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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1928-01-19

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 19 janvier 1928

Description : 1928/01/19 (Numéro 19).

Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k295385h

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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PROPOS DIPLOMATIQUES

Il

LE PACTE Franco-Américain

Les négociations du pacte francoaméricain sont arrivées à un point mort, déterminé par son incompatibilité avec le pacte de la Société des nations. Il proscrit toutes les guerres, sans distinction, alors que le covenant, déjà rétrograde, admet les guerres de légitime défense et de solidarité. D'après Genève, aujourd'hui dépassé par Washington, la victime d'une agression a le droit de se défendre et un allié a le droit de remplir ses engagements envers ses alliés, en leur prêtant assistance, à charge de réciprocité, au cas où ils seraient attaqués.. L'Evangile de Genève retarde et ne mérite pas ce nom, puisqu'il n'oblige pas encore celui qui reçoit un soufflet à tendre l'autre joue. A le prendre au pied de la lettre, le projet de M. Kellogg a pour objet de combler cette lacune. Voilà pourquoi M. Briand, qui croyait construire un phare ponr éclairer les deux mondes; rencontre un bec de gaz.

1-1

>V' M?

La pactomanie succombe à ses propres excès. Gonflée, à en crever, d'une paix qu'elle ne porte pas, elle se complaît en des formules dont l'universalité fait l'inanité. Formules qui embrassent tout, n'étreignent rien. Ça prend trop de place pour se croiser sans heurts sur notre petite planète, quand il y en a deux qui partent, comme c'est précisément le cas entre Genève et Washington, des deux rives opposées de l'Océan. Elles entrent alors en collision et sombrent.

La formule américaine porte la marque de son origine. Plurilatérale elle est ouverte à l'accession de tous les peuples panpacifiste, puisqu'elle bannit toutes les guerres, et, cela va sans dire, perpétuelle, elle nous vient du pays où on fait grand et en série. C'est le pays de tous les records. En même temps que celui du pacifisme, il conquiert celui du militarisme, avec son nouveau programme naval, le plus formidable qui ait jamais été établi,( calculé pour ravir la maîtrise des mers à la Grande-Bretagne. Conclusion logique de la conférence pour le désarmement naval, dont M. Coolidge avait pris l'initiative. Le projet de M. Kellogg est, dans l'ordre de la paix, conçu selon le même gabarit. C'est un superdreadnought du désarmement. C'est une immense arche de Noé, construite pour recueillir le monde entier et pour toujours. Elle jette l'ancre, tout simplement, sur ces deux infinis l'espace et la durée. C'est ce qui fait hésiter la vieille Europe, habituée à de plus petits bateaux, à s'y embarquer. C'est, peut-être, ce qui l'empêche aussi d'être flottable. C'est sûrement, ce qui en rend la manœuvre impossible pour la diplomatie, dans la mesure où elle s'attarde, sur notre vieux continent, à des traditions périmées de l'autre côté de l'Atlantique.

La supériorité des diplomates, c'est d'être bornés, et de le savoir. Ils ne visent que des objectifs limités, dans le champ du possible. Les hommes politiques ne sont pas moins bornés, mais ils n'en savent rien, ou font comme s'ils l'oubliaient, sans doute parce que leur principale force. la crédulité des foules, est sans bornes. Ils ne se contentent plus de penser, suivant l'avant-dernière formule, par siècles et par continents. Quand il s'agit de la paix, ils la voient sous l'aspect de l'éternité et de l'immensité. Ils ont ainsi licence d'oublier qu'ils font la guerre ou la préparent -sur un point précis du glohe et du temps.

̃'•• ̃

Cette réflexion ne nous est pas inspirée par l'expédition du Nicaragua, le seul point où, en ce mois de janvier, la trêve des confiseurs soit rompue. Nous avons trop le sentiment de la mesure pour ne pas comprendre qu'à l'échelle de là guerre moderne c'est un épisode négligeable. On ne l'eût pris au sérieux que dans les temps barbares du militarisme et de la violence, par exemple dans l'Italie du Vertueux condottiere, le dernier livre de M. Robert de la Sizerarine, qui évoque ce combat d'Anghiari peint par le Vinci, où 40,000 guerriers luttèrent avec acharnement pendant toute une journée sans mort d'homme. Il y avait alors, entre les armées de métier, une solidarité professionnelle qui leur inspirait des ménagements mutuels et était plus efficace que toutes les conférences de désarmement. Aujourd'hui, avec le progrès, la guerre ne mérite vraiment ce nom que si elle embrase la plus grande partie de ̃la planète et fait massacrer un nombre respectable de millions de citoyens libres. C'est donc seulement la guerre générale que les pactes mettent hors la loi. Grâce à cette réserve tacite en faveur des guerres particulières, ils atteignent sûrement leur but. Pour deux rai-

sons d'abord, il n'y a pas,. il 'n'y a jamais. eu, il n'^ aura jamais de guerre absolument .générale,, aussi longtemps que la neutralité sera lucrative puis il n'y en aura pas dans la mesure où les pactes qui la condamnent seront pris au sérieux, les pays assez naïfs pour s'y fier et désarmer étant hors d'état de la faire. Ils n'en feront que les frais, en subissant, mais sans combat, la loi du plus fort.

Nous ne relèverons pas non plus la contradiction apparente qu'il y a, si on se pique de perpétuité, à proposer, sous l'administration de M. Coolidge, un pacte qui est la négation du covenant imposé à l'Europe par son prédécesseur, M. Wilson, il y a à peine huit ans. Ce serait oublier la souveraineté du Congrès et le droit qu'il a toujours de rendre caduque la doctrine d'un gouvernement antérieur si elle n'est plus considérée comme l'expression des intérêts permanents du pays. Très loyalement, d'ailleurs, les Etats-Unis font, dans leur proposition, des réserves qui excluent tous les cas en vue desquels elle est formulée. Ainsi épurée, elle se ramène à l'engagement de ne pas faire la guerre pour des choses qui n'en vaudraient pas là peine. De notre côté, nous acceptons la proposition avec une réserve qui en exclut le principe, puisqu'elle s'applique à nos obligations en tant que membre de la S..D. N., contre laquelle ladite proposition est dirigée. Si la réserve est l'essence de la diplomatie et si son idéal est le néant, cette négociation est son chef-d'œuvre. Elle le serait si le quiproquo qui en est la base n'était trop apparent il est trop évident que le rêve de M. Briand, en associant, même dans une logomachie dont il ne peut être dupe, les Etats-Unis à « l'œuvre de paix », était de jeter une frêle passerelle entre Genève et Washington, tandis que M. Kellogg lui réplique comme si son propre rêve était de couper les ponts entre Paris et Genève. Ce serait, à défaut de la guerre, la France hors la loi, la loi de la S. D. N., dont M. Briand est précisément un des prophètes. Quant à la guerre elle-même, ce n'est pas hors la loi, ce qui ne signifie rien, qu'il faudrait la mettre, mais dans la loi et sous le coup de la loi. Dans la loi, par exemple, en interdisant la guerre chimique et en iriterd|s.ant de la faire aux non-eombatlants. Ôr, le progrès moderne entante la guerre chimique et supprime, il est vrai, les non-combattants en mobilisant toute la nation. Sous le coup de la loi, c'est-à-dire sous le coup des sanctions prévues par la S. D. N., mais qu'elle est de plus en plus impuissante à organiser.

1

̃' .̃̃•̃ •-̃̃;̃ ̃ ̃ ̃ ̃̃•̃̃̃̃

Le quiproquo entre les deux pays vient peut-être aussi de ce que les EtatsUnis ont à la fois plus d'humour et plus d'idéalisme puritain que nos milieux officiels. Pour beaucoup de nos amis américains, la proposition de AI, Kellogg est certainement un « good jôke ». Pour d'autres, c'est l'affirmation d'un idéal qu'on sait parfaitement chimérique, mais dont le rappel a un sens religieux. Dans les Notes et Pensées de Francis Chevassu, publiées par la Reuue des Deux Mondes, j'apprends qu'une secte américaine a fait une croisade pour demander l'amour en faveur des femmes laides. Au point de vue pratique, c'est à peu près la même chose que demander la paix générale et perpétuelle pour l'humanité. Nous ne pensons pas qu'à la suite de cette croisade les femmes laides aient connu l'amour autrement que de nom. Mais elles ont dû être bien touchées de l'intention. De même, faute de mieux, on nous prodigue le mot de paix. C'est généreux, ça ne coûte rien et ça fait toujours plaisir. Ulysse.

Le chargement d'or du « Suffren » transféré à Paris

Le chargement d'or transporté par le Suffren a été dirigé du Havre sur Paris, par train spécial. Le chargement comporte 147 barillets scellés, d'un poids total de 13 tonnes 600 kilogs environ, contenant 7 millions et demi de dollars d'or fin en barre, soit au cours actuel 190 millions 875.000 francs.

L'opération de transbordement s'est effectuée sons la surveillance de la police, des agents de la Banque de France, et du commandant Robert qui, sur le paquebot Suffren, avait la responsabilité du transport de ces 7.500.000 dollars.

DEMAIN

LE CARNET DE FIGARO r LE FIGARO

Fondé le 14 Janvier 1826

Anciens Directeurs H. de Yiixëmessaxt, F. Magxard, G. Calmette, A. Capcs, R. de Flers.

] ADMINISTRATION RÉDACTION PL'BLICITÉ ANNONCfiS j

14, KOND-POIKT DES CHAMPS-ELYSEES. PARIS

Tclcphon.. Elysées 12-58, 12-61, 02-65, 98-31 à 98-34. ABONNEMENTS 3 mois 6 mois 1 ait rv.ris,Pcpartcments & Colonies. 30 » 54» 1OO

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DIRECTEUR FRANÇOIS COTT

Trop de fleurs

'La C,G.'T'. olitient en ~ieillissamt

m La C.G.T. obtient en Vieillissant

des succès étourdissants. Les an-

nées lui confèrent, aux yeux de

ses nouveaux admirateurs, des beautés imprévues. Les radicaux sont en adoration devant elle. Les socialistes lui rendent des hommages plus réservés, mais encore très fervents. Et les communistes, en l'accablant de reproches, lui manifestent une sorte de passion déçue et amère.

Parmi tous ces témoignages, dont la période électorale explique l'empressement, la C.G.T. est plus embarrassée qu'heureuse. Les soins de ses prétendants radicaux la touchent moins que les critiques de ses amis socialistes ou les reproches furieux du communisme. Elle sait bien que si le parti radical lui fait là cour, c'est pour lui emprunter son programme et'obtenir sa voix. Cette alliance bourgeoise est compromettante. De leur côté, les socialistes et les communistes sont très exigeants ils rêvent d'aller avec la C:G;T. à l'attaque brusquée de la Société, et cette méthode insurrectionnelle paraît fatigante à la Confédération.

M. Jouhaux, voyant la C.G.T. sucèomber sous le poids des fleurs qui ne sont pas toutes sans épines, s'est décidé à s'expliquer. Il a choisi pour répandre ses oracles, la Dépêche de Toulouse, journal officiel du radicalisme. Ayant ainsi fait une politesse aux radicaux, il s'est senti un peu plus à l'aise pour les combattre. Malgré cette précaution, il est bien gêné et on le serait à moins. M. Jouhaux veut être révolutionnaire, sans nommer la révolution. Il évite de trop décourager le radicalisme mais pour rien au monde, il ne voudrait se brouiller avec le collectivisme. ` Heureusement le langage a été inventé pour envelopper la pensée. M. Jouhaux entoure la sienne de bandelettes de toutes les couleurs. Il ne croit pas qu'il faille détruire l'Etat bourgeois pour constituer un ordre nouveau et cela est pour flatter les radicaux. Mais il ajoute que la C.G.T. ne reconnaît pas le capitalisme et réclame une transformation sociale et cela est pour favir les socialistes. Par des formules alternées, il expose ses idées sur le contrôle ouvrier et la gestion de l'économie collective il proclame son souci des classes ouvrières et l'indépendance de la. C.G.T. Et après cet exercice d'équilibre, il ne conclut pas. Nous conclurons pour lui. Bien que M. Jouhaux ne parle pas de la lutte de classes, toute sa théorie le suppose. Son programme, où la révolution n'est pas désignée, la réclame. La C.G.T., pressée par trop de' prétendants, est obligée de laisser voir ses préférences. Elle est, et elle. reste l'adversaire de l'Etat, l'adversaire du capital et de la société bourgeoise. Elle évite simplement de le dire. Dans les partis extrêmes, il y a toujours eu deux écoles celle qui procède par assaut, et celle qui procède par enveloppement. Le bolchevisme lui-même nous a tour à tour donné le spectacle de l'homme au couteau entre les dents, et de l'homme au gardenia à la boutonnière. Mais l'Etat, à moins d'être sourd et aveugle, a toujours pu constater que, dans l'une et l'autre école, il n'était jamais question que de sa mort. ANDRÉ CHAUMEIX.

Le service d'un an

La transaction

L'accord .s'est réalisé, hier, entre la commission de l'armée et le gouvernement sur la date du passage au service d'uti an et les ,conditions de, cette réforme. A la suite des conversations engagées depuis vendredi dernier, différents textes transactionnels avaient été préparés. Après avoir recueilli l'avis de ses conseillers techniques, le ministre de la- guerre a présenté hier trois nouveaux articles destinés à être substitués à l'article 102. Ces articles ont été adoptés, même par les radicaux-socialistes présents à la commission. Ils seront votés aujourd'hui en séance si, comme il y a lieu de l'espérer, le, débat peut se terminer ce soir. Au reste, la discussion se trouvera écourtée du fait que le gouvernement accepte la fixation d'une date pour la mise en vigueur de la réduction du service: celle du, 1" novembre 1930. La commission avait, il est vrai, prévu celle du 1" mai 1930, mais en présence de la concession faite par le président du Conseil, le ministre de la guerre et l'état-major, qui jusqu'à présent s'étaient refusés à inscrire dans la ,loi un délai quelconque pour la réalisation des conditions indispensables à la réduction du service, elle a admis -ce retard de six mois en adoptant, par 17 voix contre 4 (celles" "des socialistes), la daté du 1" no| uembre 1930.

Le nouvel article 103 est le suivant Si, malgré les mesures prises. la réalisation des conditions énoncées à l'article .102 j n'avait pu être achevée à la date du 1"^ novembre 1930, le service d'un an outrerait en vigueur immédiatement après leur accomplissemcnl.̃••

L'article 104 prévoit que les dispositions relatives à la « disponibilité » .s'appliqueront à la classe dont la libération suivra la promulgation de la loi. Il exempte des deux .premières périodes d'instruction les hoinmes des classes 1919 et antérieures il préj voit une série de décrets pour fixer les modalités du passage au service d'un au et du retour à l'incorporation à 21 ans pour déterminer les obligations des ajournés, etc.

i Cet article, comme le précédent, a é!é adopté sans opposition..

AU JOUR LIE JOUR

LE VIEIL ISTHME

Nous sommes encore au premier mois des calendriers, et l'on pourrait entreprendre quelque docte harangue sur le propos du léger feuillet qu'emporte le vent de chaque jour. Il serait aisé, si l'on commençait ce discours, de redire °

Le temps s'e/i va, le temps s'en va, Madame.. Las le temps,, non mais nous nous en allons. ou, si l'on préférait Baudelaire à Ronsard Trois mille six cents fois par heure, la Seconde Chuchote Souviens-toi

Vous me direz que Baudelaire, ce jour-là, ne parlait point d'un calendrier, mais d'une horloge. Il parlait toujours du temps qui fuit, du temps qui fuyait tandis qu'il composait son livre, comme il fuyait pendant qu'aux Géorgiques, Virgile chantait ce poison que les cavales distillent et que l'on mêlait au jus des plantes vénéneuses pour composer l'un de ces philtres dont notre siècle n'a plus coutume d'user.. ̃

Le temps, s'en, va, mais tout s'en et si nos jours s'en vont, il nous'faut donc nous réjouir d'être si bien accordés à l'univers. Au demeurant, ne vaut-il pas mieux sourire au cours des choses, quand on, sait que l'on n'y lieut rien changer ? 11 n'est ricri, certes, dé stable, en ce monde qui vit sur l'espoir de se trouver enfin au repos, comme l'eau d'une rivière qui suit sa pente et qui pense trouver quelque beau lac où s'assoupir dans le calme. Mais on se doit bien ennuyer dans ce calme, encore qu'on y aspire. Il est bien vrai, d'ailleurs, que la destinée est bonne, qui ne nous le donne jamais. Tout fuit sans cesse devant nous et nous courons toujours. Ce n'est que vols d'oiseaux que nous voudrions atteindre et quelques mortels ont seulement trouvé de scier l'arbre pour prendre les rossignols qui chantent dans les branches. L'arbre leur tombe sur la tête, et les oiseaux s'envolent. Pigeon vole 1 Et l'amour .vole i

rouWcrc~fi.,

Tourtereaux

Tourtereaux

Ont des ailes

Sur le dos.

(La rime n'est pas riche et en fais mille excuses, En rougissant sous Vœil des Muses.)

Avez-vous remarqué que cent auteurs qui veulent évoquer le bonheur, lui donnent la forme d'un oiseau ? Et Gabriel Vicaire, qui chante aussi la bête ailée et pense, en un beau rêve, l'avoir prise, déclare férocement, mais non sans sagesse, mais non sans une vaine sagesse' '•' iVojis lui rojii}èrons tes ailes _^ti .•,

j Pourl'empSchcr de Voter' ,J, A

Mais il n'est de ciseaux au monde qui sachent rogner tel' plumage, et, dans sa cage, le bel 'oiseau serait vite mort. Il veut bien qu'on le,prenne un peu dans les mains, mais qu'on ait toujours peur de le voir s'envoler. ̃Et tout va, par le monde, comme ce bonheur, et l'on attend toujours quelque terre promise que l'aurore, demain, nous découvrirait et toujours nous nous croyons à un tournant de notre destinée, et même à ce qu'on nomme un tournant de l'histoire et M. Gaston Picard demande précisément que nous lui donnions un terme qui définisse l'esprit de notre temps. Cherchons donc un mot en isine où se peigne cette saison qui.est la nôtre et qui nous va mener en quelque paysage enfin nouveau, car (et n'ayons, de grâce, garde de l'oublier !) c'est notre siècle qui relie le passé au futur. Nous respirons sur un isthme. Tenez-vous beaucoup aux mots en isme ? Pourquoi n'en prendre pas un- en istlaalie Mais cette idée n'est qu'une antique illusion. Vieux tournant, vous dis-je, et vieil isthme Et si l'on nous donnait licence de nous divertir. Mais si je savais même assez de grec pour que l'on me pût embrasser, je n'oserais traduire ni vous proposer le mot d'archaïsthme. Et pourtant, il est si peu sérieux qu'il donne assez bien l'image de la plupart des heures de notre temps.

?.“ Tristan Derème.

ÉCHOS La Température

̃. 'Vents faibles ou modérés .de sud-ouest à ouest.

Ciel brumeux. Quelques chutes de bruines. ̃.̃ Même température.•̃̃

On s'est ému, ces jours derniers, à la nouvelle de la prochaine disparition du Jardin d'Acclimatation, sur l'emplacement duquel devait s'élever un immense studio de cinéma..

Rassurons les Parisiens, qui tiennent à leur jardin favori. Les contrats en cours et qui s'étendent encore sur quarante années, protègent cette belle promenade contre toutes les convoitises industrielles, cinématographiqxies et autres".

La girafe empaillée a disparu, mais les lions nous restent.

Confusion.

Le beau train bleu et or du Nord-Express a emmené hier, on le sait, à BerI lin, M. Henry Bernstein et ses interj prêtes du Venin. Sur le quai de la gare du Nord, un régisseur remettait aux ̃artistes billets et passeports, et quand Mme Yvonne de Bray se présenta au portillon elle déclara simplement j •••– Troupe du Gymnase..

Le prépose, d'un petit air entendu qui voulait être aimable, répondit Vous êtes avec ces messieurs et dames qui vont faire de la gymnastique à Berlin. C'est bon, passez, madame. Ce voyage commençait sous le signe | de la bonne humeur.

Publicité.

La publicité a de plus en plus un vocabulaire particulier. Jusqu'ici, les fabricants de films cinématographiques

et les producteurs de spectacles à grand déploiement de « girls ont surtout contribué à l'enrichir. « Superproduction », « hyperreviic », disent ces messieurs pour placer leur marchandise ou attirer la clientèle.

Le commerce tout court s'en mêle. Ces jours derniers, un chemisier des boulevards annonçait des articles exceptionnels à des prix « surbaissés ». Ce mot, qui surprend, fera quand même plaisir. aux acheteurs.

Les deux mille ans de Carcassonne. La vieille citadelle moyenâgeuse qui domine l'Aude fêtera cette année son deux millième anniversaire. Les remparts romains que les Wisigoths reconstruisirent, la cité qui garde le souvenir de Simon de Montfort, ces tours que Mérimée préserva de la pioche et que Viollet le Duc disputa au temps rongeur, retentiront (tes chants et des fanfares.

M. Gaston Doumergue a, en effet, promis de se rendre, en juillet, à Carcassonne, et pour le recevoir la vieille dame va brosser un peu ses dentelles de pierre.

Défense de la langue française. L'administration des téléphones fait fort bien quand che donne à ses abonnés de bons conseils, et les imprime en lettres grasses en haut des pages de l'annuaire. Mais ces conseils ne perdraient rien à être rédigés en bon langage. Ainsi, au lieu d'écrire

« Ne raccrochez pas votre récepteur avant que la conversation soit complètement terminée », il vaudrait mieux mettre « avant que la conversation ne soit complètement. ».

Si l'annuaire de 1928 n'est pas encore imprimé, que l'on fasse donc cette légère correction. On pourrait du même coup modifier, quelques formules médiocrement euphoniques ainsi remplacer « Il est interdit de modifier les installa/ions sans autorisa/ion de l'administration » par « II est interdit. sans y être autorisé par l'administration. »

Déjà l'annuaire de 1927 était en progrès sur le. précédent; on y lisait: « Prière de lire. », tandis que celui de 1926 portait. « Prière lire. » Espérons que nous aurons, cette fois, à enregistrer un progrès nouveau.

La CanebièreJ '"••'• A propos d'un récent écho où il était dit que la Canebière avait été prolongée jusqu'au cours Belzunce, un de nos lecteurs de Marseille nous rappelle que ce prolongement a englobé la rue Noailles et les allées de Meilhan. Nous le remercions de sa communication. Toutefois, nous n'ignorions pas le fait, que nous avions enregistré dans un écho précédent. Nous ajoutions même que les nouvelles plaques indicatrices de la célèbre voie marseillaise fixent l'orthographe jusqu'ici incertaine du mot Canebière. Il doit s'écrire désormais avec un seul «.Enfin, un de nos lecteurs marseillais nous communique un projet cher à tous ses compatriotes. C'est une carte de France, en bas Marseille, en haut la tour Eiffel, une ligne droite réunit ces deux pôles- de l'esprit français la Canebière.

La très hrillante Collection de- Printemps que Tollmann, couturier, prépare avec toute la minutie et la finesse de goût dont il a l'exclusivité, sera présentée aux acheteurs et commissionnaires à partir du mercredi 25 courant, sur rendez-vous seulement.

Cette collection dépasse env richesse et en variété toutes les précédentes. Tollmann, 35, rue Miromesnil.

Du 29 janvier au 5 février se disputeront, à Font-Romeu, tes épreuves de la Grande Semaine de sports d'hiver. Les champions du patinage, du bobsleigh et du ski sont à l'entraînement.

Le succès de Font-Romeu s'affirme croissant chaque année. Tout y est réuni le site; le climat et une, société incomparablement élégante et choisie. Le Grand Hôtel reste ouvert toute l'année. Aussi bien pour l'exquis petit paletot de sport que pour le manteau d'aprèsmidi ou la riche robe du soir, le soulier, s'il est choisi avec goût, marque la silhouette féminine d'un cachet d'élégance et de distinction. Marouf, bottier de haut luxe, présentera, à partir de demain, dans ses salons, 20, rue des Capucines, des modèles inédits de sa création.

Les plus importantes manifestations mondaines en cette saison sont les dîners et, grâce à l'influence de la littérature gastronomique, les menus de plus en plus recherchés s'imposent. Mais, pour notre santé, ne devons-nous pas craindre leurs suites ? Quel régime suivre ? Boire, matin et soir, l'Eau de

Contrexâville-Pavillan.

Le Masque de Fer.

TABLEAUDES CHANGES A PARIS:

à 18 heures

Le Dollar vaut 25,44 j La Livre vaut. 124,03 La Lire vaut 1,34 Parité New York.. 3,93 ̃;

j l'UJU-Lt COURK/EK Ut. LA BOVilSk El LÂCOTb Dti VALEURS A PARIS. LONDRESE1 SEW-YORK PACt 4

LA POLITIQUE

Impossibl^mille regrets

Une ligue s'est fondée avec cet objet unique « obtenir, en dehors de tout esprit de parti, une loi rendant le vote obligatoire ». La ligue a exposé son but aux députés dans une lettre à laquelle la Commission du suffrage universel a répondu hier. Elle se déclare « dans l'impossibilité de faire discuter le vote obligatoire ». Cette discussion, pourtant, ne serait ni bien longue, ni bien difficile. Trois ou quatre articles suffiraient pour transformer en devoir ce droit pour lequel on a fait des révolutions et que tant de citoyens négligent, préférant risquer un désastre national plutôt que d'aller, une fois tous les quatre ans, jeter, au préau de l'école voisine, un bulletin dans une urne. Pourquoi donc la Chambre ne peut-elle mettre ce projet à l'ordre du jour ? En ses dernières semaines d'existence, elle va pourtant, en quelques heures, comme en 1024, voter la loi des assurances sociales. véritable Code en 200 articles, qui a contre elle des ordres du jour de Congrès médicaux, et qui, hier encore, a provoqué, non contre ie principe que tout le accepte, mais contre les procédés d'application, le vœu d'un Congrès d'agriculleurs, qui réunissait 200 délègues d'unions ou syndicats agricoles.

Mais discuter le vote obligatoire? Intpossible, mille regrets. Discuter le suffrage des femmes? Impossible, mille regrets. On discutera, au besoin, la question du vote par correspondance, réclamé par une association nombreuse et puissante, quoiqu'il suppose une organisation administrative fort compliquée.on votera des textes relatifs à la sécurité du vote., à la corruption électorale, etc, mais pas le vote obligatoire. D'où viennent ces différences? Ne serait-ce pas de ce que certains projets (ceux qu'on abordera) favorisent les sortants de gauche, et que les autres (ceux qu'on n'a pas le temps d'examiner) les menacent?

