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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1913-05-07

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 07 mai 1913

Description : 1913/05/07 (Numéro 127).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k289941b

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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Gaston CALMETTE

D ire de u r- Gé rant

RÉDACTION - ADMINISTRATION 26, rue Drouot, Paris (9« Arr 1)

POUR LA PUBLICITÉ S'ADRESSER, 26, RUE DROUOT

A L'HOTEL OU « FIGARO >

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LE FIGARO

<r. Loué par ceux-ci, blâmé par ceux-là, me moquant des sots, bravant les méchants, je me hâte de rire de tout... de peur d'être obligé d'en pleurer. » (BEAUMARCHAIS.)

H. DE VILLEMESSANT

Fondateur

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Étranger - Union postale... 18 50 36 » 70 »

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SOMMAIRE

Un entretien avec S. M. Alphonse XIII, roi d'Es- pagne : RAYMOND RECOULY.

L'arbitrage franco-italien : Les affaires du « Cartilage » et du « Manouba ».

Le roi d'Espagne en France : CH. DAUZATS.

La Question d'Orient : La détente ; La faix : Le projet des puissances.

S. Exc. M. Manuel Lainez à Paris.

Mort de la marquise de Brou : F.-C.

Le Five o'clock du « Figaro » : FABIEN.

A la Commission de l'armée : La loi de trois ans : AUGUSTE AVRIL.

La Chambre : Le port de Nantes ; L'impôt sur les jeux : PAS-PERDUS.

Autour de la politique : Conseil des minis- tres : A. A.

Académie de médecine : HORACE BIANCHON.

Courrier de la Bourse : ARMAND YVEL.

Les Théâtres : Au théâtre des Champs- Elysées: « Nocturne » : HENRI QUITTARD.

Un Entretien

AVEC

S. M. ALPHONSE XIII

ROI D'ESPAGNE

Le roi d'Espagne arrive aujourd'hui à Paris et il va être durant trois jours l'hôte de la France. On sait les sentiments de sympathie que le jeune Roi, si aimé, si populaire parmi nous, éprouve pour notre pays. Son voyage désiré et attendu par lui, par son peuple et par le nôtre, provoque en France la joie la plus vive. Les acclamations en- thousiastes qui, tout à l'heure, salueront son arrivée, lui montreront à quel point sa présence au milieu do nous nous est chère et combien nous nous félici- tons de cette visite qui ne manquera pas de resserrer les relations très amicales des deux nations.

Au cours d'un rapide séjour que j'ai fait tout récemment à Madrid, S. M. Alphonse XIII a bien voulu, par une faveur exceptionnelle dont le Figaro lui exprime sa profonde reconnaissance, m'accorder une audience particulière et m'autoriser à. reproduire, après tes avoir expressément, approuvées, quelques-unes des-importantes déclarations que nos lecteurs trouveront plu| loin.

***

Onze heures du matin, devant le pa- lais qui se dresse fièrement, sur le rebord extrême du plateau, avec ses lignes ma- gnifiques, ses nobles et grandioses pro- portions. Il donne une extraordinaire impression de richesse et de force. Il proclame, par ses cours immenses, par ses couloirs sans fin, par toutes ses salles où des merveilles d'art sont entassées, la puissance de cette vieille monarchie espagnole. Les hallebardiers montent la garde le long des galeries qui conduisent aux appartements du Roi et, de temps à autre, leurs piques, sur les dalles sono- res, retombent avec un bruit sec.

Un grand salon que des tapisseries merveilleuses emplissent de leur éclat à la fois somptueux et adouci. Il y a ici la plus magnifique collection de tapisse- ries qui soit au monde, plus de six cents, dont la plupart, faute de place où les accrocher, demeurent roulées avec soin dans leurs coffres, en attendant quelque fête ou l'arrivée d'un hôte princier, en l'honneur duquel elles recouvriront tous les murs, tous les couloirs, tous les es- caliers.

C'est l'heure de la parade quotidienne qui attire dans la grande cour, voisine de la fameuse Armeria, des centaines de curieux. La garde montante est déjà rangée à droite, la garde descendante à gauche ; les trois armes y sont représen- tées : des fantassins petits, agiles et secs avec le pantalon rouge et la tunique bleue, des lanciers au dolman bleu clair, des artilleurs entourant leurs pièces.

La garde qui descend s'ébranle aux sons d'une marche lente, solennelle et quasi-religieuse, composée pour l'armée espagnole par Frédéric II. Par moment, les tambours et les clairons viennent y jeter leur rythme plus pressé, leurs ac- cents plus puissants. Puis le thème reli- gieux et grave reprend qui fait songer aux marches triomphales de Haendel. Dans cette cour, sous les fenêtres de ce palais, cela produit une impression sai- sissante.

Les gentilshommes de la chambre se rendent dans le salon qui précède immé- diatement le cabinet du Roi; quelques dames d'honneur de la Reine, entre au- tres la duchesse de San Carios, grande maîtresse de la Cour. Le prince Ferdi- nand de Bavière, beau-frère d'Al- phonse XIII,estlà, au milieu d'un groupe des hauts dignitaires d'un ordre de che- valerie, attendant d'être introduits pour apporter leurs félicitations au Roi, à l'occasion de son dernier attentat.

Le colonel Echagué, aide de camp, ancien attaché militaire à Paris, où il est resté plus de dix ans et où il a laissé les meilleurs souvenirs, vient me cher- cher pour me conduire auprès de Sa Ma- jesté. Le Roi est debout, dans un assez petit cabinet, en civil et vêtu de noir.

De haute taille, très élancé, extraordi- nairement alerte et souple, il paraît la vigueur et la santé même. On le sent rompu à toutes les fatigues, entraîné à tous les sports. Il suffit de l'approcher, de le regarder deux minutes pour être sûr que toutes les histoires qu'on en- tendde- ci de-là raconter sur la faiblesse de sa constitution ne sont que des his- toires, en effet.

L'oeil est vif, le regard droit, le geste prompt. Ses traits extrêmement accen-

tués produisent dans l'ensemble une impression des plus sympathiques; une légère moustache, qu'il .laisse pousser depuis peu et qui se retrousse des deux côtés de la bouche, do.nne à la physio- nomie je ne sais quoi de plus viril.

***

Le Roi me fait asseoir et, prenant place à côté, tout en fumant de nom- breuses cigarettes, il m'entretient de son prochain voyage.

Je dis à Sa Majesté à quel point nous serons heureux de le voir parmi nous et combien le peuple de France, par-des- sus tout sensible à la crànerie, à la bra- voure, est disposé à l'acclamer.

- Depuis longtemps, me dit le Roi, je désirais faire ce voyage. Parce qu'un fou a tiré sur moi deux ou trois coups de revolv'er dont au demeurant je ne me porte pas plus mal, vous le voyez, était- ce une raison pour y renoncer ?

» J'éprouve une très grande joie à la pensée de me rendre en France et d'être l'hôte de votre nation. J'aime beaucoup votre'pays; j'en apprécie, plus que per- sonne, les grandes et fortes qualités.. Nul n'admire plus que moi son incom- parable histoire.

» La France et l'Espagne sont faites pour s'entendre. Tout les y convie, leur' voisinage, la communauté de leurs inté-, rôts, l'affinité de leur langue et de leur race.

» Mon désir le plus vif est devoir nos bonnes, nos amicales relations se resser- rer de plus en plus. Un nuage a paru passer sur notre amitié, ces derniers temps, au moment de négociations em- brouillées et difficiles où chacun des deux pays défendait, avec une énergie bien légitime, ce qu'il croyait être son droit. Mais ce ne fut qu'un nuage passager. De ces difficultés-là, nous avons, mon peuple, mes hommes d'Etat et moi, complètement banni le souvenir. J'ai l'entière conviction qu'il en est, de même chez vous.

» Le Maroc, au lieu de nous diviser, peut et doit être, au contraire, une'oc- casion de nous rapprocher. Nous y trou- vons l'un et l'autre les mêmes obstacles, nous y courons les mêmes dangers et nous y avons les mêmes ennemis.

» A chaque instant, telle bande de pillards qui se dirigeait d'abord contre vos soldats, se retourne subitement contre les nôtres. Vous venez de voir qu'on ni a encore, ces jours-ci, tué quatre hommes dans la région de Melilla (et le Roi insiste sur ce mot m'a, indiquant par là à quel point il s'identifie avec son armée). Eh bien! les gens qui ont, fait le coup, nous le savons d'une manière cer- taine, appartenaient à la même liarka qui vient d'opérer contre votre corps de là Moiiloùï^.. -

» Ce simple exemple, qui se répète à tout moment, ne proclame-t-il pas la nécessité où nous sommes d'unir nos efforts et notre action, de pratiquer une collaboration de plus en.plus étroite?

» Telle avance que vous accomplirez pourra, devra avoir comme contre-partie nécessaire une avance analogue de notre part. Il ne faut pas qu'il y ait, entre votre zone et la nôtre, une bande intermé- diaire, repaire de tous les pillards, les fauteurs de désordre et les malandrins.

» Nous ferons au Maroc de grandes choses. Et déjà nous pouvons être fiers de ce que nous y avons fait. Qui aurait pu croire, il y a seulement quelques années, cjue nos progrès, à la fois militaires et économiques, seraient aussi rapides? Nous nous attaquions à un pays unique, exceptionnel, resté jusqu'à nos jours absolument fermé à toute influence étrangère, à toute civilisation euro- péenne. La plus grande partie de ce pays est tout aussi fermée, tout aussi inaccessible que le Tibet.

» Eh bien ! en dépit de ces obstacles, voyez où nous en sommes déjà. Nous aurons certes encore de très grosses dif- ficultés : certaines régions de nos zones respectives seront particulièrement dif- ficiles à pacifier. Mais soyez sûr, dit le Roi en souriant, que nous viendrons à bout de tout cela.

» Nos soldats se familiarisent avec le pays. Nos officiers connaissent mieux le caractère de ses habitants. Ceux-ci, à mesure qu'ils entrent en contact avec la civilisation européenne, en apprécient les avantages. Ils ne détestent pas au- tant qu'on pourrait le croire tout ce que nous leur apportons. Telle tribu, qui nous aurait le premier jour opposé une farouche résistance, se laisse apprivoi- ser peu à peu. Il est des cas où il vaut mieux tourner l'obstacle que l'aborder de front. C'est affaire de doigté, de pa- tience et de temps ! »

Je sais un de nos compatriotes qui serait particulièrement ravi d'entendre le roi d'Espagne parler de la sorte : c'est le général Lyautey, notre résident au Maroc, qui n'a jamais cessé de soutenir des opinions tout à fait pareilles à celles que Sa Majesté Alphonse XIII vient de m'exprimer si nettement.

Et le Roi de me parler alors avec les détails les plus précis de notre corps d'occupation, de nos officiers et de nos soldats.

- Des troupes qui ont fait merveille, ce sont les bataillons de chasseurs al- pins que vous avez eu l'heureuse idée d'envoyer au Maroc. Ces hommes aler- tes, entraînés et braves, vous ont donné et vous donneront de magnifiques ré- sultats. Ils ne reculent devant aucune fatigue. Aucun danger ne les effraye. Ce sont là de vrais soldats. Pour moi, le vrai soldat est celui qui est prêt d'un moment à l'autre à faire le grand saut.

» Vous voyez à quel point nous sui- vons attentivement votre oeuvre et vos efforts. Tout succès remporté par vous nous sert; nous aurions, par contre, à su- bir le contre-coup d'un de vos échecs et la réciproque est également vraie. Nos inté- rêts méditerranéens s'accordent et pour- ront de plus en plus se concilier. La communauté de ces intérêts ne nous irn-

pose-t-elle pas une communauté de poli- tique de plus en plus étroite? v / \

Sa Majesté m'entretient, alors de l'ar- mée française, de son esprit, des grandes réformés qui se préparent.

- La France est en train de donner au monde un magnifique exemple d'é- nergie virile et de patriotisme, un exemple devant lequel chacun ne pourra que s'incliner. C'est la première fois qu'on verra un grand pays revenir ainsi sur une mesure déjà prise.

. » Je connais un assez grand nombre de vos officiers. Nul, plus que moi, ne. rend hommage à leurs grandes et sé- rieuses qualités. Toutes les fois que l'oc- casion me permet, de recevoir certains d'entre eux, de m'entretenir avec eux, je le fais avec le plus vif plaisir. Et le plaisir se double toujours d'un grand profit.

>' Avec des officiers pareils, vous pou- vezavoirpleine confiance. Ils contribuent à faire de votre armée une des meilleures armées du monde. »

' Le Roi me dit encore l'importance .qu'avait, à.ses veux, dans un pays, le prestige de l'armée, et, l'utilité pour un gouvernement de développer dans la jeunesse les qualités d'abnégation et d'honneur qui sont les vertus essen- tielles du soldat et, de l'officier.

. Puis m'intprrogeant, directement :

- Etes-vous militaire vous-même? me demande le Roi.

- Sire, lui dis-je, tout le monde l'est chez nous.

- Et dans quel régiment avez-vous servi ?

A peine en ai-je dit le numéro que le Roi s'écrie : « Mais ce régiment-là tient garnison dans le Midi. Ainsi, nous som- mes doublement voisins ! »

Cela prouve, entre parenthèses, à quel point le Roi est minutieusement rensei- gné sur la répartition de nos corps de troupe et la disposition de notre armée.

- Eh bien ! au revoir, à bientôt et à Paris, me dit le Roi en se levant.

***

En prenant congé du Roi, tandis que je sortais du palais, je songeais à ce que me disait, la veille encore, un des hommes politiques espagnols qui exerce la plus grosse influence sur les affaires de son pays.

- Vous pouvez constater nos progrès. Ils sont. manifestes dans toutes les branches. Notre population augmente, ainsi que notre commerce et notre in- dustrie. Nous renforçons considérable- ment notre armée ; nous reconstituons notre marine et' celle-ci, s'appuyant sur nos bases navales qui sont, de tout pre- mier ordre, jouera son rôle dans la Mé- diterranée. Le régime n'a jamais été plus solide. Interrogez les républicains et, s'ils veulent être sincères, vous verrez ce qu'ils vous répondront. Parmi eux, une importante fraction est tout près de se rallier à l'idée monarchique et de constituer l'aile gauche du parti libéral.

» Le Roi n'a jamais été plus aimé, plus populaire. Dans notre politique in- térieure, et plus encore dans notre poli- tique extérieure, il représente la princi- pale force.

, » Vous voyez le grand mouvement qui se dessine chez nous pour que l'Espagne, sortant enfin de son isolement, entre dans un des systèmes d'alliances et d'ententes qui se partagent l'Europe. La direction que donnera le Roi sera fidèle- ment suivie par le pays. Or, ai-je besoin -de vous dire de quei côté l'entraînent toutes ses sympathies ? »

Raymond Reoouly.

Échos

Xa Température

Et le mauvais temps continue. Hier matin, à Paris, le ciel était nuageux, la pluie immi- nente. Elle n'a pas tardé à tomber. Comme la

Eression barométrique est stationnaire et

asse : 752""1', ce qui correspond à « pluie ou vent v, nous ne pouvons donc espérer d'avoir bientôt un changement. La température de- meure fraîche. On a constaté des minima de i°7 à Trappes, 30 à Versailles et à Joinville. A Paris, hier matin, il 3- avait g°, et 130 le soir.

Le vent est faible du sud sur la Manche, modéré ou assez fort de l'ouest en Bretagne et sur la Méditerranée. Il pleuvait hier ma- tin à Nantes, à Charleville, à Nancy, à Bel- fort, à Besançon et à Biarritz.

La température est restée sensiblement la même dans l'ouest du continent ; elle s'est abaissée notablement sur le centre.

Départements, le matin, au-dessus de \êro : 30 à Limoges, 40 à Belfort, 50 à Besançon, '8° à Clermont, 9° à Bordeaux, à Nantes, à Toulouse, à Lyon et à Cette ; 10° à Dunker- que, à Boulogne, à Brest, à Rochefort et à Biarritz; à Marseille, 170 à Alger.

En France, quelques pluies sont probables avec température voisine de la normale.

(La température du 6 mai 1913 était, à Paris : le matin, 140; le soir, 190. Baromètre, 766T". Ciel couvert.) :i'j ,

Monte-Carlo'. Température prise sur la terrasse du Casino de Monte-Carlo : à dix heures du matin,: 20° ; à midi, 23". Temps beau.

Du Neio York Herald :

A New-York : Couvert. Température : max., 28°9; min., I6°7- Vent sud-est.- A Londres : Couvert. Température : max., i3°9; min., 8°3. Vent ouest. - A Berlin : Température (à midi) : 8°. '

Les Courses

Aujourd'hui, à 2 heures, Courses au Tremblay. - Gagnants du Figaro :

Prix Bijou : Au Revoir ; Fidelia.

Prix Verneq.il : Turlupin ; La Sègre.

Prix Launay : Don César ; Don Ramirc. Prix Citronelle : Sweetness ; Rabble.

Prix Rcgalia : Sans Tache ; Questure. . Prix Zut ; Formium ; Calendal.

A Travers Paris

Une jolie préface à la visite royale d'aujourd'hui.

Le roi d'Espagne et le Président de la République viennent d'accepter la prési- dence d'honneur d'un comité France- Espagne qui vient de se fonder.

Ce comité se propose de resserrer, sous le haut patronage de M. Raymond Poincaré et de S. M. Alphonse XIII, les liens d'amitié qui unissent les deux na- tions latines et qu'attesteront une fois de plus les manifestations sympathiques par lesquelles Paris va accueillir notre hôte souverain.

Le grand prix Osiris de cent mille francs sera décerné par l'Institut au cours de la prochaine assemblée plé- nière des cinq académies.

: Ce prix, le plus importan t dont dispose l'Institut de France, eut déjà pour titu- laire, depuis sa fondation, en 1900, par M. Osiris ?M. Branly, M. et Mme Pierre Curie, le docteur Roux, Albert Sorel, les frères Voisin et Blériqt.

11 récompensera cette année comme les précédentes « la découverte ou l'oeu- vre là plus remarquable dans les scien- ces, dans les lettres, dans les arts, dans l'industrie, et, généralement, dans tout cesqui touche à l'intérêt public,», ainsi qiïé l'a indiqué M. Osiris dans l'acte même de fondation.

Sur la proposition de MM. Bruneau do Labone et Binet-Valmer, le comité du cercle Hoche a résolu de prendre l'i- nitiative d'un mouvement destiné à res- treindre la publicité des affaires d'hon- neur. Dans cette intention, le président, M. le duc Decazes, envoie à tous les membres du cercle Hoche une circulaire les sollicitant de s'engager à ne laisser publier, à propos d'un duel auquel ils se- raient mêlés, aucune note, ni interview, avant que la rencontre ait eu lieu, et après la rencontre si l'offense a été pu- blique, ou après la carence, seulement le procès-ver bal. En outre, le comité du cercle Hoche décide de faire appel à toutes les Sociétés sportives capables de l'aider dans sa tâche.

Ont, voté la proposition de MM. Bru- neau de Labone et Binet-Valmer :

MM. le duc Decazes, W. de B'iest-Gana, le comte Ferri de Ludre, Paul de Cassagnac, Maurice Bernhardt, le duc de Brissac, Mau- rice Caillault, de Hauzer, de Prévost de Lau- nay, le comte Charles de Polignac, Pierre ;Rosembaum, le comte Alain de Rongé, Jean Stern, Raymond Woog.

Dans son dernier « Courrier de Paris», notre éminent, collaborateur Alfred Ca- pus fait allusion à deux mots qu'on a souvent rappelés, attribués l'un à la Du Barry, l'autre au prince de Talleyrand. La Du Barry aurait un jour, apostrophé le roi Louis XV en ces termes : « La France, ton café f... le camp! » Quant à Talleyrand, il aurait dit, en parlant des années qui précédèrent la Révolution : « Qui n'a pas vécu en ce temps-là n'a pas,connu la douceur de vivre. »

Ces deux citations appellent une re- marque. .

Bien que l'appréciation de Talleyrand ne figure pas dans ses « Mémoires » sous la forme précitée et ne nous soit connue que par une tradition orale, elle tire son authenticité de propos analogues relevés dans les écrits du prince. C'est ainsi que, faisant allusion à l'état de Paris et de la Cour en 1775, il dit : « Tout était res- pect, tout était amour, tout était fêtes. Jamais printemps si brillant n'a précédé un automne si orageux, un hiver si fu- neste. » Et plus loin : « Mon temps se passait d'une manière fort douce. » On doit donc croire que la fameuse phrase qui lui est attribuée, et qui traduit la môme opinion, a été effectivement pro- noncée.

Mais il n'en est pas de même de celle qu'on met dans la bouche de Mme Du Barry. Cette phrase qu'ont reproduite les Goncourt, dont les travaux historiques, à l'exception de leur beau livre sur Marie- Antoinette, ne résistent pas à un contrôle sévère, a été empruntée à quelqu'un de dé ces pamphlets systématiquement calomnieux qui, sous Louis XV et Louis XVI, étaient publiés contre les souverains. Ce serait déjà une raison pour la considérer comme apocryphe. Mais il y a mieux. Notre savant confrère Pierre de Nolhac, pour qui le dix-hui- tième siècle n'a pas de secrets, a établi, dans la préface d'un ouvrage récem- ment publié que ladite phrase est de pure invention, comme d'ailleurs beau- coup d'autres traits du même temps.

Les transformations de Paris.

Le Point-du-Jour a disparu. Ou du moins il a perdu tout le pittoresque as- pect que lui donnaient ses guinguettes d'où s'échappaient les appétissantes sen- teurs des « frites parisiennes », ses ca- fés-concerts où, du matin au soir et jusqu'aux heui'es avancées de la nuit, des épaves de la rampe, vieux chan- teurs de genre, comiques édentés, ou divettes séculaires, grinçaient au son d'un piano fatigué ou de "la cacophonie d'un orchestre déréglé. Guinguettes, ca- les-concerts, boutiques foraines, jardi- nets et bosquets que fleurissaient et em- baumaient les lilas du printemps, ne sont plus; la berge n'a plus son aspect gracieux et un peu débraillé qu'ont gardé certains coins des environs de Paris, en Marne et en Seine.

Hautement endigué, le fleuve coule maintenant le long d'un quai de pierre, que borderont dans un proche avenir des immeubles majestueux.

Il ne restera bientôt plus rien du Point- du-Jour, ce joli territoire d'Auteuil, qui dans des pârcs magnifiques, cachait encore il y a quelques années des hôtels [ élégants et des démeures 'somptueuses. | A ces hôtels et à ces demeures, il avait

[ dû d'être appelé au dix-huitième siècle le Petit-Versailles. Il était d'ailleurs sur le chemin que le Roi empruntait pour se rendre, avec sa Cour, du Louvre à Ver- sailles.

Le Point-du-Jour a disparu..#

IN s TAN TA NÉ M. Henri GALLI

Grand, vif, alerte, M. Henri Galli, que le gouvernement vient de nommer chevalier de la Légion d'honneur à l'occasion de l'exposi- tion de la Ville de Paris à Gand, réunit en' lui des qualités vraiment françaises.

Saloyauté,sabienveillance sont proverbiales. Si aimé à l'Hôtel de Ville, que ses collègues, et de toutes opinions, sont tous heureux, la bataille passée, qu'il ait été choisi pour occu- per le poste envié de président de l'assemblée communale. Si estimé dans son;quartier qu'on a pu dire, avec raison, que ses électeurs se $ont refusés à l'envoyer siéger au Palais- Bourbon, afin de le conserver plus près d'eux.

Parisien de,. Paris, aussi, aimant la ville pour sa beauté, il veille avec un soin jaloux "sjir. la place des Vosges, laquelle se trouve située dan? son quartier, le.quartier de l'Ar- senal. Il a obtenu qu'on dessinât dans le square un jardin à la française. M. Galli désire l'inaugurer en présence du Président de la République, avant de quitter la présidence de l'assemblée où chaque fois qu'il a représenté Paris if s'est acquitte de sa haute fonction avec autant de tact que d'intelligence et d'é- clat.

Enfin, l'homme public est un bon polé- miste, un parfait littérateur. M. Henri Galli a publié des livres sur l'armée française, sur Gambetta et sûr l'Alsace-Lorraine. Son Car- net de campagne du lieutenant-colonel Lan- tônnet fut couronné par l'Académie française.

Chacun sait l'amitié qui lie M. Henri Galli à M. Paul Déroulède, dont il a toujours été le fidèle lieutenant. 1

Le héros du nouveau roman d'Octave Mirbeau, paru chez Fasquelle, Dingo, est le dernier représentant d'une race de chiens un peu chimérique. Dingo ignore les conventions sociales ; tout ce qui est conforme à la nature a son entière ap- probation ; par contre,-il ne supporte pas les hypocrisies et les aberrations qui. forment, à ses yeux, la règle de vie de l'espèce humaine. Les manifestations que Dingo donne à ses opinions sus- citent à son maître une infinité d'en- nemis. Mais ce beau et franc livre vau- dra bien des amis et des admirateurs de plus à Octave Mirbeau, qui retrouve là l'étonnante verve du Jardin des Sup- plices, du Journal d'une femme de cham- ore et de La 628-E8.

LES TURBULENTS

Ces turbulRBtR ont an main ' Je saliit do la France. ; (La Figaro.)

On 'rentre ! à pas vifs ou lents,

Crânes penchés,' têtes hautes...

Las ! les bancs de turbulents Se garnissent de leurs hôtes !

Car ceux-là sont toujours là !

Pour - contre toute harmonie, -

Hurler sol s'il faut un la.

Sabotant la symphonie !

C'est eux, sur tout, trouvant bon Qu'on chicane et qu'on diffère,

Qui font du Palais-Bourbon Un bourg bon à ne rien faire !

Leur unification Est tout ce qui nous divise,

Gâchis, Haine, Obstruction !

Telle est leur triple devise.

S'ils voulaient rester chez eux,

Dieu ! que de reconnaissance !

Car ils sont vraiment de ceux Qui brillent... par leur absence!...

Louis MARSOLLEAU.

Tonique rafraîchissant.

L'anisette superfine de Marie Brizard et Roger est la meilleure liqueur de table ; elle est peu alcoolisée et fort sucrée, puis- que chaque centilitre contient 5 gr. 15 de sucre et 2 gr. 05 d'alcool seulement, ce qui donne plus de 20 grammes de sucre et à peine 1 centilitre d'alcool par petit verre de liqueur ; enfin les qualités digestives et toniques de l'anis sont universellement connues. Additionnée d'eau frappée, l'anisette Marie Brizard constitue le breuvage le plus rafraîchis- sant : il calme la soif, sans jamais altérer la santé.

L'Hôtel Edouard-VII vient d'effectuer ?son ouverture tant attendue, donnant, de ce fait, libre accès à la rue et à la place Edouard-VII. Les Parisiens pourront donc, dès à présent, juger.de l'harmo- nieuse ordonnance de la voie nouvelle, appelée à devenir l'une des plus utiles et des plus élégantes de la capitale.

Quant à l'Hôtel lui-même, sa place est déjà marquée au premier rang de ceux qui sont la parure et le charme de Paris.

Hors Paris

Mai a débuté de très heureuse façon à Enghien-les-Bains et la charmante sta- tionfhermale devient chaque jbur plus animée. Tout concourt d'ailleurs à la rendre plus attrayante : une précoce et merveilleuse végétation, de remarqua- bles concerts, les représentations de music-hall qui servent de prélude à sa saison lyrique et dramatique, enfin les merveilles culinaires de Négresco, plus maître que jamais de son art en ce res- taurant du Casino municipal si agréa- blement édifié en bordure du lac.

Nouvelles à la Main

Logique d'enfant.

Toto est assis sur les genoux de son parrain, qui' est aussi chauve qu'un homme peut l'être. Et l'enfant regarde avec curiosité ce crâne luisant.

- Dis donc, parrain ?

- Quoi?

- Pourquoi appelles-tu ça ton cuir chevelu?

Le Masque de Fer.

L'arbitrage franco-italien

Les affaires du "Carthage" et du "Manouba"

(Par dépêche de notre correspondant particulier)

La Haye, 6 mai.

Le Tribunal arbitral, composé de MM. Fusinato, Hammarskjoeld, Kriege, Renault et Detaube, a rendu aujour- d'hui sa sentence dans le conflit franco- italien.

Les questions posées étaient celles-ci:

1° Les autorités navales italiennes étaient-elles en droit de procéder comme elles l'ont fait à la capture et à la saisie momentanée des vapeurs postaux fran- çais Carthage et Manouba'.'

2° Quelles conséquences pécuniaires ou autres doivent résulter de la solution donnée à la question précédente?

Le Tribunal a jugé que les autorités navales italiennes n'étaient pas en droit de procéder comme elles l'ont fait à la capture et à la saisie momentanée du Carthage. Le gouvernement italien est condamné au payement de 100,000francs pour les pertes et les dommages éprou- vés par les particuliers intéressés,, soit 15,000 francs pour la Compagnie géné- rale transatlantique, 25,000 francs pour l'aviateur Duval, 60,000:#âncs pour les passagers et, les chargeurs."

En ce qui concerne le vapeur postal français Manouba, la sentence porte que les autorités italiennes n'étaient pas en droit de le capturer et de le conduire à Cagliari. Une fois ce navire conduit à Cagliari, les autorités, dit la sentence, étaient en droit de procéder à 1a- saisie momentanée du Manouba, et à l'arres- tation des 29 .passagers ottomans qui y étaient embarqués. Le gouvernement italien est condamné au payement, de 40,000 pour les pertes et dommages éprouvés par les intéressés à raison de la capture et de la conduite du Manouba à Cagliari.

Les avocats du gouvernement fran- çais étaient : M" Fromageot-, avocat à la Cour de Paris et M" André Hesse, avocat à la Cour de Paris, député ; les avocats du gouvernement italien étaient : MM. Ricci Busatti, ministre plénipotentiaire et Anzilotti, professeur de droit à la fa- culté de Rome. A la demande de M0 An- dré Hesse et de M. Ricci Busatti, le Tri- bunal a disjoint l'affaire du Tavignano, qui sera réglée directement par les deux gouvernements. - LONG.

L'impression en Italie

Rome, 6 mai.

La sentence rendue par le Tribunal ar- bitral de La Haye dans l'affaire du Car- thage et du Manouba est,.ici bien accueil- lie dans tous les milieux ; on. exprime la conviction qu'elle sera accueillie de la même façon en France et qu'ainsi dispa- raîtra jusqu'au souvenir des dissenti- ments qui ont pu altérer les rapports d'amitié des deux pays.

La Tribuna, le Giornale d'Italia. et le Corriere d'Italia, se déclarent satisfaits^ de la sentence du Tribunal de La Haye, dont ils relèvent la valeur exception- nelle pour l'Italie; ils se réjouissent que l'incident soit heureusement clos, et ils constatent l'importance des bons rap- ports entre lés deux pays.

La Tribuna, h. propos de l'accord direct établi entre l'Italie et la France pour ré- gler l'affaire du Tavignano, montre l'im- portance politique du fait que, pendant le jugement du Tribunal de La Haye, cette affaire ait été réglée directement entre les deux gouvernements.

« Nous souhaitons, conclut la Tribuna, que des nuages, qui s'étaient élevés en- tre les deux peuples cordialement amis, il ne reste pas même le souvenir. »

Le Roi d'Espagne en France

L'ARRIYÉE EN FRANCE

S. M. Alphonse XIII, accompagné de son premier ministre, le comte de Ro- manones, et des personnes de sa suite, a quitté Madrid hier matin, au milieu des acclamations d'une foule considé- rable.

Toute la famille royale, les membres du gouvernement, le personnel de l'am- bassade de France, les hauts militaires de la Cour et les autorités de la capitale ont salué le souverain au départ.

Le Roi est arrivé en France dans la soirée, à 10 h. 37. Notre correspondant de Bayonne nous adresse sur son pas- sage à la frontière cette dépêche :

Bayonne, 6 mai, il h. 50.

A Saint-Sébastien, bien que le train royal ne dût s'arrêter que trois minutes à la gare, une foule nombreuse était ve- nue saluer Alphonse XIII à son passage. Le souverain est descendu de son wagon pour serrer la main du général Almaraz, du gouverneur civil et de plusieurs nota- bilités. Des cris enthousiastes de Viva el Rey ! ont salué le départ du train.

Même animation et même enthou- siasme à la gare d'Irun où Sa Majesté, avant de quitter son royaume, a envoyé un télégramme à la reine Victoria et un autre à la reine Marie-Christine.

Il est tout près de dix heures et demie quand le train royal franchit le pont in- ternational de la Bidassoa. Les tam- bours et les clairons du 49° de ligne bat- tent et sonnent aux champs.

La gare d'Hendaye, resplendissante de lumière, est brillamment décorée d'é- cussons et de drapeaux aux couleurs des deux nations. Sur le quai qui borde la voie espagnole on remarque M. le gé- néral de Mas-Latrié, commandant en chef le 18° corps d'armée, spécialement désigné pour être attaché à la personne du roi d'Espagne pendant son séjour en France ; M. 'Coggia, préfet des


Basses-Pyrénées; M. le général Mi- cheler, commandant la division d'in- fanterie de. Bayonne; M. le capitaine de vaisseau Grandclément, de la maison militaire du Président de la République ; M. Teyssier, président du conseil d'ad- ministration, et M. Paul, directeur dé la Compagnie du Midi ; 'M. Alexis, sous- préfet de Bayonne ; M. Ranero, consul d'Espagne à Hendaye, et plusieurs au- tres notabilités.

Quand le train stoppe, une compagnie du 49° de ligne présente les armes, tan- dis que la musique joue la « Marche royale ».

A sa descente du wagon, Alphonse XIII est salué par M. Coggia, préfet des Basses-Pyrénées, qui, au nom du gou- vernement, lui adresse des souhaits de bienvenue.

En quelques mots, Sa Majesté remer^ cie et exprime tout son plaisir de revoir la France et d'aller à Paris. Puis, ac- compagné du général de Mas-Latrie, du général Miçheler et des officiers de sa suite, le Roi passe sur le front de la compagnie d'honneur, dont il ne peut qu'admirer l'excellente tenue. De- vant le tambour-major, un beau Bas- que, superbe échantillon de la race, le Roi a un sourire d'admiration et il retrouve toute sa gravité pour saluer profondément le drapeau sur les plis duquel on lit : Jemmapes, Alger, Sébas- topol, Solferino.

Cette petite revue terminée, le souve- rain félicite les généraux et le colonel Ducrot, colonel du 49°.

Pendant les quinze minutes d'arrêt, dans la salle d'attente convertie en un salon luxueux, ornée de plantes rares, Alphonse XIII s'entretient aimablement avec les hauts personnages officiels aux- quels il présente le comte de Romanones et les officiers de sa maison militaire. Parmi ces derniers se trouve M. le co- lonel du génie Echague, qui a été long- temps attaché militaire à l'ambassade d'Espagne a Paris et qui compte dans notre armée tant de sympathies.

Mais l'heure passe. Sa Majesté in- vite les personnages officiels à monter avec elle dans son wagon-salon. Quand le signal du départ estdonné, la «Marche royale» retentit de nouveau et le Roi, debout sur la plate-forme, salue amica- lement les soldats qui lui présentent les armes.

A Bayonne, le train passe sans inci- dent à il h. 25. - AUBERT.

***

Le train royal, dont la marche a été réglée à une allure lente pour faciliter le repos du souverain et des personnes qui voyagent avec lui, n'arrivera à Paris qu'à neuf heures quarante ce matin. Il sera aiguillé par la gare de la Rapée- Bercy sur la petite ceinture et devra en- trer exactement à dix heures vingt en gare de l'avenue du Bois-de-Boulogne, ou aura lieu la grande réception offi- cielle dont nous avons indiqué le pro- gramme.

M.Etienne, ministre de la guerre, a eu l'heureuse idée de faire figurer nos écoles polytechnique et de Saint-Cyr parmi les troupes qui formeront le ser- vice d'honneur sur le passage du cor- tège, lorsque le roi, d'Espagne et le Président de la République se rendront, ce matin, de la gare du Bois-de-Bou- logïio au palaisudBH .Maires^étrangères.

Quatre compagnies de l'Ecole poly- technique et quatre compagnies de -Saint-Cyr seront donc massées dans les Champs-Elysées, à. l'intersection de l'a- venue Alexandre-III, face au palais de l'Elysée.

C'est la première l'ois que ces doux écoles prennent ainsi part à une entrée royale.

De la porte Dauphine au ministère des affaires étrangères, sur toute l'étendue de l'avenue du Bois, sur la place de l'E- toile et sur l'avenue des Champs-Elysées formeront en outre la haie :

La Garde républicaine, le régiment des sapeurs-pompiers do Paris, les 1er, 5e et 8° ré- giments de génie, le 26e bataillon do chas- .seurs'à pied, lo 5" bataillon du 2e zouaves, douze régiments d'infanterie des 10e, 7e et 6" divisions et do la 5° brigade, les 21° et 23" régiments coloniaux, la 3" brigade d'ar- tillerie, le 19" escadron du train.

