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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1912-12-27

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 27 décembre 1912

Description : 1912/12/27 (Numéro 362).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k289809p

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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SOMMAIRE

Marchands de coco Fe&nand Vandêrem. La Vie de Paris: En décembre 1812: Eliante. M. Raymond Poincaré, candidat à la présidence de la République Gaston Calmette. Au Maroc Délivrance de la colonne Massoulier h.

La question d'Orient Lés négociations de paix. Le français, langue internationale Pierre Long. Dessin Par fil spécial ALBERT GUILLAUME. A l'Institut Académie française: CH.DAUZATS. Compté rendu 'moral et financier de l'exercice 191.1-1912 de la fondation Alphonse-Peyrat: ̃ Marcel Honnorat.. Une tempête G. Davenay.

A l'Hôtel de Ville La circulation dans Paris. -Pas de taxes nouvelles Janville. Feuilleton L'Invincible force: Georges Sauvin.

Marchands de coco

'Encore une industrie paisible et prospère que la police vient troubler dans ses petites opérations.

.Le marchand de coco d'à présent ne rappelait sans doute que de fort loin ses populaires devanciers. Ni fontaine luisante de velours et de dorures. Ni bretelles chamarrées de gobelets d'argent. Ni bruyante clochette d'appel. La mise la plus simple au contraire, tout pour ne pas se faire remarquer. Jamais de magasin. Au plus une chambrette, d'où, souvent, il se contentait de passer sa marchandise par la fenêtre, au bout d'une ficelle. Obscurité et discrétion, comme devisé.

Dans le recrutement de la corporation, aucune acception de personnes. Parmi les marchands de coco (pseudonyme familier de la cocaïne) il se rencontrait des gens de toute classe maîtres d'hôtel et garçons de café, petits chasseurs ou boys cyclistes, plongeurs, bouquetières, dames du lavabo, comédiens sans théâtre, peintres sans débouchés, potards en rupture d'officine et, comme la presse mène à tout, jusqu'à des journalistes sans journal.

Le commerce était de gros rapport. Frais d'emballage et de transit presque nuls. Une petite boîte de deux sous qui se vendait deux francs ou plus, et se glissait dans le creux de la main. Clientèle toujours satisfaite et qui ne marchandait pas. Beaucoup même avaient adjoint à leur spécialité des denrées similaires éther, morphine, sulfonal, dionine, -et, dans les derniers temps, une drogue dont le nom. seu£- disait, les merveilles: Thérpïne.

On citait dans le métier des fortunes prodigieuses. Plus d'un là-dessus,- faisant des rêves de grandeur, se voyait à la tête d'une fumerie d'opium pour gens chic, avec couchettes à cinq louis l'une et tout le confortable moderne.

Pour ruiner ce magnifique essor, il n'a fallu cependant que deux accidents deux clients succombant, comme par un fait exprès, juste dans la même semaine. Ef voilà la police debout, un des débitants au. Dépôt, les autres sous le coup de la justice, tout un négoce près de la faillite.

̃•

A vrai dire, ces deux lamentables sinistres ne pouvaient guère passer inaperçus. Victimes à part, rien que par l'endroit où ils frappaient, ils auraient forcé l'attention. Le quartier Latin et Montmartre, la montagne Sainte-Geneviève et la Butte sacrée, le séjour des austères études et:le royaume de l'insouciance, cadres imprévus à des drames si noirs. C'était jusqu'ici, dans la capitale, deux points réservés, qui, du haut de leurs saintes collines, semblaient braver les vices du centre.

Nous comptions sans les taxis et les autobus qui depuis Salis ont bien changé le «nombril du monde ». Dans la matinée encore, par les après escarpements dé la rue Lepic et de la rue des Abbesses, on retrouverait peut-être, filets de marché en main et tête nue, les petits bouts de femmes, incohérentes et sentimentales, que célébra Alphonse Allais. Et plus haut, dans quelque atelier perdu, grouillent probablement aussi quelques-unes des gentilles Linottes chères à Courteline. Mais ce ne sont plus, que des exceptions. Car aujourd'hui les petites Montmartroises n'ont plus droit au caprice ou aux mélancolies.

Tous les soirs, dans les cabarets luxueux, il s'agit de contenter les riches amateurs qui montent, en bandes serrées, des théâtres, des dîners, des bals, pour achever la nuit en folie fêtards des grands bars ou des petits cercles, milliardaires des deux Amériques. Des gens qui ont leurs idées sur Montmartre et qui exigent des compagnes joyeuses, allantes, pétillantes, la petite femme avec laquelle on ne s'ennuie pas un seul instant. Pas toujours commode quand on a dîné d'un sandwich, que le logeur réclame son terme ou que la modiste menace de saisie. Mais il y a alors la cocaïne, la drogue magique qui vous remonte pour des heures, vous fouette, vous égaye et ferait rire un mort. Deux francs de coco qu'on prise d'un coup. Oh est prête à rire. Et, effectivement, on rit tout le temps, on rit malgré soi, d'un rire incoercible, hoffmannesque, maladif, on rit à se tordre,. à en mourir, comme cette pauvre petite. victime de la rue de Douai. Puis le lendemain, si on se réveille, comme la vie n'a pas cessé d'être triste, encore un peu de poudre blanche, mais pour soi, cette fois, pour oublier, pour porter le poids de la journée jusqu'au soir, où il faudra recommencer. Femmes damnées d'un nouveau genre, esclaves asservies au marchand de poisons, et' qui, ne- travaillant plus pour vivre, se vendent pour pouvoir priser.

̃

Les malheureux acteurs du drame de Vaugirard n'ont certes pas tes. mêmes.

excuses. Ici ni faiblesse cérébrale ni nécessité de métier. Tous, des jeunes gens en pleine force de raison, de la plus haute culture, écrivains, agrégés, espoirs des Ecoles, fleurs de leur promotion. Tous néanmoins, sauf la victime, apparaissent ou comme de vieux pratiquants de la morphine ou comme des propagandistes de la drogue. Chez le poète du groupe, cette frénésie s'expliquerait encore. Il a pour lui d'illustres modèles qui puisèrent dans les stimulants une part de leur génie Hoffmann, De Quincey, Edgar Poe. Le chefd'œuvre est chose difficile et on le cherche où l'on peut.

Mais les autres, les.jeunes professeurs, de qui se réclamer? Ce n'est pas cependant en tirant sur le bambou ou en sablant le véronal que Taine ou Renan passent pour avoir trouvé la gloire. Et l'on ne voit pas M. Bergeret préparant son cours à coups de haschisch ou de dionine.

Reste donc l'hypothèse d'un cas de morphinomanie vulgaire. La contagion par l'entraînement et par l'exemple. Après le jeu, les courses et les demoi- selles de luxe, l'opium, la cocaïne, la morphine auraient, à leur tour, franchi les ponts et séviraient dans nos Ecoles. Exagération aujourd'hui, mais qui risquait demain d'être vérité.

'Car on connaît mal la vie de l'étudiant. On n'en voit que les dehors brillants séjours au café, monômes exubérants, studieuses stations dans les bibliothèques. Mais le plus souvent on ignore la tristesse de son isolement, dans la médiocre chambre d'hôtel, loin de la famille, des soins maternels, des affections sûres, avec tout le sombre incertain de l'avenir devant soi, peu d'argent et donc peu de joies. Jadis, pour se distraire de cette solitude, si bien décrite par M. Barrès, le jeune provincial avait les brasseries servies par des dames. Elles disparaissent. On s'en est lassé. Figurez-vous alors une autre tentation, peu coûteuse, accessible aux plus humbles bourses, et qui, pour quelques francs, vous ouvrira l'infini, peuplera des rêves les plus somptueux la froide mansarde, l'emplira d'un cortège de créatures délicieuses. Pas de sagesse, de science, d'agrégation qui tienne. Voici le marchand de coco qui passe. On l'appelle, quand on ne court pas à sa rencontre. Tout le secret du drame de Vaugirard est là.

Pour en éviter le retour, pour préserver de l'épidémie le Quartier, il paraît que la justice va se mettre en chasse. Sups posé ^u'etle réussisse,' elle/'n'attra supprimé que ïamèîtié'du mal. "r II demeurera à poursuivre les complices des débitants de drogues. la dquillettene de certains jeunes gens devant les difficultés de la vie, leur besoin de plaisirs immédiats, et, pour tout dire, leur impatience. Chez les maîtres comme dans la jeunesse, il y suffira d'un peu de

volonté.

volDnté.' Fernand Vandérem.

LA VIE DE PARIS

En décembre 1812

On a fort célébré 1.812. Mais c'est surtout de Moscou et du Niémen qu'il fut question dans les articles consacrés au centenaire. Que' se passait-il cependant, à Paris, il y a cent ans ? Comment y vivaient, après cette terrible année, les Parisiens abattus ou repris à l'espoir? Que fut décembre 1812 ?

A Paris aussi, il avait neigé. Il gelait. Au canal de la Villette, vêtus à la hongroise, les Vestris à patins déployaient leurs grâces, exécutaient des « renommées-droites », « oli- vettes », < révérences », sous les yeux des petites-maîtresses aux chapeaux à la frileuse, jaunes ou bleu Marie-Louise en witzchouras de '.peluche grise, verte, doublées de1 renard rouge ou de petit-gris. Les boulevards sont encombrés d'une foule à pied, à cheval. Les bockeys, wiskis jaunes et rouges, les phaétons, les guignes, les carricks croisent d'imposantes calèches garnies d'écarlate à galons jaunes. Les bourgeoises sont en grande parure les grandes dames en petit négligé.

On s'écrase au Palais-Royal, où se trouvent les nouveautés; c'est le bazar à la mode. Le vieux commerce cependant se tient toujours au Marais, rue Saint-Denis, rue aux Fers. C'est aux anciennes enseignes du ChapeauRouge, la Clef d'Argent, le Cordon bleu, que l'on vient acheter les étrennes de l'année fleurs artificielles arbustes sous verre garnis de leurs feuilles où perchent des oiseaux.; colliers de petites perles aux mille couleurs des pendules Amour pensif, Femme attentive.

Les services de porcelaine ou de cristal sont fort recherchés. A la bonne heure, on n'aura plus sous les yeux'cette éternelle vaisselle plate.

Et puis encore, ce sont des bonbons, des gilets de cachemire, des bas de coton fin, très rares.

On s'arrache ï'Almanach des Dames, qui vient de paraître orné de gravures d'après Raphaël, le Poussin, Gérard Dow. Il contient des vers de Millevoye, Soumet, Ginguené de Mmes de Salm, Babois, de. Montanclos, Desroches, de la Ferrandière, Dufresnoy, tout un féminisme discret; un éloge des chapeaux aussi, par Musset-Pathay, père du futur auteur des Nuits.

Quand le jour tombe, la gaieté, l'animation redoublent encore. Les boulevards sont brillamment éclairés on prend d'assaut les tables chez Véry, Hardy, Tortoni. Les belles du jour font admirer leurs turbans de cachemire, leurs robes de velours rouge, vert ou bien ponceau. Toutes les femmes ont la chaussure et la démarche de Diane, la tunique d'Armide, le casque de Clorinde et la ceinture des Grâces.

Les théâtres regorgent de monde. A l'Opéra, c'est Mme Brancliu quise fait applaudir dans Jérusalem- délivrée, et la belle Bigottini dans le ballet de Psyché.

L'Opéra-Comique, en revanche, est un peu dans le marasme. Elleviou, le divin Elleviou,

annonce sa prochaine retraité. De plus, ̃ Gal- vaudan est indisposé, Mme Duret, malade; Martin,,souffrant. On joue quand même Maison à vendre, Adolphe et Clara, l'Irato. Talma, inaugurant une tradition qui n'est point perdue, terrorise la Comédie-Française en la menaçant de son départ, pour avoir été, dans Manlius, un peu malmené par la critique. Néanmoins, Mlle Mars, Levert et Fleury font fureur dans l'Indécis, les Femmes savantes et Turcaret. Aux Variétés, on annonce Matrimoniomanie.

Pour la jeunesse, il y a les bals. Bals où l'on danse, où l'on peut s'amuser sans prétention, où les jeunes filles, vêtues de mousseline blanche garnie de grosses fleurs en satin, coiffées en bandeaux de velours ou bien à la chinoise, exécutent, sous l'oeil sévère des mères, la Trénitz, la Pastourelle, le Triomphe de Trajan, accompagnées d'élégants cavaliers en habit puce.

Les pères jouent le whist, le boston, le reversi, en attendant de passer au buffet, composé très simplement de pâtisseries, fruits, marrons, vin blanc et sirop.

Il y a cent ans de cela. Temps heureux où l'on ne craignait rien, parce qu'on avait peu à perdre, où l'on s'amusait de tout en attendant le lendemain temps si différent de notre vie comblée, si vide et ennuyeuse, trop souvent..

Eliante.

Echos

11 Xa Température ̃'»̃ <- ̃

II a plu hier à Paris toute la matinée et le temps est resté couvert. La température a baissé. Hier matin 8° au-dessus de zéro, le soir 10°. Baromètre 755" en décroissance, ce qui ne nous promet pas du beau temps. Le vent est très fort du sud sur nos côtes de la Manche et de l'Océan. La mer est démontée à la pointe de Bretagne. Des pluies sont tombées sur le nord et l'ouest de l'Europe. En France il a plu à Cherbourg, Ouessant, Charleville, Dunkerque et Nantes. Départements, le matin. Au-dessus de %éro 4° à Lyon et à Marseille; 5° à Toulouse; 6° à Dunkerque et à Bordeaux; 7° à Lorient; 8° à Brest et à Cherbourg; 90 à Rochefort et à Nancy; n" à Nantes et à Alger; 140 à Biarritz.

En France des pluies sont probables la température va rester assez élevée.

(La température du 26 décembre 191 était, à Paris :.le matin, 7°; le soir, 90. Baromètre: 763°" Beau temps le matin. Pluie le soir.) Monte-Carlo. Température prise sur la terrasse du Casino de Monte-Car^p à dix Jheuxes ;jîujnatiri,. i-a°j,.à midi^jsf.-Temjps gris';

1,¡,o(. 't;J~\ .i',1'.G,S. "4 ~).¡ 9.

Du New York Herald:

A New-York Beau. Température: max.,3"; min., i°. Vent sud-ouest. A Londres Nuageux, pluvieux. Température max., io" min., 5°. Baromètre 741"™. Vent ouest. A Berlin Temperature (à midi) 90.

->oc-

A Travers Paris

Un nouveau don splendide de la marquise Arconati-Visconti. Au cours de la séance d'aujourd'hui, M. Liard, vice-recteur, annoncera au Conseil de l'université de Paris un nouveau don de la marquise Arconati-Visqonti, dont l'inlassable générosité va permettre de réaliser une œuvre depuis longtemps projetée.

La marquise Arconati-Visconti renouvelle le don magnifique, qu'elle avait fait à notre Sorbonne l'an passé, à peu près à pareille date. Elle offre une seconde subvention de cinq cent mille francs. Le million que l'universite de Paris doit à la haute et intelligente bonté de cette noble femme sera consacré à la construction d'un Institut de géographie commun à la faculté des Sciences et à la faculté des Lettres. Et cet institut sera construit sur les terrains de l'université, à l'angle des rues Saint-Jacques et Pierre-Curie, parallèlement à l'Institut océanographique du prince de Monaco.

-P4-

La révolution.

« Ce n'est pas une émeute. Non, Sire, c'est une révolution. » MM. les propriétaires sont avertis. La scène qui s'est déroulée à Grenelle et que les journaux ont racontée sous le titre « Une mutinerie de locataires » ne leur permet plus de douter du sort qui les attend.

Une coutume assez ancienne établissait en effet que le propriétaire d'un immeuble pouvait exercer sur cet immeuble son droit de propriété. Il confiait l'exercice et la représentation de ce droit à un employé, un concierge. Celui-ci prévenait les locataires de l'immeuble des conditions dans lesquelles ils pouvaient habiter cet immeuble, et il s'employaitàles faire sortir de cet immeuble lorsque les locataires n'avaient plus le droit d'y séjourner.

Cette coutume a été abolie hier. Pour la, première fois, ce n'est pas un locataire qui a été expulsé: c'est le concierge, c'est-à-dire l'employé du propriétaire, le représentant de la propriété. On a lu ce « fait divers » après un joyeux réveillon, les locataires d'un vaste immeuble de la rue de la Fédération, à Grenelle, s'unirent pour chasser ce concierge afin de protester contre l'augmentation de certains loyers. Le concierge dut aller requérir le secours du poste de police, reprendre d'assaut sa loge et s'y fortifier comme les Turcs à Andrinople.

Telle est la grande victoire de M. Cochon et de sa ligue.. Une distraction.

Une distraction.

Elle n'est pas bien grave, mais elle est vraiment drôle. Elle a été commise par un des plus importants journaux de l'Ouest, qui désirait mettre ses lecteurs au courant de l'incident Claretie-Lavedan, et reproduisait l'intéressant rapport lu par M. Jules Claretie aux sociétaires, membres du comité d'administration. Le rédacteur écrit

« A l'assemblée générale des actionnaires (sic), qui a ed lieu samedi, M.

Henri Lavedan a donné lecture du rapport suivant, qui a été approuvé à l'unanimité. »

On imagine quel dut être l'effarement des abonnés à la lecture du document ainsi présenté! M. Lavedan remplaçant M. Jules Claretie! Quelle nouvelle 1

Notre excellent collaborateur Eugenio Garzon dont l'Amérique latine, le livre si clair et si documenté qu'il vient de publier sur l'Argentine, obtient un vif succès, vient de recevoir de M. Emile Loubet la lettre suivante

Paris, 25 décembre 1912. Monsieur Garzon,

Je viens de recevoir le livre sur la République Argentine que vous avez bien voulu m'adresser. Je vous en remercie sincèrement et je le lirai avec intérêt. Depuis longtemps je lis tout. ce qui se publie sur l'Argentine et particulièrement dans le Figaro.

Dans le temps, j'ai eu l'occasion de dire à M. Calmette combien ce sujet était intéressant. Le développement de ce pays est merveilleux et le chiffre de ses exportations tout à fait remarquable. C'est une preuve de l'intérêt' pour la France d'avoir avec ce grand pays des relations économiques et commerciales encore plus sincères. Je m'en félicite pour les deux pays.

Recevez, monsieur, l'assurance de ma considération très distinguée.

Emile Loubet.

,y, .a;.oo.o.

Un des derniers autographes peutêtre le dernier du regretté Edouard Détaille.

C'est une carte postale, mais une carte d'un format tout particulier, moitié en plus à peu près que les cartes ordinaires. Au dos, comme ornement, un des plus beaux types militaires que le grand artiste ait créés un vieux « marchi-chef » du 2e hussards sous l'empire, pantalon bleu et dolman marron, sur lequel, tranchant sur les multiples brandebourgs dorés, brille la croix d'honneur. Il est crânement appuyé sur son sabre courbe et encadré par la verdoyante frondaison d'une forêt. Signature Edouard Detaille 1912.

Cette carte a été expédiée ces jours derniers à Falize, pour le remercier de l'envoi d'une plaquette avec dédicace. Elle est écrite d'une main ferme et assurée et, certes, personne ne se douterait, en la lisant, que la mort allait faucher si vite le grand artiste que nous pleurons aujourd'hui.

BILLET

à un peintre aigri

L'aventure du. grand camarade Degas, mon fami,5Vôûs a un peu-tourné la tête, et; ia proposition très généreuse d'un jeune député qui est certainement un homme d'esprit, M. André Hesse, achève, 'depuis quelques jours, de vous « emballer ». Vous trouviez la société mal faite, et vous alliez proclamant que le métier de peintre est un métier de dupe. Vous détestiez les marchands de tableaux. Mais déjà vous êtes prêt à vous réconcilier avec tout le monde, si la proposition Hesse est votée. Le droit d'auteur. aux artistes Voilà, bien le remède attendu par les peintres mal payés, qui vont à la gloire sans se douter de rien 1

Je lis dans les journaux les opinions de plusieurs peintres célèbres qu'on a consultés à ce sujet, et je vois que cette idée du droit d'auteur aux artistes n'est pas accueillie par tous avec un égal enthousiasme. Il y en a qui doutent, qui se méfient, qui signalent de graves difficultés d'application. Je m'étonne qu'aucun d'eux n'ait paru apercevoir une des plus étranges conséquences de cette loi. Supposez-la votée. Ne sentez-vous pas qu'aussitôt l'ambition des peintres devient toute différente de ce qu'elle fut jusqu'ici ? Est-ce que le. rêve de gloire d'un artiste n'a pas été toujours et d'abord d'assurer à son œuvre une place honorable, élégante, et de l'y voir demeurer éternellement, à l'abri des bousculades, des aventures, des risques de destruction ? Et voilà que survient une loi qui assure à l'artiste, ou à ses héritiers, le

profit d'un droit d auteur, réalisé chaque fois qu'une vente publique aura fait passer son œuvre d'une main dans l'autre, ou d'un mur sur l'autre Alors vive la peinture nomade! Vivent les toiles qui se promènent et ne sont achetées que pour être revendues! Vivent les dispersions de fortunes, les conflits d'héritiers, les drames de famille qui jettent le désarroi dans les collections Jusqu'à présent quand l'Etat

achetait un tableau, pour l'immobiliser à jamais sur les murs d'un musée de province, du Luxembourg ou du Louvre, il faisait à l'artiste un grand honneur. Il aura l'air, à l'avenir, de lui faire une farce. Avez-vous pensé à cela, mon cher ami ? SONIA.

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Pour sauver l'œuvre d'un Français à Rome.

Nous avons reçu hier, au Figaro, pour la reconstitution de la Rome antique par M. Bigot, les sommes suivantes

Mme Simon Lazard. Fr. 100 » M. Jules Ephrussi. 100 M M.AndréMaurel. 20 x A.. P. 20 » M. E. Durkheim, professeur à la

Sorbonne. 210 Total. Fr.260 »

Total des listes précédentes.. Fr. 31.988 » Total 32.348 »

La maison du Bourgeois gentilhomme. Tous les Parisiens ont pu remarquer au coin des rues Sainte-Anne et des Petits-Champs une maison du dix-septième siècle, dont le style rappelle celui des immeubles de la place Vendôme et de la place des Victoires, et dont les fenêtres sont ornées d'attributs de musique;

La commission du Vieux-Paris a constaté que cette maison était la maison de Lulli, et s'en est tenue à cette découverte. Mais un de ses membres a fouillé plus avant les archives et voici ce qu'il a trouvé

La maison de Lulli fut construite par l'architecte Gittard et l'entrepreneur Fredo. Quand ceux-ci, leur besogne achevée,^ en 1669, présentèrent leurs mémoires à Lulli, ce dernier s'aperçut que ces mémoires s'allongeaient d'une somme

de 11,000 livres qui n'avait point été préVue dans les devis. Ces choses-là arrivaient déjà sous Louis XIV.

Lulli était précisément un peu gêné à cette époque. Ce fut Molière qui lui avança les il,000 livres; et cette somme, Lulli la remboursa à son ami en musique, par la partition de chant et de danse du Bourgeois gentilhomme qui fut joué pour la première fois l'année suivante, en 1670.

--4~OPd-

De la gare spéciale du château de Saint-Cloud, où débarquaient jadis les invités de la Cour, il était resté un petit pavillon à demi ruiné par la guerre, mais que les aubépines et les lierres couvraient de leurs fleurs en été, de leur feuillage en hiver.

Ce dernier vestige vient de disparaître. Seules, les voies ferrées ont été conservées pour les voyageurs se rendant à l'hippodrome de Saint-Cloud.

L'auteur de la Physiologie du Goût a dit avec raison que, « seul l'homme d'esprit sait boire ». Si l'on en juge par l'extension de l'anisette, des liqueurs superfines et des cognacs de la maison Marie Brizard et Roger dans le monde entier, on est forcé de croire que le niveau intellectuel a plutôt augmenté.

C'est une heureuse constatation qu'on fait particulièrement en ce mois d'étrennes où les produits de Marie Brizard constituent les plus agréables et les plus appréciés des cadeaux.

