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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1910-09-02

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 02 septembre 1910

Description : 1910/09/02 (Numéro 245).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k2889535

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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SOMMAIBE

jL' Affaire des duchés: COMTE dUaussonville. Le monument des braves gens DE BEYRE. A étranger Le voyage de M. di San GiuLiano en Autriche. Les relations turcogrecques.

La. Conquête de l'air Le meeting de la baie de La Seine Feantz-Reichel. ParisBordeaux.

Dessin: a Par fil spécial» Albert Guillaume. Les couturières manifestent Louis Chevreuse. A l'Institut -Çh. Dauzats.

L'incident du Pirée ANDRÉ Nëde.

Avant le Salon d'automne Régis Gignoux. Journaux et Revues ANDRÉ Beaunier. Courrier de la Bourse ARMAND Yvel. Feuilleton Le Roman du malade Louis DE ROBÈRT.

L'Affaire des Duchés

L'affaire des duchés Je crains que, pour les générations nouvelles, qui sont toutes à l'expansion coloniale et à l'aviation, ces mots ne soient à peu près vides de sens. Aussi M. le Ministre des Affaires étrangères a-fr-il voulu leur rendre le service de les instruire. A la date du 9 mars 1907, il a contresigné un décret par lequel M. le Président de la République a institué une commission « chargée de réunir et de publier les documents relatifs à l'histoire politique et diplomatique dès événements de 1870 et 1871 ». Pour expliquer la création de cette .commission et la publication de documents diplomatiques aussi récents, M. Pichon disait, dans le rapport à la suite duquel le décret a été rendu « Il vous paraîtra, Monsieur le Président, qu'une démocratie comme la nôtre, dont le port a été lié à ces événements au cours desquels elle a pris le plein exercice de sa souveraineté, a le droit d'être instruite de toute la vérité, afin de juger équitablement les hommes et les choses dont l'action a été si profonde sur sa destinée. » Et, dans le rapport adressé au Ministre des Affaires étrangères par les membres et secrétaires de la commission, qui ouvre le premier des deux volumes de dépêches publiées par elle, cette idée est reprise et développée. Le but poursuivi par M. le Ministre des Affaires étrangères sera-t-il atteint ? J'en doute un peu. Je serais surpris, en effet, si" notre démocratie, pour reprendre ses expressions, se plongeait avec délices dans la lecture de deux gros volumes dé dépêches diplomatiques vieilles de près de cinquante ans. Ces dépêches n'auront vraisemblablement pour lecteurs que les hommes curieux du passé et soucieux de la vérité historique, ce qui n'est pas précisément le propre de la démocratie. Cette faible minorité n'en doit être que plus reconnaissante à M. le Ministre des Affaires étrangères de la' publication dont il a pris l'initiative et aussi à la commission (dont le président est M. Joseph Reinach), du soin avec lequel cette publication a été faite, des annotations et indications très précises que le lecteur trouve au bas de presque toutes les pages, enfin et surtout du très clair et substantiel rapport dont ces deux volumes sont précédés.

A ce rapport, je me permettrai cependant d'adresser deux reproches. Le premier est celui-ci. Avec une louable impartialité l'auteur du rapport rend justice à la diplomatie du second Empire, qui aurait été, dit-il, « beaucoup plus attentive, beaucoup plus avisée et plus clairvoyante qu'on ne le suppose d'ordinaire. Elle s'informait avec soin, observait avec intelligence les hommes et les choses. Plus d'une fois, elle a su pénétrer à temps les desseins, surprendre les arrière-pensées des hommes d'Etat étrangers. Elle a fait souvent entendre des avertissements salutaires. » Mais viennent aussitôt ces lignes « Cette diplomatie officielle aété malheureusement contrecarrée par une diplomatie occulte, encore très imparfaitement connue, mais dont l'action se fait presque constamment t sentir. A presque tous les tournants décisifs, la politique impériale a été déterminée, non par le souci exclusif de l'intérêt français, mais par les caprices d'un pouvoir personnel qui subordonnait l'intérêt français, tantôt à l'ambition de refaire la carte du monde par l'application du principe des nationalités, tantôt à des considérations dynastiques ». Si cela est vrai, nous le verrons bien à chaque tournant décisi f, nous mous en apercevrons. Il eût donc été préférable de ne pas tirer d une publication encore incomplète et dont, sur dix ou ,douze qu'on nous promet, deux volumes seulement ont déjà paru, une conclusion anticipée. A ceux qui s'obstinent à exonérer de toute responsabilité la diplomatie impériale, on n'eût pas donné prétexte pour mettre en doute impartialité avec laquelle a été fait par la commission le choix nécessaire entre les dépêches conservées aux archives. Pour mon compte, je demeure absolument persuadé de cette impartialité, mais il eût mieux valu que la femme de César, c'est la commission que je veux dire, ne pût même pas être soupçonnée.

Le second reproche que j'adresse, si- non tout à fait au rapport, du moins à la publication elle-même, c'est qu'elle eût été avantageusement complétée par un court précis où les renseignements épars, de-ci de-là, dans les notes ou les dépêches elles-mêmes eussent été concentrés. Le premier volume débute, un peu brusquement, par une dépêche du général Fleury, cmj avait été. chargé, au..

mois de décembre 1863, de porter les félicitations de l'Empereur au nouveau roi de Danemark, Christian IX. Il eût été bon d'apprendre ou tout au moins de rappeler aux lecteurs plus ou moins ignorants que ce successeur du dernier roi Frédéric VII n'était pas son héritier en ligne directe, mais qu'il avait été choisi par lui, accepté par l'Europe et reconnu d'avance par un traité qu'avaient signé à Londres, au mois de mai 1852, toutes les grandes puissances.

Il eût été bon d'expliquer également que la monarchie danoise se composait de deux parties bien distinctes, l'une, essentiellement danoise, comprenant le Jutland et les îles, l'autre formée par la réunion des trois duchés de Schleswig, de Holstein et de Lauenbourg, le Holstein et le Lauenbourg exclusivement allemands parla langue et les mœurs, et rattachés à la Confédération germanique le Schleswig, au contraire, mi-parti allemand et danois, et en proie depuis longues années à une lutte ardente entre les deux nationalités.

Il eût été bon enfin d'ajouter que la mort de Frédéric VII avait réveillé les prétentions héréditaires sur les duchés d'un certain duc d'Augustenbourg, officier dans l'armée prussienne, et qu'en même temps la violation de certains engagements pris lors du traité de Londres par le roi Frédéric VII vis-à-vis de ses sujets allemands avait servi de prétexte à. la Diète de Francfort pour procéder, au mois de décembre 1863, à l'exécution fédérale et qu'un corps de troupes comprenant des contingents saxons et hanovriens avait occupé le Holstein. Ces renseignements historiques auraient aidé le lecteur à mieux comprendre le drame qui va se dérouler et à en suivre les péripéties au travers des 511 dépêches ou télégrammes qui composent ces deux volumes.

Je n'ai pas l'intention de raconter ici le drame dont on ne fait passer sous nos yeux que le commencement, car la dernière dépêche est du 9 mai 1864, et dont le dénouement est bien connu. Mais je voudrais indiquer brièvement quel fut, dès le début, le rôle des principaux acteurs.

Le drame se passe entre cinq personnages une victime, deux. pour ne point me servir d'un gros mot, je dirai deux exécuteurs des hautes œuvres, et deux témoins; les autres ne sont guère que des comparses.

La victime, c'est le Danemark. Le petit Danemark a eu des torts, qu'on lui reproche assez durement, car on est volontiers sévère aux victimes. Il n'a pas tenu tous ses engagements; il a été maladroitement provocant. Il ne rend pas toujours la tâche facile à ceux qui se proposent de lui venir en aide. Aux efforts tentés en sa faveur, il oppose des objections peu raisonnables, mais, dans l'ensemble, son attitude est digne et fière. Durant cette période critique de son histoire, c'est un évêque, Monrad, qui est à la tête des affaires. Mais cet évêque fait bonne et même grande figure. « Le Jutland occupé, piïppel et l'île d'Alsen emportés, la Fionie envahie n'abattraient pas, dit-il, le courage du pays. C'est seulement devant les murs de Copenhague que le Danemark doit subir la loi. » « En parlant ainsi, ajoute le ministre de France à Copenhague qui rapporte ces paroles, M. l'évêque Monrad était calme et souriant; et je considérais avec un mélange d'admiration et de tristesse cet homme d'Eglise qui se complaisait à dérouler le tableau de l'invasion et à se dépeindre à cheval, à côté de son souverain, sous les murs de Copenhague, en souvenir sans doute de l'archevêque Absalon, le Richelieu du Danemark. » Monrad n'est pas Richelieu, mais cependant ses actes répondent aux paroles. A Sonderbourg, à Dûppel, les Danois font bonne contenance sous les bombes prussiennes qui les écrasent et si, quelques mois plus tard, Christian IX n'attend pas que le siège soit mis devant Copenhague poursubirlaloi du plus fort,c'estqu'abandonné par l'Europe, n'ayant que trente mille hommes pour tenir tête auxsoixante mille Autrichiens et Prussiens, 'pousser plus loin la résistance eût été folié. Seul le Danemark, son roi et son évêque apparaissent avec honneur dans ces pages. C'est le cas de dire, avec un autre évêque, qui tint, lui aussi, tête aux Prussiens Gloria victis.

Les deux exécuteurs sont l'Autriche et la Prusse, mais combien différente est leur attitude

L'Autriche, vieille puissance habituée de longue date à représenter en Europe la tradition et la politique absolutistes, dont les hommes d'Etat sont tous des élèves de Metternich, se sent mal à son aise dans la politique nouvelle où elle s'est embarquée malgré elle. Si elle a suivi la Prusse, c'est qu'elle n'a pas voulu lui laisser prendre la tête du mouvement national et presque révolutionnaire qui pousse la Confédération à intervenir dans les affaires du Holstein et du Schleswig. Elle aurait craint de perdre par son abstention toute son influence en Allemagne. Mais alors qu'elle fait encore peser le lourd joug de sa domination sur la Vénétie, elle sent bien tout ce qu'il y a de contradictoire prétendre libérer le Schleswig du joug danois. Aussi se laisse-t-elle, avec répugnance, traîner à la remorque de la Prusse, dans cette voie, où elle ne s'aventure pas sans appréhension. A chaque pas, elle s'arrête, elle a des scrupules. Son attitude rappelle celle de Marie-Thérèse, qui se lamentait à propos de ce partage de la Pologne, « si injuste et si inégal », qui pleurait, mais qui prenait toujours.

Les perplexités de l'Autriche s'étalent d'une façon qui serait plaisante si elle n'était triste, dans les conversations deson ministre des affaires étrangères, le

comte de Rechberg, avec le duc de Gramont, notre ambassadeur. Celui-ci en rend, compte dans des dépêches bien tournées « Le cabinet de Vienne, lui dit Rechberg, a été conduit, par la force des choses et sans pouvoir s'en défendre, à la situation actuelle. S'il à, de concert avec la Prusse, occupé le Schleswig, pour le prendre en gage, c'est dans le seul but d'empêcher le reste de l'Allemagne de démembrer la monarchie danoise. La résistance opiniâtre des Danois et surtout la surexéitation des esprits à Copenhague ont donné à cette résolution une portée inattendue. Mais, malgré tout, l'Autriche n'ira pas plus loin ». Elle ira plus loin, cependant on ne s'arrête pas en si beau chemin quand on a derrière soi un allié qui vous pousse Yépée dans les reins, qui se rit de vos scrupules, et envoie un général Manteuffel- pour les calmer et pour expliquer en même temps à quelles regrettables nécessités. conduisent les considérations stratégiques. D étape en étape, l'Autriche ira jusqu'au bout; un jour viendra où ses yeux s'ouvriront, mais il seratrop tard. Le chemin périlleux où elle s'est laissé entraîner la conduira jusqu'à Sadowa.

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L'autre exécuteur, c'est la Prusse, dU rigée par Bismarck.

Celui-là ne marche pas d'une allure hésitante et ne fait jamais mine de s'arrêter en route. Aujourd'hui que nous savons jusqu où il veut aller, on ne peut se défendre d'un mélange d'admiration et d'effroi lorsqu'on entend l'écho de ses conversations, dans les dépêches, souvent vives et piquantes, parfois sagaces, de notre ambassadeur à Berlin, le baron de Talleyrand. Au début, il dissimule son jeu et proteste de ses intentions pacifiques. « C'est peut-être la guerre dans huit jours, » lui dit M. de Talleyrand, alarmé de son langage. « Oui, répond Bismarck en souriant, si le Danemark nous la déclare. » Il n'aurait pas demandé mieux que de s'entendre avec la France; mais elle lui a fait faccià féroce. Force lui a bien été de se retournerdu côté de l'Autriche.

Tout d'abord il s'applique à présenter sous un jour rassurant les décisions arrêtées entre les deux Cours. Si elles se proposent d'occuper le Schleswig, ce n'est point dans l'intention de porter atteinte à l'intégrité de la monarchie danoise, Bien au contraire, c'est pour la défendre '> contre le mouvement révolutionnaire allemand qui appuie les prétentions du duc d'Augustenbourg, car il n'entend pas que « les boutiquiers, les avocats, les bourgeois et les libraires de Leipsick et de Dresde » fassent la loi à 1 Allemagne. Si les deux puissances veulent occuper le Schleswig, c'est pour détenir un gage des promesses faites autrefois par le Danemark aux Allemands du Schleswig. Mais, une fois l'occupation effectuée, et les troupes austro-prussiennes solidement campées dans les duchés, ayant même franchi la frontière du Jutland, comme il hausse le ton. Sans doute la Prusse fait la guerre avec humanité, comme une nation civilisée et chrétienne. Elle ne tire point sur des gens inoffensifs, comme a fait l'Angleterre en Crimée. Mais si l'on compte que la Prusse ne cherchera pas à tirer profit et compensation de l'effort qu'elle a accompli, de l'argent qu'elle a dépensé, du sang de ses enfants, qui a coulé, on la croit vraiment d'humeur trop débonnaire. En résistant comme ils l'ont fait à l'occupation, les Danois ont changé la situation. Ils ont voulu la guerre; qu ils en supportent les conséquences. L'Allemagne ne saurait se contenter de l'exécution pure et simple de promesses si longtemps attendues. Il lui faut une satisfaction plus pusitive et des garanties plus formelles.

Bismark ne s'oppose cependant pas à la réunion d'une conférence, où cette satisfaction et ces garanties seront discutées. Mais il n'entend pas que le programme de cette conférence soit tracé et délimité à l'avance. Pour mieux faire comprendre sa pensée, il a recours, comme il le fait souvent, à la plaisanterie. Une conférence, soit; mais une conférence sans bases, ni phrases. Le traité de Londres ne doit plus être le point de départ, mais le point dont on se départ.

Parfois, au contraire, prenant un air d'abandon, il pousse l'habileté jusqu'à la franchise. Il ne voit d'autre utilité à une réunion internationale que de donner aux partis et aux enjeux l'occasion de se dessiner sur l'échiquier de l Europe. Et il ajoute « Nous sommes à la merci d'événements qui échappent à mon contrôle et à mes prévisions. Je ne vous cacherai pas que je veux pouvoir en profiter au bénéfice de mon pays en lui laissant ouvertes toutes les chances qui s offriront à lui ». Et il ne dissimule pas que la confiscation pure et simple du Schleswig et du Hoslstein est au nombre de ces chances. Quant au duc d'Augustenbourg, dont les prétentions sont favorisées par la Confédération, il ne saurait plus en être question, « car ce serait une piètre consolation pour les familles de nos soldats que d'avoir, an prix du sang de leurs enfants, établi Frédéric VIII sur le trône grand-ducal de Schleswig-Holstein ».

Parfois, au contraire, changeant de manière, il laisse, suivant l'expression de M. de Talleyrand, courir son imagi-~ nation et de vagues propos semblent lui échapper, dont c'est à ses interlocuteurs de faire leur profit, mais aussi de mesurer la portée. Un jour, il revient sur la question polonaise « Plu tôt mourir, ditil,. que de laisser dissuter nos possessions de Posen ». Et il ajoute «J'aimerais mieux céder nos provinces rhénanes ». C'est au général Fleury, c'est-à-dire à l'homme de confiance, presque l'ami personnel de Napoléon III, envoyé dès le début de J'affaire, pour le.tâter peut-être,

que s'adressent ces paroles. Il sait bien qu'elles ne tomberont pas dans l'oreille d'un sourd et qu'elles seront rapportées aussitôt. Quinze jours plus tard, causant cette fois avec Talleyrand, il considère une guerre entre les princes de la Confédération comme étant de nécessité historique pour l'Allemagne, une fois tous les cent ans. « L'Allemagne, dit-il en riant, a besoin de régler une fois par siècle l'horloge de ses destinées. » Quelques jours après, revenant sur ce sujet, il ajoute,, comme négligemment « Si la situation vient à se compliquer, nous pouvons nous être mutuellement fort utiles. » « C'est mon désir », s'empresse de répondre Talleyrand qui n'a garde de manquer au devoir, de rapporter ces propos en les'rapprochant. N'y a-t-il pas là un avant-goût et comme un écho anticipé de ces fameuses conversations sur la terrasse de Biarritz, dont la première conséquence sera de laisser carte blanche à la Prusse, en Allemagne, et la seconde de conduire l'Empereur à Sedan. Sadowa Sedan Il semble que ces deux fantômes s'apercoivent au travers de ces pages transparentes.

Telle apparaît l'attitude de la victime, et le rôle de ses deux exécuteurs. Reste à montrer celui des témoins. Ce sera l'objet d'un second et très prochain article.

Comte d'Haussonville,

de l'Académie française.

Échos

La Température

Hier, le ciel était encore très nuageux sur Paris et sur toute la région. Cependant le soleil se montrait à travers les éclaircies. La journée a donc été assez agréable, malgré l'âpreté du vent du nord-ouest, qui soufflait, en effet, d'une haleine un peu trop automnale pour la saison.

Thermomètre, le matin, à sept heures 150 au-dessus de zéro et 22° à cinq heures du soir. Pression barométrique, à midi, y6()>^m2; elle reste élevée dans l'ouest et le nord-est de l'Europe; on notait 774'°'° à Bordeaux. Des pluies sont tombées sur le nord et le centre du continent; en France, il a plu à Nancy et à Belfort. Quant à la mer, elle est très houleuse en Méditerranée.

La température s'est élevée dans nos régions du Nord et de l'Ouest.

Da-ns les départements, le matin. Au-dessus de\éro:i\° à Belfort; 120 à Dunkerque, au Mans, à Limoges, à Toulouse, à Charleviile, à, Nancy, à Besançon et à Lyon; 13" à Rochefort, à Bordeaux et à Clermont; 150 â Boulogne, à Ouessant, à Lorient, à Biarritz, à Nantes et à Cette; 160 à l'île d'Aix, à Perpignan, à Cherbourg et à Marseille 21° à Oran, 220 à Alger.

En France, un temps nuageux et frais est encore probable.

(La température du icr septembre igog était, à Paris io° an-dessus de zéro le matin et 16° l'après-midi. Baromètre 756" Température-très fraîche.)

` --s~°o-.

A Travers Paris

Le Président de la République, qui fut à plusieurs reprises empêché par le mauvais temps de suivre les expériences de nos aviateurs, a décidé d'assister aux manœuvres militaires de dirigeables et d'aéroplanes qui auront lieu dans quelques jours en Picardie.

Il s'y, rendra avec MM. Briand et le général Brun, à la veille de son départ pour Saînt-Nazaire.

De toutes les garnisons de montagne, depuis une semaine, descendent des bataillons de chasseurs alpins, qui se rendent à Chambéry pour escorter M. le Président de la République. Les populations savoyardes et haut-savoyardes auxquelles se mêlent en ce moment de nombreux Parisiens, font le meilleur accueil à ces troupes d'élite, dont la vive allure, la crânerie, la jolie vaillance, provoquent l'admiration générale. Nos petits alpins ont le plus grand succès. Dans l'un des bataillons qui auront 1 honneur dé présenter à M. Fallières un échantillon de son armés des Alpes, on remarque, dans l'état-major, deux lieutenants étrangers qui sont venus en France faire les manœuvres d'été et apprendre les secrets de la guerre de montagne au milieu de nos officiers c'est un lieutenant de l'armée hellénique et un lieutenant de l'armée ottomane. Le premier porte l'uniforme bleu-clair des officiers de S. M. Georges Ior; le second a trouvé plus-commode de revêtir l'uniforme français sur le collet de sa tunique, le numéro régimentaire est simplement remplacé par un croissant brodé d'or.

Ces officiers, le grec et le turc, font très cordialement côte à côte la petite guerre pacifique des manœuvres, sans se préoccuper des- nouvelles plus ou moins alarmantes qui nous viennent d'Orient, ni paraître soucieux de savoir si les rhallystes ou' les venizelosistes compliqueront la situation internationale. Ils reçoivent d'ailleurs l'un et l'autre un accueil également sympathique de leurs camarades français.

~o-

Les dons.magnifiques.

Mme Pargond, née Alvarez, dont nous annoncions dernièrement la mort, laisse une fortune considérable à diverses œuvres de bienfaisance.

Elle fait cinq legs, de deux cent trente mille francs chacun, aux Aveugles de la rue Denfert-Rochereau, à la Caisse de secours des prêtres âgés et infirmes, aux Petites Soeurs des pauvres, aux Pilles de Notre-Dame-dés-Sept- Douleurs et à l'Infirmerie Marie-Thérèse de la rue DenfertRochereau trois legs de cent cinquante mille francs chacun aux familles pauvres du treizième arrondissement, à l'Ecole Saint-Nicolas de, la,, rue de Yaugirard et

à la ville de Nangis pour son hospice de vieillards; cent mille francs à l'Orphelinat" de Juilly, cent quinze mille francs aux Sœurs de la rue Blomet, etc., etc. L'ensemble de ses libéralités forme une somme d'environ 2 millions.

Le compositeur Lenepveu, membre de l'Institut, qui vient de mourir, fonde par testament un prix annuel que décernera l'Association Taylor et qui portera son riom.'

Il laisse, d'autre part, cinq mille francs à l'Association des professeurs du Conservatoire et donne au musée du Louvre son portrait par Machard.

1,0891.

C'est un épilogue.

Nous recevons la lettre suivante: Le nombre 1,089 sera immortel Hier, on a tiré la Loterie du million. Le gagnant du gros lot est 17,461.

Vite, je prends mon stylographe, je retourne et j'obtiens ainsi 16,471.

Or, voyez la suite:

17,461

16,471

= 990

_+ 099

= 1,089

N'est-ce pas curieux ? Le gagnant doit nous bénir, et bénir 1,089

Veuillez agréer, etc.

UN LECTEUR DU Figaro.

Notre «fantaisie mathématique » du mois dernier ne pouvait être couronnée par un succès plus décisif, et nous ne sommes point médiocrement fiers d'avoir signalé et analysé les vertus heureuses d'un nombre qui semble se plaire à répandre, autour de lui les bienfaits les plus imprévus.

Profitons de l'occasion pour remercier, une dernière fois, les nombreux correspondants qui nous ont aidé qui voudraient nous aider encore à remettre en lumière les dons séduisants et bizarres de ce nombre miraculeux. Bien que notre « fantaisie » soit irrévocablement close, chaque courrier continue, en effet, de nous apporter de multiples contributions au problème que nous avions proposé à la sagacité de nos lecteurs. Excusons-nous auprès de nos aimables correspondants de ne pouvoir rouvrir le débat mathématique qui a diverti, un moment, leurs vacances et les nôtres; et remercions-les sincèrement de la récompense qu'ils nous ont accordée en nous prouvant, par leur empressement et leur persévérance à nous écrire, que notre « petit jeu ». d'été a si parfaitement su leur plaire.

PETITES CURIOSITÉS

Naguère, pour se préserver des souris et des rats, il suffisait d'avoir dans son grenier un bloc plus ou moins enfariné. Mais les rongeurs perdirent peu à peu la crainte du châtiment et voici qu'on a été amené à inventer un nouvel épouvantail, à là fois simple et ingénieux, et qui donne les meilleurs résultats.

Cet épouvantail est un chat artificiel qui ne miaule ni ne vole et ne craint pas de prendre la rage. Il est fait d'un chat en plâtre que l'on recouvre avec la peau d'un vrai chat et qu'on laisse pendant quelque temps prés de chats vivants. Il suffit de placer dans la cave ou le grenier le félin artificiel, non sans lui avoir frotté ses yeux avec du sulfure de calcium pour qu'ils soient phosphorescents la nuit. Effrayés par l'odeur féline et les regards ardents de l'épouvantail, les rats et les souris disparaissent en quelques heures de la maison. Les résultats obtenus par le « chat artificiel j> sont si surprenants que son inventeur a l'intention de proposer aux différentes municipalités des agents artificiels. On se plaint des budgets trop restreints qui ne permettent pas d'augmenter le nombre des policiers en proportion du nombre croissant des malfaiteurs. Si l'on essayait de placer dans les rues désertes quelques agents artificiels, sous la surveillance, toutefois, de collègues vivants!

--u.oo-o~

Bientôt la grande muraille du quai qui borde le petit bras de la Seine dans l'île de la Cité, entre l'abside de NotreDame et le parvis, du côté où s'élève la statue de Charlemagne, ressemblera, à ces grands pans de mur où s'attachent des lierres qui montent jusqu'au faîte et font disparaître la pierre sous la verdure. Seulement, les lierres''du quai de l'Archevêché et du parvis, après avoir passé au-dessus du parapet, descendront jusqu'au niveau du fleuve. L'idée est gracieuse. On veut rendre plus attrayant encore le joli square de l'Archevêché que l'on se propose d'agrandir.

A quand des clématites et des glycines sur les murailles des quais ?

-aoo-o-.

Problème balzacien.

On vendait ces jours-ci à Chantilly les meubles et objets d'art provenant de la succession d'une vieille demoiselle récemment décédée.

Or, au dos de plusieurs gouaches, les acheteurs remarquèrent une petite étiquette blanche portant en anglais ou en français, généralement avec la date de 1837, l'inscription manuscrite suivante: Louise. Souvenir et amitié à de Balzac. Ou encore

Louise. Souvenir à Walter de Balzac. Ce prénom de Walter dérouta et refroidit bien des acquéreurs qu'eût tentés le nom de Balzac.

Mais,- d'autre part, il ne faut pas oublier que le père de la demoiselle défunte était huissier de sa profession et que Balzac compta, hélas! les huissiars parmi ses plus fréquentes relations.

Les questions que soulève ce petit mystère sont donc multiples.

Le Walter de Balzac, dédicataire des gouaches, était-il Honoré de Balzac? Si

oui, pourquoi ce changement de prénom ? Enfin quelle était la dame qui, vers 1837, eut commerce d'amitié avec lui dans les parages de Chantilly? ~? Aux balzaciens de répondre, s'ils peu- vent.

Hors Paris

C'est peut-être un record.

M. Nourrisson, dans une communication récente à l'Académie des sciences morales et politiques, signalait la progression des divorces, notamment parmi les ménages ouvriers, en dépit des lenteurs de l'assistance judiciaire dont ils obtiennent le bénéfice.

Il est certain que l'on va plus vite en besogne au Tribunal de Dreux.

Une demande en divorce y fut dernièrement introduite un lundi. La semaine suffit pour les enquêtes, les contre-enquêtes et la procédure, si bien que le divorce put être prononcé. le mardi de la semaine suivante

Il sera sans doute assez difficile de battre ce record. si c'en est un 1

-.d.o~

Vieux vaisseaux. •. ̃̃>.̃“̃ Il y a quelques jours, un cuirassé qui portait un nom glorieux, YAmiral-Duperré, partait pour Gènes où il avait été vendu à un entrepreneur italien. Voici que l'on annonce la très prochaine mise en vente de quelques unités vieillies qui remplirent dans nos flottes une belle' carrière. Tels sont les croiseurs Protêt et Infernel, et surtout la frégate Pallas, qui, sous le commandement de l'amiral Bouët-Villaumez, prit une part brillante à l'expédition du Mexique.

