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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1928-02-14

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 14 février 1928

Description : 1928/02/14 (Numéro 45).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k295411w

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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PROPOS DIPLOMATIQUES

Le désarmement de FAIIemape

̃̃ *%é

« Rien n'est plus méprisable qu'un fait.» Cet axiome, attribué à RdyerCollard, patron des doctrinaires, est la devise de la diplomatie moderne. Malheureusement pour elle, rien n'est aussi susceptible qu'un fait si vous le méprisez, il s'en vengera tôt ou tard, sous une forme telle que vous ne pourrez pas traiter ce nouveau fait par le mépris. Soumettons-nous donc aux faits parce que c'est le seul moyen de nous les soumettre dans la mesure où ils peuvent l'être. C'est, je l'avoue humblement, la seule doctrine à ma portée. Etant incapable de perdre tout contact avec la terre, de m'élever à la même transcendance que les prophètes du pacifisme et de planer, comme eux, dans l'empyrée des idées pures, je tâche de m'en consoler en pensant avec Miguel de Una•muno, oracle des partis de gauche, que les idées pures font les crétins, comme l'eau pure fait les goitreux.

•̃; '.̃y* '•̃.

Les lecteurs du Figaro £$aç& ©oîpuaë moi, asse* arriérés pour ne pas négliger les faits dans -le problème la «é&urité, je compléterai certaines indications d'un précédent article où, dans l'ardeur de ma foi locarnienne, j'ai tu quelques chiffres et interprété d'autres dans le sens le moins propre à l'ébranler. J'ai bien répété, après M. Eccard, que, depuis Locarno, le Reich a doublé son budget militaire au lieu de le réduire, ainsi qu'il s'y était engagé. Mais j'ai omis ce rapprochement que je trouve dans le Berliner Tageblatt et que je dédie à nos amis anglais au ministère de la marine, à Berlin, il y a 76 officiers de marine au lieu de 92 en 1914, pour une flotte dix fois supérieure le nombre des hauts fonctionnaires du ministère est de 124, quatre fois et demi de plus qu'en 1914 les frais de combustible pour 12 torpilleurs sont plus élevés que pour 150 torpilleurs et sousmarins en 1914. De même, j'ai reproduit, d'après les statistiques officielles, le chiffre de 940 années de travaux forcés distribués aux locarnistes sincères qui dénoncent les armements secrets de

FAuemagne. Lel3nun-è.1.D:¡;rpvanHSSaJ:l

comme un total monstrueux..C'en est

comme un total monstrueux..C'en est

bien un, mais pour l'année 1925 seulement, l'année de Locarno. Je n'ai pas sous les yeux -le tableau de la chasse aux bons locarnistes pendant les deux années suivantes.

Cette effroyable répression atteste, à elle seule, l'irréalisme intégral de nos pacifistes et leur optimisme désespérant. Elle prouve que l'état de grâce connu sous le nom d'esprit de Locarno reste unilatéral, ce qui en fait une duperie, et que, par suite, le contrôle théoriquement réciproque du désarmement des deux pays et de la démilitarisation des zones frontières, grand cheval.de bataille, si j'ose dire, de nos pacifistes, resterait également unilatéral. En effet, ce contrôle est inapplicable sans le concours des indigènes qui servent d'indicateurs à ses organes. Or, en France, ceux qui leur dénonceraient les méfaits de l'autorité militaire auraient des chances de recevoir la Légion d'honneur, tandis qu'en Allemagne ils iraient au bagne.

Le chimérisme de nos pacifistes est assez robuste pour résister à toutes les évidences et, leur cœur qui ne bat que pour" l'humanité, en ignorant les hommes, même lorsqu'ils sont allemands, reste sourd aux cris de détresse de ceux qui souffrent persécution pour la paix. Puisque la paix nourrit son homme en deçà du Rhin, peu leur chaut qu'elle t'assassine ou le ruine au delà. Nos pacifistes sont donc nationalistes en Alleihagne. Il est vrai-que nos rois y étaient républicains. Mais c'était pour le bon motif et dans l'intérêt de la paix, afin d'entretenir chez les tribus germaniques une république de princes, gage de tranquillité pour l'Europe et surtout pour la France.

•̃̃;̃̃̃̃;••. y W ̃;̃'

Nous ne doutons pas que les pacifistes Soient nombreux en Allemagne. Nous regrettons seulement que, sans soulever aucune protestation parmi leurs coreligionnaires de France, leur propagande soit châtiée comme un crime, alors qu'en France elle est récompensée comme une vertu. Ce qui importe, Jce n'est pas leur nombre, c'est leur situation. Or, au. lieu d'être au gouvernement, ils devraient être, comme chez nous, si Locarno n'était la plus grande mystification diplomatique de tous les temps, ils sont en prison ou ëri exil. Ce qui importe dans le problème de la sécurité, comme dans tous les problèmes, ce n'est pas tel ou tel facteur considéré isolément, c'est le rapport et la hiérarchie des divers facteurs. Or, en Allemagne, le facteur dominant et qui transforme les autres en valeurs négatives, c'est le facteur nationaliste, pangermaniste et revanchard. M. Briand ne saurait s'en étonner. Nul n'a, mieux que lui, déîini cette caractéristi-

que de tout gouvernement la prédominance d'une minorité forte, audacieuse et organisé sur une majorité inorganique et moutonnière. Comme tous les démocrates, il a Sautant plus de mépris pour le peuple qu'il le «onnaît mieux et, dans le privé, il se gausse d'autant plus de l'opinion qu'il l'encense davantage en public. On a souvent répété son mot profondément réaliste à Barrès qui, dans ce dialogue, était l'idéaliste, puisqu'il s'imaginait, au moment de l'armistice, que l'orage avait assaini l'atmosphère, que l'élan de la victoire porterait toujours plus haut le destin de notre patrie, en l'arrachant aux sophismes et aux équipes d'avant guerre, alors que, imitant le chien de l'Ecriture, elle devait y retourner. C'est ce que M. Briand annonçait à son interlocuteur en lui disant « C'est vrai, vous avez l'opinion.pour vous, mais nous avons les cadres. »

Parole qui s'applique plus exactement encore à l'Allemagne, autrement disciplinée, caporalisée, grégaire que la France. Outre-Rhin, c'est vraiment le cadre qui fait le tableau. Nous ne savons si le pacifisme y est le nombre. Nous en doutons à en juger par le plébiscite qui a donné 900;000 voix de majorité an maréchal Hindenhurg. Le certain, c'est que le pangermanisme "y a toujours les cadres. C'est pourquoi la « bonne Allemagne », même si elle re-' présente la majorité, est réduite à une impuissance absolue. C'est ce que m'exprimait récemment, avec une ironie amère, un Allemand qui a dû se réfugier à l'étranger pour ne pas tomber sous le poignard des assassins ou sous le coup de la loi des suspects. Il disait': « Nous sommes tellement pacifistes en Allemagne que, tout en étant peut-être le nombre, nous sommes entièrement désarmés contre ceux qui ne le sont pas. » Il expliquait la passivité des masses allemandes sous la férule des castes dirigeantes, armée et bureaucratie, en citant ce mot de Bismarck « En Allemagne, nous naissons tous avec une tunique. » Il en est ainsi depuis que l'esprit prussien s'y est généralisé et constitue le moteur de cette unité allemande dont il a été le principe.

̃̃ ''A1-

Bismarck, qui aimait les métaphores

i7^ciiii-imii ai.rAç.. *H«ci-ïf aii.cci ./jué*

Pruss.e^est un gilet de flanelle qui gratte, mais qui tient chaud ». Nous avons s froid dans le dos en constatant qu'il en est toujours ainsi. La Prusse est plutôt une camisole de force qui a la propriété de rendre fou furieux le peuple qui la revêt. Sa démence, heureusement, n'étant pas lucide, il s'oublie à gratter lui-même le voisin au point sensible, comme pour l'avertir, avant de se jeter sur lui. Dans l'avant-guerre, l'Allemagne nous grattait au Maroc elle nous gratte aujourd'hui en Alsace, afin, comme l'a écrit justement M. Eugène Lautier, d'envenimer ce bouton de fièvre, l'autonomisme. Mais elle a chez nous des compères qui nous administrent le chloroforme à doses massives et nous immunisent contre les démangeaisons nationales.

.[ Ulysse.

Le bolchevisme larmoyant

̃̃̃

Le roi d'Afghanistan, après un magnifique yçyage en Europe, est sollicité de partir pour Moscou, Les- Soviets lui ménagent fies réceptions prodigieuses et ne négligent rien pour le séduire. On devine pourquoi. Ayant échoué en Chine, la Troisième Internationale cherche comment atteindre en Asie les nations européennes et en particulier l'Angleterre. L'Afghanistan lui paraît être la seule route qui lui reste elle essaie de s'y précipiter.

Mais il ne sera pas facile de convaincre le Roi qui vient de recevoir un accueil chaleureux à Rome, à Paris et à Londres. Moscou ne recule devant aucun sacrifice. D'après une dépêche du Daily Mail, les Soviets ont réuni tout ce qu'ils ont pu trouver d'Hindous disponibles et les ont chargés d'apitoyer le Roi sur le sort des Indes. Pour être plus persuasive, cette délégation subit un entraînement spécial elle est exercée pleurer afin d'attendrir le souverain.

Quoi qu'il en soit de ces détails pittoresques, le fait intéressant est que la Troisième Internationale ne perd pas de vue sa propagande mondiale et cherche toujours à frapper l'Europe en Asie. On conçoit que M. Chamberlain n'ait pas mis, à Genève, d'empressement, à parler des relations diplomatiques avec M. Litvinof,

Un télégramme de M. Doumergue au maire de Brumath

Le Président de la République a répondu au télégramme que lui a adressé M. Richert, maire de Brumath, au nom de ses collègues du Bas-Rhin, par la dépêche suivante

Je vous remercie bien vivement, monsieur le maire, et je remercie également tous vos collègues du Bas-Hhin du télégramme que vous m'avez envoyé à l'issue de l'admirable manifestàtion au cours de laquelle le chef du gouvernement a fait entendre des paroles dont le retentissement sera profond, non seulement en Alsace et en France, mais dans le monde entier. Votre télégramme si patriotique s'adressait à toute la France en même temps qu'au chef de l'Etat. Il Sera accueilli par elle avec la même joie que par moi, car il est une nouvelle et éclatante preuve que l'Alsace, ainsi que l'a proclamé M. Raymond Poincaré, est et sera toujours passionnément- et invinciblement française, r

La victoire sans ailes

De tous les commentaires auS* quels a donné lieu le /discours de M. Raymond Po'incaré pro-

noncé dimanche à Strasbourg, le plus inattendu et -le plus extraordinaire est sans conteste celui de la, Volonté. Ce journal, qui soutient la politique radicale, et en particulier la politique de M. Caillaux, tire du patriotisme de M. Raymond Poincaré des effets imprévus* A l'entendre, le président du Conseil a trop d'amour pour l'Alsace et pour la Lorraine s'il les avait moins aimées, peut-être ses efforts pour empêcher la guerre en 1914 auraient été plus efficaces.

On demeure stupéfait devant de pareilles affirmations. Le défaitisme radical a déjà fait de terribles ravages depuis la paix. Il est arrivé à énerver l'esprit de la victoire, à faire négliger les nécessités de la défense nationale, à laisser dépérir les droits que. nous tenions du traité de Versailles. N'est-ce pas assez ? et veut-il encore jeter le doute sur l'histoire de la guerre, sur les responsabilités connues du conflit, sur l'esprit pacifique de la France qui a payé dés plus douloureux sacrifices, d'un million et demi de morts et de la ruine de ses plus 'riches .provinces, l'illusion où elle était tenue au sujet des périls qui la menaçaient ?

Aujourd'hui, la campagne qui se poursuit a pour objet de répandre cette idée malsaine que des hommes tels que MM. Caillaux et Briand auraient fait en 1914 des efforts plus heureux pour empêcher la guerre. Qui donc était alors chef du gouvernement ? Un socialiste, M. Viviani. Qui a eu la responsabilité du ministère des affaires étrangères en juillet, pendant l'absence de M. Viviani ? Un des chefs radicaux, M. Bienvenu-Martin. Qui était ministre de la guerre ? Un radical, M. Messimy. Et auparavant, qui donc avait essayé en vain une politique de conciliation avec l'Allemagne ? M. Caillaux, dont la méthode des remaniements territoriaux conduisait fatalement à la guerre, en éveillant les appétits germaniques et en froissant les sentiments français. Quant à M. Briand, c'est lui qui, après avoir essayé, d'accord avec M. Pichon, dans les années précédentes, une politique de collaboration avec Berlin, a pris en 1912 et 1913, «3'aprps les renseignements venus d'Allemagne et les- rapports de jjotre ambassadeur M. Jules Cambon; l'initiative de dépenses militaires urgentes et d'une réforme dje- la loi de recrutement.

Tels sont les faits. En les dénaturant, on fournit peut-être des arguments à la polémique des nationalistes allemands, mais on ne sert pas la cause du rapprochement des peuples. L'erreur des dirigeants de Berlin est de chercher une réhabilitation qui n'est possible qu'après une réconciliation avec l'Histoire. La vérité a quelque chose de rude, mais elle a quelque chose de sain et de purificateur. Il est déjà périlleux pour l'avenir de l'Europe que l'Allemagne ne le reconnaisse pas. Il serait humiliant de voir les Français cesser de le connaître. ANDRÉ CHAUMEIX.

LES SOVIETS

et les Crédits allemands

Le correspondant à Berlin du Daihj Telegraph donne des précisions intéressai^ tes sur la présence en Allemagne de délé» gués soviétiques, arrivés le .8 février, et dont les négociations ont p(ouç but d'obte- nir des crédits de l'Allemagne. D'acres une dépêche de Moscou les Russes seraient porteurs d'une proposition tendant à garantir aux Allemands des commandes proportionnées aux crédits qu'ils pourront en recevoir. On ajoute qu'il serait possible de conclure un accord de ce genre pour plusieurs années et de fournir des commandes fermes jusqu'à concurrence de 60 à 75 0/0 des crédits, ce, qui permettrait de satisfaire au désir allemand d'avoir une garantie de continuité pour les livraisons à la Russie avec une marge pour les contingences.

Malgré l'optimisme des Russes, il semble que les Allemands se méfient. Ils ont le sentiment d'avoir été jusqu'ici abominablement dupés. A leur avis la source et l'origine des mauvais procédés moscovites résident dans le fameux crédit de 300 millions de marks garanti, l'an dernier, par le gouvernement allemand dans le naïf espoir qu'il en résulterait un développement phénoménal des exportations allemandes à destination de la Russie. Or, en fait, le commerce allemand vers la Russie s'est ralenti les ventes allemandes sont relativement plus faibles que celles de la GrandeBretagne ou des Etats-Unis. D'autre part, alors qu'au cours des négociations qui ont abouti à l'accord commercial de 1925, leâ Russes ont toujours refusé d'étudier" Ta question de garantie éventuelle aux Allemands d'un certain nombre de commandes annuelles déterminées, ces mêmes Russes ont accordé cette concession à la Perse et à la Lettonie. ̃

LE FIGARO

Fondé le 14 Janvier 1826

Anciens Directeurs -j H. DE Villemessant, F. MAGNARD, G. Calmette, A. Çapus, R. de FLERS.

ADMINISTRATION RÉDACTION PUBLICITÉ ANNONCjÊS 14, ROND-POINT DES CHAMPS-ELYSÉES. PARIS Téléphom. Efysces 12-58, 12-61, 02-65, 98-31! £98-34.

ABONMiiMBNIS i •} mois 6 tno» Vi an Paris,Départements& Colonies. 30 » 54 » iOÔ » ÉTRANGER

Pays à tarif postal réduit 52 » iOO » 190 » Pays à tarif postal augmenté.. 72 » 140 m 260 »

LA POLITIQUE

.N.~

LA SERVIETTE

A DOUBLE. FQ^D On vient de reparler de cette fameuse serviette Marrane qui fit, en décembre dernier, plus de bruit que n'auraient voulu les révolutionnaires. On se souvient que, perdue dans un taxi, elle avait révélé, à plusieurs conseillers municipaux et à quelques socialistes notoires, certaines subventions transmises de Moscou à divers bénéficiaires. La « Gauche S. F. I. O. » était, sur la liste de ces fonds secrets, portée pour 54.000 francs. Le parti socialiste ouvrit une enquête une enquête fort silencieusement menée et qui n'a ressemblé que par le résultat négatif à celles que M. Renaudel a présidées au Palais-Bourbon. Rien ne fut communiqué aux journaux, bourgeois. On a appris seulement, ces jours-ci, que les « camarades intéressés avaient été mis hors de cause, un seul excepté qui n'avait pas soumis ses comptes à la commission. Mais ce dernier, dans une lettre au Temps, vient de protester qu'il était tout prêt à se justifier, s'il y était invité par la commission du Parti. Il ajoute « Il est bien entendu que dans ce cas, et recohventionnelleinent, je ni'autorister^Ss alar* à dfeïn&mdfcr des justifications non seulement sur les moyens d'existence., sur Jes resssurfies de presse, mais aussi sur des fortunes trop rapidement acquises par une certain nombre de membres notoires du parti. »

Des socialistes faire fortune Et trop vite Oh que voilà de vilaines accusations jetées sur des camarades Gardonsnous de suivre cet extrémiste en ses curiosités désobligeantes. Mais il est d'autres points d'interrogation que nous continuons à poser. Il ne nous importe pas de savoir ce que voulait dire, dans la liste Marrane, la mention « Gauche S. F. I, O. » (sans doute ces initiales signifiaient Sans Faire Intervenir l'Or.). Nous demandons quelles recherches ont été faites pour savoir où sont allés les 369.892 francs portés pour le personnel politique où, les 449.318 francs d' « aide aux régions » où, les 114.000 francs destinés « à l'armée », etc.

Les socialistes au moins ont fait une enquête. Ils l'ont close, nous apprend-on, le 31 janvier, par une série de non-lieu. Mais la Sûreté générale a-t-elle ouvert la sienne ? Si oui, pourquoi les résultats en sont-ils restés si profondément secrets ? Si non, comment admettre, en présence d'une révélation pareille à celle qui ému en décembre jto»s 'tes partis, «ne discrétion si semblable à l'indifférence & <îette serviette Màrrâne, indicatrice de ces distributions d'argent bolcheviste, était-elle donc une serviette à double' fond, et qui a permis d'escamoter le scandale qu'elle avait laissé entrevoir ?

Henri Vonoven.

^^s-

AU JOIJRXE JTQU1R

Les Dangers du Cinéma

Lorsqu'un auteur écrit une pièce stupide en Angleterre, en France ou en Allemagne, il ne peut compter pour assurer ses recettes que sur les idiots d'Angleterre, de France ou d'Allemagne. Mais lorsqu'un auteur de films compose en Amérique un film indicible, il peut compter pour faire sa fortune sur tous les idiots du monde entier. On peut dès lors prévoir un flot d'or et de papier aux bureaux de location. Aussi la plupart des « cinéastes » américains ont-ils une huit cylindres blanche, un chien minuscule et une sixième femme couverte de résidus d'huîtres.

Ce n'est' pas moi qui émets ce jugement sommaire. C'est un critique américain. Mais cet homme, qui juge ainsi le cinéma plus durement qu'aucun Français^ n'ose le faire, oublie sans' doute les deux principaux dangers de l'art muet. Muet ai-fe dit f Heureusement qu'il est muet -S'il pouvait parler, ce serait terrible. Le premier de ces dangers, c'est qu'un certain mode de penser, d'agir, de s'habiller, est en train de se répandre dans le monde, par ce moyen de propagande extraordinairement fort qu'est le film. Si les voitures américaines, au nickel bon marché, les produits américains, et certaines modes audacieuses, se sont facilement introduits chez nous, c'est que nos yeux en avaient déjà pris l'habitude, à les voir sur des écrans de cinéma. Harold Lloyd, du point de vue américain, joue des rôles d'imbécile; il porte des lunettes énormes et il est vêtu d'une certaine façon tous les jeunes gens de France et de Belgique se sont aussitôt coiffés et lunettés à son image, sans se douter qu'ils prenaient l'aspect d'un imbécile, et non celui d'un jeune premier. Il serait long et difficile de leur expliquer cette erreur.

Les Américains intelligents et doués de goût, ils sont nombreux sont désolés de ces malentendus. Ils soutiennent, et avec quelque raison, que le cinéma représente mal leur belle, leur puissante, leur admirable civilisation. Et ils tremblent de' chagrin lorsqu'ils reviennent des îles posées comme des bouquets dorés sur les mers lointaines:

J'ai été à Java, nous a dit l'un d'eux, assister à une représentation donnée en plein air par un cinéma ambulant. Les indigènes se tenaient les côtes, à l'aspect des jpersonnages 1 qu'on leur présentait. La conduite du grand-

TABLEAU DES CHANGES Â PARIS;

à 18 heures

Le Dollar vaut 25,44 La Livre vaut. 124,02 La Lire vaut 1,34

Parité New York.. 3,93 i/e

VOIR LE COURRIER DE LA BOURSE EJ LA COTE DES VALEURS A PARIS, LONDRES El NEW-YORK PA CE 4

père à perruque en kapok et de la tante qui luttait contre son excès de tonnage, dans un salon moins intime que la gare Saint-Lazare, était en effet si barbare, si comique, si parfaitement grotesque, pour tout- dire, que le rouge m'en, montait'au front. Encore trente ans de cette propagande et nous serons déshonorés vis-à-vis de toutes les populations jaunes, noires et rouges, dans les pays de puces, dans les pays de tigres, et sous tous les cocotiers.

Il prit une cigarette et il ajouta

> Quand on veut être respecté, il ne faut point montrer aux gens ses faiblesses. Que penserait le petit garçon qui, en secouant une échelle, malgré l'interdiction de sa mère, ferait tomber du sommet son père occupé à voler des confitures ?

̃ Hervé Lauwick.

-s^s^

ÉCHOS

1%.

La Température

Ciel couvert, avec pluies intermittentes. Température sans changement.

Pourquoi pas ?

Le commandant Charcot, qui à couru le monde, a fait hier, à Paris, la plus belle découverte de sa vie d'explorateur il a sondé le fond de la. chinoiserie. administrative. Sans méfiance, l'intrépide pilote du Potirquoi-Pas ? avait abordé le bureau de poste 195, boulevard Saint ^Germain, pour y réclamer le montant d'un mandat. Comme l'employé lui demandait une pièce d'identité, M. Charcot tendit sa carte blanche de circulation, signée du préfet de police.

C'est insuffisant, lui répondit-on poliment.

Il eh fut de même successivement de sa carte de l'Association des membres de la Légion d'honneur, d'une lettre du ministre plénipotentiaire chef des services des œuvres françaises à l'étranger, de son laisser-passer du ministère des affaires étrangères. La réponse, toujours, était la même

C'est insuffisant.

Que vous faut-il donc ?

Une simple enveloppe à votre nom. Pour le coup, le commandant se fâcha tout rouge. Et il ne fallut rien de moins que l'intervention du receveur en personne pour mettre fin à cette petite calinotade.

Diplomatie.

On peut dire que tous les mondes l'ancien comme le nouveau toutes les races et toutes les religions étaient représe-atees, dimanche;la récepïidn du nonce apostolique. Trois pays cependant manquaient pour les raisons que l'on connaît l'Italie, la Russie et le Mexique.

On rappelait à cette occasion qu'au moment de la guerre de 1914 le corps diplomatique auprès du Saint-Siège se composait seulement de deux ambassadeurs (Espagne et Autriche) et de quatorze ministres plénipotentiaires. A l'heure actuelle, on compte neuf ambassadeurs et dix-neuf ministres plénipotentiaires.

