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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1925-03-18

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 18 mars 1925

Description : 1925/03/18 (Numéro 77).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k294305g

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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LES THEATRES" D'ETAT La Question de !a Comédie-Française

̃̃̃ j– ̃ Mllllllll

-Les divers événements qui, depuis quelques mois, ont amené à la ComédieFrariçaise,- à -intervalles presque réguliers, des levées de boucliers et d'éventails^.l^e^'pnt -pas, en eux-mêmes, d'une grande importance, -mais, à y regarder de plus près, on iie tarde pas à apercèvoiiv comme disentiles médecins, un état général peu satisfaisant. Rien ne serait plus injuste 'que id'en rendre responsable M. Emile Fabre. 11 est plus piquant, fort évidemment, de s'en prendre aux hommes qu'aux institutions, mais les ̃institutions, dans les circonstances qui nous occupent, dominent et commandent les hommes..

̃ 4 la vérité, la Comédie-Française vit sur un statut dont .certains rouages demeurent excellents, mais dont l'ensemWe ne cadre plus avec les exigences de notre temps. Les ministres successifs sont saisis d'une terreur sacrée dès _qu?il s'_ag:it de la Comédie-Française. Xeua'â" vênéMs réformistes ne durent guère. Les plus avancés deviennent réactionnaires. Toucher au décret 'de Moscou leur apparaît comme une sorte de sacrilège. Est-ce le charme slave, le prestige napoléonien ou la crainte de .Célittiène ? Toujours est-il que leur politique, aussitôt qu'il est question de la Maison de Molière, se 'résume dans la formule bien connue « Pas d'affaires, surtout pas d'affaires ». C'est une tradition fort ancienne. M. Léon Bérard nous -a .affirmé et nous pouvons l'en croĩre que M; Thi'ers estimait moins risquer en ̃révoquant' son ambassadeur à ̃Londres qu'en, changeant une virgule à l'acte constitutif du premier théâtre fran-

Çàis.-jfi^^llgnps'que ces timidités dis-

parâaiH!Ppi|}ue l'on s'avise de prendre les "mesures nécessaires pour assurer à, la Comédie-Française le 'grand destin auquel elle a droit.

©ans es conditions actuelles d'existence/ la Comédie-Française ne saurait briller de tout son éclat. 11 lui faut renoncer aux grandes reconstitutions dramatiques, aux larges mises en scène, aux engagements nouveaux qui compléteraient utilement sa troupe, dé|à fort mo^pst^ifi^timêU^bpée. -}l ferait vain' <âe

sja'nge-rYçi -gejpah'der' g,u -Parlernérit une-'

aygmentâtïèacte-sùbvention. Il y a bien la so-lution 'du mécénat, d'ailleurs fort 'honorable, et à laquelle les théâtres européens lès plus fameux ont dû leur reriomaiëe. Mais chez nous, à peine l'évoqûe-tVon qu'elle, déchaîne des-cris forcenés..Il est néanmoins des domaines où elle s^jmpoge. Nonobstant cette indignation, si nous ne voulons pas, un jour prochain; faute de crédits suffisants, voijv1^'4çrpiLte^les .grands châteaux de France, chers'jd'œuvre de notre art et témoins, notre, gloire, il faudra bien que l'Etat se décide à accueillir la généreuse Bonne volonté des mécènes. Il entre, d'ailleurs, dans le dédain où on les tient,, autant de préjugés que d'hypo-

crisie. '̃'̃

Mais en ee'qui concerne la ComédiexFrançaise, .nous n'en sommes pas.ilù. Il est un autre moyen de. salut, celui-là tout a fait régulier et légal, qu'il est indispensable de -prendre en considération clans le plus bref délai,1 .moyen si simple, si judicieux, que l'on s'étonne de l'ayojr vu sLlonglemps négligé. Il se résume en un mot réunir en une seule administration le Théàlre Français, l'Odéoii et les. classes dramatiques Conservatoire; détruire les' absurdes cloisons' étanches qui les séparent. Je n'ignore pas que des essais ont été tentés dans ce sens en 1798 en 1832 et en 1837 et qu'ils ne; .furent pas heureux, mais l'exploitation de nos théâtres, à cette époque, ne saurait être, à aucun point de vue, compfu-.ée a.veo.celled'a.ujourd'hui. En 1S78, Emile Perrin était partisan de cette fusion. il serait coupable de l'ajourner plus longtemps et de nous dérober à une décision riche de belles conséquences .et;.que les. raisons 'les plus diverses et-leè plus péremptoires nous indiquent. Et.tbùt; d'abord, est-il possible de S"'ab'stràirér4u mouvement, général de l'indu||^èjr|t&éàlrale actuelle ? Les diffiCultei' hiértaçantes qu'elle rencontre aujourd'hui,, llé-lévation. prodigieuse des .dépenses tous ordres, la lourdeur des- ''impôts, la concurrence du ciaéma, demain celle de la T. S. F., ont amené logiquement la plupart des directeurs à vouloir diminuer .leurs frais en groupant- ^plusieurs théâtres en une seule entreprise. II. ne tient qu'à l'Etat de sxu'vre- cet exemple. Etant donné la sonVine considérable, que représente aujourd'hui une mise en scène, n'y aurait-il par un intérêt évident à- -l'amortir sur un plus grand nombre de représentations ? Lorsqu'un spectacle serait sur le point de. terminer sa cari 1ère à la Comédie-Française; il trouverait automatiquement à l'Odéon un prolongement avantageux. De nombreuse- pièce- du répertoire, grâce à la perspective 'd'être représentées tour à tour .'i la ('"iiiédurFrançaise efrii l'Odéon, pou' Miiiiii être romises à la scène avec éjlat. Prenons un exemple précis. On nous a donné, il y a peu d'années, rue dé Richelieu, V Amour Médecin, remonté avec le goût et l'art le plus charmant; OesU'Ccès a été vif et les frais équilibrés par les recettes. Supposez que cette reprise ait émigré à l'Odéon Au lieu de couvrir simplement la dépense, elle eût laissé un bénéfice appréciable. Les Corbeaux ne retrouveraient-ils pas, au Quartier Latin, au moment opportun, parmi: les étudiants et les lettrés, un pu-

blic entièrement nouveau ? C'est un îalt d'expérience chaque sa'lle possède une clientèle qui lui est propre et qui ne se reporte pas ailleurs. Combien de spectacles intéressants apparaissent trop onéreux pour un seul théâtre, qui cesseraient de l'être pour deux ? Rien ne serait .plus facile que d'établir, ipour la Comédie et l'Odéon, un matériel de décors, de costumes et d'accessoires, en partie commun. N'est-il pas invraisemblable qu'un tel état de choses n'existe pas depuis longtemps ? 7

De même, du point de vue des interprètes, 'la fusion ne pourrait que donner lés meilleurs résultats. Combien d'artistes, à la GomédieFrançaise, jouent trop rarement et arrivent aux grands, emplois à l'âgé où il .serait raisonnable' de songer à les quitter La. double scène leur offrirait le', moyen .de. faire tôt et plus, pleinement leurs 'preuves. Que d'échanges inge'nieux et séduisants pourraient être pratiqués entre les deux ̃maisons qui.irenouvelleraient les œuvres en renouvelant les distributions. Si nous nous plaçons au point de vue des auteurs, combien, surtout.parmi les jeunes, verraient leurs ouvrages représentés en plus grand nombre et dans un moindre délai L'exploitation des deux théâtres réunis aurait, en effet, une activité et une souplesse qui leur assureraient un rendement bien plus considérable. Ces vérités sont- si flagrantes qu'il semble bien difficile de les contester: Et pourtant elles ne datent pas d'hier. Paul Ferrier, qui avait longuement réfléchi à toutes les choses du théâtre, écrivait1 dans une brochure parue en 1879' « Si' l'Odéon n'existait pas, on le bâtirait et on lui donnerait sa vraie destination, qui est d'être la succursale, du, Théâtre-Français. Si on avait le choix de l'empllacement, on ne le bâtirait pas ailleurs que là où il est, de telle, sorte qu'il fût auprès du Luxembourg, comime la Comédie-Française est auprès du Louvre. » Quant aux élèves des classes dramatiques du Conservatoire, ne trouveraient-ils pas un enseignement pratique incomparable i! complétant admi-

.rablâment les-;] éçgnsl 4e lettps m'Mfes;

eh faisant partie, pour y Ôdcùpëi' les ..petits emplois.' de. la grande troupe nécessaire au service des deux théâtres ? Ainsi l'occasion et l'on peut même dire la nécessité assez fâcheuse leur serait épargnée d'aller, pour gagner leur yie, jouer des bouts.de rôle dans des établissements de quatrième ordre. De quelque côté que l'on envisage le problème, la solution que nous indiquons apparaît féconde en résultats bienfaisants et certains Ajoutons que grâce au .personnel de deux cent cinquante artistes environ, dont cette réorganisation autoriserait le groupement, une tournée ininterrompue de propagande à travers le monde pourrait être entretenue, conférant à la Comédie-Française agrandie le rôle d'ambassadrice des Belles-Lettres one, seule, elle semble digne de rem-

plir. c

Puissent les pouvoirs. publics examiner ce vaste projet d'une conception si logique et d'une exécution si aisée et dont peut dépendre le rayonnement de l'art dramatique français.

Robert, de Flers.

de l'Académie française.

i,, ^jr^s^-v-

Billet à une dame déçue

Pourquoi vous êliez-vous levée si tût, chère madame ? Le Figaro vous L'avait dit « Redoutez la betterave sùcrière. » Et la betterave sùcrière l'a emporte Il ne fut, Mer matin, question que d'elle à la Chambre, voua étiez accourue, espérant ren-t trer au, logis à midi, éleclrice. On s'occupera de vous vendredi, sans faute, si la réforme électorale municipale, la réorganisation de l'Alsace el l'interpellation sur la déclaration (Les cardinaux le permettent. Car tout cela vient en même temps nos députés ne veulent pas renoncer à la méthode de travail enchevêtré qui leur a toujours si mal réussi. Ils ne peuvent en mécoimaitre l'absurdité, mais elle pour eux un grand mérite électoral. Songez qu'en cette seule semaine ils auront montré leur zèle législatif aux femmes, aux, futurs candidats du 3 .mai, aux Alsaciens, aux betteraviers et aux anticléricaux. L'inconvénient de ce système imbriqué, c'est le brouillamini qu'il produit en leurs cervelles et qui les prépare aux pires tumultes. Que n'âles-vous restée, jusqu'au soir, à la Chambre, hier, chère madame ? Vaus auriez eu une compensation à votre; déception du matin. Ce fut lamentable un sabbat infernal et sans fin. Autrefois, on laissait nos honorables se battre et ça les calmait. Maintenant,^ on les laisse- crier, et c'est interminable. Le plus puissant des Hauls-parleurs y perdrait son pavillon. « C'est insensé, disait une spectatrice en se bouchant les oreilles. Vite qu'on nous donne des droits politiques. Les filles les plus folles seront plus calmes que ces messieurs. » V. -.̃̃,̃̃̃

Le maréchal Foch à Montpellier

Montpellier, 17 mars. Le maréchal et Mme Foch sont arrivés ce matin par le rapide de 9 h. 26, venant de Paris. Reconnus et salués respectueusement par les voyageurs, le maréchal et .Mme Foch étaient attendus par les membres de leur famille qui habitent Montpellier, notamment par. le R. P. Foch.;

On va vendre îa bibliothèque de Paul Adam

Ce sera la vente sans cérémonie, une petite vente intime.

Une simple carte postale a convié un certain nombre de fidèles.

On adjugera un niqnçeau de volumes de critique littéraire, d'économie, politique, de philosophie, de sociologie, de pédagogie ayant appartenu au regretté Paul Adam. Ce n'est certes pas la bibliothèque d'un riche amateur pas le moindre maroquin aux chatoyantes" gardes de soie, aucune reliure à dentelles, reposant dans l'étui précieux, nulle signature de relieur coté mais la bibliothèque d'un travailleur consciencieux, d'un érudit précis. Une :documentation minutieuse et fournie sur 1*Amérique du Nord, sur l'Afrique Occidentale, sur, l'Extrême-Orient, sur -l'histoire des religions et des civilisations, témoigne de l'honnêteté scrupuleuse de l'oeuvre de Paul Adam.

-'̃ Une quantité d'ouvrages sur Arras, ville natale de" l'auteur de la Force, et sur Rohespierre sont couverts d'annotations mantïscrit^s, susceptibles de fournir une source abondante de renseignements demeurés inédits.

D'autres volumes sont ornés, dans les marges, de dessins remarquables qui révèlent un Paul Adam dessinateur, digne émule de son beau-frère Cappiello.

Maints ouvrages portent, comme bien l'on pense, des dédicaces d'auteurs. Voici un exemplaire des Ailes rouges de la Guerre, d'Emile Verhaeren, revêtu de cet envoi « A Paul Adam, le grand évocateuT littéraire et l'admirable propagateur de fierté française. Son ami »; puis un exemplaire de l'Ecole des Mariages, d'Edmond jaloux portant cette dédicace « A Paul Adam, avec son admiration renouvelée à chacun de ses livres à l'observateur, profond de vues d'Amérique comme à Tévoçateur d'Irène. ";> citons'encore'- le Fils de "Louis XVI,, de Léon Bloy' avec cet envoi, Les, doinestiques devenant les maîtres .et. les maîtres devenant les domestiques, tel est, le secret de l'évolution historique dans tous les siècles, Imperium œquipamt servitulem »; et PalSt, <d« Vielé-» Griffin dédié a «Paul Adam, n|aître des, phrases belles ».•

N'omettons pas un exemplaire du Feu renfermant des lettres d'Henri Barbusse, datéfi|> d,y fjpnt' et eniprprivtes d'un très ardent

patriotisme. "̃'?; ~c

Et ce sera, une fois de plus, là dispersion en quelques heures des volumes, aniis fidèles que toute l'existence d'un écrivain de race a mis à réunir.

On nous assure cependant qu'une salle Paul Adam sera créée prochainement au Musée d'Arras elle contiendra quelques ouvrages précieux qui n'auront pas été livrés au feu des enchères.

Maurice Monda.

ECHOS

L'aveugle parle anglais. ̃ En face d'un grand hôtel, on voit depuis quelques jours se tenir un aveugle élégamment vêtu d'un pardessus bien coupé, coiffé d'un chapeau melon et qui porte sur la poitrine suspendue par une chaînette, une plaque en cuivre sur laquelle est gravée en anglais cette phrase L'aveugle parle anglais et français.

Il vend des cartes postales et des plans de Paris. Il donne surtout des renseignements aux innombrables anglo-saxons qui se promènent parmi nous, et il accepte comme ré.munération de simples francs.

i'H n'exige pas des shillings ou des dollars. Une affiche. ̃

Elle s'étale très haut, le long des palissades des maisons en démolition ou en répération.

Ce qui frappe d'abord, ce sont ses couleurs noir et rouge sur fond blanc, les couleurs du drapeau du Reich.

Un grand trait noir barre cette affiche de haut' en bas. En haut, il est traversé par un disque rouge. Une inscription est dirigée vers ce disque, qui nous annonce que la voie des affaires est ouverte. Ouverte vers qui ou vers quoi Vous la Foire de Francfort.

Car cette affiche géométrique, vaguement allégorique et qui voudrait péût-ôtre passer pour artistique, est destinée à nous inviter à nous ruer vers la Foire de' Francfort. Il y a bien' des raisons pour que cette invitation ne soit pas engageante. .Fourrures de Printemps. j?.:

La Maison « A la Reine d'Angleterre », fourrures, 24-9, rue Sàint-Honoré, présente actuellement une superbe collection, de çenards argents, croisés, bleus, brique, etc., grande mode de ce printemps.

Ils accompagneront à ravir les costumes de la demi-saison.

Le Mascme de Fer.

Demain Jeudi 19 Mars

LE FISARO ARTISTIQUE (N° 66 2me année)

Heflry Soulange-Bodin Le Manoir de la Poisonnière. Ernest de Ganay Ferdinand Bac et ses Jardins enchantét. Maurice Feuillet Edward Chappel, peintre paytagùte anglais Les Grandes Ventes prochaines Collections Àllard et Bonlland L'Atelier du peintre L-Griveau. Curiosa Revue des Ventes. Francis Paul: Chronique Parisienne. Jean Messager Le! Concerts..

Calendrier des Ventes Expositions 35 ILLUSTRATIONS

Sppt tonnes cîe 'Éfrecfâité font explosion

tQ.

Nombreux blessés. Dégâts importants Tunis, 17 mars. Une explosion, due à un retour de flamme du carburateur d'un camion automobile qui remorquait sept tonnes d'explosifs destinés à des mines de Gafsa, s'est produite à Mégrine.

Malgré la présence d'esprit du chauffeur qui. s'employa à éteindre "les flammes, le feu gagna les caisses de dynamite qui sautèrent.

Le délégué de la Résidence, accompagné du directeur de l'intérieur, d'un attaché militaire et du substitut du procureur de la République, s'est rendu sur les lieux. La Compagnie fermière des chemins de fer tunisiens a fait à la presse la communication suivante

« Un chargement de cheddite sur un camion automobile a-fait explosion à Mégrine, ce matin,_à,7_h. 30, à 500 mètres environ des ateliers: de la Compagnie fermière des chemins de fer tunisiens à Sidi-Fath-Allah. L'explosion a été d'une violence extrême et a occasionné la démolition de diverses maisons occupées par des ouvriers du voisinage et des dégâts assez importants aux ateliers de la Compagnie fermière des chemins de f'T tunisiens, notamment aux toitures. Une trentaine d'ouvriers des ateliers onf subi des blessures peu graves. Les premiers soins médicaux ont été donnés par les dooteurs Abel Nicolas et Tmela, dans le poste de secours installé aux ateliers, et par le docteur Bardou et les infirmiers, au dispensaire d'è la Compagnie, avenue de Carthagé, à Tunis.

En 2" page s

LES ORIGINES

DE L'IMPÉRIALISME ROMAIN Par LUCIEN ROMIER

nmttummunmmim ̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃ if M. Chamberlain

est rentré à Londres

1 En cours de route un caillou a brisé la vitre de son compartiment

Au moment où il retournait en Angleterre, dans le rapide de Calais, M. Chams bëiiain a failli être victime d'un léger accideftt qui ressemblait presque à un attentat. ̃ ^£ë'"fràïii.'ailaït passer, ..eh gare -de Chantilly lorsqu'un projectile fit voler en éclats une des glaces: du coupé dans lequel M. Chamberlain avait pris place. Ce n'était pas une balié, mais uri simple caillou. On arrêta le train à Chantilly et les inspecteurs de la Sûreté firent immédiatement leur enquête. Il en résulta que ce projectile malencontreux avait été lancé par un voyageur imprudent qui se trouvait dans un train venant de Boulogne. Toute idée de malveillance devait donc être écartée. M. Chambenlain en fut quitte pour changer de compartiment, et continua tranquillement son voyage. Il est arrivé, à Londres, à, .cinq heures trente.

Le Cabinet se réunira aujourd'hui ,LONDRES, 17 mars. M. Austen ChamBërlain, venant de Paris, est arrivé ce soir à Londres, à cinq heures cinquante, avec un retard de quarante minutes sur l'horaire prévu.

.Le secrétaire au Forcing Office, qui ne voulut faire aucune déclaration aux journalistes, rentra chez lui à pied. Il aura, aemçni, une entrevue avec M. Baldwin avant la-réunion que tiendra, dans la matinée, le cabinet britannique.

7 Le dauphin

pris par un homme Puisque tout se vole aujourd'hui, pourquoi ne volerait-on pas un dauphin de bronze ?

Cela doit être intéressant, au point de vue commercial, un vol comme celui-là Le bronze, alliage fusible, est. une fois fondu, facilement négociable. Et puis c'est un genre de larcin qui sort un peu de l'ordinaire. Il y a là de quoi tenter un dilettante. N'est-W pas plus amusant de voler, en plein jour, une statue place de la République, que d'arracher la nuit, dans une rue déserte, le sao à main d'une vieille dame ? t

On répare, en ce moment, un des bassins de la place de la République, celui qui se trouvé près du boulevard Voltaire. Les ouvriers qui sont occupés à remplacer le fond ont été amenés à desceller le sujet central, -un dauphin en bronze.

Ce dauphin est assez lourd. Il pèse 150 kilos. Aussi les terrassiers qui travaillaient dans le bassin asséché trouvèrent-ils tout naturel qu'un homme Teur demandât un coup •de main pour l'aider à te mettre dans la voiture à bras' qu'il venait d'arrêter sur la place.

i"Çet homme, d'ailleurs, s'était présenté. Il était envoyé par un entrepreneur du boulevard du Port-Royal. Le dauphin distributeur d'eau avait besoin d'être conduit dans un atelier spécial. Son patron l'avait chargé _dVUer le chercher. Et voilà.

'"Personne ne s'étonna de ce discours. Celui qui le prononçait avait l'allure et le vètement d'un plombier. Sa voilure à bras- ressemblait à toutes les voitures à bras. Il partit donc avec son dauphin.

Quelques heures,plus tard, un piqueur de la Ville, arrivant pour surveiller' les travaux, s'inquiéta de l'absence du sujet principal du groupe. On lui raconta l'histoire de l'enlèvement. Il consulta ses papiers. Aucune note n'avait trait à une réparation éventuelle du dauphin. Le piqueur courut au téléphone. L'entreprenur désigné n'avait jamais entendu parler de cette histoire. Le dauphin avait été bel et bien volé. Et pas même en automobile, ce -qui est un peu humiliant tout de même. Il est parti, dans une voiture à bras, tirée par un compagnon gouailleur, à l'allure paisible qui fut jadis celle des chariots où dormaient les rois fainéants. Ern. D..

̃1\.

LE CHANTIER DE TRIANON

Le départ

« Mignonne, allons voir si la violette printanière pointe sous les feuilles noircies du dernier automne. Versailles n'est pas loin. L'air y est vif et la terre disciplinée, c'est un excellent endroit pour le footing, et les bois derrière Trianon sont parmi les plus admirables de France. Le parc de Trianon se clôt d'un vaste mur; des fossés larges et profonds remplacent le mur aux endroits où les allées finissent, pour que rien ne gêne les perspectives vers la campagne. Jadis, mur et fossés protégeaient la solitude royale. Ils gardent aujourd'hui deux châteaux déserts et le Hameau peuplé d'ombres charmantes et douloureuses

Et le soir un fantôme ineffable apparaît [coré. Dans l'ombre où le parfum d'autrefois flotte en.Et tandis qu'un lambeau de crépuscule traîne, Vaine suavité dans ce reflet de sang,

Une rose agonise au balcon de la Reine. N'est-il pas touchant de penser, que ces vieux mur gardent aussi, avec les souvenirs des siècles morts, une nature bien vivante et des arbres magnifiques, pleins d'écureuils et d'ois>aux? Car ces bois sont un refuge sacré, où tout demeure vivace, où la faune ne le cède en rien à la flore sans cesse renaissante. Chose que le profane aurait peine à croire, n'avons-nous pas un jour, mignonne, rencontré là un beau faisan paisible dans le taillis que protège la haute futaie? La nature y doit être maintenant laissée tranquille. La presse a naguère publié que les bûcherons y furent contremandés. Elle a même parlé de sanctions contre les ennemis des arbres. Si tu veux, faisons un rêve nul besoin de palefrois; on est bien mieux à pied! Par ce renouveau qui s'annonce, l'oiseau chante dans les bois « Allons à Trianon »

L'arrivée

Est-ce bien ici ? Grands dieux Où sommes-nous? Rêvons-nous? Si le rêve continue, il devient plutôt mauvais. Pas de bois un chantier. Presque plus d'arbres des bûches. Nous ne nous trompons pas, pourtant L'itinéraire est simple passé la colonnade de marbre rose du Grand Trianon, nous avons traversé le parterre descendant vers le quinconce, puis doublé le bassin vide d'eau, mais rempli d'herbes. Nous avons laissé à droite la fontaine couverte, au toit bas de pierre verdie sous sa coiffure de lierre, et à gauche la grille banale de lignes, mais mangée de rouille; cette grille ancienne est émouvante comme un symbole fojèîe;' eJlB~4éfeodait aux., gens de lai. route pavée l'accès du bois dormant. Mais quoi? Le bois dormant, éclairci cet hiver, n'existe plus en mars. Et si les bûcherons continuent à cette allure, en mai il y aura ici non plus un chantier, mais un simple champ, un joli champ bien plat, bien net, bien nu. Tl 'ne faut plus s'écrier « Mignonne, allons voir. » Faut-il se remémorer l'ode aux bûcheron de Gastine? Même pas! Ronsard, qui adressait des invectives aux bourreaux d'un bois non encore célèbre, qu'aurait-il dit aux exécuteurs d'un parc où repose une partie exquise et glorieuse de notre histoire nationale? Ah! vous qui croyiez terminés les abatages d'arbres à Versailles, allez dans le parc de Trianon, derrière le « buffet ». Le coup d'œil est édifiant. Postez-vous au rond-point le plus proche, et tournez les yeux autour de .vous. De ce seul endroit, vous compterez cinquante tas de bûches, rien que dans les alentours que l'œil peut aisément atteindre. Cinquante est un minimum. Certes, il y en a davantage dans tout le parc! Chaque tas a plus d'un mètre de hauteur, et sa longueur, varie entre cinq et quinze mètres., Approchez-vous de ces arbres débités en morceaux ô surprise, pour la plupart ils sont jeunes, en tout cas parfaitement sains. C'est une hécatombe folle. On compte les arbres qui demeurent debout, on compte ceux qui jonchent encore le sol on ne compte plus ceux qui ont été enlevés -et ceux dont les dépouilles restent sur place eu piles de bûches.

Devant une pareille gageure, la colère vous prend. A côté de ce massacre invraisemblable, la coupe autour du Bosquet de la Colonnade n'était que jeu d'enfant. Voilà donc à quoi servent les fonds destinés à la réfection de Versailles Qu'on refasse la toiture et le revêtement des murs, au théâtre de la Reine (au Petit Trianon), que l'on déblaie et recreuse les ruisseaux dans le jardin, que l'on enlève les lichens aux margelles, des bassins et que l'on nettoie les marbres, rien de mieux Mais que l'on détruise des arbres en pleine sève, que Ton supprime définitivement un parc unique au monde, le parc de Trianon, quelle misère! Et que ces « travaux » s'exécutent après les unanimes protestations soi-disant couronnées de succès et après les sanctions prises, quelle comédie, ou plutôt quelle dérision Si vous désirez dire adieu au parc de Trianon, pressez-vous A Pâques fleuries, il sera disparu.

Louis Vaunois.

Le maréchal Brancker a terminé son voyage Le vice-maréchal sir S. Brancker, directeur de l'Air Ministery, contrairement à ce qui avait été décidé primitivement, a quitté le Bourget, hier, à 10 h. 30, et, à bord de t'avion piloté par Cobham, est arrivé à Croydon à 1 Il. 45.

Lemaître et Arrachard sont arrivés à Fez

Fez, 17 mars. Lemaitre et Ârrachard, partis d'Oran ce matin, sont arrivés à Fez à 11 heures 45, ayant couvert en 3 heures 15 les 500 kilomètres du parcours.

Les aviateurs, qui avaient été invités à s'arrêter ici, par les autorités marocaines, ont été l'objet d'une brillante réception.

Ils comptent repartir demain matin pour Casablanca, où ils seront reçus par Je maréchal Lyautey, qui s'y est rendu, dès aujourd'hui, pour les attendre.

LA BLESSUREDELAVISTULE

par Etienne FQURNOL

Voici l'affaire l'Allemagne renoncerait de nouveau à l'Alsace-Lorraine, mais, percerait délicatement, le couloir de Dantzig, mordrait légèrement la HaûtéSilésie, bref grignoterait à l'Est le traité de Versailles qu'elle signerait une seconde fois à l'Ouest.

On en murmure. Je veux dire que les chancelleries échangent sur ce problème international des chuchotements sibyllins qui retentissent dans l'univers, grâce à nous autres folliculaires. Mais ce projet avant d'être international était national et même national-allemand, et c'est de ce côté seulement que je, voudrais l'examiner. Il est sorti tout seul du .plus profond de la sensibilité germanique. ''̃'̃

Nous sommes pour l'Allemagne l'ennemi héréditaire. Situation., bien -'honorable. J'entends qu'elle comporte quel.que involontaire estime. On déteste son ennemi séculaire mais on le respecte secrètement, pour l'honneur même de vous avoir longuement combattu.

Se tourne-l-il vers l'EsL ? Les sentiments de l'Allemand sont tout contrai-, res. Là s'étendent des Slaves, race inférieure, promise à sa. colonisation. Cette1 disposition lui vient du fond des âges.De' tout temps, depuis Charlemagne qui le défricha le, premier, l'Allemand a vu Ja' civilisation marcher de l'Ouest à l'Est. Avec la fraiche candeur propre à la Ger- manie, il a conservé celte idée que cespeuples Tchèques, Polonais, Russes, sont turbulents ou frivoles, incapables en tout cas d'organisation, privés du' sens politique et de la faculté sociale. Grâce à Dieu, la. Providence, qui pense à tout, y a pourvu et c'est à lui, Germain, qu'il appartient de mettre un peu d'ordre là dedans. Vous reconnaissez ces idées c'est, en leur nom qu'on a prétendu vous asseryir en 1914, vous tous, peuples de l'univers. Le titre, c'était la supériorité universelle du germanisme, le sens allemand de l'organisation on retournait seulement.. -contre -vous ce ••qùi-ayait-^i bien servi contre les .Slaves subjuguas par le ̃partage comme les Polonais ou par l'infiltration comme les Russes. Peu d'années avant la guerre, une grande nouveauté courut les académies, l'une de ces idées qu'on échange avec des mines auaustes, pour les répandre peu après en tartines dans les revues c'était le Drang nach Osten, la poussée de l'Allemagne vers l'Est. Bonnes gens, cette affaire était encore plus vieille que vous-mêmes. Dans l'histoire de l'Allemagne, dans les esprits allemands, c'est la poussée vers l'Est qui est ancienne, c'est la poussée vers l'Ouest qui est. récente. Ne dites pas radotages historiques, sans applications contemporaines. L'Allemand rumine l'histoire :• il excelle à justifier le fait, contre lequel nous sommes, nous autres, en perpétuelle révolte il en fait des systèmes qui sont l'aliment même de la docilité de son esprit. Et même, ne croyez pas, que ce soit histoire si ancienne la nécessité nationale pour l'Allemagne de la servitude polonaise, c'est querelle toute récente, et ce n'est pas autre chose que cette' guerre du hakalisme des années qui onf. précédé 191 'i, et que nous ignorerions parfaitement si Henry Moysset, le premier, et, un peu plus tard Pierre Bernus, ne nous l'avaieni, contée. Qui pouvait croire que ce peuple polonais, que la. loi prussienne tenait juridiquement 'pour usurpateur quand il occupait seulement- son propre champ, étendrait la main vers la vieille ville hanséatique de Daht-1 zig et que le corps de l'Allemagne serait1 serré dans ses justes limites, même h- l'Est 1

Cette double et longue histoire de l'ennemi de l'Ouest et du serf de l'Est,: devenue tradition nationale lentement Ù déposéie dans la sensibilité du peuple, vous permet seule de mesurer la. gravité des blessures que la paix de Versailles ai laissées sur le corps germanique la blessure du, Rhin est plus grave peutêtre, mais que celle dqla Vistule est plus cuisante C'est'là qu'il faut d'abord appliquer baumes et onguents. Pour rendre confiance à ce peuple qui finirait par confesser sa défaite, il faut le relever face à l'ennemi, de l'Est.

