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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1924-08-12

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 12 août 1924

Description : 1924/08/12 (Numéro 225).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k294059s

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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Courrier de Paris

J^entends critiquer- un peu partout n&tre froideur à l'égard des" hôtes qui nous' viennent de tous les pays du monde. On dit que nous n'aimons pas les étrangers. C'est le cliché de la saison. Si nous ne les aimons pas en effet, nous sommes bien coupables, puisque nous avons, paraît-il, cette, manie de vouloir que.l'on nous aime. Nous devons ,perdre l'espoir de toucher le cœur des autres peuples, si nous ne leur témoignons pas ce même amoui; que nous réclamons comme notre dû, ou si nous ne prenons *pas au moins la peine de le feindre. Il y a jusque dans l'ordre des sentiments une sorte de réciprocité diplomatique et le chauvinisme, nous conseillerait même d'avouer que la Frande, à H'exemple des reines, doit faire les premiers pas.

Mais qui donc prétend que nous n'aimons .pas les étrangers ? Ont-ils porté plainte ? Les interrogants reporters ne se sont pas encore avisés (cela est surprenant) de pousser une enquête auprès d'eux. Faute de déclarations authentiques, on peut aisément juger, sur le simple examen de leurs physionomies, s'ils sont fâchés ou contents de l'accueil qu'ils reçoivent parmi nous. Juchés sur leurs autocars, ils ne peuvent se dérober à notre vue, ni cacher ce qu'ils pensent. Or, ils ont toute la semaine des figures du dimanche. On aperçoit d'abord qu'ils n'ont pas adopté la devise d'Horace, mil admirari, « ne s'étonner de rien », car ils admirent tant qu'il plait à leur barnum, et, pour l'étonnement, ils se font un point d'honneur d'en prendre l'initiative. Ils rougiraient si l'aboyeur était une seule fois obligé de leur dire « C'est ici qu'il faut s'étonner ». Pour éviter cet accident, ils maintiennent sur leur visage l'expression fixe de l'étonnement, commlQ les danseuses sourient toujours.

Le sourire des danseuses ne traduit pas nécessairement un état d'âme. De même, l'étonnement perpétuel du voyageur ne nous autorise pas à concevoir une opinion (Médiocre de son intelligence, bien que cette expression un peu béate nous fasse, malgré nous, songer à Gaspard Hauser, que les habitants des yilles « n'ont pas trouve malin ». Mais ce n'est pas de l'intelligence de nos hôtes qu'il s'agit. S'ils semblent étonnés, ils semblent aussi heureux de l'être. C'est donc, ou bien qu'ils ne se ̃soucient pas de nous, ou qu'ils ne croient pas avoir à s'en plaindre. Qui, encore une fois, a raconté que nous ne des aimons pas ? Et qui n'aimerait le ̃pauvre- Gaspard ?

C'est nous vraisemblablement qui avons fait courir le bruit que nous ne l'aimons pas. On exagère quand on assure que nous nous plaisons à nous dénigrer, à nous calomnier, à nous perdre. de réputation nous-mêmes (les autres s'en chargeraient si bien !). kous ne sommes point capables d'un tel sadisme nous n'allons jamais plus loin que le dilettantisme, qui, à vrai dire, est souvent un, sadisme atténué. Le Français n'est fanfaron ni de vice ni de méchanceté mais, sur le moindre prétexte, il fait une confession publique de 'ses petits défauts, comme dans les roBilans russes. Non pour expier, comme les personnages de ces romans pour 'montrer à la galerie qu'il a de, la clairvoyance, de la psychologie, de la; franchise, et aussi des 'Scrupules raffinés. C'est charité d'apaiser sa conscience ;'on ne saurait croire comme elle le tour'mente à propos de ces étrangers, nos hôtes, qu'il se reproche de u'aimier pas, selon le préceple ide l'Evangile, plus que soi-même. Je lui annonce une boñ ire nouvelle aucun expert impartial ne lui refusera le bénéfice des circonstances atténuantes. En revanche, on invoque des arguments peu solides pour faire croire à nos ennemis et à nos amis que la France ne mérite plus son renom d'hospitalité..

On procède volontiers par comparaison. Les personnes qui se piquent d'avoir de .brillantes relations en Angleterre répètent à l'envi que l'on y est admirablement reçu, dans les châteaux, et que ce n'est -pas comme chez no.H. Je ne doute, pas que la vie de château ne soit très agréable de l'autre côté du canal je le sai.s même, si l'on veut, par ouï-dire mais aucun snob ne me persuadera, qu'elle soit moins agréable de ce côté-ci. Je remarquerai, de plus, qu'il n'y a aucun rapport entre J'hôte que l'on invite librement à titre privé, à titre personnel, et celui de qui on ignorait il'existence avant qu'il fût. venu de sa propre autorité, sans invitation. Cette distinction est si simple et à la' fois si essentielle, que l'on se demande comment les censeurs de l'hospitalité française omettent toujours de la faire. On doit également considérer que nos invités sont d'ordinaire en nombre raisonnable, et ceux qui s'invitent sont trop. Notre cœur en est découragé. Nous craignons de mal les étreindre, si i nous essayons de les embrasser tous. Les Français s'affolent à l'idée qu'on pourrait les accuser de xénophobie. On est allé, en effet, jusqu'à proférer ce mot horrible, digne du vocabulaire médical, et qui signifie tout bonnement un certain éloignement pour les étrangers, comme céphalalgie signifie mal de tête.

Mais témoignons-nous aucune xénophobie aux pèlerins qui viennent individuellement se recueillir sur la tombe du Soldat inconnu ? Le passant leplus affairé' ne manque pas de faire halte pour les regarder se recueillir, et de leur marquer ainsi, discrètement, combien leur pieuse politesse nous est sensible. En revanche, quand nous voyons "l'autocar s'arrêter devant l'Arc de Triomphe, et au.es nous entendons de

loin le boniment du guide, nous hâtons le pas. La pieuse curiosité de nos hôtes en caravane ne nous semble mériter aucune reconnaissance et, -si nous ne sommes pas dans nos bons jours, elle nous agacerait plutôt. La tombe du Soldat inconnu est, à nos yeux, autre chose que ce qu'ils appellent en leur jargon « une place d'intérêt ». Le fait seul que, pour accomplir ce pèlerinage, ils usent des transports en commun justifierait notre indifférence. Chacun d'eux pris à part est sans doute aimable mais peut-on aimer une collectivité ? C'est une question fort controversée, où je n'hésiterais pas, quant à moi, de répondre par la négative. On m'objectera que la plus grande des collectivités, celle qui enveloppe toutes les autres, l'humanité enfin, s'il faut la nommer de son nom, a essuyé au cours des âges plus de protestations d'amour que pas une beauté célèbre. J'en demeure d'accord. Je n'en "persiste pas moins à croire que ces mots « amour de l'humanité », que tant de braves gens ont toujours à la bouche, n'offrent absolument aucun sens. On aime une personne certaine, on n'aime pas l'humanité. Personne ne l'a jamais aimée. Prométhée peut-être. 11 en a été cruellement puni.

C'était, au jugement des dieux, le plus affreux de ses crimes, et l'exécuteur des hautes œuvres de Zeus le lui dit bien, en l'attachant avec. des chaînes de diamant et d'acier, au sommet d'un roc abrupt

Cela t'apprendra, ô Prométhée, à te donner ce genre de philanthrope. Si la tragédie d'Eschyle souffrait t l'ironie, Proffiéthée répliquerait, j'imagine

Ah ce que Zeus me reproche, c'est d'avoir aimé l'humanité ? Je te serais bien obligé de me dire ce qu'il entend par là.

Je défie, de même, que l'on m'expnque de façon satisfaisante ce que l'on entend par aimer ou n'aimer pas les étrangers.

Je ne me flatte pas que toute cette doctrine calmie les inquiétudes de notre conscience ni qu'elle désarme nos critiques. Ceux qui grondent que la France devient inhospitalière diront toujours (c Plaignez-vous donc de cette invasion d'étrangers qui vous apportent leurs livres et leurs dollars dont vous avez grand besoin »' Entre nous, on abuse de cet argument, qui ne laisse pas do nous 'mortifier. Il a du moins l'avantage de se retourner contre ceux qui nous le servent.

Soit, i nous avons besoin; de-îlivres et. de dollars, couriiiiTe les indigènes des côtes de l'Océan et de la Manche ont besoin, en août et en septembre, de francs parisiens. Aussi faisons-nous comme eux. Ils louent leur logis aux baigneurs et se terrent, Dieu sait dans quels trous. C'est par raison, ce n'est pas sans murmurer contre la dureté des temps. 11 sembleque la France ait iloué en meublé tout .son territoire à des hôtes passagers. Elle se résigne mais peut-on exiger de surcroît qu'elle fasse bon visage à ses sous-locataires ? Ils s'en moquent et préfèrent sans doute né pas soupçonner notre humble présence dans les réduits qu'ils nous ont laissés. Abel Hermant.

-Y e

Jbfin3ispensa6fe Beauté

Les agences nous apprennent qu'une jeune femme d'une grande beauté, Mme Possi, de Genève, vient de se défigurer volontairement pour plaire à son mari. Un homme serait-il donc assez sot pour mépriser l'harmonie d'un visage, la douceur d'un teint et tant d'autres agréments devant lesquels on a coutume de se prosterner ? Entendons-nous. M. Possi, qui était un riche industriel, était jaloux. Bien que sa femme fût vertueuse, il prenait ombrage des hommages qu'elle recevait, de ce sillage de désirs qu'_iie laissait partout derrière elle. Il aurait voulu et comme on le comprend que cette beauté parfaite n'existât que pour lui, qu'il fût seul à la contempler.

Et Mme Possi, qui aimait son mari, chercha un moyen de l'apaiser, de faire cesser cette admiration dont elle était l'objet. Lequel? II n'y en avait qu'un, hélas Celte épouse cornélienne ne recula point devant la grandeur du sacrifice au moyen d'un acide elle se brûla le visage.

Vous pensez peut-être que M. Possi en fut ravi et qu'il comprit que sa femme révélait par ce geste une âme ;plus belle que son visage perdu? Pas du tout. C'est tout juste s'il n'entra pas dans une grande colère et ne s'en alla quérir les plus habiles chirurgiens pour qu'ils essayent de réparer le dommage à lui causé.

Souhaitons qu'ils y réussissent. Mme Possi a fait preuve d'une grande imprudence et d'une ignorance profonde du cœur des hommes. Ils aiment les femmes parce qu'elles sont belles. Que leur importe ce qui se passe à l'abri d'un beau front, derrière des yeux qui paraissent limpides? Le plus souvent, ils n'en sauront jamais rien. Alors pourquoi n'aimeraient-ils pas en premier lieu ce qui leur est sensible? Cette beauté ne tardera pas sans doute a se repentir de ce suicide. Mais son histoire poignante n'en servira que mieux de leçons à celles qui seraient tentées de l'imiter. ̃̃'̃'̃̃•̃ j c

Ce matin, à 8 heures, Vaquier sera pendu

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LOxDREs, Il août. Aucun fait nouveau ne s'étant produit qui puisse retarder l'exécution du Français Vaquier accusé, comme l'on sait, d'avoir assassiné le propriétaire de l'auberge de l'Ancre Bleue le condamne sera .exécuté demain matin, à 8 heures, dans la prison de Wandworth.

Le droit au doute j ^K Les droits de la critique qu'on a ré^V cemiment défendus jusqu'à la Cour de cassation sont, en ce moment, et chaque jour, contestés à l'opposition par les amis du gouvernement. Il ne sera plus permis bientôt même de douter. L'admi- ration deviendra obligatoire, dès qu'il s'agira des travaux de la délégation française à Londres. Mauvais patriote» quiconque ne se réjouira pas à la pensée que les décisions de la C. D. R. devront désormais être prises à l'unaniïnité, ou soumises à l'arbitrage 'mauvais Européen quiconque souffrirait de nous voir sous la pression de nos alliés appuyant d'Allemagne fixer une date prochaine à l'évacuation militaire de ta Ruhr où nos soldats ne seront plus désormais une force de contrainte, mais simplement des locataires congédiés. La minorité réclame son droit de contrôle et de blâme. Il n'est point question de nier la sincérité de l'effort patriotique de M. Herriot, Ha difficulté de sa tâche, et ses bonnes intentions. On ne saurait non plus accepter l'exemple de ceux qui accusaient, « Poincaré-la-guerre » d'être « l'homme du Comité des forges ». Réprouvons la mauvaise foi dans la polémique. Mais qu'il soit permis de se demander quels écrivains servent mieux un représentant de la France luttant pour elle à l'étranger Ceux qui lui donnent la possibilité de montrer à ses interlocuteurs une partie de l'opinion résistant aux concessions qu'ils réclament, ou ceux qui, par avance, approuvent tout jusqu'aux actes de faiblesse possibles. Ont-ils bien servi nos négociateurs ceux qui, ces jours-ci, tout en.les glorifiait, dépréciaient le. gage en litige, affirmaient l'illégalité dé l'occupation de 1923 et même rejetaient sur le gouvernement français la responsabilité de la guerre ? Et demandons-nous "enfin,- si certaines louanges outrancières, alors que M. Herriot lui-même ne cachait pas des anxiétés légitimes, n'ont pas déterminé chez des hommes, sans parti pris, une réaction de méfiance.

Un journal ministériel qualifiait, hier, le président du Conseil de Restaurateur de la Paix. On se gardera de 'sourire de la formule. Mais qu'on donne aux hommes étonnés de la politique nouvelle le temps de comprendre et de s'habituer On leur avait appris, bien avant que ne fût élu le Bloc national et même bien avant 1911, à redouter un peuple -pour qui « la seule immoralité serait d'être. faible ». et qui proclamait son droit de «réaliser sa destinée par tous les moyens de l'astuce et de |a force». La guerre et l'après-guerre 'les' avait convaincus de l'exactitude de ces notions apprises dans les livres. Ces naïfs croyaient à l'efficacité d'un bon gage territorial pour contraindre un débiteur sarfs foi, et d'une armée puissante pour se garantir contre un vaincu avide de revanche. « C'était vrai autrefois, dit Sganarelle à Géronte, mais nous avons changé tout ça. » Nous l'avons changé le 11 mai, d'accord avec les socialistes, nos guides et nos appuis. Fondons notre droit sur la bonté, la, confiance et non plus sur la force. Le pacte de Londres nous donnera, la tranquillité d'esprit et la prospérité 'matérielle'. L'Allemagne paiera.

.A nous enivrer de joie cette promesse ne suffit plus.Il y a trop de futur dans les résultats annoncés. Nous demandons à. réserver nos acclamations pour le soir de l'échéance. Et quand, pour nous décider, la. résignation, on nous montre la France inféconde à. la merci, dans dix ans, d'une Allemagne quatre fois plus forte, l'horreur de cette statistique nous désole elle ne nous explique pas certains enthousiasmes. Car, cela aussi, nous l'avons appris. Même la neutralité perpétuelle garantie par les grandes puissances n'empêche pas une nation vaillante d'être envahie. Et quelqu'hommage qu'on doive rendre aux. hommes de talent ou de bonne volonté, on réclame le droit de caresser le souvenir de I la victoire et d'aspirer à une politique qui n'interdise ni toute critique ni toute I

espérance..

f Henri Vonoven.

an»t» timmrtM Mil «»iimimiiiIH EN TROISIEME PAGE

Dessina dm FOMÂIM

ECHOS

L'éloquence des enseignes.

Dans une petite rue proche de? la Montagne Sainte-Geneviève, on peut lire au-dessus d'une boutique OPTICIEN

spécialiste pour la vue

Un aussi louable souci de la précision peut entraîner loin. Nous aurons quelque jour un manucure spécialiste pour les mains. _o-0~

Cheveux courts et cheveux longs. La coiffure la Ninon traverse, dit-on, une mauvaise passe elle commence à être délaissée par les jeunes personnes dont la devise est « Encore plus court. » Quant aux personnes d'un certain âge, ou d'un âge certain, elles ne sont pas éloignées, de penser qu'elles ont fait fausse route en imitant les jeunes filles et que, loin de se rajeunir, elles ont obtenu un résultat diamétralement opposé. L'unification de la coiffure parait donc compromise. Seules,, les ferrantes qui n'ont pas touché à leur chevelure gardent leur sérénité. ̃•

D'un siècle à l'autre. ""•"̃

Quand on considère la foule qui envahit, en cette saison, les plages de notre littoral, on a peine à se figurer que la mode des bains de mer, qui a pénétré si profondément dans nos habitudes, est

d'invention si récente. Jusqu'à la Restauration, personne ne songeait à aller I séjourner au bord de la mer. Il est vrai que tes moyens de locomotion étaient .alors des plus précaires.

C'est à Dieppe que la société se porta en premier lieu, il y a juste un siècle, à l'instigation de la duchesse de Berry qui était alors l'arbitre des élégances. La faveur se rendit ensuite mais longtemps après sur le modeste village de pêcheurs qu'était Trouville. Alexandre Dumas fut l'initiateur du mouvement, comme le duc de Morny guida le public à Deauville. Alphonse Karr à Etretat, la reine Christine à Sainte-Adresse, etc.

Aujo.urd'hui, chacun' découvre soimême sa plage, mais le temps ne tardera pas à venir où il n'y aura plus guère de plages à découvrir.

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INSTANTANÉ

Jtfes voyages

(jOa promenade d'£xtrême- orient) Le nouveau et passionnant volume de Claude Farrère nous raconte ses merveilleux voyages autour du monde.

On sait que le grand romancier est aussi un-grand voyageur. Tandis que celui-ci se souvient des beaux pays visités, celui-là nous les montre dans un récit coloré, documenté et entraînant.

Il semble en lisant, même avec les yeux, Mes voyages (la promenade d'ExtrêmeOrient), entendre la voix éclatante de Claude Farrère nous parler avec quelle émotion, quel amour, de cet Extrême-Orient qu'il adore. Et on a encore l'impression d'être transporté partout où il a été. Son admirable talent n'évoque pas, il fait voir. L'auteur nous place devant les merveilles du monde avec des mots bien choisis. Et on est bien près d'être convaincu qu'on les a réellement visitées.

Musset .écrivit le Spectacle dans un fauteuil, le dernier ouvrage de Claude Farrère pourrait porter pour titre le Voyage dans un fauteuil.

-o-<>c>-<>-

̃ Depuis le début de la Grande Semaine, vous avez dû remarquer que l'air embaume d'un parfum: délicat et pénétrant. Pourquoi ? Ne cherchez pas. Nos charmantes Parisiennes arrivées récemment nous apportent les effluves exquis de « Sous la Charmille » et « Quel Délice », de Fontanis, dont on dit qu' « Etre parfumé par Fontania est une marque de distinction ».

I<e Masque de Fer.

;iG;.ïa .-̃“ nu MUR LE JOUR »

ÉLÉGANCES

Est-ce du fait de la température que nous subissons ou de la vogue généralisée de l'automobile, mais jamais mois d'août ne s'an-. nonçà 'plus vivant, plus' animé ? Parmi les acheteurs étrangers qui remplissent, en ce moment, les salons des rois de la couture et dont la foule se presse parfois jusqu'aux marches des escaliers, se glissent, de plus en plus nombreuses, des Parisiennes, venues en splendides torpédos ou entre deux trains bleus se retremper dans l'ambiance subtile de Paris. Couturiers et modistes sont actuellement des personnages de haute importance, ou, du moins, leurs collections sont l'objet des plus vives curiosités et des plus fervents désirs. Nous n'avons pas la patience d'attendre que sonne l'heure des retours pour chercher à les voir.

Aussi vous pensez si la nouvelle a fait du bruit, si elle s'est vite répandue de Paris à Deauville, de Deauville à Biarritz, partout, en tous les lieux où se trouvent des femmes chics. J.-Suzanne Talbot, la modiste bien connue, qui s'entend, comme personne, à chapeauter les petites poupées que nous somnies et qui eût inventé la Parisienne si elle n'avait pas existé, ouvre des salons de couture, rue Royale, très voisins de ceux où fleurissent ses délicieux petits chapeaux. Car J.-Suzanne Talbot n'entend pas renoncer aux modes pour la mode. L'idée de « chiffonner », autrement dit de faire des robes, lui est venue en créant les menus « casques » et les « mandarins » entièrement brodés qu'elle fut la première à lancer et auxquels elles ajouta de très belles écharpes également brodées, également rehaussées d'or et d'argent. Du chapeau à la robe, il n'y a, après tout, que la distance d'une tête, et cette distance est vite franchie pour qui possède du talent et des aptitudes. C'est le cas de J.-Suzanne Talbot qui, avec discrétion, sans tambour ni trompette, vient d'ouvrir ses nouveaux salons de couture. Une fine et prenante personnalité se dégage des robes et des manteaux, et séduit les yeux les plus détachés. Tous révèlent la préférence, et si je puis dire le culte de la créatrice pour les dioses de l'Orient et de l'Extrême-Orient. On y retrouve des influences persanes, égyptiennes, chinoises, voire japonaises. partout, dans ces grands manteaux du soir dont l'un en lamé noir et or doublé de fourrure, avec col de fourrure, m'a fait rêver et fera rêver bien d'autres après moi. Son allure franchement persane se complète d'un petit bonnet noir brodé de palmes or, surmonté d'un nœud de fourrure. Un chic, une envolée! Et chose étrange, bien que très parisien, essentiellement parisien, on songe que Shéhérazade ne l'eût pas désavoué.

A côté de ces robes et de ces manteaux de grand soir, la collection de J.-Suzanne Talbot présente des robes simples pour le jour et pour les sports garnies de gros clous d'or, de cuir et de toisons de mouton. Ces dernières très nouvelles aussi, très personnelles de formes et d'ornements offrent un caractère fort pratique qui les fera grandement apprécier des ferventes du golf, du tennis et des sports d'hiver. Leur simplicité, relevée d'une petite note piquante et originale, ajoutera au spectacle toujours charmant des links, des courts et des pentes neigeuses de Chamonix. t>emain on les verra à Deauville, à Biarritz, partout, dans tous les lieux où se trouvent des femmes chics. Camille Duguet.