L'escadron de Saint-Cyr figurera aussi dans la cavalorie, qui comprendra, pour le service d'honneur, les 2.3e et 27e dragons, les 1er et 2° cuirassiers et les 11° et 12° cui- rassiers.

Enfin, les 28° et 24e de ligne rendront les lionneurs à la porte Dauphine et aux affaires étrangères.. , .

'foutes^ces troupes, après l'entrée royale, défileront, à onze heures, devant S. M. Alphonse XIII, sur l'esplanade des Invalides.

Ch. Dauzats.

L4 QUESTION D'ORIENT

LA DÉTENTE

Vue d'ensemble

Londres, ti mai.

Le baromètre diplomatique monte len- tement mais sûrement. Il semble bien que, pour quelques jours au moins, nous ayons beau fixe.

Jeudi, lés ambassadeurs d'Autriche et d'Italie soumettront à leurs collègues le

{>rojet d'organisation de l'Albanie, dont os grandes lignes ont été arrêtées, il y a environ deux mois, par les membres de la Conférence, On avait confié à l'Autriche et à l'Italie le soin de rédiger le futur statut albanais. Le comte Mens- dorfl et le marquis Imperiani ont ap- pris à leurs collègues qu'ils avaient reçu de leur gouvernement ledit projet et qu'ils le leur communiqueraient à la prochaine séance de la Conférence. . Vendredi, sir Edward Grey repartira pour la campagne où il passera les l'êtes de la Pentecôte ; l'ambassadeur de France quittera Londres samedi matin, se rendant à Paris, où il restera quelques jours ; on le voit la détente est réelle.

Il ne faudrait pourtant pas se bercer de trop d'illusions. Dé graves problèmes restent encore à résoudre et il est fort probable que nous traverserons de nou- velles crises aussi dangereuses que les précédentes. Mais nous sommes en droit d'espérer que la vieille galère euro- péenne, ayant déjà échappé plusieurs fois au naufrage, parviendra tant bien que mal au port.

Dans le courant de la semaine, lès grandes puissances communiqueront aux alliés le texte du projet de paix dont je vous avais parlé hier et qui a reçu

l'approbation définitive de la Conférence des ambassadeurs ; il ne contient du reste rien de neuf, On s'est contenté de mettre en langage protocolaire les pro- positions faites par les puissances aux alliés et à la Turquie, lors de la média- tion. Ce texte de traité a été rédigé par les puissances à la demande expresse des alliés. Conviendra-t-il aux Etats bal» kaniques? Souhaitons-le.

Un point pourrait prêter à discussion, celui de la délimitation de la frontière entre la Turquie et la Bulgarie. Le traité propose qu'une commission inter- nationale soit nommée pour déterminer sur place la ligne frontière entre Enos et Midia. Turcs et Bulgares accepte- ront-ils d'avance les décisions de cette commission ou voudront-ils avant de signer le traité préciser le tracé de cette frontière ? <

Sans être trop optimiste, on peut prévoir que les délégués à la Confé- rence de la paix se réuniront à Londres avant la fin du mois de mai. Déjà la Tur- quie a nommé les plénipotentiaires qui la représenteront. Les alliés n'ont pas encore désigné leurs envoyés, mais en mettant les choses au mieux, il ne faut pas se dis- simuler que de nombreux mois s'écoule- ront encore avant que ne soit réglé le nou- veau statut des Balkans. Qui sait même si toutes les questions politiques, économi- ques et financières,qui surgiront à chaque pas dans l'oeuvre colossale de réorganisa- tion et de reconstruction à laquelle vont se livrer les grandes puissances, les alliés et la Turquie, ne nécessiteront pas finalement la convocation d'un Congrès? Ce serait peut-être le moyen le plus pra- j. tique de régler paisiblement et définiti- vement les problèmes qui, depiiis tant d'années, menacent la paix européenne. - J. COUDURIER.

L'occupation internationale de Scutari

Vienne, 6 mai.

D'après les journaux du soir, on a fait savoir au Monténégro que les amiraux de la flotte internationale ont déjà reçu des instructions pour se faire livrer Scu- | tari par le gouvernement monténégrin. Le Monténégro est, par conséquent, in- vité à remettre la ville aux amiraux, et des détachements européens vont l'oc- cuper et y rester jusqu'à ce que les autorités albanaises locales y soient oi^ ganisées.

Après l'occupation de Scutari, le blo- cus des ports monténégrins sera levé;

La réunion des ambassadeurs, qui siège à Londres, s'occupera, dans sa prochaine séance, de la fixation de la frontière méridionale de l'Albanie.

On mande de Cattaro à la Nouvelle Presse Libre que les Monténégrins éva- cueront Scutari jeudi.

La question des compensations

Vienne, 6 mai.-

A propos de la déclaration du roi Ni- colas, les journaux constatent que, de- puis la démarche collective des puissan- ces, qui a eu lieu 16 27 avril, l'Autriche- ïlongrie n'a participé à aucune démar- che diplomatique à Cettigné.

Les journaux font ressortir, en outre, que l'Autriche-Hongrie, après comme .avanie s^ntt|G»t.au-pqmt de-,vue qu'il ne peut être donné, pour Scutari', aucune mP^e.;de ggnnpej^ati^g, SQ^.tota- les, soit de nature financière. Au cas ou l'on offrirait, à l'avenir, des avantages économiques, cela n'aurait aucun rap- port avec l'évacuation de Scutari. ,

Les journaux font valoir, en outre, que la monarchie n'a jamais fait montre d'animosité contre le Monténégro, bien au contraire, elle a reconnu ces mois derniers l'héroïsme du peuple monté- négrin.

Saint-Pétersbourg, 6 mai.

Les journaux, commentant la décision prise par le Monténégro d'évacuer Scu- tari, espèrent que l'Europe récompen- sera dûment le roi Nicolas de son « noble et pénible sacrifice ».

L'opinion autrichienne

Vienne, 6 mai.

Le projet d'expédition austro-italienne apparaît aujourd'hui à peu près inutile à l'opinion viennoise.

L'évacuation prochaine de Scutari et le manque de nouvelles exactes, relatives à Essad pacha, suffisent à légitimer l'a- bandon de. ce projet.

La Wiener Allgemeine Zeitung constate qu'aucune de ces nouvelles d'origine serbe ou monténégrine n'a été confirmée. Autant qu'on peut le savoir, Essad pacha se borne à maintenir l'ordre dans la ré- gion de Tirana, où il s'est rendu après l'évacuation-de Scutari : tout semble in- diquer qu'Essad pacha licenciera s'es troupes turques et gardera seulement auprès de lui les troupes albanaises.

Si Essad pacha s'abstenait des des- seins que lui ont prêtés la Serbie et le Monténégro, l'Autriche-Hongrie s'effor- cerait d'amener une coopération du gou- vernement provisoire albanais avec Es- sad pacha ; il serait certainement avan- tageux d'assurer au gouvernement pro- visoire un tel appui : l'Autriche-Hongrie y consacrera ses efforts.

Le Neues Wiener Tagblalt. déclare ce qui suit :

' Pour la politique albanaise future do la monarchie, l'attitude de l'Autriche-Hôngrie, pendant tout le cours de la guerre des Bal- kans, fournit toutes les indications désira- bles; L'Autriche-Hongrie et l'Italie ont prévu, il y a des années déjà, la possibilité d'un effondrement de la Turquie d'Europe et ont décidé, pour cette éventualité, la création d'une Albanie autonome. Il fallait exécuter ce programme bon gré mal gré. ' La monarchie n'a pas entravé les Etats balkaniques dans leurs agissements. Elle leur a accordé toute extension de territoire tant qu'il n'en sst pas résulté- d'atteinte au principe d'une Albanie autonome capable de subsister. C'est pour cette raison que la mo- narchie a dû prendretposition contre la Ser- bie lorsque cette dernière voulu s'avancer jusqu'à la côte de l'Adriatique.

Il en a été de rnêule vis à vis du Monténé- gro lorsqu'il voulut prendre en sa possession Sôutari. L'Autriche-Hongrie et l'Italie ne devront pas manquer do soutenir l'Albanie jusqu'à ce qu'elle puisse so tenir debout toute seule.

Cela .'ne suppose pas nécessairement un déploiement de forces militaires. Ce déploie- ment de forces ne pourrait prendre un carac- tère belliqueux que s'il était avéré qu'Essad pachâ et Diavid' pacha, avec leurs troupes, out l'intention de rendre illusoire le pro- gramme albanais des deux, puissances asia- tiques, ce qui n'est pas du tout établi jus- qu'ici.

L'Italie satisfaite

Rome, 6 mai.

Les journaux ne cachent pas leur sa- tisfaction de voir la tournure prise par

les événements, grâce à ,1a Conférence de Londres.

Lé Giornale d'il alla en tire les conclu- sions en disant que la diplomatie ita- lienne a réalisé les objectifs suivants : 1° Faire reconnaître par l'Autriche la prédominance des intérêts ita iens dans l'Albanie méridionale ; 2° démontrer à l'Europe que l'Italie était prête à proté- ger, même par une action militaire, ses prppres intérêts dans l'Adriatique ; 3° éviter que ne s'abatte sur Monténé- gro le pesant marteau de l'action mili- taire autrichienne ; 4° conjurer l'action isolée de l'Autriche en Albanie, et 5° rétablir le concert européen en ce qui regarde ^organisation de l'Albanie.

L'horizon s'éclaircit en Europe .

Berlin, <5 mai. On croit à Berlin que l'expédition aus- tro-italienne est abandonnée. On se fé- licite sincèrement de la détente, et on reconnaît que la séance d'hier à Londres a eu pour résultat d'accentuer le carac- tère international de l'Albanie.

Le comte de Reventlow reste à peu près seul partisan enthousiaste des ac- tions guerrières et il engage l'Italie et l'Autriche à persévérer dans leur entre- prise albanaise.

La Taegliche Rundschau elle-même re- connaît au contraire que la détente est générale et que la paix, si longtemps souhaitée, va enfin s'étendre sur les plaines heureuses de l'Europe.

IL S'OBSCURCIT EN ASIE

On est bien ennuyé parfois d'être journaliste et j'avoue que, pour ma part, je voudrais ne voir aucune ombre à ce riant tableau. Malheureusement, des nouvelles concordantes nous signalent que de gros nuages s'amoncellent en Asie-Mineure.

Espérons que la Russie n'aura pas à intervenir et que la Turquie nous don- nera la preuve éclatante de vitalité en maintenant l'ordre avec énergie. Chacun désire en Europe son relèvement. S'il ^n était autrêment, èt si l'anarchie gangre- nait les provinces d'Asie, j'estime qu'il faudrait ne plus se laisser surprendre par les événements et entamer coura- geusement la conversation avec l'Alle- magne, en ayant soin de n'en rien ca- cher à nos alliés et amis.

Je reconnais qu'un passé récent n'in- vite pas beaucoup à de tels duos. Cepen- dant des accords précis, limités et éven- tuels entre deux pays qui ont tout intérêt à s'entendre sur certaines questions spé- ciales, sont bien préférables aux brus- ques surprises et aux conflits aigus écla- tant du jour au lendemain.

Telle est du moins l'opinion de certains diplomates, et je vous la transmets en vue d'événements possibles que je suis loin 'de désirer. Ce sont là précautions dont on serait enchanté de dire plus tard qu'elles furent inutiles.

Mais surtout pas de dialogue en cati- mini entamé dans un clair-obscur diplo- matique. Les rapports franco-allemands, que je voudrais sur certains points du monde voir se resserrer, doivent rester inondés de lumière, de façon à exclure tout soupçon chez nos allies et tout ma- laise dans l'opinion publique française.

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Satisfactions à l'Autriche ' /

« ti «Su-* . ... i-io'X

Vienno, 6 mai. La Correspondance Politique apprend que la commission mixte d'enquête a déposé, le 14 avril, son rapport sur l'af- faire de l'assassinat du prêtre francis- cain Palitch. La commission n'est pas parvenue à un résultat décisif. Bien que l'on n'ait pas pu trouver de preuve irré- cusable que le prêtre Palitch ait été tué sans motif suffisant, l'enquête a relevé cependant que le prêtre Palitch avait été enchaîné comme les criminels ordinaires et maltraité dans sa prison.

Le journal ajoute que par suite de l'affaire Palitch, ainsi qu'en raison des conversions par la violence, le gouver- nement austro-hongrois a dressé une série de requêtes, entre autres la cons- truction d'une église catholique à l'inau- guration de laquelle le gouvernement monténégrin doit se faire représenter, la représentation du gouvernement monténégrin aux obsèques définitives de Palitch, la garantie pour les catholi- ques contraints à l'apostasie en cas de retour à leur ancienne foi, de choisir li- brement leur lieu de résidence ou de passer en territoire étranger sans qu'il y soit apporté d'empêchement.

Le gouvernement monténégrin qiii avait répondu tout d'abord d'une façon éVasivé, a accédé'finalement, sur les'ré- clamations énergiques du ministre d'Au- triche-Hongrie, à toutes ces demandes et a déclaré, en outre, vouloir bién se conformer aux demandes de satisfaction pour l'empêchement apporté au voyage de l'attaché militaire Hubka, à Cattaro.

La suprême délibération à Cettigné

Cettigfté, 6 mai. Tous les princes de la famille royale, les ministres, les principaux officiers de l'armée et les hauts dignitaires civils assistaient aux séances, a la suite des- quelles le Conseil de la couronne, pré- sidé par le roi Nicolas, se prononça pour la remise do Scutari entre les mains des puissances. .

A la première séance, le Roi commença par demander conseil à ses officiers au sujet de la position difficile dans laquelle l'Europe mettait le Monténégro, en exi- geant l'évacuation immédiate de Scutari. 11 passa en revue la situation, ajoutant qu'il importait de quitter Scutari sans retard si l'on ne voulait se trouver en- gagé, à bref délai, dans une nouvelle guerre, beaucoup plus difficile encore que celle dont on était à peine sorti. 5 Puis les généraux, à tour de-rôle, don-, nèrent leur opinion sur l'évacuation. La majorité se prononcèrent pour que l'on se soumit immédiatement à la volonté des puissances. Ils invoquèrent de$ rai- sems militaires à l'appui de leur thèse.

Sans doute, déclarèrent-ils, les Monténé- grins se jetteront dans cette lutte nouvelle avec un enthousiasme plus grand encore que ' dans la précédente, mais l'enthousiasme ne suffit, pas à assurer la victoire. Deux guer- res coup sur coup, c'est plus que n'en, pour- rait supporter une nation puissante et riche.

Tous les fonctionnaires civils, pour des raisons d'ordre politique, approuvèrent la manière de voir des. généraux. Mais les iininistres, pour de,S raisons égaië- mentpolitiques, ne partagèrent pas cette opinion.

. Le prince héritier Danilo plaida, avec grande chaleur,, pour quon continua à résister, même les armes à la main.

Si on nous attaque, disaient les ministres,

nous ne serons certainement pas isolés. Et puis, combien de temps s'écoulera avant' qu'une armée étrangère parvienne, sur un point quelconque, à franchir la frontière du pays. . - |

Le Roi, après avoir écouté les minis- tres, congédia le Conseil de la couronne, sans prononcer une parole sur le fond de la question. Sa physionomie revêtait toute la gravité des préoccupations qui agitaient son esprit.

Le lendemain, à l'ouverturede làséance du Conseil de la couronne, le Roi parla en ces termes : v

Un long combat s'est livré en mon âme.Ja- inais, au cours des cinquante années de mou règne, je n'avais été en proie à une pareille angoisse. Je suis décidé à boire jusqù à la lie ce calice amer ; je suis forcé de céder ; il me faut consentir à l'évacuation do Scutari, de cette Scutari qui était le rêve le plus cher de mes jeunes années, de cette Scutari qui était à la fois pour les Monténégrins et l'hé- ritage aucestral et le gage d'un avenir plus heureux.

Et les ministres répondirent au souve- rain qu'ils se chargeaient de toutes les responsabilités de la résistance et qu'en fait, ils étaient seuls responsables, d'a- près les règles du régime constitu- tionnel.

A cela le Roi répliqua :

Sans doute, vous êtes responsable envers la Skôupchtina, mais moi, c est devant Dieu que je suis responsable, et pour les Monté- négrins, je serais, de génération en généra- tion, la maudit qui, par son opposition iné- branlable, aurait voué à un malheur terri- ble son peuple déjà si durement éprouvé. Il ne me reste pas le .plus petit rayon d'espoir, la moindre chance de voir prévaloir mes vues contre là volonté de toute l'Europe. Choisissons donc le moindre des deux maux.

Le Roi ayant fini de parler, le général Martinovitch annonça que ses collègues et lui allaient offrir leur démission.

Alors le Roi, saisit une plume et ré- digea lui-même, en langue française, son télégramme à Sir Edward Grey. -

Quand il eut déposé la plume, on vit qu'il pleurait et tous les témoins de cette scène historique se sentirent profondé- ment ému.

Le ministère monténégrin

Cettigné, 6 mai.

Le Journal officiel annonce que la dé- mission du cabinet est acceptée et que M. Miouchkovitch est nomme président du Conseil des ministres.

Le rapatriement des troupes turques

Londres, 6 mai.

On a dit qu'un accord était intervenu entre la Turquie et la Grèce pour le ra- patriement des troupes de Djavid pacha et celles d'Essad pacha. Cette nouvelle, ainsi présentée, est inexacte. Il s'est passé ceci :

La Porte, voulant rapatrier les troupes de Djavid pacha, qui sont venues d'Asie- Mineure, et une partie de celles d'Essad pacha qui ont la même provenance, a fait demander aux puissances d'interve- nir auprès de la Grèce pour que celle-ci permette ce rapatriement et n'attaque pas les navires qui porteront les soldats fates 0ur^la.-cète' as-iatiqu«wv.. 'i .«wifco?» >.>*%

Les puissances se sont adressées :à la Grèca,qijû.a -.pramis^de. laisser.,le .rapa- triement des Turcs s'effectuer eh toute sécurité. 11 semblerait d'après cela que la Turquie va affréter des navires pour aller prendre ces troupes et les ramener dans leur pays. Mais Essad est lui- même Albanais et il a avec lui un assez grand nombre de troupes albanaises. Il n'est guère probable que celles-ci con- sentent à quitter l'Albanie qui est leur pays.

La légende d'Essad pacha

Vienne, 6 mai.

La Correspondance Slave du SWpublie l'information suivante de Contantinople: « Les consuls d'Autriche-Hongrie, d'Ita- lie et de France ont eu à Tirana avec Essad pacha des entretiens d'où il res- sort que ce dernier n'a ni proclamé un royaume d'Albanie sous la souveraineté de laTurquie, ni promis la cession d'une partie du territoire albanais.

« Les rapports du consul d'Italie font apparaître comme correcte l'attitude d'Essad pacha; celui-ci a congédié ses auxiliaires albanais ; quant à ses trou- pes régulières, il les joindra' à celles de Djavid et leê renverra en Anatolie. Es- sad pacha restera probablement en Al- banie pour consacrer ses services à la réorganisation de sâ patrie. »

Un démenti grec

Athènes, 6 mai.

Une note officieuse dément formelle- ment l'information tendancieuse prove- nant de Brindisi et disant que les troupes helléniques menaceraient Valona et ont occupé Celleni, à quatre kilomètres de Valona, sous prétexte de protéger le gouvernement provisoire albanais contre une attaque de Djavid pacha.

Cette information est d'autant plus inexacte que l'armée hellénique, comme tout le monde le sait, n'a jamais fait un pas au delà de la ligne ocoupée dès le commencement.

La Paix

Le projet des puissances

, . Londres, 6 mai, .

Le projet de préliminaires de paix est établi sur la base des conditions indi- quées dans la note des puissances aux belligérants. Cette note dont le texte a été. publié a été acceptée par ces der- niers.

Cependant quelques-uns d'entre eux ont présenté des réserves. La Grèce no-* tamment se plaint de se trouver devant l'incohnu sur deux points qu'elle consi- dère comme essentiels pour elle: la frontière du sud de l'Albanie, que les puissances n'ont pas encore fixée, et le sort des îles de la mer Egée.

Ces deux questions sont' de nature à créer encore beaucoup de difficultés aux ambassadeurs.

Ces derniers cependant désirent vive- ment que la conclusion de la paix sojt hâtée autant que possiblej et ils espèrent que ni la Turquie, ni les alliés ne leur soulèveront pas trop d'embarras.

La plupart des délégués pour la si- gnature de -la paix seront arrivés à Lon- dres à la fin de la semaine.

Les préliminaires de paix pourront

être signés au début de la semaine pro- chaine.

Les délégués

Constantinople, 6 mai.

. Les délégués de la paix, Osman Nizam pacha, Batzaria effendi, et Edil bey, dé- légué militaire, sont partis pour Lon- dres, via Constant?a.

Le premier fera un court arrêt à Vienne, les deux autres s'arrêteront à Paris.

Les délégués devront se trouver à Londres lundi.

Belgrade, 6 mai.

M. N.ovakovitch, chef de la délégation serbe à la Conférence de la paix, part ce Soir pour Paris où il restera pendant quelques jours. ' . '

' M. Nicolitch, président de la Cham- bre, le rejoindra à la fin de la semaine.

VIENT DE PARAITRE

Les Tablettes d'Erinna d'Agrigcntc, le beau roman de Jean Bertheroy, est une évocation captivante aux péripéties pas- sionnées, dramatiques et secrètes de la vie en grande Grèce, au temps de Marc- Aurèle. (Calmann-Lévy.)

AU MAROC

Les opérations du colonel Mangin

Rabat, 5 mai Plusieurs contingents de dissidents ont abandonné la lutte, à la suite des opérations de la colonne Mangin qui rayonne entre la vallée de l'oum Re- bia et Sefrou.

Le colonel Pellé, chef d'état-major, est parti ce matin pour Casablanca, où il du porter au colonel Mangin la confir- mation des instructions données par le général Liautey. .

A l'Etranger

Le Tsar à Berlin

Berlin, 6 mai.

Le Tsar a définitivement accepté de venir assister au mariage de la princesse Victoria- Louise.

L'amélioration de la situation politique et l'amélioration réjouissante de la santé du grand-duc héritier, son fils, ont décidé Nico- las II à accepter l'invitation de l'empereur d'Allemagne.

Le Berliner Tageblatt relate, comme un bruit vague, que le Tsar voudrait établir une coalation européenne de la France, de l'Alle- magne, de l'Angleterre et de la Russie contre le Japon, la Chine et le Siam.

Voilà un bruit qu'on ne saurait accueillir avec trop de prudence.

On ne pense pas que M. Sasonoff accom- pagne le Tsar.

De Berlin le Tsar se rendra à Nijni-Nov- gorod et à Moscou pour les fêtes des Roma- noff. - Ch. BONNEFON.

La santé du Pape

? i, . Rome, 6 mai.

"A ^'ro^'d/ës^bû^nèS'dîiiinWé'é' ftli'el- cfues journaux'sur la santé du Pape; l'Os- semmore-Romam constate tju'en- raison sa récente maladie, Pie X continue encore à suivre un régime spécial, bien que l'on puisse dire que son état est très bon.

C'est aussi pour se conformer aux pres- criptions de ses médecins que le Pape n'est pas descendu ces jours derniers danB les jardins du Vatican et qu'il no reprend pas ses audiences de pèlerins.

En Alsace-Lorraine

Strasbourg, 6 mai.

Dans sa séance de cet après-midi, la deuxième Chambre du Parlement d'Alsace- Lorraine a voté, à l'unanimitét, et sans au- cune discussion, la motion pacifiste présen- tée par les divers chefs de groupes et signée par le président de la Chambre lui-même.

En voici le contenu :

Plaise à la Chambre d'inviter lo statthaltor à instruire les représentants d'Alsace-Lôrraine au Conseil fédéral, pour qu'ils s'eraploiont avéc énergie contra l'idée d'une guerre entre l'Alle- magne et la France et qu'ils agissent au Conseil fédéral pour que colui-ci examine les voies et les moyens susceptibles d'amener un rapprochement entre la France et l'Allemagne, lequel rappro- chement fournira le moyen de mettre un terme à la course aus armements.

La première Chambre, qui a siégé en mémo temps que la seconde, a accepté le projet de loi concernant la modification des lois rela- tives à l'impôt sur les mines, avec des amen- dements de la seconde Chambre.

Il a refusé, par contre, les amendements de cette même Chambre au sujet de la loi sur la contribution des communes et établis- sements publics aux dépenses dé l'adminis- tration dès forêts.

La Conférence de Berne

Berne, 6 mai.

La Conférence franco-allemande sera pré» sidéo par le président du comité d'organisa- tion suisse jusqu'à la constitution du bureau composé exclusivement de parlementaires français et allemands.

Le bureau international de la Paix orga- nise une réception pour dimanche soir.

La participation dé la presse française et allemande s annonce comme devant être im- portante. Le chiffro exact des adhésions no pourra être établi que vers la fin de la se- maine.

Les défenses côtières

de la Hollande

La Haye, 6 mai.

La deuxième Chambre a adopté, par 54 voix contre 34, le projét de fortifications cô- tières comprenant la construction d'un fort à Flessingue. Pendant toute la discussion le gouvernement et les gouvernementaux firent ressortir que le projet ne rompait nullement la neutralité mais qu'il était nécessaire d'ar- mer les côtes.

Comme le savent les lecteurs du Figaro, le projet primitif était très restreint. Il me pa- rait difficile de parler aujourd'hui d'une pres- sion allemande, car les sj'mpathics pour la Triple-Entente sont fortes parmi la majorité qui vota la loi. Le résultat resta douteux ces derniers mois, mais la fièvre européenne d'armements gagna la pacifique et économe Hollande. M. Van Sxvinderen, ministre des affaires étrangères, prononça au cours de la discussion, les paroles suivantes :

La tâche du fort de Flessingue sera, vis-à-vis d'Anvers, celle qui incombait jadis à îeroeuzon et à Eilewoutsdyk. Kilo sera dictée par les pres- criptions du droit international, par les droits de souveraineté- néerlandaise et par le désir de servir, dans les limitas du possible, les intérêts de la nation belge, -unie à nous Car une siiïcéfe amitié: Le gouvernement belge fui-môme eu est persuadé, et je suis heureux de l'occasion qui m'est offerte de rendre hommage à la loyauté du cabinet de Bruxelles et à la politique si large et sage de son éminent ministre des affaires étrangères, qui a su ne pas attacher plus d im- portance qu il no fallait aux excès littéraires d'un dilettante.

11 n'y a pas eu de question de pression. La conviction que co projet n'est dû qu'à des inté-

rêts néerlandais et que les influences uniques qui le régissent ne se trouveront qu'à, La Haye, est partagée par tous les cabinets intéressés de 1 Europe. Le fait que l'on doit soi-même tenir compte de la l'orce des circonstances, a donné liey au projet. Il est donc favorable à la nation néerlandaise. En ce qui concerne la sauvegarde de la neutralité, )e fort de Flessingue est néces- saire, et la Conférence de la paix a laissé les puissances libres dans ce dofnaine de leur sou- veraineté.

Il est inexact que la construction du fort de Flessingue inaugure une politique nouvelle que lon.a appelée reactionnaire. Le fort de Flessin- gue devra être utilisé lors d'une violation de la neutralité et lors d'une guerre territorialé. Il ne s agit donc pas seulement de la convention ré- gissant les guerres navales, mais aussi de celles régissant les campagnes territoriales. .

En résumé, j'ai donc l'honneur de déclarer,-en réponse à ceux qui croient qu'on a déposé un projet de-loi qui présente des dangers au point de vue international et que nous avons agi en coci sous une pression, qu'il 1 n'a jamais -été question de n'importe quelle pression, ni dans le sens des encouragements, ni dans celui des découragements.

Je déclare, en outre, que j'ai la conviction, ba- sée sur des expériences personnelles et des conversations, que dans les cabinets de l'Europe, où on attache le plus d'importance à ce projet de loi, on est persuadé que le présent projet n'a été dicté que par des intérêts nationaux et que les influences uniques qui lo régissent ne se trouvent qu'à La Haye.

Los libéraux et les socialistes out voté contre le projet de loi. - LONG.

Suicide de régicide

Salonique, 6 mai.,

Skinas, le meurtrier du roi Georges, s'est suicidé ce matin, se précipitant par la fenêtre du cabinet du juge d'instruction.

Aujourd'hui, fête de la Saint-Georges, les habitants ont apporté des fleurs au lieu où le Roi a été assassiné, et dans toutes les églises des messes de commémoration ont été célé- brées en présence des autorités, des écoles et de l'armée. - VALSAMACHI.

M. Paul Hervieu à Madrid

Madrid, 5 mai.

Je vous ai déjà télégraphié quel succès a remporté au théâtre de la Zarzuela, la pre- mière du chef-d'oeuvre de M. Paul Hervieu, la Course du Flambeau, traduite en espagnol par le très distingué littérateur M. Carlos do Battle, et jouée en une série de représenta- tions spéciales par la troupe .de l'excellente comédienne Mme Carmen Cabefia, qui vient de faire applaudir cette pièce plus de trente soirs de suite au théâtre principal de Barce- lone.

Un public d'élite, où figuraient la plupart des notabilités mondaines, politiques, diplo- matiques et littéraires* se pressait dans la salle de la Zarzuela.

La présence de M. Paul Hervieu, venu pour assister aux dernières répétitions, au- tant que l'intérêt intrinsèque de son oeuvre, donnaient à cette première l'aspect et la por- tée d'une grande solennité artistique.

Le succès, assuré dès le début, s'est accen- tué à mesure que so déroulait l'action, pour atteindre son apogée à la fin, si poignante, du troisième acte et au dénouement, où l'au- teur, devant l'insistance des bravos et des rappels, a dù se conformer à la coutume es- pagnole de venir recevoir ces applaudisse- ments sur la scène, en compagnie de ses in- terprètes. A la têto de ceux-ci, Mme Carmen Cobena a su incarner lo personnage de Sa- bine Ravel, tour à tour avec une simplicité, une tendresse, une fougue ou un désespoir également naturels et remarquables.

Le rôle de Mme de Foutenais a été ténu avec une grande autorité par Mme Ma- tilde Rodriguez, et les autres, avec moins de relief, par Mlle Lombéra et MM. Calvo et Munoz. Il n'ost que juste d'associer au suc- cès le nom du distingué traducteur, M: de

toit*.'coHna&re

et applaudir on Espagne plusieurs des meil- leures pièces d-e notre théâtre, et en France quelques productions .dramatiques espagno- les fort intéressantes.

Il était particulièrement opportun, alors, qu'ici certains auteurs, protestant contre 1 « invasion théâtrale française )>, repro- chent aux nôtres de s'en tenir à de banales aventures amoureuses ou drolatiques sans cultiver l'Idée, comme les dramaturges du Nord, de leur présenter, on manière de dé- menti, cette oeuvre de pensée profonde et philosophique.

Plus encore que le triomphe d'une oeuvre, cette solennité consacre celui de l'illustre auteur, dont le public espagnol avait déjà si chaleureusement applaudi le Dédale, repré- senté naguère à ce même théâtre par Mme Bartet^ et VEnigme, dans la traductiou jouée au théâtre de la Princesa par la troupe Guer- rero Diaz de Mendoza, et dont le monde in- tellectuel madrilène connaît et admire la production entière. C'èst toute cette belle carrière de penseur et d'écrivain, et non seu- lement l'oeuvro qui marque une de ses bril- lantes étapes, que les spoctateurs de la Zar- zuela entendaient honorer par tours acclama- tions à M. Paul Hervieu, comme la presse en retraçant sa biographie et son portrait litté- raires dans des articles enthousiastes de bienvenue, et ses confrèros, les auteurs es- pagnols, en lui dédiant un album couvert de leurs signatures sur l'initiative de l'érainent dramaturge, M. Jaciuto Benavonto. D'autres hommages qui se préparent et dont je ren-r drai compte, contribueront à donner au sé- jour do M. Paul Hervieu à Madrid cotte im- portante signification que lui-même n'a pas cherchée, mais qui s'attache naturellement à sôn prestige.

Son voyage, quoique exempt de toute in-, tôntiôn semblable, est accueilli comme une véritable ambassade littéraire, qui concourt à renforcer les liens de fratornité intellec- tuelle et fournit l'occasion dé nouvelles dé- monstrations do cordialité au lendemain do l'accord marocain et à la veille du voyage royal à Paris.'- GUILLEN. -

COURTES OEPÊCHES

- Lo cardinal Vannutelli. est' arrivé à Romo à cinq heuros du soir. Ses premières paroles ont été pour exprimer aux personnos qui assistaient a son arrivée la grande satis- faction que lui a procurée son court séjour en France.

- L'assemblée généralo do l'Institut d'api- culture s'est ouvorte hier à Rome.

- Un incendie a détruit la station dé télé- graphie sans fil de Saint-Jean-do-Terre-Neuve.

Figaro à Londres

Le voyage d'Alphonse XIII à Paris

Londres, C mai.,

Nos amis anglais ont suivi avec le plus vif plaisir les différentes phases du rapproche- ment franco-espagnol quo couronne la -visite d'Alphonse XIII à Paris. On n'a pas oublié avec quelle anxiété lo'gouvernement britan- nique avait vu, il y a un an et demi, les rap- ports entre l'Espagne et la France devenir de plus en plus tendus.

La politique tout à la fois conciliante et digne de M. Poincaré à l'égard do l'Espagne à été appréciée ici comme elle le méritait, et c'est avec une joie non dissimulée que. la presse anglaise constate que l'heure a sonné d'une entente cordiale entre la France, et l'Espagne. - J. COUDURIER.

Les suffragettes

Ce matin, à doux heures et demie, un po- licemaû surprit une femme en train de. pla- cer devant 1 entrée d'un grand hôtel de Lon- dres une boite en fer blauc munie d'une mèche allumée et sur laquelle avait été fixée une étiquette portant les mots : « Votes for women ».

Il arrêta cette femme qui a comparu ce matin devant les magistrats. L'affaire a . été ajournée, mais la femme reste détenue.

Un incendie a détruit la belle église mo¬


derne de Sainte-Catherine, à Hatcham, près de Newcross, dans le district sud-est de Londres. Les dégâts sont évalués à 10,000 li- vres sterling.

Bien qu'il n'existe actuellement aucun in- dice positif, certains croient qu'il s'agirait d'un attentat suffragiste.

Le pasteur de l'église aurait déclaré avoir vu à midi trois femmes errer dans le voisi- nage de l'église.

Peu de temps après qu'il eut quitté celle-ci, il aperçut de la fumée qui sortait de l'édi- fice.

Selon une version, les stalles et les prie- dieu de l'église auraient été saturés d'es- sence.

Le suffrage des femmes

Rejet de la proposition

M. Asquith a pris la parole aujourd'hui pour combattre la proposition Dickinson. Le premier ministre a commencé par déclarer qu'il ne parle point en son nom personnel et que si les membres du. ministère libéral ne sont pas d'accord sur les mérites de la pro- position Dickinson, ils sont unis sur la pro- cédure à suivre.

Dans le cours de 27 années, M. Asquith a toujours été d'accord avec sir Ed. Grey sur toutes les questions, sauf sur celle du droit de vote législatif pour les femmes. Les élec- teurs n'ont jamais approuvé la proposition ni même le principe de cette proposition. M. Asquith conjure la Chambre de regarder à deux fois, de ne pas faire de saut dans l'inconnu, de ne pas prendre une mesure sans précé- dent, dont les conséquences peuvent être grandes, sans s'assurer s'ils ont bien de leur côté l'opinion éclairée et mûrie de la collec- tivité. D'ailleurs, il: n'est pas exact qu'il y ait dans la majorité des femmes un vif et réel désir d'avoir le droit de vote aux élec- tions législatives. .

Sir Ed. Grey reconnaît que M. Asquith a laissé toute liberté à ses partisans et n'a exercé aucune pression sur ses collègues au sujet de la question du vote des femmes. Il rappelle qu'il est associé depuis vingt-sept ans à M. Asquith sur le terrain politique, et que cette association s'est transformée en réelle et sincère amitié. Néanmoins, voilà vingt-cinq ans sur vingt-sept, que le désaccord existe entre eux sur la seule question du suffrage des femmes, et ce désaccord n'a jamais mis et ne mettra jamais en péril leur coopération politique et leur longue amitié.

Sir Ed. Grey blâme sévèrement les menées des suffragettes militantes, mais il ne faut pas que les actes d'une minorité infime et turbulente serve de prétexte pour empêcher la majorité des femmes de conquérir des droits électoraux.

On ne peut pas dire qu'on a un gouverne- ment démocratique quand les femmes sont exclues du droit de vote.

La proposition Dickinson a été repoussée par 266 voix contre 219.

Figaro en Belgique

La France à Gand

Bruxelles, 7 mai.