Dautres bâtiments les suivront peu après dans cette retraite définitive qui ne permettra de conserver d'eux que le nom. Ainsi seront mis aux enchères le ponton Armorique et la canonnière Javelot.

Cette dernière fut longtemps la sentinelle flottante qui veilla à la frontière d'Espagne. Pierre Loti la commanda, lorsqu'il était lieutenant de vaisseau. C'est d'ailleurs à son bord qu;il conçut et écrivit l'un de ses chefs-d'œuvre, Ramuntcho, dont le cadre merveilleux était là, sous ses yeux, au-dessus de la ligne argentée de la Bidassoa.

~oc:

Nouvelles â la Main

Sans attendre le 4, ni le 11, hier, j'ai fait l'ouverture.

Comment cela?

D'une douzaine d'huîtres.

-o-

Depuis son arrivée à Copenhague, M. Jaurès est un peu souffrant.

Qu'a-t-il exactement?

Il n'a pas encore pu placer un discours.

Toujours l'aéroplane! Après la semaine de Trouville, la traversée des Alpes.

C'est ce dernier projet qui tombe à pic l

Pourquoi aucun nageur ne parvient-il à passer la Manche?

Parce que tous commencent par y rentrer jusqu'au cou.

Quel volume, ce rapport de la Cour des comptes 1

A dormir debout.

Le Masque de Fer*

LE

Monument des Braves Gens

II y a quarante ans, l'armée française, attaquée à Sedan par des forces infiniment supérieures, accomplit, avant de succomber, des prodiges de valeur. Tous, quel que fût leur grade et quelle que fût leur arme, montrèrent une vaillance admirable les cavaliers «surtout firent preuve d'un mépris de la mort et d'un esprit de sacrifice qui arrachèrent au vainqueur des cris d'admiration. La France a tenu à glorifier la conduite héroïque de ceux que le roi de Prusse appelait « les braves gens »; sur le terrain même arrosé de leur sang,uni monument vient d'être élevé pour honorer leur mémoire.

L'inauguration de ce monument a eu lieu hier au milieu d'un enthousiasme général. Toutes les rues de la ville de Sedan avaient été pavoisées et dès l'aube une foule immense était accourue poux assister à cette cérémonie patriotique. Parmi les assistants, on remarquai! un grand nombre d'anciens combattants de 1870, venus d'Alsace et de Lorraine, des Belges, des Luxembourgeois et quelques Allemands.

Le comité sedanais du Souvenir français et l'Union nationale des chasseurs d'Afrique avaient pris leurs dispositions pour faire célébrer, à 9 h. 1/2 du matin, un service commémoratif dans les églises des différents cultes.

A Saint-Charles, la nef était tendue de noir et ornée de faisceaux de drapeaux tricolores; un catafalque monumental, surmonté d un immense étendard, avait été dressé dans le chœur; tout autour, on avait massé des lances, des sabres, des objets d'équipement militaire de toute espèce, au milieu desquels on distinguait une chechiaet un dolman de chasseurs d'Afrique ramassés sur le champ de bataille, ainsi qu'une des trompettes qui avaient servi à sonner la fameuse charge.

A proximité, avaient pris plaoe les re.présentants des Sociétés patriotiques; les invités du comité du Souvenir trançais des délégations du 2° hussards, des 1er, 3° et 4° chasseurs d'Afrique, et du chasseurs à cheval, enfin un grand nombre de notabilités le général Bail-


loud, commandant le 19° corps d'armée et délégué par le ministre de la guerre, le général Poulleau, président du Souvenir français; les généraux La Nouville, de La Celle, Kirgener de Planta, Ordet, Brémond d'Ars et Lecomte; M. Bellan, président du Conseil municipal de Paris; M. Galli, président du Conseil général de la Seine MM. Gobron et Gérard, sénateurs des Ardennes; MM. Gallois et Hubert, députés du même département, etc.

Les assistants n'avaient pu tous prendre place dans l'église et un grand nombre durent stationner à l'extérieur tant l'affluence était considérable.

Le service fut célébré et l'absoute doranée par le chanoine Gros qui, en 1870, était sous-lieutenant. • au 3a chasseurs d'Afrique et qui prit part à la charge de Sedan. Rien de plus impressionnant que de voir cet ancien officier, qui a conservé une allure martiale, dire la messe des morts pour ses anciens camarades morts au champs'd'honneur.

Après l'office, pendant lequel l'Harmonie sedanaïse avait joué des airs funèbres, M. le' chanoine Beller prononça une allocution extrêmement émouvante. Elle est toujours, brûlante, la blessure ardennaise, s'est-il écrié, ô mes frères C'est parce que nous, avons,pleuré amèrement sur les mêmes ruines que notre .patriotisme est plus profond. Je revois cette nef tumultueuse et dévastée sous laquelle venaient s'entasser sur des lits improvisés nos soldats blessés. L'Eglise accueillit leur infortune avec douceur et sollicitude parce qu'elle était l'Eglise et parce quelle était française. Elle assista notre malheureuse, armée, sans défaillance, à son agonie.

Après avoir retracé les péripéties de la bataille et la résurrection des villages détruits, le chanoine Beller termina par une vibrante péroraison, où il exprima sa foi dans les glorieuses destinées de la nation française.

Au tempte protestant, le pasteur Bonnamy, du consistoire de Bordeaux, et, à la synagogue, le rabbin Essombeth, prononcèrent également des discours patriotiqueset émirent le vœu que nos dissensions intestines fissent place à une ère fie paix et de tranquillité intérieure..

A onze heures et demie, le général Bailloud et le sous-prétet de Sedan reçurent, dans une salle d'attente de la gare toute pavoisée de drapeaux, les officiers, sénateurs et députés des départements frontière. Puis, aussitôt après, tout le cortège officiel se rendit en voiture à Floing, où un banquet de cent soixante-dix couverts fut servi sous une tente d'où l'on apercevait le monument des « Braves Geus ».

Celui-ci est l'œuvre du sculpteur Emile Guillaume; il a une hauteur totale de dix mètres et se compose, d'une statue en pierre représentant la France en deuil, et d'un socle où est figurée, par un haut-relief également en pierre, la charge célèbre.

A côté du mausolée s'étaient groupes les 14" et 28° dragons qui encadraient l'étendard décoré du 1er régiment de chasseurs d'Afrique.

Quand, le déjeuner terminé, le cortège se dirige vers le monument, le 147° régiment d'infanterie rend les honneurs, les tambours, clairons et trompettes battent ,et sonnent aux champs, tandis que s'inclinent les drapeaux des sociétés patriotiques. Toutes les têtes se découvrent; une profonde émotion étreint toute Tas-

sistance.

M. Lemaire, président de l'Union nationale des anciens chasseurs d'Afrique, remet alors le monument à la municipalité de Floing, et il fait tomber le voile qui recouvre la statue, tandis que la garde républicaine joue la Marseillaise. Des acclamations, éclatent aussitôt de' toutes parts, ainsi que les cris répétés: de « Vive l'armée! »'

Lorsque M. Henri Valbel, de l'Odéon, a récite l'Ode aux Braves Gens, de M. René Bertori, et que le chorale de Reims a chanté la cantate Gloria Victis, de MM. Henri Rouy et Edouard Coudette, le général Bailloud prend la parole au nom du gouvernement.

Puis M. Lucien Hubert, députe des Ardennes, prononce un éloquent discours où il rappelle le prodige du relèvement national et qui se termine par ces mots

Messieurs, ce n'est pas le rêve, si beau, soit-il, qui nous a réunis, mais bien le besoin consolant d'adresser un hommage public à nos soldats de l'année terrible. « Tant que voudrez 1 » a crié leur chef et je dis, moi « Tant que la France voudra » Tant que la France voudra elle enfantera des deyouements et des héros Tant que ia 'France voù'dra elle restera la Franco, et si parfois la concorde nécessaire semblait ébranlée entre sfcs fils, qu'ils viennent ici évoquer pour les combats, do la vie l'abnégation qu'on y mit jadis à mourir. t)

Messieurs, la France a besoin de tous ses enfants. C'est leur union qui lui permettra de rester calme et de marcher hardiment, et sans forfanterie vers son idéal do justice humaine..

Qu'elle garde au cœur la fierté de son ciel léger, l'orgueil do ses vignes généreuses et de ses blés ondoyants, la joie de son travail robuste Qu'au vol siffleur de la faux du moissonneur, répondent le choc précis du marteau sur l'enclume et le bruit pesant de la cognée du bûcheron; et puis que son clair génie continue à illuminer l'univers'! Qu'elle conserve toutes ses vertus que la force brutale ne saurait abolir, qu'elle jette à pleines mains le grain de la liberté dont elle reste la semeuse héroïque Qu'elle emplisse la terre, la mer et l'air de son effort, et que devant tant de travail, tant de bonté, tant de beauté, le monde étonné et conquis soit bien forcé au soir de la dernière victoire de s'écrier, lui aussi « Ali les braves gens

Le général Poulleau prononce à son tour quelques mots.

M. Bellan, président du Conseil municipal de Paris, invoque, après lui, le souvenir de la charge de Sedan,etil ajoute: Ceux qui, du hqut de la crête, observaient ces charges, demeurées légendaires, allaient voir nos chasseurs d'Afrique,' « toujours à l'avant-garde » suivant le refrain, que tant de fois pendant les batailles passées ils avaient gaiement fredonné Tous, les mains crispées sur la poignée du sabre, tandis que les sonneries lugubres éclataient de toutes parts, allaient dans une frénésie d'inexprimable joie, se ruer par bonds, par sauts, dans le soleil et la poussière, parmi les obus et les balles, savourant l'ivresse éperdue de la course. Dix fois, vingt fois, ils chargèrent, stoïques, décimés par la mitraille, cherchant quand même à ouvrir le cercle de fer et de flamme qui les étreignait.

Dramatiques chevauchées au fond du gouffre Bravoure épique qui arracha l'ennemi des cris d'admiration 1

Sacrifices vains:' car la division Margueritte presque tout entière avait sombré 1 C'est le souvenir de ce- magnifique hé-

roïsme, messieurs, que vous avez entendu perpétuer, et c'est pourquoi devant ces morts Paris s'incline de nouveau aujourd'hui, avec une infinie tristesse, mais aussi avec récon-

fort.

Quarante ans ont passé depuis ces événements. La Patrie blessée, mutilée, s'est redressée plus vivante que jamais. Le 1er septembre 1870, comme le jour baissait, l'Empereur était venu prendre, dans la chambre où il reposait, des nouvelles du général Margueritte. Il lui disait sa peine, son espoir de guérison prochaine, et legénéral, qui ne pouvait parler une balle,;pénétrant par la joue gauche, ressortie par la droite, avait coupé une partie de la langue avec son crayon, traça ces mots « Sire, moi, ce n'est rien, mais que va devenir l'armée ? que'va devenir la France ?>> ,1 •!̃̃•̃ A ces paroles, chargées d'angoisse, d'un mourant, la troisième République a répondu L'armée '? Elle a été refaite Un souffle nouveau l'anime. Confondue maintenant avec la démocratie, gardienne vigilante de nos frontières et de la Constitution, elle a mérité toute notre, confiance tout notre amour, comme elle demeure tout notre espoir.

La, France ? Elle a victorieusement repris sa place dans le concert des nations. Par le génie de ses poètes, de ses artistes, de ses penseurs, elle reste là grande France, et les prouesses récentes de .ses fils audacieux, dans un domaine elle à conquis la suprématie, font battre 'son cœur d'orgueil.. Attachée aux ééuVresde la paix, fière de son passé, regardant' l'avenir avec sérénité, elle croit toujours à l'immanente justice. M. Galli parle ensuite au nom' du Conseil général de. la Seine. Il déclare qu'il: ne s'agit pas de pleurer mais de glorifier les morts « Honneur, dit-il en terminant, aux soldats de Floing qui forcèrent, par leur mépris de la mort, l'admiration même de 1 ennemi. Vive la France »

Les discours terminés, les troupes défilent devant le monument au milieu d'acclamations enthousiastes.

Enfin la foule se rend au cimetière militaire de Floing où le comte Ferry de Ludre, député de Nancy, dépose une palme au nom des vétérans de l'armée de terre et de mer.

feJWae&ra^iiïe

SALONS

-De Biarritz

Elégant déjeuner, à la villa des Trois-Fontaines, à l'occasion des fiançailles de Mlle Munoz, fille du comte de La Vinaza, ambassadeur d'Espagne en Russie, et de la comtesse de La Vinaza, avec M. Martinez Campos, lieutenant d'artillerie de l'armée espagnole, fils du comte et de la comtesse de Santovenia, petit-fils du maréchal et de la duchesse de La Torre.

Parmi les convives

Duchesse de La. Torrc, princesse, Koutchoubey, marquise de,Ca.lcedo, comte et comtesse de Santovenia, Mlle do Laborde, M. et Mme do Mbntojo, etc.1

A l'occasion de la. conférence interparlémentaire, M. F.-G. DjUvara, ministre de Roumanie à Bruxelles, a' donné un déjeuner dont les convives étaient

MM. Beernaert, ancien présidentdu conseil des ministres vicomta de Simonis, président du Sénat Belge Hubert, ministre de l'industrie Hellopute, ministre de l'agriculture Constantinesco, ministre de l'agriculture" en Roumanie lord;Weardaïe, de Qlener, -Labiehe, sénateur; 'Noradounghian-effendi,, comte do Gerbaix, A. Max, bourgmestre de Bruxelles de Sadeeler, Wiener, sénateur belles Ch. Lahovary, St. Ciposky, Stanculeano; députés roumains; Lange. secrétaire cénéral de l'Union interparlementairo

Biebuyck, consul de Roumanie, etc.

̃RENSEIGNEMENTS MONDAINS

M. Romanos, ministre de Grèce à Paris, est arrive hier d'Aix-les-Bains et a pris la direction de là légation.

De Divonne-les-Bains.

M. Briand, président du Conseil et M. Pichon, ministre des affaires étrangères, sont venus aujourd'hui rendre visite à M. Ruau, ministre de l'agriculture.

M., Charles Lahovary n'est pas -rentré à Bucarest comme on l'a annoncé'. M. Lahovary se trouve en ce moment à Bruxelles où il prend part, comme délégué du Parlement roumain, aux travaux de la conférence interparlementaire.

Le paquebot Congo, de la Compagnie des Messageries maritimes,courrier d'Egypte, arrivé à Marseille le 31 août, avait à bord 514 passagers, parmi lesquels M. FouqueDuparc, ministre plénipotentiaire de France à Buenos-Aires.

La vicomtesse Guy de Montenay du Minhy, née de La Ronde, a heureusement mis au monde, au château de Bois-Minhy (Loiret-Cher) un fils qui a recule prénom de Gérald.

D'Aix-les-Bains

A signaler parmi les.hôtes du Regina-Hôtcl Bernascon

Le marquis Louis Decazos, M. et Mme de Elisoieff et suite, Son Altesse le maharajah de Putokotah, M.' et Mme Tagmeff, lady Lilian Wemyss, M. Michael "Wemyss, le docteur Crisp, sir Reners, lady Wilson, M. Michel Ephrussi, M. C. de Vries van Buuren, comteçs-e de Rosslyn, colonel G.-A. Cockburn, M. et Mme Draz de Vivar, le comte de Altwenden, M. Nicolas de Lelianoff, lord Revelstoke, lord. et lady North'brook, M. et Mme de Schwabach, Mme Malcarojo de Valerine. lady Blezard lady Hughes, le' général et Mme G.-S. Field, Hori. Robert White, lord et 'lady Northoote, vice-amiral et Mmo Riddel, lord "Wabrao, lady Sibil Knox, Îq docteur Lowenberg.

De Baden-Baden

S. A. I. le grand-duc, qui témoigne en toute circonstance de l'intérêt qu'il porte aux courses .si' intimement liées à la prospérité de Bade avait réuni avant-hier, au château de Bade, dans un très beau diner, toutes les personnalités actuellement dans cette ville. Au nombre des invités

Le prince de Saxe-AVoimar, MM. le baron de Wenningen, Ullner, président du Club international, Edmond Blanc, le prince Ch. Kinskcy, le prince Frédéric-Charles Hohenlob.e, le comte Festetics, R. Haniel, Aristide Baltazzi, etc. -Il y a eu ces temps-ci un grand nombre d'hôtes descendus au. Claridge, beaucoup d'entre eux, naturellement, oiseaux de passage. Lord et lady Hotham étaient là la semaine dernière, et aussi td'duc de Wilton et lord Henry Grosvenor. Parmi ses hôtes actuels, la duchesse douairière de' Roxburghe, Laura comtesse de Wilton, qui vient de Falmouth, la comtesse Bobrinsky, arrivée de •Warsaw et la comtesse Julie iÇarolyi, accompagnée par. ses enfants, la comtesse Suzanne, la comtesse Juliette et le comte Michel venant d'Ostende. MARIAGES ,•

Mgr Mercier, archevêque de Malines, a béni à Ophem (Brabant), dans la plus stricte intimité, le mariage du comte Raoul de Liedekerke, attaché au cabinet du. roi des Belges, fils de la comtesse de Liedekerke, née de Gontaut-Biron, avec la comtesse Marie de Hemricourt de Grünne, dame d'honneur de S. A. R: la comtesse de Flandre, fille du comte François de Hemricourt de'Grünne et de la comtesse, née Montalembert.

S.. A. R. la comtesse de Flandre assistait à la cérémonie,' accompagnée du général Terlinden et de la comtesseMarie Cornet d'Elzius. Les témoins étaient, pour le marié :1e comte de Liedekerke, conseiller de légation et le baron Beyens, ministre de la maison du Roi; pour la mariée le comte Charles de Grûnne,

De Beyre.

secrétaire de Mf ation et 1* sowfe André de Mdntalcmbert.

Lt; jeune mariée, qui portait une toilette en satin ivoire, garnie de dentelles de Bruxelles, voile de dentelles anciennes, a été conduite à l'autel paf son père le comte François de Hemricourt de Grûnne; toiaarié donnait le bras à sa mère la comtesse de Liedekerke,, en mousseline de soie noire, e&3f eau f<w» de

phtraes.

Venaient ensuite

Baron Beyens et comtesse François de Hemticonrt de' Grünne, en taffetas gris garni de dentelles comte de Liedekerke et vicomtesse de Meaux, comte Charles de Griinne et comtesse Armand, comte André de Montalembert et princesse de Beawau, comte Eugène de Grünne. et vicomtesse de Gaigneron, vicomte do GontautBiron. et c<omtesse André de Montalembert,. comte Louis de Liedekerke et comtesse de Ribaucourt, comte de Ribaucourt et comtesse Charles de Grünne, comte Joseph (Je. Gontaut-Biron et comtesse Eugène de Grunno, comte Xavier de Grünne et Mlle de Montalembert, comte Bernard de Gontaut-Biron et Mme de Bonaud-Montaret, comte do Linange-Billigheim et baronne délia Faille d'Huysse, vicomte de Meaux et vicomtesse Albert de Thieusies, baron délia Faille d'Huysse et comtesse de Grünne, grande maîtresse de S, M. la Reine vicomte A. bert de Thieusies et comtesse Léon de Grünne, comte L. de Liedekerke et comtesse Robert de Ribaucourt, vicomte de Gaigneron et vicomtesse Desmaizièré, comte J. de Gaigneron et comtesse P. de Liedekerke, comte H. de Liedekerke et vicomtesse J. du Parc, marquis de "Wignacourt et marquise Imperiali, marquis de La BoëssièreThiennes et comtesse de Mérode-Westerloo, comte Léon de Griinneetprineesse Charles de Ligne,! comte Robert de Ribaucourt et comtesse Jeanne de Mérode, marquis Imperiali et baronne H. de Beckman, comte G. de Liedekerke et comtesse G. de Liedekerke, comte P. de Liedekerke et comtesse H. de Liedekerke, comte A. de Ribaucourt et baronne d'Huart.

Après la cérémonie religieuse, .le comte et la comtesse François de Grünne ont donné, en leur château d'Ophem, un lunch suivi de réception, au cours de laquelle la corbeille et les cadeaux offerts aux jeunes mariés furent très admirés.

Le mariage du baron Evremont de Fournas, fils du baron Fernand de Fournas, avec Mlle Germaine Vidal de La Blache, fille du général François Vidal de La Blache, commandant la ge brigade d'infanterie, officier de la Légion d'honneur, et de madame née Fischer, a été célébré en l'église de Bratn (Aude). La quête a été faite par Mlles A. de Fournas, Armand, de Ménard et Teyssèrre qu'accompagnaient MM. Guibal, de Rigaud, R. de Fournas et le baron G. de Fournas. Mme Vidal de La Blache a" donné, à l'issue de la cérémonie religieuse, une réception. Le 30 octobre sera béni, cri la chapelle de Kéran (Morbihan), le mariage de M. Henry Trollèt avec Mlle Elisabeth Buffet, fille de M.Jules Buffet, chevalier de la Légion d'honneur, vice-président de la Chambre de commerce de Nantes, conseiller général de la Loire-Inférieure, et de madame née Le Pesant de Boisguilbert.

M. Maurice Brindeau, ipgénieur des arts et manufactures, vient de se fiancer à Mlle Suzanne Desforges, fille de M. Henri Desforges et de madame née de Martinet.

DEUIL

Hier, à onze héureëy eh l'église SaintGermain-des-Prés, a été Célébré un service pour le repos de l'âme de Mme René Doumie, née Veber. ̃

Remarqué dans l'assistance -̃̃: l ̃ M. et Mme Auguste Dorchain, M. et Mme Hv Houssayo, Mme Landouzy, Mme Bàignères, MM. Paul Hervieu, Thuréau-Dangin. Frantz FunckBrentano, Masson, Francis Charmes, Anatole Leroy-Béaùlieu, Robert Régnier, Aug. Gauvain, Eu- gène Ripault, René-Marc Ferry, Georges Foucher, Maurice Maindron, E. de Nalèche, M. Sabatier, L. Béranger, M. Lo Brct, Marc Sangnier. Perrin. Pierre Decourcelle, Robert Linzoîer, Pierre' Giltet, André Chaumeix, Charles Tharaud, J. Romieux. comte des Etangs, G. Latouche, André Michel, Àrmengaud, Roche, bl.'Braiily, etc. C'est ce matin, à onze .heures très précises, en l'église Saint-Philippe du Roule, où l'on se réunira, qu'auront lieu les obsèques du regretté M. Louis Binder, dont nous avons annoncé le décès hier.

Les obsèques de. Mme Emile Brissaud, née Coudert de Lissae, ont été célébrées hier à midi en l'église de l'Annonciation de Passy. L'inhumation a eu Heu au cimetière Montparnasse.

Le R. P. Régis de La Bourdonnaye, fils du comte de La Bourdonnaye, sénateur de ̃Maine-et-Loire, vient de mourir à Hastings (Angleterre). Ancien élève de l'Ecole polytechnique et lieutenant d'artillerie, il avait donné, il y a quelques années, sa démission pour entrer au noviciat des Jésuites, à Jersey. Les obsèques de M. Pougnet, ancien avocat à la Cour de cassation, seront célébrées aujourd'hui, à dix heures, en l'église Saint-Germain-des-Prés. L'inhumation aura lieu à Verdun. On annonce la mort de M. Marchai, conservateur du département .des imprimés à la Bibliothèque nationale.

La colonie étrangère de Biarritz a été p'éniblement impressionnée par la mort de M. Reginal Henry Thorold, un des plus anciens résidents de la colonie anglaise, qui a succombé à Bagnères-de-Luchon. Le corps a été ramené à Biarritz où les obsèques ont été célébrées.

Nous apprenons la. mort De M. Fernand Guyon, rédacteur au Temps, décédé subitement en son domicile du boulevard Exelmans dans sa cinquante et unième année De M. Charles Saint-James, membre du Yacht-Club de France, décédé à Etretat, à l'âge de quatre-vingts ans il était l'oncle de M. Edouard Eymond, maitre des requêtes au Conseil 'd'Etat, chevalier de la Légion "d'honneur.

E. Delaroche.

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DE NOTRE

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HENRY Bordeaux Le Moulin Nouvelle inédite

Dupont-Ferrier Les Papillons .Légendes des Champs

et de la Mer

Sonia. Petits cahiers d'une étrangère

Léox Séché. “». Le Chalet de Guttitiguei,

Souvenirs romantiques

JufcES Truffier..»^ impressions d'un novice

GEORGES Bourdon, Le Cœur

Maurice Descrennes. Au Théâtre t de Méz/ères André Beaunieb A Travers les ReVUes P. Soane Maléa. « Chez lès Méridior- naux du Pacifique »

Le livre du iour

FEUILLE TOT}

F&yti iJAytOï1, yn Amoureux ae Charlotte Corday Adam Lux

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César Franck Préludes C~;s~at sur un cantique

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A l'Etranger

Suites d'entrevues

Vienne, 1er septembre.

L'emppreur François-Joseph a reçu ce matin le comte d'iErenthal, puis le marquis di San Giuliano, et a conféré à es- dernier la grand'croix de l'ordre de Léopold.

Suivant la coutume, le communiqué suivant a été publié

«Le voyage que le marquis di San Giuliano a fait à Ischl pour se présenter à l'empereur François-Joseph et l'entrevue qui a eu lieu précédemment à Salzbourg entre l'homme d'Etat italien et le comte d'jErenthal sont' une. nouvelle preuve des sentiments amicaux et de la confiance réciproque qui caractérisent les relations de l'Italie et de l'Autrfche-Hongrie. » illentrevue que viennent d'avoir les; deux hommes d'Etat leur a fourni l'occasion de se livrer, d'une façon intime et conforme à l'alliance qui unit les deux pays, à un échange d'idées concernant la situation générale de l'Europe et aussi à un examen spécial des conditions dans lesquelles se trouvent les pays de la partie orientale de l'Europe qui sont voisins dé l'Autriche-Hongrie et de l'Italie.

» En étudiant ces questions, les deux hommes d'Etat ont constaté: qu'un heureux .ac-1 cord d'opinion existe entre eux à cet égard. Le but des deux cabinets est avant tout d'as-1 surer le maintien de la paix et du., statu, quo. «Ils espèrent en paftici|lier que le'nouveau régime établi en Turquie contribuera à consolider la situation dans ce pays,'et ils çon-, tinueront avec sympathie la prospérité des Etats balkaniques. » Le marquis de San Giuliano a remis à l'empereur François-Joseph, au cours de l'audienpe d'aujourd'hui, une lettre autographe du roi Victor-Emmanuel, dans laquelle ce dernier renouvelle à l'Empereur-Roi, d'une façon très cordiale, les vœux qu'il lui a déjà envoyés télégraphiquement à l'occasion de son anniversaire, et où il lui donne l'assurance de ses plus sincères sentiments d'alliance et d'amitié.

François-Joseph a envoyé au roi VictorEmmanuel un télégramme pour le remercier do sa lettre autographe, dans lequel il répond qu'il a été vivement touché des sentiments de sincère amitié et de sincère alliance exprimés dans la lettre du Roi. Il déclare ensuite qu'il a été rempli d'une satisfaction toute particulière d'avoir pu recevoir l'éminent homme d'Etat qu'est M. di San Giuliano.

Rome, 1" septembre.

