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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1925-06-02

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 02 juin 1925

Description : 1925/06/02 (Numéro 153).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k294392f

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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La connaissance de V Est

^h, M. Gaston Doumergue, président de la République, et M. Painlevé, président du Conseil, viennent de porter à 1 Alsace l'assurance que rien n'est changé dans les sentiments et les intentions du pouvoir central à son égard, tels qu'ils se manifestèrent depuis l'armistice. Ainsi le Cabinet actuel poursuit sa politique de « détente » politique inspirée, il ne s'en cacha pas, par le double souci des difficultés financières et des risques extérieurs.

Nous ne savons quels fruits donnera cette politique, si, toutefois, on lui laisse le temps d'en donner. Constatons simplement que M. Painlevé s'écarte, avec une préméditation certaine, de la voie des « gestes symboliques », où son prédécesseur trébucha.

Pour sentir la différence, il suffit d'imaginer ce qu'aurait pu êtie le discours de M. Herriot à Strasbourg Certes, on n'y eût relevé aucune parole agressive mais, à coup sûr, il eût fait l'apologie de l'école laïque.

A l'égard du problème alsacien, M. Painlevé n'a pas voulu se contenter d'offrir à ses auditeurs un bouquet de fleurs de rhétorique. Il a compris justement que les provinces recouvrées étaient lasses d'éloquence et assoiffées de réalisations. 11 a même discerné ce qu'on aurait dû percevoir depuis longtemps •: qu'à la base du problème si vilainement baptisé du nom d' « assimilation », se trouve un autre problème, qui est de rendre à l'Alsace son rôle pratique, créateur et positif.

Il a parlé un langage vraiment moderne lorsque après avoir mentionné 1 oeuvre qui doit être accomplie pour l'outillage, les travaux publics, les canaux et les voies ferrées, il déclara que Strasbourg serait un jour la « capitale française du Rhin ». Voilà des mots qui ont une portée, et non pas seulement matérielle. Mais nous ferons un gros reproche à M. Painlevé. Pourquoi, diable, a-t-il laissé entendre que les Allemands avaient enrichi l'Alsace ? De telles erreurs, tirées d'une observation extérieure des choses, faussent le jugement et la volonté d'un Etat. Les Allemands ont leurs qualités ou, si l'on veut, leurs mérites, mais ils n'ont pas le mérite d'avoir enrichi l'Alsace. Ce sont les Alsaciens, bien souvent, malgré l'Allemagne, qui ont fait la prospérité de leur province. Tout a été payé par les Alsaciens, institutions et « embellissements » ils en savent le prix.

N'allons pas leur offrir de faire aussi bien que les Allemands. Proposons, au contraire, à leur esprit d'initiative, plus de liberté et plus de moyens. Les hommes qui travaillent sur le Rhin français et pour le Rhin français n'ont besoin de comparer des leçons. Ils connaissent leur tâche.

On semble dire que les Alsaciens, parce qu'ils n'admirent pas, sans réserve, le fonctionnement de notre Etat, font preuve de particularisme. Quel particularisme ? Tous les Français sont dans le mê-

me cas.

me cas. Lucien Romier.

ECHOS

La souveraineté de la main-d'œuvre.

Des ouvriers av-i,ent Lk-rt voulu consentir à faire quelques urgentes réparaV tions dans le Jardin Zoologique de Moscou. Mais, obéissant à des traditions périmées, l'administration continuait à laisser entrer le public pendant que les ouvriers travaillaient.

La présence des visiteurs gênait ces messieurs qui se plaignirent. Le jardin fut fermé pour que les travailleurs pus• •' sent continuer leur labeur à leur aise. Peut-être profiteront-ils de cette fermeture pour nie pas faire grand'chose.

Divorce turc.

Une dame turque habitant un faubourg de Constantinople a profité des lois nouvelles pour demander le divorce contre son mari, sous le prétexte que celui-ci est somnambule.

La demanderesse, ne veut pas continuer à cohabiter avec un homme qui, en proie à un actes, se leva, s'arma d'un revolver, visa sa femme avec soin, puis, après avoir visé, se ravisa et remit le revolver sur un meuble avant de se recoucher tranquillement.

Ainsi contée, cette crise de. somnambulisme pourrait bien être suspecte, et si l'es tribunaux turcs accordent pour cela le divorce, ils risquent d'être dupes d'un faux somnambule.

Parmi les derniers modèles de voitures, créées par les grandes usines françaises, l'un d'eux présenta pour les automobilistes le maximum de sécurité, joint, au confort, à la facilité de conduite et à la vitesse.

U s'agit du châssis 20 CV spécial Rochel-Schneider, dont la mise au point s'est poursuivie pendant deux ans, sous la direction de techniciens éprouvés et qui donne satisfaction aux plus diffici< les.

Le Masque de Fer.

EN QUATRIEME PAGE

LA VIE LITTERAIRE Par-HENRI DE REGNIER

de l'Académie française

1 AU MAROC

Le calme est relatif sur tout le front

Quelques attaques des troupes d' /ibd et Krim sont repoussées Nous indiquions hier, d'après des télcgrammes de source espagnole, l'effort i politique que fait Abd el Krim dans l'ouest du Maroc septentrional. Ses émissaires ne scml pas moins actifs dans l'Est, où, comme nous l'avons déjà in| diqué, son objectif est de gêner nos i communications avec l'Algérie, et de réveiller les dissidences dans le Moyen i Atlas.

On se rappelle que les populations de celte zone n'ont été soumises qu'en 1923, après deux campagnes très dures. 1 Ce sont principalement. tes Beni-Ourain et les Aïn-Tsegoutchen, tribus belli| queuses dont le tempérament et. le courags ressemblent fort à ceux des Rifains | eux-mêmes. Le pays qu'ils habitent n'est i pas non plus sans ressemblance avec le i Rif, lé sol y est extrêmement accidenté, les routes rares, il y a beaucoup de forets, et nul terrain n'est .plus favorable à la guerrilla qu'affectionnent particulièi rement les Marocains. D'après des renseignements reçus à Taza, Abd el Krim 1 y aurait fait passer un millier de ses 1 hommes pour encadrer les tribus disposces à la dissidence, et y aurait envoyé plusieurs milliers de fusils qui remplaj ceraient ceux que nous avons capturés depuis deux ans.

Le colonel Cambay, qui commande Jes troupes chargées d'agir dans cette région, la connaît particulièrement bien | puisqu'il a été, avec le général Poeymirau, l'un des principaux artisans de sa pacification. Il a une grande autorité personnelle sur les tribus et c'est là un élément d'une grande importance en pays berbère. Sa tactique actuelle consiste à maintenir l'ordre en faisant parcourir la zone par des colonnes composées de partisans très sûrs, et constamment prêtes à agir avec le soutien d'autos-mit.railleuses.

Ces menées constatées dans l'Est et dans l'Ouest du front .semblent indiquer que les Rifains, déçus par l'insuccès de | leur tentative sur Fez par l'Ouergha, 1 cherchent maintenant à manoeuvrer sur les ailes. Au centre, ils se retranchent et constituent une sorte de front fortifié pour -attendre notre offensive. Mais c'est encore là que paraît se trouver le gros de leurs effectifs, et notamment la plus grande partie des « réguliers » dont Abd el Krim ne s'est encore servi que pour encadrer les tribus de l'Ouergha. A. T.

Communiqué officiel

Casablanca, 1er juin. A l'ouest, les dissidents et les Djebala qui tentèrent hier un coup de main sur Es-Sebt-Errauna furent refoulés vers le nord. Des rassemblements ennemis importants sont signalés dans cette région. La sécurité de cette partie de notre front est assurée. Les menaces d'attaque persistent de la part des Beni-Mossara appuyés par les contingents de Ghezaoua. Une attaque ennemie sur Beni-Zerkoul échoua. De nouveaux renseignements confirment que les Beni-Zeroual souffrent beaucoup de l'occupation rifaine, leur ravitaillement se faisant par le nord étant de plus en plus insuffisant.

Des renforts rifains se seraient glissés dans le massif de Bibane. Notre poste de Bibane fut sérieusement attaqué dans la nuit du 30 au 31 mai, à coups de fusil. L'agression échoua.

Champignons parlementaires Est-il trop tard pour parler encore d'elle ?. De l'interpellation de vendredi ? La réponse unanime des républicains de la Chambre à l'appel adressé » aux bons serviteurs du pays » permet-elle d'espérer un retour au bon sens parlementaire ? Le Cartel a, vainement, cherche, durant toute une semaine, te moyen d'empêcher ta minorité de voter pow un ministère dont il est si jaloux qu'il le veut soutenir, seul. L'inanité de cet effort tuera-t-elle sous le ridicule à la fois le système des interpellalions en coulisses et celui des majorités qualitatives ? Les députés et ce n'est pas d'hier ont fini par se soucier de l'obiet de leur vote, moins que des rencontres auxquelles sont exposés dans l'urne leurs bulletins. Ce n'est pas seulement l'attitude du gouvernement qui détermine la, confiance, mais les approbations que sa politique rencontrera. Cette série d'absurdités aboutit à ces principes » Le gouvernement ne peut avoir des majorités de rechange. Le gouvernement ne peut accepter que tes voix des républicains. » lt est bien entendu que « républicains » ne signifie plus partisans du régimé actuel, mais militants du Bloc des gauches. Et d'abord, comme l'indique, fort à propos M. André de Fels dans un article de la Hevue Hebdomadaire, n'est-ce pas, de la part d'hommes politiques amenés au pouvoir par le hasard d'un scrutin, « une prétention inique que de confisquer pour eux seuls un titre qui est la propriélé de tous les Français ? Et puis, n'est-ce pas une exigence abusive que d'imposer au gouver- Ii

nement une sorte de fidélité conjugale à

tels groupes qui s'arrogent le monopole de la représentation du pays Comme si te ministère n'accomplissait pas tout son devoir en soumettant ses actes à l'Assemblée qui le- juge, et le loue ou le blâme, à la majorité absolue. Vendredi dernier, le gouvernement eût été tenu pour coupable d'adultère si, abandonné par les socialistes, mais d'accord avec 437 députés (537 100 = 437) il s'était permis de continuer à défendre nos droits au Maroc et à gérer tes affaires de France

Sur tes règles parlementaires, il a poussé des champignons.

MM. DOUMERGUE ET RAINLEVÊ A STRASBOURG

Un discours du Président du Conseil On va créer un Comité consultatif en Alsace-Lorraine

STRASBOURG, 1er juin. Le ciel est clair. Le soleil brille. La ville présente dès le matin la plus joyouse animation. Des sociétés de gymnastique, musique en tète, parcourent les rues qu'envahissent en foule les Alsaciens venus de tous les points de la région.

La visite de l'hôpital

M. Doumergue quitte à 9 heures et demie le commissariat général où i! a passé la nuit.

Accompagné de MM. Painlevé, Peirotes et Borromée, le président de la République se rend à l'hôpital.

M. Schrameck et M. Cacaud, commissaire général, reçoivent le chef de l'Etat et visitent avec lui 1 immense établissement qui peut accueillir trois mille malades, et qui, élevé au milieu d'un parc magnifique, est aménagé de manière à faire bénéficier les hospitalisés de tous les progrès de l'hygiène moderne.

Les professeurs qui guident le cortège expliquent que la mortalité n'est à Strasbourg que de 12 pour 1.000, alors qu'elle est de 17 pour 1.000 en France. A l'hôpital même, le nombre des décès né dépasse pas 14 pour 1.000.

• M. Doumergue félicite les médecins, dit aux malades des paroles d'encouragement, t, laisse 1.000 francs pour les hospitalisés, 3.000 francs pour les pauvres.

En quittant l'hôpital, le président et sa suite se rendent place de la République, où a lieu la revue des troupes.

Une foule énorme est massée sur la place. Ur- délégation d'aveugles de guerre est placée juste en face i estrade d'où M. Bo'imergue va assister à la revue. Le président s'avance vers les aveugles, remet un étendard à leur porte-drapeau et prononce, au milieu de l'émotion générale, les paroles suivantes

Au nom de la Patrie reconnaissante, je remets cet emblème aux aveugles de guerre. Parmi les mutilés de la guerre, les aveugles sont les plus chers au cœur de la Patrie. Ce drapeau sera pour vous le souvenir de votre gloire et de la reconnaissance de la patrie.

Le défilé des troupes a lieu ensuite. Les chasseurs. à pied sont particulièrement acclamés.

Trois escadriles survolent les troupes que suivent les associations d'anciens combattants. Les barrages sont rompus. La foule se mêle au défilé. L'enthousiasme est à son comble.

A midi 15, le président remonte en automobile. ̃ M. Painlevé

prononce un important discours Un déjeuner offert au Président de la République et aux ministres par le Conseil général réunit, à la préfecture, de nombreuses notabilités. C'est à l'issue de ce banquet que M. Painlevé prononce le discours dans lequel il est amené à exposer la politique alsacienne du gouvernement dont il est le chef.

Hier, en traversant votre vallée féconde, terre bénie par la nature, en même temps que par le travail et ie génie de ses enfants, en voyant poindre la haute cathédrale de votre ville enfin libérée un monde de souvenirs se levait en moi depuis les images du premier âge où une mère versait en moi des paroles qui défendent à jamais le cœur de l'homme contre l'oubli, jusqu'aux heures tragiques où le destin des batailles exigeait tant de sang avant d'incliner du côté du droit le fléau de la balance. Et je songeais à la dure captivité que vous avez dû subir durant près d'un demi-siècle et que nous n'avions pas pu empêcher. Je songeais aux devoirs que nous créent à la fois ces cinquante années d histoire qui furent c'est un fait qui ont laissé leurs traces, et votre admirable, votre miraculeuse fidé'até. Cette fidélité à la patrie enfin retrouvée, mais n'éclatait-elle pas dans lenthousiasme que les rues de Strasbourg prodiguaient hier au chef de l'Etat, accueil qui redouble en nous le sentiment de nos responsabilités pour être dignes d'une telle confiance, d'un tel é.an. Le président du Conseil rappelle les cinquante années, de .séparation de la France et de l'Alsace restée française et qui ne desespéra jamais au jour de la victoire le « cœur de la vieille Alsace s'est fondu d'un coup dans celui de la France retrouvée ». Mais quel homme de raison pourrait croire que les traces d'un demi-siècle de séparation s'effaceraient subitement comme par un tour de passe-passe La vérité c'est qu'en six ans la transfusion législative et réglementaire s'est opérée dans son ensemble avec un succès qui a surpris et peut-être déçu maint observateur étranger, cela sans léser aucun intérêt légitime, sans imposer à J'activité alsacienne aucune gêne sensible. Et si en certains domaines les choses ont marché plus lentement, c'est que nous avons voulu toujours agir en étroit accord avec nos frères, avec tous nos frères retrouvés. Dans les questions les plus délicates nous avons voulu éviter toute mesure qui pourrait inquiéter les consciences. C'est ainsi qu'il est ici certaines institutions, sachons le reconnaître, nettement supérieures à nos institutions similaires. En tout cas, messieurs, U est des assurances que je puis dès maintenant vous donner.

D'abord aucune mesure ne sera prise sans .que les représentants de l'Alsace aient été consullés en particulier le jeune et éminent sous-secrétaire d'Etat à la présidence sera toujours prêt à recevoir leurs suggestions et leurs conseils. La seconde assurance c'est que le Comité consultatif sera très prochainement constitué, et constitué de façon que toutes les opinions y soient représentées. Nous voulons enfin que dans toutes Jes reaiisations matérielles, outillage, travaux publics, développement des canaux et voies ferrées, les conceptions françaises ne soient pas inférieures, loin de là, à celles des techniciens d'oulre-Rhm. Mais il est deux conditions essentielles la sécurité et la stabilité

Vous n'ignorez pas, dit M. Painlevé, que le gouvernement ne veut épargner aucun effort pour établir solidement cette stabilité. Il a fait appel au concours de tous.

Guus savez que le crédit de la France n'a rien à redouter à moins de s'abandonner lui-même. Aidez-nous à franchir ces moments difficiles, où il suffit de ne pas croire au danger pour qu'il

s'évanouisse..

Mais la condition capitale c'est la sécurité sans •laquelle !a vie de notre marche d'Alsace n'est qu'une perpétuelle inquiétude.

Jamais, messieurs, si crueUe que fût sa blessure, la France n'eût imposé au monde tes horreurs de la guerre. C'est du droit seul qu'elle attendait, suivant la formule de Gambetta, :a réparation du droit outragé. Mais du jour, où, envahie, elle dut prendre les armes, il fallait, comme dans les anciens jugements de Dieu, que de la bataille en' -chaîna clos la justice sortît triom-

a

phante. Telle fut l'inflexible volonté de la nation.

Le président du Conseil rappelle alors l'entrevue qu'il eut, en septembre 1917, avec M. Lloyd George, auquel il demanda l'engagement solennel, pris au nom de la Grande-Bretagne, de ne point déposer les armes tant que l'Alsace et la Lorraine ne seraient pas redevenues françaises. Cette parole, la Grande-Bretagne l'a tenue le peuple français a tenu également la sienne sans défaillance, malgré ses souffrances, malgré ses morts, 'malgré son sol piétiné jusqu'à ÇMteau-Thierry.

Le .passé d'hier, Messieurs, vous répond de l'avenir pour défendre l'A:sace, si jamais elle était menacée, c'est toute son existence qu'engagerait la France une et indivisible.

Ah Messieurs, ne croyez pas surtout qu'il y ait dans mes paroles la moindre trace d'impé- rialisme ou de menace belliqueuse. Certes, l'âme e de la France reste aussi héroïque qu'il y a 132 ans quand tout semblait perdu et que de votre vUe jaillissait

La Marseillaise ailée el volant dans les balles. Certes, elle est prête à assumer les plus rudes devoirs que puisse lui imposer l'avenir n'est- ce pas "'unanimité de son Parlement qui alfir- mait hier sa résolution de défendre sur le sol de la brûlante Afrique contre une ruée de fanatisme notre oeuvre de civilisation? Mais de toute sa volonté, de toute sa raison, de toute sa sensibilité, notre pays fi'aspire qu'à être un bon ouvrier de la paix, d'une paix juste il n'y ait plus d'oppresseurs ni d'opprimés. Cette aspiration ne s'accompagne ni d'utopie ni d'aveuglement. Lq peuple français a trop de bon sens pour se faire aucune i:lusion sur les forces mauvaises qui tourmentent notre vieux monde. Il connaît les risques contre lesquels, suivant la parole si sage et si mesurée de M. le président de la République, il doit garder les yeux grands ouverts. Il est des rêves de domination qui ne se résignent pas à la défaite, il est des notions nouvelles si long- temps asservies ou écartelées qu'elles sont fon- dées à cire ombrageuses quand est en jeu l'a- venir de leur indépendance et de leur liberté. Oui, tout cela est vrai, mais la France sait aussi qu'il n'est point d'action féconde sans optimisme, elle sait que quelque chose est aussi dan- gereux que l'aveugle confiance, c'est l'aveugle méfiance par laquelle un pays soupçonnant partout pièges et complots laisse passer les occa-.sions propices et s'enferme dans une négation obstinée.

M. Painlevé termine son discours en ap- pelant le jour où les peuples feront tomber les barrières de haine qui les séparent et « collaboreront pour dompter ensemble la matière rebelle et les fléaux qui affligent les hommes ».

L'émouvante péroraison de M. Painlevé est fort applaudie. Le Président de la République est, lui aussi, accueilli par des acclamations quand il dit, de nouveau, sa joie d'être l'hôte de Strasbourg et quand il promet aux Alsaciens qui l'écoutent de faire bientôt une seconde visite à leur beau pays.

La fête de gymnastique

Les discours terminés, le cortège part pour l'Esplanade, où va se dérouler la cé- rémonie finale des fêtes de gymnastique que va présider le chef de l'Etat. La fête fédérale se termine par la présentation au président du drapeau de la société alsacienne de gymnastique de 1868 par M. Schleiffer, qui rappelle que pendant 40 ans ce drapeau, chaque année, a été porté à la statue de Strasbourg, place de la Concorde.

Le cortège se rend alors au port du Rhin. M. Doumergue prend place à bord d'un remorqueur, ainsi que MM. Painlevé, Schrameck, Cacaud et Peirotes. On montre au président l'état des travaux du port. Pendant vingt minutes, le remorqueur remonte le canal qui conduit au Rhin. Sur le désir exprimé par M. Doumergue, ce va- peur pénètre dans le fleuve et va jusqu'au pont de Kehl.

