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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1926-08-09

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 09 août 1926

Description : 1926/08/09 (Numéro 221).

Description : Note : supplément économique page 4.

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k294857h

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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L'AMERIQUE ET NOUS

Peu à peu, du problème financier des jettes interalliées se dégage le problème moral qui le domine et sur lequel tend à se faire, dans l'Union nationale, l'accord de tous les Français. La limite entre le dû et l'injuste se précise. Des Américains même l'acceptent.. Nous nous souvenons d'avoir entendu à l' « American Club » les convives applaudir notre directeur politique, M. François Coty qui, résumant sa campagne du Figaro, affirmait la volonté française de payer notre dette, mais de repousser énergiquement toute servitude économique et toute hypothèque. Âmènera-t-on les Américains d'Amérique, comme ceux de Paris, à apercevoir la borne que leurs financiers ne peuvent franchir sans se heurter à la dignité d'un pays indépendant et qui veut le rester Leur feia-t-on comprendre qu'une affaire est mauvaise qui coûte un amitié. Et que leur intransigeance perpétuée soulèvera l'unanimité ;des Français.

Voici que cette intransigeance fait sortir M. Georges Clemenceau de la retraite où, depuis six ans, il vivait avec ses souvenirs d'homme politique et ses rêves de philosophe. « J'ai toujours, a-t-il écrit dans un livre récent, vécu dans le bruit. Et voici que j'entends approcher les pas étouffés du silence. » Le signataire du traité de Versailles se jette une fois de plus dans le tumulte He la mêlée. En une page éloquente, adressée au président Coolidge, fièrement il plaide la cause de la France appauvrie de sang et d'argent, m ;is qui n acceptera pas de vassalité. Il dfnonce le plan de la finance anglo-saxonne. « Il ne s'agit, déclare-t-il, que d'échéances fictives pour aboutir à l'emprunt avec de bonnes hypothèques sur nos biens territoriaux, comme en Turquie. Cela, monsieur le Président, il faut bien que j'en vienne à vous le dire, nous ne l'accepterons jamais. La France n'est pas à vendre, même à ses amis. s> Ainsi, à la vue de son pays tenu à la gorge, l'octogénaire, qui se croyait retiré du monde et qui s'était dit à luimême, devant sa statue, un dernier adieu, sort de sa petite maison vendéenne, retourne sur la place publique et, de toute la puissance de ses vieilles mains gantées de gris, il tente de desserrer cette étreinte encore.

Ailleurs que .chez nous, cette protestatiôn sera-t-ëllë efficace ? M. Clemenceau avait essayé déjà de ramener nos associés de la guerre, à plus juste compréhension du doit et avoir international. En novembre 1922, il était parti là-bas se faire l'avocat de la nation calomniée, accusée d'impérialisme. On nous taxait alors de cruauté parce que nous demandions que le traité de Versailles fût exécuté, que les vaincus qui, derrière leur façade de misère, reconstituaient leur industrie et leur armée, payassent les réparations. « 'Il ne faut pas désespérer l'Allemagne », gémissait M. Lloyd George, et l'Amérique secourait notre ex-ennemie. On ne désespérera pas la France victorieuse, elle s'est ruinée à relever ses ruines mais, confiante en elle-même, elle ne crie pas misère. Elle rappelle seulement à l'Amérique le devoir de solidarité que résumait si bien une phrase de l'article de M. Firmin Roz, reproduit hier dans le Figaro aux Etats-Unis « II faut que les Etats-Unis îomprennent que leur coopération avec fa France n'est pas finie, qu'elle ne saurait se borner au passé et qu'elle in-. :éresse l'avenir. Cette coopération ne

jeut aller sans généreux égards, nLsans

justice. s!lns" 'gél1érçuXég, ~,nl~, m' y$an s 1

~üstice.. Henri Vonoveu.

Henri Vonoven.

ECHKO~

Les Prévoyants

Ce sont ceux qui ont « mis à jour » leur correspondance hier, dernière journée du timbre à huit sous. Ils étaient nombreux si on en juge par l'affluence inaccoutumée dans les bureaux de poste ouverts le dimanche et dans les bureaux de tabac.

Aujourd'hui, bien des oncles de province, nombre de petits-cousins élôig*és reçoivent des nouvelles qu'inspirât, sans rien enlever à la bonne intention, un bien compréhensible souci des petites économies.

INSTANTANÉ

Quelques minutes avec farrère Un roman nouveau de Farrère, Le Dernier Dieu, 'défraie Uen des conyergfitîons, J'ai eu la •bonne ôrtune, de rencontrer l'éminent écrivain à âint-Jean-de-Luz, se, repose. Mitre, qu'est-ce que Je e Dernier

Pieu »? ""̃ ̃' ''• ̃•-

Le Dernier Dieu, c'est l'amour. Mais alors que presque tous les écrivains qui ont parlé de 'amour ont conduit leurs sujets du libertinage à la passion, et de la passion à la tendresse, j'ai essayé de faire prendre à mon héros la rûte inverse, plus logique à mon sens je l'ai meé du cœur à l'esprit, de l'esprit aux sens. et pr delà. Et j'ai médité mon dénouement qua)rze ans avant de me résoudre à prendre laplume. Quatorze ans, oui. Avec ur sourire charmant, l'auteur du Dernier Dieu joute

Qu'o excuse les fautes d'une œuvre que l'auteur ii^gina quand il n'avait que trentecinq ans, « qu'il achève trois lustres plus tard. Des fa«s, ici ?. Je crois bien que cette œuvre, qufest le chef-d'œuvre de Claude Far- rère, est aisi un chef-d'œuvre. ,,1

Le Masque sle fer.

LA PASSION D'UN PEUPLE VAINQUEUR M. Ftancqui et les Finances de la Belgique

̃•̃ » iiiimiiii

CDe notre envoyé spécial.)

Bruxelles, 7 août. Le ministre du Trésor belge est élevé sur le pavois. De Liège à Bruges et de Mons à Anvers, la renommée publie ses talents et son œuvre. On ne l'appelle plus que « Le sauveur du franc. » Cette haute réputation a franchi la frontière et, chez nous, on n'a point hésité de dire qu'un grand homme d'Etat, après un moment d'entretien, avait été persuadé si bien par l'Argentier voisin, qu'il corrigea, modifia. Mais laissons là cette petite histoire.

En Belgique, la célébrité de M. Francqui n est plus dans sa nouveauté. On prononçait son nom, il y a plusieurs lustres, quand le ministre d aujouid'hui était tout jeune lieutenant et, explorait le Katanga, avide d'aventures. Plus tard il fut consul général 1 à Changhaï. Là, au hasard de relations commerciales, il se lia avec l'Américain r'ouwer qu'il devait retrouver dans des heures funestes. Plus tard encore, administrateur délégué des Banques d'outre-mer, puis directeur de la « Générale » il témoigna de dons insignes. C'est dans cette dernière place, où il brillait émine^iivent, que l'invasion vint le surprendre et, durant qua-, tre années, présidant le Comité national chargé du ravitaillement de six millions de Belges, il se révéla, aux côtés iu major Houwer, qu'avait délégué l'Amérique, gouverneur impeccable. La paix signée, on l'appela parmi les conseillers du Roi enfin, dans la derîiêre crise, qui fut longue à se dénouer, ibéraux, catholiques et socialistes, l'une même voix, proclamèrent que la M-ésence de M. Francqui au ministère lu Trésor était indispensable et qu'en ;es mains expertes, le sort du-franc serait assuré.

Tels sont, en résumé, la vie et les >uvrages de l'homme que tout un peujle loue.

M. Francqui est, au physique en iourianf il nous pardonnera ces lignes i quelque jour elles vont jusqu'à lui M. Francqui est un bourgeois >elge accompli. Bienveillant, bienveuil- arït plutôt, comme on disait jadis, enlemi des paroles creuses et traitant de on art avec simplicité, il ne semble >as tirer gloire de la louange populaire. 1 sait de merveilleux secrets ceux de a séduction et ceux qui déterminent à roire.

Les premiers mots que le ministre prononça, ce matin-là, étaient singuliers

Je ne suis pas un politique. Je ne fais pas de politique.

Un temps. Il ajouta

La politique, ce n'est pas beau, n'est-ce pas ?

Deux minutes après, M. Francqui contait

J'étais malade. Le médecin me répétait « Reposez-vous et ne lisez aucun journal. » Un soir, j'ai enfreint la consigne. La livre anglaise était cotée 250 francs Alors j'ai tout quitté, le lit et les médicaments. J'ai été chez M. J par et, sur-le-champ, nous vons arrêté les mesures qui paraissaient propres, à endiguer le flot mortel. Ce que nous avons fait ? <- "» La dette flottante intérieure de la Belgique se compose dé quatre inilliards de bons du Trésor à échéances semestrielles. A tout instant leur remboursement pouvait être envisagé. D'autres bons. quinquennaux, devaient échoir le 1" décembre. J'ai dit « Convertissons Il le fallait, au vrai, car le Trésor ne possédait pas cette somme et à la vue des changes affolés les porteurs présentaient leurs titres. Alors ? Une inflation '? Nous n'en voulons plus, plus jamais.

» Comment les convertir, ces bons ? En donnant en échange des valeurs « à long terme » gagées sur nos chemins de fer. Nous l'avons fait. Nous émettrons lundi les premières actions de « la Société nationale des chemins de fer belges ». Au total nous en émettrons pour onze mille millions de francs, dont dix millions seront offerts aux porteurs de bons. et d'espèces. Le onzième milliard demeurera dans les coffres du prince. La conversion n'est pas obligatoire. Les détenteurs de bons les pourront conserver, mais à charge pour eux de consentir ai la diminution du taux dé' ilntèrêt et d'accepter le remboursement de leurs titres paria voie du tirage au sort, opération laissée aux soins dé notre fonds d'amortissement, qui reçoit chaque mois cent vingt-cinq millions, fruits des taxes exceptionnelles votées tout récemment. » Les bons qui seront convertis le seront en actions privilégiées portant intérêt à 6 0/0 l'an, plus une partici- pation de 50 0/0 aux bénéfices de la Société nationale, un « dividende », si vous voulez. Elles jouiront, de surcroît, de l'exemption d'impôts et d'une < « garantie de change » calculée sur la base de la livre sterling à 175 francs. » Agissant de la sorte, nous avons i éloigné le spectre de l'inflation en nous~ débarrassant de la dette flottante. Et qu'ont dit les banquiers ? `? ̃ Oui, c'est vrai, les banquiers. ( J'avais prévu le cas où les établissements de crédit, caisses d'épargne, ins- t

titutions d'utilité publique, se trouveraient dans la necessité de liquider leurs bons pour répondre aux demandes de l'industrie et du commerce. Ces cas, nous les étudierons et, au besoin, seront délivrés à ces caisses des titres tout spéciaux par quoi elles seront fournies du numéraire qu'elles souhaitent.

» J'ai réuni 'ici les banquiers de Bruxelles et leur ai tenu ce langage c II s'agit ou de convertir ou d'imprimer d'autres Juillets. Vingt marks, vous ne l'ignorez pas, vingt marks suffisaient autrefois pour acquérir une livre anglaise: Huit ans après, il en fallait 200, neuf mois plus tard on la payait 1.500 marks. Trois semaines passèrent et la livre sterling valait plusieurs millions. Par le fait de la baisse du franc, vous avez, perdu, vous, 7 0 0/0 de votre capitaL Tiroms-nous des l# lets ? »

» Et le chœur des banquiers m'a adjuré de n'en rien faire. Alors ? »,

"̃̃ y.?* .̃̃ ̃ •̃

Le regard de M. Francqui se perdit un moment sur les arbres du Parc. Nous dîmes

On vous prête, monsieur !e ministre, le dessein de « mobiliser le télégraphe et le téléphone. Est-ce exact ? C'est exact.

Vous céderez tous les monopoles ? s Mais non mais non On m'a crié « Vous avez vendu les chemins de fer » Allons donc J'ai gagé le réseau seulement pour trois quarts de siècle. Vendu ?

» Les monopoles ? Tenez. J'étais curieux du revenu des téléphones. Ils nous rapportent, entendez-moi, ils nous rapportent un peu moins que ceux de Cuba, lesquels, si on en croit la sta tistique, sont les moins productifs des téléphones industrialisés. Pourquoi ? 2 Je l'ai su à grand'peine

x Afin de complaire à M. Un Tel, l'administration rehe, et à grands frais, un village au réseau. Pour amortir l'ips,tallâtion, rémunérer le personnel, quarante ou( cinquante' abonnés lie seraient pas de trop\ Neuf fois sûr dix, il n'y en a qu'un seul le cousin, la grand'tante ou la dame de compagnie du tout-puissant M. Un Tel. Est-ce admissible 2 Qui donc, en dehors de l'Etat, tolérerait de pareilles pratiques ? Et cela ces-j sera.

rA~ ̃•'

» Nous coulions, reprit le ministre. L'épargne et le travail étaient menacés d'un désastre. Nous devions agir, nous avons agi.

» Sommes-nous compris ? Je l'espère. Sinon nous sauverons malgré elles et contre elles et la classe laborieuse et la classe moyenne qui, comme chez vous, en Belgique, constituent l'armature de la nation. ̃

» Qu'adviendra-t-il des sauveteurs ? Qu'adviendra-t-il de l'auteur de la conversion et des mesures qui suivront ? Serai-je conspué ? Quelque contradicteur m'abattra-t-il d'un coup d'èseopette t Et puis ? Je n'ai qu'une ambition je veux que dans cinq ans, dans Six ans, dans vingt ans, leur franc régénère, les Belges puissent dire « Ce Francqui, tout de même il avait bien

raison » '•̃"

raison » 1

r Vous savez, monsieur le ministre^ ju'ils, vous regardent comme un r& îempteur. '• M. Francqui fit « Chut »

Et pourvu que ça doure î jjouta-Wl, rêveur.

Henry Vidai.

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La quatorzième réunion ° de 1 Assemblée nationale

Pourquoi dit-on que c'est la quatorzième fois, depuis la mise en vigueur de la Constitution de 1875, que l'Assemblée nationale (on a pris l'habitude de dire le Congrès) va se réunir à Versailles ? N'y a-t-il donc pas eu déjà trois revisions y compris celle de demain et douze présidents de la République à élire, ce qui porterait le nombre des réunions du Congrès à quinze ? Simple apparence, attendu que les deux premiers présidents de la Troisième Républiquej M. Thiersr et le maréchal de Mac^Vlahon, nommés avant 1875, reçurent leur investiture de l'Assemblée nationale de 1871.

Le Congrès de 1879 ordonna Ij retour à Paris de la Chambre et du Sénat qui' siégeaient, jusqu'alors; à Versailles. Celui de 1884 modifia Ta loi électorale ëë la Hautë.Assèin'blëe et supprima les sénateurs ina-' movibles sa session se prolongea pendant dix jours, du 4 au 13 août.1" [. Le Congrès du M août 1926 s'ouvrifa donc quarante deux ans, jour pour joiïr, après celui de 1884. Rares seront les parlementaires qui siégeront demain, après avoir assisté à la réunion de 1884 on ne voit, parmi les députés, que M. Thomson. et, au Sénat, MM. Gomot et Riotteau. Si le Congrès de 1884 dura dix jours, celui de 1926, croit-on, ne dépassera pas 24 ou 48 heures. Le nombre légal des membres qui y assisteront s'élève à 898 (314 sénateurs et 584 députés), mais par' suite de quatorze vacances de sièges, ce chiffre sera réduit à 884. En outre, on pense que les absences seront assez nombreuses, beaucoup de parlementaires ayant déjà regagné leurs départements. La perspective de scrutins publics à là tribune pourrait, néanmoins, décider pas mal de congressistes à interrompre leur villégiature. '̃•̃ v s. s. {

'EN., GRECE

LE GENERAL PANGALOS ECHAPPE A UN ATTENTAT L'agresseur, un repris de justice a été aussitôt arrêté

àthènes, 8 août. Le général Panga.los déjeunait, hier vers deux heures de l'après-midi, à l'hôtel Poseidoneion, dans l'île Spetzia, où il villégiature, lorsqu'un individu nommé Andonopoulos tenta de l'assassiner.

Mais à peine avait-il sorti son revolver qu'on parvint à le maîtriser. Puis il fut livré à la police.

Cet attentat manqué a soulevé une indi-' gnation générale. L'ordre, pourtant, n'a pas été troublé. « C'est une affaire sans importance », télégraphiait peu après le général au président du Conseil, M. Eutaxias.

Le fait est que Andonopoulos, un repris de justice qui tua naguère un gendarme et s'évada de sa prison où il purgeait sa peine, est un miséreux que les médecins aliénistes soignèrent.

Tout porte donc à croire qu'il ne s'agit pas d'un complot' mais dte l'acte' isol<> a'un dément.

UN SOULEVEMENT A-T-IL ECLATE

EN RUSSIE ?

Depuis que Zinovief, président du comité exécutif de la Troisième Internationale, a été exclu du Bureau politique du parti sommuniste, des nouvelles de sources diverses, mais généralement tendancieuses, ont rapporte que des événements graves se passaient en Russie.

Le Sunday Times a publié une dépêche de Bucarest annonçant que l'escadre russe de'la mer Noire se serait mutinée et que la mobilisation générale aurait été décrétée dans tout le pays.

Des rapports parvenus aux autorités roumaines disent, parait-il, qu'un soulèvement s'est produit en Ukraine, à l'instigation de Zinovief et de Trotsky, qui se seraient mis d'accord sur un programme de révision du régime actuel des Soviets. Le Berlinske Tidende, journal de Copenhague, a, d'autre part, publié une dépêche de Varsovie suivant laquelle une révolution militaire aurait éclaté à Leningrade et àCrbnstadt.' ̃• ̃ ̃

^Quelle foi accorder à ces inforinatlons ? Les p,çen4ersf bruits qui avaient, couru il y a quelque tenips 'au sujet' 9u rôle de Trotsky avant été depuis reconnus comme dénués de fondement, il convient de n'accueillir lés nouvelles ci-dessus qu'avec la plus grande réserve.

Naturellement, l'ambassade de l'U.R.S.S. à Paris se dit en mesure de les démentir de la manière la plus catégorique. Notons toutefois que, selon un télégramme de Moscou arrivé hier, le bureau du comité exécutif de l'U. R. S. S. a ajourné le quatrième congrès des Soviets jusqu'au printemps 1927, en raison de l'impossibilité de commencer une campagne électorale.

II faut en conclure qu'il se passe quelque chose'en Russie rouge et que la situatiqn est inquiétante pour le parti au pou- voir. M. B.

La place du Tertre s'amuse La place du Tertre a été, hier, le lieu d une de ces kermesses telle qu'en organise périodiquement la « Commune'libre de Montmartre avec des succès divers. La foule, en ce dimanche égayé de soleil, à l'air doux et frais, s'est laissée entraîner aux jeux qu'on lui proposait. La petite place, les chemins malaisés qui y mènent, étaient, comme on dit, noirs de monde, et les pentes qui dominent le Sacré-Cœur tout animées de joie popu-

laire.

Le prétexte de la fête était une glorification de feu le premier maire la libre Commune, le dessinateur humoriste Jules Dépaquit. Jules Dépaquit était un bien curieux garçon, qui faisaient de gentils dessins. Il avait une façon d'être triste qui était des plus réjouissantes et les témoins de, sa vie hasardeuse affirment, pour sa gloire, qu*il ne fit oncques affront « à qui l'invitait à boire ».

Sur la petite place grouillante où avant Dépaquit et avec moins de fantaisie. Clemenceau fut maire, sous les maigres arbres fouettés de courants d'air, parmi la décoration de flammes en papier découpé, de pancartes, d'enseignes burlesques et polychromes, quelques milliers de curieux ont dépossédé, hier, de leur doniaiiie, l'avaleur de pétrole, le désossé et les « gosses à Poulbot ». Ils se sont pressés et bousculés de^la meilleure humeur du monde pour voir défiler les figurants habituels de ces sortes de fêtes, auxquels se joignaient, exceptionnellement, la fanfare de la garde républicaine et les représentants de « communes libres rivales. Un sculpteur, M. Narbonne, avait modelé sur un médaillon de glaise l'effigie du «.regretté Dépaquit », maire et père de toutes" lès. communes libfeS.1 Lauré de banderolles, hérissé de verdures glorieuses, cette image fut, en grande pomperappendue J.'uij lies arh.r.e;i, e| ce fut, pour les uns, une occasion de prononcer des discours, pour les autres, de ne pas les entendre, pour les Reines, Abeilles et autres Mariannes, conviées à ce sommet, de prodiguer des sourires, et pour les cliques et diverses fanfares, de se résoudre en interminables harmonies.

II y eut aussi un défilé de la troupe cinghalaise du Jardin d'acclimatation, et puis d'autres concerts, sans compter les « auditions » de moindre effet on tira au sort un « challenge Jules-Dépaquit ». Belle journée, en somme, pour bon nombre de joyeux lurons, et pour les limonadiers de la Butte. Robert Destez.

AUJOUBP'HUI

LE FIGARO ECONOMIQUE

UNE ÉGLISE SOUS LE JQ^G

LA LIBERTÉ RELIGIEUSE AU MEXIQUE

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Aux derniers jours de juillet, cent mille personnes s'acheminaient vers la basilique de Notre-Dame de la Guade5 loupe, sanctuaire national du Mexique. Une madone s'y vénère, naguère chantée, par Léon XIII, qui fut, comme chacun sait, le dernier des poètes latins. t Devant cette merveilleuse image de la Vierge, qui soudainement, un jour de 1531, se dessina, toute resplendissante 1 d'opulentes couleurs, sur le grossier | manteau d'un berger, la piété mexicaine aime à s'incliner. Mais les visiteurs qui, l'autre semaine, envahissaient cette basilique, n'avaient pas le temps de > s'agenouiller longuement pressés, fiéi vreux, angoissés, on les voyait se hâi ter, des enfants à la main, vers les fonts baptismaux, vers le trône épiscapal il ne leur restait plus que quelques heures pour faire baptiser ces pe^tits, pour îè's l'aire confirmer.

Ailleurs, c'étaient des cohues de fiancés, impatients de dire à un prêtre, au pied d un autel, qu'ils voulaient être unis il y eut une églisele même officiant célébra, en meme temps, vingtsept mariages. Et, dans la seule cathédrale de Mexico, l'on procédait à trois mille baptêmes, à huit mille confirmatiens, tandis que, sur le cadran des horloges, l'aiguille marchait, d'une a'lure régulière et fatale, 'vers l'heure où dans tout le Mexique la vie religieuse allait être suspendue. Ces milliers d'enfants que l'on faisait entrer dans une Eglise condamnée à mort par l'Etat, ces milliers d'adolescents qui resserraient avec elle leurs liens spirituels, étaient comme les prémices de l'Eglise de demain, de cette Eglise qui demeurera une puissance d'avenir lorsqu'on s'étonnera que M. le président Plutarque Calles ait pu être une puissance du passé.

Deux fois déjà, ici-même, au cours des dernières semaines, nous signalions les nuages qui là-bas grossissaient. Nos inquiétudes nous étaient suggérées, (joirulisïidées par toute l'historié mexicaine du dix-neuvième siècle. Car ce qui résulte de cette histoire il faut aujourd'hui lqiidirefnel)teîneiit"c>e!st que, pour certains partis mexicains, la séparation des Eglises et de l'Etat, proclamée en théorie, se traduit et se réalise, en fait, par la dictature de l'Etat sur les Eglises et ce sont ces partislà qui, actuellement, détiennent le pouvoir.

« Séparation » décrétait déjà, en 1857, le président Ignacio Comonfort. L'épiscopat se défiait, et il avait raison, puisqu'on vit survenir les, lois persécutrices du président Benito Juarez, et le poids de ces lois s'aggrava lorsqu'en 1874 elles devinrent lois constitutionnelles. La longue présidence de Porfirio Diaz rendit au Mexique la paix religieuse et la prospérité économique. Mais comme s'il était dans la destinée de certains peuples de se lasser d'être calmes et d'être heureux, cette présidence ne fut qu'un intermède entre deux crises.

