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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1913-01-28

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 28 janvier 1913

Description : 1913/01/28 (Numéro 28).

Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k289842d

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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SOMMAIRE

La Lampe Abfx Bonxàhd.

Les mauvais juges.

L'esprit de M. Maurice Donnay Jean Morgan. La question d'Orient Avant la rupture ? B.AVMOND RECOULY.

Lettre d'E- pagne Quillen.

Le d el d'hier G. Davenay.

ta Chambre Le budget PAS-PERDUS. A l'Institut Académie des beaux-arts Ch. Dauzats.

Revue immobilière Jeanvier.

Dans la marine MARC Landry.

Gazette des tribunaux L'étrangleur Barre Georg.es Clarette.

Les grands concerts Henri Quittard. Lés Théâtres Au Casi\io municipal de Nice CÀREL-

feuHletan: « La Crinoline enchantée » .'Albert Boissiére.

.11..

La Lampe

.),j';t.i.. p

.()e:

̃ Si -j'étais peintre et qu'on m'eût commandé, comme il; arrive a tous les peintres, des '-panneaux- figurant les quatre sâisohsj-je représenterais sur l'un d'eux une table chargée de quelques objets," qu'éclairerait' et qu'engourdirait la lupiière 'calme d'une lampe. Cotte clarté tomberait sur un livre ouvert, sur un vase où tremperait une fleur, et tout autour on apercevrait une chambre, où s'attesterait partout cet ordre qui est comme le repos des choses. Les pièces qui, l'été, sont comme des boîtes d'où 1 on veut sortir, deviennent, l'hiver, de riches coffrets qui contiennent nos' songes. Ce soir, je peux rêver dans ma chambré, tandis que dehors le vent maltraite-le monde, que'la pluie fouette la ville, et que quelques réverbères clignotent dans toute cette eau où l'on est étonné de les voir brûler encore. Mais il me manque le personnage principal de ces heures closes, celui qui suscitait le mieux les rêvés, l'antique lampe. Sans même le vouloir, la Science est bien l'ennemie naturelle de la Poésie. Elle dévaste notre existence en croyant la simplifier même quand elle nous rend des services, elle nous ôte des plaisirs. Elle remplace le jeu Splendidè dos flammes par les contorsions d'un serpent de.fer, et croit ne nous avoir rien ôté. Elle nous a procuré cette électricité qui nous éclaire sans que nous ayons besoin d'y penser. Mais quelle lumière indifférente Elle ne m'est que pretêe. Elle entre dans ma maison sans m'gf'partenir, y pai&e;à la hitte, retourne aussitôt dehors et, déjà court à. d'autres travaux-- IJomme j'aimais- -mieux ma lampe qui était à moi et qui, tirant de l'huile sa flamme tranquille, donnait à ma chambre'un centre d'or! Sans doute, il'fallait s'occujier d'elle et la secourir par moments, mais ces soins mêmes ne faisaient que-mieux l'associer à nous et en faire vraiment notre amie, notre compagne, notre lampe. '•'

'Pour nous représenter toute l'importance qu'elle avait, il faut nous rappeler ce qu'était son arrivée, son entrée, à la tombée du soir, en hiver, lorsque nous étions enfants. Je m'en souviens. Tandis que les grandes personnes vaquaient comme d'habitude aux affaires qui les dispensent de rien remarquer et de rien voir, avant que la lampe fût là, je m'approchais de la fenêtre blême et demeurais le front appliqué aux .vitres. L'expression qui désigne cette heure confuse et louche entre chien et loup, je la prenais à la lettre. Je voyais fort réellement, d'un côté, le gros chien du jour, rassurant, fidèle, un peu bête, et, de l'autre côté, le maigre loup de la nuit, aux yeux jaunes, avec son air moins hostile encore que mystérieux. J'épiais dehors l'étrange décoloration des choses. Les arbres noirs posaient leur branchage comme une grille sur le ciel biafard, un corbeau passait d'un vol si lourd qu'il semblait que son aile allait rompre la mince enveloppe des nuées et faire choir toute la neige qui s'y trouvait amassée. Les choses s'évanouissaient t dans 'lé faux jour. A ce moment jéi n'apercevais plus dehors lés personnages habituels, il me semblait que les autres, ceux'des contes et des histoires, avançaient sur terre à leur place, que

l'O.gré, avec sa palissade de dents pointu'es,et Barbe-Bleue,cet ogre desfemmes, se glissaient en tapinois dans le crépuscule il n'y avait pas jusqu'à ces quarante voleurs qu'on rencontre dans l'histoire d'Ali-Baba que je ne visse, l'œil inquiétant et te pas muet, s'avancer en rangs jusqu'à la maison. Le pis était que la terreur qu'ils exerçaient sur moi n'était pas exempte d'attrait j'étais presque tenté de passer de leur côté, de quitter les hommes. Mais le courage me manquait. Eux cependant, sans qu'on s'en aperçût, envahissaient la maison subrepticement, s'y introduisaient avec l'ombre. Seul témoin de leur irruption furtive, j'étais sur le point de crier, de les dénoncer.

Alors la lampe apparaissait, magnitique, familière, bénigne, et dès qu'elle trônait sur la table, son règne tranquille emplissait la chambre et repoussait dehors pêle-mêle, dans une obscurité où l'on ne se souciait plus d'eux, tous les fantômes douteux du soir. Des murailles qu'elle opposait à la nuit, elle faisait autant de remparts d'or. Les objets, éclairés par elle, l'entouraient d'un cercle respectueux.' Elle semblait raviver, sur les murs, la présence atténuée des portraits et unir ainsi à la société des vivants les morts qu'on n'avait pas ou> b'iés. Le feu, dans la cheminée, répondait à la lumière toujours constante par ses sursauts inégaux, et elle contemplait avec une royale sérénité ces jeux et ces spectacles des flammes. A la fin, pourtant, elle faiblissait sous sa couronne de

lumière il fallait qu'on la remontât.; bientôt, ayant repris de la force, elle soutenait aussi aisément qu'avant son diadème splendide. Autour d'elle, tout était paisible et tempéré. Seul, un beau chat, qui se promenait sur le tapis, apportait quelque chose de voluptueux et de raffiné dans la chambre honnête. Les estampes baignaient dans cette paix domestique l'image d'un autre pays, et la pendule, dont le balancier était fait d'une petite abeille d'or, distribuait à tous les habitants de la maison un temps que nous gardions régulier et calme comme elle nous l'avait donné.

̃ ̃•• •̃̃ V

De cette paix, pourtant, les rêves n'étaient pas exclus, ils y revenaient. Mais, dans cette lumière qui les baptisait; ils n'avaient plus rien de faux ni de dangereux. C'est à tort qu'on oppose l'ordre et la poésie. Ils ne sont pas ennemis. L'ordre, au contraire, dans presque toutes les existences où ̃ il se manifeste, est le signe d'une poésie invisible Le' désordre seul ne suscite rien, ceux qui y vivent restent sans rêves,. et comment en auraient-ils, quand ils n'ont même pas su se rendre maîtres des conditions de leur vie? L'ordre est la marque qu'on a pris l'avantage surelles, qu'on les a domptées et assujetties. 11 rouvre de larges espaces dans nos heures q4e le désordre encombrait, et,'en dépouillant nos journées de tout imprévu et de tout accident, il nefait que donner à notre i magination une liberté souveraine. C'est parce qu'elle présente ce double caractère d'ordre et de secret que la vie provinciale peut exercer tant d:attrait, et les couvents mêmes, s'il n'y régnait pas ̃ un ordre glacé, ne contiendraient pas non plus tant de délires et d'extases. L'ordre est le cadre d'un rêve invisible. `

Quand nous commençons à vivre, nous ne savons pas ce que c'est que de rêver. Nous sommes avides d'un bonheur réel et tangible. Si nous ne réunissons pas à l'obtenir, nous sommes prêts à désespérer de la vie, en voyant le cachot où elle nous enferme. Mais bientôt, avec la ruse des prisonniers, nous apprenons à nous échapper au dedans de nous, à éluder intérieurement ces conditions qui nous gênent.: Une voix subtile nous apprend que ce que nous rêvons vaut presque ce qui nous arrive. Ainsi nous nous retirons aux nécessités qui nous oppriment, dans le moment même nous semblons nous y prêter; notre feinte soumission n'est qu'une évasion sournoise. Nous appelons les rêves à nous. Que de vivants, sans qu'on le sache, se seront ainsi isolés de la réalité qui les étreignait, qua d'êtres,

au'on a crus vaincus, se serÔQkë&nieotés

de cette rêvasserie ignoeée et silencieuse" ̃ ̃' "O: •"̃ t: ;;>'̃. •;•̃̃;•>>(.u

.'̃ ̃ .-̃̃ t *.̃ f ̃̃ ̃ 1

Nos rêveries d'hiver, entre-la lampe et le feu, sont surtout pleines de ce qui n'a pas été. Chacun de nous sait bien que tout n'était pas fatal dans ce qui lui est échu. Nous épuisons dans nos songeries les variantes de notre destin. Nous le faisons passer par d'autres bonheurs et nous nous disons'que, comme pour un fleuve, il aurait peut-être suffi d'un seul accident pour en changer tout le cours. Mais à nos rêves se mêlent aussi des souvenirs. Il y a plusieurs manières de se souvenir. L'une, âpre, aiguë, exacte, qui nous fait rentrer dans les racines de ce qui nous est arrivé, nous en fait atteindre la réalité véritable, et nous montre combien, le plus souvent, nous nous sommes flattés et aveuglés. Elle demande trop de force et de courage pour que beaucoup de gens la pratiquent. Mais il en est de plus douces. Au lieu de regarder les épures de notre passé, nous pouvons nous contenter d'en revoir les images. Au lieu de rentrer .dans notre mémoire, nous pouvons seulement accueillir les souvenirs qui en sortent. Ils se mêlent avec adresse à nos autres sentiments. Ils charment notre oisiveté sans agiter notre indifférence. Car ce que chacun d'eux nous rapporte, dans le petit miroir fidèle qu'il nous présente, ce n'est pas une histoire tout entière, ni même le visage d'un être, ce sont des moments, et tous ces moments divers ont une douceur égale de sorte que nous ne savons .plus si nous sommes déçus où charmés, en regardant devant nous, ambigus et presque pareils, nos rêves et nos souvenirs. ̃ ̃' Abel Bonnard.

Échos

£a Température

Le temps s'est refroidi. Nous avons eu pendant la nuit de dimanche à lundi des minima de 2° au-dessous de zéro dans les environs de Paris. Mais la journée, quoique froide, a été belle. Le matin, 1° au-dessous de zéro à cinq heures, 6° au-dessus. Le baromètre un peu en baisse, indiquait à midi 765"

Le vent est faible et de direction variable sur nos cotes de la Manche et de la Méditerranée il est modéré d'entre est et sud en Bretagne, des régions est en Gascogne. Des pluies sont tombées sur l'est et le sud de l'Europe.

En France, on signale quelques averses dans l'Est..

L'abaissement de la température est général dans toute la France.

Dèbartcments, le matin, au-dessus de \êro i" à Boulogne et au Mans 2° à Lyon 30 à Cherbourg et, à Limoges 40 à Lbrient et à Clermont 5° à Brest, à Nantes, à Rochefort, à Toulouse et à Marseille 6', à Bordeaux 90 à Cette ii° à Biarritz; 14° à Alger. Au-dessous de \èro i° à Nancy, à Dunkerque, à Charleville et à Besançon 3° à Belfort et à Gap.

En France, le temps va rester beau et moyennement froid dans l'Est quelques pluies sont probables dans l'Ouest avec température plus élevée.

(La température du 27 janvier 1912 était, à Paris le matin i° au-dessous de zéro, le soir

au-dessus. Baromèfire 763™"°, Bise glaciale.)- Monte-Carlo. –Température prise sur la; terrasse du Casino je Monte-Carlo. à, dis^ heures du matin, 21° midi, 24°. Temps très beau.

Du New York Herald;

A New-York: Pluie. Température: max. 7°7 min., s". Vent nord-ouesti A Londres Couvert. Température max., 5°5; min., i°i. Vent sud-est. A Berlin Beau. Tempéra-, ture (à* midi) s". ̃̃• i

Les Courses

Aujourd'hui, à 1 heure 45, Courses à Vincennes (trot), Gagnants du Figaro Prix de Courseulles Ithos Turques, Prix d'Harcourt JanviUe; Jerez., Prix de Moyaux îris (Dubus) Isabelle. Prix de Do\uli unon Job. Prix de Condé: Jacasse Jachère.

Prix de Ballcroy Eçur)c Brau Ecurie Rousseau.

A Travers Paris

Les suffragettes.

Cela devient un grand souci pour tous les gouvernements que de savoir ce que, tôt ou tard, il faudra répondre aux femmes que hante l'ambition' d'être électrices.' Actuellement, le féminisme ne sévit pas chez nous d'une façon assez pressante, assez aigùë pour qu'il soit nécessaire ;de- prendre 1-à-dessus un parti; nous, avons même la chance d'être un dtsj.' pays où question n'est pas encore sé-j» rieusement posée. Mais elle l'est à côté de nous. Elle l'esi en Angleterre d'une façon plus mena-! çante que jamais. La suffragette, chez nos voisins, est devenue un élément de désordre social. On ne la tient plus, et- il va bien falloir, qu'à brève échéance, on prenne à son sujet des mesures propres, sinon à la satisfaire, du moins à la calmer.

Et l'on se demande alors pourquoi une méthode à laquelle les Anglais euxmêmes ont parfois recouru avec succès dans leurs culonies ne serait :pas appliquée ici nous voulons parler de la méthode expérimentale..

Elle consiste, comme on sait, à décider que telle réforme qu'on n'ose réaliser encore-, mais sur les résultats de laquelle on est curieux d'être renseigné, sera expérimentée pour un temps et sur un territoire déterminés. Cette décision, ce vote n'engagent point l'avenir; ils rendent simplement possible l'organisation d'une expérience loyale sur un sujet qui préoccupe les esprits.

Supposons que la question du suffrage des* fenim'es se posât en Franco- :aussi passante que chez nos voisins d'outre-'Manchc.. Bf.e.n njempÂcherait nos législateurs de ëésrgfle'r'cin'cf oV %ixlidép£r le^ ments il serait entendu que les' femmes, à titre d'essai, seront électrices pendant la durée d'une ou de deux législatures, et cesseront de l'être si; la réforme une fois essayée, il semble déraisonnable.de l'étendre'au reste du pays. En attendant que s'accomplisse chez nous cette opération de politique expérimentale, les Anglais ne seront-ils point tentés de l'entreprendre ? ̃ ̃ ̃> Une telle expérience passionnerait le monde entier

A la Société des Gens de Lettres. Lé Comité tenait hier, cité Rougemont, sa séance hebdomadaire. L'un de ceux qui s'y présentèrent les premiers fut M. Pierre Baudin, le nouveau ministre de la marine, qui appartient au Comité depuis deux ans, et dont l'entrée dans la salle du Comité fut saluée d'applaudissements chaleureux.

La séance était bientôt ouverte. M. René Doumic, président, adressait à M. Pierre Baudm les félicitations du Comité et, rappelant que la Société venait d'avoir l'honneur de fournir au pays, en moins d'une semaine, un Président de la République et un ministre de défense nationale, exprimait spirituellement le vœu que se perpétuât dans l'avenir une habitude si flatteuse pour elle.

MM. Paul Brulat, premier vice-président, et Paul Robiquel ajoutaient à cette allocution de bienvenue quelques paroles cordiales auxquelles M. Pierre Baudin répondit. ce qu'on souhaitait qu'il répondit à savoir qu'entre la politique et. les lettres il y a non -seulement un accord possible, mais un accord désirable,. et que la nécessité de s'éloigner d'elles de temps en temps n'est pour un homme politique qu'une raison de plus de les aimer. On applaudit très fort, et le nouveau ministre, au cours •• de, la séance, prenait congé de ses confrères pour retourner à la Chambre où l'on diseutait le budget.

-0-o~

L'anglais. tel qu'on le traduit.

On a présenté hier soir au puhlic parisien la traduction d'une pièce. très connue de Bernard Slïaw, le célèbre auteur anglais.

La comédie est intitulée, en anglais; You never can tell, que l'on nous traduit par « On ne peut jamais dire. » Cette dernière phrase ne signifie pas grand'chose. Le sens de la phrase" anglaise est, au contraire, on ne peut plus net, et tous ceux qui ont quelque peu vécu de l'autre côté du canal ne sauraient en douter.

Une personne énonce, dans la conversation, une affirmation trop < atégorique, une assurance péremptoire engageant par trop l'avenir, quelque chose de ce genre; par exemple « Voilà une sottise que je ne commettrai jamais! »'

Sur quoi son interlocuteur, sceptique, de lui répondre You never can tell « On n'est jamais sûr. » « Est-ce qu'on sait jamais?» »

III

IYou never can tell, c'est en somme la riposte toute prête du pyrrhonien au dogmatique, Je « Que sais-.ie ? » de Mon-

taigne transposé dans la vie de tous-les'

jours. ̃ ̃

VA ruiée du Figaro le nouveau volume dont nous annoncions hier la publication est en vente dans toutes 'les librairies.

'C'est une sorte de commentaire littéraire et humoristique des faits de l'année qui vient de finir; et, en même temps que le plus amusant des livres de lecture, un répedoire d'événements que voudront avoir sous la main l'amateur d'histoire, l'amateur d'idées, l'amateur de «mots».. ;̃'̃

Dernier écho de. Versailles.

Dans une récente « Vie de Paris », nous disions combien la journée de l'élection présidentielle avait été favorable au budget des postes et télégraphes. Un de nos lecteurs veut bien, à ce sujet, nous envoyer la lettre suivante Je puis vous donner un renseignem nt très exact sur l'attention et l'impatience avec lesquelles la province attendait les résultats de ^'Assemblée nationale. Un de mes amis avait eu' l'idée d'envoyer dans sa ville natale des prospectus et, de.faire insérer des annonces dans les journaux de la région. En caractères gras, on lisait

ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE

'Contre 3 francs., -J'offre, le soir même de

l'élection, le résultât télégraphique, etc.

Les commandes vinrent- Mon ami eut 627 télégrammes a envoyer. Or, 627X3 = 1,881. Si vous déduisez de cette somme 278 francs de frais d'impression, annonces et télégramnies, vous voyez que mon ami a réalisé un billet de mille, sans grandes difficultés. Et vous appréciez le total des recettes faites ce jour-là par les P. T. T.

Cette lettre qui nous instruit d'une initiative heureuse, encouragera-t-elle un statisticien à établir ce qu'une élection présidentielle peut rapporter au pays, en espèces sonnantes? Car nous savons ce que, le pays a gagné, en richesse morale, à l'élection de Versailles.

Au moment où un sursaut de fanatisme national rejette la Turquie vers la guerre, on lira avec intérêt la très fine analyse de psychologie intitulée Djehal, histoire turque par Jean Marsol. Sous ce pseudonyme se cache une élégante Parisienne, fille de l'un de nos plus éminents ambassadeurs près de la Porte. L'auteur a suffisamment séjourné à Constantinople pour nous rendre, non seulement les exquis paysages du Bosphore, mais encore, avec une rare pénétration, des personnages et des scènes vraiment caractéristiques du monde ottoman cori-

teaftorain. Ou nv rencontre pas sans*

ê'motîeh cette lettre inédite* de î'impëràtriçe, Eugénie, à Abd-el-Kader. ;iv ̃- 7,;vH 'r.' -ChisloVurst/17 janviër'iSjîV Emir.au milieu -des malheurs qui viennent de. .frapper, "le ToutfPiiissant m'a accordé une 'consolation parmi tant d'amertumes si beaucoup m'ont abandonnée, il y en'a qui se sontsoùvehusdemoi. Le témoignage de sympathie que j'ai reçu' de vous m'a profondément touchée. Dieu m'a.frappée par la main des hommes, je le bénis et lui demande la force de me spumettre à sa volonté. Je vous remercie aussi au nom de l'Empereur et de mon fils notre plus grand bonheur serait la gloire de la France et le succès de ses armes. Çroyez, etc. EUGÉNIE, Le remède.

Il faut plaindre les pêcheurs de Bretagne car ils sont très malheureux. Ils ont cru aux belles promesses des meneurs de la C. G. T. qui les ont réduits à la misère. Maintenant, ils craignent l'avenir. Ils cherchent des remèdes à leur mal. Ils tiennent des congrès et délibèrent. Les moyens qu'ils ont imaginés jusqu'ici pour mettre un terme à la crise semblent plus ou moins efficaces. Les pêcheurs réclament de leurs patrons, entre autres choses, « l'assurance que" tout le poisson livré à l'usine sera vendu dans l'année, de façon à éviter la constitution de stocks préjudiciables à leurs intérêts ».

Hélas les patrons, le désirent aussi Vendre tout leur poisson dans l'année, ils ne demanderaient pas mieux! Ils sont les premiers à regretter la crise!

Des phrases qu'on entend

C'est drôle, tout de même, de penser que dans vingt ans il faudra habiter l'Etoile pour avoir les théâtres sous la main.

^.a. marche vers l'ouest, mon cher. Quel talent il a! Vous rappelez-vous la première d'Amants ?

Les suffragettes m'assomment.

Moi, je ne vois pas pourquoi MounetSully n'entrerait pas à l'Académie des beauxarts.

C'est égal; il a dû tirer son dernier faisan avec une certaine tristesse.

Quand tu auras une minute, tu m'expliqueras ce que c'est que la crise de la sardine.

La Seine ? Oh moi, je demeure rueCaulaincourt..

Tu penses bien qu'il n'ira pas à l'Académie tous les jeudis.

,«~

Le musée Edouard Detaille.

Par une disposition spéciale de son testament, qui n'était point encore connue, Edouard Detaille demande expressément que le musée que l'on doit créer dans son hôtel du boulevard Malesherbes soit payant.

Ii a entendu par là assurer à ce musée une tenue irréprochable, et il ajoute d'ailleurs que les salles devront offrir « un modèle parfait de confortable ». L'organisation du musée a été prévue par lui et sera poursuivie de la façon suivante l'étage- du haut sera réservé exclusivement aux oeuvres de Detaille, notamment aux Funérailles de Damrémont, aux Barricades de la rue du. PetitPont et au grand triptyque du Chant du départ.

l Avec ces grandes toilesj. on devra ëx-

poser toutes les études, « tout ce qui est de ma main,' dit Détaille, 'dans ma maison ou mes ateliers », aquarelles, dessins, ébauches, croquis « Je veux, ajoute- t-îî, que tout soit montré au public ». Il exprime, d'autre part, ,1e vœu que son tableau, Les Victimes du devoir, soit prêté par l'Etat au musée.

Les travaux d'aménagement seront commencés sans retard.

M. le garde des sceaux Barthou, en reprenant possession de la chancellerie qu'il avait quittée au mois d'octobre 1910, y remarquera peut-être un petit changement. dans le jardin.

Le jardin du ministère de la justice le plus parisien des ministères, entre la place Vendôme et la rue Cambon, fut transformé, en effet,' après son départ. On y traça des allées nouvelles, on y planta des massifs et on y installa d'allégoriques statues. Mais, dans ce modernisme, un vestige du passé demeurait la statue de Por.talis, dont la ligne sévère au milieu des arbres s'imposait en toute saison à la méditation du chancelier de France.

Depuis quelque temps, on la chercherait en vain à, sa place, se dresse sur le même piédestal un fort beau vase antique de pierre noblement fleurie. Est-ce le garde des sceaux qui s'est lassé? Est-ce la statue ?' On l'ignorera toujours. De fait, Me le baron Portalis, a fini' au 4epôt: des marbres.

.coo.-

Nouvelles à la Main

A la Chambre.

Admirable cette protestation de Pierre Loti en faveur de la .vallée de Gavarnie. Le gouvernement républicain doit intervenir et ne pas suivre les erreurs, de la monarchie. ̃

Que dites-vous? •̃̃»̃̃̃

N'est-ce pas Louis XIY qui a déclaré il n'y a plus de Pyrénées Le maire de Lyon a pris un arrêté excellent pour assurer la propreté du pain toutes les municipalités devraient l'imiter.

Oui, car il n'est pas juste que ce soient les Lyonnais qui mangent leur pain blanc Jes premiers.

T-0.o--

On a élu la Reine des reines. On ne l'a pas choisie parmi les demoiselles des Halles. C'est une dactylographe. Pourquoi ce changement?

–Pour faciliter les réponses de la reine aux lettres de félicitations. Le Masque de Fer.

44$ i?0ttmis Juges

'Il faut revenir aujourd'hui sur l'aventure'extraordinaire de ce jugement du Tribunal de Versailles, qui condamna notre, confrère M. Chartes Maurras, rédacteur à Y Action française. Nos lecteurs ont trouvé à la chronique judiciaire du Figaro le récit impartial de Georges Claretie. Et, sans doute. ils ne lurent pas sans surprise le jugement, ayant lu le récit de l'audience. « Tels sont les témoins à charge, écrivait notre collaborateur; leur imprécision ne laisse pas prévoir le jugement ». Et M. Charles Maurras fut condamné à huit mois de prison et 200 francs d'amende pour avoir volontairement porté des coups et fait des blessures au sergent Coubret. Un homme du caractère de M. Maurras peut être cru sur parole s'il affirme n'avoir pas accompli un acte. M. Maurras niait. Depuis le 1er décembre dernier, pù eut lieu la bagarre de Versailles, il ne cesse de protester contre cette accusation absurde. °

A Paris, à peine si l'on prenait au sérieux son procès Maurras se précipitant dans une bagarre, le revolver au poing, menaçant de mort un homme à terre, le saisissant à la gorge Quelle histoire Quand on apprit que l'admirable écrivain à'Anthinéa avait merta.ee sa victime de « la brûler a, on trouva la farce un peu forte.

Cependant l'instruction continuait. M. Maurras averti du danger, se défendait avec une ironie,une logique parfaites. Il ruina l'accusation. Il fut cité à comparaître. Il vint. Il fut condamné.. C'est l'honneur de la presse parisienne qu'elle ne distingue dans l'injustice, ni amis ni adversaires. Au lendemain de ce singulier jugement, de tous les points de l'opinion des sympathies chaleureuses sont venues à M. Charles Maurras. Ceux qui ont assisté au procès sortirent de l'audience avec effarement.' Et qu'ont pensé de ces juges et de leur justice ceux qui ont lu le compte rendu du procès? Il faut se rappeler que M. Maurras était accusé de port d'armes prohibées, de menaces de mort et de coups et blessures de cela seul. A-t-on donc voulu frapper l'organisateur de cette manifestation'? ou celui qui commande un grand parti d'opposition ? Est-ce donc un procès politique? Mais alors quelle est cette justice ? '̃'],

Cette lamentable audience où l'on vit défiler des .témoins qui hésitaient, se contredisaient, avouaient presque, où l'esprit des juges paraissait manquer de cette impartialité qui commande le respect, où leur jugement fut si étrangement ésotérique, comme le fruit d'une révélation à quoi le public ne participait pas, laisse un malaise. Il n'est pas de plus haute responsabilité que celle du juge. Elle est sainte. Il n'y avait nulle sainteté dans ce lieu.

Nous ne doutons pas que la petite mésaventure qui arrive à M. Maurras n'aura point de suite. C'est une erreur que les juges de la Cour d'appel auront hâte de réparer, car ils craignent le ridicule. Il en restera le souvenir d'un assez mauvais spectacle, qu'il était inutile de nous donner. Ce jugement n'atteint pas M. Maurras.

i'ËSPRIT

de M, Maurice Donnay

M. Maurice Donnay a beaucoup d'es- prit. Voilà une opinion commune parmi nous et dont certains critiques et le pu-' blic se tiennent pour satisfaits, quand ils l'ont prononcée dans un élan de reconnaissance pour le plaisir qu'ils ont reçu de l'auteur. Au vrai, rien n'est plus juste en soi on pourrait dire de M. Maurice Donnay qu'il ne peut pas ne pas penser spirituellement, et chacun de ses personnages conserve ce privilège de trouver un mot heureux, même dans l'instant le plus pathétique. Cela n'est déjàpas si jeune, et Shakespeare, qui connaissait les hommes, do son temps et môme ceux du nôtre,' nous a prouvé que le comique n'est jà-' mais tout à fait absent des situations l'es' plus tragiques.

Comment, au reste, ne pas aimer sans discussion l'esprit de M. Maurice Donnay ? Il est charmant,. divers et renouvelé il est de Paris et il est d'Athènes ` il est archaïque et il est d'un modernisme extrême. Il est gamin, attendri un peu, légèrement gouailleur, et c'est alors la blague qui fleurit les pentes. de Montmartre, celle de gavroche qui siffle le nez au vent et épingle une épithète imprévue sur nos ridicules il est acéré, impertinent, presque cruel, d'une jolie rosserie atténuée d'inconscience, de veulerie, et c'est la médisance qui court dans les meilleurs salons où l'on cause, c'est le mot dont on blesse une réputation, dont'on révèle un adultère, dont on enfonce un homme qui se noie. Mais sous cet aspect encore, il reste plein d'attraits, c'est un vertige auquel On ne résiste pas, c'est quelque chose de la griserie éphémère d'une fête, et son amertume même ressemble au parfum, trop violent des fleurs qui se fanent vers l'ombre.

Puis c'est encore 1 esprit ailé qui prend son vol sur une place d'Athènes, entre un temple et de pétites maisons claires coiffées de toits plats, esprit que n'eût pas renié Aristophane, qui passe au crible de sa critique les dieux et' les hommes, les guerriers et les politiciens, les amoureux et les matrones, esprit indiscret, frondeur, audacieux, qui ne recule pas devant les plus terribles à peu près et réclame pour lui de tout dire»à condition de le bien dire, abeille échappée des ruches de l'Hym.ette qui fait son miel comme il lui plaît, glanant son suc au bon hasard- de sa courses ̃ Nous n'aurions garde dé nous montrer eny&rs- lui jpjudes, ou chagrins.; nous n'en'aurions ni le loisir ni le désir j nous» sommes emportés et conquis nous pensons. remercier le ciel qui a donné' tarît d'esprit à M. Maurice Donnay.Nous en sommes, en effet, réjouis comme d'un feu d'artifice sur un ciel bleu d'été, comme d'un rayon'de soleil jouant dans le mouvant panache d'un jet d'eau dont il fait des perles féeriquement irisées, comme d'une excellence française mise en sourire pour nous seulement, pour les Parisiens les plus avertis, pour les esprits les plus gentiment déliés. Car c'est tout cela. N'est-ce que cela ? `? Une telle louange, cependant, en dépit de ce qu'elle comporte de flatteur pour celui qui la mérite, demeurerait une grande injustice. Encore .que je sente tout le plaisir où s'attarde M. Maurice Donnay il faut le voir alors sourire avec une sorte d'espièglerie confuse quand il lance, sans l'avoir cherché, un de ces traits qui le' divertissent avant tout autre, je crois que nous devons trouver là mieux qu'un jeu il. serait 't passé maître.

Recueillons-nous, en effet, un instant dans notre souvenir quand les rires-se sont tus comme les accords d'une musique entraînante après un bal. Le silence s'est emparé de notre mémoire si nous nous retournons alors vers ces heures charmées, vécues dans la belle compagnie du poète et de l'auteur dramatique, ce qui revient vers nous, ce n'est pas le mot d'esprit qui nous a un instant amusés, ce sont des visages de femmes un peu pâlis, des fronts d'hommes soucieux, barrés de rides, des masques qui restent chargés de passion, tourmentés de douleurs intimes, et dont certains sont tout à fait tragiques.

Le vrai décor se reconstitue ainsi insensiblement autour de ces figures, et l'esprit, cet esprit merveilleusement souple et spontané qui nous a enchantés, ne nous paraît plus un agrément ajouté, un ornement de prix, mais un élément de la réalité, un trait caractéristique qui accentue lè relief dans, des paysages strictement étudiés. M. Maurice Donnay, à qui ne manque aucune finesse, convient que dans notre société, polie à l'excès et curieuse jusqu'au péché, l'amour, la gloire et l'argent forment la trame changeante et cependant toujours semblable de nos discours. Mais, que nous traitions ces sujets familiers avec bonhomie ou pessimisme, avec indulgence ou intransigeance, que nous soyons devant eux courageux ou rusés, il sait que l'esprit en est l'accompagnement ordinaire et indispensable. Lui seul nous permet' d'être intelligent sans pédanterie et cruel avec un moindre remords.

Nous le discernons dans le flirt où s'ébauche la passion, il autorise les privautés publiques des amants, il met un dernier et mélancolique sourire sur leurs lèvres devenues indifférentes. Que penserions-nous d'une fête d'où l'esprit serait banni? Pourrions-nous en supporter la pauvreté? Il est dans la tradition de nos jeux, et nous l'avons hérité de nos aïeux parmi d'autres prestiges. Or, ces fêtes de la vie de société abondent dans le théâtre de M. Maurice Donnay: elles constituent l'atmosphère naturelle où se dessine et quelquefois


s'achève le drame qu'il nous présente elles ont leur ré.alisme. parfois brutal, que l'observateur ne saurait négliger, et la rosserie spirituelle en est générale-" ment le ton. N'est-ce pas dans une fête que commence la Douloureuse? Dans une fête encore bruissante de médisance que Madeleine Jadain apprend, au troisième acte de F Autre danger, que sa mère est la maîtresse de Freydière? Pète encore dans Education de Prince, fête dans Paraître, dans la Patronne, fête dans Amants!

L'esprit, tous les esprits, du plus raffiné au moins délicat, puisque tant de types divers sont rassemblés là, ne pourrait faire défaut à ces milieux briltants qui sont l'envers d'un autre décor où va se jouer une tragédie domestique; il est donc logique qu'il y éclate comme une vraie floraison de ce jardin captivant et perfide, Ainsi que les larmes qu'il précède ou qu'il efface, il est un facteur de notre émotion, une expression très vive du mystère- d#s .âmes. M. Maurice Donnay sait tout ce qu'un mot d'esprit t dérobe parfois chez une femme de douleur, de rancune, de jalousie exaspérée, prononcé dans l'excitation d'un bal. Il fait partie de la psychologie des héros, il" est chez tous, hommes d'affaires que guetté la-faillite, amants que menace la la rupture, une suprême défense contre autres et contre soi-même, une dernière attitude dont ils savent qu'elle n'est que cela, mais qui ne va pas, justement,, sans une manière de petit hérqïs'me.

L'esprit ainsi entendu dépasse singulièrement, une agréable récréation il devient une notation rigoureuse de la

vie..

N'est-ce pas en vertu d'une même disposition à juger les hommes, que M. Maurice Donnay laisse à ses personnages un certain scepticisme railleur, plus douloureux peut-être qu'aucune violence dramatique? Je suis incliné à le croire. Une sensibilité charmante et qui craint d'être dupe, un sens impitoyable de la caducite des passions humaines; une résignation qui voudrait encore sourire quand le cœur se brise, ̃qui aimerait pouvoir ne pas donner plus d'importance qu'il ne convient aux chagrins d'amour, et qui cependant souffre, pleure et se débat, voilà ce que nous révèle de profondément vrai l'œuvre de M. Maurice Donnay.

Cotte nonchalance, dont on n'oserait dire qu'elle est affectée, ce parti pris de ne pas vouloir croire au moins devant npus tout ce qu'il écrit d'exquis et de grave, ce sourire malicieux qui tond h nous donner le change sur sa sincérité, cela est chez l'auteur le signe d'une sorte de pudeur, d'une délicatesse très fine que nous retrouvons dans chacune de ses œuvres. Il se blaguerait presque luimême dans ses personnages pour n'avoir pas l'air de « marcher », et cependant nous sentons bien qu'il « marche » et qu'il est sur le point de s'attendrir. Comme il aurait raison de s'attendrir devant ces destinées qu'il évoque dans leur misère sentimentale! Comme il faut qu'il ait été vraiment ému lui-même un moment, pour écrire le dernier acte d'Amants, la scène de rupture entre Roger De'mbrun et Antonia de Moldère dans, uftïmàîe t^mm^mmLê^ o Claire Jadain dans F Autre danger, m douloureuse rencontre de Michel et de Judith dans le Retour de Jérusalem, lîïgorïîe db Molière, 'dans ce drame si pur, qui restera un honneur pour le poète comme pour les lettres françaises à notre époque.