Le malheur veut, en effet, que les abstentionnistes visés par le projet sur le vote obligatoire soient surtout des conservateurs. Il faut bien le dire. Il faudra le répéter souvent d'ici le 22 avril ce ne sont pas, hélas! les partis extrêmes qui tomberaient, le cas échéant, sous le coup, d'un texte frappant de sanctions l'électeur réfractairc. Il n'est personne qui ne blâme le déserteur des urnes. Mais les sortants de. gauche ne feront pas venir en discussion des lois qui risqueraient de diminuer leur majorité. Pour les projets de de lois aussi, il y s. une période électorale. Ils y sont entrés. Et ceux-là seuls qui servent les sortants du Cartel ont chance désormais de voir le jour. Pour les autres impossible. Jl est trop tard. Henri Yonoven.'

̃L'AFFAIRE

DES FAUX DOCUMENTS SOVIETIQUES

Par GEORGES CLARETIE

D'ordinaire une escroquerie n'est pas une bonne fortune pour la victime. Cependant l'ambassade du gouvernement des Soviets à Paris a eu la chance d'être escroquée "par des Russes qui ont voulu lui vendre de faux documents. Oui, c'est une chance car dorénavant lorsqu'on produira ou découvrira un document concernant les Soviets ou, la III0 Internationale, leur politique, leurs buts, leurs moyens d'action, leur. propagande communiste dans le monde entier, le gouvernement de l'U. R. S. S. dira « Ces documents sont des faux il en existe des centaines fabriqués expressément pour compromettre les Soviets, et, depuis longtemps nous les avons dénoncés a la justice w Quelle chance d'avoir 'été Victime

C'est une affaire bien curieuse et bien romanesque que cette poursuite en escroquerie dont s'occupe la 11° Chambre, pré^ sidée par M. Corse. Au mois de mai dei^ nier, une femme, Mme Wheeler, se présenta rue de Grenelle, à l'ambassade de l.U. H. S. S., au temps M. Rakowsky représentait le gouvernement des Soviets. Mme Wheeler dit « Je sais, par un Russenommé Lazareff, qu'il y a en France une sorte d'usine où on fabrique des documents destinés à compromettre les Soviets. On en a présenté à l'ambassade d'Espagne, à la légation de Grèce, à celle de Cuba. »

C'était vrai. « Tâchez de vous en procurer » répondit l'ambassade. Mme Wheeler revit Lazareff, lui remit cent cinquante francs celui-ci lui donna en échange ̃deux ou trois documents tapés à la machine sur des feuilles de soie, et Mme Wheeler les apporta il l'ambassade. Celleci signala au ministère des affaires étrangères et à la Sûreté générale qu'il existait en France une usine de faux documents. Au mois de juin, le journal V Humanité en parla. Quelques jours après l'article de l'Humanité, se présenta à l'ambassade :i:i Russe qui donna le nom <ie Diicii. Il demanda à voir le prennes- sec'rélaire à son tour, il lui raconta qu'on fabriquait des documents destinés a compromettre la 111" Internationale, et il proposa de lui livrer tout ce qu'il sayaii sur cette organisation, et il était, disait-il, en mesure de lui apporter plusieurs centaines de fausses pièces qu'on votittil mettre en circulation. Pour cela, il demandait de l'agent. Ouinz.-miHv francs, affirme le premier ̃secrétaire, M..l)ivilowski. On prit un nouveau rcnde.vw.. Ditch apporta cent treize itoeumrnts h; secrétaire lui remit trois mille franc-s, mais aussitôt la police arrêta ce Ditch. Ces documents, qu'un expert examina, cinir-'f des faux.

Ils portaient les MUiialures «(« !kuii.> fonctionnaires du gouverui-HiL-n! soviéikju! des cachets avec le imn-irau ci la fauci! Ils semblaient énianï-r de Moscou, contenir des ordres secrets à de;; :t.<*i-nî» fie la

111° Internationale, destinés' à agiter le

monde. Il y avait là touîo une politique révolutionnaire et sanglante un proiet d'assassinat du général Primo de Rivera, d?s ordres donnés à des agents commur'stes.


etc" El Dilch," dont le vrai nom est So 1 lowski, avoua. Il était, disait-il, anlibolche- I viste, et les articles de l'Humanité parlant de faux documents lui avaient donné l'idée de" « jouer un bon tour » à l'ambassade. Mais, .il n'était pas seul. Il avait habité dans, les .environs de la place Clichy avec

un autre Husse, Mikhccff, condamne pour

vol en France. Chez Mikheeff on trouva une énorme liasse de documents compromettants pour l'U. R. S. S..

Des faux, di( l'ambassade.

C'est dans une petite boutique de la rue Saintéi-Annc; portant l'enseigne de « Ratic-bureau » que Solowski fabriquait ses faux; Deux prévenus seuls, Solowski et Mikhcéf comparaissent devant le tribunal deux-autros, Mak-haian et Rjebowski, sont en fuite. Ils parlent suffisamment français pour être interrogés sans interprète. Ils se proclament ̃ ahtibolchevistes.

-1– Cette boité » dit Solowski, en parlant de l'ambassade..̃̃

;t4t .le ne vous laisserai pas, réplique- M. le président Corse, insulter un ̃ gouvernement reconnu par la France Vous avez fabriqué de faux documents Faux grossiers, dit l'expert on ne pouvait pas s'y

méprendre.

Oui, mais c'était une blague.

jî'après lui, c'est sa première intervention avec ,1b secrétaire d'ambassade qui lui a indiqué le genre de faux que celle-ci aurait- le plus particulièrement désiré pour connaître l'organisation des faussaires, et il -s'est «lis à les fabriquer.

.lît ceux trouvés chez Mikheeff d'où vcna,icnt-ils ? Etaient-ce des faux d'ailleurs 1' Oui» affirme l'ambassade. Ils sont exactement semblables à ceux de Solowski. Mais on ne les a pas soumis à l'expertise. Ils m'ont, répond Mikheeff, été remis par un ami nommé Makhian. Expulsé de France, il est on Belgique. Je n'ai jamais regardé ces documents qu'il a laissés chez moi et j'ignore leur contenu. Je n'ai rien fabriqué.

Quel dommage qu'on n'ait pas arrêté M#lçhiàn et qu'on soit si peu renseigné sur Lazàreff, celui, qui lo premier, aurait montré- de faux documents à Mme Wheeler. Mme Wheeler, dont nous ignorons la profession (on ne la lui demande pas d ailleurs) est une petite femme mince' aux traits fins et durs, aux yeux gris. Pas timide. Elle s'approche de la barre et dit tout d'abord

Je suis Française; mariée à un Anglais. Je ne fais pas de'polïtiquc. J'ai appris s par 'un Russe nommé1 'Lazafëff qu'on fabriquait des faux pour, compromettre le- gouvernement de TU. R. S. S., et comme Française, j'ai cru de' mon devoir de conscience d'aller en avertir l'ambassade russe.

Pour> tine femme qui ne fait pas de politique. dit en souriant M. Gors«. Et l'a mystérieuse Mme Wheeler va rue de Grenelle; Elle apporte des documents qù%Uc achète 150 francs il Lazareff. Et ajoute-t-elle, l'ambassade m'a remboursée 1

Elle donne aussi les noms des faussaires que lui indique Lazareff (Bien inquiétant ce Lazareff qui a obtenu un non-lieu n'ayaiit pas pris part à la tentative d'escroquerie !) ils s'appellent Makhian, Solowski et Mikheeff, nous dit-elle. Elle va une dizaine do fois à l'ambassade, montre des documents, qu'on lui rend aussitôt, pour qu'elle puisse- les restituer à Lazareff. Quel roman. Et que d'obscurités dans cette affaire s'agitent de bien singuliers personnages I lit, r<5pétons-lc encore, quelle bonne fortune- pour les Soviets de pouvoir dire ait monde qu'on a voulu compromettre leur innocence et faire douter de leur vertu M' Torrès se porte partie civile pour l'ambassade des Soviets.

M; le. substitut Cassagnau veut écarter tout ce. qu'il y a de romantique en cette affaire j>. il la considère comme une escroquerie toute simple, mais redoutable, qu'il faut punir sévèrement -paçc^ qu!eUe pourrait nuire à la bonjje entente des rar»potts internationaux.. Puis ~Sl° Boudenkp défend Solowski M" Mabit plaidera à huitaipe pour Mikheeff.

Le crime de l'étudiante

Mlle Bianchi, Corse d'origine, habitait Marseille. Tous les jours, elle prenait le tramway pour aller à la Faculté à Aix en Provence, où elle préparait sa licence de philosophie. Pendant les vacances derniènières elle s'éprit d'un jeune licencié, M. P. Desvignes qui préparait son agrégation. Quels liens y eut-il entre eux ? Camarade-,rie ou "davantage. Mlle Bianchi prétend qu'un projet de mariage fut ébauché. M. Désignes, en tout cas, un jour, espaça ses relations. Mlle Bianchi prétend que devant ses camarades de la Faculté, il se livra à des propos diffamatoires contre celle qu'il avait aimée. Et un soir, au moment de la période du concours de licence, elle le rencontra dans la rue. Explications. Coup de pistolet, M. Desvignes est tué, et la. meurtrière rentre tranquillement se coucher à son hôtel. Crime passionnel, ou comme le pense l'accusation, crime de vengeance une sorte de vendetta corse ? Mlle Bianchi soutient qu'elle n'a point voulu tuer, mais au contraire se suicider devant M. Desvigaes celui-ci aurait voulu lui arracher le revolver des mains, et le coup de feu serait parti involontairement.

Mlle Bianchi comparaît aujourd'hui devant les assises des Bouches-du-Rhône. Les marins saiis navires" Balzac parle avec éloquence de la tristesse, et de la misère des vieux grognards de l'Empire mis en demi-solde. Nous avons eu pareille tristesse après la guerre chez des anciens combattants qui n'ont même pas toujours eu la demi-solde.

D'apreS les conventions de l'armistice l'Allém'agne livra aux alliés un certain nombre de Navires de commercc.L'Etat français voulut les exploiter. Le personnel manquait. Alors, par l'intermédiaire de l'inscription maritime, le sous-secrétaire d'Etat à la marine marchande fit appel au personnel naviguant des Compagnies privées. Des circu-.laires annonçaient, promettaient aux oîficier&et marins qui voudraient faire partie de ces nouveaux équipages des avantages spéciaux. Beaucoup repondirent à l'appel, espérant avoir une situation meilleure. Mais bientôt dix-huit mois après l'Etat cessa d'exploiter sa nouvelle flotte. Il vendit à des Compagnies privées les navires donnés par l'Allemagne, et il licencia. leurs équipages. Les Compagnies ne pouvaient, en effet, les embaucher ou les reprendre à leur service, leur personnel étant au complet. Et voilà des marins sans navires et sans gagne-pain. Ils s'adressèrent à l'Etat, qui répondit ne pouvoir rien faire. L'un d'eux, lé çapitaine Fiével, plaida. Le tribunal lui donna tort. Et, hier, la Cour confirma le jugement, estimant que le sous- secrétaire d'Etat n'avait pris, vis-à-vis des marins, aucun engagement formel, et qu'en cas de vente des navires il, n'avait point à y maintenir leur personnel.

Communistes condamnés

Cela devient presque une rubrique quotidienne; Les tribunaux condamnent, mais par le jeu 'dès moyens de procédure, bien rarement les communistes arrivent à subir leur peine.

Hier, devant la 11° Chambre correctionnelle, comparaissaient MM. François; Gày, gérant de l'Humanité Michelet, gérant de l'Aube Sociale, et Morel, dit Ferrât, directeur de la Revue des Jeunesses Communis- tes, poursuivis pour des articles du mois d'octobre dernier, contenant des provocations de militaires à la désobéissance. Ils firent, par leurs avocats, M'" Willart, Robin et Fonrier, soutenir l'incompétence du tribnnaJ,, celui-ci se déclara compétent les

prévenus firent alors défaut, et le tribunal les condamna Gay à six mois, Michelet et Ferrât à un an.

L'e jeu de balle

Sait-on que lé jeu de balle est, de par un règlement, défendu dans les écoles '? Personne, évidemment, ne s'en doute, mais le règlement existe.

Un enfant, le jeune Rolissct, jouait avec des camarades à la balle dans la cour de l'école Carnot, a Colombes. Roussel était myope et portait des lunettes. Une balîe vient frapper le verre, le brise, et le petit Roussel a l'oeil crevé. Procès intenté contre l'Etat par la famille. L'Etat vient, par la 1" Chambre du tribunal d'être condamné à 25.000 francs de dommages-intérêts; Le surveillant de là récréation, dit le jugement, a commis une double faute d'abord en laissant juger à la balle, malgré Je règlement, ensuite en laissant le jeune Roùsset porter ses lunettes pendant la récréation. Soit. mais isi* étant myope, l'enfant était tombé pour avoir ôté ses lunettes et s'était blessé;' qu'aurait-bn j-eprôché au surveillant. -̃̃̃̃ '•

.̃̃ Georges Claretiè.

A LA SOCIETE DES CONFERENCES M. LOUIS MADELIN `

PARLE DE LA FAYETTE

La réouverture de la « saison » de la Société des conférences, qui a eu lieu hier, a été particulièrement brillante, Sur l'estrade avaient pris place les maréchaux Joffre et Fayolle, les généraux Gouraud et Duport, L'amiral Bienaimé, le lieutenantcolonel Kousset, MM. André Hallays, Bellaigue, Gaston Deschamps, etc.

C'est M:' Madelin, qui sera, cette année encore, le principal orateur de la brillante série, ou se feront entendre le comte de Saint-Aulaire, le R. P. Robert, M. Tristan Dcrêine, M. Paul Chack, M. ̃André Bellessort, M. Francis de Croisset et M. André Maurois. M. René Doumic, président de la Société, tenu à saluer lui-même le nouvel académicien, auquel la nombreuse assistance a fait une chaleureuse ovation. Les Hommes de la Révolution, tel est le sujet dont il traitera cette année. C'est une riche matière « un drame psychologique, -à-t-ir edit, q«e»dix. conférences nous'

peniiéttpant>de suiwc *à;; travers f quelques^

unsiJdés flcteîn*s qui, après avoir,1 un itistant, occupé la scène, en seront les. uns après les ^autres brutalement expulsés ». La Fayette est le personnage qui entre le premier en scène. Curieuse figure « Ayant; connu les plus enivrants triomphes, les disgrâces les plus mortifiantes, ayant, par ailleurs, traversé bien d'autres crises issues de la première, lui ne parvint jamais à voir tout à fait clair dans son cas, ni ..celui de la Révolution, Les uns ont vu en lui un homme guidé par la foi qui transporte les montagnes, les autres, avec Napoléon après Mirabeau et Talleyr.and, ont affirmé que « M. le marquis de La-Fayette était un niais ». M. Madelin s'efforce de rester entre ces deux opinions qui, d'ailleurs, dit-il, sont conciliables, et il fait un historique de la vie curieuse de cet Auvergnat de race très ancienne, qui se targuait d'être un pur Gaulois, et, en avait, en effet, quelques qualités et bien des défauts. Il le montre arrivant H la Cour à dix-sept ans, déjà aveuglé par le mirage qu'il poursuivra encore solxantc-dix-scpt ans plus tard, puis, triomphant en Amérique, vice-président de l'Assemblée nationale, chef de la milice et donnant ordre de démolir la Bastille, idole de Paris jusqu'à cette journée néfaste du 17 juillet 1791, il donna le signal du feu contre de paisibles manifestants, 'franchissant la frontière lorsqu'il :est( décrété d'accusation par l'À^somMée législative, traité en -prisonnier par lès Autrichiens, ïentrant en France stffrs rien comprendre à l'avènement de Bonaparte, faisant, sous la Restauration, figure d'opposant, et se proclamant, en 1834, républicain mondial.

« .D.2S révolutions, conclut M. Madelin, ce vieillard; s'il eût encore vécu, en eût avec les intentions les plus généreuses, déchaîne encore dix. Gardons-nous de ces gens généreux., »

̃ ̃-̃<̃ Les Aljruazils.

INAUGURATION

de l'Institut britannique de Paris S. Exc. le marquis de Crcwe, ambassndeur de Grande-Bretagne, a inauguré hier, après*inidi,\G, rue de la Sorbonne, l'Institut anglais' de Paris, les jeunes étudiantes anglaises et françaises se prépareront soit à acquérir nos grades universitaires, soit à affronter Oxford et Cambridge.

Situé au cœur du Quartier latin, cet institut la Guilde qui appartient à l'Université de Paris, est dirigé par miss Burt et Mlle Clanet; il sera un précieux foyer intellectuel pour la jeunesse des deux pays.

Aux côtés de l'ambassadeur d'Angleterre, on remarquait S. Exc. M. Quinones de Léon* ambassadeur d'Espagne l'hono.rable; Philippe. Roy, puis MM. Herriot, Chax- lety, Brunot, Hônnorât, de nombreux professeurs .de l'Université et diverses personnalités de la colonie anglaise. Après avoir visité les salles de travail et la bibliothèque de la Guilde, lé marquis de Crewe, MM. Brunot, Petit-Dutaillis et Herriot félicitèrent successivement les organisateurs et les généreux donateurs, qui ont permis d'édifier cette œuvre à laquelle le rapprochement franco-anglais a tout à gagner.

Oans la couture

C:'yjBE!I~

soldera, aujourd'hui et les jours suivants, les ravissantes collections de Mme Véra Sergine revenue d'Amérique et ses derniers modèles de robes et manteaux.

4, place de l'Opéra.

Académie d'agriculture

r.

L'Académie d'agriculture a installé, hier, son nouveau bureau qui se trouve ainsi constitué pour 1928 M. Louis Mangin, membre de l'Institut, président M. René Berge, vice-président M. Gabriel Bertrand, membre, de l'Institut, vice-secrétaire MM. Henri Hitier, secrétaire perpétuel, et le comte Rosderer, trésorier perpétuel, complètent le bureau.

La Compagnie a ensuite ouvert un sertitin pour l'élection d'un membre titulaire dans sa section des sciences physico-chimiques agricoles, et, au premier tour, M. E. Demoussy, docteur es sciences, professeur à l'Institut agronomique et au Muséum, a été élu par 38 voix sur 41.

M. J. Câpus a présenté une note de M. Gard sur le traitement de l'apoplexie de la vigne par l'arséniate de soude, et une communication sur le Conseil national économique M. Gavoty, un exposé du rapport du. ministre de l'agriculture, sur les opérations du Crédit agricole en 1926 M. Tardy, un mémoire sur l'organisation actuelle des établissements nationaux de crédit, agricole et sur celle du crédit agricole international enfin, M. Rabaié, quelques observations sur le chaulimèlre du Laboratoire du Mans.

Ch. Daiuals.

LA SAISON 3 ̃̃' DU REVARD

C'est le lundi 23 janvier que commence, au Revard, la grande semaine de sports d'hiver, organisée sous la direction de M. Meng,i le très compétent directeur des sports à qui cetAe charmante station d'altitude doit, par les sympathies qu'il a. su se créer, une grande partie dé' Sôri 'actuelle vogue sportive:: "̃"̃̃"<̃* S Le programme de cette manifestation se déroulera dans l'ordre suivant

Lundi 23 janvier ouverture de la grande semaine, excursion collective en- ski à la Gor-,naz et à La "Croix-du-Nivolet. Mardi .24 janvier: Challenge Ja. Société des Hôtels Splendid, Royal, Europe, d'Aix-lesBftins" (course en ski réservée aux dames); gyrrikarïa en ski. Mercredi 25 janvier Championnat dé curling.. (x". journée), Courses de luge. Jeudi 26 janvier -Championnat de France de curling (2° journée), Tournoi de cuïling, Challenge du Mont-Blanc (offert par la Société des Hôtels et Automobiles des Alpes françairses), Challenge de la Compagnie P. -L.-M? (épreuve de fond en. ski, concours de style, ci arrêt).. ̃ ̃̃ Vendredi 27 janvier Challenge dé l'Angle Est (course de ski interclubs), Tournoi international de hockey, 1" journée (coupe-challenge de la Compagnie P.-L.-M.), Patinage, vitesse, course de 5.000 mètres (Coupe challenge de la Compagnie du Revard). Samedi 28 février Tournoi international de hockey (20 journée, patinage, vitesse, course de 1.000 mètres (Coupe de l'Hôtel Mirabeau d'Aix-les-Bains). .•̃. Dimanche 29 janvier Tournoi international de hockey (Coupe challenge de Compagnie P.-L.-M.), finale; après-midi: Challenge du Touring-Club de France, course de fond en ski. ̃ ̃ ̃ ̃ ̃ •'

On s'amuse beaucoup, au Mont-Revard, mais dans une atmosphère familiale et. de bon ton qui donne son caractère particulier à presque toutes les réunions de sports cL'hiyér. Les soirées mêmes qui pourraient paraître monotones, à cause de l'isolement de l'hôtel, passent •agréablement- -grâce, à un excellent. orchestre cfc'âux!

danses^ 'Sa'n^ compter, T, S.rF;t ç,ç^ipém'a.jî',

.II est adtnnia'ge, vraiment -que trop* .de,gens< ignorent le charme sain delà vie de montagne; en plein hiver, dans un grand hôtel confortable, naturellement loin de la vainc agitation des snobs, près du soleil. L. D.

DE FONT-ROMEU

Parmi les* dernières arrivées au Grand Hôïcl: Comtesse A.-J. de Noailles, Mme de Candamo, Mme Odette Paul Reboux, MM. Berg, Mégras, Ramoneida, Collet, Mlle Bourgeois, M. Aguilar, M, Villa, M. Francis Piguéron, M. Satrustigui, Mme Ribot, M. Porter, M et Mme Laroche, M. Mason, M. Lacroix, M. et Mme Reichenbach, M. Broadwater, M. et Mme Riera, Mme Valls, M. et Mme Carréras, Mme Berlière, etc.

DE CANNES

Pendant ce temps, les hôtels se remplis-, sent rapidement, le train bleu y déversant journellement l'élite du monde entier. C'est ainsi qu'au Grand Hôtel noUs relevons parmi les dernières arrivées: >,

M. et Mme P. Saubéran, lady Lavinia Turner, M. et Mme A. Marquey, M.. et Mme José Martin, Mme E. Cornucl et son ijhy M. Gismondi, etc.

LA VïgRiELJGIEUSE

'̃•̃̃'̃ ̃ ̃

Décisions du Conseil de vigilance de l'archevêché de Paris -•. ,$ •̃LtfvC.Ons<îil.d:e. vigilance de l'tiêèhevêcfô de Paris, dans une de ses dernières réunions a, sous la présidence de S. Km. le cardinal Dubois, décidé de porter à la connaissance des fidèles un résumé des r.£cerites instructions de la Congrégation du Saint-Office relatives « à la littérature mystico-sensuelle »..

En application de ces 'instructions, le Conseil de vigilance

1° A été invité par S. Em. le cardinal Dubois à se prononcer sur Un certain nombre d'ouvrages littéraires intéressant de plus près la doctrine de l'Eglise et la morale chrétienne

2" Le Conseil de vigilance a estimé que deux des ouvrages dénoncés Sainte Monique, par Vollard, et le roman intitule ` La Hetraitç Ardente, quelles que puissent être .leur valeur littéraire et les intentions de leurs auteurs, rentrent incontestablement dans le genre condamné par le Saint. Office sous la dénomination de littérature mystico-sensuelle.

Le conseil a estimé également qu'il y. avait lieu de dénoncer publiquement et de regarder comme frappés d'interdit par, les, décrets généraux en question ̃•

a) Les ouvrages de la Collection « Christianisme », publiés aux Editions Riedep^ sous la direction de M. Coiiçhoud.

bYi&HïsïoFtv'ik)pW(ttiviœs'TëHgions/d'è

M. Delpèch, sénateur de l'Ariège, publiée aux Editions Rhéa.

Çî-A. ET J-aJk.

La Confédération générale de l'Artisanat français organisé deux grandes fêtes, qui auront lieu les vendredi 27 et dimanche 29 janvier, au Trocadérp, à huit heures du soir. Le programme de ces fêtes constitue une originale évocation de l'artisanat. travers les âges. La reconstitution historique Il été réalisée par M. Marcel Houtin. C'est M. Firmin Gémier, directeur artistique de ces fêtes, qui mettra ce spectacle en scène.

•£ Hier, a eu lieu la séance solennelle de prise de possession de ses fonctions du nouveau bureau de la Chambre de commerce de Paris, sous la présidence de M. Bokanowski, ministre du commerce et de l'industrie, assisté de M. Bouju, préfet de la Seine, et de MM. Charmeil et Fighiéra, directeurs au ministère du commerce. ̃& La Gazette du Franc vient de créer l'hebdomadaire La Gazette dès Nations. Notre confrère, Pierre Audibert, assurera les fonctions de rédacteur en chef, et Mj Pierre Descaves celles de secrétaire géné̃ral. ̃ ,»£,L,a 2'. section de la Ligue des Paf-> triotes a tenu, hier, son assemblée gêné-1raie, sous la présidence de M" Boullengef, avocat à la Cour d'appel de Paris, assiste/ de M. Cruchon, commissaire général de la L. I). P.

Après la réélection du Comité de la section, M. Jean Bourgoin, secrétaire géhé-; ral de la L. D. P., puis M. Paul Reynaud, ancien député, ont prononcé des allocution fort applaudies.

LES ABONNÉS DU FIGARO TROUVERONT. CE MATIN LE SUPPLÉMENT ARTISTIQUE ENCARTE DANS LEUR JOURNAL Les acheteurs au numéro pourront se le ̃ procurer dans tous les kiosques et librairies au prix de 1 jf. 50.