A LA CONFÉRENCE DE LONDRES-

Les chefs des délégations discutent la question du contrôle militaire interallié

00.8 »I

M. Herriot a eu un long entretien avec le chancelier Marx au sujet de l'évacuation militaire de la Ruhr

M. Clémentel amorce avec M. Stresemann la discussion d'un modus vivendi commercial

Hier matin, tes six premiers délégués alliés; dans leur réunion quotidienne à Downing St.reet,ont étudié la reprise du contrôle militaire en Allemagne. Rappelons brièvement les données du problème.

Depuis l'occupation de la Ruhr, le contrôle des armements en Allemagne a cessé de fonctionner. Le 28 mai 1924, la Conférence des ambassadeurs, après une série de lettres inopérantes, se décidait à envoyer une note au Reich. Cette note comprenait trois points principaux Le gouvernement allemand se ̃prêterait à une inspection' générale 2° A la suite de cette inspection, et si les résultats étaient satisfaisants, le contrôle resterait exercé par la même commission, mais serait réduit à cinq catégories d'opérations (contrôle de la, police, de l'état-major, des effectifs des usines de guerre et de l'état du matériel) 3° A mesure que la surveillance aurait été exercée dans ces catégories, la. commission de contrôle serait, progressivement réduite et passerait, en vertu de l'article 213 du traité, la main à la Société des nations.

Le 30 juin l'Allemagne répondait. Elle soutenait qu'elle avait complètement désarmé « Il n'y a pas, dans le monde entier, assurait-elle avec une belle im!pudence, un militaire sérieux qui puisse être d'avis que l' Allemagne, même si .elle le voulait, fût d'une façon ou d'une autre en état de provoquer des conflits armés en Europe. » Et cette assertion servait de base à une série de contrepropositions. L'inspection générale était acceptée, mais à deux conditions d'abord, cette inspection serait achevée dans le plus. bref délai et, en tout cas, avant le 30 septembre en second lieu, elle serait l'acte unique et final du contrôle et elle serait suivie aussitôt de la dissolution de la commission, ainsi que du transfert de sa charge à la, Société des nations. En d'autres termes, le (- Reich demandait, la. suppression de la deuxième étape, prévue par la Conférence des ambassadeurs l'inventaire portant sur les cinq catégories d'objets. Le 8 juillet, la Conférence des ambas-' sadeurs adressait une nouvelle lettre à M. von Hœsch. Elle demandait l'exécution des cinq catégories d'opérations et repoussait le délai du 30 septembre, comme date finale de l'inspection. Cependant, durant. les jours suivants, les journaux gouvernementaux d'outreRhin déclaraient, que les Alliés avaient accédé aux vœux de l'Allemagne, tant. en ce qui concerne les modalités du contrôle qu'en ce qui concerne le terme à envisager, et ils se faisaient forts de faire éliminer les cinq points. La question en est restée là elle doit être reprise, à Londres, cette semaine. Evidemment, l'inspection ne nous donnera, que des résultats approximatifs et passagers. L'armement est fonction de deux termes le matériel et les effectifs. Or, comment savoir si l'Allemagne ne fait pas fabriquer ailleurs que dans ses limites territoriales des canons et des munitions ? Et, d'autre part, derrière le camouflage savant des Allemands, comment vérifier le nombre des membres de la Reichswehr et de la police verte, l'instruction des cadres, l'entraînement des sociétés de jeunes ? 2 Ne nous berçons donc pas d'illusions. Malgré tout, les constatations faites par les membres exercés de la commission de contrôle à Berlin pourront rassurer à demi nos inquiétudes patriotiques. Qu'on en finisse avec cette bataille de notes et de; contre-notes. La France, en réduisant à un an le délai d'évacuation militaire de la Ruhr, vient d'affirmer une fois de plus sa politique de conciliation. Que l'Allemagne, à son tour, accepte l'inspection générale et l'inventaire des cinq catégories.

Avant d'évacuer la Ruhr et avant d'aller à Genève, il faut savoir si le Reich, loin de poursuivre une revanche inavouée, cherche loyalement la paix. Alfred Mallet.

M. Herriot retour de Paris délibère avec ses collègues LONDRES, 11 août. M. Herriot, le général Nollet et M. Clémentel sont revenus dans la matinée à Londres.

Aussi, ce matin même, à 10 heures, les six chefs des délégations alliées ont-ils pu se réunir au Foreign Office. M. Herriot a mis ses collègues au courant des décisions prises par le Conseil des ministres français relativement à l'évacuation militaire de la Ruhr.

Le président du Conseil français a fait obServer à M. Macdonald que l'opinion française était uniquement préoccupée désormais du désarmement de l'Allemagne et qu'il importait d'avoir à Londres avant la fin de la Conférence un échange de -nues avec les ministres du Re*çh, afin que les opérations de la commission de contrôle militaire interalliée reprennent sans délai. Le Premier britannique adhéra aussitôt à cette suggestion qu'il avait lui-même, dit-il, l'intention de proposer. Ainsi Je problème du désarmement de l'Allemagne, qui est es-

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sentiel à la sécurité de la France, sera traité à Londres.

M. Herriot a fait part aussitôt après la séance au général Nollet; qui n'y assistait pas, de cette importante résolution. Il faut d'ailleurs rapprocher de cette décision le. projet préparé à Paris en vue de confier ultérieurement l'exercice du contrôle, des armements allemands à la Société des nations.

A 11 heures; les ministres alliés et allemands se sont rencontrés à leur loin1. Le rapport de la deuxième commission qui rè- gle l'évacuation économique! de la Ruhr a été adopté définitivement avec les amendements antérieurs signalés. La question de l'amnistie. réciproque qui est réservée sera très vraisemblablement réglée cet aprèsmidi par les juristes. De même, on escompte que le rapport de In troisième commission (transferts) sera terminé aujourd'hui. Des conversations particulières auront lieu cet après-midi entre certains ministres. Demain à tl heures, une réunion des ministres alliés et allemands sera tenue. « Le virage est fait »

LONDRES, 11 août. En rentrant à son hôteJ, 'M. Herriot a exprimé sa satisfaction de l'accueil! qui lui aivait été réservé à Paris, ainsi que des manifestations populaires dont il a été l'objet à son retour tout Je long du trajet de Paris à Dieppe,iil a été accueilli aux cris de « Vive ila paix. » <( 1.1 n'y a. eu, dit-il, aucune difficulté ce matin pour l'adoption du rapport du deuxième comité. L'esprit est changé la, lia. Conférence depuis notre 'retour à. Paris, et, ila France y'a pu us d'amis encore qu'auparavant maintenant qu'on a v.u son vrai visage, 'et compris sa volonté de paix. »

Et résumant dans .une image .expressive toute sa pensée, le chef du gouvernement français a déclaré

<( Maintenant, le virage » est tfait, et le succès de la Conférence est assuré. o>

L'évacuation militaire de la Ruhr

Un délai d'un an est proposé par la France

Londres, 11 août. Une grande détente se manifeste aujourd'hui dans les cercles de la Conférence depuis que l'on sait que la France est prête à retirer ses troupes de la Ruhr un an après la mise à exécution du plan Dawes.

On croit généralement", que l'Allemagne: acceptera sans discuter la condition luiso par le gouvernement français à l'évacuaiion militaire du bassin ihôno-\vestphuu"n, à savoir la conclusion préalable d'un accord commercial frarico-allcnunid.

Les travaux de la Conférence vont se poursuivre dorénavant presque exclusivement au moyen d'échanges do vu ilim;ts entre les ministres des puissances intéressées alliés et allemands.

M. Herriot a eu, à la lin de la journée, une conférence avec le cuaiK'c'.w Marx et M. Stresemann. Il .•• a ii"u do penser que- J'entretien a, porté nolanun'.v.H s'r l'évacuation militaire de la Ruhr.

Le. chancelier Marx et, M. Slrcscnuiim se. sont rendus, à quatre heures quinze de

l'après-midi, h l'hôtel de la délégation belge

et ont eu un entretien d'une dizaine de minutes avec MM. Theunis et Hymans. Une demi-heure plus tard, les ministres belges ont rendu leur visite aux délégués du Reieh. Les travaux du troisième comité progressent favorablement LONDRES, 11 août. Les .experts du troisième comité qui .avaient tenu, ia nuit dernière, une réunion avec iles experts allemands, ont poursuivi leurs .travaux au cours die la journée .et ont achevé définitivement la rédaction de teur .rapport. Ils ont abouti à un accord qui permettra à la réunion plénière de la Conférence de statuer demain sur leurs conclusions.

11 reste toutefois quelques aj.ustemen.ls ù réadiser par les soins des chefs de délégations.

On sait que les représentants du Reicli avaient présenté des observations sur .trois points différents du rapport de ce .troisième comité

1° Livraisons en .nature 2° modifications à apporter au plan Dawes 3° arbitrage au sujet des transferts.

L'effort des experts français a consisté à marquer nettement l'obligation de l'Allemagne à fournir aux Alliés certains produits pendant la durée du fonctionnement du pian Dawes. Le gouvernement allemandi pourra être obligé, par une décision arbitrale, de fournir lui-même les produits en. question au cas où ceux-ci pourraient plus être obtenus dans Je commerce par suite d'obstruction. Ce résultat est d'ores et déjà acquis pour iù .charbon, île coke, Ses briquettes de lignite, (te sulfate d'ammoniaque.

Les experts français ont demandé avec insistance le même régime pour les sousproduits de charbon, l'azote synthétique, les matières colorantes, les produits pharmaceutiques, et enfin pour certaines terres réfractaires allemandes.

Quant aux clauses relatives Aux modifications éventuelles à apporter au plan Dawes sur la constatation des manœuvres financières 2° A l'arbitrage en cas de désaccord au comité des transferts, les Allemands-ont retiré leurs objections au texte des Alliés qui a donc été maintenu. La question de l'amnistie reste toujours soumise à l'examen du comité des juristes et sera l'objet d'un rapport séparé. (Voir la suite en Dernière Heure)


le compte rendu officiel de la bataille du Jutland

Ori savait que, depuis près dé quatre ans, l'Amirauté britannique avait fait rédiger un compte rendu complet de la bataille du Jutland, qui eut lieu le 31 mai 1916. Mais la publication de ce document, annoncée à diverses reprises,. réclamée plusieurs fois à la Chambre des communes, avait été différée jusqu'ici, sous prétexte 'd'une mise au point nécessaire. Elle vient d'avoir lieu, et l'on comprend maintenant pourquoi il a. fallu l'attendre si longtemps. Ce qui peut ̃même étonner, c'est qu'elle ne. se soit pas fait attendre davantage.

L'amiral Jellicoe, qui commandait la 'Grande Flotte lors du combat et gouverne présentement la Nouvelle-Zélande, a indiqué, dans une interview, les conditions fort particulières de cette publication. Un premier rapport ,d'ensemble avait été établi par une commission spéciale mais l'état-major général, com̃posô en grande partie d'officiers ayant servi dans l'escadre des croiseurs, sous des ordres de l'amiral Beatty, ne le. trouva-pas satisfaisant et en prépara un autre, celui-là même qui vient d'être pũ'blic. Avant de le livrer à l'éditeur, cependant, l'Amirauté dont l'amiral Beatty est le premier lord naval le soumit à l'amiral Jellicoe. Celui-ci y trouva de nombreuses erreurs, dont quelques-unes furent corrigées, l'Amirauté estimant que, sur les autres points controversés, sa version était .exacte. Consulté à nouveau et prié de télégraphier son avis, l'amiral Jellicoe envoya par câble un certain nombre d'observations, offrant de les compléter par lettre si l'on pouvait attendre le temps nécessaire. Cette suggestion ne fut pas adoptée, et l'Amirauté vient de publier son compte rendu, en y ajoutant, sous forme d'appendice, les critiques de l'amiral Jellicoe, mais en l'accomipagnant de notes imprimées au bas des pages, et qu'elle n'a pas communiquées à- l'amiral.

Ce récit officiel n'est du reste pas donné comme une œuvre définitive. « Certains points exigent encore une revision, lit-on dans l'introduction qui le (précède des divergences ont été constatées entre les différents rapports pour îles heures, les routes, les distances et iles relèvements. Il a donc fallu procéder 'à des ajustements dans desquels on s'est efforcé de serrer les probabilités d'aussi près que possible. » Et ailleurs « Les auteurs du! récit s'en sont tenus strictement .aux faits, sans se laisser influêncer pa'r aucune autre considération. Là où le récit officiel diffère de celui de l'aJellicoe, il concorde plus exactement avec les, témoignages. »

L'amirauté ne conclut pas. Elle expose seulement les diverses phases de l'action, de la manière qui lui paraît le plus conforme à la vérité. Mais la comparaison de son récit avec celui que l'amiral Jellicoe avait donné dans son liiVre La Qràiïde Flotte, et la lecture des commentaiFes qui accompagnent le -documen,t-.Qffîci'el, montrent assez làvdw iVerf ehee des deux points de vue. L'amiiirauté estime sans du reste le dire exipresséme.nt nulle part que le comimandant en chef de la Grande Plot-tè n'a ,pas tiré tout le parti possible de sa situation par rapport aux forces allemandes, qui auraient dû" 'être détruites. L'amiral- Jellicoe, dei son côté, (-explique pourquoi 'la prudence lui était imposée, et constate .que la bataille du Jutland, bien que livrée dans des conditions défavorables, a été « une action décisive, qui a détruit le moral et l&.conflance^e lia marine allemande, et l'a 'dissuadée de reprendre la m!er jusqu'au jour où elle s'est- rendue ».

Est-il vrai que « dé 8 h. 30 à 9 h. 30 du soir, les deux flottes se trouvèrent iseulemient. à six m'illes l'une de l'autre ». et que, «-des inforntations ne, cessèrent,

d'arriver. »'? L'amirauté raffîr'me, Tà-

̃amirarjellicoe le nie, et il est bien difficile de 'savoir qui se trompe. -Ce .qui est: certain, c'est que les télégrammes qui; parvenaient à l'amiral Jellicoé à bord de d'/ron- Duke,, et que l'amiral Beatty (recevait aussi.sur >le Lion:, étaient in terpré- ̃tés par Jeux de façon différente. Ces té:ïégram'mes étaient, du reste, incom-; 'ipléts, souvent contradictoires, et il faut 'se représenter la; situation du chef obli- gé de prendre des décisions immédiates d'après des renseignements aussi incertains, avec. la conscience d'une responsabilité formidable. Il faut aussi tenir compte du temipérament différent des deux amiraux, L'un froid et réfléchi, I '.autre ardent- et audacieux jusqu'à la témérité. L'enjeu était si gros, les ris.ques tellement immenses, dans cette bãtaillè qui mettait aux prises la presque totalité des deux flottes, qu'on comprend i'amiral Jellicoe se' contentant d'une deMais si Beatty avait commandé en chef et conduit son armée navale favec l'impétuosité qu'il a montrée' contré les croiseurs allemands, il est probable que peu de navires ennemis seraient rentrés au port, et que le comĩbatdu Jutland aurait eu plus de conséquences.- ̃; '̃̃-•_

On pourra discuter longtemps encore sur cette bataille à laquelle de nombreux volumes ont été déjà consacrés. Loin de mettre fin à la controverse, la ^publication du compte rendu officiel va, au contraire, l'alimenter.. On se demandera sans doute s'il était bien utile d'étaler aux yeux du public un désaccord qju. n'était pas connu, duanoins sous cette forme aiguë- Sans chercher à pénétrer les raisons qui ont inspiré l'amirauté, constatons que la vérité historique est bien difficile à établir,' même lorsqu'on dispose .de documents nombréuiet que les principaux acteurs sont encore vivants pu peut-être pour ces raisons qui semblent en rendre la recherche plus aisée. A. Thomazl:

,<~<

M. Doumergue est parrain iPkûy 11 août; M. Cancê, màréchal4erîrant à Nay, qui vient d'être .père, pour la vingtième fois, avait demandé au Président de Ja. République' d'être le parrain de son dernier. fûjeton. M. Doumergue ayant accepté s'est fait représenter au baptême par M- BeBchen, maire de Nay.

La population de la comimune a fait une manifestation à M. Gancé, qui, âgé de Jsoixante-4-eux ans, a été rnorié trois fois. Sa femme 'actuelle est âgée de quarante-six ans»

LA MÈRE GIG06NEET SON MARI BORDEAUX, 11 août On parlera longtemps dans la région de l'étrange histoire du docteur Galou et de sa femme la » kleptomane ».

Depuis l'arrivée à Agen, en février dernier, des époux Galou, de nombreux vols à la tire furent constatés à chaque foire. Une première fois, Mme Galou fut accusée du vol d'un porte-monnaie, contenant 300 fr., mais elle prolesta vivement et ne fut pas inquiétée.

Mais, il y a trois semaines, elle fut prise en flagrant délit de vol d'un portefeuille renfermant 800 francs. Arrêtée, elle donna un faux état civil. Son casicr judiciaire*, fut alors demandé à Nantes, sa ville natale, et le Parquet découvrit qu'elle se nommait Dinarali et était déjà titulaire de six condamnations pour vols à la tire dans diverses villes, puis, à Bourges, pour exercice illégal de la médecine, et manœuvres criminelles

D'autre part, il fut établi que de nombreux vols à la tire commis à Valence, Monlauban, Moissac, Villeneuve-su î; -Lot et Layrac correspondaient avec les déplacements de Mme Galou.

La voleuse opérait de la manière suivan- te aussitôt le porte-monnaie ou le portefeuille pris dans la. poche de sa victime, elle le vidait rapidement puis le glissait dans le panier, le parapluie ou môme dans la poche d'une tierce personne. Parfois même, elle poussait l'audace jusqu'à se plaindre d'avoir été dévalisée. Quand elle était soupçonnée, elle nommait son mari, docteur à Agen, et obtenait aussitôt la tranquillité, A Montauban, où elle demeura pendant un an, 130 vols opérés furent déclarés à la police, et, depuis son départ de cette ville, aucune plainte de ce genre ne fut déposée. Il a été établi qu'à plusieurs reprises, les époux Galou avaient fait paraître dans les journaux de la région une annonce ainsi libellée

P A M TT T V HONORABLE adopterait bébé £ Alul JjIjIj nouveau-né ou à naître. Des sages-femmes et des filles-mères leur écrivirent et reçurent leurs conditions déclarer l'enfant de père et mère inconnus et prendre l'engagement de ne jamais chercher à savoir ce qu'il deviendrait. La femme Galou qui, en certaines circonstances, prenait le nom de baronne de SaintGilles, avait fait déclarer à l'état civil d'Agen, le 3 juin dernier, la naissance de deux: jumeaux. Or, ce jour-là, elle était allé'e 'a Bordeaux chercher dans' une clinique- puis. dans un hôtel, une fillette de quinze jours et' un garçon un peU'plus âgé.. D'autres petits enfants furent reçus par le ménage accueillant, de Nice, de 1'oulon, et d'ailleurs.

La police cherche à déterminer à quels mobiles obéissaient exactement les deux époux.

A. ThomazI.

ÇA BT LA

Le président de la République a reçu, hier, à Rambouillet, M. J. Paut, maire de Nîmes, qui venait l'inviter à se rendre à Nîmes pour présider à la pose de la première pierre du nouvel hôpital. M. Doumergue a accepté cette invitation. La date de son voyage a été fixée au 12 octobre prochain. .+. Me Joseph Hild, avocat à la Cour, membre du Conseil de l'ordre, vient d'être désigné pour faire partie du conseil judi- ciaire du ministère de la guerre.

Les fêtes» du. 15 aoà&Jgzàà.*

-et Jes grands magasins

'A' l'occasion des fêtes du 15 août, les magasins de la Belle Jardinière, du Bon Marché, des Galeries Lafayette, du Lou•vre, du Printemps et des Trois Quartiers fermeront à partir du jeudi soir 14 août et rouvriront le' lundi 18 août, au début de la matinée.

Les magasins de la Samaritaine fermeront le vendredi 15 août et seront ouverts. Je samedi 16 et le lundi 18 août, matin et après-midi. Les magasins du Bazar de i'Hô-teh de Ville, de Réaumur et de Pyg-maHdn fermeront le vendredi 15 août ils ouvriront le samedi 16 août toute la journée et le lundi 18 après-midi à l'heure habituelle.

Deux Grecs arrêtés pour trafic d'armes Deux Grées, Nicolas et Georges Léonfiondès, ont été arrêtés au moment ils sortaient du magasin de MM. Durand et Pélissier, armuriers. 12, rue Colbert, à Marseille. Ces deux-Grecs sont accusés- de trafic d'armes pour le compte de leur pays. Au moment de leur arrestation, ils étaient porteurs, d'un certain nombre de pistolets, cartouches et chargeurs. Ils ont été écroués à la disposition du parquet. Les armuriers ont été laissés en liberté prôvi-

soire.

Les deux inculpés; Nicolas Léontiondès et Georges Eleos, ont avoué avoir déjà effectué plusieurs transports à bord du paquebot Amboise..

Une perquisition effectuée à bord de ce navire n'a donné aucun résultat,

ÙAmboisé, courrier de Chiné, doit transporter, le 14 août, le ras Taffari, régent d'Ethiopie, qui se rend en Grèce. \A cette occasion, il déviera de sa route ordinaire. I! est possible que Jes deux inculpés aient voulu profiter de cette circonstance pour débarquer clandestinement au Pirée.

Les grèves du Havre

provoquent toujours des incidents

.or.,

Lf Hivre, 11 août. Un docker quittant son travail à 11 h. 30, a été attaque, au pont de la Barre et blessé. Il a dû être conduit à l'hôpital. r A bord du vapeur Sephora Worms, les grévistes ont brisé les cloisons du poste et emporté Je sac d'un- matelot au syndicat unitaire, comme ils avaient fait pour les effets du matelot de V Abeille, qui aï été m;almené.près de la.rue du Général-Faîdhérbë.

