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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1924-05-07

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 07 mai 1924

Description : 1924/05/07 (Numéro 128).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k293954d

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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La conscience religieuse devant les urnes

ïï semble qu'à Paris, dans 'certains milieux catholiques, les listes du Bloc national rencontrent des adversaires imprévus. Ils aiment la. politique étrangère ide M. Raymond Poincaré ils seraient désolés de la desservir ils protesteraient si elle fléchissait. Il paraitrait logique, dès lors, qu'ils soutinssent de leurs veeûx et de leurs votes ce Bloc national qui fut quatre ans durant, sans demander d'autre récompense que la joie de bien servir la France, l'auxi- liaire de cette politique.

Mais voici qu'on entend annoncer je ne sais quels panachages qui, sous le prétexte de favoriser les éléments catholiques du Bloc national et les éléments cathodiques accueillis, par d'autres listes, affaibliraient, en définitive, la situation électorale de ceux qui soutiennent M. Raymond Poincaré, et bénéficieraient aux listes, hostiles. D'aucuns, pour justifier ces projets, donnent une raison religieuse. Le Bloc' nationaJ, prétendent-ils, n'a pas agi pour les intérêts. cathWiques. i Agir, est-ce" faire du bruit, ou faire de la besogne ?

Ces mécontents auraient voulu que le Bloc national, en pénétrant au PalaisBourbon, arborât avec éclat :un programme de revendications religieuses. Or, en face de lui, au-dessus de lui, il y avait une majorité sénatoriale, attachée à l'intangibilité de certaines lois. •Chargé par les électeurs, au lendemain d'une tragique secousse, d'accélérer l'œuvre de la reconstruction française, le Bloc national devait-il perdre ses forces, et son temps, dans un inutile conflit avec la Haute' Assemblée, en proposant et en votant dés modifications législatives qu'assurément celle-ci refuserait de ratifier ? -Devait-il 'lutter pour le plaisir de lutter, pour l'honneur d'avoir lutté ? Et pour ce plaisir, pour cet honneur. devait-il étouffer, lui-même, les premiers germes de paix religieuse,avec Ja certitude de n'aboutir à rien de positif, à rien d'efficace ?

La^paix des consciences était apparue, durant la guerre, comme un indispensable élément de la vigueur nationale rapidement l'anticléricalisme était devenu, à l'intérieur, un article démode. EtaiJUl -Souhaitable que certaines façons aiguës da ̃soulever l&'questkïn religieuse fissent de cette question un ferment dediscorde, dans un Parlement qui avait besoin de concorde ? Le Bloc national ne l'a point pensé je ne crois pas qu'on l'en puisse blâmer.

̃ ̃ -.̃̃

Il a tenu compte du possible, il a tenu compte du réel. Le sens des opportunités, avec toutes les lenteurs et toutes les mortifications qu'il impose, réclame parfois plus de courage effectif que n'en comportent certains gestes bruyants, aĩ .sèment qualifiés d'héroïques, gestes qu'on dit libérateurs 'et qui ne sont que compromettants.

Le Bloc national, évidemment, n'a jamais eu de ces gestes-là. Mai,s si l'on conclut qu'il n'a rien fait dont les catholiques lui puissent savoir gré, je demande que l'on confronte 1924 avec 1919.

En 1919, l'erreur politique qui avait texiTé du Vatican. 1 -influence française n'était pas encore complètement réparée 'la France n'était pas représentée, là-bas, d'une façon officielle et permanente la paix religieuse était à la merci d'un incident ses protecteurs naturels, un ambassadeur à Rome, un nonce. à Paris, faisaient défaut. Grâce à la collaboration du Bloc national avec les "gouvernements successifs, cette lacune 'a été comblée.

En 1919, l'Eglise de France était dépourvue d'un statut juridique son existence était un fait, et ce fait n'était pas inscrit dans le droit les plus douloureuses impossibilités pesaient sur les consciences, on ne pouvait plus faire une fondation de messes ce qui se réformait de patrimoine ecclésiastique "était soumis, en cas de décès du curé propriétaire, aux onéreuses lois fiscales qui obèrent toute succession. L'Eglise, aujourd'hui, à la faveur des associations diocésaines,, a cessé d'être, en France, la seule collectivité qui ne pût point posséder e'ite a désormais une assise lé- gaie.

Sur le bureau du- Parlement, une série de rapports, signés du grand nom de Maurice Barrés, trécilament de la majorité prochaine, avec l'autorité qui s'attache à certaines voix d'outre-tojwbe, da réouverture des noviciats- de missionnaires dont la France du dehors a besoin. Des jeulons sont ainsi, posés pour la continuation d'une politique qui, tout en se maintenant actuellement dans le cadre des lois existantes, donne aux intérêts religieux des satisfactions incomplètes encore, mais déjà décisives. Ce n 'est pas un mince mérite pour les catholique? du Bloc national, d'avoir conquis pour. cette politique l'appui de beaucoup de crtî-Jègues que leur propre passé semblait orienter en d'autres voies.

Je. m'explique d'ailJeurs que. partmi les catholiques qui, dans les quarante dernières années, furent activement mêlés aux luttes religieuses, qui s'y dévouèrent, qui peut-être eurent à -souffrir, quelques-uns aient rêvé pour J'Eglise des revanches plus notoires, plus étincẽlantes, plus immédiatement complètes et sachant leur attachement à certains ,principes qu'il n'est pas question d'abandonner, je ne saurais m'étonner,

de ce rêve. Plusieurs fois déjà, au cours de notre histaire religieuse, 41 fut dur. pour les lutteurs qui avaient à tout prix

poursuivi la victoire de l'Eglise, de

poursuivi 9a victoire d,e l'Eg¡lÍse,de

.constater qu'à; certaines heures, déd,ai-

'gnant ̃l'éclat des triomphes politiqu'es, eLlo accueillait les méthodes plus discrètes qui lui permettaient de vivre, et de mieux respirer, peu à peu, et de mieux s'épanouir, peu à peu, et de voi.siner avec des âmes, et de leur faire du bien.

En ces jours où les fausses. manœuvres peuvent être irréparables,,les gestes qui se croiront habiles sont peutêtre guettés par d'âpres déceptions, j'aimerais que tous .les catholiques eussent présent à la pensée ce mot de Lacordaire K En matière religieuse, le succès vaut mieux que le triomphe. » Nieront-ils que, sous les auspices du Bloc national, la paix religieuse ait connu des succès ? Etsi d'aventure, sur les lèvres de certains d'entre eux, s'attardait cette dangereuse formule « Tout ou rien », je leur redirais avec un jésuite fort mêlé aux luttes du siècle dernier, le P. de Rozaven « Le principe tout ou rien, peut avoir son application en certains cas- mais, généralement, elle est plus nuisible qu'utile. » Georges Goyau,

'•̃-̃̃̃̃ de l'Académie française

ECHOS

Un musée tsariste.

Livadia, le palais d'été des tsars, vient ̃d'être complètement restauré. On y a replacé les meubles tels qu'ils étaient sous Je règne de Nicolas II et le palais deviendra un musée historique destiné à perpétuer le souvenir ou genre de vie des monarques russes.

•Les rédacteurs du journal de M. Stinnes étaient-ils des domestiques ? Aux rédacteurs de la Deutsche Allgemeine Zeitung, on avait assuré qu'Hugo Stinne~s,propriétaire de leur journal,leur avait légué 5.000 marks or' a. -chacun. A l'ouverture du testament il y eut une déception. La somme à distribuer était léguée aux domestiques. Les rédacteurs de la Deutsche Allgemeirte faisaient-ils partie des domestiques û'Hugo .Stinnes ? Un des deux exécuteurs testamentaires se prononça pour l'affirmative. L'autre !fut d'un avis contraire, Qui- les départagera ?

= 0

Bagdad est à l'ordrs du jour.

Ces. ̃jôïirs, 'deî'p|e"i'sf îlibtrB .^dmirâBl©

aviateur :Pêirét,i.er"*d'Oisy survolait ^Bag-

dad. Aujourd'hui, le monde entier retentit du succès fabuleux du film de Douglas Fairbanks, « Le Voleur de Bagdad », qui a passionné l'Amérique demain, certainement, nos élégantes ne voudront plus se parfumer qu'aux « Fleurs de Bagdad », de Fontanis, car aucune d'elles n'ignore plus qu' « Etre" parfumé par Fontanis est une marque de distinction».

Généalogies (suite)

Le correspondant dont .nous avons cité déjà quelques .curieuses trouvailles généalogiques, soutient que Richard Wagner descendait d'une famille bourguignonne, du nom de Gagneur, émigrée lors de la révocation de l'Edit de Nantes. Gagneu-r devint peu-à peu 'Wagner, selon les lois de la prononciation allemande et l'illustre musicien dans une lettre à Nietzsche, datée du 15 février 1875, parle de rétablir l'orthographe 'français©' de son nom. Il; fallut l'intervention, de l'Empereur pour l'en dissuader.

Hans Holbein était de pure race anglaise.,Un manuscrit de Thomas Morus, conservé au British Musejum, établit sa 'généalogie.

Quant à Albert Durer, il était originaire de Meudon, près de Paris. Le docteur baron NVasserfeind von Schneidig écrit, à propos de Henri Durer, père d'Albert « Comme le biographe de son illustre fils, il était à Meudon, près de Paris. »

Ce biographe était le chanoine Dumesnil, depuis, pape sous le nom de Clément XI.

Dans l'ouvrage cité, Durer s'écrit.aussi Duret, Durez, Duré. Mais le père d'Albert Durer s'appelait à Meudon Henri Duret. Il épousa une jeune fille de Meudon, Jeanne Fontaisse. Albert Durer n'avait pas une goutte de sang allemand dans les veines.

-ü40-

Portraits d'enfants.. ` ̃ Les Alguazils ont conté récemment, d'après une revue, l'histoire du portrait d'enfant peint pa,r Renoir qui, dédaigné et rendu d'abord par ses parents, fut racheté ensuite moyennant une* très grosse somme.

Cette petite, histoire a une suite. D'autres parents avaient fait faire île portrait de leur enfant par un peintre dont le mérite fut fort discuté par les amis de La maison.

Ces amis ne. discuteront plus. La, -mère ingénieuse a. découpé j'écho des A guazi'ls et l'a collé derrière le portrait attaqué. Quand un nouveau venu se permet une critique, elle retourne la toile et, devant la leçon iimiprinïée, il'iconoolaste se tait.

Plus vite. Toujours plus vite. ?.. :M.Ford, le grand constructeur d'automobiies, las de conduire des voitures, apprend maintenant à mener une locomotive. Attelée à un. train spécial, cette locomotive sera conduite par M. Ford comme mécanicien et un autre millionnaire. M. Forestone, comme chauffeur, vers les domaines de. M. Ford, dans le

Miehigan.

M. Edison, le célèbre inventeur, prendra place dans le train. 11 est brave. Le Masque de Fer.

Entre deux scrutins

's.

SjS; -Ge •'n'était pas- un gréuperofenî paji-l tique qui écoutait hier soir, Luna Park, M. Poincaré. C'étaient des représentants .de toutes îles Chambres de Commerce de France. Et-, soit qu'il envisageât /îotre situation écjoaoïraïque, soit qu'il fit du rêve internationaliste de M. Léon Blum la critique Ja plus fine et da plus forte, les -applaudissements ne furent pas m'oins vifs que .lorsque -ces jours-ci le président du Conseil s'adressait au parti républicain démocratique ou à la Fédération républicaine. Mais, comme les membres dé ces associations politiques, les commerçants ont bien compris que, pour être la plus courte, la partie :1a plus importante du discours était celle que le chef du gouvernement consacrait à la 'politique, extérieure, et c'est celle qu'ils ont soulignée de leurs bravos les plus chaleureux.

M. Poincaré, hier., soir, a renouvelé l'adhésion de la France aux conclusions des experts. Elle les accepte de bonne grâce, mais telles que les ont interprétées ses auteurs Je général Dawes en proclamant .l'utilité passée de notre occupation de la Ruhr ;'M. Young, en. déclarant /que, le maintien de nos soldats" n'y saurait être nuisible. « Nous restons résolus, a. répété M. Poincaré, à ne retirer nos troupes qu'à mesure des paiements. » Les résultats des élections au Reichstag ne sont pas faits, ajouta-t-il, pour nous inspirer grande confiance. Mais cela, vraiment, n'est-ce pas tant mieux ? Sans essayer de Moir clair dans l'étrange confusion d'étiquettes des partis allemands, -ne peut-on pas4.ire que ce qui est bon, c'est que nous nous apercevions qu'elles sont mauvaises. car .si no.us,.les avions crues bonnes,, elles au* raient ëPô mauvaises quand même, et notre;V prudence' en eût été endormie. Populistes,, racistes, nationalistes, socialistes, démocrates, etc., est-ce que tous ne'sont pas animés l'histoire de .ces cinq ans ne l'a-t-il pas montré ? d'une volonté analogue d'inexécution. Et les degrés divers de <leur résistance ontJls eu des: effets définitivement différents ? Leur hostilité s'est présentée sous des aspects dissemblables, mais quand donc l'AIemagne s'ést-elle encore montrée sincère dans le respect du^Traitô ? 2 Et~îfô gem%on pas que si son, .gouver- nement .demain souscrit au rapport des experts, ce consentement ressemblera,, de bien près, à son acceptation de l'état de paiements de 1921 ? Elle s'organisera pour n'en tolérer. que les clauses qui lui seront favorables.

-€e'quidoit préoccuper, ce n'est pas •les gains" "lés pertes des partis allemands, dimanche der-nier, c'est la composition de la future Chambre française.

Que dimanche prochain les électeurs envoient au Palais-Bourbon une majorité de députés persuadés que leurs collègues du Reichstag ne sont pas des « frères », en qui nous devons mettre notre confiance, qu'il faut séduire à force de bonne volonté,, d'attentions et de capitulations, mais des adversaires rusés et respectueux de la force, et l'assemblée allemande nouvelle, en ses nuances changées, ne sera ni.plus ni moins inquiétante que l'autre. Le Reichstag qui rassura, le mieux les socialistes français c'est celui de 1914, qui a voté la guerre en acclamant Guillaume. Ici, conservonf un gouvernement qui ouvre les yeux et défende mers droits. La politique française s'incarne dep-uS vingt-huit, mois en la .personne de l'homme éminent qu'applaudissaient hier les représentants des Chambres de commerce. Mais ce n'est pas assez de se fier à lui, de l'admirer, si l'on ne maintient pas dimanche son soutien, le fondement de son action, une majorité nationale sans laquelle disparaîtra vite son œuvre même.

Pendant deux ans, cette œuvre, on a 'ten,t6 de ia'ruiner en le renversant., en le calomniant, en criant,; « Poincaré c'est la guerre » On imprime à présent « Le Bloc national, c'est la guerre Le procédé ne change pas. Nai guère on-frappait à 'la tête, on vise à la 1 base maintenant. Puissent les électeurs comprendre, comme le comprenaient hier les négociants des grandes villes de France rénnis à Luna-Park, que notre sort'ne s'est pas. joué avant-hier en Allemagne. C'est nous qui, dans quatre jours, en France, déciderons de notre

destin,

destin. '̃'̃ Henri Vonoven. La Bible traduite en jugement par des communistes russes

T.

Riga, 6 mai. La Jeunesse communiste de KhaRourino, près de Petrograd, qui a rendu récemment un arrêt condamnant Dieu, a traduit la Bible en jugement, et a conclu qu'il fallait anéantir tous les exemplairés de là BiWe," dans toutes les bibliothèques, sauf la quantité nécessaire aux tra vaux scientifiques..

,luny/nyplnv~y~eyrlon u~l~

Demain Jeudi 8 mai

LE FIGARO ARTISTIQUE

par MM. Raymond Bouyer, Jean Volgrç, Paul Jarry, Maurice Feuillet, Curipsa, Jean

Messager.

2-S ILLUSTRATIONS

Les conséquences des élections allemandes

Les résultats des élections allemandes posent un double problème. Comment sera constitué le nouveau gouvernement, du Reich ? Quelle devra être, en face d'un Reichstag où les partis de droite ont obtenu des gains si marqués, la politique des Alliés '?

II est difficile.de dire si la prochaine coalition gouvernementale s'élargira à gauche ou à droite, c'est-à-dire si elle comprendra les nationalistes ou les socialistes peut-être, coupant seulement les deux extrémités, grôupera-t-elle à la fois les socialistes et les populistes. Mais il est sûr que- le bloc des droites, qui compte maintenant 173 sièges, détient la clef de ]a situation, qu'il soit au pouvoir ou dans l'opposition,

Dans son ensemble le bloc des droïtes s'est déclaré contre l'acceptation du rapport des experts. Mais on peut prévoir une volte-face habile. Au pouvoir, les nationalistes se prononceront pour la plupart, sans doute, en faveur des concluions des experts. Ils se résigneront à aller à Canossa, effrayés par 'la menace de dissolution du Reichstag. Et. •leur .manœuvre sera double ils deman-.iferont l'exécution des propositions qui leur sont favorables comme le rétablissement de l'unité économique du Reich et l'émission d'un emprunt et ils refuseront l'application des mesures qui pourraient les gêner, en assurant que de telles exigences précipiteraient l'Allemagne davantage encore vers le communisme.

Les Alliés se laisseront-ils prendre à des ruses si visibles ? Outre-Manche on semble avoir cru au réveil de l'idée républicaine en Allemagne, symbole de l'exécution du rapport. La désillusion, avant-hier a été rude. Le Times écrit « Le résultat des élections allemandes n'est pas encourageant pour tous ceux, qui avaient espéré un prompt règlement des réparations. » Et VEvening Standard assure qu'il n'existe en Angleterre « aucune tendance à reculer devant une mauvaise foi allemande ni à permettre à l'Allemagne de se dérober une fois de plus en ce qui concerne les justes revendications des Alliés », Prenons acte de telles, déclarations. "En face de la situation morale que révèlent en Allemagne les dernières- élections, comment les Alliés ne songera|'ent-ils pas apprendre les garanties çii-, frèssaîres et les sanctions in-disp-ensa- Hes"? Le rappont'des experts, que nous -1 avons accepté « spontanément et de bonne grâce » no-us en laisse le droit. L'orientation nationaliste du futur ̃Reichstag nous en 'fait un .devoir. Alfred Mallet.

Les résultats définitifs

BERLIN, 6 mai.- Après les résultats complémentaires parvenus à Berlin jusqu'à aujourd'hui midi, la composition du Reichstag est la suivante

Socialistes 100.

Centre 65. Populistes 44.

Nationalistes 9.6.

Démocrates 28.

Populistes bavarois 16.

Communistes 62.

Ultra-nationalistes 32.

Ligué paysanne bavaroise 10;:

Hanovriens 5.

Ligue des agriculteurs 9.

Allemands socialistes 4-.

'Total: 4-71 élus.

Total des voix émises 29.257.118.

AU JOUR LE JOUR

l^our se faire un nom

Si vous lisez un journal royaliste, une feuille républicaine modérée, et trois gazet- tes d'extrême gauche, vous y verrez qu'André Pouic a été écrasé, hier, rue Balzac. Si vous ouvrez une feuille bien pensante, neuf journaux républicains avancés et trois gazettes communistes, Albert Pouic y devient Adalbert Quouic, et il a été repassé par un camion rue de Moscou.

Si vous dévorez deux journaux du soir, une feuille belge et quatre papiers communistes, il y est dit qu'Albin Jupy, frappé par une ruade d'un triporteur, a été laminé rue de Courcelles, et non ailleurs, comme le dit une presse asservie.

̃Ainsi, quand on lit plusieurs journaux, comme c'est le métier du journaliste, on arrive à ne plus croire à rien.

La presse réunie forme le même spectacle que la foule après un subit accident de voiture. Elle répand mille récits divers. Le petit pâtissier a vu s'envoler un chat blanc à; la suite d'une explosion de gaz, et le coiffeur jure que les citrons ont été volés par un homme noir, vêtu en garçon épicier. La fo'ule continue à croire au rapt d'enfant, et un sourd a compris que le dérapage a été causé par un jaguar, ce qui le trouble au del.â de toute expression.

Ah! oui, l'on est bien renseigné à notre époque

Depuis que Peltier d'Oisy vole de Paris au Japon, chaque personne que nous rencontrons nous assure que son nom restera dans l'histoire de l'aviation.

Son nom?. Quel nom?

Peltier d'Oisy lui-même l'écrit comme nous l'écrivons. Il doit le savoir, dira-t-on. Pas du tout! Car son état civil le nomme Pelletier. Et son livret militaire est rédigé au nom de Pelletier-Doisy, et vingt jour/naux l'appellent Pelletier d'Oisy, ou de trois autres noms bizarres, dérivés de l'orthographe acoustique et de l'espéranto. Né peut-on se mettre d'accord?

Né peut-on écrire son nom comme il l'écrit lui-même?

Vous verrez que c'est impossible. Et les vingt journaux vont nous répondre que nous les agaçons, qu'ils «e vont pas le changer mamtciia.at, et que d'ailleurs, ce nom,

il n'en est pas si sûr lui-même; il le croit tel parce, que son père 1er lui a dit,; même son père ne le tenait que de son grand-père. Il se peut que. l'un d'eux se soit trompé! Le resté de son entourage le lui donné pour ne pas le contrarier; réuni peut-être aussi par un secret esprit de famille.

Car enfin, on ne peut pas donner à un monsieur un autre nom que celui porté par son livret militaire.

Tout cela est bien ennuyeux.

Et le jour où Peltier d'Oisy arrivera au Japon, il trouvera sur le terrain d'atterrissage deux petits gendarmes aimables. Votre nom ? diront-ils.

Mon nom? répondra-t-il, en se redressant. Vous ne lisez donc pas les journaux ?

C'est justement, diront-ils avez une politesse extrême-orientale, parce que nous lisons les journaux.

Hervé Lauwick.

'-°-~J!`Jv

POUR LES FÊTES DE JEANNE D'ARC Un appel du cardinal Dubois Nous sommes priés d'insérer la note suivante

oc Son Eminence- le cardinal Dubois fait appel, comme chaque année, aux familles, reuvres et groupements catholiques du diocèse pour que la foie religieuse et nationale de* "Jeafftte d'Arc soit célébrée le 11 mai prochain, avec toute la solennité qu'elle doit revêtir.

m La coïncidence des élections généra-lés ̃rend impossible Te cortège organisé traditionnellement en l'honneur de la Vierge Libératrice. Mais tous les catholiques auront à cœur d'assurer d'éclat de cette journée par une large participation au paivoisament et aux illuminations, et par une assistance aussi .nombreuse que possible aux cérémonies .religieuses qui appelleront sur la France la protection de la Sainte de la Patrie »

SUR LES TRETEAUX POLITIQUES Ir

LÉON DAUDET

Des applaudissements saluaient l'orateur précédent et, soudain, leur vol saccadé et bruyant s'interrompt, les mains, comme des ailes mortes, cessent de battre et retombent le long des corps. Un grand silence succède au fracas de tout à l'heure. La foule, avide de mieux voir, de mieux entendre, s'immobilise. Daudet vient de paraître à la tribune.. Sur cette tribune qui s'avance, frèle jetée au-dessus du flot humain, les colistiers du député royaliste se sont écartés popr lui faire .plawe* -Quand: -©aude-t- -pas le->; al- lui ^-faut du champ: v

Dans cette minute de silence, pleine d'un voluptueux énervement, cette minute lourde de promesses qui précède chaque discours, l'assemblée contemple celui qui va parler. Elle lui est d'ailleurs familière cette silhouette courte, ramassée et dont le geste, en dépit de l'embonpoint, a une prompti-: tude féline. Les lustres éclairent d'une lumière crue le visage réduit aux lignes essentielles deux traits pour les yeux écrasés sous le poids d'un front massif, un nez puissant que deux sillons relient à la bouche épaisse et volontaire.

Comme un marin sur la passerelle, le regard perdu vers, d'invisibles horizons, Daudet se promène de long en large sur sa tribune. Il est calme. Il parle posément. Il ne fait pas une harangue de réunion publique mais une causerie de salon et le contact s'établit ainsi entre lui et ses auditeurs dont chacun se croit seul à l'entendre. Maintenant, son regard plonge dans l'assemblée, va d'un visage à l'autre et son geste s'adresse à tel ou tel qu'il ne distingue pourtant point.

Son action s'est affermie. Il fait partager à la foule ses ironies, ses inimitiés. D'un mot cruel, il stigmatise l'incapacité de ses adversaires politiques, il flétrit leurs opinions, leur visage, leur nom. Il abat ses ennemis sous de sanglantes épithètes et les jette à la meute pour qu'elle les dévore. La meute réagit-elle trop mollement à son. gré, il l'excite, il la fouaille. Il prend une phrase qui paraît anodine au début, il la lance, il la développe et elle se déploie dans l'air comme un jet de fouet pour retomber en claquant aux oreilles. Et il se campe, la tête rejetée en arrière en attendant la riposte.

Il s'est arrêté. Il va donner son effort. Il a agrippé à deux mains la balustrade et s'y appuie de tout son corps. Sa voix se fait vibrante, formidable. Sitôt sortie de sa bou- che, chaque parole s'enfle comme une voile I ou éclate avec un bruit de salve. Sans transition, il passe de la douceur à la colère et la foule qui d'abord avait peine à le suivre, à freiner sur ses sentiments pour aller de l'indignation à l'enthousiasme, de la haine à: l'amour, vibre maintenant au même rythme que lui. Elle est conquise, elle s'abandonne, elle est prête à tout.

Alors il s'arrête un instant pour savourer son triomphe, pour le mesurer, puis, d'un dernier coup de gosier, il courbe l'assemblée à ses pieds pour toujours. Et quand elle se redresse, éclatant en applaudissements frénétiques, il la récompense d'un sourire comme on tapote les naseaux des fauves quand ils ont bien travaillé. James de Coquet.

Un express tamponne un train de marchandises Un mort Plusieurs blessés Bei.fort, 6 mai. L'express Paris-Belfort a tamponné un train de marchandises en gare de Port-d' Atelier.

Un employé de la Compagnie de l'Est a été tué et quelques autres blessés. Aucun voyageur ne serait atteint.

Le secrétariat général de la Compagnie des chemins de fer de l'Est communique les renseignements suivants sur cet accident «On ne connaît pas encore à la suite de quelles circonstances le rapide 35 (ParisMulhouse) a pris en écharpe la queue du train de marchandises.

» L'accident a fait malheureusement des victimes un agent de la Compagnie tué, deux autres blessés, un agent du wagonrestaurant légèrement blessé. Pas de victimes parmi les voyageurs.

» Le déblaiement est poussé activement et les trains ne subiront pas de retards sen-

sibles. )}̃̃̃̃ ̃

M. POINCARÉ

au banquet M Ghambr es de eommeree de franee L'assemblée des présidents des Chambres de commerce de France avait organisé, hier soir, à, Luna-Park, en l'honneur do M. Raymond Poincaré, un banquet qui réunissait plus de mille con- vives.

Toutes les Chambres de commerce der France. y étaient représentées et, dans la grande nef ornée de drapeaux tricolore-s, le président du Conseil fut acclamé par les délégués de toutes nos provinces.

M. Poincaré présidait, ayant à sa droite le colonel Fontand, représentant le Président de la République à sa gauche M. Kempf, président de la Chambre de commerce de Paris et de l'Assemblée des présidents des Chambres de commerce.

Y assistaient également MM. Loucheur, ministre du commerce Lefebvre du Prey, ministre de la justice François-Marsal, ministre des finances de Selves, ministre de l'intérieur de Jouvenel, ministre de l'instruction publique Bokanowski, ministre de la marine Fabry, ministre des colonies Capus, ministre de l'agriculture Robineau, gouverneur de la Banque de France Juillard, préfet de la Seine Naudin, préfet de police Lalou, président du Conseil municipal de Paris les présidents des Chambres de. com< rnierce les présidents, de grands groupes syndicaux les présidents des con^ seils d'administration des grandsélablissements de crédit, ainsi que de nombreux parlementaires.

M. Kempf prit le premier la parole et dit toute la confiance des Chambres de Commerce françaises en M. Poincaré pour la' réalisation de l'égalité fiscale, l'application des -lois d'ordre économique, la liberté de -la production et le rétablissement du commerce! international. M. Poincaré répondit par un vibrant discours qu'on dira, plus !loin.

Chaleureusement applaudi par toute l'assistance lorsqu'il fit allusion à la continuité de notre politique extérieure, île président du Conseil n'obtint pas un moindre succès lorsqu'il mit les industriels et:les producteurs en garde contre les chimères des collectivistes.