Sillet dxi matin

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Dimanche dernier, à l'assemblée générale de l'Association des anciens élèves dé l'Ecole normale, le président de 'cette Association, M. Emile Picard, membre de l'Académie française et secrétaire perpétuel de l'Académie des sciences, a prononcé un très bel éloge funèbre du regretté Gustave Fougères, membre de l'Académie des inscriptions et professeur d'archéologie à la Sorbonne, mort tout dernièrement. Il a rappelé la valeur de la thèse que Fougères, ancien élève de l'Ecole, d'Athè- nes, avait soutenue sur Mantinée et l'Arcadie orientale, sa, belle reconstitution de KAcropole. et des temples de $élinonte, et les charmants ouvrages de haute vulgarisation par lesquels il avait fait con-> naître à un public étendu les merveilles 'de la Grèce. Il a terminé son discours en soulignant l'importance du rôle que Fougères, devenu directeur de l'Ecole d'Athènes en 1913, a joué dans cette ville pendant la grande guerre. « En ces tristes jours, disait M. Picard, l'archéologue se montra doublé d'un diplomate habile Fougères a été là un bon serviteur de notre pays. »

Nous relevons d'autant plus volontiers cette .louange qu'elle est confirmée «et renforcée par le témoignage des Grecs euxmêmes. Dans le Journal des Hellènes, M. Alex Philadelpheus écrit que la mort de Gustave Fougères a causé la plus profonde et la. plus vive douleur dans toute la Grèce. « II n'y a pas une ruine, dit-il, pas une montagne, pas un rocher que Fougères n'ait connus, décrits, étudiés et aimés. Et son intérêt, son amour et son étude n'étaient pas exclusivement pour la. Grèce antique Fougères aimait la Grèce nouvelle autant que son aïeule, car il connaissait notre langue à fond, comme nous-mêmes, il s'entretenait avec nos, pay-

sans,- 'jl '̃sfànnis'aitfidiie! la'si&iSlicifé'îïeA Jeurs

sans, ,V:iI,USait.w: a"sunp ICl~e,.=<œurs

moeurs et de leur langage. Il n'y a pas d'archéologues au monde qui connaissent la Grèce aussi complètement que le savant professeur de la Sorbonne qui l'avait parcourue dans tous les sens et d'un bout à l'autre. » M. Philadelpheus loue encore l'art incomparable avec lequel Fougères savait décrire les paysages comme les monuments antiques de la Grèce, la bienveillance, la noblesse, la douceur de son caractère, et il termine en disant que sa mort sera chantée avec tristesse par la Grèce entière.

1 Cet éloge si éloquent d'un helléniste tourne aussi à l'honneur des humanités. Nous ne dirons pas que Gustave Fougères leur a dû tous ses mérites mais qu'il leur ait été redevable, pour une bonne part, de son talent et de son influence, et que, grâce à elles, il ait pu donner toute sa mesure, cela n'est point douteux. C'est parce qu'il a chéri la Grèce d'autrefois qu'il s'est mis à aimer la Grèce d'aujourd'jhui et qu'il a réussi à se faire aimer d'elle, pour le bien de son propre pays. Mais n'estce pas un des grands tragiques grecs qui a fait prononcer àr son.AntigQ.ne ces, mots, sublimes « Mon cœur est fait pour partager l'amour, et non* la 'haine. » ? ,e ̃ ̃ Artigny.

JEAN DANYSZ

Jean Danysz, chef de service à l'Institut Pasteur de Paris vient de mourir. C'est une belle figure de savant qui disparaît. D'origine polonaise, il poursuivit ses études à Paris, dès 1879, mais n'oublia jamais son pays d'origine et fut un des artisans de la reconstitution ,de la Pologne, ainsi que du rapprochement entre son pays d'adoption et son pays natal. Dès 1892, suivant de très près les travaux de bactériologie de Pasteur, il isole un microbe pathogène pour les petits rongeurs, campagnols ou rats, et inoffensif pour les autres espèces animales. Il posait là le premier jalon de la méthode de lutte contre les rongeurs au moyen de maladies contagieuses qui devait le rendre célèbre dans le monde entier.

Appelé successivement par le gouvernement du Transvaal, par l'Australie, le Portugal, les Etats-Unis et enfin la Russie, il organise la lutte contre la peste bovine, contre la pullulation du lapin et fonde un laboratoire destiné" à combattre' une invasion d'insectes qui sîétait^abattuc sur les céréales russes.

Ses travaux de microbiologie agricole eurent un tel retentissement que Metchnikof, directeur de l'Institut Pasteur, lui confia un laboratoire d'où sortirent les millions de litres de virus contagieux qui devaient protéger à différentes reprises d'immenses territoires contre la redoutable invasion des campagnols.

De tels travaux auraient pu suffire à la gloire de leur auteur. 11 n'en fut rien cependant.

Alors que la théorie pastorienne voyait dans chaque maladie le rôle d'agents pathogènes particuliers, Danysz fut le premier à trouver la cause des maladies chroniques non contagieuses dans les phénomènes d'anaphylaxie qu'il étudiait depuis 1902.

Il établit ainsi, mettant en pratique les: idées qu'il avait exposées, les premiers vaccins non-spécifiques, aujourd'hui employés dans le monde entier, qui, agissant sur les centres nerveux, devaient donner des résultats surprenants dans un grand nombre de maladies chroniques. Ce sont les entéro-antigènes.

D'un rare désintéressement, il croyait à la Science qui, seule à ses yeux, pouvait remédier aux maux humains aussi bien que sociaux. Les milliers de malades traités par les méthodes .cjuràtivjes. qu'il avaient créées uniquement pour avoir la joie de soulager la souffrance humaine, sont là pour témoigner de son inlassable dévouement. w

Jean Danysz tombe frappé, au milieu d'études de bactériologie qu'il poursuivait avec l'aide dévouée de sa préparatrice, Mme Stéphane Danysz, et qui devaient être le couronnement de, son œuvre. •̃̃̃

Ses élèves poursuivront ses travaux, mais il laisse à l'humanité, quoi qu'il arrive, un riche héritage scientifique dont la médecine de demain tirera le plus grand profit. C. D.

̃̃^̃^̃^̃^

Toute demande de changement d'adresse doit être accompagnée de la somme de un franc cinquante en limbres'poste, pour couvrir une partie des frais de renouvellement de la bande.

LE MQUDE ET lA ̃yiL|& nji '»L llIlUtl'Utl'l' h ̃ i Fi S,

DANS L§S_AAIBASSAPJES_ Le chargé d'affaires des Etats-Unis et

Mrs.§. Whitehouse ;Ont.donnég-gardjhunyd.îner

en l'honneur' de I,I,AA.' RK: ^ie dtit;et

en l'honneur de LL. ÀA!" RK.^TfàiPîe fiticet

Mme la duchesse de Vendôme. «.«-j Parmi les autres convives: Ï-M6-.

Comtesse B. de Boisgelin, comte et comtesse de Gaùniont La'Force^ljajppnÇj de Cartier de Mttrchicnne, comte et comtcsSc O/Audiffret-Pasquier, comte et cftnitcssecj^O'.Pomercu, comte et comtesse F. dq Chevignc, Mlle Morel de Tcincey,-pHrtèe-DAfindzlwill, comte B. de Kergorlay, M. André de Fouquière». Mme Federico Alvarez de Toledo recevra le premier dimanche -de février,' «maf S et avril, en l'hôtel de l'ambassade d'Argentin!

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̃ *• .l.1; •̃ La princesse ï'aiéy est Centrée a Pans, Intéressante matinée musicale, lundi, dernier, chez la princesse Edmond de Polignac. Le baron et la baronne Eugène de Rothschild ont donné un dîner, ava'nt:hier? ayanf leur prochain départ pour Rome. La baronne James-Henry de ̃ Rothschild, complètement remise de son indiaposition, et le baron j;-H. de Rothschild se 'fendent à SaintMprit:. ̃ ̃ .̃' Le marquis et la marquise de £àris partent également pour Saint-Moritz.' ,• M. et Mme Léon Nemirovâky ont donné dimanche une brillante réception'.1 Reconnu parmi l'assistance'

S. A. I. le grand-duc Alexandro de Kussie, M. Broum, ancien président de la Répiubll«uo d'Uruguay, Mme D. de Pollakoff,' Mj Krangdîio, ancien ministre do Grèce; M. ÀWdrô do Fouquières, Mme Gaston Vidal, prujiçessie de liapurthala, M. et Mme H. Weber de Bretlcge, Mme Couitt'ns do Fnucambriigç^ comtesse de Menet, Mme S. Dovoyod, sociétaire' de la Comddie-Française M. J.-G. Diomer^ue, M. de Pièssac, baron 6t Mme de Bfcvillë, colonel et Mme Pineau, baron Nnhmias, M. Louis Martel, Mme M. Th. Gadala, Mme Kaplan, M. et; Mme Lucien Vaz, M. et Mme Schkaff, .docteur BlnetSanglet, Mme de Homcm Ghristo,, M.,ct Mme

Namur, etc. ,i~lul~ 'r09nr,irlr~~·r(;ry

Namur, etc. ^,jiVft. u;,)l}IW;n-fv. -v

•" ''••̃!• ̃ 1; 'ioîiîï>~«[T>;r<i 3tui' ysf-i'

VAlSSANGBlj: .'̃̃̃.Hft' :;h »b(ti«' »ni;sv

é M. Pierre Gourgas et madame,' née Arvanitidi, nous prient de faire part de la riaissance de leur fille, Paille.

̃•̃ i.|.<li'W<v.-

CERCLES

Une très brillante matinée a eu lieu hier au Lyceum de, France, ô Mme;' la duchesse d'Uzès douairière parlait du «^uf^è féminin». L'auditoire, captivé, a longuement applaudi la conférencière dans le- développement. qu'elle fit, avec concision et fermeté, de il» formule tranchante dont elle est l'auteur :̃« La* femme est la gardienne du foyer une gardienne doit avoir des armes.» n •"

Reconnu 1.^

Duchesse de Gramont, Mine #r, Âîyarcz de, Toledo, marquise de Cr.ussol,Mmç,]Qcorges Leygues, Mme I.-S. Gamble, M. Justin Godart, le l.atonnicr Henri-Robert, M. et Mme <l<i Cobo, M. Lara, marquise do Dion, \J,mc.Brunschvicg,

Mme MalatciTC-Scllicr, Mme An<trc Citroën,

marquis de Talleyrand-Périgord, Mme Jean Brignoli, princesse Ch. de ta. Toui'-d'Auvergne, M. Louis Martin, sénateur1 du Var, comtesse d'Humières, marquis et^ marquise de lieauvoir, etc. :Ó", Ont été reçus membres, perjhanents dû' Ce«le de l'Union. Artistique, au;, 'bfillottagq.

'd'iner'sr -"•̃̃̃^K'r -<- ïv ^K ^î- -\IU\

M. Albert-W. Raymond, déjà temporaire,: présenté par MM. Charly Knight et Guillaume Durand M. Jean Hanoteau, présenté, par le colonel Reboul et M. Jean Plicho'n, Le dîner du groupe médical' l'Automobile Club de France a eu lieu avant-hier, sous la présidence du docteur Michel-Emile Mendelssohn, à l'occasion de sa. promptj9,n vau grade d'officier de la Légion d'honneur au titre du u ministère de la guerre. Dans une allocution, le docteur Mendelss'ohn, qui appartint pendant la guerre au 2 8 7* régiment d'infanterie, le premier régiment français ayant traversé le Rhin le ir décembre 1918, fixa ce point d'histoire et parla du rôle du médecin de régii»ent. Parmi les convives ̃̃̃̃:̃̃ -'o •• Comte Robert de Vogué, comte 'Hadelin de Liedckerke-Beaufort, vicomte de Rohnri, les docteurs de Martel, Dufour, Ba»&et, Toupet, Jean Hutinel,1 Pauchet, Huguensehnvidt; Dartigues, Glénard, Mornard, .Dclorti Tarnaud, Vialn, Monod, Hauser, Evrard, Neuberger, Baudelac de Pariente, Sedano< Acosta, de Buenos-Aires Colostros, du Caire," `

MARIAGES ̃̃ '̃̃̃'̃ï'<

zz z. /»; :} ̃̃

Lundi dernier a été célébré, en l'église de Beaulieu-Siorac (Dordogne), le mariage de Mlle Solange de Maleville, fille du comte de Maleville, décédé, et de. la^omtessej^ée Berthjer. avec M. Claude Hettier Boisïambert, fils de M. HetÏÏéFai%cPl#bert, déteSérèt dé?ïa comtesse Henriette del.Béimevaî, Les témoins étaient, pour la mariée le marquis de Maleville, son cousin; et le comte Adolphe Berthier, son oncle; pour le marié le comte François de Bonneval, son oncle, et Mme Coppens de Fontenay, sa tante.

D_ EUIL .o.j'

Selon l'usage, la basilique de "Saint-Denis fera célébrer le service anniversaire du roi Louis XVI le samedi 21 janvier; à' dix heures et demie. "• -(,; La princesse Zobeïda J5eya^ épouse du prince Azzedine, fils aîné du bey clé Tunis,. est décédée au palais d'Hammam ï,if, à la suite d'une longue maladie. • ̃;

Nous apprenons la mort de Mme la générale de Biré, née Kerret, décédée dans sa quatre-vingt-douzième: année. Elle était la mère de M. de Biré et de la comtesse Henri de Quinsonas, et la grand'mère de M. LouisCharles de Biré, de M. Yvan- de Biré, de la comtesse Charles de Saint-Léon-, et* de la comtesse Guy de Sèze. ̃ Hier ont été célébrées, en l'église NotreDame-de-Grâce de Passy, les obsèques du vicoipte'^e Vaulogé. ,f" ̃̃ ̃̃̃' La le\'ée du corps a été faite, par J!ahbé JHen-, nebiqué curé de la paroisse, t^ui aégalement; donné l'absoute. ̃

Le deuil était représenté par le prince de Carini, gendre du défunt les princes Alex et Pierre de Carini, ses petits-fils "le vicomte Jacques de Yaulogé, le comte Michel de La Morinière, le vicomte René de Vaul°Sé, M. Louis Pollet, le vicomte Robert, de Vaulogé et le comte de Sainte-Suzanne, ses neveux le vicomte d'Hardivilliers, le comte-de Chérisey, le comte H. de Rôodenbecke, le comte J. d'Al-cantara, l'abbé de Becdelièvre, le prince François de Broglie, le comte de 'Fninqûe ville, le comte de Croy, les princes Octave' et. Augustin de Broglie, le comte René de ,B.ea,ujnpnt, le comte de Bonvouloir et le comte Obert de Thieusies, ses cousins.

Du côté des dames, par la princesse de. Ca-

vicomtesse Jacques de Vaulogé, la vicomtesse René de Vaulogé, la comtesse F. de Briey et comtesse de .Sainte-Suzanne, ses. niècei la marquise de Baye, la comtesse P. de'Xa Bouillerie, la vicomtesse- de Chavagnac, kiéqmtesse Jehan d'Afcaritara, la princesse Octave'de Broglie, Mlle de Girardin et la comtesse A. Obert de Thieusies, ses cousines. ̃ ̃̃̃ L'inhumation aura lieu à Ferré (Sarthe). & Nous apprenons la mort du R. P. deS Cars S. J., frère de la vicomtesse d'Anthenaise et de la comtesse Charles de Cossé-Brissac. M. Edouard Bernaud, externe des hôpitaux, et madame, née Jacqueline Mathorez, nous prient d'annoncer le décès de leur fille, Chudc. ;-( .(• }fl. ̃. ̃ i,

#ÇfÀ âhiidn'èc lailniôrt' de'Mmé JPàhliàf'

îorest->®è<! Louise de l'EscailI.e, dêcédée a l'&ge de. cinquante-sept ans.. < ̃ .̃: Notre confrère, M. Petitcolas, rédacteur en chef de l' «Eclaireur du Finistère », est dé.cédé à Rennes, à l'âge de soixante-trois ans. On annonce la mort de M. Robert de Varenne, décédé muni des sacrements de l'église, le 18 janvier 1928, en sa demeure à Paris, 44, avenue Marceau. Les obsèques auront lieu demain' yéhdrédî 20 courant, à onze heures précises, en l'église Saint-Pierre de Chaillot, où l'on se réunira. Le présent avis tient lieu d'invitation. Ni. fleurs' ni couronnes.

On annonce, de Poitiers, la mort dé Mme de La Routière, née de Tudert. Les obsèques auront lieu le samedi 21 janvier, à dix heures, en l'église Saint-Hilaire. L'inhumation le même jour, quinze heures, à La Chapelle-Baton (Deux-Sèvres).

La baronne douairière Baeyens est décêdée le 11 janvier, à l'âge de quatre-vingt-quatre ans, chez son. fils, après une longue çt douloureuse maladie, munie des sacrements de l'Eglise. ̃ l

Elle était la veuve du baron Baeyens, décédé en juillet 1914, qui fut gouverneur de la Société..Générale, de; Belgique et le collaborateur, rarahet >le>conftdent de roi LéopoldII,.avec lequel-il il fût Fun des fondateurs du Congo 'belge. Elle était la mère du baron Baeyens, de Mme Puissant-Baeyens, de la vicomtesse de Lantsherc la belle-inèrc de la baronne :Baeyens, de la baronne Georges Baeyens, et la grand'» mère du baron James Baeyens, de M. et Mm^ Fernand Puissant-Baeyens, de M. Lucien Puissant-Baeyens, de Mlles Jane et Rita PuissantBaeyens, dames du Carmel des comtesses Robert et Hervé de Changy, de la comtesse de Villegas de Clerchamp et de la baronne de Royer de Dour de Fraula.

Nous apprenons la mort de M. Gabriel du Tillet, décédé le 17 janvier. Les obsèques auront lieu demain vendredi 20 courant, à onze heures, en l'église Saint-Thomas d'Aquin, où l'on se réunira. De la part du lieutenant-, colonel et de Mme G. du Tillet, du baron et de la baronne Le Vavasseur, ses enfants de M. G. du Tillet et de M. B. Le Vavasseur, ses petits-enfants. On nous prie d'annoncer la mort de M. Georges Desfontaiites, ancien officier de cavalerie, décédé le 7 janvier 1928, ,en son domicile, à Saint-Servan-sur*Mer (IlIe-ef-Vi-» laine), dans sa soixante-dixième année. et-vi On annonce de Rome le décès du cûnt», mendatore Max Bondi. ̃̃ Le duc de Riçhijton4 est décédé Wér à ;Goodwood (Sussex), fâgë de quatre-vingtdeux ans. ̃;̃•-• M' Jacques Marx, avocat à la Cour, fils de notre regretté collaborateur Adrien Marx, et Mme J. Marx viennent d'avoir la douleur de perdre leur bellé-mère et mère, Mme Marie.Antoinette Van Bavinchove, veuve de M. Edmond Rinn, consul de France. Les obsèques auront lieu demain vendredi 20 courant, en l'église Saint-Honoré d'Eylau, à midi. Serigny,

m ̃̃

PETIT CARNET

"*̃ La Maison G. Hetigin, tailleur-couturier, 6, rue Tronchet, vient d'ouvrir un rayon spécial de deuil. Livraison immédiate de costumes, robes et manteaux à des prix très avantageux. Aucune succursale dans Paris.

La Maison Poiret soldera, le 23 janvier et jours suivants, à partir de 300 francs, sa dernière collection de robes et manteaux. Vente au comptant. r, rond-point des Champs-Elysées.

1 J

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L'Onction Virginale. ̃ Pour conserver la plus juvénile fermeté des chairs, pour effacer toutes les rides, en un mot pour la beauté du corps, nul produit n'est- comparable à l'Onction Virginale, de Christine; adoptée par toutes les jeunes mamans, et rerconnue comme étant sans rivale.

Envoi franco contre 50 fr. (étranger 55 fr.) aux Produits de Christine, 3, rue du ColonelMoII, Paris (17e). CONFERENCE

-1-

Le Cercle de Paris donnera samedi prochain, au théâtre Michel, sa quarante-cin-; quième matinée, au cours de laquelle M. Nozière fera une conférence sur: « Les poètes de Paris».

Nos meilleurs artistes interpréteront les œuvres les plus évocatrices des scènes- 'de la vie parisienne de jadis et de nos jours. Ainsi, Mme Charlotte Mutel, (le l'Odéo'.i; dira avec son habituel talent la curiCU.se

Ballade des femmes de Paris, de François

Villon, et une pièce de Boileau toujours d'actualité ,« Les embarras de Paris ».


MRNIER&HEURE ff^C ̃*£'vK«'îT ï '̃' 7, i "TT~~i' i i i .1 i i i ̃

t u e de la conf érence Etats allemands a; Des réformes sont ertvisagées quï renforceront le pouvoir

de l'Empire

~:y r: de I'Empire

«,Bbrllst, 18 janvier. La conférence

(les"Efà,rs allemands' a pris fin cet aprèsmïdi. Oiî publie sur les résultais obtenus uri;io'hg'imanif(éiste disant, enlre aulne :̃̃ Le gouvernement d'Empire et les Etats sont C3>jnr/Ûncus que/les; relations ent.ro, le llcich et lës'?rJiUts.'iiécessite>H un'e réforme, fonda mentSïe.! SI Ics-'opiniôns différent stit' la nature de cette réforme, dans le. sens unitaire oui fédéraliste, ou par une alliance de ces deux tendances»1 on est, par contre, d'accord sur la nécessité de fortifier le pouvoir de l'Empire. La solution d'ensemble de ce problême doit être préparée par une commission de 18 membres, dont neuf désignés par le Heicli. Les neuf autres, .membres seront les représentants des Etats au sein de la commission de la constitution du Conseil d'Empire.

Le gouvernement d'Empire ci tes Etats eslinjçnt. crue des mesures d'économie doivent être prises dans l'administration du Heich, des Etats et des Communes. Une commission présidée par le ministre des finances d'Empire, ç£ formée par au moins quatre ministres des finances des Etats, étudiera ce problème. Le gouvernement d'Empire et les Etats sont d'acç,ord en vue d'accélerer les réfornies nécessaites'au point de vue administratif.

Le manifeste contient, en outre, quelfucs suggestions d'ordre général en vue ë l'exécution de ce programme. '̃La conférence a été clôturée par un discours de M. Hergt, vice-chancelier, remplaçant M. Marx, empêché.

M. de Beaumarchais rend visite à M. Mussolini

H

RoîME, 18 janvier. Les journaux annoncent que M. de Beaumarchais a fait à M.-Mussolini une visite offlcieuse,^l!ainbas--̃jadeun itle France ne devaMi:prcsenter;ses. lettres de créance au rrti qu'àç;lti fftnide' la

semaine.. ̃• < ̃

-̃v •^<s^s*»>

ÏJémission du membre belge de la Commission de la Sarre

«S.

Genève, 18 janvier. Le secrétaire général de la Société des Nations vient de recevoir de M. Lambert, membre de la corn njissiôn, de gouvernement du territoire de lia Safrë, la lettre ci-dessous qu'il. communï(juëe aux membres du Conseil Sarrebruck, 15 janvier 192S.

Monsieur le secrétaire général, 1 Membre de la commission de gouvernement du territoire de la Sarre depuis sa création en février 1920, j'apprécie hautement le témoignage c|e confiance que le conseil de la Société des 'Nations m'a donné en me maintenant si ce poste pendant huit années. Mais des raisons personnefles ne me font plus désirer le renouvellement de mon mandat qui expire le 31 mars 1S28. •"̃"

La composition de la future commission de gouvernement ayant été portée le 6 janvier à l'ordre du jour de la prochaine session du conseil, le«moment est venu de vous faire part de cette résolution que je vous prie de bien vouloir porter à la connaissance du conseil. Veuillez agréer, etc..

Le départ de M. Lambert est une perte pour la commission de gouvernement de la Sarre, dans laquelle il avait déployé, une grande activité.

Condamnations d'espions en Angleterre

Loîsdres, 18 janvier. Le procès en espionnage contre l'Allemand Hansen et l'Anglais Me Cartney, devant la Cour centrale criminelle d'Old Bailey, s'est terminé aujourd'hui par la condamnation des deux accusés à la peine de dix ans de servitude pénale chacun. Le jury avait, en effet, déclaré que les deux inculpés, étaient coupables de tous les chefs d'accusatibn. Au "ëotlrs de cette dernière audience, il fut souvent question d'un mystérieux citoyen allemand, le docteur Audenbach, qui serait, tout au moins d'après: les dires des avocats de la défense, le chef du service d'espionnage fonctionnant en GrandeB.retagnc pour le compte de la Russie des Soviets.

Le départ de Trotsky pour l'exil

',f,

IJn 'télégramme de Moscou au Quai d'Orsay confirme l'exil de Trotsky. L'ancien chef de l'armée rouge a été conduit, lundi soir, à la gare de Kazan, à Moscou, et a pris place dans le train à destination de Alma-Ata, localité située à proximité de la frontière chinoise, dans la République kazake.

L'OPINION DES AUTRES

<:1,<

contre le communisme ..©n ?ait que sous ce titre, M. François Cotya réuni en volume les articles qu'il publia dans ce journal sur le péril commuariistë. Beaucoup de nos confrères de Paris et de province nous l'avons déjà signalé ont montré que la campagne de notre directeur et son livre constituaient, pour beaucoup de Français, la révélation saisissante du plus grand péril qui ait peut-être jamais menacé la Patrie et la civilisation. « Aucun des cris d'alarme poussés devant le bolchevisme, s'écrie à son tour M. Lucien Corpecbot dans le GAULOIS, n'avait encore cette, action et cette puissance. s> II ajoute

•IL Coty n'est ni un homme politique ni un écrivain professionnel. C'est un manieur d'hommes, un chef d'industrie. Tout ce qu'il dit, tout ce qu'il écrit emprunte à son expérience de la vie, à ses heureuses réussites une autorité dont nos parlementaires sont seuls à ne pas mesurer l'étendue. Ces vieux routiers des Chambres sont scandalisés-de voir délibérément négligées les règles d'un jeu que tacitement ils conviennent de respecter au. pire de leurs querelles..Mais l'heure n'est plus aux savantes ̃manœuvres de partisans dans lesquelles s'use la force de résistance de la société française. Au lendemain des journées de 1848, Sainte-Beuve écrivait « SI. Thiers et M. GuiZot étaient comme deux joueurs d'échecs qui, poursuivant leur partie sur le dos d'une baleine, se préparaient à se faire échec et mat, selon les plus savantes combinaisons. Mais "a baleine a bougé. »

Aujourd'hui, les soubresauts de la l)aleine ont pris une telle ampleur que les joueurs risquent fort d'aller rejoindre dans i'abime les pièces de leur échiquier. Les jeunes, en toute occasion, les anciens combattants, dans leurs Etats généraux, ont fait savoir à nos politiciens leur répugnance à enti'cr dans 'iéor médiocre partie. Ils leur ont fait sentir dans quoi discrédit leurs plus belles combinaisons étalent,, tombées. La courageuse campagne de M. ,Cf>tj trouve audience toute naturelle auprès de ce ^ujjlic réaliste.. Pçjùr nous, notre sympathie a été spontanémetft 'àiï directeur du Figaro, parce que nous atfffns'-Til 'en lui le représentant accompli de ces '-autorité*! sociales que Le Play désignait, il y&.a-' sunè soixantaine d'années déjà, pour

Un mémorandum anglais sur la sécurité

Il pféçônise la conclusion d'accords semblables à ceux "•̃ <dë Locarno ':̃̃̃̃̃

GenèvK;- 18 janvier. Le mémorandum du gouvevne,mppt, anglais, adressé au comité d'arbitrage et de sécurité, qui doit se réunir en février, à Genève, a été publié

aujourd'hui.