'L

Gazette desTnbunaux La cour d'appel de Toulouse récusée Mme Angèle Latreille, veuve de M. Buisson, .proviseur de lycée, est en prqçès au sujet de la succession de sa mère, avec son beau-frère, M. Ramet, premier président de la Cour d'appel de Toulouse.' Elle à récusé le tribunal de cette ville qui a repoussé la requête et s'est déclaré compétent. L'affaire a été portée devant la Chambre des dequêtes de la Cour de cassation, qui, après plaidoiries de Me Hersant, a décidé: « Que sans qu'il ait lieu de mettre, le moins du monde, en doute l'indépendance et la loyauté des magistrats du ressort de Toulouse, il était préférable, pour l'autorité absolue qui doit s'attacher à une décision de justice, de renvoyer le procès devant une autre Cour. »

La Chambre des requêtes a désigné la Cour de Dijon.;

LE MONDE & LA VILLE

DANS LES AMBASSADES

S. Exe. l'ambassadeur du Brésil près le Saint-Siège et Mme Magalhaes de Azeredo, le secrétaire près la même ambassade et Mme Maximiano de Figueiredo ont été officiellement invités à assister aux fêtes de Dublin et sont l'objet des plus hautes marques de déférence.

RENSEIGNEMENTS MONDAINS

S. M. le roi Albert Ier a présidé, dimanche, à l'inauguration du monument com- mémorant l'exploit par lequel les troupes belges, ayant à leur tête le général de Witte^ arrêtèrent, le 12 août 1914, à Haelen la ruée des barbares. Le général Witte et M Fofthomme, ministre de la défense nationale, accompagnaient le souverain De son côté, S. A. R. le duc de Brabant présidait le matin, à Bruxelles, à la remise des médailles olympiques aux lauréats belges, et, au cours de l'après-midi, l'inauguration du monument aux morts de Lokeien, en Flandre orientale.

De Santander En se rendant en automobile de Madrid à Santander, S. M. le roi Alphonse XIII et le général Primo de Rivera se sont arrêtés à Burgos, S. Em. le cardinal Benlloch les a reçus à déjeuner au palais archiépiscopal. S. M. la reine -Victoria et S. A R- lofante Béatrix ont présidé les épreuve? du concours international dé tennis. LL. MM. le Roi et la Reme ont reçu à déjeuner, au palais de la Magdalena, S Exe.' M. Moore, ambassadeur' des Etats-Unis à Madrid.

LL. AA. RR.,les princesse* Mafalda et Jeanne d'Italie, venant du château de la Sarre, sont arrivées' à Tiftm, où elles ont visité une manufacture. Le prince Gustave-Adolphe de Suède, duc de WasterBoIteri, a quitté, Mer, le Bourget, se rendant à^i,ôndreb par la voie des airs. ',••_ 1 NAISSANCES M. Roger Dqmange et Mme iill Mimy Faul, sont heureux d'annoncei la naissance

de leur fille Colette.' î^e Vauiieaii, Houlgate

5 août 1924.

̃̃̃ ̃ \m\

tfÀRIAGÉS '<̃'̃'> l'

N ous apprêtons les fiançailles du. matquis de Crussol,- deuxième, fils du; duc et de la duchesse d'ITzes; petit-iils de la duchesse d'TTzès née Mprtemart, avec Mlle MaiieL'ouise Béziers,. fille de M et Mme Pierre

Béziers, et petite-fiile- de Mme Delotv.

Béziers, et petité"fiile- de Mme'De1ory,

S. Exe. Mgr. François Maimaggi, nonce apostolique à Prague, a béni, en î'éghse Notre-Dame de Tyn,-le maîiage de M Carlo Gloria, de Vera-Gruz, chancelier de la légation mexicaine en Tchéco-Slovaquie, avec Mlle Thérèse Suk.

DEUIL v ;J;̃ ;•;̃ :• ,j/. On annonce la mort du 'docteur' Gustave Richelot, professeur agrégé dé la Faculté de médecine, chirurgien honoraire des hôpitaux de Pans, membre et ancien président de l'Académie de -médecine, commandeur de la Légfon d^honneur Le docteur Richelot était tté .en 1844. Ses premières études, notarament sur les tumeurs kjstiques et le tétanos, avaient attiré sur lui l'attention du monde savant. Il se consacra pai la suite à la phvaolos;*e Ï>9®ôl9gi^^e«int a^ré^ en 1878 et dn-

UHgieauÊS-Ppitaux en., 1880, et ba réputa-

tion opératoire fut grande à l'époque Elle lui valut d'entrer à la Société de chirurgie, puis à l'Académie de médecine, il fut accueilli en première ligne, en remplacement

Nouve//esJ!jlwerse$ Méfiez vous des gens trop complaisants ̃M. Philippe Mauroy, qui demeure îmë "tfêla Folie-Mérîcoiirl, revenait,- ..hier, de la Marne, où il avait passé' quelques jours de vacances:" irsdrtait de la gare de l'Est, les bras charges de paquets, et se trouvait fort embarrassé pour fouiller dans ses poches afin d'y prendre de quoi acheter un journal. Un passant. vint à son aîde, l'aida à empiler sur un banc les colis qui gênaient ses mou- vements, alla pour lui acheter le journal, s'offrit à héler un taxi, refusa d'accepter le: vin blanc que, reconnaissant voulait lui offrir l'homme qu'il obligea, et quitta précipitamment celui-ci, qu se confondait en remerciements. Seulement M. Mauroy s'aperçut, un quart d'heure plus tard en voulant payer son taxi qu'il n'avait plus son portefeuille.

Le voIeu'r,Min Espagnol, a été arrêté peu après" ̃- 'J

tCI .1.

Incident de grève à Villacoublay Un groupé de grévistes a pénétré, dans im chantier en construction sur le parc d'aviation de Villacoubiay dans l'intention de débaucher les ouvriers. Maie, ceux-ci ayant refusé de suivre le mouvement, une bagarre s'ensuivit au cours de laquelle un non-gréviste fut blessé d'un coup de brique.

Les perturbateurs, qui ont pris la' fuite dans la direction de Versailles, sont activement recherchés par là gendarmerie. Une artiste, Mlle Monti, se fait voler, rue Montmartre, une bague en platine valant 5.000 francs.

Un député blessé en automobile Reims, 11 août. L'automobile de M. Hauet, député et conseiller général de l'AiSrne, dans laquelle avaient pris place plusieurs de ses amis, a été prise en écharpe, aux environs de Thiaumont, par un camion automobile. M. Hauet a été légèrement blessé au visage et a subi une forte commotion. Les autres voyageurs ont été également blessés, mais aucun d'eux n'est gravement atteint.. •̃̃: Empoisonnés par des champignons Les époux Noël, charbonniers à Courmas, ayant cueilli des champignons en forêt de Sermiers, en firent vendredi soir un plat," qu'ils mang'èrerit en compagnie dq leurs 'enfants, mariés seulement depuis quelques jours. Dans la nuit, ces quatre personnes furent prises de violents voriiis^sements et, en dépit des soins qui leur furent prodigués, le père et la mère ont succombé hier. Lés jeunes époux sont dans un état dés.espéré..

1-

Un tamponnement à Fourmies

Un train de marchandises garé à Fourmies a été tamponné, par suite d'un défaut d'aiguillage, par un train de messageries venant d'Hirsôn.

M. Triquet, chef de train, a été grièvement blessé le garde-frein, M. Parent, porte également plusieurs blessures.

La mort plutôt que la saisie

Sur réquisition du juge de paix, l'huissier de Beaugency, avait pris des dispositions pour procéder à unetvente mobilière chez M. Edgard Leclerc, propriétaire, âgé de 54 ans, demeurant à Tavers.

La réputation de M..Leclerc étant fort mauvaise dans le pays, où il passait pour emporté et brutal, l'huissier, M. Gérald, se fit accompagner d'un gendarme. Il se ren-

du professeur Rochard. Il avait pris sa retraite il y a quelques années et s'était retiré dans la Loire-Inférieure.

Suivant la volonté exprimée par le défunt, les obsèques auront lieu dans la plus stricte intimité à la Bernerie (Loire-Infé- rieure).

On annonce la mort de M. Etienne Wallon, professeur honoraire de l'Univei^ëjteV officier de la Légion d'honneur, qui a succombé à Saint-Etienue-de-Baïgorïy, dans ;lës Basses-Pyrénées. Il était le fils' d'Henri M allou, de son vivant sénateur inamovible, 'ancien itiiflistre, membre de l'Institut, et qui fut -dénomme le père de la Constitution ». M Louis Etian,nc, iiigénieuE en chef honoraire à la Compagnie P -L -M est décède II était officier de la Légion d'honneur. S. M. le rdi d'Italie a ordonné un deuil de €oui de quatre-vingt-dix: jours à partir du 4 août, par suite de la mort de S A. R. le prince François-Joseph de Battenberg Le t prmee François-Joseph, de Battenberg, ne à Pâdoue, le 24 septembre 1861, avait éppusé, à Cettigné, en 1897, la princesse Aime de Monténégro, cinquième fille du rot

Nicolas

II était donc beâu-frèfe de S. M. la reme

Hélène. < <.

Le docteur1 Lucfen de Schacken a succombé, âgé de quarante-trois ans à peine, au' château des ChaTmetteS, à Cessieu (Isère), à' une leute maladie Médfecin-ma]or des troupes coloniales, le docteur de Schaoken, après de l#gs sejaurs au Tonkm, au Soudan e,t egs l^auntame, avait, tout au long des hostîïités dermeie- servi comme médecin chef dit groupe dé braucardieis de la âie division et avait été blessé. 11 avait obtenu quatre citations, était titulaire -de la Médaille coloniale, avec agrafe du Tonkm, de la Croix dé guerre .(trois palmes et deux étoiles), et avait été fart officier de la Légion d'hon*

neur, :'j'

Nous apprenons la mort, de la duchesse de Jessa, decedee à Safitander

\NJous appienohs le décès du général C-A, HeresboU Baiilett, survenu à Paris le dimanche 70 août ~t. f Les obsèques auront lieu en la cathédrale e américaine, 23, avenue Georgê-V, le mercredi 13 courant, à 011.4e Heures très précises. Prière de consideier le présénÇ avis coh<me une invitation. <"

On nous prié d'annoncer le décçs c*§ (j Mme Gaston Javal, née Madeleine Drejîus, survenu au Chfsnay 'le 8 août. Conlofmé- ment aux volontés de la défunte, les, obsè4 ques ont eu heu dans une stricte înfunite De la part de M Gaston JaVaJ, de M et Mme Andft Blrii, de MlTes Lucienne et AnJ tomette Javal, de Mme veuve Lucien Drey^ fus,, de M Camille Dievftis, de M et- Mtae Edmond Javal, de. Mme Ernest Xévv, île

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dit, dans raprè*s-rfti<3ï, à TaVérs La porte de AI Lederc était tel mcë Lss de &eCoûei lhuis -\atnement, le gendarme et" l'huissier Diiseient un cari eau, et, par la fenêtie, pénétrèrent dans la maibon, Dans Ja chambre a < oucher, il§ trouvei eut sur ua, ht le cadavre de .Mlle'Thérèse'David,. âgé'er.aé:^ ans, qui yîvait: depuis longtemps avec Leclerc. La malheureuse avait le crâne fracassé d'un coup de fusil.

Au pied du liV gisait Edgard Leclerc lui-même, qui, après avoir tué sa maîtresse, s'était tiré un coup de fusil dans la bouche. Argus.

~,1-1~, 1 1

L, A SAISON

DE DEAUVILLE

Au .Po!,o

La finale de la Coupe Gramont offerte au Polo de Deauville par le comte de Gratriont, et qui est un challenge à gagner trois années de suite, a été jouée, dimanche dernier,

après les' courses..

L'an. dernier, lord .AVodehouse, H. Pulitzér, 6. dëPaua'd^. le'iiVa'jOr P. Magor axaient gagné la coupe, on s'en souvient.

Le même team s'est présenté à nouveau cette saison, pour jouer les éliminatoires et s'est classé dans 'la finale, il avait en face de lui les « Pumas », baron Schrceders, marquis de Villabragima, duc de Penaranda, comte de la Maza, tous joueurs ayant obtenu maintes victoires dans les grands Clubs de polo d'Angleterre et d'Espagne. La rencontre ne pouvait manqyer d'intérêt. Dès les deux premières périodes, les « Butterflies » marquent un avantage en enlevant seuls deux buts. Lord Wodehouse fait une chute aii déb.ut 'de la première période, heureusement sans gravité, et -remonte à cheval aussitôt. Au cours de la troisième période, Ws- » Pumas » marquent leur premier but et les « Butterfliés » un troisiètne,- ils, gôivt 'donc à 1 contre 3 à la fin de cette période. Dans les trois dernières périodes, malgré leur jeu vigoureux, les « Pumas » n'ajoutent qu'un but, tandis que leurs- partenaires. en prennent deux. C'est donc par 5 goals contre 2 que les « Butterflies » enlèvent pour la deuxième année la superbe Coupe Gramont qui fut remise au capitaine du team, lord Wodehouse, par la duchesse de Guiclie, aux applaudissements de toute' l'àséistàiice.

Remarqué parmi l'assistance •Due de Doudeauville, duchesse Dccazes, .batonne Ed. de Rothschild. M-, et Mme H.Viguier, duchesse de Westminster, M. et Mme Ed. Barachin; comtesse de Boisgelin,. marquise, du Bourg de Bozas, marquis de Castellane, comte et comtesse de Castellane, comtesse d'Andlau, M; et Mme HuUer, M. et Mme Corbett, comtesse G. de Montesquiou, duc «Je Bisaccia, Mme Spreckels, Mme PulHzer, comte et comtesse de Montgomery, Mme Thay-er, Mlle Thayer, M. et Mme Hàrjes, Mme G- .Homberg, baron et baronne Fouquier, lad}' Gibbons. M. et Mme L. Watel Dehavnin, comte E. de la Morinièré, M. Zdrilla, etc.. La Coupe Arthur Capély fondée par lady Michelham, occupera trois réunions de la semaine aujourd'hui après les courses, mercredi à 4 h. 30 et dimanche 17 août, pour la finale après les courses.

Le premier match de la Coupe Internationale est fixé au 15 août après les courses. ,Au Spprting Club

iBôxë Henri' HeBrans a termine son entaînement en vue de son match ayecAndré RÔutis, qui aura lieu demain sur lés courts du Sporting. TiP aux pigeons hier, 23 tireurs ont pris part au prix Guillaume-le-Conquérant. Premiers ex wquo, Maxime Lefebwe et Despeaux deuxièmes ex sequo, ClaUdo Crolto et

Dévillé.*

DERNIERE HEURE

A LA CONFERENCE DE LONDRES

M. Clémentel négocie un accord commercial franco. allemand

Londres. 11 août. M. Clémentel a cu cet après-midi, à l'hôtel de la délégation française, avec M. Stresemann, un entretien qui a duré une heure. Il a porté sur l'éventualité dé l'établissement d'un modus vivendi aux termes duquel, jusqu'à la conclusion d'un accord commercial général franco-allemand, l'entrée en franchise en Allemagne des produits alsaciens-lorrains pourrait être prolongée provisoirement au-delà du 10 janvier 1925, date à laquelle expire la durée de cinq années prévue pour ce privilège par l'article 268 du traité.

Aux termes de l'article 280, le même traitement aurait pu être maintenu, avec ou sans amendement, pour une nouvelle période de 5 ans; au maximum", qu'aurait fixée la majorité du Conseil de la Société des nations se prononçant avant l'expiration des quatre premières années mais le Conseil de la Société des nations n'ayant pïts été saisi à l'époque par le gouvernement français de la demande du renouvellement nécessaire, la France et l'Allemagne se trouveraient ainsi normalement, le 10 janvier prochain, sans traité de commerce il s'ensuivrait donc un état de guerre économique suivant l'expression technique consacrée.

C'est pour éviter les inôonvénients d'une telle situation qu'il est nécessaire d'envisager, dès. maintenant; l'élaboration dun tarif douanier franco-allemand.

Ce premier ^change- de-, vues, d'ordre général, entré les ministres français et allemand, a- laissé' dans les intéressés une impression '-également sa l.îsfaisante il •: sera' sûM.-d'ékides?; détaillées entre experts -des deux pays:. La France sera représentée dans cette commission pac JO Seydoux, ̃sous:direçteur' .des- relations commerciales 'au ministère ded affaires étrangères, qui assistait déjà cet 'après-midi M. Clémentel. Le ministre des firi'ances, aussitôt après son entrevue avec M.-Stresemann, a. mis au courant les ministres belges.

Les dettes interalliées Une conférence se réunirait à Paris en novembre prochain,

LONDRES, 11 août. Des renseignements erronés ont été.publiés au sujet de la conférence qui doit avoir, lieu entre ministres des finances alliés pour le règlement de la ̃question des'déttés'iriteralliées.' Nous sommes en mesure de fournir, à cet égaid, les précisions suivantes c' Le puncipe de- cette îeumon a été accepté par M. Macdonald sur la suggestion de M Clémentel qui a\ait piésente à la Conieience une intéressante obsenation- bur la question,.

Dans l'opinion française, la mise en ap-

o""P,' aps maintenant la, mise en ilu

plication –r maintenant prochaine du

ltippoit Dawës, ne constitue qu une pre-

r»ièief etapV \ei,s la &ohitfoii 4 ensemble

-ries problèmes financiers fiés de la gucrtei

la question des réparations et celle des det-,tes mlei alliées. sontv en etfet etioitement unies, comme M Macdonald 1 lui-même reconnu dans sa lettre du 21 fe\ner 1924 a M poincaié En ne léilamant pas de l'Allemagne le îemboursement des fiais de gueiîe, mais seulement la réparation des dommiages subis, les Allréb ont reconnu impli.citement la priorité des îeparations sur les -dettes: inteiâlliées (lesquelles ne représentçn,t m fond que des frais de guerre). ,.Or, leplaniDav/es implique pratiquement une réduction importante de la dette allemande. Par suite, certains alliés, la France en particulier, ne recevront guère que le montant de leurs réparations matérielles, à l'exclusion du coût des pensions, tandis que d'autres puissances dont les territoires n'ont pas été dévastés l'Angleterre par exemple pourraient recouvrer au moins partiellement leurs 'dépenses de pensions. .Dans ces conditions, il est équitable que le règlement des réparations par l'application du plan Dawes entraine celui des dettes entre Alliés européens tout au moins. M. Macdonald, en adhérant à la proposition de M. Clémentel de réunir une Conférence, des ministres des finances pour examiner la question, exprima l'intention d'y inviter également les Etats-Unis. Mais en raison des élections qui doivent avoir lieu en .novembre prochain le gouvernement américain ne. peut s'y. faire représenter avant cette .date. .̃̃̃ •• ̃- .̃̃;̃ La Conférence n'aura donc pas lieu avant la fin de novembre, à Paris vraisemblablement.

Indépendamment de cette conférence sur les dettes interalliées, il a été décidé que les ministres des finances alliés, aussitôt après la Conférence dé Londres, se rencontreraient afin de déterminer la répartition entre les diverses puissances ayant droit aux réparations, du montant des produits saisis dans la Ruhr par les autorités d'occupation franco-belges.

Ces sommes ont été versées jusqu'à présent à valoir au compte de l'Allemagne, à la caisse de la Commission des réparations.

L'entrevue Herriot-Stresemann

.N-~

IjOXDres, 11 août. Contrairement aux bruits qui ont couru dans la soirée, M. Macdonald n'assistait pas à l'entrevue privée que M. Herriot a eue ce soir avec M. Streseniânn, mais le premier ministre britannique a été tenu au courant de cet échange de vues.

Cette "rencontre avait été entourée de mystère. Elle n'a pas eu lieu à 'l'hôtel de la délégation française, ni à celui de la délégation allemande, niais .dans un isaîon, particulier d'un club. Auparavant, sans doute pour dépister les irtdiscrë.tions, î'autonlobile présidéntiéiUé1' s'était" arrêtée devant deux autres clubs.i

En l'absence de toute information officielle, on peut présumer que la conversation de MM. Herriot et Stresemann a porté presque exclusivement sur les conditions dans lésquelleê pourrait être conclu le traité de commerce entre la France et l'Allemagne, dont l'éventualité avait été déjà envisagée quelques heures auparavant entre. M. Clémentel et le ministre des. affaires étrangères du Reich.

En l'absence du général Nollet, ministre de la guerre, et des ministres belges, la question de l'évacuation militaire de la Ruhr n'a dû qu'être effleurée aujourd'hui. Sans doute sera-t-elle traitée ultérieurement avec les plénipotentiaires 'allemands en dehors des délibérations officielles de la Conférence.

Déjà les milieux allemands de Londres, prenant prétexte des Informations publiées à Paris, suivant lesquelles le Conseil des ministres aurait envisagé le retrait des troupes de la Ruhr un an après la mise en vigueur du plan Dawes, insistent pour obtenir Tévacuation dans cinq mois, c'est-à-dire en janvier 1925, et en même temps qu'interviendrait l'évacuation de la zone de Cologne.

LAFETEREPUBLICAINEALLEMANDE

Parade, revue présidentielle: cérémonie au Reichstag BEntlN,"ll août. Les fêtes en l'honneur de la Constitution républicaine de Weimar' se sont poursuivies aujourd'hui dans la capitale.

La juurnée a commencé par une parade de la police de sûreté de Berlin. 7.000 policiers verts armés et équipés à peu de chose près comme les soldats de la Reichswehr et plusieurs détachements montés, véritable cavalerie, se sont massés en face de l'ancien château impérial avec une précision de manœuvre et une allure rappelant plutôt de vieilles troupes aguerries que de paisibles agents de police.

Le président Ebert, entouré du président du Conseil prussien et des ministres d'Empire, les a passés en revue." Le président du Conseil prussien a déclaré, dans une allocution, que grâce à la Constitution de "Weimar, l'Etat en faisait un corps de policiers dévoués et fidèles à la République. S'adressant ,aux policiers, le président Ebert les a exhortés à faire leur devoir contre ceux qui voudraient 'renverser la Constitution par la violence.

« II ne faut pas, a-t-il dit, que les illuminés et les fanatiques précipitent l'Allemagne dans le chaos de la guerre civile. » A midi, le président Ebert s'est rendu au Reichstag où de nouvelles cérémonies ont. eu lieu dans la salle des séances spécialement décorée à cet effet.