M. Doumergue rentre au commissariat général à six heures trente.

Un discours de M. Doumergue A huit heures a lieu le banquet de la fête fédérale de gymnastique.

M. Doumergue y prononce un discours dans lequel il parle de la profonde sympathie qu'il a vouée à une union « dont l'origine et l'histoire sont faites pour émouvoir et réconforter tout cœur patriote et républicain. >>

Le président rappelle avec quelle ferveur, pendant les années où l'Alsace et la France ont été séparées, les gymnastes alsaciens s'étaient attachés à maintenir vivante au sein de l'Alsace l'âme française.

M. Fritz Kieffer, leur doyen, président d'honneur de la fête fédérale, nous l'a rappelé en termes émouvants.

Il nous a rappelé aussi que, pas plus en Alsace qu'en France, personne n'avait souhaité la guerre.

Celle-ci nous a été imposée sans motif avouable. simplement parce que l'agresseur se croyait invincible et certain de pouvoir écraser la France en quelques semaines afin de lui faire subir un nouveau et crue] démembrement. soutenir, Iiitl--s

Il y a encore des luttes à soutenir, luttes contre ce qui peut nous affaiblir et nous diviser, s'opposer à n<Mre relèvement matériel, économique et financier, ou le contrarier le large développement de notre culture si puissamment civilisatrice, paralyser notre génie naturel si divers et si fécond en progrès bienfaisants pour l'humanité.

Enfin, nous devons demeurer toujours prêts, car le &">rt de la paix ne repose malheureusement pas entre nos mains et sa durée à notre grand rcixret et malgré notre infinie bonne volonté, ne dépend pas de nous.

Le rôle des sociétés de gymnastiques est donc loin d'être terminé.

Le spectaoln de la force ordonnée, alerte et puissante qu'offrent, nux foules accourues pour les applaudir dans des fêtes comme celles (\m viennent d'avoir lieu Il Strashours, les cohortes de jeunos gens auxquels la Fédération dont ie suis l'hôte en ce moment, inculque 1p goût ,sa;n et viril des exercices phvsiques et dps mouvements d'ensemble harmonieux et précis, est iin enseignement constant pour la nation de la valeur dans la vie colleelive, du travail solidaire et joyeusement accompli.

Félicitations aux troupes

Le président de la République a adressé à M. Painlevé, ministre de la guerre, une lettre de félicitations pour la belle tenue des troupes qui ont pris part à la revue. Le Président a quitté Strasbourg à onze heures du soir. Mais le train présidentiel a stationné, pendant la plus grande partie de la nuit dans une gare alsacienne, et n'arrivera à Paris que cet après-midi, à deux heures et deiaie.

LE THEATRE EN DEUIL u- Lucien Guitry vient de mourir

Il a succombé à une crise cardiaque

Le plus grand comédien de notre temps vient de mourir, en pleine .maîtrise, en pleine autorité, dans toute la puissance de son art et de sa pensée. Il nous 'quitte brusquement. Le cœur a faibli et puis, tout. de suite, ce fut la mort. Il eût aimé cette sortie imprévue, sans longueurs, cette fin « en beauté ». Elle convient à sa manière fière, en apparence hautaine. son clair et robuste esprit, à sa nature faite de réflexion, d'ironie silencieuse et peut-être de timidité. Ce colosse du théâtre que l'on aurait cru en possession d'une formidable 'assurance était plein ide doutes. « Je débute toujours, l'ai-je entendu dire, et le jour où je ne débuterai plus, mon métier ne m'amusera p'lus et j'en ferai un autre, ou bien je ne ferai rien du tout, Je suis assez actif pour comprendre et goûter l'oisiveté. » Et tandis qu'il parlait dans sa loge du Théâtre Edouard-VII, en collant à son menton la barbiche noire du vieux comédien grandiose qui fut son dernier rôle, je le vis s'attendrir cet état d'âme ne lui était pas habituel sur cette magnifique et irrésistible chimère le Théâtre. Lucien Guitry l'aima, d'une passion souveraine, et qui n'admettait, point le partage. Son fils en faisait glorieusement partie, il pouvait s'abandonner sans remords à cette exclusivité.

On ne saurait en quelques instants évoquer cette carrière prodigieuse et pourtant raisonnable fixer les traits de cet art où la simplicité et la vérité exigeaient et obtenaient toutes les obéissances et au besoin tous les sacrifices 1 Combien de fois, en eliel, Guitry, après avoir trouvé un grand effet scénique, un geste capable de secouer une salle entière, y renonça, parce que cet effet, parce que ce geste étaient contraires à la vérité de son personnage et au ton de la pièce. II ne faisait jamais payer aux ouvrages qu'il interprétait son succès personnel. Une merveilleuse intelligence présidait à la composition de ses rôles. Il les faisait entrer peu à peu dans la vie, et il ne se déclarait satisfait que lorsqu'il 'les y avait mis à l'aise. Jamais il n'eut recours à un procédé. Une étonnante sobriété de moyens. une parfaite discrétion dans l'attitude, l'allure, la présentation de ses personnages, une autorité, secrète, intérieure, qui s'imposait avant même qu'il ne parlât le don par la justesse, l'imprévu d'unie intonationde charger de sens un mot insignifiant une connaissance supérieure et profonde du théâtre et de la vie qu'il confondit toujours au point, disait-il, « de ne jamais pouvoir y penser séparément n. Jeanne Granier me racontait hier, en me confiant l'inquiétude que lui causait la santé de son grand camarade, comment il était venu jadis la chercher au Théâtre des Variétés où elle jouait la Pénchole pour créer Amants à la. Renaissance.

Mais je ne'sais pas jouer la comédie, lui dit-elle, effarée.

Je t'ai vue l'autre soir, lui répondit Lucien Guitry, et si d'ici la première tu me promets de ne pas apprendre, je réponds de tout.

AUX ARTS DECORATIFS

Le très grand succès des fêtes nautiques

Après deux journées nautiques, l'Exposition des Arts décoratifs nous devait une soirée sur l'eau. Nous l'avons eue. Elle fut charmante.

Les mille reflets des illuminations de toutes couleurs se miraient sur la nappe doucement agitée du fleuve.

Une tonnelle de roses se balançait gentiment sur la barque a peine visible qui l'amenait d'un bat banlieusard, sans, toutéfois, son accordéon.

D'énormes poissons s'étonnaient de leur phosphorescence inaccoutumée et de se voir évoluant aussi aisément au-dessus de l'eau. A 10 heures, un premier bateau parisien, camouflé, illuminé, débouchait du pont de l'Alma et rendait les honneurs par une fanfare de cavalerie au fameux zouave qui retombe dans l'oubli dès que la Seine baisse. Puis ce fut, traîné par de sombres ivmorqueure, tout un défilé papillons, libellules, fleurs et fruils rivalisant de grosseur et d'incandescence.

Sur un autre gros bateau, de gracieuses jeunes filles, en tuniques flottantes, dansaient.

Le meilleur numéro était réservé pour la fin, comme il sied. De quatre barques,, dee grenades étaient lancées d'où fusaient aussilôt de magnifiques gerbes d'or qui s'attardaient à mourir sur l'eau. Le plus bel effet de tout le programme.

Après avoir viré au pont des Arls, le défilé retourna au pont Mirabeau, d'où il était parti, mois escorlé, cette foie. des unités de guerre le sons-marin, les trois torpilleurs et les cinq chasseurs de sous-marins, illuminés eux aussi et dont les équipages furent très applaudis.

A propos du prix d'entrée Un de nos confrères du soir annonçait hier que l'augmentation des tarifs d'entrée à l'Exposition 10 francs au lieu de 4 serait non seulement applicable les mardis et vendredis, mais aussi les jours de fêle. renseignements pris au commissariat général, il résulte que ce nouveau tarif a été appliqué exceptionnellement hier lundi férié, en raison de la fête nautique sur la Seine. Les jours de fête ne sont donc pas visés à l'avenir par cette au cm en In lion

1 lllll

Il excellait, en effet, à discerner un artiste et à deviner les ressources et. les sensibilités cachées dont avant lui nul se s'était avisé de reconnaître le véritable domaine.

Lucien Guitry aura eu sur le théâtre contemporain une grande influence. C'était un enseignement incomparable que de l'entendre. Victor Boucher m'a dit très souvent « En l'écoutant j'ai compris comment notre métier, dès qu'on y attache sa pensée, devient un art. Si je n'avais pas joué très jeune, à ses côtés, que de choses ne m'eussent pas été révélées du théâtre »

Je ne m'attarderai pas à louer Guitry dans tel ou tel de ses rôles et à établir la hiérarchie de ses triomphes. On en trouvera plus loin la liste. Il suffit de la lire pour que défile devant nos yeux émerveillés et reconnaissants la plus admirable galerie de grands portraits et d'inoubliables eaux-fortes qu'un artiste dramatique ait jamais réunis au< cours de son existence.

Lucien Guitry ne fut pas seulement un grand comédien, ce fut le Comédien. Il n'aimait pas les épithètes. Il avait le moyen de s'en passer, et c'est, je crois, l'hommage qui lui eût été le iplus agréable que ce substantif tout seul. accolé à son nom Lucien Guitry, comédien. Robert de Flers,

de l'Académie française.

Né en 1860. à Paris, Lucien Guitry avait marqué dès sa jeunesse son goût pour le théâtre. dix-sept ans, il se présenta au Conservatoire. Il y obtint les deuxièmes prix de tragédie et de comédie.

Engagé au Gymnase, il y débuta en jouant \rrnand Duval dans la Dame aux camélias. Il allait y jouer l'Age ingrat, Lauriane, Celle qu'on n'épouse pas, le Fils de Coralie, Nina la tueuse, Mme Caverlet.

Après un court séjour à Londres, Lucien Guitry part pour "a Russie. Pendant neuf ans il interprétera au Théâtre Michel, de Petrograd. le répertoire français. A son retour, il entre à l'Odéon, y reprend Amoureuse et, Kéan. En 1802, au Grand-Théâtre, il crée Lysisirala puis, à la Renaissance, il reste six aris, les Rois, Izeïl, Gismonda, la Princesse lointaine, Amants l'une de ses plus puissantes créations la Figurante, la Meute, Snob, les Mauvais Bergers. Au Vaudeville, aux côtés de la grande Réjane, Lucien Guitry crée ensuite Georgelte tmneunicr, le Lys rouge, Madame de iMvalelte, te Faubourg. En iOOO, il crée Flambeau de l'Aiglon en 1901, la Veine, d'Alfred Capus,

Nommé directeur de la scène à la Comédie- Française, il résigna ses fonctions après quelques mois. En 1902, Lucien Guitry prend la direction de la Renaissance. Il y monte la Châtelaine, Crainquebille, Clarisse Arlwis, l'Adversaire, le Mannequin d'osier, les Maleplâtre, l'Escalade, la Masîière Monsieur Piégeais, Bertrade, les Hanne.tons, la Griffe, les Passagères, le Voleur, Samwn, la Femme nue, l'Emigré, l'Oiseau blessé, la Cruche, le Scandale.

A- la Porte-^aintïMartin, Lucien Guitry va

créer Chantecler et l'Aventurier au Vaudeville, le Tribun au Gymnase, l'Assaut, Kismet et Servir au théâtre Sarah-Bernhardt au Gymnase, les Requins, les Cinq Messieurs de Franclort et Pétard.

Après un nouveau et troisième voyage en Ame"ique, Lucien Guitry crée -Miette à la Gaîté Pas- teur au Vaudeville Mon Père avait raison el Déranger à la Porte-Saint-Martin le Co. nédien, le Grand-Duc et Jacqueline au Théâtre Edouard-VII interprète le Misanthrope, Tartuffe. l'Ecole des Femmes.

Il y a quelques semaines encore, il jouait au Théâtre Edouard-VII, On ne joue pas pour s'amuser lorsque la première atteinte du mal auquel il devait succomber l'obligea d'interrompre ses représentations.

Un Pèlerinage français en Belgique Ypres, 1er juin. Les anciens combattants du 416° régiment d'infanterie française se sont rendus en pèlerinage à LizerneSteenstraete, sur l'Yser. Ils y ont inauguré une plaque commémorative en souvenir des combats héroïques d'avril, mai et juin 1915. et la deuxième bataille de l'Yser aue les Allemands déclenchèrent au moyen des premiers gaz asphyxiants.

LA VIE ARTISTIQUE La « Trinationale »

C'est une curieuse et originale tentative que celle de cette exposition triva.tio'nale qui vient de s'ouvrir dans les galeries DurandRuel.

Elle donne à réfléchir. En apparence paradoxale, elle est judicieuse. Elle semble constater la confusion qui règne en ce moment dans les arts (comme dans toutes les manifestations de la vie), et peut-être au contraire aidera-t-elle à y voir plus clair. Voici quelle est l'idée que l'on doit à une Américaine que les problèmes de la pensée passionnent, Mme E.-H. Harriman. Elle consiste à rapprocher, à juxtaposer tout au moins, les œuvres et les tempéraments les plus divergents, LeSidaneret Vlaminck, Henri Martin et Picasso, Pierre Lrmrens et Van Dongen, etc., ce qui est déjà intéressant par les comparaisons et les contrastes mais aussi à mêler avec ces. doit-on dire frères ennemis ou ennemis fraternels? les mémos antagonismes, ou tout au moins les mêmes diversités, représentant les efforts, tendances et résultats des écoles américaine et anglaise.

Ainsi ce qui paraît inconciliable, ou très écarté l'un de l'autre pourrait bien arriver un jour à la conclusion d'un de ces mariages de raison que le temps, d'ailleurs, opère tout naturellement dans les musées, mais à en rendre la célébration plus rapide. C'est un essai de projection du présent sur l'avenir.

Ce n'est pas tout. Une idée aussi ingénieuse se complète, dans l'esprit de son inventrice, par celle de tournée internationale (ou « trinationale »), de telle sorte que l'exposition parisienne d'aujourd'hui se transportera à Londres en octobre, et à New- York


en- décembre j maïs pour, recommencer l'année ^prochaine et- les suivantes chaque fois avéè* pïus'd-'ampleur. De la sorte" la « Trinationale » serait ce qu'on peut appeler une révélation circulaire.

En effet, si pour nous les œuvres exposées de 'nos -compatriotes, tels que MM. AI::be_rt André, Jean-Boucher, Bourdelle, Demain, Despiau, d'Espagnat, Guillaumin, Jean-Pierre Laurens, Lebourg, Henrî-Marijtin, Maillol, Monet, Matisse, etc. (je cite les principaux pour abréger), nous sont connues •jet le sont moins des autres nations, de mêJine il y. a pour nous beaucoup d'intérêt à connaître certains, remarquables artistes de ces mêmes.nations, .et pour eux à connaî̃.«irevtes «nôtres.

C'est ainsi que pour l'Amérique nous trouvons attrait- et matière à -réflexions avec les pages d'un beau classicisme de M. Arthur Davies; avec la Maternité, riche de couleur, de M. Hawthorne; les paysages de MM. Burlin, Redfield, Sheeler, Tucker; les vivantes sculptures d'animaux de M. Haseltine les bustes ou autres morceaux de sculpture de MM. Howard, -Davidson,; Bartlef, de Mme Gertrude Whitney, soit très caractéristiques, soit très "bien synthétisés enfin, des diverses compositions ou études de MM. Chanler (de qui les décorations avaient été très remarquées et qui se montre ici portraitiste), de MM. Dougherty, Max Weber, Glackens de qui les hommages s'adressent à; Renoir,. P. Hart, Kuhn, Max Weber tourmenté de modernisme mais assez saisissant comme accent.

De même, du côté anglais, pour le côté anglais nous recueillons de très attachantes indications auprès de ces artistes Vanesa Bell, F. Dobson, J. Epstein, R. Fry, Grand, Augustus John, H. Lamb, Mac Eooy, Philpot et F. Porter.

Du choc des opinions, dit la sagesse des -nations, jaillit la lumière. Puissions-nous la voir jaillir du choc des esthétiques Quoi qu'il en soit, comme le dit très justement M.Camille Mauclair dans la préface du catalogue, ce serait déjà un beau résultat, si à la suite de ces expositions, au moins chez trois grands peuples « les artistes, artisans d'une étrange Babel intellectuelle, étaient amenés à se connaître et à échanger leurs idées». Se connaître soi-même est difficile, impossible même, mais se comparer est déjà d'un considérable profit. a

Arsène Alexandre.

NOUVELLES RELIGIEUSES "Les 5, 6 et 7 7 juin aura lieu au Carmel de B'oulôgne-sur-Seine (11, rue de Montmorency). un triduum solennel en l'honneur de sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus. Vendredi, les offices seront présidés par Mgr Thomas, protonotaire apostolique. Samedi, à 16 h. 30, salut, présidé par S. G. Mgr Roland.Gosselin, auxiliaire de S. Em. le cardinal Dubois. Dimanche, à 11 h. 30, salut présidé par Mgr Odelin, protonotaire apostolique. Les trois jours, sermon par 1 eR. P. Dehan.

PL.

Les pèlerins brésiliens à Paris'

Hier matin a été célébrée, à l'église Notre-Dame des Victoires, une messe pontificale qui a revêtu la plus grande solennité. à l'occasion du passage à Paris des pèlerins brésiliens, qui, au nombre de deux cent cinquante, se, rendent à Rome. Le cardinal Dubois, archevêque de Paris, présidait la cérémonie, et Mgr Baudrillart, de l'Académie française, célébra la messe, assisté des quatre évêques brésiliens d'Uruguayana, de Poso Alegri, d'Arrasuaby et de Garanhyns. Les pèlerins partiront ce soir pour Lourdes, d'où ils se rendront à Rome puis en

,.Xerre Sainte.. s t

L JMssemHée #es Uak>ns catholiqu,e$ ̃; fiTïj du Wne^s- ». ^^Avà^iMier^a'-eu lieu, 'ë.' Njévét's;un'e -as^ semblée des Unions catholiques,' sous la 'présidence du général de Castelnau. :.Des}dlscours ont été prononcés par le général 'de Çaslelnàu, président de la Fédération -nationale des catholiques -l'évoque de Nevers, M. Xavier Vallat, dom Mor-eau, vice-président de la Ligue des religieux M. de Pardieu, président de l'Union catholique de'la Nièvre.

•' Le_général de Castelnau a adressé un souvenir ému aux -troupes de la 8e région, dont ̃ il. a pu personnellement apprécier la vaillance sur lés champs de bataille de la Graudg Guerre,

"Parlant -ensuite de la guerre contre la religion, il a déclaré qu'elle a été déclenchée par une secte d'origine satanique, la FrancMaçanné.ri'e, qui n'a pas désarmé", même après la guerre, alors que les catholiques ne :pensaient qu'à la paix publique « Nop.SiSpmmes attaqués, dit-ilr -il faut nous <Jéfendre notons que c'est tout l'ordre ^social qui est acfueirement menacé. » L'orateur a terminé son discours par une magnifique apologie du soldat français. Des applaudissements enthousiastes ont salué le conférencier.

m CATHOLICISME A L'ETRANGER |k Tchécoslovaquie

Oiï annonce ""la mort de S. G. Mgr FischerColbrie, évêque de Cassovie. Né en 1863, ce prélat avait été recteur du collège' Pazmanum à Vienne. Evoque depuis 1904, il avait d'abord été coadfuteur de Mgr Babics, auquel il avait succédé sur le siège de Casso^ Kvieen.l906.

EN ITALIE

XDn annonce la mort de S. G. Mgr Ferniant,- évêque de Ruyo et Bitonto. Ne en 1870, ce prélat avait été professeur au séminaire ( de Faénzà en 1899 et 1916, curé des Servi en 1903 et des Saint-Philippe et Jacques en 1920. Il était évêque de Ruvo depuis 1922. Aux Etats-Unis

ÎMgr Char'trand, évêque d'Indianopolis depuis 1918, vient d'être nommé archevêque de Cincinnati. Il est remplacé à Indianopolis par Mgr Mac Nicholas, évêque de Duluth depuis 1918 et assistent au trône pontifical depuis 1923.

