Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 1 à 6 sur 6

Nombre de pages: 6

Notice complète:

Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1924-06-16

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 16 juin 1924

Description : 1924/06/16 (Numéro 168).

Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k293999p

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 62%.


Avant F^rtrevuë Herriot-Macdonald

M. Herriot doit rencontrer dans peu de jours M. Ranisay Macdonald. Cette entrevue est lia conclusion d'une longue correspondance entre M. Ramsay Macdonald et M. Poincaré. C'est cette correspondance qu'il n'est pas inutile de remettre sous les yeux du lecteur. ""Le 26 janvier, M. Macdonald annonçait lui-même à M. ̃ Poincaré son, arrivée au pouvoir. « "Vous avez votre opinion publique et, j'ai la mienne, disaitil, Vous avez vos intérêts nationaux à sauvegarder et à défendre et j'ai les miens. Quelquefois, au premier abord, ils peuvent être en conflit, mlais je suis sûr que par un effort vigoureux de bonne volonté ces. conflits peuvent être réglés. Nous pouvons être francs sans hostilité et défendre les intérêts de nos pays sans inimitié. » M. Poincaré répondait le 28 janvier « J'ai confiance qifen appliquant chacun de notre côté, au règlement des problèmes qui pourront se poser entre, nous, l'action forte et la bonne volonté dont vous parlez, nous arriveronç-à des solutions susceptibles de manftehir entre la Grande-Bretagne et la France la politique de coopération nécessaire à nos deux pays comme à la tranquillité du monde. » Encouragé par cette réponse, M. Macdonald renouait l'entretien par une lettre du 21 février. Après avoir fait le tableau1 des griefs, fondés ou non, de l'opinion anglaise, il concluait que le moyen de résoudre les difficultés était de définir d'abord les objectifs essentiels des deux pays, objectifs qui ne sont, t, pas très différents.' On 'aurait ainsi une base de discussion. « Si nous pouvons réaliser un accord sur les principes essentiels qui noue inspirent, disait, le ministre anglais, et si ces principes peuvent être exposés à nos peuples respectifs" et à l'opinion publique de l'univers, alors je n'ai guère de doute que les nombreux problèmes subsidiaires, si embrouillés et épineux qu'ils puissent être devenus, ne seront pas impossibles à résoudre. »

Le 25 février, M. Poincaré répondit « Je suis pleinement d'accord avec vous, tant sur l'exposé que vous faites des questions à régler que sur Jes méthodes 'que vous envisagez pour les résoudre. >< fBar une argumentation habile et. forte, il réfutait les préjugés de l'opinion anglaise il montrait que l'intérêt de la France coïncidait avec l'intérêt de l'Angleterre. Et il ajoutait. « Les experts ne tarderont pas, sans doute, à déposer leur rapport. La Commission des réparations et les gouvernements alliés examineront, 1 suivant leuïs attributions respectives, les avis donnés par les techniciens. Nous pourrons ensuite, je l'espère, aboutir rapidement à un règlement d'ensemble et obtenir que l'Allemagne l'exécute. Je vous remercie de mie dire que vous regardez fia question des dettes interalliées comme se rattachant à celle des réparations. Il est infiniment désirable qu'elles puissent être réglées en même temps. » Le rapport des experts remis, des conversations commencèrent, en effet, entre ministres alliés. MM. Theunis et Hynians, représentant le gouvernement belge, virent M. Macdonald, puis M. Poincaré. M. Poincaré lui-même se serait rendu à Chequers dans le courant du mois de mai, si les élections du il mai, en le décidant à donner sa démission au début de la session, n'avaient rendu ce voyage sans objet. Il s'expliqua là-dessus dans une Jettre personnelle à M. Macdonald, le H mai. Mais, en mê-

Feuilleton littéraire du 16 Juin 1924

La Semaine Dramatique PAR

ROBERT DE FLERS

Odéon MADEMOISELLE LE FEU, comédie en 3 actes, de M. Adoljjhe Orna; L'HOMME ET SES FANTOMES, pièce en 3 actes et 17 tableaux, de M. Hv-R. Leiioraand. Le théâtre de l'Odéou, fidèle à son véritable destin, s'applique à nous donner, ou bien ides oeuvres de débutants, telle que Mademoiselle Le Feu, ou bien des pièces d'auteurs déjà connus, mais encure, si j'ose dire, en lutte avec le public, telle que l'Homme et ses fantômes. Nous nous occuperons aujourd'hui du premier de ces deux ouvrages.

Mademoiselle Le Feu est une 'comédie en trois actes, de M. Adolphe Orna, qui aurait été remarquable si le deuxième et le troisième actes eussent valu le premier. Par malheur, il -n'en est rien et 'nous nous trouvons en présence d'une pièce manquée dans son ensemble, mais dont le début nous avait offert les plus belles promesses. Cette critique, dont je ne' me dissimule point la gravité, n'empêche pas que M. Orna a des qualités évidentes d'auteur dramatique.Essayons d'indiquer les raisons pour lesquelles, après une exposition claire et vigoureuse, l'action, au moment que nous croyons qu'elle va s'engager, hésite, piétine et disparaît.

Mile- Le Feu est une vieille, fille qui' dirige une modeste fabrique d'articles de maroquinerie. J'imagine qu'elle a quelque quarante-cinq ans. La

iimfe temps, 44 appela attention :du<m'inistre anglais sur deux points précis. Le premier», est l'évacuation^ de la ̃Ruhr « Nous croyons 'prudent, dFsaït-il, de conserver des garanties et de t'ester en mesure de reprendre des gages, pour le cas, qui -n'est malheureusement pas ̃ impossible, où il se produirait ultérieu'rement, de la part de l'Allemagne, de nouveaux manquements à son obligation :de réparer. » M. Poincarô ajouta d'ailleurs que la France ne recommencerait à exploiter ses gages que si les Alliés ne pouvaient se mettre d'accord sur lies garanties nécessaires et. que, d'ailleurs, ello préférerait toujours des mesures prises en .commun à une action isolée. Le second point est le problème de la, sécurité, « qui se pose aujourd'hui, dit M. Poincaré, avec lin réel caractère de gravité. Il no parait pas douteux que l'Allemagne viole délibérément les stipulations du traité de Versailles, qu'elle reconstitue'son matériel de guerre et ses formations militaires. Il m'aurait été très agréable, do rechercher avec vous, dont je connais l'esprit si sincèrement et si résolument pacifique, le moyen de suppléer, sur ce point capital, aux précautions qui n'ont pas été prises. » Cette lettre termine la partie utile de la correspondance. La réponse de M!. Macdonald, le 23 mai, ne contient que des assurances courtoises, des expressions,de bonne volonté, des félicitations sur les résultats obtenus. En réalité, la. négociation est restée en suspens après la lettre du 14 mai, et c'est sur les bases posées par M. Poincaré, en ce qui concerne les gages et en ce qui concerne, la sécurité, que M. Herriot sera amené à poursuivre la discussion.

Henry Bidou.

Demain

Dessin de FORAIN

Le Military Zenith Aujourd'hui était le dernier joue pour l'attribution du Military Zenith. Plusieurs tentatives ont élé fuites pur divers concurrents, mais elles n'ont pas été couronnées de succès.

Partis de Villacoublay, le sergent Cazenaye abandonnait près de Lyon, les ser- gents Froussard et Lulapio s'arrêtaient à Lyon par suite du mauvais temps, et l'ad-

judant. Vaneandenherg s'arrêtait près de

Metz.

Le classement du Military Zenith est établi d'après la moyenne réalisée sur un parcours de 2.810 kilomètres en circuit avec atterrissages obligatoires à Paris, Metz, Strasbourg, Dijon, Lyon, CMteauroux, ,1 Tours, Paris, soit 1.105 kilomètres à couvrir deux fois.

Il sera donc très probablement le suivant 1er prix 10.000 francs. Colonel Vuille- min, 166 kil. 487 de moyenne

2e prix 5.000 francs. Adjudant Bonnet, 162 kil. 487

3e prix 2.500 francs. Adjudant Roussel, 162 kil. 27Û

4e prix 1.000 francs. Adjudant Foiny, 160 kil. 91 i

5e prix 500 francs. Colonel Vuillemin, 159 kil. 115

prix 500 francs. Lieutenant Terrasson, 98 kilomètres.

MM. Léon Bourgeois et H. de Jouvenel arrivent à Genève

Genève, 15 juin. M. Léon Bourgeois, délégué' permanent, de la France à la Société des nations, cet arrivé ce malin à Genève en même temps que M. Henry de Jouvenel, sénateur, ancien ministre," membre' de la délégation française auprès de la Société des nations. »

Rochefoucauld a dit « Le plus dangereux ridicule des vieilles personnes qui ont été aimables, c'est d'oublier qu'elles ne le sont plus. » Mlle Le Feu n'a pas à l'oublier, car, "sans doute, ne fut-elle jamais aimable. Elle nous apparaît revêche et masculine, anenant sévèrement et durement son personnel, toute à son labeur et n'admettant chez les autres ni une distraction, ni une faib,lesse. Cette bourrue, d'ailleurs, est -une bienfaisante, car dès qu'elle apprend qu'un de ses ouvriers a un entant malade, elle s'em. presse de lui faire donner une avance. Seulement, en accomplissant cette bonne action, elle tâche de s'excuser à ses propres yeux en grognant un peu plus fort que do coutume. Il est certain qu'elle n'a jamais aimé. A force <Je comprimer dans son vieux cœur la tendresse dont tout comme une autre elle eût été capable, elle l'a, peu à peu, transformée en amertume et en rudesse. Pour elle-, tous les hommes sont des canailles et elle n'accorde un peu de confiance qu'à son vieil employé Lemaigre. Peut-être, parce .qu'à l'image de sa patronne, il n'arrête point de bougonner, peut-être aussi, parce que de même qu'elle déteste les hommes, il déteste les femmes et les rend responsables du désordre universel. Ah que voilà deux personnages dessinés d'un trait juste et sûr. Mlle Le Feu, malgré sa hargne quotidienne, a voué une affection, assez profonde pour être aveugle, à sa nièce, M'Hi- Châtain, dite Doudou. Elle la comble de cadeaux et d'attentions et, bien que par nature elle ne sache que commander, elle lui obéit avec la docilité la plus touchante. Doudou est le rayon de soleil de son existence obscure et laborieuse. C'est, au demeurant, un petit être prompt, séduisant, délicieusement enfant terrible. C'est pour elle que, du petit jour à la nuit tombée, Mlle Le Feu besogne et peine, car elle compte bien en faire son héritière et, afin que l'héritage soit plus important, elle a confié sa fortune au banquier Sanfon, en dépit de ses airs avantageux et de la vie brillante et légère qu'il mène. Pourtant,

A chaque jour, sa peine %£, M. Gustave Téry, en termes tout à fait obligeants, raillait hier le peu d'enthousiasme avec lequel, après avoir souhaité l'élection de M. Gaston Doumergue, nous avons 'Célébré son succès. Nous nous'sommes aperçu, tout à coup, croit .le directeur de Y Œuvre, que l'ancien président du Conseil de M. Caillaux n'était pas notre homme.

Nous ne l'avions pas oublié. Même, tandis que la Réunion des Gauches multipliait 'es combinaisons contre, le président du Sénat, en réponse à ceux qui le qualifiaient de candidat de la droite, nous émanerions, ici, les ministères radicaux dont il avait fait partie avant d'en former un, à son tour. Et nous disions ses titres à la confiance de ceux qui le combattaient.

Parmi les partisans de son élection, parmi ses électeurs, beaucoup ne désiraient sa victoire que parce qu'elle apparaissait comme un échec pour le Gartel effréné. Mais l'ardeur déployée dans l'effort contre le péril n'exclut pas le calme dans la constatation du résultat satisfaisant. Parce que la. fièvre tombe, tout danger, n'est pas disparu. -n

M. Doumergue avant son entrée a l'Elysée n'était pas plus « notre homme » que M. Herriot ne te devient après son accession au pouvoir.

Disons-le, pour certains lecteurs qui nous demandent si nous allons nous rallier à la politique nouvelle et si tôt oublier la défaite du onze mai. N'avonsnous donc pas répété, depuis le 3 juin, combien nous préoccupait la politique de la lettre à M. Léon Blum, et combien nous redoutions l'appétit des remplaçants à tous les postes ? Cette inquiétude, interdit-elle de se féliciter de la présence du général Nolle-t dans le cabinet Herriot ? L'espoir et la bonne foi sont-ils défendus ?

Faut-il donc, de toute nécessité, parce que les hasards électoraux ont retourné les situations, adopter les procédés d'opposition -qulou blâmait avant ce renversement ? La politique, en ses Palais, apparaît à ses praticiens ooroime le jeu de quatre coins où il s'agit de prendre par tous moyens la place des occupants, ou de défendre contre l'assaillant les places occupées. Naïf qui s'intéresse à autre chose qu'à ce jeu. Avouons que le problème financier, les réparations et, la sécurité sont des questions qui nous importent assez pour nous soucier moins de qui les traite que de la manière dont elles sont traitées. On redoutait que M. Herriot, malgré son patriotisme, ne menât les affaires franco-allemandes mollement, en pacifiste-ultra. Il prend le générai Notlet pour ministre de la guerre. Il souligne, d'un commentaire immédiat adressé aux informateurs politiques, cette nomination significative il le fait en des termes qui arrachèrent cette réflexion à un de nos confrères socialistes que l'attente avait, sans doute, endormi à moitié

Mon Dieu que les formules de ce Poincaré sont cassantes

Nous trouvons, nous, l'avis aux nationalistes d'Allemagne excellent noais le disons. Ça ne nous empêchera pas de blâmer. demain, la déclaration ministérielle si, par ailleurs, elle nous parait blâmable, ou de protester contre telle mesure gouvernementale qui' nous sem-

̃blerait-'périJleùse.

••<• Henri Vonoven. 1

Mlle Le Feu se méfie un peu et, comime Je financier vient'lui rendre visite, elle lui demande un état complet des place.ments qu'il a faits pour elle. Sanfon promet, le sourire aux lèvres. Il ne nous a pas fallu plus d'une minute pour deviner en lui un fripon authentique. Le vieux Lemaigrè est bien de notre avis et i. dcmeureassez invraisemblable que Mlle Le Feu, ombrageuse et clairvoyante, ait remiis son pécule entre les ma in s d'un pareil chevalier d'industrie. C'est le seul défaut de cet acte excellent où chaque réplique ajoute un trait utile et précis •aux caractères, et surtout à celui de Mlle Le Feu qui, en une demi-heure, a réussi à devenir, pour nous, une vieille connaissance.

A mon bien grand regret, me voici au bout des éloges. A ce moment, les personnages avaient sur nous un crédit certain. Ils nous apparaissaient si vivants, que nous leur accordions toutes les possibilités et que nous étions prêts à les suivre où bon leur semblait de nous mener. Oui, mais encore eût-il fallu que le plus important d'entre eux, Mlle Le Feu ne disparût, point complètement'. Tout 'le premier acte avait été consacre à le mettre en relief. Le banquier véreux n'existait pour nous que parce la. vieille demoiselle lui avait confié son avoir et la jeune Doudou ne bénéficiait de notre attention que parce qqe Mlle Le Feu l'aimait d'une tendresse farouche. Et voilà que Mlle Le Feu n'est plus là et que nous sommes en présence d'une aventure à laquelle elle demeure étrangère, celle de Sanfon et de Doudou. Le tinanci'er fait à cette jeune personne une cour adroite et pressante, mais entre deux déclarations il lui avoue brusquement qu'il a dilapidé la fortune de sa parente. Fureur de Doudou qui donne à l'escroc les noms qu'il mérite, ce qui est fort bien, mais qui se révèle à nous sous un jour inattendu. Doudou a toujours détesté sa tante. Chacune de ses caresses lui était odieuse. Chacun des baisers qu'elle lui rendait lui était insupportable. Si elle a dissimulé si longtemps, c'est qu'elle

ECHOS

Le cognac monnaie d'échange. Depuis que lè docteur Schacht a supprimé les crédits extraordinaires accordés par la Reichsbank, il. y a en Allemagne pénurie de billets de banque. Si bien qu'une distillerie, ne pouvant se procurer le papier nécessaire au paiement de son dividende, l'a paye en bouteilles de cognac ou, du moins, d'une liqueur qui prenait ce nom.

Voilà -une monnaie qui n'aurait pas cours aux Etats-Unis.

Cet état de choses crée d'ailleurs bien des complications. Le marasme des affaires est complet. En mai, le chiffre des faillites a été triple de celui d'avril.

-o--<>c>-<-

Chez une de nos Parisiennes les plus connues, on joue au mah-jong. Les toilettes claires s'harmonisent à merveiJle avec :1e -langage poétique de ce jeu oriental. Certains hommes sont particulièrement remarqués par teur élégance ils sont habillés par Demony, le premier tailleur de Paris, l'inimitable Demony. Le bel exemple.

Pendant que tant d'autres se soucient peu de leur pays, et préfèrent une automobile mugissante à un bébé souriant, il -y a plaisir à constater que certaines familles françaises gardent la bonne tradition.

Tout. récemment, une émouvante cérémonie la pose d'une plaque aux morts de la guerre groupait à Santés, non loin de Lille, 375 membres de la. famille Bernard'en un repas servi près du château ancestral, que les boulets alle;mands ont complètement détruit. Et qu'est-ce encore que 375 personnes ? Une petite délégation de cousins. La famille Bernard, nonobstant la. guerre, compte actuellement 950 membres vivants, tous issus de Claude Bernard, mort en 1784.

Si chacun en faisait autant, plus d'une question politique ne serait pas posée. w

INSTANTANÉ

« JCeurs Jîmours »

Cette collection nouvelle semble vouloir refaire Plutarque à sa manière.

Celui-ci, sans prévoir M. Jean de Pierrefeu, écrivit la Vie des hommes illustres. Les auteurs dont les .œuvres paraîtront sous la gracieuse couverture de Leurs amours il faut louer l'élégante présentation de ses volumes écriront, pour notre plaisir, la vie amoureuse des personnages -les plus fameux depuis la plus haute antiquité jusqu'à hier.

Idée excellente. Pour étudier l'amour et n'est-ce pas une des principales, sinon la principale, préoccupations humaines? des exemples bien choisis valent mieux que de longues dissertations.

Le premier ouvrage de cette collection est la Vie amoureuse de Mme de Poinpadour. Les musées nationaux.

Au cours de sa dernière séance, tenue sous la présidence de M. Raymond Kœchlin, le Conseil des musées natio- naux a accepté les dons suivants faits au musée du Louvre

Par Mme Louis Gonse, veuve de l'ancien vice-président de ce Conseil un paravent et deux peintures japonaises.

2° Par Mme Simon Goldschmidt, en souvenir de son mari une plaque de plomb de la. Renaissan >3 s'iemandc, datée de i!527.

Le Conseil a volé l'acquisition faite à la venu Gnose d'une pet Ut?- peinture japonaise par Sesson et de six gardes de sabre des dix-septième- et dix-huitième siècles. Il a voté, en outre, l'acquisition

convoitait l'héritage de la vieille fille. Et maintenant, cet héritage lui échappe. Mais Sanfon lui laisse entendre qu'elle ne sera point frustrée de cette espérance et qu'il lui 'rendra, si elle consent à associer son sort au sien, l'argent qu'il a.- détourné. Doudou acceptera et se vengera ainsi de toutes les obéissances et de toutes les hypocrisies qui lui furent ̃ imposées dans le passé; Sans doute, il y avait là un caractère qui, dans son abominable sécheresse, aurait pu exciter notre curiosité, peut-être même notre intérêt. Tout au contraire, il nous révolte. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'il n'est pas préparé. Parce que, au premier acte, l'auteur ne nous a pas mis en défiance contre Doudou. Parce qu'il a négligé de nous laisser pressentir chez elle une nature dure et méchante, encline aux pires résolutions. Au théâtre, les événements, les faits peuvent être aussi brusques et aussi arbitraires qu'il plait à. l'auteur de nous les présenter. En revanche, nous exigeons toujours que les sentiments soient expliqués, motivés et qu'ils évoluent selon u_ne logique rigoureuse. Pour ne point s'être avisé de cette loi essentielle de l'art- dramatique, M. Adolphe Orna a ̃ compromis un succès q.ue nous aurions été si heureux de lui voir conquérir. D'autre part, pourquoi Sanfon avouet-il à Dou.dou l'escroquerie dont il s'est rendu coupable, sans y être obligé par les circonstances? Il est vrai que Mlle Le Feu lui a demandé un bordereau de ses valeurs, mais ce fripon a-t-il si peu d'expérience qu'il n'ait point le moyen de duper un peu plus longtemps sa cliente ? Nous avions, si j'ose dire, confiance en sa canaillerie. Au lieu de cela, il agit avec une franchise et une simplicité de brave homme. Il reconnaît ses turpitudes. Il les confesse à une petite personne qui ne lui demandait rien du tout. Décidément, il n'était pas digne de faire une carrière. De même, les résolutions de Doudou sont aussi invraisemblables. Certes, nous la tenions pour la plus révoltante des ingénues,' mais nous la croyions intelligente et d'un clairvoyant

a'e onze cylindres assyro*abyloniens et d'une tête, art sumérien, datant du troisième millénaire.

Villégiature.

Les gardiens de la paix parisiens aiment beaucoup à être désignés pour organiser le service d'ordre" aux courses de Chantilly.

Ils partent par un train matinal et chacun emporte dans un petit paquet un déjeuner froid. Arrivés dans fles bois délicieux qui bordent le champ de courses, les gardiens s'égaillent et les repas champêtres commencent.

Ils sont fort gais.

Les chœurs de la Chambre des députés.

Sans doute les organisateurs d'un des prochains galas de charité les mettront au programme.

Quelle attraction de pouvoir offrir avec la musique do la, garde républicaine, le chœur de l'Extrême-gauche dans son numéro sensationnel J7ntemationœle.

Les communistes tiennent cet hymne admirablement. Tantôt, c'est M. Cachin qui bat la mesure, tantôt c'est M. Marty. Mais, dans ce cas au moins, les communistes ont le sens de la mesure. Le Mas rue de Fer*

Le Gala de Charité franco russe

Une représentation de bienfaisance, au profit des œuvres de S. A. I. la grandeLachesse Marie Pavlovna et du Foyer Féminin, auquel préside la marquise de Ganay, aura lieu vendredi prochain, 20 juin, au Théâtre des Champs-Elysées.

Le spectacle commencera par Une éducation manquée, saynète en un acte d'Emmanuel Chabrier, interprétée par Mme Geneviève Vix, Mlle Inès Ferraris et M. Vigneau. Une fois déjà, vendredi dernier, cette piècette fut présentée au public des Ballets Russes, qui l'accueillit avec une stridente et agressive hostilité.

En présence d'une telle manifestation, il fut, un moment, question de modifier l'affiche du ̃«) juin. Mais M. Serge de Diaghilew n'a jamais capitulé sous les sifflets sa persévérance sut jadis imposer, à l'admiration des foules, V Après-midi, d'un Faune et le Sacrc du Printemps, dont les premières représentations avaient été il y a une douzaine d'années furieusement houleuses. Il n'a pas voulu, cette fois, sacrifier une œuvre française, injustement méconnue, et l'Education manquée sera maintenue au programme du gala.

Cette petite comédie musicale fut créée en 1879 et reprise, en iç)i3, au Théâtre des Arts, sous la direction de M. Jacques Rouché. II y a quelque temps, un aimable trio d'amateurs la comtesse Jean de Polignac, Mme Robert Singer et le baron Despatys en donnait une représentation privée, chez Mme Edgard Stern.

La première représentation du Train bleu, opérette dansée de M. Darius Milhaud, sera offerte aux spectateurs du 20 juin. Par une innovation étonnante, M. Jean Cocteau auteur du livret a voulu disjoindre le rythme chorégraphique du ballet de la cadence musicale. Les danseurs du Train bleu qui seront tous vêtus de costumes de bain n'obéiront pas plus à la mesure battue par le chef d'orchestre que les personnages d'un film ne s'astreignent à suivre la ligne mélodique de l'air connu qui accompagne leurs évolutions, projetées sur l'écran.

Enfin, les souscripteurs du gala de bienfaisance applaudiront, vendredi, le triomphal Pclrouchha, de Strawinsky, interprété par Mme Nijinska, qui en fut autrefois la parfaite créatrice.

égoïsme. Or, en un clin d'œil, elle donne sa.vie à un homme qu'elle n'aime point, par 'ambition d'argent, et de situation elle sait -pourtant que ce malfaiteur sans envergure est acculé à la banqueroute et forcé, le- soir .même, de prendre le train. Et elle accepte de le prendre avec lui. Là encore M. Orna a failli à une loi impérieuse du théàtre.Nous n'y admettons toutes les 'mauvaises actions qu'à condition qu'elles ,/oient profitables ou qu'elles paraissent capables de l'être. Nous n'en voulons pas du tout à d'honnêtes gens d'être naïfs, mais lorsque des coquins font preuve, dans leurs entreprises, de sottises ou de maladresses, .nous nous brouillons immédiatement avec eux.

A peine la jeune Doudou a-t-elle promis au banquier de partir avec lui, que Mlle Le Feu revient au magasin. Pourquoi y rentre-t-elle si tard ? Une telle personne ne devrait, cependant, guère sortir. Noirs lui en voulons de son absence et de n'avoir pris nulle part à tout ce qui vient de se passer chez elle. Elle a juste le temps de demander à sa nièce de t'accompagner dans le Midi et de recevoir d'elle un refus cruel et péremptoire. Néanmoins, prévenue par le fidèle Leniiaigre, elle fait irruption chez le banquier au moment où celui-ci va s'enfuir avec la, jeune- Doudou. Nous espérions qu'une grande scène pathétique allait s'engager entre to vilam couple et la vieille lille, qu'à force d'autorité ou d'affection, de logique ou de persuasion, elle parviendrait à faire rendre gorge au voleur ou à éclairer sa nièce sur la folie qu'elle est en train de commettre. Mais, au lieu d'arguments, Mlle Le Feu sort un revolver. Elle cesse d'être une héroïne à la Balzac pour devenir une vedette de cinéma. C'est sous la menace de l'arme braquée sur lui que Sanfon restitue les titres à Mlle Le Feu. Quant à Doudou, elle ne consentira ni à un remords, ni à un regret. Loin de rougir de sa conduite, elle revendique la, responsabilité de sa sinistre aventure. Elle jette, au visage de la, malheureuse Mlle Le I Feu des paroles de haine et de dégoût

La ïï» assiste an dépeça de ses Humions Par le DUC DE TREVISE

Un grand pays civilisé qui en pleine paix se laisse enlever ses monuments historiques; un pays habile pur les descendu nts de ceux qui ont bâti et occupé ces mêmes monuments un pays où le sens de l'arl, moins général peut-être qu'autrefois, reste: cependant très vif et plus turbulent qu'eu aucun temps un pays où foisonnent les revues dïirl, tes écrivains d'art, les expositions d'art, où l'on ne parie que de décentralisation et de tourisme et où les principaux monuments visiter se vendent cependant, pour rien, à des marchands qui tes arrachent et tes revendent cher à l'étranger voilà la France Un même antiquaire achetait pour (5,000 francs la demeure épis-

copalo: d'Alan; uor II. (MX) francs, le cloitre.

le réfectoire et. la sacristie de Flaran pour ̃J 0,000 francs les arcades de Sauit-Martory. Ainsi, au même moment, dans la même légion, entre Condom et Toulouse, la l\ranco perdait, sans un concours inespéré de circonstances, trois sites pour le prix que, chacun d'eux, bien exploité, devrait rappolter annuellement

Se rend-on, compte du fléau, et s'en eston toujours rendu compte ? Qu'on ne se soit pus méfié, autrefois, cela s'explique la. France ne jouait pas encore ù se laisser. | dépouiller le geste de démantibuler un édifice était exceptionnel c'était une gageure | qui provoquait un cri de surprise, presque j d'admiration « Décidément, la curiosité ne recule devant rien pour nous servir des régals de prince, écrivait Bonnafé en janvier 1881 voici qu'on nous amène du Quercy. Quoi donc ? Une misère, un château avec ses lucarnes, ses portes, ses cheminées et le reste. » (Il s'agissait de Montai !) 11. Jouin clait plus enthousiaste encore: « Son possesseur loua de vastes ateliers boulevard de Clichy et là, d'une main patiente, il a reconstruit son manoir, comme autrefois lord Elgin les frontons d'Athènes chaque fois que je suis allé voir les busles da Moulai, je me suis rencontré avec des slatuaires. des peintres, des hommes politiques, l'élite de la cité ce concours est à notre honneur. »

Comme c'est instructif, comme c'est poignant, à présent, de relire ces lignes •! Aberration élégante et sagesse provinciale, car le journal local flétrissait, « les auteurs du brutal projet ». et de vrais savants s'indignaient Palustre, signalant, au mépris du public, «, l'acte inqualifiable des entrepreneur de ruines », ajoutait « II ne faut pas que certaines gens aient tout. le bénéfice de. leurs mauvaises actions Le Bulletin do la Société d'Archéologie était du même avis.

Il y a quarante-cinq ans de cela, les « elginistes » impunis se sont multipliés, ils. n'ont certes plus d'admirateurs, leurs partisans, ou plutôt leurs protecteurs, font silence sur leurs déprédations à peine dans une bien petite feuille et dans une bien grave circonstance, rencontra-t-on un essai timide, d'approbation, une plaidoirie fort embarrassée. Toujours la presse s'indigne, les beauxarts agissent du mieux qu'ils peuvent, mais en 1913, lorsque la loi sur les monuments historiques fut rédigée, elle retardait sur les événements elle fermait les yeux au dépeçage mercantile, ne tenait compte que des caprices normaux des propriétaires, désireux d'agrandir une lucarne, de transformer des combles, d'avoir, s'ils étaient commerçant», une devanture commode indemniser ces petits sacrifices était chose facile pour l'Elat comment ne prévoyait-on pas ce qui déjà se passait que l'étranger voulait posséder, enlever nos portails et nos façades, à tout prix que toutes nos régions seraient menacées, appauvries, sans qu'on puisse payer leur rançon ?