Les dépêches hâtives qui vous ont re- laté l'inauguration de la section française à l'Exposition universelle de Gand n'ont pu vous donner une idée de l'atmosphère d'en- thousiasme où cette solennité s'est accomplie. A la World's Fair de Bruxelles, en 1910, c'est la section allemande qui ouvrit ses portes la première. A Gand, c'est la France qui dis- tance toutes les autres nations, sans en ex- cepter la Belgique elle-même. Et pourtant, elle avait à faire un plus grand effort que quiconque, car ses envois qui couvrent un emplacement de plus de 40,000 mètres carrés, outre la monumentale Cour d'honneur et l'ar- chaïque vieille Flandre, sont plus "nombreux et variés que ceux d'aucun autre pays et encadrés avee un art si supérieur par.* les, manufactu- res des Gobelins et de Sèvres, le Garde-Meu- ble. ..national et le musée Carnavalet. Un seul exemple : le Salon d'honneur, où ont été prononcées la plupart des harangues inau- gurales, reproduit fidèlement le salon doré au fameux vieil hôtel qui abrite, à. Tou- louse, la succursale de la Banque de France . et qui' constitue, à lui seul, un trésor d'art.

Et tous les éléments de la participation française ont été mis en oeuvre avec un souci ou s'accuse non seulement la richesse esthé- tique de votre pays, mais encore la souplesse d'une conception qui, sans briser jamais avec les lignes et couleurs traditionnelles, évolue avec une grâce infinie dans toute la mesure que commandent les transformations d'une so- ciété nouvelle. Ça été non seulement dans la bouche de deux ministres et d'un bourgmestre belges, mais encore dans celle de tous les invités étrangers, un cri d'admiration, un hommage à la suprématie française dans ce grand concours international ,de Gand. Et M. Ch. Legrand, président du comité or-

ganisateur, a pu dire sans être contredit

ans un milieu où le mouvement flamingant rêve d'agir de la façon la plus efficace, qu' « en cette terre flamande s'implanteront désormais de plus en plus les racines profon- des de l'influence de la France, faite de force, d'attraction et de sympathie ». Il n'y a pas, en effet, de meilleur instrument de conquête morale qu'une pareille démonstration du gé- nie français. v

Pour aujourd'hui, il est impossible, d'ail- leurs, d'exprimer beaucoup plus que cette impression d'ensemble. Comment détailler les aspects à la fois si harmonieux et si multi- ples de la Section française, après une première visite faite presque au pas de course dans la cohue d'une cérémonie inaugurale "? Je me borne à signaler aux visiteurs prochains la délicieuse section d'arts appliqués et d'art dé- coratif moderne faisant face aune contribution admirable de la manufacture de Sèvres ; la Ré- trospective du Pavillon deParis, à laquelle M. Georges Cain a prêté une collaboration pré- cieuse ; les affirmations de force et d'ingénio- sité qui abondent dans les sections des pro- ductions mécaniques, le luxe de si bon aloi des compartiments de la joaillerie, de l'orfè- vrerie et de la mode, où l'on s'attend toujours à découvrir tant de ravissantefantaisie inven- tive et où l'attente est toujours dépassée.

Ici, l'art si délicat de Paquin s'atteste en- core une fois dans une composition décora- tive du véritable metteur en scène qu'est M. Mallet Stevens. Les figures de cire de M. Dulodier, qu'habillent des tissus de rêve, ne sont plus des mannequins, mais des Pari- siennes animées, dirait-on, de leur grâce na- turelle : celles du premier plan,par exemple, qui semblent causer spirituellement chiffons; cette autre, là-bas, qui achève caquettement sa coiffure devant une glace qui lui renvoie sa captivante image. Mme Paquin et son frère, M. Goire, ont enveloppé de l'atmosphère du Directoire les hardiesses de style et de coupe des robes de leur stand : autant de chefs- d'oeuvre dont les tons jaune, noir et blanc n'auraient guère été mieux fondus parle pin- ceau rajeuni du peintre de la Parisienne : Alfred Stevens.

L'oeil s'accroche aussi au chatoyant étalage ?de toilettes de la collectivité de la Couture de Paris, dont l'aimable président, M. Doeuillet, fait les honneurs, et que met en relief un décor pittoresque de MM. Deshays et Four- nery, ce dernier, co-auteur avec M. Sistac des cires de ce beau stand.

Et le royaume des fourrures ! Au centre d'un décor vraiment inédit, dessiné par Mar- tin, qui l'a meublé avec esprit de manne- quins évoquant la radieuse mondanité pari- sienne d'aujourd'hui, toute une scène, presque une pantomime, s'offre aux regards amusés. 11 n'y a, évidemment, que des attitudes sai- sies sur le vif, dans ce groupe de jolies femmes échangeant leurs impressions en fai- sant choix de leurs précieuses toisons d'hi- ver, parmi les richesses d'une vaste malle ouverte regorgeant de raretés dont les somp- tueux magasins des fourrures Max, de la place de la Bourse, ont, à Paris, le mono- pole. Nouveau triomphe pour la maison Leroy et Schmid : noblesse oblige.

Mais que d'autres découvertes réserve une

promenade faite à loisir, à travers la section française. A leur premier coup d'oeil, les Belges s'extasient déjà non seulement devant la production de votre industrie et de votre art, mais encore devant son incomparable manière d'habillage, faite pourtant parfois, d'un rien -mais d'un de ces riens dont la culture la plus poussée peut seule fournir le secret. Et - en d'autres termes - M. Le- grand l'a bien dit : « La France à Gand, c'est Chantecler qui va désarmer,. eh lui im- posant son prestige, le lion de Flandre charmé. »

Amérique Latine

Dans l'Argentine

Buenos-Aires, 6 mai.

Les commerçants et importateurs français se montrent heureux de la réception dont le ministre des travaux publics argentin et l'ambassade extraordinaire argentine sont l'objet en France. Ils souhaitent que cet accord contribue à une solution - favorable au commerce français - des questions doua- nières en suspens, et à laquelle on pourrait répondre en France en consentant au com- merce argentin certains avantages qu'il re- vendique.

Commerce anglo-argentin. - Le consul gé- néral de la République argentine à Londres a remis au ministre des affaires étrangères un communiqué sur l'interchange commer- cial entre l'Angleterre et l'Argentine pendant le premièr trimestre de l'année en cours. D'après ce document, la totalité des expor- tations argentines en Angleterre, pour cette période représentent 260,458,575 francs; les importations anglaises en Argentine attei- gnent 116,244,475 francs, soit un solde en fa- veur de l'Argentine, de 144,214,100 francs.

Au Brésil

Rio-de-Janeiro, 6 mai.

Le ministre des finances a donné sa dé- mission pour des motifs politiques.

Le maréchal Hermès da Fonseca, président de la République, refuse de l'accepter ; ce- pendant M. de Salle insiste pour se retirer.

Lettres du Mexique

4. Mexico, le 12 avril 1913.

M. Eugenio Garzon,

On commence à remarquer dans tout le pays la bonne impression produite par le message présidentiel et par le rapport du mi- nistre des finances, présentés dernièrement aux Chambres.

M. le général Huerta, de même que M. Es- quivel Obregon, ont pris évidemment un excellent parti en décidant qu'il fallait que les représentants du peuple et toute la nation sachent exactement ce qui se passait et qu'il fallait leur dire toute la vérité sur la situa- tion du pays en général et des finances en particulier.

Aussi les manifestations de confiance dans le prochain rélablissemeut de la paix sont- elles de plus en plus significatives ; de fait, la situation s'améliore de. jour en jour et les transactions augmentent grâce à la reprise des communications régulières par voies ferrées dans la majeure partie du pays.

On peut s'étonner en Europe que, puisque le gouvernement actuel inspire confiance à l'immense majorité de la population du Mexi- que, la pacification tarde tant. Il faut dire à ce sujet qu'après une période agitée à l'ex- trême, qui a duré plus de deux ans, le calme ne peut pas instantanément revenir, même avec la meilleure volonté possible. L'étendue du Mexique, sa configuration topographique, les nombreux endroits où il est très difficile aux troupes d'arriver efficacement, la réor- ganisation complète de l'armée, constituent des facteurs qui permettent à de petits, groupes de mécontents de s'agiter encore.

D'autre part, les ennemis du régime actuel, tant à l'intérieur qu'à l'étranger, profitent de ces mouvements pqnr fin exagérer.l'impor- tance. C'est le cas pour les troubles qui ont' éclaté dans le nord du Mexique, à la chute du gouvernement madériste, et plus particu- lièrement dans les Etats dè Coahuila, Du- rango et Sonora. Mais les corresponda ces privées de personnes impartiales permettent d'assurer en toute sincérité que les mouve- ments révolutionnaires n'ont pas l'impor- tance qu'on leur donne et qu'avec l'énergie dont le gouvernement actuel a déjà donné des preuves, la pacification complète du pays est une question de quelques semaines.

Les agents madéristes entretiennent la mauvaise entente entre quelques chefs révo- lutionnaires et le gouvernement central, mais les ressources manquent à ces chefs, et leur tendance à se soumettre et à rentrer dans l'ordre est bien marquée.

C'est un fait incontestable que les repré- sentants de la finance, du commerce et de l'industrie, qui se montraient très réservés sous le gouvernement précédent, accordent nettement leur confiance à celui-ci. C'est là un appoint extrêmement important pour que le gouvernement de M. Huerta, et par la suite celui de son successeur, s'imposent et se maintiennent.

Les déclarations très nettes de M. le pré- sident intérimaire de la République et celles de MM. les .généraux Félix Diaz et Mon- dragon, ainsi que de M. de la Barra, ont réduit à néant les bruits que l'on faisait courir au sujet de dissensions dans le sein du parti triomphant : le meilleur accord paraît y ré- gner ; on peut croire sans être taxé d opti- misme, que les élections prochaines auront lieu avec toute la tranquillité nécessaire ; que le président élu prendra le pouvoir sans aucun désordre, en dehors, peut-être, de quel- ques manifestations de gens qui ont tout in- térêt à semer le désaccord, et que dans quel- ques mois le pays entier aura repris sa mar- che normale.

Il n'y a pas lieu non plus d'attacher d'im- portance aux propositions fantaisistes faites par quelques membres du Congrès au sujet des concessions et des contrats donnés par le gouvernement du général Diaz et maintenus par celui de M- Madero. Le gouvernement actuel et le futur respecteront tout ce qui a été fait de bonne foi et d'accord avec les prescriptions légales ; le général Huerta l'a déclaré très nettement à la Chambre, comme MM. de la Barra, Diaz et Mondragon l'ont dit de leur côté, chacun en ce qui regarde sa sphère d'action. Tout le monde comprend cela ici et, pour employer une expression vulgaire, on commence à respirer avec tran- quillité. - AZTECA.

La Presse de ce matin

Le Journal officiel publie ce matin :

' Un décret instituant auprès du ministre des affaires étrangères, sous la présidence de M. Colson, conseiller d'Etat, une commission inter- ministérielle, chargée d'étudier les solutions à adopter pour nos relations aéronautiques avec les pays étrangers.

Un décret aux termes duquel M. Drouets, chef de bureau chargé des fonctions de sous-direc- teur au ministère du commerce, est nommé di- recteur de l'Office National de la Propriété In- dustrielle en remplacement de M. Breton admis à la retraite et nommé directeur honoraire.

VHomme libre, de M. Georges Cle- menceau :

La loi de trois ans.

Le danger, le grand danger c'est qu'en regord de nos faibles effectifs, l'Allemagne a démesu- rément, accru sa force armée. Non contente d'avoir mis une division de plus à la frontière russe et à la frontière française, elle est arrivée, par l'appel de la totalité du contingent, à ren- forcer ses troupes de couverture et encadrer plus solidément ses réservistes.

Enfin, elle a organisé et doté les services do communication, qui sont le sang et la vie des armées, dans des conditions qui leur donnent, dès le commencement de l'action, des avantages

incomparables sur les nôtres, maintenus par la faute de notre état-major à l'état embryonnaire.

La Libre Parole :

Les radicaux n'écoutent rien de ce qui est rai- sonnable - même lorsque c'est M. Lafferre qui

parle - et ils arrivent à décourager M. Barthou lui-même

Pas n'est besoin d'être grand clerc pour prévoir que les radicaux ne laisseront pas échapper 1 occasion de tomber un peu plus bas encore dans le mépris public.

L'Action française :

Sur la question des compensations à accorder au Monténégro, sur les limites de l'Albanie, principalement en Epire, sur les conditions de la paix balkanique, il y a bien peu de chances pour que l'accord s'établisse sans peine. Les oc- casions d'« intervenir » «e présenteront encore assez nombreuses à qui voudra en profiter.

C'est pourquoi nous pensons qu'il convient de parler d'une suspension d'armes diplomatiques plutôt que d'une pacification. Le silence qui réè- gne depuis quarante-huit heures dans la Triplifte

Îeut cacher bien des colères ou bien des regrets, usqu'à nouvel ordre, souvenons-nous de nous méfier.

S. EÎ&. JD. Manuel Lainez À Parts

Le Président de la République et Mme Poincaré ont offert hier un déjeu- ner en l'honneur de S. Exc. M. Manuel Lainez, ambassadeur et envoyé extraor- dinaire de la République Argentine, et des membres de la mission spéciale qui l'accompagne en France. ,

M. Larreta, ministre de la République Argentine à Paris, et le personne) de la légation avaient été invités à ce déjeu- ner auquel ont également assisté M. Barthou, président du Conseil ; M. Pi- chon, ministre des affaires étrangères, et M. Pierre Baudin, ministre de la ma- rine, qui fut le chef de la mission extra- ordinaire française envoyée à Buenos- Aires pour représenter notre pays aux fêtes du centenaire de l'Indépendance.

Après le repas, le Président de la Ré- publique, MM. Barthou, Pichon et Pierre Baudin se sont longuement et très, cor- dialement entretenus avec MM. Manuel Lainez et Larreta et les membres de la mission argentine. % Q

S. Exc. M. Manuel Lainez a tenu à exprimer sa vive gratitude pour l'accueil qu'il a reçu à l'Elysée et pour les mar- ques d'extrême sympathie que les repré- sentants de la République Argentine ont reçues des membres du gouvernement français et de toutes les personnes du monde officiel avec lesquelles ils ont été en rapport depuis leur arrivée à Paris. Les manifestations populaires dont les envoyés argentins ont été l'objet à plu- sieurs reprises n'ont pas moins ému M. Manuel Lainez qui gardera de sa visite à la France un impérissable souvenir.

L'ambassadeur et les membres de la mission de la République Argentine doi- vent d'ailleurs prolonger encore pen- dant quelque temps leur séjour parmi nous.'

Le comité France-Amérique les rece- vra le samedi 17 mai et donnera en leur honneur un .grand banquet au Pré-Cate- lan, sous la présidence du ministre des affaires étrangères et de Mme Pichon, assistés du ministre de la marine et de Mme Pierre Baudin, du ministre de la République Argentine à Paris et de Mme Enrique-R. Larreta, de M. Gabriel Hano- taux, de l'Académie française, président du comité France-Amérique, ot do Mme Gabriel Hanotaux. , . : .

- Hier soir, le ministre de la République Argentine et Mme Enrique-R. Larreta ont offert en l'honneur de S. Exc. M. Manuel Lainez un grand dîner qui a été suivi d'une très brillante réception.

LE PRINTEMPS DE PARIS

Avec la brillante saison printanière de Paris, où vont se multiplier les specta- cles devant la colonie étrangère, Comoe- dia Illustré commence une série de numéros artistiques exceptionnels, dont il sera bon de s'assurer la collection en s'abonnant à cette brillante revue. Dans le numéro qui parait aujourd'hui, avec les spectacles complets de la quinzaine, Comoedia Illustré publie dans la « Comé- die de la Mode », de Vanina, de nom- breuses créations de la grande couture et une double page artistique en cou- leurs, reproduisant une importante sé- lection des robes de Bakst réalisées par Paquin.

Le Monde § la Wfe

SALONS

- Hier soir, S. Exc. l'ambassadeur de Russie et Mme Iswolsky ont donné un grand dîner servi par petites tables superbement fleuries.

Parmi les convives :

LL. AA. II. le grand-duc Paul, le grand-duc et la grande-duchesse Cyrille, le grand-duc Boris, le grand-duc Dimitri de Russie, comtesse de Hohenfelsen, S. Exc. l'ambassadeur d'Es- pagne et Mme de Villa Urrutia, LL. AA. le prince et la princesse Mural, comtesse Edmond de Pourtalès, princesse de Poix, comtesse Jean Tyszkiewicz, marquis et marquise de La Ferron- nàys, princesse Bariatinsky, comte et comtesse G. Potocki, comtesse Robert de Fitz-James, vi- comte ot vicomtesse René Vigier, comte et com- tesse d'Alsace, princesse Orloff, général baron et baronne de Berckheim, marquis et marquise de Pracomtal, comte et comtesse du Bourg de Bozas, comte et comtesse de Beauchamp, Mme Moore, M. et Mme de Mumm, comte et comtesse Joseph Tyszkiewicz, M. et Mme Serebriakow, Mme Solovine, colonel comte ot comtesse Igna- tieff, MM. le prince de Lieven, général Chabaud, comte Hallez-Claparède, baron Théodore de Berckheim, A. Drexel, André de Fouquières, Henri Chabert, Soldatenkoff, comte Przezdziecki,

Erince Troubetzkoy, baron R. d'Ungern Stern- erg, comte Liiders, chevalier de Scnaeck, etc.

Le dîner a été suivi d'une réception dan- sante. Parmi les invités :

S. Exc. l'ambassadeur d'Autriche-Hongrie et comtesse Szecsen, S. Exc. l'ambassadeur d'Italie et donna Bice Tittoni, S. Exc. le baron de Schoen, ambassadeur d'Allemagne; S. Exc. l'ambassadeur des Etats-Unis et Mme Myron T. Herrick, comte et comtesse Jean de Castellane, comte et comtesse du Bourg de Bozas, duchesse de La Trémoïlle, du- chesse et Mlle de Luynes, comte et comtesse de La Riboisière, duc et duchesse de Bisaccia, vicomte et, vicomtesse d'Origny, comtesses Pla- tor, marquise et Mlle de Mun, Mme Standish et Mlle Mathilde de Montesquiou-Fezensac, marquis et marquise de Ganay, comte et comtesse de Maupeou, comte, comtesse et Mlle Jean de Mon- tebello, marquise de Pomereu, comte et, com- tesse Etienne de Beaumont, M. et Mme Maurice Hottinguer, marquis et marquise d'Argenson, Mlle Reed, M. et Mme Hennessy, comtesse de Chevigné, baron, baronne et Mlle de Baye, comtes et comtesses Félix, Charles et Raymond de Vo- gué, comtes et comtesses B. et P. d'Aramon, prin- cesse Pierre d'Arenberg, M- et Mme Jean de Reszké, princesse Eugène Murât, comte et com- tesse Orlowski, baronne d'Adelsward, comte et comtesse F. de Sonis, M. et Mme Edgard Stem,Mme et Mlle Balli, lady Colebrooke, baronne James de Rothschild, baronne David Leonino, Mme Le Ghait, M. et Mme Godio, M. et Mme Corragioni d'Orelli, marquis et marquise de Lasteyrie, princesse Anne Galitzine, comte et comtesse Jean de Ségonzac, comte et comtesse Lionel de Montesquiou-Fe- zensac, M. et Mme Ternaux-Compans, M. et Mme Arthur Meyer, comte de Jarnac et Mlle de Rohan, M. et Mme de Poliakoff, Mme F. Bell, Mme Potter Palmer, M. et Mme Tatistcheff, MM. Lahovary, ?

ministre de Roumanie ; duc de Rohan, duc de Doudeauville, Henri Hottinguer, comte Louis de Périgord, Georges Grahame, Rogadeo, comte de Castellane, Ch. Frank, prince Galitzine, Raymond Constant, Maurice Stern, marquis de Mailly- Nesle, comte Gaston de La Rochefoucauld, etc., etc.

- M. Raymond Constant a donné, avant- hier, un thé des plus brillants. Les derniers dessins furent unanimement admirés par l'é- légante assistance qui, comme de coutume, apprécia fort son jeune talent déjà si réputé. Reconnu :

S. Exc. l'ambassadeur d'Autriche-Hongrie et la comtesse Szecsen, duc et duchesse do Bisac- oia, princesse de La Tour d'Auvergne douai- rière, princesse Jacques de Broglie, marquis, marquise et Mlle de Mun, marquise de Brantès, princesse G. de Faucigny-Lucinge, marquise et Mlle de Mortemart, comté, comtesse et Mlles de Fels, comtesse R de Caraman, comtesse et Mlles de Mortemart, comtesse T. de Gontaut-Biron, comtesse de Ganay, comtesse de Montesquiou- Fezensac , comtesse A. de Vogué, comtesse G. de La Rochefoucauld, comtesse Gérard de Rohan-Chabot, comtesse Henri de Mun, comtesse et Mlle B. de Blacas, comtesse de Bois- gelin, vicomtesse G. de Dampierre, comte et comtesse Arthur de Gabriac, baronne de Sou- beyran et Mlle de Beauchamp, baronne de Waldner, marquise et Mlle de La Roche, Mme F. de Yturbe, vicomte et vicomtesse Raymond de Petiteville, Mme F. Bell, baronne de Dietrich, marquise d'Argenson, comtesse R. de Pracom- tal, comtesse et Mlle L. de La Forest-Divonne, comtesse Louis de Blois, comtesse de La Ri- boisière, comte et comtesse F. de Sonis, vicom- tesse de Montreuil, Mme et Mlle E. de Sinçay, Mme Pierre de Fouquières, marquise d'Arcicollar, comte et comte Ludovic de Mieulle, comtesse et Mlles do Rochefort, marquise ot Mlle do Solages, Mme Roger Hart, Mme et Mlle Bocher, Mme René Ratisbonne, Mme et Mlle de Cernay, Mme et Mlles de Hurtado, baronne et Mlle de Baye, Mme Hochon, Mme et Mlle de Mieuille,Mme W. de Constantinowitch, Mme F. Blumenthal et Mlle Vesnitch, Mme J. de Pommereau, baron et baronne Charles de Pierrelong, Mlle du Cor de Duprat,Mlle Hélène Vacaresco, prince Charles de La Tour d Au- vergne, comte F. de Vogué, comte H. de Péri- gord, comte G. de La Rochefoucauld, M. André de Fouquières, vicomte Ch. de Montreuil, comte de Brémond d'Ars, comte A. de Gabriac, vicomte de Vaugiraud; comte M. de Germiny, marquis d'Argenson, M. Saint-Hilaire, M. Edmond liesse, M. G.-II. Manuel, comte de Roucheville-Hoff- mann, etc.

- Diner, avant-hier, chez Mme Le Ghait, suivi de réception, en l'honneur de la com- tesse Marguerite de Renesse et de son fiancé le duc Pierre Caracciolo de Brienza.

Parmi les autres invités :

Marquise de Talleyrand, marquis et marquise de Lasteyrie, princesse Gérard de Faucigny-Lu- cinge, princesse Amédée de Broglie, Mme Cou- sino, comte et comtesse Lionel de Montesquiou- Fezensac, princesse et comtesse de Lynar, comte et comtesse II. de Liedekerke, comte et com- tesse van der Straten Ponchoz, Mme C. Vander- bilt, Mlle de Sommerkoff, MM. le comte Gyl- denstolpe, ministre de Suède ;t comte du Mon- ceau, C. Frank, de Backer, etc. '

- M. Paul Daumont, donne aujourd'hui mercredi, à quatre heures, une matinée musi- cale consacrée aux oeuvres de M. Gaston Le- maire, dirigées par l'auteur.

- La comtesse de Caraman a donné, sa- medi, un tour de valse suivi de cotillon, pour ses petites-filles, Mlles de Mortemart. Re- connu :

Marquise et Mlle de Mortemart, comtesse et Mlle de Sainte-Aldegonde, comtesse et Mlle Eric de Dampierre, marquise et Mlle de Villaines, comte et comtesse Charles de Caraman, comtesse et Mlle Chevreau, Mme et Mlle Miguel de Yturbe, comtesse et Mlle de Chabrillan, comte de Jarnac et Mlle de Rohan-Chabot, comtesse et Mlles de Bertier, etc.

- Très joli bal donné, samedi, à Versailles, par la marquise d'Aulan. Le cotillon fut mené avec beaucoup d'entrain par Mlle d'Au- lan et le lieutenant de Clédat.

Parmi les bostonneuses :

Mlles Le Forestier, Girodon, de Vignières, de Francqueville, de Bellegarde, do Monterno, de Ferry, Feldmann, do Vanssay, de Mussy, de Ri- vières, Monnier, de Trudon,-Portalis, deDar- tein, do Chalain, de Meneval, etc.

Parmi lès habits noirs :

Vicomte d'Orfeuille, comte de Montesquieu, vicomte de La Londe, do Coulomb, Lefèvre-Pon- talis, baron de La Pleigière, du Martray, de Mussy, comte Sabathier d'Espeyran, do Laire, Portalis, de La Tour, lieutenant de Lafont,, vi- comte de Bonnet, vicomte du Tertre, lieutenant d'Ammonville, Maître, etc.

RENSEIGNEMENTS MONDAINS

- On sait que M. Paul Dérouléde a tenu, malgré les précautions qui lui sont imposées, à assister aux cérémonies patriotiques de di- manche. Le grand patriote, qui fut fort ac- clamé, s'est trouvé souffrant en rentrant chez lui. Hier, on a communiqué ce bulletin de santé :

M. Déroulède, très fatigué à la suite de l'effort considérable qu'il a voulu faire dimanche, a be- soin d'un repos absolu et demande à ses amis de remettre leurs visites à quelques jours.

Signé : Docteur MAGNAN.

- Hier soir, au restaurant Maire, dîner de la rédaction du Figaro.

Y assistaient :

MM. Gaston Calmette, Serge Basset, André Beaunier, Emile Berr, De Beyre, Georges Bour- don, Georges Claretie, Ernest Daudet, Ch. Dau- zats, Robert Dreyfus, Ch. Duhamel, docteur Maurice de Fleury, de l'Académie de médecine ; Paul Gaulot, Pierre Giffard, Maxime Girard, Ph.- Emmanuel Glaser, Georges Grison, Albert Guil- laume, René Lara, Louis Latzarus, Maurice Leu- det, Maurice Loir, de Losques, Abel Mercklein, Robert. Mirepoix, François Poncetton, de Pou- vourville, Henri Quittard, Frantz-Reichel, Henry Roujon, de l'Académie française; Sarzat, Sur- ville de Balzac, Fernand Vandérem, Henri Vo- noven.

- La vicomtesse de Tredern vient de met- tre heureusement au monde un fils qui a reçu le prénom de Etienne.

- L'élégante saison printanière d'Aix-les- Bains, la grande station thermale du lac du Bourget, est déjà des plus brillantes, grâce aux charmantes fêtes de la riante cité. On y arrive chaque jour de tous les points du globe.

Parmi les dernières arrivées : à l'hôtel Asto- ria, le baron R. de Hardenbrock, aide de camp de S. M. la reine de Hollande, Mme Rëll née de Rozenburg,de La Haye; au Grand Hôtel, sénateur Nelson W. Aldrich, de Was- hington ; au Splendid Excelsior, M. et Mme Edward Swift, président de la Swift Packing, de Chicago ; baron de Friesendorf, de Fin- lande; M. et Mme Charles Phillips, lady Gre- ville Smith,de Bristol; baron de Gyllenstierna, de Suède ; à l'Europe, M. et Mme Annas van Ward, des Etats-Unis ; M. John A. Sleicher, directeur du Leslie's Weekly. Dans lés au- tres hôtels : Mrs Graham, lady Mever, MM. Shipton Green, Cornwell (Ecosse), Kamfamm (Danemark) et de nombreux Anglais et Pari- siens. _

CERCLES

- Au Cercle Volney, très nombreuse et très élégante assistance, hier, pour l'inauguration de l'exposition rétrospective des oeuvres du peintre Achille Cesbron.

CHARITÉ

- Aujourd'hui, à deux heures un quart, a lieu au théâtre Femina une représentation de gala au profit de l'oeuvre si intéressante de la Protection du sourd-muet. MM. Louis Dié- mer, Claude Terrasse, Paul Vidal, doivent ac- compagner eux-mêmes leurs oeuvres. Des ar- tistes comme Franz, Fursy, Croué, Weldon, Mlles Lapeyrette et Urban, Luc y Vauthrin, Alice Bonheur, Marie Marcilly, Nilba ont pro- mis leur concours. >

- Mme Ferdinand Perier, présidente de « l'OEuvre nouvelle des crèches du XVIe », rappelle qu'elle donnera, en faveur de cette oeuvre, une représentation théâtrale, aujour- d'hui, à huit heures et demie, nouvelle salle Villiers.

- Aujourd'hui, au Lyceum, cinquième jour de vente du Soutien français, oeuvre d'assis- tance aux femmes du monde malheureuses et

à leurs enfants (bourses d'enseignement, etc.), dont la présidente d'honneur est la duchesse d'Uzès, née Mortemart. Charmante tombola artistique. Comptoirs variés à l'infini.

MARIAGES

- L'église Saint-Philippe du Roule avait peine à contenir, hier, la foule d'élite élégante appartenant au grand monde, à la politique, à l'armée et au corps diplomatique de Paris et de Bruxelles, qui s'y était rendue pour as- sister au mariage du baron Robert de Bro- queville avec Mlle Thérèse de Jessaint.

On sait que M. de Broqueville est le fils du baron de Broqueville, président du Conseil des ministres et ministre de la guerre de S. M. le roi des Belges, qui tient actuelle- ment avec une main si ferme et si douce en même temps les rênes du gouvernement de son pays et qui vient de montrer une fois de plus, dans des circonstances singulièrement difficiles ettoutes récentes, des qualités d'éner-

fie et de tact qui font de lui l'un des premiers hommes d'Etat de son époque.

Par sa mère, née baronne d'Huart, fille de l'éminent sénateur pour la province de Na- mur, le baron de Broqueville descend de M. Malou, fondateur du grand parti catholi- que belge, dont le nom est encore entouré, dans son pays, d'une auréole de gloire et de vénération. Il est également le neveu du comte de Briey, - apparenté à l'éminent et regretté évêque de Meaux, Mgr de Briey, - gouverneur de la province de Luxembourg et du baron Albert d Huart, membre delà Cham- bre des représentants pour la circonscription de Dinan.

Dans le domaine des services publics ren- dus à son pays, la famille de Mlle de Jessaint occupe une situation non moins illustre. Son trisaïeul, le vicomte de Jessaint, futpréfet de la Marne, où une statue lui a été élevée à Châlons, et mourut pair de France. Son ar- rière-grand-pére, le baron Adrien de Jessaint, fut longtemps administrateur de l'important arrondissement de Saint-Denis, et c'est en souvenir des services éminents qu'il y rendit, qu'une rue de Paris porte actuellement le nom de Jessaint. Son grand-père, enfin, le vicomte Fernand de Jessaint, qui a laissé dans la haute société parisienne de si vifs souvenirs, fut également un préfet de haute valeur sous le second Empire. Il avait pour beaux-frères, M. Dureau, le toujours regretté préfet du Loiret; le baron Kirgener de Planta ; le général Reyan et le marquis de Grécourt, sénateur de l'Empire et membre du Conseil privé.

C'est à tous ces titres, singulièrement tou- chants et flatteurs pour les deux familles que, dans une allocution où l'émotion vibrante le disputait à la hauteur des sentiments et à la beauté de la forme, M. l'abbé Fleuret, curé de Saint-Philippe du Roule et chanoine du diocèse de Paris, a rendu hommage avant de donner la bénédiction nuptiale aux deux fiancés.

A l'entrée, à l'église, le cortège était ainsi composé :

Vicomte de Jessaint et Mlle Thérèse de Jes- saint, baron R. de Broqueville et baronne de Broqueville, M. Pierre Moret de Rocheprise et baronne de Jessaint, baron de Broqueville et baronne J. de Broqueville, marquis de Ségur et Mlle de Jessaint, baron J. de Broqueville et ba- ronne F. d'Huart, M. Bollinger et comtesse de Missiessy, comte de Briey et baronne A. d'Huart, vicomte H. de France et Mlle de Broqueville, baron P. de Broqueville et Mlle de Beauvoir, comte H. do Villermont et Mlle G. de Briey, baron A. de Broqueville et Mlle de Missiessy, M. Paul Moret de Rocheprise et Mme de Schrei- ber, baron Jacques de Broqueville et comtesse de Briey, vicomte de France et vicomtesse de Jes- saint, baron F. d'Huart et baronne de Wyckers- looth, général baron Kirgener de Planta et Mme Bollinfgr, baron Athanase de Broqueville et ba- ronne Frédéric d'Huart, comte do Beauvoir et marquise de Ségur, baron A. d'Huart et com- tesse de Montebello, marquis de Chargèro et Mlle de Jessaint, baron ae Wyckerslooth et Mlle Th. d'Huart, M- A. Dureau et Mlle de Jes- siricourt; baroû Frédéric'. d'Huart''ef Mlle^'G: d'Huart, etc.' r . > . . ( >

. Les témoins étaient, pour le marié : le ba- ron Jean de Broqueville, son frère, et le comte de Briey, gouverneur du Luxembourg, son oncle; pour la mariée: le marquis de Ségur, de l'Académie française, son oncle, et M. Bollinger, son oncle.

La quête a été faite par Mlle de Broque- ville avec le vicomte H. de France ; Mlle de Beauvoir avec le baron P. de Broqueville ; Mlle G. de Briey avec le comte H. de Viller- mont; Mlle de Missiessy avec le baron A. de Broqueville.

Après la cérémonie religieuse la baronne de Jessaint a donné un lunch et une grande réception en ses salons de la rue d'Artois, pour réunir les parents et les amis des deux familles.

- L'abbé Feschoz, curé de Sainte-Margue- rite, a béni hier, en l'église Notre-Dame-de- Lorette, le mariage de Mlle Simone Giraud, fille du docteur Fernand Giraud et de ma- dame née Laperche, avec M. Paul Grzy- bowski, inspecteur général à la Compagnie d'assurance contre les accidents « l'Abeille ».

Les témoins étaient, pour le marié : M. Ga- briel Malaterre et le lieutenant-colonel Pitot, ses cousins ; pour la mariée : M. Charles Du- moulin, préfet honoraire, et lé capitaine La- perche, ses oncles.

- Hier a été célébré, en la basilique de Sainte-Çlotilde, le mariage du vicomte Jean de Fontenay, fils du comte et de la comtesse née de Vassal, avec Mlle Elisabeth de Fran- queville, fille de M. et Mme de Franqueville, née de Boisgelin.

Les témoins étaient, pour le marié : le comte de Vassal et le vicomte Louis de Fon- tenay, ses oncles ; pour la mariée : le vicomte de Pibrac et M. Anisson du Perron.

- Le mariage de M. Jean Chopy, inspec- teur à la Compagnie d'Orléans, fils du doc- teur Chopy et neveu du docteur Brissand, membre de l'Académie de médecine, avec Mlle Thérèse César-Franck, fille du profes- seur d'histoire de l'Art, à la Sorbonne, et pe- tite-fille du cçlèbre compositeur César Franck, sera célébré demain jeudi, en l'église Notre- Dame-des-Champs.

- Le mariage de M. Jacques de Franssu avec Mlle Gisèle de Gantés vient d'être célé- bré en la collégiale de Saint-Wulfran d'Abbe- ville. La bénédiction nuptiale leur a été don- née par le chanoine Damonneville, curé de l'église Saint-Martin d'Amiens, qui a transmis' aux jeunes époux la bénédiction du Saint Père. Les témoins étaient, pour le marié : MM. Pierre de Franssu et de Perrinelle, com- mandant'au 17e chasseurs à cheval ; pour la mariée : le vicomte J. de Henneezl d'Ormois et M. Bignon, maire'd Abbeville. La quête a été faite par Mlles Anne de Gantés, Marie-Louise de Franssu, Colette Macqueron et Françoise de Thésy, accompagnées de MM. le comte de Clermont-Tonnerre, Philippe de Gantés, comte Mercier de Beaurouvre et Michel de Franssu. Après la cérémonie religieuse, la marquise de Gantés a donné une élégante réception, au cours de laquelle les nombreux cadeaux furent très admirés.

- Jeudi, sera célébré au temple de la rue de la'Victoire, à deux heures précises, le ma- riage de M. Jean Trêves, industriel, fils de l'industriel bien connu, chevalier de la Légion d'honneur, avec Mlle Yvonne Gutmann, la ravissante fille de M. Max Gutmann, le dis- tingué banquier.

- On nous annonce le prochain mariage de M. André de Casabianca avec Mlle Marie De- coularé de Lafontaine, qui sera célébré le mardi 20 mai prochain, à onze heures et de- mie en l'église Notre-Dame d'Auffay.

- Le comte Guy de L'Espinasse de Pé- beyre est fiancé à Mlle E. Judith de Orteja Villar, de la colonie argentine à Paris.

DEUIL

- Hier, après une longue et douloureuse, maladie, est décédée à Paris, en son domicile à l'âge de soixante-sept ans ; Mme la générale

Gu\man-Blanco, veuve du général Guzman- Blanco, qui a été président de la République de la Colombie, où il a eu une influence déci- sive dans la politique qui s'est déroulée au Centre-Amérique. Il était un homme très ins- truit, très intelligent et un homme du monde accompli. Il descendait d'une vieijle et noble famille espagnole, et il comptait parmi ses ancêtres, le libérateur Bolivar.

