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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1925-07-29

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 29 juillet 1925

Description : 1925/07/29 (Numéro 210).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k294458n

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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L'annonce de râctîon Grande nouvelle. Le gouvernement va appliquer la loi aux communistes. Peu importe que le communiqué de Rambouillet qui nous en informe soit empreint. d'une solennité limitative et en> barrassé-e il ne semble pas marquer un- grand élan dans la volonté de réduira la propagande de Moscou par une contre-offensive de vaste envergure. Mais ne nous attardons pas à des critiques de textes. Réjouissons-nous de voir, après-1 tant de mois perdus, et tant 'd'ajournements, lei Conseil des ministres reconnaître enfin la nécessité et la. possibilité de défendre, l'armée et la, nation contre une campagne défaitiste cyniqueni,ent anti-français©. Soyons satisfaits de l'annonce de cette action. l Les faits dénoncés par l'opinion (cer- tains du moins des plus récents) vont être déférés aux tribunaux. Des 'délits de presse seuls sont relevés. Mais soyons j persuadés qu'ils seront poursuivis avec l'ardeur dont la justice, vient de se mon- I trer; capable daiis le. procès des « menaces à M.JSchrarrae&k », et 'dans, l'affaire '•d!&$ porteurs d'acmes de la rue llermel. Aux assises, espérons-le, les magistrats n'arriveront pas dans cet état d'esprit de vaincus qu'ils apportent trop souvent à de telles audiences. Ils y viendront décidés à 'défendre les intérêts qu'ils représentent, avec l'énergie, l'ingénioïsitê et toutes les ressources de procédure qu'èmiploàent c'est leur dervioir- le's -avocatg des accusés.

On ne .demanda pas à la justice de revenir aux pratiques anciennes Respect

à la défense l'Que les questions soient

posées et les témoins entendus. Mais qtfon' rondo aux débats de presse comme aux autres, l'allure et l'ordre judiciai- res que les présidents les président, et si l'on ose dire que l'accusation, elle ̃aussi, se défende.

Dans trop de procès, on a permis que fut donnée, par trop de discours prononces à la barré, l'impression qu'en suivant le- ministère public, les jurés allaient porter atteinte à la liberté de penser et d'écrire, au progrès, au libre développement de l'esprit humain. Ce- pendant, comme abandonné, l'avocat général, en; de. telles affaires, « pour tout? brigue j&t -p&uv..tout artifice »rof- fraït, à la manière 'aYEsther, le sacrifice dei son élaqxLence. Pourquoi n'amienait-il

pas, lui aussi, des écrivains; des politiques des maîtres de la pensée 7 rets à approuver la répression de crimies voulus- contre la patrie ? Et pourquoi i'avoca t général laissait-il la défense profiter seule .du1 droit de récusation, si bien que e 'le jury d'un procès communiste, il y a I quelques années, se trouvait présidé pan un cheminot révoîqué.

Courtes vues ? Petits moyens méprisables ? A;les dédaigner de façon systématique, oa -aboutit aux acquittements continuels d'accusés dont le relaxe est pressante, le lendemain, pair le Parti comme Je triomphmte campagnes que le gouverneanient n'a plus, à lai fin, le courage1 ^poursuivi». Et l'on en arrive à cet état dfimpuni'té qui faisait depuis trop lcngtemps paraître innocents les fausses nouvelles les plus dangereuses et les mensonges -les plus grossiers. r

Les parquets vont rendre: à ces cã oards empoisonnés leur vrai caractère. E^a Justice, dans cette lutte légale, va reprendre l'initiative des opérations. Il faut qu'elle les conduise sans faiblesse le et sans maladresse. A,près l'annonce de Faction; l'inertie ou la faiblesse serait la jjire 'dés fautes. Comptons qu'elle ne se-

içâipasGctotaise.

Henri Vonoven.

ECHOS

Lè^poiït''à1esf Saints-Pères (Suite).

Un lecteur nous fait remarquer que ce pont, dont nous avons déploré l'emibuteiHemient continu, n'existe pas. Le .pont dont nous parlions s'appeille officiellement, pont du Carrousel. Mais nous répondrons à notre lecteur que pour ̃tous les Parisiens, il se nomme bel et bien pont des Saints-Pères. Ainsi ne connaissons-nous que la porte Maillot et non la .porte de Neuilly, la place Courc'elles et non la, place Péreire, la place des Pyramides et non la place de Rivoli. .Ce sont les noms officiels qui ont tort. Le chien, du. marchepied.

'.Faubourg Saint-Honoré, une puissante auto* est arrêtée le long d'un trottoir. Personne à bord, sauf un chien, un berger de fière allure, couche sur le marchepied, la tète haute et l'œil méfiant. Une petite barrière métallique, assez basse pour lui permettre dei sauter sur quiconque toucherait à la, voiture, assez élevée pour l'empêcher d'être déporté dans un virage, protège le précieux gardien, qui, sans doute, dès que l'auto sort du garage, s'installe de Iui-mêmte à cette place où il doit conserver son attitude vigilante, même quand on fait du cent à l'heure.

Ce chien est habitué à voyager en lapin.

a~

La mode à venir sera présentée la première semaine d'août chez TolLmann,défileront en grand nom'bre ses modèles si réputes et si parisiens. Et, de plus, une collection <fe manteaux et tailleurs dont tous les acheteurs, apprécieront la recherche et la. nouveauté. Sur carte d'invitation seulement. Tolhniann, 35, joie de Miromesnil.

Le Masque de Fer.

OT Semaine sociale de Lyon

A mi-côte, entre Fourvières ,j et Saint-Jean

On nous convie à gravir la, colline sa. crée de Fourvières, jusqu'à mi-côte, pour entendre les leçons de la Semaine Sociale. Un grand pensionnat, les Lazaristes, dont les bâtiments se surptom*- bent, y est hospitalier. i Avant de passer le qui franchit la. Saône, étroite et. dolente, arrêtons- nous. Le paysage vaut un long regard. Il nous souvient d'une fresque qui orne le grand amphithéâtre de la Faculté .de médecine en cette bonne ville de Lyon Caliguïa préside un concours 'd''éloquen.ce. A l'ombre de la montagne, là. tout en face, les gradins sont garnis de blancs péplums, sur le marbre blanc, i et le soleil, encore haut, jette à travers les portiques ses notes d'un blanc so-

nore. Le maître écoute, distrait, hautain.

cruel. Les malheureux-qui n'ont su plaire sont précipités dans les flots. Aujourd'hui, comme alors, la colline s'avance tel un bâtiment die haut bord vers la, plaine, brisant le filet d'eau qui dort Elle est verdoyante. Des demeures un peu sévères y sont accrochées. Au bas, la place du théâtre d'éloquence, la colonnade noire du Palais 'de Justice à gauche, la primatiale de Saint-Jean, grisâtre que son style gothique ne parvient pas à enlever. Mais tout en haut, sur le front gracieux et noble de la, colline, la basilique, couronne royale, bien posée, joyau quand la, lumière la traverse la maison de la mère de Dieu. L'ensemble est noble, d'une élégance discrète, un peu sévère': le Lyon catholique est la. aussi bien que dans la presqu'ile aux rues sombres.

Sur cette colline, de la, basilique de Fourvières à la primatiale de Saint-Jean, l'Eglise habite; elle enseigne, et au loin elle enseigne immuablement. Allons-nous entendre sur l'autorité des leçons nouvelles?. Que pourrait-ce être? L'Eglise n'est-elle pas l'Eglise^ im'muable éternelle? Et, depuis Caligula, sardoniquement cruel, les temps ne seraient-ils pas définitivement révolus ? Y aurait-il, pour les catholiques, d'eux manières de concevoir éi d'enseign-er l'auto-

rité, ?

11 ^->lii ,-1'rtr- ri 1 1100 Ûir« C> Oi 11 Pil 1 C\

Il nous a plu d esquisser ce lieu ou les catholiques sociaux de France, fils de Léon XIII, rappelait si bien ici Georges Goyau, vont parler sur l'autorité. Lyon est marraine des Semaines sociales. Tout l'idéalisme passionné, tout le réalisme de bon sens de ce peuple pieux a nourri l'institution nous sommes de ceux qui nous souvenons, jeunes hom.mes alors, presque adolescents et hôtes de la ville pour le temps de leurs études, hôtes encore reconnaissants. Les Semaines sociales sont marquées du ca.ractère lyonnais.

Non, il n'y a pas deux doctrines catholiques de l'autorité il ne peut y en avoir qu'une. Mais, ce sont les hommes qui traduisent et vivent la doctrine. Aujourd'hui, dans la grande salle du pensionnat, mille personnes des prêtres, des jeunes gens, des dames et des hommes mûrs, qui ont de l'expérience autant que du savoir ont entendu les paroles modérées, cadencées, onctueuses de M. Dulhoit, l'enseignement serré et sans éclat de M. l'abbé Delos, la logique à la, fois tourmentée, complexe et claire, impeccable, de Joseph Vialatour, le philosophe lyonnais. ̃' Puis, le soir, et nous sommes encore sous l'onction de ce pasteur au coeur évangélique, dans le vaisseau robuste de Saint-Jean, brillamment éclairé, Mgr j Besson, évêque de Lausanne et Genève, a parle L'autorité, dans l'Eglise, est, avant tout messagère de charité elle exerce par là son premier et dominant ministère. L'autorité, disait, Duthoit, est en crise, parce-qu'on a vidé nos institutions et nos mœurs de christianisme, de désintéressement, de dévouement, de bonté. L'autorité, les philosophies natu- ralistes. ajoutait Vialatour, encyclopéi- distes, positivistes, voire, sous le voile du Contrat, rousseauistes et révolution- naires, en ont fait une résultante de force, un produit de mécanique la force, c'est le droit le droit, c'est la force, pour eux.

Non, déclarait l'abbé Delos, l'autorité n'est pas la force elle est la puissance qui naît du Bien commun désiré, et voulu elle en est aussi sa, servante. Peut-être que des catholiques seront étonnés de ce langage. Je ne sais. On l'entend, authentiquement approuvé par les Princes de l'Eglise romaine, sur les flancs de la colline sacrée de Fourvières. à l'ombre de la. basilique, dans le primatiale de Saint-Jean où les schismes s'achevèrent, en ce lieu où, par des temps païens, Calligula jetait dans les flots de la Saône les, rhéteurs maladroits. I H. >ïe S.

Les poursuites contre les communistes M. Villette, juge d'instruction, a procédé hier à l'interrogatoire de M. René Bellanger,, gérant de l'Humanité, qu'il a inculpé de provocation de militaires à la désobéissance dans un but anarchiste. M. Bellanger a déclaré qu'il ne répondrait qu'en présence de> son avocat, Me Albert Fournier. Un propagandiste condamné Montpellier, 28 juillet. Devant le tribunal correctionnel a comparu cet aprèsmidi un communiste, nommé Emile Juthy, âgé de 59 ans, poursuivi pour provocation de marins à la désobéissance lors de'la visite de l'escadre de la Méditerranée à Cette.

Il a été condamné à deux ans de prisoe etlOOfr. d'amende*

1 ~~l-

Les préparatifs cigl!offeHSive au Maroc

p p -I!a- 1

Le maréchal Péta'n, qui, vient de rencontrer 'le général Primj de Rivera,, prend aujourd'hui, à T'anger, le paquebot qui va le ramener en France La durée de sa mission., on le sait, n'était pas limitée. Quelques jours, lui auront suffi pour l'accomplir, et nous n'allons las tarder beaucoup, sans doute, à en constater les effets.

Sa tâche la plus urgente était l'organisation dit commandement. Celui-ci, nous l'avons indiqué plusieurs fois, s'exerçait dans des condilicns qu> iu enlevaient, une grande partie de son efficacité. Entre les attributions d.u résident général et du commandant des trour *s,P entre celtes de leurs états-majors surtout, il y avait des frontières insuff 'samment tracées. Désormais !!a 'situation est claire, et le général Naulin l'a résumée après la conférence qu'il a eue avec les maréchaux Pétain et Lyautey «Nous avons arrêté ensemble un* plan d'opéra-*

lions, il'me reste à l'exécuter. »

Lo maréchal Lyauley garde la hauts autorité sur les chefs des forces de terre et de mer opérant au Maroc, et les troupes situées en dehors de la zone d'opérations demeurent sous ses ordres directs. Mais le général Naulin exerce, dans toute la zone des opérations, le commandement des déments rai!i Lai "es, y compris le service des renseignements chargé de l'action politique. Un bureau de l'état-major du maréchav est chargé de la liaison avec le commandant supérieur du front, et le troisième bureau de cet 'état-major (bureau des opérations) a été rattaché à j'etat-majoi1 du général Naulin. De la sorte, l'urrtî de commandement est enfin réalisée entre les mains du chef qui a la responsabilité de l'exécution.

Aux échelons inférieurs, une mise en ordre générale n'était pas moins nécessaire. Pendant toute la, période où l'insuffisance de nos effectifs nous a contraints de laisser à l'ennemi l'initiative des opérations, on a dû envoyer en hâte, 1 d'un secteur à un autre, et souvent de grandes distances, des 'fractions d'unités, et il en est résulté un mé'ango de bataillons, voire de compagnies., non! les inconvénients n'ont pas besoin d'être signalés. De. plus, le front a. été d'visé en régions dont chacune -avait'. un chef

La confiance revient dans les tribus Fez, 28 juillet. Malgré la tentative d'inlimidation d'A'bd el Krim qui leur prit 500 otages pour s'assurer de leur fidélité, les Tsouis et les Branes continuent les pourparlers en vue de leur soumission. Dans la journée d'hier, les Ghiata et les Beni Ouaraine poussant plus au nord leur incursion auraient capturé mille chameaux chargés de céréales appartenant aux insoumis.

A" la suite des récents combats d'Aïn-Aïcha et d'Aïn-Maatouf, un certain nombre de familles Jaffra, de la fraction des Hayaïna, qui s'étaient réfugiées à Souk-el-Arba de Tissa devant la menace rifaine, ont regagne leurs villages autour de ces positions, malgré la présence de quelques infiltrations rifaines.

Le mouvement de repli des éléments rifains annoncé air nord de Taounat ne serait en réalité qu"une relève occasionnée par la concentration des forces rifaines à la Maïiakma de Taouerta, à 15 km. au nord d'Aïn-Vïcha. Malgré des symptômes favorables constatés chez les Beni Zeroual, les Mezraoua et les Mtioua, dont la lassitude apparaît, on ne constate pas encore des velléités suffisantes de dissociation permettant d'espérer le retour imminent de ces tribus dans 'nos lignes.

Au cours des récents combats, des cadavres de réguliers rifains ne furent trouvés porteurs que d'une centaine de cartouches

.i~ -1- ~1- 1"1- an

alors que primitivement chaque hoiiuuu -=11 portait plus de 200. Ce fait paraîtrait indiquer que les munitions n'abondent pas dans l'armée d'Abd el Krim.

Le général Primo de Rivera

reçoit le maréchal Pétain à Ceuta Ceuta, 28 juillet. Le maréchal Pétain est arrivé à bord du croiseur français Strasbourg. Le maréchal a été reçu au quai de débarquement par 'le général Primo de Rivera et diverses autorités de la zone espagnole.

Le maréchal Pétain et le général Primo de Rivera ont pris plqce dans un jrain spécial qui est parti aussitôt pour Tétouan. Le consul espagnol avait invité la population à se rendre à la gare de Ceuta afm de faire un chaleureux accueil au maréchal français.

L'entretien des deux chefs à Tetouan TÉTOUAN, 28 juillet. Depuis les premières heures de la matinée, une grande animation règne dans toute la ville à 'l'occasion de l'arrivée, du maréchal Pétain, "iLe maréchal Pétain et le général Primo de Rivera ont été salués à leur descente dé train par le général Saro, plusieurs officiers généraux, le grand-vizir et tout le personnel du haut commissariat. Après les présentations officielles, le maréchal Pétain et le général Primo de Rivera se sont rendus au haut commissariat où, après un défilé des troupes, le général Primo de; Rivera offrait un déjeuner auquel assistaient !es généraux San Jurjo, Déspujols, Sard, le contre-amiral Guerre, le colonel Orgaz, le consul' français à Tétouan. A l'issue du déjeuner le maréchal et le président 'du Directoire se sont entretenus; .longuement. Les projets d"Abd el Krim

Tanger, 28 juillet. Une réunion des caïds Djeballas et Andjeras se tient actuellement à Chechaouen, sous la présidence du frère d'Abd el Krim. Elle aurait pour objet d'obliger le.s tribus de la zone occidentale espagnole h se rallier aux, Rifains pour une, attaque massive dans le secteur d'OUèz.zan,. simultanément avec une attaque devant la zone internationale. Il semble que le chef ri'fain, dont le prestige est gravement atteint depuis le succès des troupes françaises, veuille provoquer un soulèvement général des t/lbas rifaines et Djebalias.

et disposait d'effectifs constamment variables. Maintenant que les troupes ne manquent plus, on peut les organiser en divisions, en corps d'armée, de manière à porter, sur le point où l'on veut faire un effort, des unités d'importance proportionnées à cet effort, ayant de la cohésion et possédant des états-majors constitués.

Enlin, il y a les dispositions de l'arriére. les dépôts de matériel et d'approvisionnements à établir selon les projets du haut commandemient, la répartition ̃et la mise en place des éléments d'artillerie lourde, d'aviation, etc. C'est ce qui demande le plus temps quand cette tâche sera achevée, tout sera prêt pour l'offensive attendue.

Pendant ce temps, on parle toujours des propositions de paix faites à Abd el Krim, ou qu'on aurait invite Abdel Krimi à demander à la France et à l'Espagne. Le « Sultan du Rif doit être, à l'heure actuelle, bien embarrassé'- Mais, s'il1 -est vrai que les conditions auxquelles nous serions disposés à conclure !la paix soient fixées et tenues à la disposition de l'ennemii. pendant combien de temps ces conditions resteront-elles valables ? On ne nous l'a pas dit.

Il est cependant un événement que nous pouvons considérer comme très probable c'est que du jour où les Ril'ains auront éprouvé leur premier échec sérieux, ils abandonneront le chef dont le prestige n'est fondé que sur la victoire. Viendrons-nous alors rétablir son autorité chancelante en traitant avec 'lui. ? 2 Ce côté de la question ne peut avoir échappé aux diplomates cle. Paris et de Madrid. Le Rif n'a. jamais été une nation, mais seulement une contrée dont les' habitants s'unissent temporairement pour piller leurs voisins, et se battent entre eux le reste du temps. Si Abd el Krim n'a pas voulu saisir le moment favorable où il pouvait faire consacrer dans une certaine mesure le. pouvoir qu'il a su prendre et qu'il maintient encore par la terreur, qu'il en supporte les conséquences. Nous ne resterons- certainement pas à sa disposition pour refaire un potentat du rebelle que

ufâ'us pouvons abattre.

1 n~ pouvons ,auailre

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.) ~.t. r <t.

La rectification du front

Rabat, 28 juillet. –Nous nous sommes retirés hier de Zendoula, où nous avions installe, un petit poste. Cet abandon r.' pond à notre programme. La garnison et le matériel' furent. ramenés à l'arrière sans que l'ennemi ait tente de gêner notre opération. Les constructions furent rasées et les défenses détruites.

Le poste de Aïn-Bou-Aïssa a été attaqué hier soir. L'ennemi, qui s'était lancé à l'assaut, a été repoussé.

Des fractions des tribus Hayana et Metalsa, impressionnées par les dernières opérations, ont demandé l'aman.

A l'est du front, les contingents rifains se sont repliés vers le nord après les derniers combats. Ils se sont rassemblés devant Taouerta. Il semble que leur intention soit d'attaquer le front espagnol.

Nous avons copieusement ravitaillé Taounat et retiré le petit poste de Drader sans difficulté. Son utilité ne se faisait plus sentir. Les aviateurs américains s'entraînent Les pilotes volontaires américains de l'escadrjllo qui doit être formée au Maroc s'entraînent actuellement à Orly.

Six avions, pris dans des régiments différerits et pilotés par des officiers, vont se ras'sémbler, cette semaine, au Bourget. Ils prendront'vraisemblablement samedi leur vol' pour Casablanca, par Dijon, Lyon, Istres, Perpignan, Barcelone, Alicante.

Ils auront chacun un passager.

L'application du droit de survol Madrid, 28 juillet. Un communiqué officiel du Maroc dit

Suivant des renseignements du service de l'aviation, un avion français a survolé Quilates. Des avions espagnols ont bombardé, dans les environs de Hasi Huesgan, une importante concentration ennemie qui se rendait sur le front français ils ont survolé aussi le secteur d'Ouezmn.

Le communiqué ajoute En frappant ainsi d'un commun accord l'ennemi commun, ]'une et l'autre aviation ont commencé à exercer le droit de survol établi par la conférence de Madr/id.

Uneépéed'honneuraugénéralColombat Fez, 28 juillet. La population civile de ,Fez a ouvert une souscription dans le but d'offrir une épée d'honneur au général Colombat pour lui témoigner sa. reconnaissance d'avoir, avec des effectifs réduits, protégé et sauvé la ville pendant les plus mau- vais jours du début de la guerre marocaine. La gare de Nice en feu

-«i»

Nice, 28 juillet. Le feu s'est déclaré ce soir vers 22 heures dans la lampisterie de Wgàre de Nice. Les flammes se sont propagées à- la gare de marchandises où des han- gars ont brûlé entièrement sur une longueur de 200 mètres.

̃ Les pompiers et la troupe sont sur les :,lieux et s'efforcent de protéger la gare des voyageurs encore indemne.

Des rames entières de wagons et des tonnes de marchandises sont détruites.

"M_

M. Luchaire dirigera

l'Institut de coopération intellectuelle La commission internationale de coopération intellectuelle de la Société des nations, réunie hier matin, 'à Genève, en conseil d'administration de l'Institut international de coopération intellectuelle de Paris,' sous la présidence de M. Henry de Jouvenei, a décidé à l'unanimité de choisir comme directeur de l'Institut M. Julien Luchaire, inspecteur général de l'instruction ..pubiique en France.

Les négociations

franco-britanniques A Londres, les experts financiers ont poursuivi leurs pourparlers au sujet de la dette française

Londres, 28 juillet. Les experts financiers anglais et français se sont réunis ce matin pendant une heure. L'exposé du gouvernement français, fait dans un sens très général d'ailleurs par les représentants de M. Caillaux, a permis, à ceux de M. Churchill de se rendre compte que le plan du ministre des finances était conçu dans un esprit très large qui permettait une discussion sérieuse du problème des dettes dans des conditions beaucoup plus favorables qu'au mois d'avril.

