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'Un matin d'angoisses Charles Muller. /.es déboires d'un compositeur: Edmond Membtée Léon MENTION.
%e tremblement de terre :<Ze~oMueratHS italiens sur les lieux du sinistre.
te « Pluvidse » Marc LANDRY.
Désasfreé on Champagne ->• Emile Berr. Autour de la politique .Auguste AVRIL. li'ag/fat/on ouvrière 1 Les Tramways-Nord ï JEAN DE PARIS.
Variations sur la Mode GHENYA.,
Courrier de la Bourse ARMAND Yvel.
Un Matin
d'angoisse
Un jeune écrivain de grand .talent, M. Charles Muller, l'auteur, en collaboration avec M. Paul Reboux, du délicieux recueil de pastiches intitulé A da manière de. qui est si goûté du public, se trouvait à Naples, dans la nuit du tremblement de terre. Nos lecteurs seront heureux de lire les «< impressions vécues » qu'il a pu nous télégraphier hier t Naples, 8 juin.
'-•̃;̃ Naples, 8 juin.
Naples, en temps ordinaire, est déjà la plus bruyante, la plus effervescente des grandes villes. Le moindre incident y prend des proportions considérables. Un cheval qui 'tombe, un marmot qui faitpartiruu pétard, un ballon qui passe: il n'en faut pas davantage pour mettre en rumeur tout un quartier. Imaginez d'après cela l'effet que put produire, sur cette immense population de plus de six cent mille habitants, profondément impressionnée encore par le récent et voisin désastre de Messine, un nouveau,trem• blement de terre Le hasard m'en a rendu témoin, et voici exactement ce qu'ont pu voir et ressentir ceux qui, comme moi, se trouvaient à Naples dans la nuit de lundi-à mardi.
Il était trois heures du matin. Je dormais. Soudain, il me sembla que mon lit tanguait et basculait. En même temps, un bruit bizarre, fait d'un grondement sourd, de la vibration des meu- bles secoués, du grincement de la porte et'des fenêtres, acheva de me réveiller. Je donnai la lumière. Je regardai tout autour de moi, mais je n'aperçus rien d'anormal. Croyant avoir été trompe par une hallucination, j'allais éteindre l'elec̃ "ïrïeité et reprendre le sommeil interi-Onapu, lorsque de nouveau le lit, la table, les chaises s'agitèrent. Une. ondulation, de plus en plus forte, fit trembler le parquet, les murs et le plafond. Je m'étais levé et je sentais sous mes pieds le sol osciller de haut en bas et de droite à gauche, comme sur certains de pos ponts parisiens quand ils sont surchargés d'omnibus et de lourdes voitures. Pendant une durée qui me parut assez longue, bien qu'en réalité, d'après les communiqués des observatoires sisjnologiques, elle n'ait pas excédé huit à dix secondes, la maison entière frémit de la base au toit, se balança sur ses fondations et menaça ruine. Puis, une seconde fois, tout s' immobilisa.
Mais tout ne redevint pas calme. Précipitamment habillé, j'avais poussé les volets et ouvert la fenêtre. L'hôtel où j'habite donne, en face, sur la mer et, à droite, sur les quelques ruelles resserrées, en pente raide, parfois en gradins et en escaliers, qui sont tout ce qui subsiste du pittoresque quartier de Santa Liicia. Là, durant les heures chaudes de l'a journée et longtemps encore après que le soleil s'est couché derrière le Pausilippe, grouille une invraisemblable pullulation d'enfants demi-nus, de femmes couvertes d'oripeaux éclatants, de pêcheurs au teint bronzé.
Les pêcheurs déversent à même le sol dallé leurs mannes gonflées de petits poisspns étincelants; la marmaille court, crie, joue, se dispute, et tout ce monde se gorge de sorbets à un sou, de salade crue, d'oranges, de friture et de limonade. Le peuple napolitain, dit-on, ne fait qu'un repas par jour. C'est vrai, mais ce repas dure toute la journée.
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A la lueur des globes électriques dont la clarté se faisait plus pâle à mesure que l'aube pointait, je vis les portes basses des maisons s'ouvrir. En un instant, les ruelles s'emplirent d'une cohue vociférante et désordonnée. C'étaient des Hurlements aigus, des lamentations, des fuites aveugles, des bousculades. Toute là misère de ces pauvres gens se révélait dans la panique nocturne.
Ils n'avaient pas eu le temps de se vêtir et l'on apercevait leurs chemises en loques flottant sous la bise aigre du premier matin, les jupons faits de pièces disparates, les bas troués dans lesquels se prenaient les pieds. Les mioches, hébétés par le réveil soudain, se cramponnaient au cou des parents. Quelques chèvres, sorties d'une mystérieuse étable, galopaient, les cornes en avant, et faisaient trébucher les fugitifs. Deux garçons transportaient, sur un matelas dont l'étoffe déchirée, crevée par places, laissait pendre des touffes de varech, une vieille à cheveux gris, aux yeux ouverts et fixes, au nez pincé, peut-être agonisante, peut-être déjà morte 2 Quelques braves s'arrêtaient en chemin devant une porte restée close, malgré le tumulte, et, là, cognaient à coups de poing et à coups de pied, ou lançaient contre les carreaux, jusqu'à ce que les fenêtres se fussent ouvertes, les projectiles que chacun trouve aisément sous sa main dans les venelles napolitaines boîtes de conserves vides, tessons de poterie, crânes de mouton, citrons moisis. Des tignasses se, montraient, des bras gesticulaient et de nouveaux fuyards grossissaient la cohue., Par là via Chiatamone, le troupeau,
toujours criaillant, se dirigea vers la Villa Nazionale. C'est un étroit et long jardin, planté d'arbres à essences et de palmiers, qui s'étend devant la mer, à l'ouest de la ville. Bientôt les allées, les pelouses furent littéralement submergées sous la foule qui dévalait en torrent des rues escarpées conduisant au Vomero. Il en fut de même pour tous les squares, pour toutes les places publiques, pour tous les endroits découverts où la chute des maisons, qui causa les morts innombrables de Messine, n'est pas à craindre.
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Peu à peu, la confusion s'ordonna. Les familles dispersées se rassemblèrent. La terreur persistait, moins bruyante et moins folle, mais plus. démonstrative.. Le sentiment qui dominait était maintenant un sentiment religieux, fait de pieuse épouvante et de superstition. Des gens à genoux, par groupes, par cercles, se frappaient la poitrine, s'accusaient' à haute voix des fautes commises et non confessées; devant les multiples images sacrées que la foi populaire édifia, en actions de grâces, après la fin de l'épidémie de choléra de 1884, dévots et dévotes, prosternés, presque dévêtus, récitaient des oraisons ou chantaient des litanies. Le saint le plus puissamment invoqué était saint Janvier. Tous les ans, dans l'église qui lui est consacrée, doit avoir lieu le miracle, fiévreusement imploré par une foule qui, pour le solliciter, passe de la prière aux injures.
Ne se produit-il pas ou ne se produitil qu'imparfaitement? c'est l'indice que de grandes calamités vont s'abattre sur la ville et sur ses habitants. Or, cette année et chacun le rappelait avec angoisse saint Janvier n'avait accompli que très parcimonieusement le miracle de la liquéfaction. C'était le redoutable signe de la vindicte céleste. D'autres malheurs, plus graves, étaient à craindre. Selon la croyance populaire, saint Janvier est en outre le seul bienheureux qui soit capable, en étendant une main protectrice, de commander au Vésuve. C'est du Vésuve que viennent tous les maux, car le diable s'y est enfermé. Il attise là les flammes infernales et peut les faire ruisseler sur la tourbe des pécheurs quand ils out rebuté le ciel par leurs méfaits.
Donc, des processions s'improvisèrent. Au Lavinaio, qui est le repaire des camorristes et des filles, tout un cortège picaresque cheminait rôdeurs aux joues s balafrées de cicatrices avec leurs compagnes dont le fard se .délayait, sous les larmes, portant une bannière de saint Janvier et chantant des cantiqûë'sT Les vieilles femmes qui s'intitulent les parentes du saint et à qui le cousinage qu'elles s'attribuent donne le droit de parler franc reprochaient par contre à leur patron sa conduite blâmable et invectivaient contre la faccia gialluta. Il va de soi que la comète était également rendue responsable du fléau. Mais on l'accusait sans grande conviction. Ici, comme en France, elle a déçu trop de gens pour qu'on lui fasse crédit de beaucoup de confiance.
Avec le soleil, qui se leva dans un ciel clair et léger, le calme revint. Les églises s'ouvrirent et la foule des fidèles s'y engouffra pour y chercher l'apaisement. On courut aux nouvelles. On dévalisa les crieurs d'éditions spéciales.
Bientôt, on sut que le cataclysme avait, à Naplés, causé plus de peur que de mal. Alors, la gaieté foncière du peuple napolitain reparut. Les cris de terreur firent place aux éclats de rire,devant les citadins court-vêtus qui s'obstinaient à demeurer dans la rue. On plaisantait sans retenue deux demoiselles qui, dans leur premier égarement, avaient épinglé sur leur tête des chapeaux magnifiquement emplumés et se promenaient, ainsi coiffées, en chemise.
Plus tard, quand on sut l'étendue qu'avait prise par ailleurs le désastre, les morts qu'il avait causées à Calitri, à Avellino, à San Fêle, une consternation nouvelle assombrit la cité. Beaucoup d'habitants ont perdu un des leurs ou craignent qu'il n'en soit parmi les victimes. Les dernières informations évaluent à soixante le nombre des cadavres de Calitri.
Naples est en deuil sous son soleil de fête.
Charles Millier.
Nous publierons demain F article bimensuel de Foemina.
Échos
la Température
Malgré la grande pluie qui a inondé Paris mardi, pendant l'après-midi et la soirée, la température n'a pas été rafraîchie. Le ciel reste voilé et l'atmosphère d'une lourdeur fatigante.
Thermomètre, hier à Paris, vers sept heures du matin 150 au-dessus de zéro et 260 à cinq heures du soir. La pression barométrique accusait, à midi, 764"™. Une faible dépression persiste sur le golfe de Gascogne (760"™). Des pluies et des orages sont encore signalés dans le centre et l'ouest du continent. En France, les pluies ont été à peu près générales et très abondantes.
La température a monté dans toute l'Europe.
Départements, le matin. Au-dessus de ^ero 12° à Brest et à Ouessant; 14° à Dunkerque; 150 à Lorient; 160 à Boulogne, à Biarritz, à Belfort et à Cette; 170 à Cherbourg, à Limoges et à Charleville; 180 à l'ile d'Aix, à Nantes, à Bordeaux, à Clermont et à Perpignan; 190 à Rochefort, à Toulouse, à Marseille et à Oran; 20° à Besançon; 210 à Nancy; 230 à Alger. En France, le temps va rester chaud et. orageux.
(La température du 8 juin 1909- était; a
Paris: n0 au-dessus de zéro le, matin et 260 l'après-midi; baromètre, 762mm belle ,.jôu»* née). Du New York Herald t
A New -York Temps beau. Température maxima, 23°4 minima, n°2. Vent ouest. A Londres Temps' beau. Température maxima, 25» minima, 150. Baromètre 76imm. Vent est-nord-est.
A Berlin Temps beau. Température .(à midi) ̃ 25°.
Les Courses
Aujourd'hui, à deux heures, Courses à Chantilly. Gagnants du Figaro Prix de Vineuil Rovno Ozor Hapi. Prix de La Morlaye Miss Ronald; Jeannette. Prix de la Pelouse Remue Ménage; Le Rubicon.
Prix de Courteuil Sofa; Old Rum. Prix La Rochette Oversight; Ronde de Nuit.
Prix des Lions Condottiere; Linois.
FACHEUX EXPLOIT
M. Bataille s'efforcera en vain d'ex<^ pliquer les raisons qui l'ont amené à faire saisir les recettes théâtrales et surtout le mobilier personnel de Sarah Bernhardt, le public ne comprendra jamais ce geste fâcheux d'un auteur dramatique de grande qualité et de juste fortune.
Quand, au seuil de la quarantième année, 6n"a '̃eu l'a joie d'obtenir uvcc~Maman*< Colibri, avec la Femme n%ic, avec la Vierge folle, les longs succès consacrés à la fois par la renommée et par l'argent, succès que rend plus doux encore l'âge de l'espérance, on n'expédie pas des huissiers à la femme qu'une longue vaillance a douloureusement desservie et qui n'a pour toute richesse, à l'âge des réalités, que son inépuisable enthousiasme pour le beau et pour le vrai. On devine fort bien, hélas les difficultés au milieu desquelles se débat depuis trop d'années injustes cette Muse errante et pauvre qui a accueilli; distribué, joué toute sa vie, tant d'œuvres admirables, d'une poésie et d'une vigueur souvent égales aux œuvres les plus heureuses de M. Bataille, et qui leur ont été inférieures surtout par les mystérieux hasards du succès; mais on s'explique d'autant moins la visite intempestive d'un huissier qui fait ouvrir les armoires au domicile de Sarah Bernhardt absente, et appose les scellés au nom d'un poète impatient et vindicatif. M. Henry Bataille nous avait habitués à de plus nobles exploits.
Son geste n'est donc pas beau. Il diffère -trop, en tous cas, de ceux qu'il a coutume de nous faire applaudir en les entourant de tant de savante indulgence, dans certaines scènes poi-. gnantes de ces œuvres qui atteignent parfois à la hauteur de chefs-d'œuvre ce qui prouve qu'on peut être au théâtre le dieu du pardon, tout en restant dans la vie l'homme de la colère ou des représailles, c'est-à-dire un homme Nous concevons assurément que dans cette accoutumance du succès qui rend inexorables les auteurs les plus timides, il ait eu quelque ranccçur provoquée par les difficultés des répétitions d'abord commencées, puis définitivement arrêtées, d'un Faust nouveau genre, trop hâtivement reçu par Sarah. Sarah est sans doute, en son théâtre, une de ces directrices dont le courage fait de hardiesse, de poésie et de témérité, s'engage trop à la légère quand il s'agit de recevoir ou d'interpréter une œuvre dont le style a charmé ses oreilles; le jour trop proche où la raison plus nette intervient, la directrice oublie peut-être l'intérêt de l'auteur pour préserver l'intérêt de son théâtre.
Tout est possible. Mais ce qui est en- core plus certain, c'est qu'avec une na- ture toujours jeune et folle, avec un talent limpide comme le cristal, une voix harmonieuse comme la lyre, elle a révêlé et répandu les trésors de notre littérature et les chefs-d'œuvre de notre théâtre dans le monde entier enthousiasmé elle a fait acclamer par tous les peuples nos maîtres de tous les temps Racine, Corneille, Augier, Dumas, Victor Hugo, Sardou, Rostand et quand l'incomparable tragédienne, parcourant sans trêve les continents, apparaît, la foule se presse et se tait pour écouter en frissonnant les beaux poèmes de France qui s'envolent de ses lèvres et proclament l'incomparable génie de notre pays.
La réponse serait donc facile à l'odieux grimoire de l'huissier qui instrumentait hier, au nom de M. Henry Bataille, au domicile de Sarah Bernhardt, « en représentation à l'étranger ».
Mais il' faut espérer que M. Bataille, mieux inspiré (inspiré cette fois comme dans ses pièces) réprimera son regrettable mouvement de mauvaise humeur. L'aveu d'une faute ne coûte guère à ceux qui ont de quoi la réparer dans la beauté de leur pensée rassérénée. Gaston Calmette.
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A Travers Paris
Le président de la République et Mme Fallières ont offert hier, en l'honneur du maréchal Hermes da Fonseca, président de la République du Brésil, un déjeuner intime de quatorze couverts, auquel ont assisté MM. Pichon, ministre des affaires étrangères, le général Brun, ministre de la guerre, G. de Piza, ministre plénipotentiaire du Brésil, et les personnes de la maison civile et militaire du Président.
Le roi de Bulgarie au Grand Prix. S. M. le roi de Bulgarie, qui vient de passer quelques jours à Fiume, auprès de sa sœur la princesse Clotilde de SaxeCobourg-Gotha, archiduchesse d'Autriche, à l'occasion de la fête patronymique de cette dernière qui coïncide avec l'anniversaire de naissance de feu la princesse Clémentine leur mère, réglera .dis son retour à Sofia, où il est atifiiidu
aujourd'hui même, les détails de son voyage officiel à Paris.
Bien que la date de son arrivée ici ne soit pas encore fixée, il est certain que S. M. Ferdinand Ier sera à Paris vers la fin du mois. Le roi de Bulgarie compte assister au Grand Prix. Il se rendra à Longchamp, ainsi que le Président de la République, en grand équipage de gala. La présence du souverain et de sa suite en brillants uniformes donnera cette année le plus grand éclat à cette belle fête parisienne. --<>-<><>-<>
La mission ottomane.
Un des membres les plus influents du cabinet jeune-turc, Djavid-bey, ministre des finances, viendra à Paris vers la fin de ce mois. Il compte quitter Constantinople aussitôt que la Chambre des députés aura voté le budget, c'est-à-dire vers le 20 juin. Il pourra ainsi, selon toute probabilité; présider le banquet final de la mission ottomane, qui arrive à Marseille aujourd'hui même elle est sous la direction de S. Exc. Ismaïl Djenani-bey.
Le gouvernement français a attaché à cette mission M. le baron de Clauzel, secrétaire de l'ambassade de France à. Constantinople,etS. Exc. Naoum-pacha, ambassadeur de Turquie, a délégué auprès d'elle, à Marseille, le commandant Fethy-bey, attaché militaire, et Husnybey, consul à Paris.
Le préfet de Constantinople, Tewfikbev, fait partie de la mission, ainsi que. le "lieutenant-colonel Faïk-bey, gouverneur de Scutari; Sureya-bey, officier de l'état-major général ottoman; Sewetbey, juge au Tribunal de commerce de Constantinople; Refki-bey, Missak-Effendi, Izzet-Mellih-bey, Nahim-bey, Bechir-Arslan et Nazim-bey, tous hauts fonctionnaires des affaires politiques, de la guerre, du commerce et de la régie de l'Empire. La mission ne comprend pas moins de quatre-vingts membres, dont une trentaine d'officiers.
Cette semaine elle visitera les grands établissements et les manufactures de Marseille et de Lyon. Puis elle viendra passer dix jours à Paris, où le ministre des affaires étrangères et la Chambre de commerce offriront un déjeuner et un dîner en son honneur.
Le Président de la République la recevra à l'Elysée.
La colonne de l'Adrar.
S. A. le prince Roland Bonaparte, membre de l'Institut, président, et les membres de la Société de Géographie* qùi,âliiil qtie nous avons dit, recevront lundi en séance solennelle à la Sorbonne le colonel Gouraud et sa mission, ont demandé non pas une, mais deux conférences, afin que soit bien connu le magnifique résultat de l'expédition de l'Adrar.
Il a donc été décidé que dans cette même séance de lundi le colonel Gouraud exposerait les résultats géographiques de la mission, et que le capitaine Dupertuis ferait le récit des opérations.
Ces deux conférences seront illustrées de nombreuses projections.
Le duc d'Orléans va entreprendre un nouveau voyage d'études militaires, analogue à ceux qu'il fit avec le regretté général Donop les années précédentes. Le prince sera accompagné cette fois encore par un général français à la science stratégique duquel il a fait appel, et c'est l'admirable campagne de 1805, avec toutes ses étapes vers la bataille glorieuse d'Austerlitz, qui sera l'objet de ses études sur le terrain.
Le duc d'Orléans est arrivé hier à Bruxelles. Il y restera jusqu'à la fin de la semaine et y recevra quelques amis de France.
EN COURANT
Hier, vers la fin du jour, dans un coin de faubourg dont j'aime la poésie pelée, je tombe sui un groupe, au centre duquel un homme chante en scandant sur la guitare quelque rude accompagnement.
C'est le marchand de chansons Ouvriers et ouvrières l'entourent, hypnotisés. Pareil au charmeur d'oiseaux des squares, et jetant à ses auditeurs des miettes de pain à la petite troupe ailée, il roucoule une de ces valses' d'amour traînantes et d'un charme si traître. Un peu en arrière se tient une mi' dinette, tendue par l'attention. Sous ses cheveux flambants, avec sa figure moins que belle et mieux que jolie, elle est bien une de ces ouvrières parisiennes qui sont si douces à revoir quand on rentre d'un voyage à l'étranger, et qui, pour le promeneur de Paris, sont comme autant de petites sœurs de la rue.. i On la sent, ainsi que beaucoup de ses pareilles, vaillante, honnête, et gaie. Parfois, quand la mélodie se fait plus langoureuse dans le nasillement roublard du chanteur, elle ferme ses jeunes yeux purs, et respire un peu plus vite, pendant que bat plus, fort son petit cœur loyal et tendre. Va, va, rêve, gentille enfant de France! Je suis sûr que, pour toi, la valse caressante ne sera pas mauvaise conseillère, et que, bientôt, tu reviendras l'entendre au bras d'un bon mari, brave ouvrier comme toi, qui ne sera pas trop « conscient de ses droits », pas trop « syndicaliste », et qui, à l'occasion, se fiera plus à ton bon sens rieur qu'à la grandiloquence raseuse des meneurs de la C. G. T. CHÉRANCÉ.
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Les petits métiers de Paris.
Rien de ce qui touche à l'esthétique ne demeure étranger à l'administration du Louvre, qui pousse le culte du beau jusqu'à faire laver, brosser et polir les pavés eux-mêmes de la cour de l'ancien palais
Un fonctionnaire spécial est délégué à cet effet. Nous l'avons vu hier à l'œuvre. Comme on venait de repaver une partie de cette cour, cet homme, muni d'un seau d'eau acidulée et d'une énorme brosse d'acier, allait d'un cube de granit a l'autre, répandant l'eau et brossant vigoureusement pour débar-
rasser la surface supérieure de ces cubes, des taches de ciment que les paveurs y avaient laissées.
Peut-être qu'on finira par verniraussi les pavés de la cour du Louvre 1
YC CYfr-
N'avait-il pas été décidé que dans un délai assez rapproché toutes les voitures de place devraient être munies du taximètre ? 2
Or il en reste encore un certain nombre' qui marchent à l'ancien tarif, course et heure. De sorte, qu'emporté par l'habitude prise, on ne regarde pas on monte et, quand on veut payer, le cocher, d'un air goguenard, vous fait remarquer qu'il n'a pas de taximètre et vous réclame trente sous pour une course de cinq minutes ou une heure pour avoir été à deux adresses différentes.^
Il y a là un abus qu'il serait bon de faire cesser.
INSTANTANÉ
Ernest SCHELLING )
Ce fut une heure d'enchantement, avanthier soir, à la salle Gaveau. Arthur Nikisch, Je célèbre « capellmeister » allemand, était venu tout exprés de Londres, afin de diriger la Suite fantastique pour piano et orchestre, du jeune maître américain. Il avait apporté, semble-t-il, une certaine coquetterie à présenter au public parisien et cette belle oeuvre symphonique, si populaire déjà àl'étranger, et son auteur qui, en prodigieux virtuose, interprétait lui-même la partie de piano.
Jusqu'ici nous ne connaissions, en effet, Ernest Schelling que par l'écho de sa renommée. Nous savions qu'il y eut rarement dans les annales de la musique carrière plus brillante et plus rapide. Amené en France dès l'âge de neuf ans, il.avait été exceptionnellement admis dans la classe de Mathias, au Conservatoire puis ce fut Paderewski qui, enthousiasmé des merveilleuses aptitudes de l'adolescent prodige, s'offrit à compléter son éducation artistique et pendant trois années lui prodigua de précieux conseils.
Aussi bien, ne faut-il point s'étonner qu'à à une virtuosité prestigieuse, Ernest Schelling joigne le charme prenant et très particulier qu'il semble avoir hérité de son inspirateur et de son maître. Son jeu, fait d'émotion contenue et de nuances subtiles où se révèle toute la science des sonorités et une compréhension personnelle de la poésie du piano, est singulièrement expressif. Et le compositeur, lui aussi, atteste une remarquable intensité de pittoresque et de couleur, ainsi qu'une fine sensibilité dans la diversité de son œuvre, en tête de laquelle s'inscrit cette Suite fantastique écrite sur deux tliérriës de chants populaires. américains, d'une 'ôrchestrâfîon "étincelante et amusante à la fois, et d'une extraordinaire saveur 1
Son succès fut si vif que cette audition aura un lendemain le concert d'avant-hier sera répété jeudi prochain.
La belle exposition des modèles destinées à l'exposition de Buenos-Aires, qui a été organisée rue Royale, dans les meubles de Jansen, par les grands couturiers Dœuillet et Redfern, a attiré une foule considérable qui fut émerveillée. On apprendra avec plaisir qu'elle sera continuée aujourd'hui jeudi, mais ce délai sera le dernier, car il est rendu irrévocable par le prochain départ pour Buenos-Aircs.
Pour les sportswomen.
Rien ne pouvait faire plus de joie aux habitués des sports élégants que la brillante fusion du rink Saint-Didier et des tennis du même nom. Ces deux établissements, si fashionnables et si prospères, 'nous donnent, en effet, une suite ininterrompue de sport d'hiver et de sport d'été. C'est dire que le Tout-Paris s'y donne constamment rendez-vous. Et ce ne sont pas les actionnaires qui s'en plaignent!
L'Immobilière et Sportive-Skating Saint-Didier est ainsi devenue le plus puissant des centres sportifs, pour le plus grand plaisir des sportsmen et sportswomen.
Hors Paris
S. M. l'empereur-roi François-Joseph achèvera, le 18 août prochain, sa quatrevingtième année.
On sait de quelle respectueuse affection la personne de l'auguste monarque est entourée par ses sujets. Leur loyalisme eût été heureux de se manifester, en cette occasion, comme en tant de circonstances antérieures.
Mais le cabinet de l'empereur-roi, se conformant à la volonté de son souverain, a publié une circulaire aux termes de laquelle aucune députation, quelle qu'elle soit, aucune adresse même ne sera reçue.
Bien que S. M. François-Joseph continue à se porter à merveille, les médecins prescrivent, en effet, de ménager le plus possible son repos, et l'AutricheHongrie célébrera le 18 août, avec joie, mais en silence, la longue carrière de son monarque aimé et vénéré.
Comme un brasseur de Dorfen, en Bavière, avait haussé le prix de la bière, les habitants conçurent une vive indignation. Ils la traduisirent d'une manière particulièrement sommaire ils mirent le feu à la brasserie.
