes semblent prouver, au contraire, la grande ancienneté de Madrid. Un professeur du collège Pilar remarqua, dans le bassin de Manzanarès, des fragments de poteries qu'il identifia pour être de l'époque ro- maine.

Poursuivant ses recherches, il découvrit trois chambres d'une ancienne villa du ii° siècle, ornées de peintures, et dont le sol est décoré de fine mosaïque. Il trouva enfin un réservoir, à eau, bâti en pierre, de 23 pieds de long sur 8 de large, et une belle colonne de marbre qui semblerait prouver que l'on se trouve en présence d'une demeure qui fut à l'origine d'une grande magnificence. Les travaux se poursuivent activement.

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Une collection de quelques modèles, c'est peu, mais c'est suffisant si tous les modèles sont adorablement jeunes, distingués, jolis, et « signés » d'une personne de talent. Mme Pierre Simon, Directrice Shall et Will, 26, place Vendôme, présente une collection de quelques modèles de robes du matin, d'après-midi et de dîner.

Le Masque de Fer. J

CHRONIQUE DU « FIGARO g

Les « Témoins »

Par RAYMOND RECOULY

Au sortir de Laghouat, une des plus belles, des plus prenantes oasis algériennes, une piste bien aménagée conduit vers une des merveilles de notre terre africaine le chapelet des villes mozabites, magnifiquement décrites par André Chevrillon dans son dernier livre Les Puritains de l'Islam. La piste traverse une région pétrifiée, squelettique, une suite de paysages lunaires, qui sont comme le domaine de la désolation et de la mort. Les Arabes lui ont donné le nom imagé de Chebka, le filet, parce que les stries de ce terrain calciné rappellent en effet les mailles d'un filet. Il se produit là de curieux phénomènes d'érosion. Tandis que tout autour, le terrain est peu à peu emporté par les eaux, une pierre, plus résistante que les autres, reste par endroits, fichée en terre et pareille à une stèle. On l'appelle un témoin ».

Cette pierre dure, vivace, qui subsiste, alors que tout ce qui l'entoure a été, depuis longtemps, emporté, est l'image de ces hommes qui, dépassant de beaucoup la longévité moyenne de l'existence humaine, survivent de longues années à leur génération. Ils sont, eux aussi, des « témoins ».

Aux environs de Montpellier, la belle et noble cité languedocienne, je voyais, .ces jours derniers, une mienne parente qui s'achemine allègrement vers ses quatre-vingt-dix ans. Elle a passé cinquante ans de sa vie auprès de son frère, chanoine et curé desservant d'une petite paroisse, perdue dans les garrigues. Elle se souvient avec exactitude de la révolution de 1-S48. Son père était le contemporain de Louis-Philippe, son grand-père, celui de Napoléon. Ainsi, par une simple chaîne de trois personnes, une vivante et deux mortes, nous remontons de près d'un siècle et demi le cours du temps, nous franchissons d'une seule enjambée cet intervalle considérable. Tous ses contemporains, tous ceux de sa famille, dont certains étaient beaucoup plus jeunes qu'elle, ont, depuis plus ou moins de temps, disparu. Elle subsiste et grâce à elle, à ses souvenirs, tout un passé déjà lointain s'éclaire et se vivifie.

Il y a dans un vieil hôtel du faubourg Saint-Germain, une vieille dame distinguée et douce, pareille à un portrait du temps passé qui serait descendu de son cadre, ayant largement dépassé les quatre-vingts ans elle aussi. Elle a vécu, brillé à la cour de Napoléon III elle en sait toutes les histoires, tous les potins qu'elle redit à ses filles, à ses petits-fils, à ses arrière petit-fils. Bien avant la grande guerre, elle a vécu les guerres du Second Empire, celles de Crimée, d'Italie, du Mexique, de 1870. Elle compare les unes aux autres. Grande liseuse de livres et de revues, les choses du présent l'intéressent, la passionnent tout autant que celles du passé. Deux de ses petits-enfants sont en extrême Asie l'un en Chine, l'autre au Siam. Elle attend impatiemment leurs lettres, suit sur la carte leurs pérégrinations, se documente sur les pays où ils vivent, attentive aux événements fort compliqués qui s'y passent, essayant de débrouiller, chose bien malaisée, l'imbroglio de la révolution chinoise.

Ces temps derniers, elle tomba malade. Une bronchite, toujours dangereuse chez une personne presque nonagénaire, l'obligea de s'aliter. Sa famille éprouvant des inquiétudes, un de ses petits-fils eut un idée géniale il s'avisa de lui faire absorber force Portoflips. Ce remède fort inattendu la remit sur pied. « Je m'y suis accoutumée, ditelle avec un sourire, et même à vrai dire je commençais à y prendre goût. »•Ce qu'il y a de remarquable, chez certains de ces survivants, c'est la vivacité des impressions, la netteté, la précision colorée des souvenirs. Ce sont même parfois, chose curieuse, les souvenirs les plus éloignés, ceux de l'.enfance, de la première jeunesse, qui, conservés avec le plus de force, sont évoqués avec le relief le plus vif. Si,dans ce long déroulement d'une existence, qui s'étend sur presque un siècle, telle ou telle partie s'estompe, s'embrume, ce serait plutôt vers le milieu de la course que vers son début. Les souvenirs entretenus, conservés de la sorte par ceux d'entre les hommes vivant une existence sensiblement plus longue, font comprendre à merveille comment, avant l'histoire écrite et quelquefois en marge d'elle, l'histoire non écrite a pu si bien se conserver. On en trouve de curieux exemples, surtout dans les pays d'Islam, où les traditions orales demeurent très vivaces.

L'année dernière, à pareille époque, j'allai rendre visite, à Marrakech, au pacha de la ville, accompagné de mon vieil ami Georges Braunschwig, avec qui j'avais fait autrefois, il y a longtemps, le voyage à cheval, en caravane, de Tanger à Fez, un des hommes qui ont le plus aidé à la pénétration française au Maroc, récemment ravi, beaucoup trop tôt, à ses 'parents, à ses amis. Le pacha, qui appartient à la famille chérifienne (l'ancien sultan avait épousé, quelque temps auparavant, une de ses filles), est un savant, un lettré, jouissant d'une grande réputation dans le monde musulman. Il se mit à nous parler, au hasard de la conversation, des origines lointaines de sa famille, des circonstances qui l'amenèrent à quitter l'Asie, pour s en aller bien loin, au bout du monde, fonder une dynasties


au Maroc. Georges Braunschwig, qui savait l'arabe, me traduisait au fur et à mesure ses paroles. Nous étions tous les trois assis sur un divan très bas, devant un plateau chargé de pâtisseries, de tasses de thé à la menthe qu'une négresse, les pieds nus, renouvelait sans cesse. Le pacha tenait entre ses bras un de ses petits-fils, son favori, un -enfant déduit ans au visage intelligent, à l'air éveille, dont il caressait la tête et qui suivait avec beaucoup d'intérêt le récit de son grand-père. Par la porte entr'ouvertë, on entendait.pareilles à un bourdonnement de ruche, les voix nasillardes d'une bande enfantine qui, accroupie sur le sol, avec le balancement rythmé et rituel du torse, psalmodiait, sous l'œil seyèfe d'un magister, les sourates

du- '€o'r'an.

Cependant le,' vieillard déroulait, avec une précision! étonnante, la. suite des générations, depuis le prophète, le départ d'Arabie, l'arrivée en Syrie, l'embarqnemejït 'pour le Marocrîl était comme un marin plein d'expérience qui, descendant sur sa barque le cours d'Un ftéiive, énumère et décrit aux passagers, sur chacune des rives, les objets marquants qui se présentent à ses yéùx;

"Ramassés, condensés dans son récit, ces treize siècles d'histoire semblaient sc^iniiniiçr, se rétrécir. Ils arrivaient à tenir presque dans le creux de la main. I/,c. passé lointain rejoignait avec la plus grande facilité le présent. t)es anecdotes, des souvenirs coupaient cet intervalle comme les grosses pierres oit le-pied se pose tour à tour pour franchir un ruisseau.

Raymond Recouiy.

̃ "i^ ̃

La Vie artistique •••̃•̃• France-Italie

Boursteers. de la Seine. Divers

Le Comité de France-Italie a organise, bons la présidence de notre *cfter Albert Besuard, une- intéressante, exposition (franco-italienne naturellement, mais où FltaluL sicstûitontréc .trop 'discrète), (leiiv aianiffSW iation a lieu à la Galerie Trotti.

Parmi les Italiens, MM. Cherubini avec ses paysages Constantini avec ses types et scènes seraient les plus remarquables, s'il n'y avait pas la très curieuse et presque hallucinante scène, les Voix de la nuit, par M. Laudati de Marzano. Ces voix, on les entend 'véritablement. Il n'était donc pas nécessaire de figurer le rêveur, qui est la figiire.ia moins réussie et qui pourrait être

aisément supprimée.

Albert Besnard a marqué sa présidence par un1 très bel et varié envoi. On aimera aussi les émouvantes études et peintures vénitiennes d'Einilc Bernard le panneau décoratif de Mlle I. F. Marie les envois de G. Scott,* Tozzi et, pour 'la sculpture, Pina et Ph. Besnard.

Au musée Gallirra se termine une exposition des Boursiers du Département de la Seine. Nous ne l'étudierons pas dans le détail, puisqu'elle se compose surtout d'envois déjà connus MM. Dropsy, Halbout, Aug. et Georges Leroux F. Pcyre, paysagiste délicat Vigoureux enfin deux rétrospectives, Gorguet et Paul Roussel, voilà peinture et sculpture mêlées les principaux exposants.

Nombre de petites expositions particulièr,es., Une des, plus remarquables est celle du, paysagiste G. Loiseau, un des maîtres de t'ette; Ecole de'ftoiieri qui, téut en fse' l'atta1-! chant à l'impressionnisme par la méthode. a son accent particulier. Cette exposition. chez Georges Petit, classe, pour la finesse de perception, pour la discrétion du sentiment, G. Loiseau au premier rang. La même galerie montre des aquarelles de Montagne et de robustes peintures de Bonamici.

En d'hôtel Jean Charpentier^ abondante et brillante exposition de vues du Maroc par Marins H.-Robert beaucoup de diversité et une couleur vraiment lumineuse. Chez Lefranc, vues africaines également, de Mme Germaine Buteau. Chez Tedesco, peintures et dessins du vaillant peintre de Hprifleur. ,L. Leclerc, etc. Le Salon approche. Arsèiie Alexandre.

Arsène Alexandre.

T^ÂRCEL ROCHAS iOO, Faubourg Saint-Honoré Avant la présentation de sa nouvelle collection, Marcel Rochas soldera ses précédents modèles les jeudi 19 et vendredi 20 avril. Prix très avantageux. Vente strictehjeiit au comptant.

Un grand voyageur, UN grand ARTISTE MarjUis Hubert-Robert

,1"

̃ Vt>ulez=vous faire un beau "voyage -de Tu«ni s à Marrakech en passant par Biskra-et Alger la Blanche ? Point n'est besoin pour cela de quitter Paris. Il vous suffira d'entrer à la Galerie Charpentier et de suivre ̃dès yeux les .paysages que le peintre Marius Hubert-Robert y expose.

Palmiers aux branches en arceaux penchés au-dessus de rivières bleues, minarets, blancs dominant des maisons blanches et des .marchés en plein air grouildant d'une foule bariolée,, caravanes cheminant à travers l'oasis ou s'arrètant devant une eau qui reflète le ciel éblouissant, inférieurs mauresques où l'on voit passer des jeunes fenimes aux robes claireSi c'est toute une nature, c'est toute une civilisation mystérieuse qui s'offrent à nos yeux éblouis.

Voici des après-midi torrides. Le sable ble teinté de soleil. Les étoffes, les feuillages forment des harmonies de couleurs d'une prodigieuse intensité où dominent les orangés, les rouges vifs, ardents comme des flammes, les bleus et les verts éclatants. Voici encore des effets de nuit d'une douceur émouvante, des crépuscules mauves, plus doux encore. Étalée largement au couteau, la pâte épaisse 'donne à tout ce qu'elle modèle un relief d'une puissance saisissante. Parmi J[,cs» paysages les plus remarquables, les plus vibrants, on aimera surtout le Village dans l'omi/S, le Marché ri Touggourt, l'Heure verte dans l'uasis, à l'Ombre des palmiers, les Oliviers de Tlemcen, la Palmeraie de Biskra, Une Hue à Tunis, la Nuit it El Hamma, le Marabout d'El Ilamma au clair de lune, un Mariage à El Hamma et les Laveuses di Gabès,

Après quoi, les yeux émerveillés, vous £\è've.rez au jour prochain où vous espérez bien refaire ce beau voyage au pas lent

des caravanes.

Marins Hubert-Robert n'est pas pour nous 'un inconnu. L'exposition de ses œuvres qu'il a déjà faite dans cette Galerie au mois de juin 1926, nous a prouvé que pe descendant du maître paysagiste Hubert-Robert était, lui aussi, un grand peintre. La manifestation d'aujourd'hui, dans laquelle nous retrouvons avec un réel plai,sir des toiles où la richesse de la palette s'allie à la sûreté de la large touche, consacre à nouveau les rares qualités de l'ar-

tiste.

R. Chantereine.

Chronique Electorale du c Figaro» 1

ti., '.imi«m»i»– ;*•• '/• > '•̃_

Le scrutin

Le scrutin doit être ouvert de 8 heures à 18 heures, sans interruption. Mais le décret de convocation laisse généralement aux préfets l'a faculté de changer l'heure d'ouverture, s'ils le jugent utile, pour faciliter aux électeurs l'exercice de leur droit et leur permettre, par exemple, de voter àyarit de,se rendre à leur travail. Il arrive également que le bureau ne puisse être constitué que tardivement patsuite du refus, des électeurs présents de siéger comme assesseurs.

De luêmè, si le retard résulte d'un cas de force majeure, tel que le mauvais temps, il ne saurait être une cause ''d'annulation de l'élection à condition que le retard ne soit de trop ldrigue durée.

Par contre; la clôture prématurée du scrutin entraînerait presque obligatoire-' ment l'^annulatipri.

La boite du scrutin, appelée urne, qui peut .avoir uue forme quelconque, n'a qu'une ouverture permettant d'introduire les enveloppes elle doit comporter deux serrures dissemblables dont les clefs restent, l'une entre les mains du président et l'autre entre les mains de l'assesseur le plus âgé,

Dans la salle; deux tables doivent être préparées, l'une où sont 'déposées les enveloppes, réglementaires, l'autre pour permettre aux candidats d'y faire placer des bulletins de vote à leur nom, s'ils le dési-

rent.

Enfin,, lai 'saille' comporte un dispositif d'isolement. Le vote sous enveloppe et l'isoloir ont été institués par la loi du 29 juillet '1913 afin d'assurer le secret et la liberté du vote.

M. Alexandre Varenne

et la S. F. I.O.

La commission administrative permanente du parti socialiste S.F.I.O. nous communique la note suivante:

« Le secrétariat du parti socialiste S.F.I.O. croit devoir rappeler que M. Alexandre Varenne, gouverneur de l'Indochine française, n'est plus membre du parti sopi;j.!iijf,e,,d.epuis .û'Qis ilns- C'est, <Je congrès national, réuni en juillet 1925, qui décidai. ^P ejffet, .qu/s,M'. Alexandre Va-

r.érine,, jen acceptant, .le, gouvernement de

renne,><i}l' aRc;pt~l~t, ,lç"goUVe,rneI!le,nt ,~e

l'Indochine, s'était exclu du parti.

» M. Alexandre Varenne ne s'aurait donc être ni le candidat, ni l'élu du parti socialiste S,,F.I.O. auquel il n'appartient pas.

) Pour,, la commission administrative permanente ldu parti socialiste S.F.I.O. (signé) le secrétaire général adjoint J.-B. Séverac. »

3.735 candidate pour 612 sièges 1 Le « grand courant » des candidats à la députation s'est arrêté, le 17 avril, à minuit, heure ultime de clôture des déclarations de candidatures dans les préfectures, à l'étiage de 3.735 pour la France et les colonies..

C'est un étiage de grande crue, jamais atteint jusqu'ici.

La 850° iCt dernière déclaration de candidature enregistrée à la préfecture de la Seine a été celle de M. Lajarrige, ancien député.•,

Parmi les candidats retardataires, signalons M. de Ramel qui a attendu jusqu'à mardi pour faire acte officiel de candidature dans le Gard.

1er arrondissement

Deux mille électeurs du premier arrondissement réunis le 17 avril 1928,5\\Vrè.S| avoir eïifénnu'M.'TàTtfingér 'dans 'l'expose de son programme, constatent que celui-ci correspond entièrenre-iît aux aspirations du premier arrondissement. Ils s'engagent, en conséquence, à grouper une imposante 'îliajorité sur le nom. de M. Pierre. ïaittinger, seul càndidttt'des grandes ligues nationales et des principales organisations commerciales.

Dans le 17e arrondissement A l'issue d'un.e réunion composée de huit- mille électeurs et tenue avant-hier à la salle Wagram, un ordre du jour a été voté constatant la carence de M. PugliesiConti, en dépit de 'l'invitation directe et personnelle qu'il a reçue de M. Georges Scapini.

L'ordre du jour ajoute que les électeurs présents, après avoir entendu le programme parfaitement, clair et. net de M.. Georges Scàphii, donnent leur pleine et entière approbation à sa candidature et s'engagent à la.ïaire triompher le 22 avril. ̃ Basses-Alpes

M. Louis Andrieux, républicain de gauche, ancien doyen de la Chambre des députés, est candidat dans la circonscription de Forcalqiuer-Sisteron. Ses concurrents sont nombreux. Il y a d'abord M. Charles Baron, le député socialiste sortant, puis plusieurs radicaux ou radicauxsocialistes, MM. Robert, Muzy, Valade, Pedalant, etc.

Dans la, circonscription de Digne-Bar,? celonnette, les candidats sont MM. Jacques Stern, ancien député, républicain de gauche Soulié, radical Reymond, socialiste, etc.

A Caslellanc, le député sortant, M. Gardiol, soeialiste, est combattu par M. Pazery, républicain de gauche.

-Hautes-Alpes

A Gap (première), M. Maurice de Rothschild, député sortant, républicain, a pour adversaires deux radicaux-socialistes, MM. Charuiel et Pierre Lévy. Dans la deuxième circonscription, M. Ernest Lafont, député de la Loire renié par ses électeurs, pose sa candidature socialiste, après avoir siégé au Palais-Bourbon comme communiste, indépendant. Il est combattu par MM.tlreiny et Dastrevigne, radicaux, et ,Tabouret, socialiste.

A Brïançon, M. Petsche, député sortant, républicain de gauche, n'a pas de concurrent redoutable.

` Aveyron

Les députés sortants, qui se représentent tous, sont MM. Jean Molinié et Coucoureux, républicains modérés M. Ilayiiald3, républicain de gauche, et MM. Balitrand et Emile Borel, radicaux-socialistes. MM. Balitrand et Jean Molinié sont en compétition dans la circonscription de Millau. Par contre, il n'y a pas de député sortant à Espalion. Le siège est convoité par MM. Roquette, conservateur,' Caihboufrnac, radical, et: R. Colrat, républicain dé gauche.'

A Rodez, M. Raynaldy a en face de lui un consei'vateur, M. Bonnefous à SaintAffrique, -M. Emile Borel est combattu par deux conservateurs, MM. Reynès et de Castelnau.

A Villefranche-de-Rouergue, le maire socialiste" de Decazevilie, M. Ramadier, se présente contre M. Coucoureux, Hérault

Les six députés sortants se représentent. Ce sont: MMi' Albert Milhaud, 'Caffort, Guilhaumon, radicaux-socialistes M. Railhac, républicain socialiste, et MM. Barthe et Jean Félix, socialistes S.F.I.O.

Dans la première de Béziers, MM. Albert Milhaud et Guilhaumon, radicaux-socialistes sortants, sont en concurrence.

M. Bartlie se présente dans la troisième circonscription. Dans la seconde, il y a lutte entre deux sortants, le radical Caffort et le socialiste Jean Félix.

Dans la première de Montpellier, les candidats sont MM. de..Rodez-Bçnavent, ancien député, conservateur ;i. Yiala, ancien député, radical-socialiste; plus deux socialistes et un communiste.

Dans la deuxième de Montpellier, le maire socialiste de la ville, M. Billod, a posé sa candidature contre M. Aies, radical-socialiste, et trois républicains socialistes, MM. Reginard, Senie et Roucoules. M. Railhac, député sortant, républicain, socialiste, est candidat à Lodève. contre iiri socialiste et' upconlmuniste.^ Lozère jr

l ̃, -uf 'lîi >»»'o/.tri *ï|i. ,|

A .Mende, deux candidats M. Ejnnger, député sortant républicain de gauche, ç't, M. Vicariot, professeur au collège de Mende, S.F.I.O. s

Même situation à Marvéjols M. de Chambrun, député sortant, républicain de gauche, a contre lui M. Peytavin, socialiste.