Les journaux du soir constatent le caractère vague et incolore du communiqué officiel autrichien et se montrent généralement sceptiques gur la valeur de déclarations conçues en termes aussi ternes et stéréotypés que l'usage répété a rendus insignifiants. Cette impression est partagée par les rares députés qui'circulaientce soir dans les cou-; loirs presqu'e déserts de Montecitorio. La Iribuna et le Giornnle d'Italia rappellent même que quelques semaines après la publication du communiqué relatif a l'entrevue de -M. Tittoniavec M. dVEhrenthal, qui eut lieu il y a juste .deux ans* communiqué qui contenait des déclarations plus explicitement rassurantes que celui d'aujourd'hui, survint, l'annexion de la Bosnie et la crise, balkanique qui fut le sujet d'une grava déception pour l'Italie.

J'apprends que dans l'entrevue de Salzbourg il a été décidé qu'ure commission politico-militaire italienne se rendra prochainement à Vienne pour élaborer, avec une commission; autrichienne, des dispositions destinées, "non pa's' éviter les incidents çlè frontière considérés comme inévitables, mais à imposer aux fonctionnaires des deux pays, dont le zèle aggrave ces incidents, une règle de conduite plus prudente, afin d'écarter tout motif, de récriminations et tout danger de conflit, .-y H, Mjsreu,

` La Grèce et la Turquie. Constahtinoplô, 1" septembre.

On dit que l'opinion prévaut dans les milieux diplomatiques' que M. Venizelos et peut-être aussi' M. Pologeorgis seront admis à l'Assemblée nationale grecque si leur nationalité grecque est .prouvée. Quant aux autres Cretois, ils en seraient exclus. Au cours d'un entretien qu'il a eu hier avec le ministre des affaires étrangères, M. Gryparis, ministro de Grèce à Constantinople, a affirmé que MM. Venizelos et Pologeorgis sont effectivement do nationalité grecque. La plupart des puissances protectrices do la Crète ont déjà répondu par la voie dos ambassades turques dans leurs capitales, à la dernière démarche do la Porto. D'après un communiqué du bureau de la presse, les autorités ont reçu l'ordre d'appliquer contre les délégués du patriarcat œcuménique élus à l'Assemblée nationale les dispositions de la loi pénale et de l'ordonnance relative 'à l'état de siège.

On prétend qne le ministre des affaires étrangères aurait, hier, au cours d'un entretien avec le ministre de Grèce, exprimé ses appréhensions au sujet do la surexcitation de l'opinion publique par suite do l'élection des chefs crétois. Cela, aurait-il assuré, pourrait avoir les conséquences les plus graves. Le ministre de Grèce a insiste sur l'attitude correcte du gouvernement grec depuis 1908. Malgré les bruits qui courent, on no croit pas à la guerre, dans les cercles diplomatiques. On est fermement convaincu que la situation se trouvera améliorée du fait de la non-admission des trois chefs crétois élus en dehors de i\ÏM. Venizelos et Pelogeorgis. D'après des informations puisées à dès sources feûres, certains ambassadeurs auraient déclaré au ministre des affaires étràngéresqu'il fallait éviter la guerre atout prix.

Grèves

Madrid, i" septembre.

Le Conseil des ministres a délibéré aujourd'hui sur la situation à Bilbao et a d cidé que, si les troubles persistaient, l'état de siège serait proclamé. Les autorités de Bilbao réclament, du reste, cette mesure, qui a été prise cet après:inidi. '• La matinée avait été calme et on signale même la reprise du travail dans certains ateliers qui chômaient hier. Mais après lo déjeuner les troubles ont recommencé et les gendarmes ont dû plusieurs fois charger les grévistes,

L'Association des dockers de Bilbao a décidé de demander aux dockers des ports espagnols et dos principaux ports étrangers do boycotter les marchandises de provenance et à destination de Bilbao.

A Saragosse,: vingt-deux sociétés ouvrières ont proclamé la grève générale hier soir et le mouvement gréviste a commencé cet aprèsmidi- Les troupes sont consignées,

Berlin, i" septembre.

Lés syndicats des grévistes du port de Hambourg ont refusé la contre-proposition des patrons d'avoir un entretien dans les chantiers en présence des délégués des syndicats des socialistes chrétiens et nationaux. Cette décision rend impossible, l'entremise projetée entre, les délégués grévistes et patronaux la semaine prochaine.

A Brême, un cortège de grévistes a défilé dans les rues cet après-midi. La police n'a pas eu' à, intervenir. .q

̃ Charleroi, 1" septembre,, Dans une réunion tenu© cett&nuit, les ouvriers verriers ont voté la grève.

Cette décision a surpris les dirigeants de

du Monténégro

l'Union verrière, qui ont ouvert immédiatement des pourparlers avec les patrons. ̃ Le Congrès socialiste Copenhague, i" septembre.

Comme on le prévoyait hier, le délégué allemand Ledebour a fait adopter les conclusions de son rapport sur l'arbitrage, le désarmement, l'antimilitarisme. Les délégués anglais et français ont demandé que la grève générale soit indiquée comme moyen d'action populaire pour empêcher la guerre. Leur amendement a été repoussé, mais il sera de nouveau présenté au congrès par MM. Vaillant et Keir Hardie.

Sur la question Aer l'arbitrage," la commission a adopté à l'unanimité une résolution française disant qu'en cas de conflit, le secrétaire du bureau international socialiste,' sur la demande d'au moins un des prolétariats intéressés, convoquera d'urgence le bureau et la commission socialistes, qui devront se réunir soit à Bruxelles, soit en tout autre lieu qui paraîtra le mieux convenir.

L'après-midi a été consacré à la théorie de l'unification socialiste dans chaque pays. M. Paul-Louis, délégué français, a fait voter une résolution «considérant l'accroissement de puissance et de prestige que le socialisme français a retiré de son unification », invite' les partis à fusionner plus étroitement unis, unifiés. Cette propositiqn fut adoptée et la fin de la séance consacrée à la glorification des révolutionnaires espagnols et à l'examen d'une question d'assez lointaine urgence l'abolition de la peine de mort. i.e choléra

Rome, 1" septembre. ̃

Dans les dernières vingt-quatre heures, 071: a constaté dans les Pouilles à Barletta, 8 cas de choléra et 3 décès à Andria, 3 cas, un décès à Trani, 3 cas à Spinazzola, 2 cas, 2 décès à Molfetta, 2 cas, un décès à Margherita di Savoia, 2 cas; à Trinitapoli, 2 cas, 2 décès à San-Ferdinando, 3 cas, 2 décès à Cerignola, 1 cas, 2 décès.

Bucarest, i" septembre.

Les bruits d'après lesquels le choléra aurait fait son apparition en Roumanie sont dénués de fondement.

Constantinople, 1"" septembre.

Dans le vilayet d'Erzeroum, du 29 au 30. août, on a compté douze cas de choléra dont huit mortels.

COURTES DÉPÊCHES Le Tsar et la Tsarine, accompagnés de leurs enfants et du grand-duc de Hesse, ont visité hier la station balnéaire de Manheim. Le prince héritier de Grèce est arrivé hier à Cettigné, où le roi Nicolas a offert un diner de gala en son honneur.

Le roi d'Espagne a reçu hier, à SaintSébastien, une mission britannique chargée de lui notifier l'avènement du roi Georges V. La Conférence interparlementaire de Bruxelles, avant de se séparer, a décidé hier que la prochaine réunion aurait lieu à Rome, en octobre, l'année prochaine.

Le cardinal Vannutelli, qui va assister au congrès' eucharistique de Montréal, est arrivé à Québec.

On mande de Taschkent la mort du khan de Khiva.

̃^ Le yacht du ministre^ de la marine fusse, est "entré en collision, à l'emhouchure de la Néva, avec le sous-marin Kciiman. Tous deux ont été fortement endommagés.; Le mécanicien du yacht a été tué.

Des secousses do tremblement de terre ont été enregistrées en Allemagne. Elles ont dû se produire, dit-on, soit on Chine, soit dans l'Amérique centrale.

Une dépêche de Manille signale un soulèvement dans là province de Nuevo-Vizcaya.

Figaro à Londres Là commission de la Chambre de commerce de Londres a adopté l'unanimité, dans sa -séance d'aujourd hui, une résolution en faveur de l'ailranchissement postal à dix centimes entre l'Angleterre et la France, déclarant que toute perte financière popr les deux Etats serait pleinement compensée par le' développement des relations sociales et commerciales clés deux nations amies qui en résulterait. La Chambre presse le gouvernement anglais de prendre en considération la proposition.

Hier, au cours d'une chasse près de Balmoral, à laquelle assistait le Roi, le fusil de l'un dos chasseurs partit au hasard quelques plombs atteignirent lord Kilmarnock à l'oreille et au bras, un plomb brisa son lorgnon. ,Un docteur appelé en toute hâte, a constaté que les blessures étaient sans gravité. Un domestique a été également blessé légèrement.

V Amirauté renonce à tenter le renflouage du croiseur Bedford, échoué récemment dans la mer' de Chine.

Le nageur Ecalon est parti ce matin, à neuf heures et demie, de Douvres, pour tenter la traverséo du Pas de Calais. D'après les dernières nouvelles reçues à Douvres, il était à cinq heures au milieu du détroit et le temps continuait à être favorable.

Amérique latine

AU BRESIL

Rio-(Jo-Janeiro, i" septembre.

Travaux publics. Le gouvernement a approuvé les plans du chemin de fer de SanPodro à San-Borja, dans l'Etat do RioGrande-do-Sul et le prolongement do la voie ferrée de San-Francisco.

C'est le 30 octobre qu'on inaugurera l'embranchement unissant San-Paulo, en RioGrande, à;la ligne de Santa-Maria, en Passo Fundo.Rio-de-Janeiro. resterait, algrs, directement uni à Porto-Alegre.

Les abattoirs. –.Le Président de la République a annulé toutes les offres qui avaient été présentées pour la construction des abattoirs et un nouveau concours est ouvert. Statistique. Pendant le premier semestre de cette année l'importation a atteint 525 millions de francs, soit 125 millions de plus que pendant la même période dé l'année antérieure. L'exportation a atteint 625 millions, soit 50 millions de plus que pendant le premier semestre de 1909.

PANS L'ARGENTINE

Buenos-Aires, 7 août.

Paragraphes d'une lettre. « Une réunion très intéressante eut lieu à la Chambre française. Elle fut convoquée par M. Pierre Baudin lors de son passage à Buenos-Aires. » Cette réunion se fit en vue de créer, à Buenos-Aires, une Ligue maritime française d'encouragement et de protection au commerce maritime international.

>> M. Baudin, dans un brillant discours, encouragea les Français résidant en Argentine de seconder la mission' de la Ligue. Cette mission est celle d'aboutir à l'agrandissement de la marine marchande de son pays. laquelle, dit-il, présente des symptômes de décadence.

» Une protection décidée des Français envers .les lignes françaises parait réactionner les entreprises navales. Le comité central de la Ligue inviterait les entreprises à améliorer leurs flottes de façon qu'elles soient pas surpassées par celles des autres nations. » La conférence fut très bien reçue. Sur-lechamp, on- nomma Un comité directeur formé par MM. Py, Basset, Lermond, Thays, Tourbel, Rigolleau, Maumus, Bonnes, Dabas, Talhuarne, Pot, Lonlione, Laure, Chedel, Prost, Grandyal, Çhovit et Dreyfus. » ̃"̃• Buenos-Aires, l?r .septembre. M. Clemenceau. M. Clemenceau s'est embarqué hier pour Montevideo. Il séjournera

probablement une semaine dans l'Uruguay1 où il doit faire deux conférences.

LA CONQUÊTE DE L'AIR

Xi ES MEETINO

DM

IittBJlIE DEMSEIJÏE

(PAU DÊPÈCUK PP NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL) Etendu dans l'herbe, le nez dans les luzernes et dans les 'boutons d'or, j'attends l'heure réglementaire des envolées quatre heures. Le, temps est splendide. Pour la première fois nous avons du bleu et du soleil une lumière admirable baigne les prairies, fait miroiter la Seine, éclaire les collines, fait monter du sol une vapeur légère qui voile d'une gaze dorée les falaises qui.de l'horizon accompagnent le' fleuve vers la mer. Les champs sont on fête. D'où vient lo vent qui souffle? Je ne m'en soucie guère; il' est frais, régulier, caressant comme lès airs languissants et amoureux qu'il a, en passant, volés aux archets dos tziganes, et qu'il nous apporte sur ses ailes invisibles. Je l'aime. Des hangars les portes sont ouvertes et. un à un les oiseaux qu'ils ont abrités pour dernière 'fois sont sortis et, doucement, conduits vers, la prairie d'où dans un instant ils s'envoleront. Leurs pilotes les suivent vêtus de toile bleue ou khaki et portant par-dessus soit un gilet de kapock, soit une ceinture de sauvetage. Leurs appareils sont comme équipés en vue d'un naufrage. Biplans et monoplans portent, les premiers sur leurs ailes, les seconds dans leur fuselage, un serpent d'air qui en cas de chute à l'eau en fera des canards et permettra aux secours d'arriver à temps.

Tandis que les minutes s'écoulent lentement dans cet après-midi radieux, je pense aux exploits de la veille et de l'avant-veille.AubrunetMoranesont, en moins de dix minutes, allés d'un côté à l'autre d'un champ d'aviation à l'autre. J'admire Quel merveilleux mode de transport plus sûr, plus rapide, plus pratique, plus indépendant que tous ceux dont l'homme dispose sera bientôt l'aéroplane! En dix minutes, Morane et Aubrun ont accompli une traversée que les bateaux font en quarante-cinq minutes. Qu'une affaire, qu'une affection vous appelle, indifférents aux horaires des trains, aux heures des marées, ils dédaignent les correspondances. L'aéroplane aussitôt nous conduira, même par-dessus les mers, là où le cœur ou le porte-monnaie nous réclamera. Quelles révolutions; nous annonce ce que nous avons vu, ce* que nous voyons jci.

Et ce fut aujourd'hui admirable. lia partaient dans tous les.sens comme les perdreaux devant le chasseur et ils arrivaient dans toutes les directions comme des oiseaux à l'appel de la fermière ou de la châtelaine qui va dans la cour ou sur la prairie, devant le colombier, jeter le grain et leur donner la pi.corée. Ils, venaient à des hauteurs différentes, les uns perdus dans l'azur, les autres plus lias, flous dans les vapeurs .qui flattaient à la surface de la mer, en se croisant, changeaient leurs vols, se rapprochaient, ou s'éloignaient, ou montaient pour ne point se gêner ou pour se saluer. Et c'était à la fois charmant et magnifique. Ce fut Ladougne qui, le premier, prit son élan vers Trouville, et tout de suite ce fut l'envolée générale. Derrière Lâdou'gne, Aubrun, Barra, Thomas, Wiené.ziers s'élancèrent, cependant qu'arrivaient Morane,, Leblanc, Mamet et Simon, et que Latham s'envolait à son tour. Ils venaient; les uns, se posant en sautillant, s'arrêtaient et restaient sur l'herbe les ailes étendues comme des papillons, les autres, poursuivant leur vol, décrivaient un tour et sans répit filaient à nouveau vers Trouville. Nous ne savions plus ou donner des yeux, étonnés et ravis des choses prodigieuses dont ils étaient témoins et dont vous donnera une idée ce tableau des traversées du jour:

Aubrun, monoplan, premier. 1er voyage Havre-Deauville aller en 10' 3" 3/5, retour en 13' 41", total 23' 44" 3/5; 2° voyage aller en 40' 55", retour en 10' 59' 3/5, total 21' 54" 3/5; 3° voyage aller en 9' 52", arrw vée au Havre à 6 h. 48; on ne lui compte pas sa dernière traversée.

Après avoir pris son vol, Aubrun a atterri; il prétend avoir fait escale les commissaires sportifs considèrent qu'il s'est envolé après l'heure.

Thomas, monoplan, Havre-Trouville, premier voyage aller en 13' 20", retour en 10' 30" '2/5, total 23' 50" 2/5; deuxième voyage aller en 12' 56" 3/5, retour'en 11' 21' 3/5, total, 24' 18" 1/5; troisième voyagé aller en 14' 11", repart après l'heure, fait la traversée en 10' 47"; cette traversée ne compte

pas.

Leblanc, monoplan, Trouville-Havre, premier voyage aller en 12' 18" 2/5, retour en 10' 12" 3/5, total en 22'31"; second voyage, aller en 11' 38", retour en 10' 10", total en

21' 48". ̃

Ladougne, biplan, Havro-Trouville., premier voyage, aller' en 15' 7" retour en 16'33" 1/5, total 30' 40" 1/5; second voyage aller en 14' 9".

Barra, biplan, Havre-Trouville, premier voyage, aller en 13' 19".

Wiencziers, monoplan, Havre-Trou ville, premier voyage, aller en 13' 31" 1/5. Simon, monoplan, Trouville-Havre, premier voyage, aller en 14' 19" 3/5, retour en 10' 33", total 24' 52" 3/5 second voyage, aller en 13' 17", retour en 10' 37", total 23' 54".

Morane, monoplan, Trouville-Havre, premier voyage, aller en 11' 38" 1/5, retour on 9' 49" 3/5, total 21' 27" 4/5 second voyage, aller en 10' 45" 3/5, retour en 9' 54" 3/5,'totaL 20' 40" 1/5 troisième voyage aller en 10' 49" 2/5, retour en 9' 54" 3/5, total 20' 44". Latham, monoplan, Havre-Trouville, premier voyage, aller en 12' 16" retour en 13' 8", total 25' 24" second voyage, aller r on 12'8", retour en 12'52, total 25'; retourne à Trouville y arrive à 6 h. 47' 57".

Classement général

1, Latham, 16 traversées en 3 h. 34' |8, Morane, 11 traversées en 2 h. 1 3, Aubrun, 9 traversées en 1 h. 42' 4, Leblanc, 6 traversées en 1 h. 13' 5, Mamet, 6 traversées en 1 h. 14'; 6, Simon, 5 traversées en 1 h. 3'i 7, Ladougne, 5 traversées en 1 h. 20'; 8, Thomas, 3 traversées en 40'; 9, Wiencziers, .3, traversées en 53'; 10, avec une traversée Baïra, Chassagne, Hanriot, Martin, Petrowsky, Têtard.

Totalisation générale:

Prix des constructeurs. Simon, monoplan, 565 kilomètres 800 mètres; Latham, monoplan, 555 kilom. 600; Mamet, monoplan, 482 kilom. 400; Aubrun, monoplan, 344 kilomètres 200 Legagneux, biplan, 274 kilomètres;. Morane, monoplan, 265" Kilom." 200; Barrï biplan, 209 kilomètres Ladougne,


« PAR FIL SPÉCIAL

148 kil. 200; Thomas, monoplan, 141 kilomètres 800; Leblanc, monoplan, 123 kilomètres Hànriot, monoplan, 121 kilom. Molon, monoplan,' 120 kilom. Martin, 105 kilom.; Wiencziers, 92 kilom.; Kuller, monoplan, 86 kilomètres Ghassagne, monoplan, 83 kilomètres Busson, 59 kilomètres.

Aubrun; le dernier, atterrit devant nous; Latham le dernier s'envole vers Trouville pour s'en aller dîner avec M. Henrv'Deutschfde la Meurthe) qui l'avait inyite et dont' il venait de gagner le prix; il s'envole dans un grand soir tranquille, dans le rose du couchant, par-dessus la mer qui s'endormait dans un linceul mauve. Les hangars sont vides ou à peu près; un seul y passera la nuit, l'aéroplane d'Aubrun qui demain matin au petit jour gagnera l'autre rive, et c'est un événement n'est-ce pas que le voyage de tous ces aviateurs qui, comme des hirôndelles,; qntémigré parla voie des1 airs ils étaient ici tout à l'heure ils sont maintenant là-bas de l'autre côté de l'eau groupés sous d'autres hangars.

Frantz-Eeiohel.

Paris^Bordeaux

̃•:̃̃>.̃ PREMIÈRE ÉTAPE

tfëjiùiS plusieurs jours Tâviateùr Bié-j

lovueie projetait do faire le voyage ParisBordeaux sur son nouveau biplan Voisin avec lequel il doublait récemment la tour Eiffel.

Hier, malgré un vent assez violent, il est parti à six heures moins dix du champ d'Issy-les-Moulineaux, s'est élevé à cinq cents mètres et a commencé son voyage. Il avait décidé de faire une première escale à Orléans. Des'automobiles le suivaient par la route.

A six heures et demie Bielovucie passait à 300 mètres au-dessus d'Etampes en un très beau' vol rapide qu'il continuait aisément jusqu'à Orléans où il atterrissait à sept heures, après avoir viré autour de la cathédrale. Il avait volé à cent kilomètres à l'heure. Une réception enthousiaste lui fut faite.

Ce matin, selon les conditions atmosphériques, Bielovucie continuera son voyage aérien, le premier BordeauxParis en aéroplane.

Les Couturières manifestent

Les couturières avaient fait des concerts de leurs meetings. C'était très gentil. Trop gentil Ça ne pouvait pas durer Hier, elles ont manifesté, tout comme des préparateurs en pharmacie.

Une délégation avait été chargée mercredi de présenter à M. Gobert, directeur des magasins « A Réaumur le cahier des revendications de son personnel.

Les grévistes s'assemblèrent hier matin à laBourse du Travail pour entendre le compte rendu des délégués. Ce compte rendu fut court.

« M. Gobert a refusé de nous recevoir! » La colère des couturières fut grande. Refuser de recevoir .la délégation, c'était refuser de reconnaître le syndicat, leur syndicat. Impardonnable affront

Une ouvrière proposa d'aller conspuer le mauvais patron. Elle fut acclamée.

La salle se vida.

Par petits groupes les couturières gagnèrent la rue Réaumur.

Trois agents seulement gardaient les magasins.

Des clameurs aiguës, soudain, s'élevèrent

« Vive- la grève Conspuez Gobert conspuez » ̃

Les agents intervinrent, mais leur nombre était insuffisant. D'autant que la foule, amusée, grossissait d'instant en instant. Un brigadier voulut payer d'audace. Il saisit par le bras l'une des ouvrières dont la voix dominait celle des autres et ^'efforça de l'entraîner.

L'infortuné Il, fut aussitôt entouré de vingt couturières, hurlantes, exaspérées, toutes griffes dehors. On lui arracha son képi, on déchira sa tunique. Peu .s'en fallut qu'on ne sortît son sabre du fourreau..

Ça prisonnière s'agrippait à la grille du Métropolitain désespérément. Il dut lâcher prise. ̃̃:̃̃̃̃

Et ce fut chez les ouvrières une joie délirante. ̃••̃•'

Mais des renforts accoururent. Force resta à la police. Les couturières furent dispersées six d'entre, elles conduites au poste voisin.

Elles ne devaient le quitter que quelques heures plus tard, quand fut apaisé leur courroux.

Il" parait que cette ̃première manifestation a mis en goût les. ouvrières. Elles fe'conl-

cef ont aujourd'hui. v 1

ceront aujourd'hui. Louis Chevrëuse.

L'INCIDENT DU PIRÉE

On se rappelle le grave incident qui, le 13 juin dernier, se produisit au Pirée. Le paquebot roumain Imperator-Trajan avait pris a bord, à Alexandrie, un Grec, sujet roumain, et déserteur de l'armée roumaine. Arrivé au Pirée, le commandant du paquebot recevait la visite de quelques individus « bien mis », qui réclamaient le déserteur et prétendaient, en outre, que fussent immédiatement relâchés deux autres prisonniers grecs, sujets ottomans, que le commandant était accusé par ces visiteurs de vouloir, livrer, à Gonstantinople, aux autorités ottomanes.

Or, les « prisonniers grecs » qu'on réclamait n'existaient point à bord Néan-; moins, sur un signal de ces individus, le bateau roumain était envahi. Au nombre d'une centaine, les envahisseurs en' enfonçaient les portes, répandaient à bord le désordre et le pillage et après avoir enlevé et porté en triomphe à terre le déserteur roumain, frappaient lecommandant. et le menaient à ;là; préfecture du port. En 'même temp§, d.es_sujets ottomans, qui voyageaient à bord de 17mperalor-Trajàn, étaient maltraités'; trois princes égyptiens, au nombre des passagers, étaient arrêtés sous l'inculpation d'être venus faire en. Grèce de l'espionnage pour le compte du gouvernement ottoman. Enfin -et ceci est plus grave': ces désordres et ces violences, qui ne durèrent pas moins de « trois heures et demie », s'étaient produits en présence d'un détachement de la marine militqire grecque, « monté à bord en armes » Tout de même, l'intervention du procureur et de quelques agents de police avait fini par rétablir l'ordre à bord; mais pas un mot d'excuse ne fut prononcé ».

A la suite de ces incidents une enquête était ouverte par les soins du gouvernement italien, qui est chargé, à Athènes, des intérêts roumains. Grâce aux bons offices de celui-ci et à l'habile attitude de M. Djuvara, ministre des affaires étrangères de Roumanie, l'afraire vient d'avoir le dénouement qu'on attendait.

Le Livre vert publié par le gouvernement roumain contient le texte des regrets officiellement exprimés au Commandant de Y Imperator-Trajan pat le capitaine du port du Pirée

« Je viens vous exprimer mes regrets et ceux du gouvernement, qui a déjàd'ailleurs exprimé ses regrets au gouvernement roumain, pour l'incident qui a eu lieu sur votre bateau; vous assurer que les coupables seront punis, que dans l'avenir la sécurité de vos bateaux sera garantie et que des faits pareils ne se renouvelleront plus. », Le déserteur relâché a été rendu. Une indemnité de vingt mille francs, réclamée par le, gouvernement roumain, lui a été payée. Tout est bien qui finit bien. ` André Nède.

A L'INSTITUT

t-t–

ACADÉMIE FRANÇAISE

Tous les membres de l'Académie française qui se trouvaient hier à Paris, MM. Hanotaux, directeur; Eugène Brieux, chancelier; Thureau-Dangin, secrétaire perpétuel, Jules Claretie, Paul Hervieu, Frédéric Masson, Maurice Donnay, Francis Charmes et le marquis de Ségur, sont venus à la séance.

Ils ont rencontré plusieurs membres des autres sections de l'Institut au pa-' lais Mazarin, où ,1a mort du regretté comte Albert Vandal, qui avait su ga.gnçr tant et de si vives sympathies, cause une consternation générale. M. Hanotaux, exprimant le deuil. profond de l'Académie française, a prononcé un très éloquent éloge du défunt, éloge d'ailleurs fort bref, mais qui a vi-: vement ému ses confrères. Il s ensuite levé la séance. '[. C'était précisément M. Albert Vandal qui devait recevoir sous la Coupole Mgr Duchesne au mois de janvier. L'Académie ne désignera que dans quelques semaines celui, de ses membres qui le remplacera en cette circonstance et.réporçdraau récipendiaire..

Les élections, dés successeurs du marquis Costa de Beàuregard,' du vicomte E.-M. de Vogué et de M* Henri Barboux qui devaient avoir lieu le même jour, une quinzaine après la réception dé Mgr Duchesne, seront scindées. On procéderait d^abord au remplacement du mur-

quis Costa de Beauregard et du vicomte E.-M. de Vogué puis, dans une autre séance, au remplacement de MM. Henri Barboux et Vandal.

La vacance du fauteuil de ce dernier ne devaut être déclarée que dans six semaines au plus tôt, c'est seulement au mois d'octobre que l'Académie précisera les dates de .la réception de Mgr Duchesne et des deux doubles élections qui la suivront..

Ch. Dauzats.

flvant le Salon d'Automne

En ce moment, il y a au Gran,d Palais une fprte équipe d'ouvriers qui, ne s'amusent pas a chariter faux ni à échanger leurs casquettes ou leurs espadrilles- selon les règles ordinaires des jeux du travail dans nos monuments publics et nationaux. Un tel ^phénomène demande une explication ces ouvriers sont des -artisans munichois; ils préparent une exposition d'arts décoratifs au prochain Salon d'automne.

