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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1910-04-16

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 16 avril 1910

Description : 1910/04/16 (Numéro 106).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k288805w

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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s o :m::m:.a.i:re

Une chapelle à. ouvrir Henry Roojûn. Lepalaisde la mer Raymond Recouia*. La-Sema/ne étrangère du « Figaro ».

Pour la bpnlne cuisine .Régis Gignoux. Le'conjrés des cheminots ED. Casanova, La-grève des inscrits Thomas.

Le meeting de Nice Frantz-Reichel. Un cyclone Hangars détruits au camp de i Châlons. Courrier de la Bourse ARMAND Tvel. Dessin Au Vaudeville « Le Costaud des Epinettes » DE Losques.

Feuilleton: Adilé Sultane :Unk Circassienne ,et Victor BARRUCAND.

Une Chapelle

à ouvrir

Tout arrive. Le ministère des colonies s'installe enfin rue Oudinot; le Louvre va- pouvoir respirer. On parle souvent d'enrichir le Louvre, et c'est là un dessein des plus louables. Il ne saurait, hélas s'accomplir sans quelque péril. Le trafic des marchandises d'art se pratique sur une route nocturne où la gendarmerie ne passe jamais; du moins, lorsqu'elle s'avise d'y paraître, il est-généralement trop tard. Aussi les chefs-d'œuvre se payent-ils extrêmement cher. Si encore ils étaient toujours des chefsd'œuvre, on se résignerait aux gros prix. Mais ne voyons-nous pas certains musées étrangers, deux au moins, ne. les nommons point, livrés aux pires angoisses du doute, à la suite d'acquisitions retentissantes? Entre les milliardaires qui surpayent et d'ingénieux commerçants féconds en ruses à l'exemple du divin Ulysse, les infortunés conservateurs des collections publiques ne savent plus où donner de la tête. Ils se méfient de tout le monde et d'eux-mêmes. Dans le noble et terrible métier qu'ils exercent, c'est le commenceinent de la sagesse. « Si cela continue, nous disait l'un d'eux, le Louvre ne pourra plus rien acquérir. » Ce serait infiniment fâcheux, nous l'accordons fopt heureusement, nous n'en sommes pal la. Mais à quoi servirait au premier*- musée 'du monde d'être un doyen, un centenaire, pourvu d'une fortune honnête, si son âge et son opulence ne le préservaient point des folies de jeunesse ? Il est des bévues juvéniles permises aux musées qui commencent et que notre Louvre est en droit de s'interdire. Aussi bien ses intérêts sont en bonnes mains M. Homolle et ses très avisés collaborateurs en savent là-dessus aussi long que quiconque. Ne nous donnons pas le ridicule de sembler faire la leçon à de plus experts que nous. Disons seulement, puisqu'on parle volontiers de s'enrichir, que le plus sûr moyen n'est pas toujours chez le marchand d'en. face. Nous possédions, par exemple, sanstropnousendouter,unedes plus splendides collections de Rubens qu'il y ait au monde cependant Y Histoire de Marie de Médicis, accrochée à contrejour, sur la paroi sombre de la grande galerie, loin des yeux, loin du cœur,passait pour un travail secondaire du maître d'Anvers. Deux hommes dévoués à leurs fonctions, un conservateur enthousiaste, M. Lafenestre, un architecte profondément artiste, M. Redon, ont créé cette Salle Rubens où s'est réalisé, en belle lumière, un vrai miracle de révélation. « Tiens s'est-on écrié un peu partout, ces peintures de commande sont donc des merveilles? » Les Rubens de l'ancienne galerie du Luxembourg étaient découverts. On eut la sensation d'un trésor reconquis. Et les bonnes gens, qui aiment à chiffrer leurs enthousiasmes, purent se dire « Nous en avons là pour une trentaine de millions, aux prix de Drouot. » Comme ami du Louvre, et comme contribuable, j'avoue que je goûte fort ce procédé d'enrichissement.

C'est pourquoi je salue d'un adieu attendri les excellents fonctionnaires des colonies, tandis qu'ils emballent leurs derniers dossiers dans la voiture de déménagement. Et je songe déjà à toute la beauté que nous allons découvrir, dès que des salles nouvelles accueilleront ce qu'il reste encore, au Louvre, de génie en pénitence. Je né suis pas dans les secrets de l'administration et je m'en félicite j'aurai ainsi tout le plaisir de la surprise. Encore moins me permettraisje de donner des conseils. Je rêve toutefois., non sans impatience, à quelqu'un, à un homme de chez nous, qui n'a pas encore été mis dans ses meubles. Je voudrais voir faire un sort à ce quelqu'un-là. Sans qu'il y ait, hâtonsnous de le dire, le moindre reproche pour personne, les salles des maîtres français du dix-septième et du dix-huitième siècle sont, depuis longtemps, faute d'espace et de ressources, de lamentables entrepôts de choses peintes; les -.œuvres y sont disposées, au petit bonheur et au grand dommage, à peu près à l'instar de pommes dans un fruitier. Après tout, puisque c'est un musée français que le Louvre, pourquoi ne commencerait-on point l'entreprise d'enrichissement en faisant réparation aux peintres de France? Ils sont là, dans ce magasin d'attente, quelques immortels dont les années de purgatoire ont assez duré. Pour n'en citer .qu'un, ne vous semble-t-il pas qu'il y ait quelque chose à-faire pour Poussin ? 2

J'accorde qu'il se vend mal. Ce n'est pas ae sa faute. Ou plutôt, si, c'est de

sa, faute tout à fait ce fut un homme

dépourvu d'habileté. Il expie, aujour-

d'hui encore,, son inaptitude aux affaires. Raison de plus pour lui restituer, non pas certes-de la gloire, il en est accablé, mais, comment dirâi-je? un peu de succès parisien.

Il n'est pas joyeux. Mon Dieu, non si vous voulez, et encore il faudrait s'entendre. Mais mettons qu'il y ait du rabat-joie dans cet austère Saint qu'on ne chôme plus. Ne trouvez-vous pas que certaines gaietés modernes mériteraient d'être un peu rabattues? D'aimables justiciers ont improvisé récemment une farce, vengeresse, dont se sont réjouies copieusement toutes les âmes des justes qui souffrent là-hautet ici-bas.Il faut bénir ces conspirateurs du Lapin agile qui ont confié à la queue d'un âne l'exécution de la toile désormais célèbre Et le soleil se coucha sur l'Adriatique. Plus malins que le singe du fabuliste, ces bourreaux espiègles avaient éteint exprès la chandelle de la lanterne magique qu'ils montraient au peuple des snobs. Et là bonne bête de public, plus ahurie et peureuse que niaise, elle en a tant vu de toutes les couleurs qu'elle n'a plus d'veux! -a failli se laisser victimer par la farce cruelle. Des gens ont vu l'Adriatique, tout comme je vous vois, dans l'envoi du jeune maître « excessiviste », Joachim-Raphaël Boronali Pour moi, dit le dindon, je vois bien quelque chose, Mais je ne sais pour quelle cause

Je ne distingue pas très bien.

« Joie, joie, pleurs de joie! » comme disait Pascal, dans une circonstance plus solennelle. La Vérité, en costume de folie, est descendue des hauteurs de Montmartre. Honneur et gloire à la Butte sacrée

Tout est bien ainsi. Nous sommes le pays élu entre tous pour les revanches de l'ironie. Les quelques douzaines de novateurs à froid qui se payent la tête du pauvre vulgaire ont été moqués, comme ils n'avaient encore moqué personne. La leçon profitera-t-elle? En tout cas, de la belle et bonne sagesse aura été vendue, et même donnée pour rien, par une bande de jeunes fous charmants. Maintenant, après la chanson, un peu de sermon ne nuirait pas.

#*#

Et quel sermonnaireque le père Poussin En voilà un qui fut de chez nous, d'une autre manière sans doute que les justiciers rigoleurs de Montmartre, mais tout autant! Si nous sommes la patrie du rire, c'est aussi sur notre terroir qu'a poussé,plus drue que partout ailleurs, la ileur magnifique qu'on appelle la Rai- 1 son. Serait-il vrai qu'elle pourrait bien déserter son sol préféré? On deviendrait déraisonnable au pays de Montaigne et de Descartes? On serait sottement gobeur au pays de Voltaire ? Il faut, à tout prix, rappeler de l'empyréeoù leur gloire s'endort les esprits tutélaires de la race. Et, puisque à tout prendre il ne s'agit ici que de peinture, évoquera-t-on jamais une ombre plus opportune, à l'heure où les, ateliers s'affolent, que cette ombre superbe et sévère Nicolas Poussin ? De ce qu'il voulut vivre sous un autre dôme que le ciel natal, de sa prédilection pour l'air romain on a cru pouvoir conclure qu'il "s'était déraciné, ce Normand de parenté cornélienne, et que l'Italie l'avait recréé. A vrai dire, lorsque Poussin s'en vint à Rome, il avait trente ans. Nous ne savons à peu près rien de ses apprentissages spirituels, pi comment s'édifia dans sa méditation cet idéal moral que l'Italie devait exalter. Ce qu'il apportait sur le Pincio, ce pèlerin venu du Vexin à la terre de beauté, c'était une âme déjà façonnée. Son génie sortait du bon terroir des ancêtres; il a grandi sous la lumière romaine, mais il était né sur le vieux sol. L'Italie n'a fait qu'hospitaliser ce Français de pure lignée, le caressant, le berçant, comme une ensorceleuse qu'elle fut toujours, impuissante, malgré toutes ses grâces, à rien changer d'essentiel en cette âme de sagesse et de volonté. Poussin, à Rome, était, à lui seul, toute une colonie de pensée française, en cure de soleil. De grànds juges ne s'y sont pas trompés. Les plus nationaux de nos peintres ont révéré chez Poussin le héraut du stvle et le prêtre de la Raison. Delacroix, disait de lui « Peintre unique comme observateur, poétique et scrupuleux, du cœur humain et de l'histoire. Et Ingres, en lui conférant la dignité d'homéride « Le modèle des hommes par son caractère et l'un des plus grands peintres du monde. » Devant les raisins de Chanaan, le bon Corot, avec sa candeur de sylvain tendre, s'écriait « Voilà la nature » Quels propos a dû tenir ce silencieux, lorsqu'il daignait deviser avec ses disciples, tandis que sous ses pieds de pontife en promenade toute la gloire romaine s'endormait dans le soir Il s'est perdu là des trésors de vérité. Mais qu'avons-nous besoin de regretter des' paroles, si profondes et si hautes qu'elles aient pu être? L'œuvre est là, sereine quand même, dans sa magnificence assombrie. Quarante tableaux demeurent en notre Louvre, pour enseigner aux fous que nous faisons mine de devenir, que la souveraine sagesse est une forme du génie.

L'heure est bonne pour rassembler ces exemplaires merveilles en une sorte de chapelle consacrée à la Raison Commercialement, nous aurions là une occasion d'acquérir à nouveau quarante chefs -d'oeuvre. Et s'il est vrai qu'un musée doit être une école, quelle chaire de bon conseil à dresser, par le temps qui court 1 J'imagine l'imposant sanctuaire qui s'ouvrirait aux âmes sincères, le noble lieu de méditation, un de ces endroits où l'on n'ose entrer qu'en baissant la voix. Au centre, entourée des drames sacrés ou des fables légères, entre un paysage de rêve et une bacchanale, l'image du philosophe visionnaire promènerait sur la foule son intimidant regard. Ce portrait de Poussin par luimême est fait pour troubler les conseiences. qui chavirent et pour les redresser.

Cette figure de magistrat du Beau, rébarbative encore que paternelle, appelle ce commentaire de Montaigne « L'âme qui loge la philosophie fait luire jusqu'au dehors son repos et son aise. » Elle semble dire « Ah mes fils de France, l'Art n'est pas unebambochade, non plus qu'un commerce! Enfants de la patrie du bon sens, je vous en conjure, soyez vous-mêmes et restez des sages Ce n'est pas le moins sûr moyen d'être immortels. »

La Salle Poussin donnerait gratuitement du courage et de la doctrine aux jeunes artistes, d'ailleurs infiniment nombreux, capables de croire encore que la peinture est quelque chose qui se pense. Et pour rendre saint Nicolas du Vexin populaire dans les salons où l'on cause, pourquoi n'instituerait-on pas un jour à cinq francs?

Henry Roujon.

Échos

La Tempirature

Hier matin, à Paris, le ciel était très clair, ce qui faisait espérer une agréable journée, lorsque, vers onze heures, la pluie mêlée de grésil a commencé à tomber, accompagnée de coups de tonnerre l'averse a duré pendant plusieurs heures.

La température s'est un peu abaissée. Le thermomètre marquait à sept heures du matin 70 au-dessus de zéro et 14.0 à cinq heures du soir. Le temps était alors redevenu très beau.

La pression barométrique, qui s'élève un peu, accusait à midi 747"'nl3 elle reste basse sur tout l'ouest de l'Europe un minimum assez important 739"1 persiste au large de la Bretagne. La pression est supérieure à 76omm en Russie et dans les parages de' l'Islande. 1

Des pluies sort tombées dans le nord et l'ouest du continent. En France, elles ont été générales. Quant à la mer, elle est houleuse sur toutes nos côtes.

La température s'est aussi abaissée dans l'ouest de l'Europe.

Départements, le matin. Au-dessus ae ^éro à Lorient, 6° à Brest, 7° à Dunkerque, à Nantes, à Rochefort, au Mans et à Limoges, 8° à Boulogne, à Ouessant et à Lyon, '90 à Cherbourg, à l'ile d'Aix, à Bordeaux, à Clermont, à Charleville, à Besançon et à Cette, il0 à Nancy, à Biarritz et à Perpignan, 130 à Marseille, 14° à Oran, 190 à Alger.

En France, des pluies sont probables avec température assez élevée.

(La température du 15 avril 1.909 était,àParis "io° au*dessus de zéro lé matin et 160 l'aprèsmidi baromètre 757"1"1 temps très nua-

geux).

Monte-Carloiterrasse du Casino). Température à dix heures du matin, 210 à midi, 2-1°-

Nice. A midi, °; à trois heures, -°. Du Ncic York Herald

A New- York Temps couvert. Température maxima, 23°4 minima, n°7. Vent nordouest.

A Londres Temps couvert. Température maxima, 140 minima, 8°. Baromètre, 744"™. Vent sud.

A Berlin Temps beau. Température (à midi) 190.

-v°o-

Les Courses

Aujourd'hui, à deux heures, Courses à Saint-Cloud. Gagnants du Figaro Prix Iris Hippolyte; Haut Brion.

Prix de Bretagne Hauterive; Hirondelle. Prix Niger Galathée Germinal.

Prix des Berges Grenade; Gâchis. Prix Héminc Hoche; I-Ionolulu.

Prix de Bernay Glenstia; Gondolier. Prix de la Colline: Guillaume Tell; Favori.

POUR « FAITS DE GRÈVE »

^>y La séance continue. Elle s'était,ou<K verte, il y a quelques jours, au Tivoli-Vauxhall, où les terrassiers s'assemblaient pour fêter la libération d'un camarade, retenu depuis quelques mois à la prison de Corbeil, pour faits de grève. Ce camarade avait pris à l'échaufîourée de Draveil une part très active, si active que les juges avaient dû lui faire payer ce zèle de plusieurs mois de prison, et d'une interdiction de séjour de cinq années.

Les camarades du condamné avaient déclaré qu'ils s'opposeraient à ce que fût appliquée à celui-ci la peine accessoire qui le frappait. Pour accentuer le défi, ils ont, hier après-midi, donné une suite, et peu banale, à leurs protestations ils ont promené, comme un trophée, leur ami dans quelques rues de Paris, déclarant « Qu'on vienne nous le prendre, si on l'ose »

Cette peine de l'interdiction de séjour, prononcée d'ordinaire contre des malfaiteurs de droit commun, est considérée en effet par les révolutionnaires comme une peine « infamante », qu'on ne saurait décemment appliquer à des hommes condamnés pour « faits de grève ». Mais ou cela commence-t-il, et finit-il, un fait de grève? Brûler une maison, piller une usine, en jeter le directeur par la fenêtre; assommer des officiers ou des soldats, sont-ce là simplement des « faits de grève »? des accidents que la grève excuse à ce point qu'aucune des lois ordinairement applicables à l'incendiaire, au voleur, à l'assassin, ne le doive être aux hommes par qui furent commis ces crimes-là, ? Que certaines circonstances « atténuent » la responsabilité du criminel, cela est possible. Mais c'est aux tribunaux de l'apprécier et de condamner en conséquence. Question d'espèces, comme on dit au Palais.

Ce qui est inadmissible et un peu comique, c'est la prétention des révolutionnaires à faire de la destruction de la société un délit du genre noble, auquel ne sauraient être appliqués que des châtiments respectueux et distingués. Les anarchistes de naguère' n'y mettaient pas tant de façons. Ils risquaient leur vie en allant à la bataille, et le savaient. Leurs successeurs sont plus prudents. Ils se flattent bien de nous

faire « sauter »; mais ils entendent, une fois pinoés, qu'on les ménage. Ils épluchent le Code ils réclament des amnisties ils se défendent. Ces démolisseurs n'ont pas des âmes de héros.

-=oc-

A Travers Paris

Le Président de la République a reçu hier après-midi le baron Guillaume, ministre de Belgique, qui est arrivé à quatre heures l'Elysée, accompagné de M. Mollard, introducteur des ambassadeurs. Le Président, entouré de toutes les personnes de sa maison civile et militaire, a accueilli, dans le salon des Ambassadeurs, le baron Guillaume, qui lui a remis d'abord les lettres de rappel de son prédécesseur, M. Le Ghait, puis les lettres l'accréditant lui-même en qualité d'enyoyé extraordinaire et de ministre plénipotentiaire.

Après quelques instants d'entretien, le baron Guillaume a pris congé de M. Fallières, et il a été reconduit avec les mômes honneurs qu'a l'arrivée.

Autres temps, autres chants. Dans le second volume, qui vient de $$p,)f|tpo, -de l'Histoire de la République, par *î.do Marcère, où l'ancien ministre évoque de la manière laplus vive et la plus attachante ses souvenirs des années 1870 à 1879, nous relevons cette anecdote qui en dit long sur le chemin parcouru de- puis cette époque, qui n'est pourtant pas si lointaine.

C'était le 1er mai 1878, à la fête d'inaugu- ration de l'Exposition universelle. M. de Marcère, qui était ministre de l'intérieur dans le cabinet Dufaure, venait de prononcer un discours. D'autres orateurs parlèrent après lui. Et, comme la céré- monie allait prendre fin, le chef de mu- sique de la garde républicaine s'appro- cha de M. de Marcère et lui dit Monsieur le ministre, on me demande de faire jouer la Marseillaise je ne veux pas le faire sans votre autorisation.

On ne l'avait pas jouée en public depuis la guerre. M. de Marcère répondit

Pourquoi pas? Jouez la Marseillaise

Cet incident fut très remarqué, et confirma bien des gens dans cette opinion que M. de Marcère nous rapporte et qui le représentait alors « comme un révolutionnaire de la pire espèce ».

Il-eureux temps, toutefois, où, devant un ministre, lès assistants réclamaient la Marseillaise et n'entonnaient pas l'Internationale, sans en demander la permission

PETITES CURIOSITÉS

Vous êtes orfèvre, monsieur Josse. Un de nos amis, qui aime les anciens auteurs, passait l'autre soir une heure en compagnie de Molière. Il lisait,-ne disons point le titre de la pièce de Molière qu'il lisait. Et soudain, il lut avec surprise

Vous êtes orfèvre, monsieur Josse. Notre ami se dit à lui-même « Tiens j'aurais cru que c'était dans le Bourgeois gentilhomme. Il réfléchit encore un moment « Ou dans Don Juan. » II reprit le livre et relut, pour être bien sûr de sa découverte « Vous êtes orfèvre, monsieur Josse ». Et il conclut « Décidément, je me trompais, c'est dans. »

Fier de sa trouvaille, notre ami résolut (c'est très humain !) de s'en glorifier publiquement. Au premier lettré qu'il trouva sur son chemin, il demanda, sans crier gare « Vous êtes orfèvre, monsieur Josse. De qui est cette phrase? » Ce lettré répondit aussitôt « C'est dans Molière. » « Sans doute; mais où ?. » Dans le Bourgeois gentilhomme ». –r Erreur » ,£. Alors, Don Juan Vous n'y songez pasï'»

Un petit jeu était né.

Notre ami, avec passion, s'y adonna. Essayez-le, après lui, sur les gens qui n'ont pas, comme vous, la sagesse récompensée de lire chaque matin,leur Figaro. Et vous verrez! On vous proposera le Bourgeois gentilhomme; on vous proposera Don Juan, en réminiscence sans doute du célèbre M. Dimanche on vous proposera bien d'autres titres, peut-être.

Mais il faudrait que vous eussiez affaire à un < moliériste » vraiment hors de pair pour obtenir, du premier coup, cette réponse Eh parbleu c'est tout simplement dans l'Amour médecin

Trop tard, la crue

D'ici à demain, la Seine va monter. Les ingénieurs de la Ville l'affirment, et on ne saurait leur refuser une certaine expérience.

Donc, elle montera. De deux centimètres peut-être. Pauvre Seine I Nous nous rappelons le temps où Paris n'avait d'yeux que pour elle, où un demi-centimètre de plus ou de moins était toute une affaire, la grande affaire Elle était le sujet de tous les propos, de toutes les préoccupations. Elle était à la mode. Elle n'est plus de saison. Et cependant avec ses deux centimètres, elle veut faire encore parler d'elle

Effort inopportun. Vain effort. La Seine devrait bien rester tranquille. Elle est en train de se déconsidérer, tout simplement.

La Société musicale indépendant e,dont nous annoncions récemment la formation, va donner, salle Gaveau, mercredi prochain, son premier concert. Les noms des jeunes musiciens qui composentle comité de la Société, plus encore celui du maître Gabriel Fauré, qui en aaccepté la présidence, sont un gage assuré de l'intérêt singulier que ne sauraient manquer de présenter les auditions qu'ils préparent.

Le programme- de cette première séance en témoigne au reste assez. On entendra mercredi, pour la première fois, tout entière, l'exquise, suite de. mélodies de Gabriel Fauré-, la- Chanson

d'Eve, dont Mme Jeanne Raunay sera l'admirable interprète, accompagnée par l'auteur; une pièce de piano inédite de Cl. Debussy, exécutée par M. Maurice Ravel un septuor pour instruments à cordes et voix, de M. André Caplet; une suite enfantine pour piano, Ma mère l'Oye, de Maurice Ravel; des mélodies de M. M. Delagé; une Pastorale de M. Roger Ducasse.

Voilà s'ans doute de quoi intéresser le public nombreux qui suit curieusement les efforts de la jeune école musicale française, à qui la nouvelle Société permettra d'affirmer, librement ses tendances.

INSTANTANÉ

Bertram DICKSON

L'une des dernières et des plus brillantes recrues de l'aviation.

Homme de sport accompli. Voyageur intrépide, il a visité, en Afrique, le Somaliland, le Zang-uebar, l'Ouganda, traversé l'Amérique du Sud de l'est à l'ouest, et parcouru toute une partie de l'Asie occidentale. Il a chassé la plupart des grands fauves. Il s'est classé, en boxe, comme un champion. Il a connu, en steeple, d'enviables succès.

Le capitaine Dickson, qui a pris part à la guerre du Transvaal, appartient, dans l'armée- anglaise, au corps d'élite' de l'artillerie montée. Comme aviateur, s'est signalé, dés ses débuts, par une audace et un sang-froid exceptionnels. Son examen de pilote, par un vent soufflant en tempête, fut un triomphe, Ses descentes de ioo et 200 mètres, en vol plané, sont d'un grand aviateur. Détient, depuis quelques jours, le record anglais de durée des amateurs. Signe particulier vole par tous les temps.

La Tombola des Artistes.

Les premiers lots de la tombola des artistes arrivent à la galerie Georges Petit. Il suffit de les voir pour assurer, dès maintenant, que le succès de l'exposition qui se prépare dépassera toutes les prévisions.

M. Léon Bonnat envoyé le beau portrait de M. Georges Gain; M. Cormon a fait porterhier chez Georges Petit, celui de Mlle Lili Roujon, et M. Marcel Baschet a prêté celui de M. Henri Lavedan des chefs-d'œuvre.

Le maître Ziem est représenté par une admirable Vue de Venise, et M. A. Guillemet par un paysage de sa meilleure veine. A M. Georges Clairin on doit une belle page du plus délicieux orientalisme. MM. Lucien Simon et Chartes- Gottet se font représenter par des toiles d'une souveraine nialtrise. M. René de Saint-Marceaux envoie un buste superbe, et l'illustre doyen, M. Frémiet, un magnifique bronze de Duguesclin, auquel il ajoute une aquarelle adorablement spirituelle.

M. Walter Gay offre un exquis intérieur Louis XV, M. Calbet une étude de femme, d'une grâce infinie, etc. M. Jules Lelébvre a tenu à donner une de ces œuvres qui firent son succès et établirent sa gloire, une de ces têtes de femme qui lui valurent l'admiration de tous.

Mme W. Bouguereau, la veuve du grand peintre, est venue prendre des billets, et en même temps elle a spontanément offert un des dessins précieux de son regretté mari.

Les Amis du Louvre visiteront aujourd'hui l'Ecole de guerre, que Mme de Pompadour fit construire par Gabriel, où Bonaparte encore presque enfant acheva ses études militaires commencées a Brienne et qui renferme de très belles boiseries, comparables à celles de Rambouillet, et quelques jolies peintures décoratives de plusieurs petits maîtres du dix-huitième siècle, notamment de Lepaon.

L'évocation de beaux souvenirs dans un cadre charmant, et que connaissent bien peu de Parisiens.

La Revue (les Folies-Bergère, loin de vieillir avec le temps, rajeunit tous les jours, grâce à ses spirituels auteurs qui lui font suivre l'actualité, quand elle ne la devance pas. Chaque mois ce sont de nouvelles surprises celles d'avril sont particulièrement réussies. L'affaire Claretie-Le Bargy, la Grrrande liquidation, la Leçon de danse présidentielle sont autant de scènes hilarantes, et les Marco Twins, les Marbas, Beatie and Babs, les petites prodiges anglaises, autant' de numéros sensationnels, autant de « clous » extraordinaires qu'il faut aller voir.