Le mcniofîftillltîïii" «omfirbnti 'deu'xvpartics la première relative à l'arbitrage, qui constate d'abord la nécessité de distinguer entre les différends d'ordre juridique et les: "différends d'ordre non juridique.

Le gouvernement anglais estime qu'il convient de restreindre le sens du terme « U ,ii d'arbitrage » aux arrangements inU. nalionaux îjui lr,titcnt de différends d'ordre jurifliqûe et qui prévoient que ces différends, .sorbet soumis à un tribunal fondé il prendre une décision obligatoire pour les deux parties. Il estime que les traités d'arbitrage n'ont, en général, pas d'autre sanction que l'opinion publique. Lé gouvernement anglais renouvelle ses réserves quant à l'adhésion à la clause facultative de l'article 36 du statut de la Cour de La Haye.

Quant aux litiges d'ordre non juridique, le mémorandum estime qu'ils appartiennent à la procédure de la conciliation. Dans sa "deuxième partie, relative à la question de là' sécurité, le mémorandum du gouvernement anglais recommande des accords analogues à ceux de Locarno, avec des garanties complémentaires à celles' du pacte.. Jl estime qu'il serait bon que des accords de ce genre fussent codirfiés ̃̃sous'1 'la forme d'un accord ou d'un traité général.1

Le gouvernement anglais se prononce 'contre ûrire"îîvEërp*rêraTion trop "rigide de certains articles du pacte, intérpr-étation que sa constitution ne lui periiietpas d'accepter. J<

i ^T^^+ W

LE CONGRES PANAMERICAIN

,».

La Havane, 18 janvier. La séance plénière du Congrès panaméricain s'est ouverte, ce matin, au grand amphithéâtre de l'Université dé" la Havane. Le docteur Rafael Martinez Ortiz, ministre cubain des affaires étrangères, a ouvert la séance par un discours dans lequel il a exposé l'histoire du panaméricanisme.

L'orateur- a déclaré que « le seul but poursuivi par les délégués était de' travailler à obtenir des résultats en vue de l'harmonie entre les peuples, de la fraternité parmi les hommes », et qu'ils avaient la ferme e'à^éVàrice d'aboutir à ce résultat. M. Martinez Ortiz a ajouté encore « Nous sonïnies des collaborateurs et non pas dés. rivaux, car, si l'Amérique a sacrifié des. milliers de ses enfants sur les champs.de .bataille pour la victoire de la justice, elle peut aussi bien prêter l'assistance de ses forces dans le dessein d'obtenir la victoire, pour une même cause, sur le champ de bataille où le sang. n'est pas répandu, et qui est le champ deba?- taille des idées et des méthodes papinques. KiL "i; .l.v ̃> .'••' docteur Alexandre Lira' chef "u'cr'îâ délégation cliïliehrié, a répondu aux paroles de M. Martinez Ortiz. Il a' fait un exposé général des événements qui ont précédé Ja tenue de l'actuelle conférence.

̃̃ -w

L'affaire de Saint-Gotthard

On mande de • Saint-Gotthard que la Commission 'mixte hungro-autrichienne chargée d'enquêter sur l'incident douanier des mitrailleuses saisies a longuenient délibéré^. La Commission a- interrogé les fonctionnaires hongrois et autrichiens du chemin de fer et des douanes qui étaient de service quand l'incident s'est produit..iEUe a rédigé un procès-verbal qui sepa;. soumis aux autorités supérieures de&; deux pays. L'examen de l'affaire a été fait strictement du point de vue spécial des chemins de fer et des douanes. On maride, d'autre part, de Genève, que le secrétaire général de la Société des Nations n'a pas encore reçu la note écrite des gouvernements de la Petite-Entente, relative à cette affaire. La démarche à Genève des cabinets de Prague, Belgrade et Bucarest -n'est pas attendue avant un ou deux jours.

prendre en mains la conduite des affaires pu-

bliques.

Ce grand observateur du monde moderne souhaita souvent, en effet, que les grands industriels, les grands agriculteurs, les grands commerçants, après avoir exercé leur métier avec passion, avec scrupule, après avoir mené à l'apogée leurs entreprises personnelles, se consacrassent à la République à « l'œuvre collective de l'Etat » et employassent à son profit les connaissances détaillées qu'ils pouvaient avoir acquises dans là pratique des affaires et les dons qui avaient assuré leur réussite. Le Play souhaitait que l'étude des grands problèmes moraux, qui déjà agitaient l'iîurope, fût menée de front par ces hommes avec les études spéciales ou techniques qui les occupaient, de façon à ce qu'ils se trouvassent préparés au rôle de dirigeants que seuls ils pouvaient tenir dans la société moderne, car, naturellement amenés il observer l'ouvrier sous tous les aspects et dans toutes les conditions de son existence, ils savent seuls par quelles réflexions, par quels examens il convient de passer avant de se faire un avis sur la question sociale et de conclure. Le Play, qui cherchait avec une conscience scrupuleuse uu moyen, terme à proposer entre le (retour, impossible selon lui, à l'ancien régime et l'anarchie moderne, désirait que d'utiles patronages, des influences, d'élite s'exerçassent sur la masse. Dans sa Réforme sociale en France, il en confiait le soin a ces propriétaires terriens, à ces chefs d'industrie dont le bon sens, la clairvoyance pratique et .toutes lès habitudes d'esprit lui semblaient bien plus près des plus hautes et des plus, saines notions de la polit:que que 1 la métaphysique passionnée et les partis pris des élus du suffrage universel. « Ceux qui connaissent M. Coty, conclut sur ce' point1 M. Lucien Corpechot, savent à quel point il réalise le personnage appelé de tous ses vœux par le Play. Suit une- | analyse du livre de notre directeur, livre qui assemble des. articles que nos lecteurs ̃ ont pu apprécier un à un, mais qui, sou1 dés les uns aux autres, « prennent une for-

ce .nouvelle » alo'rs que « la démonstration

qu'ils poursuivent- acquiert vin pathétique

plus troublant ». ̃

A peine paru, ce volume est discuté, contreI dit par les uns, appuyé par les autres. La pré-

A la Commission de l'armée

L'article 102

Nous avons indiqué les grandes lignes de'la transaction intervenue entre le. gouvernement et la Commission de l'armée. L'article 102 nouveau comporte l'adjectif préalables, pour caractériser les « conditions indispensables » à l'établissement du service réduit. La Commission a accordé cette satisfaction au ministre, et l'article 102, nouveau, a obtenu 19 voix contre 0 5 socialistes se sont abstenus. Le Président du Conseil avait, au début de la réunion, défendu l'état-major contre certaines suspicions dont il était l'objet de la part des extrémistes. Ceux-ci prétendaient que les chefs militaires étaient hostiles au service d'un an et s'efforçaient d'entraver son application.

̃M/ Poincaré a dit, avec quelle parfaite loyauté, les conseillers techniques du gouvernement avaient reconnu que les çond^tions réaliser, avant la réduction du service, étaient en excellente voie, contrairement à leurs prévisions primitives. D'oit l'évolution qui s'est produite dans leurs appréciations.

S'il y a eu de leur part des hésitations,des appréhensions au début, c'était uniquement par souci de sauvegarder la défense nationale, nullement par absence de bonne volonté.

Le débat aura lieu en séance cet aprèsmidi.

L'affaire des titres hongrois L'avocat allemand Dietz, qui, jusqu'ici, avait été entendu comme témoin. dans l'affaire des 1itres_ hongrois, a été inculpé, hier, par M. Glard, juge d'instruction, de complicité d'escroqueries, faux et usage de faux, et a été laissé en liberté. Il sera défendu par M" Gave et Lamoureux, ancien ministre.

Le juge a ensuite mis en liberté provisoire, à la demande de Henni Darmon et André Souply, les détenus Boris Tovbini, frère de Simon, arrêté le 7 novembre, et René_ Haas, arrêté le 10 du même

mois. ̃̃

IxiiiSlsC^ADiGAux^

~i ::x~r,

"• Violentes querellés

Daladier a recommencé hier, au Comité exécutif, l'opération qu'il a tentée à la Chambre jeudi dernier. Il a repris ses arguments en faveur des communistes arrêtés, transformant les garanties que donne aux députés la Constitution en un dogme d'inviolabilité. Et il a reproché au gouvernement d'avoir posé la question de confiance, ce qui a entraîne, dit-il, la division du groupe.

Ce rappel des incidents qui ont failli causer une crise ministérielle émeut grandement l'assemblée. L'émotion devient violente et le tumulte commence à la lecture d'un prdre du jour de félicitations au président pour son attitude, et de blâme pour les radicaux qui ont soutenu le gouvernement.

M. Cazals, président du groupe parlementaire, fait entendre une vive protestation. II s'étonne qu'à la veille des élections on soulève, avec persistance, des questions pouva,nt diviser le parti. Le président, M. Daladier, en soulignant le bien qu'il prétend avoir fait, condamne ceux qui n ont pas agi comme lui.

J'ai entendu dire, ajoute M. Cazals, que notre attitude, à nous qui n'avions pas vote comme le président, était une honte. S'il en ;étâ-it>; ainsi, w>u«"semons- nombrwx?1- ^quitter

le-parti >̃̃•̃ ̃• .̃̃̃̃̃

Là-dessus, uujè partie de la salle^acclame M. Daladier, l'autre approuve M. Cazals quelques altercations se produisent entre les membres de l'assemblée.

M. Hulip, député de la Vienne, défend la motion

Il n'est pas possible de ne pas dénoncer la manœuvre du gouvernement qui, en posant la question de confiance, ne gênait ni la droite, ni les socialistes, mais qui tendait à diviser seulement les radicaux. Le parti qui compte Caillaux et Malvy ne devait pas agir autrement (l'assistance applaudit). Daladier a sauvé l'honneur du parti.

M. André Hesse déclare qu'il est des 42 députés radicaux qui ont voté pour le gouvernement

Je na m'en excuse ni ne m'en félicite, dit-il. Nous avons voté pour le cabinet afin de ne pas provoquer sa chute.

M. Berthod, lui, soutient que le gouvernement a agi régulièrement. 11 a consulté la Chambre avant d'arrêter les députés communistes.

M. Daladier réplique.

MM. Milhaud, Nogaro, interviennent et, finalement, on vote un ordre du jour adouci, « réprouvant les doctrines communistes, rendant hommage au groupe parlementaire, magnifiant « l'inviolabilité parlementaire manifestation de la souve-

vention, dant;les politiciens et les esprits blasés l'auraient voulu frapper ne tient pas contre l'intérêt, passionné qu'il suscite. Les sceptiques, en des temps comme le nôtre, n'ont pas beau jeu. La lutte de la vérité contre l'erreur grandit les hommes capables de s'y.donner avec un véritable fonds de vigueur et de foi. En dehors même de la noblesse qui s'attache à la défense des grands intérêts sociaux, « on ne saurait concevoir pour les âmes un exercice plus salutaire et plus propre à les élever dans l'ordre moral ». « Tu peux tuer cet homme. »

Communistes et socialistes ne sont pas satisfaits de certaines affiches apposées par les soins d'organisations politiques et électorales, dont notre confrère M. de Kerillis est l'animateur. Ces affiches répondent aux tracts et placards de la propagande révolutionnaire, contre, la bourgeoisie, l'armée, la défense nationale, le capital et l'épargne. M. Paul Faure, député de Saône-et-Loire, n'admet pas cette ri-, poste. Ce militant des luttes politiques perd soudain son sang-froid devant des images et des tableaux susceptibles d'éclairer certains cerveaux. Il écrit dans le POPULAIRE

C'est une gageure vraiment.

Les réactionnaires veulent sauver la Képublique

Les1: trafiquante, d'armes, vendeurs de calions. l'ennemi en pleine. guerre, émettent la prétention de défendre la patrie

Les déserteurs fiscaux (25 milliards passant la frontière), les organisateurs de la panique, les détrousseurs de l'épargne offrent leurs mains crochues pour restaurer nos finances Menteurs' Traîtres Voleurs ces messieurs se présentent en professeurs de vertu. Il ne reste plus aux honnêtes gens qu'à ramasser les cailloux du chemin et à les pourchasser. Vous pouvez taper dans le tas avec tranquillité.

Et le Populaire est un journal doctrinal Tout de même, le secrétaire de la S. F. 1.0. va fort!! 1

lies Etats-Unis et la paix

Le discours du président Coolidge à la Havane est toujours l'objet de nombreux

raineté populaire, inscrite à ce titre dans la Constitution de la France républicaine »; et .félicitant M. Daladier.M. Daladier supplie l'Assemblée de voter cet ordre du jour Ii l'unanimité, « sachant, dit-il, toute l'importance qu'il y a à ce que cet ordre du jour soit voté par tous ». Est-ce une sommation aux ministres? Sans demander la portée exacte de cette phrase finale, l'Assemblée entière vote l'ordre du jour.

–s^.

Légion d'honneur Ministère de l'instruction publique, M. Maurice Croiset, administrateur du Collège de France, membre de l'Institut, est élevé à la dignité de grand-officier.

Commandeurs MM. Henry Bernstein, auteur dramatique Albert Caben, inspecteur général de l'instruction publique Komain Coofus, auteur dramatique Joseph Le liel, chimiste. -'̃̃̃̃' Officiers MM. Julien Benda, homme de lettres Berhaux, inspecteur d'Académie à Blois Léon Blum, professeur à la Faculté de médecine de Strasbourg Carrera, artiste peintre Daux, proviseur du lycée Henri-IV Dumas, recteur de l'Académie de Bordeaux Lucien Fugère, artiste' lyrique Gaston de Vitlcrs, artiste peintre Grévy, professeur au lycée Saint-Louis Lévy-Bruhl, professeur honoraire à la Faculté des Lettres de Paris, membre de l'Institut Loeper, professeur à la Faculté de médecine de Paris Alphonse Séché, homme de lettres Valmy Baysse, homme de lettres, secrétaire général de la ComédieFrançaise Vcrmare, sculpteur.

Chevaliers MM. Audibcrt, Bezard, Clerc, Coutant, Dcsormaux, Froment, Gabory, Grenier, Grimod, Gros, Guillot, Lamy, Landreat, Lanusse, Lazerges, Lévy-Schneidcr, Mme de Marans, William Marçais, l'abbé Martin, Meyerson, Musy, Xeyron, Pibarot, Pirou, Portai, Kichaud, Richer.

MM. Hoche, Holland, Homa net, Pierre noussel, Sarthou, Mme Sentini, Mlle Soueix de Pondeau. Tissègre, Vidal, Vigne.

MM. Armory, Beaubourg, Pascal BonetU, hommes de lettres MM. Boucheret, professeur au Conservatoire Bray, Canniccioni, Colin, Pierre Chereau, Denys Amiel, auteur drimatique, Jacques Deveria, Carle Dreyfus, Dubois, Dukcrcy, Iîloy, Vincent, Escande, Farey, dit Far-Si, Gaussen.

MM. Grovlez, compositeur de musique, chef d'orchestre de l'Opéra Raymond Hesse, homme de lettres.

MM. de Lacretelle, homme de lettres' Le Fauconnier, André Lévy, Magrou, Einile Mas, critique dramatique Henry de Montherlant, homme de, JeUr.es Mpreau-Ner.at,, Morguet, Xumès, Philirioiij Henrj Pourra, fromme de lettres Prudlïômme, Renard, 'Henouard, homme dc lettres Kip, auteur dramatique Rogniat, Roussel, Signoret, Tripet-Skrypitzine, Urbain, Vernaelde, Vietti.

Direction générale de l'enseignement technique

Officiers MM. Escoffier, membre fondateur de la « Maison familiale des cuisiniers de Paris » Ramas, président du Conseil d'administration de la Société auxiliaire de l'enseignement technique.

Chevaliers MM. Arvisenet, inspecteur départemental, directeur de l'Ecole d'apprentissage de la Chambre syndicale de la bijouterie, joaillerie, orfèvrerie de Paris Becker Blériot, ingénieur agricole Blondel Cassier Damour Félix Fournel Francillon Gires Hiollc Legros Roy Sénéchal Specht Wauthy Zwobada.

Ministère du commerce

Sont nommés chevaliers

MM. Adam, sous-chef de section de 2" classe du Service technique et industriel de l'aéronautique Amiot, pilote-aviateur Bergeron, fondateur et président des Aéro-Clubs scolaires Florentin, commandant du port aérien de Villeneuve-Orly Guerreaù, directeur d'une école de pilotage Guillaumet, pilote-aviateur; Higuelle, pilote-aviateur.

Ministère de l'agriculture

Sont nommés chevaliers

MM. Benuvois, Dumas, Duret, Giacomoni, François, Maurel, Reynier.

· Ministère de l'Intérieur

̃ J>rojn©' «fflRlferî ffî, i&nrïMotfcfer, ious-

direfcCeûr des afïaireS^nlgêYrenrieS'W ministère" de l'Intérieur. •̃•

Informations politiques

Le maintien dés circonscriptions électorales fiéunic hier sous la présidence de M. Joseph Barthélémy, la Commission du suffrage universel a entendu le ministre de l'intérieur sur les modifications au tableau électoral demandées par plusieurs parlementaires. En raison de l'impossibilité dans laquelle on se trouverait de limiter le débat, M. Albert Sarraut a déclaré que le gouvernement s'était prononcé pour n'apporter aucun changement dans la répartition des circonscriptions. A la suite de cette audition, la Commission a adopté la question préalable, décidant ainsi qu'il n'y avait pas lieu de délibérer. Elle a résolu de ne pas donner suite aux demandes d'audition formulées notamment pour l'Aveyron et le Calvados.

Dans l'impossibilité de faire discuter le vote obligatoire, la Commission a décidé de proposer la mise à l'ordre du jour du rapport concernant le vote par correspondance, et a désigné a. l'unanimité M. Léon Baréty pour rapporter la question devant la Chambre. En outre, sur la proposition de M. Léon Baréty, la Commission a chargé son, président, M. Joseph Barthélémy, de lui présenter les textes concernant la sécurité du vote, la répression de la fraude et de la corruption électorales.

La Commission a été unanime à adopter la

commeiitaines.GÔmuie;Je dit le. TEMPS, ce sont, incontestablement, les Américains qui remuent en ce moment le plus d'idées sur le terrain international. Notre confrère fait d'ailleurs, sur le caractère de la manifestation de la Havane, des réflexions; et réser^ves analogues aux réflexions et réserves de M. René Lara et de M. Jacques Bainville, que nous rapportions hier

Lorsque le président Coolidge déclaré dans son discours de la Havane que la détermination de résoudre les différends sans recourir à la ïorce, mais en appliquant des principes de justice et d'équité, est une des grandes caractéristiques des Amériques, on ne peut s'empêcher de réfléchir aux moyens par lesquels les Etats-Unis ont imposé leur influence à Panama, à Cuba, à Porto-Rico, et comment, à l'heure même où le panaméricanisme s'affirme avec tant de solennité, ils envoient des renforts au Nicaragua afin d'assurer le succès de leur intervention dans les luttes intérieures de ce pays. On a beau vouloir éviter, à la conférence de la Havane, de toucher certains sujets, de soulever certaines questions, il n'en est pas moins vrai que ces questions existent et que les faits de chaque jour démontrent que les Américains n'hésitent pas à contredire par des actes leurs déclarations les plus solennelles en faveur des plus nobles principes lorsque la sauvegarde de leurs intérêts immédiats le leur commande. Le moins que l'on puisse dire est que les Etats-Unis ont deux mesures pour les grands principes de leur politique de démocratie et de paix, suivant qu'il s'agit d'appliquer ceux-ci dans leur. universalité, qui, seule, peut leur donner taule leur portée, ou seulement dans le cadre restreint du continent américain, où ils servent tout naturellement Phégénioriïe déj/i. acquise par les Américains du Nord.

Les Etats-Unis veulent la paix et préconisent le désarmement, mais cela n'empêche point qu'ils élaborent actuellement un formidable programme, de constructions navales, dont l'exécution dans une période de vingt ans doit leur assurer la maîtrise absolue des mers. Les Etats-Unis proclament leur respect des droits de toutes les nations mais à Cuba, à Panama et au Nicaragua, ils agissent comme si leurs intérêts particuliers se confondaient avec les intérêts généraux du continent américain et comme s'ils avaient reçu mission de ceux-ci au nom de toutes las Amériques. Les Etats-Unis affirment la solidarité e de toutes les Républiques du Nouveau-Monde solidarité qui ne peut exister que sur la base de l'égalité absolue des Etats membres de l'Union panaméricainc, mais ils étendent leur tutelle sur toute l'Amérique centrale et leur emprise financière est autre chose qu'une aide économique pour les Républiques de l'Amérique latine. Ce sont des contradic-

motion de M. Baréty, et M. Joseph Barthélémy a accepté de présenter une proposition. Les crédits supplémentaires, de 4827 Les fusions de sociétés '<

La Commission des finances a examiné, hier, le cahier collectif de décembre.

La Commission a adopté, sans modifications importantes, .l'ensemble des crédits demandés par le gouvernement. Elle a accepté également Ses dispositions spéciales du projet, notamment l'article 16 spécifiant que l excédent des versements de l'Allemagne, ppup l'année 1927, sera intégralem.ent affecté au règlement des dettes commerciales extérieures du Trésor, et l'article'21 relatif ii l'exemption de la taxe de 2 0/0 à l'importation pour les entrées d'or. La Commission a abordé en-iiïtô l'examen des amendements par celui de M. Champetier de Hibes sur les fusions et .sociétés;. D'après ce texte, modifié par le gouvernement, le droit d'enregistrement est .rédujt de moitié pour les actes de fusion des sociétés par action existant à la date de la publication de la loi au Journal officiel. que la fusion ait lieu par voie d'absorption bu au moyen de la création d'une société nouvelle. M. Locquin a fait compléter le texte par une disuoSition obligeant les ministres de la justice et du commerce à assurer la publication, trimestrielle au Journal officiel des fusions réalisées, lorsque le capital de la société absorbante ou r.ouvellc dépassera dix millions.

L'article, ainsi modifié, a été adopté par la Commission.

Les salaires et les retraites tfésiqherçiinots M. André Tardieu a été entendu, hier par la commission des travaux pub"lics.fisur diverses questions concernant les réseaux, ..de, .chemins de fer. '̃" .'̃<>̃ ` En ce qui concerne les retraites des cheminots, ministre a indiqué à la commission que, fort des décisions antérieures, il avait obtenu des réseaux la réalisation immédiate d'un certain nombre d'améliorations indiquées dans le rapport de jtï. Chariot, qui doit être prochainement soumis à la Chambre.

Le ministrp a également entretenu la commission des négociations qu'il poursuit en ce moment avec les directeurs des réseaux pour le rétablissement de l'équilibre du fonds commun, conformément à la loi de 1 924 et pour l'amélioration des salaires.

Les questions concernant l'attelage automatique, le frein continu, les délégués ouvriers a la sécurité, ensuite examinées, feront l'objet d'une 'prochaine audition. La commission se réunira demain pour délibérer à nonvertu sur le rapport de M. Charlot.

Au conseil supérieur des chemins de fer Le conseil supérieur des chemins de fer s'est réuni hier matin, au ministère des Travaux publics, sous la présidence de M: Albert Mahicu, sénateur.

11 a adopté un certain nombre de modifications à- des tarifs divers. L'une .d«, ces modifications, apporte notamment un abaissement 'Sensible; k partir de 3Q kilomètre,?, aux; tarifs, dos abonnements de travail.

NOUVELLES DIVERSES

Un avion capote f'

Un avion militaire piloté par le sergent-major Louis-Renaud, de l'école militaire aéronautique de Villaeoublay, a capoté près de la ferme de Villeras, commune de Saclay. Le pilote a été. légèrement blessé il a été reconduit au centre d'aviation. L'avion a subi de sérieux dégâts.

Trois escrocs arrêtés

Une escroquerie « à la gérance vient d'être découverte à Paris, dont les auteurs ont été aussitôt arrêtés. Ce sont les nommés Léon Gory, trente-deux ans, originaire de Lyon, demeurant route du Plessis, 42, à Villiers-sur-Marne Maurice Rohmer, trente-sept ans, villa Sébastien, à.M^lakoff, et Fortuné de Parteneau, 6, rue Manuel. Ayant installé des bureaux, 44, boulevard de Sébastopol, ils engageaient des gérants,

moyennant un cautionnement variant de.,

5,0¢'û';20,,000` francs, pou~ des .ïsons

5,Û(Mr$' 20,000' francs, pour, des maisons

imaginaires .de Paris et de province^ ils;: gardaient pour eux la provision versée. Le montant de leurs escroqueries s'élèverait à plus de 300,000 francs.

̃^̃^̃^̃•^

L'Mema~ne,vue par « Candide D Candide commence, cette semaine, une très curieuse enquête de son envoyé spécial en Allemagne, Jules Chance!. Une captivante, presque angoissante étude contemporaine « Le Drame de la Ford » des nouvelles d'André Birabeau, d!Aug. Bailly, une forte critique d'Edmond Jaloux, etc., des dessins d'Abel Faivre, Hermann-Paul, et un concours peu banal complètent ce numéro remarquable.. (0,75.)

IiTLÎOF'mo.tiope

Du danger d'une bonne table

Rien n'est agréable comme une bonne table, mais rien ne conduit plus sûrement à la goutte, à l'arthritisme. En assurant un parfait fonctionnement des reins, une parfaite élimination des déchets, « EVIANCACHAT » permet de concilier plaisir et santé. Bureau Evian-Cachat 4, place de l'Opéra. (Téléph.: Gut. 16-14). En bouteilles et bonbonnes.

tions assez inquiétantes dans .la- 'politique du

gouvernement de Washington;

Ce qui témoigne de la différence, de psychologie des deux continents n'est-ce point que l'opinion américaine ne se soit pas émue de ces contradictions, et qu'à la Conférence de la Havane on ait trouvé tout na- turel que les Etats-Unis « assouplissent ainsi le panaméricanisme aux nécessités, de leur impérialisme financier et économique. » Personne n'a cru devoir, en effet, faire la moindre objection à l'intervention armée des Américains du Nord "dans la lutte des partis au Nicaragua.