Regardez bien la plupart de ces héros dans l'instant qu'ils ont le plus d'esprit leur visage tremble d'une contraction significative. Alors le mot, ce fameux mot d'esprit, prend une valeur tragique il ressemble à cette main que nous mettons devant les yeux pour dérober nos larmes; il est comme la rougeur subite qui envahit notre front devant la curiosité d'autrui.

Dans ce théâtre riche en situations pathétiques par le seul conflit des sentiments, où les accords les plus heureux, les abandons les plus désespérés, restent conformes à la loi de nos passions, où tant de femmes nous captivent, coquettes ou aimantes, dévouées ou trompeuses, parfois simplement sublimes, où le cœur est scruté dans ses plus intimes incertitudes comme' dans ses meilleures franchises, nous oublions presque, devant des qualités plus hautes, cet esprit délicieux dont nous sommes ravis et qui n'est plus que l'un des murmures de la vie autour du drame solitaire de l'amouiv

Jean Morgan.

Après l'Élection Le comité du syndicat de la Presse parisienne (directeurs des journaux po- litiques) a offert, hier soir au café Anglais, un diner à M. Poincaré, président élu de la République qui, depuis 1899, est son avocat conseil.

Il y a quelques années déjà, au moment de' son élection à l'Académie française, M. Poincaré avait bien voulu accepter une invitation semblable de la part du comité qui lui garde une profonde reconnaissance.

-Au dessert, le président en exercice du comité, M. de Nalèche, a exprimé à M. Poincaré le respect affectueux des membres du comité et leur joie de le voir appelé à la Présidence de la République.

•M."Poincaré a répondu avec la plus exquise simplicité en regrettant que les fonctions de chef de l'Etat ne lui permettent plus d'être l'avocat actif du syn: diçàt, et en affirmant la persévérance de sa vive affection pour les représen- tants de là presse française.

M- Jean Dupuy, ministre des travaux publics, s'était joint au comité du syndicat de la Presse parisienne pour cette jhànifestation confraternelle, qui a été empreinte de la plus grande cordialité.

«**

M- Raymond Poincaré a. répondu au gouverneur général de l'Algérie qu'il était « vivement sensible » aux félicitations dont celui-ci lui avait adressé pression au nom du Conseil supérieur de l'Algérie, `

Après avoir prié le gouverneur général d'être auprès du Conseil l'interprète de ses très sincères remerciements, le nouveau Président de la République ajoute, dans sa dépêche, «. qu'il accepte ayee le plu grand plaisir, en principe, se rendre en Algérie et qu'il sera heureux de faire cette" visite "le plus tôt

qu'il lui sera possible au cours de sa magistratures.

Les Meusiens de Paris, réunis à l'occasion de la tenue de l'Association meusienne, ont, par acclamation, voté l'envoi d'une adresse de félicitations « à leur illustre compatriote et Président M. Raymond Poincaré, élu par le Congrès de Versailles, Président de la République, et à Mme Raymond Poincaré »'.

D'autre part, le parti républicain démocratique organise, sous la présidence de M. Adolphe Carnot, membre de l'Institut, un banquet patriotique en l'honneur de M. Poincaré qui était l'un de ses vice-présidents, banquet qui aura lieu le 18 février, à l'occasion de la prise de possession par M- Raymond Poincaré de la Présidence de la République.

LA QUESTION D'ORIENT

AVANT LA RUPTURE?

Im rupture des négociations balkaniques que l'on annonçait pour aujourd'hui ou demain, pourrait bien subir quelque retard. Les représentants des Etats alliés désirent, avant de' quitter Londres, s'offrir les uns aux autres une série de déjeuners fraternels, qui seront des déjeuners d'adieux. Aujourd'hui, ce sont les Serbes qui font les honneurs.; demain, ce sera le tour des Bulgares ou des Grecs, et ainsi de suite.

Quel que soit l'intérêt ou l'importance de ces agages, elles ne suffisent pourtant pas à expliquer ce retard. Car, tandis que les diplomates banquettent, les soldats attendent, l'arme au pied, dans les tranchées et dans la boue.

Cette attente qui se prolonge doit commencer à leur peser.

ii y a évidemment autre chose. Peutêtre tes délégués comptent-ils sur un.revirement, soudain qui se produirait à Constantinople. Peut-être ont-ils le désir, au demeurant très naturel, de se mettre d'accMd sur toutes les questions qui les occupent, avant la reprise générale des hostilités. L'attaque contre" les positions turques,' qu'ij's'agisse de Janina,de Scutari, d'Andrinople ou de Tchatalscha, doit être soigneusement minutieusement concentré.' Il faut que toutes les forces des quatre Etats y concourent, d'où la nécessité de régler les moindres détails de cette collaboration et aussi les bénéfices précis que chacun d'eux est en droil d'espérer de la victoire. Pas'plus chez les uns que chez les autres, la volonté de se battre n'est évidemment pas grande.- Seulement, les alliés, et les Bulgares, notamment, qui ne sont pas encore en possession de ce qu'ils désirerit par-dessus tout, n'ont guère l'embarras du choix. Ils sont condamnés à se tendre pour l'effort suprême, à frapper le coup décisif qui obligera leur ennemi à céder.

Où ce coup-là sera-t-il frappé? Quel va être leur objectif, à supposer 'que les hostilités reprennent, ce qui n'est pas absolument prouvé? On incline à croire que l'effort portera plutôt sur Andrinople que sur les lignes de Tchatalscha. L'Europe s'apprête à contempler pai-

MtflGnjgïii;- lu i!ë|)»ïséj: de!; "Cette '"guwrél

sans .se départir de jcette,;itçutralité qu'elle s'^st sagement imposée des ë début. Les- 'disposittons-'HQùt les1 -.mêmes dans toutes les capitales, ce qui est un indice des plus rassurants. Plus d'un estime d'ailleurs qu'au point où en sont les choses, une nouvelle bataille est encore le meilleur moyen d'amener une prompte solution.

11 est très important toutefois que le différend bulgare-roumain soit aplani d'ici quelques jours et avant que les opérations ne recommencent en Thrace. S il ne l'était pas, la Roumanie, trouvant l'occasion par trop tentante, risquerait de se laisser tenter. Or, une intervention roumaine dans le nord de la Bulgarie serait de nature à provoquer des répercussions redoutables.

Les deux pays paraissaient sur le point de s'entendre au moment où le coup d'Etat s'est produit à Constantinople. Il est indispensable que des concessions soient faites de part et d'autre, que les négociations soient reprises et qu'elles aboutissent sans tarder! Raymond Keoouly.

Le gâchis à Constantinople

La réponse de la Turquie

toujours différée

Le prince égyptien Saïd-Halim est définitivement nommé ministre des affaires étrangères, mais cette nomination, malgré le rang social du nouveau ministre, ne paraît guère devoir rehausser le prestige du ministère jeune-turc. Les dépêches de Constantinople s'accordent a 'dire que ce choix, considéré comme un pis aller, fait le plus mauvais effet dans le corps diplomatique où le secrétaire général du Comité Union et Progrès n'est pas pris au sérieux. Le ministère, d'ailleurs, ne parait pas savoir exactement ce qu'il veut faire. Après avoir crié bien haut qu'il ne céderait ni Andrinople ni les îles, et tout en continuant à 1 affirmer dans les journaux, il ne peut arriver à se mettre d'accord sur les termes de la réponse_ aux grandes puissances, et l'on dit maintenant que le grand vizir aurait déclaré aux ambassadeurs que cette réponse leur serait remise « dans le courant de la semaine »•

On redoute d'autre part l'opposition des officiers de la Ligue dont l'action a déterminé la chute des Jeunes-Turcs, il y a quelques mois, et bien que l'on se soit empressé de remplacer un grand nombre des chefs à Tchataischa, on n'est pas sans craindre l'éventualité d'une très prochaine contre-révolution- Enfin, les rapports consulaires parvenus aux différentes ambassades signalent une effervescence inquiétante en Syrie et en Arménie, et l'on s'attend à recevoir d'Arabie des renseignements analogues- "̃'̃

Les alliés ajournent leur note

Londres, 27 janvier.

La note de rupture que les délégués balkaniques ont rédigé hier n'a pas été signée aujourd'hui et on ne sait pas quand elle sera remise.

Cet ajournement est attribué à deux

causes

La première c'est que sir Edward Grey et avec lui les ambassadeurs des grandes puissances continuent à con-

seiller le calme et la patience à. celles des délégations qui sont lés plus pressées de prendre Indécision finale.' La seconde raison, quelque peu mystérieuse mais certainement' plus importante et la plus vraie, .est que. certaines délégations estiment nécessaire de s'entendre nettement avant la i>éprise| des hostilités, sur les conditions, entre alliés, dans lesquelles cette reprise doit être définitivement décidée, autant que sur. les conséquences que les. -nouvel les hostilités peuvent avoir pour les différents Etats balkaniques.

En d'autres termes, ces derniers reconnaissent qu'il convient, pour le maintien intégral de l'union et pour la-coopé^ration parfaite dès armées alliées, de se mettre d'accord, dès à présent, sur ceux de leurs intérêts sur lesquels il pourrait t surgir ultérieurement des différends quelconques. ? r tes hostilités reprendront-elles ? 9 Londres, 27 janvier.

II semble bien que nous soyons à la fin de la première phase des négociations. Les délégués balkaniques s'offrent toute une série de banquets, déjeuners et dîners.d'adieu qui sant.d'.un très mauvais augure pour la reprise des .travaux de la Conférence. '̃' Aujourd'hui mardi, les Serbes traitent royalement à déjeuner leurs collègues balkaniques et à l'issue du,festin, entre la poire et le fromage, on discutera' définitivement du texte de la lettre de rupture qui sera envoyée mercredi ou jeudi à Reschid pacha, après avoir été communiquée à" sir Edward Grëy. Mercredi à vendredi les Bulgares et les Grecs seront à leur tour les hôtes des délégués qui termineront joyeusement le premier acte des négociations de Londres en sablant le Champagne. Quatre jours plus tard, les canons tonneront et les horreurs de la guerre recommenceront. r Il est en effet certain que les alliés ont accepté à l'unanimité le principe de la rupture. L'Europe, dont l'intervention a eu un si piteux résultat, semble n'avoir plus le courage de se pendre aui bas-1 ques des Bulgares qui, depuis tant de semaines, font tous les deux jours le geste de se jeter à la gorge des Turcs. Cette fois les grandes puissances lâcheront les Basques, mais on peut- se de-* mander si les Bulgares, enfin libres de leurs mouvements, se précipiteront sur l'ennemi avec autant d'enthousiasme que l'affirment leurs chefs. Il ne faut pas oublier que l'armée bulgare devra désormais accepter l'aide des Serbes et des Grecs. Les nouvelles victoires remportées en commun donneront lieu- à des revendications légitimés de la part de la Serbie et de Ja, Grèce. Je suis convaincu que les armées des alliés, qui ont déjà accompli des actes surhumains, feront encore des prodiges et je ne puis admettre que, du jour au lendemain, la Turquie ait eu le temps de réorganiser les services d'intendance qui, en grande partie, sont responsables des lamentables défaites que l'on sait.

Les Balkaniques ont donc de sérieuses chances de venir à bout d'Andrinople et de franchir les redoutes turques de Tchatalscha, mais à quoi leur serviront les hécatombes de yiesiiumai'n^s ,aécé's^ sitôes, par ces brillants ;.faïtsî.jd'aii>m^t La Bulgarie n'ignore pas que ses îron^ ti«res"*e ̃- saDrpaipîVt *dê1p1assW' les ppsH tions qu'elle occupe maintenant à Tohatalscha. La reprise des hostilités, U$ coûtera probablement Salonique et Monastir, car il faudra bien donner de sérieuses compensations aux Grecs et aux Serbes qui vont collaborer au second acte militaire de la campagne. On comprend maintenant que les Bulgares tout en étant prêts à se battre demain s'il le faut, car leur valeur et leur héroïsme ne sauraient être mis en doute un seul instant, soient disposés à attendre encore quelques jours la réponse officielle de la Porte aux puissances. Sait-on si le cabinet de Chefket pacha'vivra longtemps? Y a-t-il en Turquie, comme on l'affirme, un véritable mouvement patriotique et l'armée va-t-elle retrouver toute son ardeur guerrière? Quelle sera l'issue de la lutte'?

Tout n'est qu'incertitudes et contradictions. Quoi d'étonnant à ce que les alliés ne repartent pas en guerre de gaieté de cœur, alors que la semaine dernière ils croyaient toucher le but. La guerre paraît cependant inévitable. C'est l'impression que m'ont donné les conversations que j'ai eues hier et aujourd'hui avec les délégués des différents Etats balkaniques, et cependant je n'arrive pas à me persuader que les re présentants des alliés quittent Londres pour de bon samedi prochain. J. CouPURIER.

Un projet de transaction

Berlin, 27 janvier.

D'après un télégramme de Londres à la Nouvelle Presse Libre, reproduit par les journaux berlinois, on envisagerait t dans les milieux turcs la possibilité d'une neutralisation d'Andrinople et des territoires avoisinnant immédiatement cette

ville.

Regrets

Athènes, 27 janvier.

Tous les journaux envisagent la possibilité d'une reprise des hostilités ils insistent sur la faute que les alliés ont commise en signant un armistice qui a permis aux Turcs d'amener sur leur ligne de grands renforts et a accru leur audace.

Cependant, ajoutent-ils, les alliés sont décidés à ne pas céder sur la question d'Andrinople et sont prêts à reprendre la lutte.

Le Patris dit

La clairvoyance du gouvernement grec ap™, parait maintenant pleinement il est .dommage d'avoir consenti un armistice sans lequel la paix serait déjà signée à Consrtantinople mémo et dans les meilleures çon^ (jitipns.

II n'y a pas eu hier d'opérations importantes en Epire la gauche de l'armée grecque aurait délogé, après une vive attaque, les Turcs, de certaines positions.

L'attitude de la Russie

Saint-Pétersbourg, 27 janvier.

Le Tsar s'est longuement entretenu aujourd'hui avec l'ambassadeur d'Allemagne.

Les flottes européennes en Orient M. A. Briand, président du Conseil, a eu ce matin un long entretien au ministère des'affaires étrangères avec M- Jorinart, ministre des affaires étrangères, et

M. Pierre Baudin, ministre de la marine, au sujet de la situation eh Orient. A The'ure présente, il y a en face de Constantinople 1 bâtiment français, i bâtiment anglais, 1 bâtiment allemand, 1 bâtiment italien et 3 bâtiments russes. Les autres navires français sont- à Sajo* nique et à Beyrouth.

Rome, 27 janvier.

Des informations diverses ont été publiéës par lés journaux sur les mouvements delà- flotte Italienne; dans les milieux maritimes, compétents, on fournit à ce sujet les précisions suivantes Devant Constantinople, se trouve le stafionnaire Archimède devant les Dardanelles croisent le Pisa et le San-Marco, et dans la mer Egée le San-Giorgio et et YAgordat. En outre, troisnavirês sont partis de la Spezzia pour un port de Sicile, a savoir le Romà,Hè Regina-Elèn et' le ViitorioEmùnuele. On fait remarquer que de pareils mouvements de navires se produisent assez souvent.

Les autres renseignements publiés doivent jusqu'à ce moment rester dans le domaine des ̃ hypothèses, sinon des probabilités. J ̃- ̃ Vienne, 26 janvier.

L'envoi de vaisseaux de guerre dans les eaux turques, dit le Neues Wiener Tagblait, n'a aucunement le caractère d'une démonstration, navale. C'est bien plutôt une mesure de prévoyance en vue de la protection des ressortissants européens. Le but principal auquel tendent les puissances est, aujourd'hui comme hier, le maintien de leur unité d'action comme condition et garantie de la paix européenne; par suite, des actions isolées de telle ou telle puissance sont hors de question. Si l'on lie pouvait empêcher la reprise des hostilités, la guerre gérait certainement de courte durée. L'accord des puissances aurait aussi pour conséquence là localisation de la guerre. italienne

l'opinion italienne

Rome, 27 janvier.

Les journaux estiment qu'il n'y avait pas de ménagements à garder avec un gouvernement conquis, suivant l'ex- pression de la Vita, par lé poignard et le revolver.

Le Popolo Romano, examinant la situation des belligérants, exprime l'opinion que l'entreprise de la libération d'Andrinople qui, logiquement, s'impose aux nouveaux gouvernants turcs, présente des difficultés insurmontables et qu'il ne serait donc pas étrange qu'une fois les hostilités reprises, une révolution nouvelle se retournât contre les triomphateurs d'hier, pour les punir d'avoir fait naître des espérances qu'ils ne peuvent en aucune manière réaliser. La Vita exprime là même opinion,

elle ajoute

L'important est que les puissances maintiennent leur accord dans la volonté de circonscrire les hostilités, c'est-à-diré qu'elles dissuadent la Roumanie d'une intervention qui ne serait pu honorable pour elle. Un alarmiste allemand

Berlin, 27 janvier.

Le Berliner Lokalanzeiger, gouvernemental, prépare le public à des événements nouveaux qui peuvent avoir des

conséquences incalculables II semble

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Rappel d'un colonel bulgare

Londres, 27 janvier.

Le colonel Jostoff, attaché technique à la mission bulgare, a été rappelé télegraphiquement et quittera Londres démain matin pour aller reprendre son poste de chef d état-major du troisième corps d'année. J. Coupuribr. Le drame de la Porte

Voici un nouveau récit du drame qui s'est passé jeudi à la Sublime Porte et dans lequel Nazim pacha, ministre de la guerre et généralissime, a trouvé la mort.

Quand Enver et Talaat pénétrèrent dans la salle qui précédait celle de la présidence du conseil, Nafiz bey, aide de camp du grand vizir, essaya de les arrêter. Des coups de revolver partirent et il tomba. Une scène sanglante multiplia rapidement le nombre des victimes.

Au bruit de la détonation un ministre accourut, sortant du conseil c'était Nazim pacha un de ses officiers d'ordonnance, Kabris bey, et le capitaine Tewfik Kewprili l'accompagnaient. En voyant le corps de Nafiz ,bja>V'e généralissime s'écria ;.« Les lâches, les chiens » Et il se mit -en défense. Un des envahisseurs, Mustapha Nedjib bey, .ancien officiel', reçut la balle tirée par Nazim pacha. Bien que blessé grièvement, Nedjib bey eut force de tirer a son tour sur le ministre. D'autres compagnons d'Enver, et Enver luimême ripostèrent en même temps par des coups de feu; en un instant cinq corps gisaient à terre Nazim pacha, atteint de deux blessures mortelles, l'une à la poitrine, l'autre.à l'œil gauche, agonisait. Il mourut peu après. Tewfik Kewprili, percé de plusieurs balles, expira sur place.

Le capitaine Tewfik était rentré à Constantinople quand éclata la guerre balkanique; il était attaché militaire a Paris où il avait succédé à Fethy hey.

Mustapha Nedjib est cet officier qui, au moment de la révolution de 1908, tenta de tuer le vali de Salonique, et en fuyant, tua trois personnes qui le poursuivaient. D'après un bruit qui court, les corps de Nafiz, de Tevyflk Kewprili et d'une autre victime porteraient aussi des blessures de poignard.

D'après certains renseignements, c'est Enver bey lui-même qui aurait tué Na8;im pacha.

La Roumanie et la Bulgarie

tendres, 27 janvier.

Les pourparlers entre lesiïulgares e les Roumains continuent avec plus d'activité que jamais MM- Daneff et Misu se rencontrent chaque jour. La Roumanie a augmenté ses demandes depuis hier. On assure, d'autre part, d'excellente source, que le gouvernement roumain a décidé de renoncer, pour le moment, à toute idée de mobilisation, ce qui produit une bonne impression dans les milieux diplomatiques. Les pourparlers entre les Bulgares et les Roumains se continueront entre Sofia et Burcarest, au cas où M- Daneff quitterait Londres.à la suite de la rupture, comme il paraît maintenant inévitable.

Bruits d'un emprunt turc

Le Daily Telegraph publie la dépêche suivante de son correspondant de Constantinople.:

Les journaux turcs ont annoncé que le nouveau ministère avait obtenu d'nne « banque locale (on ne la désigne pas autrement) la promesse de fortes avances. Des personnalités financières, questionnées à ce sujet,

m'ont déclaré ne rien savoir qui pût confir-

oifcr cette 'nouvelle..

J'apprends toutefois d'une excellente source diplomatique que la nouvelle donnée par la presse ottomane n'est pas fantaisiste. Depuis quelque tomps déjà, M. Huguenin, directeur dos chemins de fer d'Anatolie, agissant au nom de la Deutsche Bank, négociait une importante affaire' celle des chemins de fer métropolitains de Constantinople. La concession avait été accordée et le fait avait été notifié officiellement à l;ambassade allemande. Or, au dernier moment, certaines demandes, revêtant un 'caractère spécial, exposées du reste par l'intermédiaire de personnages non officiels, mais très influents: demandes auxquelles la Deutsche Bank, agissant d'après les instructions de l'ambassade allemande, refusa d'acquiescer, avaient hâté la conclusion du marché qui fut passé hier.

Dans la soirée, des échanges de signatures avaient eu lieu entre le go'uvèrnemè.it et M. Huguenin. Sur ces entrefaites, M. Huguenin, dit-on, faisait savoir immédiatement qu'il prenait sur lui de faire avancer au gouvernement ottoman par la Deustche Bank une somme de 50 millions de francs, dont le remboursement aurait lieu le- jour do la conclusion du nouvel emprunt.

Agitation panis/amiste

Calcutta, 27 janvier.

Les musulmans tiennent des réunions en faveur du parti Jeune-Turc de Constantinople, adoptent des résolutions demandant la reprise de la guerre et condamnant « le silence atroce de.l'Europe et l'inactivité de l'Angleterre vis-à-vis des outrages des Bulgares ».

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La question arménienne

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Constantinople, 24 jan. vier.

Il existe aujourd'hui en Europe une question arménienne- Elle occupe la presse et les gouvernements elle a fait récemment à la Douma l'objet d'un long exposé de la part du chef des cadets; une commission, déléguée par le catholicos d'Etchmiadzin et. composée de personnages éminénts, tels que Boghos Nubar pacha, Yocoub Artine pacha, Minas Tchéraz, prépare à Paris un mémoire qui doit être remis à la Conférence des ambassadeurs. Si l'on ne sait pas encore dans quel sens cette question sera résolue, c'est qu'il n'a pu se former à son sujet, jusqu'à ce jour, une opinion européenne. Trop éloignée géographiquernent de cette Europe de laquelle la rapprochent et à, laquelle l'apparentent ses origines, sa culture vieille de plus de quinze siècles, son attachement a la foi et aux traditions chrétiennes, la formation intellectuelle tout hellénique des écrivains du cinquième siècle qui fut l'âge d'or de sa littérature, l'Arménie est restée longtemps une étrangère dans la famille européenne. Son histoire rappelle l'histoire des parents pauvres qui vivent à l'écart et dont on entend parler qu'aux jours de détresse. Les sympathies qui ont été à elle se sont toujours ressenties de cet isolement; elles ont été-souvent sincères, rarement efficaces.

L'article la du traite de san-bteiano, dans sa rédaction compliquée à dessein, avait bien tenté de créer dans les provinces arméniennes de la Turquie une situation régulière, garantie par l'occunation. proyjsoir.e de Ja:B.U.s_sie.: <î2Gpjnm.e.1 révacuation par les 'treiupes: russes: îde.s> territoires qu'elles occupeni;eiv Arménie: < ^uj'Sdtssiveiit'ètreoFesititQés laîtPu-rquie pourrait donner lieu à des conflits et à des complications préjudiciables aux bonnes relations des deux pays, la Sublime Porte s'ençage à réaliser sans plus de retard les ameliorations et les reformes exigées par les besoins locaux dans les provinces habitées par lès Arméniens et à garantir leur sécurité contre les Kurdes et les Circassiens. » La méfiance de l'Angleterre devait être mise en éveil. Le protocole n° 14 du Congrès de Berlin modifia cet article. Cédant aux observations de Lord Salisbury, le Congrès, dans sa séance du 8 juillet (protocole n° 15), adopta une rédaction qui devint le fameux article 61 du traité de Berlin « La Sublime Porte s'engage à réaliser sans plus de retard les améliorations et les réformes qu'exigent les besoins locaux dans les provinces habitées par les Arméniens et à garantir leur sécurité contre les Kurdes et les Circassiens.: Elle donnera connaissance périodiquement des mesures prises dans ce but aux puissances qui en surveilleront l'application. » Cet article devait rester lettre morte. En 1895, lorsque les massacres de Sassoun commencèrent à soulever l'opinion publique, les ambassadeurs d*Angleterre,,de France et de Russie tentèrent une démarche collective auprès du sultan Abd-ul-Hamid. Ils élaborèrent un plan de réformes, et le 20 octobre 1895, après six mois de démarches, l'Europe apprit, à sa grande surpriso, que le Sultan se décidait à adopter le projet des ambassadeurs concernait les six provinces arméniennes d Erzeroum Siwas, Van, Bitlis, Diarbékir et Mamouret-ul-Aziz. Le maréchal Chakir pacha, de triste mémoire, reçut la mission d'en surveiller l'application. Le résultat ne se fit pas attendre: ce furent les massacres de 1896, les plus sanglants que l'histoire ait enregistrés. Abd-ul-Hamid

avait joué l'Europe.

Depuis, rien n'avait ététentéen faveur des Arméniens. Ces temps derniers, devant l'avertissement donné par M- Poincaré, devant l'attitude très nette du gouvernement et de la presse russes, la Turquie n'a pas eu à hésiter. Ses traditions lui traçaient sa ligne de conduite. Aux sous-entendus qui lui étaient adressés, le cabinet Kiamil pacha répondit par des promesses de réformes. Le grand vizir convoqua quatre notables arméniens, choisis au hasard, sans consultation préalable du Conseil laïque de la ̃ nationarménienne. Ce furent: l'ancien patriarche Mgr Ormanian, Dikran effendi, Kélékian, rédacteur politique au Sabah; Daghavarian effendi," ex-député, de Sivas et B. Gulbenkian effendi, négociant établi àManchester et de passageici.Cechoix provoqua les protestations unanimes du patriarcat et des journaux arméniens. Le gouvernement n'en fut pas surpris; peut-être même les avait-il escomptées, en pensant qu'elles créeraient une scission au sein-de la nation. Le patriarche rappela au gouvernement que dans une question de cette importance qui touchait au sort de toute la nation, celle-ci avait le droit d'être entendue. Il faut reconnaître, d'ailleurs, que la commission avait déclaré des le début qu'elle n'avait pas qualité pour parler. Elle fut entendue à deux reprises et conclut à l'inanité de toutes réformes qui seraient tentées sans le concours de spécialistes étrangers. Le ministre de l'intérieur Rechid bey avait pris alors sur lui de mener à

bonne fin l'entreprise. Il avait élaboré Un" projet de réorganisation des vilayets applicable à tout l'Empire. En ce qui coft-"cerne les six provinces arméniennes, des commissions composées de musulmans et de chrétiens sous ta surveillance d'un vali, devaient être chargées de par ciller le pays, d'y ramener l'ordre et là tranquillité. Aucune mention notait faite d'un concours quelconque d'éléments étrangers, aucune garantie sérieuse n'était, donnée contre le vali, qui restait un agent du pouvoir central.

Que ce projet doive rejoinore, surtout après la chute du ministère de Kiamil pacha, dans la poussière des archives son aîné de 1895, cela ne saurait faire de doute pour personne. Toutenfaisantabstraction de l'histoire des réformes en Turquie qui pèse de son poids sur tout essai, si sincère fût-il, qui serait tenté en faveur des Arméniens, il ne semble pas qu aujourd'hui plus qu'hier, au milieu d'événements qui peuvent la dépouiller de ses provinces européennes, la Turquie se rende compte que son existence en Asie est menacée par le retard qu'elle apporte à donner à la question arménienne une solution conforme à l'état de èhoses nouveau et à offrir des garanties se-, rieuses pour l'application des réformes projetées.

Le journal arménien Puzantion, or^ gane des conservateurs, tout en rendànjt" hommage à la bonne volonté du gouyei; nement, déclare que deux principes-, nouveaux doivent guider celui-ci dans ses tentatives: 1° Coopération de l'élément étranger 2° Application très large du système de décentralisation,

h'Aratchamard, l'organe du parti révolutionnaire arménien « Tachnagtzoutioun», retraçant l'histoire du Tanzimat. en Turquie, constate qu'elle a toujours été arrosée du sang des chrétiens « Ce sont là, dit-il, des faits historiques, et c'est la l'origine de cette méfiance générale qui se dresse aujourd'hui devant le gouvernement comme une montagne éternelle. » ̃D'ailleurs, on ne peut s'empêcher regretter que rien n'ait été fait "pour aU&j nuer cette méfiance. Les journaux turcs Ylfham et YAlemdar ne se sont pas fait faute de déclarer que les Arméniens devaient pas exaspérer le peuple turc en soulevantdes prétentions inadmissiblef. Le député socialiste arménien, Vartkès, a été condamné à deux mois de priso»: par la cour martiale pour avoir écrit que la question des terres entre Arménien. et Kurdes n'avait pas été réglée que les crimes en Arménie n'étaient pas punis et pour avoir mis en cause le ministre de l'intérieur. Il a d'ailleurs été libéré depuis, sur l'intervention énergique du patriarche et de Nazim pacha.

D'autre part, pour faire contrepoids aux revendications arméniennes les Kurdes, sur des instigations -officielles, ont à leur tourposé la «question kurde». Ils réclament l'indépendance du Kurdistan ils songent à envoyer des délégués pour défendre à la Conférence de§ ambassadeurs les « droits kurdes » (?•)'; à la civilisation arménienne le JeuneTurc, sous la plume d'Abdullah Djevdet, oppose la civilisation kurde; et des dé-" legations kurdes ont été l'objet de mani- festations officielles sympathie à l'un.

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contrition 'à l'égard des Arméniens. Mai?'- c'est là une manifestation isolée, et quine manque pas d'ailleurs de surprendre de la part du nationaliste fougueux, qu'est l'ancien directeur du Tourne, et dont on se rappelle encore certaines dé- clarations très peu favorables à l'adresse. des Arméniens.

Du point de vue arménien, la question se pose avec une netteté et une loyauté absolues. Conservateurs et révolutionnaires, Arméniens unis et Grégoriens, le vœu de toute la nation ne saurait donr. ner lieu à la,moindre équivoque les Arméniens, suivant la formule adoptée,; demandent la sécurité de leur honneur, de leur vie et de leurs biens, dans une Turquie régénérée, ouverte à la civilisation occidentale.

Il ne faut voir dans ce programme, malheureusement plus simple a for.muler qu'à réaliser, qu'une nouvelle affirmation de l'instinct de conservation si profondément enraciné dans le cœur des Arméniens. En majorité ethnique dans les quatre vilayets de Van, Bitlis, Erzeroum, Mamouret-ul-Aziz et dans- une partie des vilayets de Diarbékir et de Sivas, fortement installés dans ces vilayets par leur histoire, l'ancienneté de leur culture, leurs traditions religieuses, les Arméniens se rendent parfaitement, compte que, quelque impoïv tant que puissent être dans l'avenir les progrès des Turcs, ceux-ci resteront toujours, par rapport à eux, dans la situation de la Rome antique dans la Grèce conquise, Grsecia capta ferum victorem cepit. Sous la désolation et la ruine de ces régions, l'Arménien retrouve intacte l'histoire de sa race.

Dans la plaine de, Mousch, au pays de Daron, le P. Papken, au cours d'un voyage qu'il fit en 1899, put évoquer sur ces terres, lourdes encore de l'angoisse de l'année terrible, les noms glorieux de Mesrob, l'inventeur de l'alphabet arménien, des héros Vartan et Vahan, avec la fraîcheur des souvenirs, où se pressait un passé toujours vivant, que n'avait pu entamer une conquête restée en marge des pays soumis. L'Arménien, massacré, persécuté domine toujours par. çon histoire ces terres qu'il ne possède plus. Aussi, résistera-t-il d'instinct à toute influence étrangère qui, tout en lui assurant un bien-être matériel plus grand, risquerait de compromettre l'idée nationale. La Russie et les autres grandes puissances européennes ont exercé sur les décisions du gouvernement turc dans les négociations relatives à la paix une pression à l'efficacité de laquelle la question des provinces arméniennes a servi de gage. Que réserve l'avenir? Ne verra-t-on pas se renouveler les mêmes menaces, toutes les fois que l'attitude de la Turquie ne répondra pas aux engagements pris par elle, ou aux nécessités politique du moment? En d'autres ter.mes, après avoir été mise à profit dans la conclusion de la paix en Europe, l'Arménie se verra-t-elle imposer, dans les nouvelles questions qui se préparent en Asie-Mineure, le rôle ingrat auquel semble la condamner son histoire, sans. les compensations légitimes auxquelles elle .a droit pour tout le sang qu'elle a versé et pour les idées de liberte dont elle n'a cessé de se faire le champion en Orient'? Nous espérons que la Conférence des ambassadeurs prendra en mains ;Î4 question arménienne. La solution est à


Londres et non pas à Constantinople. Le$ réformes devront être élaborées et, dans tous les cas, approuvées par l'Europe. C'est sous sa garantie collective, et sous le contrôle effectif de deux puissances, la France et la Russie, déléguées à cet effet, qu'elles doivent être appliquées. Toutes réformes qui ne tiendraient pas compte de la nécessité de ces conditions ne sauraient ramener dans ces régions l'ordre,et la justice. Il faut souhaiter que la Turquie n'ait pas à regretter un jour de ne pas s'être prêtée de bonne grâce et en toute loyauté à la réalisation de cette œuvre.

•:•-̃̃-̃ ̃̃ Na.

AU MAROC

La victoire de la colonne Brulard Tanger, 27 janvier.

Les détails reçus par télégraphe de Mogador sur la prise de la casbah des Anflous confirmen-t le succès entier de la colonne Brulard.

L'ennemi, après avoir résisté pendant toute la matinée, fut refoulé par les troupes dont, les salves de mousqueterie, jointes à l'action des batteries, obligé- rent les Marocains à abandonner les positions en avant de la casbah. Celle-ci, située dans un site d'un accès difficile, était défendue par des groupes couronnant les hauteurs; mais qui s'enfuirent devant l'attaque. A 2 hl 30, la casbah bombardée était vide de ses défenseurs et les troupes y pénétrèrent. Les alentours était couverts de cadavres.

L'ennemi a perdu environ 500 hommes, les Français ont eu 4 tués etf 15 blessés. t

Les troupes resteront sur place pour la destruction des biens du chef desrebelles.

Conférence ministérielle

M. Briand, président du Conseil, s'est rendu, à nouveau, à la fin de l'aprèsmidi d'hier, au ministère des affaires étrangères, où il a conféré avec MM. Jonnart, ministre des affaires étrangères, Etienne, ministre de la guerre, et le général Lyautey.

Les ministres se sont mis définitivement d'accord avec le général Lyautey sur les diverses mesures que le resident général devra prendre au Maroc tant au point de' vue administratif qu'au point de vue militaire.