« Séparation » reprenait, en 1917, le président Carranza l'acte constitutionnel qu'il faisait voter, et les lois qui suivaient, démolissaient l'Eglise catholique du Mexique. Un instant, le pouvoir central parut hésiter, reculer, Une mote'Jiù journal officiel mexicain, à la daWdtf<27 décembre 1918, avouait que ces dispositions' vexatoires étaient l'œuvre d'un fanatisme inopportun un acte gouvernemental de février 1919 les annulait. Mais les gouverneurs de certains Etats continuaient de les appliquer et sous le président Obregon, puis sous le président Calles, c'en fut fait de la liberté religieuse au Mexique. Est « nationalisé », de plein droit, tout sanctuaire, tout évêché, tout séminaire non seulement ceux de ces édifices que possédait l'Eglise antérieurement à la séparation, mais aussi ceux que des fidèles ont fait construire hier ou feront construire demain le pouvoir civil peut à son gré les affecter ou les soustraire à leur destination. Le gouverneur de chaque Etat limite le chiffre des prêtres autorisés à résider: ce chiffre est de deux cents 'pour le million de fidèles que compte l'Etat de Jalisco, et les neuf cent mille âmes de l'Etat d'Oaxaca doivent se contenter de trente prêtres. De par leur ordination, ils deviennent des citoyens de seconde catégorie, qui ne peuvent ni voter, ni prendre part à des réunions politiques, ni acquérir des biens immobiliers, nrrêcueilîîï ^dës; héritages ou «desdonation^ quand le testateur ou le donatéur n'est pas leur proche parent. Sur leurs lèvres1, i*Etafr enchaîne* leur paro- >' le il leur est interdit de rappeler aux fiancés l'indissolubilité du mariage, de donner, dans les écoles mêmes qu'ils ont fondées, un enseignement religieux. Les congrégations n'ont plus le droit d'exister, On soulève contre l'Eglise romaine les passions nationalistes des métis, et le Mexique se ferme, brutale- ment, à tous les ministres du culte qui sont d'origine étrangère. La liberté de la presse, aussi, est bafouée dé- < fense aux journaux catholiques d'ap- ¡ précier la politique religieuse du gou- t vernement. C'est un dogme d'Etat que, sous l'égide de ces ûTcases, l'Eglise est i « libre ». ̃ i Mais il y a, au delà des mers, l'An- jeterre, qui, se fait de la liberté reli- t gieuse une autre conception, j et çonj»

me la cathédrale des épîscbpaliens américains, menacée, elle aussi, par ces brutalités législatives, appartient à des citoyens britanniques, 1 Angleterre s'émeut. Et il y a, aux portes du Mexique oui, aux portes 'une puissance que déjà le Pape Grégoire XVI signalait au tsar Nicolas comme une garante loyale et sincère de la liberté religieuse ce sont les Etats-Unis ils commencent à trouver étrange que des citovens américains soient lésés à cause de leur Credo. L'Amérique latine intervient également le président même de la République péruvienne écrit au président Calles une lettre publique, réclamant la paix pour les consciences, Cette paix, hélas comment se négocierait-elle ? Avec le Vatican ? Le délégué apostolique n'est plus il a été expulsé. Avec l'épiscopat ? On peut craindre que déjà l'épiscopat ne soit sur la route des prisons.- l'évêque de Vera Cruz, brutalement jeté en cellule, vient d'y rendre le dernier soupir. Les évèques, magnifiquement confiants dans leur peuple, réclamaient l'autre jour que ces lois qui font grincer les consciences fussent soumises à un plébiscite on aimerait que le président Calles eût accepté de rendre ainsi à l'âme populaire un hommage dont aurait bénéficié la liberté des croyances. Cependant, çà et là, des manifesta- tions s'entreheurtent, où le sang cou.le un certain nombre d'officiers quittent l'armée, se refusant à de pénibles besognes la police se sent gênée de-

vant ces logiciens de l'action directe, qui, dans les rues de Mexico, dépouillent les femmes de leurs petites croix d'or, pour que la voie publique soit mieux « laïcisée » gênée, aussi, dé.vant ces amateurs de joailleries qui, jouent aux commissaires pour s'en aller spolier à leur profit les trésors des sacristies.

Les hommes d'affaires s'inquiètent, redoutant avec raison des désastres irbles. Car la résistance des catho^ mexicains ne se borne point à des cortèges, où bien à des parades ceS)fidèleSiqui,iCh«FchanttiDieu au fond de ses sanctuaires, n'y trouvent plus que des policiers, et qui parfois se sentent séparés de leurs évêques par les murailles des prisons, veulent souffrir, pendant que leur Eglise souffre, vivre en pauvre pendant qu'elle est dépouillée. Adieu les dépenses, adieu les achats, adieu toute joie de vivre et tout luxe Ils s'imposent des restrictions sévères, des économies qui nous sembleraient paradoxales ils se mortifient, ils expient,, comme s'ils voulaient ressembler à ces Ninivites auxquels le prophète Jonas prêchait les plus âpres privations. Désertes sont les Eglises, mais les magasins, aussi, deviennent déserts, ou commencent à fermer. Et les banques, et'les sphères du commerce, demandent quand cessera le péché public qui a provoqué l'expiation, quand cesseront ces mortifications collectives et organisées, si glorieuses pour. la profondeur du sentiment religieux incurablement blessé, et si menaçantes, d'autre part, pour la vie économique. Suffirait-il de quelques batteries d'allégresse, au fond des loges maçonniques, pour étouffètfJifig voix, chaque jour plus flère et chaque jour plus grondeuse, de ces consciences qui n'acceptent point" d'abdiquer, et qui courent vers la souffrance côftiifie vers* une rancon de la liberté? <" ••" "̃- Georges Goyau,

de l'Académie française.

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NOTRE DETTE ENVERS L'AMERIQUE Une lettre de M. Clemenceau au président Coolidge

M. Clemenceau, qui se trouve actuellement en Vendée où, comme ou le sait, il réside une partie de l'année, adresse, sous forme de lettre ouverte, cet appel au président Coolidge Monsieur le président, '«-'•_ Il s'est élevé entre les trois grands pays alliés et associés de la guerre de France des divergences d'opinion sur des règlements de comptes qui menacent d'affecter gravement l'avenir du monde civilisé. De toutes parts, les techniciens des finances et de la diplomatie sont à l'œuvre. Un technicien est, trop, souvent, un homme :mi se plait à isoler son problème de ceux :fans, 'ht .'Goopdinati©ni; desquels il est enjagé. Xout se tient dans les affaires publilues, et qui prétend se cantonner exclusivement dans son domaine s'expose à1 découvrir trop tard qu'il est débordé.. Entre les Etats-Unis et l'Angleterre, enre l'Angleterre et la France, entre la Trance et les Etats-Unis, en des termes dentiques, la même question se pose, et e vois que les solutions mises à l'essai, >u.les préparations de solution, n'ont pas :réé un bon état d'esprit dans les pavs ntéressés..

Nous sommes débiteurs et vous êtes réanciers. Il semble que ce soit pure ffaire de caisse. N'y a-t-il donc point d'aures considérations à envisager

La politique européenne de l'Angleterre surtout consisté jusqu'ici, à tenir en chec les peuples du continent les uns ar les autres à toutes fins d'intervenlon. J'ai confiance que les yeux de l'homme de la rue, » sont es voie de


fe'ouvrir à des vùes"plus compréhèrisives, t Aujourd'hui, c'est du côté de l'Amérique que l'inquiétude de la France se trouve principalement orientée.

Si les nations n'étaient que dés maisons de commerce; ce saut dès comptes de banque qui régleraient le sort dû mondé. Vous nous réclamez le paiement d'une dette, non de commerce; mais de guerre; et vous savez, comme nous, que notre caisse est vide. En de tels cas, lé débiteur signe des biîlefs à échéance aussi est-ce bien, ce que.vous nous demandez; Encore faudrait-il que nous puissions croire, de part et d'autre; à un règlement en espèces au jour fixé. Or, c'est le séCi'et de la conièdie qu'il ne s'agit ici que d'échéances fictives pour aboutir,, a. 1,'emjn-u.nj. aypc, ,dç,, bonnes hypothèques sur,; nos biens, terri- Joriàux, comme en Turquie. ̃̃>' ,-v Cela, monsieur le-préfsidehf, il fauti-hieri

que j'en vienne'à 'vous1 lendirey ïîous'hd' j

l'accepterons jamais. La France n'est pas à vèfldrè, inêmé à ses amis. Nous l'avons reçue indépendante. Indépendante nous la laisserons. Demandez-vous, après président Monroe, si vous sentiriez d'autre sorte pour le continent américain.

Si la France devait disparaître sous les coups de ses ennemis et de ses 4 amis » conjurés, il resterait d'elle un nom de fierté. Qu'àvdns-nous fait qui ne1 fût strictement du devoir ? Devions-nous céder nos citadelles à l'Allemagne, quand elle tions les demandait sous peine d'une déclaration de guerre ? Quelqu'un se lèverat-il pour dire que nous avons fait autre chose que dé subir l'inévitable ?. Verdun allèguerait-il que nous avons mal combattu ?

Oui, nous avons jeté tout au gouffre, le teahg et l'argent, comme ont fait, pour leur part, l'Anglètèrré et les Etats-Unis. Mais c'est lé territoire français qui a été scientifiquement ravagé. Trois mortelles années nous avons attendu cette parole, amérircaine La France est la frontière de la liberté. » Trois années de sang et d'argent coulant par-teas les pores. Venez lire dans nos .pillages la l^^te.sians^B.>Jl<^|»B^c«| ltldrts, et ôomparons, si. vous voulez. 'N'estce pas « compte de banquei la force vive ide cette JeUnéssfcipeMuè T-fc WtiW* BJ Comme la Russierà Brest-Litovsk, l'Amérique a- fait avec l'Allemagne 'une paix séparée, sans esquisser même, avec ses compagnons d'armes, un geste d'ajustement. La paix du sang avec l'ennemi. corn*mun. On s'avise aujourd'hui de la paix de l'argent entre les puissances alliées et associées. Comment ri'avions-nous- pas prévu ce qui arrive ? Que ne nous arrêtionsnous sdus les obus pour convoquer un conseil d'administration de profiteurs qui aurait décidé la question de savoir s'il nous permettait de poursuivre la défense des plus belles conquêtes de la plus belle histoire ? Faut-il donc maintenant que le mensonge des réparations allemandes aboutisse à des encaissements américains ? ̃ i

J'ai parlé librement au cjief honoré d'un grand peuple à qui j'ai gardé, depuis cinquante ans, le meilleur de mon respect et de mon amitié, parce que je l'ai cru destiné à recevoir du vieux monde, pour lé porter toujours plus haut, le flambeau d*iin grand idéal d'humanité. C'est à lui, maintenant, de prononcer sur lui-même. Je ne pourrais lui offrir que le suprême hommage de mon silence si je m'étaie trompé. '] .̃'̃ ,"̃̃ '1^<u^ Je vous prie d'agréer, monsieur lp: président, l'hommage de mon profôiad 'liés-. pèct. Georges 'CLEiiENCtiAtij! ••>' •• ̃̃̃̃>'?

A quoi servent les 45,000 francs f

r

Oh lit dans l'Humanité 7 c A la suite du vote portant l'indemnité t parlementaire à 45.000 francs, le Bureau ¡ politique, sur proposition de la commis- s sion financière, et en accord avec le 1 groupe parlementaire, a pris les disposi- t tions suivantes ] 1° Le salaire mensuel des députés et fixé ] à 1.600 francs '•< 2° Chaque député signera une délégation au camarade Baroux, pour que celui-ci touche le complément de l'indemnité, défalcation faite des impôts spéciaux et du minimum de retenue obligatoire, opérée par la questure de la Chambre.

3° Le camarade Baroux remettra chaque- mois la totalité des sommes ainsi perçues à la trésorerié centrale du Parti, qui en assurera la publication dans l'Humanité et les utilisera pour la propagande générale du Parti.

Les contribuables français se félicilerbrit-ils de payer cette rançon au par- ,ti e Moscou ?i,,ii,

̃̃-̃' ""•' i ̃*}. ̃ s~ ^çA\ A propos de la taxe de luxe ̃̃ ^Importation

La Fédération des industriels frappés par la taxe de luxe, tout en protestant de nouveau .contre le principe même de cette taxe, reconnaît la raison de circonstances exceptionnelles, mais elle attire l'attention du ministre des finances sur l'imprécision de l'article 12 de la nouvelle loi,, qui laissé supposer que, seuls, seront déchargés de la taxe de 12 0/0 les objets « qui ne pourront la supporter et auxquels un décret appliquera le taux de 3,30 0/0»..

La Fédération signale que, frapper d'une taxe si élevée la vente d'objets de luxe faite à des commerçants étrangers achetant pour revendre, c'est ruiner la presque totalité des industries et commerces de luxe et faire disparaître la matière imposable elle demande au ministre de modifier la rédaction de cet article et d'appliquer, à l'exportation, le taux unique de 1,30 0/0, sauf pour la vente au détail ou à la consommation.

j- ̃-

Les opérations au Maroc

Dans la tache de Taza,

nos troi.peso|o^^ia vacation.

·bCt lidu.~}pay~< t~ ~ki9` nf, t`1~,

Fez, é août. Sur le front Nord, trois villages Chezoua' insoumis ont env-pv^des délégations Jïoiir dëftïâiidë^iéW'cotiffititoS' de l'aman. Dans la zone.espagnole, une harka de partisans partie du Djebel Anacour serait arrivée à l'oued Addaka, chez les Béni Kaled, à 6 kilomètres au nord de Zrauno» à la frontière des Béni Zeroual.

Dans la tache de Taza, nos troupes pro* cédent à l'aménagement des pistes et pa+ trouillent pour effectuer le nettoyage du

pa s.

PaKuelques familles Beni-Youb, réfugiées dans les bois, vers Tizi Nouidel, ont fait leur soumission à Ajormouinou.

Ben-Takeb, notable dissident, a été arrêté et incarcéré à Reggou. Dans l'extrême sud, on signale une recrudescence de petits djichs l'un d'eux a enlevé près de Tazougert les animaux d'une caravane se rendant à Boudoniti, la A la dernière heure, on annonce que la colonne Cappaz serait À !»s PB deux «tapes de Cbecbsoueai

VUES D'ÊNSEMiLË

SUR L^ ir SEMAINE SOCIAL! DE FRANCE

Ce qu'elle M: *'& bienfaits. Les services qu'elle a rertefiii

Loî. Havre, ,8 a,6ût. (Qe. notre ehVtiljê stfê-, i cial.) Là Semaine sociale du Havre est terminée. Au téfirie.de cette dix-huitième ] session, qui eut un succès égal à son im- 1

portahee, i{ convient ,de jeter un .coup 1

"d'ceit 'a^nWmfcfé1 sW fee°fî(gtïé îijtl^n-'

dant une semaine, un millier de cja^aûV' ''1 'JiqBes, hbnflnes bt .femmes,, jeiirjjés. gens et

Jç4n~¡; an~p~r.e§~et,n~rB~~

'ccclési«stîçtiè»r-jEst.«*ftue9>*<>nt',ec©tité' pxès de quarante leçons^sur la vie internàticnale. Des professeurs; de droit ou de-phi-^ losophie de' nos Universités catholiques ou d'Etat, des historiens, dès âpécialisteS des questions économiques, financières pu sociales, ont, à ce sujet, exposé des faits, rappelé une i doctrine, étudié les applications possibles d.e cette doctrine à ces faits. ̃ Jamais la vie internationale n'a préoççiip'é tant d'àsptf.iè;. èpnséqueuce de rèbranlemént nipndial produit par Wné guerre qui mit aux prises tant de natioRSi Comme après -une tempête, on aspite au calme définitif, après' chaque grand: bou^ leversement Européen ôii A. villes Etats essayer d'organiser, sous des formes, divôVses' sous des appellation? variées, des systèmes d'alliances, de sociétés du d'associatiqnSj ayant pour but de rétablir l'équilibré, d'assurer la paix. Il n'était pas de sujet plus actuel que celui qui faisnit l'objet des" cours de la, Semaine s'Pciàlè de 1926, mais il .n'était guère, igfflemériti sujet plus délicat. Il, est en effet des mots dont on a beaucoup trop abusé, des termes auxquels on il donné des interprétations souvent fâcheuses international et social ne sont-ils pas du nombte Un esprit non averti et Un' i^eu superficiel p6uM'v'aiti««r»'dentaiidonifie ;q0e"Senàiënt des tlk1-

doues, attf lo,i>vi(i»iateMiat&)ii«Uî}ott(iwi. urto

Senaaine,.SQçialei,,Noiis^qui: COBitais^inns la

pliiggrt(îd«R) ijsofessjftij's» de, cette Semaine, nous qui, savions queLctait l'état d'esprit des membres de la -commission généraledes Semaines sociales, nous étions pas in- quiets et l'eussions-nous été,- que ce .que nous avions entendu pendant ces six jours nous eût pleinement rassuré. Cette Semai*ne sociale du Havre fut dans l'ensemble et dans chaque leçon,, en particulier, un grand bienfait au triple point de vue cï; tholique, français et international. i

Au point de vue catholique, de homues éminents, qualifiés et ?à la doctrine sûre, ont rappelé ce qu'avait fait l'Eglise lu cours des siècles pour la paix entre les peuples, quelle avait été l'oeuvre pacificatrice du Saint-Siège à travers l'histoire, ce qu'était autrefois la chrétienté, sur quels fondements elle reposait..La véritable paix .chrétienne a été définie; "On nous a montré comment l-'Eglisë était, par nature, en fait et en droit, historiquement et réellement, une société supra-nationalé. On -nous à indiqué en quoi la puissance pontificale diffère et se rapproche de la souveraineté de la Société des nations, en quoi et comment une collaboration entre les deux puissances pourrait être féaliséè, quels avantages en résulteraient. On h feit- ressortir à propos ̃ des internationales de travaillèuts, leur origine, leur évolution et leur fonctionnement, on a

fait ïessantalîitqu'ifiuounetfHiaEificdtt'Cftt'nrfo-

cinle, .Mutable, notait possible "kans:, 'tin

nPïPSljJiux forces .niprales-sùpèrieuBes .dèut!'

la source vive est dans l'esprit chrétiôÈbi On a rappelé coniment et en quélle>'»ntfsure .les lois naturelles qui régissent in vie internationale sont divines. On a magistralement exposé la doctrine tradition- nelle de l'Eglise sur les règles de la vie internationale, dans l'état de guerre et dans l'état de paix. On. a redit qUe les, catholiques devaient faire tous leurs efforts pour que, dans le fait social dé la colonisation, la civilisation, si vague que semble parfois ce mot, soit, imprégnée de christianisme. On a fait entrevoir quelle pouvait être l'attitude des catholiques à l'égard des mouvements internationaux de coopération intellectuelle et. économique. On a retracé le grand rôle joué dans l'histoire par la civilisation latine et chrétienne, et l'œuvre néfaste de cette civilisation moderne qui, après avoir déchristianisé les individus et les peuples, est en train de, les déshumaniser. Dans tous ces domaines, à propos de tous ces sujets, la doctrine, ainsi que l'œuvre passée, présente et future de l'Eglise ont été mises en lumière. Et cela est un premier bienfait. "̃' ̃ Au point de vue français, cette Semaine a montré comment le catholicisme, concevait et harmonisait le devoir national et le devoir international. Maintes fois on a insisté' snii l'absence; du conflit entré YïMoiïmmS: dfi'ti Wjt ie,^ft.,0<?péra- tion ihlërriatibhf.le. De toute cette Semaine il est impossible de ne pas emporter l'impression que, si décidé et désireux que l'on soit de pratiquer le précepte évan^ gélique « Aimez-vous les uns les autres » on n'est pas forcé pour cela de sacrifie] quoi que ce soit de son patriotisme, le quel -est d'ailleurs l'un des préceptes le; plus formels de la morale de l'Eglise. Or a clairement démontré que l'Eglise con damnait l'internationalisme absolu, qu méconnaissait les réalités nationales, rom pait les attaches les plus intimes et le: plus nécessaires de la personne humaine tout comme elle n'admet pas ce nationa lisme radical et outrancier «Jui conduit la déification de la nation, à un imperia lisme faisant bon marché du droit natu rel. On a sagement fait de mettre en gardi les esprits contre certains mouvement internationaux nés depuis la. guerre. On prudemment agi en fâisa_nt comprends que les obstacles à la paix restent nom breux, que la solidarité européenne qui sa source dans ce qui resté <16 traditioi et d'idéal cPiriihuns aux diverses nation dé l'Europe, est une question complexe mais que, là encore, «. l'amour même 1 plus jaloux de'la patrie ne saurait êtr mis en cause ni atteint par un effort. pou restituer la .conscience de son unité a groupement européen ».( Et £estrlà ~u

~~S~SÎn~ <; m f'n fi~'üaf,

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est'bohparfpis devoir I~casMn.de r.ap-,

est Mil Mfêfs <f9vpfr FôèçaSon^e, rap,;

~&rbQ !P,' ~ri'9'W Q"fixpif J'QÇ,,<:à.)JÏ, de J:¡l.p~,

pdcr,jfis grands principes, dH.d.roifo«iter-.

nationale céusMeiilt»f«rertbi»ai<'d«s<!ho«a-

mes versés dans dette étude. Il n'était pas mauvais qu'un technicien soulignât le rôle de la finance internationale. Ce fut aussi un bienfait que de nombreux étrangers assistassent à toutes les réunions. Dix-neuf nations étaient représentées, des leçons faites pour des Français et où, par conséquent, les professeurs n'avaient aucune raison de ne pas parler franchement, lu brement et sans ménagement. Certains entendirent peut-être, non pas des choses blessantes, mais quelques vérités quon ne leur avait jamais dites dans leur pays. Certains comprirent peut-être mieux après quelques-uns de ces cours, quel était; dans bien dés questions internats nales,point de vue français. Certains se rendirent peut-être compte de ce que,

hors dés .frontières de leur propre pays,

on pouvait raisonnablement considérer comme des obstacles à la paix. Des horizons nouveaux ont peut-être «te ouverts

à beaucoup sur "soliiiàf if é européenne, ses causes et les moyens d'y parvenir. De là, naquirent des conversations particulières, des échanges de vues,ayant pour 1 but de se mieux, connaître, de se mieux comprendra spnditionurçinières ide 1 en- tente, :ehtrej peuples, ̃ Au double point d&. vue catholique et, interriatipn'al,cené .Semaine spciale a achevé •déTWM.pt^r,.ï,'iiu'ppr,taric«,univer- selléhiërit attachée à la doctrine de l'Eglise en matière internationale, Il y a un an' l'Académie de, droit international demandait a notre éminent collabofcatfeuri, M. Georges Goy.au, de. venir à La Haye ire un cours sur l'Eglise, et le. drpit des gens, va être. publié aux Etats-Unis dans les colleëtions de la Fondation CâtMgiè .pouf la paix. Et un des membres dirigeants de cette Fondation interConfëssiphnelle écrivait récemment à M. Gôyau qu'après ces leçons, il n'était plus possible de ne. pas regarder lés. dèiix grandsthéologiens espagnols, Vitoriâ. et Sudrez, çomîtle les verttables f ohdateurs du. droit international, Enfin la Société de^S nations et le Bureau international du travail ayant eu: connaissance,. programme des travaux de la Semaine sociale au. Havre, avaient tenu à s'y faire représenter officiellement,, mon- trant bieri par là le cas qu'ils faisaient de ce qui serait dit, professe, et discuté. durant cette session.' En faut-il plus que tout ce que nous venons de difé'ppùr montrer l'importaiite de là Semaine sociale qui, vient d'avpif lieu, les services qu'elle a rendus et les bienfaits 'de cette Université ambulante qui, depuis vingt et un ans, projette lés lumières de la pensée catholique sur les[ problèmes lés plus importants et les plus gravçs^dfr îècj vicéontempdf alnè^ française ;et ihfeftiationftîé^i^" lk* u'* Paul Lesoura. i

̃t '̃•̃̃ ̃r»ii-n«Oil ^ia^ii'jiic-i *̃•>:• --V.

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Urt Vol fchëz lé roi de SiaM ,y

̃̃'̃ '̃'̃ ̃ •i'

LoîifittEs, 8 août. On mande dé Bangkok qu'en l'absence du roi et de la reine de Siam, des câtiibrioleurs se sont introduits dans le palais royal, où ils ont dé-'robe pour 30.000. livres de bijoux. Six arrestations ont été opérées.

'i^J>J'i ̃' ̃̃

Le service des trains sera modifié demain sur là ligne de Versailles Demain, pour le Congrès de Versailles, les modifications suivantes seront apportées, sur les lignes dé Paris-Mtintparnasse à Versàilles R. G. et • Paris-Invalides à Rambbuillët. 1° Les trains partant de Parls-Montparnasse à 7 h. 40 et 8 h. 4 (arrivée à Versailles U. G. à.8 h. 11 et 8 h. 37) auront leur terminus reporté à Versailles-Chantiers, et les trains devant partir de Versailles R. G. à. 8 h. 25 et 9 h. 8 (arrivée à Paris-Montparnasse à 8 h. 54 et 9 h. 41) partiront dé VersaillesChantiers au lieu de Versailles R. G.; 2° Les trains devant partir de Paris-Invalides &. ï h. 5 et 19 h. 22 (arrivée à Ranlbouil-' let à h. 31 et 20 h. 39) auront leur origine

reportée Paris-Montparnasse (départ à

7; h. 10 et 19 h. 30) et, lçs jrains partant de RanïBoulllet à 15 h. Wët 17 li. 57 ^arrivée .'1 Paris-Invalid.es à 16b. 30 et 19;h.v22) auront également i*»lH?»<4e«nliinbs-e^>)itéiià Paris•ii Montparnasse?» « ;> ». 3° En -outre, des;- modif icauons seront ap~> l portées aux trains de la matinée entre ParisInvalides, et Versailles R. G. et vjee-versa, j Consulter, à ce sujet, les avis placardés dans les gares.

LE BEY DE TUNIS

EST ARRIVE HIER A PARIS

~1'.

La gare de Lyon était décorée, hier .` matin, selon l'immuable tradition qui préside aux arrivées de souverains plantes vertes, tapis rouges, inspecteurs en civil, fonctionnaires en grande tenue et gardes en uniforme.

On attendait le bey de Tunis. Sur le quai, parmi la foule habituelle, on voyait le groupe des journalistes et photographes, les haùts-de-f orme des officiels, les fez de quelques Tunisiens fidèles, les uni- formes du général Lasson et du colonel Denain.

Le train arriva à 8 heures 20. Les nu- e nistrés du bey en descendirent d'abord LL. Exe. S. Mustapha Dinguizlî et Si Bou Hayeb. Lé bey, fatigué par le voyage, légèrement courbé sur sa canne, descendit ensuite'; _^précédant ses fils aînés, S. A. le prince ^ï.Azzédim bey et S. A. lo prïnçç Si Lamine bey puis -dqs officief^ I

géne^U3f.^t>&\iaér}%ur%4Avla,garde béyli-r,

cale.

Après les salutations d'usage, l'échange des premières paroles de bienvenue, l'arrêt devant les objectifs, le cortège se forma vers les voitures.