Cette année, la bienfaisante et heureuse société artistique dont M.Frantz; Jourdain conduit les progrés avec tant d'ardeur et d'intelligente initiative, a décidé de faire un grand effort pour l'ameublement et la décoration modernes. Depuis la reculade du présomptueux: c art nouveau » nous cherchons un style à défaut de style, nous demandons un peu de goût. Chaque fois que nous visitons un appartement ou un magasin, nous sommes affligés par des décorations ou des 1 meubles d'une laideur officielle, réglementaire. Et si nous réclamons un essai modeste de fabrication, un ton de papier peint qui soit 't tout simplement uni et franc, nous voyons nos artisans, nos commerçants qui s'effarent, s'ils ne se moquent. Cependant, on parle de décadence, de crise d'apprentissage; mais on ne fait rien. Par manque d'expérience encore plus que de culture les producteurs et les amateurs demeurent hésitants, bègues, somnolents. Qu'un artiste expose, tout seul, une tentative d'art appliqué, on crie à la prétention, au snobisme, au bluff. On n'accepte pas de croire qu'un ameublement harmonieux et simple n'est pas uniquement réservé à un millionnaire. Bref, par ignorance plus encore que par mauvais vouloir, nous n'encourageons pas les talents et les sacrifices de nos artisans artistes.

Au contraire, le grand mouvement d'art décoratif qui s'est développé à Munich a été facilité par la collaboration effective de tous les Munichois, industriels, littérateurs, artistes, personnages officiels et ouvriers, tous solidaires, presque coopérateurs, dans le seul but de faire de leur ville un centre d'art moderne, de style appliqué à la vie moderne. L'exposition qu'ils organisèrent en 190S attesta leurs progrès étonnants et leurs résultats précis. A cette exposition, les Munichois avaient réservé une grande place aux artistes de France, une véritable place d'honneur. L'envoi de Rodin était installé au milieu de l'exposition et entouré d'un vide tel qu'il était le plus éloquent et le plus respectueux des hommages. Les toiles d'Albert Besnard, de Carrière, etc.; avaient été l'objet de semblables égards. Et l'accueil qui fut fait aux délégués français officieux non officiels précisa encore le caractère, de la manifestation estime réciproque, cordialité confraternelle qui conduisaient à une amicale confiance.

Il eût été malaisé pour nous de rendre une aussi 'généreuse politesse si les Munichois n'avaient répondu aux félicitations de nos représentants par ce souhait trop modeste :• « Nous ne saurions proire à la nouveauté et à l'intérêt de notre œuvre si Paris n'apprécie pas notre effort. Pour assurer notre confiance, nous avons besoin de sa consécration, de ses critiques autant que de ses louanges ». C'est ainsi que le Salon d'automne décida de réserver une partie de son exposition aux décorateurs de Munich. Nous les applaudirons au lendemain des fêtes que leur ville organise si glorieusement pour l'art musical français. La Société du Salon d'automne ne pouvait choisir plus heureusement la date de son invitation. Au reste, chaque année, elle nous fait connaître les expressions diverses de l'art en Europe. Nous avons vu les Russes, les Suédois, les Belges, les Finlan- dais. L'année prochaine, les Suisses seront appelés en 1912, les Hongrois.

L'exposition des décorateurs de Munich a été préparée avec beaucoup de soin. Le comité d'honneur comprend MM. Pichon, Doumer•gue et Dujardin-Beaumetz le baron Radolin, ancien ambassadeur d'Allemagne;, M. Ritter Zugrünstein, ministre de Bavière à Paris; les deux admirables artistes Adolf von Hildebrand et Gabriel von Seidl. Le cpmmissaire général est M. Otto Grautoff, 1'éminent critique d'art qui a fait connaitre et aimer nos artistes en Allemagne et a consacré

un livre splendide à Auguste Rodin. Cette exposition comprendra de grands ensembles dus aux plus illustres représentants de la Renaissance bavaroise une salle de musique, des salles à coucher, à manger. à travailler. Il est trop tût pour.en donner le détail et désigner les exposants. Ce qu'il faut noter aujourd'hui, c'est la participation des décorateurs français à cette manifestation si oppor-tune. Nos artistes parisiens et nancéens se sont préparés à une fête dont ils ne manqueront pas de tirer, ainsi que leurs confrères de Munich, des bénéfices artistiques et matériels. Malgré ses travaux, avec autant de dévouement que de goût, M. Charles Plumet, délégué par le comité du Salon d'automne, assure leur installation au Grand Palais.

Au surplus, pour les aider dans cette lutte courtoise, l'élite des artistes qui fondèrent, avec M. Frantz Jourdain le Salon d'automne i consenti à n'envoyer cette année que deux toiles. Le succès général les récompensera de leur géhéreuse discrétion. Enfin, pour que l'exposition soit parfaite, les séances littéraijes et musicales seront particulièrement importantes. Un écrivain du plus grand mérite, M. Alexandre Mercereau et le très distingué directeur de la Grande Revuc, M. Jacques Rouché ont assuré leur préparation. Un aprèsmidi sera consacré à Charles-Louis Philippe, une -autre séance à Jules- Renard, à Jean Dolent à l'ombre de ces noms, les poètes et les prosaleurs nouveaux seront plus fiers de se faire connaitre.

Régis Gignoux.

LA JOURNÉE

Obsèques M. Louis Binder (église SaintPhilippe du Roule, 11 heures).- Mme Lainé (église Saint-Pierre de Neuilly, midi). Mme Alexandre de Laski (église paroissiale de Saint-Germain-en-Laye,, 10 h. 1/2). M. Pougnet (église Saint-Germain des Prés, 10 heures).

Infop(pation5

–««♦«»-

Dans les finances

Un mouvement est en préparation au ministère des finances pour les trésoriers-payeurs généraux. Il aura pour point de départ la trésorerie du Var. Son titulaire, M. Durassiez ancien directeur au ministère de la marine, a pris sa retraite il y a deux mois. Il a été remplacé par M. Gragnon, mais l'ancien préfet de police n'a pas voulu quitter, pour Toulon, sa résidence actuelle. d'Auxerre. Il vient donc de demander son maintien dans l'Yonne et sa décision va amener M. Cochery à signer un mouvement qui comprendrait plusieurs mutations et nominations. Mérite agricole

Le Journal officiel publie ce matin la promotion semestrielle du Mérite agricole.

Sont promus au grade de commandeur MM. Briet, conservateur des eaux et forêts à Aurillac; Gadéac, professeur à l'Ecole nationale vétérinaire de Lyon; Delanneyv direc.teur général des douanes à Paris; Demangeon, agriculteur à Chabassiére, près Aubusson (Creuse) Doniecq, médecin vétérinaire à Hagetmau (Landes); Gaget, propriétaire agriculteur à Vannes De Gail, conservateur des eaux et forêts à Epinal Guillot, propriétaire agriculteur à Monceaux (Calvados); Lhoste, agriculteur à Romenay, commune de Dieunes-Aubigny (Nièvre); Mitteaux, maire d'Auboncourt-Vauzëlles (Ardennes) Pacotto, chef de service à la maison Villemorin-Andrieux et Cie à Vincennes (Seine) Qucrcy, ingénieur agronome, professeur départemental à Caliors; Tatigny, cultivateur à Mirbeau (Côte-d'Or).

Suivent environ 400 nominations au grade d'officier et 2,500 nominations au grade de chevalier.

Voyage d'édiles

M. Léopold Bellan, président du Conseil municipal, et un certain nombre de membres du bureau, ont quitté Paris hier soir pour se rendre à l'invitation qui leur a été adressée par la municipalité de Vienne.

La délégation municipale, en l'honneur de laquelle la municipalité de Vienne a organisé des fêtes et réceptions qui promettent d'être brillantes, restera dans cette capitale les 2, 3; 4 et 5 septembre. ̃"

En quittant Paris, le bureau a envoyé à M. Neumaycr, bourgmestre de Vienne, le télégramme suivant

Au moment de quitter Paris, le bureau du Conseil municiDal envoie à la. municipalité

par Albert GhlJXXjXj^tTIteESâ'

,de Vienne l'assurance de ses sentiments de cordiale sympathie et se réjouit à l'avance de passer quelques jours avec les représentants de cette belle cité.

Les cheininots

Le ministère des travaux publics nous communique la note suivante Une délégation du Syndicat, national des chemins de fer s'est présentée au ministère des travaux publics, pour demander au ministre de faire procéder à une contre-enquête au sujet du déplacement infligé par la Compagnie du Nord au chef cantonnier Eckmann à la suite d'un déraillement.

M, Louis Marlio, chef du cabinet technique., qui a reçu la délégation, lui a répondu que le gouvernement, n'avait pas qualité pour intervenir, à' l'occasion d'une mesure disciplinaire intéressant la sécurité, prise par la Compagnie responsable. Il a engagé vivement les délégués du Syndicat à insister auprès de leur camarade pour qu'il se rende aunouveau poste qui lui a été attribué. A Bellevue

Dans, cette, arrière-saison si délicieuse, autour de Paris, le Paillard-Belle vuePalace est un séjour vraiment enchanteur. Aussi n'y a-t-il pas lieu de s'étonner qu'une fouie élégante se presse chaque jour à déjeuner et à dîner dans le restaurant mené avec une incomparable maestria par Paillard. Quant à. l'hôtel, d'un si remarquable confort, il est fréquenté comme en pleine saison par 'des hôtes de marque qui, après ce déplorable été, viennent y chercher les plaisirs d'un automne délicieux.

̃̃: .-̃̃ Jean de Paris.

Ephémérides de vacances

Est-il bien sûr qu'on lise les journaux en vacances ? Du moins qu'on les lise tous les jours?

On est si occupé

Au bord de la mer, le matin, c'est le bain; l'après-midi, la promenade, le goûter; le soir, le casino.

En montagne, il y a beaucoup d'ascensions à faire Dans les villes d'eaux, les rigueurs du régime restreignent singulièrement nos loisirs

Mais voici qu'il pleut. La pluie, c'est la revanche des événements. Elle nous enferme avec notre ennui pour le bercer un temps, nous prenons les journaux, ceux de la veille comme ceux du jour.

D'ailleurs sur la plage, en forêt, autour de la fontaine, on cause, on s'interroge Avez-vous lu, chère amie, ce nouveau crime'?

Et cet accident?

Go procès ? `?

Et, les uns, enseignant ainsi les autres, chacun finit par tout savoir.

Le Figaro peut donc faire appel aux souvenirs de. ses lecteurs. Des faits nombreux se sont en effet passés, du 20 août au 1" septembre, de 1895 à 1904.

490i. –23 août Devant l'attitude des inscrits maritimes, les armateurs de Marseille désarment les navires. Tous les services sont arrêtés. 24 août Baptême du Tsarévitch. 25 août Apparition du taximètre (alors taxamètre). 26 août.: Explosion, de pétrole à Hoboken, 3 cadavres carbonisés. 1903. 22 août Mort de lord Salisbury. Condamnation des Humbert Thérèse Humbert et son mari'sont condamnés à cinq ans de réclusion, Romain Daurignac à trois ans de prison, Emile Daurignac à deux ans de prison. 23 août Le docteur Charcot quitte Le Havre, sur le Français, pour aller à la découverte du pôle antarctique. 25 août Mort de Gustave Làrroumet, secrétaire perpétuel de l'Académie des beaux-arts. 4902. 25 août Visite du Chah à Paris. ̃– 27 août: Raid hippique Bruxelles-Ostende gagne par un Français, le lieutenant Madamet, du 13e chasseurs, en 6 h. 43 Opérations de fermeture des écoles congréganistes, en exécution des -décrets1 du 1" août. 28 août Inventaire de l'Ecole de la rue de Madrid. –29 août: Réunion de protestation, rue de la Barre Mme la baronne Reille, M. Xavier Reille, M. le marquis de Dion prennent la parole. -30 août Inventaire de l'Immaculée Conception, 391, rue de Yaugirard.

4-904. 32 août Capture à Ladybrand (Transvaal) d'un détachement anglais par les Boërs. 31 août Arrêt d'un convoi entre Waterval et Hamans-Kraal. Préparatifs de la réception du Tsar à Compiègne. 4900. 22 août On apprend à Paris la prise de Pékin, r– 28 août Prise de Machadodorp par le général Buller l'armée du général Botha bat en retraite.

1899. -21 août On apprend, à Paris l'as-

sassinat du colonel Klobb et du lieutenant Meynier par la mission Voulet-Chanoine. Protiès du capitaine Dreyfus à Rennes. 23 août Déposition d'Esterhazy. 25 août, Déposition de M. Bertillon. 26 août Déposition du capitaine Freystœttor. 29 août Déposition de M. de Freycinet.

4898. 23 août La chaleur est si forte, que dans les Landes, des forêts de pins s'enflamment sous l'action des rayons du soleil. 24 août le Tsar propose la réunion d'une conférence qui étudierait les conditions d'un désarmement général.– 30 août Découverte du faux Henry. 31 août Suicide du colo- nel Henry; Démission; du général de Boisdeffre.

1897. Voyage du. Président Félix Faure en.Russie. Conclusion de l'alliance francorusse. 23 août Arrivée du Président à Cronstadt. 24 août L'e Président à SaintPétersbourg. 25 août Le Président à lirasnoïc-Selo. 26 août Départ. r- 31 août Retour du Président à Paris; une bombe éclate sur les marches de la Madeleine, sans blesser personne.

1896. 26 août Une bande d'Arméniens envahit la Banque ottomane. 27 août Voyage du Tsar à Vienne; entrevue du Tsar et du duc d'Orléans. 31 août: Mort du prince Lobanof, ministre dos affaire» étràn^i gères de Russie. ̃̃̃ ̃ 1895. 21 août Prise d'Andriba, a Mada- .gascar, par du général Duchesne. Le Pothuau s'échoue pendant son lancement au Havre. 24 août Attentat contre le baron de Rothschild, auquel on envoie une enveloppe explosible M. Jodkowitz, chef conrp-<. table, est blessé au visago. -t ̃ La suite à huitaine. >

̃'̃ Maxime Girard.

Gazette des Tribunaux

NOUVELLES JUDICIAIRES

La Chambre criminelle de la cour suprême vient de rejeter le pourvoi formé par Marie Bourette, condamnée, le 13 juillet dernier, par la Cour d'assises de la Seine, aux travaux forcés à perpétuité tout à la fois pour empoisonnement du ténor Godard et pour tenta'tive d'empoisonnement de M..et Mme Doudieu.

La Chambre criminelle a rejeté également le pourvoi de Lamarque, le chauffeur de la Drôme, condamné à mort, le 23 juillet 1910, par la Cour d'assises de la Drôme.

JOUmUHÏ REV8ES Et le Bloc?,

On dirait que la Lanterne est sur le point de se brouiller avec les socialistes unifiés.

Ce serait comique, mais grave.

La Lanterne était, jusqu'à ce jour, restée passionnément fidèle au vieux cher bloc. Et même, cela lui donnait un petit, air un peu suranne qui ne manquait pas d'agrément. Le vieux cher bloc avait perdu le plus grand nombre de ses par.tisans. Depuis la disparition politique de son petit père, il n'était plus qu'un 'i regret pour les uns, pour d'autres une espérance, pour d'autres une dérision.. Mais l'imperturbable Lanterne continuait de croire au bloc avec l'entrain de jadis. C'était drôle et charmant. Or, aujourd'hui, la Lanterne consacre une méditation radicale au congrès socialiste de Copenhague, où, dit-elle en son beau langage, « les socialistes de tous les pays tiennent en ce moment leurs assises ». Elle dit que l'événement n'est pas négligeable. Elle n'est pas d'avis qu'on regardeles,aventures socialistes avec un sentiment de scepticisme et de moquerie. Elle sait l'importance que « les partis socialistes ». ont prise dans la politique universelle.

Les partis socialistes ? J- Mais oui, répond la Lanterne. Il y a plusieurs partis socialistes, dans chaque pays.

Première taquinerie. On sait que lés socialistes, ont mis le principal de leur orgueil à faire courir le bruit de leur unification. La Lanterne leur refuse ce privilège elle veut qu'il y ait au moins deux partis socialistes. Si on l'ennuie, elle en exigera trois.

Deux partis socialistes l'un a, pour sa devise, Tout ou rien; et l'autre, A chaque jour sa tâche.

Bref, il y a les socialistes- unifiés et les socialistes dits indépendants.

Eh bien, à partir d'aujourd'hui, la ianterne considère les premiers comme des


esprits «chimériguês»,les sécbttds ̃comme

des esprits «positifs»,

Et elle ajoute

Nous souhaitons que la méthode des résultats l'emporte sur la méthode des espérances en ce cas, les socialistes devant nécessairement travailler à la réalisation d'un programme minimum de réformes sociales, trouveront à côté d'eux, pour marcher la main dans la main, les radicaux-socialistes que nous sommes. Nous avons déjà donné maintes preuves de notre zèle et de notre dévouement à la cause socialiste positive, nous ne demandons qu'à continuer. C'est assez clair la Lanterne affirme son dévouement à la cause du socialisme positif, après l'avoir nettement distingué du socialisme chimérique. Autant dire que la Lanterne marche avec les socialistes indépendants et se sépare des socialistes unifiés.

Mais, alors, le bloc ? La Lanterne n'y songe plus André Beaunier.

La Presse de ce matin

Le Journal officiel publie ce matin Décrets ainr termes, desquels sont 'nommés ingénieurs en chef de 2e classe des ponts et chaussées, les ,ingénieurs ordinaires de 1" classe Lambert, Malter,re, Renard, Caldag-uès et Guiotton ingénieurs en chef de 2° classe des mines, les ingénieurs ordinaires do 1" classe Jouguet, Galtaux et Bès de-Besc.

LA POLITIQUE

La Démocratie

Réconciliation, sous la signature de M. Marc Sangnier.

Depuis que nous avons répondu au Pape; notre âme-est toutejoyeuseetpaciflee.il est si doux de s'abandonner comme un petit enfant la volonté de Dieu, de s'exposer aux railleries et aux insultc's dès ennemis de Jésus-Christ, de faire simplement son devoir, sans arrière-pensée d'habileté humaine, sans souci de ce qui arrivera, avec une absolue conflance en la bonté divine. Des .que nous avons lu la lettre du Pape, aussitôt nous avons compris que nous étions en face d'un de ces événements qui dépassent les mesquines 'prévisions des conseils humains; nous avons senti le doigt de Dieu et nous élevant audessus de toutes les vieilles et,irritantes querelles, sans même nous demander si elles n'avaient pas préparé et.hâté le coup qui nous frappait si douloureusement. nous nous sommes laissé faire par la Providence, ému et heureux de la reconnaître comme à visage découvert et agissant directement dans notre vie.

ÉCHOS & NOUVELîKS

Le Paris- Journal

La rue Notre-Dame-de-Lorette est devenue une fondrière, et la statue de Gavarni a disparu. Un débitant qui avait pris pour enseigno A Gavarni, ne, perdit pas la tête; soucieux avant tout de vérité, il considéra l'aspect chaotique et ̃pyrénéen de la rue bouleversée et :fit venir un homme de l'art pour ajouter à son enseigne une simple lettre. Maintenant, on peut lire A Ga-

vërnic .r

Le Petit Joûrnali ·.

La famille Kœnig, de Vandœuvre, et deux invités ont été empoisonnés par un plat de champignons de forêt.

Mme Kœriig et son neveu, âgé de onze ans, sont morts.Les deux autres convives^ont dans un état alarmant.

Le Petit Parisien

Un forcené redouté dans la région, nommé Grobet, âgé de cinquante ans, a tué par vengeance, d'un coup de fusil, Mme André, qui tient To buffet de la gare de Vallorbes, et blessé mortellement d'un coup de couteau un jeune cuisinier qui était venu à son secours.

Grobet s'est suicidé ensuite. Les motifs de sa vengeance étaient futiles.

1

Nouvelles Diverses

PARIS

LA CHASSE AUX « RENARDS »

En temps de grève, les chantiers et ateliers étant gardés à vue par la police, les grévistes n'osent plus se hasarder à les envahir. Mais ils guettent les ouvriers qui continuent à travailler, et ils leur font subir toutes sortes de sévices. Nous avons déjà vu comment avaient été traités trois briquetiers « renards », comme ils disent, du Kremlin-Bicêtrc. Avant-hier, c'est en pleine rue, à dix heures du matin, qu'ils ont accompli un nouvel exploit.

Deux ouvriers plombiers, Joseph Busiaux, âgé de vingt ans, et Paul Belleret, âgé de vingt-six ans, au service de M. Compain, entrepreneur de la. Société du Gaz, 69, rue Bayen, passaient sur l'avenue de SaintOuen, traînant une petite voiture chargée de plâtre. Tout à coup, ils furent assaillis par une centaine de grevistes qui les entourèrent. Huit les empoignèrent par les bras et les jambes et les portèrent au siège du syndicat, rue •Pouchet, 67.

Là, un tribunal, composé de trois personnages, les fit déshabiller complètement. On

Feuilleton du FIGARO du 2 Septembre

(13)'

XiB

ROMAN DU MALADE

̃ xv

La visite de Javotte

'̃-̃̃ –Suite

Mais comment écouterais-je ma raison ? C'estJavotte que j'écoute.

Elle m'a pris la main d'une façon naturelle et caressante

Vous n'êtes pas trop fatigué? Si madame votre mère en rentrant allait vous trouver trop rouge? Elle dirait « C'est cette petite Javotte qui t'a mis •dans cet état ». Elle ne voudrait plus que je revienne. Dites-moi que vous n'êtes pas fatigué. Je voudrais tant vous faire du bien

Et tandis qu'elle me dit ces choses et que sa douce main tient la mienne, je ne sais quelle lumière monte en moi comme se hausse d'un tour de clé la flamme d'une lampe. Je voudrais être sceptique et chacune de ses paroles m'ouvre une fenêtre sur le bonheur. Ce que j'éprouve est si imprévu que j'en suis un peu étourdi. Tout à l'heure j'appelais l'amour. Est-ce lui qui est ̃venu ? Dans le chaud silence de la pièce nous demeurons l'un près de l'autre à nous regarder, comme deux êtres jeunes dont l'un n'est pas brisé, défait, malade, perdu.

O vie- merveilleuse, pleine de surprises et de féerie qui me fait ce dernier présent Sii'on m'avait dit il y a cinq minutes que ce qui m'arrive, allait m'arriver, l'aurais-je cru? Ce n'est rien, sans doute que le jeu amuséd'une petite'folle Reproduction interdite,

Î' irîCa Belleret dix-hùît francs qu'il avait sur lui et à Busiaux ses papiers. Après quoi on les renversa, on les roua de coups et on les descendit dans la cave où ils restèrent jusqu'à une heure et demie de l'après-midi. A ce moment on les relâcha, après les avoir forcés de, signer leur adhésion au syndicat. La cotisation étant de cinq» francs, on retint dix francs sur l'argent'pris à Belleret, et on fit signer à Busiaux un écrit, marqué du sceau du syndicat, 17° section, par lequel il s'engageait à rembourser à son camarade les cinq francs, forcément avancés pour lui. Devant porte du syndicat, les deux ouvriers retrouvèrent leur voiture et leur chargement sabotés. On avait coupé la bricole, les sacs avaient été éventrés et le plâtre inondé d'eau.

Busiaux et Belleret ont déposé une plainte entre les mains de M. Coston, commissaire de police. Ce magistrat a ouvert uije enquête. Mais n'a-t-on pas lieu d'être un peu surpris que de pareils faits aient-pu se passer, sans qu'aucun agent de police aitrien vu et n'ait eu à intervenir? ..̃:>

DEPARTEMENTS

ARRESTATION D'UN DANGEREUX BANDIT Marseille. La police de Marseille a procédé à l'arrestation d'un individu qui déclarait se nommer Perutto. Il est inculpé de nombreux crimes et* vols, en particulier de l'assassinat d'un cycliste à Luynes et d'une tentative d'assassinat commise dernièrement sur un garde-champêtre qui l'avait surpris dans,une propriété privée aux environs de Marseille.

Son arrestation fut difficile; ce dangereux bandit mordit un garde-champêtre et blessa un agent et, ayant sorti un rasoir, ne fut désarmé qu'à grand'peine.

Un grand nombre d'objets volés ont été saisis sur lui.

On croit être en présence de l'auteur do différents crimes et vols commis ces temps derniers dans le département des Bouchesdu-Rhône.

Au cours de l'interrogatoire que lui a fait subir M. Gros, juge d'instruction, cet individu a déclaré se nommer Cavallo Pasquale, déserteur italien, ayant déjà subi plusieurs condamnations.

DeNancy.

De Pontarlier.

L'ACCIDENT DE M. BEgSON

Lille.-Nous avons signalé hier l'accident de M. Besson, fils de l'amiral Besson, qui eut les deux mains prises dans les engrenages d'une machine dont il faisait l'essai. Son état s'est de beaucoup amélioré et le blessé n'aura pas à subir l'amputation de ses mains. Il a eu le pouce gauche emporté, les deux premières phalanges de l'index et du médius droit arrachées, et l'index et le médius gauches blessés.

DOUBLE CONDAMNATION

EN CONSEIL DE GUERRE

Bordeaux. Le Conseil de guerre a condamné le soldat colonial Michalon aux travaux forcés à perpétuité et son complice, le soldat Pauchet, à 20 ans de travaux forcés et 20 ans d'interdiction de séjour. Ils avaient tué un de leurs camarades pour lui -voler -s cinquante centimes. t

INCENDIES DE FORÊTS

To ulon. Des incendies de forêts, qui avaient commencé ces jours-ci, se «sont étendus autour des communes d'Hyères, Pierrefeu, La Crau, Collobrières et Toulon. Les troupes de terre et de mer combattent le fléau. De nombreuses habitations sont menacées. Un- garde-chasse a été cerné par le feu et n'a été sauvé que grâce au dévouement de plusieurs soldats qui l'ont retiré blessé.;

Les coloniaux Epervier, .Brizzi et Lestrade assez grièvement brûlés ont; été cités à l'ordre du jour du 22° régiment. En outre le préfet maritime a félicité publiquement la compagnie du capitaine Démarque. Les dégâts sont très importants.

Argus.

Courrier de la BOURSE

Paris, 1" septembre. La Bourse reste sous l'impression produite par la facilité de la liquidation d'hier. D'ailleurs, le fait que'la Banque d'Angleterre n'a pas modifié aujourd'hui le taux de son escompte vient confirmer les appréciations favorables au sujet de la situation. monétaire actuelle. Aussi la tendance de la Bourse reste-t-elle soutenue, dans l'ensemble. Le marché en banque, notamment, qui est plus directement soumis aux influences de Londres, fait de nouveaux progrès. Cependant, on remarque la lourdeur des valeurs industrielles russes la baisse subie le mois dernier par ces titres provoque de nouveaux allègements de positions. Mais on doit constater avec satisfaction que la faiblesse reste localisée dans ce groupe de valeurs.

Marché officiel. La Rente a accentué

et je suis coupable de m'y laisser prendre. Pourtant je sens que si j'étendais ta main, si j'enserrais sa taille, si d'une douce pression j'inclinais sa tête vers la mienne, elle s'abandonnerait à mon étreinte. Quelque chose me dit « Embrasse-la, c'est ce qu'elle désire, ne la laisse pas partir sans avoir fait ce geste., Après tu seras malheureux». Cette idée s'empare de .tous les replis de mon cerveau. Elle s'y répand comme un liquide. Je ne puis songer à autre-chose « Embrasse-la. Embrasse-la. Embrassela donc ».

J'ai avancé le bras. Elle s'est penchée, elle m'a dit simplement Mon ami.