La défunte femme, aux plus hautes qualités de coeur et d'esprit, ne comptait que des amis : tous regretteront sa disparition et en- verront leurs condoléances attristées à ses enfants, MM. et Mmes Guzm'an-Blanco, duc et duchesse de Morny, marquis et marquise de Noé, M. et Mme Matos-Ybarra. ' ' ;

Les obsèques de Mme Guzman-Blanco se- ront célébrées j^eudi, à midi, à Saint-Honorç d'Eylau, sa paroisse. On sé réunira à la mai- son mortuaire, rue de la Pompe.

Après la cérémonie, le cercueil sera déposé dans les caveaux de l'église.

- Un artiste de grand talent, le peintre Henry Moret, vient de mourir à Paris, à l'âge de cinquante-sept ans.

Elève de Jérôme, Henry Moret exposa au Salon du Champ-de-Mars avec succès. Il subit par la suite l'influence des symbolistes dont il s'éloigna pour se rapprocher des im- pressionnistes. Peintre de marines, il laisse des oeuvres de valeur où sont étudiés les mouvements de la mer qu'il aimait à étudier du haut des falaises de Groix.

- Les obsèques de Mlle Madeleine-Augus- tine-Geneviève Nicolas de Meissas ont été cé- lébrées hier, à dix heures, en l'église Saint- Pierre du Gros-Caillou.

La levée du corps a été faite et l'absoute a été donnée par le chanoine Richard, curé de la paroisse.

Le deuil était conduit par MM. Gaston Nicolas de Meissas, son père ; Henri Nicolas de Meissas, son frère ; docteur Louis Berge- ron, son beau-frère ; Paul Bergeron, son ne- veu ; Amédée Caron, docteur Henri Hallo- peau, ses oncles, etc.

L'inhumation a eu lieu au cimetière Mont- parnasse.

- A midi, hier, en l'église anglicane Saint- Georges, rue Auguste-Vacquerie, ont été cé- lébrées les obsèques de M. James Fillis,- le célèbre écuyer. Le deuil était conduit par MM. James et Henri Fillis, ses fils, et les membres des familles Gautier et Fillis, ses neveux et ses cousins. L'inhumation a eu lieu au cimetière ancien de Neuilly.

- Nous apprenons la mort : - De M. Gri- tnaud de Monicourt, ingénieur des arts et manufactures, décédé à Paris, à l'âge de cin- quante-sept ans ; - De Mlle de Carheil te La Guichardière, décédée à Paris, au domi- cile de ses parents, en sa vingt et unième année,

E. Delarocha.

LA JOURNÉE

é

Anniversaires : S. A. R. la princesse Isabelle de Bourbon-Orléans, duchesse de Guise.

Obsèques : S. A. R. Mgr le due d'Aumale (service anniversaire, chapelle de la Com- passion, avenue de la Révolte, Neuilly, 10 heures). = M. Hippolyte Thirria (église Saint-Pierre de Chaillot, il heures). ?

Exposition : Ancien hôtel de Sagan, 23, rue de Constantine : Exposition d'objets d'art du moyen âge et de la Renaissance, au profit, de la Croix-Rouge Française. (Entrée : jeudi et dimanche, 2 fr.; les autres jours, 5 francs.)

L'Eau Printanière et la Crème Printanière du docteur Dys

Tout finit par des chansons, dit Bri- doison dans le Mariage de Figaro... Et par des rides, pensent les mélancoli- ques, en se regardant attentivement dans une glace, après quelques jours de maladie ou de trop grand souci.

Autrefois, peut-être, mais aujourd'hui non et trois fois non, leur répondrons- nous avec assurance; car avec l'Eau Printanière et la Crème Printanière du docteur Dys, il n'y a plus de femmes ridées et vieilles, sauf celles qui le veu- lent bien et, vraiment, elles n'ont droit à aucune indulgence : Darcy, .54, Fau- bourg-Saint-Honoré, expédie dans le monde entier les produits du Dr Dys.

Mort de la marquise de Brou

Nous avons le regret d'annoncer la mort de Mme la marquise de Brou qui vient de s'éteindre à l'âge de quatre- vingt-six ans, dans son hôtel de la rue Nitot. C'est là que depuis de longues années elle groupait autour d'elle de nombreux amis, attirés par la distinction de son esprit et retenus par sa parfaite bonté. Son salon, où l'on causait de tout et où les manifestations artistiques te- naient une grande place, était une de ces réunions qui ne sont possibles qu'à Paris, parce que c'est là seulement que se rencontrent et aiment à se rencontrer les représentants des lettres, des arts, de la politique et de la haute société.

La marquise de Brou avait été intro- duite elle-même très jeune dans ce monde d'élite. Son père, Charles Sapey, ami de Lucien Bonaparte, dont il avait été le chef de cabinet après le 18 brumaire, et qu'il avait suivi dans son ambassade d'Espagne, a appartenu presque sans in- terruption à nos Assemblées parlemen- taires jusqu'à sa mort, en 1857, comme sénateur. Très libéral, très indépendant, très respecté pour la ferme probité de son caractère, il s'était appliqué à déve- lopper l'instruction et les talents de sa fille, et il y avait réussi sans peine, Mlle Sapey étant douée d'une intelligence fa- cile, ouverte,étendue,qui se portait sur les objets les plus divers et se les assimilait par les côtés les plus élevés et les plus délicats. Elle fut très recherchée. Ses préférences se portèrent sur le marquis de Feydeau de Brou qui appartenait à une vieille famille de La Marche, dont un des membres a été intendant de Bre- tagne, conseiller d'Etat et garde des sceaux de France en 1761. Les Feydeau deBrousontalliésauxMesmes, d'Avaux, aux Saulx-Tavannes, aux Faucigny-Lu- cinge, aux Sassénay, aux Juigné, aux Coligny, aux Broglie, aux Segur-Lamoi- gnon, aux Laumont, aux Noailles, aux Caumont-la-Force, aux d'Aguesseau, aux Bezenval..., etc.

Cette union semblait devoir être heu- reuse, mais la vie trompe quelquefois les espérances qu'elle avait fait naître. Mme de Brou se retira du monde et vécut longtemps dans une retraite où elle ne voulut s'occuper que de l'éduca- tion de sa fille, devenue la marquise de Saint-Paul, et d'oeuvres de bienfaisance et de charité. Plus tard elle rouvrit son salon, y retrouva ses amis d'autrefois qui étaient restés fidèles et en appela de nouveaux, car son âge lui a permis de voir se succéder plusieurs générations


dont elle était le lien aujourd'hui rompu.

La fin de sa vie a été douce, même dans la maladie qui, en détruisant peu à peu ses forces, lui a du moins épargné la souffrance. Entourée de tous les soins que peut donner l'affection filiale la plus tendre, elle n'a pas senti venir la mort à laquelle elle était d'ailleurs préparée de- puis longtemps en femme profondément chrétienne. Mais elle ,ne meurt pas tout entière t ceux qui ont été admis dans son intimité conserveront d'elle un souvenir que le temps n'effacera pas ; il ne pourra que le consacrer.

F.-C.

Le Five o'clock

. du "Figaro"

Un grand nombre d'abonnés des dé- partements et de l'étranger, de passage a Paris, et qui nous avaient aimablement exprimé le désir d'être conviés au plus prochain de nos five o'clock, assistaient a la réunion d'hier. Des demandes d'in- vitations ont été également adressées au Figaro, ces jours-ci, par des abonnés dont l'arrivée à Paris nous est annoncée pour la seconde quinzaine de mai.

Il sera donné satifaction à. ces de- mandes en temps utile.

Parmi les invités de la réunion d'hier :

Général Samad-Khan Montazos Saltaneh, ministre de Perse, Mme la générale Lambert, comte et comtesse de Tocqueville, Mme Schneider, M. et Mme Denaut, Mme Hochon, M. Philippe Denaut, Mlle Nazli Denaut, gé- néral et Mme Païva de Andrada, marquis de Fresnoys, M. Fournier-Sarlovèze, M. et Mme de Rouvre, marquise de Selve, marquise Mis- ciatelli, Mlle Arnold, Mme Wittgenstein, Mme Pouquet, Mme Marie Roze, M. Robert LeLubez, marquise de Montgon, M. et Mme Thors, M. et Mme F. Dussaud, Mme Stern, M. Ri- bot, baronne de Greifenfels, Mlle Y. Désert, Mme Jules Rueff, Mme A. Ulmann, M. et Mme Pierre Rodocanachi, comte Roger d'Oos- thove, Mme R. Coleman, M. et Mme Schei- deker, comtesse di Carpagna, comtesse de Rostopchine, Mme Henri Dumas des Com- bes, M. et Mme H. Roujon, comtesse d'As- sailly,. comte de Toulgouët Treanne, comte André Martinet, Mlle Francine Neumann, M. et Mme Marcel Ballot, baron et baronne de San Miguel, M. et Mme V. Sabbag bey, M. et Mme Jules Schwartz, Mme Runkel, com- tesse de Prez, M. et Mme Charles Schwartz, M., Mme et Mlle Gaston-Dreyfus, M. et Mme Georges Durand, baronne de Saucken, comte de Saulchoy, baron René Petiet, Mme de Knie, comtesse Polidori-Filose, comtesse La- galarde, M. de La Perelle, Mlles de Baya Peralta, Mlle Balcarce, comtesse et Mlle de Marenche, docteur et Mme Jean Frumusan ;

M. et Mme Vautrin, M. et Mme Emile Mau- ger, Mme Mohr, M. et Mme Gustavo P. Ne- bel, M. Arthur Sachs, M. et Mme Guillemin, M.. Lechelle, ai., Mme et Mlle Langevin, Mrs James F. Hayden, Mme Scherdecker, le com- mandant et Mme Blasselle, .Mme Carron, M. et Mme Gilles, Mme et Mlle Bassy, M. Lu- cien Bing, Mme Jules Kahn, Mme Sartiaux, Mme et Mlle Neuberger de Ricqles, M. Dirau Tactakiau, M. et Mme Julio Superville, Mme d'Aguierra, Mlles Mercedès et Isabel Saave- dra, M. et Mme Henry Laurent, M. et Mme Léon Laurent, M. et Mme Francisco Merenciano, docteur et Mme Jouaust, M. et Mme Blondel, Mme Michel, Mme Bellino, M. etMme Charles Morhange, Mlle A. de Sede de Licoux, Mme Peyronnon, M. et Mme Frédéric Schiff, M. An- dré Spuller, Mme Berthe Rueff, M. et Mme Fossé d'Arcosse, M. Ismael Smith, Mme Ma- drona Smith et Mlle Maria-Agna Smith, M. et Mme Sauphar, doreur, et, Mme. Thevenin,, ' docteur, Mme et Mlle Cuvelier, docteur et Mme Malherbe, M. de Hastfer, M., Mme et Mlle Ayné, M. et Mme Guillot, Mlle S. Le- jeay, docteur et Mmes Duhamel, M. Lhomme, M. et Mme Genest, M. Dettelbach, M. et Mme Averlant, M., Mme et Mlle Delafond, M. et Mme Goy, Mme et Mlle Tiphaine, Mlle R. Hern, Mme Clinchant, M. et Mme H. Daydé, M., Mme et Mlles de Massy,Mme Ré- gis Delbeuf, Mme Ragot, docteur et Mme Er- nest Richard, docteur et Mme Apert, docteur Leudet, M. et Mme Gaston Spire, Mlle Ma- thilde Sée, docteur et Mme Louis Andret, doctenr Meyeringh, Mlle de Verez, M. et Mme Boisnard, M. et Mme Maxime Juhelli, M. et Mme L. Levy Haussmann, M. et Mme David Léon ;

Mme Pictet, Mme Pouchard, M. et Mme Joseph Schloss, M., Mme et Mlle Th. Leh- mann, Mme Samuel, M. Henri Salmon, Mme Trayon, Mme Schwenck, M. et Mme Eugène Sée, Mme Henri Dufresne, Mme Labouriau, Mme Babin, M. et Mme S. Léon, M. Jeu- niette, M. D.-P. Sabadini, Mme L. Mera Lindes, Mlle L. Schmid Hérault, M. Benja- min Lucas, Mme et Mlles Grongnet, M. et Mme A. Girardet, Mme Anna Labourdette, Mme Bacquet, Mme et Mlles Achille Boris, Mmes Seligmann, M. et Mme Maurice Manon, M. Félix Chandenier, Mme Andrée Sciama, Mme Alphonse Scheffter, Mme Georges Boussenot, M. Henri Richard, Mme Zebeaume, M. et Mme Charles Sarrus, M. Henri Sangnier, M. Auguste Ricard, M. Sou- vaistre, M. et Mme E. Jenvrin, M. et Mme Ferrigni, Mmes Jean Liane et Claude Le- maitre, Mme et Mlle Roland, Mlle Betti David, Mlle de Ginestel, M. du Maranhem, M. W. Scherer, M. et Mme Huppert, M. et Mme Schneeberger, M. et Mme Ponsin, M. Guélorget, Mme Vandernotte-Desportes, M., Mme et Mlle Garrigues, M., Mme et Mlle Gréhan, Mlle Tardan, Mme Vaguer, Mme A. Villemer, Mme C. Carassale, Mme Z. Tacta- kiau, Mlle Lia Salmon, M. Schertzmann, M. F. Savignac-Souvillouse ;

M. et Mme Desrousseaux, M. et Mme Gais- ser, Mme et Mlle Gustave Simon, Mme et Mlles Mathieu, M. et Mme Alfred Gauche, Miss Morice, M. et Mme E. Lovenbach, Mme Sam Léon, Mme Juste Schoenfeld, M. et Mme Manoel J. Rocha Mello, M. et Mme Poul- liaude, Mme James Pascault, Mme Fabars, Mmo et Mlle Galletaud, docteur et Mme Gaston Chevrier, M. Félix Després, M. et Mme Adolphe Schloss, Mme Sayvé, M. J. Sambon, Mme Charles Noyer, M. et Mme Rouit, Mme Duval, M. et Mme Georges Raoul, M. Alfred Schneegans, Mme José Boistot, M. et Mme Gibus; M. Lenté, M. Edi Schwob, Mme Willy Sauerbach, M. et Mme Henri Saladin, Mme et Mlle Blum, Mme Ernest Laçasse, Mme A. Salin, M. et Mme Croissant, Mme Roques, M. et Mme Gaston David, Mme Barratin, M. et Mme Léon Drouin, M. Ro- bert Schumann, Mlles Helm et Geavy, Mme Honoré Sauvan, M. Saget, Mme Ruffier, Mme Pauline Halpérine, M. Justin, Mme Alphen Salvador, Mmes Fontanié, M. Ro- berto Piétracaprina, Mme Jumel, Mme et Mlle Turc, Mme Adolphe Hertz, Mme Elisa- beth Roger.

M. Gennaro Fabozzi, qui avait bien voulu ouvrir le concert, est d'origine na- politaine, et l'un des plus célèbres pia- nistes d'Italie. Son histoire est extrême- ment touchante. Gennaro Fabozzi, ayant perdu la vue accidentellement, quelques années après sa naissance, entra, pour y faire ses études, à l'Institut des Aveu- gles, de Naples. Grâce à une éducation musicale habilement dirigée par le pro- fesseur Francesco Lebano, l'enfant pou- vait, à l'âge de neuf ans, se présenter en public et s'y faire applaudir comme pianiste et violoniste à la fois. De- venu chef d'orchestre de l'Institution des Aveugles, le jeune virtuose était bientôt obsédé par des ambitions, par des curiosités de voyant ! La reine Mar-

guerite d'Italie s'était intéressée à cette infortune. Sous son patronage, le jeune musicien était présenté- au palais royal, et puis voyageait, se faisait connaître ei applaudir en plusieurs cours d'Europe... Un nouvel accident de santé l'arrêtait, et Fabozzi devait renoncer à jouer du violon. Il n'est donc plus que pianiste, à cette heure ; mais il l'est avec assez de talent et d'autorité pour que sa renom- mée n'ait point pâti de l'accident.

Et, courageusement, il continue de voyager. Il a fait de triomphales tour- nées en Allemagne, en Angleterre, en France. Il a été applaudi sur la côte d'Azur et à Paris où, il y a dix ans, il donnait à la salle Pleyel un -très beau concert.

Revenu parmi nous pour quelque temps, Gennaro Fabozzi exécutait, hier, au Figaro, de façon vraiment magis- trale, un Prélude de Cantini Anselmi, un Intermezzo charmant, dont il est l'auteur, et la Polonaise de Liszt. Notre auditoire a fait fête à ce vaillant et émi- nent musicien.

Nous ne connaissions pas, au Figaro, Mlle Leech-Carreras, ou plutôt la seño- rita Beatriz Leech-Carreras...

La jeune et charmante artiste nous ar- rive de la République Argentine. Ainsi va la vie ! Jusqu'à présent, nous nous enorgueillissions de fournir des artistes à l'Amérique du Sud ; la voilà qui ex- porte chez nous les siens, et avec quel succès ! Toute jeune, Mlle Leech-Carre- ras a déjà beaucoup voyagé. On a fêté l'enfant prodige à Vienne, à Londres, à Hambourg, à Prague, à Munich, à Leip- zig, à Berne et Lausanne ; à Paris, enfin, où elle est venue chercher la consécra- tion de sa jeune renommée.

La ravissante virtuose a enlevé avec une verve et une aisance de grande artiste les Danses tziganes de Tivadar Nachèz ; et puis, dans un sentiment tout diffé- rent, elle a interprété une jolie page de Fritz Kreisler, la Précieuse, d'après Couperin ; et nous avons pu apprécier là d'autres dons, plus rares encore que la verve, la justesse et la solidité de l'ar- chet : je veux dire la justesse du senti- ment, l'expression qui émeut; - le style. Des virtuoses très forts n'ont pas ces qualités-là; la señorita Beatriz Leech- Carreras en est délicieusement parée.

On se rappelle le charmant succès remporté à l'Opéra-Comique par l'acte d'André Rivoire, Il était une bergère, sur lequel M. Marcel Lattès avait écrit la plus fraîche, la plus gentiment pitto- resque, la plus jeune des partitions ; et j'emploie ici l'adjectif dans son acception la meilleure. Trois des créateurs de l'ou- vrage, Mme Nicot-Vauchelet, Mme Ma- thieu-Lutz et M. Georges Foix, nous fai- saient hier le très grand plaisir d'en venir chanter au Figaro quelques frag- ments. Et l'auteur avait bien voulu accompagner au piano ses délicieux in- terprètes. Ce fut d'abord Mme Nicot- Vauchelet qui chanta - et avec, quel charme, avec quelle jolie ingénuité de sentiment ! - l'air de la Princesse.

Mme Nicot-Vauchelet est, depuis quatre ans, une des plus gracieuses étoiles de l'Opéra-Comique. C'est au théâtre des Champs-Elysées que nous aurons bientôt le plaisir de l'applaudir. Elle y est engagée pour chanter le ré- pertoire italien. L'exquise cantatrice possède à un degré éminent les qualités d© grâce aisée, de tendresse ot d'émo- tion souriante qui conviennent à l'inter- prétation de ce répertoire. Elle a été, dans cet air doucement pathétique de la Princesse, absolument délicieuse, et son succès a été considérable.

Deux autres morceaux de la partition d'il était une bergère n'ont pas été moins chaleureusement applaudis par notre auditoire que ne l'avait été l'Air de la Princesse ; la Chanson du Berger, chan- tée par M. Georges Foix; puis le Duo, qu'interprétèrent Mme Mathieu-Lutz et M. Foix. M- Georges Foix est un des jeunes de l'Opéra-Comique, dont le ta- lent donne, à cette heure, les plus bril- lantes promesses. Mme Mathieu-Lutz est un des plus parfaits sopranos légers que M. Albert Carré nous ait fait applaudir en ces dernières années- Les deux ar- tistes, costumés à ravir, ont été fêtés comme ils le méritaient, dans l'interpré- tation de cette oeuvre de fraîche poésie et de jeunesse qui nous a révélé en M. Marcel Lattès un des jeunes composi- teurs les plus heureusement doués de ce temps-ci.

M. Sammarco est un des plus admi- rables barytons dont puisse s'enor- gueillir, présentement, la jeune troupe du théâtre des Champs-Elysées. Les der- nières représentations de Lucie de Lam- mermoor et du Barbier de Séville nous avaient fait aimer cette voix chaude, tendre, carressante, si joliment ita- lienne... Avant de triompher sur la scène de l'avenue Montaigne, l'émule des Titta Ruffo, des Battistini, était allé remporter d'autres victoires à New-York, à côté de Caruso. Il a été acclamé hier par notre auditoire. Accompagné au piano par M. Emile Bourgeois, M. Sammarco a splendide- ment exécuté l'air de Figaro. Dans l'Aprile, de Tosti, l'enthousiasme de l'auditoire avait grandi encore, et comme nos amis, par des applaudissements fré- nétiques, pressaient 1 éminent chanteur de revenir en scène, il chanta une autre mélodie de Tosti, une des plus fameu- ses : cette exquise Chanson d'amour que personne ne chantera mieux que lui !

Mme Nicot-Vauchelet réservait à nos invités une surprise charmante: celle de se faire entendre une seconde fois. Elle revint donc, parmi les applaudis- sements d'un auditoire ravi. Elle chanta cette adorable page du Noyer, de Schu- mann, avec une délicatesse, une sincé- rité d'émotion qui la firent acclamer; puis la Chanson d'amour, l'exquise mé- lodie du maître Hollmann...

Mais ici notre Joie fut double. Holl- man était entré en scène pour accom- pagner, au violoncelle, son interprète. On imagine de quelle salve de bravos furent salués la cantatrice et son accom- pagnateur.

Et l'accompagnateur voulut bien jouer encore... Ce fut le numéro final de notre concert. Accompagné au piano par l'excellent musicien José Vargas- Nunez, M. Hollman nous fit goûter une fois de plus - dans l'Aria de M. Desjoveaux et dans une fantaisie de M. Widor, Appassionata - le charme éclatant d'une virtuosité incomparable.

M. Hollman, qui est le plus « de- mandé » des violoncellistes d'aujour- d'hui", ne fait que traverser Paris. Il ar- rive de Londres. Il repart prochaine-

ment... Et dans quelques semaines, ou quelques mois, nous le reverrons à Pa- ris, heureux de nouvelles victoires rem- portées, et plus jeune que jamais ! M. Hollman est un bel exemple.

Fabien.

A LA COMMISSION DE L'ARMÉE

La loi de trois ans

La commission de l'armée a repris hier ses séances, si fâcheusement inter- rompues pendant huit jours.

Après une longue discussion, elle a adopté l'article 16 du contre-projet Rei- nach-Montebello, qui réserve aux en- gagés de quatre ans, outre les em- plois des administrations de l'Etat, des départements et des communes, déjà déterminés dans la loi de 1905, les em- plois des Compagnies concessionnaires | d'un monopole ou recevant une sub- ! vention de l'Etat - notamment des Compagnies de chemins de fer - dans des proportions qui seront déterminées par les conventions passées entre l'Etat et ces Compagnies.

Elle a adopté également la disposition finale de l'article 16, qui stipule qu'à par- tir de la deuxième année qui suivra la promulgation de la loi, aucun de ces emplois ne pourra être donné à des can- didats de moins de vingt-cinq ans, s'ils n'ont accompli au moins quatre ans de service.

M. Jaurès avait proposé de procéder au vote nominal sur cet alinéa, ce qui a été repoussé par la commission.

La bataille, qui se continuera ce ma- tin, s'est alors engagée sur l'article 19, ainsi conçu :

Lorsqu'à la date du 15 octobre de chaque année, l'effectif prévu à l'article 2 et majoré de n 0/0 se trouvera dépassé, et jusqu'à con- currence du nombre en excédent de cet effec- tif ainsi majoré, le ministre de la guerre est autorisé à renvoyer dans leurs foyers, en attendant leur passage dans la. réserve, lés militaires appelés qui ont accompli deux ans de service, qui ont obtenu le certificat de bonne conduite et qui appartiennent aux ca- tégories suivantes :

1° Les militaires pères de deux enfants vivants, ou plus, légitimes ou reconnus ; .

2° Les militaires qui ont trois frères ou soeurs vivants, ou plus, légitimes ou re- connus ;

3° Les militaires n'appartenant pas aux catégories précédentes qui remplissent effec- tivement les devoirs de soutien indispensable de famille.

La désignation des militaires à envoyer en congé a lieu sur l'ensemble de l'armée, sans distinction d'arme ni de corps, dans l'ordre des catégories ci-dessus, en commençant par les plus âgés dans chaque catégorie.

Toutefois, les militaires de familles nom- breuses, visés au paragraphe 2° ci-dessus, sont classés, en vue de leur libération anti- cipée, en catégories à renvoyer successive- ment d'après le nombre décroissant des frères ou soeurs. Dans" chacune de ces sous-caté- gories, le renvoi est prononcé dans l'ordre suivant :

1° Les militaires soutiens de famille, en commençant par les plus âgés

2° Les militaires non soutiens de famille, en commençant également par les plus âgés.

De même lorsque, à la date du lo avril de chaque année, l'effectif prévu à l'article 2 ma- joré dans les conditions indiquées au premier, paragraphe du -présent, article se trouvera dé- passé, et jusqu' à concurrence du nombre ea excédent de cet effectif ainsi majoré, le mi- nistre pourra renvoyer dans leurs foyers, en attendant leur passage dans la réserve, les militaires ayant accompli trente mois de service, pourvus du certificat de bonne con- duite et appartenant aux catégories énumé- rées plus haut ; le renvoi sera prononcé sui- vant le mode stipulé aux alinéas qui précè- dent.

Les militaires du service auxiliaire sont renvoyés par anticipation, aux mêmes da- tes, dans les mêmes conditions et propor- tions que les militaires du sercice armé.

Le chiffre de n 0/0 représente la majo- ration qui est nécessaire pour compenser les déchets (décès, réforme, désertion, indisponibilité de toute sorte) survenus dans le courant de l'année.

MM. Joseph Reinach et de Montebello avaient demandé au ministère de la guerre de le déterminer en prenant la moyenne des déchets d'un certain nom- bre de régiments.

Les deux vice-présidents ont défendu l'article 19, qui a été combattu par MM. Jaurès et Treignier. M. Joseph Reinach a posé en ces termes la question de prin- cipe sur laquelle la commission devra d'abord se prononcer :

La commission est-elle d'avis que le sur- nombre en excédent de l'effectif doit être maintenu jusqu'à la fin de la troisième an-r née, ou bien renvoyé, selon les cas, après deux ans ou trente mois de service, comme le propose l'article 19 ?

MM. Fournier-Sàrlovèze et Jaurès ont demandé qu'avant de se prononcer, la commission connût le coefficient n 0/0 de' majoration que MM. Reinach et de Montebello avaient demandé au minis- tère de déterminer.

M. le général Legrand a dit que les études du ministère de la guerre n'é- taient point terminées, mais que, cepen- dant, il pensait pouvoir apporter ce ma- tin à la commission le chiffre demandé.

La commission, après un assez vif débat, s'est ajournée en conséquence à ce matin, neuf heures et demie.

Elle aura donc à choisir entre le contre- projet Reinach-Montebello, qui permet de renvoyer après deux ans ou trente mois un surnombre, qu'on ne saurait encore évaluer avec exactitude, mais qui est composé exclusivement des fils de familles nombreuses et des soutiens de famille, surnombre dont le maintien sous les drapeaux, l'effectif une fois at- teint, et même dépassé, ne se justifie point par des raisons militaires, et le système des permissions de plus ou inoins longue durée qui ouvre la porte la faveur et qui ne respecte pas le prin- cipe de la fixité des effectifs.

&

***

Le groupe républicain socialiste, que M. Paul-Boncour préside, s'est occupé de la loi de trois ans.

La discussion a été d'autant plus in- téressante que M., Millerand, ancien mi- nistre de la guerre, est intervenu et s'est nettement affirmé partisan du projet rétablissant le service de trois ans.

M Millerand a rappelé qu'à l'époque où il était ministre de la guerre, son attention avait été appelée sur les dan- gers qui résulteraient pour la France de l'augmentation des effectifs de l'armée allemande. A ce moment, il avait pré- paré un projet qui portait à trois années la durée du service pour l'artillerie et la cavalerie.

M. Millerand s'est également pro-

noncé en faveur du maintien de la classe sous les drapeaux, maintien qui lui pa- raît d'autant plus indispensable qu'au mois d'octobre la nouvelle augmenta- tion des effectifs allemands sera un fait accompli.

L'ancien ministre de la guerre a ré- pondu ensuite aux objections formulées par MM. Augagneur, Borrel ej. Colliard. Il a déclaré qu'il était absolument im- possible d'augmenter les troupes de cou- verture en prélevant des hommes dans les corps de troupes de l'intérieur.

Cette façon de procéder, a dit M. Millerand, n'augmenterait d'abord pas nos effectifs et il en résulterait un bou- leversement complet de notre mobilisa- tion.

Enfin, M. Millerand estime que le gou- vernement doit prendre sans tarder toutes les mesures nécessaires pour les casernements, l'équipement et l'arme- ment de la classe complémentaire qui doit être appelée sous les drapeaux dans le courant d'octobre prochain.

Auguste Avril.

LA CHAMBRE

LE PORT DE NANTES

Mardi, 6 mai.

Jusqu'à plus ample information, rien de changé. La Chambre a l'air de conti- nuer des délibérations commencées avant les vacances. Toutefois, elle com- mence par adopter un crédit de 192,000 francs, demandé par M. Pichon, minis- tre des affaires étrangères, à l'occasion du voyage du roi d'Espagne. 4 voix seu- lement contre 500 s'opposent à cette dé- pense.

On discute un projet relatif à l'amé- lioration et à l'extension du port de Nantes. M. Ferdinand Bougère, député de Maire-et-Loire, le combat comme nuisible au régime du fleuve. Le profit de l'un est le dommage de l'autre; mais il semble bien que l'intérêt général soit ici du côté du port. M. Bougère plaide la cause de son département qui, s'il faut l'en croire, n'obtient aucune satis- faction. Pour tous les travaux à entre- prendre en amont sur la Loire, l'adhé- sion de la région nantaise sera désor- mais nécessaire.

Naturellement, M. Bougère rencontre en face de lui le rapporteur, M. Maurice Sibille, député de Nantes, et les deux adversaires vont se battre sur le dos des ingénieurs. Chacun a le sien et l'invo- que. M. Bougère conclut en demandant le renvoi à la commission.

M. Sibille rappelle que l'accroisse- ment et l'extension du port de Nantes s'imposent plus que jamais. Depuis trente ans, le trafic a quadruplé. Mais ce n'est pas tout. Les travaux qu'il s'agit d'exécuter ont un double caractère ; ils protégeront, le port do Nantes contre l'invasion des vases et ils défendront la région contre l'inondation. En ce qui concerne le danger éventuel des grandes crues, les techniciens les plus autorisés ont déclaré qu'elles ne subissaient pas l'influence de la marée.

Enfin, le conseil général des ponts et chaussées a approuvé le projet. « Ce n'est pas là une question d'intérêt local, mais d'intérêt, général » a dit M* Sibille, et-M. Thierry, ministre des travaux pu- blics, en est si bien convaincu qu'il a lui aussi, demandé à la Chambre de votér le projet.

Ce qu'elle s'est empressée de faire.

L'IMPOT SUR LES JEUX

Elle avait en suite à son ordre du jour un projet de loi «portant établissement d'un prélèvement progressif sur le pro- duit dès jeux».

M. Piou a présenté des observations qui n'ont pas été sans émouvoir ses col- lègues. Les bénéfices réalisés dans les casinos ont été de 14 millions en 1907 et de 50 millions en 1912. On y a joué, plus d'un milliard. « Cette progression a ému le gouvernement. 11 a compris que la lutte serait inutile. Ne pouvant plus songer à faire la part du feu, il a eu l'idee de se faire la part du lion. »

L'orateur redoute le résultat final. Le projet apportant aux communes une prime énorme, on va créer partout des casinos et des salles de baccara. Une sorte de chasse sera organisée pour y ra- battre le joueur et l'y retenir. Déjà, sur la demande de certains députés, la com- mission du budget a recommandé le trente et quarante à la sollicitude du gouvernement. « Après la floraison des cabarets viendra la magnifique floraison des tripots- »

Il va sans dire que M. Piou n'en sera pas l'admirateur. Il estime que la dé- mocratie ne fondera pas son règne en développant une passion pareille dans toutes les classes de la population. « En la démoralisant, on la conduit à la déca- dence. »

Ce petit discours, où la morale et l'es- prit se donnaient la main, a beaucoup plu à la Chambre; mais je crois bien qu'il ne convertira personne. Le minis- tre des finances, qui a besoin d'argent, aimera mieux le prendre dans une ca- gnotte que dans la poche des gens. Au reste, la Chambre a compris que le dé- bat ne finirait pas aujourd'hui et elle l'a renvoyé à vendredi.

M. le président Paul Deschanel a en- suite donné lecture des nouvelles inter- pellations dont le feuilleton parlemen- taire s'est enrichi pendant les vacances. Il y en a dix-huit ; excusez du peu.

LE MAINTIEN DE LA CLASSE

La plus importante de ces interpella- tions, celle de M. Durafour, député de la Loire, sur le maintien de la classe sous les drapeaux, a donné lieu à un court débat dans lequel M. Barthou, président du Conseil, est intervenu.

M. Barthou, président du Conseil. - La Chambre comprend à la fois l'importance et l'urgence que présente l'interpellation de M. Durafour.

Si des raisons de haute convenance que la Chambre connaît ne me retenaient hors de cette enceinte jeudi et vendredi prochains, c'est à l'un de ces deux jours que j'aurais prié la Chambre de fixer la discussion de cette interpellation.

J'ai demandé à M. Durafour d'accepter la date de mardi prochain. Notre collègue m'a répondu qu'il ne pouvait être à la disposition du gouvernement ce jour-là, et il a proposé le lo mai.

Le gouvernement ne fait pas d'opposition à cette date, à condition toutefois de pour- suivre, le vendredi 16 mai, avant l'interpel- lation de M. Guernier, inscrite à l'ordre du jour de cette séance, le débat qui sera en- gagé le 15, s'il n'est pas terminé en une séance. (Très bien ! très bien !)

M. Durafour. - Notre désir eût été d'ou-

vrir au plus tôt la discussion de notre inter- pellation ; mais les convenances d'un certain nombre de nos collègues qui, pendant les vacances de la Pentecôte, seront éloignés de France pour l'accomplissement d'un grand devoir, nous obligent a reculer la discussion jusqu'au 15 mai. (Très bien ! très bien !)

La Chambre a donné raison au député de la Loire et fixé son interpellation au 15 mai.

Ce sera gros.

On ne siégera ni demain, ni jeudi. Un député, qui s'est cru en 93, a déclaré qu'il était indigne de la Chambre - il pensait à la Conyention - de chômer la présence d'un roi. On a ri.

Pas-Perdus.

LE SENAT

Courte séance de rentrée, hier, au Sénat.

M. Antonin Dubost, président, a pro- noncé l'éloge funèbre de M. de Gou- laine, sénateur de la droite, décédé pen- dant les vacances.

Puis le "Sénat a voté les crédits de- mandés par le gouvernement pour la réception du roi d'Espagne, et il s'est ajourné à mardi prochain, décidant de commencer à cette date la discussion du budget.

A. A.

Autour de la Politique

Conseil des ministres

Les ministres et sous-secrétaires d'Etat se sont.réunis hier matin en Conseil, à l'Elysée, sous la présidence de M. Poincaré.

La situation extérieure. - Le ministre des affaires étrangères a mis le Conseil au cou- rant de la situation extérieure.

Le maintien de la classe. - Le Conseil a chargé les ministres des finances et de la guerre de rechercher à quelles conditions pourraient être accordées des allocations exceptionnelles aux familles dont les fils se- raient retenus pour une troisième année sous les drapeaux.

Le code disciplinaire de la marine mar- chande. - Le ministre de la marine et le ministre de la justice ont été autorisés à prése ter un projet de loi établissant un code disciplinaire et pénal de la marine marchande.

Projets sur la marine. - Le ministre de la marine a également été autorisé à présenter un projet de loi modifiant la loi du 10 juin 1896 sur l'organisation du corps des officiers de marine et du corps des équipages de la flotte.

La réglementation de l'aviation. - Le mi- nistre des travaux publics a été autorisé à présenter un projet de loi sur l'aviation vi- sant à la fois l'aviation militaire, la sécurité des aviateurs, du public et de la propriété privée ainsi que les règles générales de la circulation et de l'atterrissage.

L'exposition de Gand. - M. Alfred Massé, ministre du commerce, a rendu compte du voyage qu'avec M. Léon Bérard, sous-secré- taire d'Etat aux beaux-arts, il a fait à Gand pour présider l'inauguration de' la section française de l'exposition.

Il a ensuite fait signer deux décrets par lesquels M. Breton, directeur de l'Office de la propriété industrielle, est» nommé comman- deur de la Légion d'honneur, et M. Galli, pré- sident du Conseil municipal, organisateur de l'exposition delà Ville de. Paris à l'exposition/ de Gand, est nommé chevalier.

Les installations téléphoniques. -- Le. mi- nistre a entretenu le Conseil de la nécessité d'établir, pour les installations téléphoniques nouvelles, un programme portant sur plu- sieurs exercices.