Que se passe-t-il dans l'état actuel des choses, et peut-on appliquer la loi présente avec plus de profit ?

La loi arme suffisamment l'Etat lorsqu'il faut combattre les aberrations des municipalités le cas se présente souvent n'était-il pas question, ces mois derniers, de détruire le perron de. Kergrist-Moèlou, pour priver le beau clocher breton de ces étégants pilastres qui mènent le regard jusqu'à lui ? Le maire de Chcmillh ne veut-il

et s'cri va, sa valise à la main, non sans que la pauvre vieille fille, douloureuse et brisée, y ait glissé, dans un suprême sursaut de tendresse, un paquet de valeurs.

L'ingrate partie, Mlle Le Feu et le bon Lemaigrè restent tête à tête et elle laisse ̃éclater son chagrin.. Trop tard, Mlle Le Feu, trop tard C'était au début du. second acte qu'il fallait dire tout cela à votre vieil employé. JI était toujours là. Vouy pouviez choisir votre .moment:. Alors, toutes ces confidences -nous a.uraient émus et touchés et, qui sait, elles vous auraient peut-être décidée à. entrer en lutte avec Sanfon et à lui arracher l'inconsciente Doudou. Là, en effet, était le véritable sujet de la pièce la lutte d'une vieille fille, femme d'affaires, et .d'un financier escroc se disputant une ingénue récalcitrante. Mais1 dans ces trois actes, il n'y a point lutte, il n'y 'a point conflit. 11 y a seulement, au premier acte, un admirable personnage qui a tout ce qu'il faut pour agir et qui n'agit pas.

L'interprétation est excellente. Mme Suzanne Desprès est, à son ordinaire, admirable d'autorité et. de tendresse contenue, dans le rôle de Mlle La Feu. C'est à Mlle Renée Devillers que revenait la tâche difficile de faire accepter le personnage de Doudou.' Mlle Devillers s'en est acquittée avec une sûreté et une adresse remarquables. Elle y a été gracieuse et aiguë. C'est une comédienne qui prend, de l'originalité et dont la, carrière s'épanouira sans doute sur le boulevard. M. André Varennes fait ce qu'il peut du rôle inconsistant de Sanfon et M. Gabrio a composé avec un relief excellent la silhouette du vieil employé Lemaigre.

Robert de Flers,

•̃•̃̃̃;̃ de l'Académie française,

P- S. Je rendrai compte lundi prochain de l'Homm:e et ses, Femtôrrties^ûa, M. H.-R. Lenormancî.,


pas détruire la nef de son église angevine, Urbain II prêchait la croisade,.au lieu de condamner seulement l'entrée de cette nef mal couverte en attendant ,des jours plus prospères ? La municipalité-de Doullens ne projette-t-elle pas d'enlever bientôt ̃le triforium de l'église et que ferait-elle de ces sculptures sans équivalent' dans la Somme, le Pas-de-Calais et le Nord réunis ? Un ̃amalgame destiné à un monument mortuaire

Ces dangers sont affreux, mais on peut L les conjurer l'Etat, quand il classe, n'est jamais astreint à faire les travaux si le budget ou le mauvais vouloir de la comUnune amènent une inaction complète, cela vaut encore mieux que la destruction les pierres. ont la vie dure, et la France peut attendre. L'Etat est donc responsable 'ima.nd.iJ/ n'epipûche.pas cet.tç sorte de, yaii-

uàlfsmè' .».

̃ ̃

j*JK-

Hélas il n'en est pas de même pour les propriétés privées, car en ce cas une indemnité est prévue cette indemnité se- trouve parfois ruineuse, et nous devons nous incliner devant cette raison nous esl-il permis d'exprimer un avis ? Les beaux-arts ne- feTont jamais assez appel à la. générosité privée ni à la publicité- en pareil cas lorsqu'une somme de quelques milliers de francs empêche un édifice de- partir, on doit trouver cette somme en le demandant explicitement, et chacun sait, trop la modicité de notre budget national pour que notre dignité soit compromise.

Au cas où le propriétaire, même en échange d'une indemnité, refuse le classement, que se passe-t-il ? La loi de 1913 donne à l'Etat le droit de classer d'office en recourant au Conseil d'Etat mais en fait, la commission des monuments historiques hésite à employer cette ressource elle la ménage pour des édifices de premier ordre tout en comprenant les scrupules savants d'hommes éminents, on peut croire qu'ils 'ont tort d'être si modérés, car l'étranger est moins difficile qu'eux, lorsqu'il s'agit de juger nos monuments, et il nous les enlève Je prends deux exemples voici les arcades splendides de Saint-Marthory, datant du douzième siècle, un marbre somptueux, vendus 10,000 francs par leur propriétaire, M.; Casteret, de Toulouse, à un marchand, .M. Demotte, dont la maison existe toujours; le Conseil municipal, le Conseil général font des vœux et des démarches: depuis douze ans, le ministre s'est rendu sur place avec 10,000 francs, en recourant au Conseil d'Etat, la commission peut sauver un ensemble qui en vaut au moins 500,000 mais elle ne l'a pas fait cl ne le fait pas, alléguant, je crois, que les arcades, réemployées dans un édifice postérieur, sont moins intéressantes auc si le cloître était intact. ̃

Sans doute, mais est-ce une raison pour ̃ tout perdre? C'est ainsi que Sainl-Martory partira à l'étranger pour rejoindre la croix voûtée de Villeneuve-lcs-Avignon, le cloître de Marciac, ou la cour d'AbbeviUe, ou l'escalier monumental de Morlaix, ou n: château entier de Charen tonnais, dont l'histoire vaudrait un article, sans parler de l'enlèvement des fenêtres de Sens, des cloîtres pyrénéens, etc., etc.

̃ Second exemple, encore phis typique les amis de l'art avaient, l'an dernier, une chance inouïe les mêmes fragments sculptés de la cominanderie de Montredon, près du Pay, avaient été vendus à deux commer- çants rivaux un long procès mettait donc aux prises d'une part l'indicateur Blazy. qui ̃avait acheté le lot seize cents francs, d'autre part M. P. B.. d'accord avec. tes antiquaires Léonai'di et de Galéa. tes deux énormes cha• piteaux barbus, célèbres dans la région et publiés par MM. Thiollier, et. les douze coribea-ax du toit allaient sarts-tfoiTW/ètïe-' é.lLs- ses; et faire l'efour ah ohàmVaHFéâifeo *?. Uflflidonguefoorres.po-ndànocj ari'goisfcéoï pas* •sionnée, montrait combien, sur place, on tenait, à cette solution, fort économique et facilitée par tes délais on renonça pourtant au classement d'office, et cela 'semble regrettable en ces circonstances, si propices D'ailleurs, si les pierres avaient été classées, et si le propriétaire par~dépit, par cupidité, avait été assez coupable pour les vendre, que serait-il arrivé ? Lui aurait-on appliqué la loi ? Je l'espère; mais si je1 posa la question, c'est parce que les marchands garantissent toujours à ceux qui possèdent dés objets Classés qu'ils ne risquent rien en les vendant après la Séparation,' un marcharid-décida le maire dc-Gisy, .près: Sens, a luî vendre pour 500 francs une .vierge qui valait au bas mot cent mille. Le mairft, eh effet, ne fut pas inquiété, ni la statue recherchée semWe-t-l bien qu'aile fut partie pour Joigny en chemin do fer un nuire jour, un autre nuirehaiid décidait la municipalité- de -Poligny à lui vendre pour quelques centaines de francs- la fameuse statue de Thomas de-Plaine, par LemoHurk-r, bien qu'elle fut classée il réussit et je'ne sache pas que la loi ait été appliquée. Quand "le vendeur saura qu'il s'expose réellement à trois mois de prison et à dix mil k: francs d'amende, ,quand le marchand saura qu'il sera gravement compromis, la loi de 1913 aura des effets plus certains,

"jQujl s'agisse' des hiuni.cipalitésà diriger, Vies" classements d'-àfficëCà prononcer," des pénalités à appliquer, la défense, artistique, qui remporte déjà quelques bons succès, peut donc profiter plus pleinement des textes. actuels.

Elle peut utiliser aussi certaines occasions temporaires, puisque les séquestres allemands contiennent jusqu'à des édifices, dé̃jïuHités et entreposés dans des halls pour ètrer de là, dirigés sur l'étranger. Espérons que l'Etat usera de son droit de préemption avant le 30 juin 1921- pour mettre la main sur une pittoresque maison renaissance, en .bois, qui vient sans doute de nos provinces; pour faire retourner à Rouen les fenêtres gothiques qu'Heilbronner y avait, dit-on, acquises.; pour rendre à la. ville de Chalon-surSaône la, tourelle du Prieuré, si fine et si élégante qu'on avait même songé à la .classer. Sauvageqt en avait alors dressé le plan détaille, mais l'antiquaire allemand l'a verit laisse faire, et prévoyait bien qu'il au- rait le dernier mot en effet, la balustrade voisina au 29, rue Deparcieux, avec l'entrée monumentale d'un parc, et avec une mystérieuse chapelle ;,ce sanctuaire fut recohs̃fitué pierre à pierre selon une mode, qui se •ropic un peu partout, de nos jours, dans les halls des grands marchands, où l'on classe bien peu. Aussi,les devantures .elles-mêmes s'ornent -impunément de -fragments d'archi- i- tecture Je m'en voudrais d'allonger la liste dc:ees-doléances, mais ne puis terminer- -sans souhaiter que l'on fasse appel -ata boBS'Sèn"liraènfs de nos amis américains ifs^nt. inontr(V,'par des dons vraiment infinis, ;<jue leur affection, pour nos monuments/- est 'aussi généreuse qu'intelligente et délicate. Quand ils réfléchiront que chaque chapiteau, acheté par eux, était utile chez nous, que c'est non seulement notre art. mais notre passé qu'ils emportent, parce que nous ne 'savons pas nous protéger assez nousmêmes, ils achèteront moins d'édifices, et souvent c'est eux-mêmes qui se priveront pour nous protéger. L'an dernier, un. Américain venait d'acquérir une statue gothique de la vierge, pour plus de cent, mille francs c'était au moment de l'affaire de Saint-Sauveur :pou.vez-vous me prouver, dit l'acquéreur à la vendeuse. qii.e:cet objet n'a pas été yolé lui aussi? 'On ne put rien affirmer, bien que ia provenance fût récente, et l'achatfut annulé; cela montre une délicatesse de sentiments dans laquelle nous pouvons placer notre espoir. sans parler <lu zèle actif qu'on rencontre, dans les administrations compétentes et- qui nous a épargné plusieurs .catastrophes. Duc de Trévise.

La Journée Zola Première manifestation du gouvernement

A peine investi, le nouveau gciuyeiv nement vient; de .prendre contact -ayee la foule parisienne ce fut au pied du monument d'Etoile Zola, au coin de l'avenue qui porte le nom de l'écrivain et de la rue Violet « Nous sommes venus, s'écria M. Edouard Herriot d'une voix éclatante, pour montrer que,. :parvénus au pouvoir, nous y demieurons fidèles aux principes qui -nous ont ^mérité de l'.ob.tenir. ̃̃» E,nserré,s:da:ijsrune foule compacte,: :)>.v.ofQnde, et qui dèbf>ydait les étroites limlil'es de la-petite place où s'érige le brpnzet tous, les ministres étaient groupés autour d(j leur. chef. Dans les profondeurs de la .iribunèT officielle, ̃où l'on voyait les enfants de Zola. on. distinguait, parmi de nomibreuses' personnalités du monde, de la politique, dé la littérature, un.. -spectateur silencieux' et effacé le colonel Alfred Dreyfus. Le monument de Constantin Meunier représente," sur un haul piédestal, un Zola de bronze, en marche, inspiré, ascétique, presque hiératique, et qui semble à peine toucher le sol. Au-dessous de lui, un groupe d'une grande beauté figure la Fécondité sur une des faces, un ouvrier d'une. puissante carrure symbolise le Travail des inscriptions, .tirées des livres du maître, ornent, les deux faces libres du socle.

Un peu après dix heures arrive, salué par 'la foule, M. Herriot, et, tout aussitôt, commencent les discours. Ils sont nombreux quatorze si nous avons bien .compté et les orateurs no nous en voudront pas de ne pouvoir faire à tous égale mesure.

«' Nous saluons la mémoire d'inr- héros » proclame, dès sa première phrase, M.' Mathias Morliardf, président' du comité du monument, dont :(a. voix .-généreuse,- après avoir rendu, homniage à. Mnfô Zola, que il 'état de sa sanlé re.tcnait chez elle,: .paraphrase ensuite avec éloquence la parole de- l'écrivain ̃: 11 n-est de bonliciirque dans la justice. » M. Georges Lalou, président du Conseil .municipal' M. Frédéric Brunel, président du Conseil général, l, parlent ensuite, .le, -prennier avéc\une jolie, élé-

gance, le second avec .une, ardeur" qui

sent la poudre.. Mais rôvénemeiit de la nmlinée, .ce fut, après le discours de M. Paul-Boncour, celui de M.. Herriot. Tous deux .improvisent.- M.. Paul-Boncour, les cheveux au vent, le geste large, jette dans l'espace des périodes' entlammées, que inailclle sa voix' autoi-itaiie. que souligne son poing-tendu, et il n'y a qu'à fermer les yeux et, à s'abandonner à renchanfems-ni de son verbe pour y retrouver les cadencés et, le rythme.souveraindt: la parole de Jaurès. 11 évoque la Sixtine, il évoque Lamartine, Bal/ac, Solness.et il .construit, à la. -méinnire de Zola et de son civisme, l'éloge le plus enthousiaste.

M. Herriot ne devait point prendre la parole et il avait, en- arrivant, déclaré aux organisateurs qu'il resterait silencieux. Mais réclamé par trop de voix, îLdétçi:e;.i). L'amèl iroipé^i.ete| 'cLÈj'a îoul'e. i:mJdnmrc^fsm^^J^m Jft^ol^m^, ciilèfe f sW,s-WçgfTsmson œ.uyre, c'est pour en nidntrer la. signification sociale. Tout sou discours est salué d'applaudissements, et une ovation lui est faite quand il s'écrie Si un seul homlmc souffre d'une seule injustice, c'est toute la société qui eh est. blessée, surtout si cette société a l'honneur de S'appeler la France.

La France est la plus liaulo personne morale qui soit a'u'moiïde. ("esl-'ainsi que nous la défendrons '-onmie nous défendrons son drciil à la justice. '.M-on clicr Pa.ui-Bon^ou-tv nu-us dôfendrons la justice, la seule vraiment efficace, (.-elle qui se couronne par la. bonté Puis ajoute et ce furent ses derniers mois ̃ L'œuvre de Zola perpétuera le souvenir de 'son acte et transmi-ifru les leçons que i.ous sau:ojis médilor. Nuus y chercherons nos inspn ;tion.s dm:* .ses belles pages, dont

chaque '.phrase est un appel vers un avenir

meilleur, plus juste. et plus beau.

;X"n beau disico:u;rs uniquement ilittéraire, celui-là fut celui de M. Georges Leconile. En une analyse éloquente et perspicace, .l'éminent président do la Société des gens de lettres montra, la grandeur el, la beauté de l'œuvre de Zola, qui ne fut, dit-il, naturaliste qu'en apparence, et qui, dernier héritier du rpmantisfne, « avait la tête épique ». -Voici un des plus brillants morceaux de.ce discours Comment, mer la bienfaisante noblesse des thèmes auxquels invariablement se con- sacra son génie '?

Ses hardiesses'de trait et de couleur, la- liberté de cerlaincs évocations, la crudité de certains détails peuvent-elles faire oublier que ce qu'il a chanté sans 'cesse, de la manière la plus poignante et la plus ̃ persuasive. c'est le travail, c'est l'amonr. c'est la justice, c'est le respect de' l'être humain et de;son touchant effort pour un peu de bonheur. Le conseil qu'il donne aux hommes 'en,

les faisant haleter d'émiotion sous l'étreinte

dc'ses récils pathétiques c'est'.de vivre sclon les lois saines et simples de-la nature et "de 'l'humanité, de se comprendre, de loujours se respecter mutuellement, de s'aimer s'il ne peut, de s'entr'aider les uns les autres.

Dans la, bourrasque des modes, fugitives' et le tintamarre des théories éphémères, l'œuvre d'Emile Zola reste -debout à cause des forces de vie qui grondent en elle, du cœur fralernel qu'on sent battre à toutes ses pages, du grand souffle de tendresse et de pitié qui le purifie.

A notre éminent collaborateur, M. André Messager, président de la Société des auteurs," revenait" le soin de célébrer" le dramaturge iùiërmiUent que fut Zola, et il le fit dans les termes les mieux choisis et les plus éloquents..Tâche ingrate, car Zola, en dépit qu'il. en eût, ne rencontra jamais au théâtre les succès qu'il avait ambitionnés.

On entendit encore M. Léon Jouhaux, au nom de la O.G..T. M. Besombes^ conseiller municipal du quartier MM. Roussel et Bonnaure puis un élégant et noble discours de M. André Lebey. enfin une page enflammée du grand écrivain espagnol Blasco lbanez, lue par M. Marcel Batill-iat. Est-ce tout ? N'en avons-nous point oublié ? Ils étaient trop.

Ainsi déferla l'éloquence aux pieds d'Emile Zola, et la foule s'écoula après cette solennelle commémoration. Au Panthéon

Elle se retrouva, à 3 h. 30, au Panthéon, où un long et snencieux ueuie eut, lieu,' durant plus de deux heures,

devant un buste de Zola, datant de 1868 et dû au sculpteur Solari, tandis <iue le Comité et les' amiis de Zola descenfiaient dans ila crypte pour déposer des ileùrs sur son tombeau. w

Au Trocadéro =;

Le soir, au Trocadéro," devant une salle camtele, eutiliëu la fête dont rions avons pvjbiié le programme. Une foule enthousiaste y acclama les orateurs, MM. Ferdinand Buisson et Paul Brulat, les artistes Mlle Madeleine Roch, M. Jean Hervé, M. Galipaux, M. Albert-Renault; les chœurs du Conservatoire de -Marra Pinson, diriges par M'. Gustave Charpentier, obtinrent un véritable triomphe. Et la soirée s'acheva, sur le.dermér'iacte

cl e (l'A sjsomimii'Bil ë(MA ra tf ïétn eiïâ' $ ou é

par M. RénéFauch'ois. ̃ •; G. Daveftay.

M. Herriot devant la Tombe du Soldat Inconnu

Hier matin, à 9 heures et demie, M. Edouard Herriot, président du Gonseil, s'est rendu à l'Arc de Triomphe et s'est recueilli un instant devant la tombe du Soldat Inconnu. Le général Nollct. ministre de la guerre, et. M. J.-L. Dumcsnil. ministre de ia marine, aceonipagnaient le nouveau chef du gouvernement.

Celui-ci a déposé sur la dalle mortuaire une gerbe de fleurs nouée d'un ruban trico- lore se délacliait cette simple inscrip- tion en lettres d'or Edouard Herriol. Un détachement d'infanterie rendait les honneurs.

Informations politiques La transmission des pouvoirs

M. Herriot. président du Conseil, accompagné de M. Alexandre Israël, secrète* ire général de la présidence du Conseil,. s'est rendu hier au ministère .des Finances. Il -a- été reçu par M. François-Marsal, avec qui il a conféré pendant une, déiiiiheure, et qui lui a. transmis ses pouvoirs. t\- Le préaidenl du Conseil s'est rendu en- s 11 i au ministère des Affaires étrangères; il s'csl entretenu avec M. Lefeb.vre du Pre-y et, a pris possession des services du Quai d'Orsav. t

Le « Retour au Foyer » « Le Retour au Foyer ». que ses bienfaits onit rendu populaire dans Jes 'régions dôv'as4 ries du Nord et du Pas-de-Calais, ci qui s'est apécialaincnit ̃consaicrô en ces' dernières années à •la-i'éiiuvat-ian ide l'art de Ja de.n- lelifo dans -.les Flandres,, vie.nt ̃•dfi.iproe'âdar, à liailli'ul. aver le plus viî su.c'cès, ;à. la distribution des p.rix ipou.r .lesquels M. Wàl.liadn Nelson 'Ci-onw-ell, ̃ J" .grand phi.lanthr.cv,ie uiinéric-ain, ttvail mi,s un-n. sidTirne dciient ̃mii'il.e fi*a;ii.t's h la disposition de M. Disilère, prégident do d' œuvre.. 'Pi'iijs de quatre cents ouvricrcH ont pris ]ia.rt ù .ce 'Concoure.

VICHY

iriiiul-Paluç.o, potisérhuit ui.1,0. siLUiicjue près, -du Casino, .des

Le TlteniKil-Psluçe, posséfluiil. ui.1,0. silualion unique près, -du Casino, .des Sources, de l'Elublissement Tiici'iriâl el qui est. Jt' 'nuïJez-vous de lit' "OlienitS'G

~il~tltj~l~j'J4'~tC~Cie,lièi~di~~l~?~ .,¡.rcJ Ï

vi, ~1~' ~x ~J1I~.J.i' ~t~

Le Congrès des Vétérans des armées de terre et de mer Le cuiigrés annuel des vétérans des armées de terre et de mer s'est, terminé, hier matin, par le grand banquet traditionnel au Salon des F'iimilles.

Auparavant le^jcongcessis.tes, .-toutes vséçr tionsréunies, drapeaux au vent, avaient été passés eu revue aux Tuileries par lo général Gouraud, gouverneur militaire de Pu ris puis un pieux-pèlerinage -eut lieu h l-u-tentbe du Soldat- inconnu. ̃̃̃ A midi, plus de 200 vétérans et I'i'ii'rs1 invités se trouviiient au rendez-vous, avenue de Saint-Mamlé.

Retenu au dernier moment- pur les .devoirs de sa charge, -Je général (iouraud s'était fait représenter par le général' Cbarpyv auprès duquel avaient.: pris place M.. Sansbœuf, président (tes Vétéran: ainsi que ses collègues du bureau. ̃ A l'heure des toasts, M. Sarjsbccuf parla le premier et rappela, l'histoire de la vieille société, fondée en 189.M, et qui n'a. cessé de. prospérei". Après lui M. Roussel, directeur de la Mutualité-, prononça un discours et, au nom du gouverneur, le 'général* Clïarpy adressa son salut à tous les vétérans des années de terre et do mer et aux soldats de la Grande Guerre. n ̃' t-'J- ̃"̃• -_r>j-^ '̃" "̃̃ "8 Patin gagne la Coupe Zénith Ori.y, 15 juin. Pour la Coupe Zénith, Patin se classe premier, avec une consommation d'essence de 0 kil. 359 par heure poids utile emporté, 100 kilos vitesse moyenne, 119 kilo'm. 271.

Patin gagne la somme de 20,000 francs. Il reçoit un objet d'art, réplique de la Coupe, d'une valeur de 5,000 francs.

Bossoutrol, qui se classe second, a accompli l'épreuve à la vitesse moyenne de 116 kilom. l(j~ consommation d'essence, 0 kil. 373 poids utile emporté, 210 kil. 200. Bossoujrot reçoit urte somme de 5,000 francs et'le reliquat du prix de l'an dernier, soit 0,500 francs.

La' consommation d'essence est en pro-1 grès sur celle de l'année dernière, où le vainqueur avait consommé 0 kil. 473 à l'heure.

ÇA ET LA

̃+- Le président de la République ayant accordé un jour de congé aux fonctionnaires, les musées nationaux seront fermés demain 17 juin.

La Société astronomique de France;- .fondée il y après de quarante ans par l'as1' tronome Flammarion, tiendra son assemblée -générale annuelle mercredi prochain 18 juin, à 8 h. 30, à la Sorbanne (amphithéâtre Richelieu). Le savant professeur. Ritchey y présentera les plus belles photographies" du ciel univers lointains, oasis de l'espace, aulres soleils, autres mondes; etc.. Les terriens sont conviés gratuitement à cette excursion au pays des étoiles.

La Foire de Bordeaux La Foire de Bordeaux a été inaugurée hier matin par l'intendant général Tassel, directeur des affaires économiques au ministère des colonies. MM. Philippnrt, maire de Bordeaux Arnault, préfet de la Gironde Lainaignère, président de la Foire de Bordeaux, faisaient partie du cortège officiel, composé de nombreuses personnalités civiles et militaires.

Rappelons que la première foire de Bordeaux fut innuguupe le 3 septembre 1916 par l'A. Gaston Doumergue, alors ministre des colonies.'

LE MQNDE & LA VILLE

MëNSEilGffEMENTS MONDAlfiJ

Le roi d'Italie et le prince héritier sont rentrés à Rome.

La Reine s'est rendue au château de San R(5ssore^, ̃

.S. A. R. Mme la- duchesse de Vendôme a honoré de sa présence, avant-hier, l'Exposition .de. l'Art ancien au pays de Liége. La duchesse de Rohau, née Verteilhac, a donné -une soirée intime à l'occasion du prochain- mariage de Mlle de Caramau, sa petite-fille, avec le vicomte Louis de Curel. -i-1-1 La conitesse Pecce-Blunt fera danser en! 'petit v fcom-ité, ce ..SDir lundi .et- donnera une soirée avec les Ballets Russes le jeudi 26 i\W- .̃̃̃ ̃̃̃ ?. Mme Chasc-Oasgrain vient de -donner deux., très élégants goûters auxquels assistaient- .•

Ducliessc de Rohun douairière, comtesse Etirensvai'd, comtesse de Vicl-Caslcl, marquise d'Armaillé, Mlle ,.do Bassano,. baronne Baye, Mme Vcsniteli, çonUe.sSe do Salignac-Fénelon, comlesst; Y. de 'Ôremond d'Ars.' Mme de Ilalpert, comte et conitesso.dé -Hostang, Mme de. Laire, Mme Fabre-Luce, comtesse de Giierisey, baron et baronne do Fontenaillcs, marquise de Ranst de Sâint-Brisson', comtesse Léon do- Ma'cissye, etc. Déjeuner et thé chez la baronne Gaston de Menasce.

Parmi les invités Diichp.-i.so- de La Rocliefuiic-auld. fomi-esse Khrcnsvaid. baronne Henri; de RùUiscliild, Mlle Màlclakoff, comtesse de La h-allo, Mme (îeorges Ivoliit, Mme James Bey, marquis de Castellane, sir Robert et lady Abdy. prince Ca.pet;e Zurlo, baroi) et baronne lo Monaco, romtosso de Ronncvillc. ro'mlosse' de Zoghoh, Mme Sulzbucli, Mme Piori'c lJe!bet,.MmR d'Àutheville, M. et Mme Carmiiiali, Mme (.Viar, Mme Mondofe, .Mi' Sheni- King-Yi, Mr .Bjlliqn, M. Stopliane Vlasto, comte de Chambray, baron Charles de Meiiasce, M. Rolo, etc. ̃'

NAISSANCES

̃ M., et Mme Léon Cuisson ont le plaisir d'annoncer la naissance de leur fils, Alain.

BIENFAISANCE >ons rappelons qu'au Théâtre dc-la'Potitiière, lundi, à trois heures et demie,. aura lieu la fête de charité présidée par S. A..R. Mme la duchesse de Vctidômc. Prologue de M. André de Fouquicves, suivi d'uu programme des plus attrayants.

j MARIAGES

Récemment a été célébré, en l'église | Saint-l'ievrc dti (.iros-Caillou, le mariage de Mlle de Coursmi, fille du colonel vicomte de Courson, commandeur de la Légion d'honneur, décédé, et de la vicomtesse née de Cou/.illoii de Beli/.al, avec le lieutenant de vaisseau llenrv Glotiu, décoré de, la Croix de guerre, fils de M. Paul.' (Matin, ancien député, conseiller général de la Gironde, et dc.madamc née Roudicr.

Les témoins étaient, pour la mariée le vicomte de Courson et le comte de Cou/.itfoirdc Beli/.al, ses oncles;- pour le marié le capitaine de vaisseau Traub et M. Pierre Glotiu, son frère. ̃

̃ E11 l'église Saint-Philippe du Roule vient d'être célébré le mariage de Mlle Albine de Villencuve-(juibert, fille du comte de Villcueuve-Guibert, ancien officier de cavalerie, chevalier de la Légion 'd'honneur, décédé, et de la comtesse née Tallcyrand-Périgord, '-avec le baron Marcel de Villeneuve, tl-écorè de lu Croix de guérie, -fils; :.dll: baroft Ûà .Villeneuve! et? de;GÎa baroiiiie ̃.u|o.de Mïinvai •̃* f. i.'in ̃•̃i -••> "'i'' ;<>̃ ̃'(•̃• La bénédiction nuptiale 'a été. donnée par le cliauoirie de Villeneuve, oncle du marié, qui A transmis aux jeunes époux la bénédiction que le Sainl-Pèrc daignait leur envoyer. Les témoins étaient, pour la marié le baroi Henry de Villeneuve, chevalier de la Légion d'honneur, décoré de. la Croix de guerre, et M. de Marne, ses oncles pour la marié le baron P. de Bé.ville, son. grandoncle, et M. André Minoret, chevalier de la Légion d'Honneur, décoré de la Croix de guerre, son bcau-frère.\

On annonce les fiançailles du duc Poz/.o di Horgo, fils du comte Pozzo di Borgo, décédé, et de la comtesse née de Boisgelin, avec Mlle Norrie, belle-fille et fille du comte et de la comtesse de Jumilhac.