Hors Paris

Depuis quelques années on constate que les hôtes de la Riviera s'accoutument à y séjourner de plus en plus tard, mais jamais peut-être on n'avait vu mois d'avril aussi brillant que celui-ci. Certes, la nature, si prodigue en ces climats privilégiés, fait assez pour retenir les hiverneurs, heureux de jouir de cette floraison magnifique quand le printemps s'ébauche à peine dans le Nord, mais il est. d'autres raisons qui justifient le succès de cette saison tardive. En aucun lieu et à aucun moment on ne peut trouver une réunion d'attractions sportives comme celles que la Côte d'Azur offre, au mois d'avril, à ses visiteurs Concours hippique au cap Martin, meeting de, canots automobiles a Monaco, concours d'aviation à Nice, etc. Comment que les Riviera Palace de Nice et de Monte-Carlo voient la liste de leurs hôtes augmenter chaque jour. _<>_oc>_»__

-o-oo~

De Toulon

« Le Conseil municipal a décidé à l'unanimité d'adopter la proposition qui lui a été faite par l'un de ses membres de donner le .nom du capitaine Fiegens-

cluih, une rue. de Toulon., Une .copie

d'honneur de cette décision sera adrès-

sée, en Alsace, aux parents de l'iiéTOïquô officier. »

-o.oo-o-

Un petit incident du séjour de;M.Ropsevelt en Italie. '̃' L'ancien Président des Etats-Unis,' dès la nomination de M. Luzzatti corijriie président du Conseil des ministres, envoya sa carte au nouveau « Premier;'», avec quelques mots de félieitation. y Cette carte portait- simplement THÉODORE ROOSEVELT '̃'«.

Membre de i Institut de France ̃ '̃' Et M. Luzzatti, sur une carte portant,, avec son nom, le même titre, adressa aussitôt ses remerciements émus à, son « cher confrère de l'Académie des sciences morales et politiques.

Nouvelles â la Main y

Quelles sont les seules gens que vous jugez sincères en politique? Ceux qui n'ont aucune opiniôn-v

Croyez-vous à la candidature. de Z? Mon Dieu, il a mis les c rieurs de son côté. i

'i.

Mon mari est très fatigué patvsa campagne électorale.

Vraiment? :=

Oui, n'est-ce pas, parce, que' de*puis quatre ans qu'il est à la Chambre, il a perdu l'habitude de toute espèce de travail? ̃

**♦ "'̃:•

Gentil petit surnom des programmes électoraux

« L'assiette aux leurres ».

Le Masque de, Fer. >

LE

Palais de la Mer

Plus haut qu'une cathédrale et- dominant fièrement les flots, son domaine,là la pointe extrême de Monaco,'se dresse ce superbe édifice auquel, des le premier jour, comme par un.apcord u'nanime,,ôn a décerné le beau nom de Ptfttâ$i~de'fa Mer. Il convient; certes, d'admirer le

geste •magnifi-que d'un pî>ince"firnv,o.ifr ̃

lé construire, pour doter Tœûvrè nôù- velle de toutes les ressources nécessaires, a jeté par poignées les millions. Mais combien plus belle encore est l'idée; qui a inspiré cette œuvre

La science de l'Océan noble et drigi- nal programme. On connaît la fameuse boutade d'Henri Heine «Les Angfais;et les Français sont en train de se partager la terre a nous autres Allemands, ils otït laissé le ciel » La terre, le ciel il reste la mer à laquelle nul ne sôngeâiL' -L& science nouvelle s'en empare et jarrfats prise de possession ne fut plus biénfaîsante ni plus juste. ̃; •' Comme il est étrange qu'elle aît "tant tardé à se constituer, cette science de: mer! La mer qui enserre nos ravages qui, lorsqu'on nous la montrait, enfants, sur le globe, à l'école, nous paraissait occuper à elle seule le globe tout entier, cette mer est longtemps demeurée pour les hommes une chose mystérieuse, iri-H pénétrable, à qui nul ne tentait d'arracher ses secrets. "̃̃'̃̃ Les premiers de tous, les Grecs avaient pourtant le sentiment confus que c'est d'elle que tout dérive: loin de voir en elle le domaine illimité de la mort, ils l'animèrent et la peuplèrent. Depuis eux les poètes ont à l'envi célébré sa gran- deur ou sa colère. Mais il serait temps enfin de connaître ses lois. ̃>

**# ̃̃-̃•• v.

C'est à cela que doit tendre cette science, qui naguère encore n'était rifen, qui désormais, grâce à l'initiative gënë- reuse d'Albert Ier, aura ses collections, son personnel, ses méthodes, tout; ce qu'il faut pour assurer la persistance de l'effort et la continuité des progrès, -r Les résultats pratiques qui peuvent en sortir, qui en sortiront sans nul doute, sont immenses. Là où il n'y avait que hasard, incertitudes, notions vagues :et fugitives dues à une observation insùf- ` fisante et à tout instant ..démenties, il y aura désormais des règles fixes. et .ce'r- taines dont chacun pourra faire son profit. Le pêcheur erre encore à l'aventure, comptant un peu sur son flair, beaucoup plus sur sa chance pour trouver Sur la mer immense

Le lieu mobile, obscur, capricieux, changeant, Où se plaît le poisson aux nageoires d'argent: Mais les océanographes ont dëjà.dé- > couvert que les migrations des poissons ne dépendent point du caprice, ni du hasard. Des raisons profondes les détermi-.rient.. Le poisson se porte là où il est sûr .de y trouver une température convenable -et surtout une nourriture abondanteiQuiand on relèvera, dans certaines eaux, la présence de cet aliment, on pourra dorïc prédire, presque à coup sûr, que le poiS!son y viendra. Quels services rendus,à. toute une classe de travailleurs si dignes qu'on s'intéresse à eux, à ces «pauyr.es gens » chantés par Victor Hugo et qui sont toujours, presque toujours, de si braves gens Et la description précise, l'étude :r.ai-sonnée et scientifique des courants ;Les ` navigateurs n'ont, certes, point attendu jusqu'à ce jour pour rassembler à'x cet égard une masse de renseignements précieux. Déjà l'Odyssée, poème de. rriarinsjfourmille d'indications de cette sorte. II. s'y trouve toute une suite. d'instructions pratiques à- .l'usage •̃ dès.xia.v.ij;a- leurs méditerranéens. Je traversai, l'à.ii-


toriine* dernier, le détroit "de 'Messine, stirun excellent bateau des Messageries. C'était par une fin do jour magnifique le* %irqraandant du paquebot avait eu l'amabilité" de' m'inviter sur sa passe- relie: II me montrait, chemin faisant, les fèiûDus ̃bouillonnants qui font, çlç <?e détroit perfide, une sorte de fleuve marin.; Le courant atteint, par endroits, up§ ̃-̃violence et une rapidité telles qu'elles arrivent à gêner la marche des puissants paquebots. Que l'on songe a" ce que ce doit être pour de simples enrbârcaftons ti voiles ou à rames, et l'on s'explfque du coup la fable fameuse de Çhraryhde et de Scylla, l'effroi que ces deux récifs inspirait aux preiiuers navigateurs, épouvantés de voir leurs barques s'en aller à la dérive, sous la.; ̃poussée. d'une force mystérieuse et

terrible, <

Or^rétude raisonnée des courants reste ji. faire;H: en est de même de la forme^-des vagues qui pe.ut, dans certains cas, déterminer la forme à donner aux navires ewc-mênios. ̃' ̃

'>

À'.éÔîe-de cotte topographie précise de la a irier, que de ressources, que de richesses inutilisées e'tinùtilisables jusqu'au jour elîèsauront été scientifiquement explorées. L'observation minutieuse des profondeurs, méthodiquement poursuivie pàrxtes sondages perfectionnés; change duiout au tout l'idée qu'on se faisait des abîmes océaniques et révèle un monde insoupçonné. Oh croyait que la vie s'arrêtait àupe'^ertaine profondeur. Il n'en est-rien,' 'Vie persiste, transformée, adaptée à dés conditions nouvelles. On découvre' certains microbes chargés d'assurer la limpidité des eaux marines, Et'la lumière "dont s'éclaire 1 océan Dans- les hautes couches, c'est le soleil qui;, pénétrant les ondes, y crée ces lueurs étranges et diffuses qui, parfois, sur les: rivages méridionaux, montrent, à -travers de mobiles transparences, la bealftë:" mystérieuse des roches, des mousses, et des sables. Le grand poète iféredia a traduit en vers somptueux et'pTëcïs L'étrange beauté de ces visions sous-marines. Son sonnet célèbre, le Récif de corail, mériterait d'être gravé au fronton.^è rinstitut océanographique Le ,soleil sous. la. mer, mystérieuse .aurore, Eclairé la forêt des coraux abyssins,

Qui mêle aux profondeurs de ses tièdes bassins La= irSfe épanouie et la1 vivante flore. Et tout ce que.le sel ou l'iode 'colore'

Mousse,- algue chevelue, anémones, oursins, Couvre" de pourpre sombre en somptueux dessins Le fond veTBiiculé du pâte madrépore.

De sa'spîendidê" écaille éteignant les émaux. Un grand- poiss'on navigue travers les rameaux, Dans l'ombre transparente indolemment il rôde Et'b'rusqnemcnt, d'un coup de sa nageoire en feu, Il fait,'par'le cristal morne immobile et bleu, Courir un' frisson d'or, de nacre et d'émeraude. Maïs, à- mesure que la profondeur augmente, la lumière s'évanouit-elle jusqu'à disparaître'total,emeni.laissant dans de noires *ténèbres l'immensité des gouffres marins? Ici encore les océanographes, par de curieuses, de passionnantes découvertes, -son en passe -de corriger les

0Rfp|ojàs7tr^gùes:. nulle lueur sidé-

ralelliiésiiurait, atteindre, il existe de. minàrs^ùjëa amicaux, p'Md wieurs ,dè .iu-_ mjèjc^iJ.des \.aoïiîiaux.aTialQgues au yer-; lùisiint, grâce à qui s'éclairent les abîmes.

̃̃; ]

Sifillëest bienfaisante et riche en résultais/, utiles, on voit cu.mbien plus encote est émouvante et passioqnante cette science çlont, le temple s'élève maintenant à. ^.onàco. Les grandes fêtes qui majjqjuèreht l'inauguration de l'Institut océaaQgraphjque durent à la présence des délégués du monde entier, aux. représentants .éminents des plus puissantes natioftsun éclat et une signification inaccoutumés. Le gouvernement français y assista'ïeii la personne de M. Pichon, reconnaissant .parla les sentiments de gratitude -que doit au prince Albert la France a..qui il a. légué l'Institut et les sommes hécessaires pour assurer son fônctioanènieni. Notre ministre des affairés étrangères dit, en termes éloquents, pourquoi Ja place d'un représentant de la. République était tout naturellement marquée dans cette fête. Si trop d'intérêts opposés séparent et divisent encore les nations, la science de la mer ne peut évidemment que, les réunir. Elles trouxesFÔii't-tô.ul.eij «n çgal profit à la dévçlopp&r< .»Le-;jlie}, exemple qui vient d'être donné aura peut-être ailleurs de généreux imitateurs. Mais le premier, le plus rare mérite demeurera toujours à celui qi& su^t attacher son nom ;V une œuvre si- féconde, qui, par un vigoureux effort de="généposi'té,*d'intelligence et de persévérance, aura contribué plus que tout autre à reculer les limites du savoir hu-

inain.I

Raymond Recouly.

BeJWae^laWre

SAÙQNS

Dîner diplomatique et mondain, hier soir, à" la légation de Serbie.

Les convives du jpin.istrç de Serbie et de

Strie yesrritçh étaiefnt

'ÎÇapum-paçlia, .ambassadeur do. Turquie; l'amUassad&ur des États-Unis et Mme Bacon, marqarse"de Saint-Paul, comte, comtesse et. MUe Alfred de L-a Rochefoucauld, le chargé d'affaires d'ItaUe.Qt'lA prmeesse de Poggio .Suasa, M. et Ferdinand Blunienthal. Mlle Vesnitch, cffmt'e-de" Brémond d'Ars,'R. Recoùly, Gunther, secrétaire de l'ambassade des Etats-Unis, comte cL"OultT.emont, A. -Nélidow et -le personnel .de la

légat'iQji.

Ce dîner, a été suivi d'un bridge intime auquel ont pris part èn outre

Jje comte.. Reventlow., ministre de France an ïlonlén'cgro M. Laliovary. ministre de Roumante-; -Mrâos Lo.Ohait, H. Schneider, de, Franquevillc,' Graham colonel Fairholme, attaché milit%ii!e/4.e>la; Grande-Bretagne comte Panevinon de Marsat, comte Nemes-Hidvég MM. Jean Bérattd, L." Laroze, Djelaleddin-bey, secrétaire de l'ambassade de Turquie C. Franck, attaché à ramtS5.s.sà-de d'Allemagne, etc.

Hier, déjeuner intime chez M. Jacques RôVicitc, directeur de la Grande Revue, en riiCKj'nçûr ;dc Gabriele d'Annunzio. Quelques GoHabisrateurs avaient tenu à féliciter le maitre de son dernier roman, Peut-être que oui, peût-ëtri que non, notamment Henri de Regniër, Albert Bésnard, Henry Marcel, Georges Lecomte, DegvaJUères, A. Gide, Suarès, Ernést^harles, Paul Lacour, etc.

M. et Mme Albert Duval ont donné, à Nice, dans leur castel des Deux-Rois, une grande matinée littéraire et musicale. Au programme très applaudi Jeanne %i'Ârc prisonnierc, de M. René de Boisdeffre, par: Mme Albert Duval Caprice, pour harpe, d.'QJjçrthur., par Mlle G. Duval; Gallia, de GptjBQjd j.pax Mmç. Albert Duval et les choeurs sflû^'la^liKîe^ori de M.éhaçles BpliçtwT-pans. 1 élégant' auditoire `

.Mgr Chapon, évêqur de Niée, et M. l'abbé Car-

lovan, maître de chapelle de la cathédrale; comtesse Clavesana, comtesse de Jouffroy, comtesse de Lalanne, baron de Rosay, duc de Pomar, comtesse de Reculot, comtesso de Morvillo,Mmo Albert Mcynadier, Mme Aynard d'Ustoif, M. et Mme Robert Moynadjer, bbron'et baronne Buchet, Mme Bach de Surany, M. et Mme GuUlemin, Mme Henry Germain, Mme Ouizille, barronne de Chaléon, Mme de Stebegoleff, Mme Georges Ville, Mme Çt Mlle de Bçauredon, Mme

Zegeers Wekens, baronne Fouqujej,' M- «{Mme

de Ponthus, comtesse et Mlle d<? ïteliesçUç, de Belleville, comtesse de Saint-0ermain, Mn\e plaire. Virenque.Mlle Virenqufi, marquis et marquise de Béthune-SuUy, baron et baronne de Kreuznâch, général de Castex.Mmedu Terrail. baroniw tteR^ljoçr den, M. et Mme Vidal Sohr, comte Robert de Sôuza, général Ducray, marquise et Mlles de Léotsin'g d'Aujouy, Mme de Santa- Maria, M. et Mme Louis Langlois, baronne de Maere, Mme Sardoii, comtesse de Carvalhido, comte et Mlle Choppy, M. de Ruillé, comtesse de Bèraud de Joulïroy, *comtessse de Reculot, comtesse de Souza,, Mlle Oïl-

bert, MmeBralet, Mmes Meynadier, docteur, Mme

et Mlle Pégurier, Mme et 'Mlle Gunlin, baronne de Kronneberg, baronne de Pierrelay e, Mme Leguion, etc., etc.

Mme Marcel Prévost sera chez elle, le jeudi 2i avril, de cinq à sept heures. La soirée qui devait avoir lieu aujourd'hui, chez Mme Brillaud de Laujardière, est remise à une date ultérieure, par suite d'une indisposition.

La comtesse René de Coëtlogon, de retour de Montreux, reprend aujourd'hui ses réceptions de jour.

La comtesse Gaston Chandon de Briailles ne .recevra pas dimanche, par suite .d'un deuil. ̃ RENSEIGNEMENTS MONDAINS

A la suite de la visite que le roi d'Angle-, terre a. faite aujourd'hui à Vcra, une toute petite ville- de la Navarre espagnole, située dans la vallée de la Bidassoa, un nouveau monument va bientôt être érigé en l'honneur. des officiers et soldats des trois régiments anglais de la division Alten qui, le 7 octobre 1813, s'emparèrent, non sans subir de grandes pertes, du Puerto de Véra, que défendait une division du maréchal Soult. Ce combat fut un des épisodes les plus sanglants du passage de la Bidassoa par l'armée de Wellington. C'est la découverte assez récente de quelques tombes abandonnées, renfermant les dépouilles d'officiers anglais, qui a provoqué chez plusieurs nobles familles, venant résider l'hiver dans le pays basque, la pensée pieuse de commémorer par un monument le souvenir des victimes de ce combat. De hautes influences ont intéressé le roi d'Angleterre à ce projet. C'est ainsi qu'Edouard VII a voulu visiter les.tombes des officiers de l'armée de Wellington,

M. Fish, un des hauts dignitaires dé l'église anglicane; M. Alfred Budd, vice-consul d'Angleterre à Saint-Sébastien; le maire, le Conseil municipal et le curé de Véra ont reçu Sa Ma-"jesté, qui est arrivée de Biarritz vers trois heures, avec le colonel Ponsonby et le capitaine Ward.

Après avoir salué l'endroit où reposent les victimes de la campgne de 1813, le Roi a désigné la place de l'église pour recevoir le monument commémoratif. Sa Majesté a déclaré qu'il ne s'agissait nullement de faire revivre le souvenir des luttes passées, car l'histoire a confondu dans la même admiration la vaillance des solats anglais et français, mais de rendre hommage la mémoire de braves gens, fidèles à leur devoir jusqu'à la mort.. Le Roi a déclaré qu'il espérait venir au printemps de l'année prochaine ponr inaugurer le monument.

ta reine d'Angleterre et sa fille la princesse Victoria sont arrivées à Gênas hier dans l'après-midi et se sont immédiatement embarquées sur le yacht royal anglais Victoria and Albert avec la princesse Nicolas de Grèce. Elles se rendent à Corfou, Où là reine AleXaôdrairencontrera son, frérèjë foi GeÇ-rgès".

ctiaf»œyiajïO}!fiiei4e'fij?.to* a-îjH m.] j.; n-:n

X.e duc de Calabre et sa sœur, la princesse Jean-Georges de Saxe, née Imrnaculata de Bourbon Caserta, sont partis hier soir de Cannes pour l'Autriche. Ils ont été salués à la gare par leurs frères Renier, Gennaro et Philippe de Bourbon Caserta.

M. Pichon, ministre des affaires étrangères, est de retour à Paris; après une absence de quelques jours.

Le paquebot A sturics, où, èomme nous l'annoncions, s'est embarqué le docteur Pozzi, emméne aussi à Buenos-Aires le peintre Guirand de Scévola, qu'appeUen}: dans, la grande capitale sud-américaine .de nombreuses commandes de portraits et de vastes décorations à exécuter dans les principales résidences de la haute société argentine.'

M. Charles Faure-Biguet qui, très grippé, avait été passer sa convalescence sur la Côte d'Azur, vient de rentrer à Paris avec Mme Faurc-Biguet et leur fils Jacques-Napoléon. Mme Bellanger de Rebourceau, vient de mettre heureusement au monde, à Brest, un fils qui reçu le prénom de Jacques. La comtesse L. de Moussac, vient de mettre heureusement au monde un fils qui a reçu le prénom de Jean.

La comtesse Raymond d'Erçeville a heureusement donné le jour à une fille, qui a reçu le prénom, de Yolande.

Mercredi, sous la. présidence de la du-.chesse d'Uzès, douairière, M. Jules Bois a donné, au Lyoeum, une conférence sur Athènes antique et moderne. L'éminent orateur remporta 'un très grand succès que partagea Mlle Marie Valsamachi, dans des poèmes de Jules Bois.

Dans l'élégante assistance

Duchesse d'Ùïçs, douairière, baronne Prosper de Barantc. comtesse de Puliga-Brada. baronne Maurice Fauquoux, baronne de Neuf-ville, Mme Edgar Stern. M. et Mme Biollay, comtesse de Seilern, comtesse d'AudilTrof, M. et Mme Valamachi, Mme Loroy-Li berge, Mlles de Puliga,

Schoverer, docteur l-'abre, comte Ch. de Lar-

mandio, MM. Albort de Bassançourt, P. Brierre, Ciir.vs.saphidès Saint- Chamaràncl, Lorenzi de Braili, etc., etc.

MARIAGES

̃ Le 14 avril, en l'église Saint-FrançoisXavier, a été célébré par M. l'abbé Boitard, le mariage de Mlle Marie-Claire de Pulligny, fille de M. de Puljigny, ingénieur en chef des ponts et chaussées, officier de la Légion d'honneur, et de Mme de,Pul!igny, née Lucasscn, avec le comte Màrcel'de Joufl'roy d'Abbans, fils du comte de Jouffroy d'Âbbans, consul de Francs à Liverpool, et de la comtçsse de Pulligny,

Les témoins étaient, pour le' marié le prince de Scey-Montbéliard et lç comte de Gironde, ses cousins; pour la mariée M. Widnaann, président du Conseil d'administration des Forges et Chantiers delà Méditerranée., officier de la Légion d'honneur, et le comte de Seilhac, son cousin.

La quête a été faite par Mlles Henriette de Pulligny, Isabelle de Jouffroy d'Abbans Jeanne de Pulligny et Henriette de Cossart d'Espiés', accompagnées de MM. Théodore Lucassen, Maurice de Balorrë, Edouard van den Brooke d'Obrenan et le comte Ferdinand de f ouffroy d'Abbans.

Après la cérémonie, Mme de Pulligny a reçu, dans ses salons de l^.çité Vaneau, quelques amis qui sont venus féliciter les jeunes époux; et admirer les cadeaux qui leur avaient été offerts.

Parmi les donateurs

M- et lime de Pulligny, comte et comtesse dé Jouffroy d'Abbans, prince et princesse de SceyMontbéliard, marquis et marquise de Vauichieiy. M. et Mme de Tarîé, M. de Buyer-Cliaillot, M. Tondel, amiral et Mme Somerville-Goodridgc, marquise de Villedon, baron et baronne Merlin, sir William et lady Cooper, Mme Saint-Paul, Mlle de Robert, M. et.Nimc Van den Brooke-d'Obrenan, comte et comtesse de Gironde, M. et Mme Widmann, marquis et marquise de Seilhac, Mme Lucassen, Mme de Gessler et Mme Saint-Ange Darde* comte, et.comtesse, de Sei|haBH M. et Mme

Rft-ne'DoUot.SiUes "de Pallig[)y:Èomte de- Jouf-'

froy, capitaine et comtesse de Jouffroy d'Abbans, capitaine et Mme de Chevilly, capitaine et

Mme Desgeorge, MM. Théodore et Frans "WalckLucassen, marquise de la Ferté-Mun, etc., etc. Nous avons donné hier les nomg des no.m.- briiux assistants au mariage de M, Luis'de OU? veira Cezar, premier f ccrétaire à la légation de l'Argentine à La Haye, avec Mlle Juli& de Carabassa.

On a beaucoup adigirç le^ iioml?r4us,ca« 4çaux offert au* -jeunes épous, Au nonjfcrç dg? donateurs

^Ime§ Fçljsa de Carabaass, sautoir 4$ pçrles çt bagues Eduardo Wilde, collier de perles M. et Mme José de Carabassa, boucles d'oreille perles, peignes brillants'; M-'Luis de OUyeifa Cez^r," ba- gue solitaire, brillant et pendentif perles et brjl» lants M. et- Mme Eisley, bague brillants, entourée d'émeraudes lieutenant Oliveira Cezar,. broche brillants; Mlles- de Çarabags^, nécessaire vermeil Mlle deGrandmàison.porte-cartes'enor'. et canne; Mme Carabassa de Lando, pendentif,

.brillants et pérlçs Mme Carabassa de Moreno, ba-

gue énieraude et brillants; M. et MmeVictor del C4?"ril. bracelet Ijrillants Mme Pascua.l Costa, barrette brillants; Mme Henry de Carabassa, bague brillants, émeraudes et saphirs Mme de Chaves, broche brillants Mmo Saavedra de OUveira Cezar, bourse porte-monnaie or; comtesse Limbourï;' Slirum, éventail ;• Mme Mwcédès de UnZue. bracelet, montre brillants et cannq; M. A. de Anchorena, boite à cigarottes or M. et Mme Pirovano, lam'po portielâine Cailos Urizue, broche briHa-nt-s;.Bçnigno dei Çarril et lillc-a, ponder»' tifs perles, Francisco Ocampo, montre émail, famille Bringas, pendule émail, porle-mbnnaie or et sapliirs famille del Carril, service thé 'vermeil, sac de voyage vermeil M. et Mme Otto Bemberg, argenterie ancienne M. et Mme Adolphe Blaquieï", poste-allumettes émail et brillants le ministre de l'Argentine a Londres, argenterie de table; comte Bertrand de Durl'ort, presse-papior comte des Cars, cendrier vermeil j A. de Fouquières, gravure anpiepne baron H. de Traux de Wardin, porte-allumettes argent, M. c|Mme Moeller, boite cigarettes et sonnerie émail Alfredo Pena, épingle cravate Rodblfo Guzman J31anco, porte- cigarettes or et émail Mlle M. J. ?>Ioreno, peignes écaille et or; princesse de Uohenlohe, tasse de thé argent; Mme Gonzalez Moreno, jardinière argent; M. et Mme Luis M. Drago, éventail; Mlle- Elena Barrios, éventail; miss Zincham, buvard; Jacques WiUtouck, 'boutons gilet; Mlle de ICergariou, potiche ancienne; Mlle de Kertanguy, plateau; baron de Christiany, boucle co^ntesse de la Beraudière, pot de fleurs argent; Mme Piar Albertini, flacon argent: Ramon de Flores, bouteilles à liqueurs, etc., etc.

S. G. Mon.sqigneur Amette, archçvêqiie de Paris, bénira, le jeudi 21 c.ourant, à midi,; en l'église Saint-Honoré d'Eylau, .'mariage', du comte Constant de Maquillé, lieutenant âû, 10e régiment d'artillerie, fils du comte de Maquillé, avec Mlle Geneviève d'Yanville, fille du comte et de la comtesse d'Yanville, et petitefille de la comtesse d'Yanville douairière, née d'Eurville de Grangues.

En l'église Saint-Augustin a été célébré le mariage de Mlle Lucienne Dewisme, fille de M. Dewisme, sous-directeur du Crédit lyonnais, et de madame née Tilmant, avec M. Camille Herwegh, ingénieur civil des mines, fils de M. Herwegh, le regretté ingénieur conseil, et de madame née de Grinaeusz. Les témoins de la mariée étaient M. Paul Govare, avocat à la Cour; d'appel, et M. Emile Picard, industriel; ceux du, marié M. Alphonse Fould, maitre de forges, chevalier de là Légion d'honneur, et M. Marcel Herwegh, son oncle.

La quête a été faite par Mlles Violas, de Beaufort, Cagninacci, Baudot et Perchot, accompagnées par MM. Lucien Dewisme, Henri Chachoin, Abrand, Dénonvilliers et Perchot. Lé' Saint-Père avait' daigné envoyer sa bénédiction aux jeunes poux.

Après la cérémonie religieuse et le long défilé à la sacristie, Mme Dewisme a donné une brillante' réception en ses salons de la rue de Stockholm.