Le vice-chancelier Jarres a déclaré Au nom du gouvernement d'Empire, je déclare formellement que nous défendrons cette Constitution contre toute tentative tendant par la violence à la transformer. >i Dans- tout l'Empire, et en particulier à Francfort, à Magdebourg, à Breslau, à Munich, à Cologne, à Halle, etc. on signale des manifestations en l'honneur de la Constitution républicaine, organisées en général par l'association « La Bannière d'Empire x. Le président Ebert harangue la foule Berlin, ,11 août. A l'issue d'un concert donné dans, un théâtre de Berlin, le président Ebert a harangué la foule* du haut des escaliers extérieurs.

« A la lueur des torches, a-t-il dit, et sous les plis du drapeau noir, rouge et or, nous jurons, si cela était nécessaire, de défendre la République allemande jusqu'au dernier homme. Pendant les dures années que nous avons traversées, nos ennemis à l'extérieur et à l'intérieur ont cherché sans cesse à nous abattre. Si cependant nous avons gardé notre unité, c'est parce, que la grande majorité du peuple allemand est fermement attachée à l'Etat.

» Nos regards se dirigent aujourd'hui vers Lortdieb ou notre délégation mène de ludes combats pour nous permettre de vivre. \oub adressons un salut cordial aux delegueb et nous nous tuions, plans de confiance, demeie eux »

La foule a alois tnlonne h Deulitkland uber alle>> et des feux de Bengale, déposés sur un échafaudage et îepi éventant l'aigle allemand avec l'inscription « Vi\l la Répu-

blique allemande » ont été aBumçb

Le président et le chancelier échangent des télégrammes

BAlis, 11 août le chaiK.elici Marx a; adnesse au piesident libeit, o 1 occasion do la ifète de la Ooii'stiluLoii, un télégramme disant notamment qtiVi Ja délégation allemande incombe 'a taihe dirfinle de traiter les conditions de politique ctiangeie nécessaires poui 1p iPlu\eincnt dt? 1 Mlenidgne.La délégation, bC tonscuit h « ette tâiiv avec la conscience de la iPsponsabiJil</ qui y est attachée et en se pioposant tomnio but de trouver une solution qui assure ô l'Europe la paix et au peuple allemand ia liberté.

Le Concordat entre la Roumanie et le Saint-Siège

Rome, 11 août. VOsservatore Romand, organe officiel du Saint-Siège, putodieia riéf-e suivante

» La presse s'est occupée, à plusieurs reprisés, des négociations en cours pour da conclusion d'un Concordat entre le SaintSiège .et le gouvernement roumain. Nous apprenons avec satisfaction que tes Tié-go'cia-tions sont heureusement avancées, mais l'entente ayant été déjà atteinte sur Ja plupart des articles, i°n û 'décidé, par un. 'accord commun, par suite ides vacances de ta congrégation, de.. reprendre les négociations -en octobre prochain pour établir un texte défi-. nitïf. Ll ireste peu d'articles en suspens. Explosion dans une mine au Japon ToKio, 11 août'. 56 cadavres ont été retirés de la mine dé charbon d'Iryama,- dans la province de Fukushima, où une explosion de gaz s'est produite samedi soir, Le nombre dés morts est estimé à 72.

Exploits de bandits en Trans Jordanie LE Caire, 11 août. Quarante bandits ar- més venant de TransJordanie, ont attaqué la station de Maghareine ils ont maltrisé les employés et pillé tous les locaux. Une automobile a été attaquée par des bandits venus de Transjordanie un civil français a été tué, un gendarme syrien venu à son secours a également été tué. La poudrerie "the greatest in the world" YI est en feu

New-Yobk, 11 août.– On manile de Nasïïyiile que' la poudrerie de Hiçkman; lâ'plus importante, croit-on, du inondé, a été^ déiruité par un incendie. Les dégâts sont évalués à 5 millions et demi de livres sterling. PETITES NOUVELLES

MiLAN, 11 août. Cette nuit. sur la route d'Abbiategrasso, une automobile qui transportait huit voyageurs est tombée dans un canal. Il y a eu cinq noyés.

Tokio, 11 août. Samedi soir, une forte secousse sismique a été ressentie à Hojo et à Tateyarna, dans la province d'Awa. Aucun dommage n'est signalé. `

La secousse a été légèrement ressentie.à Tokio.

Le tour du monde en avion Le major Zanni

quittera Calcutta aujourd'hui

Calcutta, H août. Le major Zanni, qui procède actuellement à la réparation du réservoir d'essence de son avion et qui vient de recevoir une hélice de rechange, partira probablement demain soir pour poursuivre son raid auteur, du monde.


SOUS L'ARC t)E TRIOMPHE, par forain y

Courrier des Lettres

̃i1 Le nouvel académicien M. Camille Jullian écrit des Basses-Pyrénées, où il est en ce. moment, à notre sympathique confrère M. F. Martin-Ginouviex, qui a fait jouer le Chapeau neuf de Lamartine, pièce anecdotique qui met en vedette le fameux financier Mirès, et son démarcheur Osiris, ;dans un fort beau geste à l'égard de l'auteur de la Mort de Socrate.

Cher Monsieur, `

Bien de tout cœur je lirai avec plaisir « le document » quand vous voudrez bien me le remettre mais à la rentrée, en novembre. Je suis en effet très désireux de parler de Lamartine. Outre ses rapports personnels avec Aicard, qui, enfant, allait chez lui /tes jours de congé; Lamartine a vraiment été l'inspirateur et le génie de notre admirable renaissance provençale. Et c'est, entre autres mérites, ce qu'a a fort bien montré notre ami Ripert dans le livre sur le mouvement littéraire en Provence qui est peut-être le plus important apport qu'on ait fait depuis longtemps dans la science, des littératures méridionales. Bien cordialement.

Camille JULLIAN.

Cette histoire amusante' de chapeau, dit M. Fortunat Strowski, est une occasion de mettre en scène de la façon la plus émouvante la vieillesse et la misère de Lamartine. `

'i' Foujita photographe.

Le dernier numéro de Y Art et les Artistes publie, à la fin d'un intéressant article de M. Paul Gruyer sur les Vieilles Chapelles bretonnes, un cliché « dû à la curiosité artistique et à l'amabilité de l'éminent:peintre japonais T. Foujita. Ce dernier, malgré la demi-obscurité qui baigne l'intérieur de la petite chapelle de Saint-Gonéry (aujourd'hui classée), put non sans peine obtenir quelques résultats photographiques. Ce sont ies seuls,d'ailleurs restent assez faibles, d'après les peintures murâtes qui décorent les voûtes du petit oratoire, fresques en partie assez maladroitement restaurées au 'dix-huitième siècle et qui représentent des scènes empruntées à la création du monde, la nativité de Jésus et à la Passion ».

>f! Un journaliste peut-il être un bon homme d'Etat? Non, dit M. Sisley Huddleston, le correspondant du Times, dans le livre si intéressant qu il a publié chez Fisher Unwin sur M. Poincaré. En Angleterre, jusqu'à^ une date récente, il y a eu heureusement une distinction très nette entre le métier depubliciste et celui de politicien il est Regrettable que cette distinction ait maintenant disparu et que des hommes politiques tels que M. Lloyd George et forci ̃ Birkenhead recourent à la presse au lieu de s'en tenir au discours public. Si M. J.-A. opender ou M. Garvin, ou M. St-Loe Strachey, ou (pour prendre une autre catégorie d'écrivains) M. Wells et M. Shaw devenaient soudain ministres, la vie publique de la Grande-Bretagne y perdrait sûrement. Ces hommes ne jouent pas un rôle inférieur à celui des ministres, mais ce n'est pas le même rôle et ce ne peut pas être le même rôle. Il m'a toujours paru regrettable que les hommes d'Etat; français soient presque tous journalistes et quç presque tous les meilleurs journalistes de France soient appelés à devenir ministres, s'ils ne le sont déjà.

Mais alors, il n'est pas vrai, en Angleterre, que « le journalisme mène à tout à condition au' on en

iSOS

PETITES NOUVELLES ̃S Les concours littéraires.

Le Syndicat d'initiative de Fontainebleau avait organisé cette année un concours littéraire comportant deux sections de prose sur la forêt et le château de Fontainebleau.

Le jury de ce concours vient de se réunir sous la présidence d'honneur de M. Anatole France, de K Académie française, et la présidence de; M. Charles Lyon-Caen, le secrétaire perpétuel de l'Académie des sciences morales et politiques, assisté de M. Paul Bilhaud, auteur dramatique. Les lauréats suivants ont été proclamés: M. Noël Houët, docteur Plicque et Mme Huguette Çharroy, de Paris M. Pierre Richard, de Fontainebleau.

La distribution des prix du Syndicat aura lieu à L'hôtel' de ville de Fontainebleau, lors de la prochaine fête communale de la Saint-Louis. Une des dernières oeuvres de Conrad. La Revue de France publie dans ses numéros du ler et du 15 août une des dernières oeuvres de Joseph Conrad l'Hôte secret. C'est une curieuse étude de pathologie mentale, traitée dans la forme d'une nouvelle: un cas de dédoublement de personnalité sous l'influence d'un climat torride. Prochaines publications. Mme Gyp va publier un nouvel ouvrage: Eux et Elle I M. Binet-Valmer va faire paraître un roman le Sang.

̃ LES REVUES

Dans les Maîtres de la Plume,' M. Léo Paiilet publie une spirituelle intèrview de l'héroïne du roman de M. José Germain: Poupefte chérie. M. Léo Paillet est aillé passer trois jours dans une ville d'eaux en compagnie de Poupelle chérie pour la mieux étudier et la bien comprendre. « Que pensez-vous de M. José Germain et de l'ouvrage qui vous concerne? » lui a-t-il demandé. Il est de qualité, lui répondit Poupette,et je ne serais point surprise si chaque femme se reconnaissait en moi. L'auteur m'accorde un caractère aimable et' je serais bien sotte de le contredire; il pousse la gentillesse jusqu'à me croire ignorante des difficultés de la vie ma foi, il n pas tort s'il admet que vous rendiez praticable à mes pieds le chemin que vous me faites suivre; il me rend grâce en me préservant de ces défauts inutiles l'économie, la réflexion mais il m'offense un peu lorsqu'il me refuse le droit d'émettre un jugement. M. Léo Paillet s'excuse, bien à tort, à la fin de son interview, de présenter Poupette telle qu'il l'a vue, sans vains atours qui pourrait lui en tenir rigueur?

LES jQURNAUX

M. Joseph-Emile Poirier analyse, dans l'Intronsigeant, un ouvrage d'Oswald Spengler Le déclin de la culture occidentale:

L'ère dans laquelle nous entrons, affirmé l'auteur, sera caractérisée par la dureté dureté dans les caractères, dans les relations sociales, dans la politique intérieure et extérieure. Pas de place, nulle part, pour le sentiment. L'Art subordonné à l'utilité; un art sans grâce, tiré de l'acier et du béton, dur comme les âmes, exprimant la beauté de la Force. De la religion ? Peut-être, mais une religion froide, nette, confinée dans des pratiques strictes. Quant à la politi-

que, elle sera une politique d'hommes d'Etat, non

d'humanitaires une politique dictée par tes besoins immédiats, ne s'embarrassant pas de formules, ni sans

Alors. C'est ça ma victoire ?

doute' (quoique Spengler-ne le dise pas expressément) de scrupules.

Et M. Joseph-Emile Poirier ajoute

A chaque chapitre, à chaque paragraphe du livre, on sent courir entre les lignes cette idée que le maximum de Race, de Sang, c'est-à-dire de Puissance, est ou sera réalisé par le Germain, tût-ce au milieu de ruines.

Les Alguazils.

RECORD DU MONDE BATTU Samedi dernier, le pilote Burri, avec une passagère et avec le sourire, monté sur un hydravion de tourisme muni d'un moteur 150CV Hispano-Stiiza, a battu, sur 500 kilomètres, le record du monde de vitesse pour. hydravion.

Encore un record du monde qui revient en France et une fois de plus, grâce à Hispano-Suiza qui, décidéménVéollectionne les records du monde- comme certaines personnes collectionnent les timbres-poste.

fleadémie_des_Seienees

~H_

Deux notes particulièrement intéressantes ont été analysées hier, à > l'Académie des sciences, par le docteur Roux, directeur de l'Institut Pasteur.

La première, qui est de M. Nicolle directeur de l'Institut Pasteur "de .Tunis, apporté, par des exemples tirés de l'étude .expérimentale du typhus èxanthématique, une importante contribution à la connaissance des infections inapparentes..

M. Nicolle cite des animaux cobayes, rats, souris, gerbilles qui, inoculés de typhus/ èxanthématique, :ne présentent aucun symptôme morbide, pas même l'élévation de température caractéristique chez vle 'cõbaye atteint de typhus. Cependant ces animaux ont le typhus, un typhus inapparent, car si on leur prend du sang, au moment où d'ordinaire la fièvre doit se manifester chez le cobaye inoculé, ce sang est virulent, et il communique la maIadie au singe et au cobaye.

M. Nicolle insiste sur la signification de ces faits, à savoir que l'absence de symptômes morbides chez un animal inoculé ne prouve pas nécessairement son état réfractaire ou son immunité acquise ;.que cerlainés maladies peuvent être transmises par des animaux atteints de l'affection inapparente que ces affections inapparentes ne doivent pas être confondues avec tes infections latentes. r La seconde note, du'docteur G. fiàmpn, expose les propriétés de l'anatoxine diphtérique.

Les expériences chez les animaux d'abord, les essais chez l'homme ensuite, ont mis en évidence les propriétés immunisantes de l'anatoxine 'diphtérique..

Ces propriétés apparaissent dès mainte-

nant comme très stables. Après plusieurs mois et même une année de séjour de l'anatoxine dans des conditions diverses, elles n'ont pas sensiblement varié.

De plus, alors que la toxine chauffée à 6570 degrés perd son pouvoir antigène, l'anatoxine portée à cette température le conserve.

Cette stabilité, cette résistance à la chaleur ont une réelle importance pour l'emploi de l' antitoxine dans rimmunisatidn>ou l'hyperimmunisation des animaux, et aussi dans /la prévention de la diphtérie chez l'homme.

Le général Ferrie a communiqué un nouveau type d'électromètre, créé par MM. Gutton et Laville, qui permet de mesurer des différences de potentiel de, l'ordre du volt, quelle que soit leur fréquence.

Cet appareil est précieux pour les mesures de courants téléphoniques et des courants de haute fréquence.

M. Winogradsky vient de terminer, et il présentait hier à ses confrères une étude microscopique du sol, qui permet d'y distinguer nettement les microbes.

Et cette étude établit qu'un sol arable normal ne contient à l'état 'végétatif que des microbles cocciformes, vivant en colonies, et qui sont les microbes autochtones de ce sol d'autre part, que,, dans une terre additionnée de matières fermentescibles solubles, des formes libres s'ajoutent aux -microbes autochtones, formes qui sont le plus souvent bacillaires et qu'on ne trouve pas sans un sot normal.

Dans une note présentée par M. Daniel Berthelot, M. Blaringhem étudie 'les causes de la dégénérescence actuelle des lins russes en France.

Des expériences faites par M. Blaringhem il appert que les semences de lin russe sont recueillies en bloc, sans sélection, par le nouveau régime administratif d'où dégénérescences avec retours aux types de lins .sauvages qui croissent aux bords de. l'Atlantique et de la Méditerranée.

M. Blaringhem montre qu'on peut éviter cette dégénérescence en employant les lignées pures, qu'il indique un moyen simple de reconnaître en examinant à la loupe le pollen des fleurs.

M. Daniel Berthelot a présenté une autre note, de M. Sagnac, sur la classification des étoiles doubles.

Le chimiste José-Rodriguez Mourelo, membre de l'Académie royale des sciences et professeur à l'Université de Madrid, assistait à la séance.

M. Lacroix, secrétaire perpétuel, a annoncé la mort et rappelé les travaux du botaniste italien J.-B. de-Toni,'que la Compagnie avait élu correspondant, il y a quelques semaines.

Ch. Dauzats.

Toute demande de changement d'adresse doit être accompagnée de la somme de un franc en timbres-poste, pour couvrir unc partie des irais de renouvellement de. la bande.. ̃̃•̃̃

̃• La Cpnférencc de Londres achève ses travaux, '(Les Jqurnacx.) r'

LA QUERELLE DES ANCIENS ET DES MODERNES

L'enseignement moderne est rétabli

par un décret daté d'aujourd'hui Le Journal officiel publie ce matin le décret rétablissant, à .partir de la rentrée d'octobre, une classe 6° B ;et 5e B, c'est-à-dire reconstituant l'enseignemient moderne. Dans le rapport qui précède ce décret, M. François Albert constate que l'expérience d'une année scolaire de la réforme de renseignement secondaire instaurée par te décret du 3 mai 1923. prend aujourd'hui une valeur de fait dont les maîtres responsables de d'Université doivent tenir compte. Suivant îe ministre, le cadre de •renseignement purement classique tel qu'il aéié établi 'uniformément- dans toutes les classes de sixième, ne s'adapte que difficilement à la totalité des jeunes intelligences et des tempéraments naissants dont îa variété même doit être scrupuleusement sauvegardée par renseignement 'universitaire. Parmi Jes groupes d'enfante qui s'apprêlent à ifaire leur entrée en 5°, il existe, dit t le rapport, des suijiets qui, l'éfraotaires à renseignement du latin, ont témoigné des dispositions non seulement pour il'éluide des langues vivantes ou des .notions d'arithmétique, mais encore ipour lia .lecture et l'explication des textes français.

M. François Aibert s'exprime en ces termes

«.Si j'ai jugé qu'il y avait place, dans la vie des générations qui viennent, pour des humanités modernes, à côté d'une culture alimentée par les civilisations antiques, j'ai pensé que la plus fâcheuse méthode eût été d'effectuer un retour pur et simple aux programmes de 1902 dont les inconvénients ne sont plus à souligner. 11 importe de faire enfin une expérience complète, loyale, et décisive, de l'enseignement moderne. Pour que ces humanités concentrent toute leur vertu bienfaisante, il est d'une extrême importance que programmes, horaires et disciplines soient rénovés avec le plus g" -.ai soin 'je désire recueillir sur tous ces points les suggestions de tous ceux qui s'intéressent à ces difficultés poblèmes j'ai donc besoin de temps.

» D'autre part, en renvoyant à 'a rentrée d'octobre 1925 l'ouverture de l'enseignement E B, je risquais de laisser un nombre assez considérable d'enfants très dignes d'intérêt s'attarder dans une voie où, manifestement, leur disposition ne irnuve pas un terrain propice à leur croissance.

» Deux; ans d'interruption dans les études modernes eussent sacrifié délibérément les droits d'une génération qui, pour toujours, eût été exposée à subir le contre^ coup de cette regrettable indifférence. y J'ai donc décidé à titre temporaire et sans que cette solution toute transitoire

engageât en rien l'avenir de la réforme^ d'ouvrir à la rentrée d'octobre 1924 un6 6a et une 5e B fondées sur un programme très simplement édifié.

» Les programmes établis par le décret du 3 mai 1923 seront conservés, mais allégés du latin les heures ainsi libérées seront, conformément à l'avis du Conseil su.périeur de l'instruction publique, reportées sur le français, les langues vivantes adoptées et l'histoire, naturelle.

» La promulgation du décret que j'ai l'honneur de vous présenter aura pour con.séquence la mise en pratique des diverses mesures transitoires que je viens de vous exposer. »

Dans son texte le décret modifie l'articW 2 du décret du 3 mai 1923 en organisant dan: les lycées et collèges d'enseignement secon.daire une 6° et 5e B parallèlement à la section A et à titre temporaire à partir de la rentrée d'octobre 192-î en attendant une restauration complète du plan des études secondaires.

A ce décret est joint un arrêté du ministre de l'instruction publique qui prescrit que lessix heures d'enseignement du latin supprimées dans la section B seront réparties, ainsi quatre heures de français, une heure de sciences naturelles, une heure de lan, gues vivantes.

:r.

LEGION^HONNEUR

̃̃̃ ̃ «o» ̃

Aéronautique

Décret aux termes duquel sont promus ou nommés dans l'ordre national de la Légion* d'honneur:

Au. grade d'officier. M. Mari us Barba- rou, ingénieur, directeur technique de la Société Lorraine-Diétrich'

Au grade de chevalier. MM. Jules Béquet, pilote aviateur Marcel Bloch, ingénieur Maurice Dubois, chef pilote Louis Gerson, administrateur de la Société française Hispano-Suiza Jules Jouffret, ingénieur et pilote aviateur Roger Labriç, pilote aviateur et rédacteur en chef de Y Aéro-Sports Louis Lafaye, sous-chef de bureau au sous-secrétariat d'Etat de l'aéronautique Louis Lasne, pilote aviateur Edmond de Marcay, constructeur de matériel' aéronautique Alfred Percheron, ingénieur/ et pilote aviateur Lucien Rpugeric, directeur de l'aérodrome Farman.

~iP. o ,i

Un poignard dans le dos

Au cours d'une discussion avec son mari, chef cuisinier dans un hôtel de Chamonix, Mme Gignoux, née Bolinellî, d'origine italienne, l'a frappé de coups de couteau dans le dos et a ensuite pris la fuite.

La gendarmerie prévenue a cenïé une maison l'on supposait que la femme Gignoux s'était réfugiée.; c'est là qu'elle a été- arrêtée. Elle a été transférée au parquet de Bonneville,.