Le succès de Feuilles mortes, ce petit chef-d'œuvre couronné par la Vie heureuse, a nécessité en quelques jours le tirage de six éditions successives. C'est l'éclatante ratification par le public du choix du jury. Tout le monde veut lire ce beau livre émouvant et fort et partout l'on chuchote ce pseudonyme de Jacques Morel, derrière lequel s'abrite discrètement la femme d'un membre de l'Institut.

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Que de Parisiennes avisées ont impatiemment attendu jusqu'à ce jour la vente annuelle des modèles de la maison Drecoll, sachant que, pour des sommes dérisoires ne dépassant pas 175 francs par robe, elles pourront s'offrir un des exquis modèles qui toute la saison régnèrent sur la mode parisienne! Dans les salons de la place de l'Opéra, cette vente aura lieu strictement au comptant, aujourd'hui et demain. Celles qui voudront profiter des sacrifices consentis à cette occasion sur les merveilleuses fourrures de la saison feront bien de se

hâter. -̃

Si vous désirez offrir, même sans trop dépenser, un cadeau d'étrennes distingué, allez voir l'exposition de BoinTaburet, rue Pasquier. Parmi ses dernières nouveautés, signalons les porteépingles à chapeau, haute nouveauté, en forme de porte-bouquet; les boîtes à cartes, vermeil et laque les ravissantes pochettes à timbres; les exhalateur.s électriques brevetés, ainsi qu'une petite merveille de bon goût et d'ingéniosité, le gracieux vase à fleurs qui, par un mécanisme ingénieux, vaporise les parfums. Que ce soit pour une dame, une jeune fille ou un monsieur, on est sûr de trouver chez Boin-Taburet l'objet qui convient.

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Voici Noël passé, il faut songer vite au jour de l'an. Or, qui dit jour de l'an, dit friandises et bonbons, qui dit friandises et bonbons, dit Pihan. Le célèbre chocolatier du faubourg Saint-Honoré n'est-il pas, en effet, le roi incontesté des cadeaux de bouche qu'il est de règle d'offrir à l'occasion du changement d'année ? Et comme il sait les présenter, ces bonbons exquis dont il a le secret et le monopole Qu'elles sont jolies ses boîtes en bois guilloché et en cuir gaufré, ses bourses de soie et de velours. Tout,

jusqu'à ses sacs danseuse, décorés par les meilleurs dessinateurs à la mode, est artistique, charmant, digne d'être offert aux plus aristocratiques, aux plus élégantes.

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L'homme volant.

C'est le fameux patineur Skinner, qui a déjà dépassé la vitesse fantastique sur patins de 36 kilomètres à l'heure. Skinner concourt, en matinée et en soirée, à Saint-Didier, dans les impressionnantes courses de vitesse et d'obstacles derniers jours qui font courir au célèbre établissement sportif toute la grande élégance parisienne.

A Saint-Didier, et à chaque séance, distribution des prix des brillants concours d'élégance et de sport, dont le succès a été si grand pendant tout le mois de décembre.

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On nous communique la note suivante

« Pour faire échec à toute équivoque, M. Louis Gagé, le restaurateur bien connu, croit devoir faire savoir qu'il n'a rien de commun avec la personne dont il a été question dans l'affaire des « chevaux truqués », que l'emploi. illégalement fait/ de ce nom a déjà valu à ses auteurs des poursuites correctionnelles (jugement de la 9e Chambre du Tribunal de la Seine, 13 juillet 1909). »

Nouvelles à la Main

Axiome d'un jeune auteur, dramatique

Il est plus facile de faire une pièce en nickel avec, un trou que de faire son trouavec une pièce en or.

Petit phénomène d'allitération causé par la dégustation actuelle des bonbons Etrenner, c'est être aimé.

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On prête à un groupe de gardiens de la paix l'intention de fonder un or-

phéon.

Je les croyais ennemis du bruit. ••: V te Masçae de Fer.

LAPRÈSJDEtiCE DE LA RÉPUBLIQUE M. Raymond Poincaré CANDIDAT 1. -11

L'Agence Havas.a publié cette nuit la note suivante

Un grand nombre de sénateurs et de députés républicains ayant fait, depuis quelques jours, auprès du président du Conseil, des démarches pour le déterminer à laisser poser sa candidature à la Présidence de la République, M. Poincaré leur a fait connaître aujourd'hui son acceptation. ¡' ̃ Voilà qui est net et franc. Le brouillard est enfin dissipé.

Nous ne connaissons pas encore le nom qui sortira des urnes le 17 janvier prochain à Versailles mais la France est maintenant fixée sur une candidature précise et formelle il y a désormais un homme qui accepte publiquement le grand honneur de la représenter si le Congrès le choisit c'est précisément un de ceux qu'elle a toujours estimés le plus, un de. ceux qu'elle admire quotidiennement en ce moment quoi qu'il advienne, dans son amour de lumière et de loyauté, elle lui sait gré d'offrir courageusement sa poitrine à tous les coups; et elle le remercie du noble effort qu'il tente pour la servir encore mieux, d'encore plus haut. Quant à lui, il sera très vite consolé s'il succombe dans les embûches ou les pièges qu'il devme, et il est par avance tout heureux si la garde de la République est remise par l'Assemblée nationale en de meilleures mains.

Ce qui est certain, c'est que M. Raymond Poincaré serait demain le Président de la République si le pays était consulté.

Le pays se rend compte en effet de la gravité de la situation internationale qui nous paralyse, des vives appréhensions que suscitent les événements des Balkans, et des embarras inextricables au milieu desquels M. Poincaré a été obligé de manœuvrer depuis lo jour où il a accepté la direction du gouvernement.

Dans le conflit oriental, ses constants efforts depuis cinq mois ont tendu à circonscrire les hostilités et à maintenir, pour rendre une médiation européenne possible, un contact souvent difficÏÏë entre les grandespuissances; dont les in- térêts sont fatalement contradictoires. Grâce à l'ordre, à la méthode, à la nette,té de sa politique, à la pondération de sa pensée que révèle la pondération de sa phrase, grâce à sa volonté prudente et réfléchie, grâce à la belle tenue de ses idées, de ses discours, de ses écrits, de toute sa carrière et de toute sa vie, il a conquis une situation considérable à, notre profit, au dehors comme au dedans il est à l'heure actuelle l'homme d'Etat français sur lequel sont fixés tous les regards du monde, parce qu'il est apparu à tous comme celui qui a le plus heureusement servi la cause de la France, le plus utilement combattu pour la paix,' le plus nettement affirmé devant l'Europe « les liens entrelacés et indestructibles » de la Triple Entente, enfin celui qui a su, en évitant les écueils au milieu du conflit le plus angoissant, dire noblement ce qui est utile à dire, au moment où il est utile de le dire.

C'est ainsi que la nation a été rassurée par lui. Aussi est-ce le ministre des affaires étrangères encore plus que le président du Conseil, qui semble être. le candidat de demain à l'Elysée. Il assurera, comme chef d'Etat, la sage continuité de sa prudente politique extérieure. Puisse M. Poincaré faire sur son nom l'union indispensable des républicains réfléchis et prévoyants!

Gaston Calmette.

AU MAROC

La colonne Massoutier délivrée

Mogador, 26 décembre.

Le général Brulard est arrivé hier soir à dix heures à la kasbah de Dar el Cadi et a délivré la colonne Massoutier, après de rudes combats dans lesquels nos troupes ont fait preuve d'un merveilleux entrain et se sont montrées décidées à tous les sacrifices.

Alpins, tirailleurs algériens, matelotsmitrailleurs du Du-Chayla ont rivalisé de bravoure. La colonne Massoutier a été trouvée dans un état moral excellent et n'ayant pas éprouvé d'autres pertes que celles précédemment communiquées, c'est-à-dire 10 tués dont un officier et 24 blessés. Le général Brulard compte se reposer aujourd'hui pour reprendre haleine.

La colonne Massoutier rentrera à Mo.gador le 27 décembre, en deux étapes. Tous les renseignements s'accordent à affirmer que des monceaux de cadavres ennemis ont été trouvés autour des kasbahs où la colonne Massoutier s'était retranchée, ce qui donne une idée de la vaillance des défenseurs, en même temps que de l'acharnement des assaillants.

Le combat livré par la colonne Brulard a commencé à 13 kilomètres de Mogador; les rebelles ont essayé de s'opposer à la marche de nos troupes et ont fait preuve d'une audace extraordinaire.

La colonne de secours s'est avancée à travers un pays extrêmemerif accidenté et couvert, mais le général Brulard ne s'est pas laissé arrêter, convaincu que l'admirable tenue de ses hommes -lui permettait de remplir sa mission de délivrance.

Nos pertes ont été de 10 tués et-30 blés-


sés. La nouvelle du succès du général Brnlard, parvenue à Mogador, a rempli de joie ta population.

Le F riant', venant de Casablanca, a débarqué à Mogador une compagnie d'altpins. Le général Pranchet d'Esperey, à qui le général Lyautey laisse toute liberté d'action, est descendu à terre avec les troupes. Il a aussitôt transmis au général Brulard les félicitations du gouvernement pour la marche brillante qu'il vient d'exécuter.

N'EUF JOURS DE SIÈGE

C'est depuis'le'17 décembre que la colonne Massotitier était assiégée dans la kasbah de Dar el Cadi. ̃'̃ On sait que deux harkas avaient été formées, l/une par, le Glaoui, l'autre par Moulaï-Rechid.'dansle but de permettre au colonel Mangïri-de se couvrir du côté de l'Atlas et.: eta Sous. Le commandant Massoutier avait reçu l'ordre d'appuyer la harka de Moulai Rechid, opérant dans la région de Mogador.

Le commarida,nt.-était.,parti le 14 avec- deux compagnies de zouaves et le tabor de police: -de"; Mogadop. "Le 16, dans la nuit, il fut, attaqué par les: Ida-bu-Guilloul et par des éléments venus de.la côte d'Agadir. Lcjl7,Ies~cbntingents du caïd Anflous qui ïaiséîerit partie de la harka passèrent à-l'èrkiemi.- Ne disposant pas de forces suffisantes; le commandant Massoutier fut obligé de se retrancher dans la kas.bta_l,ï de Dar el Cadi où il résista jusqu'à l'arrivée, de la ephpnne dp secours. -̃'̃;̃

On mande de Gabès que 205 jeunes soldats du 4" bataillon d'Afrique se sont embarqués à Tafna -pour- Tunis, d'où ils seront transportés au Maroc occidental.

Dans la zone espagnole

Madrid, 26 décembre.

Le journal le Radical ayant annoncé que le général1 Alfau, gouverneur de Ceu ta, déclinerait sa nomination de haut commissaire de 'la zone espagnole, l'ofli- cieux Diario déclare qu'il n'y pas encore eu de désignation définitive ni, par conséquent, de refus, mais qu'un nouvel entretien qui a eu lieu aujourd'hui entre le général Alfau et le ministre d'Etat semble bien confirmer qu'il occuper^ ce poste.

D'autre part, on annonce que le gouverneur de Melilla, le général Aldàve, sera prochainement remplacé parle général Jordana, son chef d'état-inajor.

GUILLBN.

La Question d'Orient Les négociations de paix

«1» U •̃

Les contre-propositions turques Nous ne connaîtrons sans doute pas avant samedi la portée exacte des contrepropositions turques, mais les dépêches suivantes nous en donnent un avantgoût

Cpnstantinppie, 26 décembre.

La presse turque estime que les conditions de paix, des alliés balkaniques sont inacceptables fit illogiques et insistent surtout sur l'impossibilité pour la Turquie d'abandonner Andrinople. Cette ville, en effet, outre sa grande importance stratégique pour le maintien de la Turquie comme Etat européen, est attachée à la Turquie par des souvenirs historiques.

Les journaux repoussent l'idée de la descente de la Bulgarie jusqu'à la mer de Marmara et de la cession à la Grèce de toutes les îles de l'Archipel. De pareilles conditions n'assureraient pas une paix durable. On croit que les alliés ont demandé le maximum pour arriver à une transaction comportant une indemnité.

La Yeni Gazetta apprend que les plénipotentiaires balkaniques ont demandé la frontière Enos-Midia en suivant les cours de la Marina. et de l'Ergène. Ils n'ont pas demandé la cession totale des îles, mais se sont réservé de proposer un arrangement à ce sujet. La Porte proposerait l'établissement d'un régime semblable à celui de Samos et insisterait pour le règlement de la question de Ja Dette publique.

h'Ikdam apprend quo la Porte va proposer une frontière reliant le. golfe; de Saros à la mer Noire et laissant Andrin6p}e à la Turquie. Le reste de la Thrace, avec une partie de la Macédoine, Salonique y compris, formerait une province autonome sous la souveraineté de la Porte. La Bulgarie se réserverait seulement le droit de se servir d'un port, comme la Serbie s'en réserverait un également sur l'Adriatique.

La Porte est décidée a repousser toute demande d'indemnité.

Constantinople, 26 décembre.

Les journaux annoncent que les contrepropositions turques seraient les suivantes c maintien de la souveraineté effective de la Turquie sur le territoire situé à l'est d'une ligne allant dé la Maritia a. la mer Noire, y compris Andrinople, tandis qu'à l'ouest de cette ligne le gouvernement turc se contenterait de la reconnaissance de la souveraineté turque avec le régime de l'autonomie. La Turquie repousserait toute indemnité pécuniaire..

On ne peut obtenir aucune confirmation officielle de ces propositions.

A Sofia on continue naturellement à < déclarer que la Bulgarie ne transigera pas sur la question d'Andrinople Sofia, 20 décembre.

Au sujet des informations de Constantinople, concernant la possession d'Andrinople, réclamée par les Turcs, les cercles politiques bulgares sont unanimes à déclarer que la cession d'Andrinople, assiégée par l'armée bulgare et condamnée, fatalement, à tomber, est la condition sine qua non de la conclusion de la paix.

Les déclarations très catégoriques que les chefs de partis ont faites avant-hier au Sobranié, ne laissent aucun doute sur ce

point.

Mais oit persiste à croire qu'il ne sera pas impossible d'arriver à trouver un terrain d'entente. On parte notamment d'une combinaison qui laisserait Andrinople et le vilayet de ce nom nominalement à la Turquie; mais tout le territoire serait occupé par les Bulgares, jusqu'à parfait payement de l'indemnité de guerre, étant entendu que partie, tout au moins, 'de cette indemnité ne serait jamais payée. La face serait ainsi sauvée.

D'autre part, on dit en Serbie que les alliés renoncent àréplamerà la Turquie une indemnité do guerre

Belgrade, 26 décembre.

La Polilika, dans un article de fond, constate que dans les conditions des alliés à la Turquie, il n'est pas question de l'indemnité de guerre. Elle croit que cette prétention a «té abandonnée sur le conseil des puissances. •Elle déclare ensuite que tes Etats balkaniques n'accepteront pas l'arbitrage de FEurope demandé par la Turquie, dans la question de la délimitation des frontières, si ce n'est en ce qui concerne l'Albanie. Au sujet

d'Andrinople, la Politika croit que la question sera résolue par un compromis proposé par les puissances.

L'accord aérait fait

Vienne, 36 décembre.

On mande de Constantinople que le général Savoir, arrivé sous le pseudonyme du banquier Kaltschefî, a conféré longuement pendant la nuit d'avant-hier et la matinée d'hier avec le grand vizir. On dit qu'un accord a été établi au sujet de la future frontière turco-bulgare et de plusieurs autres questions, et que la conclusion de la paix est considérée comme certaine.

Les polémiques entre alliés

.'̃ "Sofia,. 26 décembre.

Le Mir, parlant de la campagne antibulgare dans une partie de la presse des alliés, exprime le regret- que les procédés malveillants dont, des, publicjst.es> irresponsables avaient coutume de se servir dans le passé pour. opposer leurs pays les uns aux autres, fi'aient pas cessé même au moment actuel, alors que l'ceuvre entreprise en commun n'est pas encore terminée.

Jl relève l'attitude câline-, parfaitement loyale de la presse bulgare qui évite, dit-il, tout ce qur, pourrait 'provoquer la moindre critique" désagréable aux alliés et attend que la situation soit bien éclairée et les faits vérifles pour porter dos jugements, tandis que certains journaux alliés, il est vrai non officieux, mais suffisamment, répandus, pour semer le trouble dans les esprits et susciter une méiiance réciproque, continuent à se livrer à des insinuations de plus en plus injurieuses pour la Bulgarie, son peuple et son armée. Le Mip attire l'attention des hautes sphères dirigeantes des pays alliés sur les dangers que peut créer, pour l'œuvre commune, cette attitude.

La Roumanie ne mobilise pas

Bucarest, 26 décembre.

Dans les milieux officieux roumains, on déclare dénués de fondement les bruits d'après lesquels une mobilisation de l'armée roumaine serait imminente. Jl est bon, dit-on, que l'on sache que lt Roumanie mobilisera seulement si elle entend entrer immédiatement en guerre. A l'heure actuelle, il n'y a. aucune raison de, passer à l'état de guerre,

Les HOSTILITÉS

A SCUTAR1

Malgré l'armistice, les Turcs continuent à se livrer à des provocations. Le 25, ils ont fait une nouvelle attaque contre les positions monténégrines à Chirokagora et à Oblik. Les Monténégrins ont dû riposter, ils ont repoussé toutes les attaques.

L'irritation est grande parmi les trou-

pes d'investissenient.

Le ministre d'Allemagne à Gettigné, chargé des affaires de Turquie, aurait été avisé que si une nouvelle attaque a lieu pendant l'armistice, la garnison do Scutari ne sera plus considérée comme régulière, mais comme rebelle.

A JANINA

Les nouvelles qui parviennent d'Epire montrent que la garnison turque de Janlna continue à. s'efforcer de reprendre les positions perdues et de fatiguer les Grecs par des attaques eontinuelles 'effectuées jour et nuit. Le commandant des forces grecques a, pris des mesures en conséquence et toutes les attaques sont repoussées. Malgré les difficultés du terrain, de nouveaux canons ont été hissés sur les hauteurs stratégiques dans le but de protéger le centre et l'aile droite de l'armée grecque.

«•*̃

NOUVELLES DIVERSES

Sofia, 2G décembre.

Contrairement aux informations annonçant le départ d'un régiment de troupes bulgares cantonnées à Salonique, une compagnie seulement du 14e régiment est partie pour Serrés.

Le départ d'autres troupes bulgares annoncé comme imminent est également démenti. Sofla, 2G décemhre~

1, Sofia, 26 décembre?

Un groupe de députés a décid6 d'à* dresser une dépêche de remerciements à M. Poincaré, pour les déclarations qu'il faites devant le Parlement français, en faveur des nations balkaniques.

Salonique, 26 décembre.

Le Bruix est parti à neuf heures pour îa Sude,

~r.r.

A l'Etranger %fi a Novoïe Vremia »

Saint-Pétersbourg, 26 décembre.

On considère généralement à Paris le JVoroïe Yremia comme étant l'organe non seulement de l'opinion publique en Russie, mais aussi du gouvernement impérial. A ce sujet, le prince W. Mestchersky vient de faire à un de nos compatriotes, sénateur et journaliste, d'intéressantes déclarations. D'après lui, le Noeoïe Yremià ne peut pas être pris pour, pas plus qu'un autre journal, l'organe de Topiniûi| publique, pour cette raison très simple qu'il n'y a pas d'opinion publique en Russie. La divergence des esErits dans les différents milieux intellectuels est si grande, qu'elle empêche toute opinion de devenir générale.

Le prince Mestchersky ne se souvient que de trois moments où l'opinion publique russe s'est prononcée clairement après la guerre de Crimée, quand tout le pays s'est uni pour un travail de régénération en 1863, pour protester contre l'ingérence de Napoléon III dans l'insurrection polonaise et enfin en' 1876, quand la Russie entreprit de délivrer les peuplés chrétiens du joug ottoman.

Le Novoïe Vremia est à peu près le seul journal russe, à l'heure actuelle, exprimant des tendances belliqueuses or ses appels restent vains, et les souscriptions qu'jl entreprend pour la cause slave sont peu fructueuses.

Quant à la version qui attribue au Novoïe Vremia l'importance d'un journal officiel, le fait seul que le gouvernement, tacitement uni à la Russie entière, s'est prononcé clairement contre toute ingérence dans les affaires balkaniques, autrement que par la voie diplomatique, suffirait à prouver son peu de fondement.

En Perse

Tabriz, 26 décembre.

Des réunions de toutes les classes de la population ont résolu de demander têlégraphiquement au cabinet de remettre l'administration du pays à Salad-ed-Daouleh. Si ce vœu n'était pas exaucé. Il serait à craindre que les Bachtiaris ne fissent pas leur soumission.

_,(,

COURTES DÉPÊCHES

On mande de Madrid que le roi d'Espagne est parti chasser dans la Manche. Il sera de retour le 2 janvier.

Eav&r bey, consul à Tabriz, est nommé

consul général de Turquie à Paris en remplacement de Loufti bey.

Quatre mille' soldats turcs, venant de Tripolitaine, ont été débarqués à Saint-Jeand'Àcre par un transport italien accompagné du croiseur Yarese.

L'arrivée de l'eau dans le tunnel du Mont-d'Or (Suisse) s'est réduite à 800 litres par secondé. Elle s'écoule maintenant entièrement par l'aqueduc. Les trains de service circulent a nouveau. Les travaux seront repris incessamment.

Figaro à Londres LA COUR ET LA VILLE

La Court Chxuiar n'a pas mentionné le nom du Roi dans le compte rendu de la Cour, On annonce' maintenant. officiellement, que le souverain est lé«ôrement enrhumé.

On ajoute cju il a assisté à la cérémonie annuelle la veille de Noël; à Sandringham mais le jour de Noël, il n'a pu aller à l'église, ni assister au dîner donné par la Reine le même soir.

Le français,

langue internationale

Í-

UN PLAIDOYER HOLLANDAIS (DE .NOTRE' l:pftt~Fyl'OND:1 ~T l'AHTICUI¡IEU) La Haye, 23 décembre. •3 e vous' al télégraphié un résumé, de t'intéressant débat qui a eu lieu à la deuxième Chambre, it propos de l'emploi du français comme langue diplomatique- Les conférences qui depuis lors ont commencé ont. donné à ce sujet un plus vif intérêt d'actualité, et la question est si importante qu'il convient d'y revenir avec quelques détails.

11 existe en Hollande une « Alliance générale néerlandaise » (Algemeen Nederlandsch Verbond) qui poursuit le but, d'ailleurs louable, de maintenir et développer l'usage de la langue néerlandaise. Cette Alliance a des ramifications aux Jndes Néerlandaises, en Belgique, en Afrique australe, en Amérique'et.mème en Flandre française. Mais c'est en Belgique qu'elle agit avec le plus de vigueur, grâce à une section qui jouit d'une certaine autonomie. C'est à cette section qu'on doit la plupart des manifestations flamingantes. t

L'accord est loin d'être parfait entre les sections flamande et hollandaise. An congrès tenu à Anvers cet été, les Hollandais reprochèrent aux Flamands de ne parler qu'une langue fort imparfaite, et les Flamands prétendirent que les Hollandais négligeaient trop les occasions d'employer le néerlandais. Pourquoi, par exemple, la diplomatie hollandaise ne se servirait-elle pas de cette langue dans ses relations avec la Bel:gique? Ce faisant, elle donnerait un appui précieux au mouvement flamingant. L'Alliance générale néerlandaise a fait poser la question au gouvernement hollandais. Et le ministre des affaires étrangères, le jonkheer R. de Marées van Swinderen a répondu par écrit, suivant l'usage parlementaire hollandais, qu'il" ne pouvait changer la langue des relations internationales des Pays-Bas. La question a été enfin apportée à la tribune de la deuxième Chambre, ce mois-ci, --par te député De Kanter, et tout aussitôt elle a pris' toute l'ampleur que n'avait osé lui donner l'Alliance générale néerlandaise.