France et Italie

Sous la signature « Minerva » ROME que M. R. Howard de la Montagne publie dans la Ville Eternelle pour le plus grand bien des deux grandes nations latines, donne une intéressante étude «Thiers et l'unité italienne ». Cette étude se termine par ces réflexions d'ordre général tout à fait opportunes

Ce n'est pas dans la soumission aux idéologies fausses, c'est dans le relèvement de l'esprit politique latin que peut et doit résider l'entente des deux peuples. Rome et Paris sont les deux pôles du monde latin, et M. Mussolini ne cache point qu'il y a nécessité de les fédérer. Cette fédération répond aux exigences' de l'amitié humaine complexe, différenciée dans ses profondeurs, accordée et harmonisée vers les sommets. Pourquoi j'oeuvre n'est-elle, pas plus avancée ? demandait récemment im" écrivain français. Parce que les bases de l'union ont été cherchées, expliquait-il, dans l'esprit révolutionnaire et maçonnique, alors que les nations de tradition catholique doivent s'accorder sur un plan d'idées, d'usages, de coutumes, de sentiments et de vertus catholiques « Les opérations salutaires exécutées par M. Mussolini contre la franc-maçonnerie vont avoir: d'utiles conséquences pour son influence au dehors ». Quelle source de bienfaits pour le grand pacte latin si la France rejetait les doctrines d'erreur qui sont à l'opposé d.ç, sa nature, de sa tradition et de ses intérêts ~lotre dénatalité vue d'AMemagne Il est toujours intéressant de recueillir lu témoignage de l'opinion étrangère sur

nos possibilités de développement, ïnême

nous pourrions dire surtout lorsqu'il s'agit d'opinions allemandes. Le BERLIXER LOKAL NZE1GER publiait

DERNIERE HEURE SPORTIVE LES GRANDES EPREUVES

DE L'AUTOMOBILE

LE RALLYE INTERNATIONAL DEMONTE-CARLO

T i"l'

L'arrivée

Monte-Carlo, 18 janvier. L'arrivée du septième Rallye International de MonteCarlo s'est effectuée, aujourd'hui, par un temps printanier, un doux soleil, et, ce matin, lorsque d'une fenêtre de l'Hennitagc, je contemplais l'admirable lever du soleil rosissant la côte, puis métamorphosant la mer en un magique bain d'or fondu, je pensais à la joie que devaient alors éprouver les touristes venus du Nord. Ces touristes, ils étaient maintenant sous le ciel de Provence, peut-être même descendaientils les pentes de l'Esterel, et à 'leurs yeux émerveillés apparaissait la. vision magique, unique au monde, de la chaîne des Alpes dont les sommets étaient éblouissants do neige. A leurs pieds et sous un ciel d'une merveilleuse pureté s'étalait la Riviera, ce paradis qu'on leur avait promis s'ils arrivaient à Monte-Carlo et qu'ils avaient largement mérité. ̃̃'

Dès avant dix heures, heure fixée pour l'ouverture du contrôle, les officiels se trouvaient à leur porte M. Piette, ministre d'Etat M. Benoist du Bary, président du Comité d'organisation M. Jacques Lusigny et Antony Noghés, commissaire gêné- ral.

Sur les soixante-dix-sept engagés, cinquante-neuf ont fait enregistrer leur départ des différentes villes d'Europe. Sur ces 59 partants, à 16 heures, à la fermeture du contrôle, 47 sont arrivés dix minutes trop tard.

Sur six dames qui ont pris lc départ, cinq ont atteint le but. Ce sont Mmes Ver. signy, notre compatriote partie de Bucarest Bruce (Stockholm), Alexander (Kœnigsberg), Ilolste (Hambourg), Dornier, une autre compatriote partie de Strasbourg.

Mlle Vergrossen, partie d'Amsterdam, a été contrôlée à Bruxelles, mais n'a pu arriver à Paris.

De tous les itinéraires, le plus. dur s'est tr.o.uvé. être. çeluj qui partait de Bucarest. iJ^çs^cphcurrcints ont été aux prises avec les pires difficultés: la neige, qui atteignait par endroits 50 centimètres des ,ponts effondrés et même, sur un certain point, la route complètement défoncée. Beaucoup de concurrents sont arrivés fatigués. Demain se disputera le concours de régularité. Les favoris du classement gêné-' ral sont, d'après la distance, les passagers et la cylindrée Mme Versigny, avec 98 points 58 M. Bignan, 97 points 85 MM. Bussienne et Bruce.

L'International Sporting Club a reçu les concurrents. M. Jacques Lusigny leur a souhaité la bienvenue.

Robert Houssat.

A Chamonix

»!•

Le championnat de France

de patinage vitesse

Hier, à Chamonix, première journée du Championnat de France de patinage-vitesse. Le 500 mètres et le 5.000 mètres ont été remportés par le vétéran Quaglia devant Albert Hassler, tenant du titre troisième, Charles Thaon, de Pans.

Thoret et Bajac ont inauguré, hier matin, le premier voyage de tourisme au-dessus du Mont Blanc, transportant plusieurs passagers dont M. Drigny, secretaire du Syndicat de la presse sportive, et Mme Drigny;'M. Blanchet/secretaircde l'Aéro-Club du Rhône •̃Mme Gnel, femme du président du 'Comité des Sports de Chamonix. Bajac pilotait le goliath Languedoc, tandis que Thoret évoluait avec une nouvelle berline aérienne spéciale pour vols de montagne et à bord de laquelle l'opérateur Chelles filmait les évolutions du goliath.

–<

Les négociations polono-lithuaniennes Kov.no, 18 janvier. Suivant l'Agence Éltà, la réponse de la Lithuanie à la note polonaise au sujet des pourparlers lithuano-polonais fait observer que les Polonais n'ont pas rempli les engagements pris a Genève au sujet de la réintégration des exilés lithuaniens de Vilna et de l'organisation, sous le commandement de M. Pleckaitis, ancien député socialiste, de bandes qui actuellement se trouvent casernées à Lyda. En ce qui concerne le programme des pourparlers proposés par la Pologne, la réponse fait observer que les Polonais n'ont pas apporté de projets concrets et limités qui pourraient servir de base à la discussion des questions en litige.

Le gouvernement lithuanien propose de faire figurer dans le programme la question du paiement à la Lithuanie des dommages subis par celle-ci à la suite du coup de main du général Zeligowski.

Au sujet de la date et du lieu de la réunion de la conférence, la réponse demande si ta. Pologne désire négocier avec ou sans la participation de la S. D. N. et, dans le premier cas, quelle date et quel lieu seront choisis pour que la S. D. N. puisse prendre part aux pourparlers.

récemment une étude sur la dépopulation en général et voici ce qu'on y lisait- concernant Ja France

Le mot « prestige est un mot français 1 Qu'il soit venu de France, cela est indéniable. 1 La politique de ce pays ne le démontret-elle pas; depuis fort longtemps ? Mais il y a un point faible entre la prétention à la politique de prestige et entre son application. Par des efforts courageux, la France cherche à parer ce danger, efforts portant surtout sur des terrains militaires. Ne dispose-t-elle pas de la plus forte armée du monde ? Ne cherchet-elle pas à consolider ses forces navales ? N'attache-t-elle pas la plus grande importance à l'avenir de l'aviation ? Ne .senible-t-elje pas, par ses propres moyens, être arrivée à. se tirer d'un mauvais pas.financier ? Son domaine colonial, étendu, n'offre-t-il pas mille possihilités, tant économiques que militaires Mais, parmi ces réussites, il y a le problème de sa dépopulation, problème qui deviendra critique pour elle dans l'avenir.

Ici l'auteur de l'article s'étonne de- voir l'Etat français combattre si faiblement cé.danger il mentionne les innombrables discours de nos politiciens ot, reconnaissant le gros effort réalisé par les œuvres privées dans le domaine de. la protection de la famille et de l'enfance, déclare ne pas comprendre que cet effort n'ait pas été mieux encouragé par les pouvoirs publics « La France se classe parmi les dernières nations d'Europe en ce qui concerne la. construction d'habitations à loyers modérés il en est de même pour la lutte contre la tuberculose et les autres maladies contagieuses ». L'auteur de l'article se demande si le patriotisme des Français ne les sauvera pas de ce nouveau péril. .;••̃ Que peut le pays le plus prospère sans une forte population ? La France doit se dire que son avenir politique, dans les dix prochaines années, réside dans la manière dont elle aura, pu résoudre ce problème.

il serait injuste de laisser dire que le problème de la repopulation ait été complètement négligé chez nous. Mais il n'est que trop vrai qu'il reste beaucoup à accomplir encore, ne serait-ce que sur le plan moral, le plus important à coup sûr. La vigilance avec laquelle noire politique de la natalité est suivie au delà du Rhin ne constitue-t-elle pas pour nous un avertissement sérieux ? '? Pierre Villette.


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Assise devant ma table de travail, je prenais la plume pour commencer ces a Propos féminins », lorsque miss Grace Weimyss entra dans la pièce en coup de vent, sans même donner à la femme de chambre le temps de l'annoncer. t– Chère Rosine, j'arrive en auto de Sivrac, qui est, vous le savez, un très beau chateau de la Dordogne. On vient d'y célébrer le mariage d'une de mes amies Solange de Maleville avec M.Claude Hettier de Boislambert, cérémonie très élégante en la chapelle de Beaulieu. Puisque vous avez accepté si gentiment ma collaboration, je vous apporte des renseignements tout frais. Solange était ravissante dans une robe de satin :voiré un ivoire légèrement patiné tout enveloppée de la neige d'un voile de tulle illusion. Cette robe est l'œuvre d'Henriette Boudreau, également la robe de crêpe satin et de dentelle blond écaille de la comtesse Henriette de Bonneval, et aussi la robe en romain de Mme de Maleville, un romain d'une teinte semblable à celle des violettes d'Hyères et dont la couleur et la forme captivaient tous les regards. Mais, sans doute, connaissez-vous Henriette Uoudreau ?

1 Si je la connais 1 Elle habillait tout dernièrement Mlle Dubief d'une ravissante toilette, de parure blanche et j'al-

Création Henriette Boudreau

lais précisément entretenir mes lectrices de la merveilleuse robe nuptiale que portait Mlle Bignon, dont le mariage avec M. Roger Lacarrière a été célébré, hier, à Saint-Philippe-du-Roule. Elle était en crêpe satin, brodée devant, à la ceinture, d'un motif de perles fines, de perles de cristal et de menues paillettes d'argent, pareillement employées pour le diadème. Lé voile de tulle ramené sur le visage en atténuait délicatement l'éclat. Cette robe de forme très nouvelle, découpée du bas en arrondi, s'allongeait dans le dos en une sorte de long pli formant traîne. Uk>c ligne l.Unorëèégnncesi! > d'ailleurs fort bien mise en valeur par l'élégance naturelle et la beauté gravis- sante de Mlle Bignon. Est-ce à vous que je dois dire qu'Henriette Boudreau s'est depuis longtemps spécialisée dans les toilettes de mariées et que chacune de ses créations marque une phase de sa triomphante carrière ? Cela ne l'empêche pas de réussir dans les robes qui, en d'autres circonstances que les mariages, sont nécessaires à toutes les heures du jour et -du soir. Je me promets de parler très prochainement de ses créations pour l'été, qui dépassent en simplicité élégante tout ce qui a été fait jusqu'à présent. Si je la connais, Henriette Boudreau ? C'est un as. Sa maison tout il-

t)! merde~frères

̃ merciei^frères

DE BEAUX MEUBLES

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tT 1 TERME SB.»*! COMPTANT 1^| ^r|- COMPTANT ^T^ "S" COMPTANT »Z° COMPTANT »_* »£ [^1 M^BCHE JN^BANQUE ^j MARCHÉS ÉTRANGERS |gg,

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5 amortinabla, 10150 101.. 0,' 5rg 1910.1850..1869. 270.. Charbonnages du Tonkin 13490,. 13490. Mexique intét¡~ür"5% 50 éo 50 90 0'

S O/O 192O emort.tsabl 101 50 lui 66 50 Pologne 7% 1927 2400 2400 245 Banque d. l'Indo-Chmo 8075 7925 55 CommentrJ-Fourchambault 1240 3%. 36 36 60 3 Français 13. -13 1. jn?i?H=m,H.Pr.n,. 16850 17000 3 %'Â'mo'rtisMble 7495 75 05 Portunal 3 séri 55.. française de l'Afrique. 795.. 800.. 50 Dombrowa (Houillèresiparts.. 1640 1660 Balia-KaraTdin 237.. 235 5 17 7/8,18 3/8. 402 43 Banque da Franc. IM50* 12W 3 1?2 AmÔrtia'abir. 90 65 90 15 Roumanie 1% 1B90 92 60 92 25 12.. indust. de l'Àfr. Nord 494 500 45 Epinac (Houillère, 8. Ch. for d') 1349 1330 lOsh.. Brakpan 627 629.. 4% 1917 14 1/4. 14 (M 3?SH Z NJ|on2?.d."crïd'it"" 030 019 1% 1915-1916 !?.nHI.I 8840 86 60 %%1896 67 95 Industrielle de Chine 136.. 55 60 Haute-Loire (Houillères d. la). 1249 1 150 35 b. Caoutchoucs «"Financier. d=> 471 477 4 1918 14.5/8. H 7/8. R5 d.P»r°l& PavtBâ='253O" 2485 1^9 7 .Zl. 74 75 72 65 4% 1898., 60 35 17 50 Franco- Japonaise 675 685 75 Montrambert et la B.r.udièr» 1736.1750 I .h, 6 Chartered “175 .176 50 Consolidés 55.3/8.55 3/8.

1 25 Tran,Bt*.ttiq"» .f. «z v. 446 4 $ 1 8 72 •» 71 « ^«CT-iaè;», ̃. *3o dn pays dpu Nord. sw -m « .Miqb,,mn,s *>, mo 3^, & ci^p. iw ^m^wm ,100 .1. i«-m

55 2S de l'Union Parisienne. 44.2 '+16:: 4 %"192C) toi 7,0 71 60 RU's"14 4%-bf867.1869.¡. ,-4{J~ 15 = des non du Nord. 26-5- 260 85, j\J1I~~e, (/.4lne. d ), 1710 ]~t4 3 ah.> 0 b~*01~4 ,,161 ..163 Ar~e~!tnI8B6.100 6Z 100,\ 114

55.. de 1 Union Parls'e~,ne. '~30 15;10 S 19~.b\,A"rtls~I~< fOI 100 40 S~ 5 %-)9)3.H7.H'7.MO~.Or~tAig.ri.n. 35 48 Blanzy 953 .4)~bon~i.t.26 ~Funding-87 '.2.67 );2 l~2

75 Comp:0nie ..nne. 2200 2175 T U^ga £» .V. IO| 1g 30 |^3^ ,895.. 35 e^ p^^jj^Tu- 720 35 » Car.au, J55O ,550 & Crédit ^d.Pé^e. 2462 24« Chine^ g L.^|ft

70 C~p?~~at~a*d"EMompt.'623..t600..6%t927Amortissab)e. 10360 103 70 Su.~e)903. Crédit Foncier Argentin 88 50 86.. 75.. Carvin. 1675 1675" 6,h..Cro~nMin.=.<457..46! Egypte 4112 Unifié.' 86,1 86)2

50 •: ^ditTom^rcrà^Fr^ » Y. «S V. lons'fu Tri.T t^Sia" 5» 525 ?^"J!2f.Vlid. 189O I!" «g ̃̃ ̃̃• ̃̃ 57 50 du^Brêsil 923 924 65 DourBes 1710 1720 '.h.. DeB.ers feire ;,v, JWO .718 Extérieure 77 K 77 .1. su crédit vommer .i«m« 1923. 538 537 Douanes 1902 419 420 55.. Colonial 847.. 845.. 23 Graissessac 444 440 20 ,h. préférence 1557 1582 | al, en 19 14 19 14 y} V\ gVZVIJ. l'lnH« Chi^. 586 585 S 1924 642.. 641.. Tribut d'Eaypte i Soc. C" Banques de .Province. 75.. 75.. 40 Grand'Combes 825.. 825 Engrais azotés. !55;. 153 Japon 1899 72. 73 m'. 90 [vonnaia 2900 2875 7 Ile 554 550 Priorité Tombac 500 125 Soc. Financ. franc, et colon. 2900 2895 Ligny-I.a-Airea ̃̃• ̃ ••• ̃ ̃ 1 d. 12 Franco-Wyoming ord 644 6| Portugais 391/439W4 40 MSerFr'àncàis 715 711 7 927 564.. 564 Tabacs du Portugal 1625.. 55 Soc. G1' Alsacienne de Banque 1075 1074 28 Loire (Mines de la) 575.. 570.. 7.h. 6 Geduld. 552.. |53 Russe 19Q6 4.4.. « ̃' = Mobilier Français lîm Iffi nu- .c.fi«/i<l?7r Içôii 483 487 45 Société Marseillaise 805.. 845.. 35 50 Maries 720 725.. 3 »h.. Goldfields. Consolidated 313.. 314 1909 4 1/2 4/2 ^RenVFS:^ 1912'14 sg OBU9ATI0NS 30 KbH.ï^dï.'vo.tur. 630.. 690.. 65 OstHcourt 1587"IS" H.rtn»nn 25. 50 256 50 Turc 4 24 5/8.24.1/16

.35 Société^énéra,. Foncier.243 ,216 S ,9,9 IJ^jj m ACT|0NS ,NDUSTR|ELLES 35 *"<"» N– •- ,,• •• « Hotc^ss.W ,9g c 27/2

135.. Société Générale Foncière. 1243 98 1216 98 90 5 1919.. 378.. 375.. ACTIONS INDUSTRIELLES ,,35.. Vicoigne et Nc:aux. ,763.. 60 Charterecl 1940 27 1944 t2 27 /1.,12

SU0,StJCZ 16440 16455.. __na 192511 97?: 97 TV Iti 3 ».. 375 375 175 Algérie-Tunisie (Omnium) .5450 5500 5.h. 6 Jag.rsfontein.. 395 403 East Rand 18 6. H8 15.1. .g!p<*£*£^ 16275.. Caisse autonome. Sî:: s !!?Iî8:==-: «::̃«::̃ S »^IB%^ÏÏT.-p;h; ?:: m:œ^v=~&"& s*. 6 m^ S:Ç»S!,r^Si:i^2

1063 03 Suez (civile) 25500.. Afrique Occident Franç. 3% 355.. 341.. r~ 1876 4% 218" 453 1550 Nord-Sud de Paris. '3" 'f'" 107.. Bor (Mines de) ord, 3150.. 3000.. 53h. 6 Malecca, ordo 480.. ,47850 Rand Mines. 73/l./2 7216. J2

l0|?!i^^r: §f jôiô ^^Hi^ | g., j ,8,22,2 g 24 0. ».= ̃»,. ™ÏZ^ÏZ uis ^«8 ::& >: £S»^ -•• 88» S 3i5ïï^J?:^i?!ifS

75.. L~0~1325 ..1316.. 112%1913 372..382.. 1894 96 2 112 280" 28 75 Oue~t;Algerlen. 479.. 47).. 235.. Mokta.el-H~dib,act.de500fr,9175 ..9100. M Malt,zoff' 28050 '1.87.. J~ger~fontein, 3..3/lb3:.3116

"-Lyon ÎÔO" 097 MadToascar ,903 1905 72 °" 898 2% 280 276 30.. Tunisiens 660 25 Lille-Bonnières, ord 750 759 Maxicn-Èaa.a Oil, ord .09:. 105 50 Rio Tirto 44.. 1/4 44.1/4. ^••Mld' 2a95"208S"MarÔr4%19?4 "̃"̃ 410 425 £ 111 2^ Mat 254.. 257 50 16 Parisienne ïnd Ele*ctrique 483. 466.. 55 Pétroles (Cie Industrielle) 635.. 626.. 4. h.. Mexico-Mines of.«l Oro ,.l«50 .42 50 Mexiccn E.gle 1.6/ 15/10/2

S"nud IU5 "M05 5% 88 456.. 456 Q 9O4 21/2 Met 264.. 265.. 80 Magasins Généraux de Paris., ̃••••. 22,0 100 Dynamite (Société Centrale).. ••••̃• 2600 ,8 L.. Montocatinf 297 Royal Dutch 285/8.28.3/16

65 -Oriéan «113 III» S A 818. 28250 » m 405 Eaux (Comp. Générale des) 2470 2380 50 Electro-Chimie Métal 5|0 500 Mozambique. ( l§l 50 |0l 50 Shell 4..9/32 4.. 7/32 120 <î»nt. Fi (Ci.fr Ch fer Prov ) 2770 2825.. 0 j 191O 2 3/4 Met 228.. 232.. 50 Vichy (Etabl. thermal) 2670 ..2660.. 60 Poulenc. 1450..1425. 9 N.vigationde i'Afr.iquedu Nord '274 50 276 Mortn Caucasien 3/9. /3/10/2

S "̃S*ï ̃ j 'd «4 /> ̃« n.(i.Mi ««taie 485 485 c 1910 3 237 241 200 Eaux élect. Indo-Chine 6200 6075 162 75 Le Ripolin, jouis 3440 North..Oagca»aian.«i., 50 25 ^6 Russian Oil ..i.. I/

35..MétropolitaindeParis. 61,4.. ..cré,ditN,ationaI5%1919' 485.. 485.. > 19103% ~9" 2OO"Ea,u"éled.lndo.Ch,n,e.6200..6075.. 16275ILeR,iPOlin'JO,Uis.3~Nort",C.ouc,aS"¡,an, ~02S ,e.. RussianOil"I".tI~J.;

Eloctricité de, la Seine 475.. 470.. Bons 6 1921 520.. 520.. 1919 5 °1" 410.. 135.. A Ir comprtme 940.. 259 90 Soie Artificielle. 8700 8800.. Pekin Syndicats (Sh.nsi). 72 50 72 50

tô:: !=^^dô:2|2^ z ^iZ^ ho. ho ,92,53/4% ^^|-nj-??:tS S»^ïuR«^S::lg:: iS::?!=Sïïs^.ttîS: S Sss^ !y^6 20.. Thomson Houston 2590 2590 I'! I oblia éWSll *• 515 512 .1 « Corn Iso 3% 500 500 125 Electricité de Strasbourg £90 35 H.vrai.. P.nin.ul.ir. (B> 394 3,h.. Robinson Deep A 1J9 50 )20.. Kuala 8./ 2/6 80/,

20..Thcn.s.nH.u.ton. 6~5. .bh ~6~924 5~ 5)2 C~ 8803~ SOO.. )25..E~=tr,cit.d.6t~b.urg.2490.. 35..Havrais.P.ninsu)air.(B). 394- 3.h..R.bin..nD..pA. )'950 )20..Ku.).6./2/690/

^Âci^dONo;d-i6i2645:: M. ^tâï%^ $.. | -|B| l: £::£:: Ssïs^rzr.»:»:: ^=^d: J»^^0:?.4;1^ » •̃ Courrières » 995 J '•• ? « t ^r^Z: » V. 3»6 ̃i^^ist^e^l,0: 265 ..Bénédictine .«0.. *^VZZ$^:&"ï£. S | t^= 4?o737: '^5

50.. Courrières. 991.. 9'f5.. Ville de Reima >4()2 495.. IL C~m. 1891 3 293" 3iô:: 116 50 66 Forc ,Motr:c du Rhone(perta) 1050:: 148W- 35.. Steaue Française; ¡¡70.. 464s S/Paris;(chango).124 02.124,03,

15.. Lange 600.. 6.0.. Villa de Vardun 6 MO- 1892 260ofo 290" Z98 4750 Havraise d Energie Electrtque 2345' 2410 265 Bénédictine "ô"" 1.2000. TanganYika. 438 ..1480 SINew-York. 4,8737. '48765

15-^e"s Y^ 198" A«tÛrtânnâsd..Min.a 506.. 510 Fonc. 189S 28O% 293.. 298.. 125 ..Indo-Chinoise d'Electricité. 2345.. 2410 338 5C Brasserie Ouilmès. ?U2 "• ôii- «•• Terre. Rouge. »̃̃• 1187 1||7 Rio 5.15/165.15 = 16

•i7Wo0e° 177 170 Allers Construet Jaum'onV 495.. 495.. K bom. ,899 26O% 271.. 280.. 25 Marocain. Distribution ̃ ̃ 125 Distillerie Cusenier 2300 2333 3 ,h Tharsis. 394.. 388 Valparaiso 39 36. 39 36

42 50 Penarroya 50 55 êl! d4nfra^Seciriou. 497. S fIZ. 19O3-3 328.. 21 25 Nantaise d'éclairage crd 526. 200 Distillerie de Hndo-Chine 4590 ..4650.. I h. 9 Tr.nsvael Consolidated Lond 320.. 338 Buenos-Aires. 4787,47 84.