Lundi, !*& avril, sera célébré à l'église de la Sainte-Trinité, le mariage de M. Henri Dabry de Thiersant, avec Mlle Juliette Henrotte,' fille de M. et Mms H. Henrotte, qui i recevront, après, la cérémonie reUgteuse,dans leur îiô'tel 'âie: lâftc tié'tlichyl^" •" ̃̃•̃(•

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-r- Marcfc, iq. avril, sera béni en I église, cathédrale de Nantes, le mariage du comte Armand d'Afithena.ise, fils de la vicomtesse C. d'Anthenaise, avec Mlle de La Breteschë, fille du marquis de la Bretesche. conseiller général de Maine-et-Loire, et de la marquise de La Bretesché qui recevront après la cérémonie religieuse, dans leurs salons de la rue Tournefort.

Le mariage de M. Joseph Madier, docteur en droit, tlls de Mme. René Madier et petit-fils de Mme Ulysse Trélat, avec Mlle.: Juliette Segond, fille du professeur Paul Sçgond, chirurgien dé la Salpètrière, membre, de l'Académie de médecine, et de Mme Paul Segond, et pètite-fille de Mme Adam-Juliette Lamber, sera célébré le mardi 19 courant, à midi, en l'église Saint-Pierre de Chaillot. DEUIL

Hier, à dix heures, en l'église SaintPierfc du Gros-aHlou, a été célébré' le service anniversaire à la mémoire de Mme Maurice Sprotuk, née Vaurs. L'ahsoute a été don^née par l'abbé Richard, curé de la paroisse. Le deuil était conduit par M. Maurice Sprpnck, député de la Seine, 3011 mari.

Les obsèques de M, De la int, ancien magistrat, ont été célébrées jeudi à dix heures, en l'église Saint-Augustin. Le deuil était con- duit par M. René Delaine, son fils, et M. Anr dré Boulaine, son gendre. Après la cérémonie religieuse, le corps a été transjjprté à Diéu- ville (Aube), où un second servhée, suivi fie' l'inhumation, a eu lieu hier, à dix heures et demie; en l'église paroissiale.

Les obsèques de Mme de Kercadio, née de Coquereaumont, dont nous avons annoncé la mort, ont été célébrées mercredi, à dix heures, en la basilique Notre-Dame de BonSecours, à Guinganip,

Le deuil était conduit par 11. Paul de Kercadio, son mari M. de Pontou, le R. P. J. de Kercadio et le vicomte Jean de Kercadio, ses beaux-frères M. du Reposoir, son oncle. En l'église Notre-Dame, Rennes, ont été célébrées les obsèques du vicomte Charles Fleuriot de Langle, ancien officier de cavalerie. Le deuil était conduit par les fils du défunt et les membres de la famille. Les cordons du poêle étaient tenus par MM. de La Tour, de La Broise, le commandant de La Motte-Rouge, et un capitaine du 2e chassaurs.

L'inhumation a eu lieu au cimetière d'Iffendic

Les obsèques du général de brigade du cadre de réserve, Edouard Demimuid Freuillt de Beaulieu, seront, célébrées après-demain lundi, à. onze heures, en l'église Saint-François-Xavier. Après la cérémonie religieuse le corps sera déposé dans les caveaux de l'église. ̃̃̃̃̃ Mme Denis de SenneviUc, née d'Estresse dç Lanzaé de- Laborie, vient de mourir en son domicile de la rue Canivet, dans sa quatrevinçt-trpisiéme année. Elle était la mère de M. Denis de Senneville et la belle-mèn? de M' Edouard Trannoy. Les obsèques seront. çé}èbrées aujourd'hui, à dix heures, en l'église' Saint-Sulpice.

-On nous annonce la mort de Mlle Mimaut, sœur de M. Mimaut, ministre plénipotentiaire, décédée en son domicile, 107, rue de Lonçhamps, le j^ avril. Ses obsèques auront lieu le lundi 18 avril, à une heure et demie, en l'église de l'Etoile (avenue de la Grande-Armée) et l'inhumation au cimetière du Père-rLachaise, On se réunira à la maison mortuaire.

De Gibraltar

L'évêque de Théodosiopolis, vicaire apostolique de Gibraltar, est décédé hier matin, des. suites d'une pncunomie double. Nous apprenons la mort De M. Jean-Alphonse Juglar, décédé en son domicile de la ruQ.d'Assas, dans sa quatre- vingtdixième année et dont les obsèques seront célébrées aujourd'hui, à midi, en. Féglise Saint-

Sulpiçrt .jy-r D«j M. zj>rqdq\, c%nçk^mâire ide.

Saint-Brieuc et ancien, conseiller général, chevalier de la Légion d'honneur, décédé à

l'âge de quatre-vingt-huit ans; De M. L'i{çlgan(ic'hr officier. du corps de santé de la marine, cri retraite, ehevaliesr de la Légion d'honneur, raairç de Lorient, décédé, dans., cctto viilo, à l'âge de soisfjnte-douze. ans ^-j De M- Frédéric Jtucqttoj> ancien professeur du Ççnservatoire Strasbourg, décédé dans sa qu.atre-vingt-unîê*mÇ aflnée De Mme Gelineau, mère de M, À. Gelineau, adminis* trateur de la Revue de l'Ouest, décédée 4 Guimja.mp, dans sa quatrg-vingt-deuxièm? anaée Du R. P.. Guatave^Za»^, religieux Franciscain, missionnaire dans l'Amériquedu gud, décidé ad nie de Culebra, pFè%Panama, 4 l'âge (je cinquante-deux ans; De. Mme Arthur Gatli'ard, scéii'r du président du. tribunal de Lunévillc, décédée à Nancy, ou les obsèques .ont .été célébrées; -*»̃ Du comte de In Taille, décédé à Tours à l'âge de soixantehuit ans. i E. DelarQçhe,

Le Président Roosevelt à Pans C'est' jeudi matin que' M. Roosevelt arrivera, à Paris. Une grande réception lui sera faite à la gare do- Lyon par la colonie américaine, M. Robert Bacon, ambassadeur des Etats-Unis, en tête. M.. Mollard se trouvera également à la gare pour saluer l'ancien président des Etats-Unis. V' Aucun programme officiel n'a. été arrêté pour .le séjour de l'ancien Président à Paris. Mais dans l'après-midi même de jeudi, jour de son arrivée, M. Roosevelt ira faire à M. Fallières une visite que le Président de la République lui: rendra à 1 ambassade des Etats-Unik: Le Président de la République et Mine Pallières offriront vendr&di un-gran-ddîner en l'honneur du président Roose-

velt.

Notre hôte a exprimé désir de vivre ici en simple citoyen, d'aller et > venir" à sa fantaisie en dehors des jours pris avec la Présidence de la République,- l'Institut, la Sorbonne, le ministère' des alîaircs étrangères et la mufticipalitë de Paris.

Un déjeuner et une réception lui seront offerts à l'Hôtel de -Ville, suivis 4'une séance solennelle du Conseil aiunicipaU dont les membres seront en habit*ei porteront l'écharpe. '•̃̃̃ Samedi prochain, M. Roosevelt, assQciéétrang-er de lAcadémie des sciences morales et politiques, sera reçu au palais Mazarin. Il se rendra ensuite à la Sorbonne pour y Jairela conférence an-> noncée. ̃ Un dtaer lui fiera offert le mardi 28 avril, à ambassade des Etats-Unis; le ministre des affaires étrangères et Mme Pichon'donneront aussi un dîner en son honneur le mercredi 27. M.. Roosevelt doit partir le lendemain jeudi 28 avril pour Bruxelles. Chi Dauzats. '̃̃

La Société destaias Auditions C'est demain dimanche que, sous le patronage de la Société des grandes auditions musicales de France, doit être exécutée la deuxième Symphonie de Guslav Mahler. ii.îr.; -L, auteur, qui est, on le. sait, uftî'dea- prQiniePs'"clî&fs; d ofehëstre-;(iu::tïilon]dcv eêtiA"<ît¥Q toutte'xpre's' der'Nc%R"5t'«"rfe'f'dUT1 dii'iger'son œuvré.

Cette djeuxiôme symphonie, une xles plus belles qu'ait écrites le grand-compositeur national de l'Auiriche, est uii.iv.ersyllLTOPnt célèbre. ;U'est une de celles où 1 auteur se rattache le plus étroile,mcnt a la tradition .hectfhoyenienne., Eiînite pour chœur et orchestre, ejlé'renouvelle avec bonheur les grands'effots de la Neuvième du maîlre de Bonn. Toutes les grandes villes d'Europe ont t acclamé l'œuvre admirable de Gustav Mahler. Il manquait à sa gloire l'hommage de la consécration parisienne. La noble initiative de la Société des 'grandes auditions va demain la lui procurer. On trouvera encore quelques, places pour cotte séance 'sensationnelle, salle Gaveau. ou aux Concerts- Colonne. G. D.

A l'Et ranger

-;• L'armée russe

Samt-Pétersbour^, 15 avril.

La Douma a discuté ce soir, en séance; se- crète, le çhitïre du contingent annuel des recrues pour l'armée et la marine, qui a -été fixé à 456,535 hommes.

;Les socialistes et les travaillistes ont quitté la salle parce que seuls, les membres du ço*' mité de la défense nationale avaient reç u: des exemplaires .du projet de loi.

M. MUioukqf, au nom des cadets, a déclaré, que ceux-ci s'abstiendraient de discuter et de voter ce projet..

L'extrême droite avait introduit une résolution interdisant l'accès de l'armée à tous les israélites. Cette résolution a été rejetée: Le réforme électorale en Prusse •' Berlin, 15 avril.

M. de Bethmann-Hollweg, chancelier de l'Empire et président du Conseil des ministre de Prusse, a soumis aujourd'hui,: à la Chambre des seigneurs do Prusse, le projet de réforme rectorale voté par la Chambre des députés et a expliqué l'attitude du gouvernement

Le gouvernement, a-t-il dit, persiste encore aujourd'hui dans son point de vue et il aurait, maintenu de la manière la plus décidée ses projets de lois s'il avait pu augurer un résultat positif. Qn s'est demandé ^i lu gû-uvernemiînt, en maintenant tes projets déposés la Çiiambro des Uérputes, laisserait tomber tout mode do réforoi.e et enlèverait ainsi à la Chambre des soigneurs la possibilité de prononcer sur la matièi'e un vote auquel le gouvernement attacha la plus grande importance, ou bien s'il accepterait en. principe les décisions do la Charubre des députés. Lo gouvernement adopté cette dernière solution. Le dépôt du^projet de réforme électorale signifiait quo Je gouveroenicnt ne négligerait autun moyen pour atteindre le but vis, En conséquence, je vous prie, messieurs, vous aussi, de ne pas repousser en principe les décisions de la Chambre des dép.ut^, lesquelles, d'ailleurs, ont sur certains points des lacunes,. Le gouvernement considère comme nécessaire (je compléter la loi en co sens quo la conception qui l'inapire se retrouve partout. La situation actuelle des partis à la Chambre des députés rend impossible une entente sur ce point. Le gouvernement s'est donc tenu, dans cette Chambre, sur la réserve, comptant qu'il pourrait arriver plus facilement dans la. Çbanibre des seigneurs à un accord assurant l'existence de la loi. Si la tâche entreprise ne pas aboutir, les difficultés grossiraient jusqu'à porter préju-dise à la cause elle-même et à la situation politique générale.,

C'est cette conviction qui a dicte la présente attitude du gouvernement. Il espère, par sa collaboration avec vous, -messieurs, .l'aire- adopter une loi qui sera conforme aux ywux du pays. Au cours du d<iba,t qui. suivi cotte déclaration, fous les orateurs ont esprimé l'opinion que le projet était inacceptable dans la. forme adoptée par la Chambre des députés et ont fait ressortir l'impossibilité d'appliquer à l'élection des députés prussiens le

mode électoral du Reichstag, c'est-à-dire le suffrage universel.

Aprùa que le minislÉe ie Viniérieur, M. de MojtkQ, ont expiùmé resnpitvque des délibérations de la Chambre, des Seigneurs sortiraient de améliorations qui |)ouïraient amener une 8Qlution'satis,faisan,t§ pour permettre au droU 4e sitffrage de se développer suivant l?s besoiû$ '4m moment, le projet a été renvoyé ù pue çQjn,mis§ioo composée de vingt

BWJftbjrss, ̃

Une élection allemande

Berlin, 15 avril.

ta circonscription de Lyck-Oletzko-Johannisbourg, que représentait feu le comte de Stôlbèrg»\vevnig8rode, conservateur, président du Reichstag, a élu aujourd'hui un libéral qui rç oljtejiu 3,000 voi?ç de majorité sur son concurrent conservateur, Qr, aux dernièrea élections, le e^Qmte de Stolberg avait été élu par 30,34-3 vojx sur 22,000 votants. ̃̃̃

Les journaux de ce soir attachent la plus pràndo importance à ce résultat. Le 2a#«* blatt prédtt un assaut général contre les conservateurs et le Lokalanieiger dit que cette élection inaugure une ère nouvelle, Les campagnes de la Prusse orientale olles-mêmps se retournent contre les junkera. Ce fait présente à mon avis une importance politique plus considérable que les manifestations de Berlin et aura un contre-coup certain sur l'attitude du gouvernement. Bonnefon.

La crise du bâtiment en Allemagne Borlin,: 15 avril.

A six heures du. soir est entré en vigueur le lock out décidé par les patrons contre les ouvriers du bâtiment. Le travail ne continue qu'a Berlin et à Hambourg, Le voyage de M. Roosevelt Vienne, 15 avril. M. Roosevelt et son fils sont arrivés ce matin à 6 h. 45 et ont été reçus à la gare par M. O'Kereris, ambassadeur des Etats-Unis à Vienne; par le baron Hengelmùllor, ambassadeur d'Autriche -Hongrie à Washington; par M. Muller, chef de section au ministère des affaires étrangères représentant le comte d'JErenthal, ministre des aflaires étrangères. Une voiture de la Cour a conduit l'ancien Président des Etats-Unis à l'hôtel où il avait fait retenir son-appartement et il en est reparti peu après pour aller rendre visite au comte d'JErenthal, en compagnie du baron Hengelmüller. Cette visite a duré une heure un quart,

Dans l'après-midi, M. Roosevelt rendu visite à l'Empereur, qui, l'a. retenu pendant plus d'une demi-heure. Il est ensuite allé déposer des couronnes sur les tombes de l'impératrice Elisabeth et de l'archiduc Ro-, dolphe..

Le comte d'^renthal a donné ce soir un dîner en son honneur.

L'insurrection albanaise

Salonique, 15 avril.

Les nouvelles- d'Albanie sont très rassu-

rantes.

Les rebelles concentrés pris de Prichtina font leur soumission et déclarent aux autorités qu'ils sont prêts à, obéir aux lois constitutionnelles.

̃'Cependant, l'envoi de troupes en Albanie continue: 10,000 hommes avec quatre batteries d'artillerie y sont concentrés.

Le général en chef procède au désarmement de la population et recherche les principaux, meneurs. Ceux-ci seront jugés par une Cpijr ipartiale dont la sgntencç sera immédjàtettient exécutée.

:¡'~ :ltgi~tJ~ti;;Q'hthdl8e'j""

(")f;lf!3"fij (,I..Í'¡;nL ,lÎ 'wbqqs,J,

̃ Han-Keou, Î5 avril.

La situation à Ghan^-Sha est très grave. Le palais du gouverneur a été incendié et

détruit.

Le consulat anglais et le bureau des douanes ont été abandonnés.

Les étrangers se sont réfugiés sur un vapeur de commerce,

Trois canonnières se dirigent vers Chang-

Sha. '-i ̃̃̃:

Le dramd de Venise

̃ ̃ Venise, 15 avril. Les doux audiences d'aujourd'hui ont été prises par la déposition de, l'expert Morselli, dont les explications* fort intéressantes, ont fait le plus grand bien à la cause des trois accusés. Selon lui, la Tarnowska est pas une femme fatale le prétendre, c'est vouloir créer autour d'elle une légende. Il' est également d'avis que le crime n'est pas sorti de l'esprit de la comtesse Tarnowska, pas plus d'ailleurs de-celui de Naumof et de Pri-- lqkof il a ..été ,im-aginé inconsciemment par tous les trois.

Dans ses conclusions, le professeur Morselli a recommandé au jury de prendre en sérieuse considération l'entourage de personnes toutes anormales dans lequel la Tarnowska vécu, et il a déclaré 'que -l'accusée devait bénéfier de l'article du Code atténuant la responsabilité,. parce que son état montai diminue d'une façc-n considérable sa force .caractère et sa liberté d'action. LoREN'Zt.

*+^

COURTES DÉPÊCHES

tjn conflit a éclaté entre la direction du Lloyd autrichien et les capitaines des navires de cette Compagnie, qui menacent de quitter' leur service dans nuit du 17 au 18 avril, s'il n'est pas fait droit à leurs réclamations. 1

Une flottille de pôchëurs a été surprise par uno tempête effroyable sur la côte de Norvège. Plusieurs bateaux manquent. On signale déjà douze morts.

Les dockers de Bilbao ont déclaré la grève générglo jeudi soir.' Ils avaient décidé cIq reprendre le travail cet après-midi, mais les patrons ont résolu de proclamer un lock

out aujourd'hui.

Un train du Northern Pacifie, aux EtatsUnis, a été précipité dans.un fossé par suite de la rupture d'une roue. Ou ne connaît pas encore, le nombre des, victimes. Trois cada- vres ont été retrouvés. `

Figaro à Londres

LA QUESTION DES LORDS

Londres, 15 avril.

Comme il l'avait annoncé. M, Asquith a fait hier soir, à la fin de la séance, la déclaration qu'il avait retarder à la suite de l'opposition do M. Balfour.

On verra que l'opposition n'a rien perdu pour attendre

Il n'cst pas habituel, â-t-il dit, pour un gouvernement de. faire une. déclaration sur ses intentions à l'égard d'événements qui ne se sont pas encore produits, mais nous nous -trouvons aujourd'hui- en face d'une situation exceptionnelle et peut-être unique..

Los résolutions de réforme constitutionnelle que les Communes viennent de voter ayant été adoptées on principe par loi dernière Chambre à une énorme majortté, on no pout nier qu'elles aient été.. soumises au paya, sinon en première place, dunio.ips .constamment Au cours do la dernière 'quinzaine, elles ont réuni des majorités qui jamais n'ont été inférieures à 100 voix. En second lieu, il importe à. l'afflcacité non seulement de notre rôle, mais encore de notre existence, que le principe de ces résolutions devienne loi. Si ces résolutions ne devenaient pas loi, il n'est pas de législation, sauf le budget et quelques bills non litigieux, que nous puissions sans risque de ridicule entreprendre.

Pour ces raisons, je tiens a déclarer ceci et à' la Chatabro et- à. la nation

i rSi.:ï^»Cio;d8;in:ia«c-e{yt<Rt ,pasi' natrs' pol-ittquetotti

se refusent à l'examiner quand elle leur sera formellement présentée, nous jugerons de notre

devoir d'aviser immédiatement la fCwironhe; (long-s applaudissements des ministériels1 et cfes" nationalistes) des mesures à prendre pour que cette politique devienne loi devant co Pariement (iôngs" applaudissements); ce* (juc soi"ont les avis que nous donnerons. (Cris de l'opposition Demandez à-Redmond', M. Asquith S'interrompt, et s'adressant à l'opposition « Je vous demande un peu de courtoisie. Je suis .en -train de faire comme chçf du "^ouv^rn^Dient un« déclaration sérieuse au sujet de sa politique). ce que seront ces avis je ne puis le dire, mais si nous nous trouvons. pas ça. mesure .d!fts- surer que notre politiqijç reçoive, torcô .d«

loi devant le Parlement, nous prendrons le

loi devant lEI Parlement, ,n01.1$, pt'&ndrQn~ le

parti d'abandonner 1<? pouvoir ou, d$ r«QQ»maa» der une dissolution du Parlement, et j'ajoute ceci Nous ne recommajaderotLS urç dissolution du Parlement que si nous sommes sûrs d* yoir^ /̃' lors du proehàia Parlsm^at, M xeloaté ia, j*uf pie devenir loi. •̃. Cette déclaration, qui a,provoqué hier. soir' des ovations enthousiastes (le l,a majorité et 4'énergiques protestations de fa minorité, est, naturellement, longuement et àiYerse- raent commentée dans la presse. *̃' La première impression qui's'en dégage' c'est que les Mandais ont remporté ua éclà,^ tant succès. ̃ On n'est pas d'accord sur lasigniflcaiiqn de la fin de la déclaration. Personnellement, je crois comprendre que si le Roi refuse d'écouter le conseil du premier ministre, ce qui serait extrêmement grave, lo- cabinet! donnera sa démission. Mais il y a utie autre solution possible: lo Roi peut' aeoepter M' principe le conseil de son premier, ministre la nomination d'une fournée de pjusiaurs centaines de pairs et lui promettre, si le pays approuve les projets du gouvernement, de créer cette fournée de pairs aussitôt après les élections générales.

Mais il no faut pas oublier d'autre part que les pairs ont pour règle absolue de toujours se conformer. à la volonté nettement exprimée de la nation. Ne vont-ils voter dans quelques jours le budget 1909-1910 ?.§i aux prochaines élections générales le pays'se'dè-. clare pli faveur des résolutions sur, le veto; les. Lords accepteront la décision des électeurs britanniques t le Roi n'aura pas à créer une; fournée de pairs libéraux. Mais cette solution simple et rationnelle serait-elle i}u£oùt des radicaux ? Le doute est permis. LA COUR ET LA VILLE

La 1,832" section des Vétérans des armées de terre et de mer, ayant 'son siège à Londres, a organisé pour demain une grande fête, patriotique qui a pour objet de grouper ;les conscrits de la classe i909. Paul Cambon, ambassadeur de France, a accordé son haut patronage à cette' manifestation, qui réunira, en un même -élan de' patriotisme, tous les membres de lacoloriia française de Londres, et qui sera présidée par -le colonel Muguet, attaché militaire^ à l'ambassade de France. Le tribunal de Bow-Street a accordé l'ex- tradition du Français Demerian ou Roger, qui s'était échappé de l'île du Diable. J. COUDUKJEU.

Amérique latine

̃ DANS L'ARGENTINE

Buenps-Airos, 15 avril.

Décès. M. Julio-A. Carrié, voyageant New-York à Liverpool ù bord du vapeur Mauritania, est mort subitement. Il venait de s'acquitter d'une mission confidentielle' dont l'avait chargé le gouvernement argentin. M. Carrié était,' eri outre, consul général, inspecteur général de consulat, et avait rempli, pendant quatre ans, les fonctions de charge d'atïaires de la République Argentine à. Washington. M. Carrié était d'uas-gnnKie compétence, en matière de. droit, constitu- tionnel et-- connaissait" à' fond le déyèlppj^e- •nient fïiia'tic-ie'r ;eéiic»nbmiqUe'-dô-lrÀH}érif|:ue: du Nord, où il avait très "profitablem'ent contribué à la culture de son esprit distingué. AU MEXIQUE- ̃•

Mexico, 15 avril.

Le ministre des affaires étrangères. La. santé de M. Mariscal, ministre des affaires étrangères, s'est légèrement améliorée. -̃. Au CHILI

Santiago-du-Ghili, 15 avril.

Le ministre des finances, accompagné d'une commission composée de sénateurs et de 'députés, visite actuellement les ports du pays pour se rendre compte de leurs besoins. Des projets d'amélioration seront ensuite soumis à l'approbation du Congrès.. AU PEROU

Lima, 15. avril.

La situation somblo meilleure entre le Pérou et la Colombie au sujet de la contestation de limitation do frontières sur lo Putumayo.

L'opinion générale est que le Pérou et 173quateur arriveront à un arrangement du conflit sans avoir recours à une guerre.

--N^s^N^s^ 1,

L'EXPOSITION -DE BOOXEILES, C'est le samedi 23 avril que le Roi- et la Reine des Belges ouvriront solennellement l'Exposition universelle et internationale de Bruxelles.. En ce moment, plus de 12,000 ouvriers de tous les métjers se bousculent dans, ̃les. halls, les palais et les pavillons pour terminer à la hâte les travaux de. déco-v ration et d'aménagement.

Dès à présent, l'impression d'ensemble est extraordinaire et le visiteur reste frappé d'admiration devant la majesté du spectacle., ̃. Egayées et reliées par plus de quinze hectares de jardins, des constructions somptueuses, appartenant ai .tous, tes styles, à toutes les époques, forment.ensemble une superficie de 250,000 mètres, carrés. Elles sont précédées d'une façade principale de 2y0 mètres de longueur qui, richement traitée en style classique, est un chef-d'œuvre de magnificence et de goût. La superficie totale est de 80 hectares. Jamais la Belgique n'a donne en spectacle aux visiteurs une Exposition de' cette importance, et jamais tes nations n'avaient participé en aussi grand nombre à une exposition belge. Vingt-cinq pays étrangers sont représentés officieltement à t Exposition de Bruxelles. La France et FAllemagne y occupent respectivement une superficie*de plus de 30,000 mètres carrés; la'section anglaise comprendra près de 25,000 mètres. Les autres pays se sont chaudement disputé tous les emplacements disponibles et l'ensemble est d'autant plus impression*nant que le cadre est merveilleux l'Exposition de Bruxelles est située à la lisière du bois de la Cambre et ;V proximité de la forêt de Soignes, dont 'les arbres centenaires forment autour de · l'enceinte un décor majestueux.

VIENT DE PARAITRA

-«»•«*-

Un de ces bienfaits que tout le raonîo admire peut-il être autre chose qu'iitte cause de souffrance s*ans la liber'tç laissée à l'amour tel est le problème que pose> Jean Canora dans Mme Davenay, bienfaitrice, un rorà^n d'émotion, Nie passion, et d'ironie quï''fera'ibëa'ucotip ^è'iJruK tfùsfc** mann-Lévy.)


La Semaine étrangère >du" Figaro

LEftÈES D'ANGLETERRE

L'éjeole'-inipressionnisie française aux Grafton 'àaHerîês. Encore « la Vénus au miroir ». j >• >f: ̃ Londres, 14 avril. ] Hia- Société internationale de sculp- teure,- peintres et graveurs, tient. en ce nioment sa dixième exposition annuelle dans les salons des Grafton Galleries. I.Pêriàeînt de nombreuses années, elle occupa, chaque printemps, les salles de la New Gallery, aujourd'hui défunte; en changeant de" domicile, l'International 1 Society semble avoir voulu tourner une page nouvelle de son histoire, et indi- quer nettement son intention de préférer à la' quantité la qualité des œuvres

exposées.

Onaréservé la place d'honneur de ce petit-Salon dont le catalogue ne comprend en toutque 320 numéros, à l'Ecole impressionniste française. Le « clou » de cette exposition rétrospective esïl'Ecce Homo de Manet, d'un sentiment religieux intense, d'un modelé merveilleux, d'une couleur lumineuse tout à la fois riche et sobre, qui rappelle certains procédés de l'école de Velasquez. C'est une toile digne des maîtres anciens.