Les experts anglais ont entamé la discussion de détail en entretenant la délégation française de la question des transferts. Mais la conversation a dû être écourtée. Elle n'a pu se continuer dans l'après-midi, en raison de la crise économique qui préoccupe au plus haut point le gouvernement anglais et. en particulier la Trésorerie. Sir Otto Neuméyer et ses collègues qui avaient d'abord pensé se rencontrer une deuxième fois :dans la journée avec les experts français se sont excusés, retenus par le conflit minier et les événements qui se sont greffés sur ce différend entre le patronat et le travail.

La prochaine conversation a donc été fixée à demain a^rès-midi et on prévoit que de même que 1«S suivantes elle comportera des développements intéressants. Contrairement à ce qui a été annoncé, la Trésorerie n'a pas jusqu'à présent exprimé son avissur la base des paiements annuels qui serait envisagée. La question chiffres n'a pas encore été abordée.

Oh indique toujours la. fin de la. semaine comme terme de la conférence. On ne sait si l'état des négociations permettra à M. Caillaux de venir discuter avec M. Churchill de la répercussion qu'aura le règlement de la dette française aux points de vue politique et économique dans les deux pays.

A Paris, sir Eric Phipps a exposé à M. Briand le point de vue anglais au sujet de la note allemande relative au pacte de sécurité

'M. Aristide Briand, a reçu, hier après-midi, sir Eric Phipps, chargé d'affaires britanniques, qui, en l'absence de lord Crewes, ambassadeur, lui a exposé le point de vue du gouvernement anglais au sujet de la note iilï'éjriânde relative au pacte de: sécurité. Selon des informations de source anglai-

sc, M. Chamberlain aurait communique a. l'ambassade d'Angleterre a Paris un docu- ment, réplique de celui qui a été remis par M de Fleuriau au Foreign Office le 23 juillet.

Le Foreign Office, comme le ministère français des affaires étrangères, serait d'avis qu'il faut faire savoir h l'Allemagne qu'elle ne pourra pas demander une exemption des obligations militaires imposées aux membres de la Société des nations avant qu'elle fasse partie de l'organisme de Genève.

Une fois entrée dans la Société des na tions, elle pourra seulement alors exposer la situation devant la Ligue qui prendra une décision.

En ce qui concerne la garantie à donner par la France aux traités entre l'Allemagne et la Tchéco-Slovaquie et la Pologne, contrairement à certaines informations parues dans la presse anglaise, il serait faux que le gouvernement anglais s'y opposât toute latitude serait laissée à la France dans cette question.

En plein jour, boulevard Haussmann, un bandit assassine un joaillier et, poursuivi, se fait justice

161, boulevard Haussmann, presque à l'angle de la rue de Courcelles, Un bel immeuble aux hautes fenêtres. Deux boutiques au rez-de-chaussée à droite, celle d'un marchand de couleurs à gauche, celle d'un lapidaire, M. Haton.

C'est là, qu'à neuf heures et demie, hier matin, s'est déroulé un drame rapide. Un homme, entrant dans la boutique du joaillier, a tiré sur lui deux coups de revolver et l'a étendu à ses pieds d'un terrible coup de crosse sur la tête. Mais la victime avait pu pousser un cri. Des gens accouraient. Le bandit, sans avoir rien voté, s'est enfui, et, comme il fallait être rejoint, s'est tué d'une balle au cœur.

̃ Mlle Rahna, la jolie danseuse que Paris ne se lasse pas d'applaudir, est une des locataires de l'immeuble où se trouve la boutique du joaillier. Un hasard a voulu que l'artiste fût, avec le marchand de couleurs, son voisin, une des deux premières personnes qui secoururent la victime. Elle a bien voulu nous faire ce récit

Le récit de Mlle Rahna

Plus matinale que d'habitude, je descendais de chez moi, un peu après neuf heures, pour faire une course urgente, et me préparais précisément à entrer chez le père Haton il avait soixante-treize ans qui était mon fournisseur, et que je considérais un peu comme un vieil ami. Je voulais le remercier de m'.avoir envoyé des fleurs la. veille. a 'la suite de l'achat d'un bijou fait chez lui par une de mes amies. Au moment où j'arrivais sons le vestibule, j'entendis des cris. Je me précipitai et j'arrivai en même temps que le marchand de couleurs, M..Martin, pour trouver le malheureux affaissé, les jambes repliées, respirant à peine.

A cinquante mètres, j'avais aperçu, fuyant, lui jeune homme coiffé d'une casquette que déjà des passant poursuivaient, criant « A l'assas1 sin Arrêtez-le »

MaJgré tous les soins, le pauvre père Maton devait mourir, vers trois heures de l'après-midi, à l'hôpital Beaujon, où nous nous étions hâtés de le faire transporter.

Le meurtrier se suieide

Ainsi que nous l'avons dit plus haut, le meurtrier s'est tué au moment où il allait être rejoint devant le bureau de postes qui se trouve 121, boulevard Haussmann. Il s'est tiré une balle dans la poitrine en s'écriant « Pardon, mon père » Le bandit était un amnistié. Il se nommait Marius Ghabout-Molard, était âgé de vingt-sept ans et avait été plusieurs fois condamné. Il ne paraît pas avoir 'eu de complices.

LES MINISTRES A RAMBOUILLET L'été, quand le chef de l'Etat se divertit des soucis de sa, charge, dans les solitudes de Rambouillet, où errent 'les ombres gémissantes de Marie-AiUoi- nette et de Mme de Lamballe, les munis- très, de temps en temps, vont à lui et l'instruisent d'événements intéressant ̃la République.

L'arrivée du gouvernement, son séjour dans le château royal, l'uniforme aux ors neufs qu'endossent pour le coup de chef de gare et son sous-chef, les voitures -écussonnées, les curieux dont quelques gendarmes limitent les entreprises, tout cela donne généralement à la sous-préfecture,; assoupie dans son berceau sylvestre, une animation fugitive.

Il n'en alla pas, hier, de la sorte. Les automobiles à cocardes étaient présentes. le chef de gare aussi et aussi, les. gendarmes, mais il pleuvait. Obstinée, l'eau chantait- dans les feuilles farêt. Il flottait sur la ville déjà un parfum de premier automne, et les curieux découragés renoncèrent, en bougonnant, à leur distraction annuelle. S'ils é.taient accourus selon leur habitude, ils auraient vu comime les hommes O'iit sur la météorologie et parfois sur la politique des idées différentes, imême quand dans un Cabinet ils tâchent, côte à côte, au bonheur collectif. Ils auraient vu M. de Monzie narguant le ciel dans un veston de plage, et M. Durafour redoutant ses caprices dans un manteau de molleton. Ils auraient vu, ruisselant, déformé le canotier de M. Chaumet, et d'un tel spectacle ils eussent tiré, sans nul doute, des enseignements profitables.

Mais les curieux ne vinrent pas. Alors, un peu délaissés et moroses les minis- très gagnèrent le château crénelé. -M. Doumergue les -reçut. Ils s'assemblèrenl et, après quelques phrases par quoi 1< température de ce juillet, pourri fut du- rement jugée cela, du moins, 'je le suppose ils parlèrent de choses plus dangereuses et gênantes que l'ondée. Ils parlèrent des communistes, de leui audace et de leurs méfaits. Ils convin- rent que le moment était venu de rappeler ces hommes frénétiques à l'élémentaire des lois. en un mot ils s'ex-

primèrent de telle sorte que leurs discours portent quelque espérance aux personnes qu'inquiètent la. propagande impied'une poignée de déséquilibrés queTon rendrait à la raison en trois heures si on voulait.

Youdra-t-on ? Croyons-le. Ils parièrent encore de dettes interalliées, des grèves de la Sarre, d'élections cantonales, des « affaires extérieures » c'est. ainsi 'que les « communiqués » désignent 1 action française dans Je vaste monde sans la préciser plus avant et des affaires marocaines.

Pour ce qui toucha le Maroc et plus exactement ces « pourparlers de paix » ̃Gont on mous rebat les oreilles, nous avons une certitude. 11 n'est point, vra:- que des propositions de paix quelconques aient été adressées a 'a Fiance par Abd el Krim. Ceci est net et coupe court à certaines nouvelles que des gazetiers emipressés avaient offertes à un public avide d'armistice et de renoncements. Ayant fait, les membres du gouvernement, sur VinvUatjon ue M. Doumergue, passèrent dans la salle à manger. où, selon la, chronique, Ils honorèrent grandement, certains pâtés: et d'autres

c.i^nrlînnn mil on nr\ rHi>nrn la an ivrilirvn 1

1.1U:IIUtJCJ yu, cu vv~u~u, w u=.

Puis ils se séparèrent. M. Briand rentra à Cocherel, et M. Caillaux à Ma.mers, ei M. Painlevé dans son hôtel retentissant d'éperons et de baïonnettes. Pour es autres ministres, 'que les ivresses de la. route ne tentent, pas, ou pas encore, on arrêta le train de Brest à Rambouillet, Et ils allèrent vers leur destin auquel le nôtre; est quelquefois lié. Avant que de reprendre le chemin de. la grande ville, ils (firent don aux journalistes d'un épitomé de leurs entretiens que l'on va lire dans son texte.

Henry Vidal.

Le communiqué

La délibération s'est prolongée jusqu'à midi 30. M. Painlevé, président du Conseil, a entretenu ses collègues de la situation au point de vue militaire au Maroc, et M. Briand, ministre des affaires étrangères, leur a fait connaître qu'aucune des propositions auxquelles il a été fait allusion n'a été reçue ni au Maroc, ni à Paris.

M. Briand a fait ensuite un exposé de la situation au point de vue extérieur.

M. Steeg, garde des sceaux, a fait 'savoir qu'il a été saisi par les ministres de la guerre et de la marine de plaintes relatives à certaines fausses nouvelle© publiées dans divers journaux et à certains articles diffamatoires, destinés à jeter le trouble et la démoralisation dans les armées de terre et de mer.

Conformément à la loi de 1881, -ce© faits seront déférés à la Cour d'assises.

Des poursuites seront d'autre part engagées devant les tribunaux correctionnels contre tous agissements qui, à l'occasion do la campagne du Maroc, ont pour objet d'exciter les soldats et les marins à faillir au devoir militaire et à désobéir aux ordres de leurs chefs.

M. Caillaux, ministre des finances, a exposé au Conseil l'état des négociations re.latives aux dettes interalliées.

M. 'Schrameck, ministre de l'intérieur, a rendu compte du résultat définitif des élec- tions cantonales. D'autre part il a indiqué quelles étaient les mesures prises pour réprimer certains agissements illégaux de diverses municipalités communistes.

M. Laval, ministre des travaux publics, a fait connaître au Çon/ i'^Lat, de la grève


̃'actuellement pendante dans les houillères de la Sarre. La. séance a élé ensuite ̃consacrée à î'expédifWn.des affaires courantes.

A midi iô, les ministres se sont rendus dans la yrande salle & plonger du château-le déjeuner 4 ele servi. Les membres du cabinet ont quitté Rambouillet pour rentrer à Paris, par le .train de

U h. 3<J.

'r

res l'accident

de la gare de PËst Les freins dit train tamponneur ne Jonçlionnaient pas

Deux des blessés sont morts Le bilan de l'accident survenu au train de Bâle au moment où il allait terminer son parcours à la gare de l'Est, se résume ainsi définitivement deux morts, qui sont le conducteur-chef du train tamponneur, M. Al- bert Braun, .et le fourgannier Alexandre Lotji"; deux personnes gravement atteintes, mais dont les jours ne sont pas en danger, et dix-huit voyageurs légèrement blessés ou simplement contusionnés.

L'avis unanime et l'opinion même des ingénieurs de la compagnie est que l'accident aurait pu avoir des conséquences plus graves encore. La plupart des voyageurs qui avaient pris place dans l'express de Bâle peuvent se considérer comme des rescapés.

C'est au moins ce qui résulte de l'enquête à laquelle nous nous sommes livrés dans la journée d'hier une cause qui reste encore h, déterminer avait privé l'express de ses freins et, s'il n'avait pas rencontré 'leux 'cents mètres avant l 'arrivée une locomotive haut-le-pied qui enrayât sa course, le convoi allait tout bonnement se jeter à belle allure sur les tampons de bout-de-ligne, oui n'opposent, en l'espèce, qu'un obstacle illusoire.

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C'est'au lieu même de l'accident ou'il lailait aller pour trouver une explication du drame.

A 6 heures du soir, les travaux de déblaiement des voies étaient déjà très avan.cés. A l'endroit où finissent les quais, >cus .le pont Lafayette et sous le pont de l'Aqueduc, les voies arrachées attendent des éclisses neuves et des rails de secours; la bcomotive haut-le-pied (celle qui fut prise en ;écharpe) a été enlevée dans Te cours de la journée un wagon éclopé, mais d'aplomb :sur da voie, sera convoyé tout à l'heure vers 'les dépôts un seul obstacle subsiste à la reprise intégrale du trafic c'est la locomotive tamponneuse, affalée contre le mur du remblai et qu'une grue de cinq tannes cherche à hisser dans une position plus favorable à l'enlèvement.

Rien ne donne une plus fâcheuse impression d'inertie que ces énormes mécaniques quand leur ressort est cassé.

Là-haut, sur les ponts, la foule se presse, compacte, pour assister aux travaix. En bas, dirigeant les équipes d'puvriers qui (achèvent le déblaiement, des chefs de iiepôts ,et des ingénieurs de la compagnie se consultent.

Nous nous adressons à l'ingénieur en chef ̃qui dirige la manœuvre lui aussi nous affirme-que l'accident aurait pu être bien plus '^rave. Résumons ses déclarations rai longuement interrogé le mécani.cien idu train de Bâle. Son convoi se présenfait- aux abords de la gare avec un léger retard II aurait cependant s'arrêter avant de pénétrer dans la gare, car les signaux étaient alors fermés, pour couvrir 'a manœuvre d'une machine haut-le-pied qui regagnait son dépôt. Or, de toute évidence, le mécanicien ne put freiner les freins, à cet instant précis, et par suite d'une défectuosité mécanique que nous tenterons de préciser par la suite, ne fonctionnèrent pas. Le train continua donc sa course, à une vitesse de 80 kilomètres à l'lieure environ, vers la gare, qui n'était plus qu'à 200 mètres. Par bonheur c'est presque par bonheur qu'il faut dire il rencontra, avant d'arriver, la locomotive en manœuvre qui croisait ses voies.

On sait le reste, le choc qui enraya la vitesse de l'express, et comment les deux machines jetées de part et d'autre, laissèrent Se champ libre aux wagons de voyageurs qui s'arrêtèrent .ainsi presque doucement. Dès ce matin, le service de la gare de l'Est sera- normalement assuré. Ajoutons que'M. Girard, juge d'instruction, a été désigné pour faire la lumière sur 1 affaire. Quant à M. Bernard, ingénieur principal de la compagnie, il nous a déclaré On accuse trop souvent la fatalité. Mais 'c'est à elle qu'en l'occurrence il faut s'en prendre.

Un communiqué de la Compagnie

Voici le communiqué que la Compagnie de l'Est a fait parvenir à' la presse au cours dela journée d'hier

Le traire (40) 34, venant de Bâle, a tamponné »! cette -nuit une machine qui rentrait au dépôt de la Villette. L'n agent du train tamponneur et \m voyageur, agent de la Compagnie, ont été blessés ̃mortellement. Une vingtaine de voyageurs ont eu des blessures légères.

La circulation ayant été obstruée sur les voies ̃ principales, à l'exception de la voie I, le service des trains de banlieue de la matinée et du début ,)i' l'après-midi du 28 juillet a dû être limité à Pantin ei La Villette. Le service des trains de grandes, lignes a été maintenu à la gare de

Paris.

I.a 'circulation parait pouvoir être rétablie flans des conditions à peu près normales à. la Un de l'après-midi.

_>»r^>– ̃ ̃

La mortde Philippe Daudet Le procureur général Scherdlin a longuement étudié, avec l'avocat général Sevestre, les trois dossiers de l'instruction relative à la mort de Philippe Daudet que lui avait remis le 17 juillet, le conseiller Laugier. Ces trois dossiers, qui comprennent 1° la plainte initiale en assassinat contre X. de M. Léon Daudet 2° la plainte contre l'anarchiste Guiïy 3° la plainte contre MM. Mar•11er, ancien directeur de la Sûreté générale Lannes et Delange, contrôleurs généraux à la même administration Colombo, commissaire spécial, et le libraire Le Flaoutter, ont donné lieu un réquisitoire définitif qui contient 129- pages et analyse toute la procédure pour conclure à un non-lieu. A ces cfossiers sont joints un nouveau rapport. des experts de la partie civile, qui rEiute le deuxième rapport des experts officiels, et maintient les conclusions des signataires du précédent rapport, enfin la commission rogatoire de Nantes concernant les déclarations contradictoires de Me Mcrlo, avocat, lequel prête à M. Grandjouan aes propos., que ce dernier nie absolument. Le procureur général, qui motive sa conclusion de non-lieu en admettant le suicide, a remis les dossiers et son réquisitoire au premier président André, lequel rendra son ordonnance très rapidement.'

Mouvement administratif

M. Nepoty, préfet en disponibilité, est nommé préfet du lioubs en remplacement de M. Bazin, ̃iiilmis à taire valoir ses droits à la retraite et

iiomnm. préfet honoraire.

M. Dubois, réducteur principal au ministère de yinù'wur est nommé sous-préfet de Paimbœuf, en remplacement de M. Le Baube et par permutotion avec lui.

LE MONDE StfUK VILLE

DANS LES AMBASSADES;-

"r. Après* les- fêtes d,e Saint- Jacques-deCompp^teïïe, S.- Exe. Mgr Tedeëchmi, nonce apostolique eu Espagne, se rendra à Rome. M-. -Jeao Baptisto Lopès, consul général du Brtt.il,' qui vient de passer quelques jours en' Suisse .eu congé î-égulier, tQSt de retour à ̃ Paris et a lepria la direction des "ser\ ices du consulat général;

v –t S. Exe. M..Serrât, ministre d'fît^igue à Belgrade, est arrivé à Biarrrte. .L,

Les souveiaius de Xonè^c ont o£tert léceinment clan-! Itttt château de By.gdç, aux cm iron-s d'Oslo, un déjeuner d'adieux à S. Exe. le îmuibtjc de Cuba et à Jlnie Herrera y Guiral, qui quittent leur poste de Scandinavie. M. Herrera a reçu, à l'occasion de son départ, le grand cordon de l'Ordre royal de Saint-Oslaw.

̃ 1 MM

REHSE'GNEMENTS MONDAINS

S. M. la reine des Belges est de retour* à Bruxelles, venant de Londres. Lès souverains britanniques, ainsi que S. Exe. l'ambassadeur de Belgique, l'ont saluée, à son départ, à la gare de Victoria.

Récemment, en rentrant du château de Fischbach, à Colmarberg, l'auto de la grandeduchesse de Luxembourg, pilotée par la princesse Hilda, s'est rencontrée, à Lintgeii; avec une auto belge venant de Mersch. 11 n'y a eu, heureusement, que des dégâts matériels. r~ On annonce, de Londres, que S. A. R. le prince de Galles, qui s'embarque aujourd'hui au Cap pour Montevideo, s'arrêtera, du 3 au 5 août, à Sainte-Hélène.

LL. AA. IL; le prince et la princesse Théodore de Russie sont venus rejoindre, à Biarritz, la princesse Paley.

S. A. I. la grande-duchesse Marie de Russie vient d'arriver à Dieppe.

En l'honneur des cent quatre-vingts étudiants canadiens de la « Ligue d'Education d'Outre-Mer », la « Bienvenue 'Bran-' çaise » a offert un déjeuner qui a eu.lieu sous le péristyle du Grand-Trianon, à Ver.sailles, sous la présidence de l'Hon. Philippe Roy et du général Guerryer.

Y assistaient

•M. et Mme Philippe Roy, Mme Boas de Jouvenei, Mme Albert Dastre, M. et Mme Firrnm Rozt, Mrs Andrews, du Jefjershy- Mémorial le colonel Ferré, Mme Pierre Berger.

Le major Fred Ney, retenu à Londres par la maladie, s'est fait remplacer par Mr Roe qui a remercié la « Bienvenue Française au nom de la délégation. Après le déjeuner, M. Pératé a fait visiter le château à ses hôtes. Hier mardi, la « Bienvenue Française » a reçu les étudiants canadiens, ainsi que les deux cents étudiants du « Guy Tombe », dans les salons de la fondation Salomon de Rothschild.

NAISSANCES 1, 1

Mme André Delattre, née Fossé d'Arcosse, vient de mettre au monde à Noüe-Brizion, près Villers-Cotterets (Aisne), son troisième enfant, un fils, Philippe.

M. Henri Dadoune, sous-préfet de Briançon, et madame font part de la naissance de leur fille, Jeanine.

M. J. Bourdel, notaire, et madame née de Sailly ont le plaisir de faire part de la naissance dé leur fils, Alain. M. Georges .Naulot, avoué à la Cour, et madame née Boizel, sont heureux de faire part de la naissance de leur fille, Edith.

MARIAGES

Avant-hier a été célébré, en la chapelle des catéchismes de Sainte-Clotilde, le mariage du comte de Bailleul, fils du marquis de Bailleul et de la marquise née de BrettesThurin, avec Mlle Isabelle Buccico della Conca, fille du marquis Buccico della Conca et de la marquise née Ruspoli, des princes de Cerveteri.

Les témoins du marié étaient son oncle, le comte de Brettes-Thurin, et le marquis de Boisguilbert; ceux de la mariée, son beaufrère, le comte Aymar de Blois et le marquis de Maillé.

Le mariage de la marquise Yvonne de Fraysseix, l'artiste portraitiste bien connue, avec M. Georges de La Montanya a été béni dernièrement à Stony-Point (Etats-Unis), par le R. P. Edward Hollingshead. Hier a été célébré, en l'église Saint- Roch, le mariage de Mlle Geneviève Delpy, fille de M. et de Mme Marcel Delpy, avec .M. Maurice Bertanlt, fils de M. et de Mme Georges Bertault.

Les témoins étaient le capitaine de vais-

"r rc_ r_

seau lraub et lu. oaunroy, maire ue oamiLunaire, pour le marié et, pour la mariée, M. André Delpy et M. Charles Pessin. En l'église Sainte-Marguerite de Westminster a été célébré, récemment, le mariage de l'Hon. Barbara Harcourt, fille de feu le vicomte Harcourt et de la vicomtesse née Hayes Burns, avec M. R. C. Jenkinson, des Life Guards.

Les témoins étaient S. Exe. M. Houghton, ambassadeur des Etats-Unis à Londres, et lord Oxford. Ces jours derniers a été célébré dans la plus stricte intimité, à Nice, le mariage de Mlle Yvonne Bons, fille de M. Bons, maire de Laferrière, chevalier de la Légion d'honneur, et de Mme Bons, née Gange!, avec M. Florence O'Neill, publiciste. Z, Les témoins de la mariée étaient le général Redier et le baron Posselt; celui du marié, S. Exc. le consul des Etats-Unis à,: Nice.