II ne s'agissa t plus, en effet, -de se borner il correspondre en néerlandais avec « les pays » cette langue est langue officielle. Notez que la Belgique seule est, en réalité, comprise dans ce pluriel et encore la question est sujette a-controverse lorsqu'il s'agit de rapports internationaux. M. de Kanter entend expulser le français, non seulement des relations hollando-belçes, mais de toutes les relations internationales des PaysBas. Et'il a, de la sorte, donné à M. de Marées van Swinderen, l'occasion de prononcer en faveur du français, langue diplomatique, langue internationale, un des meilleurs plaidoyers.

Voici, d'après la sténographie officielle, la partie principale du discours du ministre

La question des langues, qui vient d'être soulevée, doit être divisée en deux. En premier lieu, le gouvernement néerlandais doitil suivre ceux qui, en ce moment, enlèvent de plus en plus à la langue française sgn, caractère de langue diplomatique et doit-il? dans sa correspondance avec les puissances étrangères, se servir en général de la langue néerlandaise ? :?

Je réponds négativement sur ce point. On ne me trouvera jamais prêt à cela. Je suis encore un de ceux de la, vieille école, partisans du maintien du français dins les relations diplomatiques. Je n'exagère pas lorsque je dis dans les « Réponses écrites que tous ceux qui travaillent substituer la langue o nationale à la langue française font suigir ainsi de grandes complications. Je n'exagere pas. Il ne s'agit pas d'ailleurs que de la correspondance, car si la question se limitait à cela, on pourrait tout bonnement se contenter d'attacher au ministère un fonctionnaire qui assurerait la traduction.

Mais la question s'étend de plus en plus, hélas, aux conférences internationales. Ce n'est que le premier pas qui coûte. Si l'on commence avec l'emploi de la langue du pays pour la correspondance, il s'étendra aux conférences et enfin ce sera ici une confusion de langues digne de la tour de Babel. La tenue de conférences deviendrait alors presque impossible. Depuis peu, l'Italie n'envoie plus de délégués à une conférence, à moins qu'il ne ressorte du programme que la langue italienne y jouira de droits égaux à ceux des autres langues.

On se prête a tout, cela si l'on enlève de plus en plus à la. langue française le caractère de langue diplomatique. Cela, je ne le fais pas. Et j'agis ainsi, non par tradition, man parce que c'est la seule manière pratique de maintenir la possibilité de congrus internationaux. La langue française doit demeurer aussi longtemps que possible lalqikgue diplomatique.

La deuxième question, d'importance beaucoup plus minime, est celle-ci Pourquoi n'écrivons-nous pas en néerlandais dans les communications diplomatiques avec les Etats où le néerlandais est langue nationale '? Je répète ce que j'ai déjà dit à ce sujet dans les « Réponses écrites ». Je suis parfaitement prêt à le faire, si l'autre pays en prend l'initiative. Devons-nous être plus royaliste que le roi? Pourquoi devrions-nous commencer ? Je no le vois absolument pas. Pas plus que je ne vois pourquoi nous man? querions tant soit peu de fierté en admettant comme principe que si un autre pays possédant deux langues nous écrit en néerlandais nous répondions très vraisemblablement en néerlandais. Mais je ne vois pas la moindre raison de commencer ce que cette autre nar tion même ne fait pas.

Les flamingâfits devront donc convaincre d'abord leurs propres diplomates de la nécessité de correspondre en néerlandais avec les Pays-Bas. Et cela est d'une lumineuse justice.

Mais les arguments du ministre ppuf

le maintien du français comme langue internationale ont une autorité sur laquelle nous ne saurions trop insister. M. De Marées van Swinderen est luimême un parfait polyglotte. Sa compétence en la matière se double de l'expérience qu'on n'a que trop souvent, hélas, à faire à La Have tes congrès internationaux où plusieurs langues sont admises sont de véritables tours de Babel. Les discussions y sont impossibles. On ne s'y comprend pas ou, qui pis est, on s'y" comprend fort. mal. Et l'inconvénient croît avec l'importance du congrès. En effet, les spécialistes qui participent à certaines conférences n'ont pas tous eu le temps ou l'occasion d'approfondir fjualre ou cinq langues étrangères. Leurs travaux les absorbent trop.

"Un exemple dé la difficulté qui résulte de plusieurs langues officielles a' été fourni cette année par la conférence de l'opium. Et si nous voulions parler de congrès, à portée moins officielle, nous pourrions citer des anecdotes tantôt cocasses, tantôt tristes, toujours regrettables, quvdémontrent la nécessité d'une langue officielle unique dans lés; débâts internationaux. Que celte nécessité soit proclamée en Hollande l'élite connaît çiu inoins- quatre langues à fond, cela njérile d'être noté. M. de Marées van Swinderen s'en est tenu à des arguments pratiques /Toutefois, en entendant son éloquent discours, je ne pouvais m'empêcher de me 'rappeler la phrase par laquelle il termina 1 interview qu'il voulut bien accorder au correspondant du Figaro avant le voyage de la reine Wilhëlminé à Paris. « Et surtout, dites bien que je suis un ami de la France », conclut-il avec une insistance significative.

Ausurp us,les Pays-Bas sont de longue date favorables notre, chère langue. Se souvient-on que c'est à Nimègue qu'elle fut pour la première fois employée dans la diplomatie? Au Congrès de 1678-79, les plénipotentiaires de Louis XIV présentèrent toutes leurs pièces en français, malgré l'opposition des ambassadeurs danois qui exigeaient le latin, langue diplomatique d'alors, ou réclamaient l'admission du danois à l'égal dut français. Nos compatriotes tinrent bon et eurent gain de cause. La carrière diplomatique du français commençait. Nos adversaires s'abuseraient fort, ce nous semble, de croire qu'elle est près?

de s'achever.

de s'achevéc: Pierre Long.

UNE TEMPÊTE

Après la pluie qui a sévi durant toute la nuit de Noël, voici le vent, un vent violent, une tempête presque, qui du matin au soir, hier, balaya Paris. Par paquets, le vent s'engouffra dans les rues encore encombrées parla foule, ce lendemain de fête, faisant trembler portes et vitres, secouant les petites baraques des boulevards, enlevant lés bannes, arrêtant net lo passant presse aux carrefours. Et, cependant, le ciel changeait d'aspect. Le vpici gris, ou sillonnede lourds nuages. Va-Wl pleuvoir? Non un grand coup de vent, et le voilà tout bleu, comme au printemps. ..Cette grosso ib.oUTi>açque, qui ne fl-t.qu©/ nous ennuyer,– et qui ne causaici qu'un accident une palissade s'abattit, boulervard de la Villette, sur trois personnes qui furent légèrement contusionnées, fut, surles côtes françaises et anglaises une véritable tempête-la tempête avec toutes ses conséquences.

SUR LA MARCHE

Sur les côtes de Çornpuailles et de Devon on signale de nombreux naufrages. Deux vapeurs transportant des voyageurs, et d'autres navires sont échoués. Les lignes. télégraphiques et téléphoniques sont interrompues.

L'ouragan dévaste les campagnes et retarde de deux à trois heures la traversée des paquebots pour la France et la Belgique.

A Douvres, les vagues sont si hautes qu'elles balayent, même à marée basse, la jetée de l'Amirauté. Elles ont brisé les vitres des wagons attendant le paquebot le Nord. et dans la région de Plymouth, fait qui ne s'était pas vu depuis cinquante ans, elles ont envahi les rues et inondé les immeubles et les usines « Les tramways, les trains circulent dans l'eau, et la pluie torrentielle, dans le bas quartier de Cork, a soulevé le pavage en bois des grandes avenues.

Un bateau de sauvetage, à Tenby, a sauvé le capitaine et cinq marins de la goélette française Maric-Emile-Andréa, de Lorient.

D'autres bâtiments ont disparu. On croit que le yacht à vapeur Wildrose, qui a quitté Cork pour la France a coulé. Le vapeur brésilien Goyaz repose sur deux rochers au pied de la falaise de ijatten, à Plymouth, l'avant embroché par un rocher.

Au Havre, une tempête du sud-ouest souffle avec violence depuis la nuit dernière. La mer est démontée, kes bateaux de pêche sont rentrés pour se mettre à l'abri dans les bassins.

Au moment où la barque de pêche Dïeudqnné, de Saint- Valéry, arrivaitdans le port, un novice, Albert Noël, atteint par une voile, a été précipité à la nier et s'est noyé.

Le service des paquebots de Calais à Douvres s'est effectué normalement, mais les traversées sont difficiles et les bateaux pêcheurs, rentrés au port pour les fêtes de Noël, n'ont pu reprendre la mer.

Pans l'après-midi,, à Caen, le vent ayant enlevé la toiture d'une maison, Mme Charles Nourry, une passante, a été tuée par une brique qui lui fendit le crâne. A Morlaix, des équipes d'ouvriers qnt dû travailler, tout le jour pour déblayer les voies encombrées par les arbres déracinés. Le bateau allemand Gtoss Herzo(/-von-Oldenburg est revenu en rade de Cherbourg ainsi que trois navires de commerce qui ont beaucoup souffert.

SUR L'ATLANTIQUE

Enfin, sur les côtes nord de l'Atlantique, le vent a égalrment fait rage. De nombreux navires, fuyant devant l'ouragan, sont venus relâcher en rade de Brest. Un bateau de sauvetage a dû se porter au secours d'une goélette en détresse dans le chenal de Roho, tandis que le vapeur Norinifl, désemparé à l'ouest de l'île d'Ouessant, demande du secours.

Le préfet maritime a fait allumer les feux du reMorqUeur /M/'a<!y<e qui va

tenter, malgré la mer furieuse, de porter secours aux navires qui ne peuvent gagner le port..

Le contre-amiral Favereau, commandant la 3e escadre légère, a également donné t'ordre au croiseur Condé de se tenir prêt à appareiller au premier si-

erial,

gnal-. G. Davenay.

AFFAIRESJflLITAlRES Les tableaux d'avancement

Le Journal officiel publiera aujourd'hui les tableaux Li'avancement de l'armée métropolitaine et de l'armée coloniale pour 1913.

Le lieutenant-colonel Boulangé, attaché à la personne de M. le Président de la République, est inscrit pour le grade de colonel.

La Presse d6 ce matin

1 L'Eclair

L'élection présidentielle Les jacobins-ont disqualifié d'avance leur invention, la grande réunion plénière, d'où le candidat, obligatoire devait sortir comme d'une boîte 'machinée, PQiir être ensuite sacré par la majorité du' Parlement. Nous ne pouvons que nous réjouir, quand une manœuvre aussi grossière que l'exclusion des républicains qui ne plaisent pas aux radicaux, échoue piteusement. I Va-t-on se' retourner ailleurs et fausse l'élection elle-même du 17 jan^or, en écartant tout ̃programme: capable de répondre aux désirs du pays sur l'apaisement et Ja détente ? Après l'ostracisme.' des_ personnes, aurons-nous l'escommunication des i(lée8 ?

Jusqu'à la dernière minute, jusqu'au vote dénitif, nous devinons que des efloi'ts immenses vont être combinés pour remonter le courant national qui emporte les vieux préjugés, les vieux sophismes, tous les oripeaux de la politique cambiste.. "•̃ Le Gaulois

Dans l'Action d'hjer, M. Henry Bérenger se plaint du mystère qui plane sur l'élection prochaine du président de la République. L'honorable sénateur, cependant, ne nous fait pas connaître le nom du candidat qui serait l'objet de ses préférences, mais il nous déclare avec son habituelle netteté que ce candidat doit Otre Il laïque; démocrate et national ». Cette définition du futur chef de J'Jitat manque un peu de précision.

Je dois reconnaître. cependant, qu'après nous avoir fourni cette formule peu précise, M. Bérenger nous explique assez clairement comment il convient de l'interpréter.

Le Président sera laïque s'il no manifeste pas des velléités de renouer avec le Pape «'

Eh l'heure est-elle bien choisie pour imposer

au chef de l'fitat cçtte condition qui paraît essenuelle à M. aérenpr V v. VA ction

Le pays veut la pais dans la dignité nationale. Il demande à la tête de la nation un homme qui symbolise cette double aspiration et dont la seule ̃ présence (appelle à l'Burqpe que la France est toujours prête à prendre les initiatives fécondes en faveur de l'harmonie entre les peuples, àfaire entendre au moment utile, sans mprgue et sans l'orfanteîie, une, parole claire H honnête, que personne ne puisse récuser.

L'Ai/torité :̃••

La nation française a jeté bas l'édifice séculaire, de la monarchie capétienne elle a vu l'ennemi ruiner par deux fois l'empire le plus glorieux que le monde ait connu, tout cela pour no pas savoir, quinze jours à l'avance, qui sera son maître.

Or, ces choses se passent en 1912, dans un temps où toutes les images populaires représentent; la démocratie brandissant un flam,heau.

La France ̃ ̃

•̃Les propos qiU*'sï'cffinp'¥f7^lSônl;pas tous grande portée, montrent, du moins que le pays prend quelque intérêt à l'élection du chef de l'État.' lin, sentiment surtout se manifeste, c'est la préoccupation de voir sortir de l'urne de Versailles le nom d'un homme dont l'auiorité s'impose devant le pays et devant le monde. La labre Parole

Lu mort 4e jDçtaille.

Il faudrait que, dans toutes les écoles do France, le Rêve, de jDetaille fut reproduit. Quand ils l'auraient devant les yeux, les petits écoliers seraient moins exposés à subir l'influence des mauvais maîtres. Le poison que leur versent des mains criminelles ne résisterait pas a cet antidote.

Iiej^onae^IaWIe

SALONS

Mme Francis de Croisset a donné, le jour de Noël, un superbe arbre de Noël. r- Très joli arbre de Noël, mercredi, chez M. et Mme Jean Bonnardel, et) leur hôtel des Champs-Elysées. Après une distribution de charmants souvenirs, la jeunesse a fait un tour de valse des plus animés.

JLa comtesse <3e Maupeou a donne mardi un arbre de Noël des plus charmants. Mme Belb/gt ne reprendra ses réceptions hebdomadaires,que le vendredi io janvier. t- Mme Willy-Blumenthal, donnera une heure de musique le 4 janvier,

Mme Cadènet de Pézières adonné, dimanche dernier, un arbre'de Noël poétique et littéraire, suivi d'un tour de boston très réussi, et de comédies interprétées par Mme et M. Howard-Grafton, MM- Mauduit et Joseph Ejerger, M. Roger Gaillard, du Conservatoire.

vr-r Mme Léopold Sée et Mlle Mathiïde Sée reprennent leur réception du dimanche, de 5 à 7, janvier et février.

r M, et Mme A. del Solar donnaient hier, dans les salons de l'hôtel Meurice, un diner suivi d'une sauterie et d'un souper fort réussis, en l'honneur de leur fille Mlle Enriqueta del Solar Dorrego et leurs fils Albert et Charles del Solar Dorrego. Remarqué parmi les invités

M. Carlos Concha, M. et Mme Lozica, vicomte de La Verteville, M. LuisD. Basualdo, Mme et Mlles Beeche, Mlles Green, Concha, Mlle Chrisrtppherspn, Mlles Alvarez Çalderpn, Mlle Llovéras, Mlles Ilai-ilaosï Mlle Suzanna Blanco, M. et Mme Ayerza, Mlles Ayerza, M. et Mme Gonzalès Morenp, 31. et Mme Santainarina, M. 8t Mme Al- varez Calderon, M. et Mlle Acevedo, Mme Valenzuela, général Reyes, M. et Mme Green, M. et Mme F. de Alvear, M. et, Mme C. de Olazabal, Mme Ana^E}ia4e Ortiz Basualdo, M. et Mme de Estrada, M. et Mme A. Paeheeo, Mme et Mlle Elizaldo, Mme et Mlle Escalante, M. 'et Mme Christophersoh, M. et Mme Diego de Alvear, M. Eugenio Garzon, etc., etc. 'DieËo de Alveàr,

RENSEIGNEMENTS MONDAINS

De Berlin

S. A. R; la princesse Auguste-Guillaume (femme du -quatrième fils dé l'Empereur) a heureusement donné le jour à un fils, à cinq heures un quart de l'après-midi.

L'état, de la princesse est bon.

-S. Exe. l'ambassadeur du Japon et la baronne Ishii se sont rendus hier au musée d'Ennery, où M. Deshayes, consepateqr, et le conseil de la Société franco-japonaise ont donné une réception intime à l'occasion du passage à Paris du grand critique d'art japo- 9 nais M. Taki, directeur de la Kokka, auquel ont été présentées les collections de ce musée.

Le capitaine Roald Amundsen a quitté hier Paris. il compte revenir passer ici les fêtes du nouvel an.

M. Milenko R. Vesnitch, ministre de Serbie, venant de Londres, -est de retour à Paris. '"̃ 'W- Là" coifttçsse"- de' Çpmmyèvre, ~née piiz-

Gérald, quitte Paris pour serendre dans leMidi, où elle compte y faire un séjour d'un mois. La comtesse B. de Kergorlay, née Curel, a mis heureusement au monde une fille qui a reçu le prénom de Monique.

La vicomtesse de Guerry de Beauregard, née de Trémont, a mis heureusement au monde, à la Boissière-des-Landes (Vendée), un fils qui a reçu le prénom de Christian. t

̃ i 'ni' imi ̃̃- •'

CERCLES

Au cercle de l'Union artistique de lame Boissy-d'Aiiglas a été admis, hier, M. le commandant Paul. Le Cler, présenté par les généraux comte de La Nouë et de La Brunetière. Une très élégante assistance a applaudi le beau concert donné, hier, par ce cercle avec le concours Mlle J. Montjovet et de NIM. Bas, Quentin, Ledérer, Michaux, Liégeois, Lucien Wurmser et L. Vierne dans Phœbus èl Pan, de Bach Là-bas, de Schubert, divers morceaux de Schumann et de Vierne, le quintette en mi bémol de Fernand Masson, un trio de Beethoven et une sonate de Hœndel, Le prochain concert n'aura lieu que le ç janvier, en raison des fêtes du nouvel an.

~w.

MARIAGES

En la chapelle des catéchismes de l'église Saint-Pierre de Chaillot a été béni, hier, par M. l'abbé Allés, premier vicaire de la paroisse, le mariage de M. Persil, chef adjoint du cabinet civil du ministre de la guerre, avec Mlle Robin, fille de M. Maurice Robin et de madame née Olivier d'Assenoy.

Les témoins étaient, pour le marié • MM. Millerand, ministre de la guerre, et Baudin, ancien député; pour la mariée: le général Bourderiat, chef de cabinet du ministre de la guerre, et M. Faye, ingénieur.

Pendant la cérémonie, MM. Francell et Dupré se sont fait entendre. ̃̃*̃.»• Hier 26 décembre, à midi, a été célébré, dans la plus grande jntimité, en l'église américaine de la rue de Berri, le mariage de M. Jacques Cartier avec Mrs Nelly Harjes-Gariner.

Etaient témoins, pour la mariée M. Andrew LJUie, chevalier de la Légion d'honneur, remplaçant le père "de la mariée, en dé- placement pour l'hiver, et M. Ch. Moore.-son beau-frère; pour le marié: M. Chambon, avoué honoraire, t't M. Louis- j. Cartier, son frère.

A l'issue de la cérémonie religieuse, un déjeuner intime a réuni les membres présents des deux familles au domicile d'une des sœurs de la mariée, Mrs Charles Moore.

Le mariage du comte de Griffojet, fils · du marquis de Griffolet d'Aurémont et de la marquise née Cathelineau, avec Mlle Henriette d'Orcival de Peyrelongue, fille^ de M. d'Orcival de Peyrelongue et de madame née de Rességuier, a été béni en l'église Saint- '̃"̃ Paul, à Auch.

Le mariage de M. Charles Jenner ingénieur civil des mines, avec Mlle Gabriel}e Favier de Coulomb, a été béni ces jours derniers en l'église Notre-Dame de Versailles, par l'abbé Lejeune, curé doyen de Sèvres. Lundi prochain 30 courant sera. béni, en l'église Notre-Dame de Royan, le mariage du docteur Henri Renaud, médecin-major à l'Ecole supérieure de guerre, avec Mlle Odette v Loyer, fille de notre dévoué correspondant, M. Marcel Loyer.

Le vicomte de La Villéon, fils du comté de La Villéon et de la comtesse, née Van der Wallen, est fiancé à Mlle Marie de Partz, fille du comte Fernand de Partz et de la comtesse, née Beaumont.

M. et Mme Bruguière de Gorgot ont fêté dimanche 32 décembre, en leur château da La Redorte, dans une charmante réunion de

"îi3>{yiiUai »Jgc~ fiao«aîH«3 de M.Jlo Mnrçviorit^

Bruguière de Gorgot, leur fille aînée,' jxyec u M. Paul de Tarde.

M. Marcel T. Djuvara, ingénieur, sous-directeur de la Société roumaine « Govora-Caliniancstft fils du ministre de Roumanie à Bruxelles et de Mme Djuvara, est fiancé à, Mlle Catherine Gradisteano.

t- Le c^)itaine Edouard Arnaud, de l'infanterie coloniale, est fiancé à Mlle Claire Laissac, fille de M. Alexandre Laissac, ancien ma|rë de Montpellier et président du Conseil générai de. l'Hérault.

Le mariage du comte Henri de Loisno ,avec Mlle Thérèse de La Villesboisnet de j,a Prévalaye sera béni le 27 janvier, à Paris. Le comte V. Cantore vient de se fiancer à Naples à Mlle Hélène Palmieri, fille du mâr- quis et de la marquise Palmieri.

DEUIL ̃ -? '•; ̃ S. M, le roi Georges V a, par l'intermê-^ diaire de l'ambassade d'Angleterre, fait exprimer ses condoléances à la famille d'Edouard Détaille, Au nombre des personnes qui se sont en-» core inscrites hier à l'hôtel du boulevard M.^ lesberhes

MM. Delanney, préfet de la Seine les gêné raux de Lacroix et Bonnal, Paul Hervieu, Jean Richepin, le colonel marquis de,Nadaillac, A. Du lios, le marquis de Prondeville, le comte Biardelli, Ridgway Knight, Aston Knight, J. L. Ste- ° "wai-t le baron Rt la baronne Robert de Rotliscjiild. le baron et la baronne Lambert;, M. et Mrs Stândisli, Mlle do Montesquiou, le comte A. de Bei-tier de Sauvigny, le marquis de Cas- lellano le comte et la comtesse Jean de La Rochefoucauld, M. et Mme Lucien Çottreaù, MM. le commandant Sadi-Carnot, Edouard • Clunet, le comte Gaston de Massa, Pierre Gouiiort, Pugliesi-Conti, Camille Bellanger, Raoul Véiiet, Piel're Sardou, le comte de LindemanDj le vicomte de Vaufrelaiid, JeanCoquelin, LucOliwerMernon, lo comte et la comtesse do Bourbon- .` Lignières, M. et Mme Goyau-Félix-Paure, MM. le comte de Malrov, Aug. C'ellerier, le général' Dumont, Georges fiaentschell, le comte A, deMaijpeou, René Millet, Allouard, Tedesco, Petit da ̃̃ Villeneuve, Boutet de Monvel, et.ç,, etc. Nous rappelons que les obsèques auront lieu ce matin, à dix heures précises, à l'église SaititrCharles de Monceau.

Les témoignages de sympathie à l'adresse du baron et de la ̃ baronne de Zuylen de Nyevelt, si cruellement éprouvés, continuant, d'affluer.

S. M. l'empereur d'Alleinagne, LL. MM. le roi et la reine des Belges, S. M. le roi d'Espagne, LL. AA. II. le prince et la princesse Napoléon, S, A, 1. la grande-duchesse Anasthasie de Mecklembourg, S. A. R. le prince de Bourbon-Bragance, S. A. R. l'infante Eu- lalie, S. A. S. le prince de. Monaco, S. A. le prince des Pays-Bas, S. A. R. le prince Henri de Prusse, M. Millerand, ministre de la > guerre, etc. ont été les premiers à envoyer aux malheureux parents l'expression de leurs sentiments de condoléances.