~<s~

Les manifestations catholiques Chartres, lor juin. Une manifestation organisée à Chartres par l'Union catholique, sous la présidence de l'évêque, s'est déroulée sans. incident. Cinq mille personnes y

̃ ont pris part. MM. Lefebvure, président du

r. ont pri part. MM. Lefebvure, présid!mt du

V comité diocésain Séjourné, avocat à OrJeans- le ..général de Castelnau, et Mgr Bouquet ont pris la parole. Les assistants 03 adopté par acclamation un ordre du jour revendiquant la plénitude de leurs droits. Mqniauban, 1er juin. De nombreux catlièliques ont assisté il une manifestation organisée par la Ligue Castelnau. Une messe a eu lieu ce matin à la cathédrale avec un sermon du Père Doncœur.

L'après-midi, dans le parc du château de l'évêcjtie, -un grand meeting a été organisé. L'abbé Bergey et le marquis de La Ferronnays, députés le Père Doncœur, l'abbé Rollin et M. Barnicaud, ancien bâtonnier, ont pris la parole.

MeULiNS-suR-AixiER, 1er juin. Aujourd'hui avait lieu à Moulins le premier congrès des unions catholiques, do l'Allier. Une réunion a été tenue en plein air dans le. parc do Bellevue. Des discours ont été prononcés,, notamment pne M. Xavier Vallat, ancien député de l'Ardèche, et Jac-' quier, avocat du barreau de Lyon.

Aucun incident.

Un roman-cinéma

Des bandits voulaient enlever les stars~" de Los-Angeles pour les rançonner

-`.-

Qui donc a dit que le cinéma était immoral ? Voici une histoire de cinéma, une belle histoire de cinéma, qui est, en même temps, une belle histoire de brigands et qui se termine le mieux, le plus moralement du monde. Le vice est puni, et la vertu récompensée. Que peut-on demander de plus? A Los Angeles, qui est on le sait de reste la capitale du monde de l'écran, ne vivent pas seulement des. stars n, des futures stars .des deux sexes, des managers, des figurants et des garçons d'accessoires. Il y a aussi des bandits, des vrais. Et ceuxlà, naturellement, cherchent à détrousser, parmi les gens qui les entourent, ceux qui gagnent le plus de dollars. Mary pjckford, Pola Negri, Keatôn passent pour toucher de' jolis cachets.' Un" trio dé" '"coquins1 avait simplement imaginé de les enlever, de les emprisonner dans une maison' isolée, et de ne les remettre en liberté que contre une rançon qu'ils- avaient -fixée- au chiffre rond •de un million de dollars par tête. Quatre sûretés valent mieux que trois. Un enlèvement supplémentaire avait été prévu celui du jeune Dohemy, petit-fils du roi du ^pétrole, qu'on savait également être à Los Angeles, et qui, malgré son âge :tendre, avait paru '« valoir » lui aussi, son petit million de dollars.

Mais il y eut, par malheur, des indiscRétions. Un des conspirateurs se laissa prepdre au piège. Comprenant qu'il jouait, dans le scénario, le rôle du traître, il trahit ses complices. Les trois hommes, sont en prison. C'est fini pour eux du plein air. Ils ne tourneront jusqu'à nouvel ordre que des intérieurs. Voilà comment le vice a été puni. Quant il la récompense .d&la .vertu, les vertueuses étoiles qui ont failli tomber entre les mains des brigands. la trouveront. dans la publicité que cet épisode "qu'elles n'ont pas mis elles-mêmes eri scène ne saurait manquer de leur valoir1. 1- EniiD.

A l'Hôtel de Ville Avant la session d'un jour du Cortseit-muriicïïpal '̃'•'̃ B e

r* •- •:> ̃*̃̃̃; ̃̃• ii

En attendant que les électeurs des cahtons suburbains du département de la Seĩne envoient siéger au Conseil général qua*rairte représentants de. la banlieue, le pre"mièrtour de scrutin étant fixé au dimaiiche li juin, le .Conseil municipal de Parjs 's4'VgunirX' demain en session spéciale d'un s.tôîkîîrf11 vUfe,d'ô4j>pte;t,les modalités défirii^iïvçs ,f|es emprunts du gaz, du métropolitain

aet deï'jélectficité..

a La question se pose de savoir si on renouïVeHieca.' le .bureau à l'onverture de la séance «ou si l'on conservera jusqu'au jour de la réunion de l'assemblée en session ordinaire de »juin celui dont les pouvoirs se terminent.1 'Le désaccord est complet. Le groupe des ^gauches" a déjà annoncé son intention de présenter des candidats et de réclamer l'élection immédiate d'un nouveau bureau. .Les^groupes de la majorité se réuniront aujourd'hui.

Cérémonies et Inaugurations Mi Poincarë à Montmédy

M. Poincaré, ancien président de la~ République, a présidé, hier, l'inauguration du monument aux'Rîorts de Monimédy. !'ï

MMfPol-Chevaliôrf-Lecotirtier, steiteufg;

^Mft'giflit, Didr>r;: TatomVassàï et :Sc$fê%gt, députés, assistaient à la cérémonie. Le général Richard, député du Luxem-:

bourg belge, a exalté l'amitié franco-belge

et rendu hommage à" M. Poincaré, Le préfet de la Meuse a apporté^ l'Viornmage du gouvernement aux héros dé Montmédy. ̃ M.' Poincaré a relaté, ensuite, les' sièges de Montmédy en 1657 et en 1870. Il a également rappelé l'occupation allemande du 25 août 1914 au 19 septembre 1918, et la misère de la population sous le joug allemand. Parlant a ensuite des événements du Mar.oc, M,. Poincaré a cité un passage du discours prononcé à la Chambre par M. Painlevé, Jeudi dernier.

L'orateur a été acclamé.

Nouvelles Diverses 1 ,a" La température

'rWabiUtèl' pour âufonrd'hui >" Région parisienne vents sud-est faibles. ;Assez chaud, nuageux ou très nuageux, Orageux 'quelques pluies orageuses ou orages. Même temps sur toute la France.

-Profitant des fêtes de la Pentecôteydes malfaiteurs cambriolent les appartements de M. Fortin, architecte et Pontier, au 6e étage, 4, rue d'Ouessant.

Un autre cambrioleur s'introduit entre onze heures et midi dans le garage Marmon,. 75, rue Bayen, et fracture un coffre-fort dans le bureau du directeur. Eu l'absence de la caissière, le montant du vol ne peut être fixé.

Avenue Galliéni, à Gentilly, le sergent le ville Defarges, qui roulait à motocyclette, se jette contre un camion. Le policier, qui a les jambes broyées, est à l'hospice de Bicêire. Au passage à niveau de Feyzin (Rhône, deux ouvriers italiens sont surpris et tués par un express. C'est le sixième accident de ce genre qui se produit sur ce point depuis six mois. Un employé de 'la gare d'Is-sur-Til'le, M. Albert Varinot, est tamponné par un train et meurt pendant qu'on le transporte à l'hôpial. Boulevard Sébastopol, un taxi renverse le cycliste Baptiste Charbonnet, vingt-sept ans, 5, rue des Ecoles, qui est admis à l'Hôtel-Dieu. Rue Turbigô, Mlle Jeanne Bertin, dix-neuf ans, vendeuse, circulant à bicyclette, a la jambe fracturée par un camion automobile. Elle est transportée à l'Hôtel-Dieu.

Argus.

ÇJ^Sl ET TLmA.

-«- Le prochain déjeuner de l'Union' du Commerce et de l'Industrie pour la. défense sociale, aura lieu aujourd'hui 2 juin ù midi, sous la présidence de. M. Louis Dulîois. Au "dessert, M. Georges'Blondet, professeur à l'Ecole des science^ politiques,- pajv lera de La poussée communisicry La « Ligue des Sociétés de la Croix-Rouge » communique la note suivante. « La date de la clôture du Concours international d'affiches, organisé par ta Ligue des sociétés de la Croix-Rouge, est repoussée au 15 juin prochain. Les oeuvres doivent parvenir, avant cette date, au siège central de la Ligue, 2, avenue Vélasquez, Paris, 8e arrondissement ».

̃4. L'assemblée générale de la Société de Secours aux blessés militaires (Croix-Rouge française) aura lieu dimanche 7 juin, à 3 heures, dans le grand amphithéâtre de là Sorbonne.

-+- Les organisateurs du meeting qui se déroule à Buffalo ont décidé que les bénéfices de la soirée du 2 juin seraient versés à la caisse de la « Maison des Journalistes ». Cette soirée de gala, dont notre confrère l'Intransigeant assure en partie l'organisation, sera l'une des plus belles de la magnifique série qui s'est déroulée jusqu'ici.

LE MONDE & LA VILLE

.M.

PANS LES AMBASSADES platinée musicale, demain mercredi, chez Mme Stephen Osusky, femme de S. Exc. le ministre de Tchéco-Slovaquie. Le consul du Chili à Bordeaux, M. Aquiles Valdes, a donné avant-hier soir une. réception en l'honneur du vice-amiral -Aiidrêtps, commandant en chef. de la 2° divisioiî navale des Etats-Unis en croisière en, Europe. De nombreuses personnalités assistaient à cette réception. "'••

XEXSE'r.KEMENTS MONÛAlNS Mme Jules Hunebelle donnera,, le-jéudi 11 juin,. un goûter suivi de musique. -r J»e dimanche 7 juin, lloccasion du vingt-cinquième anniyersairei -du, l'è^ne' de S. M. ie-foi--V-i€ietf-Emmànuel-HI, une grande réception" aura lieu, au Quirinal, eu l'honneur des meaibres-du-gouv.erngment, du 11 corps diplomatique et des hauts dignitaire$ du royaume., ,,r On dansera, chez la marquise de -Vogué, le 15 et le 20 juin.

Bal suivi de cotillon, samedi dernier, chez Mine Porgès, pour les amies de ses pe-

:tités--filles, .-•̃

A l'occasion du cinquantième anniversaire de la fondation de Wellesley College, la grande université féminine, américaine, qui manifesta si souvent sa sympathie à j l'égard de la France, un dîner réunit les anciennes étudiante du College et leurs invités au Club universitaire américain. C'est à :Wellesle3' Collège que M. le Pré̃ sident de la République, il y a quelques j jours, en témoignage de reconnaissance, offrait de superbes vases.de Sèvres. Parmi les invités du comité figuraient Général Lasson, secrétaire général de la préalttence de la République' M. Aluse, délégué de l'ambassadeur des Etats-Unis ;.M. J. F. Simons, vice-consul des Etats-Unis professeur Lancastre, directeur de "American University Union, et docteur Krans Mlle Cagnot, déléguéé'de l'As. sociation des Fi-ançaises diplômées des Univeiv sites M. Gabriel Louis-.laray, directeur général du Comité France- Artierique, et de nombreuses personnalités du corps diplomatique et de la colonie américaine, etc. Une heure de musique, avant-hier, ches Mme Watêl-Dehaynin, dont c'était .'le d,çr] nier dimanche de réception.

̃' Elégante matinée musicale. -Ces jours derniers, chez la marquise de Laujamet. ¡ Au Cercle Interallié, élégant- goûter offert hier par 'Mme Gasnier du Fresne.

Reconnu

Duchesse." de Trémoïlle, comtesse de Blois, Mme Pierre-Etienne Kandin. comtesse d'Ollone, princesse de Ligne, Mme et Mlle de Mieulle, comtesse de Cambourg. baron Auvray, Mme IHeiintoert, înaivjuisp de "Blacas,- baronne de Fonleriay, Mme Pierre Lacaze. vicomtesse de Rochebouët, Mme de Montp'anet, baronne de Bru:lon, vicomtesse de. Bondy, Mme S. W. Harryman, Mme Johnstofi, Mme Paye, etc.

BIENFAISANCE

Le samedi 13 juin, à deux heures trente, une grande matinée de gala, organisée par l'Association professionnelle des reporters photos, et cinés de la Presse parisienne, aura lieu dans la salle du Gaumont-Palacë (prêtée gracieusement par la direction) au bénéfice de la veuve et de la fille de M. Paul de Klairwal,, opérateur de prises de vues cinématographiques, mort tragiquement au champ d'aviation^, d'Orly. Outre les filrris sensationnels .fflii passeront à l'écran pour la première fois, la plupart des grandes vedettes du théâtre et du

L Ë TH Ér €W€Z EL M 0 K R I 1 ̃ ̃ i ib >• > 1 1 ̃ ̃ g ̃

Rabat, 36.1-nai 1925.,

Hadj Mohammed' eTMokri est tin diplomate marocain d'une grande finesse, d'une pénétration rerparquable'. Il représenta le Maroc à la Conférence d'Algésiras en 1906. Il fut envoyé à Paris par les sultans Moulay Abd el Azis et Moulay Hafid en 1908 et 1909 pour conclure les accords financiers du contrôle de la Dette. Nommé grand vizir, il collabora avec le général Lyautey et le sultan Moulay Yousef aux premières heures du protectorat. Il résida longtemps en France pour sa santé, et, depuis 1917, il occupe à nouveau le grand vizirat. C'est dire qu'il est le premier ministre du Sultan, en rapport étroit et journalier avec les services de la résidence. Il m'a semblé intéressant de lui demander sa pensée sur les événements actuels. Nous prenions le thé dans une pièce lambrissée de faïence à dessins bruns. Un grand bureau anglais en occupait un. angle. Nos fauteuils, de formé moderne, étaient tournés vers la terrasse, au pied de laquelle Rabat la Blanche s'allongeait en silence. "Le veut de l'Océan allégeait l'air. Et lé visage du ministre qui me répondait avec complaisance, ses yeux clairs, son sourire calme et observateur, non pas toujours dénué d'ironie, tout dénotait uiié forme Nouvelle dans un pays antique une civilisation qui s'est remise en marche dans des cadres renouvelés. A Je demandai au grand vizir où il voyait l'origine du mouvement rifain contre les lignes françaises.

Ce mouvement est très fréquent, normal dans l'histoire démon pays. Le sultan Moulay Hassan, père du sultan actuel qui a passé ses vingt ans de règne à parcourir son Empire pour faire reconnaître, son autorité, a guerroyé contre les Rifouas en révolte. En 1911, année qui a précédé l'instauration du protectorat, d'autres tribus ont bloqué Fez, que le général Moinier a rapidement dégagée. Il ne faut pas voir au mouvement actuel d'autre origine qu'à ceux-ci. Les tribus riveraines de l'Ouergha, par leur richesse et leur caractère pacifique, ont été dé tous temps désignées à l'avidité des Rifains, tentés d'envahir les pays qui détiennent le bétail et le blé. Telle est l'origine très simple du mouvement.

» Mais Abd el Krim est un ambitieux. Il voulait tenter un soulèvement général. Cela est l'indice d'une organisation qui le dépasse.. Ce fait démontre! qu'il n'est^-plus que l'instrument de, '"volontés étrangères. On *.à

voulu suscitetàlaFrancc el; ,diÍficultés

voulu susciter à la. France de*S difficultés

d'ordre politique. >

La proclamation de la guerre sainte peut-elle avoir un retentissement yvéritable dans l'âme des combattants rifains-?' E Je -suis certaiiïj mcdit'le gfancS vi?ir, qu'elle n'en a aucuil. Les RifaitM'se rebellent contre l'autorité civile et religieuse de Sidna (Sa Majesté le'Sultan) qui; sous la pfotection de la France, en vertu de l'accord du a 27 novembre 1912, l 'étend légitirçement,6,ur l'Empire entier du Maroc. Et c'est pourquoi le gouvernement du Sultan usera de tous les moyens dont il dispose pour aider là force française à infliger une punition sévère à Ce révolté qui a_osé se nommer président de la- République rifaine, puis sultan du Rif. Ces appellations n'ont aucun sens historique. Ce sont des injures graves.au souverain vénéré.

El ,Mokri prononça ces mots avec une force singulière. Je vis là l'occasion d'admirer une fois de plus les effets profonds de la po- litique indigène du maréchal Lyautey. L'œuvre qu'il poursuit depuis treize années est une œuvre de civilisation. Il a su faire naître le loyalisme et faire renaître l'unité. En imposant la confiance absolue dans la force française, il a su, par son respect de la léligioii musulmane -et des traditions du vays,

music-hall apportëronTfleur concours à ce

̃ spectacle. '-̃̃- a .'̃& v -yj.e il

-Là location est- Ouverte -^partir- de Gé-jô,ur au Gaumont-Palace. '•'• ̃"̃ ̃; -̃̃̃ '-><. '"•A "Une importante exposition d'art ïybriuaïà aura lieu à 'Paris, du 5 juin au 5 juillet prochain, dans la salle de l'hôtel de la Curiosité et des "Beaux-Arts, ~i8, rue de' la Vilie-l'Evêque. On y verra, côté des- oeuvres les plus caractéristiques de l'Ecole lyopiiaise de peinture-de somptueuses :pièce§.d,e soierie, depuis la. Renaissance jusqu'à ncg. jours.

'Aes bénéfices de cette exposition seront p artag-és entre « la Ligue Franco-Anglo^méricàine »" et « l'Association Lyonnaise ppur. la. lutte contre le cancer ».

::i>:h- .Rappelons que mercredi ,3 juin, à quatre heures trente, aura lieu, en l'église Saint:;François-de-Sales, 15, rue Ampère, le concert Spirituel organisé au^profit de' la. caisse de. :pr;éyp.yance du « Syiidicat <3ès. Journalistes

"français » (Corporation des publicistes chré-

tiens).. Un intéressant programme musical sera exécuté avec le concours de Mme Nespoulous, ,de l'Opéra de MM.. de l'Opéra, et Gilles, de l'Opéra-Comique. L'orchestre, et les chœurs seront 'dirig-ésVpar M: J. Massuelle'. Une allocution sera prononcée par le R. P. Gillet; des. Frères Prêcheurs. MARIAGES

Rappelons que le mariage du yicoiiite Charles Behoist d'Azy, avec, miss Catherine Howard Dawes, sera célébré demain mercredi, en l'église Saint-Honoré d'Eyl.au, à midi.

Jeudi prochain sera célébré, en l'église Notre-Dame-de-Qrâ,ce. de Passy, le mariage de M. Jacques Raulet, avocat à la Cour ̃d'appel, fils dé. M. L. Raulet et de madame iiiée-Douop, avec Mlle Marie-Thérèse Raulet, fille de M. C. Raulet, juge au tribunal -de commerce, et dé madame née ;Bannier. DEl/IL.

On annonce la mort de M. Paul-Louis de La Jugie de La Renàndie, décédé à l'âge de soixante et un ans. Nous apprenons la mort.de. M. Gabriel Sabarros, consul, du Pérou à Bayonne, dé.,ç^4é à, l!âge de cinquante-six ..ans. ̃ fi;–aii;3sTous apprenons la mort de Mme Albert 'fiebop-ide Ghâteaujori'. Les obsèques.auroht ̃ lieu -demain mercredi 3 juin, à dix heures quinze précises, en l'église Notre-Dame-dela-Miséricorde de Passy (88, rue de l'Assomption), où l'on se réunira.

Serigny.

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ques.

éveiller un esprit d'amitié qui, mis aujour-, d'hui au service d'intérêts communs, se déploie dans 'éà primordiale importance. Les soldats de France peuvent combattre l'envahisseur, en un point de ce vaste Empire,' avec la certitude qu'ils l'ont tout entier derrière eux, avec eux, et sans la crainte de nulle traîtrise. Le maréchal Lyautey recueille le fruit de l'œuvre de paix à' laquelle son, nom demeurera indéfectiblemeut attaché, au moment de rendre au Maroc le service de le défeudre par les armes contre un agression qui revêt tous les caractères d'une guerre européenne. Son action s'associe intimement: à l'esprit même de l'histoire de ce pays. La conduite des opérations est-elle en accord avec celle qu'ont suivie jadis les armées purement maghzennes?