A Florac, six candidats M. Louis Drey-'fus, ancien député, radical M. Charles Pomaret, ancien chef de cabinet du ministre dé l'intérieur, républicain socialiste M. Deltour, conservateur, plus un socialiste et un communiste.

Haute-Marne

Il y a trois députés à élire et trois députés sortants. Pourtant, à Chaumont, deux des sortants, M, Marin-Quillard, union républicaine démocratique, et M. Lévy-Alphandcry, radical-socialiste, maire de Chaumont, sont en compétition. A Langrcs, le député sortant, M. Dessein, républicain de gauche, est aux prises avec deux radicaux-socialistes, MM. Max Viterbo et Perfetti.

A Wassy, l'absence d'un député sortant a encouragé les candidats. Ils sont au nombre de neuf. "̃"

Moselle

La situation électorale, qui fut exceptionnellement clâïi*értràM#l9*t^eh l 1924, se trouve ̃cc.;iW^M^Pf,oîiMi0ffià'Mufe 'toutr.i!u moins en apparence, par raclîon perfide de certains groupes dissidents de l'Union Républicaine Lorraine, qui, depuis deux, ans, travaillent à miner le parti dont i'is se réclamèrent. Sous prétexte de politique « chrétienne-sociale », les meneurs de ce mouvement voudraient retrouver une influence qu'ils ont perdue depuis la guerre, reformer leurs cadres d'autrefois, et se livrent, à cet effet, à une démagogie aussi odieuse qu'agressive. L'Union Républicaine Lorraine est si fortement assise dans le pays qu'on ne croit pas qu'elle soit menacée de sérieux échecs par ces jnanœuvres, et que les saboteurs réussissent même à lui faire la vie dure. Néanmoins, sur quelques point de la région minière le communisme est assez fortement- ancré, on peut craindre que les alliances paradoxales soient dommageables à l'imposante unilé morale de 'la représentation parlemcn-1taire mosdlane.

Hautes-Pyrénées

Deux radicaux-socialistes sortants MM. Xogaro et 'Bouc se présentent l'un à Bagnères-de-Bigorre, l'autre à Tarbes. M. Fould, député sortant, Union nationale, est candidat à Argelès.

Bas-Rhin

t' ~"il',d"1;' Id'¡:1 ~f~ !¡'llrtH"

M. Charles ,^l,T.çli|ina îprofès.sour.if'l.a FaT culté des sciéhcèsjie Strasbourg, qui est candidat dans cii'cônscrîption de Strasbourg-yille où se présente le député-maire, M. Peirotes, a dû interrompre sa campagne de réunions publiques en raison d'une indisposition grave qui l'a saisi au cours de l'une d'elles. M. Staehling, qui a dû s'alitér, poursuit sa campagne par tracts et par affiches, mais ses chances se trouvent nécessairement diminuées.

M. Staehling est candidat d'Union nationale sans avoir reçu l'investiture de l'Union populaire, avec laquelle il se trouve en divergences sur le programme religieux et scolaire. On mesurera l'importance accordée à son entrée dans la vie po'litique en apprenant que M. Georges "Weill avait, en dernière heure, changé de circonscription avec M. Peirotes, dans la persuasion que M. Ch. Staehling avait les plus grandes chances de triompher de lui.

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Les maîtres René Haussy, Félix Ayat et Remay, au grand gala franco-belge

Un grand match franco-belge de fleuret se déroulera demain, 20 avril, à la Salle Wagram. Il sera donné au profit de la Caisse de secours des maitres d'armes que préside M. Lucien Gaudin, et comprendra; une rencontre au fleuret entre nos trois meilleurs maitres français et les trois meilleurs -maîtres belges.- L'équipe française sera ^,epr,éseiit4vikpar!.JBenéiKJianssy, Félix Ayat et Remay l'équipe belge, par Huns©, Uyttel et Deleu.

Ce match présente d'autant plus d'inté-1 rêt que l'occasion est très rarement offerte à nos maîtres de se produire, les cachets étant rares pour les professionnels de, l'es-

crime.

Nous ne saurions trop savoir gré aux meilleurs de nos maîtres d'avoir bien voulu prêter leur concours pour une œuvre intéressante. Au cours de matches aussi importants, ces champions risquent toujours un peu de leur réputation. Ils le font t très crânement sans une compensation pécuniaire à laquelle ils auraient bien droit. C'est là en faveur de la Caisse de secours des maîtres un très joli geste des meilleurs d'entre eux.

Cette rencontre sera encadrée de deux matches l'un à l'épée qui opposera le maître Bourdon, champion de France dé l'année, au maître Tack l'autre de sabre entre le champion de l'année Jean Lacroix et l'adjudant Stordeur.

Ces différentes rencontres seront, tour à tour, arbitrées par Van den Aberle, président de la Fédération de Belgique, Lucien Gaudin et Aldo-Nadi.

C'est toujours rue Blanche, au siège de la F. N.. E. que les places peuvent être retenues pour cette' très intéressante manifestation sportive. R. D.

m n(ui) .liji/i;f flrni< JI

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9.4. BSTT LA.

A l'occasion du centenaire de la mort de Schubert, l'Association franco-autri'*chienne organise une célébration officielle qui aura lieu en soirée au Grand amphithéâtre de 'la Sorbonne le 19 novembre, date de la mort du grand musicien. J* A dater du 3 mai, le siège de la Ligue de Défense des Victimes du là Guerre sera transféré, 28, Bd de- Strasbourg, ancien. lo» cal des « Gueules Cassées ».

x Le Cercle National recevra demain, à 17 heures, les aviateurs Costes et Le Brix pour féliciter les deux héroïques aviateurs. «*• La 4° Exposition de chats aura lieu les 4 et 5 mai prochains à la Salle Wagram. Inscriptions et renseignements M. Delangle, secrétaire, 82, rue Folie-Méricourt. Paris (M%

teîffët du matin Le; hasard vient de me faire mettre la main sur un vieux palmarès, celui du Ly•cée ] Louis-le-Grand pour l'année 1897, et je l'ai feuilleté sans trop savoir ce que j'y cherchais ni même si j'y cherchais quelque chbse. Mais -j'y ai trouvé quelque chose d'assez, curieux.

Le discours d'usage fut prononcé cette anhée-là par M. Victor Delbos, professeur de philosophie, futur professeur à la Sorbonne et membre de l'Académie des [Sciences- morales et politiques. L'orateur parla à ses jeunes auditeurs de leur métier ou de leur profession, et, ,9, propos de, leur ;f orrhation- intellectuelle et morale, il cjta, iCette phrase que le président dé la cérénlonieàvàit prononcée j deux ans auparavant, à: la distribution des prixdtf Concours général « Pour, bien connaître 'l'humanité dans le présent, il n'est pas inutile de l'avoir observée et admirée dans le passé la Grèce, Rome et notre dix-septième siècle, par l'universalité des idées qu'ils ont exprimées, par la perfection des formes qu'ils 'ont tracées, resteront éternellement contemporains de tous les âges et de toutes les civilisations. » C'est M. Raymond Poincaré, ministre de l'instruction publique en 1895, qui avait fait ainsi l'éloge des humanités. Et cela ne vous étonnera point.

Mais voici qui vous surprendra peutêtre. On lit dans le palmarès Enseignement religieux. Classe de Rhétorique et de Philosophie (divisions réunies), M. l'abbé Quentin, professeur. Premier prix .Albert (François) interne,, sept lois nommé.. Quoi, direz-vous ? S'agirait-il de M. François Albert, ancien sénateur de la, Vienne,, qui a reçu de M. Herriot, son « ancien » à l'Ecole normale, le portefeuille l'Instruction publique après le 1,1 mai, qui, de tous, les .ministres de 'l'Instruetioni publiques s'est; lûiontré. le plus anticlérical;' et qui a mené contre les écoles libres et contre l'Eglise elle-même là; politique la .plus hostile, la plus agressive ? ?, Ainsi, à la fin de ses études secondaires, il à'drait remporté, parmi tous les élèves de rhétorique et de philosophie de Louis-leGrand. le premier prix pour l'enseignement religieux ?. Vous devez vous tromper. Non, je ne me trompe pas c'est bien de M. François Albert, ancien ministre du Cartel et aujourd'hui candidat aux élections législatives dans la circonscription de Melle, qu'il s'agit. Mais pourquoi vous étonner ? On dirait que vous n'avez jamais entendu parler de M. Combes Artigny.

GAZETTE DES TRIBUNAUX

Un meurtrier bien étourdi Il existe une fantaisie dont j'ai oublié l'auteur (peut-être Villiers de Plslc Adam) et qui rappelle singulièrement le drame nav-riant qiïé1 jwgoait -hier lamtùoui; u.d'assises,. C'est une; petite, pièce en d;eu,Xi actes eUrpis scènes. ̃•:̃̃ ̃-•<̃ "• << Acte preniïev.' Le théàtne; représente une chambre où un couple se tient enlace., Voici le dialogue Tu m'aimes ?

Je t'aime.

Soudain on frappe à la porte

Oh mon mari

Ah ton mari

La porte s'ouvre. Un homme apparaît un revolver à la main il fait feu, tue.la maîtresse et tue l'amant. Rideau.

Acte deuxième. La toile se lève et l'on volt le meurtrier s'approcher des deux cadavres. Il les dévisage.

Ce n'est pas, lui Ce n'est pas elle Mon Dieu, je me serai trompé d'étage .Or, cela peut arriver, et arrive. C'est ainsi, que Clion a froidement tué de deux coups de revolver, dans le dos, un. homme qu'il ne connaissait point et qu'il avait pris pour l'amant de sa femme.

Clion ouvrier menuisier, était trompé par Mme Clion avec un nommé Chauvet. Le mari résolut de le tuer, acheta un revolver, écrivit un bout de lettre disant « Je vais faire justice. Morte la bête, mort le venin. » Puis il alla rôder autour de la boutique que tenait Chauvet. Il ne le rencontra point. Mais le lendemain, à la porte de Versailles, croyant l'apercevoir, il déchargea son revoïver sur un jeune homme, Largeteau, ingénieur électricien de grand .njjérite, qu'il tua raide.

Et, aux -assises, Clion -va -pleurer. Non pas sur le panvm har.geteau, ,t\ia,a,is sur luimême, sur sa vie brisée, ses amours défuntes. S'il avait, dit-il, acheté un revolver ce njétail ppint pour .s'en servir contre l'amant, Viais pour se tuer lui-même. Que ne l'a-t-il donc fait '?

Et le responsable du drame, ce sera pour le défenseur, M" Raymond Hubert, non pas le meurtrier, mais la femme adultère « Elle dominait, dit-il, son mari, qui était un homme sans cerveau. »

Des témoins viennent faire l'éloge de Clion.

Je l'acquitterais, dit un de ses amis, chef de contentieux. Ce n'est pas un assassin, c'est un malheureux.

Et tout aussitôt un coin de la salle retentit d'acclamations frénétiques, car aujourd hui les accusés font venir leur claque tout comme des acteurs en vedette,'si bien que M. le président Gentil est forcé de faire évacuer la salle.

M. l'avocat général Chartrou réclamé avec énergie une condamnation. M0 Ravmond Hubert, lui, réclame l'acquittement, et il est de ses arguments qu'il faut noter « Clion avait devant lui une belle vie, la vie de l'ouvrier qui gagne son pain. Or on l'a trompé et il n'admet pas le divorce. Il était le mari. Le mari ce mot est si joli Et il a vu à son foyer la femme chérie et lé drapeau de la trahison. La preuve qu'il n'a pas voulu tuer, c'est qu'il ,s'es,t trompé de victime il était éperdu,,et on doit lui pardonner. D'ailleurs il a déjà été puni, Ha a été quatre ans prisonnier de guerre l On en a absous d'autres n'inaugurez pas par sa condamnation une jurisprudence nouvelle. »

Cette éloquente plaidoirie n'a pas touché le jjiry qui a, avec raison, condamné. On acquitte parfois le mari qui tue l'amant de sa femme, mais on ne saurait admettre qu'on tue impunément celui qui a le simple tort de ressembler à l'amant.

Clion a eu cinq ans de réclusion. Georges Claretie.

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IiB MCM1E ET LA yiLSEl

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Xe comte de Sàirit^uentin Le comte de Saint-Quentin, sénateur du Calvados, membre de, rAcadémj^djâgticulture, a succombé la huit dernière, à râgèf '8e! soixantedix-nufcgp,«fl son ;appartemen|ëf rja-jrue,-de Magdebourg. Cette nouvelle sera apprise avec peine dans les milieux parlementaires, où le comte de Saint-Quentin était particulièrement estimé et où ses collègues du' Sénat apprécièrent, au cours de nombreuses.. interventions, sa haute compétence en matière .d',agriciiltur.e. Après avoir siégé huit ans à la Chambre des députés, il avait été élu en ICJ04 membre de la Haute Assemblée, à laquelle il consacra le meilleur de son activité, jusqu'à' ses derniers

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moments. ,'1;| !,̃'̃̃

Inscrit au groupe de; ,1a > gau,cjie, républicaine, il était membre des ,comniissjpn.s, /dq I',agrj,cul(.urc et des.. affaires étrangères. ..̃̃. -.r, .̃̃ Le comte .de Saint-Quentin était "l'un des doyens de l'Académie d'agriculture 'il faisait partie également du Conseil supérieur d'agriculture et du Conseil supérieur des haras. La. Société d'Encouragement pour l'élevage du demi-sang, qui l'avait appelé, l'an dernier, à la présidence, perd en lui un de ses meilleurs soutiens. Il faudrait citer encore nombre d'associations, en particulier celle de l'Agriculture et de l'Industrie française, dont lé comte de Saint-Quentin fut le fondateur et le vice-prési1dent, pour illustrer comme il ( torivjent la .vie de l'homme d'action et du parlementaire, éminent qui fut un bel exemple d'abnégation et de dévouement à la chose publique. r De son mariage avec Mlle Liégekrcl* ^llê' de Stephen Liégeard, le comte de'-Sdiinti-QueriUn avait eu deux fils le comte René de SaintQuentin, ministre plénipotentiaire, sous-directeur des affaires politiques et. commerciales au ministère dés affaires étrangères, officier de la Légion d'honneur, et un fils tué à l'ennemi. Il était l'oncle de l'illustre aviateur Georges Guynemer.

M. Briand a chargé M. Chartier, inembre de son cabinet, de présenter ses condoléances à M. de Saint-Quentin, fils du défunt* sous-directeurpd 'Afrique au ministère des affaitès-étranii gères; ̃ .-•̃:• ̃"> -̃>;̃.̃ >>'n ̃i<>-<<r En raiSofe de la rriôrt du icomïfc'1'ciè-'SâM-1 Quentin'- •• l'AdàdéhUe; 'd'aêricûltur^ .'âëvâit1. se réiiriif hier, 'a' 'levé 'là sêaricé' en ii^né de f deuil..̃̃

DANS^LES AMBASSADES '<' & S. Exe. Mgr Maglione, nonce apostolique à Paris, a été reçu en audience par le SaintPère. /'• S. Exe. l'ambassadeur d'Italie ,a.;Paris et la comtesse Manzoni ont donné;,mardi un déjeuner dont les convives étaient Marquise de Saint-Paul, marquis | et marquise Salvago Raggi, M. et Mme Alborta, M. et Mme Marone, comte et comtesse Or'aiio Saintjusl, comte et comtesse Celani, comtesse '«l'Orsay, M. et Mme G. Hocco, Mlle Alcorta, M. E. Marone, marquis C. Patrizi, comte Cinii

RENSEIGNEMENTS MONDAINS

S. M. le roi d'Espagne a quitté ;Madrid pour se rendre à Séville et de là à Malaga, et à Cadix. Dans cette dernière ville, le souverain visitera le croiseur Elcano, le nouveau baéeàu-écôle 'des gardes marines; & ̃ LL. MM. le roi et la reine des Belges offriVcint.' lundi prochain un déjeuner! au château de..(MieltppI,ieji -l'honneur. 4e .gir Aust,«n, .ÇhsPft-

bûriaih. s>i j.

S/'AjiR; Mme da duGhesse'de'ïVendôiae etV' partie hier pour la Haute-Savoie. S. À. R. le prince Paul de 'Grèce est arrivé à Paris.

La princesse Pignatelli d'Aragon est arrivée à Paris, venant de Cannes, où elle a passé l'hiver.

& M. et Mme Lazare Weiller, qui ont passé les vacances de Pâques en Charente^ viennent de donner, au château de Dampiërfe, 'uri'e matinée dansante très élégante pour les amies de leur nièce, Mlle Marguerite Weiller, et de leurs petites-filles, Denise et Annette Brûlé. M. et Mme Paul Verdie^ Mlle Sylviane Verdier, le comte et la comtesse de Béarn, Mme Paul Vavon, baron Grando, Mrs H. H. Morgan Jr, Mme P. Negrier viennent de passer les fêtes chez M. et Mme André J. Seligmann, au château de la Côte de Grâce.

NAISSANCES ̃ ;6;a

't

Mme Louis Ferrier, née Andrée Lair-Dubreuil, femme du docteur, a mis heureusement au monde une fille, Michelle (7 avrii). M. Gilbert Déon et madame; r'née A. J. Manuel nous prient d'annoncer la naissance de leur fils, Jérôme, 15 avril. Le docieur et Mme' "Etienne" Boissart nim- prient dj faifTp^ff^e la"naissancrt|e ienr fils; François, 16- avril 1928. ,£-.̃•' M. Pastré et madame, née de Waziers, nous prient d'annoncer la naissance de leurs jumeaux, Serge et Huguette.