Le port de Tahiti. - Le ministre des colo- nies a fait connaître le résultat des études activement poursuivies en vue de la création d'un port d'escale à Tahiti.

Les sociétés de secours mutuels. - Le mi- nistre du travail a soumis au Président do la République le rapport annuel sur les opé- rations des sociétés de secours mutuels. Il a fait connaître au Conseil qu'il avait préparé quatre projets de lois :

Lo premier sur l'interdiction à toutes les entreprises qui no poursuivent pas un but strictement mutualiste de prendre l'étiquette de la mutualité ; /?

Le deuxième, sur la possibilité de consti- tuer des sociétés à participation ouvrière (actions de travail ) ;

Le troisième, sur la réglementation des coopératives ouvrières de production et l'ins- titution du crédit au travail ;

Le quatrième, sur l'extension de la capa- cité légale des syndicats professionnels.

Le Conseil a commencé l'examen de ces projets, qui se poursuivra à la prochaine réunion.

La conférence de Berne

Le groupe de l'arbitrage, s'est réuni hier à la Chambre des députés, sous la présidence de M. d'Estournelles de Constant, pour dis- cuter les conditions dans lesquelles les mem- bres du Parlement français se rencontre- raient à Berne avec les membres du Reichs- tag.

La discussion a été des plus confuses. Les uns, les socialistes unifiés, en particulier, ont soutenu que les invitations étant individuel- les, tous ceux qui avaient été convoqués pou- vaient librement s'y rendre ou nom

M. Herriot a fait observer qu'on ne connais- sait pas exactement le nombre de membres du Reichstag qui assisteraient à la confé- rence ; que l'on risquait, d'après des bruits qui circulent, de n'y rencontrer qu'une ving- taine d'entre eux; que dans ces conditions, ii lui paraissait plus sage de nommer un cer- tain nombre de délégués qui causeraient avec les membres du Parlement allemand.

Cette proposition, si sage, a mis en fureur les socialistes, qui l'ont fait écarter. Et il a été décidé que chacun agirait à sa con- venance.

Il semble bien que la participation du Par- lement français a cette manifestation sera bien moins importante qu'on ne l'avait cru.

M. Caillaux a déclaré au groupe radical qu'il n'y assisterait pas. Le groupe radical a évité de se prononcer sur la question.

Quant au groupe radical-socialiste, il a ajourné sa décision jusqu'au moment où il serait renseigné sur le nombre probable des délégués allemands et sur les partis qu'ils représenteront.

Et, comme il ne le saura jamais, on de- vine sa décision.

Il n'y a, en somme, que le groupe Auga- gneur-Paul-Boncour qui ait pris la résolution ferme de participer officiellement à la confé- rence.

C'est peu.

Somme toute, les choses qui paraissaient devoir aller très bien au début de la réunion, n'allaient plus du tout à la fin.

Si cela ne s'arrange pas, il n'y aura guère que les unifiés qui prendront part à la con- férence.

Convocations d'électeurs

Les électeurs sénatoriaux du Morbihan sont convoqués, pour le 29 juin, à l'effet d'élire un sénateur en remplacement de M. de Goulaine, décédé.

Les électeurs de la circonscription de Bres- suire (Deux-Sèvres) sont convoqués, pour le 1er juin, à l'effet d'élire un député, en rem- placement de M. Savary de Beauregard. décédé.

Auguste Avril.

LES REVUES

Le Journal de l'Université des Annales dans son dernier numéro, qui vient de pa- raître, offre un intérêt tout particulier. On y

§eut lire in extenso la magistrale conférence e M. .Jean Richepin sur Falstaff, qui obtint un si vif succès. On y trouve aussi une dé- licate étude de M. Marc Varenne sur le « Souvenir » chanté par les poètes de Joa- chim du Bellay à Albert Samain. Quelques pages très documentées de M. Paul Ginisty sur le « Théâtre des Rois » où il nous dé- voile les talents littéraires'de certains sou- verains parmi lesquels il faut compter Louis XIII, la grande Catherine, etc. Enfin une évocation très colorée des « Fêtes java- naises et hindoues », par M.. Paul Olivier. L'abonnement à ce journal unique dans son genre, illustré de nombreuses gravures, est de 10 francs par an (51, rue Saint-Georges).

Académie de Médecine

LES RECHERCHES D'ALEXIS CARREL. - LA RE- VISION DE LA LOI ROUSSEL. - LA REVISION

DE LA LOI DE 1838 SUR LE RÉGIME DES

ALIÉNÉS.

M. le professeur Pozzi continue à tenir l'Académie de médecine au courant des expériences successives du docteur Alexis Carrel. Les dernières, sont, pour les biologistes, du plus vif intérêt; M. Carrel a vu, dans un milieu de culture particulièrement favorable (plasma nor- mal additionné de suc d'embryon), ce fait nouveau : des cellules conjonctives vivant et se multipliant indéfiniment, tout comme des colonies microbiennes. La rapidité de cette prolifération cellu- laire peut être réglée aussi facilement que l'activité du micro-organisme.

Le professeur Achard, au nom de la commission de l'enfance, a étudié, dans un rapport peut-être un peu sommaire, la grave question de la revision de la loi Roussel. On sait que cette loi n'auto- rise les mères à se placer comme nour- rices qu'après avoir allaité, pendant sept mois, leur propre nourrisson. La commission est d'avis de ramener ce délai obligatoire à quatre mois, sans aucune dérogation. Il est certain qu'une nourrice de sept mois donne à un nou- veau-né un lait trop vieux pour, lui, ei que nombre d'accidents digestifs en résultent. -

M. le professeur Pinard, qui ne tran- sige pas avec les grands principes, es- time, lui, que le lait de la mère appar- tient à son enfant, que quatre mois ne suffisent point à le tirer d'affaire; aussi demande-t-il à ce que les objections pré- sentées par lui à la commission figurent dans le texte du rapport et soient sou- mises à la compagnie.

Ce fut ensuite le tour du professeur Gilbert-Ballet qui est venu demander à l'Académie de se prononcer sur le projet de revision de la loi de 1838 sur les alié- nés actuellement soumis au Sénat. Le rapporteur de la loi nouvelle n'est autre que notre éminent collaborateur M. Paul Strauss, sénateur de la Seine et membre de l'Académie.

Le discours de M. Ballet, très élo- quent, très animé, critique avec une ex- trême vigueur d'argumentation certai- nes dispositions du projet de loi, ten- dant à assimiler l'asile à une manière de prison, tandis qu'il faudrait ati con- traire le faire ressembler le plus possi- ble a un hôpital ordinaire. Plus émus que de raison par certains articles de journaux basés sur des sentiments plu- tôt que sur des faits, nos législateurs apparaissent hantés par la crainte in- considérée des séquestrations arbitrai- res. « Nous attendons encore, a-t-il dit, que ceux qui, au Parlement ou dans la presse, parlent si allègrement de ces séquestrations, apportent à l'appui de leurs affirmations d'autres exemples que les trois exemples cités partout et qui visent un persécuté-persécuteur ty pique, un maniaque classique et une débile mentale avérée. » Il semble, en outre, que le projet de loi présenté au Sénat, insuffisamment soucieux des ma- lades et trop préoccupé des bien por- tants, multiplie inutilement à l'égard des aliénés et de leur famille les forma- lités vexatoires.

En exigeant que le placement dans un asile fasse l'objet d'une décision judi- ciaire, la commission du Sénat ne ferait que disqualifier les malheureux malades, dont plusieurs, destinés à guérir, gar- deraient cette tare ; et, à ce propos, l'orateur a donné à entendre que plu- sieurs membres du Parlement, jadis atteints de psychopathie, ne figureraient ni sur les bancs de la Chambre, çi sur ceux du Sénat, si Ta loi qu'on propose avait été mise en vigueur.

Le professeur Gilbert-Ballet propose de distinguer trois catégories de mala- des : les aliénés criminels, les psychopa- thes lucides d'apparence, qui protestent contre l'internement d'une façon conti- nue, formelle et cohérente, et enfin la classe, de beaucoup la plus nombreuse, qui ne proteste pas contre l'internement ou qui ne proteste qu'épisodiquement. Pour les deux premières catégories, l'in- tervention de la magistrature est pleine- ment justifiée, mais, pour les malades du troisième groupe, qui représentent au moins huit sur dix des psychopathes, le malade devrait entrer à l'asile d'aliénés comme dans un hôpital ordinaire ; une commission composée d'un magistrat et d'un médecin, faisant des visites fré- quentes, suffirait à mettre à l'abri de tous les abus concevables. Réserves faites pour les deux premières catégo- ries, on pourrait accorder aux aliénés beaucoup plus de liberté que n'en com- porte la loi de 1838 ; les méthodes ac- tuelles de traitement, et notamment la cure d'alitement, le permettent sans risques. - .

D'après M. Gilbert-Ballet, le projet vpté par la Chambre et soumis au Sénat, propose une loi « plus policière que mé- dicale », multipliant inutilement, sur- tout pour les pauvres, les vexations.

Le discours de M. Gilbert-Ballet a vi- vement impressionné l'Académie. J'y ai longuement insisté parce qu'il s'agit d'une question d'intérêt très général et qui passe de beaucoup l'ampleur habi- tuelle de nos débats.

L'Académie, en veine de travail, a entendu encore deux communications importantes, l'une de M. Lucas-Cham- pionnière et l'autre de M. Reclus, sur les enseignements chirurgicaux de la guerre de Thrace.

Le professeur Reclus est un partisan résolu, depuis longtemps, de ce qu'il nomme l'abstention éventuelle. M. Lu- ' cas-Championnière estime que l'absten- tion est recommandée pour les plaies de poitrine et les plaies de l'abdomen ; il croit la chirurgie aseptique insuffisante


sur le champ de bataille et il conseille l'antisepsie par la teinture d'iode et, mieux encore, par l'acide phénique.

Horace Bianchon.

LE MONDE RELIGIEUX

A l'église Saint-Eustache. - Demain 8 mai, aura lieu un récital d'orgue donné par M. Jo- seph Bonnet, le maître organiste de Saint- Eustache, et de la Société des concerts du Conservatoire, qui fera entendre les « Trois chorals pour orgue » de César Franck et diverses oeuvres pour orgue de J. Séb. Bach.

Au salut, prêteront leur concours : M. G. Mary, des Concerts Colonne ; M. F. Raugel, maître de chapelle de Saint-Eustache et chef d'orchestre de la Société Haendel, et M. A. de Vallombrosa, organiste au grand orgue do Saint-Leu.

Informations

Légion d'honneur '

M. Boncourt, préfet du département de l'Isère, est promu au grade de com- mandeur de la Légion d'honneur.

Le ministre de l'agriculture a fait signer par le Président de la République un décret portant nomination de trois officiers et quatorze chevaliers de la Légion d'honneur, à l'occasion du tri- centenaire des écoles nationales vétéri- naires (loi du 9 avril 1913)

Sont promus ou nommés :

Officiers : MM. Leclanche, inspecteur gé- néral en chef de l'inspection des services sanitaires vétérinaires; Neumann, professeur à l'Ecole nationale vétérinaire de Toulouse, et Railliet, professeur à l'Ecole nationale vétérinaire d'Alfort.

Chevaliers : MM. Boucher, professeur à l'école nationale vétérinaire de Lyon ; Conte, vétérinaire départemental de l'Hérault ; Even, ancien vétérinaire militaire ; Grollet, méde- cin vétérinaire à Paris ; Guibert, vétérinaire départemental de la Marne ; Lebard, vétéri- naire à Alencon ; Lucet, président de la Fé- dération des sociétés vétérinaires de France; Marange, vétérinaire départemental de Meurthe-et-Moselle ; Mesnard, inspecteur général des services vétérinaires à Mansle (Charente) ; Mollereau, président du syndicat des vétérinaires de la Seine ; Ollivier, vété- rinaire à Aubagne ; Petit, professeur à l'école d'Alfort ; Porcher, professeur à l'école vété- rinaire de Lyon ; Rabicaux, inspecteur géné- ral des services vétérinaires au ministère de l'agriculture.

Une croix

Le docteur J. Bouchon, chirurgien, vient de recevoir de S. M. l'Empereur de Russie, la croix de chevalier de Saint- Stanislas.

Congrès

Le congrès de la Fédération républi- caine aura lieu cette année sous la pré- sidence de M. Ch. Prevet les^ 5, 6 et 7 juin prochain et sera clôturé par un grand banquet démocratique. On peut s'inscrire dès à présent au siège de l'As-, sociation, 36, rue de Varenne.

Prix de Rome

Le bureau de l'Académie des beaux- arts, la section de musique et les jurés qui 'eur sont adjoints ont admis hier en loges à Compiègne pour le concours . d'essai du Prix de Rome de musique treize candidats qui sont :

!.. Mlle Guyot et Mlle Lili Boulanger ; MM. Del mas, Delvincourt, Mignan, Laporte, Gran- . jany, . de Lapresle, Saint-Aulaire, Scotto, Tournier, Dupré et de Pezzer.

Le jugement de ce concours d'essai aura lieu mardi prochain.

Au Jardin d'acclimatation

? Le Jardin d'acclimatation vient de re- cevoir un important convoi de plantes d'appartements

Ces belles plantes vertes cultivées pour la plupart dans le midi de la France, d'où l'administration les fait venir à Paris pour satisfaire aux besoins de sa clien- tèle, se recommandent par leur vigueur ; élevées en plein air, ayant résisté au so- leil du Midi et aux grands vents de la Provence, on ne saurait comparer leur rusticité à celle des sujets généralement étiolés obtenus par la chaleur artificielle dans les serres du Nord. Les plantes du Jardin d'acclimatation sont livrées sans frais,, au domicile de l'acheteur, dans Paris.

Un fait

Ce n'est pas un dilemme. On ne dit plus: étincelante ou économique? Car la Dynamo Grada est à la fois la plus lumineuse et la moins coûteuse. 60,000 voitures le prouvent. Rue des Acacias, 49.

Un bon conseil

Vous souffrez de l'estomac?... Vous avez des troubles intestinaux?... N'hési- tez pas, adoptez immédiatement - et pour tous vos repas - le célèbre Pain grillé Jacquet, 92, rue . Richelieu. C'est la guérison sûre.

A Trouville

Le Palace Hôtel, situé sur la plage, le plus moderne, ouvrira définitivement le 9 mai, avant-veille de la Pentecôte. Prix spéciaux jusqu'à juillet. Garage d'autos.

Jean de Paris.

COURRIER DE LA BOURSE

taris, 6 mai.

Les nouvelles de Londres sont aussi satis- faisantes qu'on pouvait le désirer. L'Autri- che et l'Italie paraissent avoir renoncé - pour le moment du moins - à intervenir isolément en Albanie, et la détente amorcée hier va en s'accentuant. Des progrès sensi- , bles ont été réalisés dans presque tous les compartiments, et ils auraient probablement été encore plus marqués si la mauvaise te- nue de la Rente française n'avait causé une impression rafraîchissante.

Notre fonds national a, en effet, encore perdu 57 centimes. On a parlé de ventes im- portantes effectuées pour le compte d'une compagnie d'assurances. Quelle qu'en soit l'origine, il est certain que, dès l'ouverture, on a essayé, à la faveur des bonnes nou- velles, d'opérer quelques ventes discrètes. Mais, ainsi que je l'ai déjà dit souvent, le marché de la Rente est si surveillé que les manoeuvres les plus habiles y sont instanta- nément déjouées, et le mouvement a été tout de suite accompagné par les professionnels. Il est possible aussi qu'il se soit produit quel- ques petites liquidations retardataires d'a- cheteurs défaillants.

.***

Décidément, l'emprunt chinois fournira encore matière à copie pendant quelque temps. Successivement le Sénat chinois, et hier }a Chambre des députés, viennent de se prononcer contre cet emprunt à une forte majorité.

Ceci démontre combien la Banque do l'Indo- Chine a été bien inspirée en exigeant la ga- rantie des départements des affaires étrangè-

res des puissances adhérentes au consortium avant de procéder à l'émission dudit em- prunt.

Cet accroc est d'autant plus regrettable qu'on pouvait espérer, une fois les finances de la Chine restaurées, voir enfin la carrière des affaires se rouvrir en Extrême-Orient pour tous nos établissements de crédit et nos industriels.

Marché officiel. - La Rente, pour les rai- sons données plus haut, perd 57 centimes à 84 75.

Les emprunts-russes sont mieux. Le Conso- lidé, 91. Le 3 0/0 96 détache un coupon de 7 centimes et regagne 40 centimes à 72 40.

L'Extérieure rattrape 25 centimes à 90 60.

Le Serbe s'avance de 40 centimes à 83 50.

Le Turc regagne 22 centimes à 86 82.

L'Argentin 4 1/2 010 est ferme à 96 85. „

Les établissements de crédit gagnent une dizaine de francs. La Banque de Paris, dé- tache un coupon de 55 francs et finit à 1,765. Crédit lyonnais, 1,664 ; Union ?parisienne, 1,204 ; Crédit mobilier, 666.

La Banque privée est bien tenue à 459, en raison de l'opération importante dont il est question pour la fin du mois.

L'Union à Moscou gagne 14 fr. à 759; la Banque de Sibérie passe à 1,503.

Les valeurs de traction et d'électricité sont en progrès. Métropolitain, 616 ; Omnibus, 747 ; Thomson, 780 ; Popp, 920 ; Distribution, 653.

Les chemins sont fermes. Le Lyon détache un coupon de 38 fr. et finit à 1,285. Nord, 1,675.

Nord-Espagne, 476 ; Saragosse, 464.

Les Brazil Railways ordinaires passent à 377.

Le Port de Para ordinaire est de nouveau intéressante à 135.

Le Rio détache le solde de dividende de 50 shillings, soit 54 fr. 67 net et regagne 18 fr. à 1,967.

La Penarroya passe à 1,437.

Le groupe russe progresse d'une dizaine de francs. Sosnowice, 1,485 ; Briansk, 524; Provodnik, 587 ; Naphte russe, 652.

. L'Azote, qui s'est admirablement comporté pendant toute cette série de séances agitées, regagne vivement le cours de 300 et continue à faire preuve d'excellentes tendances.

La Carpet est ferme à 359.

Marché en banque. - Les mines d'or sont en: reprise. Rand Mines, 180 50 ; Crown Mines, 192 ; Goldfields, 75 50.

La De Beers passe à 535 et la Jagersfontein à 181. , A

La Lena marqué un vif mouvement à 77 50, sur le bruit qu un nouveau syndicat vient d'être formé.

La Balia gagne 7 fr. à 494.

Les cuprifères sont en progrès. Ut ah, 272 ; Ray, 101 50; Chino, 210.

Les industrielles russes gagnent environ 10 francs. Lianosoff, 807 ; Maltzoff, 1,100 ; Ta- ganrog, 688 ; Toula, 1,128; Hartmann, 716.

Le Tabacc.o regagne 7 francs à 271.

Les caoutchoucs sont un peu mieux. Finan- cière, 139 ; Malacca, 222.

Armand Yvel.

New-York, mardi (dernière heure). - La violente attaque que les baissiers ont dirigée aujourd'hui contre les Chemins Harriman a fait baisser ces valeurs de 3 points 1/3 et a affaibli tout le marché. . ,

On a fait valoir comme point en faveur de la baisse le fait que 2,000,000 de dollars or ont encore été retenus pour Paris, pour être expédiés par le bateau de jeudi. Le loyer de l'argent fut cependant abordable. Le papier court se renouvelait à 2 1/2 et le change or clôtura en baisse de 10 points.

Les baissiers insistèrent encore sur la dé- claration de M. Borden portant qu'il serait avantageux pour toutes les filatures de coton de Fall River de fermer. Il ne faut voir là qu'une manoeuvre destinée à inlluencer le Congrès dans l'établissement du barème des droits de douane sur le coton. Cette déclara- Woiï 'S'élit pas d'effet sur les cotons' f uturs; lesquels, au contraire, enregistrèrent de légers gains. .

INFORMATIONS FINANCIÈRES

CRÉDIT FONCIER DE BUENOS-AIRES ET DES PROVINCES ARGENTINES. - Le Crédit foncier de Buenos-Aires et dos provinces argentines procède en ce mo- ment à l'émission de 20,000 obligations de 500 francs 5 0/0 créées jouissance clu 15 mai cou- rant, et dont l'intérêt annuel de 25 francs est payable semestriellement net d'impôts.

Cette institution est une Société anonyme fran- çaise dont le siège social est à Paris, 20, rue Lafayette, et les obligations qu'elle émet en ce moment sont remboursables en 25 ans h partir du 1"' octobre-1916 à 500 francs nets. Ces titres ont pour garantie le montant des prêts hypo- thécaires et tout l'avoir de la Société qui ne prête nue sur première hypothèque et, en règle

Générale, à raison de la moitié de la valeur de immeuble hypothéqué.

Le prix d'émission est iixé à 480 francs paya- bles en souscrivant et, à ce prix, les obligations offertes représentent un placement à 5,20 0/0 net sans compter la prime de remboursement.

Les demandes sont reçues dès maintenant et servies au fur et à mesure de leur arrivée jus- qu'à concurrence du chiffre d'obligations dispo- nibles, à Paris, à la Banque suisse et française, 20, rue Lafayette ; au Comptoir d'Escompte de Mulhouse, 20, rue Le Peletier (et dans ses agences et succursales en France) ; chez MM. Offroy, Gniard et Cie, banquiers, 60, rue du Faubourg- Poissonnière ; en province, chez tous les ban- quiers correspondants.

Conformément à la loi, la notice a. été publiée dans le Bulletin des Annonces légales obliga- toires du 5 mai courant.

AVIS DIVERS

TTIKLEVEZ naturellement les points noirs de jjj votre nez avec l'ANTI-BOLBOS de la Par- fumerie exotique, 35,r. du 4-Septembre, qui res- serre l'épiderme et lui rend blancheur et netteté.

UN LIVRE SUR RODIN Tous les critiques du monde entier ont consacré des articles et des livres à Rodin, mais c'est dans Le Vrai Rodin que notre grand sculpteur apparaît humainement à travers ses chefs-d oeuvre et dans les mer- veilleux décors qu'il a su composer autour de lui à Paris et à Meudon.

(Voir aux annonces.).

Nouvelles

Le drame de la rue Jacob

M. Boucard, juge d'instruction, a fait venir hier à son cabinet M. Peyre de Bétouzet. Le magistrat s'est occupé exclusivement de la vie intérieure du ménage et des circonstances qui ont amené le drame. D'une voix très emue, l'inculpé a fait le récit des souffrances qu'ila endurées, dit-il, en apprenant la pre- mière fois la trahison de sa femme. Il dit que, sur l'intervention du président du Tri- bunal, il consentit à pardonner.

- Et voilà le résultat ! conclut-il.

Vendredi, M. Boucard abordera la scène du drame.

Une bagarre au quartier Latin .

Les élèves du lycée Louis-le-Grand ont, hier encore, manifesté contre leur professeur d'allemand M. Millot-Madeyran qui signa l'un dés premiers, comme on sait, la péti- tion contre le service de trois ans.

A quatre heures, son cours terminé, M. Millot-Madeyran-sortit du lycée, entouré de MM. Lauche, député socialiste ; Rappoport, militant du parti socialiste russe et Renau- del, administrateur de l'Humanité. Au sur- plus les jeunes-gardes et d'autres ? jeunes gens inscrits aux groupements libertaires accompagnaient le professeur.

Parmi les élèves se trouvaient quelques étudiants d'Action française, et malgré le ser- vice d'ordre organisé par l'officier de paix de l'arrondissement, les deux groupes se jetè- rent l'un sur l'autre. On se battit à coups de canne. Les gardiens de la paix chargèrent,

dispersèrent les manifestants et finalement en arrêtèrent sept des plus belliqueux. ' Ils furent conduits au poste et remis en liberté quelques minutes plus tard.

Les voleurs de bijoux

Le 13 avril dernier, un vol de dix mille francs de bijoux était commis au préjudice des époux; Leplan, 8, boulevard du Général- Delambre, à Argenteuil.

L'enquête ouverte, à la suite de ce larcin, par la première brigade mobile de la Sûreté générale, a amené, hier, l'arrestation du cou- pable, André Fischbach, un mécanicien den- tiste.

Le voleur a fait des aveux comnlets et a été envoyé au Dépôt.

Une exposition

Les Parisiens vont en foule en ce moment à l'exposition de mobiliers complets par milliers organisée aux Grands ' Magasins Dufayel. Ils y trouvent à profusion sièges, tapis, tentures, articles de ménagé, outil- lage, voyage, sports et jardin, cycles, voitu- res d'enfants, etc.

Tous les jours, de-2 heures à 6 heures,-le plus parfait des cinématographes; concert clans le palmarium ; buffet-glacier.

-«|«

Le revolver

Depuis plusieurs mois, un plombier, nommé Marcel Hambascher, recherchait une jeune femme, Marcelle Drevet, avec laquelle il s'é- tait fiancé et qui, au mois de janvier dernier, avait disparu, après lui avoir signifié son désir de rompre.

Hier soir, a neuf heures et demie, comme il passait boulevard Rochechouart,. le plom- bier aperçut Marcelle.

Il l'aborda. Les passants les virent se que- reller dix secondes, et tout à coup, Hambas- cher sortit un revolver de sa poche et tira sur la femme.

La malheureuse, atteinte par une balle en- tre les yeux, tomba morte.

Le meurtrier, que les agents accourus eu- rent toutes les peines du monde à arracher à la foule qui voulait le lyncher, conduit au poste, a été mis à la disposition de M. Mas- seaux commissaire de police.

La victime, une couturière, demeurait avec ses parents, 11, rue Louis-Blanc.

Un petit roman qui finit mal

Elles étaient deux fillettes de quatorze à quinze ans, Laure et Marcelle, midinettes, travaillant comme « petites mains » chez un; grand couturier de la rue de la Paix. Elles habitaient chez leurs parents, d'honnêtes ouvriers de la rue de Rennes. Elles étaient sages..

Mais le démon tentateur se présenta sous la forme de deux jeunes gens, Léon R..., in- génieur, boulevard Haussmann, et Paul N..., négociant, rue Lafayette. Ils suivirent les deux fillettes, arrivèrent à causer avec elles, et un jour elles se laissèrent entraîner à faire une partie de campagne à Robinson.

Cette partie fut suivie de plusieurs autres, si bien qu'à l'atelier on congédia les deux « petites mains ». Mais peu importait. Leurs amis n'étaient-ils pas là? Chaque matin Laure et Marcelle partaient, disant qu'elles allaient à l'atelier. Dans une garçonnière louée tout exprès, elles changeaient de cos- tume et, le soir venu, elles reprenaient leurs habits d'ouvrières, et rapportaient chaque semaine à leurs parents le montant du sa- laire qu'elles étaient censées avoir gagné.

Tout a une fin. Une lettre anonyme avertit les parents. M. Duponnois, commissaire de police, ayant reçu une plainte,' lit une en- quête, et les deux séducteurs vont être pour- suivis pour détournement de mineures.

Accidents

Rue Lafayette, à la suite d'une collision entre deux automobiles, M. Radinesky, dé- puté hongrois, qui' se trouvait dans l'une des voitures; a été fortement blessé au, visage par.des éclats, de vitres. .i>iw ,

DÉPARTEMENTS

Un agent de change arrêté

Marseille. - On vient d'arêter M. Gaubert agent de change, qui avait suspendu ses paie- ments depuis quelques jours et contre lequel s'élèvent des plaintes en escroquerie concer- nant une somme de 700,000 francs environ.

Précédemment, M. Gaubert avait fait arrê- ter son fondé de pouvoir, lequel vient de bé- néficier d'un non-lieu.

Mort du plus ancien musicien de France

Razebrouclc. - Le plus ancien musicien de, France, M. Liem, membre de l'Harmonie municipale d'Hazebrouck depuis quatre- vingt-un ans, vient de mourir dans sa qua- tre-vingt-dix-septième année.

Il avait donné une aubade à la princesse Marie-Louise d'Orléans, fille aînée du roi Louis-Philippe, à son retour d'Angleterre. Le roi et la princesse étaient descendus à Hazebrouck à l'hôtel d'Angleterre, encore si- tué sur la Grande Place de cette ville.

La mort de l'abbé Chassaing

Agen. - Mme Alice Crespy, qui devait passer devant les Assises comme inculpée de l'assassinat de l'abbé Chassaing, sest pourvue en cassation contre l'arrêt de renvoi.

Fin tragique d'un voleur

Marseille. - Vers trois heures du matin, M. Poncet, cafetier à Marseille, montait à son appartement, portant dans une cassette la recette de la journée. Tout à coup, il aper- çut deux individus sur le palier du deuxième étage ; il les interpella, leur demandant ce qu'ils faisaient. Comme ils ne répondaient pas et paraissaient menaçants, il lança sur eux un chien policier qui l'accompagnait. Les individus se précipitèrent alors dans les étages supérieurs pour fuir par la toiture, tandis que M. Poncet allait informer la po- lice.

Quand les agents revinrent ils ne découvri- rent personne et se retirèrent.

Ce matin on a trouvé dans la cour inté- rieure de la maison le cadavre d'un individu affreusement mutilé. C'était celui d'un garçon de café, Anatole Valot, qu'on avait congédié la veille. En fuyant, il était tombé du sixième étage.

Commutation de peine

Le Mans. - Le Président de la Républi- que a commué, en travaux forcés à perpé- tuité la peine de mort prononcée le 6 mars dernier par la Cour d'assises de la Sarthe, contre le nommé Lambert pour assassinat et vol.

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LES THÉÂTRES

Théâtre des Champs-Elysées. - Noc- turnes, de M. Claude Debussy, adaptation

à la scène de miss Loïe Fuller et de M.

Fernand Ochsé. " I -

Le délicieux spectacle! Et comme on oublie volontiers, en le voyant, qu'une esthétique, un peu sévère, le condamne et que la saine raison, plus indulgente, ne l'admet pas sans restrictions ! Car, prendre l'oeuvre d'un compositeur - y fût-il consentant - et s'en servir comme prétexte à un spectacle - fût-il séduisant au possible, - cela n'est pas, en principe, à approuver le moins du monde. Il est bien certain que la musique ne sort pas de l'aven- ture sàns dommage. En l'espèce, les Noc- turnes de M. Debussy, un des chefs- d'oeuvre les plus accomplis peut-être de cet enchanteur du monde-sonore, le pu- blic les peut-il bien écouter, alors que l'art d'autres magiciens fait circuler de- vant. ses yeux de subtiles images, d'un art raffiné, d'une irréalité exquise et captivante? Il ne les écoute pas, c'est entendu, ou il ne les écoute guère. Car au plaisir des spectateurs il semble im- porter assez peu que la musique, accom- pagnatrice des évocations qui les en- chantent, soit d'un maître de l'art ou d'un musicien à tout faire. M. Debussy serait en droit de se plaindre que l'on n'ait point confié au seul sortilège de son art la tâche - elle lui est familière - de ravir les esprits.

Mais cet artiste rare et délicat se gar- dera d'exprimer ce regret. Aussi bien sa gloire est-elle assez solidement établie pour qu'on puisse, sans péril, oublier un soir de lui rendre un hommage atten- tif. Il aura donc cédé de bonne grâce à miss Loïe Fuller et à M. F. Ochsé le soin de nous enchanter à leur tour.

Ils y ont entièrement réussi. Il est im- possible d'imaginer un spectacle plus captivant que celui auquel l'une et l'au- tre, hier, ont convié tout Paris. Les dé- cors imaginés par M. Ochsé, sont la grâce et la beauté môme. Leur simplicité délicieuse, leur goût raffiné et discret leur communique en môme temps une force expressive bien rare.

Que dans la profondeur du ciel noc- turne, aperçu des hautes terrasses d'un palais, roulent les nuées blanches e't va- poreuses de Nuages, ou qu'en l'azur sombre de la grotte maritime de Sirènes s'ébattent,, dans la pénombre harmo- nieuse, les filles silencieuses de la mer, le charme de telles visions demeure in- comparable. Enfin, la beauté mouvante de l'art, de miss Loïe Fuller et de ses élè- ves sait animer d'une vie mystérieuse et profonde cette féerie d'ombre et de cou- leur, tandis que chante délicieusement la voix lointaine des choeurs. L'illusion du théâtre a bien rarement - jamais peut-être - réalisé de telles merveilles. C'est un enchantement que tout le monde voudra avoir éprouvé.

Pour des raisons de commodité théâ- trale que la raison ne connaît point, la deuxième de ces exquises esquisses sym- phoniques, Fêtes, n'était point réalisée à la scène. L'orchestre, que guide la ba- guette souple et précise de M. Inghel- brecht, l'exécute le rideau baissé. Les musiciens soucieux do la seule beauté sonore s'applaudiront de ce caprice, vo- lontaire ou non, des adaptateurs. D'au- tres, moins soucieux des, . principes et que la confusion des arts ne gêne d'au- cune sorte, regretteront l'occasion per- due de belles images et d'artistiques vi- sions.

L'adaptation des Nocturnes accompa- gnait hier la représentation du Barbier de Séville, où la voix délicieuse et l'art accompli de Mlle Mignon Nevada exci- tèrent l'enthousiasme ordinaire. Rossini, Debussy, voici deux noms illustres que ne rapproche point d'ordinaire le hasard des programmes. Et ce serait une belle occasion d'esquisser un parallèle entre celui-ci et celui-là. Car ils sont peut-être moins distants qu'on ne l'imaginerait tout d'abord... Mais le parallèle, fut-il paradoxal un peu, est un genre bien passé de mode.

Henri Quittard.

COURRIER DES THÉÂTRES

Ce soir

A ta Comédie des Champs-Elysées, à 8 h. 1/2, 3e mercredi d'abonnement (série A), l'Annonce faite à Marie, mystère en quatre actes et un prologue, de M. Paul Claudel. Distribution : Violaine Mmes Andrée Méry

Mara Marcelle Frappa

La Mère Giron

Anne Vercors MM. Lugné-Poe

Jacques Hury José Savoy

Pierre de Craon Magnat

Comparses : MM. Lagrénée, Dhurtal, Novy, Chabrier, Mmes Luxueuil et Jackson.

Partie musicale sous le haut patronage de M. Vincent d'Indy.

Choeurs exécutes par les élèves de la classe de chant grégorien, à la Schola Cantorum, dirigés par Mme Jumel.

Harpe-luth, Mlle Jeanne Dalliès.

Demain, 50° représentation de l'Exilée, de M. Henry Kistemaeckers, avec Mmes Marthe Brandès et Juliette Darcourt, MM. Louis Gauthier, Arquillière, Beaulieu, Arvel et Mlle Monna Delza et M. Dumény.

Vendredi soir, relâche ; samedi, première représentation du Trouble-Fête, trois actes et un épilogue de M. Edm. Fleg, et de la Gloire ambulancière, un acte, de M. Tristan Beiv nard. (Répétition générale dans l'après-midi.)

- A t'Opéra, à 8 h. 3/4, Salomé, Namouna.

- A la Comédie-Française, à 8 h. 1/2, Sapho.

- A l'Opéra-Comique, à 8 h. 1/2, le Carillon- neur.

- A l'Odéon, à 8 h. 1/2, la Rue du Sentier (Mmes Alice Nory, MM. Vargas, Grétillat, Denis d'Inès, Desfontaines, Mmes Grumbach, Luce Colas, Kerwich, Germaine de France, Barsange, Chapelas, Nelly Béryl, Taldor, Michel, Mad. André).

- Aux Variétés, à 8 h. 3/4, l'Habit vert (Mmes Jeanne Granier, Eve Lavallière, Thé- rèse Cernay, Jeanne Ugalde, Mareil, Mon- teil, etc., MM. Brasseur, Guy, Prince, Numès, Simon, Petit, Bernard, Fabre, Lurville, etc.).

A 11 heures : « l'Académie française ». --Au Vaudeville, à 9 h. 1/4, les Honneurs de la guerre (Mmes Marie Magnier, Géraldi, Renée d'Arc, Sarah David's, Maud Gipsy - et Mlle Simone Frévalles ; MM. Lucien Ro- zenberg, Lérand, Joffre, Georges Flateau, Alerme, etc., etc.).

- A la Porte-Saint-Martin, à 8 h. 1/4, Cyrano de Bergerac (M. Ch. Le Bargy, Mme An- drée Mégard, MM. Max Desjardins, Pierre Magnier, Jean Kemm, Chabert).

- Au Théâtre Lyrique municipal de la Gaîté, à 8 h. 1/2, le Petit Duc (Mmes Anne Dancrey, Gabrielle Dziri, Jackson, Novello, MM. Dé- siré, Audoin, Delgal, Lacombe).

- Aux Bouffes-Parisiens, à .9 h. 1/4, le Secret (Mmes Simone, Madeleine Lély, Marcelle Josset, MM. Claude Garry, Victor Boucher Henry Roussell).

- À la Renaissance, à 9 heures précises, le Minaret (Mmes Cora Laparcerie, Marcelle Yrven, Mireille Corbé, MM. Claudius, Harry

Baur, etc., la danseuse Armène Ohanian et M. Jean Worms).

