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Title : Figaro : journal non politique
Publisher : Figaro (Paris)
Publication date : 1925-09-04
Contributor : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication
Contributor : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication
Relationship : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z
Relationship : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date
Type : text
Type : printed serial
Language : french
Format : Nombre total de vues : 164718
Description : 04 septembre 1925
Description : 1925/09/04 (Numéro 247).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63
Description : Collection numérique : BIPFPIG69
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Description : Collection numérique : France-Brésil
Rights : Consultable en ligne
Rights : Public domain
Identifier : ark:/12148/bpt6k2945006
Source : Bibliothèque nationale de France
Provenance : Bibliothèque nationale de France
Online date : 15/10/2007
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Fondateur H. DE VILLEMESSANT (1854-1879)
Anciens Directeurs Francis MAGNARD. GASTON Calmette. -<̃ Alfred Capùs. RÉDACTION ADMINISTRATION
26, RUE DROUOT, PARIS Téléph.: Gutenberg 02-46, 02-47, 02-49 PUBLICITÉ ANNONCES
tt, ROND-POINT des CHAMPS-ELYSÉES, PARIS Téléph.: Éiysws J2-58, iZ-6t, 02-65 ABONNEMENTS
Paria, Départements 3 mois 6 mola 1 an Étranger 3 mois 6 mois 1 an tt Colonie»; 18 » 34 » 64 » 34 » 65 » 120 » On s'abonne dans tous les Bureaux de Poste He France. Chèque postal 242-53 Paris
DIRECTEUR Littéraire ROBERT DE FLERS
Habiletés
fo*f Le conseil des ministres, dans sa j<*v réunion d'hier, avait à résoudre trois questions d'ordre national ou extérieur .'celle du commandement au Maroc, celle jdes troubles de Syrie, celle, enfin, des ^négociations avec l'Amérique pour notre 'dette.
Il les a résolues provisoirement par trois « habiletés » de politique. in.térieure.
Pour satisfaire la gauche, on prive le maréchal Lyautey de toute autorité militaire au Maroc. Mais, de peur de mécontenter la droite, on le renvoie là-bas avec la mission d exercer une « action d'influence sur les tribus ». En somme, on ne le « débarque » pas. On l'habille en pékin. C'est une façon de préparer la place pour un résident civil.
En Syrie, c( habileté » du même genre. La droite demande le rappel du général Sarrail. La gauche exige qu'il aoit laissé à son poste. On le laisse à son poste, mais on lui adjoint un autre général. Ce fut la I première formule appliquée au Maroc, avec la nomination du général Naulin. Pour la négociation à conduire en Amérique, comme on craint un échec ou, du moins, des difficultés, on se couvre, vis- à-vis des Chambres, par l'envoi d'une dé- légation où sont représentés tous les groupes de l'ancienne et de la nouvelle majorité, celle du 11 mai et celle dû 12 juillet, de M. de Chambrun à M. Vincent Auriol. Elle accompagnera le ministre des finances, partagera ses ennuis et ses responsabilités. Si l'on réussit, tout le monde sera fier si l'on échoue, tout le monde sera compromis. Nulle interpellation à redouter.
Des personnes s'en vont réclamant une « concentration ». Qu'est-ce qu'il leur faut de plus ? Le cabinet Painlevé n'est pas un gouvernement, c'est un balan- cier. La logique du système devrait nous donner, pour chaque fonction, un fonctionnaire de gauche et un fonctionnaire de droite.
Cela. peut être ingénieux, découler d'excellentes intentions et amuser le spectateur. Mais cela ne durera que l'espace des vacances.
M. Painlevé, qui passait pour un homme dans la lune, pécherait plutôt par trop de savoir faire. Entre les accès de jalousie des cartellistes et l'amour indiscret des modérés, il a pu échapper au vitriol. A "vrai dire, les uns et les autres sont aux champs. Quand ils se trouveront de nou- veau réunis, à la table commune, devant le brouet spartiate que leur prépare M. Caillaux, gare aux assiettes 1
Lucien Romler.
UN IMPORTANT
CONSEIL DES MINISTRES Le maréchal Pétain chef unique des opérations au Maroc
Les ministres se sont réunis hier matin, à l'Elysée, sous la présidence de M. Gaston Doumergue.
La délibération s'est prolongée jusqu'à ;lh.3O.
Le Conseil des ministres a approuvé les décisions prises par le président du Conseil, ministre de la guerre, organisant le commandement unique des opérations militaires au Maroc, sous la haute autorité du maréchal Pétain.
Au Maroc, toute action militaire doit forcément s'accompagner d'une action politi- que qui a pour objet de maintenir ou de faire rentrer dans le devoir les tribus soumises à notre Protectorat.
Le maréchal Pétain a la direction suprême des opérations militaires. Il en est Je chef unique. L'opinion unanime lui sera reconnaissante de mettre encore une fois au service du paye, sa méthode, ses facultés d'organisation, sa connaissance profonde de toutes les ressources de notre armée. D'autre part, pour que les événements Suivent 3a marche rapide qu'espèrent le gouvernement et le pays, il importe que l'action d'influence sur les tribus soit aussi prompte et efficace que possible et exercée avec toute la compétence et l'autorité nécessaires.
Cette mission incombe au résident supérieur en contact avec le maréchal Pétain et le gouvernement. Conformément à la décision du Conseil, le nK\"échal Lyautey s'embarquera pour le Maroc le 12 septembre et reviendra en octobre renseigner le gouvernement sur la situation* résultant des opérations engagées. Les événements de Syrie
Le président du Conseil a exposé quelles sont, en Syrie, les conditions dans lésquelles doivent se poursuivre les efforts de pacification.
Le général Michaud rentre en France apporter au gouvernement des renseignements sur la situation militaire de la Syrie. Il est remplace par le général Gamelin, qui s'embarquera le 7 septembre, à Marseille. La mission financière en Amérique »M, Caillaux, ministre des finances, a mis le Conseil au courant de renseignements nouveaux relatifs aux négociations engagées sur les dettes interalliées. La commission qui doit, sous sa présidence, se rendre en Amérique, sera accompagnée de quatre membres du Sénat et de quatre membres de la Chambre des députés MM. Henry Bérenger, Chapsal, Dausset, Paul Dupuy, Vincenï- Auriol, Lamoureux, Bokanowski, 'de Chambrun. Elle sera accompagnée, comme experts, de MM. Simon et Moreau-Neyket. ̃ • '̃ •̃•'
M. Franklin-Bouillon n'a pas accepté de faire partie de la commission pour raison de santé. M. Caillaux a donné connaissance de l'exposé des motifs du projet de budget pour
1926. •̃'
Enfin, M. Durafour, ministre du travail. a indiqué l'état de la grève des employés de banque
Le prochain 'conseil des ministres aura lieu rnnrdi 15 sepfe/nbre, avant le départ de M. Caillaux pour l'Amérique.
72» Année
LA SAISON DE GENEVE
(Correspondance confidentielle) • iimiiiiiiiii 1
Une lettre égarée, par suite de circonstances qui ne nous regardent point, est parvenue au Figaro. Comme elle ne contient aucune diffamation ni aucune calomnie, ce qui est assez rare dans une corres- pondance particulière, nous nous faisons tut devoir d'en communiquer le texte à nos lecteurs. Si d'autres lettres suivaient la même voie, nous nous empresserions de leur réserver le même destin.
Germaine Gillon-Leroy à Suzanne Blonville.
Ma chérie,
Je suis arrivée avant-hier à Genève, par un temps ni beau, ni laid, un temps neutre, enfin un temps suisse. Je suis heureuse de me 'retrouver dans cette belle ville, si noble et accueillante. Voici la troisième année que j'y viens au moment cù la Société des nations y tient ses assises solennelles. Vois-tu, ma chérie, après avoir passé trois semaines à Deauville et avant d'aller passer quinze jours à Biarritz, c'est l'endroit rêvé pour réfléchir un peu et pour faire ne souris pas une saison morale. Je m'en trouve très bien. Avouonsle, les courses, le dancing, le golf, le polo ont besoin d'entr'actes. Pour un peu, nous deviendrions des perruches.Mais dans cette atmosphère si haute et si forte, je t'assure que l'on se reprend très vite et que l'on est gagné, réconforté par toutes les grandes choses qui s'y agitent et d'où sortira un monde nouveau. Si cela arrivait plus tôt que je ne pense, je te télégraphierais. Toi qui'me connais bien, tu ne seras pas surprise de mon état d'âme. Tu sais que j'ai toujours été un peu d'avant-garde. C'est dans la famille. Pense donc que mon grand-père Gillon était presque républicain en 1880. Pour l'époque, c'était énorme. Je ne crois pas qu'il ait été précisément orateur, mais, tout jeune, au Corps législatif, après un discours de M. de Morny, il paraît qu'il s'est levé et que, les bras croisés, il s'est écrié « Et après Monsieur le duc? » Il n'a jamais dit autre chose dans toute sa vie parlementaire, niais le mot a produit un effet immenseEst-ce cet atavisme, la politique me passionne. Je n'aime pas beaucoup la Chambre des députés, parce qu'il y fait trop chaud et que les discussions tombent, le plus souvent, dans une affreuse vulgarité. Ici, rien de tel. Pas d'intérêts' particuliers pas de préoccupations électorales. Les esprits s'élèvent avec les questions les questions s'élèvent avec les idées les idées s'élèvent avec les doctrines les doctrines s'élèvent avec les. Enfin, c'est une élévation continuelle. Personne ne semble y dépenser le moindre effort. On est venu pour s'élever, alors on s'élève. Evidemment on sait bien que cela ne durera pas plus de quinze jours. Mais cela prouve cependant que lorsque les hommes ont Je ferme propos de se dégager de toutes leurs petitesses, ils y parviennent pendant un tout petit délai. Ce petit délai deviendra certainement de moins en moins petit et il n'est pas impossible que nous connaissions, un jour, une civilisation vraiment régénérée. Ah! ma chérie, quel beau jour sera celui-là! Comme ce sera amusant
Je serais tout à fait heureuse si Maurice Le Ridel consentait à venir me rejoindre ici. Je lui ai écrit et j'attends sa réponse- Tu sais qu'il m'adore et je crois que je l'aime beaucoup. C'est un garçon parfait, certes bien superficiel, mais susceptible d'amélioration. Et dire que s'il y avait une Société des nations pour les chevaux, il n'en manquerait pas une séance. Je voudrais tant lui faire comprendre que nous pouvons, aujourd'hui, espérer la beauté universelle. Est-il digne de ma
Lectures pour la semaine I
Ne. les cherchons pas parmi les romans qui viennent de paraître, si grand que puisse être le talent des auteurs réservons un peu les trois livres qu'une enquête récente a désignés comme les meilleurs de notre littérature. Parcourons, il te faut bien, les journaux, pour savoir où, nous en sommes Mais surtout, en ces jours anniversaires, ouvrons une histoire de ta guerre, prenons un récit, quel qu'il soit, de la bataille de la Marne. La plus sèche relation, la plus succincte, suffit à ressusciter L'émolion des cinq journées glorieuses. Comme il est bien composé ce drame immense qui va de la défaite de Charleroi à l'arrêt sur la Marne, tandis qu'en ce miracle français von Kluck abandannant la direction de Paris, rappelle un peu te géant maladroit des contes' inventés par Hugo pour ses petits-enfants. Ainsi que dans les tragédies classiques, la pitié, l'horreur, l'incertitude, l'espérance, t'admiration se mêlent. On sait par cœur les mots sublimes: « J'ai reçu le mandat de détendre Paris contre l'envahisseur; ce mandat, je le remplirai jusqu'au bout. » « Le moment n'est plus dé regarder en arrière une troupe qui ne peut plus avancer devra se faire tuer sur place plutôt que de reculer. » Et le cri de triomphe final: uLa bataille s'achève en une victoire incontestable officiers, sous-officiers et soldats, tous vous avez bien mérité de la pa(ne.)) Oui, refisons-tes; ces ordres dia gour. Ils sont poignants en leur brièveté, autant que les plus beaux discours de Genève, et leur lecture distrait un peu des sommations iniques adressées, onze ans après, à la France impécunieuse parce qu'impayée. En ces jours très lointains,' l'armée de French était vaillante, mais petite, et c'est plus de trente mois après que Wilson, relevant « le défi porte l'humanité »- par l'Allemagne, proclamait que « la {justice vaut mieux que la paix.». Relisons, cette semaine. V histoire de 1914. H. y,
IMPRIMÉ EN L'HOTEL DU FIGARO
26, RUE DROUOT PARIS (k8 Arrondt)
Troisième journée du Congrès de la Paix, 13 heures, Séance plénière; 17 h. 30, Visite à la Tour Eiffel; 21 heures, Visite aux Arts décoratifs. 10 heures, Hôtel de Ville Commission des transports. Rue de Grenelle Congrès des Sociétés protectrices des animaux.- Courses à Fontainebleau.
DIRECTEUR-RÉDACTEUR EN CHEF POLITIQUE LUCIEN ROMIER
confiance? Je n'en suis pas sûre. C'est tellement plus facile de croire dans l'humanité que dans un seul homme. Me déciderai-je à l'épouser? C'est possible.'J'ai eu, jusqu'ici, une vie si triste un mauvais mariage, un bon divorce, une annulation qui ne va pas sans difficultés. Il était temps pour moi de m'apercevoir que l'existence de chacun de nous est sans intérêt et que seul le bonheur collectif importe.
Nous avons eu une, répétition générale, enfin, une séance d'ouverture, fort honorable. M. Unden, le ministre des affaires étrangères de Suède, a parlé, d'une façon charmante, de la lutte contre l'opium. Lorsque, dans un salon, on flétrit les ravages de ce poison, cela n'a aucune importance mais quand on aborde un tel débat entre gens considérables,, qui ne parlent pas la même langue et qui se comprennent très difficilement, la question prend aussitôt une ampleur incroyable. L'on a envisagé l'éventualité de détruire dans le monde entier tous les pavots. Il paraît qu'à un pavot de moins correspond un homme en plus..Quand je pense que, parmi Jes dix mille personnes qui, il y a quinze jours, assistaient, sous la pluie, au Grand Prix de Deauville, il n'y en avait pas une seule qui songeât à cela. Quelle tristesse
L'on a également discuté les moyens propres à supprimer l'esclavage et les autres pratiques restrictives de la liberté individuelle. A propos, *u rencontreras peutêtre Maurice Le Ridel Ne manque pas de lui répéter que je l'attends ici lundi au plus tard, par le train du matin, qu'il fasse toutes les courses qui je lui ai confiées, que j'exige qu'il reste auprès de moi jusqu'au 25 septembre, qu'il habite un autre hôtel et qu'il ne sorte de sa chambre qu'aux heures que je lui indiquerai. Pour rien au monde, je ne voudrais me compromettre ici, car tout y prend une valeur internationale. J'ai déjà aperçu beaucoup de visages connus les mêmes à peu près que l'année dernière. Avoir l'impression de représenter à quelques-uns les cinq parties du monde, c'est tout de même une sensationJ'ai croisé, ce matin, sur le pont du MontBlanc, le vicomte Ishii. Je crois qu'il m'a reconnue, .car, dans un aimable sourire, il,a plissé les yeux de mon côté, mais cota-:me il a les yeux naturellement plissés, je n'en suis pas certaine. L'ambassadeur d'Espagne, M. Quinonès de Leon, lui, m'a fait un beau salut. C'est un homme exquis, cordial et très simple. Et pourtant le roi d'Espagne le tutoie Mme de Griolles, qui est arrivée depuis huit jours, m'a promis qu'elle me ferait déjeuner avec M. Briand. Je l'ai entendu à la tribune, et je suis trop musicienne pour ne pas l'admirer, mais je ne l'ai jamais vu de près. Il paraît qu'il a des mains ravissantes. Un homme très avancé d'idées et qui a de jolies mains, c'est troublant. Hier, avant le dîner, j'ai été rendre visite, dans sa petite île, au monument de Jean-Jacques Rousseau- Le soir, j'ai essayé, avant de m'endormir, de lire le Contrat Social. C'est beau, mais c'est dur. Heureusement que c'est un chef-d'œuvre. Je n'ai pas pu dépasser la vingtième page. La semaine prochaine, je serai certainement mieux entraînée. Et puis Maurice Le Ridel sera peut-être là.
Je t'embrasse, ma petite Suzanne, avec beaucoup de tendresse et des pensées un peu plus graves que de coutume. L'on ne vit pas impunément des heures comme celles-ci. Dis bien à Maurice de ne pas oublier de m'apporter mon tnah-jong- GERMAINE.
Pour copie conforme R. de F.
ECHOS
A quoi rêvent les jeunes filles. Aux Etats-Unis, elles rêvent de devenir consul, et l'une d'elles, miss. Batte* fie ri,, vient de rérJ:ser ce rêve.
Elle vient d'être, en effet, désignée pour, remplir, en Hollande, les fonctions consulaires, objet de ses désirs. Elle sera le premier consul du sexe féminin qu'ait enregistré l'histoire de la, diplomatie.
Le mari et la femme ne se distinguent pas facilement..
Est-ce une remarque d'aujourd'hui, venant de ce que les femmes aux cheveux coupés adoptent toutes les modes masculines ? 2
Non la remarque date de 1776, alors que c'était la coiffure des hommes qui se rapprochait de celles de leurs femmes. Lisons
Je trouve deux défauts à la parure des Parisiens le premier, qu'un auteur célètre a déjà remarqué, c'est qu'elle donne à tout le monde la même physionomie le second, qui est le plus important, c'est qu'elle opère trop de ressemblance entre le.s deux sexes les hommes affectent, dans Fat rangement de leurs cheveux, de rapprecher leur coiffure de celle des femmes et celles-ci commencent à se faire des faces à portei» des chapeaux comme les hommes le mari et la femme, à côte l'un de l'autre, vus de la rue, nu-tête, à une croisée, ne se distinguent pas facilement. Ainsi écrivait Restif de La Bretonne, dans le Paysan perverti.
Le Masoue de Fer,
AUJOURD'HUI
Le « Figaro aux Etats-Unis»
Aujourd'hui
La question de Mossoul Il faut reconnaître la singulière impartialité des trois enquêteurs chargés,, par la Société des nations, d'étudier la question de Mossoul. Les conclusions dejeur rapport ont mécontenté aussi bien 'l'Angleterre que la Turquie, et leurs arguments, contradictoires parce que sincères, ont pu être repris hier, devant le Gonseil.de la Société des nations, tour à tour par les deux parties adverses. On sait la solution préconisée. Mossoul sera rattachée à l'Irak, si l'Angleterre consent à prolonger son mandat sur ce pays «pendant vingt-cinq ans. Sinon, Mossoul fera retour à la Turquie. La position de l'Angleterre, en présence»;' du rapport des experts, était assez délicate il s'agissait, pour elle, de concilier des courants d'opinion et des intérêts divers et presque inconciliables. « La possession de Mossoul, disaient les partisans du rapport, nous est indispensable. L'Empire britannique est relativement pauvre en pétrole et, pourtant, de la possession du mazout peut dépendre notre suprématie sur 'les mers. Accepterons-nous sans réserve le contrôle des rois du pétrole ? Les tentatives pour contraindre notre gouvernement à Abandonner ses intérêts dans l'Anglo-Persian Oil Company sont suffisamment démonstratives.
» D'autre part, nous ne pouvons laisser l'Irak à son sort notre prestige est engagé. Nous ne songeons plus à créer, sous notre protectorat, de l'Egypte à l'Inde, une vaste confédération arabe. Mais la sécurité des routes de la Perse et de l'Inde est .en jeu. Nous ne pouvons accorder au nationalisme turc une telle revanche.
» Quant aux menaces d'Angora, elles paraissent a'ssez vaines. Qu'a gagné la Turquie à son accord avec les Soviets ? 2 Elle a perdu avec le califat la domination morale sur l'Islam elle risque de perdre demain Gonstantinople. Elle a jeté au vent l'amitié britannique elle ̃récolte la tempête. »
Mais les partisans de l'abandon de Mossoul interviennent à leur tour. « Prenons garde, gémissent-ils, d'ulcérer et d'aliéner pour une génération entière 'l'opinion nationale turque. Nous avons trop de difficultés pour pouvoir envisager une longue et coûteuse guerre dans l'intérieur désert et montagneux de l'Asie centrale.
»yous parlez des découvertes de pétrole. Mais les bénéfices tirés de ces puits seront accaparés par le gouver- nement du roi Fayçal.
» Enfin, la prolongation du mandat ne peut que blesser l'amour-propre des Arabes de Mésopotamie. Avez-vous oublié qu'ils ont contraint, l'an dernier, notre protégé Fayç*l à signer un traité, aux termes duquel la Grande-Bretagne s'engage à retirer se's troupes et à abandonner l'Irak à son destin dans un délai de quatre ans ?»
M. Amery, ministre des colonies de l'Empire britannique, a cherché hier, à Genève, à jeter un pont entre ces deux thèses Et voici le règlement qu'il a proposé i° Mossoul sera rattaché à l'Irak; 2° L'Angleterre ne renonce pas au protectorat, mais elle ne consent pas à prolonger son mandat sur l'Irak pendant vingt-cinq ans 3° Puisque l'Irak n'est pas une nation mineure, il pourra, dans quelques années, demander son admission à la Société des nations.
Contre les conclusions des enquêteurs aussi bien que contre les suggestions de M. Amery, le ministre des affaires étrangères de Turquie, Tewfik Rouchdy bey, s'est élevé avec véhémence. Le gouvernement d'Angora réclame le rattachement à la Turquie non seulement du vilayet de Mossoul, mais encore de toutes les régions kurdes de l'Irak, y compris la ville de Souleimanié. Et Tewfik Rouchdy bey de faire .grand étalage d'arguments juridiques la Turquie n'a jamais renoncé à l'exercice de ses droits sur le Kurdistan. Les enquêteurs ont dû reconnaître la souveraineté juridique de la Turquie. L'exercice d'un mandat britannique serait contraire aux stipulations du traité de Lausanne. Toutes les manifestations, qui saluaient les représentants d'Angora au cours de l'enquête, ne prouvent-elles pas que le Kurdistan sent qu'il fait partie ethniquement de la Turquie ? La distinction entre les Turcs, musulmans de rite sunnite, et les Kurdes, Iraniens, en partie de rite chiite, ne répond à aucune .réalité historique.
Et pour rendre plus persuasive son argumentation, Tewfik Rouchdy bey de déclarer publiquement que c'est une question de vie ou de mort pour la Turquie, et d'insinuer dans les couloirs qu'Ismet pacha est prêt à toute éventualité.
Depuis le conflit de Haute-Silésie, la Société des nations n'a jamais été dans un pareil guêpier.
Alfred Mallet.
Chasse aux loups en Bretagne On mande de Douarnenez que des loups ayant été signalés dans la forêt de Kerbiguet, située entre Spezet et Gourin, une battue a été organisée sous la direction de M..Bourles. lieutenant de louveterie.
Les dangers du cinéma Nous avons signalé l'autre jour qu'un ar tiste de cinéma avait été grièvement brûlé au cours d'une prise de vpe, aux environs de Nantes. M. Jean Angelo, qu'on avait dit être la victime de cet accident, nous fait savoir,qu'il est en fort bonne santé, et qu'il tourne en ce moment un film qui n'a aucun rapport avec celui qui a failli coûter la vie à un camarade dont le nom ressemble au-sie;* ̃ .•
PUBLICATIONS ANNEXES:
Le lundi Le FIGARO Économique Le samedi Le FIGARO Littéraire Le jeudi Le FIGARO ARTISTIQUE ILLUSTRÉ
et les FIGARO" des États-Unis et de l'Argentine, etc.
TABLEAU DES CHANGES
Le Dollar vaut 21,33 Le Franc Suisse vaut 4,12 Le Franc Belge 0,96
A Londres, la Livre vaut en Doll. 4,85 ANEW-YoRK,laLivrevaut en Doit. 4,85
N> 247
DIRECTEUR POLITIQUE François COTY
Le budget de 1926 Pour combler le déficit de 3.460 millions il est créé « une cédule des biens oisifs. Les grandes fortunes frappées d'un impôt général de 40 0 0 »
Le ministère des finances communique un résumé du budget de 1926, dont il a exposé hier, au Conseil des ministres, les grandes lignes.
C'est, a dit M. Caillaux, un budget de vérité, comprenant la totalité des dépenses, couvertes par des. recettes honnêtement évaluées, provenant uniquement de l'impôt, et en irréprochable équilibre.
Recettes et dépenses
Pour les dépenses, il a fallu ajouter des sommes considérables 1.800 millions pour l'incorporation de la Caisse des pensions, 360 millions pour'les dépenses de la deuxième section du budget des P. T. T. Il nous a fallu, d'autre part, déduire des recettes des sommes qui ne devaient pas y figurer. La soustraction de l'annuité Dawes se traduit par une diminution de ressources de 1.100 millions, chiffre inscrit dans le budget de 1925. Il nous a fallu encore tenir compte d'une inévitable réduction des ressources exceptionnelles.
Soit un déficit de 3.800 millions. Il a fallu limiter les dépenses au minimum.
Les demandes d'augmentation des départements ministériels ont été réduites des deux tiers. Le maximum des retranchements a été effectué et seuls ont été acceptés les accroissements de dépenses inévitables dus à 'l'augmentation des prix (750 millions), ou à l'exécution de programmes arrêtés par des dispositions législatives antérieures (300 millions).
Tous comptes faits, il restait un déficit de 3,460 millions.