M. et Mme Henry de Sauvage-Nolting nous prient d'annoncer la naissance de leur fille, Régine. (Château dé PontrRoger).

MARIAGES

Le 17 courant a été célébré dans. l'intimité le mariage de M. Jean Gauthier, secrétaire général des Forges et Aciéries de Nord et Lorraine, chevalier de la Légion d'honneur, croix de guerre, avec Mlle Louise Antoni. '•̃̃ DEUIL i,

Les obsèques du comte de Saini.-Quentin, sénateur du Calvados, auront lieu samedi 21 courant, à dix heures et demie, .en l'église Saint-Pierre de Chaillot, où l'on se réunira. Le présent avis tient lieu d'invitation. Un service pour le repos de l'âme de Mme Madeleine Lemaire a été célébré hier matin, à dix heures et demie, en l'église SaintPhilippe du Roule. L'absoute a été donnée 'par Iei chanoine Colombel,, curé de la paroisse, >̃̃̃̃̃ Le .deuil.^tait représenté par MUe Suzanne Lemaire, fille de la défunte MUe Alice- CollHabert et Mme Julien Le Blant, ses nièces le baron Coll-Habert et M. Julien Le Blant, ses neveux Mme Etienne Siry, sa cousine la comtesse Aubaret et Mmes' Çhavannès, Marcel Ballot, Jacques Redelsperger, ses cousines MM. Jacques Redelsperger et' Marcel Ballot, ses cousins Mlle Marie Renard, Mine Mathilde Louvel, M. et Mme.Cardot, M, Bérgault. Dans la très nombreuse assistance

Duc et duchesse de Gràmont, duchesse douairière et Mlle de La Rochefoucauld, prince et princesse H. Ghika, S. A. le prince Samad Kkan, duc et duchesse de La Rochefoucauld, M. et Mme Henri Lavedan, duchesse de, Morny, duc et duchesse de Camastra, S. Exc. le ministre des Pays-Bas et Mme Loudon, comte Greffulhe, baron et baronne Edmond, de Rothschild, M. et Mme Marcel Prévost^ marquise de La Rochelambert douairière^- comtesse -Ad.

de Chevigné, marquis et marquis*. -d-é Iiito» comte et comtesse Gabriel de La. Uoçhçfttu^; cauld, M. et Mme Gervex, comte et comtesse de Roslang, Mme Julia Bartct, Mlle Hélène Vacarcsco, M. et Mme Pierre Sardou; il. et Mme Maurice Pouquet, M. et Mme Rejoé Lara, ganÇraLu flefcroyaty oiarquise de- .Sitjuif-P$Ul,A comte À. de La Rochefoucauld, due de Morny, comte de Morny, Mme Kincn, prince et princesse Achille Murât, Mme Alphonse Daudet, Mme Jeanne Granier, Mme Paul Scgond, M. Léon Bailby, comte de Germiîiy, comte et comtesse de Fels, comte et comtesse, t M. de Mareuil, baron Sautereau, M. et Sfnie Grosclaude, baronne de Lassus Sqint-Gehiès,' née Gounod, M. et Mme Jean Charpentier, baron E. Leonino, M. et Mme Georges Jluc, Mme Marie Scalini, comte et comtesse de Fou-1 tenaillés, M. Etienne Ganderax, Mlle Màthilde Séc, capitaine et baronne Joseph de Maistre, baronne de Vaux, M. i et .Mme. Jacques Nor-; majid, 51! '/et .JMnje BJncti-VaJjnei:» M,nAlb£rK

Flajnent, JM. F. de ftladra^z», M. et JVlmei pan-,

chj,erl,pejavi!gjie, Mme Cogorctan,. Jiliiié du Lpcïc,

elt,i,el'I\P, c,!avi,g¡1e, Mn),p CogÓr~al1"Ml1lè rI,'U" ~oclc,

M. Adolphe, Bprchard, MM. Edmond Hcs.^çj' An.

dré de Fouquieres, etc. ."<> -ko ̃' Nous apprenons la mort de Mgr François-Xavier Mantcl, protonotâire apostolique, vicaire général, supérieur de l'école de la Providence, à Amiens. & On annonce de Londres la mort, à l'âge de soixante-quinze ans, de lord Dahiel. yof Wooler, ancien député conservateur, élevé à la pairie au mois de janvier dernier et directeur de la Compagnie des wagons-lits. Il était directeur, ou administrateur de nombreuses <xpjnpaii. gnies françaises. 1

Les obsèques de M" Maurice Regnault, avoué près le tribunal civil de la Seine, maire' de Neuville-les-Decize, décédé à Moiry, Ont été' célébrées à Neuville au milieu d'une grande affluence, Nous avons annoncé la mort de Mme Thureau-Dangin, née Henriquel, veuve dé' M. Thureau-Dangin, secrétaire perpétuel 'de l'Académie française, décédée munie des sacrements de l'Eglise, le 16 avril, en son domicile, :ii, rue Garancière. Elle était la, mère-' et-' belle-mère de M. François Thureau-Dangin, membre de l'Institut, et Mme François ̃ ThuT reaurDflngifl, ..de M,: et Mme Pierre Thureàũ! Dangin, de Mvjeart Thureau-Dangin,. conseiller général;, de' la 'Seinei-Inférieure,- et MmauJ<!aîil. Thureau-Darigirt, de'>M. et Mme Charles-' prou-'» lers;dë M. et MïHé'Paul 'Renaudin; et la grand0" rn'ère du comte et de la comtesse René de: Saint' Mars, de M. et Mme Paul de Thomàssdn. de M. et Mme Victor Bernard, de ,M. et Mme Michel Motte. Les obsèques auront lieu le vendredi 20 courant, à midi, en l'église SaintSulpice, où l'on se réunira. Ni fleurs ni couronnes. Il ne sera pas envoyé de lettres d'invitation. •̃> <̃̃ Serigny. 1

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En attendant de pouvoir lancer. à .Chantilly l'ampleur des robes de mousselines unies ou imprimées, les Parisiennes s'en tiennent aux ensembles robe droite et manteau également droit de couleur pareille ou délicatement harmonisée. A Longchamp, dimanche dernier, c'était comme un mot d'ordre un Longchamp dont les tendres frondaisons et les corbeilles fleuries faisaient honte à toutes celles., .qui s'habillent encore de fourrures. La grâce de cette journée printanière trouvait pourtant son reflet dans le sourire d'une petite robe de crêpe bleu lavande accompagnée d'un manteau de kasha du même toit de bleu. Ajoutez un chapeau de couleur assçrtie,. un large col de renard gris fondit dans l'ensemble, et vous duriez dit une fleur détachée des corbeilles et se.-çromef. nant au pesage. Les bleus dominaient, pastel, lavande, ciel, aussi bien dans les fleurs que dans les toilettes, à croire qu'une' entente s'était réalisée entre couturiers et jardiniers. Mais on remarquait, cbmihe toujours, beaucoup de noir et de marine mariés au blanc, au grège. Les premiers manteaux de crêpe, quand les petites mains gantées ne les ramenaient pas, ne les maintenaient pas mv le corps, s'enflaient sous la brise, comme font les voiles de ces caravelles en miniature qu'un caprice de la mode place en ce moment sur les meubles des salons, entre autres bibelots précieux, ou que ce même caprice brode un peu partout^ sur les robes de sports, sur les coussins, sur les chapeaux, ou bien peint sur les abatjour faisant voguer nos pensées -vers des pays lointains, vers les pays iiracees* sibles des éternelles chimères. ^Camille Dngjiçt. v-


DERNIÈRE HEURE

> Le vote des femmes à la Chambre des Communes

Londres, 18 avril. La Chambre des communes s'est réunie ce soir, en comité, pour discuter le projet de loi déjà adopté en deuxième lecture et tendant à accorder la franchise électorale aux femmes sur le même pied d'égalité que celle accordée aux hommes, c'est-à-dire à partir de l'âge de 21 ans révolus.

Un député conservateur, sir Alexandre Sprot, a déposé, un amendement demandant que l'âge à' partir duquel hommes i et femmes seront admis à prendre part aux élections, municipales et législatives, soit porté à 25 ans révolus, excepté pour les hommes déjà inscrits sur les listes électorales.

Le député conservateur, capitaine Kreig, déclara qu'à 21 ans, hommes et femmes étaient trop jeunes pour voter en toute connaissance de cause et que ce sentiment était partagé par la grande majorité du. peuple britannique.

Après une courte discussion, on procéda au vote sur l'amendement du conservateur, lequel fut rejeté par 35!) voix contre 16.

Les troupes britanniques en Chine Le sous-secrétaire d'Etat au Foreign Office fut amené à répondre à plusieurs questions portant sur la politique internationale.

Tout d'abord, il déclara que les forces britanniques de la défense de Changhaï occupaient certains postes dans les districts en dehors de la concession internationale, cela dans le but de défendre cette concession et de protéger la vie et les intérêts des sujets britanniques habitant ces districts.

Les emprunts des Etats américains Puis il déclara que le gouvernement britannique ne pensait pas utile d'adresser des représentations au gouvernement des Etats-Unis au sujet de 1 attitude' de repu- diation. adoptée par les Etats. de l'Alabama; de l'Arkansas, de la Floride, de la -Géorgie1, 1. de la Louisiane, du Mississipi,- de la Caroline du Nord et de la Caroline du Sud à l'égard d'emprunts qui ont été consentis par l'Angleterre et qui, avec les intérêts composés, s'élèvent maintenant à 78 millions de livres-sterling.

'̃̃̃̃̃ EN CHINE

Une offensive de Chang Kaï Chek

Changhaï, 18 avril. L'armée nationaliste chinoise a avancé dans le sud du Chantoung et a occupé la ville de LiouCheng »

Le général Chang Kaï Chek aurait placé en première ligne les troupes communistes qu'il avait fait placer sous ses ordres dans le Kuang-Tung, sous l'a menace d'avancer ou d'être fusillés par derrière.

Vapeurs britanniques attaqués

'Londres, 18 avril. On mande de Hong-Kong que des»navires britanniques naviguant sur le Yang-Tsé. à environ 15 kilomètres en aval de Haiikéou, ont essuyé le feu de soldats chinois postés sur les rives du fleuve.

La présidence de la République argentine

"'T-++t~

Bu.e\nos.tAyres, 18 avril. Bien que les résultats de l'.électWV présidentielle, en Argentine ne soient pas encore complètement connus, il est d'ores et déjà certain que M. Hippolito Irrigoyen sera élu président de la République. Plusieurs journaux prévoient que M. Irrigoyen pourra compter sur l'appui de 220 députés sur 375 que compte le Parlement.

les Soviets réglementent l'exportation l'importation de leur monnaie

Moscou, 18 avril. Les Izyestia du 62 mars ont publié un communiqué relatif à la nouvelle réglementation applicable en Russie aux importations et exportations de monnaies, billets et autres instruments' de paiement.

Outre fr renforcement des mesures de contrôle et de restriction concernant les exportations, les nouveaux règlements instituent une prohibition d'importation (le la monnaie soviétique, qui s'applique dans tous les clas l'importateur ne pourra faire la preuve que les billets dont il est porteur sont sortis du territoire soviétique avant la date d'interdiction d'exportation de ces instruments de paiement (ï'r aoû\< 1926)..

L'importation des traites ou chèques, libellés eu monnaie soviétique, est égale nient soumise à un contrôle très sévère.

L'OPINION DES AUTRES

ha propagande communiste

« Les communistes ne manquent pas d'argent. C'est un fait connu. 11 parait qu'ils en ont trop. C'est tout au moins ce qu'affirmait en 1927 un communiste notoire, M. Boris Souvarine, qui fut secrétaire du parti, dans une lettre adressée à Trotsky, dont il devait partager la disgrâce. » Ainsi parle le MATIN qui ajoute Et c'est un document fort curieux dont on ne saurait dire qu'il fut écrit, il y a j>rès d'un an po\jr les besoins de la campagne électo-

rale..

Boris Souvarine ne cachait pas, dès cette époque, que le mouvement révolutionnaire en France était en pleine déchéance.

« L'histoire ouvrière connaît des défaites, écrit-il, des luttes intestines, des scissions, mais rien de comparable au phénomène d'aujourd'hui, véritablement sans précédent, et que le mot de pourriture peut seul caractériser. » Et l'ancien secrétaire général du parti d'ajouter

« Si notre époque révèle une plaie jusqu'alors inconnue, c'est qu'il y a dans le mouvement ouvrier un fait nouveau l'existence d'un état révolutionnaire qui "dispose d'énormes subsides. La question à résoudre entre nous avant de la trancher dans l'Internationale, c'est la question d'argent. Les subventions russes sont un facteur immédiat et direct dans le déclin intellectuel et l'abaissement moral de nos partis. Il faut en finir avec l'aide pécuniaire soviétique. »

Retenons cet aveu qui n'est pas sans gravité

« En octobre 1923, en prévision d'événeihents révolutionnaires en 'Allemagne, un budget spécial fut établi d'un commun accord pour renforcer éventuellement notre action de soutien. Les événements attendus ne s'éjant pas produits, je proposai et fis décider par le bureau politique de ne-pas toucher à ces fonds, défalcation faite de dépenses déjà engagées pour l'installation d'un poste de

T.S.F. »

Voilà comment les communistes français s'apprêtaient à travailler contre leur pays en exploitant les désordres qu'aurait pu causer l'occupation de la Ruhr. Mais ce n'est pas ce qui choque M. Boris Souvarine. Et il poursuit « Quelques semaines plus tard, nous étions •eg P.ISÎ3Ê erise, R£SfflS£ St Sfii t»ms. SAS I

L'appel électoral

des nationalistes allemands

Bkiuj.n-, 18; avril.– Le parti nationaliste publie son appel électoral

« Le but de notre politique, y est-il dit, est la libération de l'Allemagne de l'esclavage extérieur et intérieur. Le reproche que notre politique s'oriente vers une nouvelle guerre est une tentative pour rendre impossible toute politique nationale. La paix que nous voulons doit être une paix loyale dans un inonde pacifié et qui tienne compte des droits vitaux de l'Allemagne et de l'égalité de-ces droits. ̃•'̃

» Gomme l'Allemagne ne peut pas vivre sans les provinces de l'Est, nous repoussons toute reconnaissance des impossibles frontières orientales actuelles. Nous réclamons le rattachement des Allemands d'Autriche les charges de réparations doivent être à nouveau réglées et limitées le contrôle financier et économique doit disparaître. »

L'appel parle de la grandeur de l'Etat impérial; des glorieuses couleurs noir, blanc, rouge,et l'héroïsme de l'ancienne armée. Il ajoute que le président d'Empire doit pouvoir veiller à la marche des affaires sans s'occuper de la confiance ou de la méfiance de majorités parlementaires variables. '•̃

_^s>^s^

Un discours de M. Stresemann sar la question des réparations

.«.

Beuli'N, 18' avril. Au Congrès de l'industrie et dir commerce allemands, le ministre des affaires étrangères M. Stresemann a prononce un long discours sur la question des réparations.

« L'Europe n'est pas encore guérie des blessures que lui causa la guerre, a dit le ministre. Les statistiques internationales font ressortir que sur les autres continents le commerce et la production ont augmenté de..3.0.à.4.Q;.p., 100 depuis. 1913, tandis que l'Europe n'a pas encore atteint le niveau d'avant-guerre, Ces symptômes alarmants devraient pousser les notions européennes à se rapproclier en vue d'une coopération économique.

« L'organisation du commerce extérieur allemand qui avait été créée par un long et patient travail a été anéantie par la liquidation. »

Après avoir félicité les Etats-Unis de la générosité dont ils ont fait preuve en restitt:ant l'avoir allemand séquestré pendant la guerre, M. Stresemann a déclaré que l'Allemagne ne pourrait exécuter le plan Dawes qu'en effectuant ses paiements sur l'excédent de ses exportations. Le ministre s'est ensuite efforcé de montrer qu'il n'y a aucune opposition inconciliable entre le point de vue national et le point de vue international.

En terminant, M. Stresemann a déclaré que la question des réparations ne serait pas réglée avant l'an prochain, niais qu'en attendant, les nations finiront par se rendre compte que, pour que l'Allemagne puisse remplir ses obligations, il faut lui laisser la faculté de développer ses exportations.

L'Allemagne contre le communisme Behun, 18 avril. M. von Keudejll, mij- nistre,de l'intérieur, a adressé aux goũvérfittriicnts des' EtatsJ'tme 'circulaire pour leur demander d'interdire sur leur territoire- respectif -les*, trois associations. communistes « L'Union des combattants :rou,r. ges », «la Marine rouge», «les Jeunesses rouges». Ceci en application de l'article 17 î de la loi pour la protection de la République. Le gouvernement prussien se montre opposé, à cette, mesure qui, à la veille des élections, peut être considérée, dit-il, comme une atteinte à la liberté d'opinion.

̃̃+^^ +

L'affaire de Saint-Gotthard Genève, 18 avril. Le comité des « trois » chargé par le conseil de la Société des Nations de procéder à une enquête sur l'affaire des mitrailleuses de Saint-Gotthard, se réunira dans les premiers jours de mai, en vue d'examiner le rapport préparé sur place par les'experts nommés à cet effet.

L'endroit où le comité se réunira n'est pas encore connu.

LA CONFERENCE DE TANGER

»H

La conférence pour Tanger, qui devait reprendre ses travaux, hier, n'a pu le faire, M. de e Saint-Quentin, sous-directeur des affaires d'Afrique, délégué français,' ayant perdu son père.

l'écart. Après quoi, la direction dévora le dépôt de la « révolution allemande » pour se constituer un « appareil et demanda de nouveaux fonds à Moscou pour les élections imminentes. L'exécutif les accorda afin de s'assurer de la docilité du parti français des places et des sinécures furent créées pour faire pièce à l'opposition on désarma des résistances en offrant des fonctions rétribuées on constitua des équipes salariées à tout faire le parti était engagé dans la voie fatale.

» Au cours de ces quatre années, plus de io millions ont été engloutis par l'appareil pseudocommuniste, aux camouflages multiples. Or, les cotisations n'en représentent pas la vingtième partie. La disproportion entre les ressources propres du parti et l'aide extérieure est monstrueuse. Même si cet argent n'avait pas servi, cette fois effectivement, à acheter des consciences, à stipendier des reniements, il ne pouvait être que gaspillé en créations artificielles, en œuvres non viables. Plus le parti reçoit d'argent, moins il a de membres. Plus il est riche, plus sa pensée est pauvre. »

M. Boris Souvarine ajoute

« Le parti ne vit plus que de ballons d'oxygène de l'Etat soviétique. Le dévouement des militants est superflu depuis que les services sont salariés. Il n'est pas besoin, pour corrompre un individu, de lui offrir de l'argent. Il suffit de créer, grâce à cet argent, une situation l'homme se trouve asservi. » Cette lettre est, d'ailleurs, pleine de précisions parfois inattendues. On apprend ainsi comment une souscription à l'organe officiel des Soviets en France, ayant produit réellement 30.000 francs, aboutit à la publication de listes se montant. à 300.000 francs, Moscou faisant la différence.

M, Souvarine y accuse également les camarades Sémard et Werth d'avoir intercepté, à leur profit, des fonds destinés par le parti à î' « Arac ».

« Wertb, écrit-il, fut chassé enfin, mais Sémard s'en tira, subissant pour toute sanction un mot de Rappoport « On a remplacé des valeurs 'par des voleurs. »

Et rappelant que le rapport d'un « rayon » de la région parisienne consacrait une rubrique spéciale au chapitre des « indélicatesses », ce censeur sévère conclut

« Mouchardage et chapardage sopt les deux mamelles de la «Hque parasitaire du parti. Pas d'argent; pas de sportule. Moins d'argent, plus d'idées. Le- parti livré à ses seules ressources sera plus propre, plus sain, plus conscient, plus libre, plus fort. »

Oui, mais alors, il faut avoir la f^i– Et comment- çy?irer constituer psjg. ujie. telle

Le raid de Costes et Le Brix

Costes et Le Brix ont quitté Paris mardi pour Gex-Nantua et y rejoindre M. Paul Painlevé, ministre de la guerre. A Nantua, comme à Bellegarde,où on les avait cueillis en automobile, les deux magnifiques aviateurs du tour du monde aérien ont été l'objet de manifestations enthousiastes. Le ministre de la guerre fit, on; s'en doute, aux deux glorieux pilotes, la plus chaleureuse des réceptions. Costes et Le Brix déjeunèrent avec le ministre, furent le soir reçus à l'hôtel de ville, et à 10 h. 25 reprirent à Bellegarde le train pour Paris où ils sont arrivés ce matin.

En se rendant à Nantua, Costes et Le Brix n'ont, paraît-il, que tenu la promesse qu'ils avaient faite, avant leur départ, au ministre de la guerre, d'une visitq s'ijs réussissaient dans leur •entreprise. N'en doutons pas. Il aurait été pourtant" désirable que de cette promesse Costes et; Le Brix aient été dégagés, afin qu'on no pût, comme certains l'ont fait, donner à leur démarche spontanée le caractère d'une opération électorale.

L'exploit de Costes et Le Brix est trop beau, trop grand, trop pur, pour le diminuer en le mêlant, même par inadvertan- ce, aux choses de la politique.

Entourons-le d'autant plus d'égards qu'en vérité la France et son aviation le doivent essentiellement à l'admirable énergie, à l'indomptable foi de Costes et Le Brix. Grâce à eux, l'ayMion française a retrouvé tout son prestige.

Mais s'ils avaient compris et écouté les conseils, ou plutôt les ordres masqués qui leur avaient été adressés à New-York, par la guerre, la marine et l'aéronautique, ils auraient terminé là leur merveilleux voyage et n'auraient pas entrepris leur foudroyant retour de Tokio à Paris. Ils onf passé outre aux invitations pusillanimes et ont valu à la France un exploit qui a transporté d'admiration le monde entier. Respectons-le davantage.

Car c'est d'une direction pusillanime que souffre essentiellement l'aviation française. Ce record, ce merveilleux raid fut ignoré de la guerre, de la marine et de l'aéronautique, de la côte d'Afrique à la côte d'Amérique, tant qu'il se poursuivait au-dessus des flots, tenté qu'il était avec un avion terrestre. Il n'eut le caractère de mission officielle,, flu',auTdj;s^us,.d|j.iiç^nt^nient améri-

cain.

On s'efforça (le l'arrêter à 'New-York ̃;> on le déconseilla mèmojtPoui-i un peu, on', réussissait à briser les ailes victorieuses à stopper les deux intrépides aviateurs à, qui, dans la crainte d'un accident, on n'apporta pas le concours empressé, généreux, convaincu, hardi qui s'imposait en vérité. Costes et Le Brix n'ont pas voulu comprendre n'ont pas écouté. Serait-ce pour cela que s'ils ont été reçus au Bourget par deux ministres et par tout l'état-major de l'aéronautique, ils n'ont été l'objet, eu dehors de l'accueil triomphal que leur réserva l'enthousiasme de Paris, d'aucune de ces distinctions que semblait appeler leur prodigieuse prouesse, leur exceptionnelle valeur.

La vaillance et l'habileté de Costes et de Le Brix ont valu à notre aviation un magnifique redressement. Qu'elle ne perde pas le bénéfice de ce nouvel élan Et pour que notre aviation reprenne matériellement le rang qu'elle a perdu, il faut lui donner son « ministère de l'air >, et avec, à sa tête, un chef qui voie loin, voie haut, voie vite, et n'ait point peur des responsabilités.