Que faire,'quand une maison brûle Appeler tes pompiers. On n'y manqua point. Les pompiers, vinrent, mais refusèrent d'éteindre t'incendie. Ils consentirent seulement à protéger les maisons voisines. Et quand ils se furent assurés qu'elles n'étaient plus exposées à aucun danger, alors, ils entrèrent dans la brasserie.
Ils y entrèrent, mais armés de grosses pierres qu'ils lancèrent avec vigueur sur tout ce qui leur parut cassable. En vain le1 directeur criait qu'il rabaisserait le
prix de la bière. Les pompiers refusé», rent de l'entendre et brisèrent tout. Une chanson française affirme, que Un pompier, un pompier, Ça fait presque un guerrier.
Il faut aller en Bavière pour apprécier la vérité de ce refrain sans prétention. Mais nos idées sur la discipline et le « caporalisme » allemands s'en trouvent bouleversées. '̃ •<
Unç plainte contre Peary. L',éxplorateur Peary se reposait hier, en ses appartements de l'hôtel Adlon, à Berlin, des fatigues de ses conférences sur sa conquête du pôle Nord, lorsqu'il reçut une visite fâcheuse. C'était celle d'un huissier. • -̃•
L'officier ministériel lui apportait copie d'une plainte, émanant.^ non de son rival malheureux le docteur Cook, mais d'un des compagnons de ce dernier, M. Rudolph FranUe. Aux termes de cette plainte, M. Rudolph Franke se trouvait gravement malade à Etah, localité du pays'des Esquimaux 'très célèbre depuis que Cook y a caché ses papiers et ses instruments. Peary était là, lui aussi, avec son bâtiment l'Erik; il accepta de prendre le malade à son bord et de le soigner, mais contre remise de sa collection de fourrures et de dents de narval. Aujourd'hui, M. Franke est 'guéri mais il estime que sa collection, évaluée cinquante mille francs, et représentant, dit-il, toute sa fortune, constitue des honoraires de médecin un peu trop élevés. Il réclame donc une somme de vingt-cinq mille francs.
1 Le contre-amiral Peary ne l'entend pas ainsi, et il a refusé d'accepter le papier timbré des mains de l'huissier,
Saint-Moritz est sans conteste la station d'été idéale, élégante, séduisante, incomparable à souhait. On trouve en effet à Saint-Moritz le calme et le repos réparateurs en même temps que le cadre mondain et les distractions nombreuses et choisies dont ne saurait se passer une villégiature aussi réputée. Et ce double charme, qui n'appartient'qu'à la Perle de l'Engadine, explique qu'elle soit devenue la station privilégiée par excellence.
Nouvelles à la Main v
On a volé à Cherbourg une quantité de culasses.
Trop heureux qu'an. n'aii|j|#l'Olë les carions'
C'est grave, cet ordre du jour dès cheminots; allons-nous avoir la grève des chemins de fer?
Mais non Vous n'avez pas lu entre les lignes..
A la Chambre. •
M. Légitimus vient de demander un congé. ̃
De quatre ans?
Sans doute.
• ̃ ̃ v
Le chiffre des naissances est encore en décroissance. ̃# '̃ Et le Parlement ne/fera rien, pour enrayer l'alcoolisme, cause principale de la dépopulation?
Rien. Les marchands de vin sont électeurs.
Et les nouveau-nés ne le sont pas. Lé Masque de Fer.
LES DÉBOIRES D'UN COMPOSITEUR
®~®
Edmond Membrèe
Je ne sais'.s'ils sont encore bien nombreux ceux qui, dans les premières années du second Empire, ont entendu chanter Page, écuyer, capitaine. C'est tout au plus si l'on se rappelle vaguement le nom de l'auteur de cette ballade qui fit son tour de France, vivante évocation du moyen âge avec ses donjons, ses armures, ses banniéres flottantes, ses châtelaines et ses cours d'amour. Mais tout le monde, ou peu s'en faut, connaît OEdipe-Roi. Ce qu'an sait moins, c'est que la partition d'OEdipc fut très froidement accueillie à ses débuts et qu'il a fallu vingt-cinq ans pour la porter où elle est aujourd'hui..
L'œuvre musicale 'd'Edmond Membrée n'est pourtant pas là tout entière. Pendant toute son existence, il a lutté contre la destinée. Il 'a travaillé, il a souffert, il a passé par toutes les épreuves des débutants qui se morfondent à la porte des directeurs et déposent chez le concierge des mannscrits qu'on leur rend, quelques années plus tard, sans les avoir ouverts.
Hélas plus ça change et plus c'est la même chose! 1 Il semble que les jeunes artistes soient destinés à tourner perpétuellement dans ce cercle vicieux on ne les joue pas parce qu'ils sont inconnus, et ils restent inconnus parce qu'on ne les joue pas.
C'est précisément-la leçon qui se dégage de la vie d'Edmond Menibree. Des 1852, il remet au directeur de l'Opéra son premier manuscrit, et il attend patiemment qu'on veuille bien le lire. Un moment il croit avoir touché le but. Le ténor Roger a chanté à Compiègne Page, écuyer, capitaine. A la fin de la soirée il présente le jeune compositeur à Napoléon III « Nous avons,; sire, dit Roger, un grand opéra surle chantier, mais il nous faudrait une petite protection. » « Si la mienne peut vous suffire », répond gracieusement le souverain. Et pourtant, Napoléon III, qui pouvait tant de choses» ne parvint pas, à tirer' des dessous.de l'Opéra la partition de
l'Esclave. L'Empire tomba en 1870, et Je manuscrit sommeillait toujours au fond des cartons verts.
De guerre lasse, le compositeur désenclïaiité mais encore jeune puisqu'il est entendu qu'on reste jeune tant qu'on n'a, pas été joué-s'en fut porter l'Esclave au directeur du Théâtre Lyrique qui venait de s'installer au Châtelet. On crovait close l'année terrible. Onsereprenait à vivre et à espérer, quand survient tout à coup la Commune. Paris avec ses monuments n'est plus qu'un immense brasier, et le Théâtre Lyrique se met à flamber comme les autres. ,A la veille d'être enfin représenté, Edmond Membrée aiIait-il perdre le fruit de vingt années de labeur et d'attente?
Une circonstance futile vint inopinément à son aide. La veille du désastre, le chef d'orchestre avait cru remarquer quelques notes douteuses dans certaines parties instrumentales. Il en fit l'obscrv.ation au copiste en chef, qui emporta la.partition chez lui pour procéder à une vérification .définitive. Le hasard avait sauvé du bûcher la partition de l'Esclave.
Le Lyrique brûlé, les artistes dispersés, Membrée revient à l'Opéra, qui se trouvait à cette époque rue Lepelletier. Mais alors, nouvelle déveine Est-ce que l'Opéra ne s'avise pas de brûler à son tour ? Compositeur, artistes, choristes, ballerines durent émigrer à la salle Ventadour, où eut lieu enfin sous la direction Halanzier, la première représentation de cette œuvre enfouie depuis vingt-deux ans dans la fosse commune des auteurs ignorés
Quand, après l'Esclave, Membrée voulut faire représenter les Parias, ce furent des tracas d'un autre genre. C'était l'heure où l'on essayait de doter Paris d'un Opéra populaire, et les directeurs avaient accepté l'œuvre de Membrée pour l'inauguration de- ce nouveau théâtre. Ils. avaient malheureusement plus d'audace que d'argent, et, au cours même des répétitions, la caisse se trouva vide. En vain les auteurs essayèrent-ils de faire tête à l'orage. La faillite était à la porte. Les agents d'affaires et les huissiers s'insinuaient dans les coulisses. Ils interrompaient les duos et les cavatines pour signifier leurs exploits au ténor et à la première chanteuse. Le papier timbré pleuvait des frises. Les choristes impayés désertaient la scène. Il fallut que l'infortuné compositeur payât de sa personne, et de sa bourse- Il rentra, chez lui, décrocha des murs de son cabinet deux Corot et un Daubigny et, avec l'argent qu'il en tira, il parvint à désintéresser les créanciers et à doubler le cap de la première représentation.
Et ainsi, toute sa vie, ce pauvre Membrée se trouva, par des accidents vulgaires ou fortuits, arrêté au seuil du succès, en vue de la terre promise. Jamais pourtant il ne s'abandonnait au- découragement. Il travaillait sans relâche et, à côté des œuvres qui virent le jour, il en a laissé d'autres qui mériteraient bien de sortir des limbes de l'inédit. Il a composé, d'après le chef-d'œuvre de Mérimée, un opéra intitulé Colomba, dont Michel Carré avait écrit le livret. Il a trouvé dans les légendes scandinaves le thème d'un autre opéra entièrement achevé" pr'eyghor, tout empreint • d'un modernisme bien étonnant pour l'époque où il fut écrit. "'̃
Aussi, en' souvenir dés mécomptes et des.déceptions d'une existence tout entière consacrée au grand art et si mal récompensée par le succès, les amis du compositeur ont-ils pensé qu'il convenait, après vingt-cinq ans, de faire revivre cette mémoire et de lui assurer tout au moins une compensation posthume. Et c'est Gabriel Fauré, directeur de ce Conservatoire, où Membrée remporta ses premiers succès, d'où il était sorti à dix-neuf ans, tout enfiévré d'illusibns et de. rêvés de gloire, qui a bien voulu présider le comité et patronner de l'autorité de son nom cette œuvre de réparation et de justice.
Ce comité se propose deux choses: exhumer l'œuvre inédite de Membrée et lui faire élever à Valenciennes, sa ville natale, dans la patrie de Watteau et de Carpeaux, un monument qui fixera son souvenir.
C'est dans ce but que sera donné, en matinée, samedi il juin, dans la salle de l'Opéra-Comique, un grand festival auquel prendront part déminents artistes comme Fèlia Litvinne, Lucien Fugère, Francell, Dangès, Levadé et A. Lefort avec ses élèves du Conservatoire. Le soùs-secrétaire d'Etat aux beaux-arts, président d'honneur du comité, assister'a à cette manifestation artistique qui sera, en même temps, la réparation d'un trop long oubli.
Mais quelle leçon tout de même pour les jeunes impatients que le moindre obstacle irrite et qui trébuchent au plus petit caillou rencontré sur 'la route Qu'ils apprennent, du moins, par l'exemple de leurs aînés, que. la carrière d'un artiste est se mée de plus d'épines que de roses; et qu'elle exige, outre le talent, le travail et l'énergie, une dose plus forte encore peut-être de patience et de
résignation.
keJKonfc§rhmne
SALONS
S. Exe. l'ambassadeur des Etats-Unis et Mme Robert Bacon, aidés de leur fille, Mlle Bacon, ont donné, mardi soir, un dîner suivi d'un tour de valse très élégant pour la jeunesse.
Le cotillon fut mené par Mlle Bacon et M. André de Fouquières.
La matinée que la baronne de Baye devait donner le vendredi 10 courant est remise à une date ultérieure.
Mardi, soirée musicale des plus élégantes chez' -la comtesse Jean de Berteux. Au programme, très applaudi, Mlle Alda et M. Segurola.
Parmi les invités
̃L'ambassadeur d'Espagne et la marquise del Muni, l'ambassadeur d'Italie et Mme Tittoni, le ministre de Perse, duc et duchesse d'Uzès, duc et duchesse de Gramont, duc et duchesse d'Albuféra, duc et duchesse de Doudeauville, prince et princesse de La Tour d'Auvergne, duc et duchesse de Bisaccia, Mme Le Ghait, princesse Charles d'Isenburg, marquise de Jaucourt, comte et comtesse de Rohan-Chabot, comte et comtesse A. Bruneel, comte et comtesse de Mieulle, marquise de Mun, Mme Hochon, Mme Archdeacon, marquise de Charnacé, marquise de Talleyrand, général comte et comtesse Nostitz, comte et comtesse de Viel-Castel, comte et comtesse G. de La Rochefoucauld, comtesse R. de Fitz-James, comte et comtesse de Contades, comte et comtesse de Vogué, comte et comtesse de Sonis, comte et comtesse de Erancqueyille, comte et comtesse ÇhcYreaUj b.aroa et baronne
Léon Mention.
E. de Waldner, comte et comtesse de Leusse, comte et comtesse C. de Beauffort, marquis et marquise des Portes, comtesse de Sainte-Aldegonde, baron et baronne E. de Barante, comte, comtesse et Mlle Jean de Montebello, comte A. de Ganay, marquis de Lubersac, prince Orloff, comte de Gabriac, comte Jean de Sabran, général comte des Garets, comto de Chavagnac, comte de Castellano, 'M. A. de Radwan, comte* des Cars, comte S. Costa de Beauregard, etc., etc. Mardi, matinée musicale des plus intéressantes et élégantes chez la comtesse de LaChapellc-Crosville. La charmante'maîtresse de maison, dont la voix est de plus en plus belle, a tenu son auditoire sous le charmé, en interprétant des ceuvees de Fijan, Wurmser, Massenet et Mozart. Grand succès aussi pour MM. Caldeira et Armand Petit.
La vicomtesse de Jumilhac a donné lundi une soirée très restreinte, mais fort élégante..On a beaucoup applaudi les chœurs de Lagrange, dans d'exquises mélodies.
Parmi les invités
Comtesse et Mlle de Lévis-Mirepoix, marquise et MUo de Chaponay, marquise et Mlle d'Audiffret-Pasquier, baronne et Mlle de Baye, comtesse et Mlle Arnaud de Gramont, princesse Pierre d'Arenberg, baronne Tossizza, comtesse et MUe de Pimodan. baronne de Mandat-Grancey, vicomtesse et Mlle de Curel, comtesse et Mljo de Gontaut-Biron, marquis do Lévis-Mirepoix, comte de Gaignei'on, baron A. d'Ktchegoycn, prince Ch. do La Tour-d'Auvergne, marquis do MaillyNesle, etc., etc.
Reconnu au thé donné par la comtesse Jean de Roussy de Sales et sa belle-sœur Mme George Rheims • Comtesse d'Hautpoul, Mme Albert Flalce, Mme François Froment-Meurice. Mme Marc FromentMeurice, comte et comtesse de Saint-Genys, Mme Mac Donald, princesse de la Moskowa, Mme Manning, marquis de Ségur, M. Carman Taylor, comte et comtes%e d'Ormesson, Mme Tyndall Monbrison, comte Paul de Pourtalès, comtesse Dcville de Sardelys, comtesse et Mlle d'Haussonville, comte de Labry, Mme Henri Simon, comtesse O'Gorman. Mme Paul Dugas, vicomtesse et Mlle Reille, comtesse do Fontenailles, baronne do Launay,Mme Jacques Faure, Mme Philippe Vernes;comtesse de Montferrand,marquise Dadvisard. Mme do Saint-Senoch, baron de Foucaucourt, M. de Angarica, marquise du Crozet, marquise de Plœuc, comtesse du Temple de Rougemont, comtesse Sébran de Rohan-Chabot, vicomtesse de Chabrol, Mlle de La Bouillerie, Mlle d'Arnôuville, M. Gontran BaiTy-Delongchamp, M. Jacques Pieyre, Mme et Mlle de Chazelles, Mme Barrachin, baron de Sarret, Mlle Murat, vicomtesse des Touches, Mme Fernand Bertin, Mme Fburnior-Sarlovoze, Mlle (I'llendecourt, baronne de Cholet, etc., etc;
Le bal donné lundi par M. et Mme Frédéric de Reiset comptera parmi les plus réussis de la saison.
Parmi les invites
Comte, comtesse et Mlle de Gontaut-Biron, comtesse et Mlle de Lévis-Mirepoix, duc, duchesse et Mlle de Morny, comte, comtesse et Mllo de Montesquiou-Fezcnsac, marquise et Mlles d'Audiffrot-Pasquiov, baronne et Mlle de Fonscolombes, comtesse ot Mllo Costa de Beauregard, comte et comtesse de Maillé, comte, comtesse et Mlle du Chastel, baronne et Mllo.de Balorre, comte et comtesse de Ségur-Lainoignon, marquise et Mlle de Jonquières, comtesse et Mlle de l'imodan, comtesse et Mlle de La Tour du Pin, comtesse et Mlle de Reiset. marquise et Mlle des Réaulx, comtesse et Mlle de Franqucville, comte et comtesse de Saporta, comtesse et Mlle de Arillcncuve, comtesse et MUe II. d'Yanville, comtesse et Mlle de Somalie, comtesse et Mlles do Boisgelin, marquise et Mlle de Bailleul, Mme et Mlle Darblay, comtesse et Mlle Le lIon, comtesse et Mlle de Cahisy, vicomte et Mlle de Goyon, marquise et Mlle de Beaumont, vicomte et vicomtesse de Brossin do Méré, M. et Mme G. Munroë, comtesse et Mlle de Beauvoir, Mme et Mlle Hurtado, comtesse et Mlles de Pelissier, Mmo et Mlle Humann, Mlles d'Etchegoycn, de Ponnautier, de Bonvouloir, de Bornilhac, de Beaupré, de Montaigu, de Vaulozé, Clary, Mascieu, Girod de l'Ain, de Florian, de Goulaine, comte Reventlow, ministre de Danemark, prince Michel Murât, prince de Croy, comte d'AudiffretPasquier, comte de Guébriant, comte de CosséBrissac, comte de La Rochefoucauld, marquis de Nédonchel, comte de Damas, marquis de Viriou, comte de Barbcntand,4flaj.miis de Prunelé, marquis de Rocliefort, bareii (le Barante, comte de i Charnacé,- comte de Guébriant; comte de Chavagnac, comte do Dreux-Brézé, comte de Villeneuve Bonaparte, marquis de Courcy, etc. Le cotillon a été conduit par Mlle de Reiset et le comte de Vergennes.
La marquise de Casa-Maury a donné un dîner en l'honneur du ministre de Cuba et de Mme la générale Collazo.
Parmi les autres convives
Le ministre de Bulgarie et Mme Stancio ff, M et Mme Mitilineu, comte et comtesse Pieri,M. et Mme Labarrère, M. R. Castanêda.
Le dîner à été suivi d'une réception élégante. Au programme Danses de caractères par 1^ princesse Dollars, danses espagnoles, danses ballet^ exécutées par Mlle Sina Labry. Un tour de boston a terminé la soirée. Reconnu dans la très nombreuse assis» tance Baronne Franchetti, comtesse et Mlle do Lapparent, duc de Pomar, marquis, de Doria, duc tfclzi d'Kril, baron et baronne de Linsingen, Mme et Mllo Clarac-Duvivier, M. Dinici; baron, baronne et Mllo Engelhardt, Mme et MUe Pavia Andrada, M. A. do Fouquièrcs, M. et Mine Rogelet, baron et baronne Mazières-Mauléon, marquis et marquise de Amodie; marquis et marquise Bretiaire d'Alincourt, prince do LocaColonna, M. Pierre-Margueritte, baron Parrel, comte Espierrc, M. Harris Phelps, vicomte do Montl'orran.d, comtesse Faa di Bruno, Mmes et Mlles Albert Duval, etc.
RENSEIGNEMENTS MONDAINS
La comtesse Lydie Rostoptchine vient 't de rentrer à Paris, après avoir passe l'hiver et le printemps à Montreux, pour le rétablissement de sa santé.
CHARITE
C'est le jeudi 23 courant, à trois heures et demie, que ta. « Manécanterie des Petits chanteurs àla Croix de'bois » donnera un concert au profit de leur colonie de vacances. Mme la comtesse de Béarn leur prête un décor admirable, la salle de musique de son hôtel, 123, rue SaintDominique Mme Espinasse, MUe Morsztyn, MM. Ch.-M.Widor et L. Bayle leur apportent gracieusement le concours de leur talent.. ^Billets 10 francs, 123, rue Saint-Dominique chez M. Vidal, r. rueAntoine-Arnault, et à la « Manécanterie », gr, rue Lecourbe.)
CERCLES
Hier, au Cercle de l'Automobile, ballottage. Parmi les membres admis, nous relevons le nom de S. Exc. M. Jean Vacaresco, ministre plénipotentiaire, présenté par M. Charles Lahovary, le baron de Zuylen et le comte Récopé.
M. Jean Vacaresco est le frère de Mlle Hélène Vacaresco, dont le talent est'si apprécié de la société parisienne.
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LE POLO
Très jolie journée, hier, au Polo. L'élégante assistance a commencé par visiter le Salon de peinture et par admirer les tableaux de MM. Ge6rges Busson. René Choquet, Marcel Desligriières, comte Elle de La Morinière, Franck Elim, duc de Guiche, Paul Louchet, Paul de Plument, Joseph Poidebard, François Rivoire. Grand succès aussi pour la sculpture et l'art précieux de MM. Paul Loiseau-Rousseau, Christofle et Adrien Mirtil.
A quatre heures et demie, a eu lieu, en plein air, une représentation artistique avec' le concours du Nouveau-Cirque. Programme très applaudi par les nombreux enfants Reconnu dans l'assistance
Duchesse de Gramont, S. A. la princesse •d'Isenburg-Birstein, duchesse de Doudeauville, princesse de Viggiano, comte et comtesse de Montgomery, marquis et marquise de Charette, marquise, de Mun, comtesse de Villeneuve, princesse de La Tour d'Auvergne, comtesse de Villeneuve, comtesse de La Rochecantin, comte et comtesse de Rougemont, M. Osaki, maire de Tokio, et Mme Osaki, comte et comtesse G. Costa de Beauregard, baronne Henri de Rothschild, comtesse de Castilleja de Guzman, Mme F. de Yturbe, comte et comtesse de La Tour du Pin, lo ministre de Serbie et Mme Vesnitch, duc et duchesse de Bisaççia, vicomte et vicomtesse
d'Andigné, baron et baronne de Neuflize, baronne Edouard de Waldner, baron et baronne Robert de Rothschild, comtesse de de Viel-Castel, lady Blount, M. et Mme de Teffé von Hoonholtz, baron et baronne de Planker-Klaps, comtesse Orlowska, comtesse de Galliffet, princesse Anne Galitzin, Mme Munroë, comte et Mlle Antoine de Gontaut-Biron, comtesse G. de Mun, M. et Mme de Roxoroïz. M. et MmeUnzué, M. et Mme Ma,doro, Mme et Mlle de Alvear, M. et Mme Santa Marina, Mme F. Gardner, comtesse E. de 'Fitz-James, comtesse Charles de Béthune-Sully, M. et Mme Eugène Fischhof, M. et Mme P. Gillou, comte, et comtesse'Paul d'Aramon, Mme Charles Carroll, baron et baronne do Dorlodot, baronne La Caze, Mme Fenwick, Mme A. della Torre, Mme Jacques Delapalme, baron et baronne Robert do Gunzburg-, comtesse Chandon de Briailles, comtesse de Castéjà, vicomtesse Molitor, baron Maurice de Rothschild, Mme C. Pottor, Mlle Allien, M. Adehne, M. C. Blumenthal, M. Jean Nicolopulo, M., G. Lcishmann, etc., etc..
MARIAGES
Aujourd'hui jeudi sera célébré à midi précis, en l'église Saint-Augustin, le mariage de M. Paul Augé, iils de M. Claude Auge, un des directeurs de la librairie Larousse et de Mme Claude Augé, avec Mlle Marcelle Preux, fille de M. le docteur Preux, médecin principal de ir° classe, chevalier de la Légion d'honneur, et de madame Preux, née O'Toolc. Hier mercredi a été célébré, au milieu d'une nombreuse assistance, à l'église SaintFrançois de Sales, rue Brémontier, le mariage de Mlle Juliette Goury, fille de M. Henry Goury, architecte, et de madame née Dcsgrange, avec M. Antoine Laffont, architecte diplômé par le gouvernement, fils de Mme veuve Laffoiit. ̃
Les témoins du marié étaient le général de Villaret, son cousin et le colonel de Villaret, son beau-frère ceux de la mariée M. Emile Blémont et M. Georges Bellou, architecte, son cousin.
Mardi 21 courant sera célébré, en l'église Notre-Dame-des-Champs, le mariage de M. Jean Sebaux, fils de M. Sebaux, conseiller à la Cour d'appel, et de Mme Sebaux, avec Mlle Adèle Callandreau, fille de M. Callandreau, membre de l'Institut, décédé, et de madame née de Luynes.
Samedi, a été célébré, en l'église Saint.Piérre de Neuilly, le mariage du comte Mallard de La Varende, fils de la comtesse Mallard de La Varende, avec Mlle Jeanne de Mauduit.
Les témoins du marié étaient Mlle de La Varende, sa sœur, et le comte H. de Ven-, deuvre, son oncle pour la mariée le comté Destut d'Assay, son oncle et la comtesse R. de Maistrc, sa tante.
Mardi a été célébré, en l'église de- La Ferté-sous-Jouarre, le mariage de M. Paul Chauchard, président du club nautique de Nice, avec Mlle Odette Londe.
Après la cérémonie religieuse, un lunch a été servi au château de Bréau, appartenant au père de la mariée.. Parmi les nombreuses personnalités qui s'y trouvaient, remarqué
DEUIL
La comtesse Félix Gastaldi, vient de mourir à Monaco, dans sa quatre-vingt-cinquième année. Elle était la mère du comte Etienne Gastaldi'et du commandant Alban Gastaldi, la grand'mére de Mme Jean Bartholoni et de Mme René Bartholoni. Les obséques ont été célébrées à Monaco, au milieu d'une nombreuse assistance..
1 Les obsèques de Mme Pierre Véuillot, .née Félix, ont été célébrées hier, à dix heures, en l'église Saint-Thomas d'Aquin. Le deuil était conduit par MM. Bernard et Henri Veuillot, ses fils M. François Veuillot, son beau-frère MM. Joseph, Louis et Jean Veuillot, ses neveux.
L'inhumation a eu lieu au cimetière Montparnasse.
'On' nous ,'apTM'c/nd Ta rciàrt; de'. ,'M^.ïe 'd'p'ç- teur Emile 'Nèumann, secrétaire général" ad-' joint de l'Union des Femmes de France, officier de la Légion d'honneur, officier de l'instruction publique, décédé à l'âge de soixantetrois ans. Les obsèques auront lieu le vendredi 10 courant. bn se réunira à la maison mortuaire, 52, rue de Clichy, à trois heures et demie précises. L'inhumation aura lieu au cimetière Montparnasse. Les personnes qui n'auraient pas reçu de lettres de faire part, sont priées de considérer le présent avis comme en tenant lieu et de n'envoyer ni fleurs ni couronnes.