Les nonciatures, en 1914, n'étaient qu'au nombre de cinq, auxquelles il fallait ajouter dix missions diplomatiques du Saint-Siège dans différents pays. Aujourd'hui, le Vatican est- «représenté dans trente-deux Etats.

Les transformations de la presse. Le groupe de journaux anglais connu sous le nom de « groupe Northeliffe » vient de décider de faire paraître dans les principales villes d'Angleterre un journal du soir. Les informations générales seront fournies par les services du Daily Mail. Pour donner plus d'intérêt à ce journal, il comportera pour chaque ville une rubrique étendre d'informations locales.

Et voilà qui ne laisse pas d'inquiéter les journaux qui existent dans les villes visées.

Chassé du « paradis » soviétique. Trotsky vient d'arriver en exil, mais non point, comme on pourrait croire, en piètre équipage. Il* n'amenait pas avec lui moins de soixante-dix malles. A ce bagage de tournée théâtrale s'ajoutaient une meute de chiens magnifiques et un somptueux attirail de chasse. Ce serait, paraît-il, l'« héritage d'un grand-duc.

On ne saurait, a pensé sans doute le prévoyant Trotsky lorsqu'il était en place, trop dorer une retraite, même forcée.

67 p. 100 des accidents graves d'automobiles sont causés par les éclats de verre, mais avec les glaces Triplex jamais d'éclats ni de blessures. Renseignements, devis, démonstrations, fournitures, pose et toutes facilités à la Société du Verre Triplex, 11, rue Qlier (porte de Versailles). F

La délicieuse Collection d'Eté que « Jean Magnin » présente à partir d'aujourd'hui est tout particulièrement intéressante. Ses modèles pour Paris et la Riviéra, par leur grande nouveauté, leur fini et leurs prix si avantageux attireront comme toujours nos élégantes Parisiennes 22, rue d'Aguesseau.

-`rvr~-w:

Le secret de la santé.

Mais oui le secret de la santé, c'est un verre d'eau de Contrexéville pris matin et soir.

La source du Pavillon est la plus agréable et la plus efficace des eaux minérales contre les conséquences du surmenage dans la vie moderne.

Pourquoi pas ?

Le commandant Charcot, qui à couru le monde, a fait hier, à Paris, la plus belle découverte de sa vie d'explorateur il a sondé le fond de la. chinoiserie. administrative. Sans méfiance, l'intrépide pilote du Potirquoi-Pas ? avait abordé le bureau de poste 195, boulevard Saint JG&rmana, pour y réclamer le montant d'un mandat. Comme l'employé lui demandait une pièce d'identité, M. Charcot tendit sa carte blanche de circulation, signée du préfet de police.

C'est insuffisant, lui répondit-on poliment.

Il eh fut de même successivement de sa carte de l'Association des membres de la Légion d'honneur, d'une lettre du ministre plénipotentiaire chef des services des œuvres françaises à l'étranger, de son laisser-passer du ministère des affaires étrangères. La réponse, toujours, était la même

C'est insuffisant.

Que vous faut-il donc ?

Une simple enveloppe à votre nom. Pour le coup, le commandant se fâcha tout rouge. Et il ne fallut rien de moins que l'intervention du receveur en personne pour mettre fin à cette petite calinotade.

Diplomatie.

On peut dire que tous les mondes l'ancien comme le nouveau toutes les races et toutes les religions étaient représe-atees, dimanche,,la récepïidn du nonce apostolique. Trois pays cependant manquaient pour les raisons que l'on connaît l'Italie, la Russie et le Mexique.

On rappelait à cette occasion qu'au moment de la guerre de 1914 le corps diplomatique auprès du Saint-Siège se composait seulement de deux ambassadeurs (Espagne et Autriche) et de quatorze ministres plénipotentiaires. A l'heure actuelle, on compte neuf ambassadeurs et dix-neuf ministres plénipotentiaires.

Les nonciatures, en 1914, n'étaient qu'au nombre de cinq, auxquelles il fallait ajouter dix missions diplomatiques du Saint-Siège dans différents pays. Aujourd'hui, le Vatican est- «représenté dans trente-deux Etats.

Les transformations de la presse. Le groupe de journaux anglais connu sous le nom de « groupe Northclifie » vient de décider de faire paraître dans les principales villes d'Angleterre un journal du soir. Les informations générales seront fournies par les services du Daily Mail. Pour donner plus d'intérêt à ce journal, il. comportera pour chaque ville une fabrique étendre d'informations locales.

Et voilà qui ne laisse pas d'inquiéter les journaux qui existent dans les villes visées.

Chassé du « paradis » soviétique. Trotsky vient d'arriver en exil, mais non point, comme on pourrait croire, en piètre équipage. Il* n'amenait pas avec lui moins de soixante-dix malles. A ce bagage de tournée théâtrale s'ajoutaient une meute de chiens magnifiques et un somptueux attirail de chasse. Ce serait, paraît-il, l'« héritage d'un grand-duc.

On ne saurait, a pensé sans doute le prévoyant Trotsky lorsqu'il était en place, trop dorer une retraite, même forcée.

67 p. 100 des accidents graves d'automobiles sont causés par les éclats de verre, mais avec les glaces Triplex ja.mais d'éclats ni de blessures. Renseignements, devis, démonstrations, fournitures, pose et toutes facilités à la Société du Verre Triplex, 11, rue plier (porte de Versailles).

La délicieuse Collection d'Eté que « Jean Magnin » présente à partir d'aujourd'hui est tout particulièrement intéressante. Ses modèles pour Paris et la Riviéra, par leur grande nouveauté, leur fini et leurs prix si avantageux attireront comme toujours nos élégantes Parisiennes 22, rue d'Aguesseau.

-`rvr~-w:

Le secret de la santé.

Mais oui le secret de la santé, c'est un verre d'eau de Contrexéville pris matin et soir.

La source du Pavillon est la plus agréable et la plus efficace des eaux minérales contre les conséquences du surmenage dans la vie moderne.

Le Masque de Fer.

CHRONIQUE DU « FIGARO Les e orné die ns

sur là piste

Par JAMES DE COQUET

Chaque année, vers cette époque, Robert de Flers faisait le même article pour annoncer la fête de l'Union des artistes. Il y disait toujours la même chose et, si l'on consultait la collection du Figaro, on verrait qu'aucun de ces articles ne ressemble à l'autre. C'est que, lorsqu'il faisait appel à la bonté des autres, cet homme si généreux savait aussi payer de sa personne. Il émiettait son cœur comme une midinette son pain aux moineaux des Tuileries. Mais le pain, si substantiel qu'il soit c'est bien sec. Pour le rendre plus appétissant, il y ajoutait son esprit. Cela faisait de quoi tenter les plus rassasiés.

Il penchait sur des feuillets blancs sa moustache malicieuse et ces grosses lunettes débonnaires dont il chaussait, pour écrire, son nez de gentilhomme. Quand les feuillets étaient noircis, l'argent commençait de grêler dans la caisse de l'IMon* des Artistes. C'est qu'on ne résistait pas à son appel. Il avait une façon si persuasive de prendre 'les gens par l'épaule et de leur montrer leur chemin que, même lorsque ce chemin conduisait à un guichet, personne ne songeait à se dérober.

Si j'évoque une mémoire toujours présente dans cette maison, c'est que ma voix n'a point l'amicale autorité de la sienne. Au moment d'accomplir une tâche qu'il eût faite si allègrement, je demande à son souvenir de m'aider à vous convaincre.

Aussi bien, je ne commencerai pas comme lui qui vous aurait dit tout de suite ce qu'il attendait de vous. Je vous dirai d'abord ce que l'Union des Artistes fera à votre intention et, aussi longtemps que ce sera possible, je vous cacherai qu'elle sollicite votre argent. Cela pour ne pas vous effrayer et que vous alliez jusqu'au bout de cet article, Donc, le 3 mars, au Cirque d'Hiver,' l'Union donnera sa fête annuelle. Cela commencera à minuit, l'heure des contes de fées. A cette heure-là, la représentation ordinaire sera terminée* Devant la porte de chez lui, l'hommeserpent agitera ses sonnettes pour qu'on lui donn-e le cordon dans la brasserie voisine, l'homme-à-la-machoiré-d'acier se plaindra que; le veau froid est trop dur l'homme-à-la-tète-< de-bois aura retrouvé sa migraine et l'acrobate, cloué sur le trottoir, regardera passer un autobus qu'il n'osera, pas prendre en marche. Car les « numéros » de cirque où serait, sans cela, leur mérite ? perdent à la ville les qualités pour lesquelles vous les applaudissez sur la piste.

Mais, sur cette piste qui mousse sous le sabot des chevaux, d'autres artistes viendront défier les lois de l'équilibre ou de la pesanteur, narguer. l'appétit des animaux sauvages ou danser sur la corde raide. Ces artistes seront tous les comédiens de Paris.

Toutes les grandes vedettes seront là pour vous montrer un nouvel aspect de leur talent. Celles qui vous ont fait rire, vous feront trembler en jonglant avec des lames de rasoir. Celles qui vous ont fait pleurer feront pour vous amuser des cabrioles. C'est à un fils de l'Atlas que Dona Sol dira cette nuit-là Vous êtes mon lion superbe et généreux tandis que ses camarades des Français, au lieu de débiter des alexandrins; s?ingèreront des verres pilés. Sous l'habit de 'M. Auguste, le père noble se fera botter la partie la moins noble de son individu, la grande coquette arrachera des haltères de cent kilos aussi facile» ment qu'elle arrache chaque soir à soit partenaire l'aveu de son amour et le traître connaîtra la plus belle minute de sa carrière sous les traits de M. Loyal.

Vous ne vous doutez point du dévouement, et aussi de la témérité, dont font preuve ceux qui participeront à cette soirée. Quand on voit sur la piste quelque moderne Guillaume Tell qui, sur le sourire de sa fille, cueille, d'un coup d'arc, une groseille, ou l'équilibriste qui fait des pointes sur une queue de billard posée sur un œuf frais que supporte une bicyclette cabrée, on s'imagine volontiers, à voir leur aisance, qu'on pourrait faire de même. N'en croyez rien. Il faut beaucoup de patience, beaucoup d'adresse et beaucoup de courage pour devenir un artiste de cirque. Aussi, depuis des mois, ils peinent chaque jour, ils compromettent leur voix ou leur beauté, ceux qui ne veulent que vous amuser quelques instants.

Mais aussi, combien leur joie sera grande quand ils verront, le 3 mars, les gradins du Cirque d'Hiver tapissés d'épaules nues (les perles sont autorisées) et d'habits noirs, et qu'ils recorinaîtront les visages du « Tout-Paris », ce « Tout-Paris » des premières, des fêtes de charité et des grands enterrements, qui est mieux qu'un public parce qu'il joue un rôle social et que, sans lui, le rideau ne se lèverait pas, il y aurait trop de pauvres et plus personne pour mourir dans les paroisses élégantes.

D'ores et déjà, je suis certain que la recette sera très belle. Car il faut bien vous avouer maintenant qu'on attend beaucoup de votre générosité. L'argent que vous aurez versé pour vous amuser servira à adoucir quelque infor-


iune>*dej*tife#àtre. Et ce sont les pîas discrètes.. Ceux qui-ont mis tout? leur conviction à simuler de grandes douleurs savent encore farder d'un sourire leur propre détresse lorsque après avoir vécu pour votre plaisir mille existences imaginaires, ils ne sont pas trèS'-siVrs 'de voir la leur assurée. I] dépend de vous qu'ils ne." se jouent pas à eux-mêmes une dernière et cruelle comédie, que leur détresse devienne une illusion et leur sourire authentique. Songez que, chaque soir, ils ont laissé dans leur loge leur vêtement et leur cœur" 'de. 'tous les jours, leur voix et leur visage.. Ils ont été tour à tour des empereurs,, des financiers, des amoureux. Aujourd'hui qu'ils ne sont plus rien, qu'eux-mêmes, il ne faut point que ce" suprême rôle, soit une.. affreuse « panne ». Et ceux qui n'ont régnât' sur nul royaume fictif sur aucun c«;»r ilhïsoirfci et toute leur vie, n?ont l'ait que dire' « Madame est "servie: -TV1 ont bien droit qïï'on les. serve un péir à leur tour; .v'1 V Pour, pela, il faut. que vous alliez le 3 mars, à la fête de l'Union. Vous irez parce que vous applaudirez, des attcactions .uniques, ce qui ne se voit pas tous les jours, parce que vous ferez une bonne action, ce qui vous permettra d'en faire de mauvaises par la suite, et parce que je vous le demande gentiment et qu'il n'y a pas d'exemple que l'on ait refusé à quelqu'un ce qu'il demandait pour autrui.

Promettez-moi d'y aller. Je suis certain que vous n'aurez pas le triste courage de manquer à une promesse qui n'aura eu d'autre témoin que vous-

mêïie..

'James de Coquet. On peut dès à présent retenir ses places au Cirque d'Hiver et au siège de l'Union, 45, faubourg Montmartre.

;;p- ..̃;̃ -^f^^

Billet: du matin- II n'est point, paraît-il;, debonJtèUr parfait! De même la gloire n'est jamais ioinplète.; :5i un écrivain semàlkit S)d^rii|r'j^ s avoir, atteint là- renommée la plus grande' c'est bien Thomas Hardy. Or, un journal anglais nous apprend qu'à Dorchester, où il était né, il comptait tout au plus une demi-douzaine dé lecteurs.

Ce qui est intéressant à connaître, ce sont .les motifs de ce peu d'affection. Ils sont de nature à faire réfléchir les professionnels de la littérature. Les bravés gens, de Dorchester qui ont lu les livres de leur compatriote les ont trouvés trop tristes. Encore ne s'en plaindraient-ils pas trop si le dénouement corrigeait cette impression pénible. ïl n'en est rien les romans de Hardy finissent mal.

Peut-être une vaste enquête montreraitelle, que, le sentiment naïvement avoué par les lecteurs de Dorchester est au fond celui de beaucoup d'autres lecteurs, La littérature, strictement réaliste rebutera toujours, quelque peu, un,grand nombre de gens. Le lecteur qui vit une existence souvent pénible, pleine de tracas et de maux, ne sait aucun gré à l'écrivain de lui remettre saus, -Joyeux»-, rôvsc -une-tiropla* cable, férocité, te tableau de -cette y existenee. Il est, au contsraife, Feconnaiss'àht? à'? l'auteur qui le conduit pendant un moment dans un monde où il oublie ses préoccupations quotidiennes, Le lecteur éprouve aussi confusément le besoin que l'œuvre d'art soit ordonnée vers des fins qui ne soient .pas identiques à celles de notre monde.où nous ne voyons que trop, hélas la justice bafouée et le mal triomphant. En d'autres termes, il est satisfait que les bons soient récompensés et les méchants châtiés.

Sur cette éthique simple, les feuilletonnistes bâtissent, et avec un succès qui n'est pas près de finir.

Ils vous font sourire ? Possible. Mais veuillez songer que Don Quichotte et Sancho sont inséparables. Montrez Sancho, mais n'oubliez pas son compagnon au tangage de fou sublime. 1

s Artigny.

̃ ->

Toute demande de changement d'adrjesse doit être accompagnée de la somme de un franc cinquante en timbfes,yposte, pour couvrir une partie des* frats de renouvellement dvla bandé.

FEUILLETON LITTÉRAIRE DU 14 FÉVRIER 1928

LA VIE LITTERAIRE LE PACHA DE TOMBOUCTOU, par André Demaison (1 vol Fuyard), VASCO, par Marc Chadourne (I vol. Pion). L'ILE DES MISANTHROPES, par Xavier de CourvtUe (I vol. Editions Fast). •̃

C'est une belle aventure de guerre et une tragique histoire d'amour que nous conte M. André Demaison dans son Pacha de Tombouctou. De Marrakech-laRouge,,il nous conduit à travers les sables brûlants et déserts du Sahara aux lointaines régions du Soudan, aux bords de la Grande-Rivière, au royaume des Sonrhayes où s'élève la ville de, Gao, Gao où se concentre l'or que produit la riche et profonde Afrique, qu'elle recèle en sa terre ou roùlè en ses eaux, l'or dont elle est la dépositaire et la dispensatrice et qui attire sur elle les convoitises, l'or dont le brillant; mirage fait rêver toujours les avenhuiers cïg. toute .sorte prêts à partir poiir sa conquête. Aussi est-ce à une de ces expéditions vers le « fabuleux ̃ métal » chanté par le poète fies Trophées, que nous lait assister M. André Demaison dans un roman dont la donnée repose d'ailleurs sur un fait historique.

Ce fut, en effet, en l'année 999 de l'hégire ou en l'an de grâce 1590 que le sultan Motilay Ahmed AI Mansour, squs>* le prétexte d'un tribut à lui refusé par le roi des Sonrhayes, décida d'envoyer une armée d'environ cinq mille hommes mettre à la raison le monarque récalcitrant qui régnait à Gao. Les soldats du sultan marocain avaient déjà, k plusieurs reprises, essayé de pénétrer dans l'intérieur de l'Afrique et d'atteindre la Grande-Rivière dorée, Gao et Tombouctou. Ces tentatives avaient échoué, mais, cette fois, il n'en

LE MONDE ET LA VILLE

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DANS LES. AMBASSADES 31 '-l.

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La baropne de Gaif fier d'Hestroy, femme de S. Éxc.^rarnbâssadeur dé'" Belgique* 'recevra les lundis îo et 27 février et S mars, après cinq heiirès; .;= :̃•.>•• -r ̃•̃'̃; .A l'occasion du dixième anniversaire de l'indépendance de la Lithuanie, une messe solennelle^ sera céjébrée en l'église paroissiale de la légation Lithuanie à Paris, Saint-Charles de Monceau, rue' Legendre, le jeudi 16 février, à onze heures précises.

*Ly.'cônitessé de Peretti de La Rocca et Mlle AHfoiiîette dé.Perettï de La Rocca doivent quitter iijce^samment Madrid pour Se rendre à Malaga, à Algésiras et Grenade. ̃<̃̃̃ ̃ ^^l^xç;rlftminjstre,du..érésn'en Espagne et Mjn'^ïï^^Ye^j^'Âr^jo.Cint donne, en. leur, hôtel, de. la,;CastelIftna,uhe brillante receptioij suivie tift^oiscert, Le jeune compositeur brésilien M^:Frahfcisco Mignone, ainsi que Mlle HinaSpani, de l!0péra royal de Madrid, ont été chaleureusement,' applaudis.

Remarqué parmi les invités

ÏAj. Efcc. -5igr Tedeschini, nonce apostolique; l'ambassadeur de France et la comtesse de Perctti» dei La lïoccn, l'ambassadeur d'Angleterre et lady- IiuinbçjJd, l'ambassadeur de Belgique et la .baronne de Uorchgrave, l'ambassadeur d'Italie, le niarquis de Medici del Vascello, rambassadeuf de Portugal; M. de Mello Barreto, le Wijhistrc de Suède et Mme Daniclsson, le minfbfré" 'de Suisse et Mme de Stoutz," le ministre dû Mexique et Mme Martiriez. Duc '<Jt duchesse de Santa-Eleua, le premier introducteur ides- ambassadeurs et. ta duchesse de \'istah,crmosà, la duchesse de Plasencia, duc de.- Pinohermoso, marquis de Torre de Siendoza, secrétaire du Roi, le général comte de Xaite.n,, çhe,f de la Maison militaire du Roi, l'ambassadeur et la comtesse de Paredes de Nava, rambassadeur Paul de Solcr, le ministre de la marine amiral Cornejo, le ministre de l'instruction publique et Mme Callejo, la mawittisc de; Argtt'elles,' etc.

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RENSEfQNÉMENTS: MONDAINS ̃

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hier à Caux. ï:1f r

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#rn6»ûtbr «pendijeflifi prochain 17 février, à

cinq-; heifreli'thri! lli"e6nité%sè de' Bètlrb'oulon)

La comtesse Maingard a donné dimanche une matin& dansante pleine d'cntràitt, pour les amis de sçs enfants.

^ty4$J'A.\ ,'•'̃ ̃̃̃̃'

Duchesse de Bisaccia et Mlle de La Rochefoucatild," Marquise et Mlle de Lillers, mar(luise et Mlle de I>a Moussaye. comtesse et Mlle de Goulaine, vicomtesse et Mlle d'Aveuel, marquise cL Mlle de Talhoiiet-Hoy, vicomte et Mlle dé Rohnîr] vicomtesse et Mlle dé Bagncux, vicomtesse de "'lorlan et Mlle Crdmbcz de Montmort, princesse de Robccii, baronne et Mlle de Fontenay, comtesse de Nicolay, comte et Mlle des-Isijards, comtesse et Mlle de Vallombrosa, comtesse et Miles de Rougé, comtesse et Mlle de Kergorlay, comtesse et Mlle de Rolian-Çhabot, marquise et Mlle de Kernier, l>aroiinc et Mlles de Barante, comtesse et Mlle de Saint-Priest, baronne Goury du Uoslan et Mlle de Vu Rochefoucauld, comtesse et Mlle de Pifcray* Mme et Mlle de Scynes, Mme et Mlle Thasmar, etc.

MM. doMontriehard, de Vallombrosa, de Lévis-Mirçpoix, de Blois, de Sainte-Croix, de MonteBello, de Bagneux, de Gratnmont, de Gouliine, 'de Langlo, Robert Gautier, comte de Pôléort. Saint-George, MM. de Bourniont, de GaStéjfi,' de*' Bcrtier de Sauvigny, etc.

*MM' Maurice- et Têan-PietTe vlîSpoirité oht donné uMm?W&Sië^:0 'J': ̃ Reconnnu Tx

U1jfl<f,5 ~°~tt3i'ivüadi3 1ï4,~

M. P.-A. Crozier, comte et Mlle Morand, M. et Mme .Hehpl Dimîcr, Mrs Bsck^fTOi Kirk, Mme Gilberte tirellou, Mlles de Fossa, de Saint-Chéron, 'de Verchamps, de Dincchin, Sitnou-Juquin, Mauclairc MM. Say, Jean de Saint-Ghéron, R; de Grolicr, Proust, J. Drieu de La Rochelle, :Courtois-Suffit, Jacques Chabannes, Hr, Pacquemcnl, P.-Oi Lapie, J. Aublanc, Rigault,' etc..

Dans leurs salons de la rue Blanche, Mme et Mi Saliedo, avocats à la Cour, ont donné hier une fort belle soirée.

Parmi Jes- invités, on remarquait nombre de diplomates, de parlementaires, de magistrats. Une partie artistique au programme de laquelle figuraient nos meilleures vedettes, agrémentais d'uhe façon charmante cette réunion qui s'est prolongée très tard dans la nuit. Mme Georges Bernheim, en voie de complète guérison, nous prie de remercier ses nombreux- amis de la sympathie qu'ils lui ont témoigrile pendant sa maladie.