Je cherchais sa joue. C'est sa bouche que j'ai trouvée.

Oh dit-elle, c'est fou

La chaleur ou l'émotion enflamme son visage. Voilà, ce n'est rien qu'un baiser qu'elle m'a rendu avec une sorte d'emportement. Se peut-il que ce n'ait été de sa part qu'un geste banal ? De la mienne, c'était le suprême élan vers l'amour, d'une vie qui va se rom-'pre, l'absurde, le déraisonnable, l'émouvant appel au bonheur d'un .être sur qui on voi't la mort tournoyer déjà comme un vautour.

Il y a si longtemps que j'étais attirée par vous. Ne l'aviez-vous pas deviné, quand je venais àj'heûre où vous acheviez de déjeuner, parce que j'étais sûre au moins de vous trouver. Gomment auraistje pensé. que vous ne veniez pas pour Paul?

Ne parlons pas de Paul, parlons de vous.

Elle a dit « Paul » tout court. Il est vrai qu'on n'en peut rien conclure. Elle a pu, dans le feu de sa réponse, le nommer ainsi, parce qu'elle répétait mes propres paroles., Elle ajoute:

Avouez-moi plutôt que vous m'aviez très bien devinée et, si vous persistiez à le nier, je croirais que vous étiez aveugle. Je voudrais n'être pas aveugle en ce moment.

Elle jie,' jrelève pas- ce mot dont- elle n'a

son mouvement de reprise et finit à 97 65,* es- avance de 12 centimes sur hier. Les caisses ont acheté pour 38,000 francs de rentes. y Extérieure espagnole a perdu 25 centimes à 94 95, sous l'influence des nouvelles dç Bilbao.

Le Turc a reculé de 22 centimes à 94 70; l'élection de M. Venizelos est évidemment venue apporter un nouvel élément de tension entre la Turquie et la Grèce. Mais il semble que certaines dépêches exagèrent quelque peu la gravité de la situation.

Les fonds russes sont calmes. Le 5 0/0 1906 se maintient ferme à 105 55, tandis que le 4 1/2 0/0 perd 25 centimes à 100 50. Le Serbe k OJO fléchit à 86 15.

Le Brésil 4 010 regagne 25 centimes a 9110.

Les établissements de créditsont très bien tenus aux environs de leurs cours précé-> dents. La Banque de Paris reste à 1,803 le Crédit lyonnais gagne 2 fr. à 1,457. L'Union parisienne est en léger progrès à 1,057.- Le Crédit mobilier est calme à 709. Le Crédit foncier se maintient à 797. La Banque ottomane a perdu 4 fr. à 681, sous l'influence de la lourdeur de la Rente turque.

La Banque de V Union à Moscou se relève à 820.

Le Suez a baissé de 13 fr. à 5,450, sans montrer d'ailleurs aucune animation. La Thomson- Houston est plus lourde à 779. Les Omnibus (jouissance) sont calmes à 346. Le Métropolitain se maintient à 591, tandis que le Nord-Sud poursuit son mouvement en avant et monte de 8 fr. à 339.

L'action Popp est bien tenue à 757. Les Tramways de Mexico progressent régulièrement, sous l'influence des achats du comptant: ils s'avancent aujourd'hui à 626 et cotent même 630 au comptant.

Le§, Chemins de fer nationaux du Mexique sont fermes à 161.

Le Rio-Tinto s'est alourdi vers la fin de la séance et perd finalement fr. à 1,,719. Malgré la lourdeur de l'Extérieure; les chemins de fer espagnols ont fait de nouveaux progrès. Le Nord-Espagne gagne 3 fr. à 383, le Saragosse 3 fr. à 408.

Les valeurs russes sont plus lourdes. La Sosnowice perd 7 fr. à 1,436 et la Briansk 3 fr. à 328.

Sous l'influence de la fermeté du marché sud-africain, l'Association minière monte de 3 fr. à 294 et la Central Mining de 2 fr.à'410. Marché en banque. -Le marché sud-africain reste très bien disposé. La Rand mines gagne 1 fr. 50 à 222 la Goldfields se maintient à 160 50 la General Mining est soutenue à 55 50. La Crown Mines progresse à 213 50 l'East Rand se tient à 133. La City Deep est ferme à 116.

Parmi les valeurs de diamant, la De Beers, particulièrement ferme, monte de 8 fr. à 443. La compagnie a annoncé le remboursement des obligations 1/2 0/0 (Bultfontein) pour le 1" octobre prochain. Cette série d'obligations est relativement peu importante elle ne représente qu'un montant de 77,000 liv. st. La Jagersfontein gagne 1 fr. 50 à 218 50. Les valeurs territoriales restent bien fermes. La Chartered se maintient à 46 75, la Afossamédès à 18 et la Zambèze à 22 50. Parmi les valeurs russes, la Hartmann a baissé de 13 francs à 624; la Ma Itzoff reste lourde à 1,133. La Lena a perdu 4 francs à 91 50. La Spassky s'est maintenue ferme à 90 75. L'oriental Carpeteet en.nouveau progrès de 3 francs à 374. La Thomson-Houston hellénique gagne 1 fr. 50àl02.. La Balia est ferme à 423. Le dividende de. 12 fr. 50 ne représente même pas un revenu' de 3 0/0 aux cours actuels, et les cours du plomb restent au niveau le plus bas qu'ils aient atteint en ces dernières années. Mais cela n'empêche pas la Balia de se montrer plus ferme que d'autres valeurs pn pleine prospérité qui donnent des revenus de

4 1/2 ou 5 0/0.

Les valeurs de caoutchouc sont un peu mieux tenues. La Malacca a regagné 8 francs à 195, la Société financière reste à 362. Les valeurs^ de pétrole sont en nouveau progrès. La Spies monte de 1 fr. 50 à 32 75, la -Maikop est ferme à 20..

1 Armand Yvefc

New-Yôrk, jeudi (dernière heure). Le Stock-Exchange sera fermé samedi et lundi, à l'occasion du Labor Day.

Les transactions ont été aujourd'hui deux fois plus importantes qu'hier; elles se sont étendues sur environ 401,000 titres, comprenant 97,000 Steel Common, 90,000 Reading, 74,000 Union, 15,000 Southern Pacific, 15,000 Amalgamated et 14,000 Baltimore.

Si 1 on excepte les Canadian Pacific qui enregistrent une avance exceptionnelle de 1/4 de point sur de nouvelles demandes pour le compte du Canada et de l'étranger, le marché fut orienté d'une façon générale à la baisse.

Il y eut un peu do calme vers midi dans l'activité des baissiers. Mais la reprise fut médiocre. Les nouvelles de Londres ne contribuèrent d'ailleurs que fort peu à améliorer l'état du marché, bien qu'en définitive les achats aient dépassé les ventes, et cela d'environ 5,000 à 7,000 titres. Les achats se portèrent principalement sur les Steel. Le bruit se répandit durant l'après-midi,

peut-être pas saisi tout ce qu'il contient de doute.

Moi, dit-elle, je vous plaisais, je le savais.

Comment?

Je l'ai compris ce soir, vous rappelez-vous, où je passais avant le dîner. Il ne faisait pas encore nuit. Vous veniez de quitter le docteur; vous étiez en. bas. Je suis entrée un instant. Tenez, j'étais près de la fenêtre et vous me regardiez comme vous m'avez regardée tout à l'heure, d'une façon si intense que je sentais la chaleur de votre regard sur moi. J'ai dû rougir un peu. Vous ne vous souvenez pas? Il me semble. N'était-ce pas le jour de la fourrure?

Quelle fourrure?

N'aviez-vous pas une fourrure sombre autour du cou qui glissait sur vos épaules ? P

Oui, c'est cela, je revois très bien mon geste pour la ramener.

Moi aussi je la revois, ramenant d'un geste vif cette bête brune au poil tiède qui semblait s'animer au contact de son corps. Parce qu'elle avait chaud, elle la rejetait un peu sur les épaules et la fourrure se remettait à glisseret à la découvrir jusqu'au moment où; détachée d'un côté elle se déroulait sur son dos comme une chevelure et je me rappelle sans pouvoir le dire, ce que cette petite chose avait de voluptueux et de presque impudique.

Olive est entrée portant le courrier. Déjà la poste! dit Javotte. Il doit être quatre heures passées.

Cinq heures moins le quart, prononce Olive avec ce petit sourire fourbe qu'elle consacre d'ordinaire à Paul. Je l'entends qui redescend bruyamment l'esoalier, comme pour nous dire « Je m'en vais. Ne croyez pas que j'écoute-aux portes. » Javotte s'est levée Allons, dites-moi de partir; sans cela je n'aurai pas le courage de vous quitter..

Je prends ses. mains. Elle tire. Je tire. de mon côté. Les bras tendes, n.ous.nou,s regardons-en squxiagk V>

^que M. James R. Keehe était à la' tête des baissiersj et le ton s'affaiblit encore sensiblement.

Le marché monétaire est resté très ferme le taux du jour a été encore de 1 3/4 0/0 on a traité quelques emprunts à 2 0/0. > En clôture, le cuivre, 12 15 demandé, 12 80 offert.

INFORMATIONS FIJWAJVCIÈRJES CRÉDIT FONCIER DE FRANCE. La situation au 31 juillet 1910 fait ressortir sur celle du mois précédent les variations suivantes-: i Actif

Espèces, effets, va-

leurs diverses,

avances sur titres et

correspondants. 332.093.883 + 26.353.041 Prêts hypothécaires

et communaux. 4.171.870.203– 3.558.161 Sem. d'annuit. échus. 42.263.378 + 11.830.271 Oblig.retir.de la cire. 176.782.375– 27.417 Imm. acqtiis par la So-

ciété à la suit.d'exp. 11.164.441 666.288 Divers. 53.744.782 32.082.607 Dépenses d'administ. 2.769.608 + 395.658 Passif

Réserv. etprovisions. 273.051.132 -+- 956.778 Dépôtsencompt.cour. 79.338.392 + 3.021.455 Correspondants. 50.753.749 12.312.923 Obligat. fonc. et com-

munales en circulât. 3.832.543.204 + 1.524.814 Divers. 144.031.193 + 892.222 Profits etpertes. 9.827.460+ 1.387.987

AVIS DIVERS Qplendeur LitiALE du visage, du cou, des jj épaules et des bras par le Véritable Lait de Ninon. Parf'i& Ninon, 31, rue du 4-Septembre. fiONSTIPATION. Le soir, avant dîner, \j un ou deux GRAINS DE VALS.

COURRIER DES THÉÂTRES

..o:

Ce soir

A l'Opéra, à 8 heures, Rigoletto (Mmes Alexandrowicz, Lapeyrette, MM. Duclos, Dubois, Paty, Lequien) la Fête chez Thérèse (Mlles Zambelli et Léa Piron).

A la Comédie-Française, à 8 h. 1/2, Horace (MM. Albert Lambert fils, Paul Mounet, Falconnier, Ravet, Alexandre, Georges Le Roy, Mmes Louise Silvain, Madeleine Roch, Gabrielle Robinne);

Les Deux Ménages (MM. de Féraudy, Paul Numa, Décard, Mmes Amel, Gabrielle Robinne, Yvonne Lifraud, Provost).

A l'Opéra-Comique, à 8 h. 3/4, Werther, (Mlle Brolily, M. Léon Beyle, Mlle Nelly Martyl, M. Vieuille).

Au théâtre Sarah-Bernhardt, à 8 h. 1/4, l'Aiglon (Mmes Blanche Dufrène,'Jane Méa, Marie-Louise Derval, Andrée Pascal, MM. Maxudian, Chameroy, Duard, Maxime Léry, Darsay).

Au Vaudeville, à 9 heures, les Deux Ecoles (Mmes Suzanne de Behr, Anie Perrey, Beauval, Glineur, Mérys, MM. A. Dubosc, Prad, Lorrain,.Bérger, Weill, Chartrettes). la Renaissance (saison belge), à 9 heures, le Mariage de Mlle Beulemans (M. Jacque, Mlle Lucienne Roger, M. Berry).

AU Gymnase, à 9 heures précises, Miquette et sa mère (Mmes Paulette Lorsy, Claudia, MM. Félix Galipaux, Armand Numès, Dieudonné, Dupray).

Au théâïre Apoiio, à 9 heures, la Veuve joyeuse (Mmes Rosa Constantin, Martigny, "Laridon, MM. Soudieux, Maury, Vitry, Barklett).

Hier

D'un éclat tout particulier, la réouverture de rOpéra-Comïque. Salle comble et public ëxtr"êmemëht ôléganf'q-ui a ̃pléineriiEnt goûté le Mariage de Télémaque et fait fête aux interprètes de MM. Jules Lemaître, Maurice Donnay et Claude Terrasse. Mme Marguerite Carré a été particulièrement fêtée par le public, visiblement heureux de la revoir et de l'applaudir elle a chanté d'adorable façon le rôle d'Hélène. A ses côtés, M. Lucien Fugère, admirable de maîtrise dans le comique, et le pittoresque, Mlle Mathieu-Lutz, d'une grâce chaste si séduisante, et du plus fin talent, MM. Francell, Délvoye, excellents tous deux, constituaient un ensemble rare. La recette approchait de 9,000 francs. Comme argent et comme succès, cette soirée de réouverture ne pouvait être plus belle.

̃̃•

Répondant à nos questions, M. André Antoine nous adressé, hier, ce très intéressant télégramme

Camaret-sur-Mer, -i" septembre.

Mon cher ami,

Je rentre à Paris ces jours-ci et je vous porterai le programme complet de ma saison. Il est très probable que je vais réorganiser à l'Odéon, l'hiver prochain, une série de soirées analogues aux anciennes représentations du Théâtre Libre. La lecture annuelle des manuscrits pendant les vacances m'a rempli de joie et je rapporte cinq ou six œuvres de valeur, d'auteurs absolument inédits. Les deux engagements, Dranem et Vilbert, sont parfaitement exacts; j'estime que le rôle de l'Odéon est de travailler à ramener par tous les moyens possibles mises en scène renouvelées, interprétations originales, le grand

Etes-vous si pressée ? Restez encore un peu.

Cinq minutes, alors, pas plus. Elle marche dans la pièce, avise sur la table de nuit un livre.

Tiens que lisez-vous là?. Essais de Michel Montaigne.. Ah

On sent, à son intonation, qu'elle n'a pas un respect excessif pour les noms chargés de la dorure des siècles. Ce n'est pas votre livre de chevet ? Non, pas précisément.

Non, cela ne l'intimide pas, que, de si loin, un grand hommeen poussière éclaire encore la pensée humaine, pareil à ces astres éteints depuis longtemps dont la lumière lancée à travers l'espace continue de nous parvenir.

Cependant le volume qu'elle retourne entre ses mains s'est ouvert tout seul à une certaine page comme mû par la force de l'habitude.

Voyez, dit-elle, la trahison de ce livre qui s'ouvre de lui-même au passage le plus familier. Nous allons tout savoir. Voyons un peu le titre du chapitre Que philosopher c'est apprendre à mourir, oh! on! c'est à cela que vous pensez, vous? Vous pensez à la mort? Quelquefois.

Voilà. Je le disais bien « Ce malade, si nous ne le sortons pas de ses sombres pensées finira par se détruire à petit feu! Mais il faut réagir, vous secouer. Rien n'est plus mauvais que de demeurer là, entre quatre murs, seul avec votre tristesse. Il faut sortir de vous-même, vous tourner vers la vie. Ne voyez-vous pas que toutes sortes de bonheurs vous attendent qui s'impatientent d'être ignorés, délaissés, oubliés par vous?

Ma petite Javotte, vous parlez là de choses.

Que 'ignore ? Vous vous trompez;' j'ai vu assez de malades; j'en vois tous les jours; dans ma famille même. et des malades comme vous. D'abord, votre maladie, vous savez très bien qu'il n'en est pas de plus curable.

Oui, je saisi c'est une phrase de jnédeçjn». une phrase dj^manueL. On la.,

pubîfc' vers flbtJe répertoire classique. Vilbert viendra donc en octobre, à la première de nos matinées-conférences du jeudi, jouer Monsieur de Pourceaugnac, après une conférence où je m'efforcerai d'établir, en étudiant l'histoire de nos comiques, que la venue au second Théâtre-Français de deux artistes de verve populaire et de fantaisie puissante est tout ce qu'il y a de plus conforme à notre tradition théâtrale, et je me réjouis comme tout le monde de voir en décembre Dranem dans le Médecin malgré lui. N'oublions pas que c'est peut-être en écoutant Scaramouche et les autres devant les tréteaux du Pont-Neuf que Molière a probablement senti s'éveiller, en lui le génie comique qui nous. éblouit encore.

Votre

Antoine,

n

L'Aiglon, donne pour la réouverture du théâtre Sarah-Bernhardt, a ému, attendri, transporté hier les spectateurs, comme aux premiers jours. Mlle Blanche Dufrène incarnait avec son habituel talent le malheureux fils de Napoléon Ier, et la sincérité, la douleur, l'enthousiasme de ses accents ont soulevé des bravos sans fin. Dans le rôle de Flambeau, M. Maxime Léry, un jeune comédien récemment applaudi au Vaudeville, s'est montré de premier ordre. L'ensemble de l'interprétation était fort bien. Voilà une excellente occasion, pour les Parisiens, d'aller revoir cette œuvre admirable.

Signalons le chaleureux accueil fait, hier, au Gymnase, par une salle qu'amusaient jusqu'aux larmes la fantaisie et le pétillement de son comique, à M. Félix Galipaux. Le brillant comédien reprenait le rôle de Monchablon dans Miquette et sa mère; on l'y a applaudi et rappelé interminablement, en même temps que M. Armand Numès, plein d'autorité dans le rôledu duc, M. Dieudonné, Mlle Paulette Lorsy,M. Dupray, etc., etc.

Au-jqur le jour

La soirée d'aujourd'hui sera marquée, à l'Opéra, par la rentrée de Mlle Zambelli. L'illustre étoile de notre Académie nationale reprendra, dans la Fêle chez Thérèse, son adorable création du rôle de Mimi. Mlle Léa Piron dansera, pour la première fois, le rôle de la duchesse; elle y apportera une interprétation pleine de charme. La Fête chez Thérèse fera affiche avec Rigoletto, interprété par Mlles Alexandrowicz, Lapeyrette, MM. Teissié, Dubois, etc. M. Teissié chantera, pour la première fois, le rôle de Rigoletto.

Demain samedi, on commencera à répéter, d'affilée, à la Comédie-Française, les quatre actes de Comme ils sont tous, dans les décors, avec la figuration et les luminaires. Il est toujours question de passer mercredi, en répétition générale. La première, dans ce cas, serait donnée jeudi soir.

>

Les matinées recommenceront dimanche, à la Comédie-Française, par une représentation gratuite, selon l'usage. Au programme le Barbier de Séville avec M. J. Truffier dans le rôle de Figaro, MM. Dehelly, Siblot, Joliet, Falconnier, Grandval, Le Roy, Décart, Mlle Yvonne Lïfrâud, et le Malade imaginaire, interprété par MM. André Brunot, Falconnjer, Ravet, Garay, Lafon, Jacques Guilhène, Léon Bernard, Gerbault, 'Mmes Renée du Minil. Berthe Bovy, Jane Faber et la petite Dérégny.

Mlle Jane Faber interprétera pour la troisième fois le rôle de Toinette qui lui valut un si brillant succès. pour ses débuts et lui conquit, aussitôt, l'estime des habitués de la Comédie.

*̃#

Mlle Francine Clary quitte la Comédie-. Française. Elle a fait part officiellement de sa décision à M. Jules Claretie.

Mlle Francine Clary était entrée dans la Maison de Molière en 1904. Elle y débutait le 28 février, en jouant le rôle de Mme>d'Herrmelines dans l'Etrangère. Le dernier rôle qu'elle y aura joué sera celui de Solanges, dans l'Amour veille.

Mlle Francine Clary avait de très réelles qualités. De nombreux connaisseurs la croyaient capable de fournir une belle carrière. Mlle Francine Clary y renonce et rentre dans la vie privée. Qu'il nous soit permis de saluer d'un hommage de regret, au moment de son départ, cette charmante comédienne.

H

Les soirées d'aujourd'hui et de demain verront deux débuts à l'Opéra-Comique, ceux de M. Mézy dans l'Escamillo de Carmen, et de M. Gilles dans le rôle d'Albert de Werther.

M. Mézy est un excellent artiste qui vient d'Anvers, où il remporta tous les suffrages. M. Gilles fut, il y a deux ans, un des lauréats les plus remarqués des concours du Conservatoire.

Disons à ce propos que Mlle Guillemot et M. Tirmont, premiers prix des derniers concours, sont définitivement engagés salle Favart et débuteront prochainement. Il est également question de l'engagement de M. Pasquieiyun autre premier prix .des mêmes concours.

̃•

Le bruit courait hier soir, dans les couloirs de l'Opéra-Comique, de la mort, à Royan, de Mme Bériza, une charmante artiste qui

dit, on l'imprime. Cela remonte le moral à quelques-uns; c'est parfait. Mais quand on est allé à Davos, on a vu assez de choses pour connaître que tout ce qu'on peut demander à un malade, c'est de faire consciencieusement son devoir. Le reste ne lui appartient pas. C'est affaire au tempérament; c'est le secret de l'organisme.

Et la volonté de guérir, qu'en faitesvous ?

Le désir de guérir, qui ne l'a pas ? Qui ne 'désire pas guérir? Quant à la volonté de tous les instants, j'ai vu des individus qui avaient cette vo-.lonté là, des individus très énergiques qui étaient persuadés qu'ils s'en tireraient et qui fondaient à vue d'œil. Aucune rechute ne les décourageait; ils n'en marchaient pas moins vers la fin inévitable. J'en ai vu d'autres qui n'espéraient plus et dont l'état n'empirait point. En réalité chacun porte en soi, sans qu'il le veuille, la victoire ou la défaite.

Eh bien moi, je vous dis, qu'il faut avoir confiance, que la confiance en toutes choses est la moitié de la chance. Mais ce n'est pas par des paroles que je veux vous convaincre. Vous allez voir, à mesure que nous deviendrons amis comme vous allez reprendre courage. Et d'abord, pour commencer, il faut me jeter au feu tous ces philosophes, penser à tout ce que la vie vous doit et qu'elle vous donnera; quitter vos sombres idées, rire avec la folle Javotte et prendre d'elle une leçon d'espérance. Si madame votre mère était là, je suis sûre qu'elle m'approuverait, elle durait « Mais cette frivole Javqfcfe a raison ». Vous allez voir que j'aurai sur vous une bonne influence. Vous allez m'adorer. Allons, je vous Paisse il est temps que je parte.

Déjà î

-*• Les cinq minutes sont loin; il est cinq heures passées. Je m'en vais. Ne me retenez pas. Vous savez bien qu'on vous quitte avec regret.

Si vous dites cela, je- vais me croire riche et demain je m'éVeilierai p^auv^e,, car vous m'aurez oublié*;

créa le rôle de Pénélope dans te- Mariage- ds Télémaque. Espérons qu'il n'en est rien.

L'ACCIDENT DE Mme ANDBÉE MÉGARD Un déplorable accident a failli coûter la vie, il-y-a a deux jours, à Mme Andrée Mé. gard. Pour se reposer des fatigues de la belle tournée qu'elle vient de faire avec l'Ange gardien, 1 éminente artiste voyageait en Bretagne. Elle avait déjeuné l'avant-veille au Mont-Saint-Michel, avec M. Gémier, son mari. Et pendant que celui-ci continuait une tournée non moins heureuse, en promenant Papillon dit Lyonnais le Juste, Mme Andréa Mégard achevait de visiter certains sites de la Bretagne avant de rehtrer à Paris où elle était attendue hier. Mardi soir, elle revenait de l'île Bréhat, en automobile (une automobile qu'elle conduit,'d'ailleurs, aveo une rare. habileté), lorsque, entre Paimpol et Saint-Brieuc, à Lanvollon, un cheflieu de canton situé à vingt-quatre kilomètres de Saint-Brieuc, la voiture capota par deux fois à un virage dangereux, blessant grièvement Mme Andrée Mégard et sa' sœur, Mme Brochon, qui l'accompagnait.

Quand on accourut au secours des victimes de l'accident, on constata que si le chauffeur de l'automobile en était quitte pour des contusions, Mme Andrée Mégard- et sa sœur étaient plus gravement atteintes. On les transporta à l'hôtel du Cheval Blanc, à Lanvollon, et là, un médecin du pays, puis le' docteur Leguern, vénu, de Saint-Brieuc, s'empressèrent autour d'elles.

D'excellents amis de Mme Andrée Mégard et de M. Gémier, M. Guiraud, l'auteur dramatique bien connu, et sa femme, se préoccupèrent de prévenir avec tous les ménagements possibles M. Gémier qui arrivait, 01 avant-hier, à Roubaix, pour y donner une représentation de Papillon dit Lyonnais, le Juste. Mais un télégramme mal transmis jeta M. Gémier dans la plus grande anxiété. Le texte qui lui parvint, quelques minutes avant d'entrer en scène, disait simplement « Mme Mégard très mal venez tout de suite.» ~i

Dans son chagrin, l'éminent comédien eut peine à jouer. Aussitôt qu'il le put, il partit pour Paris, et là, par l'intermédiaire de M. Huart, secrétaire général du ministère de l'intérieur, qui téléphona au préfet des'Côtesdu-Nord, il put avoir quelques renseignements plus précis. Il apprit les détails de l'accident et que Mme Andrée Mégard souffrait de fortes contusions aux reins, qu'on craignait des lésions internes et que Mme Brôchon, sa sœur, avait la clavicule et un braa cassés. Il apprit un peu plus tard que, par l'entremise d'un ami dévoué, le docteur Sénéchal était parti de Paris pour Saint-Brieuc, qu'une consultation avait eu lieu et que l avis des médecins était que, si sérieux qu'il fût, l'état de Mme Andrée Mégard né donnait aucune inquiétude grave et que tout faisait prévoir qu'avec un assez long temps de repos l'éminente artiste se remettrait heureusement.

M. Gémier est parti hier soir pour SaintBrieuc et de là pour Lanvollon. Il sera ce matin auprès de Mme Andrée Mégard, à qui nous offrons, pour elle et pour sa sœur, tous nos vœux de prompt et complet rétablissement.

L'Officiel publie, ce matin, deux arrêtés aux termes desquels sont nommés membres du Conseil supérieur d'enseignement du Conservatoire national de musique et de déclamation dans la section des études dramatiques, M. Worms, ancien sociétaire de la Comédie-Françàise, en remplacement de M. Eugène Bfieux, démissionnaire; dans la section des études musicales, M. Paul Dukas, chargé de cours titulaire 'au Conservatoire, en remplacement de M. Lenepveu, décédé.

Autour de la Porte-Saint-Martin.

M.Joubé se reposera jusqu'à la fin de la semaine. M. Monteux joue Chantecler, en ce moment, à sa place. Et pour tous ceux qui apprécient le talent de ces deux jeunes- comédiens, c'est une excellente occasion de juger, par la différence de leur jeu, comment deux interprétations, tout en étant différentes, peuvent être également remarquables.

Il y a eu menace de grève, avant-hier soir, au Châtelet. Pendant la représentation, lés machinistes soumirent à MM. Bégusseau, administrateur général du théâtre, et Prévost, directeur de la scène, l'expression de leurs desiderata, déclarant, si on ne leur donnait pas satisfaction, abandonner le travail. MM. Bégusseau et Prévost promirent aimablement aux machinistes d'appuyer leurs revendications auprès de M. Fontanes, et cette promesse suffit pour décider les machinistes à' ne pas troubler la représentation. Hier, une' conférence eut lieu entre les délégués des ma> chinistes, M. Lamare, directeur général duj syndicat, et MM. Bégusseau et Prévost représentant M. Fontanes. On se mit facile- ment d'accord sur les deux points en litige la mise en état de la scène (c'est-à-dire la: pose du premier décor) et le choix par les machinistes de leurs auxiliaires. De part et d'autre, il y avait une même bonne foi, un égal désir d'entente le différend prit donc fin par une solution amiable. Et la matinée d'hier' et la représentation du soir marchèrent admirablement. Ce soir, il y aura un peu plus de gaieté encore dans Paris, puisque 1es Bouffes-Pari-

Là-dessusj vous savez très bien à quoi vous en tenir; allons, au. revoir. Quand reviendrez-vous?