Le Bey fut conduit aussitôt à l'hôtel' Criliph, il devait attendre M. Saint pour se rendre en sa compagnie à l'Ely-

̃sée. ̃ ̃ .•̃̃̃ V.

sée. La visite à l'Elysée

Le protocole avaiVifixé à 11 heures l'en-r. trevue du bey et de M. Doumergue. Devant l'Elysée, un bataillon du 5' d'in-, fanterie, avec drapeau et musique, se tenait prêt à rendre les honneurs.

L'hymne tunisien retentit dès l'arrivée des voitures, et M. Dalignîèr, sous-chef du protocole, descendit le perron, poür., accueillir le souverain. Au haut de ce perron se tenaient le général Lasson et le colonel Denain.

M. Doumergue s'avança dans le vesti- bule au devant de son visiteur. MM. Jules!) Michel et André Sanger se tenaient à ses côtés. Tous trois conduisirent le bey, M. Saint et les deux fils du bey dans le salon des. Ambassadeurs, où-, l'entrevue dura une dizaine de minutes.

Fidèle au protocole, vingt minutes plus tard, M. Dôumiergue descendait; de voiture, ayerénTf 'gfnêral LaSsorf.^dijvant r Criliph, '(pour, rendre: auc bey visite.̃-̃̃>: Ajoutons, flue, celui-ci doit déjeuner à l'EIvsèe(riatii©U&d?h!uii< A'iilîaraTawti a onzo heures et demie, il doit se rendre Sur'la tombe du Soldat incpnnu pour y dêpoaar ~tft~ gerbe.

'• N^s^r '.̃, ̃̃ ̃̃' ̃

Un appel de la « Ligue française » pour la victoire du franc

«Ligue française «adjure les Français de répondre patriotiquement à l'appel qni leur demande des versements anticipes de leurs impôts.

Certes, dit le communiqué qu'ils nous adressent, cet effort ne suffira pas à nous tirer intégralement d'affaire. Mais il sera un des éléments du sauvetage.

Le gouvernement nous invite à la confiance par ses actes comme par ses paroles. Que le pays tout entier se range iïèriièFe lui et le partie sera gagnée.

NOUVELLES I DIVERSES

~f.i-"T-

La température

Prbbtibilliès pour àùjtihrïPhui -•

Vents sud-ouest à ouest, faibles ou ntodères, un peu frais, nuageux à éàlaircies, flQUltêi ou rares ondées. Même temps région nord. Beau et plus chaud moitié sud. Les accidents de la route Deux tués et deux blessés en Côte-d'Or Un gravé accident d'automobile s'est produit, hier; sur la route de Dijon. à Langres, entre les Villages1 'de '̃TîI-'Ch'&tël' et ^Orville (Côte-d'Or). •̃ "'̃ > La famille Clavél,; de Seurre, composée du pèrc,;hded.la' iiiènci.d'uttejiâlMtç de 12 ans et'd'un garçOnfiet, se' rendait en automobile à Troyes pour y villégiaturer., lorsque, pour une raison encore indéterminée; l'auto capota. ̃• .'•̃ La jeune fille fut tuée sur le coup sa mère mourut en arrivant à l'hôpital de Dijon où elle avait été transportée.: Mi Clfrvel est assez grièvement blessé et dans un tel état de prostration qu'il n'a pu fournir aucune indication sur les, causes de l'accident. Quant au garçonnet, qui à un bras cassé, il est soigné-à à l'hôpital de Dijon;

La charité

Les sommes suivantes ont été versées pour les colonies de vacances de M. l'ànbé Guilhem -k- Mme R. Thirouin .Fr. 1;OQ(f v Mlle Alice Cosmë .• 50 » M. Dttbost ;i.50 -*• •Mme Ramion i .•;̃.̃̃<.̃ 100 ̃ > a M. YoUarhlè 10 » M. Jacquot .> .t.' i- 20 » Mme Romet ..».> ;.«.; .̃•».• 20 »

M. j-ullièh -= i 40 ».

M. Forge Robert ,100 »

Coriitésse de ̃ Côrheillau 50 » M. et Mme L. Farbos ¡ 5 .Anonyme (Basses-Pyrénées) v. -5.0 t -Mile Sânomie, tt'Jlt .x* .'k>ïU:x*21& »

Mme Boulant tvrii'v-yJmct..wniav» ÎM> »

1St. Pommier. ̃ ,.(.u.. i ïc t ̃ ?.: 30 ̃ M. Bogriveu J«,.iv.tu; ̃ 50 » |Mmç Bidoire .<• m 100 » (Comtesse des Brunes lyx Mme Henry Pouquet ;> 1.0 » M. Jean Dumas • • ̃ h.5 » Une malheureuse sourde (anp- ̃ nyme) •• *0O > Mme B ••• 50 » M, Ghampendal ̃̃ 2.5 ̃» M. Pierre Fîschhôf 200 »

Total 'i. ,.»- ,2.4ô.5-

Drame

dans le faubourg Saint-Antoine M. Jean Bellier, 29 ans, ouvrier méca- nicien, demeurant, 17, rue Glaudfe-Tillier, étant d'un naturel jaloux et emporté, avait de fréquentes discussions avec son amie, Rosé Weiss, 31 ans. Ils consommaient, hier soir, dans un bar situé à l'angle du Faubourg-Saint-Antoine et de la rue des Boulets, lorsqu'une querelle violente éclata soudain.

Sans qu'on pût prévoir son Reste ou l'arrêter, Rose Weiss sortit de son sac à main une alène de cordonnier et l'enfoniça profondément dans le cou de son ami. qiii s'affaissa, dangereusement atteint. La meurtrière a été conduite au comnïissariat'V.d» la-i rue 'de la 'Roquette, et •Jeaii Bellîe'f <à' éfê'i[drti!is"iauSsïfPt à 'l'hôi pital Saint-Antoine;. r- Cambriolage. Des malfaiteurs ont, au *ct)urs de la nuit, fracturé la vitrine extérieure d'une bijouterie située, 12, rue des Pyramides. Le montant du vol n'est pas très important. Suicide. M. Victor Lamoureux, 41 ans, 22, avenue d'Italie; s'est pendu dans le bois de Boulogne. Son cadavre a été découvert hier nia-

;tin. -̃•' ̃

Un Arabe assassine par un inconnu. Rue de Flandre, l'Algérien Ben Acerm Ben Ali, 39 ans, 39, .rue Petit, est frappé d'un coup de cou-; teau par un inconnu et succombe pendant son transport àl'hôpital.

Mort subite. Un artiste peintre, M. Eugène Chayllery, 72 ans, il, rue Cyranorde-Bergerac, meurt, subitement vis-à-vis le square d'An- vers. On trouve des ossements. Des ouvriers qui effectuaient des travaux de canalisation dans les caves d'un immeuble, 91, boulevard Saint-Michel, ont découvert des ossements humains qui ont été transportés aux catacombes. Sur l'emplacement de cette maison s'élevait autrefois le Noviciat des Feuillants qui était voisin du cimetière Saint-Jacques.

̃?̃+̃+*• « -1

Pour les sportives françaises

ni ̃.

Les sportives françaises doivent pren;dre part aux deuxièmes Jeux Féminins mondiaux qui se dérouleront dans quel- ques semaines en. Spède j,et qui verront neuf nations' aux* prises. La-Fi'jF. S. F. f envisagerait une séleçtiotrtfe; H sportives' ,de qualité (chiffre5 très .raisonnable si l'on > considère que les Anglaises seront au nombre de 22), mais les moyens financiers de la Fédération sont si minimes qu'elle pourrait à peine couvrir le quart des frais du voyage. Il serait lamentable que la France fut représentée par une équipe squelettique.. alors que les sportives françaises sont, à l'heure actuelle, de taille à tenir en^échec les redoutables Britanniques, et même à les battre dans les sprints.

Emue de cette situation, Mme Milliat vient de prendre l'initiative d'un appel, ̃lion seulement aux sportifs, mais aussi à tous ceux qui comprennent l'importance de la propagande française à l'étranger, d^ns le dessein de réunir les fonds nécessaires à compléter le budget strictement indispensable.

Gagné à cette cause, le premier spor,/tif de France », Frantz-Reïchel, veut :bien se charger de recevoir les souscriptions. Petites ou grandes, elles seront reçues avec la même gratitude. Etant donné la proximité de la date de départ, prière de vouloir bien les adresser d'urgence à 1 M. Frantz-Reichel, 6j Cité du Retire.

'Paris ''id'

̃-Paris (8i)ïj;j.-i- ̃•'̃' ^̃̃̃'̃̃

Ajoutons que Mme Milliat s'est inscrite (^én tête de 'la liste pour la^ soniiàè "dé il 100 francs! J.V"V 'Vv, ^-l".

1/INAUGURATtON

DU MONUMENT DE MOREU1L

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Moreuil, 8 août. Le géhéral Debeney a présidé, aujourd'hui, à 11 heures, la cérémonie d'inauguration du monument érigé sur le plateau de Moreuil pour commémorer le départ de l'offensive libératrice du 8 août 1918 qu'il commanda à la tête de la 1" armée. Le monument rappelle spécialement la part prise dans l'offensive par le 31e corps d'armée qui était placé sous les ordres du général Toulorge. Celui-ci fit remise du monument au Souvenir Français.

Le général Debeney a également inau- guré, cet après-midi, le monument aux morts <ie Çofltiî, ̃- ̃'

LEMONDE ET LAVÏLLE /T"

PANS LES AMBASSADES

M. de La Véga, conseiller de là légation de Colombie, et Mme de La Vega viennent d'arriver à Biarritz.

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RENSE1QNEMENTS MONDAINS

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LL. MM. le toi et la reine d'Angleterre ] sont attendus aujourd'hui au château de ] Buckingham, venant de Cowes, puis' lés isouve- 1 rains se rendront ensuite au château de' Bal- moral où déjà plusieurs membres dé l'entourage royal sont arrivés. Parmi ceux-ci se trouve i le seçirçtaire, priyé!>de,-Sa;M9.jès|é;f:iord Starû,-), ;[; fordham, qui- occupera, .comme chaque cannée, Ciaiggowah, résidence > qui se trouva dans les proches alentours* > du ̃ château,. rdyah •• A\>r

Lord'"Stlâmf6rdhàm; '<' est" aècrompafené".6e ••• ses'-5

filles, dont l'aînée, veuve de M. Henry Adeaftéy est tenue en particulière amitié par S. M:. li reine Mary. Le mariage de Mrs Henry Adeane, née Victoria Biggej avait été célébré dans la chapelle royale de Saint-James.

Poursuivant leur voyage à travers la Suisse et l'Italie, S. M. le roi Boris de Bulgarie et S. A. R. le prince Cyrille ont fait de nombreuses excursions dans le canton dé Lugario, puis à'Bellàgio, sur le lac de Côrhe .et à Stresa, au lac Majeur. Le souverain et son frère ont assisté à la course d'automobiles de Monte-Ceneri et se trouvent actuellement dans là région d'ïnterlaken.

S Ëxc. M. Pàrdo, ancien' Président de la République du Pérou, et Mme Pardo ont donné dernièrement, à Biarritz, un déjeuner très élégant.

̃ La baronne de' Kàinlis, née "de Solages, reçoit en ce moment tous tes jeudis aprèsmidi, en son château de la Seilleraye (LoireInférieure).

marquise de Bérulle, née BussonBillault "donnera des réunions, de bridge et de tennis tous les mardis d'àoûtj. de quatre à huit heures, dans sà^ pirI6ptïiété""deà Grésillières

:(Loire~j-~r6), i:;i; r ;i'

En rade de Dinard,,vient d'être célébré le baptême du voilier Le Courlis portant le pavillon belge et appartenant à M. Jean Wittouck et à Mlles Wittouck. > A bord avaient pris place Mme F. Wîttouck, la marraine, et lé parrain, le coirite E. de La Rochefoucauld; puis, comtesse E. de La Rochefoucauld, comtesse de Màuléon, ba- ron et baronne J. de Surville, M. et Mme Robert Darblay, marquise dé SUrian, M. Jean Wittouck et madame née Benoist d'Azy, comte du Périer de tarsan, M. André de Conquières, M. de La Selle.

Les deux dernières réunions de courses de Bourbon-Lancy ont été particulièrement élégantes.

Reconnu au pesage et dans les tribunes M. Noûvellet, président 'de la Société des Courses, et Mme Noûvellet, baron, baronne et Mlle de Ponnat, comte et comtesse de Noblet, comte d'Àmfreville, marquis et marquise de Monspey, comte de .Sampigny, comte Jacques d'Amfreville, comte et comtesse de Raincourt, vicomte, vicomtesse et Mlle de Montlivaut, marquis et marquise de Bartillat, comte et cèmtesse de Môntholon; colonel de Billy, comté de Monterno, comte et comtesse Hubert de Maigret baron et baronne Gabriel de Ponnat et Mlles de Ponnat, baron et baronne Jean de ̃ Pbnnat, M. et M», J&b 1 dti iCrest, ^baronne de t Vhzclhes, M. efWnre^ad ta Génestc.'Mr et Mme

-'Rbux-q4t4a,~wwt, Amtc~,94 ~b%Uç ..dç~s%vj -4

MoncorÇs;1 comte- dè-Q6nt«nson, bttron Hulot, ̃AïM. de Chantemérle,de VilletiÈ, de Beaumes-

/aijl^Si =,•• ̃•• ̃•. ̃• ̃-̃-••"

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l T la comtesse et Mlle de Sars-le-Comte partent pour la plage de Zoute (Belgique).

BIBNFAISANVB

Les tables pour le dîner du 14 août, donné à Biarritz, à l'hôtel du Palais, au profit du préventorium d'Arbonne, sont presque toutes retenues. Des pique-niques se sont organisés sur la côte basque, .chacun veut assister à cette belle fête dont tout le produit doit être intégralement remis à l'œuvre bénéficiaire. L'émulation est grande parmi les concurrents des deux concours de la mode et de la danse. Nous donnerons prochainement les noms des couturiers qui offriront leurs prix aux femmes du monde les plus élégantes qu'aura désignées le jury. t Le concours de danses sera accompagné par le jazz des « Intercollegiate Aces ». Cet or-

LA SAISON D'ÉTÉ ̃̃̃

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Princes et diplomates a .Vichy Pendant la, saison, Vichy pourrait devenir un centre de conférences diplomatiques, une succursale de Genève. Presque toutes les nations y sont en effet représentées par un ou plusieurs de leurs diplomates qui ont momentanément abandonné leur poste pour venir profiter des bienfaits de la cure.

Autour des sources ou sous les ombrages du parc; ils croisent chaque jour à la même heure, sans le savoir sans doute, de nombreux parlementaires français, sénateurs et députés, qui, loin des couloirs et des intrigues politiques, ont l'inestimable facilité de pouvoir ici soigner à la fois leur santé et leurs élections puisqu'il n'en est pas un qui ne rencontre, eh-; tre le Casino et le pavillon des Sources, une multitude de ses compatriotes.

Il semble que dans le calme apaisant de cette station, où la musique ajoute à la sérénité des heures,. les problèmes internationaux !es plus graves se dépouilleraient de leurs complications. `

Les diplomates bénéficiant du bel équilibre physique que leur procure les thermes, s'abandonneraient sans arrière-pensée aux entraînements de leur sage courtoisie tradition- nelle. Peut-être penseraient-ils aussi que, melés àia/fâuie, dê& souverains les regardent et qu'il cMvient d'é' së^ laisser aller, comniè^eUx/ au doux ,optirpism,ç aiiquçl incité; un '.séjour daas.kçaK le plus pacifique<.duriïiûnde.t La préSè.ft'cfe' du' jeutife èmpe'refit-' d'An'nam lés prédisposerait à la sagesse et à la sensibilité, privilège de la jeunesse, et leur apprendrait à espérer. Ils pourraient demander à S. M. le roi de Roumanie, à S. M. le roi Feyçal, à S. A. R. la princesse Marie de Grèce, à S. A. R. le prince Ibrahim Hilmy, frère du roi d'Egypte, à S. A. I. le grand-duc Dimitri, au petit prince Vm-Cahn, à S. A. S. le Bey de Tunis que l'on attend, à l'ancien roi de Portugal et à l'ancien Shah de Perse qui ne manqueront pas de venir, d'honorer tour h tour les réunions diplomatiques. de leur présence, à moins que ceux-ci, connaissant la vanité des paroles humaines, ne. préfèrent les regarder discourir de loin, en écoutant la musique. L. D.

On a pu noter ces temps derniers la préseuce à Vichy de Mme et M. Emilio Selfoj ambassadeur 4êlégaé

•tïestrè est formé dë jèûnfâ universitâifë^afi&i E

rîcainSï ̃ ̃ -• ̃-̃

Un troisième concours est ouvert parmi les membres du comité- des jeunes .filles, composé' eMlles fey Fofbê's, 'Rosalie -Edwards- Màr-'f./ got Pastor, Clewes, Louisa Ceballos, May PoN ter Gainza, Chuche Palaçips, Andreyj;>v;: Emery,- Beth Leary, Ahêtte Misondo; Olga de Poliakoff, Ruth Hupfel. La'gagnante sera celle qui aura amené lé plus de danseurs et de dâh^

seuses.

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CERCLbh 'l'v

i- >&'MfW^WtyàèW>ié/iij»ê. ̃ ̃ r

:•̃ ÏÀ Conseil àc ffirectibh du Comité -Frantô- 'Amérïgue..yieiit' fié tenir' son.' ̃^semblée (géné-

'rale:(1.uè)le,;qúi'.A r~Jes..C'Qwntés MIQ2S:"

s'élevant a ia somme 'de 'l^ï^ fr.,o6. et il a élu comme membres du, bure,i1\,t,pqur quatre ans, les-personnes. suivantes président du Co- ̃ mité, M. Gabriel Hanotaux,- de l'Académie Française président adjoint, comte Robert ;de ̃ Vogiié présidents de la- section Fratlcè-Etâtt*, Unis, maréchal Fâyolle, duc dé Broglié prési- dents dé la séction France-Canada, M. FriUiçpî'S Carnot, duc de Léyis-Mirepoix présidents de la section France-Brésil, baron d'AttthoUârd, ministre de France, M. Georges Dumas, pW5-. fesseur à la Faculté des Lettres d'ë- Paris pféf sidvnts de k section France- Amérique, latine; ̃ vicomte de Fôntenày,- ambassadeur de Fiante^- M. FouqueS'Duparc, ministre de France 11 présidents de la section de l'Amérique centrale' et Mexique, baron d'Avril, ministre de Frâhcéï. îs\. Honnorat, ancien ministre présidents»( section du tourisme et d'Accueil, M. dal Piàz,. président de la Compagnie Générale Transat; lantique, M. Edmond Chaix, directeur de l'Oî* fice national du tourisme présidents d'è la sec- tion Intellectuelle et Artistique, M. Bèfgsorij de l'Académie Française, baron Ernest Sëil*. lière, de l'Institut président de Xômntié · sion de propagande, M. Emile Heurteau, déléi gué général de la Compagnie des chemins fer- d'Orléans. y .président de la Commission enseigiiemèrit'y Mi-- Gustave Lanson, directeur de l'Ecole .Normale' supérieure; j ''président de^lii^ C^màës-fOW:dis-Behux-Ar'ts,M: François "Car- not-; président V- -'là' 'Commission industrie ;ei commerce, M. Paul Templier trésorier, ma'r- quis de Créqui-Montfort directeur général, M. G. Louis Jàray» maître des requêtes âtt Conseil d'Etat. ̃'̃'•* En remplacement de membres décèdes, M. Paul Valéry, de l'Académie Française M. Rénè Ménard, de l'Académie des Beaux-Arts, et M-. Edmond Gillet ont été nommés membres du Conseil de direction. --ô

MAR1AQBS

S. G. Mgr de Durfort, évêque,de Poir tiers, bénira, dans l'intimité, aujourd'hui, à midi, en l'église Saint-Philippe-du-Roule, le mariage de Mlle de Juigné avec le comte Ar- mand de Durfort, soùs-lieutenant de cavalerie. ̃ « Mlle Solange de Lorgeril, fille du vicomte de Lorgeril et de la vicomtesse née La Tout.. du Br'euil, est fiancée à M. Coulaud-DUtheiU » Au château de La Cosse, près Limoges, vient d'être béni, dans l'intimité, le mariage I dè Mlle Aliette de Tournemire avec le vicomte d'Arcy..

o r atéss~MaÏI4

Rati Opissoni^nèe Van Zuyleu de Nyçvelt, .1 i.

m :Mr£è>$o<if$h:>dèVWàiMsf<aèh ChernoVit.z, -•

e' est pieusement' dêcédée t Tau (Bassès-tfyrë- ( nées). '"̃ ~'(i' Nous apprenons la mort du baron Phi-, lippe-Guillaume du laurens d'Oiselay, tombé au champ. d'honneur, aux environs de Damas^i à l'âge de vingt-cinq ans.

"1 Mme Martin Haas, 128, rue Amelot, a c la douleur de faire part du décès de sa fille chérie, lucienne-V éra, survenu à Grenoble, dans sa vingt-quatrième année. Les obsèques, auront ̃I lieu à Paris, le mardi 10. Réunion à dix heures. au cimetière Montparnasse.

r- Nous apprenons la mort de Mme Paul la Lefaivre, née Renée des Méloizés-Fresnoy. Les ;s obsèques auront lieu le mardi 10 août à dix ix heures précises, à l'église Saint-Philippe-du» ;s Roule, où l'on se réunira. Inhumation à Versailles, vers opze heures trente.

ir'- Ni fleurs ni couronnes. V

r. 'Ni fleurs ni c:oqronnes.' Sëngity.

du £hiU.àtlayâjdsté des nations Mme et M, OscS' de Teffél amba^àaeur (lu Brésil a Roine;| Mme et M. S. Barcèlô, Mnîstrè' du yénézuéla, à Paris V Mme. et .VL Casimir Olszowakir, minis- tre de Pologne à Berlin Mme et M. Morrand, conseiller d'Etat à Genève Mme et M. J. Kodriguez-Àlegre, attaché à la légation' de France à Cuba Mme et M. Defrancê, ancien ambassadeur de France, etc. Dli tA BAULB.

DB.LA BAULB

La saison de La Baule est particulièrement, brillante cette année, il y a foule partout.. C'est surtout septembre qui est le mois le plus agréable à La Baulet grâce à la douceur exquise de son climat.

De grandes manifestations sportives et artistiquès auront lieu en septembre comme tous les ans, elles auront le plus grand retentissement. Le Casino Municipal, le plus gai de Franc», reste ouvert jusqu'à fin octobre les fêlés s'y succéderont sans interruption. Le. golf est splendide et l'Hermitage-Hitel construit sur les données les plus moderne) est organisé pour donner à la clientèle la plui fôé* °, gante lès charmes d'une vie mondaine. La saison très brillante à La Baule y réunit les personnalités les plus marquantes de ° la colonie étrangère et du Tout-Pans, vernie^' pour passer août et septembre à Ls Bâule.1 v Parmi les derniers arrivants, çftom j ̃" 'Mifquîs d-'Hàutpouï, îiafolÇ j.cfpsten .M', ta, "zare Weiller» M/ Alfîë.4..Brunèa.u, ponte .Hum-«,> bert de. Laub«$pin, marcjuis.- et; ©acquis de Montaigu?'!COBite;fet«cOThtessé de .Ciirial, M. Eugène Fosse, M. et Mme H. Barthélémy, Mme René Lara, comte de Geloes, M. d'Auzas ie la Martinie, M. de Zogheb, Mme de Chazal.Mme Yeats, comte de Skrzynski, comte et cemisse de La- peyrouse, M. La Raison,' baron Bfger, M. et Mme de la Hussaire, M. et Mme bttès, M. et Mme MonUari, M. P. Basil, Mr T. Ravies, colonel James, prince Sviesco, M. et Mm Kœnigswar» tet, M. de Klaposki, M. et Mme deGraaf, Mme Noordstron, M. Napoléon Diaz, coiiesse de Vil- leparisis, M. Roger Ducret, comte e comtesse" de Gallard, M. et Mme de Saiate-Mrie, prince Charles d'Arenberg, comte René déGauttet, baron Jacques de Candé.

–^f^ v

Pendant les Vacances, le îgarg déli- ure des abonnements au ntnéro partant de n'importe quelle dce; le prix de ces abonnements est de 0*"r. 40 pout\ la France et de 0 fc 75 pou l'étrange® par numéro^ r-


DERNIÈRE HEURE

Un nouveau Concordai entre Belgrade et le Vatican serait prochainement conclu

Rome, 8 août. Les relations entre Belgrade et le Vatican étaient troublées depuis de longs mois, à cause d'une question d'apparence bénigne mais qui posait un principe de juridiction important, à savoir, qui, du Va^ça1nf'ou14u'goiuy^rtiemjen% yougoslave avajt le, droit de nommer le recteur de l'église de Saint-Jérôme-des- Esclaybns, à Ftome. Les tiraillements surgis de là s'étâiéaf'telîfeîiiënt-bn^cttïn'liîs'' qu'on en était presque à la rupture. Le ministre yougoslave auprès du Saint-Siège, M. Snïodlaka, avait été rappelé à Belgrade et le Vatican avait, par la suite, refusé d'agréer son successeur désigné, M. Yovanovitch. En même temps, le gouvernement serbe faisait savoir que le nonce à Belgrade, Mgr Pellegrinetti, n'était plus persona grata ». Les choses menaçaient de se gâter tout à fait. Mais dans les coulisses, on négociait. Mgr Pellegrinetti réussissait à faire adopter, à Belgrade et à Rome, les lignes essentielles d'un nouveau Concordat. destiné àiremplacer celui qui avait été conclu avant la guerre et qui n'avait point été mis en vigueur..