NAISSANCES

M. Gustav Forssius, vice-consul de Suède, et madaine; née Hardin,. nous prient de faire pjartfÉfé "la^naifeartcè dé leur fils, tyy.

t qae aigs my-

serait pas ainsi. L'armée lancée à l'aventure à travers le désert était compos|ée,,dc; ces redoutables mousquetaires d'Europe, que le sultan de Marrakech recrutait parmi les renégats chrétiens tombés en- son pouvoir. Elle formait une intrépide et magnifique troupe de guerre, hardie, impitoyable et farouche, liée par son reniement même et rendue invincible par la supériorité de son armeineïit,/ car les Sonrhayes n'avaient pas encore entendu la poudre parler par la bouche des mousquets et par la gueule des pierriers. De plus, elle était conduite par deux chefs d'une valeur éprouyée, l'un, ^zanFerriro, vieux routier espagnol, l'autre, te jeune pacha D]oùder,d'oFigine andaleuse, plein d'audace' et d'anibitiqn. En effet, pourquoi., une fois -l'or conquis, n'obtiendrait-il pas du sultan Moulay Ahmed qu'il lui cédât Ja belle sultane "Zouleika, qu'il aimait et dont il emportait avec lui les promesses d'amour ?

Cette inarçhe, dans le désert, de l'armée des' renégats, est, à mon sens, la plus belle partie du beau récit de M. André Demaison. Sa connaissance des lieux '.et son expérience d'Africain permettent à M. Demaison de faire revivre devant nous avec une singulière intensité les épisodes de cette étonnante « rtiée vers l'or ». Nous voyons 's se dërpulçr sur les sables ardents l'immense caravane guerrière qui s'avance lentement au pas des hommes- et des chameaux à travers la soif, les fatigues, les mirages, sôus les

irmilltmili 1 1 1 ii-i

BlENFAJSANÇg Une vente de charité au profit des œuvres de la chapelle du saint curé d'Ars (plateau de Bicêtre, rue du Professeur-Bergonié), aura lieu, daftsf'lés salons de; Mme H,; .Wurgner,;46, rue" de Lille,: 'lés: jeudi 16 et vendredi 17 février, de deux à six heures.

Le Comité de l'Aiguille française dë: Ven- dée donnera son second bal le samedi 25 février, dans les salons de l'Alma, 6, square Rapp (7° arrond.), à vingt-deux heures. r, Jeudi 16 février, à trois «heures, en. l'église, de lav Madeleine, aura lieu une fête" religieuse au profit- des œuvres Sainte-Thérèse' de l'Enfant-Jésus jdes Quatre-Routes dé' La' Coiirrléùv^, .i, Cartes a la sacristie et.ctëz I)urand, place de la Madeleine. Les offrandes au profit, de l'CÇuvre. peuvent être, adressées .à Mme Lugagne, 18. rue Molitor (16" arrond.). v

Brillant succès pour le concert organisé au profit de. la Ligue de propagande contre la. tuberculose, à la salle des Ingénieurs civils. Les artistes qui interprétèrent les- inorceaux du répertoire classique ou fantaisiste se partagèrent les applaudissements d'un public'des plus élégants et nombreux. Là recette, qui fut très belle, ira toute à là grande. œuvre présidée par le docteur Nigoul-Foussal, assisté de Mlle G. de Bryas, la comtesse de Pierredon, le baron de Bertoult, MM. de Chénevarin et Al. Beder. Jeudi prochain, dans les salons du ministère des travaux publics, 246, boulevard Saint-Germain, une vente aura lieu en faveur des oeuvres féminines de l'Armée du Salut. On trouvera aux différents comptoirs de la bonne-! terie, papeterie, des produits comestibleSj por- celain.es, etc.

MARIAGES ̃ > ;o-! Le mariage de S. A. R. le! duc de Pistoia avec $. A. la princesse Lydie d'Arenberg sera célébré à Turin le 30 avril.-La bénédiction nuptiale sera donnée par S. Em. le cardinal Gâmbà. ̃̃

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ceau. %r?' •< ̃̃̃̃̃̃: ftf' ,•; ^-nïîi r Samedi 18 février aura lieu, à Saint-Ferdinand des Ternes le mariage de M. Jacques Gaston-Méry, fils de notre regretté confrère, conseiller municipal de Paris et: conseiller général de la Seine, avec Mlle Lyee Mathon. Nous apprenons les fiançailles de MJle Elisabeth Rolland d'Estape, fille de M. et Mme Lucien Rolland d'Estape, avec le comte Guillaume de La Taille Trétinville, fils du comte de La Taille Trétinville, décédé, et de la comtesse, née Noël.

DEUIL -». ̃•: La mort de M. J. Dôidcet, ambassadeur de France auprès du Vatican, a été douloureusement ressentie à Rome, dans les milieux diplomatiques et dans la colonie française, où l'éminent diplomate était unanimement estimé. Les obsèques de M. Doulcet seront célébrées jeudi matin, à dix heures, en l'église Saim> Louis-des-Français. ̃ Nous apprenons la mort de Mme Le Bret, née Hàrty dft Pierrebourg, veuve du colonel L,e. Bret, .pieusement décédée le 13 .février, en, sçn -dflmicilêj «as, avèriaé Fribdlartfc ies, nhsèn» ques jèuôi- se- courant; 4. neuf; heùresv eri'Uéps«'>SâtrftiFhâîïSpfc TitPflRoijle, l'on se réunira.

Prière de considérer le présent avis commetenant lieu d'invitation.

Ni fleurs ni couronnes. >> « ̃' ̃ ri Nous apprenons la morPde Philippe Récamier, fils de M. et Mme Louis Récamier, petit-fils du docteur et Mme Récamier et de Mme André Wittersheim, "rappelé à Dieu le 9 février 1928, à l'âge de deux" mois. Les ob-' sèques ont eu lieu dans l'ihtimité.

*& Nous apprenons la mort, à l^âge de dixsept ans, de M. Antoine de Maquillé, fils du commandant de Maquillé et de la comtesse, née d'Yanville. Les obsèques auront lieu demain 15 février, à Nort-sur-Erdre (Loire-Inférieure)' Lundi, en l'église de Thiviers (Dordogne)/ ont été célébrées, devant une affluepee consi-J dérable, les obsèques de Mme Bathilde-Marie de Louvel-Lupel, comtesse de Choiseul-Goujfier. Le deuil était conduit par le comte de Louvel-Lupel, le comte Robert de, 'Louvel-Lupel, capitaine au 8° spahis, le comte Fernand de Vigneral, M. L. de Saint-Semin, le comte dev La Rochemacé, ses neveux MM. du Tayrati^ marquis de Cherisey, vicomte de LaTouanne,; comte de Froissard. ses cousins. -<̃• .<•••̃:<: Du côté dès Maniés ? 'ïa; tç|ntess^ de .!L.ouH;eë?

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fureurs du soleil. Et puis ce sont les découragements, les querelle*, les irritations de ces âihës grossières, avides e.t! farouches, leurs colères devant un but qui, toujours, recule. Tous ces senti-, ,ments sont peints avec force et vérité ,| par M. André Demaison dans un style vigoureux et coloré, et nous arrivons ainsi jusqu'à la GrandcRivière, jusr qu'à. Gao. Alors, c'est la folle, brutale et vaine attaque de la cohue guerrière des Sonrhayes contre le corps diminué, mais invincible, des renégats, c'est la: grande bataille qui met aux prises la horde sauvage avec la force disciplinée des conquérants venus du Nord. Ce « tableau de bataille » de M. André Demaison n'est pas naturellement sans faire songer à celui que nous trace Paul Adam dans sa Ville inconnue et ne nous fait pas oublier, naturellement aussi, les pages célèbres de Salammbô, où Flaubert évoque, aux bords du Ma-* ca, la défaite des mercenaires par Par-mée carthaginoise. Ce n'est pas fairetout au talent de M. Demaison que dejconstater qu.e,ï:iualgr4;ses réelles et remarquables- qttali tés d'écrivain, il n'a pas, à un point aussi parfait que Flau»bert, le sens de la composition et ta maîtrise de. la langue, mais son liyrjr n'en est' pas moins d'un vif intérêt et'. d'une belle ténue. La mort de la sultane Zouleika, livrée par la jalousie du sul-^ tan Moulay Ahmed à la morsure mortelle des scorpions est d'une forte érno« tion dramatique. Le sultan a appris, par une lettre interceptée, la trahison de Zo.uleika, et cette lettre, Djouder l'a expédiée de 'Tombouctou, car c'est à Tombouctou qu'il s'est retiré, Gao, la ville conquise, n'étant qu'un amas de pauvres cases abandonnées. L'or insaisissable se cache. Sa profusion légendaire n'est qu'un mênsonge.Tout a échappé aux mains avides du pacha de Tombouctou, la puissance comme l'amour. L'or et le bonheur n'étaient que des mirages, car la vie ne nous donne guerfr

98~Car~us-~uran., .1

~L¡'¡

Lupe~' néë''Montatembert, sa beHe-sœûr; la comtesse de' Lo'ùvel-Lùpel, la comtesse R. de Loùyei'-Lupél,ia comtesse F. de Vigneral, Mine L. de Saint-Sernin, la comtesse de Roçhemacé, ses .niècçsvj; la, comtesse de Mareu'jli 'Mme dii s-Payrat, la marquise de; ,Ch,erisey, la vicomtesse 'de t,a;Twuaiïne, la comtesse de Froissard, ses

-cpus'infâ.f.

Le'x'efcùeil à été déposé provisoirement dans l'église de Thiviers. L'inhumation aura lieu ultérieurement dans le caveau de famille, à Warvillers (Somme).

Dn nous annonce là mort de M. Pierre Martin 'de Gibergues, 'conseiller référendaire honoraire àja Cour des comptes, chevalier, de ^j, 'Légion d'-bonneur. Ses.obsèques auront lieu c}eimainî mercredi. iS: février, à ,on»e heures, en l'église Sainfc-François-'Xavkr, où l'on se -réunira. 'Le "présent avis tiendra lieu d'Invitation. %?'. Nous apprenons la niort de^ Mme Auguste

/WfenVi,. ,,rjée .Charlotte Bkndin, d'ecédée Je

12 février, eh>s,on,,dpmicile, à ^çqiily-surTSeine. ,Les. obsèques auront lieu demain mercredi 7i'S courant, à midi précis, enl'église Saint-JeanBaptiste (158, avenue de Nèuilly), l'on se réunira. De part de 'M. Auguste Pellerin, consul général de Norvège à Paris, son mari M. et .Mrnè, Jean- Victor Pellerïn, M. et Mme :René;Lecomte, et, Mlle Germaine Lecomte, ses enfante, et petite-fille.. L'inhumation aura lieu au cimetière du Père-Lachaise.

^^No.us apprenons la mort de Mme veuve Jules y.fndenzande, née Louise Levaùx. Le .service religieux sera célébré en ..l'église Saint-Germain des; -Prés, demain mercredi 15 courant, à dix heures;:Suivant la volonté de la défunte, il ne sera ̃ pas envoyé de lettres d'invitation. ""v •. "itioi'- Serigny.

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® ïkîaisôh d'Education.

Mesdames, souvent votre médecin vous con.-seille «d'envoyer- à la campagne votre fillette, à, qui l'air de 3a" ville ne convient :pas. Pour trouver âftèf'Wkiètth' d"édt(cfe'tMh.,iëh..iplëin air,

'en Suisse, 'Wire 'env': Angleterre" Or, en, pleine [Normandie, i.,deux.'heure)S de,,Paris,, mjg^insti, ltf tion existe. v, ,• ••̃' Mlle- Sainte-Marie, ancien, professeur à l'écoie des Roches, a créé à Heudicourt (Eure), Une étolfe nouvelle pour jeunes filles. Là, dans un château entouré d'un parc superbe, les élèves trouvent,, avec une vie de famille, l'éducation et J'instruction qui font la,femme forte, cultivée :et instruite. "Pour tous ren'seignèfhenfs' et notices, écrire à la Maison d'Education d'Heudicourt, château d'Heudicourt, paV.Etrepagny (Eure). Téléph. *Ètrepa"gny'n° 59. ̃•"••

La quinzaine des surprises chez MargainéIjicrofà ''commence demain. Pour favoriser la vje màir||: chère, de charmantes robes seront présentées 29, avenue Marigny, à des conditipns rares. De plus, les dames donnant leur commande; pendant cette quinzaine, peuvent avoir -ëhance de po'sséder une des merveilles 'dg la collection.. ̃. "̃•

Pendant quelques jours encore, vous pourrez profiter de la. grande exposition VenteRéclame organisée par 4' i la Ville du Puy, 48, t)oul;Haussrriann; Toutes les dentelles pour sqousseaï&\ I%'<jài,^ai5;ori;t4n1èbb'lef(îeni;! Spe- «cjalftés dWocK^ aèrnaritSrt6ùpâtS'"5Scrffiés,'

V .lrnr> t LMU'l' !«, .< ->^T,

̃ ] #.Bà.s de, ?pîe en gros. '.La douzaine pied fil 216 ..francs, 36 fin -396 francs, 40 et 44 fin 54-0 francs, 48, 50 }tt 100 fin. ̃'̃̃̃•.• ••̃ "̃? ̃ Ragot, 78, rue François-Miron, Paris.

%.x A' l'occasion de leur exposition de parfumerie;«qùi,a a lieu en ce moment, les Magasins Jone$,'yàçi-$i, avenue Victor-Hugo, mettent'en vente .-une bonbonne de litres eau de Cologne'5 extra pour la toilette, pour 75 fr. une bonbon'iie de 5 litres eau de Cologne fine 700, pour .129 îr.,i Eau de vie de lavande très vieille, 8o°, le, .litre, 43 fr. Savon très fin pour la toilette, ia fyoîte de 12 pains, 14 fr. 90 Savon de Marseille- pur, la caissette de 24 morceaux, 16 fr. 50 Savon aux amandes amères, la boîte de 12 pains, ïi fr. 45 Sels pour le bain, très parfumés, le double flacon, 14 fr. go. Catalogue e franco sur demande.

Sherry, le grand confiseur des ChampsElysées semble avoir voulu réunir dans'ses sa'̃lons les friandises les plus iraf finées et les plus élégantes les meilleurs porto, les plus déli"cateè pâtisseries, les plus fins bonbons et cho'côlats, les thés^. les mieux choisis C'est la

~raiSq~ldc~il:: ¥R~~e!;¡1 ,i'~

ce que nous ont promis nos rêves. Cette dure (loi de la réalité* pas plus que ̃ M. André Déraison, Flaubert ne l'ignorait. ÎSTe voulait-il pas, sous le vocable de « Frères de la désillusion »', fonder lune confrérie de, Désabusés? C'est aussi d'un «désabuse » que "M. Marc Chadourn« nous conte l'histoire dans son rpïnân Vasco, mais ce n'est ni l'or .ni l'amour que Vasco est allé chercher à travers le vaste monde, sur -ïe^piages océaniennes, dans la lu;immeus& beauté des îles qu'ombragent les palmes et qu'entoure la ceinture marine des coraux. Ce que cherche Vasco, de tous les désirs de son âme et de tous les efforts de son esprit, c'est lui-même, mais lui-même dans sa vérité. Vasco veut se conquérir et, pour se •conqûéfjr, s'affranchir de tout ce qui n'est pas lui. Il veut se dépouiller de toutes les influences, qu'elles soient familiales, âînïcales, sociales. ;I1 veut une vie qui soit « sa via », -et où la trouvera-t-il le mieux, cette vie, que dans le dépaysemeiït, dans la sôlltiide ?"Là, il pourra vivre en la seule présence de lki-même. Alors peut-être j>oprra-t-iï se réaliser complètement, 'jattêindré à ce « sublime » /qui est lé but secret de tout. être atteint-d'idéa* <?lKsmer'? ̃̃L- ̃-•-̃ -̃'̃̃• ̃ -•-̃- ̃. Et Vasco part; il abandonne la maison paternelle, ses amitiés, ses habitudes. La douce, la lumineuse Tahiti l'attire. C'est qu'il tentera son. expérience. Tahiti n'est-elle pas l'île de loisir où les nécessités de l'existence sont les moins pesantes, où l'on se sent le mieux délié de tout? Ce sentiment de libération, Vasco l'éprouve à son arrivée à Papeete. Tahiti ne le déçoit pas, c'est bien un paradis, mais un. paradis, hçlas! où il y a des hommes, et Vasco fait là connaissance de l'un d'eux. Il s'appelle Plessis.. Il a su' s'afTranchïr, mais s'il a au s'affranchir, il sait aussi' attacher autrui. Vasco subit sa redoutable irifïuënce, et il en résulte pour

̃ *.A YEmbassy..

Monsieur y donneuses déjeunera d'affaires. Madame fréquenté son thé .dansant, et tous deux souvent-y viennent dînejt 6u% souper après le théâtre. L'Embâssy, rSô^CMmjfe'Elysées.' Téléph, glysées 41-15.- -r- ;̃_̃_ ,v -̃̃:̃̃ ^Evitez-vous .tout ennui, ^•tijute. Réception, en cohëant à- Virgdnq, 's n, riie Mène, îfaris (9°), l'installation et la décoration de votre intérieur appartement, villa,^ çhâteaji., Consultez-nous pour les papiers peints, là 'pëîntdré et l'ameublement, ̃ >i; '*̃̃ r~ :|fi # La mode a ses raisons.Cette année on reçoit beaucoup à la nouvelle Salle II fiché, Sous une lumière douce, créatrice de beauté,; dans un cadre luxueux d'un modernisme discret, une atmosphère d'élégance intime y ̃ accueille les invités. Et les hôtes n'ont eu aucun aSoucî d'organisation.. t ̃•< l v>»K; ̃

i l -r-

L'Art chinois ancien, si délicatement nuancé, iëst''t6Ùjoyïs"tln ïégapipoïïr^lès amateurs. ̃̃̃'̃ Tran H'anJ(,*i%, rue ^'Gh&teaikid^n'; ̃soumet une très belle collection de jh dés, porcelaines, laques, broderies,' thé, à des prï* ^treîs ^raisonnables. Importation directe de..}à Chine. Retenez bien ceci, vous ferez une économie de 15 à 20 0/0 si, avant de faire un ajehât le plus petit soit-il, vous vous adressez à ïElys4eCommission. 52, rue de Ponthieu, qui vous procure les -.articles de toutes marques* au. prix de gros et de fabrique catalogues et- tarifs envoyés sur demande à M. de Chatellus^ directeur, 52, rué de Pônthieu, Ëlysées 57-^8. Toute l'alimentation Tout l'Ameublement

Hortense, 9 Caroline Les Marchandes de Frivolités vendent cette semaine en Fil fin un bas.« 22 fr. Egalement en soie un bas à, .26>§0, un. renforcé à 29, un autre à 39, un bas, du soir à 49 francs. Des Gants chamois, Suède, chevreau, à 17,50, 29, 35 et .45, .et. des fantaisies à 35 et 45 francs. Tons de firié qualité, 23, rue des Capucines, 3, Avenue .Victor-Hugo. -̃• i; ~£A SAISON^

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l'" It,Ó~IJ1".q;O\'i~~1

i^a_^àt|d^,Jçu|s'4e^f^.a,4téJ,lfaT.

.vprisée- par. mâevsp&tMitâ<$pi:,àinnP&;çai)£k.

d'une délicieuse Oiïâotfnahce,We'nomtireoses' voitures' d'une splendide réàiis|ttj&ri flpf aie se suivaient, et les occupants y bataillaient avec1 entrain. •̃ ̃ M. André de Fouquièrps remit' ;<ijB^' vainqueurs du tournoi les coupes et les,Dannières. Le soir, très vive animation dans tous les restaurants et cabarets de nuit' « A'rftaviva », où l'esprit de Scarjinsky pétille autour des coupes, réunissait une élégante, chambréç. –7 La ville de Cannes. a donnélaii Casino municipal, pour ses œuvres de bienfaisance, un dîner de gala mardi dernier, avec le. concours des Dolly Sisters, Je Hal Sherman et' de Georges Metaxa. Le succès 'des' artistes rM énorme, l'assistance aussi nombreuse que bt'illant'e, et la recette atteignit 135.000 francs.

Les arrivées e font toujours fdg plus en plus nombreuses, et c'est ainsi qu'on signale à l'Hôtel Régina la présence de fe'ibarônne Tsiris, colonel Golding, Mrs Flemming, M. et Mme Kuellers, M. et Mme Lewis-Barclay, M. Wibier; etc. J '̃[' •̃ SonV descendus à l'Hôtel des Princes M. et Mme Privât, M. et Mlle Bovet, M., /Mme et Mlle Boyy, et Mme Jourdain, Mme et' Mlle,Morand'ietc,

AwiGonnbt enMï&ï\t-&ïivégiMi<>étvMmti±th-

V <3ffKrviôfir,m' eçTiSRflH7"ae. •TtïwfSPMazprer;1

-9~ ,J;t'" "'ir'II'I. k'~ 1'" "~M -Y '4<, ..J.I!

54.;3MmèJ'èf Mllei¥ùkifeh'ïma,"M^it 'Bïr^

P. Deleçourt, Mme Pûurtel, etc..

La vie mondaine se manifeste à Cannes, non seulement au Casino et dans' lés villas, mais aussi dans les grands hôtels. '̃ Le Carïton, dont le bar,; à midi1, réunit la plupart des amateurs de tennis à la sortie des courts du C. L. T. C., et dont les salons, à" l'heure du thé, présentent une si élégante ani- mation, est peut-être un des lieux où, grâce à l'intelligente activité de'son directeur; M. Revelli, les soirées et les galas réunissent la meilleure compagnie. C'est ainsi qu'au dernier dîner de gala, animé par d'excellentes attractions, les danseurs Stro- ganoff, Iris Savina, Léonid, et où- furent distribués aux invités de si charmants cadeaux, ont pouvait reconnaître autour des tables M. Wittouck, Mr Mortimer Davis, Mme Vera Owen, captain Roberts, docteur Arpn Hirsch, sir Francis Lowe, sir Alec Black, SÏr Arthur Sullcy, sir Thomas Callën(ier,ïrM-r J. Jàcobson, sir et lady Vincent Caillard, Mr et Mrs Harry Kosky, Mr Hallgarten, baron et baronne Guy de Slane, M. et Mme Lambiotte, M. Palerai, Mlle Lamberti, Mme R. Fillol,- M. et Mme Clarence Housman, Mr" Eiidicott, M.- et Mme Wintçr. M. et Mme Roselli, Mrs Përcy Benflçtt, tt, Mri; ,ï>ort, .^n^pt^hkï^.

_j– ;i;j. ^ffmTl^J'v^^̃lll^l^>^n^rll^i^^lll^1lt^^lt1lrtr 1 nifciiiiiiiiiirii m

lui de graves cDiiséguences. Il lui fau.t quitter Papeéte, accepter un poste dans une. des llea Pâumotoù, où il apprend à connaître cet étrange Plessis. Décidément, la société des hommes ne vaut rien à Vasco. C'est pourquoi il va s'installer à Nouhiva. Là, il sera seul, car l'île n'a guère d'autres habitants que quelques lépreux soignés par un vieux missionnaire. Va-t-il enfin, là, se trouver ? Noii, car Vasco est de ceux qui ne se trouvent jamais, chez qtii l'esprit d'évasion est trop fort pour leur laisser vivre la vie de tous et pas assez pour les conduire où ils voudraient aller, où les appellent les aspirations velléitaires de .leur instabilité. Il y a en eux un surhomme qui n'aboutit pas. Vasco n'est qu'un homme comme les autres, mais c'est un homme qui ne veut pas aimer sa vie telle qu'elle est, si humble soit-elle, à qui le mot « ici » est odieux et qui vit dans le mirage insaisissable du « là-bas ». Cet homme, M. Chadournè nous la décrit, dans son Vasco, avec1 une rare subtilité d'analyse, mais ;M; Çhad'purne n'est pas seulement un analyste. ;C,'est.; ausi tiit' paysagiste -de1', talent. En nous confant l'histoire d^Yas-i co, il- a su ""évoquer' àvhn<ys yeux le§. 4uminenx paysages ècéànïèhs. Après Pierre Loti, après M. Somerset Maughan, il nous dit la merveilleuse beauté de ces îles enchantées, de ces îles que M. Somerset Maughan a appelées rafchipël des Sirènes, mais dont l'enchantement, semble exercer une si "dissolvante" action sur les énergies et les .nio'rales; Etait-ce bien là qu'aurait âû se rendre le Vasco de M. Çhadournèpout y tenter ce dur travail qu'est la conquête de soimême ? Mais ne chicanons pas M; Marc Chadourne, qui a trouvé ainsi l'occasion d'utiliser; et fort bien, de vives impressions et de vifs souvenirs de voyage. Il en est résulté un livre intéressant, aussi bien par son déco'r. pittoresque que par l'étude très serrée qu'ili

May, Mr. et; Mrs Ch. Chaplin, etc. ~r La coquette salle"' du SportingX qtjï 1|' conçu, cette saison un programme des :-plu?;. éclectiques, offre .cette, semaine à ses habitue* !ïâ somptueûse revue New-York-Paris. Bans ùiP firmament étincelant brille l'exquisa. étoile- "de:. la danse Mado Minty, de l'Opéra-Comique.