Une ovation prolongée salua ses der̃nie.ps paroles. ̃ ̃̃̃ Discours du Président du Conseil

M. Poincaré s'exprima ainsi ̃

II m'a été particulièrement agréable me rendre ce soir à votre aimable invita- tion. J'avais à m'acquitter envers vous d'une dette de reconnaissance. Je ne puis oublier le précieux concours. qu'en des cir« constances difficiles les Chambre de com- merce françaises viennent de prêter au gou- vernement de la République. Llles l'ont appuyé de leur grande et légitime autorité, lorsqu'il a demandé aux Chambres un nouvel effort fiscal pour restaurer nos finances et relever notre devise. Elles se sont trouvées d'accord pour émettre le vœu qu'on assurât l'équilibre, non seulement du budget ordinaire, mais du budget des dépenses recouvrables d'accord, pour réclamier des économies et pour offrir d'accueillir avec bienveillance, dans le commerce et l'industrie, les fonctionnaires, ingénieurs, employés, ouvriers d'Etat, qui seraient atteints par les simplifications administratives d'accord, pour condamner toute politique d'inflation fiduciaire et pour voir dans col funeste expédient la pire menace de vies chère et de ruine insidieuse d'accord, pour; penser que les spéculations sur le change et les tentatives d'avilissement de notre monnaie ne pouvaient être définitivement arrêtées ni par la loi, ni par l'opinion, ni par les moyens financiers, si, en même temps, nous ne prenions pas des mesures efficaces pour combler le déficit, pour développer notre production et pour faire pencher progressivement en notre faveur notre balance commerciale. Nous avons trouvé, Messieurs, dans votre approbation et dans vos encouragements un sup-glément de force devant Je Parlement et vous avez donné aux députés et aux sénateurs qui ont courageusement consenti au vote des impôts nécessaires un exempte qui a été leur plus éclatante justification.

Vous avez raison de dire, mon cher président, qu'en cette occasion et en beaucoup d'autres le gouvernement de la République a eu à se féliciter des avis que vous lui avez gracieusement offerts, et il est assu- rément désirable qu'avant de résoudre les problèmes économiques, si nombreux et si complexes, qui exigent sa persévérante attention, il puisse consulter des représentants autorisés du commerce et de l'industrie.

Le ministre des travaux publics, le ministre de ]a._ guerre, le ministre de la marine, le ministre de l'instruction publique, ont auprès d'eux des conseils supérieurs, composés de spécialistes éminenfs et impartiaux, et ils soumettent à l'examen préa.lable de ces techniciens la plupart des gran» des questions qu'ils ont à trancher, Us- n'ont jamais eu à se repentir d'avoir fait accueil à la compétence et à l'ex.périence et d'avoir écouté leurs voix. Si vous souhaitez que, dans l'ordre économique, soit organisé un mode de consultation similaire, qui peut s'en plaindre ou s'en étonner ? Votre désir est si naturel que mon collègue et ami M. le ministre du commerce en a devancé l'expression. Il a l'intention, et ce n'est pas mioi qui le désavouerai, d'instituer prochainement auprës de lui le conseil dont vous recommandez la création. Comme vous l'indiquez très justement, il ne saurait s'agir d'empiéter sur les prérogatives des Chambres.

C'est aux représentants du peuple, et à eux seuls, qu'il appartient de faire la loi. La souveraineté ne réside ni dans des corporations professionnelles, ni dans des groupements particuliers elle réside dans la nation, qui la délègue à ses mandataires. Mais les élus, comme les électeurs. ont besoin d'être informés et avertis, de "manière à pouvoir arbitrer, en pleine connaissance de cause, entre les intérêts opposés et à les concilier dans une même subordination à l'intérêt national.

Conciliation nécessaire à Ja prospérité du £a\3e,t Q-îa paix puWiq.ue. Ne serait-ce t»as-.


:M? ptos, dangereuse aberration que de créer "d^sV'-dirvTsaons artificielles entre .cultivai^rs .cLccaniaerçsants» iprodiacte-urs et coaisqffupç,1|ûrs, ouvriers', artisans et patrons, fonc;U|{infires et autres citoyens ? En donnant ̃TOS^ssqcïaitLons tes plus, larges, libertés, la République a \p ermis à toutes des catégories iip travailleurs /d'exeircer une puissante ac̃tipa çqlfeativ.e,- Le devoir* du gouwernemeiit M -des Çhamteres est de fondre,, dans une harmonieuse unité, teurs irevendicaitîpiis p'ânfôiè. discordantes. Pour que cette fusion n'enitratae'=cBux dépens 'de personne 'd'injustëà1 sacrifices, il (faut "que iout ièbiô-iute ait une égaie faculté. de..se faire 'entendre, et'j.qtfénsuîtè ierPàrilementJugé leri/pleme' tadépetM:an<;e; Les:. Oiamtaes;;â%g?Jouîfctiire; qcfrïVjeiïneÏÏiP' iâ'ètrè1 cohstitiïéës péir'jâîbi; iWe relit p&fr <v os'iïwsJés -'léltes ̃•seront yos «jpkllb's ;•̃'&! b'-eliès cqfni&è "î^e" vous-jttêtïies limsj ètteiî3r#ns mine aide inappréciable KÎaïls la aôûfefîef^âcM qu'impose au» pouvoirs publics, après tant de^'a^ôMè-v^iaenïeixts; f--êffir'a;y<ar$e '̃niuMipHdté de's v ptièiiamèiies .éGbiîôiïiiq.uës spayieiiSE anal ecTnnjis du iilsuififiis.â.mnîéint étudiés! '̃•"̃ ̃̃̃

'Z "Les traités de commerce

Depuis la guerre, la France a été amenée à- réorganiser son statut commercial sur des bases, nouvelles. Jusqu'en 1914, nos rapppijts:'iivec les~pays étrangers étaient réglés par, des traités .qui cojnp6rtaie.nt: l'octroi réeip'rocruedu régime de'la nation' la plus" favorisée et un préavis de dénonciation; d'une année. en moyenne. Mais, dès avant l'armistice, nous avons compris que- les conditions encore obscures .des échanges., internationaux ne nous permettraient plus, pendant un certain temps, de rester liés- par des conventions à trop long terme npus avons dénoncé nos traités de commerce et, pour ménagè'rf-les délais nécessaires, tir de nouvelles négociations, 'nous avons adopté des courtes prorogations dé trois -mois, renouvelables par tacite reconduction. Puis, au lendemain de la paix, les Chambres ont, voté la loi. du -29 juillet 1919, qui autorisait le gouvernement à négocier et même à mettre prôvisoiretnent en vigueur par- décret, avant la ratific'ation parlementaire, des accords concédant non plus: le bénéfice de la na- tioni-la plus favorisée; mals-ïe tarif; minimum îiàur..]iinicerftâiai;aolûbrë dra'ftïcrës'e£ ùh '<&Ejf intgrmédiairë' pour lès autres. Nous a^Qlîgi:efleetivjeme»tj.signé des--a,Gcord&aeccë genre ;ave.c de, jiouv.eaux.-E.tats; créés ou ressuseif es. par les r traites .de paix, tête que la Pologne, la Tchécoslovaquie, la Finlande, l'Ésthonie, et nous en négocions 'd'autres en ce-moment. Mais comme nous avons maintenu' •jûsqu'dcf, '"par prorogations trimestrielles, aux puissantes qui avaient avec nous des conventions antérieures' à 1918, les avantages- de' la nation, la plus favorisée comnie avec quelques autres Etats, tels que la'.Norvège et l'Italie,- nous avons introduit dans les conventions anciennes^ qui contiennent encore la clause de la nation la plus favorisée, mais -qui se renouvellent à de brefs intervalles,- -deWamenyemènts justifiés par les circonstances actuelles courtine, au total,- une trentaine'de pays bénéficient encore du traitement de -ïa -nation la plus favorisée. comme il y a, par suite, tin défaut d'homogénéité dans l'ensemble de nos accords, les négociations nouvelles, sont la plupart du' temps laborieuses et délicates. Nous sommes cependant forcés d'eh reprendre, ou d'en engager demain par exemple, avec le Portugal, la Belgique, le Japon, l'Australie, l'Allemagne ^elle-même et jamais vos lumières ne pourront nous être d'un plus grand secours que dans cette longue. série de-pourparlers internationaux, si apportants pour relèvement de la Francej

toîiiï /Les questions so^aiesij -*>

L'a jarge.p- de wiiès dont vous faites preuve- dans Texarnen des questions économique^ je sais qua vous Ja manifesterez. éga]<ajHent. dans ces questions sociales, qui tourmentent de.plus en plus l'âme des peuples et que nul n'a le droit de négliger à môiiis d'être sourd à l'appel de l'avenir. Vous n'êtes pas de ceux qui croient que la concurrence, à elle seule, 'soit génératrice de civilisation vous n'êtes pas de ceux qui voient dans la- richesse 'publique "ou" pri- vée une certitude ,de .progrès .moral. Non certes Mais "vous "pensez qu'on 'ne peut abolir toute- concurrence sans enlever l'activité humaine un stimulant nécessaire et que supprimer lai propriété individuelle, ce ferait priver la travail de sa récompense naturelle. C'est assez pour que 'vous 'ne vous laiss&& -entràînéiy ni dans lés ténèbres des paradis -communistes, ni dans la ̃pénombre fies -purgatoires, où les socialistes/ uniaés font -antichambre devant l'inconnu.

*J 'ai' cependant essaye nidi-m$rne d'entreprendre, des jours-ci, ce voyage aventureux et. comme Parité, M ritmvai per uhâ selvaosoum,

bieuque j'eusse choisi comme guide un autr«f^r^lè,'qttf6^p:pêli'e-;Kï;Eëon;'fii1umfjiai lu. avec soin un article subtil et ingénieux qu'il vient depublier dgns la Bévue de Pari^ et dans lequel il' s'efforce de définir 1 raeal soeiahste.. Et- lorsque j'y'trouvais que M- Léon Blum et ses amis veulénf' « induire la- ^souffrance et l'inégalité jusqu'à' leur résidu; incompressible,' utiliser pour le bien commun "les conquêtes de la science per-mettçe .-l'accession de tous aux plus nobles .occupations humaines, protéger l'enfant contre la' mortalité ou assurer aux .travailleurs un logement sain », je me disais que moi;- aussi, j'étais- Socialiste Et' lorsque je tombais! sur cette -phrase « Nous souhaitons, que-, la transformation sociale, ce qui est le vrai sens pour nous du mot révolution, puisse s'accomplir par les procédés lééçaiix.o>, je me sentais- tout à-fait rassuré. Mais bientôt-je découvrais, sous des formules charmantes. quelques bombes à retard dënxeni; :̃« C'est la- collectivité présente qui est la seule héritière légitirhe de la coIlectFVite indéfinie- du^ passé. Le travail des liomrnes,les vivants et les 'morts,' doit profiter::1 collectivement à tous les hommes; Toute concurrence nationale -ou internationale supprimée. Organiser le travail humain comme une usine unique. Si le socialisme se liait définitivement par le respect.'juré de la légalité,' il risquerait de jo-uer!un jeu de dupes. Pour libérer le suffrage universel des influencés qu'il peut subit' ne faudra-t-il pas une révolution ?. 3ms ne pouvons éviter une période d'intepsaile;. de transit-ion, et, cette période exlOto-légale:sera.aE définitlûa. une. période de' dictature ». Si bien qu'en .-dépit de.toutes les bîandices virgiliennes; de .mon, habile conducteur, j'ai tout dlun.eoup reconnu. <levan| moi là, ruine dé la propriété privée, le -caractère-, international duf co!lectiv-isn>'e'ftt i'i dictature, 'du moins, fnCérinià?re du .proie-' tarial-. M. Léon BîumUè nous a-t-il pas, du peste, confessé qu'il s'était, pour- la1 première'' fols,, senti, socialiste à: une représentatig^ des. -Effrontés, en écoutant les répliques.- de Giboyer, et .notamment celle-ci «:4a, for tu ne est. héréditaire et l'intelligence: ne" l'est pas !«- Hélas pourquoi M. Léon Blum. après avoir applaudi les Ef [rentes, n'est-il, pas allé écouter avec la même attention le Fils ctd, ~ib~Ier J) y aurait retrouvé son personnage favori se dévouant à un fil«;qu'il n'avait pas.vouin reconnaître pour ne pfts lut. laisser, un .nom déshonoré, sauvant |a,. jeunesse, da cet enfant des épreuves auxquelles la. sienne avait succombé et léchant,, suivant son expression, la boue, sur le chemin de l'être en qui il s'était promis de revivre et de se renouveler Et M. Blum aurait miejux compris alors l'énergie que donna à :1a volonté d'un homme l'espoir de se perpétuer dans ses héritiers et peut-être eût-il trouvé, comme nous-mêmes, dans cet instinct de survie et dans l'organisation

sociale.de la., famille, un des plus solides fondements de la- pçopriété individuelle. La France et tes exfiéïè Je ne serais pas non plus très tranquille, Messieurs, si l'influence d'un parti international s'exetça,it demain avec trop d'insistance dans le règlement des réparations

Nous avons dit et répète que la Fiance ac-

ceptait de bonne grdce, et tout à fait spontanément, les conclitisio-ns des experts, telles que la Commission des réparations se les est appropriées nous avons dit et répète que noiis rétablirions l'umlc économique du, Bèidi, dès que l'Allemagne aurait mis en

e'xeçiUion. le ^y ogi anime établi pai ta fom-

iMssion. Mais nuus ue sa\oh& encoi-e ni quand- ni '•connnvnt l'Allemagne efcecitleict, ce programme, ni même si elle Vejcculera"; et ni les tentatives qu'elles a faites, en <es demières, .semâmes, pour donner le change et pour rejeter sur jiqus la. responsabilité

d'un, échec, m les résultais des élections au

"R&idhstag, ne sont pour nous inspirer gran~de confiance. Nous sommes donc Obligea de persévérer dans une politique de vigilance et.d-3 ferineté.-et nom r restons tés etys à m- retirer nos troupes de la' RuÊr "qu'à mesure des paiements. <

Comment ceux qui nous reprochent la conduite que nous avons suivie'hier d'accord avec l'unanimité du Sénat et,: avec l'immense majorité de la Chanlpîe,1 seraient-ils qualifiés pour dicter aux républicains, dans les affaires extérieures, la conduite de demain ? Non, non, pas plus que nous n'entendons subir à l'intérieur une dictature quelconque, qu'elle soi't trlanche ou rouge, pas plus que nous ne': sommes disposés à laisser' troubler par, personne l'union républicaine et la concorde1' natte nale, nous ne voulons que le sort de. la France au dehors se décide dans les. Congrès internationaux d'un parti politique. Les Allemands qui fréquentent ces Congrès y viennent trop souvent pour nier ou atténuer la culpabilité de leur. p.ays dans la guerre, pour y demander la révision déîï traités et' pour y amputer notre victoire. Nous autres, nous ne cherchons que noire

df oit dans la, paix mais- do ce droit nous (

n'accep ton,s pas d' 'Ire dépoùillé,~ 1 1

n'acceptons pas d'être dépoiiilléà

Sûr de me trouver en étroite communion d'idées avec vous, -}e lève mon vérrei-,Mèssiéui'B, en ̃̃•l'honneur-' des Chambres de èoniinôréô françaises. -• .?'̃

La campagne électorale Le recensement des votes

La commission de recensement des votes pour le département de la-Seine se réunira à l'Hôtel de Ville le mercredi 14 mai, à 10 heures du matin. La commission sera présidée par M. Servin, président du tribunal civ.il. de la Seine. A la salle Wagrarà

Les liâtes d'Union Réjpubil-iicaiho et de Concorde Nation aile des quatre Tsecte.u;rs"de; Paris et-ide Ja feanlieu'e organisent une grande manifestation qui aura ilieu à. ila sa-lle Wagraim, vendredi 9 mai, ù 3 èeures del'apièsmidi. •̃̃̃

Y p-eadront la (parole • ipçjuf le (premier

secteuiF, M-Jean Eaibry, ̃ iininisitee' dès-icSlo-

nies ipour le deuxième secteur, M. Henry Pâté, haut icammissair-e l'Educaition physique et aux "sports pour "Je -troisième secteu;t-, 'Mi JLouis iRallài, député .idE^Pairis. ;p6u-r lie quatrième secteur, M. Maurice Bokanow-ski, 'ministre de ia ima-rifie.

x, Af'la salle Lancpy^ ••>«^

;h .=:~sl:?p'f~. <r,1 ;l', .f~.j!

A la sulfe/d'u.he roiiiuon. dônritiè'.lqndi.spîiv salle.-Lânçrj', l'ordre du -jo'yr sûl^ant'a-'fefô voté' y ,• Leséîecfeurs du ier. secteur de Pavîs, après avoir ent^iylu MM. Jean Fabry, ministre des colonias; Lucien' Prefvost, Missoffe, Edouard 'Soulier. Georges Gailliârd, Joseph Denais, Chassaigne-Goyon, André' Payer, Maurice "Bindër, Edouard Bussat, Paul Esciidier; André Francois-Poncef; P. 'Pugliesi-Conti, félieitentM. A, FÉançois-Poncet. ainsi que ses -collègues, .MM. Bussat et Edouard Soulier, pour leur" courageuse et énergique intervention .au meeting communiste du c.itoyen'.Çachin, donnent leur' adhésion unanime et enthousiaste I la politique de reconstruction et dé réforme rraI tionale, dans l'ordre, la liberté, le travail et légalité, telle que les candidats l'ont définie .et telle qu'elle s'incarne en la personne de Mv Rayf mond Poincaré et s'engagent à la. faire triompher le 11 mai, proQh.ainj en votant pour la liste, en- i tière d'union républicaine et: de concorde nationale. ̃ Un manifeste du parti républicain démperatique

1 ̃ M. Ralier, sênaleur, vice-président du Sénat et président du parti républicain démocratique, vient d'adresser aux électeurs tin '̃̃ manifeste dont voici la" conclusion » A cette heure décisive, on entend des voix qui s'élèvent toujours les mêmes ̃ et qui* s'appliquent, à semer idansi la- aiaiioti-- des paroles de'découragement ou de haine. Aux deux extrêmes, à droite comme à gau1 che, .retendissent des appels à la. dictature,. ;à la..dictature d'une, classe pu à celle d'un. I homme, des excitations à la .guerre, sociale-, et aux luttes civiles. La France, républicaine et patriote repoussera ces défaitistes, de :a paix comme elle a, hier, stigmatisé lesfaitistes de la guerre.

Français; Républicains,

» Vous savez que les destinées du pays sont en bonnes. mains.

» Vous vous refuserez à: changer d'attelage et de conducteurs au milieu du gué.. Vous tiendrez ferme au milieu du courant et vous conduirez intact sur là rive prochaine, le patrimoine sacré que nous ont légué les combattants de-la grande guerre.

Vous élirez le 11 mai de fermes -républicains qui ne séparent en aucun cas- te France et la République. » Vous écarterez les internationalistes c-t les .révolutionnaires de toute nuance,- leurs alliés avoués et leurs fourriers inconscients. ̃ » Vous choisirez de bons Français décides à ne pas laisser sommeiller la garde au'rempart, à 'n'échanger éventuellement1! les gages que, nous tenons solidement dansla Ruhr et sur les bords du Rhin que contre des réalités tangibles et non contre de vaines promesses. ̃ » Vous donnerez vos suffrages à des hommes de clair bon sens, à des esprits réalistes; ennemis des chimères et des aventures, mais résolus à apporter toujours dans notre organisation sociale pius de justice et- plus-

'de ffatemité;•' \?y tx\

» Vous voterez -po»f flescàR#dals. résolus défendre la poiiliqtie d'-uriiprr nationale et de concentration républiç-nine définie /par natre présicîeqtd'honneur, M. Rajnriond Poin-

car^j'J'hpn^ne, .d'Etat ,qjji, par: sa, vigilance

et sa fermeté, "n'a cessé de bien rïjefiter' de la patrie. ̃"̃ ̃' '• » Vive la France Vive la République »

j" !^»s^s^«wr~' ̃' ̃ ̃

Un incident clos L'incident qui mettait aux pfisesrM. Hëli^ri Béraud et M. Jacques Rivière vient d'àvoir, lui aussi, une heureuse- issue. Les'té-, moins des deux parties qui étaient, :comme nous l'avons dit. Robert de Jouvenel et René Blum, pour M. Béraud, et Jacques Boulenger et Albert Heuraux, pour M. Jacques Rivière, se sont mis d'accord «.qu'il était regrettable qu'une polémique littéral-' re .pûl aboutir à un duel entre deux écrivainis également honorables ». Les témoins de M. Béraud ont .reconnu que ses articles violents contre M. Kivière avaient été fondés sur. des renseignements inexacts et qu'ils devaient être tenus pou nuls et. no.n, avenus.

LE MONt)| & LA VILLE

-̃' ̃ i.i. n é^iijHnuiBiiii- j. 's~r;'P(

l' DANS LES AMBASSADES

S. M. le roi d'Espagne a reçu ïèa/udience particulière VS. Exe. le vico'mtejjide e Jpontenaj-, ambassadeur cle Hra,nce à jVIadfld. DANS LE MON DE OFFICIEL i ̃•–Le Président de .1a République, acedinpagné de- M. Jacques Bpmpard," directe.ur ,de son cabinet, -â, visite hier matin lé: Saïoii de li'Sôciété des -Artistes .français .et., le", ^alpù de la Société nationale des beaùx-arfe. M. Mitlera^nd.. ^jXç rççu^-au ,Grartd-,Pàlais par M. Paul'Lé'qn' directeur" des è'éa^ux-ar^Sj, et par Jes présidents et les membres. du ''ibit- '< teau dés--dèux'i;sociétéâ' "j; •" -6''r' 5 ~r- M. Captis; .ministre ,d,e. l^gficuftiMJÇ' ai quitté Paris, hier matin, pour se rendre ^dans i sa circonscription. ̃̃-

RENSEIGNEMENTS MONDAINS '•'̃ LL. MM. le roi et la reine d'Angleterre ont donné ces jours derniers, à Londres, un déjeuner intime en l'honneur du prince AgaJKhan. V ̃ V-: -r: S.. M. la reine de Roumanie à" reçu samedi, en audience privée, Mlle Hélène Va"çaresco,1 déléguée du gouvernement roumain- à. la, Société des nations..

S. À., R. le duc de Connaught est parti hier soir, pour Londres, via, Calais. LL. AA. SS, la princesse Antoinette et le prince Rainier- de Monaco sont1 arrivés à; Paris, hier matin, venant de la, principauté, Le prince de Béarn et de Chalais don- j nera un bal, le samedi 14 juin, pour les débuts, de sa fille. 1–: La vicomtesse de Brossin de Méré djOtt- nera une soirée dansante le samedi 17 mai. r' Soirée intime, lundi soir, chez Mme Henry Jumel, en l'honneur dé Douglas Fairbanks et de Mary Pickford.

Parmi les invités

M. Louis Barthou, le général Gouiaud,. M. et

Mme Maurice Donnay, M. 'et "Mme Carminati, câïntèsse- -de'-Mau^eou, ̃ M«ie ̃Crobaré', M; 11*1$$, Gheusi, M. René Lara, comte Trotti, M..Seftfi i; RJ,. Paul, Pqiret,. etc. etc.

NAISSANCES :̃.•.̃̃'̃:}

T~

Mme Robert Parturier, née Henrion de Rasqu-inet, a donné le jour à un.fils, Jean-Robert. ̃_ ̃ La baronne Le Pelletier de Glatigny, née Van Den Corput, femme du lieutenant de cavalerie, a heureusement mis ail monde un fils, Geoffroy.

1 BIENFAISANCE '1

Aujourd'hui et demain jeudi, en la salle d'Hulst, 19, rue de Varenne, de deux à six heures, vente. de charité au profit'de l'céuyre si intéressante des « Petites Sœurs de l'Assomption D, gardes-malades des pauvres à domicile.

Le jeudi 8 mai aura lieu à la salle de l'Etoile, 17, rue de Chateaubriand, une vente de charité au profit de la « Manécanterie-des Petits Chanteurs à la Croix-de-Bois ». On y trouvera, à des prix exceptionnels, des ar? ticles d'alimentation, de parfumerie, des gants, bas de soie, sacs et surtout des ba- tiks nouveaux et variés. J Samedi et dimanche, les" 10 et. n.-iq|il sera donnée une -fête russe, sous ;le: haàt patronage de S. A. I. et R. Mme la grande- duchesse Hélçjigjjasia^iiggije.jjgf incesse Nico-

las dé Grèce. ,••

La recette de cè'ttëïr-'êùiiibn' mbiiflaïne,' '4ui aura lieu dans le somptueux hôtel de la -ducrtesse de Talleyrand, 122 avenue de Malakofï, est destinée à la création, et à l'en^ tretien, à Saint-Germain-en-Laye, d'un asile our enfants russes de un à six ans. Dans les vastes. et superbes salons de l'hôtel Tal̃ leyrand -seront-, exposés les produits multiples et variés- des émigrés russes établis sur le sol hospitalier de la France.

Un défilé de mannequins sera une des attractions de là mâtinée qui sera accom{8(-T j gnée de musique. Une salle spéciale sera; affectée à la danse. Des chants et des dan^ ;ses russes et cosaques ainsi que des' chcelirs de tziganes figureront parmi les attf actioîi^ de cette intéressante réunion. i; On peut se procurer des billets à l'hôtel Ritz, place Vendôme 37,' avenue de l'Opéra l'hôtel Plazza Athénée, 25, avenue Mdtf itaigne; à la Librairie Universelle,. 22, 'rué 'd'Anjou, et dans tous les grands hôtels." > Samedi prochain 10 mai aura lieu,' dàiis' les salons du ministère de la marine, le bal i ? annuel offert par l'Association des Anciens Elèves de l'Ecole, Navale^ au profit, des .veu- ves et orphelins d'officiers de marine. Le comité d'organisation est présidé par le vice-amiral de' Gueydon; le comité de patro- ] inagea à sa tête Mme l'amirale Grasset, -vra K On trouve des cartes au ministère de la" "• marine. ;u;

̃ rr. ,g (

MARIAGES ;̃̃•" n- ,•• Hier, en l'église Saint-Pierre de Chairr, lot, a été "béni par S. G. Mgr Castel, évêque de Tulle, le mariage du comte René de Côsnac, fils' du comte Elie de .Cosnac, décédé,' et de la comtesse Elie de Cosnac, née La; Rochethulou, avec Mlle d'Ussel, :-fille du comte d'Ussel et de la comtesse née d'AligUV.

Les, témoftis étaient pour le marié le. marquis de Cosnac, son cousin, et le comte Georges de Moustier, son oncle; pour la mariée le baron d'Ussel, son cousin, et ïei baron d'Àligny* sori.-oncle. ̃ La quête a été faite par Mlles, Marie de Cosnac, Marguerite d'Ussel, Marie de Montriehard et Anne d'Ussel qu'accompagnaient MM. Guillaume, d'Ussel, Michel de Bùft'évent, Autoine; d'Ussel et Charles de' Ladoucette. `

Le Saint-Père a daigné envoyer sa béné-; diction aux jeunes époux. ̃

A la sortie de l'église,. le cortège était ainsi composé ̃̃̃ ̃ ̃ Comtë-et comtesse René deiCcsnac.Jer servie^ d'honneux-, comtesse Elie., de Cosnac et com{e,, cj'tissel, comtesse d'Ussel et marquis de Cosnac,'

baronne; d'Aligny et comte Georges de Moustier,;

marquise de Cosnac et baron: d'Aligny ^comtesses

Georges de Mauslier et Êaron d'Ussel, comtes^

deiMenthon et comte i^e La Rpchethuîpn, vicoip?-: tesse d'Usse-l et comte de Cosnac, comtesse de. Cosnac et" comte de Montriehard, comtesse do Môhtrichard et comte 'Henri de Cosnac, baroriiœ d'Uigriy'ie't vicoi'r.te de Damas, comtesse de Ch£t& teignier.et cohile de Crdy, baronne de Ladoucette et .baron de Palhie!, baronne d'Ussel çt:' comte Olivier de" ta Rochethulon, .Mlle Yvonne- de La Rochethulon et. comte de La B^lut, M3J§ de Mentlwn et 'pomte de Bruc-Chabâns. Mlle Ç/fe, 'riwiève de -Durfort et M. Bernard de Menton, i Mile' d'Aligny et M. Etienne de.Croy.. ;'• Après la cérémonie religieuse, la eorùtesse d'Ussel a reçu ses nombreux invités,. ien son hôtel de la rue Bayard. ̃t Nous apprenons les fiançailles du 'yĩ comté Jacques de Vannoise, fils du vicôtrite de Vannoise, décédé, et de la vicomtesse née La Bùpelle, avec Mlle Françoise de @evigney, fille de M. de Gevigney, ancien officier de cavalerie, et de Mme de Gevigçey, née de Varax..• Nous apprenons les fiançailles de Mlle Hélène de La Ville Le Roulx, fille de M. Jpseph de La Ville Le Roulx, décédé, et de madame née Le Borne de Lalieux, avec M, André de Fougères, fils de M. de Fougères et de madame née de Rigny, tous deux décédés.