On assure que le nouveau Concordat admettrait en Yougoslavie, le rite « vieux slave » à la place du rite latin traditionnel. Le Vatican a l'habitude de voir très loin et on a, cette fois, l'impression qu'en !« slavisant a-ainsi le rite des.catholiques yougoslaves, il veut faire de leurs églises et de leurs institutions un'centre d'attraction pour les Russes religieusement rîésèmparés depuis la révolution de 1917 et, éventuellement, pour les orthodoxes bulN garés.

Cette idée, qui est loin d'être chimérique, répond sans aucun doute aux-préaccupations constantes du Saint-"Siège,< ao-,?, tamment depuis .P}ej;IX. et, Léon ,XÏII, do, cathbliciser l'Orient slave^pjfls(açctis§ihlcv à maints égards, que l'Orient strictement byzantin.

ta fermeture des Chambres de commerce étrangères à Constantinople

Le département d'Etat américain s'en inquiète

WASHINGTON, 8 août. Le département 'd'Etat américain vient d'être informé que le gouvernement turc avait ordonné la fermeture de toutes les chambres de corn-' merce étrangères à Constantinople. L'amiral Mark-Bristol, haut commissaire américain à Constantinople, ù été chargé d'adresser le plus rapidement possible au département d'Etat un rapport circonstancié à ce sujet.

LES SUITES DE L'ATTENTAT CONTREJi MUSSOLINI

l ̃. Mrs Violet Gibson .'?

est déclarée irresponsable

Rome, 8 août. On assuré que le pro'cès contre Mrs Violet Gibson, qui tenta d'assassiner M. Mussolini, sera abandonné,, Les docteurs de'Sathtîs><ë'f6ianhellî ôht'dë* claré dans leur rapport' que "Mrs* Gîbsbri est ,irrcsponsable.,¡,EAlcl1fut \e~~rninéeJ' peu, dant trente jours, même la nuit, et jamais elle ne donna de signe d'équilibre mental. On la fera probablement interner dans une maison de fous en Angleterre.

-+++^–

Le général Ou Pei Fou aurait subi une défaite

Canton, .8, août.– Un communiqué pùjblié hier dit que le quartier général du front a télégraphié au gouvernement nationaliste pour lui annoncer la défaite des troupes du maréchal Ou Pei Fou sur le Chang-Teh, dans le Yunnam septentrional, et .que l'ennemi bat en retraite, vers le

»ord;

UpPINION DES AUTRES

Ite Gott^fès de Versailles

r, Commentant l'événement, Curtius du GAULOIS formule deux justes observations 1° la Caisse d'amortissement ne répond! pas du tout à sesJ Vb=!Sxi,r'Ellè'hfc répond pas davantage aux y.œux .des innombrables français qui1 avaient applaudi à l'initiative et à, la proposition'' de ?IM1" JFrahçois' Coty, notre directeur politique Le voyage à Versailles rompt l'absurde préjugé qui voulait qu'en aucun cas il ne fut porté atteinte à la Constitution. ï Oui, un fétichisme est aboli Une mystique néfaste est dissipée La Constitution de 1875 n'est plus un de ces textes sacrés auxquels il n'est permis d'ajouter ou de retrancher sans être hors la loi"! Un précédent est créé. Il n'est pas question d'en abuser,' certes, et ceux-là mêmes qui nous emmènent à Versailles aujourd'hui ne voudraient certainement pas nous y faire 'retourner demain. Pourtant 1 Qui sait ? ̃? D'autres pourraient nous y mener demain. La Constitution ne saurait échapper aux règles éternelles de l'évolution. Il serait stupide de penser que la pensée des législateurs de 1875 ait fixé pour l'éternité les règles du gouvernement de la France. Celles-ci s'appliquent à des intérêts et à des sentiments mobiles et changeants. Elles ne sauraient rester immuables sans rester en dehors de la vie, c'est^-dire sans dessécher, sans périr. Mais revenons, à Curtius et citons-le Bien que la Caisse d'amortissement, établie comme elle l'est, ne réponde ppint à tous nos vœux, nous ne voyons pas. sans intérêt cette réunion du Congrès. Il n'est pas mauvais que soit prqclamée avec tant d'éclat une vérité aussi importante; que celle-ci à savoir que }& France ne peut sortir dés terribles embarras où> elle se -trouve'Sans. modifier sa Constitution. Toutes les 'précautiolis-juri»1 diques sont .prises pour: que la. revision qui va s'opérer la semaine prochaine soit étroitement limitée à un objet précis.

Mais ce voyage à Versailles constitue un excellent précèdent. Les Français sauront que Constitution' de 1875 n'est pas un texte définitif et parfait qu'on ne puisse améliorer. On y ajoute timidement aujourd'hui un article spécial. Demain, nous demanderons de plus graves réformes.

Quand la majorité de nos concitoyens, éclairés, par le' malheur des temps, commencera"à' Comprendre que tout dans une Constitution doit être conçu en vue de la prospérité, du. corps politique, il y aura beaucoup a corriger dans celle qui nous régit. Les socialistes et les communistes ne songent qu'à la métaphysique ou bien aux intérêts dé leur parti. Les amendements qu'ils' apportent vont à l'encontre de la marche des esprits, tournés maintenant par le vent du malheur vers le réalis1 nie. C'est dans ce sens qu'il faudrait proposer lies modifications à la'Constitution. M. Poincaré aurait eu beau jeu à,pousser plus loin et plus hardiment la révision. Nous

La Roumanie et la Grèce s'associeraient à la protestation yougoslave au Cabinet de Sofia

Londres, 8 août. On mande ^'Athènes à la British United Press que la Grèce et la Roumanie s'associeront à la, note de protestation qui sera adressée demain à la Bulgarie par le gouvernement yougo-

slàv-éyU;et a:atts^Iâq'i!è«e«rcé>f1dëriïibr>'tté'cla^

refa tfù'à 'FavCnir il; tiendra' le^gouverne^ ment bulgare pour responsable de tautu nouvelle incûrs.ion idds'comitadjisviir ten outreVdes indemnité* «erpnt demandées pour les familles des victimes du dernier raid en territoire yougoslave.

Avant l'entrée de l'Allemagne dans la Société des Nations Le docteur Stresemann fera jeudi prochain un exposé de la situation

Berlin, 8 août. Pour la première fois depuis les vacances, les ministres du Reich se réuniront en conseil jeudi prochain 12 août..Le docteur Stresemann; ministre des affaires étrangères, fera un exposé sur l'ensemble de la situation politique et sur les questions qui se posent relativement à l'entrée de l'Allemagne dans la Société des Nations. Tous les ministres seront présents à Berlin, jeudi prochain, à l'exception de M. Gessler, ministre de la Réichswehr, retenu en province par des inspections de la Réichswehr et de la flotte, .Le chance lier, docteur Marx, et le docteur Stresemann ont déjà quitté leurs villégiatures et auront à Berlin différents entretiens avant le conseil de jeudi.

M. Schacht affirme que F Allemagne

repréild^ ?ouf peu J^

sa place parmi les grandes natioais

Vienne, 8 'août. M. Schacht, président de la Banque d'Empire allemande, a fait à la Nouvelle Presse Libre des déclarations sur la reconstruction économique de l'Europe il a affirmé sa conviction que l'Allemagne reprendrait :plaçe parmi les nations et qu'un jour viendrait elle serait de nouveau en haut de l'échelle. La libération de restrictions absurdes et malsaines, a dit M. Schacht, tombera comme un xfruit mûr dans la cor,beille de l'Allemagne si elle sait employée tous les moyens de persuasion morale et économique. ».

M. Schacht a affirmé la pauvreté actuelle' de l'Allemagne il s'est élevé contre la folie des grandeurs industrielles de maints petits Etats de l'Europe centrale et il a mis en, garde la finance américaine contre le placement d'emprunts en Europe centrale. Il a concjji en disant ̃̃•̃̃̃.• « Les paiements en espèces prévus par le plan Dawes se résoudront eux-mêmes en nuées si on ne remédie pas à la situation économique malsaine de l'Europe centrale. ». ̃̃

-ANNiyiRS^E,

ii1 J~4f, :11: ~'¡~H~)S.

toa Ç^tKûtion 'de Wnïàx

..̃'̃• :•' .i< :•* -̃̃.• -y- <;̃ r

Munich, 8 août. Aujourd'hui a-'feté1 célébré par l'organisation républicainii « Bannière d'Empire: », par le parti démocratique, le parti socialiste et les syndicats, l'anniversaire de la Constitution de Weimar. Des discours ont été prononcés, entre autres, par le député au Reiehstag Wels, qui a déclaré que la Constitution de Weimar équivalait, à une profession de foi pacifique.

Le général Théodore Kcerner, membre du Conseil d'Etat' autrichien, a fait allusion à l'incorporation probable de l'Autriche dans le cadre de l'empire allemand, cela'par'la voie pacifique, dans l'esprit de Weimar et de Locarno. • 1

Le gouvernement -bavarois n'a pas participé à cette cérémonie.

sommes arrivés au jour où les assemblées elles-mêmes ne demandent qu'une main un peu. ferme pour les diriger. Notre président du Conseil sé défend trës fort d'obéir, à ce vœu général 'qui lui confère tous les pouvoirs qu'il ne demande pas. Mais la nature des-j disses ;est plus forte que la volonté des hommes.. S'iï* prétend sauver réellement la •France, ce gouvernement se trouvera entraîné à'des actes'qu'il ne veut pas prévoir. Evidemment il est dés heures où la vie' des nations, comme celle des individus, est la plus forte et se rit des, ordonnances des médecins et des politiques. Elle bouscule les textes et corrige les jugements.

-• Où alloûs-iious '.?̃

M. Jacques Bainville (ACTION FRANÇAISE) estime que tout ce qui a été fait jusqu'ici n'est qu'un geste qui rappelle singulièrement geste de l'occupation de la Ruhr. Il ne suffit pas d'entrepren-' dre. L'essentiel est de persévérer Disons tout de suite que ce sera le plus difficile. Il est aussi aisé d'aller, tambour battant, à Versailles pour donner des garanties constitutionnelles à une: Caisse d'amortissement qu'il l'était d'aller à Essen. C'est après que la tâche se compliquera.

On voit mieux aujourd'hui qu'il y a huit jours où M. Poincaré se propose d'en venir. Il marche, peu près dans les lignes ̃ tracées par le plan des experts, vers une stabilisation non pas artificielle ni arbitraire, mais de fait. Il faut donc prévoir ̃ les- 'effets inévitables, et si bien connus qu'il est maintenant inutile de les décrire, de tout arrêt sur la.pente de l'inflation, Ces effets, il faut se préparer, à, lçs subir." Il faut les attendre de pied ferme. C'est à ce moment celui l'occupation de la Ruhr, pats la débandade. morale de da démo-

cratie française, .^itournl vers l'évacuation -r-

c~atie, fr.lmç¡li~e, ',a' 'tÓurn~ vers l'évac\\aHOJ1

.qu'il faudra tenir lion, 'qu'il faudra pouvoir durer. Nous ne savons pas au juste quand ce moment psychHliogiquei'niQndra, .mais. ili.,yjendra 'certainement. JJ, est impossible qu'il ne vienne pas. Les débuts de la revalorisation sont aussi agréables que les débuts de'lfriflation. C'est le même. genre d'euphorie. Nous sommes tout à la satisfaction de voir la livre baisser, de'ne plus seutir se dégonfler d'heure en heure les francs que nous avons dans notre poche, de nous dire que 'l'argent qui' nous est dû dans un mois ou dans trois mois ne i vaudra pas moins qu'il ne valait lorsque le traitement a été convenu ou le marché conclu. Cependant, et assez vite, une autre période succédera à celle de l'agrément. ̃

Ce sera la collision si souvent annoncée qui, jusqu'ici, a toujours fait peur et toujours déterminé les rechutes dans l'inflation. Le jour où la stabilisation de fait, à laquelle vise<M. Poincaré, sera acquise, le jour où les prix- intérieurs auront jejoint la valeur du franc et se seront mis à son niveau, ce jour-là, il,y aura des pleurs et des gincements de dents. On s'apercevra que si la. monnaie est redevenue à peu près fixe, on n'a plus assez de cette monnaie^ L'appauvrissement du pays ne sera plus une vue de l'esprit. mais une çojastftta-

LlNSTiUT CATHOLIQUE ET M. BRANLY I

Le bruit a couru que le grand savant Edouard Branly allait être, à quatre-vingtdeux ans, force de quitter son laboratoire de l'Institut catholique. Il n'en est rien, Et; voici de source sûre ce qui nous est affirmé

C'est là pure légende, à ajouter à quelquçs autres de même-sorte qui ont naguère été mises en cjrculatipn et qui semblent, sinon toujours, du moins souvent inspirées par le désir de persuader au public que l'Itistitut catholique ne remplit pas son devoir à, l'«gard de l'homme éminent qui, rhonoççjl'àï:ui|X'!silhaut.^p^nt.?V|" 'vi; f >i iOn reconnaît bien que, dans- 'les; Uni, versités-ïde l'Etat, la limite d'âge frappe! impitoyablement a !75 ans^Ies inombres de l'Institut, de" très illustres- corif rères de M. Branly à l'Académie des sciences en ont fait la pénible expérience en ces dernières années et se sont vus dépouiller l'un laboratoire qui était toute leur vie,' sans'que personne ait intercédé pour eux. On ajoute, il est vrai, qu'à l'Institut, catholique « c'est le recteur qui-engage et congédie les maîtres à son 'gré ». En vertu de quoi on l'invite à se souvenir qu'il y a dans l'armée des grades et des. services qui entraînent le maintien: sans limite d'âge.

Mgr Baudrillart n'a pas attendu, pour y penser, d'y être invité; Sur sa demande, l'assemblée générale des évêques protecteurs de l'Institut catholique du 26 novembre 1919 il. ya sept ans.– a décidé qu'il n'y aurait point de limite 'd'âge pour M. Branly. L'année suivante, 24 novembre 1920, la même assemblée a accordé le même -privilège M. l'abbé Rousselot, qui est, en effet, resté jusqu'à son dernier jour à l'Institut catholique.

Il est, au surplus, parfaitement faux qu'à l'Institut catholique « le recteur engage et congédie les maîtres à son gré ». A peine recteur, Mgr Baudrillart a fait élaborer par les Conseils des Facultés un statut .des professeurs qui a été défini.tiyeme,nl:"promulgué en 1910 pàr"l'assem-> ;blée des/ évêques protecteurs. !-€éi- statut donne 'aux professeurs pour le recrutement, l'avancement, les congés;; Ja mise à la retraite autant de garanties, non seulement que les Universités françaises de l'Etat, mais que les Universités les plus indépendantes d'Europe et d'Amérique. L'opinion peut donc se rassurer M. Branly restera à l'Institut catholique autant qu'il vivra, et ce en vertu d'une décision prise dès 1919.

C'est pour nous une très douce joie d'avoir rencontré cet aveu dans une interview récemment donnée à un journal par le cher et glorieux maître On est si bien ici. » ̃ ̃

Le souvenir d'Albert Sorel

La ville de Honfleur a donné à son collège municipal le nom d'Albert Sorel. A' cette occasion, les anciens élèves, la munrcipalité et la Chambre de commerce de Honfleur ont inauguré hier la plaque qui consacre le souvenir de l'illustre écrivain dans sa ville natale; M. Albert EmileSorel, qui présidait cette cérémonie intime, a prononcé une allocution où il a défini en termes éloquents l'œuvre de son .père. Il a dit notamment

y Son .idée ,n»aitresse,,rvotts. lu. ï connaissez :• en ffO.rtant à,$ur^t)e ;l,a Mbettsi, la ^lé^Çxlntiojj, française* affranchit l'es peuples. & suscite les: nationalités qui se retournent contre elle. La iguerre, pour les frontières naturelles, de défensive devient conquérante. De la Révolution qui, pour régner, reprend la politique de-l'an^ cien régime, naît Bonaparte.'Àinsi se continus et se renouvelle l'histoire de France. L'ceuvre d'Albert Sorel est une oeuvre de traditions nationales. Les. traditions mes-, sieurs, ne sont ni lettres mortes, ni principes intangibles. Elles sont les archives de Pâme, humaine. Où' donc l'historien les axù-ait-il consultées, si ce n'est, après a'Vôir épuise les' secrets des documents, sur sa propre terre nor- mande ? ?" M. Albert-Emile Sorel rappelle que, sa tâche terminée, Albert Sorel, reprit le chemin de sa cité originelle. Il y pratique le culte .de ses morts. '̃. «.Le Vieux-Honfleur devient comme un second foyer posthumejoù il se sent chez lui, avec eux. »

tion réelle. Il faudra régler toute la vie, tout le ménage national, comme tous les ménages nationaux; sur les disponibilités vraies dé la nation. Alors commencera, autrement que par métaphore, la grande restriction, la grande pénurie,» terme beaucoup plus ,j.uste. que. celui de « grande pénitence » il entre un élément moral étranger à la question.

C'est en vue de ce jour inévitable que le gouvernement doit se ceindre les reins. Car la tache de gouverner deviendra lourde. Le mécontentement grondera. Les bénéfices se réduiront partout, même dans l'agriculture. Il' y aura du'cb!"6mage et 'des faiHites'Déjà en'' déficit ,paur> la, première,. nipjUé,, de., cette an-, née par suile de la dépréciation du franc et de la « pèrtb*!fa'é"sùîistâ*néÈ •»,"A'ôïr'e'1baiance commerciale sera encore déficitaire parce: que l'excitant que le change donnaitjà nos exppr,,tations aura disparu.

Alors l'industrie étouffera. Elle réclamera des crédits. Elle suppliera que la corde soit desserrée. Une vaste pression s'exercera sur le pouvoir pour qu'il atténue son intransigeance monétaire, pour qu'il déroge aux règles qu'il s'est, fixées;'

Il faut l'attendre à cette phase critique. On l'y jugera.. Mais c'est aussi à cette phase critique que se produira un retour offensif de la démagogie. C'est ici qu'il faut se rappeler que la démocratie française n'a pas été" capable de poursuivre l'effort de la Ruhr. Et l'effort financier demande infiniment plus <de maîtrise et de discipline de, soirmême, parce qu'il devra être soutenu' par la plus grande partie des consommateurs et par presque tous les producteurs. •; .1

M. Jacques Bainville montre ensuite les difficultés techniques de l'opération en< treprise .L'argent étant devenu cher et le crédit rare, le public éprouvera le besoin de se faire rembourser .ses bons. La « confiance » ne pourra aller contre ce besoin: Or, il n'est pas douteux que ce besoin sera créé et qu'il ira croissant, par suite des mesures fiscales et par les effets de la revalorisation de notre monnaie.' Le phénomène' de la succion se produira pour 'les Bons à court: terme, à moins que l'élévation à 7 1/2 -du taux de l'escompte ne soit pas un frein suffisant et n'arrête pas les demandes^ de cré- dits; Dans ce cas; il faudrait' rendre "l'argent encore rplus cher/ si cher qufil devienne. inar. bordable. Et alors grandirait à proportion :Ie risque de voir affluer les demandes de remboursement des Bons.

Pour conjurer ce risque, M. Poincaré a crée une Caisse d'amortispe.nïerit. On ne peut donc pas reprocher à son système d'être lacunaire. Mais la Caisse d'amortissement ne se> rem plira' pas d'un seul coup. Ses ressources ne viendront qu'avec lenteur, à mesure que les recettes qui lui sont affectées rentreront. Sera-t-elle en état défaire face à un- excédent des remboursements sur les renouvellements? Ne sautera-t-elle pas ? C'est une question. une. question, obscure de quantité et.4e vitesse. Ainsi le succès final reste enveloppé de nuages. Un beau départ; en' pareille matière,, vaut mieux que rien, mais ne signifié pas grand'chose. Il s'agit de .tenir, de ne pas signer avec l'inflation un armistice prématuré et une paix sans, victoire, de ne p^s; laisser tomber aux mains du. Cartel démocratique la Ruhr'de la monnaie. M. Léon Daudet soutenait la veille avec la verve vigoureuse qu'on lui connaît que tout le « trom'pe-Pœiî de Poincaré » con*

Le Cinquantenaire de George Sand

Nouant, 8 août (de notre envoyé spécial). Favorisées par un temps radieux, les fêtes organisées par un comité, composé de toutes les personnalités de l'Indre, se sont déroulées dans une atmosphère de gaîté, de constante cordialité. Encore que les autorités et de.nombreuses délégations ,venues de Paris'aient tenu à s'y associer, elles ont gardé un caractère local, et c'est autant le Berry que; George Sànd qu'elles ont1 glorifié. Elles ont commencé samedi soir par une soirée de gala au théâtre de Châteauroux. Une conférence de'M. Gaston Rageot, résuman' la pensée et la vie de ,George Sandi''W'pré«Jéd'é'lq^!K$lqtteS' lectures choisies dans son oeuvre antique1 '.des "chan-' 'sônr's .terroir. Ce matin, à dix .'heures, on 'inaugura' une ^tèle 'érig'eé 'en Thonrieur 'de la gr,aiidè''liômatiëiè^e.lCélim'C)tfùment de pierre haut de deux mètres environ et dû à l'architecte Laprade, est érigé sur un coteau q\ii' domine l'entrée de la Vallée •Noire et •' porte cette inscription, «Ici commence la Vallée Noire célébrée par le roman de George Sand. »

Le préfet, M. Bénazet, M. Gaston Chérau et un délégué des étudiants de Paris ont 'tour à tour pris la parole. Mais la partie :|la. plus' émouvante de cette journée se déroula devantCélèbre logis de Nohant, évocateûr de tant' de souvenirs..

Après que le' maire de Nohant eut rap-, pelé que Maurice Sand fut ja,dis dans les mêmes fonctions son prédécesseur, Mme Lauth Sand, dernière descendante de l'illustre famille, prit la parole. D'une 'voix émue, le geste largement ouvert, elle parla ,au nom de la grande morte et semblait se faire l'écho de chère disparue, pour accueillir au seuil' du logis de « la. bonne dame de Nohant tous ceux qui ont gardé Ici souvenir fidèle de George Sand. M. Edouard Est'aunié, au nom dedémie française, fit ressortir que c'est à l'auteur de François je Champi que l'on doit l'introduction du paysan dans la.littérature, et que lés étrangers, Dostoïewsky eh particulier, ont largement puisé à cette source féconde. M. Hugues Lapaire- exalta

le poète, le gran^i<.ft9pu^a,uxi4dées»géné-

reuses et celle qui fut toùjonrg,.J,'#}flWîr.jc}es

>Ravsap?- :•»;

Après ces touchants hommages, une foule recueillie fit un pieux pèlerinage au cimetière, oasis, d'ombre, et. de paix, 'la grande romancière repose au milieu des siens.

| Cette émouvante glorification se termi'na ,dans l'après-midi,, à La Châtre, par un .joyeux banquet où un poète régional, M. Georges Lubin, lut de forts beaux vers à la louange de la terre natale. Après un joli discours de M. Jacques des Gâchons, un cortège de maîtres-sonneurs, c'est-à-dire des joueurs de cornemuses et de vielles, parcourut la ville, précédant des chars traînés par des bœufs, symbolisant la vie rustique et qu'accompagnait une foule de paysans et paysannes en costumes régionaux.

De nombreux Parisiens avaient tenu à se mêler a cette fête, que l'on doit à l'initiative de notre excellent confrère Ernest Gpubert. Son activité, ses talents d'orgarnisateur en ont assuré le plein succès. ̃Elles ont revêtu un caractère de bonne grâce et d'intimité qui s'accordent parfaitement avec le souvenir qu'elles glorifiaient.

Nohant, temple de l'amitié, a retrouvé, hier, un peu de sa vie d'autrefois, et 'George Sand, elle-même, n'eut pas souhaité d'autre apothéose. ̃

i Paul Fuchs.

c ~)6- !i~ .~J:

¡ ;<' Da~tti~r[-t~i'6~i;s:

j Dahtieig séra-t-il»86utaïs

au contrôle financier de la N. ? 1 i i Varsovie, "8. août. U Agence Pat publie l'information suivante

ç « Contrairement aux recommandations du comité financier, de la Société des nations, le .Sénat dantzikois remet à plus tard les compressions budgétaires. Il demande, par contre une augmentation de sa-.quotè-part~dans 'les revenus; des douanes, espérant ainsi pouvoir éviter la réduction du budget de 10 0/0 prévue par le comité 'financier.'