De collections en collections

En ces jours d'août, où les amusements sont rares, rien n'est plus distrayant qu'ulie visite dans les salons des grands couturiers. Ils sont tous envahis par la fpuledes acheteurs étrangers qui, à peine débarqués des transatlantiques, s'empressent de voir les modèles nouveau, *de saisir la dernière élégance et le dernier chic, pour les importer chez eux. Leur va-et-vient, leurs discussions leurs .exclamations approbatives, créent du pittoresque et donnent aux rues Royale et de la Paix, à la place 'Vendôme €t aux Champs-Elysées, un faux air de NewYork. •̃' ̃ Les étrangers ne jouissent pas, seuls, de ̃la primeur de nos chers chiffons. Des Parisiennes, en rapides échappées à Paris, sous le [prétexte du temps troublé qu'il faït à la mer, en réalité curieuses, avides de connaître déjà ce que sera la mode de l'hiver, se glissent parmi les Américains du Nord et du Sud. Un coup d'œil sur la collection de Dorat une de leurs maisons préférées,- les édifie' tout de suite. La mode, chez elle, est charmante «elle nous laisse la, ligne que nous aimons tant et la note ide simplicité qui nous est chère. Dorat adopte les couleurs fauves, les marron et le violet de la belle nuance dite cardinal beaucoup de noir aussi. Elle fait un large emploi des soieries crêpes..satins, velours, ottomans, sans oublier les lamés et les dentelles argent. Sa. collection indique nettement un raccourcissement dans les robes, mais évite toute- exagération déplacée. On y voit des volants, des fourrures.Et quelles belles fourrures Plus de soixante-quinze manteaux en vison, en hermine, en taupe, en petit-gris, en Kolinsky, tops traités, travaillés avec infiniment de goût et une très jolie souplesse. Parmi les deux cents modèles, de sa collection, on a plus spécialement applaudi » Vouloir, c'est pouvoir », crêpe satin violet garni de chinchilla « Premier bal «, dentelle argent sur fourreau de fulgurante rosé, et « Me veux-tu ? », tunique crêpe satin noir, ourlée de lapin chinchilla, que toutes les femmes convoilent dés qu'elles -en ont apprécié la grâce charmante.

Rappelons que la maison Dorât habille la 'danseuse, Mlle Edmonde Guy, dont tout le monde prise l'entrain, le chic et la beauté. P°Sine,

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Feuilleton du FIGARO du 12 août 1924 La Vie littéraire n POÈME DE L'AMOUR, par la comtesse DE Noailles (i vol., Fayard). PSYCHÉ, par RENÉE DE BftlMOST (1 vol., Pion). LES FEUX SUR LE UBANipar Claude Cordés (i vol., Plon). CE N'EST RIEN, C'EST LA VIE, par Mabie-Dauguit (1 vol., Chiberre). J'AIMEi par Cora 1.aparcerie (i vol., Fasquelle}. MON CŒUR, par JACQUES Richepin (1 vol., Flammarion), r-» LE LIVRE DE L'IMMORTELLE AMIE, par ElWEST Prévost (1 vol., Jouve).

On sait le double portrait que peignit 'Goya de la duchesse d'Albe. Dans l'un, il la, représente en -tous ses atours, c'est la « maya vestita, n dans l'autre, il nous Sa montre dépouillée de tous « vains ornements », c'est la « maya desnuda ». Ce double chef-d'œuvre du ;grand peintre espagnol me fait songer au beau livre que vient de publier Mme, da comtesse de Noailles sous 'le titre de Poème de l'amour. La Muse de Mme de Noailles que nous avions connue parce de tous les voiles palpitants du lyrisme, drapée dans le zal'mph des images, tout exaltée de rythmes, toute frémissante de cadences, nous apparaît aujourd'hui fin sa douloureuse, et confiante nuditë,non pas même allongéee voluptueusement sur quelque lit de parade, mais étendue en une pose clinique sur 5a table d'opération. Elle n'est plus Muse enthousiaste et éloquente qui, dans un chant merveilleusement juvénile, nous évoquait « l'Ombre des jours » et nous disait les prenijïers battements de. son « Cœur innombrable ». Elle n'est plus la Muse enivrée des « Ebloui ssem!ente », ni celie qui voua aux vivants et aax morts un culte-. passionné, ni celja qui célébra ̃eu d'ardents et magnifiques élans les « Forces éternelles ». Ce n'est plus triomphante et. prestigieuse qu'elle vient à nous. C'est à nous d'aller vers elle, de tiouê pencher, sur son. dépouillement ko-

FB6AM~THE~TRE

̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃IJMl '"̃-

COURRIER M&THËATRES Ce soir v >Cs ̃ A L'OPÉRA, reîiàe. V

A LA Comédie-Française, à 8 h. 30, la Course du Flambeau (MM. Henry Mayer, Numa, Dorival, Escande, Drain, Bertin, Falconnier Mmes Emilienne Dux, J. E,vèh, S. Damaury, Lherbay). A L'OPÉRA-CdMlQÙE, à 8 h. 30, Lakmé (Mlles Niny Roussel' Tiphaine MM. Fraitin, Dupré, Bourdm. Orchi M. Archainbaud. AU GYMNASE, .à/8 h. 30, lei Vignes du Sei- 1-~ gneur, comédie en trois actes de MM. Robert de Fiers et Francis de Crbisset. (Mmes FI. Dehon. L. Dauville, Em. Brévann^s, M. Rienzi, A. Ternier MM. R. Villé, R. Charlys F.Gravey, A. Lancien).<

A LA GaitÉ-LYRIQUE, à 8 h. 45, les 28 jours de Clairette (Mmes Mârg. Gilbert. Marthe Dorna, Dorlergny, Régina MM. Détours, ôu-an, D«net, Moret, Roger Noël, etc.).

Au THÉATRE Antoine, à 9 heures, la Femme de mon Ami, comédie en 3 actees de MM. Y. Mirande et H. Géroule; avec Mlle Germaine Charley et M. Fernand Rivers.

Au Palais-Royal, à 8 h. 45, Embrassezmoi (Mme' Marthe Derminy MM. Géo Leclercq, George Gorby et Charles Lorrain).

À L'ATHÉNÉE, à 8 h. 45, la Dame de chambre (Mme Andrée Mêry, M. Louvigny, Mme Alice Ael, M. Bendef, Mlle Roijssey, Mmes Augustine Prieur, Meg Degaral et Germaine' Prady). Au Théâtre Marigny, n 9 heures, la Petite Bonne d'Abraham, opérette (Cassive, Géorges Milton, José Dupuis, Jacqueline Hopstein, Pascaline, Fenonjois et Félix Oudart). » Au GRAND-GuiGNOL, à 8 h. 45, la Maison des Ténèbres, le Bonheur, la Nuit tragique de Ras-. Poutine (Mlle Maxa MM. Jean Max, Piaulais) ·. Isolons-nous, Gustave. Mat. mercr., sam., dim. et fêtes.

Aux CAPUCINES, à 9 heures, Poulette et son Poulain, de R. Praxy et Max Eddy, avec Mlles Reine Derns, Dancotirt MM. Stacquet, Vierge, Gravey.

Au Théâtre Albert-Iot (Wag..81-54), à 8 h..30, !'Homme et Surhomme, en anglais, par Bernard Shaw.. ̃

Aux Deux-MX§QUEs (Th. Fpntaine),, à 9 h.. l'Horrible oolupté, La Maison vide, .Apîès nous et Pour acuir la veine:

Pbôjets d'atjtêtJr. M. Andté Lffng nous répond i ,.̃̃ "v Le Pauvre hbmme' doit être repris, au cours de la saison prochaine. Où ? Je n'ai pas encore le droit de le dire. '̃̃

Préface, comédie en 4 actes, do.it être créée au début de cette même* laison dans un autre théâtre que je ne puis nommer davantage. Vous ne vous doutez pas à quel point cette discrétion me pèse 1 J'ai d'autre part termmé une comédie en troisactes qui a pour titre la Joueuse, et dopt je réserve le rôle principal à Renée Corciade. Vraiment, j'ai scrupule à ajouter que je travaille actuellement à une troisième pièce, égarement en trois actes, intitulée les Hypocrites..

Je suis un peu confus d'avoir l'air de tant travailler, et je n'avais eu l'impression que de m'être beaucoup amusé ces derniers mois.

ANDRÉ Lang.

Théâtre National DE L'opéra. Demain, Rigoletto et Çoppelia.

Vendredi dernieh, par suite de l'indisposition de l'artiste, affichée, Mme Haramboure a dû chanter au pied levé le rôle de Thaïs. Son dévouement, "son jeu. et sa suTeté-vorafe-fTireritT-ëcDTnpensés -pàx i3eTK>ih-

~[WM9t.<~af~S.M 4:'1iMNf ¡¡ =.

-.• .'̃̃; ;a •̃̃̃̃"̃ ̃̃̃̃̃ A la dernière représentation de Faust, M. Gresse interprélait, pour la 65oe fois, le rôle de Méphistophélès. Il en conserve d'ailleurs toutes les traditions qu'il a reçues de P. Gailhard, lequel les tenait dc Faure lui-même.

Mil»

Opéra-Comique. Mlle Féraldy paraîtra demain pour la première fois sur la scène de l'Opéra-Comique, dans le rôle de Micaela, de Carmen, aux côtés de Mlle. Perelli et de MM. Oger, Sauvageot et Roussel. ̃

Gaite-Lyrique. Dernières représentations des 28 Jours de Clairette, avec Mlle Marguerite Silbert.

Prochainement, tes Saltimbanques, avec Rachel Lauwers. '"̃

DEUX-MASQUES (Tk. FONTAINE). Il faut voir la Maison vide et l'Horrible Volupté. La iooe représentation est dépassée I!

"1

LE ToUQUET-PARIS-PLAGÉ. Belle représentation du Roi 'd-Ts -avec une distribution de choix qui réunissait les noms de MM. Rogatchewski, Vibraux Mylio, Jean Bourbon, le puissant Karnac et Mme Alice Daumas, de 1 OpéKa, émouvante Margared, et Mlle Jeanne Myrtale, la jeune étoile de

Ion taire, sur sa nudité héroïque, sur sa souffrance, d'écouter respectueusement et attentivement les pa.roles qui s'échap>pent de ses lèvres fiévreuses, de prêter l'oreille à ses confidences, à ses aveux, à ce qu'elle a, à nous dire de cette « force éternelle dont elle a subi la rude et sournoise étreinte et dont elle demeure tragiquement meurtrie et blessée à jamais.

Cette « force éternelle » dont Mme la comtesse de NoaiMes nous dit en son étrange et beau poème les violences et les ruses, cette force, c'est l'amour. Certes ce n'est pas la première fois que Mme de Noailles a célébré la mystérieuse puissance de l'attrait, qui rapproche, affronte et unit les êtres et qui provoque en eux les délires, les angoisses, les tumultes, les ardeurs et les joies de la passion. De l'amour, elle nous a dit plus d'une fois les extases et les désillusions, les troubles et les langueurs, les élans et les solitudes. L'amour, elle nous l'a mon-tré se répandant sur tout 'l'univers, s'étendant. à toute la nature. Elie nous a dit aussi les résistances de;nolre ëgoïsme à ses sollicitations, notre défense instinctive contre sa domination .'Elle nous a décrit les luttes qu'il suscite en nous. C'est cet amour qu'elle a chanté dans maintes pièces de ses beaux recueils, mais ce n'est plus celui-là qu'elle nous dépeint aujourd'hui. L'amour dont elle nous offre le « Poème» c'est un amour accepté dans une sorte d'abnégulion envers l'être aimé, c'est un amour, passif, si (l'on, peut cli'rç, en tea 'pâssio/n, un amour qui est une.sôrte d'esclavage consenti, qui se ,rt§3igne, s'abandonne tout en demeurant continuellement et lucidement conscient, de sa servitude de corps et d'âme, un amour qui e.st une espèce de possession, au sens magique du mot, et dont elle nous confie beure par heure, minute par minute, lé cruel et doux enchantement, le sortilège sentimental et charnel. Pour cet examen analytique, Pour

l'Opéra-Comique qui, incarnant la poétique Rosenn, fut très acclamée. Il1

Maxime Girard,

SPECTACLES & CONCERTS Aujoura nui

Même spectacle que le soir

A TOlympia (2 h. 30).

Ce soir r s- ̃ ̃ .• ̃ ̃“ ̃ Aux Folies-Bergère (Gut. 02-â9)v à 8 h. 30), Cœurs en Foiie.super-revue en 2 actes et 40 tableaux de M. L. Lemarchand, jouée par les plus grandes vedettes de Paris, Londres; New-York. Au Casino DE PARIS (Cent. 68-55). à 8 h. 30), Grande Revue Olympique (Parysis. Boucot, Alperoff et Vronska, Dutard, Cebrôn-Norbens et Serjius).

A l'Olympia (Cent. 44-68), à 8 h. 30, Gala de la Danse, avec Maria Valente, Iris Delysia, Alfred et Léonid Stroganoff Helten Sawaribs; les clowns et 6 attractions. De 5 à 7 Dancing. (Entrée, 3.francs.)

Au Concert MAYOL (T. Gutenberg 68-07), à 8 h. 30, La Revue toute nue (Gaby Montbreuse, Rose Amy, Palau, les danseurs Rosatia et Capêlla, Douglas et Marion Cobk. 250 artistes).

Aux AMBASSADEURS (Tél. Elysées 43-73).. La grande revue C'est d'un chic, avec Napier- kowska, 1<; célèbre comique anglais Chris Richards. 300 artistes. 900 costumes.

Au PALACE, sur les Houtevaflss, angle d Faubourg-Montmartre (T. Berg. 44-37), Raquel Meller lance sa création entre le Me et le 12° tableau de Yo t'aime.jevae-op. viennoise à grand spectacle. A L'EMPIRE (Tél. Wagram 60-58), Marguerite Deval dans une revue de Rip le chansonnier montmartrois Mauricet, les ballets russes, lé magicien de Racroy, "20 attractions.

A L'ALHAMBRA (Roauette d-10), à 8 h. 30, Coq d'Or, Billy Frost et Tivoli Folly Girls, Dino Jonesco, Bit) Duo, Corn et Neill, Lolé et Her,\ 2 Belgrad, Lys Ganty.'etc.

-r A LA PlE QUI CHANTE, à 9 heures, Charles Fallot dans Par file à gauche revue (MM. René Bussy, Gabrielio, de Lhoste Mmes Yvonne Yma et Rita Diamond).. ̃̃'̃̃ Au MOULIN de.la CHANSON, 43, b'ouléï. de Clichy ( Tél. Trud. 69-67), à 9 heures, trois sketches de Rip Paris-Cocktail, revue de Pajÿ-Mat (Mlles Claire B. J. Léonnec et M. Betove). i Au Cinéma DELTA-PALACE (Ptace du Del' ta). Le Caïur nous trompe (Wallace Reid, Gloria Swansbn) L'A ubè de Sang (Van Daele-Jbsyane) Spectacle et orchestre incomparables. Tous les jours, mat. à 2 h. 40 ;,soirée à 8 h. 40. A Madeleine-Cinéma, à 8 h. 30,, Tarass Boulba, chef des Cosaques de l'Ukraine, splendidement interprété, et les suites orchestrales laé Lachaume. Matinées à 2 h. et à 5 h.

̃ ̃• L, de Crémone.

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EMISSIONS « RADtO-PARIS »

(Longueut d'ondes 1,780 mètres) y

A midi 45. Radia-Concert par l'Orchestre Bot-

tini. midi 45. Rad!Q,Concêrt par IÓÙrchestre Bot-

.1" Jimping Step (Rinâldy); 2»^Owen Blues (Crayëh) 3° Conte d'arnbur (Âosfs) '4° L'hïure èiqujsè"

(Caroek) Quand on aime on a. (Moretti) 6°*Can-

Catoek) ;5°gu~nd on aime on (M (Moreth) 6°:Ca~-

tilehé florentine (Gambelle); '7° .'Thatoldgand ofi Nime 8° Santa Lucia Lohtana (Mario) Ghrysantfièwe. Blues (Sentis); 100 Violetterra (Padilla) 1 » Barney Coogle; 12° El vicioso (Allongi) 13" Bad.Boy (Perrete).

A 4 h. 45. Radio-Concert avec le concours dessolistes s Radio-Paris ».

10 Allegro du Concerto en si bémol (Dussek) piano Marcel Briclot; Contemplation (A.( Fctie), clarinette 3° Hymne au soleil (Rimsky-Korsakow), violon Henri Koch; 4° Valse impromptu (H. Biisser), piano; 5° Fragments du Concerto (Weber), cla- rinette; 6° Première sonate (Bach), violon seul; 7° Menuet de la Quatrième Sonate (Bach), clarinette 8° Finale-de la Sonate en mi (Mendelssohn)., piano. A 9 heures. Festival La Fontaine organisé par « Les Amis de La Fontaine ».

1 Perette et le pot au lait, fantaisie musicale par H. Mouton; 2° Le Florentin, comédie en un acte en' vers, de La Fontaine et Champmesle; Harpagème (M. René Noder); Trimante (M. P. Ramelet) Un Serrurier (M. Henri Laecher); Hatouse (pupille d'Hârpagème) (Mlle Li*Barme) Agathe (mère d'Harpa» (Mlle F. Lorival) Marinette (servante) Mlle A. Gire) 3° Le loup et l'agneau (H. Mouton), fantaisie musicale; 4° a) Le Chêne et l'arbrisseau, b) Le Hérisson et le renard, fables de Ch. A. Janot; a) Le Corbeau et le renard (La Fontaine), b) L'Escargot et ses amis (Guillot de Saix); Cyclamène- fragment d'une comédie (La Fontaine), b) La Besace (La Fontaine, sketch nouveau de M. Olivier de Gourguff: Midinette, Mme Balme Gavroche. M. Pierre; Ramelot; La Fontaine, M. Laecher; 8° Le Laboureur et ses enfants (H. Mouton).

A 10 heures. Radio-Dancing par l'Orctiestre Mario-Cazes. r

̃♦• ̃ ̃

EMISSIONS m LA TOUR EIFPEt (Longueur d'ondes 2,600 mètres)

De 6 h. 15 à 7 h. 15. Radio-Concert avec le concours de M. C. Besse, de la Schola Cantorum,

cette étude critique et presque' clinique d'un sentiment absolu, pour cette psychologie descriptive, Mme la comtesse de Noailles a imposé à son admirable talent de grand lyrique une forme nouvelle d'expression. Certes, dans ce Poè^me de l'Amour, nous retrouvons bien le poète des Eblouissemients et du Cœuf- innomibmble, mais nous le retrouvons dans un très saisissant état de renon- cement à ses moyens verbaux habituels. A son lyrisme de haute exaltation, d'abondante émotion, de brûlante éloquence, elle a substitué une diction volontairement assourdie, simplifiée, qui suit la pensée de très près, la note avec une minutieuse précision ou la présente à dessein dans ce qu'elle conserve d'imprécis, l'accompagne en ses profondeurs, la respecte en ses suspens et en ses interruptions et s'acharne à nous la,, rendre dans son intimité la plus aiguë. Ce travail de notation, Mme deNqailles J'exécute avec un art très particulier et très personnel, avec une attention scrupuleuse, avec un obstiné souci d'exactitude, "parfois avec un rare bonh&iif, parfois aussi avec une certaine précis site de"; termes qui ne va pas sans quelque bizarrerie et sans quelque obscurité.' .-̃̃ '.̃"̃ ̃> ̃.̃̃ A cette technique nouvelle et à cette nouvelle tendance de son art, devenu 'un art de psychologie critique et de lyrisme tout intérieur, nous devons un volume composé de courtes pièces, en même temps, et tour ù tour, pourraiton dire, réfléchies et jaculatoires, qui forment un long soliloque passionné, auquel nulle voix ne répond et qui donne une pathétique impression de solitude. En cette solitude d'un amour qui semble unilatéral plus que mutuel, on assiste, au débat douloureux d'une âme avec elle-même, d'une âme lucide et courageuse, qui veut savoir fIa qualité exacte du sentiment qui l'enivre et qui ràccabie, qui la fait vivre et qui la tue, qui l'exalte et qui l'opprime, d'uno âme bien résolue; d'ailleurs à ne

^iàBtattice, «t de M. Rémy.CIavers, professeur à Tins

titutton nationale des jeunes aveugles. à l'Ins

préludes! (Chopin) Auprès de -toi (Bach); Le Pe _tie*<Berger (Debussy) ̃- Gavatirie d'Antigpnë de Œdip à Colone (Sacchini) Cake Walk (Debussy) Pastc 'ràle (Haydn) Les Cris de Paris (Rémy Clavers) L Cloche (Saint-Saëns).

EMISSIONS DE L'ECOLE SUPERIEURE DES P. T. T.

•̃ (Longueur d'ondes 450 mètres)

A 8 heures. Cours d'anglais, 'cours dé lectur au son, cours de littérature anglaise.

A 8 h. 45. Concert avec orchestre donné par Mil Mireille Renoult pianiste, lauréate du Conservatoire et le concours de M. André Delacour, homme de lei très Gabriel Cousin, de l'Opéra de Monte-Carlo Ma nier, violoniste; Cadaine, chef d'orchestre, premie prix du Conservatoire; Mlles Bidegaray de Campoënia violoncelliste; Cureau, altiste, lauréate Ju Conser vatoire Gabrielle Barbe, contre-bassiste; Andr Evrard, violoniste, et MM. Lasquier, clarinettiste Bonnefon, flûtiste Lucien Parlebas, violoniste: Ouverture de Coriolàh (Beethoven), l'orchestre 2° Air de Paillasse; 3» a) Air de Matheson (solo d violoncelle); b) Chanson triste; 4° Poéçies Prier fcôur un jour d'été; Vacances marines; -Aria (Bàçh) Louré (Bach) 6° Rapsodie catalane (Amédé Reucshel) 7° Elégie (Massenet) 8° Adagio (Bée thoven) 9° Troisième nocturne (Chopin).; La Pré cieuse (Couperin-Kressler); 10° Scènes rustiques (L Tombelle) 11° Manfred (Schumann). Notices biogra phiques et critiques par M. André Dêlacour. Au pia no d'accompagnement Mlle Mireille Renoult.

l'Art et y Curiosité

U Bibliophilie

̃̃ LES EDITIONS DE LUXE EDITIONS RARES ET EPUISEES JULES LoiSELEUR Ravaillac et ses complices, l'Evasion J'une reine de France, La mort de Gabrielïe d'Esltées, Mazarin et le duc de Guise. Un volume in-1 6 broché, non coupé. Paris,. 1876. Edition originale: 26 francs. s La vérité sur Marie Stuart, d'après aes.docu-, ments nouveaux par l'auteur de l'Essai sur l'Allemagne. Un volume in-16 broché, en partie non coupé. Paris, 1877. Edition originale, très rare: 28 francs.