En la basilique Sainte-Glotilde vient 4 'être célébré le double mariage de Mlle Cliarlotte'de Thieuîloy, fille du- comte- ^Ro-

,bert de Thieulloy, ancien officiel de ca.\a- "lêrïei Tlécëdé, et: de la comtesse' lî'ée'a'élVTô" gan de Maricourt, avec M. Jean-Marie DelaiCrqi^, décoré de ^a Croix de guerre, fi-ls Se "̃-feu m. Olivier Pelâcroix, aîiiçien. officiet-âè; cavalerie, et dé madame née du Bos et celui de Mlle Marguerite de Thieulloy avec Mjjj^ovfis de Lestaiiville, décoré delà Croix1 de-guerre, fils de" M. Fernand *dé Les-tan-; %5Me,' décidé,: .étude ."madame ,née de:CQSsart' d'Espiès.

I,a, bénédiction nuptiale a été donnée aux; 'jèunëâj Ipoux par le R. P: Louis1 de -Mondadoju rédacteur aux' Ëïifdés, ancieii aumônier! du'S0 r8ragonsv;c1ec'ofi de la 'Çfoix'âe^gWei'te.1- ̃-•̃•• Les témoins étaient, pour Mlle Charlotte de- TMeûlloy" Mme ûlfe '•l;(oriifkn:idë'iMiEif.iibnrtV sa 'gr-and'mèré, et le X-icornte; de iM-àlet: -'3e Çbup'igny,- son- oncle pour;'M.- Jèau-Sïarie ;'îl)èl:aci<Dix. Mme Saiiit-ClaifiDëlacroix, sa

ta'uté, -'et M. du Bos d'Hornicouft; "son cou-

ssin; pour Mlle Marguerite de Thieulloy^: le; comte de Thieulloy, son oncle, et le comte; de Malet de Coupigriy, son cousin; pour M. Lqui.s de Lestanville. le,, comte (de Cossarti d'Èspiès'ét M. Maurice dé LestânviUe; :s'es| oncles- ̃ •̃_ ̃•;̃ Hier a été célébré, dans la plus stricte intimité, le mariage» de Mlle Sultans Sa-; .doun avec M- .René. 'Louis, chevalier de lai Légion d'honneur. ̃ Les témoins étaient, pour la. mariée* le! président Bouchardorii officier de la Légion; d'honneur; et, pour le marié le, professeur: Çunéo, pfficier de la Légion d'honneur,' agrégé d'anatomiè à la Faculté de médecine.

OEUiL ,'̃̃̃̃ :"• ̃

..La..marquise .de .Castellane née de Terrebasse, du tiers-ordre de Saint-François, yienjt de- s;'éte,indre à Saumu-r, chez son fils, dans; sa 'quatre-vingt-septième année. Éli;è;Stàifc' veuve du marquis j de- Castel-'lane, chef'de nom et d'armes de la maison" provençale de Castellane; mère du marquis de' Castellane, de la chanoinesse de Çastèllànë,. Mm,ë Yemeniz, du comte Raymond ,de';Çastellàne; belle-mère 'Aé la cona.fess'é JRoger .de Castellanej e,t speur de M. dç, Terïebàss'er le. gavant, bibîipplnle dau"phi-

mois, y

~R.i~~ 'd.3~(

̃̃ En présence d'une assistance- des;- plus' nombreuses a eu..lieu, avant-hier, matin, à Saint-Laurent (Vosges), l'inhumation de M. iirants, ^açien ministre, ancien député, et sénateur yës Vosges. i-i' Parmi les personnalités présentes, on remarquait M. Boucher, ancien ministre; le préfet des Vosges et plusieurs députés. Notre, confrère M. François Le Grix, directeur de la Revue Hebdomadaire, vient d'avoir la :douleur de perdre sa mère, Mme Bdinond Le Grix, née Deschamps de Paillette. Une messe basse, potlr le" repos de son âme, sera dite en la chapelle de la Vierge, à Saint-François-Xavier, le jeudi 8 mai, à dix heures. Les obsèques seront célébrées à Elbeuf. y

Nous apprenons le décès de Mme Maurice Leclanchc, survenu après, une courte maladie, en son domicile, 114, boulevard Malèsherbes.. La cérémonie religieuse aura ïièu en l'église Saint-Charles de Monceau, le jeudi 8 mai, à oiïzef heures trente, du l'on se réunira. Cet avis tient lieu d'invitation. Mme Leclanché était la belle-mère de M.- Pierre Pouquetj agent de change près la Bourse de Paris, et la grand'mèrê de Mlle Jacqueline efde M. Georges Pouquet. Nous apprenons le décès du comte Robert de Lyvet d'Armitot, maire d'Our-

yille.-enrCa.'UjX sur xenu, au.ehiâ.fceau d' Aoian-

$Qt. 'te33;»iai;d<?rnign/: Cette .ijiorAimstl^Uii

depii -jai.jcomtiesse:de;: Ly vet-.jd.rantot J les familles Grosos (du Havre), Dero, Morin,! Deneuiville, Çourcelles, de Montfort, de Martel de janville. "y; ̃ Serigny.

PETIT OjA-RaSTET

Demain et jours suivants, Maine et Lau, 14, rue des Saussaies (Champs-Elysées), présenteront leur nouvelle collection d'été dont quelques modèles ont déjà été appréciés aux dernières réunions mondaines. A MAGIC-GITY 1 C'est irrévocablement le 9 mai, à Magic City, qu'aura lieu l'inauguration- de l'Exposition, internationale des sports, comptément indispensable des Jeux Olympiques. ":Le succès de-cette manifestation, la "première en son genre, est dès maintenant assuré par l'intérêt, indiscutable qu'elle- pré sente.

Des conférences, animées- par des films cinématographiques, seront faites par nos prin'cipauxJrchampions.

«., î>Tos,,ggaji(d£s .maisons -.de cau.tu.ce, prése. "tërOïïf clraque' 'vendredi '(jo'ui1' select)"îEurs plals élégants mannequins, qui évolueront en costumes de sparts dans le stand qui leur est ^esëryé. Des flanses'. rythmiques .et le Sâiorï. Artistique Sportif donneront à. tout ce^ ets^mble un' mouvement1; '.d'attraction aussi original que choisi. »

Courrier des Lettres ̃ï1 Les Confidences de Salon.

Nous avons donné récemment les réponses de Verlaine au questionnaire que la Revue Illustrée adressa 'en 1892 à quelques personnalités mari|uantes. Voici celles d'Henry Bècque Piincipal trait de mon caractère.1- La gaiejté. Qualité que je préfère chez un homme. La grandeur. '̃̃ v Ma. qualité favorite. Conversatipn. | Mon principal défaut. Bavardage. Mon occupation préféiée. Ajjcurie. Mon rêve de bonheur. Celui des autres. Quel serait mon plus grand malheur. Celui dg demain. i Ce que je voudrais être. Capitaliste. Le pays ûù je /désirerais Jvivrei .-7 Ailleuis» La couleur que j je préfère, -r- Le rouge, La fleur que je préfète. ..L.a rosé,

L'animal que je préfère. Aucun. 'L'oiseau que je préfère. Aucun.

̃ "Mon auteur favori en prose.. Rouss&aq. ̃ Mon pbete;favori Victor Hugo.

Mon peintre favori. Puvis de Chàvahnes. Mçh corapositeuï- favori'. Wagneiï :̃̃̃. ̃ ;iMôn riérbsfaVdti1 dansr Isi fiction. -i-iDon Juan. Mon héroïne favorite dans la fiction. ^^MUe de Lespinass.e.. ;• Mon héips favoft dans, ;a. vie réelle.. Josepri Prud'homme. J a Mon héroïne favwke dans la vie téér»; ̃ La baronne Hujot.

Boisson et nourriture que je préfère. Le Champagne. Mes noms favoris. Ceux que j'ai aimés; Ce que je déteste le plus. Le mensonge. Caractère historique que je méprise le plus. Ignace de Loyola. # Le fait militaire que j'admire le plus, Âustër-

n.u. îi

La réforme que j'estime le plus. La -réforme personnelle.

Le don de la nature que je voudrais avoir. La poésie lyrique..

Comment j'aimerais mourir. Le plus tard possjjble.. .Etat présent de mon esprit. Repos.

Fautes qui m'inspirent le plus d'indulgence. Çifs miennes. Ma devise. Accepte la fortune, A la mémoire de Remy de Gourmont.

La cérémonie. d'inaugurâtiçin de la ."plâ'q-ûe comrriéinorative àgeosée sur la maison- oft e»f mnrt

!Remy de GourmonÇ,- -71, rue, des Saints-Pères, aura lieu vendredi 9 mai, à 10 h. 30 du matin. Des discours seront ptononeés par MM. Lalon, président du Conseil municipal Georges Lecomte, président de la Sôd|té des Gens de Lettres^iules de Gaultier et un représentant du Mercure e France.

Lecture sera donnée d'un sonnet de M. Henri ,'de Régnier. lia cérémonie -aura lieu dans' la' cour intérieure de l'immeuble.

Le Prix Nobel de .littérature..

Une dépê"c1îe de New- York" annonce que M. John Macy, directeur de la publicité de la convention internationale du « Club de la Plume », qui groupe des écrivains du monde entier, aurait dernandé;àj.M. John Galsworthy, président de la section "anglaisé du dub, et à M. Anatole France, président de la section française, s'ils accepteraient de soutenir devant le comité suédois la caridida-j ;tpre deM. Tbpmas H^rdy_ au Prix: .Npbel /de,:lit-| itérature pour. 1924: Dans l'affirmative, un congrès se tiendrait à New-York, le 13 mai, pour recpmJ mander cette candidature.

Critique littéraire et politiquei ` Napoléon traitait durement Tacite; censurait les idéologues, mais' il -trouvait dans l'œuvre de Cha-( teaubriand du plomb et de l'or. A Sainte-Hélène, Montholon recueillit ses opinions quant à un régime parlementaire possible en France. I

« Pour qu'une République démocratique puisse' faire de grandes choses sans esprit de conquête et malgré la mobilité que le principe électif apporte dans la marche de sa politique, le pouvoir central a besoin d'une majorité parlementaire invariable, et comme cette majorité lui est constamment disputée par l'intérêt' de localité ou l'ambition des dé'pûtes, il lui faut de toute nécessité l'acquérir par la corruption, ver rongeur des nations, arme terrible dans la main du pouvoir central et qui, presque toujours, l'entraîne au delà des limites que l'intérêt national, comme son propre intérêt, lui défendent de franchir sous peine de mort. »

L Empereur, on le voit, prévoyait certain régime- ardemment désiré aujourd'hui par les partisans" de l'internationale à la veille des élections.

PETITES NOUVELLES

̃ï1 On nous prie d'insérer la note suivante « La fameuse revue 391 qui étonna le monde lois du mouvement Dada va reparaître mensuellement pendant six mois, sous la direction unique de son ancien directeur, Francis Picabia, avec la collaboration de MM. Erik Satie', Man-Rby1, 'Marcel, Duchamp, Rosé Sëlavy, Pierre de Massât, Robert -Desnos,, ,Stieglitzv Cassauzès Huelsenbedc, Serner, Jacques Rigaut, Lëila Robertson, Igor Stravinsky, Marthe Chenal, P.-T. Marmetti, etc., etc. j) MM. André Breton, Louis Aragon, Roger Vitrac, Max Morise, Marcel Noll sont cordialement invités par le maître de la maison! » Le prix de mille francs mis à la disposition de l'Académie de l'humour français par notre confrère le Cri de Paris sera décerné dans le courant de juillet prochain, soit à un volume déjà paru, soit sur manuscrit.

M. Fernand Divoire n'est plus rédacteur en chef du Journal Littéraire dont il reste d'ailleurs un des collaborateurs. Il ne sera pas remplacé M. Paul Lévy assurera les fonctions de rédacteur en chef.

M. Ernest Prévost reprend, dans la Revue Bleue, la question du ministère des lettres. Il exprime le -voeu que, si une direction des lettres devait être créée, elle fût non pas associée à la direction des Beaux-Arts, mais autonome.

"î" Les procès littéraires du Faubourg.

Samedi 10 mai, à deux heures, au Crystal Palace, 9, rue de la Fidélité, mise en accusation du livre: l'Eloge du bourgeois français, de M. René Johannet, et procès du roman de M. Maurice Lar- rouy le Révolté. Défenseur, M. Jean d'Esme. Nombreux témoins à charge et à décharge. Jeudi, -8 mai, chez Mme Aurel, Jean Bully parfera des Ballades du Dimanche, de Georges Delaquys. Auditions.

pe ma al^^vy^v^te»^ c^BSènt un' intéressant. arJicJedç,JVJÇi^ay5!t^al,n sur Ana-' j, tole t-rance,' dès pages de critique musicale, des chroniques et documents divers.

« Pour connaître Paris », Société des Promenades-Conférences (152, boulevard Haussmann. Vendredi 9 mai, à 3 heures Comment se fait un film. Visite au Studio Gaumont. Causerie de M. Raymond Lécuyer.

M. Didier de Roux va pu6lier' un volume de pastiches: A la mémoire de. nos divins poètes. M. Maurice-Pierre Boyé va faire paraître un nouveau recueil le Cortège rustique, illustré de bois par Jacques Bille puis des Poèmes d Ile-deFrance; enfin un livre de prose: Autour de PortRoyal et de Chevreuse, dont M. Edmond Pilon a écrit la préfacé.

Prochaines publications.

M. Marcel Prévost va faire paraître un roman: La paille dans l'acier M. Emile Henriot va publier prochainement Aricie Brun ou les Vertus bourgeoises. On annonce de M. Maxime Formont, L'Esprit du mot de M. Blaise Cendrars: Kodak; de M. A. Tougard de Boismîlon, une traduction du Barnum, dé R. Werner de M. Ernest Tisserand, Deux petits romans de M. Marcel CouIon, Le génie de J.-H. Fabre de M. Max Jacob, Visions infernales de M. Jacques Baron, l'Allure poétique de M. Félix Gandera, Comédies Jégères.de Mme. Magdelaine. Beruber. Monsieur Sardony de MM. J. Kësselet Georges Suarez, Le Onze Mai de M. Gilbert d'Alem, Madame Samory de M. Henri Davignori, Les deux h.ommgs. Une 'exposition, sera organisée le f5 rriaî à la Bibliothèque nationale. Elle comprendra un choix délivres, reliures et manuscrits des plus rares, ainsi qu'une suite d'estampes, gravures et médailles provenant de la rue de Richelieu et de la Bibliothèque Mazarine. La recette sera consacrée aux frais d'édi.tion de l'Anthologie des écrivains morts à la guerre, qui va paraître prochainement.

LES REVUES

Kant et les femmes.

Lé bicentenaire de Kant, écrit dans le Journal Littéraire M. Lucien Moréa, va remettre le Phi. losophe à la mode:

Les dames du monde vont faire concurrence aux professeurs. Elles parleront de « transcendance », de a relativisme », etc. Il n'y a pourtant pas de penseur qui soit plus éloigné d'eues. Il ne les aime, ni ne les hait. c'est à peine s'il les méprise. Kant ne doit rien aux femmes (sâuf la vie et il n'en peut mais). L'influence de sa mère fut moins celle d'une femme quecelfe d'une religion qui n'avait rien de féminin. Kant a tout connu, tout aimé, tout compris. 11 n'y a a qu'un être que cet homme universel n'a pas aimé et dont il n'a pas même tenu compte: « La femme », Au surplus, ajoute M. Lucien Moréa, ce n'est pas seulement.la femme que Kant ignore,c'est tout ce qui est féminité, poésie, musique.

̃î1. Petit manuel du candidat et de l'électeur! Sous ce titre, M. Maurice Prax donne dans les Lectures /jour tous quelques définitions humoristiques. Voici comment lui apparaît l'électeur. « On appelle électeur un citoyen quj va voter. Quand le citoyen a voté, on rappelle contribuable. La fonction électorale n'est ainsi qu'une fonction essentieflernent temporaire qui tient du rhumatisme, de l'attaqué de gsutte .bu de la poussée d urticaire. )) LES JOURNAUX

•ï1 Gobineau sculpteur.

M. Maxime Serpeille, dans 'la revue Lux, nous apprend que l'auteur de l'Essai sur l'inégalité des races humaines donna, dans les multiples formes de son activité une place importante à ta sculpture. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, dit M. Serpeille, ce ne fut pas chez lui simple fantaisie, engouement passager, distraction d'amateur. Avec la fougue qui le caractérisait. Gobineau s'adonna à cet art nouveau pour lui avec passion, avec enthousiasme, r»l longtemps avant de prendre sa retraite de diplomate, il entrevoyait le moment où la sculpture deviendrait pour lui un métier.

II méditait longtemps sur les œuvres qu'il allait entreprendre. Sur le point de sculpter un Byron, il écrit à une de ses amies, Mme de la Tour, femme du ministre d'Italie en Suède:

Vous savez comment je l'ai compris, et j'ai admiré par-dessus le marché comme vous êtes bien tombée sur l'idée fondamentale de mettre dans ce personnage, pour noyau, une idée antique. Vous avez pensé à Antjnoiis. H v de cela, mais puisqu'il faut à la no-

tion que l'on a de Byron une statue colossale dressée rsur ;iHie place publique, dans .siine .iojte de culte, il faut un Dieu. J'ai donc devant mes yeux la forne plus élongée, plus fine, plus idéale 'de l'Apollon. Figurezvous le Byron, le Dieu Byron planant sur la foule. Il est très calme et' très méprisant.

« Si Gobineau avait vécu- quelques •: années Je plus, dit M. Serpeille, qui sait, en effet, s'il n'aurait pas ajouté un nouveau fleuron à sa magpifique 1 couronne.? à ̃̃ .v tes Alguazils.

LA SAISON LE TOUQUET-PAHIS PLAGE

Après une saison, de Pâques si brillante qu'elle a flôrine àcetfe coquette station son élégant aspect du^ mois 'd'août, le TouquetParis-Plage se, prépare de'nouveau à, recevoir. dignement .l'aff lu ençe de .visiteufs. des .£ra,n.ds jours pendant les'iûtes de Pentecôte. En plus de sa belle parune printanière, il offrira à ses hôtes les distractions les plus choisies. L'ouverture de. la saison aura lieu d'une façon définitive le ler juin.

DE VITTEG

Le 25 mai commencera la saison de Vittel. Tous les hôtels, tous les services, le casino, s'apprêtent à recevoir les Habitués du début de saison, ceux, chaque année plus nombreux, qui connaissent seuls le charme infini de son magnifique Parc revêtu de sa parure de printemps.

Le Grand Hôtel offre dès conditions avantageuses pour celle période.. ̃ '/̃ La mise en service de voitures directes facilite l'accès de la station qui n'est qu'*à 6 heures de Paris (Départ 11 h., 45). TOUR D'HORIZON ELECTORAL

III

La Loire* Inférieure

.Goui'Qiis;ù. l'Ouest, çoninïe disent les

marins, et faisons une courte escale à renïijouchuf'e de la Loire;. Ce département est celui auquel ;tou.fc •le monde pensait. quand, à la Chambre, ;il fut- question! de ces «. sectiorinenients-; » r$TL& "quelques- députés etitendaieii7,t supprimer. On y pensait beaucoup, mais, à vérité," ceux mêmes'qui souhaitaient la réunion tles deux cïrconsefiptiohs n'espéraient pas que la réunion serait faite. Ils allaient, attestant « que ce serait justice », et qu'ils" sauraient y incliner la Chambre. Et parlant de cette victoire à laquelle ils ne croyaient pas, ils prêtaient à M. Briand des intentions, diverses. « Sûr de sa perte en Loire-Inférieure », M. Briand sollicitait racontaient-ils le siège que, dans J'Aude, M. Sarraut avait abandonné. Le lendemain c'était, ,disaient-ils, à la Corse que l'ancien président confiait sa fortune. De tout cela rien n'était vrai. M. Briand ne songeait pas à s'éloigner, et ;la Chambre, d'ailleurs, ne songeait pas sérieusement à fusionner !les deux collèges û\X

département.

C'est donc dans des conditions à peu près pareilles à celles de 1919 que se feront en Loire-Inférieure les élections du 11 mai. Le département, comme alors, élira neuf représentants, mais la première circonscription (Nantes et SaintNazaire) enverra à,la, Chambre cinq dépûtes et non plus, quatre. La seconde circonscription ceLleque 'on appelle" « la circonscription des marquis';». ̃ftva.H.-çjti^fdègies;, eljô^i^jperd; ihî;c ;;I Quatre •listes rivales' dans le pfeïijior secteur, la Jiste « •d'Unio-n. ̃ .l'épubïicalne », .où figurent MM. Aristide Briand et Sibille, députés sortants M. Delaroche-Vernet, ancien député Paul Bellaniy,- maire de Nantes un avocat de Saint-Nazaire, '-M. Bruon: La liste « d'Union nationale et républicaine » un aflijoinl au .maire'de Nantes est à sa tête M. M'e rla.nl. industriel ses amis sont M. Loujs.Linyer, avocat un autre adjoint M. deLaTullaye le colonel du Plessis de Grenédan, père de l'infortuné conïmandant du Dixmude, et M. Albert Durand, -avocat. La .liste « socialiste unifiée .», dont le chef est M. Gautier, con. seiller général on voit "à ses côtés M. Pageot et M: Dalbv1', conseillers municipaux de Nantes un conseiller municipal de Saint-Nazaire M". Blancho, et un conseiller d'arrondissement M. de Roux. La liste communiste, coiiiip'oséo d'un dessinateur, d'un gérant. d'immeu4bles, d'un tonnelier et de deux ajusteurs. Quelles chances ont ces groupes •?̃ Lai lutte semble devoir se circonscrire entre la liste « d'Union républicaine » et la liste. « d'Union .nationale. ». Les .socialistes Unifiés n'auront que fort peu de suffrages. pour ce, qui est des. «.ouvriers

elipayMn_sj)».Jiej)ariQ]is.ç}Jeux.guej)O:ur

mémoire.

On fait grief à M. Briand d'avoir combattu les décrets et le double décime. Oh lui reproche1 aussi-d'avo:irrprôconisèdjiiis un discours, à Carcassoune, la formation de ce « Cartel des gauches » que radicaux et socialistes ignorent en HauteBretagne. Mais on rappelle les services que l'ancien président a rendus au pays. En somme, les électeurs nantais et.nazairiens rie pensent pas que puisse rester vide la place de cet homme d'Etat. Malgré .l'humeur dé 'quelques-uns, 'sa réélection -est certaine.

Ses colistiers ont des partisans fort noïnbreux M. Si-bille et surtout M. Belilamy dont le succès peut être assuré par ses administrés de Nantes. .,« Dans la deuxième circonscription, -Jes quatre députés sortants se représentent (te cinquième siège était celui du imarquis de Dion, élu au Sénat). Les noms de ces « sortants » nous sont tous bien connus marquis de La Ferronays, marquis de Juigné, M. Le Cour-Grandm;aison, M. ̃ Ginoux-Deïermon Une liste « d'Union républicaine» a combat leur liste « d'Union nationale ». Le docteur Mailecot, MM. L'edoiux, Pleury et Lelord la composent. Tous qùafro' sont tîès- populaires"* ̃ V. "<: Seconde. note pour mémoire, des çornlmiunistes briguent aussi ;îes quatre. siè> 4 ges. et se gardent de toute illusion., Les députés sortants sont tous des monarchistes. On leur en veut, dans beaucoup de communes, de leur intolérance en matière de religion on leur en veut de la lutte qu'ils mènent contre 3a, politique de M. Poincaré.- Les répub,licai-ns de toutes nuances font naturellement une vive campagne et dénoncent partout" ces « adversaires du régime. », qu'ils assim;is!ènt aux communisties en recoinmandant- aux votants d'écarter sans pitié et les, uns et les autres, Us ne seront pas obéis. L'on peut. je crois, miser sans risque, pour Ja liste dite « des marquis ». Henry Vidal.

Toute demande de changement dxar dresse duit, être accompagnée de la somme de un franc en timèfes-post?, pour couvrir une partie des rais de renonvell-ement de la bande,


DERNIÈRE HEURE

Les nationalistes allemands .iront-ils à Canossa?

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Ou bien le nouveau Reichstag devra-t-il être dissous ?

Berlin, 6 mai. Il semble se confirmer que le cabinet actuel restera au pouvoir jusqu'à la réunion du nouveau Reichstag ou,' tout au moins, jusqu'à ce que les échanges de vues utiles aient lieu entre les partis qui,' jusqu'à présent, se bornent à des polémiques de presse à l'effet de .se rendre compte quelle combinaison ministérielle serait possible. Jusqu'à hier soir, on ne s'était pas encore très bien rendu compte, dans les milieux gouvernementaux, de l'importance du déplacement vers la droite. De là l'optimisme exagéré des déclarations faites aux journalistes étrangers.

Les dernières répartitions 'des mandats font apparaître comme impossible une 7naiorité des deux tiers pour un gouvernement sans l'appui des nationalistes et des socialistes. Les nationalistes détiennent donc la clef de la situation. On a bien remarqué que certains de leurs chefs semblaient adopter une attitude plus conciliante en ce qui concerne- les conclusions des experts, mais il ne faut pas prendre cela trop à la lettre, car. les nationalistes font dépendre l'acceptation !des conclusions 'des experts de 'conditions qui semblent bien dures aux partis modérés et surtout aux socialistes.

On continue à envisager toutes sortes de combinaisons,notamment la résurrection de la grande coalition et la, fondation d'un bloc bourgeois, mais toutes paraissent extrêmement précaires et l'avis général est qu'il n'y a que deux solutions ou. bien tes nationalistes accepteront les conclusions des, experts, -ou bien le nouveau. Reichstag, devra être dissous.

̃ Selon les usages parlementaires,le président Ebert fera tout d'abord appel pour constituer le nouveau gouvernement, aux partis numériquement les plus forts. C'étaient hier les socialistes. On prévoit aujourd'hui que certains petits partis qui ont marché séparément à la bataille électorale s'adjoindront aux nationalistes qui arriveraient ainsi à détenir 120 sièges environ contre 100 aux socialistes.

Ce que dit Breitscheid

Interrogé à propos des affirmations de certains journaux d'après lesquelles le président Ebert chargerait la social-démocratie de constituer le nouveau cabinet, le leader socialiste Breitscheid a déclaré

» Je ne crois pas que la social-démocratie accepterait la mission de former le prochain gouvernement. En ce qui me concerne, je souhaite même de tout cœur l'avènement des nationalistes au pouvoir, car si cette éventualité se réalisait, ils ne tarderaient pas à perdre tout prestige auprès de leurs électeurs. »

Et comme on lui faisait observer « Mais, pour collaborer avec les autres partis, bourgeois,. les allemands-nationaux devraient accepter le plan des experts, alors qu'ils' n'ont cessé de protester contre ce plan que Helfferich qualifiait de second traité de Versailles Ils ne se risqueront pas à changer leur fusil- :drépaule ? », Breitscheid ré-| -pondit ̃: ̃̃' ̃̃"̃-̃ ̃ ̃ ̃ s; ̃̃̃'̃i ̃̃'̃'̃•̃ « C'est là que le bât les blesse. Ils savent fort bien qu'ils ne parviendraient pas à justifier cette palinodie dont ils subiraient les conséquences aux prochaines élections. Un vif embarras se manifeste d'ailleurs dans les commentaires-de leurs journaux, qui semblent se dire comme Pyrrhus « Encore une victoire semblable nous sommes perdus » »

» Cette crainte .les a amenés à montrer depuis quelques jours beaucoup moins d'intransigeance quand ils discutent la question du plan des experts.

» Si le président Ebert charge Hergt ou le comte Westarp de former le nouveau cabinet, j'incline à croire que les nationaux-allemands se résigneront malgré tout à aller à Canossa, car, en cas de refus, il ne resterait au président Ebert qu'à dissoudre le Reichstag.

» Quant à la grande coalition, elle ne disposerait pas de la majorité au Reichstag. Or, vous le savez, certaines parties du plan des experts, notamment la transformation du réseau ferré en société par actions, ih1pliquent une modification de la Constitution, laquelle ne peut être votée qu'à la majorité des deux tiers des voix. »

Feuilleton littéraire du 7 mai 1924 La Vie littéraire

UN PARFAIT GENTILHOMME ET QUELQUES AUTRES, par Achmed ABDULLAH, traduit par MAdeleine Clemenceau-Jacquemaibb (1 vol., Perrin). LE PETIT ROI DE CHIMERIE, par RENÉ Maran (1 vol. Albin Michel). TROIS AMUSEURS D'AUTREFOIS, par A. Augustin-Thierry (1vol. Plon). L'ABBÉ GALUCHAT, par Edmond JALOUX (1 Emile Paul).