On nous prie de rappeler que le mariage de Mlle Simone Clerc avec M. Pierre Masquelier sera célébré aujourd'hui, à midi, en l'église Saint-Augustin. Cet avis tient lieu d'invitation, ,• -(. ̃ ,^# ̃.

S'teu d'invitation: v'

DEUJSt r

Les familles Dupuy et Michelin remercient leurs amis des marques de sympathie reçues à l'occasion, des obsèques; de M. Octave Dupiiy. ̃ .'• '̃̃̃ -̃̃••. V Le lieutenant au 94*. régiraént d'artillerie de montagne Jean de Mêri M La Canor%ne, ancien élève de l'Ecole polytechnique, fils du lieutenant-colonel et de la comtesse née de Forestier, est tombé glorieusement au champ d'honneur, au Maroc, le 14 juillet, à l'âge de vingt-cinq ans.

A Aix-en-Provence vient de mourir le chanoine Mallet, chancelier de l'Archefêçh'é, directeur des Croix Provençales, à l'âge dé soixante-seize ans. On annonce le décès de M. Charles-Michel de La Morvotinais, au château, de Valloncourt-en-Gené (Maine-et-Loire), dans.. sa quarante-neuvième année. 'r-4 ̃̃ On annonce le décès, à Paris, de Mme Paul Salatliê, née Joly de Bammeville. Hier, à midi, en l'église Saint-Pierre du Gros-Caillou, ont été célébrées, en présence d'une assistance émue, les obsèques de M. Charles Çlinchant, fils du général ancien gouverneur militaire de Paris, décédé à la suite d'un accident d'avion, à Rosas (Espagne), Le deuil était conduit par -MM. Henri, Georges et Roger Çlinchant, ses frères,. Le chanoine Richard, curé de la paroisse,

a procédé à la levée du corps et a donné l'absoute.

L'inhumation a. eu lieu au cimetière du Père^Lachaise..

On annonce la mort, à Versailles, de Mme Pierre Pnrtiot, femme du commandant. '̃/̃•' Serigny.

PETITCARNET

1 Suzanne Dubin, 21, rue Royale, spécia.lisée dans l'art d'habiller les enfants, solde actuellement, à jdes. prix très- avantageux- tous ses modèles d'été pour fillettes et jeunes,, filles robes, .manteaux, chapeaux, Mesdames, voici juillet, remplissez vos.' malles. mais n'oubliez pas les chaussures claires assorties à vos jolies robes. « Edith », chausseur, 4, rue Tronchet, possède toujours les modèles les plus chic. ̃ :v'j Vous voulez faire cadeau d'un bijou et vous voudriez peut-être en trouver un beau, à bon compte? Chez Dusausoy, 41, boulevard des Capucines, il y a toujours, en dehors des dernières créations, des occasions superbes. La Compagnie de la Chine et des Indes a reçu récemment des meubles anciens en laque, armoires, tables en laque cuir gravée, panneaux polychromes, paravents, etc. Le dernier envoi de Chine comprenait, on 1 outre, un choix important de très beaux. Mah-Jongs <T origine aux prix les plus intéressants.

14, rue de Castiglione, (1er étage). Les Etudiants de Paris

ont reçu leurs camarades du Canada L'Association générale des étudiants de Paris a reçu, hier, en son hôtel cle la rue de la Bûcherie, les étudiantes et .étudiants canadiens au nombre près de deux cents. M. Bloc, vice-président de l'A, dans une. charmante et éloquente improvisation, leva son vèrreen l'honneur du Canada et de sa jeunesse studieuse, en rappelant la -belle5 réception que reçurent les étudiants frafe, çais Edimbourg. j -liwf Puis il sahia'lès personnalités pr'éèerite^' Mme Caristie-Martel, professeur à l'A, mem- bre de la propagande des Arts décoratifs Mme Dussaud-Rrànly. de la Bienvenue française le comte du Chaffault, représentant le Comité France-Amérique, le grand' ami des étudiants, et les éminents professeurs du Canada. ̃ Le chef de la délégation des étudiants canadiens répondit à son camarade français en termes chaleureux.

>^

LES OBSÈQUES

D'ANTONIO ASCARI Les obsèques du conducteur Antonio Ascari, qui ont été célébrées hier, ont donné lieu à une manifestation de l'amitié francoitalienne.

Le service religieux fut célébré dans la petite église de Linas* où la dépouille d'Ascari reposait depuis dimanche. A l'issue de cette cérémonie, le corps fut exposé devant l'église; Deux discours Ont été prononcés," l'un par .M. Pillon, maire de Lmas,~q#, bien que malade, avait tenu à saluer Anft* nio Ascari. M. Cortini, secrétaire de l'ambassade d'Italie, prit la parole pour remercier le maire de Linas.

Le corps fut ensuite placé dans un fourgon automobile et transporté à la gare de Lyon.

A la gare de Lyon

Le wagon mortuaire disparaissait sous les couronnes. Les principales personnalités, françaises et italiennes du sport avaient tenu à apporter un dernier adieu à Ascari. S. E. le baron Avezzana, ambassadeur d'Italie, parla d'abord. Il remercia les organisateurs, la presse, d'avoir rendu de si émouvants témoignages d'estime à celui qui était tombé en défendant les couleurs de son

pays.

Le chevalier de Knyff, parlant au nom du comte de Vogüé, président de l'Automobile Club de France, traduisit l'émotion de tous les Français à la nouvelle de la mort d'Ascari.

M. Sardi, ancien ministre d'Italie, parla ensuite, au nom du Parlement italien et spé- cialement aii nom du groupe sportif de la ,Chambre italienne.

Notre confrère Charles Faroux, parlant au, nom de la presse sportive de France, adressa à la famille d' Ascari, à la maison ÀlfâRoméo, l'hommage unanime de la presse

française. ,•̃̃ '= > ̃ '-̃ ̃ ̃̃ J[

Arturio Mercanti, au nom de l'Automobile 'Club d'Italie et du Club des Cent à l'heure, rappela ce qui unit la France et l'Italie, la communauté dans la gloire- et dans les sacrifices.

Notre confrère Ferretti, membre du Par:, lement italien, parla ensuite au nom de la presse transalpine et des amis d' Ascari. Enfin, M. Nicola Romeo dit l'affection qu'il avait personnellement pour Ascari, le plus cher de ses collaborateurs..

La foule, profondément émue par cette cérémonie, défila, recueillie, devant le cetcueil d'Antonio Ascari, à qui Paris et la France venaient de dire un si douloureux adieu, ̃ '.̃̃<,

Parmi les personnalités présentes Baron Avezzana, ambassadeur d'Italie à Pa-; ris MM. Arturio Mercanti et Sardi, anciens ministres d'Italie conunandeur Nicola Romeo, négociant à Fusito M. Choffel, comte de Carrpbio, ingénieur Rimini, M. Jano, M. Ferretti, dépulé italien MM. Frangiani, Campari, BrilliPei'i, Vittoria Ascari, frère du défunt comte dé Janzé, chevalier de Knyff, président de la Coeçimissioiï sportive de l'A. C. F. M. Gabriel Amand, commissaire général du Grand-Prix de l'A. C. F. comte Bonacossa, président de la Fédération motocycliste internationale cerrr*"

mandeur Balleniri, conseiller commercial de.,

l'ambassade d'Italie à Paris les courçurs et ih|çSnictëns'Presenti, Aamponi, Sozii, Monôzzîf MM. Lamblin, BatMat, Letorey, eMminj, Bjnet-

.Valmèr, M. Faroux, président do l'Association

des journalistes sportifs M. E.-G. Urigny, viceprésident du Syndicat, remplaçant. M. F.raQ&Heichel, président de l'Association internationale,: de i,â. Presse sportive M. Ardi'ti, président d^.lfi Chambre de commerce italienne duc de Camàg-" tra, MM. Berterione, Foureau, Ettore Bugatti; M. Repusseau, etc.

~<r

LÉGION D'HONNEUR Sous-secrétariat des régions libérées

Est promu officier '.•̃̃

M. Motard, administrateur en chef des colonies, attaché au cabinet du sous-crétaire d'Etat des finances (régions libérées). Sont nommés chevaliers

MM. Bérard, ,architecte D. *P. L. G. Billot, sous-chef de bureau au .sens-secrétariat d'Etat des finances (régions libérées); Ciidat, caissier .du sous-secrétariat d'Etat des .finances (régions libérées) Degeilh, sous-chef de bureau au soussecrétariat d'Etat des finances (régions libérées) Durville, contrôleur général au sous-secrétàriat d'Etat- des finances (régions libérées) Pellecin, entrepreneur de travaux publics Rambert,- chef du service de la liquidation des travaux d'Etat du département de la Marne Rousselot, secrétaire général du département de l'Oise pout* la reconstitution des régions dévastées.

~l~LSOI~

s :̃̃. ̃̃>̃<̃; •> ->-̃ '̃̃-• :̃̃̃ -if*}'– •̃

(De nos envoyés spéciaux et de nos correspondants particuliers.)

Dans la Saison » de notre numéro d'hier, une erreur de mise en page nous a {ait mettre sous la rubrique Evian l'article de notre collaborateur James de Coquet daté d'Àixles-Bains. Nous nous en excusons auprès de nos lecteurs-, qui auront certainement

rpcliiié d'eux-mêmes.

i ,DE VICHY

'̃; Sources DE VICHY

Lorsqu'en 1441, Louis II de Bourbon fonda ,lç couvent des Célestins, il ne pouvait supposer qu'un jour une multitude de dévots se réclameraient 'de 'cet 'ordre, ldïcisé: par la

contrainte orgueilleuse du .succès et placé,

en République,. sous la protection de l'état. Un culte nouveau a pris naissance, il est \|rai, autour déjà fontaine curative où quelques moines soignaient les conséquences- de leur austère sobriété; les fidèles d'aujourd'hui sont des victimes de l'intempérance et des excès. II. y en a' davantage.

Les biens de ce monde doivent avoir un' prix inestimable. Du reste, à Vichy, une occulte organisation s'attache à les mettre en. valeur comme pour en rappeler les agréments. Les félicités de l'au-delà, pour se faire mériter, n'incitèrent jamais aussi bien la foule des fidèles à pratiquer la règle. Comme la nature fait bien les choses, et sert toujours les besoins de ferveur populaire, d'autres sources voisines permirent de satisfaire tous les pèlerins. Le temple grandit avec les- nécessités. Et, par une contradiction inattendue, les fontaines miraculeuses nouvelles prirent des noms symboliques propres à frapper l'imagination des foules La Grande Grille, l'Hôpital comme, pour rappeler notre désir de jouir de la vie et de la santé à plus de modération, en nous laissant entendre que les plaisirs d'ici-bas nous tiennent prisonniers et que, par notre faute, la terrre est un vaste Hôtel-Dieu. Il y eut là, sans doute, une suggestion des moines dépossédés et popularisés contre leur gré subtile vengeance

Les pèlerins n'ont d'ailleurs pas l'air de s'en soucier,; ̃•̃-•

Accourus 'de tous les Cantons de France et de tous les points du globe, ils se reconnaissent sous le signe du verre gradué. Six ̃ fois par jour ils se retrouvent aux mêmes sources, trois fois le matin, et trois fois le soir, de demi-heure en demi-heure. La confusion des langues est abolie dans la nouvelle Babel-Vichy dont l'édifice glorieux monte chaque année. Tout le monde s'entend et se ressemble. Et cependant chacun reste soimême avec son aspect caractéristique sous une commune attitude. C'est le miracle de l'eau.

Je me plais tous les jours à en constater une manifestation nouvelle. La moins étonnante- tf-est.' pas la facilité, avec -laquelle les donneuses c:4 'eau ;r,ecqrma,issent un client. Elles en regardent 'des milliers dans une journée, des millions au cours de la saison, sans arrêter leur mouvement perpétuel de valse lente pour puiser l'eau au robinet et la servir.

Encagées derrière la triple rangée circulaire de verres pendus, elles décrochent, sans jamais se tromper, le verre du buveur qu'elles ont vu deux fois. Souvent c'est le client qui ne reconnaît pas sa serveuse. Il est vrai qu'elles se ressemblent et sont toittes accortes. Le client a une excuse, il ne pense qu'à lui.

On ne pense qu'à soi à Vichy. On vit pour soi, pour se soigner ou s'amuser, peu importe. Dans quelle autre station à la mode peut-on en dire autant? Louis Danky.

i .0. ~I:

Spectacle». ÂuTasïno, jeudi; 'les Noces de Figaro, avec Mmes Ritter-Ciampi, Yvonne Brothier, Cesbron- Viseur et M. Vieuille. Au Casino des Fleurs, mercredi en matinée la, Veuve Joyeuse en soirée Amour, quand tu nous liens.

BAL DU SPORTING-CLUB. Dimanche soir, pendant le bal offert par le Sporting-Club à ses invités et aux joueurs, dans les salons du Radio a eu lieu la distribution des prix. C'est Mme Gondoin, la femme du distingué préfet de l'Allier, qui a bien voulu se charger de remettre les médailles et objets d'art aux lauréats.

Tous les as de la raquette étaient presents et tenaient à. manifester que malgré la fatigue d'une semaine de sport, ils pourraient tous participer à un championnat de

danse.

il convient de féliciter pour la réussite du tournoi, les dirigeants du Sporting-Club et en particulier son président, M. Chau,chat de Menncville, dont l'autorité bienveillante et la parfaite courtoisie surent faire du parc du Sarmon le lieu de réunion de l'élite monklainc et. sportive.

Courses DE taureaux. Les gens du Micli se sentent chez eux à Vichy, comme ceux du Nord. Chacun doit y trouver les plaisirs qui lui conviennent. C'est pourquoi des imprésarios ont organisé ici des courses de taureaux. De magnifiques arènes ont été construites. Vichy est la seule ville française située hors dès territoires méridionatlx qui possède une plaza permanente. Est-ce pour ne point donner aux jolies Andalouses; que l'on rencontre sur le parc, la nostalgie des-suertes sevillanes ? '? Il y avait donc une course de taureaux à Vichy, hier. Quatre cornupètes furent estoqués avec Sucoèe.

GOLF. Voici les résultats des matchs disputés au Sporting-Club de Vichy les 25 et 26 juillet v

Concours -par coups (Medàl Play). 1er prix offert par M. Sykes, 2' prix offert par M. Graff. ̃s- Dames Mme Aublin 87-9), 78 Mme Thifcaud {106– 28), 84 Mrs Hervey (105–16), 88. Sur 12 joueuses.

Concours par coups (Medal Play). Prix oifert par Sir Charles Mandleberg 1. Sherman (85–18), 67 2. Govern (84-11), 73 Uixon {90–17), 73 Sykes (76–3), 73 major Fitz Patrick (86-13), 73 Archdeacon Small (89–16), 73 Catel-Béghin (79–5), 74.

Prix offert par Mme Coty (concours par coups, Medal Play). 1. Mrs Ashmore (89– <.)\ 80 et Mlle Fockedey (100-20),.80 Mme Aublin (88–5), 83 Mlle Egama* (107-2-4), 83 Mme Thibaud (107–22), 85 Mme Monod (105–20), 85. Prix o((ért par la revue le Golf « compétition contre le (bogey). Hon. P. Thelluson, 2 au-dessous de Normale J.-H. Wright, prince A. de Broglie, major Fitz Patrick, Syjes, Hixon, 4 au-dessous lord Wolverton, Sevestre, Govef û, 5 au-dessous, < 1 DE DEAUVILLE

Spectacles. Au Casino, en matinée, dans le hall, Véronique -eh soirée, au Théâitre, Rip.

̃ Jeudi, bal d'enfants et concert de danses ;en soiréo, Marouf, avec Mmes Luart, Bor:de MM. Rogatchewsky, Aquistapace, Tubiana, etc.

TIR aux PIGEONS. Le Prix d'Italie au i'Jir aux Pigeons a mis en ligne 48 tireurs. iRésultats

Prix d'Italie (un pigeon à 25 et 28 mètres). 1. Claude Çrotto, Dr Roger Doyen et Eugèna Labiche, 15 sur 15 4. de la Cerda, 14 sur 15. TIR Aux PIGEONS. Vendredi 2-i-, samedi S5 et dimanche 26 juillet 1925, a été disputé le Grand Prix de Deauville, doté de 50.000 francs et d'une médaille d'or. 83 tireurs y pris part. Voici les résultats

'Ï;%M. Senlls, 15 sur 15, gagne 40.000 francs et'5à Médaille d'or 2.' ex xquo, MM. A Tarn-''botea père; 18. sur 18 Mickj 17 sur 18 E. Latham 14 sur 15 A. Maton, 14 sur 15 comte .'J'Bretèuil, 14 sur 15 et Stuart van I.anghen- donck, 14 sur 15 partagent 22.450 francs. L'objet d'art offert par M. de Kermaingant au meilleur score à. -29 mètres a été gagné par

,M. Mick. ̃

Le Prix Chavagnac a 6W. gagne par 1. M.

R. Magdelain, 19 sur 19 2. ex xquo MM. Maurrissen, vicomte de Piolant, M. Lacoste, 18 sur 19.

D'AIX-LES-BAINS

Arrivées. Au Splendide Royal ¡

Comte L.'de Gramont, comte d'Audiffret-^Pasquier, princesse Henri de Ligne, S. Exe. Miraa Eissa Khan, ministre plénipotentiaire de Perse S. A. R. le maharajah-de Pudukota;

A l'Hôtel Mirabeau

M. Sitelitskif M-- Pimitri Sursoçk, M. Iiernand Caries; \f.-Oust«ve Frank, M. Georges' Laroche', ̃M. R.ené î^ibaux, M. Lair,, -M. et Mme Femaii; dez,'M.! Raoul Vallée, M.'et Mme Alexandre Sursoks, M. et Mme de Ziotlynski, marquise Theodoli, Mme Leprince, M. F. -G. Saunders, M. et LMme Donnerstag, Mme Marie-Anne Converth, M. et Mme Henry Schumann, M< G. Fourcade, Mme Henriette Soyer.

D'ÉVIAN

CASINO. Mercredi 29, grand concert sous la direction de M. Delgrange. Jeudi 30. Un chien qui rapporte (tournée Baret), avec Marguerite DevaL

Vendredi 31, Papillon dit Lyonnais le Juste.

C'est le 23 août qu'aura lieu l'Exposition canine d'Evian. Voici la composition du jury international

Bergers français et belges, M. Menans de Corre bergers d'Alsace, M. Otto Rahm (Argovie, Suisse) Saint-Bernard et chiens de montagne, docteur Straumann (Waldenbourg, Bàie) tous les terriers, M. Georges Howlett (Londres) courants français, anglo-français et étrangers. M. de Montai lévriers, M. Menans de Corre courants bassets et teckels, M. de Montal chiens d'arrêts continentaux, M. Yves pointers, setters, M. Alviset retrievers, spaniels, M. de Renusson bouledogues français et autres petits chiens de luxe, M. Menans de Corre. Assesseurs MiM. Reverdin et Vaucher. Clôture des engagements, le 14 août.

Golf. Voici les résultats de la dernière compétition « Handicap contre Bogey » 1. Ferry, handicap 6 finit 2 trous en dessous de bogey, après un très beau score, en. 76 coups 2. Jahard, handicap 24 et

Luher, handicap 8, tous les deux 7 trous en

dessous dé Bogey 4. Baron de Batz, handicap 26, 8 trous en dessous de Bogey. Catégorie darnes. 1. Mme Rolland, handicap 36, 9 trous en dessous 2. Mine Lecomte, handicap 35, 10 trous en dessous 3. Mlle Verdé-Delisle, handicap 35. Tennis. Le concours de tennis doubles mixtes a été gagné par M. Franchomme et Mlle Gakar qui oattirent difficilement tn finale, par 9-7 et 8-6, le marquis de Beausset et Mme Darblay.

DE BIARRITZ

MONDANITÉS. Le comte et la comtesse Jean d'Arcangues ont donné un dîner à la villa « Ma-Jean ». Les invités étaient Comte et comtesse Guy de Maillé, M. et Mme B. Seward, M. et Mme Pedro de Cahdamo, comte de Vallombroso, M. G. Bocher:

-La comtesse de la Vinaza,ambassadrice d'Espagne au Quirinal, a donné un thé-bridge très élégant à la villa « Trois-Fontaines ». Parmi les, invités LL. AA. le duc et la duchesse de Lenchtenberg, LL. AA. prince et princesse Nikita de Russie, M. et Mme Cosme de la Tomente, princesse Kotchoubey, marquise douairière d'Arcangues, Mlle Muguiro Mlle d'Arcangues, duc de Plasencia, Mme Mac Kinlay, baronne Choppm d'Arnonville, marquis de Somosancho, vicomte de M'amblas, M. Ceballos, etc. etc.

Le marquis d'Al.cedo.,a donné un 'îner $, quelques membres du British-.ÇluJj. -:tr; Les invités •étaienti' ̃̃ ̃•̃̃̃ Duc de Plasencia, comte de la Vinaza, M. Anson, vicomte de Suzannet, M. Eirazuriz, M. Slraw, colonel Foster, M. Gabriel Bocher. SPORTS. La manifestation régionale, organisée par le Biarritz-Olympique, au parc des sports d'Aguiléra, a remporté un grand succès et a attiré une assistance nombreuse et élégante.

La partie de pelote basque à mains nues a été jouée par les frères Dongaïtz contre Arcé et Darradiou. Les frères Dongaïtz ont gagné par 35 points à 26.

Cette fête était placée sous la présidence de M. J. Petit, maire de Biarritz, et de Mlle

Cécile Sorel, de la Comédie-française, qui ont offert des prix aux vainqueurs. Remarqué

M. Bilange, sous-préfet de Bayonne marquis d'Arcangues, lord Bucham, M. R. Soriano,, V Plautier, M. F. Forges, M. Halphen, etc. etc. POLO. La partie de dimanche a été des plus réussies. L'équipe bleue, composée de marquis de Guadalmina, baron Robert de Rothschild, marquis de San Miguel, AI. O'Malley Keyes, a joué contre l'équipe blanche, composée de MM. Casassus, lieutenant Dcscanips, Dalsàn et Halliday.- Les bleus gagnent par 3 à 2-.

Remarqué dans l'assistance

Marquise de Jaucourt, comtesse de Veni, Mms de Ceballos, Mme Halliday, Mme Balsan, Mme Braïlowsky, colonel Finlay, M. Mac Kinlay, M. O'Brien, M. Anssn, M. Casassus, M. Henri Balsan, etc.

Arrivées. Parmi les dernières arrivées à Biarritz

LL. AA. le prince et la princesse Théodore de Russie, princesse Paley, S. Exe. M. Alexandre P. Moore, ambassadeur des Etats-Unis en Espagne, KiT et Mme de Bonnaud, Mlle de Heredia, Mme Ivanenko, M. et Mme de la Cuesta, comtesse de Sèbes, M. Carlos Munoz, Mme et Miie Pastor, etc., etc.