Frantz-Reichel.

w-

L'Université coloniale d'Anvers à Paris Une vingtaine d'étudiants belges, délé-: gués par l'Université Coloniale d'Anvers, sont, depuis1 rquatre ''jours, nos* hôtes. Ils viennent rendre à la France la visite que» leur a faite il y a quelques mois une paL reille délégation de notre Ecole Coloniale. Il faut louer la pensée qui a présidé à ces contacts personnels, car ces jeunes gens, destinés à fournir les cadres de l'administration coloniale des deux pays, sont appelés à se rencontrer et à collaborer dans les régions africaines voisinent les grands empires coloniaux de la France et de la Belgique.

Les étudiants belges ont été successivement conduits au Muséum, à l'Institut national d'agronomie coloniale de Nogentsur-Marne, dans les agences économiques des colonies françaises, dans les compagnies de navigation, au poste radiophonique de la Tour Eiffel, etc. On n'a pas oublié le chapitre des distractions, et enfin un grand banquet leur a été offert sous la présidence du ministre des colonies, M. Léon Perrier, entouré de MM. de Gaiffier d'Hestroy, ambassadeur de Belgique, et Henry Bérenger.

Dans un excellent discours, M. Léon Perrier a marqué éloquemment le rôle qui revient, dans les deux pays, aux étudiants coloniaux, et l'utilité, pour les Belges et les Français, de collaborer étroitement dans ce domaine comme dans les autres. M. de Gaiffier d'Hestroy, à son tour, a célébré avec émotion la fraternité (ranco-belge. Un nombreux et brillant auditoire applaudit aux belles paroles échangées.

cause une éqWpe sérieuse 'dt zélateurs tout à la fois intelligents et désintéressés ? hes radicaux et la révolution

Nous avons, hier encore, montré le double jeu des radicaux devant les partis de révolution. Le TEMPS s'en indigne avec raison

A la veille des élections, les socialistes déclarent ouvertement qu'ils se désisteront pour les communistes. A la veille des élections les radicaux socialistes n'ont pas encore dit s'ils se désisteront en faveur des socialistes ou des candidats d'union nationale. Sur la ligne de partage, ils ont le vertige. Le socialisme les attire à la fois et les repousse. Leur goût nostalgique pour la gauche la marche à l'Est, fût-il russe les appelle vers le socialisme. Leur sagesse secrète les entraîne vers les républicains d'union nationale.

Cependant les déclarations de M. Léon 13 lu in, celles de M. Paul Faure les deux oracles du socialisme orthodoxe leur montrent d'un doigt impérieux la voie rouge qui va aux socialistes va aux communistes. Jamais les socialistes ne se sépareront des communistes. Dire, comme le font certains .radicaux socialistes, que les radicaux socialistes réprouvent le communisme, mais approuvent le socialisme, qu'ils rejettent les communistes, mais acceptent les socialisies.c'est faire une distinction que communistes et socialistes repoussent avec horreur frères ennemis dans la victoire, si elle survenait jamais, mais frères unis dans la bataille, tant qu'elle se poursuit. Alors, qu'attendent les radicaux socialistes pour faire, avànt le 22 avril, leur choix entre la politique d'union nationale et la politique de socialisme révolutionnaire, comme les sot cialistes ont fait, avant le 22 arril, leur choix pour les communistes contre les radicaux socialistes ?

« ha paix I ha paix I »

Un homme dit « de droite est systématiquement classé non seulement comme un ennemi du peuple, ainsi que nous le disions récemment, mais comme un ennemi de la paix. « Mais, comme dit Curtius (GAULOIS), ces pacifistes ont une façon de comprendre la paix bien particulière. » Je ne parle pas des communistes qui promènent dans leurs réunions des pancartes où l'on peut lire « A bas la guerre impérialiste, répondons par la guerre civile. » Mais, hier encore, on pouvait lire dans un article de M. Aulard, professeur à la Sorbonne, un éloge de Marat, qui, selon cet historien, n'était « cruel SUS ïâE Piiié ».

NOUVELLES DIVERSES

Un pavillon s'effondre aux Halles Depuis quelque temps déjà de sérieuses infiltrations, attaquant le ciment d'un pilier insuffisamment étayé, inquiétaient, aux Halles, les locataires des pavillons de la triperie-charcuterie quant à la solidité de leur sol. Une démarche fut même faite il v a trois semaines auprès de l'architecte chargé de l'inspection et de la conservation des bâtiments.

Ce fonctionnaire estima que le danger n'était pas imminent, et on ne manifesta aucune hâte pour entreprendre les travaux.

Un accident, par miracle sans conséquences fatales, est venu, hier matin, démentir cet optimisme.

A neuf heures dix, alors que l'animation était heureusement réduite, un craquement se fit soudain entendre et, quelques secondes plus tard, un pavillon disparaissait englouti au milieu d'un nuage de plâtras. C'était celui de Mme Coussou, dont on entendait les plaintes et les gémissements. Les pompiers, immédiatement prévenus, descendirent au fond de l'excavation, laquelle ne mesurait pas moins de sept mètres de largeur et quatre de profondeur. On remonta bientôt la commerçante qui fut transportée à l'Hôtel-Dieu, portant aux jambes et aux bras, des blessures heureusement légères.

Par le plus inespéré des hasards, des ouvriers qui travaillaient dans le sous-sol n'avaient pas été atteints.

Cependant, MM. Chiappe, Bouju et Guichard, qui s'étaient rendus sur le lieu de l'accident inspectèrent rapidement l'état des kiosques voisins et crurent opportun d'en ordonner l'évacuation.

Une enquête a été ouverte par le Préfet de la Seine qui établira rapidement les responsabilités. Il faut souhaiter qu'elle incite la Ville a entreprendre, sans délai, les travaux de réfection qui s'imposent pour éviter le retour de semblables aventures qui pourraient bien, cette fois, prendre tournure de catastrophe.

La catastrophe

[ dd'ï>6nt Doudestuville M. Delalé, juge d'instruction, a reçu, hier soir, le rapport du service du contrôle des chemins de fer qui avait procédé, la veille, à une reconstitution de l'accident de la gare du Nord

Avec une machine du dépôt d'Amiens, les ingénieurs avaient repris la marche du train tamponneur, atteignant, dès le début, une vitesse de 40 à 50 kilomètres à l'heure, en s'inspirant des graphiques enregistreurs du train 13.

« Nous avons, dit ce rapport, passé le signal carré 118 bis d'arrêt absolu, après avoir écrasé les pétards protégeant ce signal une violente explosion s'en est suivie. »

Le rapport enregistre que de nombreux témoins, tant de lo Compagnie qu'étrangers il ladite, ont entendu le bruit qui a fait, à certains, l'effet d'un coup de canon. Il continue

« Xous avons poursuivi notre route et un crocodile a décroché le signal d'alarme, comme il l'avait également déclanché sur la machine d'Herbet. Cn autre crocodile a fait actionner encore le signal d'avertissement, au moment de la collision mais c'était trop tard, et l'accident ne pouvait être évité. »

Le mécanicien ( Herbe^ choisi comme défendeur' 'St°' André 'Bcrthon.

Un officier anglais se suicide Un homme, hier matin, se jetait du haut de l'Arc de Triomphe et venait se fracturer le crâne du côté de l'avenue de Wagram.

Sur le défunt on trouva des papiers. Il s'agissait de M. Alexis Bœvé, marié, père de famille. En exerçant différents commerces courtage d'annonces, vente de métaux précieux, de pierres fines, il n'avait eu que de la malchance et avait décidé de se tuer.

Le désespéré avait combattu durant toute la guerre. Il était officier d'état-major de l'armée britannique.

Son père avait été ministre plénipotentiaire en Nouvelle-Zélande et sa mère habite actuellement à Londres.

Un incendie à Lisieux

Un incendie s'est .déclaré à Lisieux, la nuit dernière, rue de Trouville, dans l'atelier d'un peintre en voitures. Le feu a rapidement gagné un garage et deux maisons voisines formant un gigantesque brasier dont les flammes atteignaient 60 mètres de hauteur. Les dégâts s'élèvent à environ 400.000 francs. Le feu a été éteint t 2 heures du matin.

Ce mot-K'éèlaii'è'tbuté l'âme de- ces pacifistes sensibles qui, par pitié, enverraient à l'échafaud leurs concitoyens au coeur dur coupables d'avoir sur l'existence des idées différentes des leurs 1

Lequel de leurs ancêtres jacobins écrivait déjà il y a un quart de siècle « lit seule guerre légitime, c'est la guerre civile, parce qu'au moins on connaît son adversaire et les raisons que l'on a de le détester. » ? '?

Dans les propos et les discours électoraux de ces amis de la paix, on entend siffler la haine avec une violence, une âpreté qui vont parfois jusqu'à donner le frisson

Robespierre adorait les fleurs

Encore tout humides des pleurs

De l'aurore

La cruauté des hommes sensibles n'a point de bornes.

Les conservateurs jugent la guerre un épouvantable fléau, tout comme M. Aulard. Ils ne différent d'opinion que sur les méthodes propres à l'écarter de notre pays, et c'est un abominable mensonge de les représenter comme amoureux d'aventures et de risques belliqueux, 11 est moins sûr que les gens de gauche aient une même horreur pour la guerre civile, et l'électeur peut craindre, en leur portant ses suffrages, de s'exposer aux luttes sanglantes que supposeraient les vacances de la légalité prédites par M. Léon Blum. Combien de temps les luttes de classes resteront-elles pacifiques si vous installez au pouvoir les admirateurs de Marat, talonnés par les disciples de Lenine ?. Il faudrait tout de même se souvenir des temps où la populace déchaînée par Maral et ses complices taxait, emprisonnait, pillait ou tuait sans procès et à son bon plaisir les meilleurs des Français. Etait-ce par pitié pour ellejnêmc,, qu'elle était devenue cruelle et sanguinaire Voilà la paix que nous promet une nouvelle génération d'hommes et de femmes sensibles entraînés à la pitié par les cours de M. Aulard

houvain et hocarno

Le correspondant particulier de VECLAIR DU MIDI souligne un incident combien symptomatique que nous avons à plusieurs reprises déjà signalé à l'attention de nos lecteurs

II est grandement question ici d'un incident surgi, le mois dernier, entre Mgr Ladeuze, recteur de l'Université de Louvain, et M. Whitney Warren, l'architecte américain à qui fut confié le soin de reconstruire l'édifice universitaire détruit au début de la guerre par les Allemands. Cet incident affligeant jette un jour révélateur sur les efforts, unilatéraux, hélas! et sans réplique de l'autre Egté. du Rbjns <jyj s'exercent ici dajjs serjông

LA VIE RELIGIEUSE

Les remerciements v,

de Mgr Hayasaka à la France

Les «Amis des Missions» nous communiquent le télégramme suivant, qu'ils viennent de recevoir de l'amiral Yamamoto

« Tokio, 18 avril. Japonais réunis en congrès à Tokio pour fêter le retour de Mgr Hayasaka, adressent unanimement leurs plus fervents remerciements pour les chaleureuses réceptions faites en Europe et en Amérique au premier évêque japonais. Amiral Yamamoto. »

Départ de misionnaires

Une très émouvante cérémonie eut lieu hier, sous la présidence de S. G. Mgr Crépin, en la chapelle Sainte-Jeanne-d'Arc, à l'occasion du départ de dix-sept religieuses Franciscaines missionnaires de Marie pour le Congo français, le Pérou, les îles Philippines, les Indes et la Chine. Après le chant du Vcni Creator et une vibrante allocution de Mgr Crépin les religieuses, qui demain quitteront la France, reçurent la bénédiction de l'éminent auxiliaire du cardinal Dubois pendant que les autres Franciscaines missionnaires de Marie chantaient le cantique du départ. La cérémonie se termina par le traditionnel baisement des pieds des missionnaires et par un salut solennel.

L'annuaire pontifical catholique

L'Annuaire pontifical catholique de 1928, que publie chaque année le R. P. Chardavoine, vient de paraître. C'est le trente et unième volume de cette précieuse collection fondée par Mgr Battandier. Comme dans les précédents annuaires on y trouvera la liste la plus complète qui soit des Souverains Pontifes, les noms et adresses des cardinaux, patriarches, archevêques, évêques, abbés, prélats, vicaires et préfets apostoliques du monde entier, la liste des ordres religieux, des dignitaires pontificaux, des camériers, des représentants du Saint-Siège, des membres du corps diplomatique accrédités auprès du SaintSiège, etc.

Cette année, l'annuaire est enrichi d'une liste générale des cardinaux du douzième siècle, de notices sur les cardinaux démissionnaires, sur le diocèse de Cambraiy sur le rite copte en Egypte et les Huthènesaux Etats-Unis et au Canada' sur le1 niuséL'des: Missions, sur les œuvres auxiliaires des Missions des statistiques relatives au développement du catholicisme en Roumanie, en Pologne, aux Etats-Unis, en Allemagne et en Amérique latine un essai de liste générale des nonces apostoliques en France de 1455 à 1020, etc. En un mot une véritable encyclopédie catholique en langue française.

Inauguration du Sanatorium

du Clergé de France

Le Sanatorium du Clergé de France a été solennellement inauguré ces jours-ci aux environs de Grasse sous la présidence de S. Em. le cardinal Maurice, archevêque de Lyon, entouré de NN.SS. Chollet, Rivière, Ricard, Simeone, Caillot, Gorcin et Courcoux.

Paul Lesourd.

La santé du général Wrangel Bnuxi-.LLKs, 18 avril. Le général Wrangel n'a pas dormi la nuit dernière. Toutefois, comme son repos précédent s'était prolongé pendant près de trente heures, ou n'estime pas son état aggravé.

'/L'è 'général éprouve toujours une grande faiblesse, mais son esprit ost devenu plus lucide.. ̃

La dépouille de lord Trematon est arrivée en Angleterre

Londhks. 18 avril. Le contre-torpilleur anglais à bord duquel se trouvait la dépouille mortelle de lord Trematon,. neveu de la reine d'Angleterre, mort des suites d'un accident d'automobile en France, est arrivé aujourd'hui à Douvres. Le cercueil a été conduit dans un corbillard automobile à Windsor. Il a été déposé dans une des chapelles du château, il restera jusqu'à vendredi, jour oit auront lieu les obsèques.

Mariage du prince Otto de Bismarck

̃

Berlin, 18 avril. Aujourd'hui a été célébré, suivant lc rite suédois, le mariage du prince Otto de Bismarck, petil-fils du chancelier, et de Mlle Anne-Marie Tengtom.

Le président Hindenburg, M. Stresemann. ministre des affaires étrangères, plusieurs autres ministres et de nombreuses personnalités du monde politique et diplomatique assistaient à cette cérémonie.

milieux pour laisser lès souvenirs d la guerre s'ensevelir peu à peu sous les cendres de l'oubli.

On se rappelle les horribles traitements infliges par les troupes allemandes, dans les premières semaines des hostilités, la malheureuse ville de Louvain. De la façon la plus odieuse; un grand nombre d'habitants furent massacrés sans distinction d'âge ni de sexe, tandis que Jes pastilles incendiares livraient aux flammes un tiers de la cité. Au bout de quelques heures, il ne restait plus de l'Université et de sa riche bibliothèque qu'un tas énorme de décombres calcines.

Après la guerre, il fallut songer à relever les ruines qu'un ennemi impitoyable avait amoncelées avec une atroce prodigalité. Vaincue, l'Allemagne fut condamnée à réparer. L'article 247 du traité de Versailles prescrivit la livraison par le Rcich « des manuscrits, incunables, livres, imprimés, cartes et objets de collection correspondant en nombre et en valeur aux objets semblables détruits dans l'incendie de la bibliothèque de Louvain ». 11 n'était pas question de la reconstruction de l'édifice anéanti, cette opération se trouvant incluse dans l'obligation générale de réparer imposée à l'Allemagne.

Avec la défaillance du débiteur et l'appauvrissement des finances belges, l'Université de Louvain aurait sans doute attendu longtemps le relèvement de ses ruines, sans l'intervention bénévole de riches Américains, dérireux de témoigner d'une façon effective leur sympathie pour la Belgique. Des pourparlers s'engagèrent entre ces cœurs compatis$ants et les autorités belges. Cn comité fut constitue, qui décida de placer au front de l'édifice rebâti une inscription chargée df,rappeler à la fois aux générations futures le forfait tudesque et le bienfait américain. Le cardinal Mercier, qui, en sa qualité de protecteur de l'Université, avait pris part aux conversations belgo-américaines, proposa le texte suivant, unanimement adopté « Furore tenlonica diruta, dono americano restituta Détruite par la fureur germanique, relevée1 par la générosité américaine. »

Le cardinal mourut, emportant dans la tombe les regrets de tout un peuple éploré. Jusqu'à son dernier souffle, l'illustre prince de l'Eglise n'avait cessé de conserver les mêmes sentiments de juste sévérité à l'égard d'une Allemagne impénitente et qui cherchait encore à donner le changt sur son crime de 1914.

Or, il y a quelques semaines, l'opinion apprenait avec une douloureuse surprise que Mgr Ladeuze, recteur de l'Université de Louvain, venait de rendre publique sa décision de s'opposer à l'inscription de la mention vengeresse composée par le défunt primat de Belgique. En même temps, le bruit se répandait de la protestation de l'architecte américain» Jeguel refusait de s'iacliner devant

DERNIERE HEURE SPORTIVE Paris-Alger

L'aviateur Détroyat, qui avait quitté le Bourget, hier, à 5 heures, pour effectuer le trajet Paris-Alger et retour sans escale, a atterrir à Alger à 14 h. 5, par suite d'un vent violent.

11 repartira ce matin pour le Bourget par Casablanca

-I-

Le voyage aérien de sir Alan Cobham On fait savoir du Cap que sir Alan Coltham, l'aviateur anglais qui a entrepris une randonnée aérienne autour du continent africain et sur le sort duquel on éprouvait de vives inquiétudes, car, depuis plus de quinze heures, il était attendu à SierraLeone, s'est vu obligé de retourner à Abidjean, où il a atterri sans encombre.

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La boxe à la salle Wagram

Gavalda devient champion de Francei,. des poids mi-moyens

Gavalda, en battant, hier soir, à la salle Wagram, aux points en 12 reprises, Laffineur, a conquis le titre de champion de France des poids mi-moyens. Décision méritée, qui retient au boxeur ayant accompli, de loin, le meilleur travail, Gavalda se montrant plus adroit, plus précis, mieux inspiré, le plus souvent dans l'attaque et dans la défense. Gavalda, dont les ressources ont paru inépuisables, malgré sa constitution peu à son avantage, s'assura le meilleur dans les six dernières reprises du combat.

De part et d'autre, cependant, la boxe fut assez rudimentaire avec, nous l'avons dit, une légère supériorité à Gavalda dont la manière, plus lente que celle de Laffincur, est plus claire et plus intelligente. Le principal attrait de cette rencontre fut son acharnement. Rarement boxeurs tentèrent leur chance avec un tel cœur et une telle ardeur. Ceci eut le don d'enthousiasmer les assistants qui témoignèrent, par de vibrantes acclamations, leur reconnaissanp,e aux deux, antagonistes.

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Un nouveau cabinet est constitué au Portugal

Lisbonne, 18 avril. Le nouveau cabinet est constitué comme suit

Présidence du Conseil, intérieur et intérim des finances, M. Vicente Frcitas justice, M. José Silva Monlerio; guerre, colonel Moraes Sarmento marine, M. Mesquita Guimaraes affaires étrangères, M. BetIcncourt Rodrigues commerce, M. BacelJar Bebiano colonies, M. Trislao Bettencourt instruction, M. Duarte Pacheco agriculture, M. Nunos Mexia.

-rf^rfV^S^-

Désabusé, le cœur brisé

On aime eneor « le Disque d'or » Royal Bonbon créé par la maison du Chocolat Lecestre (Médaille d'or), à SaintGermain-en-Laye, derrière l'église. Téléphone 5!)2. Aucun dépôt. Spécialités réputées. Livraisons franco, Paris.

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Les dernières cartouches Lisez dans Candide, cette semaine, une savoureuse « Dernière heure » de la campagne électorale. Vous y trouverez également un acte inédit d'Henri Duvernois, une nouvelle de Jean Beslières, des articles remarquables de Georges Lecomtc, Fernand Yandérem, la page mondaine avec André de Fouquières, des échos spirituels, etc. (0 fr. 75.)

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l*brdre du seul recteur et réclamait un avis motivé, à émettre le corps universitaire tout entier.