De Marseille.
Les obsèques de Mgr Pére\, évêque de Corico, qui trouva la mort dans une collision,' entre la jonque sur laquelle il se trouvait et la canonnière anglaise Thisllc, ont été célébrées à Hankéou, en présence du corps consulaire au complet et de toutes les notabilités de la région.
La vicomtesse a'Ainoy, née de Bengy de Puyvallée, est décédée subitement en son château 'de Chailloué (Orne), dans sa quatrevingt-troisième année.
Les obsèques ont été célébrées en l'église de Chailloué. Le deuil était conduit par le comte Amaury de Saint-Pol, son gendre; MM. Pierre et Jean Le Noir de La Coche•ticre, Joseph de Saint-Pol et Joseph de Gilles, ses petits-fils; MM. Hubert et Jean de Gilles, ses arrière-petit-fils M. Antoine de Bengy de Puyvallée, le baron Guillaume de Balorre, le comte Adrien de Mathan, le comte Xavier de Saint-Pol et M. Charles de Blois, ses neveux et petits-neveux.
Le comte Romuald de La Frégeoliére, ancien officier de marine, est décédé à Buenos-Air'es, à l'âge de soixante-cinq ans. Nous apprenons la mort De Mme Roxard de La Salle, née Marie de Bénavillc, en religion Marie-Térésa, de l'ordre des Rédemptoristines, décédée à Namur (Belgique), dans sa soixante-quatrième année. Elle était la mère du R. P. de La Salle et la belle^mère de MM. Jean et Charles de Boyer. Les obsèques seront célébrées après-demain samedi, à dix heures, en l'église Saint-Spire, à Nanc^. L'Inhumation aura lieu au cimetière de Préville ̃ De M. Henri Detchart, notaire à Bayonne, décédé subitement à l'âge de quarante-trois ans. E;'belaroohe.
E.'belaroohe.
Le Tremblement de terre
Les souverains italiens
sur les lieux du sinistre
C'est au milieu des acclamations enthousiastes de toute une population que le roi et la reine d'Italie sont arrivés à Calitri, hier matin à quatre heures, accompagnés de M. Sacchi, ministre des travaux publics.
Sans perdre un instant, les souverains firent d'abord la visite de Calitri; ils se rendirent à l'hospice, où la Reine resta pour donner ses consolations aux blessés, tandis que le Roi allait assister aux opérations dè sauvetage dans les ruines du village.
'A sept heures, la Reine quittait l'hospice pour arriver vers huit heures en automobile à San-Fele, accompagnée de M. Sacchi. Elle repartait ensuite pour Calitri', après avoir visité quelques maisons.
Le Roi s'est rendu également dans l'après-midi à San-Fele en venant de Laviano.
De son côté, le duc d'Aoste a parcouru aussi en automobile les localités sinistrées.
Le Roi et la Reine sont'repartis dans la soirée pour Rome. M. Sacchi, ministre des. travaux pubUcst restera sur les.
lieux toute lajournée d'aujourd'hui pour pourvoir à tous les besoins et donner les instructions nécessaires aux autorités locales.
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A Calitri, presque toutes les maisons sont lézardées mais elles ont moins souffert qu'à Messine. Dans le quartier de Castello, quelques édifices- se sont écroulés -entièrement. Jusqu'à présent, vingt-quatre cadavres ont été retirés des décombres et trois autres ont été amenés des environs.
A San-Fele, une 'seule maison, s'est écroulée avant-hier matin, en tuant six personnes.
A Vallata, dix maisons sont détruites, et soixante-cinq menacent ruine. La population compte un mort et dix personnes légèrement blessées.
A Trevico, deux maisons de colons se sont écroulées, sans causer d'accidents de personnes'. A Zungoli, à Accadia, à Mirabella, à Villanova, de nombreux bâtiments sont lézardés.
D'autre part, des renseignements officiels démentent catégoriquement une nouvelle publiée par quelques journaux, d'après laquelle un cyclone aurait dévasté la région d'Ogliastra en Sardaigne.
Les condoléances
Dès la nouvelle du désastre, M. Briand, président du Conseil, a adressé à M. Luzzatti, président du Conseil des ministres d'Italie, le télégramme suivant « Le gouvernement de la République, profondément ému par la nouvelle catastrophe qui vient d'atteindre votrepays, tient à faire parvenir au peuple et au gouvernement italiens l'expression de sa sympathie profonde et de ses plus vives condoléances. »
M. Barrère, ambassadeur de la République française, a, de son côté, exprimé au gouvernement italien les condoléances du gouvernement français. L'Association des dames françaises a érivoyé à M. le comte Taverna, président de la Croix-Rouge italienne, a Rome, un télégramme où elle exprime son émotion'et où elle adresse aux dames infirmières italiennes l'expression de sa douloureuse et fraternelle sympathie. Dans sa séance d'hier, le Conseil général des Bouches-du-Rhône a prié le préfet de transmettre au Conseil général d'Italie les regrets do l'assemblée départementale et l'assurance de sa sympathie la plus vive à l'adresse de la sœur latine, encore une fois éprouvée. Louis Chevreusa.
A l'Etranger
La question crétoise
Le rédacteur en chef du Fremdenblalt a eu un entretien avec Rifaat-pacha, ministre des atfaires étrangères de Turquie. Abordant la question crétoise, le ministre a exprime son ferme espoir d'un règlement proche et définitif de cette question. Il a déclaré que la Turquie était disposée à accorder à la Crète une large autonomie, ce qui serait, a-t-il îrjôTîté,' mcrileuï ^oto^te- qcta -BQn 'annexion! a la Grèce.. '•. f Francfort-sur-le-Mein, 8 juin.
D'après une dépêche adressée de'fconstantinople à la Gazette de Francfort, le ministre de Grèce se serait plaint auprès du grandvizir du boycottage des marchandises grecques. Le grand-vizir a exprimé le regret de ne rien pouvoir faire contre le courant antihellénique qui se manifeste en Turquie. Salonique, 8 juin.
Les bureaux de poste turcs ont reçu l'ordre de Constantinople d,e ne plus recevoir les lettres et les colis postaux provenant do la Grèce, et éventuellement, de les retourner, La corporation des débardeurs de Salonique s'est prononcée provisoirement contre la proclamation du boycottage des batoaux grecs. Les ports de Kavala et de Rodosto ont au contraire proclamé, le boycottage. Berlin, 8 juin. >
On télégraphie de Constantinople au Berlincr Lokalanzeiger que les consuls des puissances en Crète ont remis une note à la Porte, lui annonçant que les Cretois acceptaient la réintégration des députés musulmans dans l'Assemblée nationale, ainsi que le libre exercice des fonctions des prêtres et des fonctionnaires, sans serment préalable au roi de Grèce. Les consuls ont remis en même' temps l'exposé détaillé de la situation en Crète.
Le Comité jeune-turc, ajoute cette dépêche, s'est occupé de politique extérieure aujourd'hui et a décidé do renoncer à l'amitié entre l'Angleterre et la Turquie et de resserrer, si possible, l'entente entre l'Allemagne et la Turquie. (Cette dépêche est donnée souâ toutes réserves.) Boxnefon..
L'Allemagne et l'encyclique
L'Osservalore Romano a publié ce soir la note suivante
En présence de l'agitation causée en Àllemagne par suite d'interprétations erronées et de versions pou fidèles de la récente encycliquo pontificale, nous sommes autorisés à déclarer ce qui suit
Le Saint-Père, dans l'encyclique JEditx sxpc, publiée à l'occasion du centenaire de saint Charles Borroméu, et tendant à combattre les erreurs modernistes, n'a eu en aucune façon, ainsi qu'il résulte évidemment du texte, l'intention d'offenser les non-catholiques allemands et leurs princes. Dans l'encyclique, il y a simplement quelques appréciations historiques sur 1 époque de saint Charles les peuples ou les princes d'un pays déterminé ne sont pas nommés. Il faut remarquer d'ailleurs qu'il y est question des catholiques de ce temps, qui se montraient'rebelles aux enseignements et'à à l'autorité du Saint-Siège apostolique. Du reste les sentiments de bienveillance du Pape envers l'Allemagne et ses princes se sont manifestés très nettement dans une occasion récente. Berlin, 8 juin.
La réponse du gouvernement aux interpellations des conservateurs libres et des nationaux-libéraux au sujet de la récente encyclique sur saint Charles Borromee est attendue pour jeudi. Le bruit court que le gouvernement se bornera à exposer son point de vue et à faire le compte rendu des démarches qu'il a entreprises a Rome. Brunswick, 8 juin. L'Assemblée législative a adopté à l'unanimité une protestation contre les paroles de la Curie romaine.
Le ministre Wolff a fait une déclaration dans le même sens.
La démission de M. Dernburg Berlin, 8 juin.
On dit que M. Slemrich-, sous-secrétaire d'Etat à l'office des affaires extérieures, succéderait à M. Dernburg.
On considère comme inexacte l'information d'après laquelle le député Erzberger a l'intention de faire paraître, malgré la retraite de M. Dernburg, une brochure où il reprocherait à l'ancien ministre d'avoir conformé sa politique coloniale à ses intérêts personnels aux colonies.
M, Dern.b.urg. dans une lettre qji'il aadres-
sée à la Tœglische Rundschau, dément par avance les allégations de M. Erzberger et déclare que la brochure du député ne constituerait qu'une basse calomnie.
La santé du roi de Suède
Stockholm, 8 juin.
On dément tous les bruits alarmants publiés par les journaux étrangers sur l'état de santé du roi Gustave, dont l'état s'améliore journellement.
L'estomac du souverain fonctionne normalement.
Les affaires marocaines
Tanger, 8 juin.
̃ La mahalla de Moulay-Kebir campe à deux heures de distance des troupes hafidistes. Les troupes chériflennes, coupées des points d'eau, ne peuvent se ravitailler qu'en passant sous le feu des rebelles.
Quatre villages ont été razziés par la troupe de Kebir.
Les indigènes de la région de Sefrou, révoltés, ont pillé une caravane. Neuf personnes ont été tuées, dont cinq soldats d'escorte.
Le bruit court que Ben-Aïssa est mort sous la bastonnade.
La question finlandaise
Saint-Pétersbourg, 8 juin.
La Douma a repoussé la motion présentée par l'opposition relativement à l'article 2 du projet do loi sur la constitution finlandaise. D'après cette motion, la discussion devait s'engager sur chacun des points particuliers, ou bien chacun de ces points serait transformé en un article spécial de loi.
Après une courte déclaration de M. Milioukoff au nom des membres de l'opposition, ceux-ci ont quitté la salle des séances. A propos du vote de la Douma qui approuve le projet gouvernemental, le Novoïé Vremia déclare que ce vote rend le peuple russe maître réel d'un pays qui avait méconnu jusqu'ici le pouvoir de la Russie. En Turquie
Salonique, 8 juin.
Le ministre de la guerre a convoqué l«s gouverneurs des yilayets de Salonique, d'Uskub et de Monastir il désire conférer avec eux sur la situation intérieure de la Macédoine, qui serait devenue subitement inquiétante.
Au Somaliland
A plusieurs reprises, ces temps, derniers, le Colonial OfficB a reçu la nouvelle soit de la capture, soit delà mort du Mullah des Somalis.,En particulier, une dépêche arrivée d'Aden et datée d'aujourd'hui dit que l'on croit qu'il est mort depuis un mois. Il est très difficile de contrôler un pareil bruit car les. derviches feraient certainement tous les efforts possibles pour cacher le fait. Go1 qui est exact, c'est que la situation générale au Somaliland s'est améliorée.
COURTES DÉPÊCHE3
La famille impériale do Russie s'est rendue à Pétcrhof.
Le roi do Bulgarie est de retour à Sofia. Le prince héritier de Turquie a quitté Vienne pour Budapest, en compagnie de Rii'aat-pacha.
La célébration du mariage du prince Frédéric-Guillaume de Prusse avec la princesse de Ratibor-Cowey, a eu lieu hier au Nouveau Palais, en présence de l'Empereur. L'empereur d'Autriche a conféré la grand'eroix de Saint-Etionne à M. de Schœ-
riifc1i,'R1iti1it\t~ ,de, Ip'-¡ guerre, et au baron
Bnriaii'~n'i~i's`Crë c~~i iiii~~çtté'li~'ahaLi~ ~tQlt
L'ancien sultan du Maroc, Abd-el-Aziz, s?est; embarqué à Tauger à destination d'Alexandrie.
Un incendie a réduit en cendres trois cents maisons do la cité historique de Borissoff, où Napoléon Ie'" passa la Bérézina. A Charlottenbourg (Allemagne), presque toutes les maisons ont manqué d'eau au troisième étage, par suite de la consommation de Ueau pour l'arrosage des rues en rai' son de la forte chaleur. 0
Vienne, 8 juin.
Rome, 8 juin.
Figaro à Londres A LA CHAMBRE DES COMMUNES
Londres, 8 juin.
La Chambre des communes est rentrée cet aprêst-midi. M. Asquith est arrivé dès le commencement de la séance, ainsi que MM. Lloyd George, Churchill, Mae-Kcnna et Buxton. Il y avait peu do députés du coté do l'oppbsiton.
La partie la plus importante de l'ordre du jour était la continuation de la discussion du budget do la marine. Le premier ministre n'a pas, comme on l'espérait, communiqué à la Chambre les projets du gouvernement et son programme pour les semaines qui vont suivre. Il s'est contenté d'annoncer comme probable, si les résolutions on ways and means étaient votées à temps, la seconde lecture du €ohsolidaVed Fund Bill pour lundi prochain. Dans les couloirs, il n'est question que de l'entente possible entre les unionistes et les libéraux sur la question toujours brûlante do la réforme de la Chambre des lords. Je sais, de la source la plus sûre, que M. Balfour ile désire nullement la conférence entre les chefs des deux grands partis que souhaitent certains lariff' reformiss comme M. Walter Long. M. Balfour estime qu'une réunion des leaders– libéraux et conservateurs, en vue du. règlement amiable de la question du veto, comporterait naturellement dos concessions importantes, probablement même vitales, de part et d'autre.
Le leader conservateur dans la Chambre des communes ne voit pas quelles concessions son parti pourrait faire, sans risquer d'augmenter, dans des proportions considérables, la. -puissance do la Chambre haute, quelle que soit sa composition.
M. Balfour tient essentiellement à main- tenir la suprématie des Communes et il n'est nullement partisan de la création d'une haute assemblée ayant, par exemple, les pouvoirs du Sentit français. Bien le chef de l'opposition; avant de se prononcer définitivement et officiellement, veut conuaître exactement quel sera le programme que le gouvernement aurait l'intention de soumettre aux délibérations de la commission parlementaire chargée d'étudier, au nom des différents partis, le projet de réforme de la secondé Chambre. Mais il semble presque certain que le parti conservateur, ou tout au moins son chef, préfère de beaucoud discuter la question du veto et de la réforme des lords en séance plénière et publique de la Chambre des communes.
M. Walter Long exprime peut-être les sentiments d'une partie de l'opposition conservatrice. Mais je serais fort surpris s'il ralliait à son point de vue M. Balfour et les partisans irréductibles du statit, quo. Ceux-ci veulent se persuader que' l'agitation contre la Chambre des lords va se calmant, et que d'ici peu les résolutions de lord Rosebery et le vote inconsidéré des pairs, qui se sont prononcés de gaieté de cœur contre le principe d'hérédité, ne tarderont guère à être oubliés et enterrés, tout au moins, pour un certain nombre d'années, dans les arcanes d'une commission spéciale.
A LA CHAMBRE DES LORDS
Au cours de la séance d'aujourd'hui, lord Rosebery a- déclaré que ses propositions étaient sans rapport avec celles du gouvernement contre le veto.
Sans en demander la discussion îmmé-,
diate, il entend ne pas différer cette discussion. Il désire vivement ne pas provoquer d'animosités et ne pas empêcher l'apaisement mais, la Chambre des lords doit rester maîtresse do ses propres résolutions-. LA COUR ET LA VILLE
Le mariage du vicQmte Maidstone, fils aîné du.comte de WinchoIseaetNottingham, avec miss Margaretta Armstrong Drexel, fille unique du banquier américain bien connu, a été célébré cet après-midi, .en l'église St-Margaret, à Westminster.
Depuis le mariage de miss Withelaw Reid, ̃fille de l'ambassadeur américain, avec l'Hon. John Ward, écuyer du roi Edouard et frère du comte de Dudley, il y a deux ans, aucun mariage anglo-américain n'a causé sensation aussi vive dans la société anglaise et dans la société américaine. L'évoque de Londres officiait. Dans la brillante assemblée l'ambassadeur des Etats-Unis, la duchesse do Marlborough, le capitaine et Mrs Cloman, Mrs Derek Keppel, lady Essex, lady Alwyne Compton, l'Hon. Lewis et Mrs Harcourt, lady Muriel Paget, lord et lady Kilrnorey, etc. J. GOUDUHIER.
Amérique latine
AU MEXIQUE
Mexico, 8 juin.
Le centenaire. Le comité d'organisation du congrès des américanistes, qui doit avoir lieu à Mexico à l'occasion de la célébration du centenaire de l'indépendance, a pris l'initiative de la fondation d'un Institut d'archéologie.. On espère pouvoir l'inaugurer au mois de septembre prochain.
Exportation. Il a été exporté par le port de Progreso, pendant le mois d'avril dernier, cinquante-cinq mille balles de licnequon, représentant une valeur de deux millions de piastres, en chiffres ronds. Le stock à la vue est encore d'environ soixante mille balles déjà emmagasinées., • Le prix do 'cette fibre est actuellement do deux piastres cinquante centavos l'arrobe, soit onze kilos cinq cents grammes. Chemin de fer. La Compagnie minièrQ San Francisco dcl Oro, dont le siège socia'L est à Londres, commencera prochainement la construction d'un chemin de fer à voies étroites, du terminus de la ligne de Parmi, Durango, à ses mines de San Francisco, district de Parral, Chihualma.
Pour le roi Edouard. La légation anglaise à Mexico a organisé une cérémonie funèbre imposante à l'occasion des funérailles du roi d'Angleterre. Le Président do la République et tout le cabinet ont assisté au service religieux.
On a remarqué que tout le corps diplomatique accrédité à Mexico était présontj;exccption faite du représentant de la France. Alors même que les consuls et vice-consuls des divers pays s'étaient fait un devoir de donner ce témoignage de condoléance à la nation anglaise, absolument personne ne représentait la légation de France.
Le fait a été remarqué et défavorablement commenté dans le public.
Notre correspondant do Mexico nous envoie à la dernière heure, sur notre demande, le télégramme ci-dessous qui vient démentir les nouvelles envoyées do l'Amérique du Nord à propos d'une insurrection de « 50,000 indigènes » dans le Yucatan.
Voici le teste du télégramme
Mexico, S juin.
Une émeute électorale sans importance a eu lieu à Yalladolid, petite ville de 5,000 habitants seulement, très éloignée do llerida. On s'attend à ce que tout soit arrangé prochainenieut et cela n'a aucune importance.
j Le Figaro peut dire celade source ccrtaiao.rc-
n' ~i~U~;ut,~ir~ ~.?:a de !sour~~ c;crtai¡¡,o-
AU CHILI
̃̃f. Santiago, 8 juin.
Douanes. Les douanes ont encaissé pendant les cinq premiers mois de cette annéo la somme de 48 millions de piastres-or. Exportations. Le mouvement des exportations pour la même périodo dépass e celui des importations de 9 millions d'or.
Londres, 8 juin.
Sn^mWâeliife?»
10-12 HP.
L'unique objectif de la maison CottinDesgouttes a été de livrer au public des voitures résistantes, silencieuses et économiques.
Le premier de ses modèles a, comme les autres, toutes ces qualités.
Il s'agit de la 10-12 IIP. Cottin-Desgouttes, quatre cylindres à cardan,. dont le châssis, d'une mécanique hors pair, est vendu 6,800 francs. Automobiles CottiiiDesgouttes, 211, boulevard Percire. Paris,
Le « Pluviôse »
-ata>
Le beau temps ayant continué ;hier toute la journée, les travaux ont été1 repris avec plus d'ardeur encore que les jours précédents.' Les huit chaînes ont pu être successivement amarrées sur les deux chalands. Bref, les choses ont assez avancé :durant l'après-midi, pour que l'on ait pu un instant croire possible de décoller le Pluviôse 'du fond dans la soirée, ce qui aurait permis de le rentrer dans le port au milieu de la nuit.
Cet espoir, malheureusement, a été déçu. Tandis, en effet, que, comme nous l'avons expliqué.on profitait de la.basse mer pour raidir l'une des chaînes, celleci « s'engagea », lisez qu'elle se trouva bloquée contre quelque obstacle du chaland ou du sous-marin. Il fallut donc la « dégager ». Cela prit d'autant plus de temps que la nuit était tombée, et lorsque ce travail supplémentaire fut achevé, la mer montait déjà et il était trop tard pour songer à raidir les chaînes.
Force fut donc de remettre à la prochaine marée, c'est-à-dire à celle de ce matin, le raidissage des chaînes c'est, somme toute, un retard de douze heu: res. Si ce matin, comme tout le porte,à croire, les chaînes peuvent enfin être raidies, il fera jour, et ce sera plus commode qu'hier soir, où on devait travailler sous la clarté des projecteurs électriques du Bouvines, le Pluviôse ne tardera pas à être soulevé, et il pourra être remorqué à la haute mer, vers midi, au poste qui lui a été assigné. Le ministre de la marine, arrivé de nouveau à Calais avant-hier soir, n'a pas quitté les lieux du sinistre. Il s'y est rendu avec l'amiral Bellue, dont le zèle ne se dément pas depuis quinze jours qu'il est là
Quant aux obsèques, le ministre de la marine a dit que cette question n'était pas de son ressort, mais de celui du ministre de l'intérieur et du préfet. « Je ne suis ici, dit-il, que pour encourager les braves sauveteurs, si ardents à leur tâche ». Il a ajouté que pour l'enlèvement et la toilette funèbre des malheureuses victimes, il se ferait représenter par M. Chéron, sous-secrétaire d'Etat, Le maire de Calais & re.au une déjjê-
che l'informant que le Présidentf de la République et le président du Conseil assisteraient aux obsèques, et qu'il était entendu que les'cercueils seraient transportés à la mairie d'où partirait le cortège.
Le paquebot Pas-de-Calais,- sorti hier de la cale de radoub à huit heures et demie du matin, est allé s'amarrer à l'appontement de la gare maritime pour reprendre son service à une heure dé l'après-midi. Son commandant est toujours celui qui dirigeait le paquebot le jour de l'accident, le rapport des autorités maritimes ayant entièrement dégagé sa responsabilité. Marc Landry.
~àrc Laadrr5:
Désastres en Champagne
Epernay, 8 Juin.
Trois dates que les Sparnaciens n'oublieront pas r22 mai, 3 et 6 juin. Troi% fois, en quinze jours, l'orage déchaîne sur la ville en cyclone, les vignes ravagées, les faubourgs envahis par un mètre d'ëau « De mémoire de Champenois, me dit un vieux, cela ne s'était vu. » La cause? J'ai cherché à la connaître. J'ai interrogé des vignerons, des ingénieurs. Ils ne comprennent pas, et s en tiennent à des conjectures vagues. J'en conclus qu'il y a là un problème intéressant qui s'offre aux hommes de science, et dont peut-être ils voudront trouver la solution. L'explication la plus simple -et la plus plausible qui m'ait été donnée, est celle-ci depuis un an il a beaucoup plu sur l'arrondissement d'Epernay. Le vi- gnoble est saturé et, de plus en plus, résiste à' l'eau qui le pénètre. Dans la forêt au-dessous de laquelle la région inondée forme cuvette, il y a de petits lacs qui jadis étaient presque continuellement à sec, et que l'eau des pluies remplissait depuis un an. L'orage. n a donc pas trouvé là ses réservoirs ordinaires.. t
Autres raisons jadis il n'y avait point dé chemins tracés dans les vignes. Les hiules faisaient la vendange, à petits pas, parmi les ceps. On a ouvert le long de ces coteaux de belles routes carrossables et ces routes sont devenues les canaux, par où, depuis quinze jours, le déluge s'est commodément rué sur Eper-
nay.
Il ne faut pourtant rien exagérer. La ville n'a été gravement touchée par le fléau que sur un point à l'ouest, tout le long du faubourg de Grandpierre, qui relie Epernay aux deux communes de Pierry et de Moussy, les plus éprouvées. Plus près du centre, à cent mètres de l'hôtel de ville, quelques chaussées en pente ont été défoncées par le torrent; et dans toutes les rues, lundi dernier, pendant une demi-heure, sous un ciel noir qui couvrait la. ville d'une terrifiante obscurité (il était cinq heures et demie !) ce fut l'épouvante du déluge. Mais, même dans les quartiers où 'l'inondation fut la plus rapide et la plus forte, les dégâts sont, à cette heure, en partie réparés, et notre « rive gauche » a connu de pires épreuves en janvier der-
nier; ̃ ̃• ̃̃ ̃̃- '̃̃̃̃'• •"̃' •̃"̃̃: ̃
Le vrai désastre, c'est au faubourg de Grandpierre, à Pierry, à Moussy qu'il faut en aller voir les traces. Il n'y a pas eu, heureusement, d'accident de personnes. Mais le pathétique tableau de mi-
sère 1
Ce faubourg et ces villages sont habités par de petits vignerons dont une bicoque, un jardinet et, là-haut, sur le coteau, quelques « verges » de vigne sont toute la fortune. L'eau, descendue en trombe de la forêt, a jeté bas les arbres fruitiers, retourné le sol des jardinets qui ne sont plus que cloaques et fondrières, envahi les pauvres maisonnettes, noyé, détruit tout. L'eau s'est retirée déjà; mais des amoncellements d'argile et de sables entraînés par l'orage coupent les routes d'obstacles qui y rendent impossible la circulation des .voitures. L'autorité militaire a mis à la disposition de ces pauvres gens autant d'hommes qu'elle a pu. Mais la troupe est surtout employée au déblaiement desroutes, et, pour remettre un peu d'ordre en ce chaos et faire l'inventaire de leur ruine, la plupart de ces malheureux n'ont à compter que sur l'effort de leurs bras.