- Au théâtre des Champs-Elysées (direction Ga- briel Astruc), à 7 h. 3/4, Lucia di Lammer- moor (Mlle Graziella, Pareto, MM. Ciccolini, Sammarco, Malatesta, Régis, Calain, Mme Jeanès; chef d'orchestre, M. Lorenzo Cami- lieri), et les Nocturnes, de Claude Debussy (miss Loïe Fuller et son école de danse. Chef d'orchestre : M. D.-E. Inghelbrecht.

- A l'Athénée (télép. 282-23), à 8 h. 3/4, la Semaine folle (M. A. Brûlé, Mlle Ventura, M. J. de Féraudy, Guyon fils).

- Au théâtre Apollo, à 8 h. 3/4, la Chaste Su- zanne (Mmes Bella Alklns, Marquet, Nina Sergy, Lindsey, MM. Henry Defreyn, Trc- ville, F. Frey,Raoul Villot - et M. Tirmont).

- Au Palais-Royal, à 9 heures, la Présidente, pièce en 3 actes de MM. Maurice Hennequin el Pierre Veber (Mme Gassive, MM. Germain, Lamy, Le Gallo, Mmes Delphine Renot, La- vigne, MM. Clément, Palau, Roze - et Lé- vesque). .

- Au théâtre Michel (T.163-30), relâche pour répétition d'ensemble de : les Berceuses (An- dré Duhosc,Lyse Berty, Goldstein, Sylvès, Bé- lières); l'Ingénieux Prétexte (Lainé, Annie Warley, A. Rheims).

Vendredi 9, première représentation.

- Au théâtre Femina (tél. 529-78), à 9 h. 1/2, Eh! Eli!... revue de MM. Rip et Bousquet (Mlles Ed. Favart, M. Signoret, Mlle Régine Flory, Mlle Pomponnette, M. Louvigny, Mlle Delysia).

A 9 heures, Grasse matinée.

- Au Grand-Guignol, à 9 heures, le Bonheur, le Croissant noir, les Ficelles, S. O. S., le Joli Garçon, la Délaissée.

Au jour le jour

L'Opéra reprend ce soir Salomé. Mlle Mary Garden y fera sa rentrée. Pour la première fois M. Dalmorès chantera le rôle a'Hérode, qu'il interpréta sur de nombreuses scènes, avec un art très personnel et une compréhension fort originale du personnage. Iokanaan, ce sera M. Dufranne, qui y fut si souvent applaudi. Les autres rôles seront chantés par Mme Dubois-Lauger, M. Dubois, Mme Gauley-Texier, et le superbe orchestre de l'Opéra sera, en cette occasion, dirigé par M. André Messager. Cette soirée qui promet d'être si brillante se terminera par Namouna, avec Mlle Aida Boni.

*

***

Mlle Yvonne Dubel, l'excellente cantatrice, fera sa rentrée à l'Opéra, la semaine pro- chaine, dans le rôle de Marguerite, de Faust.

***

M. Cerdan, la remarquable basse de l'Opéra, vient d'être nommé officier de l'instruction publique.

***.

M. Maurice Renaud nous écrit :

Paris, 6 mai 1913.

Mon cher ami,

Jo viens de rentrer et j'apprends que quelques journaux, publiant une liste de prétendants a la direction de l'Opéra, y l'ont figurer mon nom. - Les Renaud font une concurrence sérieuse aux Durand, Duval, Dubois et Laurent, nous sommes beaucoup et jo penso quo quelque homonyme s'intéresse aux destinées de l'Académie de mu- sique et de danse. Dans tous les cas, voulez- vous me rendre le très grand service de dire que ce Renaud n'est pas moi ? Je n'ai jamais été, ne suis et ne serai candidat au fauteuil directo- rial do l'Opéra.

Mille remerciements et bien côrdialement vôtre.

M. RENAUD.

Mme Cécile Sorel jouera, ce soir, Fanny Legrand, dans Sapho, à la Comédie-Fran- çaise. M. George Grand incarnera Jean Gaussin. Les deux brillants sociétaires se- ront entourés de MM. Henry Mayer, Déche- chette ; Siblot, Césaire ; Paul Numa, de Potter ; Garay, le père Legrand ; Lafon, M. Hettema ; Léon Bernard, Caoudal ; Gerbault, La Borderie ; Mmes Thérèse Kolb, Mme Hettema Maillé", ' Alice Doré ; Yvonne Li- fraud, Irène Vitalis ; Jane Faber, Rosario Sanchez ; Jeanne Even, Divonne .; Andrée de Chauveron, Francine ; la petite Germaine Lesseigne, le petit Joseph.

Mme Marguerite Carré chantera, ce soir, le Carillonneur, sa dernière et si poétique créa- tion, à l'Opéra-Comique. L'éminente canta- trice aura pour partenaires Mlle Brohly, MM. Léon Beyle, Vieuille, Boulogne et Vigneau.

Son Exc. M. de Têliakowsky, le distingué directeur des Théâtres Impériaux de Russie, vient de faire recevoir par le Comité de lec- ture de l'Opéra-Impérial de Saint-Pétersbourg, pour la monter la saison prochaine à ce théâ- tre, la belle légende lyrique japonaise d'Adam de Wieniawski, Mégaë. Cette oeuvre a été jouée cet hiver avec un éclatant succès à l'Opéra de Varsovie avec la femme de l'au- teur, Mme Marie de Wieniawska, dans le rôle principal.

La partition pour piano et chant de Mégaë vient d'être gravée avec texte français, et c'est M. Max Eschig, le grand éditeur* de la rue Laffîtte, qui s'en est rendu acquéreur.

Mme Eléonora de Cisneros vient de rentrer à Paris, après deux années d'absence. Elle a fait une brillante tournée, en Australie où elle a chanté vingt-deux fois Carmen et créé Samson et Dalila. Après une deuxième tour- née de concerts en Australie, en Nouvelle- Zélande, elle a. chanté tout son beau réper- toire, en allemand et en italien, en Améri- que. Et partout elle a remporté les plus grands succès.

L'éminente ' artiste vient de signer, avec le maestro Campanini, pour chanter en sep- tembre, à Parme, sur la scène du théâtre Regio, Don Carlos et Aida et la messe de Requiem, de Verdi.

M. Marcel Nancey renvoie à demain soir la répétition générale de : la Petite Reine des Roses, au théâtre Réjane, dans le dessein de pousser à son dernier point de perfection la mise en scène de l'ouvrage.

La Pareto au théâtre des Champs-Elysées.

Une des grandes cantatrices de l'Italie - la Pareto - débutera, ce soir mercredi, au théâtre des Champs-Elysées, dans Lucia di Lammermoor.

Ce début révélera à Paris une plus grandes vocalistes de notrè époque, dont les triom- phes les plus marqués ont été obtenus pré- cisément dans le rôle de Lucie.

Le monde entier a acclamé sa jeune gloire : il lui manquait la consécration de Paris qui la lui donnera ce soir.

La représentation de Lucia di Lammer- moor comprendra toute son excellente inter- prétation : MM. Ciccolini, Sammarco, Mala- testa, Régis, etc. Le spectacle commencera à 7 h. 3/4 précises, et ' sera complété par les Nocturnes, de Claude Debussy, mis à la scène par la Loïe Fuller et M. Fernand Ochsé.

Comme les précédentes, la septième repré- sentation de Panurge, à la Gaîté-Lyrique, a été superbe.

La partition de Massenet et le livret, d'une grâce charmante, ont été chaleureusement applaudis, et les interprètes, M. Vanni Mar- coux, Mlle Lucy Arbell, MM. Martinelli et Gilly, ont été véritablement fêtés par le pu- blic.

*% ,

L'abondance des matières ne nous a pas permis de constater dès hier l'accueil liât-, teur fait lundi par le public à Mlle Herle- roy dans le Barbier de Séville. La brillante cantatrice chantait Rosine, et sa voix fraî- che et souple, son style, la grâce et l'esprit de son jeu ont enchanté le public qui lui a pro- digué les bravos et lés rappels.

Devant le grand succès remporté par Mlle Herleroy, MM. Isola frères lui ont demandé de chanter de nouveau le Barbier de Séville. le -13.

L'affiche du théâtre Antoine :

Ce soir, la Femme cl le Paulin, avec Mlle

Régina Badet et M. Gémier dans les rôles qu'ils ont respectivement créés.

Demain jeudi, en matinée, pour les représen- tations de Mlle Juliette Margel, l'Entraîneuse', le soir, le Chevalier au masque. ?

? Au début de la prochaine saison, « l'OEu- vre » montera, avec une distribution excep- tionnelle, Quand nous autres les morts, nous nous éveillerons, la dernière pièce d'Ibsen, qui n'a jamais été représentée a Paris.

A l'Athénée.

La scène finale du troisième acte de la Se- maine folle, si remarquablement jouée par M. André Brûlé et Mlle Ventura, justifierait à elle seule le succès de la remarquable pièce de M. Abel Hermant. La mélancolie qui se dégage de ce coin d'îlot sauvage, à la nuit tombante, avec, au loin, le chant très doux des dentellières, produit une impression pro- ' fonde sur le spectateur. '

Le nouveau programme dont le théâtre Michel donnera la première représentation après-demain vendredi promet d'être des plus' intéressants. En effet, aux Berceuses, les trois actes si amusants de MM. Pierre Veber et Michel Provins, et l'Ingénieux Prétexte, de MM. Michel Missoffe et Saint-Arnould, s'ajou- tera un acte de M. Gerbault, le spirituel dessinateur, en collaboration avec M. d'A- vricourt et intitulé : Doux propos.

Comme nous l'avons dit, un service sera fait pour cette première aux critiques et aux soiristes.

La Comédie des Champs-Elysées, annonce pour ce soir une représentation de l'Annonce faite à Marie, l'étrange et si impressionnante pièce de Paul Claudel.

Mme Marcelle Frappa tiendra le rôle de Mara, qu'elle créa avec un retentissant succès au théâtre de l'OEuvre, et où, tour à tour, elle fit preuve de si rares qualités d'âpre tra- gédienne et de comédienne infiniment sédui- sante.

Tous ceux qui ont admiré Mme Marcello Frappa dans les grandes oeuvres classiques, de meme que dans son extraordinaire créa- tion de la vieille femme des Invisibles, de M. André do Lorde, seront heureux de la re- trouver dans un rôle difficile, qui marquera une des principales étapes de sa carrière d'ar« tiste.

Le total des recettes du premier mois de la revue : Eh !... Eh !... à Femina, a été exacte- ment de 177,148 fr. 40, et la moyenne ac- tuelle est de 5,900 francs.

Autour de la Comédie des Champs-Ely- sées.

M. Poirier nous écrit :

Mon cher ami,

Il parait quo la Comédie des Champs-Elysées est le théâtre le plus cher de Paris - de toutes parts on me répète la nouvelle qui me surprend fort. En effet, si j'ai mis les fauteuils do mon théâtre à quinzo francs c'est que, supprimant le droit des pauvres, le pourboire, la taxe de ves- tiaire, je comptais ainsi éviter au public les mille petits ennuis qui en résultent en lui fai- sant payer une fois pour toutes ce que partout ailleurs on lui réclame successivement.

Mais un mois d'expérience a suffi à me con- vaincre que la force du raisonnement n'est rion à côté de la puissance de la routine. Puisque le public - auquel il ne faut faire nulle peine, même légère - n'a retenu de ma tentative que l'augmentation du prix des places, je ne veux' pas tarder à lui donner satisfaction, et docile- ment je reviens à l'ancien état de choses. Voulez-vous donc bien annoncer à vos lecteurs

âu'à partir du nouveau spectacle de la Comédio es Champs-Elysées (le Trouble-Fête, de M.Ed- mond Fleg, et la Gloire ambulancière, de M. Tristan Bernard), qui passera samedi soir en première représentation, je restaurerai l'ancien régime, ce qui ramènera comme de juste le prix principal du fauteuil à 12francs? *

Et tout le monde sera content... peut-être. Merci, mon cher ami, et croyez à mes senti» ments bien cordiaux.

-- - - - * Léon POIRIER.

Après s'être rencontrés au Salon, les étran- gers qu'attire la saison parisienne se retrou- vent au Grand-Guignol où ils sont sûrs de passer une curieuse soirée. Le spectacle ac- tuel est en effet- particulièrement réussi ; à côté de drames d'une angoisse, violente et d'une brillante actualité, comme 6'. O. S., de MM. Charles Muller et Maurice Level, et le Croissant noir, de M. Jean Lailler, il com- prend des comédies d'une verve charmante et d'une folle gaieté, telles que le Bonheur, de M. Pierre Veber, et la Délaissée, de M. Max Maurey.

Pendant les fêtes de la Pentecôte, le Trianon-Lyrique représentera, dimanche, en matinée : Manette (avec Mme Jane de Pou- mayrac); le soir, le Diable galant et Si j'étais Roi ! ; lundi, en matinée, Amour tzigane ; le soir, Mlle Rosalia Lambrecht.

L'exposition de la Décoration théâtrale sera, comme nous l'avons dit, inauguré sa- medi prochain, au Palais-Royal, dans la grande salle de l'ancienne Cour des comptes.

Cette salle présente en ce moment un coup d'oeil curieux, avec les maquettes et les es- quisses des décorateurs de tous les pays, envois à l'installation desquels préside M. Paul Ginisty.

Hier est arrivé le délégué du Théâtre Na- tional hongrois, dirigé par M. Roth, dont la participation est particulièrement importante à cette manifestation d'art.

L'exposition sera publique et gratuite à partir du 13 mai,

Serge Basset.

SPECTACLES <$ CONCERTS

Avant la- grande revue d'été du Moulin- Rouge. - La grande revue d'été du Moulin- Rouge eut toujours une mondiale réputation ; sous les vertes frondaisons de son merveil- leux jardin, le Moulin-Rouge n'est-il pas l'oasis où les Parisiens viennent chercher, en plein Paris, le repos des énervantes journées de chaleur, repos du corps qu'ils trouveront dans la fraîcheur du soir, repos de l'esprit qu'ils puiseront dans le plus parisien et le plus luxueux des spectacles ?

M. Jean Fabert, l'infatigable directeur du Moulin-Rouge, bien décidé à atteindre ce double but, a apporté le raffinement le plus complet, le soin le plus jaloux à monter, cette année, sa grande revue d'été qu'il a deman- dée à deux jeunes auteurs de talent, Fernand Rouvray et Louis Lemarchand.

Vicieuse, va ! sera surtout et avant tout un spectacle d'art. Les auteurs y évoquero.nt, en des tableaux d'un goût exquis et d'une impres- sionnante vérité, pages tour à tour poétiques, pittoresques ou galantes, les rendez-vous d'a- mour de tous les temps et de tous les pays, depuis le parc de la Muette où se complut la troublante duchesse de Berry, et la Kas- bali mystérieuse jusqu'aux bas quartiers de Toulon, avec leurs populations grouillantes de marins et aux maisons de thé du Japon, dont Loti immortalisa la fragile moùsmée. Puis ce sont les refrains de l'année et une réconfortante évocation des Volontaires de 92.

Spectacle d'art, la nouvelle revue sera infi- niment parisienne par la verve des couplets, qui égratignent maintes personnalités, par la gaieté des scènes, qui sont un feu roulant de bons mots et de t. joyeusetés ».

A la verve très parisienne, il fallait, une très parisienne interprétation. Jean Fabert a groupé sur son affiche l'élite des grandes vedettes féminines : Yetta Rianza, .la bril- lante danseuse étoile de l'Opéra-Comique ; Mérindol, Gaby Benda, Davrigny, Paule Rolle, miss Eva, miss Hovve,' Mine Marella, Germaine Webb, etc., et cette troupe incom- parable de comiques : Serjius, Rivers, Cos- nard, Marche, Duprez, etc., que conduiront au succès la gracieuse Djinn d'Iroy et son compère, l'élégant chanteur Beauval.

Cent cinquante de nos plus jolies Pari¬


siennes- rehausseront de leur rayonnante .beauté cette revue qui allie à un incompa- rable effort artistique l'attrait du plus pur parisianisme et qui marie habilement l'art et la gaieté.

Ce soir:

Au Nouveau-Cirque, matinée à 2 h. 1/2 avec le même spectacle que le soir.

- Aux Folies-Bergère, (tél. 102-59), à 8 h. 1/2, En avant ! Mars ! grande revue-féerie (Mmes Polaire, Nina Myral, Yane, Huguette Dany, Mary Mitchell, de Vinci, etc., MM. Dorville, Albens, Tramel, Duval, Lerner, Mothu). Le Compère, M. Reschal; la Commère, Mlle M. Praince.

Footit et ses fils. Les 3 Diamonds, the Sid- ney Girls, etc.

- A rOlympia (téléph. 244-68), à 8 h. 1/2, les Arcadiens, opérette à grand spectacle (Max Dearly, Morton, Randal, Davin, Miryal, Pré fils, Mauville, Max Berger, etc., Mmes Angèle Gril, Saint-Bonnet, Ch. Martens, Mlle Davize et miss Julia James, Les Grecian Maids ; les 16 Jackson Girls. Orchestre de 40 musiciens sous la direction de Paul Letombe.

- Au théâtre Marigny (tél. 101-89), à 8 11. 1/2, la Revue de Marigny, deux actes et trente tableaux (miss Campton, Mlles Jane Pierly, 'Mado Minty, J. Merville, Darbelle, Hilda May, MM. Moricey, Gabin, Girier, Franck, etc.,'etc.).

-4 la Scala (direction Fursy) (tél. 435-86), à 8 h. 30, le Mauvais Exemple, pièce en 1 acte et 2 tableaux (Mmes Lucy Jousset, Debrenne, J. Depresle, Y. Noria, M. Dolly, Delyane, MM. Fortugé, Cardi) ; C'est pas sourcier ! re- vue en 1 acte et 3 tableaux (Mme Alice de Tender et M. Magnard ; Mlles Made Andral, d'Hautencourt, Depresle, etc.).

- A la Boîte à Fursy (tél. 285-10), relâche.

- 4 la Cigale (tél. 407-60), à 8 h. 1/2, Zizi Pam Pam's, revue à grand spectacle, en 25 tableaux (Mmes Jane Marnac, Germaine Reuver, Esmée, Albany,Lyska, Scott, Terka, MM. Gaston Silvestre, Raimu, Fred Pascal, Delphin, Bosc, Carlus, etc., Mmes Damau- rrê, Salviati, Blangy, Wanda et Gray, etc.).

- Au Moulin-Rouge (téléph. Marcad et 08-63), relâche, pour les dernieres répétitions de : Vicieuse, va t grande revue d'été en 2 actes et 30 tableaux de MM. Fernand Rouvray et Louis Lemarchand.

- Au Nouveau-Cirque (téléph. 241-84), à 8 h. 1/2 : Dix millions de dot, opérette comi- que et nautique, musique de M. H. Siabel.

- 4 la « Lune Rousse » (téléph. 587-48) (di- rection Bonnaud-Blès), à 9 h. 1/2, le Triom- phe de Pointus-Carreus, ombres de Giffey, deux actes présentés par Numa Blés. Salade Rousse, revue (Mlle Reine Derns, Jean Kolb). Les chansonniers D. Bonnaud, Baltha, Tour- tal, dans leurs oeuvres. L'humoriste Geor- ges Chepfer. . .

- Au Concert Mayol (téléph. 168-07), à

8 h. 1/2, Vlà l'Raffut! revue (Mlles Liena, Charmeroy, Villepré, La Blanca, Cellizo, MM. Senga, Carlos-Avril, Cambardi, Lenoir).

- A l'Epatant 100, boulevard de Clichy (tél. Marcadet 05.23) (W. Burtey, directeur), à

9 h. 1/2, les chansonniers H. Enthoven, Wil- liam Burtey, Paul Weill, Merall, Dominus, Noël-Laut, Heintz, Saint-Granier dans leurs oeuvres. La revue Ah! Ah! jouée par les au- teurs et Mlles Maud Avril et Myrtho.

Ce soir, aux Folies-Bergère, débuts de la célèbre chanteuse russe Mirowa dans la Revue.

A11 h. 3/4, Polaire dans la Peur.

Max Dearly paraîtra à la matinée que l'Olympia annonce pour demain, les Arca- diens, l'opérette à succès de la saison, qui ne pourra plus être jouée que jusqu'au 14 mai, la revue de MM. Moreau et Quinel passant le 15 en répétition générale.

Cette revue promet de dépasser en splen- deur toutes celles qu'a montées l'élégant music-hall du boulevard des Capucines. Elle comprendra cinquante-deux tableaux et trois actes, selon la formule des revues d'antan, terminés par trois « finales » qui émerveille- ront les plus blasés. ,. ;

La délégation de la municipalité de Ma- drid, venue à Paris à l'occasion de la visite du roi Alphonse XIII, se trouvait hier soir au théâtre Marigny, dans les deux avant- scènes d'honneur, applaudissant à tout rom- pre miss Campton, Jane Pierly, Mado Minty, Moricey, Girier, Gabin, etc., et les autres brillants interprètes de la prestigieuse Revue.

Français et Espagnols communiaient dans le même enthousiasme pour le joli spectacle etr une fois de plus, se trouvait affirmée la parole célèbre : « Il n'y a plus de Pyré- nées. »

LOGIZ DE LA. « LUNE ROUSSE » (Direction Bonnaud-Numa Blés.)

A la manière de Désaugiers.

Georges Chepfer,

Le soir à la « Lune Rousse »

Georges Chepfer Déploie un esprit d'enfer.

Tourtal, Baltha Accourent à la rescousse ;

Tourtal, Baltha Et l'amusant Bastia

Puis Numa Blés,

Après Bonnaud (Dominique)

Puis Numa Blôs « Bonimente » avec succès ;

Enfin voici La divette sympathique,

Enfin voici La Reine de ce « Logiz »;

Ce nom c'est à Reine Derns que je l'applique t

Reine Derns a Du talent, chacun sait ça !

Il y a tous les ans à Paris une pièce de théâtre qui occupe la conversation des sa- lons. Cette année, c'est la revue de la Cigale qui est à l'honneur. Chacun s'associe a la trouver infiniment spirituelle et délicieuse- ment jouée. Il faut dire qu'Henry de Gorsse et ses interprètes actuels, Jane Marnac, Ger- maine Reuver, Gaston Silvestre, Raimu, Fred Pascal et la danseuse Esmée sont ha- bitués à ces sortes d'hommages !

Au Moulin-Rouge.

La direction du Moulin-Rouge nous informe qu'il ne reste plus aucune place disponible pour la générale de \icieuse, va ! la grande revue d'été de MM. Fernand Rouvray et Louis Lemarchand, qui aura lieu irrévocablement demain jeudi. Elle s'excuse de ne pouvoir ré- pondre à toutes les demandes qui l.ui par- viennent encore. Ce soir mercredi, relâche pour répétition des couturières. Vendredi, première à bureaux ouverts. On peut louer dès maintenant. Téléphone, Marcadet 08-63.

CONFÉRENCES «AUDITIONS

A l'Université des Annales, 51, rue Saint- Georges, demain jeudi 8 mai, à 5 heures : « Chansons militaires », conférence; par M. Henri Cain ; Mme Fierens chantera la Vivan- dière et la Marseillaise ; Mme Julia Guirau- don-Cain chantera des chansons de pays, et MM. Polin et Bourbon des chansons de soldats.

Parmi les conférences d'aujourd'hui :

- Conférences du Luxembourg, 18, rue du Luxembourg, à 3 heures, M. Robert Havard de la Montagne : « l'Académie française ».

- Lyceum Club, 8, rue de Penthièvre, à 4 h. 3/4, Mlle Emelie de Villers : « les Ori- gines de l'Art ».

- Ecole des hautes études sociales, 16, rue de la Sorbonne, à 8 h. 1/2, M. le professeur Montprofit : « l'Organisation de l'enseigne- ment : la Réforme des études médicales ».

- Université Populaire, 157, Faubourg- Saint-Antoinc, à 8 h.1/2, M. Louis Weil : « les Applications du phonographe à l'enseigne- ment (avec démonstration au phonogra- phe) ». ' .

COURRIER MUSICAL

Ce soir :

A la salle Gaveau, à 9 heures, Jacques Thibaud donne son premier concert, avec le concours de MM. Cortot, Vieux, Salmon et Nanny. Billets à la salle, chez les éditeurs et M. A. Dandelot. (Tél. Gut, 13-25).

Au « Foyer », 134, rue Vaneau.

Les matinées musicales données par l'As- sociation des Concerts-Chaigneau, sous le titre de « Une heure de musique de cham- bre », s'annoncent comme un véritable succès.

Parmi les personnalités mondaines qui pa- tronnent ces intéressants concerts, et sur la première liste d'abonnement, nous relevons les noms de : Mme Armande de Polignac, Mme la marquise de La Tour-Maubourg, Mlle Yolande d'Ormesson, comtesse R. de Rougé, vicomtesse de Chambure, comtesse C. Costa de Beauregard, comte d'Antioehe. comte B. de Miramont, baron et baronne d'Estournelles de Constant, M. et Mme G. Claretie, comte de Castro Guimaraes, Mme Gaston Paris, M. et Mme Marzocchi di Bellucci, etc., etc.

Comtesse de Brosse, Mme Karsakoff, Mme Gasquet, Mme Blackburn, M. Fairchild, Mme Sainte-Claire Deville.

Demain jeudi, à trois heures précises, pre- mière séance de l'abonnement, avec le très intéressant programme suivant :

Trio (A l'archiduc) (Beethoven) : le trio Chai- gneau. - a) Air de la Rédemption (C. Franck); b) Berceuse (R. Strauss) \ c) Bon voyage, hiron- delle (Schumann) ; d) Où aller (Schubert) ; e) Chanson à danser (Hainhofer, 1603) ; Ode (auteur inconnu, 1791) : Mme Povla Frisch. - Sonate en ré majeur, à deux pianos (Mozart) : Mme Thérèse Chaigneau-Rnmmel, M. Walter Morse-Rummel.

Jeudi 15 mai, à trois heures, deuxième séance : Récital Harold Bàuer.

Abonnements aux 6 concerts, 20 francs.

Billets par séance, 5 francs. En vente au " Foyer », 34, rue Vaneau (téléph.-Saxe : 50.09) et chez Durand, 4, place de la Made- leine (téléph.-Central : 45.74).

Jeudi prochain, à trois heures, à la salle Gaveau, aura lieu un concert donné par les élèves de l'Ecole Niedermeyer et auquel pren- dront part Gabriel Fauré, André Messager, Eugène Gigout - eux-mêmes anciens élèves de cette si intéressante école, - ainsi que Dclmas, de l'Opéra ; Mlle Yvonne Gall, Mlle Lénars et le grand violoniste Johannès Wolf. L'attrait de cette séance est rendu plus vif encore par le but qu'en poursuivent les or- ganisateurs : la fondation de bourses pour les élèves peu fortunés.

Comme chaque année, la très distinguée pianiste, Mme Jane Mortier, donnera deux récitals à la salle des Agriculteurs. Le pre- mier de ces récitals sera entièrement consa- cré aux « Années de pèlerinage d'Italie de Liszt » et aura lieu demain soir jeudi à 9 heures. Le second récital, qui aura lieu le 17 mai, sera consacré aux auteurs modernes: Alfred Casella, Florent Schmidt, Maurice Ravel, Claude Debussy, etc.

h. de Crémone.

LES GRANDES VENTES

Aujourd'hui,

Ventes :

A l'Hôtel Drouot :

Salle 10. - Collection de feu le docteur Mène (2e vente). Objets d'art de la Chine et du Japon. M" CHARPENTIER et LAIR-DU- BREUIL ; M. A. Portier.

Salle {2. - Succession de M. X... : Objets

d'art et d'ameublement, objets de 'vitrine^ meubles, sièges, tapis, tentures. M" LAIR- DUBREUIL ; MM.-Georges -Guillaume et Jules Meynial.

Exposition :

Salles S et 6. - Collection de feu Louis Baudouin : Tableaux modernes. Me HENRI BAUDOIN ; MM. Arnold et Tripp.

A la"Galerie Georges Petit :

Exposition :

(Particulière.) - Collection de feu le mar- quis de L'Espéronnière : Tableaux modernes. M" LAIR-DUBREUIL et HENRI BAUDOIN M. G. Sortais.

COLLECTION EUGÈNE KRAEMER (2E VENTE)

La seconde vente des collections Eu- gène Kraemer, dirigée par Mes Lair-Du- breuil et Henri Baudoin, assistés des ex- perts Mannheim, Pauline et Lasquin, s'est terminée sur un total de 1,676,030 francs, ce qui porte le chiffre global des deux premières ventes, y compris le droit d'achat de 10 0/0, à : 5,081,549 francs., La vacation d'hier, qui avait attiré un public nombreux à la Galerie Georges Petit, comprenait les objets d'art et d'ameuble- ment. En voici le détail :

Objets divers. - Tasse trembleuse en an- cienne porcelaine tendre de Sèvres, année 1780, décor par Chabry et Chauvaux, 800 francs ; n° 74, Tasse droite et sa soucoupe en ancienne porcelaine tendre de Sèvres, 750, francs ; n° 75, Vase avec couvercle, en an- cienne porcelaine de Chine, monture en bronze ciselé et doré, du temps de la Régence, 1,900 francs ; n° 76, Petite potiche en ancienne por- celaine de Sèvres*, monture en bronze ciselé et doré du temps de Louis XV, 680 fr. ; n° 78, Deux cassolettes en ancien céladon de la Chine, à couvercles de bronze ajouré avec fleurettes d'ancienne porcelaine tendre, époque Louis XVI, 1,650 fr. ; n° 79, Deux vases en an- cienne porcelaine de Locré, montures en bronze ciselé et doré, époque Louis XVI, 8,050 fr.; n° 80, Petit brûle-parfums en ancienne porce- laine du Japon, monture en bronze ciselé et doré, 510 fr. ; n° 81, Deux petits flambeaux en argent gravé, vieux Paris, fin de l'époque Louis XIV, 1,480 fr. ; n° 82, Aiguière et bas- sin en argent doré, poinçon de Bayonne, époque Louis XVI, 3,050 fr. ; n° 83, Petite écritoire en bronze doré, poinçon C. couronné, dix-huitième siècle, 510 fr. ; n° 84, Statuette en ancienne faïence de Kioto, tabouret en bronze ciselé et doré du temps de Louis XVI, 1,320 fr. ; n° 85, Deux bras-appliques, en bois sculpté et doré, fin du dix-huitième siècle, 4,200 fr. ; n° 86, Grand lustre en fer forgé, garni de cristaux de roche, dix-huitième siè- cle, 3,100 francs.

Sculptures. - N° 87, Groupe en marbre blanc, Jupiter et Junon, dix-septième siècle, 2,200 fr. ; n° 88, Statue en marbre blanc, Mo- rosini le Péloponésiaque, dix-septième siècle, 1,300 fr. ; n" 90, Deux statuettes en terre cuite, Junon et Diane, époque Régence, 2,835 fr. ; n° 91, Statuette en terre cuite, épo- que Louis XV, 5,600 fr. ; n° 92, Groupe en marbre blanc, un enlèvement, dix-huitième siècle, 9,500 fr. ; n° 93, Statuette en marbre blanc, Néréide portée par un dauphin, dix-hui- huitième siècle, 5,100 francs ; n° 94, Sta- tuette en terre cuite, nymphe par V. Sonnenschein, dix-huitième siècle, 2,500 fr. ; n° 95, Deux statuettes en terre cuite, une source et un fleuve, dix - huitième siècle 6,200 fr. ; n° 96, Groupe en terre cuite, An- toine et Cléopâtre,époque LouisXVI, i,6iofr.; n° 97, Bas-relief ovale en marbre blanc, Amour pleurant, par Chinard, 2,500 fr.; n° 98, Buste en terre cuite, jeune femme, école de Chinard, fin du dix-huitième siècle, 1,600 fr.; n° 99, Groupe en terre cuite, représentant Leucothoé, par Godecharles, 5,600 fr.; n° 100, Buste en marbre blanc, portrait présumé de Mme de Balbi, fin du dix-huitième siècle ou commencement du dix-neuvième siècle, -3,800 fr. ; n° 101, Statue en marbre blanc,

Apollon, commencement du dix-neuvième siè- cle, 1,520 francs.

Bronzes d'art. - N° 102, Bas-relief en bronze ciselé et doré : profil de Louis XIV, par A. Benoist, 1705, 4,400 fr. ; n" 104, Mé- daillon rond, en bronze ci^BÉé et doré : bustes du Dauphin, fils de Louis XV et de ses cinq fils, par H. Duvivier, 525 fr. ; n° 106, Deux statues : nègre et négresse, en bronze patiné et partiellement doré, dix-huitiéme siècle, 8,555 fi'- J !07, Deux chiens en bronze pa- tiné, fin du dix-huitième siècle, 4,500 fr. ; n° 108, Statuette en bronze à patine brune : jeune bacchante nue ; école de Marin, com- mencement du dix-neuvième siècle, 4,700 fr.

Pendules. - N° 109, Cartel en bronze ciselé et doré, surmonté des attributs du Soleil et des Vents, Charles Baltazar, époque Régence, 4,750 fr. ; n° 110, Grand cartel en bronze ci- selé et doré, cadran signé : Ferdinand Ber- thoud, époque Louis XV, 4,600 fr. ; n° 111, Cartel en bronze ciselé et doré, cadran signé ; Charles Leroy, à Paris, époque Louis XV, 3,900 fr.; n" 112, Pendule en bronze ciselé et doré, cadran signé : L. Goret, à Paris, épo- que Louis XV, 6,500 fr. ; n° 113, Horloge à gaine, en bois de placage, garnie de bronzes dorés, signée : B. Lieutaud, époque Louis XV, 4,000 fr.; n° 114, Pendule en marbre blanc, cadran signé : Guidamour, à Paris, atelier de Falconet, époque Louis XVI, 15,250 fr. ; n° 115, Pendule en marbre blanc, garnie de bronzes dorés et statuette d'amour, cadran signé : Festeau le jeune, à Paris, époque Louis XVI, 4,105 fr. ; n° 116, Cartel en bronzé ciselé et doré, modèle de Delafosse, époque Louis XVI, 5,500 fr. ; n° 117, Cartel en bronze dore, cadran, signé : Valle à Paris, époque Louis XVI, 11,050 fr.; n° 118, Pendule en bronze patiné et doré : coq chantant et sta- tuette d'enfant nu, cadran signé : Julien Le- roy, époque Louis XVI, 3,050 fr. ; n° 119, Pendule en marbre blanc : Hercule et Om- phale, ornée de bronzes dorés, cadran signé : Hazé à Paris, époque Louis XVI, 5,700 fr. ; n° 120, Pendule en bronze doré, époque Louis XVI, 5,650 fr.; n° i2r, Pendule en bronze doré, cadran signé Le Noir, époque Louis XVI, 5,000 fr. ; n° 122, Pendule en bronze doré, décorée d'une statuette de Ju- non, elle contient un jeu d'orgue, époque Louis XVI, 5,450 fr.; n° 123, Pendule com- posée d'un pied de coupe en ancienne porce- laine de Saxe, surmonté du mouvement en bronze doré, cadran signé Julien Beliard, à Paris, époque Louis XVI, 4,100 fr. ; n° 124, Pendule à mouvement apparent, en bronze doré, enrichie d'émaux, par Coteau, du dix-huitième siècle, 6,205fr.; a0 I25> Grande pendule en bronze patiné et doré, cadran signé: Manière, à Paris, fin du dix-huitième siècle, 11,500 fr.; n° 126, Pendule en bronze ciselé et doré; base en marbre vert de mer, ornée en bronze ciselé et doré, cadran signé, Berthoud, à Paris, fin du dix-huitième siècle, 2,300 francs.

Bronzes d'ameublement. - N" 127, Deux flambeaux en bronze ciselé et doré,, époque Louis XVI, 900 fr. ; n" 128, Deux candélabres en bronze patiné et doré, époque Louis XVI, 4,900 fr.; n° 130, Petite coupe ovale en bronze ciselé et doré, époque Louis XVI, 1,350 fr.; n° 131, Deux flambeaux en bronze ciselé et doré, modèle balustre, époque Louis XVI, 800 fr. ; n° 132, Deux candélabres en bronze patiné et bronze doré, époque Louis XVI, 12,000 fr. ; n° 133, Vase à panse surbaissée en marbre cipolin, orné de bronzes ciselés et dorés, époque Louis XVI, 7,800 fr. ; n° 134, Deux candélabres en marbre et bronze doré, époque Louis XVI, 4,530 fr. ; n" 135, Deux bras-appliques en bronze ciselé et doré, gaine surmontée d'un vase avec figure d'enfant nu, époque Louis XVI, 3,850 fr. ; n" 136, Deux flambeaux en bronze patiné et doré, statuette d'enfant nu, époque Louis XVI, 5,000 fr. ; n° 137, Paire de chenets en bronze ciselé et doré, époque Louis XVI, 7,100 fr. : n° 138, Deux bras-appliques en bronze ciselé et doré à gaine surmontée d'un vase enguir- landé,. époque Louis XVI, 7,450 fr. ; n" 139*. Deux candélabres formes chacun d un vase en ancienne porcelaine de Chiné',: montures en bronze ciselé et doré,, époque Louis XVI,. 6,250 fr. ; n" 140, Deux candélabres en bronze patiné et doré, statuette de femme debout portant sur la tète un vase, fin du dix-hui- tième siècle, 11,100 francs.