A l'Etranger Anniversaire impérial

̃ Berlin 27 janvier. L'Allemagne a fêté aujourd'hui l'anniversaire des cinquante -quatre ans de Guillaume II avec le cérémonial d'usage. Le corps diplomatique a assisté à un service religieux dans la chapelle du château. L'Empereur a nommé à. cette occasion son filSjleprince impérial, au grade de colonel et a accorde un grand nombre de décorations. Il a créé un insigne spécial pour les officiers aviateurs qui ont passé l'examen de pilote de campagne et ont subi avec succès l'épreuve militaire à une des stations d'aviation. Il a en outre conféré- la 'dëcoratimr de' 'l'or-"drède4a-GouronnV-de-4(> classe- huit uffiritersaviateursqui6e sont (distingués d'une, façon spéciale par des vols en pleine campagne.

L'Empereur a en outre distribué le prix fondé par lui pour le meilleur moteur d'aéroplane de construction allemande.

,Il a décidé en outre l'ouverture d'un nouveau concours analogue dont les prix prélevés sur la récente souscription nationale de l'aviation seront attribués en 1915.

Mort de l'archiduc Rénier

i Vienne, 27 janvier. L'archiduc Rénier est mort après vingtcinq heures d'une agonie qui n'a pas été douloureuse, car il avait perdu toute connaissance. Tous les membres de la famille impériale se tenaient à son chevet. Une foule énorme attendait devant le palais la nouvelle fatale, qui s'est répandue très rapidement par toute la ville et a provoqué chez tous de sincères regrets.

Les préparatifs pour le carnaval ont été décommandés. De nombreux particuliers ont arboré des drapeaux voilés de crêpe. Beaucoup de membres du corps diplomatipue et des personnalités du palais sont venus offrir leurs condoléances peu à près la mort de l'archiduc.

L'archiduc Rénier,fils de l'archiduc Rénier et de l'archiduchesse Elisabeth, née princesse de Savoie, était né à Milan le 11 janvier 1827. Il était le petit-cousin de l'empereur François-Joseph et avait épousé en 1851 l'archiduchesse Marie-Caroline, sa cousine. Grand-oncle du roi Victor-Emmanuel, il était l'unique prince dé la maison de Habsbourg qui fût venu à Rome, à plusieurs reprises, d'une façon officielle comme représentant de l'Empereur.

Le défunt vivait dans la retraite depuis plusieurs années, se consacrant à des études scientifiques. Il était membre de plusieurs académies autrichiennes et étrangères, et occupait encore la charge d'administrateur de l'Académie impériale des sciences de Vienne. La Wiener Zeitung, organe officiel, écrit dans son édition spéciale:

Une existence riche en services rendus à la patrie et remplie par une activité dévouée au bien et à l'honneur de l'Empire vient de se terminer..LVÎutriche déplore la perte du premier président du Conseil depuis 1 ouverture de la période constitutionnelle l'armée déplore le réorganisateur heureux de la landwehr. La science perd en lui un savant toujours prêt à favoriser activement les progrès de la science, et l'Académie des sciences déplore la perte d'un orateur qu'elle ne pourra oublier. La sculpture perd enfin un protecteur des arts éclairé et dé-

'{¡ue.

C'est à sa noble détermination que f Autriche doit de posséder la célèbre collection d'inscriptions découverte dans les sépultures d'El Faynu* L'archiduc aimait à fréquenter familièrement les savants et les artistes et à suivre les progrès des grandes entreprises scientifiques et les efforts artistiques. Dans ses travaux et dans se» œuvres de bienfaisance l'assistait son épouse, la fille de l'archiduc Charles, le héros populaire de l'Autriche et l'amour de toute la nation pour ce noble couple s'était manifesté par des ovations multiples à l'occasion de leurs noces de diamant.

Une foule considérable stationne toujours autour du palais.

Les catholiques italiens

Rome, 27 janvier.

Au télégramme envoyé par l'assemblée de l'Union populaire catholique en Italie, le Pape a repondu en exprimant le vœu déjà formulé, dit-il, parle président de l'Union, que les catholiques s'unissent tous en une solide organisation de volontés et d'énergies dirigée toujours vers la défense des principes qui; dans la vie privée comme dans la vie publique, peuvent seulement restaurer le règne du Christ.

COURTES DÉPÊCHES

L'aviateur Hild est tombé d'une hauteur de dix mètres, à. Aix-la-Chapelle. Il s'est %taé sur le coup. I

Figaro à Londres La réforme électorale

ketra.it DU PROJET DE LOI

Londres, 27 janvier.

Comme on s'y attendait le gouvernement' a retiré le bill de réforme électorale.

Il y,avait foule à la Chambre des communes et autour du palais du Parlement.

Le speaker a fait observer que l'insertion dans le projet de franchise d'un amendement quelconque tendant à octroyer le suffrage à une nouvelle classe d'électeurs, donnerait au projet un caractère essentiellement nouveau ce qui nécessiterait, selon l'usage parlementaire, le retrait du projet et son remplacement par un nouveau projet.

M. Asquith a alors annoncé que le gouvernement retire le projet.

On assure que le gouvernement retirerait i! aussi le projet de loi tendant à interdire à un électeur dé voter dans plusieurs circonscriptions au cours d'une même élection. 1 M. Asquith a déclaré aux Communes que le gouvernement ne déposera pas de projet de loi accordant aux femmes le droit de vote, mais que si un-. député fait une proposition de loi dans ce sens à la prochaine session, on lui donnera toute facilité pour le discuter et tous les ministres et députés seront libres de voter en conformité de leur opinion personnelle, sans considération de parti ou de solidarité ministérielle.

Un service d'ordre de 2,000 agents à pied et 100 à cheval avait été établi aux abords de la Chambre en prévision de violences de la part des suffragettes.

Mme Pankhurts, parlant cet après-midi à une réunion dé suffragettes, a déclaréque la guerre de guérillas va reprendre jusqu'à ce que le gouvernement prenne la responsabilité du dépôt de ce projet de loi et que sir Edward Grey, M. LÎoyd George et les autres ministres partisans du suffrage féminin aient donné leur démission.

Lés émeutes, .les manifestations, les bris de glace et 'de devantures de magasin vont recommencer, a dit une autre suffragiste. v LA COUR ET LA VILLE

.Y Le vice-roi des Indes, lord Hardinge, qui est presque rétabli, a présidé hier, à Dehli, la réunion du conseil législatif. Les assistants, qui étaient très nombreux, ont fait chaleureuse ovation à lord Hardinge, qui a a parlé avec une grande émotion.

AmériQue Latine Notes brésiliennes

COURS EN SORBONNE

M. Rodrigo-Octavio de Menezes, professeur à la Faculté des sciences juridiques' et sociales de Rio-de-Janeiro, agréé à l'Université de Paris, donnera, en Sorbonne, amphithéâtre n° 5, un cours en sept leçons sur le Droit international privé dans la legis)ation brésilienne. Ces leçons auront lieu les vendredis 31 janvier, 7,;U,21 et 28 février et 7 et 14 .mare, à cinq heures de l'après-midi. En voici les su-

jets

4n Leçon: Sujet et but de ce cours. L'incertitude du droit et le besoin pour l'individu de connaître la loi qui règle dans l'espace des effets, des actes et des faits juridiques. Le rôle des juristes dans la fixation des règles du droit international privé. La nationalité a) Des nationaux et étrangers. Le principe du « jus soli et du «jus sanguinis ». Critérium européen et américain. La solution brésilienne. b) La naturalisation ses effets. Perte et recouvrement de la nationalité.

2e Leçon Situation des personnes qui ont une double nationalité et de celles qui n'en, ont aucune. Moyens pour en éviter et en régler, les conséquences/.

8°/Leçan- La^condition^ de l'étraiigôivaiik,

Brésil, a) Personnes physiques jouissance ,e entière de la liberté civile et de conscience; b) Personnes morales l'état étranger et les personnes juridiques d'existence nécessaire. Les personnes morales du droit privé. Sociétés anonymes. Sociétés d'assurances; c) Restrictions au sujet de la navigation de cabotage. •

4e leçon La Capacité. a). La loi personnello et la controverse des principes de-la nationalité et du domicile. Besoin d'une solution transactionnelle; b) La capacité en action forme et substance des actes'et contrats. Hypothèques, testaments procurations. Exercice et défense des droits intellectuels.

S0 leçon La Famille. a) Mariage de l'étranger au Brésil et des Brésiliens a l'étranger. Célébration, empêchements, effets 6) Mariage devant les consuls; c) Annulation du mariage; d) Divorce.

6e leçon L'Etranger devant la justice. a) Faculté d'ester en justice; b) Assistance aux tribunaux étrangers. Commissions rogatoires. Exécution- des jugements étrangers; c) Règlement des successions, lieu de l'inventaire,, loi régulatrice du droit héréditaire; d) Questions de juridiction pénale; e) Extra- dition.

7e leçon L'Amérique et le droit international. a) Participation de l'Amérique, et particulièrement du Brésil à l'évolution et au prestige du droit international; b) Priorité "de l'Amérique du Sud et sa collaboration dans la codifloatiou du droit international privé; c) Vœu pour l'accomplissement de l'œuvre de codifieation du droit international privé et pour l'adhésion de tous les Etats aux conventions de La Haye.

Ce cours est le résultat de la. création à l'Université de la chaire d'études brésiliennes, patronnée par le « Groupement des grandes écoles », présidé par M. Liard. M. Rodrigo Octavio de Menezes, professeur de droit international à la Faculté de droit de Rio-de-Janeiro, est l'un des publicistes les plus éminents du Brésil. Il jouit, ctomme avoué, d'une grande renommee. Il est l'auteur de nombreux et importants ouvrages juridiques. Secrétaire, en 1894, à la présidence de la République, il coopéra grandement à la consolidation de la République brésilienne. Il fut nommé secrétaire du congrès panaméricain tenu en 1906 à Rio-de-Janeiro. L'année suivante, il assista au Congrès de La Haye, comme attaché à l'ambassade du Brésil, à la deuxième Conférence de la paix. En 1909, il fut nommé plénipotentiaire du Brésil à la Conférencé de Bruxelles pour le droit maritime, et en 1910, à la Conférence de La Haye, sur la jurisprudence à appliquer aux lettres de change. Actuellement, le professeur Rodrigo Octavio de Menezes est investi de la haute charge de conseiller général de la République. ¡' Eugenio Garzon.

LE MONDE RELIGIEUX Un évêque reçoit la médaille de 1870. Mgr Mélisson, évêque de Blois, vient de recevoir, par l'entremise du préfet du Loir-etCher, la médaille commémorative de 1870. Il dirigeait,'pendant la guerre franco-allemande, une ambulançe installée au grand séminaire du Mans.

Nominations. -'Par décision de Son Eminence

M. l'abbé Chéfeur, second vicaire de SaintGermain-des-Prés, est nommé premier vicaire de la même paroisse, en remplacement de M. l'abbé. Billard, décédé.

M. l'abbé Philippe, second vicaire de SaintMartin, est nomme second vicaire de Saint-

Germaih-des-Prés.

M. l'abbé Renaud, précédemment en congé, est nommé aumônier du collège Stanislas. Service pour le'cardinat Bichard. Le |

service anniversaire pour le repos de l'âme du cardinal Richard, sera célébré aujourd'hui à Notre-Dame.

Le cardinal Amette présidera la cérémonie. -J. deN.

Le Dernier tableau d'Edouard Détaille

La généalogie de M. Roxoroïz de Belford que nous avons publiée récemment à propos du dernier tableau de Detaille, ayant été contestée, on nous demande de signaler que cette généalogie relative à la descendance légitime de M.. Roxoroïz de Belford, par le duc de Somerset et Edouard III d'Angleterre, descendant direct de Guillaume le Conquérant en Angleterre, et par Philippe le Bel, de Hugues Capet en. France, s'établit sur des documents incontestables Certïfièat des référendaires aux sceaux de France du 12 mars 1912, Royale décision confirmatoire de hoblcsse et Armoiries accordée au colonel Roxoroïz de Belford, prince de Belford, par le doyen des rois d'armes du roi d'Espagne le 16 novembre 1912, le dictionnaire de sir Bernard Burke, Ulster King of Arms et le Colline's Peeragès of England de 1812.

L^onSe & la Wie

SALONS.

La comtesse Szecsen reçoit le 1" et le 15 de chaque mois, de quatre heures et demie àsixheures et demie.

Réception le 15 février, chez le comte et la-comtesse Bruno de Boisgelin, pour la signature du contrat de mariage de leur fille et belle-fille, Mllede Boisgelin, avec le prince Philippe de Caraman-Chimay. Le mariage sera béni en l'église Saint-Pierre de Chaillot, le 17 février, à midi.

A partir du 5 février, la comtesse de Sommyévre reprendra ses réceptions du mercredi, après cinq heures.

Vendredi prochain, à quatre heures, tasse de thé chez Mme Willy Blumenthal, et une heure de. musique. Au programme quel*; ques motifs d'Isoline, de Messager. (- Dîner intime, avant-hier, chez M.. Oti4; Parmi les convives

Mme Achille Fould, M. et Mme Georges Monroê, Mme Balli, MM. de Skrzynski, Bridgman et Whitehouse.

La matinée donnée par .M. et Mme A. Gauley a été des plus réussies. Grand succès pour Mlle Jeanne Guérin, dans les vieilles chansons de Périlhou, accompagnées par l'auteur Mlle de Fleurigny, dans des poésies de H. dé Fleurigny Mlles Rosset, Colson, Etienne, Lethorel, Thierry, Dufour, Delacour, Bérangère Donnay, Double, Lehman, Masson, Bossel et la petite Marie-Thérèse Gauley. On a acclamé d'enthousiasme l'éminent violoncelliste Raymond Marthe, Mlle Bossa, le poète Jean de Beaulieu dans ses œuvres, et les excellents maîtres de la maison Mme Gauley-Texier, prêtant le charme de sa belle voix, aux mélodies du compositeur Morac, et M. Armand Gauley qui a dit superbement des vers de Ch. de Pomairols et des poèmes de Th. Maurer et la baronne de Baye, avec adaptations musicales de Emile Roux, accompagné par l'auteur. Le piano d'accompagnement était tenu par Mlle Gabrielle Donnay. Reconnu dans l'élégante assistance Mme Ch. de Pomairols, marquise Scribot de Bons, M. et Mme Jayr, baronne'de Beaulieu, baronne de Bave, 'Mme la générale Chaumont, Mntë 'la"géttéra.le'Huguet, comte et comtesse-de' Beaumont M. le député Bonniard, comte Scribot: de Bons, Mme Il. de Fleùrïgny, Mme Arnould de Cool, comtesse de Magallon, Si. M. de Lignemare, etc., etc.

De Venise

Vendredi soir, bal très élégant donné à son Palazzo da Mula par la comtesse Annina

Morosini. -'̃̃> <-̃ -i -•• ̃̃̃>

Reconnu

Comtesse Leopoldina Brandolina d'Adda, comtesse Hélène Papadopoli-Aldobrandini, marquise Sommi Picenardi, baronne Gisella Hellenbach, baronne de Novellis, baronne Rossi, comtesse Giustinian Toso, comtesse Marcello Grimani, comtesse Moceniga Racca Mocenigo, comtesse Wallis Moce nigo, comtesse Annina Viola, donna Paola do Blaas, Mme Garelli, Mme Fausta Bonetti, comtesse Cardona, baronne Hortense Treves de Bonflli comtesse Balbi Valier, comtesse Foscari Widmann, comtesse Balbi yalier de Nordis, comtesse da Schio Alverà, comtesse Cais de Pierlas, comtesseNani Mocenigo Bentivoglio, comtesse di Robilant, comtesse Valier Toso, comtesse de Lazzara, comtesse Gozzi, comtesse de Sambuy, comtesse da. Sacco, Mme Duccheschi, comtesse Ginevra Serego Alighteri, comtesse Ottolenghi, Mme de Bernardis Croze, Mme Pantaleo, Mme et Mlle Sezanne, Mme et Mlles Alverà, miss Marschall, baronne Hanh, Mme Joston, Mine de'Stepsky, etc. S.Exc. l'amiral Garelli, l'amiral Cagni, le préfet Gr. Off, Cataldi, le comm. Tivaroni,, premier,président de la Cour d'appel, le comte Piero Foscari, le comte Passi, le comte Omati, etc., etc.

Parmi les dernières arrivées à Venise, remarquons ̃'

M. et Mme Barnett, M. Roger de Bleven, miss' Mabel French, M. Clément-Bavard, M. Van Praet, M. Jacques d'Avignon, M. et Mme Moncel, M. et Mme Lourié. M. et Mme Germain de Pauneri vicomte de Firnian, M. et. Mme C. H. Du Bois, M G de Zulian, miss Moore, comte et comtesse d'Harcourt, M. et Mme Bonvalot, M. et Mme E: Suchon, Mlle E. Roque, Mme et Mlle D. van Alphen, M. et Mme J. de Jankosky, etc.

RENSEIGNEMENTS MONDAINS

Un Te Deum solennel a été chanté hier matin en l'église allemande de la rue Blanche à l'occasion de l'anniversaire de la naissance dé l'empereur Guillaume II.

Le personnel de l'ambassade en grand uniforme ayant à sa tête S. Exc. l'ambassadeur, assistait à la cérémonie. Un banquet de deux cent cinquante couverts a été donné hier soir sous la présidence de S. Exc. l'ambassadeur d'Allemagne.

S. A. I. le prince Bonaparte, accompagné de M. Jaunez des Mares, est rentré hier après-midi de Bruxelles, où il était allé prendre part, comme membre d'honneur, aux fêtes du cinquantenaire de la Société d'ar- chéologie de Belgique.

Le Président de la République a reçu en audience privée l'émir Ali pacha, petitfils d'Abd-el-Kader, qui est venu faire un séjour en France.

MM. Edmond Veil-Picard, membre du Comité de la Société d'encouragement, et Doléris viennent d'être nommés par le ministre de l'agriculture membres du Conseil supérieur des haras.

S. A. R. le prince Firouz a été opéré hier de l'appendicite dans la clinique de la rue de la Chaise. L'opération faite, par le profësseur Hartmann en présence du professeur Robin a très bien réussi.

Le général baron Freedericksz, ancien ministre de la Cour de Russie, et la baronne Freederickz sont arrivés à Nice.

Le comte Ducos, actuellement à l'abbaye de Septfontaines, s'est fait une sérieuse blessure à la tète, en tombant,' par la maladresse d'un cycliste.

Mme A. de Navav de Foldeak est arrivée à Rome pour rendre visite à sa soeur, la comtesse de Carrobio.

-'La marquise Casati prolonge son séjour à Paris pour donner le temps à M. Boldini d'achever le beau portrait qu'il fait d'elle. v La baronne Le Lasseur, née Double, a heureusement donné le jour à une fille à qui on a donné le prénom d Andrée.

J La comtesse Mordvinoff a heureusement

mis ammonde une fille qui a reçu les prénoms de Marie-Madeleine.

De Venise

Avant-hier soir, nous avons eu la première soirée de carnaval à c la Fenice >. La grande élite vénitienne et la colonie étrangère étaient au complet.. Remarqué Comtesse Parsico, comtesse Papadopoli Aldobrandini, S. Exc. le vice-amiral et Mme Garelli, donna Paola Blaas, comtesse et Mlle Morosini, comtesse Giustiniani, Mme et Mlle Marangoni, comtesse Balbi, comtesse Da Sacco, comtesse et Mlle Gozzi, Mme et Mlle Brunetta, comtesse Giustiniani-Recanati, baronne Rossi, comtesse Serego Alighiéri, comtesse et Mlle Brandolin, comtesse Foscari De Bresson, Mme et Mlle Marschall, etc., etc.

Parmi les dernières arrivées; reconnu Mmo Enriquez Lopez Maqueira, Hon. Howell, chef de justice à Winnipeg; M. B. Wechsler, Ml Brunneck, M. R. M. Dretton, marquis Spinola, Mme de Winterfeld, Mlle Norton, etc., etc. j u_i- M.H. A. Ernest Baumann, secrétaire de la légation de Suisse à Paris, récemment nommé à la légation de Suisse à Washington, ira rejoindre son nouveau poste le 19 février prochain M. Baumann s'embarquera à Cherbourg sur la Kronprin\essin-CeciHe Sous la présidence de M. J.-H. Rosny aîné, la Société des c Unes-Internationales > donnait hier un thé littéraire et artistique très élégant. Reconnu autour de la présidente Mlle Geneviève Granger, la comtesse Ferugini, Mnies Bénézech, Gibsqn, Oudinot de la Faverie, Jehan d'Ivray, Annie de Pènë, Adèle Clément, Mac d'Aret, M. Olivier, le baron de la Coux, docteur Fournier, MM. Léon Mouchot, Green, Savelli.

De Madrid

L'infante Isabelle est partie par le SudExpress pour Vienne, via Paris. Elle a été saluée à la gare par les souverains, la famille royale, les membres du gouvernement, les autorités et un nombreux public. L'Infante voyagera dans un rigoureux incognito sous le nom de comtesse de Ségovia.

MARIAGES

Hier a été célébré, en l'église Saint-Honoré d'Eylau, le mariage du marquis de Blacas, fils du duc de Blàcas, député de Maineet-Loire, et de la duchesse, née Durfort de Civrac, avec la princesse Marguerite dé La Trémoille, fille du duc, député de la Gironde et de la duchesse de La Trémoïlle.

Les témoins étaient pour le marié le comte A. de La Baume-Pluvinel et le comte defBlacas, ses oncles pour la mariée le comte Pillet-Will, son oncle; le prince Henri de Ligne, son beau-frère.

A l'entrée à l'église le cortège était ainsi composé

Duc de La Trémoïlle et princesse .Marguerite de La Trémoïlle, en broche blanc et dentelle de Bruxelles; marquis de Blacas et duchesse de Blacas, en, panne grise, chapeau gris à paradis; comte Pillet-Will et duchesse de La Trémoïlle, en velours gros vert et chinchilla, toque de tulle marron à paradis duc de Blacas,et comtesse de Vibraye prince Henri de Ligne et duchesse de La Trémoïlle douairière, en velours noir et skungs, chapeau noir; comte Frédéric PilletWill et princesse Henri de Ligne, en panne grise, toque bleue à paradis; comte B. de Blacas et comtesse de La Baume vicomte Cornudet et vicomtesse dé La Rochefoucauld, en broché gris, toque grise à aigrette blanche vicomte A. de Villeneuve-Bargemont et vicomtesse de Contades; comte Louis d'Harcourt et comtesse 'Frédéric Pillet-AVill, en panne bleue, toque de tulle marron à paradis comte de La Baume et comtesse B. de Blacas, en noir, chapeau noir à plumes rubis comte L. d'Orsetti et comtesse Duchatel comte R. de Villeneuve-Bargemont et comtesse de La Roche-Aymon comte de Montgermont et comtesse Louis d'Harcourt, en velours violet, chapeau violet à plume grise M. Standish e,t marquise do La Ferronnays marquis des Cars et Mme Standish, en héliotrope brodé, chapeau assorti à plumes; comte A. de La Roche-Aymon et comtesse de Brissac, comte Louis de Vibraye et marquise, de M<?,r«s,,yiç9>mt.e,de,Ii!eye.rseaux.et,.çojntesse Louis de Vibraye, comte Lalond et vicomtesse do Reverseàux, vicomte Hélion de Villeneuve et comtesse Lafqnd, en gris, toque grise 'à. plumes; comte Louis >de Blacas et comtesse de Vàllombrosa, en vert, chapeau noir à plumes blanches; vicomte Antoine de La Baume et comtesse X. de Gontaut, comte de Vallombrosa et Mlle de La Baume, duc de Vallombrosa et Mlle de Montesquiou, comte de Virieu et Mlle de Gontaut Biron, M. Alexis Pillet-Will et Mlle Madeleine d'Harcourt, princesses Hélène et Antoinette de La Trémoïlle, etc. Le long défilé à la sacristie a duré plus d'une heure.

En l'église de l'Oratoire a été béni, hier, le mariage de M. Pierre Achard, interne des hôpitaux, et de Mlle Génia Halpérine-Kaminsky, fille de l'homme de lettres, et de Mme née de Guilbec.

Les témoins étaient pour le marié le docteur Robineau et le docteur Hertz-Boyer, chirurgien des hôpitaux pour la mariée MM. Anatole France, de l'Académie Française, et Paul Ginisty.

Au Vatican a été célébré, le 23 courant, le mariage du colonel Repond, commandant de la garde suisse de Sa Sainteté, avec la baronne Thilda de Flotow. Le mariage a été béni par Mgr Ranuzzi,' maître de chambre du Pape..

Les témoins de la mariée, étaient le. baron de Traiittenberg, chambellan et conseiller intime de Sa Majesté Impériale et Royale et ancien ministre plénipotentiaire d'AutricheHongrie, et le baron de Gebsattel, secrétaire de Ja légation .de: Bavière près le Saint-Siège. Le marié avait pour témoins le prince Rospigliosi, commandant de la garde noble de Sa Sainteté et Mgr. Corragioni d'Orelli, prélat domestique de Sa Sainteté, chapelain de la garde suisse.

Mgr l'évêque d'Agen a béni, en l'église Notre-Dame des Jacobins, le mariage de Mlle Alix de Garin avec M. Henri de Valon, avocat à Bordeaux. Sa Grandeur a fait l'éloge des deux familles et leur a transmis la bénédiction du Saint-Père. Les témoins de la mariée étaient le colonel de Gensac, son oncle,' et M. Louis Aunac, son cousin ceux du marié M. Henri François, bâtonnier de l'ordre des avocats à Bordeaux, et M. Pierre de Valon, son frère.

Hier, matin a été béni, en l'église SaintPierre de Chaillot, parmi une nombreuse assistance d'amis, le mariage de M. Marcel Horteloup, le très sympathique sous-commissaire du gouvernement aux expositions des beaux-arts, chevalier de la Légion d'honneur, avec Mlle Jeanne Cosson.

DEUIL

Hier, à onze heures, ont été célébrées les obsèques de M. Guillaume Béer, en son domicile de la rue des Mathurins. Les prières ont été dites par le rabbin Weill. Le deuil était conduit par M. Jules Béer, son père' MM. 'Michel Ephrussi, Umberto et Fabio Goldschmidt.et Paul Errera, ses beaux-frères M. Michel Beer, le baron Robert- de Rothschild, le prince de Faucigny-Lucinge, M. Jacqués Errera, ses neveux, etc.

Dans la nombreuse assistance '•

'"S.' -A. S. le prince de Monaco, S. Exe. l'ambassadeur d'Italie, et donna Bise Tittoni. S. Exc. M. Perez Cabellero, ambassadeur d'Espagne M. Marcel Prévost, M. Henri de Régnier, M. Lahovary, ministre de Roumanie colonel de Percin, M. et Mme Georges Goyau-Félix Faure, baron Hottinguer, M. et Mme Éenri Hottinguer, baron et baronne de Neuflize, comte C. de Vogué, duchesse de Rohan, marquis et marquise d'Argenson, comte d'Haussonville, baronne James, de Rothschild, M. et Mme Georges Kohn, marquis et marquise de Chasseloup-Laubat, prince de Brancovan, comté Justinien Clary, .baron Henri de Rothschild, comtesse de. La Rochecan tin, comte Louis d'Harcourt, marquis d'Harcourt, comte René de Béarn, M. Paul Herviëu, comte de Castelli, M. et Mme Maurice Hottinguer, vicomtesse Foy, princesse de Brancovan née Musurus, comte et comtesse Bertrand d'Aramon, vicomte d'Harcourt, M. et Mme Louis Cahen d'Anvers, M. Lozé, baronne A. de Pierrebourg, comte et comtesse de La Salle, comte et comtesse André Pastré, M. et Mme André d'Eichthal, baron et baronne Edmond de Rothschild, marquis et marquise de Ganay, M. Grosclaude, M. et Mme Achille Fould, baronne Leonino. M. A. Du Bos, M. C. Du

Bos, M. Badel, M. et Mme Gaston Verdé-Delisle*, M. et Mme Edgard Stern, M. et Mme André de Gournay, baronne de Gunzburg, M. et. Mme Emden, M. Jean Béraud, M. et Mme Edgard de Sinçay, baron Raiberti, M. et Mme H. Deutsch de La Meurthe. M. et Mme Marcel Ballot, baron et baronne Fould-Springer, M. Baligand, M. et Mme Emile Strauss, vicomte et vicomtesse de Nantois, M. Getting, Mlle Weisweiller, M. et Mme A. Pinto, M- et Mme Pierre de Bouchaud, vicomte du Peloux, professeur et Mme F. Widal. MM. Achille, Armand et Jacques Fould, M. Joseph Reinach, comte et comtesse Sampi ̃ tî, Mme Maurice Dollfus, comte et comtesse de Job, M., Mme et Mlle du Bled, M. Maurice Stern, comte et comtesse E. de Nalèohe, M. et Mme Louis Watel-Dehaynin, M. R. Le Lubez, de Thorn, M. et Mme Louis Dreyfus, M. Antony Ratier, docteur Louis Viau, professeur Georges Viau, M. Georges Dreyfous, M. et Mme Jacques Kulp, M. et Mme CharlesCahen d'Anvers, M. et Mme André Fou d, M. et Mme René Lara, Mme Charles Weisweiller, M. André Saint-Hilaire, M. Gabriel Louis Pringue, M. et Mme Verdé-Delisle, M. et Mme Alfred Pereire, M. et Mme Thors; M. et Mme Sulzbach, M. et Mme Willy-Blumenthal, M. et Mme Paul Adam, M. R. Gràdis, M. Jean Finot, M. et Mme Raphaël-G'eorgesLévy, M. et Mme Adolphe Oppenheim, M. et Mme Jules Ephrussi, M. et Mme E. Deutsch de la Meurthe Mme Scheikévitch, M. et Mme Flameng, M. Lionel Laroze, M. Edouard Weisweiller, M. Jacques Weisweiller, M. Hugues Le Roux, M. Jacques Stern, M.. Louis Boivin, comte Fleury, M. Paul Ollendorf, M. Henri Lapauze, M. Gaston Calmette, etc.

L'inhumation a eu lieu au cimetière Montmartre.

Quelques heures après, une autre cérémonie funèbre réunissait une grande partie de ces mêmes notabilités pour les obsèques de M. Emile Pereire, administrateur de la Compagnie des chemins de fer du Midi, président du comité de Paris des chemins de fer du Nord de l'Espagne administrateur de la Société des Mines de Carmaux, qui avaient lieu a une heures en son hôtel de la rue Alfred-de-Vigny.

A la maison mortuaire, les prières ont été dites par le Grand-Rabbin de France, Alfred Léyy et, au cimetière, par M. le Rabbin Metzger.

Le deuil était conduit par MM. Maurice Pereire et Georges Pereire, ses fils Amédée Alby et Pierre Le Play, ses gendres Henry Pereire, son frère, et Georges Thurneyssen, son beau-frère.

Dans la nombreuse assistance

Mme Raymond Poincaré, comte et comtesse Çharl s de Lasteyrie, M. et Mme Etienne Mallet, Mme la générale Sée, comte et comtesse de Gerson, M. et Mme Didier Verdé-Delisle, M. Jean Hottinguer, M. et Mme Lozé, baron et baronne de Neuflize, M. et Mme Gaston Thomson, M. et Mme Henri Hottinguer, M. et Mme Roussy, baron et baronne de Clausonne, M. H. Gaillard de Witt, M. et MmeEmile Deutsch de laMeurthe, M. Henri Deutsch de la Meurthe, baron Henri de'Neuf ville, baron et baronne Pieyre, MM. Henri et Eugène d'Eichthal, M. Jean Thurneyssen, baron de Beauverer, M. et Mme Maurice Hottinguer, M. et Mme Gaston Gouïn, M. et Mme E. Rodocanachi, comte et comtesse Lefebvre de Behaine, Mme Trousseau, M. et Mme Georges Pallain, marquis et marquise de Gonet, baron et baronne Pierre de Gunzburg, docteur et Mme Touchard, Mme de JouvenelBoas, M. et Mme Adolphe Oppenheim, M. et Mme Jacques Mirabaud, M. Georges Kinen, comte d'Ussel, M. et Mme Pierre Mirabaud, M. et Mme André Beaunier, M. Georges Bechmann, M. et Mme H. Daydé, M. René Daydé, M. et Mme Stanislas Lamy, Mme Gaston Verdé-Delisle, M. Jacques Bardoux, M. W. de Mumm, Mme et Mlle Clayton, M. André Rhoné, M. et Mme Ph. Courtois'de Maleville, M. G. Verdé-Delisle, M. et Mme Henri de Biéville, M. et Mme Pierre Corbin, M. Louis Rodier; M. et Mme Mahot de La Quérantonnais, M. et Mme F. Devise, Mme Puerari, M. et Mme de Viefville, M. et Mme Lazare Weiller, M. Alfred Dollfus, M. Thors, M. et Mme Armand Cottin, capitaine et Mme F. Lée, M. et Mme Henry Du Buit, M. Paul Sarchi, Mme Charles Weisweiller, Mlle Weisweillor, baron et baronne 0. Bauwens Van der Bayen, M. Raoul Gradis, M. Roger Douine, président du conseil d'administration du Louvre M. Honoré, M. Moret, M. de Saini-Senoch, et tous les membres du conseil du Louvre dont M. Emile Péreire était le préeident honoraire M. Hugo Finaly, M. Edgard Stern, M. C. Du Bos, baron et baronne Jacques de Gunzburg, M. A. Du Bos, cbnjniandânt Levyliér, Mme et Mlle Guillaume, M. et Mme James Baignières, comte Christian Patrimonio, baron et baronne Barbier, Mlle Baignières, M. André -Raben, M'. Henri Gautieis'ôtcr- "-•̃• L'inhumation a eu lieu au cimetière Montmartre.

Le même matin, à neuf heures trois quarts, avaient été célébrées les obsèques de Mme Thiroux, née Durand. Le deuil était conduit par le colonel Thiroux, son mari; M. Arthur Thiroux, directeur départemental honoraire des postes et télégraphes, son beaufrère le docteur André Thiroux, le capitaine Alfred Thiroux, MM. Jacques Thiroux, Henri Courty, Joseph Alayrac, ses neveux; André Chausaande, Gabriel Belin, comte Robert de La Ferté Sénectère, colonel Rodel, etc. Après la cérémonie religieuse le corps a été transporté au cimetière Saint-Louis de Versailles, où a eu lieu l'inhumation à midi et demi.

La baronne Guy de Baulny née Meffray est décédéè presque subitement en son domicile de la rue Alfred-de-Vigny, à l'âge de trente-quatre ans, entourée des soins affectueux de son mari, le baron Guy de Baulny. Elle laisse trois enfants elle était la fille du comte de Meffray et la sœur de la marquise de Hillerin de Boitissandeau. La défunte était une femme charmante et très aimée de tous ceux qui l'approchèrent.

Les obsèques seront célébrées mercredi, à dix heures, en l'église Saint-Philippe du Roule. Après la cérémonie religieuse, le corps sera déposé dans les caveaux de l'église, l'inhumation devant avoir lieu ultérieurement. Mlle Helen Lardner est décédée samedi en son domicile de l'avenue du Bois-de-Boulogne en sa soixante-douzième année. La défunte habitait Paris depuis 1846, et elle était ainsi un des plus anciens membres de la colonie anglaise. Le service funèbre aura lieu mercredi en l'église anglicane, rue Auguste-Vacquerie, à onze heures.

Les obsèques du docteur Paulin-Miry, ancien député de Paris, auront lieu aujourd'hui, à deux heures de l'après-midi.

Aucune lettre de faire part ne sera envoyée. Mme Alfred Grandidier, née Jeanne Vergé, femme du membre de l'Académie des sciences, ancien président de la Société de géographie, vient de mourir en son domicile de la rue du Ranelagh. Elle était la mère de, notre distingué confrère M. Guillaume Grandidier, docteur ès sciences naturelles, membre de la commission centrale de la Société de

géographie, et ae Mme ae ijuiueDon. Les obsèques auront lieu mercredi, à neuf heures et demie, en l'église de l'Annonciation de Passy, et l'inhumation dans le cimetière de famille à. Fleury-Merogis (Seine-et-Oise). De Rive-de-Gier

Aujourd'hui ont eu lieu, au milieu d'une nombreuse affluence, les obsèques de M. Adrien de Montgolfièr, administrateur de la Compagnie des chemins de fer du P.-L.-M. Parmi la-nombreuse assistance, figuraient de nombreuse, personnalités politiques, financières et cmnmerciales.