Mais l'influence de Manet ne s'exerçat-elle pas toute puissante sur Whistler, le fondateur de l'International, et, par lui, sur l'école anglaise actuelle? Il est donc tout, naturel que l'International Society rende hommage aux impressionnistes français, et lious permette d'admirer, dans la même salle, des Roudin,/des Sisley, des Pissarro et un Monet le Cap d'Antïbes éblouissant de lumière. Albert Besnard expose deux pastels une. Psyché aux belles lèvres amoureuses Un dos de femme, puissamment modelé plusieurs toiles de Forain, Datisles coulisses, Entracte, Au Palais et En Police, correctionnelle sont des chefsd'œuvre de vie et d'expression, d'un dessin admirable: involontairement ces instantanés cruels font penser à Daumier, qui n'a jamais rien fait de plus saisissant, de plus vécu M. Jacques Blanche nous montre deux intérieurs londoniens d'une magistrale exécution. Parmi les autres peintres français dont lçs œuvres sont exposées à l'International, je tiens à mentionner: Fantin Latour (des Roses, d'une délicatesse infinie, pourtantlargement traitées) Charles Cottet (Jeune fille àsa toilette, vigoureuse étude de nu, Jeune fille de l'ïle de Sein, la Mer); C. Léandre (Liseuse, d'un éclairage, très intéressant); Emile Verpilleùx (la Misère, gravure sur bois et couleur, symbole saisissant); Lucien Simon (dont les Foins, ont une intensité de vie et de lumière merveilleuse) Louis Legrand, Henri Le Sidaner, E. Vuillard, Maurice Denis, Charles Milcendeau, Ch arles, Guérin, Simon Bussy, Félix Valletton, Aman-Jean.

• Cette simple énumération suffit montrer la part considérable. qui a été faite

ù'I'Egole. ïra/xçaise dans'çette.e.vp,q;sitipn..

Kjï éftpjoré, .n'aide pas. ia.pfec^4Véfi8ssaipO;ï

pour. parler comme il le faudrait desiadmirables sculptures de Rodin(Torse de femme qui semble pétri de lumière et d'ombre), de Bourdelle, de Halou, de Maillot, et les eaux-fortes et pointessèches de Louis Legrand.

L'Ecole britannique est aussi très brillamment représentée. Les paysagistes tels que Walton, Bruckman, Peppercorn, Qameron, 0. Hall, maintiennent, tqutenles modernisant, les meilleures iraditions des maîtres anglais.

Gérald Kelly, véritablement magicien, évoque- la poésie de l'Orient, en une toile superbe (Çhristînas Eve at Mandalay), mais à; part deux autres œuvres du même peintre (Portrait inachevé et Manda Lady), ainsi qu'une série d'études à la ̃craie colorée de M. Hartrick (pins particulièrement. les portraits de M. Fisher Unwin et de M. Harold Cox), il semble que cette année les portraitistes n'aient pas donné leur pleine mesure.

Des bronzes, des esquisses, des études de feu John Swann, R. A., permettent d'apprécier la virtuosité de ce grand ar- tiste qui, avec Sargent, était certainement le plus connu à l'étranger, et le plus admiré, des membres de la Royal Aeàdemy.

11 faut s'arrêter devant les étonnantes gravures de Joseph Pennell qui, par son ̃enthousiasme et par son amour de la -vie, transfigure presque les grandes villes ïiux hautes cheminées d'usines vomissant des torrents de fumée. Ses visions de New-York, de Londres, de Leeds.de Pittsburg.des poteries de Stoke-on-Trent sont des évocations géniales de l'enfer industriel auquel l'activité humaine parvient* donner une sorte de beauté farouche et de noblesse mélancolique. Ces quelques notes rapides ne sauraient rendre justice à. l'effort artistique qti'accomplit encore cette année l' « International Society »,dont on ne compte plus les belles victoires remportées au service de l'art contemporain.

\L'affaire de la « Vénus au Miroir » continue paisiblement ellenepassionne plus le grand public, qui se lasse vite des querelles entre experts, mais elle intéresse toujours les milieux artistiques. coin de toile suspect, photographié à>là requête de M. Greig, a donné des résultats inattendus voilà que la premièrehypothèse de l'audacieux critique ̃est réduite à rien. Les photographies montrent en effet des groupements de •chiffres et de lettres que personne n'avait soupçonnés on croit voir maintenant y ne date 1764, suivie.; d'un H majuscule; juste après cette lettre, on constate ïa-présence d'une épaisseur de peinture qui paraît recouvrir la fin du mot coriimëncé par cette lettre H.

'Un autre endroit de la, toile porte des signes: qui: semblent constituer le mot

« Mangs ».

Un nouveau comité d?experts vient d'être formé, comprenant MM. Frédéric George Kenyon, directeur du British Mu&enm; ̃ Sfdney Colvin, conservateur des- estampes au British Muséum Solômqn J. Solomon,R.-A.; John Me Lure HatniHôn sir Hugh Lane. Ces messieurs ̃ybot maintenant examiner les photographies prises sous la direction de M. Greig,: et nous aurons bientôt un second rapport qui sera probablement aussi. défi,nft$:6,t,a)j=#A convaincant .que Je nre-

:i-

mier. Mais que -de choses dans un- coin de toile au- Vernis craquelé;! ̃-> j II, est vrai 'que l'on peut expliquer, tcuis ces signes cabalistiques d'une ïaçonifovt simple, si simple que les experts ^n' y. prêtent pas grande, altentjpn., Dans une, lettre au Litcrqzy Post,,r&prôduite. pixr :M._MorningPost,, miss,.C. Grêla Morritt, sœur' de M.,MomtV,qtn vendit; la Rofceby Venus, à la maison Agnew, résume l'histoire de cette toile pendant le dix-neuvième 'siècle,' et 'nous donne peut-être la clé du- mystère. Apportée en Angleterre parle 'duc de Wellington, qui l'avait trouvée' roulée dans un coin de lavoïlureduducd'Albe, âpres une bataille pendant la guerre d'Espagne; elle fut achetée par John Bacon Sawrey Morritt, amateur distingué et ami intime de Walter Scott, desirJoshuaReynoldsét de sir Thomas "Lawrence: Le' tableau fut toujours considéré comme un des trésors de îa collection Morritt, les experts et les connaisseurs les plus.importants du dix-neuvième siècle l'examinèrent attentivement et pas une fois ne mirent en doute son authenticité. Cari Justi l'étudia lui-même, de très près, pendant plusieurs heures, et s'en déclara admiramirateur enthousiaste.. La toile n'était p_as recouverte d'un verre, et l'on pouvait distinguer facilement les signes et craquelures qui.. ont tant intrigué M. Greig on les attribuait du: reste à l',action du feu, car le tableau avait été légèrement brûlé en deux ou trois endroits, conséquence toute naturelle des vicissitudes que ce chef-d'œuvre avaient encourues pendant les guerres d'Espagne.

Voilà de quoi satisfaire très certainement les profanes, qui voient encore dans la Vénus ait miroir, un admirable nu de Velasquez.

Quant aux experts, on ne saurait les blâmer de cultiver avec' zèle leur profession.

T. Coudurier.

LETTRES D'ALLEMAGNE

Un Homme de bien. Les œuvres français es à la National -Galerie. Les embellissements de Berlin.

Berlin, 14 avril.-

Avec sa barbe de vieux pilote et sa redingote râpée, le « père Bodelschwingh» qui vient de mourir à l'âge de soixantedix-neuf ans, ne payait guère de mine. Ce descendant d'une des meilleures .familles de Prusse, ce fils de ministre, passa sa jeunesse à Paris, à repêcher dans le ruisseau les épaves de la colonie ^allemande. Rentré en Allemagne, il ;y fonda les hospices de Bethel. Ils compent aujourd'hui 2,200 épileptiques et 500' fous, répartis en 390 maisonnettes, soignés par 1,300 infirmières et, 450 infirmiers. M. de Bodelschwingh s'occupa ensuite1 de « ses frères de la grande route», et à force de -prier, solliciter, supplier, il. fit surgir aux portes de Berlin une colonie de travail pour les vagabonds qui a opéré des relèvements par centaines.

Quand le junker von Bodelschwingh, « père des malheureux », prenait la parole au Landtag de Prusse, -il se faisait; un grand silence et l'on souriait; car il avait rhabitudA5ld^:Jui.py^.r.,le3;,ministres et d'appeler'les députes* fines chers frères». Il y, plaidait simplement, avec une bonhomie cordiale, la cause de ses chers misérables, devenait pressant, pathétique. s'élevait à ̃ l'éloquence- à; force de conviction. Un souffle, rafraîchissant passait sur l'assemblée et n,Ul ne songeait à le' i'ôp.tredire. Il vivait dans ciel, le, -bravehomme, inais.en descendait souvent, chaque fois qu'il entendait une plainte humaine. ̃ ̃ ̃̃ L'Empereurqui raimaitbeaucojip, bien qu'il ait euà subir plus d'une fois ses réparties stupéfiantes, a caractérisé dans la dépêche suivante son 'activité « Une' inébranlable confiance, en Dieu et un cœur rempli par. l'amour, du prochain telles étaient,les sources auxquelles il puisait la' force; de créer dos œuvres bénies pour: ses frèresr les plus pauvres et les plus dignes de pitié. Son exemple servira, par delà la tombe, à fortifier la foi des vivants et à stimuler leur zèle. » .•'̃ Et « notre chère sœur » 1 Impératrice, que Bodelschwingh souhaitait un- jour de voir entourée par tous les vagabonds de Berlin dans la chapelle de Wilhelmsdorf, s'est associée, elle aussi, a cet hom- mage suprême « La bénédiction-.d'une telle vie, écrit-elle, se prolonge bien après la mort ».

Cet apôtre avait mis à la porte de son cœur les conventions sociales, les préjugés et les étiquettes; il quêtait, il importunait inlassablement. Mais bien qu'il eût tissé ses journées avec les fils brisés des misères les plus laides, les plus effroyables, de ghetto en ghetto, d'enfer en enfer, parmi les cris et les convulsions, sous les regards sournois et chargés de rancune de ceux que ne désarme pas la bonté, il promenait sa belle humeur évangélique. Le mal ne mordait pas sur ses nerfs d'acier. Il ne songeait qu'au remède, et de cette volonté joyeuse servie par une intelligence précise et pratique a surgi une œuvre qui ne mourra pas. Le vieux loup de mer, aux petits yeux pétillants sous des sourcils broussailleux, a opéré par milliers des sauvetages. Il savourait avec délices ce sacrifice perpétuel et quand il avait remis debout une loque humaine, rendu la santé à un malade ou à un criminel la dignité, il en' perdait toute contenance, vous appelait mon cher frère et se mettait à vous tutoyer.

Ce tteextraordinaire énergie, surexcitée par la passion, nous l'avons retrouvée assez souvent en Allemagne, et il s'y ajoute presque toujours une méthode sure et froide. M. de Tschudi, l'ancien directeur de la National-Galerie, en est un nouvel exemple. En quinze ans il a transformé un musée médiocre,encombré de toiles patriotiques presque barbares tant le dessin en était incorrect, la couleur terne, et la composition sottement chauvine, et il en a fait une belle collection moderne. On yvoit, à côté d'un Millet de premier ordre, la Vague de Courbet, le Printemps de Daubigny,. le Dan Quichotte de Daumier, un- paysage de Diaz, des tableaux de Renoir, Sisley, Cézanne, Monet, Degas,: l'Enterrement de Séf/antini. le Penseur, et le Jeune homme de l'âge de bronze de Bodin, là. Serre et la Maison àRueil de Ma net. ̃ ̃ En même: temps, il complétait- ka. collection dés Leebl, Bœcklin, Fenerbach, Liebermann et .flans vôn ".Marée, et achetait deux Goyas d'une grande,heauté. llavait-à.lutteràlafoisycedoux-obstihé

au regard timide, contre la volonté impériale restée- fidèle aux- antiques et à leurs imitateurs et que les audaces fiévreuses,des maîtres modernes déconcertaient, contre l'indifférence du gros public.- mal- éduquo en matière et contre les clameurs patriotiques de tous ceux que cette invasion française dans le sanctuaire saoré de la galerie nationale effarait. Avec de maigres, ressources budgétaires, mais en stimulant les donateurs dont il avait parfois guidé les achats* le tranquille Tschudi, pendant quinze ans, tint tête à l'orage, et Une partit de Berlin que pour continuer son œuvre à Munich, r après avoir doté patiemment la capitale d'une collection qui est devenue à bon droit l'orgueil de toute l'Allemagne. ̃

Cette longue patience, dans l'art et la charité, cet effort continu, méthodique, tenace, ce mouvement, lent et sûr de fourmi en marche, vers l'éternité ont inspiré le concours architectural qui passionne en ce moment tout Berlin. Dans cinquante ou cent ans, la capitale prussienne comptera dix millions d'habitants. Elle encerclera, dans un rayon de plus de vingt-cinq kilomètres, les lacs et les forèts qui font sa parure et sa joie, il n'y a pas de temps à perdre et, sans imiter les aïeux qui ont un peu gâché la besogne, il s'agit de se rendre compte qu'elle est la meillenre façon de résoudre un problème" aussi gigantesque.

Un concours est organisé. Des prix considérables y sont attachés. Les architectes les plus connus donnent leur temps et leur peine, tracent des graphiques, laissent un libre essor à leur imagination. Vingt-sept projets sont examinés, classés, exposés, et toute la grande ville s'enflamme à l'idée de sa beauté dans cent ans. N'est-ce pas curieux et significatif? Les deux projets «Dans la limite du possible», par Hermann Janssen, et « Pense à l'avenir », par la Compagnie du Métropolitain électrique, ont été couronnés.

Un fait ressort avec évidence de ces vingt-sept projets, c'est que Berlin malgré sa propreté, son hygiène et le flamboiement superbe de ses nuits, est une des villes les plus mal faites, les plus mal conçues de l'Europe. De l'est àl'puest les grandes artères y sont tout a fait insuffisantes. Une longue suite de palais et de ministères, entourés d'immenses jardins, la coupe en deux, et ralentit les pulsations de sa vie. C'était tolérable il y a dix ou douze ans. Mais depuis l'Ouest a grandi dans un élan prodigieux. Chaque matin et chaque soir une marée humaine apporte, et remporte, le flot des fonctionnaires, des employés, des commerçants, dansun balancement grandiose et régulier, des extrémités vers le centre. Par une nécessité inéluctable, ces multitudes sont poussées toutes ensemble vers la Potsdamerplatz, qui est le carrefour du 'nord vers le sud et de l'ouest vers l'est. L'engorgement y est indicible. Les étrangers y trouvent plaisir et les Berlinois quelque vanité, car le frémissement vital y atteint son paroxysme. Mais dans les tramways qui se traînent à la* queuc-leu-leu comme des chenilles le long delaPotsdamerstrasse, les minutes précieuses s'écoulent, le ïteiapsfuit vaine on peste- contre, les:<3om'pa"gniesvq«i' n'y peuvont rien, et les retards se traduisent en gronderies, en amendes, en occasions- manquées, en argent perdu, :'̃̃;

Voilà pourquoi tous nos architectes ont pratiqué dans leurs projets de larges trouées a travers Berlin. Cela ne leur coûtait rien et rendait leurs projets plus séduisants. La ville, pour qui de pareilles audaces se traduisent par centaines de millions, songe de préférence à des passages souterrains ou à des ponts suspendus. En réalité, la.Potsdamerplatzest le casse-tête chinois de la circulation berlinoise..><̃ Il y en a bien, d'autres. Une, question que se posent plusieurs fois par an les grands journaux revient à ceci « Notre ville est une des plus belles du monde. Pourquoi les étrangers ne la recherchent-ils pas davantage? Pourquoi n'y reviennent-ils pas plus volontiers ? Pourquoi Berlin ne peut-il pas encore lutter avec Paris et avec Londres? Et pour élucider ce mystère, dont s'occupe aussi une ligue puissante, bien organisée, dirigée par quelques financiers connus, la presse va chercher les raisons les plus baroques, les plus bizarres, les plus contournées, les plus fausses.

Aujourd'hui je ne répondrai que par un mot, mais qui résume des milliers de confidences réparties sur seize années de séjour:

L'étranger viendra en nombre à Berlin, qui est une ville admirable, quand il s'y sentira tout à fait CHEZ SOI.

Ch. Bonnefon.

P. s.- M. de Tschudi vient d'acheter pour la nouvelle Pinacothèque de Munich, le Déjeuner dans l'atelier, de Manet. Cette nouvelle a provoqué dans toute la presse allemande un grand eñ thousiasme. Elle se félicite que l'Allemagne ait acquis un pareil chef-d'œuvre et fête dans Manet l'égal des Goyas et des Velasquez. La collection Pellerin qui ne comprend que des Manet a été accueillie à Berlin comme une des plus 1 belles choses de l'art moderne. A propos, de Bodelschwingh, le Reichsbote raconte une assez jolie anecdote En se rendant dans un château où il était invité à dîner, le Vincent de Paul allemand rencontre et reconnait un « de ses frères de la grande route » dans un état lamentable, 11 lui ouvre les bras et, le serrant de toutes ses forces « Mon frère, lui dit-il, ne veux-tu pas te laisser sauver? Veux-tu tomber toujours davantage Le vagabond se laissa con[ vaincre et ne retomba plus dans ses errements..

Mais pendant le dîner, où il n'y avait guère que de grands seigneurs constellés de décorations, on vit tout à coup se t promener sur le plastron de M. de Bodelschwingh. un insecte. 11 s'en apérçut. Il y eut un long instant de silence glacial.

i Bodeischwingh, d'un ton naturel, leur } conta. son aventure et il ajouta « Vous portez .tous, messieurs, des décorations qui/vous ont été conférées par les plus e puissants rois de.la terre. Mais ceci, c'est t la distinction ;de la charité et ç'est;le.roi i diiicièl qui.la donne. »

̃ ̃-̃ L'historiette est un peu. vive, mais il > m'a- semblé qu'elle pouvait, être contée t 'dans un journal, où les/bonnes- œuvres sont en honneur. ç. B.

i j- Y;' ̃ -• P B. c.

LETTRES D'ESPAGNE

Les manifestations de Valence et le conflit des Canaries

Madrid, 13 avril.

A un jour d'intervalle, Valence, puis Las Palmas (Canaries) viennent d'être le théâtre d'incidents analogues manifestes de la presse; fermeture des magasins, cortège des protestataires, etc. Le motif-de cette double levée: de boucliers? A Valence, on se plaignait du retard apporté par le gouvernement à la concession du crédit. de deux millions accordé par le cabinet antérieur pour transformer en nationale l'exposition régionale ouverte l'an dernier et la dédommager ainsi des grosses pertes subies du fait des événements de Melilla et de Barcelone. En réalité, ce crédit ne pouvait devenir effectif que sur un vote des Cortès, lesquelles ne seront élues qu'en mai. pour se réunir en juin, alors que le besoin s'en faisait sentir avec urgence pour terminer les travaux et inaugurer ou plutôt réinaugurer l'exposition avant fin avril. Les Valenciens, naturellement ombrageux, mirent ces entraves sur le compte de la mauvaise volonté ministérielle et soupçonnèrent même qu'on avait dissuadé le Roi de venir présider l'ouverture inde ira, c'est-à-dire démission du comité directeur, arrêt des préparatifs, licenciement du personnel et manifestation en masse de la population voyant ses intérêts gravement menacés.

M. Canalejas qui, bien que démocrate, n'en est pas moins partisan de la « poigne », fit disperser les turbulents et déclara que si on voulait lui en imposer par de tels procédés, il n'y aurait plus ni crédits ni exposition, mais qu'il restait d'ailleurs prêt a rechercher avec une délégation valencienne, et pourvu que l'ordre régnât, une solution convenable; elle a été vite trouvée, sous forme d'une avance consentie par le gouvernement en attendant le vote des crédits, et les Valenciens, têtes chaudes comme nos Méridionaux, auxquels ils ressemblent par la ainsi que par le dialecte, sont revenus au calme et au travail.

Plus grave est le conflit des Canaries, car il se rattache à la rivalité séculaire des deux capitales successives de cet archipel Las Palmas et Santa-Cruz de Ténérife l'une, métropole du groupe des îles orientales (Grande Canarie, FuerteventuraetLanzarate) l'autre, du groupe occidental (Ténérife, La Palma, Hierro et Gomera).

C'est dans la première qu'au seizième siècle, après la conquête, fut instituée 1' « Audiencia», organisme à la fois administratif et judiciaire fonctionnant auprès des gouverneurs; mais ceux-ci, sous divers prétextes, transportèrent leur résidence, provisoire d'abord, puis définitive, à. Santa-Cruz de Ténérife, qui devint ainsi la capitale, Las Palmas conservant l'Audience en tant que Tribunal et l'évêché. La «capitalité» lui fut rendue pendant moins de deux ans au cours du siècle dernier, pour faire bientôt retour à sa rivale. Actuellement, le gouverneur des Canaries siège à Santa-Cruz et un « délégué du gouvernement » à Las Palm as.

Celle-ci n'a jamais cessé de protester contre ce qu'elle appelle. une; spoliation, en invoquant ses. titres. Iiis toriques, la supériorité de sa population et celle de son trafic maritime qui en fait aujourd'hui le premier port d'Espagne par le nombre des navires en escale. Las Palmas ne prétend pas d'ailleurs redevenir la capitale unique; elle demande la subdivision- de l'archipel en deux provinces au lieu d'une, et d'être le cheflieu du groupe oriental indépendant du groupe occidental, afin d'échapper ainsi, dit-elle, à la tyrannie administrative de Ténérife qui ne cesse de contrarier ses plus justes revendications. Ténérife réplique par des arguments et des griefs analogues, en assurant que Las Palmas n'aspire à diviser la «capitalité que pour l'accaparer ensuite. Ce perpétuel litige s'était aggravé sous le précédent ministère de M. Moret, lequel avait disposé, comme acheminement à la décentralisation, que le gouverneur résiderait six mois de l'année à Santa-Cruz et les six autres à Las Palmas il va sans dire que la mesure fut aussi bien accueillie par cette ville que mal reçue par la première, elle provoqua quelques troubles. L'éruption du pic de Teyde qui menaça un instant Ténérife mit une trêve ces dissensions, mais elles ne tardèrent pas à reparaître, paralysant toute initiative du gouvernement dans un sens ou dans l'autre de peur d'exaspérer la partie adverse. C'est ce qui s'est produit encore cette fois..

.Le ministre du commerce, pour donner satisfaction .aux « Grands-Canariens » qui se plaignaient des entraves mises à toutes les réformes intéressant leur île, venait de décréter que la direction des travaux publics de l'archipel serait dédoublée pour le groupe oriental et le groupe occidental,, et cette nouvelle avait provoqué à Las Palmas une explosion d'enthousiasme. Mais, averti du mauvais effet produit par contrecoup naturel à Ténérife, le ministre crut devoir suspendre l'application du décret. Aussitôt la population de Las Palmas s'ameute, brûle les tentures qui décoraient les rues en signé de réjouissance, conspue le gouvernement; les magasins et les théâtres se ferment; la municipalité se constitue en séance permanente, refuse de recevoir le délégué officiel et, fait plus grave encore, décide de supprimer les fêtes commémoratives de l'annexion des Canaries à la couronne de Castille. Le cabinet de Madrid, tout en se déclarant décidé à maintenir l'ordre avec sévérité, s'est empressé de dire que la suspension du décret n'impliquait nullement son abrogation, et il faut espérer que l'orage s'apaisera.

Mais la situation créée par cette lutte des « sœurs ennemies » n'en reste pas moins pleine de difficultés, carelle pourrait tendre à développer a la longue certains germes d'auton^misme, ypire de séparatisme, favorisés par la prépondérance économique.d'éléments étrangers. Déjà, en vue des prochainesëlections, la région orientale a préparé une liste de candidats appartenant à tous les partis politiques, depuis les conservateurs jusqu'aux républicains, mais ayant pour programme commun d'assurer le triomphe des revendications locales, a l'instar de la fameuse lignede la solidarité catalane. Sans doute, les Canariens ont donné trop de preuves d'a1 lâchement à la mère patrie pour qu'on doive redouter formation. imminente d'un parti

nationaliste analogue à celui qui consti-

j tue l'extrême -gauche -de- cette -coalition:

en Catalogne. Mais les événements actuds ne peuvent, qu'engager le gouvernement, central à mettre la solution du problème canarien au premier rang de ses préoccupations.

On a envisagé l'opportunité de convoquer une assemblée plénière où toutes les îles seraient dûment représentées pour chercher de concert une formule conciliatrice, en confiant la présidence et, alibesoin, l'arbitrage, à l'écrivain canarien, M. Péréz Galdos, qui ne saurait être suspect de partialité; ce serait là, évidemment, la solution la plus commode pour le cabinet de Madrid, qui n'aurait pas à en assumer la responsabilité, et la plus sûre d'un accord durable, pourvu toutefois que la mise en contact des parties adverses n'ait point pour effet d'envenimer les choses, au lieu de les arran-

ger.

Guillen.

LETTRES DE RUSSIE

La discussion sur la question agraire

Saint-Pétersbourg-, 12 avril.

La loi agraire du 9 novembre, votée l'hiver dernier par. la Douma, vient de fournir à l'opposition du Conseil d'Empire l'occasion de donner au cabinet un nouvel et rude assaut qui, une fois de plus, a abouti à la victoire dé M. Stolypine.

J'ai eu déjà l'occasion d'analysçr cette loi, œuvre personnelle de M. Stolypine, qui a pour but de réaliser la première et décisive étape du passage pacifique de la propriété collective à la propriété individuelle. Elle peut, quant a son économie, se diviser en deux parties très distinctes une première énumérant et précisant les cas où la collectivité communale, le-mir, sera dissoute de plein droit,et une seconde établissant le mode dans lequel. il la demande d'un de ses membres, le mir devra procéder à l'allocation au réclamant de la terre qu'il détient.

La loi du 9 novembre avait rencontré à la Douma l'opposition passionnée de lit droite et de la gauche coalisées, et M. Stolypine avait réfuté victorieusement dans un discours mé- morable un des des plus beaux qu'il ait prononcés au cours de sa brillante earaière l'argumentation de ses adversaires et il avait 'enlevé le vote il une majorité très nette,- d'une trentaine de voix.

La semaine dernière, tout fut subitement remis en question, lors de la discussion de la loi par le Conseil d'Empire, et l'on a pu voir que moins que jamais les oppositions n'avaient désarmé. La droite /surtout, profitant de l'appui que pour des motifs politiques regrettables la gauche n'avait pas cru pouvoir lui refuser, a mené une charge à fond contre le ministère libéral de M. Stolypine, qu'elle attaque en toute circonstance avec une violente sans cesse croissante.

Un instant, le cabinet a été gravement menacé, et ce n'est qu'a la suite d'une intervention personnelle du président du Conseil, qui est venu lui-même défendre à nouveau sa loi réformatrice, que, c/rdee aux voix des ministres conseillers d'Empire qui ont pris- part au voie, l'opposition a pu être vainc««-4e-<5iielques!.voix. Même M. Stolypine a dû abandonner en déclarant qu'il n'en faisait pas une question personnelle un des paragraphes votés par la Douma, prévoyant la dissolution de plein droit de la- collectivité communale qui n'a procédé à aucun partage de terre entre ses membres depuis vingt-quatre ans et l'attribution en pleine propriété aux membres de ladite collectivité- communale des terres par eux détenues au moment de la promulgation de la loi. 1

Ce paragraphe a été repoussé par le conseil d'Empire, qui a accepté seulenient la dissolution des collectivités communale n'ayant procédéà aucun partage depuis Y émancipation des paysans, c'està-dire depuis quarante ans.