Meubles, tapis de la Savonnerie. - N" 141, Grande commode en bois de violette, garnie de bronzes, Migeon, époque Régence, 16,025 francs ; n" 142, Table-bureau en bois de vio-: lette, garnie de bronzes, époque Régence, 4,700 fr.; n" 143, Deux consoles en bois sculpté et redoré, tablettes de marbre de couleur, époque Régence, 10,300 fr.; n° 144, Canapé d'angle en bois sculpté et redoré, époque Louis XV, 3,700 fr.; n° 145, Commode en mar- queterie de bois de couleurs, garniture de bronzes, Chevallier, époque Louis XV, 7,420 francs; n" 146, Meuble de forme haute, en bois de placage, garniture' de bronzes, épo- que Louis XV, 10,000 fr.; n° 147, Table-bureau en bois de violette, ornée de bronzes ciselés et dorés, dessus de cuir,époque Louis X V, 7,000 fr.; n° 148, Commode en laque noire et or, avec bronzes ciselés et dorés, signée Migeon, épo- que Louis XV, 10,000 fr. ; n° 149, Petite table en bois de violette, époque Louis XV, 3,700 francs ; n° 150, Table-coiffeuse en marqueterie de bois de couleurs, époque Louis XV, 5,520 francs ; n° 151, Encoignure, en bois laqué, époque Louis XV, 2,750 fr. ; n° 152, Table- bureau en bois de placage, garnie de bronzes ciselés et dorés, époque Louis XV, 4,020 fr. ; n° 154, Secrétaire à hauteur d'appui, en mar? queterie de bois de couleurs, fin de l'époque* Louis XV, 7,000 fr.n" 155, Commode à trois rangs de tiroirs; en marqueterie de bois de couleurs, ornée de bronzes ciselés et dorés, fin de l'époque Louis XV, 9,500 fr. ; n° 156, Commode demi-lune, en acajou, Dubois, fin de l'époque Louis XV, 12,800 francs.

N° 157, Console en bois sculpté, ajouré et peint gris, fin de l'époque Louis XV, 2,2oofr.; n° 158, Table de dame, en marqueterie de bois de couleurs : Landrin, fin de l'époque Louis XV, 6,800 fr. ; n° 159, Ecran ovale, en bois sculpté ; feuille en tapisserie d'Aubus- son : jeux d'enfants, fin de l'époque Louis XV, 9,710 fr.; n° 160, Bergère à joues, en bois sculpté et redoré, époque Louis XVI, 1,400 francs; n° 161, Meuble à hauteur d'appui, en marqueterie de bois de couleurs, orné de bronzes ciselés et dorés, époque Louis XVI, 4,350 fr. ; n° 162, Lit en fer forgé et bronze doré, époque Louis XVI, 15,050 fr. ; n" 16}, Petite console en fer forgé, époque Louis XVI,' 1,950 fr. ; n° 164, Secrétaire en acajou, et panneaux de laque, garni de bronzes ci- selés et dorés, époque Louis XVI, 16,000 francs ; n" 165, Cinq chaises en bois sculpté et repeint gris; sièges en tapisserie, époque Louis XVI, 5,600 fr.; n° 166, Secrétaire droit, en marqueterie de bois de couleurs, garnitures de bronzes, époque Louis XVI, 4,oôofr.; n° 167, Vitrine d'applique, en bronze doré, époque Louis XVI, 1,820 fr.; n° 168, Fauteuil en bois sculpté, le siège et les manchettes sont cou- verts de tapisserie d'Aubusson, travail an- glais, fin du dix-huitième siècle, 1,400 fr.; n° 160, Tapis rectangulaire de la manufacture royale de la Savonnerie, époque Louis XIV,; 25,700 francs.

Valemont.

lia Vie Sportive

COURSES A MAISONS-LAFFITTE

La pluie, deux handicaps comme pièces de résistance, une moyenne de concurrents très ordinaire, ne pouvaient faire recette.

Jarnac nettement battu par Marka la veille et gagnant aussi nettement le Biennal han- dicap, rehausse le mérite de la fille d'Ajax, par conséquent de sa nièce.

L'autre'handicap est revenu à Moïa qui est allée très librement dans le lourd tandis que Le Sirdar n'y est pas allô du tout.

Romagny et Cendre de Chêne ont confirmé dés bonnes courses plus ou moins anciennes.

Prix de Triel (3,000 fr., 1,900 fr.). -1, Mat-

chless II, à M. G. Brossette (J. Reiff) ; 2, Ri- voli III, à M. Fumagalli (Barbé) ; 3, Fruit Confit, à M. J. Lieux (Sharpe) (1 longueur,

5 longueurs).

Non placés : Caradora, Louisa, Ma Poupée, Usurier, Vessel, Gathulia, Garnison, Ethé- rée II, Rodilla, Ophélie III, Camyre.

Pari mutuel à 10 fr. : Gagnant, 94 fr. Pla- cés : Matchless, 68fr. 50; Rivoli III, 40fr. 50; Fruit Confit, 181 fr.

Prix Mondaine (5,000 fr., 2,100 m.). - 1, Cendre de Chêne, à M. J. Archdeacon (J. Childs) ; 2, La Tourelle, à M. H. André (Milton Henry); 3, Chouchoute, à M.Ephrussi (G. Stern) (3 longueurs, 1/2 longueur).

Non placées : Erda, Walde, Lady Agnès, Lynn, Patte d'Oie, Mistress Henry, Sama- rita, Oneta, Boule de Neige.

Pari mutuel à 10 fr. : Gagnant, 50 fr. Pla- cés : Cendre de Chêne, 21 fr. ; La Tourelle, 64 fr. ; Chouchoute, 15 fr. 50.

Prix de Chanteloup (3,000 fr.. 1,100 m.). -

I, Yves or No, à M. W. Fakes (Marsh) ; 2, Huguette IV, à M. A. Veil-Picard (F. Lane) ; 3, Pie Borgne, au comte P. du Verdier (O'Neill) (3 longueurs, 2 longueurs).

Non placés : Bab, L'Orpheline, Foullah Deor, Vade Mecum II, Rob Roy IV, Oldway, Lussault.

Pari mutuel à 10 fr. : Gagnant, 162 fr. Placés: Yes or No,38 fr.;Huguette IV,20fr.; Pie Borgne, 14 fr. 50.

21' Biennal de Maisons-Laffitte (20,000 fr., 2,000 m.). -r 1, Jarnac, à M. J.-D. Cohn (J. Reiff) ; 2, Le Bavard, à M. M. Marghilo- man (Garner) ; 3, Menaggio, à M. C. Moda- riaga (A. Woodland) (1 long. 1/2, 3/4 de lon- gueur).

Non placés : Calédon, Puritain, Ishkoodah, Garde a Vous, Max, Hyovava, Gamain, Le Grais.

Pari mutuel à 10 fr. : Gagnant, 45 fr. Pla- cés : Jarnac, 18 fr. 50; Le Bavard, 26 fr. ; Menaggio, 29 fr. 50.

Prix de La Châtaigneraie (6,000 fr., 1,600 mètres). - 1, Moïa, à M. M. Caillault (Marsh) ; 2, Luciana, à M. E. de Saint-Alary (Salsano) ; 3, Fairy Dale, à M. W. H. Sny- der (O'Neill) (3/4 de longueur, 4 longueurs).

Non placés : Tessin, Le Sirdar, Radis Rouge, Narda Handia, Tanit II, Prétendante, Belle de New York, Buckwheat, Huelva II, Hija Mia.

Pari mutuel à 10 fr. : Gagnant, 36 fr. Pla- cés : Moïa, 16 fr. ; Luciana, 29 fr. 50 ; Fairy Dale, 17 fr. 50.

Prix Bizi (5,000 fr., 2,500 m.). - 1, Roma- gny, à M. Achille Fould (M. Henry) ; 2, Orage

II, à M. August Belmont (J. Childs) ; 3, Mon- tifray, à M. L. Gros (Reiff) (1 longueur,

6 longueurs).

Non placée : Ma mie III.

Pari mutuel à 10 fr. : Gagnant, 17 fr. 50. Placés : Romagny, 12 fr. ; Orage II, 11 fr. 50.

Ajax.

LES ARMES

Nos maîtres à l'étranger

Le comte Gautier-Vignal et M. Bruneau de Laborie viennent d'adresser au président de la Fédération nationale d'escrime une lettre où ils lui proposent la création, dans le sein de la Fédération même, d'une commission destinée à renseigner ceux de nos professeurs qui décident de s'établir à l'étranger, où cer- tains d'entre eux, comme les maîtres Lucien Mérignac et Fillol, pour 11e citer que ceux-là, luttent déjà si courageusement et si brillam- ment pour l'escrime française, - ce qui est un peu lutter pour la France.

Le rôle de cette commission, qui pourrait interveuir également pour le placement de nos professeurs en France, consisterait prin- cipalement à centraliser offres et demandes ; (à recueillir de part et documents

capables d'éclairer lès intéressés sur les points utiles j à leur communiquer ces documents | sur leur demande. **. ' ' !"c' * 'n'°?

L'idée de ' la proposition revient au comte Gautier-Vignal, président de la Fédération de la Côte d'Azur et vice-président de la Fédé- ration nationale.

Le comte Gautier-Vignal, gui est égale- ment le promoteur et le président des tour- nois de Monte-Carlo et de Nice, est en rap- ports constants avec les escrimeurs des prin- cipaux pays. Il s'est trouvé ainsi particuliè- rement à même de se convaincre de l'intérêt que peut présenter pour nos maîtres une création de cet ordre. Ce ne sera pas, au sur-

plus, la première conséquence utile des gran-

es épreuves annuelles de la Côte dAzur, au point de vue de l'Escrime française et de son prestige ; nous leur devons déjà, en grande partie, l'adoption de l'épée française dans, un nombre appréciable de salles ita- liennes, que l'on me signalait tout récem- ment; cet hommage indirect de l'école rivale a sa valeur et sa portée, surtout dans un moment où les professeurs italiens sont les principaux concurrents des nôtres en Europe et en Amérique.

Jean Septime.

SPORTS ATHLÉTIQUES

Le Congrès olympique de Lausanne

La 15e session annuelle du Comité interna- tional des Jeux olympiques s'est ouverte hier, . sous la présidence du baron Pierre de Cou- bertin.

MM. Ghuard, chef du département canto- nal de l'instruction publique, et Maillefer, maire de Lausanne, ont souhaité la bienve- nue aux membres de l'assemblée. Ils ont fait des voeux pour le succès des travaux de l'as- semblée et pour celui de sa propagande en faveur des jeux athlétiques.

Après avoir adressé ses remerciements aux orateurs, M. de Coubertin a remis à M. De Félice, recteur de l'Université de Lausanne, la médaille olympique.

AUTOMOBILISME

La Targa Florio

Il a été procédé hier au tirage au sort des concurrents prenant part à la Targa Florio, qui se disputera les 11 et 12 mai en Sicile.

Voici l'ordre dans lequel les départs seront donnés :

Stabile sur Minerva, Beria de Argentina sur Aquila, de Romase sur Fiat, Conti sur Isotta, Fraschini Tangazzi sur Fiat, Sabatini sur Mer- cédès, Snipe sur Seat, Marsaglia sur Aquila, Cei- rano sur Seat., Barraia sur Seat, Lopez sur Over- land, Giordano sur Fiat, IJordino sur Lancia, Trombettasur Fiat, Sofia sur Ford, Fracassi sur Ford, Musmeci sur Nazzaro, Baldoni sur Lancia, Vigo sur Mèrcédès, Turner sur Renault., Avato sur Sigma, Lofaso sur Fiat; Berra sur de Dion, Mi- noia sur Storero, Deprospéris sur Sigma, Olsen sur Aquila, Diana sur Isotta, Fraschini Chiesa sur Sigma, Trombetta sur Fiat, Napoli sur Metz, Nàzzaro ' sur Nazzaro, Negri sur ltala, Sivocci sur de Vecchi, Inglese sur Mèrcédès, Comella .sur Flanders, Gloria sur de Vecchi, Garetto sur ' Seat.

i '. 1 - , . . Vv .<. . - ... .'l ' I

D'autre part, Nazzaro est parti hier avec sa voiture, de Turin, par la route. Il s'em- barquera à Naples ce soir pour Palerme.

Cagno pilotera probablement la voiture Fiat de Lo Faso, engagé officiellement par la maison.

Samédi âùrà lieu le poinçonnage des voi- tures.

Au Champs-Elysées-Garage

Louer une voiture automobile au mois, c'est supprimer d'un seul coup les ennuis de l'automobile, pneumatiques, accidents aux tiers, mécaniciens, etc. S'adresser, pour la location des automobiles, au « Champs- Elysées-Garage », appartenant à M. F. Char- ron, 34, avenue des Champs-Elysées.

La Charroh Ltd

Si vous désirez faire l'achat d'une voiture, n'hésitez pas à prendre une Charron. Vous serez satisfait des services qu'elle vous ren- dra.

Au Mans

Les usines Léon Bollée, Les Sablons-Le Mans, sont les plus anciennes du monde pour la construction des automobiles.

Elles comptent parmi les plus belles et les plus grandes de France.

Les Costumes tailleur de chez Strom

N'attendez pas que. la saison soit avancée pour voir chez Strôm sa nouvelle collection de « costumes tailleur » et « trotteurs ». Les tissus spéciaux que le célèbre tailleur Scan- dinave commande en même temps qu'il fait ses modèles pourraient s'épuiser, et il se- rait difficile de vous habiller ensuite suivant l'ultime mode. Voici l'adresse de Strôm : 16, Chaussée-d'Antin à Paris, et 33, avenue de la Gare, à Nice.

Les Voitures automobiles Rolls-Royce

Usinage d'un tel fini que ce parti pris de perfection est un exemple unique, absence totale de bruit, allure gracieuse d'une bête puissante et souple," docilité extrême à la manoeuvre, pureté incomparable de lignes, telle est la 40-50 HP 6 cylindres Rolls-Royce.

Magasin d'exposition : 102, avenue des Champs-Elysées. Bureaux, ateliers et garage, 83, boulevard Gouvion-Saint-Cyr. Téléph.Wa- gram : 11-54.

Chez Bondis

Dans leur matériel de location deux et quatre cylindres, MM. Bondis et Cie recom- mandent les voitures deux cylindres louées mille francs par mois pour trois mois consé- cutifs, qui sont parfaites pour un service dans Paris, leur vitesse de 35 kilomètres à l'heure, étant très suffisante. 45, avenue de la Grande-Armée.

AÉROSTATION ,

Le baptême de l'air de l' « Icare »

M. Henry Deutsch de La Meurthe, prési- dent de l'Aéro-Club de France, a donne hier après-midi, au parc des Coteaux de Saint- Cloud, le baptême de l'air à un nouveau bal- lon de 3,200 H3, portant le nom d'Icare.

Après le gonflement, l'aérostat s'est élevé dans l'atmosphère, piloté par MM. Jacques Schneider et Maurice Bienaimé. Les passa- gers étaient MM. Rumpelmayer, Charles Weymann, et Drake del Castillo.

AVIATION Les obsèques du sergent aviateur Battlni

Lundi matin, à onze heures, ont eu lieu, dans la chapelle de l'hôpital militaire de Versailles, les obsèques du sergent aviateur Battini, mort à Saint-Cyr, au cours d'un ac- cident d'aéroplane.

Dans l'assistance :

MM. le général Barrau et le général Hirsc- hauer, le colonel Bouttieaux et. lo colone Chêne, le capitaine Etevé, des délégations des différents corps de la garnison, M. Thalamas, député; M. Jounannaud, secrétaire général de la Préfecture ; M. Rémilly, conseiller municipal.

A la gare des Chantiers, le capitaine Etevé a pris la parole, puis le corps a été déposé dans un fourgon où il sera dirigé à Saint- André-de-Bozzio ( Corse ), où l'inhuriiation aura lieu.

1 Une réunion,de champions

L'Aéro-Club de France, désireux de fêter ?les .auteurs, des .belles^performances accom- plies cës temps derniers en ballon libre et en aéroplane, a convié à son dîner mensuel de jeudi prochain Mme Goldschmidt et M. René Rumpelmayer, détenteurs du record du monde de la distance en ballon libre ; les aviateurs Pierre Daucourt, pour son raid « Paris-Berlin » ; Prévost, vainqueur de la Coupe d'aviation maritime ; Jacques Schnei- der ; Eugène Gilbert, pour son raid « Paris- Medina-del-Campo » ; et enfin Guillaux, pour sa magnifique performance « Biarritz- Kollum ».

M. Etienne Glraud dans le Languedoc

Poursuivant la belle série de ses promena- des aériennes en amateur passionné de l'a- viation, M. Etienne Giraud s'est mis en route samedi de l'aérodrome de Montpellier pour celui de la Grau à Miramas, au bord de l'é- tang de Oerre.

Parti à huit heures un quart par temps douteux, il rencontrait un fort mistral lors- qu'il arrivait à la vallée du Rhône, à Arles. Néanmoins, l'atterrissage se faisait excellent à Miramas à neuf heures et demie.

Dans la soirée, par temps meilleur, M. Etienne Giraud emmena jusqu'en Vaucluse, au delà de la Durance et des monts du Lu- bérou, M. Henry Dumas, ancien élève des écoles Blériot, qui fut charmé de la prome- nade et enthousiasmé de la tenue du Blèriot- tandem dont il veut aussi devenir acquéreur.

Frantz-ReicheL

PAB1H LES FLEUBS=PARFUM GODET

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Programme des Théâtres .

OPERA (Tél. 307.05). - 8 h. 3/4. - Salomé ; Namouna.

Demain : Relâche.

Vendredi : Thaïs.

Samedi : Les Maîtres chanteurs.

COMEDIE-FRANÇAISE (Tél. 102.22). - 8 h. 1/2.

Sapho.

Jeudi : Maître Favilla ; Riquet à la Houppe;

Venise.

Vendredi : L'Embuscade.

Samedi : Le Monde où Von s'ennuie; Ve- Mise. '

OPERA-COMIQUE (Téx. 105.76). - 8 h. 1/2. - Le Carillonnour. - Jeudi : Manon.

Vendredi : La Sorcière.

Samedi : Le Pays; Il était une bergère.

0DEON (Tél. 811.42). - 8 h. 3/4. - La Rue du Sentier.

Jeudi : Esther.?

Vendredi, samedi : La Rue du Sentier.

ARIETES (Tél. 109.92). - 8 h. 3/4. - L'Habit vert.

VAUDEVILLE (Tél. 102.09). - 9 h. 1/4. - Les Honneurs de la guerre.

THEATRK SARAH-BERNHARDT (Tél. 1000.70). 8 h. 1/4. - Le Bossu.

THEATRli REJANE (Tél. 238.78). - Relâche PQur répétition générale.

PORTE-SAINT-MARTIN (Tél. 437.53). -8 h. 1/4. Cyrano de Bergerac.

GYMNASE (Tél. 102.65). -9 h. 1/4. - La Demoi-

selie de magasin.

ENAISSANCE (Tél. 437.03). - 9 h. 0/0. - Le Minaret.

THKNEK (Tél. 282.23). - 8 h. 3/4. - La Se- maine folle.

THEATRE LYRIQUE MUNICIPAL (GAITE) (Tél. 1029.20. - 8 h. 3/4. - Le Petit, Duc.

THEATRE DES CHP'-ELYSEES (Direct. Gabriel Astruc). - 7 h. 3/4. - Lucia di Lammermoor; Nocturnes. i

COMEDIE DES CHAMPS-ELYSEES (Direct. Poi- rier). -8 h. 1/2. - L'Annonce faite à Marie.

THEATRE ANTOINE (Tél. 436.33). - 9 h. 0/0. - La Femme et le Pantin.

THKATRE APOLLO (Tél. 272.21). - 8 h. 3/4. - La Chaste Suzanne.

THEATRK MICHEL. - Relâche.

PALAIS-ROYAL (Tél. 102.50). - 9 h. 0/0. - La Présidente. - .

BOUFFES-PARISIENS. - 9 h. 1/4. - Le Secret.

CHATELET~(Tél. 102.87). - 8 h. 25. - Le Tour du monde en 80 jours.

CAPUCINES (Tél. 156.40). - Clôture annuelie.

COMEDIE MARIGNY. - 9 h. 0/0. - La Revue de Marigny.

THEATRE FEMINA (Tél. 529.78). - 9 h. 0/0. -

Grasse matinée ; à 9 h. 1/2 : Eh! Eh!

GRAND-GUIGNOL (Tél. 228.34). - 9 h. 0/0. -

Le Bonheur; le Croissant noir; les Ficelles; S. 0. S.; le Joli Garçon; la Délaissée.

COMEDIE-ROYALE (Tél. 307.36. - 9 h. 0/0. - Mylord ; le Goût du Roi ; Cousin Raoul ; l'Homme au chapeau gris; la Peau de l'ours.

THEATRE DES ARTS (Tél. 586.03). - 9 h. 1/4 - Les Aveux indiscrets; Trampagos; l'Arai gnée.

MBIGU (Tél. 436.31). - 8 h. 1/2. - Coeur de Française . ?-.»

TRIANON-LYRIQUE (Tél. 433.62). - 8 h. 1/2. - Amour tzigane.

THEATRE-IMPERIAL (Tél. 594.97). - 9 h. 0/0. L'Amoureux démuni ; la Combinaison ; Un bûcheur ; Vous fâchez pas.

DEJAZET (Tél. 1.016.80). - 8 h. 1/2. - Le Ma- riage de Mlle Beulemans; Crime passionnel.

CLUNY (Tél. 807.76). - 8 h. 3/4. - La Veuve joyeuse.

THEATRE DU CHATEAU-D'EAU (Tél. 439.05). - 8 h. 1/2. - Une nuit de noces.

Spectacles, Plaisirs du jour

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AVIS MONDAINS

Déplacements et Villégiatures

des Abonnés du « Figaro »

EN FRANCE

M. Eugène Babut, à Lai Rochelle.

Mme Charles Corbin, au château de la Volière. M. Esnault-Pelterie, à Boulogne-sur-Seine. M. J. Graveroaux, à la Roseraie de l'Hay. M. le prince Ferdinand Ghika, au château du

Perquoy.

M. Jacquin, à Dammarie-les-Lys.

Mme Lanos, à Long,iumeau.

Mme de Melgarejo de Vilarino, au château de

Belsunce.

Mme Morgon, à Orléans.

Mme la vicomtesse Perrot de Chazollo. à Sahurs. M. E. de Perceval, au château du Parc-Saint- Ferme.

M. le capitaine Potron-Laborde, à Ciron.

Mme C. Rémy, au château do La Boissière. Mme B. Stoclin-Milliez, à Sainte-Marie-Kerque. M. Cari Winther» à Meillonnas.

Mme Marie Zerletidi, à Monte-Carlo.

A L'ÉTRANGER

M. Edward Blont, à Carlsbad.

M. Georges Burnày, à Liège.

M. Antonio Maria da Costa, à Rio-do-Janeiro.

M. Théodore Cinco, à Baden-Baden.

Mme la duchesse Del Balzo, à Naples.

M. Georg. Iiluge, à Hermannseifen-bei-Arnau.

M. Emile Petit, à Tchoussovaïa.

Mme Rohm, à Francfort-s.-Mein,

M. Georges Rubinstein, à Oposchnia.

M. le baron de San-Miguel, à Londres.

Mme Olga Vernesco, à Bucarest. « 1

Mme do Zdékauer, à Prague.

ARRIVÉES A PARIS

SL A. S. le Prince héritier de Monaco, Mme Geor- gos Bechmann, M. Bartholomeu Forreira, Mme A. Becker, M. II. Bemborg. Mme Broussois, M- de Candamo, Mme M. Cavàffian, Mme la comtesse de Carvalhido, M. le docteur Dubost, Mme Charles Garnier, Mme Henry -Guilhomet, née Martinoff.M. Félix Godey, M. Henri deLa- faulotte, M. Le Gambier, M. Daniel Lévy, M, le vicomte de La Redorte, M. A. Muteau, M. Léon Masson, Mme Théodore Mante, Mme la baronne da Noirfontaine-Mélizot, Mme Alfred Picot, M. Victor Poznanski, M. lo docteur Pas- cal, Mme la baronne de Robécourt, M. Jean Sève, Mme Ernesta Stern, Mme Soulange-Bo- din, Mlle Tardan, M. Théodore Verdot, Mme la baronne de Vaufreland.

BILLETS » CHEMINS « FER

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AVIS FINANCIERS

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Assemblée générale

The Central Mining

et lnvestment Corporation, Ld

m; - ,ai!iHé>iM ^>ïiAaHî 4 .oiasbiisii sa

. \ PRÈS avoir rappelé lagraude perte que laCor- ii. poràtion a suDie par la mort de sir .Tulius wernher, et rendu hommage à sa mémoire, M. F. Ecksteiir, qui présidait, a donné les renseignements suivants sur la marche des . affaires de la Corporation en 1912.

LES dividendes, intérêts et commissions reçus s'élèvent à £ 319,000, et les autres bénéfices réalisés ont couvert toutes les dépenses. L'actif liquidé s'élevait à £ 3,500,000, en lin d'exercice, et les exigibilités à £ 2,700,000. La réserve atteint £ 140,000, en augmentation de £ 40,000 sur l'an dernier.

EN 1912, la Corporation a négocié 3,615,141 onces d'or, soit 34 % de la production d'or do l'Afri- que du Sud. Les Mines qu'elle dirige ont produit 40 % de la production d'or totale du Rand et payé 53 %> des dividendes totaux déclarés par les mines du Rand. Les-divi- cie nd es représentent, pour les mines de la Corporation, 73 % des, bénéfices d'exploitation, tandis-que la proportion entre les dividendes et les bénéfices n'est, pour l'ensemble du Rand, que de 51 % .

L'ACCORD intervenu entre les groupes pour le recrutement de la main-d'cByvre indigène doit produire d'heureux résultats. Le nombre des indigènes en travail est maintenant plus fort qu'il ne l'a jamais été.

LA réorganisation deToxploitaiion de la Crown Mines est terminée, et on a toute confiance d'obtenir les résultats prévus. La City Deep, qui est en bons progrès, doit vendre qucl- nues clairris à la City and Suburban. La Mod- (lerfontein B est bion aménagée, et elle a pu payer un dividende peu après la mise en marche de sA batterie. A la New Modderfon- tein, les bons développements font envisager la possibilité d'un agrandissement de l'usine. Il est question de l'absorption de la Robin- son Gold par la Crown Mines, mais ce projet n'est pas encore â l'étude:

LA participation dans le Syndicat des Diamants a donûo un revenu satisfaisant.. La Corpora- tion a acquis une participation importante dans la De Beers, à des cours relativement bas. La Preàten Blôck A se dévèîôppe 6feri' et doit, justifier avec le temps les espérances du début. JLe Conseil a une opinion très fa- vorable de la Magadi Soda, le chemin de fer ' qui permettra son exploitation est presque terminé. Les terrains pétrolifères .de l'Ile do la Trinité font. l'objet de négociations avec le Gouvornemeht. Les propriétés pétrolifères en Colombie promettent ae bons développe- ments. La Corporation a pris un intérêt dans un Syndicat qui s'occupe de la culture du coton au Soudan, et dans une nouvelle en- treprise qui a. pour objet, aux Etats-Unis, d'extraire l'alcool de ia sciure de bois. En Californie, la Natomas fait des progrès sa- tisfaisants au double point de vue des dra- : gagés et de la remise en valeur des terrains.

AUNE question poséo par un actionnaire, M. L. Reyersbach a répondu que la Magadi Soda commencerait sans doute à produire l'ail : prochain.

L'ASSEMBLÉE a approuvé le pavement d'un divi- dende final de C sh. ot réélu le vicomte de BretoUil et M. Max Franck?, administrateurs sortants. Elle a voté une gratification au personnel et passé, par acclamation, un vote de remerciements au Présidentetau Conseil.

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LIGNES DU CENTRE-AMÉRIQUE

La Champagne (C. G. T.), de Saint-Nazairc,pour

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Oniba (R. M. S. P), de Cherbourg pour les An- tille, 7 mai. -

LIGNES DU SUD-AMÉRIQUE

Cap Verde (H. S. D. G.), Hambourg-Brésil, de

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Sierra Salvoda (N. D. L.), de Boulogne pour La Plata, 5 mai, 7 heures.

LIGNES DU LEVANT

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De Marseille, par Ville-de-Bône (C. G. T.), pour

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De Marseille, par Eugkne-Percireifi- G. T.) pour

Alger (rapide)';

De Marseille, par paquebot de la C. P., pour Gi- braltar, Tanger, Larache, Rabat, Casablanca, Mazagan, Saffl et Mogador.

De Marseille, par Karnak (M.M.), pour Alexan- drie, Port-Saïd, Jaffa et Beyrouth; De Londres, par German (U. C. L.),. pour , Las

i JtsmbL

ilje-Brindisi (départ li), par Médina 3(P. OîJ,,

bourne, Sydney, Nouvelle-Calédonie etNou- velleiZélande ;

De Liverpool, par Virginian (A. R. M,), pour Canada ;

De Liverpool, par Alexandrian (h. L.), pour

New-Orléans ;

De Cherbourg, par Arlansa (R. M. S. P.), pour Madère, Pernambuco, Bahia, Rio-de-Janeiro, .Santos, Montevideo et Buenos-Aires ; De Boulogne, par Hohenstaufen (Ilamb.-Amer- Li.), pour Bahia, Rio-de-Janeiro et Santos ; De Trieste (déport il), par Tirol (L. A.),, pour Corfou, Patras, Le Piréé, Sirâ, Vathy, Scio, Cesmes, Smyrne, Dardanelles, Constan- t.inoplê, Haidar-Pacha, Ineboli, Samsoun,' Trébizonde, Rizeh et Batoum.

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rtuisinière, 35 ans, bonnes réf., dés.place chez 2 ou |j 3 pers. av. fme de ch.M.T., 150, av.Victor-Hugo.

Bonne cuisinière-pàtis.,36 a., référ. verb.,dem.pl. stable ou long extra. M. P., 102, rue La Boétie.

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Cuisinière, 45 ans, demande place avec femme de chamb., référ.verb. G. M., 4, rue Copernic.

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Filles de cuisine

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Fille de cuisine, 25 ans, bonnes références, dé- sire place. - A. B., 196, avenue Victor-Hugo.

Jeune fille, 22 ans, demande place, fille de cui- sine, bonnes références. Ecr. C.D., 12, r.Greuze.

Jeune fille, 22ans, demande place fille de cuisine, bonnes.références.V.L., 22,rue de l'Exposition.

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COMPTANT TERME COMPTANT TERME_ DÉSIGNATION DES VALEURS "ÉCÉD. I DERNIER REVENU I DÉS|GNAT|0N DES VALEURS I PRÉCÉD. DERNIER REVENU DÉSIGNATION DES VALEURS PRÉCÉ 0' OERMEH

REVENU DESIGNATION DES VALEURS HEVEN" DESIGNATION DES VALEURS , - CL°T"RE C°"" 3 CL0TURE COU" 3 MET PESIGNATI0N DES VALEURS CUOTURE c0UM

CLÔTURE! CLOTURE! COURS | COURS CLOTURE I PRÉCÉD. | COURS | COURS -

- 11 VALEURS DIVERSES 20 » PHOSPHATES TUNISIENS 453 . 465 .. » » GOERZ 15 75 16 ..

FONDS D'ÉTATS ACTIONS DE CHEMINS DE FER 5% ARGENTIN ,TR S , 1905 9. so .... 2? 8! COR.NVHË ZN Î « GS^^EL^ SHOE IL 25 7556

3 fr. Q % PERPÉTUEL 85 25 85.. 85 32 85 50 84 75 35 50 EST 909 .. 904 .. 910 ,. 905 .. .. \\ BB-SI 1" |F 1 fS!" ! ! 1 ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! |01 35 -I: 2 37 ipAMKY COUPER ! ! ! ! 1 ! ! ! ! ! ! ! ! .Si 5° ^ \ 52 GSLS "TINVESTMENT- » »

O % AMORTISSABLE..92 . 91 75 90 56 » PARIS-LYON-MÉDITERRANÉE 1316 .. 1286 . 1324 .. 1294 .. 128? .. 4 TY _ RESCICION 82 60 .. .. 2 50 SPIES PETROLEUM 3? 32 25 » » GREAT COBAR SN

|50 ANGLAIS 2 \ 12 % 74 60 74 95 73 40 50 » MIDI 134 . . 135 .. 135 .. .... . - .. 6 BUENOS-AYRES 6 % CPROV. DE). % 30 . 32 32 5 û 2 JAGÊRSFONTEIN 177 In 1^

4» ARGLNT|N4| 1 896 8915 88 70 90 60 72 » NORD g .. 675 ., 6 .. 161» .. 1675 ;; ~~ 3 1,2 S (PROV. DE) 69 40 69 40 » » TANGANYIKA 60 50 61 75 'T 77 JOHANNESBURG INVÊSTMENT 27 25 î

450 - 4ML S»-TÏIY::::::: %9O ÏIÛ ^ «« IL50 'IIS :: 'IFF 'PI.. ..... ..... ES^GNE^URÊ-ÏÏ-:::::: « :: :: ÎSSAI&VÔRÏÊNTAU JS" LIT SES ÎLLL II

4 > BRÉSIL 4-1889 8180 81 90 82 30 7P-96 ANDALOUS 305 . 307.. 304.. 308.. 307 .. 5 $ MEXICAIN 5 % 46 10 ! 46 57 TOULA .. . IM4 ' 1128 ' 2 50 LANGLAAGTE ESTATE « Il 87 50

22 68 BUENOS-AYRES (PROVINCE DE) 1 909.. 464 50 462 50 <66 27 97 ATCHISON 527 . 532.. 523 .. 526 .. 526 -. 3 % _ 3%..... 28 90 .. 7 55 URIKANY 406 412 ' 3 78 LENA GOLDFIELDS 7n In 77 en

22 50 - - 19>0.. 471 50 473 50 483 35 » AUTRICHIENS 762.. 770.. 776.. | % TRANSVAALIEN 3 89 75 " 14 17 UTAH COPPER «F ' 272 '' LENA GOLDFIELDS 70 50 77 50

'4 » CHINE 4 « OR 1895 94 20 9 3 50 98 95 28 99 BRAZIL RAILWAY PRIVILÉGIÉE... 507 500 .. 519 - - ..... 14 271 . 272 ..

, » CONGO (ÉTAT DU) LOTS 1888 74 74.. 73 ». » - - ORDINAIRE 362 369 .. 382 .. 377.. ,5 , BALIA 487 .. 494.. luiliupc 507 MAY CONSOLIDAT^ 7 « "*

4 , ESPAGNE 4 % EXTÉRIEUR 90 35 90 85 90 40 90 87 90 60 » » LOMBARDS 128 .. 132 50 128 .. 135 .. 132 .. 35 ]4 BANCO PEROU LONDRES 575 WIINES 5 92 MAY CONSOLIDATED 7 25 . ..