DEUIL

Les obsèques de S. Exe/ le comte de Conçoives Perdra, K. R. et ministre plénipotentiaire dû Brésil, conseiller spécial de l'ambassade ù Paris, ont été célébrées,: vendredi, eu l'église vSaiut-Honoré d'Eylau. L'absoute a été donné par S. Km.. Mgr B. Ccrretti, nonce apostolique.

Le m accru' de Faria, beau-frère du défunt, conduisait le deuil avec M. L. Velloso, chargé d'affaires du Brésil, qui représentait l'amb'assadeur, retenu à Genève à la vSociéte des nations, et les autres membres de l'a famille. ̃̃ ̃̃>̃ ïi. Dans l'assistance ''̃ .•. LL.' AA. H. et RR. le prince cl la princesse Pierre 'd'Orléans et Bragancc, lfi marquis Dadvisard, ivprûsonlant IX. AA. RR. Monseigneur le duc et .Madame la duchesse de Vendôme, le maréchal Foch, M. Pierre de Fouquièrcs, directeur du protocole

̃ De -l'ambassade du Brésil. M. Carlos Taylor, premier secrétaire M. et Mme Fonseca Hermès, M. et Mme Oiiro Preto,. M. Medeiros do Paco, M. F. CiTiimaraes,M. Alipiô Dutra, bai'orv' et 'baronne de'Moac, M. I.éon I.évy,, le contreamiral A.:C. de Souza e -Silva. délégué naval à. la. Société des nations, et Mme de Souza c Silva

Le consul général du Brésil et Mme J.-B. 'I.çk ipes, M. A. de Souza Bandeiraj. S. K.xc. le marquis 'de Crewc. an.ibassadeur d'Angleterre, M. ISric Phipps, ministre plénipotentiaire' M. Knatch.birll-Hugesscn, premier secrétaire M. Sandys,•' attaché. ̃ S. Exe. M. Lôopold vor» Hoescli. ajiibassadeur d-ÀIlcmaguo M.-J. F. von Lieres, secrétaire 'S.' Exe. M. J. Qiiinones do Léon, ambassadeur d'Espagne marquis de .Faura. ministre d'Espagne' et la marquise de Faura

S. Exe. lo vicomte Ishii. ambassadeur du Jaipon .^i. IL Ma.tsiislHina, conseiller le général :Ohira, attaché militaire

̃ S. 'Exe. ministre, de Portugal et Mme da (Fonseca. M. J. M. de Cisneiros Ferreira, premier 'secrétaire M. et Mme de Lima Saiïtos, M. et ÎMm'c d'Aguilar, At. et Mme de Souza, marquis ;ct marquise de Franco c Almodovar, S.- l-;xc. Sl<î marquis de Peralta. ministre de Costa Rica. jS IJkî, lé comte Elii-e.nsy.ard. ministre de Suéde •Si Iw:, M- Tchenkeli, ministre de. Géorgie M. )& Assau'ànyl premier secrétaire 'S. Exe. le ministre de l'qlogne :1e comte A.. iSzembeck. conseiller M. J. Lîpsky; M. ,J> Sçhj(mitzê4Jv,i,M. C. de Woznicki, S. Exe. M. C. R. Pjjsta, njjnislre d'Esthonie, et le secrétaire de la!'é«atioh XL Av< Haman P. Exe. M. S. Barcelo, ministre de Venezuela.; î\I. E. Manbourpuc' premier, attaché-, S, Exe. le prince Charoon, ministre de Siam M. Plira Bhasha Pnrivntra. conseiller, el, Mme Bhasha Parivairà, M. T. L. Hoon-trakool, M. Khun Bii-aj Biadai'a, M. K. Vatlianaprida,

S, Exe, le ministre .de.Bolivie et Mme de Aramayo. M. Anteiior Palino, secrétaire S. Exe. le ministre du Pérou Mme Comcjo et leur fille, le secrétaire de la légation' et Mme Ortiz de ..Zc valloa, etc.

-–Nous apprenons la mort, de la marquise de Vaulscrrc, née Moraciu, décédée subite- ment à Lausanne.

>»ous apprenons la mort du comte BerII and de La Ville Baugé, décédé, à Canteloup (Calvados), après une courte maladie. On annonce la mort de M. Jean d'TIugieville, décédé dans, sa trente-neuvième année.

Il était îe fils du marquis d'Huglcviiie et de la marquise née du Val de Dam pierre, décedée; petit-iils et arrière-petit tils des gé-

rfésïfexAoatteà**«Ki Va-l-^e- Dàïnpicrre. Son frère .HéliQa.d'Hug]eville)-_chevalier de la Légion d'honnëuT, decorë"9e~Tà Croix de guerre, a été tué à Verdun, le. 27-, avril 1915. -'̃̃•' Serigny. PETIT CARNET

1 I^es Parisiennes qui se préparent à partir pour les villégiatures n'oublieront pas de venir chez Aine Montaillé, 1, place Vendôme, où elles trouveront '"tin beau choix de tricots, compléments indispensables de leur toilette aubord.4e la.nier.ou à la campagne. Lar.'MaitSQn', Minet- «t cParis Ancienne Maison Maigrçt)", papiers peints et décoraiiop ..d!iriiéri.eui-s, précédemment boulevard de la Madeleine, -est transférée depuis le 15,. juin, 20, avenue 'Victor-Emmanuel-ni, près le rond-point des Champs-Elysées.

Royant, 6q, rue La, Boétie, qui depuis tant d'années détient le succès à Deauville pour les manteaux de sports et dé voyage, vient de créer un genre tout nouveau, de tri-! cots faits à la main, en sweaters, jaquettes, manteaux, petites robes et chapeaux assortis. Ces ensembles, très chic, font le succès de la saison.

~o~

Pour décorer et meubler agréablement et confortablement votre villa ou votre maison de campagne, allez chez Virgona, décorateur, 11, rue Bleue, Paris (IXe) (square Montholon). Vous y trouverez de beaux papiers peints avec cretonnes assorties, ainsi, qu'un grand .choix de meubles et sièges rus- tiques.

Le Grand Pris

d'endurance automobile Par milliers, les gens du Mans et do beaucoup plus loin étaient accourus sur le Circuit permanent de la Sarlhc, se can-, rait le II0 Grand Prix d'Endurance, de, l'Automobile Club de l'Ouest, et les Coupes Rudgc-\Vhitworfh. -"̃ •̃ Il y avait là- quantité de curieux, sans doute, mais il- y avait surtout des" automobilistes qui venaient comparer les marques, scruter les moteurs, et tirer pour leur compte de précieux enseignements de la longue course. Bien qu'âgé de deux ans à peine,, le Grand Prix est en effet ceîèbre.'

Compétition avant tout utilitaire, dont les règlements, déjà sévères en. 1923, l'étaient bien plus cette année. I! faut savoir gré aux constructeurs de s'être soumis a la redoutable épreuve, et- se dire qu'ils n'y eussent point' consenti sans être certains de la valeur de leurs machines.

Il s'agissait de vraies voitures de série, conformes aux catalogues, et non des engins spéciaux comme ceux qui s'aligneront bientôt, à Lyon pour le Grand Prix d'Europe. Carrosseries exactes, ailes, marchepieds, parc-brises, capotes, rien ne devait.manquer, et malgré cela, les moyennes imposées pour 24 heures étaient, extrêmement élevées, puisque les petites 1.100 mc. devaicnt marcher à plus de 60 kil. à l'heure, les deux litres à 72 kil. et les trois litres à 82 kilomètres.

Ces performances sont bien difficiles à réaliser pour des voitures de tourisme, car le moindre arrêt pour accident bénin, crevaison ou même ravitaillement d'essence ne -peut.' è'tre ratlrapo qu'au prix d'efforts LWïsjdcratyresî ̃ i'i! x- -• L'an dernier, tous .J!pH"J1€OHcHFlrPiits s'étaient classés cette année, le dérbet a été à peu près des deux tiers. Les organisateurs ont voulu une sélection ils l'ont obtenue au détriment de quelques concurrents dont l'éléininalioii -fut regrettable. Au point de vue mécanique, tout s'est bien passé, en ce sens que chaque engin s'est affirmé capable de remplir les pénibles conditions requises. Mais certains « as ont été. victimes de leur ardeur ils ont oublié' que pour voyager loin. il convient -de ménager" sa monture. D'autres ont été victimes de ces accidents imprévisibles dont nul n'est a l'abri. D'autres, enfin, ont ̃succombé à la fatigue, et ceci n'a rien d'extraordinaire.

Le fameux virage en épingle a cheveu de Ponllieuc a été abordé avec la prudence nécessaire. La poussière n'a pas gêné les coureurs, et de sol, soigneusement vérifié, était élastique à souhait. C'est une des raisons l'nutre étant l'excellence des pneus pour lesquelles les crevaisons ont été rares."

En somme, magnifique leçon. Si Duff a eo.uvert la plus grande distance, tes voitures qui le .talonnaient étaient foutes françaises, et leur tenue de route mérite les plus chaleureux éloges.

L'épreuve

La nuit a été fort gaie. Des. match es de boxe, un jazz-barid pour faire danser, un i cinéma au-dessus du merveilleux tableau 'd'affichage, c'était pfuf -qu'il ai '«n fallait pour pallier le fâcheux effet' des forfaits qui se succédaient d'heure en heure. Le itomps était spiendide, l'éclairage féerique, certains stands de -ravitaillement contenaient de joyeux drilles, si bien qu'à l'aube, c'est par .centaines qu'on pouvait Micore compter les spectateurs dans les tribwues.

Dès le jour, les autos de touristes commencèrent à affluer un peu trop vite, hélas puisque l'une, dérapant sur .une route pourtant droite, alla s'écraser contre uai arbre.

Avant midi, une foule élégante emplissait îles enceintes réservées. On remarquait MM. Singer. président de H'A.C.O. -Du-.ranci, secrétaire, général 'Ber.thier, t'anima-:teur du meeting Charles Faroux, de VAulo, commissaire général Paul Rousseau, Pol Ravigneaux, Géo J,efèv.re, Coquille, directeur- de Ja Société Française •Rudge Whilwarlh, etc. Et, avec eux, au •banqu-et offert au buffet par l'A.C.O. en l'honneur du 10.000e membre, M. de Vogfié, président de Sa Fédération des -Automobiles Clubs de France M. Heuzé, député, maire du Mans le général Vuillemot, commandant le 4e corps, fit ,tous les constructeurs. La lutte était circonscrite entre Bentley et Lorraine-Diétrich. Ce fut l'Anglais qui en. sortit victorieux. Les dernières minutes. furent passionnantes, et les vainqueurs fu- rent littéralement ..couv.erts.de fleurs. Ne terminons pas sans fôlici 1er ceux, qui font collaboré à .l' organisation.Elle était-im?peccable, et ihest impossible-de formuler la moindre critique. La presse, admirablement installée dans un mirador au-dessus de la tribune d'honneur, a vu son travail grandement facilité par la merveilleuse équipe misé à sa disposition par les postes et télégraphes. Quant au haut-parleur, tout le monde le comprenait. C'est un éloge qui est loin d'être banal quand il s'adresse à un instrument de cette espèce-

René Pujol.

Nous donnons ci-dessous le classement par distances parcourues, à la fin. de la vingi-qualrièrne heure, sans distinction de cylindrées. Les quatorze véhicules obtiennent tous le Grand Prix d'endurance et sont qualifiés pour les coupes Rudge-Withworfh, biennale ou triennale.

La distance couverte ne correspond pas à un nombre exact de tours. Elle a été établie par les- commissaires d'après la moyenne de vitesse.

En 'outre, plusieurs concurrents, dont Clénient-Duff, ont en réalité fait plus de kilomètres qu'il 11e leur en a. été compté. Mais."

en interprélation stricte du règlement, on a cessé de marquer les distances dès que | les -conducteurs ne; respectaient glusàles moyennes miuima^qui leur élaié'iit; imposées. 1. Bentley (Clément- et Duff) cy!mdrée.2.995.cn5£., distance imposée 1.978 km distancé' couvèrfe 2.077 km. 3-40. 2. Lorraine-DiétneH iStoffeUet Brisson), cyl. 3. -MO chic, dist. imp. 2. 054 khi., dist. couv. 2.061 km. 410. 3. Lorraine-Diétriçh (Courcelle-Rossignol), cyl. 3.44(5 cmc. dist. iurpi 2.054 km., dist. couv. 2.05D km. 110. 4. Chenard-W-alcker (Pisart et Chavec), cyJ. 1.973 cmc,

dist. imp. 1.742 km., dist. couv. 1.918 km. 070.

5. C!ienardr\ValcÉker (Dauyergne. "et Mariip), cyJ. 1.973 cmc, dist. imp. l."742 km- dist. cotiv. 1.875 km. 910, 6. Rolland-Pilain (Deîalande et Guignard), cyj.,1.092 cmc, dist. jmp. 1.7-48 km., ̃dist. couv. 1.842 km. 460. 7'. Brasier (Delabarre et Verpault). eyl.' 2.092 enic' dist/ iiïïp." 1.773 km., dist. couv. 1.832 km. 500. 8. Brasier (Migeot et Jouquct), cyl. 2.092 cmc., dist. imp. î. 773 km., dist. couv.. 1.810 km.' 420

9. Rolland-Pilain (Sire et Fmnel), .cyl. 1.092 crue,

dist. imp. -li.748;kra., dist.. éouv. r 1.800 km. 370. ,-r .1.0. Bignan xTfli'naco et, Jiai*tn.é.léKi.v)i ayl. *979= cmc.- dist: -iirip. *.7«>km.ï tfist. "céirtf. 1.7(5(5 km. 820. 11.- Ariès- -(Gabriel et Lapien-e),

cyl. 1.085 cmc. dist. imp. 1.454 km., dist. couv

1.576 km. 690. 12, S, A. R. A. (François et<Mavandet), cyl. 1.099 cmc, dist. imp. 1,459 km dist, couv. 1.541 lira. 370. 13; Ariès- (L. Rigal et Delano), cyl. 1.454 cmc. dist. imp. 1.454 km., dist. couv. 1.510 km. 810. 14. Armlcai- (Boutmy et Marcadanti), cvl. 1.004 cmc., dist. imp. 1.402 km., dist..couv. 1.508 km. 30. Coupe Rudrje-Whitwortli triennale. LorraineDiélrich, Bentley, Brasier. Ralland-Pilain,- bignan, Clienard-VValc.ker. Amiicar.

Coupe RuAge-Whttworlh biennale. LorraincDiétnch, Bignan, Chenard-W'alcfcer, S, A. R. Ariès..

Cette année, l'éclairage électrique des voitures, qui joua un rôle si important dans la course, qui comptait neuf heures de nuit, sur les vingt-quatre heures de la durée- totale, a été d'autant plus remarquable que plus de la moitié des concurrents s'éclairaient avec les phares Ducellièr.

Rolland Pilain a été le grand triomphatour de la -journée.. Sur 52 engagés, it y -a -eu M- qualifiés, parmi lesquels 2 ̃ Rolland-Pilain, exploit d'autant plus remarquable ̃ qu'il a été accompli parles véritables voitures de tourisme, donnant l'impression du plus grand confort.

L'attention des spectateurs a été frappée par la parfaite condition dans laquelle les Rolland-Pilain ont effectué près de 2,000 kilomètres chacune, sans un boulon desserré et sans avoir touché un> sculccrou et par là régularité de leur marche, car clles ont fait la course de bout en bout à 100. mètres .l'une de l'autre.. Ce résultat eût été encore bien meilleur: sans la mauvaise interprétation du règle* ment qui a fait retirer de l'épreuve, alors' qu'elles étaient en parfaite eondifib'n marche, deux autres Rolland-Pilain. ̃̃̃'̃̃"

Les Rolland-Pilain étaient équipées -avec la nouvelle dynamo de Jancament à boite ̃de vitesses Ducellicr, création aiouvelTe qui vient de faire ses débuts do 'façon probante, démontrant la valeur de .sa conception et la qualité d'exécution. Du reste, au 'Salon, prochain, les iplus .grands constructeurs, qui Tant adoptée, la présenteront sur leurs châssis, et elle constituera une des nouveautés 'techniques tes plus .caracté.ri.aliqiucs da ce Salon.

Une seule équipe a fini au complet, isft classant brillamment dans lie ̃Girand Prix eit dans- les coupes iR.udge-W.iitlrvvoriiti. C'eisl l'équipe Brasier, dont toutes les ̃voitures ont été merveilleuses d'endurance, de souplesse et de régularité.

Les .véhicules Brasier étaient équipés avec l'allumage Ducellier, par. batterie pour 1-' éclairage ot le dc.murragç. ̃ 'î;r" Cfienârd'-Walcker consent' le record'ilu monde des 24 heures sur route qu'il a établi l'an dernier. -Cette année, Chavec-Pfeart ont couvert 1.918 kilomètres 70 mètres et'Daiivcrgnc-Manso, 1.875 kilomètres &10 mètres. Après une course rendue excessivement dure par la sévérité des règlements, les deux voitures litres engagées par Clienard-WaJcker sont arrivées en tête de leur catégorie, prenant les deux premières places à 80 kilomètres à l'heure. Leur marche rapide et régulière, leur excellente tenue de route ont: vivement intéressé les sportsmen qui ont suivi la course, et expliquent le succès que rencontre cette marque réputée des amateurs, d'une construction impeccable. Ajoutons que le record du monde des 2i heures, établi l'an dernier sur ChenardYValcker par Lagache-Léonard (2.209 kilomètres à Ja moyenne de 92 kilomètres à l'heure) reste toujours imbattu.

Le Grand Prix d'Endurance a été pour la Société Magondeaux l'occa ion d'un nouveau succès. Les concurrents ont été justement élogieux sur les réflecteurs Magondeaux, alimentés par des bouteilles Magondeaux, indispensables pour obtenir uu éclairage vraiment puissant.

.rt

Le triomphe du Grand Prix est également celui des roues métalliques Rudge-Whitworth, les plus célèbres du monde parce que les plus pratiques,- les plus élégantes, lëâ" plus robustes et les plus économiques.

Nouvelles Diverses PARIS ET BANLIEUE

Un voleur arrêté

Après une active surveillance, les inspecteurs Borezy et Laiglon ont arrêté, hier matin, l'auteur du cambriolage de 15.000 fr. d'appareils photographiques dérobés chez M. Sartony, photographe, 19, rue de Châteaudun. Interrogé par M. Priolet, commissaire de police, Pierre Hulbran, 26 ans, chauffeur. sans domicile fixe, a défclaré avoir vendu les appareils volés dans divers cafés voisins de la place Pigalle. Au Dépôt. ̃

Un Algérien blessé

L'autre nuit, M. Ernest Ducros, imprirmeur." demeurant 3i-, rue des Cloys, a tira cinq coups de revolver sur l'Algérien Mousser-Mahaud Ben Çhérif qui, pris de boissoi,et croyant pénétrer dans un magasin voir, sin, tentait de s'introduire dans. là. -boutique) de M. Ducros. Très grièvement blessé, l'Algérien a été transporté à Lariboisièrc- Neurasthénique, M. Nicolas Djaparidze s'est ` tiré un coup 'de revolver -daiis-ia région d\i- cœurjfll a été transporto dans' un état très-grave' à Lariboisière.

DANS LES DÉPARTEMENTS Perte d'un bateau de pèche Le canot Travailleur, qui su iivrailià la'pèclie au maquereau, dans les parages- fl-esi Iles Glenan, près de Loctudy, a sombré. Les frères Struillou, qui avaient pris place claps l'embarcation, ont été noyés. Unti était' père de trois enfants et l'autre de cinq.

Un grand incendie dans la Côte-d'Or Un incendie qui a éclaté mercredi soir dans l'entrepôt de charbon de bois des usines de la Forge, près Champagne, n'est pas encore éteint. Quatre cent mille kilos !do charbon de bois sont en pleine combustion, en dépit des efforts des pompiers de Dijon, L'intensité de l'incendie augmentant encore et tous les bâtiments de l'administration menacés devant être évacués, do nouveaux secours sont partis de Dijon hier matin. Les habitants se plaignent vivement de l'odeur d'acide carbonique dégagée par le foyer. On redoute des accidents.

Argus.


DERNIÈRE HEURE

LES RELATIONS FRANCO-ALLEMANDES Gomment Berlin envisage un rapprochement avec Paris M. Stresemann réclame la suppression des frais d'occupation

et réVatàïâtion militaire de Ruhr Carlsruhé, Îo juin. Le ministre des affaires, étrangères a parle, aujourd'hui, dans une. réunion populiste sur la situation politique.

̃.M. Sti'esema*vn s'est tout d'abord attaché à démontrer que la politique de l'Allemagne d'avant-guerre avait été pacifiste. Une nouvelle série d'actes du ministère des affaires étrangères est en publication et ces actes, qui se rapportent à la période comprise entre 1897 et 1903, établissent que pendant cette période l'Allemagne s'est tenue modestement à l'arrière-plan.

La publication du ministère des affaires étrangères sera terminée à la fin de l'année. Alors on devra, en se basant, sur ces documents, inviter les autres puissances il ouvrir aussi leurs archives. Une discussion importante.de la question de la culpabilité pourra ensuite avoir lieu.

« Nous tirons les 1 conséquences de la guerre perdue. a dit M. Stresemann, et nous devons, en conséquence, l'indemnité de guerre, mais nous refusons d'effectuer aucune réparation en tant que moralement responsables. )>

Le ministre a ensuite exprimé le regret que dans une période de négociations on ait prétendu que le ministère ne repose pas sur une buse constitutionnelle. La motion ûc méfiance des nationalistes a. été r.epoussée.'pa.r la majorité du Reichetag.

Puis Je ministre a parlé de l'appauvrissemcftt.de. l'Allemagne. Aux dévastations des «territoires 'français correspond la ruine des Allemands qui avaient mis de l'argent de côté, et acheté des titres d'emprunt. Les .rapports des experts constatent que l'AUe-

-inagne ne peut effectuer actuellement au-

cun versement au moyen de ses ressources budgétaires, car elle ruinerait sa monnaie. J .Ainsi disparaît- tout prétexte pour l'occupation 6c. l'a Ruhr.

M. Stresemann a déclaré qu'au cours des négociations cn cours, le gouvernement ̃s'efforcera d'obtenir le plus d'avantages possibles.

Cela s'applique surtout aux attributions du commissaire pour les chemins de fer. 1 Ixs Irais d'occupation devront être supportés par les puissances occupantes la solution de la question des prisonniers et de la question des expulsés est, liée orguniquement au rapport des experts.

Si le rapport des experts résout la ques- I tion des réparations, il doit aussi mettre fin à toutes les méthodes- de guerre qui ont été employées pendant la lutte dans la Ruhr. Cela est vrai aussi de l'évacuation militaire de la Ruhr qui devra être envisagée pour une date déterminée.

M. Stresemann conclut ainsi

« Nous considérons le nouveau gouvernement français sans illusion, niais aussi sans parti pris. -Notre devoir consiste trouver la voie qui permette l'existence côte à" côte. «Je la France et dc,i:AHemagiie, appelées toutes les deux à vivre pacifiquement- en commun et placées' à beaucoup d'égards, financièrement et économiquement devant les mêmes problèmes/ » ]

w Les nationalistes allemands contre le général Nollet

Berlin, 15 juin. Les journaux d'extréme droite prennent prétexte de la nomination du général Nollet comme ministre de la guerre pour se livrer à. de nouvelles attaques contre la France et la politique d'entente.

La Deutsche Zeitung déclare qu'elle regrette que le général 'Nollet puisse rentrer en- France sans avoir reçu le châtiment du, mal.quril fit à l'Allemagne durant ces cinq dernières années..

Que Dieu nous délivre

Munich, lôjuin. L'inauguration du monument élevé en commémoration des territoires détachés de l'Allemagne a eu lieu aujourd'hui. La cérémonie avait débuté hier par une ̃représentation de « la bataille d'Hermaan » le prince Ruprecht, qui y assistait, a été chaudement acclamé. °

A l'inauguration assistaient, notamment le président du conseil, M. von Knijling, et M. von Kahr. La Reichswehr était représentée par le général- Kress von Kressenstein, et parune compagnie de rançienne.armée avec ses étendards. Le monument porte. rins,crip-; tio_n.«_Que Dieù..npus. délivre j)_I_l".a_l'

Les accords avec la M.LC.U.M. prolongés jusqu'au 30 juin Dt/ssELDûRF, 15 juin. Le comité des Six, représentant les mines de la Ruhr, s'est présenté aujourd'hui à la M. I. CU.î M., en vue de continuer les négociations pour le renouvellement des accords. A l'issue de la séance, à 5 heures, la convention suivante a été signée

« Les accords entre la M. X. C. U. M. et. les industriels de la Ruhr expirant le 15 juin 1924., sont prorogés, sans modification, jusqu'au 30 juin inclus. Il est entendu que le prochain arrangement qui interviendra à partir du 1er juillet pourra spécifier un éffet rétroactif à partir du 16 juin, en ce qui concerne le Kohlênsteuer, les taxes de licence et de dérogation et les autres redevances en espèces. »

Un cyclone sur la Californie

SavFrancisco, 13 'juin. Un. cyclone ̃- d'une violence exceptionnelle, s'est abattu, h'i%r, sui-.ja Californie, -où. plusieurs villes, efe nfttamjnenî .Los^ngeles^ent «Hé, éproïLvées." ` ̃ ̃ ̃; Jusqu'à présent on signale 52 tués et une centajiïej dp blessés. Les dégâts matériels s'élèvent à plusieurs millions, de dollars. L'attaque de l'expressde Chicago Six bandits et vingt-cinq complices arrêtés New-York, 15 juin. Le bandit qui avait été blessé accidentellement par un de ses acolytes, lors, du pillage du train postal de Chicago a fourni à ia police des renseignem'ents qui ont déjà permis à celle-ci de procéder à l'arrestation de cinq hommes et une femme qui participèrent à l'attentat. 'On croit que .les bandits ont transporté leur'bntin par.aéroplane au delà de la fron1ière canadienne, immédiatement après j avoir fait leur coup. On estime qu'ils ont emporté des valeurs pour environ .5 mi lions de dollars.

Vingt-cinq, arrestations ont été opérées parini les .employés ;de la poste do Chicago, qui sont soupçonnés, non pas d'avoir pris part au vol, mais d'avoir eu connaissance du projet..

LlNCfD&NT ÂNGLO -MEXICAIN Le gouvernement mexicain publie un communiqué II expose les raisons tfui l'ont décidé à expulser M, Cummins,

chargé d'affaires britannique

.¡"

New-York, 15 juin. On mande' de Mexico que le ministre des affaires étrangè- res mexicain a publié hier un communiqué exposant les raisons pour lesquelles M. Cummings, chargé d'affaires, anglais, est menacé d'expulsion.

Ce communiqué dit en substance « M. Cummins n'est pas un diplomate, mais un simple particulier depuis des années il n'est point persona grata auprès du gouvernement mexicain, qui t'accuse ouvertement d'avoir manqué de respect et de courtoisie et d'avoir communiqué à son gouvernement, des rapports, qu'il savait inexacts, sur des incidents locaux. » A deux reprises, le Mexique a demandé le rappel de M. Cummins mais, chaque fois le gouvernement anglais a soutenu son chargé d'affaires. La seconde fois le gouvernement anglais a répondu que sir Thomas Hohler arriverait bientôt à Mexico et qu'alors M. Cummins en partirait.

-dessus, le gouvernement mexicain a suggéré, sans obtenir satisfaction, que le gouvernement anglais désavouât certaines déclarations que M. Cummins aurait faites dans ses rapports.

» Le gouvernement mexicain, estimant que l'action du gouvernement anglais, en soutenant M. Cumviins, constituait un affront à la dignité nationale, a alors décidé

d'expulser M: Cummins.

Le communiqué se termine ainsi » Le Mexique est vivement, désireux de renouer des relations d'amitié avec l'Angleterre, mais il'iie peut accepter au Mexique que des représentants qui observent les usages diplomatiques. »

~0 ~~N~ MATIN

Le cabinet Herriot

l'Homme Libre (AI. Eugène Lautier) 1 ^r. Edouard Hcniot a pris la peine de commenter lui-même la nomination du général Nollet. Les propos qu'il a tenus à ce sujet devant la presse dissiperont toute crainte et toute équivoque lorsque, fortifié

par la confiance du Parlement, le président

du Conseil ira joindre M. Ramsay Macdunald et. travailler avec l'Angleterre amie au relèvement économique de l'Europe, aux •justes reparutions et à la paix du inonde. h' Eclair

Souvent Herriut varie IJ est bien capable d'avoir donné au général Nollet l'assurence qu'il iip ferait rien de ce qu'il a pro- mis, aux socialistes. Nous n'aurions alors 3.4'A:yÇIel>r.Ç.r. avec joie ce retour au bon sens par Ta voj'o ordinaire et gpuveru,eitt.eni.ato ,t(u ,1'iC'iuemûnt. ^r,, •1.|;rôr, y M Victoire' (M. Gtistave'Herve) Je \ôus le dis, en vérité, ie généraiî Nullât nous rafera les discours du sergent Màginat motre nouveau nnni&trie 'des finances, Clémentel, à qui on aie connaissait pas une vocation spéciale pour des finances, nous explique qu'il ne peut ifak;e mieux, ni autre chose que' son prédécesseur, l'argentier François-Marsal et Henrioit. aux affaires étrangères continuera Ja politique de Po:ncaré, qui avait accepté le rapport des experte ̃ei écrit à AI..MacdonaM des lettres' débordantes de teaidresse.