Comme on le voit, le texte adopté par le Conseil d'Empire sauve la vie d'un nombre relativement important de collectivités communales qui se trouvaient détruites par la loi telle que la Douma l'avait votée. Néanmoins, la première partie de la loi a été adoptée dans toutes ses grandes lignes, mais à une très faible majorité.

La deuxième partie de la loi doit être prochainement discutée, mais je ne crois pas qu'elle nous réserve de la part de la Chambre haute du Parlement russe des débats aussi passionnés que .la pre-

mière.

René Marchand.

LETTRES DE BELGIQUE

Intéressantes initiatives royale et municipale. Un gros fait politique. Une aventure de carrosses de Cour.

Bruxelles, 14 avril.

N'était la tyrannie de la politique, deux faits d'apparence menue, non sans portée pourtant, auraient mérité l'attention qu'ils n'ont pas obtenue. D'abord, la constitution d'une «Ligue des amies de la dentelle «..Ardente à l'encouragement de toutes choses belles et utiles, la jeune souveraine rêve de faire, pour les anciens. points de Bruxelles et de Malines, ce que la reine Marguerite d'Italie a fait pour le point de Venise les ressusciter, restituer aux Brabançonnes un délicat métier d'art, remettre h la mode une des anciennes grâces de la toilette féminine. La Ligue va créer d'urgence des écoles de dentellerie. Il y a encore, dans les Flandres, de rustiques doigts de fée qui, «rien qu'avec un. peu de fil blanc », comme dit le poète Spaak, composent lentement d'idéales parures. C'est là qu'au lendemain de la guerre angloboer, miss llobhouse, la courageuse dénonciatrice des camps de concentration, célébrée par Rostand, d'ans une touchante ballade, c'est laque miss llobhouse recruta quelques dernières dentellières pour aller, à leur tête, enseigner leur jolie profession aux femmes boers et .donner a ces filles des vaincus une occupation qui distrait, console, occupe les riches, enrichit les pauvres. Ainsi, à l'initiative de cette miss Hobhouse, un art industriel près de. s'éteindre en un de ses foyers européens revit au pied des kopjes de l'Afrique du Sud. Mais il va renaître en Belgique, car ce que veut la reine Elizabeth,elle le veut bien.

Avec cet heureux retour aux élégances d'antan va coïncide. une innovation qui i nous transporte en plein avenir. L'Hôtel de. Ville de .Bruxelles, s'est. av.ise-de -s<£

i; -r, y, r

constituer des archives graphiques. Grâce au- cinéma, ne pouvait -il- léguer aux- Bruxellois du siècle, prochain.la vision exacte des grands événements, des 'foies, des aspects 'civiques du siècle présent? La question, ainsi posée, par leconséiljer communal Camille Huysmans, a étéï séance tenante, résolue affirmativemehi". On a voté un crédit destiné à la confec*- tion de films photographiques « officiels « qui,' avec la permission- de la cornet'è de Halley, restitueront aux générations" éventuelles le spectacle de tout <e §(&}. aura fait palpiter avant elles le c'oèu'r/flé la cité. Ce sera pour les veux dé la p.<?$,y térité bruxelloise ce que 1 Opéra de '.Paris prépare aux oreilles de la' -poster jtç parisien ne, en emmagasinant dans le phonographe les perles vocales des chanteurs et cantatrices d'aujourd'hui. ̃ •' Mais voici la politique ramenant de force les regards sur elle, par la vertu d'un discours plein d'imprévu du' leader du parti socialiste, M. Emile Vandgrvelde. Notre Chambre des représentants' ne contient pas d'orateur plus froiç-î, moins redondant, plus maître de sa parole. Aussi, n'est-ce point dans un exegs- d'emballement irréfléchi qu'il a déclarp, brusquement, devant.une assemblée sursautante, mettre désormais, la «question, cléricale» sur le même plan que. la luit*, contre le patronat, jusqu'ici l'unique idéal du socialisme. *-̃ Pour motiver cette évolution subite, M. Vandervelde a rappelé, la, çpàlitipV des partis du seizième si.ècle.ligués contre la domination .politique et sacerdotale dg l'Espagne au cri de « Plutôt Turcs qu'a papistes » 11 veut, la main dans la. main des libéraux, « balayer le gouyernemë\i't actuel qui rêve de rétablir l'ancien ré'giijrte ultra-clérical espagnol ». C'est l'annoncé

de l'alliance électorale du parti ouvrref avec la fraction libérale de l'opposition^ c'est la participation assurée dés' sociallistes à un gouvernement bourgeois, '.en. cas de victoire commune sur là majorité catholique actuelle. Véritable. faiVnou-"veaubousculant les idées qui ont prévalu si souvent aux assises internationales du socialisme. Théoriquement, nos sdçial|^ tes avaient jusqu'ici toujours envisagé la

question religieuse comme une querellé

de bourgeois ». Ils s'on desintéressaient, dédaigneusement, pour s'absorbërdariV la guerre des classes ». En quelques phrases, M. Vandervelde a proclamé l'abjuration de cette attitude d'iridependance farouche et la substitution d.'urie/ politique de bloc à celle des àccide,ntelleva et intermittentes coalitions antimin'ist^rielles. Chose' curieuse, on 'en jubile" Ji droite, l'on espère que la fraternisa-'tion de la gauche libérale- et du soc$ilisme sous le drapeau rouge elTrayér'îi beaucoup d'électeurs modérés, au/ bé- néfice des catholiques. Et .on é.n- jubile à gauche, non seulement par.cequg voilà, pour les libéraux, un renfort éjj^toral notable,' mais encore parce que l'adhésion des socialistes au prôgràmrri'è anticlérical exercera, espère-t-on uhé salutaire diversion à leurs rêves d'oûtrancières réformes collectivistes., 'Kn- attendant, il reste acquis' que si les élections de mai détrônent la majorjté actuelle, le gouvernement nouveau rô'ir-ermerà son Millerand ousonBria.rid?ei(i la personne da M. Emile Vanderveldei perspective.; qui, d'ailleurs, empêctïij point les .si:ndIça'Js';jQUvr^çf;$;ùrjd^^ la voix des socialistes parlementaire^, de poursuivre imperturbablement leur guerre au patronat. Même, les, exigences 'des ouvriers carrossiers ont forcé fts chefs de cette industrie essentiellement bruxelloise à un lock ont qui persiste depuis près de trois mois et qui va'eJcc-r't ,t cer, samedi prochain, son influencesut1 la cérémonie d'ouverture de l'Exposition7. Le roi Albert avait voulu, pource granti jour, faire brillamment restaurer ̃' les équipages de Cour abandonnés aux ôiîtrages du temps, sous le règne -finissant et un peu lassé de Léopold II. Par la' volonté, plus forte, des ouvriers en grève, ce désir royal restera irrexauce." Lçfe clichés cinématographiques de, l'Hôtel 'de Ville révéleront aux Bruxellois' de -l'an 2000 une Cour toute neuve, allantcahincaha. inaugurer la Wosld's Pair de 19JQ' en des carrosses qui paraîtront -date?

d'avant. 1900..

d'avant. 1900. Gérard Harry.

LETTRES D'AUTRICHE

Lancement du cuirassé « Zrinyi ». L'Exposftîdrt de la chasse. Le nouvel ambassadeur des Etats-Unis. Raout à l'ambassadé de Frnnce.

Vienne,' 13 avril.*

Le jour même oit notre marine' de guerre s'augmentait du Vergniaitd S. A. I. Mme l'archiduchesse Marie-Valérie, fille cadette de l'Empereur, présidait à Trieste au lancement d'un nouveau cuirassé, le Zrinyi. Ce beau navire, qui porte le nom 'du héros de la défense de' Szigeth contre les Turcs, déplace 14,457 tonnes et'possède une force de 20,000 HP, qui lui' assure, affirment ses constructeurs,, une vitesse de vingt milles à Theurei 'Le Zrinyi sera armé de trente-huit canons. deux mitrailleuses et trois appa'rèjvs lance-torpilles; son équipage sera de 800 hommes. • Le nouveau cuirassé, qui né pourra guère entrer en service avant la fin'^e- l'année prochaine, est du type, ̃ jusqit'a présent le plus puissant de la maririe austro-hongroise, auquel appartiennent déjà les cuirassés François-Ferdinand et Radetzky, avec lesquels il doit former une division navale. î L'augmentation de la flotte austro-hjongroise ne cesse de préoccuper les hÔînmes politiques anglais qui y voien't, nôjji sans raison d'ailleurs, un accroissé'mèrtt indirect des forces navales allemahd'es. Hier encore, à la Chambre des communes, lord Bereslord demandait au premier lord de l'amirauté où en était Ma. construction des Dreadnoughts 'aiist'-rd-

hongrois et Mr Mac Kenna répondajt

qu'il n'avait, à ce sujet, aucune information officielle. '̃̃. '• La vérité, c'est que les quatre Dreaqnoughts, depuis longtemps projetés, ivoxistcnt encore que dans le domaifié des rêves. 11 faut d'abord que les délégations autrichiennes et hongroises vçftent les. crédits nécessaires et l'.on sait qu'au milieu des complications de la politique intérieure lit chose ne va- pas de soi. -••.•». 'L'augmentation- de la flotte de guerre austrd^liongroise a été fort- négligée dans les quinze dernières années. :La construction de nouvelles unités' s'impose dans l'intérêt même de défense des cotes: elle ne doit donc inquiéter personne et Ton ne doit y- voir aueuuêi

l > t 'l'.


arrière-pensée plus particulièrement menaçante pour la paix du monde. L'empereur François-Joseph a promis cette semaine. au prince Max Egon de Fttrstenberg, qu'il a reçu en audience avec le comte François de ColloredoMannsleld. et M. Arthur Krupp, de présider l'inauguration de l'Exposition internationale de la chasse» Cette inauguration. aura lieu le 2 mai prochain. Les travaux de l'Exposition sont fort avances et là plupart des palais officiels extérieurement aclievés. On sait que cejin" du gouvernement français est une reproduction très réussie du pavillon de la Muette de la forêt de Saint-Germain. lise trouve a- l'entrée même de l'Exposition, dans une belle avenue dont l'un des clous sera le château de Muerzsteg op l'empereur François-Joseph, qui en est le propriétaire, s'est rencontré en 1903 avec l'empereur Nicolas Il pour un entretien politique resté célèbre. La Hongrie, la Norvège, la Suède ont des payillons; pleins de caractère et d'originalité et toutes ces constructions, pour 3,e moment remplies d'ouvriers, s'encadrept agréablement dans les jeunes frondaisons du Prater. L'Exposition de la chasse sera certainement l'une des plus pittoresques et des plus jolies de ces dernières années*

Wolfram.

LETTRES DE TURQUIE °

»*

Les affaires d'Albanie. L'Allemagne en Palestine Constantinople, 12 avril. Le roi-Ferdinand venait de garantir la paix du côté bulgare. Le roi Pierre avait çjonné les mêmes assurances du côté serbe.; Lès. Grecs étaient tranquilles. On ait donc se croire à l'abri de toute surprise en Turquie d'Europe. Et voilà qu'une insurrection éclate en Albanie. Le métier de prophète est devenu très ingrat en Orient. On n'y a chance d'e prévoir l'avenir qu'en prédisant le contraire de ce qui semble inévitable. J'imagine qu'en Europe les événements de .Prichïinà vont être démesurément grossis. On va croire à un soulèvement général de tous les Albanais et, qm\sart? à une crise mettant en cause lexistence même du nouveau régime. Les Occidentaux regardent du côté de rOrient avec une lorgnette grossissante. Je vàjs tâcher de ramener les objets à leurs véritables dimensions, et de vous dite ce^qui s'est passé.

Et d'abord, il ne faut pas s'étonner ppui" quelques coups de fusil. Les Albanais ont toujours aimé à faire parler la poudre: Sous l'ancien régime, ils étaient presqijé indépendants. En tout cas, ils savaient', que, maîtres d'Abdul-Hamid, ils étaient .maîtres de tout. La garde personnelle de l'ancien sultan était composée dl^lbanais. Les Albanais étaient intdn.jîifile_3-. Lé nouveau régime a mis fin fr-.ce privilège. Aussi de sourdes résistances: Couvaient-elles dans le pays. Mais i,l n]y,avait pas eu, jusqu'ici, de rupture épatante. L-'énergie dont fit preuve l'armée de Roumélie, en.avril 1909, donnait a,' réfléchir, aux semeurs de rébellion. Tiput à' coup un coup de théâtre s'est pjd^ui.t. Le signal de la. révolte a été cionhi^pair je double attentat, qui-, le ,le.r

#riî'iifoMièr,.à/Xpek,rchç|rJîeu'.de;;s{i"nd^

jalî .de-ia^prbvince" de Clôssôvo, près de\ frontières du Monténégro, a fait deux victimes.

̃̃<• ..Ismaïl Hakki-bey, mutessarif (gouverrfeuij-,a été blessé, et le major Ruchdibey, commandant militaire, tué sur le cbu.p. Le, gouvernement, quelque peu surpris, prit des mesures. Il envoya des troupes de ,1a ville la plus voisine, qui e^.t 'Pristina ou Prichtina. Mais les rebélles'étaient nombreux. Ils avaient pris leur s, .mesures. Leurs premières rencontxes avec la troupe leur furent favorables, ce qui accrut leur force et leur aud|ce.j^iais,le ministère comprit aussitôt la": .situation et recourut aux grands

mo£ei]s.

11; faut" rendre cette justice au cabinet Hatkj'-pacha qu'il n'a pas hésité à faire son devoir. Tant le grand vizir que TaiçUit-bey, ministre de l'intérieur ,*et que Mahmoud Chefket ministre de la gderre, tout, le monde a fait son devoir. fcjEnsrperdre de. temps, on a envoyé sur fvjace;des forces imposantes, avec artillerie, et munitions. Mahmoud-Chefkot àjparlé sans détour « Le gouvernement, a^Uil; dit,- est. décidé à prouver que le temps est passé où l'on négociait avec âçs> rebelles. On. expédie des troupes contre ceux qui ont eu l'audace de prendre le*sJ armés, et elles feront leur de-

voir».

Ces paroles sont dignes d'être connues en France et ailleurs. Elles devraient partout inspirer la conduite de ceux qui ontlâ'responsaMité du pouvoir. LesiOttomans savent déjà que ce système:^ donne d'excellents résultats. Depuis qu'on -.a pris une attitude énergique au ce pays s'est calmé. Ce n'est pas Encore L'ordre parfait. Mais c'est déjà l'obéissance. Il en sera de même en Albanie. L'a victoire du gouvernement n'est pas douteuse. Ce n'est même pas une affaire. de mois, mais de semaines et peutêtre de jours. Tout va rentrerdansledevoir.; Ce sera, presque fait au moment où paraîtront ces lignes dans le Figaro. Au fond, de quoi s'agit-il? Il est malaisé dé le savoir exactement. Les Albanais sont mécontents d'être assimilés aux autres provinces de l'Empire. On leur prêche la fraternité ottomane. Ils ne.eomprennent rien à ce sentiment. Ils sont et veulent rester Albanais. D'habiles in.trigants.ont su exploiter ces dispositions. A ces populations, courageuses mais ignorantes, on a dit que leurs vieilles coutumes étaient menacées. On leùr a' parlé au' nom de ,1a religion, au nojn de leurs traditions. On les a trompés très facilement. Ils étaient une proie aisée pour ces prédicateurs de troubles. tMe fois-de plus, on a vu la réédition des: scènes qui se sont déroulées à Constantinople, l'année dernière, à pareille date. Il y a aujourd'hui un an, jour pour jour, qu'éclata' la fameuse révolution qui devait entraîner ltf chute d'Abdul-Hamid et le triomphe définitif du nouveau régime. En avril 1910/ nous revoyons en Albanie, ce qu'on a vu en 1909 à Stamboul.

L'histoire se répète. Un journal turc le disait hier « Le 13 avril 1909 fut un jour maudit où nous avons vu de malheureax enfants de la religion musulmane marcher à la baïonnette contre le Chériat, en criant Nous voulons le Chériat Nous avons imputé tous ces crimes à. un seul, sans songer que ce coupable avait semé dans le, peuple des milliers de germes empoisonnés. Nous aurions..dfl..lgs, étouffer. Nous ne T-avo.ns pas fajf^$ifji^$is eiï i&rt. Les événe-

ments de ces six derniers mois trahissent leurs menées réactionnaires. Oui, les événements d'Ipek et de Prichtina ne sont que la répétition, sur un autre point, des attentats du 13 avril 1909, à Constantinople. On demandait alors le retour au Chériat. On réclame aujourd'hui l'abolition de « l'impôt sur la barbe et sur les œufs»! On ne veut ni égalité, ni justice, ni liberté, ni fraternité. Nous disons au gouvernement Châtiez de façon à les empêcher de relever la tête les ennemis de la justice et de la nation. »

Ce résumé d'un seul journal voas résume le langage de toute la presse1 turque. Dans ces conditions, le gouvernement n'a pas seulement l'armée pour lui; il a l'opinion publique. La question albanaise est. virtuellement résolue. Les Albanais accepteront les impôts réguliers qu'on applique ailleurs. Ils se soumettront parce que le gouvernement no- s'est pas soumis. Des députés de l'opposition ont interpellé le grand vizir..Ç est lui fournir l'occasion d'un facile triomphe.

ï >'

Les Allemands s'intéressent grandement au voyage que fait en Palestine le prince Eitel, second fils de l'empereur Guillaume. Le Figaro a souvent signalé les efforts du Kaiser pour marquer l'empreinte allemande sur cette terre où viennent aboutir tant de rivalités. Lors de son dernier voyage, en 1897-98, il obtint deux terrains* importants, l'un dans la ville, à côté de la place où la Vierge mourut, l'autre sur le mont des Oliviers. D'importantes constructions ont été élevées à ces deux endroits. Sur le premier on a bâti une vaste basilique qui s'appellera l'église de la. Dormition et qui sera l'une des plus imposantes de Jérusalem. En haut du mont des Oliviers, on a bâti un grand hospice et une église de l'Ascension. Le. prince Eitel, accompagné de la princesse, sa femme, vient d'inaugurer ces divers monuments. 11 l'a fait en grande pompe, avec cet apparat dont le Kaiser avait donné l'exemple, et qui n'est pas sans produire une certaine impression sur des populations amies de la mise en scène. Gomme il fallait s'y attendre, des paroles patriotiques ont été prononcées par les divers orateurs. «Les Allemands, a dit sur le: mont des Oliviers M. Lahussen, conseiller du -Consistoire, les Allemands veulent rendre un peu de civilisation chrétienne au pays d'où elle est sortie ». C'est la France qui, pendant des siècles, apporté en Orient la lumière etle réconfort. C'estelle encore qui symbolise la grande nation amie. Sa place est la première.Dès son arrivée à Jaffa, le prince Eiteladûs'en apercevoir. C'est un chemin de ferfrançais qui l'a transporté àlà ville sainte. C'est en français qu'étaient tracées jusqu'aux paroles de bienvenue qu'il 1 a lues sur l'arc de triomphe élevé en son honneur.

Mais nous aurions tort de nous désintéresser de ces questions. En envoyant à Jérusalem ces milliers de pélerins, l'Allemagne affirme son influence comme nation catholique. En faisant inaugurer par un de ses fils les monuments qu'il. vient de faire élever sur les -Li.e-ux saints ;_uen., envoyant Jàr,ba£_. sonambassadeur à Cônstantinople, le baron' Marshall, pour recevoir ce prince, Guillaume II a montré la persistance de ses efforts, et la continuité de ses vues sur l'Orient.

Viator.

A L'INSTITUT

BEAUX- ARTS PRIX DE ROME

L'Académie des beaux-arts, statuant sur les essais définitifs pour le Grand Prix de Rome de peinture, a admis hier en loge dix candidats, avec le classement suivant, particulièrement flatteur pour, l'atelier du maître Cormon

1, M. Bouffanais, élève de M. Cormon 2, M. Gazes, élève de M. Cormon ?>, M. Lesellier, élève de M. Cormon h, M. Huet, élève de M. Luc-Olliv ier Merson 5, M. Font, élève de M. Cormon; G, M. Tourné, élève de M. Cormon 7, M. Imles, élève de M. L.-0. Merson; 8, Mlle Hoffbauër, élève de M. Ferdinand Humbert; 9, M. Merle, élève de M. Gabriel Ferrier; 10, M. Dupas, élève de M. Gabriel Ferrier.

Elle a, d'autre part, admis au deuxième essai pour le Grand Prix de Rome de sculpture, avec les concurrents de premier essai

MM. Broquet, élève de M. Injalbert Grange. M'athey et Sartorio, élèves de MM. Injalbert et Hanaux Delamarre, élève de M. Coutan Bottiau, élève de M. Injalbert Gosselin, élève de M. Coutan Mlle Léyy, élève de M. Marqueste MM. Deli'oly, élève de M. Coutan Garnier, élève de M. Injalbert Viai'd, élève de M. Antoine Mcrcié; Manant et Jean Gralle, élèves de AI. Coutan Janniot, élève de M. Injalbert Casson, Farster et Jauret, élè%:es de M. Coutan Costa, élève de M. Injalbert Aubine, élève de M. Coutan, et Busson, élève de M. Injalbert.

Ch. Dauzats.

AFFAIRES MILITAIRES

LE MINISTERE DE EA GUERRE ET LE « CLEMENT-BAYARD Na 2 » Nous recevons de M. A. Clément la communication suivante

Ainsi qu'on l'a annoncé, le ministre de la guerre a commandé ferme à M. Clément un dirigeable à la suite d'un concours daps lequel M. Clément a été classé premier avec un autre constructeur.

En outre le ministre de la guerre a demandé à M. Clément une option pour le ClémentBayard n° 2. actuellement terminé, option que M. Clément très volontiers accordée. Toutefois, il a toujours été convenu que M. Clément entendait réaliser le projet qu'il a formé d'aller à Londres avec son dirigeable.

Ce n'est qu'après ce Voyage, qui sera certainement suivi avec intérêt par le département de la guerre, que la livraison du Clément-Bayard 2 aura lieu.

A ce propos, il est intéressant de dire qu'actuellement les essais du ClémentBayard 2 sont interrompus.

Le dirigeable est bloqué dans son parc d'où il ne peut sortir.

M. Clément a acheté autour de son parc de vastes terrains à des prix très supérieurs à leur valeur normale.

Il n'a pas voulu, toutefois, souscrire aux prétentions exorbitahtes de certains propriétaires de quelques petits lots. Ces propriétaires ont imaginé de planter sur le sol de hauts piquets reliés entre eux par des fils de fer barbelés de façon à ce que 1 enveloppe du dirigeable crève à leur contact.

-La-{ilaine,est hérissée. de jlaçe en: place.de.

iiés^icjuets, y: '"•/ r, ,.y

II ne semble pas toléraible .qu'une pensée de lucre puisse inspirer des manœuvres. telles qu'elle expose la" vie d'un équipage de dirigeable et entrave les efforts d'un industriel qui accepte d'engager des millions pour construire des engins. utiles à' la défense nationale.

On ne saurait trop blâmer; eu effet,/ de tels procédés. Il est sûr, d'ailleurs, que les propriétaires qui se sont livrés à cette manœuvre antiaéronautiquë en côiri* prendront vite le caractère et' que tout s'arrangera à l'amiable, au mieux de leurs intérêts et de eeuxde Taérostation. ̃ -y. •'̃̃• B.

POtlî{ M BO|p GuISiflE

Aucune féministe candidate à. la déptitation n'a proposé aux électeurs le programme ou, pour mieux dire, le menu delà 27° Exposition internationale d'alimentation et d'hygiène. Or ce menu est excellent et nous le votons d'enthousiasme. ̃

Il s'agit de relever la cuisiné française, non pas avec les expédients des épices aux éphémères résultats, mais par une méthode suivie, d'améliorations progressives autant que le noble effort de l'émulation,- Le bonheur d'un peuple dépend en grande partie de sa cuisine. Si dans chaque foyer un délicat,et substantiel repas est régulièrement préparé par- de consciencieuses ménagères, le nombre des divorces diminuera. e.t le problème de la repopulation tiendra.. dans une simple addition. Plus de haines, ni de dissentiments les douceurs de Tafni.tié sont les desserts naturels des bons dîners .les pires barricades s'effondrent à la fameuse chaleur communicative. Mais, pour retrouver l'âge d'or, il fatît que les bienfaits de ja cuisine soient rappelés, que son éducation, soit poursuivie et les chefs-d'œuvre récompensés. Déjà M. Qhèron apprit à nos soldats Je, respect des solides vestales qui entretièn,i)<jnt le feu sacré de nos fourneaux. Lorsque les inscrits auront sftivi des cours semblables et seront tous maitras-coqs de première clause, ils ne' resteront plus dans une aussi .malheureuse ébuîlition. ̃ ̃ Tel est le programme de la 27e, .Exposition culinaire et les organisateurs ont pris, de 'grandes "décisions pour le .réaliser.. Tout d'abord. ils ont déménagé. Il ne .faut pas, attendre que le peuple vienne, il faut aller à lui. Jusqu'à cette année, 26 Expositions d'alimentation et d'hygiène ont eu lieu dans le jardin des Tuileries et prèserttaient « les mille .et une trouvailles gourrn,{LD.d.es dues aji génie créateur des cuisiniers,' des pâtissiers, des charcutiers, admirable ehamp.clos ils pouvaient rivaliser d'ingéniosité ». ̃« Mais ces modèles ajoute le comité de 1910 étaient des œuvres muettes..Le., public qui les contemplait ne pouvait en suivre les pha- ses préparatoires. Nulle vie ne, faisait vibrer l'exposition qui, du jour de l'ouverture bril*lânte à l'heure plus terne de la fermeture, présentait toujours le même groupement de plats. ». ̃̃̃ L'Exposition de 1910 sera plu$ pratique. Installée en plein Marais, dans le jardin du Temple, elle ne sera qu'une, suite de concours. Concours de dressage de-langoustes à la parisienne, de dégustation de. fines champagxies (il y ..a, beaucoup de coûcurrents], d'exécution de pâtés de veau et jambon, d'é- pluohage d'oignons, de grattages ,de: têtes et de pieds, de ço.c.h.ûni de. branches, de rosé sur ;croussin en sucre cuit, etc., etc. Après ces luttes corporatives, les grandes épreuves générales. D'abord, sera disputé le challenge de cuisine de l'armée « l'armée de mer viendra en ce combat pacifique se. mesurer avec l'armée de terre »; puis l'Assistance publique fera une « utile démonstration » des cuisines de ses plus- grands hôpitaux enfin, une section sera consacrée aux concours de cuisine pour « les ménages à budgets restreints. On y préparera des mets rationnels, savoureux, à la portée de toutes les bourses ».