Pour combler le déficit
Pour le combler, M. Caillaux ne s'est adressé qu'à l'impôt direct. Il a fait état d'une augmentation uniforme et notable des impôts cédulaires, n'atteignant les revenus du travail que lorsqu'ils ne correspondent pas à des traitements élevés. Il a accordé aux contribuables modestes que l'âge ou les infirmités mettent hors d'état de travailler, une détaxe de moitié sur leur" revenus.
En revanche, le ministre a jugé que le? classes favorisées par la fortune devaien' apporter un plus large tribut à l'Etat. H propose donc d'instituer ae qu'il appelle la cédule des biens oisifs, c'est-à-dire un impôt sur les capitaux mobViers improductifs qui échappent aujourd'hui: à toute taxation. D'autre part, il suggère de frapper les re'venus des 'capitaux d'une lotie à tarif progressif qui chargerait l'opulence et qui aurait pour résultat de porter à 40 p. 100 le taux moyen de l'impôt général sur le revenu "frappant les très grosses fortunes. Par ailleurs, M. Caillaux demande que, pour commencer, soient soumises à une revision exceptionnelle les indemnités pour dommages de guerre, qui, par suite de cessions ou de déplacements de dommages, sont à l'origine de profits excessifs. Le produit à attendre de cette disposition n'adviendra cependant pas au budget Il sera attribué à la caisse d'amortissement que le ministre des finances fait revivre, qui sera chargée en dépenses des sommes nécessaires pour achever la reconstitution dans les régions libérées, des annuités à, payer pour les dettes interalliées, en recettes des reprises sur les profiteurs le ministre spécifie qu'il ne laissera passer aucune occasion de frapper les richesses insolemment acquises et des versements de l'Allemagne.
Si le.plan Dawes, est-il écrit, reçoit, comme nous ne devons pas en douter, son entière application, les annuités qui en découleront et qui, à partir de 1930, dépasseront 1.500 millions de francs or, nous permettront de faire face à nos engagements.
Nous ne voulons pas un instant considérer ce qui arriverait si les engagements pris vis-àvis de la France n'étaient pas tenus. Nous nous bornons à spécifier que la caisse d'amortissement se suffira à elle-même et que les charges qui y auront été inscrites devront être nécessairement et toujours couvertes par des recettes mises en regard.
M. Caillaux conclut en prenant de larges vues sur l'avenir, en ind'iquant que, si on le suit, le présent est entièrement dégagé, l'avenir sûrement préparé, que la politique financière dont il a jeté les jalons, orientée vers la baisse du taux de l'intérêt, doit permettre, pourvu que les circonstances la favorisent, d'alléger graduellement sans porter atteinte aux droits et aux intérêts individuels le fardeau écrasant de la dette publique.
M. Painlevé est parti pour Genève
»*•
M. Painlevé, président du Conseil, est parti hier soir pour Genève par le train qui quitte Paris à 22 h. 50, gare de Lyon. M. Painlevé, qui est accompagné de M. Georges Bonnet, sous-secrétaire d'Etat, arrivera ce matin, à Lausanne, à huit heures cinquante. Des automobiles amèneront le président du Conseil et sa suite à Genève vers dix heures du matin néanmoins, c'est M. Briand qui présidera. ce matin, la séance du Conseil. M. Painlevé assurera la présidence, demain matin, lorsque le Conseil abordera l'examen des affaires d'Autriche.
Notre Supplément littéraire DE DEMAIN
Octave Uianne L'esprit d'indépendance de Guy de Maupassant.
(Avec une lettre Inédite
de Maupassant)
Fernand Vandérem Choses et Gens de Lettres. Un méconnu Edmond Spalikowski. • • « Mont-Oriol et te philosophe Caro.
(Avec une lettre inédite
de Caro) Tancrède Mattel. • Maupassant Souvenirs et Impressions.
Jean Mélia • Guy de Maupassant « Algé-
rien ».
Charles Clerc La nuit da Grand Palais. (N ouvclle)
Chroniques de Maurice Levaillant, Jacquet Patio.
A TARIS:
LaLtvrsvaut. ,103,40 La Lire 0,85 I.aPeseta– 3,05
RoME,le Dollar vautîï lira 25.12 laLivrs 121,45
Le carnet
des grands chasseurs Jean-Jacques Rousseau a dit que «v la chasse accoutumait au sang et à la cruauté ». Mais Jean-Jacques Rousseau fut un trop grand chasseur de chimères pour que l'on prenne trop au sérieux ses jugements sur la réalité. Lamennais a dit que « le goût de la, chasse est un reste de l'état primitif de sauvage barbarie. » Mais le domaine de Lamennais n'est point dece monde, et il eut été fort embarrassé par ailleurs 'd'expliquer la. présence de saint Hubert au paradis. M. Thiers a 'dit « Qu'un vrai chasseur prend plus de plaisir au récit de la mort d'une perdrix qu'à celui de la bataille. d'Austerlitz ». Mais M. Thiers était historien, portait des lunettes d'or et était de- taille' minuscule. Autant de mauvaises conditions pour apprécier un sport' que l'on peut si malaisément pratiquer. soi-mêmie.Joubert a écrit, avec beaucoup plus de vérité, que « le plaisir de la' chasse est le plaisir d'atteindre ». Atteindre un but, à travers toutes les difficultés, mettre au service de cette entreprise sa volonté, son endurance, son ingéniosité et son adresse, est-ce là un^ action négligeable et qui ne soit poin! capable de donner à l'âme et au corps plus d'énergie et plus de vigueur ? Y Or, ce beau sport est menacé en France. Si le gibier est à Paris en notable accroissement léopard, renards, oiseaux divers il diminue dans toutes nos campagnes. La saison qui commence a déjà permis d'enregistrer de ncMibreuses plaintes venant du Poitou, du Berri, de Sologne, d'Anjou, etc. Nous avons donc cru intéressant et. utile d'envoyer à un certain nombre de grands chasseurs le questionnaire suivant qui s'adresse à leurs souvenirs personnels tout en mettant, à contribution leur expérience et leurs réflexions. R. de F.
Quelle a été votre plus belle ou.vetture depuis que vous clwssez ?
Quels en sont le tableau, le lieu et Vannée ?
Quelles sont, selon vous, les causes. principales de la: diminution du gibier, en France ? Quels rentèdes convien drait-il d'y apporter ?
Nous avons reçu nombre de réponses du plus grand intérêt. Nous publions, aujourd'hui. celle du comte Clary, dont l'éminente autorité dans le domaine cynégétique est incontestée.
LE COMTE CLARY
Président du Saint-Hubert-Club de France Pour un chasseur passionné qui voit s'ouvrir sa cinquantième saison de chasse, toutes les ouvertures sont belles, et pour lui, comme pour les amoureux, en paraphrasant le poète Ses yeux les voient toujours belles,
Aussi belles que le premier jour
Car la jeunesse est éternelle
Comme éternel est son amour.
Et pourtant, où sont les belles ouvertures d'antan, où sur les chasses banales, avec un bon chien, on faisait des tableaux personnels de trente, quarante et même cinquante pièces ?
Je me souviens d'une ouverture de ce genre, en Calvados, en 1896, année où la chasse ouvrit exceptionnellement, le 23 août. J'avais été assez heureux pour pouvoir aligner le soir 35 perdreaux. 14 cailles, 1 râle de genêts et 2 lièvres. 11 y a trente ans de cela. Au lieu de dix permis à cette époque, il y en a aujourd'hui plus de cinquante sur la commune en question il s'est créé une société de chasse, mais sur un territoire de plus de mille hectares il reste à peine trois compagnies de perdrix.
Je ne pense pas que renquéte du tiQa.ro veuille porter sur les chasses gardées où, en dépit du temps, j'ai vu sur ces territoires bénis, tant. en France qu'à l'étranger, des tableaux d'ouverture sensationnels, tableaux de perdreaux en Beauce, en Brie, en Sologne, en Bohème, en Hongrie, tableaux de grouses en Ecosse ou en Angleterre. Les chiffres paraissent fabuleux, et je ne voudrais pas paraître renchérir sur les barons de Munchausen ou de Crac. Pour, ne citer qu'un seul de ces tableaux, j'ai assisté, en 1904, en Boffême, a une série de chasses, où, au cours de huit journées de battues, au début de septefnbre, il fut tué plus de dix-huit mille perdreaux, à dix fusils, .dont deux journées de plus de cinq mille chacune.
Hélas dans notre beau pays deFrance qui, avec ses magnifiques forêts, ses nombreux étangs, ses riches culturès, devrait être l'un des pays les plus giboyeux, sinon le plus giboyeux d'Europe, le gibier diminue tous les ans. Nous assistons presque impuissants à cette ruine d'une véritable richesse économique la chasse française se meurt, et à moins de mesures plus qu'énergiques, dans quelques années la chasse sera morte.
Quelles sont les causes principales de cette décadence cynégétique, de cette d'iminution progressive du gibier ? En première ligne, le morcellement de la propriété, la multiplicité des parcelles (il y a en France plus de dix millions de cotes foncières), et ce morcellement à l'infini entraîne pour toute l'étendue du territoire une immense majorité des chasses dites banales. Sur ces territoires communaux, il est le plus souvent impossible d'arriver à une entente pour faire garder la chasse, même au profit de la collectivité, c'est-à-dire des chasseurs de la commune, la mauvaise vo-
loin té d'une minorité pouvant s'opposen à la volonté deia majorité.
A cette raison primordiale vient s'ajouter ]a divagation des chiens les chiens de vaches, les chiens de berger, les chiens dits de garde qui suivent le cultivateur dans les champs, échappent à toute surveillance; battent la plaine dans' tous les sens, toute l'année, et tout leur est bon portées de levrauts, nids et couvées de perdreaux, de cailles, etc.̃Le gibier a encore contre lui les progrès de la culture les faucheuses mécaniques, les engrais chimiques, certains produits destinés à empoisonner lès campagnols, etc.
Enfin, à mesure que diminuait' le gibier,- le nombre des chasseurs n'a pas cessé d'augmenter. Il a plus que triplé en six ans. Depuis la grande èt guerre,
.tout le monde veut chasser, et le nom-
bre dès permis de chasse s'est élevé en 1924 à un million cinq cent cinquantesept mille.
Les remèdes il y en aurait un qui a 1 fait ses preuves, mais qui répugne à notre tempérament national, à nos mauvaises habitudes presque séculaires, c'est la communalisation, qui oblige tous les propriétaires ne possédant pas un nombre déterminé d'hectares d'un seul tenant, à les mettre en commun pour faire adjuger 'le droit de chasse an profit de la commune, et p~ir conséquent au profit de tous et de ciia' un. Cette loi enliaine la généralisation de la chasse gardée sur tout le territoire national. A défaut de la comimunalisation, il faudrait arriver au même résultat en organisant, en réglementant les chasses .Çanales en assurant leur garderie en limitant- le nombre des journées de ch&sse, le nombre de pièces allouées à chaque fusil, pour laisser chaque année la semence de l'année suivante et, quand elle est insuffisante, en faisant du repeuplement.
Grâce aux efforts des grandes pociétés de chasse, des. Fédérations départemen- j .taies se sont créées dans un très grand nombre de départements. Ces Fédéra- tions aident.)les chasseurs d'une commune à se syndiquer, à organiser leur territoire, à en réglementer la chasse et 'si la création d'un Office' national de ,la chasse, ou, à son défaut, des disposi- tions législatives viennent donner aux Fédérations départementales et aux communes une é aide financière suffisante pour leur permettre de repeupler •leurs territoires et de les protéger efficacement à l'aide de brigades mobiles, la cha-sse. française pourrait retrouver sa ^prospérité d'antan dans un laps d'années j 'relativement court, si cette généralisation de la chasse gardëe se fait en même temps dans tous les départements et sur .toute l-'ë tendue dix territoire. L'initiative privée et .le groupement des chasseurs en syndicats remplaceraient la commu'nalisation obligatoire. Mais la chasse sera gardée ou elle ne sera plus. Reste enfin 'la grosse question du bra,cMpage. Les bracos ont perfectionné, •modernisé leurs méthodes, leurs mstru7maent-s de travail. La lanterne acétylène; 'l'automobile, demain peut-être l'avion, Tondent la lutte contre le braconnage dje plus en plus .difficile, et. de plus en .plus dangereuse. Souvent les t bracpnpiers opèl*ent par bandë's, et' TeûV cou> ipable industrie prend dé's allures de vél jritalbie brigandage. A cette recrudescence, à cette gravité sans cesse grandissante des délits, il sej-' rait nécessaire d'apporter une rigoureu'se sévérité dans la répression, dans les sanctions devenues insuffisantes. Un léger, trop léger progrès a été fait dans ce -sens' l'année dernière, mais -on- n'a. pas osé aller jusqu'à la fermeture de l'établissement du recéleur, et le recel est la, véritable clef du braconnage. Là ̃suppression du receleur entraînerait «elle du braconnier puisqu'il ne pourrai), f)lus écouler sa marchandise et le jour où le braconnage serait déclaré par le législateur délit de droit commun; fc'est-à-dire assimilé au vol, il n'y aurait plus ou presque plus de braconniers. Telles sont, mon cher ami, les gratif- des lignes d'une restauration de là chasse à laquelle je me suis efforcé; avec beaucoup d'autres, de travailler ,de mon mieux dépyis plus d'un .quart 1
llê^siècie. ̃' '̃ '̃ • • r.
r .sië~Ié. Clary.
œs opÊïMTioisrs >11 AU MAROC
y Dans la zone espagnole
MADRID, 3 septembre. Les journaux publient une dépêche 'de Melilla, annonçant que le général Primo de Rivera est attendu demain vendredi.
• L'aviation, dans/cette zone, compte actuellement soixante 'appareils et plusieurs hydravions.
̃ 'On mande de Tétouan que les forces indigènes ont eu une rencontre qui" s'est prolongée presque toute la nuit avec des groupes de rebelles qui cherchaient à pénétrer sur le territoire d'Anghera.
Les ém'issaires annoncent qu'Abd el Krim a ordonné que les souks ne soient pas éclairés. pendant la nuit, afin d'éviter les bombardements de J' aviation.
Un parti hostile à Abd el Krim Fez, 3 septembre. Les renseignements complémentaires recueillis sur la réunion de Chechaouen indiquent que l'ennemi se répartit sur le front. Les tribus Ghomaraa, Kmès, Beni Zeroual et Beni Ouriaguel tiendraient le secteur ouest jusqu'à Aïn-Aïcha, et les Rifains le secteur est.
Un parti hostile à Abd el Krim serait en train de se constituer chez les Ghomaraa. Dans le secteur du centre, Abd el Krim a ordonné aux caïds de rassembler les armes des tribus de l'Ouergha, craignant une défection de celles-ci
On note une recrudescence de l'activité de l'ennemi au nord d'Aïn-Maatouf,
Il semble que des fractions toujours plus nombreuses des partis de dissidence souhai- tent rentrer promptement dans l'obéissance, notamment dans le secteur est.
lt pleut des fourmis
Saint-Etienne, 3 septembre. Des fourmis ailées se sont abattues hier soir sur le territoire des communes de Firminy, de Fraisse et de Saint-Paul-en-Cornillon. Les murs en étaient couverts ainsi que les arbres et les lampadaires. Les habitants ont dû fermer fenêtres et portes pour se protéger contre cette invasion. Les fourmis qui sont par groupes de centaines de mètres de longueur remontent le cours de la Loire. Hélas on ne peut envoyer les fourmis à la fourrière comme les oiseaux de la faune
parisienne..
LE MONDE & LA VILLE
DANS LES AMBASSADES c'
S. Exe, 'le docteur Estrada, ambassadeur de la' République Argentine- en Es- I pagne, a donné, à Saint-Sébastien, un thé dansant auquel ont daigné assister LL. MM. le roi Alphonse XIII, la reine Victoria, la reine Marie-Christine, LL. AA. RR. les infantes Beatrix, Christine, et l'infant don Jaime. Cette réunion avait été organisée à l'occasion de la présence à Saint-Sébastien des officiers de la frégate Présidente Sarmiento.
La marquise de Merry del Val, femme de S. Exc. l'ambassadeur d'Espagne à Londres, est partie pour PEspâgStè; Mme de Fleuriau, femme de, S. Exc. l'ambassadeur de France, fait un séjour à Vichy avec Mlle de Flèuriau.
S. Exc. le ministre du Mexique et Mme Alfonso Reyes ont offert, chez eux, un dîner intime en l'honneur du général Francisco R. Serrano, ancien ministre de la guerre- du Mexique, et de Mme Serrano. S. Exe. M. Francisco Castiild Najera, ancien ministre du Mexique en Chine,, et Mme Francisco Castillo Najera étaient parmi les convives.
Mmes Serrano et Castillo Najera partiront pour le Mexique, à bord du paquebot Lajayetie, le 5 courant.
RE!*SE'GNEMENTS MONDAINS LL. MM. le roi et la reine de Roumanie sont rentrés à Bucarest et se sont installés au château de Sinaïa.
S. M. la reine Amélie de Portugal est arrivée à Vichy.
S. M. la reine Aspasie de Grèce, veuve du roi Alexandre, est arrivée à Venise. On mande de Buenos-Aires que S. A. R. le prince de Galles est rentré de son voyage à l'intérieur. Le prince partira prochainement pour le Chili.
La duchesse de Premio Real est rentrée à Paris.
Après un séjour à Deauville, le duc et la duchesse de Penaranda sont arrivés à Paris.
La marquise de Brçteuil "s'est installée au château de Breteuil.
-1- Le comte et la' comtesse de Bryas sont arrivés au château de Boucard (Cher). Le marquis et la marquise de Boishébert donneront comme chaque année, dans leur château d'Offranville, un grand dîner à l'occasion de l'ouverture de la chasse, qui réunira tous les châtelains des environs de Dieppe et de Rouen.
Mme A. Hartmann de Quinsac est arrivée à Châtel-Guyon.
La comtesse de Lur Saluces, née Mac Mahon, prolonge son séjour dans son manoir du Crugnel avec ses enfants, le comte et la comtesse Amédée de Lur Saluces et le comte et la comtesse Jean de La Forest-Divonue.
Les courses du Lion-d'Angers, favorisées par un temps exceptionnel, ont eu lieu dimanche et lundi derniers avec leur succès habituel. L'assistance était particulièrement nombreuse et brillante.
Reconnu autour des parterres fleuris du pesage
Comtesse de Tredern, baron, baronne et Mlle de Cholet, vicomte et vicomtesse de La Grandière, baron et Mlle de La QiapeUe-Nougarèd.e, comtesse de Peretii de La Koeca .marquis et marquise de Saint-Genys, baron du Joncheray, comtesse ..et- Mlles. de. JouEéaa-Savonniéres,. comtesse Louis de. Blois" 'baronne de Fontenay,- marquise à'Xrniaillé, "Mme Cliasé-Càsgrain, comte et MHa Geoffroy d'Andigné, marquis et marquise do Contades, comte et comtesse J. de Bonvouloir, comtesse Jean de Nicolay, comtesse d'Esclaibes, comte et comtesse de Vauguion, comte d'Andigné, comte de Talhouët-Roy, marquis et marquise de Montanet, M. Bongôre, comte et comtesse et Mlle X. de Quatrebarbes, comtesse de Bernis, Mme des Crances, comte G. de'ViHoutreys
Comtesse Armand de Bertier.comte et comtesse R. de Sesmaisons, baronne et nille X. Reillie, marquise de Chalais, vicomte et vicomtesse Fr. de Villoutreys, Ai. et Mme Ch. Sabatier. comte et comtesse de Charette, M., Mme et Mlle A. de
LE « SHENAND0AH» » EST DETRUIT
Douze morts Quinze blessés
Ccmberland (Ohio), 3 septembre. Le dirigeable géant américain ShenandoaJi, surpris par la tempête, ce matin, est tombé à 6 milles de Cumberland. Il s'est partagé en deux au-dessus du village d'Ava. Une partie du grand dirigeable est tombée sur le sol à un mille au nord d'Ava l'autre partie tomba à 10 milles plus loin, au Sud' à Shaon.
Douze hommes, dont le commandant, auraient péri. La plupart des tués se trouvaient dans la cabine du contrôleur, qui fut écrasée dans le choc de la première section du dirigeable.
Autant qu'on le sache, la catastrophe n'est pas due à une explosion. Le dirigeable n'a pas pu lutter contre la violence du vent et se rompit en deux sections. Des voitures d'ambulance ont amené les cadavres et' les blessés à Cambridge (Ohio). Le dirigeable géant était gonflé avec du gaz hélium, qui ne s'enflamme pas et qui n'est pas toxique. C'était le premier dirigeable rigide qui a été construit aux EtatsUnis. Ses dimensions étaient à peu près celles du dirigeable anglais R-33.
Le Shenandoaà avait exécuté, en octobre de l'année passée, un vol magnifique. Il avait atteint le littoral du Pacifique et était revenu sans accident après un voyage qui avait duré onze jours. Le Shenandoflli avait été récemment pourvu de dix mitrailleuses, pour lui permiettre de repousser les attaques des aéroplanes en temps de guerre. Les survivants ont été recueillis dans une ferme ils ont ensuite gagné Cumberland en auto. Le Shenandoah avait quitté hier matin, un peu après G heures, sa base de Lakehurst (New-Jersey); il devait survoler onze Etats pour arriver dans le Mirinespta. Il a été signalé pour la dernière fois à 1 h. 45, ce matin, survolant Elmgrove, près de Wheeling (Virginie occidentale) et se dirigeant vers l'Ouest, à une Jiau. teur de 1,000 pieds. Le dirigeable avait un équipage de trentecinq hommes, capitaine et officiers compris, et, suivant les derniers renseignements, il transportait quarante-deux personnes.
Le nombra des blessés s'élèverait à quinze.
La réduction des tarifs de transport sur les charbons
Lorient, 3 septembre, La Chambre de commerce de Lorient a adressé au ministre des travaux publics une protestation contre les réductions de tarifs de transport accordées aux producteurs de houille, le caractère de la production houillère, française permettant aux propriétaires des mines d'écouler facilement' leur, production et aucun réduction de taxe ne semblant dn ce fait justifiée.
Mieulle, comtesse? d'Anthenaise, eG-mmirtAanS- éte-
Mme Ado de Waru, M. et Mme de Larminat, vicomte et vicomtesse du Pontavlce, vicomtesse de Dartne, baron et baronne de' Lessër, M: et Mme Meslay, vicomtesse d'Humièr&s, M; et Mme» de Bodard, vicomte et vicomtesse de RoquefeuiV comte et comtesse A. de Glenmant-Tonnerre. M. et Mme de La Boissière, comte et comtesse Harry de Quatrebarbes, M. et Mme Gasnier du. Fresoe, colonel Madamet, Mlles de Candé, M-, Galicier, vicomte et vicomtesse Gérald de Rc-.r ehefOFt, comte de Montreuil, vicomte de Keran-. tem, prince Ch. de Broglie, comte H. de Talhouêt-Roy, baron dé Champrel, M. Desnoes,' commandant de Bdisfleury, capitaines de Blws, de Chenay, Tinel, Dandeluil, lieutenants de. Reilhac, de La Sayetle, de Lassât,; M, et Mme Miquel, etc..u, Le comte de Tredern, président de la-Société, souffrant depuis quelque temps déjà, S'a pu assister à ces réunions.
BIENFAISANCE
Un thé dansant de bieitfaisaa.ce aura lieu, demain samedi, au golf de Royan..
NAISSANCES v
Mme Pierre Tremlett a heureusement mis au monde un fils, Daniel.
MARIAGES Nous apprenons le très prochain mariage de Mme Madeleine Anceau avec le comte de La Grandville.
.c-w
deuil: Une messe anniversaire sera célébrée pour le repos de l'âme de S. A. la princesse Anna Murât, duchesse de Mouchy, à dix heures trente, le lundi 7 courant, en l'église Saint-Pierre de Chaillot.
Les obsèques de Mme Brandon, dont nous avons hier annoncé la mort, ont été célébrées dimanche, à Ballan-Miré, devant une assistance considérable et recueillie. D'émouvants discours ont été prononcés, rappelant les œuvres sociales auxquelles Mme Bran^don avait consacré sa vie.
M et Mme Casimir Alphen-Salvador, Mlles Thérèse et France Alphen-Salvadôr, nous prient d'annoncer qu'un service reliT gieux sera célébré cet hiver à Paris.' Les obsèques de la comtesse Renaui.dq Chérisey, née Fantauzzi, ont été célébrées en l'église Saint-Honoré d'Eylau.
Le deuil était conduit, en l'absence du comte Renaud de Chérisey, tenu éloigné dé la cérémonie par son état de santé, par MM. Henry, Marcel et Charles Bauche, ses fils; le vicomte Henri de Chérisey, son beau-fils MM. Crucien et Jean Fautauzzi, ses frères M. William Manès, le comte Jean de Chérisey, le comte de Montlivault et M. des Francs, ses beaux-frères. L'inhumation a eu lieu au cimetière Mont.parnasse.
Nous apprenons la mort de M. Charles Houette, inspecteur général honoraire des finances, administrateur de la Compagnie P.-L.M., officier de la Légion d'honneur. On annonce la mort subite de Mme Lyon de Larroc, en sa propriété de Chaumont-sur-Tharonne. Les obsèques auront lieu le samedi 5 septembre, à dix heures, en l'église Saint-Ferdinand des Ternes, o'ù, l'on se réunira. Le présent avis tient lieu de faire-pàrt.
Hier, nous avons annoncé la, mort de Mme veuve Godchaux, c'est de Mme veuve Auguste Godchaux qu'il s'agit.
avons le regret d'apprendre .la mort de la: eotntésse Hocatiart de T-urtot/ douairièrêy .Bée- Je -CattèviJle den MirvillçJ, pieusement décédée le 2 septembre, au château de Filières (Seine-Inférieure), dans sa quatre-vingt-septième année. Serigny. ,?