.kv. :• ;•; &£%'&

'r;-4~

Les soupers de Redoute et de Veglione sont toujours des plus. suivis, au Negrçs£i), le; plus somptueux des palaces de la Côte a'Âzur?'C 'est 'l'occasion pour la -clientèle èlêg£?hïé :'def 'Se Jiréfeî' trouver au rendez-vous le plus mondain de la Riviera.

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La Vie, artistique^

o,

Lucien SiMon. €h. Milcendeau x

'̃̃̃̃̃ '• "v,y, «"li'i; ̃̃ 'f- .,v

Ht,. Xu!c|bri Sîmbn n'à.vait'pas- pris. part `

aux.' S'âlô'd's,"1 ni 'accepté que }Vt)ri' ̃qi'gknfc&itV;' »:

depuis quelques années; une ̃fc^positionit'' mêiwe restreinte, ries œiïvreà que 'dans :lïr méaitatibn et la liberté 3li silence,'1 ilranofe e tait sa joie et sa haute conscience d'artiste ̃ à faire éclorc. •»." Il donnait là à ses confrères un exempje que l'on n'a pas de peine à comprendre, et-, des' regrets à ceux "qui apprécient son ta.-» lent si vivant, si brillant, et son observa- tion de la Vie si personnelle et si diverse.' Un voyage entrepris l'été dernier aijt Maroc, uniquement pour voir d'autres cou- c leurs, lui mit sans tarder, comme on pour1 vait le penser, le pinceau et le crayon- à •̃ la main. Les notes qu'il rassembla, 'les étu-.des qu'il fit sur place, les compositions qu'il en tira une fois rentré à Pans, furent' tout de même une occasion d'une re.n/tréë| et cotte occasion, s'amplifiant sur ie idisir-j de ses amis, a donné naissence. à une cxnp-' sition des plus importantes qui s'ouvre à la; Galerie Bernheim Jeune.

C'est véritablement une fête idfanimation,; de vivante clarté (on est obligé de, i^vçnir' sans cesse à cette épithète de «viyahts'iiyeç lui), enfin de beau et sûr métier, d'un métier qui suit le mouvement de la pensée et le plaisir de l'expression. M". Lucien Sf» •' mon est une sorte d'optimiste du rée}. Sa vision n'est pas de cellei qili flattGïit les sujets1: niaistllè n'est pas -notf -plus 'de cel- les qui les dénigrent. Il est encore, si l'on -̃veut,' -une sorte de lyrique de la vérité., 'MâïS"fiâr"fleâsu~s'rtôut xl:cst un peintre^- .• i'1 j Je^aFfta's'Wsdiin de dire avec quel. pla»* e

<:str ~ttÍ'ii~;#l)1.btItrC'qttclque8-'l'~f)p'è~~J

die I'âétivro d~iayére, des vatl,ation~ d'ajf'

/de l'oéuv.ra^è Naguère, des varipliôri^'d'a3''1

présent. beaux iius souples et tièdçs, al- ternent avec des scènes rustiques, des mas- carades charmantes, des portraits; pjes. aquarelles se mêlent aux peintures, et tout cela forme une harmonie des plus at» trayantes.' tr ̃ Quant à cette sorte d'album (aux grands feuillets) de son voyage mai'OcainyeUeest -̃aussi entraînante et aussi 1 neuve que le reste, et l'on aime à résumer le tout- d*un mot M. Lucien Simon est demeuré maître et continuateur de sa jeunesse. »

1 :-•• ̃̃- f *-̃ •(.- .O-. :k-

')'

Une exquise et profonde rétrosRaetfy-ç- de l'œuvre de Ch. Milcendeau s'ouvre .en même temps aux, Galeries Georges..Petit.! Ce grand dessinateur et ce pénétrant^ peintre mourut trop jeune Emotif au su.<j. prème, il se dévorait, intérieureiuçnt, W scrupules et d'enthousiasnies. Il a jriervqilleusement décrit la France des pays d'Ouest les marais vendéens les vieilles traditions et les types puissants,, austères et simples des paysans la. grâce qui s'I- gnore des jeunes filles, sauvages fleur^. fie pleine terre, les horizons tristes et "calmes; la vie semi-aquatique de ces àgricuiteurX.' mai-jaiçhins. Il a aussi trouvé Je vrai .c'h.r'ac,- f tère dés Morbihannaises il avait fait quel-

~~ë'nTann~q~n~~r-

^rofond^aj|;iii*^Hiotratc^ieJkment,jl Ja

traduisait avec lihe sobre' ricM'sse <îe 'coiileur, une finesSfi<t iinçvjiqhiesso de dessin, qui furent appréciées de quelques-uns pendant sa vie, mais qui vont faire, désormais, du plus modeste (comme foViriàt^.çar'.j. il avait en ceci un tact admirable) commç.! du plus important de ces travaux,, îc$ '.lob- jets parfaitement prédiêux.

Arsène. Alexandre^ -1,

LE MAUVAIS TEMPS 1 La tempête sévit avec violence sur les côtes et particulièrement sur celles de l'Atlantique», De nombreux navires se sont, réfugiés sur les rades de Lori'éht et Belle- Ile. La gabarre Laisse-les-Dire, patron Bohic, de l'ile de Batz, chargée de sable,pris^ dans une saute de vent a sombré -dans la baie de Morlaix. M. Bohic a pu se sauver 'dans un canot, mais ses deux fils âgés <fe 18 et de 14 ans ont coulé avec le bateau. Les deux corps n'ont pas été; retrouvés." = L'Orne déborde et .l'inondation' des quartiers bas de Gr.en est à craindre, Lejs prairie:; sont recouvertes, des bcistiawx ont été emportés par les eaux.̃ ̃ On annonce également de Bordeaux qu^ .la. tempête qiri règne à l'entrée de la Gi*:

j'ôrrâfe rÇhcr^y'havigatioii très^ difficile. '•

.nous offre d'un « cas » qui n'est pas si particulier rqu'il:en à l'ait, et Sui se rattache à cette inquiétude .méderne dont nous entretenait, il y a quelques années, en son roman, si plein de promesses prématurément interrompues^ L'inquiète Adolescence, le regretté Louis" Chadourne, dont j'ai tenu à rap? peler ici le nom à côté de celui de: son frère Marc, l'auteur de Vasco. Ne quittons pas les «îles» sa^être, al-» lés, en compagnie de M.Xavier de Courville, faire un tour à l'Ile des Misanthropes. Elle était déserte jusqu'au jour où M. de Courville a eu l'ingénieuse idée d'y rassembler les vingt « mécontents », irrités par les autres ou lassés d'eux-mêmes, qui ont résolu de fuir le monde et d'aller vivre loin de ses iniquités, en une retraite philosophique. Or, avant de prendre congé définitivement des milieux familiaux et sociaux auxquels ils appartiennénttj,chacun de ces exilés volontaires a tenu à nous faire part de ses griefs et de ses raisons. Ces adieux, qui sont des réquisitoires,, fornient un cpi-ps de revendi- cations fort amusantes, en leur amer-'tume,, car les 'misanthropes de M. de /Çouirville sont des gens d'esprit et écrivent un excellent franeaisu II faut 'les écouter dire leur fait aux noces, aux funérailles, à la politi.que, aux affaires et à toutes les misé-r rables occupations du monde qui, une, fois qu'ils sont rassemblés en leuciie. leur semblent infinimenjt moins niisé? rables. Elles leur paraissent même indispensables, car, un beau jo'tir, nosjjnf sulàires regagnent le rivage et réintègrent le continent. Ils n'en voudront pas à M. de Courville d'avoir révélô leur expérience et de nous avoir, donné ainsi l'occasion d'en tirer l'enseignement qu'elle comporte. Henri de Rpgnïer, 4

de l'Académie française.


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DERNIÈRE HEURE

La crise politique allemande La dissolution du Reichstag

paraît maintenant de plus en plus certaine

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BERLIN, 13 février. La réunion de ta commission interfraçtio.nnelle des partis gouvernementaux a ducé, cet aprèsmidi, de 16 à 18 heures.

Suivant le communiqué publié à l'issue de la réunion, toutes les questions litigieuses^pn.t ;fait l'objet des délibératicjnç et seront poursuivies demain matin. Les partis gouvernementaux auraient décidé, dit-on, dans les milieux parlementaires, créchanger demain la liste de leurs revendications n'ayant pas été satisfaites, mais on ne croit pas que cet échange, documents modifie en quoi que ce soit la situation.

L'échec de la loi scolaire, dit la Gazette de T'oss, est aussi certain que la dissolution du ïieichstng au printemps prochain. Le seul but des discussions actuelles entre les partis gouvernementaux est d'imputer à la contre-partie la responsabilité de l'effondrement de la coalition on ne discute que sur la date de la dissolution. Le centre parait renoncer à la dissolution immédiate du Reichstag. si l'on se 'met d'accord sur une date fixe pour les prochaines élections. Le centre veut. éviter que la discussion du budget au Reichstag serve de •prétexte aux nationalistes pour prolonger indéfiniment les débats au Reichstag. Il est à remarquer, ajoute la Gazette de Voss, que les chefs du centre ont pris contact avec les personnalités dirigeantes des partis de l'opposition.

Le Bcrlincr Tageblatt déclare qu'on admet au Reichstag que la dissolution aura lieu au plus tard fin mars et que les nouvelles élections seront fixées à la première ou à la deuxième semaine du mois de mai.

La situation s'aggrave

dans la métallurgie allemande Ber-.in. 13 février. La grfcvcde^ quy.pers métallurgistes d'Allemagne Centrale survenue à la sujte. d.'un .conflit de salaires;ct qui dure

depuis. <quatre .sejnaints cisque 4.*JVV/?iÇ ie,,yé-_

rieuses conséquences sur l'ensemblade l'industrie métallurgique allemande. En effet, dans le but, dit-on, de soutenir la lutte des industriels d'Allemagne Centrale contre leurs ouvriers, la t Fédération des industriels métallurgistes de toute l'Allemagne a décidé de prononcer le îoekout le 22 février prochain 800.000 ouvriers environ seront touchés par cette mesure.

Le chancelier Seipel à Prague

Prague, 13 février. Mgr Seipel, chan'celier d'Autriche, est arrivé à Prague où il vient sur l'invitation de la Société des étudiants chrétiens allemands. Il a fait ce soir une conférence publique sur le thème ;« La conception de l'Univers et la nationalité.

Mgr Seipel a été salué à son arrivée par le personnel de la légation d'Autriche, par les membres du corps diplomatique, des fonctionnaires du ministère des atTaires étrangères.

Durant son séjour à Prague, Mgr Seipel sera reçu par le président Masaryk. Il traitera avec M. Benès des questions de politiqué économique, entre autres la suppression des visas entre les deux pays. Son retour à Vienne est prévu pour mercredi.

<̃• ̃̃ ->*tr T.

Un télégramme des patriotes belges à M. Raymond Poincaré

-•*•

Strasbotog, 13 février. A l'occasion du voyage à Strasbourg de M. Poincaré, président du Conseil, les patriotes belges ont envoyé le télégramme suivant « Les patriotes belges, réunis en assemblée générale des amitiés françaises de Dinant, s'unissent aux patriotes alsaciens pour acclamer M. Poincaré, éminent serviteur de la France unie, la meilleure sauvegarde de la paix.

» Avocat Gérard. »

A la Conférence panaméricaine Signature du préambule de la Convention h de l'Union panaméricaine

) La Havane, 13 février. La commission de l'Union panaméricaine a adopté, sans y faire d'objections, le préambule du projet de traité pu convention pour l'Union panaméricaine. On se souvient que l'Argentine. par l'organe de son représentant, M. Pueyrrodon, avait insisté pour que fut insérée dans ce préambule une clause d'après laquelle les barrières douajiières entre les pays faisant partie de J'Union panaméricaine devraient être supprimées. La proposition de M. Pueyrredon s'était heurtée à l'opposition du chef de la délégation des. Etats-Unis, M. Ch. Hughes.

L'OPINION DES AUTRES

,~l,

ha politique

Comment la mieux raconter dans cette rubrique que sous la plume d'un républicain d'esprit aussi indépendant que M. L. L., du TEMPS ?

Sic vos non vobis mellificatis, apes. Ainsi Je miel du savoureux discours de M. Poincaré n'est pas pour lui, c'est-à-dire pour son union nationale. Ce sont les radicaux socialistes cartellistes, et la désunion qu'ils préconisent, qui s'en délectent. Jl suffit de faire un tour dans les circonscriptions pour constater que la campagne menée par le Cartel, toujours vivant malgré quelques apparences, contre la majorité de la majorité parlementaire de M. Poincaré, bien loin d'avoir cessé, continue avec une vigueur nouvelle. Tous contre les « réactionnaires » Tous, c'est-à-dire radicaux-socialistes, cartellistes et communistes, qui sont résolus et même s'y engagent, ici publiquement, là secrètement, en couvrant leur entente de quelques injures réciproques, sans aucune importance électorale résolus, au second tour, à coaliser leurs bulletins contre le candidat de la réaction. Or ce candidat est le plus souvent un de ces députés républicains qui, non sans quelque abnégation quelquefois, ont soutenu fidèlement, sans défaillance, le ministère et la politique financière de M. Poincaré. Par le vote de l'ordre du jour de confiance, l'union s'est affirmée, au moins pour deux mois, à la Chambre, et M. Poincaré a atteint là le but qu'il s'était proposé. Cette union n'a pas cependant passé les portes du Palais-Bourbon. La plus violente des guerres politiciennes sévit et s'étend dans nos provinces, et le Cartel poursuit avec fureur son œuvre de division nationale. ..X'Union nationale ne peut plus se faire qu'avec les éléments qui restent vraiment nationaux de ce parti, dont la masse se mêle à l'internationalisme socialiste. La situation parlementaire est désormais négligeable. Cette Chambre a fini de vivre. Ce qui importe, c'est de redresser la situation dans le pays lui-même. Les comités radicaux, les congrès, les cadres tendent partout tous leurs ressorts. En face d'eux doit se constituer, et au plus tôt, la véritable et solide union de tous les Français qui sont décidés à lutter contre les destructeurs. Et l'on ose ici demander à M. Poincaré lui-même de prendre les plus sûrs moyens de défendre contre eux les beaux résultats acquis desa sage politique financière, qu'ils auraient vite fait d'anéantir si le scrutin leur

A la Chambre des Communes Au cours de la séance d'hier

on a parié des tarifs douaniers français Londres, 13 février. Cet après-midi, à la Chambre des communes, M. Klynes, travailliste, a repris le débat sur l'amendement travailliste à l'adresse en réponse au discours du Trône, amendement déclarant que le gouvernement n'annonce pas de mesure pour remédier au chômage, notamment dans les charbonnages et la métallurgie. •̃

M. Klynes repr,9C]H!caU -gouvernement d'avoir ..négligé sa promesse électorale de s'occuper de la question du chômage. Le travailliste Dennison déclare que la France, à la suite du traité de paix, a pu obtenir des avantages dans l'industrie sidérurgique.

Il suggère que l'on demande à la France de payer 'davantage pour l'amortissement de sa dette.

Le même député dit que la non-ratification de la convention de Washington sur les heures de travail ajoute aux difficultés de l'industrie sidérurgique.

M. Peto, conservateur, se plaint que la France accroisse ses tarifs douaniers frappant les objets manufacturés anglais. Pourquoi, demande-t-il, le gouvernement anglais ne se servirait-il pas des droits sur les vins comme levier, pour obtenir de la France une réduction desdits tarifs?

M. Baldwin prend ensuite la parole. Parlant de la ratification de la convention de Washington- sur les heures de travail, M. BaldV>'in dit

A moins que les. diverses parties ne soient .Mbsolument d'accord sur les points fondamentaux de la convention, il existe un danger réel, que les conditions raisonnables de vie pour la classe ouvrière ne puissent, pas être maintenues. La seule façon d'écarter les difficultés qui se sont élevées est de reviser ]a convention, laquelle, pour qu'elle ait de la valeur, doit être nette et précise dans ses termes. Ceux qui sont parties à la convention ̃'dôiwtil~rsë'nîejtve d'accord sur sa signification et doivent Consentir à l'appliquer de la ;rn»ïttè' façiinPiOn^p'eutWf&àlîSiff' des progrès an moyen d une, révision. <mi peut être effectuée d'une manière constitutionnelle, en vertu des règlements du Bureau international du travail.

Le gouvernement anglais désire vivement obtenir la revision de la convention, afin de dissiper tout doute dans l'esprit de toutes les parties intéressées. Nous espérons exposer clairement notre point de vue. afin de permettre au gouvernement français de coopérer avec nous, car il est tout à fait. évident que les deux gouvernements visent le même but.

M. Baldwin traite ensuite de la question du chômage et souligne que la perspective à ce sujet paraît encourageante, car l'industrie et le commerce semblent devoir entrer dans une meilleure période. Finalement l'amendement travailliste est repoussé par 293 voix contre 137.

-^̃^•^̃^

Lord Oxford et Asquith

s'éteint à Sutton Courtney

Ȥ.

Londres, 13 février. Lord Oxford et Asquith, dont la santé laissait à désirer depuis plusieurs semaines, s'était retiré à Sutton Courtney, dans le comté de Berks. Un bulletin de santé, qui a été communiqué dans la soirée à la presse londonienne, annonçait qu'il avait été pris, hier. d'une crise aiguë de pharvngite. Des symptômes de bronchite se sont produits 'aujourd'hui. Le bulletin ̃signé.-)par

!pïUM«5U£a .iitfi-yni^ï» ui0aJ*jïtfïe» cmitwuvttityjïjp*

l'état 'de'lord, Oxford et ,'A'squitlv était ewèmemtent grave. ̃• <"̃ ̃-̃ ,i <• Selon les derniers télégrammes, l'illustre homme d'Etat, entouré des membres de sa famille, qui avaient été mandés à son chevet, a perdu connaissance dans la soirée.

Une dépêche de Sutton Courtney, datée de 10 heures, indique que lord Oxford et Asquith s'éteint rapidement et qu'il est peu probable qu'il passe la nuit. Un spécialiste des maladies du cœur se tient près de lui.

.s^

La succession de M. Doulcet On ne sait pas encore qui remplacera M. Doulcet à la tête de l'ambassade de France au Vatican.

Il est cependant question de M. de Marcilly, actuellement ministre à La Haye.

AU TRIBUNAL D'ODESSA

L'assassin du vice-consul d'Italie est condamné à mort

Moscou, 13 février. Le tribunal d'Odessa a condamné à la peine de mort Dobrovolski,. l'assassin de M. Cozzio, viceconsul d'Italie à Odessa.

Le nommé Goukovitch, qui avait acheté à rassas.sin ,J,es,rvê,tementsric la victime, à été condamné a froTs ans de prison.

assurait la victoire, en appelant hardiment a lui, non pas ceux qui n'ont d'autre pensée que de se débarrasser de lui et de son œuvre aussitôt qu'il se pourra, mais ceux qui l'ont sincèrement, courageusement, avec fidélité et désintéressement, soutenu, et derrière eux tous les Français qui souhaitent ardemment que soit continuée « l'expérience Poincaré », et que soit préservé leur pays d'une ruine irrémédiable. La responsabilité de M. Poincaré est grande, parce qu'à l'heure actuelle sa popularité est immense, et qu'il peut faire ce qu'il voudra. Qu'il parle seulement, et toute la France le suivra.

he discours de Strasbourg

'«Discours sentimental », dit Curtius, du GAULOIS. Il ajoute

M. Poincaré a fait hier, à Strasbourg, un très beau discours sentimental. Il y a mis des accents qui feront vibrer la fibre patriotique de tous les bons Français. Il y a flétri en termes énergiques « la misérable escouade d'aventuriers et d'jntrigants», à la solde de l'étranger, qui « préparent, sous le voile de l'autonomie, la neutralité de l'Alsace et une nouvelle amputation de la France ». Mais nous n'avons pu trouver dans le riche développement oratoire du président du Conseil la formule nette, précise d'une politique des marches de l'Est. On parle autrement de l'autre côté du IUlin, et on n'hésite ni à aborder les grands problèmes, ni à en indiquer les solutions. Ce n'était pas seulement en France que le discours de M. Poincaré était attendu, mais en Allemagne, et il y avait peut-être autre chose à dire pour décourager les menées des pangermanistes et leur montrer que la France demeurait prête à défendre la clef de sa maison.

Depuis la. mort de Maurice Barrés, aucun des représentants de notre pays ne sait plus mettre en lumière cette grande vérité il importe au génie de l'Europe et à la civilisation universelle que l'Alsace demeure française, parce qu'elle est sous notre domination le filtre où l'esprit germanique vient se clarifier et se mêler à l'esprit latin dans une mesure utile au monde entier.

Si les intellectuels allemands étaient aussi pénétrés qu'ils le disent « d'objectivité », s'ils tenaient aussi fort qu'ils le proclament au développement des idées pures, ils reconnaîtraient que l'annexion de l'Alsace à la France a toujours été profitable à la formation et à la diffusion de leur « intellectualisme ». Goethe au-

Académie des Sciences

••« ï

Le traitement de l'angine de poitrine par la radiothérapie a donné aux. docteurs Bàrrieu et Nemours-Auguste de fort intéressants résultats, que M. d'Arsonval a voulu signaler hier à ses confrères dc.l Académie des sciences. 1 'La technique consiste en des applieations antérieures et postérieures d'une dose variable de rayons X. Il faut detfpis à quatre semaines pour obtenir la disparition des crises. Le traitement, est d'ailleurs- d'une innocuité absolue. L'insuffisance cardiaque ne constitue pas une contreindication.

Ce traitement s'applique également aux extrasystoles, aux palpitations, au syndrome du coeur, irritable et à la tachycardie, paroxystique.

M. ̃d'Arsonval a, d'autre part, présenté deux notes Tune de M. Jean Saidniaft sur un test automatique pour la.sensibilité de la peau aux rayons ultra-violets. l'an-* tre de M. Bordier sur la chaleur dégagée par la d'Arsonvalisation diathermique au moyen d'électrodes spongieuses, et sur les graves inconvénients de ces électrodes. Le docteur Houx, directeur' de l'Institut Pasteur a analysé un important mémoire d'expériences de MM. Mathis, Sellards et Laigret, de l'Institut Pasteur de Dakar alors que le cobaye est réfractaire.à la fièvre jaune, des macaques ont succombé à cette maladie, soit après inoculation du sang d'un jauneux, soit après piqûres de moustiques nourris sur un jauneux il y a là une indication dont on "pourra tirer parti pour l'étude plus approfondie', Aer la fièvre jaune.

