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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1927-11-14

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 14 novembre 1927

Description : 1927/11/14 (Numéro 318).

Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k295319m

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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Les deux Batailles die îalame(1)

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11 est difficile de définir d'une manière précise à quoi correspond ce que l'on appelle parfois la deuxième bataille de la Marne. Si l'offensive des Allemands les ramena sur cette rivière à la fin du mois de mai 1918, ce ne fut qu'un épisode des luttes gigantesques qui marquèrent la dernière année de la guerre, et dont l'ensemble mérite mieux d'être nommé la bataille de France les combats se déroulèrent, en effet, tout le'long du front français et se terminèrent par la libération du territoire national.

La fin de l'année 1917 avait vu la débâcle russe. Le souvenir du traité de Brest-Litovsk devrait à lui seul nous inciter à une « haine vigoureuse » contre les révolutionnaires qui en furent les auteurs responsables. Il eut, en effet, pour nous des conséquences funestes libérés de tout souci du côté de la Russie, Hindenburg et Ludendorf se trouvaient en mesure de ramener sur le théâtre d'opérations ^occidental une niasse de divisions et de batteries d'artillèfïïf lourde, et de préparer, avec des moyens très supérieurs à ceux que leur pouvaient opposer les Alliés, une offensive de grand style. Elle fut déclenchée le 21 mars contre le front britannique, faillit déferler jusqu'à Amiens et il s'en fallut de bien, peu que l'armée anglaise ne fùt séparée de l'armée française la brèche fut colinatée à grand' peine par les renforts français.

Dans un chapitre du volume The two batlles of the Marne, le maréchal Foch cite le mot de Napoléon que « mieux vaut un seul chef, fût-il médiocre, que deux bons » et il s'étend longuement sur les événements qui précédèrent l'institution du commandement unique. C'est la faiblesse des coalitions de trop sacrifier à un amour-propre national mal compris. J'ai confiance dans mon général en chef, pourquoi voulez-vous m'imposer Je vôtre qui ne comprendra pas la mentalité de mes troupes ? Ainsi raisonne-t-on, et ce n'est que sous la pression de la nécessité, après avoir perdu un temps ̃ pxé-

cieux, que l'on '-finit' par- a"eeeple#.là «o--

luti'on "dû chef unique, laquelle est seîijë capable de coordonner les efforts de tous. C'est ce qui arriva en mars 1918 la situation était tellement grave que l'entente 'et. convention d'aide mutuelle entre le général-Douglas Haig et le général Pétain ne suffisaient plus il fallait un chef qui conduisît la bataille. 7 L >r

..La conférence franco-britannique qui se réunit à Doullens le 26 mars constitue donc un tournant de l'histoire de la guerre. Lord Milncr y proposa de donner au général Foch la conduite générale des opérations sa proposition recueillit l'unanimité des suffrages. Deux jours plus tard, le général Pcrshing venait se mettre à l'entière disposition du général Foch: « Tout ce que nous avons est à vous, vous en disposerez comme vous l'entendrez. Je suis venu vous dire que le peuple américain sera fier de participer à la plus grande bataille de l'Histoire. n Nobles paroles qui ont été récemment rappelées lors de la visite de la Légion américaine! Mais les conférents de DôuUeiis îi'jiVajiënt consenti au général Foch qu'un rôle de. coordination des opérations une nouvelle conférence tenue à Beauvais le 3 avril lui attribua enfin le titre de commandant en chef des armées alliées le 2 mai, l'accord était ratifié par l'Italie. De ce jour, la question du commandement unique était définitivement réglée.

Le maréchal Eoch, affirme que l'institution du commandement unique a suffi pour nous faire gagner la guerre, dont l'heureuse issue ne devenait plus qu'une question de temps c'est ramener son action personnelle à un plan beaucoup trop modeste. En réalité, il lui 'a fallu une volonté d'une trempe rare pour dominer les événements pendant la longue période où l'ennemi redoublait ses attaques, et pour ne se laisser jamais détourner du but qu'il ne cessa pas d'avoir en vue reprendre l'initiative des opérations aussitôt que les circonstances le permettraient. Il s'agissait d'abord de s'opposer aux progrès; de l'ennemi pour cela, une consigne simple fut donnée aux exécutants tenir, tenir encore, tenir fou-; jours. Puis, dès le 3 avril, le nouveau commandant en chef envisageait une offensive franco-britannique tendant à dégager Amiens et la voie ferrée reliant eetfê, ville à Paris. Mais de nouvelles offensives de l'ennemi empêchaient la réalisation de'cette directive dont l'éxecution ne put être reprise que beaucoup plus tard.

Le cadre de cet article ne saurait "comporter le récit, même succinct, des opérations qui obligèrent l'ennemi à se .Q) Voirie ̃Fïffaro^'1 1" et. 6 novembre.

déclarer vaincu. Nous nous contenterons de rappeler que, suivant immédiatement rèchec des Allemands en Champagne le 15 juillet et le succès de notre cojitre-offeasive entreprise le 18, une directive du 24 juillet précisait les conditions de l'offensive générale. « Les armées alliées arrivent au tournant de la route en pleine bataille elles viennent de reprendre l'initiative des opérations leur force leur permet de la conserver les principes de la guerre leur commandent de le faire. Le moment est venu de passer à l'offensive. »

Le plan d'opérations exposé dans cette directive fut suivi point par point le 11 novembre, les Allemands capitulaient.

•̃̃. *v

Comment ^udendorf explique-t-il la défaite de son pays ? Par la carence de son gouvernement et par le mauvais esprit de l'intérieur. Les Allemands, dit-il, ne comprenaient pas qu'il s'agissait d'une lutte pour l'existence même du pays, et ils se seraient volontiers contentés de demi-victoires. Ludendorf était partisan de la guerre sous-marine sans restrictions. Elle risquera de faire entrer les Etats-Unis dans la coalition pmï importe, car, avant qu'ils puissent irilcrvenk, le sort de l'Entente ̃ sera.xéglé par la. -destruction de ses navires de eçmmeree. Les nouvelles conditions de la guerre sous-marine sont notifiées aux neutres lc 1" février 1917 le 3, les Etats-Unis rompent les relations diplomatiques avec l'Allemagne. Mais de longs mois se passeront avant qu'ils soient en mesure d'apporter une aide efficace aux Alliés dès les premiers temps de la guerre sous-marine intégrale, le tonnage coulé atteint des proportions effroyables. L'Entente comprend qu'il faut prendre des mesures énergiques, sans quoi la guerre est perdue on décide que les navires de commerce .formeront des convois escortés, et la lutte est conduite avec vigueur pour la destruction des sous-marins. Les résultats ne se font pas attendre beaucoup de sous:marins ne reparaissent plus, à leurs ports d'attache, et à partir du milieu de 1917 le nombre des navires coulés va sans cesse en décroissant.

Il faut donc que Hindenburg et Ludendorf trouvent autre chose la déi'ection Jm£se «enjtà4>oi«i_p£ur ÏÇS t Jteï-

d'éiûbàfras. Ptii,Sque r>*a «iéeisÙJfi •̃ fte

peut être obtenue sur mer, ils la chercheront sur terre avec les moyens ïécupérés sur le front oriental tombé en sommeil. Et ils se hàtent, car il s'agit d'écraser les Alliés avant que les divisions américaines soient en nombre suffisant pour rétablir l'équilibre. C'est ce qui iuotive l'offensive du 21 mars « pour la paix ». Mais ni cette attaque, ni celles qui la suivent, ne viennent à bout de la volonté des Alliés les renforts américains ne cessent d'affluer à partir .du- mois de juillet, les Allemands se mettaient sur la défensive on sait le reste-

La dernière guerre fut une guerre mondiale si, malgré les efforts de la Société des nations, un nouveau conflit devenait inévitable, il est à peu près certain qu'il revêtirait la même forme. Les événements de 1914-1918 fourmillent -en enseignements sur la manière dorifcï devraient être dirigées les opérations, mais les nations coalisées sauraient-elles en profiter ? Auraient-elles, cniparticuliér, la sagesse d'instituer dès le début un commandement unique ? C'est fort douteux. Quoi qu'il en soit, notre devoir, à nous Français, est tout tracé il consiste à avoir une armée forte, une marine entraînée, un haut commandement conscient de ses devoirs.

L'anniversaire de l'Armistice nous donne l'occasion de nous remémorer les épreuves par lesquelles nous sommes passés, les longues périodes d'angoisse qui ont précédé la victoire finale. Tenons notre moral élevé. Restons reconnaissants envers les Alliés qui sont venus combattre à nos côtés, envers les grands chefs dont la science, les talents et la volonté nous ont procuré le succès: et n'oublions pas les héros obscurs qui se sont sacrifiés pour que la France vive.

'"̃̃̃̃̃, Général Hellot.

EN: DEUXIEME PAGE

LA CHRONIQUE DRAMATIQUE de Mine Gérard d'Houvilla

|T LE FIGARO 1 Fondé le 14 Janvier 1826

AnckM Diwcteurs H. DE Viixemessant, F. Magnard, G.-Calmette, A. Capus,'

R. I»E FLERS. -•

ADMINISTRATION RÉDACTION PUBLICITÉ ANNONCES i. 14, ROND-POINT DES CHAMPS-ELYSÉES.' PARIS Téléphona Elysécs 12r5& 12-61, 02-65, 98-31 i 98-34. j ABONNEMENTS 3 mois 6 mois i an

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On s'aboie dans tous les Bureaux de Poste de France Chèque postal 24>S3 Paris

Mesures 'de §alut

Le gouvernement a décidé ,de:;

,^|a: Le gouvernement a décidé .de;

^iflj? supprimer les journaux autonoe!l\ mistes la Volksliinme, la Zukurift et la Wahrheit. Ces trois feuilles jouaient chacune leur rôle:dans là campagne antifrançaise elles Jetaient toutes trois d'accord pour entretenir lé trouble, pour grossir tous les incidents,, pour aggraver le malaise alsacien et détacher l'Alsace de la patrie. Elles travaillaient pour la Prusse. L'indignation était générale eh Alsace contre les injures, les calomnies et les excitations répandues par ces journaux. Personne ne doutait qu'ils fussent des instruments pangermanistes. La décision qu'a prise enfin le gouvernement a été accueillie en Alsace avec une profonde satisfaction. La nouvelle, connue samedi à Oolmar au cours d'une fête que présidait le préfet du Bas-Rhin, a été acclamée.

On ne reprochera pas au gouvernement français d'avoir manqué de patience depuis plus de deux ans. Il n'en a eu que trop. S'il avait agi.plus tôt, il aurait évité beaucoup de mal. Il aurait donné une impression de force et de résolution qui est toujours salutaire dans les circonstances troublées. Les Alsaciens s'attendaient à cette .énergie, du pouvoir ils la souhaitaient même. Mais là vie parlementaire et le régime électoral ont singulièrement affaibli dans notre pays le sens de l'autorité. La politique cartelliste en particulier, dont les méfaits ne se comptent plus, a altéré à la fois la vertu de l'obéissance et la vertu du commandement. Dans notre démocratie, on attend, on attend toujours que les choses s'arrangent, et tandis que le temps passe, elles se dérangent plus gravement. Faute de manifester la force à l'heure opportune pour n'avoir pas à s'en servir, on atteint le moment où il faut en déployer beaucoup plus, sans être sûr qu'il n'est pas trop tard. Ce que le gouvernement vient de faire pour la presse autonomiste, il doit le: faire pour les publications communistes. Il n'y a pas que des gazettes d'Alsace qui soient dirigées et entretenues par l'étranger.^ H en est en plein Paris qui sont aux ordres des Soviets, qui dépendent: de la III" Interna-, tionale, qui font en France la besogne de la révolution bolcheviste. Est-ce que le gouvernement qui a eu ré,nergie d'intervenir contre la presse autonomiste, laissera librement Moscou répandre une propagande empoisonnée qui menace l'Etat; la patrie^

sla "civilisation Tiftéme ? ANDRÉ "CftÀlï-*

MHfX. >'

Le eas de JVPJ Viollette

C'

Nous avons signalé hier une interview prise à M.. Viollette et où l'ancien gouverneur général de l'Algérie déclarait que la lettre récemment publiée ne correspondait pas au texte original versé au procès en divorce plaidé entre M. Deltheil-Cluzeau, et la nièce de M. Viollette.

M. Deltheil-Cluzeau,; ancien chef du secrétariat particulier de celui-ci, nous adresse à ce sujet la lettre suivante « Paris, 13. novembre,

» Monsieur le Directeur,

» Vous avez, hier, reproduit une note de M. Viollette concernant la lettre fâcheuse versée, par lui aux débats d'un procès récent, lettre qui provoque actuellement tant d'émotion.

» M. Viollette pïétciid^ di,tes-vous, avez «. la lettre dont il s'agit et que vous avez

reproduite ne correspondrait pas au texte

original versé au procès.

» Or, j'ai été contraint moi-même, la scrniaihe' dernière, d'affirmer sur l'honneur devant Jes personnalités les plus diverses^ que tout au contraire, elle était « conformé » M. -Violletté ne l'ignore pas, etiLn'eà vient, ppsjuinos.,de préten-

dre cri quelque sorte que ] ai menti.

dre en quelque sorte que J ment

» Dans ces conditions, je compte sur votre courtoisie pour indiquer que je maintiens mes affirmations j'ai, du reste, télégraphié hier à.JM. Viollette que sa dignité lui commandait, de ^onfesser loyalement d'ici à la fin de la semaine qu'il avait émis une contre-vérité, formelle en prétendant que la lettre reproduite par la presse était « plus moins arrangée », selon sa propre expression. » Croyez, Monsieur, etc.

» L. Deltheil-Çujzeau. »

Trois journaux autonomistes interdits

Le conseil des ministres, sur la proposition du président du Conseil et du ministre de l'intérieur, a; interdit la circulation, la mise en vente et la distribution sur toute l'étendue "du territoire français des trois organes séparatistes qui paraissaient en Alsace la Wàhrheit, de Zorn de Bulach la Zukunft, organe du Heimatbund que dirige un, ancien officier allemand la Volksstimmc enfin, plus haineuse encore. ̃' •> ̃ Cette interdiction est approuvée par la majeure partie de l'opinion publique alsacienne qui, depuis longtemps, s'attendait à Cette mesure après les attaques odieuse- dont ces journaux s'étaient rendus coupables.

Les journaux socialistes et catholiques ^ne protestent pas se félicitent de cette mesure.' Quant au journal communiste, il ne parle pas de l'interdiction.

Au cours d'une grande fête organisée hier soir, à Colmar, à l'occasion de l'armistice, par l'Union nationale des combattants, une assistance de 500 personnes a acclamé par des applaudissements frénétiques la nouvelle, apportée au cours de la fête par M. Susini, le nouveau préfet du Haut-Rhin qui vient d'arriver à 'Calmar, annonçant* la- suppression des trois journaux- autonomistes. '̃•"̃

LA POLITIQUE

La volonté d'union

-*»«^»^ ̃

Les-Etats Généraux de la France meur- trie se sont terminés comme ils avaient coipmençé, dans la solennité. Les votes de rassemblée ont justifié la devise choisie « Unis comme au front », et ce congrès s'est clos" dans l'enthousiasme et la gaîté.Que les débats aient été tumultueux, on ne le regrettera plus. On retiendra cette affirmation finale qui est pour le pays tout entier une espérance « Deux millions d'hommes, a proclamé M. Pichot, affirment qu'ils ne laisseront pas en chemin lé'pays qu'ils ont ^sauvé. C'est la promesse qu'on était en droit d'attendre d'eux. On attendait un exemple aussi, celui de l'entente entre Français, ils l'ont donné.

Ils l'ont donné, après avoir montré qu'ils étaient divisés sur bien des points. Et cela n'en est que mieux, car ce qui vaut ce n'est .pas l'accord des opinions de détail, c'est la volonté dé rester unis, dans l'intérêt général, malgré les divergences de vues personnelles. Si l'Union nationale a sauvé le pays du désastre* préparé par le Cartel, c'est qu'elle résultait de la résolution prise de préférer à des passions de partis, des nécessités de salut public. C'est un effort pareil que viennent d'accomplir les anciens combattants réunis à Versailles. Ils ont compïis que l'avenir du pays voulait leur entente. Ilfe ont, avec discipline, obéi à ce que leur commandait la France meurtrie. Ils ont oublié ce qui pouvait les diviser. Ils ont réalisé l'unité. On peut dire que le début de leur action fut digne d'eux, puisqu'ils se sont, dès l'abord, montrés capables de se dominer. Ils ont compris que la puissance de leur groupement était trop grande pour la mettre seulement au service de leurs revendications. Ils ont exclu de leur bureau les membres du Parlement. C'est qu'ils ont voulu sans doute condamner, après avoir failli les copier, les égoïsmes de la politique et les désordres parlementaires. Point de coterie, point de clan une Confédération nafionale agissant à l'unanimité, pour le bien du pays, d'abord,

Words Words .disent déjà les adversaires de cette association au but magnifique. Des mots ? Non. Un fait. Si elle avait existé avec l'autorité que donnent a a ses premiers actes les encouragements des-pouvoirs publics,' .n'aurait-elle pas pu, par exemple s'opposer à cette amnistie de 1924 qui était la première atteinte au culte de la victoire ? N'aurait-elle pas protesté contre certains abandons spontanés et lamentables, qui, sans contre-partie,

| nous privaient à plaisir de nos gages de

la Çuhr- -'? Aùrait-elle-<JtteMdu%.que ta* fouie e s'ameutât devant le Palais-Bourbon, pour | exiger dés politiciens qu'ils cessassent leurs luttes imbéciles afin de songer au crédit do la France. Et depuis lors ri'auraient-ils pas fait entendre leur voix pour réclamer le vote de ces lois de dé'fense nationale dont pas une seule ne sera promulguée, neuf ans après l'armistice Entente et action « sur les problèmes qui mettent en jeu la vie nationale » Que les Congressistes de Versailles suivent ce mot d'ordre; qu'ils persistent dans leur volonté d'union. Et dans l'air politique plus pur, avec le programme qu'ils vont arrêter et l'énergie qu'ils apporteront à le réaliser, cette entrée en activité des anciens combattants peut rendre à notre vie publique de la santé et de la force. i

> 'i Henri Vonoven.

JS:CHOS

f- ~(.

La Température

Vent de nord à nord-ouest faible.

Brumeux, très nuageux, quelques giboulées. Température stationnaire..

<gJLS».,

Fouilles. s

Profitons de ce que les deux opinions sur les- fouilles de Glozel ne se sont pas encore mises d'accord pour conter cette anecdote

Les pêcheurs d'une petite île méditerranéenne, quand lin touriste riche et amateur d'art débarque chez eux, ne manquent de lui proposer d'aller à la recherche de l'un de ces vases étrusques ou grecs lesquels, à leur dire, sont nombreux dans les eaux de l'île.

Quand l'amateur consent à donner de l'éventuelle trouvaille une bonne somme, on lui pêche une belle amphore, immergée deux ans auparavant et que les moules et autres animaux ont revêtu d'une patine de coquillages.

Et 1 amateur conserve dans ses collections le vase récemment fabriqué sur la Côte d'Azur avec le même soin que s'il avait des siècles d'existence.

Modestie.

Nous avons dit qu'au cours de la représentation d'Ariane et Barbe-bleue, à l'Opéra-Comique, une odeur de brûlé avait inquiété le public, mais grâce au sang-froid du chef d'orchestre et des ar.tis.toç» Mme Balguerie et M. Vieuille, il n'y eut aucun désordre. A Fentr'acte, un critique alla saluer M. Paul Dukas et, (pénétré d'admiration profonde, lui dit Oh maître, quelle émotion Et!P,aul Dukas répondit »

Est-ce à cause de la menace d'incendie ?

Liberté.

Zinoview, l'ancien chef de l'Internationale communiste, a déclaré à une réunion de membres de l'opposition « A dire la vérité, si étrange que cela soit, on se sent plus libre dans l'Allemagne de Hindenburg que chez nous. Je puis vous dire hardiment que là-bas il n'y a pas actuellement un seul communiste en prison. On peut écrire et dire ce que l'on veut. Chez nous, si l'on parle

aujourd'hui, à une réunion du parti, du. secrétaire ou de telle ou telle faute' commise par les fonctionnaires du parti, demain on vous exclura du parti. » Ces paroles sont rapportées par la Krasnaia Gazeta.^

-s~

̃ INSTANTANÉ

SUZANNE ADRiEN.BERTRAND

̃€xpén'ences

« ou une femme d'aujourd'hui devant les hommes et devant l'amour », précise un soustitre un peu long, mais qui dit bien ce qu'il veut dire. Rarement, confession de femme fut faite avec cette franchise. Comme quoi on peut être « amoureuse » et. « philosophe :> en même temps!

Et le livre est écrit dans un style d'une souplesse et d'un raffinement qui font légitimement prédire, à l'auteur à' Expériences, la plus brillante destinée littéraire.

L'odyssée d'un ballon rouge.

Un ballon rouge offert par un magasin d'Amiens à un bambin de quatre ans s'échappa des mains de son jeune propriétaire. On ne le revit plus qu'à Schwiegerhàusen, pays situé dans la province du Hanovre. Il avait fait 600 kilomètres.

M. August Hichert, qui trouva le ballon, vient d'écrire au magasin amiénois une lettre dont voici un des passages Je suppose que votre ballon ii été lancé dans un 'but de réclame, et dans cas votre but est atteint. Mais si, d'autre part, ce geste a eu pour but un rapprochement entre deux citoyens désireux de se mieux connaître, bien qu'appartenant à deux nations profondément ennemies, le but serait rempli dans l'esprit du temps nouveau. c'est-à-dire de l'union des peuples. Le bambin qui lâcha inopinément la ficelle de son ballon n'eut point, certes, de si hautes visées.

Le Masque de Fer.

L'élection du quartier de la Madeleine Voici les résultats du scrutin de ballottage qui a eu lieu hier dans le huitième arrondissement, en remplacement de M. Froment-Meurice, décédé

Inscrits 3.606 'votants 2.323 bulletins nuls 31 suffrages exprimés 2.292.

Ont obtenu /}

MM. des Isnards, républicain

(candidat des Jeunesses pa-

triotes) !)23 Elu u Marcel Habert, ancien député

républicain, secrétaire général

de la Ligue des Patriotes 431 Martin, avocat, républicain

de gauche 362 Jâussenihd, républicain indé-

pendant "V. Y'1 !'7.V Denoyëlles, socialiste S.F.I.O.. 3

1 nxj «jour le jour

Le livre à l'em/ers

C'est du nord, aujourd'hui, que nous vient la lumière, ou du moins du nord-ouest, puisque aussi bien elle jaillit pour nous du pays de ce poète fameux que, la plume à la main, P.-J. Toulet se plaisait à nommer Saquespée, et qu'à l'accoutumée nous appelons Shakespeare. J'aurais d'ailleurs pu vous confier tout de suite et tout simplement que cette lumière nous venait d'Angleterre mais, et on l'avoue, dès que l'encrier est débouché, on s'abandonne volontiers à pêcher dans l'encre des mots et des phrases, et c'est une volupté sans pareille que de les confier au papier. Vous me direz, et non sans malice, que le lecteur n'est peutêtre point du même avis mais peut-on, lorsque l'occasion s'en présente, résister au plaisir d'évoquer Shakespeare ou d'évoquer Toulet ? Et pourtant, cette lumière, dont je voudrais vous dire un mot aujourd'hui, ne nous est point du tout favorable quand elle se prend à éclairer la thèse que j'essaye de soutenir devant vous. On nous apprend, en effet, et nous le tenons de M. Léon Trelch, qui cite, en l'espèce, le Bulletin de la Mnison dit Livre, que certains esprits estimeraient en Angleterre que pour la personne qui lit un livre, il n'est pas intéressant de savoir qu'elle en est, par exemple, à la page 120, tandis qu'il lui importe de connaître combien de pages il lui reste à lire pour finir l'ouvrage ». Et l'on prie, en conséquence, les éditeurs «de folioter les livres en commençant par la fin s.

C'est ainsi que la vie des livres se déroulerait de la page 250 à la page 1, tout de même que l'existence étonnante de ces personnages que Ion rencontre aux manuels et aux dictionnaires et qui, ayant mené leurs jours avant l'ère chrétienne, dévidaient, en quelque manière, à l'envers le fil de leur destin, à la façon .de Virgile, qui vécut de l'an 70 à l'an 19, comme Platon, de l'an 429 à l'an 347, et comme un nombre considérable de personnes, perdues en cette nuit lointaine, et dont le nom n'est point parvenu jusqu'à nos oreilles.

Tristes écrivains, qui pensaient que le lecteur s'enivrait aux pages de leurs livres !• Voilà qu'on leur apprend de la sorte, et sans aucun ménagement, que le lecteur n'a qu'une idée, qui est d'en avoir fini avec sa lecture. Ah 1 comme les Japonais ont raison, qui composent des poèmes en trois vers et dont les. trois vers réunis n'enferment que dix-sept syllabes. Avec eux, et dès le début, le malheureux amateur voit la fin de ses peines et bénit en son cœur cette impirotoria, cette mtkadoria brevitas, si nous l'osons dire.

Mais que cette nouvelle, d'Angleterre venue, nous instruise du moins et si nous confions quelque livre aux éditeurs, exigeons d'eux qu'ils ne numérotent plus nos pages, mais qu'ils impriment en tête de chacune d'elles

N'ayez point ce front rembruni.