Plus tôt, peut-être, que vous ne pensez.

Elle est près de la porte.

Dites-moi que je ne vous ai pas trop fatigué.

Elle me pose la question, mais elle est sans inquiétude, amusée, rieuse. Elle sait d'avance ce que je.vais lui ré- pondre

Comment pouvez-vous me demander cela?

Vrai ? Bien vrai? Allons, au revoir. Elle s'en va. Je voudrais la retenir encore. Il est trop tard. La porte s'est refermée. Elle s'en va, légère, un peu trop gaie, peut-être, déjà détachée de moi, et la chambre aussitôt se dépare, se désembellit. Le charme s'est évaporé. Je suis seul. Mes yeux étonnés ne découvrent, plus que le morne décor d'une fête trop tôt finie. Elle est partie, elle qui n'était rien pour moi; il y a une heure. Comme ma vie soudain s'est éclairée et maintenant comme elle s'obscurcit 1

Mais, que fait-elle en bas ? Un bruit de voix étouffées me parvient du vestibule. On a ouvert tout doucement la porte d'entrée. Il me semble qu'on chuchote sous mafenêtre. Quelques instantp se passent. Je me lève pour aller voir, lorsque soudain, lancée du dehors, une petite branche de mimosa, coupée à un arbre qui pousse contre la maison, tombe à mes pieds. En même temps le rire chaud et velouté de Javotte -éclate dans le silence.

–-Voilà c'est encorenioi 1 Au revofc. à bientôt!

J'ai ramassé la branche de mimosa à laquelle est épinglé ce petit billet qu'elle vient de griffonner en hâte a>u crayon « Rappelez-vous que Je sitâs la très spontanée, la très fidèle, la très dévouée Javotte qui, pour vous procurer une demi' heure de plaisir, serait capable de. /"o-

lies. »

j%A suivre.y -liOiys'Me'Robertp.


siens rouvrent avec la Mme de chez Maxim.- Mlle Dolmarôs, reprendra le .rôle do Ja Alôme

Crevette.

Rencontré, hier, M. Saint-Georges de Bouhélier, venu, de Saint-Picrre-en-Port, où il villégiature, pour passer quelques heures à Paris afin de s'entendre avec M. JacquesRouché,'le nouveau directeur du théâtre des Arts, au -sujet d'une pièce, le Carnaval des enfants, 'qui formera le spectacle de réouverture du théâtre des Arts. La nouvelle œuvre de M. Saint-Georges de Bouhélier est une pièce en trois actes, et en prose, une <sorte de conte de fées moderne, d'une, tonalité très douce, qui fera contraste avec les précédents ouvrages dramatiques de l'auteur de la Tragédie royale. Pour employer une expression du peintre Maxime Dethomas, qui a dessiné les décors et.les costumes du Carnaval des enfants. ce sera comme une toile de Carrière transportée la scène; Le drame très simple •et très humain se déroule dans deux décors en une journée: L'atmosphère créée- par les bruits de coulisses comme dans la Iragédie royale s'oppose poétiquement et pittoresquement à l'action tragique. C'est M. Durée, le directeur de la scène du théâtre des Arts, qui aura la charge difficile de réaliser l'ambiance curieusement ironique voulue par le jpoète. ̃;

Mme Yvette Guilbert vient de rentrer à Paris afin d'organiser, dans ses moindres détails, l' « Ecole de la chanson », qu'elle ouvrira, 23 bis, .boulevard Berthier, le 1" novembre.; Les inscriptions sont reçues jusqu'au icr octobre.^ •̃:̃̃.

.| v

Matinées annoncées pour dimanche prochain:- ̃- ComédierFrançàise, 1 h. 1/2, le Barbier de Sévïllc, le Malade jniçgitiairc. -'̃̃ Opéra-Comique, 1 h. 1/2, le Roi d Ys, la Princesse Jaune.

Théâtre Sarah-Bernhardt, 2 heures, l Ai-

glon.

Vaudeville, 2 heures, les Deux Ecoles. Porte-Saint-Martin, heures, Chantecler. Renaissance (saison belge), 2 heures, le Mariage de Mlle Beulemans.

Gymnase, 2 heures, Miquette et sa mère. Théâtre Apollo, 2 heures, la Veuve joyeuse. Châtelet, 2 heures, les Aventures de Gavroche. «

Ambigu, 2 heures, Bagnes d'enfants. Déjazet, 2 heures, le Papa du régiment. Cluny, 2 heures, Un Mariage de gourdes. Mariage d'étoile succédera prochainement, au théâtre Grévin, à l'Oncle Rabastoul et au Caualier Pioche, si appréciés, si applaudis.La direction vient d'engager Mme Marcelle Renot pour tenir le rôle principal de la pièce célèbre de MM, Alexandre Bisson et Georges Thùrner.

Aux cinq heures » quotidiens, maintenant,. le Péril jaune et Potins à roulettes.

Les.. -obsèques de Mme Marie Colombier auront, lieu ce matin, à onze heures, au Pôre-Lachaise, où sera célébré le service religieux.

On se réunira à la porte du cimetière. ̃ ;'̃̃̃ Serge Basset

̃' V PETITES NOUVELLES

« L'Estrade », groupe théâtral -ot revue littéraire, fait appel à tous les auteurs, écrivains et artistes dé talent .n'ayant pas encore trouvé dans ̃ carrière là' place qui leur est duo.

Pour' tous renseignements, écrire ou s'adresser à-M:André de Brisons, secrétaire-général, 249; fàu bourg Saint-Antoine. :"̃

SPECTACLES^ CONCERTS

i-i "REOUVERTURÇ pE.L'AL^AIvIBRA. r^ -^•ô J2«tJïfi%rtûfe> de 'ce m'agrfifi^tie 'inttsî'é-haïl s'dsf '̃̃̃ ciîë'dtu'cC'. hier soir' avec ïe plus éclatant

,'sbcçès.

Là salle a été1 pendant la clôture entièrẽ̃ ment- remise à neuf et le vestibule d'entrée refait et décoré dans un style qui a fait l'ad-1 iniration.de tous. Ces changements ont été la cause d'un éblouissement général, .de même que le spectacle d'ouverture fut un triomphe. << M. et Mme X». se sont montrés incomparables dans leurs exercices. Leur éloge, n'est plus à faire, toute la presse parisienne ayant déjà été unanime à les proclamer uniques dans, leur genre lors de leur première visite à Paris. Jls sont d'ailleurs les seuls chimpanzés travaillant ensemble, et l'Alhambra a fait là une bonne acquisition qui sera la. cause de recettes maxima pendant tout septembre. La .direction, si heureuse en idées, a voulu célébrer sa réouverture, non pas avec une seule grosse, attraction, mais bien avec une véritable suite d'étoiles, dont une de première grandeur Odette Valéry. L'exquise danseuse classique a reçu toutes les ovations que mérite son prestigieux talent. Quant à Vasco, imaginez-vous un homme jouant de vingthuit instruments, souvent avec un incompaj-able talent et parfois avec la plus amusante '-fantaisie* Les expressions manquent pour dércrire la hardiesse des exercices d'équilibre ""des frères Wille ils dépassent de beaucoup tout ce que nous avons pu voir en ce genre. .Pour, varier, nous voici charmés par La Raplia,, dont la voix est d'une souplesse si extraordinaire qu'elle imite le violon à s'y méprendre .Radford..et. Val.e.nti.ne, le trio Good^ law, les frères Carpath, les Ados, Theo Carlys; etc., etc., méritent tous les plus chaleureux éloges.

Une fois de plus, l'Alhambra nous a charmés et étonnés! attendons donc avec certitude les merveilles qui ne peuvent manquer de se produire.

“̃ Ce soir

Aux Folies-Bergère (téléphone 102-59) les ^.̃̃AUes, ballet; utero, Napierkowska; attrac̃.tiQus sensationnelles; Sketch « Anne ÎJancrey, Paul Ardot.

A l'Olympia, à 8 h. 1/2, Papillon d'or, i balLet en trois..tableaux, de M. Alfredo "Curti, musique de M. Léopold Wenzel (Yetta Rianza; Ettorc; Gaorsi; Adelina Ferrando); 80 ballerines, etc. Attractions sensationnelles Harry de Coc, Kandela, les Gaudschmidt, les 4 Harvoys, Aurora la troupe arabe de Bbbliérben-Ali, etc. « Prince Charles »• Les sœurs Rosa-Josefa et leur bébé, la plus grande attraction du siècle. 'Au- théâtre Marighy la Houppelande i (M.: de Max, Mmes Vera Sergine et Eugénie Nau); le Tour .de Babel. (Mmes Germaine Gallois, Betty Daussmond, Myral, MM. Girier, Silvestre, Regiane et Olin). Attractions ,_di verses..

A la Scala* concert d'été (direction Fursy), tél. 435-86, plafond mobile Quelle averse! revue Dulleuve, Made Sianié, Robert Casa, d'Umès, Riyçrs, Gavrochinette, Jehan, Géo Fiandre,Constantin, etc. Chansons nouvelles. ̃– 'Au'Nouveau-Girque, à 8 h. 1/3 attractions divei'gé^ inédites; nouvelle troupe. A une heure tardive, on nous téléphone': « Réouverture des Folies-Bergère plus b'ril:lante que janiais. Evénement parisien qui ,̃datera. Salie archi-comble. Programme unique. Attractions merveilleuses. Ballet .admi.rable. Véritablçtriomphe pour Otero. Danse de «l'Abeille» par Napierkowska, longuement et chaleureusement applaudie. Maestro Ganne, ̃ adfeur et cTvéï 'd'orchestre, acclamé. Sketch désopilant Anne Dancrey, Paul 'Ardot, rappelés. Ovations, triomphe pour- chacun. Soi-

l'fï'&a inoubliable pour-tau-s. »

'Nous .donnerons demain le compte rendu :̃ •détaillé de cette superbe représentation. Gros succès à' Hàrigny pour le .nouyeau

spectacle.

Le public a; apprécié spécialement l'opposition donnée par les deux pièces, d'un •sentiment si différent le Tour de Babel, 'qui apporte l'esprit parisien et là fine satire, avec GermaUie Gallois, Giricr, Betty Dauss-

moud, Myral et Régiane ;•- la Houppelande, qui donné une émotion1 -dramatique- intense, avec de Max, Vera. Serginéi 'Silvestre, Eugénie Nau et Olin. La Houppelande et le Tour de Babel seront donnés en matinée dimanche .prochain. Aux Ambassadeurs. v

Dans quelques jours, l'élégant concert des Champs-Elysées effectuera sa clôture annuelle. C'est un avertissement donné aux Parisiens qui n'ont pas encore, applaudi le charmant spectacle des Ambassadeurs et qui n'ont pas suivi le conseil que contient le titre de la revue Haltey, Halley aux Ambass

A l'Alcazar.

Le concert de l'Alcazar a effectué sa clôture annuelle, mais le restaurant restera çncore ouvert quelques jours.

M. Raphaël Flateau, directeur de la Cigale, est rentré à Paris, après un séjour d'un mois sur la côte normande.

Il a eu la satisfaction de retrouver la revue T'en as du vice de' MM. Ripet Jacques Bousquet, toujours en pleine vogue et réalisant des recettes magnifiques, tant et si bien que l'heureux directeur s'apprête à repartir dans le Brabant.

Signalons encore les gracieux débuts, dans larevue: T'en as du vice! des'charmantes Gaby Boissy et Lucette de Liévin, qui, aux côtés de Claudius, Maurel, Dorville, Lucy Murger, Blanche, Mérindol, Charlotte Martens, etc., ont obtenu hier un grand et légitime SUÇCèS; '̃' Concert Mayol, 10, rue de l'Echiquier. Ce soir, à huit heures précises, ouverture. Partie de concert Mmes Damia, Suza Joyel, Pradon, Liébel,' Yette Lucas, etc. MM. Jean Flor, Darmel, etc.

C'est solide tableau militaire inédit de M. Yves Mirande, tiré d'une nouvelle de M. Abel Hermant, interprété par MM. Raimu, Dorel, Devyl,' etc.

M. Mayol, dans son nouveau répertoire. Les Maris de Messulinë, opérette en un acte de MM. Daniel' Jourda et Robert Bonnet, musique de Fernand Malet, interprétée par Mmes MervilLc, Colombel, MM. Fréjol, Marcel Franck, Tr^imel, etë..

Orchestre de 20 musiciens, sous la direction du maëstro Laurent Halet,

Location, téléph. 168-07.

De Londres:

Mlle Cléo de Mérode, en représentations actuellement à l'Hippodrome où vient de jouer Mme Réjane obtient un tel succès. dans ses danses que la direction lui a proposé de prolonger son engagement.

COURRIER JUSICAL De Saint-Pétersbourg

Le Conservatoire a décerne le .premier prix; du Concours Rùbinstein à M. Frey, de nationalité suisse, élève du Conservatoire de Paris.

•̃̃•̃• Alfred Dëlilra;

lia Vie Spopthte

LES COURSES

COURSES A DIEPPE

Rien n'aura manque, cette année, à la réussite du meeting dieppois; et le déplacement normand se termine trop vite au gré de -tous: {Vûst avec un véritable regret que

je vais bouélor ma valise' et reprendre la

rbùtè-'dfe" Paris. G'éta-tt'-ei :»on''â6'ifesplrer la-i brise que le vent- apporte du largo, de se promener dans de merveilleux paysages et de regarder courir des chevaux sans tou- jours avoir la tour Eiffel au bout de sa lor- gnette. Mais, hélas tout aune fin: -L'heure de la rentrée dos classes a sonné. Les chantiers parisiens nous réclament'. Las'! Si nous allions ne pas les retrouver?. Nous les retrouverons 1

Les spo'rt&men auront' eu vraiment, de belles vacances. La Normandie s'est mise en frais pour les leur rendre agréables. Le temps ayant été favorable; ils ont eu de belles journées de courses, et à. Deauville comme à Dieppe 'ils furent "joyeusement fêtés. Le meeting dieppois clôture de très heureuse manière l'ensemble des réunions normandes. Les attractions qu'une administration-intelligente accumule pendant' la semaine des courses pour distraire le public d'élite que des épreuves sportives intéressantes attirent à Dieppe, les charmes du séjour, la beauté du site, tout contribue à rendre particulièrement agréable cette dernière étape du sportsman en balade.

Au point de vue technique, avec son parcours de steeple-chase unique au monde, l'hippodrome dieppois possède un élément de succès dont, à mon avis, on ne tire peutêtre pas un ,parti complet. La course d obstacles qui termine chaque journée de courses est la vraie curiosité de la journée. Elle est attendue, je dirais presque avec impatience. Cette impatience et, .cette curiosité sont une indication.

Dans cette dernière journée l'écurie Michel Ephrussi -s'est fait la part; du lion en enlevant le prix de première série avec Quine et le Critérium avec Matchless. Un bonheur ne va jamais seul, et, dans une écurie, quand \un clieval galope tous' galopent.'

Le steeple-chase final est revenu à Court' sans' Pattes, admirablement monté par le marquis d'Orgeix

Et. à l'année prochaine.

Prix d'Apprentis (1,500 fr., 2,200 m.). 1, Orsanco, à M. Henri Ellam (Rovella); 2, Valmont II, au comte de Clermont-Tonnerre (Cater) 3, Pesto, à M. J. Lieux (Colin) (3longueur, 1 longueur 1/2).

Non. placé, RoupéiToux,.

Pari mutuel à 10 fr. Gagnant, 17 fr. 50. Placés: Orsanco, 12 fr.50; Valmont II, 13 fr.50. Prix de Normandie (4,000 fr., 1,800 m.): 1, Vinci, à M. E- Deschamps ^Jennjngs) 2, Bistraïa, à M. Michel Ephrussi (O'Connor) 3, Hermione II, à M. Camille Blanc (Haës) (3 longueurs, 3 longueurs). ̃• Non placés Béatitude, SirPeter, White Boy, Les Aldudes, Perreka.

Pari mutuel à 10 'fr. Gagnant, 48 francs. Placés: Vinci, 17fiv50,; Bistraïa, 17 fr,Hermione, 24 fr.. Pria; de la Société d'Encouragement (lr» série, 10,000 fr., 3,000 in'.),. 1, Quine, à M. Michel Eplirussi.(O'Connor) 2, Meiiadis, à M. W. Darling (G. Bartholomew) 3, La Nocle,' au baron Gourgaud (M. Henry) (2 longueurs, courte tête).

'Non placés Sofa, Marotte, Linois,-Brinon, Dianora. Pari mutuel à 10 fr. Gagnant, 182 francs. Placés Quine, 33 fr. Meiiadis, 18 fr. 50 ¡ La Nocle, 26 fr. '-̃•̃. Critérium de Dieppe (10,000 fr., 1,200 m.). 1, Matchless, à M. Michel Ephrussi' (O'Connor) 2, La Cotinais, à M. W. Darling (G. B&rtholomeNv) 3, Sésame, à -M- W.-K, VanderbJlt (O'Neil) (2 longueurs, 1/3 lon^ gueur).

Noir placée Désirée II.

Pari mutuel à 10 fr. Gagnant, 26 fr;;50. Placés Matchless, 19 fr. ;'La' Côiïnais, 31 fr. '• -Prix Franc-Picard (3,000 fr., 2,800 ni,). '-=̃

1,-Tibériade, à M. Caniille Blanc (Thibault) ;'•'

2, Segré, à M. H. Say: (A. Benson) 3, Barbery, à M. H. Rémy. (G.. Sauva.1) (longueurs, 8 longueurs). Non placés- c Master Beb II, Bidassôa, "Wisky and Soda.

Pari mutuel à 10 fr. Gagnant, 29 fr. 50. Placés Tibériade, 18 i'r. Segré, 11» fr.

Grand Steeple-Chasc Se Dieppe (handicap, 10,000 fr., 4,800 m,). 1, Court sans Pattes, à M. de Kiss (M. d'Orgeix) ;2, Peccaji, au comte Ed.' de Fleurieu (M. Deffis) 3, Dom Carlos, au baron de Dorlodot (M, L. de Sarret) (20 longueurs, 2 longueurs).

Non placés Rainy Hours, King II (tombé), Nag t(ariv5tc),. Grand Garçon (tombé), Mandarin II, Polichinelle, Pilotin.

Pari mutuel à 10 fr. Gagnant, 71 fr. 50. Placés Court sans Pattes, 17 fr. 50; Peccavi, 17 fr.; Dom Carlos, 19 fr. 50.

COURSES A SAINT-CLOUD

Prix Upas (3,000 fr., 2,800 m.). 1, Hambourg, à -M. J. Thibault (Eugène) 2, Gilda; 8,' Gitana.

Non placés Harpon, Herbelleriè, Hiéra, Gladiateur, Giselle, Giroflée, Galiiéra-. Pari mutuel à 10 fr. Gagnant, 49 fr. 50. Placés Hambourg, 14 fr. 50 Gilda, 15 fr*50; Gitana, 13' fr. ̃ Prix Valencourt (4,000 fr., 3,200 m.). 1, Hercule, à M. J. Thibault (Eugène) 2, Harpe Eolionne 8, Vaillant.

Non placés: Héloïse, Henriade.

Pari mutuel à 10 fr. Gagnant, 28 fr. Placés Hercule, 13 fr. Harpe Eolionne, 13 fr. Prix Pourquoi-Pas (3,000 fr., 3,500 m.). 1, François, à M. Lepaulmier (Choisselet) 2, Grangues, 3, Goodness Queen. ̃

Non placés Finance, Georgina, Metz,; Framboise, Faëna, Fringante, La Bobine, Gerfaut, Troubadour, 'Folichon. Pari mutuel à 10 fr. Gagnant, 76 fr. Placés :François, 20 fr. 50; Grangues, 15 fr. 5Q; Goodness Queen, 23 fr. Prix de Septembre (3,000fr., 2,800 ni.). 1, Grand Duc,, à M. J.,Nepveu (Chatillon) 2, Faust 3, Franc Picard. Non placés Gargamelle, Ut, Gerda, Gribouille, Geisha, Formosa, Gambadé, Grande Duchesse, Germaine, Funiculaire, Fredaine. Pari mutuel à 10 fr. Gagnant, 328 fr. 50. Placés Grand Duc, 92 fr.; Faust, 28 fr.; Franc Picard, 79 fr.

Prix Flush (10,000 fr., 3,000 m.). 1, Bagatelle, à M. Bouis (Méquignon) 2, Henriette Loyburn 3, Hautvillers.

Non placés Hurgente, Héroïque, Halifax, Hauterive, Henné II, Hourra, Hirondelle. Pari mutuel à 10 fr. Gagnant, 25 fr. 50. Placés Bagatelle, 12 fr. 50; Henriette Leyburn, 15 fr. 50; Hautvillers, 72 fr. 50. Prix des Tribunes (3,000 fr., 2,300m.). 1, Galathée, à M. Cavey aîné (E. Picard) 2, Girandole 3, Guetteur.

Non placés Marceau, Grivole, Gaulois. Pari mutuel à 10 fr. Gagnant, 37 fr. Placés Galathée, 18 fr. 50; Girandole, 24 fr. Prix de Neufchalel (3,000 fr., 3,000. m.). 1, Guillaume Tell, à M. Fonty (Monti); 2,~> Fànny Leyburn 3, Etourdi.

Non placés Plaïiivillo, Eduen, Falmouth, Canty Boy, Island.

Pari mutuel à 10 fr. Gagnant, 27 fr. 50. Placés Guillaume Tell, 13 fr.; Fanny Leyburn,' 21 fr.; -Etourdi, 14 fr. 50.

̃̃'̃ LES ARMES

Un- assaut .d'armes à Saint-Sébastien., Poule internationale à l'épée au parc de Vittel. Un assaut; d'armes a eu, lieuà Sain|-Sébas- .= tien devant un. public, choisi. Le clou de la .fête était le combat au sabre entredeux mai-" tres de réputation': l'un, -F.rancij.is, .M'. G. Bourdette l'autre, Espagnol, M. A. Apari- cio, professeur au Cèrcle militaire de Ma-, drid.,Les deux' maîtres stf.sônt'. surpassés. Ils ont étlggfes applaudis.'

La troisième poule internationale à l'épée qui a eu lieu hier après-midi dans le parc de Vittela. obtenu un vif succès. Les tireurs de-;

la 'finaje ^se^sont classés dajis J'orcirç, sui-"

vâiït'y ,>̃ :i .̃; l"'1 ex-œqw, MM. Camaî, de Nancy,, et Car-' pentier, do Bruxelles 3e, W. Noclie,, de Cam- rai"; 4', M. Mercier, do Casti'e's": 5°, SI. Toubin, de Nancy; 0e, M. Boutet, de Vittol 7', M. Bourgeot, de Paris.

M..Noté, de l'Opéra, ancien maître d'armes au lcl;; .régiment .d'artillerie, à Anvers, présidait le jury assisté 4P MM., Massëlin, Rousselpt-set Qu{lliei\

Après la poule M. -No je s'est- rencontré en,! un assaut courtois avec. le maître, Massëlin, assaut des plus brillants et maintes fois applaudi par .une fo.ule destplus sympathiques a. ces deux excellents tireurs puis M. Jean '1 Bouloumié, l'actif directeur, a remis, au nom;, de la Société des eaux minérales de Vittel," de fort beaux prix aux vainqueurs en les félicitant et en leur donnant rendez-vous à l'année prochaine.

AUTOMOBILISME

La Coupe des voiturettes.– Concours de véhicules industriels

La Coupe des voiturettes, organisée par notre confrère l'Auto, et qui doit avoir lieu le 18. septembre prochain, réuni dix-huit engagements. ̃

Des Daimler sans soupapes et des Clément-Bayard avec carrosserte de grand luxe sont en location à Champs-Elysées-Garage, i 34, avenue des Champs-Elysées, Paris (F. Charron,- directeur).- -Agence principale des" Clément-Bayard-Daimler.

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Les réunions mondaines au château et les fêtes élégantes au bord de la mer ou dans les stations thermales continuent. Le chic est de s'y rendre- dans 'une1 «-Charron >>, la voiture excellcnteot gracieuse entre toutes. Usines 7, rue Ampère, à Puteaux..

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Elégantes, confortables, douces, faciles à conduire, telles sont les. qualités que possèT. dent les voitures automobiles Delahayo, dont le concessionnaire exclusif est M. Baehr, 75; avenue des Champs-Elysées,Paris.

̃ Malgré les routes boueuses, les camions, autobus et autres véhicules ont favorablement accompli hier les parcours fixés par le règlement, c'est-à-dire pour le deuxième groupe (camions) Versailles, Longjum.eau, Etampes, Gaudreville, Dourdan, Limeurs, Versailles (122 kilomètres), et pour le troisième groupe (autobus) Versailles, Longjumeau, Etampes, Sermaises. Angreville, Dourdan, Limours,.Versailles (145 kilomètres). Aujourd'hui vendredi 2 septembre 1910, deuxième groupe,. 122 kilomètres,, et troisième groupe, 149 kilomètres.

AVIATION ̃̃̃•.

Meeting d'aviation de Dijon. Circuit du SudOuest. Le second prix Déjardin. Concours de sécurité. Grande semaine de Bordeaux- v ̃ Mérignac. -Cliate d'une aviatrice. Uh meeting d-àviatïon' aura lieu à Dijbn du 22' au 85 septembre. Six appareils' sont déjà engages; -b.1

̃.< ̃̃ ̃̃̃ •- î

On sait que chaque jour l'aviateur Bieiovueie vole- -au-dessus de Paris à grande hauteur, mais ce qu'on ignore, c'/jst qu'il a, Accompli son premier volau-déss'ûs des principaux monuments de Paris avec son nouvel

Ajax.

appareil Voisin dont il venait de prendre livraison le matin même.

Gela prouve les qualités peu ordinaires de ces nouveaux appareils.

Rappelons quoe'est la Compagnie Aérienne, 63, avenue des Champs-Elysees, qui a le monopole do vente de ces aéroplanes.

Une délégation des Aéro-Clubs de Biarritz, de Pau, de Toulouse et de Bordeaux, a jeté, dans une réunion tenue à Biarritz, les bases d'un circuit aérien comportant des épreuves qui se feraient sur le parcours probable Biarritz, Pau, Toulouse, Agcn, Bordeaux et Biarritz.

Cette épreuve, dans laquelle 200,000 francs de prix seraient distribués, aura lieu au printemps prochain,

La Ligue nationale aérienne vient de recevoir le procès-verbal de M. (iervai.se, corn-' missaire sportif, qui a contrôlé l'aviateur Parisot lorsque celui-ci a accompli le voyage aérien que M. Eugène Déjardin avait doté d'un prix de 5,000 francs.

Cet aviateur a, sans toucher le sol, traversé tout le département de l'Aisne et, pardessus la forêt domaniale de Retz, a atterri dans la propriété du donateur appelée le Parc-aux-Dames, près Villers-Cotterets'(Oise), ayant mis seulement .1 h. 17 in. à .parcourir un trajet évalué à 75 kilomètres. Il est à remarquer que c'est la quatrième fois seulement que l'aviateur Parisot pilotait seul son biplan. Henry Farman.

j^Dans leur réunion du 26 août dernier à Loulo'gne-surrMer, les délégués des Ligues aériennes de France, d'Angleterre et de Belgique ont décidé d'ouvrir dans chacun de leur pays un concours national destiné à provoquer la création d'appareils et de vêtements protecteurs pour aviateurs.