Car être vaincu à l'Ouest par un enne^ mi de vieille race de, civilisation égale, c'est grande humiliation. Mais avoir été refoulé à l'Est par une race que le peuple, dans sa naïve conscience, a toujours tenue pour inférieure, dont le Germain fut toujours l'instructeur, c'est humiliation pire. Là est la honte et là le danger de l'esprit public. Cette douleur pèse lourd sur l'âme allemande, et ce peuple ne peut se, redresser s'il, ne! trouve d'abord, de ce côté, quelque 'àl'lô-' gement et quelque consolation.

Les Anglais sont peu sensibles à ces. raisons. Sentiment fort naturel, car l'un' des objets de la politique britannique, c'est justement de placer quelques cataplasmes aux points d'irritation les. plus vifs de l'Europe, .qu'ils soient, afin que personne ne crie trop fort c'est dangereux. Je ne dis point, d'ailleurs, que ces dispositions britanniques n'apportent, dans l'affaire, de. grandes compliçations. Aussi, n'ai-je pas dessein d'examiner la question du côté international,


mars' «Je -montrer seulement" commi elle est né© en Allemagne, et de quelle îtéjgitHi profonde de, là. sensibilité germtorque elle a jailli. Il' n'est pas nuisible, dans les affaires, de savoir comment vos adversaires les entendent ou les sentent. Et qu'est-ce, après tout, que la diplomatie sinon, avec la conscience soi-même et de ses propres desseins, la connaissance; des autres ?

0' Etfenne Founwl.

AU Sfâ IN AT '1

..1 –U–

:Lie marché de la Villette; "Oh -en a tenrané, hier, avec lejniàrcljé de

îâ VilléHe. '̃'̃" '̃'̃

Les divers articles de la proposition firent votés sans modifications appréciables .1 aû-'téxte présenté par la cominîssion. L'emprunt du Métropolitain ̃ Un emprunt de 500 millions destiné aux travaux comiplémentaires du Métropolitain 'suscita un échange J'l'observations'. Personne ne mit en. douta l'utilité des travaux mais M. Chastenet eût voulu que l'emprunt fût réalisé en, France. Trop d'emprunts sont placés à -l'étranger, déclare le sénateur de la Gironde. L'Itahe se refuse à souscrire tout emprunt à l'extérieur. Imitons eoji exemple, pour ne pas aggraver le- déséo hre. des changes. v

Le rapporteur, M. Schrameck, MM. Dausset, Paul Strauss et lé ministre de 'l'intérieur combattirent ̃ la clause additionnelle proposée par M. Chastenet, qui risquai* d'ajourner" à une date 'indéterminée des trayaux indispensables. Par 246 voix contre 39., l'addition fut repoussée et le projet adopté. Séance mardi.

-̃̃̃̃̃ G. G.

~) .L~ ) .J,.

Informations politiques ̃-̃ L'éducation physique

Le groupe de l'éducation physique et des sports de la. Chambre, après avoir entendu M. Paul -Bténazet, commissaire général à la guerre, a pris un certain nombre1 de résolutions, demandant notamment lu gréation. d'une. eommissibn permanente de l'instruction physique et le vote; pau' le --Sénat, du projet de l'Office national de: l'éducation physique et dés sports.

v L'amitié franco-polonaise

Ce groupe, des Amis de la Pologne, présidé par M. Louis Marin, s'est ému des menaces suspendues au-dessus des Etats de la PetiteEntente et particulièrement de la Répu)3lique polohâfee par lâs îritMgues secrètes- et les prétentions avouées de l'-AHemagne.

Il demande au gouvernement de s'e-pposer à ce qu'aucune atteinte ne soit portée a. l'intésrité de l'Etat polonais et à ses droits, cfindition essentielle de la paix du monde et de l'équilibre créé en Europe par le traite de Versailles. Le manifeste des cardinaux

La Gauche démocratique radicale socialiste du Sénat," présidée par M. Bienvenu-Martin, a voté une résolution protestant contre la déclaration des cardinaux et archevêques de France préchant la révolte contre nos institutions laïques et s'efforçant de déchaîner la guerre religieuse dans le pays », et comptent sur le gouvernement pour faire respecter par tous les lois de la Ré-

publique »*

Le directeur

je l'Office des combustibles M. le soiiS'intendant Pineau, directeur des essences et du pétrole au ministère du commerce, est nommé directeur de l'Office des combustibles liquides.

_r1"I"~ 1' "n !I.

Lis négociations écôaaniiqUés franco-alîfîmandes sont en bonne voie

L'assemblée générale des délégations française et allemande chargées de négocier le, traité de commerce a eu lieu hier, ainsi que nous l'avons annoncé.

Elle a été très courte. On y a reconnu la inécessitê, avant de commencer l'étude des tarifs, de nommer une sous-commission chargée de mettre au point la spécialisation dans les articles.

Cette sous-commission travaillera toutes •les après-midi au ministère du commerce, où se réunira, le matin, la sous-commission 'chargée de mettre au point les questions générales, teiles que navigation, établissement de Français en Allemagne ou d'Allemands en France, etc., etc., toutes questions sur lesquelles un accord de principe est déjà intervenu

Des assemblées générales discuteront ou entérineront ensuite le travail de ces sousoommissioins. La première aura yraisemiblablenïent lieu au début 'de k; semaine pro^ ehàine.

Le Centenaire de Charcot Sera célébré avec solennité au mois de mai

111

C'est au mois de mai prochain que tombera le centenaire de Charcot, le célèbre médecin de la Salpètrièrédont les travaux, dans le domaine de la neurologie, 'eurent, à la fin du siècle dernier, un retentissement considérable. A cette occasion, un comité s'est formé pour ceieurer cet anniversaire. Il a décidé' de consacrer à la mémoire de Charcot trois journées, les 25, 26 et 27. mai, au cours desquelles auront lieu, à l'Académie de médecine; à la Société de Neurologie, à la Sorbonne et à la Salpêtrière. des cérémonies auxquelles prendront part les sommités du monde médical ifrançais et étranger.

APERÇUS D'HISTOIRE

,"c

Les origines °

de t imperiatisme ra~asn' Un. Machiavel, un Bassuet, un Mon.tesqùieu et combien d'autres, historiens,

philosophes, 'moralistes, écrivains politi-

ques tentèrent d'expliquer les origines. 4e la grandeur romaine.. Aujourd'hui, pour traiter un tel sujet, l'érudit dispose de données nouvelles, et du « raatéÉial » «ans cesse accru que lui apporte le progrès de l'anthropologie, de l'archéologie, de répigraphie et de la linguistique. Grâce à l'effort des sciences auxiliaires, nous sortons peu à peudes artifices de l'histoire arrangée par les annalistes romains, et nous, pénétrons dans la réalité des origines, dépouillée d'ornements.

Cependant, une synthèse des résultats obtenus par d'innombrables études de détail, nous manquait. M. Léon Homo, professeur à l'Université de Lyon, nous l'offre, en un livre sobre, nuancé et solide sur l'Italie primitive et les débuts da l'impérialisme romain (I).

<

Quelle espèce d'homme fut le Ro(1) La Renaissance du Livre.

La loi de finances au Sénat On nous communique la note suivante: c La commission des finances du Sénat a abordé l'examen des articles de la loi de finances du budget général de t°?5 Sur les propositions de son rapporteur général, M, Henry Bérenger, elle a d'abord décidé de fondre en une seule les deux lois de finances qui lui avaient été renvoyées par le gouvernement, l'une pour les >i '.penses et l'autre pour les recettes.

La commission disjoint, pour !ts étudier séparément, certaines dispositions concernant des. réforniles dans la magistrature. Elle a également, disjoint d'autres dispositions '.concernant l'institution ,/î'un:_ régime, nouveau pour les collèges d'çnstigneînent

secondaire. ,"T.

Sur ces questions, la iommUsion :'des finances sollicitera l'avis' des'1 commise-ions compétentes du Sénat. ̃'̃ '̃̃̃ ̃ La commission a ensuite abordé ;legr articles relatifs à la revision dès traitements. Elle a accepté l'ensemble des augmentations de crédits votés par la Chambre des députés, soit 1.450 millions, dont elle a seulement retranptié 70 millions concernant une nouvelle majoration de l'indenïnité de résidence et 5 millions sur d'autres chapitres. Mais elle a. décidé que ces augmentations, ajoutées à l'échelle actuelle des traitements, auraient un caractère temporaire jusqu'au 1er janvier 1927, de manière à réajuster à cette époque, s'il y a lieu, les traitements des fonctionnaires.

En ce qui concerne les pensions, 1a commission a pu réaliser sur l'annuité budgétaire demandée une économie de 202 millions due à des redressements d'erreurs matérielles.

Le total des réductions opérées par la commission sur les différents chapitres réservés du budget, des finances s'élève à 286 millions de francs, ce qui ponte le total des économies réalisées à 1,372 millions +.286 = 1,658 millions au budget généra], compte non tenu de 313 autres millions de réductions opérées sur les dépenses des différents budgets annexes de l'Etat D'ores et déjà, sans faire appel à de nouveaux impôts ou de nouvelles mesures fiscales, la commission des finances a couvert les dépenses nouvelles. ^avec un total d'économies qui' laissent énéoVe un excédent, de 59 millions. c ,Le budget des dépenses de l'Etat se- trouve ainsi ramené par la commission sén,ata« riale de -̃̃ 34 milliards liQ millions à 32 milliards •182 millions.

Sur la proposition de son président, ,M. MillièsTLacroix, la commission des finances il institué une sous-commission chargée de rechercher une meilleure utilisation des immeubles domaniaux vacants à Paris et dans les départements.

EXTRAIT DE JUGEMENT

D'un jugement contradictoire rendu par

la troisième chambre du tribunal civil de la

Seine, le 5 novembre 1924, an profit. de MM. Jean Patou et Cie, couturiers, 7, rue Saint-

Florentin, à Paris, il a été littéralement

extrait ce qui suit

» Déclare 'les Grands Magasins, du Printemps contrefacteurs du modèle dit « Pit- } choùnette », créé par les sieurs Jean Patou et Cie. ordonne la confiscation. des robes saisies. condamne les Magasins du Printemps à payer à Jean Patou et Cie la somme de quatre mille francs à titre de .dommages-intérêts, condamne les défendeurs en tous les dépens. »

Pour extrait

Raymond Malandrin^;

'~+J~Í~T4'IG ,b~~ /f < ,0~ i;b'

LASAISON

DE NICE

Les arrivées

Baron et baronne J. de Malherg, Mme M. Barbier de Oiurteix, colonel Abbot, M. J.-L. de Sanvpaio-Ferraz, M. K. de Hees, Mme K. de Brada, M. et Mme Vella-Ferrand, M. et Mme Thys, M. et (Mme Spindler.

DE CANNES

-r~ Elégante réception chez Mme Grou de Flagny le professeur Lucien de l'iagny l'aidait à faire les honneurs de son salon et avait organisé un attrayant programme musical avec quelques-uns de ses brn'anis éîèves et le concours d'artistes di primo car-'tei(.o, tels que Jane- Seropé, Marie de Sozo- novitdi, Alice Pascale Pierre Marnés a dit quelques. poèmes d'Abel Léger. Dtins l'assistance

Comtesse d'Aux, Mmes Sallandrouze, Driant, vicomtesse de Castelnau, baronne et Mlles Hulot, lady Russel, vicomte de La Laurencie, marquis de M.arande, comte et comtesse de Chastenet, Mmes Flore Berges, Albert Aublet, Mme et MUe de Saint-Allais, Mmes de Vorges, Albert Aublet, Guédel, Deligny de Glèves. Debienne, Sinithson. M. et MmeFont-Réaulx, Mme et MHe d'Arvisenet, MM. D'all'Orso, Abel Léger, Glician, Keppel, de la légation tchéco-slovaque, le compositeur Vincenzo Davico, de Lépinay, Thadée Wallos.

NICE

Le plus beau des cadeaux de Pâques un séjour k l'Hôtel Majestic, à Nice. Repos et distractions mondaines. Grand confort, vastes jardins, thés-dansants.. Sous la direction personnelle de J. Alettj, des Hôtels du Parc et Majestic, à Vichy.

Nous publierons demain

LA VIE LITTERAIRE de notre éminent collaboratett-r HENRI DE REGNIER

de l'Académie française

main, le vrai Romain, celui qui, pièce par pièce, construisit, sa puissance ? 2 Les érudits de notre temps s'éloignent vivement de l'histoire finaliste et du « Tu regere hnperio populos, Romane, mémento ». Un des maîtres de l'étude de l'antiquité, M. Holleaux, a poussé la réaction jusqu'à l'extrême.'A la volonté impeccable et patiente, aux plans grandioses du Sénat de la tradition officielle, il oppose un portrait presque satirique il laisserait volontiers entendre que le hasard, les accidents et même les erreurs de jugement con tribu hrml, plus que le .génie, àsla 'fortune romaine. Il écrit « Les riches campagnards qui peuplaient le Sénat. apportaient dans la politique extérieure leur lenteur d'esprit et leur pauvreté, •d'imagination, comme aussi les multi,ptes défiances, la. répugnance aux nouveautés, la timidité devant l'inconnu naturelles aux âmes paysannes ». A dire vrai, tous les sénateurs, ne furent ni du même esprit, ni du même tempérament, M. Léon Homo, après avoir vérifié minutieusement les preuves et les actes de la conquête romaine, formule une opinion' moyenne « Ne faisons du Romain ni un rustre .inintelligent, ni un surhomme ». Le succès fut bien le fruit des circonstances, mais-- il fut, à un degré égal, le fruit du caractère.

Le trait dominant de la, politique romaillé apparaît, non, certes, dans les

LE MONOl & LA VILLE

DANS LES AMBASSADES

i~ -i 1'. .> ̃ •• 't t

S. Exe. l'ambassadeur de PoîogîiC" Paris et Mme de Cbiapowska out donné un dîner eu l'honneur de S. Exc. le comte Skrzynski, ministre des affaires étrangères de' Pologne.. ̃" '̃̃' M. Pijul de Hevesv' chargû «l'afj^ires de Hongrie, a donné un dîner en 1"iioittieilt de là princesse Sàhu-Salni, née Marie-Çliçis» tine, archiduchesse d'Autriche, cjùi fait u|i séjour à Paris, avec ses filles. r S. !Exç.. M, Guauî, repr,é§enta.ijt de l'Uruguay ait Conseil de la Société des lui?tions, est rentré à Paris, veuant de Geiieve. S. Exc. M. Comnène, ministre plénipq- tentiaire, délégué de Roumanie à la Société des nations/ et Mme Comnèiie ont offert; !a Gëttève, un grand dîner' en ï'/homieur dés membres du Conseil de la Société des nations. '"•'̃. ̃• ̃̃̃ Y assistaient ̃ >•̃ -L .:(..̃̃' M. Chamberlain,. rninisCre des arfaJres étrangères de Grande-Bretagne .LIv, ^EKÇ.'te vicomte Ishii, anibnssadeur, du Japon M.- Quinones de Leon, ambassadeur 'd'Espagne Kl. Venizelos, M: et Mme B'enès, le comte ̃ SkrzinsUi-, ministre des affaires étrangères de. Pologne.; M. Calfoft, ministre des affaires étrangères de Bulgarie M. de Mello-Francq, ambassadeur du Brésil sir Eric et lady Drummoncl, le professeur Jorga, le comte Clauzel, -rajnistre de France M. Guanj>i etc., etc. '•̃̃ < _̃: ̃ ̃»– Le lieutenant de vaisseau Bos, qui vient d'être nommé attaché naval adjoint près1 t'ambassade de France à Londres, a rejoint son poste.

DANS LE MONDE OFFICIEL

Mme Justin Godart, absente, ne recevra pas le.samedi 21 mars au niinistè.re 4tj travail.•

-.»̃ ̃ t

RENSEIGNEMENTS MONDAINS

S. M,, da reipe ;de I^otunianie est rentrée à Bucarest, venant de Belgrade.

-r». Après un court séjour à Genève, S. M* la reine Wilhelmijie et le. prince consort des Pays-Bas sont arrivés à Sierre, canton du Valais. j S. M- le. shan de. Perse a donné,' à Nke; un déjeuner auquel étaient coiiviéâ :M et Mme Benedetti, com,te et comtesse, li. de' Casteïlafte, M. Pierre Gautier, prince Isaaç, Klian Mofakam, M. André Ribard, et les menabres de la suite du souverain. ̃̃ ̃•̃̃« ̃rr- S. A. R. le prince héritier de Norvège est rentré à Oslo, venant d'Oxford. La princesse de Poix quittera Paris prochainement pour le Maroc.

La comtesse de Prin ne recevra plus le jeudi, sa fille, Mme Louis Rapîn, étant partie pour faire un voyage de quelques semaines en Algérie -et au Maroc. Elégant dîner, ces jours derniers, chez Mme Foulon de Vaulx.

Iln élégant déjeuner a été offert par le baron de Zuylen de Nyevelt, en sa villa de Nice, en l'honneur de S. le maliaradjah de Kapurthala. Parmi les convives

S. A. I. le grand-duc Cyrille, S. A.. L la grande-duchesse Hélène de Russie, LL. AA. IÎR, le prince Nicolas de Grèce et la princesse Elisabeth, t'amirale Makaroff,- M;- Léon Gartbaldi, M., et Mme Taylor, prince et princesse Radziwitl,

Mme Ernesta Stern, M. de Kerhallet, lady M i-

chelham, sii'dai1 Dass, Mme N'arichkirie, etc.

-).

BIENFAfSANCE

»- Rappelons que,, jeudi prochain 13 mars,' la initcgi-|nie sera jfêtéea.l'Qpéta-Êajr le ,«.Çaî du- ëjnq'uaiitéijaire », bal degraad fi»]^ paré et 'costumé, organisé par rAsstxiàtjoh générale des étudiants, avec le concours des « Fçtes de France s, au profit du sanatôirium universitaire et de « la Maison des Etudiants ». ̃̃" •̃̃

Le BaJ de la Marine et des Colonies r, organisé le 4 avril prochain par « la Ligue Maritime et Colonjale », dans les salons du, Continental, s'annonce, d'ores et déjà, CQtn? me un très grand' succès. On trouve des billets au siège de « la Ligue Maritime et Coloniale », 30, boulevard des Capucines, ainsi qu'à l'hôtel Continental et à 'l'Agence des théâtres, 6, place de. l'Opéra. Le nombre de ces billets étant limité;" « la L. M. C. » ne saurait trop engager les persoripes qui désirent assister à cette bclle manifestation à ne point attendre le dérnfçr moment.

Les mercredi 25 et jeudi 26 mars, dé deux heures à six heures, aura lieu,, jial'i's les salons du gouvernement militaire de Paris, la vente de charité annuelle au profit des navires-hôpitaux de la s Société des OJuvres de Mer ». Entrée libre bouler vard des Invalides. ̃•: i

CERCLES if. La conférence que le marquis de MOht-. ferrier a faite sur « les Caprices du CosTttif me 1 jevidi dernier, dans les' salons cîeJl'A% sociation d'Encouragement à l'Agriculture' à la Littérature et aux Sports, devant une élégante et nombreuse assistance de daniës"1 invitées et de membres de l 'Association «; eu le plus grand succès. ̃ Après avoir exposé les capricesv.,de-jla' mode et ses mystérieuses évolutions, le conférencier a parlé du costume, depuis celui de la première femme jusqu'à la robe flé-: l'élégante d'aujourd'hui.

Les intéressantes projections ont montresuccessivement les formes les plus. opposées du vêtement et de ses accessoires. V; Le comité « France-Amérique » don-,nera, le lundi 33 mars prochain, un dîner auquel assisteront diverses personnalités'

facultés Imaginatives, mais dans la con^; duite expérimentale de sa fortune, par une visée successive d'objectifs précis et prochains, qui furent recherchés, sans bavure sentimentale, tantôt avec brutalité, tantôt avec patience, mais toujours" avec calcul. ̃'̃ ̃•'̃̃ Rien de plus faux que de ̃considérer, ce trait comme une marque ethnique, i d'origine. Dès le début, en effet, Rome fut composite. i;î D'où vinrent, donc la fproé, lé&;

tinojf ênsl'ôlaïidu peuplé romain '?'̃"

P\ '̃̃̃'£

La force romaine fut, <Tès le premier

ïjénr. d'essence" militaire et guer«èr.fcv-

Née en un point stratégique d'impôw jtance capitale, au carrefour d'une sorte de ruée de peuples, aux' confins, en iparticulier, des trois grandes pousséesi étrusque, sabellique et hellénique, Rome, du moment qu'elle voulut vivre injdépendante, dut constamment songer à la guerre défensive ou à la guerre pr& ^ventive. Ainsi entraînée, elle alla loin, 'Mais, à mesure qu'elle avança ou s'élar̃git, elle resta sans cesse soumise à l'ai'ïguillon de la nécessité- militairei f, Plus l'érudition fouille, plus apparaît cette condition militaire du « miracle» » ;rômain. Dans ràvan't-propos du livre de .M. Homo, M. Henri Bérr constaté « toute la puissance suggestive des institu- tions militaires qui sont la fois effet" et cause u. Il ajoute « Si Rome a dottrié. .au monde, "et pour D.lusieurë sièclôs^.lK;

américaines de pacage. A ce ditie; ructi- dront la parole M/ F. Gémier, directeur du Théâtre de l'Odéou, vice-président de la « Sectiou Intellectuelle et Artistique » du èoîiuté; M." François Porclié et M. Pierre Weber qui parleront de leurs impressions de théâtre en Amérique du Nord.

£, ̃<

MARIAGES '̃̃ ̃̃ ̃' ̃ 1 vii .sL*ab/^& -Mugnier a béni avapMiier] en Kcfflise SàJnt-Thbinaà-d'Àquin, le mariage de"MUe I,. de Vjlœorin, fille de feu M. Phtlippe de Vilmoriu et de madame née de DorLaui Çfec M; -Hemfy- ïîeigb Ji»M*. »'s m ̃• et Mme l.eigli 'ijiint.

Les témônis etHèâlI&poai-Ià-inariée, le comte de Dortan, sou oncle pour le marie, S, g*ç. lyi.^Myrou T. Herrick, ambassadeur 4^ ^tsVuujs; ̃"̃v ̃ "̃̃ i-^Hier, Mgr Jouiu, curé de Saitit-Auffustin, a bëni, dans la plus stricte intimité, en sa chapelle'- particulière de' l'avenue Portalis', 'le îiiariaçê de Mlle Marie Neveu-Lemâiraavee nôtre confrère de VEcho de Paris; M. René de" Plauhol. Les témoins étaient, pour la mariée, Mme Joseph Marcotte de Sainte-Marie, sa sœur, et M. Louis ï*eveuLemaîre, son frère pour le marié, M- André Beauuier et le colonel Costet. •̃• '̃'

.Le mariage de Mlle Nicole' Seillièré avec M. Jacques de Lander sera célébré samedi prochain 2ï injtrs, à midi, en l'église Saint-Pierre de Chaillot. 11 n'a pas été envpyi de lettres d'invitation. Prière deçansi, dérer cet avis comme en' tenant lieu.

DE~ftG

On annonce' la Snprt' de M. Henri Cordier, membre de l'Institut, professeur à l'Ecole des langues orientales, président de la Société de Géographie de Paris, officier de la Légion d'honneur..̃ M. CQrdier, qui avait succédé su Pnnc« Bonaparte;. à la présidence de la Société, de Géographie, était membre libre de 1 Académie des inscriptions et belles-lettres- Il avait fait paraître de nombreux^ mémoires sur ses voyages eu vïjxtêine-.Orïent, un atlas sinprcpréen, aiùsi qm, des ouvrages htr téraires. 'V -1": :.̃.• -•vyr. -Là comte^e "ê'Astiêr d'Ussel, née iile Nôllént, est décédée, à Alençon.-à l'âge 4e quatre-vingt-six ans. •̃'̃̃

Nou^a.pprenous la mort de M. A. Carr \rier, chevalier de la Légion d'honneur, airtiste peintre et céramiste, décédé, à Grandcamp-les-Bains (Calvados), dans, sa quatrevingt-onziènie Année. Il était le père de M. A. Carrier, chef des secrétaires rédacteurs de la ̃Chambre des députés.

On annonce, de Quimper, la mort du vicomte Charles d,e Jaçquelot du Boisrou-

.T.

Nous apprenons la mort de M. C. Sir d'dlot, ancien administrateur vérificateur général' des eaux et forêts, officier de la Lé^gion d'honneur, décédé à Asnières-les-Dijon. Nows apprenons, la mort d.e M. Pattl Marchand, ancien industriel, pieusement décédé,, à Paris, | l'âge de cinquante-quatre ans. Ses obsèques auront lieu à Dunkerque, le vendredi 20 courant, à onze heures, en l'église Saint-Martin. Ni fleurs ,ni couronnes. Les obsèques du comte de Berteux auront lieu vendredi 20 mars, à dix heures, en l'église Saint-Pierre du Gros-Caillou, l'on se ̃réunira. Il ne sera pas .envoyé de lettres de faire part, le présent avis eu tapant lieu

'• •̃̃"•• ̃ ̃̃̃ < ̃ Serigay.

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t- Lac clientèle exclusive des bas. dç; qualité « Jah» est infpnnée'de la graride- quinzaine réclanie du 15 au 31 mars. Présentation des nouveaux coloris du printemps. Jah, 1, rue d'Alger (face aux Tuileries).

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Le Mah-Jpngh est le jeu àla mode. On en trouve un choix complet, du modèle le plus rare au plus avantageux, ainsi qu'une variété de jolis bibelots de toutes sortes, chez Gay & Perrin, 65, av. Victor-Emmanuel-lII. Bu chic, de l'allure, des tailleurs d'une ligne jeune, des coloris choisis, des robes du soir somptueuses, voilà ce que Marianne (Mme Strastos, directrice.), 16 avenue de Wagrain, présente à son élégantç clientèle.. _rr- SuzanueDubin, 21, rue Royale, a créé, pour les enfants, une exquise collection de robes et clfïpeaux. La jeune fille peut être habillée par ses soins,' depuis ses premiers. pas danï la vie jusqu'au jour de son mariage. -r- Sous l'attente.

Le .monde entier atteûdait.

̃ '̃Qvoiïf ̃• •̃̃̃̃'̃"̃: ̃_ ;'̃•

Que les. réparations fussent payées? Que la paix régnât sur la terre?

Que Paris fût désembouteillé?

]s"on le monde entier n'est plus si naïf II attendait tout simplement que la récolte 1919 d'Heidsieck & Monopole, soit sortie des chais. C'est aujourd'hui chose faite.

Et une belle source dorée de jeunesse et de joie va ruisseler sur les heureux pays qui ont la chance de ne pas être secs.

Heidsieck & Monopole Quel cham-

pagne!

1919 -•̃: Quelle cuvée!! N.-B. Pour éviter toutes confusions, exigez toujours la marque « Monopole ».

bienfait de la paix, c'est après avoir triomphé d'autres impérialismes c'esi-à a la suite de guerres continuelles où son génie organisateur a perfectionné peu à peu l'instrument propre à la victoire. »

-"̃-•-•'̃•̃ «

Génie organisateur, qu'est-ce à dîre On pense bien qu'un tel « génie » ne .naquit pas spontanément dans les pâil:vr<Bs huttes latines qui se dissimulaient^' pnmitiyement, sous leê saules, ̃̃'les chê!ne-soo teë-h~ir~s-des eoHtHes, ~aigtfëës 7s 4b maréça.ges, surveillant le passage, dit.

;TiJ>rer;- *s'' r \^r ;-̃̃•'̃'• ̃̃

Quand la fortune d'un; peiiple suit ia:

Icourbe.; extraordin-airenient rapide,

ïSûre'qV* suivie la fortune du peuple, rb'main, il faut supposer l'existence, au déIpart, d'un "héritage d'idées, de moyens et de civilisation qui arme ce peuple de* ̃vant les circonstances- Idées, moyens et civilisation, Rome les reçut de l'empire étrusque dont elle fit partie pendant cent cinquante, ans. Les Etrusques lui donné' rent sa conscience, ses principes de -gouvernement lé goût et les méthodes de la puissance, ils créèrent la Ville. étfirnelle et lui inspirèrent le sens' im^périal. La grandeur romaine," c'est une reprise, sur un plan plus vasta et dans; des circonstances plus favorables, de' îa

.grandeur étrusque. V

;« Les Etrusques, le plus, grand peuple de ntalie préromatine, écrit M. Léoïr Homo, en constituent aussi la plus trou,blanjeénîsm,e. » Les. deux mers qui baL-

L'archevêque de Rouen et le manifeste des radicaus-socialistes

S. G. Mgr de La Villerabel. archevêque de Rouen, vient, comme le cardinal Dubois, de donner un post scriptum à la déclaration des cardinaux et archevêques de France. Reprenant une à une les diverses critiques faites contre cette déclaration dans le manifeste des radicaux socialistes, l'archevêque de Ro^en écrit « Nous combattons les lois iftjustes autant que nous respectons les lois justes. On ne peut invoquer contre nous la Déclaration des Droits de l'homme, dtséutable siiy -pfùsiéùi's points, car elle va plus, loin que nous et; déclare que contre la tyrannie, c' est-à-dire contre lai ôi injuste, l'insurrection est le plus sacré des devoirs ? `? Or, les lois dites de laïcité sont des lois in-

justes. ̃

Les radicaux-socialistes prétendent que tes. archevêques déclarent la guerre « à. la pensée libre «.Erreur. Ils n'en veulent qu'à « la pensée serve,à lu pensée occulte des francsmaçons n. Ils ne déclarent, de même, nullement la guerre à la démocratie, mais à « l'oligarchie de ces fanatiques qui s'emportent parce que nous affirmons nos prin; cipes que tout le monde connaît et qui ont libéré le monde romain de l'esclavage des hommes et de l'oppression de l'empire païen. Nous luttons Pour la liberté de toutes les consciences. Jamais l'Eglise ne contraint un seul homme à entrer dans son sein. »

Là déclaration n'est pas non plus un appel à la guerre civile ni à l'insurrection contre la loi. <( Nous en appelons à l'opinion publique, au législateur^ au gouvernement par tous les moyens légaux. Nous faisons im appel au droit, à la justice, parce que nous sommes las d'être traités en ennemis dans notre propre pays. Docteurs de la. vérité, nous la défendons parce qiCon prétend substituer une doctrine malsaine et une mystique trompeuse à notre antique christianisme. »

La déclaration ne condamne pas toutes les lois scolaires, » meis seulement ia prétention de chasser Dieu, son Christ et sa doctrine de l'école pour y substituer la rei ligipn de l'orgueil,. Ta religion de l'humanité divinisée. Nau$. demandons la. liberté des consciences', Je dro:U''poiir\eUps:'dé chercher te juste, le vrai, eï'de les .suivre' Nous'i^bs-' pectons les droits de l'Etat. Nous respectons toutes les. lois justes et nous y obéissons. >!