Les obsèques du baron Hélin de Zuyteu de Nyevelt seront célébrées aujourd'hui, à midi, dans la chapelle paroissiale de Saint-Honoré d'Ëylau.

Hier, en l'égli«e: Saint-Germain des Prés, i1 dix heures,ont été célébrées les obsèques de M. Théodore-r Auguste de Bena\è, avoué hono- raire près le Tribunal civil de la Seine et ancien adjoint au maire du deuxième arrondisse- ment de Paris. Le deuil était conduit par MM. Léon de Bénazé, avoué près la Cour d'appel de Paris; Toussaint Le Grain, ingénieur en chef des ponts et chaussées, sous-direpteur des Chemins de fer de l'Etat; Charles Laurent, premier président honoraire de la Cour des comptes Marcel Ulrich, ingénieur aucorps •) des mines, Pierre Laurent, élève à l'Ecole spéciale militaire; Jean Laurent, Jacques Lau- ̃• rent, ses petits-enfants; Jacques et Martial Ulrich, ses arrièreTpetitSrfîls. t Reconnu dans la nombreuse assistance Une délégation des avoués près le Tribunal civil, composée de quatre membres MM. Lelong, Chameau, -Dallery; Lestiboudpis, en cos-

tpmes.

Général ëfrMnie Jofïe, général Toutée, M. et Y


PAR FIL SPÉCIAL» r .4.1'15'rt Gu:a.a:a.:D'l"U!I

.̃̃ 'V ';̃̃̃ Evidei*ce ..v- --y; ̃' ̃" •̃ Devant le ridea« r ̃̃̃••• Débmaee ̃ '̃; '̃r\" tn,7wiCîStbinen;"1,jV'°tqUeFiriniaa fâitU 8al0îl consci«I1<:ieus«B>«I»t- '̃̃̃• ̃">'• 7711 Paraît '<&* «* v* être un numéro extraprdinaire. On annonce 4e véri- Elle a beaucoup 'd'esprit tous les cadre, sont de travers. tables coups de théâtre. Il y a ««. W»se-en scène .foswrte. ,> m Euh l'esprit d'une femme qui dit tout ce qui ne devrait cas lui Das<âr ̃ •– Oh vqus saveZ) ces çhpses dçnt op parle tant devance, c'est souvent par la tête. <ui: q «evrait pas lui pasbêr «beaucoup de bruit pour rien. »

Mme Charles de Fouchier. Mme 'du Nerville, lieutenant Berquet, M. et Mn}e II. {l'Angicourt, M. et. Mme 11. de Yalroger, vicomte de .ÏYi-uai, lieutenant-colonel Mauiial, général et Mme ttoques, yi'comie et vicomtesse Léon de Lapérouse, comte G. de Clievigné. général Legrand, comtesse deBrnucr, M. et Mme de Mouy, lieutenant-colonel Soulié. M. et Mme Jean Lanes, Mme Henri Poincaré, docteur Touchard, M. et Mme Borne, Mme de Boissière. M. Maurice Le Courtois, M. Cl. Humbert. M. et Mme Bouttoville, M. Pierre de Casabjanca. M. et Mme A. du Breil. M. Paul Roussel. Mme Robert Dubois, M. Alfred Brochard; M. Pierre Arbel, M. Henri Le Roux, M. Gaston Liirollei, lieutenant-colonel comte et çoqirtesse de Lavarène, M. Albert Gatine, etc. L'inhumation a. eu lieu au cimetière du Père-> Lâchais/

En l'église Saint-Pierre du Gros-Caillou ont eu lieu hier, à onze heures, les obsèques du baron Henri Textor de Ravisi, chevalier de la Légion d'honneur. Le deuil était conduit par MM. Jean Pey->chez, sous-préfet honoraire, chevalier de la Légion .d'honneur Paul Granet, préfet honoraire, officier de la Légion d'honneur; GeorE;e§ Leymeric, ses beaux-frères Maurice Pey:hcz, André Cormélie, Senné-De.sjardins, Basticr, Louis Charaud, Jean de Variuay et Henri de Varinay. ses neveux.

L'inhumatiop. a eu lieu au cimetière Montnartre,

Hier ont eu lieu, à Fresnicourt (Nord), les obsèques de M. 'Louis-Georges Picot, !e fils du regretté secrétaire perpétuel de 'Académie des sciences morales et politiîues,. dôcédé.- ù trente-trois ans, après, une :ruclk! maladie. Le'deuil était conduit par ses 'réres MAL Charles, Octave, François, .Robert :t Pierre Cieurges-Picot; par ses beaux-frères, MM. Jacques Bardoux, Albert Louis-Legrand, H. Beghiu.^par ses cousins, le comte Charles le Montaliyet, le capital Jean de Montaivet, le commandant comte de Choulot, etc. Le lieutenant Roger Chamand vient l'être tue à Dar-el-Kadi, au Maroc. 11 était à Marvôjo.ls, en 1883. Après avoir fait ses ̃tudes ;ui lycée de Marseille et au lycée de finies, M. Chamand entra a l'Ecole de Saint-yr en 1903, d'où il sortit avec le grade de ;ous-lieutenant, et fut afi'ecté au service des ffaires indigènes à Médenine et à Zarzis, enuite au Maroc, il vient de mourir au champ l'honneur, entouré des braves soldats de la donne Massouticr.

Nous apprenons la mort de Mme Smith, ée Lesoué'f, veuve de AL Jules Smith, ancien ̃reffier en chef au tribunal de première insance de la Seine, décédée dans sa soixa,Oteuatorziôme année, en son domicile, 11, rue 'harles-VII, à Nogent-sur-Marne, où les obèques auront lieu samedi, à midi, en l'église aint-Saturnin.

Vendredi 20 décembre, à Pont-Levoy û>ir-et-Cher), ont eu lieu les obsèques de I. Be\ot de Lalleu, marquis de Pe^ai. Un de :s ancêtres, intendant de la noblesse à Tours sus Charles VII, fit broder dans cette ville étendard de Jeanne, d'Arc. Sa famille est Uiée à plusieurs cours d'Europe.

La comtesse Charles de Ma-istre, née de 'illequier, est décédée à, Evreux, à ïàge de uatre-vingt-un ans. défunte était la bienûtrice des pauvres.

M. Chambon, député de Chambéry, v^ept s mourir à Marseille, dans sa qu'ara,nte- euxièine année.

Nous apprenons la mort de la marquise c Lespinay douairière, née Le Bœuf de Saint(ars, décédée dimanche dernier en son châau de la Morcée, près Chantonnay, dans sa >ixante-dix-neuvièrne année.

Elle était la mère du marquis de Lespinay, iputé de la Vendée, décédé en igo6, et la ̃and'rnère du marquis de Lespiuay actuel. ousine germaine du vicomte Octave de CurLy, de la vicomtesse Elie de Gontaut-Birorj, vicomtesse Bonabes de Rouge, de la comsse de Pontevès, de la baronne de Balarre, le était la dernière de sa génération. Ses obsèques seront célébrées aujourd'hui mdredi, en l'église de Chantonnay. Le comte Pierre de Pahlen, le distingu 1 plomate, qui fut ambassadeur de Russie à 1 Haye,, est décédé dans sa propriété de >urlande. Il était le fils du comte Constantin Pahlen, le célèbre homme d'Etat russe. Mlle Suzanne Enanlt, fille de la mar»tise Charles Menabrea de Val Dora, vient mourir dans sa vingt^cinquième année, à irich (Suisse). La défunte était la nièce de princesse de Sant-Elia, dame de la cour de reine douairière d'Italie, la cousine du duc de la duchesse de Gela, j-es obsèques seront lébrées lundi prochain à Paris, à onze heures, 1 l'église Saint-Honoré d'Eylau.

Nous apprenons la mort De M. enri Qait\ Hocky, décédé en son domicile, Paris* dans sa dix-neuvième année, et dont 3 obsèques et l'inhumation auront lieu ce atin, à onze heures, au cimetière Montpar^ .sse; De M. Marcel Régnier, ancien oué à Amiens, avocat à la Cour d'appel .Paris, décédé en son domicile, à Paris, l'âge de quarante-cinq ans, dont les obaêdes auront lieu samedi à dix heures, en glise Notre-Dame d'Auteuil, et l'inhumain aura lieu au cimetière du Père-Lachaise De Mme Charles Terlinden née Orban de vry, femme du professeur à l'Université de mvain, décédée en Belgique, à l'âge de igt-sept ans; De la baronne Cranix née sler, décédée à Bruxelles, dans sa soixanteîquièmc* année De M. 'Maurice Heinprite, décédé dans sa cinquante-sixième ane, à Gand De M. François Morisscaux. me écrivain de talent, décédé à Bruxelles, à ge de trente-deux ans.

hi > i JS. Delaroohe.

LA JOURNÉE

Anniversaires S. A. T. la grande-duchesso de Toscane, douairière, archiduchesse Alice d'Autriche. = S. A. I. l'archiduc FerdinandCharles-Louis (.l'Autriche. °

Obsèques: M.Edouard Detaille (église SaintCharles de Monceau, 10 heures inhumation au cimetière du Père-La.chaise). = Baron Hélin de Zuylen de Nyevelt (église Saint-Honoré d'Eylau, chapelle paroissiale,, avenue Malakoff, midi). = M* Paui Josseau (église de la, Madeleine, midi). = &[. Henri GaitzHooky (cimetière Montparnasse, 11 heures).

Une Exposition intéressante

De toutes les séductions que Paris offre, en ce moment, aux Parisiens et aux étrangers, une des plus attrayantes est, sans contredit, l'exposition de bijoux que l'on peut admirer dans d'étincelantes vitrines, 25, rue Royale.

L'actualité de cette exposition s'impose au moment du jour de l'an ot» l'on est toujours fort embarrassé au sujet du cadeau a offrir. Là, rien de plus facile, car l'on peut tranquillement faire son choix sans crainte d être sollicité par des vendeurs empresses, celte exposition étant la seule à Paris on- l'on ne peut acheter les objets exposés.

Lorsqu'on a, choisi le bijou que l'on désire acheter, il suffit de se rendre chez n'importe quel bijoutier, car tous possèdent un assortiment, complet des merveilleux bijoux « Fix ».

Ces bijoux d'un cachet extrêmement artistique, dont les modèles sont sans cesse renouvelés, disent mieux que tous les éloges_ les mérites du « Fix » dont vingt années de succès ont consacré la renommée.

Nous rappelons à nos lecteurs qu'avant d'acheter il est indispensable de vérifier la marque « Fix » gravée sur chaque bijou afin d'éviter qu'il ne. leur soit vendu un bijou similaire, mais inférieur comme qualité.

A L'INSTITUT Académie française

LE KOUVEAU KUREAD. LES RÉCEPTIONS M. Frédéric Masson, directeur, préside pour la dernière fois la séance, assisté de M. Dcnys Cochin, chancelier. L'Académie procède, en effet, à l'élection de son nouveau bureau pour le premier trimestre de 191&, et c'est M. Francis Charmes que ses suffrages appellent cette fois au fauteuil. Par un second vote, M. Henry Roujon lui est adjoint comme ohancelier.

On a de meilleures nouvelles de la santé de M. Thureau-Dangin, secrétaire perpétuel, que remplacera en ces fonctions pendant sa convalescence M. Etienne Lamy.

L'Académie, comme nous l'avions fait prévoir, désigne M. Paul Bourget pour recevoir sous la coupole M. Emile Boutroux, successeur du général Langlois. Quant au général Lyautey, dont la réception n'aura vraisemblablement pas lieu avant plusieurs mois, il sera accueilli par le marquis de Ségur,

La compagnie tiendra sa prochaine séance, malgré les fêtes du nouvel an, le 2 janvier.

ASSPC}ÉS NAT1ÛNAVS. PRJX POHlâQN

MANUSCRITS ÉTHIOPIENS

On va reprendre à l'Académie des sciences la ofecussion d'un ancien projet qui était cher à Berthelot et que sou" tint plus récemment M. Gaston Darboux, secrétaire perpétuel de cette compagnie il s'agit de la création d'une section d' «associés nationaux » ou de « membres libres provinciaux » de l'Académie des sciences.

Trop souvent cette Académie a eu le regret de ne pouvoir élire au nombre de ses membres des savants éminents que leurs travaux, retiennent dans les dépar, tements, parce que la résidence à Paris est obligatoire. Le cas se produit précisément aujourd'hui.

Les partisans du projet font remarquel' que les autres Académies sont moins rigoureuses sur la question de résidence à Paris MM- Pierre Loti et Edmond Rostand, de l'Académie française Barrois, Chevalier, Fournier, de l'Académie des inscriptions; CarolusDuran, de l'Académie des beaux-arts, résident loin de Paris, ce dernier même à Rome, ainsi que Mgr Duchesne. Los adversaires estiment que si la présence des académiciens n'est pas tou» jours indispensable dans les autres .cïa^s&s. de, rinsti|ut ,.J'Aga#tt|i,e, Âfâ

sciences au contraire, en raison de la diversité des questions spéciales soumises souvent à. son examen, a besoin de la collaboration permanente, et directe de. tous ses membres.

D'autre part, des raisons budgétaires avaient augmenté jusqu'à ce jour les difficultés du problème. Il va être remis à l'étude, et sa solution pourrait ôtre prochaine.

MM- Léon Bqnnat, Jean-Paul kaurens, Qormon, Ferdinand Humbert, Gabriel Ferrier et Ajbert Besnaru1, de l'Académie des beaux-arts, ont, à l'unanimité, décerné lo prix Poirson de 4,500 francs au peintre Paul Eschbach.

Le bibliothèque de l'Institut vient de recevoir le catalogue, dressé par M. Chaîne, des 283 manuscrits éthiopiens légués par Antoine Abbadie, le regretté membre de l'Académie des sciences. ̃̃̃•'•!̃' ̃̃' oh. Dauzats.

hm Étrennes

Nous voici à l'extrême limite cinq jours encore, cinq jours sévèrement compas, plus courts, plus rapides que tqus les autres, puisqu'ils sont les dor-

-nie«»V nous -su parent. de J'éffiiéanc© ter-

rible et charmante.. Les retardataires, malgré tant d'avis prodigués sont nombreux; c'est à eux que nous dédions la dernière page de ce guide où ils pourront puiser dans la hâte de la dernière heure une inspiration urgente, •

jte

Mille bibelots ravissants encriers, • porte-plume, portefeuilles, porto-cartes, petits sacs à main, nécessaires de voyage et d'auto et aussi les beaux timbrages de papier a lettres, les menus, les lettres de mariage et de naissance sont réunis chez Maquet-, 10, rue de la Paix, qui, cette année, a préparé encore à es. clients d'exquises surprises, ingénieuses, jolies, qui ont obtenu et obtiennent chaque jour le plus brillant suççèg.

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Entrons aussi de nouveau chez Barclay, 'dans les vastes et luxueux maga* sins des 18 et 20, avenue de l'Opéra, et admirons toutes ces créations d'un goût sobre, impeccable que leur cachot britannique désigne à la prédilection des raffines; C'est, en effet, çe cachet origi- nal et nouveau qui fuit la séduction infinie, l'attrait merveilleux des étrennes offertes par Barclay à sa clientèle d'élite pour les Parisiennes ses sacs do voyage garnis et ses sacs à main, ses coffrets à mouchoirs, son bracelet-montre, ses éventails, sa parfumerie pou'r les gentlemen les cannes, les servicesfumeurs, tant d'autres cadeaux à la mode.' ̃;

̃ ̃

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Qe t'avenue do l'Opéra, rendons-nous avenue Ledru-Rollin. Voici, au 77, la réputée maison Fernand Blondeau, créatrice de l'étrenne artistique qui fera l'ornement des élégantes demeures et la joie des yeux. La renommée universelle de cette liaison, ancienne maison L. Pou- jol;, est d'ailleurs justifiée par toute une variété de petites merveilles, et nous trouvons ici à côté des meubles admirables., véritables chefs-d'œuvre de style, un choix ravissant de meubles jolis petits bureaux, tables à thé et à jeu, toilettes coiffeuses, tables à ouvrages, bibelots charmants cédés en ce moment à des prix exceptionnels,

André Aucoc, G, rue de la Paix, possède les bijoux les plus beaux, les plus artistiques, les diamants, les perles, les pierres précieuses tes plus magnifiques. A côté de ces merveilles de valeur, il a groupé, une multitude d'objets anciens, petits meubles, tables à coiffer, souvenirs authentiques.du -dix-huitième siècle qui feront jusqu'au dernier jour l'admis

ration d#s visiteurs.

a*

Toujours au G, rue de la Paix, nous voici chez Grunw aldt.ee Roides fourreurs qui est aussi te fourreur des Rois. Et jamais sa royauté ne fut plus justifiée que cette année où une prodigieuse exposition de merveilles attire en ses somptueux magasins les Parisiennes friandes d'étrennes princières. Toutes les plus belles fourrures s'y amoncellent: manteaux, manchons, étoles, et c'est bien là le présent idéal au cœur dp l'hiver.

L'infinie variété de sacs créés par E. jCJau^ieir, j87, rue des Petits-Cbamj§, fait

aussi l'émerveillement des élégantes. Ils sont exquis d'ailleurs, car Gauthier, plus que nul autre, excelle à marier avec un goût. raffiné les grâces du passe au chic du présent, et ses sacs de ville. comme ses sacs de théâtre, harmonieusement assortis à la nuance do la toilette, ses sacs de velours, de peluche, .d'étoffe ancienne, ses ga.es dp perles anciennes, sont marqués d'un incomparable cachet.

L'éventail Duvelleroy, ce roi des éven. tails, qui règne dans le charmant magasin du 11, boulevard de la Madeleine, accentue tous les jours son triomphe. Ses multiples modèles de toutes les époques^ éventails Louis XIV, Louis XY, Louis XVI, Pire.ctoire, Empire, éventails rocooo aux mille couleurs, pierrots de Van Gard en se disputent avec les sacs aumônières, les bourses brodées, avec, cnlln, les mignonnes et excellentes jumelles, la faveip- des Parisiennes,

̃ :̃' '̃̃ $% •; ;•;̃̃ •'̃;̃

Un arrêt chez Jules Hautecœur, 172, rue de Rivoli, pour admirer les belles gravures artistiques, tant prisées des amateurs les eaux-fortes originales en couleurs, parmi lesquelles il faut citer ̃ -So.it' sur h canal*- de Henri Jourdain, dont il ne reste que quelques précieuses épreuves. A signaler aussi les gravures au burin sur parchemin et fac-similés d'aquarelles, les pointes sèches enfin, les encadrements de styles, et une grande variété de sacs de dames, remarquables par leur forme élégante et nouveUe.de charmants petits bn?n«es, qui sont de ravissants eaaeaux.

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Une affluence particulièrement sélect s'en fut aussi rendre hommage ces joursà ce prince des magiciens dispensateurs deg étrennes féeriques « Au Nain Bleu », On sait que co monarque pos- sède un double royaume au 27, boulevard des Capucines et aux 406, 408 et •U0, rue Saint-Honoré. Si vastes que spient pourtant ses domaines, ils -étaient trop petits encore, semble-t-il, pour contenir à l'aise la multitude de ses admiratpups, Et que de jouets, que do jenx le Nain Bleu leur a offerts les animaux, les délicieux bébés, les oiseaux, les soldats, les panoplies, les billards, les toupies qui feront l'enchantement des gar-

çonnets et.des fillettes.

J..

Admirons une fois encore toutes les jolies choses marquées au coin de l'art le plus délicat, du goût le plus sûr et réunies dans cette maison de haute et vieille réputation, « Au Vase de Sèvres », 15, boulevard Montmartre. Marbres, tableaux anciens et modernes, des maîtres les plus notoires, bibelots rares, précieuses copies des chefs-d'œuvre de nos musées, argenterie, coussins, abatjour, vases, bonbonnières, coupes, étonnantes occasions démarquées après inventaire y rivalisent de séduction auprès

d'une clientèle d'élite..

*̃̃̃̃•

Tous les fervents de bijoux, cadeaux aimés et enviés entre tous, ont rendu visite à cette maison qui fut l'orgueil du Palais-Roval à la Maison GustaveRoger Sandoz, 10, rue Royale. Joyaux, pièces d'orfèvrerie, horlogerie de précision, objets de fantaisie, bibelots y composent un choix prestigieux d'étrennes d'une réelle valeur et d'un goût impeccable. Lauréat, hors concours, membre du jury dans toutes les grandes Expositions, M. Gustave-Roger Sandoz est d'ailleurs un favori du succès, et nulle maison n'est plus justement appréciée que la sienne.

Une animation intense règne A la Belle Jardinière, où se presse une foule innombrable et joyeuse. C'est que nous voici à la veille des visites, des dîners et des soirées du jour de l'an et que nos jeunes gens, soucieux à bon droit d'y faire bonne figure, se font un devoir d'y paraître élégamment vêtus. Et ils savent bien qu'ils trouveront ici, toujours prêts au Rayon spécial de la Confection de luxe, les habits de soirée, les pardessus, etc., de coupe irréprochable et aussi soignés que s'ils étaient faits sur coinmande.

̃" '̃̃̃#*# ̃

Une double visite maintenant dans les deux luxueux magasins dédiés « A la Marquise de Sévigné », li, boulevard de la Madeleine, et 47, rue de Sèvres. Toutes les grâces et toutes les splendeurs du grand siècle revivent dans ces palais de

toutes les délices gourmandes, et « A la Marquise de Sévigné » s'est encore surpassée cette année pour- vêtir d'ingénieuse et somptueuse façon ses exquises friandises. Elle a créé une variété magnifique de boîtes et coffrets' arlistiques qui sont, avec sa pittoresque co!1 lection d'animaux, porte bonheur, de véritables merveilles.

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Applaudissons aussi au légitime triom-

phe fait par le Tout-Paris élégant aux parfums, renommés, de Gabilla. L'affluenee la plus aristocratique qui est venue ces jours-ci 25, boulevard Poissonnière, curieuse des nombreux produits créés par Gabilla, se retrouvera bientôt dans e cadre luxueux préparé pour cette maison, rue et place Edouard- VII. Cette ravissante installation consacrera définitivement la vogue d'une murque laquelle les Parisiennes ont dû récemment Xantho », « Minne », « l'Ambre » et la « Violette )> de Gabilla, ces incomparables chefs^d'CBuvre.

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Le triomphe de H. Appenrodt, 24, boulevard des Italiens, est le triomphe de l'Entente cordiale, le triomphe des coutumes anglaises instaurées en plein Paris, dans, ce., .palais. récemment inauguré à l'aiïgle de la rue. des Italiens, et' où sont réunis à l'intention des gourmets et des gourmands les produits succulents d toutes sortes. Les Parisiens en foule l'envahissent, et ils y choisissent ces fameuses spécialités anglaises comestibles, huîtres, bonbons, confitures, champagne et liqueurs. Ils y viennent aussi à toute heure du jour savourer une cuisine parfaite, repas rapidement ordonnés, toujours prêts, qui leur sont servis dans la vaste et somptueuse salle du restaurant.

*'1"*

Disons le succès do la fameuse dynamo « Phi », cette admirable création de la maison Blériot, fée resplendissante de l'éclairage électrique dans l'automobile. Elle s'imposait comme étrennes, car l'avoir sur soi, sur sa voiture est une bénédiction, Et combien de sportsmen seront heureux de se fier désormais à cette fée vigilante qui, non contente d'inonder de clarté le coupé satiné, les gardera contre les embûches eu chemin.