DE BOULOGNE-SUR-MER

Concours HIPPIQUE. Malgré les inquiétudes que pouvait inspirer le temps franchement mauvais au cours de la matinée, la dernière journée du concours hippique a obtenu un bon succès, la pluie n'étant pas ton>bée l'après-midi. Le public a suivi les épreuves avec un vif intérêt, notamment celle des six barres de 1 m. 40 de hauteur espacées de 15 mètres. Quatre, des concurrents les ̃ont franchies sans faute, et l'on a dû recourir au barrage pour le classement définitif. Voici les résultats

Coupe mttUaire (officiers). 1. Chantilly, d'Alexandry, lieut. 11' cuiras. (lieu de Cosnac) 2. Orfila, cap. de Laissardière, 6* drag. 3. Quipas, lieut. Rolland, 23' drag. 4. Mandarin, lieut. Gibault, 22' drag. 5. Sègalaise, Flamen, cap. 6' chas. (lieut. de Brothonne) 6. Lutine, lieut. Wurtz, 11* cuir. (lieut. de Cosnac) 7. Quel Charmeur 11, lieut. 'Lenoir, 11' cuir. 8, Natle, lieut. Boudet, 9' drag. (cap. Chellen-J3elval) 9. Morlath, d'Auber de Peyrelongue, lieut. 4' hus.; 10. Hermine, cap. Fustier, 5* chas.

Epreuve des 6 barres (gentlemen). 1. Flyer, Pollel-Ternynck (Clavé) 2. Topsin, René Wattine (Th. Carbon) 3. Baiah, Maurice Desmazières 4. Psyché, Paul Lederlin (Michel Bignon); 5. Supfit, Léon Tacquet (Jacques Delsalle) G. Bonneval, P. Lamy 7. Walmsgabe 11, Michel Bignon 8. HearVs Delight, Maurice Desmazières Clavé) 9. Prince Rigadin, Wimet.

DE CONTREXÉVILLE

La saison bat son plein à Contrexéville et s'aimonce comme devant être extrêmement brillante. Sont déjà arrivés

M. André Hesse, ministre des Colonies Mme et Mlle Hesse, général Hirschauer, prince et princesse L. Radziwill, comte et comtesse de •Castilïeja, comte de la Vaulx, comte Recopé, M. André Lataillade, M. Edmond Porgès, M. Lœwenstein M. Rosenthal, M. et Mme Ed. Roze, M. et Mme Pierre Brisson, M. Fabre, etc.. Pendant les Vacances, le FIGARO délivre des abonnements tau numéro par- tant de n'importe quelle date le prir de ces abonnements est de 0 {r. 25 poufl I la France et de 0 fr. 40 pour l'étranger par numéro-

lies projets de PLGharles flassoû le nouveau soûservateuf

du musée du iiUxèmboufQ

Sous les ombrages de Rambouillet, le Président de la République a signé, hier matin, la décret donnant un successeur à M. Léonce Bénédite. La nomination dte M. Charles Masson, comme conservateur du Musée du Luxembour, n'étonnera^ person- ne elle est juste, légitime elle était attendue. ;> Mais, il faut bien l'avouer, on avait '-̃•'rarement vu tant d'intrigues se nouer autour d'un fauteuil de conservateur D'honorables fonctionnaires, que leur compétence et-: leur1 passé préparaient à ,S8 peete, ;jles collaborateurs intimes 'de 'Léonce Bériêdïte," des critiques d'art en quête de situation officielle firent, durant ces derniers temps, oeuvre; de candidats. Les .recommandations politi- ques allèrent bon train, et Kon vit même une pétition signée des noms les plus aimés de la peinture moderne, adressée au ministre et désignant à sa bienveillance le favori des atelier». ̃ • Peine perdue La hiérarchie fut respee- tée, et M. Charles Masson, conservateur adjoint des musées nationaux, délégué depuis 1920 dans les fonctions de conservateur, prend aujourd'hui tout naturellement la place qui lui revient. Ni l'art, ni les artistes n'auront se plaindre de cette nomination, et les nombreuses manifestations auxquelles le nom de M, Masson reste atta.ché nous sont la preuve de son éejectisme et de son goût. Nous citerons pour mémoire la rétrospective de Whistler, en 1905, ,à l'Ecole des Beaux-Arts, l'exposition d'Art Français à Bâle, en 1906, à Strasbourg, à Stuttgart, les rétrospectives d'Eugène Carrière, de Fantin-Latour, de Paul Huet, sa participation à l'Exposition internationale de Venise en 1908, à l'Universelle de Gand en 1913 et aux toutes récentes expositions étrangères du Jeu de Paume. Ecrdyain, il a publié d'intéressantes études sur Watteau, Chardin, Boucher, Greuze, Fragonard, Vi- gée-Lebrun et Carrière. Il a rempli plusieurs missions durant la guerre et. siège au Comité consultatif des musées nationaux. Mais qu'importe. Un seul titre aujourd'hui, nous occupe M. Massons est Conservateur du Musée du Luxembourg et,, mieux, que Ténu- méràtion de ses mérites passés, une conversation avec lui nous montrera ce que nous pouvons attendre du successeur de Léonce Bénédite.

Quelques instants après qu'un coup de. téléphone l'eut avisé de sa nomination officielle, nous rencontrions, hier matin au Luxembourg, M. Charles Masson qui, tout en bavardant, nous confia ses projets. Ils se décomposent en deux temps expurger et renouevler.

Le musée, nous expliqua-t-il, est, en effet, trop étroit. Tout ce qui est digne du Louvre devra y aller les Baudry, les Henner, les Gustave Moreau, les Delaunay, les' Ricard. Par contre, les œuvres dont l'originalité ne s'impose pas, seront envoyées en province, dans les musées en formation.' Je suis obligé de faire de la pi-ace; Nous possédons ici de précieuses collections inconnues du pubhc, et qu'il est temps de lui montrer, je veux parler d'une curieuse suite de dessins de Scurat, de Caillebotte, de Launois, les lithographies de ToulouseLautrec, tout l'œuvre gravé de Pissarro, et nos médailles, dont la collection est une des plus belles d'Europe. Tout cela dort dans nos cartons, et nos armoires, et c'est dQnvmage.

Vous rêvez, me' disièzs-vpusi d'envoyer au loin certaines œuvres « dont l'originalité ne s'imposç.pa&.D. C'est là. une fort heureuse î'dSe mais, en revanche%evferè£-vtsiïs'paâ au Luxembourg, Ume petite place à la peinture moderne ?

Sa place y est toute marquée. Nous avons déjà des Matisse, des Gauguin, des Marval, des Flandrin, nous accrocherons bientôt un Wlaminck.

Et Luc-Albert Moreau ? et Dunoyer de Segonzac ?

Mais bien entendu. Un musée doit être une histoire de l'art, et une histoire fidèle et complète.

Que voilà dtonc une belle et bonne défini* lion

tion Simon Arbefiot.

P. S. Le Journal Officiel, qui publie ce matin la nomination de M. Ch.. Masson comme conservateur-adjoint du Luxembourg, mentionne également la nomination, comme attachée temporaire, de Mme Henry Lapauze.

Ajoutons que M. Georges Grappe «si nommé conservateur du musée Rodin,

'Vf^W^V^

A l'Hôte! de Ville Les instituteurs réclament

de plus larges Indemnités

De nombreux instituteurs du département de la Seine, faisant partie des comités d'en- tente des associations d'instituteurs, se-sont rendus, hier après-midi, à l'Hôtel de Ville. Après une brève manifestation dans la cour intérieure, ils furent reçus par M. Naudin.

Il s'agissait en l'espèce de protester contre l'insuffisance du taux d'indemnités supplémentaires accordées, en outre du traitement, pour des fonctions remplies, en dehors des classes. Les délégués ont également réclamé le paiement rétroactif de ces indemnités à partir du lor janvier 1925. Le préfet a pris note des réclamations for- mulées. Il a promis aux délégués de saisir rapidement de la question les commiosioris compétentes et le Conseil général.

Délégués et membres des comités d'entente se sont alors retirés sans autres, incidents.

Un Congrès international des mineurs

Le comité exécutif de la Fédération internationale des mineurs est réuni depuis hier matin, a Paris, dans une salle de la Maison des coopératives, 85, rue Charlot. Les mineurs anglais sont représentés par MM. Hodges\ ancien lord de l'amirauté, qui est secrétaire général de l'Internationale minière Richarson Cook et Herbert Smith, président de la Fédération anglaise les mineurs allemands par MM. Husseman et Berger les belges par MM. Desjardins et Lombard les français par MM.- Vignes, Dumoulin, Quantin, Bard et Panissal. Les hollandais et les tchéco-slovaques ont également un représentant.

Au cours de la séance du matin, Hin délégué de chaque nation a exposé la situation de l'industrie minière dans son propre pays. L'après-midi, le Comité exécutif a commencé l'examen des moyens d'action propres à remédier à la crise houillère intema- tionale.

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Citation à l'Ordre de la Nation Le gouvernement porte à la connaissance du pays la belle conduite de M. Bordier, chauffeur à la Compagnie des chemins de fer du Midi, à Talence (Gironde) « Est tombé mortellement blessé, le 11 juillet 1925, ̃en prêtant main-forte à la police pour l'arrestation de quatre malfaiteurs da'-rfge-

reu'x. »


DERNIÈRE HEURE

LA GRISE MINIÈRE ANGLAISE La situation demeure toujours critique

Les délégués patronaux et ouvriers

se rencontreront aujourd'hui

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Londres, 28 juillet. Le cabinet britanni- que s'est réuni aujourd'hui -pour examiner la situation créée par la crise minière. A l'issue de cette réunion, M. Baldwin et trois ses collègues ont reçu une déléga-tion,des propriétaires de mines. Bien que le premier ministre ait recommandé aux repré- sentants des propriétaires de demander à ceux-ci de surseoir à leur décision de mettre fin au contrat de travail actuel, les représentants patronaux refusèrent de faire la moindre promesse à ce sujet.

Le premier ministre en fera part demain aux délégués des ouvriers mineurs. Le Star se dit néanmoins en mesure de pouvoir affirmer que les propriétaires de mines retireront les propositions repoussées par les mineurs, à la condition expresse que le gouvernement s'engage à aider l'industrie minière pendant toute la durée des négociations. Le Star dit aussi avoir appris que le plan de M: Baldwin est d'accorder aux patrons certains crédits que ceux-ci rembourseraient quand les affaires seront redevenues plus prospères.

A l'heure actuelle, la situation générale est la suivante les délégués patronaux et ouvriers se rencontreront demain, sous la présidence de M, Bridgemann, médiateur gouvernemental, après que les délègues mineurs auront été reçus par M. Baldwin. Jeudi, une grande conférence aura lieu à Londres, tenue par le comité exécutif des organisations syndicales -de Grande-Bretagne, pour examiner la question du paiement de je cotisations Spéciales pour venir en aide aux mineurs quand les puis seront fermés. Vendredi, à minuit, fin du contrat de travail actuel, dénoncé par les patrons enfin, samedi grève.

Le rapport de la commission d'enquête Londres, 28 juillet. On publie ce soir le rapport de la cour d'enquête nommée par le gouvernement britannique pour rechercher les causes de la crise minière en Grande-Bretagne.

On se souvient que les délégués des ouvriers mineurs refusèrent de venir témoi'gner devant cette cour. Dans leurs conclusions, les membres de cette cour d'enquête déclarent qu'ils partagent lo point de vue des ouvriers mineurs que tout nouveau contrat de travail qu'on pourrait leur demander d'accepter devrait prévoir un salaire minimum fixé par les deux parties.

Les membres' dé la cour d'enquête ne recommandent nullement au gouvernement d'accorder des subsides à l'industrie minière.

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Le président Coolidge ne convoquerait pas une Conférence du désarmement cette année

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g^;vygS(CSJii;;2S.jiiUtet-. ;&iilïâïrëmPent'

à ce qui avait été dit précédemment, on annonce maintenant officiellement que le président Coolidge tout en espérant convoquer une nouvelle conférence du désarme- ment dans un temps rapproché, croit néan- moins que les récents événements européens rendent une telle convocation inopportune pour l'automne prochain. Quand !es négociations actuelles en vue du pacte de1 sécurité seront terminées, le président Coo- lidge croit qu'une deuxième conférence du désarmement aura des chances de succès. Une manifestation monarchiste en Saxe Berlin. 28 juillet. A' Wq-ritzburg, près de Dresde, a eu lieu hier soir une grande manifestation monarchiste. L'ancien roi Frédéric-Auguste de Saxe reçut à cette occasion les délégués des organisations militaires racistes. Dans le cortège, on remarquait un grand nombre d'officiers de l'ancienne .armée en uniforme.

L'OPINION DES AUTRES

LA POLITIQUE

!Dans l'Humanité ell. Daniel Re~noult I

«Dans .l'Humanité -M. Daniel Renoult

commente, à son tour, l'attitude contradietoire prise devant le gouvernement .plus exactement devant le pouvoir par Ml. Léon Blum, d'un côté, et par M1. Reuaudel, de l'autre. Le leader communiste analyse! ainsi la. situation créée dans les partis de gauche par la .divergence des deux chefs socialistes M. Blum a jeté plusieurs sacs de lest pour faire remonter le ballon.

Mais M. Renaudel, dont l'habileté rappelle celle du buffle des pampas, se refuse à toute concession. ̃ Avec Paul-Bonoour, il est pressé d être. ministre et « de sauver l'ordre ».

Si, comme aux jours de 1918 et 1919, l'op- position n'avait eu devant elle que l'obstination « bornée » de M. Renaudel, toutes les espérances lui eussent été permises. Le parti socialiste, déjà écœuré par la politique de soutien, eût suivi la- gauche plutôt que d'accepter avec la participation ministérielle une nouvelle dégradation. 1 La tactique adroite de M. Blum a change cela. Elle désarme l'opposition. Elle jette de la .poudre aux yeux des naïfs. Elle permet d'attendre tranquillement la sauté de vent politique qui permettrait, dans des circonstances plus favorables, de tâter du pouvoir. Surtout elle enraye le mouvement qui tendait à d radicalisèr » les masses socialistes. Il est possible que lesministérialistes impatients finissent par prendre la porte pour contenter enfin l'ambition qui les dévore. En tout cas, aujourd'hui comme hier, si l'opposition du parti S. F. 7. 0. veut vivre et se développer, c'est aux masses socialistes qu'elle doit faire appel, en combattant plus que jamais M. Blum et ses fourberies. 1 'APRES LES ELECTIONS

M. Emile Buré (Eclair) • pose en fait que le Cartel a remporté une victoire dimanche dernier, que « l'impulsion » est donnée et que la masse électorale « ne pourra d'elle-même modifier son .mouvement ».

Soumise à la loi d'inertie qui l'entraîne aux pires folies, elle ne'sait plus où elle bu.tera. Dimanche, les radicaux ont voté pour les socialistes, qui ont eux-mêmes recueilli les voix des communistes. C'est dire que la confusion est à son comble dans notre chère. République parlementaire et que tous les espoirs sont permis aux fauteurs de désordre.

Notre confrère souligne l'alliance ma.nife&ta das socialistes et des radicaux-

SUR LE FRONT DU MAROC Une offensive rifaine paraît se préciser On prévoit un gros effort de l'ennemi avant l'arrivée de tous nos renforts Fez 28 juillet. –«Après une période relativement calme, au cours de laquelle l'ennemi parait avoir modifié ses groupements et procédé à une nouvelle répartition de ses forces, on assiste à une reprise de l'activité de la part des Rifains, qui réapparaissent dans divers secteurs.

Cette activité se manifeste toujours par des coups de main en profondeur sur des villages non dissidents qui sont incendiés, comme cela s'est produit hier dans la région au sud-est de Tissa et par des attaques de nos convois.

On signale en même temps que l'ennemi continue à se renforcer sur certains points, notamment dans le Djebel Amergou, région de Fez-el-Bali, menaçant, semible-t-il, par delà les tribus des Fichtala, les plaines du Sebou. L'ennemi fait peser également une menace sur Ouezzan qu'il semble avoir pris pour objectif, après ses échecs à Aïn-Aïcha et à Aïn-Maatouf, dans sa marche sur Fez. D'après certains renseignements, les Rifains ont l'intention de faire prochainement un gros effort avant l'arrivée de tous nos renforts qui paraissent les inquiéter.

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Ale Chambre des communes L'évacuation de Cologne

Londres, 28 juillet. Aux Communes, cet, après-midi, M..Ronald Mac Neil, soussecrétaire au Foreign Office, a répondu, à une question posée par un député libéral, que l'évacuation de Cologne par les troupes britanniques aurait lieu aussitôt que le gouvernement allemand aurait complété l'exécution des mesures relatives au désarmement qui sont contenues dans la note alliée du i juin dernier.

Les réparations de l'Allemagne Plus tard, le secrétaire parlementaire à la Trésorerie annonça que le montant total des paiements en espèces et en nature effectués par l'Allemagne et répartis par la commission des réparations, à la date du 30 juin dernier, s'élevait à environ 160 millions de livres sterlings. Sur cette somme, l'Empire britannique a approximativement reçu 25 millions, de livres, dont environ 22 millions sont allés au Trésor du Royaume Uni.

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La situation politique en Yougoslavie Zagreb, 28 juillet. Les journaux croates sont unanimes à approuver l'accord intervenu entre le parti paysan croate de M. Raditch et le parti radical serbe. Ils en soulignent l'importance pour la consolidation de la situation intérieure du pays. Le gouvernement, qui possède maintenant une écrasante majorité à il Parlement, 'pourra, en :èF- fet, obtenir le vote des projets de loi soumis au Parlement et achever- l'organisation administra-tive du pays.

N.`

La santé de M. Mussolini est bonne

Rome, 28 juillet. Interviewé par la Tribuna au sujet de la santé de M. Mussolini, le professeur Baslianelli a déclaré « Je suis heureux d'avoir l'occasion de démentir catégoriquement tous les bruits tendancieux répandus en Italie eL à l'étranger sur les conditions de santé du chef du gouvernement. En réalité, M. Mussolini n'a jamais été opéré, la nécessité d'une opération n'ayant jamais existé et n'existant pas actuellement, pas plus- que l'éventualité d'une opération. La santé de M. Mussolini est redevenue par-faite.; cela, je puis l'affirmer, en toute certitude. M. Mussolini peut accomplir tranquillement son immense travail. »

hemotistes qui « ont combattu pour arracher à notre pays le fruit de sa victoire »:

Us ont maintenant à parachever leur œuvre destructive, à rendre enragé le mouton qu'ils ont tondu de si près. L'impôt sur le capital, qu'ils se'proposent de faire voter, y pourvoira. ils préparent ta pâte. Les communistes la feront lever. Le même journal a épingle dans sa, f inattcheUe'ie propos, d'ailleurs bien singulier, tenu par M. Edouard Herriot à Lvon :'«. Nous voulons conserver à Lyon le titre qu'il mérite de capitale de la République, de centre de gravité de la, dé.mioçratiefrançaise. »

PAIX ET GUERRE

.Commentai! la lettre adressée à M. Henri Vonoven par le professeur JeanLouis 'Faure, M. Oh. Maurras (Action Française) formule l'opinion suivante Allons, tout le monde y viendra. Nous disions c'est sûr, terrorisant, expéditif, décisif, désiré par l'immense majorité des militaires. On ajoute humanitaire par-dessus le marché. A la bonne heure Mais nous nous tenons, à nos arguments du premier jour et, s'il en fallait, d'autres, nous redemanderions comme hier pourquoi craindre d'offrir à Abd el Krim un genre de mort qu'on propose à Albert Fougeiras, le communiste de la rue Marcadet ? Pourquoi refuser aux troupes marocaines ies engins dont on arme- les gardiens de la paix ? Si l'on fait des distinctions honorifiques, juridiques, et .morales, nous en réclamons le privilège pour les citoyens français. Albert Fougeiras aurait. pu dire à la Brigade des gaz le Civis romanus sum de saint Paul. La brigade s'en fût moquée ? Pourquoi notre armée marocaine est-elle moins gaillarde devant Abd el Krim ? C'est toujours la même question. Nous ne nous lasserons pas de la repéter.

Sur cette même et si grave idée de la paix et de la guerre, >Ta Petite Gironde publiait un article du colonel Picot, président des « Gueules cassées », et, qui, on s'en souvient, prit au collet le député communiste Doriot alors qu'il se servait de la tribune de la Chambre pour sa propagande pro-rifaine. Le député de la Gironde fait remarquer la fausseté de la raison d'humanité invoquée si souvent par tous ceux qui veulent la paix la, paix d'abord dans He. Maroc et dans lé Rit. En écartant toute considération de prestige et d'intérêt et en ne voulant

Les grèves d'employés de banque A Paris, la situation ne s'améliore pas Il semble bien, cette fois, que la grève soit sur le point de prendre de l'extension à Paris et en province.

Ce matin, à 8 heures et demie aura lieu à la Bourse du Travail une réunion des employés de la Banque Nationale de Crédit, au cours de laquelle les délégués communiqueront à leurs camarades la réponse de la direction qui déclare, on le sait, ne pas pouvoir transmettre au conseil d'administration les revendications des grévistes. Le ministère du travail a, d'autre part, communiqué cette note

iM. Durafour, ministre .du travail, a poursuivi activement ses démarches pour le règlement amiables des difficultés qui se sont élevées entre les établissements de crédit et leur personnel. Il a convoqué une délégation du Comité de grève de la Banque Nationale de Créait, seiii établissement se soit produit une cessation de travail. Au cours de l'audience, les délégués ont exposé leurs revendications relèvement des salaires actuels et conditions de reprise du travail en cas de cessation du conflit, aucune sanction pour faits de grève et paiement des jours de grève.

Le ministre s'est mis en rapport avec la direction de la B.N.C. qui lui a fait connaître qu'ellé ne pouvait accorder actuellement d'auire augmentation que le relèvement de 45 francs par mois qu'elle a déjà consenti qu'elle ne pouvait pas payer les journées de grève qu'il n'y aurait aucune exclusion dans le cas où les employés rentreraient demain mercredi dans la matinée. La réponse de la B.iN.C. a été transmise à la délégation qui s'est bornée à en prendre acte et qui en fera part à la réunion des grévistes, qui aura lieu demain matin, à 8 heures et demw, à la Bourse du Travail.

Une vive effervescence règne parmi les employés des autres établissements financiers. On parle de demain jeudi comme de la date choisie pour déclencher un mouvement beaucoup plus ample.

Dans la matinée, six cents employés de la B. N. C. avaient cori-.y'itué des équipes pour aller débaucher leurs camarades.

Plusieurs grévistes ont réussi, vers 10 ` heures, à pénétrer séparément dans la succursale de l'avenue des Gobelins, et ont entraîné avec eux les 18 employés qui y étaient occupés.