Il y a eu de tragiques incidents. Dans la râie de Grandpierre, un pauvrehomme venait de mourir, quand l'orage éclata. Sa veuve était près de lui, affolée. Elle vit le petit jardin envahi par l'eau boueuse; et puis elle vit cette eau monter, monter le long du mur, affleurer le bas della fenêtre, menacer le lit où le mort était étendu. Brusquement la porte du jardin céda, le torrents'échappa vers la route. L'homme est enterre depuis hier.
A Pierry même, la grêle a fait rage l'eau s'est élevée à près d'un mètre, en un grand nombre de maisons; tous les chemins qui mènent au vignoble sont obstrués d'amas de pierres et de boue. A Moussy, c'est pis encore. Une partie du territoire de cette commune est prise, en quelque sorte, entre la colline et un ruisseau, le Cubry, qui descend de la forêt, et,fut bientôt un torrent débordant. Il y eut donc, lundi, des habitants de, Moussy que l'inondation a surpris soudain, de deux côtés à la fois du côté de la montagne et du côté du torrent. Dans ces maisons-là, toutes dévastées, l'eau s'est élevée à un mètre et demi, et le village, presque à sec, avait aujourd'hui sous ce ciel clairet brûlant on ne sait quel air d'étrange détresse. Ces ruines n'étaient point celles que fait l'incendie, et l'inondation qui les a faites n'était 4éjà plus visible partout. Un passant, ignorant du malheur qui était arrivé là, n'eût pas compris.
Et-partout le même spectacle des femmes qui pleurent, ou maudissent leur destinée en paroles -violentes, ou supplient, ou contemplent sans rien dire leur logis démoli, leurs loques trempées; et ces silencieuses-là ne sont pas celles dont la vue émeut le moins. A l'une /d'elles, un conseiller municipal demandait tout à l'heure « Vous êtes propriétaire?» » ̃ Elle a eu un sourire d indicible tristresse, et montrant son petit champ ravagé
Propriétaire de misère, oui. On ne pourra faire avant une dizaine de jours l'évaluation à peu près exacte de ces ruines. Car les trois ou quatre cents hectares de vignes sur lesquels a passé l'orage affreux ne sont pas entièrement perdus.
Sur quelques points,, sans doute, la
perte est sûre. Le sol est retourné les racines de la vigne sont à nu. Mais ailleurs, en des terrains simplement ravinés et, si l'on peut dire, bousculés à fleur du sol, il est possible que la vigne soit indemne. On saura cela vers le i5 juin; c'est l'époque où la fleur se montre où la vigne annonce qu'elle vit, ou qu'elle est morte.
En attendant voilà bien des misères à secourir. La municipalité s'y est employée de son mieux; mais ses ressources s ne sont pas énormes. Le gouvernement ne pourra peut-être pas, lui non plus, se mon trer-aussi généreux, que le souhaiteraient ses représentants, préfet et souspréfet, et qu'il le souhaiterait lui-même. Il y a bien un fonds spécial de secours, où il puisera. Mais dans quelle mesure pourra-t-il dédommager ces pauvres gens ? On parle d'allocation égales au vingtième (à peine) du montant reconnu des pertes subies. C'est peu. Il existe, c'est vrai, un service nouveau dit d' « améliorations agricoles » dont les représentants sont attendus ici, et auront à examiner par quels moyens pourrait être évité dans l'avenir le retour de tels désastres.
L'idée est excellente, et c'est là une initiative dont on ne peut que féliciter M. Ruau: Mais ceci, c'est l'avenir; c'est le remède éventuel et lointain. Epernay réclame pour ses malheureux le remède immédiat.
C'est la générosité privée qui le lui assurera. Une souscription publique, ouverte ces jours-ci, a déjà donné d'appréciables résultats. Elle en donnera, elle en doit donner de plus considérables encore. La Champagne est un pays de grandes fortunes, et où la fortune sait avoir, chaque fois qu'il le faut, beaucoup de cœur.
Les sinistrés d'hier peuvent avoir confiance. Le vin que font pour nous ces pauvres gens est, par tradition, un vin de fête. Le Champagne, c'est un symbole.. •
Il serait trop injuste que ces paysans dont les mains préparent de la joie et du rire pour l'univers fussent des malheureux-
Emile Berr..
Autour de la politique
L'interpellation
sur la politique générale
Les ministres se sont réunis hier dans l'aprèrf-midi en Conseil de cabinet au minisrtère de l'intérieur, sous la présidence de. M. Briand.
Dans une longue discussion, qui n'a .pris fin qu'à cinq heures et demie, ils ont arrêté les termes de la déclaration ministérielle qui sera lue aujourd'hui à la Chambre et communiquée ce matin en Conseil des ministres au Président do la République.
On ne sait encore si le débat sur la politique générale du gouvernement s'engagera aujourd'hui. Plusieurs députés appartenant à des groupes différents estiment qu'il serait préférable de n'aborder cette discussion que lundi, afin de laisser aux membres de la Chambre le soin de peser tous les termes de la communication ministérielle.
D'autres, au contraire, pensent qu'un pareil débat ne saurait être différé et qu'il importe que^la Chambre l'aborde immédiate-
imeufapr.es la.Joctxi'rg-dë la 'dêc^r'ation^/1.
• Les élections contestées
La sous-commission du 4« bureau, qui est chargée d'examiner l'élection de M. Devèzo, à Alais, a entendu hier celui-ci et son.concurrent M. Cachin.
Devant la gravité des faits articulés et des accusations de fraude formulées à rencontre de cette élection, la sous-commission, estimant qu'il y aurait) lieu d'entendre les témoignages des deux partis, a décidé d'en référer au bureau pour être autorisée a procéder elle-même à cette enquête.
La question des places à la Chambre M. Clémentel a développé hier devant le groupe radical, qui l'a adoptée, une proposisition de modification au règlement relative à l'attribution des places. 0
Aux termes de cette proposition, après chaque renouvellement de la Chambre, aucun des membres réélus ne conserve la place dont il était antérieurement titulaire. Immédiatement après sa proclamation par la commission de recensement des votes, chaque député adresse au président de; la Chambre une déclaration écrite indiquant la dénomination du parti dans lequel il entend être classé. La questure établit une liste qui est transmise aux bureaux par les différents partis et ces partis s'entendent pour choisir la section de la Chambre dans laquelle ils siégeront respectivement.
Les membres qui' n'ont pas fait de déclaration sont inscrits par les soins de la questure aux places laissées libres après la répartition générale.
Cette proposition qui a été approuvée par les autres groupes, entrerait en vigueur, si la Chambre l'adopte, dès la rentrée d'octobre.
Auguste Avril.
AVIATION 1.
Le Meeting1 de Port-Aviation
A Savigny-sur-Orge
Aujourd'hui commence la grande semaine de Paris. Elle est le premier des grands meetings d'aviation que se propose de donner au cours de l'année 1910 la nouvelle direction de l'aérodrome.de Paris, Port-Aviation, situé on le sait à Savigny-sur-Orge.
'Ce meeting est un véritable tour de force; il a été en quelque sorte improvisé en quelques jours, les organisateurs ont arrêté un programmefannonçé les épreuves, les prix, reçu les engagements, et, magiciens, ils ouvrent aujourd'hùi avec un lot remarquable, de concurrents onze aviateurs, dont l'un, Emile Dubonnet, compte parmi les plus glorieux de nos conquérants de l'air. Le meeting de Paris prendra fin 'jeudi prochain il durera donc huit jours, pendant lesquels onze aviateurs, ambitieux de la gloire dont se sont parés ceux qui les ont devancés dans la carrièré aérienne, vont rivaliser d'intrépidité et d'adresse.
Entre Emile Dubonnet, Busson, Gaudart, Audemars et Didier, pour ne parler que de ceux dont l'audace et la maîtrise sont le plus connues, la lutte sera sévère; des matches de témérité et de virtuosité s'engageront chaque jour. Le cadre est exquis; il est celui de cette délicieuse vallée de l'Orge où l'aérodrome s'allonge dans l'amphithéâtre des collines qui l'encadrent de toutes parts. Des'tribunes ravissantes et confortables, des buffets, des ombrages attendent le public, pourqui l'on a prévu des installations gracieuses et pratiques,
améliorées même depuis l'an dernier. Désireuses d'aider au succès d'un meeting qui pour les Parisiens est une aubaine, car si les oiseaux naissent à Paris, ils ne volent gujère dans son ciel, la Compagnie d'Orléaps et la Compagnie de P.-L.-M. ont doublé, triplé les trains. Huit trains supplémentaires partiront aujourd'hui d'Austerlitz après-midi; toutes les dispositions sont d'autre part prises au P.-L.-M. pour un service rapide et normal.
Il est enfin aisé de se rendre en automobile à Savigny-sur-Orge il. suffit de sortir par la porte d'Italie et de rejoindre la route de Fontainebleau qui mène droit aux portes de l'aérodrome. Le meeting qui commence aujourd'hui est donné sous* les règlements de la commission mixte aérienne; il est donc officiel.
Les épreuves qui seront disputées ee matin à onze heures, sont
1° Le Prix de.la totalisation des distances. 2° Le Prix d'atterrissage.
3° Le Prix de passagers.
4° Le Prix de la durée.]
5° Le tour de piste.
Ainsi qu'on l'a lu plus haut, onze aviateurs sont engagés. Ce sont
Duval (biplan), G. Dubonnet (monoplan), Champel (biplan),' Lesire- (biplan), Didier (biplan, nioteur Gnome), Bosson (monoplan), Delestang (monoplan), Gaudat (biplan, moteur Gnome), Forest (monoplan), Audemars (demoiselle Santos-Dumont), ChauVEAU (monoplan Antoinette).
Ce lot, je le répète', est excellent, il va fournir aux Parisiens l'occasion rare de voir voler ces aviateurs dont on ne cesse de leur relater les exploits.
Frantz-Keichel.
L'AGITATION OUVRIÈRE
Les Tramways Nord
Un grand nombre de Parisiens ont eu, hier matin, une surprise. une surprise désagréable malgré les déclarations optimistes recueillies laveille, aussi bien auprès de la Compagnie des TramwaysNord qu'auprès des ouvriers et employés, beaucoup de tramways n'ont pas fonctionné. ̃ A la Madeleine, a l'Opéra, à la Trinité, place de la République, les voyageurs qui empruntent habituellement les lignes de la Compagnie des Tramways-Nord ont trouvé les bureaux fermés. Aucune voiture ne stationnait, prête à partir; il n'y avait aucune affiche pour prévenir le public de ce contretemps et le public n'était pas content.
Sur certains points des réseaux où la circulation était interrompue, avenue de Clichy et avenue de Saint-Ouen notamment, les voies ferrées étaient gardées par de nombreux agents. Craignait-on des actes de sabotage?
Voici ce qui s'était passé dans la nuit: les employés des Tramways-Nord, leur service terminé, après minuit, s'étaient rendus en foule à la Bourse du travail. Ils avaient l'air de conspirateurs; on le.ur.ayiùt,;§ans. dquj,e,:do n njéj,a: consigne,
c se tarre.
On prolongea même le meeting jusqu'à quatre heures du matin, pour que la plupart des journaux ne pussent annoncer que la grève était votée à la majorité des assistants et que, deux heures plus tard, dans une trentaine de dépôts, les voitures ne partiraieht pas, faute de contrôleurs, de wattmen et de conducteurs.
Cette grande réunion, tenue dans la salle Ferrer, avait été mouvementée. Ce n'était pas qu'il y eût des protestataires. Non tout le monde était d'accord pour décréter la cessation du. travail. Mais certains militants de la Fédération des transports pensaient, comme nous l'avons dit/qu'une entente aurait pu faire se solidariser le personnel des TramwaysNord et celui des chemins de fer, mécaniciens et cheminots, pour un mouvement commun.
Tour à tour, on entendit les orateurs, les citoyens Moreau, .Villemain, Baladier, l'électricien Brugnières, qui est devenu le lieutenant du citoyen Pataud, etc., etc. Ils exposèrent les revendications relatives à l'augmentation des salaires, à la caisse de secours, aux cent mille francs à attribuer aux employés temporaires, à la caisse des retraites, qui lit l'objet d'une discussion très compliquée et, enfin, ils annoncèrent que les délégués qui s'étaient présentés à la Compagnie, au Conseil municipal et au ministère des travaux publics, n'avaient 'obtenu que des promesses vagues, il fallait des traités en bonne forme et des signatures Alors, ce fut un cri unanime « Vive la grève » Et le citoyen Brugnières fit un petit cours sur l'action directe et le sabotage. Le jour se levait quand les grévistes quittèrent la Bourse du travail en chantant, naturellement, l'internationale.
Les contrôleurs, de leur côté, avaient tenu une réunion, rue Ballu, et avaient décidé de participer à la grève, ce qui porte environ deux mille le nombre des employés décidés à chômer jusqu'à a complète satisfaction. La circulation est donc interrompue sur les lignes suivantes
Madeleine Courbevoie Madéleine-Levallois, Madeleine-Puteaux, Madelcinc^Gennevilliers, Madeleine-Pont do Neuilly, MadeLeine Saint Ouen, Madeleine -Saint -Denis,
Madeleine-Porte Maillot-Neuilly, Madeleine-
Porte de Champerret-Neuilly, MadeleineAsnières-Bourguignons, Opera-Saint-Denis, Opéra-Aubervilliers, Enghien-Trinité, Place de la République -Pan tin, Place de la République Saint Denis, Paris-Saint-Germain, Neuilly-Maisons-Laffitte, et toutes les lignes desservant Stains, Montmorency, Bezons, Pierrefïtte, Le Bourget, La Courneuve; etc. » On affirmait, hier, dans certains dépôts, que le personnel des tramways de l'Est-Parisien était décidé à suivre le mouvement. qui consiste à ne pas bouger ̃
Tous les dépôts avaient été prévenus par des cyclistes diligents, dès que la grève avait été acclamée, à quatre heu'res du matin.
Nous avons pu voir, dans la matinée, à la Bourse du travail, MM. Villemaih, secrétaire général du syndicat des Tramways-Nord, délégué de la Fédération, et Deville, trésorier du syndicat des Omnibus, qui avaient établi une permanence. M. Deville annonçait qu'une nouvelle démarche serait faite par les délégués à l'Hôtel de 'Ville, et qu'en attendant le personnel tout entier était résolu à ne
pas reprendre le travail avant d'avoir obtenu satisfaction.
Il y a 25 lignes interrompues, nous dit, d'autre part, M. Villemain, et 2,500 grévistes. Hier, cela n'avait pas l'air de marcher très bien. Aujourd'hui, cela marche très bien
(Oui Il n'y a que les tramways qui no marchent pas !) !)
C'est tout ce que veut dire M. Villemain, pour le moment.Iln'a pas-d'interviews à accorder. Il y aura de nouvelles réunions, à Paris, a Saint-Mam\ à Bagnolet. On verra.
De fait, un nouveau meeting a été tenu hier soir, à cinq heures, à la Bourse,du Travail. Beaucoup de grévistes, habitant Saint-Ouen ou Saint-Denis, arrivaient place de la République en tramways, ceux de Saint-Ouen-Bastille n'étant pas en grève.
II y eut bientôt quinze cents personnes dans la grande salle de la Bourse où M.,Villemain présida. Ce fut d'abord un peu houleux, et l'on-expulsa de la.tribune M. Millet, secrétaire général du syndicat des contrôleurs d'omnibus, bien que les contrôleurs des tramways aient décrété aussi la grève. On n'a pas su au juste pourquoi on avait procédé à cette expulsion.
M. Tesche émit le projet de l'organisation d'un syndicat unique pour tous les transports en commun. M. Boussarl, conseil prudhomme des cocherschauffeurs, demanda la capitulation des Compagnies. et, aux applaudissements de tous, on vota la continuation de la grève, jusqu'à ce que les grévistes aient obtenu satisfaction sur toutes leurs revendications.
Aujourd'hui, une nouvelle réunion aura lieu, à cinq heures, entre les délégués ouvriers et les représentants de la direction et de l'administration de la Compagnie, puis, à neuf heures du soir, se tiendra un nouveau meeting à la Bourse du travail. Ce sera, demain, diton, une journée décisive.
A la Compagnie, rue de Londres, M. Broca, directeur, déclare, de son côté, que cette grève est injustifiée, le personnel ayant déjà obtenu toutes les satisfactions qu'ils désiraient.
Ce qu'on sait, et cela est assez inquiétant, c'est que des meneurs tentent de généraliser la grève sur tous les réseaux. Il semble que la Compagnie soit décidée à résister.
A Clichy. Saint- Denis, Saint-Ouen, Pierrefitte, Enghien, en vue de la grève des Tramways-Nord, les commissaires de police, d'accord avec les commandants de la force publique, ont pris des mesures pour éviter le sabotage des lignes. Comme la Compagnie a l'intention de faire sortir des voitures aujourd'hui jeudi, cette surveillance s'imposait.
De son côté, le Conseil général n'a pas voulu s'entremettre entre la Compagnie et les grévistes. Hier, au cours de la séance, M. Félix Brunet a posé une question sur la grève des TramwaysNord.
M. Brunet, qui avait eu une entrevue avec les délégués des employés, a annoncé que le personnel serait disposé à reprendre immédiatement le travail, si la Compagnie voulait prendre l'engage-
mRnt ¡:¡aréQj'it d~ 11l~n~s nrélever la dé-
pense résultant u payement au person-
nel temporaire engagé, pendant la durée de transformation des systèmes d'exploitation, sur la somme de 750,000 francs accordée pour l'amélioration des conditions du personnel.
Le Conseil général a écouté MM. Navarre et Heppenheimer qui l'ont engagé à conserver intact le bénéfice de la convention intervenue entre l'assemblée et la Compagnie et à ne pas s'entremettre entre la Compagnie et ses employés.
Il n'est donc plus question d'accorder à la Compagnie -des avantages (dont l'extension provisoire de la zone du trolley) en dehors des stipulations de la convention.
Jean de Paris.
LES CHAUFFEURS-MÉCANICIENS DU NORD
Les chauffeurs-mécaniciens du Ndrd qui votaient, voici deux jours, la grève en principe, n'ont pas, jusqu'ici, quitté le travail. On assure que le Syndicat national des chemins de fer aurait refusé de se solidariser avec la Fédération des chauffeurs-mécaniciens. Celle-ci hésiterait à affronter seule les risques de l'aventure.'
CHEMINS DE FER DEPARTEMENTAUX Marseille. La question do la. grève des chemins de fer départementaux s'est présentée au Conseil général. Le rapporteur devait proposer au Conseil le rachat de la concession, mais les conseillers n'étaient pas en nombre Un certain tumulte s'ensuivit et la séance fut suspendue.
A la reprise, le quorum nécessaire ne fut pas atteint. Devant l'impossibilité où se trouvait le Conseil de délibérer, plusieurs conseillers déposèrent une protestation contre ce qu'ils regardaient comme une manoeuvre d'obstruction. Un conseiller demanda même la dissolution de l'assemblée.
On décida linalement qu'une session sup-. plèmentaire aurait lieu lundi, dans l'aprèsmidi, pour prendre une résolution ferme sur la question des chemins de fer départementaux.
Des gendarmes de la compagnie de l'Allier arriveront aujourd'hui à Marseille pour renforcer le service d'ordre sur la ligne.
--= w
AUX ÉCOLES
L'A. CHEZ m. DOUMERGUE
Les étudiants des Facultés des sciences, des lettres et de droit s'étaient émus des décrets du 28 avril dernier, pris par le ministre de l'instruction publique, accordant l'équivalence du baccalauréat pour l'admission aux Facultés à des personnes pourvues de diplômes d'études primaires ou ayant certaines fonctions administratives. Les délégués de l'Association générale des étudiants ont soumis hier matin à M. Doumergue les doléances de la jeunesse des écoles à l'égard de ces décrets qu'elle voudrait voir rapporter. Les délégués ont expliqué au ministre de l'instruction publique que les équivalences établies par les décrets du 28 avril frapperaient davantage encore l'enseignement secondaire déjà menacé par l'enseignement primaire ils ont ensuite exposé le danger qu'il y aurait, à leur sens, à détourner les jeunes gens de la culture classique, et sans s'opposer, bien au. contraire, à l'accroissement du nombre des bénéficiaires de l'enseignement supérieur, les délégués ont affirmé qu'il est possible d'atteindre ce résultat autrement que par les éqyivaleiices.Gt l'extension des bourses.
Après avoir écouté les arguments des dé-
légués de l'Association générale, M. Doumergue a dit les siens; ce sont ceux des Facultés et du Conseil consultatif, qui. ont adopté le régime institué par les décrets du 28 avril. Et le ministre de l'instruction publique a demandé que ses observations fussent portées à la connaissance des étudiants.
Jacques-Pierre.
-N/\y\^N/->
LA IRSSSSJB CE MATIN Le Journal officiel publie ce matin Décrets aux termes desquels 1° M.,Curoau, gouverneur de 3e classe des colonies, lie'tltenantgouverneur du Moyen-Congo, est admis d'office et à titre d'ancienneté de services, à faire valoir ses droits de retraites à dater du 1er novembre 1910; 2° M. Richaud, gouverneur de 3« classe des colonies, chargé de l'intérim du gouvernement du Gabon, a été nommé lieutenant-gouverneur du Moyen-Congo 3° M. François, gouverneur de "à" classe des colonies gouverneur des établissements français de l'Oceanio et dépendances, a été promu a la 2' classe do son emploi et chargé du gouvernement du Gabon-est, en remplacement do M. Martineau 4" M. Bonlloui'e, gouverneur de 2° classe des colonies, gouverneur intérimaire do la Nouvelle-Calédonie, a été nommé, gouverneur des établissements français de l'Océanie et dépendances, en remplacement de M. François 5° M. Martineau, gouvèrneur de 2e classe des colonies, lieutenant gouverneur du Gahon, a été chargé de l'intérim de gouverneur des établissements français dans l'Inde.
LA POLITIQUE
L'Eclair, de M. Judet
Le devoir de l'opposition.
Aujourd'hui, la déclaration ministérielle |scra lue aux deux Chambres.
Il sera curieux de voir quel langage le gouvernement tient à sa majorité et quel accueil cette majorité fait à Briand mais ce sont des questions de'famille dans lesquelles l'opposition n'a pas besoin d'entrer. Elle est une minorité elle n'a pas intérêt à ambitionner davantage aujourd'hui elle doit surtout connaître sa force, la révéler à l'occasion et l'imposer au besoin avec l'aide des circonstances. Si, comme nous en sommes convaincus, comme elle doit l'être aussi, elle porte avec elle un drapeau, des idées dont le triomphe est inévitable, il importe que ses paroles et ses actes servent il. prouver son accord réel avec l'opinion. Moins elle sera pressée d'obtenir des résultats excessifs, plus son influence s'accroîtra, plus son prestige prendra d'autorité et de crédit.
Le Paris-Journal, de M. Gérault-Richard
La question des cheminots.
'Impossible de calculer au juste la portée .sociale d'un tel événement. M. Jaurès écrivait hier matin que si la Compagnie refusait satisfaction aux mécaniciens, il se pourrait que la nation payât cher cet aveuglement.
C'est en effet la nation, bien innocente pourtant de la querelle, qui en supporterà les donl» mages. Avis aux champions de la monopolisation des industries et des échanges par l'Etat ou toute autre collectivité. Kn réalité, ce serait la mainmise de quelques-uns sur tous. ÉCHOS & NOUVELLES
Le Journal:
Do Rome.
L'état très affaibli du cardinal Rampolla cause au Vatican une vivo anxiété. Son Kminonce, qui est malade depuis quelque temps déjà, a ou dernièrement une, rechute et a même eu une syncapé prolongée.
Le Pape est profondément ému de la tournure qu'a prise l'indisposition du cardinal. On sait que le cardinal Rampolla est considéré comme un candidat toujours possible au trône pontifical si celui-ci devenait vacant.
LA JOURNÉE
ij:f; ¡~j'I-(TI"><r" 1 .r
Mariages M. Etienne Morinier avec Mlle Marie-Louise Bazin (église de la Madeleine). M. Gaston Hartog avec Mlle Renée Litoux (église Saint-Philippe du Roule). Obsèques M. Joao Belmiro Leoni (église Notre-Dame d'Auteuil, 10 heures). Mme Jules de Cagny (église de la Madeleine, 10 heures). Mme Singer (église paroissiale de Fontainebleau, 10 h. 1/2). Docteur Renaud (réunion boulevard de Port-Royal, 11 hv 3/4).
Cours et conférences Institut catholique M. Lecestre « la Cour de Louis XIV de 1700 à 1715 la Religion à la Cour » (19, rue d'Assas, 8 h. 1/2). Ligue auvergnate M. J. Python, député « les Petits Parisiens en Auvergne » (Mairie du quatrième arrondissement, 9 heures).
Inîopçiations
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Au Salon
Plusieurs prix importants ont été décernés hier à des artistes exposants du Salon des Champs-Elysées.
Le prix Marie Bashkirtseff a été attribué à M. Léon Cassel, auteur du tableau quia eu tant de succès auprès du public sous ce titre Sortie de salut; Béguinage de Bnu/es.
Le prix Rosa Bonheur (fondation Anna Klumpke), a été décerné à M. Louis Désiré-Lucas, le peintre de la Femme à la quenouille; le prix Raigecourt-Goyon à M. Signoret, Coucher de soleil sur la rade de Marseille et Effet de soir sur la mer le prix BelinDollet, au graveur Duluard, pour son.eou-forte le Triomphe de Mardochée le prix Maguelonne LefebvreGlaize, à M. Buzon, pour son tableau la Baignade, au coucher du soleil, dans le vieux port de Guétaria (Guipuzcoa). La Société des Gens de lettres
Le prochain dîner mensuel de la Société des Gens de lettres aura lieu le 'lundi l'a juin et sera présidé par notre confrère Léo Claretie.
Les pauvres gens
Ce sont surtout ceux qui souffrent de la, goutte chronique, de l'estomac, des voies urinaires, du rein, du foie. Pour être immédiatement soulagés et promptement guéris, qu'ils boivent de l'EvianCachat. (Bureau central, commandes Paris et banlieue, 4, place de l'Opéra. Chez tous les pharmaciens et marchands d'eaux minérales, bouteilles et demibouteilles.)
Jean de Paris.