L'émotion générale continua à s'affirmer sous diverses formes. Aussi Le mois dernier, désireux de justifier aux yeux de l'architecte américain sa déconcertante détermination, le recteur de Louvain écrivait à M. Whitney Warren « Les intérêts de l'Université de Louvain demandent que nous reprenions, aussitôt que notre dignité nous le permettra, des relations scientifiques avec les universités allemandes. Or, il est évident que les Allemands se refuseront toujours à cette reprise des relations s'ils ne peuvent pas venir à Louvain sans se lire proclamés barbares sur le principal bâtiment de l'Université. » Les sentiments unanimes de respect qui entourent la personnalité de Mgr Ladeuze n'ont point empêché d'apercevoir de toutes parts la contradiction qui éclate entre ces attitudes successives. Aussi la presse patriote de Belgique a-t-elle protesté en termes énergiques contre ce qu'elle a appelé un inquiétant revirement, demandant par quel miracle cette même politique de l'oubli que l'on considérait, il y a vingt semaines, comme impie et néfaste, se trouvait bénéficier aujourd'hui d'une telle faveur. Que s'est-il donc passé, outre-Hhiu depuis six mois, quel événement apaisant et rassurant peut-il légitimer ce trait de mansuétude inouïe dont bénéficient à Louvain les compatriotes de M. Stresemann ? *?

Il s'est passé que les Allemands ont, une fois de plus, réitéré leurs accusations mensongères contre la Belgique et ses alliés qu'à propos du livre de M, Mayçnce dont il est question plus haut ils ont nié à nouveau, avec une effroyable effronterie, leurs responsabilités dans les massacres de 1914 que l'on a découvert récemment comment les c compagnies de tradition » de la Reichswchr font ériger sur la rive droite du Rhin, face aux emplacements des anciennes garnisons allemandes d'Alsace et de Lorraine, des blocs de rocher destinés, en attendant mieux, à commémorer le passe que l'inauguration de ces sortes de monuments est t un prétexte à cérémonies' où s'exacerbent, plus ardents que jamais, les désirs effrénés de lievanche que c'est, en un mot, l'esprit de Potsdam et non celui de Locarno qui souffle làbas, contrairement aux affirmations intéressées de certains hommes politiques.

« Les choses étant ainsi et non autrement, il est permis de se demander, dit l'auteur de cet article, M. Henri Billemont, si c'est bien le moment de détendre ici les ressorts d'une vigilance qui s'avère, plus nécessaire que jamais. Les patriotes helges ne le pensent pas. Comment ne point leuj;

donner raison, & 5

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Bibliothèque militaire

M* Henri Baudoin et M. Auguste Geoffroy vendaient hier, à la salle 8, des estampes et des livres sur le costume militaire, les uniformes français et autrichiens.

Quelques manuscrits d'ordres du jour de la Garde royale (1816-1823), furent adjugés 1.200 francs une aquarelle originale de Moltzheim Capitaine de carabiniers du deuxième Empire, 800 fr. deux gouaches des Régiments de la cavalerie sous Louis XV, Drayons et Hussards, 900 francs quatre aquarelles relirésemtanf des Gardes-françaises, 1.000 francs une petite gouache représentant le Régiment d'Eplingen-Leinach en 6ataille 1792, 1.000 francs un grand tableau gouaché représentant un tableau de tous les drapeaux des troupes de France (1773), 2.350 francs deux tableaux gravés au trait Uniformes de l'infanterie 1778 et Uniformes de la cavalerie 1778, 1.050 francs deux tableaux Uniforme de l'infanterie et de la cavalerie 1785, 1.050 fr. trois tableaux de J'Ecole de Watteau, de Lille Mousquetaire Noir, Colonel-Général ca- valene, Colonel-Général dragons, époque Louis XVI, 1.620 francs état général des uniformes de toutes les troupes de France, par Isnard (Strasbourg, Heitz, 1789), 5;800 francs deux collections comprenant les uniformes de l'infanterie et des troupes à cheval, d'après Hoffmann (1786), 4.800 francs et une suite de six lithographies originales Souvenirs du Camp de Lunéville, par Eugène Lami (Paris, Dclpeeh, 1828), 1.300 francs. Tableaux pastels, gouaches, etc. F. Lair-Dubreuil, assisté de MM. Jlarius Pau,lmc et Georges-B. Lasquin ont commencé'hier. à la salle C, la dispersion d'un important ensemble. Quelques prix méritent d'être signalés Une très belle épreuve par Pollard, d'après Rowlandscm l'aux-Hall, fut adjugée 2.500 francs deux peintures d'après Boucher La Musique et L'As'Ironomief 2.500 francs un pastel de Bernard Portrait de jeune femme en Diane chasseresse, 1.500 francs deux compositions sur toile par Colin de la Blochayc Scènes d'intérieurs de l'époque Louis XVI La Mauvaise Nouvelle et Le. Présent it la convalescente, 7.500 francs un panneau par Van Douwen Rendez-vous de chasse, 6.600 francs une gouache de Pierre Rousseau Figures d'hommes et femmes avec arabesques; Corbeilles de fleurs, etc., 4.000 fr. une petite peinture sur panneau Françoi chargeant ù la bataille de Marignan, cadre en argent en forme de portique, époque Louis XVI, 2.905 francs et une peinture sur toile par Karceski Chevaux au bord d'une rivière, 1.150 fr. Aujourd'hui, deuxième vacation, comprenant les bronzes, les pendules, les

Revenu TPDmr Clôture Dernitr 1 />amdtamt Clôture Oernier rniHPTAMT Clôture Dernier Revenu /><ME>-rANT Clôture j Dernier Revenu r>nMPTÏMT Clôture Dernier Revenu MARPUt: CN BANnilE Clôture Dernier MippuÉQ CTRANPPRÇ Clôture Dernier omt.j TERIVIE op6cM1. mm COMPTANT prèl!éd,, conrs COMPTANT mK b|nlt COMPTANT precèd-j cours- -trut COMPTANT pr6cM<t mts brut MARCHE EN BANQUE pri^d,c COurs MARCHES ETRANGtKS ^^u cms 3O/0 68.. il 60 FONDS D'ÉTATS Maroc S 1904 525 525 BANQUES 200 Béthume CCU de) nouv 6625 6585 TERME 55 15 55 40 LONDRES 18 avril J 1 S O/o 1920 amortissabl 107 85 !06 80 60 5%191O 1900 1900 270 Charbonnages du Tonkln. 16650.. 16590 Mexique intérieur S5o 55 15 55 40 S 3% 68 10 67 70 Pologne 7% 1927 2550 2585 245 Banque d. l'Indo-Chine.. 7600 /<50 65 41 Commentry-Fourchambaolt 170) 3% 40.. 40 3 Français 13,1/2 13 W 402 43 Banque de France 20550.. 20000.. 3 Amortissable 76 65 76 75 Portugal 3 5^1™ série 55.. française de l'Afrique. 50 Dombrowa (Houillères) parts.. 1800 1840 Balia-Karatdin » 228,. 226 5 il7^i/4. 17..3/4 3% 14 de l'Algérie I4C00.. 3 1/2 Amortissable 90.. 69 50 Roumanie A% 189O 150.. 150.. 12.. indust. de l'Afr. Nord 620 45 Epinac(Houillères & Ch. fer d') 1998 1925 lO.h.. Brakpan 593.. 600 4 1S17..J ».iSj U. 15-

50 ..j Nationale de Crédit. 1360 ..1303 S 1915-1916. 87 75 87 5U 4% 1896 103 Industrielle de Chine.. 126 55 60 Haute-Loire (Houillères de la). Î25O 35 b. Caoutchoucs (S"Financière de) 341 ..} 3.<Q 4 1918 11*5/8.114.5/8,

85 de Paris & Pays-Bas«l35Q5 J380 4 1917 ••••••• ?3 73 °5 4%1898 103.. 102;. 17 50 Franco-Japonaise 75 Mpntrambert, et la Beraudière 1850 !9QQ «h. 6 Ghantered | 213 ..] -209. Consolidée. j5/>.5/8. 56.5/8; 26 251 Transatlantique 1 145 ..1120 4% 191Ô 72 55 72 85 Russie 4 1867-1869 1 !3 05 12 65 30 "dès Pays du Nbr'i. 675. 85 ..lAniche (Mines d') .1765. 3ih. 6 OttrBnwtMe-iWi;nv>>,l-'liïi-%ll -iiû. Argentin..ïâ86 J'QI,.I/2I10! .1/2 55 ..I de fUnion Parisienne. 2320 ..2200 ..5% 1920 Amortissable '.07 3' '.07 90 Santa-Fé S% 191O 15 'Privée' non ct|n 390 îiO ̃ • 75 Anzin. 1590 !600v: Golombia, ,1 349 .346 Brésil 1883 *|63 l/2j 63 «Cornpagnîe Algérienne t. 6%19ao,t. V.i.iV.. 99 :99 Serbe 5%1913 126 75 J 25 100, Crédit Algérien 3249,3^ 35 48talanzy ja^o./», Ï3B5 ̃ 1310 41 Ici.. egticWd*a».is.,«.i.i.i.d 2J9 $& 222' >-•• KÙndir.9 4. "39 1/4 89'

75 CompDgnie Aloérienn 2920 ..2800 4 192S (change garanti) 105 75 !05 90 Suède 3 1/2 1895. T.Z tll" '35^ Créd. Fonc. d'Algérie-Tunisié. 900' .920 35 18 Carmaux .f.:> 17$ V.' ÈKdft Gén-Veî Pétroles :2âD5 W ï%$ Chine 4 t/2 72 72

70 Comptoir National d'Escompte 22H0 2270 6 1927 Amortissable !02 95 102 n Suisse 19O3 Crédit Foncier Argentin i 75..Carvin 1695..1670.. 6»h.. Crown Mines 444.. 455 Egypte Unifiée 88 3/4 j 88 3/4 .(. 50 (Crédit Commercial de France. 2080 1925 Bons du Trésor févr. 1923 528.. 524 Turquie consolidées 189O 6!9 586.. 57 50 du Brésil ,924.. 924 65 Dôurges ..1950. sh.. De Beer» ordinaire 1785 1783 Extérieure 77. 77. 100.. Foncier de France 4345 ..4145.. du sept. 1923. 530 533.. Douanes 19O2 445.. 449.. 55.. Colonial 643.- 849.. 23 Graîssessac 450 20 «h.. préférence 1560 1538 Italien i. W 3/4 19 3/« 22 ..1 –• Foncier de l'Indo-Chine 738.. 730 5% 1924. 648.. 645 50 Tribut d'Egypte Soc. C" Banques de Province ,;̃̃•• 40 Grand'Combes 835.. 830 Engrais azotés Î42.. 14! Japon 1899 i. '̃* 3/4 74 90 ..I Lyonnais 3760 «30 7% 1926. 549,, 550.. Priorité Tombac 125 Soc. Financ. franc, et colon. 270Q 2705 Lîgny-les-Aîres ld. 12 Franco-Wyoming ord 623.. 617 Portugais 39 1/2 39 1/2 40. Mobilier Français. 960.. 902 7 1927 55! 551 Tabacs du Portugal 55 Soc. G Alsacienne de Banque 1*49 '̃̃ "aO 28 Loire (Mines do la) 545.. 555.. 7 «h. 6 Geduld 488.. 5!8 Russe 1906 3/4 7 3/4 35 Société Générale 1601 1585 Obligations 6% 1927 r. à 500 485 50| 487 45 Société Marseillaise !050 1050 35 Maries 808.. 809 3>h.. Goldfields, Consolidated 443.. 45! 1909 ,5 3/4 5 3/4 Rente Foncière M0D 106! Oblig. Ch. fer État 4% 1912-14 325 326 OBLIGATIONS 30 Immobilière des Voitures ''> 65 Ostricourt 1590 1620 .Hartmann 217.. 21! Turc 4 25.Î/8. 25. (35 Société Générale Foncière. B94 1361 5% 1919.. M8 365 35 Vicoigne et Nceux 60 Hotchkiss 2022 ..1990 Oblig. décennales 1919-29. 100 60 tî-0 Ï5 18654% 924 .912 ACTIONS INDUSTRIELLES! Huanchaca 1250 !255 Chartered .52/ 3i 71/2 | 5440ISuez 19300.. 1 19220.. 1922-32. I •••• ,?§̃• 18713% 375 378 175 Algérie-Tunisie (Omnium). 5000 5100 5sh. 6 Oagersfontein 397 39j East Rand tl7(10^ I8{" I

59889Suez(partdefondateur).7800.77M..Caisseautonome.t620.. 6)9.. )8754°e. 445.. ,0.. 35..Chemin Est-Atgérien. .Botéo.parts. S'9.Lianosoff. 523 523 ..Go)dfie!ds.7'/3.70/7!/2

598 89 Suer (part de fondateur) 17800.. |i;7«0.. Caisse autonome 620.. 619.. 18764% 445.. 450.. 35 Chemin Est-Algérien ;;• 3" Boléo, parts 5!9 Lianosoff 320 523 Goldfields 71/3. 70/7! /2 ̃ 50 .Est 1343 !30ô Indo-Chine 3 O/O 1909 335.. 332 50 CE ,8922i/2. 230.. 228.. 24.. Ouest jouis 'j 339 1 340 30 Cuivre et Pyrites. 675 Malopolska 934.. 908 De Beers 14.7/16 14.3/8. 75 Lyon 1675 1600 31/2%1913 372.. 379.. < 1894 96 2 1/2 224 224.. 28 75 Ouest-Algérien 520 533 235 Mokta-el-Hadib. act. de 50O fr. ?75O 9900 Maltzoff 260 ..i 256 Oagersfontein 3..J/4. 3..3/I6

60 Midi Madagascar 1903-1905 "10 /I 50 1898 2% 278 270 30.. Tunisiens ??§ ̃• •̃; •• 25 Lille-Bonnières, ord 850 Mexican-Eagle Oil, ord.. !82 !78 Rio Tinto 50. 49.5/8.

90 Nord 2550 2400 Maroc4% 1914 405.. 40 £,|8992%Mét 2Î5 257.. 16 Parisienne Ind. Electrique. 550 56! 55 Pétroles (Cie Industrielle) 730 735.. 4sh.. Mexico-Mines of elOro. 281 297 Mexican Eagle 28/3, 27/10/2

65 ..lOrléans 5%1818 44j 445.. u W904 21/2 Met 270.. 267.. 80 Magasins Généraux de Paris.. -̃̃••̃̃̃ 100 Dynamite (Société Centrale).••• 2600 18 L.. Montecatini 342.. 337 50 Royal Dutch 27.9/16 28.3/4.

I ¡. Tunis5%1892 275.. 27.50 "JJ190523/4 382.. 38! 80 Eaux (Comp. Générale des) :• -• 50 Electro-Chimie Métal 2000 1950 Mozambique. !35 50 131 Shell 4.. 1/2. 4.15/32

1 (Cie fr. Ch. fer l, J230 Tunis 5 1892. 275 2. 50 1905 250 382 50 253 381 60.. Eaux (Camp. Générale des) 3240 50.. Electro-Chimie Metal. 20M 19:>0.. Moz~mb"que. .!3~ 50 131 shell. 4..1/2. 4.15/32

120 ..|Santa-Fé(Ciefr. Ch. fer Prov.) 3195 «30 98 jf 1910 2 3/4 Met 250 50 253.. 50 Viohy (Etabl. thermal) !;••• •• 32<0 60 Poulenc 1750 1748 9 Navigation de l'Afrique du Nord 296.. 305 North Caucasien .3/6. 3/6. 35 (Métropolitain da Paris 760 758 Crédit National S 1919 49! 498.. r 1910 3 238 50 236.. 200 Eaux élect. Indo-Chine I50U0 4993 162 75 Le Ripolin, jouis 3800 3800 130 Padang (Caoutohouos) 856.. 772 RUSsian Oil 4/ 4/ 65 ..|Distr. Parisienne d'Electricité |I36O.. oblig. 5O0rS 192O. 492.. 492.. -"19123% 226.. 225 39'S 131 65 Saint-Gobain, Chauny 6075 6!0p Pékin Syndicale, (Shansi) -80 .78 Vjsnezuelan Oil H 3.23/32 3 .7/8. .Electricité de la Seine 868.. 840.. Bons6%1921 52o 525.. ,9195% 395.. 394.. 135 Air comprimé 4!2O.. 39!5 259 90 Soie Artificielle I835O.. Î755O.. 20 Phosphates de Constantine. 56! 574. 70. Electricité (C" Générale dD. 3420 3050 6 1922décen. 509.. 507 \l92153/4% 50i 502.. 38 35 Câbles Télégraphiques ̃;• 30 Usine du Rhône 2400 20 Phosphates Tunisiens .î'. 4*2.. 461 Anaeonda 13-7/3. 13.5/8. 45 Energie Littoral Mediterran.lM75 1Î02 6% 1922 51! 508 40 Edison '?S-A" 52 50 Salins du Midi Randfontein 76 ib 25 Steel Common 150.1/2 !50 35 Energie Electr. Nord France. 950- 892.. 6 janv. 1923. 504.. 50! Com. 1879 260 %i. 48550 481.. 27 50 Electricité et Gaz du Nord '70 .780 450 Port du Rosario 31400.. 31400.. 5 sh.. Rand Mines 444.. «54 Marconi 3 .1/8. 3.. 1/32 20 Thomson Houston 879.. 860 6 juin 1923 500.. 495.. J" Fonc. 1879 3%. 496.. 496 70 Electricité de Paris. 3270 3!00 Chargeurs Réunis, parts 1870 !900 3sh.. Robinson Deep A \\f> 16 Malacca I.. 5/8. 1 .5/8. 115 Dives 3020 ..ji950 oblig. 6 1924 5O2" 506 •• z Com. 1880 3% 495.. 483.. 125 Electricité de Strasbourg -A:X A-k 35 Havraise Péninsulaire (B) Roumano Belge de Pétrole 85.. 82 75 Kuala 53/. 9/. 53.9/. 20 Porg.* Aciéries du Nord et Est 650 850 Départ, du Nord 6 1921. 498.. 4W £ Fonc 1883 3 277.. 273.. 222 78 de Varsovie ord. *34O ..4250 50 Transports en commun 35 Steaua Française "173.. 459 Escompte hors banque -.4.41/16 4.41/16 Ville d'Albert 6% 500.. 500.. c Fonc. 1885 26O 285.. 285.. 37 50 Forces Motrices du Rhône. 230.- 21/0 59 30 Transports maritimes 1030 .030 Tanganyika 509.. -187 prêts .3 3/4.4 50 .Courrïères. IÎ30 .IO°Û Ville de Reims 6 491.. 495.. u. Com. 1891 3 262.. 262.. 1 16 66 Forcc> Motrio"du Rhône (parts) | sh.4 Tavoy Tin 116 50 ll< 50 S/Paris (change) 12402.124.017 l5-Len« 690 686 Ville de Verdun 6 496.. 498.. 1892 260% 295 50 299.. 47 50 Havraise d'Energie Electrique 1200 •••• 265 Bénédictine !0800.. 10600.. 65 Terres Rouges 58! .542 s/New-York. 4.8834..4 8834 Boléo 235 230 Asturiennes des Mines 505.. 5Ç8 Fonc. 1895 28O% 305 50 306.. 125 Indo-Chinoise d'Electricité. 2585 2M0 338 50 Brasserie Ouilmès 8525 8525 3.h Tharsis 506.. 50! R;o [, 5.29/32 5.29/321 42 Penarroya 170 ..1161 Ateliers Construet. Jeumont ̃»{.. 5<0.. g Com.1899260% 293.. 289.. 25 Marocaine Distribution 9!6 *??•• 125 Distillerie Cusenier 2650 Tîn Sélection trust. 208 21! Valparaiso 39 48. 39 48 .Platine 1280 ..1258 Cie d'Energie Electrique 481.. 487.. ïï Fonc. 1903 3 324.. 3!3 2! 25 Nantaise d'éclairage ord. ;•̃ ̃• '.&•>.• 200 Distillerie de l'Indo-Chine 4585 4600 I «h. 9 Transvaal Consolidated Land 329 336 Buenos-A ires. 47 81. 47 8! ï. Dabrowa (Pétroles) 5-15 535 Eglises dévastées 485.. 486.. O Com.19O63% 300.. 300.. 2125 priorité 550 .•••• 90 Grand Hôtel .997.. 990 TubesetF.deSosnowice. 371 1364 Argent (métal) (comptant) 26 1/4.26-3/8. Grosse Métallurgie 6 486 .486 g Fonc. 1909 3 164.. 165.. 75 Nord-Lumièr 2873 28iO 20 ..Grands Moulins de Corbeil ord. 395.. 392 45 b.. Tubize priv. !965 .937 Cuivre (comptanO 6119/32 6121/32 40 ..iKuhlmann 1018.. 1005.. 6% nouvelles 482"- JS" "• Com. 19123% loi.. 16! | Sucreries Brésiliennes 57> 5?3 5 sh.. Union Corporation 584.. 59! 44 ..iGafsa 1070 1079 Cail Fives-Lille 6% 488 487 Fonc 1913 3 l/2 324 3.6 47 50jPyrénéenne d'Energie Electr..|2335 2jjO 250 Ciments Français. 5510 5350 .nuDT.UT NÉW-YORK 16 avril 60 ..(Produits chim. d'AIais, Forges 2725 ..2630 Nord Pas-de-Catais 1922 495 495 E ,9134% 405 50 405 50 20 Radio-Electrique I ̃• ;̃; 45.. du Boulonnais 70a.. 706 COMPTANT 25 -[Chargeurs Réunis 1091 1079 Industrie Sucrière Française.. 482 485 <-j Empr. 1917 5 1/2 249.. 242.. 46 80 Radio-France ..j 700 '> 35.. de l'Indo-Chine 1630 1625 ;Bakou (Naphte de) •̃ 1270 Cail Money e. m 5 Si. 72 ..(Transatlantique ord. 1655 1675 Industriels Alsaciens 1922. 482 487 Com. 1920 5 1/2 410 407 25 Radio-Maritime i.. •'••x- •• 100 Polliet & Chausson I32> 1325 71 25 Brosse (La) 695 Câbles transfers. 488 37. 488 37