Ce n'est point une destinée particulièrement banale que celle de naître à Kaboul et d'unir en soi des origines afghanes et mandchoues qui nous valent d'être présenté enfant à l'impératrice de Chine, de profiter de 'ce séjour dans l'Empire du Milieu pour en apprendre non seulement la langue vulgaire, mais aussi la langue mandarine et pour y participer comme officier à la révolte des Boxers, de là s'en aller aux Indes prendre du service dans l'armée anglaise, la quitter avec le grade de capitaine pour s'engager dans l'armée turque, y faire toute la guerre'des Balkans, avec ta cavalerie d'Anatolie, puis, devenu major général breveté, passer en Amérique après s'être acquis les diplômes de l'Université d'Oxford et de rUniversitê de Paris, s'établir à New-York et y publier avec succès une dizaine de volumes dont l'un vient de nous être excellemment traduit de l'anglais par Mme Madeleine Ciemenceau-Jacquemaire. Cette existence isingulière fut celle de l'auteur de Un pariait gentilhomme et quelques autres, le capitaine Seyyid Cheikk Akhmed Abdoullah Nadir Khan el Iddrisseh el Durani, en littérature Achmed Abdullah. Je n'ai pas ouvert sans quelque méfiance, je l'avoue, le volume du capitaine Achmed. Abdullah, craignant que l'intérêt en résidât surtout dans la pittoresque et aventureuse personnalité de d'auteur mais avant de reconnaître que M. Achmed. Abdullah est un écrivain du plus savoureux talent et un conteur souvent admirable, de la lignée de M. Rudyard Kipling eb de M. Paul Morand,; je; fus tout à'abord oueloue neu,

Le conflit germano- russe semble_^enveniffler

Mais l'ambassadeur des Soviets n'a toujours pas quitté^ Perlui

x t'S;; i

Berlin, 6 mai. L'ambassadeur des Soviets semble avoir ajourné son départ. Le bruit court que ce serait sur l'invitation du» gouvernement de Moscou qui ne voudrait- pas pousser les choses à l'extrême, mais,: de toute façon, M. Krestinski ira faire son rapport à Moscou dans ie courant de la semaine.

Le gouvernement des Soviets a fait fermer non seulement la délégation commerciale à Berlin, mais aussi tes sous-délégations de Hambourg et de Leipzig. Toutes les négociations en cours avec les firmes allemandes ont été rompues et la, Russie^ ne prendra pas part à la Foire internalioriale de Cologne.

Du côté allemand, on annonce que sept fcnctionnaires de la délégation commerciale russe Berlin ont été arrêtés sur un mandat du juge d'instruction. Une enquête étant en cours, le gouvernement allemand ne pourrait plus intervenir avant la fin de l'instruction. Pendant la perquisition à la délégation commerciale russe, des tracts invitant les militaires et les policiers à la .désobéissance. ont été découverts.

Premières représailles

Berlin, 6 mai. D'après le journal Nakanune, organe de l'ambassade soviétique à Berlin, le gouvernement soviétique a faitarrêter à la frontière toutes. les marchandises, y compris le blé, à destination de l'Allemagne. '.̃

D'après le- -même organe* les, sept fonctionnaires soviétiques arrêtés ont été con- duits devant, Je juge d'instruction, qui a re-, mis en liberté deux d'entre eux. Les cinq autres ont été incarcérés dans la prison de Moabit. Us ont commencé aussitôt, la grève de la faim.

Six cents paysans fusillés par les Soviets

Varsovie, 6 mai. Le Robotnik (ouvrier), organe du parti socialiste polonais, publie un émouvant récit d'une fusillade en masse qui a eu lieu dans le pays d'Amour, dirigée principalement contre le mouvement, paysan.

A la suite de très lourds impôts que les Soviets avaient décrétés dans toute la région de Blagowiechtchensk, les paysans de cette contrée se sont révoltés et ont refusé de payer. C'est alors qu'une expédition pénale soviétiste a été envoyée dans le pays et a étouffé dans l'œuf le mouvement insurrectionnel.

Dans deux villages seulement, celui de Tambowka et de HiltchLn, plus Qe 600 paysans ontété fusillés d'autres torturés et finalement massacrés 3.000 paysans ont réussi à fuir et parvinrent à se réfugier au Japon. ̃' ̃' Les arrestations continuent dans l'armée rouge i

Riga, 6 mai. Les arrestations des membres de l'opposition continuent dans l'armée russe. Un nouveau complot fasciste et franc-maçon aurait été découvert à Moscou.

38 pirates chinois fusillés

fer

Hong-Kong, 6 mai. Trente-huit pirates chinois qui avaient pillé récemment le navire Kwongtak, dans les eaux de HongKong, ont été fusillés sur l'ordre des autorités chinoises du district de Heung-Ch'an, 1 en présence de la police de Hong-Kong.

Unegrande banque viennoise cesse ses payements

Vienne, 6 mai. Le Morgenzeilung mande que la AUgemeine Industriebank vient de solliciter un arrangement à l'amiable. Le passif s'élèverait à 500 milliards. La commission des banques de Vienne a ouvert une enquête minutieuse.

rassuré en m'apercevant que les contes de M. Achmed Abdullah me ramenaient parmi les Chinois d'Amérique, dans cette « Chinà-Towh de NewYork où, il y a bien près de vingt-cinq ans, erraient mes curiosités de voyageur en compagnie de l'obligatoire détective qui vous guide à travers les boutiques, bouges et fumeries du quartier des Célestes. Ce quartier, comme le constate d'ailleurs Mme Clemenceau- Jacquemaire, n'a rien de très pittoresque. Elle nous en montre 'les rues étroites, avec leurs enseignes bizarres, les boutiques à l'odeur chaude et fétide où l'on vend d'étranges épiceries et des objets modernes «ans valeur. C'est peu, certes, mais néanmoins c'est un premier contact avec la lointaine, la mystérieuse Chine, avec l'énigmatique multitude des hommes à la face jaune, aux yeux obliques, avec la Chine cérémonieuse. subtile et cruelle.

Cette Chine, je me souviens l'avoir entrevue mieux qu'au quartier chinois de New-York à la « China-Town » de San-Francisco. Là, à l'époque où je parcourais la Californie, l'agglomiération chinoise était considérable et se montait, je crois, à une quarantaine de mille habitants. J'ai noté dans un chapitre de mes Sujets et paysages l'impression res-

sentie en ces hâtives promenades d'où

l'on ne retient guère que des aspects. Je retrouve en ces pages d'autrefois l'odeur narcotique de 'l'opium,, celle des bâtonnets d'encens que l'on brûle devant les images divines, j'y retrouve surtout la sensation de malaise que fait éprouver, au théâtre ou dans la rue populeuse, la présence ou le coudoiement d'une foule chinoise, cette sorte de gêne qu'elle comm'unique et qui finit par aller jusqu'à l'angoisse, tant on, a le sentiment d'une solitude absolue parmi des êtres d'une autre race et qui nous sont si 'profondément étrangers.

C'est donc parmi les Chinois d'Amérique, demleurés malgré tout des Chinois de Chine, que nous introduit. M. Achmed Abdullah. En effet, qu'ils résident à New-York'ôu à' San-Francisco, ces Chinois d'Amérique. conservent leur force d'isolement. L'Amérique, qui est pourtant la grande •as.simiîatrice, rebute à se confondre cette population réfractaire. Elle qui a ru s'unir, les races les

La crise yougoslave M. Pàchitch décliné la mission de former le nouveau cabinet:

Belgrade, .6 mai.. Les consul talions de ja Çqiironne concernant la solution de l'a

cri se ministérielle étant, terminées, le Roi a

donné, aujourd'hui, au président démis-' sionnaire,: M. Rachdtcà, le mandat de.cons-: tituer un cabinet de travail parlementaire. M. Pàchitch avant consulté les membres; du gouvernement et constaté l'impossibilité de constituer le cabinet dans les conditions indiquées, a rendu au Roi son mandat cet après-midi. ̃'

^v^S^s»

Les souverains roumains vont faire visite à la S.D.N.

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iGexêa'e/6 niai. La visite des (souverains roumains au secrétariat de la Société des Nations et au Bureau Internaftianal du Travail a été fixée au 9 mai. Les souverains; arriveront à Genève à 9 h: 15 du matin. lits seront salués à la gare ipar sir Eric Orum-:mond et Al. Albert Thomas, accompagnés, de Jeurs principaux collaborateurs. Dans la matinée, les souverains visiteront le secrétariat de Ja Société des Nations at le Bureau International du Travail.

-rrr-

Des manœuvres militaires, .1 cette année, en Angleterre

-00-

LONDRES, 6 mai. jPour la première fois depuis la guerre, des manœuvres auront lieu cette année en Angleterre. Quatre divisions d'infanterie et deux brigades de cavalerie y participeront. Ces manœuvres corn- binées auxquelles prendront part des forces aériennes et des chars d'assaut, seront échelonnées du H- juillet au 20 septembre.

Les championnats nationaux DE BOXE

Il serait injuste de ne pas féliciter la Fédération Française de Boxe pour son organisation des championnats de France. Jamais pareil effort n'avait été fait pour le sport pur, et c'est réellement à une séance de a noble art » qu'assista le public, malheureusement trop peu nombreux.

Le comte Clary -présidait, ayant autour de lui M. Jean de Castellane et les personnalités « olympiques ». Il adressa ses éloges aux animateurs, MM. Reichel, Paul Rousseau et Bourdariat. Même en Angleterre, nul groupement d'amateurs n'a mis sur pied aussi belle compétition. La soirée de mardi, qui était une répétition. générale des, réunions des J. 0.. permet d'en bien augurer.

Le ring, entouré de barrières l'isolant complètement, et muni de sièges pivotants, est irréprochable au point de vue de l'élasticité et de 'la; sécurité. Un haut-parleur est chargé de renseigner le public, et ce n'est de la faute de personne s'il a fallu lui adjoindre le « speaker » Vylé.

.Douze- -combats ont. été. disputés av.ee i-acharnement. 'Lies- finales 'ont désigne tes .hdmmés qui, ayant conquis Ta ceinture M; colore, représenteront la "France 'dans le tournoi international. C'est une équipe courageuse, scientifique, et cinq athlètes peuvent prétendre au titre olympique. Gourdy, Lemouton, Savignac, Dousset, Péguilhan sont en effet 'des boxeurs remarquables. La fanfare du 23e colonial prêtait son concours, sous l'habile direction de son chef, M. Massé.

Voici les résultats

Poids mouche. Gourdy (Côte d'Argent) bat Trêve (Paris), aux points.

Poids coq. Ferrand (Paris) bat Lemou^ ton (Normandie) aux points. La décision soulève de vives protestations.

Poids légers. Depont (Paris) bat Perrier (Paris) aux points.

Poids légers. Savignac (Lorraine) bat Tholley (Paris) aux points.

Poids mi-moyens. Doussot (Paris) bat Dubois (Paris), aux points.

Poids moyens. Diolez (Paris) bat Brousse (Paris) aux points.

Poids mi-lourds. Rossignon (Rhin) bat Pauwels (Paris) aux points.

Poids lourds. Péguilhan (Bigorre), bat Nérct (Paris) par abandon. René Pujol.

plus disparates n'a rien pu faire du Chinois. Chez elle il demeure parasite. A la terre même, il refuse son corps moi' tel. C'est dans le sol sacré des aïeux qu'ira dormir sa dépouille. Cependant, si particulier, si mystérieux que soit le Chinois, on dirait qu'il a livré ses secrets au conteur qui nous les révèle en d'étonnantes histoires qu'il anime/ de figures- que l'on n'oublie plus. Une impression 11 de vie intense et vécue se dégage de ces récits qui ont pour milieu et pour décor le quartier chinois de New-York. C'est là que nous apparaît le subtil et généreux Tsing Yu Ch'ing, celui que le conteur qualifie de « parfait gentilhomme », ce Tsing qui a épousé une femme e blanche, Minnie l'aveugle. Ils sont heu, reux dans un amour mutuel, mais qu'en restera-t-il si Minnie, recouvrant la vue, s'aperçoit, qu'il est bien 'laid, ce Tsing qu'elle imaginait beau ? Que doit faire Tsing pour se conduire en gentilhomme ? Se tuer, disparaître ou supporter ,silencieusement la souffrance que lui causera ta désillusion de Minnie ? Tous les contes de M-. Acïmïed Abdullah n'ont pas des héros de la qualité morale et sentimentale du délicat Tsing Yu Ch"ing. Ainsi l'honorable Nag Hong Pag/en souvenir de la femme qu'il a perdue, afin de s'assurer le silence sur de désagréables affaires de famille et avec le sentiment d'accomplir. un « simple acte de piété n, n'hésite pas à assassiner une vieille Espagnole, la senora Garcia, pour laquelle il n'avait/j'amais éprouvé ni amitié, ni aversion- Mais Nag Hong Fag n'est qu'un assassin d'occasion, landisi que \Vong Ti, l'homme à la hache, est un tueur de profession. Il tue avec art et avec impunité, en philosophe. C'est un gentleman à sa façon et un justicier à sa ma* nière. N'est-ce pas pour consoler la charmante Shia Shun, sa femime, de l'abandon de son amant, le jeune docteur En Hai, qu'il le frappera de son poignard ? C'est encore un gentilhomme que le misérable Pi H'siuo, dit « cire à savate n, descendant des Mandchous conquérants et réduit aux plus basses mendicités. Ces personnages, et tous ceux qui figurent dans les autres contes du recueil, M. Achmed Abdulah' nous les présente en attitudes significatives et en raccourcis vrais et puissants. Il les

JSUH L'ADORA °

Jfjssetnblée des Femmes Aurel, je veux dire Mme Alfred Mortier, tient à ajouter une liste aux innombrables' listes qui se partageront inégalement les suffrages des Parisiens. Et elle a demandé à douze de ses « sœurs » de raccompagner dans l'aventure qui la tente. Cette nouvelle singulière sitôt connue, que pouvait-on faire de mieux (à moins de n'en pas parler) que d'aller voir la protectrice des poètes à la -longue crinière et des romancières' aux -che^ veux courts? 2

Et v'oïcï' ce que m'a dit Mme Aurel Comme vous m'embarrassez1. Je n'aj P^us .^h'àbttud'e' de ces choses: C'es't la première fois que j'interviens dans, la lufje électorale.

Mme- Aurel hésite uninstant, 'pèse, ses mots avec la prudence d'un ministre qui répond à une perfide interpellation, puis se jette à l'eau. C'est-à-dire qu]el!e va chercher le manuscrit de sa future affiche. Attendez, laissez-moi lire. J'ai supprimé certains passages.

Et, d'une voix lente, Mme Aurel. veut bien me faire connaitre les articles de ce credo féminin. J'en ai retenu quelques phrases « Assurer une politique de la maternité. Les femmes, par l'économie et le bon sens, sauront lutter contre la vie chère. » Mais ce n'est pas tout, comme vous pouvez le penser. Mme Aurel aime ardemment les belles-lettres et ne saurait rester insensible à la misère, plus ou moins déguisée, des travailleurs intellectuels. Et j'écoute L'esprit est asservi par le nombre. Les femmes, par le nombre, assureront la vie de l'esprit.

Cela ne suffit point à l'auteur, des Jeux de la Flamme elle veut faire appel aux femmes pour lutter contre « la licence de l'affiche et ila basse morale ide la scène ». Dieu 'me pardonne M. Anatole Leroy-Beaulieu et M. Bérenger, par quelle étrange métempsycose, unis dans le même corps ̃féminin Enfin je comprends que Mme Aurel termine par un pressant, appel aux hommes elle les conjure de croire en elle, d'accorder à la femme française les, droits dont jouissent, dans leurs pays, tant de femmes étran- gères.

Et puisque nous ne pouvons' pas voter pour vous, dit-elte en terminant, votez pour nous. ̃ -•̃• Je n'affirme pas que j'aie reproduit exactement les paroles mêmes de Mme Aurel mais je suis bien sûr d'en avoir rapporté le sens. Et je m'aperçois même que 'j'ai oublié une audacieuse pensée Mme Aurel. proclame: en effet que les hommes ont besoin des femmes, pour être sauvée

La candidate a terminé son petit discours, et disparalt. Il ne reste plus qu'une femme souriante.

Et vous comptez avoir beaucoup 'de voix, madame ? `

Si nous en avions seulement une, déclare-t-elle, je trouverais ça très beau. Mme Maria. Vérone, Mme du Gast, Mme Rochebrune, Mme et Mlles Bertillon et les autres « colistières » de Mme Aurel doivent penser ainsi puisqu'il semble bien qu'elles aient agi surtout, par complaisance pour leur amie de la rue du Printemps.

Mais n'y aura-t-il pas quelques humoristes, à Paris, pour faire plaisir à Mroa rru-

rel ?

rel 2 1. 1. Gilbert Charles.

Nouvelles Diverses -=- i,a température» ~.< :̃̃̃<&&>•< iuBrohabUités pour aujourd! hui .J, Région 'parisienne': vents nord-est sudest faibles, sauf grains orageux, à sudouest nuageux et plus chaud, orages, par places. Même temps dans toute la France. PARIS ET BANLIEUE

Un financier arrêté

Sur mandat de M. Genty, juge d'instruction, M. Pachot,. commissaire aux délégations judiciaires, a arrêté, hier, M. Georges Barbet,' qui fut l'agent général de la Banque industrielle et commerciale, installée place Vendôme, et actuellement en faillite. Barbet avait été. en outre, gérant de trois sociétés réunies sous la firme Barbet et Cie, et dont le banquier Cahen, qui se suicida au moment où on allait l'arrêter, était un des commanditaires.

Inculpé d'escroquerie et d'abus de confiance, Barbet a été envoyé au Dépôt, M. Morier, boulanger rue Nationale, passe en automobile quai de Boulogne, quand un dérapage lance sa voiture contre un arbre. M. Mourier est tué sur le coup.

Rue de Citeaux, une automobile renverse une passante, Mlle Cabaret, qui est sérieusement

place avec un parfait naturel dans un savant éclairage psychologique où ils nous apparaissent en traits), décisifs. L'art de conter de M. Achmëd'A'bdullah se rapproche de celui de M. Rudyard Kipling et me rappelle' parfois, par ses brusqueries narratives et son pittoresque humoristique, les procédés de M. Paul Morand. M. Achmed AbduMah. nous a « ouvert », la nuit comme le jour, la « China-Town » new-yorkaise et nous a fait pénétrer au fond des âmes, mystérieuses, subtiles et brutales qui y vivent, dans te Nouveau Monde, tes passions du très Vieux Monde asiatique et oriental. En attendant qu'il nous donne son Roman d'un Nègre, M. René Maran nous offre la poétique histoire du Petit Roi de Chiirtérie. Cette nouvelle œuvre n'étonnera que ceux qui ignorent que l'auteur réaliste de BatotMa est aussi ,le poète délicat de la Vie intérieure et du Visage calme. C'est en effet un royaume de .fantaisie que cette Chimérie où règnent 'le roi Miragine et 'la reine Moin-elle, filleule des Ondines, entourés de leurs amis Pausole, roi de Tryphème, 1 Grâlon, roi de la. ville d'Ys, et du roi Utm. Malheureusement ils ont pour Voisin île farouche et méchant Rouge II, roi des Trolls et empereur des, Kohol-.ctes'et ce"voisinage turbulent est la cause de grands désastres- Aussi est-ce aux tragiques événements d'une guerre sanglante qu'assistera, le chanmiant ,Mimeu-.| se, (prince héritier de Chimérie. Il verra son doux pays envahi par les hordes barbares jusqu'au jour où la victoi- re des Chimériens aura repoussé leur injuste agression. Ces durs spectacles n'empêcheront pas le jeune prince Mimeuse de conserver sa foi à un avenir de paix et de fraternité entre les hommes. Sur ce thème, M. René Maran a écrit un fort curieux livre qui rappelle !a îormu.le de ces contes philosophiques, chers au dix-huitième siècle et qui mêlentles vérités éternelles aux allusions contemporaines. Sur ce dernier terrain quelque peu dangereux, je ne suis pas sans réserve M. René Maran et, à .la partie politique et militaire de son livre, je préfère la partie strictement pioétique. Elle contient des tableaux d'aine heureuse, couleur féerique et d'une gracieuse invention. Tout l'ouvrage est écrit dans.

.blessée, et'va se jeter sur un autobus. Le chauffeur Giovanni, auteur de l'accident, est arrêté. DANS LES DÉPARTEMENTS 'Un drame chez un médecin

A'. Saint-Bonnet, près de Riom, le docteur Attaix, ancien maire, rentrait de visiter un malade lorsqu'il trouva dans sa maison u ri Algérien nommé Kaddour, qu'il a\'ait eu autrefois. comme domestique et qu'il avait congédié. Surpris, Kaddour aurait essayé" de' frapper son ancien maître celui-ci l'aurait alors abattu à coups de revolver. L'autopsie du cadavre ayant reievé cerlaines constatations en contradiction avec les (Jé.eiaratî.qïis dti docteur Altais, celui-ci a ét| "^ardé' à 'ïa disposition du parquet de

Riôrh.. l

A Montverdun (Loire) un jeune, homme de vingt-deux ans. 'nommé Linossier. est tué d'un coup''dv revolver au cours d'une rixe. Un incendie détruit, à Etaples, une partie des bâtiments d'une usine de ciment et de chaux contiriguë à la gare.

A L'INSTRUCTION La discorde en famille

La « Famille Nouvelle », dont le siège est 173, boulevard de la Villette, est une société coopérative qui a fondé, à Paris et en banlieue huit restaurants, ainsi qu'une colonie de vacances.

Le 13 avril, une assemblée générale nomma un conseil d'administration communiste, mais !a majorité des membres estimant que la réunion avait été truquée, grâce à des mandats en blanc, quitta la salle et tint une assemblée générale dissidente, 122, rue de Flandre elle nomma un nouveau conseil d'administration qui, ayant en main les gérants et le personnel," dirigea la coopérative.

M. Guillou, administrateur délégué communiste, fit sommation aux dissidents de i<ii remettre la direction et, sur leur refus, déposa entre les mains de M. Guépet, doyen des juges d'instruction, une plainte avec constitution de partie civile, pour détournement de fonds et abus de confiance. Retenant l'abus de confiance, le doyen chargea. M. Girard, juge, d'informer. Hier, à ôlieures, accompagnées de Me Joly, avocat, les treize personnes visées par la-- .plainte se. sont, présentéea au. xabinet-.de M. Girard. Ce sont MM. Victor Labonne, administrateur, délégué Decrand, Verdier, Masson, Jean Bosster, Fiorïmorid .Bossier, Sirgant, Albertini, Coudert, Pallis, LouisItalie, Aimé Royer et Louis Rouffiniac. Le juge a procédé à leur interrogatoire d'identité. Les inculpés ont l'intention de déposer une plainte reconventionnelle. L'affaire se terminera vraisemblablement devant la juridiction civile.

le.

Un non-lieu

M; Lacomblez, juge d'instruction, a rendu une ordonnance de non-lieu en faveur de Mme Berthe Blœmhoff, femme Hozotte, qui, le 4 mars, 60. rue Marcadet, étrangla son mari avec un foulard pour défendre son fils, âgé de quatorze ans, que l'homme étouffait. Argiu»-

Gazette des Tribunaux L'assassin de la figurante

est condamné au bagne perpétuel Louis Derisbourg, dit Max, qui tua, à Villeneuve-le-Roi, Mme Lucie Ledoux, ancienne figurante .aii thjjktrç^du: Châtelet, a comparu hier devant la Cour d'assises de Seine-et-Oise, présidée'par'M. 'Michel. "L'accusé est un jeune homme iriiK^rbél Pendant la lecture de l'acte d'accusation, qu'il écoute avec attention, n baisse les yeux et tourne le dos à la table sur laquelle sont placées les pièces à conviction. Au cours* de l'interrogatoire, le président a fait justice d'une légende. Derisbourg n'a, jamais été l'enfant héroïque que l'on a ait il n'a jamais mérité la moindre citation. A l'appel de sa classe « Max était insoumis il déserta ensuite.du 85e d'infanterie et. fut deux fois condamné par divers conseils de guerre. Depuis, il ne travailla que rarement, et c'est au Ctiâtelet, où il fut accepté comme figurant, qu'il devint l'ami de sa camarade Lucie Ledoux.

Les témoins entendus n'apportent aucun fait nouveau.

M. Carrive, substitut du procureur de la République, prononce ,un réquisitoire dans lequel il demande au jury d'écarter les circonstances atténuantes et de retenir l'accusation de meurtre avec intention de donner la mort.

̃M" Junker, avocat de Derisbourg, plaide au contraire les circonstances atténuantes et l'homicide par imprudence. Il dit qu'il n'a pas voulu faire entendre la mère de

une langue un peu précieuse et trop ingénieusement travaillée où je relève un usage des mots rares et des vocables d'emploi exceptionnel qui va jusqu'à l'abus. Ce goût pour la rareté du terme, et pour les curiosités de vocabulaire tém'oigne chez M. René Maran d'une remarquable érudition linguistique, mais rend parfois sa phrase difficile et quelque peu agaçante. Néanmoins, le Petit Roi de Chimérie de M. Maran apparaît comme l'œuvre d'un lettré. La lecture nous en est préparée par une excellente préface de M. Léon Bocquet, dans laquelle le poète de talent qu'est M. Léon Bocquet nous trace de l'auteur de Batouala, de sa vie, de ses véritables intentions, un portrait amicalement véridique qui aidera à ce que Ton se fasse une idée plus juste et plus exacte de cet écrivain dont quelques imprudences de plume ont faussé et dénaturé la physionomie intime et à qui l'obtention d'un des plus bruyants des prix Goncourt a valu une célébrité que lui ont fait payer des attaques souvent injustifiées.

C'est au dix-huitième siècle, au temps des contes philosophiques, ^t au .temps des Chinois de potiches et de paravents que nous ramènent les Trois amuseurs d'autrefois dont M. A. Augustin-Thierry nous découpe d'un ciseau ingénieux et délicat les divertissantes silhouettes. I Voici d'abord le sieur Paradis de Monj'erdf, fauteur des Chats, u rhistoriogriffe », conterte on le nommait plaisamment et qui, fort oublié de nos jours, connut de retentissants succès qui firent de lui un académicien, Je'lecteur de da reine Marie Leczinska et même un secrétaire général des postes. Ce Moncrif 'semble avoir été un aimable, bel et galant hommes qui sut vivre élégamtoent et égoïstement comme on savait vivre à son époque. Cet art de la vie, le non moins aimable M. de Caranontelle ne ;pratiqua pas avec moins de virtuosité. Son premlier soin fut de changer son nom de Carrogûs pour celui de Carmontelle sous lequel il fit une très agréable carrière d'homme de lettres et d'homme d'esprit. Or, de l'esprit, Carmtotelle en avait dans la plume dont il rédigea ses gentil^ JiEôVêrbes et ses. fines, comédies

l'accusé, qui se trouve dans la salle, et illicite le mari de cette dernière de l'avair assistée dans cette circonstance douloureuse.

A ce moment, la mère trop émue est obligée de quitter la salle et, pour la première fois. Derisbourg éclate en sanglots.

Après une courte délibération, le jury revient avec un verdict de culpabilité, et la Cour condamne l'accusé aux travaux forcés à perpétuité.

L'inutile pardon

*+*

A Chassy (Yonne), la femme Paul Auriau. a tué son miari d'un coup de revolver. La meurtrière invoque l'état de légitime défense elle prétend que son mari, au cours d'une scène violeatej a braqué sur elle un revolver. Une lutte s'étant engagée et le revolver étant tombé, el!e a ramassé l'arme et a tiré sur Auriau.

En 1918, celui-ci avait été condamné par la Cour d'assises de l'Yonne à cinq années de réclusion' pour tentative de meurtre sur sa femme, qu'il avait blessée à coups de revolver et de couteau. Les époux avaient, à l'expiration de la peine, repris la vie commune.

Demain, à ''occasion de sa réouverture, le Restaurant des Ambassadeurs, aux Champs-Elysées, donne un grand dîner de gala,- la première manifestation printanière de cuisine française. Tous les jours aux Thés, les danseurs Laune et' Louise

Elys.: 24-84, J.-B. Fées fils et Meunier, directeurs.