• >^ 1. A L'HOTEL DE VILLE
LES TRAMWAYS SUD. LE CONSEIL GENERAL REFUSE L'AUGMENTATION DES TARIFS. LKS CANDIDATS DES RÉPUBLICAINS ET LIBÉRAUX. Le Conseil général s'est occupé de la réorganisation du réseau départemental Sud. A la précédente séance, M. Henri Rousselle avait demandé le maintien des tarifs intramuros. M. Barbier avait exposé les raisons qui, selon la commission, militaient en faveur de l'augmentation des tarifs. M. Duval-Arnould a expliqué que les chevauchements modifieraient la portée de l'augmentation, et le préfet, M. de Selves, a fait remarquer qu'on accordait les tarifs par sectionnement au réseau Sud, parce qu'on lui imposait des charges nouvelles.
Le siège de l'assemblée était fait. Quand M. Navarre eut dit que la concession ne prenait fin qu'en 1930 et qu'il n'y avait pas lieu d'augmenter les tarifs immédiatement en accordant, en outre, une prolongation de vingt ans à la Compagnie, on a adopté par 59 voix
contre 27 voix la proposition qui, laisse les tarifs intra-muros fixés à 10 centimes en 2" classe et à 15 centimes en lro classe sur toutes les lignes du réseau. ,• ( MM..Turot et Girou ont ensuite fait décider à une majorité écrasante que les tarifs intra-muros d'aucune ligne de pénétration des réseaux départementaux ne pourront être relevés. On visait par là de nouvelles propositions de sectionnement faites pour la ligne Enghien-Trinité.
Après ces votes, le préfet a déclaré que l'affaire, sur les bases où l'administration et la commission l'avaient présentée, n'était plus susceptible d'être discutée.
La réunion plénière des républicains municipaux et des libéraux a été présidée hier à, l'Hôtel de Ville par M. Deville. Le nouveau bureau du Conseil municipal doit être élu vendredi.
M. Léopold Bollan, radical-anticollectivisto, a éte désigné pour remplir les fonctions de président.
Les vice-présidents seront MM. Adrien Oudin et Maurice Quentin; les secrétaires MM; d'Andignô; Billard, Massard et BadiniJourdin. Le syndic actuel, M. Ernest Gay, conservera ses fonctions. Janville.
LES COLONIES
En Indo-Chine
Le journal le Courrier d'Haïpfiong, arrivé hier matin à Marseille par le paquebot Salazie, des. Messageries maritimes, courrier d'Extrême-Orient, nous apprend que de nombreux pillards parcourent la région de Ninh-Binh (Tonkin).
On signale partout des actes de brigandage. A Yen-Mo, la maison d'un notable a été envahie. A Tuyen-Ouames, un Européen, M. Bernich, entrepreneur, a été assassiné. Le vol fut le mobile du crime, car M. Barnieh était porteur d'une somme de 3,000 francs.
Le choléra a fait son apparition en Annam. A Phat-Dicm, les décès sont de plus en plus nombreux, les malheureux indigènes, se trouvent dans un état de faiblesse extrême par suite de la disette qui sévit dans la région.
On signale également de nombreux cas de peste.
Le même journal annonce également l'exécution, à Vinh (Tonkin), des deux chefs de bande capturés, il y a trois mois, à Xuan-Son.
Gazette des Tribunaux
~O.GIi-
NOUVELLES JUDICIAIRES
La Cour d'assises de Seine-et-Oise'; présidée par M. le conseiller Bomboy, juge en ce moment l'accusé Angoulvont, dont le crime fit jadis assez de bruit dans l'arrondissement de RambouilletV Le 25 septembre 1909 on trouva sur la route de Pontchartrain le cadavre de M. René Ville, qui avait été tué à coups de revolver. Le meurtrier, d'après l'accusation, serait Angoulvent qui, de complicité avec son beau-frère Lelièvre, aurait tué René Valle, pour le voler, et aussi pour se débarrasser d'un créancier exigeant. Lelièvre s'est suicidé tu cours de l'instruction. Angoulyent comparaît deyaiitie .jury aux côtés de Cfâ'fdê' son ami, accusé de complicité par recel. Angoulvent est. défondu par Mu Simon1 Juquin du barreau de Paris, et Garde par M0 Beer du barreau de Versailles..
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M. Gustave Le Poittevin, nommé par décret en date du 31 mai conseiller à la Cour d'appel, a été installé hier à la 2° Chambre, avec le cérémonial ordinaire. MM. Dubost et Franqueville, ses deux collègues, sont venus chercher le nouveau conseiller qui les attendait dans ia Chambre du Conseil et l'ont introduit devant la Cour. M. le substitut Seligman a requis du magistrat la prestation du serment.
M. Le Poittevin remplace M. Grehen, doyen des conseillers de la Cour d'appel, décédé le 25 mai dernier.
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Nouvelles Diverses
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LE PHARMACIEN SÉQUESTRÉ
Mme Brunet a été entendue hier par M. Bourdeaux. Après lui avoir demandé des renseignements sur le séjour de M. Brunet àla maison de santé du docteur Tarrius, le., juge lui reproche d'avoir en quelque sorte, séquestré son mari dans cet établissement. Mon mari avait besoin de repos, je no*, voulais point qu'on aille le troubler. C'est pourquoi j'avais donné l'ordre dp ne laisser pénétrer personne près de lui sans autorisation écrite de ma main. J'avais peur qu'on lui montât la tête, en lui faisant connaîtra les mesures conservatoires quo j'avais été obligée de prendre pour l'administration de sa fortune et la sauvegarde de ses intérêts. Vous alliez voir souvent votre mari 'l demande le juge.
Très rôgulièremeut..
Vous notes allée qUo très rarement à Epinay alors qu'il avait été interné le 8 décembre, votre première visite ne lui a été faite que le 25.
M. Bourdeaux aborde alors les motifs qui ont pousse Mme Brunet à faire interner une seconde fois son mari.
Il me faisait, dit-elle, des scènes fréquentes, au cours desquelles il me reprochait de l'avoir fait placer dans une maison de fous j'avais peur qu'il ne nous fit du mal, à moi et à ma fille.
Ces scènes, objecte le juge, n'avaient lieu que depuis son premier internement; mais avant? ~p
Avant, mon mari était taciturne, il ne me parlait pas; d'autre part, je le trouvais plein de prévenances à regard de ma fille. M. Bourdeaux fait remarquer à Mme Brunet que ces faits n'établissent point que M. Brunet soit atteint de folie il lui demande pourquoi elle ne s'est point adressée, pour obtenir un certificat d'internement, au doc-* teur Lévy, qui avait délivré le précédent. Tout le monde, même ma mère, m'étaient hostiles, On disait que je voulais me débarrasser de mon mari; on n'aurait pas manqué-, si je m'étais adressée au docteur Lévy, que je connaissais, de dire que j'avais exercé une pression sur lui pour obtenir ce certificat.
Et Mme Brunet explique' qu'il lui ̃ a, paru préférable de s'adresser à Guillevic, l'employé do son mari, pour lui demander l'adresse d'un médecin susceptible de procéder à l'examen mental du pharmacien.
>̃ Guilleviç a décidé l'internement, disant
que mon mari avait besoin de repos; il m'a indiqué le docteur Benon. J'ai dicté à Guillevîc.les renseignements qui pourraient servir établir le certificat, ma fille les a recopiés, mais je n'ai point assisté à la rédaction du certificat. al, POIII
'• «D'ailleurs, dans "ma pensée, l'internement •lie être que provisoire.
Vous ne pouviez ignorer cependant les Projets de Guillevic il avait l'intention d'adm\nis]tFerla, pharmacie et de se marier avec -,vôtre fille.
• J'ignorais tout.
--Exlste-t-il un motif qui vous ait poussée v à faire- interner vôtre mari dans le courant
'de mai? 2:
V Non, ce sont les circonstances. Dans les premiers jours de niai, nous venions de déjeuner' quand mon mari s'est mis à tenir des propos incohérents. Il a parlé, alors que ji'iën n'amenait la conversation sur ce point, de gardiens de musée. Guillevic m'a dit « II divagué ». C'est pourquoi, pour notre sauvegif dey nous avons décidé son internement
̃ immédiat.
Mais lorsqu'il est revenu de Lyon, il pouvait être guéri, le séjour qu'il avait pu flaire dans- cette ville l'avait peut-être remis. Vous auriez dû le faire examiner à nouveau. Là vie avec mon mari n'eût pas été possible. Il savait que je voulais le faire iñterrier à nouveau. Il m'aurait certainement
'.tûêè. '̃̃̃̃•
*•– Il fallait divorcer, vous séparer de lui. Je ne pouvais, à cause de ma fille. Le,juge pose à Mme Brunet des questions concernant les relations de Guillevic' avec '•Raymond, l'employé que M. Brunet avait •̃^renvoyé dans le courant d'avril. Mme Brunet *rnè s,aif rien à ce sujet elle s'est confiée à eux, parce qu'autour d'elle personne ne la soutenait. Si elle a fait revenir Raymond à Jâ pharmacie pendant l'absence de M. Brunet, c'était pour mettre la comptabilité à jour et se ̃ rendre compte de la situation.
Le* rôle de M. Raymond ne s'est d'ailleurs pas borné à celui de comptable; c'est sa femme de ménage et le mari de celle-ci qui ./ujent chargés, de, surveiller les allées et venues-de M. Brunet après son retour de ,Iîy6n, et c'est sur leur indication qu'ou a pu s'emparer du pharmacien et le conduire à -Ville-Evrard..
Mme Brunet refait ensuite au juge",le récit de l'enlèvement de son mari, auquel elle > .n'assistait d'ailleurs pas, mais que lui ont raponté les témoins qu'elle avait envoyés.
é. r
•'̃'̃̃ AUTOUK D'UN HÉRITAGE
M.Orcier, le' masseur électricien de la rue Roquépine, légataire de Mme Dumont, a été ^entendu hier par M. le juge d'instruction* Bo.ucar.d, qui, après interrogatoire, l'a inculpé v dé «séquestration et vol. Ainsi que nous l'a~vqns annoncé, il sera défendu par M0 Mau-
rice Bernard.
J?" M. Victor Morin et sa sœur ont ensuite r dpyëlôppé la plainte qu'ils ont déposée au îrrPafquet. Mlle' Mbrhï a ^expliqué que, depuis «'lé mois de décembre dernier, elle n'avait pu, i-qu'à de longs intervalles, voir Mme Dumont, £gâ tante, [qu'auparavant elle soignait chaque wjour. Encore ne la lui laissait-on voir.que,de''Vant témoins.. J
>'̃• '̃'̃̃' IN-CIDENTS DE GRÈVE
Hier, à Ivryy 250 serruriers en bâtiment fivenus de Paris.ont fait irruption dans les antiers de ta rue Victor-Hugo, afin d'essayer le débauchage.
Des bagarres ont eu lieu. La police et les dragons' intervenant ont fini par faire partir *4es grévistes.
A Paris, dès grévistes ornemanistes se –sont, réunis, 3, boulevard Diderot, devant 'l'usine Laurent; pour guetter la sortie des ouvriers.
Un ouvrier étant sorti seul, ils l'ont, suivi
jusqu'à la rue Traver.§|ere où ils l'ont assailli.
,.Jg~ sgl},' ,U'à.l,àrue Tra'VCl'~¡ei-eoÙ lis l'ont as st\Îll i.
"SJjtpiiîJSàêst întefvcàa».Trlats ârrWîitiàtos;
non maintenues, parce que l'ouvrier blessé n'a pas, reconnu. ses agresseurs.
:'̃̃ ̃ ̃ .ftHJ e.E a°* f' ̃
̃' LA RÉBELLION DE SIMON BAUMSEL,
̃Desagents de la Sûreté s'étant rendus hier matin chez M.Simon Baumsel, 4, rue du Faubourg Montmartre, l'avertirent, qu'ils avaient mission de l'arrêter. Ce que M. Simon Baumsel apprit sans plaisir. Ayant saisi un.couteau, il fit mine de se défendre. On le ̃ -dèsàçma.. Alors 'iL.vp.ulut se jeter par la fenêtre. Un des agents le retint. Et enfin on jpjjt le mettre dans un fiacre qui bientôt croula vers le Dépôt. Cette scène avait attiré un grand nombre de curieux. La circulation, ^̃jquï.-est déjà lente dans le Faubôurg-Montvin&rtr'é, s'éntrouva complètement arrêtée. ^|; sSimoh .Baumsel était rocherché par les • Eârq nets de Bourges et de Ghambéry, villes :]t)ù :il avait été condamné pour diffamation.
SOYEZ DONC CHARITABLE! 1
Mme Louise Prévôt, blanchisseuse, ren-coritràit hier, boulevard .de Montparnasse, _ûnë femme d'une trentaine d'années, tenant "par la. main ] un enfant de- trois .ans..Cette femme lui dit qu'elle avait trois enfants, était; sans travail. et sans pain, et implore sa pitfé. Mme Prévôt, n'écoutant que son bon cçEUr,' l'emmena dans une crémerie pour, faire iTôfre du ïait'â Tenfant et lui remit quelques sous. La femme s'absenta une minute, ditelle, pour acheter du pain. Elle ne revint pas, et l'enfant resta entre les mains de Mme Prévot qui, ne sachant qu'en faire, l'a conduit 'au bureau de M. Carpin, commissaire de pojiçe, lequel l'a envoyé aux Enfants-As-
-gistée. ̃
*̃'̃ :LES INSTALLATIONS D'ÉTÉ
*» jj'lexodè des Parisiens vers les villégîa^tilres estivales va commencer, et chacun se préoccupe de son installation prochaine à la campagne Ou à la mer. C'est le moment propice jîour visiter les "mobiliers complets, par. rm'ITier's, -réunis aux Grands Magasins '-Dufayel, les sièges, tapis, tentures, etc. De nombreuses attractions sont en outre ofTfertes au public tous les jours, au cinémã tpgraphë, vues les plus complètes,' en couleurs, des obsèques de S. M. Edouard VII ,-côncert et five o'clôck'tea.
̃̃'̃̃̃' ÉLECTROCUTÉ
f 'Un bébé de deux ans, Pierre Luc, demeusrant rué dé Vaugirard, passait liier matin rue Saint-Georges, donnant la main droite à Bon- père et tenant de l'autre" un petit seau en zinc. Par mégarde, il frappa avec ce seau çur ^une, bouche d'électricité dont les câbles provisoires étaient au jour pour les travaux .du.Nord-Sud. En court-circuit se produisit et le! pauvre gamin fut grièvement brûlé' à la main gauche et au visage. Il a été transporté ••^•l'hôpital des Enfants-Malades.
̃̃ ̃ w» i^ ̃
¡' DÉPARTEMENTS
TJXE TENTATIVE DE SUICIDE EN WAGON Cherbourg. Le fils du. président de la République de Guàtemala, qui revenait de Paris à Cherioûrg dans le train transatlantique, souffrant d-urie assez grave maladie, a tenté de se suicider au cours de ce voyage. Quoiqu'il fût accompagné d'un médecin et d'infirmiers, il réussit "à tromper un instant leur surveillance et, avec un tesson dé bouteille, réussit à se -faire à la gorge de dangereùses blessures.
-.Les soins qui lui furent immédiatement prodigués permirent d'éviter une issue fatale qui' paraissait d'abord ïnèvUabie. Arrivé à Cherbourg daus un état grave sans doute, mais qui n'inspire pas d'immédiates inquiétudes, M. Cabrera a pu néanmoins s'embarquer pour New- York.
,Çà, et là
–A la suite des pluies, une maison s'est effondrée à Bonnefont, dans le Tarn. M. et ^me.Tamor, ainsi qu'un jeune enfant d'un mois, ont été ensevelis sous les décombres. M/.Tàmor et l'enfant ont été tués. Mme Taaior est grièvement blessée.
Dans une maison de. la place Stroch, à Toulon, on a découvert le cadavre de l'enseigne de vaisseau Pource, qui s'était donné la mort en se tirant un coup de revolver après avoir allumé plusieurs réchauds de charbon. On ignore les causes de ce suicide. Argus.
COURRIER de la BOURSE
Hier, le marché était mauvais sur les nouvelles d'Amérique, qui se sont sensiblement améliorées, ainsi que nous le faisions pressentir.
Aujourd'hui on parlait, à propos de la liquidation de Londres, des difficultés subies par un broker,- qui éprouve des pertes. sérieuses par le fait d'une grosse maison de Belgique.
Les différences en valeur de caoutchouc doivent bien jouer leur rôle aussi. Et comme les offres s'adressent à un public qui n'a .pas envie d'acheter, on fait de la baisse avec très peu de chose. La situation ne varie pas. Ce sont les mêmes causes qui entraînent les mêmes effets. Je ne peux pas les rabâcher tous les jours. Le fait important,' indéniable, c'est que, chez nous, .il n'existe pas de marchandise, ni mauvaise, ni très chère, et que ceux qui ont les moyens de garder leurs positions ne perdront pas. J'ai toujours fait desréserves pour certaines valeurs le Rio-Tinto, la De Beers, les Omnibus. Elles étaient motivées par des situa-' tions spéciales stocks de cuivre, absence de marché pour les diamants, capitalisation exagérée pour les Omnibus.
Mais je suis déjà moins pessimiste,pour ces valeurs et-je reste persuadé que nous avons traversé les plus mauvais1 jours, et que les meilleurs sont proches.
Marché officiel. La Rente a perdu 2 centimes à 98 95. Autant dire qu'elle n'a pas bougé.
̃ L'Italien3 3/4 0/0 reste impassible à 105 50. Impavidum ferient ruinœ
h1 Extérieure espagnole a gagné 12 centimes à 96 62. Le Turc est soutenu à 94 45. On annonce l'arrivée prochaine à Paris du ministre des finances ottoman. Le but de-ce voyage est, comme vous l'avez déjà deviné, la conclusion d'un nouvel emprunt. Les Fonds russes ont peu varié. Le 5 0/0 1906 se tient ferme 104 02, et le 4 1/2 0/0 à 101 45. Par contre, le Consolidé perd 25 centimes à 95 10. • Le Serbe 4 0/0 s'est maintenu à 88 85. Le Japonais 0/0 nouveau a fléchi dé centimes à 95 80.
On n'a encore coté aucun cours sur les Fonds mexicains. Mais les dépêches sensationnelles qui annonçaient hier une révolution ont été remises au point. Il s'agissait, paraît-il, tout simplement de désordres électoraux sans importance. Mais, sous le soleil des tropiques, les choses prennent tout de suite de l'importance.
Le Brésil4 0/0 a faibli à 90 75. La situation du Brésil en ce moment n'est pas banale. Ce sont les trop fortes rentrées d'or de "ces temps derniers qui préoccupent les financiers brésiliens. Les établissements de crédit ont été plus faibles, comme le reste de la cote. La Banque de Paris a perdu 6 francs à 1,832; le Crédit lyonnais s'est maintenu 1,409. L'Union parisienne a baissé d'une dizaine de francs à 1,026.
Le prix d'émission des actions de la Banque de l'Union à Moscou est fixé à 765 francs. On sait que le dividende, du dernier exercice a été de 14 roubles.
Les actions de la Banque espagnole de Cuba, qui sont offertes à 502 fr. 50, ont reçu pour le dernier cxercice^un-fljtVjidftnde de 29 fr. 44. j Le Crédit mobilier à fléchi, en fin de séance, à 724, après avoir débuté très ferme à 730. Le Crédit foncier s'est maintenu à 810. La Banque nationale du Mexique a regagné 2 francs à 1,180, sous l'influence des nou^velles plus rassurantes du Mexique. v La Banque de commerce privée de SaintPétersbourg se tasse légèrement à 587. La Prévoyance (accidents) est ferme à 744. Le Suez reste calme à 5,425.
Les valeurs de transport à Paris ont subi une réaction à peu près générale. Le personnel des tramways Nord-Parisien s'est mis -en grève ce matin, et l'on craint que l'agitation ne s'étende aux autres réseaux.
Les Omnibus qui, par suite du remboursement des actions de capital, ne se traitent plus que sous forme d'actions de jouissance, ont coté 812. En tenant compte de la somme de 525 francs, payée aux actionnaires, à titre de remboursement et de dividende, cela représente une baisse de 37 francs sur le cours d'hier.
La Thomson-Houslon a été entraînée, à son tour, par la réaction des Omnibus et a perdu 7 francs à 810. Le Métropolitain est lourd à 584 et le NordSud à 303.
L'action Popp est restée ferme à 768. La Société havraise d'énergie électrique est bien tenue à 479..
Les Chemins de fer nationaux du Mexique sont calmes à 145. Les Tramivays de Mexico fléchissent à 649.
Les actions de préférence du Brazil Railivay se retrouvent sans changement à, 517/ Le Rio-Tinto a continué' ses oscillations déconcertantes. Il avait monté de 13 fr. hier, sur la perspective d'une reprise à New- York. Cette reprise s'étant produite, il. a baissé, aujourd'hui de 28 fr. à 1,773.
La Sosnowice s'est tassée légèrement à 1,475, les Naphtes de Bakou, par contre,, se sont raffermis à 715.
Marché en banque. Le marché sud-africain a encore fait preuve de lourdeur. La liquidation de Londres ne paraît pas s'opérer sans 'difficultés et il se produit quelques allégement de positions.
La Rand Mines a baissé de 2 fr.50 à 23250, et la Goklftelds de 1 fr. 50 à 162. La GeneM Mining s'est maintenue à 62 75.
La Crown Nines a perdu 2 fr. à 223. Les bénéfices du mois de mai se sont élevés à, 103,656 liv. st. contre, 105,623 liv. st. en avril. L'East Rand j-estc à 134. La Village Deep se tient à 68 50 les bénéfices du mois de mai ont été de 13,700. liv. st., contre 13,050 liv. st. en avril.. ̃ ̃ Les valeurs de diamant ont été une nuance plus lourdes. La'De Beers a perdu .2 fr. 50 a 429 50, la Jagersfonlein s'est maintenue à 211.
Les valeurs territoriales ont également été un peu plus faibles. La Chartered a perdu 1 fr. 25 à 43 50; la Mossamédès s'est maintenue à 20, la Zambèzea. fléchi à 24 25.. La Lena est restée remarquablement soutenue à 93.
La Shansi a perdu 1 franc à 54 50- Les assemblées extraordinaires, qui se sont réunies hier à Londres'pour approuver la refonte des statuts, ont 'fourni au conseil d'administration l'occasion de faire des déclarations extrêmement optimistes pour l'avenir. La Spassky s'est tassée légèrement à 94 50. La Thomson Houston 'hellénique a fléchi à 103 50. Je ne peux que répéter que cette affaire est en voie de développement rapide. L'Oriental Carpet reste tres soutenue à 317..
L'Azote se maintient à 333.
Les valeurs de caoutchouc ont encore été quelque peu rudoyées. La Société financière a perdu 7 francs à 391, la Malaçca a baissé de £9 francs à 297.
Les valeurs de pétrole n'ont pour ainsi dire pas varié. La Spies finit à' 30 50, la Maikop à<20.
Les obligations. 4 0/0 du Chicago Milwaultee and Saint-Paul se sont négociées
à. 485«>
à. 485, Armand YveL
New=York, mercredi (dernière heure). Aujourd'hui le calme a été. la-note dominante
sur le Stock mais l'activité, a. cependant été assez grande. Les transactions ont porté sur 767,000 titres dont 128,000 Union, 36,000 Reading, 35,000 Saint-Paul, 34,000 Southern Pacific, 21,000 Pennsylvania et 16,000 Atchison et dans le compartiment industriel 207,000 Steel, 48,000 Amalgamated et 13,000 Smelter. <
Malgré le calme, les cours ont subi des fluctuations assez, considérables, et en clôture on a enregistré des. pertes et des gains irrégulièrement répartis.
L'argent a valu de 2 3/4 à 21/2.
Clôture Argent en barres; 53 1/4 offert, 54 7/8 demandé. Cuivre, 12 25 offert, 12 50
demandé. \_i.
INFORMA TIONS FINANCIÈRES
Paris. 8 juin.
SOCIÉTÉ' GÉNÉRALE DE CRÉDIT INDUSTRIEL ET COMMERCIAL. Situation au 31 mai 1910
Actif ̃•;
Espèces en caisse et à la Banque de France 14.612.808 52 Fonds disponibles dans les banq. 9.059.989 81 Coupons a encaisser, 2.997.898 87 Effets à recevoir. 107.304.822 84 •Reports 3i .670.782 01 î Rentes, actions et obligations. 11.025.525 08 Avances garanties 46.613.806 58 Comptes courants 15.632.972 89 Crédits1 d'acceptations garantis' 22.521.350 09 Frais généraux 1.422.299 80 Payements faits sur intérêts et di-
vidende de l'exercice 1909. 2.779.375 » Immeuble social. 4.000.000 » Versement non appelé. 75.000.000 » -Total de l'actif. -Fr. 344.641 .63TT9
Passif
Capital 100.000.000 •> Fonds de, réserves. 20.000.000 » Comptes de Dépôts. 110.166.276 15 Comptes courants ̃ 84.764.79145 Acceptations à payer 22.521.350 09 Divers 100.12956 Réescompte du portefeuille >. 398.143 65 Intérêts et dividendes. 3.018.291 34 Reports de l'exercice 1909. 792.406 45 Profits et pertes 2 880.242 80 Total du passif, .Fr.. 344.641.631 49
Oapiations scip.la (Dodç
Les fêtes succèdent aux fêtes, les réunions mondaines aux solennités sportives et c'est un assaut d"élégances sans cesse renouvelées, soit que l'on nous convie aux galas de la saison italienne du Châtelet, aux représentations de la troupe russe à l'Opéra ou au prix de Diane à Chantilly qui fut favorisé par une journée "splendide. Cette brillante réunion avait attiré d'ailleurs une affluence énorme et l'on, put voir dès le matin les autos innombrables sillonner les routes, tandis que' la foule plus modeste étouffait dans les trains bondés qui se succédaient, sans interruption. Pour la première fois, nos jolies mondaines purent enfin arborer les fragilités estivales. Ce fut le triomphe de la'mousseline et du voile léger .et souple à souhait, pour les journées de chaleur, telle que celle de dimanche dernier.
Le Tout-Paris des sports et des grandes premières était là; aussi quel luxe, quelle rivalité d'élégance et de beauté. La.foule.des toilettes jolies.étaitsi grande que je me trouve bien empêchée de vous les dénombrer et.de vous les décrire. Je constate toujours avec le 'même plaisir que c'en est fait de la robe étroite et qu'Auteuil, on peut en être sûr,– nous rendra la silhouette gracieuse 'dëlaPà* risienne en des robes qui l'envelopperont, de draperies savantes au lieu du sac informe dans lequel elle nous a semblé trop longtemps boudinée sinon tortufée.' Il
Plus en faveur que jamais, la mousseline de soie se prête à des combinaisons aussi heureuses que charmantes. Mélangée a du liberté, et recouverte du long yêteme,nt de même tissu,, cela fait de ravissantes robes d'après-midi qui ont cet 'avantagé de-pouvoir être portées, au bois,-dans l,es dîners élégants. Il se fait aussi une étoffe très légère appelée Radium dans des, coloris extrêmement nouveaux remplaçant agréablement le foulard.