Alors, pourquoi avoir fait tout ce remuernénage dans lo pays. Avoir fait un coup d'Etal pour chasser Mitlcrand de l'Elysée puisque c'est pour faire, dans toutes les questions essentielles, la même politique que le Bloc National ?

L'Œuvre (M. Gustave Téry)

Naguère encore, Herriot comparait spiri- tuellement l'Université de France à une très belle maison à trois étages, primaire, secondaire, supérieur, dont l'excellent architecte n'avait oublié qu'une seule chose y mettre un escalier.

A vous l'honneur d'achever l'édifice. Edouard Herriot, François Albert Faitesnous un bel, un large escalier. Et nous ins- crirons sur la porte » Laissez monter les petits' enfants. »

Le général Nollet

Le Rappel (M. Yves Plessis)

Colonel d'artillerie au début de la guerre, Edouard Nollet était depuis un an général de division, quand la armée 'britannique celle quij de Gouzeaucourt à Barisiô, maintenait le contact avec la VIe armée française fut enfoncée par l'offensive allemande de lin mars 1918. Par la brèche pratiquée entre la droite des Anglais et notre gauche, la route de Paris se trouva large ouverte aux réserves de von Hutier,. qui poussa jusqu'à Noyon et Montdidier. .C'est alors que la première armée (général Debeney), amenée en hâte par auto-camions, s'engagea à fond dans les conditions tes plus dures et soutint, pendant trois jours, une lutte acharnée. Le 31 mars le trou était colmaté. Cramponnée au village de Moreuil, la division Nollet avait accompli cet exploit Paris sauvé, pour la deuxiè- I me fois. I

L'Allemagne et la France

La Vossische Zeitumj (M. Georg Berhardt)

Pour dissiper1 tes appréhensions de lu France au sujet d'une agression éventuelle de la part de l'Allemagne, il est- nécessai-:re que la nation allemande soutienne la politique de son gouvernement et évite tout ce x]ui pourrait éveiller à l'étranger l'impression que la politique du Reich peut être changée d'un moment à l'autre. if faut avouer que ce danger, existe, et le ministre des affaires étrangères est certainement convaincu de la nécessité de maintenir la Constitution.

•Lai. Deutsche Allgemeinc Zeitung (amiral von Tirpitz)

La France devrait 'savoir que je n'ai jamais été son ennemi mais tout Français de bon.ne ïoi .doit convenir que nous/n 'avons pas encore là moindre garantie que la politique de M. Poinoaa'é soit abandonnée a. l'égard de. l'Allsmagne.

Le Vorwacfts ̃ Le cabinet correspond entièrement an revirement de l'opinion publique française du 11 mai. La nomination la plus intéressante est a celle du général XoHet. Elie est aMribuable au fait que, non seulement ie' général. NoHat. passe pouf un .républicain convaincu, mais encore ses amis les plus intimes le représentent pour un pacifiste, résolu, pendant qu'il désarmera l'Allemagne, à frayer la .voie au désarmement de la France.. ̃"

̃LA. VIE; AU PALAIS

) "y L

tfahus du droit

On a beaucoup parlé, en ces der-niers temps, de «l'abus du droit ». Non pas' à cause des récents événements, politiques. L'abus du droit est un mot qu'on a beaucoup prononcé dans le ̃public,; el même à la barre pour des événements bien moins considérables. Ce fut lors du procès de MM. bilvain et-Doumic à propos du droit de j'épondre dans ^11. journal quand on y est uomnié^ :-•̃-̃: ¡,' Le, mot- fait du chemin, el.aujo.ur-.-d'iiuii. lorsque. quelqu'un "use-de. Itbpro-

cédu.re. perd un procès, fait aphel,~°fle

perd encore, un procès, l'ait appeL'-îte

perd encore, relarde 'la solution de:fi-on

affaire pour être désagréable à.-son. acl-i versaire ce qui est bien son droit1 on se plaît à dire qu'il abuse, et qu'il; eût été d'un bon citoyen de ne pas se; laisser poursuivre en justice. > Il est bien certain que se servir du Code, mobiliser huissiers, avoués .et avocats, peut être fort gênant pour l'ad- vérsaire. Un débiteur qui se fait assi-1gner pour ne pas acquitter sa dette est évidemment de mauvaise foi. Mais quand ie sait-on ? ?̃ Seulement lorsqu'on l'a condamné. Il s'est, servi du Code. soit, c'était son droit. Et, puisqu'il était de mauvaise foi, le tribunal le condamnera à des dommages-intérêts. Telle était l'ancienne théorie, bien simple. On l'a un peu modifiée aujourd'hui, et on semble dire qu'utiliser le Code pour attaquer ou même se défendre, peut être une injustice. On invoque le

vieil adage Summum, jus surama inju-

v!eil a\lageSwnm, point :dü°e due .1'appli-

ria, qui ne veut point dire que l'appli-

cation stricte du droit est chose injuste, mais tout simplement que_ la vérité et la justice ne se trouvent pas dans les solutions extrémistes. Voilà tout. On oublie l'autre adage, latin lui aussi Ncmincm- las dit qui dure sua utitur. « Se servir de son droit ne fait de tort à personne »..

La. théorie de 1 abus du droit est une vieille querelle ou discussion d'éfeble quelque chose ̃ d'aussi confus, ou d'aussi « abstrus » disait Voltaire, que la question de la prédestination en théologie. Il ne déplaît pas. en effet, à la docte Faculté de ^saupoudrer le commentaire d'un article du Code, d'une dissertation sur les tendances do l'esprit humain. Je me souviens, par exemple, d'un de mes vieux professeurs de droit civil qui, dans un cours d'une heure, avait passé cinquante-cinq minules à nous expliquer, commenter, développer, compléter les trois manières dunt la doctrine comprenait je ne sais plus quel article important du Code. Puis, dans les cinq dernières minutes, prenant sa toque, à moitié levé et prêt à partir, nous disait

Il y a bien, Messieurs, une quatrième manière de comprendre cet article, c'est celle de la jurisprudence qui est immuable depuis -1810. Mais de celle-là, je ne parlerai pas, elle est sans

intérêt

Or, c'était ia. seule que les étudiants

uus.se 11 Là eonnuî,lre. -,j,o>|.

--Actuellement, dans le pubK-quon se grise un peu avec les mots abiwtfé droit. On se complaît à voir de. ̃l'in-justice partout, c'est un coup de pioche donné dans nos vieux codes. Tout dernièrement, par exemple, une Chambre du tribunal, ne craignait-elle, pas de dire dans un jugement « Attendu qu'il y a faute, et abus du droit. » Comme s'il pouvait y avoir. un droit quelcon- que lorsqu'il y 'avait une faute com- mise Mais c'était pour être à la page, et montrer qu'on était un tribunal mo- derniste..

Querelle d'école, mais qui en ce moment est venue de la Place du Panthéon où l'ou fait de- la théorie, jusqu'au boulevard du Palais- l'on fait de la pratique, puisque deux avocats généraux, tous deux de grand talent, ont, à propos du droit de réponse, discuté, bataillé autour de cette question de l'abus du droit, étant chacun d'un avis opposé. La grande règle du droit absolu et -ne blessant point autrui, est, disait M. l'avocat général Dreyfus, singulièrement battue en brèche de nos jours. Le droit de propriété, par exemip.le, "n'est-il pas sacré et absolu ? Or, les propriétai- res ;y ont vu.porter des atteintes formi-, dables. Lorsqu'un bail interdit de souslouer ou céder un fonds de commerce, et que le propriétaire, par pur caprice,, ne veut point de sous-locataire, le tribunal ne peut-il pas contrôler les motifs qu'il invoque « Un droit, règle sociale, dit un professeur, M. Josserand, ne peut jamais être exercé antisocialement il ne suffit pas pour'agir impunément de recourir à .des moyens légitimes en eux-mêmes, il y a encore la manière. La théorie de l'abus du droit est destinée iL assouplir et à moraliser le l droit ».

« Cette théorie iresl pas sans beauté morale, répliquait dans une autre Chambre M..l'avocat général Mancel. Elle, s'harmonise avec les rêves généreux de notre imagination éprise de justice. » Mais mène-l-elle ? `! Désormais, un juge, avant d'appliquer la Joi, ile, petit texte qui est là, devant lui sur sa table, devrait scruter les consciences, pénétrer les plus secrètes pensées, les mobiles, de' celui qui plaide à la barre, JI devrait lui faire gagner son procès, non pas si le. Code lui donne raison, mais si lui, ma-, gis Irai, sous sa robe noire ou "rouge, trouve que, malgré le Code, .il', estime lui, homme', « être misérable et fragile,fait de "ténèbres et d'oiguei! »,, eomn'ie' disait un jour Jaurès, il estime que le

plaideur a raison.

La conduit donc l'arbitraire»; Quand. Sancho Pança l'applique en réri- dant la justice dans l'île de Bâralaiïa, c'est fort bien. Mais tous les magistrats,

malheureusement, ne sont, pas Sancbo

Pança. Pour apprendre aux enfants à

Ectme POUl' u.pp~'endre aux enfi.llItsà

écrire en ligne droite, on glisse sous leur papier une feuille réglée qu'on appelle « un guide-âne ». Les, tribunaux ont un guide-âne, il se nomme lé Code. Si on le leur enlevait, que leur resterait-il •? La bonne intention. Elle ne suffit pas, car elle est sans appel et sans con-

trôle.

Cette théorie de Tabus du droit, au surplus, n'est pas française. Elle est allemande, disons-le bien haut. Elle provient d'un certain article 226 du Code civtf prussien « L'exercice d'un droit n'est, pas permis, lorsqu'il ne' peut avoir d'autre but que de causer un domtoage à autrui. » Au fond, cet. article est. absuride,. tout simplement, si on se donne'

̃la; -peine de réfléchir, car toutes les. fois qu'on cherche à causer un domanagi? à autrui; on commet une faute ce qu'on n^a point le droit de faire, et ̃toute faute est punissable..» Ne fais point de mal à autrui » est le premier principe de la

loi.

;/Bonc. on se querelle sur. les bancs, de f école. et dans les prétoires, pour des

mots et des formulés vagues, comme di-

sait très justement. M. Mancel et ou s'y dispute à vide, un peu comme au I temps; ,de.s dissertations phi losophiques .de^-Ja rue du Fouarre, l'on se demandait si 'le porc' est conduit à, l'abattoir par le .boucher, ou par la.c,orde que.iie.nl le bquçher. El, comble' d'irqrii.e, c.e(te sc%i<je_ s;'àp.pelait,Ja.i]ogiÇitLie La formulé, usage abusif dit droit, est simplement une absurdiW." Si Ton use. dluit droit, l'acte est licite sjl est illicite, c'est, qu'on a dépassé le droit permis.Ii rie-faiit p'as'cioir'e ""qu'un acte dommageable soit, autorisé. « Le droit cesse, au contraire, 'où ̃̃̃'̃l'abus commence. Un même acte ne peut pas être à la. fois conforme au droit et contraire au droit. » Quand peut-il y avoir des abus ? '? demandait M. Marcel. Dans la conduite des hommes seulement, et t, non pas quand ils exercent ,leurs droits, mais bien quand ils tes dépassent.-

Il faut un préjudice et une faute, telle est la véritable théorie. Elle est ancienne. elle est légale, et il est inutile de vouloir la déformer,, l'embrumer à l'aide d'un code d'outre-Rhin.

Au fond, tout le monde devrait être d'accord sur les mots, néanmoins on se dispute et on se querelle. Cependant; l'application stricte d'un droit-ne peutelle jamais nuire à autrui ? Certes oui, et au fond les hommes passent leur temps à se nuire légalement. L'individu qui travaille pour gagner son pain cherche à gagner plus que son voisin et à lui faire concurrence. Un peuple qui a sur les autres une supériorité quelconque, commerciale, industrielle ou même artistique, gêne son. voisin. On a bien le droit pourtant d'avoir des navires, des 1 hauts fourneaux et des ténors, mais cela ne va pas sans nuire aux autres nations.

La vie est une bataille perpétuelle enIre, nations et individus. Jusqu'ici, entre particuliers, pour faire cesser le combat et signer le traité de paix, on avait ce

petit livre auquel il fa.ut toujours reve-

nir et qui.se nomme le Code. Là sont

(Illi.SP, 1-loili;llle le (~ocle. ],.à sotit

écrits nos droits, là on lit nos devoirs. Ne faisons pas do philosophie, ne cherchons pas trop à « moraliser » le droit, cherchons seulement a l'appliquer. Ce n'est pas déjà si commode.

Georges Claretie.

DANS LA COUTURE Actuellement, >Manby .solde ses unodeles do il a saison -costamies-taLUeur, -robes, manteaux, dans ses salons, 19-21, rue Aube r.

Grand choix de 'broderies haute fantaisie .soldées à. très l>s prix.

'Ventés, strie terne ni au ComipUinl.

Les accidents d'automobile

1 .1~

r r s~·. 't

̃ Un -accident s'est -produit dans lu. iiùiLile samedi à. dimanche, un kilomètre des trifaiïiûs. du .Grand Prix delà Sarlhe. Une automobile, conduite par AI. Hamel, mécanirien à Cacn, suivait lu. route d'Angers pour rentrer au Mans un brusque coup de volant dormi'' pour éviter une autre voiture vcnant en sens inverse lança, l'auto contre un platane en bordure de la route. Mme Ha.mcl fut grièvement ^blessée ainsi que son mari. Tous deux ont' été transportés dans une clinique du Mans.

BRANDT A CHANTILLY Chantilly met eu valeur des femmes. Malgré le temps frais, on eut. le régal, dimanche, de quelques jolies toilettes. Deux surtout eurent le succès de la journée Pe~'ce et b(aacoGfe, ravissantes, créations de Brandt, le réputé couturier (16, rue de la Paix) dont les derniers modèles pour les Courses, les Galas et les Villégiatures, attirent dans ses salons (et c'est un charmant coup d'ceil) les femmes les plus élégantes de Paris.

1 y* LA COMEDIE -FRANÇAISE Représentation de "Jeanne d'Arc" rit de Charles Péguy

Rien ne pouvait honorer plus grandement la mémoire de Péguy qu'une représentation de sa Jeanne d'Arc à la Comédie-Française. Parce que l'œuvre est belle d'abord, et aussi. parce qu'elle est d'actualité. Deux autres Jeanne d'Arc nous sont annoncées pour l'hiver prochain celle de Bernard Shaw et celle de François Porché. Pour différents ''que soient les trois ouvrages, on les goùtera mieux à les comparer.

On nous dit que Bernard Shaw a donné de Jeanne d'Arc une explication froide èt logique. Plus lyrique, M. François Porche a vu en elle l'appel irrésistible du destin, Pour l'héroïne de Péguy, elle se résume en deux aspirations l'anlour de Dieu et l'horreur de la guerre:

Elle croit à sa mission, niais elle en souf*fre. Elle voudrait sauvet; la Fiance, mais le moindre blessé la fait.défaillir. Et, par des.sus tout, elle ne connait rien à l'art militaire. On comprend la piètre estime dans 'laquelle la tiennent capitaines et maréchaux. Car l'œuvre de Péguy, ardente, et noble, ;coinpoite aussi, un comique amer, Ge n'e^st •peu' sa qualité la plus méprisable, Le succès ia éjé.grand. Sans doute la mise- en scène ne" disposait que de moyens-do fortune,- et les: coupures pratiquées par de trop pieuses mains, pouvaient être plus franches et plus efficaces. Mais telle qu'on nous l'a donnée, la Jeanne d'Arc est apparue incontestable-' ruent scénique. Ceux qui l'ont montée n'ont pas fait un inutile, effort.

On doit beaucoup d'éloges aux interprètes à M. de Max, que nous n'avions pas revu depuis sa maladie, qui a- été acelàreié dans le prologue^ à Mme Paulette Pax qui, à défaut de la. violence mystique de Jeanne a. su rendre sa candeur et sa bonté, à MM. Fresnay, Signoret, Hervé. Constant-Rémy, qui sont de grands artistes, et qui l'ont' prouvé une fois de plus, à Mlle'Helefta Mari-' son, qui nous a fait penser par momenls à Berlhe Bovy, à MM. Raoul-Henry, Draii), Paul Amiot, Maxirne-Léry, Pizani, Henry-1. Roger, Michel-Simon, et il tous ceux qu'e j'oublie et qui ont servi avec ardeur une! belle cause. ̃' Jacques Théry,

1)?TT/f~ A A TT~!?

ir R~AM~° Ji ini~~ il Ir~ib

v– ''HIHMll

COURRIER DES THEATRES AVANT-PREMIÈRE

M. Max Maurey a eu l'excellente idée, pour cette saison d'été, de reprendre, aux Variétés, l'a bouche, cette délicieuse et triomphale opérette de MM. Yves Mirande et'A.; W-illemetz, musique de M. Maurice Yvaiiiv.dortf. l'interprétation' est composée de 'Mnae JJeanne Cheirel, M. Pauley,. Mlles An#èe 'A-l var, Mary-Hett ̃; Mi Gabin: --et M. Lucien Baroux. Répétitions générales

Aux MATHURINS, à 8 h. 30, répétition générale de Bebel et Quinquin, opérette-bouffe de MM.. Jean: Bastia et Cloquemin, musique de M. A. Chantrier (M. Harry-Baur, Mlle Paule Morlv, M. Emile Roques, Mlle Renée Dyane et M. Jacques Gaudin).

–'Aux DEUX-MASQUES (Th. Fontaine), à 9 h., répétition générale du nouveau spectacle (à bureaux fermés) Pour avoir la veine, Après nous, la Maison vide et l'Horrible volupté, drame en 2 actes.

Ce soir

A L'OPÉRA, à 8 heures, Samson et Dalila (Mlle L. Charny, MM. Muratore, M. Journet, Narçon, Peyre, Magdeleine, Guyàrd, Ernst, Mlles Delsaux, Brana) Siang-Sin (Mlle C. Bos, MM. L. Staats, G. Ricaux). Orch. M. Ph. Gaubert. A LA Comédie-Française, à 8 h. 30, le Demi-Monde (MM. R. Duflos, J. Fenoux, L. Bernard, R. Monteaux, Falconnier Mmes C. Sorel, S. Devoyod, Dussane, H. Duflos).

A l'Opéra-Comique, à 8 heures, Manon (Mmes A. Vallandri, Fr. Soulé MM. M. Bussy, Baugé. Audoin). Orch. M. M. Frigara. A L'ODÉON, à 8 heures, le Mariage de Figaro (MM. Duard, Darras, Coste, Gabrio, P. Oettly, Dubosq, Pasquali Mmes S. Courtal, E. Devillers, V. Koretzky, G. Laugier, L. Garcin). Orchestre M. A. Cadou.

–-•Au VAUDEVILLE, à 8 h. 45, lé Chahewde chez Maxim's, avec les créateurs M. Le Gallo, Mlle M. Templey et Mme M: Peuget, M. Joffre, Mlle Christiane Dor et M. Jean Silvestre. A LA Porte-Saint-Martin, à 8 h. 45, Montmartre (Mme Jane Marnac, en représ. MM. Louis Gauthier, Vargas, Bourdel Mmes S. Berni, Guéreau).

Au GYMNASE, à 9 heures, Si je voulais. (Mmes Marthe Régnier, Denise Grey,Marthe Rienzi, Alice Ternier MM. Victor Boucher, André Luguet, Fernand Gravey, Robert Vattier). ( Au THEATRE Sarah-Bernhardt, à 8 h. 15, l'A iglon (6 actes) (Mme Simone, M. Decœur, Henri Monteux, Chameroy, Alice Tissot, Fresnel, Maisac, etc.). Dim., matinée à 2 h. 15.

A LA GAITÉ-LYRIQUE, à 8 h. 45, la Perle de Chicago (M. Morton miss Nane Stuart, M. Gy;or, Mlles Marg. Gilbert, Marg. Ducouret,.avcc Harry-Mass le dompteur Mark et ses lions). Au THÉATRE DES CHAMPS-ELYSÉES, à 3 h. 15, Festival Mozart Le Nozze di Figaro Mmes Dclaunois, Walska, Matzenauer, Alfani, de Silvera, Maurer MM. Panzera, Ludikar, Kaeny, d'Arial, Lubet). Chef d'orchestre M. Wallier Straram.

Au Nouvel-Ambigu, à 8 h. 45, J'ai une idée (M. Max Dearly, en représ. Mmes J. Saint-Bonnet, S. Fillacier MM. Cousin, J. Saint-Bonnet). Au THÉATRE ANTOINE, à 8 h. 30, Madame Flirt, comédie en 4 actes de MM. Gavault et G. Berr. avec Mlle Svlvie, M. Pierre Magnier, Mlle de Pouzols et M. Chambreuil.

Au Palais-Royal, » 5 1î. 45. Embrassez.moi (Mmqs Thérèse Dorny, Bl. Bilbao, Il. Dastry MM.. Baron fi1 t7uva~~s J. Baùtncr.* M. Simon,

G/: Le>çJèrtg',i'Çh. Lorrain). '( :'̃' ̃

AU' ;f HEATRE "DE pAfllS,1 8 Iï.1 ?30, 'Arsitic Lupin (M. André Brulé MM. G. Séverin, Villa, Ch. Bernard Mmes Romanne, M. Fabry, V. Ribe).

A la RENAISSANCE, à 9 heures, La Caplivc (Jeanne Rolly, Pierre Blanchar, Marcel André, Mad. Geoffroy, Delaître et Marié de l'Isle). (Nord 37-03).

Aux BOUFFES-PARISIENS, à 8 h. 30, Gosse de Riche (MM. Vilbert, Henry Defreyn, Louis Blanche Mmes Jane Moylet, Aiice Cocéa, Jane Loury, Line Bady).

A L'ATHÉNÉE, à 8 h. 45, fa Dame de chambre (M. Abel Tarride. Mlle Gabrielle Dorziat, M. Lucien Rosenber'8, Mlle Alice Ael, Marcelle Monthil, Augustine Prieur, Meg Degaral, Germaine Prady, etc.).

Au Théâtre DE l'Etoile, à 8 h. 30, la Revue de Printemps (MM. Sacha Guitry, Urban, Pizani, Carol. Géo Bury, Kerly Mmes Yvonne Printemps, Gaby Benda, S. Duval et Mme Marie Delna).

Au Théâtre Marigny, à 8 h. 45, ParisSports (Mlle Spinelly, M. G. Milton, Mme J. Pierly, Mlle Wronska et M. Alperoff, Mlle Lôulou Hegoburu, MM. R. Darthez. Pierade et M. Alerme et Mlle Marthe Lenclud).

Au Théâtre MICHEL, à 8 h. 45, la Dame du Pesage, opérette (MM. Boucot, Girier Mlle M. Moussy avec Mlle G. Charley).

Au Grand-Guignol, à 8 h. 45, la Maison des Ténèbres, le Bonheur, la Nuit tragique de Raspàùtine, Isolons-nous Gustave. Mat. mercr., sam., dim. et fêtes.

'->- AUX CAPUCINES, à 9 heures, Poulette et son Poulain (Mmes Marguerite Deval, Mérindol MM. Marcel Vallée, Hiéronimus, R. Maurel). -Au THÉATRE FEMINA, à 9 heures, la Vie en rose (Mmes A. Carlier. Josylla MM. Louvigny, H. Jullien, le danseur Pierre Sandrini et M. George).. À LA POTINIÈ~RE, à 9 heures, l'Homme nu

A LA POTINIÈRE, à 9 heures, l'Homme nu

(Marie Valsamaki, Puylagarde, Lilian Greuze, Rahria et Henri Beaulieu).

A LA Maison DE L' « Œuvre », à 8 h. 45, la Sonate à Kreutzer (MM. Arquillière, Baissac, Mmes Suzy Prim, Bianchini, etc.).

Au TRIANON-LYRIQUE, à 8 h. 30, Véronique (Miles Ertaud, Maltès, Francy, Engel MM. Ru- deau, Cardon, Jouvin, Joubert, Bailliez, Derroja, Payen).

A LA COMÉDIÉ-CÀUMaRTIN, 5 9 h., a Fleur d'Oranger (MM.Signoret, Morins; Mlle Germaine Risse, Made Berry, Andrée Guize. Debrenne avec Mme Marguerite Pierry et P. Etchepare). Au Théâtre DE L'AVENUE, 5, rue du Colisée, à 9 heures, 'la Grande Duchesse et le Garçon d'Etage (Mme Charlette Lysès, M. Jules Berry, Mme Juliette Darcourt, M. Lurville, M. Debucourt. etc.).

A LA SCALA, à 8 h. 30, Mon Homme (Mme Cora Laparcerie Miles Nadine Picard, Renée Brugette, A. de Beaumont, Dubuisson MM. Paul Amiot, Pierre Laliry, Argus, avec le danseur J. Del vannes et l'accordéoniste Vettese Guérino). Aux DEUX-ANES, à 9 heures (Direction Ro;er Ferréol), Ja T. S. F. des Chansonniers Où dlons-nous P .revue de Dorin, Yveline et,Rogei 7errëdl (Jeanne Fusier, Marc Hély et Dalid).

Opéra. Âuisi que nous l'avons annoncé, la représentation de Boris Godounoy, avec M. Chaliapine dans le principal rôle, qui n'a pu être donnée mardi dernier, est reportée au a.'i juin.

♦♦«

Cb.MÉDiE-FnANÇAiSK. Pour célébrer le' centenaire de la naissance d'Alexandre Dumas fils, une exposition bibliographique, et iconographique du' grand auteur dramatique aura lieu au Foyer de la ComédieFrançaise, du dimanche i5 au dimanche 29 juin.

Outre des éditions originales des nombreuses pièces de théâtre de l'auteur de'la Dame aux Camélias et du Demi-Monde, le public pourra admirer un choix de ses' principaux manuscrits le portrait d'Alexandre Dumas, enfant, jouant dans le jardin du Luxembourg", peint par Louis Boulanger, et celui de l'auteur devenu il- lustre, peint par Boiinat l'exemplaire uni- que de « l'Affaire Clemenceau », illustré

par les artistes amis de l'auteur une lecture du Comité de la Comédie-Française; (lecture de Francillon, le novembre 1886), par H. Laissement une réduction du monument de la place Malesherbe?, par René Saint- Marceaux, ciselé par Falize. Une importante réunion de photographies et de caricatures complète l'exposition.

Opéra-Comique. Mercredi soir, l'.Opô-

ra-Comiquc donnera une représentation do Louise interprétée par Mmes Raymonde VweonEi,- Mathilde Calvet, MM. Marcelin; Vieuillc, de Creus, Azéma, Morturier. Odi2o. Vendredi prochain, en soirée, l'Odéon donnera pour la première l'ois lu Pelile Fonctionnaire, comédie en trois actes d'Alfred 'Capus.

VAUDEVILLE. La reprise du Chasseur de chez Maxim' a a eu tout l'éclat d'une véritable création. Le public était heureux de retrouver et de fêter la plupart desi créateurs du célèbre vaudeville de MM. Yves Mirande et Gustave Quinson. M. Silvestre fut vraiment bien inspiré do rappeler dans l'interprétation M. Le Gallo et Mlle Marguerite Tcmpley, créa- leurs de Julien et de Totoche, M., Joffrç, inénarrable chanoine, Mlle Marguerite Peu- gel. créatrice de Mme Pauphilat Mlle Christiane Dor, impayable Cricri Mlles Alice Field, G. Marcy" André Nicolle, Laiquey, Suzy Pierson et M. Jean-Silveslre, qui tous rivalisèrent d'entrain, de fantaisie^ de folle gaieté.

Le Vaudeville, tout cet été, va de nouveau justifier son titre Le Chasseur de chez Maxim's vient d'y installer brillamment t, l'un des plus éclatants triomphes du fou rire.

Capucines. Poulelle cl son poulain,, avec Mlle Marguerite Deval et Mme Marcelle Géniat.

Tri.vnox-Lyhique. Les' spectacles du Trianon- Lyrique; qui réunissent' tous les chefs-d'œuvre de l'opérette moderne, tels le Grand Mogol que l'on joue dans de nouveaux et sompliieux décors, la Mascotte, les Cloches de Corneviile, et l'exquise Véronique. de M. Messager, jouissent toujours de la même faveur. A signaler les brillants débuts d'un nouvelle pensionnaire de M.- Louis Masson, la jolie iluguetlc Dracy, comédienne et chanteuse.

Le ïhcàlre du Petit-Monde organisera, en octobre, des mutinées enfantines, les jeudis et les dimanches.

Les maliiiécs du dimanche auront lieu dans la Salle des Cenlraux, rue Jean-Goujon les matinées du jeudi se poursuivront. au Théâtre Femina M. Pierre Humble fera une reprise du célèbre Popaul cl Vjr(l'niic, d'Alfred Machard il a commandé en outre, au délicat poète Raymond C.enly, une comédie, les Avcnlures.de. Gulliver, appelée, paraît-il, à faire sensation.

La Saison a ̃'Vichy. Les soirées dan-' saules de la Salle des Fêlés, les concert»; de la célèbre Vérandah, les représentations d'opéra e) d'opérelle données au théâtre ayçf. lfS.pnajiièxçs, ycdc.tlcs de chaque gmrc .Xw.t/diu.^CasMtu de Vichy un. inrennparabk'imniiTudîicti-.vité arlisliquo&ît' mon1 daine, apprécie par la Société française et étrangère, 1res nombreuse, dans la grande station thermale. Principaux spectacles annoncés Madame Butterfly, Hamlel, Criselidis, Thaïs, la. Damnation de Fausl, Fraurois-les-Bas-Bleus, Ali Baba, la Fauvette du Temple, le Caïd.