«

La Fédération française des syndicats d'employés catholiques nous a communiqué hier une note dans laquelle elle déclare que K soucieuse de faire respecter i."1 droit syndical et en l'absence de toute autre possibilité d'action pour l'amélioration indispensable du sort des employés de cet établissement » elle soutient le mouvement actuellement engagé, « laissant à la direction de la B.N.C. la responsabilité de l'extension et de l'aggravation du conflit ». A Marseille on acclame une adresse de solidarité des employés de Lyon MARSEILLE, 28 juillet. Les employés de banque en grève ont décidé ce matin l'envoi d'une délégation auprès du ministre du travail. Ils ont demandé à deux députés, MM. Louis Régis, républicain modéré, et Henri Tasso, socialiste, de présenter la délégation au ministre.

La Confédération générale des travail- leurs chrétiens et la C. G. T. de la rue La- fayette se joindront à la délégation mar- seillaise.

Ce soir a été tenue une réunion au cours de laquelle a été lu un télégramme du syn- dicat de Lyon, annonçant l'envoi d'une subvention de 5.000 francs et la grèys à Lyon pour le 3 août.

<?j^ ETC XiA

-«- Le Journal oljiciel promulgue aujourd'hui la loi accordant le repos hebdomadaire, par roulement, au personnel affecté à la rédaction dans les entreprises de journaux et d'informations.

.+̃ M. Emile Borel, ministre de la. marine, a. présidé à Grenoble, ainsi que nous l'avions annoncé, la séance de clôture du congrès pour l'avancement des sciences et ie banquet du congrès international forestier. Il a visité dans l'après-midi les sections scientifiques de l'Exposition, et, le soir. a assisté à la réception, par la municipalité, des membres de l'Association pour l'avancement des sciences.

̃+̃ La distribution des récompenses aux élèves de l'Ecole d'horlogerie de la Ville de Paris aura lieu demain, à 14 heures, à la mairie du dix-neuvième arrondissement, sous la présidence de M. Labbé, directeur de l'enseignement teclinique.

tenir compte que de l'horreur du sang versé, que serait-il arrivé si la majorité des députés français avait refusé comime l'ont» fait "les socialistes de voter les crédits pour le Maroc, ? 9

.C'était Fez, Rabat, Casablanca, etc., copieusement pillées après être tombées aux mains des RMains c'était tous les Français établis là-bas dépouillés et voués au massacre, ainsi que les Marocains restés fidèles c'était enfin, aux cris de: « A bas la guerre! » ici mille fois répétés par les communistes et. leurs proches cousins en politique, Abd el Krim s'emparant, par la guerre, du Maroc tout entier et de tout ce que la civilisation française y a créé.

Pour avoir donné au gouvernement les moyens de barrer la route à ce « conqué- rant », nous serons traités d'affreux militaristes, alors que le titre de doux pacifiste est. réservé à .ceux de nos collègues, qui n'ont rien voulu faire pour empêcher ces abominations et même à ceux qui font tout pour les favoriser.

Je pense, moi, que les vrais amis de la paix sont ceux qui ne veulent pas qu'on donne « une prime à la guerre », qui ne veulent pas que l'agresseur tire tîe son crime un profit, c'esWà-dire un encouragement à recommencer, qui serait» pour d'autres, un encouragement à l'imiter. N'est-ce pas cependant une prime à la violence, un encouragement à la guerre, que cette paix qu'il est question d'offrir à Abd el Krim, que cette paix qui consacrerait ses succès sans que nous ayons essayé de lui infliger une défaite ?

Le député de la Gironde estime- que cette « prime à la guerre serait un encouragement, pour tous ceux qui, dans le monde, enviaient jalousement, mais aussi craignaient la France. Le jour où, en Afrique comme en Asie, on se rendrait compte qu'un aventurier audacieux a pu se tailler un empire sans que nous ayons cru devoir l'en empêcher, ce jour4à, qui sait si de nouvelles audaces ne s'éveilleront pas dans d'autres cervelles. ? Qui sait si pour satisfaire des ambitions ou des revanches qu'on n'avait pas ose formuler jusqu'ici, la révolte et la guerre ne s'allumeront pas ? Ceux qui ne veulent pas qu'Abd el Krim soit châtié d'avoir déchaîné les hostilités actuelles porteront la responsabilité du sang qui pourrait être versé demain. « Mais, hélas 1 conclut le colonel, ce sont nos fils qui porteront le poids de leur faute. » f^xe Villette.

Reademie de ~éde~ln~ La monnaie est-elle pathogène ? La monnaie et les billets de banque ont une assez mauvaise réputation.

On les accuse de propager toutes sortes de maladies, sans prendre garde que les gens qui en ont plein les poches ne se portent pas plus mal que les autres.

L'Académie de médecine a voulu tout de même tirer la chose au clair.

Elle a chargé une commission composée de MM. Hanriot, Léon Bernard et Jules Renault, de bien étudier la question et de dire, en définitive, s'il faut, ou non, stériliser les pièces et billets qui passent par tant de mains.

Cette commission apportait hier ses conclusions.

Elles sont très rassurantes.

Certes, la stérilisation est théoriquement désirable, comme le serait celle de tous les objets exposés aux souillures.

Mais les difficultés d'une exécution suffisamment répétée n'en permettent pas la réalisation pratiquement efficace.

Et, d'ailleurs, fort heureusement les pièces de monnaie et les billets, même très souillés en apparence, ne portent que rare'ment des agents pathogènes.

Dans le cas de la monnaie, le métal, argent ou cuivre, a une action bactéricide considérable.

C'est un fait nettement établi par des expériences du professeur Vincent.

Notons, en passant, que les pièces de nickel trouées sont faites d'un alliage à 75 0/0 de cuivre et 25 0/0 de nickel, et que les pièces en. bronze d'aluminium contiennent 90 0/0 de cuivre.

L'or serait plus dangereux, mais sa menace, pour les raisons que l'on sait, est vaine.

Dans le cas des billets, les recherches de MM. Jules Renault et P.-P. Lévy ont montré qu'ils sont, sinon stériles, du moins habituellement exempts de germes pathogènes, ce que l'on peut attribuer à l'action oxydante de l'air, favorisée par la porosité du papier. En somme, la monnaie et les billets de banque ne tuent. que ceux qui n'en ont

pas.:

Ch. Dauzats.

Nouvelles Diverses Y Neuilly-sur-Seine. à l'angle de la rue de •l'Eglise et de l'avenue de Neuilly, un cyclecar entre en collision avec un taxi-auto. Six personnes sont blessées.

̃ 'Rue des Archives. 76. un autobus de la ligne AD heurte et projette un taxi sur le trottoir. Trois passants sont blessés.

Dans un chantier, 1, ,rue de la FrancheComté, Charles Kergastel, 38 ans, compositeur, sans domicile, tombe dans un puits de cinq mètres. A l'Hôtel-Dieu.

A Saint-Denis, boulevard de Ja Briche, un tramway de la ligne 54 entre en collision avec une voiture de maraichpr. M. Marcel Sètu, 31 ans. demeurant à Soissy-sous-Montmorency, grièvement blessé, est transporté à Bichat. A Levallois, à l'angle de la rue Fromont et de la rue Marjolin, deux .automobiles se sont tamponnées. M. Gaston Bizion, 18 ans, 33, rue Marjoliri, qui a le crâne fracturé, et M. Gaston Gomineau, 30 ans, 37, rue Fromont, sont conduits ù Beaujon.

Un incendie éclate 12, cité Trévise, dans les locaux dépendant de la chocolaterie Buquet et Combes. Les dégâts atteignent 50.000 francs. Argus.

̃ *N*–

La révision du procès du « Bonnet Rouge »

A la suite de la demande en révision du procès du Bonnet Rouge, M. le conseiller Petit, président de la chambre des mises en accusation, chargé, depuis juillet 1924, de procéder à une enquête, a entendu hier M. Jacques Landau, condamné du conseil de

guerre.

Assisté de Mes Henry Torrès et Carcos, Landau, invité à préciser son rôle dans l'affaire du chèque de 500.000 francs saisi à Annemasse sur Duval, et qui lui fut restitué, répond qu'il a tout ignoré des tractations de Duval avec le banquier Max, de Mannheim il nie que le chèque ait été rendu grâce à son intervention. « Je suis bien allé,~ dit-il le 29 mai 1917, au deuxième bureau de la guerre, mais le capitaine Lafenestre me déclara spontanément qu'il avait reçu l'ordre de son chef de rendre le chèque. »

D. Vous avez donné 10.000 francs à la Tranchée républicaine ?

l\_ j'ai donné cet argent, qui était à moi le 1er mai 1917, alors que le chèque n'a été touché que le 31 mai. liste de témoins

M. Landau va fournir une liste de témoins Les mineurs de la Sarre chez M. Laval

M. Pierre Laval, ministre des travaux publics, assisté de MM. Arthur Fontaine et Deflinc, président du conseil d'administration et directeur des mines de la Sarre, a conféré avant-hier et hier avec une délégation des syndicats des ouvriers mineurs Sarrois.

La délégation a exposé au ministre que les salaires des ouvriers n'étaient pas suffisants en raison des conditions particulièrement difficiles d6 la vie en Sarre.

M. Pierre Laval leur a objecté que leurs salaires avaient été notablement augmentés depuis le début de l'année. Après avoir examiné les statistiques et indices du coût de la vie à Serrebruck, la situation financière- et économique des mines, résultant des marchés charbonniers, le ministre leur a fait un certain nombre de propositions. Les délégués ont pris acte de cette décision et déclaré qu'ils allaient la soumettre aux ouvriers et qu'ils feraient connaître leur réponse aussitôt pue leur réunion aurait eu lieu. Cette réunion se tiendra vraisemblablement samedi prochain.

Un campement de boy-scouts emporté par un ouragan

fOI

LE Touquet, 28 juillet. Un campement de boy-scouts anglais de Stockwel, faubourg de Londres, qui était établi à l'embouchure de la rivière la Canche, a été surpris la nuit dernière par un violent ouragan qui emporta toutes les tentes. Les jeunes gens ont dû passer la nuit dans les dunes. Les recherches faites pour retrouver les tentes disparues sont restées vaines.

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Petite chronique de rEtnpnmt Une manifestation des mutualistes du Nord en faveur de l'emprunt

Au nom des 300.000 mutualistes du Nord et des 749 sociétés représentées par les délégués réunis au congrès de Fourmies, le 26 juillet, M. Georges Petit, vice-président du conseil supérieur de la Mutualité, vient d'adresser à M. Durafour, ministre du travail, un télégramme l'assurant du dévouement et de la sympathie de la Mutualité française et s'engage à faire tous ses efforts pour'assurer le succès de .l'emprunt.

Le Président de la République assistait pour la première fois, dimanche, au Grand:. Prix de l'Automobile-Club de France. On le voit ici ayant fait appeler Delage et son conducteur M. Benoist pour les féliciter de la jolie course que les Delage venaient de faire et leur dire sa joie d'avoir vu triompher nos couleurs.

Gazette des Tribunaux Les revolvers de la rue Hermel' La chambre des appels correctionnels a, hier, confirmé la condamnation à 16 francs f d'amende prononcée pour port d'armes prohibée contre ces jeunes gens du groupe d'Action française, fouillés à la sortie d'une réunion publique rue Hermel, et trouvés porteurs de revolvers. Deux d'entre eux, MM. Vermontois et Terrasse, qui n'ont pas dix-huit ans, ont été acquittas comme ayant agi sans discernement. Tous, on s'en souvient, avaient plaidé l'illégalité de là fouille, assimilable selon leurs conclusions, à une perquisition à do- micile faite sans mandat.

La Cour a rejeté ces conclusions, en déclarant que les agents avaient pratiqué cette fouille sur une délégation du commissaire de police, agissant lui-même sur une délégation du préfet de police, d'après les pouvoirs que le préfet tient de l'article 10 du code d'instruction criminelle. Cet article est ainsi conçu « Les préfets, et le préfet de police à Paris, pourront faire personnellement ou requérir les officiers de police judiciaire de faire tous les actes nécessaires à l'effet de constater les crimes, délits ou contravention et d'en livrer les auteurs aux tribunaux chargés de les punir.» Soit, mais alors quand faut-il un mandat de perquisition ?

G. C.

A la Cour de cassation

Election du président de l'Ordre des avocats L'Ordre des avocats, réuni hier, en assemblée générale, conformément aux dispositions de l'ordonnance du 10 septembre 1817, a élu comme président, au deuxième tour de scrutin, Me Hannotin, en remplacement de Me Jean Labbé, arrivé au terme de ses trois années d'exercice.

NOUVELLES JUDICIAIRES Devant les assises de Vaucluse a comparu, avant-hier et hier, un nommé Constantin Cratsas, ancien officier de la marine marchande grecque, accusé d'avoir mortellement blessé, en chemin de fer, un négociant lyonnais, M. Bord, qu'il aurait assailli pour le voler.

Cratsas a été condamné aux travaux forcés à perpétuité.

Les fêtes franco-espagnoles de Santander

Santanoer, 27 juillet. L'escadre espagnole est arrivée hier. L'escadre française est arrivée aujourd'hui.

Le commandant en chef et les commandants des bâtiments français ont débarqué. Ils se sont rendus au palais Magdalena, où le Roi les a reçus. Ils ont visité ensuite les autorités qui leurs ont rendu leur visite dans l'après-midi.

Les souverains donnent ce soir au palais un grand dîner en l'honneur de l'escadre française le vice-amiral de Magaz et les officiers dé l'escadre espagnole, l'ambassadeur de France et toutes les autorités y sont invitées.

La ville est pavoiséc. L'arrivée des deux escadres a attiré une affluence énorme. Un comité consultatif des sports

Le président du conseil, ministre de ]a guerre, vient de signer, sur la proposition de M. Paul Bénazet, haut-commissaire à la guerre, 'un arrêté instituant un comité consultatif des sports. Cet arrêté complétera heureusement l'organisation du haut-commissariat. Le nouveau comité est, en effet, le pendant du comité déjà créé pour les sociétés de préparation militaire et il répond au vœu des grandes fédérations sportives et de leurs dirigeants.

Le nouveau comité aura pour président ie commissaire général à la guerre pour viceprésidents M. Henry Paté, ancien commissaire chargé de l'éducation physique, président du groupe sportif de la Chambre des députés M. Henry Roy. sénateur, ancien commissaire du pouvernement, membre de la commission des finances du Sénat, et un vice-président élu' à la majorité des suffrages par le comité consultatif réuni, à cet effet, en séance plénière. Son secrétaire général sera M. François-Camille Bougrat, chef du cabinet du commissariat général à la guerre.

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Chroniques documentaires L'impréparation

Le présent été n'aura pas été ce qu'on appelle un été sénégalien. Aucune comparaison n'est à faire, même de loin, avec l'été de 1911, par exemple, dont nous gardons encore après quatorze années, fertiles en émotions de toutes sortes, le souvenir cuisant.

Cependant, il fait beau je pafïe au moins pour le trou de la côte bretonne où je suis en train de faire une cure de repos. Il parait qu'il n'en est pas de même par toute la France. C'est le destin, hélas pas plus que l'égalité, l'uniformité n'est de ce monde.

Quoi qu'il en soit, il semble bien que nous n'avons pas en général par trop à nous plaindre. Mais comme il est écrit qu'il doit toujours y avoir quelque fléau à nos trousses les mouches font rage. A Paris, sauf dans certains coins déshérités, l'on n'en souffre pas outre mesure. Mais à la campagne, quel supplice l

Voici déjà quelques semaines depuis la mi-juin que les essaims de ces sales bêtes, sournoisement écloses on ne sait où, ont commencé de prendre leur vol, de croître et multiplier à faire frémir. Peu à peu, l'espace en a été envahi, avec le cortège de misères, d'infections, de pestilences, que ces petits monstres véhiculent à la ronde au bec de leur trompe ou sur la nacre de leurs ailes.

Et cela durera jusque vers la Toussaint, jusqu'à ce que les premiers frimas fassent justice de l'exécrable vermine.

Il semble même qu'à ce moment la race entière disparait, tuée jusqu'à son dernier spécimen par le froid vengeur. Le fait est, en tout cas, que, l'hiver venu, une mouche est une curiosité plutôt rare. Comment peutil donc se faire que six mois après cette hécatombe, qu'on voudrait croire définitive, les mouches reviennent, plus nombreuses que jamais ?

Il y a là une sorte de mystère, qui explique comme quoi l'on avait pu admettre l'hypothèse de la génération spontanée.

Ne me dites pas que les mouches, avant de périr en masse à l'automne, ont eu largement le temps de pondre des myriades d'œufs, déposés par elles un peu partout, et que c'est de ces œufs, réfractaires aux vicissitudes ̃climatériquee, que s'engendrent au printemps les générations nouvelles L'entomologie, sans doute, n'est pas encore très bien fixée, si je ne m'abuse, sur les habitudes et les mœurs de l'odieuse engeance, et il doit rester encore de ce chef pas mal de points obscurs. Cependant, je. me suis laissé dire

Que les œufs des mouches résistent difficilement au gel

2° Que leur première ponte utile a lieu en avril. D'où cette conséquence, que l'explication proposée, si logique, si vraisemblable qu'elle puisse paraître, ne résiste pas à l'examen.

Ce qui doit être vrai, c'est que quelques femelles exceptionnellement robustes, ou favorisées par des circonstances exceptionnelles, échappent aux rigueurs juslicières de l'hiver, qu'elles traversent impunément. blotties dans les refuges chauds où ni les araignées ni les balais ne sauraient les atteindre.

Ce sont ces « rescapées » qui se chargent aussitôt que les premières tiédeurs du renouveau les ont éveillées de leur torpeur de faire de plus belle. Dès la fin de. mai, elles sont là quelques douzaines, qui commencent à sortir, à s'étirer au soleil en même temps qu'elles déposent leurs œufs aux bons endroits, de préférence sur les tas d'ordures et à la surface des eaux stagnantes.

Chacune d'elles en pond une centaine, qui donneront naissance, au bout de vingt jours environ, à autant d'insectes adultes et aptes à l'immédiate reproduction. Le calcul permet d'établir un statisticien patient et désœuvré a pris cette peine quo chaque mouche peut avoir ainsi donné le jour, au bas mot, vers la fin de juin, à quatorze ou quinze cent mille rejetons. Il y a de quoi frémir à songer à ce que cela fera en août.

C était donc vers la fin d'avril qu'il aurait fallu organiser la défense contre le- puîîulant fléau. Il suffisait alors' de répandre une légère couche de pétrole ou d'huile de schiste sur les fosses à fumier, les'dôpôls d'immondices, et à la. surface des mares, abreuvoirs, bassins, etc. Aujourd'hui, il est trop tard ni les rubans enduits de glu, ni les pièges à chicane, ni les solutions de formol, ni les fumigation?, ni les ventilateurs n'y feront rien ou si peu de chose

C'est dans l'œuf, en effet, avant Ja lettre, que la sagesse prescrit d' « écraser l'infâme ». Il faut s'appeler Domitien pour s'imaginer avoir raison des mouches en les. perçant une à une avec un poinçon. Quel que soit l'ennemi auquel on a affaire, mais surtout s'il s'agit d'un ennemi foisonnant, l'impréparation est une faute. C'est même une faute lourde et qui. le cas échéant, risque de coûter terriblement cher.; A bon entendeur salut

Emile Gautier.

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Le Tour de France

de 150 écoliers américains Dijon, 27 juillet. Sous la conduite de M. Greenberg, inspecteur général des écoles de New-York, 150 lycéens américains appartenant à dix-sept Etats, parmi lesquels était représenté le « Coolidat School », dont la création date de 1634, accomplissant actueilement un tour de France u'ôducation^ ont passé à Dijon et ont été reçus par le' maire à l'Hôtel de Ville, puis au Syndicat d'initiative d'où ils sont allés visiter les monuments de la ville et divers établissements.

Ils sont partis vers midi pour Lyon, Chamonix, Avignon et Marseille, etc.


COURRIER DES THEATRES Aujourd'hui

Même spectacle qu'en soirée

Au Grand-Guignol (3 heures).

Ce soir_ >

A l'Opéra, à 8 h. 15, Aida.

A .la Comédie-Française, à 8 h. 30, les Ajfaires sont les affaires (MlVi. de Hraudy, j. Genoux,' G. Le Roy, P. Numa, J. Guilfiène, Dorival, Ledoux, A. Bacqué, Falconnier Mmes t. Dux, C. Guintini, M. Barjac, T. Navar, Lher-

bay).,

À l'Opéra-Comique, à 8 heures, Tosta (Mlle A. Gérard MM. Oger, H. Albers,-Motturier, Azéma). Orch. M. Archainbaud Cavalleria Rusttcana (Mlles Arcos, Epicaste MM. Charlesky, Rousseau). Orch.: M. Renauld. Au GYMNASE, à 8 h. 45, les Vignes du Seigneur (MM. Paul Ville, Robert Charlys, G. Jacques, A. Lancien Mmes Flora Dehon, Solange Sicârd. Daubray-Joly, M. Rienzi, R. Feimel)'. A LA GaitÉ-LyRIQUE, à 8 h. 35, les Sallimbanques (Mme Régine Chasles, Mlle Henriette Alexandre MM. Pierre Darmant, Gérardy, M. d'Aurlec, M. Kolly, M. Frediani et M. Détours). Ballets Mlle Capry, danseuse étoile. (Tré-Ki). Au Théâtre Sarah-Bernhardt, à 8 h. 30, Mon curé chez les riches, avec MM. Marco, H. Monteux, Maxime-Léry, Mmes Jeanne Deiy», Jehanno et Cassive. (Dim. et fêtes, mat. à 2 h. 30). Au NOUVEL-AMBIGU, à 8 h. 30, la Grâce de Dieu (MM. M. Lamy, Chabert, Chanot, Glénat, S. Nivette, J. Dulac, G. Niclos, Coquelet, Bai*ange, E. Favier).

A LA RENAISSANCE, à 8 h. 30, la Sonnette d'alarme (BtancKe Hellé, Marcelle Dermilly, Lagrange et Fertinel, Lucie Lindsey, Grange et De.nevry).. ̃ 3(~, ics Nouveaux

A l'Athénée, à 8 h. 30, les Noaoeaax

Messieurs (Andrée Féranne, Jean Capoul et André Nicolle).

Au PALAIS-ROYAL, à 8 h. V>, h Monsieur de cinq heures (MM. Ch. Lorrain, Géo Lectarcq, Jacques Gaudin Mmes Lucienne, Givry, Suzanne Berni, Dolly Spring).

Au Théâtre DE PARIS, à 8 h. 30; l'Ecole des Cocottes, la pièce la plus gaie dans le plus luxueux théâtre.

Aux Bouffes-Parisiens, à 8 h.45, P.L.M. (MM. George, Max de Rieùx Mmes Ailèms,' Eliane de Creus).

Au GRAND-GUIGNOL, à 8 h. 45, Un accès de jalousie, Gardiens de phare, -la Dame de Bronze et le Monsieur de Cristal, Un crime dans une Mai.son de fous, Mon cher confrère. Mat. merc., sam., dim. et fêtes.