Réflexions sur les grands hommes qui'sont morts en plaisantant, par M.D- suivies "d'un Traité sur l'origine des romans, par H. HuET, précepteur de Mgr let Dauphin. A Rochefort, chez Jacques le Noir, en 1711, et a Paris, chez Thomas Moette, en 1643. Deux œuvres en un volume petit in-1 2, reliure plein veau fauve de l'époque, dos !prnéV#u petit fer, tranches jaspées; ."Exemplaire très frais-i 48 francs. ` ̃•-JLa pfemièîé partie dé cet ouvrage anonyme, ̃ dont fauteur est M. Sébastien de Brossard, est précédée d'un frontispice curieux gravé sur cuivre, représentant une Danse des Morts, en outre, cette première oeuvre est en édition originale.

Histoire Ju Pontificat' de saint Léon le Grand, par M. MÀiMBOURfc. Un volume petit in-12, reliure plein veau fauve ;de l'époque, dos à nerfs orné au petit fer, tranches jaspées. A La Haye, à la Sphère, en \Œ1 -.Edition originale, ornée d'un beau frontispice gravé. Rare: 60 francs.

Cet ouvrage, écrit par le Père Louis Maimbourg, est, avec son Histoire -de saint Grégoire le Grand, une de ses oeuvre capitales. Observations sur les remontrances du Clergé, jdu ̃\oi-juin* ̃ 1.288. dans lesquelles', il. dénature le Droit de Législation ̃vt fïn/Zu%fitfc flui appattiçtit' à la Nation. Une brochure in-8 de 29 pages? > Lettre de M. 'député de l'Assemblée Natior note, à M. sur la conduite du clergé dans f Assemblée Nationale, ou Histoire fidèle et raisonnée des- décrets de l'Assemblée relativement aux biens ecclésiastiques et à la religion. A Paris, en 1791. Une brochure in-8 de 103 pages.

Examen du Décret de l'Assemblée Constituante du 27 août 1791 où l'on traite la question du célibat .ecclésiastique, de l'indissolubilité du mariage, etc., pour les concilier avec le présent décret par CH. D. L. R., anc. E. D. R. A. Paris, 1792. Une brochure in-8 de 120 pages. Trois- brochures ensemble, toutes trois imprimées sur papier vergé sous couverture neutre, publication de l'époque. Très rare.à rencontrer réunies: 44 francs. Mémoires dé la Minorité de Louis XV, par J.-B. MASSILLON, évêque de Clermont, membre au Conseil de Conscience, sous la Régence de Philippe d'Orléans, et l'un des Quarante de l'Académie française, Paris, 1792. Un volume in-8. Demi-reliure basane verte, dos à filets dorés (reliure de l'époaue). Exemplaire en très bon état: Edition originale rare: 65 francs.

Château' de Chantilly pendant la Révolution. Arrestations dans l'Oise, emprisonnements à Chantilly, liste complète des détenus, documents inédits par Alexandre SoreL Un volume in-8 avec un frontispice gravé. Tirage limité à 550 ex. sur vélin: 32 francs.

parues i ̃̃ v ̃̃ ̃̃•̃

RAYMOND Escholier Le Sel Je la Terre: Un volume in-16. Tirage: 25 ex. sur, papier de Chine 84 fr. ;,50 ex. sur Madagascar: 56 fr. 75 ex. sur Hollande van Gelder: 33 fr. 175 ex. sur

rien faire pour rompre l'envoûte-mient qui la maîtrise, d'une âme qui a renoncé à tout, sinon à sentir et à se connaître en ses "Soubresauts et ses crispations, en ses détentes, en sa substance la plus secrète et la plus délicate. Eton- nant-et pathétique exercice de psycholo:gie ..expérimentale, Mme de Noailles Iftconduit avec une singulière maîtrise et une magistrale acuité et elle y emploie toutes les ressources de l'observation objective et de l'imagination représenlati- ve. Peut-être cette œuvfe singulière dé-concertera-t-el'le quelque peu, mais elle demeurera une contribution de valeur à l'étude, de ce que Mme la comtesse de Noailles appelle « une passion cruelle et vaine •».- Aussi -est-ce- à l'amitié, «sentiment divin », qu'elle dédie son poème, si amèrement, si analytiquement désabusé, mais dont on ne saurait contester. la facture originale jet la portée.

•• •: ̃̃. ̃ ̃̃

̃

Ce -n'est point sous:lé vocable': dë;Tra-' mour que Mme la Jparonne Renée, da.B.rimont a, placé l'élégant et sttblil rç-: cyéil'd'e poésies qu'elle nous offre. C'est qui préside de son image ailée aux très ingénieuses variations qu'exécute Mme de Brimont çur des thèmes de rêverie païenne et autres. Qu'elle nous dise des « jeux d'ombre », qu'elle nous présente des « miroirs magiques », qu'elle évoque les « âmes des jardins » ou nous mène da.ns « l'Enclos des Belles défuntes », Mma la baronne de Brimont y montre un goût très fin des rythmes et des combinaisons syllabiques. Cette tendance aux tentatives de nouveautés iprosodiq.ues n'enlève, aux charmante poèmes d&Mn» de Brimont rti leur, grâce décorative, ni leur délica-, te qualUé'de sentiment et de sensibilité. l "Ayec Mme Cfaudë Cordes, nous pas- üi~ sons du pays de Psyché à celui d'Adonis, car Mme Claude Cordès nous invite à voir luire les Feux sur le Liban. C'est le titre qu'elle donne au recueil de vers qu'elle-vient de publier et qui est,

il nous semble- bien, le début d'un poèts-

pur fil Lafuma: 22 fr., et l'édition originale avec couverture blanche 10 francs.

EDOUARD HerRIOT: Madame Récamier et ses Amis. Un volume in-16 de la collection écu: 10 fr. Le Guide indispensable -durant les vacances est l'Annuaire de la Curiosité; des Beaux- Arts et de la Bibliophilie, donnant tous les renseignements nécessaires aux amateurs en déplacement concernant les musées, les bibliothèques, les marchands et les collections privées de province. Cartonné souple bleu: 15 francs.

Pour toute commande d'ouvrages, écrire au seciétariat de la Librairie du Figaro, 14, rond-point des Champs-Elysées. Nous recommandons aux abonnés qui s'adressent à nous de vouloir bien ne pas tarder à nous envoyer leurs demandes et sous-,criptions, étant donné le tirage limité des oeuvres annoncées. Ne faisant aucun envoi contre remboursement, nous les prions de joindre à leur lettre le montant de leur ordre'd'achat, ainsi que les frais de port.

Notre Service de Librairie se charge de toute expertise de livres moyennant la somme de 0 fr. 75 par ouvrage.

Propos d'élégance et de mode masculine Claude de MorsQnge descend avec.désin-'volture le perron de son petit château Louis XIII que lui a laissé son oncle en héritage. Il aime ce coin de Normandie où les voisins, presque tous de bonne souche (le fait sst assez rare .pour qu'il soit noté), vivent dans une intimité exempte de bluff et de cérémonie. Avant de monter en automobile pour un voyage au mont Saint-Michel, il apparaît ce matin d'août dans un veston gris de peigné léger et avec une cravate régate de tissus de soie. nattés de demi-teintes tirant sur le clair, de ces coloris qui s'harmonisent avec le soleil, et portant un manteau d'automobile de demi-saison assez chaud les tissus rcversibles sont doublés jusqu'à la taille et.le dos marqué par une martingale avec un grand pli dit « Watteau ». Cette forme donne de l'ampleur à son manteau, permettant de couvrir les jambes au- frais zéphir du matin et de la fin du jour. Si la martingale convient aux; 'hommes svfeltes', le raglan^ est .préférable pour ceux qu'une corpulence af-

flige. ̃ ̃̃

Claude "a a mis un feutre grts, dédaignant le chapeau de paille qui s'envole au moindre vent. Il sied-, en effet, d'apporter toute son attention à cette question du chapeau dont la forme donne de l'esprit ou de la gaucherie à- un visage.

N'oublions pas, à ce propos, que la réputation de la chapellerie française commença' s'établir à partir du seizième siècle. Colbert donna un nouvel essor à cette industrie, en réglementant' le métier, en faisant contrôler les «mîployés du feutrage, et en fournissant aux fabricants des facilités pour se procurer le poil de castor qu'ils tiraient du Canada

J'ai ouï dire qu'en 1692, M. de Guénegaud fit une conférence sur les chapeaux qui se fabriquaient au dix-septième siècle dans la ville de'La Rochelle. On disait alors que les peaux de castor, dont le poil sert à faire les chapeaux, arrivaient du Canada à La Rochelle, où on les rendait doux et luisants lorsque ces chapeaux avaient été portés par les Français, maîtres et valets, ils revenaient à La Rochelle où on les remplissait de gomme pour les porter aux Espagnols qui les demandaient, durs, ras et sans poils. Après avoir rôdé en Espagne et au Portugal, ils retournaient à La Rochelle. On leur redonnait une petite façon, pour les expédier ensuite à. Lisbonne, et de là au Brésil, oftf-'oïl':le3'V«ut irès-so,U|>les.; Ne disait-on pas àli'ssP'qûév q'ùand'ils'etmerit' pleins de trous, les Portugais les colportaient en Guinée, sur "les côtes de l'Afrique, où les noirs leur trouvaient encore très bonne'figure et se servaient de leurs trous pour y planter des touffes de plumes ? Ces détails amusent Claude de Morsange,

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très brillamment et solidement doué. Il y a en effet de réels mérites poétiques dans les poèmes de Mme Claude Cordès. La langue qu'elle écrit est forte et saine et le vers dont elle use a de la consistance et de l'harmonie. Quand elle l'emploie à décrire, il montre de l'habileté et une habileté sans sécheresse. Ajoutons qu'il sait évoquer et se teindre ,de rêverie. S'il y a dans ces Feua sur le Liban de Mme Claude Cordès mieux 'que des promesses de talent, il y a plus que du talent dans le copieux volume que Mme Marie Dauguet intitule: Ce n'est rien., c'est hm vie. Je trouve à Mme Marie Dauguet une sorte de génie, je veux dire par là que ses poèmes doivent moins à l'art qu'à l'instinct. Son instinct poétique est admirable, son art est souvent inférieur à son don.

Le «' don» de Mme Marie Dauguet est de sentir et de comprendre la nature avec une Jntensi;té et.unB. proforifleuf qui font d'elle un; de nos meiMeuns -poêles de « -géorgiques ». Ce don, Mme Dauguet le manifestait déjà dans les recueils antérieurs1 à celui qu'elle nous donne aujourd'hui et qui contient d'émouvantes et fortes beautés dans ses 388 pag-es. Lisez-le tout entier, vous n'y trouverez jamais rien d'indifférent.Mme Marie Dauguet. est d'une rigoureuse sincérité dans l'expression de ses sentiments, mais où elle est vraiment supérieure c'est dans le rendu des sensations de nature. Mme Marie Dauguet est un grand paysagiste et elle excelle à tra- duire dans ses vers l'impression des forces naturelles. Le vent, la pluie, la terre, te ciel, l'eau, 4 es bois, l'étang, les champs,, les- prés, l'étable, Je troupeau, tels sont ses vrai» sujets et elle les traite avec un réaiisrrie-'ppissant. une largeur de touche, une particularité admirables. Mme Marie Dauguet n'occupe pas en. poésie :1e rang qu'elle mérite, mais des injustices de ce genre se réparent 'toujours. un jour ou l'autre. Je ne doute pas que son Ce. n'est rien, c'est la vis,

qui ne commande pas moins de trois-feutres pour sa saison.

Après quatre heures de Toute, Claude s'arrête à l'hôtel de France, où l'attend un savoureux déjeuner, à Verneuil-sur-Avre, petite ville coquette, gardée par les -tours grises de Saint-Jean et de la Madeleine, non loin du collège des Roches. "•

Et de là, en passant par Laigle, Argentan et Domfront, il gagne rapidement Mortain où des amis l'attendent au grand hôtel de la Poste, délicieusement campé près de la Collégiade. où la porte de pierre porte inscrite à son fronton la date 1789.

La petite ville, dont la gloire remonte au onzième siècle, est fort aimable en sa simplicitê. Le goût de la mise ne lui est pas indifférent-, car on y voit, à la devanture d'une chemiserie, de fort jolies cravates, des bas et des chaussettes de soie et des parfumeries de grande marque.

A l'hôtel de la Poste,. Claude se régale à diner de soles « normande » et d'une volaille à « la Chaufroid », .cuisinier célèbre,: au, dix-huitième siècle. Clëst donc ..une. erreur et un non-sens de dire un chaud-froid en volailles. Une nuit dans.des draps fins rend dispos pour le lendemain Claude de Morsange et tout cela constitue un relais des plus pittoresques avant de rendre grâces à saint Michel sur le haut de sa montagne. ̃̃ André de Fouquières.

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Les laisser refroidir sur la- plaque.

D'autre part, faire 250 grammes de chocolat avec très peu de lait., de façon à ce qu'il reste très épais. Retirer du feu, y délayer 3 jaunes d'peufs en travaillant et, quand ce sera presque froid,. 100 grammes de beujtre en noisettes en remuant toujours.

Lorsque l'appareil est parfaitement froid, en fourrer les carrés mis deux à deux et saupoudrer de sucrç glace.

Lisebette.

Les sorbets et glaces si appréciés des gourmets sont confectionnés d'une manière toute particulière par « Les Délices », 39, av. de Villiers (Wag. 14-39), qui y apportent les soins les plus délicats.

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ne ramène l'attention sur les précédents volumes de Mme Marie Dauguet. Leur ensemble constitue une œuvre de premier ordre.

Il y a aussi dans le volume de poésies que Mme Cora Laparcerie a intitulé J'aime, d'intéressantes notations de nature. C'est en Bretagne que Mme Cora Laparcerie a trouvé les meilleures inspirations de son recueil où une grande place est donnée aux pièces du lyrisme sentimental. Celles que nous offre Mme Cora Laparcerie ne manquent ni d'éloquence, ni de passion. Elles ont du mouvement et si elles sentent parfois un peu l'improvisation, elles valent par un accent de sincérité très sympathique. Moins abondant que le J'aime do Mme Cora Laparcerie, le Mon cœur de. M. Jacques Richepin nous offre également des vers sincères et colorés, d'une verve aisée et d'une ferme facture. Les poèmes de M. Jacques Richepin sont t de dates assez diverses. Les premiers remontent à 1894, les derniers sont de 1924. Dans l'entre-deux, M. Jacques Richepin amis son talent lyrique au ser= vice des personnages de ses drames et de ses comédies. Ne nous en plaignons pas, car nous devons à ce sacrifice dès' œuvres dramatiques brillamment ve nues et du meilleur aloi littéraire et il nous en reste un volume de vers de très agréable lecture, en attendant que M Jacques Richepin nous donne le livrei de ses joyeuses et piquantes Epilaphes dont ii court certaines, de ra plus comi que et de la'plus cruelle drôlerie. Je ne puis signaler que bien briève ment, en attendant une occasion d'y re venir, le Livre de l'immortelle Araie df M. Ernest Prévost. L'auteur des émou vants et délicats Poèmes de tendresse a écrit là un beau «poème d'amour ;> d'un sentiment profond, d'un ample jy risme, d'une haute et nobie inspiration d'une subtile ardeur sensuelle et senti

m'entale.

m'entale~

Henri de ftégniet,

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Courrier DE la Bourse ̃ ̃̃ Paris, 11 août. Les changes, qui s'étaient relevés samedi, se sont sensiblement détendus aujourd'hui. Après avoir craint que le voyage à Paris de M. Herriqt. ne' fût la conséquence de nouvelles /difficultés à la Conférence de Londres -les .-ÊSnibisfes reviennent k l'optimisme. 'La livre est descendue à 79 15 pour finir à

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-70. d«.Paris & Paya-Bas. •*& 1jj8 3 %Amortissabl« 90 67 60 Turquie. Consolidées •*> f? •• Créd.fonc. d'AIB«rie fùnis;t,p. j00 503.. 5J SensIleMaubeuge !2!9 IUJ .< ̃• (Naphte da)" ^0 i65(J $K -v 2> 1/6 25 1/4

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65' Compagnie Aioerienne 1246 4% 1.917 .•• 58. 58 15 Priorité Tombac. 'ê| ••;••• .6.. Pays Europe Centr. ord. ;7l--l,™50 50 110 ..iBéthune CC" de), nouv ̃ •̃ 3499.. 0 »• Ç =™ è';F n.neierôda) 152.. Consolidés ,57./ '8 571/8

50,.COmptoirNationald.'Esçompte. -«fiO. -983 4%1918 5a 65 5& 70 Haïti 5% 1910 6/3- 680.. 750 |ndliat. da l'Afr. du Nord. 325., 32. I !0 .JDombrowa CHouilièresi. parts- r^Û •• ̃• j'sh. chartered 45 50 44 75 Argentin 1886 93 1/2.99-1/^1

40 ..Crédit Commercial de France. 724 722 5% 1920 Amortissable &, ̃ 83 63 Hollande 1896. •• îi ̃• Industrielle de Chine. 160 •• >f 30 EpinacCHouillèresS, Ch.ferd ). 15/3 Chemins dttomansCLots turcs) .93 25 .17 Brésil 1889 i\ili 42 -z I

60,. Foneierde France. 2*0 ••««•• 6% 192O. 79 30 79 50 Mexique 4% Or 19O4 •« •• ̃«} (0.. Franco-Jafronaise 525-. 525.. 79-M Haute-Loire CHouillerea dais)- !3..• vv- •• 9h City-Deeo 266.. 255.. Fundina. 70 1/2 ?-, 75.. -Lyonnais ̃ '5?2 1603 .o~tn<~ Roumanie 4% 1890 •̃ ;• ds8 p du Nord. 36C 55 MonVambert et la Beraud.ire, i-45 •- l^W y » y^eep 395 334 Chine 41/2 M 1/2 80 i/2 30.. -Mobilier Français •• 3.5 •• Bons du Trésor 6% 1922 fJ^4V'- Convertie ^{50 38 75' ..Icrédit Algérien IS'2"'?95-- ]4 Saint-Etienne (Houillères de).. ,-80 ^80 .• conJord^ a 41 1 403 Egypte Unifiée 75 7i, "j. 25 ..Société Générale. 763 763 ,923 50 484 50 50 Convertie 1?1O ,JI 50 40. Foncier Argentin t. c. I93 N3 •̃ 50 Aniche (Mines d"). 'fnl 3a Corocorôord 32 3175 Extérieure 66 66

25..socÍ<ltéGénérale. .tut 1923.546450 Danemark Convertie 1910. 4104.1 Fonci.rArg"ntint.1> 193"1.18" 50..Anl"he(M,nOOd)'I''I~11~70' M3" 32.; 31'75 Exterleuré. 66 66-

noir ,VUK Oblig. Ch. fer Et.t 4% 1912-14 278,. 280 ..Danemark 31/2% 19O1 i22- « du Brésil 563,. 579.. 5O..An2in «M M2^" 6 h. 9 5rown MinsS 230 229 Italien 20 20,

4937ISuez 13930.. 13945.. S%.1919. 327 330 Santa-Fé S% <91Q ?80 •. <86 200 Colonial.. II9..U20.. 75 Blanzy, jouissance. Mu IJ sh. Da B«r9 ôrdinair. 932 .965 J»Pon 1899 63- 63

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0 19)23~rtmb.a300. 11: IIjO 50..Eaux(e"a").7j.U85 60..Litt.-Bonni.rM.ord.3" 850:: Mozembique" 43 8. .3/

20 ..Courrier. «.. «f •• b**W- •Mp.eKiM. 4g.. 416- Î5SS îkZt Ifi&ï'- M V. S $T&Xï: "V^ |i| "if 3^ ^înd^i.^ «45 [ 850 I ;• •; ^emb^ » $ » Ï^SST.?^ Y. hfî&ÏJî.

20 .62,3 628.. du Nord 6 1921 4R 4!6 i9)95~r.mb:.5Ôa< 344 343 65, A," C6rmprimé ..116h j1660 30 Pétrqles (C" industrie). d45 850 ,9 Mozambique.. 274.. ~76 Aneconde.. ..¡8/3 .,8/3.

.9.. Lon.434.. 43 ..vH).d'A~trt6~ 414.. ..4~ 192153/4~0 r..500"1 Ü9.. 4,9.. 2204,c.b~T.!o!)r.phi<!UM. 45) "1 4~1 l i 733 736 North Ceuc»sian. 74.. ,70.. Steel Common. )i9.)8..). «'~

V :• :«::bX:| || ::v*ïï^ 4 & 192l53/4^,45oo;rw- g^iSSJïW.'srai^ | | ̃»..B,-u^ch.mi.M«- ,$••$•̃ 1-*y.^sz$Szxy-y. 14:: ^iiS^S^1?^

40. Pan.rroya W6 1582 d. y.rdun 6% 4J0j. C6m. 1879 26oK r. 5OO 428 • 430.. 40 .JBectricité de Paris- '976.. 45 ipoulenc. I44O 3405 .ip.kfn SyndîcaU (Shansi). 65 50 64 25 Malacca 32/6. 32/6 ¡ ..17 50 Platine.••:̃••.••• •• 820 -82p Asturienhedes Mm. S50- Fonc. 1879 3% r. k SOO;. 447.. 4».. 31 ..forces Motrice du Rhône 929 939 135 28 ̃.» Ripoiin. jouiss i «70 4970 20 PhosphYtes.de Constantine. 446.. 441.. Kuala 33,9. 33/5.