Les représentants du gouvernement de la République ont tenu à s'associer person'nellement à cet heureux relèvement de la cuisine française. Entourés de l'infatigable M. Marguery, de MM. Jumin, Montaqué, Gilbert, Coquelin, Chartier, etc., etc., ils parcoururent l'exposition avec une grande satisfaction.'Si leur attention se, porta principalement sur les heureux concours, ils ne manquèrent pas d'admirer les chefs-d'œuvre de la pâtissérie-confiserie-glacerie les églises en nougat, les aéroplanes Blériot et Antoinette, les biplans Wright en nougat, en pastillage et en glace royale, des chapeaux en sucre, des châteaux en feuilleté et une infinie variété de Chanteclers en nougat, toute l'actualité très adoucie, première preuve de l'apaisement que le relèvement de la cuisine francaise assure instantanément au pâysj malgré cette période électorale.

Régis Gignoux,

^s#v^J». ̃ La Presse de ce matin

LA POLITIQUE

L' Eclair, de M. Jûdet

La réforme électorale.

La reforme (-iectorale qua nous défendons et qui a fait depuis six mois un assez joli chemin nous parait suffisante pour justifier l'ardeur électorale qui s'éveille lentement lo pays: n'aura pas perdu la journée du 24 avril s'il se dégage du chaos actuel. Nous tenons déjà la branche de salut: c'est le moment de ne plus lâcher. Mais nous n'nvons pas d'illusion sur l'utilité relative d'un tel succès, qui vaut surtout parce qu'il entraînera une suite. Pour aller sur l'autre rive où la politique doit être relevée et restaurée, il faut. passer d'abord le pont modeste d? la réforme électorale. Son mérite le plus grand c'est qu'elle mène à tout. Ne la dédaignons plus. La Libre Parole

Les inondations et la. manifestation d'AÎfortville.

La manifestation d'A.lfoHville n'a pas eu lieu parce que les inondés ont reçu satisfaction, c« qui prouve qu'a notre époque, il .faut savoir se défendre et crier. Ce n'est qu'un début. Il est probable que d'autres protestations se produiront sous une autre forme. 4 · Comme je vous le disais, ce qui caractérise lasituation actuelle,'c'est que ce pays est admira'blement informé il est informé sans'aucun proflt pour lui mais cela lui fait plaisir tout de même. Après le scandale des liquidations, nous aurons le scandale des inondations., L'heure définitive n'est peut-être pas encore'arrivée, mais cela viendra.

ÉCHOS & NOUVELLES

Le Journal: ̃

;De Reims.

Le bruit courait, dans la soirée, qu'il y aurait quatre morts à Bouy-Aviatioh, mais, en raison de la difficulté des communications, je n'ai pu obtenir confirmation de cette triste nouvelle. Le Havre.

Au cours de la traversée de rettitir.du steamer transatlantique La Lorraine, un incident s'est produit..Le 8 avril, à dis heures du matin, 'un passager tyrolien, M. Dotninico Pontan, s'est précipité du haut du pont dans la mer.

Toutes les tentatives pour ièysec.ourir ont été vaines.

Le Petit "Saurrml-^ ̃*•'̃ -̃>

;Setts Jtf étestêj ^e ^L*p^û^r_ Mme'; ijùf ff iî|t.

est venue enlever en automobile sa fille, alitée depuis quatorze, mois,- et femme d'un agriculteur de Genamville, M. Henri. Lsfèvre.

Elle était accompagnée d'un médecin de Villepreux et d'un huissier de Mantes.

M. Henri Lefèvfe.a porté, plainte au parquet de Mantes contre sa belle-mère.

Le Petit Parisien:

̃̃̃' ̃"De Berlin.

lîier âôir, on aperçut ah ballon qui planait âttf le-tërritoiré de Sœhedê. Des ouvrière parvinrent à le faire descendre. Bans la' nacelle se trouvaient quelques bouteilles de vin et quelques tartines de beurre, ainsi que plusieurs casquettes militaires du 70e régiment d'infanterie stationné à Sarrebruck. Le câble de l'ancre. manquait.

Le ballon s'appelle Ptiniess-Yiktoria. L'appareil enregistreur marquait une hauteur de 0,'000 nôtres. -̃••̃

fcê Congrès dès Cheminots Comme nous le prévoyions, le comité de grève nommé jeudi après midi, a pris des résolutions pleines de sagesse.*

Il était vraiment inutile de perdre un temps précieux en discussions vaines pour en arriver à sanctionner l'ordre du jour réformiste voté le premier jour du congrès. Ce comité, réuni, en effet, en un lieu mystérieux, a proposé à l'approbation du congrès l'ordre du jour suivaht

Dans le but de hâter la solution que le Syndicatnationai des travailleurs des chemins de fer poursuit pour le relèvcmout des salaires, le congrès décide qu'une délégation nationale sera nommée à raison de quatre membres. par réseau.. que le conseil d'administration doit immédiatement faire le nécessaire auprès du président. du Conseil, pour préparer une entrevue entre tous les directeurs des grandes Compagnies de chemins de fer et la délégation nationale. Cette entrevue sera présidée par le président du Conseil des ministres et par le ministre des travaux publics.

Le congrès, s'inspirant également de son devoir de solidarité fraternelle à l'égard des camarades, notamment ceux de- Rouen, brutalement frappés 9t emprisonnés au cours de la njanifestation pacifique du 10 avril

Donne mandat au comité de grève générale, nommé et choisi par le congrès, si les résultats de l'entrevue ne nous donne pas satisfaction, d'intensifier les préparatifs nécessaires pour hàterte moment ou la cessation du travail sur tous les réseau^ français sera jugée utile. » Ceci fait, le congrès aborda les questions purement corporatives inscrites à l'ordre du jour. 'd °t f t.'

L'nè séance de nuit fut jugée nécessaire pour entendre la lecture du rapport sur le budget du syndicat, et pour discuter de l'allocation à donner à M. Guérard. Sur ce point les avis sont partagés. Les réformistes sont pour l'allocation; les révolutionnaires sont, naturellement, contre.

Enfin, après -un- tumulte persistant, le congrès- décide, en reconnaissance des services rendus, par 489 voix contre 487, d'accorder l'allocation demandée, pour M. Guéfard.

La délégation des Amicales des agents des Chemins de fer'a.étè reçue dans l'après-midi par M. Millerand, ministre des travaux pu-

bliés.

L'entretien a porté notamment sur les délais trop courts laissés- au personnel pour choisir leurs délégués,, et, d'une manière générale, sur le désir qu'ils avaient de voir appliquer dans les. Compagnies le principe en vigueur aux chemins de fer de l'Etat. M. Millerand a assuré la délégation qu'il s'emplôirait de son mieux pour que la réforme nouvelle produisit tous leâ heureux résultats qu'on était en droit d'en attendre.

Ed. Casanova.

M GRÈVE DES INSCRITS

(Pat. dépêche de notre correspondant) Marseille, 15 avril.

Les troupes ont été déconsignées cet après-midi. Les soldats étrangers à la garnison en ont. profité pour visiter.en masse les ports de Marseille. Ils y ont constaté une activité qui ne se dément pas. En effet, sous un soleil éclatant, le spectacle de la ruche maritime est admirable, et l'on se demande comment d'abominables meneurs peuvent s'obstiner à vouloir ruiner cette spendide collaboration des forces et des intelligences humaines.

Car ils s'obstinent, les malheureux Ainsi M. Jouhaux est revenu à Marseille et, dès cet après-midi, a apporté encore aux inscrits maritimes la néfaste parole de la C. G. T. Il s'est défendu contre une accusation parisienne qui, dit-il le représente comme, un agent de l'Action française M. Rivelli s'est posé en victime du gouvernement, qui prétendil, arrête ses correspondances et ses télégrammes. 11 a terminé son discours quotidien par ces mots « De même que des délégués sont partis pour les grands ports, d'autres délégués se sontrendus dans divers ports de la Méditerranée. Ainsi nous ne serons plus seuls, 'et le gouvernement s'apercevra enfin en présence de quel mouvement général il se trouvera. »

Enfin le chef des inscrits d exhorté tout le monde au courage, parce que, dit-il, demain amènera un jour nouveau; car la grève générale des inscrits maritimes sera déclarée partout.

Ici M. Réau, secrétaire général, a' appris aux assistants, que si le conseil d'administration des inscrits n'a pas fait au préalable connaître ses desseins, c'était pour gagner du temps et, en l'espèce, permettre à quelques-uns des délégués du conseil d'administration de se rendre à Saint-Nazaire, Nantes, Dunkerque, Bordeaux et autres ports où ils se rencontreront avec les délégués de la Confédération générale du travail, pour mettre les ports en mouvement de grève générale.

Si ces projets. réussissent, attendonsnous donc à de nouveaux incidents. Aujourd'hui, les inscrits des navires Artois, Flandre, Niger, Iberia et Medjerda ont mis sac à terre. Les navires partis sont Ville~de-JSaples pour Bîzerte et Tunis, Charles-Houx pour Alger, ces deux navires à la Compagnie transatlantique Omara, de la Compagnie mixte, pour Port-Vendres, et Çorsica, de la Compagnie Fraissinet, pour Porto-Vecchio, Propriano et Ajaccio, tous ces navires avec des équipages mixtes; Ile-deFrance, de la Société générale des transports, pour une croisière dans l'Adriatique, avec un équipage d'inscrits maritimes. >

De même le Massilia pour New- York, et la Meurthe pour Tanger.

Depuis le début de la grèveront arrivés à Marseille -eï ont été répartis sur différents paquebots 900 marins de l'Etat. Ces marins, à part une centaine qui sont prêts à être embarqués au fur et à mesure des demandes, ont été embarqués à bord des navires de presque toutes les Compagnies, à l'exception de la Compagnie Gyprien Fabre qui n'adresse aucune demande à l'inscription maritime, ses équipages lui étant restés fidèles.

Un ©eptaij^HGEîbïvï-cte rriag''asi-mer3:«n.t fermé leur».- pop-tes^JWEisiamfene" de:- pro--

e, } :} r¡:{);n- -J ,1;i.¡; 1:

testation contre Tes raffineurs de sucre qui ne veulent pas entrer en pourparlers avec les grévistes de cette spécialité. D'autre part, les ouvriers et ouvrières des raffineries,- 2,500 environ, déclarent ne pas àdaridbnner leurs revendications. Dans ces conditions, il paraît difficile de îéaliser l'accord.

= ̃̃̃< Thomas.

On télégraphie de Bordeaux

Le Syndicat des inscrits maritimes de Bordeaux, au cours d'une réunion tenue ce soir, a voté un ordre du jour dans lequel il déclare, après avoir entendu le délégué de la C. G. T. et le secrétaire des inscrits, réclamer l'application intégrale des lois eh .vigueur et protester contre l'embarquement des indigènes à bord des bateaux de la marine marchande.

Les inscrits exigent en outre l'application de la loi de 1884 violée,- dit l'ordre du jour. lorsque le droit de grève touche l'intérêt des gros armateurs capitalistes ils décident à l'unanimité de manifester leur solidarité absolue avec les inscrits marseillais en déclarant la grève générale dont l'ordre sera donné à une réunion qui aura lieu demain soir, et à laquelle sont convoqués tous les inscrits maritimes.

Notes d>un Parisien

LES SURPRISES DU REVOLVER

CE qu'Esope disait delà langue, qu'elle était la meilleure -chose du monde, et la pire, on est bien tenté, par le temps qui court, de le dire des armes à feu. La nuit, dans un quartier désert, lorsqu'on rentre seul à une heure tardive, il est agréable de sentir près de soi ce compagnon silencieux, un bon revolver. On le caresse de la, main droite, dans la poche du pardessus, le doigt près de la dé:tente il y a des moments où on aimerait bien qu'un apache eût la gracieuseté de paraître, car on lui apprendrait à vivre. Et- les <•< pacifistes » auront beau dire, un revolver dans. notre poche, cela no.us donne une fameuse sécurité

D'autant plus (l'expérience le démontre) que, dans la pratique, cette simple mesure de prudence suffit d'ordinaire à écarter, sans qu'on sache pourquoi, toute occasion positive de diminuer le nombre des apaches. fin sorte que le revolver, voila le déplorable semble n'avoir plus son emploi efficace que dans les discussions de famille.

Oh là, par exemple. Dès qu'on n'est pas.tout à fait du même avis, pan pan C'est si vite fait, cela soulage les nerfs. Ensuite, on le regrette, et les amis disent « Un garçon si doux. Son malheur, c'est cette satanée manie qu'il avait d'emporter toujours son revolver » Par là, je découvre cette grande vérité un revolver, c'est fort utile, à condition de ne jamais s'en servir.

Le Meeting de Nice

(par dépêche DE notre envoyé e:-£cial) Nice, lb avril.

On redoutait pour lui le vent qui la veille faisait rage, la pluie qui chasse la foule, les retards inévitables de ces L>gràrides'forga<nis'atioTrs les- concurrents pas prêts, les vols ratés, l'imprévu enlin. Or,' le meeting aura eu tous les bonheurs un temps radieux, une foule considérable composée de la plus élégant.e et de la plus internationale des sociétés, la présidence de S. M. le roi de Suède, venu en compagnie de S.A. Impériale la princesse de Saxe-Meiningen, sœur de S. M. l'empereur d'Allemagne. Et il y eut des vols remarquables dans un décor d'une grâce infinie, d'une splendeur incomparable.

C'est au bord de la mer que l'aérodrome se dresse au lieu dit La Californie, tout à côté du champ de courses. Pour l'aménager, les organisateurs ont dû faire des travaux considérables, assécher des marais, abattre des talus, combler des ravins, dresser un immense rempart de tribunes douze à quinze cents mètres de gradins au milieu desquels se campe, fort jolie, ma foi' la tribune officielle qu'occupera tout à l'heure S. A'I. le roi de Suède. Au milieu des champs une butte c'est là que perchent les juges et les chronométreurs, les mâts des signaux, boules blanches, noires, rouges et oriflammes diverses. En face, c'est la mer qu'enferme à droite et à gauche le croissant ravissant de la baie des Anges..

Dans le beau ciel, si doucement. si joliment bleu, à travers l'air poudrerizé d'une clarté d'or, les grands oiseaux façonnés par la main des hommes dispersent des vols tourbillonnes parmi les bandes de mouettes;; vols rapides, gracieux, puissants.

Huit aviateurs sur-treize ont pris avec plus ou moins de succès le chemin des airs. Ce sont: Métrot, Henry Rougier, le Danois Svendsen,. le Belge Olipslagers, qui s'affirma un des plus adroits et des plus audacieux pilotes de monoplan, l'Anglais Rawllnspn, Van den Born, Georges Chavez et le:Russe Efimoff. Ces trois derniers: ont été les triomphateurs de la journée. Mais le héros, ce fut le russe Êfimoir qui a glané tous les prix de cette, réunion de début le prix de vitesse, quatre tours, soit 0,000 mètres en G' 23" 3/5;. le prix de lancement en s'envolant seul en 80 mètres et en 100 mètres avec. un; passager; enfin, le prix de la. totalisation des distances, en parcourant 130 lui. 71G m., se classant ainsi premier devant le Péruvien Chavez ûlOô kil.i, le Belge Van den Born (80 kilomètre*s>/et le 'Français Métrot (15 kilomètres).:

Efimoff est d'ailleurs un aviateur extraordinaire. Il est d'une audace, d'une témérité à peu près sans exemple. 11 ose tout. Il part, s'envole, et de ses ailes hardies asservit l'air. Une anecdote le peint toutentier. Henry Farman venait de le former. En quelques leçons il avait su voler comme le maître, qu'il stupéfiait et alarmait par. son audace terrifiante, mais enthousiasmait par son adrcesc unique. Elève hier, Efimoft' était le lendemain professeur et, ayant à s'absenter, Henri Farman lui confiait l'éducation d'un débutant, Georges Chavez, un sportif intrépide quieutdans l'athlétisme, comme footballeur, son heure de valeur. Le cours d'Efimcff fut simple, ire leçon il tient le levier, roule un instant avec Chavez, lui explique le maniement-et s'envole; 2e leçon il place l'élève à la direction, s'assoit derrière « Allez, lui dit-il » Chavez hésita un instant et, comme Efimoïï insistait, il lâcha -s«>iî. oiseau, prit spu.élau et s'envola. .-Digne, élève- de son -maître, G. Cha-sez,

.I e f ':1

est aujourd'hui son plus redoutable rival, puisqu'il a pris la seconde place devant Van den Born.

Il y eut d'ailleurs entre,eux trois des luttes empoignantes. La plus sensationnelle fût entre Van den Born et Chavez. Parti le premier, Chavez volait haut pour n'être pas gêné par les remous d'ain de ses rivaux en piste, Métrot, Rougiér, Rawlinson.

Van den Born s'élançait à son tour. Mais, avant gardé des vélodromes, dont t il fut une illustration, l'habitude de courir et la connaissance approfondie des tactiques, il voulut perdre le moins de distance possible en serrant la corde et en virant très court. Il allait près du sol, plus rapide que Chavez, poursuivant à cent mètres, un vol majestueux. A chaque tour, Van den Born gagnait sur Chavez qui, voyant son rival l'atteindre et le dépasser, fonça comme un oiseau de proie, pour tenter de serrer et tenir la corde, forçant ainsi Van den Born a voler à l'extérieur. Trop tard Van den Born, triomphant des remous, passait victorieusement après un corps à corps, dont la foule ne sut pas apprécier toute la beauté.

La fin de la réunion eut un charme prenant. La mer, le ciel et les montagnes peu ùpeu s'évanouissaient dans des teintes d'une douceur infinie. Au large, le bruit du flot arrivait avec sa chanson monotone. Un grand calme régnait dans l'air très pur. La terre et la mer donnaient pour le lendemain du repos à leur beauté.

Seul, dans le couchant opalin, le grand oiseau doré d'Efîmoff volait.

Le meeting de Monaco

Au début de la journée, nous avions assisté au dernier acte du meeting des canots automobiles à Monaco. Ce dernier acte ne devait d'ailleurs pas manquer d'intérêt. Il nous offrait la lutte de pure vitesse entre les racers les plus rapides du monde a l'heure actuelle le champion anglais Ursula, fort de ses 800 chevaux, et le glisseur français Brasier-Despitjols qui, dans une coque plus légère, ne recèle guère plus de 200 chevaux.

L'ingénieur naval qui a dessiné la coque de ce glisseur, M. Despujols, me disait, après sa défaite par 1 L'r~ dans la Coupe des Nations, en pure vitesse « Je suis certain de battre l'Ursula, mon Brasier-Despujoh est fait et a été étudié pour atteindre le maximum de vitesse en ligne droite. Par contre, je suis plus gêné dans les virages que ce véritable bateau de mer qu'est Y Ursula. Si vendredi, je prends bien mon départ, mes 200 chevaux battront les 800 de l'Ursula. Despujols ne s'était pas trompe. Le départ fut magnifique. Le Brasier-Despujols bondissait, de vague en vague, fonçant dans l'obstacle, pulvérisant tout autour de lui. L'Ursula s'étendait comme en une nage longue et souple. Et cette fois ce fut la rage qui l'emporta sur la puissance, Peu à peu, le Brasier-Dcspujols se détachait de son rival. C'estavec plusieurs secondes d'avance qu'il coupait la ligne d'arrivée.

Voici d'ailleurs les temps des deux

adversaires ̃̃

-£rasi>)'-î)espUyo&i:îoi5ci-lome"tTS'e-n oO"2/H; Je mille marin en 1' 30" 2/5 total 2' 90" 4/5. Ursula le kilomètre en 55" 3/5 le mille marin en 1' 41"; total 2' 36" 2/5.

Cette victoire de nos couleurs fut chaleureusement applaudie, et elle clôtura de façon satisfaisante pour notre amourpropre un meeting qui marquera une date heureuse dans l'histoire du yachting automobile.

Dans la soirée, le bruit de leur mort a couru. Les difficultés des communications n'ont pas permis de vérifier cette triste nouvelle.

Frantz-Beichel.

UN CYCLONE

Hangars détruits

au Camp de Châlons

Un mort et des blessés

Un orage extrêmement violent s'est abattu hier matin sur la région do Reims, et de Chalons en y causant des dégâts considérables. La foudre est tombée en plusieurs endroits, provoquant des commencements d'incendie.' A Berru, ia grêle a endommagé de nombreuses exploitations agricoles. Mais c'est surtout à Bouy, au champ d'aviation de Mourmelon, que les dommages ont été les plus graves.

On sait que depuis un an, de nombreux constructeurs d'aéroplanes y ont installé des hangars et des ateliers destinés à la mise au point des appareils des clients et des élèves-pilotes. Sous la violence de la tempête, plusieurs de ces hangars, entre autres ceux de Farman. de Sommer, de Baggers et du prince Blotofî ont été dévastés. Neuf aéroplanes de Farman ont été gravement endommagés; c'est, paraît-il, une perte. de près de cent cinquante mille francs. A l'usine Farman, à Paris, on nous a confirmé l'importance du désastre. Malheureusement tout ne s'est pas borné à des dégâts matériels; il y a eu de graves accidents de personnes. A proximité des hangars àaéroplanes, un certain nombre d'ouvriers étaient occupés à construire un vaste hall destiné à recevoir un ballon dirigeable. Plusieurs d'entre eux étaient montés sur les échelons d'une chèvre qu'ils manœuvraient. Le cyclone arriva avec une telle rapidité qu'ils n'eurent pas le temps de descendre pour se mettre à l'abri, et la chèvre fut renversée sous la violence de l'ouragan. Un des ouvriers fut tué et trois autres grièvement blessés. Ils ont été transportés dans un état grave à l'hôpital militaire de Châlons. P.

̃jev ̃

DANS LA MARS ME

Sont nommés

Le capitaine de vaisseau de la Croix de Castries à la présidence de la commission d'examens d'admission à l'Ecole navale en 1910. Les* capitaines de vaisseau Mottëz, au commandement du garde-côtes Bouvînesçl des ll" flottilles de torpilleurs et de sousmarins de la Manche de Marliave, du çnirassé garde-côtes Amiral-7'Tihouart et au commandement supérieur des lrcs flottilles de torpilleurs et de sous-marins de la Medi-, terranée.


NOTRE

PAGE MUSICALE

Un heureux privilège permet au Figaro der faire connaître à ses lecteurs un fragment-inédit du nouvel ouvrage de M. :€esare Galeotti, dont le théâtreroyal de la Monnaie s"est réservé la pri'tneur. C'est après-demain,en effet,que la première .représentation de la vorise sera donnée à; Bruxelles. Cet événement musical suscite un intérêt d'autant plus vif, que la- personnalité de l'auteur est essentiellement sympathique et qu'elle s'est affirmée déjà, avec unerare autorité et sous .les aspects les plus sédui.sants dansun certain nombre d'eeuvres symphoniques- et vocales d'une saveur très intense et d'une très noble facture. On était tenté de regretter qu'il ait dépensé jusqa'ici son talent dans des compositions d'un caractère trop intime, trop spécial ou trop superficiel.

L'ouvrage qu'il nous présente aujourd'hui attestera, je crois, que l'on avait quelques raisons d'attendre « autre chose » de son généreux tempérament lyrique et dé sa belle et forte musicalité. Une aventure dramatique sous la Régence, et dont l'héroïne, après avoir été une des; plus séduisantes coquettes de cette époque galante, devient sous un nom d'emprunt une cantatrice célèbre et se trouve néanmoins obligée d'expier son passé, tel est le sujet dont MM. IIJicaet Paul Ferrier ont tiré le livret de la Dorise ci qui a inspiré a M. Galeotti une partition vivante et pittoresque, extrêmement curieuse par le fait que l'on y retrouve le lyrisme ardent et expressif de la musique italienne, à travers une conception symphonique d'une remarquable polyphonie. Ce dualjsme, qui se manifesté d'un bout a l'autre de l'ouvrage,, est d'un heureux effet, car la richesse orchestrale souligne la puissance expressive de la phrase mélodique qui jaillit avec une spontanéité où s'atteste l'origine du compositeur. On ne saurait mieux en juger qu'à la lecture du fragment que nous publions ailleurs.

ailleurs: ̃ René Lara.

;la journée

Obsèques: Mme Denis de Senneville (église Saint-Sulpice, 10 heures). M. Jeap Juglar

'iéglise'Saint-Sulpice, midi).

Cours et conférences L'Union populaire satholique M. l'abbé A.-D. Sertillanges i< les Grandes figures de l'art religieux Titien » (184, boulevard Saint-Germain, 4 h. 1/2). Conférences de la Revue scientifique M. A. Dastre « les Progrès de la physiologie contemporaine Energétique, osmose, radiations » (184, boulevard Saint-Germain, 9 heures du soir).

JnîopQEiations

Les secours aux inondés

Avee le mois d'avril s'achèvera l'œuvre d'assistance accomplie par la Société de secours a.u-:s .blessés, militaires. (Croix. Rouge "française) au profit des inondés. Le bilan de sa charitable mission peut s'établir ainsi

Secours de la première heure-

nourriture, vêtements, logement.

Etablissement à Paris et dans la

banlieuedecinquante-trois postes:

vestiaires, fourneaux, dispensai-

res. Cinq refuges le Séminaire de

Notre-Dame des Champs, les In-

valides, l'Ecole vétérinaire d'Al-

fort, Conflans, baraquements

d'Ivry, ces deux derniers ayant

fonctionné jusqu'en avril Fr. 900.000 Secours de la deuxième heure

mobiliers, avances de loyers, re-

constitution d'outillages, secours

de chômage, instruments agri-

coles. Œuvre des maraîchers.

Œuvre des mariniers. Envois

d'enfants en province 1.050.000 Secours aux petits commer-

çants, .réparation ou reconstruc-

tion de maisons. 500.000 Distribution en province bas-

,sins de la Loire, de la Marne et

du Doubs 150.000 Sommes engagées. 300.000 En résumé 2,600,000 francs dé-

pensés 300,000 francs engagés.

Total des sommes reeues et

enrployées. Fr. 2.900.000

Commerce franco-allemand

On sait que l'adjonction de l'acide' sulfureux est nécessaire à la conservation de certains vins.

La loi française considère comme « commercialement purs » les vins blancs contenant jusqu'à 350 milligrammes d'acide sulfureux par litre.

La douane allemande n'admettait que 200 milligrammes. Sur l'intervention du comité commercial franco-allemand, un accord est intervenu entre les deux gouvernements. Le dosage français a été accepté;.et ainsi se trouve levé l'obstacle qu'opposait la douane allemande à l'importation de nos vins.

Conférence

Le docteur D. Robert de Simone a donné hier la conférence que nous avions, annoncée sur « le Vrai féminisme ».

Un public nombreux et des plus élégants a interrompu maintes fois par ses applaudissements les plus chaleureux le conférencier italien.

Les projections lumineuses où l'orateur, dans son éloquent historique, présenta les plus célèbres femmes de l'ancienne Grèce jusqu'à nos jours, avec des notes spirituelles et intéressantes, furent infiniment goûtées de l'auditoire. « Eviarir-Çachat »

L'eau' de table absolument parfaite « bactériplo_giquement' » pure donc hygiénique au premier chef et inaltérable. Sans elle pas de table bien servie, pas de service irréprochable. (Bureau centraldes commandes Paris et banlieue "4, place de TOpéra. En vente chez tous les pharmaciens et marchands d'eaux minérales, bouteilles et demibouteilles.)