Aux CAPUCINES (Tél. Gut. 56-40), à 9 heures, Quand on est trois (Mlles Zabeth Capazaz, Clairette, Pascaline et Pepée MM. Roger Notac, René Destrey, Fenonjois, etc.).

Au Théâtre FEMINA, à 8 h. 45, Un ménage à la page (Mmes Madeleine Guitry, Simone Deguyse et Marguerite Ducouret MM. Villa, Hiéronimus).

Au Théâtre DES Nouveautés, à 8 h. 45. Pas sur la bouche (Marthe Ferrare et Henri-Laverne et Mary-Hett, Germaine Kym, G. Champell B. Berty et José Sergy et Marcel Franck). Morins, Gobet).

Au Théâtre DE L'EXPOSITION, à 9 heures, les Rapiats, comédie villageoise en 4 actes de M. Marius Chamot, avec fa troupe du Théâtre Vaudois.

Opéra-Comique. Demain soir, TOpéraComique donnera une représentation de Carmen. Le chef-d'œuvre de Bizet sera initerprété par Mlles Lucienne Estève, Villars, 'Mona Païva, MM.. Marcelin-, .Parmentier, Roussel, Mesmaeeker.. »

•^ ̃̃ .«.> ̃>. ̃̃ ••

Comédie-Française. Demain jeudi, dans Primerose, Mme Tonia Navar jouera ;pour la première fois le rôle de la Baronne v de Montpreux, et vendredi, dans L'Aventurière, M. Chambreuil jouera pour la première fois le rôle de Monte Prade, et M. Jean Weber, celui d'Horace.

THEATRE Amtoijœ. Le samedi i" août, réouverture du Théâtre Antoine (saison d'été) avec La Dsime de chez Maxim. Les critiques et courriéristes seront reçus au contrôle sur la présentation de leur carte.

CHARBONS Tél.: Nord 03.11 t. MAISON DE CONFIANCE FONDÉE EN 1814 1R$. Faubourg S'-Martin, Paru.

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60 ComptoirNetional d'Escompte. 837 936.. 4% 1918, 46 60 49" -S.rb. 5% 1913.48.. 50 7.. Indust..al' Afr.du Nord. 255 255 55.. Aniche <Minee d'). 1135 1135. Ceoutchoucs(S"Financière de) 248 50 241 50 A~nsol',d" 56 1/4'1% 114.

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80.. Lyonnais 1531 1560 Bons du Trésor 6Yo 1922. 475.. 476 Turqu.eConeofldées 1890.17540 175.. 20 des Pays du Nord :>5.. C.~rmaux nouv.1I9O 1235 :S~ 285.. 281 .76 Chine 41/2 76 "J 1,2

27.5eSociétéGénérale. 100.. 700.. = sept. 1923. 483.. 45., Tr!bu,td'Egypts. Foncier Argentin. 160.. 160.. 40..Dourges. 805.803.Concordia. 239., 240'E~rft,un'f.ee. 82.(~,82.

49371 Suez. "100"1"200.. 010 Priorité Tombac 134 625 625 38.. Grsnd.Combes,759.770.. 8 III. OrownMinsa. 297.. 295 SOJa 'en. 60 14 V~ 141/2

468 11 SueZ <Civile). 16100.. 16140.. Oblig. Ch. fer Etat4 19''2.14. 221.. :Z9'" Urugua)' 0\1$05. Soc. C,. Banques de Province. 30.. Li;ny.les.Ainls ,691 .917.. 202O~. De Beers ordinaire. 1174 H92. p a~n 1~99. 27 12 60 1,'2

g~s~s; ~&S:S-=~i. ~S~S~Y~ 422 430

55.. Midi. COngo Françaia 3% 1909. 2" ('86S 4% r.mt> 1> SOO' 650.. 657.. –u. 20.. YieCrigne.t Ncau,ç, ,566.. 561. Gold8fierd,C,naolida~ad. 129 50 127, ~c ..1. 16 1/4.

60.. Orléans. ,805 d' 31'21913. 24 41871 246 -1 137S 4% remb. il soo; 333~' 335.. 50.. Lyon jouis. 528.. 529.. 225.. Algérie.Tunisie (Omniurn).3890.. 3900.. 60.. Hotohk,sa, U35.. 1141.. Ea: ered.2519, 24~1'/2

1O7O 1058 BJn«'6%192f.° 415 416 50 j |?c ,23/4 Métr.r. i430'. ̃ ̃ ;"•• 14 Nord-Sud do Paris. 1W •• K Ripo in as 3415 •• 3430- •• »»-. Morrt««tml 215 •. 216 •- North CauoaEi8n 4/6.. 416-I-

31 Métropollta.n de Pa"e. 429 "\440 1903'190S. < 189221/2 remb. è 400," 165.. 165.. 59.. Nor-d.jouis. 740. 710 61.. Bor <Mines de) ord 175.. 2200. J~gersfonte'n. 319.. 324 50 Rarid's. 61/ 1012 1012

Métropolitain de Pâris Meroo 4'if' 1914. 256.. 260 Il. 1894.96 2 \/2 r. il 40C¡>" 167" 167.. 45.. Nord, jouia. 436.. 445. Mokta.el.Hadib, act. de 500 fr. 5800 5750. L.anosoff ,512 ,S29 De Be ,nss. 61 10/2 ri 1012

50.. Distr. F'arisi~nned'Elact"c.té. 944 "1947.. Sol/; 19,18. 318.. 330.. III 19962% remb. è soo' 205.. 203.. 24.. Oue jouir 214.. 214. Malaoca.ord. 319.. 303 ".Ja arers.10.7(8. 1\1..

45 Thomson-Ho ,uston. 379 "1375 Bons 6% "S,1J r. 4301. 19).. 194.. 28 75 ou, est.A,I,gérisn. 340 ..330.. 65.. Pétroles (C" i,ndU, str ie,"e). 690 ffJ8., 16 eh,' ,Mex~cn M,nee of el 0. 203 203 Sheil nto. 4 Ili 332 4 1

Oroadi-Baok. # 3I4 ° sà?nt Gobafn, Chauny 489-. 489 .• g Empr. ,921 6J/2r.»S©0'. ,370 ̃ ̃ .370 15 Radio.|laetf.qu.. 189.. 185.. Chauwon 1338 1315 COMPTANT Change sur Paris, vu. fi 73. 4 73

15 Forg. & Aciéries du Nord et Est. 245 245 6101922. 465" 469.. 19123%remb.il300, 163.. 162.. 48..MeoasinsGénérauxdet'ria..1I6O..1174.. 10227Saint.Gobain,Chaun)'3762 ,,3760.. 15L Motocatini 115 R ,cau~aslan'f.6.1,6'1..

30 Cou,ières. ,646 649.. 6% .Janv, 1923.. 370 377 1919 S% re""b. il SOO; 270.. 270 Magasins Généraux de maq 1009 1022.. 249 95 SoieAl'tificielie.5210 '9" Mozamb~ue 6525 64 50 Vuss,anIO. ,7',1~ .]17.12

.8.. Lens" ,382.. 380.. 6% Juin 1923.. 365.. 36" 1921 S3/4% r, ¡, SOO. 379.. 380.. 80. Air Comprim6, 1750 1760.. 18.. Usine du Rhô,ne. 459 4SO.. Nevigati del',Afriqu"duNlord, 19350 191.. eneZUe an 0,1. 13/1, 15116

S SaK£=K«nSF S::S::ïr.Eï«Ss. m" »- \«– «•••:•• M- »̃̃ |rgSg^ «:: s:: »«, «• .». 64.,B_(~T,*N.t. ro.œïut,^Tiî.ak:?*K5K:î

55.. Pene,oya. 1075 ..1075. 0 j Corn, 1879260%r.500'. 401.. 4W 24.. Electricité et Gaz Nord 354.. 345., Pad~n9CCa~utchou" 780.. 755.. Steel Cda.61.51,8 .61.5,8

20 Platine. e3 767 .822 Départem' du Nord 6Yo 1921.. 357.. 11J' Fonc.1879 3% r. il SOO'. 424 50 422.. 50.. Electricit. de Paris 1250 1285.. 200.. Port du Roserio. 5625 5799. Pekin Syndicats (Shansip 63 25 63.. Marconi .1 IZI.lI21

40 Dabrowa (pétnoles). 493.488,. Voile d'Albe,1't 6~o ~oQ: Com. 1880 3% r, à 500'. 439.. 4jl 35 Forces Motriceiv du Rh8rie 8M 838. Chargeurs Réunis (peda).640.. 7f Phosphatais de Oonstant.a. 435 437.. Mala ~}I 0318,' 1;3/8.

40 Finenciè.-e des,pétroles. 276.. 268.. de Re,a SlOo' 345 350.. <\Fonc.IS83 3% r. à 500'. 195" 196.. 45 Télégraphie sans Fil. 779.. 35.. Havraise péninsulaire (8). 365.. 3 ah- Randfo".te.n.94.94.. Kuala 57,16~ 1 1

Pétroles Prem..r. 210.. 205.. de Verdun 6" 3,44.. ;355 Cr Fonc.1885260%r.SOO'. 204.. 20775 50.. Téléphono. .795.. 700, 45.. Transpol'ts en Commun. ,530.. 526.. lI\eh. Ran~ M.nes. 326.. 326,50 Esco~6. 71/3.

30 446 ,,1.452 :s~??; 357.. 369.. e ~189'" "0. 500'.1225," 224»- 15 'eumont ',< "20A 1. Romano BelgadaPétrnl,a.7625 7550 E?=- 33/4.3,3'4.

36 Gafsa. ,917 "919 C d'Ene.,rgie Electrique 355.. Fonc. lE¡9S 280% r:,pOO 224 234. 16 25~F~'& At",C" 'Í'(Jeumont)p. 1010' Io(x) Bé¡'é9,,¡oti~e.¡..¡. 3li/95,.o, 330W Rusrian 9'I, '43.. 44.. S/N y" ic.(changa> 1D~.875 ,u2 715

40.. Pl"Oduitschim.d"Alais,'Frogos..928.937 Eglises d~vestées.Õ. 345.. ~55.. ffi' ConU899260%i?99' 215.. 16 25 Fe, a Aelcl 400, Di$tillêri..Cua8n¡er.3340.. 3300" S~eaua.f~an~¡ae. 426., 4~ B. = M

.IMessagerie~ Ma",t,meao~d. !20.. 118.. 6iÍ> nouvelles 345 ..0 'Côm.1906 30 r. a 500. 216" 220.. 50 Dynernite CS" C"f\t~ala> 1450 "80.. Grend.Hôtel.2065 2090. Tanga!,Ylka~ 272.. 282 50 Bu:nos Â'" "40 45 40 40 30.

eikkeee; n 1I:=?|ç= a-s" =a-=iSi;S; '50 "«=-£SE;f;| ^âa^^ia^ 1 4 cHtN9E3 410 409 eSSiEEEliiîlli: ~t. ̃• _41/2%19O9 10 10 10 40 Argentin 5% J9O7 -5% 231 ̃ 232 25 At.1. & Chanti.r»d. la Loir.525 &5.. 70 p.dot-Bott.n m ̃̃ ̃•• 345 CHANGES 450 444.. P.nsylvania 46 46 il «»^lâr'»: 11 Hî^apEE; '»* E-fe:r.:F.|H: p^^B^: »;: S:: ?¥s=SSiiSi.E= ? S ii £Sx:=::=: ÏB ̃BBSSç-saï:-±=:*îiJ5$

Orosdi'Sack.96.9550 M'nes de Lens 6,b 1922 410.. 410.. a; Com.1920.S1J2r.àSOO,' 300.. 310.. 4250 Pyrénéenne d'Energia Electr.. 665.. 675.. 40.. du Boulonnais. 608.. Utah Copper.2065.. 2050.. 28 juilîet

55.. Raffineries Sucreries Say..d855 1880 Usines sinistrées 61.210. 249" c320 ~26 25.. Radio.Francell. 90.. POlietetChau.on.1338.. 1315.. g~bles 44 8575 49587

Rizeries d'Extrême.O"ent. Alge"e 3,¡;: 1902. 242.. 360" 22 Radio.Maritirtl" 230.. 230.. 68 44 Bon Mar-ché.840 ,,¡.831 COMPTANT U S. Liberty Parli' %e.73. 4 73/.

.Riz.riMd-Extrêm.-Or..nt. 1170 Indo. 6~)92). 350.. ~E.t6% 316 ,H~°"7~" 339 75 Afriau.OMi<i.nt.t.(C")..<2332..2320.. 25 ..Omnium-P4tro)M. 4t4.. 405 ..Ba~m.r.etOhio.763'4 77.

70.. union "70 ..))69-. 1902 180 166 4 256.. 256.. 150.. )!.Iseclenne Ind~st"e"e T""ttle. 2150 tQO::A~H~a')340..)342.. ~).'2R~)Dut.h. 414 405 Can.~nP.f, )42)/8!42)'2

~u..eq,onsolldel"8<2'serles. 14 70 15 25 -1902 .1ancienne BO 220" 3% 255.. S5.. 90..A..tytM&E).=troMMa) ~.307j..3056.. ~~t~67;990,. 5A.Sh.H. 460.. 460 ..Ch.Mp.ake&Ohio. 94)/2 94);2

.RuM.<<c~ot.d.r&2'6.r.M. M70 -.9 45 3~ 9 220.. ~2% '5..Ac..r.Ma.F.r9.6deF.rm.ny. 269 27).. ~635 .644.. )25).StMU.Rom..na. 359.. 342..Ch.o«9oM.)~uk..C.65/6 .8).'6

-3%)891_)894.9j_ '945Tun,s Lyon3%)855. ~°'200 c~m.nt~4)3~ ,644.. 400..M.nMo.6850..6669..Ch'=.9oR.<=k~nd. 47-47)/2

3112 1894. ,750 ,765 Allemagne 1924 (Dawes) 1001. 100 ..99 60 6% Bons déco r. il 500' 449.. 451.. 30.. de Micheville 595.. 590.. 200.. Chopai (Et.bli..ements).30 4070 400 Monaco "lú,,5O 6869 Chicago R' Wkaluk¡ e"dC" 47 47 1'2

4. î&Srszâœr. fâ: 80 | :• en"; 4|£f8199s07: | » Nz | i: ̃̃ » « «^ci. £ £ » tg- «- <>» & •• «= S»?. !S ïl4 \t ?I5

4 S.rbie4% amol'tlssable 189S. 70 75 66 25 5% 1909. 1850.. 4 231 232.. 25.. Atal, & Chantiers, de la I.oire.52S r 1525. 70.. Didot-BoUin. 1401 1439 CHANGES N 'no'y ~n Central 114 '8 115 1,S

40~S.rb.b.895. 7075 20 6625 10 Autriche 5% <909.850~ 215.. 2,7.. 60.. Const, Nord dela Franoe. ;c'575:: 55 C N<JES M267 .0273R.S,/8 857:6 ~g

:œ^«vR^l::l::=^ !| |: ^c,d.c. e: gS; ,^f :i i; I S^:v: J p J 131°– |5 i|4 3I«

e de Londres -tMe 'co 222 221 Brésil '14°' 188" 166 25 midi Bon d Cie"* ."». 485 30 ci St N, 630 63' Haour (Etablissements) '0 160 New-York 21 14 21 15 Southern Pacifie .98 86, Il ~4 'oS 7'8

impé~Ottm~250'p. 146.. 143. (Pernembuco) 602 604 4% 2JII.. 45 D".w,II.u.. 191 55 sec Auer H.uuu. 1200 1200 10 Anaconda Copper ..u. 1[8 41 M

10..C~ngoaux,Grandal.acs'i764,822. Ch'ne4~OrI89S. 35975,360.. s,¡6.s~"eE. 29S.. 295 °r:d. 55.. 61.. 2()5 Espagna. 306 12 30625UtahCopper. 141/4,141,2

L. 1.¡Nltrate Ra,llways. 1045 1044 So 190,2. 447.. 448.. 4%. série D. 275 280.. 40.. Eleotro'.câble,<Ord.n.re~ 414.. 414.20.. Tabacs (Cio Générale d,.). 205.. 200.. Finlande. American Talophone 94 li4 95 5,'8

L. l'IC?nkal Mining, 1535 1538.. 41/2~ 1908. 1330 1361.. 2112%, série CH" ".210.. 50 Forg,~s &A:r~ "'H~ta.È3a.nko:a 1015 1019 45:: Union Corni~ierc~*lnd--Chino~574 57Z HOlland~ 849 .849 75 British American 102 .1.101 1!8

&ç. ™~ -55- 3%a– m- **̃• ^dlt^i-sô; girug" ^«••4- 2'080-oao

Leutero Nitrate: 645 634 Espagne extérieure. 6% 304.. 20" Forges ik Fo~de"" Montatibire. 442.. 450:. 26 P-50 Nord Espagna. 1120 Pologne (100 zloty) 402 Bethlehem Steel :I* 290

..ILe Naphte <Société Russe). 238 "1242 Hellen.que 1881" S% 3(fl. 100 .Maté"elda Ch. de fade Fr.). 940.. 912.. 22 p Seragosse (Algirie) ,6 678 677 Prague gai 6250 .62 U Royal St 1 C 43 .1. 433;8

6O~Pétrof.~a.1244.241..Ho¡'andeI896. 320.. 3%ano. 252,ZUJ.. 11585 1535 Soenowice 1071 :1052 Roumanje 1060 10~Sheli .52314.)23,6

60b: 55" ,55.. 245Ô~ le 3135 Suède. 567 75 570 ~.000 :'2 .f.

25 .,¡TabaCe Ottomans. 409 1410. .Jepon 4,'{iI'90S. 351 "1 ~53 Ouosta %an,¡¡; 235.. 235. Metér,duTrensport. 100 50 85 p. Tabacs des Ph.flpp.nes'3915 ,13810.. Suisse" 410 15 Aff~.reatotalea..4., 2,080,000

^iSSS^Si^i"'8, ^îfeiiiiiiiii": i^i ^îte" ??: ™- a rJssS^SKST?: •^50^' £*tt£ï%fâZz^ ™^ Siioo-i «~. ̃- A: ïr

Grand-Guignol. Aujourd'hui, matinée et soirée du plus grand succès actuel Un Crime dans une maison de fous.

LE THEATRE DES Mathurins rouvrira ses portés au mois de septembre.

Maxime Girard.

SPEMAe~S&CMCEMS

Auj0u1'd nus_x

Même spectacle que le soit L; V

A l'Olympia (2 h. 30).

Ce soir

Aux Folies-Bergère, à 8 h. 30, la nouvelle super-revue de M. Louis Lemarchand Un soir de

~olie.

Au Casino DE PARIS, à 8 h. 30, Paris en Jete nouvelle version de la revue Bonjour Paris (Parisys, Nutty et Tillio, Dutard, Serjius, Lily Mounet, Claire Luce, Marion Forde et les 16 Lawrence Tiller's girls).

A l'Olympia (Centrai 44-68), à 8 h. 30, Ouvrard Sarthel Mlle Hélène Baudry et l'Italienne Yvonne de Fleuriel Janine Klotza et R. Lizot Les maçons américains le clown Franck Pichel, etc. Vend., sam., dim., Dancing de 5 à 7. Entrée: 3 francs.

AU PALACE (Tél. Berg. 44-37). à S h. 30, Raquel Meller dans Vive la Femme Ma plu* belle revue du monde 150 artistes 45 tableaux s 1.500 costumes.

Au MOULIN-ROUGE ̃WTOSTC-TTALL flVTarcafïet 15-27). à 8 h. 30; la Grande Revue (Marcelle Ylven, Dréan. Gaiiel, Oy-Ra,Baldini, Luisa Monero et les 18 Gertrude Hoffmann girls).

A L'EMPIRE fiel. Wagram 60-58). Musichall-cirque. Tamara Gamsakourdia et Alexandre Demidoff, Marguerite Carré. 20 attractions. Aux AMBASSADEURS (Champs-Elysées, tél. 43-73). La grande revue Sans chemise, avec Har.ry Pilcer, Gina Palerme, les sœur Guy, 400 artistes. 1.500 costumes.

Au Concert Mayol (Tél. Cot. 68-07). La nouvelle revue à grand spectacle Très excitante, 15 tableaux avec isabeiita- Ruiz Lj 250 aittites s V.2Û0 r.oitumes.

Champs-Elysées music-hall çi*k ciy* sées 72-42), à 8 h. 30, Thérèse Dorny, Pauley dans Le V ampire apprivoisé, de Régis Gignoux Cortez et Peggy les Brox Sisters.

Au Ciné CARILLON, 30, boulevard BonneNouvelle. La Nuit de la Saint-Syloestre, L'insou- mise, etc. Et l'incomparable orchestre Pickaert. Spect. permanent les après-midi. Le soir, seule grande représentation de 8 h. 35 à H h. 30. Au Madeleine-Cinéma, à 8 h. 30, L'lnhumaine, de Marcel L'Herbier. avec Georgette Leblanc et Jaque Catelain. Trois séances par jour. Folies-Bergère. Vivent les vacances, l'air pur, la large route, la mer immense Mais ne partons pas sans être allés voir la triomphale super-revue, Un Soir de Folie, aux Folies-Bergère.

Matinées samedi et dimanche.

CIRQUE Rascy (quai d'Orsay-pont de l'Aima). Dimanche soir Clôture.

Demain, dernière matinée du jeudi Un Scandale dans la salle, numéro sensationnel, qui déchaîne le fou rire, et toutes les attractions. (Places de 3 à 15 francs.)

L. de Crémone.

Extension des domaines du Saint-Siège à Rome La Congrégation de la Propagande a acheté tous les bâtiments à Rome de l'ancienne maison de fous. Ces bâtiments forment une espèce de ville, composée de pavillons élégants au milieu d'un parc et de deux grands palais. Ils sont situés à côté du .Vatican c'est donc la ville papale qui s'est considérablement élargie.

11 y a quelques années, le Vatican avait acheté les bâtiments de l'ancien hôtel de la Monnaie. Grâce à cette précédente acquisition et à celle qui vient d'être réalisée, aujourd'hui, le domaine papal est plus que doublé.

Dans les bâtiments de l'ancienne maison de fous seront istallés les collèges, des missions, les écoles, etc. Ils ont été payés quarante millions.

C'est le pape qui a pris cette somme sur les bénéfices de l'Année Sainte qui a déjà rapporté aux finances du saint-siège soixante-dix ou quatre-vingts millions de lire.