Le professeur Widal a déposé une'note de MM. Ambard et Schmid sur la diurèse et la pression osmotique des albumines, et des observations de MM. Léon Blum; -Grabar et Joseph Weill décelant PiniTucnee de la minéralisation sur la, pression osmotique des protéines du sang.

Des cartes d'aéronautique de M. Louis Kahn, transmises par M. Painlcvéj permettront à l'aéronaute de 'résoudre sans calculs les principaux problèmes de navigation sur de longues distances détermination de la route la plus courte, relèvement radiogoniométrique. Ces cartes se prêtent à la représentation des zones de grands itinéraires mondiaux, sur toute leur étendue, sans déformation appréciable. M. lc.iduc d,e ,BrqgUe,,a, communiqué, au nom de M. Frilley/ 'u.iïe. note de spectrogra-

cristalline. a n, pg 0 ~~tfractio.n

crJstalllI1c.I. t1,1.JHf' ¡!~ ,,1.

Présentation' pat- M: Fâbry' de son ouvrage Eléments de thermodynamique, et de l'ouvrage d M. A. de Gramont La tclémétrie monostatique communications techniques par MM. Le Chatelier, Urbain, Mcsnil, Termier, Bouvier, Bigourdan et comité secret.

Ch. Dauzats.

+̃+̃+̃+..

Pour les veuves des auteurs

Le gala en faveur des veuves et des orphelins des Auteurs et Compositeurs dramatiques, pour lequel la date du 15 février avait été prévue tout d'abord, aura lieu définitivement le vendredi 2 mars.

Au programme, la reprise du Secret, dans la salle du théâtre du Gymnase, gracieusement offerte à la Société des Auteurs par M. Henry Bernstein.

La Société des Gens de Lettres fête M. Louis Madelin

Le Comité de la Société des gens de lettres a fêté, hier, l'élection, à l'Académie française, de M, Louis Madelin, membre de la Société^ ancien, merubre. d.u, Coin ité. lf (Fète.iatinffi,, cprdiaje. ,XpBt Jo .Cçgifitc et ,db nombreux membres de la Société des s gens de lettres avaient teïïu à donner un témoignage de sympathie au nouvel élu. M. Edouard Estauhié, son ancien sous la Coupole, s'est fait, auprès du nouvel élu, l'interprète de tous ses collègues. « M. Louis Madelin, a-t-il dit, est un historien, dont on sait l'érudition et la maîtrise à présenter avec clarté les questions les plus délicates. Mais il ne s'est pas contenté de ces faciles succès. Homme d'action, il a tenu à transposer dans le domaine pratique tout ce que l'étude lui avait appris. » Et M. Estaunié le loue avec? chaleur d'avoir voulu, en acceptant un mandat électif, mettre ses connaissances et son activité au service du pays. Mais c'est surtout l'écrivain qu'il a plaisir à complimenter aujourd'hui, le collègue dont l'activité intelligente a toujours été d'une aide précieuse pour la Société. des gens de lettres.

En une allocution improvisée où transparaissait son émotion, M. Louis Madelin a remercié le président de la Société des gens de lettres et ses collègues de leur cordial hommage. Des nombreuses félicitations qu'il a reçues aucune ne l'a plus touché que celle de la grande famille littéraire qui le fête aujourd'hui et où l'on ne connait pas de partis et de chapelles. De coeur et. d'esprit, il reste toujours en communion avec ses collègues, et si les hasards de la politique lui en laissent un 'Jà'tir loisir,

rait-il été Gœthe s'il n'avait appris à l'Université française de Strasbourg l'ordre et la clarté? On parle beaucoup d'un rapprochement franco-allemand, mais ce rapprochement, si on le veut durable et profond, ne peut s'opérer' que par le truchement d'une Alsace française. Certes, M. Poincaré connaît mieux que quiconque ces graves problèmes. Il ne les i pas abordés. Mais il a parlé d'élections. Le régime le veut ainsi. Misérable régime, celui qui tire toujours par le bas, qui retient toutes les questions, celui qui nous désarme vis-à-vis de l'étranger pour nous armer contre nous-mêmes 1 Sur le débat financier

M. J. de Valmont (ECHO DE LA LOIRE) écrit à propos des récents incidents parlementaires ..̃

Le débat financier s'est donc terminé par un gros succès personnel du président du Conseil, ministre des finances. Entendons-nous bien d'ailleurs je ne dis pas que le ministère sort renforcé d'une séance où l'habile chiquenaude de M. Malvy a failli un instant le mettre à terre. Je dis même que jamais la formule poincaresque de l'Union nationale n'a paru plus paradoxale et plus fragile. Seulement, l'impartialité oblige à reconnaître que, en résistant aux stabilisateurs et aux défaitistes financiers, M. Poincaré rend un singulier service à la France. La Chambre lui en a su gré et c'est heureux comparez en effet la formule de l'actuel ministre des finances à celle de M. Blum ou à l'un quelconque des,,programmes successifs de M. Joseph Caillaux,'ét vous en arriverez fatalement à répéter le mot fameux, prononcé jadis, je crois, par BarWloa; « Poincaré ? On ne l'aime certes pas mais, à certains moments, on le préfère. »

Il serait d'ailleurs excessif dé prétendre que la politique financière actuelle est en tous; points excellente et ses faiblesses ont été admirablement mises en lumière par M. Marcel Chaminade dans deux articles successifs du Figaro.

Ces articles sont déjà vieux de quinze: jours ils datent par conséquent de la veille du grand débat ouvert à la Chambre ils n'en sont que >e plus intéressants à relire au lendemain du jour où ce débat a été déclaré clos, car nous verrons ainsi qu'il ne leur a rien fait perdre de leur intérêt, ni de leur actualité.

Voici notamment ce que disait M. Chaminade

« La réorganisation économique commande la réforme monétaire et financière et une réorganisation économique ne s'obtient que par des mesures politiques. Un résultat durable ne peut être atteint qu'à ce prix. On ordonne son train de vie selon ses moyens et non pas ses moyens selon son train de vie.

il sera heureux de collaborer de nouveau avec eux- à une tâche dont il sait toute la grafyleur et l'utilité.

Cette réunion, à laquelle de nombreuses personnalités du monde des lettres avaient tenu à s'associer, s'est déroulée dans une atmosphère de confraternelle sympathie. ̃̃ Les Alguazils.

GAZETTE DES TRIBUNAUX

Le cabinet de travail

de M. Henry Bernstein

L'auteur de Samson avait loué un bel appartement rue de l'Université. Il s'installe, c'était au moment où il voulait écrire Judith. Mais les maisons modernes ne sont guère construites pour les hommes de pen- sée. Les bruits ,de la rue. les bruits de la maison voisine, traversaient les cloisons du cabinet de travail de M. Bernstein. ImJpossible de travailler `' II fait venir un architecte, M. Dujàrrie., et un entrepreneur, M. Gareaud.

-J- Peut-on arriver à étouffer ces bruits V

Oui. Il v a plusieurs remèdes possibles. Le meilleur, c'est une double cloison renfermant de la poudre de liège. On va donc faire ces travaux. Mais le propriétaire de l'immeuble exige son propre architecte, M. Orliem et son entrepreneur, M. Antony. Ils se mettent à l'œuvre. Les travaux coûtent 40.000 francs, et M. Bernstein en paie 20.000 comptant. Lorsque les travaux sont terminés, M. Henry Bernstein s'installe dans son cabinet. Impossible encore de travailler Toujours du bruit Le même bruit qu'aupa-'ravant

Alors l'écrivain est obligé de fuir cet appartement qu'il aime pourtant. Mais il lui faut travailler. Il émigré à l'hôtel il loue plusieurs chambres pour ne pas être troublé par les voisins, et enfin il loue une villa à Arcachon. Là, enfin, il est tranquille et peut terminer Judith.

Cependant il a été obligé de fare 108.000 francs de dépenses. Il plaide, réclamant aux architectes et entrepreneurs dont les travaux avaient été bien inutiles. Devant la cinquième Chambre, M' Pierre Maire plaida pour lui, et M" Guillain, Millie, Striglia et Asselineau pour les architectes.

MM. pujarrie et Gareaud furent mis hors ''de cause, mais le tribunal condamna •jBl. Brfiem ëï:M. Aritqny à pàSHéi4' l'un dix «mrHët'4'âùtr©^2;f.?{>.7: francs dommagesintérêts à M. Henry Bernstein.

Georges Claretie.

Le procès des autonomistes alsaciens

La plupart des autonomistes de Mulhouse ayant fait appel du refus de mise en liberté provisoire que leur a opposé le juge d'instruction, la' chambre des mises en accusation de la cour de Colmar aura se prononcer sur l'affaire.

D'autre part, Bauman, le rédacteur en chef de la Wahrheit, et son gérant Kohles, inculpés d'espionnage, comparaîtront avant la fin du mois devant le tribunal correctionnel de Mulhousje.

Le procès de la S. A. P. A. R. T., où sont impliqués, pour atteinte au crédit de l'Etat, l'ex-instituteur Rossé et l'avocat Julien Kraeling, viendra également devant les assises avant le grand procès des séparatistes.

Des communistes condamnés Le tribunal correctionnel de Boulognesur-Mer a condamné, hier, le député communiste Duclos à deux ans de prison et A.COÛ d'ameride,' et: le tullistc calaisien Lefebvre à six mois de prison et 1.000 francs d'amende pour excitations de^ militaires à la désobéissance.

Le Gouverneur général de l'Algérie à Paris

M. Bordes, gouverneur général de l'Algérie, est arrivé hier matin à Paris, où il doit faire un séjour d'une quinzaine. Il a été reçu dans l'après-midi par M. Albert Sarraut, ministre de l'intérieur, avec lequel il a conféré assez longuement. A propos du sinistre dont a été victime la région d'Oran, et des ruines à relever, M. Bordes déclara

Malgré l'admirable travail de reconstruction auquel s'applique courageusement la population algérienne, il faudra deux générations pour effacer le désastre.

Nous disposons déjà de cent millions de crédits accordés généreusement par la mère patrie, de quatre millions recueillis par les souscriptions publiques et de vingt-six millions d'excédent budgétaire du dernier exercice, soit de cent trente millions au total.

Or les seuls travaux que l'on peut entreprendre cette année, réfections des:ponts, des routes, des voies ferrées, sont évalués à cinquante millions maximum.

L'Algérie n'aura donc pas besoin, comme on y) -avait songé à un moment, de recourir à un etnprurrf pour se relever de ses ruines estimées

à) trois cents mîltiott'sV LD

i» Plus ou moins complètement^ l'Allemagne et l'Italie, l'Angleterre et la. Belgique, la TchôcoSlovaquie comme la Pologne ont fait ou font l'expérience de cette vérité. Une nation ne restaure son crédit, c'est-à-dire ses finances, sa monnaie, qu'en, s'astreignant à produire plus qu'elle ne consommé .£t elle ne peut produire que si les conditions politiques le lui permettent. La production assure le crédit qui, à son tour, permet d'obtenir de l'or. Nous, Français, nous entendons apurer nos comptes en commençant par anémier notre économie nationale. » Résultats insuffisance manifeste du programme Poincaré, même au simple ,point de vue financier.

La conclusion de M. Chaminade est très nette la voici

« Un organisme auquel s'incorpore sournoisement une dose de plus en plus massive de poison socialiste n'est pas en voie de rétablissemcnt, il peut ne pas succomber à une crise foudroyante et même reprendre des apparences d'équilibre à échéance plus ou moins longue, il est cependant condamné à mourir de consomption. »

Cette conclusion sera aussi la nôtre pour guérir le franc et pour sauver la France, éliminons le poison socialiste. Nous le pouvons. En votant en masse à droite au mois d'avril. V bes origines de la guerre

Le JOURNAL DES DEBATS annonce que le Dr Heinrich Kanner, dont on a pu apprécier les informations étendues et la vijgueur démonstrative, vient de fonder une revue destinée principalement à l'étude des origines de la guerre. Cette revue est publiée à Berlin, sous le titre Der Krieg et tîoit paraître mensuellement.

Nous avons sous les yeux le premier numéro (février 1928). Plusieurs articles courts et vigoureux indiquent ce que veulent faire les éditeurs de la revue. Après avoir dénoncé l'obscurité répandue à plai- sir sur les origines du conflit par les « innocentistes » allemands et leurs séides américains, anglais et français, Der Krieg indique quatre des points principaux-qui seront démontrés par la suite 1

1° Adjonction en 1909 par l'Allemagne et l'Autriche-Hongrie d'une clause nouvelle à l'alliance de 1879, clause offensive prévoyant une guerre résultant d'une action contre la Serbie

NOUVELLES DIVERSES

Le crime de la rue de Varenne L'enquête sur l'assassinat de la rue de Varenne se poursuit sous la direction de MM. Dubié, commissaire de police du quartier des Invalides, et Prouharam, procureur de la République.

Le corps de M. Félix de Pérédès, caissier-comptable des missions des Pères jésuites, a été envoyé hier matin à l'institut médico-légal, aux fins d'autopsie. Dans la journée, Mme Jardin, concierge de l'immeuble de la rue de Varenne, et l'ami de M. de Pérédès, M. Eguino, sacristain de l'église des étrangers, 33, rue de Sévres, ont été entendus de nouveau. Ils ont renouvelé leurs déclarations. D'autre part, M. Jules Simon, courtier en librairie, cinquante' ânsj" actuellement

sans domicile, s'est présenté dans la 'mâ-

tinée d'hier à la direction dé la police judiciaire. Il a déclaré à M. Barthélémy, commissaire divisionnaire, qu'il s'était reconnu dans la personne signalée comme avant rendu visite samedi après-midi M. de Pérédès. II venait pour se disculper des soupçons portés sur lui.

II déclara d'abord que ce n'était pas samedi, mais vendredi, qu'il avait rendu visite à M. de Pérédès. Mais au cours d'une confrontation avec Mme Jardin, concierge de l'immeuble 8, rue de Varenne, celleci maintint avec énergie qu'elle avait vu M. Simon samedi. Elle précisa qu'à quatre heures un quart, après avoir entendu la porte du bureau de M. Pérédès se fermer brutalement, elle vit à travers la porte vitrée de la loge sortir un homme qui détournait la tête, qu'au surplus, elle avait bien reconnu Simon pour l'avoir vu souvent. M. de Pérédès l'avait dernièrement congédié avec rudesse, lui interdisant de revenir. Ainsi, de graves soupçons continuent de peser sur Jules Simon. Celui-ci, bien que d'une famille honorable, menait une vie irrégulière, faisant peu d'affaires il se trouvait sans domicile fixe, changeant à peu près chaque jour d'hôtel. Jeudi, il passa la nuit dans un hôtel du boulevard Arago, samedi dans un autre de la rue Faber, dimanche quai des Orfèvres. D'autre part, il a été condânyié. déjà., jjo.ur.abus de confiance. La police s'attache à établir l'emploi du temps de Simon dans;- la journée ide-samedi. Un chauffeur d'automobile qui a son garage au rez-de-chaussée de l'immeuble, 8, rue de Varenne, et qui était présent samedi au moment où Simon, selon la déposition de la concierge, est sorti, doit être entendu ce matin à 9 heures par M. Barthélemy, commissaire à la police judiciaire.

En attendant, Simon est consigné dans les locaux de la préfecture de police. Un éboulement au cimetière de Pantin

L'infiltration des dernières pluies a provoqué, hier, après-midi, un glissement de terrain dans une butte qui surplombe le cimetière communal de Pantin. Une masse de dix mille mètres cubes de terre s'est affaissée, entraînant avec elle le mur du cimetière, qui s'est effondré sur une longueur de 150 mètres environ. Une centaine de tombes ont été recouvertes par la terre. Aussitôt les services de la voirie et les pompiers de la localité sont intervenus et ont pris les mesures de protection nécessaires. Plusieurs maisonnettes qui s'élèvent à la limite du cimetière menaçaient de s'effondrer. Elles ont été évacuées et leurs habitants, sont provisoirement hospitalisés par les1 soins, de la municipalité.. Un cambrioleur abattu

cTune balle de revolver

Un malfaiteur pénétrait, l'autre nuit, dans la maison de M. Paul Lefait, à Sallaumines (Pas-de-Calais). Le locataire, réveillé soudain par le bruit, descendit et, se trouvant en présence du cambrioleur, l'abattit d'un coup de revolver en plein visage.

La victime portait des papiers d'identité au nom de Prazeck Wlacowiz, de nationalité polonaise, demeurant à Lens. M. Lefait a été laissé en liberté provisoire, la légitime défense ayant été reconnue.

Une infirmière grièvement blessée au centre d'Orly

A l'aérodrome d'Orly, une dame de la Croix-Rouge, Mme Crézel, infirmière bénévole au centre maritime, passait au-dessus de la salle d'opérations de l'infirmerie lorsque, à la suite d'un faux pas, elle tomba sur la verrière, passa au travers et tomba d'une hauteur de quatre mètres sur le carrelage de la salle. Relevée avec de profondes blessures à la tête et de nombreuses contusions, là blessée a été transportée à l'hôpital. cJÏÏri^d'oViy la -«^^««i.

tju marin d'Orly. "`

2° Dès l'attentat de Serajevo, l'Autriche annonce à l'Allemagne que cette nouvelle clause va avoir à jouer, et l'Allemagne est d'accord ~l, 3° Le plan de concentration autrichien prévoit une date limite pour la décision allemande (contre Serbie seule et- contre Serbie et Russie) dans les événements de 1914, cette date est le 1" août

4° Le fait explique certainement la brièveté du délai laissé par l'ultimatum à la Russie.

Contribuables et paysans

On sait que sous le nom de '« Masse de combat des Paysans vient d'être fondé un organisme qui a pour but de réaliser l'union de tous les paysans de France sur un programme économique simple et clair « capable, s'il est compris, d'annihiler les effets de. la démagogie parlementaire et politicienne. »Dans l'EXPRESS DU MIDI, M. Auguste Cavalier, 'en .présentant cet organisme nouveau, ajoute Or, aujourd'hui, quelle que soit la fraction qui domine au Parlement et au gouvernement, c'est toujours, avec une simple différence de degré, la même détestable politique qui prévaut. Ainsi que le dernier grand discours de M. Poincaré, sur la crise financière, vient encore de le montrer, même un gouvernement de soi-disant « Union nationale » n'est, en somme, suivant le mot si juste et qui restera de M. François' Coty, qu'un gouvernement « d'union politicienne », c'està-dire ennemi des producteurs, des contribuables, en particulier.

Cette situation parait irrémédiable, si l'on s'en fie aux seuls moyens'parlementaires. Il est désormais hors de doute qu'on ne peut s'en remettre, pour la résoudre, au jeu normal des institutions, pas plus qu'à l'activité ou à la bonne volonté, même présumées démontrées, des élus politiciens. Eh conséquence, les paysans, groupés et organisés ailleurs que dans les cadres périmés des partis et dans les trop fameux comités électoraux, doivent, s'ils veulent que cela change, prendre en mains leurs propres affaires.

Les contribuables, avec leurs syndicats fédérés dans la C. G. C., sont précisément en train de le faire.

La Masse de combat des Paysans entreprend la même chose à l'égard des ruraux en, rassemblant les moyens de les défendre.

LES II" JEUX OLYMPIQUES HIVERNAUX é v

L'importune neige. France-Belgique est ajourné. En patinage, victoire finlandaise et norvégienne. >

Saint-Moritz, 13 février (par téléphone)'. Pour faire des sports d'hiver, il faut de la neige mais pas trop n'en faut. Si samedi on avait bien voulu l'excuser pour ce qu'elle avait apporté de couleur locale et pittoresque à la solennelle manifestation du défilé, on commence à trouver que la neige exagère Elle est tombée dimanche elle n'a cessé de tomber toute cette nuit, et, ce matin, Saint-Moritz, si fier de son air' clair et pur, de son soleil resplendissant s'est réveillé attristé dans le gris et la neir gée.v- ••: -̃<; ->̃̃̃•̃>'>

Surpris par la blanche chute, les servi- ¡. ces -ont été pris de court; et, du coup, tout le programme olympique s'en est trouvé bouleversé, d'autant que les officiels n'ayant pas respecté cette vieille et si prér cieuse politesse l'exactitude ce qui est au^isi une des vertus fondamentales du sport ont attaqué trop tard le programme que compliquent les singulières traditions des sports de glace. Mais nous en reparlerons.

Avant de pouvoir aborder le programme courses de vitesse de 500 mètres et de 5.000 mètres, et le match de hockey, il a fallu livrer combat à la neige qui recouvrait les 30.000 mètres carrés de la patinoire d'un tapis haut dé 60 centimètres. Ce ne fut pas une petite affaire, ce fut un fameux coup de balai, ou plutôt de chasseneige et de gratte-neige On commença donc en retard. On dut donc, on ne-, sait en vérité trop pourquoi, renvoyer à mercredi, à 9 heures, le match de hockey France-Belgique pour lequel la très grande foule, qui fut extrêmement déçue, s'était déplacée. Voici les résultais Championnat Olympique de Patinage (500 mètres). 1. Ex sequo Thunberg (Finlande), Evensen (Norvège), en 43" 4/10 3. Ex aequo Larsen (Norvège), Far* relie (Canada), Friman (Finlande), en 43" 6/10.

Les Français se sont classés 26* Qua;glia,èh 49!>>/Ï0,;c4 28", Thaon, qn.,50" l/10f[, Çfyampipnuqt.jQlympique de Patinage.^ (5.000 mètres). 1. Ballengrud (Norvège),* en 8' 50" 2/10 2. Skuttnabb (Finlande),' 8' 59" 1/10 3. Evensen (Norvège), 9' 1" 1/10 4. Jassee (Etats-Unis), 9' 1" 3/10 5. Carlsen (Norvège), 10' 1" 5/10 18. Quaglia (Français), en 10' 3" 3/10. Thaon a fini en 10' 18" 8/10.

Les performances accomplies sur une glace ralentie par la neige sont remarquables. Il est dommage que le système de la compétition à deux contre la montre enlève à ces luttes les 4/5 de leur intérêt. Un seul match de hockey a été joué entre le 500 mètres et le 5.000 mètres. Le match Pologne-Tchécoslovaquie, que la Tchécoslovaquie a gagné par 3 à 2. Après une partie qui fut peut-être serrée, mais d'une valeur technique assez discutable, ce résultat a eu pour contre-coup de donner, dans la poule à laquelle appartenaient les adversaires, la victoire à la Suède, qui est donc qualifiée pour la poule finale avec le Canada.

Les bobbeurs ont profité de la neige pour se familiariser avec la piste qui sera le témoin bientôt de leurs luttes vertigineuses et périlleuses.