Une sortie du dirigeable «Méditerranée»

Toulon, 6 mai. Le dirigeable Méditerranée qui, depuis son voyage à Rome n'avait plus quitté son hangar de Cuers-Pierrefeu, a effectué sa première sortie aujourd'hui.

Le dirigeable a effectué aux Salins d'Hyères des exercices de lancement de bombes sur le vieux cuirassé Vergniaud et sur des buts remorques, en présence d'officiers de l'école, de guerre et du centre des hautes études navales, sous la. direction du viceamiral Ratye, en voyage d'études à Toulon.

Le conflit de Boulogne

Boulogne-sur-Mer, 6 mai. Le conflit entre armateurs et mareyeurs parait en voie d'arrangement. Les armateurs réussiront à .porter aujourd'hui leurs expéditions directes à 130,000 kilos, contre 100,000 hier, cette augmentation étant consacrée à servir directement, en outre des marchés, une partie des clients directs des mareyeurs. Ces derniers se montrant prêts à un compromis et les armateurs étant tout disposés à le leur accorder du moment que leur droit strict à organiser la vente de leur pêche comme ils le désirent est reconnu, des pourparlers ont été ouverts entre les deux parties. On prévoit qu'un arbitrage du maire les fera aboutir demain.

ÇA ET LA

-+. Un centenaire, Claude Bussy, vient da mourir à l'asile des Petites Sœurs des Pauvres, à Roanne.

-*r lfeBaton devbà -Société des '-Artiste» décorateurs sera inauguré vendredi 9 mai, i, au Grand Palais, à 10 h. 30, par le ministre de l'instruction publique et des beaux-arts, assisté de M. Paul Léon, directeur des beaux-arts. Le vernissage aura lieu le même jour à 2 h. 30.

.+̃ Le ministre des nuances, M. FrançoisMarsal, a reçu, hier soir, le comité de la presse économique et financière, que lui a présenté M. Edmond Théry, son président. Des coups de feu tirés

sur un général italien

Rome, 6 mai. Le général Albricci, chef du corps d'armée de Naples, se rendait à Gaete pour assister à une fête militaire lorsque, près de Formi-a, plusieurs coups de feu furent tirés contre son automobile dont les vitres furent brisées. C'est par miracle que l'ancien commandant des troupes italiennes sur le front français n'a pas été atteint.

On croit que l'automobile du général a été prise par. erreur pour l'automobile de per.sonnalités fascistes.

de salon; il en avait aussi dans ses crayons qu'il employait à fixer par des croquis spirituellement, enlevés les physionomies ressemblantes des familiers et des hôtes de la maison d'Orléans à laquelle il était attaché. Au PalaisRoyal, à Villers-Cotterefs, Canmontelle s'acquitta jolimient de son rôle d'amuseur. Si nous ne lisons plus guère ses « Proverbes »,nous feuilletons avec plai- sir ses albums de croquis. Cet amuseur a laissé un précieux document graphique sur la société de son temps, cette société que divertissaient tant îles « parades » du brave Charles CoMé, autre amuseur à farces salées, à verve un peu grosse, mais d'une bonne santé gauloise. M. Augustin-Thierry nous dessine la mine de ce « bonhomme » qui ne l'était pas plus qu'un autre, ainsi 'que l'atteste son journal, et qui, un soir, se haussa du Caveau jusqu'au seuil de 'l'histoire avec sa Partie de chasse Se Henri IV. J'ai vu jouer cela jadis à J'Odéon, à l'époque où, collégien, je louais un fauleùil aux matinées pour y lire à l'aise, pendant les représentations, im'on Hugo ou mon Musset.

Je ne finirai certes point ce feuilleton sans feuilleter des lettres de l'aimable Abbé Galuchat que nous a conservées et que nous offre M. Edmond Jaloux.Aux renseignements qu'il nous donne sur le galant épistolier, nous voyons1 qu'ai vécut au dix-huitième siècle et qu'après avoir fréquenté les encyclopédistes il devint, par la protection du prince de Conti, aumônier de la princesse de Solm-Teoklembourg. C'est de là qu'est datéei 'la correspondance de i 'abbé Galuchat. Elle n'est point faite pour les rigoristes, mais elle nous peint un homme d'esprit, de cœur et de plaisir que les louanges du Créateur n'empêchaient pas de considérer avec indulgence les créatures et de partager leurs faiblesse®. Souhaitons que M. Edmond Jaloux nous donne, un jour, les lettres que l'abbé Galuchat échangea avec le célèbre abbé Jérôme Cogniard et avec le bon attibé Hubertet. Elles seraient le complément naturel du présent recueil.

¡

Henri de Régnier,

de l'Académie française.


Le «Néron» de Boïto la Scala de Milan Milan reste sous le cpup de la très vive émotion artistique que vient de lui donner la représentation du Néron, de Boïto Pour eu avoir une idée, sachez tout de suite que cette émotion a dépassé de beaucoup celle qu'avaient occasionnée; l'Otello et le Falstaff, de Verdi. En effet, pour applaudir Néron, la foule a stationné sur la place de la Scala dès sept heures du matin, et ce fut vraiment un phénomène sans pareil que ces spectateurs faisant la queue dès l'aurore, avec- une patience et dans un silence admirables. Vers dix heures, des grands cafés de la ville, vinrent des garçons porteurs de boissons chaudes, de sandwichs et de cigarettes; puis, des camelots, loueurs d'escabeaux et de pliants, accoururent pour que les enthousiastes d'art lyrique pussent passer plus commodément la journée. Enfin, je vous, donnerai un chiffre qui fera rêver les impresarii du monde entier; la recette du premier soir a atteint la somme fantastique de HUIT cfnt miî-le LIRES. Ainsi que l'ont fait très justement observer mes confrères milanais, plus encore que l'ardent désir de connaître la « tragédie musicale dont on parlait depuis tant d'années, il y avait chez le public le sentiment de participer à un événement extraordinaire. Personne ne pouvait, en effet, disso- cier les beautés certaines de l'œuvre de ( Boïto de la pensée du poète-musicien, mort avant d'en avoir vu la réalisation scénique. Il semblait qu'on assistât à une sorte de ̃ rite d'une grandeur sans pareille. On imaginait les longues études, et toutes les pensées que ce Néron avait coûtées au maître; on le voyait attentif à ce même travail pendant trente ou quarante ans, s'ingéniant à ressusciter un monde disparu avec ses douceurs .et ses atrocités, cherchant à exprimer le sens profond de l'humanité; et, dans le cours 'de la représentation, il est arrivé à bien des auditeurs de passer de la contemplation de la scène, des décors, des artistes, de l'action et de la musique, de la salle toute scintillante de lumières, toute frémissante de spectateurs, à la mélancolique vi- sion du probe et noble artiste, seul et silencieux, incliné sur des pages blanches, réflé- chissant, et n'écrivant que lentement; avec une foi et une conscience devenues très rares aujourd'hui.

Boïto m'a souvent parlé du mélange de stupeur et de joie que procurent les premières répétitions de l'orchestre; du rêve qui prend corps; des sons qui deviennent gestes et flamme de vie. Et pour lui, Néron est resté rêve! Ses yeux n'ont vu ni les cortèges splendides de la via Appia ni le temple rouge de feu du magicien Simon ni le jardin des chrétiens baigné des douces lueurs du crépuscule; ni l'oppidum envahi par la populace bruyante et les musiques que Boïto écrivait ne sont pas devenues pour lui lamentations, extases, délires, voix, hymnes, amples sonorités. Seul, son cœur a connu cela en secret ;iet moi qui ai assisté à ce travail d'enfantementL j'ai écouté presque douloureusement les beautés de cette tragédie, en songeant que Boïto n'a pas vu avec quelle ferveur enthousiaste le public a accueilli ce qu'ont créé sa volonté et ses espoirs d'artiste.

Cette soirée de est inoubliable elle marque une date dans l'histoire de la Scala; elle ajoute à son patrimoine une œuvre qui l'honore et qui l'enrichit. La magnificence du spectacle révèle un caractère de beauté qui n'a rien d'éphémère poème de vérité humaine, partition solide et durable, faste de couleurs, dans les costumes et dans les armes, stupéfiante architecture des décors; cortèges somptueux de prêtresy de préto-..ikuv de cKnturioçs^ds.Çiaïi4ligr,g,de_$lari->j:seurs,,de mimes, d'enfants, de légiopnaires romains, gaulois, grecs, indiens, égyptiens de lutteurs, de gladiateurs, de sagittaires et d'histrions. Au premier et au dernier acte, il y a près de mille personnes en scène. Si Boïto n'a pas compté les années au'il a consacrées à Néron, Toscanini et les interprètes n'ont pas compté les fatigues ni mesuré- les sacrifices et tout cela était bien dû au noble musicien, au poète sévère qui n'a vécu que pour son idéal.

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Quand le. rideau s'est ouvert, un silence impressionnant s'est fait dans la salle. Point de musique. La voie Appienne apparaît avec sou obscur panorama de tombes. Quelques vagues lueurs de l'aube naissante. L'orchestre se taisait encore. On distingua, alors des chants lointains on vit des passants, ombres dans le brouillard matinal. Enfin, l'orchestre parle, donnant l'impression d'un mystère prêt à se dévoiler, et Néron entre, terrifié, se croyant poursuivi par les Ennuyés, entendant toujours ce cri menaçant a Néron-Oreste Le matrieide A » Néron s'agenouille; il s'accuse « Mère, je suis le dernier de ta race. J'ai peur! » Et une Erinnye se montre à lui, spectre à la face ardente, le cou entouré de 'serpents. Et Néron s'enfuit, épouvanté, dans la campagne encore enveloppée de ténèbres.

Cette Erinnye, c'est Asteria, une 'charmeuse de serpents, qui aime Néron, et qui le cherche partout avec fureur, qui le désire follement, et qui, pour arriver à ses fins,, fait un pacte avec Simon le Magicien. Quand l'aube se lève, une jeune vestale vient prier et rallumer les lampes sur les tombes « Notre Père qui êtes aux cieux, que votre nom soit béni » Et sa voix est si douce, et sa prière si suave, qu'Asteria reparaît, s'arrête, et jette aussi des fleurs sur les tombes récentes.

Cette vestale, c'est Rubria, la fiancée de Phanuel, le marin syrien qui va prêchant la nouvelle foi du Christ. Simon le Magicien découvre Rubria et Phanuel il les dénoncera à Néron pour un des spectacles de l'Oppidum. Et cet acte d'exposition finit sur le cortège dont j'ai parlé, peuple en liesse, cavaliers accourant au galop de leurs chevaux, pompe inouïe de groupes dansant et criant, semant des fleurs à profusion, Bécuries de gardes germains, esclaves éthiopiens, asiatiques portant une litière, et Néron, auréolé par les premiers rayons de soleil, disant « Le Destin est à moi », tandis qu'un chant monte de toutes parts « Eviou Evion Joie! Joie Soleil! Néron! Le deuxième acte se déroule dans le temple de Simon le troisième dans le jardin des Chrétiens, et le quatrième dans l'Oppidum et je ne puis, dans l'espace qui m'est réservé, suivre l'action de la « tragédie musicale» de Boïto. Quelques notes sur la re7présentation ont, leur intérêt. A celles que j'ai déjà données, j'ajouterai que le gouvernement avait tenu à assister à cette exceptionnelle soirée. Plusieurs ministres Mussolini avait demandé à connaître laccueil du public, acte par acte, téléplioniqueîiient. Des ambassadeurs; des journalistes connus; des écrivains, des poètes, des compositeurs, Puccini, Giordano, Montemezzi, Xanella, Lualdi. J'ai compté vingt-cinq rappels aux artistes. Et le rideau s'est fermé sur le dénouement à une heure du matin, avec .une ovation splendide à Toscanini, l'animateur d'une exécution musicale absolument impeccable.

Boïto, mourant, avait exprimé le désir que ce fût Toscanini qui montât son 'ouvrage. Sa confiance, son affection n'ont pas été

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trompées, au sens complet de ces deux motslà., Grâce à Toscanini, Boïto revit. aujourd'hui dans une nouvelle forme spirituelle. Les autres interprètes ont droit à une mention; le ténor Pertile, la basse Journet, Mme Raisa, dout la voix homogène, pure, étendue, et dont les accents dramatiques ont consacré sa belle renommée et aussi MM.< Pil1za,. Nessi; Mme Bertana; M.Galîffi; tous, tous ont contribué à l'éclatant" succès de la Rome évoquée par Boïto. P.

Chronique militaire'

Il'

Engagements volontaires ̃

Un décret récent détermine les' cëhdîtions; relatives soit à l'aptitude physiqiie et-a Tad- 3 missibîlité dans les différents corps de l'armée, soit à l'époque de l'année les engagements peuvent être contractés, soit au nombre maximum d'engagements a. admettre. Ces conditions nouvelles sont établies en conformité des dispositions contenues dans l'article 61 de la loi da I" avril 1923 sur le recrutement de l'armée.

Les sports dans l'armée

Le ministre de la guerre fait connaître que les Championnats de France militaires de natation et de sauvetage auront lieu en 1924 dans les mêmes conditions qu'en 1923, sauf en ce qui concerne le Championnat de sauvetage, qui a subi quelques modifications.

Ces épreuves seront organisées par tes soins de la Fédération française de natation et de sauvetage, officiellément reconnue comme régissant ces sports 'en France. Elles auront lieu à Paris le vendredi 15 août prochain, au stade nautique édifié pour les Jeux Olympiques.

L'INCIDENT

d «Alexandre le Grands Dernièrement, un amateur de théâtre qui connaît admirablement ses classiques, exprimait le regret que la Comédïe-Française, gênée par la richesse même de son répertoire, négligeât des œuvres que. les chefsd'œuvre de leurs auteurs relèguent au second plan, alors que, sans ce redoutable-voisinage, ces œuvres mériteraient une meilleure place. Il citait notamment de Corneille, L'Illusion comique, Héracliu-s, Don Sanche, Attila (injustement décrié par Boileau) de Racine, Alexandre le 'Grand. En ce qui concerne cette dernière tragédie, il rappelait qu'elle avait reparu sur la scène de la rue de Richelieu, en 1866. L'opinion de l'amateur de théâtre ne peut qu'être approuvée, mais en attendant que la Comédie-Française trouve l'occasion et le loisir d'y donner satisfaction, il nous paparaît intéressant de rappeler un incident, généralement peu connu, survenu au cours des premières représentations d'Alexandre le Grand. C'est un point "de l'histoire littéraire et dramatique assez curieux.

Racine avait eu l'heureuse chance, bien flatteuse pour un jeune poète de vingtcinq ans, de voir sa première pièce, La Thébaïde, accueillie par Molière et jouée par la troupe du grand comique, dans le théàtre du Palais-Royal, le 20 juin 1664. Cette tragédie, qui manquait de génie, n'eut pas grand succès, et bien qu'elle fût accompagnée d'une des premières bouffonneries, de Molière, le Médecin volant, ou d'un ballet, les recettes furent médiocres et se maintinrent entre 370 et 130 livres pendant un petit nombre de représentations. .la .Grand, Alexandre et Parus, ̃ Molière une -seconde- tragédie; qui s'âppélâit alors Le Grand Alexandre 'et Porus. Molière ̃l'àccep'ta,et"la première représentation eut lieu le vendredi 4 décembre 1665. L'accueil fait par le public fut plus favorable, cette fois, car les recettes s'élevèrent, à la première représentation, à 1.294 livres.: Elles continuèrent, à être bonnes, et la troupe avait déjà joué six fois la pièce lorsque, le vendredi 18 décembre, parvint à Molière et à ses artistes une nouvelle qui leur causa autant d'étonnement que de mécontentement la tragédie du Grand Alexandre et Porus était jouée, le même soir, sur'la scène de l'Hôtel de Bourgogne.

Varlet de La Grange, ie jeune premier de la troupe de Molière, qui tenait un registre de tous les événements grands ou petit du théâtre, note, ce jour-là: « Le même jour, la troupe fut surprise que la même pièce d'Alexandre fût jouée sur le Ctéâlre de l'Hôtel de Bourgogne. Comme la chose s'était faite de complot avec M. Racine, la troupe ne crut pas devoir les parts d'auteur audit M. Racine qui en usait si mal que d'avoir donné et fait apprendre la pièce aux autres comédiens. Les dites parts d'auteur ûirent repartagéés et chacun des douze acteurs eut pour sa part 47 livres. »

Le procédé était vif. Peut-être les comédiens eussent-ils pu le prévoir, car Racine avait fait représenter sa tragédie par la troupe de l'Hôtel de Bourgogne le 14 dé cembre, chez la comtesse d'Armagnac, en présence du Roi. Mais si par hasard ils en avaient été informés, ils n'y avaient proba-'blement pas attaché d'importance car il ne s'agissait que d'une représentation particulière. Les défenseurs de Racine ont dit, pour expliquer son acte, que la troupe de Molière, qui avait de grandes qualités pour jouet le comique, n'en avait guère pour la tragédie, et que l'auteur, mécontent de ses interprètes, l'avait donnée aux comédiens rivaux de l'Hôtel de Bourgogne.

Il est difficile, aujourd'hui, d'apprécier les mérites d'acteurs qui jouaient, il y a près de trois cents ans, mais ce qu'il y a de certain, c'est que Racine eût dû loyalement prévenir Molière et retirer sa pièce avant de la faire jouer ailleurs. Les comédiens, blessés de cette façon d'agir, prirent aussitôt une mesure fort naturelle, et comme le dit La Grange, ils supprimèrent les droits d'auteur qui revenaient à Racine et se les partagèrent.

Cet incident permet de voir quels étaiont à peu près ces droits d'auteur. En effet, le partage eut lieu et donna 47 livres à chacun des douze sociétaires de la troupe, ce qui fait une somme totale de 564 livres pour les droits d'auteur. Les recettes' totales étant de 5,503 livres 5 sols, il en résulte que les droits d'auteur représentaient environ 10 0/0, qui est le taux communément appliqué à l'heure actuelle. Revenons l'incident cause par la petite manœuvre' peu loyale de Racine. La troupe de Molière continua néanmoins à jouer sa tragédie et en donna trois représentations à là fin du mois de décembre., Mais les recettes se ressentirent de là concurrence faite par l'Hôlei de Bourgogne. Peut-être Molière aurait-il continué maigre tout à jouer la tragédie de Racine car !a grande pièce en préparation, le Misanthroupe n'était pas encore tout à fait prête à passer, lorsqu'un événement qui ne touchait pas directement au théâtre, vint obliger toutes les troupes à suspendra les représentations. C'était '.a maladie de la reine mère, Anne d'Autriche, laquelle mourut le 20 janvier 1666. Racine continua à écrire des tragédies, et l'année suivante, c'était Andrornaque; qu'il offrait aux spectateurs. Il l'avait naturelle. ment donnée aux comédiens de l'Hôtel de Bourgogne, et à partir de ce moment, c'est à eux qu'il confia toutes ses pauvres. Molière n'avait donc eu que la moins bonne part, puisque c'était lui qui, le premier, avait accueilli le débutant inconnu et joué ses deux médiocres tragédies. Mais il lui res!e le grand mérite d'avoir pressenti, dans ses essais, le génie de celui qui devait,:avec Corneille, illustrer, dans .le genre tragique, la scène française.

pu aurait pu croire que le souvenir^ du

M, P.

mauvais procédé de Racine rejaillirait sur' Alexandre le Grand. Il n'en fut rien. Quand la troupe de Molière se réunit aux corné?» diens de l'Hôtel de Bourgagne pour fonder, en 1682,1a Comédie-Française,elle oublia généreusement ses injures, et de 1682 à 1690 danha 19 représentations d'Alexandre le, Grand de 1692 à 1693, elle joua cette tragédie 3 fois, et en 1704, ̃ 3 fois également puis ce fut l'éclipsé jusqu'en 1866, et depui3 elle n'a pas reparu sur l'affiche. ̃;

Paul Gaulot. ,1

Propos :1,,

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Le 137e Salon' de peinture a ouvert ses portes dans une journée radieusement en soleillée. Ce fut bien un temps de vernis-sage pour celle exposition générale de l'art français dont les deux sections ont, fusionné le plus heureusemerH 'du monde. Le même local, dans le cadre le mieux choisi de Paris, abrite les œuvres de la 'Société Nationale des Beaux-Arts et de la Société des Artistes Français. On vit, dans les galeries et les salons grandioses, une foule bien parisienne, où brillaient, nombreuses, des personnalités mondaines fort notoires. Si j'étais critique d'art pictural et sculptural, je me plairais à détailler, pour mes lectrices, ma promenade enchantée le long des kilomètres de'toile,' à' travers un peuple de marbre, de plâtre, de terre cuite où, de-ci de-la, s'érigent quelques bronzes de couleur sévère, tranchant parmi la gaielé des blancheurs ou la patine des terres fouillées par de savants ébauchoirs. J'ai souri au passage à dés tableaux signés de noms connus et aimés j'en ai noté quelques-uns Forain, Van Dongen, J.-G. Domergue. Il y a nombre 'de beaux portraits à admirer, des fruits qui font venir l'eau à la bouche, des fleurs de rêve et de singulière beauté, des coins de paysage savoureux, des jardins vus sans doute sur la Côte d'Azur, tant ils éclatent de fleurs épanouies dans la lumière. Les plus petites toiles ne sont pas celles qui plaisent le moins. Il en est qui ré-i vêlent une âme attirant d'autres âmes et, près d'elles, entre elles, s'échangent de- dé- licieux" (propos spirituels et profonds. On, voit aussi beaucoup de grandes.toiles, 'et toutes ne sont pas de grandes œuvres. Mais, encore une fois, ce n'est pas mon affaire. La simple chroniqueuse de mode que 1 je suis devait surtout considérer les choses I d'élégance et noter les points saillants, ce que j'ai fait pour un délicieux ensemble que sa couleur désignait tout de suite comme signé de Jérôme. C'est un trois-pièces dont la ravissante silhouette illustre ces lignes

la robe de kasha- bleu,' Ja tunique bleue, accompagnée d'un paletot trois-quarts, tout est t d'une ligne inoubliable quand on l'a une fois admirée. Pourquoi ai-je dit que sa couleur révélait la créatrice de celte exquise petite merveille ? Parce que le bleu du tissu n'est pareil à aucun autre. En artiste raffiné, Jérôme, par des mélanges adroits, a su obtenir un bleu nouveau, idéal, et lui a donné son nom. Le bleu <i Jérôme » a très vite conquis la vogue, la très grande vogue. Il s'har- monise à la carnation de la. femme, pour en faire quelque chose d!a-" doçable.. C'.es^ croire 1 'que'quèlqûe aimable' fée travaille avec Jérôme et guide ses recherchés.- dans son atelier. Cette nuance se voit dans tous les endroits chics, non seulement dans les trois-pièces, mais dans

les créations du genre flou, à quoi on excelle dans cette maison. Je rappelle pour mémoire les manteaux de voyage en para-crè- pe et en cuir souple, travaillé comme une étoffe légère, et qui sont indispensables en. auto ou en chemin de fer. Les tissus employés chez Jérôme sont, dans leur ensem- ble, les plus nouveaux, de la fabrication la.' plus parfaite et de la fantaisie la plus ai-mable de la saison lainages légers, soieries, tulles, etc., tous les goût's trouvent à se satisfaire. Dans toutes les, collections réputées, on signale un abondant emploi de la dentelle, et l'on ne peut que s'en réjouir. L'abandon de cette riche et seyante garniture était un dé- sastre, pour l'industrie française, et notéerenom d'élégance y perdait, car rien ne peut da remplacer. Partout elle est à sa: place; là première, dans nos robes du* joli r et du- soir elle se montre en tunique, en parements, en volants badinés ou plissés., sur nos capes du soir, qu'elle enjolive' divinement. Plus discrètement, elle gaTîîîl nos dessous, dont la sécheresse éteignait le charmë,A présent, tous les points reparaissent,, même les plus beaux, pas tous authentiques, car les budget.s modestes doivent, par raison, écarter, ce luxe. S'il a. droit de cité dans les trousseaux qui ne sont pas millionnaires, c'est parce que la fabrication française a résolu le problème de créer des imitations de la plus absolue perfection auxquelles les plus habiles experts se trompent. Les métiers de Calais' réalisent ainsi des merveilles à la portée de toutes les élégantes, sans créer de trous-dans leur budget de toilette, car elles sont. nombreuses, celles qui possèdent aujourd'hui plus de goût que d'argent.

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Tëfé quand la brise chauffée asséche les lè̃vres et ;!es ride. Et puis, le bâton de rouge Violet est le prétexte dfe gestes fins et gracieux. D'une touche imperceptible. il ravive le carmin et le satiné des lèvres. Pas une femme qui oublie de le mettre dans son sac, ie sac à malice de Bétrieïle, la fée de ia beauté il joue le rôle de la baguette magique il est plein d'esprit, d'onction et de suavité.

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idéal que si lé corps pare de beaux atours est d'une ligne impeccable. Us auront beau faire, une allure relâchée ne sera, jamais pleinement élégante le fléchissement se fera sentir ^ur plus d'un ipoint ïd minceur né sera pas régulière le long de la silhouette on y trouvera des creux et des saillants plutôt fâcheux. Cet inconvénient ne peut exister chez les femmes appréciant comme il convient, les précieux avantages de la gai- ne Parabère, qui possède ]a grande, la légitime noto-

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.^•i^Vjusyfie ,cé ^H.JpuJ-.ajiXj, jpççts^ijj <|e: la;

mode-, féminine 192k ..< -c-, .>. a »(

Nul 'doute t}ti'ûne- fois 'pàSseô/TQtympiade, la mode de; demain prendra' une toute autre forme. Serons-nous coiffées à la romantique, à la, frégate, à la vierge ou autrement ? Qu'importe' les Parisiennes sont assez jolies pour faire le -succès d'une mode quelle qu'elle soit 1

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DANS LE? MUSÉES M. Henry de Jouvenel, ni.inislr.e .de l'inçtruction publique; des beaux-arts et'de l'enseignement technique, assistait à la séance du Conseil des Musées Nationaux que. présidait au Louvre M. Raymond Koechlin. <̃̃' Sur la proposition de M. J..T. Marquet de Vasselot, conservateur, le Conseil a décidé, à l'unanimité, l'achat, pour le dôpavtement des objels d'art du moyen âge de la Renaissance et des temps modernes, de trois objets d'Asie Une petite coupe en faïence omaillée, une grande coupe en céramique persane représentant une chamelle allaitant son petit et une sculpture chinoise représentant un lièvre.

Il a a accepté les dons ci-après

Sur la proposition de M. Edmond Haraucaurt, pour le musée de Cluny, un fenestrage en pierre, et de la fin du xv' siècle, donné par M. Cognacq; Sur la proposition de M. André Pératé, pour le musée de Versailles, un modèle de carrosse exécuté pour 'le Dauphin, fils de Louis XVI et donné par le comte de Saint-Maurice

Enfin sur la proposition de M. Jean Guiffrey, conservateur, il a acquis, pour lè-dépai'tement des peintures et des dessins, l'esquisse faite pour la Coupole de la Chapelle de la Vierge de SaintSulpice, par Lemoîne.

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Inîop(ncition5

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Jean de Paris.

Intérim.

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M8 p~em!6~ee

THEATRE DE L'ETOILE La Revue de Printemps, fantaisie-revue en 3 actes et 19 tableaux, de MM. Sacha Guitry et Albert Willemetz, airs nouveaux de MM. BorelClerc et Fred Pearly musique de M. F. ernand Malet.

̃ Quelle jolie revue Elle nous séduit également par' sa grâce ";et par son esprit. Les auteurs, avec une sorte de nonchalance qui ajoute à notre plaisir, ont mis en œuvre les moyens les plus propres à nous charmer. S'il est dans la destinée des revues de dépendre de l'actualité,' de celle-là du moins nous conserverons plus longtemps qu'il n'est d'usage le souvenir, car il apparaît bien qu'en la circonstance l'actualité n'a été pour MM. Sacha Guitry et Albert Willemetz qu'une occasion et que leur œuvre est durable par sa qualité exceptionnelle. Goûterions-nous moins, pour relire la brochure dans quelques années, l'évoca- tion si vivante et comme définitive qu'ils ont faite des Champs-Elysées? N'est-ce pas sous une forme légère la résurrection du passé un peu d'histoire ? Les ChampsElysées sont destinés à devenir, avant peu, J'axe même de Paris. Ecoutons les voix qui nous parlent d'eux, à travers îe temps. Les voici d'abord, sous Henri II, Catherine de Médicis, Diane de Poitiers, figures lointaines et qui les parent de majesté ou de séduction. Les voici à l'époque de Manon Lescaut, envers qui le comte des Grieux se montrera plus humain que « le père Duvat » puis sous le Second Empire, au moment des premiers hôtels ceux de Morny, de la Païva sous la troisième République, où devant le Guignol se rencontrent la scène est exquise les futures. gloires dé demain le maréchal Fbch, M. Poincaré, M1. André Messager (qu'il m'excuse de le mettre en cause ce n'est pas moi.), M. Citroën. Mlle Cécile Sorel en'suite les Ambassadeurs avec Yvette Guilbert, Paulus, Thérésa, et des célébrités plus récentes, Mlle Raquel Meller, Little Tich, les Dolly Sisters, le tout couronné de la présentation satirique de la nouvelle chanson française, celle du moins dont les apaches et les filles sont l'inspiration. Je l'ai dit c'est un peu d'histoire, d'histoire enrichie d'anachronismes discrets et traitée avec une piété parisienne, émue et à peine sceptique. Dans une autre scène les auteurs se moquaient très gentiment du nouveau programme de l'enseignement. Ils ont imaginé le procédé le plus efficace pour nous instruire et le plus attrayant.