3 50 ITALIEN 3 1/2 96 30 96 35 96 40 96 62 96 55 29 L. MERIDIONAUX 558 556 -. 556 .. 557 9 20 BANQUE INDUSTRIELLE DU JAPON 201 * * AREAS .. 28 50 » » MOSSAMÉDÈS CTC in k'n M 7-

Y" EGYPTE UN,F.ÉE.... 101 50 98 90 102. 99 15 99 05 21 P. NORD DE L'ESPAGNE 474 .. 478 .. 472 .. 476 -. 476 - V", _ PENINSUL. MEXICAINE 50 43 9 45 BRAKPAN " 103 5§ 1M ". 20 MOZAMBIQUE C.E M 75 2n 5n

3 50 - PRIVILÉGIÉE 89 25 88 80 89 65 » » 330.. .... 320.. .. .. 4 38 CAPE COPPER 1Ô6 50 68-. 2 95 CITY ^EEP "!!..!!!!!!!!].!.!! 89 50 90 50 13 » PRIMROSE ÂL\ 20 50

4 » JAPON £ % 1 905 88 25 88 50 86 50 .... .. .. 21 P. SARAGOSSE 459 -. 467 .. 459 -. 467 .. 464 - „ „ [-OTS TURCS 198.. 19750 « .. CHARTERED 29 25 29 75 1 25 RANDFONTEIN." .*.'."! 39 .3 3925

25 " MAROC Î'% 1904!!'.!'..!'.'.! :::::::: : »! FS 522 :: LLL 25 ::: :: ::: :: ACTIONS INDUSTRIELLES | FI 45 HARTMNANN';;:;!;;;:;.';";:;;;: '70® " 2074 DE0BEERSIPRÉF.Ï!!!!!!!!!!!'.!!! «7 !'J «6 (J '153 ROBI^SON^ÉËP".'.'.'.'.'.!!'.!'.!'.'' '52^° '5275

3 » PORTUGAIS 3 I9"4:::::::::::::::::: «5" Il 52 M 80 12 » C,E GLE TRANSATLANTIQUE ORT... 197.. 192 . 197.. 197.. 191.. 1 HÛANCVH°CAA::::::::::::;::::: '5175 '5225 ^ Il DURBAN ROÔDËPOORT 5lf 25 5|? 50 28 20 " G0LD 88 .. 88 75

4 » RUSSE CONSOLIDÉ 4 RT* 91 50 92-. 91 . 91 25 91 .. J2 » - 205 203 -- 204 -- 199 .. » » LAURIUM GREC 45" 4675 5 9S EAST RAND ! "I! 72 25 72 75 10 63 ROSE DEEP 7A -n 77

3 - 3* 1 891 74 35 74 50 74 40 74 90 74 40 » » MESSAGERIES MARITIMES 135 .. 133 25 133 136 .. 135.. ,J 24 FERREIRA DEEP 86 50 81 25 3 55 SIMMER AND*JACK ÏS 75 18 75

3 » - 3* 1896 72 85 72 30 72 80 72 60 .... 21 » METROPOLITAIN 616 -? 619.. 616 -- 621 -- 616 - 25 12 M ALACCA RUBBER PLANT.ORD. 218 . 222.. I. NEWSTEYN 7? 5n IF

35O - 31/2* 1894 81 20 81 50 80 60 81 25 ... 6 25 NORD-SUD 178 50 181 .. 179 - - 182 -- 180 .. 68 89 MALTZOFF 1092.. 1100.. » » GEDULD 29.. 30 . » » TRANSVAAL CONSOL'LAN'D' H 75 11 K

.4 " R ÎF!25J - ,:L .1 ,28 Î9 ,II », ,4111 B M SÎSUIPII^RVIWM""'''''"- ÎLI " " 73? " 747 " ; * MEXICAN EAGLE ORD 46 75 47 25 » » GELDENHUIS DEEP ». 43 75 « .. 10 64 VAN *YN . ! 9750 9750

5 » - 5 * 1906 104 95 102 50 TP 40 102 75 152 50 8 » OMNIUM LYONNAIS 141 ? . 25 155 S % - PRÉF. 53 . 52 75 » » GENERAL MINING FINAN. CORP. 22 25 23 17 58 VILLAGE MAIN REEF 51 ÇN «7 75

450 - 4 1/2* 1909 99 95 LOFI 30 100 1 100 50 100 25 15 » PARISIENNE INDUSTRIE 3)1.. 311 .. 311 .. 314 » » MOTOR CAB CNEWJPREF. |03 50 103 50 » » GOCH (NEW)....... . ..... 1575 T5 75 1758 ZAMBÈZEcT U 1 Vi\

A- » SERBE 4 * 83 50 83 90 83 10 83 55 83 50 in » TRAMWAYS SUD 178 .. ... .. 178 . J "* ' " " B «

25, » T- . S * KC&spouiS... 500 .. 502 .. 499 4 » EST PARISIEN ORSINAIRE I.IT. 71 .. 72 ? 70 .. 70 50 '? , . - r - '

4 » TURC 4 * UNIFIÉ 86 40 86 30 86 60 86 80 86 82 4 » - PRIORITÉ 72 ... 72 25 71 50 71 .. 71 -------

20 » OTTOMAN CONSOLIDÉ 4 * 1890 432.. 429 433 27 50 CIE GLE FRANÇAISE DE TRAMWAYS 508 494 50 509 500 M A D^UC AIL F* T\ MI D T A IVIT / R M D A IU4M I FT

20 » - DOUANES 4 * 1902 438.. 435 50 442 10 »' VOITURES A PARIS 185 50 189 -- 187 IVIAKLRHT AU COIVIr*TAnlT ( E IV S A IV Q U E )

20 » ~ PRIORITÉ TOMBAC 4 * 435 ^. 435 405 .... . ...

2P " 1 ?îîSol:::::::::::::::: 383 '.: m II îtl :: ::::: ::: :: \V°. "SJDU nord m" m :: m :: m":. 276 :: | dés>GNATION DES VALEURS |T| ~ | DÉSIGNATION des VALEURS |^| - DÉSIGNÂT, ON DES VALEURS i^i -

25 » BOLÉO 844 .. 824 .. 840 .. 826 .. 820 .. ? , .M

SOCIÉTÉS DE CRÉDIT W B MALFIDANO ACTION DE JOUISSANCE 360 .. 363 .*.362." 367 .. 365 .. , _ _VDTC . ^ „

35 » METAUX 800 ,. 797 16^. BANQUE NATIONALE D-EGYPTE 414 416.. 30 R. RUSSO-BELGE 2050 ..2065 .. 28 12 OUASTA & MESLOULA JOUIS... 655 .. 665 ..

166 66 BANQUE DE FRANCE 4700 .. 4720 .. 4710 .. 55 » PENARROYA 1420 .. 1445 1424 ?? 1443 .. 1437 .. 12 P-75 BANQUE NATION.DU MEXIQUE PARTS 650 25 » USINES FRANCO-RUSSES 806 54 M. SILÉSIE (ZINC) 1531..1515.

93 74 - DE L'ALGÉRIE 3490 3432 -? 3490 -. 3457 .. 3445 .. 13 50 SELS GEMMES 312 - - 313 . 312 . - 317 - - 314 -- 18 03 CRÉDITMOBILIERFRANÇAIS PARTS 412.. 415. 9 R- - DE SAINT-PETERSBOURG 875 46 » VIEILLE-MONTAGNE 1029.. 1030.

75 „ - DE PARIS I DES PAYS-BAS. 1795 1750 1798 .. 1773 .. 1765 .. 179 55 SUEZ 5530 . - 5600 - - 5535 - - 5588 7% U. S. WORSTED PREF. 7 14 ,, ALBI (MINES D ) 475.. 475.. 320 » MONACO 5175 .. 5225 .

15 » - TRANSATLANTIQUE 304 . ? 305 -- 306 .. 306 .. 306 .. 37 50 DYNAMITE SOI.. 820 .. 807 - - 815 -- 808 .. 22 " OHF.!?3Y (HOULU-E3> 745 64 » - 5MES 1035 .. 1045..

59 » COMPAGNIE ALGERIENNE 1604 -- 1625 -. 1607 .- 1625 -- 1627 .. 22 43 PRINTEMPS ORDINAIRE 430 -. 435 -. 440 50 R- DNIEPROVIENNE.. 3150 .. 3210 .. 45 » BRUAY 1693.. 1705 12 » - OBLIOATIONS 4 * 292. 290 .

40 » COMPTOIR NAT. D'ESCOMPTE 1051 -- 1056 -- 1052 -. !055 18 41 - PRIVILÉGIÉE 325 .. 326 .. 327 » » DONE'TZ (FOROES A ACIÉRIES DU). 1375 .. 1370 .. 100 » CZELADZ. . 2299 - 2320 ..

26 » CREDIT FONC. D'ALGÉRIE (LIA.) 690 . ? 695 ? ? 690 .. 690 . ? 697.. 35 » THOMSON-HOUSTON 784.. 780 . 778-. 786 .. 781 - 100 » JOHNI COCKERILL 2005 60 M- GELSENK1RCHEN 1390 90 » GROSNYI (RUSSIE) PRIV 2165 ..2200..

35 » CREDIT FONCIER DE FRANCE 880 -. 880 885 .. 889 3 88 RAFFINERIES SAY ORDINAIRE 405 .. 406 -- 403 -- 410 .. 407 54 91 KAMA (FORGES) PARTS 375 ..1390 .. 22 50 LA LUCETTE 175 - 175 65 » - - ORD. 1865 .. 1900 ..

15 62 - INDUSTRIEL 727 720 11 02 - PRIORITÉ 280 .. 282 ? 279 -. 283 -. 281 .. 7A » OUGREE-MARIHAYE 1570 87 50 DOUBOVAIA-BALKA 2535 - - 2574 ? - 7 50 TAV. POUSSET A ROYALE RÉUN. 163

J5 .. SOCIÉTÉ MARSEILLAISE 840 .. 810 - - 840 .. 813 .. 810.. 45 » AIR COMPRIMÉ (POPP) 920 916 .. 920

A5 » CREDIT LYONNAIS 1650 .. 1660 . 1655 .. 1670 .. 1664 .. 111 » DISTRIBUTION D'ÉLECTRICITÉ 645 50 654 646 ?? 650 ,. 653 i ,

35 » - MOBILIER 660 .. 668 -. 661 .. 668 .. 666 .. 18 50 ÉLECTRICITÉ DE PARIS 755 766 ~ ~ ; -

19 25 SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 808 - - 809 . ? 809 .. 810 15 » TÉLÉPHONES 270 270 HH |« n/MMFL r T D A M D T D O

15 » BANQUE FRANÇAISE 309 50 313 - - 312 .. 313 314.. IFL MNOII CI I NALLUCNO

50 » - DE L'UNION PARISIENNE.. ||S5 .. 1202 ?? 1185 .. 1198 .. 1204 .. 14 6B. NITRATES RAILWAYS 345 .. 341 . 342 .. 346 .. 343 ..

24 50- CIE FRANÇ. DE BANQUES A DE MINES. 545 -- 550 - - 554 38 » RAILWAYS S. ÉLECTRICITÉ 829 .. 785 .. 823 -. 793 .. 788 - ' T CLOT OFF | PRÉCED Ï CLOT OFF '

25 » RENTE FONCIÈRE 865 -. 874 -. 869 .. 874 .. 873 .. 8 » TRAMWAYS DE BUENOS-AYRES.... 132 .. 132 .. 132 -- 131.. 132 .. VALEURS AUJOURD. VALEURS CLÔTURE AUJ0URA ALON'DRES VALEURS AUJOURD. 0L0T'0FF-

llsh.3 BANQUE DE L'AFRIQUE DU SUD.... 300 290 36 12 MEXICO TRAMWAYS 563 .. 551 - 550 .. 549-. 542 -. ALONDRES ICLOTUBEI CL0TMT A LONDRES

7 50 - D'ATHÈNES 80 .. 79 25 80 .. 80 .. 19 » WAGONS-LITS ORDINAIRE 438 . 420 - - 44! .. 422 .. 421 ..

3135 - DES PAYS AUTRICHIENS.. 537 545.. 551 .. 548.. 19 » - PRIVILÉGIÉE 447 .. 430. 455 kl RI A/ VFLRI/ O Moi GREAT NORTHERN 126 1/2 125 3/4 130 ./. UNION PACIFIC PREF 84 ./. 83 1/4 87 1/7

10 04 LAND BANK OF EGYPT 181 50 178 25 177 8 D. AMERICAN TELEPH. TELEGR 693 687 NEW-ÏUriftj B 11131 ILLINOIS CENTRAL 113 1/4 113-/. 117 /. WABASH 3 / 3 / I \ <F

17p-50 BANQUE ESPAGNOLE DE CREDIT.. 284 285 5 » HELLENIQUE D'ÉLECTRICITÉ 93 .. .. .. 92 .. 93 INTERBOROUGH METRO 15 |/8 14 1/4 ... ./. - PREF. 9 1/2 9 il S in ul

20P-25 - HYPOTHEC. D'ESPAGNE.. 770 770 6 R- BRIANSK ORDINAIRE 520 .. 526 .. 516 .. 528 .. 524 - CALL MONEY 2 1/2 2 1/2 . ./. LOUISVILLE & NASH 132./. 131 ./. 136 1/2 LEHIGH VALLEY 155 1/2 153 1/7 /

45 L. - COMMERCIALE ITALIENNE 828 .. 832 .. 828.. 833 6 R- - PRIVILÉGIÉE 464-. 467 .. 461 .. 470 .. 466 -. CHANGE SUR LONDRES.... VUE 4 86 75 4 86 70 ' '''

43 49 - NATIONALE DU MEXIQUE. 852 ? ? 846 .. 831 .. 829 .. 829 .. 90 SLI. RIO-TINTO 2015 .. 1970 -- 2004 .. 1979 .. 1967 -. - - -..a MOI» 4 83 20 4 83 20 MISSOURI, KANSAS I TEXAS.. 24 1/4 23 3/4 25 1/4 AMALGAMATED COPPER 74 7/8 73 5/8 7AI/7

30 80 - OE LONDRES A DE MEXICO 549.. 540 .. 545 45 » SOSNOVICE 1465 -- 1497 .. 1472 .. 1498 .. 1485 -- CABLE TRANSFERS 4 87 10 4 87 00 .... - - PREF. 60 /. 59./ /. AMERICAN CAR & FOUND 49 |/7 4*1/4 /

23 08 - CENTRALE MEXICAINE.... 230 50 228 . 234.. 230 .. 232 .. 16 SH. CENTRAL MINING 270 .. 266 .. 266 .. 270 - - 268 ATCHISON 99 3/8 99 1/4 102 1/2 MISSOURI PACIFIO 353/8 34 1/2 ..../. - COTTON OÏL 44 / 42 1/4

22 50 - OTTOMANE 675 .. 674 - 659 .. 667 .. 665 .. 12 50 AZOTE NORVEGIENNE 295 .. 300 . 291 .. 297 .. 300 .. - PREF 99 1/2 99 ./. 103 ./. NATIONAL MEXICO 2ME PREF... 22 5/8 22 1/2 ..../. - LOCOMOTIVE 341/2 32 / """V

7 , - D'ORIENT 120 . 119 .. 1 18 .. 120 26 60 LE NAPHTE...... ; 646.. 652 .. 644 .. 650 .. 652 -. - CONVERT 99 1/4 100 -/. 101 1/2 - IRE PREF.... 50 ./ 50 ./ /. - SMEL & R 67 5/8 66 1/4 " /'

50 » - FRANÇ. DE RIO DE LA PLATA 758 .. 750 .. 756 .. 755 .. 745 .. 25 » ORIENTAL CARPET 358 .. 360 .. 358 .. 361 359 -. ATLANTIC COAST UNE 120 1 '2 120-/ /. NEW-YORK CENTRAL 107 1/8 101 ./. 105 1/4 - SUGAR R m / M / "" /'

44 80 - RUSSO-ASIATIQUE 791 .. 804 . 794 .. 807 .. 799 .. 31 90 PROVODNIK 579 .. 586 .. 577 .. 580 .. 587 .. BALTIMORE & OHIO 98 1/2 98 1/4 ... ./ N.-Y. ONTARIO & WESTERN ... 30 /. 28 1/2 31./. - TELEGR. & TELEPH. 128 1/2 128 3/8 "" Y

26 » CREDIT FONCIER EGYPTIEN 750.. 755 .. 753 .. 755 1 50 RAFFINERIES D'ÉGYPTE PRIVILÉGIÉE. 75 .. 76 .- 75 50 77 .. 76 .. CANADIAN PACIFIC 241 1/2 241 1/4 249 /- NORFOLK & WESTERN 105 ./. 105 ./. 108./ ANACONDA 38 / 375/0 J"

15 25 ~ - FRANCO-CANADIEN 825 830 20 » TABACS OTTOMANS 359 .. 365 .. 360 .. 369 .. 364 CHESAPEAKE SE OHIO 64 1/2 64 /. 66 3/4 - CONV.... 93 1/2 93 1/4 85 /. '

2140 - - DE SANTA FE 412 .. 412.. 448 » » - DES PHILIPPINES 325 320 CHICAGO & ALTON 10 ./. 10./. .. ./. NORTHERN PACIFIC 114 1/2 113 7/8 118./. CALUMET & HECLA 450 / 450 / /

„ » SOCIÉTÉ FONCIERE DU MEXIQUE.. 78 .. 76 .. 76 .. 74 . 73 - 3600T. - PORTUGAIS 595 600 - GREAT WESTERN.... 141/2 143/8 .? ./. PENNSYLVANIA *113 3/4 112 1/4 59 1/4 CONSOL. GAS NEW-YORK CITY. 130. /' 129 / /"

- - PREF. 29 1/2 29 1/2 .. ./. GENERAL ELECTRIC 138 3/4 138 1/2 "" /

' ' 1 CHICAGO MIL. & SAINT-PAUL.. 107 1/2 106 3/4 111 ./. READINQ 162 3/8 160 1/8 83 1/4 INTERNATIONAL MARINE 3 1/7 3J/4 J]

NU JA I I M M MB ML» MM JK M __ . PREF. 136 * / 136 . / ..../. 2ME PREF............. 89 1/2 89 "/. ... ./. - - PREF.. 17 /. 17 /. I

MARCHE AU COMPTANT (PARQUET) CHICAGO & NORTH WEST 1287/8 12S./ /. - IREPREF 90./ 90./ /. NATIONALLEAO 48 /. 4GY

' X ' CLEVEL. C. C. I SAINT-LOUIS. 495/8 49 5/8 ..../. ROCK ISLANO 20 3/8 19 5/8 21 7/8 PACIFIC MAIL 22 3/4 22 / /

T PRÉCÉD DERNILR RZ PRÉCÉD DERNIE ? I PRÈCFD DFRN IF R COLORADO & SOUTHERN 28 1/2 28 1/2 ... ./ " PREF 32 1/2 33 -/ ... ./. PEOPLE'SGAS 109 1/2 109 1/4 "" /'

REVENU DESIGNATION DES VALEURS PB'CÉ^ DERN'^R REVENU DESIGNATION DES VALEURS PRECER°' DEVENU DESIGNATION DES VALEURS PNECE 0' D""'" - - PREF.. 66 1/2 66 1/2 ..../. SAINT-LOUIS A SAN FRAN. 2ME PR. 21./. 20 1/4 ..../. STEEL CORPORATION 613 8 59 2 '62 /'

- CL_R«E_C0UR3_ DELAWARE & HUDSON |56 ./. 157 ./ /. - REFUND 4-% 727/8 72 5/8 ..../. - PREF..... 106 3/4 106 1/2 110 3 4

- LACKAWANNA 390 ./ 390 ./ ... ./. - GÉNÉRAL 5% .... 77 1/4 77 1/4 ... ./.

FONDS D'ÉTATS ACTIONS DE CHEMINS .DE FER OBLIGATIONS DE CHEMINS DE FER OENVER & R. GP-;;;;;;;;;; S0UTERN ^ 5/8 24 1/4 25 1/4 U-H COPPER'^!5.503/4 \'F2

20 » OBL. CH. DE FER ÉTAT 4« 1912 503.. 507.. 30 » BONE A GUELMA 630 50 637 .. 15 » RONE A GUELMA 399 .. 397 .. ^ ^VPVEV 35 Î/Î 341/4 29 ?/ 8 TEXIS & PACIFTC P"EF 16 1/4 15 1/2 " '/ 4 ARGENTIN BARRES AI'/" i/i

,5 „ OBLIGATIONS TUNIS 3 % 420.. 422 -. 22 50 DEPARTEMENTAUX 614 50 15 » DEPARTEMENTAUX 3 5.' 385 . 386 .. _ PREF 44 5 8 43 46 /' UNION PACIFIC 150 5 * 147 /* 7/0 cufvRE ^7-' Î? i- 8 27 5/ 8

2 50 ANNAM TONKIN 2 1/2# 74 - . 73 50 30 » EST ALGÉRIEN 655 -. 652 .. 25 » EST. 52-54-56. 5#.(REMB. 650 F.) 642 .. 644- IREPREF 443/8 43 /. 46./ UNION PACIFIC 1505/8 147 1/8 153 7/8 CUIVRE 2J b 23 .?../.

2 50 MADAGASCAR 2 1/2# 1897. 74 50 73 70 20 » - 4 % REMB. A 500 FR. (OCT.). 498 .. 498 .. ?

3 » - 3 % 1903-05.. 83 75 83 20 1550 EST ACTION DE JOUISSANCE.. 425 .. 405 15 » - 3# 410.. 412 . ' . , ' *

15 » AFRIQUE OCCIDENT. Z% 1903 420 .. 419 50 44 » ORLÉANS - .. 895 .. 900 .. 15 » - 3 % NOUVELLES.... 404 .. 405 50 VALEURS PRÉCÉO. AUJOURD VALEURS PRÉCÉD. AUJÛURD VALEURS PRÉCÉD. AUJOURD VALEURS PRÉCÉD.

15 „ ALGÉRIE 3 « 1902 418 50 417.. 2I » OUEST... - .. 450 455 .. 12 50 - 2 U2F 376 .. 375 . VALLUKO CLOTURE *ALTUK» CLÔTURE AUJ0UBD' VALLUKS, CLÔTURE AUJOURD' VALEURS CLOTURE AUJOURD.

17 50 INDO-CHINE 3 1/2 % 1899 .. 442 50 430 50 25 » MIDI.... - .. 579 50 585 -- 15 » EST-ALGÉRIEN 398 50 397. -------- ? ---

15 * ~ 3 £ 1902 391-. 380 50 56 » NORD.... - .. 1260 -- 1269 -- 15 » MIDI 3 | «8- 410 50 LONDRES fi MFLI THARS'S 7 9/ 16 7 5/ 8 GELDENHUIS DEEP 1 3/4 I 3/4 VILLAGE MAIN REEF 2 3/32 2 3/32

4» AUTRICHIEN OR 4 % 9050 9... 2S 75 OUEST ALGÉR.EN 620 - 620 - IL » N O ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! 4" .! LUIMUNLOJ B LYLAI ^K^'SYWICÂTÉ'NÊW |6 I/?6 F ÎF?6 TLM,N'NQFINAN" ,3/11/ TERSRTNRDLEFP'- ' 3' 6

23 » BULGARE || 1896 502 6 » SUD DE LA FRANCE 96 25 96 50 15 » - 3 S NOUVELLE. 406 75 407 ^ CONSOL,OÉS TERME 75 1/8 75 3/16 1^0 T MT M IÏIÏÏL SSESSST^?. -

1 » ?' S" ACTIONS INDUSTR.ELLES » ORLÉANS 3 50 ?/? G0LDEN"H0RSE SHOEL'F.' \T \ '«G 7 £,> 7 ^

30 » ACIÉRIES DE FRANCE ,015.. ,0,5.. » - " .'! ^ ^ V?. ST 5 ^ ' 27/52 % % % % ^

M^NAI^GERAES 5^'V907""'' 497" 4955Ô 60 » ~ DE LONGWY ,595 .. ,582 .. * ' - 3 I'NOUVE'LLÊS 4 NI" J1I7 5N BULGARE 1892 101 -/- 101./. ARGENT MÉTAL 27 5/8 27 5/8 LANGLAAGTE ESTATE.... 1 5/|6 1 5/I6 .

J S35S N^VÉG%%LF2JL904-OÉ 176 95 49? 50 F. I I K?TRTULROE*ÏÏ ULL: IÎÎ7 <2 50 - L Î % " Z ?? CH-°'S 99 1/2 99 </2 ESCOMPTE HORS BANQUE 4 7/8% 3 7/8 «AJ^.SI 5/ METAUX

1 " ROUMAIN 4 /1898 89 50 87 ^ 75 » ATEL. I. CHANT. DE LA LOIRE 1755 .. 1746 . . }5 " SAUPHÏNÉ^I'^ "" 403 50 405 5° EQVPTE 31/2 « 87 ./. 87 ./. SUD-AFRICAINES, 6 MAI MODDERFONTEIN 13 ,/2 13 5/5 CU^RE """RM! 69 1/8 AR' 3/S

IY0 OE'5%4?822 ! 12Î 60 121 65 CHANT. & AT. DE SA1NT-NAZAIRE ||; DAUPH,NE3^... ............. 403 50 405 .. EXTERIEURE... ^8 1/2 88 1/2 ^ .,5/161,1/32 «G» B 4 4 ^ G, ^

25» SAO.PAOLO3 019O5 501 50 500 .. 7 U !^CO^A.„_;: m ;; ^ | Î ? MÉD^SKÏÏSSK {G S g 8$ fil\'lî % "M . ÏL^IL 'L ÏL^ÎT 5T F 13 1 ^

11 * _ IL 1908 BONS' 510 25 L?0 25 40 " BAKOUE COMMERC. 4INDUSTR. 1010 \\ " '/PARIS-LYON 3^ 1855" " 4S7 5n ÎN? In ' PERUVIAN CORPOR. PREF.. 52./. 52 1/4 CENTRAL MINING |0 5/8 10 3/4 PREMIER DIAMOND ORD... 11 7/8 12 ./ COMPTANT 25 3/8 25 7/16

2lln SUISSE 3 1/2 # 1899-1902 si 00 87 20 » BANQUE PRIV. LYON-MARSEILLE 460 .. 459-. \\ " ^ ' pA.F ?M O 1/2 Î fJ, IS fJ- 50 _ ONO " '<>./. '0 ,/8 CHARTERED 23/7/, 23/7% - FREF.. 9 1/8 9 1/8 CHÈQUE SUR LONDRES

3 50 SUISSE 3 ,ON, " 30 » - SUISSE I FRANÇAISE .. 665 665 .. ? 50 lb2 50 I63-" PORTUGAIS 3 % 63 1/2 63 1/2 CINDERELLA CONSOL. ... 11/16 11/16 RAND COLLIERIES 1/4 1/4 ^ " LUNUNTS

2- .' URUGUAY 5 % \ 909 "" 98 15 98 " 30 * CRÉDIT FONCIER ARGENTIN. 809 .. 810.. | » SUD DE LA FRANCE.^ 386.. 386 50 RUSSE 4 % CONSOLIDE... 90 1/2 90 1/2 CITY SUBURBAN 2 1/2 2 9/16 RANDFONTEIN 1 7/L6 | 17/32 A PARIS 23 20 1/2 A 25 23 1/2

3 URUGUAY S. 1909 98 15 98.. 2J 08 _ MEXICAIN.. 300 * » ANDALOUS 3 % 3,8.. 3,5 50 TURC UNIFIE 86 ./. 86 1/2 CITY DEEP 319/32 3 5/8 RAND MINES 7 3/32 7 1/8 CHANGE SUR LONDRES

EMPRUNTS DE VILLES HAVAS 1365 - " f » ASTUI^1R/H .. !! BANPUE OTTOMANE ,6 1/2 ,6 ,/2 ^SX:=V. I ?l?6 2 ï,? 2 V2 BUENOS-AYRES 2, 1/8

17 » BATEAUX PARISIENS 295 -. 295.. '? ?ÂVA7 "ROP^,O A » ?1O -L " ~ NAT. D'EGYPTE. 16 11/16 16 ,1/16 DURBAN DEEP | 3/16 L 1/4 ROSE DEEP 3 ./. 3 ./. VALPARAISO 10 1/32

20 » VILLE DE PARIS 1865 4g... 529 75 528-. 90 » COMP. GÉNÉRALE DES EAUX. 2150 .. 2150 . F? " LOMBARDS3* (.MÏM'LMC" f? Î?Ï" - ' A«R- ~ . 5 9/32 5 9/32 - ROODEP. GOLD . | /. 1 ./. SIMMER AND JACK 15/ 15/ RIO DE JANEIRO 16 1/4

12 » - LÎLLÎZ- ??2 50 25 » - HAVRAISE PENINSULAIRE 605 .. 615 .. ? LOMBARDS 3* CsuovmO mc 26475 269-. GRAND TRUNK ORO 28 1/8 27 7/8 EAST RAND PROPR 2 7/8 2 29/32 TRANSVAAL CONS. L 2 ./. 113/16 LISBONNE fi MAL

20 » ~ 1875 °R % ... 510.. 51175 03 » ~ CHARGEURS REUNIS.. 633 -. 678-. ? uinointio.T„I» 1 59 ?" 25 MEXICAN RAILVVAY ORD .. 57 1/2 57 1/2 FERREIRA DEEP .'.... 3 7/16 3 1/2 - GOLD M 2 13/16 2 7'8 LlbBUIMNt, b Mai

20 » - '876 4 507.. 51150 |03 . _ CONTINENTALEEDISON 842 -. 845'.. \\ '* MADRID-SARAOOSSE3| 1 REHYP. 352 .. 354-. RIO TINTO 773/8 77 7/8 GEOULD 1 3/I6 1 3/16 VAN RYN 3 7/3 3 7/8 PRIME SUR L'OR 16./.%

10 ». - 18922 1 2* 307 . 306.. 3750 UNION DES GAZ , 695 -. 686-. \{ ' O.RAGOSSE-CUENCA " 350 ' "

10 " - 1894-96 21/2 * 30,.. 304.. 25 » HAVRAISE OENERC|£ ELECTR. 600 . . 606.. > " L;FLSI?AGNE3^1 RE HV» I il" I;O kk =================================================================================^^

10 » - 1898 2 X ... 362 .. 362 .. 9N » DOCKS DE MARSEILLE 4I3 50 402 50 ' NORD DE L ESPAGNE 32. IRE HYP. 356 .. 3,9 50 . .

10 » - 1899 MÉTRO.. 339 .. 34"> .. '5 " 3« 2MCHYP. 347 .. 34975 VALEURS . PHECE0- AVJOURD. I VALEURS PRCCEO. AUJOURD VALEURS PRECED. AUJOURO VALEURS PRÉCÉD.

19 50 - 1904 2 1/2* 378.. 380 .. « » COMPAGNIE FERMIÈRE DE VICHY 7070 . 70R5 .. '?» Ç?.»ÏÏ.A_*!5 305 .. 303 50 | _*_! ! C"TU,,E I CLÔTURE VALEURS CLÔTURE AUJOURD.

11 » - 190 5 2 3/4 * 330 50 332 50 35 . ETABLISSEMENTS CUSENIER .. 590 " IMYRNE CASSARA 1 fiai ,\L 314 50 ' I -

12 " - ÎQ1ISIV'P" LIT 7; 0A?7: 3 * ~ DN?vU|V,LLE 163 . 166 50 20 » SMYRNE_CA SABA 1194 |!S .. ... . BERLIN, 6 MAI . CANADA PACIFIC 242 7/8 245./. VIENNE, 6 Mai PROVODNIK 2I8 ..

» » _ 19 1 2 3 *... 261 23 261 23 55 » - DUVAL 945.. 930.. F VICTORIA A MINAS X, " ESCOMPTE HORS BANQUE 5 1/4 5 1/4% CHANGE SUR PARIS 37 68

30 » FIGARO EX-C.22,20F.,JOUISS. MAIW3 490 .. 495.. " 411 . 420.. ALLEMANO 3* 75 90 76 60 CHANGE SUR PARIS 81 17 8120 RENTE AUTRICHIENNE OR 105 25 105 25

25 » VILLE DE KIOTO(JAPON)5^ 190 9 506 .. 506 .. 45 » FIVES-LILLE 1095 .. 1099 .. _ RUSSE 1902 . . 89 1/2 89 7/8I ! - HONGROISE OR... 100 90 101 20 MANMN A

25 » - TOKIO - B% 1912 480 .. 480 . 55 » FORGES & ACIÉRIES OE LA MARINE 1936 .. 1915 .. OBLIGATIONS INDUSTRIELLES DEUTSCHE BANK...*.!.!!. 246 1/4 249 1/4 BRUXELLES, 6 Mai ! - - COUR. 8! 80 82 40 1

90 » - ou NORD A DE L'EST 2281 .. 2250 .. DRESDNER BANK 150 3/4 151 3/81 MOBILIER AUTRICHIEN... 622 50 625 - INTÉRIEURE a " CI T 01 c-

EWIPRUNTS DU CRÉDIT FONCIER 40 » FORGES <T CHANT, DE LA MEDITER. 1040 .. 1007 .. . » PANAMA BONS A LOTS 112.. 118 - DISCONTO GESELL 182 5/8 184 1/8 LOTS DU CONGO 75./. 75./. AUTRICHIENS 72|. 722 . AMORTTÔS^UE<'5 W""" inn «n ini NL

15 » GRAND-HOTEL 288 -. 272 .. 25 . SUEZ 5 % 587 .. 589 50 BERLIN HANDELSBANK... 160 1/2 163 1/4! LOTS TURCS 194./. 198 1/2 LOMBARDS 124 20 129 50 AMORTISSABLE 51 100 80 100 05

13 . COMMUNALES 2.60 % 1879... 439 .. 439 .. 8 75 GRANDS MOULINS DE CORBEIL 142.. 144 .. 15 » - 3 £ 427 .. 424 .. BANQUE RUSSE P.LECOM. 154 1/4 155 3/4 MÉTROPOLITAIN OE PARIS 618./. 624./ BAWOUE D'ESPAGNE 4^Î ' JJ W

5 » - 3.£ 1880 485 -- 485.. 80 » SCHNEIDER T CIE (CREUSOT). 2170 2210 -. 25 » PORT DU ROSARIO 49750 502.. I PARISIENNE ELECTRIQUE. 313./ 315 /. TABACS OTTOMANS 334.. 338 40 ÈHASGI SUR PARIS a T 07?

2 » - 3 i»' 1891 557.. 356-. 60 » GAZ CENTRAL 1635 -- 1638 -. 20 » METAUX 481-. 482 .. CHEMINS AUTRICHIENS .. 157 1/2 153 1/8 RAILWAYS ELECTRIQUES. '790 ./. 795 /. ALPINE 998.. 1012 - - 8 70 8 75

13 » - 2.60 % 1892.. 396.. 396 . 15 » COMP. TRANSATLANTIQUE 2% 342 50 347.. - LOMBARDS 25 1/8 27 3/8 NITRATES RAILWAY 344./. 345 1/2 CHANGE SUR PARIS A VUE 95 72 95 67 P/IORC, n«T C «„.

13 . - 2.60 % 1899.. 395.. 395.. 20 » MAGASINS GÉNÉRAUX OE PARIS 358-. 355 .. 20 » - ^ . ~ 1% 425 .. 427 75 PRINCE HENRI 169 1/8 171./. ESCOMPTE HORS BANQUE 5 13/16 5 13/16 BAKVtLUNfc, B Mai

15 « - 3 £ 1V06 452 -. 452 -- 60 » MOKTA-EL-HADID T. P. 2380 15 » - GENERALE DES EAUX 3% 403 . 404 25 SCHANTUNG 135 7 8 135 1/2 NORD OE L'ESPAGNE .... 460./. 478 1/4

i% - S«1»12..T.P. 246.. 246 . 40 » LE NICKEL 1215 .. 1229.. 20 » FIVES-LILLE 4.?... 486 -. 486 .. HARPENER 196 1/4 198-/. SARAGOSSE 471 / 466 ./. SAINT-PETERSBOURG, 6 Mal , 81 ,5 8157

25 » PE. IT JOURNAL 440.. 451 50 20 » GAZ & EAUX..... 479 .. 483 .. GELSENKIRCHEN 187 /. 188 3/8 Rio TINTO *1964 ./ 1980 -/. I NORD ESPAGNE 103 25 103 85

15 » FONCIÈRES 3 % 1879 492 484 . 32 » PETIT PARISIEN PART BÉNÉF.... 508 .. 508.. 20 » - FRANCE & ETRANGER... 463-. 459 .. LAURA 172 1/8 174 1/2 TANGANYIKA 6M/2 6|I/2 j RUSSE 1906 103 3/8 " 100 45 10115

I ,5 „ _ 3* 1883 400 25 401.. 13 75 GAZ DE PARIS 279.. 275 .. 20 » - CENTRAL 480 .. 482 .. BOCHUMER 218 1/8 219 3/8 TRAMWAYS DE MEXICO.. 546 1/2 540 ./. j BANQUE RUSSO-CHINOISE 295.. s CHANGE SUR PARIS 8 83 8 85

13 Î. - 2.60 # 1885 399.. 399 75 54 55 SUEZ ACTION OE JOUISSANCE . 4865 20 » HAVRAISE O'ENERGIE ELECT. 4# 289 .. 292.. ! ! ~ RUSSE P. LE COM. 381 .. G

14 » - 2.*80 % 18*5 415 . 415 .. 87 07 - FART OE FONDATEUR 2575 - - 2619 - - 17 50 MESSAGERIES MARITIMES 3 112 % 3SG -. 376 .. PHOENIX 266 1/4 267 -5/81 ROME, 6 Mai , U -----

15 » _ 3 1 Ç,O3 !!... 45I-. 450.. 54 55 - SOCIÉTÉ CIVILE 3995 .. 3985 - - 12 50 TABACS PORTUGAIS 497 50 500.. DEUTSCH LUXEMBOURG . 165 1/2 165 5/81 ! BRIANSK 193.. U

750 - 3 # 1909 245-- 245-. 30 91 - - 5MES 795 - - 797-. 17 50 VOITURES 3 112 % 368 -. 364 -. ALLG. ELECTR. GES 242./ 245 7/8 RENTE 31/2 93 87 99 15 i HARTMANN .. .. G L'ASTERISQUE () SIGNIFIE EX-COUPON

» » BONS A LOTS DE 10O F p. '1*8*87 59 50 58 25 60 ?' BAKOU 1720 -- 1730.. 17 50 LAND BANK OF EGYPT 3 1 12 X 365 . 365 50 HAMB. AMERIKA PACK 147 3/4 147 7/8 MÉRIDIONAUX 569. 574 . j MALTZOFF 407 .. = : ou EX-DROITS

15 » BANQUE HYPOTHÉÇ. 1 .OOO FR 534.. 535 .. 45 » TÉLÉGRAPHES DU NORD 805 - 815- 2C, » WAGONS-LITS 4 £ 501 .. 499- NORDDEUTSCHER LLOYD. 115 1/2 123 1/2 CHANGE SUR PARIS 102 37 102 42 BAKOU 638 -. 0 !