D'excellentes descentes ont été faites par nos deux équipes, celle du marquis d'Aulan et celle d'André Dubonnet, qui ont été sélectionnées pour représenter la France. S.;|1Ar'Rr>le prince "eônsort-'de Hollande a assisté avec le -plus- vif intérêt' aux" descentes^ <de .]# -journée, H y a assisté de la terrasse qui domine le grand virage connu sous le nom de Sunny-Corner. Demain mardi, grand jeu, matin et aprèsmidi, sur la grande patinoire, courses de 1.500 mètres et de 10.000 mètres. Le matin et à partir de 8 heures, grande course de fond de ski sur 50 kilomètres, et, enfin, sur la patinoire du Kulm, première épreuve de patinage artistique, concours de figures réglementaires. Mais il neige, il neige, il neige lentement, continuellement, désespérément

Ce soir, les journalistes, à qui est réservé l'Hôtel Victoria, ont eu le plaisir et l'honneur de recevoir la visite de M. Schultess, l'éminent président de la Confédération Helvétique. Sa visite avait été annoncée par les journalistes. Après présentation de quelques-uns d'entre eux, une réception a été improvisée. M. Schultess a salué la presse. Un journaliste local lui a répondu, lui a souhaité la bienvenue en patois du pays, et le président de l'Association in- i ternationale de la Presse sportive, qui groupe actuellement 26 pays, lui a, à sorti tour, souhaité, au nom des 300 journalistes présents, la bienvenue et lui a exprimé la reconnaissance qu'ils devaient à leurs confrères suisses, MM. Degens et Buchli, pour l'accueil qu'ils leur avaient réservé, tant au point de vue cordialité qu'au point.

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Frantz-Reichel. p

A cet effet, elle a commencé par dresser un programme économique excellent, dont voici les principaux points

Affermage des monapoles déficitaires Cession à l'industrie privée de la gestion des propriétés dé l'Etat

Réduction du nombre des fonctionnaires; Modification du régime douanier en vue d'obtenir l'égalité de traitement entre ta culUire et l'industrie;

Suppression de la loi de huit heures Lutte contre le socialisme et te communisme.

Ce programme n'est d'ailleurs pas limitatif. II sera sûrement complété. Mais, dès le premier examen, il saute aux yeux que le plan de réformes sur lequel la Masse de combat des Paysans s'est constituée s'identifie, à fort peu près, avec le programme que la Confédé- ration générale des Contribuables a adopté. De plus, les deux organismes se situent' pareillement en dehors et au-dessus des partis. Tous deux se méfient sagement des politi- ciens et ont aussi à peu près perdu tout* illusion quant à notre démagogique régime parlementaire.

Heureuse rencontre et promesse séduisante des réalisations les plus substantielles et peutêtre les plus proches 1

Certes, tous les çontribuables ne sont pas encore syndiqués, pas plus que tous les paysans n'ont encore adhéré à, la Masse de =. combat. Mais les commencements sont favo- rables et la concordance des idées, des métho- des, des efforts, est particulièrement encourageante.

La M. C. P. peut et doit, par conséquent, donner un très efficace coup de main à la C. G, T. Et cela avancera beaucoup les affaires de l'une et de l'autre. Sans doute tous les contribuables ne sont pas des paysans, mais tous les ruraux sont contribuables. En restant chacun sur leur terrain, il paraît facile et il est tout à fait souhaitable qu'ils s'unissent. Ne tendent-ils pas, en somme, au même but et par des méthodes identiques ? N'ont-ils pas, les nus et les autres, une juste et sage répugnance pour le parlementarisme et la démagogie ? Dans l'intérêt supérieur commun, on ne saurait donc trop vivement conseiller aux paysans de la Masse de Combat de se syndiquer en tant que contribuables et, d'autre part, d'adhérer à la Masse de combat des Paysans. Malheureusement, paysans et contribuables sont' distraits de "leurs intérêts per- ` sonnels et réels par l'idéologie politicienne et le bluff » électoral.

Pierre ViHetteV


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Une des grandes attractions du Bal <le la Couture qui aura flieu ce soir, sera les « Dorey Sisteia du théâtre des Capucines, qui» secondées par le jazz de couleur « Les New Yorkers » de l'Embassy et par « L'Orchestre Ingles » des Acacias, contribueront à l'animation du souper.

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75 Compagnie Algérienne 2203 1674 2165 4 e~ "'0' 1925 (change garanti). 106 30110~ 55 Suède 3 112 Ob 1895. "0" o, 35 Créd. Fonc. d'Algérie.!unisie. 722. 725.. 35 18 Carmaux "0.)1590 .590. Credit Gen. des Petroles o. 2410 o. 2380 Chine 41i?'Î,1 B 73

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35.- Parisienne Par,s.o. 667.. 1550.. CrédIt Na.,onal.pJ'I,'919. 498, 50 497 >1910;3 ú2 '0'0' ~28" 232 200.. Eaux.lect. Indo.Chlne. 7000 0.000.. 162 Le R,polln,Jou,s,o""I' 130 Padang (Caoutchoucs>0.0j1230 1185.. Russian Oil .441,.

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4 0/0|SerbS«A%Bmortiîii«bIe»89S. J?l g 25 5 •• Be!aK,U6J873 48 56 «.» Midi Bons décennaux 6% 520 517 Citroën 700 700 Readmg. 9o >-i .JTurc Unifié Mg 21 arf.il 4%1889. 3fc> 50 6% 415.. 4U »0 D«.uvllle M 2<B ciirôïn i.ri> I 2J0 210 CHANGES lÔuthern'Kc^ 19 l'î W Ç%191*•- ffî90 «g60 fs^f}S- »"k'"V"iS4O*"|596" 11- "344"345'" S El*çt^o-C*bl. fardinair.s). ,.6» 685 22 50 Ç=ntment.!e Compteurs à Gai 430 4Î0 Londres 124 02 |24 02 Snïon PacTfîo 90 2 52

Banque Nations e du Mexique- ,̃• 22" I9p9 CPern»mbuco> 1540 I__U 4% 344 345 85 Fives-Li le 45 Gavsau & C" .560 550 jj.w. York 2545 B4»« j « \'A A

5 A. Ottomane 2SO? p. 1803 I79& Bula.ri, S% 1896 S|5 580 Nord 6 Uri. F 422 50 422 M ForS. a. Acier. Huta-Bankowa I?» 1485 5$ Bac Auer .7. 979 995 ^Z^Y:Y: S 606 tn!h°ctoJPJ" 140 3

50sh.:Rio.Tinto H,9"-5;£?'" 4-1/2 ?o 19OS. i. •, ̃̃ •̃̃ •• 6 1921 tran. A 414 41> 25 ForaesA Fonderies Montatflire M*8.. 585.. Tabacs (C' Genéraledes)pr,v. Hollande (100 Bel9a, ), .0.. 1024 50 1025 r- ici f ̃ ;5 S ¡:

L L',CentralMining "0.2435..2415.. 4iÏ2 1~93 "¡" 400' 2 1is 92 tran. C. 31 415 25 Méditerrenée Ó"?rg. 8< Ch~t;)l' 600 50 Union Comm".lndo-Chin<>ise. "0" 745.. Grèce. 0..0.0: .0 U. S. Leather "0.241/21

5Osb..Rio,Tinto .5770..5725.. 411~ 1908. 6 1921 tran, A.o'" 41: 505 25.. For,s& F~nd$J"I"'Montets're, ,,5&5.. ~5.~B~ HOI!ande.0.¡11024 5O!1025 o. Electric 129 1!2

^!l»:t^n;i|2t::r^ *x |*ou«t^ g:: | ,»: ites/^ssfe" :«:' 2:^?^ &±:r: »u 'si ZZZ a'»il 145314 A

5 .h.'Lautaro Nitrate. ~58..1 554.. extirieure '1 384 50 6 ~?. 41 41.. 91 46,Lcraine Min" & Mitail. 1, 2100 375 ¡CredIHonc,erFranco,Can:>d,en 8895 Pologne ,¡.676 50 Royal Steel Common 145 314

17 Ob 50ip'itr,)fi~a. 571 970 3ft! HaT!'1 5% 1~)0.1901 o., 50 4 ÓO"13~ ..1348.. 50 "IM"t~r!el de Transport .Rouina 1 '1170 '0 ~p.:¡oISar~90$$e. Prague .n.o..o.o.o "1 7550 Shell "0. 4Q 3/4

[ia.2.ISucrar" et Raffinerie d'Egyptel:;41 11240 Japon 4 1905.1466 101 ~9 OUe$t S :3 ",n. 32 32~ 100 00 :Imita (Cie Française) ~2285 ~5 J 'ISosncwica.kZ60 "1'23Q Suède .1..15 001. Affaires totales" .Z,W.oool

1. ,T.«b«. Ottom.n. –• 232 -1 •• S%19O7.. 437 50; 459 2l/3. 304 303 60 ..isenells Mfubeuae.. !|775 ..llKO la, v.Ha£. «f^ ^n^ 1865 ..11655 Js.ui*«..iri.. "IJ^'m^rj; ^MI JUIi: .ès ^trtV 2.203.000| | JM

COURRIER DE LA BOURSE » ̃ llHimij

rt

Nous avons note, jeudi et vendredi derniers, une tendance aux allégements et, aujourd'hui encore, après deux jours de chômage, Ja Bourse s'est retrouvée sous le. coug des mêmes dispositions. Irrégulier a» début de la séance, bien qu'on signalât de nouveaux achats étrangers, le marché est devenu assez rapidement lourd, ̃

On prétend' que certains intermédiaires ont demandé à quelques clients suspects de renforcer leurs couvertures. C'est bien possible, mais il ne faut pas oublier que les premières réalisations remontent a plusieurs jours. Il y a eu d'abord les interpré'tation.s tendancicusep qu'on a cherche1 tirer discours de M. Poincaré. On a ensuite exploité la révision possible du plan Stevenson et on' s'est attaqué aux caoutchoucs. Hier encore, les pêcheurs en eau trouble prétendaient trouver dans le fait que la Ôanque de France a cesse depuis jeudi dernier ses achats d'or, la preuve qu'une nouvelle, étape de revalorisation était en préparation. Nous verrons plus loin qu'il faut en tirer la conclusion contraire.

Mais, toutes ces informations défor- mées ou grossies à plaisir donnent vraiment l'impression d'un effort concerté pour peser sur la cote aussi, lorsqu'on met en avant les'ventes de l'étranger, peut-on se permettre quelque scepticisme. Faisons aux vendeurs à découvert une large part dans les transactions de ces dernières séances. S'ils visaient à ébranler profondément la cote, leurs efforts n'ont dit reste pas été couronné» de succès jusqu'ici, car le repli s'est effectué en bon ordre et le marché a fait preuve d'une remarquable résistance.

L'n mot, maintenant, au sujet de la suspension des achats de monnaie d'or par la Banque dé France.

On verra figurer dans ce qu'on appelle le « collectif de janvier », qui sera présenté, ces jours-ci, à la Chambre, une disposition exemptant les importations d'or, de la'taxe de 2 p/0 sur le

thiffre (d'affaires,Quand, cette mesure

aura force de loi, la Banque .dp. France reprendrai «es achats ;d'oroft.( lingots, barres, 'minerais; înonhaies" françaises ou étrangères, etc. Et le prix uniforme auquel elle exécutera ces opérations sera fonction du cours des changes actuel. C'est ainsi que pour un louis d'or, il s'établira autour de 114 à 115 francs, tandis que le prix payé récemitient (pour le compte du Trésor) correspondait à peine à 100 francs par livre sterling. La Banque a donc suspendu ses achats, dans l'intérêt même du public, mais où voit-on là une présomption de revalorisation? C'est exactement le contraire.

L'ART ET U CURIOSITÉ Les grandes ventes

parisiennes

La semaine s'annonce fort brillante à l'Hôtel Urouot les catalogues reçus nous promettent de remarquables vacations. La journée d'hier nous permit de noter des enchères intéressantes dans la plupart des salles du premier étage. La collection Gaymard, de Marseille M" F. Lair-liubreuil et M. Edouard ,Pn,pç, commençaient ,1a dispersion de cette (tônsidéfablc réunion de faïences anciennes et de porcelaines de Marseille, de Sèvres .,ct, de^jy^prcesUH', Va. -jmb\ia considérable d'amateurs et de marchands de Paris et de la province, s'entassait dans la salle B. Les pièces les plus importantes furent acquises, par des amateurs connus «t..des marchands français.

Parmi les faïences de .Marseille une assiette festonnée, décorée d'emblèmes inaçonniqiies, fabrique de la veuve l'crrin, fut adjugée G.10Û francs un grand plat décor polychrome, fabrique de Bonnefoi, 7.800 francs cinq plats ou assiettes, fabrique de Fauchier, G.050 francs une soapière et son plateau, bouquets de fleurs polychromes, fabrique de la veuve Pèrrhij 19.000 -francs une assiette festonnée Paysage- 'maritime, fabrique de Robert, 6.800 .francs une -bouquetière couverte, fabrique de la veuve Pcrrin, 33.100 francs deux assiettes, décorées en polychrome Offrande ù l'Amour et La leçon deiflùte, fabrique de Robert, 16.100 francs.

=- Il) "0 11;107. CI 631 série E. 410 4 0 35 o. Mari" et Hem~or'" 120 « 30. f,jaroc,(C Générale dU> ~95 798,0 Arg"ntIne 0"0'0' Ameriçan Telephone. 1781/2, 0

13 février.

̃Nos Rentes abandonnent un point cn moyenne.

I'onds ottomans et russes fermes. Le Foncier Eggpticit progresse à

4.835.

Tout le reste de la cote du terme est en recul, en raison des dégagements et des ventes à découvert. La Banque de France abandonne 200 francs à 16.350; Banque de Paris, 90 à 2.895; Lyonnais, 60 à 2.315 Suez, 150 il 17.025 Nord, 40 à 2.045 Distribution, 20 à 1.550 Péchiney, 55 à 2.160; Kuhlmann, 15 a 1.000 Transatlantique, 65 à 1,715 San, 29 it 1.836 Caoutchoucs de l'Indochine, 49 à 1.860 Padang, 50 il 1.180; Hotchkiss, 65 h 2.030 D'e Beers, 21 a 1.786 Royal Dntch, 350 à 35.850. Le comptant est un peu Mieux tenu que le terme. La Soie de Givel gagne 600 francs à 11.600 Soie d'Izieux, 115 à 4.395 part Forces de la Vallée d'Aspe, 200 à Ï.950 Gaz de Mulhouse, 165 à 7.875; part Minière du Congo, 175 à 18.700 Minière Nord et Alpes, 75 a 2.950 Mokta, 110 à 9.010 Bénédictine. 220 a 11.775 Tabacs au Maroc, 150 à 6.400 part Brasseries du Maroc, autant à 3.300 part Almagrera, 400 à 5.425 Djebel Djerissa, 125 à 5.475 Harpener. 150 à 6.825 part Soie d'Izieux, 125 à 6.900 Comines, 395 Pernod, 1.960. La part xlectricité de Paris abandonne 350 francs à 11.150 Algérie-1'unisie, 200 à 5.100 part Equateur, 500 il 9.300 Sumatra, 250 à 4.100 Tapanoëlie, 175 à 2.775.

m -m m

INFORMATIONS FINANCIERES CREDIT LYONNAIS. Bilan au 31 décembre 1927

ACTIF

Espèces en caisse, chez

les trésoriers et dans

les banques.Fr. i.ffi^.QS- .crjf, i!g Portefeuille et Bons

de la Défenso natio-

nale 5.383.498.900 jo Avances sur garanties

et reports (<fî 3i4-9"1 fy Comptes courants. 1.784.181.607 Ci Portefeuille titres (ac-

tions, bons, obliga-

tions, rentes). 4-3°3'&>2 62 Comptes d'ordre et di-

vers q00-^0-1^' •̃ Immeubles 35.ooo.ooo

'•̃'•̃ £'?• I°,-j.?0;,32SJ2"J 33

̃••Passif1'' `

Dépôts et bons à vue.. 4 Qpi> 'b3ï 4*4 7" Comptes courants 4-640-4"6.855 ao Comptes s exigibles

après encaissement 1a6.5a1.85O 03 Acceptations -3.628.41)836 Bons à échéance 24-. 156.281 5; Comptes d'ordre et di-

vers 52j.S21.4yS 5o Solde du compte « Pro-

flts et Pertes » des

exercices antérieurs., iTi.iao 17a 21 Réserves diverses. aa; 2.">o 000 Capital entièrement

versé 3Û."i.ooo.ooo Fr. 1 oj 20 .a^Ki.j-; 33

Parmi les faïences de Moustiers nne boite ri poudre décorée de scènes mythologiques, 7.000 francs une écnelle à oreillons décor polychrome, 6.700 francs un plat rond décoré en camaïeu bleu, 7.500 francs.

Enfin, parmi les faïences diverses une boite ovale en Alcora décorée d'un sujet mythologique, fut adjugée 12.600 francs deux plaques en Alcora Jésus enfant enseignant les docteurs et l'Adoration de Notre-Dame Del Pilar, i:i.600 francs un grand plat rond en Alcora La famille de Darius devant Alexandre, 10.600 francs deux plaques ovales en Alcora Tobie et l'Ange, Saint Michel

M»^L«ih^j^iM^pAçL,,xw,uB£,^impe

cotiuertSTidecon-e de méVailionS. daiis le

goût3fc'mTdtri,ÀïM\i frtfflSK^" La vacation d'a,ujouBd?liift promet des adjudications sensationnelles.

Objets d'art, meubles et tapisseries A la salle 1, M" Couturier et M. G. Guillaume, commençaient la vente des objets d'art, des meubles et des tapisseries dépendant de la succession- de M.

IL.

Une' gravure en couleurs d'après Boilly La Revue, du Quinlidi, fut payée y.'iOO francs ane tapisserie à sujet tiré de l'histoire de Renaud et d'Armide, Aubusson, dix-septième siècle, 9.020 fr. un fragment de tapisserie Le repos de Diane,' Aubusson, dix-septième siècle,' 12.150 francs une verdure, Aubusson, i commencement du dix-huitième siècle, 18.600 francs, et une verdure Chàleau- fort sur le bord d'une rivière, Aubusson, dix-huitième siècle, 11.300 francs. Aujourd'hui, fin de cette vente.

Tableaux, objets d'art, meubles et tapisseries

A la salie 10, M» Edouard Giard et M. J. de Beamnont ont obtenu, 6.900 francs, pour une toile de Mlla Girftrd Le Comvliment à la jeune mère 4,850 francs, pour une toile de la même artiste La montreuse d'optique 4.200 francs, pour un panneau de Pourbus Portrait d'homme 5;400 francs, pour six fauteuils imrièii à cltapeaux, époque Louis XVI 4.800 franco, p<»ur une pen^ dule ornée de bronzes dorés, époque Louis XVI 5.000 francs, pour une, table bouillotte, époque Lpwis XVI, .et 4.800 francs, pour une jardinière ronde, tôle laquée noir, à décor chinois rehaussé d'or, époque Louis XV. Maurfee Manda.

Maurice Monda.

Expositions

et ventes d'aujourd'hui L'Exposition philatélique internationalc.organisée à Monaco du. 18 au 26 fivrier sous le patronage du prince Louis IL réunira les plus hcllas collections particulières et les timbres les plus rares qui aient été exposés jusqu'à présent. II faut citer, parmi ces collections dont quelques-unes ne sont jamais sorties encore des cartons de leurs propriétaires, celles des quarante philatélistes britanniques qui envoient leurs trésors à Monaco, la collection de Chine, de M. A.-J. Agnew'; celle de M. White, les cent cinquante timbres rares de M. Bernhard, les trente-six volumes de premières émissions d'Uruguay de M. Lee, la collaction de Chypre et Gibraltar exposée pour la première fois par M. Duveei), etc. Le contingent britannique sera d'ailleurs en compétition avec d'autres collections d'Europe et d'Amérique, celles de MM. Hind et Liectenstein. le groupe danois de M. Phillips et J'émission si Intéressante des timbres d'Héligoland de M. Herman Toaspern.

On peut évaluer, sans exagération, la valeur des timbres exposés à Monaco à plus de 50 millions de francs, chiffre qui constitue un record pour l'Europe. EXPOSITION

HOTEL DROUOT. Salle n" 8. Exposition publique. Succession de M. le comte de F. Estampe* et Dessins, Pièces sur les Sports. M" LairDuunKim., commissaire-priseur MM. Godefroy et HuteâUx, experts.

VENTES

HOTEL nnOUOT. Salle n", 1.

Verni! Succession de M. M,(fA jiehi' te). Nombreuses tapisseries d'Aubusson et desr-FiinttfirtfSj'. céramiques, sculptures,' soUvehirs'. napoléoniens,'meubles et sièges. Me A. CourliniBn, commissaire-priseur M. iGeorges Guillaume, expert.

HOTEL l>HOi:OlV Salle n' 5. Vente. Céramique, de Chine et Japon. M" Hémard, commissaire-priseur M. Portier, expert.

HOTEL DROIOTJ Salle n" 6. Vente. Collection Gaymard de Marseille. Importantes faïences anciennes de Marseille et de Mousticrs, porcelaines anciennes. MI Lair-Dubheuil, commissaire-priseur; M. Pape, expertt EXPOSITION D'ART

L'Exposition des œuvres de Jeax Hel- i.eu se terminera à la Galerie Jeax Charpentier, 76. faubourg Saint-Honoré. vendredi prochain, 17 février, et l'Exposition des paysages de J.-G. Goulixat prendra fin le mardi 21 février.

Réunions, Cours et Conférences

Aujourd'hui i

A l'Université des Annales, Colisée, 38, avenue Chatnps-KIysées, à 3 h. Cologne, Cathédrale des Romantiques. Conférence par M.. Louis Gillét. Projections. A 5 h. Conférenoe et concert par M. Robert Lortat (séance répétée ouverte au

public).

̃ A. l'.t.iwi.rcralt* Aep-.Làùrdiiies.. IL L

rue du Commandant-Marchand (16?), à 4 iln< ^L'Histoire rftt Oœar,. pariMrtie Ed- mond Rostand j à ô h. 30 Debussy est-il un auteur difficile, par M. Vallas, avec auditions, Mlle Lucy Gard et Mme de Montaut.. r.

Diction, par Mme Léon-Beaulieu, 10 h. 30, rue de la Sorbonne, 16. Démographie, par M. Théodore, 15 h. 45, rue de la Sorbonne, 16. Les industries, par M. Pawlowski, 16 h. 15, rue de la Sorbonne, 16. La politique, par M. Seignobos, 17 h. 30, rue de la Sorbonne, 16. Le Concile d'Ephèse, par M. Auriault, 14 h. 15, rué d'Assas, 19. Le Maroc, par le général Laboria, 15 h. 45, rue d'Assas, 19.

Les ambassadeurs de France près le Saint-Siège, par M. Paul Lésourd, 17 h. 15, rue d'Assas, 19.

La musique roumaine, 20 h. 30, rue de la Sorbonne, 17.

̃ L'homme et Dieu,, par le R. P. Dieux, 20 h. 30, rue, de Vanves, 194.

LE PfiOfiOGttHPflE

Bayreuth chez soi pans ce petit univers des amateurs de phonographe, qui fait si prodigieusement penser à celui des premiers amateurs du cinéma quand Je « gfptlème art », combattu, discute, naissait et connaissait ses premiers prophètes dans le monde des connHisseurs de disques, nn grand événement a rempli ce début d'année.

Les initiés en parlent avec des mines gourmandes, des phrases çhuchotoes, toute une mimique de conspirateurs

Avez-vous entendu les Wagner On dit « les Wagner » tout court.Et personne ne s'y trompe il n'y a pas ou plus tôt il n'y a plus d'autres disques du géant de Bayreuth que ceux que vient de sortir, avec un luxe de présentation Rans précédent, la firme Columbia. « Les Wagner », ce sont les onze disques eure-

gistrés cet été à Jiayreuth, dans le théâtre

même ait le génial Richard conduisit son œuvre orageuse.