Mais ce n'est là, en quelque manière, que le prologue de cette revue où nous allons rire, tour à tour, ou sourire des hôtes illustres que Paris reçoit et qui imaginent, pour y renouveler leur séjour, mille ruses des candidats aux élections prochaines, de la circulation, des difficultés qu'ont les jeunes à se faire jouer du rayon diabolique. Nous allons rire. et nous en rions encore en y pensant, Cette revue est un chef-d'œuvre en son genre. Elle est digne des deux îJiommes qui. Font: signée;, £lle est ,-à leur'

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Une interpretîttiôTl ~1ndômp'arable. 'Mlle e Yvonne Printemps a été acclamée à chacune de ses entrées pour l'art prodigieux de ses compositions (Diane do Poitiers, la Païva, le prince de Galles) et bissée, chaque fois, pour la vérité surprenante de ses imitations (Yvette Guilbert, les Dolly Sisters). Est-il une artiste qui eût réussi ce tour de force ? M. Sacha Guitry apparaît en professeur de province, en apache, en professeur d'éducation physique, en jeune au.teur. Il les « type » avec une perfection savoureuse et les joue avec son autorité uni.

que.

Mlle Gaby Benda a une. voix délicieuse et dit si finement. M. Urban chante et interprète ses personnages avec son talent si. précis; MM. Pîzani, Carol, Geo Bùry, Kerly, par la multiplicité de leurs talents contribuent à l'éclat de ce magnifique spectacle éclat que rehausse encore la présence de Mme Marie Delna, dont le nom est inscrit dans les fastes de l'Opéra et de l'OpéraComique, et qui n'a pas moins triomphé hier, adaptant avec tant d'humour ses I dons magnifiques au genre où elle devait, de nouveau, exceller. -aime Girard.

Maxime Girard.

COmiERMTHlÂTRES

THÉÂTRE CORA LAPARCERIE

Mme Cora laparcerie triomphe tous les soirs dans Lysistrata, la comédie grecque à grand spectacle .de M. Maurice Donnay, de l'Académie française. Ses incomparables dons d'artiste y trouvent leur expression multiple. Elle est acclamée à chaque représentation.

Le public ne rend pas mi hommage moins enthousiaste à la grande directrice qui a su réaliser pour ce chef-d'œuvre d'esprit une mise en scène unique et lui assurer une distribution hors de pair avec M. Georges Colin, MM. Bouchez, Pierre Labry, Paul Amiot Mmes Fernande Albany, Dyanthis, Yvonne Legeay, Ritou Lancyîe et Mme Jeanne Véniat, la belle Nadja et le danseur Ikar.

Aujourd'hui

Même spectacle que le soir

Au Grand-Guignol (2 h. 45).

_~e soir_

–A L'OPÉRA, à 7 h. 30, ParsiJal (M. Franz, Mlle J. Bourdon MM. Delmàs, Rouard, Huberty, 'Nsrçon Mmes Haramboure, Monsy, Cros, Caro, Courso', Lautè-Brun, Denya, Delsaux,- Cosset MM. Soria, Thill, Magdeleine, Mahieux, Régis, Ernst, Bruyas, Guyaard, Bordon, Peyre). Orch. M. Ph. Gaubert.

A LA Comédie-Française, à 8 h. 15, le Monde où l'on s'ennuie (MM. J. Fenoux, Des-

Jacotte.

Les Jeux et Accessoires "MAH-JONGG" dont tout le Monde parle en ce moment. sont vendus à PARIS par ..KIRBY, BEARD & C% 5, rue Auber .«. .Maison Fondée en 1743. •

sonnes, D. d'Inès, R. Manteaux, Lafon, Drain, Ledoux, Rognoni, Falconnier) Mmes S. Devoyod, H. Duflos, J. Even, J. Rémy, S. Damaury, Nizan, Roseraie, M. Barjacr Lherbay) le Soupçon (MM. Desjardins. Escande Mmes E. Dux, C. Guintini).

A l'Opéra-Comique, à 8 heures, Louise (Mrnes Visconti, M. Calvet MM. Marcelin, H. Albers, Pujol, Tubiana, Morturier). Orch. M. M. Frigara.

A l'OdÉON, à 8 h. 30, Terre inhumaine (MM. L. Gauthier, Coste Mmes Kerwich, E. Francis, L. Giron) les Fleurs du Vase (MM. Rozetj M. Chabrier Mme 'S., Courtal).

Aux Variétés (Gut. 09-97). à 8 H. 45, le Bois sacré (Mmes Jeanne Granier, G. Baron, etc. MM. Félix Huguenet, Raimu, Pauley, Koval, etc. .et Charles Lamy).

A LA PORTE-SAINT-MARTIN, à 8 h. 30, le Bossu (MM. P. Magnier, Grétillat, Laroche, M. Lamy Mmes P. Andral, FI. Mignot, Auger). Au VAUDEVILLE, à 8 h. 45, Après l'Amoui (M. Lucien Guitry MM. G. Dubosc. Joffre, J. Dax Mmes R. Corciade, G. Morlay, D. Hebert, R. Ray).

AU GYMNASE, à 8 h. 45, VAne de Buridan (MM. Victor Boucher, André Dubosc Mmes Blanche Montél. Denise Grey).

Au Théâtre SARAH-BERNHARDT, à 8 h. 30, la Dame aux camélias (S. Frévalles, MM. Yonnel, Puylagarde Mmes Jeanne Delys, Lucy Lindse) et M. Berthier). Dim. et fêtes, matinée et soirée). Au THÉÂTRE Cora-Laparcerie, à 8 h. 30, Lysistrala (Mme Cora Laparcerie M. Georges Colin Mmes Fernande Albany, Dyanthis, Yvonne Legeay et Jeanne Veniat MM. Bouchez, Pierre Labry, Paul Amiot).

A LA GaiTÉ-LyRIQUE, à 8 h. 25, les Mousquetaires au Couvent (MM. Jysor et Marcotty Mmes R. Destanges, D.Cam, Marguerite Gilbert, Doderguy et M. Morton. Ballet Mlle Fioretta). Au NOUVEL-AMBIGU, à 8 h. 30, Un coup de téléphone (MM. Bourdel, Asselin, Coizeau, F. Fabre, Jacquelin Mmes S. Aubry, Chapelas, S. Solange, Dylma).

Au Théâtre ANTOINE, à 8 h. 45, Héritage (Mme Moreno, MM. André Dubosc, Constant Rémy, Mlle Suzy Prim, MM. Marcel Vergne et Arvel.

Au Palais-Royal, a 8^ 45,, Embrassez. moi' (Mmes Th. Dorny, Bl. Bilba»; H. Dastry 5 MM, Baron fils, Duvallès, J. Baumet. M. Simon, G. Leciercq, Ch. Lorrain).

Au THÉATRE DE PARIS, à 8 h. 30, la Danse de ivlinuit (Mme Vera Sergine MM. V. Francen, P. Renoir, H. Rollan Mme M. Praince). A LA RENAISSANCE, à 8 h. 45, l'Echelle cassée (Mme Cassive, M. Jean Dax et M. Paullani, Mlle Andrée Férann, MM. Harry Krimer, Hardoux et Mlle Jane Danjou).

Aux Bouffes-Parisiens, à 8 h. 45, Madame, avec MM. Dranem, André Luguet, Gabin, H. Trévoux Mmes Mary-Hett, Mad. Lebergy, O'Nil, L. de Beer et Davia.

A L'ATHÉNÉE, à 8 h. 45, Romance (Mlle

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Madeleine Soria MM. Lucien Rozemberg, Paul Bernard et Amaiidï).

Au Théâtre Edouard-VII. (Louvre 32-60), à 8 rj. 45., le Maître Coq (Harry-Baur, Cousin, Jacques Gaudin Mmes Betty-Daussmond et Suzanne

Dantès).

Au THÉATRE DE L'ETOILE, à 8 h. 45, la Reçue de Printemps (MM. Sacha Guitry, Urrban, Pizani, Carol, Géo Bury, Kerly Mmes'Yvonne Printemps, Gaby Benda, S. Duval et Mme Marie Delna).

Au THÉATRE MICHEL (Cut. 63-30), à 8 h.45, Parisys et Le Gallo dans Bob et Moi (MM. Le Gallo, R. Clermont et Seri'ius, Mlles Parisys, S. Raymond et Cl. Tambour).

Au THÉATRE MARIGNY, à 8 fi. 45. le Bonheur sous h main (M. Max Dearly, Mlles Mad. Lambert, Lisika, R. d'Yd, Jane Helly MM. J. Saint-Bonnet, joachim, Harry James).

Au Grand-Gùignôl, à 8 h. 45, la Maison du Passeur, J'ai laissé dire Je Cercueil dtr ̃chair (Mlle.Maxa, M, Paulais) Péché de jeunesse.. Matinée merc. sam.. d,im. et fêtes. AUX Capucines (Gut. 56-40), à- 9 heures, Miche et son Père (Miles Maud Loty, Marguerite Peuget, Daurand et Mérindol MM. Louvigny et Belières, etc.). ).

Au Théâtre Femina, relâche pour répétitions de la Vie en rose.

Aux NOUVEAUTÉS, à 8 h. 45, On a trouve une f emme nue (M. A. Brasseur Mme Régina Ca.mier MM. Gildès. Mondos et M. P. Stephen). Au THÉATRE DAUNOU, à 8 h. 30. Gosse de Riche (Mmes Jeanne Cheirel, Alice Cocéa, Jeanne Laury, Christiane Dor MM. Vilbert, H. De.freyn, Louis Blanche).

A LA POTINIÈRE, à 9 heures. La célèbre troupe russe du « Coq d'Or n, présentée par MM. Ana- tole et Michel Dolinoff. Scènes comiques, lyriques, danses, chants, etc.

A LA MAISON DE L' « Œuvre n, à 8 h. 45, ,1e Canard Sauvage (Mmes Chr. Laurey, Cazeneuve, Save MM. Allain-Dhurtal', Roger Weber, Mihalesco, J. Wall, etc.

Au TRIANON-LYRIQUE, à 8 h. 30, Véronique (Miles Ertaud, Maltès, Francy MM. Rudeau, j. Théry, d'Arjac, Cardon, Legrandois, Laurière). A LA SCALA, à 8 h. 45, le Sursis (MM. G. Gorby, L. Monteil, Despaux, Gobet et G. Lecomte Mmes N. Picard, S. Pierson,.

A LA COMÉDIÉ.-CAUMARTJN, 5 9 h., ta Fleur d'Oranger (MM.Signoret, Morins: Mlle Germaine Risse, Made Berry, Andrée Guize. Debrenne B7«c Mme Marguerite Pierry et P. Etchepare). Aux MATHURINS, à 9 heures, le Chemin des Ecoliers (MM. J. Berry, E. Saulieu et M. H. Bur«uet Mmes M. Yrven, S. Saudré et Mlle Mar-

.jeen).- .c ̃ •' ..̃̃•-̃̃•.

Au THÉATRE DE l'Avenue, 5, rue'du Colisée, prochainement. ouverture la Grande Duchesse et le Garçon d'étage (Charlotte Lyses, Jules Berry).

Aux Folies-Dramatiques, à 8 h. 30, le Million du Bouif (M. Tramel, Mmes Cœcilia Navarre, Yvonne Yma, Rackson, Bernède, Hestia, MM. Marjolle, Rivers Cadet, P. Darcy, Kerny, Moret, etc.).

̃ Aux DEUX-ANES, à 9 heures (Direction Roger Ferréol), la T. S. F. des Chansonniers Où allons-nous ? revue de Dorin, Yveline et Roger Ferréol (Jeanne Fusier, Marc Hély et Dalio). Aux DEUX-MASQUES (Th. Fontaine), 25, rue Fontaine, l'Ile du docteur Moreau (d'après Wells). l'Embraseuse, Mon Frère .de lait et

Adultère.

Opéra. Comme, précédemment, la représentation de Parsifal commencera ce "soir à 7 heures 3o, et l'accès de la-salle ne sefa plus possible ensuite qu'aux entr'actes. La prochaine représentation aura lieu le mercredi i mai.

Opéra-Comique. Vendredi soir, l'Opéra-Comique donnera une représentation de Madame Butterfly chantée par Mllés Marchai, Germaine Baye, MM. Marcelin, André Allard,

On finira par Gianni Schicchi, interprété par MM. André Allard, Pujol, Roussclr lïés- :-ferit,Mottïui'«fr-y-3fmes Eplca'sté, TîpBaSne.

~.v»

Odéon. Voici les distributions des piè- ces qui seront données en répétition générale, Je vendredi 9 mai, en matinée à 2 heures Mademoiselle le Feu, comédie en trois actes de M. Adolphe Orna

MM. Gabrio, Lemaigre Pasquali, Jules Bryonne, Un placier André Varennes, Sanfon Mmes Dagmar-Gérard, Louise Suzanne Després, Mademoiselle Le Feu Renée Devillers, Mlle Doudou Châtain Diétry, Une dactylographe. Un amour de Chateaubriand, pièce en un acte de, Adolphe Aderer

MM. Julien Lacroix, M. de Chateaubriand Bryonne, Jean Georges Cusin, chevalier des Isnards Saint-Jean, Roger de Themines Mmes Lyliane Garcin, Aimée de Terves Louise Giron, Mme de Terves.

Gymnase. Demain, à 2 heures 3a; matinée du grand succès, l'Ane de Buridan, avec la magnifique interprétation du soir

BOURSE DU MARDI 6 MAI 1924

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40 ..CrM^t Commercial de France. -o78 -676.. S% 1920 Amortis.able £5- 85 Hollande 1896- ̃•• Industrielle de China, ••• •• ••• •• 30 Epin.cCHoUillèreS& Ch.ferd'). b30 5^U g^f^o^^VLotsiûrcs -89 25 .87 50 Bre"' l889/ S"2?S '̃?

60.. Foncier de France 410 40 5 6% ,92o 6^20 86 Mexique 4% Or 1904 10.. Franco-Japonaje 529.. 529.. 66 66 Haut.-Loire (Houillères de la). b97 600 9 h ^ity^ië. p .?. 21" -208 50 _.T f"/ndln» ?6 ]'*

75 Lvonnais 1547 1545 Amortlssable. 85.. 85 Roumanie 4% 189O /0 69.. des Pays du Nord., •• •̃ 50 Montrambert et la Beraudiere- ll09 •• 1125 «̃• oity-ueep Jg Chme41/2 76 1/2 7o 1/2

75.. Lyon~e's. 4 Roumanie 4% 1890. 69 des Pays du Nord. 50.. M,ont,ambert et Beraudière. ,109 1125.Clty-Desp.39.. 426.. Chi~e -41/2 761/2 76 '12

30.. Mobilier Français. 514 513 Bons du Trésor 6%1922. 487/5 488-Converti 40 85 50.. Crédit Algérian. 1600 12, 50 Saint.E,tienna(Houllléree do). 283 28485 751e¡ ¡golomb,a 455 447 Egypte Unifiée 73113 11'2

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Voitures à Par ~,0 180.. Saint.Gobain, Cheu'ny. Ur Fonc.191331~,2%r.500,. 2as.. desP,hilippinep,<2653.. 2 ,35 b. Tubize pri~ (;17.. 614.. Monoy, C. 3

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M. Victor Boucher et tous ses camarades Mlle Blanche Monteh Mlle Denise Grey, M. Henri Bonvallet, etc.

Location Gulepberg, 6a-65.

THÉATRE Antoine. La reprise d'Héri-,lage, la comédie dramatique de M> André Pascal; a eu lieu hier soir devant '.un, public aussi enthousiaste qu'à la création. Vif succès pour les admirables interprètes Mme Marguerite Moréno, M. André Dubosc, avec M. Constant Rémy, M. Marcet Vergne et Mlle Suzy Prim.

*•*

Bouffes-Parisiens. Demain, à i heures'3o, matinée de Madame, l'opérette fameuse, dont plus de 200 représentations ont consacré la belle renommée, jouée;par M. Dranem, M.André Luguet, .Mlle MaryHett, M. Gabïn, MUe Mad. Lebev,y et Mlle

Davia. .̃̃

Athë.née- Le public a fait un accueil, enthousiaste à Mlle Madeleine Soria, qui a repris son rôle dans Romanee.. Rappelons qu'elle le jouera jusqu'au dimanche 11 mai. A cette date, prendra fin la première série de représentations de ce chef-d'œuvre. Mardi i3, répétition générale, et mercredi i4, première représentation de la Dame de Chambre, comédie de M. Félix Gandéra.

Makigny. Le Théâtre Marigny annonce, pour dimanche, les deux dernières représentations de M. Max Dearly, dans le Bonheur sous la main. Il convient donc de se hâter pour aller applaudir cet extraordinaire artiste dans le rôle du marquis de Saint-Renan, où il prodigue son inépuisable fantaisie. `

Ghand-Guignol. Le Cercueil de Chair poursuit sa carrière triomphale. On continue à refuser du monde tous les soirs. Aujourd'hui, matinée et soirée.

•«-•

Capucines. Tous les soirs le grand succès de rire, Miche et son Père, avec Mlle Maud Lotv.

Mme Marcelle Geniat, ancienne sociétaire de la Comédie-Française, et M. Raoul Praxy prendront du i!\ mai au 25 septembre, la direction intérimaire du Théâtre des Capucines.

Le prochain spectacle des Capucines sera une comédie en trois actes, de MM. Raoul Praxy et Max Eddy Pouleile et son Poulain.

La Maison de l' « OEuvre » maintient la date du 16 mai prochain pour la répétition générale, en soirée, de son prochain spectacle la Sonate à Kreutzer, quatre actes de MM. Savoir et Nosière, avec MM. Arquillièrc, Lugné-Poe, Mme Suzy-Prim, etc.

`

Deux- Anes. Les Deux-Anes et la critique

Il y a de la verve et de la fantaisie dans larevue de MM. Dorin, Yveline et Roger Ferréol 1 G. LE CARDONNEL (Le Journal).

Ces Deux-Anes ont beaucoup d'esprit Fred ORTHYS (Le Matin).

.On est assuré de rire, en pénétrant aux DeuxÏ4nes. C'est du meilleur Montmartre 1

Maxime GIRARD (Le Figaro).

Roger Ferréol est maître dans ce genre, où sa verve personnelle fait merveille

René BIZET (Intransigeant).

Voici un ^auteur, et. le "directeur Roger Ferréol qui montrent, avec un sens très aigurduloomique, 'comment on fait une revue 1

Louis SCHNEIDER (Le Gaulois).

La revue, Où allons-nous ? ¡¡ de MM. Dorin, Yveline et Roger Ferréol, est empreinte d'une bonne humeur éclatante

Ed. BEAUDU (Le Petit Journal).

Les revues que l'on donne aux Deux-Anes sont toujours spirituelles et de bon goût. Où allonsnous ? de MM. Dorin, Yveline et Roger Ferréol, ne s'écarte pas des excellentes traditions de la maison.

Gaston LIBERTY (La Liberté).

C'est charmant d'ironie et de bonne grâce. Gustave FrÉJAVILLE (Comœdia).

Le tour de chant des Deux-Anes est excellent! Pierre VARENNE (Bonsoir),

Cet aimable théâtre, dont l'esprit est l'hôte coutumier, où pétille l'invention 1

Jane CATULLE-MENDÈS (La Presse).

Deux-Masques (Théâtre Fontaine).

ltalie3l/2% 60.. 59 90 21/2 série C 2o9 î0 264 Dyla 6V Bac.lan p*iv 177.. 85.. 55 Bec Au.r. 108» 087 Ho lland. 580 25 .581 75 Bh|e(lam steel. -WWZ^0.2

Tous les soirs, l'Ile du docteur Moreau, drame tiré de Wells l'Embraseuse Adultère et Mon Frère de lait. Immense suc.

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c8sc .y:.M. i "+

M. Henry Moreau vient d'être proipii u commandeur de ta Couronne d'Italie. C'est la juste récompense de son labeur tenace pendant sa présidence de la Société des auteurs et Compositeurs de musique. N'est-ce pas à lui, en effet, que revient l'honneur, d'avoir noué ou rendu plus étroites les relations des auteurs et compositeurs français avec, non seulement l'Italie, mais l'Angleterre,; l'Amérique, l'Espagne et l'Autriche ? J'

Chacun applaudira à cette distinction si,

riiérilée. ̃ -:ji ̃

Mlle Andrée Ah'àr, rentrée d'un voyage d'agrément eh Italie, répète i nous djtv ort un nouveau sketch des plus amusants. Théâtre du Petit-Monde (Théâtre Femina). Jeudi, en matinée, dernière de Sidi Couscouss, comédie enfantine.

Scala. Tous les soirs le Sursis. vaudeville militaire en trois actes, de MM. André Sylvane et Jean Gascogne, dont te succès est triomphal.

LA Petite Scène retient la date du "17 mai pour la répétition générale du spectacle qu'elle donnera i5, avenue Hoche, du 18 au; 20 mai le Jugement de Midas, opéf ra-comique en trois actes de Grétry (1771). Première le dimanche 18 mai, en matinée deuxième, le mercredi 21 mai, en soirée. BIARRITZ. Le succès de la saison de comédie qui vient de prendre fin au Casino municipal a mis en valeur le talent d'une brillante artiste dont nous avons déjà si- = gnalé les succès Mlle Madeleine Samary, qui joint à un charme délicat et à une rare beauté les plus précieuses qualités artistiques, fut remarquable dans les différents rôles qui lui étaient confiés, notamment dans le'Gendre, de Poirier, qu'elle joua aux.côtés de M. Denis d'Inès, de la, CornédieV

Française.

Nous croyons savoir qu'il est question, pour elle, de la création d'un jrôle com»: plexe qui mettra cette artiste,au premier rang.

Maxime Girard,

SPECTACLES & CONCERTS

Aujourd'hui s

Même spectacle qu'en soirée il A l'Olympia (2 h. 30).. ï Ce soir

-r Aux Folies-Bergère (Gut.02-59), à 8 h.30, la mervèilleuse revue de M. L. Lemarchand: En Pleine Folie, en 2 actes et 40 tableaux.

Au CASINO DE PARIS (Cent. 68-55), à 8 h. 15, On dit ça! revue de MM. Jacques Charles, Albert Villemetz et Saint-Granier. Les Ombres en relief.

A L'OLYMPIA (Cent.44-68), à 8 h.30, Mayol-, le choeur de Nicolas Bayanoff; Manuel Vega Elja Mogoul ? Corn and Neil; Max Rogé Odette Vassor et Il attract. De 5 à 7, Dancing. Entrée: 3 fr.. Au CONCERT MAYOL '(T- Gutenberg 68-07), :-k 8 h. 3Q',LaReoéèiouk «us (Gab'y Montbreu|se, Rose Amy, Palau, les dansiéurs Rosaria et ÇapeHa, ̃ Douglas et Maribn Cook' 250 artiste1*). Au PALACE, sur les boulevards, angle du Faubourg-Montmartre (T. Berg. 44-37), à 8 h. 30, les Dolly Sisters dans Oh les Belles Filles! Les Ballets volants. Les Vagabonds de Moscou. l A L'EMPIRE (T. Wagram 60-58). Music- Hall-Cirque. La célèbre danseuse Cléo de Mérode, les rayons diaboliques, le sorcier Lingha Singh, les chevaux, les clowns; 20 attractions.

A Ba-Ta-Clan, à 8 h. 30, la Danse des Libellules, opérette-revue de F. Lehar, adaptée par Roger Ferréol et Max Eddy (Maria Kousnezoff, de l'Opéra; Oudart, Ferrare, M. Dubas, J. Vitry). (Roquette 30-12).

A L'ALHAMBRA (Roquette 0-10), à 8 h. 30, Tamara Gamsakourdia et Alexandre Demidpff. science andsyncopation Nina Myral et Robert Burnier Golder Tre-Ki et Boucot.

A LA LUNE-RoUSSE (Trud. 61-92), à. 9. 11., D. Bonnaud, B. Hyspa, Léon-Michel, Seeret,an, Jean Rieux, Cluny, de Soutter. Heintz Ça remonte! revue nouvelle (Mlle Yvonne Guillet, Mjdo Mailly et M. Spark). Au PERCHOIR, 43, Faub.-Monfmartre (Berg.

37-82). Jean Bastia, directeur. Tous les soirs, à 8 h. 45 précises, le n Grand spectacle montmartrois juif » et la revue Selon le Rite.

r– A LA Chaumière, à 9 heures, French Cancan, tevue en, 2 actes de Léonce Paco.

i– CHEZ FURSY et MAURICET. 43, B. de Clichy (Trud. 69-67), à 9 h.. Olympique! O. L'Ympot; revue (Lucy Pezet, Mauricet. Noël Noël et Çarol Lucy Vauthrin et George Chepfer). Au CINÉMA DELTA-PALACE (Place du Delta). Monna Vanna, de Maeterlinck Le Chapitre de l'Amour, avec Mary Miles, etc., etc. Le plus béàu'spectàcle de Paris. Tous les jours, matinée à 2. h. 40, avec orchestre complet. Soirée à 8 h. 40. Folies-Bergère. Electeurs tes Foiies-Bergère présentent 'à, vos suffrages les As de la danse, de la chanson, de la cornéjdié. Tous paraissent* dans l'incomparable -%ôp(*r -Féviiè -de Lv Uernaircnand En pleine Folie, ainsi que les Anaglyphes (Ombres en relief, brevet iS34'74). ̃•• .'• ̃

a III'

b PiE qui Chante. M. C.-A. Carpeiitier, qui vient de, prendre la direction artistique de'la Pie qui'Chante, annonce pour vendredi prochain, à g heures, la répétition générale de Qlynïpiè qui chante revue en deux actes, de MM- Robert Dieũ_ donné et Sefano.

Rien ne saurait décrire le succès de rire de French Cancans, la nouvelle revue de Léonce Paco à la Chaumière.

Courrier Musical

Ce soir

A la Salle du Conservatoire, à 9 heures, récital Alfred Cortot. Première séance Sonates op. 27, n° 2, 5;, 81 et 32 Variations Beethoven Billets 25 francs, à la Salle, Durand, Kiesgen et Delaet, 47, rue Blanche.

A la Salle Erard, i3, rue du Mail, à 9 heures, Tomford Harris, pianiste améri- cain. Au programme OEuvres de Bach (Prélude et Triple fugue) Schumann (Kreisleriana) Chopin, Ravel, Philipp, Liszt et deux premières auditions de Goossens/, ̃ ̃̃•̃•̃ r A la Salle Gaveau, à 9 heures, concert du « Quatuor :Ondricek », avec Mme Fleïscherova. A la Salle des. Agriculteurs', dernier concert par M. Alexandre Borovsky. Grande saison d'art des VIIIe3 Jeux Olympiques les Concerts Colonne, sous la direction de Gabriel Pierné, donneront aprèsdemain, au Théâtre des Champs-Elysées, une grande soirée la Musique française de 1873 à r88g, avec le concours de Mlle Suzanne Balguerie. ̃

Voici le programme du concert que donneront samedi prochain, à 9 heures précises, à la Salle Erard, Mme: Jeanne Raunay et Mme Marguerite Long Soleil d'été, Rien n'est mieux, Ma rose mon amour, Mirage, Rencontre dans la Forêt, le Violoneux, six mélodies de Schumann chantées par Mme Jeanne Raunay Kresleriana de Schumann, joué par Mme Marguerite Long la Chason d'Eve,, de Fauré, chantée par Mme Jeanne Raunay la 2e barcarolle, le 'i° nocturne et la 3e valse caprice, de Fauré, joués par Mme Marguerite Long. Pour la location, s'adresser à la Salle Erard, chez Durand-ou à Mu-

sica. ̃ ̃

sica. -~i t $ è 1"

Salle âtf -'Conservatoire, jsà^nMf ro pnaïv "a '9 heures, Arthur Shaltuck, syep l'brchçstre Lamoureux, dirigé par M. Chester Mac Kee. Billets Salle, Durand, Dandelot. Récital Marie Panthès, Salle des Ingénieurs, ig, rue Blanche, ce samedi.