Platine >>" •• ̃•» ̃̃ Cia d Energie 1 Electrique o Ir «« 295.300.. 2125 priorité.. 510-- 90 Grand Hôtel •••• 65 Tubes et F. de Sosnowice 317 50 35 Argent (métal) (comptant). 26 3/ 16 26^3/16 .Dabrowa (Pétroles) 452.. 450 Eglises £«««« W.. 4^ Com. ̃']|°| 170.. |7).. 75 Nord-Lumïère 2850". 20 Grands Moulins de Corbeil ord. 310. 45 b.. Tubiz. priv 1002 10 14 Cuivre (comptant) 6121/32 6. 13/32

Platine 1150.. 1155 Cie,d:En~rgie Electr,ique. 497. Õ/FO,M' 1903-30'0 295" 300: 2125 Nantalae d ',éClaira,Q,a "or,d' 5iô:: 200.. DIsttllen~ de l'Indo-Chme. '14590 4650.. I,h, 9Tr, anS,v..al conS,OI,ida,te,d;L,an,d "1320.. 338 "8uenOS,'Ai:es. 47,87. 117,84"

fl-g-HI-n-nn, » » -• 'g » ^«g = 325" f" 47 50 Pyrénéenne Energie' Electr.. -725 ,720 •••• Sucreries Brési.ienn.s 5 Union Corpor^on 49. 4».. 1

44.. Gafsa. 1165 ..1160.. Cail Fives.Liile6% .t5.. 482.. t- Fonc. 1913 3 %i:ii 411 316" 47 5OIPyr~neenned'Energ'eElecir. C'OMPTA'NT, NEW'YORK 18,Jenv.

|prod^Vh^-d^;Fv;g;;||p^ 492 | E-r'f9-^2% %̃$:: ̃SaKSS». 645:: «:: ^v^l^vrràv.B.kou «STiT .3«..cail^c.m <vv^

25 Chargeurs Réunis. 1020.. 932 Industrie Sucrière Francaise.. 489.. 485.. 'W Empr, 1917 5 1/2 2 ,46 80 Rad~o.Fra,c,e 360" 360 45.. du 80ulonna,'s. 725 Brosse (Naphte de). 1375 Cail MÔMY C', m. 4\ 487'e. '1

72 Transatlantique ord 1519 1505 ~~y.A~~2- 489.. Com. ,m" 1,920 5 1/2 475 25 950" 360 35.. 7'" de, l'Indo,.Ch,ne. 1675 3 71 25 B:os~e (La). Câblestransfers" 487.62, 487" 68'

50 Voitures à Paris .1092.. 1092 Maison Bréguet 6'0. 490.. 498.. 0 !"rnpr. 1921 6 112 440" ;n" 50.. Télégraphie sans Fil 9~"Om 100.. Polllet;< (;hausson.¡, 1315 1320 50.. Clnzano. 931 92~ Chanae sur ParIs; vu" \/3",393,1,

yOitr°Bî PaHS 665 "689 M?'«"d. ie.9nUs S ,922 502 492 Cbm 1922 6% t. p 440.. 440 «..Téléphones. ià!> 62 50 Grande^aison-d. Blanc' "«5 p.a PaulisVa 930,. ,935 U. S. Liberty-3 1i» %«. 101 1 /2 101 3

27 50A,r Liquide.. 6W «W Mi n* d«Un Jj/ol 9 22. | 4 >V°m. » '"P, 5 ? d'Electricftê' 69° 50 Nouvelles Galeries .i.i. 655 Crédit cén. des Pétrdle's, parts 59CO.. ISgOO.. Atchison Top.eka 190 1,2 189 3.4

;120, Caoutchoucs Indo-Ch.ne 206U.iO2U s,int-Gobam,Chauny..j. 5^ 503. .Est6% 424 428 100 Agencé-Wavas. 269 1270 Kétpl (Le), ,95.. 95 Baltimore et Ohio IT5 3/8 )I4'3,4

Culture. Tropicale. 273 Usines sinistrées 6 1/2 5"». ̃ 5">. Est 6A-, 140 4j.aei.nn. mdustl-îâié Textile ;î- -'̃ •• 75 Didot-Bottin "555 1750 Omnium-Pétroles 352 Canadien Pacific r. 207. 1,2 205' d 10 Orosdi-Back 208 210 Algérie 3 ,o,|02.. ̃ 3% 346 345 30 Acétylène & Electro-Métal 550 1540 Le Figar0 235 fl.. Royal Dutch. 36.50.. 35400.. Ch.sa'peake 'a. Ohio 159 174 I97.7. 35 Pathé-Cinéma (Jouis. 744 740 u^iï£Ké"= ;• g ^^é^ 3iè 323 II g £ ^Ùi^- g jg ^^H^S^ te 5Ï." t^ 1 Y. ï^ ^ï^ = ,M

4t Pathé-Cinéma (cep,). 7?2.. 791.. 1902. 277 26~ Lyn 3 IB5S. 3~3 35.. de Mlch~vj!ie. 1210" 1240" 90.. Cibrairie Hach~tte. 16 1695,/ 5.h.. Shell 1. 54& 542.. Chicer;o Rock Island. 109 112,109 1 i

.g Kffi^Sïï'ïïSSi-ï-s; | ̃§ x^a^i^ h ̃̃ ̃̃ ^n Jj Bons., g 505 b»^™™^ «gg «g 85 Afr,ueOcoidsntaleCC,, 3720 ..«» |: M^R- ,ÎS, ,?& a^ïïïi- ë i, &?:3

59 09 Sucreries Coloniales 591 586.. 6 82" 482" Atel" 8< Chantiers de la Lotre., 605" 85.. Afrique occidental. (C ). 37 3 37 0" 725.. Monseo 11650.. 11850.. Illinois Central. 133 1321 '2

S m Sucreries Coloniales 1755 1765" Ail »““ 1QO4 rrï,i,>ÏOO L 12775.. 12800.. S% Y. 382-- 382.. 25 Const. Nord de la France ̃̃̃•̃ ,?£•• 48 02 Air Liquida (parts) 2295..2270.. 5 D.. Utan Copper 3550 .• Louiavill.-Nashville 1495/8148 1/2

100 Union Européenne 17» 17» All.maone 1924 CD.v«ri-lOO L UJ 3 l^ 351 100 Bonn.vill. 1330 ..1320.. 50 Beroouonan 808 810 =: New-York Centre! 160 .159.-1 d

Russe consolidé,- et ^éries » ^o vvï^fâ&ï-yjr"^ z l^°"=: IS ^^é:Y y zm y >% c^yyyy^y^ y <*«#* -• 24 53îir!SIJJ

5% 1906 19 80 20 ,5% 19.09. 2112%0" 5" 'is" 85.. Châtillon-Conmetïtry 2930 2895 70 Cirages Francels 1275 1300 C~-IANGEÉ Rooding, .102'1100 3141

^•♦V-rS^^ïa»: ^|^éiBe^44.4425Miai^déc.nnaU,6%g :l0__ m^ gî^sK-^ii^ SS --5S? îîSïS?^ ,'S^ .fS S SSïïS^STgZiïïï:r:t:îS3U ÏS ?^3

Turc Unifié. 12010 10 12085 Brésil 4% lBB9. 301 307.. 6t,}' 4 '72" 10 Decauyille 703" :iôi" Cltroén (pert). 206 207.. New'York "¡" ,2,? 441 25 Southern Pacifie. 12u 3..41120 120 112

'1 ~9. 5%Fundi"g. 5Ó~ 372 50 "IE!ectro',Câble(ordlnatres)"1'650'' 22 5Continentale Compteurs à Gaz 575" 575 A~ 600 75 Pa-~ific 189 e 189

Banque Nationale du Mexique. 964. 977 ,9O9 (Pornambuco). 1595 15/3 ̃*$"-̃£̃ 430.. 434 50 Forg. S. Acier. Huta-Bankowa 1438- s 430,. 55..BecAuer Bolgiq"= «OO Belfla) 354 75J -354 50 Utah Copier. 4V'l 4 143 1 .4j

5»h., Ottomane 2SO' p ,673 1679 Bulgar.e S/ol|96. 5»^ ^a/ 1 sér Le Y.. 420 4».. 35.. Marine et Homéc ̃ ̃ 30 Maroc CC" Générale du) 810.. 810 ..Espagne 433 50 4^ Amencon Tolophono 178 1 1 I7iS 3 A ,7ftn r c*'i~ ïnic 530 2% sérirS" 382 386 27 50 JeUmont 520 525 Tabacs A <C" Générale des) ̃ Grèce Amer.can Cor & F lUi 1,2 105 l.4i S 1.2.7 Crédit Foncer Egyptien 4735 4780 China 4 Or 189S ,y 5*- ̃ -sxr | )W ̃>* >D^ ̃–̃̃ 345 355 55 g, *™ ,735 ..1730.. 375 ..iyabacs du Maroc 6425 ..6250.. Hollande 1026 ..|!02o 50 Bnstish Am.rican Tobacco. •• 60 b. Wagons-Lits ord 1*0 I3C8 5^,902 513 § 1/2 série cl 329 Méditerranée (Ferg. &,Chant.) «0 600 50 ..Union Comm'Mndo-Chinoirî- I «5 Italie 134 50 134 55 U.S. Leathor 23 1/2 23

L. [.Central Mining 2440 2465 SV»63. 3^ i 192" ran. À 405.. 410.. 25 Fqrg.. A Fonderie" Mohtataire 665 650.. j Norvège ;• 67656. lS,naral Elestric .1131 130 -3/6,

5O.h, Rio-Tinto j450 5485.. 4.112 1/2 1908. 975 ..1 -6 6 1921 tran. A.Õ" 04' 410 25" Fqrges F~ndenesMontatalre 1930'" 650 Norvège 676 50j Gen"al Eleotrte .113! 130'.3ilJi

50«h Rio-Tinto j4|0 j485 4 1/2/0,908. 9" orii*%™™àï™^ê%. 504 504 40 DÏnain-Amin l930 £0.15.6 Land Bank Egypt ̃̃̃̃ ̃• Pologne OOO zloty) 28550. li.thlehcm Steel I 55 56 1

Kr-7.88 Azote (Norvégienne) '6*0 ̃• 1630 Egypte Umftee. fij y 372 '55 6 430 436.. 375 CréditfoncierFranco-Canadien 8400 Portugal .-•• Ù. S. Steel Common 144 3 8 144 1 il

5 th. Lautero Nitrate 570.. 570 Privilégiée ». yt a\ili 31 6/9 40 Lorraine Min" & Métall.3SO p. 1920 28p. 50 Nord Espagne ̃ Prague 7' 50 75 50 noya, Dutçh 46, 451)2 Il

Or.entai Carpet 568 584 fti S A \3 |O. 93 93 JO I %'an'c" I. 341 349 Matériel de Transport ̃̃•• 85 Rouina (Algérie) ̃̃• Suède: 684 ̃»; 70b 50 Pétrcf ina iS? "f1" 3J3 -,1ir,ë"" 462 464 50 Ou«t 3 anc 326 328 100 Métaux (Cie Française) 2300 ..2250 Sosnowica 390 ..1410 Suisse 490 490 Affaires totale 1.800.000 1 3.2.4.. Sucrer" et Raffinerie d'Egypte 1209.. 1261 Japon 4% 905 4M.- 4M » Ouest 3^, anc m 60 Senelle Maubeuge 1735.. 725 L Suc. Raf. d'Egypte (parts) 1860 Vienne «OO shillings) 358 5C. t^tr3s

.ITabacs Ottomans | Z3U .«U.. S A> 19O7 itt.. v* n

luminéë de jeunesse s'est imposée depuis longtemps aux femmes élégantes. Pourriez-vousl me dire, Rosine, si elle a mis du renard bleu sur les manteaux de l'é,té ?

Je l'ignore, hïàîs ce que je puis affirmer sans crainte' d'être démentie, c'est que cette fourrure? jolie, si fine, est appelée à une vogue telle que n'en a jamais connu aucune autre fourrure. L'élevage du renard, argenté en ressentira sûrement le, contre-coup. Et comment ne préférerions-noiis pas pour ses nuan-r ces moins sévères et beaucoup plus seyantes au visage le renard bleu qui nous arrive directement dés glaciers du Groeland' où sa 'chasse,, vous le savez aussi bien que moi, donne lieu à mille péripéties émouvantes V

Je le sais, et aussi que vous venez d'écrire comme en vous jouant vos Propos féminins, et que j'y ai, dites-le bien surtout, collaboré.

ENTRE NOUS

.t

Henriette .Boudreau, robes .et .manteaux, 20, rue Vignon.

ir

.y.

maison À1. Malboroùgh, 59, rue Saint-Lazare, ayaiit racheté la maison concurrente, « Mohtàsatour », supprime cette dernière et, à cette occasion, réserve à ses clientes, et tout particulièrement aux lectrices'du Figaro, une vente extraordinaire de robes de ville et du soir, de manteaux, tailleurs, chapeaux provenant dés premières maisons de Paris, Malboroùgh réserve aux lectrices du Figaro le premier choix si elles veulent bien se présenter demain vendredi. Prix exceptionnels..

L'ART ET LA CURIOSITÉ Les grandes ventes

parisiennes

La successUvtï itérJMjne-veuve G. La troisième et ,dernifcj\e vacation de cette très belle vente a eu lieu hier, à la salle 1, sous la direction de M° Henri Baudoin, assisté, de M. Georges Guillaume. De beaucoup plus importante que les deux séances précédentes, cette vacation réunissait les amateurs des grands jours et nous assistâmes à de très belles luttes. ̃> ̃•••

Deux fauteuils en bois sculpté et peint blanc; couvert»' en ->ta)pisstTie Ou point, furent adjugés ;5.60.0 francs ̃; quatre fauteuils en bois peint blanc, couverts en soie brochée, 7.000 francs une encbignure en marqueterie à fleurs- et filets, époque Louis XVi 14.500 francs une commode à deux tiroirs en marqueterie à fleurs et rubans, époque Louis XV, 36.500 francs une.( petite commode en bois de placage /i filets, fin de l'époque Louis XV, 5.800 \frM.cs' une petite armoire en marqueterie de bois de couleur, époque Louis XVI, 8.400 francs un guéridon rond, plaqué, d'acajou, en partie Louis XVI, 4.620 francs un bureau bonheur du jour en bois de placage, garni de bronzes, 5.880 francs un meuble demi lunQ à hauteur d'appui en bois de placage à encadrements, 6.250 francs un meuble à deux corps plaqué d'acajou-, 6.O00t:£j?uacs.

Une cantonniéie Un tapisserie flamande du seizième Siècle, 7.200 francs une tapisserie d'A'ubiis'gôn "du 'temps de Louis XV, vue de château, 14.000 francs; une tapisserie- d'Aubusson du dix-huitième siècle ornée de trois personnages, 16.100 francs-jf* un% ^tapisserie verdure d'Aubusson dti ctf^nuitième siècle, avec oiseaux, 20.60Û" frariÊs une- verdure d'Aubusson du dix-*huitième siècle, cerf au premier plan, 14.150 francs une verdure du dix-huitième siècle, perspective avec château et fontaine, 17.000 francs deux tapisseries d'Aubusson et un fragment de la fin du dix-septième siècle, à décor de personnages symbolisant des saisons, 57.300 francs, et un grand tapis d'Orient à fond blanc avec écoinçons jaunes et gros bleu, 14.000 francs.

B ï> "i. ;t ï» i> V..u..Vf<(. «« «.

Aquarelles, pastels et tableaux- anciens jM.e!,ReeeUrât-Ëhoro$ et M. Gaston Derhis ont disperse â ïa salle 6, un harmonieux ensemble de pastels, aquarelles, tableaux anciens, en partie des écoles allemande, espagnole, flamande, française, hollandaise et italienne.

Deux pendants attribués à Karel Camp de cavalerie et Combat de cavalerie, 6.000 francs une peinture sur bois, attribuée à Jacob Duck Intérieur de corps de garde, 3.500 francs une peinture sur bois de l'Ecole flamande de'la fin du seizième siècle L'Adoration des Rois Mapes, 5.200 francs une peinture sur bois de l'Ecole flamande de la fin du seizième siècle Hérodiade, 3.250 francs une toile de l'Ecole hollandaise: Vertumne ef Pomone, 2.000 francs deux pendants de l'Ecole italienne du dix-septième siècle Amours et fleurs, 5.100 francs une toile de l'Ecole italienne du dix-septième siècle Un Apôtre, 1.750 francs une toile de Granet

BOTJ3E1SE DX^MLS^J^g^IER ISglS

VU < 5S?f-BSVX,amUr° 998 956" Z 351.. 352.. 50 Matériel de Ch. 'd. fer CC" FiO 925 934 28d. 50 Saragosse Roumanie. 15 70 ..15 75 Sholl 40 7/8 .-40

Rosine.

Intérieur de chapelle, 3.600 francs une toile attribuée a Jouvenet Moine en extase, 4.200 francs quatre toiles de

l'Ecole de Le Brun Les Batailles d'A-

lexandre, 5.000 francs une peinture sur bois attribuée à Molenaer Soldats jouant aux dés, 2.000 francs deux toiles formant pendants, attribuées à Bernardo Strozzi Apôtres, 3.C00 francs une toile attribuée à David Téniers Paysans dans un intérieur, 6.100 francs une toile de l'Ecole de Joseph Vernet Le Naufrage, 3.100 francs, et une peinture sur boi&.de l'Ecole de Bernard van Orley Le Christ pleuré par les saintes femmes, 10.500 francs.

Maurice Monda.

̃> Expositions

et ventes d'aujourd'hui EXPOSITIONS HOTEL DROUOT,. Salle n° 1. Exposition publique. Tableaux et dessins. M* Henri-BXudoin, commissairepriseur M. Marboutin, expert. HOTEL DROUOT. –Salle n° 6. Exposition publique. Succession de. M. L. Objets d art, d'ameublement et de curiosité. M' LAin-DimnEuiL, commissaire-priseur M: Guillaume, expert. Bibliothèque de la Chambre de Commerce de Paris

La bibliothèque de la Chambre de commerce, installée dans le nouvel hôtel de l'avenue Friedland, est ouverte au public depuis le 16 janvier 1928, de 10 heures à midi et dé 13 a 17 h. 30 (entrée 16, rue de Chateaubriand). Elle met à la disposition des commerçants et industriels qui viennent s'y documenter de nombreux annuaires d'adresses et de statistique, les revues et journaux les plus importants au point de vue commercial et industriel et plus de 68.000 volumes consacrés à la géographie commerciale, à l'économie politique et sociale, au droit commercial, industriel et ouvrier, à la législation fiscale, aux douanes, à l'enseignement technique.

Son catalogue imprimé, établi d'après

COURRIER DE LA BOURSE

ii.», v..i..i > 1 8 janvier. t. :L'a"ééïnce à 'de" nouveau, é|é îrregcfllèreï n m^is, contrairement ce qui s'était passe la veille, on a été ferme au début avec de gros achats pour compte étranger, et ce n'est e qu'un peu plus tard que les réalisations en e rentes et valeurs françaises ont repris. Le travail de nivellement, de rectifications de n cours et de consolidation qui suit normalee ment chaque poussée par trop vive, s'effectue ainsi peu à peu. Pour l'activer sans doute, on a fait circuler de nouveau le bruit qu'un gros emprunt était en prépâration, Certains esprits imaginatifs en ont ̃- même fixé la date. Ce serait pour le mois prochain

Nul n'ignore qu'un emprunt de consolidation devra précéder la stabilisation légale. En effet, la réévaluation de l'encaisse de la Banque n'éteindra pas complètement la dette de l'Etat. Il subsistera un résidu d'inflation d'environ 15 à 16 milliards dont e il sera indispensable de consolider la plus grande partie. L'opération est donc considérable comme montant elfe sera décisive, car elle ne précédera que de quelques see' maines peut-être de quelques jours le c retour à la monnaie définitive. Enfin, il y a e un intérêt capital à ce que. cet emprunt attire les souscripteurs étrangers autant que •- les français.

e Ces données étant admises, une question se pose Quel serait le moment le plus favorable pour assurer le succès de l'émisà sion. Maintenant (dans quelques semaines si s l'on veut), avec la campagne électorale virs tuellement ouverte et l'incertitude qui pèse s sur l'avenir ? Ou bien plutôt après les élections si, comme on peut l'espérer, elles ne sont pas mauvaises ?

PersoriBèinefer^. àiM. PoinïarÉ l'injure de supposer qu'il risquerait 'de 'dtfmpromeltrè s'drt œuvre magnifique en précipitant les 5> dernières étapes/C'est dans une atmosphère s rassérénée, avec une situation politique éclaircic, que se fera le grand emprunt de libération dont on parle prématurément. Nous faisions prévoir hier le réveil prochain des valeurs internationales du Parquet. Dès aujourd'hui, les professionnels paraissaient s'orienter dans cette direction. e e Nouvelles prises de bénéfices sur nos Rcnn tes qùi'abandonnent un point en moyenne. [. Fermeté des fonds ottomans, russes et a serbes.

0 Etablissements de crédit irréguliers Banque de France, 17.000 Banque de Paris, 2.485 Lyonnais, 2.875 ï Union Parisienne, u 1.500 Comptoir d'Escompte, 1.600 Banque des Pays du Nord, 547 Banque Transatlantique, 446 Foncier Égyptien, 4.780 Banque Française de l'Afrique, 800. Suez, 16.455 Wagons-Lits, 1.308 Che-

un plan méthodique et tenu à jour par des suppléments, permet de trouver rapidement les ouvrages nécessaires. Lés cartes d'admission sont délivrées sur demande motivée adressée par écrit au directeur général du secrétariat, 27, avenue Friedland.

Réunions, Cours et Conférences Aujourd'hui

La Russie, par M. Pierre, 15 heures, rue de la Sorbonne; 16.

A l'Université des Annales, au Colisée, 38, avenue des Champs-Elysées. Demain vendredi, 3 h. 'Les Croisières et leur Poésie. Conférence par M. Jean Charcot, de l'Institut. Projections et cinéma.

L'Europe Centrale, par M. Lhéritier, 16 h. 15; rue de là' Sorbonne, 16. Proudhon, par M. Guy-Grand, 17 h. .30, rue de la Sorbonne, 16.

̃ ~^Les Tupy Guarani,, parle R. P. Tastevin, 15 h. 30, ruo d'Assas, 19.

Les cahiers" des Etats Généraux, par M: Gautherot,' 17 h; 15, rue d'Assas, 19. <

La tombe de Toutankhanom, par M. Delaporte, 17 h. 30, rue d'Assas, 19. Pédagogie, par M. Parques, 17 h. 30, rue d'Assas, 19. i

Les animaux, par M. le docteur Lépinay, 18 heures, rue Saint-André-desArts, 49.

Entomologie agricole, par M. Vuillaume, 15 heures, rue Las-Cases, 5. -Elevage du porc, par M. Malt erre, 16 heures, rue Las-Cases, 5.

L'homme, parle P. Dieux, 20 h. 30, rue de Vanves, 194.

Une tragédie d'Eschyle, par M. Copeau, 20 h. 45, boulevard Saint-Germain, 184.

A visit to Notre-Dame by Mlle Umdenstoek. >

Gustave Moreau (at the Musée Gustave-Moreau), by prof. Digeon.

Au Foyer des Invalides, à 16 heures, conférence par M. Louis Madelin, de l'Académie française « Le Soldat français à travers les âges ». Tous les amis des mutilés de guerre des Invalides sont instamment priés d'y assister.

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mins de fer de Santa-Fè. 2.S25 contre 2.770. :l Léger tassement- au groupe Sectrique ^Distribution, >i.6':aï><; Générale d'&ectriciU; 2.410 Thomson, (>*>$.

Fermeté des charbonnages et des mines métalliques Courrières, 095 Lcns, 610 Rio, 5.485 Platine, 1.155.

Phosphates et produits chimiques bien tenus, sauf Péchiney que des prises de bénéfices font reculer à 2.260. Ktthlmann, 960 Azote Norvégienne,; 1.630 Gafsa, 1.170-; Blancs de Combles, 375 Urbain, 354. Les sucrières cèdent du terrain à l'ambiance Say, i-8oo Sucreries d'Egypte, 1,261. Fermeté de Vierzy à 648.

Le groupe des pétrolifères se laisse un peu impressionner par la controverse Royal Dutch-Stand OU Royal, 35.400 Shell, 532 Wyoming, 621 ̃; Sleaua française, 464. Fermeté des sud-africaines De Becrs, ,1.718 -Goldiields, 314 Central Mining, 2.465. Favorisée par la hausse du platinemétal, la Transvaal Land progresse à 338. Lourdeur des caoutchoutières, en sympathie avec les prix du produit Padang, 1.340 Indochine, 2.020.

Au comptant, Krcuger s'échange à 5.850; Swedisk .Match 13-^675; Schwartz, 830; Aciéries de la: M,QrJP,c, 770 Beurres et Œufs, 2.370.

La part Parisienne Industrie gagne 150 fr. à 3.400 Soie de Givet, 100 à S.Soo Indochinoise d'Electricité, 65 2.410 Bénédic? tiné, 200 à 12.000 part Vallée d'Aspe, 185 à 3.775 part Pojntç-à-PHre, 125 à 3.625 part Citroën, 36$.?*:

La Soie d'Izieux abandonne 140 francs à 3.260 Bor Priorité, 150 à 3.000 Tabacs au Maroc, 175' à '6:250.

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/^àmkiWHIe Cbmlrfercè

̃• t *•-

Les bureaux suivants ont été constitués pour 1928 ï

Har-lc-Duc et la Meuse. Président, M. JUouis Coujen vice-président, M. AIbert -Pèriiet secrétaire, M. Pierre Godinot trésorier, M. René Varin-Bermer. Versailles. Président, M. Georges Collet vice-présidents, M. Benoît et M. Marchand secrétaire, M. Edmond Bamberger trésorier, M. Schaeffer.

Les courtiers de marchandises

assermentés

La Compagnie des courtiers assermentés près le tribunal de commerce de la Seine a élu son bureau pour l'année 1928 comme suit

Président, M. Caffin syndic rupporteur, M. de Gonet secrétaire, M. Grégoire trésorier, M. Sauvage.

COURRIER DES THjËAyRES

Les représentations c du « Venin » à Berlin

r

Trois heures après-midi. j Sur l'un des quais de la gare du Nord, le long duquel le « Nord-express » i attend le moment de partir pour Berlin et Riga, Mlle Gaby Morlay et Mlle Yolande Laffon bavardent, amusées d'être en avance. La première a dans les mains 1 un bouquet de violettes blanches la seconde des violettes, de leur teinte na- turelle.

Dans un autre groupe, M. Charles Boyér, M. Marcel André, qui fument. Les interprètes du Venin sont exacts au rendez-vous.

Mlle Yvonne de Bray arrive à son tour, et voici, derrière elle, à quelques mètres, l'a haute silhouette de M. Henry Bernstein. L'auteur du Ve/nn n'est pas de moins bonne humeur que les ârtistiis qui l'ac-

compagnerit; "̃' v,

Un départ heureux dit-iL ̃̃'['̃. Puis il nous parle des concours pire- jcieux qu'il a rencontrés auprès de l'ambassade de France à Berlin et de l'am- bassade d'Allemagne à Paris. Mardi, M. Henry Bernstein et ses inter- prêtes seront de retour, après avoir donné quatre représentations à Berlin. Aujourd'hui ̃

J& A LA ComiSdie-Fhançaise, à 1 h. 45, (2t- quinzaine classique, billets rosés), Le Philosophe sans le savoir, La lionne Mère.. £L A l'Opéha-Comique, à 1 h. 30, (7« re- présentation de l'abonn. série bleue), Ma- non.