-Votre question est sans signification. Etant donné l'étendue du'front et l'importance* des effectifs engagés, cette "guerre ne peut pas se comparer à celles que les sultans ont menées dans l'histoire. Abd el Krim a des armées" .qu'il ne sait pas manœuvrer et des crions qu'il ne sait pas réparer, il est vrai, mais il les a. L'autorité française et -nous-mêmes étions avertis depuis longtemps de ses. intentions. Peut-être: le sultan Moulay JJassan, par exemple, n'eût-il pas hésité, dans ces conditions, à porter lé feu et le sang dans les tribus que cet agitateur commande. La situation diplomatique s'y opposait. La France surtout, ne voulant pas faire figure d'agresseur, .a évité d'envahir la zorfe espagnole. Elle "a attendu son moment. La légitimité du déploiement de sa force en doublera la puissance. Enfin, nous constatons, dans la tactique de cette guerre, un souci continu, qui' eét l'économie du sang1. Les résultats acquis l'ont été avec le minimum de pertes. »

"Ou apporta les gâteaux sur une table basse. Le fils du grand vizir, qui est ingénieur agronome, procède aux rites de la confection du thé. La liqueur brûlante, servie dans des verres, fut rafraîchissante à .souhait avec la fine pointe de la menthe. Le ministre marocain, les mains croisées sur son caftan gris de perle, restait silencieux. Peut-être songeait-il aux carnages du passé; peut-être aussi revoyait-il le défilé des' régiments d'artillerie qui, depuis une semaine débarquant à Casablanca, impeccables, vont rapidement mettre fin à cette aventure 'rifaine.

Nancy George.

La mise en vigueur

du statut de Tanger

-ç;r- ;̃̃̃ ,̃: T^ r" :̃• :̃̃

•̃'Tanger, lcr'juin. Aujourd'hui -a été prõclàmée solennellement' Iii mise en.vigueur -offioielle du -statut de Tanger, en présence d'un délégué du Sultan.

'-Après une salve de vingt et un coups de éahon, le Méhdoub a donné lecture des dâhirs prescrivant la mise en vigueur de la convention et des dahirs instituant un comité- de contrôle, un trihunal mixte, convoquant- l'assemblée législative et nommant officiellement un administrateur général. La lecture a été faite en arabe, par le Mendoub en français et. en espagnol, par les /vice-consuls" de France et d'Espa'gno. Sur la place du Grand Soko, dev.ajitTBntréo de la Mecoubia, les troupes à: cheval rendaient les honneurs.

Exposition des flrts décoratifs AVaiit 'pu après it'Ur visite, les visiteurs Se :tîorineiit rendéz-tqas; pour déjeuner ou dîner,- au; Restaurant Lédoyen, Champs-Elysées, à .l'entrée de t'Exposition. Petits et grands fiatons pour réunions..

A L'INSTITUT

'|

te monument de Mme André Lftjeiimaidfi-Ghaiîiillart et ses difficultés avec Mme de Maintenon

je?». r

•Le=maitre DenysPuech, directeur de la Villa Medicis, vient de terminer le monument que l'Institut veut élever à la mémoire de Mme Jacquemart-André, donatrice du musée du boulevard, Haussmann et du domaine de Chaàlis.

M. W'idor, secrétaire de l'Académie des beaux-arts, a annoncé, hier, à ses confrères, que ce monument serait exposé en juillet au Salon des artistes français, aux Tuileries, et inauguré en septembre dans la chapelle du château de Chaàlis.

L'Académie a décerné le prix Nicolo. de 700 francs^ à M. Jacques Pillois, et le prix Ohartier, de- 500 francs, à M. Florent Schmitt elle va. partagé entre MM. Noël :Gallon et J. Cûnteloube le prix Trêmond'i de 1.000 .francs. ̃

̃

En comité secret, l'Académie des sciences ̃morales et politiques a entendu un rapport de M. Barthélémy, doyen dé la Faculté de droit, sur les titres d'un candidat à une place de correspondant dans la section de législation, en remplacement de M. Guillonard, décédé. Ce candidat, dont l'élection ne fait aucun doute, est M. Pellissier du Rozas, l'éminent directeur de l'Ecole française de droit du Caire.

An cours du même comité secret, sur rapport du baron Ernest Seillière, le prix Saillet-,d0 1.500 francs, a_ été décerné à M. Raymond Lenpir pour son ouvrage sur Condil-

lâc.

En séance ouverte, l'Académie a entendu une communication très intéressante et remarquablement documentée de M. l'abbé Langlois, bibliothécaire en chef de l'Institut catholique, sur Mme de Maintenon et Charnillart, d'après le journal de ce ministre. Ce journal fournit sur les affaires d'Espagne, de 1703-1709. des précisions plus exactes que celles que l'on trouve dans les Mémoires de Saint-Simon et de Villars ou dans le journal de Dangèau.

Chamillnrt eut avec Mme de Maintenon de graves difficultés, qui se terminèrent, en 1709, par sa disgrâce.

léadémie des Séiénees Election de M. G. André

Un appareil de réduction microscopique L'Académie des Sciences vient d'élire membre titulaire de sa section d'économie rurale M Gustave André, par ce scrutin M. M. Gustave André. 32 ELU Pierre Maz'ë. ̃ 16

Maximiliëh Ringelmann 9

Emile Schribaux, 1

:l'i.J;Vr'C-' 58

Ancien collaborateur de Berthelot, dont ii avait été, dès 1880, le disciple, M. Gustave André, est l'un des maîtres de la chimie agricole. Ses travaux sur la chimie des plantes et sur celle du sol font autorité dans le monde savant. Il a rendu les plus grands services a l'agriculture par les indications précieuses qu'il a données sur l'utilisation de certains fragments minéraux pulvérisés et sur la circulation des éléments nutritifs dans les végétaux. Il est l'auteur du grand ouvrage La Chimie a{/rico>le, qui est aujourd'hui devenu classique.

Un des plus chauds partisans de la candidature de M. Gustave André a été le vélïéré. M. Tisserand; doyen d'âge de ri-ns'titïif'ûé "France, qui" a'cco<m.p!il 'aûjourd'h'ul fpême' sa quatre-vingt-Kaitiëiné année, 'et tj-ui -estv on le sait, un Ses 'plus ,'ilju- très agronomes de ce temps.

"Mi. le recteur Paul Appell a fait hommage à l'Académie du Fascicule III du » Mémorial des Sciences mathématiques » que vient dé publier M. Villat, professeur à l'Université de Strasbourg.

Communication techniques de MM. Widal, Urbain, Desgrez, Deslandres, Mesnil et Kœhler.

M. J. L. Breton a présenté au nom ae M. C. Dévé, son inventeur, un appareil de réduction microscopique qui permet de graver sur une lame de verre 200 traits dans l'intervalle d'un millimètre, ou une centaine de lettres ou chiffres., dans un millimètre carré.

Cet ingénieux appareil est notamment destiné à graver sur les verres de lunetterie, en caractères à peine visibles, les cai ractéristiquès optiques de ces verres. <s Ch. Dauzats.

Un hydravion s'abat en Gironde l" Le pilote est noyé

BORDEAUX, 1er juin. Au cours d'un meeting qui avait lieu hier à Pauillac, un hydravion de là marine, qui évoluait audessus de la. Gironde, s'est abattu brusquenient au milieu du fleuve. Trois officiers mariniers, qui étaient à bord comme passagers, purent être sauvés. Mais le pilote, un quartier-maitre nommé Hoptard, attaché sur son siège, n'a pu être dégagé et s'est noyé.

Trois blessés dans les Vosges NEUFCHATEAU, 1er juin. Un avion allant de Schaffouse à Londres, ayant eu une panne do moteurs au-dessus de Ruppes, a capoté en voulant atterrir. Deux passagers, commerçants à Schaffouse, ont été relevés grièvement blessés. Le pilote a des contusions. L'appareil est endommagé.

Les équipages dés dirigeables italiens saluent les morts du « Dixmude » ToutON, 1er juin. Une émouvante cérémonie s'est déroulée au centre de CuersPierrefeu, où sont abrités les dirigeables italiens arrivés de Rome hier, en présence de la colonie italienne, du personnel du centre aéronautique, du député Burdozzi, du comte Viàle de.Campello, délégué du ministère des affaires étrangères, etc. Une gerbe de fleurs, une palme et des couronnes ont été déposées à la mémoire des.gloj-ieuses* victimes' Ûxx.Dixmwie. Un détachement eir -arrrrc s rendait les honneurs. Le viee-amiral Levavasseur a exprimé la gratitude de la nation et de la marine françaises pour les marques d'affectueuse estime prodiguées lors, de la catastrophe du Dixmude.

Une auto broyée par un train Trois morts Une femme blessée

Berxe, 1er juin. A un passage à niveau, prés de Wangen, canton de Berne, une au.tomobile contenant sept personnes a été .happée par un express.

Le,-propriéfairc de la. voiture, un ferblan-

Le,propriétaire de 1 voHure, un ferblan-

tier dé BâJe, et deux autres voyageurs ont pu sauter, mais un autre voyageur et la femme du propriétaire ont été tués sur le coup. La fillette et la femme du voyageur tué ont été transportées, grièvement blessées, l'hôpital, où la fillette a succombé.

Courrier des Lettres

-~oo-

Une gaminerie littéraire de Musset.

Née en décembre 1832, elle-aura bientôt-un siècle d'existence. Tout le monde peut lire à la 33e strophe du premier chant de Namouna il en était venu jusqu'à croire, à vingt ans, Qu'une femme iei-bas n'était qu'un passe-temps. Quand il en rencontrait une à sa convenance, S'il la gardait huit jours, c'était déjà •beaucoup. La rime, le sens, la logique, tout appelait le mot longtemps au lieu de beaucoup. Mais Musset s'obstina à conserver sa prétendue faute d'inattention. « Lorsqu'en 1866 dit M. Jacques Négrel dans la revue Nos Poètes Charpentier préparait l'édition soi-disant complète des œuvres du poète, il consulta à ce sujet Paul de Musset. « II n'appartient ni à vous ni à moi de substituer une rime à celle qu'a voulu mon frère n. réoondit le traducteur de Carlo Gozzi. Théophile Gautier, présent à l'entretien, se prononça énérgiq'uément dans le même sens et cita les célèbres paroles- d'Hugo i «. Je tte sais pas l'art dé souder une tjëâuté" à un défaut et je~rrie corrige dans un "autre ouvragé. »" Le vers est dohcresté sans rime,

•ï1 Pour connaître Paris.

La Société des Promenades-Conférences va faire paraître, ces jours-ci, une collection de vingt petits volumes illustrés, sotri Je titre Pour connaître Paris.

Chacun de ces petits volumes comprendra à la fois l'historique général du quartier et un guide effectif de promenade. M. Marcel Poëte nous dira Comment s'est formé Paris M. Camille Jullian traitera du Paris des Romains M. G. LacourGayet de Saint-Germain-des-Prés e( de la Coupole M. Jean Robiquet des Vieux Hôtels du Marais M. André Hallay du Val de Grâce et de Port-Royal M. L. Madelin de La Colline de Chaillot M. Funck-Brentano, de La Bastille et du Faubourg Saint-Antoirie, de l'Arsenal et de l'île Saint-Louis M.A.BelIessort, Autour du Louure M. G. Montorgueil, du Vieux Montmartre M. L. Corpechot, des Jardins et Promenades M. Ed. Pilon, des Gobelins et du Jardin des Plantes M. R. Lecuyer, du Paris classique M. A. Ménabréa, Autour de l'Etoile M. Fr. Boucher, du Faubourg Saint-Germain M. Huisman. des Halles à Saint-Martin-des-Champs M. Maurice Levaillant nous conduira en pèlerinage aux Tombes célèbres M. P. Ginisty évoquera Les anciens Boulevards et M. Léon Gosset étudiera Le Luxembourg et le Quartier Latin.

Le sonnet Poison Perdu ~pit-i[ de Germain Nouveau ?

On a beaucoup discuté ici-même (dans notre Supplément littéraire) si Poison Perdu était, ou non, de Rimbaud.

Dans le livre Au cœur de Verlaine et de Rimbaud, qu'il vient de publier aux « Editions du Livre », M. Marcel Coulon paraît tenté de croire que les quatrains tout au moins sont de Germain Nouveau.

« En fait, écrit-il, j'opine pour Germain Nouveau et surtout apjrès avoir lu dans le recueil publié en 1922 par les soins de M. Delahaye, Valentines et autres vers (Messein), le petit poème intitulé Les Trois Epingles (p. 221). Le poète oppose là une « épingle d'ivoire » et « une épingle à tête d'ébène » à celle à tête d'or qui m'a tout l'air d'être la sœur de celle de notre quatorzain. Cette épingle à tête d'or se voit même « piquée à. la cravate » et n'y a-t-il pas une cravate dans Poi- son Perdu Le mot épingle qui ne se trouve peut- être pas une seule fois dans tout l'œuvre de Rimbaud, de Verlaine, de Moréas, de Baudelaire et pas mal d'autres, est d'ailleurs familier "à Germain Nouveau, « Cette épingle adroite et gentille » (Valenlines, p. 163) et encore « Avec ton épingle à cheveux » \Ibid., p. 90). PETITES NOUVELLES

André Warnod va publier prochainement un roman, illustré par Pascin: Trois petites Jilles dans la rue,

Jî| Vont paraître' ̃>̃•>̃ .>̃••• Les Crevaison de Populo, par Albert Aufrémont L'Ame frémissante, poèmes de Diane de Cuttoli; Le journal d'un parlementaire (Edouard Millaud), publié et annoté par Louis Payen et José de Bérys (4° et dernier volume) Vers ks Cimes, pensées de la Vicomtesse de Vonssay. LES REVUES

Littérature et publicité.

M. Henri Astruy, dans La Nouvelle Revue, conte cette amusante histoire:

Peu de jours après les bagarres sanglantes qui mirent aux prises les partisans et les adversaires du général de Castelnau à Marseille, M. Millerand devait présider un banquet dans cette même ville et y faire un grand discours politique.

Malgré les précautions prises pour empêcher tout contact entre les divers groupements, une sorte de terreur régnait dans la cité phocéenne. On redoutait de tragiques événements.

Or, la veille de la manifestation, le préfet, le maiie et la plupart des notabilités avaient reçu par des voies mystérieuses un 7 de trèfle d'un format un peu plus réduit que celui des jeux de cartes ordinaires. Bien mieux, en descendant du train, M. Millerand et les personnes qui l'accompagnaient en trouvèrent dans leurs poches où ils avaient été subrepticement glissés. Que signifiait ce 7 de trèfle ? N'était-ce pas l'avertissement d'une souterraine et redoutable maffia ? Ceux qui affectaient de rire n'en étaient pas moins, au. fond, très inquiets. Cependant la journée se passa sans incidents.

Ce fut le lendemain seulement qu'on eut la cïé de l'insigne. Sur tous les murs de Marseille s'étalaient de grandes affiches annonçant qu'un journal local allait commencer la publication du 7 de trèfle, grand roman d'aventures de M. Gaston Leroux Les Alguazils,

Les accidents de la route TOULON, 1er juin. Un convoi, formé de deux camions et de deux camionnettes, dans lequel se trouvaient les membres d'une société de musique et leurs invités se rendant en excursion à Méoumes, venait de passer Soiliès-Pont quand, à hauteur du grand château, une des camionnettes, appartenant à M. Raffine, du Pradet, a versé. Douze personnes, qui se trouvaient dans cette voiture, ont été précipitées dans le fossé et blessées.

Deux d'entre elles, Mme Marie Démontes, âgée de 53 ans, et Mme Louise Bôurdillon, âgée de 62 ans, grièvement atteintes, ont été transportées à l'hôpital.

Montpellier, lor juin. Aux environs de Lunel, à la suite d'un dérapage, une automobile que conduisait M. Guillaume Fâbr.e, négociant à Marseille, s'est brisée contre un platane en bordure de la route. M. Eabre a été "mortellement .blessé. Deux amis f qui raccompagnaient' sont, eux aussi, grièvement atteints.. Au croisement de. -la route de Survilliers et du chemin de grande communication N°"16, sur le territoire de Lôûvres (Seine-et-Oise), deux automobiles, dont l'une appartient à M. Tournay, de Roye, 'et l'autre à M. Lescuyer, demeurant à Vemars (Seine-et-Oise), sont entrées en collision.. c Parmi les cinq voyageurs qui occupaient la voiture de M. Tournay, un, de nationalité portugaise, dont on ignore l'identité, a été tué un autre a été blessé mortellement, et les; trois autres ont été blessés plus ou tno'ns

grièvement.

Les voyageurs qui occupaient 'outre vé- hicule ont été blessés légèrement.

Epinal, 1er juin. Ce -soir, vers sept heures, près de Gérardmer, un sidecar, dans lequel se trouvaient trois personr.o^, s'est retourné. Le conducteur, M. Pierre, a eu le erano, le bassin et la cuisse fracturfs une jeune fille qui l'accompagnait a eu les deux poumons perforés. 'inc auire a les deux bras casg.es. •.••


DERNIÈRE HEURE

Les dettes interalliées Le gouvernement des Etats-Unis ne serait pour rien dans une suggestion du colonel Harvey

'Washington, 1er juin. Commentant ̃l'article du colonel George Harvey, paru dans la Washington Post et suggérant la convocation^ Londres,d'une conférence. anglo-franco américaine pour le règlement des dettes, un haut fonctionnaire du département d'Etat a déclaré que le gouvernement des Etats-Unis n'était pour rien dans cette suggestion de l'ancien ambassadeur qui n'était inspirée ni par le président Coolidge, ni par M. Kellogg.

Il a ajouté que le gouvernement américain s'attendait à ce que les nations débitrices envoient des commissions à Washington,pQui\ négocier chacune séparément. On est satisfait de l'attitude

de Rome et de Bruxelles

-̃' "Washington, 1er juin. II paraît que le président Coolidge et les membres de son administration sont extrêmement satisfaits du résultat des efforts amicaux accomplis par les Etats-Unis pour obtenir des accords en vue du remboursement de leurs dettes de guerre. Les promptes réponses de l'Italie et de la Belgique sont, assure-t-on, particulièrement agréables au cœur des hom̃ mes politiques de Washington qui soulignent, avec un redoublement de satisfaction, que la Belgique et l'Italie sont disposées à ne pas attendre l'initiative de la France en vue d'un accord avec les EtatsUnis, avant de conclure elles-mêmes un ar-' rangement.

.S~

Un monument aux morts de la guerre a été inauguré à Barcelone

BARCELONE, 1er juin. Aujourd'hui a eu lieu au cimetière du sud-ouest l'inaugùra'tion d'un monument érigé en l'honneur des soldats français et des volontaires espagnols morts à la guerre. Le Roi assistait à «ette cérémonie, amsi que le vice-amiral de Magaz, le capitaine général gouverneur civil de Barcelone, le maire et diverses personnalités.

Du côté français, on remarquait M. de Peretti de La Rocca, ambassadeur à Madrid le colonel de Gourville. attaché miiitaïre le capitaine de frégate Puech, M. Te•reo, consul général les présidents des sociétés françaises et de nombreux membres de la colonie française de Barcelone. Le monument a été béni par l'évoque iTUrgel, prince d'Andorre.

M. Volzan, président des mutilés, a pro- noncé un discours, ainsi que M. Comerma, porte-drapeau de la Société des volontaires catalans. Puis le baron Viver, maire de Barcelone, s'est associé au nom de la ville, à l'hommage rendu aux héros français et espagnols.

L'ambassadeur de France, après avoir adressé un pieux hommage aux soldats français et aux volontaires espagnols morts à la guerre, s'est déclaré vivement touché de I^ présence du Roi et des membres du ,gouvernernement, témoignage de l'amitié ̃franco-espagnole. Le marquis de Magaz, au rtom du! Roi "et. dû Directoire, a exprimé' leur adhésion à cette cérémonie, qui unit davantage les deux nations. Il a remercié des louanges que l'ambassadeur avait décernées au peuple 'espagnol et a salué la colonie française. Nos forces navales au Maroc

Casablanca, 1er juin. Dans la matinée, îe croiseur Metz, ainsi que les torpilleurs de haute mer -Bambara et Annamite ont mouillé à Casablanca. Ces unités commandées par le contre-amiral Hallier, partiront demain après leur charbonnage.

Quatre cuirassés, trois croiseurs et treize torpilleurs de haute mer sont attendus ;da*s un mois.

L'OPINION DES AUTRES ̃-̃̃- 1 1 -iiiiiiimiiniiiiii .i

'"̃* LE PACTE Le mémorandum! 'britannique concernant le pacte de garantie est très diversement commenté. En général, 'les feuilles de gauche iuî sont favorables. M. 'Pierre Bertrand (le Quotidien) dit que notre diplomatie a obtenu le maximum de ce qu'il était possible d'obtenir en l'état' actuel des choses. Le leader car'telliste croit devoir a-jouter

La situation financière de la France et la dépendance où la mettent ses dettes ne laissent pas, en effet, que de peser sur les !négoeiations qu'elle conduit.