Salle Gaveau, dimanche n mai, à 9 heures, concert du célèbre violoniste Huber-> .mail. Billets Salle, Durand, Dandelot. Salle Gaveau, mercredi soir, i mai, premier concert Jacques Thibaud. Billets [i Salle, Durand, Dandelot.

Le célèbre pianiste Arthur Rubinstein fera sa rentrée à Paris, Salle Gaveau, vendredi 16 mai prochain. Au programme Beethoven, Schumann, Liszt, Debussy, Falla. Billets de 5 à 4o francs, en vente Maison Gaveau et chez M. de Valmalète. Ely, sées 06-73. L. de Crémone.

DE LA Bourse

i

̃ Paris, 6 mai. ^'abstention de la clientèle persiste et les professionnels ne sont guère tentés de pousser' de l'avant. Aussi le marché est-il lourd et sans affaires.

A un ou deux centimes près, on retrouve les .changes à leurs cours d'hier. Certains .çountiers n'en persistent pas moins à prédire une baisse prochaine de la livre et du dollar. Ils 'sont saris doute vendeurs de valeurs à découvert et espèrent ainsi provoquer un recul qui 'leur permettra de se dégager dans de bonnes conditions. Les prophètes de la salle des banquiers n'ont cependant pas.. remporté grand succès récemment En tout 'cas, si .r.opinion est partagée en.ce qui concerne t'orientation des changes pendant les prochaines séances, on estime généralement .qu'une tension nouvelle se produira- avant l'automne et, dans ces conditions, on souhaiterait .qu'e la stabilité présente du marché persistât le plus .longtemps possible. Les élections allemandes ne nous ont apporté aucune révélation sur l'état d'esprit qui règne dans !é Reich. -Qu'il soit de droite ou de gauche, il n'est pas un .Allemand qui se résignera à .payer les réparations s'il peut Téviter. Cela, nous ne le savons que trop. ;Souhaitons du moins que les résultats du scrutin dissipent les illusions de M. Màcdonald et de ceux de ses compatriotes qui croient connaître nos Inquiétants voisins mieux que nous-mêmes!

Nos rentes sont bien tenues.

Fonds russes et ottomans, peu traités. Les établissements de crédit abandonnent quelques francs Banque de Paris, 1,510 Lyonnais., 1,545 Société Générale, 752 Union Parisienne, 935 Mobilier, 513. Le Suez est très soutenu, à 12,195.

Chemins de {er, peu animés.

La compagnie des chemins de fer DanubeS 'ave- Adriatique (ancienne compagnie Sud de .l' Autriche) annonce qu'à partir du 15 mai tes banques et établissements chargés de l'échange des titres en France commenceront à délivrer les nouvelles obligations (Danube-Save-Adriatique) et à procéder au paiement du coupon 1, ainsi qu'au règlement de certains arriérés.

Ce coupon- 1 détacher sur les obligations Danube-Save- Adriatique est fixé à 0 52 dollar des Etats-Unis.

Les coupons des obligations Sud de l'Autriche 3 0/0 de toutes séries et 4 0/0 série W -échus depuis le 1er octobre 1908 jusqu'au 1er juillet 1914 inclus, mais non encore encaissés, seront payés à raison de 6 fr. 50 les 3 0/0 et 10 francs les 4 0/0. D'autre part, les obligations ci-dessus amorties par tirages depuis le 1er octobre 188-i, mais non encore remboursées, le seront à raison de 17 dollars 36.

Le groupe électrique consolide ses progrès précédents Eclairage et Force, 3,500 contre 3,400 part Electricité de Paris, 8,950 contre 8,505 Indochinoise d'Electricité, 3,560 contre 3,400.

Fermeté des charbonnages Courrières, 635; Tonkin, 8,790; part Héraclée, 11,000. Phosphates, produits chimiques et sucriè.res, résistants.

Quelques prises de bénéfices aux pétro-

lijères.

Lourdeur des sud-africaines et des caoutctioutières De Beers, 859 I~a.rrd Mines, 200. Foncière Lyonnaise, 970 contre 920 Soieries pucharme, 730 contre 700 Veireries d'Aniche, 4,000 contre 3,900" part. Ciments de VInd£>chine, 8,700 contre 8,500 Cusenier, 0,145, etc.

INFORMATIONS FINANCIÈRES ,ÇREDITi LYONNAIS. Extraits. Au Rapport du Cpn- iseil d'HA^inistralion. 'à--l',Asiernbiée générale du ̃ rGrééU tAjônnais -du Z8->avril J92i. Le rapport du Gonseil d'Administration du Crédit Lyonnais à l'Assemblée générale tenue à Lyon le 28 avril 192i résume dans les termes suivants l'activité des Agences départementales et des Agences de fia Région Parisienne durant l'année 1923. Après un premier semestre satisfaisant, les commerçants et les industriels, sentant la résistance de leur clientèle devant la hausse des prix influencés par les changes, hésitèrent à faire des achats et l'année se termina dans un certain malaise.

En décembre 1922, dans la région de Metz, sur 08 hauts fourneaux, 40 étaient en activité. Ce nombre tomba à 15 unités en mars 1923 37 étaient remis à feu au commencement de janvier 1924. Dans le rayon de l'Agence de Valenciennes, les 5 hauts fourneaux existants marchent à allure modérée. Par contre, la fonderie de fonte malléable (articles de chauffage et d'automobile), la construction mécanique et la ferronnerie (articles de bâtiment) ont donné de bons résultats. La tension des cours des devises étrangères ayant eu pour conséquence immédiate une hausse des matières premières, votre Agence du Havre, qui prête un concours de plus en plus large aux importateurs, a vu augmenter le chiffré de ses escomptes à la clientèle dans une pro-

portion notable. Sur cette place, les importations de café ont atteint, en 1923, 2,501,000 sacs contre 2,193.000 en 1923 et les importations de coton 72S.OO0 balles contre 882,000 en 1922. Pour ces deux marchandises, les stocks de fin d'année sont en diminution sensible sur l'année précédente.

On constate à peu près les mêmes faits en ce qui concerne la laine.

La bonneterie a été très active pendant le premier semestre la hausse des 'matières premières a commencé à servir de frein vers le début da l'hiver. Les filatures de tulle et de dentelle onto été prospères dans le dernier semestre de l'année et la place de Calais a été favorisée de ce chef. A Limoges, les fabriques de porcelaine ont pu trouver la main-d'œuvre qui leur avaitfait défaut l'année précédente. Les raffineries ont surtout travaillé des sucres provenant de Java, Cuba, La Réunion et elles paraissent avoir obtenu des résultats satisfaisants.

A Bordeaux, les importateurs de eraincs d'arachides et les .huileries ont fait une bonne campagne. Le port de Duakérque se classe maintenant te troisième après Marseille et Rouen à cause des importations de charbon anglais. La port de Calais, qui a enregistré l'année dernière un mouvement normal de marchandises, occupe le premier rang pour l'importation des bois du Nord. En ce qui concerne le port de Rouen, les entrées se sont élevées à 8,575,000 tonnes contre 7,428,000 en 1922 l'importation des charbons anglais en représente les trois quarts. Le trafic du port de Nantes, qui atteignait 1,963,000 tonnes en 1913, est passé à 1,662,000 en 1922 et à 1.783,000 en 1923 les charbons, les engrais et les minerais forment plus de la moitié de ces chiffres. Si le tonnage de SainUNazaire a été supérieur à celui de 1922, l'amélioration est due, en majeure partie, aux arrivages de blés exotiques. A Bayonne, le total des entrées et sorties esj monté à 816,000 tonnes au lieu de 630,000 l'année précédente.

Dans les régions desservies par ce groupe d'Agences, l'agriculture a réalisé de grands bénéfices, bien que la récolte des céréales ait été inférieure à la moyenne surtout comme qualité. La production des vins a été moins abondante qu'en 1922, mais les prix sont restés élevés et les anciens stocks se sont écoulés assez facilement. La crise qui avait sévi sur le commerce des champagnes s'est atténuée les expéditions faites par les maisons de Reims, qui s'élevaient à 30 millions de bouteilles avant la guerre, étaient tombées à 12 millions à peine en 1921 elles ont remonté à 16 millions en 1922 pour atteindre 28,500,000 bouteilles en 1923. Dans les Charentes, la qualité des eaux-de-vie a été, l'an dernier, supérieure aux prévisions, mais la quantité est restée bien inférieure le relèvement des cours s'est accentué, sous l'influence de ces faits. Le commerce des produits résineux a bénéficié d'un- bon courant d'affaires dont votre Agence de Bayonne a profité. Les autres Agences de co groupe ont su également tirer parti des circonstances favorables et, dans l'ensemble, le mouvement des remises de la clientèle ainsi que celui des warrants escomptés, les avances et les crédits consentis, le nombre des titres déposés, le montant des coupons payés ont notablement

augmenté.

Les bénéfices dé l'exercice 1923, déduction faite de tous frais généraux, charges, provisions, amortissements, dépenses de premier établissement et attributions statutaires.

s'élèvent à Fr. ~.OOX.H14.ii Le dividende de 75 francs par

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bution, il restera, une somme de 4.502.814 31 sur laquelle nous vous proposons

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des exercices antérieurs 2-4.586.518 4H formeraient un total de 25.000.000 qui serait porté aux réserves.

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< LE OOUJJHEZ SOI » Le piano

Par son volume, par son poids, par son ujilisation même, le piano est un des rares instruments de musique qui, dans un intérieur, ait droit au titre de meuble, et je dirai même de meuble encombrant. Droit ou à queue, il est toujours difficile à déplacer, et à chaque déménagement, on se pose inévitablement la question: Où vais-je mettre le piano? S'il est droit, on ne peut l'adosser au mur, à cause de la sonorité il présentera donc presque toujours aux regards son envers tendu d'un affreux plissé s'agit-il d'un piano à queue ou d'un crapaud, voilà l'harmonie du salon détruite par cette masse inélégante, difforme et réellement sans aucun style.

Et lorsqu'on a soigné la décoration de son salon et choisi pour lui des meubles harmonieux, on trouj. ve presque naturel d'y introduire ce meuble disgracieux sous prétexte que sa forme est imposée précisément par la construction de la table d'harmonie. Sans vouloir jouer sur les mots, la logique parle d'elle-même. Je n'ai pas étudié les possibilités de i transformation du mécanisme, mais sans aller jusque-là, la partie extérieure seule peut déjà facilement, en modifiant ses proportions par des détails, améliorer son aspect et sa ligne. Quelques essais ont d'ailleurs été faits en ce sens, mais encore bien timides: c'est une révolution qui s impose. Et si les perfectionnements mécaniques de l'automobile et de l'avion les ont rapprochés de la perfection esthétique, peut-être est-ce une recherche d'ordre plasti.que qui apportera au piano la, révélation d'un progrès technique,

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Le bien-être

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Toutes les mamans se rappellent avec quelle joie elles préparaient le berceau de l'enfant attendu, mais elles se souviennent aussi des difficultés rencontrées pour l'achat de ce petit lit. Ce souci du confort et du bien-être des nouveau-nés est tout à l'honneur des mamans, mais pour être efficace, il faut qu'il soit complet et ne se borne pas au berceau.

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La Vie Universitaire Les observations météorologiques

dans les écoles normales

Le ministre de l'instruction publique rappelle aux recteurs que le service des observations météorologiques doit être organisé et perfectionné dans toutes les écoles normales d'instituteurs. « Si, écrit-il notamment, les instituteurs n'apprennent pas, pendant leur passage à l'Ecole normale, les éléments de la météorologie et le maniement des instruments, les commissions météorologiques départementales ne pourront plus recruter dans le corps des instituteurs

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DANS LA MARINE De l'Atlantique à la Méditerranée

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Parti de Bordeaux, le commandant Teste remonta le cours de la Garonne, atterrissant sur les aérodromes du S. N. Aé. d'Agen et de Francajal (Toulouse). De ce dernier point, il explora le Tarn. î'Agout, l'Ariège et l'Aude, expérimentant par vingtdeux amerrissages sans incident les possibilités d'utilisation de ces rivières par

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rupture d'obstacles. La classe de nos sauveurs s'améliore il faut reconnaître aussi que les obstacles sont moins sévères. -Le. fait principal a été le succès d'Affectuauï remporté de justesse sur Yucca. Celuici s'èsïf très bien défendu, mais il recevait 12 livres .de son vainqueur. On peut avancer que Maghzén était battu lorsqu'il a fait panache à rayant-dernière haie, et que Bã̃̃-peraume préfère Àuteuil à Enghien. ̃ Golden Fan a pu adopter sa tactique favo- rite -aller de' l'ayant. Crafty B.oy a youlu le suivre. lui a coûte les accessits. Un jockey, Berthelotj a fait une mauvaise chu•4e il faut espérer qu'il s.' en tirera avec^unâ-. forte commotion cérébrale.

Ferry Boat a été monté avec un peu d'impatience, il est .^srai que son petit jockey v-a racheté ce défaut de jeunesse par son énergie: à l'arrivée. Mais je crois que le poulain du comte de Rivaud aurait pu gagner plus facilemient. Le jockey de Cockie Game Cock aurait pu également être plus patient, surtout pour un débutant en steeple-chase, ét Seddul Bahr en a profité pour l'emporter d'une pe• -tite longueur. '•_ Fils à Papa n'est pas d'une régularité parfaite hier, il était dans un de ses bons jours. Rockjng Chair a perdu du terrain aux .robstacles il finissait bien.. ̃ .̃• .> Gabelle IV a gagné de bout en bOttt.BoId Boy s'est bien honorablement défenda. En sulky, U; S. A. s'est Tribntré en progrès, trottant en 1'26". Ce n'est pas étonnant que Serbie n'ait pu le rejoindre, car le summum de sa forme de trot est 1'25". Prix du Mont Agel (course de haies, à vendre aux enchères, 5,000 francs, 3,000 "mètres). 1, Golden Fan, à M. Alex Halperson (J.-B. Lassus) 2, Blue Cover, à M. Elie Lauzier (J. Luc) 3. Sea Lady, à M. Marcel Oppenheimer (P. Michel (2 longueurs 1/2, 2 longueurs).

Non placés Crafty Boy, Dagon, Kyrio, Penaroya, La Belle Cordière, Menedarval (tombé). Pari mutuel à 10 francs Gagnant, 19 francs. Placés Golden Fan, 11 fr. 50 Blue Cover, 17 francs Sea Lady, 16 francs.

Prix du Drac (course de haies, 5,000 francs, 2,800 mètres). 1, Ferry Boat, au comte de Rij-a.ud (H. Haës) 2, Moonlight, à M. Gaston Vil-Jard (G. Pelai) 3, Sorraj, au baro,»- -Maurice de. ^Rothschild (F. Stririger) (courte tête, 2 lonSgueurs).

Non placés Matho, As II, Joli Rien, Revas^sole, Agram, Kenny.

Pari mutuel à 10 francs Gagnant, 57 francs. -Placés Ferry Boat, 17 francs Moonlight, ,18 francs Sorraj, 17 francs.

̃S Prix de la Savoie (sleeple-chase, handicap, .à réclamer, 6,000 francs, 3,400 mètres). 1, Sed,dul Bahr, à M. Guy Pastré (G. Dujardin) 2, Coci,kie Game Cock, à M. Charles Hollobone (P. Mi'chel) 3, L'Orphelin, à M. Nicolas Ass (L. Duffourc) (3/4 de longueur, 1 longueur).

Non placés Clocheton, Mirbeau, Couvet, Por;te Dauphine, Aglaure, Duc du Maine, Iron Duke, Grain d'Or, Oh Johnny, Protos, Ambarès, Doll Poppy.

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Prix Ernest d'Evry (sleeple-chase, 12,000 fr., 3,700 mètres). 1, Affectueux, à M. Henry Count (J. Bedeloup) 2, Yucca, au comte de Rivaud (H. Haës) 3, Al-alikoko, à M. Jean York (R. Vayer) ;(|ête, 3 longueurs).

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R ~~A~E~S .:1; .~EI~tIES

Edouard Benès

De M. L. LTéont-in dans la Revue con. temporaine r.

Parmi les hommes politiques nés de la guerre qui ont su appliquer. aux principes nouveaux, aux aspirations inassouvies, aux tproMèrries en apparence -insoluibles qui se sont posés devant eux, des solutions réalis- tes, sortant de l'ornière de l'ancienne diplomatie, Edouard Benès est untrdcs figures'les pilus intéressantes. Ce benjamin de la diplomatie moderne qui a à peine dépassé la qua-rantaine, a su s'imposer à « ceux de la.car.rière, » par son-esprit, 'fertile, en solutions hardiés et par ̃soTFinielliggnc&tq.ui d'écèle tous les. aspeet.si.ds:problème.v et devenir, en quelques années, un,,homme. d'Etat de premier ordre. ;̃""Ancien élevé de i'-UnivéreHé de Dijbn,.p'rorfesseur à l'Académie :de commerce de Prague au début de la guerre,- Benès a réussi à s'évader en 1915 de cette grande prison qu'était à cette époque l'Autriche, après y avoir mis sur pied une organisation secrète «hitentaphiie, et a rejoint, en Suisse, .Masaryk. A Paris, il a commencé son action par la création d'-un Conseil national tehèque,a,p,puyé par plusieurs amis dont le regretté professeur à la Sorbonne Ernest Denis. Bënës, fils d'un simple paysan qui avait sept frères, dont cinq restés attachés à la terre et deux devenus intellectuels, s'est révélé bientôt lutteur infatigable, sachant braver les embûches et éviter les dangers, faire preuve d'Anne grande ténacité et imaaiceuiVir-er avec une sou.plesse.de serpent. Déjà, à cette époque, on pouvait dire de lui le mot de Mirabeau-sur Adrien du Port « C'est un arbre qui croît pour être un jour un mât de vais-

seaii;».

En 1915, un triumvirat s'était formé de Benès, Macsairyk'# Siefainik;. Trois- inMMgenieee, trois volontés ttrois caractères BienèvSy -fils -d'un paysan, intellectuel -par..la fonce ide son traivaïï Masaryk, fils d'un cocher à la cour d'Autriche, philosophe et sociologue réputé Stefanik, fils d'un pasteur de campagne, un des organisateurs du service météorologique de l'armée française. Trois « seif men « sans .aoie-ètnas, ni traditions, sans passé,; ni préjugés. « Ce que du Port pense, disait-on à la Constituante, Lameth le fait, Banmve le dit. »

Leur besogne a été partagée tandis que Miasairyk awee Steifanik parcouraient l' lialie, la Russie et les Etats-Unis, pour créer, une armée v tchéço-slovaque parmi les prisonniers de guerre et les'; émigrés, Benès menait une lutte à Paris, où l'atmosphère rfa pas. toujours été favorable aux Tchèques, 'et où il fallait tenir tête à la fois à un courant austrophile et -aux prétentions polonaises, Tandis :que des légions tchèques combattaient en Galicie, dans les rangs de l'armée russe, tandis- que sur le front italien des Autrichiens fusillaient un détachement 1 tchéco-sl-ovaque; fait prisonnier et les premiers éléments de .l'armée du Lion Bîanc, l

Pari mutuel à 10 francs Gagnant, 19 francs. Placés Affectueux, 13 francs Yucca, 16 fr. 50. Prix du Vercors (course de haies, 7,000 francs, 2,800 mètres). 1, Gabelle IV, à M. Gustave Braquessac (R. Vayer) 2, Bold Boy, au comte J. Laliens (J.-B. Lassus) 3, Emir X, au marquis de Llano (P. Riolfo) (1/2 longueur, 2 longueurs).

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Placés Gabelle IV, 16 francs Bold Boy, 16 fr. 50 Emir X, 12 francs. Prix Eduen (au trot attelé, 10,000 francs, 2,300, mètres). 1, U. S. A., à M. L. Bisson (E. Picard) 2, Serbie, à M. CI Dupuis (M. L. Forci- nal) 3, Ulysse, à M. M. Musset (M. Gouin). Pari mutuel.à 10 francs Gagnant, 74 fr, 50. Placés U, S. A., 19 francs Serbie, 14 francs. Lebasi.

Les VIII*8 Jeux Olympiques LA QUESTION

DES TRANSPORTS EN COMMUN L'administration des chemins de fer de l'Etat a fourni les explications suivantes, 'tendant à justifier le prix du billet aller et retour gare Saint-Lazare-Colombes Olynipique fixé à 5 fr., alors qu'il en coûtait seulement 1 fr. 70, avant la première réunion olympique pour se, rendre à Colombes et en revenir. Voici la thèse de l'administration La construction de la gare spéciale et les poses de voies nouvelles ont coûte près de 2 millions "et- dejrii, dont 700.000 francs environ pourront servir ultérieurement comme intéressant le quadruplement de la voie de Colombes à' Argenteuil. Les trains spéciaux entraîneront une dépense d'environ 400.000 francs. Faites une simple division et vous, constaterez que pour équilibrer cette. dépense, ëncdhiptantsur 480.000 voyageurs. il faut que l'Etat encaisse par billet une recette dè4"ff. 40. Le prix;du billet a été fixé à 5 fr., ce qui, déduction faite de l'impôt de 0 fr. 65, représente exactement 4 fr. 35 de recette au profit du chemin de fer, qui perd donc encore un sou par voyageur transporté.

Il ne faut pas oublier que le service des banlieues constitué, pour les chemins de fer et l'Etat une très lourde charge, et la source principale du déficit. Personne d'ailleurs n'a protesté contre les prix établis par les autobus et les tramways 10 francs (5 francs par voyage) pour les uns, et 5 francs (2 fr. 50 par voyage) pour les autres.

D'où il ressort que l'administration de l'Etat veut récupérer sur les spectateurs des Jeux les frais engagés pour 1 aménagement de la gare Colombes-Olympique. .On a,fai,t ;remarquer.' à ,un rédacteur du Petit- Journal- qne les voyageurs ordinaires r se, .rendant de Colombes à Paris-Saint-Lazare ne souffrent pas de la situation, puisque les trains normaux entre Colombes et Argenteuil et vice versa continuent à fonctionner. La seule précaution prise est que, aux heures, où les trains spéciaux seront mis en marche pour les réunions d'aprèsmidi du Stade de Colombes, seuls pourront prendre à Saint-Lazare les trains ordinai- res les ,voyageurs titulaires de cartes d'abonnement ou porteurs d'un billet de retour, puisque des coupons d'aller et retour au prix ordinaire sont toujours distribués au départ de Colombes et d'Argenteuil. Et les mutilés, et les porteurs de cartes à demi-tarif, va-t-on continuer à leur faire payer 5 francs dans les trains de ou pour Colombes-Olympique ?

L'administration des chemins de fer de l'Etat, dans ses explications officielles précitées, n'a pas craint d'avancer que personne n'avait protesté contre l'augmentation de 2 francs inaugurée dimanche dernier par le service spécial d'autobus.

Evidemment, aucun haut fonctionnaire de l'administration n'est allé au match Roumanie-France en prenant l'autobus, car il aurait entendu les protestations, les réclamations, les discussions qui se sont élevées entre les receveurs et les voyageurs. Quelles que soient les raisons données pour l'augmentation des transports en commu elle n'en est pas moins .très fâcheuse..

NLs&Ë~ts~o.urs~.n~st~pas~

•poUY~îe'"moins"10 francs J|Ow:Assister aftiiTe" journée des Jeux Olympiques, Il est à craindre que beaucoup d'entre eux ne puissentHe faire très souvent. "•

> t Paiil Champ.

ATHLETISME >;

Stade Français contre Polytechnic Hajf- riers. Le terrain du Stade Français, dans le parc de Saint-Cloud, sera, dimanche prochain, le théâtre de la douzième rencontre entre ce club et les Polytechnic Harriers de Londres. Ce match annuel se dispute tantôt à Londres tantôt à Paris sur les épreuves suivantes 100 mètres, 400 mètres,

venant des Etats-Unis, débarquaient en France, tout un service de renseignements organisé par Benès en Bohême avec' ses compatriotes gémissant sous le joug autrichien, a permis de rendre aux alliés les plus éminents services.

Par le traité de Saint-Germain, les frontières du nouvel Etat tchéco-slovaque sont fixées et Benès devient le ministre des affaires étrangères de la nouvelle République. Des problèmes angoissants se posent devant Benès le nouvel Etat avec .ses 13 millions, d'habitants compte 3 millions d'Alleinands dont les sentiments sont sujets à cauti&n et 2' millions de Slovaques travaillés~p«R la propagande :holigroise:Sans aecès-.à .lu mot-, il est entouré d'uri côté pur la Hongrie;- .dont lés troupes venaient d'envahir la ..Slovaquie, et de' la Pologne; qui lui garde rancune de l'affaire du bassin de Teszen. La situation politique obligé à -.garder sous les armes plus de' ^'OO^ÔO- hommes, chiffre réduit "actuellement à 170,000 hommes jusqu'à une nouvelle diminution. Quelle est la politique à adopter dans ces .conditions ? Est-ce l'ancien jeu diplomatique, des alliances secrètes, des armements nouveaux dont le poids peut écraser un corps fragile à peine sorti du moulage, estce une politique de « pourboire », suivant l'expression cruelle de Bismarck adressée à Napoléon III ? Benès possède cette rare qualité de s'élever, tout en sauvegardant les intérêts de son pays, au-dessus de son clocher et d'avoir un coup d'oeil qui embrasse un horizon que d'autres n'arrivent pas à apercevoir. Il a d'abord créé, malgré la divengencs de certains intérêts, la Petite Entente, ensuite, il a porté toute son attention sur la Société des nations où, s'étant taillé une place prépondérante, il a réussi à faire adopter des solutions empreintes d'un esprit nouveau et donnant des espoirs à ceux qui chenchent irétaiblissemenit de la ipaix en Europe par des moyens jusque présent dé-'daignés..

La politique de Benès est. une politique de ̃présence il signe, le 16 décembre 1921, un itraité d'amitié avec l'Autriche, refuse en '1910 de faire intervenir Tarmëè\tc|jéco-slôîvaque dans ta guerre bolcheviko-polonaise, 'sachant, que, quels que soient Tes-maîtres' 'provisoires, de la Russie, elle .reste», toujours |la grande sœur slave; Sans W Russie, a-t-il déçlaré le 6 février dernier à )a. Chambre des 'représentants, une politique et une paix européennes ne-sont pas possjblës' »), il s'offre comme. intermédiaire entre la France et 1a Russie et la_ France et l'Allemagne. Sa -politique à l'égard de la France est celle d'un allié loyal et. fidèle, mais n'y cherchons ;pas dés courbettes et des .marque^ de servilité prodiguées par ceux qui entretiennent avec de l'argent généreusement donné par ila> France, les cannes pléthoriques .s des armées dont on n'a pas encore pu juger sous un jour favorable la forcé combative. jCe sont, sans doute, les preuves d'indépendance qui ont pu indisposer contre lui en 1920 et en d'autres cinconstaruces oertains cercles politiques français: L'accord franco-tchéco-sîdvaque du 25 janvier 1924, enregistré par la Société des nations, est un exem(ple de la nouvelle politique démocratique que Benès cherche à instaurer. Ce traité ne vaut-il pas autant que des tracta-

1 mille, milles, 110 mètres haies, saut en hauteur,- saut en longueur. Le club vainqueur est celui comptant le plus grand nombre de victoires. Les Anglais ont déjà remporté 6 fois le match et le Stade 5 fois. Les deux équipes cette année seront très fortes. On trouve dans les rangs des deux grands clubs les champions d'Angleterre Gaby le Français Lewden, et les internatipnaux anglais Cushing, Probert, Brockington, Crowley, et les internationaux français Jamois, Sourdin, GouiDaud, Zwhalen, Viel, Herminier, Goullieux, Delvart, Cavois, etc.

De très intéressantes épreuves interclubs encadreront le match.

l'. AVIATION et Une expérience intéressante, -r Le ^ministère britannique de l'Air 'vient, de procéder-à une intéressante expérience, eoiisis^ tant .à. faire amerrir un avion terrestre _or^ dinaire pour 'examiner les conséquences d'une panne en pleine mer. L'avion, piloté par le lieutenant. Rea, s'est très correctement posé sur l'eau,, puis'a a pris aussitôt une position inclinée dans lé sens longitudinal. ie nez complètement immergé, la- queue au-dessus de la- surface tes ailes supérieures plongeaient- plus qu'à moitié dans ta mer. Le pilote fut tout de suite enlevé par un canot, et on chargea l'appareil d'un poids correspondant à celui de quatre passagers. Cela eut pour effet de ramener le plan supérieur au niveau de l'eau en diminuant l'inclinaison de l'avion, qui resta dans cette position pendant une demi-heure avant de couler.