>> Si Dantzig n'exécute pas les recom-

mandations du comité, il est ,possible qu'il' soit soumis au contrôle financier de

la S. D. NI» »

sistait à. interposer entre le public et la banqueroute un simulacre d'amélioration, de l'exploitation du 'monopole des tabacs et. une interprétation parlementaire du projet de ~M. Coty concernant la Caisse d'amortissement de la dette flottante. Le projet de M. Coty était, solide, dit-il, niais Poiacàré le pose sur un gouff)re qui est celui de l'inflation gagée. » y Autour d'une lettre

1 I Si. Georges' 'Clemenceau a adressé. au

ifi'éside'nt Cooli'd/jé' une lettré émouvante

4u*hier s'(ii'F';le 'J&ORNJASL }WES DEBATS, /commentait en ces termes mesurés et,correspondant assez exactement au sentiment moyen des Français

Pour la première fois depuis six ans, le .vieil homme d'Etat, dont le nom,demeure lié à celui de la victoire, sort de sa retraite et rompt le silence. C'est pour parler avec franchise et avec dignité au président des EtatsUnis et signaler à son attention l'intérêt historique qui s'attache, à. un règlement équitable des dettes interalliées.

r M.Georges Clemenceau n'a d'autre objet, en écrivant au président Coolidge, que de faire la lumière sur tous les aspects du problème des dettes interalliées et de rappeler que, s'il s'agit de chiffres, il s'agit aussi du règlement d'un .grand conflit moral et mondial, où l'Amérique a joué son rôle éminent. Il n'est personne en; France qui ne sache ce que nous devons' à l'Amérique. Il n'est personne qui veuille ignorer le chiffre 'de nos dettes. •'̃̃ ̃'•̃••

Des accords sont' nécessaires, mais des réserves aussi sont nécessaires. Nos dettes ont un caractère spécial- Quelques-unes sont des dettes commerciales. Les autres sont des dettes de guerre,, contractées pour une cause comihùne. Peuvent-elles être réglées comme un ^iniple compte de banque ? Est-il bon, est-il équitable que 'le débiteur soit traité comme Un débiteur ordinaire, qu'il soit chargé pendant de longues années de payer des annuités considérables, sans souci de ce qu'il devrait Recevoir, par,ltaille,uxs., ? ,Çe qu'qa.jnous de-

ande auj(ju"rd'hui, q 'est' 'une reconnaissance

qe: dette à1 laquelle nous ne nous refusons certes pas systématiquement. Mais nous faj'aoris pemajîguer qu'il est vain de fixer des enf gagements f|1M^*c^pewentï^pëBlêtl•ei!tenu«l4els s tjuTils sont nous faisons remarquer qu'il est dangereux pour nous de souscrire a telle clause de « "commercialisation », qui risque de nous mettre en face de créanciers inattendus nous faisons remarquer que nous ne pourrions dignement consentir à des hypothèques qui livreraient -un jour nos' entreprises A l'exploitation de la finance internationale. (j'est ce que M. Clemenceau explique avec raison£et avec un sentiment profond de la fierté nationale.

Dans toute cette affaire, il y a une questjon 'd'argent. Mais il n'y a pas qu'une question d'argent. C'est une opinion souvent exprimée aux Etats-Unis même. Un article récent paru dans le Collier's ̃ Weekly, l'une des revues les. plus répandues en Amérique, article qui a pour titre Rien que l'argent », contient, ce sujet des observations bien intéressantes. L'auteur fait remarquer que,, si l'Amérique a fait' des concessions, elle les a faites sans trop s'occuper de ce que pensaient les débiteurs. Et. il conclut par ces mots, qui correspondent aux idées soutenues par M. Clemenceau « ïjous avons flsé l<!s

Le relèvement des salaires des mineurs

L'accord intervenu à Douai

DouAi, 7 août. A la suite de l'entrevue mixte des patrons et ouvriers mineurs, qui a eu lieu à Douai, le communiqué officiel suivant a été publié Les délégués des syndicats d'Anzin, du Nord et 'du Pas-de-Calais, et les représentants des Compagnies minières du Nord et du Pas-deCalais se sont réunis à Douai le 7 août 1926, à dix heures, à l'hôtel de ville.

M. Maës, au nom de là délégation ouvrière, demanda si, en présence de l'augmentation constante du coût de la vie, les Compagnies acceptent, .le principe..d'une ^W^Ç^i '1?US?Ç'

de salaires. ';•̃ .]' ̃ 1

\M. Mercier, dit nom dë.la délégation patronale, répondit affirmativement en preci-" sant que 'les Compagnies demandent que cette,

augmentikiiôïï'se tIttàs6"iIH}qù<;ifient'Sar lés ^sd-

laires de base. M. Maës objecta que la délégation ouvrière demande, au contraire, que l'augmentation se fasse uniquement sur le complément de salaires.

Après une assez longue discussion, suivie d'une' interruption de séance, les deux parties ont convenu de faire porter l'augmentation à la fois sur le salaire de base et sup le complément de salaires.

M. Maës présenta alors la demande de la délégation ouvrière comportant une augmentation de 15 0/0 sur le salaire de base et de 20 0/0 sur le complément de salaire. Après'une nouvelle discussion très prolongée et diverses suspensions de séance, les deux parties se sont mises d'accord pour arrêter ainsi qu'il suit les majorations de salaires 15 0/0 sur le salaire de base et 15 0/0 sur le complément de salaires et sa majoration de 100 0/0 résultant des accords des 28 septembre 1925 et 16 janvier 1926, ce qui porte au total à 25 0/0 la majoration du salaire de base et à 30 0/0 celle du éomplément de salaires indiqué ci-dessus.

En donnant leur accord, les représentants des Compagnies ont déclaré que ces augmentations ne sont consenties qu'en raison de la situation actuelle, du coût de la vie et de son allure.

La présente convention prendra cours le 16 août 1926 et sera maintenue en vigueur jusqu'à sa dénonciation- qui devra être donnée avec un préavis d'un mois.

iRossy: rappela ,que-:dans une -précé-t ,deptei râuspiiofuUil tiulnenteildu que les ou- yriefs déplaioés^emporaire'ment pour être mis à des* travaux!) d'entretien;; ois^à des travaux, urgents conserveraient 'leur salaire pendant ce déplacement.

Il en fut ainsi décidé, et le présent procès-verbal fut clos et signé à 17 heures.

EHautre part, les organisations syndicales confédérées ont publié un manifeste invitant les mineurs des trois bassins Nord, Pas-de-Calais et Anzin, à observer la' discipline syndicale et à ne pas obéir,à l'ordre de grève émanant des unitaires pour le 9 août.

*-̃+̃+̃*̃

La situation financière dé la Pologne

Varsovie, 8 août. La balance de la Banque polonaise à la date du 31 juillet marque une importante amélioration. La circulation des billets de banque-zloty s'élève, à 511 millions de zlotys, en augmentation de 56 millions, dans le courant de la décade. La couverture or des devises s'élève à 195 millions de zlotys. La dette de la Banque polonaise envers la FederaL Reserve Bank a été presque totalement remboursée.

L'UNION DES ETATS BALTES r. no ,1! '.̃- ̃•̃ ̃ >̃̃•. ̃ -• ̃̃ ̃'•' VARs«lY»Bi'"8; août.'MH^'tjQântraii'eme-nS â' certains bruits, 1^ Lettonie dontinue â- s'intéresser 4 Vidée' 'fle l'union de^t'ats1 batteslriil!) '̃'<"> i^i :»;i' ̃•̃••' ')" A rxei "propos, le journal letton Rigas Zinias écrit que cette idée a été suggérée au pays par son plus grand diplomate, feu Meyerowicz.

ELECTION CANTONALE

Mende, 8 août. Voici le résultat de l'élection au Conseil général qui a eu lieu aujourd'hui dans le canton de SaintAmans (Lozère)

M. Marius Chalmeton, avocat à Marvejols; conservateur, 752 voix, élu. Il s'agissait de remplacer M. Talansier, républicain libéral, décédé.

regards sur l'argent nous avons négligé le facteur moral, et pourtant, dans l'histoire des peuples, rien n'a plus de force. » C'est à cette histoire des peuples que la lettre de M. Georges Clemenceau est destinée à ramener les pensées.

Le temps n'est pas encore éloigné où un président des Etats-Unis proclamait que la frontière du Rhin était la frontière même de la liberté du! monde. Dans les accords qui doivent intervenir entre .des nations associées hier et qui ne cessent pas d'être amies, tous les éléments doivent entrer :,nous n'oublions, pas ce que no4s devons, jnais nous souhaitons que- les autres h'ëubïfcnt pas pourquoi nous le.de-.

vons. ̃< ̃>il'i-)

La politique allemande

Nous signalions récemment, pour ceux et ils sont nombreux parmi nos lecteurs qui veulent être tenus au courant des grands mouvements politiques nationaux et internationaux, la propagande républicano-pacifiste qui se poursuit actueilément en Allemagne. Nous disions <; notamment que l'ex-chancelier Joseph Wirth était à la tète d'une campagne d' « union républicaine ». Voici, telles qu'il les expose lui-même, dans le BEP.LINER TAGEBLATT, les vues de M~ Joseph Wirth concernant la politique extéiieure

Les républicains allemands doivent être sur leurs gardes surtout l'hiver prochain et se tenir prêts à faire une politique commune afin de poursuivre la tâche pacifique de réconciliation qui, depuis de nombreuses années, a l'appui des forces républicaines. Dès l'automne, ce mouvement républicain se manifestera, paraît-il, par des « journées républicaines », par de sérieux débats politiques, par la convocation d'un convent national républicain »,

Nous poursuivons aussi un but de politique extérieure. Vue de l'extérieur, la république allemande parait souvent atteinte, de fai-, blesse en raison de la désunion des républicains. On pensé que la République allemande est quelque chose comme « l'absence du roi »i Nos -eompatriotes qui (Vivent séparés de nous souv^urnwiît^idisséminés'oà-i travers -le monde n'ont pas la. possibilité de voir exposer en dehors des journaux les problèmes allemands du point de. vue républicain. Nous répondrons à ce besoin..

J'entends les objections les obligations que nous avons, en raison du traité de Versailles et du plan Dawes, nous empêchent de mener aucune grande action cette année et surtout l'année prochaine. Certains milieux de droite ont» déjà représenté le plan Dawes comme la cause de tous nos maux et cherchent continuellement à convaincre de larges milieux de la population qu'il suffirait d'un geste énergique pour s'en débarrasser. Tout cela est faux et insensé. C'est aussi particulièrement dangereux dans un, avenir proche. Nous devons souligner sincèrement et sérieusement que nous avons contracté des engagements internationaux et que nous sommes décidés à y satisfaire dans la mesure de nos moyens. C'est précisément parce que les républicains allemands sont appelés à jouer ce rôle qu'ils ne doivent d'aucune façon abandonner a la droite les graves problèmes du plan Dà^es.' ,•

La Hongrie célébrera le 15 août le 925e anniversaire `

du couronnement de saint Etienne

Budapest, 8 août. Le 15 août prochain, la Hongrie fêtera le 925" anniversaire du couronnement de, saint Etienne, qui fut le premier roi apostolique de la Hongrie.

La sainte couronne portée par le souverain a été offerte, a l'époque, par le pape Sylvestre II.

Le musée des antiquités et monuments historiques a demandé au prince-primat et à toutes les autorités compétentes de vouloir bien prendre les mesures afin que la lettre adressée par le pape Sylvestre II au roi à l'occasion du couronnement du isoùyerai'nV soit'lile'èt' expliïjii'ée dans toutes les églises, instituts et 'associations catholiques. i Le- 20 août, fête de saint Etienne, 'sera ^célébré,: icette: i&nnéey ̃ :par "des' cérémonies particulièrement brillantes.

En' effet, la traditionnelle procession au cours de laquelle les reliques du saint roi sont transportées du palais royal à l'église du couronnement, sera rehaussée par les costumes nationaux des participants officiels et les vêtements pittoresques des paysans des diverses régions de la Hongrie.

LA VIE RELIGIEUSE

!If

Le dimanche 22 août, à 19 .heures, sera célébré à Ethe (Belgique) le service, solennel de fondation à la mémoire des 1.200' officiers et soldats tombés là le 22 août 1914.

Le Congrès de Chicago `

et le Denier de Saint Pierre

Ro^ie, 8 août. Le Pape a reçu en audience particulière la délégation pontificale au Congrès de Chicago, à la tête de laquelle se trouve le cardinal Bonzano. Ce dernier aurait remis' au Saint Père une somme considérable en dollars recueillie parmi les catholiques américains pour l'obole de Saint Pierre.

dçrniçr^otÏre sportive

̃; La course de côte du Klausen ~w

–e'i'tMn''

Victoires de Bugatti, Amilcar, Salmson, Panhard-Levassor

Le second acte de la course de côte du Klausen a été joué hier. Il était réservé aux voitures de sport, de course et de tourisme.

Les épreuves ont remporté un bon succès, bien que la pluie, en ait contrarié la bonne marche.

Les temps réalisés furent bons.

L'industrie française avec Bugattï; Amilcar, Salmson, Panhard-Levassor, a triomphé dans la plupart des catégories. D'autre part, Kracht, sur Bugatti, a réalisé le meilleur temps des voitures de course, escaladant les 21 kilomètres 500 en 18 m. 24 s. 1/5, soit à la vitesse moyenne à l'heure de 70 kilomètres, tandis que Karrer, sur Bugatti également, réalisait le meilleur temps des voitures de sport avec 20 m. 7 s. 3/5.

Voitures de tourisme

Catégorie de 3.000 il 5.000 cmc. rSegard sur Panhard-Levassor, en 22' 29" 2/5. Voitures de sport

Catégorie 750 à 1.100 cmc. Gacon sur Amilcar, en 22' 27" 3/5.

Catégorie 1.100 il 1.500 cmc. Gloggner sur .Buijatti, en.20' 12" 1/5.

i j Catégorie 1.6ÔÔ à 2.000 cmc. 1. Karrer sur Bugatti, en 20' 7" 3/5 2. Webcr sur Bugatti, en' 20'; 35'' S/5 3. Mme Juriclt sur Bugatti, en

;30' 39," 2/l> ̃̃. ̃ "•̃̃ ̃̃• «̃•«.«.<̃

Catégorie 2.000 (i 3M0 àmc– Hurliman sur Sumbeam, en 22' 45" 1/5.

Catégorie 3.000 à 5.000 cmc. Hansal, sur Steyr, en 20' 34" 3/5.

C(ltégorie '5.000 à 8.000 cmc. Veladini sur Panhard-Levassor, en 21' 31" 2/5.

Voitures de course

Catégorie 350 à 500 cmc. Hanomag (Alle-« magne), en 26' 48" 1/5.

Catégorie 750 à 1.000 cmc. Clerici (Milan) sur. Salmson, en 22' 3" 2/5.

Catégorie 1.100 à 1.500 cmc. Morel sur Amilcar, en 19' 15" 1/5.

Catégorie 1.500 à 2.000 cmc. 1. Kracht sup Bugatti, en 18' 24" 1/5 2. Karrer sur Bugatti, en 19' 47" 2/5.

Catégorie 2.000 à 3000 cmc. -*̃ Kessler, sur Alfa-Roméo, en 18' 42" 4/5.

Catégorie 3.000 à 5.000 Cmc. Kinsky sur Steyr, en 18' 57"i

Nous n'avons que faire d'une République aux formes rigides, de partis républicains pétrifiés qui aiment mieux la théorie que les formes vivantes de l'activité d'un peuple. Le mouvement républicain social en Allemagne doit être attrayant dans son esprit et se manifester d'une façon active dans les grands partis. Il doit étudier à fond des problèmes qui occupent aussi les autres. Pour ne citer qu'une question, il n'y a que ce mouvement qui puisse dire quelque chose à l'Autriche. Comme républicain allemand, je dois dire franchement ceci, après ayjp,ij;.J}ien réfléchi fe Dans la question du rattachement, ne nous Hlusipnnons,,pas,et ne laissons pas. les, autres s'illusionner. Nous avons un idéal politique 1 Sachons nous en montre. ( dignes avec patience. Ce n'est pas une œttrré â réaliser du jour au lendemain. Nous soulignerons et entretiendrons la nationalité dans tous les pays allemands, de Cologne à Vienne. Il n'y a qu'une Allemagne républicaine, avec une riche civilisation et une économie solide, qui puisse exercer la force d'attraction néces.saire. »

En purifiant l'atmosphère entre nous; l'Italie et la France, on aplanira le chemin, c'est la tâche d'une génération. D'autre part, M. W. Helle, un des signataires de l'appel de « la Fédération allemande pour l'Entente européenne », dont nous avons parlé également avanthier, écrit dans le même journal Il n'est possible d'arriver à une entente honorable avec nos voisins polonais, tchèques, etc., etc., que si auparavant l'Allemagne et la France sont arrivées à une paix durable, intérieurement ressentie chez toutes' deux comme bonne et juste, et par delà à une collaboration amicale. La possibilité même d'une nouvelle activité coloniale dépend pour l'Allemagne du progrès de l'entente européenne. Mais avant tout, il faut pleinement comprendre que la nation allemande, avec ses 80 millions d'unités ethniques, est le principal groupe national du continent européen, que le centre de gravité de ses intérêts est naturellement placé sur le continent et qu'ainsi toutes les questions se rattachant à la collaboration des Etats européens sont pour elle de uJa plus ..gçande imporijoiçé. L'Allemagne doi£ sans retard participer au mouvement européen qui commence. "Il faut faire de cette vue de la situation et des possibilités de notre développement un ,bien ,.0Qm,m.un de notre peupleifBevmènae-iqu-'tavant, la .^guerre, on a rendu populaire l'idée juste en soi « Notre avenir est sur l'eau », liée elle-même aux buts tenus pour bons par les milieux dirigeants, grâce à la puissante organisation de la Ligue navale, nous'devons aujourd'hui inspirer à notre peuple la vplonté d'assurer sa liberté, son droit, son heureux avenir par sa collaboration à la guérison de l'état' chaotique européen, par l'entente, des peuples et Etats de l'Europe. La nouvelle fédération travaillera, et tâchera de rendre à cet égard la politique étrangère indépendante des fluctuations intérieures des partis.. ·

Puissent ces voeux se réaliser promptement et se traduire dans l'action du gouvernement de Berlin et dans l'attitude de ses représentants à la Société des na. tions.

Les citations que nous avons reproduit ces jours derniers auront fait voir un tout autre .aspect de la politique alle- mande Lequel est le vrai ?

Pierre Villette.


Série Année 135

1 l^.RondPoint des Champs-Elysées

V TéLëDhone: Elysées 12-50 -12-61 INDUSTRIE- COMMERCE

POLITIQUE ÉCONOMIQUE

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Notre industrie cotonnière

Nous avons payé 6 quatre milliards et cent millions de francs, en 1925, le coton nécessaire ̃« nos fllatuçes et tissages plus de la moitié' de dette ,fortune est allée aux planteurs des Etats-Unis, ce qui nous fait une fois de plus regretter que Bonaparte ait vendu si bon marché la Louisiane aux Américains. Sur les trois cent cinquante mille tonnes débarquées 'dans nos ports, l'Inde anglaise et l'Egypte ont fourni un peu plus du dixième chacun voilà nos trois grands réservoirs de matière première, et quels que soient nos efforts en Afrique et sur d'autres points de notre domaine colonial, c'est-longtemps vers l'étranger que nous devrons nécessairement nous tourner. Dans l'hypothèse la plus favorable, en effet, l'A. 0. F. nous donnerait dans quelque temps 40.000 balles par an or, l'on sait que l'unité habituelle, la balle, équivaut à 500 livres anglaises environ, ou 227 kilogrammes les 9.000 tonnes promises sont peu de chose par rapport aux 350.000 qui nous sont nécessaires. C'est que, infimes producteurs, nous figurons parmi les gros consommateurs les Etats-Unis viennent en tête et il leur faut six millions de balles environ la Grande-Bret*»gne se contente de la moitié de cette quantité kuRussie,. le Japon, l'Allemagne" et la Chine nous précèdent encoi'e,* si l'on en croit les statistiques de la "FédéraVtion internationale des maîtres filàteurs et manufacturiers de coton, mais enfin nous sommes en belle .place. Nos ateliers comptent neuf millions et demi de broches à filer et un million trois cent mille broches à retordre d'une part nous avons 182.000 métiers mecaniques à tisser. Bien entendu, cette machinerie n'est pas tout entière en activité; mais d'après les chiffres que vient de publier le Syndicat général de l'industrie cotonnière française, la production s'élève cependant, pour l'année 1925, à 225.000 tonnes do filés et près de douze millions de pièces de tissu écru, en augmentation générale sur les résultats de J'annee précédente.

Il va de soi qu'au point de vue du commerce extérieur, cette forte industrie joue un rôle capital. Nous avons vu qu'elle payait à l'étranger une lourde rançon pour l'achat de sa matière première nos tissages importent également des filés. Malheureusement, bien que les quantités diminuent à meSure' que nos régions sinistrées reprennent vie, et que, de 311.000 quintaux en 1920 et 165.000 cn'1921, l'importation soit descendue il 40.000; en 1925, -la baisse de noire monnaie nous ôblï' Se à verser en contre-partie de ce dernier ch||ïre plus de 150 millions de francs a l'étranger nous payons encore 150 millions pour 31.000 quintaux de tissus, ce qui est moins explicable Il convient de citer ici, sans pouvoir malheureusement discerner le coton de la laine et de la soie, nos achats à l'étranger de lingerie, vêtements et articles confectionnés qui nous ont coûté 36 millions de francs.

En balance de ces emprunts onéreux aux industries de nos concurrents, faisons le compte de nos exportations on est surpris, au premier abord, d'y rencontrer, et même dans les statistiques du commerce spécial, des chiffres qui montrent que nous vendons du coton brut pour deux cent cinquante millions de francs dont la Belgique absorbe la moitié. Mais il faut voir dans cette apparente anomalie une des manifestations de l'activité de notre marché du Havre qui trouve profit à ces transactions d'intermédiaire. Pour les fils, -nos ventes ont malheureusement fléchi à 103.000

Les chemins de fer

menacés par le déboisement veulent concourir au 'reboisement Bien avant -,1a guerre, le service des eaux et forêts s'était préoccupé du déboisement de nos régions montagneuses. La période 1914-1918, par ses énormes besoins de bois et par les destructions survenues, nous a conduits aujourd'hui à une période critique.

En se plaçant au point de vue particulier des, chemins de fer, le reboisement les intéresse au premier chef, notamment en raison de la prospérité qu'il procure l'agriculture, à l'industrie et au commerce des bois, et aussi parce qu'il permet d'éviter aux lignes et aux ouvrages d'art des dommages considérables.

La Compagnie P.-L.-M. a donc fait examiner de très près, par ses services agricoles, la question du reboisement. Il lui a paru que le plus simple, pour aboutir rapidement à une action efficace, était de seconder le service des eaux et forêts dans l'œuvre de reboisement qu'il a entreprise. Elle a choisi, pour premier point de réalisation, une région du Gard connue sous le n$nj de « gai'rjgues nîmoises ». Ce sbriï des coteaux! calcaires secs, très chauds et trèsl arides, d'une altitude de 200 mètres environ, s'étennMfr'aux; iiieds| des Cévennes, sur la rive droite? du Bhône.

La Compagnie P.-L.-M. a envisagé, pour l'automne prochain, le boisement, dans cette région, d'un terrain d'une dizaine d'hectares, mis à sa disposition par la municipalité de Nîmes, qui l'aidera dans son œuvre en veillant à la mise en dépens, à la réglementation des pâturages et à l'interdiction de la chasse dans les parties-nouvellement boisées. Le boisement sera effectué par les soins des services agricoles P.-L.-M., en arbres résineux, pins d'Alep, cyprès, cèdres et en arbres feuillus, ceci afin de réduire le plus possible les risques d'incendie.

L'entretien sera assuré par le service des eaux et forêts, et la surveillance confiée aux 'soins de la WuMtipinalitft Nîmes

RÉDACnON,ADMINISTRATl6N

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quintaux et 378 taillions dé francs .(160.00Q.1 quintaux et 560 millions en; 1924J qui a été une année de record); les tissus présentent- '̃ la même régression et s'inscrivent à 2 milliards 493 millions de francs (2 milliards 533 millions en 1924) pour 547.000 quintaux (671 en 1924). Comme le même phénomène se retrouve à propos des tissus de laine, on comprend que la prime à l'exportation, indubitable et indéniable quand la dévalorisation du franc ne s'était pas encore aussi fortement accentuée, a cessé de jouer en 1925 d'une, manière aussi avantageuse qu'en 1924. La lingerie et les confections vendues à l'étranger l'année dernière représentent 2 milliards 898 millions de francs (pour 88.000 quintaux) et il est évident que le coton entre dans ces chiffres sensationnels pour une fraction importante, sinon pour la plus forte partie.

Si l'on résume les éléments que nous avons ci-dessus énumérés, on en arrive à constater que l'industrie cotonnière nous coûte, tant en matières premières que filés et tissus, pour près de quatre milliards et demi de francs et que, abstraction faite des objets confectionnés, elle exporte déjà pour plus de trois mil,li,ards après avoir assuré la consommation intérieure' en habillant pltis ou; moins quarante millions d'irîdiviejus, et en leur f ourdissant une bonne part <o"u confortable» 'de la vie moderne. Pour un textile qui n'a eu ses .entrées en Europe et en France qu'après tous les autres (exception faite de la soie artificielle) et il y a à peine trois siècles, le chemin parcouru est impressionnant. Que de reines de'France n'ont connu ni le mouchoir, ni la serviette de table, ni la chemise, ni même les draps de lit qui équipent, si l'on ose ainsi parler, le plus hujnblé sujet du président Doumergue en ces années de vie facile Il faut reconnaître que notre industrie a toujours, bénéficié d'une protection qui lui a permis de se réserver largement le marché français et de trouver dans cette sécurité du débouché national le soutien d'une politique exportatrice. En 1913, la Grande-Bretagne nous envoyait 24.000 quintaux de tissus de coton, l'Allemagne 14.000, la Belgique 2.500 et la Suisse 1.700, et ces quatre pays étaient les principaux bénéficiaires d'une importation qui, en dix années, n'avait pu monter que de 40.000 à 50.000 quintaux et de 50 à 60 millions de francs. De 1903 à 1913, durant la même période, nous avons vendu à l'étranger de 340.000 à 580.000 quii|ta,uxv soit de 180 à 380 millions de francs par une progression régulière. ̃< Après la guerre, fallait-il redouter l'Angleterre, et ses tissages payés en sterling l'Allemagne, au temps du mark astronomique, incapable d acheter- sa matière première ? 2 L'industrie cotonnière a pris des précautions, peut-être excessives, contre des concurrents diversement handicaçés, en se faisant attribuer Un coefiicient douanier qui multipliait finalement les droits protecteurs par 5 en général et cela au milieu de l'annee 1921, quand les prix de gros étaient à 340 en France et la livre à 82. Les lainiers et les industriels de la soie avaient été moins exigeants. Du côté de l'Allemagne, le relèvement du tarif général portait à la même époque les droits au quadruple du tarif minimum. Malgré ces barrières, les importations d'Angleterre sont encore importantes et voisines de cinquante pour cent du chiffre de 1913. Tant mieux pour Manchester, mais cest à désespérer de l'efficacité de la protection douanière.