Courage f c'est presque fini

Tristan Derème.

"DEMAIN

LA VIE LITTERAIRE

Par HENRI DE REGNIER

de l'Académie française

Deux Lettres de iouisç_deBettignies Elles sont trop belles pour qu'il soit besoin de les entourer de commentaires. Coupable d'avoir fait évader et d'avoir rendu, aux armées alliées plusieurs milliers de soldats français, belges et anglais, prisonniers des Allemands, Louise de Bettignies dont le monument a été inauguré hier à Cille, était condamnée à mort le 17 mars 1916. Le surlendemain, l'héroïque jeune fille écrivait ces deux lettres que M. Antoine Redier a citées dans son livre pathétique la Guerre des femmes. Dans la première Louise de Bettignies demandait la grâce de sa compagne, Léonie Van-

houtte

houtte Prison de Saint-Gilles, n° 24

Bruxelles, 19 mars 1916.

A Son Excellence M. le gouverneur de î« Belgique, général von Bissing.

Excellence,

Je viens vous demander la grâce de Mlles Vanhoutte et. de M. Georges Devraes, coudan»nés tous deux à quinze ans de détention par le tribunal de guerre du 1(5 mars.

,Vai mis M. le conseiller Stoeber au courant des incidents de notre instr.ueti.on et des moyens indélicats employés par M. le commissaire Goldsmidt, moyens qui ont amené de fausses dépositions et la condamnation de ces deux personnes.

Mlle Vanhoutte et M. Devraes ont noblement supporté la fausse accusation portée contre eux ils ont fait quatre et six mois de prison,

victimes de procédés 'dû.shonVïë'tes, et je viens

vous prier, Excellence, de leur faite grâce et de leur accorder la mise en liberté.' Je suis condamnée à mort étant donné que par mon silence j'ai aidé les personnes responsables à se mettre à l'abri étant doq-n'â que j'ai refusé de dénoncer qui que ce soit, même pour me justifier, je reconnais avoir mérite la sentence de mort et nia condamnation est juste.

J'ai agi en tout honneur et en toute liberté et crois avoir fait mon devoir.

Je mourrai contente. Excellence, si j'apprends que vous avez agréé ma demande et mis Mlle Vanhoutte et M. Devraes en liberté ç d'avance je vous remercie de ce que vous ferez pour eux et vous prie de croire, Excellence, à l'assurance de mes sentiments distingués. Louise de Buttignibs.

Dans une lettre toute simple, écrite au crayon comme la précédente, Louise de Bettignies fit ensuite ses adieux à la Mère Prieure du Carmel d'Anderlecht.

Prison de Saint-Gilles,

Bruxelles, le 19 mars 1916,

Ma llêvérende Mère,

Je viens d'être condamnée à mort par le i-~ Conseil de guerre. J'aurais été désireuse de. vous voir, ma Mère, avant le grand voyage. Il ne m'est pas permis d'aller à Anderlcctit, .et. puisqu'il vous est aussi impossible de sortir, je viens vous prier de vouloir me déléguer quelqu'un qui pourra nie transmettre vos derniers conseils et votre bénédiction. Je serais heureuse d'avoir un scapulaire du Mont-Carmel, ayant touché le manteau de sainte Thérèse. Puis-je espérer aussi recevoir l'assurance d'une, petite prière de toute la Communauté ? '? Vous savez, ma Mère, combien j'ai besoin d'aide et d'intercession près du Bon Dieu pour obtenir sa Miséricorde. Ma vie n'a pas étû exempte de fautes et je n'ai pas été un modèle de douceur et d'abnégation. Depuis que je suis solitaire, j'ai eu le temps de repasser ma vie que de misères j'y ai découvertes J'ai honte de moi-même et du mauvais emploi que j'ai fait de mon temps et de, mai sauté, de mes facultés et de ma liberté ces cinq mois de prison ont été cinq mois de retraite, de prières et d'étude.

Avec saint Jean de la Croix, j'ai essayé de monter la Montagne du Carmeï l'Ecriture Sainte m'est devenue chère et j'ai fait quelques progrès en latin.

La solitude ne m'a pas pesé j'ai seulement un peu souffert du manque d'air frais en réalité j'ai découvert que le temps de: prison était un excellent noviciat.

La décision du Conseil de guerre n'est pas discutable. J'accepte ma condamnation avec courage. Lors de mon opération, j'ai envisage la mort avec calme et sans effroi, j'y joins aujourd'hui un sentiment de joie et de fierté, car j'ai refusé de dénoncer qui que ce soit et j'espère que ceux que j'ai sauvés par mon silence m'en sauront gré et m'en remercieront par une bonne prière j'avoue que je préfère la rigueur de ma condamnation au déshonneur de m'être disculpée en dénonçant les personnes qui ont fait leur devoir envers leur pays.

Je vous écris fort à la décousue, ma Mëçe, étant encore sous l'émotion du verdict je suis toute brisée et sans forces. Demain, je serai mieux je recevrai le boy Dieu et; me préparerai à l'aller voir au Cielï-'jé voudrais que ces derniers jours ne soient qu'un acte d'amour. de Dieu et de complet abandon à Sa volonté. N'est-ce pas le moment de vivre la prière d'oblation de la Petite Sœur Thérèse ? '? Cette, çtisee, î.Pfitjte Sœur me tient compagnie, ainsi que le souvenir de Mère Isabelle-^ ajoutez-y le Christ, et vous connaîtrez, ma Mère5 mes amis de cellule.

A Dieu, ma Mère, veuillez me pardonner les écarts et les fautes dont j'ai pu me rendre coupable. Une bonne prière, s'il vous plaît, pour celle qui avait espéré se dire votre fille af-« fectueuse et respectueuse.

Louise DE Bettigxies.

Une prière pour ma pauvre Maman Que Dieu l'aide à supporter son épreuve Quelques semaines plus tard, Louise de Bettignies, dont la peine avait été commuée, était envoyée en Allemagne eu dé« tention perpétuelle. On sait qu'épuisée par les privations et la maladie, elle v mourut le 27 septembre 1918. Au cimetière de. Bichendorf, une croix de bois blanc fut fichée dans la terre où elle reposait. « Louise de Bettignies finissait comme elle avait vécu, en soldat. » >- Jacques Patin.

Les États Généraux de la France meurtrie

L'assemblée plénière

dans le- jardin de l'Orangerie Une belle et grande jourlièë, à Versailles. Si quelques incidents sont venus encore, au cours de la séance de nuit, troubler les travaux du Congrès des anciens combattants, ils étaient dus à une nervosité explicable chez des hommes qui n'ont pas coutume de siéger si longuement et de soutenir des discussions. Hier, un souffie' d'union, de fraternité émouvante a, de nouveau, rassemblé lés anciens combattants autour de leur glorieux passé, et sur les fanions partout déployés, la devise ne mentait pas Unis comme au

front.

Pour cette dernière séance solennelle, une vaste tente est dressée dans le jardin de l'Orangerie, et des gradins sont disposés pour recevoir, non seulement les


604^, délégués au .Congrès, mais le plus grand nombre possible d'anciens combattants,. A neuf heures, sous un ciel légère-, ment brumeux, île timides rayons de soleil mettent des teintes d'opale, les terrassés du palais sont animées des groupes innombrables, mutilés poussés sur de petites voitures, aveugles de guerre que dirigent dos formées ou des camarades. délégués que partage encore une discussion, se pressent- aux accès de la. tente. Com- (- ment prendront-ils tons place dans l'oyceinte- Un service d'ordre sans rudesse et plein de gaîlé tes dirige les aveugles de guerre, les grands invalides sont conduits autour de l'es! rade, ci, parmi le brouhaha, chacun, cependant, arrive à rejoindre son groupe ou sa fédération. 11 est dis? heures la quatrième Commission,' réunie en séance plûnière, met au point les 'statuts de la Confédération générale de la France meurtrie, ainsi que les motions qui doivent être présentées1 à l'as- 1 semblée' piénière. ̃•'̃ ̃̃̃̃̃̃̃•.̃̃ Sous la tentu de l'Orarigwie. plus (Je' sept mille cjonibattaiits sont réunis. On a réservé les siégeis nu* blessés, et dé nombreux délégués .s'ont -debout, contenus; dans ect-ospacë trop étroit, par la' haie- des fanions tricolores.

Partout de la gaîté et une franche catoaraderie. La musique du 24° régiment d'infanterie joue la Madelon, de fameuse jnémoire, et des marches militaires. A 16 h. 15, enfin, apparaissent, sur l'estrade, les membres du Comité du Con,grès et le commissaire général, M. Pichot, entouré de MM. Rossignol, Chatenet, Thefcaud et Huinbert Isnae, déclare la séance'ouverte: Le silence est parfait; une atmosphère grave pèse sur l'assemblée cette séartch doit consacrer les travaux des Etats généraux et réunir, en une volonté commune, les aspirations des anciens combattants.

Les motions sont acclamées par le Congrès

M. Pichot annonce alors que trois orateurs sont mandatés par tes Commissions pour donner connaissance à l'assemblée des, résultats des travaux.

Le premier, M. Rivollet, expose les revendications matérielles des victimes de la "guerre. 11 le fait avec une concision vigoureuse çà et là naissent des interl'uptions, mais brèves, aussitôt apaisées; et plus souvent rassemblée ponctue d'acclamations l'exposé de l'or^k'qr.. uyojçi., jes,

prittciçatiix,. voeux. 6, mis; :̃. ̃:<?'

Ï'L ri, rapport sera pré.s{iivt^M;ui ^.fiijc'l; de l'appareillage el *lc la roùd-ucatidn -des ̃̃ inutiles, au ministre des pensions, en vue de nombreuses améliorations

Une charte dut; victimes de la guerre sera dressée elle aura Irait au fonctionnement des tribunaux de pensions, au droit des ascendants, aux soins médicaux et à toute" les questions de contentieux >3° Enfin, ait sujet du rajustement des pensions, le Congrès demande que les ^pensions soient établies, malgré les difficultés de la Trésorerie, eu harmonie avec le coût de la vie. C'est ici la plus grave question de l'exposé: l'assemblée soutient, par de fréquentes acclamations, les vœux présentés par l'orateur. Celui-ci déplore que lés anciens combattants en soient réduits ù faire sans cesse ligure de réclamants cl, demandant que « les crédits inscrits au budget de 1928 soient calculés de manière à permettre ce rajustement », M. Rivollel termine

Aujourd'hui, nous tous, les anciens combattants, nous exprimons nos, revendications dans :lo calme et avec pondération. Que les événements ne uouscoiitruignont pas à la violence! Mais qu'il soit bien entendu que c'est là noire dernier et suprême appel

La plupart des délégués se lèvent et 'applaudisisc'iiL longuement cette, péroraison.

_5J. Monnier, président de l'Association ̃dés'1 officiers; de réserve, J>roij(( ensuUe.la, parole nqur fH7rè" k^tlèclarat'ion 'suivamev tes ̃ fièfégués. «il. Ço r.gj'ès, ,tie» .-Eta I r;û iwrn ux tlC la France 'meurtrie ont étudié une Intervention commune des anciens com!Linnis dans la vie publique, si elle était, nécessaire. si elle était possible, sous quelle forme et dans quelles circonstances elle aurait à s'exercer. Après un. début passionné où nous avons eu un désir ardent de clarté et de vérité, vos (délégués réunis en séance plénièro ont admis à l'unanimité un vœu que je vais vous lire îvous avons constate qu'un malaise pesait sur le- pays.

Nous avons àiialy. les' causes et nous avons roconDU qu'elle1:: avaient une origine morale et qu'il apparte-nuU aux anciens combattant!, l'orcc morale et force Hoeiale d'interve3iiV rê'sohuneiit dans un esprit de paix pour l' sauver les fruit: de notre victoire, et peser suv Jes destinée:; Uc I:i France. \ous avons senti <jùe-le pays attentif it un jieste et qu'il ne comprendrait pas que nous nous soyons réunis en cette ville pour revendiquer nos droits sans reconnaître nos. devoirs.

M.1 Monnier donne îeciure un vœu adopté', en 'séance plénière, par les coin»missions, et qui affirme la volonté des anciens combattants d'entrer énergiquemeàt dans la vie publique et d'y jouer le rôle auquel les appelle leur qualité de sauveurs du pays. La partie du vœu où il est dit « et sans; pour, cela renoncer « leur' idéal politique particulier, de collaborer tous à un effort (Je compréhension mutuelle et d'entente sur tes problèmes

/;i :FEU!LLETO~~TTERA!RE T)~ T~VËM&RE"t927 CHRONIQUE DRAMATIQUE DU « FIGARO

L'ATELIER LA DANSE DE VIE, pièce en 9 tableaux par M. Hcrmon Ould, version française de MM. A. Csntillon et Beinard 2Tirnmei. THEATRE MICHEL x EVE JOUTE NUE, «œédiè m 3 actes de M. Peul Nivoix.

L'Atelier nous a toujours révélé des talents neufs et hardis, français ou étrangers. Pour nous en tenir aujourd'hui à ces derniers, nous rappelons (fue Ch. Dullin joua sur la scène de la place Dancourt la première pièce de Pirandello qui fut applaudie à. Paris Lu Volupté de l'honneur avant d'y faire triompher Chacun sa vérité que l,a Comédie du bonheur, adaptée a la scène française avec autant de bonheur que Je titre en contient par M. Nozicre.vienl à peine de terminer une fort longue et belle carrière. Bien d'autres encore vinrent nous surprendre, instruire et séduire à cet Atelier, un de nos théâtres qui, avec ceux de Jouvet, Pitoefï, Baty, Lugné-Poe (puisque Copeau a fermé ses portes), se sont voués à Tari théà-' tral avec un désintéressement passionné çt enfin couronné des plus beaux succès, sir mérités par tant de soins, de peines ef d'admirable, labeur. Fidèle à sa tradition, l'Atelier nous a donné, ces jours-ci, une pièce d'un auteur anglais qui, je le crois bien, était encore jusque-là fort peu connu à Paris, d" inoins par les profanes. M, Hermon Ôuld, nous apprend la notice, est un des auteurs les plus estimés et aussi les plus discutés en son pays. Il est Anglais, mais d'origine irlandaise, et cela ne surprend point, car on sent passer ejï quelques-uns des neuf tableaux dont se compose Danse de vie, un peu du l-êve symbolique cher à Yeats, le, grand poète d'Irlande, et beaucoup de ces brumes, tour à tour déformées et reforméc§f fini prolongent les persoanaees

qui mettent en jeu la vie nationale. est, chaleureusement -accueillie par l'assem- blée. '.̃-̃̃'̃̃̃̃

M. Ruffenacht rapporte la^ question du front unique* ..V Le front unique.'est réalisé t>, dèclare-t-ii parmi les acclamations. Il explique que toutes les associations seront réunies en une Confédération nationale, chacune conservant son autonomie. La Confédération aura à sa tête un conseil d'administration où pourront trouver place les représentants des grands groupements, et ce conseil aura la mission d'élire un bureau.

L'orateur, dans le -.silence, prononce ces quelques mots qui ont aussitôt le don de déchaîner l'enthousiasme

« Les membres du Parlement ne pourront pas -faire partie du bureau. » Et quand tous les vœux ont été ratifiés par l'assemblée, son président, M. Pichot, fait cette déclaration

l'n grand geste vient d'être accompli notre volonté commune était de nous chercher et de nous ̃rçtrou'yer. C'est maintenant chose faire'. 'Va- geijêratîon da fbu'.n- reh-oùvé son- unité. {Applauditisemenls et bravùsi) Trois résultats' «nt été acquis 1" Nous avons rédigé; un câhler; unique de revendications 2"! Le front unique est créé dans une large confédération nationale Les anciens combattants ont solennellement décidé de faire leur entrée dans la vie active du pays. Trois millions d'hommes affirment ainsi par notre voix qu'ils tic laisseront pas mourir le pays qu'ils ont déjà sauvé.

Les Etats Généraux de la France nieur- trie ont terminé leurs travaux. Une longue ovation sriltic M. Pichot, qui, avec M. Linville, a donné naissance au congrès. Mais, avant le geste de clôture, les anciens combattants sont débout et, pour un solennel hommage à leurs camarades tombés au champ d'honneur hommage combien émouvant en pareil lieu et rendu par de tels cœurs, observent une minute de silence. Aussitôt après, la Marseillaise s'élève c'est un grave moment où la pensée de la patrie et la gloire des souvenirs unissent en une même ferveur les sept mille combattants qui représentent ici ceux de la France entière.

Le défilé des associations

A une heure et 'demie, toutes ïes délégations qui composaient le matin l'assemblée plénière, reviennent se réunir sur la terrasse du palais et tout le long des bassins, autour de leurs fanions, tandis gué dans les larges"avfc?iiii(is de Versailit-s*; s'ànïas'Skît; là". -faute? -Eni iin cortège f rater!iel,.le,s. délégués aux..Etfl.JtfS généraux vonî Í défiler dans ïa"' ville rp^ale. Quel magnifique, spectacle, sous ce ciel bleu légèrement éclairé parle soleil, parmi la 'belle ordonnance de Versailles et les jeux des grandes eaux, que deux mille -drapeaux tricolores flottant sur une foule mouvante A deux heures, sur le balcon du Sa- lon de la Paix, apparaît un homme, le caporal clairon Henri Sellier c'est lui qui, le 11 novembre 1918, sonna, dans les tranchées de Çapellc, l'heure de l'armistice.; il sonne aujourd'hui le ralliement de quinze, mille combattants venus, à Versailles, renouer les liens d'un grand passé. Et les notes du clairon émeuvent intensément les drapeaux s'inclinent et c'est dans un recueillement solennel que s'ébrartlè le cortège.

Du milieu de la cour pavée, celui qui assiste à ce défilé grandiose, a vite le cœur serré c'est bien la France meurtrie qui, passe Voici d'abord, les orphe- lins de ta guerre, fillettes et garçons, derrière leur bannière ils sont nombreux; ils ne portent pas le deuil, leurs petits visages sont cannes et sages, mais chacun porte le grand .souvenir d'un héros. Derrière, eux vient le comité d'organisation du Congrès qui a à sa tête M. Scapini, président des aveugles de guerre. ̃MM. Pichol, président d'honneur "ÎJl'i'nioiï Fédérale Rossignol, président de; TLTX.-C. BùlFéiKiclil, secrétaire' gé-

̃nêr;!il,deJ,l;(lfVe;;iia.î^: dn dombqtfaiit Jean

Desfjons, 'président de la Fédération des '1 A. P. G. Beaurcgard, président des Fono-, lionnaircs anciens combattants DaptoasH^0* président de «'Aide et Protectfon » Darman, président de la Fédération des mutilés de Seine-et-Oise Linvillc, directeur du Journal des Mutiles Fontcny, président des Combattants républicains Thébaud, président de l'A. G. M. G. Brouse- hiiche, secrétaire général de VV. F. Jossaiul. président des Cheminots anck'iis combattants Casablanca, président de la •Fédération nationale des anciens combat- tants des- Chemins de fer Randaux, président, de VV. F.

L'Association générale de1- mutilés de guerre, derrière son président, M. Demogé, s'avance dans un calme pesant légion [émouvante d'amputés et de boiteux, grands invalides à la poitrine constellée de médailles et qui tous, lentement, passent îlevent une foule tout murmure s'est arrêté et où on nf voit que des vêtes mies. Derrière eux, les aveugles de guerre, en un groupe serré, qui vont au bras de leurs camarades rie combat et qui lèvent vers le ciel un visage sans regard la légion des « Gueules Cassées », dont le .spectacle étreint le cœur

(Voir la -suite en. troisième paye.)

par exemple; du Baladin dn inonde Oc-

cidental, cette admirable piè<-? de l'Irlandais Synge.

La Danse.: de vie, d'un mouvement i un peu trop lent, long, souvent bizarre, i el qui ne nous entraîne pas ass?7. en son élan, comme si un brouillard nous j séparait de son rythme et nous empêi chait iVy participer, est une pièce très curieuse- el toute pleine de belles, poértiques et ironiques choses il faut bien t'avouer, elle est pleine aussi, par endroits, d'un verbiage assez confus. Mais elle .est si parfaitement jouée par des acteurs vraiment si excellents, si coinpréhensil's, et la mise en scène (qui devait être fert difficile) est si réussie en des décors tout à fait adéquats au sens des événements, avec des projections d'effet très neuf et hardi que l'an écoute cette pièce avec intérêt et curiosité en ilui pardonnant ses 'môfocnls. n'o'irs,

-• ̃^̃vV*; ̃̃̃ jV ̃

Ce moi. noir » ̃m'incite à ouvrir -ici une petite parenthèse. Je, voulais déjà, l'autre jour, réclamer au théâtre Pitoeff ce que réctame aujourd'hui du théâtre de -1* Atelier un peu dç luinière Oui, je comprends bien les nécessités de l'ombre au moment des projections. Mais le? malheureux spectateurs -Sont, pendant toute la pièce (hormis les entr'actes), plongés dans une obscurité qui, parfois, est' totale. Loin de concentrer l'attention sur la scène, d'ailleurs faiblement éclairée, cette ombre fatigue à la fois cette attention et la vision du spectateur. Regarder devient un labeur.

Billet dttmatiti Quellé surprise I On vient de publier, en un volume luxueux, Le Discours de la Méthode, en un de ces volumes où depuis longtemps nous sommes habitués à ne trouver qu'un sonnet oçtosyllabique sur chaque I page ou trois vers japonais. C'est beau- coup d'honneur. Inintelligence pure ivést pas toujours si bien traitée. On pourrait même affirmer que ,si elle n'est pas complètement méprisée aujourd'hui, on, ne, lui pardonne guère sa tenue ou sa superbe. Nous ne dirons pas que le petit livre de ] Descartes fut mal accueilli dans le monde des lettres. Non. Mais il -éveilla beaucoup moins d'idées que de souvenirs. Des souvenits'au reste plutôt gais, des' souvenirs de lyçée^des'nôtns de professeurs, des chahuts, des pensums, des examens. Quant a,. la Méthode, chanson» Et serait-ce simple hasard, ou signe-: *des temps, que de trouver dans le dernier numéro de L 'Intermédiaire des' chercheurs et des curieux, précisément toute une sérié de questions concernant Descartes ? On aimerait, en effet,: à savoir "non .pas du., tout comment le philosophe sut conduire son esprit selon la ligne qui mène à (a perfection absolue, mais bien comment il se comporta vis-à-vis de certaines, dames dont il se soucia fort peu de nous entretenir. Qu'estce que cette damt de la Michaudière ou de la Menaudière qu'il courtisait? Et qu'est-ce que la petite du Rosay ou du Rose! qu'il aurait songé à épouser ? Adrien Baillet ne nous renseigne que très imparfaitement sur ces jeunes personnes. C'est grand dommage. Car; on l'a remarqué, depuis un demi-siècle nous n'arrivons pas h, saisir la pensée d'un homme si nous ignorons les cptillons qui tr.avef sèrept. sa vie pour son bonheur ouson malheur. Et jceci d'ailleurs explique bien des choses, par exemple, qu'on ne parle jamais du calcul analytique. Allez donc vous y reconnaître dans Tés équations," vous q\ii' he<sttvez même pas "ie prériôp de Mlle du Rosel, Oui ou7

non, le bpnufjs#)£;;<b,t-51. fa. c^pspl'd/i mariez

la mieux partagée ? ~? ̃ ̃ «,. < Artieny. ̃

L'affaire des titres hongrois Une troisième arrestation

Conformément au.inandat d'amener délivré, samedi, par: J^fo Gliirdt .juge d'ihS!- traction, deux inspecteurs de la Sûreté

générale, se sont présentes, hier matin,

50, rue des Ecoles, et ont arrêté M. Georjf»cs-Françoi.s-,loseph.' de Fallois, agent d'assurances, frère de Paul de FaUois, ̃̃arrêté la veille.

Georges de Fallois n déclaré qu'il élult très étonné de la décision du juge en eu qui Je concernait, car il n'a fait que si}{ncr, de bonne foi, -des certificats nécessaires ;'i l'estampillage des titres honigrois. L'agent d'assurances a été conduit rue des Saussaies, puis au Palais de Justice où il est arrive à flnzq heures et demie. Introduit aussitôt dans le cabine! de M; Glard,' il a protesté contre son arrestation pi a déclaré qu'il ne répondrait qu'eu présence de son avocat, qu'il n'a pas civ core désigné, il ne voulait même pas si-î gner son interrogatoire et ne l'a .fait qn?.: loj'squ/ii ru !v>ir:t{iny1ef Ui'îrgiçtrat'^llaJt.' pa.W. ser outre. :i,'rr;>, •"̃? .•-?̃ ;$̃̃• ,'•<̃ j-j Georges- 'de'' Fa Ht» i s a-été cfcroué à.- midi et demie à la prison de la Santé En ce qui conevrne Paul de Falloisj; confirmons ce que nous avions dit, hiery, qu'il était en relations constantes avec Jog représentants soviétiques à Paris il .a. même été inculpé par M. Chadc,r, juga- d'instruction, dans l'affaire de la; Ban- que Russo-Asiatique, et a bénéficié d'un non-lieu. ̃ Il a choisi comme défenseur M' Henry

Torrès.. ̃̃?̃.̃•

lin ce qui concerne- IL La Gaze., ce derv:, nier n'a pas été entendu comme .tenions, ̃.̃ niuîc hir>n pntlimf int'lllnô. fî^s ROn nri'ir

mais bien comme inculpé, dès son arrit vée Paris.