Soixante-treize artistes parmi les plus connus et les plus aimés, de l'Opéra, de l'Opéra-Comique, de la Comédie-Française, les virtuoses les plus renommés, un acte du Roi (par autorisation spéciale de M. Robert de Flers), interprété par tout ce qu* Paris compte de grands comiques M. Douglas Fairbanks et Mlle Mary Pickford telle est l'affiche du splendide gala que donneront l'Union des Artistes dramatiques et lyriques et l'Union des Maîtres du Chant, le jeudi 19 juin, à 2 h. 30, au Théâtre des Champs-Elysées.

N. B. Prix des places (tous droits, taxes et vestiaire compris) loges de corbeilles, premières loges et baignoires de 6 à 10 places la place, 100 francs orchestre, fauteuils 100 francs strapontins 75 francs corbeilles, fauteuils 75 fr. strapontins 60 francs balcon, première série, fauteuils :.60 francs strapontins: 50 francs autres places 30 fr., 25 fr., 10 et 5 francs. Maxime Girard.

SPECTA^ Aujourd'hui t

Même spectacle qu'en soirée

A l'Olympia (2 h. 30).

Ce soir

Aux Folies-Bergère (Gut. 02-59), à 8 h. 30, Cœurs en Folie, super-revue en deux actes et 40 tableaux de M. L. Lemarchand, jouée par les plus grandes vedettes de Paris, Londres et NewYork.

Au CASINO DE PARIS (Cent. 68-55), à 8 h. 30, la Grande Revue Olympique (nouvelle e version de On dit ça !) (Parysis, Dorville, Mitty et Tillio, Saint-Granier, Edmonde Guy et Van Du.ren, Dutard. etc.).

A L'OLYMPIA (Cent. 44-68), à 8 h. 30. Gala de la Chanson Perchicot Fréhel Lina Tyber Lucette Ninon Guivél Ferneval la belle Fernande Diamant. Attractions les trois petits Fratellini les Trois Karreys Boba Joë et Willy Derby. De 5 à 7, Dancing. (Entrée 3 francs.) Au CONCERT MAYOL (T. Gutenberg 68-07), à 8 h. 30, La Revue toute nue (Gaby Montbreuse, Rose Amy, Palau, les danseurs Rosaria et Capella, Douglas et Marion Cook. 250 artistes).

-Aux AMBASSADEURS (Tél. Elysécs 43-73). La .grande revue C'est d'un chic, avec Napierkowska, le célèbre comique anglais Chris Richards. 300 artistes. 900 costumes.

Au PALACE, sur les Houïevar'Js, angle du Faubourg-Montmartre. (T. Berg. 44-37), à 8 h. 30, les Dolly Sisters dans Ohl les Belles Filles 1 Les Ballets volants. Les Vagabonds de Moscou. A l'Empire (Tél. Wagram 60-58), musichall cirque. Courses de taureaux organisées par'le célèbre matador Pouly Il, les chevaux, les clowns, les ballets, 20 attractions.

A LA CIGALE (Nord 07-60), à 9 h., « Soirées de Paris n, Mercure, de Léonide Massine, musique d'Erik Satie, décor et costumes de Picasso les Roses, divertissement de Massine, musique d'Henri Sauguet.

A L'ALHAMBRA (Roquette 0-10), à 8 h. 30, Les Lions de Mer de Winston et ses Naïades The Eddys Seattle Troupe Rosen Prince Tchavtchavadze Altas Vulcana Troupe, etc. A LA PIE QUI CHANTE, à 9 heures, Olympia qui chante revue en deux actes de R. Dieudonné et M. Serano, avec Mmes Delmarès, Mona Gondré, Marg. Louvain, Viette, Tessy, Lucyane, etc. MM. André Berley, Lenou, Plaute, Deriane. A LA CHAUMIÈRE, à 9 heures, French Can- < can, revue en 2 actes de Léonce Paco.

Au PERCHOIR (Berg. 37-82), à 9 heures, Jeux. n'sais quoi, revue nouvelle de Jean Rieux. Alice Bonheur. Lucy Pezet, Asselin. Les chansonniers Bastia, Weil, Clérouc et Fursy.

Au CINÉMA DELTA-PALACE (P*a;e du DeUta).Le Plaz'de-Maréc, Thamar.Lc plus beau spect.


de Paris, le meilleur orch. Tous les jours, mat. à 2 h. 40 soirée à 8 h. 40.

A Madeleine-Cinéma, à 8 h: 30, Pierre le Grand, le tzar redouté et aimé. Grandiose mise en scène. Orchestre Lachaume. Ce film passe en matinée à 2 heures et à 5 heures.

̃Folies-Bkhuèee. Demain ibut Paris, bientôt le monde entier parleront du nouveau spectacle des Folies-Bergère, la superrevue de M. L. Lemarchand Coeurs en folie. dont les spectateurs des premières représtentattorts sont sortis éblouis. Il a fallu, pour parvenir à cette réalisation scénique, accomplir de véritables tours de force.

< ~&H~fier JMusica!

Ce soir

A la SalleGaveau, à g heures, grand gala des-odlébrilés russes Mmes et MM. Tcherkaskaya. Kittcn, Smirnoff, Kaïdanoff (des Théâtres impériaux) Smirnowa, .Roma-nôff, 'Obouchbff (Ballets Impériaux) Pievitikàya: (Chansons" populaires paysannes) Wertiiisky (créateur des chansons tristes de Pierrot). 'Billets à' la Salle. -^rvA" la Salle, des Âgriciilteurs, à g heures, .Concert. NiEfa^Taràsoya,' cantatrice. Bil-i letsà-la'S/alle; .̃' Eer second' coAccrt du Festival Mozart ̃aura' lieu demain!1, soir,' à 9 heures, au Théâtre /des Ghïariips-Ërysées, sous la/di-î rection ;dé- M: -^àlther 'Straram, avec M.! Moysé, 'ivîliè JLjry Laskirie.et.M. Robert Ca-: sadesijs. Jeudi,- a .20 heures ̃. i'5 dernière de Dorï'Gipvanni, •/ x •;̃

Alfred Corlqt^eT; Jacques Thibaud donncroritf lèu^rdcuXiènie seaneè au-ThéâtreCora-Làpàrcerlev mardi soir 17 juin, à gheu-j res.ù la- 'mémoire d'Ernest 'Chausson- Quatuor -avec- -piano-, -poème pour wiolon et concert. Billets de 10 à 35 francs Kiesgen et Delact, ff], rue Blanche Dandelot, 83, rue d'Amsterdam, et Durand.

-lies répétitions des Burgraves se poursuivënt activement au Théâtre des ChampsElysées, sous la direction de M. Paul Paray et de M. Durec, qui a mis en scène le drame lyrique de M. Léo Sachs. La première représentation reste fixée mercredi prochain .18 juin.

̃ MH

Cédant ù la demande de ses nombreux admirateurs, M. Arthur Rubinstein a consenti à donner, dans la Maison Gaveau, un troisième et dernier récital de piano qui aura lieu le 18 juin à o heures. Le programme des plus éclectiques réunira lès noms de Bach. Schumann, Liszt. Scriabinc, Ravel, Strawinsky, Prokofiew et Milhaud.

Vendredi 20 juin, à 9 heures, Salle GaIveau, récital du violoniste Paul Kochanski. Polyxène, aux Arènes de Nîmes. C'est irrévocablement le 21 juin, à Nîmes, que la création de Polyxène sera donnée. Rappelons que c'est Mme Alice Daumas, de l'Opéra, qui chantera Polyxène, et Mme Jane Hatto, de l'Opéra, qui interprétera Hécufac. Chœurs, soli et orchestre de la Scola Cantorum de Nîmes, sous l'éminente direction du maître Thouzelierr

,Un grand festival de musique russe Â-icnt d'avoir lieu, Salle Gaveaui,: avec le concours de l'orchestre des Concerts La'moureux, -sous la direction de M. Léonidas Léonardi.

Au programme la Symphonie en si minéur de A. Cretchaninow Vocalise de S. .Bachmaninoff Fantaisie sur des thèmes Misses de Rimsky-Korsakow. où le violoniste américain, M. Samuel Dushkin. nous montra ses brillantes et précoces qualités. Mme Raymonde Delaunois, la charmante cantatrice du Metropolitan Opéra de New-York, interpréta avec talent l'Arioso de Yaroslavna (Pince Igor) de Borodine, et fut chaleureusement acclamée.

Comme chaque année, Mlle Marguerite Fardeau vient de donner cette fois, au Théâtre Femina une matinée où se sont produites les élèves de son cours renommé de gymnastique rythmique et d'assouplissements. Une trentaine d'élèves choisies ont témoigné de l'excellence de l'enseignement de leui professeur et ont recueilli, d'un nombreux public, les applaudissements mérités par leur grâce, leur souplesse, leur sens parfait de la mesure. Beethoven, Schubert, Gneg, Rameau, 'Chopin étaient de la fête, et des vers furent récitée avec talent par MHe Marcelle Fargue. ̃•

*♦

La^:gr.ande cantatrice. Mme; :Paiiljnp ^Donalda, dont l'Ecole de, chant s'affirme si brillante, donnait

Feuilleton du FIGARO du î£ Juif) 1924

:(6):'

:~E~TRE~"

-,dë-: -̃̃• Pierre Loti à

Mme Juliette Adam

~c:

Mars, 1885.

Madame,

Je vous remercie de vous être encore occupée de moi. Je n'emploierai pas le moyen indiqué par l'amiral Du PetitThouars d'écrire moi-même au commandant du Dupleix. Je craindrais d'être accusé d'avoir peur du Tonkin. Au reste, il n'est pas impossible que mon tour m'appelle en Islande. Je viens d'apprendre qu'il n'y a, à Cherbourg, qu'un seul officier disponible. Alors le ministre, pour armer le Dupleix, désignera arbitrairement, comme cela se fait en pareil cas, celui des cinq ports qui doivent fournir le lieutenant de vaisseau nécessaire.- Si par bonheur il lui vl'ant à l'idée de désigner Rochefort, comme je suis le premier à partir, j'irai en Islande, tout naturellement, sans avoir rien demandé, ce qui sera bien mieux. C'était surtout pour faire un beau livre que je désirais aller làbasvmais j'espère beaucoup réussir sans cela. Je laisserai plutôt l'Islande à l'état de vision lointaine et étrange pour m'appesantir plus sur la mer et le pays breton. J'ai assez bien travaillé depuis que je vous ai dit adieu, malgré les agitations de ma vie. J'ai fait le mariage, le dîner de noce et, si vous n'y voyez pas d'inconvénient, je vais soumettre ces chapitres à mon ami Alphonse Daudet.

J'embrasse vos mains avec un grand

respect'. Laro.

léspecf. Loti.

Mats, 1885.

s Madame,

Je reçois votre lettre ce matin jeudi. 0e me fais beaucoup de reproches.

une réunion samedi, chez Mme Marguerite Hasselmans, pour l'audition de ses meilleures élèves. De magnifiques voix s'y firent entendre, attestant la valeur de cet enseignement, qui mêle aux pures traditions de l'art vocal italien, une recherche constante de musicalité, d'émotion et de goût et qui ajoute à l'éclat d'une carrière qui ne compte que d admirables succès.

Au programme Mme Lowenthal, qui chanta du Mozart et du Gounod avec une très belle voix de soprano, une virtuosité et un art accomplis Mlle Ella Frank, engagée au Théâtre municipal de Nantes, dont le contralto est d'une beauté rare, et qui, interpréta remarquablement Sàint-Saëns et Fauré Mlle Rose Kanter, au soprano limpide, très expressive dans les œuvres de Rachmaninoff et de Fauré Mlle de La Giroday, qui possède une voix de mezzo d'un timbre si émouvant et qui chanta l'air de Dalila et deux mélodies de Fauré' Mlle

'J.'t!eSennevinc. soprano''charmant., ·

'J.^eSenntevillci soprano "'charmant.^ .• ̃

-̃-̃ Citons encore Mlles- Mostovoy,. Jeanne Rosenau,

Simone Lowenthàr^t Marie de Senneville. qui pri-

rent part à l'exécution du choeur Le Ruisseau,

de Gabriel Fauré.

Le pianiste bien connu, M. Albert Levêque, apportait à cette réunion le concours de, son talent et de son style pénétrant et ferme. Dans l'assistance Mme Jung Clemenceau, M. et Mme Michel Clemenceau,' Mme Godillot, Mme Gaston Grémy, comte d'Anisyi -docteur -Crouzon, Mme Payen, baronne Maurice de Rothschild. Mme Ehreen, Mme Robert Revel, MmeLutz, la marquise de Magallon, Mme Tombeck, Mme Ràtëau, Mme de Merino, M. et Mine' Michaelis, M. et Mme Glotz, Mme' de Senneville, Mme Rosenau, Mme Béer, Mme Vandeputte, M. et Mme Ochs, Mme Scloss, M. et Mme Armand Aron, Mme Emile Weil. M Deschmacker, docteur et Mme Schrèiber, Mlle Beaumont, de l'Opéra, Mlle Imbs, Mme Mailly,' docteur et Mme Rollet, M. et Mine Lightstone, etc. •• Xi. de Crêmoûé.

Le Monde religieux A la corporation

des publicistes chrétiens

La Corporation des publicistes chrétiens, dont le président est M, Georges Goyau, et l'aumônier le R. P. Janvier, a tenu, hier, son assemblée générale. Après avoir entendu à H basilique de Montmartre la messe et une émouvante allocution du R. P. Janvier, les membres de la. Corporation se sont réunis en un déjeuner amical, à la. suite duquel les deux syndicats, des écrivains et des journalistes français, ont tenu séance séparément. Il est à signaler que le Syndicat des journalistes français a décidé d'admettre désormais les femmes dans son sein, sur la proposition de M. François Veuillot, président.

Louis Martin-Chauffier.

A l'église des étrangers

Le dimanche 22 juin, à quatre heures et demie' de l'après-midi, dans l'église des étrangers, 33, rue de Sèvres, un récital d'or- gue sera donné par le maitre Joseph Bonnet pour célébrer la solennité de la FêteDieu (Orgue Cavaillé-Coll). Au programme, œuvres de Cabezon Ti'telouzé, Haendel, Bach, Ropartz, la Pièce héroïque de Franck, et deux compositions de M Joseph Bonnet. Allocution de M. l'abbé Robin-Herzog. Au Sa.lut du Saint-Sacrement, motets de la Renaissance c Exullate iusti, de Viadana Laiida, Siori; de Palestrina, etc. Places., de 10 francs à 3 francs, à l'église et chez Durand.

Chroniques documentaires

On ne s'appuie que sur ce qui résiste Si, contraitement ce qu'un vain peuple pense, les hautes altitudes offrent à la navigation aérienne une plus grande aisance de manœuvre et une plus grande sécurité, ces avantages sont contrebalancés par un inconvénient de l'ordre le plus grave, dû à la raréfaction de l'atmosphère. 11 faut bien que les pales de l'hélice, et les plans sustentateurs de l'avion puissent trouver un point d'appui dans le milieu élastique où elles se meuvent; si ce milieu n'est pas. assez dense, il n'y a rien de fait ni rien a faire. On tourne la difficulté en comprimant artificiellement" l'air, '-soit par des battements d'ailes, comme les grands oiseaux, soit à l'aide d'une turbine actionnée par les gax d'échappement du moteur, comme l'ingénieur. Râteau. Mais c'est la confirmation de la- lof. qu'exprime la fameuse formule O.n ne .s'appuie que' sur ce qui résiste. -Cette loi| d'ailleurs, es^ universelle et

C'est .vrais' j'aurais vous, écrire avanthier, mais je croyais que ma dépêche de .mardi vous avait tout expliqué ^dès ̃que l'ordre du ministère est arrivé à Rochefort, j'ai été sollicité par des permutants..Ma mère m'ayant prié d'accepter une permutation, je me suis rendu à cont're-cœiir chez l'amiral pour le lui dire.

Une fois devant lui, je ne me suis plus senti le courage de cette reculade et je lui ai dit, au contraire, que je me tien- drais prêt à partir. En sortant de son bureau, j'ai trouvé la femme de chambre de ma mère avec un petit mot écrit au crayon. C'était pour me dire de ne plus tenir compte de sa prière parce que ce seiait une faute et de suivre ma destinée. Alors mes derniers scrupules ont été levés, et je suis allé tout de suite au télé- graphe vous envoyer une dépêche où je disais « Je partirai content ». J'espère» que vous l'avez bien reçue, il était onze heures, mardi matin. J'aurais voulu qu'el- le vous arrivât assez tôt pour vous éviter la peine d'une démarche.

Merci de tout mon cœur pour moi et pour mon pauvre ami Le Cor. C'est bien vrai qu'il a été suspendu pendii-t siK mois, ainsi qu'il est dit tout au long dans Frère Yves, mais j'espère qu'on le lui pardonnera, car il le mérite. J'espère, qu'en mémoire de moi, vous voudrez bien ne pas l'abandonner.

Est-ce que vous voulez bien me permettre de conserver cette lettre du ministère pour la lui faire voir là-bas? J'embrasse vos mains avec un grand respect. LOTI. Ier mai 1885.

Madame,

Je vous ai écrit ce petit mot en mer. Je le mettrai à la poste à Hong-Kong où nous arriverons demain matin. En ce moment, je traverse la mer de Chine pour me rendre à Formose, sur un mauvais petit bateau encombré de zouaves et de joyeux d'Afrique. On y vit en sauvage, presque nu et dormant à la belle étoile. La France semble déjà bien loin et, au fond de ce recul, un très petit nombre 1 de figures aimées restent encore debout, vivantes dans le souvenir vous êtes de

s'applique à tous les modes de locomotion. Par exemple tout le monde marche soit dit sans métaphore ou mauvaise plaisanterie à l'exception des culs-de-jàtte et 'îles grabataires. C'est même, depuis Pyrrhon, la meilleure façon de démontrer le. mouvement. v Mais qu'est-ce que marcher ? Comment et pourquoi marchons-nous ? Quelles sont les conditions cinématiques de la locomotion humaine ? Personne n'en sait rien, et nul -problème n'a- aussi peu -retenu l'attention des chercheurs que celui-là, dont l'intérêt théorique (et même pratique) est pourtant considérable.

Chacun de nous s'imagine être son propre agent de propulsion et cheminer pedibûs .s çum lambic %%ee';cet ̃app'areil âitfeull comprenant la- cuisse, le jarret, la jambe' et' le pied, dont la résistance, .chez, -le soldat apparaissait à Napoléon I" comme lç facteur essentiel de la victoire.

Ce n'est pas tout à 'fait cela, et nous soin-' mes dupes d'un konipe-l'œil. La vérité est que nous marchons comme le canon recule, et, si nous avançons, c'est que nous avons. les pieds à l'envers. Ce n'est pas de la propulsion, c'est de la rétropuisionv un effet rétrograde, dans lequel le facteug actif n'est pas le pied, mais le sol. Tout ce que -le marcheur peut faire, étant donné les moyens dont il dispose, c'est de fouler la terre, comme pour l'écraser ou y imprimer la forme de ses orteils et de son talon. Mais la terre est trop consistante pour se laisser modeler ainsi au lieu d'absorber l'effort, elle le réfléchit, et la répercussion se transmet au pied d'abord, puis, par l'intermédiaire du genou, au corps tout entier, qui poussé en avant, finirait par tomber, si ie mouvement symétrique de l'autre jambe ne venait rétablir l'équilibre. Par le fait, nous rebondissons sur le sol impénétrable, en vertu da principe d'inertie, comme le marteau rebondit sur l'enclume. Cela est si vrai que sur un sol mou, rien ne va plus. La pointe du pied glisse et creuse la terre en coquille. Si le sol est vaseux, nous y enfonçons s'il est meuble, nous le « pelletons » en arrière. Si même la surface est très glissante, comme sur la glace, il peut arriver que, réellement, il y ait recul. En tout cas, nous n'avançons qu'au prix d'efforts inouïs, disproportionnés au résultat obtenu. Autant de force dépensée inutilement.

Il en est de même, au demeurant, de la locomotion animale à preuve la poussière, la boue, les mottes de terre et les cailloux que rejette derrière les chevaux une charge de cavalerie.Un mobile quelconque, en d'autres termes, vivant ou non, naturel ou mécanique, ne peut être propulsé que par une énergie extérieure, en fonction de la résistance du point d'appui, supposé moins élastique que l'organe soi-disant propulseur. Si les jambes et le pied n'étaient jias plus élastiques que le sol, la marche serait impossible tout au moins, elle serait extrêmement pénible.

Môme le pied humain nu s'adapte au sol le pied de l'Arabe, qui chemine sur le sable, n'a pas Ses mêmes callosités que le pied du montagnard, façonné par (et pour) le roc. Les semelles de cuir de nos chaussures, qui ne sont que des callosités artificielles et préventives, varient à l'infini, sui.vtujkqu'iLs'agit de .-marcher ̃̃ dans la rue, au -bcfrdvde la mer, dans les champs labourés, suivie gazon 'ou sur des tapis. En cher- chant à assurer à notre surface plantaire le maximum et l'optimum d'élasticité, nous nous conformons inconsciemment à la loi. Nous ne faisons, au surplus, qu'imiter la nature. Est-ce que le pied du. chameau n'est pas assez spongieux pour pénétrer dans le sol poudreux jusqu'à ce qu'il ait trouvé une consistance supérieure à la sienne ? Est-ce que les pattes de lévrier transporté au Sahara, oit il est devenu le « sloughi », ne se sont pas agrémentées d'ongles longs et crochus, propres à s'ancrer dans le sable mouvant, qui n'existent qu'à l'état virtuel chez son frère d'Europe ? Est-ce que. chez les poissons, l'extraordinaire flexibilité des nageoires n'atteste pas leur élasticité par rapport à l'eau, qui n'est inconsistante qu'en apparence, puisqu'une planche ou un aviron peut se briser en frappant à plat la surface liquide Est-ce que certains insectes aquatiques comme celui qu'on appelle « le cordonnier », qui ressemble à un puceron juché sur des échasses faites de fils de la Vierge n'ont pas leurs impalpables pattes terminées par une cupule formant ventouse, de façon que, cheminant sur autant de bulles d'air, ils compensent -ainsi. Je

celles qui ne s'effacent pas à distance, car je vous aime bien profondément. L'oubli vient peu à peu sur beaucoup d'autres et à ce beau soleil bien des regrets s'endorment.

J'ai travaillé tant que je suis resté sur Nytho. Ici, c'est bien impossible, mais quand je serai arrivé à Formose, je m'y remettrai. Aucune lettre de France depuis mon départ de France et il semble que cela augmente l'éloignement. J'embrasse vos mains avec un tendre respect. Loti. A bord de la Triomphante.

Madame, Makoung, 1885.

Madame,

Je viens de recevoir avec joie votre première lettre, elle est du 6 avril, écrite au moment de nos désastres (1). Mais presque aussitôt, tout s'est amélioré et ici on commence à crpire à la paix à un certain point de vue, je la désire, moi aussi, de tout mon cœur. J'ose à peine parler de ces questions si graves dans une lettre qui doit aller si loin. Il me tarde de savoir si vous avez aimé, autant que notre ami Alphonse Daudet, la partie de manuscrit que je vous ai fait parvenir. Voilà plus d'tin mois que je n'ai pas travaillé, ce n'était pa,s possible avec le trouble, le camp volant' du voyage et la première griserie des pays chauds. Je vais m'y remettre à présent.

Depuis une dizaine de jours, j'ai rejoint l'escadre où j'ai reçu bon accueil de l'amiral et de tous mes anciens cama- rades retrouvés. On m'a embarqué sur la Triomphante, un des meilleurs ba- teaux de l'escadre, et précisément celui de mon pauvre cher frère Yves que j'ai- me toujours bien.

Les premières journées de mon installation ont été prises par une quantité de repas de bienvenue à bord des différents navires maintenant me voilà retombé dans le calme, mais le calme un peu triste de l'exil.

L'escadre se repose pendant cette période d'armistice, aux îles Pescadores. Il y avait une ville ici que nous avons défi ) Nos revers au Tonkin,.

défîcîj. d'élasticité ̃ différentielle de low ap* pareil locomoteur ?..

On pourrait multiplier les exemples k per|K de vue, car tout le tableau de la na-, tura-iie fait qu'illustrer cet axiome de la philosophie expérimentale

On ne s'appuie que sur ce qui résiste. C'est également vrai en politique. Emile Gautier.

Celles dont on parlé "Là vie mondaine est en pleine effervescence les. salons s'ouvrent de toutes parts poftr de grandes réceptions, pour des bals 'hes gûiâs de bicnfa4sance, et se remplissent de silhouettes- tellement minces, tellejiieaït -jolies.. dans l' enveloppement des dentelles, des salins et des perles, que l'on ne sait 'trop si le spectacle appartient au rôvo ou à la réalité. Dans ces cadres de luxe, les toilettes se détachent mieux que dans la foule -dense et bariolée qui envahit le pesage de Chantilly, après celui de Longchamp, et où l'on a toutes les peines du monde, à les

pouvoir contempler. Aussi quelle joie lorsque les s yeux peuvent s'arrêter un instant sur une robe dans le genre de celle qui trio m phait dimanche à ChantiLly tunique de mousseline de soie imprimée do fleurs, orange', incrustée de. feuillages verts sur un fourreau ,de crêpé satin marine. Une trouvaille .de Marthe Pinchart, cette robe, que ceinturent des fleurs de mousseline orange et bleue, et qui répond à la charmante appellation de d Mignonne ».

Que,l ehie.. aussi dans lé « Soir » croqué dans ces lignes et qui fit sensation à la Bre-

Création Marthe PINCHART mière des ballets jjj],e russ e s m o u s-

seline de e soie e

garnie de plumes d'autruche corail. voilée de mousseline bleu pervenche et de laize à réseaux d'or, le bas souligné d'une haute bande de plumes d'autruche. Les plumes d'autruche sont très employées chez Marthe Pinchart, comme, d'aiUeurs, dans la grande couture. Ainsi se confirme ce que j'avais prédit au début de la saison, concernant la vogue de l'autruche, vogue qui dépasse même ce que j'avais espéré, car on la voit partout, non seulement sur nos robes teintées dans les coloris des iissus employés, mais encore dans nos déshabillés, où elle joue le rôle le plus séduisant.

Son charme mobile et léger devait tenter la verve et le talent de Marthe Pinchart, classée aujourd'hui parmi les toutes premières" maisons de couture.

La charmante artiste a, pour justifier ce succès, une fertilité d'idées incomparables, du goùi, de l'élégance et mille menues recherches d'une très fine personnalité. Aussi ses sâfcns offrent-ils, tous les jours, une vive animation. Parisiennes de Paris, de New-York et de Buenos-Ayres, étoiles du théà^eet^de1 la- danse viennent lui -deman-

der le secret tfé ses:.p'cli[es robes." Si'sTm-

̃ji'les, si clvr.- si jeunes d'allure qu'elles doit-, nent- le ver-lige, même à celles qui ont franchi le cap de la. quarantaine.

P. §'. Marthe Pinchart, 2, rue Volney.

Chez Bernard et C°, joailliers, spécialistes des bracelets larges, on trouve de très beaux bijoux à des prix avantageux. Achat très cher de brillants et perles, 22, rue des Capucines. (Gut. 51-27). ïnfop(nations

Si vous voulez

faire une bon repas dans un cadre somptueux et délicat, et ne pas courir le risque du fatal. coup .de fusil, allez en toute -confiance chez Henri Dufour, au Delmonico. Tél. Gut. 20-32, 20-33, 14-26.

Une adresse

La Maison Demony, dont nous parlons à nos Echos de première page, est installée 26, boulevard des Italiens. Jean de Paris.

truite et pillée autrement ce ne sont dans toutes ces îles que des champs de riz très verts, des villages clairsemés dans un pays sans arbres et de très vieilles pagodes où l'encens brûle nuit et jour devant des légions de bouddhas.

Le choléra est dans nos ambulances, emportant tout doucement quatre ou cinq hommes par jour.

Dans les rues désertes de Makoung, on voit passer ces pauvres petits enterrements cela s'en va, parmi les ruines, sans prêtres ni musique, piétinant les bouddahs brisés, les cailloux de potiches, les lambeaux de soie. Les cercueils en bois de pagode sont bariolés d'or comme par dérision on les enterre au hasard dans la campagne, dans les champs de riz.

J'espère bien que cette mort-là me sera épargnée, c'est la seule qui me répugne, la plus misérable de toutes. Je les plains bien, ces pauvres qui s'en vont ainsi.

Je suis très sage. J'ai l'intention de me conserver le plus possible et je voudrais bien,, à mon retour, être encore assez jeune, assez présentable, pour les beaux projets que vous savez.

Je fais. (1) Makoung 19 juin 1885. '• Madame,

Vous êtes tout à fait bonne pour votre fils. Voici deux courriers qui m'apportent de vos lettres et je vous remercie je vous assure que j'ai une vraie joie de les ouvrir.

Vous me demandez si j'ai toujours envie d'une existence plus douce et d'une petite fiancée par vous choisie. Oui, plus que jamais. Il me tarde de revenir pour la voir.

Vous verrez que je serai bien sage, bien soumis, que vous serez tout à fait contente de moi.

L'ennui commence à nous ronger dans le Makoung où nous sommes depuis tantôt deux mois.