Donc n'aggi'dv.ins notre gêne et nos ̃difficultés par « une aventure colonia:le ». Pour' coi dure, i. faut « en finir :;vite au Maroc <>.

Le second organe officieux du Cartel, franchement ministériel celui-là, l'Ere :Nouvel«, se félicite également des perspectives d'acccrd enfin entrevues depuis la note tnlaninque- Toutefois il songe, lui, aux frontières polonaises et déclare qu'il Sfra difficile de construire autre chose qn'on échafaudage harmonieux, mais .fragile » si la garantie de ces frontières est seulement dans l'esprit du pacte au lieu d'être dans sa let. tre »t. ̃ ̃<

Dans l'Avenir (organe des républicains nationaux;, M .Augustin Léger déplore également que l'Angleterre soit encore assi icu ( continentale ». Notre confrère a f arfaiif-ment raison. Si l'Angleterre compr°.iui'l le rôle de la France en Europe, la paix, qu'elle cherche comme nous, serait assurée. Mais citons les réflexions de M. Augustin Léger sur les conditions c!u pacte tel qu'il nous est proposé

A nous de juger si les avantages compensent les inconvénients si notre liberté dem-eure sufisomment sauvegardée sur d'autres points si nous pouvons accepter sans rien sacrifier de nos autres alliances, uniques gardiennes des frontières auxquelles ne s'étend pas la promesse de concours britannique si une entente directe avec l'Allemagne nous donnera, par hasard, là aussi, sécurité pleine et entière.

M. Marcel Ray (Petit Journal) est optimiste. 11 reliât! 'a garantie des frontières du Rhin qui lui parait être « le maximum de .iio'.ection que nous pouvions attendre ». I ajoute

La France, d'autre part, garde les mains libres pour négocier un pacte continental

Graves émeutes en Chine L'agitation xénophobe à Shanghaï Une grave mutinerie militaire a éclaté dans la Chine du Sud

Shanghai,, lor juin. Les émeutes, xénophobes ont repris ce matin.

Les étudiants se sont réunis dans la rue principale, où la foule s'était massée. Au moment où les étudiants se disposaient à attaquer la police, celle-ci dirigea sur eux le jet de tuyaux de pompes à incendie. Les assaillants arrachèrent les pavés et les lancèrent sur la police. Celle-ci a alors ouvert le feu. Cinq personnes ont été grièvement blessées.

Le Conseil municipal a, proclamé l'état de « situation exceptionnelle ».

H0NG-K0NG, 1er juin. Six cents soldats chinois se sont mutinés à Heungé-How. dans la Chine du Sud. Ils ont assassiné la majorité de leurs officiers, pillé la caserne et pris la fuite.

Ils n'avaient pas reçu de solde depuis un an. A un signal donné, ils s'armèrent, pénétrèrent dans les chambres de leurs officiers et les fusillèrent à bout portant. Quelques-uns réussirent à s'échapper et demandèrent refuge, à la colonie portugaise de Mikao, distante d'une quinzaine de kilomètres. La police portugaise revint avec eux sur les lieux et réussit à s'emparer de 60 soldats qui furent remis aux autorités chinoises et exécutés sur le champ.

Un traité de commerce belgo-japonais

ICI

BRUXELLES, 1er juin. M. Ruzette, ministre des affaires étrangères, et le docteur Adatei, ambassadeur du Japon, ont échangé, les ratifications du nouveau traité. d'établissement du commerce et de navigation qui sera mis en vigueur à partir du 30 juillet prochain, non seulement dans les deux pays, mais dans tous les territoires administrés par eux sous une forme quelconque. Ce traité met fin au modus Vivendi précaire qui régissait les relations de la Belgique et du Japon depuis plus de quinze années.

EN QUELQUES MOTS

Genève. A la Conférence du travail, M. Albert Thomas a terminé la discussion générale engagée sur d'organisation internationale 4u travail par un exposé de l'activité du bureau. Le Cuire. Le procès -des neuf personnes accusées de complicité dans l'assassinat du sirdar est terminé ce matin. Le verdicct sera rendu demain.

Porth-Hedland. L'aviateur italien de Pinedo, poursuivant son raid, est arrivé à Porth-Hedland. Yvasm'ngton. M. Thomas Riley Marshall, ancien vice-président de ia République des EtatsUnis pendant la guerre et du Sénat améri'din, est décédé

BOURSE DE JNfEW-YORK New-York, 1er juin. Gall Money (cours moyen) 4 (derniers cours), 4 change sur Londres, 60 j., 4 81 ,Câbles transfers, 4 86 change sot Paris à vue, 5 01 1/2 change sur Berlin, 23 80 U. S. Liberty 3 1/2 0/0, 101 U. S. Li!bety 4 1/4 0/0, 102 Atchison Topeka, 118 3/4 Baltimore et Ohio. 79 7/8 Canadian Pacific, 141 Chesapeake et Ohio Comra., 97 1/4 Chicago Mihvnukee Comm., 9 1/4 Chicago Rock Island, 46 Erie Railroatl. 28 1/2 Great Northern Pref, 66 5/8 Illinois Central, 113 Louisville et Nashvfflle, 111 New-York Central, 117 Norfolk et Western, 129 1/8 Pensylvania, 43 7/8 Reading, 88 5/8 Southern Railway, 951/2; Southern Pacifie. 100 3/4 Union Pacific, 137 1/4 ex. Acaconda Copper. 3'J 3/8 Calumet et Heclca, 13 1/8 Chine Copper. 21 Ray Copper, 12 3/4 Utah Copper, 88 1/8 Américain Téléphone, 140 Américain Car et Foundry. 28 1/2; British Americ. Tobacco, 28 1/2 Central Leather, 18 5'/8 Général Elec. 288 Int. Mrc. Marine Com, 8 3/8 Int. Mrc. Marine Pref, 33 718 Bethlehëm Steel, 38 Crcicible Steel, 69 1/4 U. S. Steel Common, 115 U." S. Steel Préf, 124 1/2 Royal Dutch, 51 1/4 .Shell, 40 5/8 argent en barres Minerai étranger, 68 1/8 affaires totales (titres), 1.470.000.

d'arbitrage, garantissant les frontières orientales de l'Allemagne, telles qu'elles ont été fixées par les traités et l'Angleterre, lui reconnaît le droit de porter secours à ses alliés par le pacte de da Société des nations. Nous reviendrions ainsi il un système très voisin' de celui du protocole, mais plus complexe et pus plus élastique.

Par contre, pour M. G. Hervé (la Victoire), si l'Angleterre continue à se désintéresser des frontières orientales, c'est la guerre Et « c'est 'par la Pologne que la filambée recommencera ». Le détachement de nos amis d'outre-Manche pour nos amis de Varsovie heurte la sensibilité de notre confrère qui, répondant par ayaneeà certaines réflexions de Pierre Bertrand cité plus haut, s'écrie Briand, pas plus que Poincaré ou Millerand, n'est rapable de faire entendre raison à nos puissants prdecteurs

C'est gai d'être devenu un peuple vassal M. Emile Buré (Eclair) est d'un' avis semblable. Pour lui, la France ne peut se "contenter du « pacte Stre.semann-d'Aibernon qui lui a été imposé ». Mais Il lui appartient de le compléter en signant des traités particuliers avec tous les Etats ou groupes d'Etats qui, comme notre pays, sont sous in menace allemande. Le concours de ia Pologne, de la Tchécoslovaquie, de !a Ruumanie et de la Yougoslavie lui est, semble-t-il, promis. Mais il ne doit pas négliger l'Italie, dont les prétentions ne sont p"iit-£'tre pas si grandes qu'on veut bien le dire.

Dans la Liberté, M. Jacques Bainville déclare de son côté qu'il ne manque pas de personnes peu croire que l'AUema gne ne consentira aux conditions qui lui sont posées et cflie !a voie sera tout à fait libre alors pour le seul pacte qui soit national, un pacte anglo-franco-belge avec adjoticlitin de l'Italie peut-être, un vrai pacîe 'le sécurité contre l'Allemagne qui nt dô?erthe pas n.

FINANCES ET MONOPOLES

Nous avons signalé récemment l'opinion de \1. F. enry Bérenger, rapporteur général do. la commission sénatoj riale des finan ,p«, sur certains des projets de M. Cad aux touchant la participation de l'Etat :iux bénéfices de certains monopoles de fait comme les assurances ou le's r.étiv.es. M Henry Bérenger estimait qu'il n"y avait là rien dont on puisse s'alarmer 'et qu'un superimpôt s'appliquant à un superbénéfice n'était

SOUVENIRS SUR UN HEROS

Au commandant Mezergues Je sais mieux qu'aucun autre que Mezergues avait horreur de voir son nom paraltre dans les journaux il s'opposa plusieurs fois pendant la guerre à l'insertion de ses exploits dans :es quotidiens ou les périodiques, et je suis moi- même intervenu en son nom auprès d'un journaliste peu scrupuleux à qui Mezergues. avait refusé de la. copie et qui avait profité de ce que celuici avait été fait prisonnier pour publier des récits plus ou moins fantaisistes sur cet aviateur dont la modestie était connue de tous ses camarades. Aussi ai-je hésité avant dp confier à mon tour à un journal quelques souvenirs du temps où nous avons connu ensemble les émotions de la lutte mais je n'ai pu résister au désir de le faire connaître tel qu'il était, et ses amis me comprendront. •̃'̃̃'

Ses amis, cela, veut dire tous ceux qui l'ont connu car dans l'aviation, l'escadrille ~el était une famille où l'on s'éprouvait mutuellement tous les jours et où :es beaux caractères imposaient une sympathie admirative. 'Mezergues n'était pas bavard, mais il inspirait confiance, et le plaisir que j'ai éprouvé à foire équipe avec lui m'a laissé un souvenir ineffaçable. Son cran superbe était légendaire et il joignait à cette témérité le respect intelligent des ordres du commandement.

C'est à lui que l'infanterie doit la découverte de cette fameuse ligne Hindenburg, en mars 1917, découverte qui épargna d'innombrables vies de fantassins qui marchaient alors vers l'inconnu. Le 1/, par un grand froid, nous sommes partis pour une première mission, accompagnés de quatre appareils de chasse qui, dès les premières lignes, nous lâchaient par suite de panne je l'entends encore me criant « On y va tout de même avec cet accent résolu qui ne permettait pas de refuser. Et ce retour, encadré d'albatros, moi affolé dans ma. tourel'e, lui calme, marchant tout droit, surveillant d'un œil de chef l'attaque et la défense c'est ce que rapportent les froides lignes de sa citation

» Le 17 mars les avions d'escorte ayant dû atterrir, a accompli néanmoins sa mission malgré un combat contre cinq appareils ennemis. »

Quatre jours plus tard, nous repartions dans la tempête et à 500 mètres d'altitude, à travers les rafales de pluie et d'artillerie, il m'amenait sur les premières tranchées d'Hindenburg, rapportant 10 éclats et une balle dans sa carlingue.

Enfin, le 23, il réussissait, à survoler la ligne complète et nous rentrions, sérieusement gelés, mais j'étais encore à l'hôpital que Mezergues avait déjà repris ses vols sur l'ennemi.

Deux mois plus tard, il réussissait un nouveau tour de force. Parti au lever du jour avec un observateur à bord, il atteignait la frontière belge et rentrait avec des documents de la première importance épuisé d'ailleurs par la durée de ce vol, il capotait à l'arrivée, mais sans gravité.

En août, il fut fait prisonnier, six mois plus tard il avait, trouvé moyen de s'évader avec le même esprit de volonté qui guidait tous ses actes le récit de cette évasion mériterait une chronique spéciale, mais s'il me fallait raconter tous ses exploits, c'est un livre qu'il me faudrait écrire et je veux respecter sa modestie. J'espère, mon cher Mezergues, que tu ne m'en veux pas de ces indiscrétions dictées par la vieille camaraderie qui nous unissait sur le front français je m'arrête. Je ne te dis pas adieu, car tu n'es pas mort pour moi. Ton souvenir est trop vivant dans mon cœur pour que je puisse déjà réaliser la terrible nouvelle que le journal m'a apportée il y a., quelques .jours, et., je ..signe comme.si je t'écrivais une lettre là-bas.

̃ Francis Paul.

Le 60e anniversaire

du roi George V

Londres, 1er juin. Les souverains anglais, actuellement à Windsor, reviendront demain au palais de Buckingham pour célébrer le soixantième anniversaire du roi George V.

Des fêtes auront lieu mercredi à 1a caserne de cavalerie de la garde à White Hall, où seront rassemblés les drapeaux qui seront présentés au roi à i'2 heures.

Le maréchal Foch doit assister à la cérémonie.

nullement, « l'expropriation chère à certain parti politique » ,mais « la solidarité dans le profit exceptionnel ». Telle n'est pas l'opinioa de M. J.-C. Gignoux (la Journée Industrielle) qui déclare En réalité, 11- monopole des assurances et, à un moindre titre, celui des pétroles constituent une des traditions socialistes les plus vénérables. On ne sait si le projet gouvernemental y rend, sous un forme détournée, un homrh,-u?e mesuré. Mais ce que l'on sait bien, c'est que cette indication ne restera pas inaperçue elle peut être exploitée aisément, plus ioin que le souhaite son auteur, non seulement contre les deux industries ou commerces intéressés, mais contre. n'importe quel autre. Cette théorie du monopole de fait est tellement fuyante et arbitraire que, même en en admettant le principe, on n'aperçoit à son extension indéfinie aucune limitation précise et ratione'le. M. J.-C. Gignoux se demande, en outre, ce qu'on entend par « superbénéfice » et conclut que pour l'instant « nous aboutissons en somme à une surtaxation empirique cie catégorie d'entreprises, appelées, selon toute apparence, à cette faveur pur une vieille tradition socialisante ».

De son côté. Raymond Recouly fait observer (Revue de Franoe) que si le plan Ga.illaux a quelque valeur, quelque efficacité, il « ne peut qu'être en contradiction avec les théories socialistes ». Comment le faire accepter dans un système parlememaire les socialistes conservent une si grande influence ?. Non seulement ils désirent qu'on ne touche à aucun monopole existant, mais ils cherchent par tous les moyens à en faire créer de nouveaux assurances, mines, chemins de fer, etc. JI y a opposition entre le programme socialiste et tout plan de réorganisation financière capable, dans les circonstances actuelles, de donner des résultats sérieux et durables. C'est un point sur lequel on ne saurait trop insister. L'expérience socialiste pourrait être tentée dans u;;u yériode normale, mais, lit M. Raymond Recouly, le seul moyen pour notre pays de guérir sa maladie financière c'est de développer la production et la richesse au lieu de les contrarier « par une telle aggravation des changes que l'individu arrivé à une,certa,ine fortune n'a plus aucun intérêt à l'accroître, c'est-à-dire à produire puisque le fisc iui confisque tout le surplus ».-

Pierre ViUette

fITCGAIROc1rHlÉA TIRIE

!M- tMt<Wt~*tt'*tt ..H!<n~M!! M!

COURRIER DES THEATRES AU TRIANON- LYRIQUE

L'Aynour Sorcier (El Amor brujo), l'œuvre magnifique de Manuel de Falla, révélée au public parisien par les représentations de Mme Bériza au Trianon-Lyrique et au Théâtre de l'Exposition des Arts décoratifs, poursuivra sa carrière triomphale au Trianon-Lyrique les mercredi 4, Jeudi 5 et vendredi 6 juin, en soirée. Tout Paris voudra applaudir ce chef-d'œuvre de la musique moderne et ses admirables interprètes La Argentina, Vicente Escudero, Georges Wague et d'admirables artistes.

Répétil on générale

Au STUDIO DES Champs-Elysées, à 9 heures, générale privée de la Cavalière Elsa, de M. Paul Demasy.

•••

En raison de la longueur du spectacle, MM. Rolf de Maré et Baty informent les critiques que la répétition générale de la Cavalière Elsa commencera très exactement à 9 heures.

Ce soir

A L'OPÉRA, à 9 heures, Concert.

-A LA Comédie-Française, à 8 h. 30, l'Obole d'un soir ancien (M. Paul Numa Mmes B. Bovy, Jane Thomsen). Débuts de M. André Luguet la Nuit des amants (MM. Fresnay, J. Guilhène, Escande, P. Bertin, A. Luguet, Dufresne Mmes M.-Th. Piérat, Y. Ducos, Calixte, Guintini, M. Renaud, M. Bell, S. Rouyer).

A l'Opéra-Comique, à 7 h. 45, 18e représ. de l'abon. série A), Tristan et Isolde (Mmes Balguerie, en représentation, Sibille MM. Oscar Ralf, en représentation, Henri Albers, Vieuille, Sauvageot). Orch.: M. D.-E. Inghelbrecht. A L'ODÉON, à 8 h. 30, la Robe d'un soir (MM. P. Oettly, G. Cusin, Pasquali, Donneaud, P. Morin Mmes Ch. Clasis, Neith-Blanc, R.Devillers, Bérendt, L. Parizet, Mireille, Robiane). Aux VARIÉTÉS, à 8 h. 45. l'Etemel Printemps (Jules Berry, Maud Loty, Marguerite Pierry, Pauley, Blanche Monte!, Jeanne Loury, etc., et André Lefaur).

A LA Porte-Saint-Martin, à 8 h. 45. Madame Sans-Gêne (MM. Pierre Magnier, J. Dulac, Chabert Mmes Paule Andral, Yv. Legeay, Barsange, etc.).

Au THÉATRE DU GYMNASE, à 8 h. 45, la Discorde (Gaby Morlay, Pierre Blanchar, Marcel André, Rosa Bruck, Arvel, S. Sicard Nobis. Rieuzi, et Maurice Lagrenée et Candé). A LA GAITÉ-LYRIQUE, à 8 h. 30, Caoalleria Rusticana et Paillasse, avec le réputé ténor La Fuente Mmes Queena Mario MM. Baklanoff et Désiré Defrère. Débuts du grand baryton américain Bonelli dans Paillasse.

Au THÉATRE SARAH-BERNHARDT, à 8 h. 30, Mon curé chez les riches, avec MM. Vilbert, H. Monteux, Maxime-Léry, Mmes Jeanne Delys, Jehanno et Cassive. (Dim. et fêtes, mat. à 2 h. 30). A LA RENAISSANCE, à 8 h. 30, Romance (Mlle Madeleine Soria et M. Lucien Rozenberg. avec Mlle Mady Berry et M. Roger Gaillard). Au Théâtre Antoine, à 8 h. 30, Pile ou face. comédie nouvelle de M. Louis Verneml, avec M. Gaudin et Melle Germaine Risse.

A l'Athénée, à 8 h. 30, ies Nouveaux Messieurs (Victor Boucher, Andrée Féranne; MM. Berthier, Cousin, L. Dayle et André Dubosc Au PALAIS-ROYAL, à 8 h. 45, le Monsieur de cinq heures (MM. Albert Brasseur, Le Gallo, Duvallès, Chailes Lorrain; Mmes Marguerite Templey, Denise Grey, Andrée Guize).

Au Nouvel-Ambigu, à 8 h. 30, le Maître de Forges, avec M. Clément et Mlle C. Dermoz, en représentation Mme Boyer.

Au THÉATRE de Paris, a h. 30, l'Enjant de l'Amour, avec Mme Vera Sergine. Aux BOUFFES-PARISIENS, à 8 h.45, P.L.M. (Mmes Marg. Deval, Marie Dubas, Suz. O'Nil, Renée Varville, Seiffel; MM. Dranem, de Rieux, George, Hembey et Gabin).

Au THÉATRE EDOUARD-VII (Louv. 32-60), Relâche.