Un mandat de comparution lui avait été. signifié le 10 novembre à Cugnn.ux (Haute-Garonne). C'est lui-incme qui -a tenu h s'expliquer hors la présence, de son défeniieur, et le juge ne lui a;posé :iùetuiïï. question- Le banquier Blumenstein ne :,era pas iaterrogé aujourd'hui, il sera amené, à deux heures, au Palais de Justice pour assi^ ter la transformation des scellés fernu^' en sa présence, après les perquisition;; c-â scellés ouverts. Il a choisi comme défenseurs Mc Henri-Robert et Henri Darnion Jean de .Fallois a demandé à M" Henry Torrès" de le défendre.

Une impression ïoxk -iiustp'^e" dégage- dh,

cette sombre atmosphère. L'échange vital qui "doit s'établir entre acteurs et public en est considérablement amoindri, et enfin beaucoup de personnes sont mal à l'aise dans tout ce noir. 11 ne faut tout de même pas en arriver à ce que les spectateurs nerveux aient v peur.?'. Peur de. ïa pièce, de la salle, de leurs voisins, de la critique et de la I littérature. Et puis' les pièces à succès j ne doivent pas se jouer dans les ténèbres. Seul le four a le droit'd'être noir.

̃ *• •_ 'n'

Revenons à La Danse de, vie. Nous Y voyons un jeune homme de vingt-trois ans. Beresford, quitter le manoir palernel où il s'ennui? pour se lancer dans t'existence. et s'efforcer d'en comprendre le sons. Il se mêle à divers milieux, voulant observer et partager la vie des travailleurs, des pauvres, des malheureux. Il a été heureux chez ses parants, mais s'y croyait fort misérabh1, comme tous lès jeunes, vivant chez les vieux. Les souffrances- d'mitrui l'intéressent donc: r réelles ou imaginaires. Ces souffrances' imaginaires, pensées, rêveries, sont ici 'représentées aussi bien que ce qui, à la scène., doit nous Sembler réel. Ce n'était pas facile.. Et Tari hahile-de la iriise en scène a réussi ik une sorte de tour.de force et de fantas-j magorie intelligente, où tout est à la, fois imprécis, invraisemblable el x-ompréhensible. Après des péripéties diverses dont celle d'un incendie et d'un sauvetage, fort ingénieusement réglés reflet des liammes, :fumée, > odeur de soufre. rien n'v manque, Beresford trouve l'occasion cïe se dévouer à son

prochain. Pour sauver le mari voleur

d'une brave et tendre femme chez laquelle il loge, il prend le vol à son compte et va en prison. Ce tableau, et celui Beresfcrd est sur son lit de prisonnier derrière les hautes -grilles, sont a mon avis les p'Ius salissants de la pièce et, à eux seule, mériteraient les

LE MONDE ET LA VILLE

£es Çrands VJ/tariages 1 Ainsi que nous l'avons annoncé^ le mariage ,de S. A. R. Mgr le prince Xavier de BourbonPiirmc avec Mlle Madeleine de Bourbon-Busset a été célébré avant-hier, dans la vieille église historique de Lignicres.

1 S; .M. •l'impératrice -Zita, sortant, pour ia première 'fois depuis la mort, de l'empereur Charles, de la retraite qu'elle s'était imposte-, avait tenu à témoigner par sa présence ia grande .affection qu'elle porte à son frère. Venant di- ,,rèctement d'Espagne, elle était arrivée à Li- gnières dans la soirée du it novembre, en même temps que S. À. R. Mme la duchesse de Parme et que LL. AA. RR. le .prince et la princesse Sixte de Bourbon-Parme, les princes ̃René, Louis' et Gaëtan, les'princesses Isabclle et Henriette, ainsi que la princesse-Béatrice, de Bourbon-Parme, comtesse Lucçhesi-Pallî et le' 'comte Lucchesi-Pcilli. ..• t,, ,.( LL.AA. RR. la grande-duchesse: de LUxem:bourg et le prince Félix' de Bourbon, prince de Luxembourg, arrivaient également de Bruxelles, où ils avaient assiste, en, qualité de parrains, au baptême de la princesse' Joséphine-Charlotte j de Belgique.

La cérémonie religieuse eut lieu samedi matin, à onze heures.

Précédant le cortège. S. M. l'impératrice Zita ;̃ 'était, rendue 'en voiture à l'église, accompagnée par la marquise Dalla Rosa et Je capitiine de vaisseau Bertrand. S. G. Mgr Itard, archevêque de Bourges, l'attendait sous le porche, en habits pontificaux, mitre en tête, et lui souhaitait la bienvenue en termes d'une haute élévation. Bientôt le- son des cloches annonçait l'arrivée du cortège. En tête marchaient les gardes du comte de Bourbon-Lignières, en grande tenue; Le comte donnait le bras à sa nièce. Mlle Madeleine de Bourbon-Busset portait une somptueuse .robe de satin blanc drapée, sur laquelle s'étendait, ̃ en forme de manteau de cour. ie long voile.de -dentelles, en précieux point d'Angleterre. Il 'était retenu sur la tête par ̃ le superbe diadème fleurdelisé en diamants, cadeau cie S. A. 'R. Mme la duchesse de Parme et cies princes de Bourbon-Parme. La traîne du voile était, portée par deux pages habillés à l'ancienne, en velours 'bleu, François de BpurbonBusset, 'fils.' .4!4;çomtc. de Bourbon-JB^sset; et; Georges dénia R-ochefoflcauW,. fils-, flu'. comte Pierre de La Rochefoucauld.

i Le prince Xavier suivait, donnant le bras à Mme la duchesse de Parme. Il portait l'uniforme de capitaine d'artillerie de l'armée belge, la poitrine barrée du grand cordon de l'ordre de Léopold, avec ses nombreuses décorations de guerre, dont, au premier rang, les croix dé guerre française et belge.

Précédée de son aide de camp, le capitaine Speller, la grande-duchesse de Luxembourg donnait le bras au prince Sixte de Bourbon, qui portait également, l'uniforme de capitaine d'artillerie de l'armée belge. ̃ Venaient ensuite

La princesse; Sixte de Bourbon au l>ras du prince Félix de Bourbon, prince de Lnxcmbourfi la comtesse Georges de Bourbon-BusSc-t et son fils, le comte Hené de Bourbon-

Busset le prince René de Bourbon et la

princesse Béatrice de Bourbon, comtesse LuctHcsi-Pa'Hi le prince Louis de Bourbon et la princesse Isabelle de Bourbon, le prince Gaétan de Bourbon et la princesse Henriette de Bourbon. le comte de Bourbon-Bussct et la comtesse de Bourbon-Lignières, le comte LucchesiPalli et la marquise d'Alhon, le marquis d'Albon et lit comtesse Philippe de Moustier, le comte Philippe de Moustier et Mlle Agnès de Bourbon-Bu-set, Je prince de. Clermont-Tonnerre el Mlle Anne de Bourbon-Busset, le baron Séguicr et la comtesse de BourbonBusset douai riéte. le marquis de Mnilly-Xosle iet la comtesse, :de pourhon-Bussct, le comte de Bourbori-Chalus et la.princesscdc ClermontTonnerre, le duc de Maillé et Mlle Louise de Bourbon-Busset, le comte de Mailly-Ne'sle et la comtesse de Malcyssie.

Mgr Izàrd donnas la bénédiction nuptiale et rappela, dans une éloquente allocution, les fastes des deux Maisons et leurs ancêtres communs. La cérémonie terminée, l'archevêque se rendit h. la sacristie pour la signature des actes de raariage. Les témoins du prince étaient: S. M. le soi des Belges, représenté par S. A. R. Mgr le prince Félix de Bourbon, prince de Luxembourg, et S. A. R. Mgr le prince Sixte de Bourbon ceux.de la mariée le comte de Bourbon-Busset et le comte René dé. Bourbon-Busset. Dans -les salons du château, les nouveaux mariés, ainsi que leurs parents, assistèrent ensuite au défilé des invités, venus du Berri, du Bourbonnais. d'Auvergne et du Beaujolais. Selon une ancienne et touchante coutume; le comte de Bourbon-Lignières avait invité tous les fermiers et employés de ses domaines. Le prince et la princesse Xavier tinrent à se rendre dans la vaste orangerie où ils étaient réunis pour recevoir et répondre à leurs voeux de bonheur. Dans la soirée, S. M. l'Impératrice, accompagnée de fes frères et sœurs, quittait le châj .teau enseveli sous la neige, où leur frère venait

̃'applaudissements. La scène <iè la prjson est double. D'abord, réalité le gardien, assis au delà de la grille, ̃bavarde avec son prisonnier enfermé et qui sera libéré le lendemain matin. La nouvelle de sa libération n'enchante pas Beresford. C'est que cet inquiet, ce

tournicnté^.cçt incertain, en prison se

sentait délivré de lui-même. Et cela est beau -et vrai. 11 n'avait plus à penser à lui. Et sa conscience, heureuse d,; son dévouement récent, suffisait à lui rendre douce cette cellule. Seconde scène rêve. Beresford endormi voit venir à lui un ménétrier qui jette des airs tour• ncyanls et convie toutes les créatures du inonde à la danse. A quoi bon se tourmenter et vouloir sauver les humains ? Nul ne peut changer leur sort. L'essentiel est de jouir de cette, vie j. brève, chacun à sa façon, là le destin |:vous a placé l'essentiel, est de dans;;r et non de pleurer. « Danse, petit homjine. danse Et Beresford voit passer et danser, aux sons d'un jazz, dans une brume déficieu sèment irréelle, i tous les gens qu'il a connus et d'aulres, ceux qii'il ne connaît point, jusqu'au moment où, se levant à son tour, il vole au devant de-la femme qu'il aime et avec elle se met à danser. Cette jeune fille qu'il a toujours chérie, sans se l'avouer, est une--douce Olga, j; qu'il retrouvera au dernier tableau et qu'il épousera. Seuls, les rêves', avouera-t-il à sa fiancée, lui ont dit la vérité. Et il croit trouver le mot de la vie dans un heureux amoiir. Conclusion égoïste dont le public, égoïste aussi, est fort

i satisfait.

II y a beaucoup d'autres choses en cette pièce, incidents, personnages.^ Et celui d'.Olga, important. Tous ces rôles sont tenus avec une vie exceptionnelle: par Mme Dullin (admirable de simple et égoïste douleur) en madame Brendle; MM. Vital, Decroux, .La>nallc, Beauchamp (ce dernier si pittoresque gardien de prison); Seroff.en extraordinaire vieux ^voe» ivre et incendiaire

mrimomur •••

1 de renouveler, sur vieille terre boutbpnnienne, l'alliance entre deux branches de la Maison de Bourbon séparées depuis Louis XI.

DANS LES AMBASSADE^ h Vr

1 =~====--=:==

La comtesse de PereUi de La Rocca, femme deS. Ext. l'ambassadeur c|e -France- en Espagne, est arrivée mardi à Madrid, avec son fils, en automobile, venant de Bordeaux et de Sainl-Sébastien, où elle a passé quelques jours. S. Exe. Fakhry pacha, ministre d'Egypte est rentré à. Pari?, venant de "Toulon, 'où il j avait accompagné les souverains égyptiens.

LE ï MaNDLr OfFICiF_

S â\J.A'ngel' Gallardô, ministre' des affaires étrangères de la République. argéntine, sera de .retour a Paris vers le 24 novembre. V,t;.mt

y J -̃̃m ̃– 11 .1 ̃̃•!•̃•

R^sei^e^mï^JMPEP4JÉ£ :i '̃̃̃'

( ~'>~ I,é <Irtc etula dttchesse de Gramorit nüt

Le duc et la duchesse de CJra.mOnt ont

| donné samedi soir, dans leut resideri.Ce de.'Valfière, un bal très animé au cours duquel eurent lieu deux entrées costumées très réussies. L'équipage Noailles avait fêté le matin la Saint-Hubert par une chasse très brillante. La marquise de Bryas a donné. samedi dernier un très élégant goûter suivi 'd'une heure tic musique.

Reconnu y ̃ '• ̃ S. Exe. M. Loudon, ministre des Pays-Bas, S. Kxc. M. Hermlte, ministre de France, princesse de La Tôtir d'Auvergne-Lanfagais douairière, duchesse d'Uzès, comtesse Albert de Mun, duchesse de Morny, comtesse J. de Breteuil, marquise de Talleyrand-Périgord, comtesse de Cnstcja, Mme. Louis Singer, lady Bvelyn Bnring. comtesse de Blanchanip. duc de Morny. comte V. G', de Maigret, MM.. André de Fmiciuiêres, Keynaldo, André Rivollet, etc.

HIENFAISANCE

Le Cercle National des Armées de terre et de mer donnera son premier grand bal de la saison le samedi 26 novembre, à 22 heures, dans les salons du Palais d'Orsay. Prix d'entrée 15 francs. On se procure des cartes, au Secrétariat du Cercle,- -40.; ayenue de :I.fQr)é);a:. .,>

-».~a.r~ e.

ÇBftcifcs: :̃>̃{ ?:\™™t ™kti}}? S'

'# Le déjeuner mensuel d&la Société: de Géographie commerciale de Paris réunissait, jeudi dernier, une nombreuse assistance d'élite autour de S. Exc. M. de Chlapowski, ambassadeur de Pologne, qui avait accepte la présidence. Au dessert, M. Louis Marin, président de la Société, a souhaité, en termes chaleureux, la bienvenue à l'éminent ambassadeur. Après quelques mots de M. Henri Lqrin, secrétaire général, et un exposé de M. Fourgous sur son récent voyage au Maroc, M. de Chlapowski a clos la série des discours par une. fort belle allocution marquant la place nécessaire de l'amitié franco-polonaise dans la paix et la- prospérité de l'Europe nouvelle.

DEV1L. .̃̃̃̃' ̃ ̃̃ '̃'̃. On annonce la mort, à l'âge de soixantequatorze ans, de M. Lucien Lambeau, chevalier de la Légion d'honneur, ancien secrétaire de la commission du Vieux-Paris, ancien archiviste du Conseil municipal, auteur de nombreuses études sur l'histoire de Paris. ̃:

On nous prie de faire part de la mort de M.-P.hR. Cutiradi, sous-directeur du Crédit Lyonnais, décédé le i 1 novembre, Les obsèques auront lieu demain wjhrdi'i S courant^ à:2 h> 3,0.: Oh se-.Téuniriï-aU cimetière- de Boulogna ancien. De la part de Mme Cunradi, sa veuve de Mlles. Colette et Marcelle Cunradi, de Mme et du docteur Jean Roche, ses filles et gendre. On annonce de Beauvais la mort de M. Achille Bellmi, ancien maire de Formerie, qu'il administra pendant trente années, ancien conseiller général de l'Oise, décédé à l'âge de quatre-vingt ans.

On nous annonce la mort de Mme Adrien Volland, née Marie-Lucy Putegnat, veuve du sénateur de Meurthe-et-Moselle, ancien maire de Nancy, président du Conseil général de Meurthe-et-Moselle, bâtonnier de l'ordre des avocats, décédée subitement en son domicile, ir, cité Vaneau. Les obsèques auront lieu à Nancy. Ni Heurs ni couronnes. Le présent avis tient lieu de faire-part.

line messe anniversaire pour ie repos de l'âme de M. Antoine Durant des Aulnois, notaire à Paris, sera dite le jeudi 17 novembre 1927, à dix heures, en l'église de la Madeleine. On annonce là mort de M. François Berge, président de chambre à là cour d'appel d'Alger, décédé à l'âge de soixante-dix-neuf ans. Le colonel Berenguier,- commandant la

:̃•' ̃ ̃ ..̃•̃ ̃ r»£' i.'

Mlle Kloucowsky, gracieuse Olga, et enjfin M. Lecoùrtois,. jeune Beresford qui s'est tiré avec honneur d'un"1 rôle difficile entre tous.

''Ir'' 1.°.

*v ̃<̃"• 'l. v.

Quelle gentille pièce que celle de M. Paul Nivoix. Je suis bien en retard avec son Eue tolite nue. Mais, rassurez-vous, elle n'a pas eu le temps de se rhabiller (au moral, s'entend !). Le public ne lui en a pas laissé le loisir. Elle a beaucoup de succès. Et vraiment il faudrait avoir j l'esprit bien chagrin pour ne pas se diI vertii- (le bon cœur à ce vif dialogue, drôle, preste, plein d'une grâce ironique et d'une comique amertume. C'est un épisode de la mésentente éternelle entre la femme et l'homme entre elle et lui: elle et elle, lui et lui.

Gérard ne veut pas être « bouclé » par la dangereuse Andrée. Ils s'aimeront en respectant leur liberté réciproque. Le rêve d'Andrée sera donc de prendre, dans la vie de ce Gérard indompta| ble, un place presque conjugale, et la terreur de Gérard sera de se laisj sêr surprendre par la douceur d'un

tel état. En vain il lutte, se rebiffe, se

détend; Andrée-Eve, un beau jour,, la faveur d'une scène de jalousie (au dedans) et d'ïine'! pluie diluvienne (au dehors), l'apprivoisera, le soignera, le gardera, l'enivrera. Gérard, qui s'était si bien gardé et défendu jusque-là, est pris, et bien pris. Mais c'est qu'il avait déjà de bien sérieuses dispositions à abdiquer. Si, tout au fond de lui-même, 'il ne s'était pas senti une fort tendre faiblesse, aurait-il pris tant de précautions contre l'envahissement de l'habitude et de l'amour ? Deux actes sont l'histoire amusante et bien menée de cette lutte toute de ruses, de dissimulations, d'habiletés payées de larmes; de mensonges, d'inventions roublardes chez Andrée, de reculades et de paniques chez Gérard méfiant et tenté. L'excuse d'Andrée et sa raison, c'est rn'eHc âtmev Gérard

'f.i

̃16' légion de gendarmerie, est décédé à. Môht*. pellier. -• Nous apprenons le décès, survenu à "New- ̃ York, de M. Alexander Philipps, ancien vice- président de la Guaranty. Trust Company, of New-York, à New-York, et ancien directeur de In succursale de Paris. Le défunt était Ici frère de Mme John Roux. -• •:̃̃̃̃ Les obsèques de. Mme Jean Guiraud, r.éc Marguerite Petit de Julleville, auront lieu de" .main, mardi, à dix heures, en Téglise. Saint.- /• Lambert de Vaugirard, et l'inhumation au Père- Lachaise. .,̃. -t ̃ On se réunira à l'église. On nous prie d'annoncer la mort de Mme L'Hotte, née Antoinette Deschars, pieusement décédée à Luftévillc le 12 novembre. Les ôbsè-J nues auront lieu à, Lunéville "'derpain mardi 15, à dix heures. Pe la part du qolpnel L'Hotte.^ du capitaine et du lieutenant L'Hotte, de M. Jean' L'Hotte et du capitaine Baratchart. Le présent avis tient lieu d'invitation. -Ni fleurs' ni- courorines. •̃ Serighy.-

PETIT OAfcîNET

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ï

Chéruit, 21, place Vendôme. ̃•̃ ̃̃̃J Mme Wormser solde actuellement robes, •'» manteaux. costumes sports, fourrures, lingerie; robes de jeunes filles et fillettes. ̃ Prix avantageux, au comptant. ̃

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h'Embassy a remis Paris à la mode ses déjeuners à 35 francs'» ses dîners à la française., son orchestre argentin, son jazz yankee. UËmbassy, c'est Paris et sa féerie.

Embassy, 136, avenue des Champs-Elysées»

LES EVADES DE GUERRE

L'Union nationale des évadés de guerre offrait, le 11 novembre, un déjeuner aux représentants de la presse parisienne. De nombreux journaux répondirent à son appel, désirant s'associer à l'effort qu'elle poursuit pour que les évadés,. ainsi que cçux qui tentèrent, sans y parvenity <lc quitter les prisons de' l'ennemi, reçoivent la 'récompense qu'ils ont méritée. Une loi a été votée, en effet, qui créû une médaille des évadés, mais s'il est vrai que nul n'est censé ignorer la loi, coin- bien peu la connaissent, en cette occasion, parmi ceux qui pourraient en invoquer le bénéfice. Il s'agit donc de susciter des candidatures, par une large propa- gande, afin qu'aucun de ces héros obscurs et modestes ne soit oublié. C'est ce qu'exposèrent en des discours longuement applaudis M. Ducellier, prési* dent de l'Union, et M. Diamant-Bergèry

vfce-présitleril."

( Tratàrit le' proSramrnè Ûo • l'Union, îl^ annoncèrent leur intention dû rcrttaiil* quer pour elle la personnalité civile qui lui permettrait de recueillir des dons et d'assurer ainsi une retraite honoràble à ses membres peu fortunés. M. G.

–s~

i la Compagniede la Ghineetdes Indes En dehors de ses collections de cératniques chinoises ancienes et de pierre» dures, la Compagnie de la Chine ot des In» des présente actuellement, au troisième étage de sa Galerie spécialement réservée à la décoration, une sélection très corn*plète de meubles anciens, paravents de In* que, tables basses, sièges, armoires, petits cabinets, 39, avenue de Friedland.

*+– ̃

COUTURE"

Pour cause de transformation, ftobîN lard, 13, rue du Helder, soldera un lot de robes, manteaux, lainages, soieries à des prix exceptionnels depuis 100 francs, demain mardi et mercredi 16 novembre. (Au reKHle-chaussée.) ̃ .»..̃

l'aime, lui aussi donc, cet amour est aussi l'excuse et la raison de sa terreur, de ses appréhensions et enfin de sa défaite et de sa lâcheté.

Les voilà donc unis, vivant ensemble. Bonheur. Ennui. Gérard travaille. Andrée le voudrait tout à elle. Il gribouille; elle parle il doit finir un rapport pressé elle vient l'en distraire en lui montrant le plus joli dos d'Eve toute nue. hors d'une étonnante robe de bal. Encore une des contradictions de cette Eve ses chemises sont d'une chasteté parfaite mais cette robe « habillée » est d'une non moins parfaite impudeur. Tout cela est charmant. En vain Gérard» qui se croit las d'Andrée, entendra, derrière une portière, une Andrée qu'il ne connaît pas car, faussement avertie du départ et du mariage de Gérard par un ami perfide et roublard qui veut « faire une expérience» afin de libérer son ami, Andrée révèle avec rage que, elle aussi lasse, excédée, ne pense qu'à la rupture libératrice. Ce Gérard, décidément capturé, sujet hors ligne, ce Gérard, pour l'acclimatation en ca^e oublie fort facilement ces révélations. Andrée lui retombe dans les bras. Gérard est parfait. JI la croyait lorsqu'elle mentait, ne la croyait pas quand elle était sincère il est tout ravi de la croire encore lorsqu'elle se met à mentir à ellemême en même temps qu'à lui. Et le rideau tombe cependant qu'elle ramasse avec une grâce sournoise le billet d'tin adorateur nouveau, déchiré en l'honneur de Gérard, mais dont, tout compte fait, elle glisse en son corsage, avec l'adresse et les indications voulues, des possibilités futures.

Mlle Renouardt n'a jamais si bien joué ni semblé plus jolie elle est délicieuse. Mlle Auger est vraiment impayable en son role de cousette, arnîe. perfide et serviable à la fois. M. Stephen est un Gérard excellent, et M. Berlcy est fort amusant en ̃& faux bon.

gros » ̃̃

gros Gérard ^'Hou^lle.


n :fl w

DERNIÈRE MEURE

Déclarations de M. Staline sllif la politique des Soviets MosifojJ, 13 novembre. r– La presse pubïielle, compte reridu.de conversations qui qnj eu lieu entre Staline et les représentants de délégation:; ouvrières d'Allemagne, de France, d'Autriche, de Tchécoslovaquie, de l'Amérique du Sud, de Chiner de Belgique, de Finlande, du Daperna.r)>c,t d'Esthonie, conversations qui

pnt;4uré six heures.

Képbndanf"a' là ..question i Pourquoi l'U: ïi: Sr}'i)li' ïaït^lîë':pas '-parti* tië la- Soàiëttt des 'iïMoris1 ') M. Staline -a- déclaré V nb ,«y'MÏd ~ry-'ï' ..̃̃ ;-̃ v,H;> «", L'UviitirS. Sï; rie veut pas prendre la responsabilité de la politique impérialiste de la Société des nations, des mandats que ,c,ellc-ci distribue pour exploiter Ct opprimer les pays coloniaux, de la préparation de la guerre, de l'accroissement des armements' et^drs nouvelles alliances militaires masquées et sanctionnées par elle et qui ne peuvent •manquer d'aboutir p. de "nouvelles guerres impérialistes. L'U.' h. S.. S. ne veut pas adhérer à la Société des nations qui est le rideau derrière lequel se trament les machinations impérialistes.

Répondant à une question relative au parti' sociàl'-déaiocrate, M. Staline a dit que la social-démocratie a été, sous le régime/ tsariste, un parti plus ou moins ré-. volut,iqn.n>airt', puis, sous Kerensky, après ]a chute de la monarchie, elle est devenue 3e parti de la bourgeoisie au pouvoir. Apre:; la révolution d'octobre, là Socialdémocratie est devenue le parti de la cotrtrc-1'évolution ouverte contre la dictature' du prolétariat. Elle a participé à la guerre 'civile et a soutenu Koltchak et De-: nikine.; Actuellement, la social-démocratie est le parti de, la restauration du capitalisme et de la liquidation de la dictature du polétariat

Les représentants 'des délégations ouvrières ont demandé ensuite à M. Staline pourquoi la liberté de laffprcssc ^n'existe pas en U. R. S. S^.iCt. pourquoi Jes mencheviks çmprisonnésYHRt-sont vpasiîrcmis -en liberté.