4 l'argument des radicaux-socialistes d'après lequel « l'école antich retienne n'a pas détruit le patriotisme », l'archevêque de Rouen répond que c'est parce que tous les. instituteurs n'ont pas été des sectaires et qu'un grand nombre d'entre eux ont été des honnêtes gens.

Autrement, « un peuple totalement déchristianisé, un peuple entièrement pacifiste, n'aurait pas triomphé de l'invasion allemande ».

Et Mgr de La Villerabel conclut

« Les radicaux-socialistes. portent un défi à la France fière de sa liberté ils adjurent le gouvernement de nous persécuter et de violer tous les droits et toutes les liberté publiques, avec une arrogance et un esprit d'intolérance que le pays n'admet plus. Ils peuvent encore abuser du pouvoir, mais le pays tout entier se dresse derrière l'AlsaceLorraine pour rappeler à ses tyrans que s'ils manquent de parole à nos frères recoùrvrés, il a encore le souci de l'honneur français et n'admet pas le parjure.

"Que les .radicaux-socialistes n'invoquent pas la République. Ils ne nous en montrent pas les traits, itfais la grimace et

̃ lç.-rjGtus haineux. ̃̃»̃̃ ii~- ̃• ,>,

,Jaa otnt~oxi~i~~se~ïsfésy:

te groupe socialiste S. F. I. O., réuni hier à là Chambre pour éxarnin'er la déclaration des cardinaux et archevêques de France, a voté une motion où il relève le passage de cette déclaration où il est dit que si la religion « laisse à chacun la liberté d'être républicain, royaliste ou impérialiste, parce que ces diverses formes de. gouvernement sont condliables avec elle. elle ne lui laisse pas la liberté d'être socialiste, cort inuniste ou anarchiste, car ces trois partis sont condamnés par la, raison et par l'Eglise n.

Le parti socialiste, considérant ceci convme une déclaration de guerre au socialisme, « relève le défi », miaîs n'en continuera pas moins « professer, sans se laisser troubler par personne, un absolu de la liberté de conscience et de cuite.

» II reconnaît entièrement cette liberté à ses militants eux-mêmes. Il ne se laissera pas détourner par l'offensive cléricale de l'oeuvre de transformation sociale qui est sa raison d'être et son objet. Mais il déclare qu'il s'opposera de tout son pouvoir à l'audacieuse entreprise qui remet en cause, dans l'ordre intellectuel et moral comme dans l'ordre politique, toutes les conquêtes de la raison et de la conscience modernes. » Et la motion se termine par cette.r-éaolutjon :'̃̃

Le groupe socialiste mènera, tout à la -fois, la lutté eontfé"ia-réaétîofr"i;a!pit#èYé' menacée dans ses privilèges et contre "la réaction cîéricaje menacée dans son éternel espoir de domination.

» Il poursuivra contre l'une son effort de justice fiscale et'il est résolu à compléter malgré l'autre ta grande œuvre d'éducation nationale qui doit non seulement 'libérer les consciences individuelles, mais assurer une meilleure disposition des activités humai-

nes. »

1.. Paul Lesourd.

&V QUATRIEME PAGE

LE COURRIER DES LETTRES par LES ALGUAZILS

gnent l'Italie, la Tyrrhénienne et l'Adriatique, doivent à ce peuple leurs noms. Ils étaient venus, cela semble aujourd'hui certain, de l'Asie Mineure septentriona'le, sous la poussée de migrations mal définies. Leur langue nous reste encore mystérieuse.

Arrivés par la mer, évidemment peu nombreux, ils mirent en valeur l'Italie centrale, comme les Européens l'Amérique, grâce à la. supériorité de leurs moyens matériels et au prestige leur

̃c'ivilisa'tidh. Véritable race d'aristocra-

tes, au -sens efficace du mot, ingénieurs, et. constructeurs émérites, ils instauré* rent, sur des territoires conquis, 3'orgã'nisation civile et militaire, l'agriculture, l'industrie et le commerce. Ils furent, dans toute la vigueur du terme, des « fondateurs n. Un moment, 'leur empire s'étendit de la Vénétie au golfe de Salerne. Ils firent de Rome, au point sensible de cet empire^ leur grande base militaire et probablement commerciale.

La dislocation de l'empire étrusque laissa Rome dans la position d'un cheflieui 'libéré sans doute, mais dépourvu de' territoire et menacé de toutes parts. Il fallait mourir ou refaire fortune.

̃*

Or, Rome gardait une chance excep^liûnitelîe pour éviter la mort et recon- quérir la fortune c'est qu'à travers les conditions d'insécurité générale, causées par la chute de l'empire étrusque, elle restait une fpr.ee militaire de pre-

La Réorganisation, de l'Armé

-+,

Le Conseil supérieur de la guerre examinera prochainement

les projets du gouvernement

Le maréchal Pétain, rappelé à Paris au cours du voyage d'inspection qu'il était allé faire en -unque Occidentale .Française, va, pouvoir incessamment réunir ,"i^(jfHsfeii supérieur de '.la guerre, dont Èbest. -M-i/ice président, pour émettre un avis sur les projets ministériels d'organisatioja militaire. Si l'on en "croit la' France mûilàAre, le général Nollet aurait déjà recueilli les avis individuels des membres de ce consent, sauf celui du maréchal Lyauley. Ive; môréchal Pètain aurait, d'ailleurs, été lui-même pressenti avant son- dêpa ri, Ges-différente, avis sont, parait-il, loin de- d-înner'unc approbation unanime aux projets en question.

Les fonds électpremx La commission d'enquête a entendu». "hier, M. de Paloméra:, président de-la. Gonfeqération des groupements commerciaux. 6t industriels, de France, qui s'est, expliqué sur la part prise par cette institution dans l'action électorale en 1924-. Mais ni moi, ujouta-t-il, ini nies .corn» mettants n'avons eu à nQUSi.joccuper ..do l'aide matérielle qui a pu èk'Q ribniiiaL«iiux candidats par l'U. I. E: et, ;"sur.:ce;*point, je ne puis vous fournir aucuii.feiiseigne-

ment.. -̃̃. :̃?,

Après avoir rendu honimage à. I'ojuwo entreprise par M. Bil'liet, i\I.- de Patoméra fut interroge sur les relations existant entre son groupement et l'U. 1. E. Il déclara qu'il n'était nullement affilié à cet organisme et se trouvait absolument autonome, puisqu'il n'y versait aucune souscription régu-

lière.

N'estimez-vous pas que l'U. I. È. se livrait ù une forme de propagande un peu en contradiction avec une action purement économique 'lui demanda-t-on.

J'ignore absolument tout de la propagande en dehors des intérêts économiques que j'avais a cœur de défendre, répondit M. de Paloméra. ̃ Je serais extrêmement surpris, préeisa-t-il ensuite, qu'un de,B®s groupements.<ait versé. une; somme quelconque une caisse éleçtoralç quelconque. ̃"̃̃̃"̃ ̃ ̃ La: commission procéda, encore à l'audition de M. Pautrat,. ancien emp'toyé congédié de M. Corréard, qui avait demande à être entendu.

Voici quelques extraits du procès-verbal officiel

Le président. Dans un document que vous nous avez remis je lis « Dans un article du 18 décembre, M. Corréard reconnaît que, dans ses écritures, certaines souscriptions sont enregistrées avec la mention anonyme ». Quels en sont les donateurs ? N'y a-t-il pas une subvention de 20.000 francs de M. ^ljerand, alors président de la République n

D'où résulte cette affirmation ? ?-

R. De la conversation qui eut lieu devant moi entre le chef de sa comptabilité, et. ;fiï. Corréard, et qui s'est engagée sur ce fait qu'il n'y ̃avait que 19 billets dans la lfast)ë"reiiiïi?& â'i'Elysée. *yv irnp M. Delthil. A quelle date ? R. Dans le courant d'avril 1924. '•̃

D.– Vous accusez M. Corréard d'avoir « profitiV des facilités que lui donnait sa qualité. de membre du comité de pi'éconejlia.tiqn «u. ministère des. régions libérées pour dresser une. liste d'importants bénéficiaires de dommages do guêpe .«sj solliciter ceux-ci en fayeur' "de son brganisatiçn ». Comment avez-vous connu ces faits*?'

R. Je le sais parce qu'une dactylhgi'aphe m'a demandé, un jour, de décm'ffrer-mre note

de M. Çorréai'd et que j'ai ainsi pu nie rpndre

d.e M,' "ç,Ol'r,éa,d, ,e.t .que j'a,i aill, si p.,)) .nle"r~I}dre

e~t\lfAA ~1~f pa:¡;~it. ,ü. f'" d

M: Pfàjiçoia-Poncet. Amsi-Kous accuseï M. Corréard d'èxiorsjon ̃de;fqpri£\? r^ R. J'ai seuiembht dit qiTiiliiorî avis le fait de profiler de sa situatioh de membre du comité de préconciJiatiou pour solliciter des fcjiids de personnes ayant à recevoir des donimages de guerre constituait une extorsion de fonds. M. Schuman. Quelles étaient- vos fonctions exactes chez M. Corréard? .]' R. Je faisais un peu de tout. ̃̃-•̃̃

M. Schuman. A quel moment avez-vous pris la décision de déposer devant la> Commission y avez-vous été sollicité ? R. Quand j'ai vu que M. Corréar.d allait être entendu par la commission, j'Si'j£O5»l8C.ijuB M. Corréard fût remis à la place qu'il n'aurait jamais dû quitter. Je n'ai été sollicité par .personne. M. Auguste Brunet. Au moment .'où "M. Mil- lerand aurait versé ses 20.000 francs l'association de M. Corréard s'occupail-elle de l'action électorale ?

R. Elle ne faisait que cela.

M. Brunet. Donc M. Millerand savait que cette soml ie serait affectée il la propagande électorale ? ̃̃}̃̃,

R. II ne pouvait l'ignorer.

M. Brunet. Et à ce moment l'association deM. Corréard était plutôt orientée vers la droite 1 R. Elle s'y orientait de plus en plus.' La. commission se réunira à nouveau jeudi. ̃

ÇA ET LA ̃+̃ Le Journal officiel publie ce matin deux décrets; l'un nommant M. L.-E. Ferronniëre agents de. change près. la Bourse, de Nantes, en remplacement de M. F.-N.-P. Ferfonf. nière l'autre nommant trésorier payeur généra) des Basses-Alpes M. Segant, receveur particulier des finances, à BeaUne. -♦- Le septième congrès de l'agriculture- française se tiendra cette année a Rouen, du 13 au 16 mai. Ce congrès national réunit It les délégués des associations agricoles de toute nature et de toute importance, et il admet aussi des adhésions individuelles. Le programme définitif en sera publié ultérieurement.

iO'i.c-.fUib S..V

mier ordre, postée au nœud; a^s.eqnflits et à un point décisif dp l'Italie, Mais lo tout n'est, pas de posséder une chance et des moyens. Il faut exploiter cette chance il faut persister à vou'oir pour Continuer de pouvoir, sans -quoi l'organisme se détend peu à peu, s'affai- blit et se ruine.

Ce sont les sources 5n(êneurës de l'élan expansif de Rome quo rious connaissons le plus mal.' Nous lés-c-onhaîtrons mal tant (jue: jïouâ-#aurons-f)as creusé "'l'histoire économique' de l-'AnJirquité^ si, toutefois, avec les 4bfttiêes- que l'on possède, urte-feUé étude." est possible» ̃ .-j Le nom de Rome signifie la viUé :du fleuve, autant dire la ville du. passage. On peut se demander si, une lois: .mamie de la force d'attraction urbaine que lui conférèrent les Etrusques, Rome ne -fut pas poussée 'par ï 'afflux des poptil^Mons immigrées à élargir conslaffijftfpfU "ses relations, ses terres de s^si||âïice et

!se6.-aniibitions. V/

Sécurité et subsistance, discipline militaire et calculs économiques deùjç motifs de la grandeur romaine qui élënneront les amateurs de romantisme lîis>torique. Mais ces deux motifs, correspondent aux besoins 'les plus élémeniaires et, par conséquent, les plus ènerfrKques, des peuples comme des individus, Lucien Romier.


DERNIERE HEURE

APRÈS GENÈVE

Déclarations de Oymans

sur la sécurité

Un pacte avec la garantiede l'Angleterre », serait -un sur moryen de psix

.1, A. v;

Bruxelles, -17''niàrs. M. Hymans, ministre des- affaires étrangères, recevant ea matin, après son,retour de Genève, les membres? de ïla presse, a fait au sujet des déiîbêfatiofïs'" du' Conseil de' la Société des nations, quelques décorations dont voici la substance

Hymans estime qu'après l'opposition formulée- par l'Angleterre au protocole, il faut1 chercher un moyen pratique de résoudre le problème .de la sécurité.

U a souligné le passage de la déclaration de "M. Chamberlain où il est dit que pour tous les conflits ordinaires de la vie interriatioûàtejife Paicte de la Société des nations peut fournir des solutions suffisantes.' La note anglaise reconnaît que dans l'état actuel des. choses il existe des nécessités spéciales auxquelles il faut parer par des ac'cords particuliers. C'est une idée qui est conciliable avec le Pacte de la Société des nations.

En. ce qui concerne la sécurité occidentale, M. Hymans estime qu'un pacte qui donnerait la garantie de l'Angleterre serait le moyen le plus sûr d'obtenir la sécurité, car cela ferait réfléchir l'Allemagne. Or la paix à l'Occident est un élément considérable dé >la paix générale de l'Europe. Le ministre estime qu'il faudrait aussi chercher des garanties en ce qui concerne la frontière orientale dé l'Allemagne, car on sent bien que la Pologne.est un des éléments de l'équilibre européeiiv. ̃> «u-ip •M.- Hymans a:. encore déclaré" qu'il çonsî:dère comme une nécessité l'entrée de T'Ai-'îemagne dans la Société des nations.

La défense du Protocole de Genève

Une motion du Labour party

LoNDKKs, 17 mars. Le parti travailliste parlementaire s'est réuni aujourd'hui et a adopté la résolution suivante

« Notre parti estime que l'Angleterre devrait faire tout ce qui est en son pouvoir pour obtenir l'acceptation de principe du protocole et. lu. réunion d'une conférence du désa rmemenl.

\(i,"W±\]\hf Çjutient le protocole pour cette raison qui! procure le seul plan pratique on ce moment pour obtenir te désarmement et pour substituer à la guerre l'arbitrage comme moyen de. régler les conflits. Le parli devrait «'opposer énergiquement à toute suggestion de substituer au protocole une forme quelconque d'alliances militaires limitées. Tous les efforts devraient être tenI.és pour amener les .puissances- non. signataires à signer pt à ratifier "le protocole ».

~Une 'j~tqt11ée~¡i~ç~

en Yougoslavie

Belgrade,' 17 mars. Le Comité pour l'érection du monument de la reconnaissance; envers la France a décidé de commémorer par une journée française le dixième anniversaire de la journée serbe en FranceLe 26 mars, dans toutes les écoles du royaume Serbe-Croate-Slovène, une causerie sera faite sur la France et les motifs de gratitude du, peuple et particulièrement de la jeunesseoserbe vis-à-vis de sa grande al-

liée. ̃̃-̃•̃̃•

Lne notice imprimée dont la rédaction est due au professeur de l'Université, M. Svet iclavi Provitch, sera distribuée dans toutes les écoles pour y être lue.

Le même jour, le comité, d'accord avec les dames de la société de Belgrade, organisera au Théâtre National une soirée de -littérature et de musique françaises où M. Trifounovitch, ministre des travaux publics, représentera le gouvernement.

L'OPINION DES AUTRES

J v SECURITE

L'entrée de l'Allemagno dans la. S. D. N. continue de soulever quantité d'objections ou, tout au moins, de réserves. M. C.-J. Gignoux (Journée Industrielle) dit notaimment

.Cette entrée signifierait bien des choses. Elle signifierait implicitement que l'Ai-'lomagne a rempli toutes les obligations que lui impose le traité de Versailles, ce que nous conlfstons quant à présent elle signifierait evpjiciiement que Berlin pourrait par la .suite, intervenir de Genève en nombre de questions réglées par les traités de paix, et poursuivre ainsi à loisir la revision de ces derniers.'

Il y a là un point particulier, mais d'une extrême importance par ses développements'possintes dans- l'ordre politique, et même dans, l'ordre économique. Dans l'un et l'autre^ l.&'Vëntrée en scène du Reich se précipite. Que cet événement soit dans la force des choses, peut-être, mais il est essentiel qu'il ne nous prenne pas au dépourvu.. Nous avons, avant qu'il se produise, des précautions ,à prendre et des conditions à exiger.

Des conditions ? L'Ere Nouvelle paraît être moins difficile. Elle se tournait, hier, carrément vers l'Allemagne en abandonnané l'Angleterre. Pour notre confrère, seule importe la nécessité d'un accord continental. L'affirmer ainsi nest-M pas le meilleur -moyen, de provoquer des exigences du. Reich, celui-ci "n'en eût-il pas déjà de réserve. Mais citons:

.11 semble de plus en plus qu'il devienne impossible d'échapper au dilemme, suivant: ou 'nous ferons, d'accord avec l'Angleterre, quelque chose de fragile qui inquiétera nos amis, sans ep imposer à nos ennemis ou nous feront quelque chose de sérieux.

sans r Angleterre.

On riè' s'aurait avoir à Londres la prétention de nous créer des devoirs d'alliés, sans nous donner, en échange, des droits. Nous voulons la sécurité française, dans une. organisation générale de sécurité européenne.

Dans l'Information, M. Jean Georges, envisageant -ila question, polonaise qui ne peut être absenté des -conversations en cours, écrit

Mais si l'on veut surajouter au pacte de la. S. D. N. un pacte supplémentaire de garantie, il faut plus encore qu'une reconnaissance implicite, car. elle existe aussi pour

LA CRISE PRUSSIENNE,

Le docteur Marx `

donnerait sa démission

-4J+.

Le Landtag devrait ainsi nommer un nouveau président du Conseil ̃ Berlïn-, .17 mars. Le' Conseil des- doyens du Landtag a décidé d'ajourner la lecture de la déclaration gouvernementale que devait faire demain le docteur Marx devant le Landtag. :̃̃ D'ailleurs, dans les milieux parleméntaires de Berlin, on croit que J"ex-chancelier ayant échoué, par suite de l'opposition de la droite, dans sa tentative pour former le Cabinet prussien, va donner sa démission de président du Conseil.'

Le Landtag sera ainsi obligé de procéder, pour la quatrième fois en ôeux mois, "èi l'élection d'un nouveau ministreTprésident. Les élections à la présidence du Reich MUNICH, 17 mars. La Ligue des paysans bavarois a décidé de présenter l'ancien ministre et député au Reichstag, M. Fehr, comme candidat aux élections présidentielles.

Dans les milieux de l'association républicaine «Bannière d'Empire n, on parle de présenter au deuxième tour de scrutin M. Wirth -comme candidat commun des partis républicains.

L'entrée de l'Allemagne dans la S.D.N. BERLIN, 17 mars. Le cabinet d'Empire s'occupera demain de l'entrée de l'Allemagne dans la S. D. N. Les débats sur la politique extérieure -commenceront jeudi au Reiehslag. H est probable que M. Streseîtfà^n': fêi'â'. â'ôt!'é"bticâ5ibiri une communication suu les vues et,'projeta du gouverne-'ment 'd'Empire. La Gazette de Voss remarque à ce propos que M. Stresemann' a relevé J'accuei! favorable réserVé à l'étranger aux récentes propositions allemandes. Si l'on veut exploiter la situation favorable, dit l'organe démocrate, il n'y a pas de temps à perdre dans la, question de d'entrée de l'Allemagne- dans la' S. D.' N.,

Les grèves italiennes

Les ouvriers facistes ont repris le travail mais les « rouges » continuent

Rome, 17 mars. En Lombardie, sur 100.000 métallurgistes en grève,. 80.000 ont repris le travail. Par contre, la grève éclata ce matin à Turin et elle continue à Monfalcone.

Des tentatives de meetings ont échoué. Les journaux fascistes attaquent la « Fédération rouge n qui veut transformer ce mouvement économique en mouvement politique.

–<

Le Panthéon romain en feu

Rome, 17 mars. Un incendie a, .éclaté au

Panthéon, causant des^dégàis considérables.

La sacrièfi^îa'tWri-iB^t^ÇMftW Mp\iaël et -celles de plusieurs rois d'Italie du dix-septième et du dix-huitième siècle ont été gra-.vement. endommagées.

La cause du sinistre est inconnue.

La politique commerciale tchéco-slovaque

Prague, 17 mfars. M. Novak, ministre du commerce, discourant à une conférence des industriels tchéco-slovaques, a déclaré qu'dn va conclure un traité de commerce avec la Pologne et qu'ainsi beaucoup de divergences politiques avec ce pays vont être

écartées.-

Après la conolusion d'un traité de commerce franco-allemand, on revisera .a convention franco-tchéco-slovaque, M. Novak a obtenu à ce sujet, en France, :a promesse que la France accordera en tout cas à la Tchéco-Slovaquie les mêmes avantages qui seront alloués à l'Allemagne.

les frontières du Rhin. Il faut, que l'Allenvigne. Rengage à.. considérer le traité de Versailles comme aussi intangible- à l'Est qu'à l'Ouest. Cela ne veut pas dire qu'elle abandonnera par là tout espoir d'amélioration. Cela signifie seulement que des modifications ne pourront être ototenues que d'un plein accord entre tes intéressés,, négociant librement sur le pied de l'égalité. La Pologne et la Tchéco-Slovaquie doivent pouvoir se considérer 'comme entièrement maîtresses de leur destinée. Il faut qu'elles soient garanties non seu-lement contre une violence physique, mais contre une pression morale. C'est aussi l'opinion de M. Auguste Gauvain (Journal des Débats). Notre conLère, faisant allusion au pacte 'spécial dont il est question pour l'Allemagne et la Pologne, fait observer qu'il ne peut pas y avoir deux pactes l'un à l'usage de l'Allemagne, l'autre à l'usage des autres Etats

.Si l'Allemagne conclut avec la Pologne et la Tchéco-Slovaquie des traités d'arbitrage spéciaux, que l'on pourrait considérer comme le complément d'un pacte occidental à cinq, ces traités doivent être conformes aux dispositions générales dont la S. D. N. est la gardienne.

Ainsi, pas de pacte occidental avant que l'Allemagne ait demandé son admission pure et simple, sans aucune réserve, à la S. D. N., et pas de .négociation francoallemande avant que l'Allemagne ait présenté -des propositions fermes, complètes, ne laissant point de place aux malentendus et aux arrière-pensées. i

L'impression se confirme qu'il ent e dans l'ardeur présente du Cartel et; en particulier, de M. Herriot, une part de mysticisme. Rien ne serait plus inquiétant, puisque nous risquerions devoir l'Etat perdre les bénéfices de toutes sortes que donne, en des circonstances comme celles que nous traversons, le sang-froid et -le raisonnement. Dans l'Avenir, M. A. Prançois-Poncet regrette qu'on ait décidé de porter à la tribune la question religieuse. Il ne peut rien sortir dé bon d'un tel débat.

M. Eugène Lautier (Homme Libre) a toujours hâte, au contraire, de mettre l'opposition devant un ordre du jour précis qui lui permettrait '-de dénombrer à sa droite les républicains dignes de'ce nom. (c'est-à-dire- laïques) avec lesquels

LA CONFERENCE DU DESARMEMENT

Le projet est encore àrétatembryoïitiaire On ne peut actuellement juge? -̃̃< de son opportunité Washington, 17 mars. ̃– La Maison Blanche confirme qu'il n'y a aucun "développement nouveau relatif à une conférence éventuelle du désarmement. Les .affaires inté* rieures absorbant, actuellement toute l'attention du président, celui-ci n'a eu guère le temps d'aborder sérieusement la question du désarmement avec M. Kellogg, apparaît donc-que 'le projet est encore dans un état purement embryonnaire. Les milieux autorisés ne prévoient rien de nouveau à ce sujet dans un avenir'proche et probablement pas avant septembre. ̃ On estime que la situation européenne, éclaircie à ce momlent, permettra de juger si la convocation :de la conférence est opportune.

M. Coolidge nomme- M. Sargent attorney général

ICI

Le Sénat est cette fois satisfait Washington, 17 mars. ̃ M. W'arren ayant reifusé d'accepter le poste d'attomey général à titre- temporaire, comme- i'eh avait prié le président. Coolidge, le président a. -dû choisir une autre personnalité. On annonce ce soir que M. Coolidge a co-nfié 'le poste d'attorney générakà M. Jolm G. Sargent. qui était juisqu'ici attoi'nev général .de l'Etat de Vb-rmont. ̃ ̃ -.r-Les sénateurs de l'opposition se réjouissftj'it de cette décision, et ,1'on considère généralement que l'abandon défi-nitif de; la, nomination de M. Warren rend maintenant complète la victoire remportée sur le présklent-Coolitiger par le Sénat.

s*^s" ̃ -U.

Les frontières de l'Irak Le rapport de la commission serait remis en juin

Genève, 17 mars. Suivant des informalions reçues de Mossoul, la commission d'enquête de la Société des nations, chargée d'étudier la frontière de l'Irak, pense être en mesure de pouvoir présenter son rapport au conseil de la S. D. N. dans sa, session de juin.

L'insurrection dans le Kurdistan Constantinople, 17 mars. .On mande d'Angora que tous les villages, dans un rayon de huit kilomètres autour de Diarbékir, ont été débarrassés des rebelles kurdes. D'autres villages, où les troupes turques avaient essuyé des coups de feu, ont été détruits. i Au cours d'une interview, Ismet pacha a déclaré qu'è-san avis- une nouvelle offensive des r&Wltcs ̃ -Hjétait pas probable.

EN QUELQUES MOTS

Berlin. L'industrie minière de la Ruhr, qui craint une crise sérieuse par suite du manque de débouchés, a délégué hier des représentants auprès u cdhancelier.

Bucarest. Une note officieuse annonce que la prochaine conférence de da PetJte-Entcntc aura; lieu au début de mai.

Budapest. La veuve du cortjf.e Etienne Tisza est décédéc dans sa propriété de Gt-szt. Londres. Pour la première fois depuis sa maladie, le Hoi George a pu présider un conseil privé de la Couronne.

Rome. ,La rentrée du Sénat est fixée au 25

mars..

Rome. Le député communiste Repossj,. rentrant de Suisse, a été. arrêté à la frontière.' 11 était porteur de nombreux documents de propagande communiste.

Washington. M. Coolidge a soumis au Sénat la nomination re 'M. SchurMan., actuellement ministre des Etats-Unis à Pékin, comme e ambassadeur à Berlin.

on pourrait faire la majorité de demain. Cette perspective rend à notre confrère sa bonne lîumeur.et son indulgence si tant est qu'illes puisse perdre jamais et il annonce que si les catho'iques cherchent la persécution et le martyre, ils seront, déçus. 11 sera politique autant que1 charitable cle ne point se' laisser aller à aucune violence

On espérait que l'autorité administrative appliquerait l'ordonnance sur la fréquentar.tion scolaire. Espoir déçu Certes,. les Allemands, en de semblables circonstances, quand les évèquee polonais prêchèrent, eux aussi, la grève scolaire, agirent implacablement et réprimèrent la manœuvre avec sévérité, allant même jusqu'à appliquer la bastonnade et le fouet aux enfants et la prison aux parents. Quelle joie si Ton avait pu comparer à cela, même de loin, des sanctions françaises On n'aura même pas ̃ cette pauvre consolation.

PARIS

On sait que la commission d'aménagement et d'extension du département de la Seine, instituée par la loi du 19 juillet 1924, a commencé ses travaux sous la. présidence de M. Naudin. Cette nouvelle a inspiré à la Gazette du Village les réflexions suivantes ~Il Souhaitons que ces travaux restent;sur le papier, car enfin», .-est-ce -bien le moment de favoriser l'accroissement de ctte énorme {excroissance- parasitaire qu'est TggloméraHion parisienne, sur une France anémiée,' ,faute de producteurs suffisant;

Que -Paris, grande cité fluviale, dêvelôpi pe son importance économique comme étape dans tes transports mondiaux de gens et de marchandises de l'Est à l'Ouest, de l'Europe aux nouveaux continents, c'est très bien, c'est conforme à la destinée d'une capitale dont les armes représentent un navire, mais que se poursuive un plan d'agrandissement, simplement pour mieux sucer le pays1 entier, ce serait déplorable. Il est évident que Paris, au lieu de multiplier tant d'attractions factices, au lieu de se nourrir de la chair de. nos provinces, ferait mieux de se régénérer en revenant à ses origines nautiques. La création d'un. port moderne lui permettrait de tirer des richesses non plus de nos villages, mais des échanges internationaux; Voilà ce qui devrait surtout, préoccuper ceux qui ont. l'ambition, de développer capitale.

Pierre Villette.

LAÏCITE

A LA CHAMBRE Les Suffragettes et la Betterave

Quelle déception pour les suffragettes accourues nombreuses à la séance d'hier matin afin d'entendre proclamer la justesse de leur cause On ne leur parla que de la betterave. S'étaie-nt-ellès donc trompées de jour ? Non, mais la betterave qui devait leur être servie comme hors-d'œuvré se trouva, transformée en plat de résistance. C'est que les députés ni" se mettent pas facilement d'accord sur ces questions d'apparence édulcof.! ;rante "qui tournent- vite à Taigire'car

elles..opposent, les betteraviers, aux su-

criers," La séance, de la matinée iïe ;sufiri. donc, pas à. épuiser le sujet. Toutefois, on ne voulut pas laisser partir les suffragettes sans leur donner une fiche de consolation il fut décidé que la séance de vendredi matin serait consacrée à l'examen de la participation des femmes au scrutin municipal. Le sexe faible, qui a déjà remporté tant de. victoires, qui a franchi l'accès de toutes les carrières, qui a réussi à rayer du Code civil les derniers privilèges de l'homme, attache, paraît-il, une certaine importance à voter, pour les conseillers municipaux. L'homme ne se •doutait pas qu'il jouissait d'une prérogative si enviée Désormais, il en sentira tout le prix.

Betteraviers et sucriers

Donc, on aborda dès le matin la proposition de M. Lesaché permettant au gouvernement, de fixer par décret le prix de la betterave sucrière en fonction des cours du sucre. Cola n'a l'air de rien, mai c'est quelque chose. On le vit tout de suite. M. Levasseur, au nom de la commission du commerce, demande l'ajournement pour avis de ladite commission. M. Lesaché, porte-parole des producteurs, s'y oppose énergiquement, appuyé par M. Théo-Bretin qui déclare !v 11. est urgent de ivpter le plus tôt possible ce 'projet certes, il ne nous apporte pas une entière satisfaction,, car il ne nationalise pas l'industrie au sucre, mais il tend à donner aux betteraviers une garantie contre ceux qui monopolisent l'industrie su-

crière.