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Cette autre étrenne encore n'aura pas manqué de rallier bien des suffrages: celle que ta maison Kindal, 33, *avenue': de l'Opéra, offre aux Parisiens éblouis devant ses magnifiques étalages. Ce sont les mille objets do la « Coutellerie suédoise » de la fameuse marque C. V. Heljestrand, célèbre dans le monde entier: les rasoirs incomparables, les rasoirs mécaniques, les nécessaires à ouvrage, les ciseaux, les nécessaires de toilette, les garnitures de bureau, les canifs, une multitude enfin de cadeaux agréables et utiles. ̃

Terminons enfin ce tableau d'honneur en y inscrivant le nom si réputé d'Olida, 11, rue Drouot, dont les nouveaux et splendides magasins ont fait ces derniers jours l'émerveillement de tous. Et jamais tes Parisiens ne furent plus nombreux à venir commander la fameuse choucroute garnie de jambon Olida, les boudins blancs truffés, les pâtés de foie gras en croûte, les escargots truffés, sans oublier ce mets délicieux et magnifique le jambon Olida chaud en croûte, dont la présentation est sensationnelle-

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Notre Supplément littéraire DE DEMAIN

Ernest Renan L'Idéal de jeunesse Pages inédites

Félix Decori.. A propos

de Mme Lafarge

Emile Bekr Des phrases qu'on entend

Edmond Cler.\y La « spo//af ion » du château de la

Muette en 1792

EMILE Vedel. Filles d'Ouessant André Thévenin L'aumône de M. Full, banquier

Nouvelle inédite

Stanislas Rzkwuski.. L'histoire du « Faust » de Gœthe

Andeé Beaunieb A travers les revues Labadie-Lagrave. Lectures étrangères Roald Amundsen « Au pôle Sud » v,k- ,• ..T-e livre du jour

Compte rendu moral et financier de Texeroiee 1911-1912

de la fondation Alphonse Peyrat lu au Conseil d'administration

dans sa séance du 1 1 décembre 1912

~¡:-

Nos lecteurs, qui ont prêté à la fondation Alphonse-Peyrat, si noblement instituée par la marquise Arconati Visconti, un si généreux concours, liront avec intérêt, à coup sûr, le lumineux et substantiel rapport de M. Mare Honnorat, un des plus lidèJes et des Plus distingués collaborateurs de M. Lapine à la préfecture de police, ils parcourront le Saisissant tableau des victimes du Devoir, auxquelles secours a été porté, et ils éprouveront à la fois beaucoup de satisfaction à la pensée du bien auquel ils ont pu contribuer et beaucoup de réconfort à la constata-' tion de tant de bravoure désintéressée che? tant de défenseurs de l'ordre.

Lorsque le 17 janvier 1911, Mme la marquise Arconati-Visconti adressait à M. Lépine un premier don de 100,000 francs, bientôt suivi d'un second de 50,000, en le priant de fonder une œuvré en faveur des agents blessés en service ou victimes du devoir, son acte, d'une, si généreuse munificence, correspondait aux sentiments les plus intimes de la population parisienne. Paris, si léger et si frivole qu'il semble aux yeux non avertis, sait, en effet, quand 'son attention a été éveillée par les personnes qu'il place dans son élite, qu'il entoure de son respect et qu'il considère comme des guides sûrs, Paris sait reconnaître le mérite et le dévouement et son cœur est acquis aux œuvres destinées il les récom-

penser.

C'est pourquoi, en quelques mois, la fondation qui porte aujourd'hui le nom d'un bon serviteur du pays, M. le sénateur Alphonse Peyrat, en l'honneur de sa fille, Mme la marquise Arconati-Visconti, eut un si légitime et si retentissant succès. La faveur du public sollicitée par le plus parisien des journaux, le Figaro, dont le concours est acquis a toutes les bonnes œuvres etdont l'appui est une caution morale en même temps qu'un gage de réussite, fut rapidement conquise c'est ainsi que la Fondation Peyrat devait servir de ralliement à tous ceux qui pensent que les modestes serviteurs de la loi, qui poussent jusqu'au sacrifice l'accomplissement de leur devoir, méritent d'être soutenus et encou^rages.

Ceux qui auront un jour à écrire l'histoire morale du commencement de cesiècle pourront consulter avec quelque intérêt, les archives de la Fondation Alphonse Peyrat. Ils auront pu. en re-,cherchant l'état d'esprit que révèle la lecture des journaux, des romans et des pièces de théâtre, croire que la conscience publique avait momentanément fléchi. Ils seront peut-être arrivés à se demander si, à notre époque, les esprits avides de liberté, n'avaient pas trop aisément franchi certaines limites au delà desquelles ne peut plus exister que le désordre matériel et moral ils n'auront pas lu sans quelque inquiétude ces théories retentissantes dans lesquelles on affirme pour l'individu le droit intégral de vivre sa vie etdemépriser les liens sociaux considérés comme des entraves surannées. Nos dossiers leur donneront une autre notation des sentiments de notre génération, moins retentissante peut*être, mais plus sincère et plus vraie.. Ils verront dans les lettres de nos souscrip- `. teurs quels sentiments de respect Dour

le courage, d'affection pour les humbles, de compassion pour l'infortune, nourrit cette population parisienne qu'on calomnie quand on la croit uniquement préoccupée de ses plaisirs. Ils verront aussi, dans les notes que renferment Jep ` dossiers des agents et inspecteurs blessés en service, quel rigide esprit d'obéissance au devoir, quelle magnifique émulation de dévouement et de sacrifice animent ces braves au cœur simple dans l'accomplissement de leurs fonctions. La Fondation Alphonse Peyrat, en unissant tant de bonnes volontés dans une action bienfaisante, aura ainsi conservé une part de notre patrimoine moral et contribué à sauvegarder la ré» putation de notre génération.

Depuis la réunion du premier Consejl d'administration, le 8 juillet 1911, nous avons eu des pertes cruelles à enregistrer. La première fut celle de M. le baron Léopold Davillier.

Dans un article d'une touçhanle émo-


tion, le Figaro, par la plume d'un de ses meilleurs collaborateurs, racontait les circonstances tragiques dans lesquelles, le 12 juillet 1911, ce vieillard au coeur si bienfaisant trouvait la mort. Au moment où il traversait le boulevard Haussmann, il fut renversé par une automobile. Il perdit connaissance; deux agents, jugeant son état fort grave, le transportèrent' à l'hôpital Beaujon. Comme la place manquait, on lui dressa à la hâte un petit lit au milieu d'une salle commune. Revenu à lui, sa première parole fut pour demander qu'on n'inquiétât pas le chauffeur auteur de l'accident dont il venait d'être victime puis il pria qu'on n'avisât aucun de ses amis pour leur éviter tout tracas. Et dans la nuit, ce millionnaire qui, avec une simplicité touchante, sans ostentation ni réclame, avait distribué une grosse fortune aux œuvres de bienfaisance, mourait parmi les pauvres, dans la triste solitude morale d'une salle d'hôpital. Vous l'aviez, en reconnaissance du don de deux cent mille francs qu'il avait porté au Figaro pour la fondation Alphonse Peyrat, désigné le 8 juillet pour faire partie du conseil d'administration. La lettre que nous étions heureux de lui adresser pour lui notifier ce choix arrivait à l'hôtel du baron Davillier en même temps qu'on ramenait son corps de l'hôpital Beaujon. Nous ne pouvons que saluer avec un profond respect la mémoire de cet homme de bien, qui mettait tant de simplicité au service de la bienfaisance la plus généreuse.

Les autres deuils nous ont frappés dans notre propre maison. Dans les premiers mois de 1911 nous avions perdu l'inspecteur Moulis et le sergent de ville Perrin tués en arrêtant, l'un un faux monnayeur, l'autre un déserteur. La lutte contre l'armée du crime a continué dans des circonstances encore plus tragiques, et nous avons laissé encore deux des nôtres dans cette bataille. Pendant quelques mois, Paris a vécu dans un terrible cauchemar.

Une bande d'individus, couvrant du masque d'idées libertaires d.'abominables crimes de droit commun, ont terrorisé la,population. Agissant avec une sauvagerie et une férocité inouies, ne se contentant pas de voler, allant jusqu'à l'assassinat même inutile, ils ont imposé aux services de police chargés de les arrêter des efforts surhumains et ils leur ont infligé des pertes cruelles. Des dates suffisent à rappeler des faits dont l'horreur tragique est encore dans toutes les mémoires. Le 27 février dernier, l'agent Garnier, de la brigade des voitures, de service en face la gare Saint-Lazare, était tué par des bandits en automobile qui étaient traqués à la suite de plusieurs assassinats commis les semaines précédentes. Toute la police de la sûreté fut bientôt sur pied les meilleurs inspecteurs, les chefs eux-mêmes se mirent avec acharnement à la poursuite des misérables. Le 24 avril, Jouin, sous-chef de la sûreté, tombait sous les balles du plus redoutable de ces bandits; l'inspecteur principal Colmar, qui l'accompagnait, était grièvement blessé! Quatre jours après, les inspecteurs Augène et Arlon recevaient également de graves blessures en coopérant à l'arrestation de l'assassin de leur chef .Trois semaines plus tard, 14 mai, le brigadier Fleury, les inspecteurs Cayrouje et Delépine, les gardiens Léger, Gàmarre, le sergent de ville Gros, étaient 'grièvement blessés en montant à l'assaut du repaire dans lequel s'étaient réfugiés les deux derniers chefs de la bande. -De larges allocations ont été distribuées aux familles de ces braves ou à euxmêmes plus encore que l'argent que nous avons donné, le sentiment que ces fonds proviennent d'une œuvre créée par le cœur généreux de Paris, battant à l'unisson, a contribué à adoucir l'amertume des deuils, et calmer les souffrances des blessures.

Mais ceux-là ne sont pas les seuls que nous avons dû inscrire sur les registres de la fondation Peyrat. Malheureusement, il arrive trop fréquemment qu'au cours des manifestations, nos agents soient frappés par des personnes, dont l'esprit est loin d'être mauvais, mais qui se laissent entraîner à des excès qu'elles sont les premières, le lendemain, à regretter et même à blâmer. Il semble qu'aucun parti politique soit à l'abri de tout reproche à cet égard.

Ceux qui rêvent une humanité meil-

Feuilleton du FIGARO du 27 Décembre

L'INVINCIBLE FORGE

DEUXIÈME PARTIE

Jean Durive était, depuis plus de trois semaines, avec les bergers de' l'Alpe d'Airolo, etyen réalité, :cette retraite au sein de la nature n'avait produit aucun résultat. Malgré le changement d'existence, le changement d'altitude, l'isolement, les heures passées en face deluimême, il n'était arrivé à aucune conclusion. Avec la plus ferme et la plus âpre des volontés, il voulait la vie et son cor-'tège désiré de bonheur et de tendresse, mais il n'avait pu chasser loin dé lui cette sourde douleur qui toujours affligeait sa pensée et parfois la torturait. Déjà les signes précurseurs de la saison'froide commençaient à se montrer: l'air était encore plus léger et plus vif, le vent soufflait plus fort, le soleil paraissait moins chaud; des hommes du village étaient venus pour aider les bergers- à rassembler les troupeaux et se. préparaient à les ramener dans les étables des vallées, leurs quartiers d'hiver. Jean se voyait forcé d'abandonner ses compagnons, de revenir, lui aussi, aux lieux habités. Un matin, à la pointe du jour, il se mit en route, suivant une longue file d'animaux, descendant la montagne et formant avec leur pas lent, sûr et pesant un sentier de terre battue et ferme.

À l'hôtel Motta, Jean retrouva ses malles et reprit son costume, ses attitudes de civilisé, de Parisien et télégraTraduciion et reproduction interdites.

leure faite de concorde et de paix, ceux qui regrettent une société où l'on avait davantage le souci de l'ordre et le respect de l'autorité, bien que d'idées adverses et de tendances opposées, se trouvent unis, néanmoins, quand, sur la voie publique, ils manifestent leurs opinions avec le même esprit de violence contre nos agents, chargés d'assurer la tranquillité de la rue. C'est ainsi que, rien que depuis le 1er juillet de l'année dernière, nous avons eu un nombre considérable de plaies à panser et d'allocations à donner.

18 inspecteurs de la Direction des recherches, ii3 agents de la Police municipale, 1 inspecteur de Commissariat, 20 sergents de ville de la Banlieue, 10 gardes républicains, la veuve d'un gendarme tué en service, 4 soldats, un agent des Postes et Télégraphes ayant prêté mainforte, soit 180 victimes du devoir, ont reçu des allocations dont le total, du 1er juillet 1911 au 30 juin 1912, s'est élevé à 23,340 francs.

Ce qui fait que, depuis sa création jusqu'à cette dernière date, c'est-à-dire en dix-huit mois, la fondation AlphonsePeyrat a distribué à 216 agents tués ou blessés en service ou à leurs familles, 37,240 francs. Il convient d'ajouter à ce chiffre une somme de 3,079 fr. 65 employés au mois de septembre dernier à l'achat d'un titre de rente de 100 francs au nom de la femme et du fils d'un jardinier de la Ville de Paris, tué le 30 juillet en s'opposant à la fuite d'un malfaiteur dans le bois de Vincennes.

Bien que la fondation Alphonse-Peyrat eût été, dès la première heure, largement dotée pour les besoins auxquels elle avait à faire face, elle n'en a pas moins continué à recevoir, sous forme de souscriptions, de nouveaux témoignages de sympathie. C'est ainsi que le chiffre des dons qu'elle a recueillis et qui s'élevaient au 30 juin à 865,709 fr. 65, a atteint, le 30 juin 1912, 904,794 fr. 65, se répartissant ainsi

Souscriptions de membres fon-

dateurs. Fr. 727.700 » Souscriptions de membres bien-

faiteurs. 63.600 » Souscriptions de membres dona-

teurs. 86.900 » Souscriptions de membres hono- >

raires. 16.040 » Souscriptions ne se plaçant pas

dans une de ces catégories

(subvention de la Ville de Pa-

ris, etc.). 10.554 65 Au total.Fr. 904.794*5

Le capital placé en titres de tout repos et pour une valeur de 860,000 francs, nous rapporte 31,605 francs d'intérêt, somme qui paraît correspondre à l'heure actuelle à nos besoins.

Ces chiffres suffiraient à proclamer l'excellence du but que s'est proposé la fondation Alphonse Peyrat, puisqu'il témoigne du concours empressé qu'elle a reçu du public. Un autre témoignage d'estime lui a été donné qui emprunte sa valeur au fait qu'on ne l'accorde généralement aux œuvres qu'après un long stage et des preuves multiples des services rendus. Une année à peine après sa création, la fondation Alphonse Peyrat a été reconnue d'utilité publique par dé-, cret du 4 mai 1912. Nous nous devons à nous-même de justifier'cette confiance donnée avec une rapidité aussi flatteuse, en gardant à cette œuvre le caractère qne sa fondatrice et ses collaborateurs du début ont voulu lui donner.

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Telle est l'histoire de la fondation Alphonse Peyrat pendant l'exercice 19111912. A tous les points de vue, cela a été une année bien remplie. Grâce aux fonds mis à notre disposition, nous avons pu donner aux agents blessés en service l'impression que, si leur fonction les exposait à de pénibles accidents, il y avait de braves gens qui appréciaient leurs mérites et qui compatissaient à leur sort. A ces modestes et fidèles serviteurs qui accomplissent leur devoir avec dévouement, nous avons montré que Paris savait se montrer généreux. En disant quel emploi nous avons fait de leur argent, nous prouvons à nos souscripteurs combien nos agents et nos inspecteurs sont dignes de leur intérêt et de leur affection. Et ce sera le mérite de la fondation Alphonse Peyrat que d'avoir, dans une atmosphère de sympathie et d'estime mutuelles, entretenu le

phiaau siège de « Maguas » et à son valet de chambre l'ordre de lui expédier son courrier. La résolution prise et exécutée, il lui tarda de recevoir ce lien d'écriture le rattachant aux personnes et aux choses, ayant constitué le fond de ses rêveries, de' ses réflexions et aussi de ses angoisses. On lui dit, à la poste, qu'il aurait à attendre au moins vingtquatre heures; alors impatient, désorienté, il ne sut que faire. Il se procura des journaux, et constata un arrêt dans les choses de ce monde. C'était l'époque de l'année où les faits diminuent de valeur et d'importance, se succèdent normalement, sans nouveauté sensationnelle. En se promenant, il alla voirde près quelques-uns de ces points aperçus de loin pendant si longtemps. Il passa sa première nuit dans l'exquis repos d'un lit, délice presque oublié, mais sans pouvoir fermer les yeux; le lendemain matin, il aurait sûrement une ou plusieurs lettres de Madeleine et son impatience le tint éveillé. A huit heures, à l'ouverture du bureau, il attendait déjà près.de la porte; on lui remit deux énormes paquets qu'il dut confier à un commissionnaire. Un moment après, dans sa chambre, il cherchait anxieusement, parmi beaucoup d'autres, les enveloppes d'un gris bleu à la longue écriture aimée. Il en trouva cinq, les ouvrit et les lut dans leur ordre de date.

« Mon très cher Jean, •̃:• » J'ai reçu votre lettre écrite après la visite de mon frère et, je dois le dire, elle a été pour moi une surprise peu agréable. Il y a quelque chose que je ne comprends pas. Ça n'est pas possible. Comment, sous un prétexte, vous voulez me priver de vos nouvelles! Bien entendu, j'ai cherché, et ;mon imagination a battu la campagne à la poursuite e du motif réel fuyant devant moi. J'ai relu, avec le plus grand soin, ces pages, pesé chaque mot et suis arrivé à cette seule conclusion vous les aviez pesés aussi. Le problème devient encore plus obscur. Cependant, j'ai constaté une assurance d'amour bien vraie, bien sincère et elle, m'a fait plus forte. Je veux

culte du devoir et proclamé la solidarité du sacrifice.

Voici, avec leurs motifs et le' nom des bénéficiaires, le tableau des allocations du 1er janvier 1911 au 1er octobre 1912 DIRECTION DES RECHERCHES

Deschez, inspecteur, blessé le q7 février 1911, en opérant une arrestation.

Moulis, inspecteur, tué le 16 mars 1911, en opérant l'arrestation d'un déserteur.

Dubail, Maessens, inspecteurs, blessés le 16 mars 1911, en opérant l'arrestation d'un voleur.

Clément Maurice, inspecteur, blessé le 6 mai 1911, en opérant une,arrestation.

Dupin Jean-Alphonse, Grisoni Denis-Martin, inspecteurs, blessés le 19 mai 1911, à la sortie d'une réunion.

Blanchet François Eugène Demaimay Charles-Emile, inspecteurs, blessés le 27 mai 1911 en opérant une arrestation.

Bernardini Joseph, inspecteur, blessé le 28 mai 1911 au cours d'une manifestation (statue de Jeanne d'Arc).

Mougel, inspecteur, blessé le 3 juin en opérant une arrestation.

Valette Lucien-Georges, inspecteur, blessé à la sortie d'une réunion à la Bourse du travail.

Arlon Albert-Armand, inspecteur, blessé le 2 septembre 1911 en opérant une arrestation. Loynet Louis-Joseph inspecteur, mordu par un chien en prêtant main-forte à deux gardiens:

Berçot Eugène-Elysée, inspecteur, blessé le 28 septembre 1911, en opérant une arrestation.

Répécé Gilbert, inspecteur, blessé le 3 décembre 1911, au cours d'une perquisition. Robert Prosper, inspecteur principal Ni-, cole Paul, sous-brigadier; Bertin Frédéric, inspecteur, blessés en service le 5 janvier 1912 (accident de chemin de fer).

Jouin, sous-chef de la Sûreté, tué le 24 avril 1912 par Bonnot.

Colmard Louis-Alphonse; inspecteur principal, blessé le 24 avril 1912 par Bonnot. Augène Charles-André, Arlon Albert-Armand, inspecteurs, blessés le 28-avril 1912 en voulant opérer l'arrestation de Bonnot. Fleury Pierre-Joseph, brigadier; Cayrouse Jean-Pierre, Delépine Ernest-Jules, inspecteurs Panchon Alphonse, sous-brigadier, blessés le 14 mai 1912 en coopérant à l'arrestation de Valet et Garnier.

Leroy er Ernest-René, Patois Eugène-Ulysse, gardiens de la Sûreté, blessés le 26 août 1912 en opérant une arrestation.

POLICE MUNICIPALE

Venem Àndré-Marius, gardien, réformé le 31 janvier 1911, à la suite de blessures graves reçues au service.

Levet Jean-Louis, sous-brigadier, blessé le 7 mars 1909 par un bœuf échappé.

Violette Paul-Alfred, Balon Emile-Arthur, gardiens, blessés le 15 mai 1911 par un individu arrêté.

Fahys Edouard-Constant, gardien, blessé le 15 mai 1911 par un individu en état d'ivresse.

Ringel Henri-Gaston, officier de paix, Formé Henri-Amédée, Billar Gustave-Louis, Brissaud Désiré, Cochet Claude, Cottin LouisVictor, Pastorel Maurice, Proust Clément, Vieillemaringe François, Bauby Léon-Aristide, Péquinot Paul-Emile, Rémond Hippolyte, Robbe Paul-Florian, Bouzou François, Clément François Joseph, Jouy ValentinGeorges, Labitte Jules-Eugène, Pirus Jean, Rousseaux Maurice, Sarrat Jean-Baptiste, Zoccolini Jules-Pierre, Heck Jules, Souligou Auguste, Chanet Antoine-Marie, Joguin Maurice-Louis, Paris Gaston-Zacharie, Marrot Delphin, Audin Léon-Henri, Bellanger CharlesrLéon, Clément Edouard-Joseph, Guénier Louis-Joseph, Pinson Gustave-Emile, gardiens de la paix, blessés au cours de la manifestation du 28 mai 1911.

Rivollet Louis, Pierre Joseph, Martin Joseph-Augustin, Collot Auguste, Collet Edmond-Nicolas, Laflotte Elmir-Georges, Ferrand Jérôme-Antoine, Simonnot Marie-Joseph, Rose Edmond-Eugène, Plessix Mathurin-Armand, Ollier Armand-Michel, Costerg Michel-Alphonse, Màlard, gardiens de la paix blessés au cours de la manifestation du 31 mai des Jeunes Gardes révolutionnaires à l'occasion de la sortie de la prison de SaintLazare de Madeleine Marck.

Pommier Marie-Ambroise, Marche MauriceSimon, Lantoine Charles-Jean-B., Scheibert Charles, Bourget Félix, Cherpin Jean, gardiens de la paix; Gleye Georges, sous-brigadier Strouppe Pierre,Legat Georges, Béguin Achille -Ehe, Aufrère Raymond-Auguste, Georges François-Frédéric, gardiens, blessés dans une bagarre à la sortie d'une conférence le 26 juin 1912, à la mairie du dixième arrondissement, en faveur des retraites ouvrières troublée par les perturbateurs de la C. G. T. Gadot Joseph, sous-brigadier Taguel Jules, Bottolier-Lemalaz Jean, Calbat, Emile-Louis, gardiens, blessés le 12 juillet 1911, dans un service d'ordre, à l'occasion de la grève du bâtiment.

Pierre Désiré- Albert, gardien, blessé le 26 juin 1911, en procédant à plusieurs arrestations.

Marrot Armand, gardien, blessé le 13 juillet 1911, dans un service d'ordre.

Lardenois Arthur-Auguste, sous-brigadier,

croire que votre étrange décision est une exaltation passagère de l'exquis sentiment qui nous unit. Vous m'aimez, Jean, comme je vous aime, avec tout votre cœur; seulement, tandis que le mien est pétri de la plus douce tendresse, le vôtre est fait d'une passion. qui m'étonne un peu. Je suis donc obligée de prêcher le calme. Vous avez raison de voyager, je vous en avais donné le conseil, mais pourquoi ne pas me fournir le moyen de vous suivre en pensée? Notre séparation était sage, je crois; s'il faut raccourcir le terme de votre exil, je trouverai le moyen. Le monde n'est plus aussi sévère sur les habits de deuil et chaque jour passé loin l'un de l'autre compte pour un long mois. Cette lettre vous parviendra, j'en ai bon espoir, si vous avez dit de conserver votre correspondance, vous la réclamerez demain. C'est au moins ce que je ferais, moi. Vite un mot, je serai si triste sans nouvelle. Pourquoi me faire du chagrin ? » é

Huit jours plus tard

« J'ai attendu une longue semaine, je devrais dire un siècle. Auriez-vous mis à exécution ce méchant projet et pourquoi ? Etant très calme et très sage, je ne. peux pas arriver à comprendre les exagérations inutiles. Cela eût été si bon, mon Jean chéri, de continuer à échanger nos pensées. Il n'y a pas de point du monde, même la solitude de l'Alpe, dont vous me menacez, d'où on ne puisse écrire, et j'aurais été, avec tant de joie, la compagne de votre isolement. J'ai encore l'espoir que vous avez tenu seulement à moitié cette vilaine résolution. Vous ne m'écrivez pas, mais vous recevez mes lettres. Elles seraient pour moi des caresses si elles venaient de vous. Je vais donc m'amuser à bavarder. Notre existence, « aux Douves », continue « dans sa morne banalité », dit François. « Je suis de l'école de Wagner, soupirait-il l'autre soir, j'aime le tambour, le piston et la grosse caisse; le tapage me manque fameusement cette année à la campagne » Pauvre frère Il va, d'ailleurs, très souvent à Paris.

blessé le 2G juin 1911, en procédant à plusieurs arrestations.