50/01924, 5428 26,50 P"o,éTombec. 134," .45.. duBrés.I. 641.641.. 45,Gr'aisseseac.430.435.Corocor.ord.23.. 24"ur"eure. i~ 63

S%1919"5.. 45..Soo.G"AlsacienneilaBatlque.\S6Q.. 560". 20 Loir* (Mines de la) 367.. 365- 20 th. préférence 1 1313 Ug,9s.1 ai2 271/2

Aeturoe"nadesM,nes. 455.. .LL IL CÓm,,18913%r,à400'.i 166~ 187., 39 Transporte Maritimes 791.. 71:16. llsh.6 .6RobinsonPe,pA.J21.. 12Q Prêts ptehorsbanqua.1/4.4.4!!6

=: PROPOS FEMININS I

Mme de Chazal à Mme de Cerclas. My dear Madoue,

Mais oui, nous avons passé très bourgeoisement le 14 juillet à Paris, Mortimer et moi,un 14 juillet plutôt chaud et tout vibrant de la gai te populaire.Ce serait mal à nous de nous plaindre, darling, Paris offrant ce mois-ci des attraits particuliers pleins de saveur, et ceux qui ne supportent pas la chaleur trouvent le soir, au Bois, des oasis d'ombre et de fraîcheur. Puis, à part deux ou trois amies retrouvées ici, ce sont des visages nouveaux que l'on rencontre, et cela repose un peu de l'hiver, de l'éternelle vision de M. Un Tel et son monocle, de l'iné- vitable Mme Zed et son garde du corps, ou de Fabierne Ricard elle-même, caquetant, pérorant, ironisant à propos de tout et de 'rien surtout. Il faut avoir comme moi senti l'inanité des vanités de ce monde pour apprécier le Paris de juillet et l'aimer par ce qu'il nous apporte de pittoresque et d'im- prévu. Cela ne saurait m'empêcher, darling, de venir vous rejoindre à Dçauyille dès que vous y serez installée, avec joie, joie de votre chère présence qui me manque beaucoup plus que des plaisirs toujours pareils de ce séjour d'obligation.

J'ai la satisfaction de voir souvent votre amie Jacqueline de Saint-Clair. Cette petite' est pleine d'entrain, de naturel et elle s'habille avec un chic exquis qui ferait honneur à la province s'il n'était foncièrement parisien. Le matin, pour la promenade au Bois, elle revêt une petite robe de crêpe de Chine genre chemisier.; jupe plissée et chandail avec col et poignets bordés. Elle en a quatre, m'a-t-elle dit, une blanche et trois de couleur l'une bleu pervenche, l'autre rosé thé. la dernière jaune ambre, ambre ancien qu'elle accompagne de petits chapeaux de feutre aux tons assortis. Ses bas et ses gants viennent de chez Alexandrine et ses chaussures sortent du grand bottier. Elle a du goût, cette petite, un goût très personnel. Fabienne Ricard n'a rien eu à lui apprendre en ;fait de coquetterie. Elle, ne pourra même pas 'se flatter de lui avoir fait connaitre Alexandrine, car tous les, Saint-Clair se gantent deipuis toujours dans cette maison, comme toutes-les élégantes de Paris, de la province et de l'étranger. Alexandrine a, en ce mo- ment, des gants si chics, si pratiques pour l'auto que je me suis permis, darling, d'en faire ajouter deux paires à l'envoi, qu'elle, m'a dit devoir vous expédier ineessaœment. Ses longs gants de Suède pour le Casino ont des coloris exquis, aussi exquis que ceux de ses bas.

Mais oui, my dear Madoue, je ne manque aucun vendredi des Arts décoratifs. J'y rencontre Jacqueline de Saint-Clair, chaperonnée par ses hôtes, mais s'amusant comme une petite folle aux attractions telles que le bassin des nigauds et le scenic raitway.

NOUVELLES RELIGIEU SES' o– Le R. P. Allo 0. P., professeur à l'Université de Fribourg commence de publier dans la Revue des Jeunes la conférence faite par lui à l'Athénée de Genève en mars dernier sur la Vie de Jésus, de Renan. C'est la critique de Renan historien du christianisme par un exégète.

LE CATHOLICISME A L'ETRANGER AU JAPON

^'fLycéet irançais^de i'Totoft, VEtdil| du," Matin- -vient -d'obtenir de très; beaux* résultats aux examens officiels japonais, qui correspondent à peu près à notre baccalauréat 97 de ses élèves ont été diplômés 28 ont été admis dans les lycées supérieurs (ou universités) du gouvernement,et 19 sont entrés dans les hautes écoles spéciales. Une vingtaine ont été admis dans des universités privées.

De pareils résultats obtenus par nos compatriotes, les religieux marianistes qui tiennent le lycée français, leur donnent une autorité très forte pour s'opposer à bien des familles qui voudraient que l'anglais fût la seule langue étrangère enseignée. Tous leurs ̃ élèves ils sont 1.240 apprennent obligatoirement le français et la clientèle finit par leur donner raison, car ils ont dû cette an» née refuser plusieurs centaines de postulants à Tokio, à Nagasaki et à Osaka, faute de place. "*̃ '̃. EN RUSSIE

Les OrienlaUa Cltristiana viennent de publier une traduction des documents officiels de la législation soviétique contre la reli-

Et voilà, chère amie, comment on s'amuse à Paris; cependant depuis quelques jours, des orages formidables nuisent singulièrement à l'Exposition. A bientôt, n'estce pas mille choses affectueuses. Daisy. Pour copie conforme

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A Deauville comme à Paris, on se demande ce qui se portera cet hiver. Les collections vont bientôt être prêtes et déjà quelques maisons en annoncent la prochaine présentation à leur clientèle dans les villes d'eaux ou sur les plages. MALBOROUGH a, lui aussi, son exposition permanente de robes, tailleurs, ensembles, manteaux et fourrures, 59, rue Saint-Lazare, et en toute saison livre à des prix exceptionnels les modèles des meilleures maisons. MALBOROUGH est très connu de toutes les élégantes.

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La chance de Babette Au fond, m'explique Babette, on ne se rend jainais compte de l'importance des choses. Certaines choses vous arrivent dont on se fait un monde, et l'on tient pour insignifiantes d'autres choses qui, cependant, ont une grave répercussion sur votre vie. Par exemple ??

Eh bien tenez, le jour où j'ai découvert mon délicieux -parfum «Mon Parfum » de Bourjois, je pensais que ce n'était guère qu'un incident sans grande importance, dans ma vie dè coquette. Et pourtant., voyez tout ce que je dois à » Mon Parfum ». Une nouvelle lune de miel a commencé avec Jean, j'ai eu beaucoup plus d'admirateurs, beaucoup plus de succès. A cause de l'atmosphère qui m'entoure, on se plait à considérer ma maison comme une des plus agréables de Paris, on y vient avec empressement, on s'empresse pour me fêter, et cela me rend gaie, animée, spirituelle. C'est pourquoi je dis que les petites causes ont de grands effets, et que tout mon bonheur est enclos dans ce ravissant, fragile et délicat petit flacon.

lion. Ces documents émanent de la cinquième section du commissariat du Peuple à la justice (N. K. J.), spécialement chargée d-> tout ce qui concerne les religions et les cultes. L'ensemble forme un recueil fort intéressant pour l'histoire des rapports entre l'Eglise et l'Etat en Russie. On y .voit notamment combien les Soviets s'efforcent, de priver les groupes religieux de toute personnalité juridique, d'exposer le clergé responsable devant les Soviets à des poursuites constantes, à le mettre sous la dépendance absolue des laïques et à supprimer toute hiérarchie.

L'art de faire payer plusieurs fois par leurs anciens propriétaires .les objets reli-, jgieux qu'on leur. confisque, ~a|4eint ,«à.j une

remarquable perïectionv.

EN ALLEMAGNE

A propos de la canonisation du bienheureux Canisius, le R. P. de Grandmaison rappelle, dans les Nouvelles Religieuses, les grandes lignes de l'oeuvre de cet apôtre de l'Allemagne au seizième siècle, qui « a reçu le très rare honneur échu avant lui à deux seulement, parmi les saints postérieurs à saint Thomas d'Aquin d'être proclamé docteur de l'Eglise n.

AUX ETATS-UNIS

M. Van Becelaere donne dans les Nouvelles Religieuses quelques détails intéressants sur le Ku-Kux-Klan, société secrète dont l'objet est une action à la fois sociale et politique dans le but d'éliminer ou de réduire le plus possible l'influence des groupes juif, nègre et catholique, lés trois « aversions favorites » des fanatiques parmi les protestants américains.

Paul Lesourd.

Rosine.

COURRIER de la Bourse! Paris, 28 juillet.

La brillante allure des Rentes ne se ra-, lentit pas, mais aujourd'hui, l'activité n'est pas limitée à ce compartiment. Le marché, tout entier commence à s'éblianler à la suite de nos fonds nationaux et pour la première fois depuis de longs mois on pourrait dire des années nous assistons à la hausse simultanée des titres français et des valeurs internationales.

Dans le groupe des Rentes, le 3 0/0 {progresse encore de 1 fr. 75, le 6 0/0 de 1 fn. 55, les deux 4 0/0 de 2 fr. 85 et de 2 fr. 407-resipectivement. Les bons et obligations s'associent au mouvement et regagnent uni terrain appréciable. Le comptant se dévpsloppe'de son côté et l'amélioration est très sensible pour certaines spécialités.

D'autre part, le Stock Exchange est beaucoup mieux disposé. On espèce maintenant que la crise qui menaçait l'industrie britannique pourra être enrayée. Ce sont, en tout cas, des achats de Londres qui ont fait faire un bond de 100 fr. au Rio aujourd'hui. Seuls, les caoutchoucs ont réactionné. Bruxelles, de son côté, soutenait franchement ses valeurs.

Nous sommes à quelques jours de la liquidation de fin juillet. Cette époque de l'année est marquée d'ordinaire par des réalisations de la clientèle, à la veille de partir en vacances. L'excellente tenue de la Bourse en ce moment est donc particulièrement signifidative. Elle prouve que la confiance, si profondément ébranlée par le régime Herriot-Blum, est en voie de guérison. Les poursuites engagées contre les communistes vont achever son rétablissement.

Ajoutons que les dernières nouveLles du Maroc sont aussi satisfaisantes que possible. Et constatons enfin que, pour la première fois depuis le 11 mai 1924,. on sent dans l'équipe gouvernementale et du haut en bas de l'échelle administrative la volonté bien arrêtée de ne commettre aucune imprudence qui puisse troubler le pays bu paralyser le développement de son activité 1 économique et financière. Ça aussi, c'eJst quelque chose de nouveau et qu'on n'osait presque plus espérer 1

Les fonds russes progressent encore légèrement. Otlomans soutenus.

Etablissements de crédit hésitants ZJanque de Paris, 1.321 Lyonnais, 1.514 Urtion. Parisienne, 890 Mobilier, 489 Banqua 'Nationale de crédit, 635.

Le Foncier Egyptien reprend à 3.120. Le Suez est mieux à 11.200 et les WaigonsLits à 2.270.

Groupe électrique soutenu BislrUMiiion, 947 Electriâlé de Varsovie, 5.400 contre

5.000.

vi\e reprise aes mines meiaiuquas ic Rio gagne 100 fr. à 4.315 Platine, 55/jk 822. Tanganyikcù 282,50. Rouina 677. Le cuivre est en hausse de 5/8 Vétatn de 1 lhfre 3/8 le plomb de 9/16.

Charbonnages bien tenus.

Fermeté des phosphates et prod'/iits chimiques Péchimey 937 Tubize 568. Reprise des sucrières Say, 1.880 Sucreries d'Egypte, 1.218.

Pétrolifères mieux Rayal Dutch,. 34.300 Bakou, 2.040.

Diamantifères fermes De Beers^ 1.192. Un léger fléchissement des prix de la matière première a, naturellement, provoqué des dégagements sur les caoutchoutières Padang 755 Malacca 303 Caoutchoucs de Vlndo-Chine, 1.175.

Au comptant, la part Polvet et Chausson poursuit ses progrès à 8.400. Industries tex- tite privilégiée gagné 100" fr. S "9601 Ciments de l'Indo-Chine, 160 à 4.150 part Tekkah, 170 à 3.550 part Soie d'izieux, 150 à 6.400. La part Ripotin abandonne 230 fr. à 6.215 part Haut-Ogooué, 195 à 4.305, etc.

APRÈS L'ORAGE

On annonçait hier, aux P. T. T., que la réparation .des lignes du central Ségur, que l'orage de la semaine dernière a endommâgées, ne serait complètement effectuée que dans quatre ou cinq jours.

Une tempête dans le pas de Calais BouloGiNE-sur-Mer, 28 juillet. Une tempête du Sud-Ouest extrêmement violente sévit dans le détroit.

Le service des paquebots d'excursions a été interrompu.

De nombreuses villas ont été endomma gées.

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` Le Prix Turenne te Prix d'Aumale Gette deynière réunion de la première partie de la saison parisienne' a été de tous points agréable et réussie.

Mais Théorème se considérait évidemment comme étant déjà en vacances, car le cheval veule que nous avons vu dans le Prix Turenne ne ressemblait que de loin à celui qui venait de rendre onze kilos à Flordelice et sept à son aine Gibeau. Si excellente que soit la forme actuelle de Le Panache, il est difficile de supposer qu'à dix livres, ce soit le tout meilleur Théorème qu'il ait battu..

Diplomate est un deux ans d'un remarquable ,l,emj)é,rament.. On pouvait craindre pour lui la sévère course très récente' qu'il venait d'avoir contre Dorina et Rialto, auxquels il ̃ rendait du. poids. Mais son aspect a immédiatement 'ét'6' rassurantrsur:uee:poïnt, car il était leïhieux de-tout-.le lot du Prix id'Aumalë. Punch, au contraire, ijous. -est' apparu dans ték&i d'énervement -le plus préjudiciable à sa '•chance, et, dans ces conditions, il y a lieu de ne tenir aucun compte de sa course. Rialto était un peu allégé Bien placé le long-de la corde du pesage, Diplomate a dominé la situation de bout en bout, et gagné très facilement. Derrière lui, les places ont été prises par Tatters et Lugus, alors qu'il n'était question ni d'Âgami; ni de Punch, ni de Rialto. Punch et Rialto ont des excuses, Agami, par contre, ne nous en a paru avoir aucune. Il y a encore une certaine confusion dans l'idée qu'il nous est permis d'avoir de nos deux ans.

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Prix Turenne (iS.ouu trancs, i.suu meires;. 1. Le Panache, à la princesse Duleep-Singh (M. Mac Geel 2. Théorème, à M. A. Eknayan (E. Gardner) 3. El Paso, à M. Emile Marchand (F. •Williams) (1 longueur, 1/2 longueur).

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Non placés Euphrales, Haguenau, Punch, Agami, Ria,lto, Le Mont Dore, Serre Malice. • Pari mutuel à 10 francs Gagnant, 91 francs. Placés Diplomate, 28 francs Tatters, 22 fr. Lugus, 105 fr. 50.

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Les Sociétés sportives seront exonérées à l'avenir du droit des pauvres II semble bien que les sociétés sportives, qui ont exclusivement un but d'encouragement à la pratique des jeux et sports de plein air, seront à l'avenir à l'abri des revendications des municipalités en ce qui concerne le droit des pauvres. C'est ce qui résulte d'un récent arrêt de la Chambre de Cassation sur pourvoi de l'Assistance Publique de Paris, qui réclamait au Stade Français le droit des pauvres sur les matches organisés par lui au Vélodrome du Parc des Princes. Lo dit arrêt intéressant toutes les sociétés, nous en reproduisons les attendus Attendu que le jugement attaqué déclare que le Stade Français est une société d'encouragement à l'éducation physique de la jeunesse, dont le but est de développer le goût des exercices physiques et spécialement les sports athlétiques, jeux et exercices en plein air qu'il emploie ses recettes à la poursuite de ce but qu'il est enfin agréé par le ministre de la guerre comme préparant au service militaire et qu'il reçoit des subventions

Qu'il résulte de ces constatations que les manifestations sportives du Stade Français, n'ayant pas le caractère prédominant de spectacle, et avant, en même temps, un but d'utilité gensrale, ne rentrent pas dans la catégorie des fêtes et manifestations, visées par les lois des 7 Frimaire et 8 Thermidor an V, relatives au droit ̃des pauvres et dont les textes sont maintenus en vigueur par l'article 96 de la loi du 25 juin 1920 et l'article 39 de la loi du 31 juillet 1920 Que l'article 96 de la loi du 25 juin 1920 se réfère, en effet, pour le droit des pauvres, aux lois de l'an V et n'édicte d'assimilation entre le droit et la taxe d'Etat instituée par l'article 92 qu'en ce qui concerne la -spécification des receltes et l'attribution du recouvrement des droits et des poursuites à l'Administration des contributions indirectes

Attendu, dès lors, qu'en déchargeant le Stade Français de l'imposition à laquelle il avait été

assujetti pour le droit des pauvres perçu sur ira» séances de football, le jugement attaqué na point violé les textes visés au moyen Par ces motifs,

Rejette le pourvoi formé contre le jugement venâii, le, 17 février 1953 par le Tribunal civil de la Seine.

L'administration de l'Assistance Publique s'est inclinée, puisque son service de contentieux vient d aviser les sociétés, qui avaient avec elle des procès analogues notamment le Racing Club de France qu'elle renonçait, après le jugement précité, à poursuivre contre elles les instances engagées.

Reste la taxe sur les spectacles, mais ceci est une autre affaire, encore que la jurisprudence de la Cour de Cassation, au sujet du droit des pauvres, soit de nature à donner bon espoir d'en voir exonérer les clubs qu'on veut taxer non seulement sur les recettes d'un match ou d'une réunion, mais encore sur la totalité des cotisations payées par les membres.

Il y a même des clubs, qui n'ont jamais organisé une réunion payante, qu'on veut taxer, sous prétexte qu'en percevant une cotisation les membres ont ainsi acquis le droit de jouir du spectacle d'un match de lawn-tennis disputé par leurs camarades Invraisemblable, mais rigoureusement vrai.

Paul Champ.

LAWN-TENNIS

A Ja, conquête de la Coupe Davis

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n7:"f" r1<1Y11~ t.nn,n54;f;nn On In nnnn

vtcunmuoc unuo ia wmycumvu uc nx l,vqI.,J européenne, l'équipe de France, qui jouera aux Etats-Unis contre la nation victorieuse dans la zone américaine l'Australie probablement se prépare à quitter la France. En avant-garde, Jean Borotra s'embarquera aujourd'hui au Havre. Il sera suivi, le 12 août, par René Lacoste, Brugnon et Max Decugis, qui est le capitaine désigné par la Fédération Française de Lawn-Tennis. A ce sujet voici le calendrier des grandes compétitions du mois d'août et de la première quinzaine de septembre aux Etats- Unis

7 août. Est d'Amérique contre Ouest d'Amérique.

14 août. Match Etats-Unis contre GrandeBretagne (équipes féminines).

17 août. Championnats des Etats-Unis simple de dames, double de dames.

20 août. Match final de la Coupe Davis (zone américaine)

24 août. Championnat double des EtatsUnis.

3 septembre. Finale interzones de la Coupe Davis.

10 septembre. Finale de la Coupe Davis gagnant du match interzones contre Etats-Unis d'Amérique (tenant).

11 septembre, Championnat simple des Etats-Unis.

Avant la finale de la Coupe Davis, l'équipe française participera au Championnat double des États-Unis. Les équipes françaises seront formées de Jean Borotra-R, Lacoste et Brugnon-Max Décugis.

La France a sa chance dans la finale interzones, même contre l'Australie. Si elle est battue, la United States L. T. Association a admis le principe d'un mateh. Fran.

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ce contre Etats-Unis, qui se jouerait vers le ` 20 septembre. ̃- ̃ >̃'̃̃ f. Il est probable que les Français joueront: aussi le Championnat d'Amérique double mixte, J. Borotra ayant miss E. Ryan comme partenaire, et Brugnon secondant miss Colyer. Les intentions de R. Lacoste ne sont pas encore connues. PAUL CHAMP. Le Tournoi du West Londoh. R. George, le joueur français de seconde série, continue à se distinguer outre-Manche. Dans le tournoi du West London L. T. C. il a. nous l'avons dit, succombé, en demi-finale 1 du simple, devant le docteur A. H. Fysee, mais en double mixte il est parvenu à être finaliste, et n'a succombé, en compagnie de miss P. French, que par 2 sets à 1, après avoir éliminé en demi-finale le docteur Fysee et Mrs Belgrave par 2 sets à 1. Résultats

Championnat simpre. Finale Jagat Mohan Lal b. Dr A. Fyzee, 36, 6-3, 6-2.

Championnat simple de dames. Finale miss M. Valantine b. miss P. French, 6-4, 6-4. Championnat double mixte. Finale :r Jagat Mohan Lai et Mrs Taylor b. R. George et miss P. French, 6-2, 1-6, 6-4. 1

La finale du Championnat Militaire. Le match final du Championnat Militaire de France, que la pluie n'avait pas permis de faire jouer vendredi dernier, se jouera aujourd'hui, à deux heures et demie, sur un des courts du Tennis Club de Paris, boulevard Exelmans. Il mettra en présence le capitaine Prévost, du centre d'instruction automobile de Fontainebleau (champion du

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France-Susse, qui va constituer la troisiè.me rencontre internationale de l'équipe française cette annte.

Le match France-Susse se disputera à Paris, le 9 août, probablement -au Stade de Colombes, et s'annonce intéressant. Bien que les chances du team fraiçais soient de tout premier ordre, il ne faut pas oublier cependant que la Suisse possède -les athlètes de très grande classe, notamment Martin. Schajerrer, Imbach. La Suisse fut victorieuse en 1921 et en 1922, nous n'avons eu que de peu la victoire.

Comme la rencontre n'a pas .eu lieu depuis, c'est en quelque sorte une; belle qui se disputera dans dix jours à Colombes. La F. F. A. va récompenser ses athlètes. La Fédération Française d'Athlétisme nous communique la note suivante Le bureau de la Fédération française d'athlé̃ tjsme a enregistré avec une légitime fierté les i succès des athlètes français dans le i' match France-Angleterre, disputé à Brighton le 25 juillet.

Il a décidé d'offrir à chacun des participants un souvenir commémoratif de cette première grande victoire internationale qui marque uns date glorieuse pour l'athlétisme français. Ce souvenir sera remis aux athlètes au cours I d'une réunion dont le programme et la date seront prochainement publiés.

Pour les résultats sportifs des st-atimis touristiques, thermales et balnéaires, voir notre rubrique La Saison, en deuxième page.

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feuilleton du FIGARO du 29 juillet 1925

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LE TRIANGLE «OUI » Etnïoi, monsieur, instructions nautiques ou non, je vous dis que cette tache noire à l'horizon, et le ciel qui devient brumeux au nord, le vent viendra de là et le courant portera iei. N'est-ce pas, mon vieux papa ? Bien sûr bien sûr"! Mais il ne faut pas s'emballer. Quand le baromètre s'effondre, il remonte souvent aussi vite. Dame il y a quelque part dans l'ouest un coup de tabac, mais il n'arrivera peut-être pas à Douanzellec. Et puis, il ne s'agit pas de tout ça ajouta' Ollvenn conciliateur. Qu'as-tu fait de .bon comme fricot?