Aut-rf son de cloche avec M. Lucien Dior, d'ancien ministre du commerce. Monsieur le ministre, dit-il, on veut, vous donner une responsabilité terrible si vous fixez' les prix trop haut, les sucriers ne pourront pas vendre leur sucre, car il y a un cours mondial pour ce produit vous devrez relever des droits de douane et vous accroîtrez la vie chère.

Si, au contraire, vous fixez les prix trop bas, que diront les cultivateurs ? Actuellement, avez à votre disposition l'autorité morale et la persuasion usez de ces moyens, ne demandez pas une arme dangereuse. Je ne crois pas, pour ma. pari, à l'Etat-Providence je ne veux donc pas accroître son autorité.

M. Huguet résume la situa tien à sa fa-

çon ,̃.

Ceux qui voteront pour le renvoi défendront les sucriers, ceux qui voteront contre défendront les betteraviers.

Contre ce raisonnement simpliste, M. Levasseur proteste et, appuyé. par M. Lemis Roi-lin, '.insisté-- peror -l 'ajourne-ifl.te-t qui, 'mis aux vqix/esVrepoussê.' 'Alors, M; Lesaché 'développe les divers arguments qu'il tient en réserve on est d'accord pour accroître la culture de la betterave, mais on n'y parviendra qu'à condition d'assurer au cultivateur un prix rémunérateur. Nous assistons, aujourd'hui, à un véritable monopole, de fait, 'des sucriers. Cinq grandes firmes suffisent. à établir les cours. C'est intolérable.

M. Scltz, au nom des -bette-raviers d'Alsace, approuve ce langage. M. Louis Roi lin le combat au nom de l'an lié tatisme

La séance du matin se termine sur quelques observations du ministre de l'agriculture et non sans que M. Flandin ait obtenu la, séance de vendredi matin pour la discussion du projet conférant le vote municipal aux femmes. Dès le début de la, séance de l'aprèsmidi, la discussion générale est close, et laChambre passe à la. discussion des articles.

M. de Monicault, sur l'article premier, demande comment sera calculée « « l'équitable rémunération » promise 'àttk betteraviers. Vocable imprécis et dangereux Qu'est-ce, d'autre part, qu'une région belteravière ? Va-t-on faire- des limitations Comment sera établi le cours moyen du sucre indigène 3 ? Il faut au moins que ce cours moyen soit celui de toute la campagne betteravière.

L'orateur fait toutes réserves sur le texte de l'article.

M. Ijcsaché. Les prix de revient seront établis suivant les directives tracées par la commission interministérielle réunie en 1923 par M. Chéron.

Af. QueuMe, ministre de l aq riculture. Les représentants de la sucrerie qui font de la betterave ont accepté Je prix de revient alors établi. ces

-f-lir.'de Monicaull. Ces observations ne me rassurent point. On parle d'arbitrage. En réalité, c'est toujours un décret qui tranchera. Or qui garantit que l'administration ne sera jamais trompée ? '?

M. Thoumyre. Au nom des planteurs de betteraves de la Seine-Inférieure, j'apporte mon adhésion à la proposition de loi. Industriels et cultivateurs y trouveront leur 'avantage. S'il v a lieu, la loi pourra être amendée dans l'avenir, pour le moment, i: est urgent, de la voter.

M. de Monicault. Le texte de la loi ne ̃parle pas d'un avis conforme de la commission que devria consulter le ministre 'Ce qu'on propose de faire, c'est un premier pas dans; la voie de l'étatisme. Gros dan-

;ger

A la, majorité de 437 voix contre 125 jsur. -562, votants, l'article: premier est adopté.'

Sur l'article' 2, un amendement de M. de Monicault, accepté par la Commission est voté ainsi que les articles 2 et 3.

Enfin, la Chambre vote l'article 4 é. dernier, modifié par un article additionnel de M. Lesaché et l'ensemble de la, loi.

Le régime administratif

de l'Alsace et de la Lorraine On revient au débat sur le régime ad- ministratif de l'Alsace qui fut amorcé vendredi dernier par un discours du maire socialist? de Strasbourg, M. Peirotes- M. Michel Walter apporte des théories fort différentes il estime qu'on ne doit pas songer à imposer des lois aux deux provinces, mais qu'on doit les leur

faire accepter librement. Ce n'est pas l'avis du gouvernement qui supprime le conseil consultatif et veut ignorer la représentation parlementaire. Comment s'étonner que les populations manifestent leur mécontentement ? N'est-ce pas M. le président du Conseil lui-même qui a déclaré le régime des décrets-lois contraire à l'esprit de la République ? Certes, personne ne songe à constituer à Strasbourg un Landtag et. les Alsaciens ou Lorrains ont prouvé: qu'ils étaient tout prêts à collaborer à l'assimilation, mais ils ont la conviction profonde que la France ne leur demandera jamais un sacrifice1 que leur dignité les contraindrait à -refuser. = ̃̃• ̃'̃̃

M.- Michel Walter. –?̃. A ia séance du 17 janvier 1924, brutalement'. M, le. président du' Conseil a annoncé l'introduction de J'ensemble de la législationj-épuiblicaine, c'est-à-dire des lois laïq-ues en Alsace et en Lorraine. Et il se disait persuadé de répondre au vœu des chères populations retrcuvées. Mais il. omettait, délibérément de se mettre en rapport avec la très grande majorité des représentants de l'Alsace et de la Lorraine. Il oubliait aussi les promesses faites, notamment par M.. le président Poincaré.

La question des assurances sociales, celle du statut des fonctionnaires et celle de ̃l'équilibre financier sont d'une urgence plus impérieuse que celle de l'introduction des lois laïques en Alsace.

Les députés alsaciens regrettent de n'avoir pas été -uonsuîtés par le gouvernement sur une initiative qui devait heurter si fort le sentiment des populations qu'ils représentent. (Applaudissements à droite.) Un député de la Moselle, M. Paqué1, interrompit pour donner lecture d'une lettre par laquelle M. Millerand déclare, au nom de la France, que les traditions et coutumes de l'Alsace seraient scrupuleusement respectées, et notamment que'les statuts des écoles et des cultes ne sauraient être modifiés qu'en plein accord avec les populations des départements recouvrés et de leurs élus. 1. Un violent tumulte

EL M. Walter reprend son argumentation aui ne va nas tarder à servir de prétexte un violent tumulte. L'orateur ayant mis M. Herriot, président du Conseil, en contradiction avec des paroles prononcées par lui, au cours d'une con.fénence, M. Poilou-Duplessy lança ces -mots Ramassis dte tartufes. » Aussitôt, gros émoi sur tous les bancs. Le président de la Chambre, M. Painle.vé, tente d'arranger les choses. M. le président. Vous avez prononcé une parole injurieuse je vous demande de la retirer-(Bruits prolongés.)

M. Poitou-Duplessy. Je la_ miaintiens (Vives réclamations et protestations à gauche et à l'extrême gauche. Applaudisse-

ments à droite.)

M .le président. Avez-vous, oui ou non. adressé le mot de tartufe à M. le président du Conseil ?

M. Poîtou-Duplcssy. Je l'ai dit à toute la majorité, et je le maintiens (Vives interruptions. Bruit prolongé.)

Nombreuses voix A gauche et à l'extrême gauche. La censure

M. le président. Je vais consulter la Chambre sur J'application de la censure. Auparavant, M. Poitou-Duplessy s'expliqua et déclara qu'il a été indigné, par un article d'un journal du Cartel' des gauches, disant que si l'Alsace persiste 'à-ï-efuse*- les -loitf-laïqu-esr- H n-e» -restera, p+us.«qu'à proposer à l'Atremagire de M, reprendre.

AI. Eugène Lautier. C'est une infamie d'accuser pareillement la majorité. M. Poitou~Dv.plcssij. Je suis heureux de constater que vous désavouez ce qu'à écrit ce journal.

La Chambre prononce la censure contre M. Poitou-Duptessy, mais l'incident n'en est pas clos pour cela et, même l'a gitation redouble, si bien que le président Painlevé prend le parti de se courrir et de quitter le fauteuil.

Tout semble rentre dans l'ordre lorsque ia séance est. reprise, et M. Walter j peut poursuivre son exposé dans un caime très relatif et qri dure peu.

Un député de v'a .majorité ayant crié a l'orateur « Vous êtes Alsacien, vous n'êtes pas Français » le bruit recommença. Il s'accrut encore lorsque le président Painlevé, par suite d'une méi prise sans doute, rappela à l'ordre un membre de la minorité, M. Ba.lanant. Ce fut alors la. confusion la plus complète. La droite s'en prenait au prosi'> dent la gauche s'en prenait à la droite, et, M. Balanant. persistant à protester contre son rappel à l'ordre, fut, finalement, censuré.

Péniblement, le' président parvint à | faire fixer l'ordre du jour. Il fut convenu que la réforme électorale de Paris viendrait demain matin, et l'interpellalion -de M. Gazais, sur l'attitude des évèques de France, dans l'après-midi. Pas-Perdus.

M. Herriot est d'accord avec la C. G. T.

sur les revendications ouvrières Dès le début de sa première séance, hier matin, le comité national de la C. G. T. a désigné la délégation chargée de se rendre auprès de M. Herriot afin de lui exposer les revendications ouvrières, notamment en ce qui concerne les assurances sociales et. l'application de la journée de huit heures. Une discussion s'est engagée ensuite sur la question des salaires. Comme le demandait M. Jouhaux, les représentants des unions départementales de syndicats fourniront des rapports sur la détermination des salaires dans les différentes régions, afin de permettre au prochain congres de discuter » les bases du salaire ouvrier et d'après des demandes plus largement sociales que les étroites limites du-calcut du coût' de la'vje ».

Les syndicalistes à la Présiderice du Conseil

Pendant que la plupart des délégués déjeunaient, la délégation du comité national était reçue par le président du Conseil. Elle se composait de MM. Gras. Hunïbert, Mailly, Huyghe, Lafaye, Blancho, Pellegrin, Vandeputle. Vigne, Michaud, Rey et Jouhaux; Million, du bureau confédéral. La délégation entretint le président du Conseil des principales questions qui intéressent le monde ouvrier main-d'œuvre étrangère et office de placement, assurances sociales, droit syndical pour les fonctionnaires, application rigoureuse de la journée de huit, heures, et l'interprétation de la loi et de ses règlements d'administration publique d'une façon plus uniforme et plus normale.

Après l'-exposé de divers membres de la délégation, le président du Conseil a exposé le .point de vue du gouvernement qui ne cliffère en rien des aspirations ouvrières qui venaient de lui être exprimées.

Nouvelles Diverses

La température

Probabilités pour aujourd'hui Région parisienne vents nord-ouest faibles, modérés, frais, nuageux, ectaircis et rares ondées ou giboulées. Même temps région nord et est, beau et nuageux région est et sud.

Une affaire bien parisienne

Cinq bijoutiers ou diamantaires, MM. Raphaël Salmona, Salomon ̃Jerusaliny;, Chouchana, Spira et "Sulmona Nissim ont porté plainte contre, le courtier Mar-koeheff qui, détenteur de '250.000 'francs-- de bijoux et de pierres précieuses, que ces négociants lui avaient confiés, n'est pas venu, samedi, à un. rendez-vous, et n'a, pas donné de ses nouvelles. Celle disparition s'entoure de. circonstances telles, que les intéressés ont, à l'encontrc de ce qui se produit souvent dans dés' cas analogues, jugé. nécessaire de porter plainte. Voyageurs ne montez pas en marche La Société des transports en commun de, la région parisienne eu. présence du nombre considérable d'accidents qui surviennent' à des voyageurs montant dans un tramway, ou en descendant pendant la marche, croit devoir appeler l'attention du public sur le! danger.de cette pratique. Le moindre faux' mouvement ou la moindre accélération du; véhicule peut entraîner la chute dû voyageur, chute qui est souvent grave et par^ fois mortelle. 80 p. 100 environ des .accidents de voyageurs sont dus à la montée ou à ia descente en marche. Il est égaiement dangereux de profiter d'un arrêt fortuit du tramway pour monter ou descendre, en dehors des points d'arrêt réguliers le voyageur risque d'être surpris par le départ inopiné de la voiture. Enfin, la manière de monter ou de descendre n'est pas indifférente. Le voyageur doit toujours se tourner vers l'avant de la voiture de façon à se trouver dans le sensi de la marche pour le cas où. la voiture viendrait à démarrer avant qu'il soit monté ou- descendu.- En conséquence, Je voyageur doit,, pour monter, saisir de la main droite là poi- gnée placée à sa droite, c'est-à-dire côte- avant de la voiture et poser le pied<gâuche, le premier sur le marchepied pour descendre, saisir la mième poignée côté avant1; de la voiture mais avec la main gauche eti poser à terre en premier lieu le pied droit.. Les complices du banquier Simon MM. Aurelle de Labalte, dit de Lambert, David Bloch et Francis Fresnoy associés du banquier Antonin Simon, 8, rue Aubër, arrêtés récemment à Alger, ont été interrogés, hier, par M. Mailiefaud. juge d'instruction. lis avaient quitté Paris. le 6 mars 1924,1 sous le prétexte de ramener le banquier Simon en fuite: ils s'embarquèrent k\ Marseille, le 12. mars, Bloch sous Je nom; de Marlot, qui était Fêlât civil de Fox-marii de son amie Fresnoy sous celui de Pi-- chon. nom du premier mari de sa femme, et4 de Lambert sous celui de Richard. Ils firent' d'abord un voyage dans l'intérieur de. FAI- gério, puis ils vinrent se fixer a Foii-deFFau. où ils louèrent, à raison de 5.000 fr. par an, une villa, ainsi qu'un bateau, commandé par un p'alron, et prirent deux domestiques indigènes.

Se faisant passer pour des rentiers en villégiature, ils se créèrent bientôt, des relations au casino, et invitèrent à leur table des notabilités, notamment le chef de la Sûreté d'Alger qui tes recherchait. ̃ Mais un_ioin:v. l'inspecteur de .police. Gripois ayant lu sur, les registres d'entrée^! du casino hrjTOin de Marlot. découvrit BJoeli et ses deux"" 'associes; -'• David Bloch avait un compte de 17.000 fr. dans une banque d'Alger et" 110.000 francs- dans un coffre-fort.

De Lambert avait, lui aussi. un coffre, dans lequel on a trouvé des litres et des, valeurs diverses. Importait, dissimulé dans ses chaussettes, 20.000 francs en billets de banque et 59 livres sterling.

Les trois banquiers ontV'lé ècroués à la prison de la Santé, ils ont, enfin, retrouvé Antonin Simon.

'COI

La mort de Philippe Daudet

M. le conseiller Laugier <i terminé, hier, l'interrogatoire de M. Morlier, préfet de !a Corse, qu'assistait le bâtonnier Mcnnesson. 'M. Maiiier a. renouvelé ses 'protestations contre les accusations dont il a été l'objet. En quittant le Palais do Justice, il est reparti pour la Corse.

Un financier malchanceux, I-Vtrus Chabrol, ayant occupé de somptueux bureaux boulevard Haussmann, est arrêté, dans une chambre garnie; sur la plainte de clients dupés. Il avait 1 fr. 20 dans sa ]X)che.

1 Mme RaymondeMonge, âgée de 10 ans; demeurant G0,^ avenue Kléber, se jette- du pont d'Iéna dans la Seine. Elle est repêchée par tin marinier et peut être rappelée à la vie. En descendant. -d'un train eu ̃̃ marche, i;à Rospoiden, un quinquagénaire, M. Jegou, tombe et se tue.. ».

On arrête trois VôleuTs. Tonné L'osl et Woiî. qui. en quelques semaines, ont enlevé sur des voitures arrêtées devant des magasins de la rue du Sentier. 200.000 francs de halles de tissus. Un plancher s'effondre dans un pavillon en eonsti-uction de l'Exposition des. Arts décorât fs. Trois ouvriers, assez grièvement blesses, sont transportés à Laënnec.

Dans une chambre d'hôtel de la rue Jacob, on surprend un cambrioleur, Joseph Jrous-, sent, au domicile duquel une perquisition fait découvrir 50.000 francs d'objets volés.

M. et Mme Tuillio, demeurant rue de Seine,

sont renversés, ensemble, par une auto, comme

ils traversent la rue de Seine. A la Charité. Argus.

LES INTERIEURS RUSTIQUES Louis Edinger informe son aimable clientèle qu'il vient de recevoir de beaux meubles rustiques particulièrement avantageux; ils sont mis en vente à son magasin, 10, rue de Rome, au coin de la rue de.l'Isly.

Une Conférence de M. de Lasteyrie

'II

M. de Lasteyrie, ancien ministre des finances, fait, hier soir, sous les auspices de la Ligue républicaine nationale, une conférence sur « le budget de 1925 et la situation financière. » ̃•̃̃̃'

L'ancien ministre a parlé devant une nombreuse assistance.. 11 était entouré. de MM. François Poncet, Chassaigne-Goyon, Tinguy du Poué't, Emmanuel Brousse. Le conférencier a fait une critique détaillée de la politique financière du gouvernement, et a vivement combattu le projet d'impôt sur le capital qu'il a qualifie d'impôt de faillite.. ̃ Mais M. de Lasteyrie ne croit pas au miracle, et une saine politique financière ne pourra, être suivie que dans l'ordre, à l'extérieur comme à l'intérieur.

Et reprenant le mot de Necker à Louis XVI « Mieux vaut une sage administration que la plus transcendante politique », M. de Lasteyrie dit son espoir dans l'ordre qui, seul, permettra à la France de rétablir ses finances.

De nombreux applaudissements saluèrent le discours de l'ancien ministre.

Avant de se séparer M. Tinguy- du Pouët fit la critique de notre système fiscaL


Courrier des Lettres •Si II- y aura vingt-cinq ans, le 23 septembre prochain, que Gabriel Vicaire repose dans le petit cimetière d'Ambérieu qu'il avait si délicieusement chanté.

Quelques amis et admirateurs du poète des Emaux bressans et d'Au pays des ajoncs ont eu à coeur que cet anniversaire soit commémoré et se sont constitués en Comité pour organiser diverses réunions en Bresse, en Bretagne et à Paris, cette dernière fixée, en principe, à fin octobre 1925. Ce comité a pour président d'honneur M. Jean Richepin, de l'Académie française pour membres, MM. Louis Barthou, Paul Bourget, Georges Lecomte, Pierre de Nolhac, Henri de Régnier, de l'Académie française, Pol Neveux et Raoul Ponchon de l'Académie Goncourt, comtesse de Noailles, général Marchand, Emile Fabre, etc., etc. M. Charles Le Goffic est président du comité d'action.

Le jury belge du prix Verhaeren, chargé de présenter au jury de Paris trois candidats, s'est réuni au Palais des Académies il était composé de MM. Valère Gille, Albert Mockel, Isi Collin, Georges Rency, Georges. Ramaeckers,' Maurice Gauchez, et présidé par M. Maurice Wilmotte. Ont été choisis en ordre alphabétique: MM. Demany Chansons pour vivre; Noël Ruet: Le Musicien- du cœur Marcel Thiry Toi qui pâlis au nom de Vancouver. ̃̃̃•• •-

Ronsard et son temps.

La Bibliothèque Nationale les ressuscitait Vw et l'autre, récemment tout le siècle seizième autour de son magnifique poète en une exposition les effigies voisinaient avec les autographes et les éditions rares. Et les voici de nouveau, l'un et l'autre vivants, ressuscites sensibles et tumultueux l'un et l'autre les voici qui reparaissent dans un beau livre qu'on pourra lire d'ici quelques jours et qui a pour auteur Pierre Champion. Le délicat et sûr érudit semblait avoir établi sa demeure dans le quinzième siècle, dont il, a si bien pénétré l'âme, et où il a projeté tant de lumière sur ces deux figures opposées Villon et le duc d Orléans. Mais Ronsard l'installe au seuil des temps modernes son nouvel ouvrage, attendu avec impatience par les lettrés apportera certainement des révélations importantes il est dédié, dit-on, à M. Pierre de Nolhac, patron des « ronsardisants » modernes. ̃i1 On sait que la commission départementale des antiquités et des arts de Seine-et-Oise a pris l'initiative d'un hommage solennel à Albert Samain, à l'occasion du 25° anniversaire de la mort du poète, décédée en 1900, Magny-les-Hameaux, près de ..Versailles.

Une souscription est ouverte pour élever à Magny-les-Hameaux un monument à la mémoire de l'auteur du Jardin de l'Infante. Ce monument est l'oeuvre de Mme Yvonne Sercuys (Mme Pierre Mille). Une plaque, en céramique de Sèvres, sera apposée sur la façade de la maison dans laquelle mourut le poète.

Un comité d'honneur et de patronage est consti- pé. délégation exécutive est. composée de MM.

La délégation exécutive est composée de MM.

Marcel Batilliat, président Paul Maugeant, se- crétaire général et Fernand Boulé, trésorier. Un sonnet de M. Ponchon à Chevreul. Quand, en 1886, on célébra le centenaire de Chevreul, M. Ponchon lui adressa, par l'intermédiaire du Courrier Français, un sonnet imité du sonnet de Ronsard Quand vous serez bien vieille. La Muse Française vient de le republier. Donnons-le à notre tour:

Quand vous serez bien vieux avec encore des dents Plein la bouche et déjà dorloté par l'Histoire, Direz, si ces vers-ci meublent votre mémoire « Un tel me Célébrait lorsque j'avais cent ans! » Lors, vous n'aurez aucun de vos petits enfants Qui n'ait soif à ce nom et ne demande à boire, Répétant à l'envi votre immortelle gloire

Et le nombre fameux de vos jours triomphants. Pour moi, je serai mort depuis belle lurette, Mais je refleurirai dans quelque pâquerette, Vous, vous aurez toujours la même horreur du vin! 'Ah! si vous m'en croyez, ô vieillard sobre et digne, 'Ainsi que tout le monde éteignez-vous demain Mais cueillez aujourd'hui les roses -de la Vigne! Ainsi que nous l'avons annoncé, une statue de Léon Cladel, due au ciseau de son fils, Marius Cladel, sera prochainement inaugurée dans les jardins du Luxembourg.

Rappelons que les souscriptions sont reçues par M. Vanmelle, directeur de la Librairie BergerLevrault, 5, rue des Beaux-Arts.

Villemessant disait jadis qu'il était agréable au public et profitable au journal de découvrir un centenaire.

Mais il y a des centenaires qui n'ont de remarquable que leur âge. Lorsqu'un artiste s'achemine allègrement vers ce terme envié et qu'il a conservé le talent qui lui avait valu de beaux succès, on peut légèrement avancer la limite que Villemessant recherchait.

C'est le cas d'Alphonse Gaudefroy, de qui les amis viennent de fêter les quatre-vingts ans, Gaudefroy avait, entre autres, décoré l'hôtel Menier, le château de Noisiel, et avait contribué à la décoration de Chantilly. II était encore, il y a peu d'années, attaché à la manufacture de Beauvais. Enfin il est demeuré un paysagiste d'une rare vigueur.

îff Les poètes qui se proposent de commémorer le quatrième centenaire de Joachim du Bellay se sont réunis récemment ils ont ainsi constitué leur buleau

Président d'honneur Emile Blémont président Olivier de Gourcuff vice-président: Victor-Emile Michelet secrétaire Marcel Béliard.

Une cérémonie dont le programme sera prochainement arrêté aura lieu dans la première quain?aine de juin, à Paris.

PETITES NOUVELLES

M. Edouard Schuré fait en ce moment, à la Salle de la Société de Géographie, une série de conférences, du plus vif intérêt sur le Théâtre initiateur.

On sait que l'auteur des Grands initiés, dans ses études littéraires, s'est toujours placé au point de vue ésotérique. Ce qui l'intéresse dans une œuvre c'est sa signification morale, c'est la mesure dans ,laquelle elle participe du mystère éternel qui fait l'essence immuable des religions.

Eclairée par cette lumière de l'âme, l'évolution du théâtre depuis ses origines prend une -haute signification. M. Edouard Schuré en montre les origines dans les danses sacréès de l'Inde et dans I admirable Safyuntala. Il explique la genèse de la tragédie grecque par le mythe de Dionysios. Puis c'est Prométhée et l'idée prométhéenne, Œdipe et la Sphynge, Antigone et l'éternel féminin. La dernière de ces conférences, qui aura lieu le samedi 21 mars, à 4 h. 45, aura pour sujet « Le Mystère d'Eieusis. Le drame sacré. L'avenir du Théâtre: » Le Maître y affirmera sa foi persistante en un renouveau de notre art théâtral sous l'influence de l'idéal.

La comtesse de Noailles, présidente d'honneut des Jeux Floraux de France, a été désignée comme présidente directrice du Tournoi 1925 par les suffrages du Comité dans sa séance du 7 mars 1925. 4" Le prochain roman d'André Lamandé, qui devait s'appeler Dorothée en Occitanie, et que nous avons été les premiers à annoncer, achève de paraître dans, le Temps sous le titre définitif Ton pays sera le mien. Titre biblique mais roman moderne, et même d'un « modernisme aigu ». L'Académie de Béarn, dont font partie, entre autres, MM. Louis Barthou, Léon Bérard, Henri Brémond, Francis James et Pierre Lasserre, se propose d'éditer, en 1925, un recueil de discours prononcés dans les Basses-Pyrénées par M. Léon Bérard et la biographie de Henry Russel par le docteur Sabatier, secrétaire de cette Académie provinciale.

+ Samedi 21, à 4 h., à la Maison de l'Œuvre, matinée sous la présidence de Mme Jane CatulleMendès. « La danse et les poètes )), causerie par Isabel de Etchessarry, avec nombreuses danses et 'jjuditions.

Au Caméléon (Université Alexandre Mercereau).

Demain, à 8 h. 45, Le Folklore du. pays lorrain, par M. Charles Daudier. Auditions. Vendredi 20: Peut-on prédire l'avenir? par M. Louis Gastin, directeur de l'Institut psycho-physique. Dimanche 22: soirée consacrée à Georges Courteline, avec nombreuses auditions.

*£* La littérature d'imagination scientifique, que nos romanciers semblaient avoir un peu délaissée, reprend une vie nouvelle, grâce à M. Maurice Renard.

Guillaume Apollinaire disait de sa première œuvre, le docteur Leme, sous-dieu: u C'est une merveille 'de fantaisie gracieuse, cultivée et aisément savante. En lisant ce livre on va d'étonnement en étonnement. » Voici qu'on annonce du même auteur un nouveau roman, Le Singe, qui, par le sujet et la manière dont il est traité, nous promet, diton, d'extraordinaires surprises.

̃i1 On prépare une édition du Capitaine Fracasse, de Th. Gautier, illustrée de dessins en couleurs de J. Hémardi

Cet après-midi, à 5 h., M. Gonhier, agrégé de philosophie, fera une conférence à la Bibliothèque Centrale d'Etudes (52, av. de Breteuil) sur « les Livres nouveaux de la Philosophie ».

+ On va publier une édition de luxe de Lewis et Irène de M. Paul Morand, avec des eaux-fortes en couleur de M. Jean Oberlé.

Un banquet sera offert le 20 mars, à 8 heures, au J restaurant des Sociétés savantes, au poète Emile Ripert, à propos de sa nomination dans la Légion d'honneur (promotion Ronsard). M. Georges Lecomte le présidera.

L'Université de Nice.

Les « Cours d'enseignement supérieur », dont nous avons récemment annoncé l'ouverture à Nice, comprennent, depuis le 10 février, outre les leçons de MM. Emile Ripert et Georges Lote, une suite de conférences de M. Maurice Mignon, également professeur à la Faculté d'Aix, sur la littérature italienne et particulièrement sur le grand poète du Risorgimento, Alexandre Manzoni. L'enseignement du droit est donné par MM. Moreau et Ségur, doyen et professeur de la Faculté de droit d'Aix, ainsi que par M. Aulagnon, agrégé.

Un public aussi élégant que sérieux a accueilli ave la plus grande faveur, depuis un mois, les débuts de cette entreprise de décentralisation qui tend à faire de Nice la capitale intellectuelle de notre Riviera.

Mme André Corthis va publier dans une grande revue un nouveau roman La Belle et la Bête. Demain jeudi, chez Mme.Aurel, M. Marc- Adolphe Guégan parlera de l'Au delà de Suez, de M. Louis Brauquier. Auditions.

Sur l'initiative de M. Jean-Paul Vaillant et de M. Bosquette, député des Ardennes, la ville da Vouziers se propose d'élever un monument à la mémoire de son illustre enfant,. Paul Drouot. Un comité portant le nom de France-Autriche vient d'être fondé à Paris. Il a pour but de s'intéresser aux manifestations intellectuelles de Vienne et de faciliter avec les Autrichiens un rapprochement littéraire et artistique.

M. Painlevé a accepté la présidence de ce comité.

'if M. Maurice Privat, directeur du Journal parlé, fera, vendredi 20, au Panthéon, 64, rue du Rocher, une conférence sur Lamartine, .à propos du centenaire des Méditations.

M. Robert-Guillou vient d'être chargé de la critique d'art à La Victoire. Son feuilleton paraîtra le jeudi.

4"Le Comité de Littérature spiritualiste s'est réuni mardi 10, sous la présidence de M. Henry Bordeaux, de l'Académie française. Sur 120 volumes présentés au prix Claire-Virenque, il en a retenu 12 (6 romans et 6 poèmes) qui seront examinés de nouveau. Le Comité se réunira le 31 mars pour décerner le prix. •̃ ̃̃' '̃'̃ •ï1 Le prix du Cornet a été attribue, le j mars, à M. Jacques Martel, chansonnier et poète berrichon.

M. Jacques Martel a publié quatre recueils dont deux en patois du Berri La rue attelée et Devant les landiers.

Vendredi prochain, à 9 heures, 38, boulevard Raspail, les « Veillées de Paris donneront une séance littéraire sur un sujet d'actualité. MM. Pierre Dufay et J. Ernest-Charles traiteront en effet du « cas Baudelaire », préliminaires à un prochain et retentissant procès.

Le Cousin Pons du 15 mars a paru. A son sommaire Lettre sur la Curiosité, par Léo Larguier- Ruisdaël à Paris, par Boyer d'Agen l'Ami Fritz, brocanteur strasbourgeois, par Carlos Fischer l'Eloge de l'Edition Originale, par François Montel, etc., etc,

On va publier la traduction française d'une œuvre très importante du récent lauréat du prix Nobel, l'écrivain polonais Ladislas Rëymont. Cet ouvrage, sorte de roman-épopée, qui, sous le titre Les Paysans, comprend quatre parties l'Automne, l'Hiver, le Printemps, l'Eté, est traduit par M. Franck L. Schoell, agrégé de l'Université.

Le premier de ces volumes, l'Automne, paraîtra très prochainement.

4* Aujourd'hui mercredi, à 9 h., le cercle « Arts et Lettres », 128, boulevard Saint-Germain, donnera sa 126e soirée d'art.

M. Pierre Calel (Jules Lafforgue) parlera sur « Les petites patries et les poètes du Quercy ». Auditions.

"i1 Le 20 mars, M. Ch. Tenroc fera une conférence avec auditions sur « la Musique moderne », au Cercle militaire. Les Alguazils.

Les Alguazfls.

POUR CC ILER TOUT Pour coller tout, même la vaisselle allant à l'eau chaude. le Soude Grès est garanti. Emploi enfantin. Grand tube 2 fr. 75. L'Astique Couteaux à 2 fr. 95, à frottoir interchangeable. « Poliniieux », polit à neuf sans cuir ni poudre. Partout et 26,r.Pigalle,Raris.