,M. Staline .a répondu ̃'̃••:•

« S'il s'agit de la liberté .de la .presse poùï- la bourgeoisie, elle n'existe et ,elle n'existera pas tant qu'il existera une dictature du prolétariat. S'il s'agit de la liberté 'xle la presse pour le prolétariat, il est impossible de trouver dans le monde entier jxn autre Etat où la presse prolétarienno.'IMj'it :d'u4ie liberté îâussi large qu'en U. R. S. S. »

A une question relative à lq possibilité d'une fj^sipn des 11° et III" Internationales, M. 'Staline, '4 répondu par la négative. En.çç.qui concerne la possibilité, dans tii) tehips rapproché, d'un mouvement ré-

volutionnaire en Europe occidentale, M.

StaUnC. déclaré qu'il considère que les clénicnts témoignant de la plus profonde frise du capitalisme se développent et se dévc.lopj)éront en Europe. Les événements qui, se sont produits après l'exécution de Saccp.et Yenzetti sont. a affirmé M. Staline, l'indication la plus claire et l'exempte le plus .fcrappant du. mécontentement et de l'indignation de plus en plus intense de la

classe' .ouvrière.

'Piârjàht ensuite de l'opposition qui se dessiné au sein du parti communiste de l'U., R, S. S. M. Staline a souligné que la ̃force !jftc',r.6p.position est absolument insi-

gnifcrrt£'.r.

Pour 'Ml* Stâlirie," le prochain 'vote sejrfi

eufiore, J^jus -flèt'a vp;p,ah|.e., ,à,i'pp#osï!jjD.n..i .,Là

vaîttar.iJisè," Jç.s £a.s'çon'jV«Ttïs ftes leadeifs de

l'opposition à Moscou et à Berlin finiront aussi, pitoyablement, et dans la. même con^ fusion, ridicule que les gasconnades de Tartarin envers les Tarasconnais.

̃^•p^sv relations- commerciales. franco-américaines s

.o'v> > •' •̃• ̃

Washington, 12. novembre. Les milieux administratifs américains se niontj'îentftrès satisfaits de l'approbation donii;é«i' par; le gouvernement français au nouveau tarif' douanier concernant les marchandises en provenance des Etats-Unis, tarif qui sera en vigueur tant que dureront les pourparlers pour la conclusion d'un traité commercial. Cette approbation est considérée comme un premier pas dans voie, de l'apaisement du différend entreMp's Etats-Unis et la ̃ France. On pense que la question sera débattue simultanément par la Chambre des représentants et par le Sénat après la session de décembre du Congrès. i

L'OPINION DES; AUTRES

;C Sur une mesure de salubrité "interdiction des journaux autonomistes a causé en Alsace une véritable impression de soulagement. « On ne verra plus, dit le JOURNAL DE L'EST, répandues gratuitement par centaines et par milliers, les trois feuilles perfidement antifrançaisi's bafouant impunément les gens et les choses de ce pays. Bien des gen Si.- après. les avoir lues, disaient « Ce doït être vrai, puisqu'on le laisse imprimex'.îÇt' que les autorités n'osent même pas protester. » Eh bien, non Les autorit'és;' 'ont décidé de montrer de l'autorité.' 'L'es1 vrais' Alsaciens -ne s'en plaindront pas. ̃"̃•̃̃• De son côté, le JOURNAL D'ALSACE ET DE LORRAINE applaudit la mesure en ces termes Les feuilles dont il s'agit n'étaient point des journaux» d'opiuion. C'étaient des champignons vénéneux de la presse, des organes de trahison. A l'abri, de uos libertçs, des individus se sont' trouvés- pour attaquer, salir, déconsidérer sur -nos marchés du Rhin,- tout ce oui est i'çaîiÇftip. Et c'est avec les deniers de 1 étranger oue,, s'accomplissait cette odieuse et eriniiitfeljle besogne. 11 n'y a là que des malfaileûrs'iiiis liôrs d'état de nuire.

'îl.'Be ;"s'actissa;ît' pas d'une libre polémique; -mais; dft'fc 'TEMPS1,- « d'urte sâvarrte entreprise de' trahison au profit' d'une" puissance ;éfrâhgère. » ̃̃̃̃ Pour se faij-e,Kâ ce sujet une opinion, et pour sr!rt*$f?--jtaq-u-'d&vs'é'tuit haussé le ton de J^i. Wahrhèil,, il suffit, de rappeler que les coniirmnirtes eux-mêmes s'en étaient émus..A une proposition d'alliance que leur adressait Bulachl'Ws durent répondre qu'il leur était imptiBsible <;de Suivre un homme qui traitait de « voyous .et de « canailles tous les.Françaisj'parce qu'il injuriait de la sorte en, même temps que les c bourgeois » les « ouvriers révolutëiomiaires .;<̃ de notre pays

.Et c'était bien la en effet ce que voulaient les ISu^acb, les Roos, les Ricklîn et les Fassha'uer. Les uns et les autres ne se souciaient cM' aucune façon de politique- ou d'économie s<H"iâlc,i l'autonomie alsacienne, la défense1 des tracions régionales étaient tes dernières de Itîu'rs préoccupations. Le docteur RiçUIin avait d'&rfleûré' avoué que la" formule « dans le cadre de la France » n'était pour lui qu'un paravent.Vft>on, ce que voulaient ces hommes, c'était "autre chose. Par des insinuations, par des

Les troupes de Nankin sous les murs d'Hankéou

LpNpitÊs, 13 novembre. Le correspondant de la British United Press à Changhaï rapporte que Hankéou où les extrémistes; cantonais avaient établi leur gouvernement, est tombé entre les mains des troupes du gouvernement de Nankin..

Une grande partie du quartier indigène est la, proie des flammes et des canonnières britanniques ont débarqué des fusiliers marins pour assurer' la protection dés 'Eu-

ropéens..•'̃•):!1.-jv.-i •; •̃ -̃•̃̃'̃ ̃<>̃̃

Les troupes du général Tang qui commandait la place .d'Hankéou, battent en retraite dans 'le plus grand désordre. L'unique char ,de combat qu'elles possédaient a pris la fuite en abandonnant l'armée qui a aussitôt été désarmée par les soldats de' Nankin.

Le pillage a commencé dans le quartier général.

Le général Ho Chien qui, après le départ du général Tang, a pris le commandeihent de là place, s'efforce de traiter avec les envahisseurs pour sauver du pillage Wou-Han, la ville voisine dont une partie de la garnison s'est déjà rendue. Les civils abandonnent Hankéou et WourHan, Y

Des- fùsilliers marins américains et japonais ont aussi .été débarqués.

On' découvre le cadavre

d?qrç soWat grec

à la frontière gréco-bulgare

̃•̃ ,i.

Sofia, 12 novembre. L'Agence Télégraphique Bulgare publie l'information suivante

On a découvert mardi dernier, sûr le territoire bulgare, dans la région de SviIengrade, à frontière, gréco-bulgare, le cadavre' (J'uri soldat grec, Une enquête a été MMWdiàtemeni'oifVertè," avec la parti-' cipation d'officiers bulgares et grecs. Les officiers suédois Lind et Sief^çt.se sont rendus sur les lieux de la découverte qui> suscite une surprise d'autant plus grande qu'aucun incident n'a été signale à cet--endroit, un des plus calmes, et'que la région n'a jamais été jusqu'ici Je théâtre d'une rencontre sanglante quelconque. Différentes hypothèses ont été émises, mais aucune- paraît confirmée pour le moment par les faits. ̃

L'enquêté,. du côté bulgare, a établi que les soldats ;des postes voisins n'ont pas fait usage $e. leurs armes.

Le traité franco-yougoslave

Un télégramme de M. Poincaré

M. Poincaré, président du Conseil, vient d'adresser à S. Exe. M. Voukichevitch, président du Conseil du royaume des Ser- bes, Croates et Slovènes le télégramme suivant

« Je vous, reniercie, au nom du gouvernement .de la République, de l'amical télégramme que vous avez bien voulu m'adresser. Lé pacte qu'a signé la France avec le royaume des Serbes, Croates et Slovènes consacre des sentiments mutuels déjà anciens et solidement éprouvés. Nous avons le ferme espoir, qu'il contribuera, non seulement au maintien de cordiales relations"1' entre les deux flays, mais à la conservation de la paix, universelle. ,v,ous.;exprjr me »los-. itit2*11c«Cs .H-œiiSi du gouv.eyjïonifint de.'la République pour la. prospérité du peuple yougoslaves » hu-mu^

MM. Marx et Stresemann sont partis pour Vienne

Berlin, 13 novembre. Le chancelier Marx est parti ce soir pour Vienne, en compagnie de M. Puerder, secrétaire d'Etat, et du docteur Zechlin, chef du bureau de presse du gouvernement d'Empire. Le ministre des affaires étrangères, M. Stresemann, montera dans le même train à Leipzig.

Les rebelles mexicains brûlent une ville Mexico, 13 novembre. Deux cents rebelles ont attaqué la ville d'Aquilpam, dans l'Etat de Jalisco et, après l'avoir prise, ont mis le feu aux maisons. Quarante habitants auraient été tués en essayant de résister aux rebelles.

cal finîmes, -.par un 'dénigrement systématique de tout ce qui est français, Ils s'efforçaient de créer d'abord le malaise, puis le mécontentement, pour arriver à la révolte ouverte. Tout acte de générosité était considéré par eux comme une faiblesse. Tout prétexte leur était bon, et quand ils n'en avaient pas, ils eu créaient.

C'est exactement ce que font les communistes dans la France de l'Intérieur. Ils ont tout comme les autonomistes un journal :qui«ts'imprime en tout ou partie avec des fonds étrangers, des organisations de propagande et une milice qui reçoivent leurs consignes de l'étranger, des « leaders ».quiau sein même du Parlement français, poursuivent la destruction de, tout ce qui continue la nation française. La mesure qui atteint les feuilles allemandes publiées en Alsace doit logiquement s'étendre à l'organe du communisme publié à Paris et qui étend dans toute la France les ravages d'une propagande nettement antifrançaise.. « Ce journal; dit la LIBERTE, peut être suspendu >. -Il a plus raison, de l'être que les journaux, autonomistes. Notre confrère ajoute

Je crois d'avance, que de braves gens il y beaucoup de gens timorés, parmi les braves gens nous diront avec inquiétude Prenez garde. Supprimer trois journaux d'un seul oçupoc'est grave. Cela crée un précédent. SavezrVous comment tournera la roue du destin ? Supposez un ministère Blum qui « mette lîûMgalîlé en vacances »< Est-ée qu'il ne se croirait pas autorisé, par- ce, précédent à supprimer certains journa.ux ? Et supposez le

pire ru'n'!nHnistère 'Càchiri.

Qui supprimerait les journaux d'abord et les journalistes ensuite ?

Possible. Lç propre et le charme des batailles, c'est qu'elles comportent des risques. Au risque d'entendre dire un jour « Silence aux patriotes », nous prenons acte aujourd'hui de ce qui seiijbje être devenu la consigne officielle. Nous disons

Sileiïc'è' aux traîtres.

A tous les traîtres. Ceux de Paris comme ceux d'ailleurs..

Prié esfiéràaee allemande

r des élections socialistes 1 L'IXDËPéiïPANÇE BELGE traitait, récemment des ambitions allemandes et

Les Etats généraux de la France meurtrie

(Suite de la deuxième page),

Pendant une heure, sa déployant dans le vaste espace de la cour pàvée,; puis de l'avenue de Paris, les associations de la France entière rappellent, sans parler, quatre années de souffrance et d'héroïsme. Un groupe de cinq avions militaires évolue sur Versailles et, met,,dans un silence parfois angoissé la sourde et monotone musique des moteurs. Ainsi, derrière les gerbes immenses des drapeaux, on voit s'avancer les Ecrivains combattants, les Anciens prisonniers de guerre, les Anciens combattants des chars d'assaut, les délégations imposantes de l'U. N. C., la D. R. A. C. les soutanes.noires portant la croix de la Légion, d'honneur, ]'Union Fédéralç des Associations françaises de Mutilés et Anciens combattants. La France de la guerre est représentée lit, tout entière. Voici les Gers de la Vendée', les Poilus du Limousin et, sur tes fanions tricolores., on relève ces noms: « .HautesAlpes. Allier. Corse. Ain. Meurthe-et-Moselle. Haute-Savoie. Pas-de-Calais. Boùches-dii-Rhonc, etc. »

Le discours

du président du Conseil

Tandis que le cortège se déroule, parcourt Versailles par la rue Georges-Clemenceau et l'avenue de Saint-Cloud, M. Poincaré arrive au Palais, accompagné de M. Ribièrc, son chef de cabinet. Le comité du Congrès est de retour pour le recevoir et M. Brière, le conservateur du Palais, guide le président du Conseil ainsi que les représentants des associations dans la chambre de Louis XIV, dont le balcon, aux armes royales, donne sur la cour de marbre. C'est là que seront prononcés les discours.

Il est quatre heures. Les premières colonnes du cortège commencent à franchir les grilles, et avec un ordre parfait, viennent se disposer devant la cour de marbre tandis que les drapeaux se rangent. en deux haies sous le balcon. Dans la chambre de Louis XIV, M. Poincaré est rejoint par MM. Painlevé, ministre de la guerre Bokanowski, ministre du com-

merce, et Sarraut,, ministre de l'intérieur.

M; Marin' ministre des •pensions, est re>- présenté'' par soïï^cltèfwdè'1 cabinet, M.

Lorrin. ̃; '•! ̃

Le jour décline et sur les quelque vingt personnalités qui sont réunies là, s'établit un lourd silence le président du conseil, debout derrière la haute fenêtre, contemple la foule immense des anciens combattants qui gagne la cour pavée derrière ses drapeaux et forme bientôt sur elle un tapis de têtes innombrables. On devine une émotion intense dans ses yeux fixés sur tant de témoins de la « France Meurtrie »! 1.

Au premier rang, les grands invalides dans leurs voitures et les encadrant, serrés les uns contre les autres en deux rangs, les fanions tricolores.

A quatre heures et quart, toutes,les associations ayant pris place, les hautes fenêtres s'ouvrent et M. Poincaré apparaît sur le balcon. La clameur est immense et gronde longtemps dans la cour de marbre: « Vive la France les drapeaux sont dressés au bout des bras l'enthousiasme est débordant. Et c'est de ce balcon où, aux jours de la tourmente révolutionnaire, un roi malheureux, tenant contre soi ses enfants, apparut à une foule déchaînée, que le chef du gouvernement va parler aux sauveurs de la patrie;

Le président du congrès, M. Piçhot, s'incline d'abord devant M. Poincaré et, après l'avoir remercié, lui demande en peu de jnots, mais 'avet: netteté, son pppui pour

les victimes' 'de guerre. ̃"

Les Etats généraux, déclare M. Piciiot, ont consacré leur existence par trois faits princi-:paux 1° L'établissement d'un cahier unique de revendications des anciens combattants et victimes de la guerre La création d'uno Confédération générale des groupements d'anciens combattants 3" L'affirmation solennelle que les anciens combattants ne peuvent se désintéresser du sort d'un, pays, qu'ils ont sauvé.

Nous avons confiance, nionsieurs le président du Conseil, que nous pouvons compter sur votre concours dans tout ce qui, parmi ces vœux, est de votre ressort.

Quand le président du Conseil se prépare à prendre la parole, une ovation monte vers lui et grandit. Puis, aux premiers mots, un grand silence se fait on sent que quinze mille hommes, massés là, attendent de savoir si, enfin, leur voix sera écoutée. M. Poincaré parle d'une voix forte, scande ses phrases et accentue même celles dont le sens ne correspond pas aux désirs du congrès.

« Je n'ai pas besoin, déclâre-t-il, de vous assurer que tous les vœux adoptés seront étudiés par nous avec la plus sympathique attention et avec le vif désir d'y donner

se demandait si l'année 1928 allait les servir. Notre confrère soulignait que M. Stresemann espérait un succes des partis de gauche, dans les élections françaises et aussi dàn£ les* "élections anglaises et belges dont l'éventualité à été' envisagée. « ̃L'Allemagne spécule sur le socialisme pour reconstituer sa grandeur, écrivait notre clairvoyant confrère de Bruxelles, et .pour recouvrer sa compter indépendance territoriale et financière. » calcul est bien naturel si l'on veut bien réfléchir que le socialisme fidèle à sa lourde hérédité germanique, a toujours été directement ou indirectement servi la politique et des ambitions allemandes.

La socialisme, en raison de son pacifisme) ne peut manquer de prendre parti pour les revendications allemandes. L'expérieuce de 1924 fermera la bouche de ceux qui seraient tentés d'élever une protestation contre ce ju-. gement l'année 1924, placée sous le signe du socialicme dans les principaux Etats de l'Eitente, fut, en effet, l'année dec concessions et des abandons sans compensation. L'année 1928 risque, avec un rythme, déconcertant, de ressusciter les mêmes phénomènes, dont l'Allemagne sera mieux préparée profiter plus' substantiellement et plus complètement. Revision du plan Dawes, évacuation de la Rhénanie, ce se seront là peut-être que les prémisses déjà connue^ d'une action qui aspirera à plus d'ampleur en réclamant, par exemple, la refonte de certaines' stipulations territoriales du traité de Versailles. Le socialisme, s'il était vainqueur, refuserait-il à l'Allemagne cette très légitime concession son esprit de paix ? N'en croyons rien. Mais le socialisme pacifique risquerait alors de devenir une cause de trouble, voire de guerry. L'Allemagne saurail habilement profiter. du trouble politique qui servirait ses intérêts, tandis que ses adversaires. affaiblis par la gestion financière du sociatisnie qui partout mènerait à la faillite, seraient incapables de s'opposer à ses desseins et à ses ambitions.

Que l'année 1928 soit une année « socialiste » et l'Allemagne, sera prête à toutes les revanches.. Ainsi certain pacifisme nous mène droit à la guerre. C'est dans le destin inéluctable de la politique cartelliste. Une France énervée,' divisée, affaiblie moralement et financièrement après avoir renié sa victoire et abandonné les derniers droits et les dernières garanties que lui valut le sacrifice de 1.500.000 morts, se retrouverait devant, une, Allemagne libérée, régénérée, et décidée à tout pour reprendre, à l'Est comme à l'Oue&î, ses frontières de 1914. Et nous ne parlons :s pas de VAnschluss!

Que de telles perspectives. qui n'ont ab-

progressive.mcnt satisfaction dahs toute mesure des possibilités matérielles. » Ces paroles du président du Conseil « dans toute la mesure des possibilités matérielles.», déclenchent aussitôt quelques rumeurs. Mais M. Poincaré reprend avec énergie sa phrase. Et comme quelques protestations se font entendre, il déclare

J'ai été que quelques groupements communistes avaient pris" le parti de faire ici des manifestations dans le genre de celles qui ont eu lieu devant la Chambre.

Des exclamations se font entendre, vite couvertes par des bravos frénétiques. Je né m'arrêterai qu'aux vœux sensés et raisonnables de l'immense majorité d'entre vous.

Quelques instants auparavant on distribuait parmi la foule des feuilles communistes et l'on put assister à quelques feux de joie que firent avec elles les anciens combattants. Mais cette seule allusion au péril communiste soulève l'enthousiasme de toutes parts s'élèvent les cris «Vive la France ou « Comptez sur nous, »'. Et, interrompu par les acclamatiohs,; Te e président du conseil poursuit son discours

Sans, doute, comme l'écrivait ces jours deriiiers en une formule saisissante votre camarade, M. José Germain « augmenter les pensions n'est rien, si le franc tombe », et ce qu'il a dit des pensions, aujourd'hui sensiblement augmentées, s'applique avec la même force de vérité à toutes les revendications qui se traduisent par des accroissements de dépenses. Un ministre des finances, doit donc, avant tout, veiller il la solidité du franc. Il est préposé à sa défense, et n'a le droit, ni de trahir cette mission, ni de la déserter. Il doit être toujours prêt à mourir, s'il Ic faut, à son poste.

Mais, sous cette réserve, comment n'accueillerait-il- pas avec empressement les cahiers dressés par cette émouvante assemblée ? Enfin, M. Poincaré, fait appel aux anciens combattants

L'oeuvre des morts, vous l'avez reprise dans la guerre avec' la même '.ardeur et la même ténacité qu'eux, et vous, l'avez menée jusqu'à la victoire. Vous t'avez reprise ensuite dans la paix et vous vous êtes promis de là mener, maintenant, jusqu'à la restauration financière et économique d\i pays, et pourquoi n'ajouterais-je pas jusqu'à son redressement moral ? ~? Entreprise de longue haleine pour laquelle la France n'a pas trop de toutes vos l.m.nes volontés, de toutes vos énergies et de tout votre dévouement.

Vers' le balcon où déjà sont descendues les. premières nombres, de; JaîUiujt-, monte une, ovation qui unit, en .une -même ferveur, les milliers do délégués, de là France de la guerre, et, spontanément, éclate la Marseillaise. •"

Ainsi se sont terminés les Etats généraux de la France Meurtrie.qui laissent espérer que notre pays saura ne pas abandonner la gloire et les forcés de sa victoire.

Louis Chevreuse.

Le monument à Louise de Bettignies

Hier matin a été inauguré, à Lille, le monument élevé à la mémoire de Louise de Bettignies dont le ciseau de l'excellent sculpteur Real del Sarte a immortalisé l'héroïsme.

Le maréchal Foch, le général et Mme Weygand, M. Marin, le préfet du département, les parlementaires assistaient à cette cérémonie.

Mme la générale Weygand, présidente du comité d'érection, a remis le monument à la ville. Le maire de Lille, M. Roger Salengro, lui répondant,'» fait le serment que la ville veillerait sur l'oeuvre.

M. Antoine Redier a pris ensuite la parole pour célébrer les vertus de Louise de Bettignies et celles de ses compagnes, puis M. l'abbé de Bettignies, frère de l'héroïne, a; au nom de la famille, remercié le comité. JVIlle ThuiHe2 a'pris la parole. au inoiii des (compagnes de Mlle de Bettignies. Dans son 'discours, M. Louis Marin a retracé ensuite l'histoire et exalté l'énergie de cette admirable jeune fille qui fut l'âme d'un service de renseignements à l'intérieur des lignes ennemies, rendit des services exceptionnels à la cause des alliés et mourut en captivité après deux ans de souffrances.

M. Louis Marin a évoqué ensuite les dernières étapes du douloureux calvaire, la prison, le refus de travailler pour l'ennemi, la mort de celle qui « ayant cru si ardemment au triomphe de la France, ayant sacrifié sa vie pour le succès de nos armes, n'a pas eu la suprême consolation de connaître cette victoire a laquelle elle a tant contribué ».

Après le banquet, qui a terminé la cérémonie, AI. Louis Marin, accompagné du général Du Bois, attaché militaire de Belgique et des personnalités officielles, est allé déposer des gerbes de fleurs au monument aux Morts de Lille, puis, dan:; les fossés de la citadelle où furent fusillés les otages, enfin sur les tombes militaires belges, anglaises et françaises du cimetière de Lille.

solument rien de chimériques, mais sont au contraire dans l'enchaînement logique des faits, puissent être envisagées avec tant d'inspuciance, de légèreté et même parfois de' complaisance par des partis qui se proclament républicains 'et patriotes, voilà qui témoigne encore d'une effrayante déformation politique ou, plus exactement, politicienne

.s, be bilan du bolchetiistne

A l'occasion de l'anniversaire de la révolution bolcheviste, le TIMES consacre un article très complet à l'oeuvre des Soviets. H en montre les résultats néfastes. Ce n'est pas assez de dire que Lenine et ses disciples étaient sans scrujmles, qu'ils méprisaient la moralité ordinaire, qu'ils exploitaient cyniquement pour des fins personnelles les passions qui divisaient le monde en état de guerre. Ce sont là des traits accoutumés des conspirateurs qui apparaissent aux frontières des sociétés. Le petit groupe des révolutionnaires qui a alors agi avait une occasion exceptionnelle.

La Russie était lasse de la guerre. Les révolutionnaires avaient beau jeu. Lenine avait le sentiment de la faiblesse des esprits. Contrairement à six optimistes officiels, il tenait compte de l'infirmité humaine. Il a utilisé la sensibilité de la foule, il a prêché une haine universelle et il a concentré ainsi le pouvoir entre les mains d'un groupe discipliné.

Ce.doctrinaire marxiste, se servant des instincts barbares, a plongé la Russie dans un état de régression qui dure depuis dix ans, et qui a eu des conséquences déplorables pour la Russie et le monde entier. Ce qui existe en Russie, ce n'est même pas l'ombre d'une solution possible des problèmes sociaux qui tourmente le monde. La seule cruauté de ce régime est révoltante. Les classes moyennes et les classes aristocratiques ont été pour ainsi dire détruites. La bourgeoisie a été tuée ou s'est exilée. On ne peut même pas prétendre que cette terrible expérience ait été autre chose qu'une misérable faillite. Les travailleurs, au nom desquels la révolution a été faite, peuvent encore parader dans les fêtes soviétiques mais ils sont hantés par le chômage qui croit. Les paysans, ralliés un instant pour sauver les biens de leurs mattres, sont plus pauvres qu'avant la guerre, et sont hostiles aux ouvriers et aux meneurs soviétiques.