Seigiiy Joan.

L'attitude des producteurs de blè 11 «levant la situation actuelle .jII?

,tell')'

''En' face" des difficultés dV la soudure et du déficit probable de la prochaine récolte, il est du plus haut intérêt de connaître l'attitude que vont prendre les producteurs de blé. Or, elle est très clairement définie dans le dernier bulletin d'informations de leur association où nous lisons

« Nous n'hésitons pas à dire que la hausse très brutale survenue dans le courant du mois de juillet n'est pas sans nous laisser d'inquiétude. Les producteurs (qui n'ont plus de blé à vendre ou qui n'en ont que des quantités insignifiantes) ne profitent aucunement de cette hausse et, seuls, ils en supportent toute la responsabilité.

« Devant ces circonstances, nous ne pouvons que répéter à nos adhérents les conseils que nous leur avons déjà maintes fois donnés l'intérêt bien compris des producteurs de blé leur conseille d'échelonner autant que possible leur,s ventes sur tous les mois de l'année (par

1/12').

» L'an dernier, au moment de Ja,: poisson, les producteurs de Né, qui ont fait preuve d'une grande discipline, ont pu enrayer l'effondrenient des cours qui se produit habituellement à cette époque. A l'heure actuelle, l'A. G. P. B., fidèle à sa doctrine du prix rémunérateur et stable, conseille à ses adhérents d'approvisionner régulièrement les moulins. Toute résistance artificielle à la vente, susceptible d'exagérer encore la fermeté des cours, entraînerait certainement, dans l'état actuel des choses, des répercussions fâcheuses pour notre cause. Une telle attitude serait d'ailleurs contraire à l'intérêt général du pays.

» Le principe de la vente échelonnée et régulière doit rester la ligne de conduite des producteurs, en cas de hausse comme en cas de baisse exagérées.^c'est d'ailleurs leur intérêt strict, dans les circonstances troublées comme celles que nous traversons, où les conditions du marché peuvent être bouleversées du jour au lendemain, y

T P fTfACn

LE 0 FIGARO ÉCONOMIQUE Lucien ROMIER Directeur

L'EXPOSITION

POUR L'AVANCEMENT DES SCIENCES

Deux grandes manifestations^ ex- ̃• position et congrès pour l'avancement des Sciences, ont réuni 'à .styon, à côté de l'êljte scientiflciue

de cette ville, les plus' illustrés sa-

vants français et étrangers.

L'immense palais de la Foire internationale de Lyon sert de cadre à une vaste et brillante exposition de matériel scientifique et industriel. Installée au rez-de-chaussée du palais, cette exposition, qui ne groupe pas moins de 500 adhérents, occupe en entier.la rue couverte 22 galeries et 3 hall»,

L'inauguration officielle s'est déroulée sous la présidence de M. le préfet, assisté de M. l'adjoint Lévy, représentant le maire de Lyon, de M. Pilon, commissaire général, de M. Victor, administrateur délégué de la Foire, auxquels s'étaient jointes de nombreuses personnalités. Le succès de cette manifestation a pris une ampleur à laquelle les plus optimistes ne s'attendaient pas. Les visiteurs peuvent contempler un garage électrique comportant plusieurs véhicules, et un poste de charge, puis des camions à gazogène à bois et des canots automobiles exposés par le groupe de la Navigation fluviale et maritime.

Les expériences de soudure autogène voisinent avec le groupe de la radiologie qui, st}r un emplacement n<hi200 mètres cadrés,, présente, tous 'les appareils d'électricité médicale, de radiumthérapie, de photothérapie, d'applications industrielles dès rayons X.

Une riche présentation de l'installation médicale moderne, cabinet de médecin, chambre de malade aussi luxueuse que sanitaire, salle de stérilisation, salle d'opération et de rétrospective du matériel d'hôpital, intéresse vivement le grand public. Dans le groupe de l'art dentaire, on voit les appareils les plus modernes, tant pour les soins du malade que pour la prothèse.

A noter, la belle présentation par ciaux pour l'étude de la chimie et la Ville de Paris, des appareils spéciaux pour l'étude de la chimie et des publications techniques et scientifiques.

Des avions complètent l'Exposition de la navigation aérienne, tandis qu'un laboratoire de métallographie, sous la direction d'un ingénieur, se livre à des démonstrations d'analyse et de contrôle des métaux. Parmi les autres groupes de l'exposition qui se partagent lès galeries et les halls, il convient de signaler la présentation des procédés les plus récents de fabrication des pïiè'ii^ les sections brillamment organisées de l'éclairage par l'électricité; et du gaz, de l'enseignement, les appareils de physique, mathématique et astronomie. Le groupe de la chimie, qui comprend cinq galeries, figure parmi les plus importants de l'exposition. Les plus grandes firmes françaises ont tenu à présenter les dernières productions de la grande industrie chimique les matières colorantes, l'électrochimie, la' distillation des pétroles, les matières plastiques, la soie artificielle, les produits pour la pharmacie et la photographie, les parfums synthétiques, les teintures et apprets, les peintures, laques et vernis, sont très amplement représentés.

L'Exposition pour l'avancement des Sciences offre aussi un vaste intérêt social;

Elle montre l'effort qui a été fait au point de vue de l'économie sociale (lutte contre la tuberculose, le taudis, le cancer, protection de l'enfance, des familles nombreuses, habitations à bon marché, sociétés mutuelles de crédit et de coopération agricoles, assurances, etc.). Plus de 100 œuvres sociales sont représentées, montrant leurs efforts, leurs résultats, les buts à atteindre. Cette merveilleuse démonstration est une exposition vivante, car les teçhni,,ciens sont là pour donner à cha-» cun les explications qu'il pourrait

désirer.

Cette manifestation présente aux visiteurs, non seulement des appareils, des machines, des produits, mais aussi des suggestions et des méthodes, et montre' que notre pays ne le cède en rien aux autres dans le domaine de la recherche industrielle et qu'il joue, lui aussi, son rôle historique d'innovateur.

Dans le grand amphithéâtre de la Faculté de médecine eut lieu l'ouverture solennelle du congrès de l'Association française pour l'avancement des^sciences, sous la présidence de M. Alfred Lacroix, secrétaire perpé tuel de l'Académie des sciences autour, sur l'estrade, la plupart des maitres de l'Université de Lyon, entourant les maîtres des Universités françaises et étrangères qui participent au congrès. Î

Dacier.

imimummimmummmmi

Le commerce extérieur de la France

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Les statistiques récemment publiées par l'administration des douanes montrent .combien; nJPtrg commerce extérieur sè'T^fsènf Àe( la baisse du franc î tandis que, 'pour les" six premiers mois1925^; le^totâl des importations' ;é,.tei&3«dijs 19.010 millions de francs et celui des exportations de 21.580 millions, donnant une balance, en notre faveur, de 2.570 millions, on a enregistré, au contraire, pendant le premier semestre de 1926, 29.414 millions aux importations et 26.723 millions aux exportations, soit un déficit de 2.691 millions.

Si l'on compare, non plus les- valeurs, mais les poids, on constate., également une augmentation de 565.000 tonnes aux importations augmentation qui est 4ue presque uniquement à l'accroissement des entrées de matières premières et de produits alimentaires et de 819.000 tonnes aux exportations, augmentation qui porte ici sur les objets fabriqués et les matières premières.

Ainsi, aux importations, une dit-

UN COMPLÉMENT DE L'ACCORD COMMERCIAL FRANCO.ALLEMAND ̃ •nmm

Une entente dans la sidérurgie française, belge et allemande

7ut~t 'J!'g tl(J i (:

Un accord commercial vient d'être signé entre la, France et l'Allemagne dont nous avons publié les grandes lignes.

A côté de ce 'traité officiel, des négociations sont depuis déjà longtemps engagées Êhtre les producteurs de ces deux pays pour arriver à la conclusion d'une entente. Jusqu'ici, outre les difficultés particulières inhérentes à un tel projet, la conclusion en avait été empêchée par le retard apporté à la signature de l'accord commercial franco-allemand. Cette difficulté étant maintenant écartée, nous pouvons annoncer que les délégués allemands auxquels se joindront les réprésetttants de la sidérurgie belge et luxembourgeoise vont arriver incessamment à Paris pour mettre. complètement au point le projet dont les grandes lignes sont déjà virtuellement arrêtées.

Les principales raisons qui ont, provoqué cette entente peuvent être résumées comme suit

La surproduction mondiale de l'acier après guerre, a malheureusement coïncide avec un ralentissement très sensible de, la consommation, par suite, de circonstances/ économiques et^ aussi monétaires sur lesquelles il .est inutile d'insister. La production mondiale de l'acier qui était environ. de 75 millions de tonnes anglaises en 1913 a atteint en 1925 environ 89 millions, chiffre qui sera certainement dépassé en 1926.

L'Europe à elle seule a produit il millions de tonnes contre 42 millions avant-guerre.

Or, sur ce chiffre l'Allemagne et la France, y compris la Sarre, ont produit à elles deux près de 21 millions de tonnes. Si l'on y ajoute les t millions 1/2 de tonnes de l'Union belgo-luxembourgeoise on voit que jes trois groupes/représentent à eux ieuls près des 2/3 de la production

îtiropeenne.

En outre l'élaboration de l'acier l fait certains progrès dans les pays 30mme dans les Indes, a Chine, le lapon, l'Australie ou elle commen;ait à peine à s'organiser en 1913 ;t qui fournissent actuellement près l'un million 1/2 de tonnes. Or, tandis que les capacités de production augmentaient, lès possibilités, de consommation diminuaient et il suffit de rappeler, par 2xemple, la fermeture des marchés russe, turc, d'une partie des Balïahs, de l'Extrême-Orient pour 3ompreiidre les. difficultés; auxquelles se heurtent! lps industries sitjé*- mrgîques pour; trouver des déboutés. ̃ i:,lc:| ̃ -Cette crise des débouchés a ameîe les cinq grands pays métallurgiques de l'Europe occidentale à

NOUVELLES D'ALGÉRIE ̃imim

Statistique et élevage. Sous ce titre, M. Trouette, inspecteur du service de l'élevage en Algérie, indique pendant bien longtemps encore les prix de la laine et de la viande se maintiendront élevés dans la métropole par suite du déficit considérable du cheptel. Les statistiques les plus récentes accusent, en effet, sur les chiffres de 1913, un déficit de 400.000 chevaux, 1.500.000 bêtes à cornes, 4.000.000 de moutons et 1.800.000 porcs.

Il y a moins de troupeaux à laine parce qu'il n'y a plus de bergers, il y a moins de porcs parce que le nombre des foyers ruraux a diminué. Tant que les campagnes françaises ne se repeupleront point, le nombre des moutons et des porcs ne saurait" augmenter. Très justeineofeM. Trouejtte estime que l'Algérie devrait porter tous-ses efforts vers production de la; viande et, de la laine dans éette branche de l'activité agricole, la colonie n'aurait pas de concurrence à redouter ni de susceptibilités à éveiller. Le commerce de l'Algérie pendant les six premiers mois de 1926. Le résumé général du mouvement commercial que vient de faire connaître la Direction des Douanes nous apporte des renseignements tout à fait encourageants sur l'essor économique de l'Algérie* Pendant le premier semestre de cette année, le total des importations a atteint 1 milliard 640.507.000 francs (1 milliard 336.167.000 francs de France, 304.340.000 francs de l'étranger), en augmentation de 66.913.000 francs sur la période correspondante de 1925.

Le total ;des exportations a atteint 1. milliard 564.456.000 francs

m»mi»mn~iiinn minimum Cm

pendant le premier semestre t926

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férence de 2 1/2 ti/0 en poids équivaut à 55 0/0 en valeur, tandis qu'aux exportations 5 1/2-0/0 en poias" correspond seulement à

24 0/0 en, valeur démonstration of-,

24.0!OeD¡ yale ur `démonstration of-

ficielle que la Jf rince s'appauvrit ^j^sçadant à l'étranger au-dessous^ des prix mondiaux, alors qu'elle doit acheter au dehors certaines matières premières, au prix fort. A la lecture de ces statistiques, on peut faire une autre remarque en consultant la liste des échanges avec les divers pays» Tandis que la, Grande-Bretagne, l'Union économibelgo-luxembourgeoise, la Suisse; et, dans des proportions moindres, l'Italie, l'Espagne et le Canada, nous cchètent plifs de produits qu'ils ne nous en vendent, par contre la Suèd,e et la Norvège, et surtout l'Argentine,, le Brésil et les Etats-Unis sont beaucoup plus nos fournisseurs que nos clients. Pendant ce premier semestre, l'Argentine a vendu à la France pour 975 millions et acheté pour 600; le Brésil 815 contre 270, et les Etats-Unis. 3,929 contre 1*633. »

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examiner ïè's possibilités d'une entente internationale pour certains produits métallurgiques et l'on sait qu'une entente vient d'être conclue entre l'Angleterre, la France, l'Allemagne, la Belgique et le Luxembourg au sujet des rails.

Pour les autres produits, l'entente est plus difficile par suite des exigences des producteurs anglais et aussi des demandes spéciales de certains pays producteurs comme la Pologne, la Tchécoslovaquie, l'Italie et la Hollande.

Aussi, sans attendre la conclusion d'un' cartel international de l'acier, l'Allemagne a-t-elle pris l'initiative d'une entente avec ses voisins immédiats dans le but, d'une part, de protéger son marché intérieur contre l'invasion des produits lorrains et luxembourgeois favorisés par la baisse du franc et, d'autre part, pour permettre à son industrie sidérurgique, puissamment reconstituée sous une forme de trust do lutter, sans trop de perte, sur les marchés mondiaux.

L'industrie française et luxembourgeoise dont avant-guerre une grosse partie de la clientèle était ̃. constituée par- les usines, du sud .de,: l'Allemagne.; 'ont, dei- leur -côté, tout intérêt a ne pas perdre ce dé.bfluchés et à garder le contact le plus étroit avec ses acheteurs. De plus, les industries mécaniques et transformatrices allemandes poussent également à une entente qui leur permettrait de se ravitailler à un prix intéressant auprès des pays a change déprécié. Enfin, il ne faut pas oublier que les facilités d'exportation des industries françaises et luxembourgeoise dues à la baisse du change est une situation artificielle et temporaire.; aussi convient-il d'envisager l'avenir pour le jour, peut-être très prochain, où les prix français seront de nouveau à la parité des prix mondiaux.

C'est pour ces raisons que les producteurs de ces trois pays vont conclure une entente qui, très probablement, sera signée ces jours-ci. La France obtiendra vraisemblablement un contingentement pour l'introduction des produits lorrains en Allemagne et l'on s'efforcera de limiter la production de façon à éviter la concurrence qui, étant donné l'état actuel de l'Europe, fi- nirait par être désastreuse pour les industries des trois pays.

Pour le moment, l'Angleterre n'a pas, encore; idonné son adhésion mais il. est fort.probable quel Raccord-' franco-belgo-ajlemand, sera, dans iunÇ période plus ou moins rapprochée, complété par d.éSr oftntentcs avec les autres pays. ,•

Marc Nody,

(1 milliard 155.748.000 francs â destination de la France, 408.708.000 à destination de l'étranger), soit une augmentation de 541.067.000 francs. Cette dernière augmentation est surtout sensible pour les matières animales qui passent de 119 millions 589.000 francs en 1925 (premier semestre) à 274.684.000 francs en 1926, et pour les matières végétales dont le chiffre atteint 1 milliard 53.530.0'00 francs au lieu de 730.678.000 francs.

Parmi les marchandises qui ont donné lieu à cette plus-value, il convient de signaler les chevaux, les moutons, les porcs, les peaux, les laines en suint, les œufs, ce qui laisserait supposer que les conseils donnés par M. Trouette aux Algériens, ont déjà été. utilement suivis. A noter également la grande quantité de fruits et de légumes que colonie, a livrée au marché métropolitain 'et qui atteint, pour certaines marchandises, le triple des quantités envoyées en 1925 C'est le cas pour les oranges (59.020 quintaux), les mandarines (201.895 quintaux), les dattes (28.164 quintaux), les artichauts (72.374 quin. taux), les haricots verts (35.953 quintaux), les tomates (88.122 quintaux).

L'Algérie a exporté également 103.312 quintaux d'huile pure d'olive, 105.124 quintaux de tabacs, près de 300.000 quintaux de crin végétal et 9.000 de coton Enfin les expéditions d'alfa ont atteint 879.571 quintaux, et les expéditions de vins en fûts 5.067.344 hectos contre 3 millions 446.474 pendant la période correspondante de 1925.

La lecture du Bulletin comparatif du mouvement commercial de l'Algérie est fort encourageante elle démontre clairement que notre grande colonie est en pleine prospérité économique et que, de plus en plus, elle contribue au ravitaillement de la métropole.

Les approvisionnements en blé. A la suite de pourparlers entre le groupe des minotiers, le jgoirvernenient «général et la prefeèturë d'Alger,^ il a été convenu qu'rn courtier assermenté serait chargé par l'administration de> passeE .Jps ebritf atsb 'blé £our le compte du groupe des minotiers, sous le contrôle d'une commission composée d'un représentant de la municipalité d'Alger, d'un membre de la Chambre de commerce, d'un membre de la Chambre d'agriculture et du conseiller agricole adjoint au chef du service général. Le groupe des minotiers avisera tous les huit jours le courtier assermenté de ses besoins en blé pour la semaine suivante. Le courtier assermenté fera les achats sous les directives et le contrôle permanent de la Commission.

Le rôle de la Commission de fixation du prix des farines siégeant à la préfecture sera ainsi facilité par les renseignements que lui fournira la Commission de contrôle des achats.

va ~F,

<, Lundi 9 Août 192*

ABONNEMENT SPÉCIAL AU

FIGARO ÈCONOMiaUE

France et Colonies., 20 fr. par an i

Étranger.35fr. par an

AGRICULTURE -COLON I Er S

POUR L'AUTONOMIE de l'Enseignement technique

1 'Vll-

Dans un rapport présenté au nom.de la commission de l'Enseignement et des Beaux-AntSj M. M«r- lant, député de la Loire-Inférieure, demande à la Chambre d'adopter [proposition de: résolution invifarifle Gouvernement «à "procéder d'urgence à la transformation en direction générale de la direction des services de l'Ense.ignement technique, mesure qui s'impose à la suite de la suppression du soussecrétariat de l'Enseignement technique ».

M. Merlant rappelle que, tour à tour rattaché à l'instruction publique, puis au Commerce, puis de nouveau à l'instruction publique, l'Enseignement technique' a toujours été, en réalité, un service indépendant et que cette indépendance répond bien à son rôle spécial.

Il y a collaboration de plus en plus "étroite- et féconde entre l'Enseignement technique et les autres ordres d'enseignement, mais leur situation n'est pas la même, car les écoles techniques professionnelles, ayant pour but essentiel de former le personnel de production, vivent sous le régime industriel et commercial et c'est la profession qui fournit et dirige, les principes de la culture.

Les industriels et les commerçants attachent à cette autonomie une grande importance et- ilsr. n'ont accepté de supporter la « taxe ^apprentissage » qu'à la: T condition qu'elle ne serait pas détournée, .dq son but.

Pour affirmer le caractère autonome de cette institution, la commission des finances du Sénat, examinant le budget de 1926. a émis le vœu que la Direction de l'Enseignement technique devienne Direction générale. M. Merlant, au nom de la commission de l'Enseignement de la Chambre, reprend ce vœu et en demande la réalisation, qui n'entraîne d'ailleurs aucune dépense nouvelle, le Parlement, rendant hommage aux éminents services du directeur, M. Labbé, ayant relevé son traitemei* à la première classe, ce qui correspond à une direction générale.

miiiinnummmimtmimn

RENSEIGNEMENTS en matière de douane

Tous les importateurs savent combien il est utile de pouvoir obtenir de l'Administration des renseignements rapides et précis qui Jeur,, pei-niettent .d.'étab\|r cprr,eQtei ment et sans crainte de contestation Jeuiyj déclarations en douane. Saisi de la question1 par le Comité d'Action Economique et Douanière, le Directeur général des Douanes vient de faire savoir à ce groupement qu'il était prêt à donner sur ce point de nouvelles satisfactions aux vœux des commerçants et des industriels. A cet effet, voici les principales mesures envisagées ou en cours d'application

1° Les chefs de service et les agents désignés pour les suppléer ont été invités à donner au public tous les renseignements qui leur sont demandés lorsqu'ils sont matériellement à même de le faire le Directeur général tiendra la main à ce que ces, services facilitent à cet égard le plus possible la tâche du commerce 1,

II est rappelé aux importateurs qu'il leur est loisible d'obtenir les précisions qui, leur sont nécessaires tant en ce qui concerne les modalités de- la réglementation que le classement douanier des marchandis.e.5, soit en écrivant directement à la Direction générale, qui répond dans le plus bref délai possible à toutes les demâùdes de renseignements, soit en consultant verbalement le bureau spécial qui, depuis une dizaine d'années, fonctionne à la Direction des Douanes de Paris (14, rue de l'Entrepôt). 3° On envisage la création, dans les principaux centres commerciaux et dans la mesure où le permettra la situation actuelle du cadre des vérificateurs (composé en presque totalité de jeunes agents) de bureaux de renseignements, fonctionnant dans les mêmes conditions que le bureau spécial de Paris.

4" Enfin, une nouvelle réglementation est mise à l'étude, qui permettrait aux importateurs occasionnels de rédiger eux-mêmes leurs déclarations en désignant sous leur dénomination usuelle ou commerciale les objets importés quand cette dénomination ne peut prêter à aucune équivoque.

Ces diverses mesures témoignent, de la part de l'Administration des j)OUanesj d'un; esprit de réfonpe et d'une largeur de vues auxquels il est juste, de, rendre hommage, i

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Dans le même ordre d'idées, le Comité d'Action Economique et Douanière avait saisi la Commission des Douanes de la Chambre et la Direction Générale des Douanes d'un projet tendant à simplifier le mode de calcul des droits de douane, et d'alléger ainsi la tâche souvent écrasante des vérificateurs. Nous croyons savoir que la question est sur le point d'aboutir et fera l'objet d'un décret qui serait pris très prochainement.

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C. SILVESTRE. 1. place Betar, Lyon Bouillie « MICHEL PERRET s Z de Vérdet neutre « EMERAUDE » ï INSECTICIDES ET ENGRAIS •vi if ̃ ii m •̃ i il i •̃̃•m t « n 1 1 n i b

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REVUE

de îa Presse agricole Une menace

sur les vins français

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Dans l'Action française agricole,

M, Léon Daudet publie un éloquent plaidoyer çn fâyèur.. du vin. Il' en vante tes mérites ë'taènonce lexôle

vante les mentes et dénonce te .roie néfaste joué par ceux qui voudraient en voir diminuer ou même abolir, la consommation sous prétexte d'hyr giène. Cette conjuration contre le vin français lui paraît correspondre à la conjuration contre le franc La force principale de la France réside dans sa puissance agricole, vigneronne, maraîchère. Si nous tombons finalement, comme on peut le craindre, dans le gouf fre monétaire et financier puis économique, c'est par l'effort, rural, par la récolte intensifiée que nous commencerons à en sortir. Mais, pour cela, il faudra de solides étais, corporatifs et décentralisés, la sup' pression des luttes électorales qui sont meurtrières, notamment, quant aux intérêts généraux et provinciaux et des débats parlementairles, qui sont vains. Méfiant en ce qui concerne ses intérêts immédiats -et il ne l'est pas encore assez, vu les multiples f ormes de l'escroquerie financière moderne le paysan est ̃ confiant, .quand il s'agit de remet. tre «ses, inférais médtiats et profes- sionnels à n'importe quelhâblfiUTsde comité électoral. Ainsi s'explique le désastre des élections législatives du 11 mai 1924, désastre dont la paysannerie de France portera le poids à un moment donné, comme elle a porté le poids de l'impréparation militaire de 1900 à 1914.

Quelques vérités bonnes à dire II semble que l'on soit sourd si toute logique dès qu'il s'agit du prix du blé. Aussi M. Daniel Zolla n'hésite pas à rappeler dans le Paysan de France quelques « vérités » qu'on ne discute jamais sauf à propos du blé

1" Ce lie sont pas les agriculteurs qui fixent les prix. S'ils avaient ce pouvoir, pourquoi auraient-ils consenti à livrer leurs grains aa-des* sous de 150 francs il y a six mois ? Le prix résulte d'un débat entre te vendeur et l'acheteur. Ceux qui consentent il payer 200 francs le quintal de blé en juillet n'accepteraient pas ce cours s'ils pouvaient faire autrement, et notamment s'ils trouvaient du grain « un moindre prix ailleurs qii' en* fronce.

En vérité, pourquoi donc le producteur rural cêderait~il sa marchandise au-dessous du cours pratiqué dans le monde ? '1

2. L'agriculteur doit faire remarquer, en outre, que si tous les prix ont augmenté, et si spécialement il paye plus cher que jamais tout ce qu'il achète, on n'a pas le droit de lui reprocher de vendre plus cher ce qu'il vend. C'est l'évidence même 1 3° Le blé conservé en culture depuis onze mois a perdu de son poids parce qu'il est plus sec. Le prix du grain doit donc être plus élevé qu'au moment de la récolte.