Au Salon

Les deux vues, si colorées et si lumineuses de Martigues, dont le Président de la République avait félicité l'auteur, le jour de l'inauguration du Salon de la Nationale, et que les visiteurs du vernissage .ont tant admirées avant-hier, sont signées Raphaël Falcou, et non Falcon, comme on nousl'a fait écrire. Le pays^agiste Ealcou n est autre que le très aimable inspecteur en chef des beaux-arts de la Ville de Paris, qui vient

de remplacer dans ces fonctions M. Ralph Brown.

Aux Indépendants ~`

Le premier après-midi des poètes, au Salon des Indépendants, aura lieu aujourd'hui, à quatre heures. Cette séance sera consacrée à un précurseur, Gérard de NervaL Le biographe du poète, M, Gauthier-Ferrières, donnera une conférence. -s~ Voyage de noces

Finies les longues randonnées. C'est au Savoy Hôtel de Fontainebleau que désormais les jeunes époux vont, confortablement, vivre leur rêve étoile. Jean de Paris.

On ne devrait ouvrir la bouche que dans trois cas

1. Lorsqu'on vent' dire quelque chose d'intéressant ou de beau.

2. Lorsqu'on désire manger ou boire. 3. Lorsqu'on se sert de l'eau dentifrice Odol.

Bazette des Tribunaux

NOUVELLES JUDICIAIRES

On n'a pas oublié l'aventure de M. Clolus, ce chef d'eseadron au 2e cuirassiers qui, alors qu'il assistait à une représentation de la Grille, au théâtre de la Porte-Saint-Martin, reconnut, non sans quelque stupéfaction, dans le décor du quatrième acte, son propre salon en Savonnerie, qu'il avait, à charge de le rendre, confié à M. Rossel, directeur du garde-meuble du Gplisée.

Le chef d'escadron poursuivit le directeur du garde-meuble devant la 9S Chambre correctionnelle, sous les inculpations tout à la fois d'abus de confiance et d'escroquerie.

Après plaidoiries' de Mes Paisant et Viraut, le Tribunal, que présidait M. Pacton, a rendu un jugement, dont voici les principaux attendus

Attendu qu'au mois de décembre 1909, le sieur Clolus, ayant cru reconnaître,'sur la scène du théâtre de Ja Porte-Saint-Martin, partie des meubles confiés au prévenu et notamment un salon en bois doré, Savonnerie fond rouge.

Attendu que les meubles, sans .aucune autorisation du plaignant, avaient été effectivement loués au théâtre de la Porte-SaintMartin, pour être utilisés au cours de la représentation de la pièce la Griffe. Attendu que les faits ne sont-paseontestés. "̃> Attenttar- xjuw -ie-^pla-ignant.- soTatrent'rqu'en' louant le mobilier qu'il avait en dépôt, avec mandat de le vendre, et en appliquant à son profit le prix de location, Rossel a commis les délits d'abus de confiance et d'escroquerie. Le jugement examine si, en droit, dans 1 acte du directeur du garde-meuble du Colisée, peuvent être relevés les délits d'abus de confiance et d'escroquerie

Mais attendu que le délit d'abus de confiance implique non seulement la violation d'un des contrats prévus par l'article ̃408, mais encore et surtout la dissipation et le détournement

Attendu que le mandataire ne détourne ni ne dissipe des objets lui confiés et par suite ne se rend pas coupable d'abus de confiance par cela seul qu'il los emploie à sonusajre personnel, s'il a l'intention et la possibilité de les rendre et s'il n'en fait qu'un emploi abusif, mais momentané; Attendu que ni le fait de détournement ou do dissipation ni l'intention frauduleuse ne sont établis à la charge du prévenu contre lequel seule la violation du contrat de dépôt demeure établie et peut donner lieu à une action en dommages-intérêts devant la juridiction civile;

En ce'qui concerne le délit d'esçroquerie, le Tribunal décide « qu'il n'est pas établi et se confond'd'ailleurs avec le délit d'abus de confiance. »

Le directeur du garde-meuble du Colisée sort donc indemne de cette poursuite ̃devant la juridiction correctionnelle.

M. Henri Potid, fils de famille, âgé de trente-deuxans, est-il réellement, comme le disait, hier, à la 1" Chambre du Tribunal, Me Albert Crémieux, « étranger à la conception des réalités et mérite-til d'être mis en état d'interdiction ? Pour établir que M. Henri Potid ne « sait rien de la valeur des choses », Me Crémieux a lu l'interrogatoire subi par le fils de famille, en Chambre du conseil. Tout d'abord, le magistrat interrogateur avait posé à M. Henri Potid cette question peut-être indiscrète

-Quels sont les plaisirs de la vie que vous appréciez le plus "?

Sans hésiter et avec un réel accent de sincérité, le, candidat à l'interdiction avait répondu

Une balade dans Paris et monter sur les chevaux de bois.

A cette autre question, tout au moins extra-judiciaire « Combien pensez-vous que coûte une robe de femme? » M. Henri Potid, qui n'est pas marié, s'était écrié « Soixante-quinze francs »

Si on vous. donnait mille francs en or, seriez-vous satisfait? avait continué l'interro-

gateur? '?

Pour ça, non, avait déclaré tout aussitôt M. Henri Potid. Je préférerais, à coup sûr, des gros sous, Au moins, on n'a pas'be.soin de changer. Enfin, à cette question d'ordre économique « Que pensez-vous que dépense votre père, par an, pour son entretien?» le peu dépensier jeune homme avait répondu «Cinq cents francs. C'est bien suffisant pour vivre »

Cent trente ans après Voltaire, prononcera-t-on un jugement d'interdiction contre ce Huron de Paris? Nous le saurons à huitaine.

AVIS DIVEES Défiez-vous des contrefacons de la BRISE BXOTIQt'E qui éclaircit'le teint, rafraîchit -1a"- peau." 'Elle' ne se trouvé qu'à ï^rBarf' exotique, 35, rue du 4-Septembre 6 fr., fc" 6 fr. 8û.

Courrier DE la Bourse Paris, 15 avril.

La Bourse s'est décidée à comprendre aujourd'hui la valeur des faits que nous avons signalés hier. Comme je l'avais prévu, les reports ont été très avantageux pour les acheteurs, et cela a contribué à déterminer une fermeté générale sur toute la cote. Les fonds d'Etats, doivent être le. s premiers à profiter du loyer de l'argent à bas prix. Le Serbe a. piqué une pointe en avant.

Je m'étonne que le Brésil 4- 0/0 reste aussi en retard. La Renie est ankylosée dans les mêmes cours depuis longtemps* Elle ne s'est cependant pas laissé influencer par le discours de M. René RenoulW député, et sous-secrétaire d'Etat, sur l'impôt.sur le revenu. On commence à se blaser sur les discours de certains hommes politiques qui discutent de questions spéciales sans autre titre que leur incompétence. Le marché en banque, en pleine activité, marque des plus-values sur toutes les valeurs inscrites à sa cote. La.journée avait cependant comniçncé défavorablement pour les mines. Londres nous envoyait, des cours en baisse. Le bruit: courait que les. jobbers vidaient leurs stocks de mines pour se vouer tout entiers aux affaires de caoutchouc et de pétrole. Voilà qui est bien anglais La mode Peu importe le reste! On s'est cependant ressaisi en clôture! Quelques bons esprits ont dû se dire que les mines avaient maintenant des raisons sérieuses pour justifier l'amélipration de leurs-ccurs, et je reste, convaincu que c'est un compartiment qui 'ne peut plus être abandonné.

Il semble bien que l'avenir se présente sous des couleurs rLjmtos. Récapitulons Plus de craintes d'élévation d'escompte en Angleterre, tendance- favorable en. Amérique, après une période de dépression, ce qui, dans ce pays,' est souvent un indice de-hausse. Reports bon marché, et, brochant sur le tout, une place qui s'est dégagée pendant les quelques jours d'appréhension monétaire. Dusséje paraître un optimiste enragé, je ne vois pas de place pour la baisse.

Marché officiel. La Rente a monté de 7 centimes à 98 85.

Tous les fonds d'Etats se montrent d'afîleurs bien impressionnés par le bon marché des reports. ̃

"[^Extérieure espagnole est restée à 96 35. Les Cortès sont dissoutes jusqu'au 15 juin prochain et les élections semblent devoir être, comme généralement en Espagne, favorables au parti au pouvoir.

Le Turc a repris à 94 40. Le Serbe, particulièrement ferme, a monté d'un demi*point ù 86 95. •̃̃

.Les Fonds russes enregistrent également quelques légers progrès. "Le 4 1/2 0/0 gagne 7 centimes à -100 10, et le 5 0/0 10 centimes à 106 30.

Le Brésil 0/0 est reste en arrière à 90 15, bien injustement du reste.

Les établissements de crédit ont profité d'un regain de faveur. La Banque de Paris a monté de 4 francs à, 1,800, le Crédit lyonnais, accentuant son- mouvement de reprise, a gagné 9 francs à 1,417. U Union parisienne a regagné à 1,063 le terrain qu'elle avait perdu hier.

Le Crédit mobilier est très ferme à 720 il a coté un déport moyen de 1 fr. 75, correspondant au droit de souscription aux actions nouvelles. On sait que les actionnaires actuels ont droit de souscrire des titres irréductibles, à raison d'une action nouvelle pour six actions anciennes.

La Banque française est en reprise de 3 francs à 321 la Banque transatlantique gagne 4 francs à 5<t2, ce qui est d'ailleurs parfaitement justifié par sa situation.

La Banque pripée JesJ, eji ..léger, progrès:.

.-à&KH *• *> '•̃< .»- ~!«»̃" ̃ V Association minière s'est avancée de 320 â 325, sur le bruit que le dividende serait porté de 15 francs à 18 francs, ce qui semble lort vraisemblable en présence de la plusvalue du portefeuille de cette compagnie. Le Sues a monté de 50 francs à 5,225, à la nouvelle que'le dividende serait fixé cette année 150 francs, au lieu de 141 francs l'an dernier. Les héritiers des actionnaires actuels auraient peut-être vu d'un,, bon œil la prolongation de la concession jusqu'en 2008. Mais les porteurs eux-mêmes préfèrent certainement l'augmentation immédiate des dividendes.

Les valeurs de transport ont été moins brillantes.

La Thomson- Jlouslon a baissé de 6 francs à 821. Les Omnibus ont fléchi à 1,480. Le Métropolitain s'est maintenu à 603. Le Nord-Sud a perdu 4 francs à. 325 et n'a plus coté de déport il a coté 20 centimes de report et le pair.

L'action Popp toujours très ferme, a monté de 3 fr. à 789.

La fermeté du marché de New- York s'est traduite immédiatement par une reprise de 1/2 livre sur le cuivre et par une hausse de 10 fr. sur le tlio-Tinlo à 1,929.

On a remarqué des achats suivis sur une valeur assez négligée depuis quelque temps les chemins de fer du Congo supérieur aux grands lacs africains, qui' s'avance à 303. Ce qui rend ce titre attrayant, c'est son caractère mixte. Grâce au dividende de 10 fr. garanti par le gouvernement belge, ces actions constituent un titre à revenu fixe. Mais, d'autre part, l'exploitation du chemin de fer et l'immense domaine de la Compagnie donnent à cette affaire un réel attrait spéculatif. En effet, la Compagnie possède 80,000.kilomètres carrés de terres et de forêts au Congo. Il y a de quoi faire rêver bien des gens épris de valeurs territoriales.

La Sosnowice a regagné 4 francs à 1,538 la Makeevka est restée à 316. Marché en banque. Le marché sud-africain, qui s'était encore montré hésitant au début, s'est raffermi ensuite et finit en reprise sensible.

La Iland Mines a gagné 1 franc à 236 50, et la Goldfields 2 fr. 50 à 168.,

La General Mining est en léger progrès à 6a 75.

La Crown Mines a repris à 215 50; l'East Rand s'est maintenue à 136.

La Tramvaal Laml s'est relevée à 86 25 la Mozambique reste à 36 et la Mossamédès

à26'25,

La Spassky a regagné 2 fr. 50 à 99 50. Ce n'est que vers le mois de juin que les nouveaux accroissememts d'outillage feront sentir leur plein effet mais on estime que, dès le mois en cours, la production accusera une amélioration sensible.

La Lena Goldfields a été l'objet d'une nouvelle reprise de.3 fr. 75 à 69 50. Les chiffres de la production qui viennent d'être publiés ne font que confirmer les prévisions formulées au sujet de cette affaire..

La Shansi a monté de 2 fr. à .59.

Les valeurs de caoutchouc se sont facilement relevées. La Société financière a regagné 18 fr. à 441 et la Malacca 10 fr. à 439. Les valeurs de pétrole ont continué à faire preuve d'une animation remarquable. La Jtaikop, notamment, a encore gagné 50 centimes à 32 50.

à 3*2 50. Armand Yvel. New-York, vendredi (dernière heure). Journée assez calme. Le mouvement de hausse s'est arrêté pour le moment, et les cours n'ont guère varié; les professionnels ont seuis participé aux transactions dont le public semblait se désintéresser. Londres a envoyé des prix fermes, mais continue à vendre. En clôture, on vendait surtout des Steel et des Union. •̃ ̃

Le marché monétaire a été calme, mais ferme. Le taux dominant pour,Jes emprunts jusqu'-â lundi à été de 3 1/.4 0/0 et le dernier emprunt a été conclu à ce taux.

INFORMATIONS mH$gi®i% RE S

•̃CHEWINS.'DE FER' FEDERAUX BBÉSlLlENS^OîI aïWOtîfce: pour'le 26 avril courant rémission de 100,000 obli-

gations de 500 francs dos cheminsdf fer fédéraux s

brésiliens (Sud de Minas) par les soins de la ban-

que Perier et Cie, à" Paris.

Ces obligations, qui seront émises à 4G5 francs, rapportent un intérêt de 5 0/0 or, exempt de tous impôts français et brésiliens. Un premier coupon de 12 fr. 50 sera payé le 1" juillet prochain, le souscripteur bénéficiant ainsi de quatre mois d'intérêt.

Nouvelles Diverses

PARIS

LE DRAME DE L'aVKXUE HËXBI-HARTOI r-Mi Gaston Waché a été. mis hier à la disposition de M. Bouissou, qui l'interrogera aujourd'hui en présence de MB Henri-Robert, sçn défenseur.

•"L'examen du cadavre de -Mme Waché. a établi que la balle tirée par le fils, après avoir traversé la joue, était allée briser la colonne vertébrale à la base du crâne. La mort a été instantanée.

M. Ilajos, prévenu par télégramme de la mort de sa femme, est arrivé hier matin à Paris. 11 s'est rendu aussitôt au commissariat du quartier de la Muette,, et a déclaré qu'il ne pouvait s'expliquer l'acte de M. Gaston Waché.

Je connaissais Mme Waché, a-t-il dit, depuis huit ans. Le mariage que nous avions contracté ne pouvait nuire aux intérêts de ses enfants. En effet, nous avions choisi le régime de la séparation de biens complète. Néanmoins, trois des enfants de Mme Waché en conçurent du déplaisir. Seul, le fils aîné, M. Armand Waché, ne me manifesta aucune méfiance.

J'avais à régler des affaires urgentes dans le Midi, je m'y rendis aussitôt après mon mariage. Il était entendu qu'à mon retour, qui devait avoir lieu dans quelques jours, j habiterais avec ma femme avenue HenriMartin. Mes filles ne s'installeraient auprès de nous qu'au mois d'octobre.

PROMENADE DE L'INTERDIT DE SÉJOUR M. Jullian, qui présidait vendredi dernier un meeting dc protestation contre l'interdiction de séjour à laquelle il fut condamné par le.t.ribunal de Corbeil à la suite d'une grève de terrassiers, s'est promené hier dans Paris. L'Union des syndicats de la Seine a décidé « de mettra le gouvernement en demeure de se prononcer sur l'application de cette peine infamante de l'interdiction de séjour infligée pour faits de grève à des ouvriers ». Encadré de secrétaires de fédérations du bâtiment et de MM. Gustave Hervé, Malato et; Sébastien FaUre, M. Jullian a parcouru Paris en voiture et a rendu visite à quelques journaux. Comme il ne fut ni inquiété ni arrêté, l'Union des syndicats de la Seine « prend acte de la reculade du gouvernement ».

· l'affaire duez

Duez a été interrogé hier, en présence de Me Maurice Bernard, au sujet de la vente du couvent des Franciscains, rue de Puteaux. Cet immeuble était revendiqué par la Société civile de Saint-Denis, constituée par l'abbé Desmazures. Et, craignant de n'avoir pas gain de cause, l'abbé. Desmazures réclamait une somme de cinq cent mille francs pour créances hypothécaires et travaux d'agrandissements de l'immeuble.

Le Tribunal fit droit à cette dernière demande le 10 août 1904, mais Duez avait, entre temps, vendu l'immeuble 300,000 francs. Or, avant que le procès fût terminé, l'abbé Desmazures avait écrit à Duez une lettre indiquant la répartition de la façon suivante «Créanciers hypothécaires, 250,000 francs frais liquidés, 00,000 francs Dolban, 180,000 fralcp.Sàldé, 100,000: francs à -l'abbé -Des-

îhafures ». •-••^ ̃•̃> -7";j-' «-̃̃?;« >'>̃ n

Duez prétend né pas avoir eu connaissance de cette lettre. L'abbé Desmazures sera entendu à ce propos.

Une longue discussion s'est élevée à propos de la vente du collège Stanislas, pour laquelle Duez a touché deux millions qu'il a déposés à la Caisse des dépôts et consignations et retirés le lendemain. Il prétend que c'est légalement qu'il a retiré cette somme dont il peut justifier l'emploi que si sa comptabilité est mal tenue, il peut prouver qu'il n'a rien détourné. Il y a eu des procès qui'ont entraîné des frais. On a payé aux avocats, aux avoués, à Martin-Gauthier 45,000 francs de commission. Tout cela a absorbé une grosse partie du capital. Il prétend qu'il a ignoré les traités de Martin-Gauthier avec Marchais etMaillefer. Tout cela s'est fait à son insu.

Les experts auront fort à faire.

Pour éviter toute confusion, on nous prie de dire que MM. Bernheim frères et fils, 23, rue de l'Arcade, .n'ont de commun que le nom avec MM. Bernheim frères, acquéreurs du terrain des Franciscains, rue de Puteaux.

̃•r L'AFFAIRE DES PHOSPHATES

On a fait grand bruit autour d'une affaire d'accaparement des phosphates, dans laquelle se trouvaient englobés MM. Mayoussier, directeurs commerciaux de la Société de SaintGobain.

;M. Guépet, juge d'instruction, chargé de cette affaire, vient de rendre une ordonnance de non-lieu en faveur de MM. Mayoussier, aucune manœuvre délictueuse n'aya'ntété relevée.

IMPORTANTE ARRESTATION

Un jeune homme blond, élégamment vêtu, se présentait, le 30 mars dernier, vers six heures du soir, avenue Niel, chez M. W. qui s'occupe d'affaires immobilières. Reçu par la nièce de M. W. il la pria de lui donner du papier pour écrire à son oncle et, tout à coup, il la frappait d'un violent coup de poing en pleine figure et cherchait à l'étrangler.

Comme la jeune fille, qui est très vigoureuse, se défendait et appelait au secours Ne criez pas, dit l'agresseur. Il y a dans l'escalier un apache dangereux qui vous tuerait. Moi je ne veux pas votre mort. Je ne veux que prendre les 10,000 francs que votre oncle a reçus aujourd'hui et qui sont dans son secrétaire.

Terrifiée, la jeune fille le laissa ouvrir le secrétaire. Mais les 10,000 francs n'y étaient plus, M. W. les avait portés dans' un établissement financier. Le malfaiteur se retira alors tranquillement et rejoignit dans l'escalier un ancien employé de M. W. qui l'avait renseigné sur la rentrée faite à son ex-patron.

L'agresseur a été retrouvé et arrêté hier' devant la Chambre des députés. C'est un nommé Gaston Sère, âgé de dix-huit ans, dactylographe. Son complice, Charles Girard, a été arrêté à Nancy, au bureau de poste ou il était allé prendre sa correspondance. Ces deux individus étaient en relations aven l'étudiant Barrau, assassiné rue Servandoni. On a trouvé chez lui des lettres d'eux. On se demande s'ils ne seraient pas les auteurs de ce crime.

LA VENTE A CRÉDIT

Tous les Parisiens qui ont déménagé ces jours-ci et qui désirent améliorer leur installation voudront profiter des avantages que leur offre l'administration Dufavel. Celle-ci vend en effet par abonnements, au même prix qu'au comptant, dans plus de sept cents magasins de Paris et de province qui lui servent d'intermédiaires.

La brochure explicative est envoyée franco sur demande aux personnes désireuses de renseignements supplémentaires.

~+-.

PEXDU DEPUIS DIX JOURS

Au commencement de l'hiver,Mme Legrain, femme de M. Jules Legrain, clër.ç* de notaire etJils dj.Vn.aneien,TnoUirç .de- Paris, partait. à Gannes'pôùr y'pa'ssër'ra rhauvdlse saison.

Retenu par ses occupations, M. Legrain resta à son domicile, 47, rue de Sèvres.

Hier, la concierge recevait une lettre dans laquelle Mme Legrain, inquiète de n'avoir pas reçu de nouvelles de son mari depuis plusieurs jours, la priait de savoir ce que cela voulait dire. La concierge monta à l'appartement. M. Legrain était pendu dans l'antichambre. Le corps était en état de décomposition. D'après les constatations du médecin, la mort remontait à dix jours. Ce suicide est attribué à une crise de neurasthénie.

~^«t*

DEPARTEMENT3

LE DERNIER CHAUFFEUR DE LA DROME Aimes. Lamarque n'avait pas renoncé à commettre des méfaits. Outre le vol qualifié pour lequel il fut arrêté sous le nom de Granier, il y a une quinzaine de jours, il avait frappé de plusieurs coups de couteau une jeune fille de Nimes dans le courant de l'été dernier et lui. avait volé son porte-monnaie. L'auteur de cette tentative criminelle n'avail pas été retrouvé, et c'est à une circonstance toute fortuite que l'on doit la certitude de la culpabilité du sinistre bandit dans cette tentative de meurtre. ̃

Hier soir, en jetant les yeux sur un journal qui publiait la photographie de Lamarque, Mlle Hermance Fabre, qui habite la banlieue de Nimes, le reconnut pour être son agresseur, et fit part sur-le-champ de cette constatation au garde champêtre, qui avisa le Parquet.

Le juge d'instruction convoqua Mlle Fabre à la maison d'arrêt il avait assemblé plusieurs personnes dans le bureau du gardienchef. Invitée à dire si l'individu qui l'avait frappée se trouvait dans le nombre, Mlle Fabre, sans aucune hésitation, désigna Lamarque du doigt. Le bandit n'a pas bougé. Mais il n'y a aucun doute possible, car le signalement que la, victime fournit de son agresseur, à l'époque de la tentative de meurtre, correspond exactement à celui du chauffeur.

EPOUX CRIMINELS

Falaise. La 3e brigade mobile de la Sûreté générale a arrêté au Marais-de-la-Chapelle, près de. Falaise, un nommé Grjgy. Cet t individu est accusé d'avoir, dans la nuit du 10 avril, assassiné, pour la voler, une rentière de quatre-vingts ans, Mme veuve Marie Bonget, qui habitait, la commune du Marais. La femme de Grigy, inculpée de complicité, a été laissée en liberté parce qu'elle est sur le point d'être mère.

Argus.

COURRIER DES THÉÂTRES

--=>

Ce soir

Au théâtre Molière, à 8 h. 1/3 très précises, première représentation de la Fille à Guillotin, tragédie des temps révolutionnaires, en 3 actes, de M. Hector Fleischmann. Distribu- tion

Marquise de Chamarande Mme Laure Mouret Jean-Paul Vallier (de la

Sambre) MM, Jehan Adès' Brutus Vallier Valney-Charlet Jacques Vallier Poncet Le marquis de Chamarande Charny Les autres rôles par MM. Réties, Almette, Monteil, Prélier, Gervel, Allievi, Catriens, Alfred, Mmes Peri, Ponsin et la petite Camma, Misère dorée, pièce en 3 actes de M. Gabriel Cazeneuve. Distribution

Simone Dernier Mmes Millet

Comtesse de. Géramont Chandor» Vicomte H. de Géramont MM. Almette Fèrnand Darrieux. Poncet .Comte.de G-éramont ̃•• ̃ -ï -.Charny .•̃>.•.• ""̃Bérniei'- ̃- ̃•̃• ̃•̃'•' Prélièr ̃̃'̃̃̃ Les autres rôles par MM. Monteil, Brenst, Cas- triens, Mmes Peri, Ponsin.

On commencera par le Mendiant, drame en un acte de Mme Adrienne Cambry. A l'Opéra, a 8 heures, Samson et Dalila (Mlle Charny, MM. Franz, Danger, Marcoux, Cerdan) Coppélia (Mlle Aida Boni, M. Raymond).

A la Comédie-Française, à 8 h. 1/2, le Peintre exigeant (MM. Georges Berrs; L'Ami Fritz (MM. de Féraudy, J. Truffler, George Grand, Siblot, Mmes Leconte, Kolb). A l'Opéra-Comique, à 8 h. 1/2, 12° représentation de 1'abonnement du samedi (série Bj, Ariane et Barbe-Bleue (Mlles Mérentié, Cécile Thévenet, M. Vieuille).

A l'Odéon.à 8 h. 40, Anlar (Mlles Ventura, Céliat, Colonna-Romano, Mil. Joubé, Bernard, Desfonlaines, Grétillat, Coste). Orchestre Colonne sous la direction de M. Gabriel Pierné.

Aux Variétés, à 9 heures très précises, le Bois sacré, comédie en trois actcs.de MM. G. -A. de Caillavet et Robert de Fiers pour les' représentations de Mme Jeanne Granier et de Mlle Eve Lavallière (MM. Brasseur, Guy, Max Dearly, Prince, Moricey, etc.). On commencera à 8 h. 1/4 par les Maris en vacances.

Au théâtre Sàràh-Bernhardt, à 8 h. 1/2,

l'Aiglon.

A la Renaissance, il 9 h. 20, Une femme passa. (Mme Marthe Brandès, M. AbelTarride, Mlle de Mornand,'M. Capellani). On commencera, à 8 h. 3/4, par Choisir. Au théâtre Réjane, relâche.

Au Théâtre Lyrique municipal da la Gaîté, à 8 h. 1/2, la Vivandière (Mmes Delna, Castel, MM. Gilly, Faraud de Saint-Pol, G. Petit, Alberti, Larbaudière).

la Porte-Saint-Martin, à 8 h. 1/4 très précises, Chantccler (M. Lucien Guitry, Mmes Simone, Augustiue Leiïche, MM. Galipaux, Jean Coquelin, Mlle Marthe Mellot). A l'Athénée, a 8 h. 1/2, la Bonne Ecole; à il. 9 heures, le Danseur inconnu, comédie en 3 actes de 11. Tristan Bernard (Mlles Alice Nory, Goldstein, Bussy. Aël, Claudie de Siv:'y, Greuze, Loury, MM. André Brulé, HenryKrauss, André Lefaur, Cazalis, etc.). Au théâtre Michel, à 9 heures, 94e représentation du Rubicon (Mines Madeleine Lély, Juliette Darcourt, Riveyre, Castel, Valmy, Samud, MM. Henry Burguet, Rozeuberg, Félix Gandéra, J. Blanchard, Keller) l'Àgenec Léa (Mlle Lyse Berty, MM. Harr.y Baur, Cornély) le Troisième larron (Mlle Valmy, MM. Navarre, Darbrey).