Afin d'aider la Ligue nationale aérienne de France à doter do prix le concours qu'elle doit organiser, notre confrère l'Eclair vient de lui adresser une somme de 2,500 francs.

Voici la liste exacte et complète des aviateurs engagés au meeting de Bordeaux 1, Latham; 2, Leblanc 3, Legaffneux'; 4, Martinet 5, Jullerot 6, Mollien; 7, Bielovucie, 8, Ruchonnet 9, Ernest Paul; 10, Audemars, il, Aubrun 12, Thomas 13, Morane 14, Simon 15, Van don Born; 16, Rigal; 17, de Mumm; 18, .ïyck 19, F. Parent; 20, Kuller; 21, Bregi. M. Bernard J. Dubos et ses dévoués collaborateurs continuent leur inlassable campagne, et grâce à leur activité et à leur dévouemont, le comité de patronage de la Grande Semaine a la joie de' voir 'chaque jour le succès couronner ses efforts.' La Compagnie des Chargeurs Réunis, la Compagnie des Messageries Maritimes et la Compagnie Générale Transatlantique ont tenu à s'inscrire largement sur la liste des souscripteurs. La Chambre de commerce de Bordeaux donne un prix de cinq mille francs.

D'ici peu nous publierons la liste des souscriptions reçues.

Nous rappelons que tous les envois de fonds doivent être faits à M. Combaud, tré-

Petites Annonces La Liptie: t 6 francs Par Dix insertions ou Cinquante lignes 5 frçmcs ̃•L«s Annonces à 3 francs la ligne concernent: Vlndusirie et les Fonds de commerce,; .29 Les Occasions, l'Enseignement, les Emplois et les. Gens de maison;

Les Locations ̃ 4°, Les Pensions bourgeoises. ̃ La ligne a trente-six lettrée- ̃̃'

PLAISIRS PARISIENS

CLOTURE ANNUELLE Odéon, Variétés, Théâtro Réjane, Nouveautés, Théâtre Lyrique municipal (Gaité), Athénée, Théâtre Antoine, Théâtre Michel" Palais Royal, Capucines, Théâtre Femina, Grand. <• Guignol, .TrianourLyrique, Çomédic-Royalc..

Programme des Théâtres

PERA (Tél. 231.33). 8 h. 0/0. Rigoletto;

la Fête chez' Thérèse.

la lvte che~.Thérèse, Demain Relâche.

(FRANÇAIS (Tél. 102.23). 8 h. 1/2. Horace; I les Deux Ménages.

Samedi II ne faut jurer de rien; le Jeu île l'amour et du hasard.

OPERA-COMIQUE (Tél. 105.76). 8 h. 3/4.–Werther.

Samedi Carmen.

fTHEÀTRE SARAH-BERNHARDT (Tél. 274.23). 1 S h. 1/4. L'Aiglon.

VAUDEVILLE (Tél. 102.00). 9 h. 0/0. Les Deux Ecoles.

.jyORTE SAINT-MARTIN' (Tél. 437.53). 8 h. 1/2. "i Chantecier.-

RENAISSANCE (Tél. 437.03). 9 h. 0/Ô. Ls

RENAI SSANCE 1. 437.œ).-9h, '0/0, Le

Mariage de Mlle Beulemans.

pYMNASE (Tél. 102.65). 9 h. 0/0. Miquette U et sa mère.

(THEATRE APOLLO (Tél. 272.21). 9 h. 0/0. La Veuve joyeuse.

BOUFFES-PARISIENS. CORA LAPARCERIE (Tél. 145.5$). S h. 3/4. La Dame do chez Maxim's.

AHATÉLET. (Tél. 402-87). S h. i/4.! -i Les Aventures de Gavroche.

MBIGU (Tél. 430.31). 8 'h. 1/2. Une Audience mouvementée Bagnes d'enfants. BEJAZET. 8 h. 3/4. La main de ma fille; à 9 9 h. 1/4, le Papa du régiment.

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sorier, 24, cours du 30-Juillet, à Bordeaux. Le comité d'organisation nous prie d'informer MM. les membres de la Ligue méridionale aérienne, que la distribution des cartes donnant droit à l'entrée à demi-tarif à la pelouse, commencera le 7 septembre.

*1:

La princesse Dolgorowki qui s'entraîne actuellement à l'aérodrome de Chartres en vue d'obtenir sdn brevet de pilote, a fait, mercredi, une chute de 15 mètres de haut, ne se faisant que des contusions sans gravité. Son appareil est complètement brisé.

:tif<.

Les membres de l'Aéro-Club de Béarn viennent de décider la création d'une coupe d'aviation.

Ce prix sera attribué à l'aviateur qui effectuera le premier la traversée des Pyrénées. Les concurrents de cette épreuve auront à se conformer ,a.ux dispositions du règlement qui va prochainement être élaboré. AÊROSTATION

Pépart de ballons à Ruell

Dimanche 4 septembre, au Parc de. Rueil, départ de quatre ballons par l'AéronautiqueClub de France.

A 3 heures s'elèveroiït

Le Solitude, 575 mètres cubes, pilote M. Guimbert.

Le Zèiihirin, .900 mètres cubes, pilote M. Ver-

nanchet.

Le Chimère, 350 mètres cubes/pilote 'M. de

Çoster,

YACHTING

Régates d'Arcachon

Série de 10 mètres 1, Gallia-II (Loste) 2, Titave (Picon).

Série de 8 mètres 1, Vesania (du Pasquier); •2, Joyeuse (Peyrelongue); 3, Féria (Blanchy). ̃ Série do 6 mètres': 1, Takis (Grassin) 2, Bengali (A. Chauvot); 3, Marotte (Marly). Canots, à dérive,, série libre 1, lfée-aux-Roses CD. Guestier); 2, YohUo (Cloarec) 3, Angélus (Exshawj 4, Bleuet (Loste).

Dans la finale de la Coupe d'Arcaçlwn, Gailia s'est classée vainqueur. s.

NATATION

Traversée de la Manche à la nage

Le nageur hollandais Meyers a tenté d'effectuer la traversée du pas de Calais à la nage, mais, souffrant des yeux, il a été obligé d'abandonner après trois, heures d'efforts. CONCOURS DE CHIENS DE POUCE Les chiens policiers, sont dépidément à l'ordre du jour. Et maintenant la police se préoccupe de former des équipes de chiens policiers. C'est la gloire du Club national du chien de défense d'avoir été l'instigateur de l'utilisation du chien de police' dans uno bonne partie de la France.

Il poursuit sa tâche et vient apporter dans notre ville la bonne parole.

Donc un concours de chiens de police aura

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Déplacements et Villégiatures

des Abonnés du'« Figaro ».

'EN FRANCE

M. le docteur Ariès, à Saint-André-de-Fontenay. M. J. Appert, au château de Senan, à Senan. M. Pierre Alicot, à Bar-sur-Seine.

Mme Suzanne Auraont, à Chantilly.

M. Beurdelev, à La Baule.

M. Edouard Bureau, au château de la Meilleraie. M. le prince Amédée de Broglie, au château de Chaumont.

M. Robect.Blo.ndeau, à Maisons-Laffltto. M. de Cornac, à Saint-Germain-sur-Ille. · Mriio Albert Cazin, à Compiègne.

Mme Alphonse Chéré, à Asnières.

Mmo Albert Cron, à Plombières.

Mme J.-C. Çharpentier, à la Croisée, par Mareuilen-Brie.

M. Alfred Chayes, à Saint-Malo. ̃ M. le docteur Cheurlot, à Saint-Maurice d'Btelan. ni. René Dreyfus, à Nancy.

M. et Mmo Fernand Depas, à Bordeaux.. Mme Droux, au château du Petit-Champ, près Périgueux.

M. Alexandre Duval, à Versailles. Mme Dupuis, au château de Plénoche, par Pontsur-Yonne.

M. Diolé, à Quintau-Anglet.

Mme Dumeny-Vial, à la Baransonne.

Mme Fanny Descrambes, à Bordeaux. Mlle Marie Damas, au Cannet.

Mme Ehrenberg, à Saint-Germain-eu-Laye. Mme Louis Funck Brentano, au Pouliguen. M. Jacques Fenoux, à Seyne-sur-Mer.

M. André Qentien, à Jully.

M, le vicomte et Mme la vicomtesse de Goër de Hervé au château du Pipot, à Wimille. Mme G. Gagrièàu, â'RUeil.

Mme Gri'ffltn,àux Sablons.

Mme la marquise dû Ganay, au château do Courance, par Milly.

Mmo Gobert Dalsace, à Darnmartin-sur-Trigeau. Mmo -Charles Gounelle, à Aix-les-Bains. Mme Hignette, au château de Augère, par Vernou-de-Sq.lo§;ne.

M. Oscar Jenniïigs, à- pontaillac.

Mme Edith de*Iéû, â. Brides-les-Bains. Mme Antonip .L.efèvre-Pontalis, à Bagnoles-de^l'Orne,

M. Ernest LeblôTid, à Montlignon.

M. Georges Letiey, au château de Merval, par

Gouwiay-cn-Bray.

Mme Lafflllée, au château de Fayssac, par Castel nau.

M. le comte 4e La Redqrte, à Biarritz. M. Georges Lenééigne, à Sâint-Palais.

Mim> Laudcçhal, ;i Montmorency.

M. Enuli! .Mihui'ai à Vichy.

.M. Monin, à_r>,é.quet, par Etaples.

Mlle Gladys Mahsa,i!ce, au château de Trêves.

par Gènnes.

M. E, Mag-niol, à Boulogne-sur-Meri

M. Mervôyer, au Pecq. Mme Ch.' Mourier.'à Vic-le-Fesq.

M. Ernest May, au château de la Couharde, par La Queue-lez-Yvelines.

M. B. Michalon. à Marlotte. Mme Paul ifersch, au château d'AniMÇviUÇ) par Bray-et-Lu.

Mlle Gabrielle Madry, à Marseille..

Mme Camille Métra, à Planaire.

lieu à Enghien dimanche prochain, 4 sep- tembre, sur l'ancien chantier des 4 Pavillons,. 15, boulevard d'Argentouil. En voici le pro.gramme détaillé

Suivre aux pieds. Assis. Couché. Exploration. Refus d'appât. Recherches et rapport de tous objets disséminés dans le ring. Recherche d'un objet caché dans le .sol. Recherche d'un homme grâce. à un objet lui appartenant..

Saut d'une palissade minimum 'do 1 m. 50. Saut d'une haie de 1 mè,tre. Saut d'un fossé de 2 m.' 50. ̃. Garde de l'objet. Défense du maître attaqué à l'improviste. Fausse attaque. Attaque lancée. Recherche d'un homme caché. Poursuite dans la maisonnette et coups de feu. Escorte du prisonnier. Appel au secours. Les engagements sont' • reçus gratuitement au siège de la Société, au vélodrome Buffalo, 36, avenue Parmentior, à Neuilly-sur-Seine. Indépendamment, de. cett6 partie du concours, auront lieu de grandes, scènes de démonstration pratique, dans lesquelles seront rendues évidentes les aptitudes des chiens bien dressés à la défense du maître et à la sauvegarde de la famille.

LE CHENIL

Expositions canines

Une exposition canine qui durera un jour seulement aura lieu à Alais, dans le Gard; le dimanche 11 septembre prochain. Elle .est organisée" par un comité local et avec l'appui et sous le patronage de la Société Caniiie du Midi, l'un des grands groupements régionaux du Sud de la France. Les juges seront MM. J. B. Samat, président de ,ïa Sopiétô. Canine du Midi et Baul Mégnin. Le commissaire général est M. Henri Teissonnière, trésorier du Club français du Lévrier. A cette exposition figurera pour la première fois en France une classification réservée aux chiens de berger des Cévennes. Cette tentative est destinée à entreprendre un mouvement en faveur de la reconstitution et de l'amélioration de cette variété de chiens si utiles dans le pays. Eprauves pour chiens de défense

La municipalité de Marly (Nord) vient d'organiser d'intéressantes épreuves pour chiens de défense, où se sont distingués plus particulièrement Diane, Trip, Cadet et Dick appartenant à la police de Valenciennes. Une présentation de chiens de douaniers, parmi lesquels on vit de fort typiques spécimens, a également eu lieu au cours de cette journée sportive.

Jacques Lussigny.

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M. le baron de Nervaux, au' château de LieuDieu, par Périgueux. Mme Camille Nismes, à Lavardac; ̃ .-̃' 'Mme Léon Nortier, à'Poiïsy. M. et Mme Jacques de Poliakoff, ,à; BiaTritz,. M. A. Proust, au Chène-Fin. v

M. le docteur Pozzi, à la Graulet.près Bergerac. M. le marquis de Portes, à Anet.' M. de Palacios, au château d'Eaubonne, à Eaubonne.

M. Paul Panel, 'au' Château de Cernayi par Ermont. M. G. Pierens, à Pontoiso. ̃ ̃' M. C. Parisot; TâVerriy.

M. Gustave Patte, à Amiens. ̃ Mme' là "marquise do Prâcomtal, au château de Cave, par Saint-Beifui-'d'Âzy^ M. Pierredon, à.Cenon. •̃ M. Phellipon. à Courbevoie..

M. G. Roquerbe,'au château de la Croix-Biiet, à La Bouille: M.'le docteur Rigabert, à Port-d'Envaux. M. Etienne Tours.

Mme Fernand Ratisbonne, au Pavillon de la Frosnaye.

Mme Rosset, a Gif.

Mme Michel Sinadjno, à Vichy.

M. Louis Say.yogr.aip, à. Roanne, -•

Mme Segond,.|i, la t.izoi(e,

Mme Emile. Sia.yaia'i .4 S.Qisy-sousrEtiolles,: M. le docteur C. Sonrel, au Vésinet. Mme Stoffel, à. Sèvres.. ̃ '•

M. André Scia'pja, à Sajnt-Çloud.

M. Robert Singer, ïi Neufmouticr, par Touràaî}. Mme Luisi de.Spla, à Saini-Jean-de-Luz. M. et Mme O.. Sipggl,.a,u Vésinet. Mme Charles .Torcliôn, à Equennes.

Mme la princesse do Tarente, au château Margaux..

Mme Aline Vallandri, h Biarritz. ̃: '• !• M. L. Villeminot, à L'Hay. Mme de Yourkewiïch, à Biarritz.

M. le. comte Henry. d'Yanville, au château du Tillet, par Cires-les-Mello..

A L'ÉTRANGER

Mme la baronne d'Asbeck, à Perugià. M. W.-H. van Breda Kolff, à la Haye. Mme' la comtesse veuve Frédéric Caprara, à Sal-

somaggiore.

Mme la princesse de Donnersmarck, au; château de Neudeck.

M. Fouques de La Garde, à Moscou. > Mme' Léon Frank, à Falkenstein-èn'-Taunus. M. Gpldschmidt.Przibram. au château de, Tackowitz.

M. des Glajeux, à Lausanne.

Mmo M. Halfon, à Cernobbio. Mlle H. de Hierta, à Stockholm.

M. Alfred S. Ileidelbach, à Baden-Baden. Mlle Antoinette Koch, à Gooreind.

M. Raymond Lazard, à Ouchy-Lausanne. Mme de Monbrison. à Venise.

M. Meerburg, à Katwykaansée.

M. Louis Nordheim, a Hambourg, M, Pasquier, à Zakopane.. M. Alfred R. Pick, à irbienschwangaSu.» M. le duc Uo Pomar, à Ouchy-Lausanne. Mme E. Philippi, à, Baden-Baden.

Mlle Marîotta Ricotti, à Salsomaggiore. M, Ch. Rouvier à Lucerne.

M. Samaran, à Wetz.

Mlle J. Soubise. à Lucerne.

Mmo la marquise Satina Amorini Bolognini, à Stresa.

Mme la princesse D. Stirbey, à Campina. Mme la comtesse de Wallis, à Portogruaro. M. le comte Jean Zamoyski, au château de Bitow.

ARRIVÉES .4 PARIS

M. Joseph Ascoli, M' Asselin, Mme 'C. Amy, M. Théophile Belin, 'M.1 H. Beaume, M. le docteur Batuaud, M. J. Boollrnann, Mme Jules ̃Bernard, M.. Paul Buciuet, Mme Crassier, M. de Constantinovitch, M. Cubain, Mme la duchesse Caracciolo de Brienza Mme Hugo Cahen d'Anvers. Mme Carron, Mmo Alphonse Dũ ve.rnoy, Mme Esmerian, Mmo Emma Earnes, Mme la vicomtesse de Froissard Broissia, Mlle Louise Grandjoan, M. Gastaldé-, M. Grunberg, M. G.-E. Gérald. Mme Jane Hading-, Mme Hune, Mme Elie Lazard, M. Louis Lévy, M. le docteur Luys, M. Lacroix Descours, Mme ta baronne de Mattos-Vieira, M. Alphonse ̃ Montaut, M, F. Puga-Bornc Mme Placido Peltereau, M. Achillo Petsche, Mmo A. Pellechet, Mme-Ellen R. Pcabody, M. Renard, M. Tony Roymond, Mme de Segesser Brunegg, Mme Sainte-Claire Deville, Mme Sanderson de ̃ ̃ -Ci'owe, Mme Jacques Suarès, M. Tulon, M. Vaudoyer, MM. Steinmeyor et S. Bourgeois, M. André Weiss, M. le lieutenant G. de Zoubaloff.

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ALLER Départ de Paris-Saint-Lazare à 6 h. 48 matin arrivée à Rouen (R. G) à 9 h. 37 matin. RETOUR Départ de Rouen (R. G) à 10 h. 25 soir; arrivée à Paris-Saint-Lazare à 1 h. 4 matin. Pour tous renseignements complémentaires consulter l'affiche spéciale apposée dans les gares et dans l'intérieur de Paris.

CHEMINS DE FER D'ORLÉANS .DE PARIS-QUAI D'ORSAY A BARCELONE LA Compagnie des Chemins de fer d'Orléans a l'honneur d'annoncer au public la création de billets d'aller et retour, délivrés à la gare de Paris-Quai d'Orsay pour Barcelone, viâ ̃ Limoges-Mohtauban-Touiouse, aux prix de 192 fr. 20 en, 1" classe. 139 fr. 50 en 2' classe et 90 fr. 75 en 3e classe. Ces billets sont valables 30 jours avec faculté de prolongation. RAPPELONS à cette occasion que la Compagnie d'Orléans fait déjà délivrer par sa gare du qu'Ei d'Orsay et pour le même itinéraire des l billets simples, valables 6 jours, aux prix de 130 fr. 90 en 1" classe, 90 fr. 25 en 2° classe et 58 fr. 75 en 3e classe.

Les bagages sont enregistrés directement.

D D CT"T" s' signât. Maison fondis en 1E94.PM contono.

̃.mCI' Dlncret.BwAWDRIED. 7O.rXafayette.Pari». Caisse. Redevances Un nombre important de coupons de cette Société, échus n'ayant pas été encaissés encore, avis est donné que les acomptes de coupons mensuels suivants ont été mis en paiement

45 Mai 1909. Coupon n*l pour acompte de Mars ($09 0.4S 15 Juin » « 2 » » d'Avril » 0.4& 15 Juill. > > 3 » de Mai » 0.45 15 Août » » 4 « » de Juin » 0.5O 15 Sept. » » 5 > > de Juill. » 0.5O 15 Oct. » 3 6 » a d'Août » 0.50 15N0V. » » 7 > » deSept. » 0.6» 15 Dec. » » 8 » » d'Oet. > 0.7» 15Janv. 1910.. » 9 » » deNov. » 0.70) 15Févr. » » 10 » » de Dec. » 0.7» 15Mars » pour solde 11 dividende 1909. 0.32 Pour les 10 mois de l'exercice 1909. 5.87 15 Mars 191O.CouponnM2 pour acompte deJanv. 1910 0.75 15 Avril » » 13 ». » dcFivr. ̃»̃ i > 15 Mai » « 14 » » de Mars » 1.25 15Juin » » 15 » » d'Avril > 1.25 15Juil. « » 16 n » de Mai > 1.35 lin nnnvAl flirnmnto Aef m!< an nalnmanl la

16 Août 1910 parle Coupon n' 17 pour Juin 1910. 1.35 Pour les 7 premiers mois de l'exerc. 1910 6.95 Sur la base du dividende de 1 '35 par mois, actuellement acquis, l'action donne un revenu de 6 l'an. La Société anonyme de Journauai Financiers Réunis, 9, Rue Fillet Will Paris se charge d'encaisser sans Irais les coupons.

Cours actuel de la Caisse des Redevances 288'1"'

« La graisse ne produit pas de la graisse ». Ainsi parle le docteur Turner. Il mange du beurre, de la viande grasse, boit du lait et, malgré cela, il a diminué son poids de cent livres, après que les drogues, les médicaments et les régimes diététiques ne lui ont fait aucun bien.

Dans une interview avec le docteur Turner, il me dit « Je crois avoir souffert d'un cas d'obésité des plus graves et des plus dangereux. Une des principales Compagnies d'Assurances refusa de m'assurer à cause de mon poids anormal. Ma santé générale était 'des plus précaires. J'étais laid, vilain à regarder et me sentais faible et continuellement las. Je résolus donc de me faire maigrir, et comme médecin, j'essayai diverses drogues et différents médicaments, dont les résultats furent nuls. Après, je suivis un régime diététique, mais ce dernier m'affaiblit tellement que je crois que je serais mort d'épuisement 'si j'avais contmue- ce genre de traite-

ment. J'étais tellement inquiet et découragé que je fis même 1'essai des méthodes de réclame prônées contre l'obésité, mais celles-ci échouèrent également. Dans cet état de découragement et d'abattement moral, je continuai à'pren^dre tous les remèdes possibles et imaginables, dans l'espoir d'en- trouver un qui me -ferait maigrir.

» Enfln, après d'innombrables essais, je fus assez heureux de découvrir un procédé relàtivement simple qui, tout en diminuant mon poids de cent livres, me fit retrouver ma fore* et 'ma vigueur d'autrefois. »

Tant de questions et de renseignements m'ont été demandés sur cette nouvelle- méthode, que je me suis vu dans l'obligation de faire imprimer une circulaire sur ce sujet. Je serai enchanté de la faire parvenir à toute personne souffrant d'obésité ou d'un embonpoint excessif, et qui m'enverra un timbre de dix centimes pour la réponse.

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-S » 3JB1891 78 60 79 78 95 79 10' 78 80 t| C G Transatlantique 0 idin.. IX .31 223.. |30 232 g Sao-Paulo&« IJOo. ou., auo 1? »g- Fusion nouv. 3% 43125 432 » •» S'» Metallurg'<i"= de Montbard 191.. 193

r-3 » -• 3K1896.V 77 .77 10 76 C0 77 20 12 M ~w «7-f 1Jnor" f-? « î2o ?,3o ê 12 1?) osÏRonV W) 507 50 ?? »'• Méditerranée 5% (r. 625 f.j 040 043. 00 » Gaz Central. 1530 1543

3 50 •- 3V,%1894 85 90 85 60 85 65 J. 'Ï5Sn k*l in?" 'fi" io? 3 50 Bnla^3V MM fl$> ° 96 «0 40 r 3% .27 25 -127 30 Magasins Généraux de Paris.. 013.. 607' 4 » 4X1901 94 70 70 94 60 60 94' ^0/' Wd Tnd w vl w xi vi 25 ?ucumaii ^DrovinreV 1909 493 ^Us« i? =A A S"^y°on3% i^5- «' » «« '5 -5 Mokta-el-Hadid 15S5 1571 5 » 5%1906 10550 105 50 105 40 105 60 105 55 6% H''Vr"" idl îil $-" #} 3j3 "q f,^™v 4«. ?- \mi 77 JW ~3 }? 50 P.-L.-M,2y, 4o2 4017a! 24 » Petit Journal 450.. 40C 4 50 4*% 1909 100 40 100 40 100 55 100 60 100 50 « oZ »m fvnnn2 1r: ?*» fr« f*ï" n* 3 50 V *T ̃• 1? « Sud de la France 110. 30 Petit Parisien part bénéfle. 52550 527.. 8 Ouuuum Lyonnais.. 10a i/2 ltô •• 1,1.. 17.2 I î? » Andalous3aî-l™sério 32S 32S 50 13 12 Société du Gaz de Paris 303 .302..

i «Serbe4% 86 25 85 40 86 20 86 20 86 15 "S'ZÏÏ Ut Ùt fol "• ?^n Emprunts de VUleS }? » ?% 2™ série 321.. 322.. i: 53 Suez action de jouissance 173C 25 » 5% monopoles. 506;. 505 75 509 i0 lï?%73 j l- 0- 1- U? v, m 1JJ •• }P Astuneslro hypothèque 373.. 371.. 77 AH part de fondateurs. 2410 4' » TufciaTuniflé.. '95. 94 70 94 92 94 75 9i 70 l » EstPansienord 5d 2d 5s 5b 50 20 » Ville de Paris 1S65 4% 511 25 546 14 33 Damas-Hamah '!<& 2ïS ro r,n Société Civile 3S-J8..3S75 20 Ottoman Consolidé i% 1890. 492 490 50 473.. 3 ^icriTp^nrïÏÏiV. ̃ ,-p1i ^nr ™?i i2 18713% 4ui 401 » Goyaz (Brésil) 5%; 40U ̃ 454 50 ,27.00 -5»">» 776

20 » Douanes 1902. 499 493.. 499. ?2 v«,S^ à Par- TW y £î §-S 9- i^ M0 ?" ̃"• 18754?° 5M-- ^5I 50 î- iombards3-"û(^d-Autr.)anc. 2-«0 50 200 50 'i5 » Télégraphes du Nord 805.. 810..

20" Douanes 4% 1902. 4\)!) 4\)3.. iD!). 30 "C.G Fr~nç ,dO Tr¡¡mways. ~cù.. gQ~ -2i9 ..25e~ 20 :J.8,54% 5;¡t 50 ~51 50 1~ "Lombards39ô(&ud-Autr.)anc, 2'050 .2~)2 501 45 "Télégraphes du Nord. S05.. 810..

20 » ̃ Priorité Tombac 4% 4S0 478.. 450 12 50 VpituresaPans.43 2d2 2d2 2i9 slai 20 18764% 540 50 550.. 1? •' nouv. 2' 2y2 l~

2() "e'. 4% 1908. 412.. 440.. 441.. a2. 911 9 ,) ( 9 "(\! 110" 1892 2 ~2! 75 2~ 50 1~ "MadrId-Saragosse 9? le hyp, J~~

$ :z^S=:: ffl:: Sli S= Si îl^ïSraS^ S-. «• 58:: 115:: i -E SÏ&ï:: S" S IZ^ZS^ p. S, IM ^ostH^

20" 4%1909. 438.. 438 438 437. 18 "AjlSO,CIatlonMlllIère.2.. ~\Jw 2UO.. _;1.. ~.t.. 10" 1894D62y. 4?9.-Cuença-'CI" Obligatîons industrielles

~2 50 Atel1ersduNord(Jeumont). ~~o ~40.. ~~2. ,10" 18982% .)0. ~2~ 1~ "Saraê'OSS~-Cuença,3ehvpot.. 3715U Ji!