Au cimetière, aucun discours n'a été prononcé.

De Nancy

On apprend la mort, à. l'âge de trente-sept ans, du lieutenant Jagielski, du 8° régiment d'artillerie de Nancy. Il était le neveu du général Percin.

On annonce la mort de-M. Alfred Margis, décédé hier, à l'âge de trente-huit ans, à son domicile, 2 bis, rue Léon-Cosnard. Il était l'auteur de diverses compositions la Valse bleue, notamment, qui avait obtenu partout le plus vif succès.

M. Charles Delavaud, inspecteur des services de la marine en retraite, officier de la Légion d'honneur, est décédé hier matin dans sa quatre-vingt-neuvième année. Le défunt était le père de M. Louis Delavaud, ministre plénipotentiaire.

Mme Georges Lechalas, née Marie-Adéle Prévost, femme de l'ingénieur en chef des ponts et chaussées, chevalier de la Légion

d'honneur, est décèdée en son domicile à Rouen, à l'âge de soixante-deux ans. ` Les obsèques seront célébrées aujourd'hui, mardi à midi, en l'église Saint-Sulpice, de Paris. L'inhumation aura lieu au cimetière Montparnasse.

On annonce la mort, au château de Champverd, de Mlle Catherine Gautier, fille de M. Melchior Gautier et de madame née Dugas de la Boissonny.

E. Delarocha.

UN BON CONSEIL

Les maîtresses de maison doivent, pendant l'hiver, assurer l'hygiène de leur appartement en le faisant dépoussiérer par « Santo», idéal dépoussiéreui; par le vide ni matériel encombrant, ni moteur bruyant, il suffit d'avoir l'éclai- rageélectrique. Conditions avantageuses. « Santo » est installée, 18, rue Caumartin (Téléphone 215-70), à Paris.

LA JOURNÉE

Mariages Comte E.DubernetMlle de Fonscolombe (basilique de Sainte-Clotilde, midi). Obsègues Docteur Quedot (église SaintPierre de Chaillot, 10 heures). = M. Francis Latouche (réunion au dépôt mortuaire, 2, quai de l'Archevêché, 11 h. 1/2). =M. Charles Nieuport (église Saint-Honoré d'Eylau, midi inhumation au cimetière du Père-Lachaise). = M. Adrien Javary (église du Chardonnet, midi inhumation au cimetière du PèreLacûaise). = Docteur Paulin Méry (2'heures). = Mme Georges Lechalas (église Saint-Sulpice, midi; inhumation au cimetière Montparnasse). ̃ > Expositions: Galeries Georges Petit Exposition de trente portraits par le peintre G. de La Perche. (De dix heures du matin à six heures).

= Galerie Brunner, 11, rue Royale Œuvres de Rodolphe d'Erlanger. Tableaux: et études faits en Europe et en Orient.

Constantinople à travers les âges C'est la nouvelle série que créent les « Conférences Chateaubriand » (17, rue Chateaubriand). Il n'est pas de sujet plus actuel. Il sera traité en quatre conférences, les lundis 3, 10, 17 et 24 février, à deux heures trois quarts, par trois hommes connus pour leur compétence sur ces quinze siècles d'histoire, MM. Camille Jullian et Charles Diehl, de l'Institut; M. Victor Bérard, directeur adjoint à l'Ecole des hautes études. M. Jullian dira comment Constantinople naquit, prédestinée à sa magnifique histoire; M. Diehl présentera, dans leurs aspects successifs, dans leurs monuments et leurs mœurs, la capitale byzantine et la capitale musulmane; M. Victor Bérard parlera de « la mort de Stamboul », de l'avenir qui reste à la Turquie mutilée, du devoir de la France dans le Levant.

La série 12 francs. Les Conférences paraîtront dans la Revue française, il, rue Cassette.

Lettre d'Espagne

.~ûeT"

Conservateurs et libéraux. Le Roi et les républlcalns. La politique religieuse de M~Ro.

manones.

manonea~ Madrid, 24 janvier,

L'élection présidentielle française, en accaparant l'attention générale, l'a détournée de la crise politique simultanée survenue en Espagne, qui aurait eu, dans d'autres circonstances, un bien plus ample retentissement, mais sur laquelle il est temps de revenir, puisqu'il s'agit d'une série de péripéties (faux départ du chef conservateur, M. Maura, convocation du leader républicain, M. Azcarate, au Palais, reprise des relations avec le Vatican), dont le dénouement final n'est pas encore acquis ni même possible à prévoir. La retraite de NI. Maura, que ses commentateurs, pour la plupart hostiles; s'étaient trop hâtés d'enregistrer comme définitive et d'attribuer soit à un mouvement de dépit, soit à un trait de prudence, devant les menaces révolutionnaires et les instances familiales, obéissait en réalité à des motifs et devait avoir des conséquences d'une portée beaucoup plus grande. Sans doute, la cause occasionnelle en était son mécontentement de voir le comte de Romanonès, successeur qu'il croyait provisoire de M. Canalejas, intronisé chef du parti libéral et maintenu au pouvoir sans que lui, M. Maura, y fût. appelé ni même consulté par la Couronne; et en cela il juffeait mal l'attitude strictement constitutionnelle du Roi, qui ne pouvait que ratifier le vœu unanime de la majorité parlementaire exprimé par la réunion des anciens ministres libéraux, lorsque M. de Romanonès posa la question de confiance.

Mais à part ce grief circonstanciel et d'ailleurs injustifié, comme l'a reconnu presque toute l'opinion espagnole ou étrangère, M. Maura en formulait un autre d'un caractère plus général et rermontant aux origines du système, politique actuel, à savoir les compromissions, coupai5les et funestes selon lui, entre libéraux et républicains, à .qui les premiers prodigueraient les avances et les faveurs au détriment du régime, non seulement pour acheter une trêve illusoire, car les tentatives révolutionnaires persistent, mais pour encourager leurs attaques contre les conservateurs au mépris de la solidarité monarchiste. Il serait ardu d'apprécier la valeur de ce réquisitoire, que M. Maura développe en rappelant l'hostilité libérale envers Canovas, la formation du « bloc des gauches » contre lui-même en 1909, et la condescendance excessive à l'égard des républicains du ministère Moret, renversé pour cela même par MM, Canaléjas et de Romanonès, qui à leur tour en ont fait, autant. Tout ce qu'on en peut dire, c'est que si, en principe, la politique d'attraction des éléments avancés se recommande plus aux monarchies constitutionnelles que celle des couteaux tirés », et si l'Angleterre et l'Italie en donnent déjà l'exemple, la manière dont elle avait été pratiquée jusqu'ici en Espagne reste sujette à controverse, car pour prix d'un apaisement assez précaire, elle semblait augmenter l'ascendant; surlamasse neutre des républicains qui, trop divisés pour triompher par eux-mêmes, exploitaient comme autant de succès à leur actif les concessions du gouvernement, au lieu de lui en savoir gré. Mais cela ne signifie pas que cette politique d'attraction, mieux comprise, c'est-à-dire dans le sens d'une assimilation des idées démocratiques, et, si possible, du ralliement de leurs représen-


tants judicieux et qualifiés, au régime, et non plus du relâchement des préceptes légaux, sorte de capitulation partielle, ne soit pas susceptible des meilleurs résultats, et en tous cas préférable à la guerre ouverte que M. Maura n'a peutêtre pas eu le tort de déclarer, mais qu'il doit éviter de déchaîner à nouveau. Aussi bien sa retraite avait-elle, entre autres inconvénients, celui de- fournir aux républicains le même prétexte à chanter victoire qu'il reprochait aux libéraux de leur donner, puisqu'elle leur a permis de l'attribuer à leur « veto ». M. Maura, dont la renonciation irrévocable aurait pu momentanément pacifier les esprits et faciliter le retour au pouvoir des conservateurs sous un autre chef moins combattu, mais aurait risqué en même temps de désorganiser ce. parti et la politique de l'Espagne entière, en la privant d'un facteur si puissant et si utile par l'excès même de son « autorité- risme » pour cohtrebalaccr la poussée antimonarchiste, a donc bien fait de revenir sur sa décision, mais non à si bref délai et dans de telles conditions. Car ce retour précipité à la vie publique, sans autre justification que le témoignage d'adhésion unanime, mais escompté, "de son propre parti, alors que son manifeste posait le dilemme de l'exclusion des libéraux au profit des conservateurs ou vice-versa, a produit aux yeux de ses adversaires, et même de l'opinion en général, l'effet d'un acte de versatilité, et diminué son prestige de « caractère entier », qualité rare dans le monde politique espagnol, en même temps qu'il redoublait contre lui les attaques des républicains, déçus dans leur espoir de sa retraite dénitive et surexcités par sa nouvelle déclaration de guerre, à laquelle souscrivaient tous les conservateurs. En outre, il avait donné lieu aux racontars d'un journal, non conservateur, mais ultramontain, suivant lesquels le Roi luimême avait intercédé auprès de M. Maura, en lui offrant des satisfactions et l'assurance d'un prochain rappel aux affaires.

La convocation au Palais du chef de la minorité parlementaire républicaine-socialiste, M. Azcarate (personnellement d'idées modérées et même ami privé de M. Maura), semble donc avoir répondu à la fois aux griefs de celui-ci, dont quelques-uns pouvaient paraître viser la Couronne, et aux racontars susdits sur une prétendue volte-face royale. Cette audience, dont le caractère politique, quoique sagement atténué par le titre officiel de président de « l'Institut des réformes sociales » de M. Azcarate, et par la réception antérieure d'autres personnalités scientifiques, ne saurait être contesté depuis le compte rendu de l'important dialogue entre le monarque et le leader républicain, que Je vous ai transmis, et dont l'initiative appartient sans nul doute au Roi, bien que le comte de Romanonès en ait choisi l'occasion et pris la responsabilité, marque une date vraiment historique dans les annales de l'Espagne moderne. Si M.. Maura, par son double geste, avait commencé à réaliser sa devise, proclamée naguère dans un autre sens (celui des réformes sociales), de faire « la révolucion desde arriba » (la révolution d'en haut), elle s'applique encore mieux à l'acte royal, rompant avec toutes jés traditions palatines: et ouvrant une nouvelle ère politique, surtout si, comme on l'annonce, il doit êtrë'suivi de consultations à d'autres personnages antidynastiques, notamment en cas de crise ministérielle. Il n'est pas douteux que.cet acte, par sa spontanéité même et son imprévu, par la largeur d'esprit qu'il révèle ou plutôt qu'il confirme chez le jeune monarque, a été sympathique à l'opinion étrangère aussi bien qu'espagnole. Mais pour qu'il porte tous ses fruits, pour que les témoignages de respect à la Couronne qu'il a suscités de la part des républicains, deviennent vraiment sincères et durablés c'est-à-dire ne' s'inspirent pas de la satisfaction de voir M. Maura désavoué, mais bien de la conscience que les revendications légitimes du peuple sont compatibles avec, le régime existant, sans même songer encore aux adhéstons personnelles des chefs républicains modérés, MM. Azcarate ou Melquiadès Alvarez, ni, à leur entrée éventuelle dans un futur cabinet de concentration, étapes possibles, mais non immédiates, d'une évolution à ses débuts, il faut que le gouvernement libéral sache ajouter aux dons d'attraction naturels d'un souverain juvénile, affable et éclairé, l'aimant d'une politique de conciliation et de tolérance, exempte de faiblesse comme d'exclusivisme, à l'adresse d'une foule avide de gages positifs, d'une œuvre progressiste, plutôt que d'individualités ambitieuses et turbulentes, ainsi qu'il est parfois advenu. Il doit aussi ménager les droites, tout en s'écartant d'elles, et ne pas méconnaître lès états de services monarchistes des conservateurs, sous peine de faire perdre- d'un côté à la royauté ce qu'elle pourrait gagner de l'autre.

Quoique la balance gouvernementale penche actuellement à gauche, le comte de Romanonès semble soucieux de ne pas compromettre cet équilibre fondamental car ce n'est pas une coïncidence fortuite que celle des incidents susdits avec la reprise des relations diplomatiques, virtuellement suspendues entre Rome et Madrid, grâce à la nomination de M. Cal béton à. l'ambassade vacante près le Saint-Siège, et-celle du nouveau nonce en Espagne. Cette réconciliation ne s'est pas opérée, comme d'aucuns l'ont dit, sous la menace d'une prochaine visite d'Alphonse XIII au Quirinal, mais en vertu d'une transaction réciproque sur la loi dite du « cadenas », empêchant l'établissement de nouvelles congrégations en Espagne (plus de 30, quelques-unes françaises, sont en instance) jusqu'au vote de la loi sur les associations, et qui vient d'être prorogée pour deux ans, sinon législartivement, du moins par un compromis, la Curie y ayant accédé du moment que M. de Romanonès, à l'encontre de la politique religieuse «unilatérale» » de M. Canalejas, entrait en négociations avec elle. Cette solution amiable a d'ailleurs été diversemqnt interprétée, les uns induisant de ce premier succès du comte de Romanonès qu'il allait poursuivre l'exécution complète du programme « laïcisant » par la sécularisation des cimetières, a laquelle le Roi et M. Azcarate avaient fait allusion dans leur entretien, le mariage civil, la neutralité scolaire, etc. les autres, au rebours, en augurant que, convaincu du catholicisme fervent de l'Espagne, et peut-être dans la crainte de mécontenter

pargine politique anticléricale une haute personnalité de la fami le régnante, il retirerait la loi sur les associations de son prédécesseur, afin d'en concerter une nouvelle avec le Vatican. M. de Romanonès a également démenti ces deux versions contradictoires, en déclarant qu'il ne songeait pas à rectifier, mais à continuer l'œuvre de M. Canalejas, quoi que avec des procédés distincts, et qu'il réservait la divulgation de son programme personnel. Il s'est borné jusqu'ici à la grâce du marin protestant récemment condamné au Ferrol par un conseil de guerre à 6 mois de prison pour refus de s'agenouiller durant la messe militaire. Le président du Conseil y a vu un cas, non pas d'indiscipline, mais de liberté de conscience, dont il a prescrit le respect à l'avenir.

Sans donc hasarder sur ses projets en portefeuille des .conjectures d'autant plus prématurées que la réouverture des Cortès semble assez lointaine, on peut dire que M. de Romanonès, tout en acceptant comme «faits accomplis les réformes du cabinet précédent en matière religieuse ou économique (telle la malencontreuse suppression des octrois) changera de méthode, s'attachant à contenter les gauches par la réalisation d'un programme démocratique, et à rassurer les classes conservatrices et l'Eglise au moyen de tractationspréalables avec elles, comme le conseillait déjà M. Moret. Ces intentions seraient plausibles mais l'expérience seule montrera s'il réussit dans l'art difficile de « ménager la chèvre et le chou ». et d'aboutir à des résultats pratiques. Guille^.

A L'INSTITUT

Académie des beaux-arts

UN DISCOURS INÉDIT DE MASSENET. AUTOUR DU FAUTEUIL DE.JULES COMTE. LES PRIX ROUX ET LES GRANDS PRIX DE ROME. On a retrouvé dans les papiers de Massenet un discours que l'illustre compositeur, qui avait été désigné à cet effet au début de l'année dernière, devait prononcer au Lavandou devant le monument de Reyer.

Ce monument, devait être inauguré seulement le 17 février prochain, l'Académie charge M. Gustave Charpentier, successeur de Massenet, de lire le discours de ce dernier au cours de la cérémonie à laquelle la représenteront aussi MM. Denys Puech, auteur du monument, et Vandremer.

Lecture est donnée de dix lettres de candidature au fauteuil de M. Jules Comte. Ces lettres émanent de MM. Augé de Lassus, notre collaborateur et ami Georges Cain, Maurice Fenaille, Louis de Fourcaud, Louis Gonse, Stanislas Lami, Lemonnier, Mounet-Sully, Albert Soubie et Marius Vachon. Une commission composée de MM. Léon Bonnat, Antonin Mercié, Pascal, Widor, Waltner et Guiffrey devra présenter samedi une liste de cinq candidats, à laquelle l'Académie pourra ajouter plusieurs noms. L'élection aura lieu le samedi suivant.

Les sujets proposés pour le concours Roux de 35,000 francs sont pour la peinture, le Retour de l Enfant prodigue; pfiur la sculpture, Un Chasseur dés temps primitifs pour l'architecture, Un

Çezçle M$Ar<ts. .v,j.i.;in-. ̃ <̃.<*< !».̃

Enfln, par des scrutins successifs, l'Académie s'adjoint, pour les jurys des grands prix de Rome, les peintres Priant, Agache, Gervex, Dawant, Axiiette.Wencker, Etchevery, Maxence, E. Laurent, Henri Martin,. Muenier; les sculpteurs Carlès, Hugues, Peynot, Sicard, Terroir et Gasq les architectes Deglane, Defrasse, Bénard, Lambert, Marcel Tournaire, et les compositeurs A. Bruneau, Wormser, Huë, Bussër et Debussy. Ch. Dauzats.

fleadémie des Seienees

LE VOL DES. OISEAUX. LE « LIVRE DES CONSTANTES ». ÉLECTION D'UN CORRESPONDANT.

11 y avait fort peu de monde au début de la séance. Est-ce le petit froid piquant, qui cinglait les visages, qui avait retenu les académiciens chez eux? Non, car peu à peu ils sont venus occuper leurs fauteuils.

M. Lippmann communique une nouvelle note du physicien roumain Vasilesco-Karpen, professeur à l'Ecole des ponts et chaussées de Bucarest. Continuant ses études sur le vol des oiseaux, M. Vasilesco-Karpen montre que le vol à la voile (sans travail) devient possible dès que la variation du vent (accélération) atteint de 30 à 50 centimètres par seconde. Un vent ascendant de 30 à 50 centimètres par seconde rend également possible ce genre de vol.

M. Bouvier signale une trouvaille zoologique de M. Malard c'est un crabe excessivement rare, identifié par M. de Man, et qui peut se rencontrer dans l'intérieur des terres, assez loin des rivages on en a vu à Honolulu. M. Bouty présente une note de M. Pascal sur le magnétisme des électrons, et M. Lippmann résume une seconde note, de M. Schidloff, de Genève, qui a étudié la « capture » des électrons par une goutte d'huile.

M. Guignard signale que M. Desmollières est parvenu à trouver, pour la réaction de Wassermann, un réactif qui se prépare indépendamment de toute action organique ce sera précieux pour le diagnostic spéciaji auquel sert cette réaction célèbre.

M. Amagat fait ensuite hommage à l'Académie, au nom de la Société de physique, du volume des ConstQtites*, dont la publication était, si impatiemment attendue. Enfin, à quatre heures, l'Académie procède à l'élection d'un correspondant dans la section de chimie c'est l'éminent chimiste allemand Grœbe qui succède ainsi à sir W. Ramsay, devenu associé étranger.

M. Groebe est une des gloires de l'école chimique allemande. Dès 1869, il constata que si l'on traite l'alézarine par du zinc pulvérulent, il se forme del'anthracène; 0 fut ainsi conduit à faire la synthèse de l'alizarine. C'était une grande porte ouverte, et, si l'on se reporte à l'époque à laquelle ces travaux ont été faits, on voit que le professeur Grœbe a vraiment été un « précurseur ».

La séance est levée à quatre heures et demie, et l'Académie se forme en comité secret.

Alphonse Berget

LA CHAMBRE

Lundi 27 janvier,

LE BUDGET

La Chambre a eu rla sagesse de revenir. immédiatement à ce malheureux budget resté en panne; seulement il s'agit aujourd'hui des chapitres réservés, qui sont nombreux et n'ont qu'un bien médiocre intérêt. Les réclamations pieuvent, comme à l'ordinaire, en faveur des fonctionnaires, on veut toujours augmenter leurs traitements.

D'abord les officiers mariniers. M. Goude dépose un projet de résolution qui est adopté sans. difficultés. On relèvera et on s'efforcera d'unifier les pen-, sions. i

M. Betoulle manifeste ensuite sa solU-ft citude pour le petit personnel des trésoreries générales et des recettes des finances. M. Klotz, ministre des finances, lui promet d'étudier la question.

C'est une assurance qu'il me faut enregistrer aujourd'hui à chaque instant. Ministres et commission paraissent très bien disposés.

Nous passons.au ministère de laguerre et M. Ernest Flandin demande la gratuité pour les élèves de Polytechnique et de Saint-Cyr. M. Etienne lui répond qu'on s'en occupe depuis longtemps, mais qu'on ne tardera certainement pas à surmonter les obstacles sérieux auxquels se heurte* cette réforme. En même 'temps, le personnel subalterne des deux écoles bénéficiera de certaines améliorations.

Le ministère du, travail et'de la prévoyance sociale devait amener à la tribune M. Albert Thomas qui s'est fait une habitude de lui donner tous ses soins.Le nouveau ministre, M. René Besnard, rappelle que la commission a accordé un crédit de 60,000 francs pour la création d'un office d'observation des prix, et, M. Albert Besnard se déclare satisfait.. MM. Charles Benoist et Vaillant obtien nent aussi quelques promesses.

Le ministère du commerce et de l'industrie offre à MM. Bouge, Mistral, Plissonnier et Roques l'occasion d'intervenir M. Guist'hau et le rapporteur, M. Abel,' paraissent très accommodants. M. Lenoir s'intéresse tout spécialement à l'industrie de la dentelle, et le rapporteur, M, Henry Chéron, le félicite de ce zèle qu'il trouve très justifié.

Mais voici le redoutable chapitre des conventions et garanties d'intérêt, et ici nous retrouvons M. Albert Thomas qui s'en prend au Conseil d'Etat, coupable, à ses yeux, d'avoir décidé que la garantie s'étendait à toute la concession.

Le ministre des travaux publics a sagement rappelé la Chambre au respect de la chose jugée.

,5

Sur le chapitre 29 de l'agriculture, M. Chalamel expose que la sériciculture subit une crise. M. Devèze fait entendre aussi quelques doléances, mais il n'indique guère d'autre remède qu'un relèvement de crédit. Les intéressés demandent 800.000 francs au lieu de 50.000. Ils ne déciment pas, ils décuplent, Inutile de dire que l'Ardèche et le Gard sont en émoi. Pauvres Cévennes, Ce n'était pas a'sssez-.des tiragonS:;de-VBlars.Jr ;-̃ La discussion dure longtemps. Leneur veau ministre de l'agriculture, M. Fer-

narid Dà';yid;' espefe qu'avec 'fé'ccm'ftôursi ̃

de toutes les bonnes volontés on arrivera à de meilleurs résultats. La météorologie appliquée aux désas-, tres agricoles, les sociétés d'assurances mutuelles ont aussi leurs avocats. On croyait la séance finie; mais alors on se querelle sur la manière d'échelonner les interpellations. Naturellement, chacun réclame un tour de faveur. C'est la crise sardinière qui viendra en première ligne. D'autres suivront, et l'école laïque va faire des siennes. M. Brard entend qu'on réglemente l'ouverture des écoles privées, c'est-à-dire qu'on donne un nouveau coup de couteau à la liberté de l'enseignement. Il est très monté, M. Brard, et il insiste, appuyé par M. Dessoye. Quelle misère 1

En fin de compte, malgré une vive opposition de M. Buisson, la discussion des projets scolaires est fixée au 3 mars par 427 voix contre 145. C'est une petite revanche des radicaux-socialistes. Elle nous mènera bien jusqu'à Pâques. Pas-Perdus.

Autour de la Politique

A la présidence du Conseil

M. Briand, président du Conseil, a reçu, hier, dans la matinée, M. Galli, président du Conseil municipal, et M. Gay, syndic, qui i l'ont invité à assister la .réception organisée par l'Hôtel de Ville, le 18 février prochain, en l'honneur de M. Raymond Pôincarô et à l'occasion de sa prise de possession de la présidence de la République.

M. Briand a reçu, en outre, M. Strauss, président de l'Association des journalistes républicains, qui l'a invité à assister, le 16 février, à la cérémonie d'inauguration du monument élevé à la mémoire de M. Ranc et au banquet de l'Association qui suivra la cérémonie.

Le président du Conseil a accepté ces invitations.

Enfin, M. Briand a reçu les préfets du Rhône, du Vaucluse, de la Manche, du Var, de l'Eure, de-Belfort,.de l'Allier, de l'Aveyron, de la Marne, du Tarn-et-Garonne, du Pas-de-Calais, de la. Vienne et du Jura. Le cabinet du ministre de la guerre Par décision ministérielle en date du 27 janvier 1913, le cabinet du ministre de la guerre est ainsi constitué

Sont nommés Chef-adjoint du cabinet, chargé de la di- rection. des affaires civiles et du secrétariat particulier M. Jules Moulin, conseiller réfé- rendaire à la Cour des comptes

Sous-chefs de cabinet le lieutenant-colonel d'artillerie breveté Boichut, de l'étatmaior de l'armée; le lieutenant-colonel brevete Valentin, stagiaire à l'Ecole de guerre. Chef du secrétariat particulier M. Gabriel Lemoine, ancien chet-adjoint du cabinet du ministre des colonies.

A l'état-major particulier du ministre MM. Descoins, chef d'escadrons de cavalerie breveté, de l'état-major du général Meunier, membre du Conseil supérieur de la guerre Patissier, chef d'escadrons au 13° régiments de cuirassiers; Tulpin, capitaine du génie breveté à l'état-major particulier du génie; Servagnat, Britsch, Mittelhauser, capitaines d'infanterie brevetés hors cadres (état-major); Bacquet, capitaine au 127e régiment d'infanterie Rousseau (Jules), capitaine d'artillerie au parc d'artillerie de la place de Vincennes; Mayer (Paul), capitaine au 101e régiment d'infanterie Gaumé, capitaine d'infanterie breveté à la direction de l'infanterie Vix, capitaine à l'état-major

particulier de l'infanterie coloniale Wibratte, capitaine d'infanterie breveté, hors cadres (état-major).

Attachés au cabinet: MM. Gleyes (Marcel), docteur en droit, rédacteur au ministère de l'agriculture; Hausson (Léon), ancien chef de cabinet-de préfet; Matheron (Henri), licencié. es lettres.

La ligne Genève à la Plaine

La commission du budget, sur le rapport de M. Charles Dumont, a conclu à la ratification de la convention passée entre l'administration des chemins de fer fédéraux suisses et la Compagnie P.-L.-M. pour la circulation des trains de cette dernière compagnie sur la ligne de Genève à la Plaine et leur admission dans la gare de Genève-Cornavin. A. A.

Une Fête française en Egypte

Le passage à Alexandrie du Lotus, le nouveau paquebot des Messageries Maritimes, a été l'occasion, selon une correspondance qui vient de nous parvenir, d'une très belle fête française. Ce bâtiment, dont nous avons annoncé le premier départ de Marseille, est arrivé à Alexandrie le 14 courant avec une grande avance six heures sur son itinéraire normal. Il -était attendu, sur les quais, par une grande partie de la colonie européenne, qu'attirait l'excellente réputation de ce nouveau navire, et qui avait été prévenue, la veille, par un radiotélégramme du bord.

Une grande réception, qui prit aussitôt les proportions d'un brillant «evënt » mondain, fut organisée à bord par les soins du distingué agent des Messageries Maritimes.

Cette fête eut lieu dans l'après-midi du 15 janvier et fut parfaitement réussie. Le navire avait été très élégamment décoré. Et toute l'élite de la colonie européenne au nombre de plus d'un millier assista à cette charmante réception le ministre de France et sa femme, venus spécialement du Caire; les consuls des différents Etats, le gouverneur d'Alexandrie, le directeur de la municipalité, tout le personnel du consulkt de France et les fonctionnaires français, les hauts fonctionnaires européens et indigènes, les notabilités des grandes colonies européennes, la presse d'Alexandrie et"du Caire, etc.

Un excellent orphestre, pendant toute réception, charma les invités, qui purent visiter à loisir le nouveau paquebot, et qui s'accordèrent à le considérer comme le plus beau de tous ceux qui fréquentent le port d'Alexandrie. Les passagers faisaient, d'ailleurs, le plus grand éloge des installations du Lotus, de leur élégance, de leur parfait confortable, et de la manière remarquable dont le navire s'était comporté à la mer, malgré le gros temps.

Cette réunion, réussie en tous points, fut vraiment un très gros succès pour le pavillon français, si brillamment représenté par ce bâtiment des Messageries Maritimes.

Ajoutons que le Lotus quittera Marseille pour la seconde fois, le 7 février prochain, à destination de l'Egypte et de la Syrie; et que la grande Compagnie française, encouragée par ce beau succès, mettra prochainement en service un autre nouveau- paquebot, le Karnqk, -tout fait semblable a.u Xo^ç,

Le Livre à lire

De 1912 h 1913

L'ANNÉE

FIGARO!

fiGARO,

DES FAITS DES IDÉES DES BOTS

'i.f¡, *r f

LIBRAIRIE PLON

LE DUEL D'HIER

Il y a quelques jours, un incident des plus vifs avait lieu dans les couloirs du ministère des colonies. M. Lagrosillière, député de la Martinique, y rencontrait M. Liontel, président honoraire de la Cour d'appel. Il lui demandait aussitôt s'il était l'auteur d'un article injurieux et diffamatoire paru contre lui dans le Ralliement de la Guadeloupe. M. Liontel répondit qu'il n'en était pas l'auteur, mais qu'il en était indirectement responsable. M. Lagrosillière se livra sur lui à des voies de fait et un échange de coups s'ensuivit.

Le député de la Martinique recevait peu après la visite de nos confrères Paul Vivien et Frank-Puaux qui venaient demander des excuses ou une réparation "par lés armes. Ces messieurs furent mis en rapport avec notre collaborateur Maurice Leudet et le docteur Normet. Les quatre .témoins, après avoir épuisé tous les moyens de conciliation, estimèrent qu'une rencontre était inévitable. Mais M. Liontel étant âgé de soixante et un ans, notre excellent confrère M. Léon Sazie, choisi comme arbitre du commun accord dés témoins, déclara que M. Liontel ne pouvait, à .son,âge, affronter les risques du terrain. M. Jules Liontel, fils de l'offensé, s'offrit aux lieu et place de son père, et cette substitution fut acceptée.

Les témoins de M. Jules Liontel choisirent l'épée comme arme de combat et le duel s'est déroulé hier matin à la Grande-Roue. La direction en avait été confiée à M. Léon Sazie. La rencontre a comporté cinq reprises qui ont été des plus vives,

des plus animées. M. Jules Liontel a attaqué avec beaucoup de brio et de vigueur, se découvrant parfois avec une belle insouciance du danger. A la deuxième reprise, il a été atteint de trois centimètres à la partie externe du bras droit, au-dessus du coude, par un coup d'arrêt très net. Après un quart d'heure d'observation, son médecin, le docteur Clauzel-Vialard, a déclaré qu'il était en mesure de continuer le combat. Le docteur Remineris, qui assistait M. Lagrosillière, était d'un avis opposé. Les troisième et quatrième reprises ne donnèrent aucun résultat. Après la quatrième reprise, les témoins étaient disposés à arrêter la rencontre. Sur les instances du blessé et de son médecin, le combat reprit.

Mais lorsque la cinquième reprise commença, M. Jules Liontel. donnait des signes évidents de son infériorité, causée par la blessure reçue. D'accord avec l'arbitre, les témoins mirent fin à la rencontre, malgré les protestations de M. Jules Liontel.

(t. Davenay.

Revue Immobilière

Le récent projet de M. Louis Dausset, concernant les fortifications, a jeté les zoniers dans une agitation extrême. En vérité, leur histoire est touchante. Ces pauvres gens, qu'on évalue aujourd'hui à environ deux cent cinquante mille, sont, pour la plupart, d'humbles travailleurs charges de famille. La cherté de la vie les a chassés de la grand'ville; timidement d'abord, ils ont loué aux propriétaires zoniers un petit lopin de terre de leurs propres mains, ils y ont édifié un abri de fortune; ils's'y sont installés, tant.bien que mal, sachant très bien qu'ils outrepassaient leur droit strict, la loi interdisant de construire sur tout terrain frappé de servitude militaire.

Peu à peu cependant ils ont pris confiance et comme on ne les inquiétait guère, .ils se sont imaginés que la tolérance devenait un droit acquis. Leur nombre a grossi, l'habitude a fortifié leur espoir et ils ont commencé à remplacer, à force de labeur et de privations la primitive cabane par une. petite maisonnette de briques, un peu plus confortable.

« Si l'on supprime les fortifications, pensaient-ils, toutes les servitudes militaires qu'elles entraînent tomberont avec elles. Ce sera la reconnaissance de notre droit de propriété. »

Les zoniers, hélas se trompaient naïvement. La ville de Paris qui a acheté les terrains, entend y créer des espaces libres et refuse toute indemnité aux petits locataires consternés, dont la désolation prend la forme de l'indignation et de la colère.

Sans épouser leurs griefs, ne pourraiton faire pour eux un geste de mansuétude et de pitié et épargner à ces victimes d'une illusion de bonheur les ri- gueurs de l'implacable loi?

Boulevard Pereire, très bonne maiéon pierres de taille, 6 étages, 2 boutiques.Revenu: 16,000" frarics.Prix: 200,000

francs. >.>. u.»^. uoiik-j. «iv. »*

Montmartre, bonne maison, pier-' res de taille, 6 étages. Revenu net 12,300 francs. A vendre, contrat en main 170,000 francs. Dû 80,,00 francs. 3° Dans le deuxième arrondissement, immeuble de 6 étages, 1 boutique. Revenu 6,600 francs. Prix 75,000 francs.

4° Dans le quatorzième arrondissement, maison d'un étage, 2 boutiques. Revenu net 3,000 francs. Prix 38,000 francs.

5° Dans le troisième arrondissement, bonne maison de 5 étages, 4 boutiques. Revenu 21,000 francs. Prix 230,000 francs. Facilités.

6° Dans le quatorzième arrondissement, maison de deux étages avec très grand terrain, 2 boutiques. Revenu 6,000 francs. Prix 75,000 francs. Moitié comptant.

7° Rue Dauphine, immeuble de 5 étages, 1 boutique. Revenu net, 3,200 francs. Prix 65,000 francs. Facilités. 8° Montmartre, immeuble de 3 étages avec terrain de 1,300 mètres, 2 boutiques. Revenu 12,000 francs. Prix 180,000 francs.

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19° Dans le seizième arrondissement, bel immeuble de 6 étages. Revenu 5,800 francs. Prix 88,000 francs. Facilités.

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100,000 francs on devient propriétaire d'un immeuble de 6 étages, donnant un revenu absolument net de 6,450 francs, tous frais payés.

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Dans les environs de Paris, nous avons un grand choix de villas à vendre depuis 10,000 francs. A Paris, nous avons de très belles occasions en terrains, maisons de rapport et hôtels particuliers.-

Nous disposons de plusieurs millions à placer sur hypothèques, nous consentons de fortes avances pour construire. Nous achetons les nues propriétés ainsi, que tous les immeubles à vendre en viager.

Jeanvier.

DANS LA MARINE

Le sous-secrétariat d'Etat

de la marine marehande

M. Pierre Baudin semble devoir être l'un de ces ministres, d'ailleurs assez rares, qui entendent appliquer, quand ils, sont au pouvoir, les idées qu'ils ont eues avant d'y accéder. Il a, en effet, demandé au Conseil des ministres, qui a approuvé sa manière de voir, la création d'un sous-secrétariat qui centraliserait tous les services de la marine de commerce, lesquels sont éparpillés actuellement entre cinq ministères, savoir la marine, le. commerce, les travaux publics, les finances, l'intérieur sans compter, pour des choses accessoires, les postes et télégraphes, les affaires étrangères et les colonies.