A l'HôteTd^Villc Les sociétés sportives et les terrains de jeux

Il existe à Paris et dans le département de la Seine 700 sociétés sportives qui se partagent au total 450 terrains de jeux, alors qu'elles comptent 2,500 équipes. Dans ces conditions, la pelouse d'entrainement de Bagatelle, par exemple, sert annuellement à plus de 280 sociétés.

On songe à donner satisfaction aux socié-tés sportives en aménageant pour elles sur la zone et les anciennes fortifications 100 hectares de terrains. L'opération né pourra être réalisée que dans plusieurs années. En provision de ce retard dans la constitua tion de terrains de jeux, JNLM. François Latour, Delavenne. et de Castellane viennent de soumettre au Conseil municipal un programme immédiat d'encouragement aux sports.

Les auteurs de la. proposition écartent le. projet d'augmenter le nombre des stades, qui sont déjà trop nombreux, Londres ne possédant que cinq stades tandis que Paris en a douze.

Par contre, on peut tirer parti des ressources en terrains dont Pans et le département disposent, notamment à Bobigny, dans la région Dugny-Le Bourget-Stains, h Pavillons-sous-Bois, à Sceaux et à Créteil, où l'on pourrait louer des terrains à l'Assistance publique.

Si' ce programme était adoptû par l'administration et les assemblées, 100 hectares de terrains seraient mis, le 1er juin" prochain,, à la disposition des sociétés sportives.

Propos

féminins

III

Jetez un'coup d'oeil furtif autour de vous au restaurant, au théâtre, dans un salon de thé, voire au pesage d'Auteuil ou de Longchamp, et vous souvenant des fastes d'élégance d'autrefois, vous vous demanderez où l'on peut admirer les. merveilles de nos couturiers. Ne cherchez pas. C'est dans les paroisses mondaines que triomphent les princes de la couture quand un grand mariage leur permet de déployer tout leur sa. voir, autant que leur savoir-faire. Il y a là une émulation remarquable dans le luxe et Fart .de la toilette féminine, et le carême n'est pas l'époque où l'onze marie le moins, puisqu'on peut obtenir les dispenses nécessaires, i Tous ceux qui ont assisté au mariage de

Mlle Christiane Cornejo, fille de Son Excellence J-e ministre du Pérou, l'un de nos plus fins diplomates, avec M. Denegri, garderont logtemps le souvenir de la vision charmante des demoiselles d'honneur, coiffées de tulle de couleur bleu, rose et blanc, et de la coutume péruvienne si aimable, qui veut que l'on distribue des gerbes de fleurs blanches aux invités. L'église Saint-François-cle-Sales s e mblait un jardin parfumé, et le cortège fut éblouissant, au< tant que gracieuse était la mariée. Plus récente encore, l'union de Mlle Tuffier, fille du savant professeur, membre de TAcadérnie de médecine, chirurgien des

Création hôpitaux, avec M. Fernand Penin de La RaridièFranew *t Fwuaad re_ La rube de la mariée était simplement exquise en lamé argent, agrémentée de chaque côté d'un panneau fixé à même l'étoffe par un fil de perles fines, et combien gracieux le long manteau de cour, retenu aux épaules par une bande d'hermine. Véritable trouvaille, cette hermine et ces perles. La comtesse de Ch-ivagnac,. née; Tuffjer, sœur de la mariée, portait une bien Jolie robe en satin mauve, d'un mauve orchidée et des pointes de mouchoir s'échappaient de la taille, fixées, sur une ceinture de velours d'un mauve plus soutenu, par des motifs de joaillerie. Ces deux délicieuses toilettes, si remarquées, sortaient de chez Francis et Fernand, une maison qui ne fait pas grand bruit, si elle fait d'excellente besogne avec un réel ta^ lent. Pour s'en rendre compte, une visite suffit, et ne manquera pas de séduire, par la collection curieuse de tailleurs, robes du jour et du soir, toutes très dans le mouvement.

L'hiver s'achève lentement et le printemps n'est encore marqué qu'au calendrier. 11 est vrai qu'oit signale le retour des cigognes, et c'est d'un heureux présage. Et

u L

puis, que nous importe le temps qu'il fait ou fera? ~? N'avons-nous pas, pour affronter les retours offensifs de la mauvaise saison qui, tout de meiïAe, s '.en. va', dés costumes pratiques, » ensembles » .ou tailleurw en lainages dits anglais, souvent fabriqués en France, lainages mélangés et chinés dans le genre de ceux que l'on emploie pour les vêtements d'hom- j 1 mes, dont la triode tend de plus en plus à nous imposer et )n coupe et les tissus. Un exemple: ce costume a p p -e 1, c « Monsieur Bébert », redingote en- tissu mélangé anglais, légèrement pincé à la taille, orné de doubles poches, et pour accentuer l'ai1 u r e petit monsieur, agrémtenté d'une martingale. Ek dire -que ce costume audacieux a,

Création 8mce a niamieic qe son faiseur, un chic

Georges et Jania imprévu et une coupe impeccable. 0 n 're-

connaît la manière de Georges, de la maison Georges et Janin. Veston, jaquette,- ré- dingote d'un tailleur ou plis d'une robe, ayant la fois de la tenue et de la souplesse, sont la révélation de ce bon coupeur, qui chiffonne le flou comme le plus délicat des couturiers. Je n'.en veux d'autre preufè que « Peut-on dire », robe crêpe Georgètte eu dentelle, et « Babillage », crêpe de Chine imprimé rouge et noir qu'on lui commande tous les jours.Ce qui fait la fortune de Georges et Janin et impose leur marque aux étrangères comme aux Parisiennes, 'ce sont les tailleurs et « ensembles » que, dés maintenant, l'on aperçoit au pesage, au Dois, aux Champs-Elysées et dont le cachet d'élégt.nce et de distinction très personnel nous console de la banalité désespérante de la tenue générale.. J'ai peine à imaginer la disparition de la frivolité, d'autant que jamais l'on ne dépensa davantage pour ces menus accessoires souliers, bas, gants, rivalisant de luxe dans leur présentation. Alexandrine trouve chaque jour un moyen nouveau d'enjoliver ses gants, sachant notre caprice instable et notre désir perpétuel d'un changement dans les infinis détails de notre toilette. Ses gants de Suède, beige, piqués et dont le haut revers ôc double de marron, sont le succès du jour. On en demande. ù. Paris, on en réclame dans sa succursale à Cannes, on en voudra prochainement à Biarritz où Alexandrine a aussi une maison. On lui commande également dés gants violines doublés mauves ou parme,. pour mieux les harmoniser aux « ensembles » des grands couturiers, faits le plus souvent en ces coloris à la fois doux et chauds. Il. est superflu de vouloir recommander sj.es bas. Quelle femme les ignore,. quelle femme élégante en pourrait choisir d'autres .«,

ENTRE NOUS

Francis et Fernand, costumes tailleur et ensembles, 29, rue Tronchct.

**• .-̃-̃•

Georges et Janin, spécialité de costumes tailleur, 25, rue La Boétie.

•*»

Alexandrine-, bas et gants, 10, rue -Auber, auccursaJes à Cannes et à Biarritz.

<~<

Les changements à vue de la mode effarent bien des femmes qui ne demanderaient qu'à en suivre les caprices et les variations incessantes. Malborough a songé à elles en exposant un choix sans cesse renouvelé de modèles sortant des plus 'gran- des maisons, cédés à des prix plus qu'abor- dables. Avoir plusieurs toilettes pour la

valeur d'une seule robe, tel est le problème dont la solution se trouve 59, rue SaintLazare. ̃̃̃ .̃̃-̃

Quoi qu'on dise, quoi que l'on fasse, il n'est qu'un colorant pratique pour les lèvres le rouge fraises. Grâce à lui, les lèvres les plus gercées retrouvent leur séduisant velouté et prennent l'aspect d'un beau fruit. Lalanne, 104, faubourg SaintHonoré.

••#

Toutes les femmes très minces, sveltes,

élancées, ont adopté les robes et costumes en tricot qui moulent, leurs formes élégantes. Mais comment suivre cette mocie demandent les femmes ̃menacées dei grossir. ̃indiquons-leur la gaine Parabère, qui maintient, sans gêner en rien l'aisance ides mouvements et la souplesse de la marche. D'ailleurs, cette gaine s'impose pour toutes les robes du jour et du soir, aucune d'elles ne pouvant se passer de cette conservatrice de la ligne, qui fait le charme

de la femme et s'accorde admirablement avec la mode actuelle.

Rosine, e

Ite Itïvre de Beauté de Babette Babette, vous semblez bien sérieuse. Qu'est-ce que c'est que ce gros livre qui gît £ vos pieds ? 2

Un livre dc recettes de beauté.

C'est le cas que vous en faites ? Peuh Je trouve que c'est se 'donner bien du mal pour rien. Nos grands'mères n'avaient pas de chance avec leurs onguenis eneorcelés, leur magie de .cabinet de toilette. Si j'avais à écrire un livre de recettes de beauté, je ne me donnerais pas tant de nia], et je ne perdrais pas tant de temps, et je ne dépenserais pas tant de papier,

Vraiment ?

Je dirais ia beauté réside dans le charme, dans la distinction d'une femme. Pour entretenir une atBiosphère de charme, choisissez unj)ar.fum délicieux « Mon Parfum », de Boùrjôis, par exemple. Pour être distinguée, sachez vous maquiller et' ne vous servez que de ses fards pastels. Un point c'est tout.

Babette, allons de ce pas chez Bourjois. Je veux être belle.

UN SPECIALISTE DE BEAUTÉ DIVULGUE SON SECRET Mme M. D. Gillepsie, ie spécialiste de beauté bien connu, donnait, récemment les renseignements suivants concernant les cheveux gris-

« N'importe qui peut préparer chez soi un remède simple qui foncera les cheveux gris et les rendra souples et brillants. Dans un flacon de 250 gram., versez 30 gram. d'Eau de Cologne (3 cuillers à soupe), 7 gram. de glycérine (1 cuiller h café), le contenu d'une boite de "composé Lexol, et remplissez-le avec de l'eau.

» Ces produits peuvent être achetés, dans toutes pharmacies, rayons de parfumerie et salons de coiffure, à un prix minime. Appliquez le mélange sur les cheveux deux fois par semaine jusqu'à ce que la nuance désirée soit obtenue. Il ne colore pas le cuir chevelu; il n'est ni gras ni poisseux et reste indéfiniment.. Ce moyen rajeunira de vingt

ans toute personne ayant des çlfc veux-'grj^ n

"h .S~S~ ,c." 1

Inîopcpatïons

Les impôts des journalistes

Le ministre des finances, consulté par le Syndicat, des journalistes au sujet des dépenses d'ordre professionnel que les journalistes sont autorisés it déduire du montant de leurs émoluments pour l'établissement de l'impôt sur les revenus, a répondu dans les termes suivants

« Les catégories do frais déductibles étant toutefois variables suivant les conditions d'exercice des pressions, il ne m'est pas possible de vous donner une énumération complète des dépenses que les journalistes peuvent valablement retrancher dans l'évaluation de leur revenu net. Je puis seulement vous indiquer celles qui, d'une manière générale, me paraissent susceptibles d'être admises en déduction.

Parmi ces dépenses rentrent tout d'abord les frais de transport supportés par les intéressés pour se rendre sur les lieux où les appelle leur profession, vainsi que les frais supplémentaires que peut leur imposer l'obligation de prendre des repas hors de chez eux. Il y a lieu d'y ajouter, le cas échéant les frais" de bureau (loyer et fournitures), frais de dactylographie et frais de documentation professionnelle. ̃ • Est enfin déductible, conformément à la règle générale, le montant de l'impôt cédulàire acquitté l'année précédente. » Jean de Paris.

WAQONS LITS

Il sera proposé ù une assemblée générale extraordinaire, voncoquée à Bruxelles pour le 2 avril, qui, si elle n'était pas en nombre sprait reporte au 21 avril, d'apporter certaines modifications aux Statuts, ayant notamment pour objet de substituer aux actions actuelles d'une valeur nominale de Frs 250 des actions d'une valeur nominale de 1QO deux actions actuelles privilégiées ou ordinaires étant échangées contre cinq actions nouvelles privilégiées ou or- dinaires.

Réunions, Cours et Gonîérences Aujoura nui

A la Société des Conférences, 184, boulevard Saint-Germain, h deux heures et demie, cours de M. André Bellessort sur Voltaire « l'Esprit de Voltaire et l'esprit voltairien ».

A l'Université des Annales, au Cohsee, 38, avenue des Champs-Elysées, à 3 heures: « Jérusalem », conférence par MM, Jérôme et Jean Tharaud. Le soir, à 5 heures, la vie ciu Grand Siècle « La journée d'un écolier à Port-Royal-des-Champs n, -conférence répétée par Mme Marcelle Tinayre. Audition de Mme Marguerite Aloreno.

Au musée du Louvre, Pavillon de Flore, Porte des Lions, 4, quai des Tuileries, à huit heures quarante-cinq, conférence de M Kosenthal, docteur es lettres, maître de conférences à la Faculté des lettres à Lyon, sur « L'Art en Angleterre et en Allemagne au oix-neuvième siècle ».

Ecole des liantes études sociales, 16, rue de la Sorbonne. A 5 h. 30, M. Augagneur, ancien gouverneur général de l'Afrique équatoriale française, fera une conférence sur ce sujet « Sauvons 4'Afrique équatoriale

Mme Marcelle Tinayre vint,liier,à l'Université des Annales, raconter, avec un charme presque ingénu, « La journée d'un écolier à Port-Royal-des-Champs ». La cadre présent à toutes les mémoires, reconstitué par la gracieuse conférencière, reprit sa beauté primitive. Voici, dans la vallée de Ghevreuse, un vieux colombier construit

~M. pK /+' -y–

HARTAUT6H)6L!0~

£a plUxA ajrvJjimjn£, -manque 95ta/r%Gaû*. ( i&O'»}

pendant ta Fronde, les granges y sont le refuse suprême de la pénitence. Les far meux solitaires, Antoine Lemaitre, de Séricourt, de Saint-Cyran, .vinrent dans ce champêtre asile, vivant de travaux manuels près de la nature. Cette société d'amis, de rêveurs, aimaient les enfants et s'intéressaient à leur éducation. Taudis que les centres universitaires menaient les élèves à coup de verges et de férules, Port-Royal se laissait al!er à la. douceur chrétienne. Le châtiment, suprême était le renvoi de cet endroit de délices. Confẽ renda publiera l'histoire d'un écolier turbulent, qui osa écrire, à l'âge de 14 ans, un roman d'amour. Mme Marcelle Tinayre lui

fITCGAIR(Q)c 1rIHIJÉA 1r~!f

Les prçemiêrçês 1

THÉÂTRE DE L'OPÉRA COMIQUE Gra- i ziella, poème romautique eu cinq actes Is d'après Lamartine, par MM. H. Cain et R. Gaslambide, musique de M. J. Mazellier.

Les librettistes choisissent, volontiers dans des romans ou des pièces déjà éprouvés le sujet de leurs ;livrets. C'est un •proc.éd'6, cqmnjqde^ qui Jes i dispense

d'invention et d'imàginalioh -ev qui -a

dl.nv.enllOn et Ü'lm:agmallOn~t qUI ,(1

T'avantage" "lier peMieitfÔ^a^rdûaitétir;

connaissant peu ou. prou l'ouvrage mis à contribution de suivre, sans efforts, l'action scénique. Cela donne d'excel-lents .résultats quand il s'agit de Faust, Carmen, Manon ou Werther, mais il ne suffit pas qu'une œuvre soit célèbre pour qu'elle se prête à ce genre de transformation faut-il encore qu'elle porte en soi des éléments dramatiques suffisants. Graziella, sous la forme du roman ou des diverses poésies dont Lamartine a embelli celte aventure de sa jeunesse, a fait verser bien des larmes à deux ou trois générations de lecteurs, mais l'histoire n'est-elle pas .bien .mince et bien dénuée de péripéties pour être mise à la scène ? Ce n'est pourtant pas ,la première tentative d'adaptation scénique de ce poème. Il a déjà paru, il y a une trentaine d'années, une Graziella arrangée par Michel Carré et Barbier, musique d'un obscur disciple de Bizet, Antony Choudens. Si mes souvenirs sont la pièce fut représentée pendant une éphémère tentative de saison lyrique, sans grand succès, le poème ei, la musique ayant, paru bien paies.- Ce ne ,sonf. -p/âs lesï: couleurs cftw,;

cette- fois-civ"aj«th^ti«iitt! ^'fa^.iiSiiwTfe;

Graziella. Iioiiï tf'attènuer îe 'caractère romantique, du sujet, M.. Mazellier H'a traité avec une ardeur, une fougue, une violence peu justifiée. Sa frêle héroïne, donce victime de l'amour et de l'abandon, fait de vains efforts pour dominer un orchestre déchaîné où des rafales de cuivre semblent prolonger jusqu'à la fin de l'ouvrage la tempête par quoi s'ouvre le premier acte. Malgré la tessiture très tendue dans laquelle sont écrits les principaux rôles, il est bien rare que les voix parviennent à se faire entendre distinctement, et le texte n'arrive à ̃l'oreille que par bribes.

MM. Gain, Gastambide et Mazellier n'ont, du reste, pas tenté de rien changer à la forme de l'opéra conventionnel. Faute de variété et de progression dans l'action, ils ont accumulé les intermèdes chœurs religieux, procession avec orgue et Cloches, deux ballets, trois préludes ou interludes symphoniques. Je n'entends pas condamner cette conception du drame lyrique, qui a fourni à la scène un certain nombre d'oeuvres très remarquables H faut avouer, cependant, qu'elle peut "sembler un peu périmée et difficile à faire revivre quel

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HARTA'JTGHIGLIONE

est indulgente, puisque cet enfant terrible fut Racine, dont le passage rendit célèbre à jamais Port-Royal-des-Cliamps. Mme Moreno lut de sa -voix gravé et.'prênahtQ.qûelques vers du jeune Racine.

M, F. Hcim, professeur &' agriculture au Conservatoire national des arts et métiers, conduira une excursion agronomique, samedi prochain, à la Bergerie nationale de Rambouillet, avec le concours de M. Hilsont, directeur.

Demain, 180, boulevard Samt-Gërinain, à 9 heures du soir, conférence de M., Paul Perdrizet sur « les recherches a.rclïéolôgiques dans la Syrie du Nord »..

que soit, le talent déployé par les auteurs.. Du talent, M. Mazellier n'en manque: pas il connaît toutes les bonnes formules d'école, tous les effets appropriés peut-être compte-t-il un peu trop, sur le procédé et, pour tout dire, sa musique manque plus de nature que d'habileté. Il me paraît, toutefois, qu'un sujet plus dramatique, un conflit de passions plus violentes conviendrait infiniment mieux à son tempérament dont la fougue s'accommode mal d'un poème,purement'sentimentaL .-̃̃.••̃ Mme Brothier incarne. le personnage de Grazie]'la.Elle y est -charmante- et très touchante toutefois, l'écriture de ce rôle, qui atteint à chaque instant les limites de la voix de soprano, exige un effort et une tension vocale qu'elle, supporterait difficilement à la longue. Quelques sonorités un peu dures dans l'aigui doivent être rour elle un avertissement. Mlle Perelly, chargée du rôle de la grand'mère^ est douée d'une- voix ample et riche qui fait merveille dans la bataille sonore. M. Marcelin est un poète bien calme et qui traverse ce draniici avec une sérénité tout à fait convaincante. M. Vieuille est excellent, à son habitude, et M. Sauvageot a,, très honorablement, tiré parti d'un rôle bien conventionnel. M. IMgara,. domine l'orchestre, comme Nepturîé1/ .trots en'- couroux. Il a l'autorité et 'le calme. La, sobriété de ses gestes nous a reposé des pantomimes devenues un peu trop à lai mode depuis quelque temps. L'exécu-- tion a été excellente. André Messager.

RÉPÉTITIONS GÉNÉRALES

A LA POSÎTE i SAINT MARTIN >' Mctdklon, pièce en quatre actes de M. Jean Sarment. Madelon vient de s'installer triomphalement sur la scène de la Pdrte-Saïnt-Martin. Elle y demeurera. Peu d'oeuvres sont aussi capables de séduire le grand public et l'élite par une progression habilement conduite, par la qualité si fine du dialogue, par lu psychologie tourmentée des personnages. Dans La Couronne de carton comme dans Le Pêcheur d'ombrer M. Jean Sarment avait déjà étudié ce héros malheureux qui souffre du bonheur refusé,, et <jul e#, incapable de saisir le bonheur offert. L'qriginalité de Madelon, c'est que ce besoin dé souffrance qu'éprouve Marc Adolphe est défini par opposition avec la tendresse véritable de l'héroïne Madeleine.

Madeleine représente dans la vie civile tout ce qu'était la Madelon pour les soldats pendant la guerre la femme qui verse au poilu, avec le verre de vin, la fraîcheur ses sourires, qui se laisse prendre la taille et.le menton, et qui, toujours facile, distribue aux poilus l'oubli et l'enchantement. Au lever du rideau, un bar-restaurant de la banlieue new-yorkaise. Voici des soldats nouvellement démobilisés. Ils chantent cette Madelon qui scandait leurs marches à l'arrière du front. Ils n'ont point su encore s'adapter à la vie civile. Les épreuves subies ont laissé dans leur âme un relent de scepticisme et d'égoïsme. Au contraire, les

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femmes resfëês au foyer voient toujours le bonheur dans l'amour exclusif. Madeleine écoute ces jeunes gens qui l'escortent. Elle en item&rguç un seul Marc Adolphe, un jeune musicien chez qui les années de guerre n'ont pas dû émousser la sensibilité. Malgré les avances pressentes de Robochon, un vieux camarade, Madeleine choisit Marc Adolphe. Sa décision ne la privera pas de ramïfte.dês autres soupirants, et ils iront ̃touspa^à'ât'été au bord de la mer, dans la

YiIlaJ' s ,Ù1ÏI1. e"

Madeleine, la femme des aventures faciles, s-^6,t éprise très sérieusement, du jeune compositeur. À son sentiment d'amour est venu~ s'ajouter un -sentiment, plus tendre. Eile-saitTemplaeer auprès de son' jeune amant sa maman absente.

Marc Adolphe devrait être heureux. Mais cette âme tourmentée se préoccupe trop d'elle-même: II prend ombrage du passé de Madeleine, if l'accuse violemment de duplicité, l'oblige à se séparer de tous ses amis, à ne; vivre, désormais que pour lui, pour lui seulement.

Et Madeleine prend. la colère de Marc pour de l'amour. Elle congédie son entourage et aussi: le vieux Robochon, qui l'aimait en si'lence et ne demandait rien. Mais dès qu'il apprend leur départ, Marc se ressaisit «Tu as tort de les renvoyer. Madeleine, dit-il eux.p&rfes, jevais peut-être m'ennuyer » Ils demeureront donc à la villa. Ainsi,

©'écoutant que son ôgoïsme, Marc Adolphe,

sans tenir compte de la personnalité de Madeleine, l'obligera à satisfaire à tous ses caiprices.jJjku tmiSs ans, et de concession en concession, Madeleine est devenue l'esclave pitoyable du".|èune tyran.

Lesivojlàtf a Paris. Grisé par ses succès, Marc Adolphe délaisse sa maîtresse. Il doit se marier et briser définitivement son ancienne liaison. L'inévitable scène de rupture 'éclate alors dans un cabinet particulier d'un, restaurant parisien. Marc a invité Madeleine et. Robochon. Il est distant avec Madeleine, qui cependant pour lui plaire avait revêtu une toilette somptueuse. Elle se résigne, habituée aux humeurs fantasques de son ami, de son petit, comme elle ,se plaît à l'appeler. Mais au cours du repas, Marc Adolphe, se départissant soudain de sa froideur, frappe cyniquement Madeleine 'en plein cœur. Il lui avoue son intention de la quitter elle le gène dans son ascension à la gloire et puis, il est aimé d'une autre fettime et leur mariage est décidé. Madeleine tentera de le retenir il ïra jusqu'à' lui •affirmer qu'il ne l'a jamais aimée. Brisée' de douleur, elle accepte tout. Cependant Marc, devant la souffrance de sa victime, craint de souffrir à son tour de ses propres remords; II demandera à Madeleine de le remplacer par Robochon, puisqu'elle sera seule désormais. Tant de naïveté dans le cynisme révolte le vieux Robochon, qui se jette sur Marc. Madeleine a souri sous l'insulte. Elle aime encore et Marc est parti.

Mais une nouvelle épreuve lui est encore réservée. Deux ans après, Marc, devenu célèbre, doit conduire la première exécution de sa Symplionie amoureuse. Le matin même, sa mère est morte. Dans son désarroi moral, il a pensé à Madeleine. Elle vient. Un moment, Marc Adolphe se livre à elle, s'abandonne. Mais une femme passe. C'est ̃la. nouvelle; conquête du musicien. Il veut :}ui yjjfljffyï, Alors, rtefliouiant son chagrin,

àubltaï~la,~e'Li~gsse profande dc !Iladeleine,

oublijaijtf lâ^el^çsse profonde de Madeleine,

ïl lui demande ïe réconfort moral dont il a besoin pour triomplieu'. Obéissante, elle trouvé' les mots qu'elle sait agissants sur « son petit » elle l'encourage, l'exalte et le pousse, vainqueur, devant le public, devant la nouvelle femme dont il est épris. Dans le rôle écrasant et magnifique de Madeleine, Mme Marthe Régnier a été la grande, l'admirable comédienne que nous ,'ûimions déjà! Avec son art nuancé, son jeu 'd'une sobriété" ̃'parfaite, ses" accents d'un réalisme profond," eue composa un personfta.@k.yçi'un<?« ji^JitéV extraordiaiaire, que nous n'oub^rons point. Bile fut toujours

pathétique."

M-J-e.art1 Sarment fit de Marc Adolphe le personnage odieux d'égoïs-rne et d'inconscience qu'il opposa à la tendre et faible Madeleine. Doue d'une sensibilité suraiguë, M. Jean Sarment; qui se double d'un excellent comédien, sait donner à son jeu les mêmes qualités qu'à son dialogue élégance et subtilité. M. Grétillat fut Rohochon. Il joua ce rôle volontairement effacé avec sa maitrise habituelle. Au troisième acte, il obtint un su'cotw-i rès. personnel dans une scène de

violence-

Aux c-ôtés de ces trois grands artistes, MM. Clément, Asselin, Glénat, Bayard, de Lhosfe, Valdony et Bourdel, Mmes Chapelas, de Kérivonal et Favier, dans des rôles épisodiques, contribuèrent de leurs divers talents au triomphe de Madelon.

Par intérim

· R. Cardinne-Petit.

AVANT-PREMIERES

LA DOULOUREUSE AU NOUVEL-AMBIGU La, Douloureuse fut représentée au Vaudeville, le 3 février 1897 (direction Porel) avec ,une distribution qui comprenait comme e hommes MM. Caknettes, Mayer, Torin, Gildès, Numa, Dauvillier comme femmes, Mmes Réjane, Léonie Yajme, Sorel, Suzanpe Avril, etc.

C'était la grande époque du Vaudeville. Réjane ôlait, au point de vue dû talent, dans tout l'éclat d'iule jnaturité jeune, ardente, vivante, pathétique, sensible, spirituelle. Le

Feuilleton du FIGARO du 18 Mars 1925

LE GRAND PHI N CE $H AN

CHAPITRE XXXI

̃?"> '̃̃' SUITE

-r- Je me demande également si Maggie» a des idées du même genre dans la tête'? dit Mme Bollington Smith. Elle semble étonnamment absorbée ce soir. Chalmers vint, l'air maussade, trouver Mme Bqllington Sm'itn, dont il avait toute la syàpa.thie.. Lady -Maggie me traite d'une façon abominable, dit-il d'un ton plaintif. Elle, consent à peine à danser, elle circule sans cesse, parlant à tout le; monde, comme si c'était une soirée d'adieux. c.ela pouieit bien être, ftt Karschof£ tranquillement.

̃– Est-ce qu'elle songe à nous quhV,

ter ?

Ouï "sait ? répliqua le prince. Lady Maggftt* est "une de ces étranges personnes afk* lesquelles on doit toujours compter sur de l'imprévu.

Traversant la salle, elle vint ellemême- à eux, quelques moments après. Quelque chose me dit que vous parlez de moi, fit-elle.

Vous êtes de celles dont on s'entretient toujours volontiers, riposta Karscho-ff en s'inclinant légèrement. Elle fit une petite moue et se laissa tomber sur une chaise à côté de1 sa tante. 'Elle parlait assez gaiement, mais Copyright by Phil'pps Oppenheim 1925.

rôle d'Hélène a été certainement l'un des plus éclatants .triomphes de sa carrière. Le rôle de Philippe Lauberthie était tenu par M. André Câlin ttes et le rôle d'André Fréville par M. Henry Mayer. Ces deux sincères artistes les interprétèrent en grands comédiens mais il faut dire que Porel était alors un directeur on peut dire conscient et un admirable animateur. A côté de Réjaae,; Mlle Léonie Yahne avait été de la sensibilité la plus émouvante dans le rôle dé Gotte des Trembles, et Mlle Cécile Sorel avait prêté son esprit et son élégance à Mme Sureau. Aujourd'hui vingt-huit ans après la pièce est reprise à l'Ambigu sous la direction de M. Lehmann, qui s'affirme comme un de nos premiers metteurs en scène.L'auteur n'a pas voulu rajeunir sa pièce. Il a laissé dans le détail tout ce qui pouvait dater. Quand à la psychologie, des personnages, ceux qui connaissent la pièce savent qu'il n'y avait rien à rajeunir puisque estait l'étude très développée: de sentiments humains, -par conséquent éternels. La pièce à ce point de vue est d'aujourd'hui, d'hier et de demain, cette étude venant sans contredit au premier plan: M. Maurice Donnay n'avait pas à rafraîchir l'atmosphère. On sait qu'avec Amants et la Douloureuse, l'auteur apportait une formule nouvelle. Déjà il s'appliquait et l'effort était si peu apparent qu'il avait plutôt l'air de s'y complaire à suivre le mouvement de la vie. Au Théâtre de l'Ambigu, la pièce sera jouée par Mme Bérengère qui, dans le rôle d'Hélène Ardan, se montrera Pàrtiste sincèrement et intelligemment émue qu'elle avait été déjà dans le Torrent, pour la plus grande satisfaction de l'auteur. Mlle Jordaan, dans Gotte des Trembles, manifeste une des plus curieuses figures de théâtre parmi les artistes de sa génération. Pour ne parler que des principaux rôles, les personnages de Philippe Lauberthie et d'André Fréville seront jouée par MM. Pierre Magnier avec autorité et sincérité, et Coizeau avec finesse et pittoresque.

On se souvient que cette pièce, dont le premier acte représente une fête mondaine chez un grand honune d'affaires, comporte de nombreux rôles épisodiques, tous fort bien tenus.

Le deuxième acte se passe dans un jardin le troisième dans un atelier d'artiste, et le quatrième au cap Martin.