50 ..JVoitures à Paris 1655 1620 Maison Bréguot 6 480.. 48i o Empr. 1921 6 1/2 455.. 450. 50 TélégVlphie sans Fil .•••••• M8° •• 75 Grande Maison de Blanc ,H20..l4i5.. 50 Cinzano.: 940.. 955 Change»sur Paris, vue 393 3/4 393 3/4

27 50 Air Liquide 910 901 Mines da Lens 6 1922 500 500.. Com. 1922 6% t. p 422 422 40 Téléphones UU. 50 ..Nouvelles Galeries. 78:> 730. Cla Paulista 500.. 897 U. S. Liberty, 3 1/2 i. 10! 3/8 1019/32

I 120 ..(Caoutchoucs Indo-Chine 1305 1155 Saint-Gobain, Chauny 5!8 516.. 22 50 Union d'Electricité 100 Agence rtavas '400 1410 Crédit gén. des Pétroles, parts 19700.. 18800.. Atchlson Topeka. 191 ,h\19\ Ul

[Cultures Tropicales. 230 22Q Usines sinistrées 6 1/2 ̃̃ •• i" •• Est 6% •. 415.. 4!8 40.. Tel,epho~es 75 Didot-Bottin .>̃ Kétol (Le) 96 .93 Baltimore et Ohlo 115 3/4)115 1/4 10 Orosdi-Back 2-Î8 235 Algérie 3% 1902.. -i..v. 3/0 382 4% 351 50 357 )40 Alsacienne Industrielle Textile 2300 Le Figaro. 17 50 Omniûrh-Pétroles SzL" Canadian Pacifie 210 J. 210

6%192I 487. 3% ancienne 315.. 325.. 30 Acétylène & Electro-Métal. 2220 200..Chaix. 5950 5950 2358.. Royal Duteh 35650.. 36000.. Chesapeake & Ohio 195 1/2 195 ./J

35 Pathé-Cinéma (Jouis.) 835 ..i 820 Indo-Chine 1899-1905 298 ..| 2»4 2 ,/2% 297 65 Aciéries de Longwy. 1840 90 Librairie Hachette 180».. 1600 .S. I. M. A. R. E -•• •• Chicago Milwaukee C 34 3/8 36

Pathé-Cînëma (cap.) 896..1887.. 1902.' 279 279 L 3 ,8S5 306 30/ 50 35.. de Micheyille.. !7I5 660 180(}.. 1800 5.h.. Shell 568 569 Chicago Rook Island 113 1/2 113 1/

.100 Raffineries et Sucreries Say«. 2!00 ..J2O65 Tunis 3 1902-1907 326.. 322 50 6 Bons déc. 509.. 509.. 5794 de Sambre-et-Medse ,;2 •" 85 Afrique Occidentale (C1*) 75 1 Steaua Romana 30! Erie Railroad 56 3/4.56 1/4, 1. 59 09 Sucreries Coloniales 595.. 590.. Tunis 3 1902-1907 326.. 32 SO 6% 4!5.. 410. Atel. & Chantiers de la Loire. 760 ..758 48 02 Air Liquide (parts) 2830.. 725 Monaco l!500.. 11550.. Illinois Central 139 139 J.

59 09 Sucreries Coloniales 595.. 590. 6 415 410. Atel. & Chantiers de la Loire. 760 870" 48 02 Air Liquide (parts). 2830.. 725.. Monaco 1 ;èo:, 11550-- Illinois Central. 1 39 .1. 139 .1.

100 Union Européenne 1970 I9C0 Allemagne 1924 (Davvee) 100 L ''S;5" 5% 375.. 373., 25 Const. Nord de la France ,825 -0/U 50 Bergougnan 885 850 Tencé «t Cie ̃•• •• Louisville-Neehvilte 15! 150 j 1 Angleterre 2 1/2 276 50 276 73 4% 348.. 353.. |QD Bonneville !579 1560 200 Chapal (Etablissements) 5175 5150 (parts) 309 New-York Central ..176 1/4 176)2 Russe Consolidé 1"et 2*séries 2160 2! 50 Argentin 5% 19O7 3 Fusion anc 303.. OU Chantiers de Saint-Nazaire ,;•• •• 70 ..Cirages Français '475 5 D.. Utah Copper 379a Pensylvania 69 ./l 68 112 S%1906 20 20 55 55 S 1909 ̃̃ ̃• 1\l2% 294 294 85 Châtillon-Commentry 41C0..3S80 icitrcën 805 616 ̃̃ ^==r– Reading '108 1/4 108 3,4 4Qi0Serbie4.%amortissabie!895. 167.- !67 Balgiqus 1873 47 5Ç. 47 50 Mjd) Bons décennaux 6 502 502. Citroën (part) 307.. 3)6.. r-WAMr-F«5 Southern-Railway 147 147 3(4 Tur* Unifié !23 20 123 40 Brésil 4% 1889.. 305 6% 412.. 415.. 10 Decauville 240 245 22 50 Continentale Compteurs à Gaz J9! 495 CHANGES Southern Pacific' 121 1/2 120 3,4 S%1914 1059010545 S Fimdino. 5% 375 37! 50 f.. Electro-Câble (ordinaires) 725 45 Gaveau & C" 540 548 Londres 124 02 124 02 Union Pacific 195 195 Banoue Nationale du Mexique. 1035 1009 I9O9 (Pernambuco) ̃̃ 4% 350 350.. 85 .i Fives-Lille 950 55 Bec Auer !285 |260 New-York 50 25 50 Anaeonda Copper 66 i 66 1/4

5 sb. OttcmaneSSO'p.2030..2925 ..Buta.ri65°%)896. 609,.Nor(t6%sér:eF. 424 425 50..Forg.sAciér.Hata-Bankowa'600.. 60U,. 30..Maroo(C",Génératedu). -A)!emagne. 6077.) 60725 UtahCopper.)493;4)493/4

O,ttornane 250' P. 41/2%1967 630 •• 5% série E 392 388 35.. Marine et Homéc 1660.. 1069 Tabacs (c" Générale des)priv..122 !20 Argentine y Americat, Téléphone 184 5/8 186 .]

Ê 1.3A Crédit Foncier Egyptien 4910 5055 Chine 4% Or 1895 445. 4 série D 38! 379.. 27 50 Jeumont .°» 650 375 Tabacs du Maroo 80<» Belgique (1OO Belga) 355. 354 75 American Car & F 104 1/2 105 .1

1.3.lcrédit Foncier ord gypt len"14 91°.. S055 Chine 4 Or 1,895 445 ..I,'H" 4 série D 381. 379.. 2750, Jeumont. 2150 "j'2J" 375.. Tabacs du Me r. qo ,H.J .1!û"qIJ.. 'Belgique (100 B alg',a> 355. 35415 Amerlcan èar;& F. .I04,1/2105, .1,/

fiOb.Iwagons-Lltsord. 1257 1250 S 1902 705 -720.. 3 ancienne 33! 336 55 8! (parts) 210Q 2300 50 Union Comm" Indo-Chinoisei .».| Espagne 426 87 426 Bristish American Tob«îco. -28 3/4 .1.

U I. (Central Mining .12445 2605 S%>903. 392 388.. 2 1/2 séria C 309., 309 25 Méditerranée (Forg. & Chant.) 650 .650 £0 15.6 Land Bank Egypt •• 7900 Grèce U. S. L.ather M 1/2 33 1/21

50»h.|Rio-Tinto 6205 ..6155 4 1/2 19O8 •̃ 6% 1921 tran. A 405 406 25 Forges & Fonderies Montataire 92a -S49 375 CréditfoncierFranco-Canadien 7720 790O Hollande 1025 1025 15 General Electrio 168 1/4 166 3/4! 1/2

Kr.7^1 Azote (Norvégienne), 20!0 2040 Egypte Unifiée 440 442 Orléans Bons décennaux 6 508 503 40 Denain-Anzin.. 2515 ..2450 28p.50Nord Espagne •̃ Itali J34 05 134 Bethlehem Steel 61 3/4 62 3,8 61 3 «MLautaro Nitrate «2 •• Privilégiée 375 25 37j 50 50 6% ô 410 4!3 40 .IDenain.Anz in. 251 4 28D.5O Saragosse Norvège .679 .679 a S. Steel Common 1146 1,2 147'

.lOrieMal Carpet 6Î8 620 Haïti 5 191O 827 826 4% 343. 345 50 50 Matériel de Ch. de fer CC" FrJlbO ..1140 Sosnowica 1264 ..|!279 Prague; 75 30.. 75 30 Shell 43 3/8 43 1,6 il 70b50;Pétrofina. i 945 978 Italie 31/2 •• 3 anc 328.. 328 Matériel de Transport. U55 ̃•s™: Kreugar et Toll 6750 ..6750 Roumani 15 85 15 85 > • | e L.0Î45 Sucrer" et Raffinerie d'Egypte H92 ..1198 Japon 4% 1905. 474 IC Ouest 3 anc. 3!4; 31/ 100 Métaux (Cie Française) r,7» ..{2795 Ll. 2. Suc. Raf. d'Eflypte (parts) .•••̃" •• Suède ..i ^82 25 .m 50 Affaires totale. 3.564.00C] I .iTabacs Ottoman. 213 ..I 5%1907. 435 50 43j 2 l/2 291 293 60 ..ISeneile Maubeuge.U4W ,.|2450 Suédoise Allumette» 12600 Suisse V 489 50 489 50 titre. i <-

sièges et les meubles anciens et moder- nes et enfin une série importante de ta- pisseries et de tapis d'Orient.

Maurice Honda.

A propos d'une grande vente Nous rappelons que c'est demain que M" Demis, commissaire-priseur, assisté de M. Max Bine, expert; dispersera à l'Hôtel Drouot, une très remarquable collection d'oeuvres anciennes et modernes. Nul doute que celles-ci 'ne connaissent de très fortes enchères. Il nous suffit, pour l'affirmer, de dire qu'on se disputera des toiles et des dessins de Van de Velde, de Van Ostade, de Backhuysen, de Canaletto, de Pierre Patet, de Boucher, de Franck Boggs, de Meissonnier, de Puvis de Chavannes, de Raffaeli, de Degas, de Camille Pissarro, de Louis Legrand et d'Henri-Matisse. Jacques Reylianc.

Une exposition Goya

C'est à la galerie « Fermé la Nuit » que revient l'honneur d'avoir réuni le premier et le plus complet ensemble d'oeuvres de Goya qu'il nous ait été donné d'admirer depuis longtemps à Paris. Parmi les peintures, les dessins et les eaux-fortes exposés jusqu'au 30 avril, sur les murs de cette galerie, il faut citer deux fort beaux portraits, appartenant l'un à M. Esmerian, l'autre à M"

COURRIER DE LA BOURSE

Nous ferons probablement notre éducation peu à peu. Après tout, les mouvements en accordéon sont quotidiens à Wall Street. Pourquoi ne nous y habituerions-nous pas,, nous aussi? Il suffira peut-être de quelques séances comme celle-ci.

On s'arrachait les banques, ces jours derniers. Aujourd'hui, tout le monde en avait à vendre au premier cours, et ce fut le plus bas de la journée. Un quart d'heure après, elles rebondissaicnt vivement pour glisser de nouveau jusqu'à la fin de la séance. En revanche, le Foncier Égyptien, la Central Mining, la Royal-Dutch, qui végétaient depuis de longues semaines, repartaient de l'avant, comme par un jeu de bascule. » < i C'est dire que la séance a été irrégulière et marquée par des sautes de vent assez déconcertantes. Beaucoup de marchandise a changé de mains. Tant mieux. Dans une période de hausse continue et menée tambour battant, comme celle que nous venons de traverser, il est fatal que tous les acheteurs ne soient pas de première qualité. Leur élimination ne peut qu'être avantageuse pour le marché. Et si les étrangers qui continuent à absorber voracement toutes nos grandes valeurs voulaient bien nous accorder quelque répit et laisser s'accomplir le travail de consolidation nécessaire, on ne pourrait que s'en féliciter également!

f

Nos Rentes s'écartent peu de leurs cours d'hier.

Peu de modifications également aux fonds ottomans, serbes et russes. Prises de bénéfices aux établissements de crédit français Banque de France, 20.000 Banque de l'Algérie, 14.100 Banque de Paris, 3.380: Lyonnais, 3.530; Union Parisienne, 2.200; Foncier, 4.145; Comptoir d'Escompte, 2.270 Mobilier, 902.

Au groupe étranger, le Foncier Egyptien gagne 145 francs à 5.055.

Sue: résistant à 19.220; Wagons-Lits, fermes, à 1.250; Santa-Fé à 3.230. Un peu de recul aux chemins de fer français Nord, 2.450; Lyon, 1.620. Au groupe électrique; la Distribution;' qui n'avait pu être cotée hier faute d'offres, gagne 100- francs à 1.860. Le reste est lourd Litioraf, l.l'D2f "Gérie- ralc d'Electricité, 3.050; Seine, 840; Thomson. 860.

Les mines métalliques ne perdent que peu de terrain Rio, 6.155; Penarroya, .161; Platine, 1.258.

Produits chimiques irréguliers: Kuhlmann. 1.005 Péchiney, 2.630 Azote Norvégienne, 2.040;, Ga/sa, 1.079. Bonne tenue des valeurs de navigation Transatlantique, 1.675; Chargeurs Réunis, 1.079.

Suçrières résistantes Say, 2.065; Sucreries d'Egypte, 1.198.

Fermeté des grands pétrolifères Royal Dulch, 36.000; Shell, 568; Pétro/âia,,978. Autres groupes hésitants, en raison de l'ambiance.

Sud-Africaines en progrès Randmines, 454; Goldfields, 451; Geduld, 518. llecul sensible des caoutchouticres à la suite de la runture des Douroarlers

Espagne extérieure ̃••• 5% 38. ,385 91 46 Lorraine Min™* Mëtall,35Op.|2750 .2-00 (Rouina (Algérie) ,§]5-" Pologne (1OO^ zloty) •• 285 Royal Dutçh i 46 3/8 46 !/2

Il. Decourcelle, le Prisonnier torturé, les Extravagances, dont les cuivres appartenant à. M. le Garrec, et les Caprices qui sont un des plus beaux joyaux de la collection de Mlle de Acevedo. J. R.

Expositions

et ventes d'aujourd'hui EXPOSITIONS

HOTEL DROUOT. Salle n° 8. Exposition publique. Objets d'art d'Extrême Orient. M0 Lair-DubreuiL: commissaire-priseur M. Portier, expert.

HOTEL DROUOT. Satie n° 12. Exposition publique. Tableaux anciens et modernes, Aquarelles, Dessins, Pastels. MI Lair-Dubkeuil, commissaire-priseur MM. E. et R. Haro, experts. VENTES

HOTEL DROUOT. Salle n° 1. Vente. Tableaux et dessins anciens par Backhuysen, Bouclier, Canaletto, Isabetj, Mallet, Van de Velde, Wynants, primitifs, tableaux modernes. M" Dciinis, commissaire-priseur M. Max Bine, expert.

HOTEL DROUOT. Salle 8. Vente. Estampes et livres sur le costume militaire. MI Henri Baudoin-, commissaire-priseur M. Geoffroy, expert.

18 avril.

anglo-hollandais au sujet d'un projet d'entente pour la vente du produit Indochine, 1.155 Padang, T2'2 Terres Rouges, 542; Malacca, 299.

La part Foncier Egyptien gagne 12.500 francs à 164.500; part Parisienne Industrie, 155 à 4.500 Mokta, 150 à 9.900; Ciments Lafarge, 125 à 3.950 part Jeumont, 200 à 2.300; Nafla dividende, 200 à 3.310; Kali Sainte-Thérèse, 450 à 15.300; Schwartz, 929; Métallurgique de Normandie, 139; la priorité, 379; Beurres et Œufs, 2.620; Citroën, 816; la part, 316; Gaveau, 548; Lattaquié, 150.

La Soie (le Givet abandonne 800 fr. il 17.550; part Electricité de Paris, 400 it 13.800; Bellle d'Eclairage, 500 a 10.500; art Sidro, 250 à 9.800; part Equateur, 500 à 6.800, etc.

INFORMATIONS FINANCIERES LA SITUATION FINANCIÈRE EN NORVÈGE. Comme on le sait, la couronne norvégienne va être stabilisée à la paritéor a partir du lor mai. Dans la dernière revue financière hebdomadaire de la grande maison de banque Samuel Montagu et C°, de Londres, on lit les remarques suivantes sous la rubrique « Norvège »

« Il semble que la question du change norvégien et la situation des banques en général soient arrivées tout dernièrem^ent à un point d'évolution favorable,.et puisque le ministère MowincHel a annoncé son intention de fixer la couronne norvégienne à sa parité-or après Pâques, on peut supposer que cette question importante sera bientôt réglée. Cette décision aura une heureuse influence sur le marché du change norvégien, étant donné que certains déposants norvégiens dans des banques étrangères seront amenés il rapatrier une grande partie de leur avoir en monnaies étrangères. Tout permet d'espérer que l'industrie et le commerce de banque ont atteint leur point le plus bas et qu'une reprise aura bientôt lieu, maintenant que la période pénible de la déflation a touché à sa fin.

On annonce qu'une collaboration semi-officielle aurait été établie entre les principales banques anglaises, américaines et norvégiennes, ce qui donnera de nouveau, pleine confiance dans des

grandeiJianques d'Oslo et de Bergen. »

~~M. »

Réunions, Coure Iftfônférences ̃% ̃>'̃

Aujourd'hui

Ethnologie indochinoise, par le R. P. Durand, 15 h. 30, rue d'Assas, 19. Salon des artistes de Paris et de Ja Seine, du 19 au 15 mai, Palais de Bagatelle.

W

La Société centrale de sauvetage des naufragés tiendra son assemblée générale annuelle, le dimanche 13 mai prochain, à 2 h. 30, dans le grand amphithéâtre, de la Sorbonne, sous la présidence de M. le vice-amiral Touchard. ·

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Les cours de télégraphie et de téléphonie sans fil du Conservatoire national des Arts et Métiers, rouvriront le lundi 23 avril prochain, à 20 heures. Ces cours sont publics et gratuits.

VENTES

COURRIER DES THEATRES

Le Cycle Mozart à Paris Les organisateurs du crand festival international qui aura lieu aux mois de mai et de juin, sous les auspices de la Société Universelle du Théâtre, nous communiquent la liste des artistes engagés pour le Cycle Jvfozart par l'illustre chef d'orchestre Bruno t Walter. Ce sont

MM. Jean Bourbon, Ditter. Jean Fidesser, Firmin Gémier, Hever, Hofmann, Alexandre Kipnis, René Maison, Georges Meader, Gilbert Moryn, Nitsch. Pavan, Ponzio, Georges Rambaud, Mariano Stabile, Zitek.

Mmes Andrassi. Madeleine Caron, RitterCiampi. Renée Destanges, Sarah Fisher. Jacqueline Francenn. Maria Gerhardt, Frida Leider, Lotte Schonc.

Dans cette 'pléiade de chanteurs et de chanteuses qui sont les premiers « mozartiens » du monde, le maître Bruno Walter a réservé, aussi bien Bour les œuvres jouées en italien et en allemand que pour celles qui. seront représentées en français, un nombre important des principaux rôles à des artistes français.

Ce sont en effet des Français qui interpréteront Ottavio, dona Elvire et Zerline dans Don Juan, en italien Fleurdelyse et ̃ Delphine dans Ces Fan lutte, en italien la deuxième dame et Papagéna dans La Flûte Enchantée, en allemand Selim Pacha, Belmont, Pedrille, Constance et Blonde dans L'Enlèvement ait Sérail, en français. et tous les rôles des Noces de Figaro, en français.

Cette réunion d'illustres artistes français avec les plus grands artistes étrangers ne sera pas sans doute un des moindres attraits du Cycle Mozart, qui sera le clou de la grande saison de Paris.