PETIT CA.R3STBT
« Heureux celui qui trouve femme », 1 plus heureux encore celui qui trouve l'adresse du tailleur Gueudet, 4, rue Rougemont, et se fait habiller par lui. « Chacun a ses défauts, ses costumes n'en ont pas. »
La perte du « Veniero'» L'épave aurait été aperçue
au fond de la mer ̃̃"̃;̃•
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LA Spezia, 3 septembre. Tous les scaphandriers civils et militaires disponibles sont partie, pour la Sicile, sur les lieux où l'on présume que le Veniero a disparu. Le sous-marin aurait été aperçu, renversé sur le fond de la mer, précisément à l'endroit où on avait relevé des traces de naphte. Le Sereno annonce que les familles dès membres de l'équipage du sous-t.inrin duraient été avisées officiellement- dé la.,pe^Çé de leurs parente respectifs. Le journal conclut qu'il no resté plus aucun doute sujfie deuil qui frappe l'Italie tout entière. Le sous-marin se trouve probablement & environ 90 mètres'- de profondeur, sur un fond de roches, dans la. zone où il avait -été placé en observation. Etant donné la profondeur et le fait que la coque ne pouvait résister à la pression subite, on peut affirmer que la fin de l'équipage a été immédiate.
Un télégramme de M. Emile Borel M. Emile Borel, ministre de la marine, vient, à l'occasion de la disparition du soùsmarin Veniero, d'adresser le télégramme suivant au ministre de la marine italienne « Veuillez faire part marine italienne sentiments inquiétude fraternellement éprouvés par marine française au sujet sort du sous-marin Veniero et vœux ardents qu'elle fait pour heureux succès des recherches, »
La prochaine croisière du «Pourquoi-Pas?» s
Saint-Malo, 3 septembre. Le PoUrguàiPas ?, venant de Cherbourg, est arrivé à Saint-Servan, son port d'attache, à la marée d'hier soir. Il doit en repartir doÀaïn' pour Brest.
Au cours de la nouvelle croisière qu'il va entreprendre, le docteur Charcot compte se livrer à des sondages dans le golfe de Gascogne pour son compte personnel.
'1', 1 Jt,q
ha petite chronique de l'Emprunt
Dans la région d'Hazebrouck
HAZEBROUCK, 3 septembre. Dans la réi gion d'Hazebrouck, les Flamands ont entendu l'appel en faveur de l'emprunt et souscrivent avec empressement.
MM. Mahieu, sénateur; Loucheur, ancien ministre Lemire et Plichon, députés. du Nord, et les autorités du département ont engagé vivement la population a souscrire. La Fédération nationale des combattants républicains adresse, en faveur de }'en)prunt à tous les anciens combattants un appel émouvant dont voici la conclusion « Au nom de nos souffrances, au nom de nos blessures, au nom de nos camarades tombés sur les champs de bataille. pour assurer à leurs veuves, à leurs orphelins, a leurs vieux parents, aux mutt'és, à toutes les victimes de la guerre, des pensions di gnes de notre pays. » 1;-1
LA .SAISON
(De nof envoyés spéciaux et de nos correspondants partîpvUêrs.y
Les Championnats de tennis
Les Championnats de Savoie (tennis) ont été disputés par un temps superbe". Les spectateurs furent .enthousiasmé Je la belle partie qui avait lieu entre Cochet et Couitéas contre Féret et Debuzelet-. Cochet était dans sa plus brillante forme, son partenaire Couitéas disait qu'il n'avait fait' que le regarder jouer Ce qui n'est pas tout à fait juste puisqu'il' a fait son devoir, lui aussi. Ils ont gagné le premier set, 6-2, et-piiis-Féret fait clés" 'prodiges; bien soutenu- -par son' partenaire, le jeune de BUzelet, ils sont allés jusqu'à sept jeux partout, et puis Cochet-C6uiteâé"'b4i't' gagné té 'deuxième set,
ft-fc ̃̃̃•,
II y avait aussi deux simples très, intéces- sant.s;Féret contre, Raisin, et Couitéas contre de Bùzelet.M.Féret étant contraint, de p&rïr poàr jouer à Boulogne dansée match Fran^ ce-Belgique, été obligé de scratcher avant la fin contre Raisin, qui rencontre Couitéas en demi-finale, et Cochet joue contre MartinouZerlendi en double messieurs.
En demi-finale, Couitéas-Cochet rencontrent Aubert et. le Japonais Fujisawa Zerlendi-Ferrier rencontrent Martin-Raisin ou Combet-Tresea- en double mixte. Cochet et Mme Vuillermet sont arrivés en: 'finale, et joueront contre Couitéas et Mlle Cochet ou de Buzelet, et Mme Balas dans le Ctianir pionnat de dames. Mme Vuillerniet joue contre Mlle Cochet, et la gagnante joue la finale contre Mlle Maurel, qui a battu, Mme Balàs.
:II y,a aussi des handicaps pour messieurs et double mixte.
Jeudi après-midi, tous les joueurs sont allés faire une; promenade sur le lac dans lé yacht à vapeur Eviana. Ceux qui. ne con? naissent pas Evian sont ravis de leur séjour ici, où septembre peut être. le. plus, beau mois, avec 'des couchers de soleil inoubliables.
SPECTACLES. Samedi .5 à 15 heures, 9° mâtinée musicale 'à 20 h. 30, au théâtre, Mon curé chez feç rÏGlifih .avec -Vilbert etv Jane Rayipôûd.••
Dimaiiche ,6: à..ïi h. 1d L'Assaut; -à
lahêilfés, concert sous la. direction de(,M. J; Çasult à' 20 h. 43, concert sous, la direç' tion de M. F'. Delgrange, avec te concours de M. del Pueyo.
Lundi 7 à 20 h. 30, Le Scandale.
Mardi 8: à 20 li. IJO. M. Beverley.
Mercredi -9 à 20 h. -45, grand concert sous la direction" de M. pé!ix Delgrange, avec le concours de M. Fernand Pollain. • Jeudi 10: à 20 h: 30, tournée Baret Poitche, ̃̃̃ Vendredi 11 à 20 h. 30, nu thé&tre, Le ~ert~re- de .-M. Poirier.
DE VICHY '̃- Mondanitiîs. Le vico.ttte et la vicomtesse de Veaux ont offert, au Thermal, un dîner auquel assistaient M- ne la g^néra'e e Ménokal, 'Mlle' de Dia^ Albertini, M. et Mme Gomez da Sylva.
Cette semaine é'galemont, des dlners;ont été offerts par le docteur Matza, M. G. de Beauville, de Cuba M. Duj.irdin de Witte, M. Martinez Ortez et M. <:t Mme Halbamiet, de Milan.
BAL. Devant le succès du bal des -Arts Décoratifs,. la direction du Casino epfja offert un second mardi soir, qui-a réuni une très nombreuse et brillante assistance. Nous en reparlerons. Spectacles. Lundi 7: l^ismWi^Àfee,, avec IS1 Albert. Lambert., 'J MaràfS Les Noces de^Figaro. avec Mme BittëV-Ciampi, -Mme '€esbron-Vi?eur, Mlle Yvonne Brothiér, M. Vieuillo.
Mercredi 9 grand concert de gala, sous la direction de M, Paul Paray, 9e Symphonie de Beethoven, avec Mmés CesbronrViseur, de Boulancy, M..faulet, M. Dufrànne. Jeudi 10 i'Fidelio, avec Mlle Jeanne Bourdon, M. Laffltte, M. Grommen, Mlle. Germaine Feraldy, M. Besserve, M. L. Marzo. Le spectacle sera terminé par L'Heure espagnole, avec M. J. de Trevi, Mlle ah,gusta Garcia. Vendredi 11 Si j'étais Roi,. avec Mlle Germaine Feraldy, M. J. de Trevi. .Saniedi 12 La Tosca, avec Mlle-Louise rilancinl, M. sÀmal. Le spectacle sera ter-
miné «par: le Ballet égyptien. .¡
8U|flœiénch&13 ^Mignon, avec Mlle Yvonne Allard, de l'Opéra-Comique M. Marcel Boudouresque,, de l'Qpéra-Comiique. DE BIARRITZ
CONCOURS Hippique.' La deuxième et la dernière journée du Concours Hippique, le Ie'' septembre, a remporté un grand succès. Voici les résultats `
Prix des Casinos. leur prix Nell, au marquis d'Havr'incourt, monté par M. Xavier Bizard, 4.000 francs.
2' prix Dick à M. François Barrier, monté par M. X. Bizard, 2.000 francs.
3* prix Serpolet II, à M. Bizard, monté .par le propriétaire, 1.00Û francs.. < "̃••. 4' prix, Nigger Soy, XM? F- ,P.arrier, monté par M. X. Bizard; 500' francs^
5' prixT:, Quibus, à MM. Desfosses et Brousset, monté par^M. Brousset, 500 francs.
6*.pnx ̃:> Lady*6 Memory, à Mme H.'Sarlin, monté par M- Sarlin,- 500 francs.
7' prix Torrino, à M. Missone; monté par M, X. Bizard, 400 francs.
'8' prix Ping Pong, à MM. Desmazières, monté par le propriétaire, 400 francs.
9' prix Ritournelle, à Mlle de Lacroix et M, de Rovira, monté par M. Roger de Lacroix,
40û:,franes.
-lO^prix Silver Fox, à Mme Paul Larregain, 300. francs; ̃ •
Flots et rubans aux chevaux Tigris et Surprise. Prix des dames. 1er prix Sauvai, au baron Perier de Larsan, monté par Mme Samazeuilh, 400 francs et objet d'art de 400 francs à l'amazone.
3* prix Bibbs. au baron Perier de Larsan, monté par Mme Samazeuilh, 300 francs et'objet d'art de 300 francs à l'amazone.
3' prix Le Cid, à Mlle de Lacroix, monté par Mlle Mezamàt de Lisle, 200 francs et. objet d'art de 200 francs à l'amazone.
4' prix Serpolet II, à M. X. Bizard, monté par Mlle. Yvonne de Lacroix, 100 francs et objet d'art de 100 francs à l'amazone.. Flots et rubans Anlar et Lady's Memory, montés par MUe Mchelle Sarlin Sylvia, monté par Mme Delas de Brardvilte Gipsy, monté par Mme la baronne de Bourdieu.
Reconnu parmi la brililante assistance Pue et duchesse de- Algete, duc de Taraames, duc de Gor, marquis et Mlle de Fuente-Hermosa, duc de San Lucar la Mayor, marquise d'Ai?éfl,ngues douairière, marquis et marquise d'Arcangues, sénateur et" Mme Le Barillier. M. et Mme de Ganderra, duc de Tarancon, colonel Foster, ̃Hon. Mr et Mrs Anson, marquis de BoJânos, (Jolorter Foster, marquis de Guadalmina, Mme de Cartassac, M. et Mme Maurice Labrpuc.he, M et Mme Atoell, Mme et, Mlle Sam Park, 'M. et Mme Chapon, M. Laborde, M.: Larctizab&L. M. Dasseriière, etc.
D'ARCACHON
Les Armes.* Le Tournoi international d'épée avait réuni les mei!leurs tireurs d'épée de la région. Ce tournoi a eu' lieu dans les jardins du Casino Mauresque, sous la présidence de M. Alban-Dulong. Voici les résultats Première jout-rSée; ̃> Tournois, individuels, finale 9 tireurs 1. M. Gallet (Arcachon) 2. M. Peyrinaud (Angoulême) 3. M. Bardon (Bayonne) 4. M. Peltier (Rouen) 5. M. Austchtzi (Bordeaux) S. M. Miette (Aviation Cazaux) ? M. de Vivie (Aixsachon) 8. M. Boine (Arcacion), 9' -M- àe. Heredia (Paris). a.. i\f. Gallet, de la saille d'armes d'Arcachon, a remporté 7 victoires sur 8 assauts. Deuxième journée. Tournois par équipes i. Cercle d'escrim» de Bordeaux, 2. Fédération du Poitou, 3. Arcachon.. ̃> .Régatos. Voici les derniers résultats Série des 8 m. 50 {3* manche, Coupe Çupi-
D'ÉVIAN
(ionT 1. Enchantement, à M. Meiffre. Cupidon,_
cjon! de- Rôthschild, abandonne au pren"eI'-l
a' M. Ph. de Rothschild, abandonne au premier
tour (échouage). CA Championnat de France, série des 8 m. 50. ];̃ Sphinx, à M. Morch, représentant la 1-ederation du Sud-Ouest; 2. Moûrato, à MM. Rouanet et Gouin, représentant les lacs et rivières. Série des 6 m. 50, journée du Championnat de France. Nouka-Hiva à M. Blanchy, représentant les lacs et rivières 2. Phoque, à MM. Veil et Fauquet, représentant la .Fédération du Sud-Ouest 3. Nanouk, à <M. Allard, représentant la Méditerranée-Ouest 4. Bilitis, à MM. Meiffre ef Beaumaine, représentant le NordOuest.
Au classement général,, le yacht Plwque vient en tête et gagne le championnat de France sous réserve d'homologation par FUnion t'es Sociétés
nautîqiieS françaises.
'̃ ;̃ DE DINARD Le ,ToU.Rr«:oi de Lawn-TeHnis, Le tournoi international du Dihard L. T. C. a obtenu cette année un succès sans précédent, tant par le nombre des engagés que par leur
qualité.
A noter en simple le succès de Rodel, un joueur dont les progrès s'affirment de jour en jour. Mlle Devé fut la grande triomphatrice, remportant le simple de dames et le double mixte avec A. Gentien, le jeune neveu de M. Pierre Gillou, président du Racihg-Clug de France. Dans le double de dames, après un premier set enlevé facilement, Mlle Devé et Mme Porée furent battues après une lutte formidable par Mme de la Mettnle et mfiss Stabbins, après une lutte homérique. Ce fut la grosse surprise du tournoi. Résultats
Championnat simple. Demi-finales Ailain Bernard b. N. Dëed, w-o Rodel b. Persin, 6-1, 3-6, 6-4.
Finale Rodel b. Alain Bernard, 6-4, 6-3, 4-6, 0-6, 8-6.
Championnat simple de dames. Demi-finales Mme de la Mettrie b. Mme Porée, 6-2, 4-6, 6-3 Mlle Devé b. miss Morte, 6-2, 6.4. Finale Mlle Devé b. Mme de la Mettrie, 7-5,
Championnat double. Demi-finales: A. Genlien, et M Bernard b. Bake et JThurston, 6-4, 6-0 Rodel et Persin b. capitaine Prévost et Cumming, 7-5, 3-6, 6-3.
Hnate A.GeBtien at-A.-Bernajid-'b.- Rodelict Persin, 6-2,6-1,. 3-6, ,3-6. >3, .v.^cf. Championnat double de dames. Demi-finales Mme de. Ia Mettrie et ̃miss' Stebbins'b. miss Mode et Mme- Prévost, 6-4; 3-6, 6.-3 Mlle Devé et Mme Porée b. Mrs Lyon et miss Sternberg, 6-1, 6-2.
Finale. Mme de la Mettrie et Mme Stebbins b. Mille Devé et Mme Porée, 1-6, 9-7, 7-5. Championnat double mixte. Demi-finales Mlle Devé et A. Gentien b. Mme Prévost et A. Persin, 6-2, 4-6, 6-0 Mme de la Mettrie et A. Bernard b. miss Stebbins et capitaine Prévost,
Finale Mlle Devé et A. Gentien b. Mme de la Mettrie et A. Bernard, 6-4, 6-2.
Parmi les dernières arrivées
M. Brenier, sénateur de l'Isère, et Mme et Mlle Brènier comte de Muh,' professeur Moure, de la Faculté de Bordeaux comte de Castro de Guimares, M. et Mme Wiesmann, M. et Mme Pujot-Montserrat, M. A. Maggiorini, M. et Mme E. Goyelin, M. Heude Lachenez, M. et Mme Pierre Grand, Mme Suzanne Dufayet, M. Sim Hart M. Ayad Massoud Moukki, Mme Tolmatoheff, Mr et Mrs Churchmann, Mme et Mlle Eclievai'rita, Mme et Mlle Arenaza
iM. Laurence de Lalande, ministre pilénipotentiaire M. Goniaux, député du Nord, et madame M. Labrousse, secrétaire général du Sénat M. L. de Coldovez, Mme Jeanne Gàst, M. et Mme Philips Henry, M. et Mme Osarrim Bey, M, et Mme Millaud; M.1 et Mme de la Hault, M. et Mme W. Falconer, chevalier Hooft, docteur et Mme Matza, M. Pineda de Mont, M. et Mme Medlicott, comte Michel Pierredon, M. et Mme
Gandolfi
-M. îMarlmeZ; Ortjz^^WnfA-.Mrs "B.P«l«f)V; 'M<.
ë~' i~é de Lai~ Ortiz et, Mrs. 'ij. 1<1.o1nAr.hi."I..
ét'Mme de Lara, Mr'et Mrs'X-H'. SnawtJoni. Mr
et Mrs G.-M. Fennelll, M. D.< Hall, M. P Hakherky, sénateur Davis Eikins, M. S. Elkins. M. liOUisJSpii'a, M. et Mme ,K. Goldmuntz, miss Gnfflth/Mme J. Zado'k, M. L. Bickert, M. Henri Michel, député des Basses- Alpes et Mme Henri Michel comte de Castronuevo, M. et Mme Solal, Mr et Mrs Ligènes, capitaine Eacharn, sir A. Napier
•M. et Mme Ballarin, M. G. Dujardin de Witte, Mrs A.JB. Willecox, M. A. de Luna, Mme C. Wurth, Mlle J. Woreeno, baronne Chadenet, M. Villegas, ambassadeur du Chili à Rome, et Mme Villegas, Mr et Mrs E. Puig, Mr et Mrs A.-R. Felloves, M. L. Doriga, M. J.. Hennessy, M. Mortiner Gordpn, miss L. Duncan, M. A. Pensabenne, M. R.-N. Anern, M. G. Adam, M. Ch. Gordon-Bois, M. Givatoslty, M. H. SiltoeMatt, M. et Mme E. de Longoria
Ai E- Montgomery, M. et Mme C.-P. Donnelly, M. A. Mascuraud, M. A. Aumeran, M. C.-F. Michelet, ancien ministre des affaires étrangères, délégué de la Norvège à la S.D.N., comte Sforza, ambassadeur M. de Stathalos, M. Epitalon, M. Chantemesse, M. J. Piccone M. et Mme J.-A. Abeesur, M. Manleher, M. et Mme Emery, Mrs Jennie Serg, M. Paul Echwège, M. et Mme Isi- dot Speyer, M. de Costa Gomez, Mrs Pauline Walpole, M. Frank, M. et Mme Albert Dufour, M. Henry Lehmann, M. et Mme Henriquez, M. Firmin Gémier, Mrs Dorothy Wright, Mme Louise Breohon, baron de- Strosel'i, M. et Mme Jacques Aghion, M. et Mme Carlos Rodriguez, M. et Mme Junot, Mme de Lopez, M. et Mme Jean Prats, M. et Mme Gracia, M. et Mme Sabina Suroa.
M. ut Mme J. de Marsillac, M. D'Ail Aste Livio,- -M. et- -Mme Kalil' 'Bey Mahmoud, 'docteur et Mme E. Tauilô.use, M. et Mme J. de Varville, comtesse Matuschka, M. et Mme. Fontes, Mrs Lizzi Wentworth, Mrs H.-P. Judson, M. J.-P. Isaac Lyon, M. et Mme Cosse Pilavachi, M. et Mme V. Vauclair, M., S.-H. Newgae, M. E. Gayrâud, Mrs S. \Symono,' M. Darribat, Mr et Mrs J.-L. Clawson, M. «t Mme L. Guernier, M. J.-(L. Elias, M. L. Borde
M. Jean Charpentier, M. Joaquim Llobet, M. A. Lenormand, Mr et Mrs J.-W. Black M. Henry Bum. miss Mildred Mudge, M. Imelda Serkis, M. Samuel Shashoua, M. et Mme Marcel Lecomte, M. Boiling, comte et comtesse de Lesseps, M. Emile Salmson, M. et Mme Georges de Ona, comte Albert de Moustier, M. Villoneva, M. Paul Leibel, M. Michel Navroides, M. et Mme Stéphane, M. Villarat, M. et Mme Beligradecieu, Mlle Elise Prat
Mme Lise Prat, M. Herson, M. John Faust, M J. Pascal, M. et Mme Belaiche, M. Martin Pl'umerel, M. Amoury de Lestrange M. et Mmes de Lachaisne Mme Roussy, Mme À.-G. Nyfland, M. Stoetwegen, Mr et Mrs Sand Homme, M. Pierre Franck, etc..
OE LA BAUVE
La saison très brillante à la Baule, où elle' va. battre son plein pendant septembre et octobre, y réunit les personnalités les plus marquantes de la colonie étrangère et du Tout-Paris.
Rencontré à la promenade
Prince Arsène de Serbie, marquise de Nieuil, M. ftiera, comtesse de Lapeyrousse, M. et Mme Sulzbach, baron et baronne de Nervo, Mr et Mrs Hick, lord Wlikinson, M. et Mme Ebarart, MM. Tanner, Air et Mrs Morris, Mr et Mrs Grunwald, comte :et comtesse de Groze, Alfred Bruneau, Paul Poiret, docteur Henner.
DE SAINT-JEAN-DE.LUZ
Au GOLF DE LA Nivelle. La saison se poursuit très brillante sur le parcours du golf de- la Nivelle. Voici des résultats des Coupes de Saint-Jean-de-Luz, qui mirent en ligne chacune une vingtaine de. concurrents
Coupe réservée. aux dames sur 18 trous. Finale Mlle Darriaux (22) b. miss Duckham (24),
4!~t 2.
Coupe réservée aux messieurs. Finale ,sur 36 trous Jean Thion de la Chaume (10) b. H. Brower (sera ton), 3 et 1.
Mlle S. Thion de la Chaume, avec 2 de handicap, avait été éliminée en demi-finale par miss Duckham par 6 et 4.
• ̃'•̃- DE SAINT-NECTAIRE
Mo.ndakités. Le prince Mohamet bey, neveu du roi d'Egypte, doit. partir pour Paris, où il séjournera quelques jours avant de se rendre à Londres.
M. Esscly bey est- parti pour Biarritz. M. F. de Heredia, l'escrimeur espa-
gnol bien connu, est depuis quelques jours ici.
On annonce • le -départ.' de professeur Armand-belille- et du- docteur Lestocquoy. ••• • '̃̃ • '̃' f^g ÇHAMQNIX Arrivées. ̃ S. M. la reine Amélie de Portugal est attendue ces jours-ci au Savoy Palace. La Reine vient rejoindre: LL • AA. RR. le duc et la duchesse Jean de Guise, prince Henri d'Orléans, princesse Françoise-Isabelle-.Marie d'Orléans, princesse AnneHélène-Marie d'Orléans, comte et comtesse Bruno d'Harcourt.
Citons encore parmi !es hôtéa de marque
Baron Maurice d'Astier, comte et comiesse L. Blondi. -̃̃
Les courses du Touquet
Brillamment commencée par les trois- réunions des 29, 30 et 31 août, la première saison des courses du Touquet-Parie-Plage. qui se déroule sur le magnifique hippodrome du bord de la Ganehe, dont la construction a coûté plus de 10 millions de francs, restera comme le plus important événement hippique de l'année.
Toutes les notabilités sportives et mondaines paraissent s'être donné rendez-vous cette quinzaine au Westminster Hôtel, le palace exceptionnellement, confortable construit l'année dernière en pleine forêt du Touquet, à cent mètres du Casino. Prochaines -journées de courses les 5-, 6, 12 et 13 septembre. Le Grand Prix du Touquet se courra le 12 septembre. Service spécial de trains pour chaque réunion.
Le Congrès de la paix
Un déjeuner au Quai d'Orsay
Le gouvernement a offert hier, à une heure, au ministère des affaires étrangères, un déjeuner en l'honneur des membres du Congrès, de la paix.
M..de Monzie, ministre de l'instruction publique, présidait.. o On remai'quait à ses côtés MM. Godarfr, ancien ministre du travail Richet, ment}bre de l'Institut Ferdinand Buisson, Alexandre. Israël, directeur du cabinet du président de Ja Chambre Le Foyer, secrétaire du comité d'organisation du Congrès. Au dessert, M. de Monzie a dit la satisfaction qu'il éprouvait de la réussite du Congrès. Il a proclamé le profond attachement de la France à la paix.
M. Richet a bu à la réconciliation de$! peuples par la science.
M. Loebe, président du Reichstag allemand, a remercié le gouvernement français d'avoir fait passer l'idée de paix du do-* maine de l'utopie dans le domaine des faits. On a raillé hier, dit-il en concluant, l'idée de l'arbitrage. Aujourd'hui on l'accepte. Il faudra demain accepter ridée du désarmement général.
La séance le discours de M. Loebe La première séance plénière s'est ouverte à deux heures et demie.
M. Charles Richet a rappelé que M. Loebe, président du Reichstag, avait voulu garder le silence à la séa.nce solennelle d'ouverture en raison, de l'absence forcée de M. Herriot, président de la Chambre française, mais a ajouté qu'il était particulièrement heureux de donner enfin la parole au représentant de la démocratie allemande. M. Xoebe, a dit notammeat: ,•;? Je sors du ministère, des affaires étrangères, où j'ai insisté sur le fait que la réconciliation des peuples devait se baser. non pas seulement sur les facteurs intellectuels et moraux, mais sur les éléments économiques. L'industrie américaine, par exemple, a pris un développement prodigieux qui forcera bientôt les nations européennes à s'unir plus étroitement. L'union douanière européenne est inévitable. A ce propos, je citerai les accords qui ont déjà lieu entre les représentants de l'industrie privée des différents pays, accords qui contribueront à abattre les barrières douanières. Ensuite, l'entente économique amènera la réconciliation politique. Nous acceptons tout règlement international qui flétrit la guerre comme un crime. Aucune question d'intérêt ou d'honneur national ne justifie le recours à un moyen tel que. la guerre qui cause des millions de victimes.