Le 7 février 1912, à la suite d'une longue enquête instituée par la Ligue maritime sous la direction de M. Pierre Baudin, son président, le comité de cette Ligue émettait le vœu qu'un sous-secrétariat spécial fût constitué, sans spécifier d'ailleurs à quel ministère il devait être rattaché, mais en indiquant que le nouvel organisme devait être à même de traiter les questions maritimes commerciales dans leur ensemble.

Le nouveau ministre de là marine n'a donc fait que se conformer à ce voeu, qu'il a contribué, plus que tout autre, à faire émettre. Et il faut lui en savoir

gré.

La question de la centralisation des services de la marine marchande est en discussion depuis dix ans. On a beau- coup écrit sur elle dans de nombreux, rapports sur les budgets récents. Mais' jamais on n'est arrivé à une solution sa;trêfâ|sâù>te;>parcé'fait'qùton S'est arrêta ̃<• i seulement â la concentration, sous -uiie

m ême autorité? ^tfes 8èr viees1 répartis"1,!

entré les deux ministères de la marine et du commerce, alors que ce qu'il fallait,envisager, c'était la concentration intégrale de tout ce qui regarde la marine, commerciale dans les cinq départements ministériels en cause.

Tout'ce qui, au ministère de l'intérieur, concerne la surveillance des navires à émigrants et le service sanitaire maritime doit logiquement passer au futur sous-secrétariat. Tout ce qui, au ministère des finances, regarde la jauge et la francisation des navires, doit être aussi du ressort du sous-secrétariat.. Il en est de même pour tout ce qui, au mi. nistère des travaux publics, concerne la' surveillance des appareils à vapeur, l'instruction des mécaniciens, la police et l'outillage des ports de commerce. En égard aux postes et télégraphes qui ont à intervenir dans l'établisse- ment des contrats postaux, en égard aux colonies et aux affaires étrangères, il y aura lieu de préciser la collaboration de ces départements avec le futur sous-secrétariat pour les questions maritimes qu'ils ont à traiter.

On voit donc que la besogne ne manquera pas à ce sous-secrétariat d'Etat de la marine marchande. 11 aura des attributions très vastes, très étendues, mais très définies. Et c'est en quoi, d'ailleurs, il différera grandement de certains autres qui n'ont jamais eu d'utilité au point de vue administratif et qui ne sont qu'un rouage, qu'une complication de plus.

Le sous-secrétariat; dont le Conseil des ministres a adopté le principe, constituera, au contraire, pour notre marine marchande, une énorme simplification, demandée depuis longtemps par tous ceux qui, ont à cœur le relèvement de notre commerce maritime.

Il reste à déterminer à quel ministère sera rattaché ce sous-secrétariat. C'est ce qui va être décidé. Il serait plus logique qu'il le fût à la marine. Mais c'est une question, en somme, secondaire. Quant au titulaire, on met en avant les noms de deux députés, soit M. de Monzie, soit M. Guernier, vice-président du conseil supérieur de la navigation maritime, dont la compétence est grande en ces matières.

Marc Landry*

LA VIE ARTISTIQUE Petites Expositions

Ecole française. C'est.la rivale du Salon d'hiver et rivale qui ne diffère guère de son rival. Ce ne sont pas les mêmes noms, évidemment, mais ce sont les mêmes tableaux. L'exposition a le même aspect, et il faut tout notre scrupule professionnel poùr constater qu'il y a cependant dans cette crue de peinture ` quelques œuvres qui ont assez d'intérêt pour que nous ne vous dissuadions pas d'aller faire un tour au Palais si rempli, quoiqu'un peu désert.

Et puis, vous serez récompensé tout de même de votre peine par une très jolie chose. M. Antonin Mercié, qui porte intérêt sans dôute à ce groupement et pourquoi pas? Ce sont de très braves gens, après tout, manifeste cette sympathie en montrant une Eve, une des


plus jolies et des plus importantes peintures que le maître statuaire ait exposées depuis longtemps. Importante plus encore par la finesse de la couleur, l'élégànce de la ligne, la délicatesse exquise du modelé. que par le format lui-même. C'est cependant une figure plus grande que celles qui nous séduisent à chaque Salon; enfin un morceau, vraiment, de gourmets. 1 “<

Après cela, je vous citerai encore des portraits de MM. Richard Hall, Gabriel Hervé, deë paysages de MM. Gagliardini, Petitjean, A. Boulard, Rigolot; Mme Bëzard-Pératé, Emile Lafont, et divers envois dé MM. Rougeot, Richard le Blanc, Pinta, Gabriel Domergue. Bien d'autres efforts saris doute; mais nous retrouverons ceux qui les font dans le même endroit et par un temps plus

ensoleillé.

Pourtant, avant de quitter l' « Ecole française », je voudrais encore citer les très beaux dessins de Corabœuf. qui sont au Salon d'hiver. Une interversion dans mes notes me les avait faitomettre l'autre jour. C'est un bel artiste que celui qui peut ainsi allerjusqu'à l'extrême de la conscience sans perdre la fraîcheur de son émotion.

Expositions diverses. Elles continuent, se succédant sans interruption, et sans trop de surprises. Parmi celles qui valent une visite, en voici

trois encore. 1

M. Gaboriaud, qui a déjà été apprécié aux Indépendants, expose une copieuse série de peintures chez Druet. Cet artiste a de la souplesse et des dons de couleur. Il est assez bien doué pour chercher maintenant à dire quelque chose qui vienne de lui-même.

M. E. Delestre, peintre fougueux, et qui « ne craint pas d'en mettre »,,montre dés paysages chez Dewambez. Parfois il trouve assez heureusement.

M. Carl Oscar Borg, enfin, expose chez J. Gautier des études un peu de partout, Egypte, Italie, Espagne, etc. De la conscience et du sentiment dans tout cela; etbon début.

Arsène Alexandre.

-^s/S^>>-

Informations

Les Visites d'art

Samedi dernier, chez le grand peintre J.-P. Laurens, membre de 1 Institut, très brillante et nombreuse séance des « Visites d'art organisées par M. Ch. Moreau-Vauthier.

Dans l'assistance

Mmes la marquise d'Aramon, la comtesse de Saint-Quentin, la comtesse Jean Hocquart de Turtot, Mme et Mlle Mulaton, Mme et Mlles Luc, Mme et- Mlle Doigneau, Mlle Hélène Moreau Vauthier, Mmes Chicart, Cad*é, Renault, Bianchini, Chevreuil, MM. le baron A. Chassériau, R. Fouret, Th. Révillon, Mgr Lacroix, MM. Hachette, Teyssier, Schultz, le capitaine Vial, Chevreuil, Nouvion, Beurdeley, de Vienne, le comte Jean Hocquart de Turtot, le comte de SaintQuentin, Ed. Doigneau, Gorguet, Villau, Paul Moreau-Vauthier, etc.

En l'absence du maître, M. Ch. Moreau-VauthieF-a reçu les susiteurs. et les a guidés parmi le& œuvres d'art, les pprtraiterde'famiUe.aesj^Jeaux^le^fSc.uap,- tures et les meubles de l'hôtel du grand artiste qui, fils d'un charron des environs de Toulouse, est devenu 1 une des gloires de l'art français.

V Association générale de la Presse L'Association générale de la Presse Française et des Gens de Lettres donnera son premier dîner mensuel de l'année, jeudi 30 janvier à sept heures et demie précises du soir, à la Brasserie Métropole, 18, boulevard Montmartre. Prix du couvert 3fr. 50. Tous les confrères sont invités. Adresser les adhésions, 18, boulevard Montmartre. (Tenue de ville). r

Les jeunes filles isolées

L'œuvre des « Maisons de famille pour jeunes filles isolées », fondée par la baronne de Bully, et que Mme Sohier préside, a installé à Bois-Guillaume, près Rouen, une maison de repos pour jeunes filles. L'assemblée générale de l'œuvre a eu lieu avant-hier. M.AmbroiseRendu, conseiller municipal, dont on connaît le dévouement aux œuvres de prévoyance sociale, avait tenu à se rendre à cette réunion et à féliciter la Société des résultats qu'elle obtient.

Le meeting des zoniers

Les zoniers ont tenu, hier, une réunion au manège Saint-Paul, dans le but de protester contre la façon dont on songe à exproprier les terrains de la zone. La réunion a été mouvementée. Les protestataires agitaient des drapeaux. De nombreux, conseillers généraux assistaient au meeting»

Le concours des maisons à bon marché Les membres du jury du concours ouvert en vue de la construction de maisons ouvrières à bon marché, sur des terrains de l'avenue Emile Zola, se sont

réunis hier. ̃

On remarquait la présence de MM. Brunet, Chérioux, Henri Rousselle et Ambroise Rendu, conseillers munici-

paux.

Les concurrents étaient au nombre de cinquante-huit.

Le jury a éliminé quarante-cinq projets. Il a ainsi retenu treize projets. Le jury désignera parmi les projets retenus les cinq lauréats.

A la sortie de la Chambre

Vendredi dernier, la foule qui voulait voir les nouveaux ministres quitter le Palais-Bourbon put satisfaire son désir grâce à la Stéréos qui éclairait les autos ministérielles: Stéréos, 18, rue Guersant. La contrefaçon

Toute invention heureuse appelle la contrefaçon. L'excellent « Pain grillé Jacquet » et l'exquis « Petit pain Richelieu 92 », ne pouvaient échapper à cette règle. On ne trouve que 92, rue Richelieu, ces délicieuses créations dont les irréprochables qualités justifient le suc- cès.

Entente cordiale • Le goû-t français, salh'é ïiux" menus" siconfortables et si pratiques du GrillRoom anglais, a produit cette perfection le Grill-Room du Ritz, rue Cambon. Jean de Paris.

Gazette des Tribunaux

COUR D'ASSISES DE Seine-et-Oisé

l'étrangleur Barré

Le 5 avril 1912, on trouvait morte dans sa maison une septuagénaire, Mme veuve Legendre. La malheureuse avait le visage horriblement tuméfié, les yeux révulsés et portait au cou la marque de cinq doigts.

Le vol avait été le mobile du crime,car la maison était bouleversée du haut en bas, mais Mme Legendre ne vivait que du produit de son travail, et le butin avait dû être maigre.

Tout de suite, les soupçons de la police se portèrent sur un ouvrier agricole de quarante-sept ans, Charles Barré, qui habitait à Andrésy, chez les époux Terrillon.

On se mit à sa recherche. Il avait disparu, s'était réfugié à Pontoise, chez son ancienne amie, Blanche Peyron, domestique chez un débitant de vin. Il resta quelque temps chez elle, puis revint à Andrésy.

C'est alors qu'on l'arrêta. Le misérable essaya d'abord d'accuser Blanche Peyron, mais devant les dénégations énergiques de cette dernière, il se décida à avouer. Il dénonça également ses deux complices, Louis Torrillon et Jeanne Gordner.

Charles Barré, en veine de franchise, avoua, au cours, de l'instruction, qu'il avait également assassiné « le père Languedoc », marchand de bestiaux à Amblainvillé, dans l'Oise, auquel il avait volé une somme de 8,000 francs. Les débats sont présidés par M. Albanel, conseiller à- la Cour de Cassation de Paris.

M. Boriin, substitut, soutient l'accusation.

Charles Barré est défendu parM°Mouret, Louis Terrillon par M0 Périnard et Jeanne Gordner par M8 de Bussac. Le président fait remarquer à Barré qu'au moment de son arrestation il était porteur d'un revolver chargé et de deux billets disant que Terrillon et sa femme

n'étaient pour rien dans les deux crimes dont il s'était rendu coupable.

Gomment Barré a-t-il eu l'idée de ce crime ? A cette question, il répond tranquillement qu'il était devenu amoureux de la femme Terrillon et que cette femme lui avait promis d'abandonner Terrillon si lui, Barré, lui procurait beaucoup d'argent.

Il raconte tranquillement l'assassinat Je lui ai serré, dit-il, le cou pas plus d'une minute et il était déjà mort I En des- cendant dans le rez-de-chaussée, j'ai vu un litre d'eau-de-vie et j'ai bu une petite goutte pour me refaire.

Plusieurs témoins à charge sont entendus et précisent les dépenses du ménage Terrillon après le crime.

M Je commissaire divisionnaire Faivre et un agent de la brigade mobile racontent comment ils ont été amenés à soupçonner Barré. Plusieurs lettres anonymes avaient été adressées au Parquet et tout le pays était unanime pour l'accuser.

L'audience est levée à six heures et renvoyée à demain.

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,NOUVELLES juniaiAiREà

Au mois de juillet dernier, CréteiLeniL son «affaire». Rue du Cap, une petite fille de cinq ans, Germaine Messein, était trouvée morte, une balle dans la poitrine, un revolver auprès d'elle. La rumeur publique accusa M. Tullio Pozzi, un parent, le gendre de la seconde femme du grand-père de l'enfant, d'avoir tué la petite Germaine, et M. Pozzi fut arrêté, incarcéré et accusé de meurtre. Mais bientôt, il fut remis en liberté, aucune charge ne pouvant être retenue contre lui. Le revolver avait été pris par l'enfant dans un tiroir et la jeune Germaine en jouant avec l'arme avait appuyé sur la gâchette c'était un accident. M. Pozzi fut poursuivi pour homicide par impru- dence devant la 9e Chambre; on lut reprochait» d'avoir laissé dans son tiroir un revolver chargé. Après plaidoirie de M" Haudos, M. Pozzi a été acquitté.

M. Varlet, directeur de la Gaîté-Rochechouart, réclamait 2,000 francs à Mlle Spinelly pour non exécution d'engagement.

Je n'ai pu, disait Mlle Spinelly, exécuter mon engagement parce que j'avais de l'appendicite. Vous n'avez pas été opérée, répliquait M. Varlet.

Sur plaidoiries de M" Sombès et Henri Coulon, le. jugement de la 6° Chambre décide « qu une maladie latente obligeant au repos et à des soins constants suffit, en dehors de toute crise aiguë, pour justifier un artiste de son refus de paraître sur la scène ». M. Varlet a été débouté de sa demande en 2,000 francs contre Mlle Spinelly. Georges Claretie.

Nouvelles Diverses La charité

Nous avons reçu pour la famille Duohesne H. A. C., 5 francs Anonyme de Nice, 10 francs. Total 15 francs. Avec les souscriptions précédentes 684 francs.

Nous remercions profondément nos lecteurs d'avoir, cette fois encore, si rapidement et si bien répondu à notre appel. La famille Duchesne, grâce à eux, va être à l'abri du besoin immédiat, nous les prions donc, comme les fois précéiientes, de réserver maintenant leurs dons pour une autre infortune. ̃*

Une explosion aux chantiers

du Métropolitain

Un attentat aussi lâche que stupide, car il aurait pu atteindre des gens tout autres que ceux que le criminel visait, a été commis l'avant-dernière nuit au carrefour de la CroixRouge.

A ce point qui est, comme chacun sait, l'intersection des six rues de Sèvres, de Grenelle, du Cherche-Midi, du Vieux-Colombier et du Dragon, se trouve un chantier du Métropolitain, ouvert, il y a deux mois, pour la construction de la ligne des Invalides. On y accède par un puits creusé en face du n° 4 de la rue de Sèvres. Ce puits est entouré de palissades et placé la nuit sous la surveillance d'un gardien. `

Vers dix heures et demie du soir, un ouvrier électricien qui passait entendit une sourde détonation venant de dessous terre., Une seconde suivit à dix* heures trente-cinq, une troisième à onze heures moins le quart. On avait cru dabord â des travaux, mais le gardien, sachant qu'on ne se sert pas d explosifs dans la nuit et que, du reste, le chantier était désert, appela des gardiens de la

pais, On dans le pu~s, d'8it s'é-

paix. On descendit dans le puits, dOu se-

chappait une colonne de fumée, et on cons tata qu'un déplacement d'environ cent cinquante mètres de terre s'était produit. Entre la voûte de la galerie et le pavé de la rue, il ne restait plus qu'une épaisseur d'environ quatre-vingts centimètres. C'était miracle que la chaussée ne se fût pas écroulée, d'autant plus que, sur ce point, passent les tramways d'Auteuil-Saint-Sulpioe et de SaintGermain-des-Prés à Clamart et à Vanves.qUi pouvaient être engloutis avec leurs voyageurs.

A l'intérieur, des traces de déflagration étaient visibles. Le commissaire de police, M. Lompré, fit' interrompre la circulation, garder les abords du terrain dangereux et prévint la préfecture de police.

Hier matin, à dix heures, MM. Lépine, préfet de police; Coularou, juge d'instruction; Duval-Arnoult et Deville, conseillers municipaux Hamard, directeur du service des recherches Kling, directeur du Laboratoire municipal; des ingénieurs de la voie publique, du Métropolitain et de la Compagnie des Omnibus, descendaient dans le puits. L'examen de ce qui reste des parties boisées ne laisse aucun doute. Les traces d'une cartouche de dynamite placée dans une pièce de bois apparaissaient nettement. Les dégâts sont assez importants, mais n'auront aucune conséquence grave. Une conduite de gaz qui eût pu produire une très dangereuse explosion a été préservée par un mur boisé. En crainte d'un affouillement cette conduite a été coupée.

On a trouvé dans le puits une circulaire syndicaliste, dactylographiée à l'encre bleue. Elle a sans doute été perdue par l'auteur de l'attentat, et en tout cas elle fixe d'une façon certaine sur l'origine de cet acte odieux.

>H

Le Crédit agricole d'Espagne

On a parlé hier de poursuites contre les administrateurs du Crédit foncier agricole du Sud de l'Espagne.

Il est exact que depuis plus d'un an, M. Drioux, juge d'instruction, s'occupe de cette Société. Il a failli plusieurs mois à l'instruction pour déterminer les responsabilités. Il apparaît que la plupart des administrateurs ont été de bonne foi et que leur confiance a été surprise. Il faudra encore plusieurs mois huit au moins pour établir les actes frauduleux.

Jusque là on ne peut rien dire.

Mo Clunet, avocat de l'ambassade d'Espagne, a été reçu hier par M. Drioux.

Au funiculaire >

A la traversée du pont du canal Saint- t Martin, hier matin à neuf heures, un tram-' way du funiculaire de Belleville a tamponné un autre tramway de la même Compagnie venant en sens inverse. Trois voyageurs ont été légèrement blessés. Le mécanicien du tramway tamponneur a déclaré que ses freins n'avaient pas fonctionné. La circulation du funiculaire a été interrompue pendant une demi-heure.

Un conducteur de tramway assailli Cinq malfaiteurs, hier, à sept heures du soir, ont sauté dans un tramway de l'EstParisien au moment où le véhicule, dans lequel ne se trouvait aucun voyageur, passait rue de Paris, à Pantin, et, revolver au poing, se sont jetés sur le conducteur, nommé Fougeray, pour lui voler sa sacoche.

Fôugeray ne perdit pas son sang-froid. Il eut le temps de courir jusqu'à l'avant du tramway, d'avertir le watmaun. Celui-ci bloqua ses freins. Les malfaiteurs prirent alors la fuite.

Or, vers neuf heures, alors que le tramway repassait au même endroit, deux coups de feu furent tirés dans sa direction.

Un brigadier de gendarmerie, qui se trouvait dans une rue voisine; ayant entendu les détonations, courut vers la rue de Paris. Chemin taisant il aperçut deux jeunes gens en t~àih de-l~tb~'> daïïà "%h"ti4dilt7 a4g -,IV61"vëi'àt < des couteaux et des fausses clef si

Arrêtés et conduits au poste, les malfai-

te~2: ïi~6ri~1~a~ a~aien~i`terï£é 3év'â-

teurs ont avoûé~qu'iis avaïënïTEènie deHevâ-"

liser le conducteur et qu'ils avaient ensuite tiré sur le tramway.

Ils se nomment Munde et Pallmann, On recherche leurs complices.

Le chapeau d'une spectatrice

Le livreur Georges Constantin, demeurant 53, rue du Pont-Vert, à Bagnolet, s'était rendu hier soir à l'Eden-Lyrique.

Ce qu'on jouait ? Devant lui, le chapeau d'une dame, immense et chargé de plumes, lui masquait toute la scène. Constantin se pencha, a droite, à gauche, se baissa et, finalement, ne pouvant rien voir, entra tout à coup dans une terrible colère. D'un geste brutal, le spectateur arracha le chapeau empanaché et frappa à coups de canne ses voisins.

Appelés en toute hâte, deux gardiens de la paix accoururent, empoignèrent l'irascible livreur, le firent sortir de la salle de spectacle.

Au secours cria Constantin de plus en plus furieux. On me tue

Malgré les quelques louches individus qui sortirent des débits voisins et tentèrent d'enlever le prisonnier aux agents, Constantin a été conduit au poste et envoyé au Dépôt.

•»•

Suspicion de crime

A la suite d'une discussion avec son ami, Marie Paquerel, demeurant 73, rue Jeanned'Arc, mourait d'une blessure à la gorge faite avec un rasoir.

L'ami, nommé Vieumaître, prétendit qu'elle s'était suicidée. Mais à la suite des constatations faites par M. le docteur Paul, médecinlAgiste, M.-Roty, juge d'instruction, a mis hier Vieumaître en état d'arrestation.

DÉPARTEMENTS

Les cambrioleurs chez M. Fernand David Boulognesur-Mer. Deux jeunes cambrioleurs, Modeste Georges et Henri Bonvoisin, viennent d'être mis en état d'arrestation à la suite de cambriolages et de vole dans les chalets de Paris-Plage.

Ils se sont notamment introduits à la villa des Fauvettes, appartenant à M. Fernand David, ministre de l'agriculture, où ils ont dérobé la pipe du ministre, une carabine, un revolver et un accordéon.

Ils ont également commis un vol chez M. Bonvoisin père, à qui ils ont enlevé une somme relativement importante.

Ecroulement d'une maison huit victimes Clermont-Ferrand.– La maison portant le numéro 25 de la rue Saint-Eioi, à Clermont, s'est écroulée cette nuit, ensevelissant sous les décombres sept des locataires.

Mme Vialard, MM. Fargeix, manœuvremaçon Richardot, toucheur de bestiaux; un pauvre hère, qui mendiait quotidiennement devant l'église des Minimes, Antoine Plénard, M. Quinty-Findt, âgé de cinquante et un ans, commissionnaire, et Mme veuve Pignol.Quinty-Finot et Plénard ont été tués Fargeix a eu.une jambe broyée, et on a pratiquer l'amputation dès son arrivée à l'Hotel-Dieu. Mme Vialard, Mme Pignol et Ri- chardot ont été blessés assez sérieusement, mais leur vie n'est pas en danger.

Dans la soirée, on a retiré des décombres les cadavres d'un vigneron et d'une demoiselle Mouton, âgée de soixante-quinze ans. Au cours des travaux de déblaiement, M. Girod, conseiller municipal, professeur au lycée, a été blessé à i'œil gauche par une pierre. ~<M––

Un meurtrier tué

Marseille. A la suite d'une discussion, rue Saint-Esprit, entre les nommés Joseph Barale, âgé de seize ans, et Nicolas Barbero, âgé de dix-neuf ans, Barale tua son camarade d'un coup de revolver.

Des gardiens de la paix, accourus au bruit

des détonations, se mirent à la poursuite du meurtrier, qui se réfugia dans son garni et s'y barricada, non sans avoir tiré plusieurs coups de revolver.

Malgré ses menaces, les agents firent sauter la porte du logement. Comme le malfaiteur tirait encore deux coups de revolver dans leur direction, les gardiens de la paix ripostèrent et retendirent sur le coup, mort, sur son lit.

Les inondations

Troyes. –A Arcis-sur-Aiibe,- l'Aube coule à pleins bords, les champs sont inondés à perte de vue.

La situation est la même à Nogent-surSeine où la cote atteint 2 m. 65.

Révision de copies de baccalauréat Bordeaux. En présence de l'abondance de plaintes reçues, le ministre de l'instruction publique a cru devoir faire reviser les éopies du baccalauréat des sciences de Bordeaux, corrigées à la session de juillet par un professeur à la faculté de cette ville. Cette procédure est exceptionnelle mais régulière.

̃i»

Ua assassinat

Auxerte. Un vieillard nommé Lelen, dit le « troglodyte », qui vivait dans une grotte au fond de la montagne, près d'Arcy-surCure, a été trouvé assassiné. Il a été tué à coups de hache.

C est un épicier, en allant livrer des marchandises, qui a découvert ce matin le cadavre. ̃

-̃̃ x ̃'̃ '• Argus.

AVIS DIVERS

T 'infaillible AVERTISSEUR D'OXYDE DE CARBONE, ou TOXIMÈTRE (Académie des Sciences du 22 juillet 1912) est en vente chez l'inventeur, M. Gûasco, 172, Ffl St-Denil, Paris. gomE aux Repas

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^-•s^a–

Courrier DE la Bourse

Paris, 27 janvier.

On a rarement vu une séance plus terne et p'us insipide, mais elle a du moins permis de constater que la Bourse a retrouvé son sang-froid je dirais même son optimisme. Du moment que les grandes puissances sont d'accord, tout va bien. La spéculation ne sort pas de là, et je suis plus convaincu que jamais qu'elle a raison.

Le premier soin des Jeunes-Turcs a été de faire courir le bruit qu'une banque allemande leur offrait une avance de 50 millions en échange d'une concession quelconque. On s'attendait un peu à une histoire de ce genre, car les Jeunès-Turcs, pour jeunes qu'ils soient, ne dédaignent pas les vieilles ficelles. Pour obtenir dès conditions plus favorables que celles imposées à Kiamil pacha, il faut rompre l'harmonie des puissances, et le moyen classique est d'exciter leur jalousie en semant le soupçon. Il ne semble cependant pas que la manœuvre puisse réussir cette fois, et la Bourse n!ya attaché aucune créance.

Par' contre, on ne voit pas encore dou viendra la solution. On a parlé, sans y croire beaucoup, d'une contre-révolution. Les aũ"teurs d'un pf ominci'a'nlièn ta "qut 'débuter pari sï',assa8sinat savent trop ce qu'ils risquent pour ne pas, prendre leurs précautions. Reprise des hostilités? On s'y résignerait assez bien, dans l'espoir que cela hâterait les événements. Mais les Turcs n'ont pas l'air d'en avoir plus envie que les alliés. Encore ces derniers pourraient-ils reprendre lés; opérations de guerre devant Andrinople et en Epire sans être obligés d'attaquer la position de Tchatalscha. Tandis que les Turcs n'ont pas le choix. S'ils veulent reprendre l'offensive, il leur faut enlever les positions des Bulgares devant Tchatalscha. Et dame 1 Alors comment cela flnira-t-il? Les JeunesTurcs se résigneront-ils, après quelques tâtonnements, a signer une paix qu'ils déclaraient honteuse lorsque ce n'étaient pas eux qui étaient au pouvoir ? Cela s'est déjà vu, même ailleurs qu'en Orient. 1.

Mais la spéculation qui s'est déjà brûlé les doigts à deux ou trois reprises pour avoir voulu aller trop vite, ne parait plus guère disposée à faire des pronostics. Elle est convaincu que tout s'arrangera pour le mieux. Mais ne lui demandez pas quand et comment.

Marché officiel La Rente demeure hésitante à 88 90, en recul de 7 centimes. Les emprunts russes perdent 20 à 25 centimes. Consolidé, 9180. Le 3 0/0 91 fait 75 30 et le 3 0/0 96 7435.

Le Turc recule de 20 centimes à 85 50 et le Serbe s'avance de 15 centimes à 81 95. L'Itatien fléchit de' 35 centimes à 97 30. Les établissements de crédit sont sans changements. Banque de Paris, 1,729; Crédit lyonnais, 1,611; Union parisienne 1,160; Crédit mobilier, 661.; Banque privée, 443. Le Crédit foncier franco-canadien gagne encore 20 fr. à.855..

Les valeurs de traction et d'électricité sont stationnaires.

Le Nord se tient à 1,652.

Nord-Espagne, 469; Sarago8se, 431.

Le Rio cède 5 fr. à 1,820.

Le groupe russe est calme. Bakou, 1,780, Sosnowice, 1,425; Briansk, 469..

h' Azote est ferme à, 284. La Carpet se tient à 335.

La Port de Para privilégiée, fait 340 et l'ordinaire 203.

Marché en banque. Les mines d'or sont comme samedi.

La De Beers est calme à 537 50.

La Lena, 75 50; Balia, 438.

Les cuprifères sont fermes. C/ïaft,290 50; Ray, 106 50 Chino, 230..

Les industrielles russes sont en recul de 5 à 10 fr. Maltzoff, à 1,170; Lianosoff, 767. Le Tobacco est ferme à 247.

La Malacca revient à 292 50.

Armand Trel.

New-lork, lundi (dernière heure). Le marché a été si intensément terne aujourd'hui que les boursiers disaient en riant: cc Il n'est vraiement pas besoin d'une législation réglant les affaires de bourse, puisque, automatiquement, le Stock Exchange se retire des affaires ».

On s'est montré déçu de ce que la Cour suprême n'ait pas rendu d'arrêt dans l'affaire des tarifs de transport de l'Etat du Minnesotâ. Néanmoins, la Bourse des valeurs a été bien tenue en fin de séance et les cours accusaient en général une hausse d'une fraction de point, l'American Can et l'International Harvester enregistrant une hausse nette de 2 points. Le loyer de l'argent a été aussi abordable que de coutume et le change or était en baisse de 15 points.

MM. Speyer et Cie vont expédier cette semaine 500,000 dollars en or en Argentine. M. Philipp T. Dodge, président de la Mergenthaler Linotype Company, a été élu, aujourd'hui, président de l'International Paper Company; il remplira ces deux fonctions simultanément.

La bonne tenue du marche, vers la clôture, était due en partie a ce que l'on savait que le message adressé ce soir par le gouverneur Sulzer à l'assemblée législative de l'Etat de

New-York sur là réforme du Stock Exchange déconseille fortement toute mesure hâtive et irréfléchie.

l.4 SOIRÉE

LES ECLAIREUSES ̃̃̃̃̃ x A LA COMÉDIE MARIGNY

Donc, nous avons un nouveau théâtre, la Comédie-Marigny et ce théâtre a été inauguré hier de la façon la plus brillante, la plus étinçelante, la plus éblouissante. Si madame de Sévigné avait assisté à cette, répétition générale des Eclaireuses, madame de Grignan n'aurait pas eu assez de doigts pour compter les épithètés.

M. Raymond Poincaré vint, comme vous le savez, et dès qu'il apparut à sa loge d'avantscène avec Mme Raymond Poincaré, la représentation fut interrompue; toute l'assistance se leva dans une ovation spontanée et vibrante au Président de la République. Que les Dangeau et les chroniqueurs de théâtre notent bien cet épisode de l'inauguration de Marigny, et qu'ils mentionnent, en, marge, le tableau charmant que composaient les interprètes, de M. Maurice Donnay. Ne pouvant plus jouer leur rôle, ils oubliérent qu'ils représentaient des personnages et ils redevinrent eux-mêmes. Ils se rassemblèrent sur la scène et s'inclinèrent avec un naturel char mant, comme s'ils s'étaient trouvés au bord d'un trottoir et que le cortège présidentiel eût traversé la chaussée.

Le théâtre, vous le pensez bien, bénéfica de la marque d'estime et d'amitié que M. Raymond Poincaré avait voulu donner à son spirituel collègue de l'Académie française. La Cotnèdie-Marigny est située si près <ie l'Elysée, qu'elle pourrait, avec un Président qui n'aimerait pas à se déplacer, espérer être comprise dans les annexes du Palais. Admettez même qu'un Président ne soit pas populaire en se promenant dans ses jardins, le soir, il entendrait des' applaudissements et pourrait imaginer assez facilement qu'un peuple entier, retenu par le service d'ordre, l'acclame dans'le lointain.

Mais ces suppositions sont bien vaines puisque M. Raymond Poincaré fut élu à Versailles et vint, encore libre de tout protocole, applaudir avec l'élite de la société parisienne le nouveau chef-d'œuvre de M. Maurice Donriay. Ce que l'on peut croire, c'est que cette assemblée lui parut plus aimable que l'Assemblée nationale sinon plus aimable, du moins plus agréable à regarder. La galerie des bustes avait été heureusement remplacée par une rangée de charmantes femmes assises aux fauteuils de balcon et aux fauteuils d'orchestre, des épaules couvertes de perles, des chevelures claires piquées d' aigrettes de beaux visages heureux l'indemnisaient de toutes les calvities radicales ou des ébouriffe- ments socialistes.

La. fête fut complétée à la fin du deuxième acte. L'autre jour, les invités du théâtre Femina s'étaient félicités d'assister à une répétition générale privée, presque à des couturières. Or, voici qu'à Marigny, dans ce gala, ils se trouvaient conviés à une répétition des photographes, c'est-à-dire à une réunion encore plus intime. M. Claude Garry fit très aimablement une annonce. Dix photographes braquèrent leurs appareils le magnésium flamba. Et deux mille Parisiens auront ainsi le souvenir le plus flatteur, la preuve la plus flagrante de leur parisianisme. Dès que les. photographies seront tirées, ils se chercheront, comme dans un jeu de puzzles facilité par des points de repère. X était- devant nous. Tiens, nous étions derrière madame Z. Nous voilà Nous voilà!

Mais ils garderont un autre souvenir, et qu'ils pourront raviver, le souvenir d'avoir entendu l'une des œuvres les plus spirituelles, les plus émouvantes du théâtre contemporain,

et "d'avoir àpplàiiai leâ'àdmifâTirâs intei-ferétès, J

les innombrables et charmantes artistes qui sont réunies dans les Eclaireuses. Ils se rappelleront toute l'émotion, la surprise --et -lagaieté de ces quatre actes et ils reverront les décors, cet intérieur si calme, si richement bourgeois du premier acte, cet atelier si « saison russe > du deuxième, ce bureau anglais si masculin des féministes, et ce charmant prieuré du quatrième acte, adouci par tant de sagesse et de tendresse, et dans lequel M. Maurice Donnay, trop modeste triomphateur, dut céder à l'admiration. du public et venir rendre le salut qu'on lui donnait.

Intérim.

^a/v. ̃.

Les Grands Concerts

Que les mélodies, fussent-elles orchestrées le mieux du monde, ne soient pas précisément à leur place aux grands concerts, cela a été dit cent fois et toujours inutilement. Il est certain que telle composition de ce genre, dont la délicatesse pourrait plaire grandement dans l'intimité d'un auditoire restreint, risque fort de paraître sans effet, produite dans une vaste salle et devant quinze cents auditeurs. Mais les chefs d'orchestre ont leurs raisons et la raison, contre elles, ne peut rien.

Donc, trois mélodies de M. G. de SaintQuentin figuraient au programme du concert d'avant-hier, salle Gaveau. Ce sont des pièces fort agréables, d'une grande distinction et d'un tour mélodique infiniment séduisant. Elles eurent le plus vif succès, la dernière surtout,, la Chanson du vanneur de blé, écrite sur des vers de Joachim du Bellay et d'un tour populaire fort gracieux. Mme NicotVauchelet, qui interprétait ces petits morceaux. l'a fait avec un art et un charme infinis. Il est difficile, en vérité, d'imaginer une voix mieux posée et mieux conduite que la sienne. Le timbre en est d'ailleurs charmant, d'une douceur, d'une flexibilité et, quand il le faut, d'un éclat surprenant. Le chant, ainsi .compris, est un pur délice et la magie de ce délicieux artifice donne même de l'agrément à certaines compositions qui, dites par une artiste moins experte, passeraient pour franchement insipides. Car la grande ombre de Haendel ne se scandaliserait pas d'entendre juger tel l'air du Rossignol, qu'il écrivit, vers i740, pour son oratorio l'Allegro ed il Penserioso. Ces vocalises sont, en vérité, tout à fait vides d'intérêt. La voix de Mme Nicot-Vauchelet, dialoguant avec la flûte harmonieuse de M. Deschamps, en fit quelqu&çhose de presque charmant.