Bien mieux, si le cultivateur n'a pas vendu, la somme d'argent représentée par sa récolte ne lui a pas rapporté un centime pendant onze niois. L'intérêt est représenté simplement par une hausse de prix, car l'intérêt est légitime, et doit être payé par l'acheteur.

̃ miiniim«mn~?nmmimnm'

Les Marchés agricoles

Les cours des blés ont continué de descendre. B.faut voir là l'influence de la reprise si nette du franc et non celle du projet de loi de M. Queille. Certes nous n'avons rien à reprendre à ce projet dans ses grandes lignes. Il sera approuvé par les producteurs du blé. Seules, nous paraissent quelque peu inquiétantes certaines déclarations du ministre, de l'agriculture à la presse concernant l'incorporation obligatoire d'une quantité déterminée de blés exotiques dans la farine et le désir « d'éviter le nivellement des blés indigènes et des blés exotiques si le change nous est défavorable. » Mais comme on a laissé en somme, à un office des céréales panifiables le soin de régler le régime du blé, accordons-lui notre confiance pour le moment.

Le marché des vins est très animé dans le Midi. La hausse dontinue. On ne cote pas moins de 12 fr. 75 le degré et les vins à haut degré dépassent 13 francs. Les négociants poussés par la clientèle, procèdent à des retiraisons rapides, tout le monde, jusqu'au consommateur, paraissant très presse de s'assurer des provisions devant les menaces ̃d'accroissement du~ cout,d~a vie. Dans 'cet ordre d'idées la Hausse systématique et sîins -motifs imposée à la fin- de

juillet par les çojnmçrces de détail

^â* fols lés ài'tïcks X eu et aura ta! plus fâcheuse répercussion sur les prix des produits agricoles à là production. Notons-le, car dans peu de temps on accusera encore les agriculteurs d'être la cause de vie chère.

Ainsi la viande ne peut que monter bien qu'au marché de la Villette les ventes n'aient aucune activité, souvent les arrivages sont nettement trop forts pour le gros bétail, le* veaux, les moutons pour une période 4e vacances. On cotait cette semaine le kilo de viande nette (cours officiel) bœufs, 7,20 à 9,60 va.ches, 6,80 à 9,60 taureaux, 7,30 à 8,30 veaux, 8,70 à 11,40 moutons, 9,90 à 14,80. Au kilo poids vif, les porcs valaient en maigres, 9,50 à 9,80 en gras, 9,30 à 9,70 en fonds de parquets, 8,80 à 9 en coches, 6j50 à '7)80, •'•'


Coiuiipipiei11 des Lettrée

'<£ CécilfGeorges Bazile.

Cécil-Geof gés Bazile vient de mourir, chez ses parents, à Alençon. Il avait 35 ans. Ecrivain et traducteur de Wilde, de Lors Dunsang, P. Harris, Hardy, Uptoni Sinclair, il était connu comme l'un des plus actif s, ouvriers de la culture internationale française.

Il avait fondé, pendant la guerre, les Cahiers britanniques et américains^ qui eurent une quinzaine de numéros. Il avait créé' «h AutEiCÛÈ4oiB.;n6ij>pJoir inteEHsMo-f.< nal pour lequel il se dépensait sans CQmp-

Jëri ̃̃ ̃ ̃̃•••j-.»mv> ••̃ ,j;i;. 7'j!i,

II avait cb}iâboté S de'ïi'dAbi'eùxiîôtir-i

'naux revuè'sytJn lui «b1tlflàt'fïaldWcWeïi;ii de trois essais remarquables de Tagore. t Nationalisme des contes "de Wilde, le Clamavi at te, de Wilde le Théâtre à lire et les poèmes en prose de Wilde; Une femme imaginaiive, de Thomas Hardy

(Cahiers britanniques); Un capitaine d' in-

dustrie, de Uptôn Sinclair Lettrés d'amour, d'Edgar Poe, et une quinzaine d'au-i très ouvrages de Conan Doyle, Herbert iTree, Shaw, etc.

Il travaillait à une vaste bibliographie romancée de Wilde, qui devait paraître sous le titre le Roi de la vie, et laissé des traductions de Edward Carpënter, Stephan Leacoock les Voleurs de lumiére, de la reine Marie de Roumanie des œuvres de Franck Harris Havélock ElJis, etc..

't^ Le Biblio-Autographophile offre aux 'amateurs une quantité d'autographes, par-. lui lesquels cette lettre de Béranger à willaumé, datée de Passy, 23 août 1848 « Vous connaissez trop de monde pour que j'use pour vous de mon pauvre petit crédit; Je me suis fait, d'ailleurs, le protecteur de ceux qui n'en peuvent avoir d'autrès vois n'êtes pas de ceux-là. S'il s'agit d'attester vos qualités particulières, l'estime dont vous jouissez, votre désintéressement sous l'ancien gouvernëm'ettt,' pendant'' lequel on vous a offert dbl'eriïpl'Gi qué'yqas-- ̃avez ïefusc :s'ttHfaiit"j)aMei<'de'os opî-'1 ̃ "nions républicaines, dolèkriaale-etjd^'létiî*1 éagessè, je lèverai les-^deux mains pour vous. J'attesterai même que vous avez nguré courageusement dans les barricades de février. Mais vous suivre jusqu'à la Chancellefië pour vous présenter comme avocat général, voilà ce que je n'ose faire et ce: que, pourtant, j'aimerais à faire, si je n'avais pas peur que le chansonnier n'effrayât' un peu dame justice. Mais soyez sûr que si, après les avocats et les médecins, les chan-1 sonniers arrivent une fois au ministère, je vous nommerai le premier avocat général,1 «u même procureur général si le cœur vous en dit. »

Puis quelques pensées d'Arsène Housfcaye, datées d'août 1866

L'esprit humain est comme la mer, qui perd d'un côté ce qu'elle gagne de l'autre. » « L'amour est la coupe nous buvons la vie et la mort en- même temps. »

Et cette lettre d'Anatole France à un ami

'<t Le Lafontaine m'a l'air très sérieux c'est très bien et tout à fait dans sa langue.' • Pauliat t'attend sans faute demain lundi. Cela est très pressé. Il s'agirait de paraître huit ou quinze jours après La Nouvelle Revue Il te parlera de 1 franc le vers (il y en. a' 500)V Cela est beaucoup plus vendable v^ique le Bossuet. Ménard descend à 3.000 pour le Cantk[Ke.'vSongo'sqti« iwt^eî LdftftP^ taine pourrait, sortir un peu, avec p«la,:)de- sa prof onde, ^bfteuri^? \iV,u-ni y Voici quelques lig'hes' peu connues de n Dostoiewsky sur George Sand, dont on -s'apprête à célébrer, à Nohant, le souvenir: '«Un de ces noms qui, ayant surgi dans leur patrie, ont nourri chez nous, dans no.'tre pays qui ne cesse de se créer trop 'de pensées^ d'amour, d'élans généreux et saints, trop de vie stimulante et de convictions élevées.

> George Sand, une de ces personnalités .éclatantes, intègres et véridiques qui, par leur avènement même, ont commencé par 'nier ces acquisitions dites positives dont se vantait la révolution sanglante du siècle précédent. Celles-là ont compris que rien d'essentiel n'a changé, qu'il fallait continuer, que le renouvellement de l'humanité devait être plus profond social.

Avec George Sand est morte une des plus nobles parmi les femmes sa beauté d'âme fut sublime. Une femme d'un esprit, d'un talent comparables n'a peut-être jamais existé. C'est un nom devenu historique, qui ne sera jamais oublié et qui ne disparaîtra jamais de Ph,orizon de l'hu-manité.

» §oji vçpman Jeanne est une couvre gé-

niale,- une éblouissante et peut-être indis-'i cutable solution du problème historique de Jeanne d'Arc. ^k(- -a, George Sgntdj;en peut b|en dire d'elle "îà'èrancle clairvoyante eXprévoyaiit'e. »,

i..

M. Marc Elder, secrétaire du comité du monument Théophile Gautier, nous .communique la liste de souscriptions'sui- yante i. L'Académie Goncpurt, 100 fr. M. Frantz Jourdain, 20 M. H. Pierson, 10 M. Bouju, préfet de la Seine, 100 journal le Temps, 100 parc d'artillerie de Saint-Denis, 18 Comédie-Française, 50 M. Jean-Paul Hippeau, 5 M. G. Dubec, 10 M. Gustave Kéfer, lOO M. Bourdel, président du Syndicat dés éditeurs, 50 Plon-Nourrit, éditeurs, 100 M. Léon Léon-Dufour, 10 Mme Jùles Ressein, 10 docteur Chaisse, 20 docteur Bonry, 20 docteur Chapon, 20 M. Priollet, trésorier-payeur général de l'Eure,20 M. Michel Geistdorfer, 20 M. Aristide Briand, 200 M. Edouard Trotolông, 500 M. Barthou, 200 M. Maurice Bouchor, 20. Total 1.703 francs.

Rappelons que le monument qu'il s'agit d'élever, à Paris, à l'auteur d'Emaux et Camées est l'œuvre du sculpteur Dejean. Les Alguazils.

COURRIER DES THEATRES Ce soir t

A l'Opéra, à 8 h. 15, Aïda (Mmes J. Cross L. Charriy, Nespaul MM. Perret, Lauteri, Bordon, Narçon, Morini. Danse Mlles Simonj, Cçbtôn). Oreh. M. Fr. Ruhlmann. <M A LA Comédie-Française, à 8 h. 45, 1.'Abbé Constantin (MM. de Féraudy, G. Le Roy, R. Monteaux, Drain, Rognoni Mmes S. Devoyod, H. Duflos, M. Marquet, T. Navar). <£ A l'Ôpéra-Comique, à 8 h. 30, Madame Butterfly (Mmes Stach, Kamienska, Vacchino, Villette MM. Kaisin, Allard, Payen, Hérent, Mathyl, Rousseau, Gilles). Orch. M. Cohen. <* Au Théâtre Sarah-Bbrnharbt, 8, h. ÔO^ Mon curé chez les Riches, avec MM. R. Marcoj H. Monteux, H. M?iret Mmes J. Delys, Jebanno et Cassive. (Uim. et .fêtes, matin. à

a;W.30)' ~~b h !tJt}H!'J'I!! .1.

1 lit AtATïKÉAflîREiBŒ. Baris, à-S heures* ta Garçonne (MnSes FalconèttfeM. Lelières, J. Clarel, M-i'M»say:l; MM.: ,t$8f,ry.,K rimer, P. Amiot, F.

f P#bf SA ,£> r|CaJ?*îoq/et» AJjCQ,y-er.).

Jt-A (la RENAISSANCE, à 8 h. uO, Les Deux « Monsieur » de Madame (Mme J. Wyllème, M." J, CapôuT Mlles B. Hellé, R. Pignon, L. Fabiole et 'M. J., Carette).

<Jt AU Théâtre DE L'ATHÉNÉE, à 9 heures, La Folle Nuit (Mmes Hache) Launay, Danièle Mony, A. <iuise, M. Yvon, A. Garrault, S. Auger MM. Robert Ancelin et Marcel Vallès). t5J Au Palais-Royal, â 8 n. 45, Ail premief de ces messieurs (MM. Paul Ville, E. Ransard, Larquey.Géo Leclercq, Asselin, de Livry, Tourneur Mmes Alice Beylat, Irma Génin, Suzanne Berni, L. Watier, L. Dauville). «it Au Grand-Guignol, à 8 h. 45, nouveau spectacle L'Etrangleuse Celle vre Elisa; Le Spectre sanglant Œil pour ail. (Mercredis, samedis, dimanches et fêtes, matinées.) Jt Au THÉATRE Edouard-VII (Louvre 32-60)^ à 9 heures, Une petite main qui se place, omédie, en trois actes de M. Sacha Guitry (Marcel Levesque,, de Kerdec, V. Launay Mlles Novia e^ Desfane).

'Aux Bouffes-i'arisiens, à 8 h. 45, Tfois jeunes filles. nues, comédie musicale de Yves Mirande et Albert Villemetz, musique do Raoul Moretti.

J* Au THÉATRE Maric.ny. à 8 h. 30, Vive la République I (Geneviève Vix, les danseurs Germaine Berton et Horam, etc. et doucot. .> Au Théâtre Fémina, à 8 h. 45, La Prisonnière (Mmes Claire Prémore et Madeleine Linval MM. Pierre Blanchar, Angereau et Edy Debray.

Au Théâtre DES Mathuhins, à 8 h. 45,

Lfi, Mariage de,,MllfyBeûlemans (GilbertcLe-

gr^np, Fernand, \yiçneler et la célèhjeitPoupe

¡:¡ra,I Il?, Í f~ Jl~l1?' ~~W~~f¡~f,)' la, c~e'jt"J!upe

belge). '̃" '"•̃ 'Jt iù'^ -"•

_t A Çomédié-Gai/martin, a B, heures,

LmHBrs-!WImç»l"Maa#-Berry, Simone Deguyse, Simone Melville MAI, Henry-Laverne, HenryHoUry et Raoul Pràiy).

& Au Théâtre de LA Mjchodière, à 8 h. 45, Passionnément (Mmes Sonia Alny, Lydie Stern, Giiiia Barty MM. Georges Tréville, José Delaquerrière, de Tramont, Ch. Lorrain).

<£t Au Théâtre DE Dix-Heures (dir. R. Ferréol), 36, boulev. de Clichy (tél. Marc. 07-48), k 10 heures, La Revue, avec Cloé Vidiane, les ihansonriiers et Jules Moy.

ECHOS

NOTES ET INFORMATIONS Gymnase. Pour réfections imposées sur la scène et dans la salle du Gymnase, la direction est obligée de faire relâche ce soir et les jours suivants. Les représentations de La Beauté du Diable, interrompues de ce fait en plein succès, reprendront le 22 août.

Projetsd'Auteur. M. Fernand Gregh nous écrit

Je n'ai qu'un projet dramatique pour la saison prochaine c'est de faire jouer Les Amants Romantiques, qui ont été annoncés ici même voici vingt ans et que j'ai terminés. C'est une pièce en vers, en cinq actes et un prologues sur Musset et George Sand.

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ÂppirVliez (l'on'?; mon cnejf'^ohfrèWi^ p'tiisy <tuc vous voulez bien h^iiiterroger-ûe pm1 terminé un Pauvre d'Assise, en cinq épisodes:et en vers, qu'a publié récemment la Revue Française, et dont Reynaldo Hahn achève la musique. Le rêve serait (mais ce n'est encore qu'un rêve), que cet ouvrage fut représenté l'année même du septième centenaire du Poverello.

Mentionnerai-je, dans un genre très différent et pour que ma confession soit complète, un' Péché de Bénédicte, comédie en deux actes et en prose, créée, par l'exquise Marie Leconte, et que Mme Suzanne Devoyod doit monter pour ses Tréteaux Mondains'? Maxime Girard.

Ce soir au Théâtre Femina 218me

Il de

LA PRISONNIÈRE le plus formidable succès de l'année

SPECTACLES & CONCERTS

Aujourd'hui é

'̃"îtfê'rne itëectâ'cié qn'è1 le soir

A l'Olympia (2 a. 30). r ̃. '?“.

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Ce soir

J3 Aux FotuîS-BEHGÈnE, à 8 h. 30, La Folie du Jour, hyper-revue de M. L. Lemarchand, avec Dorville, Alibert, Pepa Bonafé et José-' phine Baker.

Jt Au CASINO DE PARtS, à 8 h. 30, Paris en Fleurs (Saint-Granicr, Missia, Christiane et Duroy, Dutard, les Rowe Sisters, Hasoutra, les 16 Lawrence Tiller Girls, Lily Mounct, et les danseurs Gerlj's- et Belli), etc.

Jt A l'Olympia (Central 44-69). "Les fameux elowns Loulou, Atroff et Chocolat gala de la Chanson avec Sarthel, Cleo Christophe, La Noviskowa et Jane Arzens le comique marocain Ben Ali la Revue de la Danse avec les Stroganoff attractions. Tous les jours, matinées et soirées.

Au Palace (Tél. Berg. 44-37), à S h. 30, La Revue des Vedettes, deux actes, 45 tableaux, de MM. Léo Lelièvre, Henri Varna, Fernand Rouvray, sketch de MM. Max Eddy, Raoul Praxy et Jean Deyrmon, avec Little Tich le célèbre comédien comique.

Au THÉATRE RESTAURANT DES Ambassadeurs. Pendant le diner, Florence «Mills dans la revue Dixie To Paris, avec Jnhnny HEdgins et le Jazz du Plantation, Irving Aaronson et l'orchestre The Commanders. JT An Moulin-Kouge-Music-Hall, à 8 h. 30, La Revue Mistinguctt, de Jacques Charles, Mistinguett, Randal, Earl Leslie, Robert Quinault et Janine Autre, Marthe Berthy, Ruth Zackey, les Kerva, Yvette Doria, les 60 Jackson giris et Dréan. ¡

̃U'j/A .ijtfÇiipmB' ̃.(Téli-: ^.Wâgrarflj.eO^S). Le célèbre artiste Barbette, la troupe russe les Saschoff, Antonet et Béby 2u attractions." J'iSt' Au Concert Maïol tTél. (iùt. 68-07>, à 8 h. 30, ta Grande Revue de i'ttnnêe,'tavec Parysis j*46 tableaux. 1.200 costumes: ` Aux Champs-Elysées-M.usic-Hali., à 8 h. 30, débuts des ballets Djina Saari daas La Vengeance des Dieux Florence Mills et ses 30 artistes noirs, etc..

LA CHMOM][QTLJ]E ~JP<0]RTriVE "'t't"t«ttttt«tt<tt«mtt r–

SPORT HIPPIQUE

COURSES A DEAUVILLË Prix des Bergeries (à réclamer, 10.000 francs, 1.000 mètres). 1. Harvest Qùeen, à M. J. D. Cohn (M. Allemand) 2. Pearl White, à M. Ogden Mills (A, Esling) 3. Vase de Chine, à M. Hippolyte Randoii (A. Rabbe) (2 longuetirs, 1 longueur 1/2).

Non placés Trompette, Dame Nature, Curling, Red Sorb, Pollywog, Small But C.. Pari mutuel à 10 francs Gagnant, 28 fraàcsL Placés Harvest Queen, 16 fr. 50 Peàrl White, 20 fr. 50 Vase de Chine, 43 francs.

Prix*, des Chenettes (lj>.08p fratics, 2.000 mè-

P, :ri,x~es, i, Cht!,n, ~ttes y(l¡i,o, f,rJ!ll, cs, 2.000 Dlè-

tres); T. PeaCeniaker, S M. SoHjoel (E. G

ner) ;2. Gitane, M. Ali1¡andrir'Joire (C. Her.i bert) 3. Le Picador, à M.. Léon Olry-Rœderer (M. Allemand) Ccourte tête, 1 longueur). Non placés L'Incertain, Le Rempart,, Swiss Giiard, Romanichel, Ugénie. Pari mutuel à 10 francs Gagnant, 136 francs^ Placés Peacemaker, 31 fr. 50 Gitane, 24 fr.50j Le Picador, 39 francs.

Prix Jacques Le Marois (100.000 francs, 1.600 mètres). 1. Saint Fortunat, à M. E. Martinez de Hoz (C.-H. Semblât) 2. Astérus, à M. Marcel Boussac (R. Brethès) 3. Sébécourt, à M. Léon Olry-Rœderer (M. Allemand) (2 tongueurs 1/2, 1 longueur 1/2).

Non placés King Bruce, Little Jack, Mont Bcrnina, Sweepedeza, Mackwiller,

Pari mutuel à 10 francs Gagnant, 134 fr. 50. Placés: Saint Fortunat, 28 fr. 50 Astérus, 14 francs; Sébécflurt, 25 francs.

Poule des Yearlings (25.000 francs, 1.000 mètres). 1. Anahid, à M. Edward Esmond (G. Garner) 2. Salvandy, au comte de La Cimera (J. Jennings) 3. Huguette de Savoie, à M. James Schwob (C.-H. Semblat) (1 long. 1/2, 2 longueurs).

Non placés Mordicus, Gars de Falaise, Acidulé.

Pari mutuel à 10 franc» Gagnant, 23 francs. Placés Anahid, 16 fr. 50 Salvandy, 32 fr; 50. Prix de Lonray (handicap, 15.000 francs, 2.400 mètres). 1. Dryade, à M. James Schwob (M. Brethès) 2. The Stàtesman, à M. A. K. Macomber (A. Esling) 3. Soun, à M. Georges Baugatz (C.-H. Semblât) (1 longueur 1/J, 3/4 de longueur).

Non placés Tea Shop, Jeu d'Esprit. Oronte, Chûteau Margaux, Datura, Louvière, Keïdàny, Hallist. Pari mutuel à 10 francs Gagnant, Ecurie Sehwob, 62 fn.&O/Pikeés ̃•.•.•iiryade\> 19 francs Vh? Statçsman, 18 fr. 50 Soun.> 16.fr. 50. Hi

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i^«ifQ^v»B' -• :].<

Au Polo de Deauville

Lc match entre les équipes «Bleu» et «Blanc», disputé vendredi au Polo de Deauville, devant une nombreuse et très brillante assistance, a été gagnée par l'équipe « Blanc »• par 13 buts à 9. 1/2. Le team bleu avait reçu 4 buts 1/2 à l'avance.

La partie, jouée très vite, fut fort animée et plaisante à suivre.

Les équipes étaient les suivantes

Blanc lord Woachouse, lord Mountbatten, colonel Harjes, J.-F. Macairc.

Bleu Eddy-Edmond Blanc, J.-A. Martinez de Hoz, C.-V. Aramayo, colonel Benn. Les vainqueurs reçurent les coupes offertes par le colonel Harjes.

1 AUTOMOBILE

La course de côte du Klausen (La première journée)

La cinquième course de côte du Klausen, qui se déroule chaque année aux- environs de Zurich, comporte deux journées. Elle a débuté samedi par les épreuves réservées aux motocyclettes et aux voitures de tourisme. '•̃• > •• Cette importante manifestation, bien que contrariée par un temps très incertain avait attiré un nombreux publie et >a-rempqrtti> pôur: ce ̃premiëp' acte, un' excellent succès. i Plusieurs Automobile-Clubs étrangers étaient représentes. Le vicomte de Rohan,' président de la commission sportive dé l'Automobile-Club de France, représentait le vice-président de l'Association internationale de l'automobile.

L'intérêt sportif des épreuves a été par- ticulièrement grand. L'on eut notammén,t à enregistrer une amélioration du record de la côte que détenait Rigal sur Peugeot avec 21 m. 23 s., et que battit Carraciola sur Mercedes avec 20 m. 50 s. D'autre part, Franconi, sur motocyclette 500 cmc. a réalisé le meilleur temps de la journée, escaladant la côte de 21 kilomètres 500 en 17 minutes 48 secondes 4/5. Enfin Hessel, sur Peugeot, prit la première place de la catégorie 5 litres. Résultats Motos amateurs 250 cmc. 1. De Saussure (Motosacoche), 22'5".

Motos amateurs 350 cmc. 1. Schmid (Saroléa), 22'53"8/10.

Motos amateurs 500 cmc. 1. Schwab (Motosacoche), 21'34"8/10.

Motos amateurs 750 cmc. 1. Gajardo (Ariel), 26'31"6/10.

Motos amateurs 1.000 cmc. 1. Hanselmann (Scott), 21'30"6/10 (meilleur temps amateurs). Sidecars 600 cmc. 1. Bornstein (A.J.S.), 27'15"6/10.

Motos experts 125 cme. 1. Widner (Zelin- der), 30'38"2/10.

Motos experts 175 cmc. 1. Geiss (D.K.W.)vi 23'46". -> ̃ u Motçs experts 500 enic. 1. Franconi (Mon-, tosacôcliè), 17'48"6/10 (meilleur temps de lâ.V journée toutes, catégories), record ancien,1' Franconi 18'21"8/10. <' Voitures de tourisme 500 cmc. Buthe^' nuth (Hanomag), 27*22"

Voitures tourisme 1.100 cmc. Zimbcr; (Opel), 24'3"8/10 (record battu).

Voitures tourisme 1.500 cmc. 1. Lamarchc (F.N.), 21'53"2/10 (record battu).

Voitures tourisme 2 litres. 1. Kessler (Ansaldo), 22'4"6/10 (record battu).

Voitures tourisme 3 litres. 1. Walser (Lancia), 26'9'2/10.

Voitures tourisme 5 litres. 1. Hessel (Peugeot), 24'18"6/10.

Voitures tourisme 8 litres. 1. Càefels (Excelsior), 21'52".

Voitures tourisme au-dessus de 8 litres. ̃ Carraciola (Mercedes), 20'50"2/aO, record battu (ancien record, 21'23"6/10, meilleur temps voitures tourisme).

Hier dimanche ont été disputées les épreuves réservées aux voitures de course.

Le meeting de Boulogne-sur-Mer Le classique meeting de Boulogne-sur-Mer, qu'organise chaque année l'Automobile Club, du Nord de la France, a réuni plus de 150 engagés. en-~

Le meeting se "déroulera du 26 août aljt 29 août inclus. J Le jeudi 26 août- auront lieu les épreuves de vitesse, qui ont réuni soixante-six concurrents.. Le 27 août, concours d'élégance pour lequel vingt-deux concurrents sont inscrits.

Le samedi 28 août sera disputé le Grand Prix des v'oituretteb et Voitures, légères, dans lequel vingt-huit voitures sont engagées. En- fin, le dimanche 29 août, clôture du meetihà par la .réputée,iÇ,Qup,e Georgé BoiJlot, qui ser? disputée Bar dix-sept cmieUwewÉr'Sf; Comme les années précédentes, le meeting de Boulogne-sur-Mer est assuré d'un magnifique succès.