La question de l'arbitrage obligatoire a toujours préoccupé l'Union interpanementaire et les Sociétés de la paix. Nous voulons l'arbitrage
obligatoire.
Mais si l'arbitrage "obligatoire est adopté, le désarmement, devra suivre. Nous concevons le désarmement général tel. que le définit l'introduction à la 5' section du traité de Versaililes. Le désarmement partiel de certains pays nous semble seulement une étape vers le désarmement général.
De plus, le désarmement moral devra suivre la désaimement militaire. Et si le désarmement militaire peut être imposé par une nation victorieuse, le désarmement moral ne peut provenir que de la confiance réciproque et de 1'égalité absolue des droits entre toutes les nations. Si cette égalité n'était pas reconnue pour un peuple"de'Ti0"milli6ri5"d>habitants, un malaise géiïcrat s'ensuivrait.
Heureusement il n'en est pas ainsi. J'arrive de Marseille où l'égalité des associations ouvrières de toutes les nations a été reconnue au Congrès de l'Internationale socialiste. Il en a ét« de même pour les organisations chrétiennes, à,
Stockholm.
Notre génération enterrera l'idéaJ nationaliste avec toute l'idéologie du passé. A la place de, cet idéal, nous placerons celui de l'Internationafle dont un grand Français. Jean Jaurès, fut un des meilleurs serviteurs. Pour y parvenir, il n'est, pas de moyen plus efficace que la réconciliation franco-allemande. Crions aux hommes d'Etat « Achevez l'œuvre de législation internationale si bien commencée. » ̃M. Loebe termine en disant que « la réconciliation franco-allemande est une des conditions essentielles de la paix du mon-
de. »
Des télégrammes de M. Ramsay Macdonald et de M. Bénès ont été lus par le secrétaire général.
M. Doumergue reçoit,les délégués Le Président de la République a reçu, dans le courant de l'après-midi d'hier, à l'Elysée, les délégués du Congrès de la paix qui lui ont été présentés par M. de Monzie, ministre de l'instruction publique et des beaux-arts.
BOULOGNE SANS PAIN
Boulogne-sur-Mer, 3 septembre. ̃ Mettant leur menace à exécution, les boulangers de Boulogne et des environs ont fermé leurs magasins. ` -̃-̃̃̃• Les habitants font la queue devant les pâtisseries. Dans le quartier des marine, les ménagères se rassemblent et commentent en termes sévères la décision des boulangers.
Mais, cet après-midi, les représentants du Syndicat des boulangers ont informé le sous-préfet qu'ils acceptaient les conditions du préfet.
La fabrication du pain va donc être reprise immédiatement, et une réunion, à la.quelle assistera M. Peytral, aura lieu samedi prochain,
A NOS ABONNÉS '.1
Pendant les Vaicances, le FIGARO délivre des abonnements au numéro partout de n'importe quelle date le pria; de ces abonnements est de 0 fr. 25 pour la France et de 0 /r. 45 pour l'étranger car numéro.
DERNIÈRE HEURE
L'enquête sûr Mossoul -l'
Les thèses contradictoires
de l'Angleterre, et de la Turquie GENÈVE, 3. septembre. La séance du conseil de la Société des nations p-xir l'af- faire de Mossoul a attiré, ce malin, un te! public de journalistes et de curieux que le conseil; a dû' transporter ses. assises ̃dans une salle plus vaste, celle-là mêm'e où sië ̃geait, l'année dernière, la commission pour
le' jjrotdcolè de Genève..
Premières escarmouches
Le (ministre des affaires étrangères de Turquie, Tewfik Rouchdy bey, proteste contre la. conduite de l'Angleterre. dans l'Irak; il prétend qu'elle aurait fait violer les frontières par des avions.
M. Amery, ministre anglais des colonies, réfute les assertions du ministre turc. L'exposé de la the^e britannique M. Amery a fait remarquer qu'il était bien entendu que la souveraineté légale de la Turquie sur le territoire de l'Irak, souveraineté qui n'a pas été abolie, cessera le- jour même où- une ligne nouvelle aura été fixée par le conseil de la Société des nations.
Puis M. Amery a répondu aux arguments qui ont été mis en avant par le rapport de la commission, en prenant; soin de souligner en passant tout ce qui peut être favorable au rattachement de Mossoul au gouvernement de l'Irak.
Le ministre britannique a donné lecture des conclusions déjà connues de la comnmssion d'enquête. Il a déclaré que la question qui se pose aujourd'hui devant le conseil est de savoir si le gouvernement britannique est prêt à continuer auprès du gouvernement de l'Irak l'exercice du' mandat -qu'il avait reçu de la Société des- nations; ?-n •'̃ • '•̃• •̃•̃ En conclusion de son exposé, le porte-parole du gouvernement britannique au Conseil a déclaré que son gouvernement accepterait la suggestion du rapport de la commission d'enquête tendant à désigner un représentant de la Société des nations en Irak, pour la protection des minorités, mais à la condition qu'il soit fait de même en Turquie.
Le gouvernement britannique tient essentiellement à avoir une' bonne ligne frontière avec la Turquie et cela dans l'intérêt des relations entre l'Irak et la Turquie qu'il est désirable de maintenir aussi cordiales que possible.
Pour finir, M. Amery a renouvelé l'assurance que le gouvernement britannique s'inclinera devant toute décision du Conseil de la Société des nations.
La Turquie à soi tour
fait valoir ses droits
A 4 heures de l'après-midi. M. Briand donnait la parole au représentant du gouvernement turc, Tcwflk Rouchdy bey, ministre des affaires étrangères, qui a parlé pendant une heure et demie.
Le gouvernement turc, explique Tewfik Rouchdy bey. voit dans le rapport de la commission d'enquête une consécration éclatante de la fhèse-cfu'-il a toujours soutenue à propos, de Mossoul. Les commissaires n'ont-ils pas reconnu, en effet, que, juridiquement, le territoire contesté doit être considéré comme faisant partie intégrante de la Turquie pendant tout le.temps que cette puissance n'aura pas renoncé à ses droits. L'attribution du vilayet de Mossoul à l'Irak troublerait l'Etat turc jusque dans ses fondements.
̃ Le ministre anglais des colonies, M. Amery ayant exprimé le désir de répondre au représentant de la Turquie et celui-ci ayant, de son côté, à présenter de nouvelles observations, le conseil de la Société des nations a décidé de consacrer demain matin une nouvelle séance à Mossoik
L'OPINION DES AUTRES
LE CONGRES DE LA PAIX
'Comme on le sait, un congrès de la paix se tient à Paris. Cet événement n a rïen d'original, car ils sont nombreux les congrès de la paix qui se tinrent à Paris et l'on en verra d'autres.
-Victor Hugo n'en prêsida-vil pas- un éa 1854, à la veille même de la guerre de Crimée ? 2 Quoi qu'il en soit, les hommes pacifi- ques réunis en ce moment à la SorSonne et leurs travaux intéressent vivement 'la presse..
Voici en quels termes en parle M. Charles Maurras, (Action française) « Les'fabrications de la paix sont incertaines Il serait beaucoup pardonné à M^de Monzie pour cet aveu tiré de son discours au 24» Congrès universel de la paix, si toutes les autres phrases de ce discours ne semblaient combinées pour faire croire à ce dont il doute lui-même.
Ainsi, la paix n'est plus un simple vœu Ûv Tcœùr mal défini par l'intelligence. La paix est une affaire à régler entre experts, savants et compétents, c'est une grande idée « technique » à laquelle les profanes sont aussi incapables de s'élever qu'à ces profonds, mystères de haute mathématique élaborés entre MM. Painlevé, Einstein, Lucien Fabre et- trois ou quatre élus du beianeur. Que les peuples se taisent, et, le front dans la boue, attendent l'ouverture de la nuée et l'averse de la Justice
Mais à la première séance du congrès assistait M. Lœbe, président socialiste du Reichstag. Et sa présence n'allait pas sans inquiéter M. Pierre Fecvaque (Ave*air). Voici pourquoi
M Lœbe -est -animé des meilleurs sentiments à notre égard. Il l'a dit, et nous voulons le croire. Mais nous gardons cependant notre inquiétude. M. Lcebe, avec tout son parti, nous ne pouvons l'ignorer, réclame le rattachement de l'Autriche à l'Allemagne. Ne l'oublions pas, c'est la social-démoêratie qui a sauvé l'Empire de la débâcle. Elle a maintenu son unité, menacée. par le communisme en Bavière,, par les autonomistes sur le Rhin elle travaille, en ce moment, avec ardeur, à remplir l'un des buts essentiels de guerre des Hohenzollern. Et elle y parviendra, soyez-en convaincus. Grâce aux socialistes, la- Prusse, qui a frôlé reffondrement, sort de la sanglante aventure aussi puissante, aussi hautaine qu autrefois. En effet, la victoire des Alliés n'avait pas de sens, si elle n'aboutissait à détruire tout au moins à- dissocier, ce. bloc ,germanique qui pesait sur les flancs de la France. Et cela n'était possible qu'en unissant à l'Autriche, séparée des nationalités qu'elle opprimait,- le royaume catholique de Bavière, et en créant une République rhénane. C'est la social-démocratie, avec divérses complicités, qui leur a barré la route, qui a maintenu inlact, autant que faire se pouvait, le domaine des Hohenzollern.
La question des dettes Les milieux officiels américains escomptent une rapide solution
Washington, 3 septembre. Dans les millieux officiels du Trésor, on s'abstient rie commenter la composition de la. délégation française, car on Estime que si elte est animée du même esprit que la délégation américaine, et si elle est dans les mêmes dispositions que les négociateurs belces, c'està-dire si elle a l'intention d'aboutir à uno solution, le succès des négociations est virtuellement assuré.'
Le point de vue du Trésor américain a toujours été que le règlemient de la dette française est une condition essentielle de la stabilisation de la situation financière -.t économique de la France, aussi bien que du rétablissement d'une situation normale aux Etats-Unis.
Dans ces mêmes milieux, on considère que le fait que M. Caillaux a l'intention de ne faire qu'un rourt séjour à Washington est une indication sûre que les délégations ne perdront pas leur temps en vaines discussions, mais qu'elles aborderont immédiatement le vif du débat.
M. Mussolini
à la conférence diplomatique
Rome, 3 septembre. Une note officieuse dit que l'Italie sera certainement représentée à la Conférence diplomatique qui suivra la Conférence des experts. Elle ajout qu'il n'est pas impossible que M. Mussolini y intervienne en personne.
Les Anglais à Coblence
La haute commission interalliée serait transférée à Wiesbaden
Londres, 3 septembre. Une dépèche de Coblence à l'agence Reuter dit que les autorités allemandes chargées du casernement comptent que les Anglais, après avoir quitté la région de Cologne, viendront occuper Coblence, au nombre d'environ 2.000 hommes, qui seront répartis dans les villes des bords du Rhin, entre Remagen et Coblence.
On s'attend à ce que la haute commission interalliée des territoires rhénans soit transférée de Coblence à Wiesbaden.
La note des puktsaac s à la China Washington, 3 septembre. On annonce offieiellement que les Etats-Unis et les autres puissances sont d'accord sur le texte de la note à envoyer à la Chine en réponse à ses revendications. La note sera remise à Pékin dans les quarante-huit heures, fort probablement, • Voici les principaux points développés v Les puissances affirment de nouveau leur désir de réunir une conférence.
Elles promettent la nomination d une commission mixte qui étudiera la question de l'abolition progressive des droits d'exterritorialité.
La note sépare la question des responsabilités dans' les émeutes de Changhaï des problëiifflës1 généraux.- ̃̃
Accident de chemin de fer en Angleterre
Sheffield, 3 septembre. L'express de Manchester à Sheffield a télescopé un train de marchandises, près de la gare de Hope, cet après-midi, à 15 heures. Le choc a été violent Les deux locomotives ont quitté les rails et sont endommagées. Il y a plusieurs blessés, dont cinq grièvement, parmi lesquels le mécanicien et le chauffeur de l'express.
GENEVE
« Quel est le but de la France à Genève ? » -demande M. Dauriac (Homme libre) Son but ?
Recueillir autour des projets de pacte le maximum de sympathie et d'appuis accélérer la négociation de ces projets de façon à permettre à la S. D. N. d'enregistrer la demande d'admission de l'Allemagne, et même, si possible, d'homologuer les nouveaux traités empêcher, jusqu'à ce moment, la disparition du protocole et, en tout cas, sauver de ce dernier tout ce qui peut être conservé et ce qui peut compléter le réseau de sécurité européenne.
Et comme la première séance du Conseil de la Société .des nations a été consacrée à l'étude de la « question de Mossoul », c'est le sujet que traite M. René Lara (le Gaulois)
Sans doute le conseil remettra-t-il le soin de débrouiller l'écheveau de Mossoul à un comité nouveau qui s'efforcera de concilier la thèse turque et la thèse anglaise. Cela sera d'autant plus difficile que le cabinet de Londres est décidé au renouvellement de son mandat sur l'Irak pour les vingt-cinq années demandées par la commission d'enquête.
Si le conseil de la Société' des nations sort sans dommage du guêpier de Mossoul, il aura réalisé un tour d'adresse plus flatteur encore que celui de l'affaire de Haute-Silésie.
VA SITUATION EN SYRIE
Enfin la plupart des journaux, en an= nonçant la nomination du général Gan~çlin. aux côtés du généra) Sarrail, s'occupe de la « question syrienne ». C'est d'abord M. Gustave Hervé (Vic-
toire) qui écrit ces lignes amè-res
toire) qui écrit ces ilig11es uïnènes °
Savez-vous pourquoi enfin le maréchal Lyautey va sauter ? Parce que Sarrail était devenu impossible en Syrie, absolument impossible, on ne peut y toucher qu'en frappant en même temps, pour faire la balance, le maréchal Lyautey.
Lyautey a merveilleusement réussi au Maroc.
Sarrail a piteusement échoué en Syrie. · Vite qu'on les mette tous deux dans la même charrette Ainsi le veut l'égalité, républicaine, dans la République des camarades.
Mais M- du Mesnil (Rappel), 'loin cbô rendre responsable' le général Sarrail des événements malheureux de Syrie, l'en proclame innocent. « On acecuse à tort 4e général Sarrail «
Une telle partialité, tme telle animosité de partisans sont aussi fâcheuses, je ne me lasserai pas de le répéter, que les injustes attaques dirigées d'un autre clan contre le
maréchal Lyautev, •-••'•
Intérim.
Itouvelles Diverses Ii
:> La température
Probabilités pour aujourd'hui
Région parisienne vents Nord-Ouest faiblés, modérés, frais, nuageux, éclaircies, rares ..ondées, même temps régions nord et est,, beay, nuageux région sud.
Les incendies
La nuit dernière, :un formidable incendie' a détruit une usine de boissellerie de MM. Guyon et Azalini, près de Saint-Girons. Le feu se développa avec une telle rapidité que tout secours devint impossible La famine Azalini put néanmoins être sauvée par les fenêtres du premier étage. Les dégâts sont évalués à 200,000 francs. 1
.Le retour de l'Esthonieime
Le 27 avril, Anna Kikkos, domestiqué esthonienne au service de Mme Kepinoff, née Hélène Gàuginof, 72, avenue HenriMartin, disparaissait du domicile de. sa patronne en emportant deux colliers. et des bijoux pour la valeur d'un million., Arrêtée à Rome, le 16 juin, elle fut trouvée en possession du trésor.
Anna Kikkos est rentrée, hier, à Paris. Interrogée par M. Gorse, juge d'instruction, elle a fait des aveux complets et a été écrouée à la prison Saint-Lazare.
Poursuites contre des communistes Sur réquisitoire du procureur de la République, M. Delalé, juge d'instruction, a interrogé et inculpé M. Gaston Monmousseaii, ancien secrétaire de syndicat, de provocation de' militaires à la désobéissance dans un but de propagande anarchiste, comme gérant de la Vie Ouvrière, à la suite d'un article paru le 31 juillet. M. Monmousseau a déclaré qu'il ne répondrait qu'en présence de son avocat, Me André Berthon. D'autres poursuites seront exercées.
Les tragiques amours d'un sexagénaire Aux environs de Caen, M. Alexandre Dencau, âgé de soixante ans, après une courte discussion avec sa maltresse, Mlle Suzanne Gidon, qui en a dix-neuf, a tiré sur elle six balles de revolver et l'a blessée grièvement. Il s'est tiré ensuite trois-balles dans le ventre, mais il a eu la force de faire six kilomètres avant que les gendarmes aient pu l'arrêter et le faire trans porter à l'hôpital dans un état presque désespéré.
Un escroc
Les inspecteurs de la première brigade mobile ont arrêté, à Man!3b, le nommé Henri Paschal, âgé de trente ans, qui avait commis de nombreux vols, abus de confiance et escroqueries dans 'les arrondissements de Versailles et de Fontainebleau. Il était re- cherché depuis 1918 par le Parquet de Versailles.
Récemment, il avait volé des bijoux de valeur au préjudice de Mme Joussard, rue Casimir-Périer, à Fontainebleau. Il était, en outre, l'auteur principal du vol d'une automobile commis à Paris au préjudice d'une artiste fort connue au music-hall mais l'amnistie lui avait permis de continuer ses exploita.
Paschal a été écroué à la prison de Mantes, en attendant' son transfert à Fontainebleau.
Argus.
UTGiôN D'HONNEUR Sous-secrétariat des régions libérées
Est nommé chevalier 'Mme veuve Loui?; Deshayës; née W-ahl.
Le œuvres it Paris-U iversité-Clab
Lp. Section sportive de l'Association générale des étudiants a ouvert une importante souscription au profit de ses œuvres d'hygiène, dont la plus importante est l'aménagement de la Cité universitaire. Les sommes recueillies serviront donc à améliorer d'une façon générale la vie matérielh' de l'étudiant de Paris. MM. Jacques Waïss et Henry Cliquennois sont chargés de recueillir les souscriptions.
Une mission éconoffliqw française en Tehôco-Sloïaquie et m Potyjna
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Le comité national des conseillers du commerce extérieur, sur l'invitation de M. Novak, ministre du commerce de TchécoSlovaquie, adressée à M. Etienne Clémente!, ancien ministre des finances, président du comité, organise cette année, sous le patronage du ministre du commerce, une mission d'études qui, à l'occasion de la Foire de Prague, se rendra en Tchéco-Slovaquie pour y étudier les possibilités de collaboration industrielle et commerciale plus étroite entre la -France et les pays du centre européen. ̃̃•̃̃••̃
Cette mission sera ainsi composée MM. Pierre Famel, président du Comité d'organisation française de la Foire de Prague, viceprésident du Comité national des conseillers du commerce extérieur Armand Meggle, directeur du Comité national des conseillers du commerce extérieur Maurice Mosnier, secrétaire générai du Comité général permanent des Foires à l'é-,tanger Lazare Digonnet, présïdent du Comité régional de -Marseille des conseillers du commerce extérieur, importateur, juge au tribunal de commerce Maurice Nouvion, président du Comité régional de Dijon, des conseillers du commerce extérieur^, industriel, fàbricant de noir pour fonderie Edouard Fouque, vice-^président du Comité régional de Marseille, des conseillers du commerce extérieur, négociant, exportateur de produits coloniaux G. Digonnet, président du comité républicain de Lyon, fabricant de soieries Dimitri Peress, conseiller du commerce extérieur, président de la Société industrielle et commerciale du cycle et de l'automobile Compassieur, président du Comité d'organisation de Marseille Paul Fromont, conseiller du commerce extérieur, négociant en vins Lucien Mizeier conseiller du commerce extérieur, fabricant de soieries Maurice de Las, ingénieur, président de la Chambre syndicale de la navigation automobile Louis Sossler, industriel droguiste Jean Morin, négociant en --vins Georges Poitte. industriel H, Gresillon, directeur des établissements Laffly.
La mission arrivera le 6 septembre à Prague, où elle sera1 reçue par notre attaché commercial, M. Blanc.
TSÎle assistera à l'inauguration de la section" française de la Foire et elle profitera de son séjour à Prague pour visiter et étudier le mécanisme des grandes usines et sociétés commerciales de cette ville et de sa région. C'est ainsi qu'elle visitera, à Pilzen, les Etablissements Skoda à Karlsbad, l'usine de radium Joachimsthal, les usines et établisements métallurgiques de Maravaska-O&trava.
Quittant la Tchéco-Slovaquie, la mission se rendra ensuite en Pologne où doit être inaugurée, le 12 septembre, l'importante section française de la Ve Foire internationale d'échantillons de Lwôw.
v Une série de démentis La présidence du Conseil dément formellement l'information d'origine étrangère qui annonçait, ce matin, la prise de Soueïda1 pa/r les Druses, à la suite d'un violent combat: Un télégramme" du général Sarrail est arrivé, ce soir, mentionnant, qu'une fusillade s'est produite dans la région de Soueïda, sans que la situation en ait été modifiée. L&| nouvelles relatives à de prétendues mutineries militaires sont complètement dénuées dé fondement.
Les grévistes de la banque ont -commencé à appliquer les méthodes d'action directe Comme nous t'avons indiqué, les grévistes de la" banque au lieu d'écouter les conseils que leur donnait la majorité du comité national do grève ont préféré suivre les orateurs qui surent trouver des accents pathétiques pour leur faire voter un ordre du, jour de grève à outrance et d'action directe. Mais la. nuit porte conseil et, hier matin, le bloc des grévistes s'est trouvé quelque peu effrité par d'assez nombreuses défections. Il fut tout d'abord assez difficile de 6 en rendre compte aux réunions par établissement, tenues à la Bourse du Travail, car l'immeuble municipal présentait encore l'animation des plus beaux jours de grève. Mais déjà, .quand les grévistes se dirigèrent vers le Gymnase Japy, où ils étaient convoqués en assemblée générale, le découragement et la lassitude se lisaient sur bien des visages.
Au lieu d'aller au meeting avec leur entrain ordinaire, les femmes, par petits groupes, causaient mystérieusement de rentrée, cependant que des « jusqu'auboutistes », avisant le manège, stigmatisaient, dé temps en temps, les trahisons éventuelles \u Gymnase Japy, le doute n'était plus possible. L'immense salle présentait de très grands vides alors que la veille elle était pleine à craquer.
Nouvelle tactique
et nouvelles revendications Mais si les effectifs des grévistes ont diminué notablement, les militants syndicalistes, la plupart de la C. G. T. U., qui sont maintenant à la tête du mouvement s'emploient à décupler l'ardeur combative de leurs troupes fidèles.
« Tout d'abord, leur a expliqué M. Lépine, vous allez dire que vous ne! voulez pas de l'indemnité proposée, que vous ne réclamez pas le paiement des journées de grève, mais que vous exigez, dès à présent, une augmentation de cent francs par mois, l'institution d'un conseil de discipline, la revision des salaires et la fixation immédiate du salaire minimum.
» Et puis, nous allons changer nos méthodes d'action. »
La tactique préconisée se résume ainsi « Action de débauchage exercée en masse sur une seule maison -action violente contre les « jaunes » pas de collision avec la police. »
Cette nouvelle tactique devait être appliquée l'après-midi même, à deux heures, contre une succursale dé la B. N. C., rue Scribe, où les grévistes étaient convoqués. Incidents boulevard Voltaire Déjà le matin, boulevard Voltaire, des bouteilles d'encre avaient été projetées contre la façade de l'agence A. J., des glaces avaient été brisées à l'agence J. et, en même temps, les grévistes avaient lancé des tomates à l'intérieur.
Les bagarres de l'après-midi A deux heures, heure fixée pour l'offensive contre la succursale de la B. N. C., rue Scribe, plus d'un millier de grévistes, qui attendent depuis quelques instants dans les voies avoisinantes, se précipitent vers 1 entrée. Ils ne peuvent empêcher la rentrée au travail, mais ils poussent des cris hostiles à l'adresse des employés fidèles, et ils tentent de 'forcer les portes. Les gardes municipaux de service s'y opposent énergiquement. Les cris redoublent et des pierres sont lancées dans les glaces. On entend le bruit du verre, brisé,cependant <4ue rapidement, de l'intérieur on baisse les rideaux.. ̃ Des renforts de police arrivent et les bagarres. commencent. Mais les manifestants ne se retirent pas. Ils crient toujours à tueté" te «Nos 100 francs, nos 100 francs » et continuent il jeter des pierres.
A 2 h. 15, la manifestation se poursuit très violente. Un moment, Je service d'ordre, notoirement insuffisant, est déborde 1 les grévistes s'emparent des panneaux de publicité et les brisent, et de nouvelles bagarres éclatent en divers points de la rue Scribe. Des arrestations sont opérées assez difficilement, car les grévistes volent tout de suite au secours des prisonniers. Enfin, la police établit deux barrages, l'un rue Auber et l'autre rue des Mathurins. La circulation restera interrompue jusqu'à trois heures. Pendant ce temps, les grévistes continuent à manifester. Quelques-uns réussissent à s'infiltrer et tentent un nouvel assaut contre la banque. Finalement, vers 3 heures un quart, les grévistes pressés par le barrage de la rue Auber se retirent en criant à leurs camarades retenus vers la rue des Mathurins « Place de l'Opéra !» e
Ils ne vont pas loin. M. Nordez, 1 un de leurs chefs,est arrêté. Ses camarades veulent le- délivrer. C'est en vain. Le prisonnier est emmené au poste de l'Opéra devant lequel pendant une dizaine de minutes une centaine grévistes crient « Lâchez-le Lachez-le ». mais les agents interviennent et le calmé renaît. Cette manifestation a duré une heure.