̃: 30 ..Dabrowa (Pétroles).. 731 .729 Af.M,r, Construct. Jaumont.. 442 435 O Com. ,3SO 3% r a SOO 4ç! 463 75 «..Téléphones. -12U3 ,J 210 10 69 Saint-Gobam. Chauny 5?m 5145 30 ..phosphates Tunisiens 566.. 5b8 Escompte hors banqu 3 29/32 3 27/32

̃ ̃ Financiers des Pétrol 526,. 523 G«. d'Energie Èlectnqu* 3>9 •̃ 3ï9 | Fonc. 1383 3% r. à 5O0;. 222.. 225^0 60 Métaux (C" Française) jt 49/ 223 10. Soie Artificielle ifiifi' 65l" .iR.ndfont.in '•• 82 i 79 50 Prêts 2 3.4. 2 3/4. Pétroles Premier. 334 330 Es,ls,s dévastées. 4ly 4 9 g Fonc. 188.5 26O% r. SOO 2<U 245.. 22 S0;Cuivre et Pyrites .••• i9!3»7.. 18 ..[Usines du Rhon "'iinî! 1055 6 sh.iRand Mines 250 50 235 50 S/ Paris (change) 32 20- 80 05

̃-•• Grosse Métallurgie 6% 40? 405 £ Com. ,891 3% r è 4OO 215 ̃! 217 5U 45 ..Dynamita CS" Central.).. J90..100I. 43 -jSalins du Mio, 1031 1035 ,h.|«^rnaor ^De.p À 1.32 I3î S/New- York.. 451.-456..

30 ,1' P, é.t"rol,es,pr,e,m. '.1' m"13,JO E',9, lise, s, dé,V.sté" ,es: 0" 405 41~ 0: Fonc, 16,,8'5 260% r. 500, 2,f ""l, 24~, 22 ',O,C, Uivre"et 'Pyrite. "II, ~9,¡ 1 3/j7," I~ .,IUSines du Rh,one. "1, '1031 ,110-5" 6 ,ho !Rend Minos, 25u 50 ,Z35,,50 S/Pe, ros. .(Ch, ,eng.). 02, 20, .1,8,00,>

r 3O.Kuhlmann.. •• Ml" 6% nouvelles 4to -402- é ,892 260 ^r. SOO 247 25050 26 26!PHntemps ord 33J 570.. 1 40 I. R?um"S -belge- de Pétrole. 105.. 102 Rio 5.5/!65.5/!6

..32 i.G.fs. .9 2,. 920.. bail. Pives-Lille 6'A 408. Fone. 189S28O%r.SOO 258 264- 15 p.JAndalous •••••̃• | |93 70 ,;Port du Rosario. ̃>̃̃̃̃̃̃ i'n V '«'.« RussianOil.- 74- 72 .• Valpsraisô. .43 30 43 50

'• rf55' produitschim.d-Alâis.Froges. 1012; 1008 Nord,, Pas-de-Calais 1922 4 3 417 [r Cbm. 1899260%r. 5O0 232 ̃ 233 ̃- 24 p.|Nord Espagri. 803- ^Chargeurs Réunis | (parts). |. 8^0 ..j. 818 ̃ gtt°*8u1Ji;p°nl'al59- m m Buenos-Aires 40684063

,J5 '¡Pr~duitschl,d'Ata!s.Froges.,rol"11008 l~du6tFl Sucrière 1,922:1 ~13 411.. a: CÓm. 18992607or.599,1232 133.. 24 P'[Nord Espegna. 285 .Cl:1a"ge~"s ~éL!"1S (P.rts)'I' ~O '1'. Steaua française ~40.. 42j auenos.A'~es. 4() 68,40 b8

,• ̃ .Jehârtreurs Réunis. «66 453 (ndii*tHe Sucrière França.eé.. 4 0.. 403 u) F<jno, 1963 3% r. a 500; 2o7 50 269' 22 p. S.raa.oss..̃••• 785 35 .|Havraise Péninsulaire (B) | 6.U .|T,ba!;sd-ori,nt et d'Outremer. 388 331 .• ArSent (met il) (comptant) 34, 1/4. 34.1,16

.Messageries Maritimesord. J65 165 |nâustriefs Alsaciens. 4!0 404 O iOom. 1906 3% r. à SOQ'. iii 254 75 P, *.•̃- ( 44 23|Trânsports en -Oommunv 61 1 -oM .iTanaanvika et d'Outrem, ••• 159.. 156 50 Cuivra (comptant). 6315/16

58 .Omnibus.deParis. 703.. 70 Mai,on Brégu.t 6/i» 437 •• 431 50 Z J^. ^69 3% r. à 2Stf 145 J4i Sosnowic. .• v.v ̃̃ 27 66 Transports Marit, mes I<E8 .930 |T»^ny'ka jjf 1 323 50

J 50 Transatlantique ord 150 15 Mines do Lens B% 4^ 75 465 glCom .1912 3% r -.h 250 145 «3 50 75 fabacs ottoman-. 370 ..J80 44 ̃ ,24çn i |rïn.v..l Corisolldated Land., 77.5., NE W- YORK. U août .•

"50 ..Voitures* Pari. 10u0 i002 Sainï eob.in. Chauny. 500 433 25 ""f Fonc. 19,331/2% r.5OO 270 85 p. p. de. Philippines 2858 2813 800 ..Bénédictine :i"ï'SS''rb'11 fûtes et F Sosnowice. 323 3f7 ( -•

22. Air Liquide. 59j 592 Usines sinistrées 61/2% t ,913 A% r. 5O0 3ô2 .357-. 40 Vichy (Et. thermal) 1280 ..1298.. 1.50 ..{Diatillaria Cusen.er -1 ,? 7??S "35 bJTubfze priv 620.. 614 Call Mon.y. c. m .•̃. > -22.50 Caoutchoucs indo-Chine. 590.. 580 Alaéri. 3% Î9O2. 297 û Empr.1917 5i/2r.à3OO 226-. 223-, 25 gdt.or, ••••̃•• "I-Stf -640 175 ..Distilleries de hndi.Chine. '/2J3 ..7230 » g J^Ô^Corlôri ion i îàO 157 50 Câbles transfers .4'5237 4 45W

.Orosdi-Baok. 124.. 127.. a_ 6% 1921. 430 430 50 -m Com.1920 51/2 r.à 500'. 365.. 367- 56 ..|Forc"Motrle"du Rh5ne(parts)|685û 682? 125 Grand-Hêtel 1«U2 1802 2 D. ntàh Copper C' .i 1504 1463 Change sur Paris, vue. 5 45 /? \ui I

40 Pathé-Cinéma(Jou,s,) 4U 437 ,ndo-Chin. 1899-19OS. 246.. 245 •• gl Empr.1921 6i/2r.à5O0'. 417.. 445.. 37 5olHavraisè d'Energie Electrique. 675 I o7i 20 Grands Moulins de Corbsil. M.. 240 2 v.rminck C' 176 176 U. S Liberty 31/2^ |0I5/i7i|')tl/A- I

175. Raffineries & Sucreries Say.. 22 !0- 2220 n_ 1902. 230.. 230 •• ° \coft. 1922 G%. t. 430 435 70 hido-Chinoi.6 d'Electricité. 7500 ;75OO 40 Sucreries Brésiliennes 867.. 867.. 2 VermincK. i/o.. Mehison T opaka. mi luf-'oi" I .Rizeries d'Extrême-Orient 133 i88.. f unie 3% 19O2-19O7.. 234.. 251.- m 447.. 40 ..pvrénéenne d'Energie Electr.. 804 803 5109 Sucreries Coloniales 5!2 515 COMPTANT 176;, Baltimore & Ohio $3/8 63 & I 50 ..Union Européenne 1278 1269 Tunia <;1% 1902.1901. Et 6% • ••• 4°8-. 413 15 •• Radio-Eleetrique. 260.288.. 51 09¡'sucrerree Colon,ales. 51, COMPTANT Canadian Pacific 152 1/? K4 I

Angleterre 21/2% 186 184.. E* .29950297.Radio-France- 540.. 520.. 150 Cirn.nt. Français. 4200 4101 25 Omnium-Pitrol.» «2 ̃• «2 •• Ch.spsak. & Ohïc. 88 5/1 87 V4 I

je Consolidé 1"& 2*séries. l' Angleterra~1/2%¥," 184.. 4 4~0' 299501297; Redio.FrI,ce. 540.. 520.. 150 Fram 4.00.. 47'5' 25 ..¡Omrlium.Pétroles. ,462.. 452.. Chespeeka, Ohio. 885/8 873"

Rosse Consolide 1"* 2' séries. 23 20 22 70 Argentin S% 1907 1310.. 3% 312. 18 ..lRadio-Maritime ••̃ 290.. 288.. 35.. du Boulonnais .720 7*5 26 1/2 Royal Dutch 2«00.. 23900.. Ch,cag(> Milwaukee C 15 1/8 Ifi I

3% 1891-1894. 580 !5 70 Rr8^ i S% 19O3 -«S00.. |î/2% ̃ 267 75 264 50 16 25 Union d'Eleotriorté., 366.. Ï66 20 ..l de l'Indo-Chine. 33* 53&0 5h SWS,, 33 50 m ;0 ch]J Rook lslar>d.. « > ,8 « ̃>.

.3% 1896. 490 14 45 Autriche 4% i •• 36. von 3% 185S 273. 162:; uniond'ElectrrCiti"T.!3é6..¡366.. 65 ..IPoliet et Chausson 43l..i43O.. 230 1. steaua Romana 3d5 361 Erio Rai|r ad f> ̃'̃ »• /4

490 1445 Autrichè4% 36.3%1855. 273. ~5..P.ti.t.tChauston.43!4)0.Ot.stMuaRomsna. 335.. 361 Erie Railroed ~4

31/2% 1894 55 70 S^giquB 1873 52. LyjT |% Bons déo. r. à SOO. 478.. 479.. 80 Acétylin. & Electricité 2540 :?00 26 57 Bon Marché 1690 400.Monaco 4930 4930 lllinois Central. mi Wul ?'.§ -5% 1906 2635 26 10 Brésil 4% 1889. 140 -.137- _6% 393 12 50 A*iri«* Forges de Firminy. 259 .jTu.lenes ae l'Aisne (priv.) 113 Nsw.York Central 07 3/8 M '/4 4t/2% 19O9 17 70 17 80 5% Fundina •• 268, 5% 346-. 346 25 de France. 480.. 430.. 67 50 Afrique Occidentale (C") ?jO ̃̃ 993 ̃̃ Pensylvania À ,,? \i 4 U/O Serbie 4% amortissable 1895. 46 50 25 1909 (Pérnambuco). 450.. 450.. 4% » 292 25 298- 50.. de Longwy .-930.. 9'0 100 Agence Havas .15o5 1371 rHANSP<5 Reading M S M

.>. Turc "Unifia 5125 51 40 Buia.rié 5% 1896 279 _3FMsion .261.-264. 25 ..1 Michevlll. 6fcO .660 203 64 Air Liquide (parts) 89>0 ..8973.. CHANGES. South rn Pacific 95 i)z 97 V? 1"

5^1914 » 3060 .3055 L 41/2% 1907 207. 'ai/2% 250 253 de Sambre-et-Meuse. 13-10 1325 65 jBergougnan 838 fcO Londr95 80 35 30.. gnion Pacifie \u 'I Chine 4% Or 1895 290 298 Midi Bon. décennaux G% 4J6 497 Arbel (Etablissements). 495.. 495.. 200 Chapal (Etablissements) 43^5 4.50 New.York 17 87 17 58 Anaoài..la Copper 3fi i/j K 1 î Banque de Londres et Mexico.. 268 261 5%12O2. 470 466- -6% •••• 399.. 401.. 25 Atel. & Chantiers de la Loire. 702.. 702.. 60 Cirages Français LjO 1230 Allemagne (I milliard de marks) •• ̃•••• Chino Copper 21 31//J Nationale du Mexique. 628.. 6i8.. 5% 1903 420.. 435- –5% 3-to- 351.* 60.. Cohst. Nord de la France..970 32 50 Compteurs à Gaz ,'•;•• /i, Argentine 593 Rsy Copper tit'Ti\i.A lmpé"pttom*2SO'p. 774.. 770.. 5% 19O8 1150 U15 i 4% 291. Ch.nt. & Àtel. de la Gironde,. 265 260.. 65 Diclot-Bottin 1440 1427 Be.gique JM 10 91 ut*h copper 793/4 fin

Espagn°"Rio-de-la-Plata. !)6.. 106 Egypte Unifié. 246.. 245 Nord 6%.série F.« 412- 408.. 30.. de St-Naza.re.800 816.. 20 Lu Figaro. 3)3 ̃̃̃•̃•• Danemark 28/- 237 Ameirican Téléphona 125 4/3l|« i''i

L. I. 4. Crédit Foncier Egyptien 2180 2152 Privilégié* 21! 210.. sksérieE. 381- 381 75 Chatitlon-Commentry 1799 1751 52 5C Gaveau & C" 738.. 732 Espsgn0 240 238 American Car & F 71 '? 71 1 ̃?

L.l. Nitrate Railways y42 -952 Espagne Extérieure 212.50. 4%, série D. 332.•.=. 37 50 Commeritry-Fourçhambault 1130 1128 30 Haour (Etablissements) 284 F,n!ande British American Tobaoco. ta \> A i/«

L. 1- Central Mining- 906 .885 Hellénique 1881 821.. 3%.ancienne 484 487.. 10 Decauville. 230 23?.. 175 Chaix 3975 3978 Grèoe Central Leather 14 u i L. 1.IN,trate R~'I.ways. '.H2.. Italie 31/2% 67 50 64-. 21/2%. série C 281.. Dyl. & Bacalân priv 150.. 160.. 55;.BecAuer HC WO Hollande 69a 50 .684 Gen8ral Electric '̃̃̃ Vi •/) ?i\ >•! 35 A. Rio-Tinto. 2810 .,2795 Japon 4% 1905. 271.. 274.. 6% 1921. tran. A 373- 370 10 ord 109.. 115.. 80 Librairie Hachette. 1700 1700 ,lahe 80 79 30 Balh|ehem Steel .l i ut]

35" Rio.Tinto. 8,~2 ..),793.. Japon 4% 1905. 255 450 Orléans 1921,tran. A. 373.. 370. o"d. 109.. 115.. BQ.. Llbra,roe Hech~tte. 1700""11700.. Itaho. ;~O., ,7930 Sothlohem Steel. 1-43 1 /2 H ':8

:i6b.Z0 Azote (Norvégienne) 8i2.. dlO' 5%1907 255,. ^50 Orlêan. Bons décennaux 6% 475- 475.. 35 Electro-Câble (ordinaires) 560.. 567.. 30..Maroc CC Générale du). 430 Norvège. ,230.. 246 •. u. s. steel C \{m ,[, ,'m

Lautaro Nitrate 688.. 672 Maroc 5% 19O4. 390.. 392.. 6% ̃ 390 395.. 120 Fives-Lille 2645 267u Pologne (100 zloty). Royal Dutch 41 i';i\ A Ï'Î

.LLe Naphte (Société Russe). 410.. 409.. 5^1910 881.. 871.. 5% 351.. 355.. 50 Forges* Ac1" Huta-Bankowa 1580 1585 pTabacs CC" Générale des) 320.. 3lfr Portugal strtll. 35 |/»i « .t'A

.j Oriental Carpet 308 310 Portugal 3% 65 75 4% 295.. 297-. 30 For'" & Ae"" Marine & Homéc1 .705 70! 175 ..JTabacs au Maroc 3100 3!00 Prague- 53 50 52 80 *> i/o, }3.fi

60b. --Pétrofina M83 1155 Tabacs du Portugal 855 3%ans. 292 •. 287 48 ?*°'& At"C"" EI.(Jeumont)p. !875 1838 40 ..(Union Commère" Indo-Chino' 795 -760 Roumanie 8 05 5QI 8 Affaire» totales 910 000 35 1/

1.2. H Sucrer".et Raffinerie d'Egypte 1019 1015 Russie 4% 1867-1869 15 60 14 50 295.. ;91., 30 Méditerranée (For5" & Chant.). 565 30 f. b. Rouina (Algérie) 700 695 Suède 477 30 467 50 1 Tabacs Ottomans 367.. 389.. 4% 1894 13 25 13 Ouut 3%.no 287- 282 50 20 Forges et Fonder. Montataire. 600.. 627 L2.3.1I Suc. Raf. d'Egypte (parts). I&06 ..16.10 Suisse. 337.5 330. j

!I.2.IIISuc"or, Ottomans 1012.. 1015 Russie 4~ 1867-1869,I56(} 25 1450 ouest Ó *ne 287 28, ;O 30.. l\o1éditerranéeCFor' Montataire. 579.. 'l 311 f. b"Roulne (Alg~"ie) (parts) 700.. 695.. suisse.. 477 -15 46750 titre.

6b!is.Ch-c'»<trRueB.41/2?i 16 70! 16 95 4% 1901. 13 13,. 2 1/2% .244.•. 120 [Matériel de Ch. for (.Cis Fr,)., 1945 1*0 56p. 25lTabacsd»8 Philip, (parts). i945 .•.•. Vienne 000.000 eogr.).. 25 2487 'i, ̃

80 francs. Le dollar .clôture à 17 58 après avoir touché 17 41 au plus bas. 11 avait coté 18 27 samedi et la livre 82 60.

De si violents soubresauts dans les prix" des devises désorientent les rares spéculateurs qui fréquentent encore la- Bourse en ce mois de vacances et éloignent la véritable clientèle. Le marché des valeurs n'obéit plus qu'aux mouvements des changes.. La lourdeur et l'irrégularité ont dominé pendant toute la séance. La tendance s'est améliorée en clôture tout simplement parce que la livre et le dollar étaient plus fermes. .Nos Rentes reproduisent leurs» cours de vendredi dernier.

Les fonds étrangers à change cèdent encnre du terrain.

Bonne .tenue des établissements, de crédit français la Banque de Paris s'avance à 1,538 le. Crédit Lyonnais à 1,603 Union Pa^risienne, 985 Comptoir ̃d'Escompte, Ô83 Foncier, 1,430. a; Après avoir touché 13,700, le Suez rebrirî--ait à 13,945. -̃̃'̃ Le groupe électrique est ferme Electricité et Gaz du Nord, 424. Cette affaire prend une grande extension. La ville d'Haurnont vient de lui concéder l'exploitation de son éclairage électrique pour 40 ans. Air Comprimé, 1,660 tramuiays dé V Indochine, 6,450 contre 6,200 Eclairage et Force, 3,845 -contre 3,775.. •' Charbonnages, bien tenus.

Mines métalliques, irrégulières. Les métaux sont fermes à Londres. Cuivre en avance de 3/8..Rio, 2,798 Utah donner. 1,468 Penarroya, 1,582.

Les mines algériennes font des progrès Mokia gagne 135 francs, à 6,395 Ouehza 95, à 4,395 Iiouina, 695 en attendant mieux. Phosphates et produits chimiques, calmes.

Sucrières, résistantes Say, 2,220.

Pétfôlifèresj hésitantes.

Les sud-africaines sont sensibles au recul de la livre Dé Beers, 965 Rand Mines, 235 50 ex-dividende. La Mozambique à 42 résiste bien à l'ambiance défavorable. Malgré la fermeté de la matière première, les valeurs de caoutchoucs reculent légère-

ment.

Au comptant, le Foncier Canadien gagne 130 francs, à 5,150, la Part 475, à 18,500 la Banque de .V Indochine 50, à 4,200 Soiries Dueharne 20, à 880 Acétylène Eléctro-Mé-. tallurgique 160, à 2,700 Cliarbonnages du Tonkin 170, à 9,280 Béthune 99, à, 3,499 Blanzy 70, à 2,420 Part Héraclée, ex-dividende, de 450 francs 550, à 16,150 Thizn 145, à 1,870.

L' 'Electro-Câble ordinaire s'avance à 567. La part fondateur Suez abandonné 200 fr., à 6,300.

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La Coupe Davis. Les premiers. matches en simple opposant les Japonais aux Canadiens avaient été, comme nous -l'avons annoncé, remportés d'extrême justesse par les Japonais. ̃

̃ En;dQitble, -les 'Ganàdiôîïs'' viennent de' pi'eifdre leur revanche. Croeckef' et Williams- ont, en -offet," battu Okàmdto et- Htrada -par 7-5, 6-4, 6-3. ''̃ ̃

Si les Canadiens remportent les dSix ,'matches de simple' qui restent à jouerT il se présenteront à la finale contre l'Austra-lie.

Le Tournoi de la. Bourboule. Le Tournoi do tennis -de ̃ la, Bourboule vient de se terniiner devant une élégante assistance. Résultats

[ Simple messieurs. Demi-finales Restrepo. b. Knah, 6-0, 6-0, 6-0 Champin b. H. Gouttenoire, 6-1, 6-1. Finale Champin b. Restrepo, 6-2, '4-6,. 6-3, 0-3.

Simple dames. Demi-finales Mlle H. Contoslavlos b. Mlle Choremi, 6-1, 6-1 Mme Girôu b. Mlle R. Vlasto, 6-4, 2-6, 6-1, finale Mlle H.Contostavlos b. Mme Girou, 6-1, .6.-3:.

Double messieurs. Restrepo-Jimenez b. Montêso-Gemal, 6-1, 6-2 Champin-H. Gouttenoire b. Bayle Auriacombe, 6-0, 6-2. Finale Champin-H. Gouttenoire b. Restrepo-Jimenez, 6-1, 6-0,_ 7-5. Mixte. NIlle H. Contostavlôs-Restrepo b. Mlle R. yiasto-Champin, 6-3, 6-4 Mme Girou-H. Gouttenoire b. Mlle M. Contostavlos-P. Mourgue d'Algue, 5-6, 6-0, 6-2. Finale Mlle H. ContostavlôsRestrepo b. Mme Girou-Gouttenoire, 9-7, 6-2. Juniors. J. Vlasto b. J. Dreyfus, 6-3, 6-0 Knap b. Mourgue d'Algue, 8-6, 6-2. FInate Knap b. J. Vlasto, 8-6, 1-6, 6-3.

LES ARMES

Lé Tournoi du Tïeport. Le. Tournoi du Tréport vient d'être disputé, à l'épée, par équipes, sous la présidence, de M. Robert' Liottel, assisté du commandant Perrot, commandant le C: R. I. P. d'Eu, et du capitaine

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L'épreuve, dans laquelle six équipes se présentèrent, donna pour résultats 1. Salle Baudry-Bautain, représentée par (MM. le docteur Raoul Heidé, Delevoye, Pollitzer, Delange- 2. Préfecture de Police (MM. Mellières, Piot, Maurice. Allemant) 3. Salle de Mers (MM. Bourdon fils, .Lorcneau, Rousseau, Fauvart) 4. Cercle de Dieppe (MM. Mouquety Petit, Dupont, Rueph) «; 5. Salle de Rouen (MM. ïassy, Deleau, Péletier, Eliot.) 6. Salle d'Airaines (MM. Riquier, R. Riquier, Serré, Ferraud).