Grandhaye, Léon-Abel, gardien, blessé d'un coup de couteau le 15 juillet 1911.

Rulon Alfred-Jules, Millet Gaston-Napoléon, gardiens, blessés le 13 juillet 1911 dans un service d'ordre.

Bigotte François Cordier Philippe Alphonse, gardiens, blessés le 12 juillet 1911 dans un service d'ordre.

Noël Auguste, gardien, blessé en séparant des terrassiers qui se battaient.

Mortier Maurice, gardien, a subi un commencement d'asphyxie dans un incendie le 29 août 1911.

Cambray Amédée-Léon, gardien, blessé le 5 décembre 1911, en arrêtant un voleur. Mine Isaure-Amédée, gardien, blessé le 8 octobre 1911, en voulant arrêter un individu. Piétri François-Marie, gardien, blessé le 16 novembre 1911, en opérant une arrestation.

Paris Joseph, Auguste, sous brigadier, blessé le 12 novembre 1911, d'un coup de couteau àlamain.

Jondot Gaspard, sous-brigadier, Denis-Boire Anatole, gardien, Blanchet Ernest, sous-brigadier, Maunier Georges-Louis, Vienot Emile-Ferdinand, Renard Camille, Chignol Gilbert, Nectoux Lazare, Gavard-Gongallud Louis, gardiens, blessés à la manifestation syndicaliste du 10 janvier 1912, à l'occasion du procès du Sou du soldat.

Estraseiaz Zacharie, gardien, blessé le 7 janvier 1912 en intervenant dans une rixe. Thomas Jean, gardien, blessé le 9 novembre 1911 en procédant à une arrestation. Delatour, Gustave, gardien, blessé le 6 janvier 1912 au cours d'une manifestation. Wallart Octave-Augustin, gardien, blessé le 4 janvier 1912 par un individu qu'il venait d'arrêter.

Mouton Marius-Lucien, gardien, blessé le 10 janvier 1912 eri procédant à une arrestation.

Reignoux Philippe-Louis, Amelin LouisHenri, Veillot Julien -François, Mellinger Adrien-Constant, Gauthier Laurent-Marie, Guymard Jean-Marie, Julia Etienne-Simon, Chapron Jean-François, Forestier Ernest-Sébastien, Collin Octave-Armand, Bouquard Charles,LaplaudMathurin,Dintilhac Gustave, Gadot Joseph, Billy Jean-Marie, Martial Charles, Millet Emile-Albert, Goubillon AdolpheFrançois, Guichard Joseph, Tavé DominiqueLouis, Cousin Paul, Moutier Jules-Alfred, Gannat François, Bertet Pierre, André Auguste-Alphonse, Baticle Jules-Lonis, Ctidennec HenriMarie, Chaussat Adrien-Pierre, Raguet Albert, Emile Louis, Barnicot Eugène-Auguste, Deustch François-Georges, Louapre Félix, Le Coz Yves-Marie; Perret Jean, Braud Louis-Auguste-Lucien, Guyetant Paul-Henri, agents blessés au cours des manifestations du 11 février 1912 au Père-Lachaise à l'occasion des obsèques d'Aernoult.

Garnier François, gardien, tué de 3 coups de feu le 27 février 1912 par la bande Bonnot, Garnier, etc. M. et Mme Garnier, parents du gardien.

Delattre Josseb, gardien, blessé le 7 mars 1912 en arrêtant un cambrioleur.

Sauve Désiré Pierre, gardien, blessé le 4 mars 1912, en voulant arrêter un malfaiteur.

Dirand Eugène-Julien, gardien, blessé le 18 février 1912 en arrêtant un cheval emporté.

André Alfred, gardien, blessé le 9 décembre 1911 en portant secours à un passant assailli par quatre individus.

Créty Jules, gardien, blessé le 25 janvier 1912 par un individu qu'il avait arrêté. Marchand Charles-Félicien, gardien, blessé le 21 janvier 1912 par des manifestants. Breton Paul-Raoul, gardien, blessé le 9 janvier 1912 en poursuivant des délinquants. Métivier Georges-Jean-Louis, gardien, blessé le 12 février 1912 par une voiture. Signot Henri-Amablej gardien, blessé le 23 janvier 1913 en maintenant' tm Individuarrêté.

Le Vaus Victor-Henri, gardien, blessé le 13 mars 1912 en voulant arrêter des voleurs. Cafournelle Henri, gardien, blessé le 13 mars 1912 en prêtant main-forte à son collègue Le Vaus.

Léger Victor-Innocent, Gamarre Léon-Maurice, Berthon Camille, Fointiat Louis-Auguste, Guillebaud Paul, Moreaux Paul-Fleury, gardiens, blessés en coopérant à l'arrestation de Bonnot et Valet, le 15 mai 1912.

Basset Robert, gardien, blessé de deux balles de revolver le 7 avril 1912 dans une rixe; Mme veuve Pelleter (mère d'un gardien de la paix tué en service).

COMMISSARIATS

Bouilloud Camille-Georges, inspecteur, blessé le 13 juillet 1911 en prêtant mam-forte à des gardiens.

BANLIEUE

Périn, sergent de ville, tué le 10 février 1911 en arrêtant de faux monnayeurs.

Deroy Emile, Florent Edouard, Huet Lucien, Nell Georges, Meyer Alphonse, Bethignies Julius, Audebert Marcel, Voidier Louis, Chapelle Jules, Simon Eugène, sergents de ville, blessés le 13 juillet 1911 au cours d'une manifestation.

Clerfond, sous-brigadier, Gondré, Krafft, sergents de ville, blessés par des grévistes. Bolliand Charles, sergent de ville, blessé

Nous vivons à la façon des provinciaux, des ruraux. Mon père rêve d'expériences agricoles, avec l'intention inavouée de les mettre en Société anonyme, je pense. Ma mère, ayant trop de temps pour se laisser aller au farniente, essaye de réformer les abus de sa maison, à la grande terreur du chef et du maître d'hôtel, qui se trouvent déjà lésés par la diminution de nos frais somptuaires (prière d'admirer le grand mot).

» Quant à moi, je suis indifférente à mon entourage. J'accomplis les rites prescrits par les heures je déjeune, je me promène, je dîne, je me couche, tout a le même goût. Mon corps est « aux Douves », mon esprit perdu sur je ne sais quel sommet sauvage.

» J'ai tant à vous dire, mais parler sans espoir de réponse ne facilite pas la conversation. J'ignore les nouvelles. Les châtelains du voisinage conduisent parfois, chez nous, leur oisiveté, ceux-là ne s'intéressent qu'à la chronique locale du journal du département quant aux amis de, Paris, répandus dans les diverses stations balnéaires ou climatériques, j'ai profité de l'occasion pour cesser toute correspondance avec eux. J'aurais à 'vous confier seulement ces choses ne regardant que vous et moi. Hélas une femme a besoin d'un petit encouragement. Elles sont cependant bien jolies, bien douces ces choses et vous feraient plaisir, j'en suis certaine. Je me contenterai de les résume^ Je vous aime beaucoup, plus que vous ne m'aimez. »

Huit jours plus tard

« C'est évident vous avez tenu votre résolution. Il faut une fameuse dose de confiance pour ne pas perdre patience. Enfin, j'éprouve le besoin de le dire, je suis vivante et aux ordres de mon cher seigneur. Laissons de côté, pour une fois, le lamento hebdomadaire. Si, ce que j'espère, ma lettre arrive à destination, je veux vous faire sourire, mon Jean aimé. Mon père a reçu, hier matin, un télégramme de Mercier, votre admiration, votre modèle. En déplacement dans notre région et passant par notre

le 13 juillet 1911 au cours d'une manifestation.

Cunot Hyacinthe, sous-brigadier, Delarue Prosper-François, Paris Gustave-Lucien, sergents de ville, blessés le 1er février 1912 au cours d'une grève.

Grandjean Paulin-Victor, Delogère Alexis, sergents de ville, blessés le 29 janvier 1912 en opérant des arrestations.

Gros Hippolyte, sous-brigadier, blessé grièvement le 14 mai 1912 en coopérant à l'arrestation de Garnier et Valet.

GARDE BKPUBL1CAINE

Blanchet, brigadier, Pams Laurent, Casaromona Louis, Larqué Jean, Sarventi Antoine, Paulaud, Leclaire, gardes, blessés en participant au service d'ordre au cours de la grève du bâtiment.

Benazet-Lacarre, brigadier, Michoulier, garde, blessés le 11 février 1912 en participant au service d'ordre (obsèques d'Aernoult). Morange Pierre, garde, blessé le 23 mars 1912 en service commandé.

GENDARMERIE

Mme Delouche Auguste, veuve d'un maréchal des logis. (Le maréchal des logis de gendarmerie Delouche a été tué en poursuivant un individu arrêté.)

SOLDATS BES CORPS DE TROUPE

Demulder Pierre, cavalier au 23e dragons. (Blessé en participant au service d'ordre au cours d'une grève).

M. et Mme Kerivel, parents d'un timonier, breveté à Brest. (Le matelot Kérivel était mort d'un refroidissement contracté en serau cours des inondations.)

JARDINIER DE LA VILLE DE PARIS

Mme veuve Rigaud, veuve d'un jardinier municipal. (M. Rigaud a été tué en s'opposant à la fuite d'un malfaiteur.)

FACTEUR DES POSTES ET TÉLÉGRAPHES Vauzou Jean, facteur chef, blessé le 22 juin 1912 en prêtant main-forte à des gardiens de la paix.

Au total, une somme de 40,319 fr. 65 centimes a été répartie entre ces 217 gardiens de la paix (inspecteurs, sergents de ville et autres agents de la force publique). °

Le secrétaire,

̃ Marc Honnorat.

1 ̃ •^s-yss-

Gazette des Tribunaux NOUVELLES JUDICIAIRES

Le mois dernier la Cour d'assises de l'Ariôge condamnait à mort la femme Jeanne Morère; elle avait, de complicité avec le neveu de son mari, nommé Pas- cal Blazy, tenté d'abord d'empoisonner son mari, puis, tous deux l'avaient assailli un soir sur la grande route et tué a coups de marteau. Blazy avait été èondamné à sept ans de travaux forcés. La Cour de cassation a, hier, rejeté leur pourvoi.

**# ".•̃̃•

Elle a rejeté aussi celui d'un autre condamné a mort, nommé Gérard, un marinier de Meurthe-et-Moselle, qui avait, dans des circonstances atroces, tué une fillette de sept ans, à Pomprey, près de Nancy.

'̃•̃̃ ̃• 'v.'Jûeoeges JClaratis.

gare, il annonçait son arrêt entre deux trains. Immédiatement j'annonçais, moi, mon intention de ne pas paraître. Mon père protesta. « Ca serait de.la dernière impolitesse, dit-il très convaincu, une visite de condoléances, faite par Mercier, à la campagne, est très flatteuse. » Pourquoi? Je n'en sais trop rien, cet homme a le don de s'imposer. Je fus donc obligée de me résigner et de me préparer à cette réception flatteuse peutêtre, solennelle probablement, en tout cas, ennuyeuse. On envoya la limousine à la gare et lorsque je l'entendis s'arrê-, ter devant le perron, je regardais à travers le rideau (on prend vite les habitudes de province à la campagne) et je vis descendre notre grand homme, suivi de qui. de Morio-Galart, cet éternel fâcheux. Au salon, je trouve nos deux Parisiens, un tantinet gênés, malgré leur aplomb ordinaire. Je prends alors ma froideur des grands jours, celle que vous n'aimez pas. Coup de théâtre ces deux messieurs se décident" en même temps, pour une attitude diamétralement opposée, tandis que Mercier m'arrondit une phrase de circonstance, MorioGalart me donne un vigoureux « shakehand », en disant gaiement: « Quel dommage d'avoir manqué les courses de Deauville! Un véritable retour aux plus beaux jours de l'Empire! » La situation était amusante. Je la prolonge, en répondant à chacun sur le ton choisi par lui. D'où cacophonie terrible. Ma mère, surprise, ne dit mot; mon père, ennuyé, cherche à arranger les choses. C'était presque le jeu des propos interrompus de mon enfance. Morio-Galart croyant, dans sa vanité, avoir trouvé la note juste, parle fort, bavarde à tort et à travers. Comme il m'est peu sympathique, je ne veux pas lui laisser l'illusion du succès, je lui coupe la parole et m'adresse à Mercier d'une voix très posée. Celui-ci reprend tous ses avantages et, fort habilement, dirige la conversation vers des sujets neutres, d'une banalité acceptable et très élégante. Un véritable jeu de scène, digne d'un vaudeville. La visite se passe sans autre incident. Mercier avait tout calculé; il est reparti, après une

i-i.– *"> ->T « !(̃ ̃̃

LE MONDE RELIGIEUX Mort du supérieur général de la congréga- .` tion du Saint-Sacrement. Le R. P. Louis Estevenon, supérieur général de la congréga- tion du Saint-Sacrement, est décédé hier matin, à Rome, à l'hôpital privé des Filles de l la sagesse, via Toscana, où on l'avait transporté dimanche dernier.

Ce vénérable religieux, originaire de la Lo-,zère, n'était âgé que de soixante et un ans. Il a reçu, dans des sentiments de piété pro-. fonde, les derniers sacrements en présence du R. P. Bouffe, procureur général, et des principaux membres de la maison généralice, ainsi que de Mgr Gilbert, ancien évêque du Mans. J. de N. ̃ 'AVIS DIVERS

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MARRONS GLACÉS, BIBELOTS D'ÉTRENNES PETITS ARBRES DE NOEL garnis (Spécialité de la Maison) LES nouvelles publications pour Etrennes de la COLLECTION HETZEL rivalisent avec e leurs aînées comme mérite littéraire et =~ artistique. (Voir aux annonces.) A L'HOTEL DE VILLE LE BUDGET DE PARIS. PAS DE TAXES NOUVELLES J Le second fascicule sur le budget de Paris, que vient de publier le rapporteur général M. Louis Dausset, comporte un' examen, ,s' complet des recettes et des dépenses budgétaires ainsi que des propositions de l'administration auxquelles M. Dausset oppose les siennes. Par exemple

ARTICLE UNIQUE. Ressources nouvelles à créer.

Propositions de l'administration.. Fr. 11.000.000 Propositions du rapporteur général.. Néant. -i Au-dessous, on remarque cette note du `? rapporteur général

Nous pensons que la lecture de notre rapport général est un commentaire suffisant de la sup-. pression' de cette recette pour que nous puissions nous dispenser ici de fournir, à ce sujet," d'autres explications.

M. Dausset -fait allusion dans cette note à la théorie du « budget industriel » ou nouveau budget que M. Delanney estime possible. Ce sera. l!occaswn_ji!]ia. -gcaïul .débatséconomique qui commencera samedi en co- >~ mité du budget, présidé par M. Oiassaigne- ï: Goyon. ;«- A la différence du budget administratif, 'le budget industriel ne fait pas bloc des recèt- tes propres à des services et des fonds gêné- raux du budget. Il dégage plus nettement aux yeux du public les bénéfices d'une entreprise municipale. Il « spécialise » l'impôt et n'atteint que les seuls bénéficiaires réels de telle ou telle industrie de la ville gaz, élec- tricité, eau et autres entreprises municipales, ` chacune aura son budget propre gardant ses recettes particulières.

La lecture de l'article unique du chapitre "• 1 bis des recettes montre qu'à la différence du préfet qui réclamait 11,000.000 de ressources nouvelles et les demandait à l'inscription de taxes nouvelles, M. Dausset parvient à équilibrer le budget de 1913 en ne se servant que des produits des anciennes ressources. Donc, d'après le rapporteur général, inuti- lité de créer des taxes nouvelles.

Le préfet proposait en recettes 415,949,174 francs. y

M. Dausset augmente des recettes (d'après I des prévisions de meilleurs rendements) pour une somme de 7,379,905 francs. Il diminue d'autres recettes pour une somme de 12 mil- lions 25,134 francs. |

Il obtient ainsi pour les recettes une dimi- 'h nution apparente de 4,645,228 francs et ra-( mène leur chiffre total à 411,303,945 francs. Le projet du préfet, défalcation faite d'une

heure, non sans avoir trouvé moyen de s'excuser de n'être pas venu seul. Morio-I Galart était dans le même train et a voulu l'accompagner. Je suis sûre que s celui-là cherchait le sujet d'une longue histoire à pouvoir colporter partout. » Eh bien! tant pis, mon Jean, vous méjugerez ennuyeuse, si vous voulez,je n'en peux plus. Manquer de franchise, i vous écrire ces choses n'intéressant ni vous ni moi m'est impossible. J'ai fait, sans succès, un grand effort, pour m'éloi-4gner de ce problème, qui me tourmente tant. Pourquoi cet isolement? Pourquoi.1? ce 'silence? Ma pensée, ma vie de chaque jour tournent autour de ce point d'inter- rogation. Ce serait charité. Mon imagi- ï nation se perd; si vous recevez ma lettre, répondez, je vous en prie.

» Jean, je ne pouvais plus y tenir; j'ai prétexté un urgent besoin de voir ma. '-Z, couturière et suis allé à Paris. tout' droit chez votre concierge, pour avoir ¡ des renseignements. Pour qui m'a-t-il prise?. Je m'en doute. J'ai su que tout votre courrier était entre les mains de ̃" votre valet de chambre, qui attend des ordres. J'aime mieux ça. Vous avez simplement été vrai. Serait-ce de l'énergie? En général, on admire ce dont on n'est- pas capable. Cette fois. j'avoue. Enfin! mon billet va'aller rejoindre les autres. » Le lendemain

« J'ai eu tort, mon Jean; un jour ou l'autre, vous recevrez toute ma prose et vous aurez le droit de dire « Elle m'a écrit, une fois, sans m'envoyer une tendresse ». J'en ai en réserve pour un bien long temps. Je viens de relire votre lettre du départ. Elle déborde d'une réelle et sincère affection. Je le jure, pas un instant, je n'ai cessé d'avoir en vous la plus absolue confiance. J'ai imposé des délais, un éloignement, vous avez obéi à votre manière; je n'ai pas le droit de vous en vouloir et je ne vous en veux pas. Vous m'aimez beaucoup, j'en suis certaine, seulement. je vous aime mieux. voilà tout. »

Georges Sauvin.

(A suivre.)


réserve, portait les dépenses à 414 millions 793,900 francs.

Le projet de M. Dausset comporte 1 million 762,787 francs en augmentation pour certaines dépenses. Ce même projet diminue d'autres dépenses pour une somme de 6 millions 337;05p francs.

La diminution danfe l#s dépenses étant de .4,574,368 frajncs, le .pbfcfïrc global; des. dépenses se trouve iramené à. 410,219,677 francs. D'où balancé entre les recettes et les dépenses' avec un excédent de -recettes de 1,084,278 francs qui constitue la réserve générale du budget de 1913. > Ce résultat est bien fait pour réjouir les contribuables desquels il éloigne le spectre des impôts nouveaux. Il reste, .à savoir si le préfet, désireux de tenir sa promesse de rendre Paris complètement propre, acceptera sans protester certaines réductions de crédits.' pro.posées'par M." Dausset dont celles qui frappent, avec trop de persistance peut-être, les services de la voi^iç ..e.V. de, l'entretien des rues de Paris, comme celles, aussi qui atteignent les promenades- ôt .surtout le bois de Boulogne, en refusant au préfet des relèvements de crédits, en vue de l'augmentation dû nombre des gardes djr Bois dont la surveillance est in iffisante,

EN BÊA^QE- LES ABATTOIRS ET LES FORTIFICATIONS; LA CIRCULATION DE PâfllS.

-Le Conseil municipal, présidé par M. Henri Galii; a tenu, hier, deux séances. Le matin, on a voté 3 millions de travaux pour des transformations aux usines des eaux de Montmartre et .d'Auteuil. Puis M. Lemarçhund a fait approuver son rapport, en collaboration avec M. Robaglia, concernant les grands travaux à exécuter contre les inondations. Enfin, .MM. Desvaux et Grébauval ont présenté la proposition relative aux nou-, veaux abattoirs et à l'établissement sur les terrains des fortifications du côté de la porte de Flandre des gares « Paris-Marché » et « Paris-Abattoirs ». M. Dausset, d'accord avec le préfet, a, annoncé que le projet du déclassement des fortifications serait soumis à la ratification du Conseil avant la tin de l'année, atln de pouvoir être déposé en-.jftnr vjep sur la! bureau de la Chambre.

•. :̃- .••̃

jÇ'après-midi, il a été surtout question de la' circulation.' MM. Froment-ivieuriee et Que)itin-liaiic}iart se sont occupés des uhanipsl'4ysoùs', tandis que M, Charles (iuillard disait. ies inconvénients, des..encombrements si nombreux- dans i€ neuvième arrondissement. Le pjelet de police M. jLepine qui, aidé par M. oOiLiaiii, inspecteur de ra circulation, a tant lait pour uijienir des résultats appréciables, a rupoudù. On est, dit-il,, eu jjréiseuce d une situation difucii.e qu une incessante surveillance ue parvient qu'à améliorer un peu. jLëj eiii-ouiuivments et la plupart des accidents sont dus beaucoup moins à des extès'de vitesse qu'à l'etroitesse des rués qui: ne'boni'pius a&sez iurges pour une circulation de" plus -eu pius. intense.

Il est exact, a repàqué M. Emile Massard, que le nombre des Voilures dans Paris s'est accru de 54,0W) depuis quatre ans. 11 n'en faut pas mollis essayer de mettre de l'ordre dans cet enchevêtrement de véhicules. Ja»t -m. Emile ^lassard a fait adopter par ses collègues une série.clo mesures dont voici les principales

Pour diminue)' les encombrements. Modifier' le texte de l'ordonnance sur la circulation de'iac'ôn qde-la. niaraudt; suif 'l'ofiuebctnunt interdite aux heures d'aûiiience ans les voies en-

combines.

Faire cesser les encombrements en appliquant strictement laoite ordonnance, noiaiu-

iuenf:- '•'̃

En interdisant les stationnements de deux voJtttJ>cs<iSW't\ies en l'ace l'une de l'autre dans'

.CM~~e&ttMS&~H~.U~JB.r~ -,¡,

̃S» c«q)ldyuni;-le» .agentSKyclisteif>'ponr*iiv-

pûçltt-r, <içs-,v«Hures dese..uinger. "toutes sur-, le''

luêuits'puiui

.bn .signalant aux conducteurs, soit au moment de Ueur examen, soit. par. des instructions aj'llcliees uans les'yarages, les rues que l'on peut prendre eans- gi-aau ueiour pour les carretours ;Y enco mûrement Surveiller ei -uiriger rinstruçtion donnée dans les écoles de'chauiicui's

htendre. la circulation giratoire à tous les

carrefours.