Une tentative
contre le Crédit Lyonnais A ce moment, les grévistes sont disséminés. Au nombre de quelques centaines,ils se concentrent de nouveau et se dirigent boulevard des Italiens, vers le Crédit Lyonnais. Mais l'établissement est protégé sérieusement par des gardes et des agents. La manifestation ne dépasse pas le trottoir d'en face où cependant quelques manifestants sont encore arrêtés.
Et ainsi se termine cette première journée de mise,- en application des méthodes de sabotage et d'action directe. Les grévistes n'en, retireront aucune sympathie. Robert Chénevoix.
FAUSSE RENTRÉE
Il nous fuut signaler des incidents d'un autre genre. Lés "grévistes. de la Société Générale et du Crédit Industriel et Commercial se sont présentés au travail. Dans le premier établissement, on leur a demande u~ de signer des lettres de réintégration afin d'examiner les cas personnels. Les grévistes s'y sont refusés et sont revenus à la Bourse du Travail.
Dans le second, quatorze révocations ont été prononcées et les révoqués devront pour rentrer adresser des demandes, de réintégration.
s: Une demande de secours pour les grévistes
M. Copjgneaux, conseiller municipal du quartier des Epinettes, vient de déposer sur les bureaux des assemblées communale et départementale une proposition tendant à allouer aux grévistes des banques une somme de 150.000 francs, à titre de secours. Le budget de la Ville de Paris participerait à la' dépense pour 100.000 francs, et le budget du département pour 130.000 francs.
Le plus grand cuirassé du monde a été lancé hier
Londres, 3 septembre. Ce matin, a été lancé Je plus puissant cuirassé du monde le Nelson,' qui. transportera .1.500 combattants et dont l'entretien coûtera 200:OQ0 livres sterling par an. Il ira, en 1927, renforcer la flotte britannique de la Méditerranée.
HGARO~THEATRE
C0DRRÎER1STHEATRES
LA RENTRÉE DES VEDETTES
Demain soir, rentrée des artistes qui ont fait le succès de Pas sur la bouche, J'opérette triomphale d'André Barde et Maurice Yvain, au Théâtre des Nouveautés Régine Flory et Jeanne Cheirel, Berval, A. Lamy, Pauline Carton, C. Champeli et Robert Darthez et Pierrette Madd.
Répétition générale
A LA Renaissance, à 2 h. 45, répétition générale de le Concierge revient de suite, vaudeville en trois actes de MM. Jean Kolb et Léon Bélières. 1
l, Première représentation
A LA RENAISSANCE, à 9 heures, première à bureaux ouverts de: le Concierge reoient de suite.
Ce soir
A L'OPÉRA, à 8 heures, Hérodiade (Mmes J Cros, G. Caro, L. Barthé MM. Perret, Lanteri. Boidon, Dalerant, Carbelly, Régis. Danses: Mlles Brana, A. Bourgat, Y. Franck Cébron, Simoni, Morenté, Terwort). Orch. M H. Büsser. A LA Comédie-Française, à 8 h. 30, l'Ami Fritz (MM. G. Berr, A. BrunotLaf on Drain, Ledoux, P. Bertin, Falconmer Mmes H. Duflos, C. Fonteney) 200e représentation, le Passant (Mme Weber, M. J. Veber).
A l'Opéra-Comique, à 8 heures, Louise (Mlles J. Myrtale, Ferrat, H. André MM.Oget, H. Albers, Niel, Guénot, Morturier). Orch.: M.
M. Frigara.
Au GYMNASE, à 6 h. 30, le Fauteuil 47 (Gaby Morlay, Arquillière, Alice Bonheur, Georges Tréville, Charles Deschamps, Flora Delion; Gal|pt. lean Skv et Alfroy).
A LA PORTE-SAINT-MARTm, à 8 h. V>, Madame Sans-Gêne (MM. Dulac. Coizeau. Chabert, Almette Mmes Paule Andral, Gina Niclos, Dyl-
ma, Chapelas).
"'I^Théatiœ Sahah-Behnçmw B h. 30. mon curé chez les riches, avec MM. Marco, H. Monteux, Maxime-Ury, Mmes Jeanne Delys, Je.hanno et Cassrve. (D.m. et fêtes. m»t *7 h W>. A LA GaitÉ-LyRIQUE, à 8 h. 45, Mam zelle Nitouche (Mmes Denise Cam, Yv. Yma Palmier!; MM. Détours, Asselin, Gérardy, rrediam, Uupré). Danses: Mlle Capri.
Au Théâtre DE PARIS, à 8 h. 45. la Vérité toute nue pour les représentations de M.Max Dearly. Au PALAis-RoYAL. à 8 h. 4V le Monsieur de cinq heures (MM. Ch. Lorrain, Géo Leclercq, Robert Vattier Mmes Lucienne Givry, Suzanne Bemi. Dolly Spring).
A L'ATHÉNÉE, à 8 h. 45, les NouOeaux Messieurs (Andrée Féranne, Jean Capoul et André Nicolle).
Aux BoUFFES-PARISIENS, à 8 h.45, P.L.M. (MM. Georgé, Gustave Nelson Mmes Allems, Eliane de Creu*). R
Au GRAND-GUIGNOL, à 8 h. 45. Un accès de jalousie, Gardiens de phare, la Dame de Bronze et le Monsieur de Cristal, Un crime dans une Mai- son de fous, Mon cher confrère. Mat. merc, sam., dim. et fêtes. ~r <
Au Théâtre Femina, à 8 h. 45, Agnès ef son chat (Mmes Marie Dubas, S. Fillacier, A. Archer, F. Bernard. C. Delyne MM. Jacques Destrel G Lecomte, L. Scott et M. Marcel Vallée). Au Théâtre DAUNOU, à 8 h. 45, Elle ou moi (MM. Harry Baur, J. Gaudin, A. Héraut, J. Hubert et Koval Mmes J. Saint-Bonnet, G. Charley, M. Peuget, S. Sandré et Davia). Au Théâtre DES Nouveautés, à 8 h. 45, Pas sur la bouche (Simone Cerdan et Henri-Laveme et Mary-Heit, Germaine Kyra, Dangelys, B. Berty et José Sergy et Marcel Franck). A LA COMÉDIE-CAUMARTIN, à 9 heures, Un déjeuner de soleil (Mmes Spinelly, Ellen Andrée, N. Malber MM. Morins, Gobet et Irène Wells et Debucourt.
Au Théâtre DE L'EXPOSITION, à 8 h. 45, (les English Players), la Lumière qui s'éteint, de Rudyard Kipling.
Comédie-Fiunçaise. Mme SegôndWeber jouera ce soir, pour la première fois, le rôle de Silvia, dans le Passant.
Opéra-Comiqtje. Demain soir, l'Opéra- Comique donnera une représentation de la Vie de Bohème, chantée par Mlles Bovy en représentation Corney MM. Sterlin, Bourdin, Rousseau, Dupré, Guénot, Mesmaecker.
On commencera par Paillasse interprété par Mlle Julienne Marchai MM. Luzi, André Allard.
Thkathe DE l'Etoile. C'est M. Dioc que MM. Choisy et Jouvin, directeurs du Théâtre de l'Etoile, ont chargé de diriger l'orchestre de l'opérette de M. Pierre Veber, musique de René Mercier, le Péché capiteux, dont la répétition a été annoncée pour le i5 septembre.
Grand-Guignol. La direction d'un théâtre du Canada ayant annoncé, sans droit, dans la presse une série de représentations du Théâtre du Grand-Guignol, MM. Choisy et Jouvin, directeurs de la scène de la rue Chaptal, ont adressé une réclamation à la Société des Auteurs, qui est intervenue pour faire prononcer l'interdiction.
Capucines. Réouverture, mercredi prochain, 9 septembre, avec Quand on est trois. la triomphale comédie musicale de MM. Pierre Veber et Serge Veber, lyrics de M. A. Willemetz, musique de M. Szulc et tous les créateurs Mlles Edméc Favart, Christiane Dor, Marthe Derminy MM. Jean Périer et Louvigny, etc.
Maxime Girard.
8KGTACUS& CONCERTS
Aujourfl nui
Même spectacle que le soir .s •
A l'Olympia (2 h. 30).
Ce soir
AUX FOLIES-BERGERE, à B fi. 30, la nouvelle super,revue de M. Louis Lemarchand Un soit de
jolie.
Au CASINO DE PARIS, à 8 h. 30, Paris en fêle nouvelle version de la revue Bonjour Paris (Panisys, Mitty et Tillio, Dutard, Serjius, Yvonne Curti, Lily Mounet et les 16 Lawrence Tiller
¡¡irl's).
A L'OLYMPIA (Central 44-68), à 8 h. 30, Charles de Rochefort, Alibert, Karsakowa et Lorenzi, etc. De 5 à 7, Dancing. Entrée 3 francs. AU PALACE (Tél. Berg. 44-37). à 8 h. 30, Raquel Meller dans Vive la Femme Ma plul belle revue du monde 150 artistes 45 tcbleaui 1.500 costumes.
Au MOULIN-ROUGE, à 8 h. 30, la revue d'automne Mieux que nue, avec Biscot, Eomonde Guy, Van Duren, Argentina, Berley, Oy-Ra et Baldini, les Hermanos Williams et Dréan les 18 Gertrude Hoffmann Girl's.
A L'EMPtRE (Tél. Wagram 60-58). Musichall-cirque. Grand gala avec le grand mime Severin, Jacques Inaudi, Rose Amy, 25 chevaux, 5 lions, 20 attractions. ..o n~
Au Concert Mayol tTeL Gut. 68-07). La aouvelle revue à grand spectacle Très excitante, 15 tableaux avec Isabelita Rutz 250 artistes 1.200 costumes.
CHAMPS-ELYSÉES Music-Hall, à 8 h. 30,
Elvire Popesco et Louis Verneuil dans Du son: sur l'hermine Général La Vine, l'Homme qui fait rire le Shah Nyota Inyoka, 10 attractions. Au ClNÉ CARiLLON, 3Û, boulevard Bonne.Nouvelle. Les Nibelungen (La mort de Siegfried). Vu l'importance de ce film, trois séances seulement par jour de 2 h. 30 à 5 h. de 5 h. à 7 h. 30. Soirée à 8 h. 40. Orchestre Pickaert. Fauteuils à 3, 4 et 5 francs.
Au Nouveau-Cirque (251, rue Saint-Honoré), à 8 h. 30. Les super-clowns Antonet et Béby, Taft. Formidable programme. Jeudi, samedi, di- 1- manche, matinée.
Au CIRQUE D'HIVER, à 8 h. 30. Les célèbres Fratellini, les éléphants musiciens de M. Rossi, la cavalerie de M. Kônyot, 20 attractions nouvelles et originales. Matinées jeudi, samedi et dimanche. Au CIRQUE DE PARIS (Ségur 31-90, Ecole Militaire), à 8 h. 30, matinée jeudi, dimanche. Les Pompoff, célèbres clowns espagnols la course aérienne automobile et 15 attractions.
Madeleine-Cinéma, à 8 h. 30, La Rançon, avec Alice Terry et Conway Tearle.
La Fêle des Caf-Conc' organisée au profit de la Maison de Retraite des artistes lyriques (Fondation Dranem) aura lieu au Vélodrome Buffalo, le lundi 28 septembre prochain,; à 2 heures.
Au Cirque Medrano, réouverture ce soir, vendredi. Grandes attractions les hommes volants, la cavalerie, les clowns Chocolat et Atoff, Carlo, Mariano et Porto, etc. L. de Crémone.
MATINÉE f\ a %J ma O 9 A SOIREE
MATINÉE 1 !A P ASS b 1j2
à 2 h. 1/2. U L Il T B A A 8 h. 1/2
DEBUTS DU ROI DU CINEMA FRANÇAIS R CHARLES DE Bp O C H. E F O RT
B « CH^S DE ROCHE » la,
A L 8 B E R T 1 eKtAÊSiKEoNwA!
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DE 5 à 7 CONCOURS de DANSES Entrée 3 f.
"ELVIRE POPES CO Louis ~S dans DU SANG SUR L'HERMINE Le célèbre « GENERAL LA VINE » i'Hamjnc qui a fait rire 1eShah
aux CHAMPS-ELYSEES MUSIC HALL
Cinémas
AU CAMEO 32, Boulevard des Italiens, 32
A PARTIR DE DE1V3AIN La grande tragédienne JD8wn TRllllBD&E dans la plus périlleuse de ses créations
SON ŒUVRE
MADELEINE Ci^EflA Nouveau programme
ALICE TERRY «CONWAY TEARLE dans s
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GÂUIOIT-PÂUŒ AUJOURD'HUI VENDREDI 4 SEPTEMBRE GALA DE REOUVERTURE Programme exceptionnel
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Un fou tire sur les passants
Il tue deux enfants, blesse
deux autres personnes, et finalement, est abattu par un agent -1
ALBI, 3 septembre. Un effroyable drame a mis en émoi la population d'Albi. André Gantier, âgé de 26 ans, devenu subitement fou furieux, se barricada dans sa maison et tira sur les passants.
Il tua deux enfants de. et 12 ans et blessa deux personnes.
La police muni :ipa!e, prévenue i'Timédia terri en intervint et tenta de rapturer l'aliéné Gantier sortit alors de l'immeuble 'et tira sur les agents et les passants. Un agent, muni d'un fusil, que lui avait prêté un habitant, fit fen et ulteig'vt le dément à la face. 11 ressort de l'enquête que le (meurtrier était devenu fou à la suite d'une agression nocturne dont il fut 'l'objet 11 y a quelques semaines. Depuis, il se croyait persécuté par les communistes ainsi qu'en atteste un mot trouvé sur la table de sa cuisine, persécutions d'ailleurs purement imaginaires.
Un monument à l'aviateur Maneyrol
̃ PaimSCeuf, 3 Septembre. Lo 11 octobre, aura lieu à Frossay (Loire-Inférieure), pays natal de l'avialeur Maneyrol,- 'sous la prési dence de M. Laurent, Eynae, l'inauguration, du -monument élevé, àla mémoire du champion du vol, à voile.
LE FIGARO AUX ETATS-UNIS
LES ARCHEOLOGUES SE DISPUTENT CARTHAGE
Rome victorieuse, qui ne pouvait compter sur aucune Société des naJ itions pour se protéger contre le retour ̃offensif de ses ennemis, prenait-, $ l'égard des peuples qu'elle avait vaincus, des mesures d'une efficacité décisive.
C'est ainsi qu'après la troisième guerf res punique, Scipion l'Africain, ayant définitivement mis fin à la puissance de Carthage, fit raser la ville, proféra des malédictions sur les ruines, et voua à la colère des dieux quiconque tenterait de les relever. •
Mais il avait compté sans tes archéologues.
Depuis plusieurs siècles, des fouilles ont été entreprises pour mettre à jour la grande cité qui, dans l'ancien monde, exerça si longtemps son hégémonie sur là. Méditerranée. Le mystère de Carthage n'a pas- encore été pénétré. C'est en vain que des hommes épris é& ï 'antiquité et venus de divers pays se sont successivement consacrés à cette grande taeuvre. Lai péninsule, sondée dans tous les sens, a gardé son secret. De l'écla*itante civilisation punique, les seuls vestiges qu'ait révélés le sol se réduisent à un temple de Tanit et à des nécropoles.
On conçoit, du reste, que des fouilles de cette importance entraînent des dépenses considérables. Les archéologues étrangers ne disposaient, jusqu'ici, que de modestes ^capitaux, et le service of fi* ciel de' la Résidence générale n'est doté, pour toute la Tunisie, que d'un crédit qui représenterait une annuité à peine suffisante polir l'exécution d'un programme applicable aux seules recherches .de Carthage.
L'échec auquel avaient abouti les différentes fouilles a permis de croire que les ruines de la cité punique avaient disparu, où s'étaient mêlées à des constructions élevées à une époque ultérieure.
Néanmoins, des doutes subsistaient sur la valeur dé certaines iéxplicatiôns. Leur invraisemblance a frappé, il y a quatre ans, un jeune Américain, le comte de Prorok, attiré en Tunisie par la séduction que le mystère, de Carthage exerçait sur lui.
Il résolut de reprendre les fouilles et d'y employer sa fortune et les ressources importantes qu'une campagne, mertée parmi les intellectuels des EtatsUnis, lui avait procurées. Une mission fut constituée par ses soins, il la mit à la disposition des autorités françaises de Tunisie, sans autre" condition que celle de. pouvoir réserver aux musées a-nïéricains les doubles ou des moulages des œuvres- d'art qu'il découvrirait. L'offre d'une pareille collaboration ne reçut pas de la part du service archéologique de Tunis l'accueil empressé qu'on était en droit d'espérer. Certains représentante de la science officielle considéraient la région de Carthage comme leur domaine l'archéologue américain leur apparut comme un intrus. Ce n'est qu'après bien des difficul-
L'ORIENTATION PROFESSIONNELLE
L'une des principales préoccupations des éducateurs et psychologues américains eet de guider la jeune génération dans le choix d'une carrière.
A cet effet, M. Holmes W. Merton, qui s'intitule lui-même « vocatkmal counsellor » (c'est-à-dire conseiller pour le choix d'une profession), vient de publier, chez Funk et Wagnalls, à New York, un gros ouvrage de 322 pages portant ce titre How to choose the right vocation (Comment choisir la carrière qui convient). Ce volume, recueil de tests d'aptitude intellectuelle, nous apprend qu'il existe « 1.406 carrières 362 professions, arts et sciences, 344 carrières d'affaires (businesses) et 700 métiers (trades) ». Les sujets bien doués n'ont que l'embarras du choix 1
D'autre part, l' « Institut Merton, dont l'adresse est 36 West 44 th Street, NewYork (ceci pour les incrédules), possède dit une annonce récente du New York Tirnes des « analystes expérimentés » gui, après examen du visage de l'intéressé ou de « photographies non retouchées », déterminent « scientifiquement » quelle est la carrière où il doit s'engager.
Si, après cela, le dicton « the right man in the right place » reste un vain mot, ce ne sera pas la faute des techniciens « scienjtîfiqUes » de l'orientation professionnelle 1
La grande famille anglo-saxonne
A une récente séance de oroaucasting de la station britannique de T. S. F. « 2 LO », M. Sinclair Lewis, le célèbre (romancier américain (qui vient de terniiîier une pièce politique intitulée Ctty Bail), a déclaré qu'Anglais et Américains se ressemblent de plus en plus, parce qu'ils deviennent de plus en plus (naturels.
« II fut un temps, dit M. Sinclair Lewis, où les Anglais considéraient les JAméricains comme des individus foruyants, et où les Américains considéraient les Anglais comme des snobs. JAujourd'hui, les uns et les autres se rendent compte qu'il y a, des deux côtés de l'Atlantique, des hommes de toute espèce bruyants ou calmes, hautains ou généreux. Pour comprendre la ressemblance des deux races, il suffit de les rencontrer dans des pays comme l'Italie ou- l'Espagne Anglais et Américains se considèrent tout naturellement comme des représentants â'utte seule et même uration,
»Un Américain da Boston diffère moins d'un Londonienr que d'un propriétaire de ranch dans le sud-ouest des Etats-Unis. Un d&n d'Oxford ressemble bien plus à un professeur de Harvard qu'à un pêoheur des Hébrides, ou qu'à un mineur de Cornouailles. Il m'est dit«ficile, à moi qui ai écrit la plus grande jimrtiè do mou dernier roman: Arram*
tés, et grâce à sa ténacité, qu'il obtinJ gain de cause et vit sa demande agréée. Le comte de Protok eut alors son heure. C'était également, l'heure de. l'avion et celle du cinéma,, deux puissants moyens d'investigation qu'il eut Theu-1 reuse idée de mettre au service de l'archéologie.
Les fouilles effectuées jusqu'alors n'avaient abouti qu'à la découverte de vastes nécropoles le long du rivage. Les textes anciens nous apprenaient, d'autre part, que les Carthaginois enterraient leurs morts dans la périphérie de la cité. M.'de Prorok eut l'intuition que les recherches ne devaient plus être- dirigées sur terre, mais au fond de la mer; Plus on s'élève dans les airs, mieux l'on distingue en transparence lés profondeurs sous-marines. Mais le sens de la vue le mieux organisé ne saurait avoir 'a puissance de perception de Pobjeotiif photographique. C'est ainsi; que, profitant d'un avion qui' se. trouvait piloté rar le capitaine Pelletier Doisy, alors lieutenant au centre d'aviation de Tunis, M. de Prorok fut amené non seulement à photographier, mais à « filmer » le fond de la mer.
Le film que l'on obtint fut une révélation, M trahit le mystère que les eaux avaient depuis si longtemps dérobé aux .investigations humâmes, et sur la pel- licule apparurent: des vestiges de constructions de toutes sortes qui sillonnaièrit jfe fond de la mer,
L'hypothèse d'un affaissement progressif de terrain, à la suite duquel Car-^ thage aurait été partiellement engloutie, devenait vraisemblable. La mission américaine organisa immédiatement des fouilles sous-marines qui ne tardèrent pas à donner des résultats. Les scaphandriers ont déjà remonté des richesses inestimables. Tout permet de croire que ces découvertes, complétées par d'autres, permettront de déchirer le voile du passé.
Malheureusement, par un sentiment bien humain auquel les savants sont exposés ccmme les autres, l'éclatant succès qui couronne les efforts de la mission américaine, dont M. de Prorok est l'ardent animateur, a porté ombrage aux dirigeants du ssrvicte arcïiéologi-' que de Tunis. lis ont maladroitement fourni eux-mêmes la preuve de leur mauvaise humeur. Les froissements qui en sont résultés ont fait suspendre les fouilles et risquent de compromettre l'oeuvre si heureusement commencée. Le ministère de l'instruction publi- que ei.ïiasi.beattx-<aris ne peut manquer de s'en préoccuper et de rappeler aux agents officiels de l'archéologie tuni.sienne que leur devoir consiste non pas à se lai; ser dominer par de mesquins sentiments de Rivalité professionnelle, mais à servir avec un dévouement désintéressé la cause de la science. Nous comptons sur cette intervention pacificatrice pour assurer là reprise des fouilles '̃' clofô amsi la quatrième guerre punique, celle des archéologues. Michel Veber.
smith dans le « T«»nple » de Londres, et avant cela dans le comté de Kent, de me considérer comme un étranger.
La réconciliation de Mark Twain et de Graham Bell
La dernière réunion de la Société des amis de Mark Twain était, nous dit notre confrère niçois Sur la Riviera, présidée par un ex-cambrioleur qui s'était introduit naguère une nuit chez l'humoriste et avait, de ce chef, récolté un certain nombre d'années de prison. Il en sortit fort amendé, fréquenta beaucoup son ex-victime et recueillit de Twain tout un lot d'anecdotes inédites que, l'autre jour, il raconta au dessert. Citons celle-ci qui a trait au téléphone et qui se déroulait à une époque où les téléphonistes, encore à leurs débute, donnaient rarement la communication. Aussi Mark Twain, dans une chronique de fin d'année, écrivit-il qu'il « envoyait des vœux de bonheur à toute la terre, sauf à Graham Bell, inventeur de cette damnée chose, à qui il se sentait incapable d'envoyer quoi que ce fût. u Eh vain, Graham BeM protesta,. Mark Twain tint bon.
A quelques années de là mourait Mrs Clemens, mère de Mark Twain, et un prédicateur célèbre prononça son oraison funèbre. Mark Twain était malade à cette époque. Graham Bell fit installer un poste téléphonique dans la chaire même, ce qui permit à l'humoriste d'écouter de chez lui le fameux sermon. Mark Twain, en remerciant, demanda de combien il était redevable.
De rien du tout, répondit l'inventeur. Seulement, vous seriez tout à fait gentil de ne plus faire d'exception pour moi et de tne comprendre dans vos vœux de nouvel an.
Ce que Twain se hâta de faire. et même avec effet rétroactif.
LE CONDAMNÉ A MORT MALADE (Fable-express à haute tension)
Les gazettes américaines
Sont pleines
Du cas d'un galant assassin,
Lequel, agoni donné an mortel uppercut A sa belle, en Connecticut,
Attendait à Sing-Sing
Que l'on l'électrocute.
L'homme tomba malade. Or, comme on n'exécute Point an condamné égrotant,
On soigna le ruffian, tant
Et si bien qu'il guérit. Celte même Ceiprée, Sur la chaise fatale, an ooliage intensif Autant qu'intempestif
Expédia ad patres son âme diaprée.
Pour se faire électrocuter,
11 faut d'abord se bien porter.
Maurice Bourgeols.
LE CANAL DE PANAMA .>
ET LA POLITIQUE DU PINGOUIN
Un eâblOg-jiîrnme. du 14 août nous annonce de Balboa {canal zone) que .deux avions montés par cinq Altemand^-ont t atterri heureusement dans le champ d'aviation de cette ville venant de iBarranquilla (Colombie).