• Bientôt -vont apparaître 16s robes de linon brodé. Qu'elles sôient.toutes blanches ou sur transparent de couleur, je ne.conpa'is rien de plus jeune, de plus frais, de plus gracieux.
Quant aux chapeaux, l'éclectisme le plus grand règne dans leurs formes; cependant, la faveur semble vouloir
s'accentuer au chapeau plat à grands bords si utile en plein été, et cela est assez surprenant, car la mode ne nous a guère habitués à tant de bon sens. On fait aussi des capelines toutes revoilées de mousseline noire ou bleu foncé; les unes garnies de 'rubans, d'autres de fleurs, mais on les garnit" à peine, toute leur élégance consistant dans la forme et le relevé ou le cabossé. Une fantaisiecharmante, c'est l'écharpe qui menace malheureusement de tomber bien vite dans le commun. Mais il est Mes femmes de goût qui savent les combinerélles-rhêmes et leur donner le cachet personnel qui convient à leur toilette ou à leur genre. Il n'y a, en effet, rien de plus joli que ce gracieux complément de la toilette féminine qui révèle, par la.façbn dont il est porté, le je ne sais quoi, mystérieux et charmant, qui constitue une femme véritablement élégante. Ghenya. Lidia de, T. Un doigt: de: « Duvet de Ninon.» sur le visage, et • vous apparaîtrez cent fois plus charmante, vous, serez la plus jolie et la plus séduisante car le Duvet de Ninon, de la Parfumerie Ninon, 31, rue du Qûàtre-Septembre, est la plus délicieuse de nos poudres de riz.' C'est elle qui complète la jgrâce d'une femme et-lui mot la dernière touche de chic.
Réséda. Sans doute, de belles dents sont
un trésor inestimable pour la femme. Que n'usez-vous de 1' « Elixir Dentifrice des Bénédictins du Moat-Majeila! » En peu de temps vos dents deviendraient blanches, saines, éblouissantes et votre baleine en serait agréablement parfumée. Essayez-en vous n avez qu'à demander TElixir à l'administrateur M. G. Senet, 35, rue du Quatre-Septembre. Mme de V., à Caen. Vous avez envisagé l'occasion d'un voyage à Paris pour acheter de fausses perles! G est, un projet, qu'il vous faut abandonner au plus tôt. Profitez au contraire de votre séjour pour en acheter de véritables, qui, même, ne vous coûteront pas plus cher. Il vous suffira de vous adresser chez Dusausoy, h, Bd des Italiens (Tél. 315-41.)
COURRIER DES THÉÂTRES
Aujourd'hui
A la Comédie-Française, à 1 h. 1/2, Andromaque (Mmes Bartet, S.-Weber, Géniat, Madeleine Roch, MM. Mounet-Sully, Paul Mounet, Garay, Georges Le Roy)
Le Testament de César Girodot (Mmes Lara, Fayolle, Yvonne Lifraud, MM. J. Truffler, Siblot, Joliet, Ravet, Grandval, Paul Numa, Lafon, Georges Le Roy).
Salle des Fêtes du Trocadéro, à 1 h. 1/2, matinée do gala au profit de l'Œuvre des
Pupilles.
Ce so/>
A l'Opéra italien (théâtre du Châtelet), à 8 h. 1/4 très précises, première représentation de ManonLescaut, de Puccini (abonnement C.). Voici la distribution
Manon Lescaut Mmes Lucrezia Bori Un musico Ida de Kowska Des Grieux MM. Enrico Caruso Lescaut Pasquale Amato Géronte Ant. Pini-Corsi
Maestro di ballo 1 Albert Reiss
Kmpfjnajo ° ] Albert Reiss Edmondo o Angelo Bada L'Oste Paul Ananian Sergento V. Reschiglian Commandante Tullio Bianchi
Chef d'orchestre: M. Arturo Toscanini. Toilette de soirée de rigueur à toutes les places. On n'entrera plus dans la salle après le lever du rideau.
Les petites places (à 2 et 3 francs) seront en vente ce soir au théâtre à partir de 7 heures.
A l'Opéra, à 9 heures, 3° représentation donnée par la troupe des ballets russes (abonnement C).
1" Le Carnaval (Mmes Karsavina, Fokina, Pilty, Nijinska, MM. Fokine, Orlow, Cherer); 3° Shéhérazade (Mme Ida Rubinstein, MM. Boulgakov, Kissilev)
3° Le Festin, suite de danses;
4° Danses polovtsiennes du Prince Igor (Mmes Catherine Gheltzer, Karsavina, Fedorova, etc., MM. Nijinsky, Volinine, etc.). A la Comédie-Française, à 8 li. 1/2, la Fleur merveilleuse (Mmes Marie Leconte, Géniat, Louise Silvain, Francine Clary, Bergé, Berthe Bo.vy, Y. Lifraud, Provost, MM. Silvain, Georges Berr, Raphaël Duflos, Siblot, Dés-^sonnes, Joliet, Faléonnier, Charles.Esqnier,' Ravet, Croué, Grandval, Paul Numa, etc.). A TOpéra-Comique, à 8 heures, 15° représentation de l'abonnement du jeudi (série B), On ne badine pas avec l'amour (Mlle Chenal, M. Salignac, Mlle Billa-Azéma, MM. Cazeneuve et Vigneau); la Légende du point d'Argentan.
Aux Variétés, à 9 heures très précises, le Bois sacré, comédie en trois actes de MM. G.-A. de Caillavet et Robert de Flers-pour les représentations de Mme Jeanne Graaier
et'deJyLUe Eve Lavallière ? (MM. -Brasseur,
Guy, Mas Dearly, Prince, Moricey, etc.p On commencera à 8 h. 1/4 par les Maris en vacances.
Au Vaudeville, à 9 heures, le Secret de Polichinelle (MM. Félix Huguenot, Colombey, Mlle Balletta), etc.
A la Renaissance (saison belge), à 9 heures, le Mariage de Mlle Beulemans (Mlle Lucienne Royer, MM. Jacque, Berry, etc.). -A la Porte-Saint-Martin, à S h. 1/2 très précise^, 151° représentation de Chantecler (M. Pierre Magnier, Mmes Simone, AugustiueLeriche, MM. Galipaux, Jean Coquelin,' Mlle Marthe Mellot)/
t– Au théâtre Sarah-Bernhardt, à 8 h. 1/2, la Dame aux cafiaélias (Mmes Renée Parny, Jane Méa, Andrée Pascal, MM! Jean Worms, Chameroy, Duard). >
Au théâtre Réjane, à 8 h. 3/4, la Passerelle (Mme Réjane).
A la Gaité, à 9 heures, Tais-toi, mon cœur! (Mmes 'Magda Simon, Jane Danjou, Simone Depallin, Germaine Brasseur, etc., MM. Reschal, Clément, Mondes', Palau, Collen, Ed. Roze, etc.).
Au théâtre: Michel, à 8 h. 3/4, pour les représentations do Mme Louise Balthy, Jules ou le Mariage inespéré (Mme Mary-Hett, M. Carlos- Avril) Lily Clown; les Jeux sont faits (Mmes Gaby Madry, Renée Blacke, de Hazel, MM.Dutard, Navarre,Carlos-Avril) Halley. bonne (Mmes Louise Balthy, Betty Daussmondj,
A l'Athénée, à 8 h. 1/2, Un enlèvement; à 9 heures, le Danseur inconnu, comédie en 3 actes de M, Tristan Bernard (Mlles Alice Nory, Goldstein, Bussy, Aël, Claudie de Sivry.'Greuze, Loury, MM. André Brulé, HenryKrauss, Gallet, Cazalis, etc.).
Au théâtre Femina, à heures, Bigre revue deRip(MlleSpmelly,MM.LeGallo,Hasti,etc). Plafond mobile. Tél. 528-68. Métro Aima. Au théâtre Apollo, à 9 heures, Hans, le joueur de flûte (MM. Jean Périer, Henry Defrôyn, Paul Ardot, Mmes Gina Féraud, Alice Milet, Marfa Dhervilly).
Aux Bouffes -Parisiens-Cora Laparcerie, à 9 heures, Son auteur, de M. Maurice Landay (Mlle Vermell, M. Rolley) à 9 h. 3/4, Xantho chez les courtisanes, comôdie^n 3 actes, de M. Jacques Richepin, musique de M. Xavier Leroux (Mmes Cora Laparcerie, Cavell, Marie-Marcilly et la danseuse Esmée, M. Henry Lamothe).
Au théâtre du Grand-Guignol, à 9 heures, la PorU 'claie, le Beau Lothario, l'Attentat, Appassionnato, Vitriolé.
Hier
En réponse à l'affectueux télégramme des directeurs de théâtre, Mme Sarah Bernhardt a envoyé, hier, la dépêche suivante à- MM. Albert Carré, Porel et André Antoine Je suis profondément touchée de votre amitié, mes chers' amis, et vous remercie à plein coeur. Je m'acquitterai seule de l'injuste condamnation qui m'a frappée, et je suis en droit de la supposer injuste puisque le premier tribunal avait condamné Bataille, Alors, de ces deux,tribunaux, lequel a raison, puisqu'il faut les supposer tous deux de bonne foi ?
Maiî, toute médaille ayant deux faces, je trouve sur l'une mon tribunal et Bataille, et, sur l'autre, les figures amies, les sympathies, les dévouements, les protestations indignées et l'affirmation de la sympathie, et dp l'estime que le public a pour moi.
Je ne vois plus que ce côté de la médaille et vous remercie d'y avoir inscrit vos noms amis.
Sarah BERNHARDT.
M.- Lucien Guitry a terminé hier la série de ses représentations dans Chantecler. Le grand artiste aura joué 150 fois de suite l'œuvre admirable de M. Edmond Rostand. Le- public l'a acclamé après le dernier acte et lui a crié « Au revoir au revoir » La. recette, -à la 150°, atteignait, droit des pauvres compris, 8,709 fr. 09 ce qui fait pour le total des. représentations jusqu'à hier soir, un total de 1,614,227 francs. M. Lucien Guitry est parti* dans' la nuit, en automobile, pour le Midi. Il passera ses
vacances dans sa propriété-de la Gabelle, à côté de Toulon.
Hier^matiru la mairie du 8e arrondissement, a, été deiébré le mariage de Mme MarieAnne-Ôlj'mpe Chassaigne, connue au théâtre sous le nom de Mlle Liane de Pougy, avec le prince Georges Ghika.
Les témoins du prince G.hika étaient le docteur Isch-Wall, ancien interne des hôpitaux, ancien aide d'anàtomiè à la Faculté de médecine, et M. Maurice Perinne de la Campagne, avocat la Cour d'appel ceux de MlleLiane.de Pougy, M. Leopold Kampff, l'auteur du Grand Seir, et Daniel Lewis, la modiste bien connue.
La cérémonie s'est passée dans la plus stricte intimité.
La mariée portait un: très large chapeau noir et une robe violette, de forme .-Empire s.ans entraves qui lui-seyait à ravir. Le docteur Philippe Maréchàl, adjoint au maire, a adressé, aaris une courte et fine allocution, ses vœux de bonheur au prince et à la princesse et les a remerciés du don généreux qu'ils avaient fait aux pauvres de l'arrondissement. La cérémonie religieuse a eu lieu à SaintPhilippe du Roule.•̃
,It
Hier a été célébré le mariage de M. Lucien Prad, l'habile régisseur général des Capucines, avec Mlle Marthe Debienne, une des plus charmantes pensionnaires de ce théâtre.
Au jour le jour ̃ On. répète chaque jour, partiellement à l'Opéra la Damnation de Faust, bien que la dernière répétition générale ait eu lieu dimanche. Mais dans un ouvrage aussi considérable il y a toujours 'des détails de mise en scène, de lumière, de changements de décors à mettre au point; C'est à quoi MM. Messager et Broussan s'emploient activement, de façon à arriver à une exécution aussi parfaite que possible le soir de la première, qui .reste toujours fixée a. vendredi prochain.
En dépit de la 'saison avancée, la Fleur merveilleuse connaît, à 'la Comédie-Française, les belles recettes et les salles suprêmement élégantes. Nous. sommes retourné entendre la pièce de M. Zamacoïs, et nous avons constaté avec quelle .perfection d'ensemble, quel entrain, quel brio, elle est jouée.
Nous avons constaté aussi quel plaisir prenaient à ce conte d'allure si française, tour à tour joyeux et émouvant, et qui est en même temps un si ravissant spectacle, le public de Parisiens et. d'étrangers accourus sur la foi d'une presse élogieuse, et à cause surtout d'une publicité orale enthousiaste. Il est amusant de constater avec quelle régularité se produisent tous les soirs, exactement aux mêmes endroits qu'à la répétition générale, les effets d'émotion ou d'hilarité. C'est mathématiquement' aux mêmes points, aux mêmes « couplets », aux mômeà vers, que sont applaudis MM. Silvain, docteur digne et sympathique Georges Berr, Provençal extravagant Siblot, Hollandais ineffable Dessonnes, jeune amoureux ténébreux Joliet, tavernier optimiste; Falconnisr, Ravet, Garay, Le Roy, ,bàndits redoutables Esquier, Numa, Lafon, tulipiers enragés; Croué, valet flegmatique Grandval, amateur forcené de fleurs Jacques de Féraudy<et Guilhène, duellistes élégants; Mmes Marie Leconte, la plus adorable des petites Hollandaises Géniat, une bohémienne d'une mélancolie charmante; -Louise Silvain, tour à tour tendre et émouvante; Berge et Bov-y, deux travestis délicieux de jeunesse et de gaminerie, enfin Mlles Lifraud et Provost, deux autres petites Hollandaises d'une grâce et d'une ingénuité exquises,, et qui, en compagnie de leur amie Griet, jettent comme du printemps dans la pièce. :̃•_̃ L i; Quant à M. Raphaël Duflos, il remporte tous les soirs un double succès bien mérité d'artiste et de metteur en scène.
?**
Cet après-midi, après la matinée, les sociétaires de la Comédie-Française se réuniront en assemblée générale pour désigner les deux membres titulaires et le membre suppléant qui feront partie du nouveau Comité de lecture, conformément au décret du 3 juin. ̃ ̃ Belle soirée d'art samedi dernier chez Mme Renée du Minil, la brillante sociétaire de'la Comédie-Française, qui présentait à un public choisi ses meilleurs élèves. On a vivement applaudi Mlle Jenny de Valle-Flor dans le Parasite congédié, de Capelle; la Fikuse, de Delavault, musique de Barbirolli, accoinpagnement de harpe par Mlle Jenny de ValleFlor Mlles Blay de Malherbe et Germaine Lenormand dans Médée; Mlles, Jeanne Brillot, Blanche Jackson et M. Paul Baumé, dans l'Aiglon, de M. Ed. Rostand Mlle, Suzanne Blay de Malherbe dans Chanlcclèr. Manfred, de Byron, adapté par Emile Moreau. D'admirables vers de M. Stephon Liégeard, Aimer, dits tour à tour par Mme la comtesse de Ghalsberg, Mlle Suzanne Goury, Mme Guillard, Mlle Ch. Martin et M.Paul Baumé, ont valu un triomphe a l'auteur, et ses interprètes. Enfin l'Intermède, interprété par Mme Molé-Truffler, de l'Opéra-Comique, et Mme Paul Vizentini-dii Minil, professeur au Conservatoire, a remporté un grand et légitime succès. ̃ •
L'impression totale a été excellente.. De l'avis unanime, les élèves présentés par Mlle Renée Du Minil étaient remarquables, et le très distingué professeur a reçu les plus chaleureux compliments.
11'
La journée de dimanche/à l'Opéra-Cômique, sera la suivante ̃ ̃ ̃̃
Matinée, à 1 h.' 1/2, Ariane et Barbe-Bleue (Mlle Mérentié, M. Vieuillë, Mlle Cécile Tllévenet). Le soir, à heures, représentation populaire à prix réduits (avec* location), Manon (Mlle Zeppilli, MM. Sens, Ghasne, Delvoye, Mlle Régina Badet).
Ce soir, dernière représentation de la Dame aux camélias, au théâtre Sarah-Bernhardt. Demain, grand concert russe'donné au profit de la Croix-Rouge française. Après-demain samedi, première représentation (à ce théâtre) de la Vie de bohème, de Théodore Barrière et Henry Murger.
MM. les. critiques, courriéristes et .autres ayants droit seront reçus au contrôle sur présentation de leur,carte. r r
M. Huguenet, acclamé dans .le Secret de polichinelle, en compagnie de Mlles Balletta, Marie Laure, Suzanne Demay, M. Lacroix, une distribution hors de pair, une pièce exquise jouée à la perfection dans une salle d'une fraîcheur parfaite, en faut-il ^davantage pour expliquer le succès de l'actuelle saison d'été, au Vaudeville'? Le théâtre Réjane reprend ce soir la Passerelle avec Mme Réjane dans le rôle de Jacqueline. Il y aura foule pour acclamer la 'grande artiste dans ce rôle, un dos plus beaux de son magnifique répertoire. r
A la Renaissance (Saison belge).
Il y a tout lieu de croire que le Mariage de Mlle Beulemans sera un mariage bien parisien. Remarqué au hasard, parmi la brillante assistance de première de la triomphante comédie de MM. Fonson et Wicheler Mme Edmond Rostand,' M. Maurice Rostand, prince de Broglie, duc et duchesse de Noail-, les, baron et baronne Henri de Rothschild, Mme Kohn, comte de Pradère, marquis et marquise de Massa, comte Louis de l'Aigle, M. Abel Hermant, etc. Tout Paris voudra voir et applaudir « les Belges » à la Renaissance, la charmante pièce, et ses remarquables interprètes.
•{,
C'est le jeudi 16, au Trocadéro, que les Trente Ans de théâtre donneront leur mati-
née au bénéfice de leur dispensaire. Le programme, consacré à Alphonse Daudet et;;à Georges Bizet, comportera une interprétation de l'Arlésienne comme on n'en vit p.ajs depuis la création. Les premiers ld*e nos àr,tigtes joueront le chef-d'bsuvre d'Alphonse t)audet et Bizet avec l'orchestre Colonne et les choeurs dirigés par M. Gabriel Pierfté'. Voici cette distribution qui, vu les<(sërvices; des théâtres, ne pourra être donnée qu'une seule fois .•̃: •
La Renaude Mmes Pierson. •'̃ Rosé Marnai Jane Hadipg-1 iv Vivette Sylvie
L'Innocent Lantelme Frédéri MM. Alb. Lambert' fila' Balthazar Pa\jl Moiinet-' Patron Marc • Huguenet j
I;'Equipagre Galipaux Francet Mamaï Cornaglia-fcréaJ teur du rôle)
Mitiflo De MHx • <
L'Hommage à Daudet comprendra .y.lé?:.ÇÔ@-' les de Daudet, par M. Mounet-Sulîy, et uh.à-propos inédit de M; René-Fauchois Al'Artësienne, dit par Mme Bartet. L'Hommage àfti:et comprendra des fragments de Çarn\eh (Mme Litvinne se fera entendre pour lIà'ipre«fiiière fois dans Carmen MM; -Frârfzîet.Oùfranne, de l'Opéra, chanteront José :ei>E$camillo) l'air ae. la Jolie Fille de J^erth', par M: Delmas, et le duo des Pêcheurs de {pertes par31M. Delmas et Franz. La 16çatiqh.est ouverte. ".̃•̃*
̃_ •!̃ ̃• i, :̃
Les Gironditis,' le beau drame 'lyri^u'efen quatre actes, de MM. André Lenéka,! Baûl de Choudens et Fernand Le Bprnp^sefa a représenté l'hiver prochain au théâtre de'la Gàîté. Les directeurs, MM. Isola frères, cotent beaucoup sur cette œuvre. ̃
M. Jean Périer reprendra ce soir, à'rÀpqllo dans Hans le joueur de fixité, le rôle-'dV.Haiïs, qu'il a si brillamment créé. *•
Le.Danseur inconnu a brillamment ;fran,phi le cap de la 200° représentation à rAthénee. Et.lôs recettes sont toujours superbes.et Iqs interprètes, MUe Alice Nory et M. Ahdré Brûle, toujours très applaudis par un publie ravi de leur jeu comme delà pièce.
̃'̃ i'' i
Cet après-midi, à deux heures, «-'les Chefsd'céuvre oubliés » donneront, au tîiéâti-e Michel, le Cantique des Cantiques ;(1" audition), adaptation en vers de M. Joseph. Lariban, et Bradamanle, do Robert; Garriier, tragi-comédie (1582). ̃̃['; La causerie préliminaire sera faite par M.. Camille Le Senne. 'l i
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Rappelons que c'est aujourd'hui, à. ^une heure et demie, qu'a lieu au Trdca.déro ^la représentation de gala l'une dê.s' plue belles de la saison au profit de TCEu^o des Pupilles, fondée par M. Léon Bailhy ;et patronnée •pa.rVIntransigeant. r Pour le programme, qui contient, les plus grands noms (théâtres subventionnés, grands théâtres de Paris, saison russe', saison italienne), consulter les affiches. Les bureaux ouvriront à une heure. • ̃̃
¡. ~¡")..
Mâtinées annoncées pour dimanchç'prpchain Comédie-Française, 1 h. 1/2, la Fleur, me?'r~eillé2tsé. ,0'pèra-Comique, 1 h. 1/2, Ariane ciBarJaeBlette. ̃• >;̃'̃ .;̃̃, Vaudeville, 2 h. 1/2, le Secret de Polichinelle. .̃̃: Théâtre Sarah-Bernhardt, 2 heures, Ja. Vie; de '.bohème. x: ̃ ̃ Porte-Saint-Martin, 1 h. 1/2, Chantecter. Nouveautés, 2 heures, le Crampon, Oh,purge bébé! 1 Renaissance (saison belge), 2 h.. 1/2," l,e Mariage de de Jllle JSeutema))~. ~1~J Gymnase, 2 heures, la Vierge folle. "̃ l Gaîté, 2 heures, Tais-toi, mon cœur! • Athénéo, 2 heures, le Danseur inconnu- Théâtre Antoinç, 2 h. 1/4, la Fille Elis?, No\io> .̃̃• Bouffes-Parisiens, 2 heures, Xàiitho chez les courtisanes. r Ambigu, 2 heures, Prostituée. • Déjazet, 2 heures, le Papa du régiment. Théâtre Femina, 3 heures, le GéjiëralBqb. Trianon-Lyrique, 2 h. 1/2, le Bavbicr'de Séville, le Maître de Chapelle. ̃ i ,i °
̃
Le Barbier de Séville a valu â Mlle, Saint-. Germier, MM. Dutilloy, Lapelletrie et .José Théry un, très gros succès, hier- soie, au Trianon-Lyrique. Le public leur a, fait, fête. M. Félix Lagrange a reçu de très ̃ vif js ̃ coïnpliments pour le soin avec lequel il a .monté
l'ouvrage. '̃;• '_•
,ouvrage, J ,j' J.'
Le théâtre Dôjazet affiche pour cetiaprôsmidi sa. 294° matinée de famille., (Au prp-
gramme; f '•̃̃
La Pomme, la Rissole et Merlin; Tromb;f.àl'Cazar, la Partie de piqu?.t.' •̃̃ • ,•̃ »̃ Le soir, 225° représentation de!fe P.dpa du tcgimenl.. .< i Une première au théâtre de Çont-aux-1 Dames! 1 Garder parly à l'Elysée, tel ssp Je*, titre, une charmante comédie en un acte e,n.ybrs de Mme Amélie Mesureur, la femme du ^dirrecteur de l'Assistance publique. r Cette comédie sera interprétée par Mlle Lifraud, Mlle Borthe Bovy, de la ;Co'méd:ieFrançaise, MM. Rocher, Got etiPr.adier,?,çt représentée à la matinée du dimanche 19 juin, survie théâtre de Pont-aux-Dames, dains.le parc de la maison de retraite des comédiens.
Bigre c'est bien le mot qui vienti naturellement aux lèvres quand après, la ire* vue de Rip on sort du théâtre Femina," loué p£Ïur la saison par M. Richemond. On, 'dit bigre! qu,and on entend Mlle Spinelly detàiïler les couplets de l'Arpète, et Mlle 'Angèle'iGril ceux de l'Opérette bigre pendant lessciïnes des1 conférences avec Le Gallo ou:de Ghantecler avec Hasti; bigre à toutes cesc situations amusantes et ces mots étincelants qui fond de la revue de Rip la'chose la plus piordânte, la plus spirituelle et la plus 'vivante du genre. Et c'est bien au théâtre Femina, dont le plafond mobile permet de régler la température àvolonté, que s'écoulënt-pàr ce mois de juin les plus délicieuses soirées pa-
risiennes. » -̃ ( • :•
Au moment où, une troupe d'artistes belges interprétant une pièce d'aiiteurs belges'irem,porte un grand succès à Paris, il' "n^ést^ué trop juste de constater que les Bruxellois font fête tous les soirs à des artistes de chez nous, dans des spectacles éminetnmënt parisiens. '̃̃ Aux Capucines de Bruxelles, un délioieux petit théâtre, que dirige M. Yves iMaij-teli.on applaudit chaque soir dans une,revue très amusante Mmes Marthe de Lenclud, l»«côhlmère, Viviane La vergue, Andrée BaVelly, etc., ainsi que M.Fred Pascal, le ̃ compère,, etc., etc. v 'Mlle Lyse Bérty a intercalé dans ce,tté revue un «numéro », une sorte d'autre 'petite revue qu'elle interprète seule avec un esprit, une gaieté, une fantaisie, et aussi un" tajent de chanteuse qui lui valent chaque soir.un véritable triomphe. Ajoutons, pour être tout à fait. vé'ridiqueV qu'au Tout-Bruxelles 'se mêle un p.éu du, Tout-Paris attiré par l'Exposition', et que l'on â signalé la' présence, par ëxétnfole,t de MM. Henri de Rothschild et Alexandre. Dùval, dont la présence suffit à elle seuje 'pour parisiçnniser une salle de théâtre. ̃ ̃ ̃;
De Lucerne r a
De Lucerne ̃
La représentation de la Veuve joyeuset,]è 24 mai, auKursaal de Lucerne, a été un ,téritable triomphe. M. Jacques Vitry a joué le rôle du prince Danilo d'une façon tô,ut à; fait supérieure. Quant à Mariette Sully, •dahs'colùi-.dè Missâ, elle a été adorable. Cjtatiteùse,
L.e:¿'i,L n .< ,+.'