Pour diminuer les accidents. Rendre plus sévère la délivrance des permis de conduire 2" Faire subir un nouvel examen à tout auteur d'un accident grave

3° Rendre le lïein obligatoire sur les voitures attelles lourdes

4b 'accorder le permis de conduire qu'au cochbr ou .au. -propriétaire muni 'd'une assurance .destinée à inuemniser les sinistres- éventuels. L'administration est, en outre, invitée a Intervenir auprès du ministre des travaux publics. pourvue le côté réservé h, la circulation

ne soit pas changé

'4a Intervenir auprès dû ministre des travaux public pour que la loi de 1851, réglant encore la police de roulage, soit mise en concordance avec les. exigences. ue la circulation actuelle, et à ce que,c notamment, une limite soit imposée à la circulation des poids lourds

Intervenir auprès du ministre des travaux publics pour qu'une plus grande sévérité soit apportée dans la délivrance des permis de conduire, que ce permis soit exigé des charretiers comme des cochers, et qu'un livret d'identité de conducteur soit établi pour toute la France. En fin de séance, on a adopté des vœux présentés par MM. Rollin et Payer.

Le premier vœu exprime l'espoir que l'impôt sur le jeu, établi par les projets du gouvernement sur le produit brut de la cagnotte dans les casinos et lès cercles balnéaires et autres, frappera également le produit brut de la cagnotte dans les cercles ouverts à Paris et dans les grandes villes.

Le second vosu stipule que les revenus du jeu soient ali'ectée dans leur totalité aux œuvres d'assistance et .à augmenter les recettes des budgets des grandes villes.

Janville..

~auvelles Diverses

,̃; paris

çfc?*r»té

Nous avons reçu pour Mlle M. la sexagénaire malade èt pauvre, recommandée par le

Figfxro :̃̃

Q* M,, 10- francs.. Avec les souscriptions précédentes, 538 francs.

Pour le jeune Gillet,M. Y., 5 francs.

••̃̃̃.>

Les obsèques de M. Bichet

Le corps de M. Bieliet, le jeune professeur, mn'feù' la suite d'injections de morphine, a été enlevé de la. Morgue hier, à trois. heures de l'après-midi, et transporté à la gare d'Ausi ̃ terlitz pour être conduit à. Pithiviers aura lieu l'inhumation.

La question des étrennes

̃ ̃ C'est un rêve que de pouvoir offrir de belles étrennes sans trop grever son budget ce rêve est lo plus aisément du monde réalisai) c, grâce" à 'la facilite donnée par les Grands Magasins Dufayel, qui exposent un choix colossal d'articles pour cadeaux, vendus au comptant- pu en compte courant. De nombreuses attractions sont offertes chaque jour aux visiteurs,

1 *tm

1 ` DÉPARTEMENTS Un bandit de seize ans

Aiuei're. Gaston Picard, âgé de seize ans, ouvrier, boulanger chez M. Pouget, à Graiiil-C-hàmji, arrondissoment deJoigny, se rendait à trois heur s du matin, auajflujiji de I la Grange, appartenant à M Pommot, et ré?

M. Candé M. Gëmier M'te Lély

veillait le personnel, prétextant une commande urgente- 'de son patron.

Le domestique, nommé Mougeot, s'étant levé, Picard lui (tira un coup de revolver à la tête. Aux cris dur blessé, M. Pommot acçoUrut. Picard le tua de quatre coups de; re-?

vqlvev., -••

,ume Pommot, survenant à son tour, je sinistre gamin n'ayant plus de balles dans son revolver, s'en servit comme d'une massue pour l'assommer. A l'arrivée" des enfants Pommot, le meurtrier prit la fuite. On suppose que le vol a été .le mobile du crime.

.<

Une tombe profanée

Montpellier. En opérant une ronde, les gardiens du cimetière Saint-Lazare, à Montpellier, se sont aperçus que des malfaiteurs avaient ouvert la porte d'une sépulture, soulevé la plaque eu fer qui fermait le caveau et sorti et défoncé la bière d'une personne récemment inhumée.

Les malfaiteurs croyaient y trouver des bijoux. Ils ont été déçus. Les aboiements d'un chien les ont forcés à se retirer.

-»~

Une vengeance

iViee. -r~ Cette nuit, un chauffeur de taxi- auto, Léon Martin, prenait à Nice deux voyageurs, ,&UaM ^Mçate-Carlo. Quand la voiçuro frit Tîrriv"t*e*ik Beautieii, l'un des voyageurs- tira- quatre -coups "-de revolver sur Martin.

Les agresseur^ du chauffeur prireat ensuit^ la fuite.

On croit à une vengeance; Une enquête est ouverte..

..̃ '«i–

Accidents

Barrle-Duc. M. Billet, juge au tribunal de Sàint-Dié a été victime d'un, accident

d'au'toniobilG.

Le magistrat a eu une clavicule brisée et une côte défoncée. Troyes. Aujourd'hui à midi, un attelage. emballé dans ies rues de Viney vint défon-. car la barrière du passage à niveau et s'abima' contre un train de marchandises qui entrait' en gare.

Le conducteur, M. Bordet Henry, âgé de cinquante-cinq .ans, -rentier à Viney-, a été;tué sur le coup.

Argus.

^N^rs^ •'

Au Théâtre Impérial

̃ Â" •' ̃̃

Premières de Compléta l'Impérial granderevue .de MM.vGus Bora .et Max Aghion Un' Mari modèle, xûiaùdie. deM. ^.ilned;

la MaisQu, Poppiiard, vaudeville, de M. Parti

̃ ''Pekité. ̃ ̃̃ "-•"̃'••̃'• La jolie- bonbonnière de la rue du Go^lisée vient de' remporter un triple succès, grâce au talent, à l'humour de ses auteurs à la fantaisie de ses excellents artistes. C'est très gaiement même un peu grassement que la soirée a débuté par. la MaisonPoponard, un vaudeville très comique qui fut admirablementenlevé par Robert Hasti, Edouard Bouchez, Castin, Edouard Rosny. Maurice Ppggt et Ruiz.et. par ïyllles Germaine Devispies, Pierrette Monfray et Henriquita. Puis nous eûmes l'occasion de nous divertir fort à l'aiidi^ tion d'une très spirituelle comédie de M, Wilned, Un Mari modèle, comédie joliment écrite et dont les scènes d'une drôlerie achevée ont été très bien rendues par Mme Andrée Magda, toute charmante en moidèle ingénue et bébête, par Mlle Germaine Devismes, bien amusante en épouse infidèle, et surtout par l'auteur lui-même, M. Wi'0.6^ qui a été d'une fantaisie extraordinaire. La grande revue de Gus Bofa et Max Aghiqh Complet « l'Impérial! a rem-, porté une pianièrè de triomphe. MM. Gus Bofa et Max Aghion ont composé une suite de scènes d'une abracadabr&nce, 4'uae folie, et d'une ingéniosité rares. C'est-plus une « charge, d'atelier » qu'une revue, mais le public s'est follement diverti à voir Robert Hasti en « cubiste »; Edouard Bouchez en *i agent do choc »; le dessinateur Moriss en compère danseur et chanteur; Enthoven dont lés « blagues » et les fantaisies ont déchaîné des tempêtes de r.re; l'imitateur. Louis Baldy, certainement le pius parfait Frégoli et le, plus exact Guitry, et Mlle Mado Minty, exquise pn «littie girl », délicieuse chanteuse et remarquable danseuse; Fabiani, retour de Russie, couverte.de gemmes éblouissantes; Gina Récamié, très. puclique en femme dépouillée Yvonne Reynold, jolie comme un amour en petite fille de la Poste restante Suzanne Peindel,dnnt les couplets de la figurante furent trissés par une salle amusée au possible Henrjquita et Renée. Doria et par les deux plus belles > danseuses du monde! tBijitis jçiuippreç-

que "de la Ifaiite *sb~ciétê. (h'esi-êlîe" pas'

AU THÉÂTRE ANTOINE --̃ Lhomms qui assassina

la nièce tié. yàmhçissadeur do Grèce?.): et'Racliel Tnaïs, dont les voiles arachnéens flottent, légers, parmi la nuit, d'une cheyelure qui la -couvre loute -i Rendons hommage à la gaieté de la commère qui n'est autre (on ne se refuse rien au Théâtre Impérial!) que Mme la princesse din Bajesco, qui, eii compagnie de l'excellent compère Moriss à mené cette joyeuse revue à l^.yiçtçirej^i^ons même autriori^phe. V.

Pierrot.

,̃̃ ̃̃ i .jTWN,.

Courrier des^Théatres Ce soir ̃̃-̃••>̃

A l'Opéra, à S heures, Tannhseuser. Afa Comédie-Française, h 8 h. 3/4, -83e représentation de Bagatelle (Mmes Bartet, Pieison, Leconte, Berthe Cerny, Géniat, Maille, MM. Albert Lambert, fils, George Grand, Paul Numa, Georges Le.p.oy, Léon Bernard, -Jean Worms, Ghaize). A l'Ogérg,-Comique, h. 8 heui'es,,irt To.$ea, Cavaïleria. rv.stic.pna,

-'A A l'Odéon, à 8 h. 1/4, Faust, de Gœthe, traduction en trois parties, de M. Emile Vedel (Mlle Sylvie, MM: .loubé, DBsfonl.aincs, Mar-

qudi:tJc.ms.:d'lMs,;Cù&laï Jeaoîid'.Ys, aiaip.

vie, Bon valet, Mmes Poug9l,Ker\yich,Diene,Barsange, de France, etc., etc.) :Orchestre et chœurs Colonne.

Aux Vàr/étês, à 8 h. 3/4 précises, l'Habit vert (Mmes Jeanne Granier, Eve Lavallière,' Thérèse Cernay, Jeanne Ugalde, Mareil, Monteil,'etc., Brasseur Guy, Max Dearly, Prince, Numès,.Simoi.i, Petit, Bernard, Fabre, Lurville, etc.).

A 11 heures « l'Académie française ». ̃ Au Vaudeville, à 9 h. 1/4, la Prise de Berg* op-Zoom (M. Sacha Guitry, Mme Charlotte Lyses, MM, Lérand, Jotfre, Baron fils, etc.. Mmes Jane Sabrier, Marthe Debienne, Èllen^ ̃ Andrée, etc. et M. Dieudonné).

4 la Porte-Saint-Martm. à 8 h. 1/3, les Flambeaux, pièce en trois actes, de M. Henry Bataille (MM. Féiix Huguenot, Jean Coquelin, ̃Mmes Suzanne Després, Yvonne de Bray, Frévalles, et, pour ses débuts à la PorteSaint-Martin, M. Le Bargy).

Au Théâtre lyrique muawifisL.de la Gttît.4,.ix a 8 8 h. 1/4, le Petit Due (Mmes Anne.Pancrey, Dziri, Jackson, MaçchGJtti, Mîtf. Pfilin, Ai).-? doin, Delgal)'.

-Au théâtre Sarah-Bernhardt, à 8 h.' 1/4, Kismet, conte arabe de M. Edward Knoblauch,texte français de M. Jules Lemaître. (Représentations de Lucien Guitry). A 9 h. 10^ « le Marçhéde Bagdad» à 10 h., « le Palais de Mansour » à 10 h. 1/2, « le Khalife»; à 11 hjeures,«, le Haj'.e.m.'u, A l'Athénée, à '9 heUreâ; le' Diable ermite (MmesG. Dorzia.t,A..HQryjA'Barelly,MMi Jean Ijax, Gayonflls,Harry-Baiir,Gallet, Stephen). A 8 h. 1/4, le Journal de l'Athénée.

Au théâtre Apatlo, à 8 h. 3/4, le Soldat 4e chocolat (M. Henry Defreyn, Mme Brigitte Régent, MM.- Coulomb, Villot, YaldoE, Mmes Sarah Morin et Pepa Bonafé). Au Palais-RàjgJ, à 9 heures, la Présidente, pièce en 3 actes de MAL. Ai aurice Hennequin et Pierre Veber (Mme Cassive,.MM. Germain, L,amy, Le Gallo, Mmes Delphine Renot, Lavigno, MM. Clément, Palan, Roze. et Lervesque).

Au théâtre Michel, pour les représentations de M. Félix Galipaux, de Mlles Juliette Margel, Marie Marcilly et de M. Claude Garry, la Cruche (MM. Bélières et Rheims); pour les représentations de M. Lucien Rozenberg, le, Tiers porteur (Mlles Sahita et Valmy, MM. Decaye et Rheims); la Réussite (Mlles _Warley, Àriel," Rousseau, MM. Bôlières, Vibert, G. Buarini).

Au théâtre des Capucmes, à 9 heures, Paris fin de règne, revue (Mlles Jane Marnac, Dantès, Muiler, AUsany, Mârçôni, Mbhthil, Rysor, Moussy, MM. Armand Berthez, Arnaudy, Tramont, A. Luguet, Piéj'ade, de ̃ Vloet, Georgé et Laurac); Mondanités (Mlles Monthil, Dherblay, MM. Arnaudy, Tramont,. Luguet, Piérade); Baccara (Mlles Mous§*y,. de Morlay, MM. de Vloet et George). A la Comédie-Royale, à 8 h. 3/4, la Peau de roMrs-(Berthe Roland, Marthe Meunier, Lur̃ ville) Dozulé, les Phai'es:Soubtgau(Arqviïllière, Marthe Meunier, Jean G-uitry, Marthe Alex, Henriette Andral, Qarmen de Raisy,

Viilé)'.

Au théâtre Femina, à 8 h. 1/2, Tu vas un peu fort (M. Piérade, Mlle Rocli); le Valet de cœur (Mmes Louise Bignon, arie-Laure, Emmy-Lynn, MM. Louis Gauthier, HenryRoussell) (a Casqui'tle blaitche (MM. Rouvière, Louvigny, Mlle Darlay).

Au Grand-Guignol, à 9 heures, la Paire en deux, le Grand Oisëau, Une place de libre, le Baiser dans la nuit, le Rapide de 22 heures. -r Au Théâtrb-lmpériai, 5,' rue du Colisée (tél. 594.97), à 8 h. 1/8 précises l'Ecole des chasles, opérette (Mlle Renée • Doria, M. Ch.'Çastin); 9 h., la Ma son Popèriard (MM. Hasti, Bouchez, Mlles Germaine Devismes, Pierrette Monfray); 9 h. 40, Un mari ̃modèle (MiL-Wilnoil et Maurice Poggi, Mme Andrée.

•Magda) 10; h. 30, Complet à t impérial revue

.(Ml^latiB Hiy|j.gJ->b.iaj9^i'iu(«î,s'S|3 dml Bajesco, MM. le chanson uw.r ErUhoven, Te

dessinateur Moriss, Robert Hasti, l'imitateur Léon Baldy et Edouard Bouchez, ,,1

*~<<<<~<).~w<<

Au jour le jour

G'e,st ce soir que Mlle Kirsch, premier prix du Conservatoire, débute a l'Opéra dans le rôle d'Elisabeth de Tannhœuser. On sait que M. Maurice Renaud chantera le rôle de Wolfram. Tannhœuser, ce sera M. 'Franz; le Landgrave, M,Journet'; "Vénus, Mme t)ubois-Lauger, et les autres rôles seront interprétés par Mme Laute-Brun, MM. Pubois, Delpouget, Cerdan et. Nansen. •̃̃'

•–•If" "̃̃.

A j)eine la Fleur merveilleuse était-elle affichée, à la Comédie-Française, que se dessinait un' important mouvement de location permettant d'augurer pour dimanche soir 29 décembre une superbe représentation. Rappelons que la délicieuse pièce de M. Miguel Zamacoïs, qui' a' le double avantage de charmer les grands et do constituer en môme temps le spectacle de famille idéal, sera également donnée .en- mati-néo le vendredi 3 janvier. '̃'

L'après-midi d'aujourd'hui' et celui de demain seront consacrés aux répétitions d'ensemble avec la figuration en costumes; ce n'est pas une petite, affaire que de reconstituer les tableaux pittoresques de la Hollande du dix-septième siècle qui firent, l'admiration de tolit-liSi'd'êïîCïtls lofs -de la preiiiièi'o série- de repré.sçnlations, et 'do inçttrc. au poitil- une mise, eii scène si cumpliquve 'et si mouvemontée.

Mlle Marié de ÎTsle chantera, ce soir, Santuzza dans Cavaïleria riusticana. Elle y est extrêmement originale et dramatique. La Tosca fait affiche avec Cavaïleria rus-r licana. Mlle Davelli chantera le rôle de Floria qui lui a valu. un succès éclar tant.

On nous avise de l'Opéra-Comique que « le 31 "décembre (réveillon de Un d'aimée) coïncidant" avec îa soirée d'abonnement du mardi do-la série A, il ne pourra être mis à la disposition du public que le nombre très restreint des places laissées libres par l'abonnement. La location pour cette soirée sera ouverte dès aujourd'hui, 11 heures ».

̃ ^î*

Comme nous l'avons dit déjà, l'autre semaine, c'est le Carillonneur qui sera maintenant la première nouveauté à l'Opéra-Comique. Suivra le Pays, dé M. Guy Ropartz. M. Georges Ricou, J'aimable chef du" personnel,, salle Fâvart, nous téléphonait hier, à ce sujet, que, pour des raisons qui touchent à. leurs, congés, MM.Beyle et. Sàlignac ont changé de rôle. M. Sàlignac créera, le Pays, et M. Beyle, le CariUonnenr.

̃*«¥̃̃,̃̃̃ .• -i-r-.y. -̃•'̃̃ •.̃̃?̃' i' ̃̃•- ̃̃•

M. Canaille Erlanger, l'aufeur de la Sor* c\ère, si chaleureusement applaudie chaque soir a l'Ope ra-Comique, a adressé à M. Ruhk mann, la lettre suivante: Cher ami,

Veuillez, je vous. pi'ie, être mon interprète auprès do nos excellents camarades de l'orchestre et leur .dire mon admiration sincère et ma gratitude émue pour l'admirable exécution instrut- mentale de la répétition générale et de la preniière de ta 'Sorcière.'

Quant a vous, mon cher Rulilmann, qui avez dirigé ces louahles artistes non seulement d'un bras souple et vigoureux, mais surtout avec tout, votre cœur, laissezrvous dire un grand merci et donner une fraternelle accolade.

Votre reconnaissant, etc.

Camille ERLANGER,

La soirée des Trente Ans de théâtre, mardi prochain, "salle Gaveau (tarif ordinaire), avec le beau programme que nous avons publié, a amené tant de demandes qu'à partir d'aujourd'hui un bureau de location supplémentaire sera ouvert à l'Agence des théâtres, 38, avenue de l'Opéra. Ajoutons que M. Salignac, qui a chanté cette semaine si brillamment \verlher et Manon, à l'Opéra-Comique, chantera Paris de la Belle Ilélène aux côtés de M. Baron, superbe Calchas, et de Mlle Davelli, délicieuse Hélène.

Le record des recettes a été battu, le soir du réveillon, par Kismct qui a réalisé 20,038

francs"

Le public s'empresse aux bureaux de loca-' tion ̃ du théâtre Sarah-Bernhardt tous les tableaux du conte arabe si ingénieux et si joliment philosophique de M. Edward Knoblauch, si joliment adapté par M. Jules Lemaître, provoquent l'enthousiasme. Parmi eux « le Marché», a le Divan du Calife», «le Marché u, soulèvent les plus chaleureux bravos.

»̃̃

Dans son désir de pousser au dernier point de perfection la mise en sciVpë d'Alsace, Mme Réjane a décidé de reculer, uu peu cette première et de donner à partir de demain 28 courant quelques représentations de Ma-" dame Sans-Gêne.

Dimanche, à 2 heures,- matinée.- •̃̃••

La main passe.

M. Quinson assumera à partir de demain les .fonctions de directeur du théâtre de la,: Renaissance. ̃̃'̃ M. A'bçl Tarfide l'a présenté hier, en effet, à

ses actionna iri^-cqmuia «on-, successeur. M'

Abel larnde s est réserve le droit de jouer'

̃ au commencement de ^.chaque saison théâtrale" uiîe pièce qu'il montera lui-même sur la scène du théâtre' de la Renaissance. C'est ainsi qu'il créera au mois de novembre de la saison prochaine/'ilcadeni, la pièce nouvelle de. M. Henry -Kistem^eckers Mme Simone sera la principale interprète féminine de cette comédie,

Demain, a 5 heures, « la Jeune Poésie », causerie de M. René Kerdyk.

.i.

Après avoir, parcouru la France et les pays voisins au cours de deux tournées superbes de la Flambée et de là \ierge folle; après avoir fait applaudir chaleureusement ces deux ouvrages sur les divers points d'un itinéraire de près de trente mille kilomètres, Mlle Rose.Syma vient de rentrer à Paris, exténuée, mais ravie du grand succès qu'elle a partout obtenu. Nous aurons prochainement, croyons-nous, l'occasion d'applaudir la. brillante artiste sur une de nos grandes scènes parisiennes.

•_ iik

On nous écrit"

2G décembre 191?.

Cher monsieur,

Puisque l'on va jouer au' théâtre Réjane une pièce ayant pour titre Alsace, voulez-vous me permettre de dire à vos lecteurs que j'àî communiqué en janvier dernier, à M. Henry, Hertz, un drame en deux actes, en. vers, ayant pour titre A Isacienne ?

Avec mes remerciements, veuillez agréer, efc.y Gabriel FAUCONNEAU DU Fbesny.

•!<

M. Gémier vient d'engager Mme Marie Kalff ppur créer, la saison prochaine, un des principaux rôles dé Poussière,' sa thë|tre Antoine.

Ce soir, 50e représentation de le Diable ermite à l'Athénée. Même distribution supérieure qu'aux premiers jours.

-t-

M. Lygné-P.oe" nous écrit

̃ 33 décembre' 1912,

Mon cher attii, •

Il paraît qu'on' raconte que je veux abandonner « l'Œuvre » J

Allons allons! .je, suis un impénitent, et dites bien à tous qu.én dépit. des 'difficultés je ne lâche pas,'et que je puise mon énergie dans les difficultés elles-mêmes. ̃-̃-<

Amitiés.

LUGNÉ-POE.

f. ». Maintenant, il faut bien dire qu'il y a douze ans qu'on s'amuse à annoncer- cette nou^velle.'

̃j ,|. •• ̃̃•̃

Mlle Madeleine Dolléy est toujours grippée, et jusqu'à son rétablissement, les Bonnes Relations,, l'amusante pièce de MM. Pierre Veber et Claude Roland, se trouveropl remplacées sur l'affiche par le Tiers porteur une piquante opérette de MM. Kolb et A. de Fouquières, écrite sur une musique endiablée de M. Claude Terrasse, et qu'enlèvent avec entrain M. Rozenberg, inénarrable dans son rôle d'Américain Mmes Sahita, Vaimy, MM. BéDecaye et Rhejms.

Ce charmant petit ouvrage a été donné hier aux habitués du théâtre Michel, qui en ont été fort satisfaits. Avec la Réussite, il accompagnera dorénavant la Cruche, la comédie de MM. Georges Courteline et Pierre Wolft', de plus en plus goûtée et applaudie. ÏSkms recevons de Mme Marie G ex une ihtéicssante lettre dont nous détachons ce fragment:

Mon cher confrère,

M'. Franck, pour répondre à un grand nombre de demandes, vous prie instamment, de rappeler à vos lecteurs que le théâtre des Boufl'es-l'ari.siens ne^pourra donner la. première matinée, de son grand succès, la Pari, du feu, qu'à partir du jeudi 9 janvier, les matinées étant réservées a. mis8 Loïe .Fuller jusqu'au &< janvier. Bien -en- tendu, l'amusante pièce do MM. Mouëzi-Eon et Nance.y, dont )es qu.'itre'nctes l'omposent seules le spectacle, est louiV: ioûs les soirs sans ni ter-

ruptioii. ̃̃'̃̃ ̃̃•̃ "̃̃̃<̃̃ '̃>̃ '̃̃̃̃̃ ̃ •:

L'Ambigu affiche pour demain samedi et après-demain dimanche, i'i deux heures, une matineo de son immense succès, Cœur de

Française. -,f

Hors Paris

On nous apprend la mort de M..Henry Verd-'hurt, qut dirigea, plusieurs" théâtres, l'Eflen à' Paris, la Monnaie à Bruxelles, le théâtre des Arts li Rouen. Directeur épris d'art et plein- d:initiative, M. Verd'hurt lit représenter plusieurs ouvrages nouveaux les fempliers, do Henry Litolff; Gwcndoline, d'Emmanuel Chabrier, et Sainl-Megrin, des frères Hillemacher. C'est sous sa direction, à Rouen, que fut exécuté pour la première fois Samsàn et Bailla, Il avait épousé Mlle Cécile Mézeray, dont on n'a pas oublié la brillante carrière à l'Opéra-Comiqûe.