Les messagers aériens étaient porteurs de lettres- du président de Colombie pour le président de Panama et pour le président des Etats-Unis. Le capitaine frifz. qui commaiïdait l'expédition, a déclaré, nous dit la dépêche,, que le voyage n'était ni difficile ni dangereux, mais qu'il avait un caractère historique. « C'est, dit-il, le premier voyage: de l'Amérique du Sud à l'Amérique du Nord, car nous comptons poursuivre jusqu'en Floride et atterrir à Key West » ':̃>;
Voici un petit événement qui va ïéjouir nos pacifistes. Ce sont les sectateurs de la politique du pingouin. Ils s'inspirent de cet admirable oiseau qui, devant un chien de traîneau, emprisonné par son harnais et hurlant de fureur à sa vuey n'hésite pas à marcher vers lui jusqu'à c& qu'un coup de dent lui ait broyé la tête. '•
« Oui, diront-ils, Panama, lé trait d'unïon entre. les deux océans, va devenir le point de; passage de toutes les lignes aériennes reliant les- deux continents. » « Parfait. Mais quelles vont être les conséquences au point de vue de la défense nationale des Etats-Unis » se demandera tout homme qui n'adopte pas la marche politique dodelinante du pingouin. .• "̃
C'est qu'en effet, malgré son aspect p;acifique, le Canal de Panama est là plus importante placé de guerre qui obéisse à Washington. Mais ce n'est pas une place de guerre comme une autre. Elle est particulièrement exposée aux dangers d'un bombardement aérien. Qui verrait avec tranquillité afficher à. l'entrée des places de guerre, des arsenaux
Entrez librement. Ne parlez pas à la sentinelle. Mie ne vous parlera pas? C'est ce que recommandent avec instance les communistes aux peuples que séduisent les rayons roses de leurs pré- dications sur la. fraternité universelle. Eh bien 1 c'est ce qu'on a vu virtuellement écrit en grosses lettres sur l'isthme tout entier le jour où les cinq Àlle-mànds de- Bogota sont venus consacrer Panama comme point de croisement des lignes Nord Amérique^Sud Amérique.
Il est à supposer que parmi ces lignes il se trouvera une ligne ni'ppo-mexicaine qui assurera des services ayant pour lieu de croisement ce point exceptionnel reliant les océans en même temps que les continents.
Les bolchevistes, à leur tour, ne manqueront certainement pas d'apporter leur pierre à ce monument de fraternité aérienne et isthmique. Ainsi les Allemands, dont les sentiments pacifiques sont bien connus, auront jeté la première fondation de cette « ribouldingue » internationale aérienne.
Or, les aviateurs ont un privilège donné par la nature c'est le droit de regard qu'exercent non seulement 1 algle, mais aussi le vautour et également le condor.
Quelle belle école d'aviateurs allemands, japonais, bolcheviques va pouvoir être établie de cette manière 1 Tout le canal de Panama, tous ses organes, tous ses points faibles vont être, dans leurs moindres détails, connus des avant-coureurs ailés de la grande tempête guerrière du Pacifique. Cent mille chevaliers d'Assas, prêts à atterrir dans une écluse de Panama, avec deux tonnes de dynamite gomme à bord, et à sauter joyeusement avec elle et l'écluse, assureront des transports de lettres et de touristes, en attendant l'heure solennelle qui sera celle du sacrifice héroïque pour eux, et du réveil- en sursaut du pingouin étonné de ce choc en retour de la fraternité universelle
C'est que le canal de Panama est effroyablement fragile sous sa forme actuelle, comme l'a magistralement établi le colonel Philippe Bunau-Varilla. Quelques-uns 'de nos lecteurs doivent se souvenir d'un article qui a paru sous ma signature, en juin de l'année dernière, dans lequel je rappelais que le canal à écluses, dont le colonel Philippe Bunau-Varilla a recommandé la réalisation, à titre provisoire, en 1887, devait, dans son esprit, n'être qu'une construction temporaire. Ce système permettait d'obtenir rapidement et sûrement le passage des navires. Il permettait aussi ultérieurement, par un travail de transformation graduel et continu, d'effacer les écluses et d'aboutir à une énorme voie d'eau, à un véritable détroit, débouchant librement sur l'Atlantique et le Pacifique. La qualité essentielle d'une telle voie d'eau, c'est qu'elle est absolument libre de :out danger de destruction. Les tremblements de terre peuvent la secouer, aucune maçonnerie ne sera fissurée ou démolie, aucune structure métallique ne sera faussée et mise hors de service. Les bombes de dynamite peuvent pleuvoir, elles ne feront à la terre que des égratignures sans importance. Bien plus, un navire vient-il à échouer ? On peut le ceinturer de chalands gonflés de dynamite et le faire sauter. Dix minutes plus tard on n'hésitera pas à passer librement sur l'espace où se trouvait l'épave.
Le détroit libre de Panama, dont le colonel Bunau-Varilla a fourni la con- ception, et dont il a aussi fourni les moyens de réalisation, est donc, par na ture, invulnérable. Mais le canal à écluses, cwi est précisément l'outil grâce au.
quel le Détroit peut être réalisé, est au contraire éminemment vulnérable et destructible. Un tremblement de terre peut ouvrir des fissures dans le barrage de Gatun qui est un vaste dépôt de terres meubles. Un autre peut faire sauter le déversoir en béton du grand lac artificiel intérieur.
Un troisième peut fausser les portes d'écluses et les mettre hors de service. Mais ces éventualités sont suspendues aux roues de l'aveugle destinée. Des dangers plus certains, plus matériels menacent 'e canal, au cas où se déchaînerait le grand conflit du Pacifique. L'aviation ennemie, incapable de I causer le moindre dommage permanent à un détroit, est certaine de détruire le canal de Panama si les aviateurs donnent leur vie comme prix du succès. Le canal à écluses de Panama, en cas de guerre, a non pas un mais sept talons d'Achille au moins, sept points qu'un adversaire énergique et intelligent peut choisir pour le blesser à mort avec une bombe accompagnée.
Il y a d'abord chacune des six écluses jumelles dont est pourvu le canal. Oe sont, les marches de î:'escaMer de Neptune' créé pour monter du niveau d'un océan jusqu'à celui du lac de Gatun vingt-cinq mètres plus haut, et pour en redescendre jusqu'au niveau de l'autre océan. Déitruisez. une marche de l'escalier, soit d'un côté, soit de l'autre, et il n'y a plus de passage entre les océans.
Il y a ensuite le déversoir de Gatun, par où s'écoule le surplus des eaux versées par les pluies dans les fleuves qui alimentent le lac. C'est une structure en béton soutenant des vannes qu'on ouvre ou ferme suivant l'abondance des. pluies. Quelques tonnes de dynamite, soit dans les écluses, soit sur le déversoir de Gatun auraient vite raison des délicates structures, des rigoureux mécanismes qui assurent le fonctionnement des écluses ou du déversoir. En dehors de cela, il y a encore d'autres points faibles et aisément destructibles. Toute la manœuvre des portes est électrique. L'anéantissement des usines électriques, c'est la paralysie intégrale pendant des mois d'un corps gigantesque, ayant tous ses organes, mais désormais privé de son système nerveux générateur d'action. Tout cet ensemble subtil d'organes sera exposé, constamment, et dans ses moindres détails, aux pilotes des lignes allemandes, nippones, bolcheviques qui reliëfônt l'Amérique du Nord à l'Amérique du Sud.
Le Commodore de la première flotte aérienne allemande a débarqué, le 14 août 1925, à Panama. C'est, je le répète, le capitaine Fritz, de la Compagnie germano-colombienne. Comme nous l'avons vu, avec une droiture toute bismarckiennè il a caractérisé ce débarquement d'« historique ». Il l'est, en effet, mais pas dans le sens commercial, comme il semblait le dire. C'est dans le sens militaire qu'il faut le considérer surtout comme le début d'une ère. On ne voit pas encore que Washington soit, pour le moment, disposé à suivre le conseil du, colonel Philippe Bunau-Varilla, et transformer, comme il l'a proposé depuis trente-huit ans, le canat à écluses en détroit. On veut. donc maintenir le canal à écluses, mais alors il faut tout au moins se rendre compte de sa fragilité et agir en conséquence. La première mesure ne devrait-elle pas être d'interdire aux aéroplanes non américains l'atterrissage dans l'isthme ,ou de survoler le canal ? Qu'on ne songe pas, pour éviter te danger, à faire un autre canal dans l'isthme de Nicaragua
Le volcan d'Omotèpe, en plein lac de Nicaragua, et placé à proximité de ta ligne de navigation, vient de se réveiller pour rappeler aux rêveurs qu'on ne doit pas chercher à jeter une série gigantesque d'écluses et de barrages sur des volcans avec l'espoir que ces volcans toléreront longtemps le harnais. Çaveant consules militares et technici. W. Morton Fullerton.
Une anthologie américaine du théâtre contemporain
Le professeur George Coffman, de l'Université de Boston, vient d'avoir l'heureuse idée et l'amer courage de faire paraître un choix de pièces représentatif du répertoire moderne.
Avec un intelligent éclectisme, il a groupé dans son recueil, intitulé A book of Modem Plays (Chicago Scott, Foresman and C°, 1925), sept œuvres dramatiques de tendance et de caractère très différents s Caste (1867), la célèbre pièce de T. W. Robertson, transition intéressante entre Sheridan et Goldsmith et le théâtre anglais moderne Milestones (1912), d'Arnold Bennett et Edward Kno-felauck (ex-Knoblauch), pièce sociale, mais non « à thèse »̃ Riders to the Sea (1904), de J. M. Synge (d'où M. Henri Rabbaud a tiré l'Appel de la Mer, joué à l'Opéra-Comique) et The Workhouse Ward (1908), de lady Gregory, deux actes caractéristiques de l'école irlandaise, à base de folklore; Where the Cross is made (1919), de l'Américain Eugene O'Neill, représentant la note de mystère et d'aventure Un ennemi du peuple (1882), d'Ibsen, type de la pièce sociale à thèse enfin, la fantaisie satirique de Rostand, Les Romanesques (1894).
L'ingénieuse sélection du professeur Coffman, accompagnée de bibliographies précieuses et de notices de la plus substantielle et élégante concision, rendra les plus grands services à tous ceux qu'intéresse l'évolution de Ja littérature théâtrale, laquelle fait, comme on le sait, l'objet d'un enseignement spécial dans les Universités des Etats4Jnis>, »
L'enseignement commercial aux Etats-Unis •
Mlle Sanua, membre du conseil supérieur de l'Enseignement technique, a été chargée d'une mission aux Etats-Unis. Elle a tout particulièrement étudié, 1à-bâs, l'organisation et le fonctionnement, de l'enseignement commercial. Quelques jours après son retour à Paris, elle a bien voulu nous faire connaître les résultats de son en-
quête.
« L'enseignement technique .industriel, commercial ou professionnel nous a dit Mlle Sanua, semble, à première vue, être celui où peut le mieux se légitimer la méthode américaine destinée à mettre au courant du plus grand nombre de problèmes possible les hommes de décision et d'énergie qui forment l'armée impressionnante de l'activité économique des Etats-Unis. « L'enseignement commqrcial supérieur est, en grande partie, priv^, comme d'ailleurs presque tout l'enseignement. Il n'est pas toujours rattaché aux universités. L'organisme officiel de liaison est, dans le Department of the Interior, le Bureau of Business Education.
» L'enseignement commercial est donné par 143 institutions comprenant 47.565 jeunes gens et 8.030 jeunes filles. Trente-neuf de ces institutions confèrent le degré de Bachelor of Arts administration des affaires, banque, commerce, économie politique 83 confèrent le degré de Bachelor of Sciences administration des affaires, ingénieur commercial, finances, ingénieur en sciences économiques, en commerce rural, en secrétariat 3 enfin confèrent le degré de Bachelor of Philosophy les autres" institutions décernent des diplômes d'ingénieur de sciences commerciales, de secrétariat et de maître en sciences commerciales. » La caractéristique de cet enseignement est la préoccupation constante d'être en contact avec la réalité. On est en particulier frappé de cette forme spéciale d'enseignement, « through Cases », pratiquée même dans l'importante Business-School de l'Université de Harvard, où l'école se charge de recueillir, en s'adressant au monde des affaires, les problèmes, les « cas », qui se posent dans les différents services d'une organisation industrielle et commerciale. Perpétuelle recherche, travail considérable, fruit de la collaboration entre l'enseignement et les hommes d'affaires, qui est réparti par cours, et édité sous forme de li- vres importants dont se servent les pro- fesseurs.
n Un second exemple qui met en lumière le souci de livrer aux affaires des étudiants qui soient capables de travailler, dès le premier jour, avec « efficiency », est la pratique des stages concurremment avec les études. L'Ecole de Cincinnatti, par exemple, organise un plan d'études avec la collaboration des industriels, l'élève passant alternativement de l'école aux affaires. Une équipe de deux étudiants permet, en effet, chaque quinzaine, alors que l'un d'eux rentre à l'école, d'envoyer son camarade reprendre sa place chez l'industriel. i> Enfin, oïr trouve dans les programmes, à côté des cours classiques qui'' vont de Ta comptabilité à l'économie politique en passant par la géographie et le droit, un grand nombre de cours assez originaux. » Pour compléter ce tableau, il faut rappeler l'enseignement donné par les maisons elles-mêmes à leur personnel. On trouve à l'intérieur de la plupart des grands magasins, des cours que fréquentent, pendant plusieurs mois, les nouveaux employés dans le dessein d'y apprendre l'organisation générale de la maison, ses rouages et ses caractéristiques. Les cours sont faits par des professeurs spécialisés, formés en particulier par la section normale d'une écoled vendeuses à Boston, école dont le programme est un programme modèle.
» II faut signaler aussi la préoccupation d'obtenir le maximum de rendement grâce à l'apprentissage méticuleux du métier. La façon dont sont poussés certains enseignement comme celui de la sténo-dactylographie le prouve. Les jeunes employées arrivent à un métier impeccable, et les écoles dans lesquelles on les forme révèlent une perfection de cet enseignement, qui est tout à fait remarquable. On leur apprend d'ailleurs le maniement de toutes sortes de machines dont un grand nombre ne sont pas encore utilisées chez nous, et qui permettent d'obtenir des résultats; rapides avec des outils, -perfectionnés^»- Julçg Laurent.
ÉCHOS
JrL -nL !?~
Des lettres inédites de Pierre Baye Dans la bibliothèque de la Calumbia Uniyersity, on vient de découvrir un lot important de lettres inédites de l'auteur du Dictionnaire Historique et Critique. On connaissait, depuis longtemps, leur existence, mais on croyait que c'était simplement les originaux de pièces ayant déjà été publiées en volumes. Or, en les examinant de près, Je professeur Van Roosbroeck s'est aperçu, non seulement que beaucoup de ces lettres étaient inédites, mais encore que beaucoup de celles qui avaient été publiées avaient été préalablement expurgées de certaines opinions trop hétérodoxes. Le dossier, de plus, contenait des lettres adressées à Bayle, par des savants comme Denis Papin et Malebranche, qui lui communiquaient (divers renseignements destinés à paraître dans son dictionnaire. Le professeur Gerig, de l'Université de Columbia, annonce dans la revue franco-américaine Ex Libris cu'il prépare, avec M. Van Roosbroeck une édition critique de toute cette collection importante de documents.
La belle idée d'une Franco-Américaine Des fêtes ont célébré, à Quimper, le doyen des poètes bretons, M.F. Le Guyader, l'auteur de l'Ere bretonne et de la Chanson du cidre. Il est intéressant de noter qu'elles ont été surtout dres à l'initiative d'une femme, Mme MarieThérèse Siegman qui, en devenant américaine, n'a pas cessé de demeurer bretonne. C'est elle qui a eu l'idée de c© Livre d'Or où tous les écrivains de Bretagne ont dit leur admiration au vieux poète elle aussi disons-le qui a pris à sa charge tous les frais de publicatian de ce petit volume.
Un autre nom d'Américaine est aussi cité dans ce Livre d'Or, et c'est par M. Anatole de BraA dont on sa.it l'étroit attachement à l'Amérique. 11 rappelle une visite qu'il fit à M. Le Guyader « en compagnie d'une vénérable amie dont
M. B.
Un grand romancier américain jugé par le recteur
de l'Académie de Grenoble. Un de nos amis a eu le bonheur' d'obtenir de M. Henry Guy, recteur de l'Académie de Grenoble, sous (orme de lettre, une page admirable au sujet du dernier roman de M. Sinclair Lewis. H a insiste auprès de M. Henry Guy pour être autorisé à nous livrer celle page. On verra qu'il n'a pas eu tort. W. M. F.
Je tiens le Mariin Arrowsmith (et je sais ce que les mots veulent dire) pour un chef- d'œuvre. Ce roman m'a apporté une gfàn-' de, une belle, une noble joie. M. Sinclair Lewis s'est élevé au-dessus même de Main street Et de Babbitt il a battu son propre record. Ce dernier livre est tout un monde, et la multitude de personnages qui y figurent offre la plus vivante variété. Ce màgni- fique don qui permet à un écrivain de créer des âmes, de les peindre sous des traits ineffaçables, de les voir et de les faire voir comme réelles, M. Sinclair Lewis le pos- sède à in degré éminent. A cet égard, je le compare à noTe Balzac. Cette floraison de types est merveilleuse. un peu trop riche, peut-être, et si l'on a le droit de se plaindre de'quelque chose, c'est, comme on dit, que la mariée soit trop belle. Sans parler de la foule des caractères épisodiques, le drame comporte plus d'un protagoniste, et c'est une galerie bien saisissante que celle que formlent Pickerbough Clifford Clawson, la douce et résignée Leora, ce rude et intransigeant Terry Wickett, et, enfin, l'étonnant Gottlieb qui reste, en définitive, le héros du drame.
Quant à Martin Arrowsmith, il a le mé.-rite, à 'ïies yeux, d être à la fois un individu et i.n symbole. Un individu à cause de l'extrême complication de sa nature, qui comporte les faiblesses, les antinomies, les défaillances, les aveuglements propres à quiconque est né de la femme et un symbole parce qu'il incarne le dur conflit qui existe entre la passion scientifique et les servitudes sociales. Plus ou moins, tous ceux qui pensent, tous ceux qui cherchent sont des frères de Martin Arrowsmith, et ils ont, en quelque mesure, connu la cruauté du cnoix à faire 'orsque, d'une parti les pures spéculations nous entraînent et que nous sollicitent, en sens inverse, la nécessité du pain quotidien, les inquiétudes de notre entourage, 1 ;;ppétit du succès immédiat, toutes les "arités incluses dans ces deux mots l'honneur et l'argent.
Et M. Sinclair Lewis ne se tromlpe nullement lorsqu'il compare l'état d'âme du vrai savant à celui du parfait chrétien qui aspire aa cloitre. Il est logique, en effet, que ces d^ux sortos de ferveur tendent vers la même fin, et les déchirements qu'i. faut subir (voir ta Recherche de l'absolu!) pour passer du oalais d'une. Jovse Lanyon à la sauvage solitude de « Birch'ês' Rest » constituent un drame fort pathétique dont la vie ne se lasse pas de varier les incidents. lit si, au moins, la science récompensait, un Iour ses adorateurs Mais il n'en
va pas ainsi.; le/ pins complet renoncement t
'h' assure" pas "la vid-oirè; les routes dé'la Connaissance n'nut aucun terme, et'ceux qui s'y S'xn(. engages peuvent se dire, ainsi i qu'Arrowsmith après chaque étape « 1 feel as if 1 were r^ally beginning to work now. »
Comment ne serait-on pas ému par cette épopée qui retrace ta lutte de la société et du savant '? C'est là, au fond, une tragique histoire irais l'a tueur a su en atténuer la tristesse en modifiant maintes fois l'accent et la couleur du récit. A ,côté des plus amères et -»os plus incisives remiarques, on rencontre dos scènes -dont la gaieté est éblouissante. S mdelius ust impayable la relation de ja Health Fair » à Nautilus mérite d'être citée comme le meilleur exemple de l'humour en Amérique. Et mêmte les plus sombres passages, ceux dont l'impression est poignanie, si poignante qu'on ne l'oubliera plus, offrent une concision qui ajoute :x 1 effet produit, sans accabler le lecteur. J'estime que le tableau de l'épi- démie à Saint-Hubert pourra se ranger parmi les illustres peintures que la peste a fournies à l'histoire, à la poésie, au roman depuis Tnucydide jusqu'à Michelet, en passant par Lucrèce et par Manzoni. Ne mfen veuillez pas, bien cher monsieur, d'avoir si longtemps abusé de votre attention. Je me ptoposais d'être bref,- et puis, ,insensiblement, la beauté du sujet -nf& -entratoév" et j m cédé- è ̃-la-douceur*' Se dire les raisons ûe mon admiration.
la nobie mémoire lui est san^ doute demeurée aussi chère qu'à moi-même j'ai nommé Mme Ange Mosher, une Américaine de Boston, à qui sa passion, disons mieux, sa dévotion, pour notre pays valut le titre de « Bretonne d>'outreMer n, Bretonez Tra-Mor. J'étais à son chevet à New-York, dans les jours qui précédèrent ce qu'elle appelait son départ pour la grande aventure éternelle et, parmi les figures de Bretagne qu'elle- se plaisait à évoquer en ces, conversations ultimes, celles de Le Guyader et de la femme charmante qui fut son soutien moral aux plus dures époques de sa vie réapparaissaient sans cesse au premier plan. o
M. Sinclair Lewis et la France
Voici une appréciation de M. Sinclair Lewis sur la France ° « Un fait me frappe, c'est que la Pran« ce conserve beaucoup plus que l'Angleterre son individualité propre. Lagrande masse des Français est extraordinairement insulaire, beaucoup .plus insulaire que ne sont les habitants de tout autre pays.'Et cette insularité de la France, je la regrette. Après avoir séjourné cinq mois en France, je n'ai pas l'impression de connaître moindrement îes Français, tandis, qu'après seulement cinq semaines en Bavière, il me semble que j'ai quelque connaissance des Allemands. Mais, d'autre part, lorsqu'un Français entreprend l'étude d'un autre pays, il le fait avec une profondeur que peu d'Anglais peuvent égaler. Corn* me exemipie indiscutable-, je peux citer le nom de Maurois que j'ai rencontré et qui connaît remarquablement l'Angleterre.
n,J'ai aussi rencontré un. professeur de la Sorbonne qui m'a invité à, lui indiquer la meilleure méthode pour étudier certains points de la politi>que: américaine et, à ma stupéfaction, je constatai que le sujet lui était déjà bien plus familier qu'à moi". »
COURRIER DE LA BOURSE
Paris, 3 septembte.
Ferme au début de la séance, le marché s'est rapidement alourdi et, en clôture, la faiblesse était générale. Ainsi que nous l'avons relaté, la liquidation dernière a permis de constater que les positions étaient quelque peu chargées sur certaines valeurs. C'est cette situation de place que les vendeurs se sont efforcé d'exploiter aujourd'hui et-' ils y ont réussi dans une assez large mesure. Les Sucreries d'Egypte ont perdu 67 francs, la Say 40 francs, le'Rio 27 francs, la De Beers et la Transvaal Land à peu près autant le reste de la cote à proportion.
Le prétexte de cette offensive a été fourni par .les informations publiées dans la presse ce matin,; au sujet du prochain budget, et qui font prévoir qu'on demandera à l'impôt sur les valeurs mobilières (particulièrement aux titres à change) la plus grande partie des trois milliards de dépenses nouvelles incorporées dans ledit budget. Il a été également question d'une circulaire de la Chambre syndicale des banquiers en valeurs, rappelant aux intermédiaires qu'ils doivent exiger de leur clientèle le strict versement de la couverture réglementaire. Etait-il bien opportun de lancer ce rappel à l'ordre le jour des règlements débiteurs? O, c'est une autre question. Mais on ne changera pas la mentalité ou les procédés de ces messieurs. Tant que la clientèle afflue, on l'encourage à se charger de- marchandise, et quand elle parait à peu près gavée et que les amateurs commencent à se raréfier, on secoue le 'prunier. En répétant l'opération trois ou quatre fois par an, on couvre ses frais généraux, n'est-ce pas ? 1
Le bilan de la Banque de France fait ressortir une augmentation du portefeuille de 933 millions et une augmentation de 743 millions dans la circulation des billets. De son côté, l'Etat a prélevé un milliard cinquante millions aux avances nouvelles. L'échéance de fin de mois, nous ''avons dit souvent, comporte presque toujours des mouvements de cet ordre de grandeur, et il n'y a pas lieu de s'en émouvoir, si le dégonflement de ces postes se poursuit nor.malement au cours des prochaines semaines.
Des vitres; ont été ̃cassée*» • aujourd'hui dans un établissement de crédit du boulevard signe infaillible que la grève des banques agonise. Le comité de grève a définitivement compromis sa cause en placardant sur les murs de Paris des affiches où la mauvaise foi le disputait au pire esprit révolutionnaire. L'obstination des ex- trémistes, le recours à la violence ont achevé de leur aliéner les sympathies. Malgré toutes leurs manœuvres obstructionnistes, tes règlements de fin de mois se sont effectuées très exactement à la Banque de France. La partie est perdue et les derniers égarés n'ont plus qu'à se h-l'.pr de rentrer au bercail, en s'en reineltanl à l'esprit d'équité des dirigeant? des grandes banques pour l'amélioration Oe 'ear sort. Le calme règne sur le marché des chan
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446 Z50 du Portugal 894 s ~SE~ 560 s~ !~i~i~~ .Î~F~F: 1,l5314
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Cherg.urs R6u"is. 434.. ~S C:>ro'se _M+t.lI!Jrgie 0711,150.. 343 ffi 204.. 125 d lec.trlo,ts. 3660 3694 220:& 3670.. 4-S::402: 39 70-139 70
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.h. Orient,,1 Carpet. 384.. 379.. .Tii 1910 'l2O.. ¡oo 2W 260 25 24 5OI..crra~Mi""a. Metall. 360 P- ~5 f. Rouina (Algé..ie). 648.. 645.. Pragus. ,613 6110 Royal Q\1tch.49 1 49516
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60 b '.¡Pitt ro fi"a. 1140 1140 3 1896. 4 \!t. 226. 226.. 100 .a t6.el. de C.I1.. Of. e~ (C¡:;r,). 890 683. 5 \10no. w.IQa 1025 fI!menl', I() 10 45 511.11. 40 .f. '\0 .J.