TomédiénnèT danseuse, elle a. su prendre uii petit. accent anglo-saxon tout a fait amusant, et elle' a ravi d'un bout à l'autre de la pi~eeJe public qui remplissait, la, salle. Aussi bien Sans-la poétique chanson dcViliaquc dans Tes -parties violentes et sonores de la partiAlan si -jolie de M.Frante Lehar, elle a ete couVectc-ae bravos et le public lui. fait une ovation, ftuant a la valse, elle la chante avec ji.oeionvfctïon et une émotion toutes com-
̃juuaicativos.
Lô" livret spirituel et élégant de MM. de Flers et de Caillavet a été fort apprécié, et on a. su-gré a la direction du'choix et du luxe 'des costumes.
M Maury, dans le rôle de Popoff, dune drôlerie étourdissante M. Georges, dans ce,lui de Fi<"V ont été à la hauteur de leurs chefs tic file.- L'orchestre conduit par le maestro 'Giannini a eu sa part dans les félici'jâtioiis qiie.-mérite cette représentation reœarquable; Serge Basset.
SPECTACLES & CONCERTS
• Aujourd'hui
Matinées avec les spectacles du soir A l'Olympia (2 h- 1/2), aux Ambassadeurs (2 h. 1/2), au Nouveau-Cirque (2 h. 1/2), au cirque 'Sîedrano (2 h. 1/2) et a VAlhambra. ̃^2 li.). ̃̃-
Ce soir;:
Aux-Folies-Borgère, les nouveaux « clous » .d* la- -Revue-: Chris Richards, la troupe O'Kabe, lcténor Arallo.Ling.et Long. Le plus ̃grand succès de l'année, triomphe sans paroi 1.
A l'Olympia, la Grande Revue, vingt-six décors, 600 costumes, 150 artistes (The divine Amvlla, Emerita Esparza, Lucienne Malty, Slara Faurcns.'Girier, MaxLinder); les « Oxford Boys » (Jim-Jo-Jack) dans leurs danses: fantaisistes; the Handy -Man; Signor Flory, phénomène vocal; ies8Blossom Girls et leurs fchiens, etc. A'10 h. 1/2, le Puzzle à 1 Opéra, Grand final des Jouets à 11 h-, « l.ho £ïar^ '(i-mmense succès), american sensation. V^A-Marigny-Théâtrc.àS h. 1/2, ja Revue de.Mavigny, deux actes, vingt tableaux avec Mmes Mistinguctt, Fairy, Dayngny, A> Guerra, Myral et MM. Morton, Milo, Tre,Iy|Uc, Paul Clerc, Charpentier.
'i- Ala Sçala, concert d'été (direction Fursy. 'M 435-86, plafond -mobilcV^Sinoel, Robert fitisawRivers, la belle Luccro); laNuit de Cki"peite (Made Siamé); le Pharmacien (L. de. .lâé.vin). ̃ ̃ •
Au Moulin-Rouge la Revue amoureuse ̃d'Henry Moreau et Briollet (32 tableaux). jardins d'été ouverts. The grandost and "ijnesti spectacle of the ycar.
? s A-td «Boîte à Fursy », à 9 h. 1/2, les chan•'Sànniçrs'J- Fursy, rEnthoven, J. Mpy, Mevisto ̃'âiiië, Eniile Wollï", Tournayrc. Ail heures, la revue On liquide! on- liquide! avec Bor-abnïrBupaix, -Magdy, A. Defrcnne, Fcrreol, •B: WôlflVMévisto aîné..
'̃ \.n Nouveau-Cirque, à 8 h. 1/2, attractions nouvelles la Revue, grand ̃̃spectacle équestre avec' chants et danses. Le l<akir. A la « Lune Rousse », 36, boulevard "de' '̃ClïéiiV '(téléphone 587.48) (direction Bonnaud-BÏès), à 9 h. 1/2 D. Boimaud, Numa ̃Bios, P. Marinier, Baltha, Weil, etc., dans leurs œuvres. L'Ouverture du eJialet, ombres ctfAhel -Truchet Hayons de Vurne, revue on vers (Lucie Pezet, Antoine Lauff, (j; Chartèn.-otcl.
ï- 'C'est 'décidément demain vendredi que Max Dearly débutera aux Champs-Elysées dans là Revue. de Marigny,.oii il retrouvera ̃̃Mistihguett, sa partenaire de la « valse chaloupée ».. ̃Jf-yttsBra ̃prudent.de retenir ses places en location (Tel. 101-89).4iifi«isJ«a4i && »b 's0"
.̃•̃A -̃^•i, rA, ,;̃̃ ̃ f.i».i:]i y
Co soîrV'» 1» Boîte-à'Fursyvà-9'h,' 1/2,' les charisériiiîérs '̃ 'Fûrsy, 3.- Moy, tnthôven, Mé'visïb aîné et E. Wolff.' A 11 heures, la revue avec Mlle Bordoni, Roger Ferreol et ̃tôii's -les -créateurs. -̃•̃̃
Au Tréteau:Royal La.nouvelle scène delà joyeuse revue centelaàirc 'ÇaMo.. 'uinages «Grisèttésctchicards»,
pëtit~s_
^ipS^DS^^ttwVVHÎà-fluMte'fiif-ei 5 francs ;Les Annonces. à 3 francs la ligne concernent: • 1° Vlnduslric et les l'onds de commerce; 2» Les Occasions, l'Enseignement, les.- Emplois o,t les Gens ric maison;
"̃'&> Lés -Locations.;
̃̃'•Zy-ltéi'Peiisiom bourgeoises* • 'M- ̃* La Ligne a, trente-six lettres, *"̃̃' Pi ilSIRS PftRISlEHS programme des .Théâtres
.•̃ ̃•• -MATINÉES
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t:^NCAIS'(Tél. 102.23). 1 h. 1/2. Androma-
r pue rie Testament de César Girodot, .̃ gggkïï^1^- Gala des Papille
~Jr~7ET (Tcl.`2'14~~i) 2 h..0jO. '.Niatinée de,
B1-' ÊJAZET (Tél.' 274.01). --2 h..0/0.- Matinée de
~T;MtP!A (2 li. i/2), (2 h. 1/2),
0' '-lîkipiAfa h. 1/2), Ambassadeurs (2 h. 1/2),
'^WvBAD-CmQUB (2 h. 1/2), C.RQUE MBDBANO
(2 h. i'2), 'Aluambba (2 heures.).
.̃ Môme spectacle que le. soir.
•̃ SOIRÉE
Ô~p5rA (tel '231.32). '9 h. 0/0. Ballets russes Carnaval Shéhérazade; le Festin; danscspoloA-teiennes.du Prince Igor. S vendredi La Damnation de Faust. lamedi Les. Orientales; .les Sylphides; (l 'Clcopûtrc.
.pS5XlS (Tél. -102.23). 8 h. 1/2. La Fleur
'J1JOr\'CJ+1euse,
'Snxc Mariage de Figaro. samedi^: X»J[lcurjncrveiUeuse-
"0' PERA-CO~1ÍQUl~ '(Tél. 105.76). "8 h. 0;0.
Oh n'c badine pas avec l'amour; la Légende
du point d'Argentan:
vendredi La losca.
s-îm'edi • On ne badine pas avec V amour; x ^I^LrnendeJiomnt d'Argentan. APiSXlr^LriîriçîîÂrâLET): -8 h. 'i/_ y ,Manon Lescaut. ̃ • fjpii^RFiÂRÂH^iRNHARDT (TéU 274.23). 1 8 h .1/2. La Dame aux camélias.
jgHZÏi~(TérïÔi.O9). r- 9 h.0/a Le
^A§^tjeJPoli6hiaëlte. ̃ Lt t>titt5t?s- fTél 109.92). S h. 1/4 Les Maris
eü.vaegnces à 9 heures :'Le Beis sacré.
li'ORTÉ SAINT-MARTIN (Tél. 431.53). 8 h. 1/2.
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'I~RO;YAW.Cl¿tJU:e¿Il~Uelle'~ `
-5. 0. 1:
2st~ün dél'icieux prétëzté pour 1 .1..
est'un délicieux prétexte pour fah-e "détailler
à ravir par l'exquise divette Debéxio et la gentille AliceMéva une série de couplets,qui, tous frappés au bon coin, enchantent lo Mêle publie de la bonbonnière du 4, rucCaumar-
till. ̃ ̃̃ (-̃•̃: ̃
• Pour là journée de. dim.îirichQ dernier, tuna Park a versé à l'Assistance publique Pour le droit des pauvres la jolie somme dc.%667.fr. 6o, 'chiffre certifié conforme par la iiiaiiuc.de Keuilly. La recette des deux derniers .'jours' a été telle qu'on so demande avec. cujiQsito ce àuc'sèra celle du prochain vendredi do gala. Rappelons à ce sujet que c'est s'evuemcrit.ù partir" de 7 heures que le prix d'entrée.est do 5 francs. De 1 henro à 7 lieurc-s,. 1-ix. habituel 1 franc d'entrée donnant droit à une attraction gratuite.
COURRIER MïïSIÇAL
–s}«.
Etant donné le nombre de ses engagements pour les soirées1 ou matinées- mondaines, Mme Mysz-Gmeiner, l'admirable reine du lied, doit prolonger son séjour à Paris jusqu'au mardi 14 juin. Oh sait avec quelle bonne grâce Lula Mysz-Gmeinor prodigue son merveilleux talent et combien son interprétation tour- à tour charmeuse- émue, spirituelle convient au. cadre intime. Son succès est encore .accru cette saison par l'audition dos duos qu'elle chante avec .son frère Rudolf Gmeiner, dont la voix sympathique s'allie si parfaitement à la sienne. Pour tous engagements concernant Mme Mys^-Gmei11er, s'adresser chez M. A- Dandelot, 83, rue d'Amsterdam. (Toi. 113.25).
• x.
C'est au milieu d'ovations enthousiastes, que s'est terininé le concert' Arthur NikischErnost Sdielling. Le public a, pendant .plus, de dix minutes, ovationné l'illustre capcll-;meister et riiicomparable1 pianiste S.c'holling, qui lit triompher d'une façon magistrale," comme pianiste et comme compositeur, son admirable Suite pour piano et orchestre,' L'orchestre Colonne fut magnifique. Le prochain et dernier concert avec orchestre donné par Nikisch et Schelling aura lieu le 14 juin, à 9 heures, salle Gaycau,
Une admirable cantatrice, Élcnà Ger.hardt, vient de se révéler à Paris. Le concert de licder qu'ellevicnt dedonner, avecle concours, de Nikisch, fut un incomparable triomphe. Sa voix admirable, son style parfait, sa technique magistrale -la placent au-premier .rang des cantatrices. -̃̃̃̃
Mlle Elcna Gcrhardt et M. Arthur Nikisch so. feront entendre 'une fois encore, salle des •Agriculteurs, le -15 juin, à 9 heures du soir.
Le quatuor Capet, qui, dans sa première séance de- lundi, a remporté, un succès ïtriom'phal, donnera, demain- vendredi,- salle Pleyol, a 8 h. '3/4, son second et dernier concert: Au programme, 4°,13° et 15e quattiors^o Beethoven. ° En raison de la température excessive, Me grand salon de côté sera ouvert' au publie. Prix des places 10,-5, 3. et :-2 francs. Billets chez Durand, Grus, Max Eschig et' à la salle Pleyel. Téléphone 149-36v ̃ Aux deux séances données par Miné Bex, on a entendu de très remarquables élèves- do piano: Grand succès également pour M. Maurice Bex, dont la belle-voix cl ia s'nro incthodo ont ravi les auditeurs. '̃̃'•' filftW Delilia, ^>^«^\<S»- --rrn LES GRANDES VENTES ̃:• '̃•.̃ ,̃̃•-• >- ̃ ̃̃ •̃ àb ùï ^S' Aujourd'hui" .eoôiq ai anaù zqmet ùiiq I
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TABLEAUX ANCIENS ET MODERNES
A-la salle r, hier, M° Henri Baudoin rendit des tableaux en une courra vacation dont le résultat' fut de 34,500 francs. Voici quelques-unes des enchères N°» 7-8, Freudcberg, Scènes suisses, deux gravures en couleurs, 420 fr.; po 25, Andréa de.î Sarte (d'après), la Sainte Famille et Saint Jean-Baptiste, goo fr.; n05 30 et. 31, Boucler (Ecole de), deux pendants Amours et colombes, les Amours vendangeurs, 290 fr.; h° 56, Dorfmeister (Jean), Portrait de jeune -femme, 2,550 fr.; n° 58, Dupré. (attribué â Victor), ̃ Paysage avec cours d'eau, 720 fr.; n° 78, Leduc, Famille dans un intérieur, signé et daté 1779, 350 fr.; n° 80, Leprince (genre de), Décoration composée de quatre panneaux a sujets chinois sur fond gris, ornes d'arabesques, 2,505 fr.; n° 92, Netschcr (Gaspard), les Bulles de savon, 505 fr. n° 100, Ravestcin (attribué à), Portrait dénomme, 600 fr.; n0i2i,Valentin (Jean de Bologne, dit le), la Partie de musique, 525 fr.; nos 126 à 130, Véronése (écolo de), Cinq tableaux à sujets tirés de la légende de saint Charles Borrhomée,35ofr.; n» i3,),Zorg(Henri-Martin), Intérieur flamand, cadre en bois sculpté, 300 fr.; n° 135, Ecole allemande, seizième siècle, la Vierge portant l'Enfant Jésus, fond réhaussé d'or, 500 fr.; n° 1.10, Ecole flamande, seizième siècle, Le Christ déposé de la croix, signé.: Franciscus Blàca'rius ïrinidas faciebat, 1579, 8foo francs.
OBJETS D'ART ET DE HAUTE CUfUOSITÉ A la'salle 6, M° Lair-Dubreuil commençait la vente de la collection Deberghe la première vacation adonné 27,446 francs. Nous avons retenu les prix suivants •:
N" 38, Plaquette rectangulaire en ivoire, sculptée en bas-relief, France, seizième siècle, 600 fr. n° 39, Trois plaquettes rectangulaires en ivoire, sculptées en bas-relief et ajourées, quinzième .siècle, 45° fr- n° 4°.' pyxide en cuivre champlevé pt émaillé, Limoges, trciième siècle, 380 fr. n° 44, Navette à encens en cuivre gravé,, champlevé. et émaillé, Limoges, treizième siècle,' 1,200 fr.; n° 45, Porte-cierge en cuivre champlevé et émaillé de Limoges, treizième siècle, 500 fr. n° 46, Porte-cierge en cuivre champlevé et. gravé, avec traces d'émail et de dorure, Limoges, treizième siècle, 550 fr. n° 50,' Custode en cuivre doré, quinzième siècle, 475 fr. n° 57, Petite horloge en cuivre doré et gravé, seizième siècle, 605 fr-J-n^SÇ-i Flambeau oriental ancien, en cuivre gravé et damasquiné d'argent, 48« fr. n° 67, Devant; de cheminée en fer forgé, en partie du sei-'zième siècle, 305 fr. no 71 Deux supports de cierge pascal, en fer forgé, découpé et ajoure. Travail espagnol du seizième siècle, 500 francs. Bois sculptés. Statuette en bois sculpté, sainte Marguerite debout sur le dragon. Fin du quinzième siècle, 800. fr.; n° 92, Statuette. en' bois sculpté et peint, saintp Madeleine debout, seizième siècle.Travail français, 430 fr.; n° 93, Groupe en bois- sculpté et polychrome, sainte Anne debout, quinzième siècle' 450 fr.; n° 96, Petit groupe d'applique chêne sculpte, l'Evanouissement de la Vierge. Travail fla'rnand, quinzième siècle, 380 fr.; n° 97, Groupe en bois sculpté, nombreux personnages en prières. Travail flamand, fin du quinzième siècle, 510 fr.; n° 98, Groupe. quatre persoñ•iï£*ë$'ibn-'>À4ài •sc\ûpi&>fci*t âSfelpdlwotaaiHéi
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ciu'iriziènic ̃siècle; 455 fr-. "n" iooj -Statuette'applique en bois sculpté, Chevalier debout.Travail allemand, seizième siècle, .2,000 fr. n° 101, Statuette en bois sculpte et polychromé, Guerrier debout, revêtu d'une armure complète. Travail allemand, seizième siècle, 1,000 fr. n" 103, Statuette en chêne sculpté, sainte Marguerite debout, Mandres, seizième siècle, 362 fr. nQ 106, X'on-
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Valemoni
Ha Vie Spon thte
LËS COURSES ̃ )
COURSES AU TREMBLAY •; 1 Nous ressentons les effets d'une vague Je, chaleur, et cette chaleur effraie une bonne partie du public. Parmi les sportsmen dans fenecinte réservée, il n'y. avait guère que les intéressés. ̃̃ ̃̃ Le fait principal de cette chaude journée a été la victoire de Le Marabout, qui semble venir en forme; Valemont ne l'a jamais inquiété. Le poulain de M. Ephrussi aurait eu sa petite chance dans le prix du Jockey-
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Pari mutuel a 10 fr.: Gagnant, 22 fr. Placés •Gliosliiro Cat, 12 fr.; TInterwalden, 16 francs Beau Rivage II, 18 fr. 50. ̃ ̃̃< Prix du Bréau (4,000 fr., 2,600 m1 Simorgue, à M. Ephrussi (Curry) 2, SoI6,Il, à M. F. de Boissieu (Ch. Cfoilds) 3, Spring Ni"ht, au baron M. de Rothschild (Jenmngs) flTongueur, 3/4 de longueur). _̃ Non placés Carpe Dicmybaint Just II. Pari mutuel à 10 fr. Gagnant, 128 fr.'SO. Placés Simorgue, 45 fr. Solo IV, 21 fr.- • prix de Chartrellcs (2,000 fr., 1,600 m^- 1, Mad Cat, à M. James Blanc (Blanchard) 2 Soirée d'Ivresse, à M. H.Rigaud (F-Lar/q) § Croûton,. à M. J. Cadilhon (Sweeney) (§' longueurs, 1 long. 17.2). '.̃̃tr- Non placés: Pierrot III, Cocodete, Vénérable, Casus Belli II, Agamemnon.
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Grande semaine (au Courff-ta-Belftè)- •< Résultats du mercredi é^uin i < 1» Championnat international individuel d'épée 3CS demi-finales.
Sont conserves ̃
i'° poule (9 tireurs) t î,. çx mquo, ,MM. G., 'Amsonet Gomereau-(3 t.)'et A. Massard;: 4, ex aiquo, MAL A. Lajoux, capitaine Hu-- ber-t (4 t.) e.t de Préjôîan.̃
2e poule (9 tireurs) 1, M. Ouillon-Carrere (2i.f- 2, ex œquo, MM', de Rosty et Péronvin (3 t.) 4, MM. R. Larrain,'J. Rodocanachi H bubourdieû (4 t.), après barrage avec
M.J,Ping¡md.
S» Match entre MM. L. Gaudin et Ch. Coljignon, pour le barrage entre les sallesHuguetBouché et Baudry (en 7 touches) :.M. L. Gaudin triomphe de M. Collignon par 3 t. à 7. Jury MM. Léo Nardus, vicomte de Cougny, A. Gaucher et R. Lacroix.
3°, Coupe do Franco. a) L'équipe de l'Allier (MM. Péronnin, Comereau et Hérier) est victorieuse, par touches à 6, de l'équipo de îa Gironde (MM- Gounouilhou, Teisseire et
feastârd);
I?) L'équipe de l'Allier triomphe, par 2 touches a 7, de l'équipe du Pas-de-Calais (MM. tassel,. Defurne, Blondel);
,x) L'équipe du Pas-de-Calais triomphe, par '4 touches 5, de celle de la Gironde. r 4° Challenge mixte intersalles. La salle Laurent (MM. A. Laurent, H. Laurent, B. Gravier, M. Gaucheron et Raudabel) fait înatch nul (14 à 14) avec la salle Mignot .(MM,. E. Mignot-Lajoux, H. Gordier, Dubourdieu', baron de Eynde).
Samedi 11 juin, deux heures, finale du Championnat '<ie- France (fleuret) amateurs, Jean Septima.
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Hier matin, à Juyisyy le Jeune ..aviateur1 X,homrnête,"qui volait à quelques mètres da. sol, a piqué du nez. Sous le choc, .le. réservoir à esssence se creva et un incendie se déclara qui anéantit l'appareil. L'aviateur a "été sérieusement brûlé à la main..
̃ ^«^ ̃-̃̃
̃ Hier, à Budapest, Wagner,: sur monoplan, à accompli un vol do 1 heure 17 Chavéz s'éleva à la hauteur de 442 mètres et descenr 'dit en vol plané devant les tribunes. Mme de Laroche, sur biplan, a accompli un tour du champ d'aviation, à une hauteur de $0 mètres.- Jullerot a gagné, 'surbiplan, le prix •quotidien' de vitesse par 70 kilomètres en 1 heure. S. A. I. l'archiduc Joseph rendu visite aux aviateurs Latham, Boùgier.'Mmede "U%roche et Croquet. -•• ̃
'•̃
L'aviateur Léon" Morane s'est rendu, hier, d'un seul vol, de Paris à Etampes, 50 kilo- mètres.
Il s'est envolé d'Issy-les-Moulineaux; il pilotait un monoplan muni dun moteur Gnome.
Morane a atterri à 9 h. 50, ayant parcouru la distance en 49' 37".
Morane est reparti d'Etampes à 5 h; 10. de l'après-midi et il est arrivé à Toury à 5Ti. 82. Il s'est maintenu entre 300 Qt 400' mètres d'altitude.
̃' *•;̃ .̃̃ .̃
MM. Gomès et Cie, 10, rué de Gastiglionè, ont ajouté à,leur commerce d'aéroplanes la vente des cerfs-volants scientifiques et sportifs qu'ils tiennent sur une..vaste éçjielle,, ̃̃̃
Voici les résultats de la troisième journée du meeting de Budapest
Prix de la hauteur, Ilnner, 449 mètres. Prix de la durée sans escale. Wagner,
1 Il,3' i
Prix du lancement. Paulhan, 6 m. 80.' Prix de la totalisation des temps: Rinêt,
« v ai ̃̃
Prix de distance sans escale. Wagner, 57 kil. 160 m. ̃'̃̃'• Prix de vitesse. Wagner, '10 kilomètres, en 8'46"
Marcel Hanriot et ,Niel ont' fait mardi un match de Châlons à Reims, par les airs. Il a été gagné par Marcel Hanriot qui a volé les 36 kilomètres en 30 minutes, battant son concurrent de 5 kilomètres.
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Bremen (N. D. L.), ven. Brème, à New-York, 8 juin.
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K.-Albcrt (N. D. L.), Gên'es-New-York, de Gibraltar, 7 juin. ̃ •_
K.-Wilhelm (N. D. L.), ven. New-York, à Brème, 7 juin.
LIGNES DU CENTRE AMÉRIQUE
Guadeloupe (C. G. T.), yen. Colon, à Pauillac, 8 juin, 4 h. matin.
Texas (C. G. T.), ven. Bordeaux, au Havre, 8 juin, 7 h. matin. •̃̃ Orolava (R. M. S. P.), ven. Antilles, à New-York, 6 juin.
Magdalena (R. M. S. P.), Cherbourg-Antilles, à La Barbade, 7 juin.
Clyde (R. M. S. P.), de Cherbourg pourAntilles, 8 juin.
LIGNES DU SUD AMÉRIQUE
A.-R.-de-Genouilly (C. R.), Havre -Plata, de Leixoes, 7 juin.
Amiral-Jaurèguibcrry (C. R.), Plata-Havre, de Hull, 7 juin.
Rio-Negro (Hamb.-Amer. Li.), Hambourg-Para,, de Madère, 7 juin.
Rio-Grande (Hamb.-Amer. Li.), Para-Hambourg, au Havre, 7 juin.
Cap-Orlepal (Hamb.-Amer. Li.), Plata-Hambourg, de Vigo, 7 juin. ï Cap-Verde (Hamb.-Amer. Li.), Sanlos-Hambourg, de Rio-de-Janeiro, 7 juin. 1
Basil (B. L.), du Havre pour Ceara, 8 juin, Heidelbcrg (N. D. L.), Brésil-Brômo, de Funchal, 7 juin. .̃'
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Courriers mettre à la poste demain vendredi iO juin, pour les départs qui auront lieu le li juin (pour Marseille, mettre les lettres,le • matin) i
De Marseille, par Ville-de-Bdne (C. G T.), pour Philippeville et Bône j'
De 'Marseille, par Saint-Augustin (C. G. T.), pour Oran et Carthagène
De Marseille, par Crimée (M. M.), pour Le Pirée, Smyrne, Dardanelles, Constantinople, Sahisoun, Trébizonde et Batoum;
Dff Southampton, par Briton (U. C. L.), pour Madère, Cape-Town, Algoa-Bay,. Port-Elisabeth, East-London et Natal; i c";
De Boulogne, par Eleonore-Woermann (W. L.), pour Monrovia, Côte-d'Or, Lomé, Lagos et Cameroon
De Liverpool, par Onilsha (A. S. C), pour Ténériff e Las Palmas Dakar, Gorée Ruffisque, Bathurst. Sicrra-Leone, Monrovia. GrandBassam, Cap-Palmas, Axim, Sekondi, Gàpe-' Coast, Accra, Bonny, New-Calabar, Opobo et Egwanga; •
De Liverpool, par Mauretania. (CL.), pour NewYork, Etats-Unis, Canada et Saint-PierreMiquelon
De Liverpool, par paquebot de la Leylànd Line, pour Puerto-Mexico, le Pacifique, Vera-Cruz et Tampico.
Du Havre, par La-Lorraine (C. G. T.), pour NewYork, Etats-Unis, Canada et Samt-PierreMiquelon
De Saint-Nazaire, par la Normandie (C. G. T.), pour la Guadeloupe, la Martinique, SainteLucie, Trinidad, les Guyanes, le Venezuela, la Colombie et le Pacifique
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Gneisenau (N- D.L.), Sydney-Brème, de Southampton, 7 juin. v
Zieten (N. D. L.), Brème-Sydney, de Borkum-Riff, • ̃̃• 8 juin.