Il en savait aussi long que sa fille, pour avoir préparé lui-même une poulette dodue, épluché les plus fondantes pommes de terre nouvelles; écossé des petits pois sucrés.

Tu verras ça, papa dit Annie fort gentille. A nous deux, nous allons faire une petite dînette de princes.

Eh bien va vite voir à tes fourneaux si tout marche bien. Et n'oublie pas pour ta crème la bonne vanille, qu'on m'a, rapportée.

Annie hésita, fut sur le point de.éire quelque chose, se ravisa et disparut. Il y a du bon. mon petit conseilla Ollvenn, Qui ne dit mot consent. Je la .connais Elle vous fera la tête. Vous l'avez mérité. Mais elle vous tolère. Débarrassez-moi vite la table des bouquins et .des cartes. Mettez le couvert. Le linge et tout le fourbi sont dans ce bahut. Activez Posez trois assiettes. on verra bien

''Les marins son t. débrouillards. Fourgues battit tous les records, afin déplacer Mlle Ollvenn devant -Je fait aceom,wli. Drlùrent, il étala les vieilles faïen,'ees, l'argenterie usée, les cristaux nets. l'Arrachant la ficelle de son bouquet, il l&DarDilla très artistement fleurs et feu.il-

à Thonon-les.Bains M. François Grange, à Randens Mme la vicomtesse de Gourcuff, à'Bagnoles-de-1'Orne Mlle Gladys-Mahxance, à Villeneuve-sur-Lot M. Girardot, à Fourchambault Mme la comtesse Gérard de Ganay, à Etang-surArroux M. Hussenot-Desenonges, à Saint-Palaissur-Mer M. Henri Hirsch, à Evian M. René Haillot, à Saint-Gingolph Mme Emile Handisyde, à Thonon-les-Bains M. le docteur Heucqueville, à Braux M. le comte B. d'Imécourt, à Inov Mlle B. Jolly-Bavoillot, à Bazoches-surHoëne

Mme Jourdain, au Val-André Mme Georges Kauffmann, à Evaux-les-Bains Mme Henri Kistemaeckers, à Bonnard Mme la comtesse Jean de Kergorlay, au château de Laas Mme la baronne Pierre de Langlade, à Cuts Mme Lambert-Mirat, à Pau M. F. Lalier, à Port-Lesney Mme la comtesse de La Lombardière, à Giverny Mme de La Rochefoucauld, au château de Beaumont M, et Mme René Lalou, à HoulgSte, M. le vicomte de La Grandière, à Trohanet MmeJohn Lawrance, à Versailles Mlle Estelle Letier, à Sligo Mme de Lessert, à Royat Mme Maurice Lesieur, à Saint-Nectaire Mme Jacques Lusson, à Hermanville-sur-Mer Mme la comtesse Jacques de La Tailje-Trétinville, au château de Blancfcamp M. et Mme René Le Blanc, au château de la Chaise Mme Lefèvre-Pontalis, à Plougasnou Mme Robert Le Bret; au château de Dampierre Mme Martin-Le Roy, au château du Val des Echoliers Mme la marquise de Monteynard, à La Moglais Mlle Adelina di Marchi di Demetrio, à Riffelolp M. Mulot, à Ornac Mme J. Martin-Moïse, à Chamonix Mme Moyret, à Neuville-sur-Ain Mlle J. Mamet, à Bourlemont Mme A. de Mussan, à Montcornet M. le comte Pablo S. Mimbela, à Biarritz M. Jean Montaudon, à Sèvres

M. le comte René de Monti de Reze. à Benodet M. René Marche, aux Sables-d'Olonne M. Paul-Albert Martin, à Sainte-Agnès M. Henri Mayer, à Ax-les-Thermes M. Ernest May, à Etretat Mme Charles Mayer, à Morgat Mme

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et tous malaises ,4'un-B caractère fiévreux ̃

sont toujours atténués B et souvent: guéris par H quelques Comprimés B

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les tendres, ''ravi' d'employer -ce 'fardeau qu'il n'avait point su offrir. J

Très bien approuva. Ollvenn. Elle présidera. Vous serez plus près d!el<le. Maintenant asseyez-vous. ̃ Un,. pas léger se fit entendre, Ils ne surprirent point le sourire charmant que" Mlle Annie eût bien été fâchée de lais-

ser voir. '"̃•"

Qudnd tu.vou:dra,s, papa! Tu ne m'avais pas dit que nous serions trois. Que veux-tu, mignonne Je ne peux pas lui refuser ta cuisine, après: ces cigares qu'il m'a donnés hier. Et. puis, V Equinoxe a eu six semaines de mau-'vais temps. Toi qui pries tous tes soirs pour les marins. Bref, il est ries nôtres. Soyez Je bienvenu, dit. Annie d'un, ton d'hôtesse courtoise. Vous êtes :vraimtent très habile de vos mains. Dans les grands hôtels, on ne doit-pas mieux disposer les tables. Vous êtes plus gêné pour d'autres choses.

Fourgues voulut répondre, mais -à. la réflexion jugea meilleur de se taire. Puisque je suis bon maître djïjôlel, gromimela-t-il, je vais chercher les horsd'œuvre. C'est parla qu'on trouve la cui- sine ? ̃' "̃̃ •̃"= Mlle Annîc acquiesça, et, par goutd-e parure .sans doute, en l'absence "de. Foùr•gues, orna son corsage,de!a rius beMe' églantine.

̃ L'appétit féroce et i'exc-^l-mce de la chère coupa 4a parole à notrej capitain Jusques et y compris je. poulet ue grain, au moral et au physique, il reprit connaissance. Loin de son oreille, passaient les propos interrompus du père et de la fille réflexions météorologiffuesy- chronique de Douarzellec, description d;e_ila' grand'messe. Fourgues constata qu'en rajustant sa chevelure Mlle Ûlîvenn avait arrondi ,1e trait net sectionné par les ciseaux. Et même, pour i'harmonie, elle avait retranché, sur l'autre oreille, la mèche symétrique.

« Elle sait Et elle ne dit rien, songeait-il, savourant les petits pois fins. C'est un peu meilleur que la ratatouille, démon cuisinier. Dire qu'il y a. des gens qui débinent le mariage Une belle petite comme ça, et qui connait la mer, quel' régal1 eutre deux tempêtes »

Georges Netre, à Hilterfingen Mme Guillaume Ottensaosër, au château de Brétemberg Mme la duchesse de Polignac, au château d'Everbergh M. H. Perperot, à Quiberon Mme Albert Pruneau, à Paramé M. Paul Perrier, à Châtel-Guyon Mme Albert-Pierre Richard, à SaintGilles-sur-Vie M. Paul-Louis Richard, à Veyrier-du-Lac M. Albert Rossigneux, à NuitsSaint-Georges Mme Raynal, à Boutigny Mme André Rivain, à Longue Mme Seyrig. à Royan M. 0. Sutter, à Giat M. France de Saint-Senoch, au château de Grémonville M. Gérard Sacase, à Eup Mme Georges-Etienne Siry, au Manoir de Brion M, Roger Segard. à Dinard Mme Andrée Schwob d'Héricourt. à Deauville Mme' Vèze, à Agen Mme J.-C. Veth, à Macolin M. de Vogué, à Alger M. le docteur W. Wallicr?,, au château de Vauluisant Mme Edgar Wilvers, à Gedinne Miles E. et S. Zébatune, à Pontmerry-Pringis.

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La chaleur des mets rendait, à -^our* g'ues confiance en son étoile. Et pourtant Mlle Annie le tenait à cette distance cordiale, qui.se doit à l'invité paternel. S.és yeux purs, étaient étrangers aux réflexions très positives- du 'capitaine. Ce poulet était délicieux ditFourgu-eSj très homme du monde, et op.pxéciâtèur sincère. Bien sûr; mademoiselle, il est de vo'tre,main.. ,-̃ ̃ ̃ –̃Vous êtes trop aimable dit Annie négligemment.

Je sais de quoi je parle, mademoi-'

selle La' busse-cour de ma mère était ̃célèbre sur notre Rhône. Vraiment madame votre mère

jS'occupait d'élevage ?•

Vous pouvez le dire. Grâce à. elle, j'ai le palais fiii. Et mon père connaissait les grands crus. Je vous jure qu'àujourd'hùï c'est un' déjeuner aïimiél'O uii. Tout à l'heure, votre ipoulailier me raqv pelait ma jeunesse, lorsque je gobais,1 en me cachant, les œufs frais dans la paille. '1 Madame votre mère n'en devait

pas trouver beaucoup, insinua Mlle

Ollvenn très doucement. •? ,Oh .dit.Fo.urgTies gênt?, il ̃luji'&v restait Pensez donc son poùlai-Hër était champion de tout le. Midi. -m- Je n'en doute pas dit Mlle Ollvenn,, ̃polie:

Oui -insista Fourgues aidé parla chaleur du vin, et poussé.par le /déprrqn- miéridional. Toutes nos poules donnaient trois cents œufs par an. au moins 1^ ,1 Mlle Ollvenn accueillit fort sérieuse-; mfent cette statistique, mais une fterenie pétilla, au fond de son œil calme. J'aurais bien grand iplaisir à éléV-er une seule pondeuse de cette race surprenante^ Oh là-bas, on en trouve tant. qu'on en veut

Jevousen-retiens une à la, premiè- re occasion. Je ne sais probablement pas ̃m'y prendre. Lorsque j'arrive à .deux cents œufs par an, et en me donnant bien du mal, je suis bien -contente. Mais tout ce qui vient du Midi, p-araît-LL. est. tellement, merveilleux' • Repiquant Je nez vers son assiette, Fourgues rougit jusqu'aux oreilles. La bonhomie d'Oilvonn dissipa le nuage.

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Blés. Paris, 28 juillet. Base de liquid. 136 cour. 137 75 et 136 .août, 127 50 septoct. 125 4 dern. 125 50.

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Chicago, 28 juillet. En cents par M. Cour. 43 3/8 sept. 43 1/2 déc. 46.

Seigles. Paris, 28 juilltf. Cour. 98 N. août- 99 N sept.-oct. 99 N 4 dern. 99 N.. Farines. Paris, 28 juillet. Base de liquid. 170 cour. 170 N août 162 N sept-oet 156 50 N 4 dern. 157 N.

Sucres. Paris, 28 juillet. Cour. 216 et 215 50 août, 215 50 sept. 213 50 et 214 3 d'oct. 201 50 à 202 3 de nov. 200 50 à 201. Cote officielle 216 218.

New-York, 27 juillet. En cents par 100 Ibs. Sept. 250 déc. 267 .janv. 268 mars,. 273 mai 281. Centrifuge Cuba prompte 'livraison, 427.

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Allons petite l II ne peut pas tout t savoir '.Le soleil est si beau qu'il se croit en Provence.

Oh papa .M. Fourgues n'a pas besoin que tu le défendes. D'ailleurs, il ne ment jamais. Sinon, je m'en serais biën"ap"erçued.epuis">ce matin.

Annie dirigea, un "sourire amical et

imiplacable -vers "son vèism, qui :n'y- r é-

sisla pas.

̃ Tout ça-, c'est trop compliqué pour mm 'dit Ollvenn s'accoudant sur la table.'vôus avez des tas de petits secrets qui' passent par-dessus ma vieille caboche

Des secrets risqua Fourgues. Dieu garde monsieur Ollvenn, je voudrais bien qu'il yen eût des secrets, entre. Voilà deux risées de vent qui font voltiger sur. la table les fleurs de votre)

bouquet, interrompit précipitamment

Mlle Annie. Ce serait dommage de les gâter Ne pourriez-vous pas fermer la fenêtre

Obéissant, Fourgues alla, clore les grandes vitres. La mer, calme encore, recayait des rafales légères qui soule- vaient des copeaux d'écume aussitôt aplanis. L'horizon prenait une teinte bistrée, lourde. Au nord, le ciel était envahi d'une pulvérisation plombée, qui s'épaississait. Revenant, Fourgues j jeta sur le baromètre le coup d'œil des marins. Le trait bleu y avait, pendant !le déjeuner, baissé de deux lignes. Ma foi! dit le-rca.pita.ine abordant la crème au délicieux arôme de vanille, j'aime mieux que V Equinoxe, soit amar- rée à quai. J'ai eunftn compte la semai- ne dernière.' Ça sent mauvais pour ceux qui sont dehors.

Et vous savez dit Ollvenn Ici, ça tombe comme un cyclone, en moins d'une heure Pourvu que ça passe au large Elle est fameuse, ta crème, pe-

tite >̃̃

Mlle Ollvenn remercia. Mais une inmiétudeT passait en son ,ame sérieuse,

̃ftndre aiïx.navigateiw'sV Les bouffées .du

vent s'épaulaient plus ^solidement aux

"viîrés. ̃" fi

̃ Vous savez, capitaine, dit-elle, s'il fait mauvais. quand vous voudrez retourner ù l'Equinoxe.

~vFo

j i

PROGRAMME

12 h. 30 RADIO-PARIS (1.750 m.): Concert. 15 h. 15 Manchester {378 m.): Concert relayé du Jardin municipal de Southport, et à 17 h. 15: Emission pour enfants,

15 h. 30 Cardiff (353 m.) Concert par la musique militaire, et à 17 h. 30: Emission pour enfants. 15 h. 30 Birmingham (479 m.): Quintette de la station, et à 18 h. Lettres d'enfants.

15 h: 45 Bournemouth (386 m.) Causerie, orchestre relayé du Café Bungaloev, et à 17 h. 15: Emission pour enfants.

16 h. Londres (365 m.) Trio de la station, chant, et à 18 h. Emission pour enfants.

16 h. 30 Francfort-sur-Mein (470 m.) Festival Schumann, et à 18 h.: Emission pour enfants.

16 h. 30 Stuttgart (443 m.} Emission pour enfants, contes. fables.

17 h. Rome (425 m.): Lectures pour enfants, et à 17 h. 40: Jazz-band de l'Hôtel de Russie. 18 h. Barcelone (525 m.) Le septuor Radio. 18 h. Daventry (1.600 m.): Programme de Londres jusqu'à 22 h. 45.

18 h. 15 TOUR EIFEEL (2.650 m.): Le petit courrier de la Science vivante, par M. Maurice Gouineau. Première partie musicale: les larmes (Gretchaninow) 0 mon champ bien-aimé (Rachmannow), par Mme Koblanska; Chant montagnard (Vnicent d'Indy), par Mme Dorfmann; Aara (Rubinstein) Canzonette de Concert (Haydn), par Mme Koblanskaa. Deuxième partie littéraire première représentation de « La Sybille », pièce en un acte écrite spécialement pour le poste de la Tour Eiffel.

Laines. .Le Havre, 28 juillet. 100 kil. Cour. .1.450 août-oct, 1.450 nov. -janv. 1.430. Aoutres mois incotc.

Huiles de colza. Paris, 28 juillet. Cour. 510 N août, 505 N 4 dern. -175 N 4 prem. 475 N.

Alpools libres. Paris. 28 juillet. Cour. 700 A sept. 700 A 3 cl'oct. 705.

Caoutchoucs. Paris, 28 juillet. Cour. 49 V août 48 V sept, 45 V 3 d'oct, 39 V nov. 39 V 3 de janv. 34 V fév. 29 50 à 33 3 d'avril 29 à 31 mai 28 50 à 30.

LA TEMPÉRATURE ACTUELLE 1 rend plus importante que jamais la question de l'équipement pour les I 1 vacances. Du choix plus ou moins judicieux d'un vêlement peut dépendre g I l'agrément d'un repos estival. ou te contraire cttubfrrvcs I I Tout aléa se trouve évite en s adressant aux spécialisiez BURBbKKYb, ̃ B car -leur collection:, unique -diêtBil'e* et- tte -,iïK>dète* .ptéseûlc iïae« diajersu&i I ̃ telle que pour I

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-̃̃– Allons allons fit Ollvenn, tu ne vas pas avoir l'air de le mettre à la porte Nous avons bien le temps de fumer un cigare en buvant ton café. Et puis, on a eu d'autres alertes où rien ne s'est,

passe

D'ailleurs, dit Fourgues, mon bateau est bien ficelé. Je me fie a moii se-'cond, et aux hommes de veille. Ce sont des gars. Je les ai formés. Ils ne broncheront pas.

Oh je vous crois; Monsieur Fourgues, dit Annie. Vous devez savoir vous y prendre. avec les hommes tout au moins.

Etait-ce compliments ou pointe Fourgues ne put le lire au visage impénétrable. In

Les menus événements- qui suivirent t n'avancèrent, pas ses affaires.. Au café, Ollvenn suggéra, en allumant son cigare, qu'un si bon havane méritait l'hũmectation d'un fin petit verre de vieux calvados.

Tu n'eu as pas besoin petit papa. Tes genoux ne vont guère depuis six semâmes. Mais ce n'est pas pareil pour M, Fourgues. Il t'en voudrait de le priver de ses- plaisirs.

Ses mains blanches disposèrent; devant le capitaine carafon et gobelet. Papa prétend, que ce calvados est ̃un nectar, fit-elle, tentatrice. Vous qui vous y connaissez, monsieur Fourgues, donnez-nous votre opinion

Fourgues recula comme en face d'un spectre. Songeur, il cherchait une réplique opportune, n'en trouva point. Un silence suivit.

Nous pas beaucoup de distraction vous offrir, intervint. Mlle Ollvenn. J'ai bien peur que ce soit un triste dimanche, monsieur Fourgues. Ici, c'est la vie tout à fait calme.

C'est celle qu'il me faut, lâcha Fourgues, et je voudrais enfin que

vous.

Voudriez-vous visiter notre petit domaine, coupa. Mlle Annie. Ce n'est euère intéressant, surtout pour un ma- rin qui a fait le tour du monde Fourgues se dressa prestement.

Je n'osai-^ pas vous le demander

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19 h. Komarov (1!800 m.): Soirée des opéras de Wagner, et à 20 h. Conférence.

19 h. 15 Prague.Strasnice (555 m.) Fables pour en fants, et- à 20 h.: Fantaisies musicales.

19 h. 25 Londres (365 m.): Musique, causerie, et à 20 h.: « Les Dogs du Devon », opéra-comique de Bullock.

20 h. Cardiff (355 m.) Musique de Siza Lehmann, arrangée par Hébert Bedfort.

20 h. Birmingham (479 m.): Orchestre.

20 h. Manchester (378 m.) Concert.

20 h. 15 Bruxelles (265 m.): Sélection de « Carmen », opéra de Bizet.

20 h. Radio-Toulouse (270 m.) Musique classique, et à 20 h. 45 Concert.

20 h. Francfort-sur-Mein (470 m.): Causerie par le Club du Taunus, et à 20 h. 30: Festival Haydn. 20, h. Stuttgart (443 m.): Lecture littéraire, et à 21 h.: Chansonniers.

20 h. 15 Zurich (650 m.): Musique italienne.

20 h. 15 RADIO-PARIS (1.750 m.): Communiqné de l'agriculture à 20 h. 45: Fragments de « Samso et Dalila »,' opéra de Saint-Saëns, avec le concoiH de Mme Yvonne Courso, de l'Opéra, et de M. Gemm de l'Opéra-Comique.

20 h. 30 P.T.T. (450 m.) Un quart d'heure juiidique, et à 2) h.: Concert: 1. Sérénade (Arthur Coquard) violoncelle, Mlle Suzanne de Chaumesnil; 2. Chanson de Molière (Arthur Coquard) Quand je vais au matin (Arthur Coquard) Voix du soir (Arthur Coquard), Mme Jeanne Budos; 3. Quelques mots sur le poète André Lafon, par M. Pierre Goay 4. On ne fuit pas un soir lunaire On m'ia dit L'heure grise; La maison au toit bas, poèmes dAndré Lafon, dits par M Pierre oay; 5. Œuvres de Schubert: Le roi des Aulnes, par Mme Jeanne Ludos; impromptu, par Mlle Marthe Tremblay Sérénade par Mlle S. de Chaumesnil La jeune religieuse et le Tilleur, par Mme Jeanne

Eudos.

U20°Sh 30 Radio-Lyon (288 m.): Concert par l'or-

chestre A. Housset.

20 ^6 TOUR EIFFEL (2.200 m.) Concert.

21 h. Rome (425 m.): Notes Stefani et concert. 21 h.. Barcelone (325 m.): Cours d'espéranto, et à 21 h. 20: chant suivi d'un concert militaire.'

22 h. Londres 365 m.) Nouvelles locales,- générales, transmis par toutes les stations, et à 22 h. 15: Betty Chester dans- ses succès. i.

23 h Radio-Catalana (460 m.) Concert des solistes et orchestre de la station et à 23 h. 30: Danses américaines.

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II escomptait une occasion -favorable.

Annie, diligente, débarrassait la. table, disparaissait vers la cuisine.

Je reste ici, dit le sémaphoriste. Elle a. raison. Les genoux'ne vont pas fort. C'est peut-être l'approche du mauvais temps. Elle vous invite. Profitez de l'aubaine.. Et:puis, sbelle' vous: coUp,e.Vos effets, un bon conseil. Prenez du large, et laissez-la tranquille. Elle h'âïrrie pas être brusquée.

Mais enfin qu'en pensez-vous Pas grand'chose. Elle a été beaucoup plus désagréable pour vous que pour. tous. les autres. Elle vous distingue. Naviguez en conséquence

Fourgues ne -découvrit, aucune entrée en matière, tandis que Mlle Ollvenn, orgueilleuse de son jardinet, de sa petite basse-cour, parlait, semis, graines, élevage. Fourgues s'efforçait à des exclamations admirati'ves « Ravissant Délicieux Elles sont bien heureuses, ces bêtes !» u

Annie n'écoutait point, caressait un lapin blanc, causait avec la, mère poule. Les animaux, amoureux d'elle, lui rendaient chaque tendresse.. ̃Ensuite. Fourgues accompagna Mlle Ollvenn au poste du canon-amarre. Et. puis il descendit jusqu'au canot de sauvetage enfonce dans un caveau de 'granit. La conversation était strictement professionnelle. Fourgues s'ennuyait. Dès qu'il offrait une opinion technique sur cela ou ceci, Annie lui démontrait qu'elle connaissait exactement son sujet. De propos amoureux, il n'était pas question.

Voilà les rails par descendent le canot, dit-elle au pied de. -la- falaise. Mê- me quand il fait très mauvais temps, l'équipage peut embarquer au calme. Ce petit coin est- abrité de tous les vents, C'est, tout juste si on voit un morceau de large. Tiens, un voilier qui vient à

l'ouest'! •'•̃

Tous deux. s'avancèrent jusqu'à la pointe qui fermait le "havre, aperçurent, toutes voiles dehors, un goélette encore distante'et fort pressée de rallier Douar- zellec.

Maurice Larrouy.

(A suinteJi