Le TIMES parle ensuite de l'essai de révolution mondiale et des tentatives en Chine. Il constate la faillite dû bolchevisriie hors de la Russie. Et il conclut en mon-

UN DISCOURS POLITIQUE DEMJRIAND 'v

Hier matin, au cours d'un Vhy d'honneur qui lui a été offert par ses électeurs nantais, M. Briand, ministre des affaires étrangères, a exposé en un long discours quelle avait été et était encore sa politique à l'égard de l'Allemagne -ainsi que des problèmes posés par la pais.

M. Briand s'est d'abord excusé de n'avoir pu venir plus tôt rendre compte de son mandat. Il s'est, dit-il, consacré uniquement à l'œuvre de la paix. Dès 1921 il avait jeté les bases d'un édifice que ni le temps, ni l'évolution insuffisante des esprits ne lui ont permis d'achever. « VERS LA PAIX »

Revenu au pouvoir, il s'est remis à l'ouvrage.

J'ai- eu le,tort, aux yeux de certains Français, de bâcler la paix, pour me servir de- l'expression aimable dont on se sert quand on parle de moi. J'ai pensé qu'il-y avait .assez de germes de guerre; assez d'esprits ipessimistes annonçant la guerre comme un événement inéluctable.

J'ai pensé qu'il y avait assez d'esprits tournés vers ces prophéties sombres, pour qu'il se trouve tout de même quelques hommes pour penser à la paix et essayer de l'organiser. J'ai pensé que ce n'était pas diminuer la France que de la faire apparaître dans le monde entier comme' tournée résolument vers' la paix pour l'organiser dans un effort persistant et tenace. On l'avait présentée par suite de certaines circonstances comme un pays ayant des arrière-pensées d'agression, d'impérialisme. J'ai pense qu'il fallait la montrer telle que véritablement elle est, c'est-à-dire un pays résolument pacifique (vifs applaudissements). M. Briand rappelle alors, une fois de plus, comment, président du conseil à la S. D. N. il'. put, en quarante-huit heures, arrêter une guerre déjà déchaînée dans les Balkans.

Les juges de paix que nous étions, s'écriet-il, rendirent leur sentence la guerre était évitée (vifs applaudissements)

La France, continue M. Briand. à défendu dans la guerre avec toutes les- nations libres et généreuses le droit et la liberté. Elle continue à être dans son rôle en invitant les peuples à organiser, en cas de conflit, des solutions juridiques qui n'excluent pas, d'ailleurs, toutes les précautions nécessaires au cas où les espoirs pacifiques seraient, déçus. V .( .(l :̃̃'̃: ..LE RAPPROCHEMENT C'est en' considérant ;là TgUefre; côtiim'e' inévitable qu'on empêche là paiX de devenir assez forte pour que jamais la gùerirc ne puisse être.

Deux peuples, le peuple allemand et le peuple français, s'étaient heurtés à travers 1 histoire pendant des siècles. Leur sang couvrait les pages de l'histoire des peuples. Lst-ce qu'il fallait persister à entretenir des malentendus, la colère. la haine entre ces peuples Est-ce qu'il ne fallait pas résolument les tourner l'un vers l'autre en leur disant « Ne cherchez donc plus dans les armes les solutions de difficultés. » Préférez les solutions juridiques. Evitez ce que les hommes civilisés évitent entre eux. Deux hommes peuvent être portés à régler un conflit par le contact direct, mais cc n'est pas dans ces conditions qu'on, règle un différend entre hommes civilises, LA BIENVENUE A L'EX-ENNEMI 11 y (v des- tribunaux pour régler les différenrs entre particuliers, pourquoi n'y en aurait-il pas pour régler les difficultés entre nations ? Pourquoi jeter deux peuples l'un contre l'autre quand les difficultés surgissent et faire couler le sang à flots comme nous l'avons vu pendant quatre années. J'ai fait un geste, moi, Français, j'ai invité à entrer dans la Société des nations, JE peuple qui était hier notre ennemi. C'est moi qui, au nom de la,S. D. N., lui ai souhaité la bienvenue. Je ne me suis pas senti diminué. Je n'ai pas senti que je diminuerai la France. ̃ '•

Dans la même Société des nations, nous avons eu l'occasion de faire des efforts communs pour le maintien de la paix en Europe. Je n'ai rien à dire contre.)es hommes ,a.vees lesquels J'àî' été appelé à signer le. Pf\çte dé Locarno. Je proclame que des hommes coninie MM. Luthfcr, Stresemann', comme le charfcBllôr,' qui ont gardé, naturellement, l'amour de leur pocy-4e,qtii ont le souci des intérêts de leur pays, <jui les défendent avec une grande àpreté, ont agi avec loyauté. Je n'ai rien à leur reprocher dans leur attitude. Je n'ai pas douté que demain ils persévéreront dans la même voie. Je dois ajouter pour être juste et honnête, que ceux qui représentaient la nation vaincue venant se rencontrer avec moi, le représentant de la nation victorieuse pour parler de paix, étaient obligés de faire un geste qui leur faisait montrer un courage civique tout particulier. C'était pour eux une chose grave devant l'opinion de leur pays.

Je ne vous cache pas que je n'ai pas été insensible aux manifestations de courage civique de cette nature.

XI. Briand ajoute qu'il aurait pu prononcer, à la S. D. N., des paroles de récriminations et de méfiance.

ENCORE L'HEROISME ALLEMAND J'ai prononcé les paroles les plus propres à retentir dans le cœur du peuple allemand, afin de faire comprendre qu'après avoir rencontré sur les champs de bataille de la guerre un peuple loyal et héroïque, il trouverait sur les champs de bataille de la paix un peuple aussi franc, aussi loyal. J'ai dit que si l'on jugeait

trant que le désaccord Stalinc-Trotsky révèle l'état de désarroi de la Russie. L'existence des Soviets peut durer mais elle est menacée. L'expérience de la malheureuse Russie prouve -que' le '«bol'chevisinE est la plus grande menace contre lr. civilisation.

A rapprocher des appréciations objectives que nous avons citées de nos confrères de Londres, dé Lausanne, sur la régénération de l'Italie.

Jfletiaees contre le plan Partes M. René Pinon se félicite dans sa chronique de la REVUE DES DEUX MONDES de J'intervention loyale et courageuse de M. Parker Gilbert dans la politique financière de l'Allemagne. Grâce à cette intervention, le plan Dawes, fondé sur le traité dont il règle les modalités d'intervention, reprend sa véritable signification et son double caractère

.II garantit à l'Allemagne que ses finances ne seront pas compromises par l'exécution des réparations, mais il assure aux Alliés que leur creance privilégiée sera payée dans toute la mesure des facultés du Reich. Ainsi l'Allemagne a le droit et même le devoir de devenir prospère, mais elle n'a pas le droit de disposer a sa fantaisie de ses ressources sa fortune subit la contrainte morale d'un curateur qu'elle a accepté librement en acceptant le plan Dawes. Sous quelque aspect qu'on l'envisage,

l'intervention de M. Parker Gilbert apparaît

donc, dans l'histoire de l'exécution du traité de Versailles et d'j paiements de réparations comme un acte d'une haute signification et d'une portée considérable.

Par un contre-coup qui n'étonnera pas ceux qui connaissent la mentaltié allemande dès qu'il est apparu à nos voisins de l'Est qu'ils ne pourraient se dérober aux réparations telles que les experts de 1924 en ont réglé les échéances, un courant s'est dessiné dans l'opinion pour réclamer l'abolition du plan Dawes. Nous avons donné récemment des citations de journaux du Reich qui étaient bien significative à cet égard. M. René Pinon signale que cette campagne a trouvé au dehors des appuis pour le moins étonnants

C'est le cas du professeur suédois Cassel qui, dans le Financial Times du 25 octobre, défend la thèse des nationalistes allemands •: < le plan Dawes est inexécutable. s> n faudrait donc, selon lui, reviser tout le système des réparations. Dans le même journal, sir Josiah Stamp, qui fut l'un des membres de la commis-

les peuples à travers les actes de leurs dlrî- geants, on risquait de les juger Injustement. Quand il s'agit de guerre, quel est le peuple qui, jeté dans cette aventure sanglante; peut dire qu'il est libre de disposer de lui-même ? :r Quelle atmosphère à la veille .des guprres 1 Articles passionnés, événements déformés, informations inexactes, discours enflammés, fièfvre grandissante, et puis lé champ dé bataille, le canon, la mort. Les peuples, chacun ̃ pour leur patrie, se battent héroïquement. Dans l'Histoire, les peuples français et allemand se sont rencontrés souvent, et des deux côtés on montrait le même courage, le même héroïsme. L'un et l'autre sont de grands peuples. Ils ont des qualités et des défauts, comme tous les peuples d'ordre différent. Alors pourquoi vouloir que, fatalement, tous les dix ans, tous les vingt ans, tous les cinquante ans, les événements les rejettent l'un contre l'autre ? Je pense que s'il en était ainsi, ce serait à desés-; pérer de l'avenir des peuples.

M. Briand s'honore donc d'avoir demandé à l'Allemagne de collaborer à l'œuvrc de paix dans le respect des obligations signées, dans des conditions de. loyauté réciproques. Y II rappelle encore qu'il avait été partisan du protocole de Genève, qui était une vaste organisation de la paix. Si ce pro-, ̃ tocole n'a pu vivre, une partie, importante du moins subsiste dans les accords de Locarno.

LE TRAITE AVEC LA YOUGOSLAVIE Hier encore, M. Briand a signé un traité d'amitié et d'arbitrage avec un pays traditionnellement ami, traité paraphé depuis deux ans, qui ne fait que consacrer un état de choses existant.

Cependant, ajoute l'orateur, j'ai eu la tristesse de voir que là encore, pour des 'Considérations de politique intérieure, quelques Journaux, rares heureusement, s'efforçaient de faire apparaître ce traita. comme une sorte de menace contre un autre pays et de nature »' provoquer la défiance de certains peuples.' tien n'est moins exact. Lorsqu'on connaîtra tous les articles, à moins d'être aveuglé par le parti pris, on se rendra compte que chacun d'eux s'inspire d'une pensée de paix et. seulement d'une pensée de paix.

L'UNION NATIONALE

M. Briand déclare ensuite qu'il est entré dans le ministère d'union natiouaile pour assurer une stabilité gouvernemen-. talc nécessaire au relèvement de nos finances. Il conclut enfin

On a encore essayé de me mettre en opposition avec le président Poincaré. Je m'honore d'avoir été l'un des artisans les plus actifs de cette politique nécessaire d'union nationale, et je prétends qu'en m'associant à cette ceuvre et qu'en jouant mon rôle de façon eprrecte, loyale, je peux dire amicale vis-à-vis du chef, du gouvernement. je ne crois pas avoir démérité ïii de>vous ni du pays. .v Un banquet à été ensuite offert au ministre des affaires étrangères. Celui-ci y a repris la parole, exposant les mêmes idées qu'il avait déjà développées peu avant. Il a terminé en ces termes [. Vieux républicain, attaché à toutes les institutions de la Ilépublique, tourné vers le progrès social, j'ai appris au pouvoir qu'il est nécessaire, pour une démocratie, de faire preuve d'une certaine patience et d'établir une certaine relativité pour combiner l'effort vers l'idéal avec les possibilités de réalisation. Il faut savoir parfois louvoyer, comme disent les vieux marins bretons, eu gardant les yeux tournés vers le phare qui doit être l'af- 7 franchissement de la démocratie, le triomphé de la Hépublique et de la paix.

(C'est peut-être beaucoup pour un seul phare.)

-~e~.·r

NOUVELLES DIVERSES

Un tableau de Le Nain

lacéré au Musée du Louvre Un certain Georges Latreille, aneferï boucher, le 8 avril 1883, à Paris, et demeurant à l'hôtel, rue Saint-Maur, a lacéré, 'à' l'aide d'un rasoir, un tableau de Le Nain Réunion de Famille, 'exposé dans la salle des primitifs, au musée du; Louvre. Conduit au commissariat de police par un des gardiens du musée, Latreille, qui sort de l'hôpital et est actuellement sans ressources, à déclaré qu'il avait lacéré 'a toile pour être arrêté et conduit en pri- son, où il compte bien passer l'hiver. Il a été fait droit à son désir et on l'a immédiatement dirigé sur le Dépôt.

IllLÎOlPOdSLtlOXlL^

Fourrures d'Amérique

Quelques très beaux manteaux de fourrure, en vison, breitchwantz, hermine, zibeline, taupe, etc. seront soldés mercredi 16 et jeudi 17 novembre par les fourreurs Guttmann (7, rue Monsigny, Opéra).. Ces manteaux proviennent d'une tournée exposition effectuée au cours de cet été en Amérique par les Fourrures Guttmann..

Jean de Paris. a

sion Dawes, répond « Le plan Dawes est exécutable » mais son optimisme est grevé de tant de réserves et d'objections qu'il n en reste pas grand'chose il se résigne aisémeut, comme M. Maynard Keyues, à admettre que le plan DâWes' a tu {surtout pour objet de démontrer que les réparations sont à peu près imposai" bles et que l'Allemagne ne doit pas être accusée de mauvaise foi parce qu'elle ne réussit pas à y faire face. En vérité, ces économistes « éminents » rappellent leurs savants confrères qui, avant 1914, démontraient que" guerre était impossible ou que, si elle éclatait, elle ne pourrait manquer d'être très courte. Quand la France et la Belgique victorieuses se sont trouvées en face de leurs territoires dévastés, de leurs villes ruinées, elles ne se sont pas demandé s'il serait possible de réparer tant de dégâts, elles se sont mises à l'œuvre et voici qu'après dix ans l'œuvre surhumaine est presque achevée et payée*. Et l'Allemagne intacte, avec tous ses moyens de production, ne pour- rait pas subvenir" ïi la charge, bien réduite en comparaison des destructions dont elle est responsable, des réparations qui lui incombent d'après le plan Dawes ? Certes, ce ne sera pas sans se gêner et sans souffrir c'est ce dont certains économistes anglo-saxons ou Scandinaves ne peuvent supporter la pensée · M. Parker Gilbert vient de montrer qu'il n'est pas de ceux-là. ,i Le plan Dawes, dont il a la garde, prouve son efficacité en fonctionnant. L économie al. lemande est en progrès constants, le chômage diminue, les exportations les chiffres de septembre en sont la preuve sont en augmentation très sensible. Si l'Allemagne consent à ne pas se ruiner volontairement plutôt quc.de payer ses dettes, on a le droit, pour l'avenir, de se montrer confiant. L'histoire des réparations, jusqu'à l'établissement du plan Dawes, a été, pour la France, fertile en- déboires et en difficultés l'Allemagne Eésistait il toute solution pratique tendant à organiser des paiements réguliers là commission dés réparations ne réussissait pas à faire préva. loir ses vues, et les, gouvernements alliés, quoi, que rarament d'accord, étaient fréquemment obligés d'intervenir. C'est l'occupation de la Ruhr, tant critiquée, qui nous a valu le plan Dawes, le meilleur instrument de pacification et d'apaisement, autant que de justice,, qu'oa ait eu depuis le traité de Versailles.. En réalité, le plan Dawes s'acheminô sans difficultés sérieuses vers la première année normale comportant la pleine annuité de deux milliards et demi de marks qui sera 1928-1929. Grâce à lui le problème des ̃ réparations a été. soustrait aux polémiques internationales et transporté du plan polififpîc où elle évoluait non :,ar ..̃̃V^'y^. sur lo plan financier technique. Il importe de tenir la main ù ce qu'il y reste.

Pierre Villette.


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Réunions, Cours et Conférences

^ujçurd'hui •: .{,t jrv'-g s-

«^ïTcWcrsito" des AnnaKspGollséfr, 38, avenue des Champs-Elysées, à 3 h. la Société sous Louis XVI. Le Mariage et le Sacre, par M" Henri-Robert, de l'Academie française. (Cette conférence, donnée à bûreRux fermés, sera répétée mercredi 16, à 17 h.).

Rabelais, par M. Guvadcr, 14 lieures, rue de la Sorbonne, 16.

La S. D. N., par M. Scelle, 15 heures, rue de la Sorbonne, 16.

Les -Etats-Unis, pur M. de Lanux, 16 h, 15, rue de la Sorbonne, 16. La politique, par M. Fournal, 17 h. 30, rue de In Sorbonne, 16. La Vallée de la Loire, par M. Chenesseau, 15 h. 30, rue d'Assas, li). Les œuvres religieuses, par M. Hébrard,16 h. 15, rue d'Assas, 19. Apostolat missionnaire, par le R. P, Aupiais, 17 h. 15, rue d'Assas, ÏS). Les pactes internationaux, par M. de La- Briérc, 17 h. 30. rue d'Assas, 19. r&lM-ge, par le docteur Léory, 1G heures' 30, rue Serpente, 28.

L'Art dé parler, par Jï* Corcos, 17 h. 30, rue Serpente, 28.

Giovanni Paseoli, par M. Formont, 21 heures, rue du Sommerard, 27. L'effort religieux, par l'abbé Audouiri, 17 h. 15, avenue Malakoff, 66. Cafés RODEL Kav'.âùr'piïx, incomparables et dignes do la tradition scuitacaionviriuQ, «teinetipe pays En vent: ilt-.s les Crémcr-cs et Epiceries Unes

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17, Rua Mayet, Paris (60 Ségur 2O 42 tes bornes de Terre Sacrée 'iJaeuwe îles G ueulcz Cassées s'est donné pour tâche, comme on le sait, de rendre -un foyer à ceux que la guerre a jetés, nobles mais tristes épaves, dans une société trop souvent avide d'oubli. Des parcelles' de Terre Sacrée sont recueillies sur toute l'étendue du froni, de la Somme a Verdun, en présence d'un contrôleur de l'Union des Gueules Cas- I sèes.Chaque borne portant l'indication du secteur choisi est renfermée dans un écrin. et accompagnée d'un certificat d'au- j thenticité signé par le colonel Picot. M. Debtaize ayant fait abandon de ses droits d'auteur. le montant des som- mes recueillie: est intégralement versé é il la cuisse des Gueules Cassées, au profit de leur Maison de retraite de Moussy-

le-Vieux.

Tl'esf superflu d'insister. Tous les bons Fj-auvâis comprendront l'appel qui leur est adressé au nom de cette œuvre si Humaine et si touchante. Tous, ils vou(Iront' posséder chez eux au moins un

exemplaire de la borne renfermant avec

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les vestiges de la terre sacrée Je sou-

venir vivant de ses glorieux défenseurs.

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COURRIER DES THEATRES;

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V TRIOMPHE

« Triomphe est un mot que l'on emploie souvent au théâtre, alors que dans bien des cas le mot «succès serait plus exact, ou même excessif.

En disant que Jean de La Fontaine est un « triomphe », on n'exagère nullement l'accueil fait au Théâtre Edouard-VII, à cc véritable chef-d'œuvre de Sacha Guitry. En disant que jamais spectacle n'a été monté avec un tel luxe de costumes et de décors, et n'a jamais réuni interprétation plus éclatante, on n'exagère pas non plus. D'ailleurs les chiffres ont plus d'éloquence que les mots': Edouard VII a encaissé en quatre jours ns.'s-is francs.

Que dire de plus ?

'̃'̃ •' A, N.

.^pétition gètférpl?

••' .yj 'Aui Studio jjjîs" <S*iamps-Ei.ys£j;s, â(

~.J h~'tt), répétition gcnc~a)c de /.<t ~M<fe/);n<' <f

Slig'lB, répétition géhc^Ic-. de La Machine. 6

gffllgll$f, .$acc\ue\<i «Ji l(jjii tableaux, de.Jil-

iiYnr-L. niée, version française de Li'*o"hle Jean-ProJx, mise en seène de M. Gaston liaty, et (VAmilcai'l un acte, de M. Ph: ]'"aure-lrrè- miet, avec Georges Bellon, Camille Beuvc, (iil Colas, Suzanne Dc^iiars, Jean Doraanne, Kenée Grucia, Aluin Le "Guyros, Lily Lourioly, Claude Meryan, Kôbert Moor, '.feainic Tcrez, Louis Tune, Georges -VI tray.

Ce soir ̃̃'̃

A i.'OpjîHa, à S h. Ï3, Tiholinis ci Chloi (Mlle Zamjielli, M. A. Aveline', Mlle de Craponne, M. H. Hajnnond).' "L'Heure Espagnole. (Mlle Kanny Heldy, MM. H. Faberl, ti. ]Jubois, H, Couzinoii, Iluberty). Impressions île Mu.iir-IIall (Mlle Zambelli, M. A. Aveline, M. Uonil'acio).. Orcli. M. 'l'il. Uuubrrl. t«t A i.A CoMiiDiii-FiiANÇAisi;, à S h. 15, ltobevl et Marianne, (MM. Alexandre, A. Lufiuct Mmes ll.-ïh. l'iérat, 13. Cerny, Yv. Hautin).

Jt A i.'Opihix-CoMiQri:, à S heures, h(i Vie île bohème (Mines Hullie Sliles, M. Siljille .MM. Kaisin, G. Villler, Musy, Dupré, Paven, Mesintieeker). Orch. M. Fourcstier. Paillasse (Mlle A. Cortot MM. Cli. l'ontaine, A. AUurd, Hércnl, Gandin). Orcli. M. Cohen.

^{ A !ODiiox,.à'8-li. «10, Eslher (ubonnem. classique série Weue), (MM. P. Oeitly, Ilal)>étrd, S. Ifairis^lbcr- Mraes 1\. Bérendl, 1'. Hobiane, M. Durct) Jialdour (MM. M. Porterat, Baeonnel, tt.'s Got, Ij. Bector, Vidailn Mme:; Andersoit,' I. "Glineur). Orch. M. A. Cudou.

JX Aux Vahuîtés, Li S h. 30, Mademoiselle Flûte (M, A. LcfauiV.Mmc Mand Loly, MM. I'uuloy, Louvigny, Mites J. Loury, G. Baron, MM. Larquey, Gallet, J, Alber!, Saint-Paul, Sancc, Mlle M Duval MM. G. Duprny, l'abiole, Chevillot, Déchet, tho-

mah-sin, etc.),

jij«f Au GM.vXs^ "a..Q-.Î Hi uïep.:rt;à Vg, lin, 'do jf. Henry"' Befiièteîn;" ffvec lilmen Yvonne do Bray, Gaby tlqrlay, Yolande Lal- fon MSK<îlittrfes Boyer, Marcel André. l. Jt Au TlIÉATIlE SAIlAII-ltalINIIAUDT, ft 8 h. 3(1, Les Amàiil.1 de Purin (M. Harry Baur,; Mlle Sylvie, M. Pierre lilanchar, Mmes Mady Berrv, A. de Ponzols et Marcelle Génial). I),iriiunchc3 et fêtes, matinées a 2 h. !iO.

jt A i. GAiiÊ-LvniQUi!, à 8 h. 30, La Dame

au Domino (Mmcs Dhamarys, Mary Hichard, Hélène Gérard MM. (îflbert Mabos, Delours, avec Hobevt Allaril et Ilcury-Julllon). jjt A i.'ATiiBJfiii;, à S h. 30, Nicole cl sa vertu (lluguette éx-nuflos, Debucôurt, Armand Morius, .Tarie Helly, Gladys Curlisle, avec Marguerite Ducourct et Arnaudy). .S Au Thkatri-: Antoink, à 8 h. l."i, Satan (M'Sl. André Brûlé, Gaston Séverin, Gorieux, ])enncvfllc, Forio et Jacques Grctillal; Mmes Madeleine Lély, Marthe l'abry)..

Jt AU Théâtre de i,a Renaissance, à S h. 45, Tu m'épouseras (Mme Elvlre Popesca, M. Louis Verneuil. Mme Paule Andral, MM. F. Hivers, L, Scott, J. Dumontier), ele.

.jt Au P.VLAis-KovAr., à S h. 45, On ne roule pas Antoinette (MM. A. Brasseur. Le N~ÜSIC,H~1LLS iftTiS OLYMPIA ïTifl*

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Gallo, Duvallês, Géo Leclereq, Lluis i Mmes M^arg. ïempley, Benée Varville, M. P«uget). Jt Aux Bouefes-Pamsien's, à 8 h. 45, Ait temps de Gastounet (Mmes Marguerite Dcval, Renée Marga et Sim-Viva MM. Dorville, Ed. Roze, Gabin, Ilemdey, Il. Faivre, G. Nelson et Koval).

,jt Au TirÉATHE DE P.uiis, à 8 h. 43, Aziùs, pour les représentations de M. Max Dcarly. jt Au Théâtre Mabicny, à 8 h. 30, Le Diable d Paris (Mlle Edmée Favart, Jr. Dranem et Mme Jeanne Clielrel; M. Aimé Siiiicm- Girard, Mlle J. Saint-Bonnet et M. Rairau). jt Au TmUTnn Edouard-VII, à 9 heures Jean de La Fpntaine, comédie en quatre actes, de M. Sacha Guitry (Sacha Guitry, Yvon- no Printemps, Jeanne Provost, Léon Wal- ther, Alice lieylat avec Gilda Darlhy et Germaine Gallois).

Jt Au GnAND-GuiGNoL, à 8 Il. 45, La Pri- son du vice, L'Homme de la nuit, Le Passé d'Aurélia, Nounouche. (Matinées sam., dira. ( et l'êtes).