̃ LIGNES DU NORD AMÉRIQUE
Âa-Lorraine (C. G. T.), ven. New-York, att. Hã~ vre, 9 juin, matin.
La-'Pro~vence (C. G. T.)', Havre-New-York, sig. C.Kace, 8 juin, 2 h. soir.
r.Gu$lemala (C. G.' T.), ven. Havre, à NouvelleOrléans, 7 juin, 6 h. matin.
iï§,à}-dïnian (A. R. M.), du Havre pour Canada, >' '8 'juin.
ÏÇ.-Çecilic (N. D. L.), do Cherbourg pour New̃̃ York, 8 juin.
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1 72 ~d" 1-40" ~"7~ i737 t-'37" 15182Suez.5i39..5t40..5430 .5430 5425.. t g(j 1895. 457.. 462. ..15 Gën'cdesEaM3% 42625 4255o!
1 59 :0r~ 13S5 1330 13~12 13S0 -sOr.sdiB.ck"- 2{c" ~0" OM~~S~Cré~FONC~ -V'ct.naaM~s. 462 46375 -45 20" 4~ 5Í5~ ,i.1
-38 50 Ouest ..». 95° 947 50 051 <i50 lu «aDussemenis yrosai-tiacK. fH; •• fi" •• -̃£* *» 20 Fives-Lille 4% 49u 50 4'Jo 00 38 oO Ouest. 19 20Prin^mpsord ,1,4,6- 4* 4,9 fâ Oblig. Comm^» 2.60^1879. 4SS 50 436 50 ActlOttS industrielles » Ga« et Baux.. 501 500 ..1
fin H Andalous °0G -̃ °72 270 '^72 '70 1G 5lJ pn\u tel jSS Jb'J doJ 1= 3^1880 50' 50 501 20 » r- Français et Etranger 490 50 405 oO
16 52 l'm'il :.J58 "5g 359 1359 :~ià :2Aciéries de France 66G 667 20 ,Central 9,' ¡¡Ol ;,00..
I !.ASwcohienv: sri nhô m y. ::?:: 27 ^zs^&i •••••̃••̃•̃ |» •• *•• *"•• sis- sio ? t^?; f^ & ,,|Ac»ériesdeFrance oec ce? s» -cent|u?0' e. wm 50350:
» «Lombards. 122*25 23 123.. Raffineries Say ord. 2i 22o. 228 13 ̃ 2.(50» 1802 ..̃. 472.. 473.. 50 » deLongwy 1311..1327.. 12 » Havraise d'Energie Electr. i% 2'JS 2uS
30 L Méridionaux 700 608 0f'5 095 ,,Çrior-- 2t' 2I3-' -13 l" i% » ? 60% 1899 475 75 475 50 » de Micheville 1395 13S5 24 Lits Militaires 000.. 600..
"rt mtratesXilwâys: £lû Ëîtb ™Y. m Y. 373" ^^âiïâSffi^MàM" ^2" 1" -IU" Âl" « A* ̃̃'̃'̃ »? • SÔS ]? .,Atel.et.CnantierSdelaLoire. U30..1715.. 17 50 Messageries Maritimes 400 400..
Õsh Nltrates-Rallways. :}dbO ~7350 3.l).. 37!J.. 373.. 8(4Dlstributiond'JÙeg~l~iÍtÏ: '2" 3e3" .>" "2" 3SI" 15 Il 3%1906. 5tH ,,1502., 7;? "Atel.etC\J.antiersdelaLoire.li30 ..1-15.. 1750MessageriesMaritimes. ,iOO '14.00.,
14 p. Nord de l'Espagne 302 50 301.. 392.. 392.. 391.. ,1 S fctKde PÏris 470 458 t5!" » Oblig. Foncières 3% 1879 502.. 504.. to » Chant, et Atel.de S'-Nazaire. 030 1025 20 _» Omnibus 4 «. » J)0.. ..1
«Portugais. 300. 3S3 351.. 350.. i^n TétéDhSnes r lis" 15 » 3%.18S3, 431.. 430.. =><} Banque de l'Indo-Chine lolo 22 50 Tabacs Portugais 50-i ro .50o
i!;5r™r i^éô iio1" ë?:w "SSÎS^a'Bïïiïï^i: .i».». i»:: « !»$«•• *«•• t| | -•̃SZg^iïS ^?, i»:: îî^î^six: iS» ^j
1" RallwaysetElectfoiclte. 1,)J.. 133" 430 ..1 1;)3. [) 50 TramWaYSd~'B~s"Ày's'" 1"3" ;3'; ~O 13'>" -.1~33 i3-)" 13" 2,60%1885.. 4-8 4;5.. 2¡¡" Commerclectlndustle¡ 750 1~ -.3,~ 17 50 Voitures3~ J' li 1 f,
.17 p. Saragosse, 4::s1 -i:!IJ 50 430.. 431 .jza.. .11~~4 14» 2,80%1895..
̃̃̃̃.̃̃ • '• ̃" 18 «wagons-Lits ord. 408.. 409.. 40S 4Ù9 » • = "g «g ^.[ • • |? •' 10 »- S"^ et Française. ̃ 577.. 578- 20 Wagons-Lits 4^. ̃̃ 50150 502..
1. SOCiétéS de Crédit • 65BrianSord Pmi1" 3I' 311" m's 315" "̃ » Bons à lots de ÎOO ft. 1887 70 50 70.. ,) ––=~ ..1
Sociétés de ,Crédit -18 ,) prm I)riN,il. 413.. 4,,). Il à Bons t lots de 100 1887 70 -r, 70 5~ 70
1.~111265 65 BrIansk ord 31" 311 "t3 31- ;> "1" ObI ons B 0 se. h th 1000 f 1 ;¡" 530
^Ba^edefœe:io;. 4290 ^o.. 4270. 13 25 ^J^EyEE Va Y. f^Y S î! E i: lî îi « ^-W^1^! 5» ;• *» MARCHÉ EN BANQUE A TERiVIE
fô » de Paris et des Pays-Bas 1S40 1S40 1838 li?41 1832 55sh Rio-Tinto. 1795 1775 180t ISOrt 1773 ACtlOnS de Chemins de ter ̃ "^= Il 12 50 Transatlantique 543: 543.. 542.. 510.. 55 » Sosnowiee. U7G 1475 1130 •• 11S2 1475 BEYEXU VALEURS 1r,Sïéd- imk' BEVEHU VALEURS flffL 43 50 Compagnie Algérienne. 1202.. 1175 1132 -1 30 » Bône à Guelma 071.. 671.. ̃ Clôture cours ̃ u Clôture. cours 30 ,) Comptoir National d'Escompte 810 S10 841 1£ Central Mining 425 424 421 •• 423 419 32 50 Départementaux 657 ̃ ̃ 1350 Créd.Fonc. d'Algérie (non lib.). 572.. 574.. 57d 12 sh Lautaro 234 50 23175 23C 231 230.. 20 ..Est-Algérien 700.. 699..
30 » Foncier de France 80C.. 805.. 810. 810 5298Bakou. 712.. 717.. 711 •• 720.. 715.. 15 50 Est, action de jouissance. 393 50 397. Vfttfi1ir<i divpr<ZP<Z Mit1P< i5 » Industriel. 710.. 711.. 733.. 31 92 Provodnik r 505.. 908.. 50S-- 506.. 41 ..Orléans 960 055.. YUWUrs UlverisCi> mines 1~
45 » Société Marseillaise. 905. 009.. 005. » Raffineries d'Egypte ord: 72-50 73.. 73 50 -i 73 50 "73.. 21 ..Ouest 458.. 49050 • k% Argentin 4 ?i 97-0S-90-100O. 91 S0 » » Brakpan 73
55 -» Crédit Lyonnais 1410 1412 1410 1411 L409.. » >. privil. 83 82 75 S3 5u 83, .25 ,• Midi, OOo OOÇ ?g Brfsil5ft; 1895 10150 Chartered '43 75 "42 50
32 50 Mobilier 729,. 720.. 72$.. 730.. 724.. 20 » Tabacs Ottomans 408.. 411.. 40S •̃ 414.. 4ft 50 "Nord 1342 1335 50 • tZ 5S tons 10190 7 68 Crown Mines ï»5 2^3
16 25 Société Générale 730.. 730.. 731. » des Philippines 393. 392.. 395 2S 75 Ouest-Algérien ÇW 655 50 “$ ̃ K^ônY.Y.YY. 9060 "90 65 03 77 De Beers préf'. YY. Y.Y..Y.Y.Y 430 50 433 50 12 50 Banque Française 3,12 50 312.. 312.. 313 1075k Portugais oai. boo 050 -CaD » « Sud de la France. 217 ..| 210 6^ Buenos-Ayres 6% (prov.de). 99 50 99 40 U 85 ord.. 431.. 429 50 ̃• 1 Tabacs ̃ I 1335 50 Z'A% 3"2%(provde) 7455 3 75 Durban Roodepoort 4075 ~Ô 31 3! ,-r ̃ ̃ '̃' kVi% ChiU4ya%-or e~Sc6%(I;I:d"')' 96 50 950EastRand 134 50 134..
3 Va %3 31~ (prov de) 74 55 .375 Durban Roodepoorl. 4ci 75
Mfl DrUDO UTPaMrPDC S 8040 10 Oi Ferreira Deep 143 50 142 50 ̃'•̃ ̃̃- "̃ ̃ mftK^flC<O ̃- C4 i HL/\l\tjCirk;> 4% Espagne Intérieur i% 80 40 .80-50 142» Gold 304 50 302.
̃ ̃" = 5%~ Mexicain 5 ?o.. 4 5105 2 3S Geduld Gold 00 50/60 50
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Consolidés Terme. 82 1/16 811/16 General Mining Finan 2 12 2 1/2 Changes-Londres vue 4 S0 45 4 86 00 Manhattan Elevated.. 120. 120. L-ehigh Valley (Phil.). 110 1/4 110 1/8 j -» Ba^u industrielle dû JaDon 21'1 ^10 oo8 G°W Trust 93 50 03 50 .Argentin 1886. 104. 104 Goerz 2 1 2 1/32 2 mois 4 83 60 4 83 85 Metropolitan St. R. 12. j -iï ^ninsu MericaiSe H0 S30" » «GreatCobar 110 50 9350 S_ 1889 SO 1/2 80 1/2 Goldfields 0 1/2 0 13/32 Câble transfers 4 S0 85 4 80 05 Missouri, Kansas & T. 39 1/4 30. 40 1/8 Amalgamated Copper. G7 1/2 66 3/8 68 5/8 Z ™ dfSaiOniaue î;5 -36.. v 1 Jae^rsfôntéin niV) ôii" Brésil 4%18S9. 89 3 4 89 3/4 Janersfontein H 5/8 8 5/8 Atchison 104 7/8 104 1/8-107. ̃ pref. 00 3/1 66 1/2 .).' AmericanCar&Found. 54 3/8 34 1/2 .). 6.. /e Salonique l-o J9 v johannesMÎrc'învêstment"" ï> ^5 43 50 -1 5% 1907. 100.• JoLnesburg invest 1 3/4 123/32 3 pref. 101. 1011/2 104 1/2 Nlissouri Pacific 66 3/4 67 1/2 CottonOil.. 60 m 61 Co 1C7 1G4 50 aSS? 04 ^5 64 -5
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Bulgare.1892 103 12 103 1/2 Jubilee. 1 1/16 1 convert. 107 1/4 107./ National Iflexioo 2» pr. 20 7/8 26 3/4 Locomotive. 43. 43 1/2 ^ts Tu?cs '«3 -»2 50 t :M KniSifs Go?d 93 9-Uû
-Sois5% 10312 2 103 1,2 jumpers. 2 2 Atlantic Coast Une. 119 1/2 118 3/4>, l«pref. 65. 64./ -Smel&R.. 76 3/4 70 .J /1 "0/ ï^ntoue Monâstir 35^" r Lan-laaste Estàtê' x0 'H 76 50
!& 101 -1003/4 Baltimore & Ohio 112 1/4 ,112 HfK^llS Now-York Central 115 7/8 115 1/2 118 3 4 Su;arR. 117" 117 1/ ?\ Itlîéniaue ^Electricité 105 iô'î 50 r'7 Léw Gofdflelds <)' $ <tt 76 50
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Egypte 3î4 %̃̃̃̃̃ 05 12 95 1/2 Kleinfontein 2.9/16 2 9/16 Canadian Pacific 107 3/8 196. 201 1/S N.-Y. Ontario & West. 44 3/8 43 7/8 46 ): -Tolegr.&Teleph '134 3/8 134 3/4 3 S ^Mâp^ÏÏr'àri oi" 0650 t Ma°n Reef 315»! |- ̃Spagne&terieure. 94 1/2 94 1/2 unglaagte Estate.. 2 15 10 3 Chosapeake & Ohio. 83 1/8 82 5/8 84 3/4 Norfolk & Western. 1C0 1/2 09 7/8 103 Anaconda 41. 40.1/2 8 7/10 J.7 «eneral Motor Cab pref. ord.. U Ofa oJ ™in £eet jl 50 3. to53%»'- 104" 104 May. 1-1/4 1 1/4 Chicago & Alton 3:). 37 3/4 pref. 98. l'~ 98 1/4 92 Boston Copper 15 ̃ 15 J> Harne~ dOf 14P5 14S9 ModderfonteinB so" îk Japonais^ 95 12 05 1/8 «eyerandCharlton. 4 5/10 4 5/16 Great Western 26 1/4 25 3/4 Northern Pacific. 125 3/4 125 120 1/2 Calumets Hecla. 570 570 ^2 ^Hartmann 006 603" Mossamédès ?ê* on" |n T_ 5% 1902. 101. 101 1/4 modderfontein 12 5/16 12 1/4 pref. • 47 1/2 .47 1/2 • PennsyWania 1313/8 1311/4 07 1/4 Consol.Gas-N.-Y.City. 134 1/2 131 1/4 «-1; S^V^sa 157" 153" Mozambique Ci= 30 ^5 lo
peruvian Corp. pref 10 l~s 40 11'8 Moddel'fonteinB. 3 3:8 a 8Chicago Mil. & Si-Paul 125 5,S'ut-Volga 1 l~i.. 15~ ..» MozambIque (JIC. 30 25 2!J..
Péruvian Corp. pref 40 1/S 40 1/8 modderfontein B 3 3/8 3 3/8 Chicago Mil. &S>-Paul 125 5/8 125. 128. Reading .1531/8 152 3/4 70 1/4 General Electric 143. {43. t Huanchacl 66 50 60 75 ï "5 OceanT "̃ 19 50 19 75
ord. 1212 12 1/2 Mow-Coch.. 2 2 pref. 151. 150./ 2«pref. 97. 98./ International Marine.. 5 1/4 5 1/4 Huanchaca Ob ao 00 io 1 25 °«dna. 1J 50. U ,o
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portugaiS3% 68 .7. 68 lew Steyn .2911r)29~J6 Chicago & North West, 14a ll~' 14/¡ .1. 1°pl'el. 89, 89. pref. 17 "1; 1 li ~l, .1:-52 ,) la 80 Randfontein .1
Russe Consolidé 93 3/4 93 3/4 Roum «Inès 3 1 10 3 Clevef.C.C. &S'-Louis 70. 78 Rock Island 413/8 403/4 41 3/4 National Lead •. 74 1/4 74 1/8. «SfRub^r PlantooVord 316 '97 20 65 RandMLes «35 «œ 50
•TurcUnifiè.- ••• »3. -93 Prem. Diam. ord.. 8 .), 8 3/16 Colorado & Southern.. 55 1/2 56 1/2 pref. 84 1/2 84./ Pacific Mail 24 7/8 24 1/2 o? fiï «* S 1010 lôn 8 75 RobinSeèD 97 50 90 25 préf. 8 1/4 8 1/4 pref. 76. 70 1/2 .). S'-Louis&S°-F">2= p. 40 3/4 38 1/2 People'sGas 1011/2 105 3/4 ?2 75 oriental' cârDêt 317 317 è GolcF 4o -w
SanqusOttomane, 183/4 11-32115~1i8 75 Oriéntal Carpet 317 317 3150 GOlæ. 2GG..1265..
Banque Ottomane. 1S 3/4 1S 3/4 Rand Collierios 115/32 1 15/32 Delaware & Hudson.. 103 1/2 164 Refund 4% 81. .1. 80 3/4 Steel Corporation. 73 7/8 78 3/4 80 1/2 '? ph^wes^nnisVens' ^47 34^" 2 40 Randfoitèin 'i2 w
Hat.d'Egypte 20 20 Randfontèin 2 13/32 2 11/32 Lackawanna 540 530. 0eneral5y0 86 3/4 87./ pref. 116. 115 7/8 119 1/4 l Phosphates Tunisiens 347.. M. l 40 B ™J«^t1%n" f/Q ™ ;u
*gr. 67 8 0 7/8 Rand Mines 9 9/32 9 3/16 Den»er & R. G 36 1/2 35 1/8 36 3/4 Southern Paoiho 1213/8 1211/8 124 1/8 Utah Consolidated 211/2 211/2 RSsSaècorinthe 193 50 19^ Û 81 RoseDeen Central 118 no
Agr, 67;8 ci 7/8 Rand Mines .99/3293/16 Denver&: R,G, 361/2 35 1/8 36 3!4 SouthemPaoifio, 12251 3/~81 121 1 I'S 1241/8 8Uah Consolidated 21 1/2 211/2 »" Pl~t~ne. ;>08.. ,)0/5.. "RoodepoortCentralDeep.1 20251 20 50
Grand Trunk ord. 30 30 1/4 Robinson Deep 3 13/10 3 27 32 pref.. 78. 78, 80 1/2 Railway. 25 1/4 25 1/4 26. -Copper 44 1/2 44 1/4 l Ssi I 50 54 W 5 37 Stome and Jack i 43 75 43 25 BeScanRailwayord 48 1/4 49 Roodepoort U. M. R. 2 5/8 2 5/8 Erie 20 1/4 261/8 271/8 -prêt 59 1/2 59. 61 1/2 Western Union 64 3/4 64 1/2 ̃» sSvCoDDêr 95 04 50 3 55 NeTstevn Jack..¡. ri »î Àlo RosoDeep 45/8 4 5/8 4 5/8 2= pref 32 33 1/4 Texas and Pacific. 29 1/8 29 1/4 Arpent en barres. 53 3/8 53 1/4 24 1/2 g 40 i^%£S?èttSi'<v'" 30 50 30 50 » » TraLvaaKi'onsolidâtèd"£and" mw-o^ RioTinto. 713/8 70 Simmer and Jack. 1 21/32 1 11/16 Erie 1" pref 44. 44 1/4 40 Union Pacific 171 1/8 171 1/2 177 5/8 Cuîvre 12 4754 12-37K *̃« SS M 50 154 I "̃ VanDyk OnS°Udated tand" U 50 Tharsis. 5 1/2 5 1/2 TransvaalCons.L. 2 7/8 2 7/8 ̃ >̃̃"̃̃• 10 » Tharsis. Î39 50 139.. 11 26 VanRyn 118- 11750 Capetopper 61/2 6 12 Gold M. 3 7/32 3 1/4 VAIFT,RC. «dture rf -'VAlKim*?' C16ture luimri vaifiirs Clôlure iuiourd VALFims Cl6ture i,,in, »̃» Toula 353.. 353.. 17 50 Village Main Reef 110 109 50 PeW Syndjpat ord. 22 1/4 .23 VanDyk la/lb 18/0 VALEURS précM Aujonrd. VALEURS ècéd Aujourd. VALEURS Clôture Aujourd. VALEURS Aujourd. 5 9û Urikany 185 50 180 50 » » Zambezé C»« 25 75 24 25 def- 290 290 Van Ryn 4 11/16 4 11. lo _b l 'Tr ̃ • .11 Shansi 43/ 43/6 Village Main Reef. 4 5/10 4 5/10 ̃Rprlin R inin Saraoosse 431 431 ̃ I -y- Cir 25 75 2' 251 Golden HorseShoe.. 6'9/16 6 0/16 WestRand Consolid. 26sh 26sh fj J ,n ? e, m ̃' Vienne 8 iuin RioTmto 1807 Y. 1780 Barcelone, 8 juin SSfe^S ^SS^MÏil ,J.%»S33fe. B^ ^S^= .«arche en banque au comptant Sud.A^tne3 ^ag.^ ^SSt: I S 'W US:: « | 117 -K-pB^. aS"-«: "1– |tt H >– 1» ="
S d.Af i Proch. répOllse des prIm., 24 juin ICheminsAutrichiens.. 161 40 16t 3/4 Rente Hongroise or.. 92 40 113 40 St-Pétersbourg, 8 juin Saragosse. 97 15/ 97 15\ 1 Pr!cdd, 1 Dernier III J '1 Précéd. 1 Dernier1
tMI 4 3/8 4.8/w: ÏSB: ̃«i:S.?»îfc;»" i» ii»»lir.'rt- fïir Change Rome> 8juia 7 151 ^«0»^ 500 54». 04»^»^ «oo,.s
8 JUIn' Merl lonanx" 251 *0 Autri~hiens 754 20 754., Banque Russo-Chm,. 2.30.. 230,
Deutsche Bank -;)1.. 2;>1 10 L bards 118 -0 11920 Russep,Comce, 118 393.. Rome 8 juin sh Banque Natioiiale l 500 '54 Gelsenki~chon 1 1(iûû 1
ftVrVnril llllfi -115/16 METAUX oiontoCom 18780 -187 75 'Jf^f Ottomans.. 387 40 3% 30 Bna™J • ••• »» 225 Rente 5% 106 12 106 27 15p «at'« Mexique Parts. 8^60 40 ̃• Laiucette .950.. 950.. ÎSÊaWert" î 1 Cuivre Comptant. 56 1/2 -56 3/8 BeX Handclshank.. 173 50 173 75 *&"• ^l- 't |2 '|? » mS Y.Y.Y.YY. 374-" 371 Méridionaux 098.. 699 11 «Crédit Foncier de Santa-Fé.. 321.. 320.. 37 50 Ouastaetde Besloula jouis.. 833. cÏÏSÏÏltaSq" 16 5 8 16 7 8 Terme. 57 5 16 57 1,8 Banq. Russcp'leC". M60 62 1C0 30 SSorsTanoue S 378% 3 3^sf Bato" 280., 280 Change sur Paris. 10057 100 61 7 3S Crédit Mobilier Franc. Parts. 365.. 360.. 20 = parts.. 555 KbLh i 5 8 i 10 4 Étain Détroits Corn" 149 1/2 143 3/4 Electricité de Berlin.. 270 90 270.60 Escompte Hors banque 3 3/8% i d,8% ^jnik 19^/ m 10 » Electr. Lille-Roubaix-Tourçs. 240 42 m. Silésie (Zinc) pnor 14«$.
r~~conso)" 2 ~16 2 3~6 Terme 150 7/8 150 E'MtrMteTransathnt 19040 'hange sur Paris' 3743 3743– 30.HutcMnson(EtabUss.)pnvn. 540. anc.1488
rinrtflrPiu Consoï 2 3 'If. 2 3/16 Torm< 150 7/8 150. Electricité Transatlant 190 40 40 Change sur Paris' 3743 43 3743 30- » Hutchinson (EtabUss.) privil. 540 » ̃» anc 148S
CitvsSbï 115/16 2 PlombAnglaisCom'13 13 Boohumer. 235 234 30 3Ô Bruxelles, 8 juin iwWd 1 Changes sur Londres • 50 » .-ord. 750.. 730. 30 .» Vieille-Montagne 810. rïtonn 4-7 16 4 7/16 Zinc Comptant. 22 1/8 22 1/8» Uura 170 60 176 80 Madrid, 8 juin -̃- 6 société Lorraine-Dietrich. loi.. 151.. 2o » Plaques Lumière, capital 482 .476.. rÏÏLvîfinrë « 7 8 8 1 fi Gelsenkirchen 212 212 30 Lots du Congo 94 94 Intérieure 4% 85 80 85 80 Buenos-Aires 211/16 15 r Dniéprovienne 1070 62 50 Chalets Nécessité 12do 1230 S«21»,ïnrH 17 k'iiKiliiifi Chèque sur Londres Harpener 197 12 197 75 Lots Turcs.. 224 224 Amortissable 4 93 80 93 75 ^Valparaiso 10 7/8 » » Donetz (Forges et acier, du). 800 315 Monaco 5250..5235.. DurtenOeeB 1 7/8 1 13/16 Paris 25 2654 à25 29M KatfcwiU (Ctorbï«) 246 Métropolitain de Paris 587 586,. 5* 101 10 101 Rio-de-Janeiro 16 1/16 60-Huta-Bankowa. 1886 1025 63 » 5»». 1051 ̃ 1045 purDanueep. i </b i wao • « « phœnix. «* 225 37 225 10 Parisienne Electrique. 295 293 s. Banque d'Espagne. 466^ 645. 35 action jouiss. 134o 1355 12.»;: -;obhg.4%. 304.. 304 50
caJnarKrtra' v n'/ifi 5 V/ifi ̃ Schantuno 137.75 138 25 Railways Electriques. 154,. 153 m Saragosse •̃ Lisbonne* 80 Blanzy (Houille) 1850 1850 » Maikop Spies (coup! de 25). 20 25 20
80 JI Blanzy(Houllle), 1850.. 1850.. 14aikopSpies[coup.de25}. 2025 20..1
'f£$»aEù 5 5/8 5 1/8 sienifle ex-coupon Escompteliors Banque 3 1/8% 3 1/8% Nitrates Railway. 397 373 Nord Espagne 45 » Bruày. 1187^.1188. ̃» Ouest Africain français. 400 407.. _1 FerreiraDeop. 5 5/8 5 o/8 *signine ex coupon change sur Paris. 81 10 ,81 IQ Nord de l'Espagne. 392.392. Change sur Paris. 6 95.; -6 95 Prime sur. l'or. 10/4% ipO Czeladz. 2060 2070 7 >, Tav*« P«usset&.Bj[>y<°réun<» 118
Change sur Paris Si 10 Si 10 Nord de l'Espagné 392 >392- Change sur.6951. 6 95 Prime sur l'or 10!/4 Yo Czeladz. 20,0 Il7,, Ta-1 P.us et &.Itoylcréun'il
1-1.1