QuôiiUifji'y alitait quf/télii iMnlrôduïtion du microphone et de la galette de cire enregistreuse dans ce saint des saints de la musique, il y aurait de quoi faire rêver les fervents des festivals Quoi 1 Les chœurs du Graal, Amfortas <it Parsifal, le rossignol éperdu des «Murmures de la foret», les coches de Montsalvat, la galopade sur les miéeS' des filles terribles de Wotan, et la salle sacrée, son obscurité de gouffre, l'abîme mystique de son orchestre 1 Quoi Siegfried Wagner au pupitre, jouant pour la machine parlante- Ceux qui ignorent encore à quel haut degré d'excellence on a porté les enregistrements, frémissent et pensent au sacrilège.

Mais le miracle n'est pas là il est dans l'absolue, la déconcertante perfection des disques qui nous sont proposés. Dès que les chambres de résonances couplées des Vlva-Tonals ont commencé à émettre ce fleuve d'harmonie qu'est le prélude du second acte de Parsifal, l'auditeur étonné reste interdit. Jamais encore un orchestre et quel orchestre 1 n'avait été capté avec ce bonheur continu. Les ensembles du quatuor, Je grondement des percussions, la voix déchirante des cuivres construisent une architecture sonore d'une indicible majesté. Le Wagnérien trouve en ces disques l'évangile de sa religion. Le néophyte y est conduit avec une irrésistible force. Quiconque a entendu le trait ascendant des voix dut monte des basses aux sopranis, à la fin de la scène du Graal, avec le pur élan d'une flèche de cathédrale, a touché un des

COURRIER DES THÉÂTRES

.f.I_

AVANT-PREMIERES

^in-t-iH .-illi/ns1 u-i.- »- “• Ci

LE CARÙÂVAL DE PAMOVR A LA PORTE-SAINT-MARTIN Mme Vérà Sefgine, que nous n'avions pas eu l'occasion d'applaudir depuis de longs mois, fait sa rentrée ce soir au théâtre dans la pièce nouvelle de M. Charles Méré, Le Carnaval de l'Amour, dont la Porte-Saint-Martin donne la première représentation.

Je suis heureuse et un peu émue, nous dit la grande artiste. Les plus belles tournées du monde-des deux mondes (l'Orient, l'Italie, l'Espagne, l'Amérique du Sud) ne sauraient nous réserver les mêmes joies que Paris. J'avais signé avec M. Maurice Lehmànn, il y a deux ans, à l'expiration du contrat qui me liait au Théâtre de Paris. Je venais de créer au théâtre de la rue Blanche, La Danse de Minuit, puis La Tentation, de Charles Méré. Il avait été entendu qu'après ma grande tournée d'un an <tl demi, je créerais à Porte-Saint-Martin une pièce nouvelle du même auteur. Le Carnaval de l'Amour est une œuvre pittoresque, puissante dans laquelle Méré affirme, avec plus de sobriété que jamais, sa maîtrise et sa puissance dramatique. Henri Ilollan y va faire une création remarquable et il obtiendra un succès égal à celui qu'il eut dans La Tentation. La pièce est admirablement jouée par Marcelle Praince, joffre, Jean Touldut, Suzanne Aubry, Coizeau, etc. Mais Sergine omet de vous dire, ajoute a ce moment M. Charles Méré, quotlu -prJncijial rôle de, J a. pièce a, été éiirit. -pour..cJJiv.fi a">t JY^U'a,. admirable de simplicité, de vérité, cle'lyrisnic

exaci.Ah_L,yoilà une interprète^ûî'vu.

jusqu'au bout d'un' rôle, si 'écrasant qu'il soit, smis défaillance et. sans trahison, et dont1 les -moyens d'exprimer sont à la mesure de son âme fiévreuse, ardente. Elle est le drame elle-même. C'est la quatrième pièce de moi qu'elle va jouer. Vous comprenez combien mon admiration pour elle se double déjà de reconnaissance.

C'est la deuxième fois due M. Charles Méré. dont la Porte-Saint-Martin monta l'an dernier Berlioz, affronte le vaste cadre de ce théâtre.

Cadre impérieux, impressionnant. déclarc-t-il. Après les grands drames d'autrefois, nus .aînés y ont donné des comédies dramatiques. J'essaie de x'enouer la tradition. Mais dans ce grand cadre, il ne faut pas fixer une aquarelle ou un pastel, ou un tableau de chevalet. Le Carnaval de l'Amour est une comédie dramatique où le romanesque est mêlé intimement au réel. La vie,

sommets de la musique universelle. Et Je ruissellement des accords qui accompagnent la lamentation des Filles du Rhin Et la paradisiaque musique du jardin de Kingsor, où les Filles-Fleurs murmurent voluptueusement Et la chevauchée prodigieuse des Walkures 1

En vérité, il y là une impression auditive inoubliable, Inouïe, comme miraculeuse, et dont on ne saurait se lasser. Est-ce hasard où bien malice Les édi- tions Columbia, dans le même supplément où Wagner vous est proposé Wagner et son envoûtement farouche! inscrivent le disque de Clément Doucet: Wttgneria et Isoldina. Délicieux antidote aux prestiges hallucinants de Bayreuth lé plus malicieux des pianistes a,.C:Oustruit de savoureux fox-trot sur des motifs de Tristan, de Parsifal, de Tannhauser, de Siegfried, Do sorte que lorsque accablés par Ja grandeur di magicien de Germanie, ébloui d'avoir vu fulgurer dans l'orage la foudre impitoyable de Wotan, vous voudrez remonter sans secousse le cours des siècles, un virtuose goguenard, « tirant la barbe d'or » du grand olympien, vous ramènera tout doucement à l'âge du jazz et du coktail.

Pour combattre les Incantations wagnérlonues, on vous offre encore les « images pour orchestre » de Pebussy, où le prestigieux Claude France, comme le nommait d'Annuuzlo, a enfermé les sortilèges d'un soir de fête, (l'une iuiit parfumée et tout ce que l'Espagne odorante peut suggérer il un grand musicien. Ces trois disques <VIbéria sont à recommander aux amis de Debussy.

D'Espagne en Provence, il n'y a guère voici tinter le carillon de l'Arlè.iiennt, sonner les accords- rustiques du jiiinuetto, retentir la Marche des Rois et le soleil se lever sur le Vaccarès embrumé, cependant qu'un chœur de « pastouTés » salue l'astre du jour sur les cadences de Bizet. Aimez-vous Brahms? Voici, sous les mains magiciennes de Percy Grainger, la Sonate en la. mineur 5. C'est le plus étonnant enregistrement de piano qu'on connaisse. Mais nous avons bien d'autres choses encore à soumettre au jugement de votre oreille les berceuses russes soupirées par le tendre Rogatchewsky, le ténor généreux et pur de Georges Thil, la voix de soie et de velours de Pizella.

Sans parler des chants anglais, savoureux bonbons au poivre,, des jazz fracassauts où murmurants à votre goût, des tangos frôleurs et des nostalgiques fados qui nous restituent l'ardeur et la volupté des cieux portugais Nuits de Coïmbre bourdonnantes de guitares, Bords du Tage où pleurent des violons parmi les orangers. Michel Piot.

notre vie de tous. les jours n'est-elle pas pleine de romanesque ? Le hasard nous guette à, tout instant, nous menace à tous les'coins -de rue. Lc; fatum antique, c'est ce que nous appelons le hasard. Et person»Wi,.n!B janyUs r(y>roçhé aux jyiciix tragiques -de, se servir dp cq ,romaii2squer là. Le Carnaval de l'Amour est donc une pièce d'action et il péripéties, mais c'est aussi une comédie dp caractères et de mœurs. Le sujet, l'histoire d'un amour, le choc de deux caractères, le conflit de deux passions.

Nous demandons à M. Charles Méré Le titre est-il descriptif ou figuré V

Mais, l'un et l'autre.

Il y a une fête masquée, à Venise, au deuxième acte de la pièce Est-ce à ce Carnaval d'un jour que le titre fait allusion ?.

Prenons le titre dans le sens le plus général. Le mensonge n'est-il pas un des ulimcnts de l'amour ? Les hommes comme les femmes se donnent plus de mal pour déguiser les sentiments que pour se liien connaître.

Le Carnaval de l'Amour comporte quatre actes, dont trois s; passent il Paris, et Je deuxième à Venise. C'est M. Couvclaive qui a mis la pièce en scène, sous la direction de M. Maurice Lehmann et M. Charles Méré nous dit sa jois de voir son oeuvre interprétée et présentée avec une telle perfection.

Première représentation

.t Au THIiATniî 1)K I.A PbnTK-SAlNr-MAR-

tin, à 8 h..10, première représentation de Le Carnaval de l'Amour, pièce nouvelle, en quatre actes, de. M. Charles .Méré. 1 .Mine Vcru Serfîlno ̃}it\it'vtt te rôto-d^iïJçîan*-

Roger do Thouurs j Mlle Marcello Prainrp,

le "rôle 'd'Arlctlft .îasinïn' "AT."1 .lofTrtylfc Vôlç

du comte de et Si. Jean Toiilôiit,le rôle d'Olivier Duprey.

Les autiTS rôles sont ainsi distribués MM. Coizeau (baron Flî*bach), J. Normand (de Montéverde), Real (James Hoxwell), Cïavnud (Tackiéton), Gautier (Prince Avercmotl), Ifirlcmann (Casati), Bdrthnu (André Le Vailly), Xcubert (l)hurmer), Gabriel (domestique).

Mmes Suzanne Aubry (Liane de Hoseiv-

i'eld), Audmi (Mislress, Graggs), Barsange

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ij* Aux- Vahiétés, ù, S h. 30, Un miracle, comédie en quatre actes, de M..Sacha Guitry (A. Lefaur, Maud Loty, Pauley, G. Duhosc, J. Loury, J. Véniat, J. Ronccray, Larquey, etc. et Pierre Fresnay).

<£t AU GïMKAsn, à 9 heuriis, X.e Venin, de M. Henry Bernstein,' avec Mmeg. Yvonnn de Bray, Gaby Morlay, Yolande Laffun MSf. Charles Boyer, Marcel André.

^8 Au Théâtre Sarah-Beiinhardï, à S- h. 30, L'Insoumise (Mme Eve Francis, M. Pierre Magnier, Mme A. de Pouzols, MM. Henry Trévoux et Saturnin Fabre). Dim. ;ct fêtes, matinées. <£{ A. M GAiTri-L\RiQvK, à 8 li. 4">, La BaSàctii Ol. Lucien l'ugère Mines Louisu Dhamnrys et Georiçette Simon),

As l" Athénée, 8 n. -aoS€ Nicole et sa rffcrM ISuSHotle ^(•x-JûjlflOS.i D.«5lUcdiîl%>Armand Morius, Jane Hclly, Gladys Cariisic, ̃ayé'è Marguerite Ducouret et Arnaudy). ̃̃ AU TilBATRK. ANTOINE, ;'l 8 11. 'IJ, Amunt.s (MM. André Bridé, .Séveiln, Bénard et A. Dubosc Mmes Jeunué l'rovost, l'abry, H. Petit et Clara Tambour). t?» Au TinJÀïnE m; Paris, à 8 h. 45, Coiffeur pour Dames (M. Max Dearly, Mmes G. Risse, H. Delannoy, M. Peuget, J. Liezer, L. "Scott, S. Arïnèlle et MM. JoéSaltot^Bonnet et Callamand);

JX Au- Théathe du ï'alais-Roy.u., à S h. 45, Le Gallq, Duvallès, Ch. Lorrain Mmes Marg. Templey, Deniso Grey, Simone Dùlac, Jeanne Lion).

Aux Bocffes-Paeisuks, à h. ^â« Au temps de Gastouner (Mmes Marguerite Dcval, llcnée Marga et Sim-Viva MM. Ed. Roze, Gabiu, Hemdey, I'. Faivroi G. Nelson et Koval).

,îî Au Théâtre Maiucxy; it S h. 43, Venise (M. Raimu, Mmes ïvonnè T'arocht-j Jane Morlet, Suzanne Duval, etc. JIM. André Gaudin, Jean Deiss, etc., et M. GilberlMoryn).

& Au TiiiiAim: EdouaH0-Y1I, à 9 heures, Le Blanc, et le Ifalr, quatre actes de Sacba Guitry (MM. Charles • tainy, Léon Walther; Mmes Suzanne Dàntès, Atys Uelonde, Laura Hayward et M. Alermc).

.?* Au Thkathi! ny LA Madeleine,' à. 8 heures l.">, L'Homme « l'IIispano, de M. Pierre -l'-rondaie, avec M. Hari'y Baui*.

J{ Au THÉÂTRE Michel, a Il heures, La Robe de perles, de M. Fernand Nozière (Signoret, Jane-Chevrel, Clerinont, Linirvs et Renée Divrac, avec Jean Wall et Blauciie Toutain).

dt :Au GnAXD-GujovoL, à & h; 43, La Chambre ardente. Le Haricot vert, L'ÏIbmIna ifui a tué lu mort, te Pharmacien. l f<lt 4U Tjff-VÇRW'W^J^IiCHODiBRn, à S 11. "Tllàiîclîé" slomclj'jmiqucs Iïaûmêr7~Beri5ii?r avoc:£.uciénjBarou.N~et< Roger Gaillard). Jt A LA Comédie-Caumartik, a Il heures, Un ca*.nv tout neuf (M. Paul Bernard et Mme Marg. Plcrry avec Mlle Lucicnue Parizet et M. Alcover).

& Aux Capucines, à S h. 30. Yex.f (MM. Louvigny, Tréville, Georgé, Hiéronimus Mines Dcvillers, Arletty, Lily. Mouunt, Monthtl et Janine Meriéy, avec M; Constant Réuiy) r (»S Au Théâtre MoCAiion, à 8 h. 30, Rot«-hlarie (MM. Oudart, Btirnler Mlles Cloé Vidiane, June Robcrls, Cccilia Navarre et M. Uréan).

^t Au Théâtre Dacxou, à 9 heures, Lulu (Mmes Marcelle Yrven, Christian» Dor, G. Scrgys et Flore .Mally MM. Pizelia, Bazin, Hubert et Fernand Gravey).

tSt Au Théâtre des Nouveautés, à S. h. 30; Comte OblUjado, opérette (Milton, Davia,Urban, Robel't Dartbeï, Champell, .Tosé Sergj-, Numcs Ois, Madeleine Sul'felot, Marthe Ferrare).

JS Au Thkatre Kmixa, à S lî. 45, L'Image (Mmes Suzanne Després, Camille Calvat, Suzamie Berni MM. Jean Worms, Jean Galland et Huchet).

«}t A la Compagnie Pitoeff (Mathurins),


fc 8<.b.-30c*Ma&o'' des ccéurs brisés (Geav ges et Ludmilla Pitoeff, Blanche Albane, Mayane).

Ao ThiUtke de te Potinièhs, a 9 heures, Ma Femme opérette en 3 actes, de P. Briquet et P. Gordeaux, musique de p. de Meure et I. Paris, tavêe Pierrette Madd. Ch. Fallot, R. Ancelln, Y. Yma, Carette et Pierre Juvenet.

'jf Au Théathe DES Abts, à 8 h. 45, Le Tièmon. de la chair, pièce en trois actes, de MM, Pierre Sabatler et Victor de La Fortelle, avec Mlles Suzanne Delvé, Isa Boitel, Renée Tamary» Marie-Louise Berger JiIM. Jean d'i'd, Maurice Bémy, Paul Clérouc, etc. $t Au Théâtre DE l'Avenue, à 8 h, 45, Le Babatlhur, pièce eu trois actes, de M. Henri Falk, avec M. Jules; Berry, Mmes Suzy Prlm, Marken et M. Bélières.

Jt Aux Deux-Anes (dlr, Roger Ferréol, Marc. 10-20). JDorin, Jean Rieux, Georges Merry; Géo Ctàrley, de Soutter, Trémolo. Kifc-Kif bourricot* revue de Dorin et Merry, avec Dalio, les 'chansonniers et les auteurs, ,3t Au ï'héatke de Dix-Heures, 36, boulevard de CUcliy (Tél. Marc 07-48), dir, i

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magnifique; Renaissance, à li. 45, L'Ar-

peie; Scala, à .8 J». 45, En bordée; Studio des Champs-Elysées, à 9 h., Le Dibbouk; Vieux-Colombier, k 8 heures, Miguel Manara.. Hw-

mm ̃ »

NOTES ET INFORMATIONS Opéra. Mlle Fanny Heldv, comme nous l'avons annoncé, chantera demain La Traviata, pour la dernière fois avant son déoart de Paris.

La brillante artiste aura pour partenaires MM. Georges Thill, Brownlee, Narcon, Gillêà, Bordon et Mme Tirard, sous la direction de M. Fr. Ruhimann.

'Comédie-Française. Mme Jane Thomson jouera. pour la première fois, ce soir, le. rôle de Pauline dans L'Abbé Constantin. Opéra- Comique. Le bon roi Dagobert est affiché pour demain mercredi, avec la remarquable interprétation oui a assuré le succès de ce délicieux ouvrage Mmes Emma Luart et Féraldv, M. Roger Bourdin. si amusant dans le rôle d'Eloi, M. Baldôus. M. Puiol. chantera pour 1a première fois le rôle de Dagobert;

̃ .:• ./>#;•̃;̃

Mme Suzanne Bàlguerie chantera jeudi soir le rôle de Pénélope dans le chef-d'œuvre de Gabriel" Fauré.

̃ ̃*»

Odéon. L'Oiseau Bleu sera affiché deux fois en matinée. cette semaine le jeudi 16. pour l'abonnement classique (série rose », et le samedi ï8 pour l'abonnement moderne «série orange s>. ainsi Qu'une fois en soirée, djmahctie prochain iq février.

Ga'ité-Lyrioue (salle entièrement remise à neuf, grand orchestre de Quarante-Cinq exécutants). Ce soir, jeudi soir et samedi soir, La Basoche. opéra-comique (M. Lucien Fugère. Mmes Louise Dhamarvs et Georaette Simon) demain soir, jeudi en matinée et vendredi soir Les P'tites Michu, opérette gaie. Ces deux chefs-d'œuvre de M. André S^Cessàgêr remportent, à, chaQue représentation, un succès considérable.

ou e MP

Théâtre Michel. Aujourd'hui, dernière de là première série des représentations de La Robe de Periés. le grand succès de M. Nozièrè,. qui sera .repris dans les., premiers iburs'dfc -septeniBre' avec -tous <ses 'créateurs, M. Signoret en tête.'

Metcfédt fat jeudi, relâche^ ̃Vendiedi, à '2"'h'jb; répétition' 'des couturières, et à o heures, répétiticm générale de Le Baptême, comédie en trois actes de MM. Alfred Savoir et Fernand Nozière. bour les représentations de Mme Jeanne Cheirel. Samedi, première représentation.

Les interprètes de Paganini, à la Gaîtcl.vriquc, seront des vedettes de l'opérette. Citons-en quelques-uns le baryton André Baugé, de l'Opéra-Comique, Mmes Louise Dhamarys et Renée Camia.avec M. Henryjullien et M. Robert ^llard.

Théâtre Daunou. On annonce les dernières représentations de Luiu.

+:

̃ \:r*

Dans L'Honnête Mrs Cheyney. adaptée par M. Louis Verneuil de la comédie de M. Lonsdale, il y aura deux décors signés André Boll. Le premier représentera le salon d'une riche anglaise. qu'est Mme Augustine Leriche le deuxième sera sa chambre à coucher, dans laquelle se trouvera Mlle Jane Renouardt..

M, Paul Amiot sera le conseiller de la jeune femme M. Pierre Juvenet un lord très élégant Mlle Simone Sandré paraîtra sous les traits d'une petite bonne M. Cousin sera un vieillard las de la vie M. Fernand Gravey. au contraire. un ieune amoureux, et M. Hubert, un personnage ridicule prétendant à la main de la jeune première.

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Théâtre MooADOR. • La célèbre opé• rette- Rosé* Marie' < 9eira>r.'doiTnée' 'en matinée

i>trrt»riK3iiartj*jeÀU;ratmtt|ij:tif ,^<) -çtr-i JVu-

.çasion des.fêt-es du Mardi 'G-ras.i mardi ai février, a 2 heures précises, avec toute h brillante interprétation du soir.

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Théâtre Femika. Aujourd'hui, à heures, avec le concours de Mme Suzanne Després. Ludmilla Pitoëff et Rachcl Berandt. de MM. Albert Lambert. Robert Pizani. Marcel Soarez. M. Raymond Duncan présentera ses derniers poèmes La Parole Torrentielle. La critique sera reçue sur la présentation de la carte rouge.

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ra»fc..Samedi as février, première de Sa Ma. Il testé Anastase, avec M. Biscot, Mmes Mady si Berrv, Jeanne Boitel, MM. Marcel de Gar- ni :in, Déan. Hamilton. »– si Studio bes Champs-Elysées. En rai- R1 :on de son importance le rôle de Lia ne « saurait être tenu par la même artiste peu- b: tant une longue série de représentations. s< Mlle Marguerite Jamois. qui l'a créé, sera donc doublée par Mlles Madeleine Clervan- ne et Tania Balachova. i, Les interprètes alterneront selon un ta- h bleau affiché chaque semaine, Si ..• ̃̃ ̃–»<* ti Mme Gabriel Dorziat. comtesse de Zo- ci gheb, jouera Maman Colibri le 17 février, au Casino Municipal de Cannes,

La reprise du Médecin malgré lui, de Gounod, avec Mme Madeleine Mathieu et M. J. Aquistapace, aura lieu le 16, au .thé!- tre de Cannes. £ M. Rcynaldo Hahn conduira l'ouvrage.

Maxime Girard.

Spectacles et Concerts

.̃' ••: J-r-Y. 2

Répétition générale 1 t

<g Aux FoLiES-BERGÈniî. Aujourd'hui, r en matinée, à 2 h. 30, présentation à la presse de la nouvelle hyper-revue de M. I Louis Lemarchandis Grande Folie. N. B. Vu l'importance du spectacle, le I rideau sera levé à 2 h. 30, exactenierit, et lu J direction aura le regret de disposer des j l places non encore Occupées au début "du -v spectacle. "> Aujourd'hui; t

t

Même spectacle que le soir i I A l'Olympia (2 h. 30). < Ce soir É j* Aux l'OLiÊs-BEROÈnn, à 8 h. 30, La 1 Grande Folie, nouvelle hyper-revue en deux < actes et 40 tableaux de M. Louis Lemar- chand. i jj Au CASINO DE Pabis. ù 8 h. 30.'Les Ailes de Paris (Maurice Chevalier, Thérèse Dorny, Bach, Uanlelle Brégls, Miss Florence, Pasquali, Jpck Forestier, .les Rocky Twins, les 16 Lawrence Tillera girls et Ho- s ram et Myrtil). 1 jt Au Moulin-Rouge, à 8 h. 30, Paris aux Etoiles (Jane Aubert, Dollie et Billie, Mauricet, les 10 A-Ibertina Uasch Girls, Johnny Hudgins, Dandy, Marthe Berthy, Gayto, les J.-W. Jackson Girls, le Spark's J ballet et Harry Pilcer).