JX A i-'Odéox. à 2 h. 30 (abonn. classique, série rose), Le Havbier de Sévllle, La Jaloiisie dit barbouillé, La Nuit d'Octobre. Jt Au TniANON-LïniQUE, à 2 h. 30, La Dernière Valse.

^$Ç Au Petit-Monde, à 2 h, ;JO, deux matinées Ziff et Puce, au Théâtre de la Madeleine. Cosinus, Camember et Cie (avec la famille Fenouillard), au Théâtre Fémina.

ri

Même spectacle que le soir

An Gymnase (2 h. 45), à la Porte-SaintMartin (2 h. 15), à la Gaîté-Lyrique (2 h. 30), à l'Athénée (2 h. 30), à la Henalssance (2 h. 30), à l'Ambigu (2 h. 45), aux Bouffes-Parisiens (2 h. 40), à la Micho(tiére (2 h. :1O), au Théâtre Mari^ny (2 h. 30), à Mogador (2 heures), aux Nouveautés (2 h. aO), nu Théâtre I)nunoti, (3 heures), à la Po1 tinièrc (3 heures), au Châtelet (2 h. 30).

Ci~ so9 r: r '`

̃ '& ''l'Opéra, reïâch»;1" '•'̃

jî' A la C.oMiiDiii-FK vnçaise; à 8 h; 80, (ubonn. série B), Les Uurgraves (MM. Sllvain, Alb. -Lambert fils, J. Fenoux, J. Hervé, P. (ierbault, Dorival, Ledoux, Ch'ambicuil, de Rigoult, M. Le Marchand, J. Murchat Mmes Scgond-Weber, J. Sully). A L'OrÉKA-CoMiauE, à 8 heures, (7« représentation de l'abonn. série B), Angelo, tyran de Pudoue (Mlles Geneviève Ylx, E. Luart MM. Lafont, Michelettl, Roger Bourdin). Orch. M. Alb. Wolff.

A l'Odéon, à 8 h. 30, L'Oiseau Bieu (MM. Barras, P. Ocltly, Balpétré, Fabry, Charpiu, .1. Berlioz, R. Got, Baconnct, M. Porterat, Cailloux Mmes Briey, H. Moret, V. Korcne, R. Simonot, G. Cavé, E. Reynal, R. Vattier, M. L.-Laugier, K. Varlcy, J. Gaël). Orch. M. André Cadou.

,>t Aux VAIUÉTES, à S h. ^0, Un miracle, comédie en quatre actes, de M. Sacha Guitry (A. Lefaur, Maud Loty, Pauley, G. Dubosc, J. Loury, J. Véniat, J. lionceray, Larquey, etc. et Pierre Fresnay).

Jt Au GYMNASE, à 'J Heures, Le enin, de M. Henry Bernstein

J* A LA Gaitk-Lyuiqub, à 8 h. 30, Les Saltimbanques (M. I-Icnry-JuUicn, Mme Berriàt, Mlle Luplace MM. Allard, Nabos, Détours). ^5 Au Théâtre Sabah-Beknhardt, a, 8 h. 30, L'Insoumise (Mme Eve Francis, M^ Pierre Magllier, Mme A. de Pouzols, MM. Henry Trévoux et Saturnin Fabre). Dlm. et fêtes, matinées.

jt A l'Athénée, à 8 h. 30, Nicole « sa vertu (Huguette ex-Duflos, Debucourt, Armand Moiins, Jane Helly, Gladys Carlisle, avec Marguerite Ducouret et Arnaudy). jX Au Théâtre Antoine, à 8 h. 45. Satan (MM. André Brulé, Gaston Séverln, Gorieux, Denneville, Forio et Jacques Grétillat; Mmes Madeleine Lély, Marthe Tnbry).

dt Au Théâtre DE Pauis, à 8 h. 45, Coiffeur pour Dames (M. Max Bcarly, Mmes G; Risse, H. Delannoy, M. PeugètV'S.Liezer,' L. Scott, S. Armelle et MM. Joé Saint-Bonnet et Callamànd). ̃,

~4 AU THÉÂTRE DU PALAls-I\O\'1'-L"h 9'li 45,

Une femme dans un PALAts-RovAoj'ft S li. 45, Le Gallo, Duvallès, ClM Lorrain Mmes Marg. Templey, Denlse Grey, Simone Bulac, Jeanne Lion).

Jt Aux Bouffes-Pabisiens, à 8 h. 45, Au temps de Gastounet (Mmes Marguerite Deval, Renée Marga et SIm-Viva MSI. Borville, Ed. Roze, Gabin, Hemdey, P. Faivre, G. Nelson et Koval).

•t Au Théâtre Mario.ny, à 8 h. 30, Le Diable à Paris (Mlle Edmée Favart, M. Dra- nem et Mme Jeanne Cheire!; M. Aimé SimonGirard, Mlle J. Saint-Bonnet et M. Raimu). ^t Au Théâtre Edouard-VH, à 9 heures Jean de La Fontaine (Sacha Guitry, Yvonne Printemps, Jeanne Provost, Léon Walther, Alice Beylat, Marcel de Garcin, Chanot, Sénat, avec Gilda Darthy et Germaine Gallois). j* A LA Comédie-Caumartin, relâche pour répétitions. jS Au Théâtre Michel, à 9 heures, La Robe de perles, de M. Fcrnand' Nozière (Signoret, Jane-Chevrcl, Clermont, Llnirys et Renée Divrac, avec Jean Wall et Blanche Toutain).

jt Au Granp-Guignol,* à 8 h. 45, La Chambre ardente, Le Jlaricqi. vert, L'ilomne qui a tué' la mort) Le Pharmacien. Jt Au Théâtre ce la Madeleine, à 9 heues, Miche (Falco'nwi, /Henry Bosc, Nadine 'icard, Magdeleine Bérttbctf Grémicux, avec ?aulette Andral et André Berley).

Jt Au Théâtre de la Michodière, à 8 h. 10, Vient de Paraître (Vlctar Boucher et 31nnclie Montcl, Jacquet Bitumer, Berthicr Ivec Lucien Baroux et Roger Gaillard). Jt Aux Capucines, à 8 U. 4â, Comme le emps passe (M. Henry Befreyn, Mlle Marg. Pierry, Mlles J. Merrey, M. Monthil MM. Roger Tréville, Hiéronimus, Fenonjois. avec M. George et M. Marcel Vallée).

j& Au Théâtre Mogador. à 8 h. 30, lio<e-Marie (MM. Oudart, Burnier Mlles Cloé Vidiane, June Roberts, Cecil ia Navarre =t M. Dréan).

Jt Au Théâtre Baunou, à 9 heures, Lulu (Mmes Marcelle Yryen, Chrislianc Dor. [i. Sergys et Flore 'Mail y MM. Pizella, P. \sselin, Hqbert et Farjiijixl iîravçy). Au- -Théâtre des/NHu vj- aptes, à 8 h. 30, Comté Obllr/ado, opérefite"i(Milton, Ba'via, Urban, Robert Barthez, Cliarupell, José Sergy, Num^s fils, Madeleine ,Su,ffeIot, Marthe Ferrare). Jt Au Théâtre Fémina, à S h. 45, L'Imago (Mmes Suzanne Besprés, Camille Cnlvat, 'Suzanne Borni MM. Jean Worms, Jean Galland et Huchet). >

^t A LA Compagnie Pitoefp (Mathurins), à 8 h. 30, La Maison des cœurs brisés (Georges et Ludnillla Pitôeff, Blanche Albane, Mayane).

J{ Au Théâtre de i.a Potiniér?-, à 9 heures, Ma Femme /.opérette en actes, de P. Briquel et P. Gordeaux, musique de V. de Meure et I. Paris, avec#Pierrëlte Madd, Ch. Fallot, R. Ancelln, Y. Yma, Carette et Pierre Juvenet. ̃ < ̃ ̃; ''̃'̃

JX Au Théâtre des Arts, il 8 h. 45, Le Démon de la chair, pièce en trois actes, de MM, Pierre Sabatier et Victor de La Fortelle, avec Miles Suzanne Belyc, I"> Doitel, Renée Tamary, Marie-Louise Berger MM. Jean d'Yd, Maurice Rémy, Paul Cléroue, etc.. ,3* AU l'HÉATHE DE L'AvEVUE, a 8 n. 45.. l,e Rabatteur, pièce en' trois actes, de M. Henri Fulk, avec M. Jules:Berry, Mmes Suzy Prlm, Markcn et M. Bélicres.

jt Aux Ueux-Anes idlrei'l R. Ferréol. .Mareadet 10-20). (Borin, .1. Hïeux, .Merry, G. Chariey, de Soutter, Trémoloi. La Rosé du Camhouis. opérette-revue de Jean Rieux, musique de Trémolo; avec' Dalio et les chansonnlcrs.'

jt Au Théâtre de Bix-Heures, 36, boulevard de Clichy (Tél. .Marc 07-48), dir. Roger Ferréol. Les chansonniers Martini. Noël-Noël, V. Valller, J. Maugicr, P. Maye et Paul Colline. Ah I la bonne heure 1 revue de P. Colline et J. Beyrmon.

Ji Au Trianon-Lvbique, à 8 h. 30, Miss Ilelyctt (Mlles Stréza, J'crny, Maltès MM. Mazzanti, Gadet-Grégoire, Joubert, Derroja).

tt

J& Atelier (Dùllin),' à 9 heures, La Volupté de l'honneur Théâtre Albert-I", ù 8 ''h.' 30i"slWctac)e .én'i'langue 'aliHUiise111; Châtelet, à 8 h. 30, L'As du -'Valant, ̃;

Comédie des CharnpvElyséqs, V ̃• heu-

res, Léopold le Bien^imé Comédiens de la Croix-Nivérl, à 8 h. 30, La parade amoureuse, La farce irlandaise, LCsaCnt du village Déjazet, à 8 h. 30, Faut réparer Sophie Eldorado, à 8 h. 30, La Petite Dame du Train bleu Nouvel-Ambigu, à 8 h. :1O, Le Grillon du Foyer Œuvre, il 8 h. 45, Le Cocu magnifique Porte-Saint-Martin, à 8 h. 15, Chantecler Renaissance, à 1) heures, Passy OS-fiâ Scala', à* '8 fi. 15, L'Aruètc t Studio des Champs-Elysées, à 8 h. 45, La Machine à calculer. Anlllc'Itr' ;Vleux-Calombier, à, 8 heures,- Miga£l Mandra.

NOTESnÊTlpRMÂTIONS Opéra. Après la première représentation de La Tour de jeu à l'Opéra, M. S. Lazzari a adressé à M. J. Rouché la lettre suivante

Suresncs, 17 janvier 1928.

Mon cher Btrecteur et Ami,

Au lendemain de ïa première de La Tour de Feu, laissez-moi vous remercier très chaleureusement pour ,1'hospltaljtc' somptueuse et cordiale que j'ai .tfpuvée dans votre illustre Maison.

Vous avez monté mon ouvrage non seulement avec un goût éclairé et avec des soins minutieux, mais aussi avec amour, et c'est de cela que je suis profondément touché et reconnaissante' i i'

Je n'oublierai jamais ces répétitions qui se sont passées dans, une atmosphère de calme, de sympathie et d'enthousiasme général.

Ennemi de toute phraséologie en usage dans ces circonstances, je vous prie, en toute simplicité, de dire à ceux qui ont contribué à la'réusstte' ̃Ûv." cette •inoMT/rïa'brc Première, que j'ai' éloiomervciilé durésuHat et que je Içsi'reinertHe itousdu fond tiu cœur ilu plus petit aïix'plus grands. Croyez, mon cher Directeur et Ami, à mes sentiments bien affectueux et profondément reconnaissants.

j,i S. IjAzzahi.

Opéra. C'est M.lNiicola Guerra qui a réglé les danses de la fête nuptiale au premier acte de La Tour, de ̃") 'eu, danses dont nous avons dit la grâce et l'agrément.

>– a>^y'ii» ̃

ComédiE-Françaisë. Dimanche, en matinée, la Comédie jouera Le Barbier de Séville, à l'occasion de l'anniversaire de Beaumarchais, né rappelons-le le 24 janvier 173:

_Le spectacle commencera par Un ami de jeunesse, de M. 'Edmbrï8: Sée..

.• •1>i,p.r,

En soirée, M afiait> Colibri, pour la rentrée de M. Roger Monteaux.

Dans le cours de la saison, la Comédie" Française donnera comme pièces, nouvelles :• Poudre 'd'or, trois actes de MM: Trinfeins: et Valentin Je donne,, trois acteSi.de M. Edmond Fleg Moloch, quatre actes de M, Boussac de 'Saint-Marc. <{ ':̃–>} °

'̃» & fi"

Opéra- Comique. La reprise dé P/ni- lope, l'oeuvre célèbre de Gabriel Fâûré, 'aurç lieu samedi. Mme Suzanne Balguerie ,sera Pénélope, et M. Maurice Oger, Ulysse.

û,1>~ri~ i;

̃ Mercredi 2J, Louise jeudi 26, { en, .tnati; née, Carmen en soirée, Le R$)i â'Ys; 'So- phie Arnoiild-; vendredi ̃-̃27, ;Lfl;s\(iiS ;(te 'bohème, Paillasse. *̃̃•̃•̃; ̃liSâjHJiJfêi: Le suecès du Bon roi Dagoberi, s'affirme à chaque représentation. C'est un spectacle d'une qualité rare, admirablement mis en scène et qu'interprètent de façon parfaite MM. Charles Friant, Roger Bourdin, Baldous Mmes Emma Luart, Féraldy; L'oeuvre de MM. Marcel Samuel Rousseau et André Rivoire a marqué sa place au répertoire de la salle Favart, comme, l'un- des chefs-d'œuvre 'du fienrei, ̃

Le Bon roi Dagobert est afticbédimanche en soirée. ̃ ̃ ̃; ̃ :>

«po *m (

Théâtre Sarah-Bernhardt. M, 'André Berley créera cette saison une pièce nouvelle de M. G. Berr, avec MM. Saturnin Fabre et Henry Trévoux. L'excellent artiste fera ensuite une importante création au Théâtre Antoine.

«» 0 »

Gaité-Lyrique (salle ^entièretrieht remise à neuf). Aujourd'hui en matitt.ee et en soirée, samedi soir, dimanche soir et lundi soir Les Saltimbanques (dernières). Vendredi soir et dimanche en matinée La Basoche. Le délicieux opéra-comique de M. André Messager est interprété; par, MM. Lucien Fugère, Ponzio, Mmes Louise Dhamarys et Georgette Simon. ̃̃̃,•̃,

Mardi prochain Le Barbier de SévuTe, avec l'incomparable interprétation qui lui a valu, aux précédentes représentations, un formidable succès M. Lucien Fugère, Mlle Yvonne Brothier, MM. Ponzio, Georges Foix.

La semaine prochaine Les P'tites Michu, de M. André Messager (en alternance). Athénée. Un éclat de rire en trois actes Nicole et sa vertu, interprété chaque soir par ces brillants fantaisistes Mme Huguette ex-Duflos, MM. Debucourt et Arnaudy, en tête de la plus joyeuse troupe de Paris. Aujourd'hui, matinée. ̃

«»-»-a>- ̃-

UN,RUBAN SUR I.A ROBE DE PËR1ES ». Tous les admirateurs, tous les amis de M. ̃SignoreT seront ce soir au Théâtre-Michel ppur fêter lç_jruban rouge du grand comé'i^t;tfCJir|frer|contrê. dans>3^fç5fcj dé'ptr>:ies,' i&'W: Nozière; un desr plti j'bêaùx rôles de son admirable carrière.

_8l.'1li

Grand-Guignol. M. Jack ̃• Jotivin a reçu un drame en deux actes de if" Charles Méré. 7.

-oboa-~

Le Blanc et .le Noir, que l'on répète actuellement au Théâtre Edouard^VII, et qui doit passer dans une quinzaine de jours, sera interprété par MM. Alerme, Walter, Mme Suzanne Dantès et miss Laura Haynard, qui jouera pour la première fois en français et présentera un- numéro de chant et de danse.

.o-

Théâtre Mogador. La ectcbte opérette Rose-Marie bénéficie d'une Vogue extraordinaire qui est parfaitement Justifiée et par sa brillante interprétation et le luxe de sa'mise en scène. Aujourd'hui' jeudi, matinée à 2 heures. Théâtre Daunou. Aujourd'hui, à 3 heures, matinée de Lulu, l'opérette la plus

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-j-«tt–

A.lMUc Xoulou HcRoburu est rentrée à Paris après avoir Joué pendant quatre mois, en tournée* A!0, •JVo, Nanette. Elle repartira lundi prochain pour jouer l'opérette célèbre à Milan, puis à';Nicc.

Mlle Ristori l'accompagnera.

iî; n n»i

-ISTtrDÏO DÉS ClIAMPS-^tYSÉES. C'est

dinsles tout premiers jours de février que sera crée Le Dibbouk, que M. Gaston Baty met en scène et qui sera interprété par Mme Marguerite Jamois, MM. Hubert Prélier, Louka, Gridou, Beuve et Mmes CoutiR-lAiabcit, Suzanne Demars et Jeanne Perez. .r"

EtDORADO. M. Bcnglia vient d'être enK»gé pour créer, aux côtés de MM. Marcel -Simon, Marcel Vallée, de Mmes Lulu Vattîèr, Suzanne Berni, Mérian, etc., Le Pompier du Moulin-Rouge.

D4 BruxeixKS. M. Abel Tarride et Mlle Edith M«Jra iront jouer Mademoiselle Jockey, de M. René Fauchois, au Théâtre du Parc, du i" au 9 février.

DiC Londres. Vn théâtre s'élèvera à Londres, qui sera le plus vaste de la ville, II comptera s.600 places assises et sera consacré à l'opéra populaire.

'.i [1'

L On: vient de faire à l'Apollo une brillante reprise de La Danse macabre, de Strindberg.

Maxime Girard.

y ,y •• ̃̃̃̃'̃ ̃ ij>.

É^itiactes s et Concerls j Aujourd'hui

"'i'

Mémo spectacle que le soir

Au Casino de Paris (2 li. 30), à l'Oltinpia (2 h. 30), à l'Empire (2 h..10), à l'Apollo-Music-Hall (3 h. 30), au Théâtre des Chainps-Klysées (2 h. 30), au Cirque do Paris (2 li. 30), nu Cirque d'Hiver (2 h. JfO), au Cirque Mcdrano (2 n. 30), à la salle Marivaux" (2 h. 30), à Madeleine-Cinéma a h. 30).

Ce soir

v ^C Aux Folies-Bergère, à 3 h. 30, Vn 'oint de folie, hyper-revue de M. L. Lentoirchand, avec Joséphine Baker, Jack Stanrord, Mené Radeau et Nicolska.

̃ j8 Au CASINO DE Paius, à S h. 30, Les Ailes de Paris (Maurice Chevalier, Thérèse Dornv, Bach, Daniclle Drégts, Miss Florence, Pasqûali, Diana, Jack Forester, Sujette O'NÛ, les RockyTwins, les m Lawrence Tlllers girls et Horam et MyrtU).

vît Aw MouLiN-HouoE, à 8 h. 30, farts aux Etoiles (Jane Aubert, Uollie et Billle, Mauricet, les 16 Albertina Hasch Girls, Johnny Hudgins, Dandy, Marthe Berthy, Oayto, les J.-W. Jackson Glrls, le Spark1» a 'ballet et Harry Pilcer).

̃ ̃ Au Palace, à 8 h. 30, Palace aux Nues (Jenny Goldcr, Boucot, Spndâro, ilosa Amy, Damla).

Jt A L'EMPIRE Music-Haix Cirque.

1*3 Bûcherons australiens; Karliiska et Millier, Fycd Sylvcster, Miss I>co et ses Ldys, i Carmen Valencia. 20 attractions.

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j(it» Lukb Houssb (Trud. 01-92), A 9' heures, les chansonniers V. Hyspa, LéonMichel, Secrclan, Wyl, Cor Spark, Monelly et Pierre Dac, présentés par D. Bonnaud. La revue Suivez la Fouille f (Mlles Nane Carty, h Galdon, Vionelly). ̃ v jl A la Boite A FukSY (13, bouiev. do Clîojjy,: ïrudai»e 69-67), à 0 h. 15, tes chansonniers Joussaln, Herbert, Bertrande, -Bastia, Daiil, Lucien Boyer et Fùrsy à à 10 h. 40, Paramount' là-dcasus I revue gale, ï Slm. Rouviere, Le Vlgan, Sidonac, Brochard. A l'Œil DE Paris, 4, rue do l'Etoile

l (Barnot: 36-82), relâche.

| ̃̃ «̃̃»̃

s En raison de l'exposition automobile qui 'anra lieu à Luna-Park du 22 janvier au ;i" février, les matinées et soirées des 28 et 30 janvier sont supprimées.

i A partir du samedi 4 et du dimanche s f'évrierT Luria'-Park sera, comme avant, ouvirt" toui les samedis et dimanches, en matinée et en soirée, avec son dancing, son 'tparc et sa vaste salle d'attractions fermée et chauffée.

COURRIER MUSICAL Ce soïr

A la salle Pleyeî, à 9 h. 15, concert v'Waltiier Straram. Premier concert Mozart Symphonie en mi bémol. Ijszt Les Préludes. D. Milhaud (première audition) Israël est vivant et Hymne de 5>o». Debussy Prélude à z l'apris-miii d'un jaune. Prokofieff Suite sçythe.

A la salle Chopin (maison Pleyel), rédtal dé chant par Michel Benois. Billets à la salle, Shefc Durand et Dandelot.

Demain soir, nouvelle salle Pleyel, récital du réputé violoniste Anton Maaskoff.

mm ̃ m

Société des Concerts du Conservatoire, dimanche 22 janvier, à 3 heures, 2, rue du Conservatoire, sous la direction de M. Ph. Gaubert Suite en ré (J.-S. Bach) Concerto (Mozart) Ma Mère l'Oye (Ravel) Mélodies (Mozart) Loreley (Liszt) Schehérazàde (Rimsky-Korsakoff), avec Mmes Cesbron-Viseur et Youra Guller.

La Société françtise de musicologie donne un coâcert d'oeuvres anciennes en première audition, le lundi 23 janvier, à 9 heures, maison Gaveau, salle des Quatuors Madrigaux 5 voix de L. Marcnzio Acléon, pas.̃• forale, de M. A. Charpentier Variations de piano-forte sur Ah 1 ça ira, de Gervais Couperin avec le concours de choeurs et d'orchestre, et la présentation des œuvres par MM. de Froberville et P. Brunold. Conçgii sur invitations gratuites.

SOCIÉTÉ Philharmonique. Le piai.»ste Jean Batalla et le violoncelliste Antoni Sala se feront entendra le mercredi soir 25 janvier, grande salle Pleyel.

Récital de piano par Misçha Levitzki, salle des Agriculteurs, le mercredi soir 25 janvier. Billets à la salle, chez Durand et Dandelot.

Robert. Caruana interprétera les concerto? de Lalo et de Dvorak avec l'orchestre .Lamoureux, sous la direction de M. Paul "Paray, jeudi soir 26 janvier, salle Gaveau. Le trio E. Trillat, H. de Sampignv, J. >Vitkôwski, interprétera des œuvres de Brahms, Rameau, Fauré, Beethoven, jeudi soir 26 janvier, salle Erafd. Billets de 8 à \t% francs, à la salle et chez Durand. ï L. de Crémone.

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Prix du X'Jteinin, ̃rit;. Fer. -t Kiinilra H, Saint Gyr. ̃̃̃'̃>.

Prix de Saint-Germain. Tlny ,Tao!i, Clotold.

Prix dit Yar. Trlduum, Le Groluchon. Prix de l'Observatoire. Smctuln, Aunone.

Le gala équestre du 28 janvier

Sous le patronage et la présidence de la duchesse de Lsj'l'rétnoïlle sera donné, le 28 janvier, un gala équestre au bénéfice de la Mutuelle du 32" régiment d'artillerie. -̃̃̃> 'i

Voici, dès à jirévont, quelques-uns des éléments dit merveilleux programme dont le spectacle, sera offert à celles et ceux qui voudront bien et auront eu la bonne inspiration, de s'associer à cette excellente œuvre.- i' >'

Ilcpritie d'officiels, présentée par le lieutenant L. Holland.

Jeu de la rosé, Mlles l'erkins, Dcwavrln et de Binons.* .v

Reprise mixte, ̃pr,ésonléc par MM. Gi-espel, prince de La Trémoïlle, Fabry, Bouvard, Bethctiod Mlles Honnet, Dewavriti, Olive, Lalicllec.

Reprise. des éetii/ets' capitaine Olive, Foucault, de Fradcl, Çrespel, lieutenant Hollnnd.

Voltige, présentée par. M. de Fradel, Pcrsin, Charhit, Bruncl, René Olive. Fantaisies équestres, par Mlle Delor. Danses anciennes, sous la direction de M. Oustri.

N'oublions pas.de mentionner un instant de haute école exécuté par le fin et .inaflnifique>ca,Yfllicr, M, Hector. Fjtan.choin-rhe. m v .»<" ̃» x .̃* '«< .•̃ Le nombre Ses1 jllaeesI'-est:i>iinHD, Les tribunes 'sVrtt' divisées en deux parties dont prçrnlère loge 100 francs (carte rosé) deuxième Joge, 50 francs (carte crème). ̃̃ v. S'adresser au manège Olive,' riie Théry. LES GRANDS MATCHES DE RUGBY FRANCEWARATAHS

La nouvelle équipe de France a désarmé tous les critiques et réuni à peu près tous les suffrages, dont le plus précieux et le plus incertain, celui- de l'opinion publique. :•̃

Pour l'avoir fonWce telle qu'ils l'ont formée, les membres dn comité de sélection n'ont en vérité qu'un seul, mais sé-

Le Fi~g°o I~~ob~.7Lier et M~3~i.li~r

Le Code dtt Propriétaire I.A CESSION DE BAIL

Lorsqu'un propriétaire consent un bail d'une durée assez considérable,il a coulume, s'il est prudent, de préciser que la cession dudtt bail ne pourra se faire sens son autorisation. Il" peut même pour plus de sûreté prescrire' que cettei'aniorisutiotf devra être

écrite/et* qu'nu'casôiv'tt' serait passévutre,

la résiliation sera de' droit.