1~ 30 -Boleo. 773.. 773.. 7t..9.. ~0. 10» '1899 Métro. 417 4U. 15 ..Norddel'Espagne3s.ic)iyp. 372 il)73 -,5 Panama Bons à Lots' l'J' 9' ?5 135

Actions <e «amfa, a *r lBiïZ^= '1 I g ii S "i ii If E lif Ih» 11 1 ^XSlâ^ 1H I»» ? :S=Si^ «ÎS.Sa 3560Kst 005.. 909 50 908 de fer 32 50 Métaux. 733.. 734 }3j;. ̃ 12 Ville de Marseille 1877. 411.. 414.. 20 Russes i% l'J03 ?.. 45 W2 J? » Po7t Qu°Rosàrio ™ïw"

3550Est. 905.. 90950908. ~50MetaM.33.34 73). -1i2 »Vine de Marseille 1877. 4)4.. 4ti.. 20 Russes 4% 1903 45 4d2. '.portdu°RoMrio' ~4-~5~

56 » Paris-Lyon-Médlterranée 1281 1230 1288 5a » Penarroya ̃ 11 «5 llùO ItSl •• 3 Lyon 1880.3» 110 75 Ut » Saionique-Constantinople 350 25 351.. 7* rnmna^ Hm ii^V sni

50 «Midi. 1139 IU3 .V. W » Sels Gemmes, 2o8 253- 200 h>5 ̃ ffioto(Japon)5%19ù9 510.. 51175 20 Smyrne-Cassaba 1894 470 470 7^ » P^ eTrLsatlantiaû; tti ri w

72 «Nord: 1072 1670. 1678 & 5^9 •• 5fa? •• 3*50 510.. 20 ̃ lS95 450 50 151.. ? I Gén^desEaux3% 4-5 3î>7 8b8SSS" lî§î-1î!S -'Sg- îo iirSmènisbVoVdï-Back: ^w: "a:: 735." Obligations du crédit Foncier 2o ^ictonaaMina,. 4:0 «1 g :Fives-Liiie4?r..d"E^ 504 :• 499:: 30 L. Méridionaux 6to 660.. 060.. 686.. M Comprimé 'Ponni 75^50 l^î -55 "57 !is » 2.00» 1899 4S0 4S0 50 » de Micheville '430 U40 24 » Lits MUitaires.. HÛO. 502

5 89 Andai 2-7 25!) 9-7 258 '>60 16 52 pr¡v¡l. 3.3U.. 3'30 '(il 360. ~,13»oblig. Comm'~3 es i8i9 4'i 3.. 493.Actions indust,rielles 20»Gaz et Eau~ :,>0;).. ~O.

5p.89 ~~nY' 260 30.Thomson-Ko~on" 7. 7~' ~0~ 779" ~5" 3?~80. 5tt.. 5)050 ~u~t~c//C~ 20 -Fran.aisetEtranger.. 50)50 50t

33 "Autrichiens. w~ SOD 3() ~RafimeriesSayord ~2 ~t'J 2~" ,5 3%1891. 4050 402.. ..AcienesdeFrance. 70J 708.. 20 -Central.4?. 50i, .bg2 50

.Lombards. )24.. 13().. I~g.. 130.. t29.. 210 13 2.60%1892. 474.. 4:U, 50 de Longwy. 1410., liOC.. 12 H 2,'12¡j 2\I'L

30 L. Méridionaux 6a. 66 MO.. 606.. g~goAirCbmprimë~o~' 75~50 ~5 ~55" "15 13»-2.W% 2,60% 1::>\)l! 430 4~0.. 50 deMichevitle.430 t440 24 .UtsMuitaires. ~,00.

6sh Hitrates-Railways 39150 392. J ^XSd'klecWcitë ^5 in" $0 W 15 » 3% 1906. 500. 500. 75 » Atel. et Chantiers de la Loire. 1790.. 1799.. i 17 50 Messageries Maritimes 4'-u 25 40450

6 ah Nitrates-~ailways. 50 ¡j" 3~2. 10 "Distribution d'heftgëIt~ 3\ 0\17:: 3\'0 3(;5 1 i~ 1> 3~0906. 50G 511~ 1> Atel. et Chantiers de la LO,ire, 17\)U l i;)?.. 1.17 5U Messageries Maritimes,. 4'U 25 40i 50

16 p. Nord de l'Espagne 3 7.. 3S0 3S0 3S1 383.. fetricité fc *Itota «S" W0 500 i 15, Oblig. Foncières 3% 1879 507. 505 50 45 » Chant, et Atel. de S'-Wazaire. 1030 1034 120 Omnibus 4% .s 504 50 50150

» «Portugais. 3.,2 303.. le 50 Téléphones "̃'̃ 305 «1 3$ i 15 3% 1883. 420 42G 50 50 f » Banque de l'Indo-Chine 1175. 22 50 Tabacs Portugais 511.. 510. 50

7 50 Bailways et Electricité o4 Io4 1o5 5 50 Tramways BuênoV-Avrés' no ->h iv, ï« ?^ I 13 » -2.(50^1885.. 470:5 482.. 30 » Commero'» et Indust'» 750 17 50 Voitures 3 407 50 407..

18 p. Saragosse 406.. 407.. 404.. 405.. 403.. & oO iramways ae Bueuos-Ayres. 130 25 130 2a 13s-. 13.o 14 n 2.80?o 1895.. 4-2 25 483.. 20 » Privée Lyon-Marseille 421.. 422 17 50 Land Bank of Egypt 3*% 402 75 405.: -̃•̃ ,,03.. 18 » Wagons-lits ord 43S 43s 43' 438 438 15 » 39^1903. 503 502 25 » Suisse et Française.. 570 20 » Wagons-Lits i% 509 75 50S 50 <' Sociétés de Crédit lesBHmiord'1*1^ $S <: $'" H s.i » :*».iù*tov$VïàiY:. I' 50 1 50 2;> SUIsse et Fran,;alse.. "Wagons-Lits 4% 509.5 508 aO l«œ Banque de France 4200 4200 4180 13 25 privii.Y. zk 318 50 325-. 310 II 320 II M5 » Obi. Banque hypoth. 1000 fr.. 5S9 50 WIARrWF FM RAEtimii? fl TPDnfliT

US83BanqMdeFrance.4200 ..4200 ..4<80 65 Briansk or.d. .1. 328 325 3t850 325.. 3t9~ 320~ ~5 .ON.Banquehypoth.lOOOfr.. 53950 UJ MnRr'HP' FM RUM~ A-TFDMF

60 95 de l'Algérie 1700 1775 1700 1705 1769 » Makeewka privii SiO 241. 235 de t*er IWIAKUMC. tZ.RI UANyUh A T t. Kl VIE. 75 » deParisetdesPays-Bas 1S01 1SG5 I-J00 1802 1803 60sh Rio-Tinto. 1730 172b 1720 •• 1725 1719 Actions de Chemins de ter Prdcéd. Dernier tPrécéd.

12 50 Transatlantique.. 529. 540.. 530.. 532.. 539.. 50 » Sosnowice 143S 1430 1440 •̃ 1437 1436 ~.1 mm VALFURS tlieU- Bmltr Sbeïeku v.Tmns» PrécH. Osrnlir

12 50 Compagnie Algérienne 1225 5iG.. li32 532.. 5:3\1.. 50 » Sosnowice. 1138 1430 14.40 H37 1i3ô one a ~111 Dernier Il REYEKU Précéd. 1 Dernier

45 » Compagnie Algérienne 122? 1132 30 >, Bône à Guelma 669 070. mt ̃ VALEURb mm mK gBEïEKU VALEURS C|M 30 » Comptoir National d'Escompte 835 836 834 836 Central Mining 409 U5 407 •• 40-3 410 S 22 50 Départementaux 600 50 .«- 13 50 Créd. Fonc. d'Algérie (non lib.). 563 503 575 8sh Lautaro 227 9-^s ?̃'? "ii | 30 Est-Algerien 691 50 690 .1

30 » Foncier de France. 795.. 795.. 795.. 797. 53 25 Bakou 750 .745.. 740.. 746 745 i 15 50 Est, action de jouissance. 395. 39S 50 \rn1 j- 15 » Industriel 717.. 724.. 733. 32 04 Provodnik 526. 525.. 52°. S 44 ..Orléans 950.. 900. Valeurs diverses MltteS 1. 45-» Société Marseillaise 930.. 930 930.. 930 » » Raffineries d'Egypte ord. 70 50' 7S 50 7S 50 73 50 78 50 i 21 ..Ouest 494 50 498.. .“»“«“ mt w< os on ni 60 «Crédit Lyonnais 1455 1458 1454 1457 -.privii. 88 30 SS 50 SS 50 S3 50 J 25 » Midi, ..509.. 568.. ÉÏSS^ l»fi* "im frakpan 76. 32 50 Mobilier 710 711.. 712" 711.. 709.. 20 » Tabacs Ottomans 410. 410 tn ',0" 110 410 ..1 56 ..Nord ..1215 \ïh BresU^ro« î i,\ oA oUy Ueep 115 50 lltJ '••

16 75 Société Générale 735.. 735.. 735 » » des Philippines 394 3^5 1 28 75 Ouest-Algérien 031 030 50 ?*>19o3:v 20 103 90 Chartered 40 50 46 75

«SOBanqueFraiiçaise.. 31150 31150 810 1075k. Portugais* ..W ,07.. I" ilIII 0 Sud.de France 201.. 201." « BuTnotly^TfcdejI *Ê>ÏÏ i! $ SÏÏÏÏS& *à^ Si" ̃ 311 50 ̃ ̃ ̃ ̃ ̃ ̃ ,3W% ̃ 3'i%iprovde) 72 95 Il 85 ord 435.-443..

MARCHÉS ÉTRANGERS \^™°* « liKanr.r01?: ii!5 il::

Htr>UVllUkJ UtnAlXUijaU i% Espagne Intérieur 4 79 05 12 45 Ferreira Deep. V.. -_137 137'50'

4% Espagne Interieur 4%) 52 1245 FerrelraDeep'I'137' 137>50.

VALEURS J!ô'ure Aujourd. VALEURS ®"u! I «ujourd. VALEURS Clôtpréc. Aujourd'. ?fjfC< VALEURS Cl&tpréc. Aujourd. C'fl O.fflCl 'VALEURS Olôtprèc. Aujourd. ??' f°- 3% S^IIIIIIIII.MIIIII 36 05 II II 1,î » Gedûld IIIIIIIIIIIIMI 5775 58 75 Precedei'- Pr6ced6n- 1 a Lon'lre8 ̃ J a Londres J a Londres 3% Transvaalien 3 95 10 S 20 Geldennuis Deep 9175 ̃ ̃ ̃ ̃ ̃ ̃ 0 3 50 General Mining Finance Coi-p. 55 50 55 50 rnnJM(! ^or.n^t FerreiraGold il 1/4 il 1/2 NeW=York. i."1 sept. Great Northern 124. 123 12S Union Pacifie pref. 91 i/2 91 94. 6 25 Azote Norvégienne 317.. 318.. 413Goch(New) ̃ 40 75 40 50 Londres, i" sopt. GeduW 29/3225/I6 i>CVK 'U™ x sepi. minois Contrai 129 128. 134 Wabash 17. 16 3/4 17 1/2 12 50 Baha. 423.. 423.. 2 38 Goerz 4 45 75 40 50 Geldenhuis Deep 3 9/16 3 9; 10 Call Klonoy. 2. 134 Louisville & Nash 113. 142. 147 1/2 Wabash pref 36 3/4 35 1/4 47 1/2 31 14 Banco Pérou Londres 2,2. 18 96 Golden Horse Shoe 13050 138.. consolidés Terme 81 1/4* 80 11/16 General Mining Finan 2 7/32 2 7/32 Change s'Londres vue 4 86 45 4 86 35 Manhattan Elevatad.. 129.). 129 Lehi. h Valley (Phil.). 79.7 77./ 101 Banque de l'Azoff-Don Io22..151b.. 8 80 Goldfields 159 50 160 50 Argentin'1886 104. 104 Goerz 127/32 127/32 2 mois 4 83 50 4 83 45 Metropolitan St R. 9 34 Industrielle du Japon 214.. 218.. 5 03 Gold Mines Investment 7150 72 50 1889 81. 81 Goldfields 6-11/32 6 5/10 Câble trans. ers 4 86 05 4 86 05 Missouri, Kansas &-T. 313/4 30 3/4 '32 1 ,2 Amalgamated Copper. 64 7/8 £3 1/4 643/4 10 26 Peninsul. Mexicaine 22150 225.. 0 28 Gbld Trust 87 25 88 25 Brésil 4% 1889, 89 1/2 89 1/2 Jauersfontein 8 9/16 8 5/8. Atchison 98. 96 1/2 ,99 1-, 2 pref. 61. 61./ AmencanCar&Found. 47 1/2 47..7 CA » "GreatCobar 132. 5% 1907. 100. Johannesburg Invest 1 3/4 i 3/4 pref V. 99/1/2 99 1/4 103 Missouri Paoiflc 52 1/2 52./ ). Cotton Oil.. 013/4 0112 4 37 Cape Copper. 16o.. 167 50 13 11 Jagersfontein. 210. 218 50 Bulgare 1892. 102 i/2 102 1/2 Jubilee 15/ 15/ convert. 106. 106. National Moxico pr. 30 5/8 30 5/8 Locomotive. 35 1/4 34 5/8 » Lots Turcs. r. 221.. 220.. 2 37 Johannesburg luvestment 4475 4450 Chinois 5% 104 1/4 104 1,'4 Jumpers 2 1/2 2 1/2 Atlantic Coast Une. 111. 110./ l»pref. 08 7/8 68 .•̃-̃̃ Smel& R, 07 3/4 "66 5/8 ..̃/ 3% Saionique Monastir.. 33b 5 90 Kleinfontein 02.. 6225 4H %•̃ 102 3-4 1003/4* ̃ Battimoro & Ohio 104 f'2 102 1/8 107 New-York Central 111 1/2 109 3 '4 114*1/2 Su.arR. 119 ï/4 «117 1/8 5 24 Hellénique d'Electricité. 100.. 102.. s -28 KuighfsGold. 85.f

Egypte3l4% 961/2 90 1/2 Kleinfontein 2 15/32 2 1/2 Canadian Pacific. 19234 19338 194 1/4 N.-Y. Ontario & West. 391/2 391/2 41' Teleur.&Teleph 135. 135. 3 27 General Motor Cab pref. ord.. 65.. 71.. 7 51 Langlaagte Ëstate » 7450

Egypte 3% %4 .J. 321 GeneralMotorCabpref,ord.. 95.; 7~ 7~! Lallgl¡¡agt~Estate.11 7450

Espaqne Extérieure. 93. 93 Langlaagte Estate.. 2 15/16 2 7/8 Uhcsapeake & Ohio. 73 1,4 72 3/4 75 1/4 Norfolk & Western. ;b)90 951/2 --l 9S Anaconda. 39 3/4 39 1/4 8 1/4 ael 44 •• 2 37 LenaGoiùflelds 95 50 9150 Italien 3 %̃̃•̃•̃̃ 102 1,2 102 1/2 May i l/é 1 1/8 Chicago & Alton 29 1/2 2a i, 2 pref. "97 1/2 97 1,2 2 91 Boston Copper 80 85 Harpener 1510 1520 Main Heef 29 50 ;japonais=4% ̃ 93 1/8 93 1/8 «loyer and Charlton. 4 1/16 4 "1/16 "Groat .Western "24" 22 1/2. Northern Pacific 114. 113 1/8 117 ualumet & Hecla. 560. 560. »"» Hartmann 037.. 024.. 9 48 May Consolidated 29. 5%1910. 931'4 93 1/4 jflodderfontein 12.3/16 12 3/16 -,prct, ,45. 43. Per.nsjlvania 1283/8 1271/4 05 3^4 Consol.GasN.-Y.City. 1293/4 1281/2 » Haut- Volga 105. » ModderfonteinB 8225 8250 pepuyian Corp. pref 39. 39 1,8 fflodder.ontein B 3 1/4 3 1/4 Chicago Mil. &S>-Paul J20 1/4 -118 3/4 123 1,2 Reading 1413/4 139 1/8 ̃72 General Electric 142 1,2 143 1/2 » Huancnaca 00 25 68 25 » » Mossam.jdes C'« 17 50 18..

°,rd- 11 3/8 .11 3/8 New Gooh. 127/32 127,32 prof. 145 144 2«pref. yl. w. International Marine.. 4 7/8 4 7/S III I/I » » Mozambique C" 29 50 30..

ord, ,f 144, 2epref. \Jl,¡. \\0,1. IntérnalionalMarine"l :,7/8 47/S "IMozaml>HJ.uoCI. 2~ 50 30..

Portugais 3 & 67. 67 New Steyn 2 3/10 2 3,10 Chicago 6 Nortfi West. 143 1/2 142 1/2 l'pref. 80. 85. pref. 151/8 8 ° LaunumGrec 48 /o 4S 7o 1 87 Oceana 1950 20.. Russe i% Consolidé 93 1/2 93 1,2 Nourse Mines 2 15/16 2 15/16 Clevef.C.C. &Sl-Louis 68. 70. Rock Island 30 3 8 29. 30 1/4 National Lead 511/4 51 » » Malacca Kubber Plant»-» ord. 187.. 195.. 12 90 Primrose 66. TurcUniflè 93 3/4 93 3/4 Prem. Diam. ord.. 7 5/8 7 5/S" lioloraao& Southern.. 53. 53. pref. 66 1,2 63. Pacific Mail 27 1'4 25 1/2 36 57 Maltzoff Ilo4 1133 » » Randlontein 04 75 65 75 1~ pref. 8 5/8 8.5/8 pref. 71. 71./ S>-Louis&S"-FJ02° p. 39 1/4 39. People'sGas 106./ 10G 'Y 1S 75 Oriental Carpet 369.. 374.. 17 75 Rand Mines 220 50 222.. Banque Ottoman9. 17 1/4 17 1/4 fland Collieries i'5/16 i 9/32 0elawarc& Hudson.. 158. 158. Refund4% 81. ,«0 1/4 Steel Corporation. 7Û5'S*677/8 69 3/8 » Phosphates Tunisiens 3ao 50 3ot 8 35 Robinson Deep 85 50 86.. Hat.d'Egypte 21. 21 ./•. Randfontein. 2 1/2 2 17/32 Lachawanna 493. 493./ General5% 1,1~ 80 3/4 86 5/8 pref. 116 1 '2 116 119 3/4 "Platine. 541.. 544.. 37 50 Gold 245 50 248..

̃̃•̃– Agr. 7 1/2 7 1/2 Rand Mines 8 25,32 8 25/23 Oen»er & R. G 30 1/4 29 1/4 31 1/2 Southern Pacific 113 1/8 111 1/2 115 Utah Consolidated 24 i',4 23 » » Raisin de Connthe 20150 205.. 2 40 Randfontein 34 50

Grand -Trunk ord. 271/4 27 Robinson Deep 3 3/8 3 7/lo pref.. 70 1/2 70 1/4 73 1,2 Railway. 22 7/8 22 1/8 23 1/2 –Copper 45 3/4 45 1/4 ""•• »» RaIsrndeCorlllthe. 20150 2üa.. » Roodepoort Central Deep 17 25 50

«exicanRailwayord 50. 50 3/4 Rocdepoort u. M. R. 2 3/16 2 3/16 Erio 25 1/4 24 1/2 25 7/S –pref. 52. 50 1/2 54 Western Union 62 5/8 61./ » Shansi 47.. 4S 25 il 81 Rosé Deep 110.. 109 50

27,1/4 27 RoseDeep.. 4 7/16 4 3/S 2= pref 311/2 30 1/4 Texas and Pacific. 26. 25 3/4 Aivcnt en barres. 53 5/8 537/8 *24 3/8 » » Spassky Copper 90 9075 4 15 Simmer and Jack 3975 4025 RioTinto 68 3/8 67 7/8 Simmer and Jack. i 9/16 1 9/16 Erie prëî.1.] 42 3/4 411/2 44. Union Pacific 166 5 '8 104 3/4 109 1/4 Cuivre 12 30 12 22'4 1 56 Spies Petroleum 31 2o 32 75 3 55He\vSteyn 55 75 56.. Tharsis 5.1/2 5 1/2 Transvaal Cons.L. 2 9/16 2 5/8 ̃ » » Tanganyika 173.. 173.. » Transvaal Consolidated Land. 66.. 0850

'upoCopper 6 1/2 6 1/2 GoldM. 3 1/2 3 19/32 1 »<»“̃, ,> ̃ pim n. 6 25 Tharsis 140.. 14150 » » VanDyk 19.. 19..

Pékin Syndicat New. 40/6 40/ VanDyk. 15/ 15/ VALEURS ™°.tu™ Aujourd. VALEURS "T.0 Aujourd. VALEURS' Cl6tur.e Aujourd. VALEURS' Cl<1.tu!\e Aujourd Toula 35i •• 349 •• H26VanByn 112.. 113.

def. 290 29O.VanRyn 4 7/16 4 7/16^ preC6li- Prece<l- ̃ P™™ precéd. "UJOura- 7 35 Urikany 194 17 57 Village Main Reef 102 50 103 50

Shansi 37/, 37 .'6 Village Main Reef. 4 1/8 4 3/32 -ro-wiiti -ur ~t ZZ TT^ 7ÎZ » u|Zamb^zeC'° 2175 22 50 Golden Horse Shoe.. 5 7/16 5 3,8 West Rand Consolid. 23sh 23sh Berlin, 1" sept. Saragosse. 406.. 412 Barcelone, 1" sect l] ̃- ̃ CIe.1 ffi&: l'S.ISÏÏS^-i^t^SSSIl: ? ^M:ZW:r-- «ï SS ̃«arche en banque comptant **£*«» 5SÏ5KT- Ss^lif l|SpS=;: &k ^rSg^^Z^ °?i H S; ri -| y^~ H?

Deutsche Bank, 25E 7'8 256 14 4 l ,1 n u ramwavs e eXICO, ) ou. Nord-Espagmè~ 86 Bb 86 -0

,[ Rente Hongroise or.. 112 10 112 10 l' l~~ sept. Sara~osse 92 1.5 1

Sud-A!' Prochaine réponse des primes, 10 septembre Df6sdner Com 4. 190 IJ2 159 5/t; Rente Hon 'r.e courne D1 95 \JI 95 S -Petersbourg, 1 sept, Change sur Paris, D2 1~ 92 50 1VALEURS Précéd, 1 Demi. BEYENU VALEURS Prlcéd. 1 Demiar

1 Reports, J2 septembre. «blobilier Autriciiien.. 666 7U 669 70 RUUO 1906 ,103. 5t'S~ Paris. 7 8a 7 90 REYElU VALEURS 11 Cloture coun 1 1 VALEURS 1 CIOtura cam

~11, sept. l3erlin H30Óelsbank.. 16!) 3i 4 1 Ii 1 Autrichiens ~'1 751 flanque Russo-Chm.. 2i3.. 213..

^B^^C"V1î^}'luSîtaîSIS Î19 50 îlî R~Comè»: 412 II 408 II Rome, sept.

Chemins 0, 1(,O 3l2 it,O1/2Lombards 11') 50 111 Russep,Comeo. 412.. 408.. ome, lu sept.

apex 4 1/4 4 1/4 MÉTAUX Chem.nsAmric hiens.. ltO 3,2 itO 1/2 tXm Ottomans" 3S7 3S8 Briansk 124.. 120. 1 18 sh Banque Nationale d'Egypte.. 537 50 54m. Gelsenkirchen 1625 AhgloFrench 1 3/4 1 3/4" f/ K/ Lombai'£ls- .,23 1/8 23 1/4 laçaçs unomans. *7 •• Hartmann 237 230 Rente5% 10435 10435 15 p Hat'e Mexique Parts. 867 45 » LaLucette 938.. 940.. AuroraWest 27/32 27/32 Cuivre Comptant. 5b 3/4 56 3/4 SchanluiiQ 141 3/b 141 3/8 fhan Vs'iirVarkÀinÀ %=, ?a «fi o(* MalUcn1. 4^>7 424 Méridionaux.# 665.. 664.. ,13 70 Crédit Foncier de Santa-Fé.. 310.. 312.. 37 50 Ouasta et de Mesloula jouis.. 847

Central Mining 16 1/16 16 1/8 r Terme. 56 9/16 56 9/16 llarpener. 199 200 S0£ehSn a t's* s -/s Bakou 284 278 Chanae sur Paris. iw 56 100 50 I 7 38 Crédit Mobilier Franc. Paris..353 353.. 20 » ̃ parts.. 548

Chartered. 35' 35/ Étain Détroits Com' 163 103. Gelsenkirchen ̃; 215 1/2 21; Compte hors banque 3 “&̃% 3-J8% ^on;K fô.g ̃ j'iQ » Electr. IàUe-Boubaix-Tourcs. 230. 48 m. Silésie (Zinc) prior. 1519..1522.1 CinderellaXonsol. 131/32 131/32 J«™' J»9 ;/• 1&9 J Laura ,160 1/2 1811/2 Change sur Paris. 3741 3741 30 » Hutcbinson (Etablis*) privii. 543 48m.. anc 1519 1522 CitïSuhurban. 2 1/8 2 1/8 Plomb Anglais Com» 12 .8. 12 7/8 Bochumer .237 3,8 239. Bruxelles, 1" sept. -ri 1 ̃; ̃" Changes sur Londres 50 » ord. 742.. 740.. 30 «Vieille-Montagne 841 CityOeen 4 9/16 4 9/16 Zmo Comptant.22 5/8 22 5/8 Phœnix 230 1/4 239 62 ffiuuma, 1" sept *«.. société Lorraine-Dietrich. 185 25 » Plaques Lumière, capital. 4SÛ 50 CrownMines. 8 7/16 8 7716 m,*nn« cm r n,ar»« Alla. Eiectr.Ges. 287 5/8 287 5/8 LotsduCongo. 96.. 96 Intérieure; 84i§5 84 ,85 Buenos-tfiras.». -21.178 15 r Dniéprovienne 1245 63 50 Chalets nécessité. 1235 1225 DeBeersord. 17 1,8 17 5/16 ^neque sur sonores Hamb. AmerikaPack.. 141 5/8 141 5/$ Lotsjurçs; 221.. 219 Amortissable^92 50 92 00 Valparaiso. 10 21/32 » Donetz (Forges etaciér. du),- 800 ̃ .799. 315 Monaco 5435 5450 Durban Deep. 1 15/16 115/16 A Pans 2a 23- à -25 26 NorddeutscherLIoyd.. 108 7/8 108 7/8 Métropolitain de Paris 592 591.. â% 101 10 101 Rio-de-Janeiro. 17 7/16 60 » Huta-Bankowa 2000 2004 .̃. 63 » 5™«- 1095 1095 Rood. Gold.. 3 1/8 3 1/8 Pennsylvania. 139 1/4 129 1/4 Parisienne Electrjque. 2S5 286 Banque d'Espagne ,448 449 ̃ 3^ » aofâonjouiss. 1524.. 152k 12" oblig. 4% 302 301 East Rand Propr. 5 1/4 5 7i/32 CanadaPac. 184 1/4 184 1/4 Railyyays Electriques, .154.. ̃. 154 Saragosse {i. Lisbonnai 88- » Blanzy (Houille). 1S95 ̃ 1890 »̃ Maikop Spies (coup, do 25). 1950 1975

Ferreira Deep. 5 '7/16 & 7/16 Signifie es-coupon Escompte hors Banque 3 1/2% 3 1/2% Nitrates Railway 3S6 387.. Nord Espagne 45 » Bruay. 1227' 1233 »̃ » Ouest Africain français. 378

ferrelra Deep. 5 7/10 5 ~pagne 1 ¡ 0 45» Bruay. ~7t{ 0 est Africarn français. 378. il

Change sur Paris. Si 05 Oa 8107 Nord de l'Espagne 382.. 387.. Change sur Paris. 7 75 780 Prime sur l'or C- 100 » Czeladz 2100 2090 7 >. Tay"" Pousset & Royle réun" 124 125