CODRRIERDESTHÉATRES

-h-

AU GYMNASE

1 i DERNIÈRES REPRÉSENTATIONS DE LA GALERIE DES GLACES Après plus de deux cents représentations, la grande pièce de M. Henry Bernstein terminera sa carrière le dimanche 29 mars.

Les émouvants et admirables interprètes de la création, Mmes Madeleine Lély, Sylvie, Mady Berry, MM. Charles Boyer, Jacques Baumer et Jean Worms conserveront jusqu'au dernier jour les rôles dans lesquels ils ont triomphé.

Premières représentations

A l'Opéra-Comique, à 8 heures, première représentation de Graziella, poème romantique en 5 actes de MM. Henri Cain et Raoul Gastambide, d'après le roman de Lamartine. Musique de M. Jules Mazellier.

Distribution

Mlles Zvonne Brothier, Graziella Lucy Perelli, Gaetana i

MM. Marcelin, Le Poète Vieuille, Andréa Sauvageot, Cecco Génin, Beppo. »

Au premier et au quatrième acte ballets ré-

glés, par, Mme Chasles, dansés par Mlle Monça

Pàîva et les dames du corps- çje ballet.

Chef d'orchestre :.M.VIaurice Frigàfa' c;

Au Nouvel-Ambigu, à 8 h. 30, première représentation (reprise) de la Douloureuse, comédie en 4 actes de M. Maurice Donnay. Distribution

M- Pierre Magnier (en représentations), Philippe MM. Saillard, Gaston Ardan Coizeau. André Fréville Lamy, Flock Chabert, Lubin R. Montis, Des Trembles Almette, Cresson Desty, Yorick Lambert Jacauelin, Colas Chanot, Sureau Lesieur, Cormier Person, Bladru Nourv. Flavel Mme Bérangère (en représentations), Hélène Mmes Guéreau, Mme Sureau C. Jordaan, Gotte; Boyer, Mme Leformach S. Nivette, Mme Flock Barsange, Une Journaliste Grisier, Mme Bladru Coquelet, Mme de Pailly Auger, Ida Clarisson Leliwa, Lola Clarisson Ch. Favier, Mary. Les critiques et courriéristes seront reçus sur la présentation de leur carte.

Aujourd'hui

A L'ODÉON, à 4 h. 30. 9° mercredi poétique l'Impromptu d'Alsace, par M. Georges G. Toudouze, à propos du cinquantenaire de 1 Ecole d'Alsace.

1° M. Paul Œttly C'est la vieille et loyale Alsace 2° Mlle Madeleine Duret Maître Gotfrit (Edouard Schuré) 3° M. Got Le Refuge (Léon Deube 4° Mlle Cazaux Petits poèmes (Sybil) 5° Mlle Jeanne Boitel et M. Lucien Dubosq LàHàut, là-haut sur la montagne (vieille chanson, paroles de Variot, harmonisée par André Cadou) 6° M. Balpêtré Le Rhin (Lamartine) 7° Mme CharlotteOasis a) Légende du Loup, b) Les Cigognes (Jean Variot et André Cadou) 8° M. Maurice Cavenne la Grotte de Darnetal (Auguste Villeroy) 9° Mlle ReijéTDevUlers ») Mikerlé (Ffantz Zeller), b) Le Vin d'Alsace (Raymond Genty) 10° M. Lucien Duboscq a) Le Veilleur de Nuit, b) La Chandeleure du Téméraire (J. Variot-André Cadou) 11° Mlle Robiane La Vierge au Bouclier (G.-G. Toudouze); 12° M. Duard a) La Pernette, b) Colette (vieilles chansons) 13° M. Raymond-Girard Les Cloches

en donnant ,toujours cette impression de superficiel qui est un symptôme de contrainte. Elle jetait souvent des regards sur l'entrée de la salle, et pour*,tant personne moins qu'elle ne parut troublé quand, un peu avant onze heures, le prince Shan s'avança tranquillement. Il se dirigea immédiatement vers Mme Bollington Smith et s'inclina, en lui baisant la main.

Comme il est aimable à vous et à lord Dorminster, dit-il, de me fournir cette occasion de dire adieu à quelques amis.

Vous nous quittez donc bientôt, prince ? Demain matin de bonne heure, répondit-il, tout en promenant son regard sur le petit cercle. Je désire être à Pékin, si possible,mercredi,il est donc bien temps que mon Dragon ouvre ses ailes.

11 adressa quelques mots presque à chacun, et n'alla à Maggie que la dernière, mais personne n'entendit ce qu'il lui murmura. Son expression ne changea pas quand, s'inclinant très bas, il lui baisa le bout des doigts, et il ne manifesta par aucun signe fj'u'il se fût passé quelque chose entre eux, quand, quelques minutes plus tard, il s'éloigna avec Nigel. Maggie tendit la main à Chalmers 'toute contrainte .semblait avoir disparu. Ses lèvres s'entr'ouvraient pour un délicieux sourire, ses pieds suivaient le rythme de la danse. Elle l'invita.

Venez danser. Ils s'éloignèrent en faisant quelques pas, puis, brusquement Maggie s'arrêta. Tous deux restèrent un moment comme cloués au sol, les yeux fixés sur la baie qui faisait communiquer le restaurant avec la salle de danse. Un hôïB•rae -se- tenait debout, jetant des- fp-

(41)

de Strasbourg (Fernand Gregh) 14° M. Paul.CEttly Kaspér (Jean Variot- André Cadou) 15° Mlle Lucienne Parizet La Langue de Mlle Catherine (Frantz Zeller) 16° Mlle Robiane Le Carillon de Sainte-Odile (Léon Uhl) 17° Le chansonnier Georges Chepfer dans son répertoire.

Même spectacle qu'en soirée

Au Grand-Guignol (2 h. 45).

Ce soir

A L'OPÉRA, à 8 heures, Boris Godounoo (M. Zaleski, Mme Nina Kochitz MM. Dutreix, Soria, Bordon, A. Gresse, Ed. Rambaud Mlles Y. Courso, Lapeyrette, Jane Laval, )sMontfort MM. Régis, Carbelly, Ernst, Camborî? Madlen). Orch. M. Ph. Gaubert).

A LA Comédie-Française, à 8 h. 45V la Reprise (MM. Paul Numà. Lafon, Jacques Guithène, Dorival, Escande, -Ledoux, Du'reshe Mmes Marie-Thérèse Hiérat, Suzanne 'Devoy^J, Jane, Faber, A. de Chauveron, C. Guintihi,,C. Fonteney, Marry Marquet).

A l'OdÉON, à 8 h. 30, le Procureur Hallers (M. Gémier MM. A. Varennes, Cailloux, Georges Adet, Pasquali, Dubosq, Rozet, Balpêtré, Girard Mmes Charlotte Clasis. G. Rouer, Y. Mitval). ̃•* ;̃' AUX VARIÉTÉS, à 8 h. 45, le ttuif vert (M. Jules Berry, Mlle Maud Lo'ty. M. Pauley, Mlles Jeanne Loury, Suz. Dantès, Marg. Ducoulet, etc., et M. André Lèfaur).

Au VAUDEVILLE, à 8 h. 45, la Tendresie (Mlle Yvonne de Bray MM. Francen, Bour, Joffre, Jean Silvestre. P. Juvenet, Fernal Miles L. de Mornaiid, Dancourt, Nyssor et M. Mauloy). r– Au GYMNASE, à 9 heures, la Galerie des Glaces (Mlles Madeleine Lély, Sylvie, Mady Berry MM. Ch. Boyer, J. Baumer et M. J, Worms). Mat. jeudi, dim. et fêtes à 2 h. 45.

A LA PORTE-SAINT-MARTIN, à 8 h. 40, Madelon (Mme Marthe Régnier, M. Jean Sarment et M. Grétillat).

Au Théâtre Antoine, à e h. 30, Pile ou (acé, comédie nouvelle de M. Louis Verneuil, avec Mme Elviré Popesco et M. Louis Verneuil. 1. Au THEATRE SARAH-BERNHARDT, à 8 h. 15, '{'.Aiglon, avec Mlles Servière. Alice Tissot MM. Monteux, Chameroy et M. Maxime-Léry. Dim. el fêtes, matinée à 2 h. 15.

Au THÉATRE DE LA RENAISSANCE, à 8 h. 30, Chéri, avec Mme Colette en représentation. A L'ATHÉNÉE, à 8* h. 30, les Nouveaux Messieurs (Victor Boucher, Gaby Morlay MM. Berthier, Cousin, L.Payle et Andilé Dubosc). Au Palais-Royal, à 8 h. 45, le Monsieur de cinq heures (MM. Albert Brasseur, Le Gallo, Duvaïlè&, Charles Lor-am: Mmes Marguerite Templey, Denise Grey, Andrée Guize).

A LA GaiTÉ-Lyrique, à 8 h. 40, 1a Hussarde. (Mmes Georgette Simon, Dhamarys, Epiciste, Yma, R; Leblanc MM. Henry Jullien, Jysor, Darmant, Allard, Dullac, Détours. Ballet Mlle Capry).

Au Théâtre DE PARIS, à 8 h. 45, k Tenta.Hon, avec Mme Vexa Sergine MM. H. Rollan, Ch. Bernard, Clarins, Amiot Mmes P. Lorcv, Clarel. Jeudi et dim., matinée.

AUX Bouffes-Parisiens, à 8 h. 45, Trou.blez-moi (MM. Dranem, Gabin, J. Poe, Michel, Sablon, Harry Wills Mmes Alice Beylat, Y.Noriat, Chr. Dor, Suz. O'Nil et Mad. Lebergy). Au Théâtre EDOUARD-VII, à 9 heures. le Tribun, pour les représentations de M. Lucien Guitry.

Au GRAND-GUIGNOL, à 8 h. 30 Sur la Lande 2° Chabichou 3° L'Amant de la Mort 4° le Renard. Matinées merc, sam., dim. et fêtes. Au THÉATRE DE LA MADELEINE (Elys.86-25), à 8 h. 45, le Vertige (MM. André Brûlé, J. Toulout, G. Séverin Mmes M. Fabry, J. Dumond et Suzy Prim).

Au Théâtre DAUNOU, à 8 h. 45, J'adore ça! (MM. Baron fils, Koval, Alerme, L. Baroux, L. Blanche Mmes Germ. Gallois, L. Mareil, S. Sandré et Davia).

Au Théâtre MICHEL, à 8 h. 45, le Greluchon délicat (M. Harry Baur, Mme Madeleine Carlier; MM. Paul Bernard, Carrette, Emm. Clot; Mme Yvonne Fuisey).

A:LA PoTINIÈRE, à 9 heures, le Çoupie^Çux (M'més 'Betty Daussmond,' avec Madeleine Lirivàl,

Etchepare, Lyris, des Mazes, avec Marcel Vallée et Bélières). | Au THÉATRE FEMINA, à 8 h. 45. Une Femme (Mmes Gilda Darthy, Germaine de France, Fillacier, Bouchetal, Betty MM. Jean Yonnel, Vermeil, Géo Laby et Polin).

–-Au Théâtre DES MATHURINS, à 8 h. 45, On demande un amant (Mlles Th. Dorny, J. Darcourt, A. Rive!, Th. Pierly MM. Michel Simon, Pradier. Corby).

Aux CAPUCINES (Tél. Gut. 56-40), à 9 heures. Où allons-nous 1 revue (MM. Charles Lamy, H. Trévoux, Balder, Fenonjois, de Boncour et Louvigny Miles Marg.Pierry. Arletty, Lily Scott, H. Andral, Pascaline et Loulou Hégoburu, etc.). Au THÉATRE DE l'Avenue, relâche. A partir du 20, le Choeur national ukrainien.

Au Théâtre DES Nouveautés, à 8 h. 45, Pas sur la bouche (Mmes Régine Flory, Jeanne Cheirel, Pierrette Madd, Pauline Carton MM. Koval. Robert Darthez. Champell et Berval). A LA COMÉDIE-CAUMARTIN, & 9 heures, l'A' mant rêoê (Mmes Aug. Leriche, F. Samy et Blanche Monte! MM. S. Fabre, Armand Morins. F. Pascal, Gobet et Maurice Varny).

r– Au Trianon-Lyrique, à "8 h. 30, Galatée (Mlle Revel MM. Sainprey, Jouvin, Cadet-Grégoire) les Charmettes (Mmes Demelher, Ertaud, Engel MM. Paillard. Marrio, Gilbert-Moryn). A L'ŒUVRE, à 8 h. 45, la Femme de Feu, avec Mlle Renée Corciade, MM. Fernand Fabre et. Ravenne.

A LA SCALA, à h. 45. Marcel Simon clans Une grosse affaire (MM. Despaux, Roquevërt, 1; Monteil Mmes M. Dhervilly, Waûer). Au 2e acte, ballet avec Violette Cauchois et. Marcel Simon.

A Ba-Ta-ClAN, à 8 h. 30, Chou-Chou (Charlotte Wiché, Georges Flateau, Simone Deguyse, Mars Moncey, F. Barré).

gards autour de lui, figure étrange et menaçante, vêtue à la dernière mode, mais avec l'air d'un sauvage, et des yeux qui brûlaient comme deux points de feu, les joues creuses et tirées, la bouche entrouverte, comme celle d'un chien furieux. Quand ses yeux tombèrent sur le groupe et cju'il les reconnut, une lueur- de satisfaction épouvantable éclaira son visage. Il commença à s'avaheer délibérément. Il semblait reconnaître lentement, un à un, tous ceux qui ̃se trouvaient là, Maggie et Chalniiers, N'aida, Nigel et le prince Shan. Il approchait peu à peu. Tout le temps il tenait sa main droite derrière lui, cachée sous les pans de son habit.

Faites attention, cria Maggie. Voilà Oscar Immerlàn, il est fou Quelques-uns du groupe et beaucoup des assistants avaient recu'lé devant cette apparition menaçante. Naïda, quittant ceux qui étaient restés, fit deux' ou trois pas en avant.'

Oscar, dit^elle avec force, qu'avezvous .Vous n'êtes pas assez bien, .pour venir ici.

l1 s'arrêta. De près, son aspect était '` encore plus terrible. Quoiqu'il eût réussi:. ù endosser son habit noir, il n'était qu'en partie rasé, et des balafres sur ses joues marquaient les endroits où sa main avait glissé. Il avait les pupilles dilatées, et ses yeux eux-mêmes paraissaient s'être enfoncés sous les orbites. Tout son corps semblait avoir brusquement perdu vigueur et substance. Il faisait l'effet d'un homme vêtu d'habits trop larges pour lui. Sa voix même était plus stridente, «t la satisfaction bestiale avec laquelle il prononça ses premiers mots avait quelque chose d'horrible. Ainsi vous voilà, s'écria-t-il. tous ensemble, je surprends toute la- nichée reunie, hein ? Bien, très bien Le prin-

A LA Gaité-Rochechouart, à 8 h. 30, Quand on a fait ça une fois (M. Serjius, Mlle Daibelle, etc.).

Aux DEUX-ANES, à 9 heures, Présentez. Ânes revue, avec Gaby Benda, Dalio, Deyilord,' Marrot, Nicolle, Léon Henry et Roger Ferréol, les chansonniers Marc-Hély, Merry, Colline, Dorin et le dessinateur H.-P. Gassier.

OPÉRA. La représentation de Rigoletio, annoncée pour vendredi, permettra d'apprécier, auprès de M. Zajeski, une remarquable cantatrice d'origine scandinave, Mme Eidé Norena, qui paraîtra, pour la première fois, sur une scène française, au milieu d'une interprétation choisie qui réunira Mlle Y. Courso MM. G. Thill, A. Gresse, iNarçon dans les principaux rôles. Cette représentation aura lieu en langue italienne et le spectacle se terminera par le balleldes Deux Pigeons qui sera dansé par Mlle Zambelli, nf. A. Aveline Mlles Lorcia, Soutzo M: P- Raymond.

Les deux ouvrages seront diriges par M. H. Btisser.

̃ Opéba-Comiqx'e. Jeudi soir, l'OpéraComique donnera une représentation du Roi d'Ys interprétée par Mlles Perelli, Guyla MM. Lapelletric, Sauvageot. On commcncera par l'Appel de la Mer, avec Miles Lueienne Estève, Sibille, Germaine Baye et M. Guénot.

'tr

Porte-Saint-Martin. Ce soir, seconde représentation de Madelon, le triomphal succès de M. Jean Sarment, avec Mme Marthe Régnier

f. f

THEATRE DE L'ETOILE (Nouvelle directioh). Vendredi ao mars, première représentation de Un homme léger, comédie en trois actes de M. Maurice Donnay de l'Académie Française.

IFllGA~(Q)cSIf»IECC1r ACClJES

1T Ji'i~°~~ iLa~ IL ~rA~'iL~lL~c~

CHEZ FURSY ET MAURICET Chacun son tour! revue en 1 acte M. P.- Briquet, 'en collaboration avec Fursy; musique jiouvelle et arrangée par Zimmermann. Chacun son tour'! c'est aussi le titre d'un gros livre récemment paru. Mais rassurons-nous les jolies meunières du « Moulin de la Chanson » ne débitent point de cette farine, et ce n'est pas celle-ci non plus que choisirait M. Briquet pour mettre le feu aux poudres. On pense bien, d'ailleurs, puisque nous sommes au Cabaret, que la politique y est aussi mais son costume est celui qu'elle ne devrait jamais quitter, car la folie y a attaché ses grelots et elle les agite avec la plus plaisante fantaisie. C'est ainsi que nous assistons à la présentation des lettres de créance de M. Jonnart, nommé, à son retour de Rome, ambassadeur près la République de Montmartre. Les mouvements diplomatiques, pourtant si riches en imprévu, nous offrent trop rarement de pareilles surprises.

L'administration des chemins de fer a aussi son tour, puis la fanfare des gardiens de la paix, puis le Théâtre-Français, dont le foyer déserte est envahi par les rats et dont les murs vénérables disparaissent sous les toiles d'araignées. Voici le tour d'un Tristaii. Bernard, presque aussi spirituel qu'au natuJie'^et si ressemiblunl que lui-même, dons la salle, s'amuse de son sosie ct-1'appfaudit de tout cœur. L'inauguration, à Paris, d'unq statue révélatrice du Manneken bruxellois, les joies d'une campagne électorale fécondée par une pluie d'or l'aventure de Mlle de Pignada, noble héritière de Saintonge, égarée dans Sodomc, les triomphes mondains d'un peintre en vogue, sont encore autant de prétextes à une' série de scènes d'une impayable drôlerie, qu'achève dans une apothéose le tableau d'une soirée somptueuse à l'ambassade soviétique. Une foule de

SPECTACLES ET CONCERTS

Aujourd'hui

Même spectacle que le soir

A l'Olympia (2h. 30).

Ce soir

Aux FOLiEs-BERCtnE reru». 02-59), à 8 h 30), Cœurs en Folie,super-revue en 2 actes et 40 tableaux de M. L. Lemarchand, jouée par les ptui grandes vedettes de Paris. Londres, Nc.v-York. Au CASINO DE PARIS, à 8 h. 30, la grande revue d'hiver, Bonjour Paris, pour la rentrée de fylistinguett. avec Raimu, Boucot, Earl Leslie. Bo.ris Kniaseff, Dutard et Saint-Granier.

A L'OLYMPIA (Cent. 44-68), à 3 h. 15. Le chanteur Perchicot la belle Maria de Valencia: les danseurs Pol et Virgini Fournier les trois petits Fratellini. Vend., sam., dim. Dancing. Entrée 3 francs.

MU PALACE (Tél. Berg. 44-57). à 8 h. 30, la revue Viac la Femme (Maurice Chevalier); 45 ta.

ce» Shan l'empoisonneur Dorminster, qui jouit de son bref triomphe, hein ? '? Et vous, Naïda Karelsky la fourbe, traitresse à votre patrie.

En voilà assez, Immelan, interrompit Nigel, la voix tranchante. Oui, nous sommes tous là. Que voulez-vous ? Patience, répliqua Immelan, vous allez bientôt savoir tous pourquoi je suis venu. Laissez-moi parler un moment à mon ami Shan. Je porte votre poison dans mes veines, mais il y a tout de même une chance rien qu'une ajouta-t-il lentement, les lèvres tordues par un affreux sourire, pour qu'après tout vous partiez le premier.

Nigel fit un mouvement en avant, furtif mais rapide, pour écarter doucement Naïda. Mais Immelan, pourtant, fut plus prompt. Faisant demi-tour et laissant voir le revolver qu'il cachait derrière lui, il se jeta de côté jusqu'à ce qu'il fût adossé à une colonne. A ce moment, presque tous les occupants de la salle de bal, ou bien s'étaient enfuis en masse en poussant des cris, ou s'étaient dissimulés et, de leur. cachette, regardaient, comme fascinés par l'horreur de cette scène.

Le premier maître d'hôtel faisait tête bravement et s'avança jusqu'à quelques pas d'Immelan.

Pas de querelle ici, diMl. Lâchez ce revolver.

Immelan ne prit même pas garde à cette intervention, sinon pour diriger un moment le canon de son pistolet vers la figure de cet homme. Le maître d'hôtel était brave, mais il avait femme et enfants, et, après tout, ce n'était pas son affaire. Il y avait là d'autres hommes pour défendre les femmes. Il se précipita dehors pour appeler la police. Au même moment le prince Shan s'avança. Sa voix était parfaitement calme,. Ses yeux,

Cette pièce sera interprétée par upe troupe de premier ordre Charlotte Lysès et Signoret, Yolande Laffon, Henri Bosc, Marthe Derminy, et Madeleine Lambert et Marfa Dlervilly, etc.

La location est ouverte.

Grand-Guignol. Aujourd hui et demain (Mi-Carême) en matinée et en soirée l'Amant de la Mort, Chabichou, le Renard. Succès triomphal.

1 Les héritiers d'Henry Bataille, s'associant à l'heureuse initiative de M. Victor 6ilvesire, directeur du Vaudeville, ont, avec une bonne grâce charmante, abandonné les droits qui leur revenaient sur la vente du Fauteuil du Comédien.

Dimanche dernier, l'Opéra-Comique donnait la Bohème, avec MIles Réville et Corney et MM. Villabella, Bourdin, Guénot et Rousseau, tous élèves de M. Jacques Isnardon.

Au foyer, pendant un entr'acte, celui-ci fut fêlé par ces jeunes artistes qui lui offrirent des fleurs magnifiques. Puis, l'on but le Champagne à la santé de l'éminent professeur. Maxime Girard.

H 3 heures de fou rire 0 avec

THÉRÈSE DORNY

MICHEL SIMON

av. Juliette DARCOURT GORBY et P. PRADIER

dans

ON DEMANDE UN AMANT aux

̃ MATHURINSH

couplets ont enfin leur four. ajoutons qu'il est excellent.

Mlle Nina Myral a déployé à plusieurs reprises, au cours du spectacle, la fantaisie la plus originale et la plus piquante. Comédienne et chanteuse d'un égal talent, elle a. composé divers personnages une ouvreuse, une jeune provinciale, une ambassadrice, d'un comique irrésistible. Son jeu plein d'invention ne tombe jamais dans la boufonnerie. La salle tout entière lui a fait le succès le plus mérité. M. Carol fut un Jonnart plein de cordiale bonhomie et un Tristan Bernard plein de finesse, bien que chargé de pas mal d'années surnuméraires. Il fut un ambassadeur soviétique trivial et prodigue comme il sied. M. Mauricet n'a qu'a paraître pour que le rire éclate il a été, comme toujours, étourdissant de verve et d'humour. L'ingénuité de M. Goupil, sa douceur candide, sa voix d'une naïveté si malicieuse, ont aussi fait merveille. Félicitons encore MUe Luce Darlys, Lucette Julien, Isidora, Brany, Janine Hello, Lily Trompette, dont la jeunesse rivalise de grâce et de gaité.

Mlle Christiane Delyne, espiègle et souriante; est une charmante commère M. Sarda, un compère élégant et svelte. La première partie du spectacle est réservée aux chansonniers. Nous y avons entendu Mlle Christiane Delyne et M, Goupil, ^.déjà nommés, dans leur répertoire. Mlle Christiane'Delyne chante' avec goût et elle a fort joliment interprété « Je m'appelle Loulou », de Bastia « Roupdidedec », de Mauricet et Pierre Varenne » « Luzerne et Sainfoin », de Stanislas. Vivement applaudis aussi le spirituel chansonnier Noël-Noël, Mlle Lucy Vauthrin et M. Georges Chepfer, dans les pittoresques et délicieuses chansons de l'époque du « Chat Noir » enfin, Mauricet et Fursy luï-mcmfc, dans leurs œuvres nouvelles.

Jacques Patin.

bieaux, 100 artistes, 1.500 costumes. Le revue la plus belle de Pari*.

Au MOULIN-ROUGE Music-hall (Marcadet 15-27), à 8 h. 30. la Grande Revue (Marcelle Yr. ven, Milton, Cariel, Oy-Ra, Baldini, Hégoburu et les 18 Gertudc Hoffmann girls).

A L'EMPIRE (Tél. Wagram 60-58). MusicHall-Cirque. Le célèbre chanteur Mayol les 15 Eltzoff les ballets russes 20 attractions. Au CONCERT MAYOL (Tél. Gut. 68-07). La nouvelle revue à grand spectacle Très excitante, 45 tableaux avec Isabellita Ruiz 250 artistes 1.200 costumes.

A LA CIGALE, à 8 h. 30, Paris qui chante, avec Andrée Turcy, Armand Bernard (Planchet), Henriette Leblond, Mériel, Axarina, etc. A L'ALHAMBRA (Roquette 0-10), à 8 h. 30, Les Wohder Kids (Les Gosses Merveilleux) d'Eva Barnes, avec Doreen Hayes et Nora Saint-John. The Zanettis et les Dormondes, etc., etc. CHEZ FURSY ET MAURICET, 43, boul. Clichy (Trud. 69-67), à 9 heures, Chacun son tour (Nina

où ne passait aucune ombre de crainte, étaient invariablement fixés sur Immelan. Il parla posément

Alors, ce soir, vous maniez votre arme vous-même, Immelan au moins, c'est plus d'un homme. Vous paraissez avoir un grief contre chacun de nous. Commencez par moi. Qu'est-ce! que c'est ? '?

Quelques-uns s'étonnèrent qu'à ce moment précis, quand il dominait si évidemment son agresseur, le prince Shan, dont le courage était magnifique et le sang-froid absolument imperturbable, ne se soit pas jeté sur son adversaire et n'ait pas essayé de mettre fin à la scène à la minute où les nerfs d'Immelan étaient indubitablement secoués. Mais, en tournant les yeux vers l'entrée, ils comprirent. S'avançant vers le petit groupe, arrivaient Li Wen et un autre membre de la suite du prince, un homme plus jeune, à l'air encore plus vigoureux. Tous deux se glissaient sur_ la pointe des pieds, courbés et avec circonspection, comme des félins, l'anxiété dans les yeux.

Vous êtes un assassin criait Immelan, la voix rauque. C'est par vous que j'endure ces tortures Je meurs de votre maudit poison.

Quand ce serait vrai, répliqua le prince du ton d'un homme qui consent à discuter impartialement une question, vous me permettrez bien de vous rappeler Sen Lu qui a été tué dans ma loge à Albert Hall ? A qui était destiné ce coup de poignard, Immelan ? Pas à l'homme que vous aviez acheté pour qu'il me trahît, le seul des personnages de ma suite qui se soit jamais laissé tenter par de l'or. Ce coup de poignard était dirigé contre moi, et l'assassin était un de vos agents. En sorte que, si vous di-

Myral, Mauricet. Goupil, Ch. Delyne, Luce Darlys, Carol), etc. Au Temps du Chat Noir (Mlle Lucy Vauthrin et G. Chepfer).

AL uhuue DE PARIS (Ec. Milit. Ségur 31-90). à 8 h. 30. (Matinée jeudis et dimanches). 15 attractions de premier ordre. Le plus beau spectacle des cirques parisiens,le moins cher (I fr.50 à 12 fr.). -Au NOUVEAU-CIRQUE, 251,rue Saint-Honoré, à 8 h. 30. Le saut périlleux en auto Les lions indomptables et 15 attr. nouv. Jeudi, samedi et dimanche, matinée et soirée.

Au Madeleine-Cinéma, à 8 h. 30, Le Fantôme du Moulin-Rouge. Trois séances par jour. Au CINÉ CARILLON. 30. boulevard BonneNouvelle. En exclusivité pour toute la France Le Trésor, grand film. Séances à 2 h. 15, 4 h., 6 h., 8 h. 15 et 10 heures du soir.

AU Gnéma Delta-Palace, 17 bis, Bd Rochechouart (2 h. 40 et 8 h. 40), Les Morts vivants,- grand film historique; Bébé Daniels et Nita Naldi dans Un nuage passa Zigoto maître d'hôtel, etc.L'orchestre Pickaert.

Folies-Bebgère. Le plus beau specfacle de Paris. Qui hésiterait à répondre h pareille question ? Chacun sait que c'est Cœurs en folie, la super-revue de M. Louis Lcmarchand.

Demain jeudi, Mi-Carême, matinée à 2 heures 3o.

Courrier Musical

Ce soir

A la Salle du Conservatoire, concert à deux pianos donné par MM. Ricardo Vines et Pierre Lucas. Billets Salle, Durand, Dandelot. la Salle Gaveau, unique récital Gabriel Bouillon, avec le concours de M. Paul Paray. Au programme Œuvres de Nardini, Vitali, Chausson, Paganini, DesplanesNachez, Sonate de Paul Paray, accompagnée parl'auteur.

A la Salle Gaveau, à 9 heures, récital de piano, Dimitri Tiomkinc.

A la Salle des Agriculteurs, 9 heures, le Quatuor Capet, première séance de l'audition intégrale des quatuors de Beethoven. li reste quelques abonnements et 5o places. d'estrade à i5 francs seront mises en vente au contrôle.

Vendredi 30, Salle Erard, Récital du célèbre pianiste Jean Batalla.

Samedi 21 mars, à 8 heures 30, grande soirée de gala à la mairie du XVIII" arrondissement organisée par l'Union Musicale (Chœurs, orchestre joo exécutants). Audition intégrale de Socralc, d'Erik Satie, et de la Bonne Chanson, de Fauré, par Mme Balguerie, le lundi s3 mars, SalJc Gaveau, à 9 heures. Marcelle Meyer jouera a les Saudadès do Brazil,dc D. Milhaud Fernande Capelle et .Alice Pianlini, la sonaïe à deux violons de A. Honegger.

Nina Kochitz se fera entendre le 26 mars, Salle Gaveau, dans des mélodies russes, avec accompagnement de harpe et violon, et dans des œuvres de musique espagnole dont les Sept Chansons, de Falla, des mélodies argentine, uruguayenne, mexicaine, en première audition.

Les deux éminents virtuoses, Arthur de Greef et André Hckking donneront une séance de sonales à la Sallo Plcyel, le vendredi 27 mars, à 9 heures. Au programme Sonales de Beethoven, Chcvillarcl, SaintSaëns.>

L. da Crémone

Cinémas

SALLE MA-RIVAUX io, Boulevard des Italiens, 15

A partir d'aujourd'hui 18 Mars Tous les jours en Matinée et en Soirée LA MORT DE SIEGFRIED (LES NIBELUNGEN)

Musique de

RICHARD WAGNER spécialement adaptée par «T. E. SZYPEFt

Location ouverte tous les jours à partir de 11 heures

siez la vérité, Immelan, si le poison qui, à ce que vous imaginez, coule dans vosi veines, y avait été versé par moi, ne serions-nous pas simplement quittes ? Le mensonge d'Immelan n'était pas convaincant.