^t Au Théâtre DE LA Michodièjie, à S h. i'i, Les Nouveaux Messieurs (MM. Victor Bou- i-her, André, Dubosct Alerme, Cousin, Lucien ;Dayle Mmes -Irma Géitin, A. Prieur, L.

•Bianclilni).

,.}t Au TiiÉ.VTiiE Fi'vmika, à h. 4â,L'Ecoïe ̃du- Jazz (Mmes Suzanne Dcsprès, .Blanche TotKajn, Nadine Picard et Germaine, Wtbb I JIM. Jean Worms, Francis Baissac, Géo La- by, P. Huchct).. Aux Capucines, à 8 h. 45, Comme le temps passe (Mlle Marg. Pierry, M. Henry Defreyn, Mlles J. Merrey, M. Monthil MM. Roger Trévillc, Hidronitnus, Fenonjois, avec

M. George et M. Marcel Vallée).

M. Georgé et M. Marcel Vat!ee).

J& Au Théâtre Mooador, à 8 h. 30, liose-Marie (MM. Oudart, Burnier Mlles Cloé Vidiane, June Hoberls, Cecilia Navarre et M. Dréan).

M Au TnÉATnn DE LA Madeleine, à 0 heu- res, Le Club des Loufoques (Mlle Spinelly, MM. Slgnorct, René Simon et Alcover). (Elysée S(i-U.")).

Jt A LA Comédie-Caumap.tin, à 0 heures, Je serai seule après minuit (M. Paul Ber- nard, Mlle J. Chevrel, MM. Etchepare, Henry Bose, P. Labry et René Rocher).

jt Aux Nouveautés, à 9 heures, La 40 CV dit Roi (Mme Régina-Camicr, MM. Abel Tar- ride, Roger Gaillard, Charles Decliamps et le célèbre comique Germain). Ji Au Théâtre Daukou, il 9 heures, I.ulu (Mmes Marcelle Yrven, Chrlstiane Dor, < Sergys et Davia MM. Pizella, P. Assélin, Hubert 'et Fernand Graviîj1). °

jC Au Théâtre Michel (Gut. C3-30), à 9 heures Eue toute nue (Mme Jane Reuauardt, M. Pierre Slepheu et André Berley). £ A la Sr.ALAi à 8 h.0, La Damé de chez Maxim, de Georges Feyiicnu (MM; Villa, Si-

noel, Drfrennc et Robert Bossis Mmcs IiU-

clenuc Parlzet, Camille Vernades, Elisc Pu-

gct). Au TiiL&TRr DE T.,Ayr,uv,

0* Au TnÉATRE de i.'AyiîNUE, à 9 heures,

La Livrée de M. le comte (Jules Berry, Suzy Prlm et Bélières).

JS Au Théâtre DES AnTs. ù 9 heures, Le Démon de la chair, de MM. P. Sabatier et V. de Lafortelle, avec Mlles Suzanne Delvé, Isa Boîtcl M. Jean d'Yd et M. Raymond Mutircl. j 1 ̃ 11 t^

jt -V la Compacxïb Pitoecf (Jtaihurtng), ù 8 11. =:il), .Mixture, de jWR. Lc\iormanrt (Ludniilln Pltoc'lT, Frajjce-Elfys^ Marie Kalft', Camille Coriiey).

<t A LA PoTixiÊnn, 7. rue' Lou ls-1 e-G rand (lél. Central 80-21), à 9 heures, Ketty, boxeur, opérette (Gabaroche, Jane Montange, I'aul Vjllé, Champagne, Darmant, Yvonne Guillet, Suzanne IJehelly), etc.

jD Aux Deux-Akf.s (direct. R. Ferréol. Marcadet 10-2R). (Dorin, J. Ricux, Merry, G. Charley, de Soutter, Trémolo). l.a Rosé du Cambouis, opérette-revue de Jean Rieux, musique de Trémolo, avec Eliane de Creus et llalio.

st Au Tiîévtre de Dix-Heures, 30, houlevard de Clichy (Tél. Marc 07-48), dir. •loger IVrréol. Les chansonniers Martini. Nofl-Noël, V. Vallier, J. Maugier, P. Maye et Paul Colline. Ah l la bonne heure 1 revue de P. Colline et J. Deyrmon.

JL \v Tiuanox-Lymqi'B, ù. S h. 30,

ntve de Valse. (Mlles Batazy, Cnrvill, Ferny MM. Mazzunli, Joubert, Cardon).

+** ̃̃̃̃̃

st l'Atelier, à 8 h. 30, La Danse de vie AmbiBu, à 8 h. 30, Le P'tit Marmiton Châlelet, à 8 h. 30, Le Tour du Monde en 80 jours Comédie des Champs-Elysées, a !) heures, Léopold le Bien-Aimé Wjnzet à 8 h. 30, Faut réparer Sophie Eldorado, à 8 h. 30, La Petite Dame du train bleu ̃ Masque, à 3 heures, spectacle varie Porlc-SaiiU-Martin, à S h. 15, Chanteelcr (Kuvre, à 8 h. 30, L'Annonce faite a Marie Théâtre de Grenelle, à 8 h. 15, La Grand Geste dft Monde.

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A TRAVERS LES THEATRES Mlle Marcelle Denya n'est pas seulement une de nos pUis brillantes .eantatfflP»ç Elle montre encore, chaque fois que occasion lui en est ofierïe1,' une activité surprenante, acceptant avec une gracieuse audace, r des engagements que toute autre jugerait inconciliables. Le 2i novembre prochain, Mlle Marcelle Dtnya doit interprêter la Flûte enchantée, elle apparaîtra successivement sous les traits d'une vieille femme et sous les traits, pins séduisant?, d'une jeune fille. Cela, ce- pondar.t, ne serait rien mais Mlle Mar- cdie Denya a consenti à chanter, le 52, à Monte-Carlo, Monsieur Beaucaife. Il conI vient qu'elle soit à destination avant huit heures du soir c-t l'indicateur dés chemins de fer ne permet pas un tel exploit. La charmante artiste prendra donc le ;2 au matin un avion qui la conduira à Marseille.

De là, dans une puissante automobile. elle se rendra à Monte-Carlo, bravant les pannes d'essence et les crevaisons de pneu. I.c moindre accident rendrait cette performance impossible, mais Mlle Marcelle Dciva ne doute pas de la réussir.

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NOTEs"Ëfj^RMÂÏIONS Opéra. M. Aquisiapacc reprendra, dans la Flûte enchantée, le 21 novembre, k rôle de Papageno.

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Opéra-Comique. Mardi, le Roi d'Ys,

d'Edouard Lalo, réunira une interprétation des meilleures avec Mmes Luey Perelli et j Jeanne Guyla, dans les rôles. de Margared et de Rozênii, le ténor Villabella et MM.

Tulien Lafont, José Beckmans, Guéiiot.

i Mme Emma Liiaft, M. Roger Bourdin et Mme Mathilde Calwt interpréteront, en fin de spectacle. Sophie Arnoutd, l'œuvre j délicieuse de Gabriel Pierné, qu'ils ont créée. rJj.

Paillasse. qui accompagnera, ce soir, la Vie de bohème, sur l'affiche, sera chanté par Mlle Andrée Cortot, M. Charles Fontaine et M. André Allard.

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Lundi ;i Tristan et Isolée mardi 22: !̃: Roi d'Ys, Sophie Arnould..

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Odkok. Le théâtre « Aide et Protection », ainsi que nous l'avons annoncé, don- nera la répétition générale de l'An prochain. comédie en 3 actes de M. René Wisner, vendredi iS novembre, en matinée, dans la salle et avec la troupe du Théâtre National de l'Odéon, obligeamment prêtées par MM. Firmin Gémier et Paul Abram. Voici la distribution, par ordre d'entrée en scène

MM. Aimé Clariund (Jean Meyer), Pierre Morhi (Rabbin Salomonewicht), Chafpin (Mullershon). Jacques Berlioz (Fiéblg), Balpétré (de Kergnr), Bticouncf (Mahomet) Mmes Henriette Moi-ct (Hebecca), Renée Devillors' (Jano de Kergor), Rachcl Bérendt (Judith), Louise Giron (Mme Mullcrsohn). THÉÂTRE Mocadok. ̃ Rose-Marie va vers sa 300° représentation, avec un succès prodigieux et poursuit ainsi triomphalement sa merveilleuse carrière. Jeudi et dimanche prochains, en matinées, à 2 heures précises, même interprétation que le soir. Location Gut. 52-03..

Poïinièrê. Aux côtés de Mlle Pierrette Madd, de MM. Charles Fallot et Ancelin, Ma Femme, sera interprétée par Mmes Yvonne Yma, Mvrrhine, MM. Avelot, Paul Ville, Claude Àuvray, Julien Carette. ̃'• Théâtre pes ARTS. M. Raymond Maurel vient de reprendre avec succès. dans le Démon de la chair, de MM. Pierri Sabatier et Victor de Lafbrtélle, le rôle i créé par M. Maurice Rémy.

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TRiANbx-LYRiQVE. Les Dragons de Villars, l'exquise Chanson d'Amour, de Schubert, et 7« Pêcheurs de perles, de Bi-

jet, représentent dignement l'Opéra-Comique au Trianon-Lyrique, et la délicieuse Véronique, La Mascotte, Rêve de Valse, Les Cloches de Corneville, Miss Hclyelt, tous ces chefs-d'œuvre de l'opérette, complètent merveilleusement l'admirable programma de ce théâtre.

# Le Gala Thalès. Parmi les attractions du Gala Thalès, qui aura lieu le 23 novembre, citons encore la représentation de La dernière ruse de Pierrette, pantomime qu'interpréteront Mme Janine K!otza (Pierrette), MM. Max Dearly (Arlequin), Raimu (Cassandrc), Farina (Polichinelle) et M. Thalès (Pierrot). Aux concours déjà annoncés pour ce ïala,! ajoutons également ceux de MM. Germain, Mayol, de Mme Maria Kousnejoff, Marie LeconteJ Damia, Maud Loty, ie M. Marcadier, de Mmes Roger Miclos, Gaby Morlay, Cécilia Navarre, Sujette D'Nil, de M. Sérjol, de Mlle Parysis, de M. Pauley., de Mme. Jane Pierly, de M. Harry Pilcer avec miss Dolly et Billy et leur Jazz, de Mmes Polaire, Jane Reuouardt, de :M. Maurice ..Chevalier.

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tyl. Ch..Fontaflie, de l'Opéra et de l'Opécaj.CQjn,jflUc, qû| vient de. faire une rentrée très remarquée dans Paillasse, donne, ive.c Mme Fontaine, ses leçons, 31, rue Jouffroy (Carnot 60-73).

Jeudi'' prochain, 'JWt. Jean Hervé,' sociétaire de la Comédie-Française, ira jouer pendant une huitaine de jours Le Dicta<eur, de M. Jules Romains, à Lille et à l'ourcoing. Il sera accompagné de VM. Chambreuil, de la Comédie-Française, et Je Mlle Ghislaine,, de l'Odéon.

iCl-o<a- ̃

Après Locarno. ;-t Invités par la Chambre syndicale des cjirecteurs de théâtre de France, cent cinquante directeurs allemands :1e spectacles de, variétés s> arriveront prochainement à Paris. ils y séjourneront lu i3_au 20 décembre et assisteront au Congrès européen des directeurs de « variétés » et cabarets' où- doivent être réglées d'importantes questions professionnelles. Maxime Girard.

Spectacles^ et Concerts

̃̃ Aujpurd'hui i ̃,̃• Ç5 5 i

Même spectacle que le soir

A l'Olympia (3 h. 30).

Ce sqit t r, t y,

7 7, i '¡-'

j& Ayx FoMES-gERGÈRE, à 8 h. 30,. ''fin' vei\t. de folie, hyper-revue de M. L. Leflvirçliand, avec Joscph^iio JUaker, Fowjer,, et Tamara, Jack Stnnfqj'd, Renîi Rudeau et Nicolska.

£t Au Casino de jPatiis, ce soir, ft 8 h. 30, Paris-Nelv-Yôrk (les, Dolly Sisters, Hal Dherman, Gerlys et Lykla, les Lilliputiens, miss Florence, Pasquali, Zoîga et Rachel, et Bnch). J{ Au Moulin-Rouge Musig-Hau. A 8 h. 30, Ça. c'est Paris (2» version), (Trumet, Florelle, Dlyina et Charles, Garat, Berthy, Dandy, Betty Rbwland. Janeys, Nadia Kecn et Marion Fordc, et les ballets fantastiques de miss Lo,ïo Fuller). Au I'Ar.ACE, à 8 h. 30, Palace aux Nues (Jenny Golder, Boucot, Spadaro, Rose Amy, Damin).

^t A l'Empire Music-Hai.i. Cinoun. Les combats chinois; les B Alison, Max Rejean, Tamara et Robers 20 attractions. à~ t< Au Théâtre DES Champs-Ei-yshks; à S h. 30, le Roi des rois, de Cccil B. do Mille, le célèbre film qui a révolutionné le Nouveau-Monde. Matinées à 2 h. 30, jeudis, samedis, dimanches et fêtes. (Elysées 72-15 et 72-10.) ̃̃

jt A l'Aj>oi.i.o-Mosïc-Hai.t., il S h.i0, le sorcier Linga Singh, Pomiès et Charlotte Uauvia. Mat, jeudi, sam. et dim. Orch., 10 fr. j baie., 5 fr. prom., 4 fr. Jt A la Lune Rousse (Trud. 01-92), D. heures, les chansonniers V. Hys|}a, Léon- Micliel, Secretan, Wyl, Cor, Spark, Monelly et Pierre Dac, présentés par D. Bonnaud. La revue Parlons d'ailes l (Mlles Nane O-ty, Galden, Vianellj'). n

tî4 A la Moite A Fubsy, 43, boulevard de Clichtj (Trud. 63-67), à 9 heures, la revue d'André Dabi Humourican Legion (Fursy, Arlcity et l'auteur).

jt A r/Œit. i)E Paris, 4 bis, rue de l'Etoile (Carnot Sfi-82), à 9 heures, F.t l'on revient toujours. (M. Pizani, Mines Clara Tambour, Yo-^laurel, Natacha, Joiicrfka et M. Maurice Poggl et Mlle Gina Uelly). Les chansonniers Betovc et Vincent ILysna.

..•̃.̃ n-, SJ^ -<.̃̃̃̃̃ f

îviile Maii'uela (ici Rio, la brillante' étoile :lu Théâtre de Barcelone, qui a fait la saison dernière, sur la scène de l'Olympia, des débuts si applaudis., des Parisiens, est de retour d'une longue tournée à Lyon, Bordeaux, Vichy et Bruxelles,,et vient de retrouver, à l'ApolIo, un éclatant succès. La jolie artiste y interprète trois danses Du Temps de Goya,. Le Quartier Gitane et VAsturicnne, où elle fait acclamer la '• diversité et la grâce de son talent si souple et si pittoresque^ l:" ̃ ̃̃"

COURRIER MUSICAL LE RÉCITAL VANNI-MARCOUX Le programme de l'unique récital que donnera samedi soir 19 novembre, Salle Gaveau, le célèbre chanteur Vahni-Marcoux avant de partir pour l'Amérique,, sera tout entier consacré à un choix de mélodies de Schubert, dont quelques-unes complètement inédites. Ce sera un vrai rcgal d'art j Les places se sont enlevées rapidement;: 11 en reste encore quelques-unes Salle Gaveau et chez Durand, éditeur.

~~GEORGES JOUATTE

Marcel de Valmalète vient de s'assurer l'exclusivité du ténor Georges Jouatte, l'un des plus remarquables chanteurs de -,ço,ncert; Georges Jouatte donnera son premier récital de la saison,' le 19 janvier prochain,. Salle Gaveau. En outre, cet artiste prêtera son concours à nos grandes associations symphoniques et remplira de nombreux engagements en province et à l'étranger. Ce soir

A la Salle Pleyel, Harold Bauer. Billets à la Salle, chez Durand et Dandelot. A la Salle Gaveau, deuxième récital de piano par Léon Eustratiou.

A la Sallc Comœdia, Mme Thelma, Spear, se fera entendre en un. récital de chant. On trouve des billet$ à la Salle, chez Durand et chez Dandelot.

Demain soir, nouvelle Salle Pleyel, Société Philharmonique, avec Vera Janacopulos et André Asselin.

Grande Saux Pliera,. Le Prince Iï>or (deuxième audition), samedi 19 novembre, à S heures 15. Festival Berlioz La Damnation Faust, dirige par Gabriel Pierné samedi 26 novembre. Unique récital Ninon Vallin jeudi i" décembre.

Samedi prochain 19 novembre,, Salle des Agriculteurs, récital de violon Jean Schricke. Œuvres de Bréval, Réguer (première audition), A,. Tchérepnine, etc.

-t ;«-»-«»•

C'est le Maître Messager qui dirigera le Festival Debussjy, de la Salle Pleyel, en

décembre. ,.̃. L, de'Caérnane,

décembre. L. de Crémone.

"ÏÂ VIE MVMSITAIM La « Propriété scientifique »

La fondation Charles C. Linthicuitj, de Chicago, offre un premier prix de mille dollars, avec médaille de bronze, et deux seconds prix de cent dollars chacun, avec mention honorable aux auteurs des meilleurs essais ou monographies sur la, « Propriété scientifique », qui lui seront adressés avant le 1er mars 1920.

Le concours est réservé aux membres du barreau, aux étudiants' immatriculés dans une école de droit reconnue.

SEANCESJUSICALES Les matinées populaires de la Société des Concerts Instrumentistes et Chanteurs.

Suivant J'exemple donné par ses sœurs cadettes, la Société des Concerts du Conservatoire vient de se décider de doubler le nombre de ses auditions, en instituant une série de matinées du samedi, qu'elle dénomme c Matinées Populaires » et qui auront lieu dans la nouvelle salle Pleyel du Faubourg-SnintHonoré. La double signification de cj 1 geste n'échappera a personne. Plus qu'aucune de ses émules, la doyenne do nos associations symphôniques est solidement attachée aux traditions qui assurèrent sa fortune depuis le jour mémorable Habenek révéla aux Parisiens la Symphonie Héroïque, dans cette petite salle pompéienne de la rue SainteCécile, où se déroula sans à-coups, depuis sa fondation qui remonte un siècle, l'histoire glorieuse de la vieille société des Concerts.

.Jusqu'ici, elle n'avait pas osé Vévader de ces vieux murs où tics générations d'abonnés ont ̃•goûté, '-cri même temps qu'un -ConforY. douteux, les joies pures qu'une acoustique sans défaut et un orchestre de premier ordre leur dispensaient généreusement. Pourtant, depuis quelques années, les fenêtres de cette petite chapelle avaient consenti à s'entr'ouvrii- sur la production contemporaine, renouvelant l'air un peu confiné, où ]es chefs-d'œuvre du passé Itaignaient tranquillement sous leur patine vénérable. De loin en loin, des « premières auditions » fleurirent les programmes dominicaux sans que s'en montrassent trop effarouches des abonnés infiniment moins réactionnaires que leurs ancêtres de jadis. Devant le succès qui accueillit ces prudentes initiatives, M. Philippe Gaubcrt devait en arriver logiquement à renouveler son champ d'expérience, en faisant appel à un public élargi, qui viendrait à lui librement sans la contrainte de l'habitude.

A en juger par ces premières séances, les matinées populaires de la salle Pleyel rencontreront le succès qui leur est dû, et la foule des mélomanes ne manquera pas d'apprécier comme elle le mérite la chance qui s'offre à elle d'applaudir une merveilleuse phalange instrumentale jusqu'ici trop avare de ses manifestations. Un heureux ccIccttisme promet de présider à l'élaboration des programmes puisque les noms de Beethoven, de Wagner et de Saint-Saëns alternaient l'autre jour avec ceux de Dehu&sy, Manuel de Falla, R. Ducasse et de M. Honeggcr. Comme il son habitude, M. Gaubert "dirigea a've'È une par-

faite ne'ltetéref"un sens remarquable

do&,plansr^< vu'r-tv- •̃< ït'"l» Xôus n'avo;h's lias encore parlé des instruments à cordes. 0e n'est pas à dire qu'ils aient chômé depuis le début de la saison, mais nous aurons certainement l'occasion de retrouver nos princes de la colophane avant qu'il soit longtemps. Déjà, l'excellent quatuor Capet, sous l'égide de la Société Philharmonique de Paris s'est empressé de rendre, au maître de Bonn un hommage vibrant et d'une ferveur admirable. Sans doute les quatuors de Beethoven n'ont-ils plus de secrets pour les musiciens, mais la connaissance approfondie qu'en ont MM. Capet, Hewilt, Benoit et Delobelle, leur humble soumission à la pensée beetbovenienne donnent à chacune de leurs exécutions un lustre nouveau aux immortels chefs-d'œuvre avec lesquels le « grand public » est beaucoup moins familier qu'avec les symphonies. A l'Opéra, M. Jan Kubelik donnait deux récitals sur lesquels il serait superflu de s'étendre, l'extraordinaire virtuosité do ce violoniste étant un fait acquis depuis longtemps.

La réputation de M. Maaskoff a évidemment jusqu'ici une envergure moins considérable. On se sent cependant en face d'un artiste intéressant, qui possède un métier solide, un impeccable mécanisme, mais à qui il manque encore un peu de charme et de la vivacité, propres a faire rayonner pleinement les vertus latentes d'une ceuvre comijlR,}^, Cgncerlo de Vivaldi, transcrit par Ereisler, et dont

c'était .,la P.rpm'èrf.audjUon./i PAVis.

,9:éptaii,t.1~p,r~Illi~,Xç.¡'»Pi\ioJ!, jt PII.,1j'ÍS. >J.

Parmi les violoncellistes, M., Robert

Carijana ,sp distingue par, une nféci^ibn, ̃une netteté rythmiques des plus louables ses demi-teintes sont exquises, mais dans la force, la sonorité^ manque un peu d'ampleur. Signalons aussi la séance de sonates (Beethoven, Brahms. Debussy) donnée par MM. Rollain et Wurmser, toujours égaux à eux-momes, c'est-à-dire faisant preuve du talent le plus probe.

Des pianistes en nombre respectable furent également ces jours derniers, à l'honneur. M. Théodore Szanto possède la maîtrise absolue et se révèle interprète d'envergure dans la Sonate (op. 109) de Beethoven; sa sonorité pianistique dans les Etudes, de Chopin, est d'un coloris captivant. Chez M. Jean du Chastain, un jeu vivace, une netteté merveilleuse dans les traits particulièrement dans Chopin et Debussy, ce virLuose montre une distinction émotive par le naturel des sentiments et par l'équilibre des nuances dont l'agrément est extrême. Les œuvres présentées par M. Adolphe Hallis comprenaient des productions qu'on ne voit pas souvent figurer au programme de nos pianistes. Et en cela, M. Hallis nous révèle un esprit chercheur et attaché à servir l'art d'une iHoquente manière. Assurément, dans la musique d' « Inspiration Religieuse » comme dans la « Magie en Musique », sa technique offre tous les moyens propres à mettre en relief les nobles évocations des maîtres du passé et de ceux de nos jours. H montre encore un esprit cultivé par la manière dont il traduit la Fantaisie Chromatique, et, Fugue de Bachj'et'ïeS1 effets" de recherche de timbre n'excluent pas chez lui sa juste e pénétration des sentiments; T'ai déjà eu le plaisir de louer les belles qualités musicales de M. Léon Eustratiou, qui donna h son récital de la salle Gaveau une pathétique exécution des Etudes de Schumann et une pittoresque vision des pages de Debussy, de Liszt et Alheniz.' L'art du chant de Mme Margherita Marsden n'est peut-être pas tout à fait dans son complet épanouissement pour que cette cantatrice se permette d'aborder le grand public son timbre est agréable et pourrait gagner avec le temps et le travail ce qui lui manque encore. M. Georges Dandelot, au piano, fut, dans l'occurrence, un auxiliaire préi cieux par sa collaboration d'une musicalité sûre. Mlle Jane Galineau a mis beaucoup de cliarme et de style à traduire les œuvres classiques son articulation parfaite et lés qualités délicieuses de sa voix ont séduit l'auditoire de la salle des Agriculteurs. Mme Lucy Nclbo est également une fine musicienne, elle possède les dons, la voix et la science nécessaires pour traduire, avec habileté, des œuvres diverses d'un vaste répertoire. M. Paul Oberdoerffer, le vioIcniste connu, qui prit part ù ce concert, interpréta avec aisance la Sonate (en mi bémol) de Mozart. On a retrouvé chez M. Victor Prahl une profonde sensibilité, un sentiment juste de la couleur et au 'stylo dans sa manière de mettre en relief des Mélodies de Schubert; Albert Houssel, Florent Schmitt, Watts et

"Poulenc. .i.

On' a' fêté également, cette semaine, deux éinthents artistes de l'art; vocal Mme Crôizâ; qui chanta avec la sensibi-, litéla plus-subtile, liée au sentiment le plus intimement humain, et NI. Edmond Clément, dont l'expression toujours pénétrante, effleurant les nuances les'plus fines, reste incomparable. Ce noble artiste interpréta Schumann, Fauré, B. fiahn et une délicieuse mélodié, Le Passé ,qui file, de M.. Beydts, d'une flexibilité vocale exquise, avec une émotion intense. Le public le rappela sans fin, ainsi que M. Georges de Lausnay qui se monIra au jeu sûr et d'une parfaite

musicalité.

l'oute demande de changement d'adresse doit être accompagnée de la somme de un franc cinquante en timbresposte, pour couvri .r nne partie des frais de renouvellement de la bande.