Les obsèques auront lieu demain, à dix heures, en l'église Saint-Pierre de Neuilly. On se réunira, à la niaisou mortuaire, 3S, avenue de

Neuilly."

Do Toulouse i ̃

Les dilettaiiti de la ville du gai soleil vieil? nent d'applaudir la dernière œuvre du regretté Massenet: Roma. Le succès do cet opéra tragique a été très grand.

L'honneur en revient au sympathique directeur du Capitule,' M. Justin Boyer, qu'au-' rÇUjie. difficulté n'a arrêté. On doitje féliciter 'bien vivement et ïlë son amour pour lé maître- disparu et de son intelligente activité; on doit, par aijleurs le remercier d'avoir monté une œuvre digne de figurer à côté in Jongleur de Noire-Dame et de Werther. Interprétation ̃ heureuse et mise'en scène parfaite le régisseur, M. Joèl Fabre, s'est dépensé- sans compter; une part du succès lui revient.

̃ M. de Lérick fut un LentuLus au cceur plein d'ardeur et de générosité. Sa voix prenante sut dire à. ravir la belle romance: Soir admirable.

Le rôle de Fausta fut interprété supérieurement par Mme Magne, qui possède toutes

les qualités d'une tragédienne.. cl-, d'une- chaa*

teuse.. ;̃̃)-

Mmes Lowelly.'f-Jnnia)- et BehnftCfc (f*osfhû-

mia) recueillirent :égaleineri't uné'am}ïle.Hîoir3r«

son de bravos. Il est' très regrettable .que M.- R.amieus (Fabius) ait été pris d'un. fort Hniine, au point d'avoir à réclamer, par,, l'entremiserégisseur,, l'indulgence du public. Co,n'«st .-1^ qu'une indisposition passagère. Et. deinaïri; nous pourrons applaudir de nouveau Tceûyya du grand Massenel, dont M, Loyer a v'ànlti régaler les Toulousains.

t,

Nous avons enregistré, hier, lo triomphe, au théâtre de la Scala. de Milan, de'tu/Iabâ~nerà, de M. Raoul de Lappara, qui fut vraiment une belle victoire pour 'l'art français U l'étranger. Ajoutons-y le grand succès remporté par notre éminent baryton Jean Bour-s bon le remarquable créateur d'Ivan le Terrible que nous retrouverons très prochain nement à l'Opéra de Monte-Carlo dans Par~sifal et dans Pénélope.

.y'

De Madrid

Au Théâtre Espagnol, dont le Conseil" municipal madrilène, auquel il appartient, 'a confié la direction cette année au fameux romancier et député républicain Pçroz Galdos, de bruyantes' manifestations politiques ont troublé les premières représentations en espagnol de la pièce intitulée la Meina jovèn (la Jeunp ,ReUi«), œuvre de l'écrivain catalan Guimera, dont le drame Terra .Bo~'a est bien connu à l'étranger, où il a servi de thème à, deux opéras, l'un français, l'autre allemand. La pièce en question montre, dans un pays imaginaire, les amours de la jaune souveraine avec un galant chef républicain^ qui la, sauve et en fait sa femme tandis que la 'révolution triomphe.

Ce spectacle et les cris de « Vive la, République » proférés sur la scène et qui trouvaient un échp dans la salle, parurent subversifs et intolérables dans un théâtre à de nombreux -spectateurs royalistes, parmi les-' quels le directeur du journal la Manarquiaet plusieurs officiers, qui manifestèrent en- sons contraire et faillirent en venir aux .mains avec les républicaine. La représentation dut être interrompue et cet incident théâ.tral aura sans doute des suites politiques.

En réponse à la décision, déjà signalée ici, de la Société des auteurs dramatiques espaguols d'interdire aux théâtres fondés comme tels de se transformer momentanément en cinématographes, sous peine do leur retirer le répertoire,, plusieurs, directeurs de théâtre, estimant que cette mesure entraînerait leur ruine s'ils ne pouvaient plus recourir au cinématographe durant la morte saison, annoncent leur projet -'de protester hautement Serge Baissât.

SPECTACLES tf CONCERTS Aujourd'hui

Au Nouveau-Cirque, mâtinée û '3 h. 1/2 avec If même spectacle que le soir.

De 4 h. 1/2 à 6 h. 1/3. « Five o'clook artistique », au i" étage du Café Américain, 4, boulevard des Capucines. Entrée par l'es* calier de marbre,

Ce soir: ̃̃̃ ̃ •'

Aux Fo//9s-Be~ë/'a..(t6}.M3-59),à8 lt.4ia, Eu Revue des, Folies-Bergère, en 36 tableaux, (Mlles Mistjnguett, Yane, Yv. Printemps, Mary Massart, Naudia, Olga Da,unal, Mary Mitçhell, Elsie Dante,, MTM. Morton, Chevalier, Tramel, Vernaud, Brouett, Duval. La Commère, Aille Djinn d'Irroy; le. Compère, M. Mafer, Lewis Douglas où. Antoheit et;

,Grûck). ̃• .> •.<>

̃ -r- ̃ A r Olympia '( télijjjlr, 9M- 08), S'h.S/4 (Man^ re^RégîAiS "Flbry), la ïleviaéc l'année, -ffior* ville, Boucot, le danseur Olomons, Saidreau, Arbell, Mines Mérindol, Reinu Leblang, Deilysia, les Oîympia's Girls et la danseuse Èsmée).. 40 tableaux. Orchestre do 40 musiciens sous la direction do- M. Paul Letombe. ̃ i- la Scala (direction Fursy), il 8 h. 1/4 pour les représentations de. Eragsou et de Mlle Marcelle Yrven Un Ménage à Troyes, vaudeville-fantaisie en cleûx actes (M. Fragson, Mlle Marcello "Yrven, MM. Girier, Ransard, Delamercie, Magnard, etc., Mlles Renée Baitlia, Marguerite Bufay, Reine Gabin). (Fragson- chantera des chansons nouvelleb), Oi\ commencer a par. JeOaiftConenrt' (Sinoftl, Damia). Kla Cigale (tél. 3.07*60), à 8 11, 1/2, Miss QUELQUES FLEURS "WÈSffl&î^ MEIVT~N, HùTE~, ~~IP~RI,~L Hôtel le plus nouveau -ot^le plus moderne, ù laRivicra. Tout.le-dornieï confort, 300 chambres, 150 salles de bains, eau coulante dans tous les appartements.

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Mi-ce. des P. T. T., comédie musicale en 3 actes (Miss Campton, Mmes Yvonne Maëlec, Bl. de Vinci, Made Andral, etc.,MM. Maxime Capoul, Claudius, Paul Mérin, Fred Pascal, G. Michel, etc.).

A la BoîtB à Fursy (tél. 285-10), à 9 h. 1/2, Delmarès et R. Bussy, la Revue de la Boîte (Bosc, Jems, Mary Max, Clo Marra et Gabin). Les chansonniers Fursy, Hyspa, Lucien Boyer, Paul Marnier,, Weil, André Dahl. Au Moulin-Rouge (téléph. 508-63), relâche pour répétitions de la Grande Revae,2à tableaux, de MM. Valentin Tarault et Louis Verneuil,

Au Nouveau-Cirque (téléph. 241-84), à 8 h. 1/2,: la Grande Chasse à courre, fantaisie comique et nautique à grand spectacle. A la « Lune Rousse » (téléph. 587-48) (direction Dominique Bonnaud et Numa Blés), à 9 h. 1/2, l'Habit vert. de Sacha Guitry, pièce d'ombres d'Hémard. L'auteur Jean Bastia. Cent boniments, revue (Marguerite Magdyet Roger Ferréol, en représentations). Le chansonnier D,. Bonnaud, dans ses œuvres.

̃Au Concert Mayoh{tëlèvh. 168-07), à 9 heures, Berlingot, opérette en trois tableaux (MM. Mayol, Ferréal, Senga, Danvers, Fréjol, Mmes Alice Bonheur, Paule Morly, Henriette Leblond, S. Valroger, Colette d'Or, etc.).

Mme Yvette Guilbert, obligée- de quitter Paris pour vingt-quatre heures, se voit dans l'obligation de remettre la soirée annoncée pour demain samedi à minuit, à Femina, au mardi 7 janvier, à quatre heures de l'aprèsmidi. Au programme Saintes légendes et vieux noels, légendes dorées et légendes profanes.

«.

̃Le triomphe de Fragsoh à la Scala t En deux jours, mardi et mercredi, le montant des recettes a atteint le chiffre fabuleux de 17,000 francs, qui n'avait jamais été obtenu jusqu'à ce jour et à pareille époque 1 Il est vrai que Fragson soulève littéralement la salle quand il chante En avant les p'tits gârs, Sympathique, Mariage aux oiseaux et Valse nuptiale

̃11 est vrai aussi que Marcelle Yrven et Girier et Renée Baltha dans Un Ménage à Troyei, la pièce, le petit chef-d'œuvre de Michel Carré et André Barde, ont un succès fou. Et cela se traduit par des chiffres éloquents. Déjà on loue pour le réveillon du 31 décembre et pour les matinées des 1er et 2 janvier. Ces jours-là encore, on peut prévoir une affluence considérable.

Dis donc, papa, l'an prochain, tu ne pourrais pas dire au petit Noël qu'il m'apporte quelque chose dont j'ai envie ? 2 De quoi s'agit-il, mon ami ?

Eh bien, voilà 1 Je voudrais le portrait de miss Campton, parce qu'on dit que c'est l'artiste la plus jolie,de Paris.

-r- Et qui t'a donné ce renseignement? Tiens C'est toi-même quand tu es revenu de la Cigale, après avoir entendu Miss Alice des P. TS T. 1

Eh bien! je te donnerai aussi le portrait de Tristan Bernard C'est l'homme le plus spirituel de Paris 1 Comme ça, tu auras l'auteur et l'interprète

Le programme des fêtes du Nouvel an au « Gaumont-Palace ».

Il comprend entre autres Un grand film artistique Gaumont « La rançon du bonheur », encadré de fines comédies, de filmparlants et phonos.cènes, d'attractions inédites, telles que la Troupe marocaine AliBen-Hamad enfin, le grand film « A la gloire de l'armée française ». Par autorisation spéciale, exécution de « La Marseillaise de l'aviation », avec tambours et clairons, sqli, chœurs, orchestre; cent exécutants. A l'occasion dés fêtes, matinées *les^29, 30 et 31 décembre, 1er et 2 janvier. Location de 11 heures à 5 heures. Télé 516-73.

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PLAISIRS PMISIEMS

Programme des Théâtres

MATINEE'

HEATRE FEMINA (Tél. 528.68). 4 h. 1/2. Vendredi de Femina. « La Tradition et le Boulevard causerie dialoguée par Mlle Marcelle Géniat.

SOIRÉE

OPERA. (TéL 307.05). 8 h. 0/0. Tannhœuser. Samedi Les Maîtres-chanteurs.

riOMEDIE-FRANÇAISE (Tél. 102.22). 8 h. 3/4. \J Bagatelle.

Samedi Bagatelle.

OPERA-COMIQUE (Tél. 105.76). 8 h. 0/0. La Tosca; Cavalleria rusticana.

Samedi La Sorcière.

0DEON (Tél. 811.42). 8 h. 1/4. Faust. 0 Demain même spectacle. ARIETES (Tél. 109.92). 8 h. 3/4. L'Habit V vert.

AUDE VILLE (TéL 102.09). 9 h. 1/4. La V Prise de Berg-op-Zoom.

HEATRE SARAH-BERNHARDT (Tél. 1000.70). 1 8 h. 1/4. Kismet.

THEATRE REJANE. Relâche.

ORTE-SAINT-MARTIN (Tél. 437.53). 8 h. 1/2. Les Flambeaux.

GYMNASE (Tél. 102.65). 8h. 3/4. La Femme \J seule.

T> ENAISSANCE (Tél. 437.03). 8 h. 3/4. Jti Le Bon Moyen l'Idée de Françoise. THENEÉ (Tél. 282.23). 8 h. 1/4. Le Journal A de l'Athénée à 9 heures, le Diable ermite. mHEATRE LYRIQUE MUNICIPAL (GAITE) 1 (Tél. 1029.20).– 8 h. 1/2.– Le Petit Duc. THEATRE ANTOINE (Tél. 436.33). 8 h. 1/4. Les Singes l'Homme qui assassina. npHEATRÉ MICHEL (Tél. 163.30). 8 h. 1/2. 1 La Réussite la Cruche le Tiers porteur. mHEATRE APOLLO (Tél. 272.21). 8 h. 3/4. X. Le Soldat de chocolat.

PALAIS-ROYAL (Tél. 102.50). 9 h. 0/0. P La Présidente.

riHATKLÊT (Tél. 102.87). 8 h. 1/2. Le Roi de \J l'or.

CAPUCINES (Tél. 156.40). 9 h. 0/0. Paris ,1 \j| fin de règne Mondanités Baccara. i fpHEATRK FEMINA (Tél. 528.68). 8 h. 1/2. 1 Le Valet de cœur, la Casquette blanche, Tu vas un peu fort. riRAND-GUIGNOL (Tél. 228.34). 9 h. 0/0. \J La Poire en deux; le Grand Oiseau; Une 'place de libre; le Baiser dans la nuit; le Rapide de 22 heures.

OUFFKS-PARISIENS-eORA-LAPAReËRIE.–

8ii'. 3/4. La Part du feu.

CONFÉRENCES/ AUDITIONS Aujourd'hui

Au théâtre Femipa' (suite'des vendredis de Femina), à 4 h. 1/2, neuvième vendredi « la Tradition et le Boulevard »., causerie dialoguée par Mme Marcelle Créniât, sociétaire de la Comédie-Française, et M. Victor Boucher. Auditions de Mlle Lapeyrette, Mme Marceliné Rouvier et M. Paul' Raymond (danses), de l'Opéra. ;:Mmes Louise Silvain et Berthe Bovy MM. Sylvain et André Brunot, de la Comédie-Française MM. Léon Beyle et Henri Albers, Mlle Jane Leclerc, de l'Opéra-Comique Mme Lise Berty,- Jane Danjou, Madeleine Lyrisse et M.f Sinoël.

Parmi les autres conférences d'aujourd'hui

A l'Université populaire du faubourg Saint-Antoine, 157, faubourg Saint-Antoine, à 8 h. 1/2: M. Paul Reynoard :.« les Balkans d'hier et d'aujourd'hui. » (Projections). L. de Crémone.

LES GRANDES VENTES Aujourd'hui, à l'hôtel Drouot.•• Ventes s

,Salle 6\ Objets. d'art et d'ameublement, porcelaines et faïences, objets variés, objets de vitrine, tableaux. anciens; meubles, mobilier de salon couvert en tapisserie, tapisseries anciennes. Me HENRI BAUDOIN.

Salle 8; ^Bijoux, objets de vitrine. Me Lair-Dubreuil. M. Falkenbèrg.

OBJETS D'ART ET D'AMEUBLEMENT

Hier,, à la salle' 6, Henri Baudoin a commencé une dispersion d'objets d'art et d'ameublement. La vacation comportait les tableaux anciens, les dessins et gravures, les objets de vitrine, miniatures, etc. Nous donnerons demain le total de la vente,

•#

•̃ OBJETS DE VITRINE

A la salle io, Me Lair-Dûbreuil, assisté des experts Paulme et Lasquin, a vendu une série d'objets de vitrine anciens et modernes, des porcelaines, desi boîtes, des bijoux, etc., pour un total de 6,000 francs environ.

lia Vie Sportive LES COURSES

COURSES A MARSEILLE

L'écurie Veil' Picard était un véritable épouvantail pour cette réunion la première journée ne semble pas confirmer cette impression. Je crois que le sympathique propriétaire de la casaque maïs a dft faire à peine ses frais de l'après-midi avec un petit prix de 4,000 francs il avait engagé vingt-huit chevaux 1 Son principal représentant Lord William a échoué contre l'excellente petite jument Castagnette V qui pourrait bien être une des concurrentes en vue pour les grandes épreuves de Nice.

Je dois ajouter que la température était exquise.

Prix du Rouet (3,000 fr.; 2,800 m.). –1, Epidote, au marquis de Tracy (Lassard)

2, Capoue (Bow-d),; 3, Venise Vil (Bush) (1^

long. 1/2, 3 longueurs^

Non tilaèés Pîtlôchry, Hygie II, tombée ;••̃ Champfeu II, Foxcatcher, Fasta.

COMEDIE-ROYALE (Tél. 307.36. 8 h. 3/4. La Peau de l'ours; Dozulé; les Phares Soubigou.

HEATRE DES ARTS (Tél. 586.03). 9 h. 1/4. Le Grand Nom.

mRIANON-LYRIQUE (Tél. 433.62). –8 h. 1/2. 1 Ordre de l'Empereur.

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Après-midi très agréable, quoique manquant d'éclairage. Le soleil boude. Les résultats sont très réguliers. Verdalle, Frascot et Loriot ont confirmé leurs accessits de dimanche, et on doit tenir compte à Patricien de quelques incidents défavorables le premier jour départ défectueux et bousculades. Prix de la Société des Steeple-chases de France (1,200 fr., 2,800 m.). 1, Verdalle, à M. Mahuziès (Bésiade); 2, Raymond (Guinje); 3, Marotte II (L. Auge) (encolure, tête). Non placés Le Jaune, Val d'Aran II, Sagamore, Lionel II, Nostradamus, Better, Traversin.

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M. Cadot-Mazure, à Nice.

M. Albert Ellissen, à Biarritz.

Mme la vicomtesse de Fadate de Saint-George, au château de Thauvenay.

M. C. Favre deThierrens, à Nîmësv

M. Jean Guérin, à Antibes.

Mme la baronne de Heeckeren-Molecaten, à Nice.

Mme la comtesse Ch. d'Heucqueville, à Chamonix.

M. le capitaine Loche, à Rochefort-s.-Mer. M. Legriel, à Maisons-Laffitte.

M. Emile Noël, à Saint-Raphaël.

M. le vicomte Horace Sebastiani, à Avignon. M. le marquis Danèse Sforza-Brivio, à Nice. M. Antonin Vallon, à Nice.

M. Henri Vindayer, à Epernay.

A L'ÉTRANGER

M. Louis Boucher, à Gorlitz.

M. Elie D. Climis, à Montana-s.-Sierre.

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Mme Blagé. Cette joueuse, championne de Belgique en 1911 et victorieuse de Mlle Broquédis à Bruxelles, fit cette fois une défense superbe contre la championne d'Angleterre, Attaquant par des drives à toute volée, son adversaire, Mme Blagé courut à tout moment au filet pour terminer par des volées .appuyées de nombreux points. Ses revers; en travers du court furent également très réussis. La championne anglaise, très régulière au fond du court, dut sa victoire au placement de ses balles, très difficiles à renvoyer. De" plus, Mrs Larcombe sut varier ses coups, faisant succéder à de longs drives des balles très courtes.

Decugis dans le simple battit 6-2, 6-1 un jeune joueur très en progrès Brugnon, tandis que Watt disposait 6-3, 6-4 de Du Bousquet, également très entraîné.

Vendredi à 1 heure, Decugis contre Watt;, à 1 h. 45, Chance-Mrs Crossfield contre P. Guillemaut-Mme Blagé à 2 h. 30, HopeCrisp-de Mopurgo contre Canet-P. Guillemaut, puis début des doubles de dames. Match Paris-Lyon

La première journée du match Paris-Lyon s'est terminé par la victoire des Lyonnais, qui l'ont emporté par cinq victoires contre deux défaites. Voici les résultats des matches Lyon Coyon-Frachon battent G. Aranyi-Fourgassié, 6-1, 7-5; Coyon bat Chelli, 6-2, 6-2; Frachon bat G. Aranyi, 6-1, 6-4; Frachon bat J. Ara«yi, 6-2, 6-2; Poulin-Tavernier battent Germot-

Chelli, 7-5, 6-4.

Paris Chelli bat Malotrat, 6-2, 6-i; Germot bat Malotrat, 6-2, 6-1.,

Hier, Lyon menait par 14 à 5.

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AVIATION

Gobé et les records

L'aviateur Armand Gobé, pilotant un monoplan Nieuport, a pris son vol, hier matin à 7 h. 5, pour battre le record de,la distance. Par suite de la perte de ses lunettes, il dut atterrir à 9 h. 22, ayant parcouru 300 kilo-

mètres.

Gobé s'envolera de nouveau ce malin. Il espère réussir à battre le record du monde du plus long vol sans escale détenu par .Fourny, avec 1,010 kilomètres.

̃ RUGBY ̃'•̃'̃̃̃

<4%<

L'équipe première de l'Association sportive perpignanaise, a été battue mercredi à Perpi-

Mme la baronne Le Lasseur, à Montreux. Mme M. Neyt, à Wengen.

M. Henri Piotrowski, à Varsovie.

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gnan par celle du comté de Gloucester, par 10 points contre 6.

Dans la première mi-temps, Perpignan a eu le meilleur et a marqué deux essais (6 points).

A la remise en jeu, Gloucester se ressaisissant, a réussi deux essais et un drop goal (10 points), s'adjugeant ainsi la victoire. Les Lyonnais battent l'équipe de Northampton Mercredi, jour de Noël, s'est joué sur le terrain de la route d'Heyrieux à Lyon le mateh. international qui mettait aux prises l'équipe première du Football-Club de Lyon i et le Team Middland Northampton FootballClub.

Les Lyonnais ont gagné par 19 points (5 essais et 2 buts) à 6 (2 essais).

M. Herriot, maire de Lyon, président d'honneur du club victorieux, a félicité vaincus et vainqueurs.

VÉLOCIPÉDIE

Frank Kramer à Paris

Le remarquable coureur cycliste Frank Kramer sera à Paris dans quinze jours. Rappelons que Kramer remporta onze fois le championnat d'Amérique et triompha en 1911 dans le championnat du monde. Il restera à Paris jusqu'au mois de mars et courra sur nos vélodromes.

Les Six Jours de Bruxelles

Voici le classement définitif de la course des Six jours

1«, Lapize-Vandenberghe (Français-Belge), qui ont couvert 4,134 kil. 750 2e, Comès-Petit-Breton (Français), à i tour 3e, Charron-Debaets (Français-Belge), à 4 tours 4e, Verlinden-Lamen (Belges), à 8 tours.

Les équipes Vandervelde-Persyn (Belges) et Esser frères (Américains), n'ont pas accompli le dernier tour elles sont classées cinquièmes ex aequo.

BOXE

Au Premierland

Ce soir, au Premierland, deux matches de dix reprises Lépreux contre Grassi, et Niémen contre Pluyette. Autre match au programme Million et Rabourdin.

A À Sydney

Dans un match de boxe, Langford a battu Sam Mac Vea. '•

Au cours de toutes les reprises, sauf de la seconde, Langford a dominé son adversaire; celui-ci a été terrassé à la treizième et ne s'est pas relevé.

Frantz-Reichel.

L- ::=:J

Bourses étrangères

New-Yo.ik, jeudi (dernière heure). Bien que le volume des opérations faites aujourd'hui au Stock Exchange soit le -plus réduit de l'année, la séance n'a pas manqué de points intéressants.

L'incident le plus important a été le renouvellement du jour le jour à 8 0/0, avec une hausse de 12 0/0.

Par suite de la hausse du loyer de l'argent, les traites à vue sur Londres clôturèrent en baisse de 40 points à 4,8470.

Un autre incident intéressant consiste dans la décision prise par les administrateurs de ila Compagnie du Delaware, Laekawanna and Western Railroad de faire pour les actionnaires actuels une, émission de 12 millions de livres sterling "de nouveaux titres,' au prix

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