Au commencement, j'allais le soir faire quelques achats dans les ruines abandonnées pour orner ma chambre à présent, la paix faite, il n'y a même plus moyen de s'amuser à cela. Et pourtant, je. la bé(I) Les pages suivantes me manqcnt. 1. A.

lArt ET LA CURIOSITE '"̃ Expositions

et Vestes d'aujourd'hui EXPOSITIONS

.GALERIE GEORGES PETIT. 8, rue dc-Sèzc.r? Exposition publique.- Tableaux

anciens, objets d'art et -de. -haute- curiosité;,

'effiaux" peines 'dè'ËimogésV'scuTptuïeS, bfou-' zes, sièges, meubles, tapisseries de Beauvais, des Gobelins et des Flandres, provenant de la collection de feu M. P. F. LairDubreuil, comm.-pris. MM. Jules Féral, J. et L. Mannbeim-et Henri Léman, experts. ;.O.. -V ̃̃ .ventes PALAIS DU LOUVRE! Galerie Deiïon. -Vente. Très important collier de trois rangs de perles fines et bijoux divers, pràve-' ̃nant de la collection Thiers et appartenant, ait musée dit Louvre. M. m DIRECTEUR DES domaines DE 1,A Seine, assisté de Mes F. Lair- Dubreuil, HENRI BAUDOIN et AlSert LAINAY, comm.-pris.; MM. Henri Vever, Boucheron, Marcel Aucoc, Hugues Citroën, Louis Au- coc, G. R'oger Sandoz, Georges Fâ&énberg- et Robert Linzeler, experts. HOTEL DROUOT. Sâllvn°- .10/ Véi>te. Meubles et objets- d'art, porcelaines anciennes, étoffes et tapisseries anciennes,' tapis. Me Lair-Dubreuiv comfn.-pris. MM. M. Paulme et G>B.Lasquin,' experts, Curiosa.

La Bibliophilie r

LES EDITIONS DE LUXE

EDITIONS RARES ET EPUISEES Voyage pittoresque de Paris ou description Je tout ce 'qu'il y a de.plusbeau dans cette grande ville en peinture, sculpture, architecture, par M. D. Paris, '1770. ;Ûn -volume in-1 6 orné d'un ftontis- pice gravé en couleurs. Reliure plein veau fauve de l'époque..Exempiarre contenant des figures et des planches se dépliant. Ouvrage intéressant: 34 fr. CHARLES d'HÉRICAULT Thermidor, Marie-Thérèse et dame Rose Paris.. Un volume in-16 demireliure basane violette. Paris, 1873. Exemplaire en bon état; 27 francs.

Histoire' complète du Drapeau français, avec l'historique de tous les régiments de l'Armée Française, par ALFRED BARBOU. Un volume petit in-16, broché, non coupé, à très grandes marges. Paris, 1880. Edition originale: 14 francs.

Mémoires de' M. d'ÀNGOULESME pour servir à l'Histoire d'HENRI III, roy de France et de Pologne, et d'HENRY IV, roy de France et de Navarre. A Paris, en 1706. Un volume fort in-18. Reliure plein veau fauve de l'époque, tranches jaspées, dos à nerfs orné au petit fer. Exemplaire en très bon état: 36 francs.

Ouvrage anonyme attribué à Jacques Bineau. Histoire abrégée de l'Inquisition d'Espagne, par LÉONARD GALLOIS. Deuxième édition augmentée d'une notice sur la Vie et les Ecrits de LLORENTE et ornée de son portrait. Un volume petit in-16 de 398 pages broché, coupé. Paris, 1823. Exemplaire très frais: 24 francs.

E. PAILLERON: Le Théâtre chez Madame. Un volume in-16 6 carré sur grand papier vergé à la forme, grandes marges. Demi-reliure genre bradel percale orange, tête jaspée, non rogné, couverture et dos conservés. Paris, 1881. Edition originale: en parfait état: 50 francs.

ANDRÉ BEAUNIER: La Folle jeune Fille. Un volume in-16 6 broché, coupé, très frais. Paris, 1922. Edition originale: 20 francs.

ANDRÉ BEAUNIER: L'Assassinée. Un volume in16, broché, coupé, en parfait état. Paris, 1922. Edition originale-: 20 francs..

:PAm^ J?:7\

TRISTAN DerÈME: L'Enlèvement sans clair de lune ou les Propos et les Amours de M. Théodore de Calandre. Un volume in-16 6 orné du portrait de l'auteur par PASCIN et couverture illustrée par DARAGNES. Tirage: 50 ex. sur papier de Hollande 66 fr., et 1.000 ex. sur vergé à la forme: 33 francs.

F. DUCHÊNE Les Barbaresques, le Roman de Meddah, de Fez la Cruelle à Tlemcen la Fleurie. Un volume in-16. Tirage: 20 ex. sur papier Lar fuma: 27 fr. 50.

CH. FERTON: La Vie des A beilles et des Guêpes. Œuvres choisies, groupées et annotées par E. RABAUD et F. Picard. Un volume in-8 raisin de XV-376 pages 20 francs.

Catalogue de la Deuxième Foire des Antiquaires de France (Orangerie du Château de Versailles, du 6 au 29 juin 1924). Cette intéressante et élégante brochure, outre une délicieuse préface de Francis de Miomandre, contient une notice sur l'Orangerie, le catalogue des exposants et des renseignements utiles. Envoi franco recommandé contre la somme de 1 fr. 50 en timbres-poste.

Rosine.

Pour toute commande d'ouvrages, écrire au secrétariat de la Librairie du Figaro, 14, rond-point des Champs-Elysées. Nous recommandons aux abonnés qui s' adressent à nous de vouloir bien ne pas tarder à nous envoyer leurs demandes et souscriptions, étant donné le tirage limité des œuvres

nis bien, cette paix, au point de vue de la France surtout et aussi pour moi-même seulement il faudrait s'en aller d'ici où il n'y a plus rien à faire, et je ne comprends pas ce-que nous attendons. La chaleur augmente de jour en jour, lourde, orageuse. La dysenterie' et la chaleur continuent de nous enlever du monde, et notre pauvre amiral vient de mourir aus- _1 si de ces maladies impitoyables (1). On ne se figure pas, en France, quelle consternation et quel désespoir nous avons. Il était vraiment un chef incomparable. Comment s'y était-il pris pour surmener si rudement, pendant deux années, ses officiers et ses équipages et pour être si aimé? Tous ses matelots pleuraient. J'ai écrit spontanément làdessus quelques pages que j'ai envoyées au Figaro (avec l'approbation et même la reconnaissance de tous mes chefs d'ici) (2). Comme c'est, en somme, le journal le plus lu, c'est là que cet hommage à la mémoire du mort sera rendu le plus publiquement possible.

Je m'ennuirais vraiment beaucoup si je n'avais auprès de moi mon frère Yves. Il est depuis longtemps sans reproches et m'a entouré de soins et de tendresses il est aussi pour moi une distraction, et son genre* d'esprit m'amuse. En ce moment, on lui a confié des prisonniers qui ont des tournures très réussies de magots, et c'est impayable d'entendre comme il leur parle chinois et les mène pour se faire servir nous avons aussi une chatte savante et un biquet également qui nous aident à passer le temps de l'exil. A présent que la paix est faite et le gouvernement changé, ne serait-il pas possible de reprendre ce récit de 1 affaire de Hué, rebuté une première fois au ministère précédent?

Je me rappelle que vous l'aviez trou(1) L'amiral Courbet, mort le Il juin 1865, à bord du Bayard à Mékoung, aux Iles Pescadores. (2) Ces pages, néanmoins, ne parurent pas dans le Figaro, car à la suite des articles du lieutenant de vaisseau Julien Viaud sur l'expédition de Hué, il avait été décidé que le jeune officier n'écrirait plus dans aucun journal politique quotidien. C'est donc la Revue des Deux Mondes qui publia les admirables pages de Pierre Loti « Sur la mort de l'anïiral Courbet ». Le Figaro les reproduisit le 17 avril 1885.

annoncées. Ne faisant aucun envoi contre rembour-

fefnen<,nous~esp!cn5<~e)'0!'ndrea~e[:r~e«re!e

sement, nous les prions de joindre à leur lettre le montant de leur ordre d'achat, ainsi que les f rais de port.

Réunions, Cours ûomemiees Au musée du Louvre. Aujourd'hui, porte Denon, conférence, à 10 h. bu M. E. Morand visite de la Grande Galerie et de la galerie des Rubens Mme Morand- Verel les -Chefs-d'.œuvre de l'art .classiquc-jY) Mlle Làmy les peintres italiens et Michel Ange M. G. de La Tourelle la conception de la beauté et de la plastique dans les grandes écoles classiques miss FI. Heywood les principaux tableaux de l'école espagnole (conférence en anglais)..

A li h. 30,. M. l'abbé Drïoton la tombe d.uiL- seigneur: de. l'ancieû Empire.; Mude docteur Contenau les Chypriotes Mme Massoul l'athlétisme dans l'antiquité, d'après les vases et 1-es; figurines Mlle D. JUlabêrt îc. dix-liuitièrne siècle, Pigàlle et Houdon Mlle Ballot les objets d'art du dix-huitième siècle Mme 3: Bouçhot-Saupiq.ue les primitifs d'Italie, des Flandres. et lés primitifs de France Mlle Lamy-: les peintres italiens et la vie de leur temps -1 M' Morin-Jean le -portrait des -graftds et des humbles M- Robert Rey :lâ survivance du style de -David pendant la Restauration. Aujourd'hui,, a 10 -h, -30, M. Robert Rey le musée du Luxembourg (V).

̃ Au musée- de Versailles. -Aujourd'hui, à 15 heures, M..Maurieheàu-Beàùpr'é Antoine Coysevox:

•«.*»̃ .-̃ ̃

M. le 'professeur' Shoreyr' de KUniversité de Chicago, donnera demain, à la Sorbonne, amphithéâtre Q.uinét, à 5 heures,' une xonférence'publïcfue en français sur rjnfluence des- idées platoniciennes dans la littérature française.

EN VAÇANGHS et lorsque vous voyagez

Voici l'Etiquette que | m vous devez exiger 1

CHAMPAGNE

Monopole

MAISON FONDÉE EN 1705

cflteewM.

EXISTE EN TROIS T QUALITÉS | Monopole Demi-Sec | Monopole Red Top Sec | Dry Monopole Brut | Agent généhal I

l 38, Rue dçs Mathuiins. Paris I

1VI. Central 64-64. 27-06. 06-21 B

LES -BONS: VINS Vous aurez d'excellenls bourgognes en demandant les bourgognes étampés "COLCO1VSBET IVIERCUREY" les plus grands producteurs en Bourgogne.

AUJOURD'HUI

faites parvenir vos

PETITES ANNONCES

AVANT 17 HEURES

Au FIGARO, 26, Rue DrouDt AVANT MIDI •;

Au FIGARO, !4, Rond-Point des Champs-Elysées AUX LIBRAIRIES

BOFFY, 14. Rue de Bellechasse (7') J. MARTIN, 72, Boul. de la Tour-Maubourg (70 CORNUAT, II. Boulevard de Courcelles:(8') A. MARTIN, 7, Rue de l'Alboni (16*) CHEVILLET, 114, Rue La Fontaine (16c) PELLIGRY, 2, Avenue Bugeaud (16e) DUCORONT, 3, Avenue Mozart (16") DEPAIX, 35, Avenue de la Grande-Armée (16*). Elles séi°OMÛ isisëfêss dans le FÊG&RO de demain

joli et j'aimerais assez qu'il parût, pour le mettre ensuite dans mon volume. Ma nièce Ninette, qui sait où est le manuscrit, vous le ferait parvenir si vous jugez la chose faisable.

Vous penserez à mon pauvre frère Yves, n'est-ce pas, Madame, -s'il y a une permutation bientôt. Je reviens làdessus avec mon insistance de fils un peu gâté, pardonnez-moi.

J'ai, dans cette escadre, deux autres protégés qui me touchent de moins près mais qui sont si méritants que je vais vous dire leurs noms. Si quelque occasion favorable se présentait, voudriez-vous bien laisser tomber une bulle de protection sur eux (1) héroïque, ce dernier dans la plus grande acception du mot, blessé deux fois à Tamsui, un morceau de figure enlevée, la poitrine traversée de part en part. Il attend sa croix d'honneur. Le pauvre amiral Courbet, qui l'aimait bien, la lui avait promise, mais l'amiral est mort. L'autre s'appelle X. attendant comme le Frère Yves son grade de maître.

En somme, je ne vous écris jamais une lettre sans vous demander quelque chose et cela m'ennuie et bientôt peut-être aurez-vous un mouvement d' impatience en voyant mon écriture. Vous avais-je dit qu'on avait tiré de mon dernier roman une pièce acceptée à l'Odéon ? Si on la joue cet hiver, je ne serai pas là. Vous irez bien la voir, ri'estce pas?

J'ai une extrême impatience de savoir votre impression sur les chapitres nouveaux de: Au large, qui doivent être entre vos mains.

Pardon de cette lettre, trop longue, où il y a de tout des suppliques et des animaux savants. Je vous écrirai maintenant du Japon où nous allons en quittant ce tombeau de Ma-Koung.

Je suis avec un bien tendre respect votre

LoTI.'

(A suivre.) ,:̃

(1) Loti ne donne pas leurs noms ni leurs titres. Il sera parlé du premier; dans la lettre suivante.


FRANCE

'.co'

? AIX-LES-BAINS

A T T)TA\[ Tout premier ordre. Situation !a

iXLlDlX/Vi plus tranquille. C. Borgo, nouv.pr,

~OTEL ASTORIA & ARG.KOMA'N. Si-

HOI EL AofORIA tuation unique. En

tuation unique. Ln

face de l'Etablissement thermal et du Parc. HOTEL NORD & GRANDE-BRETAGNE. Face

Casino. lard. t. près bains.Eau cour. Bains priv.

;mENDIDEKOYALgS\Zu: 5;DBT0?^Vjr^.T ` ANNECY. ANNECY T IMPERIAL PACLEÃ ..Tous les sports.. Dernier confort.

BAGNOLES-DE-L'ORNE

B" 1 J l' (Suisse Normande). agnOleS-ae-1 Wme^i 5, heures. de Paris. Voitures directes. Eau souveraine. pour la guérisoit des phlébites, varices, engorgements veineux. Etablissement thermal de tout premier ordre sous le contrôla des médecins.

Parc de 40 lectures à la disposition des baigneurs. Casino. Jeux. Théâtre. Tennis. Concours 'hippiques, etc. Centre d'excursions.

ISaison (lit 15 mai au 30 septembre.

HOTEL DES THERMES Premier ordre, 200 chambres, tout le confort rnucleme, dans le parc même de l'Etablissement Thermal.

CHAMONIX MONT-BLANC (Savoie)

LE P A T)T THrtf HOTEL, premier ordre.

JjJj UxUlJUl VVi Eau cour. part. Simon, pr.

GRAND HOTEL COUTTET && TOUT LE CONFORT

G HOTEL DE LA POSTE A ASTORIA. Tout t remis à nf, eau cour, et chauli. cent. partout.

A CHAMùmx ,“>, ̃̃̃•̃•:̃ ->(M0NT BLANC) '"̃'̃ NatufBl tentent. t

leiVlAJB3TIQ

CONTREXËVILLE

?COS'MOPOLITAIN !\[,Od" C,onf. n1eil!.

{G0SM0P0LITAINâ[?dvurfHe^ DABO Cure, â'air, 664 ail. près Savernc.

HOTEL BELLE VUE, situé lisière immenses forêts .< sapins. Panorama grandiose. Intérieur coquet. ̃:Pens. juin ~3 fr.; juillet et août 30 francs. URIAGE

;Hôtel de l'Europe. Dern.conf.Gd jard.Tliibaud,pr.

(SAVOIE)

BRIDES BAINS LE CARLSBAD FRANÇAIS

eOMMISSAIRES-PRISEURS

VENTES A AMSTERDAM

Direction ANT^ W. iyi. MENSING (FRÉDÈRIK MÙLLER & Cîe) .i. DOELENSTRAAT 16-18 j

Collect iaii Louis Foufnier .:L ?. -de'-paéis-1.: -;̃;•̃"̃

Vente à Anisterdam le 24 juin à 2 h, i/2 de l'après-mîdî UN SUPERBE RETABLE DE NICOLAS FROMENT avec les donateurs (les Peruzzis) de 1480

Tableaux Gothiques Italiens et Flamands i \r bi i u. snmi DE ronnuii^ i u v\r.\i^ 01 \\ii= i i m- ^u ua i mih, -ai tri b UN iwunui uiaommi: DE largilliere, dis it >n i m i-~ ih david, liABILLE-GOTARD, DUPLESSIS, VESTIER, NATTIER, PERRONNEAU, MIGNARD,

SCHÀLL, i .i

h PUS BLb T \RU. \I DE BONINGTON, BOILLY BAUDOIN. BOUCHER, VAN LOO, etc jbe Catalogue illustre de 20 grandes planches est expédie sur demande

LA DEUXIEME PARTIE DE LA

Jt. ,"ii LADEUXIEME PARTIE DE LA ,:='.

Galerie d'Oldenbourg TABLEAUX DE RUBENS, VAN DYCK, REMBRANDT, DE TOS;C0RREGGIO, BRONZINO, MORONI, ETC. CETTE VENTE aura LIEU le 25 JUIN, à 3 heures, de l'après-midi

̃ Le Catalogue illustré de 15 pla nches est expédié sur demande -J

Objets d'Art

Anciens & Modernes

GRAVURES ANCIENNES

Portrait de Mlle Coypel par Bonnet

-tableaux; anciens Faïences et Porcelaines anciennes Bronzes, Lustres, Candélabres, époque Empire Pendules Sièges et- Meubles anciens ,Vente Hôtel -Drouot, salle 6,, le-*21 juin, à 14 h.

Coinmissaire-priseur, Expert

André DËSVOUGÈS M. Edouard Pape,

-Me André DE ÀL Edouard Pape,

M, r. Grange-Batelière. 174," Fg-Saint-Honoré. Expos, publique le vendredi 20 juin,de 14 à 18 h.

Officiers ministériels

T~DMP TW TPPMPT A V les Gones

EERME DE 1 Ki';MDLA ï se. 283 h ,Rev;:3,L100, f. M. à p.: 850.000 fr. Adj. jeudi 26 juin, 15 IL Et. Me Gendrot, notaire Pontoise.

Vente au Palais à Paris, 9 juillet 1924-, à 2 h. IMMEUBLE DE RAPPORT en pierre de taille Avenue d'Eylau, 22 Coiit.: 6'i2 m. 60. 5 étag., 0e chamb. domestiq. 2 appart. par. étage sur avenue Galerie, 2'Sa-' Ion*, sal. mang,, (> chamb., sal. bains, cab. toi];, cuis.. office. Sur cour Antichamb., salon, sul. jnaiu, 2 ch., cab. toi! s. bains, cuisine, 3 remises, 3 .écuries. Possibilité avoir 1er' janv. 1925 centre indemnité gd appart. comp. tout le étage, avec-bel atelier d'artiste 6 m. haut. Rez-chauss. sur avenue vacant. H. br.: 79.000 i. susc. augm. import., plusieurs baux finissant1 en 1925. Mise à prix 800.000 francs.

S',<i dresser à. Al0 Morris, avoué, -i, rue S tu-Aune

S,nilrcsscl' a'IO Morris, t vasitc .J, l'IJe Ili pauu ':1

pour renseignements et visi.te, M" Depaux-'

))umss.Jiil,: Beun, avoués Constantin, Guill.on,( Ferrund, nutaires, qui délivrer, perm. vi'sit.'

EAUX-BONNES (Près P»u)

ETABLISSMENT™f.So^^f-

11. mod. Casino ou\'el't,

HOTELS;DESPRINCES.^ S' CONTINENTAL & PAIX. Pension, tout compris,' *-J 30 fr. Dans ces hôtels, cuisine très soignée. EVIAN

HOTEL BEAU SITE p^LAGdet LEGRiLNDHOTEU^S,î!y;u: Hôtel Mirabeau.- Dominant, le. lac. Tout confort. HARDELOT-PLAGE

ARDELOT-PLAGE, à 15 -km. de Boulogne et de Paris-Plage. Descendre à Bou- logne-sur-Mer. Le Grand Hôtel. Tout conf. Face à. la mer. Près tennis et golf. Tous les jours .Thé-dancïng.

T T? MTP A 13 ÏT A TT Maximum confort., Face

JJlJ lulXlilDiliAU mer. Ouv. toute l'année.

GD HOTEL MASSENAX.KfS

,0 ,ordre. Lo plus

central. Ouvert toute l'année.

POUGUES-LES-EAUX (Nièvre)

Hôtel Mont-Givre.- Parc ombragé, cure air, repos. Régime. 20 à 25 francs par jour.' REIMS

Grand Hôtel Lion d'Or. Restaurant, lût) chamb., 80 salles de bains. 2 ascenseurs. Garage. ROYAT

BON ACCUEIL ^r^?-^i. LE TOUQUET

HOTEL REGINA-FEBRAS Èt ̃ .A .proximité Casino. Tennis.. :çt Golf. ;̃• "• ̃î.: VITTEL"

\/i'»+*J 'Vosges). J'-au.v sul[aliics\ bicaibona-

V litcl tees mixtes, icalciques,' sodiques et magnésiennes froides. Saison du 25 mai. au 25 septembre- Relations directes Paris-Vitlel (6 heures* Marseillc-Lyon-Bnu.-cUcs-Vittel. AU. 335 mèti-es. Climat frais sédalij. Magnifique parc. Cure d'edu minérale, d'air et de repos. Trois sources principales deux établissements physiothérapiques. [Goutte, gravellc, arlhritisme sous toutes ses [ormes, congestion dit foie, coliques hépatiques.) Culture physique et cure de terrain. Parc spéciat pour .enfants. Attractions variées (Casino, salles de théâtre, de jeux, dancing). Courses, polo, golf, tennis, salle d'armes, etc. Centre d'excursions vers les montagnes vosgie'nnes et l'Al- sace. Nombreux hôtels de toutes classes. SAINT-GERVAIS -LES-BAINS

LE GRAND HOTEL T%ÏL^L.

HOTEL DES THERMES

HOTEL ROYAL GRAND HOTEL de tout premier ordre

GOLF TENNIS CASINO

i FOIE =

INTESTINS OBÉSITÉ

| Vente au, Palais, le 28 juin 1925, à 2 Heures, d'un SCi.iBOULEVARD NEY,

Paris (180 ar.' V V ~t~Vi

DU POTEAU, 108 Sbïutli0!lv^ 45O..m. env. M.à p.: 70.000 f.S'ad.: M^.Nauche et

Tluelland,av.à Paris; David, adrn.j'; Bauby ,n. Paris

.̃.̃

Vente au Paiflis Paris. -le S juin 1921, "à. 2 lieurés-' M/IifRUEDEPROVENCEN'IT ̃ R(A". brut 23.500 fr. M. à prix 300.000 francs. S'ad.: Mcs LE..COINTE, Musnier, Groslous, av.; Collet, not. et M. Gardy, Ï7, r..X'iiromesnil, Paris. I 1 N'EA'UTPHL' E-LE-CHATEAU MAISON'

"bourgeoise, 30,. i,tie,

St-Nicolas, 5 p., rez^de-cli., 5. p. étage innnsard. Renjise, buànd.. serre, jard., clos murs.C8 1.350 In.' A vend, sur conv. saisie ench.pub. Et. Duchemin, n.\eau.plilQ-le-ai.,30 juin,15 li.M.à p.: 30.000.

Idb.S'ad.: ViUetiav^RambouUlet; Duchemi»,rr;

BLE! ET G™ PROPRIETE LIBR# à La Varenne-St-Hilaire, 30, avenue Denfert-i J Rcchereau, genre hôtel particulier, confort mo- derne. Jardin, verger, petit parc, dépend. Coni:: 4.896 jn. M. à p.: ,350.000 f. Adj. Ch. n.Paris 8 juil- let. Me Pierre Robineau, n., 8, rue -Maubeuge.-

VENTE au Palais à; Paris, le 5 juillet 1924. à' 2 h. MAISQI:ate^-à M0M0ÏÏGE

(Seine), T." Citrvds, ti*. 57, et r..Célina-Dubois,n°"25.

Ce «Om.R.br.: 8,800 francs. M. à p.65:00,O,fr. S'adréâs. Joseph Chartier, 3i, avenue.de î'Opéru Laverne, avoués"; -Grange, not. a Paris'.

Vente Ici 20 juin 192-1,' à 13 li., Palais, de Justice V^fs. TERRAIN U4e IND^IEL

Contenance PTimF A TTY C8- '°. 70 bis el

3l48ni,.â,lE ?". 7~]~isflt

3.148 ni.â rXP -l LiJXV A,70 1er. r. de la Hé-

puI>liq.uc.1MJ'à.p.180.000.fri:Kt 3 terrains siti à PutiBaux, licudit « lés \"alle.tte's >>. M. à p.: 50.000 J. Cont. 9i5 m.. S'adresser,. Versailles.: Salone, avoué Bornsel, agréé. L't sur les lieux.

MONTE-CARLO

NICE

ÉTRANGER

ESPAGNE

VICTORIA HOTEL

De. tout-premier ordre. Situation centrale- et unique. Cuisine française. Prix modérés. ITALIE

CADENABBIA (Lac de Cime).

̃HOTEL BELLEVUEàfluSI' CAREZZA (Dolomites)

V A t>PT)Ql?l? Hôtel premier ord.i60rJits.-

JVAÎlJîillOJÎ/Ij.Golt..leimis,- Séjour d'été. :̃. GARDONE RIV1ERA (Lac de Garde)

LE -GRAND, HOTEL. Au bord du lac. -iDernier. confort. Bains au lac.. Tous les .sports. Ouvert toute l'année.

GRAND HOTEL DES THERMES 1 ~l (Ritz Hôtel) SALSOMAGGIORE (Italie) Maison de luxe Tous renseignements à la Direction

LES PLUS BEA UX THERMES DU MONDE

S A L S OMAG G I O R E (itaiie) 1 Pouj tous renseignements s'adresser Ufficio Informazioni R, R. Terme Salsomaggiore

SUISSE

"PATT ATprTT?QGd Hôtel Aubépine. Jura DALLALKjV ËJÙ suisse. Gare,' Valforhe. 8 h. ,de Paris. Parcs. Sapins. Gd conf.- Pons. dep. 25 Ir. LE PONT-SUR-VALLORBE, 1,050 m. d'alt.

Grand Hôtel du Lac de Joux. Pension, çom|j]. depuis. 33 fr. fi-ançais. Nouv. direction 3. Biirldi.

.MONTREUX, GRAND HOTEL M0MEY SXa^JS ]iïïl t cdntort nioclcriif. Prix modérés.. K.xeriiente cuisine. J. Fugner, diroctcuiv -1 ̃.VII I' ÀRS GRAND HOTÉL DU PARC Ouvert toute l'année- Urajid parc- Tçnnis v IL'l-'rVIw Le plus ijej emplacement de V*iHais..Orch. gar. Pens. dep. ti fr. 5(). ]>ir. franr,.

Q'-PirBr 7TT? Alt 1.10D.m-J h.deGcnèce. GRAND HOTEL de L'OBSERVATOIRE,arrang.ilap. 40fr. fr.

O UlillU L Jii .1 !i ̃ 112 de More :-d a- Jura. HOTEL AUBERSON, arrang. dep. 25 fr.'fr. (3tais,orcli.)

f PASSEZ L'ÉTÉ A 1.800 mètres D'ALTITUDE A n CELBRIPSJA ENGADINE SUISSE 11 ^•J^JL-rfJL- ^r%.Il^| 5 minutes de SAINTMORITZ ^CRESTA PALACE. 1er Ordre. Prix modérés Tous sports _j

GENEVE 28 et 29 juin. Grande fête des fleurs: Défilé des automobiles, motocyclettes, bicyclettes fleuries, voitures et -chars fleuris. Corso-concours (20.000 fr. de prix) Concerts. Bataille de fleurs. Grande fête vénitienne. j Bataille de confetti et serpentins. Bal officiel de la fête.

Mais., pass. Puebla, 10. O Mi m. R.br.: 3-Î.906 f. M.à p.: 300.000 f.,Cr.K.a etms. Adj.Cli.n.!er juil. M0 "A. Morel d'Arleux, not., 5, rue du Renard. MAISON DE RAPPORT A PARIS f 16° Ait.). RUE BUY DE MAUPASSANT, 6 "O 460 m. Rev. br. suscept. augm.: 69,393 fr. Un appartement libre. M, à p.: 500.000 f. A adj. Ch. n. 1er jujii. S'ad.. aux n.: Me» l'oioson,. Ader 'et Couturier, 20, Bd MàlesherBes, dépos. enchér. Mais. rue Ste-Foy. 10. R. b.: 9,120 f. M. à p. 75.000 fr. Adj. Cli. uut. 1er juillet. S'adress. .M" A. More! d'Arleux, notaire, 5j rue-du Reuard. :Vente'iiTnfrie. Iloudan fS.-ct-O.V25 juin et jours SlFe«deRosayi;-ru liât1», dep/ ê't terrés atten. Ce 75 h. 84 a. 13 c. M. â p.: 200.000 f.MAISON et lavoir à Houdan(S:-t;l-O.), r.Viétùr-Réant.M.à p. 5.600-1. 87 pièces terre,prés, bois, terroir-Moudan et coni. voisinas M. à p.div. tct.: 95.660 La NUE PROPRIETE de 24 pièces tetre, à St-iUBIN-DE-LA-HAYE (âge del'usufruitière-7-i ans.). M, à p. tôt.: 13,260 fr. S'adr.: M0' IJeclaux, n. à Paris. 5, nue, de la Ville-Lévèqui.1, :dep.- "de Tepcli.; 'Tripard,' avoué à, Man.tt.js-.sur!éëîftê*; Féfix'Delapàlme i ïtillu, notaires h Paris: "u)i?ïiaMathii?».iK')taiW -à- Itouéan.- ̃̃

Due du Fg-StrDenis;140. Maison '355 m. Rev. à aug;30.490 f. M.à p.: 290.000 f.Adj. Ch. n.Paris, Vt -jttin.-S'adr. Bonnel,- notf, Xi, -f.- Auber.