Au Palace, à 8 h. 30, Palace aux Nues (Jenny Golder, Boucot, Spadaro, Rose Amy, Damia).. ^5 A l'Empire Music-Hall Cino.UE. < Pour 14 jours seulement, les célèlires comi- ques anglais Thé Jovers,-la famille Krcmo, J l'excentrique Cl-irel, les danseurs Tracey < and HavMes éié]ihahtSi>S0»*lff«otteiis.5 i '•̃ jt..A'*i?Aiy)LiiO->IusioHAW'.î-« Maria Vaf lente, Pépino, White and Terry, et 15 attr. Mat. jeudi, sam. et dlm. Orch., 10 fr; baie, 8 fr.; prom., 5 francs. Jt Au Théâtre DES Champs-Elvsées, 6 8 h. 50, La Petite aventurière; 9 h. 40, Nem- chinova et A. Dolin; £t A LA LUNE Roussb (Trud. 61-92), a 9 heures. les chansonniers V. Hyspa, Léon- Michel, Secretan, Wyl, Cor Spark, Monelly et Pierre Duc, présentés par D, Bonnaud. La revue Suivez la Fouille (Mlles Nane Carty, Galden, Vlanelly). M A la Boite A Fursy (43, boulev. de Clichy, Trudaine 69-67), à 9 h. 15, tes chansonniers Joussain, Herbert, Bertrandc, Bastla, Dalil, Lucien Boyer et Fursy à à 10 h. 40, Paramount' là-dessus 1 revue gale, Sim. Bouvière. Le Vigan. Sidonac. Brochàrd. Ji Au Studio 28, 10, rue Tholozé, di- rection Jean Jiluuclaire, Autour de Napo- lion. Danse et Marine triptyque par Abel (lance 3 dans un sons-sol, film russe d'A. Room.

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Aux Fomes-Bkrgère. La nouvelle hv- per-revue de M. Louis Lemarchand, La Grande Folie, dont, le triomphe est sans précédent, transporte les spectateurs aux bords du Rhin, au pays de la valse, sur le lac romantique, chez les princesses de légende et sur le Cynodrome, où se disputent de véritables courses de lévriers.

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A la salle des Agriculteurs; le trio jbuisè Bazelaire, Jeanne Isnard, Marika îernard. se fera entendre en un concert. ^ocation à la salle, chez Durand et Dandeot.

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Lucyna RoBowska; la réputée pianiste jolonaise, vient d'être victime d'un accident l'automobile assez grave qui la force de eporter à plus tard le récital qu'elle devait lonner ce soir,- salle Gaveau.

SciK RT.« Bxues ». Le 17 février, à ) heures, Gala Extraordinaire. grande salle ?leyel. Gastpn Wiener dans le premier Con*:erto écrit1 pqur scie. et le « Blues par ives Chardon, avec le jazz des Red River îymphonists.

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».RUda Firkusny, jeune pianiste tchèque, tgée de 15 ans, qui a obtenu des succès seniationnels à Berlin, Vienne et Prague, donlera un récital le vendredi soir 17 février, salle des Agriculteurs. Au cours de cette iéance, il improvisera sur des thèmes donnés >ar les auditeurs. Location à la salle, chez Durand et Dandelot.

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M.J3. R. Blanchet, laminent compositeur. lui est un des maîtres pianistes de l'époque ictueïle, se fera entendre dans un programme de choix, le 17 février, salle Erard, Billets -chez tjjurand et chez J) andéfôt," $\, rue

j/Àmsterdam- -̃̃ •-

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'Ouinzième- matinée de -la Société .des es Concerts, dirigée par M. Ph. Gaubert, salle Pleyel. samedi.- Svtttphéùie .Pastorale (Beethoven) Concerto n° 4 pour piano (SaintSaëns), M. Perlemtiter. Escales (Jacques Ibert) Danses de Notlâ (Gaubert). Billets i la salle. chez Durand et Dandelot.

Samedi iS, salle Erard, premier Concerto ie Mme Croiza. Œuvres de Caplet, Laparra, Enesco. d'Olonne, Lih Boulanger, etc.

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Hommack A Stkavinsky. Une seconde salle comble accueillera le maître russe en deuxième et dernier concert, samedi soir, ï 0 heures, salle Pleyel, où il dirigera Pitlcinella, les huit Pièces faciles (première audition), et ie 'Sacre du Printemps. Places chez Pleyel. Durand, Delgrange, 18, rue La BoéLie. Rappelons que des billets spéciaux à 20 francs pour les étudiants et les artistes leur seront remis sur présentation de leur carte.

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CoNCËRÏS^CoTONNK,, <– Samedi 18 février,' à' .<rhèureé, dix-septième concert avec le concours de Mites Eisa Ruhlmann et de M. A. Masson Deuxième Symphonie en si bémol (V. d'Indv) Romance et Finale du Concerto en fa.' pour violon (Lalo), Mlle Masson'; Nànsicaa, première audition (De Castera) 11 Pensieroso, air du Rossignol (Haendel); Mlle E. Ruhîmann, flûte M. Blancart' Bourrée Fantasque (Chabrier).

Dimanche 10 février, à 2 .h. u-w,dixT seDlièuiG. XCtncori avcfefdc concours, -de' mîlè Lucienne. ̃ tle' Méo et -de M. H, D;u)'rannç,J'OàérsR Festival Wagner Parjifal,t<viêlude Maîtres Chanteurs, monologue de Sachs. M. R. Dufranne Siezfried. Les murmures de la forêt La Walkvrie grande scène du 'n' acte. Adieux de Wotan. Incantation du Feu Mlle de Meo et M. Dufranne Siegfried-ldyll Le Crépuscule des Dieux, Marche funèbre, Scène finale Mlle de Meo. Concerts au Châtelet, sous la direction de M. Gabriel Pierné. Dimanche 19 février, à 3 heures, à la So:iété des Concerts du Conservatoire. 2 bis.

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Prix d'Amsterdani, Valmy Wilkes, XJnann,

Prix' de Bagnoles.' Apollon, Auberii vc III. ̃̃•

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AUTOMOBILE

A la Société des Ingénieurs

de l'Automobile

La réunion de la Société des ingénieurs de J'automobile aura lieu aujourd'hui, mardi 14 février courant, à 20 h. 45, dans le grand amphithéâtre des Ingénieurs civils de France, 19, rue Blanche. La discussion de la conférence de. M, Henri Petit sur « les tendances actuelles' de la construction automobile » sera poursuivie.

Il sera traité, en particulier, de la forme des culasses et pistons, ainsi que de la nature du «létal, de la turbulence et [ détonation.

~M"a.e"wr

AVIATION

Félicitations à Costes et Le Brix Le ministre du commerce a adressé le 1 télégramme suivant à Costes et Le Brix

1 e Costes et Le Brix, consulat frañ çais, New-York. Au moment ou touchez terme mission officielle à vous confiée, ai grand plaisir vous féliciter chaudément voyage inoubliable accompli. Aéronautique française éprouve légitime fierté votre admirable prouesse. Signé Bokanowski. »

i-XitiràndJannee dés quatre hydravions britanniques

Les quatre hydravions britanniques » qui effectuent une randonnée LondresAustralie sont arrivés à Mergui, venant de Rangoon. La prochaine étape prévue est Singapour.

3 Le raid de l'aviateur suisse WSrth Le capitaine aviateur suisse Wirth, pilotant une avionnette, a atterri à 18 heures 30, à Casablanca, venant de Malaga, après avoir fait escale à Algésiras. Plus de 1.000 loopings en 6 h:i;3 L'aviateur Charles Hollman a bouclé, hier, à New-York, 1.093 fois la boucle à E Minneapolis, pendant un vol qui a duré six heures.

Le record américain précédent était détenu par l'aviateur Shanks, avec 515 loopings.

L'aviateur Fronval a réussi jusqu'à ce jour, dans le genre, la meilleure performance en accomplissant 962 loopings en ii h. 52 minutes.

Le raid du Portugais Blcck

L'aviateur portugais, Bleck, qui était c parti hier matin d'Alger pour se rendre it à Tunis, a été pris par un vent defavorable et dû atterrir à Sidi-Ahmed, près 6 de Bizerte.

L'aviateur espère repartir sur son avionnotte ce matin mardi pour Tunis, II qui n'est qu'à 50 kilomètres du cmnp de Sidi-Ahmed.

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Le. tournoi du Club Sportif ̃Jean-lîouin n'a pu, se terminer dimanche comme il était escompté, Voici les résultats acquis

Championnat simple de dames. Demi-finales Mlle J. Gallay (Paris) h. Mme Hauser (Nautes), 6-1, 6-2 Mlle V. Gallay (Paris) bat Mlle Frémy (Angers), 6-3, 6-ii.

Finale Mlle J. Gallay b. Mils V. Gallay, 6-3, 6-1.

Championnat simple. -< Demi-finales Max Combemale (Paris) b, Croux (Nantes), 6-3, 4-ti, 6-2 Alain Bernard (Paris) b. de Périer (Nantes};' 6-2, 6^3. Championnat doublé mixte. Demifinales Mlle J. Gallay-J. de Buzeiet (Paris) b. Mme Samson et Alain Bernard (Paris), 6-3, 6-1 Mlle V. Gallay et Max Combemaie (Paris) b. Mme Hauser et Croux (Nantes), 3-6. 6-3, 6-2. Championnat double. Demi-finales; Combemaie et J. de Buzelet (Paris) b. Croux et de Périer (Nantes), 6-8, 6-2, 7-5 Alain Bernard et Jean Soûle {Paris) b. Dehau- et Garel (Angers), 6-8,

Les tournois de Cannes

Le tournoi du Çarlton L. T. C. de Cannes s'est termine au mieux. En finale du simple, von Kerhling a Battu du Plftix. En simple de dames, miss E. Ryan a disposé de Mlle ContostlavQS par 2 sets c. 1. Bésultats :•

Championnat simple. Finale Von Kerhliug b. du Plaix,'6-0, 2-6, 6-3, 6-2. Championnat simple de dames. FinaJC"' RflHS' flynii' -Mlle" Êontosttàvbs,

6-3; l-ej'O.

Championnat doubie de*'da>ne!ir-HrF-inale1 Miss. Ji.,Bennel,ti «fr, H»ylock.i>. miss E. Ryan et miss Harvey, w.-o. Championnat double mixte. Demifinales Miss Ryan et Worm b. Mlle de Valerio et de Stefani, 6-0, 6-2 Mrs Corbière et Gaslini b. îtiiss Bennett et Artèns, 7-5, 6-2.

Finale Miss Ryan et Worm b. Mrs Corbière et Gaslini, 6-2, 6-1.

Championnat double. Demi-finales Cochet et colonel Mayes b. Worm et Hillyard, 8-6, 6-0 • Von Kehrling et Gaslini b. Ingram et Cable, 6-3, 6-2. Finale Von Kehrling et Gaslini b, Cochet et colonel Mayes, 5-7, 6-3, 6-4, 6-2.

Le tournoi du Carlton s'est joue avec les balles DUNLOP, dont les qualités de souplesse, de régularité au hond et de résistance à.. l'usure ont été très appréciées par les. concurrents,

FOOTBAll,

Dans les comités régionaux

des champions sont connus

A la suite des rencontres jouées dimanche, différents champions régionaux ont acquis leur titre pour 1928. Outre le Stade' Français qui a fort brillamment remporté le titre de Péris, qui sera, nous en sommes certains, en très bonnes mains cette saison, le Stade Havrais a çonquis le titre de champion de Normandie, Belfort celui de FrancheComté, la. S. C. Bnstidieune celui du Sud-, Ouest. Par ailleurs, ib'P^'C. Mulhouse est presque <ihanipîorf d'Alsace, tandis que Lille et' Montpellier 'peùyénl éS))!Jr'er décrocher respectivement les titres de champions du Nqrd et du Sud-Est. HOCKEY

Les championnats régionaux

Le Stade Français, ainsi que nous l'avons annoncé hier, grâce à la victoire du Hacing sur l'U. A. Intçrgadz'Aris, est champion de Paris. Dans le Nord, le Lille H. C. en battant aisément le C. I.

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LES CHIENS

Le programme

de la Société d'encouragement aux courses de chiens

Dans sa séance du 18 janvier 1928, le comité de la Société centrale canine, pour l'amélioration des races de chiens en France a décidé, a l'unanimité, de reconnaître comme pouvoir dirigeant en. France des courses de chiens la Société d'encouragement aux courses de chiens en France et aux colonies.

L'objet de la Société d'encouragement est, en effet, la création, en France, d'une race parfaitement pure de lévriers de courses, chose jusqu'à présent inconnue dans notre pays.

D'ailleurs, si on connaît plusieurs espèces de lévriers, il n'existe qu'une seule race de véritables chiens de courses, le & gi'ayhound », produit de l'élevage anglais, par une sélection rigoureuse et une surveillance inflexible des origines.

Ce fut en Angleterre l'œuvre de plusieurs siècles. Shakespeare déjà parlait en termes enthousiastes des splendides lévriers de courses.

A ce sujet, signalons et soulignons que la Société d'encouragement aux courses de chiens ne reconnaît, en Grande-Bretagne, paut les références des lévriers, qu'un groupement. le célèbre National Coursing Club, dont le président est lord Sefton.

La création. en France d'une race pure, issue des meilleurs sujets de l'élevage anglais, ne peut manquer d'être, pour les éleveui's français, une source de profits considérable, à condition que le choix des premiers sujets et de leur progéniture soit l'objet d'un contrôle de tous les instants,

C'est à cette tâche féconde que se consacrera la Société d'encouragement aux courses de chiens en France et aux colonies, Société qui groupe dans son comité de hautes personnalités et qui est placée sous la présidence d'honneur et le haut patronage de lord Harding' de Penshurst, K. G., ancien ministre des affaires étrangères britannique, viccroi des Indes, ambassadeur à Paris; du duc de Grammont sous la présidence active du comte de L'Aigle, assistés de MM. le baron Maurice de Waldner et le

comte Charles de Polignae, vice-prési-

dents, et de M. le vicomte Jacques do C.'M|Son, secrétaire général. ;t

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Feuilleton du Figaro » du 14 Fév. 1928 (41):

LA PETITE FILLE FRANÇAISE

DEUXIEME PARTIE

'Xy; ,•

(Suite)

` Oh .comme paroles avaient; un arrière-plan fatal Il savait combien elles étaient fausses, t'a dressant; à:'Toppie,malgré toute la vérité qu'elles avaient pour lui. ̃ Henli'ons, yisista-t-il, "et n'ete parlpns plus-. 4

Toppie iixail' les yeux sur l'horizon 'couime si elle l'examinait" attentivement.: En Fécoutant, elle avait levé la main et pressait ses doigts contre ses lèvres. Il vit qu'elle avait peine à retenir ses larmes. Ce n'est.pas cela, prononça-t-elle avec difficulté. C'est vous. Et elle fit,un mouveinent. Je rentre. J'aime mieux être seule. La route traversait la lande jusqu'à Healhsidc il y avait un raccourci par les bois: -jusqu'au presbytère. ̃̃̃•;

Mais Toppie, je vous en supplie. 'Le; pauvre Giles avec sa tête ébouriffée et ses grands yeux ronds suppliait. Qu'ai-je fait? Qu'avez-vous contre moi?

Tout, tout, murmura» Toppie. Tout ce que j'ai' senti cette après-midi. 'J'ai découGopyriglit by, 1928,- Anne Douglas Sedgwlcb.

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vert tant de choses cachées. Il semble elle s'arrêta les yeux toujours au loin qu'il pourrait arriver n'importe quoi. Elle vous a tant changé.

Et, le regardant enfin, elle dit, pressée de toutes parts par une crainte imprécise Il semble qu'elle eût pu aussi bien changer Owen, s'il l'avait connue aussi bien que vous.

Tout à coup, Giles se trouva prêt à affronter la situation.

Et sUl en était ainsi, demanda-t-il et il lui semblait être au sommet d'une vague, prête à les engloutir si elle lui avait fait juger les choses avec plus de charité ? Alors, sans doute, elle l'aurait changé. Il aurait aussi senti sa beauté. Mais elle ne l'aurait pas changé envers vous, Toppie, pas "plus que moi.

•Alors Toppie recula. Comprenant sa position, envisageant sa crainte comme une déloyauté, elle i recula; Elle regarda Giles, eSdlvvil, pour auisi dire, la porte se fermer miséricordieusement ou terriblement contre lui, et Toppie, saps demander d'autres mensonges, s'enferfea.

-Î- Vous avez peut-être raison, dit-elle lentement, et elle prononçait chaque mot avec effort, car c'était sans doute les seules paroles fausses que Toppie eût ja;inais prononcées. Peut-être je suis trop ignorante du monde. Je ne juge pas votre amie. Mais si je la connaissais, je ne la trouverais pas belle. Je ne peux trouver belle une méchante femme. Nous différons sur ce point, Je rentre maintenant. J'aime mieux être seule. Au revoir.

Elle s'enfonça dans le bois.

Giles, immobile où elle l'avait laissé, eut la- sensation, que son cœur se brisait. –r Toppie dit-il d'une voix étranglée. EUS: s arrêta et se tourna vers lui. Sa fornje'grise était presque au mi-

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lieu des bouleaux, mais il vit le mince ovale de son visage.

Toppie, encore un mot.

Il pouvait à peine parler. II ne pensait pas. Mais l'angoisse qui étouffait son cœur semblait passer dans ses mots « Je vous aime tant »

II vit qu'elle était émue, sinon par ses, mots, du moins par son visage angoissé. Pour la première fois de la journée, pendant une brève minute, elle pensa à lui, et il sentit, plutôt qu'il ne la vit, de la pitié dans ses yeux.

Giles, que je suis peinée, murmurat-elle.

Je vous aime tantr répéta-t-il en la regardant.

Mais son angoisse la plus douloureuse était de savoir que son amour s'était transformé pour toujours. < Cher Giles, murmura de nouveau Toppie, pardonnez-moi. Elle répéta, et cette phrase «tait semblable à une chute cfc neige « Je suis très peinée ».

TROISIEME PARTIE

î

Qu'était-il arrivé à Giles ?

Il l'attendait à la gare de Londres, et son regard et son attitude patiente lui dirent que le train était en retard; mais la fatigue ne pouvait expliquer ce qu'Alix vif tout de suite, quand, à la portière de son compartiment, elle aperçut son visage. Son cher Giles, son bon Giles, que lui était-il arrivé ? .̃̃ -̃. ̃ ̃̃̃

Alix se rendait compte que beaucoup de choses étaient survenues depuis qu'elle avait quitté Giles, deux mois auparavant. Ce n'était pas seulement ses jupes longues et ses cheveux relevés qui lui donnaient cette sensation de maturité. Peut-être n'est-

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on réellement grand que lorsqu'on commence à savoir pourquoi on est malheureux. Un enfant ignore les causes de sa souffrance et peut l'oublier plus aisément à cause de cette miséricordieuse ignorance, hé malheur n'est qu'un nuage qu'il faut dépasser ou laisser de côté mais les grandes personnes sont enfermées dans le malheur, comme entre quatre murs solides.

Tâtonnant dans sa prison et trouvant que les faits solides résistaient à tout essai d'oubli, Alix, bien qu'elle ne pût encore-voir exactement ce qu'ils étaient, se demandait si elle était trop jeune pour comprendre, ou si maman, adroitement et tendrement, avec autant de chagrin que de remords, avait mis un bandeau sur ses yeux. Elle ne pouvait dire mais elle se rendait "compte qu'elle avait grandi, car elle comprenait mieux maman, et pouvait mieux l'aider et elle l'aidait surtout en ne. posant jamais de question embarrassante pour maman.

D'Jntuition, elle avait 'six autrefois les questions qu'il ne fallait pas poser questions sur son père, sur M. Vervier, sur le -divorce. Mais maintenant il y avait des questions plus pressantes, et la première et la plus importante était la question d'André de Valenbois.

Il était dans leur vie. Elle l'avait laissé à Paris il n'était plus leur hôte, mais comme aux Chardonnerets, il était toujours présent. C'était un grand ami. Maman le lui avait dit, étrangement pâle, le soir où elle avait entendu Giles et André de Valenbois parler de son retour en Angleterre. Maman avait de grands amis. Et les grands amis font souffrir maman ne J'avait-pas dit, mais Alix l'avait vu, et il --fallait! îeui; sacrifier beaucoup de choses i dans la vie. On ne les aimait pas mieux

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Aussi choisissent-ils le plus souvent une Buicfc

T'HOMME que son esprit 'd'initiative, la sûreté de son jugement et son ardeur infatigable ont porté à la tête de grosses entreprises ne se place pas uniquement, peut ëhoisir sa voiture, sous l'angle du sportsman.< Il ne s'inquiète de sa vitesse que dans la mesure où elle est l'indice d'une puissance en rapport avec la robustesse qu'il recherche, et, par conséquent, supérieure à celle que requiert un service normal. Or, la Buick peut soutenir, sans fatigue ni usure prématurée, le 100 à l'heure (ce qui n'est pas. son BUICK

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que son enfant -oh elle était sûre que non, bien qu'elle l'eût soupçonné mais seulement on ne savait pas si on les garderait toujours, comme on savait qu'on garderait son enfant, et ainsi on souffrait. On ne pouvait s'en empêcher, c'était impossible.

Ainsi Alix savait qu'elle avait changé c'était maintenant une personne grave et pensive, amassant dans son silence et dans sa soumission la force nécessaire pour lutter contre les difficultés qui se trouveraient sur son chemin, puisqu'elles se trouvaient sur celui de maman. Hello, Alix, dit Giles. 11 l'avait aperçue et il était là, prenant le panier qu'elle avait soulevé de la banquette, et elle dit «Hello, Giîes », bien que cela lui semblât toujours une bizarre phrase d'accueil.. '-̃'̃• >" –-Est-ce le petit chat dit Giles.

Oui, c'est Biaise. Vous l'attendiez ? 2

,l'avnis c'est Vous 1,~itffndie7

J'avais rit à'Mrs'Bradleyv?- •'̃•

Si nous llatiendQâs Je crois, bien Presque avec autant d^mpatience que vous, C'est bien alors, dit Alix eu souriant. Vous n'avez pas été malade, Giles Malade ? Pas du tout Je me porte comme le Pont-Neuf, dit Giles, et il ajouta, fi la hâte, pensa-l-olle Mais dites, vous n'êtes plus la même. Pourquoi Votre robe ? Vos cheveux ?

Maman a trouvé que j'étais trop grande. Je n'ai plus de frange sur le front. Cela me rend très digne, je vous assure. L

Alix portait une robe bleu foncé et une cape bleu foncé avec des petits boutons' sur la poitrine et doublés de satin â raies grises et bleues. Ses souliers et ses bas étaient gris, ainsi que ses longs gants et son petit chapeau souple qui 'retombait'

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sur ses sourcils. Maman l'avait rendue très chic dans sa simplicité, et Giles l'admirait autant qu'il le pouvait, mais elle craignait, avec une tendre ironie, que cei ne pût aller très loin.

Giles, sur le quai, continua à parler do l'aspect d'Alix, y trouvant un sujet de conversation opportun. Il ne voulait pas parler de lui.

C'est que vous avez l'air terriblement étrangère, la façon dont vous marchez, dont vous êtes habillée et votre chapeau. qui s'enfonce comme cela. Même la façon dont vous parlez anglais est aussi française que possible pour quelqu'un qui parle si parfaitement je ne l'avais jamais remarque.

La première fois que vous m'avez vue, dit Alix, lui soumettant l'explication évidente avec une tranquille assurance, ce qui vous a le plus étonné. c'était que je parlais anglais. Maintenant vous remarquez mon accent français. Je suis Française, Giles. Elle lui fit un petit sourire, car elle n'avait pas jbesoin d'appuyer. Il se rappelait aussi bien qu'elle leur dernière conversation sur la falaise «Je suis une étrangère ».

Sans doute, dit Giles, gravement* presque tristement.

Votre excursion a-t-elle réussi ? lui demanda Alix, en attendant à la douane, car cette fois la malle d'Alix, plus grande que la première, était soumise aux' vicissitudes d'un transport séparé. Vous ne vous êtes pas trop fatigué

Anne Douglas Sedgwick.

(.Traduction de Mlle Fournier-Parf/oire), (A suivre.)