Au THÉATRE FEMINA, à 8 h. 45. fa Chauve Souris de Nikita Baliefï L'intermède de la Bergère, Les aventures d'un professeur de musique, Un soir d'hiver, La mort subite d'un cheval, etc. Au GRAND-GUICNOL, à 8 h. 45, la Cible, le Monde renversé, l'Etreinte, la Fijillc à sa Mêmere. Matinées merc., sam., dim. et.fêtes. Aux CAPUCINES (Tél. Gut. 56-40), à 9 heures, Quand on est trois. (Mlle Edmée Favart Mlles Christiane Dor, Pascaline et Marthe Dermi- ny MM. Jean Perier, Trévoux, Fenonjois, etc., et Louvigny*'

Au THÉATRE DAUNOU, à 8 h. 45, radore ça l MM. Baron fils, Koval, Alerme, L. Baroux, L. îlanche Mmes Germ. Gallois. L. Mareil, S. Sandre et Davia).

A LA POTINIÈRE, à 9 heures, Revue de la Potinière (MM. G. Milton. Piérade, Devalde et Marcel Vallée Mmes Loulou Hégoburu, Kitty Kelly, J. Merrey, G. Basset, Josylla, Casanova et France Martis).

Au Théâtre MICHEL, à 8 h. 45, le Couché de la Mariée (M. Arnaudy, Mlle Renée Tamary, M. Félix Barré, Mmes P. Lacaillol, A: Aël, Dar- lot et M. Pierre Etchepare).

Au Théâtre DE LA MADELEINE (EIys.86-25), à 8 h. 45, Jeunes filles de palaces (André Brulé, Jane Renouardt, Bélières, M. Peuget et A. Tartide. Les danseurs C. Perot et E. Taylor). Au Théâtre DES Nouveautés, à 8 h. 45. Pas sur la bouche (Mmes Régine Flory et Jeanne Cheirel, Pauline Carton MM. Berval, A^'ien Lamy, G. Chamfiell avec Robert Darthez et Pierriette Madd).

A LA COMÉDIE-CAUMARTIN, à 9 heures, Un déjeuner de soleil (Mmes Spinelly, Ellen-Andrée, Irène Wells, Malber MM. Debucourt, Armand Morins, Gobet).

Au Théâtre DE L'AVENUE, à 8 h.45, Qu'en dit l'Abbé ? (MM. Harry Baur, Gabaroche. Henry-Houry, Brochar, Léonce Dupré, Kok et Robert Burnier Mmes Nina Myral, Viorica, Nadette J' Aryl, Arvers).

A L'ŒUVRE, à 8 h. 45, la Traoersée Je Paris à la nage, de M. Steve Passeur, avec Mmes Jeanne Lion, Jane Chevrel, Jany Cazeneuv;, Christiane Laurey MM. Francis Baissac, Jean Wall, Ravenne.

Au TRIANON-LYRIQUE, à 8 h. 30, Jacob chez Laban (de Gomstet) la Fête de la bergère (Monna Païva) la Farce du Cuoier (Mme Beriza, M. G. Petit).

Au THÉATRE APOLLO, à 8 h. 45. la Veuve Joyeuse (Miss Mary Lewis; MM. Henri Defreyn, Félix Oudart, Max Bussy'Cahuzac Mlle Léone Pascale). Orch. M. Paul Letombe.

Au Théâtre DE L'EXPOSITION, à 9 heures. soirée de gala avec les célèbres et incomparables Sakharoff, dans des créations nouvelles. AUX DEUX-ANES, à 9 heures, Présente* Ara revue, avec O»r>y P^nda, D=>lio Deyr'ord, chansonniers Marc-Hély, Merry, Colline, Dorin et le dessinateur H.-P. Gassier.

Opéra-Cosjique. Mlle Prazères, premier prix des derniers concours du Conservatoire, fera ses seconds débuts dans la Navarraise, vendredi prochain 5 juin. Elle aura pour partenaires MM. Oger, Azéma, de Creus, Morturier et Guénot. Le même soir, on jouera Werther, interprété par Mlles Perelli, J. Weit MM. Fraikin, Baugé, 1 Dupré.

L'orchestre sera dirigé par M. Frigara. ODÉON, Jeudi en matinée, M. Félix Galipaux jouera le rôle de Mascari'Ie, dans I les Précieuses ridicules.

Gaité-Lvbiqle. Vendredi prochain, grande soirée de gala de la Tosca, intreprétée par l'incomparable cantatrice Mary Garden entourée de M. Vanni-Marcoux, que nous avons. apolaudi si souvent à l'Onéra e.i

à l'Opéra-Comique, et du fameux ténor G. Lauri-Volpi, du Metropolitan Opera de New-York.

Location ouverte Téléphone, Archives 29-20.

THÉATRE Edouard- VII. Relâche, en signe de deuil.

RENAISSANCE. Ce soir, pour la dernière fois, la grande artiste Madeleine Soria jouera, dans Romance, le rôle fameux de Rita Cavallini, dont ellc a fait une création si retentissante.

Demain, mercredi, première représentation de la Sonnette d'alarme.

Les Eschouers. Mercredi 10 juin, Les Escholiers présenteront, au Théâtre Antoini!. une, pièce en trois actes de M. Jeañ. 'clleriri Le plus bel homme de France.

̃ Théâtre Albert-161'. Demain soir, à 8 heures 3o, répétition générale de l'Horizon, trois actes de M. Adami, et du Brocanteur philosophe, un acte de M. Marcel Sauvage.

Maxime Girard.

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A l'Olympia (2 h. 30).

Ce soir

Aux FOLIES-BERGERE, à 5 h. 30, la nouvelle super-revue de M. Louis Lemarchand Un soir de folie.

AU CASINO DE PARIS, 5 n li. 10. la grands revue d'hiver, Bonjour Paris, pour la rentrée de Mistinguett, avec Raimu, Boucot, Earl Leshe, Bo»tis Kniaseif, Dutard eî Saip.t-Gramer-

A L'OLYMPIA (Centra! 44-68), mat. et soir.: la plus grande attraction du siècle: Enrico Rastel li Germaine Lix Luisa Monero Maria Trün Surgères Los Moncayos Jack Kalino, etc. Vend., sam., dim. Dancing. Entrée: 3 fr. Au PALACE (Tél. Berg. 44-37), à 8 h. 30, Raquel Meller dans Vive la Femme la plus belle revue du monde 150 artistes.; 45 tableaux 1.500 costumes.

AU MOULIN-ROUGE TOUSTC-TTALL (Marcadet 15-27). à 8 h. 30. la Grande Revue (Marcetle Yr»en, Milton, Catiel, Oy-Ra. Baldini. Hégoburu et les 18 Gertude Hoffmann girls).

A L'EMPIRE (Tél. Wagram 60-58). La célèbre troupe les Lilliputiens de Ratoucheff dans les Soldats de Bois. Charles Fallot. 20 attract:ons de cirque et music-hall.

Aux AMBASSADEURS (Champs-Elysées, tél. 43-73). La grande revue Sans chemise, avec Harry Pilcer, Gina Palerme, les sœur Guy, 400 artistes, 1.500 costumes.

Au Concert MAYOL (Tél. Gut. 68-07). La nouvelle revue à grand spectacle Très excitante, 15 tableaux avec Isabelita Ruiz 250 artistes 1.200 costumes.

CHAMPS-ELYSEES MUSIC-HALL (Tél. Elysées 72-42), à 8 h. 30. Signoret, dans Le Renard, de Pierre Wolff, le danseur Maurice et Barbara Bennet, Tré Ki, Escudero.

-r- Au ClNÉ CARILLON, 30, boulevard BonneNouvelle. La Poupée briséc (exclusivité), Pieratt et son double. Orch. Pickaert. Séances à 2 h. i5, 4 h., 6 h., 8 h. 15, et 10 h. précises du soir Au Madeleine-Cinéma, à 8 h. 30, Sherlok Junior aveé Buster Keaton le Suprême rendezvous (Ramon Novarro et Barbara La Marr). Trois *panr.ps nar îour

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Courrier Musical

Ce soir:

A l'Opéra Séance de Sonates CorlotThibaud.

A la Salle Comoedia, concert donné par Mme Mizy de Bréry avec le concours de MM. Gontran Arcouet, André-Lévy et René Le Roy.

f. f

L'illustre virtuose Léon Delafosse jouera vendredi après-midi 5 juin, à 3 heures 3o, au Théâtre de la Madeleine Andante Spianato et Polonaise, Chopin les Tableaux du Rêve, Léon Delafosse Romance sans paroles, Saint-Saëns Valse romantique, Debussy Rapsodie, Liszt. Billets de 6 à 60 francs, au Théâtre chez Durand et Kiesgen et Delaet.

Unique récital Arthur Rubinstein, [vem dredi soir 5 juin, Salle Gaveau.

Salle Erard, samedi soir 6 juin, Récital Paul Loyonnet.

Au programme Œuvres de Sigtenhorst, Meyer, Lucien Chevailler, Chopin. Location à la Salle, chez Durand et Dandelot. Edmond Clément donne un dernier co'ik cert lundi soir 8 juin, chez Gaveau. Lundis 8 et i5 juin, Salle des Agriculteurs, deux récitals de piano par Jan Smeterlin; Œuvres de Bach, Chopin, Ravel, Tansman, Albeniz. Billets à la Salle. Gabrielle Methot donnera un concert mardi soir 9 juin, Salle de l'Hôtel Majestic, avec le concours de Magdeleinc Grcslé et Roger Ducasse. Billets de 5 à 20 francs à la Salle, chez Durand et Kiesgen et Delaet. Pour la rentrée à Paris du célèbre artiste Paul Kochanski deux récitals de violon les mardi 9 et vendredi 19 juin eu soirée, à la; Salle Gaveau. Aux programmes Œuvres de Max Bruch, Bach, de Falla, Wieniawski, (Saint-Saens. Billets à la Salle et chez Durand.

Salle des Agriculteurs, mercredi soir 10 juin, concert doné par Renée et Maurice Naudin avec le concours de Marie de Ribas.

Par suite d'un léger accident survenu a ifl. Howard-Jones, le concert que ce pianiste devait donner demain soir, Salle Erard, est reporté a une date ultérieure.

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La propriété immobilière en Autriche

Une délégation permanente de l'organisation des propriétaires d'immeubles autrichiens se rend à Genève pour exposer à la S. D. N. leur situation. Il y a en Autriche une dépréciation totale de fa propriété foncière. Une loi d'expropriation sous paiement d'un revenu infime (3 fr. pour 100.000) a en effet organisé le logement gratuit. En conséquence, personne ne veut plus bâtir, acheter, ni même entretenir une maison.

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Prix du -Monda. Lonwood, Hector II. Prix Dakota Shelty,'U. S. A.

COURSÉSA SAINT-CLOUD Le Grand Prix de Printemps

Succès considérable et justifié. Le Grand Prix de Printemps est une. des belles épreuves de nos programmes et donne lieu, chaque année, à une course fort intéressante. Les trois, ans commenceraient-ils à se sentir humiliés des défaites continuelles que leur ont jusqu'ici infligées leurs ainés ? Ou bien le jeune vainqueur du Grand Prix ̃de Printemps a-t-il surtout bénéficié de la •façon, dont la: course a été courue ? En tout cas, c'est le 3 ans Pitchoury qui a gagné, et c'est son contemporain Aethelstan qui a pris la seconde place, en dépit d'un poids peu avantageux. Polyeùcte était troisième et Amir Akmed quatrième Ariel et Trie Trac 'nulle part. Rien de plus normal pour qui a suivi la péripétie du parcours. Se croyant sans doute seuls dans l'affaire, Ariel et Trie Trac ont entamé, pendant toute la montée, une lutte insensée, dont était forcé <de profiter celui de leurs concurrents qui se montrerait le plus sage. En l'occurrence, ̃ce fut Pitchoury. C'est lui qui attaqua le dernier c'est lui qui vainquit. Il est venu sur des chevaux battus et a donné l'impression d'être le seul à avancer à la fin. Un ;bon point au petit Amossé. On comprend 'mal, par contre, la tactique adoptée cette ,fois par Semblât, contrairement à toutes ,ses habitudes et aux intérêts de son cheval. Que le quatre ans Ariel, avantagé au poids, ait cherché à en profiter en faisant tout le jeu, passe encore. Mais Trie Trac était 'chargé pour un trois ans. Il avait toutes, les raisons d'attendre. Forcer le train au plus mauvais endroit du parcours était' d'une témérité qui ne pouvait pas réussir. Avec la victoire de Pitchoury, nous en revenons ù, la forme de deux, ans. Il n*avait, cette année, couru qu'une fois, mais, du moment où il se présentait en possession 'de tous ses moyens, il pouvait évidemment sous ses 45 kilos, exciper des plus sérieuses prétentions.

Il y a donc lieu, tout à la fois, de faire des réserves sur la défaite complète d'Ariel et de Trie Trac, et d'admettre pourtant, comme tout à fait normale, la victoire de Pitchoury. Il y a lieu surtout de retenir, SEUL VERSIGNY APPREND A BIEN CONDUIRE à l'Elite du Monde élégant

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Feuilleton littéraire du 2 juin 1925

La Vie littéraire

..MADAME DE STAEL ET FRANÇOIS DE PANGE, par la comtesse JEAN DE PANGE (1 vol., Pion). LA BONIFAS, par JACQUES DE Laceetelle (1 vol., Editions de la Nouvelle Revue Française). JEANNE D'ARC, par Joseph Delteil (1 vol., Plon).

C'est un nom cher aux admirateurs d'André Chénier que celui de François •de Pange et l'on sait l'amitié qui unit le divin poète des Bucoliques au jeune !gentilhonime lorrain à qui il dédia plusieurs de ses élégies et des épîtres, aus>si est-ce avec intérêt qu'on lit la très .Intéressante étude que Mme la comtesse Jean de Pange a consacrée au chevalier de Pange et à ses relations avec Mme de Staël. Une série de lettres éloquentes et fort curieuses nous montre l'inclination ..très sincère et très vive que Mme de ;Staël conçut pour ce correspondant dont ,elle fit plus tard, dans son roman de fioriiwe, le romantique. Oswald. La pu'jblication de cette correspondance a four'iû' à Mme la comtesse Jean de Pange l'occasion 'dé nous renseigner, avec une 'utile précision, sur la personnalité de François de Pange. Un homme qui fut aimé d'amitié par le « divin André » et d'amour par la « .sublime Corinne » ne tsaurait nous être indifférent. Laissons donc Mme la comtesse de Pange nous le faire connaître en sa brève vie d'homme de pensée, d'action et de sentiment. Né en' 1764, François de Pange mou'rut en 1796. Un bon portrait de Daniloux nous le montre, assis dans un dé;cor sylvestre, un livre à la main. Il semble .de haute taille et de complexion as:sez fragile. Le visage, est long et distingué, intelligent et réfléchi. Sans être beau il est. intéressant par des traits auxquels l'expression devait ajouter du 'charme. François de Pange, en effet, sut (charmer. La belle Mme de Pastoret, la 'touchante Mme de Beaumpnt, la charmante Mme d,e Serilly^ qu'il épousa.,

une fois de plus, la leçon des choses aux courses^, comme dans l'évangile, les premiers sont les derniers et les derniers sont les premiers. La patience est l'unique vertu, la hâte, un péché capital.

Prix de Trernon (à vendre aux, enchères, 10.000 francs, 1.300 m.). 1. Bostock, à M. Albert Weill {H. Semblat) 2. Lovely Girl, à Mme Edmond Blanc (N. Greenwell) 3. L'Eclair, à Mme A. D. Pemherton (Ch. Hobbs). (1 longueur, 1/2 long., 1 longueur.)

Pari mutuel à 10 francs Gagnant 217 fr. 50 Placés Bostock 5-i 'fr. Lovely Girl 31 fr. L'Eclair 54 francs.

Prix du Pré-Nonette (10.000 fr., 2.000 m.). 1. Mastic, au baron E. de Rothschild (M. Mac Gee) 2. Select, à M. Paul Wertheimer (J. Winkfield) 3. Rennemoulin, à M. Adrien Wafiet (R. Brethes). (1 long., 2 long. 1/2, 1 longueur.) Pari mutuel à 10 francs Gagnant {i fr. 50 Piacés Mastic 13 fr. 50 Select 12 francs Rennemoulin 27 francs.

Prix Zariba (20.000 fr., 2.000 m.). 1. Croupe Légère, à M. Roger Levylier (A. Ësling) 2. Petite Contesse, à M. Guillermo Ham (D. Torterolo). (Eucolure, 1 'long. 1/2.)

Pari mutuel à 10 francs Gagnant, 39 francs. Placés Croupe Légère 24 fr. 50, Petite Conte"ss 35 frfr.cs.

Grand Prix de Printemps (100.000 fr., 2.500 m.). 1. Pitchoury, au duc Decazes (M. Armossé) 2. Aethelstan, à M. J. D. Colin (E. Gardner) 3. Polyeucte, à Jvl. Federico de Alvear (F. Williams). 3 long., demi-long., courte encolure.) Pari mutuel à 10 francs Gagnant 83 fr. 50 Places Pitchoury 28 îv. 50 Aethelstan 54 fr. Polyeucte 45 fr. 50.

Prix Velasquez (handicap, 25.000 fr., 1.600 m.). 1. Mektoub, à M. Jean Houyet (G: Vatard) 2. Temible, à Mme Edmond Blanc (Béguiristain) 3. Pratzen, à M. Roger Levylier (H. Semblat). (1 longueur, encolure, 1 longueur 1/2.) Pari mutuel à 10 francs Gagnant 101 fr. 50 Placés Mektoub 34 fr. Temible 32 fr. Pratzen 29 fr. 60.

Prix du Vert-Clos (10.000 fr., 1.500 m.). 1. Flamingo, à lord Derby (A. Esling) 2. London Fog, au baron E. de Rothschild (M. Mac Gee) 3. Dionysos, à M. Paul Pantall (G. Garner). (1 long. 1/2, demi-longueur, 1 long. 1/2.) Pari mutuel à 10 francs Gagnant 49 fr. Placés Flamingo 14 fr. London Fog 13 fr. Dionysos 14 francs. Eli, LAWN-TENNIS

Les Championnats

internationaux de France

Le soleil a boudé hier la cinquième journée des Championnats internationaux de France, mais si le temps est resté couvert il n'a pas plu, si bien qu'au demeurant on a pu jouer dans d'excellentes conditions et devant des spectateurs encore plus nombreux que dimanche.

'Miss K. Mac-Kane, -la- lady champion

d'Angleterre, a éliminé Mlle Devé assez facilement, car le score n'indique pas exactement la résistance que la fameuse Française lui u faite.

Nous avons eu l'agréable surprise de voir le succès de R. Barbas et de Canivet sur les frères A. H. et A A. Fysee, les Angla-indiens équipiers de la Coupe Davis, ce oui n'est cas un min-

ce exploit. Il fut obtenu par 3 sets à 1, 26 jeux à 21 on voit que la lutte fut sévère. En simple, Cochet, Féret et Borotra se sont qualifiés pour lé quatrième tour au détriment, de Mishu,, d.'Qlivares et d'Aslangul. Les deux premiers eurent des tâches I aisées, mais Jean Borotra fut en difficultés j devant Aslangul dont il eut finalement raison par 3 sets à 2, 26 jeux à 16. Ce n'est pas que notre champion de France ait en rien perdu de ses qualités et de sa haute valeur, mais il est peu entraîné, et c'est avec le handicap de nombreux et fatigants voyages qu'il a commencé les Championnats. Donnez du repos à J. Borotra et une quinzaine d'entraînement et nous le verrons au mieux de sa forme de 1924. Notons encore la victoire de J.-H. Jacob, encore un équipier des Indes-Britanniques, de la Coupe Davis, sur Brugnon, par 3 sets à 1. Brugnon fit une très belle résistance, gagnant même le second set, mais il faiblit ̃ vers la fin, un peu désemparé par le jeu peu classique mais effectif de son adversaire.

Voici les résultats

Championnat simple. Troisième tour H. C-ehet (France) b. Mishu (Roumanie), 6-3, 6-0, (3-2 ̃ P. Féret (France) b. Olivarès (Espagne) C-2, 6-0, 6-0 J. Borotra (France) b. Aslangul 'Arménie), 6-3, 4-6, 6-1, 4-6, 6-0 J. H. Jacob (Indes Britanniques) b. J. Brugnon (France), 7-5, 3-6,6-2,6-3.