AVIATION 1

Le Concours d'avions économiques

"»m. m..

(Du 9 au 15 août)

A l'aérodrome d'Orly commencera aujourd'hui lundi, 9 août, le concours d'avions économiques organisé par l'Association française aérienne. Le concours se poursuivra jusqu'au 15 août inclus. Aujourd'hui aura lieu la présentation des appareils qui vont prendre part à ce concours, qui réuni auprès des meilleures marques françaises les maisons étrangères les plus réputées.

Dix-sept avions participeront aux épreuves, dont deux anglais, deux hollandais,

deux belges, deux italiens, deux tchécoslovaques et sept français.

Les épreuves éliminatoires et de consommation commenceront demain mardi, 10 août.

A PAéro-Club de France

Le Comité de direction de l'Aéro-Club de France, dans sa séance dm 5 août 1926, a décerné à M. Laurent-Eyn le sa grande plaquette de vermeil en reconnaissance des grands services qu'il a rendus à l'aéronautique française.

Dans la même séance, le; Gomité de direction a décidé la création d'une commission spéciale de tourisme aérien.

Les ad jâissioris suivantes; xmt > 'été prononcées MM. le général, Saconnev, sergent La;tapie, Houard Scholle, Lucien "Christ, Henri Chenaud, Charles Jolv, Pierre Nicolle, Georges Boiteux, Alfredb' Çafr.ihelo,. ihgéjiieur Léon Kirste, Pierre Hècht, Chàrles-Amand Joly, Robert Puhamel, Eugène Vion.

TENNIS

Après la décision

de Mlle Suzanne Lenglen

La décision prise par Mlle S. Lenglen de devenir professionnelle a causé une profonde surprise aux Etats-Unis. On considère désormais qu'il sera impossible à miss Helen Wills et h Mrs Mallory de rencontrer la championne française. A moins, chose très improbable, que 1 Association de Lawn-Tei.nis des Etats-Unis donne son consentement à de pareilles rencontres, entre amateurs' et professionnelles.

Miss Hekn Wills, lorsqu'elle apprit' lu nouvelle, fut partie lièrement surprise et dans son désappointement déclara « Je pense qu'il n'est 'pas trop tard et qu'elle pourra revenir parmi les amateurs ». On 'pensait rénérnlcmenl uu, la décision dé Mlle Suzanne Lenglen entraînerait quelques-uîis des meilleurs champions français et étrangers à en faire autant. P. apparaît que les « étoiles du tennis américain -aiasfji" bïeb; lës"h'onimés' que lCs femmes ne; sont !paV du' tout décidés #d.eye-

nir professionnels.

Mrs stmàiy- miss' Godd,' miss Mary Brown, miss Hclen Wills, ainsi que Williams, et Johnston, ont déclaré qu'ils étaient amateurs et entendaient le rester. Tilden lui-même, qui eut avec l'Association de Lawn-Tcnnis des Etats-Unis de retentissants démêlés au sujet de son amateurisme, se montre désormais un farouche adversaire du professionnalisme. L'avis de Tilden sur le cas de Mlle Lenglen est celui-ci

Sentant que son tempérament ne lui permettrait pas de tenir très longtemps encore le rang qu'elle occupait parmi les joueuses de tennis, a-t-il dit, elle se retire avant de connaître la défaite.

Nouvelles défaites de champions américains Le tournoi de Seabright (New-Jersey), qui réunissait les meilleures raquettes des Etats-

« JLta gourmandise -es l uns fvmtiectdtlisée de la seri.ss<alif6; 8 » J..L. VAUDOYER.

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Unis vient de prendre fin. Miss Wills, battue en simple dames par miss Ryan, dut s'incliner à nouveau dans le double mixte où, en compagnie de Chandler, elle a été battue par miss Ryan et Holban par 3-6, 6-3. 6-0. Vincent Richards a remporté la finale du simple en battant Manoel Alonzo par 6-2, 10-8, mais il fut battu dans la finale du double, où il faisait équipe avec Norris Williams, par la paire Johnston Chandler, par 6-1, 1-6, 9-7, 6-1.

Enfin, Mlle Ryan et Mlle Goss ont gagné la finale du double dames en battant Mme Mallory et Mlle Porter par 6-1,, 6-3. 1 PELOTE BASQUE

.Le. Championnat de France

Le Fronton de Paris de pelote basqiïç à connu ̃hier le succès; ̃̃̃̃ .•.̃• •> •(' >i.i:i. Quatre équipes de pelotaris, deux a mains nues et deux il chistera, déployèrent devant 1.500 spectateurs de grandes qualités de vitesse, de précision et d'adresse.

Les Basques de Paris avaient fait le déplacement, le soleil lui-même s'était mis de la fête, et, devant un mur d'une blancheur aveuglante, dans une atmosphère très «côte basque », les meilleurs pelotaris parisiens, basques et béarnais, se livrèrent, pendant trois

heures, les plus jolis et les plus émouvants

assauts.

Paris, représenté par Suspéréguy et Capéran, du Racing Club de France, dut s'incliner devant Olharroa Guéthary, champion du Pays Basque, titre que défendaient deux farouches joueurs Goyctche et Urquia. Par 45 points à 20, en effet. Guéthary a gagné Une des deinj'-finales du championnat de France, sur le Racing Club de France, se qualifiant ainsi pour la finale.

L'équipe à chistera du R.C.F. prit ensuite le meilleur sur le Réveil Basco-Béarnais, par bO points à 43, après une ardente et fort intéressante partie.

LA VOILE

Les régates de Cowes

Les régates de Cowes viennent (le prendre fin. La série internationale des yachts de huit mètres a été gagnée par le vacht français Mamoussa, appartenant à M. Bréguet, du Club Nautique de France.

Le uritannia, appartenant au roi d'Angleterre, a reniporte.le grand handicap. Dans cette m<îm;c çpçeuvc,, le i'hamrpcçk, à. sir TJho^mas LeptOjiija^ris la troisième place. Le roi de Suède, membre d'honneur m du Yacht Club de France

S. M. Gustave V, roi de Suède, a accepté le titre de membre d'honneur du Yacht Club de France, représenté, à bord de l'Ailée, par Mme Hériot, aux régates de Sandham.

_0

CYCLISME

Paris-Calais

La course cycliste Paris-Calais, disputée hier dimanche pour la dixième fois, a été gagnée par Boclier, qui a couvert les 210 kilomètre» du parcours en 11 heures 38 minutes 25 secondes. Vauters est second, Van Bruanc troisième, Rebry quatrième, etc.

Au Vëlodroiiic Buffalo

La revanche du championnat du monde de 1 demi-fond, 100 kilomètres derrière moteurs, a été disputée hier au vélodrome Buffalo, Elle opposait entre autres le Belge Linart, chantpion du monde, au Français Ganay. Ce dernier a battu le champion du monde, couvrant les 100 kilomètres en 1 heure 17 minutes. Linart est second à 35 mètres.

NATATION

A la piscine des Tourelles

Assistance très restreinte hier à la piscine des Tourelles, où se déroulaient deux ftlatches de water-polo comptant pour la Coupe d'cjjcpuçagement, et quelques épreuves de pré-

>aVinîpn5 olympique.) .̃̃ .•̃̃̃ r. ••̃n-l'

*f9f fi* a hausse des cafés a alarmé toutes les «•K5» ménagères, car il n'est pas une famille ris?JîH en France qui ne consomme quotidienr^B^J^ nement le « moka ». ».

^rSjfcâtef*" Cette hausse est due, disent les uns, à nt nés la spéculation; d'autres prétendent qu'elle est normale et que le prix du café est fonction du coût de la vie

Mais. il est un moyen de pallier à l'augmentation des tarifs c'est de n'employer que des cafés de toute première qualité. Comme ils sont plus farts et plus parfumés, ils sont finalement beauepup plus économiques.

Il faut de soigneuses sélections, des mélanges judicieusement dosés pour donner satisfaction aux gourmets. Ces mélanges doivent faire l'objet d'essais nombreux, auxquels les bonnes maisons seules peuvent se livrer, car ils sont fort onéreux. Certaines marques sont ainsi devenues célèbres. Tant par la qualité des graines employées que par leur torréfaction régulière, elles donnent satisfaction à leur clientèle la plus difficile.

Les lecteurs du F/<jr<w;p, sont-d'aillçurii tcès, bien renseignés à ;cp sujet. En' suivant notre publicité, ils ont' rtoteiïtf certains noms et, depuis, le café qu'on sert sur leur table est toujours irréprochable.

MENU du 9 AOUT dejeuner < diner

Œufs aux crevettes )̃ Potage crème de tomalt Châleaubrianl ]; Homard sauce verte sauce Lyonnaise ï Canard aux navets Pain de pommes de terre CourgcUes à la Portugaise Pie aux cassis < Vacherin au chocolat

Courgeffes d la, Portugais*

(Recette demandée)

Eplucher, couper en rondelles, saupoudrer de sel. Laisser dégorger. Eponger. Saupoudrer de farine. Faire sauter à l'huile et à la poêle. D'autre part, faire cuire à l'huile des tomates épluchéis et épépinées coupées en tranches. Assaisonner de sel, poivre et ail écrasé. Dresser les courgettes dans un plat creux. Disposer les tomates dessus. Saupoudrer de persil haché, arroser de l'huile de cuisson. Servir 1res chaud: :.<t't~j.t. Vatelïe.

Le côté sportif des épreuves laissa beaucoup à désirer et ne nous permet pas d'avoir de grands espoirs, si l'on en eut jamais en natation, pour les prochaines compétitions olympiques. Résultats

100 mètres nage libre réservé aux nageurs de fiioins de 20 ans, 6 partants. 1. Barrère (S.C.U.F.), l'll"2/5.

100 mètres dos crawle, 2 partants. 1. Gué. neau (C.N.S.), 1'26"4/5.

200 mètres nage libre, 1 partant. Barrère (C.C.U.F.), 3*3"4/5.

200 mètres brasse, 2 pariants. î. ÇàSsin (A. S. Montferrandnisc), 3'37". 50 mètres nage libre dames, 2 concurrentes. h Mlle Blanke (Mouettes), 48"1/5. 50 mètres dos crawlé dames, 2 concurrentes. 3. Mlle Lalaurie (A.S. Gaziers), l'22"2/5. 50 mètres nage libre, dames, ̃^•'̃•i. Mlle

•Naugaret, 37.4/5.. :•

nW<}P7ppJWiV-»i.eiwl>.itfa«,'&ageur,s 'de Brest;

bat Stade Rochelais par 10 buts à 1. Club des Nageurs de la Seine hat A. S..Mpntferrandaise par 5 buts à 2.

Le brevet du nageur scolaire

L'origînale épreuve de propagande organisée par notre Confrère l'Intransigeant, au cours des mois de juin, et de juillet, a remporté le plus grand succès. 1.187 jeunes écoliers ont en effet satisfait aux conditions de cette épreuve, portant ainsi à 5.751 le nombre do brevets décernés depuis sa création. Le Challenge par écoles a été remporté par l'école municipale du boulevard Diderot, aveu 92 nageurs.

Dans le classement des professeurs, M. Trotzîer, instructeur des centres scolaires de la Ville de Paris, se classe nettement premier avec un total de 238 jeunes brevetés. La plus jeune nageuse ayant satisfait aux: conditions de cette épreuve est Mlle Proudhon, âgée de six ans.

Ajoutons, pour terminer, que'203 écoles t>lit été représentées dans ces brevets, qui furent attribués à 85 fillettes.

TIR

Au Tir aux Pigeons du Golf de Royan La Coupe challenge du Syndicat des Propriétaires, disputée au Tir aux pigeons du Golf de Royan, a donné les résultats suix.invs: 1. Comte Gardés, 7 sur 7 2. MM. Antier -et Viguerie, 6 sur 7.

Poule réglementaire .• uî(H«. Antier, comte Gardèfl.«l.yiguerie, 6 sut^i'l'

Poule série MM. Antier, Charabarière 'et 'Vieiverie, .4 sur. 4. Poule, trente..mètres comte. Gardés «t M. ̃Vjguerie, 5 sur ï. ,{un0'iir- ,s ̃ Au Tir aux Pigeons1" DeativiHe Le prix de Cabourg, tiré samedi au 'ï<ir aux pigeons de Deauville, a réuni 38 tireurs'. Résultats Prix de Cabourg (1 pigeon, 25 et 28 mètres). 1. ex-a?quo. MM. de La Corda, H. Ballièfe et Delapalme, 11 sur 11 4. ex-s-quo MM. le marquis Strozzi et G. Bleck, 10 sur 11 <j. Dr R. Doyen, 8 sur 9.

La poule trois doublés avec objet ii'Mt « été gagnée par M. de I{(,J'\1J/lillg~url,2 2 sur 3.

A TRAVERS LES SPORTS

«

Athlétisme. Trois champions européens do grande valeur, le Finlandais Nul-mi, îc Suédois Wide et l'Allemand Peltzer, tenteront, le 20 août prochain, à Stockholm, d'abaisser le record du monde des 1.500 mètres, que déptient Nurmi avec .'I minutes 52 secondes 3/5. I.* Français Baraton, recordman du 'monde des 1.000 mètres, invité à prendre part à 3k tentative, aurait refusé l'invitation. Frantz-Reicfcè!.

« Jtfos ,grands t>ms soni h fruit de la ctOïlisatipn moderne V Antony REAL..


LE FIGARO IMMOMLIER â MOBILIER

LE CODE DU PROPRIÉTAIRE iiiiiiniiii

1. L'EXPLOITATION DES DOMAINES BOISES

A l'heure où les difficultés de l'existence vont sans cesse en croissant, chacun de nos grands propriétaires fonciers cherche à retirer de ses biens le maximum de rendement, c'est-à-dire le maximum de revenu. L'un des cas les plus fréquents est celui de l'explloitation des forêts. Dans le passé, il était dans beaucoup de régions d'usage de charger un ïfierif "dé'M'ëxplôitatîotf tfe 1$ .partie boisée dès terres. Aujourd'hui,. il semble au contraire que, supprimant tout '.intermédiaire, chaque propriétaireexploite lui-même. >-̃ ̃̃

Ce régime nouveau a soulevé, parmi plusieurs autres, une question fiscale. Dans le ..régime ancien où l'exploitation était faite par-un tiers, ni propriétaire, ni fermier, la question de l'imposition n'aurait pas été douteuse. L'exploitant eût été considéré comme un commerçant et soumis à ce titre à l'impôt sur les bénéfices industriels et commerciaux et par voie de conséquence à l'impôt sur le chiffre d'affaires. Faut-il en décider de même si l'exploitant est également propriétaire ?

Peut-être le lecteur sait-il quel est le critérium qui, dans ces matières, permet de distinguer l'agriculteur soumis à l'impôt sur les bénéfices agricoles, du commerçant ou de l'industriel, passibles de l'impôt sur les bénéfices commerciaux et de la taxe

Et. BEC, not., Fougères.

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M. L. Herrgott, à Royan Mme la comtesse Pierre d'Harcourt, au château de Grosbois-eñ Montagne Mme A. Hus, à Kaysersberg M. et Mme Heim de Balsac, à Buré-d'Orval M. Rnben Helft, à Biarritz Mme Jullian, à Fouras Mme Louis Javey, au château de La Bauche M. Jacquesson, au Val-André; Mme la vicomtesse du Jeu, à La Varenne-SaintHilaire Mme George A. Kessler, à Vittel S. Ex. Mme de Korewo, au château de la Haute-Borde Mlle Berthe Kohl, à Biarritz M. Marc Kahn, à Uriage M. le lieut. Jean de La'Roche, à Saint-Gaultier Mlle Leygue, au château de Chatenay Mme Leturc, à Châteauneuf-Ies-Bains Mlle Georgette Levi, à La Bourboule Mlle Juliette et Mary Levy, à Belhomert M. et Mme Lecluse Trevoedel, à Audierne M. le comte Lafond, au château de Nozet M. Louis Lang, à Valdighofen M. J. Lamare Dnsouchet, à Saint-Palais-surMer Mlle Suzanne Levasseur, à Carqueiranne M. H. Lorfeuvre, à Langrune-sur-Mer; M- H. Lizière, à Salies-de-Béarn.

M. Lecoq, à La Houssayé M. Arthur Leyinarie, à Saint-Raphaël M. Paul Lebaudy, au château de Labastide-Murat M. Charles Lacaux, à Limoges M. le capitaine de vaisseau Lauwick, à Soorts-Hossegor Mme Henry Levy Finger, à Houlgate Mme Georges Massy, à Morzine Mme Martin Le Roy, au château du Val-des-Echoliers M. le marquis de Montferrier, à Dinard M. Edward W. Mitchell, à Berck-Plage M. Paul Mouy, à Epa-

ny M. Henri Mater, à Royan M. François-

Mauriac, à Arçaçhqn ;-Mme André-Marchand,1 à Iteuil Mme Pierre Maruéjouls, au château ;de Trioulou M. le général Jlorgon,"a Dinard Mme la vicomtesse Etienne de Mouy, à Pbugues-les-Eaux M;'Be»: Moritefiore,1 à Bagnêres-de-Luchon M. Paul-Albert Martin, à Gérardmer Mme Muron, à Pornic M. le vicomte de Maurès de Malartie au château des Pocards Mme Marchois, à Biarritz Mme Michaud-Marinoni, à Villers-sur-Mer Mme Marcel Mages, à Lique M. le Dr Paul Maure, à Beg-Meil Mme Albert Meyer, à Luchon Mme la comtesse de Nalèche, au château de Nalèche M. Jean Outin, à Laval M. le comte Ph. d'Oultremont, au château de Gouville Mme Louis Ochs, à Divonne-les-Bains M. Jérôme Poindron, à Biarritz M. Charles Prevel, à Metz Mme Maurice Paillard, à Menthon-Saint-Bernard Mme Paquin, à BénerviUe-sur-Mer M. Henri Patenotre, à Rachisy Mme Perrut, à Cancale Mme Jacques Peyron, au château de Franconville M. le Dr Pennel, à Veulettes M. Portefln, à RoyanPontaillac M. Piquois, au Pouliguen Mme Octave Pruvost, à Tronchoy Mme PerrinMaxence, à Valoires M. Georges Petit, au château de La Bauche M. Jules Petersen, à Lucerne Mme Peyron-Aublet, à Salies-ieléarn; Mlle E4mee Quercy, à Montlusojo »

sur le chiffre d'affaires ? Est en principe considéré comme agriculteur le contribuable qui vend les produits de son propre sol, les animaux engraissés sur son domaine avec des produits tirés de ce domaine. Naturellement, ce principe est tempéré par des considérations de fait si, par exemple, des porcs sont engraissés par:tie avec, de» «déchets provenant -de r^xploirtation et partie avec des tourteaux achetés au dehors, îa vente des bêtes sera pom> imercialé où agricelé suivant la préddmiinance d[e Kuitoa l'autre jélém^ p Le Conseil d'Etat, en matière d'exploitation forestière, s'est, à diverses reprises, prononcé pour le caractère commercial de cette exploitation. Dans une affaire récente, l'administration des 'contributions directes, s'appuyant sur cette jurisprudence, a imposé commercialement un propriétaire qui coupait et débitait lui-même le bois de ses forêts. Le principe de ces décisions nous paraît tout à fait contestable, alors même, que l'usinage des bois occuperait une partie importante dans l'exploitation, et il y a lieu, à notre avis, de ne pas considérer cette façon, de voir comme définitive. Il en serait naturellement tout autrement si, dans la scierie, se débitaient des bois achetés sur* des domaines auxquels le propriétaire en cette qualité serait étranger.

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Mme Robert Templier, à Saint-Germain-enLaye Mme Louis Thuilliez, à Savines J.M. Emile Traverse, à Argentat Mmei»Edni.ond Turrntny; à Luchon Mme J. Vathonne, à Saint-Georges-de-Divonne Mme E. Vignolo, au Val-André,; M. Vallet, à ^oulgate Mme la1 baronne' Jacques de'.Varine-Bohaa, jàj iMeair taret M. Charles Vignault, à Crony-sur-Cosson; M. Georges Vernois, à DiVonne-les-Bains Mme Y. Stern Vigoureux, au Croisic Mme la comtesse Gilbert de Voisins, à Vernet-lesBains M. le Dr Pierre Wilmoth, au Clapet Mme la comtesse de Villers-Grignoncourt, à Metz M. L. Vagliano, à Deauville M. Pierre Vieljeux, à Arcachon M. J. Weiss, à Wittersheim Mme Waldeck-Rousseau, à Royat.

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Vers la Normandie. 1° Ligne de Cherbourg (pour Bayeux et au delà). Départ de Paris-SaintLazare fi 20 h. 58, les 5, 7, 12 et 28 août. 2° Ligne de Granville (pour Briouze et au delà). Départ de Paris-Invalides à 21 h. 20, les 4, 9 et 25 août.

Vers la Bretagne. Ligne de Brest (pour Laval et au delà). Départ de Paris-Montparnasse à 19 h. 18, les 5, 6, 8, 9 10, 13, 21 et 28 août et le 4 septembre.

Vers le Sud-Ouest. Ligne de Saintes (pour Montreuil-Bellay et au delà). Départ de ParisMontparnasse à 19 h. 18, les 12 et 26 août. Pour toutes indications complémentaires, s'adresser aux gares de départ, ainsi qu'à l'Agence des Trains Bonnet, 26, rue de la Cerisaie, Paris (Bastillç), ,( La délivrance des billets s'ef Cectue iexclusivement à cette Agence tous les jours (sauf dirmanches)' de 9 heures à 11 heures ej^de 14. heu-'res à 17 heures et coninïencë '-îïifè dizaine de jours avant la date de chaque départ.. CHEMIN DE FER DU NORD

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Billets à prix réduits, de Paris à Londres (via Calais et Boulogne)

Délivrance les 13 et 14 août 1926, de billets d'excursion de 15 jours, de 1", 2e et 3° classes. Prix des places, aller et retour (non compris le droit de timbre)

Adultes 1" cl., 729 fr. 40 cl., 521 fr. 75; cl., 375 fr. 55.

Enfants (3 à 7 ans) 1" cl., 396 fr. 55,; 2e cl., 279 fr. 30 3° cl., 199 fr. 95. (Ces prix sont susceptibles de variations.) Ces billets, valables dans des trains désignés, donnent droit au transport gratuit de 30 kilos de bagages sur tout le parcours. La validité pourra être portee à un mois moyennant paiement de suppléments. Pour plus amples renseignements et le détail des horaires, ainsi que pour la délivrance des billets, s'adresser à la gare du Nord, 18, rue de Dunkerque, ou à la Compagnie du Southern Railway, 14, rue du Quatre-Septembre 2, place de la Madeleine 36,' boulevard Haussmann 11, rue Scribe 2 et 4, rue Edouard VII 20, rue de Grammont et 30, boulevard des Capucines, à Paris.

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PROGRAMME

12 h. 30, RADIO-PARIS (1.750 m.) Concert. 16 h. Londres (365 m.): Musique de danse pour'les enfants musique légère relayée du Rialto.

16 h. 45 RADIO-PARIS (1.750 m.) Concert. 18 h. 30 TOUR EIFFEL (2.600 m.) Concert. 19 h. Londrc s(365 m.) Critique dramatique, concert.

20 h. Radio-Bruxelles (487 m.) Concert par l'orchestre de la station, et, à 20 h. 15 «La Rissole et Merlin ».

20 h. 30 RADIO-PARIS (1.750 m.) Concert. 20 h. 30 P. T. T. (458 m.) .Concert. 20 h. 45 Radio-Toulouse (450 m.) Concert de gala sous les auspices du G. D.,E. R. 21 h. 15 Rome (425 m.) Concert vocal et instrumental.

Dois: Hôt. part:, gd cf., 30.000; Passy: App. 18 7 p., 30.000. Ogé, 114, Champs-Elysées.

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21 h. 10 TOUR EIFFEL (2.750 m.) Concert. 21 h. 15 PETIT PARISIEN (350 m.) Concert.

22 h. Radio L. L. (350 m.) Concert. 22 h. Londres (365 m.) Concert, comédie, chants.

Programme des Spectacles Albert-le'. 8 h. 45. It pays to Advertise (en anglais).

Antoine. 9 h. Le Cœur et le reste. Apollo. Clôture.

Arts. Clôture.

Athénée. 9 h. La Folle Nuit.

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Châtelet.» HfSO. Capbulatïè Âè r Marseille, Comédie-des-Champs-Elysées. Clôture. Comédie-Française. 8 h. 45. L'Abbé Constantin.

Comédie-Caumartin. 9 h. Dollars. Déjazet. Clôture.

Daunou. Clôture.

Edouard-VU. 9 h. Une petite main qui se place.

Folies-Dramatiques. 8 h. 45. Un gas «la milieu.

Fémina 8 h. 45. La Prisonnière (Sylvie). Gaîté-Lyrique. 8 h. 30. Miss Helyett. Grand-Guignol. 8 h. 45. Le Spectre san- glant (nouveau'spectacle).

Gymnase. Clôturé.

Marigny. 8 h. 30. Vive la République l Madeleine. Relâche.

Mathurins. 8 h. 45. Le Mariage de Mademoiselle Beulemans.

Michel. Clôture.

Michodière. 8 h. 45; Passionnément. Mogador. Clôture.

Nouvel-Ambigu. 8 h. 30. Mon curé fait des miracles.

Nouveautés. Clô'ture.

Opéra. 8 h. 15. Aïdà,

Opéra-Comique. 8 h.- 30. Madame Butterfly. ̃̃̃-•'̃ Odéon. Clôture.

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