Avec quelques ouvragesxlu répertoire,

la Sytnphonie italienne de Mendelssohn,

dont V Andante et le Scherzo surtout ont gardé toute leur grâce élégante la Vie d'un héros de R. Strauss, rendu par l'orchestre avec une fougue admirable, et le Scherzo de Lalo, si brillant et si coloré, le programme comportait une œuvre de M. Roger-Ducasse. OEuvre extrêmement intéressante d'un jeune musicien évidemment doué et dont la personnalité, déjà, s'affirme avec évidence. Il faut espérer que la partition, Au jardin de Marguerite, d'ou est extrait l'interlude entendu dimanche ne tardera guère à nous être révélée en son entier. Car ces pages svmphoniques, d'une couleur charmante et d'un sentiment poétique très pénétrant et très sincère, dénotent un talent qui ne saurait passer inaperçu. Bien qu'écrites dans un senti-

ment très moderne, avec toutes les recherches et les complexités harmoniques Où se complaît la fantaisie de nos jeunes musiciens, elles révèlent, du .moins, un sens de l'ordonnance, un souci de logique qui ne sont point, chez eux.communs. Et c est une tendance qu'il convient de signaler. Elle est caractéristique et d'un heureux augure.

Bien que la multiplicité croissante des concerts rende notre tâche de plus en plus difficile, il faut se féliciter cependant de la réouverture des 'Concerts Sechiari, dont la première séance avait lieu dimanche. Les programmes de cette association, publiés à l'avance, montrent assez, avec une heureuse diversité, que la part réservée aux œuvres inédites ou peu connues y demeurera toujours très large. Les Concerts Sechiari entendent donc persévérer dans là voie où, dès leur création,. ils s'étaient résolument engagés.

A cette première séance on entendit la pittoresque Shéhérazade de M. Maurice Ravel, dont les deux dernières pièces, la Flûte enchantée et V Indiffèrent, sont d'un art particulièrement raffiné et délicat. Mme Gaëtane Vicq en fut l'interprète fidèle, expressive et justement applaudie. L'incomparable violoncelliste J. Hollmann prêtait le seoours de son talent dont il n'est pas besoin de refaire une fois de plus l'éloge à une Elégie inédited'un jeune artiste belge, M. L.Bouserez, ainsi qu'à un Allegro appassionàto d'un très beau caractère, dé M. Widor. Très acclamé comme virtuose, M. HollJ inann ne le fut pas moins, comme compositeur, avec un Andante suivi d'un Allegro d'une facture large et intéressante. La mélodie large et expressive sur quoi l'andante est construit, la verve rythmique et la fantaisie brillante de l'allegro ont excité, aussi bien que la belle exécution de l'auteur, d'enthousiastes applaudissements.

Bien qu'il soit impossible, comme on le conçoit sans peine, de rendre compte ici des innombrables concerts donnés tous les jours, il serait injuste de ne point mentionner, au moins brièvement, la très intéressante séance musicale de jeudi dernier, à la salle Gaveau. On y exécutait, entre autres choses, une scène lyrique en deux tableaux, le Miracle de Saint François d'Assise, de M. P. Bethenod. L'importance de cette œuvre mériterait? certes, mieux que quelques mots d'éloge» Par son caractère noble et élevé, par la sincérité de l'inspiration, la simplicité expressive et forte de son écriture, elle parut digne, à tous égards, d'attirer l'attention des artistes. »g~ ~"i,tara:

Henri Quittera.

LES THÈATRES

Théâtre du Casino Municipal de Nice les Deux amants, comédie en deux actes, de M. Pierre Wolff; la Cruchfi, pièce en deux actes, de MM. Georges Courteline et Pierre Wolff.

Pour bien faire comprendre à nos amis parisiens qui p'ont pas eu ,1a .bonne .fp'r- tiine d'assister comme nous à la pré- 'v mière représentation des Deux amants, nous devons employer .une comparaison,' Iinaginèz un chasseur qui à réussi d'admirables coups de fusil Avec une adresse exceptionnelle, il a atteint les pièces les plus difficiles; il a forcé des bêtes redoutables il s'est illustré par de merveilleux exploits. Or, ce chasseur s'arrête à une clairière, fume une cigarette tranquillement. Et soudain voici qu'il aperçoit au sommet d'un arbre des oiseaux vulgaires que tous ses admirateurs jugeraient indignes de son fusil. Mais nôtre tireur se sent en main, avec de bonnes cartouches dans son arme. Sans abandonner sa cigarette, en riant, pour se distraire, il se plaît à tirer, à

essayer un coup difficile, une de ces prouesses à la Buffalo Bill. Pan, pan 1 Les deux oiseaux tombent à ses pieds,' confondus par son plomb, plumes entre-' mêlées, pareils à une pièce rare. L'art du chasseur a réalisé ce miracle. Ainsi, le terrible ironiste de l'Age d'aimer, le tendre psychologue du Ruisseau et du Secret de Polichinelle, l'apôtre éloquent du Lys, le magicien des Marionnettes s'est diverti avec deux couples de bourgeois confondus dans un adultère réciproque. Dans une, suprême ironie, il les a nommés les Deux amants et nous les a montrés je dirais à nu s'ils n'étaient en chemise avec leur crédulité niaise, leur prétention dindonnière, leur parfait ridicule. Les coups sont portés trop joyeusement, dans une escrime trop désinvolte pour qu'on en ressente toute l'amertume. Ce n'est qu'après avoir ri follement qu'on découvre le mépris de l'artiste pour les fantoches qu'il fit gesti-'culer. Même en se jouant, Pierre Wolff ne peut dîner que chez Pierre Wolff. Dirons-nous l'anecdote, sans les gestes, les sourires, les mimiques et le feu d'artifice des mots qui l'amplifient? Il y a deux ménages r M. et Mme Benoist et M. et Mme Prosper. Benoistqui est l'ami de Prosper, le trompe avec sa femme Eve, et Prosper, qui e l'ami de Benoist, le trompe avec sa femme Jeannine (Eve et Jeanninesont, naturellement, deux bonnes amies), Prosper prend Benoist pour un imbécile, et Benoist a pitié de la bêtise de Prosper. Donc, tous ces gens s'entendent parfaitement bien;' j' lorsqu'une alerte causée par une lettre anonyme les sépare brusq.uement. Mais ils sont trop fiers d'eux mêmes pour douter longtemps de leur valeur égale. Et la partie se termine par une recrudescence de bon entente et de tendresse. MllelrèneBordoni.qui sortit du Conservatoire pour conquérir le monde entier par le music-hall, interprète l'une des femmes avec autant de science de la comédie que de fantaisie originale. Cette frêle personne, qui ressemble à un papillon tant ses yeux s'imposent dans son gracieux visage, a nuancé avec une virtuosité singulière l'émotion, la naïveté et l'ennui pleurnichard de son personnage. Elle a été longuement applaudie. Mile Simone Hobson a partagé son succès. Nous avions apprécié au théâtre Michel, dans les Bonnes Relations, de M. Pierre Veber, les heureux débuts de cette artiste. Tout d'abord on est étonné que tant de beauté permette un talent si frais, si précis, des dons de théâtre si évidents. On est étonné, puis on est ravi. Nous avons assisté au lever d'une étoile. Vous envierez bientôt de n'avoir pas été les premiers à écrire son horoscope. Galipatix, le seul, Tunique, Je merve^l


leux Galipaux jouait René Benoist avec cet esprit, ce naturel, cette vie intense dont il possède le secret. Il a donné au fantoche une grandeur et un relief extra- ordinaires. Il n'est pas possible d'être plus fat que ce Benoist; mais pour être fat comme ce Benoist, il faut être spirituel comme Galipaux. M. Charles Burguét lui donnait la réplique, dans le rôle de Prosper, avec une rondeur, une bonne humeur, une jovialité et quelle malice intérieure qui furent infiniment goû- tées, ainsi que la mise en scène subtile, originale. Enfin, une jeune soubrette, Mlle Oviès, a bien mérité d'être associée à ce succès éclatant.

Pour compléter une telle soirée, le théâtre du Casino Municipal donnait la Cruche, de Georges Courteline et Pierre Wolff, deux fois nommé, comme on dit aux distributions de prix. Vous avez revu trop récemment ce chef-d'œuvre pour qu'il soit utile de vous faire partager notre émotion. Constatons simplement et avec une grande joie la justice immanente qui fait que la Cruche, abandonnée au théâtre de la Renaissance, est repartie d'elle-même pour une série de représentations glorieuses dans toute la France et l'étranger. Comme à Paris, Mlle Juliette Margel jouait ce rôle émouvant de Margot, cruche à casser et à caser, auquel elle donne un tel accent de sincérité émouvante, un tel frisson de sensibilité. M. Galipaux, jouant ce rôle si délicat de Lauriane qu'il a créé, a partagé le succès de la grande artiste, et M. Vibert a su montrer assez d'autorité et de charme pour se faire applaudir auprès de tels partenaires.

Et voilà une soirée magnifique qui ferait honneur à une grande scène parisienne en l'offrant à ses habitués entre une représentation d'opéra-comique et une autre première littéraire très'attendue, celle de la Timbale, la direction du théâtre du Casino de Nice a accompli un de ces tours de force dont elle est coutumière et qui ont .placé ce théâtre au tout premier rang.

.••Garel.

Courrier des Théâtres

Aujourd'hui ̃>

Au théâtre des Arts, à 2 h. 1/2, matinée de musique Une éducation manquée (Châbrief), le prologue de Thésée (Lully), Dolly (ballet de M. Gabriel Fauré).

Ce soir ̃ ̃ •̃'••

A f Opéra, à 8 h. 3/4, répétition générale de te Sortilège, conte de fées en trois actes et six tableaux, de M. Maurice Magre, musique de M. André Gailhard, Distribution

Angèle Mmes Mérentié Gèneyiève Courbières Première fée Laute^Brun Deuxième fée Doyen Première laveuse Gauley-Texier ̃' Deuxième laveuse Dubois-Lauger Première ondine •• Téclar Deuxième ondine Durif

Troisième ondine Calvet Une fée M. Lequien Gàll MM. Muratore Le Buisson Marvini Le laboureur' L Cerdan Un mendiant bossu Triadou

Divertissement réglé par M. J. Clustine. Chef d'orchestre M. H. Bûsser.

Au théâtre des Arts, k 8 h. 3/4, première représentation de On ne peut jamais dire: comédie en quatre actes, de M. G. Bernard Shaw, Version française faite sûr l'instance de l'auteur par M. Augustin et Mme Henriette Hamon. Distribution

Gloria Mlles Nelly Cormon MmeClaudon ` Bouchetal Dolly Lucienne Roger La bonne "• Rilus Crampton MM. Janvier william Lucien Dayle Mac Comas Gabriel Frère Philippe Jbachin De Bonne Vaebel '̃̃ et

Valentin, M. Jacques de Féraudy

̃i la Comédie-Française, à 8 h. 1/2 (abonne- ment), la Paix chez soi (Mme Dussane, M. Dessonites);

La Loi de l'homme (Mmes Bartet; Delvair, Berthe Bovy, Jane Faber, Lherbay, MM. Leit- nër, Louis Delaunay, Henry Mayer, Croué, Jacques Guilhène,Chaize);

Le Stradivarius (MM. Croué, Charles Granval, Paul Numa, Lafon).

A F Opéra-Comique, à 8 h. 1/4, 7e représentation de l'abonnement du mardi (série A), 100° représentation de Pelléas et Mélisanae (Mmes Marguerite Carré, Brohiy, MM. Jean Périer, Vieuille, Boulogne). ̃

A rodéon, à 8 h. 3/4, Faust (Mlle Sylvie, MM. Joubé, Desfontaines, Marquet, Hervé, Denis d'Inès, Coste, Jean d'Yd, Malavié,

Feuilleton du FIGARO du 28 Janvier 1913

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La Crinoline enenantée

,1, Il. î j

ROMAN ANECDOTIQUE

VIII >

MADEMOISELLE LENORMAND

r Suite

Le bonhomme lâcha les, cartes, écarquilla des yeux ahuris et s'extasia, avec une admiration béate.

Vous connaissez Mlle Lenormand, vous M. Davison? '?

La vraie, l'authentique! car vous n'ignorez point qu'une douzaine de prophétesses, au moins, ont eu l'audace, dont deux, entre autres, au Palais-Royal, de s'affubler de ce nom célèbre dans les fastes de la chiromancie. et que toutesse prétendent l'héritière et l'unique descendante de celle qui donna son nom à cette dynastie d'un nouveau genre. » L'unique, l'authentique, je viens de la consulter, et si je ne m'en suis pas ouvert à Mme Périgoul, c'est que ses présages sont en contradiction formelle avec «e que les, tarots vous annoncent. Elle prétend, à rebours, que vous épouserez, mais ne jouerez point devant la Cour!

Oh mousieu Davison Ce serait mille fois pis! fit navré l'auteur, plus égoïste qu'amoureux

Permettez! remarqua M. Davison, ce ne sont là que des présages et, non une prédiction certaine Pour que MUe Lenormand puisse tout prédire, avec une certitude mathématique, absolue, il Traduction et reproduction interdites. v

Copyright by Albert Boissière, 1913.

Mmes Peuget, Kerwich, Dione, Barsange, de France, Méthivier, etc., etc.).

Orchestre et chœurs d'Edouard Colonne. Aux Variétés, à 8 h. 3/4 précises, l'Habit vert (Mmes Jeanne Granièr, Eve Lavallière, Thérèse Cernay, Jeanne Ugalde, Mareil, Monteil, etc., MM. Brasseur, Guy, Max Dearly, Prince, Numès, Simon, Petit, Bernard, Fabre, Lurville, etc.).

A 11 heures « l'Académie française ». Au Yaudeville, à 9 h. 1/4, la Prise de Bergop-Zoom (M. Sacha Guitry, 'Mme Charlotte Lysès, MM. Lérand, Joffre, Baron fils, etc., Mmes Jane Sabrier, Marthe Debienne,'EllenAndrée, etc. et M. Dieudonné).

la Porte-Saint-Uartm, à 8 h. 1/2, les Flambeaux, pièce en trois actes, de M. Henry Bataille (MM. Félix Huguenet, Jean Coquelin, Mmes Suzanne Després, Yvonne de Bray, Frévalles, et, pour ses débuts à,la PorteSaint-Martin, M. Le ,Bargy).

Au Théâtre Lyrique municipal de, la Gatté, à 8 h. 1/2, le Petit. Duc (Mmes Anne Dancrey, Gabrielle Dziri, Jackson, Macchetti, MM. Polin, Audoin, Delgal).

Au théâtre Sarafi-Bernhardt, à 8 h. 3/4, Kismet, conte arabe de M. Edward Knoblauch, texte français de M. Jules Lemaître. (Représentations de M. Lucien Guitry). A 9 h. 10, «le Marché de Bagdad » à 10 h., « le Palais de Mansdur »; à 10 h. 1/2, « le Khalife » à 11 heures, « le Harem ».

A r Athénée, à 8 h. 3/4, le Journal de l'Athénée, la Main mystérieuse (Mme Augustine Leriche, MM. Guyon flls, Harry Baur, Gallet, Mlles Devimeur, Jeanne Loury, MM. Cœuille, de Garcin, etc.).

Au Palais-Royal, à 9 heures, la Présidente, pièce en 3 actes de MM. Maurice Hennequin et Pierre Veber (MmeCassive, MM. Germain, Lamy, Le Gallo, Mmes Delphine'Renot, Lavigne, MM. Clément, Palau, Roze et Levesque).

Au théâtre Apollo, à 8 h. 3/4, Monsieur dé la Palisse, opérette en trois actes de MM. Robert de Flers et G. de Caillavet, musique de M. Claude Terrasse (MIles Polaire, Brigitte Régent, Marfa Dhervilly, MM. Henry Defreyn, Fernand Frey). Au théâtre Michel, relâche.

Au théâtre des Capucines, à 9 heures, Paris fin de règne, revue (Mlles Jane Marnac, Dantès, Muller, Albany, Marconi, Monthil, Rysor, Moussy, MM. Armand Berthez, Arnaudy, Tramont, A. Luguet, Piérade, de Vloet, Georgé et Laurac);Mondanités (Mlles Monthil, Dherblay, MM. Arnaudy, Tramont, Luguet, Piérade); Baccara (Mlles Moussy, de Morlay, MM. de Vloët et George). A la Comédie-Royale, à 8 h. 3/4, Mady (Cornély) le Danger de l'autre (Mary Max,' Louvigny); les Samedis de Monsieur (André Dubosc, Jane Danjou, B. Roland); Ce qu'il ne faut pas taire (Debério, Blanche; Villé et la danseuse Esmée).

Au théâtre Femina, à 8 h. 3/4, les Manigances, l'Epate (M. Vilbert, Mmes Juliette Darcourt, Marguerite Deval, MM. Juyenet, Maurice Varny et Mme Marcelle Geniat). Au Grand-Guignol, à 9 heures, la Poire en deux, le Grand Oiseau, Une place de libre, le Baiser dans la nuit, le Rapide de 22 heures. Au Théâtre-Impérial, 5, rue du Colisée (tél. 594.97), à 8 h. 1/2 précises l'Ecole des chastes, opérette (Mlle Renée Doria, M. Ch. Castin); 9 h., la Maison Poponard (MM. Hasti, Bouchez, Mlles Germaine Devismes, Pierrette Monfray); 9 h. 40, Un Mari modèle (MM. Wilned et Maurice Poggi, Mme Andrée Magda); 10 h. 20, Complet à l'Impérial revue (Mlle Mado Minty, Mlle Made Siamé, MM. le chansonnier Enthoven, le dessinateur Moriss, Robert Hasti, l'imitateur Léon Baldy et TMrmard Rnnfihfiz).

Hier

Hier soir, à l'Opéra, dans Rigoletto, M.Duclos, excellent Rigoletto, et Mlle Campredon, émouvante Gilda, furent très applaudis, ainsi que M. Altchewski, Mlle Lapeyrette, MM. Marvini, et ^erdan.. En fin de spectacle, on donnait- les Deux" Pigeons. Mlle Aïda Boni, brillante et fougueuse Djali, y eut un grand succès, ainsi que Mlle- Johnsson, Mlle «Meunier et M. Aveline.

Le jury des classes de déclamation dramatique a commencé hier, au Conservatoire, les examens trimestriels des élèves sous la présidence de M. Gabriel Fauré, assisté de Mmes Bartet et S.-Weber; MM. Paul Hervieu, Adrien Bernheim,d'Estournelles de Constant,Adolphe Brisson, Adolphe Aderer, Camille Le Senne, Camille de Sainte-Croix, Emile Fabre, Francis Chevassu, Porel, Brémont, Lugné-Poë et M. Fernand Bourgeat, secrétaire. Les élèves des classes de MM. Leitner, Raphaël Duflos, Silvain et Paul Mounet ont subi l'examen hier. On continuera aujourd'hui par les classes Truffier et Berr, après quoi le jury répartira les bourses et pensions et désignera l'élève femme digne d'obtenir le prix Ponsin.

L'anniversaire de la mort de Coquelin a été, comme chaque année, célébré hier à Pont-'aux-Dames, en présence des pensionnaires de la maison de retraite, par MM. Albert Carré, président de l'Association de secours mutuels des artistes dramatiques; Mme Michel, dame patronesse de l'Association MM. Jean Coquelin,Gustave Coquelin, Henri Hertz, Mouliérat, Georges Peutat, vice-présidents de l'Association Chamëroy, Laroche, Landrin, Bernard, Ch. Masset, auxquels s'étaient joints MM. Çéalis, secrétaire général de l'As-

faudrait que vous la consultiez vous;même, ou, si la chose vous effrayait, qu'au moins elle eût, en mains, quelque chose d'intime. une mèche de vos cheveux, par exemple! Le maestro fit la grimace. Il caressa les mèches calamistrées de ses longs cheveux teints, avec tant de soins. C'est que, dit-il, je tiens beaucoup à cette parure qui est le plus bel ornement de ma personne!

Une mèche, voyons Une simple mèche. qu'elle couperait, elle-même?. C'est un bien lourd sacritlce que vous me demandez là

Si une mèche de votre système pileux vous est plus chère, signor, que la main d'Aimable, la for tune et la gloire! .Votre serviteur fit M. Davison, en esquissant un pas de retraite. Ne m'abandonnez pas! glapit lebé-.lîtr e, en le rattrapant par les basques de ;sa redingote.

Et l'emphase naturelle de ce Florentin était si ridicule qu'il se traîna, aussitôt, aux genoux du diabolique M. Davi- son et implora

Ze souis votre homme-lize Emmenez-moi voir Mlle Lenormand, ze vous en conzufe La vraie, surtout. l'authentique. Vous êtes le bon Dieu en' personne, monsieur Davison

» Mais une mèce, seulement. pas deux Et vous promettez 'que ça ne se verra pas ?. Comprenez monsieur Davison. pour mon prestize. devant l'Empereur et devant Aimable!

M. Davison ne l'écoutait plus.

M. Davison l'entraînait à sa suite, dans les escaliers.

Il le fit monter en cabriolet et donna l'ordre au cocher de retourner à Chaillot

f •'•••••».•••

La raison se joue, avec malice, de la crédulité. Elle s'y complatt cruellement et presque toujours sans bravoure, parce que l'homme crédule est un pauvre aveugle à qui est interdite la lumière du jour. t't. V'tto. B h..

Le superstitieux Vittorio Becchioni était triplement aisé à berner, parce qu'il

sociation Tissier, trésorier; Claude, architecte de la maison de retraite, et Baignières,' ingénieur-conseil de l'Association. i.ï; Après une visite à la tombe,des comédiens inhumés dans la sépulture du cimetière de Pont-aux-Dames, et après y avoir placé une couronne, le cortège se dirigea vers le tombeau de Coquelin où une palme magnifique fut déposée par M. Albert Carré qui prononça devant l'auditoire très ému une touchante allocution.

L'après-midi fut employé par la commission de surveillance de la Maison de retraite, à inspecter les travaux actuellement en cours d'exécution construction de nouvelles chambres, installation d'un chauffage perfectionné et d'un éclairage électrique fort bien compris; travaux de drainage et d'assainissement, inspection du potager et du parc, dont l'utilisation et l'excellente tenue ont satisfait tout le monde; visite minutieuse des cuisines qui furent trouvées irréprochables, etc., etc.

Fort satisfaite de sa visite, la commission rentrait à Paris à 5 h. 1/2, non sans avoir chaudement félicité M. Hervonet, le directeur de la maison de Pont-aux-Dames et sa charmante femme.

Au jour le jour ;• ̃̃?.̃

Première phase de la procédure qui sera engagée contre Mlle Marcelle Géniat: dimanche soir, M° Mermillod, huissier de.la Comérdie^rançaiSe, a cojiafcaté •oî fiçleUement .que; lîartiste au théâtre Fcmina et, il a- dressé un constat de cette infraction aux^ statuts de la Maison Mblièjre.7"1^ r"

•••

Retenu par les répétitions générales de, l'Embuscade, la comédie nouvelle de M. Kistemaeckers,à la Comédie-Française, M. Jules Claretie n'a pas pu assister hier et il n'assistera pas aujourd hui aux examens trimestriels du Conservatoire.

•••

Nous avons appris la mort de Mme Edouard Thierry, décédée avant-hier soir à l'Arsenal, chez une amie, à'l'âge de quatre-vingt-six ans. Elle était la femme de l'ancien administrateur général de 'la Comédie-Française, mort il y a quelques années.

Ce soir, centième, représentation de Pelléas etMélisande, à l'Opéra-Comique. L'ouvrage de M. Claude Debussy sera interprété par Mme Marguerite Carré, MM. Jean. Péner, Vieuille, Boulogne, Mlle Brohly.

A l'issue de la représentation, et pour fêter ce grand succès de la musique moderne, un souper réunira au café Riche, autour de MM. Claude Debussy et Albert Carré, l'auteur et le directeur, les interprètes de l'ouvrage et quelques amis de l'Opéra-Comique.

̃»̃ •̃

L'Odéon affiche pour jeudi prochain, en matinée, à 2 heures, pour la série unique de'

était sot, ambitieux et amoureux, c'est-, â-dire gonflé de deux sottises super-. flues ̃'̃̃̃

M. Davison lui avait fait, en route, les recommandations lés plus sévères. Il ;ne devait s'étonner de rien, ne point s'effrayer davantage, ni contrarier, en quoi que ce fût, les volontés de l'extraordiinaire voyante qui étaient des fantaisies incompréhensibles, pour les profanes! Me bandera-t-on les yeux? demandait, inquiet, le maestro.

C'est à peu près certain

Me liera-t-on les mains ?

C'est probable

Croyez- vous qu'il soit nécessaire de m'endormir?

Vous le verrez bien! fit M. Davi|son, agacé par ces questions sans terme. Ce n'est pas moi, Mlle Lenormand .Ils étaient arrivés à Chaillot.

Vittorio Becchioni descendit du mar-' chepied, plus mort que vif. Et M. Davison, qui avait saisi, dans sa poigne de fer, le bras inerte du pauvre homme, lui fit, d'une haleine, monter les étages qui conduisaient à l'appartement d'Alcindor. '1 M. le vicomte de Heudreville, dont la ,gaminerie. assez de son âge s'accordait du tour grotesque imaginé par M.Bâ-- vison, avait de point' en point suivi ses instructions.

Il s'était supérieurement grimé, maquillé, et sous la robe de soie ponceau, la perruque de vieille aidant, il s'était admirablement préparé à tenir l'emploi de pythonisse!

.Afin d'éviter à la supercherie toute chance d'être découverte, il avait tiré les doubles rideaux de sparterie, de sorte >que l'appartement était complètement plongé dans les ténèbres.

La faible lueur d'une lampe carcel dramatisait encore le décor qui impressionna vivement le musicien, lorsque Mlle Lenormand vint ouvrir mystérieusèment au coup de sonnette de M. Davison.

L'émoi du pauvre homme était si vif qu'il heurta, dans l'antichambre obscure, un petit meuble et fit dégringoler sur le

l'abonnement des jeudis-modernes, une conférence de M. Camille Le Senne « la Jeunasse du Cid».

•••

M. André Antoine a quitté Paris hier soir pour Saint-Etienne. Il y va faire une conférence sur le théâtre contemporain.

Au Gymnase, la Femme seule, toujours excellemment interprétée par, Mlle Jeanne Provost et la remarquable troupe que l'on sait, n'aura plus que 15 représentations y compris les deux dernières matinées des 2 et 9 février.

L'œuvre passionnante de M. Brieux quittera l'affiche en plein succès. M. Alphonse Franck avait d'ailleurs prévenu l'auteur des engagements antérieurs qui devaient forcément limiter la belle carrière de ta Femme seule.

'1'

Le théâtre de la Renaissance fait relâche, ce soir, pour une dernière répétition d'ensemble de l'Enchantement, la comédie en quatre actes de M. Henry Bataille, toujours annoncée pour demain, en répétition générale. Donnons le tarif des places établi pour la première représentation, après-demain jeudi

Avant-scènes de rez-de-chaussée, la place 25 fr. Balcon 25 Loges de balcon. 20 Baignoires.S.t 20

F~te!1ils d'OFChestr~-i~.série~20

série. ;15 ~debalcon'1re série. 20 2<= série.. –15. Loges entre colonnes. 10 k Fauteuils de ire galerie (i*'rang) 10 Les autres rangs. 8 Av.-scènes et toges .de ire galerie 8 Stalles de 2e galerie (ter rang). 4 Les autres rangs. 3 Amphithéâtre.<. 2

̃̃̃

Dans la reprise du Barbier de SéviUe, samedi prochain, à la Gaîté, M. Lucien Fugère aura pour principaux partenaires, Mlles Guionie et Marly, MM. Gilly, Magnerat et Audoin.

Le « Thé artistique » organisé par l'œuvre des Petites Orphelines de l'Association ;des. artistes dramatiques a 'eu lieu samedi dans les salons de l'Astoria. Malgré le mauvais temps, il a réuni beaucoup de monde. Mme André de Lorde l'avait'fort habilement organisé. Un public élégant a applaudi M. Mounet-Sully qui a dit avec son grand art, la Ballade du désespéré, de Henry Murger Soirée perdue, d'Alfred de, Musset, et un sonnet de Joséphin Soulary. Mme Madeleine Godart a eu un double succès en jouant et en accompagnant Mlle de Maguenat. M. Ghasne, de 1 Opéra-Comique, a chanté admirablement le prologue de Paillasse. Mlle Tissier, de l'Opéra-Comique, dans la gavotte de Manon M. Léoni, dans son répertoire Mlle Pepa Bonafé, M. Fernand Rivière se

parquet et briser en cent morceaux une potiche. w

Malheureux' lui souffla à l'oreille M. Davison.

Mlle Lenormand devait attacher bien peu d'importance à cet objet, car elle ne se retourna même pas, au bris de sa porcelaine.

Introduit dans le salon qui avait des allures de chapelle funéraire, Vittorio' Becchioni se prit à trembler sur ses courtes jambes.

Lorsque la pythonisse, muette comme un sphinx, se mit en devoir de bander les yeux du pauvre OEdipe, il lui passa une sueur froide sur tout le corps. Mlle Lenormand avait l'air de prononcer, à voix basse. et précipitée, un tas de formules magiques qui l'encer-. claient et lui faisaient égarer le peu de raison qui lui restait.

Ce que M. Davison avait machiné de toutes pièces s'accomplissait sans heurts! Le signer Becchioni sentit qu'on lui attachait les mains au dossier du fauteuil, sur lequel il avait figure d'un patient, à qui la question est donnée. Et il se crut redevenu un petit enfant derrière la grille du confessionnal, lorsqu'il perçut tout près de son oreille le chuchotement de la terrible inquisitrice qui lui posait des demandes en un latin de fantaisie, auxquelles il était incapable de répondre

Il sentait, maintenant, les passes magnétiques de Mile Lenormand, sur son visage décomposé. Cela lui causait i'irri-;tation d'une toile d'araignée qu'une immonde bestiole aurait tissée sur sa peau fripée.

Il sentit enfin le fer des ciseaux sur son crâne brûlant. et il eut l'angoissante sensation que sa bourrelle ne se contentait pas d'une mèche ou deux! Et il frémit, d une sourde révolte, à songer qu'à l'entrain qu'elle y mettait, toute la toison allait y passer!

Il eut un sursaut de désespoir et retrouva la force de protester

Halte-là, s'il vous plaît

Une main brutale lui ferma la bouche et une voix coléreuse proféra

ont également mérité de chaleureux bravos. Le prochain thé aura lieu samedi 22 février.

Le clair de lune d'Atlantic-City.

Nous voici au 3° acte de la Main mystérieuse, le grand succès de l'Athénée. Sur la terrasse du Splendid-Hotel, à Atlantic-City, le Deauville new-yorkais, l'amusante Augustine Leriche passe en revue les petites vendeuses de son concert de charité. Et c'est dans un décor de rêve que commence le 3° acte de la terrasse, on découvre la plage, éclairée par un clair de lune féerique la mer s'enfonce au lointain. Un phare, làbas, jette ses feux qui se reflètent dans l'eau, et les petites tentes de la plage, éclairées par des lanternes, apparaissent comme,de petits points lumineux. C'est dans ce décor exquis que commence le troisième acte de la Main mystérieuse, si prenant et si amusant tout à la fois»

Les actionnaires de la Société anonyme en voie de formation, dite « Société nouvelle du Théâtre Michel », au capital de 150,000 francs, sont convoqués par le fondateur en seconde assemblée générale constitutive.

Cette assemblée se tiendra le mercredi 29 janvier courant, à 14 heures, au syndicat des administrateurs de Sociétés, 26, rue Pigalle à Paris. A l'ordre du jour

i° Lecture du rapport du commissaire sur les apports en nature de M. Michel Mortier tant en son nom personnel que comme liquidateur de la Sowjété Michel Mortoer^et-O-et sui'Hes savant-ages particuliers prévus par- les statuts. Vote sur les conclusions de ce rapport;

Nomination des adnnnistrateuïsj;™ ̃ '̃>' f

3» Nomination de commissaires chargés de faire un rapport sur les comptes du premier exercice;

Approbation des statuts et constitution définitive de la Société

5° Vote sur toutes autres, propositions, accessoires.

Le triomphal succès de Paris Fin de Règne, la mordante revue de MM. Rip et Bousquet, s'affirme chaque soir aux Capucines, et fait encaisser à leur heureux directeur, M. Armand Berthez, les plus belles recettes qui aient jamais été enregistrées dans cet aristocratique théâtre. La fameuse scène du « Déménagement notamment, qui fait l'objet des conversations de tout Paris, est acclamée chaque soir au milieu des éclats de rire de toute la salle Mlle Jane Marnac s'y montré une fine et adroite comédienne et M. Armand Berthez y déploie toutes les ressources de son talent, d'une si spirituelle fantaisie. De chaleureux bravos et de nombreux rappels saluent, à chaque représentation, les deux remarquables artistes dont le. succès d'ailleurs n'est pas moindre dans leurs autres rôles de Pans Fin de Règne.

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Aux Bouffes-Parisiens, contrairement à ce qu'ont annoncé plusieurs journaux, la Part du feu dont pres de cinquante représentations ont consacré le succès constaté par toute la Presse, ne quittera pas l'affiche de

Taisez-vous! Vous 'allez rompre le charme

Alcindor avait opéré, en un tour de mains, comme le plus .habile des perruquiers

Il remplit son rôle jusqu'au bout. Il parla. De sa bouche, une voix étrange sortit, une voix de comique, habile aux imïtations.

Mais, pour Vittorio Becchioni, les paroles proférées étaient plus étranges encore. Signor illustrissime! dit la voix. Vittorio Becchioni, compositeur attitré de Léopold II, grand-duc de Toscane, Etoile de première grandeur au ciel de l'art, et lumière de Florence! La Crinoline enchàntée sera représentée avant, un mois devant Leurs Majestés, à Biarritz,. et le succès dépassera vos espérances Le bonhomme, malgré les liens et le mouchoir de madras, tressaillit d'une joie démesurée.

La prophétesse n'avait pas fini et, sur un mode pompeux, elle énonça la seconde. partie de la prédiction

Signor illustrissime Votre destin est incomparable. Vous allez épouser une femme d'une incomparable beauté et d'un talent plus considérable encore. Votre inéluctable destin est d'épouser Mme Périgoul

Cette fois, le musicien attitré du grand-duc de Toscane eut un tel sursaut de surprise, qu'il rompit les liens du fauteuil et que le madras lui tomba des yeux.

Mais la surprise de M. Davison, à l'écart dans un coin de la pièce, ne fut pas moins extrême. car cette fantaisie dépassait ses instructions et n'était pas de son cru 1

La plaisanterie dernière était de M.' le vicomte de Heudreville.

Néanmoins, elle était si cocasse, en vérité, qu'il ne put s'empêcher de pouffer.

.La pythonisse s'étant retirée dans la pièce à côté, avait laissé à M. Davison le soin de terminer convenablement la petite burlesquerie.

M. DavisBn alla vers la fenêtre et tira

sitôt. C'est à tort aussi qu'on a dit que le Secret, la nouvelle œuvre de M. Henry Bernstein, passerait au Gymnase. Le Secret succédera a la Part du feu après que l'amusante comédie de MM. Mouezy-Eon et Nancey aura fêté sa centième représentation, c'est-à-dire dans les premiers jours de mars.