S. ̃ Golestan..

LES CONCERTS La Symphonie Le Nouveau Monde, de A. Dvorak. Les Evocations, de M. An.dré Ltrmyte. Anton Bruckncr.

La symphonie Le. Xouvcau Monde, de Dvorak, a valu; samedi, un grand succès à M. Albert Wolff, qui eu a donné aux Concerts Pnsdeloup une exécution précise, bien équilibrée notamment dans le scherzo. l'une des parties les mieux venues de l'ouvrage et pleine d'accent, d'élan, de chaleur dans le finale.

L'œuvre demeure ce qu'elle nous a toujours paru être gracieuse de forme, élégante d'écriture, finement, orchestrée neuve d'apparence, mais, au fond, fidèle aux canons de l'école que, naguère, le coloris dissimulait assez bien.

Le coloris, aujourd'hui délavé, de ce Xotweair Monde, le fait terriblement ressembler à l'ancien. Le jazz a fait de nous des voyageurs désabuses. Et maintenant que nous mangeons en tant d'oc» casions, sans surprise et sans effroi du nègre tout 'criu* ce y nègre. mâtino-4c blanc ne nous paraît plus nègre du tout. Il faut, pour nous émouvoir, d'autres saveurs, d'autres' parfums, d'autres rythmes que ceux, si édulcorés; qu'a imaginés le disciple il peine dissident de Brahms.

M. Albert Wolff nous a fait entendre également, en première audition, Les Evocations, de M. André Lermytc, pâle fleur d'arrière-saison, tardivement née dans le jardin frankiste. L'auteur y montre de ]a facilité et un certain sens mélodique ses idées, cependant, sauf la première qu'expose la clarinettebasse, manquent de relief, de signification, parfois de distinction' son rythme n'a pas toujours la netteté ni la fermeté désirable, et il ne semble pas encore très maître de son instrumentation.

Au cours de ces dernières années, plusieurs chefs d'orchestre allemands se sont produits à Paris. Il s'en est révélé de remarquables, comme M. Ahendroth ou M. Kleibcr, et d'autres qui l'étaient moins.

M. Henri Laher, que les Concerts Philharmoniques viepnent ùc nous faire connaître, ne saurait être rangé dans la première de ces catégories. On a été déçu de ne pas trouver en lui les qualités maîtresses de ses compatriotes, lorsqu'ils sont excellents te rythme, l'accent, le sens des oppositions. Le chef d'orchestre de Géra a, certes, de l'expérience et de t'acquit, mais, il eût fallu d'a,u'tr,es yert.us plus rai;ç«; pour fajre aimer, cominp, ,i)s: méritent t de l'ôt.re, Anton Bruckne.r e,t j*a Siwi\rn.e Saiiin,hor liïe bu, f elle autre idp'isbs.,composiii<|ms.,|, II est bon que le nom de Bruclcnei' ait paru sur un programme de concert donné il Paris, où je crois bien qu'il est à demi inconnu. i

Avec lui se clôt une ère de la musique autrichienne. Il a été le maître de deux grands musiciens, de deux grands chefs d'orchestre Gustave Mahler et Franz Schalk. Il a laissé, chez tous ceux qui l'ont approché, un profond souvenir. Son œuvre est considérable et du plus haut intérêt des symphonies, des messes qui valent moins par la facture, d'ailleurs imposante, que par une imagination d'une singulière richesse. Figure de poète inspiré par un ardent mysticisme nature généreuse, abondante, entre toutes sympathique et digne de respect.

« C'est ce saint qui a engendre ce démon », disait naguère William Hitler, en parlant de Bruçkner c1 de sou disci-

ple Mahler.

Souhaitons qu'une autre occasion soit donnée d'honorer ce saint selon ses mérrites.

c Robert Brussel.

LA VIE SPORTIVE

SPORT HIPPIQUE j

CpURS~~JEN~HïE~

CpUR§^yENGHïEN

Aujourd'hui, à l' il.. iif, courses à Éiighieri.

Gugnaiits du Figaro

Prix d'Andorre. Cerisey, Roquentin. Prix de l'Anljf. Fifiuoiseau, Kuropa. Prix de Cerbère. Dictateur VIII, East

\find.

Prix Bnrgrave II. Galicien, Hallist. Course de Haies de Novembre. Walkyrie II, Montesquieu. T c..

Prix de l'Astarac. Iles Barde], Le Simoun II.

COLRSES A AUTEUIL Le Prix Georges-Brinquant Le Prix de Châlons

Une claire journée d'hiver a procuré à la réunion d'hier tout l'agrément disponible en cette saison.

Pour sa rentrée, l'excellent jockey Lester a gagné deux courses, sous la casaque de M. Homberg, dont l'écurie d'obstacles tend de plus en plus ù devenir la plus importante de la spécialité. En s'assuraivt récemment, par uno réclamation judicieuse, la propriété de Maître et Seigneur, cette écurie s'est augmentée d'une unité plus qu'utile. A la façon dont il a remporté le Prix du Perrav, ce irand et beau cheval a prouvé qu'il avait trouvé sa voie. Nous ne sommes pas près de le revoir à réclamer. Quant à Jubilé, qui a gagne le Prix Georges Brinquant, il eta.it trop évident qu'il n'avait pas fait, sa course, l'autre jour. Jubilé est un des rares chevaux, avec lesquels on rte*pèilt pas -attendre. Il a une houchesterrlftlei et.iliayaut mieux le laisser aller, que de sé battre contre elle. Dès lors, si courageux, si remarquable même que soit Le Bon Ton, il ne pouvait être question que celui-ci rendit cinq kilos à celui-là, qui, it notre avis, n'est pas loin de le valoir à poids égal. Résultat donc très régulier. Un seul regret Trocadéro est tombé à la rivière des Tribunes, et sa disparition a enlevé il la course un de ses éléments d'intérêt.

M. Girche s'est fait une spécialité des courses de gentlemen. Dorian H, dans le Prix de Châlons, a marché sur les traces de Djavid. Son cavalier, If. Dorangc, l'a monté avec adresse et vigueur.

Puis un vertigineux Blaireau a gagné le Prix Vertige. Sans curiosité excessive, nous voudrions bien savoir quel était ce Blaireau-là. Ce n'était certainement pas le même que celui qui, il y a cinq jours, avait fini derrière Dom Luco, à deux kilos. Voici un des cas où la curiosité officielle serait un devoir. J. 2'rarieu.v,

Prix Bay Archer (haies, ù réclamer, S. 000 francs, .3.100 mèt'res). 1. La Maladetta, à M. Théophile Lemalre (P. Legrand) 2. La Mauouba, à M. Léon Olry.-Rœderer (R. J?etit) 3. Nelcius, a. M. F. Pellissier.-Tanon (J. Lue) (10 long., 1 longueur i/2,' 8 longueurs);

Xon 'placés: Slxragosse, Great Scot, Vieux Fort, Poor Fish (arrêté), Wa.èram (tombé), Mont Hose (tombé), Annie (arrêtée).

Pari mutuel à" 10 francs-: Gagnant, 54 tv. 50. placés: La Maladetta, 20 fr. 50; La Manoutia, 2? fr. 50 Xelcius, 22 fr: 50; Prix du 'jPerraj (course d,e haies,,

'3 2.000' francs, 2.70tl mètres). 1. Maître

et Sfefgmeur-j à M. Octave 'Honiberg (G. Lester) 2. Prince de Franco, à M1. A;' SoulangerBodin (H. Howes) 3. Bripueil, il M. Gustave Beâuvois (Dornaletche) (C longueurs, 2 longueurs, 6 longueurs). Non placés Bouillabaisse, Durglass, Great Fleet, Gabelin, Terentia,. Combine, Bolet Jaune, Phidias.

Pari mutuel à 10 francs Gagnant, 47 fr. 50. Places .Maîtro et Seigneur, 15 fr. 5Q Prince ,dejFra,nce, 10 francs; Brigueil, 13 francs.,

Prix Georges Brlh.qnant (steeple-chase, 50.000 francs, 2.500 mètres). 1. Jubilé, à M. Octave. Homberg (G. Lester) 2. Le Bon Ton, a. M. A. Soulange-Bodin (H. Howes) 3. Slalvoisine, à M. Gustave Beauvôis (ff. Tondu) (2 long. 1/2, longueurs).

Non placés Trqeadêrû (tombé), A

Vous (tombé)..

Pari mutuel à. 10 francs Gagnait,

55 fr. 50. Placés rtfubilé, 21 francs' Le Bon Ton,, 16 francs. I

L.H JMUSI©UE CfîEZ SOÏ La Chauve-Souris et le Phonographe •J'imagine que l'homme de Roûl, <juï, -Te premier, eut l'idée de fixer duns la. moire profonde d'un disque de phonographe les petits cliefn-d'œuvre musicaux présentés pai» M. NiUltn ltnllic'r syr son tliéfttre' de la Chauve-Souris, que cet homme-la <ioït cite heureux et lier du «uccès qu'obtient stfn Ini» Untive. On pouvait, en tentant cette, entreprise) connaître bleji des déboires. Le mota» imt portant n'était certes pas cette obje,ptloil (;ul moule aux lèvres aussitôt Quoi Kncore des cho»urs russes U Chauve-Souris, bon C'était, dans un petit cadre, une exposition fl'lninges délicates vives, de précieux bibelots, d'estampes surannées mises au îïoùt du jour par un ar* liste espiègle. C'était encore de jolies filles, d'adroits comédiens,' et le bon .humour moscovite de Hallieiy ourson malicieux, barai gouinant un français ingénu et '• sympathique. Réduit aux s.eiils eliHiiiiesde la mus}* que. et dt la voix qu'en, Vreslera-t-il. V Crai» j»h«z de ternir l'.«Ul<s dus beau i»apUtou _f Le.. bon sens parlait alnsj -encore 'Utt coup, le ton sens, fut en défaut, «lar "toute' sa sagesse est vainc dès qu'oft la fait s'anpliquer à un problème artistique.1' ̃> r 11 oubliait, ce raisonneur, ïiuelle fore» Il d'évocation lu musique est capable, «{ qu'elle entraîne l'imagination dans un royaume que nul décorateur ne pourra j»t mais songer à lui ravir. Elle s'entend â po« ser un décor, à l'éclairer de cent ingénieuses laçons, a le peupler, au lieu d'acteurs charnels, des sublimes créatures de l'esprit. Dans les grottes de Mémoire elle fait se le» ver des tableaux oubliés. Elle noie le c.œut; de l'homme, reeréc les aimées disparues, ressuscite d'anciens bonheurs,- avive de dé- licieuses nostalgies.

Si je prends le disque Columbla, l'art des enregistreur:, a su graver tout le char*me de ce tableau pastoral que Ballief baptisait Autour d'une voilure de foin, je n'ai pas besoin d'un grand effort pour -retrouver, à l'ouir, des joiefc égales à celles du théâtre. D'abord Ballief est la l fialliet et. sa grosse voix, su ronde voix qui casse les phrases, scie les mots et profère les finales avec une redoutable et amusante'" violence. Mais, sur un discret accord de l'orchestre, voici s'élever les voix fraîchis des jeuncf femmes. Elles font régner une, argentinn arabesque de sonnailles que ponctue le bourdon 'grave des voix mâles. Déjà vous avez recréé le champêtre tapage des atle* luges, la langueur du long jour 'finissant, et "l'allégresse qui suit- la journée labo- rieuse. Sur ces clochettes vocaltsécs s'élève un ténor développant un chant large et balancé qui monte, se tend dangereuse- ment, et se résout en un accord plaintif du; plus émouvant ell'et. 1. 'unisson des voix reprend sa mélodie, accompagnée en sourr dino par les bois. Et soudain, après un temps bref, c'est la vive et sautillante caïdçnce de la danse, l'exubérance heureuse, la /tu-nbuloïK'e éclatante des travailleur*. Une farandole liait, s'ijlolgae, revint, rt'un.c grâce .inexprimable, il'uh'.p'rjW saut ild'ortiMe.Eli vérité Ce dlfl'cme compose uns manière de petit poème' musical et ̃ liuce» llque auquel, selon la pente do votre rêvfii rie, vous accrocherez mille significations frivoles ou profondes.

Il en est de même pour tous les disques de cette série. Que ce soit la doleflte' "berceuse, soupirée par les sopranl ou le ;ma.lo unisson des soldats chantant le. chant des Hussards noirs, ou bien encore CesichaniS du folklore écossais que ,Nikita Ballieï a reeueuillis avec des soins pieux, toujours à l'expression purement musicale vient Rajouter nn élément littéraire qui embawjue la rêverie vers des horizons romantiques, aux pays des Elvires, des lacs sous la lune, des saules en pleurs, des bagues en cheveux, des élégies, des dévouements, des souvenirs.. Tout semble permis à ces sorciers des bords de lu Volga n'ont-ils pas touché à Chopin ? Un soprano meurtri et Une bassç de velours chantent une. romance alternée, sur les motifs célèbres de. Tristesse. Mais la encore inclinons-nous, puisque par un art dont la réserve est d'une qualité rare, ces chanteurs nous rendent toutes les délicates merveilles que tant.de lois de chères mains voltigeant sur l'ivoire des cl»" viers avaient délivrées pour vous. Michel Piot.

Prix de ChdlonK (steeple-chase, handicap, gentl., 20.000 fr., 4:500 înçtres). -7* 1. Dorian Il, à M. Roger Girche (M. povaiïge) 2. Le Nénuphar, à M. R. C. Dupuis (de Bellegavde) 'i. Baint Mal"» a- -M. P. A. Brnurgicr' (M, Sougn&c;).. (1 Ibn- gueur, !l/4 de longueur, 1 lopsueur 1C4).. Non placés Simplex II, La,noély, .The Pilgrim, Vif Argent II, Corot" Grandmont, Artamène (tombé), Pai'dalllari

(arrCté).

Pari mutuel à 10 francs Gagnant, 159 fr. 50. Placés Dorian II, 43 €r. "50.; Le Nénuphar, 116 fr. 50 Saint MalO, 3S francs.. ̃ ̃ Prix de Montretout '(stee)ïlë-chasè, 12.000 francs, 3.500 mètres). 1. Banditi, à M. Henri Letellier (L. X'iaudot) •' Lysis, à M. Arthur Manby, (Gi Lester) 3. Nadir Shah, à M. Guy David (J. Costadoat) (1 longueur,- 4- langueurs, 3 longueurs). Non placés Peauviel, Valeureux (dérobé).

Pari mutuel à 10 francs G;agnà"jit, 22 francs. Placés: Banditi, 12. francs'; Lysls, 12 fr. 50'. ̃ Prix A'crtigre (course de haies, hân^ dicap, 12.000 francs, 3.100 mètres). l'i; Blaireau, à M. P. Parot (.T. Luc) 2. Wilfrid II, à M. P. Louis-Nounez (F. Romain) 3. Kadie, à M. J. SemvastoUs (F. Gaudinet) (15 longueurs, C longf., tûte).. i Non placés Casaquin, Saint Onupnre, Rosoglio, Le Rempart, Ligrht Shlp (ton<bé), Le Liarot (tombé), Roi des Ribaud.s.

Pari mutuel à. 10 0 francs Gagnant, lf.O francs. Placés Blaireau, ttîvïr. 50; "Wilfrid II, 37 francs; Kadie, 19 franeç. Grand-Prix de Bordeaux Crand Prix de Bordeaux (50.&00 fr-i 2.400 -mètres). 1. Eskt Serai' à; .M. Mka ffirnerw .(GEsling) 2. Lo Bêaj** r;(J^*ruings), ;.3.Shûh (BÉsUitistaii)}*, ,«i.: Le Concours hippique de Genève La sixième journée du Concours hip-« pique international de Genève conipôrtait deux épreuves internationales la Coupe dés nations par équipes (militaires et civiles), et le Prix de plane, réservé aux amazones.

La Coupe des nations, qui mettait aux prises la France, l'Allemagne, 'ta Belgique et la Suisse, comportait deux manches, avec belle éventuéllenient-'sur un parcours avec 12 obstacles de 1 ni. 50 de hauteur environ. Les équipes comptaient 3 chevaux^

L'épreuve a été gagnée, dar^s les. cfeux manches, par: J'équipe suisse (capitaines Thommen, de Murait, lieutenant Gumusens).

Le lieutenant français Gudin de Val. lerin, qui a effectué le parcours sans faute et a réalisé le temps le plus court, a gagne l'objet d'art destiné au cavalier ayant effectué le meilleur .par* cours.

Le Prix de Diane a été ardemment disputé. Le barrage pour la première place a donné le classement Suivant' .j 1. Mme Stoffel (Suisse), sur Dollifz 2. Mme Schwartzbach-Willc (Suisse), sur Ladg Lough S. Mme de Suaje? (France), sur Glaiic.

¡*~

?W ̃

Le Prix du Rhône, épreuve intérnàn tiona'le de souplesse et d'obéissance, avec 'dix obstacles, ouverte à'u'x"- officiers, amazones et messieurs, "̃& donné

lesTésultats quevoioinivi *ifc îmtH^i-1,

1. Capitaine Hcrsche,: {-Suis-se),- .sur Fenerina, û, faute, en sn. 27..s». 2. Capitaine Alvisi Jitaljei,.suK.GFOT Fox, 1/2 faute, 1 >29:s. 1; 5. 7? 3. Lieutenant Gubault (Fràtice), tpX! Quinine, 1/2 faute, 1 m. 30 s. ̃ ir Ce soir, lundi, sera disputé un chats*, pionnat. de saut en hauteur, avec, tert» tative contre le rçeor(l du inonde, ,d<ttenu par Conspirateur, avec 2 m., 35, cavalier capitaine Crousse (France), performance accomplie avant la guette;' à Saint-Sébastieti: Vxi prix de 10.000 ît, sera attribué à celui qui battra;-ce Wi» cord du monde..>' r Le Concours hippique de Nefr-Yorjfc A New-York, au Concours hjppiquo international, en présence de 10.000 spectateurs, la Pologne a gagné !le trophée militaire, devant les États^L'ais <çjt Je Canada.. ̃ ̃• :'̃


M IXe OLYMPIADE c

Les Jeux d'Amsterdam c 'A -une réunion des organismes direc- teurs des fédérations sportives britan- niques d'amateurs dont les membres doivent participer ai'x prochains Jeux { olympiques de J928. Il a été adopté à f l'ananimité une 'résolution désapprou- s Vaat ciiorgiquément la décision prise de c rembourser aux athlètes participant aux f ̃jeux lfrs (fertes subies par eux.

̃ "Une antre résolution adoptée dcman- { de au. prochain congrès olympique dé t

prendre des mesures énergiques pour j t

que l'organisation des Jeux olympiques t s'Oit cohfiée à un comité qui sera direc- temertt responsable envers le congres. | f Enfin, il a été décidé que les diverses < fédérations sportives britanniques se- t raient libres de participer aux 'prochains ( Jeux olympiques. ,é~t <

:n :)y:ç" ̃"̃*>•̃̃••.

:!Lë comité olympique néerlandais yjejàt de publier la liste des nations qui onti déclaré qp,'Ali.es participeraient aux < Jeux de 1928. Voici cette liste < Afrique du 'Sud, Allemagne, Autriche, ( BelfiicràfcW Brésil,' Ohnr.da, Chili, phim;, < Danemark, Egy.pft, P?pagrte, Etats-Unis, ïittlande, France, Grande-Bretagne, Haïti, Hongrie, Indes, Lettonie, Lithua- aie, Luxembourg, Norvège, Nouvelle-1- Jande, Pérou, Pologne, Portugal, Suède, Suisse, Tchécoslovaquie, Turquie, You-

£bslavje.

-̃;̃ ;•̃.̃; •̃

En ce ,qui concerne le logement, deux (délégations athlétiques logeront à bord de paquebots spécialement apprêtés dans ce but la délégation des Etats-Unis ét celle de la Finlande.

o--

'fi ̃̃̃̃̃ RUGBY

LE CHAMPIONNAT DE FRANCE Le deuxième tour des poules de cinq Le deuxième tour des poules do cinq dtt Championnat de France de rugby a eu son dénouement hier. Des quinze ren- contres disputées, une seule s est terminée pai1 un match nul, celle qui mettait ;uix prises à Dax, lTiiifcn Sportive Dacquqisc et l'intéressante équipe des «juins Rerpignanais. Les deux équipes se sont .séparées dos à dos ou plutôt zéro à jséro.

Voïç)- <J'autré part, lè tableau des ré-

BttUats

Ponte .1. A Toulouse Toulouse b. Wbourne, 18 -pts à 3 à Lyon F. C. ̃Lyon bat Montfcrrand, 8 pts à 4. ̃Pvuté B. A 'Paris Stade Français îvAgenVH points à 3 il Dnx •»*«: et

<5uins PeriVïfenân, .match nul, O'iVO.

,y~PQft~·Ry y' I:Jl11o!fd ~1110~p,~})Üll t

ï«, TS.OwE.G., Â poiut* à tt a. Bigles-

̃Bèeles b. Qiiillan, pts à 9. •; Poule D. A Uézlers Kéziers b. Bayonne. 6 points à 5 A Mazamet

TNtàziiiije't b. la Générale, H pts à 0. a

Po«/<! K. A Albi Albl bat Lyon G. U., y pts à 0. A Hendaye Hendaye b. aagnères,9 pts à 0.

Poule F. A Biarritz Biarritz b. V. S. Perpignan, 8 pts à 3 à Lourdes Lourdes' b. Villeneuve, 14 pts à 8. ̃Ponte G. A Lézignan Lézignan b. Stade Bordelais, II pts Il 0.

̃ Ponlq H. A Toulon 'foulon b. Pasniers, 17 pts it 0 à Narbonnc Narbonne b. Tarbes, S pts à 0.

On lira ci-dessous le compte rendu du i-tide match dont Jauréguy fut le héVoà'– qui hier à Paris a opposé le Stade Français,, vainqueur, au Spprtiug Union

•> Agenais..

Une autre équipe de Paris iouait hier sa chanee. Celle du Club Athlétique des Sports Généraux, dont l'adversaire était a Màzamet, le Sportkig Club Mnzametain.

L'équipe du C. A. S. G. a été battue par 6 à 0, après avoir été dominée as-iez largement dlt'On dans ses différentes lignes, Mazamet ayant notamment brillé par le jéji de, scs.trois-quarts.

Des antres, résultats, retenons la défaite que l'Union .'Sportive Perpignanaise a. sobie de l'équipe Biarritz Olympique celle qui s'est fait infliger le Stade Bordelais par le Football Club Lézignanais. 'L'Aviron Bàyonnais a succombé de pou, Mais succombé dc.yant l'Asso.ci^tipn,

SpçjrtiyeiBitcrroiic. par H à IL

LcS' autTC» résultats sont sanr- enuser ̃de "Surprise; S'il iauf louer le F. C. de e Lvon cTune nouvelle \ictoire qui accentue le réveil du rugby dans les Lyonnais, oh ne peut s'étoniier des deux faciles victoires remportées, 1'une sur Libourne. 'par le Stade Toulousain, champion de France, et l'autre par le Hugby Toulonnals sur Pamiers. Ces deux victoires ont él4 acquises par. 18 à a et 17 à 0. Le Stade Français

-vainqueur du Sporting Union Agenais Par 14 points à .') quatre essais dont un transformé il un essai l'éqflipe du Stade Français a triomphe hier sur le terrain du Pare des Princes .de' l'équipe du S. V. Agenais, cxactc"'ïnent et;* suivant un affreux assemblage de mots, dn Sporting Union Agenais. C'est un fort beau résultat pour le .Stade Français, qui ne mérita pas pourtant de gagner, par un. aussi. grand écart

de points.

S'il a parfois réussi à faire presque jeu égal en avant, sa ligne d'avants a été le plus souvent dominée. l'as très brillante dans le jeu ouvert, elle a t-té tout à fait insuffisante en mêlée, opération que trois ou quatre stadistes .considèrent, semble-t-il, comme une pure formalité d'assouplissement. Trop d'avants du Stade Français 'paraissent, en effet, avoir la fâcheuse préoceupntiOB .dé' vouloii- se substituer au demi de mêlée et de jouer h sa place le hallon. Conséquence la première ligne i-d'jittaque est inconsistante, bousculée, -désunie.^ Culbutée, elle gène la seeunde ligne, celle des- demis. -Cens-ci, paralysés, sont empêchés d'utiliser convenablement la ligne des trots-quarts. Par bonheur pour le Stade Français, ses lignes arrières comptent quelques joueurs qui ont une utile compréhension du rngbv, Jauréguy, Oandignon, de SEtint-Germafn, Houdet. Ils ont gagné partie.