GOLF

Au Golf Club de Saint-Jean-de-Luz. Les eonpours.de Saint-Jean-de-Luz ont donné ;po'ur résultats Messieurs Concours contre normale; 18 trous handicap, 21 partants R. Veen, hand. 18. 3 au-dessus de normale J. Rodriguez, hand. 17, 1 au-dessous de normale E. dé Laiglisea, hand. 12, 2 àti-dfess'otts'de normale;' etc. Daftl^s: --Gonc'ours -conlffe- normale, 18 trous Handicap, 20 partants Mme J. Brisson,. hand. 20y.ii ati-clëssus de normale Mme. Wàller,, liand. 24,-3 au-dessous de normale Mlle M. Lavigne, hand 24, 3 au-dessous de normale Mlle A. Versein, hand. 22, 4 au-dessous de normale Mrs Pearson, hand. 21., 4 au-dessous de normale, etc., etc..

AVIATION

Le Tour de France des avionnettes. Nous avons signalé hier la splendide performance de l'aviateur Drouhin qui, seul, parvint à effectuer le parcours imposé dans le Tour de France des avionnettes, organisé par l'Association Aérienne Française. Voici, maintenant, les temps officiels et les temps réejs de chaque étape Première étape. Temps officiel, 7 h. 36 m. 31 s. 2/5 temps réel, 3 h. 31 m. 31 s. 2/5. Deuxième étape. Temps officiel, 11 h. 12 m. 35 s. 2/5 temps réel, 1 h. 52 m. 35 s. 2/5. Troisième étape. Temps officiel, 39 m. 7 s. 2/5 temps réel, 39 m. 7 s. 2/5.

Quatrième étape. Temps officiel. 47 h. 6 m. 56 s'. 2/5 temps réel, 3 h. 46 m: 56 s. 2/5. Cinquième étape. Temps officiel, 12 h. 24 m. 18 s. temps réel, 3 h. 4 m. 18 s.

Sixième étape. Temps officiel, 7-1). 23 m. 55 s. 2/5 temps réel, 3A. 18 m. 55 s. 2/5. Septième étape. Temps officiel, 2 h. 55 m. 31 s. 2/5 temps réel, 2 h. 51 m. 31 s. 2/a. Huitième étape. Temps officiel, 2 h. 56 m. 31 s. 4/5 temps réel, 2 h. 26 m. 31 s. 4/5. Le gain de Drouhin, à la suite des.primes par étapes et de sa place de premier, s^élève à peu près à 46.000 francs.

Il remporte, en outre, la Coupe d'argent offerte par. le.. Petit Parisien.

Cormier, vainqueur de la premiëre étape,

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Essais de vols de nuit entre Croydon et Lympne. Des'vois de nuit auront lieu entre Croydon et Lympne du 12 août au 30 septembre 1924.

Les feux portés par les avions ne seront pas nécessairement conformes aux règles de la convention portant réglementation de la navigation aérienne.

En tout cas, les avions porteront un feu blanc à l'arrière, un feu rouge à gauche, un feu vert à droite.

Le règlement précise que ces feux n'auront pas forcément l'angle de visibilité prévu à la convention précitée, et dans certains cas les feux rouge et vert pourront n'être visibles que de l'avant.

Il n'y aura pas sur les avions de feu blanc à l'avant et lorsqu'il y en aura un,' ce feu pourra ne pas être visible- sous les angles :prévus à, la convention. ̃ .= v/ w< .-̃̃̃ Création d'aéro-clubs. On annonce que le ministère de l'Air serait disposé à accorder, pendant deux ans, son appui financier, à une,dizaine d'aéro-clubs.

•Ces aéro-clubs seraient formés dans les principaux centres commerciaux. Un représentant du ministère de l'Air servirait d'intermédiaire auprès dés autorités des comtés et des autorités municipales.

Le ministère avancerait d'abord à chaque club une somme lui permettant l'achat de quelques avionnettes du type de celles qui prendront part à la course de Lympne le 29 septembre. CetLe somme varierait suivant l'importance du club. Il serait fait, en outre, pendant deux ans, une donation qui permettrait aux clubs de couvrir les frais d'entretien, d'achat de matériel et de rechange. Mais les clubs devraient fournir, eux-mêmes des sommes équivalentes à celles qui leur seraient officiellement accordées.

Vu le succès des engagements pour la course de cette année, il est probable que les nouveaux aéro-clubs seront formés dès l'année prochaine.

La Coupe Lamblin. Le lieutenant Terrasson, qui avait pris le départ pour la Coupe Lamblin hier matin à 8 h. 39 d'Istres, est arrivé au Bourget à 11 h. 39.

A l'atterrissage il a accroché un baraque

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ment et a endommagé son appareil, ce qui l'oblige à abandonner.

Il avait fait le trajet Istres-le Bourget, soit G30 kilomètres, en 3 heures, soit à la moyenne de 210 kilomètres à l'heure,

AUTOMOBILE

Les Six Jours motocyclistes internationaux. Les Six Jours ont commencé dimanche et seront disputés à raison d'une étape par jour autour de Chaudfontàine, près de Spa. Vingt-huit concurrents y prennent part.

Aujourd'hui, troisième étape sur le parcours Chaudfontaine-Dinant.

Pour le classement général, chaque pays est représenté par trois hommes désignés d'avance.

La France ne prend pas part à l'épreuve. La course de côte de Laffrey. Très belle épreuve sur les 6. kilomètres 400 mètres de la côte de Laffrey. Voici les principaux résultats

Motos tourisme. 175 cmc 1. Eynard (Monet et Goyon), 7 m. 19 s. 350 cmc: 1. Recordon (Tertrot), 5 m. 27 s. 500 cmc 1. Barret (Motosacortie), 6 m. 15 s. 750 cmc 1. Pellegrin (KoehlerEscofier), 7 m. 50 s.

Motos vitesse. 175 cmc 1. Sourdot (Monet Goyon), 6 m. 53 s. 250 cmc 1. Rolland (Terroi), 5 m. 40 s. 350 cmc 1. Gaudet (Terrot), ,5 m. 8 s. 500 cmc 1. Richard (Peugeot). 4 m. 58 s. 750 cmc 1. Eddoura (Koehler-Escoffier), 4 m. "19 s. (record toutes catégories motocyclet-

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Feuilleton du FIGARO du 12 août 1924 Le Vagabond des Etoiles

CHAPITRE VIII

La dynamite ou la mort

(SUITE)

Puis le gouverneur Atherton essaya de diverses variantes. On me donna, à intervalles irréguliers, de la; camisole et <le la récupération de forces. Je ne savais jamais quand jo devais entrer ou ne pas entrer en camisole. Tantôt j'avais dix heures de repos et j'en faisais vingt dans ma toile tantôt on ne me laissait que quatre heures pour respirer. En pleine nuit, alors que je m'y attendais le moins, ma.iporte s'ouvrait violemment et l'équipe de relève me laçait. Ou bien encore, pendant trois jours et trois nuits consécutives, huit heures de camisole alternaient régulièrement avec huit heures de récupération. Et, juste au moment où je commençais à m'habituer à ce rythme de mon supplice, on le modifiait soudain et on m'infligeait, d'un seul tenant, deux jours et deux nuits de camisole. (1) Copyright 1923 pour la France, by Paul Cruyer et Louis Postif.

tes); sidec. 350 cmc: 1. Gaudet (Terrot), 7 m. 58 s.; sidecars 600 cmc 1. Savioz (Koehler-Escoffier), 7 m. 44 s. sidecars 1.000 cmc 1. Gilletto (Harley-Davidson), 7 m. 52 s. cyclecars 1.100 cmc 1. Morel (Amilcar), 4 m. 53 s.

Voitures de tourisme. 1.100 cmc 1. Dutout (Salmson), 7. m. 13 s. 1.500 cmc ls Lefèvre (La Perle), 5 m. 43 s. 2 litres 1. Charrière (Bignan),'7 m. 43 s. 3 litres 1. Colas (Cottin-Desgouttas), 5 m. 16 s. 3/5 (meilleur temps des voitures de tourisme) 4 litres Augerot (RochetSchneider), 5 m. 53 s.

Voitures de course. 1.100 cmc 1. Didier (Saimson), 5 m. 26 s. 1 lit. 500 1. Vassiaux (Chiribiri), 4 m. 47 s. 2 litres Lecot (Diatto), 6 m. 12 s. plus de 4 litres 1. Robert Benoist (Delage), i m. 2 s.

Le record de la course a été battu par Benoist, sur Delage, à la moyenne horaire de 95 kilomètres 200 mètres.

Soixante engagés dans le Championnat d'Europe. C'est près de Milan, à Monza, que le ti septembre prochain se disputera le Championnat motocycliste d'Europe. Les engagements seront clos le 31 août. Cependant, plus de soixante concurrents sont déjà inscrits dix-sept en catégorie 250 cmc, vingt-quatre en 350 cmc, et vingt en 500 cmc. Voici la liste des engagements et quelques noms de pilotes

Motos 250 cmc. 3 Galloni (Rava, Panella et Vanoni), 1 Rusch, 1 Levis (Trivellato), 1 NewImpérial, 1 M. F. G., 2 Puch (Korner et Hobel), 3 Ganna. 1 Velocette (Ghezzi), 3 Maffeis (Vaga, Maffeis et X.), 1 Bradshaw (Harding). Motos 350 cmc. 3 Brianchi, 3 Sunbeam, 3 A. J. S. (Simpson, Hough, Alfter), 1 Galloni, 2 Rush, 3 F. N., 1 New-Hudson (Horton), 1 New-Impërial, 1 M. F. G. (Garanzini), 2-Maffeis, 1 Sheffield (Rutten) et 3 Bradohaw..

Motos 500 cmc. 3 Guzzi (Ghërs), Mentasti, (Visioli), 3 Sumbeam (Dance, Walker et .), 3 Sarolea (Stobart, Vidal, Bonivart), 1 New-Hudson (Mundey), 1 P. M., 1 Seott (Garettoni), 3 Norton, 3 Peugeot et 2 Hartey-Davidson.

Jusqu'à présent, sauf Peugeot, aucune

Toujours, durant ce temps, x-evenait t l'éternel leitmotiv

est la dynamite ? `

Et toujours, ne sachant à quel saint se vouer, le gouverneur Atherton passait de l'excès de sa colère à des supplications presque. Toujours il faisait miroiter à mes yeux mille avantages si je me décidais à parler.

Le docteur Jackson, maigre et sec comme un coup de trique, et qui n'avait de la médecine qu'une légère teinture, se montrait sceptique sur les résultats du traitement expérimenté surmoi. 11 persistait à affirmer que la camisole, si souvent qu'on en usât, ne parviendrait pas à me tuer. Plus il affirmait- cette opinion, plus le gouverneur Athertonse piquait au jeu et continuait.

Les types de ce calibre, déclaraitil, sont des durs à cuire, c'est entendu. Mais je serai plus tenace encore. Tu m'entends bien, Standing, ce que tu as encaissé jusqu'ici n'est qu'un jeu d'enfant auprès de ce qui t'attend L Tu ferais mieux de t' épargner ce qui te pend au nez. Tu sais que je suis un homme de parole. Je t'ai dit déjà « La dynamite ou la mort » Rien n'est changé. Fais ton choix.

Tandis que Face de Tourte, le pied dans mon dos, serrait dur et que, de mon côté, je gonflais mes muscles .pour tricher sur l'espace respirable, je tentai de balbutier

Je vous répèle que ce n'est pas pour mon plaisir que je m'obstine à me taire. Il n'y a rien à avouer. Je couperais moi-même, en cet instant, ma. main

marque française n'est encore sur cette liste où dominent" les participants' italiens, anglais et aussi belges. ATHLETISME

La Belgique a fait disputer ses championnats. .Les Championnats d'athlétisme de Belgique viennent d'être disputés sur le terrain de Berschoot.

Voici le résultat des épreuves

100 mètres 1. Langenraede, 11 s. 2/5 2. Deman 3. Cockuyt.

400 mètres 1. Cockuyt, 54 s. 3/5 2.s Van floorick 3. Peeters..

800 mètres 1. Fourneau, en 2 m. 4 s. 2/5 2. Wynunts 3. Heryvers. ·.

1.500 mètres 1. Conen, 16 m. 40 s. 2. Defleurkin 3. Wacters.̃̃ ̃̃̃

1J0 mètres haies 1. Vanderdeelen, en 18. s. Chenu 3. Deman. ̃ Saut eri-'hauleur 1. Chenu, 1 m. 65 -2. -Stliel-i k.er, 1. m. 00 3. Yvebb. Saut en longueur 1. Lefebvre, 0 ni. 76 .2.' Pauweis. G rn. -59 3. Gsethofs. » v Saut. à, la perché 1. ex.œquo," Webb et .Kg}' pers, 3 mètres 3. Bal.

rf Lancement, du poids 1. Wuyts, 11 m. 72 2. "Vierinckx. 11 m. 21 3. Théo Delander. -i Lancement du disque 1. Albert Delander, 34 m. 70 2.. Théo Dçlander. 30 m. 80. 1 Lancement du javelot 1. Druwyts, 43 m. 50; 2. Hauman.

800 mètres relais 1. La Gantoise, en 1 m., 35 s. 2/5 2. Subantia 3. Berschoot. Classement général 1. La Gantoise, 43 pfc 2. Berschoot, 39' pt 1/2 3. Subantia, 30 pt 4. S. C. Anderlechtois. 16 pt 1/2.

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Un match à Deauville. Le 13 août, à, Deauville, Roulis, le vainqueur de Ledoux, sera opposé au Belge Hébrans, champion d'Europe des poids plume. Bien que désavantagé par le poids, Boutis doit vaincre son adversaire, dont les coups ne sohf^pa's* très efficaces. f

droite, pour avoir la satisfaction de vous conduire auprès de n'importe quelle dynamite. Atherton ricana.

C'est bon, c'est bon. J'en ai déjà vu des comme toi, qui ont des crampons dans la tête, pour s'accrocher .envers .et contre tous à leur marotte. Tu es comme les chevaux rétifs. Plus on tape dessus, plus ils se rebiffent. Allons, Jones, serre encore un peu, je t'en prie! Un cran de plus Standing, si tu n'avoues pas, tu y laisseras ta peau. C'est mon dernier mot. ̃

A ce régime, je connus que sa rigueur miême avait sa compensation. Plus l'homme s'affaiblit et moins il est susceptible de sentir la,.souffrance. La dou-r leur s'émousse;dahs un corps débile. Les hommes les plus forts sont ceux aussi sur qui les maladies sont les plus violentes, on sait cela. Et, à mesure que l'énergie vitale se consume, les réactions sont moins aiguës. C'est ce qui se passa en moi. Je devins peu à peu une sorte de loque filamenteuse et inerte, qui s'obstinait à vivre. Morrel et Oppenheimer, qui savaient quel traitement je subissais, en étaient navrés pour moi. Ils m'envoyaient, par d'incessants tapotements, leurs conseils et leurs marques de sympathie. Oppenheimer me disait qu'il avait connu pire encore, et que pourtant il n'en était point mort. ••

.Ne leur permets pas de te dominer, Standing, épélàiWI des doigts- Tiens-leur tête et ne te laisse pas mourir. Ils en seraient bien trop ravis. Et

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surtout ne vends pas la mèche Moins que jamais 1 ̃

Couché sur. le dos, dans ma camisole, je ne pouvais répondre qu'avec le pied. Du bord de ma semelle, je tapotai en réponse

Il n'y a pas, je te l'ai déjà dit, de mèche à vendre. Je ne sais rien, rien, rien.

̃ Entendu et compris approuva Oppenheimer..

Et il continua, à l'adresse d'Ed. Morreï.

Standing1 est épatant! '̃̃̃ Comment voulez-vous que je pusse ar;-river à convaincre, le gouverneur Ather,tonv puisque JOp-p ènhèiriier lui-miêike ne savait qu'admirer ma force d'âme à garder m£>n secret 2

Lorsque je dormais, je me mettais aussitôt à rêver. Ces rêves avaient entre eux une remarquable cohésion. Echafaudés sur une base réelle, ils se rapportaient toujours à, mon. ancien métier d'agronome.

Souvent il me semblait, que je parlais devant une réunion de savants, assemblés pour -rni'écouter. Je leur lisais, lés documents mis en ordre par moi et qui avaient trait, soit à mes propres recherches, soit à celles d'autres confrères! Et quand je me réveillais,, si précis avait été mon-rêye' quil^me semblait que ma v|ix sonnait "encore a mes ..oreilles' Il n*s paraissait voir encore devant mes yéûx les dactylographes lapant sur du papier blanc phrases et paragraphes .de letïr compte rehdï. -'̃̃'̃ •••" Plus souvent; je voyais s'étendre devant mes regards, sur des centaines de

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milles vers le nord et vers le sud, d'immenses terres arables, sous un climat I tempéré, assez semblable à celui de la Californie. La flore etvla faune étaient également celles de ce pays. Et, dans tous mes rêves, remarquez-le bien, c'était toujours ce même décor au milieu duquel je me retrouvais.

D'ordinaire, je m'acheminais de longues heures, dans une voiture attelée de chevaux de montagne, parmi des prairies d'alfa où paissaient des vaches de Jersey. J'arrivais ainsi à quelque village perdu près d'un, torrent desséché, et j'y quittais ma voiture pour prendre un petit chemin de fer à voie étroite, à l'aide duquel'je continuais ma promenade. Et chaque fois que- je m'endormais, revenaient dans mes rêves la même voiture, le même petit chemin de fer, le même paysage, les mêmes arbres, les mêmes montagnes, le rriême village, les mêmes gués et les mêmes ponts.

Parmi cette région de cultures rationnelles, j'aménageais une ferme modèle où j'installais une colonie de chèvres d'Angora. Et à chaque rêve nouveau, je suivais les progrès de mon exploitation, selon le temps écoulé et ta saison. Oh ces pentes montagneuses cou- vertes de broussa,illes Comme elles se transformaient peu à peu A mesure que mes chèvres broutaient les lml li ers épais; le sol commençait /h se dégager et des sentiers à s'y tracer. Seuls subsistaient les buissons trop hauts, où mes chèvres, en se dressant sur leurs pattes de derrière,' ne pouvaient' atteindre. Alors, un jour, des hommes arrivaient pour poursuivre le défrichemient. Ils

Georges Rapilly, à Chens M. Edgar de Rochecouste, à Chambourcy M. Georges Reboul, à Barcelonnette M. le marquis Osario Stoppani di Godiasso, à Davos-Platz M. Henri Sartorius, à Varengeville Mme Louis Stern-Singer, à Fontainebleau M. Carlos S. Savelli, à Vaucresson M. Suchet, à Saint-Pierre-de-Paladru Mme Mathilde Sée, à Deauville Mme Marie Valadier, à Grisolles Mlle de Verez, à Bourbonne-les-Bains Mlle de Verges d'Auffay, à Lagny M. Armand de Visme. à Evian M. le comte Vigier, au château la Morlaye Mme Weil-Kann, à Divonne Mme Robert Wybo, à Montargis Mme René Worms, à Royan M. Alexandre Zygomalas. ARRIVEES A PARIS.

M. le docteur Burlureaux, Mme Valentine Bruns.wick, Mme la comtesse de Clermont-Tonnerre, Mme la baronne Dornès, Mme Charles Fould, M. et Mme Garcia Mansilla, M. L.-L. Klotz, Mme Pintel, M. Louis-G. Provost, Mme Jules Rheims, Mme Reuben-Gubbay, Mme S. Sévène, Mme Arlette Taskin.

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Départ de la Gare de Saumur-Oiiéans i, 13 h. 15, et de la Place du Théâtre à 13 h. 30, Retour à la Gare de Saumur-Orléans veri 18 h. 15 et à la Place du Théâtre vers 18 h. 30, Prix du transport 12 fr. 50 par place. Un arrêt pour la visite d'une cave est prévu sur l'itinéraire du circuit.

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Circuit H £

Mardi, jeudi, saMedi

Alvignac, Miers, Gouffre de Padii'ac !déjeuner), Gorges d'Autoire, Château de Castelnaù-Bretenoux, Carennac, Cirque de Montvalent. Circuit III '.̃•"̃

Vendredi -̃̃.̃"̃

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Départ, 10 h. 30 retour, 10 h. Prix du trans.port 35 ir, 25 par place.

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abattaient à coups de hache les grands taillis et les chèvres continuaient plus outre leur ouvrage. Lorsque venait l'hiver, tous ces fagots secs, tous ces squelettes décharnés de l'ancienne végétation étaient mis en tas et brûlés. Et, au printemps, lorsqu'une' herbe épaisse et verte avait poussé sur le sol renouvelé, j'arrivais avec mes troupeaux de bestiaux. Après leur passage, la terre était labourée pour produire, l'année suivante, de riches moissons. De colline en colline, de pente en pente, de versant en versant, se poursuivait,, toujours plus loin, l'œuvre de -colonisa-tion.

Oh ces rêves de la camisole, sans cesse je retrouvais mes belles récoltes alternées, de froment, d'orge ou de trèfle, mûres pour la moisson, tandis que mes chèvres allaient toujours, en brou- tant, vers l'horizon Lorsque je ne dormais-point, je m'efforçais, comme me l'avait conseillé ja- dis Philadelphie Red, d'accrocher mon idée à un homme et à une pensée. C'était immanquablement vers Cecil Winwood que convergeaient mes. pensées. Vers le faussaire-poète qui, cl© gaieté de cœur, avait fait tomber sur ( moi toute cette calamité et qui, tandis que j'agonisais là, se promenait librement au soleil. Et mon cerveau, dès lors, ne le lâchait plus.. 'Jack London. `,

Traduction de'Paul Gruyer et Louis Posli[.: (A suivre,)