Nous recevons de M.. Paul Franck, la let.tre suivante

Mon cher ami,

Le théâtre Impérial va- prochainement mettre en répétitions un nouveau spectacle. Malgré le très gros succès de la revue Complet à l'Impérial! et de le Mari modèle, la spirituelle comédie de Wilned, dont on fêtera demain la cinquantième représentation je tiens à préparer, dès maintenant, le. copieux et déûcat programme que.voici tn bon truc, comédièouffe en un acte de MM. André de Lorde et Georges Mpntignac la Lettre, pantomime en un acte du dessinateur Willette, musique de M. Artaud; la Maladresse, comédie en un acte et en vers de MM. Georges Docquois et Henri Duvernois Soyons Parisiens! comédie-vaudeville en deux actes de MM. Maurice Desvallières et' Gaston Derys. et le Roi boîte. opérette en un acte de M. Ernest Depré, musique de M. Goublier. Dès que les distributions de ces pièces seront définitivement arrêtées, je vous les ferai connaître. Ce que je puis vous dire aujourd'hui, c'est' que je dois à la bonne amitié de mon cher et grand Georges Courteline d'avoir pu décider Willette à donner è notre fidèle public la primeur de sa pantomime et que c'est un très bel artiste, le mime Farina, qui sera le créateur de cette œuvre exquise.

Croyez, mon cher ami, à ma très fidèle affection.

Très vôtre, Paul Paul Franck.

Au théâtre Apollo, le public a pleinement confirmé l'énorme succès que Monsieur de la Palisse a remporté à la première et aussi celui de l'excellente troupe qui réunit les noms de MM. Henry Defreyn, Fernand'Frey, Capoul et de Mmes Brigitte Régent et Marfà Dhervilly. A l'attrait de cette brillante interprétation s'ajoute le succès personnel de Mlle Polaire que Tout-Paris vient applaudir dans son originale interprétation.

•*

Le théâtre des Arts annonce pour aujpurd'hui,enmatinée,à2h.l/2, le spectacle de musique si apprécié, qui se compose de Une éducation manquée, de E. Chabrier Thésée (prologue), de Lully; Dolly, ballet de G. Fauré. Excellente occasion pour les familles de passer une après-midi à la fois divertissante et artistique. Rappelons que, suivant la tradition du théâtre, ce spectacle ne sera plus affiché qu'aujourd'hui et. le 4 février en matù née, et le 30 janvier en soirée.

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II n'y aura pas de matinée jeudi au théâtre Cluny, à cause de la répétition générale du nouveau spectacle, fixée au même soir.

•*•

M. Auguste Bosc a écrit une partition charmante, pleine de gaieté et de couleur, pour accompagner ce spectacle la Cocotte bleue, un vaudeville en quatre actes de M. Emile Herbel.

La deuxième matinée scolaire du TrianonLyrique aura lieu après-demain jeudi. Sur l'affiche la Fauvette du Temple. Suivant la coutume, les places non réservées aux élèves des écoles seront mises à la disposition du public.

M. Félix Lagrange a' fixé comme suit les spectacles du mardi gras matinée, les Mousquetaires au couvent; soirée, Amour tzigane. Ainsi que nous l'avons déjà dit, se trouvant appelée en province par des engagements signés depuis longtemps, Mlle Rosalia Lambrecht ne donnera plus que quelques représentations de Mam'zelle Nitouche et Ordre de V Empereur.

Hor» Paris

-.De-tiége-i ••̃•••̃«' •̃i.i-.c,i., wv ,vï

Lethéâtre -'dè'la. -Renaissance donner^; ce

soir, une opérette de MMrïïarnaux eVFréd'ân> musique de M. Rodolphe Berger, qui a pour titre la Ceinture.

Serge Basset.

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SPECTACLES^ CONCERTS Aujourd'hui

De 4 h. 1/2 à 6 h. 1/2. « Five o'clock artistique au 1er étage du Café Américain, 4, boulevard des Capucines. Entrée par l'es-' calier de marbre.

Ce soir: ̃̃̃ Aux Folies-Bergère, (téU 102-59), à 8 h. 1/2, la Revue des Folies-Bergère, en 36 tableaux, (Mlles Yane, Yv. Printemps, Mary ilassart, Naudia, Olga Daunal, Huguette Dany, Mary Mitchell, Eleie Dante, MM. Morton, Chevalier, Tramel, Vernaud, Brouett, Duval. La Commère, Mlle Djinn d'Irroy; le Compère, M. Mafer Antonett et Grock, Lewis Douglas et Yvette).

A r Olympia (téléph. 244-68), à 8 h. 3/4, la Revue des Revues (Dorville, Régine Flory, Sai^ dreau; le petit Paganini, Mmes Mérindol, Reine Leblanc, Delysia, Mauville, F. Mauris, Pré fils, les Olympia's Girls et Darthez), 40 tableaux. Orchestre do 40 musiciens sous la direction de M. Paul Letombe.

A la Scala (direction Fursy), à 8 h. 1/4

les doubles rideaux de sparterie et la lumière du dehors inonda la chambre, à flots!

Alors, le musicien Vittorio Becchioni, s'étant précipité vers la glace à trumeau qui surmontait la cheminée de faux marbre, poussa un véritable hurlement. Il porta, a son chef dégarni, ses deux1 mains tremblantes et trépigna de rage. «~ Misérable! ze souis déshonoré! Monsieur répliqua froidement M. Davison, qui avait beaucoup de mal à) tenir son sérieux, devant la tête en poire, grotesque et vraiment hideuse du ma&stro. Je n'aime pas beaucoup les éclats Si c'est là votre façon de remercier les, gens 1 Tout; Davison que vous êtes, vous me paierez cette infamie s'emporta l'autre, furibond.

J'excuse votre emportement qui n'a point le sens commun 1 fit M. Davison, tout à fait pince-sans-rire, en le poussant vers l'antichambre. J'ai autre chose à faire qu'à écouter vos jérémiades qui ne riment à rien. Vous oubliez que le sort de votre oeuvre est dans mes mains?.

Mais soyez rassuré. reprenez vos es-prits, montrez plus d'édueaticm! Ce n'est pas moi qui contredirai la célèbre Mlle Lenormand » La Crinoline enchantée sera jouée à Biarritz devant la Cour, .et vous époiiserez Mme Périgoul, puisque le destin l'exige 1 Au revoir, monsieur !» ,) Et, M. Davison, après une belle révérrence, lui claquant la porte au nezy planta sur le palier le bélître qui ne cessait, de gémir « Ze souis désho-; noré! », mêlant, sans suite, à sa lamentation. les noms de Mme Périgoul et de l'Empereur!

Albert Boissière.

(A suivre.) Ç


pour les représentations de Fragson et de I Mlle Marcelle Yrven Un Ménage a Troyes, vaudeville-fantaisie en deux actes (M. Fragson, Mlle Marcelle Yrven, MM. Girier, Ransàrd, Delainercie, Magnard, etc., Mlles Renée Balthà, Marguerite Dufay, Reiho Gabin). (Fragson chantera des chansons nouvelles.) On commencera par le Café Concert (Nine Pinson, Moraize). ̃-

A la -Cigale (tél. 407-60), à 8 h..1,2, En scène. mon Président revue à grand spectacle, en 2 actes et 24 tableaux (Mmes Campton, Hama Routchinc, Diamant, de Mor.ena, Charlotte Clusis, Scott, Lyska, Gilson, ifattis, MM- Claudius,.Raimu, Fred Pascal, Carlus, Sacha, M: Yreth, Fontenailles, Locbes,,etc.},.The boys and girls of Jackson. .–A la Boite i Fursy (tél.-285-10), à 9 h. 1/2 les chansonniers Fursy, Lucy Pezet, Lucien Bbyer; V. Hyspa, P. Marinier, A. Dahl 2" partie Germaine Charley et R. Bussy dans Em. boitons, revue, avec Gabin, miss SïmpsoELet Adrienne Delide.

̃'̃: Au Mqulin-Rouge (téléph, 602-69), k S h; 1/2, première représentation de Tu m' fais rougir revue en 2 actes et 23 tableaux de M. Valentin Tarault, avec Marise Fairy, Boucot, Paul Clerc, Rivers, Davrigny, Deborr, Merville, miss Mabel, La Blanca, Lucien Cottê, Pferville, etc.

tu Nouveau-Cirque (téléph. 241-84), .> à 8 h. 1/2:" la Grande Chasse à courre, fantaisie comique et nautique à grand spectacle. la « Lune Rousse » (téléph. 587-48) (direction Dominique Bonnaud et Numa Blés), à 9 h. 1/2, l'Habit vert. de Sacha Guitry, pièce d'ombres d'Hémard. L'auteur Jean Bastia. Cent botiiments, revue (Marguerite Magdy et Roger Ferréol, en représentations) Les chansonniers D.Bonnaud, G. Baltha, V. Tourtal, dans leurs œuvres..

4a Concert Mayol (téléph. 168-07), à S heures, partie concert Mmes Suzanne Chevalier., Henriette Leblond, Claire B., MM. Seaga, Roljin, Ouvrard fils, Max Guy,; le Coup de foudre, un acte joué par Mlle Paule Morly; à 10 h. 30, Mayol dans son nouveau

répertoire.

'Les clowns ont le privilège de plaire-au public,' Combien:d'entre eux furent célèbres Il en est deux qui ont conquis Paris en un tour de main Antonett et Grock sont les enfants [gâtés du public, et ils le méritent bien,car leur fantaisie et leurs drôleries* sont toujours neuves et inattendues. Ils sont denuis trois, mois un des « clous » les plus importants de la Revue des Folies-Bergère. Mais- de brillants engagements les appelaient à. l'étranger. Fallait-il les laisser partir '? M. GL Banaei n'a pas hésité à payer le dédit, et les Parisiens auront encore la joie de retrou-ver les inventions si cocasses, les ineffables cascades d'Antonett et Grock, qui chaque jour agrémentent leur fantastique numéro de quelque hilarante nouveauté.

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À -l'Olympia..

Pins que neuf représentations de la joyeuse Revue des Revues, et cet inoubliable spectacle disparaîtra de l'affiche pour céder par traité et malgré son succès toujours triomphal la place à la Reine s'amuse, l'opérette d'André Barde, musique de Ch. Çuvillier, dont les répétitions se poursuivent activement. .La répétition, générale, fixée au 5 février, marquera une véritable date dans les annales te, et des trucs tout à fait inédits sur lesquels nous reviendrons ajouteront encore » l'intérêt de cet ouvrage dont l'apparition sera sensationnelle.

Le théâtre du Moulin-Rouge a fait, hier BOJx, une réouverture sensationnelle, sous la direction de M. Jean Fabert.La Revue de M, Valentin Tarault, mise en scène dans une véritable orgie de costumes et de décors, a obtenu un succès éclatant: de la gaieté, de l'esprit, des trouvailles innombrable,^ r,de.B i«t̃feactiqns et des dansgs ,«|rigjna|eej|A. çi^fcOjTes-

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qW des' jolies filles! ̃̃

C soir, à 8 heures 1/2, première repréeen-

tation,

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Tous les proverbes ont leurs exceptions c'est ainsi que la clientèle élégante qui- se retrouve chaque jour au Palais de Glace des Champs-Elysées prouve que la mode n'est pas aussi changeante que certains le prétendent. C'est d'ailleurs un fait avéré que tout cejqui porte un nom à Paris fréquente le Palais, de Glace.

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Les causes du succès.

Si Magie, la joyeuse « City » du quai d'Orsay, est devenu le rendez-vous préféré de tant de Parisiens, c'est qu'on y trouve tonjours quelque spectacle ou attraction nouvelle, dans un cadre merveilleux, augmenté encore d'un confortable jardin d'hiver. Tous les jours, skating (deux séances) bal à grand orchestre, cinéma pour les familles, musichall, avec la spirituelle, l'étourdissante revue Dieu vous bonisse le désopilant vaudeville Tous compromis, et des artistes comme le h}erveilleux Vorelli, Micheline, Baldy, etc. Jeudi,, de: à 7 heures, le fameux « thé-dansant «- des mondaines.

A la Gaîté-Rochechouârt. w

On approche de la cinquantième représentation & la délicieuse revue.: Madame est Serbie et les Parisiens goûtent à un tel point l'esprit étincelant et la verve enjouée qui y sont prodigués, que le coquet musichall de Mme Varlet a réalisé chaque soir'le maxinlum de recette. et même un peu davantage, en raison des sièges supplémentaires ajoutés dans les loges. Un pareil spectacle vaut,' il est vrai, qu'or» s'écrase pour l'applaudir.

y

programme entièrement renouvelé du Cinématographe, véritable théâtre où passent des vues universelles, choisies avec soin pour lès familles, fait courir tout Paris.aux Grands Magasins Dufayel. De 2 à 6 heures, tous les jours, sauf le dimanche Scènes merveilleusement coloriées avec adaptations musicales. soli, chœurs, dialogues, imitation des bruits dj'un synchronisme parfait. Dans le jardin d'hiver, lieu de plus n plus à la mode. Conçert, Buffet-glacier, Five o'clock tea.

CONFÉRENCES AUDITIONS

Aujourd'hui

A l'Université des Annales 51 rue Saint-Georges, à 5 heures « l'Amitié chantée par les poètes », conférence par M. Jules Trufâer auditions de Mlle Marie Leconte, de. M. Leitner. etc.

•. A la Comédie-Marigny, à 4 h. 1/2, inauguration des matinées-thés « les Musiques anciennes », avec le concours des Concerts- Colonne, sous la direction de MM. Gabriel Pièrné et Môrëau, de MM. Francell et Henry Expert,.

Causerie de M. Henry Roujon, de l'Académie française.. Fauteuils 4 fr. 50 (thé compris).

4- Au théâtre Femina, à 4 heures, grand gala franco-brésilien. Causerie do Mme Jane Catulle Mendôs sur la « Ville merveilleuse » (Rio^de-Janeiro). Auditions de Mmes Rôiane, Madeleine Roçh, Veijtura, Simon-Girard, Polaire, Lucy Vùillèmin, Marie Marciliy, Nina Silva, Oliuta Braga, Stella Goudeket, MM. Mounet-Sully, Félix Huguenet, Innoeencio Caldeira et Camargo. Danses inéditeepar le professeur 'Robert et Mlle Payer. Œuvres inédiies de Mme Gabriejle Ferrari et Louis Yuillemin. accompagnées par les auteurs.

Les matinées-thés de la Comédie-Marigny Demain, la Mode, avec Mlle Yvonne de Bray et les plus jolis mannequins,

Jeudi, matinée enfantine, avec MM. Ro?en-

berg et Pougaud, le petit Brunet, le roi des tambours, René Chabert, le roi des diabolos, prince Kuroki et les célèbres clowns Pippo et Théodore.

Vendredi, causerie de Mme Lucie DelarueMardrus qui se terminera par un « clou » sensationnel Mme Delarue-Mardrus fera sur la scène do la Comédie-Marigny des exercices de haute école.

Fauteuils de 3 à 6 francs, thé compris.

-n-

Parmi les conférences d'aujourd'hui Ecole des hautes études sociales, 16, rue de la Sorbonne, à 4 h. 1/4, M. Nozière « La Chronique théâtrale » M. Luciano Abeille « L'Argentine contemporaine le Collège national central de Buenos-Aires. Son annexion à l'Université »; M. Foilbogon « Les Problèmes sociaux 'des grandes villes » à 5 h. 1/2, M. Durkheim « La Religion et la sociologie » M. Marcel Rouff « La Vie parisienne au dix-huitième siècle les mouvements populaires,, grèves et émeutes » à 9 heures, M. Delaiai « L'Histoire économique de la France sous la troisième République ».'

Conférences Chateaubriand, 17, riie Chateaubriand, à 5 heures, M. H. Welschinger « La Révolution, le gouvernement 'Sieyès ». Institut Catholique, 74, rue de Vaugirard, à 5 h. 1/4 M. Constant « La Réforme et le Catholicisme en Angleterre sous les Stuarts; Etat religieux de l'Angleterre à l'avènement de Jacques .1" ».

COURRIER MUSICAL

Jean Canivet donnera un concert, avec le concours de Mme Gaëtane Vicq-CIlallet, à la salle Gaveau, le vendredi 31 janvier, à neuf

heures.

Au programme deux Sonates (le Clair de lune et V 'Appas sionaia) de Beethovon Pré-, ludes, Aria et Final de César Franck, Mélodies de Gabriel Fauré, Airs de Campra, Caccini et Haydn.

Location à da salle Gaveau chez MM. Durand, 4, place de la Madeleine, et Eschig, 48, rue de Rome; à l'admininistration de concerts A. Dandelot, 83, rue d'Amsterdam. Aux Concerts-Colonne

L'Association artistique des Concérts-Colonne donnera, au palais d.u Trocadéro, diî manche prochain, 2 février, à 2 h- 1/3> son second concert populaire. ̃' "l Au programme la Damnation de Faust (173'audition).

Le chef-d'œuvre de Berlioz sera interprété comme il suit

Marguerite Mlle Jeanne Bourdon (de l'Opéra)

Faust MM. Robert Lassalle (de l'Opéra)

Méphistopbélès Joachin Cerdan (de l'Opéra)

Brander Maurice Leroux Orchestre et cheeurs 300 exécutants, spus la direction de M. Gabriel Pierné.

Aux Coneerts-Lamoureux.

Mme Maria Freund. l'éminente cantatrice qui obtint, la saison dernière, un si grand succès dans l'Ode aux Enfants morts, de Q. Mahler, interprétera dinianclip prochain le Compagnon errant, cycle de quatre mélodies du même auteur, et Citants, et Danses de la ifort, de Moussorgsky.

.La partie sym phonique de ce concert comprendra une Symphonie de Mozart, la première audition dg quatre préludes symph"oniques de Francis Casadesus, extraits de son drame Cachaprès, et Schéhérésade, d§ Rimsky' Korsakow, L, Cré~ona;

tk do Crémone,

If '•'•(> '̃t. ̃' M.frtiy'Vj' ̃ :'̃ ••.̃.•̃_

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Salle i 1 (particulière). Vente pour cause de départ de Mme C. Tapisseries anciennes, meuble de salon, consoles, marbres, candélabres. Me Robert Bigkon M. Caillot.

OBJETS D'ART ET D'AMEUBLEMENT

Hier, à l'hôtel Drouot, salle 6, Mo LairDubreuil, assisté des experts Paulme et Lasquin, a dispersé une série d'objets d'art et d'ameublement, tableaux, faïences, tapisseries, pour un total de 3 t,8oo francs. Nous avons retenu les quelques prix intéressants suivants

Objets divers. Ecole française (dix-huitième siècle) n° 5, Portrait de femme, pastel, 6oo.fr.; h* 43, raire de bouillons, en ancienne porcelaine de Saxe, modèle Louis XV, 356 fr.; 70, Buste d;hpmme en costume Directoire, terre etiite, 420 francs.

Bronzes. 74, Statuette équestre en bronze patiné, par Jean Gàutherin, 580 fr.; n° 81, Pendulé en bronze doré, le cadran signé Bunon de Paris, allégorie de Sciènce, en bronze patiné, époque Louis XVI, 1,005 francs.

Meubles et sièges. 95, Deux fauteuils avec nœud de ruban, en bois sculpté, époque Louis XVI, 900 fr.; nQ 96, Fauteuil .en bois sculpté, époque Louis XVI, 760 fr.; n° 98, Bergère en bois sculpté, garnie de soie blanche, époque Louis XVI, 730 fr.; n? 106, Petite table à quatre pieds-gaines en bois satiné, ornée de bronzes, 405 francs.

tapisseries. 125, Suite da quatre tapisseries d'Aubusson du dix-septième siècle, sujets .tirés i de l'Histoire ancienne, 10,790 francs.

Valemont.

La Vie Sportive

TIR

La Society les « Armes de combat n

Une réunion de tir a été donnée par la Société « les Armes de combat », devant de nombreux tireurs, sous la présidence du marquis de Ranst. pistouît

PISTOl,.wr

lro poule, 9 tireurs 1,M. Sando? 2, M. Vyault. 2e poule, 8 tireurs 1, M. Tout'seiller 2, capi, taine Faure 3, M- H. Sangnier.

3« poule, 8 tireurs 1. M. H. Sangnier 2, M. Tourseiller 3, capitaine Faure.

i" poule, 9tireurs 1, M. René Lacroix 2, M. Rodocanachi; 3, M. Courcelle.

5= poule, 12 tireurs 1; M. Morineau 2, M.

Tourseiller.

Poule des premiers, 7 tireurs, médailles de vermeil, argent, bronze, offertes par la Société-: 1, M. Tourseiller; 2, capitaine Faure; 3, M. II.

Sangnier.

REVOLVER

poule, 13 tireurs 1, M. H. Sangnier 2, M. Morineau.

8° poule, 8 tireurs 1, M. Rodocao^chi 2, ca- pitaine Faure.. TENNIS

Un match Interclub parisien

Le match interclub qui mettra aux prises les équipes de nos trois grands clubs parisiens de courts couverts commencera le 2 fé^ vrier au Lawn-Tennis-Club de France. Voici la formation .des équipes MM. Decugis, Jousse in, J. Porée et Lamy et Mmes Danet et Gallay représenteront le Sporting Club de Paris. MM. Decugis-Jousselin, J.PoréeLamy feront équipe en double, tandis que Mme Gallay-Decugis et Mme Danet-J. Porée formeront les paires de double-mixte. MM. Gobertou Mény, P. Guihemant, PouUn et Micard et Mlle Conquet et Mme Etagereprésonteatle Tennis-Club deParis.Les dou--

bles seront de MM. Canet-P. Guillemant et Poulin-Micard. En double-mixte feront équipe Mlle Gonquet Canet et Mme Blagé-P. Guillemant.

Enfin le Lawn-Tennis Club de France sera défendu par MM, Laurent, Germot, G. Arany.i et Cholli et par Mlle Broquédis et Mme Gautier. Les doubles seront formés par MM, Laurentz-Germot, G. Aranyi-Chelli,-les doubles-mixtes par Mlle Broquêdis-Laurentz et par Mme Gautier-Germot.

Le juge arbitre do ce match interclub sera M. Pierre Gillou.

SaiUard.

.AUTOMOBnWSME t

La Commission agricole de l'Automobile La commission agricole de l'AutomobileClub de France a décidé d'organiser, pendant, la durée de l'exposition de l'automobile agricole qui aura lieu du 25 mars au 15 avril, une épreuve de labourage mécanique. Une somme de 10,000 francs environ seisa mise à la disposition du jury. Le règlement sera publié dans quelques jours, mais les constructeurs peuvent, dès maintenant, donner leur inscription à la commission agricole de l'Autoniobile-Clubde France, 8, place de. la Concorde, Paris. Pour éviter les ennuis de, l'automobile

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y AVIATION

Legagneux monte à 3,670 mètres

Hièr.lunûi 27 janvier 1913, Legagneux a pris le départ à Issy-les-Moulineaux avec miss 4lice Davies comme passagère pour battre le record d'altitude à deux.

M. Dautier, commissaire de l'Aéro-Club de France, donna le départ à midi 5' 30", Etaient présents sur le terrain d'aviation, au départ MM. Morane frères, Saulnier, Stoppelaerd, Gobé, Arnaud, ingénieur Henri Couturier, propriétaire Auchaut, du corn» rnissariai de police de Vanves.

Legagneux s'éleva dans la direction de Ver? sailjes, décrivit de grands cercles au-dessus du plateau de Villacoublay. Le temps était

extrlmement clair.; L'âppafeU.uôata.tQuJattrj,,

en. vue. ̃"̃̃' ̃-•' "̃̃̃ 0"

Legagneux a atterri' *à" "VillaSôublay à 'îs'fi: 5Ô!~ ̃ .t. L'altitude obtenue en 1 h. 50 a été de 3,#70 mètres.

Voici les temps intermédiaires

1,000 mètres on T 30".

2,000 mètres en 15'.

3,000 mètres en 23'.

Les temps totaux sont

1,000 mètres en 7' 30".

2;000 mètres en 22' 30".

.3,000 mètres en 45'

3,670 mètres en i h. 30'.

Le commissaire de l'.Aéro-Club de France, M. Dautier, a immédiatement rédigé le rapport ci-dessous

.Te soussigné, Paul Dautier, commissaire adjoint de l'Aéro-Club de France, déclare que; sollicité par M. Legagneux et miss Davies, je leur ai donné le départ pour tenter le record de l'altitude. Je me suis rendu à Issy-les-Moulineaux pour les assister dans leur tentative. Un baromètre enregistreur Richard, 35,834, fut mis sous scellés par mes propres soins et attaché au cou du pilote Legagneux, Le poids de la passagère, miss Davies; était de 53 kilogs

Je poids fut oomplètê par deux sacs de grenaille

de plombs pesant ensemble 17 kilogs de telle façon que le poids dé la passagère avec son lest fut de 70 kilogs. Lés opérations terminées, Legagneux et miss Davies quittèrent le sol en ma présence à 12 h. 5' 30".

L'appareil décrivit de grands cercles au-dessus de Villaûoublay et sans qu'on le perde jamais de vue, atterrit à 13 h. 50 à Villacoublay, point désigné à l'avance où je me trouvais pour Constater l'atterrissage et vérifier là présence du lest.

Je descellai le baromètre, d'où j'en ai extrait le diagramme ci-joint que j'ai revêtu de ma signature, sauf correction.

L'altitude paraît de 3,670 mètres.

En foi de quoi, j'ai signé la présente déclaration.

L'appareil de Legagneux était un monoplan Morané-Saulnier, moteur 80 HP Gnome. Paul Dautibr.

L'appareil de Legagneux est un monoplan Morafte-Saulnier de 14 mètres, et peut, emmener un passager, mais il n'est pas construit spécialement pour le record d'altitude. Dans une tentative précédente, Legagneux, étant seul, était monté à 1,200 mètres en 2" 20". Le précédent record français d'altitude avec un passager appartenait depuis le 2 décembre il à l'aviateur Prévost par 2,700 mètres.

Le record du monde est la propriété d'un officier aviateur autrichien, le lieutenant Blastke, qui l'a établi le 28, juin 1912 en évoluant au-dessus de Vienne a une altitude de 4,860 mètres.

Conférence de M. Bréguet

La conférence que M. Louis Bréguet a faite à la Société française de navigation aérienne a été extrêmement intéressante.

EUe a été consacrée à la question suivante = « La qualité sustentatrice des ailes ».II s'est attaché à démontrer le rôle très im^ portant que joue la cavitation sur le dessus des ailes, au point de vue de la sustentation, cavitation qui est obtenue en donnant au bec d'attaque des ailes un angle négatif. M- Bréguet a rappelé les remarquables expériences de M, Eiffel, qui ont démontré l'exactitude de cette théorie en apparence paradoxale et qui est conforme à la réalité, puisque tous tes oiseaux, depuis l'oiseaumouche jusqu'au condor, ont des profils d'aile à attaque négative.

A l'issue de la conférence, M. Bannet-Rivet et le commandant Paul Renard, ont pris la parole et rappelé les visites qu'ils avaient faites il y a cinq ans, dans le laboratoire d'aviation qu'a établi M. Louis Bréguet à Douai. Le raid de l'aviateur Maffeis

L'aviateur Maffeis, venait de Lugano, est arrivé dimanche après-midi à Milan. Il a accompli le parcours sans escale et a atterri' sur l'ancienne place d'Armes, au .milieu des acclamations,

Un raid en hydrop lane

Pour leur début sur la Côte d'Azur, MM. Devienne et Scoffier, les sportsjnen bjen. connus.

LES GRANDES VENTES

à bord de leur hydro Deperdussin $0 HP, ont effectué le voyage Antibes, Nice, Beaulieu et retour. ='

Ce vol constituait l'épreuve de réception de l'appareil, qu'ils ont tenu a faire euxmêmes, bien que n'ayant jamais piloté d'hydro, ce qui démontre bien les qualités de vol et m conduite de l'hydroplane Deper-

dussin,

Une conférence du capitaine Etévé

Ce soir mardi, à neuf heures, le capitaine aviateur Etévô fera, dans le grand salon de l'Aéro-Club de France, 35, rue François-I", une conférence intitulée « Mille heures dans lés airs », illustrée de projections.

Les soirées-conférences du mardi soir sont ouvertes à, tous.les membres de l'Aéro-Glub de France et à leurs invités.

Un aviateur à la mer

Le vapeur Kaiser, qui fait le service de la Riviera, de Cannes à Gênes, partait hier matin, de Cannes, à 8 heures et demie, lorsqu'arttyf au cap d'Antibes, il aperçut un aéroplane tombé en mer.

11 s'en approcha' et proposa ses services à l,;ayiateur, mais un bateau pêcheur était déjà arrivé sur les lieux, avait pris l'aviateur à son bord et faisait le nécessaire pour sauver l'appareil. t

On dit que celui-ci est un hydroplane et qu'il serait fortement endommagé.

Chute mortelle

L'aviateur argentin Eusebione, qui volait hier au-dessus de Villalugane, est tombé d'une hauteur de vingt mètres et s'est tué. j boxe ̃ •*

les championnats de Paris ·

Les championnats de Paris organisés par la Fédération française de boxe ont commencé hier soir à la salle Wagram. Voici les résultats des" premiers combats éliminatoires ̃

̃Poids inoueh»- (50:-ldl.' 800); Desgranges,

50 kit. 800 (Bosing-Club de Montmartre), vainqueur de Broëhat,' 50'kilos (salle Doer). Borot, 49 kil. 800 (salle Jeann,eme), vainqueur de Baudry, 50 kil. 600 (Boxing-Club de Montmartre).

Carlier, 47 UU. (Christian Boii,ng-Club), vainqueur do -Marcel Romain, 49 kil. 550 (C. A- S. G.). Pré, 50 kil. 500 (salle Maitrot), vainqueur de Armand GoQtior, 42 kil, 650 ( Boxing-Club de Montmartre). ),

Schwaller, 48 kU« 600 (Boxing-Club des 4-Cheniins),vainfiueur de Vardin, 45kil..4QO (Club Pu-

gilistiftuei.

Armand Charles, 50 kil. 800 (Boxing-Club de Montmartre), vainqueur de Drouet, 49 kil. 200 (Bosiûg-CluD des 4-Chomins'i.

•Poromerat, 49 kit. 600 (sallo Lerda), vainqueur do Sorlabousse, 46 kil. 400 (Club Pugilistique). Poids plume (57 kil. 150) MocH, 56Tul. 800(Club Pugilistique de Paris) vainqueur de Laborne, 57 kil. 110 (salle B.roste) Sohœgel, 55 kil. 950 (Boxing-Club des 4-Chemins) vainqueur de Masselier, 56 kil. 70û(Boxing.Club du dix-nenvième). Rolland, 56 kil. 500 (C. A. S, G.), vainqueur de Imbftrt. 56 kil. 350 (Boxine-Club de Montmartre). Koc, 56 kil. (Boxing Club de Montmartre), vainqueur de, Quehen, 56, WJ. 0QQ (Pellioaa- Bôxing Club).. Le Saulnier, 55 kil. Ï00 (professeur Falconnier vainqueur 'de Desbrelles, 56 kil. 800, (Boxing-Club

du dis-neuvième).

Georges Robert, 56 kil. 900,. (C A. S. G.), vainqueur .de Léonet, 56 kiU 400, (salle Chs-rlemont). Montagu, 56 kil. 200 (International Boxing-. Club), vainqueur deB«rtin,57 kil. Salle Antoine. Demain mercredi, seconde soirée. Au programme combats de poids coq, légers et

mi-wpyens. •

:v. '.BçrGBv: ̃̃ Après le match Franoe-ftngiewrra

Les français qui ont assisté samedi à Twiofcenhain, au match France-Angleterre, sont revenus quelque peu déçus du jeu fourni

par nos joueurs.

S'il est bien vrai que notre équipe se heurtait à dès plus formidables quinze qu'ait

jaiïtei'gi-pogsteîéî?! "AitgWfszre, *>il ?fàut-îiêfenH^

inpme'fecon'nattreffaele style 4es nôtres

f"()Íaa-fr~(:'c)tina.1.~1'eqnÏ' 10 stY.le. des nÓtrea,-a,

ï etÔ -d'une puérilité; déconcertante» '>

II a paru à 'mi~uf Sof~i~t le Mg~ dans son développement chez nous, que si certaines équipes ont aujourd'hui plus de valeur que celles d'autrefois, elles le doivent plus à l'ensemble de leurs qualités physiques, à une classe athlétique supérieure due a une sélection plus étendue, qu'à une connaissance et une compréhension plus approfondie du jeu.

Samedi, durant tout le match, nos représentants ont uniquement produit un effort mécanique. Ils n'ont, à aucun moment, paru comprendre l'effort de l'adversaire, ni chercher à opposer, a son attaque, une contre attaque, ni percer le secret de sa défense. pour tenter de la déjouer.

Leur jeu fut, de bout en bout dépourvu de combinaisons, d'improvisations; il n'yeutpas une feinte, il n'y eût pas une tentative de tactique. Leur travail fut froid et terne. Ils étaient pourtant sûrs d'être battus, et se trouvaient donc dans la situation idéale pour tout oser ils n'ont rien osé. Ils ont exactement fait le contraire de ce qui paraissait nécessaire, égaux aux avants anglais, ils ont ferme le jeu en mêlée et, par suite, n'ont pu utiliser leurs trois-quarts.

Et battus dans le jeu ouvert, par les mêmes avants anglais, ils ont constamment ouvert le jeu à la touche.

En vérité, si nos équipes ont aujourd'hui pjusj.de puissance, plus do vitesse, plus de qualités physiques, elles n'apportent pas ̃dans "leur travail' cette recherche de l'effort le plus intelligent, fin, varié, né d'une véritable escrime, à laquelle s'appliquaient autrefois maladroitement peut-être mais s'appliquaient les footballeurs français. A quoi devonsrnous cela? Q 1

Très vraisemblablement au régime du Championnat de France qui, par là crainte de la défaite et du déclassement qu'elle -entraine, conduit nos joueurs à ne pratiquer qu'un jeu serré, étroit, mesquin, où rien n'est risqué et qui, par suite, est dépourvu de verve, d'originalité, de jolies choses osées. i A l'épée ce n'est évidemment, pas dans un duel que les adversaires osent quelque chose d'extraordinaire.

Les saisons de rugby portant uniquement en France sur le gam du championnat régional et du Championnat de France, la situation est analogue. L'enjeu est trop. grave pour qu'on risque gros le style des équipes par suite ne progresse pas. Seule la classe des hommes s'améliore,

U Aviron Bayonnais battu par le Stade Toulousain Dimanche, au terrain des Ponts-Jumeaux et devant un public qu'on peut évaluer au moins ci douze mille personnes, s'est disputé un match très intéressant entre le Stade Toulousain champion de France en 1912, et l'Aviron Bayonnais, champion de la Côte Basque.1 C'était une partie impatiemment attendue; elle s'est terminée par la victoire du Stade Toulousain' qui a battu l'Aviron Rayonnais par 11 points (3 essais, IJjut)

à.«êro.

Championnat Armagnac-Bigorre

Le Stadoceste Tarbais a battu dimanche le Football-Club auscitain par 20 points (6 essais 1 but) à 8 points (2 essais 1 but). L'équipe auscitaine homogène, très allante a souvent pris le meilleur sur l'équipe tarbaise mal entrainé et privée des services de Caujolle, Sebedio, Falc et Haywards. Les deux essais marqués par Auch. furent imputables à l'arrière tarbais; cependant, plus scientifiques plus puissants, les Tarbais finirent par dominer franchement les vingt-cinq dernières minutes. Laterrade toujours merveilleux joueur, marqua, personnellement

essais,

̃ Les matches internationaux-

La série des' matches internationaux s'est continuée dimanche par la rencontre du Havre Athletic-Club avec les Civil Services de Londres.

Cette partie fut un excellent entraînement pour le Havre.

Après s'être laissés dominer au début les

Havrais se sont repris et par de belles attaques des trois-quarts ont marqué quatre essais tandis que les Anglais supérieurs en dribblings réussissaient seulement un essai et un but sur coup franc. Finalement le Havre Athletic-Glub gagne par 14 a 8.

SPORTS ATHLÉTIQUES

Une intéressante réunion a été tenue vendredi soir à Londres entre les représentants de J'U- S. F. S. A., MM. Pierre Gillou, Allan H. Muhr et les membres de la Lawn Tennis Association d'Angleterre.