Feuilleton du Figaro du H Nov. 1927

9 THERMIDOR

-¡-t-

Cette promenade dans la cour, ces con- versations animées rappelèrent assez eu- rieusement à Stahl la grande récréation, à Chlow; les conversations sur le premier élève, les bons. et les mauvais camarades, les amis intéressants et ceux qui ne rl'étaient pas. Le- flux des nouveaux arrives croissait dé minute en minute. Quelques-uns ne 's'arrêtaient pas dans la cour et entraient directement dans le monastère afin de se réserver de meilleures places. Le vieux monastère était sombre, frais, inhospitalier. L'église servait de salle de réunions et semblait extérieurement peu changée. JSthal remarquai immédiatement le rehaussèment de 1 atïtel et un immense- tableau .représentant, à ce qu'il lui sembla, l'Annonciation. Sur h» petite .strade étaient vies fauteuils du président, une grande table, sans doute pour les secrétaires et la tribune de l'orateur. L'intérieur de l'église, dç l'estrade au mur, était rempli de bancs, en demi cercle. Stahl tâchait de -tout enregistrer dans sa mémoire afin de pouvoir pn parler congrument à Péters'bourg.; il s arrêta devant un admirable tableau c'était le portrait du maréchal l Af> Crécy, puis il sortit par la porte latérale. Dans tes pièces voisines, il y avait aussi des bancs et des tribunes. La rumeur de la foule entassée dans la cour Vélevait plus focie. Dans 1rs couloirs erj-aient • quelques nouveaux mc-mbres du club,, sans doute des provinciaux. Ils écoutaient respectueusement les négligen-

'L'équipe du S. U. Agenais est athléti- t piement remarquattle. Puissante, rapi- t le, ardente, adroite. Ses avants sont re- c loutables ils ont une fâcheuse ten- 1 lance à se laisser aller à d'abusives •iôlences s'ils avaient su pratiquer le eu au pied, ils auraient pu, hier, chauler le sort de la rencontre, car leurs li(nes arrières, en dehors de l'arrière i atneux sur le ballon, mais insuffisant lui* l'homme, m'ont paru n'avoir que c c les notions bien rudimentaires de l'of- c enstve par demis et trois-quarts. Pour le Stade Français, les essais o:it •té marqués dans la première miemps, un par Jauréguy, sur un exploit personnel, après une course de 80 mè- J res dans la seconde mi-temps, un •emarquable par Jauréguy sur attaque, 'einte, csquive de Dandignon un par le Saint-Germain, sur coup de pied de léplacement magnifiquement repris le t juatrième et dernier, par interception t le l'ayant Duhot, sur passe hnute et S nconsidéréc d'un troi#-qunrts centre 1 tgenais. ̃ Pour le Sporting Union Agenais, l'es- 1 sai a été marqué a la suite d'un large :[' splendide mouvement offensif qui porta l'attaque du centre à l'aile gau- c jhe, et de aile, gauchei à l'aile droite, jxploib qui fut très applaudi et bien justement.. .̃Le match a é!é arbitré- par M. Heur- tin, de Bordeaux. M. Heurtai a arbitré le façon remarquable. 11 a expulsé du terrain deux joueurs. Je regrette que les noms des joueurs ainsi expulsés ;ie soient pas annoncés et affichas. Set immédiat pilori pourrait peutître amener les joueurs à renoncer à des gestc.i méchants, à des violences inutiles. J'ai, à ce sujet, il déplorer que n'aient pas été rappelés a l'ordre deux joueurs agenais qui, sur arrêt de volée, ont incorrectement jeté il terre, par une rentrée dans le dos, Jaiiréguy et Dandignon.

Le match d'hier est un match du Championnat de France. L'organisation de la rencontre relevait cependant et seulement, paraît-il, du Stade Français. Avec la meilleure complaisance du monde, je ne puis l'en complimenter, mais j'ai peine ;'i croire qu'il soit seul responsahle. Le Stade Français existe depuis 1882. Il serait rcgrettable qu'il n'ait pas, en Ifi ans, acquis dans 1 organisation de:* manifestations de rugby, l'expérience courtoise dont certains de ses dirigeants ont donné tant de preuves excellentes dans l'organisation des tournois de tennis. Le secrétaire général du Stade François est M. Mathieu, président 'du Comité de Paris de rugby. Je lui signale qu'il y avait hier une tribune de presse qui, il mon avis, constituait une assez mauvaise plaisanterie.

Je snis bien que les nouvelles installations du Pare des Princes ne se prêtent pas à uhfe "organisation facile, pratiqué, iriitiohnellé.'Raisoii' dé' pljis pour. prendre Sc's" précai\ttdns. 'Pranlz-

îtcfrhel. '̃'̃

.'n.

FOOTBALL

v Le Championnat de Paris

Les dernier. matches du premier tour du Championnat de Paris ont été disputés hier. Ils n'ont pas apporté de grands changements dans le classement général, à la tète duquel reste.le Stade Français avec cinq points d'avance sur ses adversaires directs. Voici les résultats des matches de cette journée Sklde Français b. U. S. Suisse. 'i-0 C. Français' b. Red Star Olvnip. 4-1 C. A. Paris b. K. S. Juvisy 4-1 S, 0. Est b. F.. C. Lcvallois •̃ 3*2 Le Stade 'Français ̃ consolide sa position en tête du championnat avec 20 points. Derrière lui viennent 1 evallois et le S. 0. Est seconds avec 15 points, puis le Club Français et le C. A. Paris 14 points, le R. S. Olympique et VU. S. Suisse avec lil points. Enfin, l'IÏ. S. Juvisy derrière, avec 8 points.

Avant les matches du second tour, le Stade Français a donc pris une avance assez nette qui lui permet d'envisager l'avenir avec tranquillité et, pour peu qu'il conserve sa forme actuelle, le titre de champion de Paris paraît devoir lui appartenir.

Parmi les résultats d'hier, notons les

tKfKrtewde'l^^noiS et 0tTl*S;!J«ftW,

la' première partiàilièrwûmt ̃ imprévue et la victoire du "Stndc Français obtenue de très brillante façon, Uans les divisions inférieures, notons la victoire du Racirig Club de France sur l'U. A. XVI" par 2 buts (); du C. A. Gallia sur l'A. S. Amicale par 4 buts à 2 du Stade de l'Est qui bat le S. C. Choisy par 8 buts ai du C. A. S. Généraux sur la J. A. SaintOuen, 2 buts h 1.

La nette victoire du Stade Français En un match comptant pour le Championnat de Paris, le Stade Français a battu, hier, l'U. S. Suisse par .'i buts à 0. Bien que l'équipe du Stade Français snit actuellement la meilleure de la région parisienne, on ne s'attendait nullement à lu voir triompher aussi nettement d'un adversaire comptant parmi les plus' redoutables.

A vrai dire, les Suisses ont fait une

déplorable partie et joué la plupart

I déplorahlc pnrtie el ,joué 1a plaparl

du temps d'une façon décousue et in-

cohérente.

Au contraire, les équipiers du Stade Français ont fait preuve d'excellentes qualités et, notamment, d'une cohésion et d'une efficacité appréciables l'eutêtre pourrait-on leur faire ce reproche, qui n'est pas nouveau, d'être parfois j trop nonchalants.

Une fois encore, en toui cas. les jpunés joueurs du Stade Français se sont montres très brillants, et Monsallier, Cahen, Pavillard, Belin, Wild, pour ne citer que les ^Veilleurs, ont été le plus souvent en évidence..

;• i: -i. ̃ ̃- -t, ,11/ ;Lii. ¡J

A -.e o-

^yiation ̃«̃»•'̃>̃•

LES GRANDS RAIDS AERIEN

Le naafrage de l'avion allemand « D.-1220 »

On mande de Horta (Açores) que l'hydravion allemand D-12'10 a chaviré,

tes explications de leurs aînés, et cela encore rappela à Stahl la vie à l'Ecole, des Cadets de Chlow où les « anciens de « secondes :) guidaient les pas chancelants des <̃ bleus » de « premières ». C-j rapprochement l'amusa vivement.

Soudain on entendit dans la salle de réunion du bruit et de violentes exclamations. Stahl courut et vit que les occupants des bonnes places s'en allaient avec précipitation, se rejoignaient et se parIaient avec inquiétude. Stahl les suivit- La cour était maintenant remplie de monde, le bruit était si fort que les conversations entre personnes côte à côte devenaient difficiles. Un certain nombre de .femmes étaient là et leur présence ajoutait encore à la nervosité de l'assistance. Stahl ne pouvait rien distinguer dans ce brouhaha, mais à en juger par les visages .sombres, égarés, pâles, mécontents de tous, il était facile de deviner que quelque chose de !rès grave s'était produit. Le jeune homme, novice dans les .affaires de la Révolution, notait avec étonnement que cette foule ne .'•pssrnbîalt plus en rien à, 'celle qu'il' avait laissée dans la cour une. demi-heure auparavant.

11 ne restait aucune trac? de la bonne humeur, des plaisanteries et de la gaieté qui régnaient auparavant. Les gens étaient changés en « foule ». Brusquement Stahl aperçut le visage bouleversé de Ducros. Le jeune homme se fraya un passage jusqu'à son ancien maître et lui prit la main

Qu'est-il arrivé ? '?

Ducr'o.s répondit brièvement que de graves événements se déroulaient. D'après les témoins qui venaient d'arriver, le discours de Robespierre à la Convention avait déclenché un orage. Un assaut des deux partis était possible.

jo n'y comprends rien, répliqua le jeune homme de que) côté êtes-vous ? '? Ducros ne répondit pas immédiatement. j

tier matin, au moment où il décollait tour prendre son vol dans" la direction le Terre-Neuve. Il a été reniorqr.ê dMj's, e port. L'équipage est sain et sauf. · f Départ retardé

En raison des circonstances atmosphé- riques contraires, le départ de l'avion l'ango, dit Jean-Hubert, pour le record lu monde en 'ligne droite sans escale, est ajournée.

Costes et Le Bris à Montevideo Costes et Ls Brix, à bord de l'avion Sungesser-el-Co'.i, partis de Bucnos-Aĩcs samedi, à 14 Il. 40, ont atterri tr Hontevideo à 16 h. 30. ̃ L'accident du « Reine-Elisabeth » Le major Smeyers, chef de Pacronauique belge, est arrivé à Chaumont, :ic:olnpagné d'un chirurgien de Bruxelles :t des frères des deux aviateurs, les icutcnants Mcdacts et Verhaegen, blessés dans le capotage de l'avion Reine?. Elisabeth.

S. M. le Hoi des Belges a fait parvenir aux deux aviateurs un télégramme le sympathies. M, Bokanowski, ministre du commerce, a f,iit exprimer ses, vœux, par' le sc3i'étaire général de la préfecture. L'enquête "faite par l'Aéronautique belge a permis de déterminer les cir-t constances dans lesquelles s'est produit l'accident des aviateurs Mcdaets et Verhaegen. L'avion n'eut aucune panne et fonctionnait normalement, mais, gênés, par la neige et le brouillard, les aviateurs durent descendre ti'ès bas, à 5 kilomètres de la Ferté-sur-Aube. Le pilote décida l'atterrissage et la vidange des 1.200 li- tres d'essence. Mcdacts exécuta un virage, mais l'avion étant encore trop lourd une aile toucha le sol et l'appareil capota dans un champ de blé près de la ferme Val-Boulant.

Les aviateurs avaient détaché leurs ceintures et furent ainsi projetés hors de la carlingue.

L'appareil est anéanti, l'hélice pulvérisée. Le moteur est détaché de 1 appareil. Les deux ailes gisent à cinquante mètres du lieu de l'accident. Les deux aviateurs sont passes à la radio hier après-midi.

L'examen radiographiquo du lieutenan Medaets, qui porte des contusions à la cage tborucique, a fait découvrir lit lésion d'une vertèbre plusieurs semaines de repos sont nécessaires. Le lieutenant Verhaegen a une fracture de la main gauche état très satisfaisant. Un repos do plusieurs jours lui est cependant recommandé.

A la gloire de Madon

A Bizerte, l'inauguration du monument élevé la mémoire de l'aviateur Madon, mort dans un accident d'aviation à Bizerte le 11 novembre 1924; m donne lieu à une manifestation émouvante. L'amiral Grandclément, commandant en chef, présidait la cérémonie.

TENNiS

Une commission d'arhitres

Dan£ toutes les fédérations sportives, les commissions sont nombreuses. La Fédération française de lawn-tennis ne fait pas exception et pourtant une commission lui manque celle qui grouperait les arbitres.

Dans les grands tournois. c'est le jngc-arbitre qui, le plus généralement au dernier moment, cherche parmi les spectateurs présents un arbitre de « chaise » et des juges de « ligne ». Souvent pour ces dernier:! postes il est obligé de faire appel à des sportifs de bonne volonté qu'il ne connaît pas. On a vu des juges de ligne donner des décisions si manifestement erronées que le juge arbitre fut dans l'obligation do les remplacer immédiatement. C'est évidemment d'un lamentable effet.

En d'autres sports, notamment en rugby et en football, l'arbitre d'un match de championnat et les doux juges de touches sont connus par avance. Le., commissions <"arbitrcs sont généralement chargées de les désigner. Pourquoi n'en irait-il pas de même en tennis ? ¡,?

Il ne^riWiHquc pas de sportifs qualifiés pour monter sur la haute chaisc d'arbjtrç. On trouvera frcijcment de même, des juges de « ligne».

Eu "Ajngleterre et aux Elftt.sTUnis, existent des associations d'arbitres. Créons le même organisme à la F, F. L. T. '^oW'ïe plus grand bien de nos championnats et pour celui de nos grands tournois.

En donnant nux arbitres une carte leur accordant le droit d'entrée gracieitse dans les tournois oit ils fonctionneront ce qui n'est que justice on n'aura que l'embarras du choix pour les sélectionner. Paul Champ- Au Stade Français

Au Stade Français, les commissions sportives sont formées par l'assemblée générale des membres actifs pratiquant un sport. Les joueurs de tennis viennent de se réunir en assemblée générale et ont élu

M. René Lacoste, président M. Il. i Mathieu, vice-président M. H. Muller, i secrétaire MM. J.-M. Barbas, G. DrunI narius, _H. Dumont, 1). Laurent, E. Lerambert, D. Meisterhausi, E. Janet, J.

Knuffmann, G. Pastré.

Racing-Clob de France

contre Argentine

De Buenos-Ayres, on mande que M. de

Alvear, président de la République Argentine, a remis aux équipes du Ra-'ingClub d_' France, vainqueurs de; l'équipe argentine, une très belle coupe en argent.

Ce match se disputait dans les conditions de la Coupe Davis. Rappelons que nous avons donne le:, résultats des deux

premiers, simples.. Ceux du ..double, et 4<s

1 P, rC,ml~rs stlllplq.. luples .~U".4P\!b,,lÇ,, ¡:t ,qqs

•i çleux djçrjiiers simples noiss>sont incon-

nus. ,̃'̃̃'

¡llUS, l' e3

PAUME

Le Championnat professionnel

du monde

Si la paume, le vieux jeu français

Presque tous les jacobins sont pour Robespierre. répondit-il à contre-cceur, et brusquement il poussa Stahl du coude. Non loin d'eux un homme de hante taille, fort étrangement courbé en avant et qui avait l'aspect d'un acteur, venait d arriver. Son visage désagréable et grossier s'efforçait de sourire, il érartait la toul? d'un geste théâtral des deux bras et repllait sans cesse « Excur.cz, citoyens », « laisse passer, citoyen ». Collot, Collot d'Herbois, dirent à la fois plusieurs voix derrière Stahl, et Je nom chuchoté vola, jusqu'à l'autre, extrémité de la foule. Brusquement, comme toujours, on sentit dans le silence qui suivit l'hostilité de la foule. Stahl comprit que c'était le ̃« méchant camarade >s.

Insolent s'écria, empourpré de colère, un vieillard.

La haine s'empara do la foule. On entendit des sifflements et de brèves exclamations « Pourquoi est-il a Ici ce n'est pas la Convention Dehors A bas

Traître ÎJDantoinste Au diable Collot d'Herbois sans mot dire se e frayait passage jusqu'au monastère. fl conservait son sourire insouciant, mais

son visage de comédien était pâle. Une

son visage ile e comé était pâle. l'ne

partie de la foule se précipita à sa suite dans la salle. A l'autre bout de la cour, les derniers arrivés de la me Honore communiquaient des nouvelles de plus en p!us alarmantes et l'inquiétude de chacun augmentait d'autant l'inquiétude de la foule. No:i loin de Stahl, mi homme maigre, sombre, tira de son habit nu pistolet qu'il vérifia ostensiblement. Ce gesic- fit voir au jeune homme les événements sous une autre face. Il n'avait pas ccr.j- 1- pris es que pouvait être I' « assaut décisif » dont avait parlé Ducros. Il avait cru qu'il s'agissait de discours contradictoires à ia tribune. Le cœur- do Stahl bat-

;sncêtre de tous nos jeux de balles, n'a plus chez nous qu'une minorité de pratiquants, elle est par contre très fjo- ` rissante aux Etats-Unis et en Angleterre. ,Les fédérations françaises et américaines se sont mises d'accord pour l'organisation des prochains matches pour le titre de champion profession-

nel du monde daus les conditions sui-

vantes

i'ierre Klchcbaster champion de France) ira aux Etats-Unis pour y rencontrer Soutar (champion ries EtatsUnis), probablement en janvier prochain. Une seconde manche se jouerait ù Paris nu mois de mars et si une belle .̃tait nécessaire, elle aurait lieu ensuite en Angleterre. Le vainqueur rencontrerait G. Govey, le champion d'Angle- j terre, dans un match décisif pour le litre que l'Anglais détient.

FVantz-Rpiche!.

Le Figaro -Mobilier et Immobilier

officiers mBnistériels I Ktudû de M" Aimez, nvouf il CoinpiSguc. fin 'vente il Complfa-ae de l'tmm. coaiiu .sons lo nom de l'HOTKI, DE RONDHOVjVI» ET DU r.OLi' et de son Important m«it*vlel ost reporteo nu lundi- 5 décc-inb. 1 027, à 10 h. 1)0 au Pal. de Just. dp Compièjcne. M. à i».i 5(IO.OWt *r. Dcni. nl'f. détail.: Aimer, av. Complc-gnc. Vei(f au Palais à P.arts, le I"' d'e'comb. .̃"i?,MAISON A PARIS W H BAGHBLET, r 111-120 >l!se prix.. ïiSO.SlS *rnner<. .S'udr. Gustnve Ficbot. avoué, 25. rue (î.'iy-IjiiHfiaCi et Leboucq, avoue S, ,Parl«. F' ilx île .idiuinl» r & ParlH, »3, r.I.oixlrcs. Adj. ét. !HoIh> not., 9, rue Grenelle,

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lit. Il se trouva brusquement sous l'empire de la peur, de l'inquiétude, de la Colère qui agitaient la foule. Et il sentit que jusqu'à cet instant il n'avait rien compris 'il- In révolution. Il regarda autour de lui et il songea que la révolution était là, dans cette foule excitée et mécontente, dans cette cour de vieux monastvre.

Soudain, à l'entrée, où était la statue de Catherine de Sienne, retentit un cri qui s'enfla, résonna dans toute la cour et pénétra dans le monastère. Slnhl ne distinguait rien dans ce cri il n'entendait que <•; (; ->. La foule s;; précipita vers le passage avec une telle violence, qu'une partie des assistants fut rejetée dans la ru?. Un écrasement indescriptible se produisit. Stahl perdit M. Ducros et quelques minutes il fut ballotté par le flot, ne voyant devant lui que des' visages cruels ènn'entcndant que le cri sauvage en « è. ;>. Quelque part, quelqu'un applaudit. D'un îfeuî coup, ce fut une vague d'applaudissements qui déferla et s'ajouta an bruit enivrant, extraordinaire qui croissait au fur et à mesure que l'on s'approchait de la Sainte Catherine. Une de ces mille vagues humaines plaqua Stahl contre le rau" du passage menant à la rue Honoré, il ;;o cramponna et se maintint sur place. Devant lui, à quelques pas, à côté de la statue de la Sainte Catherine de Sienne un homme se tenait immobile, auquel s'adressait sans nul doute les cris enthousiastes de la foule en délire. Dans les cris en « é ;>, Stahl devina plutôt qu'il ne

comprit Robespierre ̃>̃ Il regarda avi-

dement la silhouette immobile du dictateur. C'était un homme mal bâti, plus petit que la moyenne, vêtu qui fc distinguait tout de suite de cette foule bigarrée par son habit de soie violet le et surtout par sa tête poudrée. Dans sa

CSironîqu^jffliîlitaire ` MUTATIONS

Sont désignés pour les poste-s suivants:

Service d'èlal-major

Les colonels SigaucI, chef .d'elat-mnjbr du !2: t-orps d'armée Bonnet, chel d'éla't-major du général Maurin, membre du fonscil supérieur de la guerre; les lieutenants-colonels Potier, chef d'élalniiijor île la W division d'infanterie nord-africaine Raymond, chef d'étatmajor de la 2-' division coloniale sénts'aliiisc le chef d'escadron Pnlnsse, à i'étiit-majoi- du 12° corps d'armée le chef (lé bataillon Caries, chef d'état-major de la l1' division coloniale sénégalaise.

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main gauche, aux doigts fins»., il- tenait son chapeau, soit parce qu'il faisait très chaud, soit pour exprimer son respe.çt à cette foule qui réagissait ainsi à sa seule présence.

Son visage impassible, légèrement taché par la petite vérole, était .-d'une-, pâleur, de mort et presque de la même teinte que la poudre do ses cheveux. Ses yeux étaient dissimulés derrière des lunettes. Quelques tainées plus tard, quand Slahl essayait de se rappeler la silhouette de Robespierre, i: retrouvait immanquablement cette première impression d' c. immobilité :> qui l'avait tant frappé. Il ne vit jamais, dans son existence, un être aussi éloigné de la commune humanité.

Une légère crispation tira le masque du visage de Robespierre. Il leva sa main droite. Slah! vit des feuille}.* soigneusement plies et attachés par ui)e Êaveur. Au même instant, dans les premiers rangs, on entendit des exclamations répétées par la foule entière « II veut parler! », c Silence ̃>, c Robespierre, Veut parler, ':>̃ L'appel nu silence dura deux minutes. Puis, Stahl, étranglé d'émotion, entendit la haute voix cassante, qui énonça distinctement

Ci ci est mon testament de mort! (1). A nouveau, une imperceptible crispaiion travers.) le visage. Robespierre marcha dans la direction de l'Eglise. La foule, d'elle-même, lui ouvrit un passage. Un;' inexprimable admiration s'emparait de Sîahî. Il se précipita en avant, en proie b. une indicible exaltation. Lorsqu'il essaya, plus tard, d'analyser ses sentiments, il ne put rien y démêler, les attribua k la contagion de ce'tc foiilc délirante. L'homme qui était devant lui était aux yeux un monde Çiiîier le responsable, l'âme de (1) En français dnns le texte.

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la Terreur. Et, néanmoins, Stahl, qui faussait les épaules' au mot de Révolution, en cette même minute, il sentait que cet homme redoutable était la Révolution ellemême et i! éprouvait une admiration proche jhi délire à la vue de l'idole, du chef des TtiToristes.

La foule hurlante si1 précipita à la suite de Robespierre, comblant la route qu'il 1 .s'était tracée. Stahl jouait des coudes dé.sespérément. voulant pénétrer dans la salle fies réunions. Mais il n'y parvint pas, car il était au fond de la cour. Le fleuve humain pénétra dans l'église et emplit d'un seul coup la salle, les tribunes, les pièces attenantes, tout. Des centaines depersonnes, dont Stahl. demeurèrent dans hl cour, pressées devant la porte ouverte. encombrée de monde. Le bruit do la foule luttant pour se faire une place dura quelques minutes, puis, on entendit la violente spnnetfe du président et le bruit de plusieurs voix (Collot d'Herbois et Robespierre avaient demandé en même temps la parole), enfin, un silence pesant s'établit, Robespierre commença alors à lire son discours, le même qu'il avait prononcé ce matin a la Convention et- qu'il avait appelé, quelques instants avant « Son j testament de mort. ï-

Mais les gens demeurés dehors avaient | beau tendre l'oreilie, ia mettre en papilIon, ils ne parvenaient saisir des passages pathétiques que l'écho de la voix criarde et violente de Robespierre. Les | mots leur échappaient totalement. Parfois quelqu'un dans la 'foule demandait à voix basse à ceux qui étaient à la porte « Qu'est-ce qu'il dit '? mais on leur répondait par un regard furieux et un, silence définitif,.

M.- A. Aldanov.

(T'cJaclion de L. et J. M. Aimol.)]

(.4 suivre,) ,;•̃̃••̃


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Grâce au 'maintien ''pendant tout l'hiver, entre Dol et Dinard, des trains automoteurs 3113 et 3142, qui correspondent à Dol avec les express et 2524, les relations entre Paris et Dinard et vice versa seront assurées tous les jours, saut' les dimanches et fêtes, jusqu'au 14 mal li)28 comme suit Paris-Montpàrnasse, dép. 8 h. 25 Dinard, arrlv. 17 h. 34. Dinard, dép. 10 heures Paris-Montparnasse, arriv. 19 n. 22. Par ailleurs, pour faciliter le mouvement des voyageurs vers la Bretagne pendant l'hiver, un train rapide :(1« et 2= classe) est mis en marche les samedis entre Paris et Sainl-Brieuc, avec correspondance sur Brest, Saint-Maio et Dinard, avec l'horaire suivant:

Ce train rapide .comporte un >vagon-reslaurarit entre Hennùs set Saint-Brieuc. Les.ivoyageurs onL intérêt à loiM\r.leur place à l'avance en raison du nombre de places limité que comporte^ce train.

Une \oiture directe 1™ et 2' classes circulera entre Rennes et Dinard et vice versa,et les voyageurs de ou pour Paris n'auront à changer de voitures qu'à Rennes seulement.

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