Le motif de cette interdiction se comprend aisément. Voilà quelqu'un qui a consenti à donner la jouissance de son bien à une personne qui inspirait confiance. H désire retrouver sa maison, intacte et recevoir paiement régulier du loyer sans dvoir à recourir à la procédure. Ces qualités qu'il exige du preneur son locataire, il veut les trouver également dans le cessionnaire et ponr ce faire, s'arroger un droit de contrôle. Tout cela est"fort naturel.

Mais là n'est pas toute la question ainsi que le montre une jurisprudence abondante, récemment confirmée. Quelle est la valeur de cette interdiction au regard de la loi Quelle en est l'étendue ? '?

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rieux, mérite, celui je le répète d'avoir mis de la suite dans leurs idées. Partis dit principe que le match de sélection Paris-Province qui, par ltt victoire de l'équipe de Paris, n'avait pas répondu aux espérances qu'on en attendait dans les régions du Midi, ne répondait à rien, ou tout au moins à pas grand' chose, ils ont tenu bon. Cette persistance doit avoir de meilleures conséqUenccsvqué de former à chaque coup, au caprice des événements, une équipe entièrement différente aujourd'hui de celIc d'hier.

L'équipe ainsi formée n'est peut-êlrc pas la meilleure que l'on pût mettre sur pied dans l'application d'un système de sélection établi une fois pour toutes et apportant chaque année la leçon de ses utiles enseignements, mais par le fait des éliminations successives et des collaborations renouvelles, elle peut et doit mninjenent constituer un ensemble, capablej de manœuvrer avec plus d'efficacité. Or, l'essentiel défaut de nos équipes nationales pour des raisons diverses, dont une inhérente il l'individualisme français, était de n'avoir le liant, la tenue, cette qualité d'un « tout », vertu mystérieuse et intrinsèque de l'équipe. Sixdes joueurs de l'équipe de province de celle que Paris il battu à Cognac sont dans l'équipe de France qui jouera dimanche contre les Waratahs.

Six des joueurs qui ont joué à Bordeaux contre l'Ecosse sont dans cette même équipe de France quatre ont joué à Bordeaux et deux à Toulouse contre les Waratahs en un mot, treize des joueurs sur les quinze ont opéré deux ou trois fois ensemble. C'est une circonstance dont il est permis d'espérer que l'équipe tirera parti, dimanche, contre les Waratahs, au Stade Olympique de Colombes.

.le n'ui aucun parti pris contre la commission de sélection de la Fédération Française de Hugby, commission dont sept membres sur huit sont d'anciens et excellents joueurs de rugby et dont trois furent même des internationaux, et c'est pourquoi je souhaite bien sincèrement que leur méthode dont je déplore pourtant le point de départ Mriomphe di-

manche. F.-R.

LA IXe OLYMPIADE

La participation féminine

Dans sa réunion tenue à Amsterdam, la semaine dernière, le comité de la ^Fédération Sportive Féminine -Internationale, que préside Mme Ailllint,lHft.!t#t:cepti5 le principe de la participation des athlètes femmes aux Jeux ̃Olympiques. 11 a établi le programme suivant 100, 200, 800 mètres, 80 mètres haies, 400 mètres relais, disque, javelot, poids, saut en hauteur avec élan, saut en longueur r.vee élan. J)e l'expérience d'Amsterdam dépendra une décision définitive.

En ce qui concerne la démonstration de sports d'équipe projetée, on se heurte 11 des difficultés matérielles très grandes. Si elles peuvent être surmontées, les matches suivants auront lieu

Basket-hall Canada contre Etuis-Unis d'Amérique ou deux équipes canadiennes. Hand-ball Allemagne contre Autriche. Hazenn Tchécoslovaquie contre Yougoslavie.

Au point de vue technique, la course de 80 mètres haies' est adoptée à l'exclusion de toutes autres. Celte course comporte 12 mètres d'élan au départ et de pointe

Un commerçant prend à bail pour 0, 0 années un local bien situé. Les affaires vont à souhait. au bout de peu lie temps, il décide de céder son fonds pour en prendre un autre, plus important ailleurs. Parmi les éléments du fonds figurait naturellement le droit au bail. St comme cela a été nombre de fois jugé, notre commerçant avait

céjlê\ \c §oii{?.avqnt,d'en deuuvidfr l'autor^

saliom.au bailleur, nul doute que l'opération eàt vie ~miHe et même que l Intil cilt été rçsillc^ Maifi respectueux tlex itrmes de,soit contrat,^ écrit ait propriétaire et demande soit autorisation. L'autre refuse, sans d'ailleurs appuyer son refus sur aucun motif. Le localaire peut-il demander à la justice une autorisation que l'intéressé le lui accorde pas

C'est' ce que certaines Cours d'appel pensent et c'est ce qui parait juste. Le propriétaire ne saurait mettre obstacle a la cession sans un motif légitime. Il faut même ajouter, contrairement à ce quel a été parfols déctdi'. que ces motifs doivent être e exprimés avec le refus, car le contraire permettrait d'abriter la mauvaise foi sous un silence trop commode.

Les Arbitres.

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à l'arrivée, 8 mètres entre 1es haiesilc 0 m. 70 de haut, au total 8 haies, Le pentathlon est complètement écarté et remplacé par un trieathlon composé de ]00 mètres, saut en hauteur et javelot. Une seule observation en pure vitesse, la distance de 100 niètres pour les femmes me parait considérablement excessive. Soixante mètres eussent été, semble-t-il, suffisants et. rationnels. Autour d'une promotion

La promotion du ministère de la Gue'rre dans l'ordre de la Légion d'honneur au titre de l'éducation physique vient d'être publiée. Elle comporte une rosette d'officier et quatorze croix..

De cette promotion, détachons Ics noms de M. Jevuin, élevé au grade d'officier, ceux de Charlemont, Clerc, Gcmain, Lafontan, Lamarche, nommés chevaliers. M..levain est un des plus anciens collaborateurs de la cause de l'éducation physique et des sports. Dirigeant depuis de longues années, il il été un excellent joueur de football, son sport d'élection, aux destinées duquel ilsprésida longtemps à la tête de la commission centrale de football de, feu l'Union des sociétés françaises de sports athlétiques. Il fut le premier à adhérer à la campagne que j'avais entreprise daiijs Sporling en faveur du régime d'une « fédération par sport t> et ainsi fut à l'origine de la création de très puissante Fédération Française de Football-Association qui contrôle aujourd'hui 6.000 sociétés. Au service de ses idées et aussi db sa conception élevée du sport dans la nation, il met l'éloquence du brillant avocat qu'il est auprès du tribunal de la Seine. Charlemont est le fils du grand Charlemont, héritier de ÎLecour, Il est, avec Bayle, Çetit, Mainguet, un des derniers, mais aussi le plus ancien représentant de cette mervcillcusc gymnastique à l'occasion incomparable arme de combat dans la rue lai boxe française, que les Anglais appellent encore assez dédaigneusement la savate,

Charlemont, qui enseigne dans îes'jycées, est depuis son enfance mêlé au mouvement de l'éducation physique. Sa rivalité avec Castérès, ,qui fut un de ses (•lèves, passionna jadis' les milieux sportifs do la boxe, il une époque oit l'on voulut, maladroitement, opposer la boxe du seul poing il celle mixte du poing et du pied, boxe mixte qui ne peut se-prêler, sans de graves dangers, a des combats comme la pure et aujourd'hui l'impure boxe anglaise. La bataille marquante de Charlemont fut son combat, boxe fran- çaise contre boxe anglaise, qu'il disputa contre Jihi DriscOll, dans un maiiègc de l'avenue de la Grande-Armée.

Gcmaini président de la Ligue d'Athlétisme de-Bretagne, est undes plus .anciens eoHn-boitàtfeurs de l'éducation physique' 'et sportive de France. Son action est entièrement liée à celle dto J!U. S. F. S. A. et s'est exercée avec une foi créatrice dans ]es genres les plus divers, dans les milieux civils, universitaires et militaires. On relève avec une égale satisfaction le nom de M. Lafontnn, ^infatigable et enthousiaste collaboratcurr de la cause nationale des armes. M. Lafontan est le secrétaire général de la Fédération Parisienne d'Escrime.

C'est avec le plus vif plaisir qu'on remarque parmi les promus au titre de l'éducation physique. M. Lamarche, proviseur au lycée de Strasbourg.

L'éducation physique et le sport seront ce qu'ils doivent être le jour proviseurs, censeurs et professeurs s'intéresseront a eux et en défendront le but et la morale ainsi que le fait le proviseur du lycée de Strasbourg. F.-R.

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AUTOMOBILE

Les Six Jours d'hiver

Les concurrènts des Six .Tours d'biver motocycliste ont accompli hier la secon- de étape de l'épreuve. Partis hier matin a 5 h. 45 de Levallois, les 50 qualifiés ont effectué le parcours Paris-Amiens-Compiègne-Paris. ] Quarante-cinq coureurs sont revenus le soir et furent contrôlés à l'arrivée. AVIATION

LES BONS AVIS

La T. S. F* à bord des avions

Un concours. 135.000 francs de prix Afin de doter l'aéronautique française de génératrices de courant continu, haute et basse tension, susceptibles d'alimenter la majorité des postes de T, S. F. ac- tuellement utilisés à bord des néronefs, le Service technique et industriel de l'aéronautique a décide la création de cinq types de génératrices (70, 100, 300 et <>0(Tet 1.200 watts). Un concours doté de 135.000 francs de prix (cent trente-cinq mille) est ouvert dans ce but la date de présentation des génératrices est iixée au 1" octobre 1928. Pour tous renseignements, s'adresser nu Service technique et industriel .de l'aéronautique, 2, rue de la Porte-d'Issy, a Paris.

A l'assaut du record de durée

Poursuivant sa tentative contre le record du monde ide durée, le capitaine américain Knigsford Smith a fait savoir par T. S. F. qu'après 12 heures de vol, son appareil marchait à la perfection. Le XI" Salon de l'Aéronautlque

La Chambre syndicale des industries aéronautiques a décide que la XI' Exposition internationale de l'Aéronautiquese tiendrait cette année, dans la première quinzaine de juillet, au Grand-Palais des Champs-Elysées.

Durant l'Exposition, des réunions d'aviation seront données sur les aérodromes de la région parisienne.

GOLF

Les classements du golf

L'Union des Golfs de France vient de procéder uux classements des joueurs et joueuses français basés sur le « Scratch Score ». Les voici

Messieurs. .1. A. M. Vagliano ( + 1) 2. André Gobert (0) 3. 3. Hourin (2) 4. baron F. de Bellet G. Exshaw R. Le.Q,uollcc (4) ;;7. vicomte Il. Antonetti V. Arné P. Bérard A. Chauvot G. de Gramont (5) 13. R. Cabnud G. Delamnrre-Debouteville .1. Dormeuil P. Le Blan G. Lccoq Vallon Y. Le Quellec I). Lesouef duc de Moucby (6) 21. A. C. Aublin B. Banmcycr P. Dupas R. Goldschmid F. Lacroix M. Quennouellc (7).

Dames. 1. Mlle S. Thion de la Chaume (0) 2. Mme P. P. Munier (2) 3. Mme It. de Vilmorin Mlle M. Le Blan Cl) 5. Mme H. Monicr Mme A. M. Vagliano (6) 7. Mlle de Gouy d'Arsy (8) 8. Mme du Brcil, Mme Courtois Mme Marquisan Mme Bégnaull 12. Mme Aublin Mme A. Carlhian Mme Lesouef (10) 15. Mlle Durand Mlle Griolet comtesse d'Harambure Mlle G. Le Blan Mme Morel de Kinkelin Mme Florand 21. Mlle Jonas duchesse de Mouchy Mme Delagravc 24. Mlle M. Lavigne Mme de Knylï Mme Ner-

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;on Mlle Schlumberger Mlle D. du Soulier; Mme Wisner Mlle Zygomalas. N'ont pas été classés pour insuffisance lo performances Mil, C.T. Castcl j. Gotz A. Huet Rémy P. Mancuvritr; îomte L. de Montgomery R. Thion de [a Chaume C. Weihlwcli.

Il v a beaucoup plus de joueurs ct joueuses classés en 1028 que l'année dernière.

M. A. N. Vagliano nasse au premier rang aux dépens de MI André .Gobert. Derrière eux vient M. J. Bourin. Tous trois se détachent nettement du classement.

Mlle Simone Tbion.de la Chnnme conserve le premier rang devant Mme P. P. Munier, Mme R. de Vilmorin et Mlle Manche Le Blan. Ces quatre joueuses composeraient la première série s'il en était fait une comme au tennis. Notons que le classement des dames H été fait par une commission féminine nommée par PU. S. F. La commission sportive a approuvé ce classement. ̃

P. C.

TENNIS 'L:

L» tournée du Raçinff Club de France Les joueurs français qui sont arrivés k Wellington (Nouvelle-Zélande) ont disputé hier trois parties qu'ils ont gagnées. Borotra battit Bartieet par .4-6, 6-3, S-f», 5-4 Brugnon battit Olllver par (i-1. :i-6, l)-4f fl-i, et Boussum triompha de Mnlfroy par 6-3, 6-3, 8-5..

Le Tournai de ,Cannes

Le Tournoi du New Courts L. T. C. de Cannes, retardé par la pluie, en est aux premiers tours éliminatoires.» Parmi les engagés on remarque H. Cochet, colonel Mnyes, du Plaix, L. Worms, Czetwaerlynski, Acschllman, Artens, Bramc-Hiflynrd. de Stefani miss E. Rvnn, miss E. Bcnnptt, miss Betty Nuthall, Mlle ContostnVlos, etc.

Pour Ics premières rencontres, miss Ryan a battu miss Powell par (i-0, G-0 le comte Salin a éliminé Rigaud par 6-1, fi-0 Brume Hillynrd a triomphé de Cnupold par 6-2, 0-1»"

ESCRIME ,1

Les grands matches de Cannes

Voici le programme des>grands matches internationaux qui se dérouleront à Cannes, le' 28 jnnvier prochain

Match franco-anglais de' fleuret. Mlle Lucie Prost, champion de France, contre miss Frceman, champion d'Angleterre. Grand match franco-italien. Epée Lucien Gaudin contre Bcrtinetti ou Riccardi fleuret Philippe Catiau. contre Guarrngna sabra Roger, Ducrct contre

Marzi. '•̃- -:•;̃̃̃ \t -̃̃̃ ̃'•. •̃

Les engagements pour le tournoi de Cannes qui précédera ce gala peuvent êlrc envoyés 10, rue Blanche, au siège de la F. N. E., ou 5, rue des Etats-Unis, à Cannes. ù

POLO

Au Polo do la Côte d'Azur

Le match qui mettait en présence, sur le terraiu de Mnndelicu, deux excellentes équipes, à savoir « Swalows », MM. F. B. E. Elkins, E. A. Philippi, W. Bal(Unit, baron de Bonstetten et « Swasps x,

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Les courses de lévriers

Les 4 et 5 février, à 14 beures, seront données, au Stade Jean-Bouin, pour la première fois en France, des eourse^ de lévriers scientifiquement orgnnisées au bénéfice tic la Fédération nationale des blessés du poumon.

SPORTS* D'HIVER

Les skieura norvégiens à Chamonix Une équipe de skieurs norvégiens se rendant à Saiiri'-Moritz passera par la France. Elle comprend cinq coureurs, sous la direction du lieutenant Claf Helseth, vicc-présideut de la Fédération norvégienne de ski.

Ces skieurs premlront part aux concours internationaux de la Fédération française de ski qui seront disputés à Chamonix. du 2(1 au 389 février et, en particulier, ii la Coupe d*e France.

L'équipe norvégienne arrivera à Chamonix le lundi 23 janvier.

Frantz-ReJchel.

Toute la correspondance concernant les sports doit être adressée à M. FrantZ'Reichel, chef de la rubrique sportive clu Figaro-

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Laines. Le Havre, 18 janvier.

Feuilleton du c Figaro du 19 Janv. 1928 i V '̃• .lis)

LA PETITE FILLE FRANÇAISE

DEUXIEME PARTIE

CHAPITRE 1

(Suite)

̃ C'est différent, Giles. Ce n'est pas aussi heureux. Jamais comme du vin, je crois. L'air donne toujours une sensation molle et lourde. Après l'air de France, c'est comme du lait.

Le lait est une chose excellente. –Ouï, comme nourriture. Mais il ne donne pas envie de chanter.

Giles ne répondit pas.

Pour une ville française, Dieppe n'a rien de particulièrement beau, reprit Alix, car elle et Giles se connaissaient si bien qu'ils pouvaient ne pas faire attention à un désaccord. Je ne crois pas que, pour une ville française, elle ait une beauté spéciale cependant, vue d'ici, avec le port, les quais et les maisons, tout cela si doré, ne trouvez-vous pas que c'est charmant.

̃ Oui, tout à fait charmant, admit Giles. Pour une ville française, elle vagabonde et s'égare un peu, et j'aime cela. Ah! elle garde tout de même de sa dignité, dit Alix. Elle va où elle veut, et quand elle y est, elle se tient bien. Nous avons des villes pleines de dignité, dit Giles. Edimbourg. Il vous fauCopyright by, 1928, Anne Douglas ScdgwicU.

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dra voir Edimbourg, Alix, et Bath et Ludow en fait de vagabondage, Londres est un grand coupable mais c'est tout de même une belle ville.

Vous trouvez, Giles? Comme on peut trouver beau le visage cher et drôle d'une vieille arrière-grand'mère, pour ce qu'il représente seulement je trouve que c'est une ville très laide, dit Alix d'un ton d'heureuse affirmation. C'est comme une arrière-grand'mère qui tient une théière, et Paris est comme une déesse qui tient une guirlande.

J'aime mieux les vieilles arrieregrand'mères que les déesses, dit Giles. Mais il comprenait. Elle faisait ces comparaisons "ce qui lui arrivait si rarement non par désir de dénigrer, mais parce qu'elle était pleine d'une agitation joyeuse, d'un amour et d'un orgueil qu'elle ne pouvait réprimer, et qu'elle n'aurait pu. exprimer sans émotion. Il savait qu'elle vibrait, penchée près de lui; son profil, net et doré, se découpait sur la mer. Il semblait doré à cause du. soleil et du bleu delà mer mais Giles trouvait toujours que la peau d'Alix avait une couleur étrange et il ne savait si elle lui plaisait on lui déplaisait. Parfois elle était grise, comme un saule, et parfois verte, rappelant les oliviers ou la patine du vieux bronze, et parfois, comme aujourd'hui, elle était d'or pur et toujours elle semblait être l'expression essentielle de la femme plutôt qu'un simple épanouissement, et elle s'harmonisait toujours av)*ç. les yeux bleus et les cheveux noirs d'Alix, Mais, cbihmo disait Giles il était un Anglais sentimental et il aimait les jeûnes filles fleur de pêcher-

Alix était silencieuse maintenant et il fixait sa pensée sur l'amicale altercation et même sur le profil d'Alix, avec attenrtion, car il ne voulait pas réfléchir à ce

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qui l'attendait. Il n'avait aucune idée de ce qu'il allait dire à la mère d'Alix ou de ce qu'il allait faire, et il était inutile d'y penser avant"de la voir. avant de la revoir plutôt.

La revoir Comme cette phrase évoquait l'angoisse et la douleur inoubliables Comme l'image inoubliable flottait dans sa mémoire vivante et cependant insaisissable déplacée .pour ainsi dire, et impossible à rattacher à aucune conclusion sûre.

Cette journée de printemps au Bois était très calme. Le gris violacé des branches, derrière le couple qui se promenait, se fondait au lointain, semblable à un suaire, et ils avaient surgi aux yeux éton- l, nés de Giles comme les spectres d'une vi- sion, silencieux et les bras unis. Il les avait regardés et il avait réprimé sou élan d'aller vers eux et de les saluer, i même avant de le formuler. Owen, ici, il Paris,! Oyycn avec Mme Vervier Il avait compris immédiatement que c'était el^e. Owen avec cette expression Il était resté im'mobile, comme s'il eût pris racine au milieu des jeunes arbres dispersés du bois, et le lointain blanc d'où ils étaient sortis les reçut dans ses plis sinistre disparition d'un frère qu'il ne de- vait plus revoir. Il était resté immobile et il entendait le chant étrange et monotone d'une draine résonner au-dessus de lui, et il sentit que son esprit prenait lentement possession de la froide douleur qui s'y glissait. Le visage d'Owen lui avait révélé toute la vérité son extase, sa terrible inquiétude dissimulée. Et bien que Mme Vervier fût si tranquille, cheminant, la tête baissée, Giles avait senti, malgré l'innocence de sa chaste jeunesse, j qu'elle était si calme parce qu'elle le possédait complètement.

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son éclat méditatif, sa douceur mystérieuse Il ne pouvait la croire dangereuse, il ne pouvait la croire coupable il la voyait seulement cheminer, sure de son pouvoir et de son charme: Et ce qu'il y avait là de contradictoire et de déplacé le tourmentait car cette femme, avait enlevé Owen à Toppie cette femme, après la mort de son amant, s'était tranquillement servie de l'actif qu'il lui avait laissé sa famille et de la confiance que sa famille avait en elle et en lui. Et elle lui paraissait d'autant plus dangereuse que bien qu'il se la rappelât si vivement et en sût des choses si sinistres, il ne la connaissait pas.

II y avait cependant une chose qu'il pouvait et devait savoir immédiatement, et '1 cette pensée s'insinuait en lui tandis qu'il était penché prés d'Alix. Ils n'avaient ja- mais parlé de leur secret, mais avant de faire la connaissance de Mme Vervie'r, il devait savoir si Alix 'avait dit à sa mère qui: Giles n'ignorait pas les permissions (i'Ôven à Paris il devait savoir -ce quelle pensait de lui, et les j'eiix fixés Sur* lès quais et les maisons de Dieppe, il dit Croyez-vous que votre mère sera contente de me recevoir ? Je le lui ai écrit, dit Alix. Et sans doute ses pensées n'étaient pas très diffé- rentes des siennes, car elle semblait con- tinuer une conversation. Elle sera ravie. Vraiment ? Ecoutez, Alix, Giîes regardait la mer «u delà de la lisse, ̃ elle" ne. serait peut-être pas ravie si elle savait que j'en veux à mon frère à cause d'elle. Tt avait parlé un peu brusquement, cependant, il sentait qu'il s'était bien expri- ;mé. Dans lc petit silence qui suivit ses paroles, il se félicita d'avoir trouvé des mots si ternes et si calmes.

Ce que iious^savons de votre frère,

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dit Alix après ce silence, ferait, qu'elle en voudrait seulement à lui et non à vous. A lui ? '?

Ne l'a-t-il pas trompée aussi `? Trompée ? Oh !je comprends. Vous croyez qu'il ne lui a pas dit qu'il nous cachait ses visites '?

Il n'a pas pu le lui dire, Giles, si c'est vraiment ce que vous me demandez. Giles, un peu confus, revint sur ses pas. Je vous demande seulement si vous le lui avez dit je v«ix savoir où j'en suis avec clic. Avez-vous 'cru que vous deviez le dire? *?

Cette fois Alix garda plus longtemps le silence. Puis elle dit

J'ai été très perplexe;- Elle ne sait rien. Mais je lui ai écrit une fois; l'hiver dernier, pour, la supplier <|e ine :laisser rentrer; et quand j'ai su qu'elle ne pouvait pas, j'ai pensé qu'il valait mieux ne rien dire. Peut-être. -ai -je. eu, .tort, .P.eut-ç.lr.e, me blàmerez-vous, Giles. Mais., j'ai, cru qu'il valait mieux aitèndif. Cehf lïii fera tànf;<iç -.peine. ̃

Cela ne lui ferait jamais autant de peine, pensa Giles avec une jsoSidainfe rougeur d'indignation, que cela en avait fait à sa fille. La voix d'Alix révélait combien elle- avait souffert en débattant ce problème. Vous blâmer ? Moi ? Ma pauvre petite. s'écria-t-il. Et il ajouta « Après tout, il a gardé le silence parce qu'il lui était tout dévoué.

Croyez-vous? `? dit Alix.;Jt' crains qu'elle ne If prenne pas ;iihsL J'ai- peur qu'elle y voie de la lâcheté ci. un manque de loyauté comme moi. ``

Giles éprouvait maintenant une gène étonnée. Il dut se rappeler qu'Alix avait près de dix-sept ans. Une femme ne l'aurait pas remis à sa placé avec plus d'assurance, et si, par le même témoignage, elle mettait Owen sa place, n'en avait-elle

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'pas! le droit, d'après elle, sa dignité de femme étant voilée seulement par son ignorance d'enfant ? Car si Owen avait vraiment gardé le secret de Mme'1 Vervier, elle, avait le droit de lui en vouloir..Les .deux coupables ne devaient s?être rien caché.

Je comprends, répéta-t-il gauchement. Et vous ne voulez pas abîmer le souvenir qu'elle lui garde?

Nous l'avons caché à votre mère et à Toppie -parce que cela aurait abîmé: le souvenir qu'eues lui gardent, dit Alix. Je sais mais vous reconnaissez, n'est-ce pas, que ce serait pire pour elles ? [ Oui. Mais pourquoi faire souffrir quelqu'un maintenant que font ( st Tmi ? Pourquoi rien, abîme i II me semble seulement, dit dites me I ̃['irôcaution'v qu'il n'est pas bien que faille chez votre mère, alors qu'elle ignore ce que je sais, ("est à vous ,i |iif>u, Alix 'niais puisque vous n mu tant ^n >f j i mm, je: jn'étQ.nne~que vous pui-.su ,,ti<lii un ̃ tel secret. Et tout à fait en dehors fit moi,

ne devraib-éHe- pas tout savoir avant de

vous renvoyer chez nous savoir, :i'ifl, lJ,t, <:I.c

Me renvoyer chez mjus1 u-pelii \li\,

et ses yeux eurent un leg.iul ili,ni}.e en

rencontrant les siens.

Oui, avant que vous uwimv cet ju| lomne, ne croyez-vous p.is qu'elle devrait

savoir ? `.>

Imaginez-vous \i iinunl, diles, que si j maman savait, elle me renverrait? Eh bien! il se sentit iou^ii, il n'avait pas. prévu cette conii (.tuie pui.sque je sais et puisque je desne que vous reveniez, pourquoi ne le desn 1 1 .ut-ille pas

aussi ?

aussi '? Anne Douglas Sedgwick.

(Traduction de Mlle Fourmer-Parc/oire). (1 suivie. i;