Le service technique de l'aviation britannique déduit de cette expérience qu'il serait bon de disposer, sous la partie avant des avions commerciaux, des flotteurs pouvant se gonfler à l'air comprimé, et de ne mettre; de portes qu'à l'arrière de la cabine des passagers pour éviter qu'en essayant de sortir ils ne produisent le remplissage de cette cabine. 0

Du reste, l'amerrissage forcé est un accident de plus en plus improbable, et la bonne organisatioh du^service de téléphonie sans fil qui fonctionne constamment sur la lgrie Paris-Londres doit en réduire encore tes conséquences, fâcheuses s'il venait à se produire.

̃̃̃ les ARMES

Le grand gala d'escrime franco-italien. Sur les sept importantes rencontres entre champions français et italiens, qui -se dé-;routeront le 19 mai, au Cirque d'Hiver, cinq seront disputées en matches de 10 touches: Remay-Gianèse, Laurent-Mangiarotti, Conraux-Bastelle, Tainturier-Spigarolli, Roger Ducret-AUocchio.

Les deux matches de fleuret opposant Haussy à Aldo Nadi et Beneton à Sassone seront tirés le premier en 14 touches et le second en 16 touches.

La présidence du jury en ce qui concerne le fleuret a définitivement été confiée à M. Adrien Lajoux. J Quant aux rencontres à l'épée et au sabre elles seront probablement arbitrées par MM, Liottel et le capitaine de frégate Monier.

Les places pour cette grandiose manifestation des armes peuvent être retenues dès maintenant au siège de la F.N.E., 10, rue Blanche, téléphone 36-54.

AERONAUTIQUE

Le ballon captif des Jeux Olympiques. Pendant toute la durée des Jeux Olympiques, un ballon captif s'élèvera à 180 mètres d'altitude et à 100 mètres environ au sudest du Stade de Colombes.

Les ascensions auront lieu de 9 heures du matin à 6 heures du soir.

Superbe performance de l'hélicoptère .^ebmiçheiirPeugeot. piniajifihe.i .mai «jdL. ̃-0'eHh'iiehen,sur son hélicoptère Oehniicnén-

-PëageW s-â^-effeeteè "d*tts-~tes--prairJes-tilAr-

Rouans, près de Valentigney,.un vol en cir-^ > cuit, fermé, de plus d'un kilomètre, h une altitude moyenne de 1 mètre- la durée du v "vol a été de 7' 40": .'• ;̃' Cette performance, contrôlée par -le- Service technique de rAéroriautfqije, est là. plus 'remarquable. qui, ait été réi^'liséje- jusqu'à ce .jour par un hélicoptère. -•

M. Oehmichen se voit âttribuer un prix très important par le Service technique de l'Aéronautique.

AUTOMOBILE

La course de dames de Vienne. Dans le palmarès du Concours automobile réser-

jours ;̃' îoiïrdeY-devrTOfr;Tn-:Wretf^épOTSEf~"

tions secrètes nous ménageant. des surprises.

« II' est sûr, écrivait Benès en 1919, dans sa préface à un livre français sur la Tchéco-Slavaquie, qu'on pourra compter sur ila République tchéco-slovaque comme sur un Etat solide, un des plus solides sûrement de l'Europe Centrale, clef de voûte du nouveau système, destiné maintenir la paix. future. La France verra qu'elle n'a pas inutilement donné son appui, si précieux et si effectif, à la renaissance de notre patrie, » Ces paroles expriment le programme de Benès, dont la réalisation aura pour effet de fortifier la paix en Europe. .> .l'art de l'émail r

M. Charles Silvestre rappelle, çlahs \Y Alsace-Française, cet art de l'éih-âil qui reste depuis toujours une des gloires du Limousin L'aube de l'émail vient à nous du ifand des temps. Dès 'le XI" siècle, l'art de i'émailUerie iapparâit. L'éc-ole de Limoges iest bientôt célèbre dans le monde entier. Opus lemo-

viticum, opus lemouicense, labor deLimoi

gia s'appliquait aux œuvres limousines et. aussi à celles qui, fabriquées loin, de notre province, éf aient ..marquées de il 'inspiration des maltnes de Limoges. Dès le XIVe, siècle, on supprima même des mots tratvaàl et ceuivaie. Le renom dos orfèvres-' et des -émailileuîTs étei-t si grand q«e l'on àbreg-ieait dans les iriivenlaii'-es en écrivant simiplenaeTit deux'icroix de Limoges, un" vasse-1 de .'Limoges,' deux grands chaaideMars et un petit de •Limoges; 'pdur désigner des objets enrichis

d'ém.aJil. i.;

Oh.- ''a doainé ipsiusieuirs, déif initions .de l'énàaal ;-eeliè' de M. iDeoiàrtialidônt tes travaux en ces matières font autorité est 6. re-

tenir

« iL 'émail, est un cristal. On 5'aippelLe ton-- damt. quiand il est incolore et sans mél-ang-e. Ge. londanit,. on le pile, -on de broie; ip,uis an y ajoute, dans une très faible -proportion, des oxydes anètalM-ques, ,céd-uits eux-jnêmes en poudne et qui sont des-tines, dans la -fusion produite par le feu, à colorer Je fondant, tout en .lui laissant sa transi acidité. jL'émaiil est donc, avant son application au métal, une 'poçiissière ori-staliBée. et métiailHiq.ue qui, -fàe* ilayée dans de t'eau pure, forme xwe .pâte (liquide qu'on introduit dans tes caivités creusées dans la plaque du -métal ou qu'on étend a. sa sunface avec le pinceau ou Ha isipatuJe. -Dette, pâte; adhère à la plaque et s.uiacessivement -aiax diverses. couiches d'éma'il par le seul fait de son humidité. Soumise à da. haute tenpéra;tur,e du four, -elle ifonid et fait corps !avec le métal et ensuite avec la couche d'émail qui l'a précédée. Toute matière susceptible de supporter sans brùter, éctatôr ou fondre Oa; ci'ialeu.r néces-Siai're pour ïaire entrer, -l'émail en fusion, peut rooevoir cet émail. Les orfèvres de tous les pays ont employé l'or et l'argent A Limoges, au contraire, on s'est serva, à peu près sans, discontinuer, de cuivre jaune, par é^cônojmie, tout simipll-ement. Cette indigence du métal n'emipèchait pas nos artistes de créer "dès.

cfrafs-d'œuivrfi. »̃ ̃

Du XIIe an. XVI? sièale, an peut diviser &n. qmatre ca;tégories 1-es procédés de f~bri~atic~

vé aux dames, et couru sur 100 kilomètres, nous relevons les noms suivants

Voitures 1.100 cmc. -1. Mme Dobloff (Citroën). Voitures 2.000 cmc. .1. Mme Orme (Delahaye). Le Tour de France. Les concurrents ont ,atteint Strasbourg, d'où ils repartiront 1er § mai pour Lyon, par Besançon. Le 9 mai, exposition des véhicules à Lyon. Les Grands Prix de l'A. C. F. Voici, d'après le tirage au sort, les numéros que porteront les voitures dans le Grand Prix d'Europe, et selon lesquels elles se rangeront au départ

Grand Prix d'Europe. 1. Sunbeam I, 2. Delage I, 3. Alfa-Romeo I, 4. Schmid I, 5. Fiat I, ̃,6-Mller, 7. Bugatti 8. Sunbeam II. 9. Delage II,

10. AUa-Romeo II, 11. Schmid II, 12. Fiat U, 13.

Bugatti II, 14. Sunbeam III, 15. Delage III, 16. Alfa-Romeo III, il. Fiat III, 18. Bugatti III, 19. ̃•Ai/a Romeo IV, 20. Fiat IVt 21. Bugatti IV, || Bugatti "V. Lcn'stantls de ravitaillement. 1. Weymann 2. Hartford 3. Schmid 4. TécaJemit 5. Sun"bèam 6. Castrol 7. Bugatti 8. Meyrel 9. Alfa-Romeo 10. Pirelii 11. Miller 12. Jeager 13. Fiat 14. O. S. 15. Delage 16. Spidoléine 17. Solex.

Grand Prix de Tourisme de VA. C. F. 1™ ca- tégorie 1. Voisin l, 2. Sénéchal I, 3. Ariès I, 4. Mathis I, 5. Sénéchal II, 6. Ariès II, 7. Mathis II, 8. Ariès III, '9. Mathis III.

2" catégorie 10. Bignan I, 11. Ansaldo I, 12. Voisin U, 13. Arles IV, 14. Cottin-Desgouttes I,

15. Georges-Irat I, 16. La Buire I, 17. Bignan II,

18. Ansaldo II, 19. Ariès V, 20. Cottin-Desgouttes Il, 21. Georges-Irat II, 22. La Buire II, 23. Bignan III. 24. Ariès VI, 25. Cottin-Desgouttes III, 26. La Buire III, 27. La Buire IV.

3' catégorie. 28..Ariès VII, 29. Vermorel I 30. Alfa-Romeo I, 31. Steyr I, 32. Voisin III, 33 Peugeot 1. 34. Vermorel II, 35. Alfa-Romeo II, 36. Steyr II, 37. Voisin IV, 38. Peugeot II, 39. Voisin V, 40. Peugeot III.

BOXE

Une soirée à Wagram. Ce soir, deux combats intéressants seront disputés à Wagram. Lucien Vinez rencontrera Baudry, et le battra probablement. En outre, le Bordelais Deschamps se heurtera au mulâtre Walker, qui aura sans doute raison de lui. Enfin, Lafont doit avoir le meilleur sur Meslot.

Le départ de Carpentier. Le manager Descamps s'embarquera aujourd'hui pour l'Amérique à bord du « Majestic '». Avec lui partent Georges Carpentier, Paul Fristch et Molina. Ledoux partira samedi sur le paquebot « France ».

Replacements etlieyiatures des Abonnés du « Figaro»

Mlle Bigot, à Chauverey-le-Chatel M. Andxé Carrière, au château de Sambucy Mme Cerfberr, à La Tourmellière M. et Mme Débonnaire, à Bois-le-Roi Mme J. Dufraisseix, à Laugère Mme Eugène Dupon, à Hyères Mme la comtesse de Forton, au château de Paraza M. Gagneux, au Perivot M. le comte Ernest de Ganay, au château de Bellevaux M. Karl Hanotaux, à Beaurieux M. Roger Hardy, à Champrond-enGâtine M. J.-F. Ibarra, à Nice Mme la comtesse de Kergolay, aux Barres M. le capitaine de vaisseau Lauwich, au château de Rastignac Mme Matilde Manzi Fé, à Londres Mme Van Marcke de Lummen, au château de Bouttencourt Mlle Marcelle Montclar, à Bâle M. le comte J.-B. d'Ornano, à Limoges Mme Léon Piot, au château de Lignol MUt Racine, à Genève Mme Sauce, à Pierrelaye M. Henri Soissons, à Marseille M. G. Tallavigne d'Angles, au château de Villefalse Mme Marie Thuillier, à Nice Mme Vauclin-Chantepie, à VîIIiers-sur-Marae Mme Pal Watteau, à Murols.

ARRIVEES A PAB1S. Mme d'Auby, Mme Bigot, M. Pierre Botkine, Mme H. Bouchayer, M. Pierre Bouvet, M. Gaston Brierre, M. et Mme Eugène Charpentier, ;M. Pierre Cprbin, JVi. H, EvJSmJfi.OJiyeiia, "Mrne Roger Douïnë, M: Léon Elsèn, M. Guy*

"Ferrantj"Mk'-Alatrr def-Penenr Mmë-Paul-Çeorge;^

Mme Albert Japy-Birckel, Mme j. Léonard '-Koechlin-SchVartz, M. André-Lazard, Mme Rck • Çert Lemaigften, Mme A. Marx, M- Monvoisin, M. ,1e baron Sébastien, de Neufvillé, M. Marcel, Parriientier, Mme'la,' duchèsse de ^Rôhan, douaiHère, M", "le marquis de Selihac, M. Henry Sou-!lange-Bodin, Mme de Trégomairtv-M- A. Ulrich,

Mme Eugène Verdie, M: Henri Vjllefïanck,

Mîne' E!JMène, Yer.dié,. ¡yt. Hlwi:Villefianck¡

Mjfte Wallès, M^Veigniaud. c,

A LA RELIGIEUSE -DEUIL IMMÊPI" 32 Place de la Madeleine a Bue Tronchet.PARiS |\ AniT I n haute-couture, 18, r.Royale, III I f| W fl II Paris. Délicieuses collections deJ/Vllilflv puis 37g fr.Ouv. samedi après-midi

de. l'émail l'e icloisonné, le chiamplevé ou taille d'épargne, de translucide sur relief. Les émaux doisonnés s'exécutaient d'habituidie sur des métaux précieux. En des cloisons dessinées stu'fondd'or, d'argent et même de cûiwe étaient coulées des pâtes de oris;ta'l<nie de feù changeaït en mosaïques ou pierreries. Les émaux chàmpfcvés ou en taille d'épargne s'obtenaient sur- c.uïvT.e rouge 'l'5nf èv.r-e-énaai'ileur traçait en; creux dans la ipïàque son dessin en -évitant- Jes' par-tâies qui irécevrajent tes couleurs, -variées, La. fusion faite, lé relief du métal apparaissait avec ses lignes. Les émaux translucides étaient formés de feuilles de mèi$L cisielées et couvertes de poudre de veprieique da fusion rendait transparente. ̃-•-̃ Si l'on veut chercher ifcrès loin, l'apparition des premiers cloisonnés, il faut remonter jusqu'à la Byzarace du VIe siècle. Une de ces merveilles est le retable de SaintMarc die Venise, connu sous le nom de Pala d'Oro. On dit que des Vénitiens formèrent une colonie à Limoges quoi qu'il en soit, le; l'ayonnement de ce .che-M 'œuvre vint en LafaQu-sin et sa renommée influença les maî-

tres Tdè Limoges.

Une auréole, où la.îég,ehjde se mêle à la vérité, entoure Tart dé;;l'éma'illerie. Saint Eloi, qui naquit à iChapteîat, vers 588, fout lie grand (précurseur. Les palais des Rois de France -Viljuminèrient de la splendeur de ses" œuvres' les églises, s '̃enrichirent de pièces d'orfèrvirarie, comme lôettie croix d'émaux et de .pierres précieuses, qui étiffloelait à Sainit-(De.nis. De 1 '-abbaye de Solignac qu'il fonda, il .fit .un abri pieux où devait se perpétuer ses lenseigneniients.

Que de science 'et' de secrets possédait rortfèwre-èmailteur Vers 1395, les argentiers, synonyme du mot orfèiwre, établirent des Qrd'oninanc,es et des statuts où se lisait cet article sur >rémaillerie. En voici la traduction

« Que, pour la vaisselle émaillée, on ne miette limaille d'argent ou de papier, à moins qu'autrement, il soit décidé d'étape faàsable et orclonné par J-es baMes. •» ,.r/, iDains Firoissant, on -peut' lire ces vers1

En un anel d'or loul massis

Fui mon signet mis et assis `

Et l'entailla moult aolanUers

Up. très mon mestre argentier.

Sous Charles IX, les émaiSeurs se. groupèrent en corporation par un édit, daté du 6 juillet .1566, con.fâ.nmé par Henri III iet Henri IV, .en regdatré au Ghàtelet en 1600. Hédas du VIIe au XIe siècle, des égaises et les .monaistèries furent 1/vré.s au pillage. Les abbayes de 'Grand'mont et de Saiait-Mair.tiad de Limoges, qui gandai-ent d'inestomabèes trésors, étaient dévastées par le feu <&t la guftr.re. Les images d'or de I'apètre ,du Limousin, que l'artiste avait représenté, la madn droite -levée et bénissant la fouie dies châsses et des reliquaires qui ifflamiboyadant dans l'ombre et Ja lueur des vdtjnaux un. peuple de staitues et de busfes dorés où rayonnait l'émail, tout fut emporté dams tes chariots des -conquérants. Les révolutions dissipèrent aussi, dans la suite, une grande part. de ces onerveiilles, sorties de (fenventes mains. L'abbé Legros nous apprend qu'un fondeur, en 1791, vendit quarante-six quia-

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Programme des Spectacles

ALBERT-I". ̃– -9 h. The Douer Roa< ANTOINE. 8 h. 45. ̃– Héritage.

ARTS. 9 h. L'Echéance.

ATHENEE. 8 h. 3/4. Romance.

AUX DEUX-ANES. 9 h. Où allons-nous ? BOUFFES-PARISIENS. 8 h. 45. Madame. CAPUCINES. 9 h. Miche et son Père. CHATELET. 8 h. 30. Le Tour du Monde en 80 jours.

COMEDIE DES CHAMPS-ELYSEES. 8 h. 30. R. U. R.

taux ide cuivre antien achetés à vil prix et dont il avait brisé l'émail à coups de marteau. On .raconte que la fameuse dhâsse d'iAmbazac échappa & la destruction, car un miairchaiiid de métaux en avait offert un prix si dérisoire que l'on jugea inutile de la ven-

dre, •̃

Ces œuvres, qui éveilleront à jamais radmiration, étaient la pLupart du temps formées par des moines dédaigneux de te gloire et des vanités terneat-res. Dans le snll'ence du cloître, ils ciselaient patiemment et faisaient ruissieler les .couteau die i'émail sous le .regard du Dieu qu'ils invoquaient. De 'là, cette étrange majesté, cet aspect d'éternité, cette magmficeince d'exéou.tion dans île moindire détail. Le paradis .était promis à ces hommies tes anges réservaient leur salaire..Leur nom n'arrivait .pas aux oreilles des profs-nes, mais ils pensaient .que le ciel le nefenait. A cette règle ide vie, il m'est que de rares exceptions. On a pu .lire sur la douille d'une crosse du XII0 siècle, atti'itouée à Ragenfroi, évêque de Chartres f Frater Willelmus, me fecit.

Peut-être, ;le monde ne r,ever.ra4-ail plus cette prolusion d'œuvre's (prodigieuses la foi se mêlait à l'or, à l'argeat, par de ciseau et le tfeu, s'allumait dans tt'.émaid où la pourpre, les saphirs et lies topazes, élevait dans la pénombre des autefe un ihyatme coloré. 'Alors, Je plus grand .stpectade se déroulait et fa religion de pauvreté exerçait ses rites au milieu de trésors qui faisaimt p&lir d'envie les rois et les thuimiliaienit.

Mitre du, chef de saint Martial à Soudeilfi'sr'tàtes en relief de cuivre fondu et icis«dé, avec un.e maltaise aaicom,pai'aible, croix et crosses d'évêques et de prieurs, navettes à .encens, bottes aux saintes huiles et ce câlèb.ne ciboire d'Alpais, au Lotuvre, signé d'émailleurs-orfèvres limousins, qui étaient Bien dignes d'être élevés aux nues, 'entre des mains augustes que d'objets royaux et divins

Mais les grands de 'ce moaide enviaiient tant'de .faste et de'splénd-ciir Jean de Li-, moges, vers .1.275,. fut mandé- à .Rochest'er pour orner Je tombeau d'un -prince et woiler îe profil sévère de .la nioiit, à foixse de lu-

mineuses couleurs. Les .rois~ icommaiadèirent

aux maîtres limousins de ces ctuaaifireins dorés à tête -de l&.pa.i'id qui promettaient la «victoire et faisaient galoper du soleil avec eux. Vers :1a seconde imcétîé du XVe sièdle, tes émaux champlèvés p&rdeait leur vogue. Le sen-timieint reÈgieux est «moins wif églises et "abbayes regorgent de trop de «reliquaires et de châsses.. 11 ,fallait orienter l'art de l'émaillerie vers des voies nouvelles. La. période des émaux peinte arriva. Les procédés de préparation et de cuisson de 2a poudre de verre ne changèrent pas, mais rémaàSeur délaissa la .gnavure, la ciselure et fla. joaillerie. Dans la nouvelle technique, le métal devint un simple support et, comme l'e remarque M. Demart.iail, ce îiit ta toile du peàntire. L'antiste n'a plus besoin d'être opfèwe il lui suffit d'être un dessinateur et un coloriste.

La cité de Limoges, comme elle avait triomphé ten .répandant dans île monde les ohamiplevés, garde île monopole des émaux peinte. Des dynasties d'artistes 'briUl-en-t vers la ifin du;;XVc siècle. Les Pénicaud Ciinent, i

CLUNY. 8 h. 45. La Reine de la rue de ia Paix.

COMEDIEN-FRANÇAISE. 8 h. 15. Le Monde où l'on s'ennuie, le Soupçon.

COMEDIE-CAUMARTIN. 9 h. La Fleur d'Oranger.

THEATRE CORA-LAPARCERIE. 8 h. 30. Lysistrata.

DEUX-MASQUES. 8h. 45. L'Embraseuse. Mon Frère de lait, l'Ile du Docteur Moreau, Adultère.

DEJAZET. 8 h. 3/4. Tire au flanc. GRAND-GUIGNOL. 8 h. 3/4. La Maison du 'Passeur, J'ai laissé dire! le Cercueil de Chair, Péché de icunesse.

EDOUARD-VII. r- 9 h. Le Maître Coq. ELDORADO. 8 h. 3/4. On r'bouif au truc. FOLIES-DRAMATIQUES. 8 h. 30. Le Mil- lion du Bouif.

FEMINA. Relâche,

GAITE-LYRIQUE. 8 h. 25. Les Mousque- taires au couvent.

GYMNASE. 8 h. 3/4. L'Ane de Buridan. MATHURINS. 9 h. Le Chemin des Ecoliers. MARIGNY. 8 h. 3/4. Le Bonheur sous la Main.

MICHEL. 8 h. 45. Bob et moi.

NOUVEAUTES. 8 h. 45. On a trouvé une Femme nue.

NOUVEL-AMBIGU. 8 h. 30. Un coup de téléphone.

ŒUVRE 8 h. 45. Le Canard sauvage. OPERA. 7 h. 30. Parsijal.

OPERA-COMIQUE. 8 h. Louise. ODEON. 8 h. 30. Terre inhumaine, les Fleuri

du vase

PALAIS-ROYAL. 8 h. 3/4. Embrassez-moi. PORTE-SAINT-MARTIN. 8 h. 30. Le Bossu, POTINIERE. 9 h. Le Coq d'Or.

RENAISSANCE. 8 h. 45. L'Echelle cassée, SARAH-BERNHARDT. 8 h. 30. La Dame aux camélias.

SCALA. 8 h. 45. Le Sursis.

THEATRE MONTMARTRE (ATELIER). 8 h. 45. Voulez-vous jouer avec moâ? Les Men. tons bleus.

STUDIO DES CHAMPS-ELYSEES. 9 h. Récital.

THEATRE DE L'AVENUE. Prochainement ou.

verture.

THEATRE DES CHAMPS-ELYSEES. 9 h.

Récital.

THEATRE DE L'ETOILE. 8 h. 45. La Re. vue de Printemps.

THEATRE DAUNOU. 8 h. 30. Gosse de

riche.

THEATRE DE PARIS. 8 h. 1/2. La Danse

de Minuit.

THEATRE FONTAINE. 9 h. Morphino. manes, Chez l'Bouif

TRIANON-LYRrQUE. 8 h. 30. Ironique. VARIETES. 8 h. 3/4. Le Bois sacré. VAUDEVILLE. 8 h. 3/4. Après l'Amour, VIEUX-COLOMBIER. 8 h. 45. La Folle journée, le Testament du Père Leleu, la Pie borgne.

AT TJ A MT3T) A 8 h. 30 (Roq. 0-10). Gamsa-

ALHAMBRA 8 h~ 3D (Roq. D-lD,. Gamsa.

ALJIAMDIiA kourdia, Demidoff, Boucot.

MPTVD A ATA 8 h. V2- Trud. 23-78. Mat. jeudi, MEDRAN samedi, dim. et fêtes à 2 h. 1/2. GAUMONT-PALACE. 8 h. 15, la Faute d'Odette VJ Maréchal. L'Orphelin de Paris Bas le masque. NOUVEAU-CIRQUE. 8 h. 45. Spectacle formidable

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Chemins de fer d'Alsace et de Lorraine L'administration des Chemins de Fer d'Alsace et de Lorraine a l'honneur de porter à la connaissance du public que ses services d'autocars de la route des Vosges recommenceront à fonctionner cet été dans les conditions suivantes 1' Circuits autour de Strasbourg

a) Strasbourg-Sainte-Odile-Strasbourg (Premier départ le 26 juin)

b) Strasbourg-Niederbronn-Strasbourg (Premiet départ le 21 juillet).

2° Service de la route des Vosges

Premiers départs de Strasbourg et Mulhouse le 30 juin.

1 Strasbourg- Wisches-Sainte-Odile-Champ-dij' 'Feu-Viïle-Sélestat -ou vice versa •.

,.À,.2^,SélestaUiiUitîKœnigsbourg-Col.4u.3.oobflrh<

me-Lac Noir-Kaysersberg-Colmar ou vice versa f 3° Colmar-Turckheim-Trois-Epis-Le Linge-LE Schlucht-Le Hohnec'k-Mulhouse ou vice versa. 3° Circuit Mulhouse-Ballon d'Alsace-Mulhouse I Premier départ le 1er Juillet.

Mulhouse-Thann-Bussang-Ballon -d'A)sace-Ma sevaux-Route Joffre-Thann-Mulhouse.

Pour tous renseignements, s'adresser Au* Chemins de Fer d'Alsace et de Lorraine à Pat ris, 15, rue du 4-Septembre à Strasbourg, 3, boulevard du Président-Wilson.

L'Imprimeur.Gérant DETOT.

Imprimerie du Figaro, 26, rue Drouot, Paris

des primitics d'une naïveté charmante ï la ipassion du Christ, la vie des saints leur, inspirèrent des chemins ide croix set des triptyques où l'on sentait l'influence des estampes des Flandres et d'Allemagne. Leur r couleur était puissante, mais jieinc de -sévérité.

Enfin parut Léonard Limosin, prince dej la Renaissance A la cour de François Ier, galante et fastueuse, où le soleil de Rome étend ses rayons et que vient adoucir le sourire des Madones de Raphaël, il affirma sa maîtrise.

II était né à Limoges en 1505 et mourut vers 1575; Le monde des grands seigneurs le retint à Paris, mais sa vie s'acheva dans sa ville natale qui lui décerna les honneurs du consulat en 1572. Il n'est pas plus grand1 artiste. Ils sont sortis de ses mains, les deux tableaux merveilleux qui enchantent la galerie d'Apollon. Que de regards ont suivi son chemin de croix, inspiré par Albert D'il-rer II conta avec de miraculeux accents de couleur et guidé par le génie de Raphaël, l'histdire de Psyché.

Pour la table des festins royaux et princiers, il inventa la vaisselle émaillée où le dessin, la forme et la couleur s'unissaient pour ravir les yeux. Les maisons de France, d'Angleterre, d'Allemagne et d'Espagne se disputèrent ces services. Aiguières, coupes et plats étaient ornés de dessins mythologiques, de scènes empruntées à l'histoire grecque et romaine, aux Evangiles. Mais il ne suffisait pas à Léonard Limosin que le vin et les mets de la table des grands, .ses .protecteurs, fussent servis dans une vaisselle digne des dieux et des déesses, il voulut fixer dans l'émail éternel, le .visage de ceux qu'il avait aimés et admirés. On connaît de lui environ cent cinquante portraits des personnages de la cour des: Valois et des hontmes illustres de cette époque. Cet enchanteur né sous le ciel brumeux du Limousin eut le pouvoir magique de répandre des bleus célestes et des bleus turquoises que les maîtres de l'Orient eussent, enviés. Ses couleurs sont ardentes et fralches elles ont un chatoiement de lourde soie elles éclairent un dessin vigoureux et plein de grâce.

Quelque temps encore, l'art de l'émail resplendit. Les Raymond, les Courtois, les de Court, les Nouallher gardent son prestige., Mais au dix-septième siècle commence la dé- cadence. On fabrique maints petits objets tasses, sucriers, petites coupes. Le flam- beau des maîtres devient un lumignon de boudoir.

Vers 1872, le feu se rallume. Les nouveaux émailleurs retrouvent le secret des anciens, mais ils sont de leur temps et ne craignent pas d'innover. Il en est qui peignent de véritables paysages où le sentiment. de la nature apparaît tantôt c'est un étang dans la prairie, tantôt un bois de chênes ou de châtaigners. D'autres nous content des anecdotes de la vie contemporaine que la couleur brillante vient exalter d'autres encore ont créé des vases qui sont frais comme la fleur printanière ou aussi précieux que l'or et les pierreries. Le Liseur.


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