Ajoutons que tous, ces artistes, sans exception (avec l'orchestre d,c la Société des Concerts du Conservatoire, les choeurs de l'Opéra Russe de Paris, les décors et les costumes en cours d'exécution) sont engagés pour donner le Cycle Mozart tout entier à Genève, pendant la session de la Société des Nations, au1 mois de septembre. VINGT ANS. MADAME.

A LA COMÉDIE CAUMARTIN Trois actes de rire, trois heures de gaîté, tel est le brillant bilan de la comédie de MM. Félix Gandéra et Claude Gével. toujours jouée devant des salles enthousiastes. Dimanche, matinée.

En matinée ^r' ™;> y. f\, I:» Comédie-Française, à T'Iif uVe -fô .(pmnifre quinz. clâss'itiue,- lillicts blancs); Zaïre, Le Quatrième.' ̃̃ ̃̃•̃ A l'Opéru-Comiqué, à 1 h. 30, Les Contes d'Hoffmunn.

A l'Oiléon. il 2 Il. ,'iO, Les Vemmes savailles. Le. Médecin malgré lui.. > Au Triniion-l.jTluue, à heures 30, La i Fille du Tambour-Major.

Au Petlt-SIonde, (fhéâtre Femlna), 2 h. '10, Les malheurs de Sophie, avec les clowns du « Petit-Monde ».

Même spectacle que le soir î"

An Gymnase (2 h. -15), à la Portc-SftintMartin (2 h. l.">), à la Renaissance (2 lieures ISO), à l'Ambigu (2 li. 15), à la Miehodière (2 h. :10), au Daunou (3 heures), à Mogador (2 h. 30), aux Nouveautés (2 h. :10), au Chutelet (2 h. 30), à l'Apollo (2 h. 30). En soirée

A l'Opéra, à 9 heures, concert.

A la Comédie-Française, à 8 heures 15 (abonnement série A), Le Carnaval des Enfunts (1I.M. L. Bcrnurd, Drain, Ledoux, Dubosq, J. Marchât; Mmes B. Bovy, M. Ventura, C. Fontoney, J. Thomsen, T. Navar) Le Métier d'amant (MM. Ch. Grnnval, A. Luguet, Mmes B. Hovy, Lhcrbay). A l'Opérn-Comlque, à 8 h.. Madame Bntterfly (Mlles M. Soyer, Ccrnay; MM. Vlllaliclla, A. AHard, Mesmaecker, Gilles, Mathyl). Evolution (Mlles, M. Païva, A. Comte, M. Marco), Orch. M. G. Lauwervns. A l'Odéon. à 8 h. 30, La Belle Aventure (Mme M. Luurc, 3IM. A. Clariond, Ph.-H. Willm, J. Berlioz, Cailloux, R. Got, Baconnet, piuncsnll; Mmes' H. Morct, Ch. X^sja,,

Av'Dilc'iux; K. Varlcy. G. Dtiard). ?

Aux Variétés, a Vit. '30, Y as t (MM. Pau-' léiv.Luuvigny, Georgé, Roger Tréville et M, Constant Rémy; Mmes Renée Devillers, Arletty, Lily Mounet, Janine ilerrey).

Au Gymnase, it 9 h. 15, Le. Secret (Mmes Simone, Gaby Morlay, Lucile Nobert, MM. Charles Royer, Pierre Blànchar, Vargas). Au Théâtre Sarah-Bernhardt. à S h. SO, La Femme nue (Yvonne de Bray, Victor l'rancen, Armand Bour, André Dubosc et lienée Corciade). Dimanches et fêtes, matinées à 2 h. 30.

A la Gaîté-l-yrlqno. à 8 h. 30, Paganini (André Baugé, Louise Dhaniarys et Renée Camya, avec Henri Jullien et Robert Allard). A l'Athénée, à 8 heures 45, Ma Sœur et moi (Mme Madeleine Soria M. Lucien Rozenberg M. Georges Tréville Mlle Marcelle Monthil, avec M. Pierre Stephen et M. Arnaudy).

Au Théâtre Antoine, à 8 h. 45, Amants (MM. André Brûlé, Séverin, Bénard et A. Dubosc; Mmes Jeanne Provost, l'abry, H. Petit et Clara Tambour).

Au Théâtre du l'alat.s-noynl, à S b. 45, Une femme dans un lit (MM. A. Brasseur, T.r» fînllo. Duvnllès. Ch. Lorrain: Mmes Marc.

:ymrfn~·

Templey, Denise Grey, Simone Dulae, Jeanne Lion).

Aux Bouffes-Parisien», à t h. 45, Au temps de Gastounet '(Marguerite Bcval, Edmond Roze, Sim Yiva, avec Prinoe et Koval).

Au Tliéfttrc de Paris, à 8 h. 30, L'amant de Madame Vidal (Mme Elvire Popesco, M. Louis. Vérneull Miles, A. Terroy, J. Clarel; MM. L. Scott..T. Saint-Bonnet, Cb. Bernard, et M. Baron fils).

Au Tliéfllre 12dounr<l-VH, à 8 11. 45, L'Amour ma.yqué, opérette de M. Sacha Guitry, musique de M. André Messager (Yvonne Printemps, Sacha Guitry, Paul Villé, Darmant, Jane Montange, li. Sénac, et Aierme).

Au Théûtre Marljyny, à 8 h. 30, 192S, la revue de Marigny, 2 actes et 40 tableaux, de MM. Saint-Granier et Jean Le Seyeux (Mlle Jane Marnac, MM. Dranem, SaintGranler; Mlle Nina Myrnl, et Raimu). A Comédte-Cauiniirtln. à heures, Vingt ans, inadamel. (M. P. Bernard et Mlle Marg. Plerryj A. Moréus, S. Rouvière, avec J. Lourj* et Alcover). ̃

Au Théfttre Michel à 9 heures, Léonie est ett avance me le ton! joli (Renée Divrac) Le sexe fort' ou la volonté de l'homme (Signoret, Robert. Clermont, Linirys et Pierre Juvenet). 1

Au Théfttrc de la MiollodiOic, à 8 h. -15, Vient de paraître (Victor Boucher, Jacques Baumer, Christiane Delyne, Berthier, avec Lucien Baroux et Roger Gaillard). An Grand-Guignol, à 8 heures 45. Lc, Poignard malais, Les Oreillons, Les Nuits dit bagne, La Délaissée (Mlle Maxa, M. Pmilais). Samedi, mercredi, dimanches et fêtes, matinée.

Aux Capucines, à 9 heures, Maud et son banquier (avec Mmes Maud Loty, Janine Merrey, ,M. Renot, Pascaline MM. André Lefaur, Hleronimus, Fenonjois, Lecomte, Dallainville, et M. Charles Deschamps). Au Théfttre Duunon, à 9 h., La cliienne aux yeux de femme (Mlle Jane Renouardt, MM. Pierre Fresnay, Fernand Gravey, Paul Amiol, Jean Hubert et André Berley). Au Théfttrc Veinina, à 8 h. 45, Le Trouble, de M. Maurice Rostand (Sylvie, Maulev, Pierre Brasseur, Edy Debray et Pierre de Guingand). Dondou (Mlle Delorme, MM. Huchet et André Fouché).

Au Théâtre Mogador. à 8 h. 30, RoseMarie (MM. Oudart, Burnier; Mlles Cloé Vidiane, June Roberts, Cecilia Navarre et M. liréan).

Au Théiltrc des Nouveautés. A 8 h. 30, Comte Obliaado, opérette (Milton, Davia, Urbv.n, Robert Darthez, Champell, José Sergy, Numès flls, Madeleine Suffelot, Marthe rerrare).

Aux Matliurlns (Compagnie Pltoeff). à 9 heures, Les Revenants, avec M. et Mme Piloeu' et Mme Andrée Méry.

Aux neux-AncM (dir. Roger Ferréol, Marc. 10-20). Dorin, Jean Rieux, Georges Merry, Géo Charley, de Soutter, Trémolo Kif-Kif bourricot, revue de Dorin et Merry, avec Géo Lastry, les chansonniers et les auteurs.

Au, Théâtre <lo PJ.T-Ileures, ,0, boule-

vard, de Çltchy, (te). Marc. 07-4 Direct.

vard, de Çlichy, (tél. Mare. 07-48). Direct.

Roger Ferréol). Les chansonniers Martini,

NoëUNpJjJ. V,. Yallier, J. Mausicr, P. Mayeei ̃fouis Befay.ri5i's- •̃' ttlx-Ileaïes, revue nbuvelle de Paul Marinier et Jean Deyrjnoij. Au Trlnnon-LyriquI1'. à 8 heures 'M, Si j'étais Roi (Mlles Lemichel du Roy, Carvill MM. Saverny, Pcraldi, Marrio, Rozani, Cadet-Grégoire).:

̃ r*r! ;•̃

Albert-I", à S h. 30, £c fantôme de celle qui viendra; Apollo, à 8 h. 30, Lido Lady; Arts, à 0 h., Les fruits de l'amour; Atelier, 8 h. 45, Les Oiseaux; Avenue, à U h., Maya; Cliàtelet, à 8 Il. HO, Sa Majesté Anastase; Comédie des Champs-Elysées, it 9 h.. Le coup du 2 décembre; Déjazet, à 8 h. 30, Le Fils improvisé Eldorado,.» 8 h. 30, Le Pompier du Moulin-Rouge; Mudeleine, il 9 h., Gutlibi; Œuvre, à 8 h. 45, Jean-Gabriel liorkman; Porte-Sainl-Murtiii, à 8 h. 30, Le Carnaval de l'Amour; POtinière, à 9 heures, Marie Gazelle Nouvel-Ambigu, à 8 h. 30, Le Père Lampion; Renaissance, à 8 h. 30, Rien que nous deux; Studio des ChampsElysées, 8 Il. 45, .Le Dibboul;.

notes~êtTnformations Opéra. L'Opéra annonce pour samedi La Traviata, avec l'admirable interprétation qui réunit Mlle Fanny Heldy, M. G. Thill et M. Lanteri dans les trois premiers rôles, sous la direction de M. Busser. suivie du charmant ballet de M. Gabriel Piernc :̃̃ Impressions de Mitsiç-IIall. dansé par Mlle Zambelli et M. A. Aveline, sous la. direction de M. Grovlez.

Demain Boris Godaunova^

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OpÉRA-CosriQite 'Iiùntli^soir. Mme Emnïa'.Luart. que des créations impojrtan-j; tes au cours de la saison ayaiept empêché de chanter 'les œuvres du^rép'Atoitfe'^jJjrtcrprétera te rôle de Manon aui lùi^a valu un de ses plus grands succès. Elle aura pour partenaire le ténor Villabèlla qui vient de faire une brillante rentrée.

M

Vendredi soir, l'Opéra-Comique affiche Lakmc. C'est Mlle Féraldy qui chantera le rôle de Lakmé dont elle est l'exquise interprète. Elle' aura pour partenaires le ténor Boudard, MM. Guénot, Gaudin, Mlles Tiphaine et Ducuing.

Le ballet Evolution, -qui a obtenu un succès considérable, terminera la représentation. r

M

Mercredi a*, La Tosca, Cavalleria Rusticana ieudi 26. en matinée. Pénéloûc en

soirée, Carmen vendredi 27. Les Contes 1 d'Hoffmann. ̃

OnÉox. -Vendredi soir. l'Odéon donnera Amys et Amyle, de M. Maurice Pottecher. ̃ ̃ ̃̃

If

Gymnase. A 3 heures, matinée du Secret, l'œuvre triomphale de M. Henry Bernstein. avec sa magnifique interorétation Simone; Gabv Morlay. Charles Bover, Pierre Blanchar,'Lucile Nobert et Vargas.

Athénée. Ce théâtre reprendra jeudi prochain 26 ses matinées du jeudi. avec le grand succès oue l'on acclaine tous' les soirs. Ma sœur et moi, qu'interprètent avec tant de talent et de brio Madeleine Poria et Lucien Rozenberjr, en compagnie de leurs brillants partenaires Georges Tréville, Marcelle Montrai, H. Kerny. Yvonne-Hébert, avec Pierre Stéphén et l'impayable Arnaudy.

MM. Gustave Quînson et Victor Boucher, directeurs de la « Michodière ». d'accord avec l'auteur. nous prient de dire que la pièce qui .succédera à Vient de- Paraître, sur l'affiche, sera une comédie en trois actes de M. Tean Guitton. intitulée Le Mer-, le Blanc. M. Victor Boucchr, pour qui la pièce fut écrite, créera le principal rôle. La pièce de M. Tean Sarment, dont nous avons parlé hier, ne serait donc créée qu'après celle de M. Jean Guitton.

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Théâtre Daunou. Sous son titre curieux, La Chienne aux Yeux de Femme est une pièce charmante, faite de, grâce poétique, d'émotion et de fantaisie. 1

Avec Devant la porte, un acte exquis de M. Henri Duvernois, elle constitue un spectacle d'agrément, de belle qualité merveilleusement interprété.

Aujourd'hui, matinée à .3 heures.

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Théâtre Mogador. Aujourd'hui ieudi et dimanche 22 avril, matinée à 2 h. 30 précises, avec Rosc-Maric,. Même interprétation que le soir.

Chateiet. Ce soir, dernière de Sa Maiesté Anastase.

Vendredi, reprise de La Foire aux Fian-

cés. ̃; ,•:̃̃•̃ .̃̃

i«» e ̃»'

Tren'TE Ans DE Théâtre. Ce soir, à 8 h. 4S, au Concert Brunin. 133, boulevard Diderot. 487° gala populaire.

La Parisienne (MM. ;Faul'Numa. Lafon, Jacques Guilhène, Mmes Berthe Cerny et de Chauveron, de la Comédie-Française) Mireille (fragments). (Mlles Olympe Garcia et Villette, M. Pujol, de l'Opéra-Comi-

que)

La Compagnie des Jonchets retient la

date ,du 4 mai, en soirée, pour la répétition,

l' d~t'dU r,4.IU~i,~n l~,iréet!, ,o'¡'lr ]a ,r~pe,'Âl,ti0n,

générale [ llu|eauf| ou\|e*ty <|e [ £bnt*'Jpilè£ 'i

chain spcetaicle.- Auf programme ̃ Germaine est ait bal, un acte de M. Alexis Danan Ainsi-soil-il, trois tablçaux de M. Jacques Klein, et Méli-Melo, àtt; le Justicier de la Douzième Heure,, 'de. MM, Louis Valray et Jean Blottière.

L'Union des Artistes organise, le lundi 30 avril. au théâtre de la Porte-Saint-Martin. une représentation de gala à l'occasion des cinquante années de théâtre et au bénéfice de M. Cahdé.

Au cours de ce, spectacle sera donné le 'l' deuxième tableau de Madame- Sans-Gêne, avc M. Candé dans le. rôle du maréchal Lefebvre, qu'il a créé. Ii; sera entouré de •; MM. Alexandre, Pierre Blanchar, Victor Boucher. Charles Boyer, André Brûlé, Escande, Francen. Frèsnày. Galipaux, Germain, Pauley, Signoret, Tarride.

Mmes Yvonne de Bray Corciade. Marie Leconte. Madeleine Lély, Lucile Nobert, Marie Marquet, Marcellè Praince, Robin- ne.

A ce spectacle paraîtront également MM. André Baugé, Léon Bernard, Cauchois, Maurice Chevalier, Dorin, Favre, Fugère, Rambaud. Rip, Edmond Roze. La location pour cette matinée est' ouverte \dès" à «présent au théâtre dcla?Porte1 Saint-Martin. ̃

̃ m

Le mercredi 2$ avril, l'Université populaire de Saint-Denis annonce une représentation de Louise, de M. Gustave Charpentier, sous la présidence d'honneur de l'auteur. Le drame lyrique de M. Gustave Charpentier sera*'interprété par ̃ l'émînente' cantatrice., i Mlle' A ï«Jirton-Va]lin ^.ile* l'Qpéfàierfmitqué'?' MM. Oger, Baldous etÎBarley, de l'OpéraComique.

MUe Paulette P_àx';et"Ies Comédiens de ]a Croix-Nivert iront très probablement jouer dans la périphérie. Je veux être, heureux, la pièce nouvelle de M, André Ransan.

De Belgique. Un, monument va être érigé à Tournai, à la mémoire de Tean Noté, le célèbre baryton de l'Opéra de Paris. La. statue est l'oeuvre du sculpteur belge De-

roubâix. ;• ̃'

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On va créer, au Théâtre du Parc, deux pièces d'auteurs belges Oit se répond de loin, trois, actes de M. Charles Spaak, et Diadesté, un acte en vers'de M. Paul Spaak, Les représentations de ces deux pièces au-

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PARLONS FRANÇAIS. Quel est aujourd'hui le vrai genre du mot amulette, que certains, par affectation d'archaïsme, regardent comme un masculin Quel est le sens exact du mot antan ? Vaut-il mieux prononcer anana ou ananass ? Faut-il dire d'une femme qu'elle a l'air bon ou qu'elle a l'air bonne ?. Problèmes menus, sans doute, mais curieux et dont la solution ne peut être ignorée de quiconque prétend à la correction du langage et du style. Le Larousse dit XXe siècle répond à toutes ces questions délicates, raisonne et explique tous les usages de la langue actuelle et résout les mille petites difficultés que nous rencontrons journellement en parlant où en écrivant.

ront licu du 20 au 24 avril. Mlle Camille Vernades en sera la principale interprète.

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La saison du Théâtre Français à Madrid comprendra, cette année, les pièces suivantes Vient de Paraître, de M. Edouard Bourdet Jazz, de M. Marcel Pagnol Monsieur et Madame Uh Tel, de M. Denvs Amiel L'Homme à l'Hispano, de M. Pierre Frondaie Le Grcluchon délicat. de M. Jacques Natanson.

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Même spectacle que le soir 1

A l'Olympia (2 Y 30).

En soirée

Aux Folics-Bers&rc, à S h. 30, la Grande Folle, nouvelle hyper-revue eu deux actes et 40 tableaux de M. Louis l.emarchand. Au Casino de Paris, à 8 h. 30, Les Ailes de Paris (Maurice Chevalier, Thérèse Dorny, Bach, Danielle Brégis, Miss Florence, Pasquali, Jack Forester, les Rocky Twins, les 10 Lawrence Tillers girls et Horam et Myr-

tit).

Au Moulin-ltouBC, ù S h. H0, Paris qui tourne (Mistinguett, Spadaro, Earl Leslie, Diane Belli et Ryaux, Patricia Storm, Ditrix. Dundy, les sœurs Mazza, Jean Guhin, gMcrrel, Ç.nreuzio, Roger Blum, Pierrat, Thi^.toert, liuvul, Jade, Bominica, Legcny, les sœurs Boyer, les .sœurs Iloggi, les 10 J. 'V. iJactstiii girls, le Spark's Biljlet et Curjôl.* l.e Sinfoniv -Jazz fie Fred Mêlé. ̃: i Au Palace, il 8 h. 30, Baquet Meller dans Le luxe de Paris, revue à grand spectacle de jMAÎ.Léo Lelièvre, Henri Varna, l'ernand Rouvray.

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Air >lnuliit'ulc la Chanson (13, houl. de Clichy), à 9*h. 15, Rosse Paris, revue en deux actes de G. de La Fouchardière et André Dnhl, et Le cMen qui pai-le, sketoli d'Henri Dnvernols. (Places de 15 à 25 fr> Trudaine 69-07).

A l'tEH de Paris, 4, rue de l'Etoile (Tél. Carnot 36-82). Elles Il sont toutes, revuo en 2 actes, de MM. Serge Veber et Max Rddy (Marcel Vallée, miss Laura Hayward, Kliaiie de Creuss, Suzanne Chatellier, Robert Arnoux, Max Berger, Maurice Poggi, etc., et Doumel).

Au Studio SS, 10, rua Tholozû (Marc. 30-07), direction Jean Jlauclaire, Autour de Napoléon, Danse et Marine, triptyque par Abel Gaucc; 1'rois dans un sous-sol, olnj russe.

SPECTACLES DIVERS

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Ôlympia-Muslc^HaU, tous le* ^ôijrs- mati!hêe, 2 h..10; Cirque 'd'Hiver, 8 h. 30, Rico et Alex; Cirque Médrano, 8 h. 30, matinée jeudi, samedi, dimanche et fêtes, à 2 heures; Cirque de Paris, 8 h. 30, matinée jeudi, dimanche Luna-Park, samedi et dimanche, matinée et soirée; Noctambules, 9 heures» Elit Raflons; Perchoir, 9 heures. Rose Gale-

ries; Théâtre de Minuit, sa revue, ses

dettes; Mac-Mahon-Dancing-SpectacJe, 10 (Vedettes. Consommations 25 francs).