Je n'ai rien à voir avec 'la mort de Sen Lu, déclara-t-dl. Je n'emploie pas, d'assassins. Quand il y a une besogne d'ef mort à accomplir, je m'en 'Charge moi* même. Vous m'avez abandonné au dernier moment, prince Shan, vous nous avez trompés, mon, pays et moi-même, pour l'amour d'une Anglaise que vous espérez emmener avec vous en Chine. Et vous, ajouta-t-il en se tournant brusquement et avec un regard furieux vers' Naïda, vous avez trompé l'homme qui avait confiance en vous, l'homme qui vous a envoyée ici pour y atteindre un but, et un seul. Vous avez fait tout ce que? vous pouviez pour détruire mon plan. Et, non seulement cela, mais vous avea donné l'amour qui était à moi, à moi, vous dis-je, à un autre, à un Anglais. Je vous hais tous. Voilà pourquoi moi, qui suis mourant, je me suis traîné ici pour y récolter ma petite moisson dlê vengeance. A vous d'abord, Naïda. Naïda se sentit soudain -jetée de côté, et la balle du coup d'e pistolet qui éclata traversa la manche de Nigel et lui effleura le poignet ce fut le seul coup tiré. Le prince Shan, qui guettait le moment favorable, tandis que ses deux serviteurs se jetaient par derrière sur le fou, bondit en avant, donna un coup formidable sur la main droite d'Imimelan et envoya rouler le revolver sur le parquet. Ce ne fut que l'affaire de quelques secondes.

E. Philipps Oppenheim,

Traduit par Maurice Rémo»,

(La (i)i à demain.'i


cinq enfants ne feront plus qu'un an de service.

Ils seront au nombre de 10.000 environ, dont 5.000 seraient recrutés dès 1925. Leur statut particulier sera intermédiaire entre ceux du militaire de carrière et du personnel d'exploitation des établissements de la1

guerre.

Ils seront affectés spécialement à la préparation de la mobilisation et à l'entretien du matériel de guerre.

En principe, on les recrutera, parmi les soldats rengagés et les sous-officiers retraités, et plus particulièrement parn1i"eêtlx qui ont demandé et obtenu leur retruite proportionnelle. Cette mesure, dont le coût annuel est évalué à 30 millions (compte lerïu de l'ëconomie que procurera la diminution (le temps de service des aînés de familles nombreuses), aura l'avantage de rendre au service d'instruction de nombreux sous-officiers de l'armée- active immobilisés actuellement par les tâches qui incomberont aux nouveaux agents.

L'aviation française au Maroc Le maréchal Lyautey, commissaire régi-1 dent général de France au Maroc, vient d'adresser ses félicitation à la 5e escadrille du 37° régiment d'aviation « pour le travail remarquable qu'elle a fourni pendant sept mois et demi au cours de la campagne qu'elle vient d'exécuter pour la reconnaissance et le levé de la région du. Sous et du Goundafa.

» Le nombre considérable d'heures de vol accomplies, les pointes audacieuses poussées au loin en pays dissid^Ii't^J^T valeur; des résultats acquis témoignent ae l'activité, de la hardiesse, de la conscience et de l'habileté professionnelle du personnel de ceffe escadrille. »

D'autre part, le colonel commandant le territoire de Midelt, a adressé ses félicitations à la 9° escadrille pour les nombreux services rendus, en particulier pour le travail photographique récent qui facilitera, grandement les opérations futures.

Participation des unités d'aviation aux manœuvres annuelles

Une importante circulaire vient d'être établie par la direction de l'aéronautique militaire, relative au séjour des unités de l'aéronautique dans les camps d'instruction et à leur participation aux manœuvres annuelles.

tes' ̃' instructions qui paraissent chaque Êhnée- sous le timbre de Fétat-major de' l'armée fixent, pour l'aviation militaire, les dates d'occupation et l'importunée des détachements à envoyer. La circulaire dont il s'agit précise les détails de cette participation. Elle détermino que les unités d'aéronautique sont, en particulier, appelées à séjourner dans les camps pendant l'occupation de ces derniers par les élèves des grandes écoles et au moment du séjour des grandes unités. Les détachements d'aviation, constitués dans ce but, comprennent en majorité des escadrilles d'observation. On sait que chaque grand camp d'instruction il y en a. actuellement onze en France Mailly, Goclquidan, Le Valdahon, La Courtine, Souge-Sissonne, Cïïàlons, Biard1, Les Garrigues, Ger, Bitche dispo•se à proximité d'un terrain d'aviation pour

le desservir.

Lu circulaire en queslionMf1Mi1*3n' outre, la composition des détachements, les effec-, tifs, l'exécution des déplacements, comment seront exécutés les dépannages, l'installation au camp. le ravitaillement technique en matériel et le rôle des commandants dô détachement.

< Les nouveaux hydravions Une escadrille de neuf hydravions gros porteurs vient d'être complétée dans la Mé-

diterranée.Les appareils ont- exécuté leurs

essais de recels à l'aéqgd.i'O'ff10 .de Saint,Cyr, puis, par groupes d'e-trois, ils -se sont rendus à Bizerte sans le moindre incident. Ce sont des appareils amphibies, c'est-àdire pouvant être équipés indifféremment en hydravions ou en avions- terrestres. De Saint-Cyr à Saint-Raphaël, ils portaient un train d'atterrissage cle Saint-Raphael à Bizerte, ils étaient munis de flotteurs. Le voyage du dernier groupe a été particulièrement réussi parti à'7h..45 de SaintRaphaël, il amerrissait à Bizertc à 15 h. 25. Le. ministre de la marine a exprimé sa satisfaction, à tout le pciboimel d< l'escadrille. <*»' Education physique

Le Journal officiel public une longue liste de' récompenses honorifiques médailles d'argent, citations au Bulletin' officiel du ministère de la guerre ou lettres de félicitations–accordées pour services rendus à l'éducation physique et à. la préparation mi.litaire au titre de l'année 1924.

prit de.ceux devant lesquels il évoquait des i paysages entre tous colorés.

Mais il y a dans les Evocations bien mieux que de l'adresse et de la dextérité de plume il y a de la musique, c'est-à-dire la substance la plus rare et-celle dont, aujourd'hui, on se préoccupe le moins. Son décor pittoresque n'est que l'accessoire l'essentiel, c'est le sentiment qui le vivifie, c'est la. forme qui le rend cohérent, c'est le développement et ses progressions' qui le magnifient.

Lorsqu'un musicien conçoit et réalise une telle œuvre lorsqu'on trouve en lui un sentiment aussi vigoureux, une pensée aussi noble, un accent aussi spontané, un pouvoir expressif aussi fort, un sens aussi délicat des be'.Ias proportions, il n'est rien qu'on ne puisse attendre de lui.

M. Paul Paray a été heureusement inspiré en montant," et en montant avec tant de soins, ce bel ouvrage en lui accordant une exécution intégrale, c'est-à-dire en lui assurant ce qu'on ne concède plus à Paris qu'en de rares occasions les choeurs, dont ne saurait se passer la troisième partie Aux bords du fleuve sacré. Nul ne lui reprochera de donner une seconde audition des Evocations dimanche prochain. 1\ est bon qu'un tel effort soit entièrement p'rofitable à l'œuvre qui en a été l'objet. ,Les chœurs qui ont à exécuter une tâche difficile, et qui sont excellents, auront ainsi l'occasion de se pénétrer davantage encore de l'esprit et de la lettre des parties dont ils ont ̃ la charge. M. Dufranne, lui, n'aura qu'à chanter comme il l'a fait hier pour être l'image de la perfection sensible. M. Parav avait consacré la deuxième partie de son programme à la IXe Symphonie, dont le quatuor final était chanté par des artistes de choix Mlle Jane Laval, Mme Lina Falck, M. Jouatte et M. Dufranne. Magnifique exécution technique, interprétation fidèle au plus pur esprit beethoyenien. An Conservatoire, la Danse macabre.de Liszt, qu'on n'a guère l'occasion d'entendre, a été jouée avec une virtuosité incomparable, un éclat et une puissance rares par M. Théodore Szanto. Succès considéra- ble et pleinement mérité par cette exécution exceptionnellement brillante.

Robert Brussel.

Cafés. Le Havre, 17. mars. Les 50. kilogs. Cour., 476 avril, 475 mai, 461'; juin, 455,50 juillet, 446 août, 439,25 septembre, 431 octobre, 425,50 novembre, 420,50 décembre, 413 janvier, 407 février, incoté. Ventes, 1.000 sacs. New-York, 16 mars. Disp., 21 1/4 mars, 20,20; mai 19,20 juin, 18.65 juillet, 18,01 septembre, 17,12 octobre, 16,95 décembre, 16,56, par lb. Cotons. Le Havre, 17 mars. Les 50 kilogs. Cour., 631 avril, 637 mai, 641 juin, 648 juillet, 652.; août-septembre. 653 octobre-novembre, 644 décembre-février, 645. Ventes, 3.900 balles.

Liverpool, 17 mars. En pence par livre. Américains. Cour., 1:371 avril, 1.366 mai, 1.374 juin, 1.373 juillet. 1.377 août, 1.366 septembre, 1355 octobre, 1.346 novembre, 1.335 décembre, 1.333 janvier, 1.328 février. 1.324. New-York. 16 mars. Disp., 25,45 mars. 25.08 à 25.12 mai. 25,30 à 25.35 juillet, 25.54 à 25.59 septembre, 25.25 octobre, 25.10 à 25.13 décembre, 25.10 à 25.14 janvier, 25 à 25.02, par lb. Laines. Le Havre, 17 mars. Cour.. 1.550 avril, 1.530 mai, 1.520 juin, ,1.510 juillet-septembre, 1.500. Reste incoté.

Huiles de lin. Paris. 17 mars. Cour., 470 N avril, 4T0 V mai-juin, 475 V 4 de mai, 480 N. Huiles de colza. Paris, 17 mars. Cour., 470 N avril-juin. 470 N 4 de mai. 470 V. Alcools libres. Paris. 17 mars. Cour., 520 A; avril, 530 A mai-juin, 540 A juillel,-aoùt, 550 A. Caoutchoucs. Paris, 17 mars. Cour., 17,05 A; avril. 17.10 à 17.30 3 d'avril, 17.10 à 17.35 mai, 17,10 à 17.30 3 de juillet, 17.20 à. 17,50 août, 17.10 à 17,30 3 d'octobre, 17,10 P novembre, 17 P.

la bonne tenue de la matière première. Les stocks de caoutchoucs, à Londres, ne .s'élèvent plus qu'à 20.500 tonnes.

Air comptant, l'Acétylène Electro-Métallurgique gagne 240 francs à 3.940 Béthune, 99 francs à 3.499 Omnium Algérie-Tunis-ie, 135 à 3.625 Ciments de l'Indochine, 260 à 8.000 part Galeries Lafayette, 2.550 à 61.600 part Air Liquide, 170 à 8.200 Extrême-Orient, 1.350.

La part, Foncier Franco-Canadien abandonne 350 francs à 17.300 part fondateur Suez, 205 à 6 975 Cusenier, 255 à 5.105 Hôtel Continental, 240 à 4.600 part Hérarclée, 400 à 22.000, etc.

Courrier de LA BOURSE

IH

Paris, 17 mars.

On était déjà lourd hier, bien que les changes fussent tendus. On ne pouvait que l'être davantage aujourd'hui, alors qu'ils sont en baisse. La livre a, en effet,- perdu 74 centimes. à 92 40 et le dollar.9 centimes à 19 3-i. Ajoutez à cela la mauvaise tenue de Wall Street et le peu d'entrain de Londres. L'occasion était vraiment belle pour les vendeurs, et ils en ont profité. Ils ont martelé les cours, des valeurs internationales pendant, toute la séance et ont obtenu un succès complet. Le Suez a perdu 235 fr., les Sucreries d'Egypte 48 francs, la Royal 600 francs. Rio 40 francs, De Beers 16 fr. Central Mining, 37 francs, PenarroyaJ 42 francs, etc. Inutile de dire que ]es valeurs françaises1: n'en étaient pas plus soutenues pour cela. C'est tout juste s'il y a lieu de noter une certaine fermeté parmi les établissements* de crédit et les chemins de fer. Le reste du marché, et particulièrement le comptant, continue à subir des dégagements. Ècceu-* rés de perdre à tout coup, les professionnels comme la clientèle semblent de plus en plus enclins à l'abstention.

Souhaitons, sans trop oser l'espérer, que les capitaux, ainsi écartés de la Bourse, reflueront, sous forme de souscriptions aux Bons de la Défense, vers la Trésorerie. Le succès du chèque-contribution en sera, en tout cas, facilité.

Un peu avant la clôture et après Bourse, l'arbitrage prenait du Rio et de la De Beers, ce qui a amélioré légèrement la tendance du groupe international.

«

Le président Coolidge a fait allusion, dans son message inaugura], aux excès de fiscalité qui ont été commis aux Etats-Unis comme ailleurs pendant ces dernières années.

« Je suis opposé, a-t-il dit, à l'exagération du taux dés impôts. On n'en tire qu'un faible rendement. On nuit ainsi au pays et, enfin, on commet une injustice.

» Nous ne pouvons pas « financer » le pays, nous ne pouvons pas améliorer les conditions sociales, grâce à un système qui repose sur l'injustice, -même si c'est à a l'égard des riches que nous la commettons. Ceux' qui en souffriraient le plus seraient les pauvres.

» Ce pays veut la prospérité. Il cst absurde de croire qu'on y jalouse ceux qui ont atteint la prospérité. La méthode habile et, correcte, en matière de taxation comme en toute autre législation économique, n'est pas de ruiner ceux qui ont réussi dans- leurs affaires, mais au contraire de créer un état de choses qu procure à chacun une meilleure chance de réussir. Le pays s'est pronon. cé sur cette question et son verdict sub- siste. »

En dépit de la « sécheresse », il doit faire bon vivre dans un pays où le chef du gouvernement peut prononcer ces paroles, aux applaudissements de tous

»

jt

Haïtes françaises, toujours caimcs. Fonds russes et ottomans, lourds. Reprise des Etablissements de crédit français Banque de Paris, 1.381 Lyonnais, 1.500 Union Parisienne, 818 Comploir d'Escompte, 948 Banque Transatlantique, 293. Les banques étrangères sont impressionnées par la détente des changes Foncier Egyptien, 2.61-7.

Union Européenne, 1.141.

Nos chemins de fer accentuent leurs progrès Lyon, 8i3 Nord, 970 Orléans, 810." Le Suez recule à 9.065.

Le groupe électrique est résistant. Faiblesse"' des mines mctalliqu^'s Rio, 3.735 "et 3.770 après Bourse Ulah Ûi>pper', 1.711- Penarroya, 1.533. Los métaux sont lourds à Londres le cuivre, a perdu 3/8 le plomb 1/4 et Yclain quatre livres.

Charbonnages irréguliers.

Les phosphates et produits chimiques font bonne contenance Kuhlmann, 435. Bonne tenue de Tubize à 523.

Faiblesse des. sucrières Say, 1.467 exdroit. de souscription Sucreries d'Egypte, 1.160.

Les grands pétrolifères, sont lourdis Royal Diwh, 30.050 Shell, 413. Par confrp, les Roumains sont en reprise Pétrofinà

̃regagne- 22 -francs à 975, sur l'annonce cle

lu, distribution d'un dividende de 60 francs belges, comme l'année dernière. Cancordia 157.

Màlopolslca 'soutenu à 194 50.

Sud-Africaines en recul De Beers 1.050 après Bourse Transvaal Land, 300 après la clôture.

Cavutchoutières résistantes en raison de

LES CONCERTS Dans l'ouvrage critique qu'il a consacré Albert Roussel ouvrage excellent, riche d'une fine et judicieuse analyse et qui fait .aimer, comme il doit l'être, le musicien qui en est l'objet, M. Louis. Vuillemin obser\ve que chez l'auteur de Padmavâti « le marin n'est jamais qu'en sommeil ». Cela n'est pas .vrai que des Evocations que "M. Paul Paray nous a données hier aux Concerts Lamoureux. Cela est vrai de toute son œuvre. La musique et. la poésie ont assurément d'étroites et mystérieuses affinités avec le cœur et l'esprit des marins. Elles ont recueilli bien souvent leurs troublantes conii- idenées. Mais, bien souvent aussi, elles n'ont reflété que des visions magnifiques ou délicieuses elles n'ont reproduit que ̃'l'enivrement des sens devant des spectacles fixés par d'impérissables souvenirs elles Ji'ont évoqué que; des couleurs et des rythmes, où la physionomie du musicien, son sentiment, sa pensée, se dégageaient malaisément de l'enchevêtrement des dessins et du choc des timbres. Rimsky-Korsakow, officier de marine comme le fut Albert Roussel, fi écrit ainsi des tableaux où reparaissent, quel qu'en soit le sujet, des effets •identiques, suggérés naguère au musicien par- le mouvement des flots ou les mirages des lointains horizons, durant ses méditations au banc de quart. Mais Rimsky, s'il fait passer sous nos yeux le paysage dont 'il a goûté la saveur, ne nous fait point d'au'tre confidence. Uniquement objectif, il demeure, quant à son être, impénétrable. De lui nous ne saurons jamais rien de plus que ce qu'il nous en a dit peu de chose. C'est pourquoi, peut-être, le sentiment étant au demeurant le seul « effet » qui soit assuré de ne pas périr, nous verrons pâlir puis s'effacer le coloris naguère brillant à'Anlar et de Schéhérazade, s'amolir ces rythmes, s'affadir ces. contours mélodiques jugés hier .surprenants.

C'est, précisément la qualité contraire, ou plutôt complémentaire, dont il est imprégné au plus haut degré, qui donne tant de prix à l'œuvre d'Albert Roussel. Le marin qu'il fut est demeuré européen et ne s'est point fait, pour peindre avec vérité des paysages d'outre-mer, une âme d'ou:tre-mer". L'âme qu'il nous révèle, le cœur' •dont il nous fait suivre avec discrétion les secrets battements, sont l'âme et le coeur ;qui ont inspiré le Trio- et la Sonale comme .ils ont inspiré les Evocations. Il a. le don de ;la confidence. Il ne saurait être .autre que lui-même, ni écrire une œuvre il n'entre 'pas quelque chose de lui-môme.

C'est en cela qu'il est exceptionnel 'en ce temps et. grand.

Exceptionnel aussi par la manière dont il accorde dans son couvre en .l'espèce dans les Evocations, la peinture très vi.ve et très imagée des paysages et des êtres, avec l'expression du sentiment intime. Exceptionnel, enfin, par l'ampleur de ses conceptions, par l'audace qu'il a d'aspirer •à. la grandeur, par le sens qu'il a des beaux développements, par sa mesure et sa franchise.

Rien ne montre mieux ses dons de poète, .de musicien et de constructeur que les Evocations, qui demeurent son œuvre la plus achevée, la plus complète, celle .qui l'exprime le mieux dans son entier.

Les trois parties dont se compose l'oũyrage ne forment point une symphonie régulière, au sens scolastique du terme. On ne saurait dire que chacune d'entre elles est, l'une un premier mouvement, la deuxième un scherzo, la troisième un finale. Il serait tout aussi inexact de prétendre qu<; ce sont là trois poèmes symphoniques unis Jes^uns aux. autres par le lien factice et fra,gile d'un sujet, oriental. Rien ne serait moins vrai, les Evocations n'ayant aucun trait commun, avec la musique à progranhme: II serait plus juste dé dire qu'il s'agit -d'une -symphonie -librement- -conçue cet I écrite, dont chaque partie, par son rythme ;'et sa disposition, rappelle les. catégories !de l'art classique, mais s'en distingue par ïo caractère f de ses idées, sa souplesse de forme et sa couleur.

On se préoccupe bien peu, en vérité,' lors'qu'on entend un tel ouvrage, de savoir si 'son auteur est. adroit dans son métier ou ne l'est point-; s'il a usé de timbres nouveaux s'il a imaginé un moyen inédit de faire marcher d'accord des notes, des idées, des rythmes -ou des instruments que la tradition,' lès -lois de l'acoustique ou'de la sim̃ ple raison ont/jugés jusqu'ici- peu:fàits pour s'entendre. ir est certain qu'Albert Roussel s'est montré habile dans son écriture •le début et la- péroraison des Dieux dans, t'ombre des- cavei-nes sont parmi ces pages d'orchestre les plus exquises qu'ait produites notre art contemporain il est certain aussi qu'il a recherché et trouvé les 'timbres les mieux faits pour frapper l'es-

BIBLIOGRAPHIE FINANCIÈRE Les finances publiques de la France el la fortune privée (1911-1925). 1 vol., par M. Germain Martin, professeur à la Faculté de droit de Paris. Chez Payot.

M. Germain, Martin, qui nous avait donné Van dernier un remarquable tableau de la Situation financière de la France, vient de compléter ce travail par un' ouvrage où il examine les répercussions eeonamiques"et sociales des finances publiques sur la fortune privée.

Pour sortir définitivement de la période, de liquidation des charges de la guerre, il nous reste encore une formidable tâche à accomplir dont voici les étapes Achever tout d'abord la restauration- des pays dévastées, puis, successivement et de toute urgence, résoudre les problèmes de l'équilibre budgétaire, de l'assainissement de la Trésorerie, de la consolidation de notre dette flottante, du remboursement des avances de la Banque de France et, enfin, du règlement des dettes interalliées.

Or, l'ensemble de ces problèmes commande les variations de puissance d'achat du franc et ces variations déterminant à leur tour nos conditions de vie journalière et la valeur future de nos avoirs individuels.

La fortune de chacun de nous dépend donc directement de la politique de redressement financier qui sera adoptée par le gouvernement. A aucun moment, dans aucun pays, une collaboration intime et continue entre les possédants et les dirigeants n'a été plus nécessaire.

Et c'est bien in. conclusion à laquelle arrive M. Germain Martin, après avoir impartialement examiné et critiqué les différents remèdes proposés pour obtenir une stabilisation monétaire rapide.-

Cette stabilisation ne pourra devenir effective que dans un milieu économique et financier offrant des éléments de certitude. Pour parvenir, il faut, de toute nécessité, réaliser l'harmonie des intérêts de toutes les catégories sociales, donc faire la trêve des partis.

Puisse le bel outrage de M. Germain Martin contribuer à répandre cette vérité dans les milieux politiques qui s'y sont. montrés jusqu'ici, si réfraetaires. L'heure presse et notre' salut en dépend. ̃ ̃'•̃" Vcmprunl-or et le crédit public

La question des emprunts-or, qui a été. agitée récemment dans la presse et portée, même à,- la tribune de la Chambre, fait l'objet d'une excellente étude de M. Emmanuel Vidal dans le dernier numéro de la Revue de Paris.

Le très distingué secrétaire perpétuel de la Société d'Economie politique démontre,' dans ces quelques pages, que la combinaison du franc-or est non seulement illégale, mais qu'elle ne remédierait on rien; à la crise de crédit.

Dans les circonstances présentes, l'autre panacée préconisée par certains spécialistes la dévaluation pour l'appeler par son nom n'aurait,pas davantage de chances de succès. C'est purement et simplement dans la reprise du franc qu'il faut chercher le remède à la crise do confiance dont souffre le pays.

Chronique militaire Les spécialistes dans l'armée anglaise L'armée anglaise a, comme toutes les armées, un besoin croissant de spécialistes pour utiliser le matériel dont l'importance devient de plus en plus grande. Ne disposant pas du service obligatoire et obtenant difficilement des engagements d'ouvriers déjà entraînés, elle a été conduite à les former elle-même et a ouvert dans ce dessein des écoles où sont admis des jeunes gens de quatorze à quinze ans. La durée des études y est de trois ans, et celle du service à accomplir ensuite de huit ans. Les ouvriers ainsi formés peuvent alors rester dans l'armée ou rentrer dans la vie civile avec une préparation professionnelle hors de pair.

Les apprentis reçoivent' une -solde dès leur entrée à- l'école- Ils sont, actuellement, au nombre de 1,200, et le système doit être étendu si, comme on le pense, il donne satisfaction par la valeur des spécialistes ainsi formés. Le premier contingent doit join,dre l'armée vers la fin de 1925,

Il semble que le plus difficile ait été de vaincre la résistance des Tradc-Unions, qui se montraient, au début, tout à fait opposées au système. Mais cet. obstacle parait actuellement surmonté, à en juger par le nombre des candidats aux écoles, qui est supérieur aux effectifs permis par le budget Ajoutons qu'en France les anciennes écoles d'enfants de troupe ont déjà été l'objet d'une' transformation analogue, et qu'on y forme, en particulier, des mécaniciens pour chars d'assaut, automobiles, etc.

Attributions des généraux de l'aéronautique Une circulaire du ministre de la guerre vient de préciser les attributions des généraux de brigade de l'aéronautique. Ils s'assurent que l'instruction technique des officiers est donnée, dans les corps, conformément aux programmes officiels surveillent l'entrainement du personnel navigant, non seulement au" point' de vue du pilotage, mais aussi de la pratique de l'observation, do* la navigation, du tir et du bombardement suivent de très près les exercices techniques. contrôlent l'instruction-.donnée au~Fjüs _cj~se.~ytys~ a~W e,

âétodïP«'-»iâat?iî?'"i'aé»onautiqiK! .surveillent

le Imietionneïiïènf. des cours' '"d'aéronautique dans certaines écoles techniques et cerlains organismes civils vérifient l'entretien et l'utilisation du matériel ainsi que les dispositions prises pour le ravitaillement enfin, ils adressent tous les six mois, à^la Direction de l'aéronautique.. un rapport.au sujet du service du matériel technique et visant plus particulièrement l'entretien du matériel et sa valeur'au point de vue mobilisation les améliorations à r'éaliser dans le service du' matériel. •/ Les « agents militaires » .M. Ernest Flandin,. député, "vient de déposer sur'Ié bureau de la Chambre l'avis de la commission de l'armée, -favorable- &• la création, proposée par le gouvernement, d'un corps d' « agents militaires ».. Ces agents sont destinés à combler le déficit d'effectifs que causera le vote du projet d'après lequel les fils aînés de familles de

DANS LA IVIARINE Les officiers mécaniciens

Le ministre de la marineva soumettre au Parlement un projet'de loi modifiant l'appellation des officiers mécaniciens de la marine. Ceux-ci s'intitulent actuellement mécanicien principal (pour le plu» bas grade),- mécanicien en chef, mécanicien inspecteur, mécanicien général. Ils porteront, dorénavant, les -titres d'ingénieur mécanicien de et de l10 classe, ingénieur mécanicien principal, ingénieur mécanicien en chef, ingénieur mécanicien général.

On peut rappeler, à ce propos, qu'il y a une vingtaine d'années un décret avait suffi pour adopter les appellations de mécanicien de 2°. et de reclasse, mécanicien principal, en chef et général. Mais cette décision avait été rapportée presque aussitôt, sur la demande des. intéressés, faisant valoir que « mécanicien de ou do, lro classe n'indiquait pas la qualité d'officier. Le projet de M. Dumesnit donnera, sans doute; plus de satisfaction au personnel d'élite dont il s'agit, et dont le niveau d'instruction élevé justifie amplement le nom d'ingénieur qui, dans tes carrières civiles, appartient à tout, le monde.

Le budget naval britannique

Le Premier Lord de l'Amirauté britannique vient de présenter à la Chambre dos •communes un projet de bud'gct pour 192519213. Le total".te!«n '.élève, ainsi-que notts l'avons déjà indiqué,, à .6O.»UiUli,G.ns et cleifli de livres ster]iHg,<x<esWi-dire cinq millions de livres de plus que l'année précédente. I! est largement supérieur à celui de notre armée et de notre marine réunies, quoiqu'il ne représente que la moitié du total des dépenses,que l'Angleterre consacre à sa défense éventuelle.

Les causes principales de l'augmentation sont la construction des cuirassés Nelson et Rodiicy, un accroissement de 2.000 hommes dans le personnel, et une subvention d'un million et demi de livres accordée au budget. du ministère de l'air. Cette subvention, assez surprenante puisque le ministère de l'air a la charge de l'aviation naVale. comme de l'aviation militaire, a pour raison de justifier le contrôle que l'Aniirauté entend reprendre sur* les questions de défense aérienne qui la concernent. C'est un moyen détourné de diminuer l'autorité trop exclusive du ministère de l'air, qu'on ne veut pas supprimer, mais dont personne n'est content.

MARCHES COMMERCIAUX Métaux précieux. Paris, 17 murs. Cours d'achat au Kil. Or VZM0 (13.030) Argent ̃il.") (415) Plalïnç;: 72,000 (73.000).

Métaux bruts. Londres, 10 mars. Par tonne de 1.016 kil. Cuivra comptant £ (i3.t>.3 à trois mois, £ Gi.8.9 éleolro, £, G8.5 à 68.1.rv. Etain comptant, X Si5.17;G à Irois mois, X- ti'.K 7.6. Plomb comptant, £ 37.10 éloigné, £ 30.5 anglais, £ 38.15. Zinc comptant, £ 35.15 éloigné. £ 35.2.0. Antimoine (régulus) £ 69.10 à 70.tcrcwe-: £ 13.10 par -bout; Blés,- -Paris, 17 rtiars, ÏSasç ).iqvj/i4Ufjn» 130; ;cgùraiit;. l;Vf.'75. P.a\xn*fcili7ïî 135. mai-juin. 135,2o P de mai, 131 P. Chicago, 16 mare. Mai, -161- 3/1; juillet. lÏ5'3/8; sept., 136. l/-i par bushol.

New-York. 16 mars. Blés roux d'hiver, dur, disp., 170 1/i par bushel.