'25 Tabacs OttQmons. 406.. 401 Uopon4 1905. ~l., 358.. Oueat:;l %an<¡, ~t 70 ..MétouJ<(C" Fronçai.). 1302.. 1301.. 65 Tabacs des Philippine 4150 4095 suisse ?– 0 on. L L. t)
ObIoCh.ciO..f.~RulIGe4112% 1-190 14.. 1901. ~O ZIi~1f¡. 18S.. 165.. 50 en811.Maubeuoe. 910,810..56p.25_TebllcSeiasPhili¡¡,(PaMo), 3ISO..3\50..Vi8nne(lOQ$hillin~$' 300. Ir.
semaine, les fonds russes reperdent un!' point en moyenne Oll-mans, hésitants. Fermeté: des Bons meoncains, à 856. Le groupe pëtrolifère est résistant, ainsi que celui des mines d'or sud-africaines. Tout le reste de la oo*e du terme est en recul Banque de Paris. l.?90 Lyonnais. 1,482; Foncier Egyptien, 3,335 Union Européenne, 1,173 Suez, 11,506 Rio, 4,403 Penairoya, 1,070 contre 1,096; Go/sa, 837 contre 865 Say, 1,918 contre 1,958; Sucreries d'Egypte, 1,113 contre 1,180; Caoutchoucs de l'Indochine, 1.?95 contre 1,340; De Beers, 1,380 Padang, 813.
Le comptant est mteux tenu que le terme la part Poliet et Chius'On gagne 700 francs, à 11,200 El^trirdt1 de Varsovie 115, à 3;295 part For:es Motrices du Rhône 120, à 4,470 Minière f»u Congo 100, à 2,550 Hôtel Continental, autant, à 5,200 part Peugeot 145, à 3,795 part Azote fran- çais 200, à 2,950.
La part Foncier Franco-Canadien abandonne 600 francs, à 23.900 part Ciments d'Origny 300, à 7,C00 Franco-Néerlandaise 220, à 2,580, etc.
Les métaux se raffermissent à Londres: cuivre, 1/4 de hausse étain, 1/16 mais en raison de l'ambiance défavorable, leur bonne tenue n'a pas eu d'effet sur les valeurs métalliques.
-t–<-
INFORMATIONS FINANCIÈRES BJUR OE. LA ««QUE OE FRANCE. Situation du 27 août au 3 septembre 1925.
Acttt
BN MILLIERS DE FRANCS
<En caisse. 3.682.714 -f- + 37 Or A. l'étranger i. 864.320 » Argent 31C.041 974 Disponibilité& et avoir à
fitrangar. 51&.925 ̃+- 213 Portefeuitle. 4.427.214 + 933.337 Effets prorogés.» 5.935 » Avances sur titres. 2,814.632– 47.626 Avances permanentes I
l'Eut 200.000 » Avances nouvelles à l'Etat 28.800.000+1.050.000 Bonsdu Trésor français es-
comptés pour avances de
l'Etat à des gouverne-
ments étrangers 5.115.000– 16.000 Divers 3.363.503– 268.507 Passif
Compte d'amortissement.. 505.023 » Excedent affecté à l'amor-
tissement des avances
à l'Etat 593.724 + 25.762 Compie annexe d'intérêts
du Compte amortissement 17.139 » Billets en circiaUùon 45.445.018 + 743.348 Compte courant du Trésor, 11.873 •+̃ 30.175 Comptes couracts particu- 2.573.063– 185.824
liers 2.573.063–185.824
Divers. 2.041.889+ 758.172
MARCHES COMMERCIAUX
Métaux précieux. Paris, 3 septembre. Or 14.250 Platine 78.000 Argent 485. Métaux bruts. Londres, 2 septembre. En livres, shiJl. et pence par tonne de 1.016 kil. cuivre, cpt. 61 16/3 à 3 mois 62 16/3 électro, 67 5 à 67 101 étain, cpt, 251 12/6 à 3 -3.U 25. 7/6 plomb, cpt. 38 7/6 éloigné 36 10/ anglais 39 15/ zinc, cpt. 36 13/9 éloigné, 35 18/9 antimoine, Régulus, 84 10/ à 85 mercure, 13 15/ la bouteille de 75 Ibs.
Blés. Paris, 3 septembre. Cour. 125 50 P oct. 125 P 4 derniers, 125 25 P nov.-déc. 125 25 P 4 de nov. 125 75 à 126.
Chicago, 2 septembre. En cents par busheJ cour. 15t 1/2 déc. 151 1/8 mai 155 1/2. Avoines. Paris, 3 septembre. Noires Cour. 99 50-99 75 P oct. 98 75 P 4 dern. 98 50 à 98 75 nov.-déc. 97 75 à 98 25 P 4 de nov. 98 50 P. Diverses sept. 97 N net. 96 N 4 de nov. 94 N.
Chicago, 2 septembre. En cents par bushol. Cour 3? 7/8. léc. |l 3/8, mai 45 1/2. Farines. Pans, 3 septembre. Cour. r.ïti 50 V oct. 157 N 4 dern. 157 N nov.-déc. t57 N 4 da nov. 157 N.
Farine de consommation 161.
Sucres. Paris. 3 septembre. Cour. 228227 50 oot 205 50 P 3 d'ocl. 203 à 203 50 P 3 d« nov Zm 50 P.
Cote officielle 232 à 233.
Cales Le Havre. 3 septembre. 50 kil. Coui 548 oct. 54» 23 nov. 528 55 déc. 508 25 »am» Wâ 50 lév 491 mari 477 avril 473 (ù&i *5* M> lUin 444 juillet 436 50 août incoté. Vrjîitêâ ̃ 1.000 sacs
Gotens. Le Havre, 3 septembre. 50 V:ii Cour. <S4 ,ool 617 nov 620 'Jêc. 623 janv 630 J*y. G34 mars &? avril 641 mai 644 juin, juiliel. aoO,l, 648 Ventes 3.400 balles Livorpooi, 3 septembre En pence par bl. Cour. 11 88 oct. n 80 nov 11 73 déc.-janv, 11 77 îév 1 78 mars-avra 11 84 iuill. il 88 août 11 82
New-Orléana 3 septembre. En cents, par In Oct 21 67 d«5c. 21 85 janv. 21 95 mars n n.
Laines. Le Havre. 3 septembre. 100 kil. Cour. 1.4W oct. 1.490 nov 1.480 déc. 1.450 janv. 1.450 Jév -mars, 1.440. Autres mois in. cotés.
BOURSEDU 3 SEPTEMBRE 1925
r> 10 1~24. dbg 456.. Tribut d'Egypte Coloni.I. 640 6;0.. 40.. Dourges .97.. 797.. 8 h. Crown Mines ~88 Z85. lien. 5". 161.2
Aaturl.e de. M,n. '170.. iZ II:: Fpnc.'8s5260%r,500'. 211 21025 50 Forces Motriços du 13:t7.. 1331.. 45.. Transport. on Co.mmun, 525""52\" 40 1.,ROn'\anQ Bèlgsd.Petrol.6750, 67.. Prêts: 3 '345 103 3 4 2
Gazette des Tribunaux
Les communistes devant le tribunal
La onzième chambre <Jarreç,tioanelle avàit renvpyé, samedi dernier, l'examten" des cas de treize communistes, dont deux femmes, arrêtés au cours des manifestations contre la Pologne, le vendredi, place de l'Opéra et devant la gare Saint-Lazare. Les prévenus ont comparus, à l'audience des flagrants délits, devant la douzième chambre, présidée par M. TroncheMaeaire. Le substitut Gaudel soutenait
l'accusation.
Le premlier prévenu interrogé, Louis Presset, âgé de vingt-cinq ans, poursuivi pour outrages à agents, affirme avoir ac-: costé des individus en civil et leur avoir dit: « Prenez garde, voilà les bourriques !.̃» Mais ces individus, qui étaient des agents en civil, déclarent que Presset leur a crié Vous êtes tous des bourriques » Et le manifestant est condamné à un mois de prison.
Georges Roy, vingt-sept ans, qui avait frappé d'un coup de matraque l'inspecteur Calet, est condamné à six mois de prison et 100 francs d'amende.
Mlle Yvonne Isella, dix-neuf ans, quinze jours de prison pour outrages à agents. Lucien Beldon, vingt-trois ans, un mois de prison et 50 francs d'amiende pour violences et outrages.
Marius Martel, vingt-huit ans Pierre Tuzet, vingt-deux ans, et Frédéric Morel, vingt-deux ans, un mois de prison et 50 fr. u amende pour violences.
Robert Bloch, vingt-six ans, quinze jours pour outrages.
Lucien Hérouard, vingtdeux ans, un mois de prison pour outrages, et sa femme, Raymonde, née Letort, quinze jours. Le tribunal a renvoyé au 16 septembre l'examen des cas des mo>mra(és Frédéric Julhes, Adrien Billard et Emile Bureau, prévenus de violence, afin d'entendre M. Paul Guichard, directeur de la police municipale, qui a, opéré en personne leur arrestation.
M6 Gelma a présenté la défense de tous les accusés. Le substitut Gaudel a déclaré Les agents, auxquels je rends hommage, ont fait leur devoir en assurant, l'ordre dans la rue. Je fais le mien aujourd'hui en requérant des pénalités sévères contre ceux qui les ont outragés, menacés et frappés, et qui ont ainsi camftiis les délits dont il est superflu de souligner la gravité. Bien que les amis des délinquants fussent nombreux dans la salle, il ne s'est produit aucun incident.
Un assistant a fait remarquer tout haut Tout ça, c'est des comparses mais où sont donc les chefs ?
Cette interruption n'a pas été relevée. La suite au 16 septembre, devant la même chambre.
Du danger de jouer au cow-boy Bien que grand blessé de guerre, mutilé et âgé de quarante ans, Ferdinand Bachelot, demeurant 16, rue des Lombards, aime encore à jouer au cow-boy. Le 28 juillet, habillé comme le capitaine Cody de légendaire mémoire, armé d'une carabine, il brandissait un lasso dans un bar de la rue Saint-Martin. Il allait maîtriser un consommateur qui remplissait le rôle du cheval sauvage, quand la carabine se déclencha, le coup partit et le projectile vint tuer un curieux, M. Victor Sentenac, âgé de cinquante-huit ans, 2i, rue des Etuves-Saint-
Martin,,
Bachelot^a. comparu, hier, devant la 12° Chambre correctionnelle, sous la prévention d'homicide par imprudence il a exprimé les plus vifs regrets de son acte. Après plaidoirie de Me Voizard, il a été condamné à huit mois de prison avec sursis.
Une amende un peu forte
Le tribunal de Budapest a condamné M. Beniczky, pour offense au régent Horty et révélation de secret d'Etat, à trois années de prison et quinze millions d'amende. M. Beniczky a interjeté appel il a été immédiatement arrêté pour qu'il ne puisse pas s'enfuir.
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AERONAUTIQUE
Le concours d'hydravions de transport
Saiot-Raphael, 3 septembre. Hier, troisième journée du Grand Prix des hydravions de transport sur le parcours AntibesAjaccio et retour, soit 492 kilom. 500. Le départ a été donné à, 7 heures, aux cinq appareils .qualifiés, par un très beau temps. Voici les heures de passage aux contrôles et de rentrée à Saint-Raphaël Laporte vire au phare de la Garoupe à 7 h. 11', ̃arrivé à Ajaccio à 8 h. 33' 30" reparti à 8 h. 35' 15", de retour à • Saint-Raphaël à 10 h. 3' 3/5. temps total, 3 h. 3' 3/5.
Darqué vire au phare de la Garoupe à 7 h. 12', arrivé à Ajaccio à 8 h. 37' 5", reparti à 8. h. 38', de retbur à Saint-Raphaël à 10 h. 4' 41". Temps total S1 h. 4' 41".
Hurel vire au phare de la Garoupe à 7 h. 13', arrivé à Ajaccio à 8 h. 37' 55", reparti à 8 h. 40' 15", de retour à Saint-Raphaël à 10 h. ti' '39" 1/5, Temps tqtal, 3 h. 6' 39" 1/5.
•Paumiei' vire au phare de la Garoupe à 7 h. 11', arrivé à Ajaccio à 8 h. 33' 30", reparti à 8 h. 35', 'de retour à Saint^laphaël à 10 h. 7' 46" 2/5. •Temps total, 3 h. 7' 46" 2/5. -oiipe à 7 li. 10',
Priol vire au phare de la Garoupe à 7 h. 10', ̃ arrive à Ajaccio à .8 h. 31' 12". Répare sa tuyautarie d'essence et repart à 9 .h. 28'. De retour à Saint-Raphaël à 10 h. 54' 41" 1/5. Temps total, ,3 h. 54' 41" 1/5.
Après les trois premières journées, le fclassement moyen est le suivant 1 Laporte (Sûhreck 10, moteur Hispano-Suiza <45Ô'GV) 2.968 points 2. Hurel (C.A.M.S. 9, bimoteur Hispano-Suiza 250 CV), 2.396 pts (majoration comprise) 3. Paumier (Schrock 11, moteur Hispano-Suiza 450 CV), 2.120 pts 4. Darqué (Schreck 5, moteur L.D. 450 CV), 1.704 pts 5. Priol (Villiers 1, moteur L.D. 450 CV), 1.190 pts (pour 2 parcours seulement).
Demain vendredi, journée de repos, sauf (pour Priol, qui a un tour de retard à effectuer. Le Raid San-Francisco-Honolulu. Nous avons dit le départ de San-Francisco, le 31 août, de deux hydravions de la marine
Feuilleton du FIGARO du 4 sept. 1925
(6)
LE PLAISIR DU ROI
PREMIERE PARTIE
̃'̃ • IV -••'
(Suite)
Il avait pensé soudain à simuler le (gâtisme afin que .le peuple murmurât et 'que la situation du prince d'Halicz de ;vint difficile.
Il eut sur ce sujet de longues conversations avec Dolly.
-Le soir, pendant les moments trop courts de la leçon de français, ils examinaient la conduite à tenir et ils étaient aussi embarrassés l'un- que l'autre. Leur ̃seul projet demeurait l'évasion. Longtemps ils avaient essayé di'étudier les différentes sorties du palais et de connaître la hauteur relative de ses différents murs.
Jeunes et forts tous les deux, tous les deux entraînés aux sports, ils arrive,raient sans doute aisément à franchir les murailles extérieures avec l'aide d'une corde.
Alain avait obtenu du prince la permission de faire du crochet. On lui avait remis de la fieelle et des aiguilles il se livrait à des petits travaux d'une extrême naïveté et qui n'avançaient guère. Mais dans ses loisirs, il composait une longue corde qui avait atteint succes-sivement un mètre vingt, puis deux mètres, puis trois mètres, et qu'il cachait tous les soirs dans une petite armoire.
américaine pour effectuer la traversée de l'océan Pacifique à Honolulu (îles Hawaï). L'appareil n° 2 « P.-N.-9-2 piloté par le lieutenant Snobby, a donné, par T. S. F., de ses nouvelles, alors qu'il se trouvait à 2.200 kilomètres de son point de départ. Puis, un dernier télégramme annonçait que, manquant d'essence, l'appareil allait être obligé d'amerrir sur une mer démontée, une tempête s.'étant élevée.
Depuis lors, on n'a plus de nouvelles, malgré toutes les recherches effectuées par les destroyers, qui jalonnaient le parcours. On craint que l'hydravion ne se soit perdu corps et bien.
D'autre part, l'hydravion n° 1, piloté par le lieutenant John Rogers, a dû amerrir à 500 kilomètres de son point de départ par suite d'avarie à ses moteurs. 11 a pu, pris à la remorque par un torpilleur, regagner son point de départi
Un de nos avions acheté par le Danemark. Un avion quadrimoteur, figurant parmi les gagnants des derniers grands prix des avions de transport, est parti du Bourget. hier matin, à 8 heures 30, pour se rendre à Copenhague, où la Société aéronautique danoise D. D. L. doit en prendre livraison.
L'appareil était piloté par Coupet, accompagné de M. Paulli-Kraus, pilote danois. En outre, avaient pris place à bord Mme Lumière et M. d'Or. Cet appareil est le premier du type français vendu dans les pays scandinaves, où il concurrencera la fabricalion allemande, qui, jusqu'ici, était la seule utilisée.
Le Congrès international de l'aviation. Le comité juridique international de l'aviation a établi, avec de hautes personnalités des Etats faisant partie de la Société des Nations, un ordre du jour où les questions suivantes seront traitées
1° Réglementations douanières aéronautiques internationales
2° Assurances en matière aéronautique 3° Avion sanitaire.
C'est à l'étude de ces questions nouvelles que le comité convie à Lyon tous les juristes compétents en pareille matière au cours du septième congrès international de l'aviation qui se tiendra du 23 septembre au 2 octobre prochain.
Les records de Drouhin et Landry sont homologués. La Commission Sportive dé l'Aéro Club de France a homologué à la date du 1er septembre, et au nom de MM. Drouhin et Landry, les records suivants, battus les 7, 8 et 9 août 1925, sur appareil Farman, monomoteur Farman 450 CV, sur la base Chartres-Champhol-Elampes-Chuillet
Distance en circuit fermé et sans ravitaillement en vol 4.400 km.
Durée en circuit fermé et sans ravitaillement en vol 45 h. 11' 59".
Vitesse sur 1.500 km. 107 km. 640 sur 2.000 km. 105 km. 729 sur 2.500 km. 103 km. 698 m. sur 3.000 lml. 101 km. 970 sur '000 101 km. 289.
Il a été demandé à la Fédération Aéronautique Internationale d'inscrire, sur la liste mondiale, avec les chiffres indiqués ci-dessus, les records de distance et de durée en circuit fermé.
Le record de vitesse sur 3.500 kilomètres, sans ravitaillement en vol, n'ayant pas rie titulaire sur la liste mondiale, it a été demandé à la F. A. I. l'iriscrbiio-M de ce record au nom de MM. Landry et Drouhin, avee le chiffre de 101 kilomètres 570 i nôtres.
LAWN-TENNIS
La finale interzones de la Coupe Davis
.Aujourd'hui, sur les courts de Forest Iiilhî, près de New-York, première journée du match final interzones de la coupe Davis. On jouera deux simples J.-L. Petterson (Australie) contre R. Lacoste (France) et Anderson (Australie) contre Jean Borotn (France). Comme on le voit, malgré un récent et cruel deuil, Anderson n'a pas cédé sa place à J.-B. Hawkes.
Dans la coupe Davis, la France a déjà rencditré huit fois l'Australie et trois fois elle a été battue de justesse l'année dernière. Rappelons ces résultats
1922. Patterson b. Gobert 4-6, 3-6, 6-3, 6-4, 6-3 Patterson b. Cochet, 6-2, 2-6, 6-4, 6-2 Cochet b. O'Ilara Wood. G-4, 6-0, 7-9, 6-4 O'Hara Wood b. Gobert. 2-6, 6-2, 6-1, 6-4 ̃ Patterson-O'Hara Wood b. Gobert-Cochet, 6-0, 6-8, 4-6, 6-3, 10-8.
1923. Anderson b. Lacoste, 7-5, 6-3, 6-4 Anderson b. Hirsch, 7-5, 6-2, 6-0 Hawkes b. Brugnon, 6-2, 6-1, 7-5 Lacoste b. Mac Innes, 6-2, 6-1, 6-2 Anderson-Hawkes b. Lacoste-Brugnon, 6-8, 6-3, 6-3, 6-8, 9-7.
1924. Lacoste u. Patterson. 6-3, 6-2, 10-8 Patterson b. Borotra, 6-3, 6-1, 6-3 Lacoste b. O'Hara Wood, 8-10, 6-1, 6-1. 7-5 O'Hara Wood ̃b. Borotra, 1-6, 6-4, 1-6, 6-4, 6-2 PattersonO'Hara Wood b. Lacoste-Brugnon, 6-4, '6-4, 6-2. Dans les demi-finales du Championnat d'Angleterre, cette année à Wimbledon, R. Lacoste avait 'éliminé Anderson. Les scores furent
Dcmi-Hnales. R. Lacoste b. Anderson, 6-4, 7-5, 6-1 J. Borotra b. Cochet, 5-7, 8-6, 6-4, 6-1. Finale. R. Lacoste b. J. Borotra, 6-3, 6-3, 4-6,
Mettons, d'ores et déjà, le double qui se jouera samedi à l'actif de l'Australie. Les
Le soir où elle eut trois mètres, elle disparut.
Alain ne sut que penser de cet événement,
Il recommença son travail, mais se sentait un peu découragé.
Et il aurait beaucoup voulu également sortir du palais, d'abord parce qu'être enfermé lui pesait, et ensuite pour pouvoir étudier les alentours de sa prison, les rues, les places de la ville, les sorties possibles vers la campagne, dont il se rendait mal compte en se penchant de sa fenêtre.
Il en parla plusieurs fois au, prince d'Halicz, mais le premier'ministre ne voulait rien entendre. Il avait peur, disait-il, d'une faute de la part du roi. Le peuple d'Alphanie a l'habitude de se jeter au-devant de la voiture de son monarque, de lui remettre des placets, et de lui poser sur ses affaires privées des questions auxquelles -le monarque doit répondre avec autant de bonté que d'indifférence.
Le prince craignait qu'un fâcheux, se cramponnant aux basques de Sa Majes té, ne pût obtenir de lui querdes réponses insuffisantes.
Cela n'a pas d'importance, dit Alain. Je leur répondrai « Tachere » et ça réglera la question.
Gardez-vous-en, dit Haliez avec ennui. Il importe avant tout que Votre Majesté soit populaire et que le régime bénéficie de cette politique.
Je pense à une autre chose, fit Alain..Est-ce que des distributions de menue monnaie, faites aux pauvres qui' se présenteront à la porte du palais, n'auront pas pour effet de me faire bien voir de mes sujets ?
î.Jdutcp que vous voudrez, dit Ha-"
résultats précités, joints aux mauvaises parties de nos joueurs dans le Championnat double des Etats-Unis, ne nous permettent pas d'espérer de gagner. Restent >{es simples. sR. Lacoste n'a cessé de progresser en ces derniers mois. Il a déjà battu Patterson, -et Anderson sans leur concéder' un set. (Le champion de France et d'Angleterre, avec son habituel souci de se présenter au mieux de sa forme, a certainement dû mener une vie calme et s'entraîner sérieusement. On pat espérer le voir gagner les-deux mat-
"Il{"
ch'1?.
Reste Jean Borotra. Sur lui repose le gain eu la perte de la rencontre, il porte tous nos espoirs, mais n'oublions pas qu'en 19"2i Patterson a battu Borotra en trois sets et qu'Anderson est sensiblement de la même force que son camarade. Borotra, qui, aux Etats-Unis, s'est occupé avec son habituelle activité de ses affaires industrielles, auia-l-il eu le temps de s'entraîner a fond ?* Je sais bien que ce joueur des" plus sympathiques est capable des ptu§ beaux exploits et de faire des prouesses pour rétablir une situation compromise, mais' n'importe, jy n":ii pas confiance et une victoire de 'Australie me semble probable. J.e sauhaite, je me hâte de le dire, de voir le,s événement infirmer ce pronostic, mais, Helas je crains bien, comme l'an dernier,, qu'il faille nous contenter de deux victoires en simples Paul Champ.
Le match France-Espagne. La Fédération Française de Lawn-Tennis a di'bJgné comme suit l'équipe de France, dont le capitaine sera M. Jean Le Besnerats, qui disputera les 11 et 12 septembre prochain, à Saint-Sébastien, le match France-Espagne: Simples. 1. Cochet (T.-C. Lyon) 2. P. Foret (R.C.F.), 3. Blanchy (S.A.V.P.), 4. Danet (R. C.F.). Remplaçant Gentien (R.C.F.). Doubles" 1. Cochet-Féret, 2. Gentien-Danet. Remplaçant Blanchy.
ATHLETISME
La réunion du Prix Roosevelt. La graude réunion d'automne, organisée annuellement par le Racing Club de France, aura pour cadre, cette année, la piste de Colombes, le 13 septembre. L'épreuve capitale, le Prix Roosevelt (4.827 mètres, 3 milles anglais), se dispute depuis 35 ans. Le premier vainqueur en fut J. Borel, en 1891. La liste des gagnants, jusqu'en '1014, comprend tous les athlètes qui se firent un nom dans le demi-fond avant guerre. Elle s'établit' comme suit J. Borel,; Chauvèlot, M. Meiers, F. Bourdier (3 victoires), A. Lermusiaux, A. Tunmer,- H. Déloge (3 victoires), L. de Fleurac (4 victoires), G. Ragueneau, J. Keyser (5 victoires), H. Arnaud, Lauvau, H. Rassion.
Avant la guerre, Louis de Fleurât! détenait le meilleur temps fait dans la course, avec. 15 m. 5 s. 2/5, en 1907. Depuis 1920, tous les vainqueurs, L. Denis, Nurmi, Duquesne et J. Guillemot, firent moins de quinze minutes. En 1921, le temps de Nurmi, le célèbre coureur finlandais, fut de 11- m. 31 s. Ce temps sera-t-il approché cette année ?