Championnat ̃ siniple de dames. ̃– Troisième

ressentirent diversement l'attrait qu'il inspirait et que Mme de Staël subit sous la forme d'un amour qui ne fut pas réciproque. Si Francis de Paige admira le grand esprit et le beau génie de Mme de Staël, il n'aima pas la femme qu'elle était. Il la connut en 1785 ou 1786, dans l'entourage de Mme de Beaumont, et elle le remarqua pour son intelligence brillante et cultivée. François de Pange s'occupait particulièrement d'histoire et de philosophie.' Nous le voyons, en 1786, entreprendre un voyage pour étudier les institutions de ta Suisse, mais la philosophie et l'histoire- le menèrent à la politique. Les événements y mêlaient tous les Français. Dans les temps de Révolution, on se doit de prendre .parti. François de Pange ne manque pas à ce devoir. Il polémique, collabore avec André Chénier au Journal de la Société. Suspect et dénoncé, il émigre. En Suisse, il se fait imprimeur et y retrouve Mme de Staël. En janvier 1795, il rentre à Paris, d'où Mme de Staël, exilée, part pour Coppet. C'est là qu'elle apprend le mariage de François de Pange avec Mme de Serilly. Quelques mois après, François de Pange meurt, au château de Passy-sur- Yonne. Les lettres que Mime de Staël adresse à François de Pange sont fort belles. Elles contiennent des regrets et parfois des reproches. Elles sont toujours éloquentes. Si le style « écrit » de Mme de Staël est parfois emphatique en sa force expressive, pompeux en sa verve puissante, son style « parlé » est plein de .mouvement et de vie il garde le ton de la voix impérieuse et persuasive dont il est l'écho. Parmi ses différents génies, Mme de Staël eut celui de la conversation que ses contemporains furent unanimes à lui reconnaître. De cet art de converser, quelque chose nous en parvient dans ses 'lettres où elle décrit, parfois non sans amertume, les élans et les déceptions de son cœur, mais cette amertume déçue n'empêche ni la tendresse ni la sollicitude. L'être dont elle a souffert ne lui en est pas moins cher, ni la souffrance qu'el,le,, en ressent puisque son ardente sensibilité s'en alimente et s'en enrichit. Néanmoins, François de Panée n.'a joué dans la vie anno-uxpuse de

tour (suite) Miss K. Mac Kane (Grande-Bretagne) b. Mlle Devé (France), 6-1, 6-2 Mlle Vlasjo (France) b. miss Harvey (Grande-Bretagne), 8-6, 6-4 miss E. Colyer (Grande-Bretagne) b. Mme Vaussard (France), 10-8, 3-6, 7-5.

Championnat double. Premier tour (suite) · J. Washer et Dupont b. Das de Kapurthala et Micard, 6-1, 6-2, 6-2 Aeschliman et Wuarin \s.. Portlock et du Pasquier, 6-1, 6-4, 9-11 C. G.' Eames et G. R. Croie Rees b. A. Persin et J. de Buzelet,"6-1, 6-4, 6-1.

Deuxième tour A. Barbas et Canivet b. A. H. et A. A. Fyzee, 6-7, 6-4, 8-6, 6-4.

Championnat double mixte. Premier tour (suite) Miss E. Colyer et P. Spence b. Mlle Desclercs et R. Barbas, 6-4, 6-1 Mlle Y. Bourgeois et R. Lacoste b. Mme H. Danet et A. H. Fyzee, 6-4, 6-0 Mme Pigueron et Flaquer b. Mlle Passemard et Gouttenoire, 6-2, 1-6, 6-4 Mlle Conquet et Lai b. Mme de Rauch et Alain Bernard, 6-4,

Deuxième tour Mme Billout et J. Borotra b. Mrs Mac Ready et George, 6-1, 6-0 Mlle S. Lenglen et Brugnon b. Mme Vaussard et Das de Kapurthala, w-o.

Voici le programme pour aujourd'hui mardi

Court central. 14 h.. Mlle H. Contostavlos ci Danet c. miss llqhuam et Wallis Myers 15 h. Lacoste c. A. A. Fyzee 16 h. Mlles Lenglen et Vlasto c..Mlles Charnelet et Grasset 16 h. 30: A. Gobert c. P. D. Spence 18 Il. Brugnon et Cochet c. Gouttenoire et Landry.

Sur les autres courts. 14 h. Washer c. Morales Mme Golding c. (Mlle Passemard Aslangifl et Féret cJVlishu et Gciitien 15 h.. Flaquer c. Restrepo Mines Danet et Speranza Wyns c. Mlles S.et B.Amblard; Mme Aeschliman et Aeschliman c. miss Harvey et Croie Rees ou Mlle Amory et Jacob 16 h. Mme Billout et Mlle Y. Bourgeois c. Milles Y. et L. Huchez Mme Pigueron et Mlle Desclères c. Mlles Conquet et Devé R. Champin c. U. Chiesa P. Portlock c. Gentien Kleinadel c. Heath 17 h. Mme Golding et Washer ou Mme Speranza Wyns et A. A. Fyzee c. miss Mac Kane et Eames Mlles V. et J. Gallay c, miss Harvey et Mrs llqhuam 13. Borotra c. Rodel 18 h. H. Reynaud c Canivet Chancerel c. Suvarna Augustin c. Decugis..

Un service d'autobus est assuré au départ de la place de la Bourse, à 13 heures, avec arrêts à l'Opéra, à la Madeleine, à l'Etoile (13 h. 30) et place Victor-Hugo (13 h. 45). Il rendra de grands services aux sportifs qui suivent les championnats. P. C.

POLO HIPPIQUE

Au Polo Club de Paris. Au Polo de Bagatelle, dimanche, après les courses, la réunion a été très élégante. Le match de polo a été gagné par MM. W. de Landa, Ortiz Basualdo, W. Van Rych, Maurice Stern. ='

On jouera tous les jours de cette semaine, sauf mercredi et vendredi, où le match aura lieu au.Saint-Cloud Country Club. Aujourd'hui mardi, première grande soi.rée de la saison, précédée de dîners donnés par les membres.

ATHLETISME

Le Suisse Martin bat un record en France. Hier, au Stade Pershing, la seconde journée du Meeting de la Pentecôte, organisé par l'Union Athlétique Intergards'Arts, a connu le même succès que celle de la veille. Dans la course de 1.000 mètres, le Suisse Martin a couvert la distance en 2 m. 30 s., battant de 2/3 le record de France que détenait Wiriath avec 2 m. 30 s. 215. Le second, un homonyme du vainqueur: Martin, du Racing Club de France, a fait le temps honorable de 2 m. 32 s. 3/5.

Le record de France du 200 mètres haies (haies de 0 m. 70) a été établi par Bernard, avec le temps de 26 s. 1/5.

Enfin, dans le 5.000 mètres, Guillemot, confirmant son excellente condition, a, d'une allure souple et aisée, battu Marchai et Manhès. Avant, le départ, les spectateurs manifestèrent leur déplaisir de ne pas voir Martin (Suisse) participer à cette course, dans laquelle il était engagé. Résultats 1.000 mètres (lre catégorie). 1. Martin (Suisse), 2 m. 30 s. 2. Martin (R.C.F.), 2 m. 32 s. 3/5;3. Keller (C.A.S.G.) 4. Baudoin fcYI.C.) 5. Brossard (C.A.S.G.)' 6. Burtm (R.C.F.).

Critérium ttes haies (200 mètres). Première manche 1. Bernard (C.A.S.G.), en 26 s, 1/5 2. Resal (S. F.) 3. Allai- (R. C. Arras) 4. Berthier (S. F.) 5. Migeot (Belgique).

Cntérium de vitesse (150 mètres). 1. Borner (Suisse), en 16 s. 1/5 2. Cerbonnet (C.A.S.G.) 3. Guargilo (Italie) 4. Rousseau (S. F.) 5. A. Mourlon (U. A. I.).

1.500 mètres plat international. 1. Wiriath (0.), en 4 m. 2 s. 1/5 2. Ferrario (Italie) 3 Bontemps (C.A.S.G.) 4. Boitard (C.A.S G ) • 5 Sourdin (S.F.).

Saul en hauteur. 1. Bugat (S.F.), 1 m. 81 2. Migault (0.), 1 m. t7 3. Cherrier (S.F.), 1 m, 77

Critérium des haies '2' manche). i. Bernard en 26 s. 4/5 2. Allart (R. C. Arras) 3. Resal (S.F.) 4. Berthier (S.F.) 5. Migeot (Belge).

400 mètres (Pe catégorie). Finale 1. Jousse (.M. C.). en 51 s. 1/5 2. Jackson (P. U. C.) 3. Fritz (C.A.S.G.) 4. Hays (U.A.I.) 5. Keller

(P.U.C.).

Critérium de vitesse (200 mètres). 1. Cerbonney (C.A.S.CK), en 22 -s. 2. Borner (Suisse) 3. Gargilo (Italie) 4. A. Mourlin (U. A. I.) ;5. Rousseau (S. F.).

Lancement du disque. 1. Broudie (0.), 36 m. 50 2. Oulpé {C.A.S.G.), 34 m. 50 3. Devaux (0.). 32 mètres.

5.000 mètres international. 1. Guillemot '.A. S. E. L.), en 15 m, 3 s. 1/5 2. Marchai (0.), en

Mme de Staël qu'un rôle sentimentalement épisodique. Derrière son ombre élégante et passagère se 'dresse la stature despotique et durable de Benjamin Constant. Ce fut par celui-là que se déchaînèrent dans l'âme de Mme. de Staël les forces obstinées et véhémentes de la passion.

Ce n'est pas d'une femme de génie à la Staël que nous entretient M. Jacques de Lacretelle dans le beau roman qu'il vient de publier et où s'affirment vigoureusement des fortes qualités dont a déjà fait preuve l'auteur j ustement apprécié de la Mort d'Hippolyte et de SUbermann. La Marie Bonifas de M. Jacques de Lacretelle est cependant une héroïne, car elle se conduit héroïquement et accomplit des actions valeureuses et difficiles. Dans la petite ville de Vermont que vient opprimer l'occupation allemande, elle assume des responsabilités que son isexe n'exigeait pas. A la place des pouvoirs municipaux timides et .désorganisés, Marie Bonifas impose sa; volonté ingénieuse et son énergique activité. Grâce à elle, les relations nécessaires avec l'ennemi prennent un caractère de résistance et de dignité. Marie Bonifas tient tête aux exigences conquérantes et sait les réduire et parfois même les faire fléchir. Marie Bonifas veilile à tout. Elle est l'âme virile de la petite cité. Elle en dirige la vie et., pour cela, risque la sienne. Elle accomplit une. œuvre admirable d'initiative et d'énergie Aussi cette oeuvre lui vautelle l'admiration et la reconnaissance de ses .concitoyens. La guerre finie, Marie Bonifas est célèbre, et pour elle sonne l'heure des récompenses. Elle est une gloire française et le ruban rouge décore sa poitrine où bat un cœur passionné et généreux.

Généreuse, certes, elle l'est, Marie Bonifas, car en ise vouant au service de ses concitoyens, elle a oublié les insultes et les outrages qu'ils lui ont prodigués, tout ce qu'elle a eu à souffrir d'eux pendant de longues années. avant de devenir « l'héroïne » de la ville de Vermont, elle en a été la « fable ». Son nom a été salué de quolibets, sali de ricanements et de calomnies. La (porte de. sa maison

15 m. 12 s. 2/5 3. Manhès (C.A.S.G.) 4. Bedel (U. S. Spinalienne) 5. Morland (M.M.) 6. Davoli (Italie) •?;. Thierré..tC.A.S,G.) ̃ 8. Degrange

(Belge).

Saul en longueur. 1. Pinson ;0. Lillois), 6 m. 55 2. Oulpc (C'.A.'S.C), 6 m. 51 3. Wilhem (U.A.I.), 6 m. 25 4. Allart (R.C. Arras!. à Comme la veille, la réunion, vivement menée, était terminée peu après cinq heures. Les organisateurs méritent des compli-'ments, car jamais la Fédération Française d'Athlétisme n'a fait mieux. i.

FOOTBALL

Les matches internationaux. Au Stade' Bergeyre, hier, 5.000 spectateurs ont assisté aux deux matches internationaux qui se jouaient et dont voici les résultats Grasshoppers Zurich b. Red Star 5-3 Furlh F. C. b. Olympique 5-2 CYCLISME

Michard est champion de France. Le Championnat de France de vitesse était le; clou de la réunion d'hier au Vélodrome du. Pare des Princes, oit les spectateurs étaient- moins nombreux que d'habitude. C'est l'ex-, amateur Michard qui a remporté le Championijp.t, ce qui lui donne le droit de porter un maillot tricolore. Résultais

Finale en deux manches. Première manche 1. Michai'd 2. Paulin deuxième manche 1. Michard 2. Poulin. Chaque fois à une demilongueur.

Les quarts de finales avaient été gagnées par Poulin, Michard et Cugnot. Le repêchage par De- voissoux.

AUTOMOBILE

La Course du Bidon de Cinq Litres. Comme nous l'avons dit hier, te Concours du Bidon de Cinq Litres a obtenu un franc succès.

Les concurrents étaient obligés de garder la moyenne de 40 kilomètres à l'heure, sur un circuit de 12 kilomètres, avec une côte de 5 p. 100.

Voici les résultats

Voitures. 7 places 1. Brouta (Corre-La-Licorne), 69 kil. 260. 6 places 1. Collomb, 71 kil. 232. 5 places 1. Brion, 99 kil. 576. 4 places 1. Morillon (G CV Renault), 114 kil. 243. 2. Toulleron (6 CV Renault), 114 kil.- 248. -=3 places 1. Masson, 103 kil. 560.

Voiturelles. 4 p'ac«s 1. Morillon (5 CV Peugeot), 131 kil. 492 2. Houssaye CV Peugeot), 110 kil. 148. 2 places 1. Pedexes (Amilcar), 149 kil. 864 2. Remoncol, 99 kil. 267. Cyclecars. 750 cmc 1. Pitard (Quadrilette Peugeot), 79 kil. 232.

j.Morillon, avec sa 5 CV Peugeot, triomphe au ïprix de revient de la personne transportée. Les concurrents s'étaient engagés à vendre les voitures ayant pris le départ aux prix indiqués sur la liste des engagements. AVIRON

Les Régates internationales de Paris. Les Régates internationales de Paris se sont données, hier, en Seine, du pont de la Concorde au pont de l'Alma, sur un parcours de 1.300 mètres, dans un bassin assez agité par la houle. Voici les résultats

~Un rameur junior. 1. Lancelot (Rowing C. Paris) 2. Rousseau (S. N. Basse-Seine) 3. Blondel lia.').

Quatre rameurs seniors. 1. Emulation Nautique de Boulogne 2. S. N. Marne 3. C. N. Lyon 4. C. N. France.

Deux rameurs juniors. 1. S. N. Basse-Seine 2. Rowing C. Paris 3. S. N. de la Mewthe. Un rameur seniors. 1. Detton (Encouragement) 2. Robineau (id.) 3. R. de Balague (id.). Quatre rameurs débutants. 1. Rowing C. Paris 2. S. N. Basse-Seine 3. C. 0. Billancourt. Quatre rameurs sans barreur. 1. S. N. Marne 2. S. Encouragement.

Huit rameurs juniors. 1. S. N. Marné 2. S; Encouragement 3. S. N. Basse-Seine. Double sculls seniors. 1. Slock et Dotton (Encouragement) 2. Robineau et Huet (id.) 3. Bosshard et Baur (Grasshoppers Zurich). Huit rameurs seniors. 1. G. N- de-Lyon 2. Rowing C. Paris 3. S. N. Haute-Seine 4. S. N, Marne.

Huit rameurs débutants. 1. S. N. HauteSaine 2. S. N. Basse-Seine 3. C. N. France 4. Rowing C. Pans.

L'organisation sportive a été assez faible après tout, les organisateurs opéraient dans des conditions difficiles, soyons donc indulgents.

LES ARMES

Le Championnat scolaire de France d'épée. Hier, à la Salle des Ingénieurs, seconde et dernière journée consacrée au Championnat Scolaire de France d'Epée. Voici les résultats

Demi-finales. 1™ poule 1. Dubois (Sainv Brieuc) 2. Lepage (Epinal) 3. Godin (Rollin) 4. de Nozerolles (Rollin) 5. Beauchamps (J.-B. Say) 2* poule 1. Masson (RoJlin) 2. Deydier (Marseille) 3. Dulac (Supérieure de Commerce) 4. Chaaban (Hoche) 5. S. Young (Calais).

Finale. 1. Deydier (lycée de Marseille), professeur Dumouchel 2..Beauchamps (J.-B. Say) 3. de Nozerolles (Rolilin) 4. Masson (Rollin) et Lepage (Epinal), de Chaaban (Hoche) 7. Dulac (Ecole Supérieure de Commerce) 8. Godin (Roilin) 9. Dubois (Saint-Brieuc) 10. Yung (Ca-

lais).

Prix de tenue. Beauchamps (J.-B. Say), professeur Lannay.

a connu les inscriptions injurieuses, cette maison'ôù, parmi la réprobation publique, elle a vécu, les persiennes fermées et les serrures closes, dans une solitude abreuvée de suspicion et d'avanies. Chansonnée, vilipendée, menacée, elle a cessé d'être Marie Bonifas pour n'être plus que la Bonifas, et cependant qu'avait-elle donc fait pour mériter ce traitement et s'attirer cet opprobre ? Pourquoi, avant d'atteindre le pinacle, avait-elle passé par le pilori ? Quelle était donc la tare qui avait corrompu sa destinée et l'avait fait mettre au ban, avant que, par un singulier sursaut de fortune, elle se fût redressée 'dans toute la vigueur 'de sa forte personnalité ? C'est ce que nous dira M. Jacques de Lacretelle.

Il nous le dit, dans ia première et peut-être la plus curieuse partie de son roman, et il nous le dit avec un déta.il qui aurait quelque longueur sans l'art savant qu'il apporte à son récit. -M. de Lacretelle estime que l'exposé d'une vie doit être pris à son origine et ne doit négliger aucun des menus faits significatifs qui expliquent la formation d'un tempérament et d'un caractère. C'est, en effet, de la constitution physique et morale d'un être que découle l'enchaînement 'de ses actes. La vérité psychologique consiste, ainsi que le remarque M. de Lacretelle, à montrer la trame permanente d'un caractère après en avoir défini nettement les éléments substantiels et constitutifs. C'est cette analyse vivante qu'a tentée et réussie M. de Lacretelle, malgré la difficulté que comporte cette e tâche quand il s'agitd'une Marie Bonifas, c'est-à-dire d'une pefsonne faussée dès l'enfance par un instinct obscur qui la domine sans qu'elle en sache exactement la nature et dont elle ne prend conscience que tardivement. Marie Bonifas, en effet, ne se rend compte de ce qu'il y a en elle d'exceptionnel et de dévié que .lorsque les circonstances de sa vie le lui révèlent et lui permettent alors, par un singulier revirement, de destinée, d'utiliser les particularités qui avaient fait d'elle une sorte de paria et de monstre et de les faire servir à l'apothéose civique et mo-

A PROPOS DU CURÉ D'ARS

La détresse intellectuelle de nos curés de campagne Hier, dans Saint-Pierre de Rome, se déroulaient les grandioses cérémonies de la canonisation du v^uré d'Ars. Nous avions, ici même, il y a près de deux mois, demandé aux catholiques français de prendre part à la souscription ouverte par l'Œuvre des Campagnes, pour permettre à un certain nombre de nos curés de campagne d'assister à la canonisation de celui qui est leur patron et leur modèle. Grâce à la générosité de nos lecteurs et de tout le public français. auquel on ne demande jamais en vain, près de cent curés de nos campagnes étaient hier à Rome.

Mais, cette joie qui vient d'être donnée à quelques-uns d'entre eux, ne doit pas nous faire oublier la grande majorité de ceux qui n'ont pu se déplacer, ni nous illusionner sur la vie que vont reprendre, au retour, ceux qui, pour quelques jours, ont vu un rayon de lumière illuminer leur existence parfois si morne. Ce sont les réflexions qui me venaient avant-hier en assistant à l'assemblée générale de l'Association d'Hulst, créée, il y a cinq ans, par le R. P. Piolet, pour procurer gratuitement aux prêtres dépourvus de ressources Jes livres et revues dont ils ont besoin.