'A VPM~'MpSa km. P.-O.: Maison, conf.,

AVFAft^Prt? km- p--°-: Maison, conf.,

V JCiiN JJJKUiï jol. vue. eh. m.. 3 s. bains.

•Garage. Jard. potag., yerg. 8.000 nïq'env. MATER & JACQUAULT Frères, 18, rue Royale, Paris,

60 km. de Paris PROPRIETE style L. XIII, part; '6'fnt, confort. Parc planté arbres séculiiires. "Sup.: 9 hect. Prix 375.000 francs.. MM. MALLEVILLE, RIBOT & BOSREDON, ̃51,'boulevard"Muleshe!-bes:

fiTT A rVflî] Superbe PROPRIETE. Belle ré-' Ullil-x-V/U ception. Confort ̃ nioderiie.'Très' belle coristr. Chazeaù, 2, 'avides. 'Vaûcelles,_Chatou Belle PJROPRIETE aii Parc Saint-Maur, 12 pièces, niaisonjardiuier. 3.000 in, Conf., moderne.. 275.000 à débattre. A.I.G., 20, me de Gvyïmiaont. A ¥FNBRF p--L.-M., 20 km, près gâte t JX JlilwIlJj .Sup. PROP. d'igrém. geni-ê ̃

.chalet .nonna-nd. Conf.. mod. Parf. élat. Bet^x"

.cttu,:l,et "nO,rll1a-nd.conr. mod Parr. u L rt. Bè~IfX'-¡f

̃Çomiju Jaf dT, roseraie, ^pat., vergi> Sup, -5.800 ^niq' Donrt. ̃ sul? deux rues. ̃"̃̃̃; '̃̃ '̃' MATER & JACQUAULT Fr., IS.rrRoyale, Paris."

A vendre, en Char.-Inf.: Beau DOMAINE 275 h. Cliâteau, parc, 2 fermes. S'adresser H. DEVEAUn, 31,-rue- Gambetta, ù Royan. VALLEE DE GHEVREUSE A 20 km. dp Paris.

MAGNIFIQUE PROPRIETE Av._ siiperjjc maison-, de maîtres,, très confort., parfait citât. Parcd© U.000 mq. Garage. Oépeiid. Prix 285.000 fr. Excell. affaire.

Agence LAGRANGE, 78, rue Hichelicu, Paris.

toïie PROPRIETE. Normandie, 110 km; 'Paris, conten. 7 hectares: Confort' modénie.' Thujllier, 62, rue Saint-Lazare, Paris. Q A pfptJP Gentille 'MAISON campagne, t b. Oxl.rtlll.lJ état, (j pièces. Vue splendide. Hiyièrje. Dépendances. -7 hectares. 105.000 francs. F." LOONEN, 2, rue des Italiens (Central 17-15).

BARCELONE

Agences de Voyages

Société, Inter-nazionale de Voyages. Billets de Chem. de fer et Naîigut. Change et arrang. pour hùt.. tours autoni.. etc. 30-3| Via Yiltoiïo N'eneto.

Les GRANDS.HOTELS d'ITALIE

-00+-

ROME Excelsior Hôtel de luxe Grand Hôtel de, luxe.

NAP.LES 'Excelsipr Hotèl.rfc luxe VENISE Hôtel Royal Dariieli'de luxe Grand Hôtel de luxe'

Hôtel Regina ordre

T E GRAND HOTEL. Parc • magnifique de -i 50.000 inq avec accès direct au lac. Port privé, 2 tenn.jCh.et péns.à part.de fi f.50. G.Taverney.d1' ZERMATT 1.620 m. d'alt.

HOTEL SEILER. 1.000 lits. Premier ordre. Ar̃niiigeiiii'iits avantageux pour séjour prolonge.

HOTELS DE TOUT T ORDRE Beau-Rivage Les Bergues Métropole & National Grand Hôtel de la Paix

AT ATTT?!) SUISSE Charmante VILLA LlUU lifl meublée, 10. p., diuuff. centr., auto-garage. Allit. 1.200 m. Grand jardin, eau source. Vue superbe. EFDO, Figaro (Annonces). VIT T A bord Seine, canot, site adm., jard. V 1UJJX1 i.5(«) m. i oliainb. maîtres, etc. .95.000 francs. VALLERAY, 155, Bd llaussmanu. Val. Chevreuse, rouf. VILLA. 10 cli. gd jard. 250.000. DB VALLERAY, 155, Bd Haussmann. SPLEND. VILLA MODERNE à 2 km. TOURS, près la Loire, tram. et golf, joli parc ombragé do 7.500 mq, garage et deuxiè- me -gde:.niaison à côte comprise. Prix 270.000. Autre JOLIE VILLA, avec parc, vigne, beau potuger,, fruitier, au-dessus de Tours. Px 180.000. S'adresser CENTRE-IMMOBILIER,

r.-j. 3 bis, avenue de Grammont, Tours. .pABOURG Tr. lux. villa, 30 met. Casino et mer. '?-> !'̃> ch. 2:.sal., sup.récept., gde .terrasse, gd jard., garage,. eau cli. et fr. part. Dern. confort. -A louer saison 18.000. S'adresser, iiux Agences

•'̃MYYWfT' A TT GARÇONNIERE meublée, tout lUUiMJiJXi.U confort S'adresser de suite .OFFICE GENERAL, 25, rue La Boctie. A louer meub., à Passy Bel APP. conf. mod., s. rue et jard..sans cour,3 3 loc.ds l'im., comp.: SaL.s.à m.,bur..2 ch.m.,s.dc b.,c.toiI..gal.,dé,g.Lib. l?rJuill. S'ad.: 32,; r. Desbordes-Valmore (10e ar.)

PT W A r<D A M Appartement de 6-gdes X.-JJ. VV XlurtAlll pièc. princ. T. conf. mod. Lib. proch. A vendre de 120.000 à 170.000 francs. S'ad.: Gouault, 2G, av. de Neuilly (T.: Neuilly 3-90)

L'ECHANGE IMMOBIMER offre pour échange Pue de Grenelle, pütces, f}eett'icitc. 6.003 Rue Pernelle, 7 pièces, confort. 9.000 Versailles, 8 pivèes, confort. v. 10.000 cl "i. J00. autres,, tflys prix.S'ad.: 27, r.Cambacérè^.

Avenues Suffren, Breteuil, Parmentier, Républir; que, Emile-Zola, rue Lamarck, eues. Université, Eug. -Manuel (Passy-), Wilhem. (-Vuteuil), Ab-

bé-Grégoire (St-Placide),- ÂPP. disponibles oclô-

-bro 102-i, janv., avril, juillet- W25y3,4,15,-6, 7'p. Gvand confort.. Propriété acquise; en 15 ans. Coopérative Constructions, 38,' rue Turbigo, Paris.

Désire louer avec bail APPARTEMENT ou VILLA, quatre chambres "maîtres, confort moderne. Ec.:1 Martin Moïse, Grand Hôtel, Paris.

APPARTEMENT PRILe^S sevec atelier d'art., 3 ch., b. salon, s. à. m., asc., clr. central. Px 230.000, E..C.I., 12,. r.. Lincoln. "FONTAINEBLEAU t dans bel immeuble'; situation unique, tout confort BEAUX APPARTEMENTS À VENDRE sur plans. ̃ Livrables le 15 juillet 1925. Pour tous renseignenjents, s'adresser à. M. A. Weber. de- Bretiège- architecte, -19 bis, avenue Hoche, Paris.

A ̃- ̃- » ̃̃̃«̃j ̃«*̃̃̃»>« –i.. i ̃ m.̃ ̃

COURSES J^VINCENNES Aujourd'hui, à 2 heures, Courses. à Yincennes. Gagnants ûw Figaro Prix de Chaumont Ugoline, Tanris.

Prix de Langres Unapile..Sphinx.

Prix Théophile Lallouet Tribun, Ec. Troarn. Prix du Président de la République Ec. Olry Kœderer, Un Krack.

Prix da Mans Coquin, Vai Vietis.

Prix de Metz De Mac Gregor, Sola.

Prix de Sainl-Sevcr Epemay, Quakeresse.

ROME

COURSES AJGHANTILLY '"̃ Viptcire "facile dfe Pot au Fêu; Pans rj'i'stulre: du îiirl' les Derbys' 'sont destines à tenir unu largo, place," ils passent a la postérité marqués d'un sceau pour ainsi dire inaltérable. Celui de 1924, en dépit de l'image évoquée par son vainqueur, sera beaucoup plus brillant que le. nom terre à terre, pot de terre, pourrais-jé dire, du poulain du prince Aga Khan. Ceux qui croient aux présages voyaient dans la couleur du ciel, d'abord gris cendré, puis dans "le brusque éclat d'un soleil radieux, un pronostic en faveur d'un pot-au-feu;' qui sera cuit à point pour le Derby. Et l'événement devait leur donner raison. 'Le -temps ̃d'ans la matinée, n'était pas évidemment très engageant,

XjISH.A.IR.I£I

VIENT DE PARAITRE i

DOMINIQUE DUNOIS LE FAUNE ROMAN

Un volume in-18 6 fr. 75 =*mmmn– CALMANN-LEVY, éditeurs.

VEVEY

MONTREUX

LA REVUE DE PARIS Administration 3, rue Auber

R. C. SEINE 140-928

SOMMAIRE DU NUMÉRO OU 15 JUIN 1924 H. A. L. Fischer La France et la GrandeBretagne.

JeanSchlumberger Le Lion devenu vieux. Roger Labonne. Lausanne et la Question turque.

J.-L. Vaudoyer P.-J. Toulet et Madame Bultean.

P.-J. Toulet Lettres à Madame Bulleau.

Vicomte de Monthas. Relations franco-suisses au XVIIe siècle.

Cicsic Joachim Murât. Poésies.

R. Auernheimer.. Le -Marchand de secrets. Jean Cocteau Deux Ballets actuels. H. de Montherlant. Le Trouble dans le Stade. Albert Flament. La Quinzaine -.Tableaux do Paris.

André Chaumeix.. La -Vie Politique- Les Journées de Juin.

̃ LA LIVRAISON de 240 payes:. 4 fr. 50 flbonnem1: Un an 80fr. Six mois 41 fr.;Trois mois 21fr.50.

Bd DES ITALIENS Bureaux 3 et 5 pièces, vi des, libres, très long bail. BAUDET 5, boulevard des Italiens.

Bd MAGENTA même IM. p. de taille belle situation. Rev.: 50.000. Fonc. à conserver. Px 800.000 fr. Ch. JUE, 21, rue d'Edimbourg

Aif. except., quart. COMMISSIONS IMM. de rapp. loué commercialement, rem. à neuf. Rev. net J00.OOO, aug. poss.l/3. P.: 1.275.000. Fac. paiem, DESMAREST, 33, Ch.-d'Antin, 3 à G.

A VENDRE

Disponible de suite

Très belle boutique et vaste sous-sol clair Gd appartement 1er étage, 8 pièces. T. le confort. Immeuble, 135, boulevard Raspail.

S'adres. surplace pour visiter, et p. traiter, à M: G. -F. Lévêque, archi.t:, il, r. Montaigne, Paris

P Â QQ V IMMEUBLE' MODERNE, un apparX.'ilUU X teiiu'iit- à" l'ét-uge. Re\ 125.000. Prix 1.600.000. Hypothèque GÙ0.000 à conserver. FRANK ̃ ARTHUR, 378, rue Sainf-Honore.

Bd MONTPARNASSE Bel IMM. pierre, 1 app. 5-pièces, Prix 285:000 fr. CF. 50.000 à 4,30 LE MANCHEG, 2G, rue Vivienne.

Près Etoile, sur gde av., hôtel part. à vendre, bel. récept., 5 ch. Keim, 7, rue Castiglione.

p A OO y Magnifique HOTEL particulier, dé-. 1 xlUO I cor. luxueuse, état neuf, très confort.: liai!, grand'et beau salon, s.'à' îiia'ng., bureau," véranda, 2 off.» cuisine, 7 chamb. maît., 3 boudoiis, 4 s. de bains, lingerie, rouerie, penderie, 6 chamb. doinest., s. de bains ide domest., etc. Superbe jardin. Superf. 1.100 mq. Prix 1.500:000 francs. (N\412.1:>.) S'adi'esser MATER & JACQUAULT Frères,, 18, rue ..Royale, Paris. Spécialité d'Hôtels particuliers à à vendre de 250.000 ii 3.000.000, dans tous quart. Grossard,- arch., 20, r. Bcissiere. sauf le sam. après-midi. A, louer, à Neuilly, juil. -août-sept, 10.000 f., hôt. .meu.b^.t, conf., gd jard., gar. T.: Neuilly 6;i0., HOTELS PARTicuUER^ A VENDUE3 r;4uteuU etJSeujlly, cîe '250.000, â 350.0,00. 'l L'Ëchangè]' Inimobïlier,' "27," rué CamliacQrës. ETOILE

TRES BEL HOTEL, grand jardin, garage. Superbe récept., 3 grands salons, gde galerie, -2 s. à ni. 10 cl et dépendances. Prjx 2.000.000 fr F. LOONEN, 2, rue des Italiens (Cent. 17-15). RFT TTnTFT particulier de 3 étages, Bois DElLl 11U 1 Elli de Boulogne, tout le conf. Superbe jardin. Prix 400:000. BECK, 118;- avenue dès, Champs-Elysées (3e et.}. Tél.: Elys.1 25-97.

CAPITAUX

SITUATION de 40,000 fr. avec 25,000. 011 L'A 11 UH Part associé .70,000 fr. p. an garantis,av. 100.000. MANCIO, 35, Bd Strasbourg.

Te ch. prêt de 100.000 fr. garantis "par 1er 'nanti- tiss. sur usine et matériel valeur de 300.000.1.. intérêts annuels 18 BRADY, 35, Bd Strasbourg

et rien ne pouvait nous faire prévoir1 un après-midi aussi brillant. A partir de la troisième- épreuve le ciel s'est dégagé et la belle victoire de Pot au Feu a eu autour d'elle tout l'éclat; désirable.

Le- début donc de lu, journée a été terne, sans gaieté, sans joie les sportsmen ont pris le train ou leurs autos tes déjeuners n'ont pas été, comme d'habitude,' un, long éclat de rire, qui fait pardonner l'empressement maladroit, de maîtres d'hôtels improvisés, ou les plats parvenant plus ou moins chauds. II aurait fallu un rayon de soleil. Le début des courses ne déridait pas les fr.onls enclins au spleen. On parlait certes dû de.rbjj ôiù allait â ii( découverte dans le bois- pour essayer; d'apercevoir un" cïiàm[jioiil Les premiers arrivés <suii le terrain, Irisinond et Tà'pin, jouissaient naturellement de réelles faveurs.. On apprenait que Donoghue et M. Beary ne pourraient peutêtre pas traverser 'Manche, étant. donné le brouillard un coup de téléphone, vers onze heures, de Croydon, faisait craindre, l'abstention des deux cravaches anglaises.. Mais, au .moment du coup de cloche annonçant le pesage des acteurs du handicap, le prix de Gouvieux, ;le soleil se -mon Irait,, le beau remplaçait le gris. et, au tableau d'affichages ..des jockeys, on voyait que l'avion de Donoghue était arrivé. On se rendait compte, alors, qu'il y avait foule que le prix du Jockey-Club promettait une course pleine d'intérêt, et que le .pesago était réellement très élégant. C'est grand dommage que la température trop fraîche ait obligé nos élégantes sportswoinen à renoncer aux jolies toilettes pré* parées pour cette -importante épreuve spor tive. Nous les verrons probablement à Auteuil et- à Longchamp, dans -le plein épanouissement de ces réunions' do choix. Reconnu- dans la tribune réservée et au pesage ̃S. A. la princesse Murai, robe de kasha' tango, chapeau noir avec fantaisie noire .baronne, de Gaifticr d'Hestroy, toute en crepolla marine,, choche de paille garnie île tleur.s duchesse de Brissae, en crêpe satin bronze brodé or et couleur, cloche brodée assortie princesse Pierre .d'Arçnberg, robe. de mujunga brodée. noir, petite paille noire avec Heurs blanches 'et. tulle brodé duchesse d'Audiffret-Pasquicr, costumé de crêpe tclrina bleu loncé, cloche de paille- èiftou.réo. do feuillus bleues comtesse Pcretti de La Rocca,"robe de foulard, nuinfeau de kasha noir brodé, chapeau avec aigrettes duchesse Oecazes, eu' iiiajuiiga suède, manteau. loutre, petite.' cloche beige nouée 'du rubans marquise de'Noailles, en poplalga écaille, paille marron d'Inde baronne Lejeune, née princesse Murât, en kasha gros bleii et gilet fantaisie, cloche de paille-; bleue, marquise de Praeomtal, manteau de kasha blanc, à dessins noirs, cloche de feutre, blanc entourée de rubans comtesse de VielCastel, manteau de majungà noir borde de grè- be, grande capeline à fleurs* et rubans de velours incarnat' marquise/de Castéja, manteau1 de coromandel brodé noir, toque de -rubans; blancs et noirs comtesse- de Kergariou,. rieé La Rochefoucauld, robe et cape de cré.pella tango,' chapeau assorti, baronnp de Xeullize, en crêpe satin noir, paille noire à touffes de plumes do coq blanches1 mouchetées noir baronne. Edouard de Rothschild, en tchina crêpe gris argent' manteau de cthndvJJa, gran'de'capeline et rubans de velours viol-ine..

Marquise de Mar.escol, en kasha bleu- foncé brodé, paille noire garnie, de plumes beige: comtesse de Pracomtal nce XoaiU.es, manteau de crépalga suède ourlé, de renard blanc, petite cloche

VTÀPFR On emprunterait 200.000 francs eli V 1x1. VlJJlV viager av. garantie hypothécaire sur magnif. j/ropricHc lierb. valant le triple.. 1 de rente de plus que tarif Conipag. d'assurances E'cr.: LEDON, 2, av. Clifircot, Asoiores- (Seine)

AGENCES IMMOBILIÈRES

PARIS

F L0(WF,N 2' rc«e des Italiens lJVVrUhïi (Central 17-15) Propriétés Immeubles Hôtels particuliers. ENVIRONS DE PARIS

AG. CHA' ZViAUX 88, a,.1~°~~15.. Rueil

AlJ._ XJUALi IjJ\. V A 2iav.Vaucellcs,Chatou. Prbprietes Terrains: En face gare Vaucresson.

COTE NORMANDE

VILLERS-SUR-MER Location de Villas AGENCE BÛNEL

R. de Passorio, suce. Tél. 5. Recommandée.

COTE D'EMERAUDE

DTN A T) t AGENCE BIDEL UliyJXJXU Ventes Locations. Téléphr'43.

COTE BASQUE

AGENCE BENQUET

BIARRITZ- St.JEAN-de-LUZ Ventes, locations de, villas, propriétés, terrains.

NOTRE SOL, répertoire mêth. et gériér des chat IV et propr. à vend.lf.le n-.13;r.J.-Moinâuv.Tn»^

AUVERGNE

s I A BOURBOULE, Syndicat des logeurs RenM.smg. gratuits..Villas, chalets. Rien des agent'. REGION EST ET SUD-EST

/^RENOBLE.Régie d'immeublesrj.Tenndz 14 bis y av. Als.-Lôrraine. Vente imm., villas,, propr. RÉGION PE%,A. SA VOIE

^HAMÎtEpyJî^olW- & L«n§on. -Achat, ;vente V propriétés, hôtels, villas, et -.fonds- -4evcomin.

A CEDER, APRES FORTUNE

plein centre de production d'orbe

BELLE USINE MALMIE installée suruin hectare.en bordure gare Caves (te construction .spéciale;" séclioirs.' v Firme anciehhe et estimée. Gros chiffre d'affàir. it bon bénéf. Prix 950.000 f. compris immeubles et beau pavillon hah. 12, pièces.- Facilités Banque FETITJEAN, 12, rue Montmartre, Paris


He paille semblable marquise des Isnards, en crêpe de chine beige, grande écharpe jade, canoassorti marquise de Chabannes, manteau à dessins cachemire, bonnet de crêpe de chine écaille vicomtesse Vigier, en majunga gris foncé, petite paille ornée de velours dalhia comtesse de Coulombiers en majunga noir grancapeline et rubans de velours violet évèque vicomtesse Foy, manteau de coromandel noir brodé, girondin de paille avec aigrettes incarnat Mme Maurice Ephrussi, manteau de satin noir, chapeau à fleurs variées

Lady, Malcolm Bullock, en foulard à dessins chinois, chapeau avec arômes jaune et vert Mme Hermite, en damassé gris argent, chapeau assorti comtesse Gaston de La Rochefoucauld, en majunga noir brodé, petite paille à rubans noir et blanc comtesse de Jumilhac-, robe de crêpe de chine beige, grande écharpe jade, canotier entouré dé minoches verts et rouges Mme •Achille Fould. en: crêpe satin noir, chapeau orné d'aigrettes comtesse Pierre de Pange, vête'ment de crépella marin brodé gris, cloche de paille marine- avec fleurs comtesse d'AudiffretPasquier, en majunga bleu sombre, chapeau à rubans' de velours jonquillé ;̃ Mme Gabriel Brun ,née de Bonneval, manteau de majunga non1, ;éeharpe turquoise, cloche de, bangkok baronne Hainguerlot, en coromandel. brodé de couleurs, chapeau .fleuri.; comtesse H. de Pevronnet, robe de crêpe tchina. noir et tunique blanche, cloche ̃avdc aigrettes noires, etc.

Avant la grande épreuve, les préférences 'du public allaient à frismond, mais Pot au Feu, Saint Ouen, Tapin, Old Chum et Vineuil rencontraient des partisans également convaincus. On s'apercevait qu'il îi'y avait pas de grand favori, car aucun bruit alarmiste ne courait sur le compte d'aucun candidat. t.

Après le défilé d'usage, le canter pris ̃coquettement par Irismond ne pouvait lui enlever la.faveur générale.

Le départ était donné dans d'excellentes .conditions, mais une légère brume empêchait de distinguer les couleurs. Dès que T;pn>s'est rendu compte de la position des différents concurrents, Mandar, Tapin et '1 va in étaient en tête' devant Winning, Pot au Feu et L'Amiral, tandis qu'en queue se ̃trouvaient Canapé et Shahabbas. Aux écu•ries, Ivain, Mandar, Tapin étaient toujours devant' Winning, Pot au Feu et Irismond. Après la montée, Pot au Feu commençait à ',b'e rapprocher de façon à être, à L'entrée dans ligne droite, sur le même plan q.u'Ivain et Tapin. Bientôt il se détachait, Irismond ne pouvait le suivre, Saint Ouen essayait vainement de devenir inquiétant. En dehors surgissait Canapé, dans un rush .vigoureux, mais -Pot au Feu y répondait aussi éntergiquement et il se redétacluijt pour J'emporter facilement de trois longueurs. A la distance Shahabbas, auquel on ne pensait. guère, survenait trop tard, car il devait se contmter du second accessit à une dêfo de Canapé puis se plaçaient Irismond, Saint Ouen, 'Trjansvaal, Hélioray, Vineuil et Ivain.

La rentrée afrx balances du vainqueur ̃n'était qu'une longue ovation. Le jeune fils ,de sou propriétaire le tenait par la bride 'avec une joie à peine contenue et réellement communicative, On applaudissait Garner, ',qui avait monté en grand artiste on félicitait rentraineur \Y. Duke, qui rayonnait; ionfin, un peu en retard, le prince Aga Khan ̃recevait dans l'encioserie un accueil chaleureux et particulièrement flatteur. Victoire très sympathiquement-accueillie et, du reste, i.très méritée.

Voici quelques détails sur «le crack de la génération de 1921 il a été élevé par M. Paul Desmarais fils de Bruiteur, un reproducteur dont l'éloge n'est p&us à faire, et 'd'une poulinière anglaise achetée 40,000 fr. :par M. Duret pour le compte de M. Desmarais, il est passé en vente à Deauville à un an. Le prince Aga Khan, voulant faire plai;sir son jockey Gàrner, lui demandait de lui désigner un yearling. C'était Pot au Feu qu'il se faisait adjuger pour 50,000 francs. J'ai déjà dit en quelle estima je tenais Pot au Feu.

II est à remarquer que le seicond et le troisième sont ceux qui ont attendu, leur place perd peut-être, de ce fait, une partie de son 'importance. Tapin, Ivain et Mandai* sont allés un peu vite en tête. Alors les fanatiques de Donoghue déchantent.

Je dirai quelques mots sur les épreuves encadrant la grande course

Zinder a battu à la lutte et tout juste Sans "Atout.

Fer Rouge a renouvelé dans le Prix de Dangu son succès du Prix Rieussec. Il est 'également un fils de Brûleur.

Le handicapeur a pu admirer son œuvre

LA HERNIE

est une infirmité inquietante et pénible, particulièrement EN. ETE.

Plus que jamais les hernieus doivent adopter le merveilleux Appareil imperméable et sans ressort de A. CLAVERIE, léger, souple, lavable, rigoureusement hygiénique. Cet appareil breveté, le seul idéal pour l'été, assure une contention si parfaite de la hernie qu'elle équivautà sa suppression .totale. Avant de vous procurer un appareil quelconque^ vous avez intérêt à vous renseigner auprès des Spécialistes des Efablissements A. CLAVERIE, 234, faubourg Saint-Martin, angle de la rue La Fayette. Métro LouisBlanc. Applications tous les jours de g k. à j h. et le dimanche de g h. à midi.

en voyant l'arrivée du Prix de Gouvieux, Dominateur, Sereska, Blue Bird, Bellac finissant presque sur la même ligne, et Lemberg peu loin.

Lustucru a gagne facilement. ̃

Le Messager a, par son succès, prouvé qu'il aurait pu figurer dans le Derby. Nonchalant a causé une déception.

Le mot de la, fin la' belle victoire de Pot au Feu rapporte au prince Aga Khan, 312.975 francs.

Prix de la Reine .Blanche (à réclamer, 5,000 francs, 2,100 mètres). 1, Zinder, au comte de Férot (F. Williams) 2, Sans Atout, au marquis de Llano (R. Ferré) 3, Libellule, à M. Louis Fabre (H. Pantall) (tête, 2 longueurs).

Pari mutuel à 10 francs Gagnant, 87 francs. Placés Zinder, 21 fr. 50 Sans Atout, 15 fr. Libellule, 16 francs.

'Prix" de Dangu (30,000 francs, 4, 000. mètres).. l^Fer Kouge, à M, Michel Lazard (H- Semblât) .2. Mazeppa II, à; M. Léon Agopian (F. O'Neill) 3, Jort, à M. E. Morgon (G. gartholomew) (2 longueurs, tète). ̃ ̃̃̃ Pari mutuel à 10 francs Gagiïânt, 27fr.- 50. Placés F.er Rouge, 10 francs Mazeppa: II, 19 francs. Prix de Gouvieux (handicap. 15,-000 francs, 2,100 mètres). 1, Dominateur, à M; Jean Houyet (A. Esling) 2, Sereska, à M. André Boas (A. Sliarpe) 3, Blue Bird, à M.. L.: A. Rousse (P. Borot) (courte- tête, tête).

Pari mutuel à 10 francs Gagnant, lyl-fr.,50. Placés Dominateur, 53 francs Sereska, 62 fr.50; Blue Bird, 47 fr. 50.

Prix du Jockey-Club (200,000 francs, 2,400 mètres). ̃ 1", Pot au Feu, au prince Aga Khan; (G. Garner! 2, Canapé, à M. Michel Lazard (H. Semblât) ;3, Shahabbas, à M. Arthur ̃Veil-Picard (Cli. Hobbs) (3 longueurs, tète).

Par' mutuel à 10 francs Gagnant, 56 francs. •Placés-: Pot an Feu, 1.9 fr. 50 Canapé, 45 fr. 50 Shahabbas, 10'J fr. 50.

Prix des Etangs (10.000 francs, 1,800 mètres). 1, Lustucru, à M. A. Eknayan (S. Donoghue) 2,. Le Guéliz, à M. E. Mar-tinez de Hoz (II. Sëmblât) 3. Beaulieu, au prince Aga Khan (G. Garnet) (2; longueurs, 3 longueurs).

Pari mutuel à 10 francs Gagnait, 32 fr. 50. Placés Lustucru, 16 fr. 50 Le Guéliz, 27 fr. Bcaulicu, 36 francs.

Prix du Chemin de Fer du Nord (20,000 francs, 2,400 mètres). 1, Le Messager, à M. 3: E. Widener (F. Keogh) 2. ïricard, à M. E. Martinez de Ho7. (H. Semblât) 3, Hohneck, à M., A. Eknayan (S. Donoghue) (encolure, 2 long. 1/âj. Pari mutuel à 10 francs Gagnant, 53 fr..50. Placés Le Messager, 22 fr. 50 Tricard, 25 fr. "Hohnéck, 31 fr. 50.

v^- .y LebasU.

LAWN-TENNIS

Les Championnats de France Mlle Vlastos est lady champion de France Bcrotra et Lacoste sont champions en double

Hier encore, il y avait autour du court central du terrain du Racing Club de France, au bois de Boulogne, une large affluence de spectateurs pour assister aux dernières rencontres des Championnats de France. Sur le palmarès du Championnat simple do daines va figurer un nouveau nom en l'absence de Mlle Suzanne Lenglen, qui, convalescente d'une sérieuse, maladie, n'a pu^ venir défendre son titre, c'est celui de Mlle Vlastos. du L. T. C. de Marseille. C'est par 2 sets à 0, 12 jeux à 5 que Mlle Vlastos a triomphé en finale de Mme Vaussard qui fit une très honorable résistance en renvoyant la balle sur le revers de sa rivale qu'elle ne put cependant jamais sérieusement inquiéter. Mlle Vlastos eut des drives longues et vites qui lui donnaient l'avantage.