Pour les résultats sportifs des stations touristiques, thermales et balnéaires, voir notre rubrique La Saison, en djsuxp* me page. "'̃'
Chronique militaire
Les grandes manœuvres
Seize avions bi-motcurs de bombardement du 22° régiment d'aviation, ont quitté mercredi au Bourget, leur base provisoire, pour un exercice de bombardement de nuit en rapport avec les .manœuvres que dirige en ce moment le général Gouraud darjs -la région de Reims.
Les avions, ayant chacun un équipage de quatre hommes, survoleront Fismes, Montcornet, Clermont-les-Fermcs..
Corps de l'intendance militaire
des troupes coloniales
L'intendant général Willette, disponible. a été placé dans la deuxième section (réserve) du cadre du corps de l'intendance militaire des troupes coloniales, à compter du 2 septembre 1925.
Pour assurer la sécurité des voyageurs
Les organisations convoquées par le ministre des travaux publics pour examiner les mesures à prendre en vue d'assurer la sécurité des voyageurs vont se réunir prochainement à Pans.
La commission des accidents du comité consultatif des chemins de fer tiendra sa première séance aujourd'hui 4 septembre. Le comité de direction des grands réseaux est convoqué pour le 9 septembre.
Une récolte extraordinaire Tarbes, 2 septembre. M. Louis Bousquat, cultivateur à Larrule (canton dc'Maubourguet), a obtenu cette année une récolte de blé extraordinaire un peu plus de treute hectolitres par hectare. Parmi les grains, un seul d'entre eux a formé un pied de 53 tiges dont les épis, longs en moyenne de 15 centimètres, ont produit de 40 à 50 grains de blé, soit 2.385 grains.
L'espèce de blé ensemencé est celle dite du pays ou « salagnet ».
liez. L'idée est. excellente, et je ne saurais que l'encourager.
A partir de ce jour, Alain eut de l'argent' l'un des problèmes de l'évasion se trouvait résolu. Et il en parla le soir même à Dolly la jeune femme s'en montra enchantée.
Le prince d'Halicz semblait cependant redouter que le jeune monarque n'entrât en contact avec ses sujets,' en sachant encore véritablement trop peu le baranien pour établir une équivoque et pour soutenir sa personnalité. Il était mal qualifié pour mener.une conversation avec des gens du pays et eîétait pourquoi le prince, en confinant Sa Majesté en quelque sorte dans ses apparte- ments, s'était donné la peine de ilùï.iii- j terdire toute sortie où il pût être en contact avec d'autres personnes ,.que. les fidèles du roi. Il n'avait eu besoin de tenir au courant de la supercherie que son entourage personnel et les cinq ou six plus hauts dignitaires enfin, il avait été nécessaire d'en informer quatre ou cinq domestiques. Mais il était tout à fait sûr de leur silence et de leur dévouement à la royauté et il entra dans une visible colère, quand il apprit que le jeune roi était descendu dans la cour, et avait traversé l'écurie où étaient soignés les chevaux, en s'intéressant au travail des palefreniers on risquait en effet que l'un des hommes, enfreignant la consigne.ne s'adressât au roi, et lui posai des questions auxquelles il serait obligé de ré-' pondre. Et, 'peut-être excusait-on Ha-: liez de vouloir éviter cela. En somme, il se défendait.
La promenade que le jeune Français, J venait de faire- lui avait cependant rendu
,NOUVELLES )- RELIGIEUSES
LE CATHOLICISME A L'ETRANGER
EN ALLEMAGNE
Le catholicisme est de nouveau attaqué en A.'lemagne, comme au temps du Kulturkampf, écrit M. P. de Croidys dans l'Echo Cte ta Loire. Cette attaque violente serait une suite de la campagne électorale du maréchal Hindenburg, qui avait comme adversaire un catholique, le docteur Marx. « Les pm lestants allemands non seulement ne veulent plus des catholiques pour diriger l'Allemagne, mais même pour l'administrer. C'est ainsi que dans toute l'administration du Reich on se livre actuellement à une véritable chasse à l'homme pour expulser les fonctionnaires catholiques. Les ordres religieux sont également attaqués avec une extrême violence, notamment les Jésuites. La situation est si inquiétante pour les catholiques allemands que les prêtres et les évoques donnent l'alarme. »
EN ESPAGNE
L'Association de la Jeunesse Catholique d'Espagne s'est dernièrement réunie, à Madrid, pour commémorer le premier anniversaire de sa fondation. Les Amitiés Catholiques Françaises prétendent qu'il était plus difficile en Espagne qu'en tout autre pays d'établir une « Jeunesse catholique » et de l'organiser en fédération, parce que « le fonctionnement d'une jeunesse catholique fondée pour jouer un rôle d'action sociale n'est point dans les habitudes nationales. Le cardinal de Tolède est le délégué du Saint-Siège pour l'action sociale en' Espag[-<«. I' a invité les évèçues à créer dans leur d;ocèse des associations de jeunes et à étudier les moyens de les fédérer à une association, nationale qui sera la Juventad catoiica.
̃̃•̃-̃ ï' EN POLOGNE
L'archimandrite de Wilno, Philippe Morozow, un des principaux représentants de l'Eglise orthodoxe en Pologne, vient de se convertir au catholicisme, entrainant à sa suite une douzaine de laïques orthodoxes. Les journaux polonais ont publié à cette occasion la lettre ouverte suivante adressée p.- r l'ex-archimandrité Philippe Morozow à Théodore, archevêque orthodoxe de Wilno: <( Apes une longue réflexion, je me suis décidé à faire un pas important, j'ai résolu de: devenir un membre de cette société confessionnelle qui est soumise au Pasteur suprême, évêque de Rome. En le faisant, j'obéis. à la voix de ma conscience, convaincu que la vraie Eglise du Christ est là où se. trouve l'apôtre saint Pierre dans ses successeurs.
» Par la présente lettre, je veux remercier Votre Excellence pour tous les égards qu'elle a eus pour moi jusqu'ici et dire adieu à tous mes anciens confrères en orthodoxie dont je ne peux plius désormais partager les
travaux.
'» En vous quittant, je vous prie de croire que dans ma démarche il n'y a aucune trahison de ce qui doit nous être cher la vraie foi et l'attachement à notre nation. En devenant fils de l'Eglise catholique, je reste fidèle à la vraie orthodoxie qu'avaient confessée -les saints Pères et Docteurs de l'Eglise une et indivisible je ne répudie aucun « dogme » de cette vraie orthodoxie je n'ai nul besoin de renoncer à notre beau rite dans la langue des apôtres slaves, saint Cyrille et saint Méthode, rite et langue reconnus et approuvés par Rome comme le rite latin; la reconnaissance de l'autorité suprême du Pape dans l'Eglise ne m'empêche pas de me considérer comme un bon fils de notre bien-aimée nation russe, comme elle n'a pas empêché Vladimir Soloviev, une des plus belles gloires de notre nation, d'embrasser le catholicisme et de rester Russe. Et pourquoi y aurait-il une diminution de mon sentiment russe par le fait de mon passage dans cette Eglise où se trouvent les représentants de toutes les nations du monde sans aucun dél riment pour le patriolisme de chacun? '?
» D'autre part, le rapprochement sur le terrain de la foi avec nos frères slaves occidentaux, surtout avec les Polonais, contribuera davantage, à mon avis, à amener une entente entre les enfants du même pays et les citoyens du même Etat où la Providence nous fait vivre.
» En prenant congé de vous, je prévois que vous m'excommunierez dans vos sanctuaires et que vous me flétrirez du nom d'apostat. Je ne m'en étonne pas et je vous le pardonne à l'avance dès lors que vous vous considérez comme une Eglise séparée de Rome, vous ne pouvez agir autrement avec ceux qui vous quittent.
» Mais je crois fermement que votre excommunication et votre condamnation ne nuiront pas à mon âme. Vous ne me séparerez pas du corps mystique du Christ ni de son amour. Et en aimant le Christ et sa sainte Eglise, je vous aimerai en lui, mes frères, et je prierai le Très-Haut de vous accorder la même grâce qu'à moi, afin que le plus grand nombre d'entre vous arrive à cette pierre sur laquelle notre Sauveur a bâti son Eglise et sur laquelle seulement peut se maintenir inébranlable, à cette époque de trouble et de désarroi, la' vraie foi orthodoxe du Christ.
» Ne cherchez un appui pour votre Eglise ni à Moscou, ni à Conslantinople, ni chez les protestants à Canterbury, mais dans le seul centre de l'unité chrétienne, à Ro-
me.
» PHILIPPE Morozow. »
île goût de, quelque liberté, et le désir de s'affranchir de la contrainte que lui imposait son ennuyeux surveillant. En ce moment, en était-il venu à penser. on peut envisager sur les quatre côtés du château une série de sorties différentes- Et aucune d'entre elles ne semble praticable.
D'abord sur le bâtiment principa'l,. une garde sévère était établie jour et nuit dépourvu de tout style, le vieux château ressemblait à uri bastion, à une caserne des douanes, à ce qu'on voudrait et une porte principale qui était ouverte en plein milieu servait à réunir la cour, à la place extérieure du palais, qui était pa.vée; sous l'arche, de cette porte, se tenait un soldat en faction, et sous une des fenêtres de la façade se trouvait la chambre qui servait de corps de garde. On ne pouvait donc pas sortir de la grande porle, et l'on eût été vu en essayant de s'échapper par une des fenêtres. Si l'on glissait même d'un balcon du premier étage sur une corde jusqu'au sol, il était probable qu'on attirerait l'attention générale et ce" n'était donc pas pour l'employer de cette façon que le jeune homme s'était mis à tresser une corde depuis si longtemps l'évasion ne présentait aucun espoir, aucune chance de réussite sur ce. côté. De L'autre côté, sur la façade sud, s'élevait la cour d'où l'on pouvait .descendre, entourée par un mur escarpé et cela semblait aider, l'évasion mais la chute du haut de cette muraille serait très dangereuse et enfin l'évasion n'y serait" pas possible de jour on devait s'y risquer la nuit, et le jardinier habitait dans une maison à l'entrée en- ou- tre, il entretenait deux molosses qui donneraient certainement l'éveil.
Sur la 'façade nord était la caserne,
Déplacements et villégiatures des abonnés du « Figaro
M. le général Ardouin, à Ceyzénat Mme Francis d'Autheville, au château Raba Mme G. Borde-Lenepveu, à Evian-les-Bains Mme Brion, à Mareuil-sur-Ay M. le comte Louis de Boisgelin au château du Houssay Mme la baronne François de Bellet, à Biarritz Mme Paul Bloc, à Royan M. Bergon, à Médeilhan Mme Eugène Baboin, à Lyon M. le baron de Bellet, à Biarritz M. J. E. J. Bonnike, au château de Lengberg Mme Collet, à Deauville-sur-Mer Mme D. Chauliac, à Arcachon Mme de Clemencon de Bellefois, à Chambon M. E. Chatoney, à Publier M. le baron Louis de Courcel, au château de Vernou-en-Sologne M. Courtet, à Gouville Mme Marie-Louise Casenave, à Valmont-surTerritet M. Alexandre Clavel-Repinger, au château de Wenken Mme Juliette Duverger, à Yerres Mrrie Paul Dupuy, à Tarbes M. Léo Dalligny, à Cosne-sur-Loire M. Antonio Nob. Uel Senno, à Nirvole M. Georges Deherme, à Aups M. Gustave Dupont-Ferrier, à Tasstn Mme Tony Dreyfus, à Dinard Mlle David, à Bologne M. E. Dentex, à Amsterdam Mme Jacques d'Espaigne, au château de la Garette M. |e colonel Ely, à Deauville M. le baron Fabre de Roussac.'à à La Mandoune Mme S. Fane, à Daumazan-sut-Arize M. le docteur Francisco Ferrao. à Lisbonne Mme Henrica Frigerio Molteni. à Lausanne Mme Georges Girard, à Versailles M. Henri Guimier, à Saint-Gervais M. Guedu, à Villefranche-Saint-Phal Mme Gratien, à Moirans Mme Gaujal, à Maureilhan M. Pierre Gély, à Béziers M. le colonel de Gallé, à Bayonne Mme René Gagé, à Vichy M. J. Godot, à Saint-Aubin-les-Forges M. Paul Helbronnej, à Bastia Mme A. Hartmann de «^uinsac, à Châte^Guyon Mme André Jolivet, à Reims Mme B. G. Johnson, à Gérardmer; Mme JacquemaireClemenceau, à L'Aiguillon-s.-Vie M. Edmond Laurent, à Hendaye Mme Mathilde de La Chapelle, à Arrachor Mme Robert Lemaignien, au château de Veillerre Mme Lowenthal à Biarritz Mme Thérèse Luzeaux, à Plombières-lesBains M. Emile Loubet, à Montélimar Mme Victor Lyon, à Biarritz Mme Michard, au château Bellevue M. Pierre Marin, à Maffliers !*> me André Mayer, à Saint-Cloud M. C. B. Betman, au Grand-Bouchet Mme André Morel, à Saint-Quay-Portrieux Mme Muel. à Vicvhy Mme la comtesse des Monstiers-Mérinville, à La Bourdaisière Mme Henry Michel, à Amiens Mme Mendl, au Chambon M. Ernest May, à Aix-les-Bains. Mme J. Manzi, à Chaumont-enVexin Mme Nersès, à Evian Mme la comtesse J.-B. d'Ornano, au château de Perpezat Mme Henri Poisson, au château de Bellegarde M. B. Pansier, à Saint-Etienne Mme Henriette Ratnère, à Evian M. le comte P. de Rola, à Saint-Omer M. le docteur Regnard, à Vichy Mme Julia Reinach, à La Motte-Servolex M. Louis Recoussine, à Vichy M. François Rossolato, à Cabourg Mme Pierre Robineau, au Vignois Mme la comtesse Alexandre de SaintPhalle, à La Baule Mme Emilie Scemama de Gialluly, à Versailles M. G. de Saint-Victor, à Portiragnes Mme Jean Ségard, à Tourcoing M. Henry Soulange-Bodin, au Bosquet Mme Alfred Schumann, au Chesnay M. Tanner, à Annecy M. Toutain, au château du Val des Ecoliers Mme Temisien, à La Baule Mme Tardan, à Evian M. le baron de Taisne, au château de Kervéator Mme Louis Viellard, à Morvillars M. Valentin, à Gétigné Mlle Véran, à Annecy M. Louis Vaunois, à Villefranche-surCher Mme Léon Vimont, à Royat -Mme Léon Wibaux, à Fontainebeau.
ARRIVEES A PARIS
M. et Mme Georges Beer, M. Edmond BicartSée, Mme la marquise de Bouillé, Mme B. Bousquet, M. Beaume, M. Henry Cachard, M. le commandant Cardron, M. Jean Coudurier, Mme André Chatellier, Mlle Hélène Cameron, M. J. H. Dreyfuss, Mlle Germaine Desaille, Mme H. Doret, Mme Florant, Mme Edmée Favart, M. V. Forquenot de La Fortelle, Mlle Ragna Guldahl, M. Gonzalez, M. Huot, M. Jacques Israël, M. E. Jenvrin, Mme Laloue, Mme Céleska Lemoine, Mme Pierre Lainé, M. Pierre Ladoué, M. Charles Lallemond, Mme Alphonsine Mêlé, Mme Pierre Muron, Mme Marcel Muller, Mme Neilson Brown, M. Alphonse Ochs, Mme Robert vïoust, Mme Georges Pascajis, Mme Robert Parturier, Mlle S. Quercy, M. le docteur Renard, Mme Rost, Mme Maxime Roger, M. Henri Vergne, Mme W. I. Westerorlt. Mme de Aspiazu, M. Maurice Boucoiran, Mme veuve M. Bloch, M. Marcel Blum, Mme A. René Brouillhet, Mme Georges Bloc, M. Eugène Basset, M. Alexandre Couder, M. Edouard Colombier, M. Colombel, Mme Gustave Caen, M. Paul Colin, Mme Diolé, Mlle Dameron, M. M. Delorme, M. Dardonville, M. Léon Duclos, Mme la baronne Dornès, Mme Octave Farkoa, Mlle Madeleine Fleurance, M. Rodolfo Grunbaum, Mme Jeanne Granier, M. Gastaldi, M. Edgard Hamelle, Mme Emile J. Huppert, M. Gaston Heudebert, M. Paul Jachiet, Mme Henry Kistemaeckers. Mlle Latapie, M. Patrick Legendre, Mme G. Lehmann. M. Jules Leitner, M. Paul-AJbert Martin, M. Manuel, Mme Roger Nathan, Mlle Alice Nolte-Rouville, M. Jacques Normand.
Mme veuve Raquin, Mme J. Rabier, Mme Paul Renart, M. Maurice Rey, M. Marcel Richter, Mme Waldeck-Rousseau, Mme Ernest Strasser, M. Savey, M. Jules Speck, Mme Thomas, Mme 'e Raymond Texier, M. Georges Vaudoyer, Mme Verdier-Dufour, M. L. Weill.
A LA RELIGIEUSE "DEUIL IMMEDIAT 32 Place de la Madeleine y T' Tri^rî. PARIS
L'imvrimeur-tièranl DETOT.
Imprimerie du Figam, 26, rue Drouot, Paria
bâtiment impossible à traverser, à cause de sa population, sans y être reconnu enfin, s'étendait à l'ouest du bâtiment principal et du côté opposé au château, de l'autre côté de la cour, exactement en face du cadran solaire, un étroit bâtiment qui servait d'écuries et de conumuns et tous les domestiques, sans exception, y étaient logés mais le défunt roi, qui aimait t beaucoup les chevaux, gardait l'habitude de visiter les écuries et on ne s'étonnait point de son passage.
Alain, toujours en révolte, mécontent de sentir s'exercer sur lui l'influence d'Halicz, s'était, malgré sa défense, glissé dans la cour, où il se promen'ait devant l'écurie, .un jour dte plein soleil l'ombre agréable, l'odeur du foin fraîchement coupé le tentèrent.; et il entra, dans l'écurie se trouvant sous une voûte éclairée, il voyait, à gauche et à droite, quatre rangées parallèles qui étaient les écuries proprement dites, où étaient les chevaux, en rang, dans les stalles, et dont les fers forgés s'ornaient d'une diversité d'ornements en cuivre. A l'extrémité de chaque allée, se trouvaient les boxes réservés à la sellerie et l'emplacement de travail des palefreniers et l'écurie sentait évidemment l'écurie toutefois, le soin et la propreté, qui sont rares dans tout ^Orient, y étaient établis d'une manière méticuleuse Alain eut l'impression que ses chevaux étaient décidément mieux 'logés que lui. Sous l'autre extrémité de la voûte se trouvait une vaste porte en bois brun et ornée de ferrures, qui s'ouvrait sur la campagne. On ne pouvait dire qu'elle y (donnât directement et cependant elle s'ouvrait sur une cour, qui n'était fermée que par une grille' et depuis un instant, Alain
T. SL F\
PROGRAMME
12 h. 30 RADIO-PARIS (1.750 m.): Concert. 15 h. P. T. T. (458 m.): Concert symphonique don- né au Salon des Inventions.
15 h. Cardiff (353 m): Trio de la station, et à 17 h. 30: Emission pour enfants.
15 h. 45 Birmingham (479 m.) Orchestre Lozells, et à 17 h. 15: Emisison pour enfants.
15 h. 45 Bournemouth (386 m ): Causerie, orchestra, et à 17 h. 15: Emission pour enfants.
16 h. Londres (365 m. Musique, et à 18 h.: Emission pour enfants.
16 h. Belfast (439 m.): Quatuor de la station, et à 17 h. 30: Emission pour enfants.
16 h. 30 Francfort-sur-Mein (470 m.): Emission pour la maîtresse de maison.
16 h. 45 RADIO-PARIS (1.750 m.): Emission provisoirement suspendue.
16 h 30 Stuttgart (443 m.): Concert par l'orchestre de la Radio.
17 h. Rome (425 m.) Lectures enfantines et orchestre de l'Hôtel de Russie.
18 h. Barcelone (325 m ): Le septuor Radio. 18 h. 15 TOUR EIFFEL (2.650 m.) Le courrier littéraire, par M. Paul Dermée Cavatine. du Barbier de Séville (Rossini), Mlle Boymond; Mimo-récitatif, par le créateur du genre, M. George, avec accompagnement de piano Lamento (René Devaux), 1 auteur: Quo Vadis. air d'Eunice. Mlle Boymond; Mimo-récitatif, par M. George; Extase (René Devaux), l'auteur polonaise en ré bémol (Mme Boymond), piano. J'auteur; Chanson de Juillet (Godard), Mlle Boyjnond.
19 h. Radio-Catalana (489 m.): Concert, et à 20 h. Deuxième concert par les solistes de l'orchestre Cata-
lana.
19 h. 25 Londres (365 m.): Musique, transmis par toutes les stations, sauf Belfast.
20 h. Cardiff (353 m): Orchestre.
20 h. Lausanne (850 m.) Musique slave.
20 h Birmingham (479 m.): Concert.
20 h. Belfast (439 m.) Chant, cornemuse;. 20 h. 15 Radio-Belgique (265 m.): Musique légère. 20 h. 15 Zurich (650 m.): Piano, violon et orchestre Gilbert.
20 h. 15 RADIO-PARIS (1.750 m.), communique théâtral, et à 20 h. 45, concert organisé par Marcel de Valmalete, avec le concours de Mme Jane d'Orsay cantatrice, et de M. André Laumomer, pianiste 20 h. 30 Francfort-sur-Mein (470 m.), Don César. opéra-comique en trois actes de R.< Pellingér.,
Programme des Speclacle^ ALBERT-Ier. 8 h. 45. La Lumièie qui s éteint AN'l O1NE. 8 b. 45. La Dame de <$ej
Maxim' s w ̃
ATHENEE 8 h. 45. Les Nouveaux Messieurs. APUU-Ù. 8 h. 45. La VtuiXjoyeuisc. BOUFFES-PARISIENS. 8 h. 45, tr #• CHATELET. 8 h. 30. Malikoko, roi nègre. COMEDIE DES CHAMPS-ELYSEES. 9 h. Knocfc, la Scintillante-
COMEDIE-FRANÇAISE. 8 h, 30/ v– L 4rm Fritz, le Passant. COMEDIE-CAUMARTIN. 8 n. 45,'r- Un déjeuner de soleil.. s v DAUNOU. 8 h. 45. EUe ou moi. DEJAZET. 8 h. 45. KJerge et cocotte. r>FUX ANES 9 9 h. Les Anes décoratifs. FOLIES DRAMATIQUES. 8 h. 45. Chariot divorce.
FEMINA. 8 h. 45. Agnes et son chat. GAITE-LYRIQUE. 8 h. 45. Mam zelle Ni.
touche..
GRAND-GUiGNOL. 8 h. 45. Uri accès de ialousie, Gardiens de p^are, la Dame. Me bronze et le Monsieur de cristal, Un Crime dans <une maison de fous. Mon cher con/rère. v..
GYMNASE. 8 h. 30. Le Fauteué.47.. NOUVEAU TES. 8 Y,. 45 Pas sur 'a bouche. OPERA. 8 h. Hérodiade. •
OPERA-COMIQUE. 8 h. Louise.
PALAIS-ROYAL. S !•• 30. Le Monsieat i»
cinq heures.
PORTE*SAINT-MARTIN. 8 h. 45. Madame Sans-Gêne. RENAISSANCE. 9 h. Le Concierge revient
de suite,
SARAH-BERNHARDT. 8 n. 30. Mon CurJ citez les Riches. ̃
cp ai A 8 h. 45. Fleur de irottoir.
THEATRE DE PARIS. 8 h. 45. La ViriU
fu~nR.
THEATRE DE L'EXPOSITION. 8 h. -45. La Lumière qui s'éteint. ̃ ̃ ̃ OULIN-ROUGE-Music-HaiX 8 h. 30 La Revue d'Automne. Biscot, Edmonde Guy, Van Duren, etc. THEATRE DES CHAMPS-ELYSEES Verneuil. NOUVEALTcIRQUE. Super-Programme. MEDRANO. 8 h. 30. Trudaine 23-78 Matinées ieudi, samedi, dimanche et fêtes à 2 h. 30. h AUMONT-PÂLACETnnTTS -La Rançon, \J avec Conway Tearle et Alice Terry.
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s'était mis à considérer cette grille la douceur, le silence, le vide ordinaire 'de cette petite cour, comime des éléments favorables pour l'évasion sans doute, était-ce pourquoi il y était e-e jour-là. Il était sorti de l'écurie, en fit le tour, en inspecta les bâtiments, sembla y rêver devant la nature. En fait, il s'était mis à songer qu'aussitôt la grille passée, devant lui les routes et les champs seraient entièrement libres toutefois, il était rentré d'un pas lent vers les écuries il y errait à présent d'un air préoccupe, semblable en tous points à son prédécesseur sans doute. Sur on passage, un soldat se levait, de temps à autre, et se mettait au garde à voue," en sonnant, de ses deux. éperojas joints pen.dant qu'il passait.
Le jeune homme, suivant une inspiration soudaine, avait continué de traverser la sellerie 'et la réserve de fourrage et il y descendait en suivant la pente douce d'un souterrain en traversant lia sellerie, il vit au bout de" l'étroite pièce obscure où venaient s'entasser des montagnes de fourrage, une sorte de couloir qui s'ouvrait et il s'engagea dans ce couloir en s'avançant d'un pas prudent. IL était parti pour ccnlinuer sa reconnaissance après tout, ce matin-là, sa proimenalde, en effet, n'avait pas d'autre but; nul né sombUiit l'avoir suivi. Il avait rencontré j>n- seul 1 homme qui avait disparu il avait continué son chemin sans être 'inquiété :à travers l'entassement des fourrages qui l'entouraient de toutes parts.
Hervé Lauwick.
(A suivre.)
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