Qu'elle est émouvante la détresse intellectuelle du prêtre qui, ses années de séminaire terminées, se trouve abandonné, isolé au fond d'une vallée, au sommet d'une montagne, loin de moyens de communication, au milieu de paroissiens indifférents ou hostiles qui ne lui adressent la parole que pour l'entretenir de leurs cultures, de leurs animaux ou de leurs marchés. Combien de nos curés de campagne n'ont personne avec qui réellement causer Personne. et rien, puisque la plupart du temps ils n'ont aucun livre, aucune revue, pas même un journal.

On s'étonne parfois du peu d'éloquence de nos braves curés de campagne, de leurs sermons maladroits, de leur sfyle Incorrect. On oublie dans quel abandon intellectuel on laisse trop souvent ces pauvres prêtres. Beaucoup avaient rêvé d'une autre vie. Beaucoup avaient espéré pouvoir trouver dans la lecture lés consolations que leur refusaient leurs ouailles. La réalité fut, hélas pour beaucoup, bien différente, quand ils se trouvèrent seuls- en face d'eux-mêmes, ne recevant parfois que de 700 à 800 francs par an!

Lire, beaucoup ne savaient plus ce que c'était, depuis des années, quand ils apprirent que grâce à l'Association cVHulst ils pourraient recevoir régulièrement et gratuitement une revue d'intérêt général et, tous les deux mois,; un colis de trois volumes. Qu'il est beau ce geste de quelques femmes du monde répondant à l'appel d'un prêtre ému de la détresse de ses confrères, et payant des cotisations, recrutant des adhérents, fournissant les .fonds nécessaires pour permettre à l'oeuvre d'assurer le pain intellectuel des pauvres prêtres dont, sans cela, l'intelligence mourrait d'inanition). Neuf cents membres composent déjà l'Association d'Hulst. Chaque personne, moyennant vingt-cinq francs par an, alimente intellectuellement un prêtre. Mais combien y a-t-il en France de clochers perdus dans la campagne ? '? Bien plus de neuf cents, n'est-ce pas. L'Association d'Hulst le sait bien et voudrait pouvoir répondre à toutes les demandes qui lui sont faites. Une volumineuse correspondance arrive chaque jour au siège de. l'Œuvre (52, avenue de Bretetiii), rilais il s'y trouve souvent plus d'exposés de misères intellectuelles que de dons destinés à soulager celles-ci. Il n'est pas possible qu'il en soit de même ces jours-ci, car nombreux seront, n'esUce'paS; 'ceûS"qïïî aujourd'hui et demain voudront faire qùel.quc chose pour leaéniules du eu-né-d'Arsi-w.Paul Lesourd.

UNE DÉCOUVERTE MERVEILLEUSE

Les cheveux grisonnants ou décolorés sont disgracieux, mais vous pouvez y remé. dier en les fonçant sans employer une teinture.

N'importe qui peut préparer chez soi un remède simple qui foncera les cheveux gris et les rendra souples et brillants. Dans un flacon' de 250 gram., versez 30 gram. d'Eau de Cologne (3 cuillers à soupe), 7 gram. de glycérine (1 cuiller à café), le contenu d'une boite de composé Lexol, et remplissez-le avec de l'eau.

On trouve ces produits dans toutes pharmacies, rayons de parfumerie et salons de coiffure à un prix minime. Appliquer le mélange deux fois par semaine sur les cheveux gris jusqu'à ce que la nuance désirée soit obtenue. Il est l'un emploi facile, ne colore pas le cuir chevelu, n'est ni gras ni poisseux et reste indéfiniment. Ce moyen rajeunira de vingt ans toute personne ayant des cheveux gris.

rale qui la transforme en héroïne nationale. ̃%•*̃̃ ̃̃ t M. Jacques de Lacretelle nousla m'ontre, sa Marie Bonifas, née robuste et laide. Son père, le commandant Bonifas, retiré dans la petite ville de Vermont, l'élève sans tendresse et elle se trouve mêlée, dès son jeune âge, à des scènes dramatiques et nomanesques. Nature sauvage et solitaire, mais que tourmente un sourd besoin d'affection, elle sent se développer obscurément en elle certains penchants et certaines aversions. Joignez à un aspect peu féminin des manières brusques, un esprit d'autorité, des mœurs indépendantes, des amitiés imprudentes. En faut-il plus pour faire jaser, en province ? Ajoutez-y encore que Marie Bonifas manifeste pour le mariage un éloignement déterminé. Néanmoins, cette forte fille ne manque pas de générosité. Elle recueille chez elle une orpheline pauvre et malade, mais cette générosité parait suspecte. Les racontarls dénaturent entte chaste passion les actes les plus innocents des deux amies font crier au scandale, et quand, sa protégée morte, Marie Bonifas revient à Vermont, elle tflouve l'opinion acharnée contre elle-. Aux yeux de tous, Mlle Bo"hifas paraît une créature dépravée et abominable et elle est en butte à une odieuse persécution. Marie Bonifas subit une sorte d'envoûtement. On lui suggère un vice qu'elle n'a pas on le lui imposerait presque on lui en inspire la tentation et Marie Bonifas le sent chuchoter au fond d'elle ses /promesses et ses avances, mais si une part d'elle-même y répond et y incline, de .par une sorte de prédisposition secrète, cette prédisposition n'a pas la force de se réaliser. Chez Marie Bonifas l'inverteion avorte et demeure pour ainsi dire « larvée ». Il y a en elle quelque chose de sain et de robuste qui résiste, la virile et énergique activité qui fera d'elle, en d'héroïques circonstances, l'héroïne que l'on sait, la Marie Bonifas dont M. de Lacretelle nous conte, en son beau livre ironique et profond, la double vie de honte et d'honneur. A ce récit, difficile en certaines de ses parties, M. Jacques ûe Lacretelle ap-

Propos d'élégance et de mode masculine

A propos de l'Exposition des Arts décoratifs et industriels modernes

La classe 21 (les accessoires du vêtement), présidée par M. Pierre Laguionie, est une des plus importantes de l'Exposition internationale des Arts décoratifs et industriels modernes. Elle se rattache nettement à l'art décoratif moderne par sa présentation, sous un ciel de velums légers, dans un décor de frises peintes, de tissus transparents, dans la tonalité harmonieuse de lumières mystérieuses, dont M. G. Wybo est l'éblouissant magicien.

Cette classe du Grand Palais est bien représentative de la recherche dans l'art de la parure, comprenant tous les éléments qui constituent, chez la femme et chez l'homme, l'élégance. Les détails ne font-ils pas l'élégance même et ne créent-ils pas autour d'elle un rayonnement séducteur ?

Nos fabricants et nos artisans s'efforcent de prouver qu'ils sont mieux que des novateurs, mais des créateurs jonglant avec les lignes et les couleurs en des juxtapositions d'éléments qui, à première vue, surprennent.

Leurs idées et leurs réalisations pourront être discutées elles auront au moins le mérite d'être originales et nouvelles et seront ainsi la manifestation d'un art qui prend son essor en dehors des conventions adnr.ses et reconnues.

Les accessoires du vêtement sont, comme la toilette elle-même, l'image du mouvement rapide qui emporte le monde. On peut dire aujourd'hui ce qu'on écrivait il y a cinquanie ans « On voit les femmes tantôt vêtues )) et boutonnées comme des garçons, tantôt » ornées de soutaches comme les militaires, » marcher sur de hauts talons qui les pous» sent encore en avant, hâter leur pas, fen» dre l'air et accélérer la Vie en dévorant » l'espace qui les dévore ».

Les objets présentés dans la classe 21 prouvent que le but de l'Exposition des conceptions nouvelles, sans verser dans un art révolutionnaire est compris. Nous voyons les signes d'un style qui constituera une époque aussi marquée que celle d'avant et après la Révolution. La classe 21 nous rassure sur la vitalité du goût moderne français, digne d'être célébré à travers le monde, parce qu'il est synthétique de notre amour de l'élégance et de la beauté. Nous donnerons ici même, au cours de nos chroniques, un aperçu des objets présentés par la classe 21, qui portent tous la signature de nos premiers fabricants et de nos meilleurs artisans.

André de Fouquières.

Rapporteur de la classe 21

aux Arts décoratifs.

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Dès le début de la Discorde, que joue le Gymnase, M. Lagrenée est pris à partie pour l'élégance et la recherche de sa mise. N'est-il pas, en effet, le seul d'une famille d'intellectuels à ressentir la fierté d'une alliance aristocratique ? Ainsi son snobisme et la collaboration de son tailleur ont un bout de rôle dans la naissance du drame et il est permis, au cours de la pièce, de remarquer la jolie coupe de son complet gris-beige à deux boutons, de son smoking, qui marque un retour heureux à la mode du col-châle en soie. et dont le gilet de satin noir se reha.u§se, de boutons de jais enfin la correction de son complet en tissuchevron noir du dernier acte.

A. deJF.

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.-> ,M.r Lagrenée- s'habille chez FISZLEVITZ, le tailleur bien connu du 43, Fau-

.Jwur.gïMogtog.ctre.

François-Loup.

SILHOUETTES

Elles passent d'une allure dégagée, tompouce sous le bras, nuque rasée sous la cloche en satin cyclamen, robe légère et serrée à la naissance du mollet, bas clairs, souliers légers. Leurs yeux vifs, railleurs même, éclairent tout le visage. Comme voilette, un soupçon de poudre nuaiicée pour leur -teint. Ainsi vont et nous charment ces silhouettes, dont le sillage fleure bon » UN AIR DE PARIS », poudre créée par DORIN, en pleine harmonie avec toute leur personne, et l'ambiance qu'elles synthétisent

Le colonel Housse n'oublie pas ses amis de France

CHERBOURG, 31 mai. Parmi les passagers débarqués du Minnewaska se trouve le colonel House, qui vient rendre visite à ses amis de France, nptamment à M. (> ̃» menceau.

porte un art consommé et un tact parfait. Son roman est composé avec une intelligente rigueur et écrit avec une solide sobriété. Ce sont là de belles qualités littéraires et qui ne sont pas communes. M. de Lacretelle les possède magistralement.

C'est autesi une « héroïne » que célèbre M. Joseph Delteil, la plus sainte, la, plus pure, la plus merveilleuse, la plus sacrée, la plus tendrement et respectueusement chère aux cœurs français, et je ne doute point que M. Joseph Delteil ne partage ce sentiment. Cependant sa Jeanne d'Arc ne peut être admise sans réserves. Certes, M. Joseph Delteil ne renouvelle pas envers la Pucelle le sacrilège inexcusable de Voltaire, «nais il nous parle d'elle avec une familiarité parfois gênante et en des termes d'une inconvenance qui choque. Certes, il ne conteste ni son héroïsme, ni la sublimité: de sa mission, ni la pureté die. sa gloire, ni tout ce que nous vénérons en elle, et sa savoureuse rusticité: et 'sa douce piété guerrière, il dessine d'elle une figure vraie en bien des parties, mais qu'il déforme et qu'il tache d'une façon regrets table en la faisant voisiner, sur la page O'ù H la représente, avec des images dont on a peine à lui voir subir te contact, M, Joseph Delteil, qui â du talent et un don verbal très remarquable, de l'imagi. nation dans la métaphore, un sens réel du rythme, a aussi le goût du bizarre, du saugrenu et de l'extravagant. De ces disparates, de ces contrastes, il tire des effets curieux, d'un pittoresque très moderne. A ce point de vue, certains tableaux de sa Jeanne d'Arc sont à retenir une bataille, d'enfants à Domrémy,- le voyage de Beaurevoir à Rouen. Je note aussi la scène finale du bûcher qui atteint une sorte de grandeur troublante et qui est empreinte d'une émotion sincère, d'une émotion qui est, pour M. Joseph Delteil, une excuse à certaines fautes de goût qu'on lui reproche aujourd'hui et qu'il se reprochera un jour. Henri de Régnier,

̃̃•'•̃ de l'Academie française.


l'Art ET LA Curiosité Expositions

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Pour le Monument

de la Légion d'honneur aux Invalides La semaine dernière, au cours de l'inauguration du monument érigé en l'honneur des médaillés militaires dans la cour Vauban des Invalides, le maréchal Foch prononça une courte allocution et dit que la présence de ce monument à cet endroit appelait en face un monument semblable celui de la Légion d'honneur.

Sans doute une raison de symétrie inspirerait cette pensée à un artiste le soldat lui a vu autre chose. C'est, en effet, sous le dôme même des Invalides, que le M juillet 1804 fut institué l'ordre national de la Légion d'honneur. L'Empereur avait résolu de rattacher les fêtes de la Révolution au nouvel ordre de choses par une cérémonie qui frapperait l'imagination et les cœurs. Elle fut grandiose. Après la revue aux Tuileries, l'Empereur, suivi de tous les dignitaires de l'armée, se rendit:à cheval aux Invalides. Au dôme, il trouva rassemblée l'élite de la nation. En présence de l'Impératrice, de l'archevêque de Paris, du légat du Pape, Napoléon reçut, des mains de son Ifrère Louis, le grand cotiser de TOrUre qu'il venait de créer. A son tour, l'Empereur décora tous les grands dignitaires puis prononça le serment exigé des nouveaux légionnaires que tous répétèrent.

Ce serment fut tenu.

N'est-il pas légitime d'honorer et de perpétuer la mémoire de ceux qui, les premiers, avaient répondu pour tous les autres ?

C'est sur quoi le maréchal Foch a particulièrement insisté dimanche dernier aux Invalides,

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Manière de confire l'angélique On cueille les côtes de la plante, en juin, quand elles sont d'un beau vert on les jette dans de l'eau très fralche après avoir assaisonné cette eau d'une pincée de sel. On aura eu soin de couper, au préalable, les côtes de la longueur que l'on veut leur donner et d'ôter les fils.

On fait un sirop et l'on jette les côtes dedans on leur fait faire deux bouillons, pas davantage. On répète cette opération tous les deux jours, pendant une semaine. La dernière fois, on les laisse égoutter sur un tamis et on les saupoudre de sucre. Lisebette.

Ce n'est un secret pour personne que toutes les réunions du Club des Cent se terminent par un déjeuner ou un dîner pantagruélique servi dans l'ancienne péniche du maréchal Joffre, actuellement aménagée en restaurant. Le dernier déjeuner fut particulièrement animé, tous les membres du club se firent remarquer par leur bonne humeur et leur excellent appétit.

Renseignements pris, ils s'étaient tout simplement fait servir, avant de se mettre à table, un CAMPARI.

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L'Exposition du Petit Palais En présence du magnifique succès obtenu par l'Exposition du Paysage français de Poussin à Corot, il a été décidé que le Petit Palais resterait ouvert tous les jours, mêmie les dimanches et-fêtes, de 10 heures du matin à 5 heures du soir. Cette incomparable réunion des toiles et dessins venus d'Europe, d'Amérique et de la province, sera donc visible tous les jours. Récemment, M. le président de la République a honoré cette exposition de sa visite et il a vivement félicité M. Camille Gronkowski et M. Fauchier-Magnan du goût et de l'érudition dont lection de chefs-d'œuvre qu'on ne verra jails ont fait preuve en présentant cette se» miais plus réunie.

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T. S. F1.

PROGRAMME

12 h. 30 RADIO-PARIS (1.750 m.). Concert. 12 h. 45 Radio-Lyon (288 m.) Concert A. Housset. 15 h. Cardiff (351 m.): Trio de la station, et à 17 h. 30: Pour les enfants.

15 h. 30 Birmingham (475 m.) Orchestre Lozello, et à 17 h. 15: Pour les enfants.

15 h. 30 Aberdeen (495 m.) Orchestre de la sta. tion, et à 17 h. 15: Pour enfants.

15 h. 30 Glascow (420 m.): Danses, et à 17 h. 15: Emission pour enfants.

15 h. 45 Bournemouth (385 n.): Causerie sur la danse, et à 17 h. Emission pcur entants.

15 h. 45 Newcastle («00 m. Cha.it, et à 17 h. 15: Emission pour enfants.

16 h. Londres (365 m.): Musique 'd'orgue, et à 18 h.: Emission pour enfants.

16 h. Belfast (439 m.): Concert, et à 17 h. 30:, Emission pour enfants.

16 h. 10 Vienne (530 m.): Concert.

16 h. 30 Francfort-sur-Mein (470 m.) Concert. 16 h. 45 RADIO-PARIS (1.750 m.): Emission pro.visoirement suspendue.

17 h. Bruxelles (265 m.): Matinée de danses, et à 20 h. 15: Concert de musique vocale.

17 h. Zurich (515 m.) Concert et à 20 h. 15: « La Chauvè-Souïis » (2e acte).

17 h. Stuttgart (443 m.): Concert, et à 20 h.: Concert symphonique.

18 h. Barcelone (325 m.): Orchestre Radio de Sa.badell.

18 h. 15 TOUR EIFFEL (2.650 m.) « Les livres à lire », par M. Paul Dermée. Festival des œuvres de Stan Golestan: « Un mot sur Stan Golestan », par M. André Delacour; Sonate en mi bémol pour piano et violon (1er mouvement) par Mlle Hersant et Mlle MarieAntoinette Pradier; Chanson des larmes, Chanson à boire, A la fontaine, mélodies par M. Max Montia Sonate en mi bémol, piano et violon (2e mouvement), par Mlles Hersant et Pradier; Chansons populaires rou- maines interprétées par M. Stan Golestan, chantées par, Mme de Gontich Sonate en mi bémol pour piano et violon (38 mouvement), par Mlles Hersant et Pradier; Mon pauvre cœur. La Hora, mélodies par M. Max Montia.

19 h. Londres (365 m.) Nouvelles générales et locales, musique jusqu'à 22 h., transmis par toutes les stations.

20 h. Birmingham (475 m.) Bournemouth (385 m.), Cardiff (351 m.). Manchester (374 m.), Newcastle (400 m.), Aberdeen (i85 m.): Nouvelles générales et locales, musique jusqu'à 22 heures.

20 h. Chelmsford (1.600 m.): Concert jusqu'à 22 h., et à 22 h.: programme de Londres.

20 h. Glascow (420 m.) Programme de Londres. 20 h. P.T.T. (458 m.): Cours d'anglais, et à 21 h.: Concert: 1 Orchestre svmphonique 2. Quelques monologues, par Alec Barthus, de l'Odéon 3. Orchestre symphonique; 4. Audition de « L'Idée », pièce en trois actes de Jean-José Frapa, avec le concours des principaux artistes de la création, de Mlles Lucienne Mi.gnon, Jane Préval, MM. Louis Brézé, Alec Barthus; 5. Orchestre symphonique; 6. Sélection sur les Noces. de Figaro (Mozart), avec le concours de Mlle Yvonne Aguttes, M. Georges Valmier. Reportage radiotéléphoné depuis le stade Buffalo de l'exhibition des cosaques

Djiguistes.

20 h. Lausanne (850 m.) Concert.

20 h. 15 RADIO-PARIS (1.750 m.): Communiqué littéraire, causerie, et à 20 h. 45: Radio-concert: Festival tchéco-slovaque 1 Mélodies slovaques (PavelDedecek-Dostal) 2. Mazureck, violoncelle (Neruda) 3. Biblicke Pisne, 2 violons et piano (A. Dvorak) 4. Romance, flûte (H. Novacek); 5. Suite <Smetana), Rêve, Consolation, En Bohêmè, Au Salon, Près du Château, La fête des paysans bohémiens.

20 h. 30 Vienne (530 m.) « Fra Diavolo b, en 3 ac-

tes.

20 h. 30 Rome (425 m.): Orchestre, et à 22 h. 30: Jazz-band.

20 h. 45 Radio-Lyon (288 m.): Concert orchestre A. Housset.

21 h. Barcelone (325 m.) Piano et violon, et à 22 h. 30 chant avec la cantatrice Villamiryor et le ténor Amills.

21 h. 15 PETIT PARISIEN (345 jn.): Concert Marche du Tannhauser (Wagner) Potocka, mazurka (Chopin); Pièce en mi majeur, violon (Léon Moreau) Manon, sélection (Massenet); la Fille aux cheveux de lin ^Claude Debussy); Sarabande et Allegro, violoncelle (Haëndel) Petite suite (Roger Ducasse) Berceuse (Schumami) Sérénade, violon (Pierné) Madrigal (Gaubert) Marche turque (Mozart).

22 h. Londres (365 m.) Nouvelles générales, causerie, et à 22 h. 30: Savoy Hôtel, transmis par toutes les stations. >

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