Borotra et Lacoste triomphèrent en trois sets très disputés de Samazeuilh et de Cochet dans la finale du Championnat douhle, Samazeuilh se montrant un peu inférieur aux trois autres joueurs. Borotra. par ses smaches, Lacoste par sa régularité et Cochet par sa virtuosité enthousiasmèrent les spectateurs.

En double mixte, Borotra remporta, sa troisième victoire nationale brillamment secondé par Mme Billout. Leur vitesse de jeu et spécialement l'activité débordante de Borotra au filet leur assurait le gain du match en deux sets. Résultats

Championnat simple de dames. Finale Mlle Vlastos (T. C. de Marseille) b. Mme Vaussard (T. C. de Paris), 6-2, 6-3.

Championnat simple de daines (2" degré). Mme Billout b. Mme Le Besnerais, 6-0, 3-6, 6-3.

BON DIS

AGENCE

DELAGE

Livre la

11 HP TOURISME et la nouvelle

11 HP SPORT 45, Avenue de la GranderArmée- 45 ̃-

Championnat double mixte. Demi-finales (fin) Mme. Golding et Gouitéas b, Mlle Chamelet et Barbas, 7-5, 8-6..

Finale Mme Billout et J. Borotra br'Mmè Golding et Couitéas, 6-2, 8-6.

Championnat double. Borotra et Lacoste b: Samazeuilh et Cochet, 10-8, 9-7.

Critérium double mixte. Finale Mme Gras. set et. Augustin b. Mme de Rauch et Laurent, 6-1, 6-2.

Prix de l'Espérance simple de dames. Demi-finales Mme Culbert b. Mlle Bazin, 6-4, 3-6, 6-3 Mlle Le Grand b. Mlle Barbier, 6-2, 6-1. Prix de l'Espérance double mixte. Demi-finalês Mme Campagne et Douillet b. Mlle Saincère et Sabouret, 6-0, 6-0.

Il reste trois matches à jouer aujourd'hui à six heures, comme suit

Championnat de France de damés (2" Degré). Mme .Billout. c. Mme Golding.

Finale du Prix de l'Espérance simple de dames Mlle Le. Grand c. Mme Culbert. Finale du Prix de l'Espérance double mixte. tMlle Legehfire-Bonnemort c. Mme Campagne-

:DOUillet.. •/•».<•

J'ai dit tout le bien que je pensais du juge-arbitre, M. Le Besnér-âis. Il serait injuste d'oublier que MM. Pierre Gillou, président du R. C. F., qui une année fut un juge-arbitre non moins actif et non moins courtois Paul Lejeune, Galley, délégué de la F..F. L.-T., et Allenian, adjoint au jugearbitre, contribuèrent au mieux à la bonne marche du tournoi, qu'a; obtenu grâce à eux et aussi grâce aux concurrents un succès complet. P. C.

La Coupe Davis. Le match éliminatoire de la Coupe Davis entre la France et les Indes Britanniques se commencera demain, sur les courts du R.C.F., à la Croix-Cafélan, au bois de Boulogne.

9n jouera mardi, à partir de cinq lieures, les deux premiers simples, le double mercredi, les deux derniers simples jeudi, toujours à la même heure. Ce sont là de très belles parties que les*sportsnien ne voudront pas manquer.

La Coupe Davis de tennis. Dans les éliminatoires pour la Coupe Davis, entre les joueurs de tennis danois' et italiens, MM. Tegner et- Ulrich (Danois) ont gagné le match en double, sur MM. Mapurgo et Colombo (Italiens) par 7-5, 7-5, 4-6 et 6-0.

A AVIRON

Lès I|ègat§S Fré- Olympique^

̃, ̃-

Hier, dans le.bassin d'Argenteuil, l'Union des fédérations des Sociétés françaises d'aviron a donné une journée de régates préolympiques qui se confondait avec celle des championnats de France. L'organisation, confiée au comité des régates internationales de Paris, fut excellente, grâce la remarquable activité de M. Georges Brun et de ses dévoués collaborateurs, car l'installation des hangars à bateaux et des tribunes pour les régates olympiques n'est pas terminée, le chemin de halage qui borde le bassin était ces jours derniers encore impraticable, le téléphone du départ à l'arrivée n'était pas en place samedi, bref il a fallu presque tout improviser en une semaine, et ce n'est pas un' mince exploit que d'y être parvenu. Dix mille spectateurs étaient dans. l'enceinte réservée ou sur la berge opposée. Ils assistèrent à de très jolies courses, sans. les longs et fastidieux entr'actes qu'on observe trop souvent en semblables- réunions. Et ceci encore le respect de l'horaire lîxé, contraste très heureusement avec les organisations d'antan. Il est vrai que le haut personnel du sport de l'aviron s'est modifié en ces derniers mois, fort opportunément. On a pu constater, hier, combien le changement s'annonce plein de promesses pour le sport de l'aviron.

Toutes les courses se disputaient sur 2,000 mètres, les départs en aval de l'île d'Epinay, les arrivées en amont du pont du chemin de fer. Voici les résultats

Deux rameurs seniors sans barreur. 1. S. d'Encouragement (Pactal et Schultz), rov-ovèr. Un rameur juniors. 1. J-. Pactal (Encouragement) 2. Caplain (w.) 3. TMessier (Billancourt). Quatre- rameurs seniors. 1. E. N. Boulogne en 6 m. -13 s. 4/5 2. C. X. Lyon, à 1 long. 1/2 3. S. N.'Marne, à 1 longueur 4. C, N. Rhin. Deux mmeurs juniors. 1. S. N. Marne, en 10 s. 3/5 2. C. 0. Billancourt, à 1 ni. 3. Encouragement.

Un rameur seniors. 1. Dettons (S. N. Marne); ̃Z. Crobert (C. N. Aix-les-Bains), à 3 longueurs 3. Lalleignant (E. N.Boulogne).

SOUSCRIVEZ

ANNUAIRE GÉNÉRAL

DES

FOKES & EXPOSITIONS

Le seul spécialement édité en vue de perpétuer y les Foires et Expositions. >,

Toutes les firmes des Exposants classées par foire V et par profession.

I sousttïptioa M Î

!pRIXDEL-ANNUAIREf^,75Ctipli°n:r>!i

PRIX DE L'ANNUAIRE l'édition parue 50 fr.

I ( i édition parue 50 fr. )

5 Renseignements, Vente et Publicité t\ J ¡

| 14, Rond-Point de» Champ*-EIygées, Paris $

TÉU ELYSÉES 12-58 12-61 O

SITUATIOÎV EXÇEPTIO.EL^K potU- dame disp. 10.000 ÏV. se hâter. IMBERT, 13, Faubourg Poissonnière 1

GOUTTE, GRAVELLE, RHUMATISMES \J Guérison immédiats assurée par LA

LISERONINE DAVYSONN (Envoi franco dé la brochure)

Pharmacie Normale, 19, rue Dr juot, Paris

NOTKE OATALOa'Ç'ï! O-ÉIvrÉJÎlA.L AJXZVÇnSXj 19S4 IDES APPAREILS pour PHOTOGRAPHIE ©t TELEPHONIE SANS FIU

est j>a,acix

Demandez-le II vous intéressera!

Envoi franco contre O fr. 18 pour affranchissement

-> x#'ï.3WT3E33El.l^JÉïI>I-aLl3E«.Eï, (Maison fondée en 1894) 17, Rue Monsigny, PARIS (2e) près de l'Opéra

Quatre rameurs débutants. 1. C. N. Rouen Croissèt, en 6 m. 50 s. 2. S. N. Marne, à 5 long.; 3. S. Encouragement 4. U. N. Lyon.

Quatre armeurs seniors sans barreur. 1. S. N;: Marne, en 6 m. "42 2. -Sriinepuragement, à lO^longueurs

--Quatre rameurs juniors. ̃ 1. C. -NT dô'Ffâïiçe 2.' S. N. Basse-Seine, à 1/2 longueur 3."C. N. Mëaux. "•

--Deux rameurs, seniors. 1. E. N. Boulogne, en 7 m. 29 s. 2. S. N. Basse-Seine, à 1 mèh'e 3: R. Chalonnaises 4. C. N. Libàurne 5. C. W. Lava). Deux rameurs (double seuils.). j.-s.-N. Marne (Stock,. Detton), en 6 m. 20 s. 2. Mam'e-Ënc'ouragement-- (P16, -Robineau), à a long. • 3. Souliers Marseille.

Huit rameurs juniors. 1. S. N. Basse-Seine, en 6 m. 14 s. 2. S. N. Marne, à 3 longueurs. •Huit rameurs .débutants. 1. Société d'Encouragement 2. G. N. Paris, à une longueur 3. §. N.. Marne..

Huit rameurs seniors. ̃̃ 1. Rowing-Club de PJfris-; 2. C. N. Rouen-Crbisset, à une longueur 3i U»,N. Lyon. 4. R- C. Castillonnais. _-u 1 Notons que les eaux du bassin étaient caries, ce qui n'est pas le cas lorsque le \jhj4 souffle, du Sud.- Samedi, à rentraineingnfH deux" équipes coulèrent par suite dès lamesjîjl n'y eut heureusement aucun accident. 1J eût évidemment mieux valu, pour les régâtes olympiques, faire choix d'un- bassin plus proche ;de Paris et surtout mieux abrité que celuf"d'Argôrileuil. II ne reste quîà souhaiter que, du 12 au 18 juillet, nous nous trouvions dans les conditions' favorables d'hier.

J'âT dit tout le bien que je pensais de l'or ganisation. Les officiels d'hier .doivent ôt,'Cî cités. Ce furent

MM. Georges Brun, président. P.' Flouest et M. Mahui, vice-présidents L. Cadiot, secrétaire génral Mathieu et Douard, starters Rausant L et Soulié, arbitres Lecuirot et Parisol, juges k l'arrivée Bcrthollet, commissaii'e aux bateaux; Scheideker, commissaire à» la tribune officielle.' Après les courses, la distribution des prix fut faite à la salle des- fêtes de la maine

HOTELS ET RESTAURANTS

PARIS ̃̃ REGEM HOTEL

Conf.m.; Gd'Iuxe. Chamb. av. s., bains.

Tél.G.jaid.6.r:Demours,Etoile(W:48-04)

HOTEL BIRGIWY

8, r. Duphot. Plein centre, près la Madeleine. Confort. Cuisine soignée. CAYRE'S HOTEL

4, Bd Raspïil. Install. mod. Tout le confort. S. de bains à presque toutes les chambres. Restaur. cuisine' soignée. HOTEL DES €\PUCIiVES 37, Bd des Capucines, plein centre, entre la Madeleine et l'Opéra. Pension prix modérés. Tout le confort.

HOTEL DE CASTILLE

37, r. Cambon (1er). Cuis. renom., repas à prix fixe. Confort moderne. ENVIRONS DE PARIS

BOUGIVAL

LA ROSERAIE D'ATLAS Hôt. Rest. Parc. Tennis. Gar. Tél. 173. CHANTILLY

HOTEL DES ÉTANGS

Recomm. du T.C.F. Cuis. 1ee ordre. Parc. Tout conf. Gar. p. auto. Tél. 15. HOTEL DE LA POSTE

Electricité. Tout cohfort. Cuisine bourg. T FONTAINEBLEAU HOTEL DES CASCADES

En pleine forêt. Grand jardin.

Elsctr., chauff. central, tennis, garage. Voitures forêt. Auto. Tél. 10 Avon. HOTEL FRA^OIS-I«

Près le château et le golf. Gd jardin. Electr., chauff. central, bains. Garage. Prix modérés. Tél. 336.

HOTEL LE GRIS

Plein parc et parterre du château. Refait à neuf avec tout dernier confort. Eau courante, bains, gar. Prix modérés. Jardin de 3,000 mètres.

d'Argenteujl, terminant ainsi au mieux une très Délie journée sportive. Paul Champ. CYCLISME

Vélodrome du Parc des Princes. Très belle chambrée, hier, au Vélodrome du Parc des Princes où le sport fut intéressant. Voici les résultats

Match Omnium r trois manches. Première manche (vitesse, 700 mètres). t. Peyrode, 2. Deruyter, à une demi-longueur, 3. Texicr, 4. Le Louet.

Deuxième manche (poursuite à l'australienne). 1. Peyiode, 2. L. Louet, à 10 m., 3. Texier, à 30 m., 4. Deruyter (crevé).

Troisième manche (6 kil. 666, classement par points). •– Louet, 36 points 2. Peyrode, 33 pt; 3. Texier, 29 pt 4. Deruyter (crevé). Temps 12 in. 6 s. 2/5.

Classement général. 1. Peyrode, 4 pt 2. L. Louet, 7 pt 3. Texier, 9 pt 4. Deruyter, lu pt. Course individuelle en deux manches de 10 kilomètres. 1. Ronrbach, 29 pt 2. Ménager, 14 pt 3. Germain, 11 pt 4. Costet, 6 pt 5. Casas, 5 pt.

100 kilomètres derrière motos. <•– 1. Scrcs, en 1 h. 17 m. 8 s. 2. Grassin, à 600 m. 3. Parisot, à I. tour 1/2 4. Miqucl 5. Lavalade ti. Linart, abandonné.

Egg gagne le Bol d'Or. La course du Bol d'Or, course de vingt-quatre heures avec entraînement derrière landems s'est terminée, hier, à C heures 21 minutes, au Vélodrome Buffalo pur la victoire du coureur suisse Oscar Egg qui a battu le record du monde. A la mi-course, Egg était en tète avec -188 kilomètres 625, devant Christophe à 5 tours, Duboc a 9, Léon Georget à 25, Buysse à 37, Deloffre à 56, l'Anglais Davey à 65. Christophe souffrait alors de l'estomac et perdait de nombreux tours. Résultats i. Egg couvrant 93fi kil. 225 (record du inonde); 2. Duboc, 929 kil. 525 3. Georget, à 75 tours 4. Deloffre 5. Christophe G. Davey. Les autres ont abandonné.

Pour la préparation olympique. Une épreuve de 100 kilomètres contre la montre, u été disputée, hier, pour permettre le choix

HOTEL DE LA FORÊT

ET DE LA GARE

!j' Arrangements pour familles.

6d jardin avec sortie sur la forêt. Voitures et auto. Garage. Tél.: 126 VERSAILLES

HOTEL DE RRETAGM

Gare des Chantiers. Téléphone 286. HOTEL ROYAL

Pension-restaurant. Px fixe. Conf. mod. A 50 m. du parc. Cond. pour séjour. HOTÊiTTmî

Tél. 358. 38, rue des Réservoirs. HOSTELLERIE DU ROY

16. rue de la Chancellerie. -I

COTE D'AZUR

» EAULIEU-SUR-MER. Royal Hôtel. Tout confort. Cuisine réputée Dernier confort. -Cuisine normande très appr. W. Bourget, directeur.

DEAUSOLEIL. Hôtel Beausoleil. Eau courante chaude et froide. Jardin. Pension complète depuis 25 francs. f A VAL AIRE (Var). Hôte/s de l'a y -Plage et des Bains. Ouverts toute l'année. Pension de 16 à 20 francs. BRASSE. Hôtel-pension Beau"Soleil. Chauffage central. Beau jardin. PYRÉNÉES

I RGELpS-CAZOST (Hautes Pyrénées). Hôtel J' Angleterre et du Parc. Moderne. Belle situation. nETHARAM, près Pau. Hôtel de France. Pension soignée, de 12 à 15 fr. par jour. (Reg. Commerce Pau 4,066.) CAUTERETS. Grand Hôtel de France. Eau courante. Seul avec jardin. Premier ordre.

I UCHON. Pyrénées Palace est ouvert. Tous renseignements sont fournis sur demande.

LOURDES. Grand Hôtel d'Angle.terre, Tout près de la Grotte. Ascenseur. Garage. Box. Téléphone: 15.

I OURDES. Hôtel Bellevae: De tout premier ordre. Pension à partir de 25 francs. Auto-gare.

pAU. « Le Hameau ». Maison de repos, de convalescence, de régime et de séjour, avec tout le confort moderne. Beau parc de 25 hectares. Climat sédatif. Panorama des Pyrénées.

DAU. Hôtel de France (Place Royale). En vue des Pyrénées. Ascenseur. Electricité. Salle de bains. Garage à autos.

BORDEAUX

ilôtel du Chapon Fin. Ascenseur. Eau cour. chaude et froide. Chauff. central. Chambres pour toilette gratuites. Grand Hôtel Français (12, rue du Temple. Intendance). Tél. 10-35. Tout le confort des hôtels de premier ordre. ARCACHON

Hôtel des Pins et Continental. Confort mod. Cuisine très soignée. Bonne direction. Prix modérés. Téléphone: 46. Ilôtel Bristol et Jampy. Pens. de 25 à 30 fr, Eau cour. ch. et froide dans ttes chambres. Chauffage central. Tél. 304. COTE BASQUT

DIARRITZ. Hôtel Alphonse X(il. Entre la plage et les Thermes salins. Confort. Prix modérés. Grand jardin. DIARRITZ. Hôtel Continental. Premier ordre. Très recommandé aux familles et aux touristes.

UENDAYE. Hôtel Eskualduna. Tout le, ordre. Casino. Sports. Golf. Vue admir. sur l'Océan et les Pyrénées. bretact!

fi OURMALON.Fcmi/y Hôtel Mauger. Conf.m.T.ch.vue sur mer.Tenn. Gar. n INARD. Hôtel Victoria. Près la plage et le Casino. Eau cour. Px modér. p LOERMEL. Chat de Ker-ar-Beg, paying guests. Conf. mod., gar., bill., ten. Car pr excurs. Pêche et chasse.T.43 NORMANDIE

UOULGATE. Le Grand Hôtéi. est ouvert.

VILLERVILLE. Gd Hôtel Bellevue. ouv. transf. 2 tennis, jard. th. verdure ^et. s. pi. ou 14,r.Monge Paris. Gautier

Déplacements et lléptures

des Abonnés du « Figaro»

Mme Robert Devonshire, à Sunningdale Mme Danloux-Dumesnil, à Bellevue Mme Delicourt, à Viroflay Mme Georges Evette, au château de Montlignon M. Fildesoye, à Royan M. Georges Gourbeyre, au château de Saint-Victor Mme Auguste Goulden, à Reims M. René Godet, à Bagnères-de-Luchon Mme Jean Galezowski, à La Bourboule Mme la princesse Ghica, au château de Silz-en-Arzat Mme la colonelle Hepp, à Murols Mme 1. Halfon, à Divonne-les-Bains M. Stéphane Halot, à Genval Mme Alfred de Lessert, à, la Chaussée Saint-Victor M. Maurice de Lcstauville, à Vichy M. le maréchal et Mme la maréchal Lyautey, à Rabat Mme Lalleman, à Granville M. Linzeler, à Saint-Germain-enLaye Mme Paul Lang, à Carlsbad Mme Monteil", à Herblay Mme Frédéric Monnier, à Eaubonne M. le baron Quoniam de Schomprç, au château de Kerjégu Mme Rogelet, au château de Vernières Mme Albert Rossigneux, à Bourbonne-les-Bains Mme B. de Ségogne, au château de Vesly M. A. Tiniyte, à Hambourg Mmé Victor Thiébaud, à Bellevue Mme Wuillomenet, à Stosswihr.

AltniVEES A PARIS.

M. Edouard Bourdet, M. Bréauté, Mme Claret, Mme Léon Lévy, Mlle Ruth Lessner, M. Lorrain, M. André Sylvane, Mme Jules Valette. A LA RELIGIEUSE -DEUIL IMMÉDIAT 32 Place de la Madeleine 2 Rue Tronchet, PARIS TiATjlVT» n ROBES & MANTEAUX, 18. i: Royale. JJ(j£\l\ j^lj Pend1 15 j ours délicieuse robe, brodée pllviliégiature.: 475fr. Ouv. samedi ap. midi.

Chemin de fer de Paris à Orléans ETE 1924

ROUTE THERMALE

D'AUVERGNE

Visite par tes services d'uutouars des Contpathei-niales d'Auvergne el des superbes sites qui les environnent.

V SERVICE CIRCULAIRE

Circuit au clépurl de La Bourboule, les mardi et vendredi clil.13 juin, au 5 septembre La Bourboule, Le Mont-Dorc, Orcival, Col de la Vloveno, Royat, Clermunt, Royat, Lac d'Aydat, Saint-Nectaire, Lac Clianibon, Le Mont-Dore, La Bourboule.

Départ 12 li. 15. Retour 19 heures. Prix par place 42 francs

Ce circuit, est en correspondance à. Clermont et à Royat avec un autre circuit Vichy, Aiguepcrsé, Chatel-Guyon, Riom, Clermont, Royat, Volvic,. Ctiatel-Guyon, Rahdan et Vichy. Prix par place pour les deux circuits 80 fr. 2° SERVICE SPECIAL

Les dimanche, lundi, mercredi, jeudi et samedi, du 15 juin au 5 septembre, avec aller et retour- dans la même journée par Randanne, Royat Clermont, Riom et Aigueperse. Aller. Départs de La Bourboule 7 h. 30, du Mont-Dore 7 h. 45 arrivée à Vichy 12 heures. Retour, Départ de Vichy 15 h. 30 arrivée au Mont-Dore 19 h., à La Bourboule 19 h. 15. Prix par place':

La Bourboule à Vichy ou vice versa 40 fr. La Bourboule à Vichy et retour 70 francs.

L'imprimeur-Géranl DETQT.

Imprimerie du Figaro, ?6, rue Drouot, Paris

des jeunes amateurs qui représenteront nos couleurs aux Jeux Olympiques. Cette course très dure a. donné les meilleurs résultats. Le vainqueur, Blanciionnet, a fourni une vitesse de 33 kilomètres 141 à l'heure, ce. qui est remarquable. Résultats

1. Blanehonnel, en .'» h. 1. ni. 2. André Leducq, 3 h. 5 m. 8 s. 3. Bûcher, 3 lï. 5 m. 9 s. i. G. Wambst, 3 h. 8 m. 25 s. 5. Hamel, 3 h. 8 m. 27 s. 6..Moineau,' 3 h. 10 m. 9 s, 7. Cli. Wambst, 3 h. 13 m. iO s., etc.

Jules Dubois gagne le Critérium des Vieilles Gloires. Le Critérium des .Vieilles Gloires, disputé hier sur un parcours de 113 kilomètres, a remporté un vif succès. Résultats

1. Jules Dubois (63 ans) Cooper (62 ans) 3. Williams (57 ans) i. Bouhours (51 ans) 5. de Lamot.le 0. Piettc 7. Poisson 8. Cosman 9. G. Rivierre, etc.

LES TIRS

Le match international à trois cents mètres. Au Stand de Reims s'est disputée, hier, la première épreuve (position d.eboutj du match international à l'arme libre à 300 mètres.

Quatorze nations y ont pris pari Argentine, Belgique, Danemark, Finlande, France, Italie, Haïti, Hollande, Norvège, Suisse, Suède, Tehéeo-Slovaquie, Etats-Unis d'Amérique, Roumanie. A la dernière minute, le Portugal et l'Espagne ont déclarer forfait, tours fusils de précision n'étant pas arrivés à temps.

Le classement' final s'établit par l'addilion des points faits dans les trois positions debout, à genou et couché, avec un maximum de 6.000 points.

A la fin de cette première journée, les Etats-Unis d'Amérique étaient premiers avec 1.612 points devant la Suisse 1.601 et l'Argentine 1.590.

Le champion du monde (position debout, à 300 mètres) est le Suisse Zimmermann avec 337 points.

PROVENCE

CARQUEIRANNE (Var). Hostel.̃ lerie.du Beau Rioagc- Pension de 18 à 25 francs. Ouvert toute l'année. MARSEILLE. Grand" Hôtel du MLouVre et de la Paix. Princip. hôtel de la ville, conf. le pi. mod. Annexe: Restaur. La Réserve -et Palace. MONTPELLIER. Hôtel de la Mê~tropole. Premier ordre. Confort mod. Asc. Téléph. Electricité. Chauffage central. Recomm. par l'Automobile-Club. CAINT-CYR-SUR-MER (Var). Grand Hôtel des Lecques. Station hivernale et balnéaire. Confort moderne. Pension complète de 26 à 35 francs. TOULON. Hôtel de la Poste. Con.fort moderne. 8, rue HippolyteDuprat. T'l"*ie: 2-78".

auvergnT

LA BOURL Grand Hôtel de Paris. Contort moderne.

L A BOURBOULE. Hôtel des Iles v Britanniques. Modernisé en 1923. Cuisine réputée. E. Chevalet, propr.-direct. rHATELGUYON. Le Grand Hd- ^tel. Premier ordre. Face Etablissement thermal. Prix modérés.

VICHY

Hôtel Albert-1<" et Notre-Dame. Maison de famille. Confort moderne. Garage.. Centre Vichy. F. Mignot.

° ALPES

CHAMONIX. Grand Hôtel Métropole et Victoria. Meublé.

I ES BOSSONS (Chamonix). Hôtel Britannia. Ouv. en hiver. Chauf. cent. Centre de tous sports. Prix modérés. Ed. Messat, propriétaire.

==^ LYON f* rond Hôtel. Confort moderne. Pre"mier ordre.

SUISSE

LAUSÀNNE-OUCHY

nalmoràt Hôtel. Conf. mod. Pos. centr. B Belle vue. Prix modérés.

Programme des Spectacles ALBERT-Ier. 8 h. 45. Pompon. ANTOINE. 8 h. 30. Madame Flirt. ARTS. 9 h. Le Pauure Homme!

ATHENEE. 8 h. 45. La Dame de chambre. AUX DEUX-ANES. 9 h. Où allons-nous P BOUFFES-PARISIENS. 8 h. 30. Gosse de riche.

CAPUCINES. 9 h. Poulette et son poufoin. CHATELET. 8 h. 30. Le Tour du Monde en 80 jours.

COMEDIE DES CHAMPS-ELYSEES. 9 h. Knock.

CLUNY. 8 h. 45. La Reine <fe la rue de Paix. COMEDIE-FRANÇAISE. 8 h. 30. Le DemiMonde.

DEUX-MASQUES. 8 h. 45. Pour avoir la veine, Après nous, la Maison vide, l'Horrible volupté.

COMEDIE-CAUMAKTTN. 9 V. La Fleat d'Oranger.

DEJAZET. 8 h. 3/4. Tire au flanc. EDOUARD-VII. 8 h. 45. Théâtre d'Art Ydisch.

ELDORADO. 8 h. 45. On r'bouif au truc. FOLIES-DRAMATIQUES. 8 h. 45. Le Million du Bouif.

FEMINA. 8 h. 45. La Vie en rose.

GAITE-LYRIQUE. 8 h. 45. La Perle de Chicago.

GRAND-GUIGNOL. 8 h. 45. La Maison des ténèbres, le Bonheur, la Nuit tragique de RaspouUne, Isolons-nous Gustave.

GYMNASE. 9 h. Si je voulais.

MATHURINS. 8 h. 30. Bebel et Quinquin. MARIGNY. 8 h. 45. Paris-Sports.

MICHEL. 8 h. 45. La Dame du Pesage. NOUVEAUTES. Relâche,

NOUVEL-AMBIGU. 8 h. 45. l'ai une idée. OPERA. 8 h. Samson et Dalila, Siang-Sin, OPERA-COMIQUE. 8 h. Manon. ODEON. 8 h. Le Mariage de Figaro. ŒUVRE. 8 li. 45. La Sonate à Kreutzer. PALAIS-ROYAL. 8 h. 3/4. Embrassez- moi. PORTE-SAINT-MARTIN 8 h. 45. Montmartre.

POTINIERE. 9 h. L'Homme nu.

RENAISSANCE. 9 h. La Captive. SARAH-BERNHARDT. 8 h. 15. L'Aiglon. THEATRE MONTMARTRE (ATELIER). Relâche.

SCALA: 8 h. 30. Mon Homme.

STUDIO DES CHAMPS-ELYSEES. Relâche. THEATRE DE L'AVENUE. 9 h. La Grande-Duchesse et le Garçon d'étage.

THEATRE DES CHAMPS-ELYSEES. 8 heures 15. Le Nozze de Figaro. THEATRE DE L'ETOILE. 8 h. 30. La Re. tue de Printemps.

THEATRE DAUNOU. Clôture.

THEATRE FORTUNY. 8 h. 30. Spectacle

1

THEATRE DE PARIS. 8 h. 30. Arsène

Lupin.

TRIANON-LYRIQUE. 8 h. 30. Véronique. VARIETES. Relâche. VAUDEVILLE. 8 h. 45. Le Chasseur de chez Maxim' s.

VIEUX-COLOMBIER. 8 h. 30. Au seuil du royaume.

CIGALE. 9 h. Soirées deParis.

A T TI A 1WRP A 8 h. 30 (Roq. 0-)0). Les Lions

ALrtAlVllJltA de Mer. Seattle Troupe.

M'[PT~P A Nn 8 h. t/2. Trud. 23-78. Mat. jead!,

MEDRANO 8 h. 1)2, Trud. 23-78. Mat. jeudi,

JM.lliL'llAlV U samedi, dim. et (êtes à 2 h. 1/2.

hAUMONT-PALACE, 8 h. 15, Blanchette, d'après W l'œuvre de E. Brieux, de l'Académie française. NOUVEAU-CIRQUE. 8 h. 45. Spectacle formidable P1E-QUI-CHANTE. 9 h. Olympie qui chante.

MA T>1\T ATTY 'Notre-Dame de Paris

MAKI Y A U A (Lon Chaney)