Avoines. –*Payis, 17 mars. Noires cour., 03,50 et 93,25 P avril, 90 et 95.75 P mai-juin, 97,25 P 4 de" mai, 93 P. Diverses cour., 91,25 N avril, 93.75 X mai-juin, 9i N; i de mai, 90. N. ̃

Chicago, 16 mars. Mai, -15 juillet, 47 septembre, -17 1/8- par bushel. Seigles. Paris,' 17 mars. Cour., iti'ÎV avril, ili N niai-juin, 116 N 4 de mai, 110 N. Farines.' Paris, 17 mars. Cour., 107,50 N avril, 103 A mai-juin, 172 N 4 de mai, 170 N. Farines de consommation, 174. Sucres. Paris,' 17. mars. ̃ Cour. 207 avril, 209,50' mai. 212,50 :-3 d'avril, 212.50 3 de mai, 216 3 de juin, 219,50 3 d'octobi», 219 3 de novembre. 219. Cote. officielle 209: 207. ̃ New-York, 16 mars. Cour., 300 mai, 1 307. juillet, 336 décembre, .340 cents. Centrifuge 96° droit payé Cuba; 447 cents, par lb. ̃"̃

S"̃'̃̃ •̃ ̃̃̃.̃̃-̃̃' '•'̃̃:̃ BOURSE IDXJ 17 MARÔ 1925

I ^?; TERME^ | ̃«& °Sr COMPTAIT \«& I COMPTANT | *&| ISÎT | "CS0 1 COMPTANT g | ISSiT l 'ttS11 COMPTANT. gffigL °gf S" MARCHÉ EH BANQUE flfc °SJT MARCHÉS ÉTRANGERS gfflL "gT

bi't, précéd" cours ¡précéd" cours A. cours brut ut COMP~ANT préèéd" cours brut prec6d'~l cours 'brut MARCHE EN BANOUE précéd co,l 3 MARCHES ETRANGERS ~éd~' cours

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55 '¡CCIIfT\Pto"'Natlo,n d E *ompte, jt8 948 4/f¡ 1918, 48 50! 48 ~5 Ha;ti 5% 1910. .1555 5S9 6., Indus.t, de,I',Af.,r. du Nord ,1201 ..1254.. 110, ..IDombrowa <Houillères), par, ts, 1791 ..1,1765 Ch s(S FmancI.e de) 159 501159 Argentin 1886 100 100 18,1'

40 ;cré-dit Cc,'m~arclal de France. 710 711 5ô'O 1920 Amortissable. 69 601 ~~=.0: 267. ~~n: 4~4:: m..30.. Epinac(Houillères&Ch.ford'), 1140 9-.q~ III 107 50 sr~e",t;8¿~86" 44 j '2 00

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32 501 or çais.. 502 501 1.. fevr, 1923 490 251 490 25-1910 Amortissable.. 34..1 32 50 Crédit it AIgèrien. 1850 14.. Saint-Etienne (Houillères de).. 195.. 194.colomb,a.1297 293.. Egypte L,1,; 83 Il

25 Société G~énérale 755 755 sept.t923.477.247850 Ponci.rAr9.r,t.n,76.84.. 50..An.ch=(Mm.=d). 035.-OSS.eoroc.ro..rd. 2525 25.

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Mandement de Mgr l'arçhevêgue de Paris, portât condamnation d'un livre qui a pour titre De l Esprit. Paris. 1758. '̃̃ Eclaircissements présentés au Roi sur la conduite du; maréchal d'Estrées, Paris (758. ••̃71' Bref de N. S. P. je pape Benoît J<?V portant condamnation et prohibition d'un ouvrage: Histoire Jtdti Peuple Dieu. Déclaration du Roi portant défenses à toutes per.- sonnes de distribuer, imprimer aucuns escrits, etc., etc. Arrest de la Cour du Parlement qui condamne diffé*. rend libelles. ̃̃ Arrest de la Cour du Parlement contre la famille dé Robert-François iDamiens, etc. Arrest de ta Cour du Parlement contra Robert-Fran- çois Damiens dans lequel il est déclaré duement atteint et convaincu du crime de parricide par lui commit sur la personne du Roi. Paris, 1757, etc etc. Affaire du Collier Mémoires inédits du comte DE LMAMTTE-VaLOis sur sa Oie ei son époque (1754-1830), publiés d'après le manuscrit autographe avec une histoire préliminaire, des pièces justificatives et des notes, par Louis "LACOUR Un volume in-8 broché, non coupé. Paris, Poulet-Malassis, 1858. Dos légèrement cassé, réparé. Edition originale 40 francs. Dans l'introduction de cet ouvrage, M Louis Lacour conclut à la culpabilité de Marie-Antoinette dans l'Affaire du Collier. Origine de Mlle de Valois. Mariage. Duchesse de Devonshire, Mme de Polignac à Londre's. Mme de Calonhé, etc. ̃ EN SOUSCRIPTION

LOYS Delteil Le peintre graveur illustré. To- me XIX consacré à Henry LEYS, Henry DE BRAC- KEIXER et James Ensor, et contenant la bîÔ= 1 graphie des maîtres, le catalogue raisonné de léffr-r. œuvre gravé et lithographie; le fac-similé de'0" 'I tes les pièces décrites ainsi que deux eaux-fortes originales de BRACKELEER et ENSOR. Un volume in-4° orné de portraits des artistes èï de 230 fac- similés environ. Tirage 80 ex. sur papier du Ja- pon: 200 fr. 500 ex. avec les deux eaux-fortes 100 fr:, et 100 ex. sans les eaujffortesl 80 fr, Â l'apparition de t'ouvrage le 15 avril 1925, ces prix seront portés à 25Q fr., 120 fr. et 100 francs. J; LOYS DELTEIL. Le peintre graveur illustré. Tomes XX à> XXIX consacrés à Honoré DAUM1ER, contenant la biographie et le portrait du maître, le catalogue raisonné de son oeuvre lithographié, avec. le fac-similé, de toutes les pièces décrites, la nomenclature et la description des états et des tirages, l'indication des collections publiques et privées possédant les pièces les plus belles et Jes plus rates de Daumier, ainsi que les prix atteints en vente publique depuis 1891 jusqu'à nos jours. Ensemble 10 volumes in-4° renfermant un ensemble de 4.000 ,r*pwrlu4Jiç)iîs.J"jra!?e)..î /|,08Q eï4,*ur ;yélîn à 100 francs. Je. ;vjol\i»e..sij!t Itoûvraee <*rm>let 1 0W fo A l'apDaritiôn des deux premiers tomes le 20 juiri- Wî. les, exemplaires non souscrits seront portés à .l 1.200 francs. x

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Lors de la mise en service du Ç^sste de ChelmSf ford, l'QpiniQn de certaines personnes, relativement au choix des meilleures longueurs d'ondes à employer dans un poste de radiophonie, a subi un brusque changement.. Certaines déclaraient, à.qui voulait bi^B- les éjîtendre, que les ondes courtes avaient vécu et arrivaient à donner tm semblant de vé'rité à lettr opinion à j'aide d'un argument qui n'était pas sans yaléur et pouvait sembler logique' auxt>rbfanesqfl] ne, demandaient qu'à être convaincus.

Cet argument, disp'né-le tout de." suite, ëtaitçette. fangeuse station de Chelmsford aux" 1.600 mettes de longueurs d'onde dont tous les possesseurs dç postes à lampes" pouvaient faire entendre .les: colkcerts à leurs amis, alors que la majorité, d'entre eùfc. n'étaient jamais arrivés à-' accrocher les: 'postes sur petites ondes tels que Londres Bruxelles, Nous. .vouloirs, pour ceux qui se seraient laissé convaincre,, remettre les choses au point. En effet, ce n'estipas grâce à saj.longu.eur d'onde mais -bien à sa puissance que Ghelmsfard peut être eîrterjdu par majorité des amateurs 'européens^ possédant dés postes 'à. lampes. '"̃ 0- ail leurs, la raison duchoïx fait par cette statiorrdïune longueur d'onde de 1.600 mètres a été guidé par,:un autre but et (a:construction de ce pos- te, y ont la puissance peut atteindre 2 ) kilowatts-an"tenhe, rra été envisagée que pour favoriser ta fabrication des postes simples et peu coûteux et dé permettre, grâce': à rimportande de l'éhelgié rayonnée, l'écouté sur- galène à de grandes distancés, aidant ainsi à essor de la. Radiodiffusion.' ,-̃ D'ailleurs, les travaux entrepris par certains laboratoires d'études ainsi que ̃ par de nombreux amateurs ont déjà suffisamment prouvé que les ondès courtes avaient, quoique utilisant une puissance bien plus faible, une plus longue portée que les grandes ondes. Il serait donc intéressant qu'une de nos stations fît avec la. même puissance des transmissions sur des ondes de très courte longueur, et nous sommes certains qu'elle, serait entendue d'une façon générale bien plus Join qu'avec les longueurs, d'ondes qu'elle utilise actuellement.

".it .,`<

̃ ̃(-, ̃ ̃ :S.

§( nous, jugeons' le;, développement que peut ât-, teindre la Radiodiffusion en France d'après les chiffres ci-dessous publiés aux Etats-Unis pour les ventes de matériel divers de T. S. F. pendant ces dernières années, nous pouvons prédire sans^crainte un bel avenir à tous les constructeurs français. En effet, le chiffre total des ventes dans ce pays a été de 40 millions de francs en 1920, 100 en 1921, 1.200 en 1922, 2.400 en 1923. pour atteindre en fin 1924 le chiffre formidable de milliards 500 millions de francs.-

'• PROGRAMME

15 h. 10 Vienne (530 a.) Concert.

15 h. 30 Frarcfort-sur-Mein (470 m.) et Cassel (288 m.): Heure des enfants. et à 16 h. 30: Concert par l!orche*tre de la Radio. < 16 h. Lausanne (850 m.): Heure des enfants: « Monsieur Roland »,. pièce.

16 h. Stuttgart (443 m.): Heure des enfants. 16 h. 45 RADIO-PARIS (1.750 m.): Radio-concert- avec le concours de Mlle Carmel 1 .Larghetto, trio (Gounod); 2. Légende, violoncelle, M. Dupré 3. Air de la Sstatue, chant Mlle Carmel (Reyer) 4. Havanaise, violon: M. Féret (Saint-Saëns) 5. Plaisir d'Amour, de Martini, trio par Mazellier 6. Scherzo, piano (Mendelssohn) 7. Canzonetta, violon (d'Aml brosio) 8. Lamento, violoncelle (P. Gaubert) 9. à) Ostination (For.tenailles) b) Le -Nil (X. Leroux), chant: Mlle Carmel; 10. Danses, trio (Moszkowsky). 16 h. 45 Rome (425 m.) Jazz-band.

17 h. Bruxelles (265 m.): Concert.

17 h. 10 Vienne (530 m.): Conférence sur Hebbel Frédéric.

18. h. TOUR ElfFÇL. (2.650, m.) Radip-cquicert Le personnage de la semaine, par M. Landeau Le Carillon tfërCyt.hèré ̃(Goupe.ririï, "piano,- rvi, Blfe=^ Allegro du conçeVto en la majeur (Mozart), violon, "M. Temianka L'Abeille (Schubert), pour violoncelle, Mlle Simonot; Elévation (Schumann), piano, M.Blitz; Mélodie (Gluck-Kreissler), violon, M, Temianka; Après un rêve (G. Fauré), violoncelle, Mlle Simonot Romance en fa majeur (Beethoven), violon, M. Temianka; Jardins sous la pluie (Debussy), M* Blitz; Poèrne élégiaque (Louis Ancel), Mlle Simonot. 18 h. 5 Barcelone (325 m.) Matinée- enfantine, et à 18 b. 30: Concert jusqu'à 23 heures.

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"'t9?nï Frâncfort-sur-Mein (470 Tn.) « L'Histoire dii Théâtre allemand' », conférence.

W> h. Stuttgart (443 m.) La littérature du Nord de l'Amérique, conférence, et à 20 h. 15: Chansonniers, (9 K". 15 Zunch (515 jn.) Vieilles armes d'attaques Suisses, conférence par E. Gessler, et à 19 h. 30: Soirée artistique.

19 h. 30 Rome (425 m.) Concert,

19 h. 30 Vienne (530 m.) Soirée arctique, .et à ̃ 20 h. 45 Musique gaia.

19 K. 30 Newcastle (400 m.): « Acis et Galatée », de Haëndel.

19 h,' 30 Belfast (435 m.}: Concert symphonique. 20. h.: P.T.T. (458 m.): Cours de sténo, et à 20 h. 30: Un quart d'heure juridique, par A. Sàudemont, avocat à la Cpur. Causerie fiscale par M. Azémar, et cpneert: T. Berceuse de César Cui (C. Cui), violon, Mlle de Broglie 2. Sur un poème de Corneille (O. Letoroy) Si j'avais un petit jardin (L. de. Flâ^ny), Mlle Pellion 3. Gavotte eh rondeau (Caix d Herveloix) Sarabande en fa mineur (MouretDàndelot), violoncelle, Mlle de Chaumesnil 4. BerFûise (Jean Pouel); Prélude (T. Douel), au piano âuteuf; .5, Chinson grecque %]. Douel).; Chanspn tusse!(j. Douel), Mlle Pellion et l'auteur; 6. Etude en ût dièze mineur (I. Douel); Rhapsodie bretonne (J:: Da«iel)i au piano l'auteur; 7. Intermezzo du Concerto ruste/jLalo),, viojtjn, :MUe de: Broglie:j 8, fea rosé et le; liseron, mélodie (Paul Ricourt), Mlle Gay 9. Anda-.té; (Widbr); Canzonette (Widor), Mlle de Chaumesnïl; ;H)., Fragments de Lakrrié (Léo Delibes), Mlle Lucie Gày' et M. Chesneau-Marçais.

20 h. Bruxelles (265 m.): Conférence sur « La Forêt .dé Soignes n, et à 21 h. Ghroniaué de l'actualité. 20 h. Hilversum (LOSO.- m.) .(Concert d'orgue. ?0 h. Boujneraouth (385. m.): Concert relayé des Jardins d'Hiver.

20 h. 15 RADIO-PARIS (1.750 m.) Communiqué de l'Agriculture et à 20 h. 45: Ràd'o-concert fragments, de « Lohengrin », opéra de Wagrer, avec le concours de Mlle Yvonne Dubel, de l'Opéra, et de 1VL Charlesky, de I'Opéra-Comique..

20 h. 30 TOUR EIFFEL (1.500 m.): Radio,coiieert: Le paysan aux olives, faMe, par M. Pierre Dopjert Célèbre marche turque de Mozart; Ballet Russe de Michiels Marche et Cortège de SaintSaëns; 21° quartette de Moiart, allegretto, andante, menuetto, finale 4e .quartette de -Beethoven, allegro, scherzo, menuet, pour quatuor à cordes Le Songe d'une Nuit d'été, de Mendelssohn. Présentation par M. Maurice Privât.

20 h. 45 Vienne (530 m.): Musique gaie. 2,1 h. Francfort-sur-Mein (470 m.) Concert symphonique^

2,t h'JÔ Rome (425 m.): Musique de bal.

L'Art ET LA Curiosité LES GI^AflDES VENTES PflOCWES La Bibliothèque Dcscamps Scrive

i '̃̃;̃̃̃̃̃̃̃̃ ̃̃̃̃̃̃ ̃̃"̃̃•̃ '̃̃

Ml. RenéDescamps-Scrive avait mis près de cinquante ans à rassembler les éléments de sa bibliothèque, qui est considérée comme l'une des plus belles qui existent. Elle doit cet unanime suffrage non seulement à la rareté des ouvrages qui la composent, au goût raffiné qui a présidé à leur choix, mais aussi à leur exceptionnel et parfait état de conservation.

Dans cette vaste cité des livres, domaine de la pensée universelle, M Descamps-Scrive ne se cantonnait pas dans la recherche d'une catégorie déterminée. Il ne se spécialisait pas. Peu lui importait que l'exemplaire appartienne à une très ancienne édition ou à une publication moderne. Ce qu'il exigeait était, qu'indépendamment de sa valeur littéraire, l'impression, les illustrations et la reliure fussent d'une absolue perfection. Le champ de ses investigations était ainsi plus grand, mais les trouvailles qu'il y pouvait faire singulièrement difficiles. Néanmoins, usant de patience et ne reculant devant aucun sacrificei sa bibliothèque était devenue si importp-i.te qu'il faudra, plusieurs ventes pour la disperser. ̃̃

l^a première à laquelle, après exposition à la Galerie Georges Petit, 8, rue de Sèze, les 20 et 22 mars, Me F. Lair-Dubreuil, assisté de MM. L. Carteret et Raoust-Leleu, experts, va procéder les 31 et 23 mars, donnera une idée des splendeurs qu'elle contient. On comprend qu'il me. ç.qit. impossible; d'é-

hum.érçr les quelque 250' numéros d,ù- cati-

Iqgiiei qui' débute avec le Songe de P'olip\ïïlc.J de 1499. magnifique spécimen illustré delà Renaissance italienne, les trois célèbres grandes et petites suites d'estampes des Passions, d'Albert Durer se poursuit avec une série de beaux livres des quinzième, seizième et dix-septième siècles dans des reliures splendides, pour se terminer avec les précieux volumes du dix-huitième siècle.

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Tous les ouvrages classiques de cette période s'y' rencontrent en d'irréprochables exemplaires, avec reliures à dentelles ou enrichies d'artnoiries, qu'il s'agisse des Contes de La Fontaine, des Baisers de Dorât, des Chansons de La Borde, des œuvres de Mofière, de Voltaire, de Rousseau, illustrés par Fragonard, Boucher, Debucourt, Oudry ou ftloreau le Jeune. De ce dernier on verra le fameux Monument du costume, en reliure ancienne, avec toutes les estampes ou épreuves d'état. Cet exemplaire, le plus parfait des dix-huit actueilement connus, est certainement le plus beau livre de cette époque jusqu'ici présenté en vente publique. A en juger par les compétitions qui s'annoncent, les prix donnés pour ces précieux ouvrages dépasseront toutes les prévisions. Maurice Feuillet.

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Les classements américains

.l/Uniteçi States Lawn-Temiis Association,. ;dans- son assemblée générale tenue à NewV York, le. mois dernier, a décidé d'annulerle^ classements qui avaient été communiqués à. la presse et sur le rapport de sa commission dé classement, a adopté ceux qui suivent,, que nous publions in extenso, étant donné le grand intérêt qu'ils présentent.

Dans celui du simple hommes la première colonne indique le classement de 1924, ceux: qui suivent les noms des joueurs le classe-

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'ment qui était le leur les années précédentes. On remarquera qu'en 1920 le classement officiel dépassait la centaine. En 1921 des classements particuliers ont été faits pour les différentes divisions sportives de la Fédération américaine, ce qui a réduit considérablement le nombre des joueurs classés, 'qui ne sont que 33 cette année.

̃ ̃ Simple Hommes

L. 1923 192-2 1921 1920 •1. William- T. Tilden, 2d.. 1 1 11 1 2. Vincent Richards. ̃ à ? '̃̃ 3. William Johnston 2 li' 2 ̃[ Howard 0. Kinsey. 6. 8 13 25 5 Wallace F. Johnson. 12 5 ï 10

(i. Harvey Snodgrass '.) 0 0 -ti-

7. Johii Hennessey. 0 0 O ~t 8. Brian I. C. Norton. 8 0 0 u 1 O'I George M. Loft, Jr 0 0 u 0 3 0. ̃ Clarence J. Griftin. 13 ̃ 0 0 6 11. Lucien E. Williams. U 0 0 0 12. George King 16 l> 0 0 13. Kirk M. Reid. 0 0 0 bl li. S. Howard Voshell 18 lu 8 13' 15. Lawrence B. Rice 0 11 9.34. n. Robert G. Kinsey 10 6 12 19 .17. Nathanie,! W. Niles. 19 15 10 9 18. "Alfred H. Chapin, Jr. 0- 0. 0 0 19. Walter Wesbrook 20 0. 0 -30 20. Herbert L. Bowman. 0 ,17 0 100 ?1. Frederick Mercur .0 0 J) 0 0/ 22. WravD. Brown. 0. 2a (V 147 23. Jérôme Lang. O" '0 0 ° ° «4. Fllïot H. Binzen .0 0 0 0. ..23 E. W. Feibleman -»1 0K 0 0. «G. Louis Kuhler, Jr 0 0 -0 0 °' 27. Fr-ed C. Andersen. ̃ u 0 19 al

28. Pêrcy L. Kynaston. 0 '0- a. 109

29. Lewis N. White. 0 0- 0 0 30. Walter «Merril Hall. 0 ^0 0 27 31. Hugli G. M. Kelleher. 17 13 0 36 32. Louis B. Dailey, Jr 0 0 0 0 0 0

33. Gerald B. Emerson. 0 0 0 12a

Simpie Dames

1 Miss Helen N. Wills (Berkeley, Calif.) 2. Miss Mary K. Browne-îLos Angeles, Cahf.) 3. Mrs Molla B. Mallor^- (New York City) ̃\ Miss Eleanor Goss (N. Y. City) 5. Mrs Marion Zinderstein Jessup (Wilmington, Del.) 6. Miss Marina Bayard (Short Hills, N. J.) 7. Miss Mavme.Mac Donald IN. Y. Qty) 8. Mrs B. E. Cole. Jr. (Boston, Mass.). 9. Miss Molly D. Thayer (Philadelphia, P&.) 10. Miss Leslie fiancroft (West Newton, Mass.) 11. Mrs E. H. Roeser (N. Y. City) 12.:iMrs B. F. Stenz (N. Y. CilyN 13. Miss Helen Jacobs (Berkeley, Calif.) 14 Miss Edith Sigourney (Boston, Mass.) 15' Mrs J. D. Corbière (Boston, Mass.) 16. Miss Aline B. Townsend (Overbrook, Fa.) 17. Miss kalharioe Gardner (Buffalp, N .Y.).; 18. Mrs S. H. Warins 'X. Y. Citv'i 19. Mrs Robert Le Roy-

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(N. -Y. City) 20. Miss Marion Leïghton ;Clncago)..

Double HOMMES

f Robert-Howard Kin-sey 2. William M. Johnston-Clarence J. Gritnn 3. Francis T. Hunter-Vincent Richards 4. Watson Washburn-R. Norris Williams, 2nd 5. Harvey SnodgrassWalter Vesbrook 6. Louis Thalheimer-Lewis N. White 7. George M. Lott, Jr.-Axel B. Gravem 8. William T. Tilden, 2nd-A..L. Wiener 9. R. I. C. Norton-Wray D, .Brown 10. A-lftvdH.- ChapiB, Jr.-Wallaee F. Johnson.

Dans le classement spécial à, la Californie, Howard 0. Kinsey est premier devant R. P. Casey et C. C. Griffin. On remarquera que Casey ne figure pas parmi les 33. C'est parce qu'iln'a pas participe à d'autres tournoisque ceux de la Californie.

En simple de dames, miss Helen N. Wills est en tête devant Mrs Bundy (miss May Sutton) qui fut champion d'Angleterre alors qu'elle était jeune fille, et miss C. Hosmer.

"Dans la section Métropolitain Vincent Richards est en tète devant G. King, Walson Washburn, Dean Mathey,, etc. `

Dans le clan féminin Mrs F. I. Mallory: est première devant miss Eleanor Goss'et miss Marthe Bayard. ̃ Dans les autres sections, rien de particulier à' noter, si ce n'est, que dans celle du Pacifique Nord-Ouest, le premier joueur1 classé porte le nom bien français de Leon de Tu-i

rerfne. J

Ajoutons que les renseignements qui précèdent sont extraits de'notieintéTessant, et excellent confrère YAmerimn Lawn-Tennis, qui fait autorité aux Etats-Unis.

Paul Champ.

Le Tournoi de Cannes. Le grand tour- noi annuel du L. T. de Cannes succédant à celui de Nice, s'est commencé lundi. Mlle Suzanne Lengîen et R. Lacoste sont parmis les engagés. Nous en reparlerons lorsque les épreuves éliminatoires du premier tour seront terminées, car, jusqu'ici, aucun match ne vaut d'être particulièrement signalé.

Les Championnats de Paris amateurs. Les Championnats de Paris amateurs, épreuve classique de la Fédération Française de Boxe, sont organisés cette année au Gymnase Christman" les 5, C et 7 avril prochain. Us seront ouverts aux boxetirs

xaaçais titulaires d'une licence d'amateurs

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tréfc1- 5 francs.

LES TIRS ̃

L'Assaut au Pistolet,, Au cours de la dernière réunion de F'Âssaut au Pistolet, les poules. ont été gagnées par Poules ordinaires .•-db Monieabrier, P. ̃ -Na^" jean, L. Louis. Poule de vitesse i. de Montcabrier 2. d'Ariste.

Poules au revolver de Montcabrier et L. Louis.

Prochaine réunion, samedi prochain, à Ûeux' heures et 'demie, à Luna-Paiic. .i- Au Cercle du Bois, de Boulogne. Le Tir. aux Pigeons, au Cercle du bois de Boulogne, ouvrira la grande saison de- ses concours le. vendredi 1er mai avec, Prix d'Ouverture (3.000 francs. Entrée 100 francs); du 1èr au 30 avril des poules seront tirées. -Les prix du dimanche (matin) conv menceront le 5 avril, et à partir du li avril le Challenge-Cup sera disputé les mardi et samedi de chaque semaine. dans la matinée. Le programme détaillé peut être obtenu en s'adressant à M. A. Eckert, secrétaire du C. B. B., par Neuilly-sur-Seine. Au Tir aux Pigeons de Monte-Carlo. On a tiré, hier, avecksuccès, au Tir aux Pigeons de Monte-Carft, le Prix du Var. Résultats

1. M. Hack, prince Pignatelli d'Aragon, 9 sur 9 2. marquis Strozzï, 8 sur 9. Poules gagnées par le comte de Prêt. MM. Lorrau, Ducreux, Picon, comte Haug:wit/. ét, marquis Strozzi.

Aujourd'hui, à une heure de l'après-midi. Prix de la Tamise (handicap), 3.000 francs. AERONAUTIQUE

La mission Latécoère. Un câb'lagram-.me de Rio-de-Janeiro nous annonce que les. avions de la mission Latécoèrè ont atterri dans cette dernière ville, le 11 mars, venant de Pernambuco. La preuve est donc faite de la possibilité d'une ligne aérienne' Pernarnbuco-Rio-de-«J.à.neiro-BÙenos-Aires, puisque les pilotes des lignes Latécoèrè ont assuré, d'une part, leparcours aller., et retour Rio-Buenos-Aires, et, d'autre part, le.parcours Rio-Perna-mbu. co et retour. Nul doute que devant une pareille réalisation, les gouvernement Sud-Américanïs' ne s'intéressent à, la mise en œuvre d'une' ligne commerciale régulière desservant la cote de l'Amérique du Sud. ̃̃[̃

Le record du vol à voile est battu. A l'aérodrome des Alpilles, le sergent Wcrnerl, élève du lieutenant Thoret. a. battu le record de son maître en réussissant à tenir l'air,* hélice calée, pendant 9^ hl 17 m. Le. record du lieutenant'Thoret' était 'de "9 heures 4 minutes, et, il y a quelques jours, un outre de ses élèves avait volé dans les mê- 1 mes conditions pendant 8 h. 54 m. L'immatriculation des avions militaires. En vue de permettre d'identifier les avions de l'aéronautique militaire et de rérrimer plus facilement les infractions aux règles de la circulation aérienne, le ministre de la guerre vient de décider que chaque avion militaire sera muni d'un matricule d'identification (une lettre et trois chiffres) peint sur la surface inférieure tles plans inférieurs.

L'immatriculation individuelle de tous les avions sera faite par l'administration centrale, qui tiendra à jour le répertoire des matricules donnés aux avions.

Propagande pour la Royal Air Force. Le ministère de l'air vient d'éditer un livre intitulé. « TJio Royal Air Force, as a

careei* >>« La R. A. F. comme carrière,?).

Dans cet ouvrage, il- est question des conditions dans lesquelles les jeunes gens peuvent devenir officiers de la R. A. F. et des avantages qu'ils v peuvent rencontrer. On y indique, les facilités de service en MoyenOrient, Mésopotamie. Indes, Palestine, Transjiordanie et la Méditerranée. Il y est dit également que les officiers.peuvent prendre des engagements à court terme pour servir dans l'aviation active, après quoi ils peuvent être inscrits dans la réserve. Ce livre instruit également du développe-

ment qu'on espère donner aux appareils. On

compte utiliser des appareils beaucoup plus puissants que ceux qui existent actuellement. Ce seront des aéroplanes à un ou plusieurs moteurs de grande puissance, qui pourront effectuer de très longs vols.Ces appareils serviront aussi à transporter des troupes, de l'équipement on des bombes sur de longs parcours et à des vitesses dépassant 1.60 kilomètres à l'heure. La navigation aérienne allemande dans la vallée du Rhin. Nous avons, déjà annoncé -la constitution, dans le. grand-duché, de Bade et le Palatinat, d'une société de navi-

gation aérienne allemande, filiale du grou-

pement Aero. Lloyd, pour l'exploitation des lignes aériennes dans .la vullée du Rhin, le .Bade et le Palatinat. ̃ ̃

Le deuxième grand cartel allemand. Jùu- kers, ne reste pas inaclif. En effet, des ontrejuises industrielles et de la Compagnie

3ùiik(ii:s .ont, décidé. de. créer ,,la a ,Com»a>'

gnio de Navigation Aérienne Ruhr ».

Le siège social dé la nouvelle compagnie

se trouve à Essen. La compagnie a pour but unique le développement des transports aériens et la participation du bnssin. industriel de la Ruhr au trafic aérien allemand et international. Elle s'occupe du transport de .voyàseurs et marchandises par avions dé toutes catégories, de Ta location d'avions et participera aux entreprises qui poursuivent des buts analogues. Le capital de la compagnie est de 2 millions de marks-or. AUTOMOBILE

Le Critérium de Tourisme Paris-Nice. Voici le classement général établi en tenant compte de toutes les épreuves

Calnioric 1 litre 500. Gentlemen amateurs. 1. 1. Didier (Bugatti} 2. Soreau (Fiat), écart 1:277 points. 1.

Professionnels. 1. Lamberjack (Voisin)

=> Gendron (G. 'M. écart 1.317 points 3. Ray• n'iond (Mqssier) écart 1-608 points. Calèàorie- 2 lUres. -.Gentlemen amateurs. 1. Mal'aret ;.Talbot) 2. Coty (Oméga-Six), écart 3.095 points.

Professionnels. 1. Durêste (Georges Irai) 2 Pichon (Chenard-Walcker) écart 1 .511 points. CaU'uioric S litres. Gentlemen-amateurs. ̃1 Docteur Cludius (Lancia) 2.,Dugueyt (Bairon-. Vialle). écart 2.12Û points..

Professionnels. t. Baron Walberg (Austro-

Daimler) 2. Brisard (Auslro-Daimler), écart. 5.T3S points. Les coupes ont. été attribuées, çomrne suit; Coupe de la Ville de Niée. Dareste .(Çepr-;

ses Irat) i

̃ fioupe EdiMU'd- ..IVJiitec/iiU'ci^r^Edû.uard Por-

tal 'Gvorges Irai). -Challenge dé l'A. C. du Nice. Edouard Por*:

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gares du Réspw d'Orléans.

2* Par Gibrallor-Casàblanca. Billets directs et enregistrement direct dès-bagages de' ParisQuai d'Orsay a Gibraltar. Service hebdomadaire (tous les mardis) de Gibraltar à Casablanca 15 heures de mer environ.

-'r»r Algésiras-Tanger. .Billets directs et

snregistrement direct des bagages de Paris-Quai ;d'Orsay"à Algésiras, Sud-Express entre Paris 'et Madrid. Entre Madrid et Algéairas, servitiè trihebdomadaire de luxe. Traversée quutldrenrie Algésiras-Tanger en trois heures. De Tanger d Casablanca par Rabat, service jutpaiobije quotidien, trajet dans la même journée ^billets ̃*<̃ Paris à la gare du -Quai d'Orsay, et a l'Agence de la Compagnie d'Orléans, ilî, boulevard des Ca-S pucines). ™* 4° Par Touloub«-Cababianea tiiar avion). Trajet en-chemin de fer jusqu'à Toulouse. oie aérienne 'de Toulouse a- CasaTjîdmM. Billes de

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