Au cours de cette réunion ont été jetées les bases, à peu près définitives, d'une fédération internationale de tennis dont l'initiative appartient simultanément aux dirigeants du tennis de France et d'Angleterre.

Cette fédération a pour but d'unifier les régies du tennis, de réglementer les grandes épreuves internationales, de veiller à l'application d'une même défiriition de l'amateurisme, de contrôler les tournois qui s'organisent dans les villes d'eaux et dans les stations balnéaires; en un mot do réglementer d'une façon générale le sport du tennis. Cette fédération sera constituée par une délégation de chaque fédération nationale à un comité central; mais pour assurer une direction constante au nouveau groupement, un bureau permanent sera créé en Europe et l'administration en sera confiée* pour la ou les premières années à l'Union des sociétés françaises de sports athlétiques.

Les gentlemen qui réglementent le tennis en Angleterre ont ainsi voulu reconnaître le rôle remarquable joué par la France dans toutes-les branches de sport au point de vue de sa réglementation internationale. C'est en effet de chez nous que sont nées toutes les initiatives, d'où, sont sorties les grandes fédérations internationales, en vélocipédie, en sports athlétiques, en aviron, en automobile, en aéronautique, etc. Le Collège d'athlètes

et les professeurs de gymnastique

Voici quelques précisions au sujet des conditions qui seront faites aux professeurs de gymnastique par le comité du Collège d athlètes.

Quèlques brevetés du cours supérieur d'éducation physique ont manifesté dernièrement le désir d'avoir un lieu de réunion où ils pourraient se rencontrer et, pour ainsi dire, se maintenir en forme.

Il semble que le collège de Reims avec son organisation moderne soit tout indiqué pour remplir ce rôle. Les professeurs y trouveront une installation pratique, complète et les études de toutes sortes qu'on y poursuivra, ne peuvent que les intéresser. us sa dernièr 1e

C est pourquoi le comité dans sa dernière

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Mercredi La Fleur merveilleuse.

Jeudi La Paix chez soi; la Loi de l'homme; le Stradivarius.

Vendredi :'Primerose.

Samedi Le Plaisir de rompre; le Boti, Roi Dagobert.

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Mercredi La Sorcière.

Jeudi': Pelléas et Mélisande,

Vendredi Manon.

Samedi La Vie de bohème.

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réunion a décidé de leur accorder des faveurs toutes spéciales. Les professeurs brevetés du cours supérieur seront admis au même titre que les officiers « élèves libres », c'est-à-dire qu'ils auront droit à l'utilisation des stades et do tout le matériel et que de plus, ils pourront participer aux cours théoriques.

Nous indiquerons prochainement dans quelles conditions les professeurs pourvus du brevet élémentaire pourront être admis' au collège.

SPORTS D'HIVER-

La coupe du Président de la République a été courue sous la présidence du préfet de la Haute-Savoie et du sous-préfet- de Bonneville. En voici les résultats

Première' manche r Bears-Club, i' 38"; Chatelaine-Club, capitaine de Lophem, 1' 46"; Chatulaine-Club, capitaine Benoidt, 2' 7". .1 1.

Deuxième manche Bears-Club, i; 34" ,Chatelame-Club, capitaine de Lophem, 1' 42"; Chatelaine-Club, capitaine de Benoidt, 1' 58". .-Classement général 1er, Bears-Club, capitaine Carie '2e, Chatelaine-Club, capitaine de Lophem.' Concoure national de sauts eir skis

Coupe du ministre du commerce, deuxième épreuve. MM. Chappot, Alfred Coquoz, Marcel Couttet, Georges; Ccruttet, Adrien; Payot, Bmilë, dans cet ordre.

Classement général pour la Coupe

Premier: MM. Coquoz, Marcel viennent eusuite Payot,, Emile Chappot, Alfred Couttet, Adrien Couttet, Georges,

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Déplacements et Villégiatures des Abonnés du « Figaro »

EN FRANCE

S. Exe. T.-G. Djuvara, à Nice.

Mme Philippe Duhamel, à Merville.

Mme Henri Japy de Beaucourt, à Nice. M. Posth, à Tunis.

Mme la baronne Henri de Rothschild, à Monter Carlo. •̃ Mme Henri Schneider, au château de Rivaulde. Mme Soulange-Bodin, à Pau.

M. Ernest Teisserenc, à' Ceilhes-et-Rocpzels.

4 VËTR4.NGEJR

S. A. S. la princesse de Donnersmarck, à Berlin; Mme Marie-Georges Bogdan, à Bucarest. Mme Jean Chenevière, a Genève. f M. Virgilio Gordilho, à P.etropolis. M. Jean obel, au château d'Oex. •'

Mme Mathilde Lastains, à Colombo.

ARRIVÉES A PARIS

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LIGNES D'OCÉANIE*

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Priedrich-D.-G. (N. D. L.). Brème-Sydney, d'Alger, 25 janvier, 6 h..

LIGNES DU NORD-AMéBIQCB

Mexico (Ç.'G. T.), de New^-York pour Le Havre, 25 janvier, 3 h. soir.

La-Oavoie (C. G. T.), venant du Havre, à New- York, 25 janvier, 10 h. soir.

Carripania (C. L.), venant Liverpool, à New. York, 26 janvier, 7 h. matin.

Berlin (N. D. L.), Gènes-New-York, de Païennes, 1 25 janvier, ig h.

Phitàdelphia. (A. L.), venant New-York, à Cherbourg, 26 janvier, 8 h. matin.

LIGNES DU CENTRE-AMERIQUE

Louisiane (C. G. T.), venant Vera-Cruz, à La Havane, 26 janvier, il h. soir.

LIGNES DU SUD-AMEKIQUB

La-Provence (T. M.), venant La Plata, à Mar- seille, ?6 janvier, 11 h. matin.

Formosa (T. M.), La Plata-Marseille, de Dakar, 23 janvier.

'Çap'Vilano (H. S. D. G.), La Plata-Hambourg, de Montevideo, 24 janvier.

Avon (R. M. S. P.), venant La Plata, à Cherbourg, 25 janvier, 8 h.

Aachen )N. D. L.), venant Brésil, à Brême, 25 janvier. 7 h.

Hannover (N. D. L.), La'Pla(a-Brême, de Vigo, 26 janvier, 10 h.

Giessen (N. D. L.), Brème-Brésil, à Anvers, 26 janvier, 15 h.

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.13 75 BANQUE FRAII!ÇAISE, 302'1300., 300" 300" 14 sh. NITRATESRAI.LWAYS 355.. 349.. 347.. 350..

,13 75 BAP|?ULD^ftLN.22;o^pÀRis,ÈN'N-É:; ,^| rfll ,^g ,|60. 38 RAILWAYS «< ÉLECTRICITÉ 841 845 840 840 ̃ –= |5o ^NFTrFçoNcE,I^9UES40EMINES- SÎS:: m- lll- lll- 554- 3^12 M^crTYR^EwBAUYEs^A^ 'M:: ^50 $:: llï:: v^rT l; ;^T. |[ valeurs **̃̃«"" r^ ^^1^S IM1.3 !'̃ BANQUE DE L'AFRIQUËbu SUD– 303 285- 285 19 » WAGONS-LITS ordinaire 435- 435- 432 «

Il sh, 3 BANQUE L'AFRIQUE DU SUD SUD. 303 303. 285 28).. 285.. 19 19" WAGONS-LITS ORDINAIRE. 435 435.. 435 435.. 432.

750, D ATHENES 102.. 102.. 100.. 100. 19 »-PRIVILÉGIÉE 43950, 5Q 442.. 428. PACIFIC PREF

31351 DES PAYS AUTRICHIENS.. 554 555.. '5 50 ~93 50 NEW-YORK 27 Janvier GREAT NORTHERN 127 7/8 127 3/4 131 =~ 3~4 90 92 1/2

1040;LANDBANKOFEGYPT, 181,. 183, 178. 5 n HELLENIQUEDELECTRICITt. 95.. 93.. 93509350. Janvier ILLINOISOENTRAL. 124, 124 7/8 128 WABASH. 33/4 33/4 4.

17 P, 5e 50 304:. ~AN~ -470 -469 =~ )~~ .4).. L~ .6~4 12 1/4

45L.. COMMERCIALE ITALIENNE 864. 86250 857: 857 52.h. sb. R)0-T)NTO.)834..)825..)825..)820..)820. CHANGESU~ONDMS._UE 48770 48750. ~~KANSASATEXAS 27)/4 27 275/8 AMALGAMATEDCOPPER. 7)7/8 7)5/8 747/8

4349,- NATIONALE DU MEXIQUE. 857.. 85?.. 838.. 8~9.. 840.. 50" SOSNOVICE 1415 1430.. 1411 1415 1425.. ..>-1 a moi8 48365 48355 MISSOURI, KANSAS & TEXAS.. 27 1/4 27., 27 5/8 AMALGAMATED COPPER, 71 7/8 71 5/8 747/8 8

lî» DE 5 SS6'1^ "è- 855- 2i TAB-ACSgETsT?^P8p-,NÉs î%- ™- i- 330:: 333:: ^apoEA^ooNH'0- IVâ \l± 79Ui2 ^0. Ul'il 1 ««»,«*«« 490./

23 08-CENTRALE MEXICAINE 292.. 295" 287.. 294.. 293.. 12 50 AZOTE NORVEGIENNE. 286.. 285.. 284.. 284.. 284.. 'ATOHISON 1051/8 1043/4 1071/2 MISSOURI PACIFIO. 41 1/44.LOCOMOTIVE. 483/4 49,

•îii SOCIÉTÉ FONC,?REESâiïTMAEfe:: t- <% Y. «^ M- ^5- 3600^ %&SSiïr!!?. = Z %.Y. i-- S" -̃̃̃ ^«T»^ ̃§!? 58 -NSVLVAN1A. ,22 ,}2 ,22 3/8 62 3/4 %£™?™; ™\fc ™%

7.. DORIENT. 124.. 122.. 125 ..1120. 60 n BAKOU. 1781 1782.. 1787.. 17,99.. 1780.. CONVERT, 1044/4 104 3/4 107 3/4 IREPREF, 60, 60, SMEL& R, 115 1/4 713/4

50" >~ FRANÇ,DERIOOELAPLATA 805" 80450 '804.. 25" ORIENTALCARPET. 339.. 34.0.. 335.. 337.. 335.. ATLAr>lTICOOAt¡TUNE. 1291/2130,/ .1 NEW.YORKOENTRAL. 107 1/8 107 1/8 110. SUGARR, 1151/4 1153/4

4480 RUSSO.ASIATlQUE, 765.. 760.. 760.. 31 90 PROVODNIK, 546.. 540.. -À~ WESTERN 111 3/4 311/2 1 4.3/4 ANACONDA TELEGR.& TELEPH, 37 l~4 37 1/8 7 5/8

26, @@-FONCIER CRÎDIT 1 EGYPTIEN 774" 774" 770 "77.1,' ~3. 50 PR'VILÉG.'ÉE' 84 50 85 75 85.. 15 Il 15 241 7/8 711 217 5@8 112. 1 (4 ::r.~A: 37 1/4 4: 7 5/8

2125 FRANCO-CANADIEN 839.. 852.. 835.. 839.. 855.. 20" 1> TABACS OTTOMANS 335.. 335.. 325.. 330.. 333.. CHESAPEAKE & OHIO. 77 1112 78 79 1/2 CONV. 98 1/8 983,8 92 ,l, CALUMET & HECLA 490-491

1540 DE SANTA FE. 400.. 400.. 400.. DES PHILIPPINES 329. 325. CHICAGO ALTON. 151/8 15, NORTHERN PAOIFIO. 118 3/4 1181/2 121

15 40 i S-- DE 65.. ̃ r ,64, 64," ,"65, 3600r, PORTUGAIS. 583," 583. 0,0.00 ^SAINT-P^ ,,23/4 1,21/2 i^2 R.AO- ,64 5|. '!« B/4 84 1/4 «t»«T»«l MAn,NE ,/« ,4-/8

.1~PRF.F. 31 31 1/8 GENERAL ELEOTRIO. 141 1/2 141 Il ~2

cmcABOM)L.&SA)NT-PAUL. 112 3/4 ))2)/2 115 1/2 2READING )645/6')623/4 84 1/4 INTERNATIONAL MAMNE. 4).'8 4)/8

pnEp m )42. :MEpf)Ep. 90 )/2 90 )/2 )S '/2 )83/8

MARCHÉ AU C MPTANT P'ARQUET PREF, 141.142, 2MEPREF. 90)/2 901/2. PREF.. 181/2 183/8.

MARCHÉ AU COMPTANT (PARQUET) SSff^iîïï.ïïïï&ûï: '§!|? •'§?: :|: »i-J5, 3^ 1/2 S!S»:{: ^^A^A.D: g'.j? 1/2 gîj?:j:.

'!W!Ar5~nE. AU <~mw)r'<At~)< ~r~U& CLEVEL.C.C.&6A!NT-LOU!S 53. 53. ROCK~LAND. 22 223/8 23. PAC~CMA~L. 29_ 29.

J i i 1 1 l I ̃ I rnLOHADO ëV SOUTHERN SI 1/4 31 PREF 40 •/• 40 •/ /• PËOPLE'S GAS 113 3/8 114 ̃/

•revenu) DESIGNATION DES VALEURS fe | revenu [ DÉS.GNATION DES VALEURS [^| = |j O^GNATION DES VALEURS |c^e| =" | H.olo, kt ât t "ÏÏEZFï. %H Mi "L «T?™» ZZZ $& &>?. &&

..7FN~~ C)ESIQNATION DES VALEURS CLGrIJRr, DCEORUNFItEaR1REVENU1DÉSIGNATION DES VALEUR-9 1.U.tEl CO.RS 1. DELAWARE&HUDSON. 165, 164 165 164 -i' ,REFUND4% 4 761/2 76 i/4 76 PREF. 1093/8 110, 1121/4

̃ n i I ̃ I ̃ LACKAWANNA 425 /• 425 ̃/ /• 'GENERAL 5 if 81 1/2 81 •/• '̃•• •/•

FON D S D' ÉT AT S ACTIONS DE' CHEMINS DE FER OEJLIGATIONS DE CHEMINS DE FER DENVER & R. G. 21, 20"3/4 21 1/2 SOUTHERN PAOIFIÇ 27/27/27 107 5/8 UTAH OONSOLIDA'fED 10 1/4 10 1/4

P.»T..CT,O»S DECHeM,«S DB PER OBUO«T,OnS OE CH.M.HS O, «R -?*= JJ i, || | jj| "ï" »̃ = = | !g| |g| ]| ^IS^EE i f I i| iii

O F E'TAT4°'1912 514 514 75 L 640 647 15-BONE A. G LMA 4 1 ERIE 1 791/4 /i 791/2 i/~ 811/2 /2 WESTERN UNION. 72 72 1/2 .¡.

20 »̃ Obl.Ch.de Fer ÉTAT 4* 191 2 5I4- 514 75 30 » BONE A GUELMA-- 640- 647- 15 BONE A GUELMA 4M- 4I2- ïnr.' 'Y. 40- 39 3/4 •̃̃/• TEXAS i PACIFIC 20 3/8 20-̃•/• ARGENT en BARRES 62,1/4 62 1/4 28 9/16""I? l OBLIGATIONS TUNIS 3. K. 436 434- 22 50 DEPARTEMENTAUX -636- 636- 15 ̃̃ DÉPARTEMENTAUX 3 £ 397- 397 75 iRE pref. 48-/ 47 1/4 49-/ UNION PACIFIC 159 1/8 158 •/• 162 1/2 1/2' CUIVRE 15 50 15 37K» 250 ANNAM TONKIN 2 1/2A'. 76 30 76 30 » EST ALGÉRIEN 655- 655- 25 » EST,52-54-S6.5* (remb.65Of.) 643- 644- ̃_ 250 MADAGASCAR 2 1/2 S' 1897. 76 20 76.. 15 » f* 43- 4 2. ===== ,1 T. AFR1QÛEOCC,D^T1.^3;0903 4f2 50 $& ^itiiis Y. Y l il 5u = l f/f Z^YYYYYY: 75 VALEURS I ££ |««~ VALEURS ̃££>*»*.̃ VALEURS J^ VALEURS ^>

15 AFRIQUEOCCIDENT.3~ 19.03 432.. 43250 50 44" ORLÉANS' :EURS PRÉCÉo. AUJOURo. VALEURS fRECED'I¡'UJOURO," VALEURS PRÉCÉO. AUJOURO. VALEURS CLOTURE1 AUJOURo.

15 » ALGÉRIE 3% 1902 430- 426- 21 ̃̃ OUEST. 475- 473 50 50 15 » EST-ALGERIEN 403 405 50 ̃ 1 ,7 50 INDO-CHINE 3.112 ^899. 450- 450^ 25 MH3I •• 575 585 15 » zx'mây'^ii'. Y.Y..Y.Y.Y. 413 413 75 i AimDrO », THARSIS 6 1/4 6 1/4 OELDENHUIS DEEP 3/8 I 3/8 VILLAGE main REEF. 2 11/16 2 M/16

15 '0 3;~1902. 398.. 39850 50 56" NORD. ..1255..1253.. 15 n, -3%~OUVELLE& 413" 41375 75 LONDRES' THARSIS. 6.1/4 61/4 GELDENHUIS DEEP .13/813/8 3/8 VILLAGEMAINREEI' 211/16 2rt/16

'5 » d-l«« »»•• 5V83U 56 IMOKU. l£>3 U33 11 NOR»D 3 414 LQN DRES. 27 JanViBP CAPECOPPER 614 6 1/4 GENERAL MINING F1NAN.. I 1/32 I 1/32 WEST RAND CONSOUD. 15 Eh. |5 shj a AUTRICHIEN OR 4 S' 9220 93 75 -m 75 OUEST ALGÉRIEN 635- 630- 15 3 nouvelles 417- 417- ̃ PEKIN SYNDICATS NEW.. GOERZ ,4/314 I4/41/. Ye witwatersrand DEEP.. 2 11/16 211/16

25 BULGARE 5 1896 507.. 502.. 6 n SUD DE LA FRANCE 139 135.. 1250 2 112 376 75 377.. CONSOLIDÉ TERNE 74 7/8 74 3/4 OEP, 170. 170 GOLDFIELDS 3,7/32 3 7/32 WOLHUTER. 1 Yi 18/1V,

̃Al BULGARE »*t896.. 507 502 t. SUD DE LA FRANCE 139-135- 12 50 21/2*– 37675 377- cONSOL.DÉS. terme 74 7/8 74 3/4 ow. 170 ./•• 170 OOLOFKLoe 3 7/32 3 7/32 WOLHUTER |8/iK Wi%

| 5.ÎT19O2 -507- 508- 15 » ORLÉANS 3 46- 45- argentin 1886 ,03. 103- shanS! i 12 1 12 jagersfontein 7 5 16 7 5 16 Prochaine Répons» des Primes 25 Janvier

25" ESPIRITO-SANTO )07. ACTIONS INDUSTRIELLES 15" 3% NO,UVELLES. 412.. 412.. IBS9. 79, 79, GOLDEN HORSESHOE. 2, 115/16 JOHANNESBURGINVEST" 21/9 22.'3 Reports: 27 Janvier1

1 HA^T^œ 3S 5io .«mon» industrielles ̃̃ z MïïStt&z & y, BR^4^9: Sifo M SST-iïSiSZ.z 52^ J^iS -ÎÏÏSSÏ^?.1^ 2^ f25S heIléUJe9^ itl 470 2- ACIiR1ES SI [oangcwey "iSS-BS" ^Tïî;i«^ J!i^ ÎIU BUL^REisr. ,oi :| »i t. ™™«t^ > .m> «m- KSÏÏÏUfÂT. ?j? ig2 f5 50 !Îonr^gTnaIs,?2'I1i99<o74:o5 5^5o «S S S": ^™u^ S S S S" -oôÏT-At'â&ï" »̃«:̃: CT°1S il,, j: 'Si^ «»»«*»•«*••«•• Kï^«i-««:4«i:: 5 5 fî4 cu,vre. ™w ,/8 »5/. 415? HONGROIS** OR. 91 40 91 50» .T^L t0^°^ 15» DAUPHINÊ'3 410 411 EQVPTE 3 1/2 90.. 90 SUD-AFRICAINES, 27 Janvier 11/16 MODDERFONTE.N 12 3/4 12 3 4 terme 69 I 2 69

3,50 15 40' OR '05 87 50 87 50 50" OEPARIS.<o'OUTREAU 1174 1170. 0.. -4112 94. 941/4 MEYER ANO OHARLTON.. 5 7/16 57/16 cuivRE :cO"~P.I~ANT 69 1/8 68-5/8

4 HONGROIS 4 9140 91.. 7"" ATEL,CHANT.DELALOIR 1765.. 1776.. 15" DAUPHIN,,3% 410.. 411.. EGYPTE31/2% 90. 90, SUD-AFRICAINES 27 Janvier-11269 0'

4 ROUMAIN 4 1 898 89 50 89.. \l Shact A^T D^SÂlNT-NAZAIRE 305 300 15 f P--L.-M. FueioN ancienne 3 « 410- 410- espagne EXTÉRIEURE. 90- 90- 1 B 3 3/4 3 3/4 ÊTAIN DETROITS., compt. 226 226 1/4

Xv RUSSIE5A' 1822 123 65 123 25 50 Chant.» at.de sain i «maikh uus UUU- ,5 2I fubion nouvelle 3^ 413- 412 75 italien 3 3/+ 96 1/2 96 1/2 APEX I 3/8 1 3/8 NEW GOCH 25/32 25/32 terme 224 -/̃ 224- 5% R5 S~ 123 65 123 n.Nron, ROMA É .1150 111 25,» •.)mÉDITerranéE3«Cr.623f.) 622 623 50 mponais X «99 82 ? 82- ANGLO FRENCH 16/3 13/16 NEW STEYN 1 1/|6 ,32 plomb ANGLAIS., compt. 17 18 17 18 os SAO-PAOLO 5 1 905 505.. 502 75 7I" iîïïSîîr n??^NOo'cViiNË"' ks III. 15 V J ) ZX 41° ̃ 408 • ™° 82 1/2 82 1/2 aurora west |/2 17/32 nourse mines 1 15/16 115/16 zinc. comptant 26 1/8 26 174 ?-[»».. M 50 50 50» n gAN^o°iMtBlcD0;SHMN8TR lSi 15» J-f PARIS-LYON 3% 1855. 414 41550 50 PERUVIAN CORPOR. pref.. 52 7 8 52 7/8 CENTRAL M.NING 103/1610516 PREMIER DiAMOND oro. Il 13/16 II 13/16 ZINO' COMPTANT 261/8 *m 5Î19O8BONS. 50775 50525 0 40 o S?TvoS' MARSEILLE 12? 44?" '2 50 a l P.-L.-M. 2 1 /2 S 374 50 50 374 75. PtHUV Ord. 103/4 3i'4 10 3/4 3/4 CHARTERED. 27/H4 27/3 '̃̃ 8 1/2 8 12 CHÈQUE SUR LONDRES

2l\n SUISSE 3 1/S l,f 1899-1902- 89 95 89 95 ?*K0UEe,n«Vf FRANCISE (il l&l '5 » SUD DE LA FRANCE 374 75 378 75 portugais 3 63 12 64 •/• CiNDERELLA CONSOL. 1 |/8 1 1/8 RAND COLLIERI6S 13/32 13/32 pA 25 19 1/2 A 25 22 1/2

J50 TUCUMAN (province) 1 909 497 498 30 TnJïSî.r.tp Ap^nthm" -II §fî 15 » ANDALOUS 3 1 re série 326- 321- russe ♦« CONSOLIDÉ. 90/2 91. CITY SUBURBAN 2 1/2 2 1/2 RANDFONTEIN 1 9/I6 119/32 PARIS D IV }u a a 1/2

SUISSE SUISSE 3112,'1: 1899.1902.. 89 8995,8995 30 30" SUISSE & FRANÇAISE.. 683 683.. 685, 15" ANDALOUS DE LA FRANCE. 326 -321 37875 PORTUGAIS 3% 631/2 64 SUBURBAN .21 2119,1611.

25 Il TUCUMAN(PR?VINCE)1909'497,,¡498.. 30" CRÉDIT FONCIER ARGENTIN. 795.. 794.. 15 ANDALOUS 3% 1RE S,ÉRIE. 326.. 321.. RUSSE 4% CONSOLIDE. 901/291, -~2,12 RANDFONTEIN. 9132 A PARIS. 25191/2A25221/2,

•' Sr5gUAY5Ti9O9. 99 90 99 50 30» CRÉDIT FONCIER ARGENTH < ,95 ̃ 794 >“ 3.^ série 309-309- ?urc unVfié 85 2 85 CITY DEEP 3 7 323316 RAND m,nes 625/32627/32 CHANGE SUR LONDRES

5-1 i. URUGUAY 5 N 1909,1 9990 9950. 2308 MEXICAIN.. 336.. 336.. I~" ASTURIES ,3% 211E &ERIE. '9.. TURO UNIFIÉ "0" 851/2 85. CITY DEEP .3 7/32 33/16625~32 627/32 CHANGE SUR LONDRES'

5 /# ukuuoaï « wi « 3U 23 08 MEXICAIN- 336 336 ,5 ASTURIES 1 œ hvpothèoue 356- 358- crown mines 7 1/4 7 1/4 ROBInson deep 2 1/4 2 1/4 BUENOs-ayres 21 1/8 _c P<8 60 » AGENCE HAVAS 1285-1285- ,5 DAMAS-HAMAH revf.nu variable 256'. 252- banque OTTOMANE 16 .1. 15 1/2 1/2 DE BEERS ord 20 15/16 20 7/8 ROODEPOORT u. M. R. 3/4 3/4 vALPARAKSO 10 /I6

EMPRUNTS DE VILLES OATr.Ilv DiR1<FN= ,1,7 -m 25 > GOYAZ CbrésiO 5 X 472- 472- nat. D'Egypte. 17 5 8 17 11/16 durban deep. | 1/8 5/32 ROSE deep 3 9/32 3 1/4 r*o de JANEIRO 6 1/32

20 “«., 5I0 17 BATEnA%M*oi!f n^Q'pANY" on?n -ÀÏl 15 » LOMBARDS 3* Ibud-autrO A«c 255- 256- AQR .3 7/8 5 7/8 ROODEP. GOLD | | SIMMER and JACK I9/4H I9/4V4 RIO DE JANEIRO 16 II/3Z 20» VILLE DE PARIS 865 4 538 538 ,0 » COMP. GÉNÉRALE DES EAUX -2070 2085- ,|, nouv. 258 50 257 75 GRAND trJnk orD 29 5 16 2? 14 EAST RAND PROPR 2 15/16 2 31/32 TRANSVAAL CONS. L ?/l6 1 7/16 RIO LISBONNE, 27 Janvier 12 Itllît'" lit™ In in .&̃"̃̃̃ rM^erFURS réunis In In '5 MADRID-SARaoosse 3^T Irehyp. 365 367- mexican railway ord. 55. 543/4 3/4 ferreira deep 3 5/16 3 5/16 16 M. 211/16 211/16 g '0 ÎI77ltf- i50 iii ,g = SSS j^ 3Mtf,G0^^E^^Z %v %> ;%>™°- ?ziU n.i. «dulo. ,/8 m ^™ m n»*™ n. 5, 18922 1/2* 316 50 316 50 50 3750 UNION DES GAZ- 715- 715- [ NORD oe L'ESPAGNE 3«1 rehyp 367 368 '̃• 0 » ̃ 1894-9621/2^ 316 50 317 50 50 25 » HAVRAISE D'ENERqie ÉLECTR. 578- 575- NORDoeuES^A tant,»* irehyp. ^7 ibS ̃̃ ''̃ a 771 10» 11!!2"- -VA ̃̃ Ho50 20 DOCKS DE MARSEILLE 418 418- | PORTUGAIS 3* priv. 1 er ram0. 314 312 VALEURS "ÉCÉD; awourd. Il VALEURS "ot^ *UJ0URn- VALEURS L"^ aujouro. VALEURS Uourd.

10» 1899 2 112X 358:: 359.. 20 »COMP 15" PORTUGAIS 3% PR/V. 1ER RANG. 314.. 31.2" VALEURS, PRtCÉO, A1JJOURD. VALEURS PRÉCÉO, AUJOURo.: VALEURS .RÉCÉO, AUJOURo. VALEURS' PR~C~o. AUJOURo.

in » 1899 métro.. 358 •• 359 te >, SALONIOUE-CONSTANTInople 320 320 50 clôture 'iL°T""l! I "'•̃' I

,2 50 19042 1 m 399- 399 75 g5 » cOMPagn.eFERMIÈRE oe VICHY 2004 2004 If. SMYRNE-CASSABA 189* 443 50 443 50

11» \9a° 5.23J* |53- 357- 35 » ÉTABLISSEMENT8CUSENIER 607- .606- 20 1895 416 419 50 BERLIN. 27 Janvier CANADA PACIFIC 259 259 1/2 VIENNE, 27 Janvier PROVODNIK 200- 201'- «: = îr,I33V.g43- 27250 -z ^vT!^ 75 | ̃ «m»*».* ̃«..«. al Jneo^in> Z7 J™ ep s–0^ 48fg° rente «m»-l.o. I078o .07 65 CH~PAR'S »« »«̃

19123% Zl3.. 27250 55"" DUVAL. 920.,939. 3X 77 60 77 3/4 CHANGE SUR PARIS .181 43/4% 43/4% 25 RENTE AUTRIOHIENNE OR 107 80 107 65 OHANGESURPARIS. 3765 3766

25» vu^KiOTOC-po^lW 508- 50. .1 ïï^â?:^™"™™ Y. Y. ̃ OBLIGATIONS INDUSTRIELLES SS^fc: | | | BRUXELLES 27 Janvier I "c°"i '«^ M «ADR.D, 27 Janvier

25 VILLEDEKIOTO(JAPON)5% 1 909 508., 508.. 45" FI'\Æ.S'LILLE. 1125.. 1130.. OBLIGATIONS INDUSTRIELLES RUSSE 4X 1902 ~90 893/4 HONGROISE OR. 10485 10490 MADRID, 27 Janvier

25 TOKIO 5% 1912 499.. 500.. 65" ~FoRGes AciÉRIES DE LA MARINE 1900 1 899 DEUTSOHE BANK. 253 li4 254 1/4 BRUXELLES, 27 Janvier COUR, 84 25 84 10

<~ 90 ,ouNORD&OEL'EST 2342.. PANAMA 80N8A,~0T8. 127 ..127 50 DRESONER BANK 156 -f. 1563/8 MOBILIER AUTRICHIEN 612.. 613. INTÉRIEURE 4% 8385 8385

COMMUNALES2.6O.1S79- 457- 455- '1 « SS^SÏlrf M"^ l\ K 8°SARI°"" | H «ANCUE RUSSE P.LECOM..56 3/8 ,56 1/2 ^^E^C^T TABACS OTTOMANS 30350 50 3,0- ii SÏÏSS SSTC5S. S ^05 1: '̃= S5^g*8? S^g^Sàte^ «::«:: i S-i 5 ii ̃̃ S#i IS g^ ^^yyyy ^2 Z^=^ 2Z –?̃ «;: = I!§!Tl!F: 50 ,g§ f^où; 5^ g5r aK^KS^5' PHŒN,X ».« »./> w»*»** ̃ BARCELONE. 27 Janvier

12 3 1891. 377.. 376.. 60" GAZ CENTRAL. 1645..1650.. 15' COMP. TRANSATLANTIQUE 3% 357., 35025 CHEMINS AUTRICHIENS 1491/2 156-RAILWAYS ÉLECTRIQUES. 8?4, 842, ALPINE. 1016.. 1017..

>12»- 2.60 :1>~20 4% 429.. 432,. LOMBARDS. 21 1/2 21 1/2 NITRATES RAILWAY 3)1 1/2 352 1/2 CHANGE SUR PARIS A VUE 95 82 95 84 A CELONE 27 janvier

n 2.60 X 1899.. 409 50 410 50 27 50. MAGASINS GENtRAUX DE PARIS 503.. 503.. 15" GÉNÉRALE DES EAUX3% 415. ..PRINCE HEN,RI. 157 3/4 157 1/2, ESCOMPTE HORS BANQUE 5 1/8% 5 1/8% Il R anver

E 2.60 1899.. 409 50 410 50 ~°~S~~ DE PARIS 503 503 ~ES. EAUX 3X 415 PRINCE HENRI 157 314 157 1/2 =. 470 472 1/2 ~)~

15 3 X 1906. 480.. 480.. 60" @. MOKTA-EL-HADID T, 2485 2485 20,» FIVES.LILLE 4% 500. 500.. SOHANTUNG 128 7/8129 7/8 NORD DE LESPAGNE. 470, 472 1/2. INTÉRIEURE 4%1 8375\ 83 77

3%3X 1912..T,P. 246.. 246,0 40" LE NICK,El, 1200.. 1205. HARPENER 192 1/2 1921/4. SARAGOSSE 4321/2 4321/2 SAINT-PETERSBOUBG, 27 Janvier NORD ESPAGNE 10045 100 50

14 » 2-|0,*9O3 ° 40 « A4 87 07 PART DE FONDATEUR 2640-2615- 12 50 TABACS PORTUGAIS 501- 500- DEUTSCH LUXEMBOURG 164 1/2 163- 00 n, 00 M ™S" 255" L'ASTÉRISQUE C) SIGNIFIE EX-COUPON 45

15 FONCIÈRES 3'; 1879. 492.. 492.. 32" PETIT PARISIEN PART aÉNÉF. 510.. 510.. 22' FRANÇAIS &ÉTRANGER. 475.. 477, LAURA 169 3/4 169 7/8 TANGANYIKA. 661/4 66, RUSSE 1906. 103, 103.. CHANGES17 1517 4250

15 3% 1883. 403.. 403.. 20" CENTRAL. 497.. 497.. BOOHUMER 214 1/2 215 TRAMWAYS DE MEXIOO.. 57. 570, -BANQUE RUSSO.cHINOISE 281.. 281.

1 §f I|i: |75|- -.«.«-««̃ 4005-400. ,750 vôtres 3, ;2#. g 377 «-«afcggg^ SSaf. 5S? 5?20 ÏÏÏÏSSPT: g g"

14 4 2,80 1695: 421 423 50~455 15 55 SUEZ ACTION OEJOUISSANCE, 5125 17 50 MESSAGERIES MARi-rimEs 3 112 384.. 379, PHŒNIX. 260 1/8 260 1/2 ROME, 27 Janvier 177 175

15' »-3 ~03~ ~75 484'° '87~ -PA~~TEUR. 2640-.26.5.. '2M~ ~34 RENTE 3 ~99 05 99.20 ~~NN:255:: L'ASTÉRISQUE (*) SIGNIFIE EX-COUPON

750 3% 1909.250.. 2411.. '309~ I'°~i''5~8?0:;80:: 17 50 1 VOI 380 377 ALLG. ELE 238 7/8 238 3/4 MER.D.ONAUX. 573 578., MALTZOFF. 44).. 255.. ou EX.MO.TS

BONSALOTSDE100FR,1887 59 59.. 59,. 3091 --5NE~ 5MOS. 810.. 805 17 5C~ LAND BANK or EGYP 380 38050 383 75 HAMB,AMERIKAPAOK. 153 1533/8 153 1531/4 MÉRIDIONAUX .3 573.. 578.. MALTZOFF. 441.. 441.. OU EX-DROITS

H: BAHOTEHYP6TOE~ÎOOOS '557" 550- «1 T^ÉGRAPHES Du'horp: 785 792 20» » WAGONS-LITS*^ .y. Io4 50 -̃̃ ̃̃ NORDDEUTSCHER U.OYD. 118 3/4 118 1/4 CHANGE SUR PAR.S 101 58 101 62 BAKOU 667.. 666-