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La Société des « Folies- Wagram » et M, Victor de Cottens, directeur des « FcifiesWagram », offriront aux artistes de music-hall et de théâtre de Paris une matinée de la Revue de Wagram. de MM. "Briquet et de Berys. 4 Cette matinée, qui leur est spéïialement réservét, k.ufa lieu demain veifclredi io avril, à 2 h. 30 très précises.

On sera reçu directement au Contrôle sur présentation de la carte de l'Union des Artistes ou d'un contrat. d'engar/ement.


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A la salle Pleyel, a 0 h. is, treizième Concert Walter Straram, avec le concours de M. Walter Frey Première Symphonie, première* audition (Le Flem) Concertstuck (Weber) Conccrtino pour piano et orchestre, première audition (Beck) Ibéria (Debussy). Location chez Pleyel et chez Durand.

Au Théâtre des Champs-Elysées, à o heures, récital d'adieu Arthur Rubinstein (Chopin, Debussy, Falla).

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Salle Pleyel, samedi prochain, à o heures. Le Roi David, dirigé par A. Honegger, avec Mmes Gills et Croiza, MM. Jouatte et Copeau, Le Psaume XLV II, de Florent Schmitt, dirigé par W. Straram, avec Mlle Bunlct.

Le lundi 2% avril, à o heures, Mme Renée Portejoie, 'cantatrice, donnera un concert, salle des Agriculteurs, avec le concours de Mlle A. Veluard, MM. E. Mendels, V. Davico. et G. Selz. On loue à la salle, chez Durand et à Musica.

Georges Enesco jouera à la Philharmonique, salle Pleyel, mardi soir 24 avril Concertos de Saint-Saëns, Beethoven, Bach,

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Mercredi 25 aysil, à ,9 heures, salle des Agriculteurs, le Quatuor Roth donnera une Séance supplémentaire avec lé concours de Gabriele Toachim, cantatrice de Berlin. Cette remarquable artiste, qui chantera pour la première fois à Paris, interprétera Hugo Wolf, Schubert, Brahms. Un quatuor de Beethoven et un de. Schubert feront un programme d'un grand intérêt musicaL La célèbre cantatrice Marya Freund se fera entendre dans des œuvres1 de Schumann, Schubert. Hugo Wolf, Richard Strauss. Florent Schmitt, Tansman, Chabrier, jeudi soir 26 avril, salle Gaveau. location ouverte. Joseph .Bonnet' donnera un récital d'or-1 gùe vendredi soir 'il avril, Salle Gaveau. à la Société « Pro Arte de Paris: Location ouverte à la salle et chez Durand.

Mischa Elman donnera un récital le lundi soir ,^o avril, salle Pleyel. Location à -la salle, chez Durand et Dandelot.

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AUTOMOBILE

Alfa-Roméo va courir en France La grande marque italienne Alfa-Roméo, dont on se rappelle les brillants succès dans les Grands Prix de l'A.C.F.; et tout dernièrement dans la Coupe des 1.000 milles, va faire sa rentrée dans les courses françaises.

Bugeaud-Automobiles, son concessionnaire en France, vient de recevoir une 1.500 cme type sport, dont on dit le plus grand- bien. Cette voiture sera confiée au conducteur Ivanowsky et participera aux principales épreuves françaises. EN ARGENTINE

Victoire de Bugatti

Le quatrième Civcuit automobile d'automne a donné le résultat que voici 1. Forest Greene, sur Bugatti, 400 kil. en 3 h. 12 m. lfi s. 2. Juan Malcolm, sur Dclage 3. Carlos Satustzeek. A l'Union motocycliste de France Le Comité de l'U. M. F., réuni sous la présidence de M. Cr. Longuemare, procède à l'affiliation des clubs suivants Automoto, Club de La Cité, Moto Club du Haut-Rhin, Amicale Motocycliste^ Dijonnais et Moto Club Moulinois.

AVIATION

La ttïVèrsec allemande de l'Atlatitiq-ue On a, de Itatterrissage du « Bremcn :> dans nre^Ue Greenly un récit authentique, fait par Mme Greita Ferris, de la mission Grenfell.

Le baron de Huenenfeld était exténué. Il a déclaré qu'il avait craint de ne jamais atterrir. Il avait résolu de tirer sur ses camarades au cas oit un malheur serait survenu.

Huenenfcld s'est plaint du froid. Il est impatient d'arriver à New-York. Le commandant irlandais Fitzmaurice s'est borné à dire qu'il faisait moins froid en Irlande.

Le capitaine Koehl ne s'est pas plaint. Il s'est félicité de son exploit et a témoigné toute sa satisfaction pour la façon dont l'aventure s'est terminée. Mme Greita Ferris a passé les quatre dernières années sur cette côte désolée du Labrador, où, en qualité d'infirmière, elle donne ses soins aux malades à l'hôpital de Grenfell. Elle se

officiers ministériels Adj, Ch. not. S mai: MA1SOX rapp. Paris, lSc«'r. des Entrepreneurs. S7. C«: 21S m.R.br.:10.046 f.MA p.: TO.OOO.S'ad.n.: M«" Godet et A.Morel il*ArIeux.5,y. Renard ArtJ.s.l enc)v, Ch.h. Paris, 15 mai 1928, en 3 3 Maisons de Rapport SI 1" R. du C>-«ne,17. C" 191 m.R.b.:4».ï65 f. non comp.app. libre 3° êt.M.à p.t OOO.OOO. R.Beaubours,99. Cc 175 m. Rev. brut 11.116 fr. MIkc à prix t 90.000 francs. 3° R. Legrendre, 114. C«- 237 m. Rev. br.: 32.862 fr. M. h p, 1 300.000 fr. S'adr. aux not. Paris: M's Thion de la Chaume, et COTTBNET, 25,B.Bonne-Kouvelle,d.ench. Adj. le lundi 14 mai 1928, à 14 h., salle Just.de Paix de Château-du-Loir(Sarthe) Y t Domaine de IaMothe THIDCDrîn AIT av. ses dépendances,

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Les membres de cette mission avaient eu l'occasion, en 1922, de porter secours aux survivants du naufrage du navire de guerre « Raleigh », qui avait coulé dans le détroit de Belle-Isle.

Le major Fitzmaurice, qui était retenu à Natashquam par une bourrasque de neige, a pris son vol mardi dans la soirée pour la baie de Murray. II est arrivé à Clarke City vers quatre heures de l'après-midi.

L'aviateur allemand von Huenenfeld a rapporté à l'opérateur du poste de T. S. F. de Point-Amour que la journée de jeudi dernier avait été belle, mais que le soir une tempête de neige s'était abattue sur l'Atlantique. Pendant quatre heures, le « BremeTi », au lieu de se diriger vers le Sud-Ouest, volait bftsj co- direction Nord. Un accident étant survenu it l'appareil d'éclairage, ce fut à bord de l'avion, pendant 400 milles, l'obscurité complète. Ce n'est que le lendemain matin, de bonne heure, que les aviateurs purent rectifier leur position. Mais le temps empirant d'heure en heure, l'appareil volait dangereusement bas au moment où la côte de Terre-Neuve fut enfin aperçue.

Les aviateurs descendirent il quinze mètres où ils trouvèrent de hautes vagues et du brouillard.

Ils se virent au-dessus de la terre, ils s survolèrent une large rivière et évitèrent de très près une haute montagne. Enfin, tandis que la tempête continuait, ^équipage atterrit exténué dans l'île Greenly.

*V:

L'avion canadien qui a transporté des journalistes à l'île Greenly et qui avait été retenu à Seven Island par une tempête mardi soir, est reparti hier aprèsmidi.

Berlin à cinq heures de Paris Demain, vendredi 20 avril, sera inaugurée une nouvelle ligne « Berlin-Paris ».

L'avion qui assurera ce nouveau service est un avion allemand gréé de trois moteurs français.

L'avion, d'une force totale de 1.200 CV, est entièrement métallique. Il comporte 15 fauteuils pour les passagers en deux cabines somptueuses avec 'cuisine, lavabo, cabine de T. S. F.

Le dimanche, un service « Berlin-Paris » et « Paris-Bêrjyi » sera assure sans escale, en 5 heures de vol environ, concurremment avec les avions français. L'arrivée pour demain est prévue au Bourget à deux heures.

TENNIS

LA COUPE DAVIS

L'Allemagne modifie son équipe Des modifications viennent de se produire dans l'équipe d'Allemagne qui rencontrera la Grèce les 4, 5 et 6 mai à Munich. Froitzheim et Buss joueront en simples. Bergman et Kleinschrott en double. La victoire de l'Allemagne n'est pas douteuse. Elle rencontrera au deuxième tour l'Espagne à Berlin les 17, 18 et 19 mai.

Suède contre Tchécoslovaquie

La Suède, qui a gagné son match du premier tour par suite du forfait de l'Afrique du Sud, jouera au second tour contre la Tchécoslovaquie, à Prague, les 15, 16 et 17 mai.

L'équipe belge

Dans son match contre la Roumanie, l'équipe de Belgique sera affaiblie par suite de l'absence de Jean Washer qui, pour des raisons particulières, a décline la sélection. Seront en ligne Ewbank, Iweins, Lacroix et Toussaint.

Le forfait de l'Afrique dit Sud

Le forfait de l'Afrique du Sud dans la CoûjSé i Davis n'a pas, été provoqué, ,'p'flpçé que Condom, Eaglestone et Raymond 11e pouvaient pas quitter leurs occupations," mais bien pour la' raison que P. D. Spense et N. Farquharson, qui habitent l'Angleterre, passaient de très sérieux examens au mois de mai. P. C. Les Français en Afrique du Sud A Cape Town, par une température tropicale, dans le troisième match contre l'Afrique du Sud, mardi, les joueurs français mènent par 2 parties à 1 à la fin de la première journée.

J. Borotra (F.) b. L. Raymond (A. S.), 7-5, 6-4 J. Condom (A. S.) b. J. Brugnon (F.), 6-1, 5-7, (i-0 P. Landry et Ch. Boussus (F.) b. C. R. Blackheard et G. Eaglestone (A. S.), 7-5, 6-4.

Le match des deux Stades

Sur les courts du Sporting Club de La Baule-les-Pins, l'équipe du Stade Français a battu celle du Stade Nantais Université Club, par huit parties à une. Simples. Denys Laurent (S. F.) b. H. Roy (S. N.), 6-8, 8-6, 6-3 M. Guille-

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Doubles. Denys Laurent-R. Meunier (S. F.) b. Périer-C. Castein, 6-3, 6-2 -1 M. Guillemot-A. Persin (S. F.) b. H. Roy-J. Bellamy, 6-3, 6-3 G. Pastre-P. Mac Garrey (S. F.) b. P. Cajan-M. Guillou, 6-3, 6-3.

On a joué avec les balles cémentées DUNLOP.

Les Prix du Printemps

Les Prix du Printemps joués sur les courts du Stade Français dans le parc de Saint-Cloud ont été fort suivis. Voici les résultats des finales

Simple jeunes filles Mlle S. Delany b. Mlle L. Claude-Anet, 6-1, 7-5. Simple A M. Béasse b. J. Converse, 6-2, 2-6, 6-4.

Double A Ozenne-Renault 1). Modiano-Nnjar, 6-3, 8-10, 9-7.

Simple B M. Bernard b. J. Burthe, 6-8, 6-0, 6-3.

D,ouible:,B Bernard-Graève b. Davy-

tix'ier, 6-3, 6-4. Bei,nai,d-Gr«iève b. DavN~-

GOLF

Sur le parcours de Fourqueux

La Coupe des 'Genêts de Pâques disputée sur le parcours de Fourqueux, s'est terminée de la façon suivante M. Gordon (15) 75 2. docteur Waller (16) 78 3. R. Sheldon (17) et Pagnamenta (20) 80, etc.

Le Prix d'avril (handicap par coups) a donné lieu à ce classement 1. Docteur Wallcr (16), 76 2. R. de Castro (14) 78 3. Pagnamcnta (20) 81 4. Gibson (17) 84, etc.

FOOTBALL

Le Championnat de France

Stade Français contre S. 0. Montpellier Un match décisif du championnat de France sera disputé dimanche au stade Pershing, il opposera le Stade Français, champion de Paris, au S. 0. Montpellier. champion du Sud-Est. Ces deux oluhs ont battu le Stade Havrais, champion de Normandie, l'un par 6 buts à 2, l'autre par buts à 1. Le vainqueur sera donc qualifié pour la finale. Paris-Londres

(22 avril)

Voici quelle est la composition de l'équipe de Londres qui jouera dimanche contre l'équipe de Paris "Í'

:tE,tc ffift-'t ~1~

Arrière H. A. Clavton Grcene troisquarts W. J. Taylor (Int.), W. B. J. Slreelmii <Inli)', -<3. V. Stephenson (Int.), G. V. Palmer (Int.) demis H. C. C. Lair (Int.), P. S. Douty (Int.) avants R. Cove Smith (Int.), K. J. Stark (Int.), W. E. Tùckei- (Int.). H. L. Priée (Int.), C. R. Hopwood, C. H. Gibson, R. Jones, W N. Roughead (Int.).

Onze des ces joueurs sont des internationaux.

BOXE

LE CHAMPIONNAT DU MONDE Gene Tunney contre Heeny

Le combat entre le champion du monde Gène. Tunney et Heeny, se déroulera à New-York, le 27 juillet. Tunney ne combattra qu'une fois cette année pour défendre son titre, et une fois en 192!), s'il bat Heeny cet été.

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Feuilleton du Figaro du 19 Avril 1928

IES TROIS AMOURS DE VALERE

,¡; vu

r. (Suite)

Puis, comme il lui était enjoint de se imontrer empressé, il accabla le pnson: nier de civilités et l'assura qu'il allait lui !f aire donner la meilleure chambre de la

,prison.

Mais Valère, étourdi, ne l'entendait

plus.

P ()n le mena à la, grande salle qui tenait toute la largeur de la tour de Montigomery. La Brinvilliers y avait été détenue quatre-vingts ans plus tôt.

Là, le capitaine des portes, renforce de trois estaflers, le pria de vider dans son chapeau le contenu de ses poches. Voilà les os pour les chiens dit VaJère de fort méchante humeur, en lui jetant quelques pistoles.

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Puis, le capitaine tirant de sa poche du papier et une écritoire, fit un mémoire du tout, y mit sa soumission en bas, et laissa ce papier au détenu, après lui avoir demande le double, qu'il emporta en même temps que son butin.

Valère se retrouva seul. Quatre portes garnies d'un appareil formidable de clous et de barres de fer le séparaient des vivants.

Empoisonneur Il revit le visage de la vieille dame, entendit sa petite voix fluette et calme, et cette accusation lui parut si absurde qu'il éclata de rire pour ne pas pleurer au souvenir de celle qui lui avait été une amie bienveillante et douce. Puis, regardant avec curiosité autour de lui, il inspecta son nouveau domicile. Il avait pour tous meubles, un lit avec un tour de serge, garni d'uns méchante paillasse, deux fauteuils de commodités tendus de bougran, et une table boiteuse. Voilà qui changeait le petit maître des somptuosités du quai d'Orléans.

Et il s'endormit, épuisé par les émotions de sa nuit funèbre.

On instruisit son procès et l'affaire ne traîna point.

La Cour avait à se venger sur lui d'un affront que la peur du scandale lui avait jusque-là interdit de châtier.

Elle n'ignorait pas que Valère était l'instigateur de la sédition qui avait éclaté au Faubourg Saint-Antoine.

Les mouches de police répandues dans le peuple, avaient donné le signalement

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très détaillé du jeune homme qui excitait alors la canaille par des propos séditieux, et Berryer n'avait point manqué de glisser ce rapport dans la chronique scandaleuse dont chaque matin il régalait le petit lever du roi.

Louis XV accueillit favorablement la dénonciation de la marquise de Pignebeuf que lui transmit son procureur. L'on donna des ordres pour que bonne et prompte justice fût faite.

La Chambre de la Tournelle fut chargé d'instruire le procès. Les conseillers au Parlement y -remplissaient à tour de rôle leur office.

Trois fois Valère fut tiré de sa prison pour être mené au Palais. La Chambre criminelle avait son entrée dans la galerie des Merciers où des échoppes, fournies en dentelles et en parfums s'abritaient entre les piliers dés voûtes. Et le petit maitre, en passant, ne manquait pas de respirer longuement ces odeurs qui lé changeaient de la sueur des estafiers et de la moisissure de sa chambre.

Il comprit bientôt que tout conspirait à sa perte. L'on avait trouvé des traces d'arsenic dans la tasse où avait bu Mme de Miromans, la veille de sa mort. Cette découverte assurait sa condamnation. Qui, mieux que lui, en effet, pouvait avoir intérêt à se défaire de cette personne pourvue de biens considérables ? D'ailleurs, n'avait-il pas lui-même avoué les bas calculs de son âme intéressée et cupide ? Et les juges brandissaient les lettres que la marquise de Pignebeuf s'était empressée

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de remettre à la justice et lisaient, avec des voix qui tremblaient d'indignation, les imprudents propos du jeune étourdi. Alors, sûr de mourir, le petit maître donna libre cours à sa verve bouffonne et railla cruellement les conseillers.

Il s'amusait à reconnaître ceux d'entre eux qui avaient été de ses amis, se perdait en des souvenirs qui témoignaient du degré de leur intimité ancienne, et se donnait ainsi le malin plaisir de leur voir faire de très vilaines grimaces.

Ses grands yeux rieurs fixaient insolemment les créatures du pouvoir, mais, dans son rire âpre qui sonnait à leur nez, il y avait la déchirante amertume de son cœur amoureux de la vie.

Souvent, il pensait à Giselaine. C'était pour cette petite fille-là qu'il mourait 1 Et elle, elle allait continuer de vivre, indifférente et calme, avec ses lèvres tendres et son regard violet Ah comme il eût voulu la voir encore une fois, pour lui apprendre lui-même sa mort prochaine et lire dans son regard l'effroi de cette nouvelle 1

Il lui avait écrit une lettre impertinente et cruelle, mais, les prisonniers n'avaient pas le droit de correspondre avec le dehors et, comme on lui avait pris tout son argent, ses geôliers se montraient incorruptibles. En outre, nul n'était autorisé à le visiter.

Enfin, un soir, il entendit sa sentence il était condamné aux galères.

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la tête Quand on est si bien convaincu de la méchanceté d'un homme que vous prétendez l'être de la mienne; on ne le laisse pas vivre à moitié »

En disant cela, il parlait d'ailleurs fort étourdiment.

Il allait bientôt en juger par lui-même. On le conduisit à la prison de la Tournelle où devait se former la chaîne. Le lendemain, les trente galériens qu'on allait mener à Dunkerque, furent réunis dans la cour de la prison, où un argousin les accoupla. Puis, celui-ci fit passer une chaîne dans les anneaux qui les liaient par les chevilles, et tous les crimes se trouvèrent soudés ensemble. Il y avait là des marchands qui avaient falsifié leurs denrées, 'des faux-monnayeurs, des brigands de grands chemins et un malheureux poète accusé de pamphlets. Trois filous avaient été pris à la Foire Saint-Germain alors qu'ils glissaient leurs mains dans les poches. Quatre hommes avaient tué.

Le çeuple se pressait sur le passage de la chame. Il était morne. Valère tenait ses regards très hauts pour ne pas rencontrer les yeux des gens qui le dévisageaient. Il était le plus maladroit à marcher et il n'avait pas fait cent pas que ses chevilles saignaient.

Soudain, il y eut un tumulte. Les argousins rudoyaient une fille qui voulait s'approcher des condamnés et le peuple injuriait l'impudente.

Raidi dans son orgueil, le gentilhomme traînait sa chaîne. Une voyait rien de

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v 1 a II

i fctata. DAVID CAMPARl PAKta

la ville dont il s'éloignait sans retour et de la multitude où peut-être pleurait un ami.

Les gens battaient la semelle. Il faisait un froid très vif et, déjà, la chiourme fumait.

Penchée à une fenêtre, Aurore de Pignebeuf vit paser les galériens. Ah! elle pouvait être fière de son œuvre! Sa vengeance était belle!

Les quarante ans de la maitresse abandonnée laissèrent tomber, du haut de leur balcon, un rire insultant et cruel.

Ils marchèrent ainsi longtemps, puis, vers le milieu du jour, on les fit s'arrêter dans une auberge et on les logea dans une écurie.

Leur chaîne, qu'on avait clouée au râtelier des chevaux, ne leur permettait ni de s'asseoir, ni de se coucher dans le fumier, que remuaient leurs pieds gonflés. Après quelques heures dé ce repos, les argousins les menèrent dans une grande cour ouverte à tous les vents, où il leur fut ordonné de se mettre entièrement nus et de déposer leurs habits à leurs pieds. Jean Moura.

(A suivre.).