Au théâtre Apollo, à 8 h. 3/4, Rêve de valse (Mmes Alice Bonheur, Alice Milet, Marfa Ohervilly, MM. Henry Defreyn, Paul Ardot, Charles Casclla, Saturnin Fabre). -Aux Bouffes-Parisiens-Cora Laparcerie, à 8 h. 3/4, Son auteur, de M. Maurice Landay (Mlle Vermeil, MM. Rolley, Arnaudy); à 9 h. 3/4, Xantlio chez les courtisanes, comédie en 3 actes, de M. Jacques Richepin, musique de M. Xavier Leroux (Mmes Cora Laparcerie, Cavell, Marie-Marcilly et la danseuse Esmée.MM. Henry Lamothe, Hasti, Arnaudy).

Aux Capucines, à. 8 h. 3/4, le Grand Cerf f (Mlle Sauer, MM. Baumer, Martinet); à 9 h.1/4, Une Aventure impériale (Mlles Darmody, Mérindol, MM. Beaulieu, Blanche, Prad, Mathillon) à 10 h. 1/4, Vlà lu Comète fantaisie-revue (Mlles Thérèse Cernay, Marthe Lenclud, Gaby Boissy, Bordini, Debienne, MM. Berthez, Prad, Cîioof, Hervil, d'Aumont). Au théâtre du Grand-Guignol, à 9 heures, Dans les soutes, la Lutte pour la vie. de chdteau, l'Eclaboussure, Un malin, le Philar.thrope.

Hier

La: commission "dês-Auteiirs s^est réunie 'hier, "sous la présidence de M, Paul Ferrierj

assisté de M. Paul îlervîeu, président ti'hoiy neur. Etaient présents MM. Alexandre Bissbii, Emile Fabre, Robert de Flers, Maurice Hçri- nequin, Xavier Leroux, Paul MiUiet et, Gabriel Trarieux, La commission a fixé définitivçmeiît Jg, date de l'assemblée générale statutaire la Société des auteurs au vendredi 15 mai. Éli# a décidé, sur la proposition de M. X^vief ̃ Leroux, d'adresser une convocation à toijï les sociétaires musiciens et aux libretiistQt, à l'effçt de constituer un nouveau grcjuBç pour la défense et la perception de$ 4x0,$* d'auteur sur les Quvrages lyrique? 4 retrait

gor. .• '̃'

Le président a lu une lettre de M- ïUl ÏU'fr*cardi, en réponse à celle de M. Marco Pràga, directeur de la Société des auteurs de Milan. M. Emile Fabre a rendu compte des «tjft-» vaux de la sous-commission de l'étranger. La commission s'est ensuite qcçupçe du différend survenu entre M- Pierre Morlïor et Mme Cora Laparcerio. M. Pierre Mortier- a exposé avec netteté le différend «Mme Cora Laparcerie, a-t:il dit, en substance, m'avait demandé deux actes pour, faire affiche avec Xantho chez les, courtisanes. Brusquement, au lendemain d'une recette magnifique (celle-ci dépassait en effet. 5,000 francs), la directrice des Bouffes-Parisiens .a cru devoir retirer iaa pièce de ï'afflefiè, jpg causant ainsi un préjudice considérable," qui n'échappera pas à la commission. »

M. Pierre Mortier a ajouté cjûe. Ji-fme Cora Laparcerie, en enlevant de l'affiche le Jeune Homme candide, avait continué jouer la pièce de son mari, simplement précédéo d'un lever de rideau. Mme Cora Laparccrie, convoquée, a Pépondu qu'en agissant ainsi, elle étaU restée dans son droit strict. Sur une déclaration de M. Pierre Mortier, disant qu'il s'en remettait à la commission, celle-ci a offert de soumettre le différend à l'arbitrage de' ht commission intersociale composée, nous l'avons dit, de directeurs et d'auteurs.

La directrice des Bouffes-Parisiens a prié qu'on lui accordât quelques jours pour réfléchir.. ••

'.).

Pour la dernière représentation de M. Van Dyck, l'Opéra donnait, hier soir, la Valkyrie. La soirée fut très belle grâce il l'interprétation du rôle de Siegmund par M. Van Dyck, acclamé plusieurs fois par la salle entière, à celle du rôle de Briïnnhilde par Mlle Agnès Borgo, qui fut, elle aussi, l'objet de chaleureuses ovations. Est-il besoin de dire que M. Delmas fut un Wotan de premier ordre et Mlle Hatto une émouvante et belle Sieglinde ? Mme Dubois-Lauger, M. Journet n'eurent pas un succès moins grand, non plus que Mmes Laute-Brun, Caro-Lucas, Camprcdon, Goulancourt, Lapeyrette, Manciniy Durif et Mary Olivier, excellent chœur de Valkyries.

Hier, à la Comédie-Française, on a commencé à mettre en scène le quatrième acte de la Fleur merveilleuse.

La pièce de M. Miguel Zamacoïs doit,' comme l'on sait, passer au commencement du mois prochain, aussi les études en sontelles poussées avec !a plus grande activité. MM. Amable, Bailly et Jusseaume, par qui seront brossés les décors, se hâtent, et le costumier du théâtre exécute, sans perdre de temps, les costumes nombreux et pittoresques que comporte la pièce.

Quant aux artistes, au nombre d'une quarantaine sans compter la figuration sous l'habile direction du metteur en scène, M. Raphaël iMiilos, ils rivalisent, nous a dit l'auteur, de zèle et de bonne volonté.

Un léger incident a troublé hier soir la représentation de Manon,, à, l'Opéra-Comiilué. ` Pendant l'acte du « Cours-la-Reine », un spec.? tateur siffla. Il fut aussitôt expulse 'de s'allie.' l l" et arrête." Après un interrogatoire de'M.Berthelot, commissaire aux délégations, judiciaires, le siflleur fut remis en liberté.

Lacommissionintersoeialejconstituéeehtfe directeurs et artistes) s'est réunie hier, au Vaudeville, sous la présidence de Albert Carré. Etaient présents MM. Gémior, Micheau, Duplay, Fontanes, MM. Herrouet; Armand, Victor André, Saint-Bonnet. Hubert Génin. On a discuté les articles d'un règlement d'arbitrage.

Nous avons reçu de M. Brémond la lettre suivante Avril.

Cher monsieur Basset,

M. Edmond Rostand me fait, le très grand honneur do me confier l'interprétation dé son Bois sacra. ̃ C'est une tâche spéciale qui n'implique nullement ma rentrée au théâtre., et je vous- serai fort obligé si vous me permettez de le dire aùs auteurs qui, en ces dernières années, ont bien voulu m'offrir des rôles dans leurs œuvres. Agréez, etc. ̃ j BRÉMOXt.-

Au jour le jour Répétée à la Comédie-Française, 'concurremment avec la Fleur merveilleuse et. le Songe d'une nuit d'amour, Adrienne LeCQUvreur passera le 28 à la Comédie-Française. Nous avons dit déjà que les principaux T'ales seraient tenus par Mmes Bartet, 'SoreJ, Maille, Rohinne, MM. de Féraudy, Fenoux, Dehelly, etc., etc. '̃> ,i

Mme Yallandri chantera, demain,-en -matinée, à l'Opéra-Comique, la Flûte enchantée, avec MM, Lucien Fugère, France!!1, Payan et Mlle Lucette Koraoff. Le rôle de Pamtna- est un de ceux où le talent souple et gracieux de Mme Yallandri est le plus apprécie.

--Vv-

Mardi prochain commenceront, a l'OpéraComique, les représentations que nous avons annoncées de Mme~Kousniotzoff. L'éminente cantatrice russe chantera Manon. Elle aura pour principaux paMônatres' MM. Beyle, Fugère et Delvoye.

A l'Odéon, la première représentation de Coriolan est fixée a demain soir dimanche. II n'y aura pas de matinée on emploiera l'après-midi ii préparer Coriolan dans ses derniers détails. ''• Après-demain lundi, enmatinôe,â2 heures, représentation de Cvriolan, pour la pressé.. L'exercice annuel des élèves au Consêivvatoire aura lieu le mercredi 37 courant.

7.

Mme Sarah Bernhardt renvoie à mercredi prochain la première représentation de .1" pantonlime de M. Edmond Rostand le ,Bois sacré. Cette première coïncidera avec la re- prise des Bouffons.

Ce soir, au théâtre Sarali-Bernhardt, l'Ai- glon. Demain dimanche, en matinée, Phèdre 'demain soir, l'Aiglon.

Tla

Sans s'endormir sur ses lauriers de la sai- son, la Compagnie française du Théâtre Shakespeare s'est mise, avec une fougue juvénile, à l'étude d'un nouveau chef-d'œuvre shakespearien la Tempête. Les dix-neuf ta- bleaux de l'ouvrage seront joués dans leur intégralité. La représentation de la, Tempête sera pré" cédée dune causerie de M. Camille de Sainte- Croix sur « Shakespeare tragique ».

On peut louer dès aujourd'hui.,

Br'ulge! toujours annoncé pour lundi et mardi, au théâtre Réjane, comportera une nombreuse figuration. La pièce s'annonce comme un gros succès, si nous en croyons des bruits de coulisse. 1:

:'¡: ~I~

Ijf ténor O'i îdo a été si clialçjiTeiTifïnetit accueilli mardi dernier par 'le /public 'de la'"


̃ Gaîtè que MM. Isola ont demandé au jeune artiste de donner une seconde représentation dâris.le même "rôle de Vinicius, deQuo'vadis ?, dimanche prochain, en matinée, avant son' départ de Paris, qui aura lieu le soir .merhe.

M. Oyiilo débuta' brillamment dans la carrière lyrique. Sa première année de théâtre fût entièrement. consacrée, à l'Opéra de Nice, B.'ch&riXéï'Qnovadis ? lors de la création, après M. ^djriônd Clément. Il y obtint un véritable triqinjihe," et: fut engagé, à Genève où il vient de.fa;îi?è une sàî"sori' très remarquée. Il y reviefidra'la saison prochaine pour créer Quo va4.}S'f;fiV il est' déjà retenu pour la saison sûiyanle;au- Théâtre Royal d'Anvers.. L'es directeurs1 delà" Gaîté ont été heureusement inspirés. en présentant au public parisien ce'jèune artiste du plus grand avenir.

Arla'suite d'un deuil de famille (elle avait p^dii-son'père), Mlle Alice Milet avait abandonné. pendant trois jours,' sa création' de Rêve de valse. Elle l'a reprise hier et a été très ap.pîaud|ë.

.Mlle Falchieri .avait, pendant son absence, remplacé" avec infiniment d'adresse Mlle Alieé.Milet. -̃̃̃ Rêve, de valse va donc continuer sa brillante carrière, "interprété par tous ses créateurs Mmes Alice Bonheur, Alice Milet, Marfa Dhervilly, MM. Henry Defreyn, Paul Ardot. Charles Gasella, Saturnin Favre.

-De M: Valentin Mandelstamm, nous recevons -une intéressante lettre sur la Bête, la Pièce actuellement en représentations au théâtre Antoine. Nous en détachons ces quelques lignes, éloquent plaidoyer pour la curieuse pièce'de MV Edmond Fleg

C'est à;tort que certains journaux ont anncbté: que'M. Gemier s'occupe activement de son prochain spectacle. Le succès grandissant de la Jiête lui laisse. des loisirs. Cette pièce, .qualifiée d'immorale par quelques-uns, amène chaque soir un public des plus élégants. D'ailleurs, est-il immoral potjf un auteur d'aborder franchement les grands. problèmes de la vie et démontrer comment peuvent se relever celles qui sont tombées .plus bas ?.. Immorale, la Bête Que- ceux qui disent celà aillent demander leur avis aux spectateurs ett aîis* spectatrices' qui' applaudissent chaque. ,.spjr- Mme. Andrée Mégard, M. Gémier et M. Henry-ïiloiissell.ïrs verront ce que leur diront ces 'spectateurs..

NoAia avons, annoncé le mariage de Mlle ̃Germaine Feydeau, petite-fille de M. CarolusDuran, directeur de l'Académie de France à Rome, et-fiile de M. Georges Feydeau. Mlle Germaine Feydeâu épouse M.Georges Keun. La bénédiction nuptiale sera donnée, mardi prochain 19 avril, à midi très précis, en l'église Saint-Honoré d'Eylau.

h–

Survies, instances de M. Abel Deval, M. Tristan Bernard a consenti à s'entremettre auprès de M. Porel pour que Mme Bussy, une des meilleures interprètes du Danseur inconnu, ne réintègre pas le Vaudeville, auquel la lie un engagement. De telle sorte que Mme Bussy reste à l'Athénée et que la distribution hors de pair de la pièce de M. Tristan Bernard* demeurât complète, pour le plus grand plaisir des spectateurs.

Dans s]x jours, le Rubicon, le gros succès du.théûtre Michel, touchera à sa 100e représentation. Constatons que les recettes se maintiennent toujours très belles entre samedi -dernier et y hier soir, elles atteigriaient.:i;n tptal de 17,647 francs. Comme au premier jour, ,1a pièce est interprétée par les créateurs Mlles Madeleine Lély, Juliette Darcourt, MM. Henry Burguet et Lucien Rozènberg. Il est, d'ailleurs, juste d'ajouter que l\^gençé..Léa, jouce avec une verve délicieuse par .Mlle ÏLysc Berty et M. Harry Baur, et le illfidcort, cojistituerit un programme de tout premier ordre. .̃• v.î

*lbyssmi®i ibiensieratMïdŒ -raansTf été de.caa-

tième potir le Rubicon MM. MichelMortier et Edouard Bourdet voudraient éviter le basouper de centième que précisément viennent" de plaisanter avec tant d'esprit MM. Tristan Bernard et Atliis dans le Costaud des Epinetles, leur nouvelle pièce du "Vaudeville. Directeur et auteur ont eu l'idée originale d'instituer un concours dont l'objet eera 'trouver une idée pour célébrer dignement et la centième de la pièce et les débuts de M..Bourdet. Les projets seront reçus jusqu'au 20 de ce mois et devront être, adressés à M. Michel Mortier, au théâtre Michel. Les auteurs. dès six premiers projets, que ceux-ci soient adoptés ou non, seront invités à la fête. Celui dont le projet aura été adopté aura ses entrées permanentes au théâtre Michel jusqu'à. la fin de cette saison et pendant toutela. saison prochaine. Les dames sont également invitées à concourir.

Au théâtre du Grand-Guignol, le succès du drame, Dans les soutes, restera non moins légendaire que celui de En. plongée; les deux pièces ont soulevé les mêmes discussions passionnées elles provoquent une impression dlépouvante et de pitié identiques; elles compteront toutes deux parmi les plus retentissants- succès du. Grand-Guignol. Les comédies;ne spjit pas moins intéressantes; la hardiesse des situations de la Lutte pour la vie.

Feuilleton du FIGARO du 16 Avril (39)

> ,1

ADILÈ SULTANE

'< t. ̃ -̃̃ XXXIII

–suite" ̃

*<#!̃'•̃̃̃̃̃;̃ ̃

AdU^Sultane soudain radoucie ne put s'empêcher de rire

lie téléphone chez moi, à Candili, c'est ^parlait!

'PuisvTéprenànt son impassibilité '–Les « arabas » seront-elles prêtes ? Ou], Effendem.

"Elle Congédia l'eunuque de la main, puis s'étendit sur un sopha de soie verte, et soupira longuement.

Au pi(?d' de la couche impériale, douze fcajfas-'se tenaient immobiles, les bras croisés sur leur. ceinture endiamantée, la tête surmontée d'un « hotoz » de gaze rosé, orné-de papillons brodés. Ces coiffures légères mettaient l'ombre d'un arcen-ciel*sur leurs visages minces fardés à outrance.

La maison qu'on allait quitter apparut a;lors aux yeux de là Sultane comme une jolie .yojière.

Elle se complaisait à cette pensée que la peut toujours être emportée partout avec la beauté et la richesse, avec là, légèreté de l'âme et la respiration facile d'une poitrine que rien n'oppresse. > EU© savait vaguement qu'à cette heure lès pèlerins de la misère et du travail se pressaient dans les rues' enfumées des cittjs d'Europe, que la faim et l'envie ravageaient la face des pauvres en regard des merveilles de l'industrie,que l'esclavage n'avait jamais été aboli par l'impérieuse pécessité, sociale, non plus que par .la, 'nature despotique et cruelle. Et leSi-pUiéi>hardis chasseurs de la richesse ~,d~l0!t~ quelle chimère couraient-

-̃ai?a"'i c-aii'j».ii';jl -•'̃• 'K .?̃:̃̃ .y. r~

~ctie~;i~nterd~i~.

^'f^Bêaaetteaviiiterditê. j/ •̃ .̃. ̃

de château est, sauvée, par l'habileté et la verve du dialogue, la malice de l'observation, l'imprévu du dénouement.

Les « Samedis de Madame recommenceront le 28 avril, au Gymnase, par une causerie de Mme Yvette Guilbert, tout à fait rétablie de la grave maladie qui avait inquiète ses amis.

Mme Yvette Guilbert parlera des Airs tendres de tous les temps..

En allant aux Capucines, le public sait qu'il passera toujours une agréable soirée. Cette certitude qui contribue à la vogue très légitime de cet heureux théâtre se trouve, d'ailleurs, aniplenient expliquée par les soins minutieux et le goût si artistique qu'apporte M. Berthez dans *a composition de chacun tde ses spectacles. ,taixt,par,le choix fort judicieux des pièces^lW^iàT^rinterprétation, toujours originale et impeccable. Nous n'en voulons pour preuve que le succès persistant de Via la Comète l'amusante revue de M. Michel Carré et de Une aventure impériale, qui, après soixante-dix représentations, font encore encaisser à l'heureux directeur des Capucines des recettes superbes et continuent à attirer, chaque soir, l'élite des notabilités parisiennes et étrangères.

La reprise que Suzanne-Després donne au théâtre Femina pour cinq. représentations encore est triomphale. La soirée commence par ce bijou de M. Tristan Bernard, Le, jeu de la morale et du hasard, où le délicieux humoriste expose plaisamment'un vol à l'américaine.

Vient ensuite Elektra. Suzanne-Després donne à cette œuvre antique un frisson tragique inoubliable. Sa diction, son rythme sont de l'art le plus pur et le plus haut, et on reste saisi sans, pouvoir applaudir jusqu'à a l'instant de la danse mortelle.

On la retrouve enfin dans Poil de Carotte, où se jouant de la difficulté, elle est incomparable. Mmes Renée Maupin, Séphora Mossé, Renée Lemercier, MM. Lugné-Poe, Desmares, Baissac, l'encadrent merveilleusement. Le théâtre du Jardin d'acclimatation affiche

ils qu'elle ne possédât et qui n'eût été réalisée splendidement, bien avant eux, dans les siècles morts, par d'autres moyens que le travail déprimant ? C'est, pourquoi elle écoutait encore avec attention, en musique qui va finir, les appels, les rires, les chants sans terminaison, les bruits clairs du palais qu'elle allait quitter, ou plutôt qu'elle transporterait ailleurs, comme les architectures d'Aladin et les tentes somptueuses des grands rois nomades. Et la fille d'Abdul-Medjid, en remuant les lèvres imperceptiblement sur une prière, tourna son visage contre le mur et parut t s'endormir.. xxxiv

La rumeur d'un grand départ montait du palais d'Adilé Sultane, et c'était comme une poussière de bruits qui s'atténuait à travers des couches d'air bleu pour aller se perdre tout près des nues. Des cris aigus, des ordres brefs, entrecoupés d'injures violentes bondissaient ayec un sifflement de balles rapides par-dessus les hauts murs, et les rares passants s'éloignaient précipitamment dans la crainte du mystère défendu des palais impériaux.

La grand'route elle-même commençait t à bruire de clameurs incessantes; de lourdes arabas avançaient lentement et le grincement de leurs roues vibrait en longues plaintes chromatiques. Les essieux de bois surchauffés par le frottement répandaient la senteur acre des temps passés et de la foret primitive. Les grands bœufs de trait levaient vers le ciel des fanons humides ou baissaient sous l'aiguillon des fronts ornés deré-silles et de paillettes d'acier pendant que des mules parées comme des vieilles filles, de verroteries, de plumets, de houppes et de franges, ruaient sous la charge des coffres peints, incrustés de petits.miroirs, ou montraient leurs dents jaunes en passant près des étalons. Soudain un homme se détacha de la masse désordonnée des attelages et se dirigea vers le palais. Il marchait un peu théâtralement, la -tête, haute, vêtu à-l'ancren^e, "tine. -.longue: -gau-le ..dorée- -à-- la'

:^i|^I^i^r| lk,dj?irx ljè]les,b|te||rfâ^

.8~>èlj-)'i' 'j 6.1 t;f-. T.f-L~~ -< ..J~.f.! .G s~ i

pour demain dimanche Zampa,. avec le ba- 1 ryton Bourgey dans le rôle de Zampa; Mme Minvielle chantera Camille, Mme dé Palhen, Ritta M. Moncla, Alphonse, et M. Delbos, Daniel.

Jeudi 21, le Premier Jour de bonheur, d'Auber; dimanche 24, Lalla Roukli et lé Nouveau Seigneur de village pour la dernière fois. La saison sera clôturée le jeudi 28 avec l'Etoile du hord, de Meyerbeer.

Le cercle Yolney offrira le mois prochain à ses habitués une grande revue qu'il vient de commander à deux de ses membres MM. Charles Quinel et Charles Clairville, fit dans laquelle paraîtront quelques-unes des plus jolies drtistesde Paris.

Lé théâtre Grçvin affiche pour aujourd'hui ien,patiné^và8jieuresJ. eÀponçce soi.r^'Jjhen;tès, la première et la deuxième représentation de l'Inconnue, vaudeville de MM. Paul Gavault et Georges Berr,'iriterprétée par Mmes Alys-Guy, Révelia, Henriette Dauphin, Berthe Nérys et MM. Coquillon, Duvelleroy, Jovenet, Gastal, Giquel, Charlys, Rochambeau et Bretagne.

À la matinée de 5 heures Danses modernes et Chonchette, avec Mlle Suzette Nellson, la charmante divette, et M. Fred Pascal.

Signalons à nos lecteurs une curieuse étude de M.Hector Fleischmann sur Rachel intime. Cent illustrations bien venues accroissent encore l'intérêt du volume. Chez Fasquelle.

Mme de Nuovina vient de quitter Paris pour' la Côte d'Azur, où elle compte se reposer pendant quelques jours.

On sait, en effet, que l'éminente cantatrice ne devait donner que trois représentations de Carmen, à l'Opéra-Comique, par suite du départ forcé de M. Saléza, son brillant partenaire, appelé par d'autres engagements. Toutefois, en présence du succès considérable qu'elle y a obtenu, on espère que l'occasion s'offrira bientôt d'applaudir encore la belle tragédienne lyrique, non seulement dans Carmen, mais aussi dans la Navarraise, cet autre rôle de son répertoire qu'elle a marqué

ches aux cornes effilées, à la robe soyeuse, traînaient une litière surmontée d'un dais en velours vert frangé d'argent. Les paupières lourdes et clignotantes sur leurs larges yeux, en remâchant des herbes écumeuses, les bœufs blancs tiraient l'araba princière comme aux jours des grands cortèges religieux. Leur marche noble aidait à comprendre le sens de l'histoire mieux que l'allure affectée de leur conducteur sans jugement qui, pénétré de l'orgueilleuse assurance des serviteurs turcs, croyait assister à la renaissance des coutumes du passé.

Ton attelage est beau, mon fils, dit en passant un vieil Effendi très occupé à surveiller un groupe d'autres serviteurs auxquels il adressait des paroles d'austère vérité.

Ne croyez-vous pas que je devrais le promener dans les rues de Stamboul pour donner une leçon à ceux qui parlent mal des modes du vieux règne ? L'Effendi bienveillant considéra le bouvier par-dessus ses lunettes

Tu peux y aller, mon fils, mais l'enseignement des toucheurs de bœufs n'est plus celui qu'on veut entendre; le mauvais exemple vient de haut; nos maîtres et seigneurs n'ont plus les yeux'de leurs pères; ils sont plongés dans les brouillards et ne regardent plus la vie qu'àtravers des lunettes parisiennes ou londoniennes plus ou moins bien posées' sur leurs nez turcs.

L'arabadji s'approcha plus près du lettré et d'un ton pénétré Ah que.je voudrais aller.à l'école où vous avez appris à si bien parler Je comprends à peine ce que vous me dites et cependant cela me paraît si beau. L'Effendi ôta ses lunettes et les glissa dans un souple étui de cachemire persan. L'école, l'école Tu sais que le Prophète- a dit de. chercher la science et partout où elle se trouverait, jnême en Chine. Mais sont-elles les écoles qui perfectionnent la pensée sans la déformer et qui laissent un homme à luimême ? La science est dure comme ce sabre qui sert a l'dtlaque et a. la défense; la science sera bonne si nous la cher-

chons cour nous oûny.'n ?rj mais qu-ella

d'une interprétation si personnelle, d'un art si émouvant et si noblement expressif. "r"*i Tel est, du moins, le souhait de tous ceux qui ont assisté aux trois magnifiques soirées dont elle fut l'étoile fêtée.

De Monte-Carlo

On vient d'acclamer, dans les Saltimbanques, la pimpante opérette de Ganne, Mlle Mariette Sully, dont la voix délicieuse et le jeu-nuancé de délicatesses charmantes font merveille dans le rôle de la petite Suzon. M. Berthaud s'est montré un Paillasse finement cocasse et naïvement tendre. L'ensemble de l'interprétation était d'ailleurs parfait avec le joyeux comédien Poudrier, l'excellent haryton Alberthal, l'accorte et délurée Mlle A. Gril, la spirituellement excentrique Mlle Mnry Théry.

Au ballet du deuxième acte,on a vivement applaudi Jes^-déliejeuises b.allerines fl[e;ia^éj.ètroupe Monte-cràflo." i "̃̃ La mise en scène était luxueusement réglée par M. René Comte-Offenbach, et l'exécution chorale et orchestrale était assurée par M. Louis Ganne lui-même, qui fut l'objet d'une ovation enthousiaste.

Serge èas3et.

SPECTACLES & CONCERTS

LA REVUE DE L'OLYMPIA. Pourquoi la haute société parisienne se donne-t-elle rendez-vous à l'Olympia, aussi bien en matinée qu'en soirée ?

C'est que tout Paris ne se trompe jamais sur la valeur des succès au théâtre et quand il sent dans un spectacle le désir réalisé d'ailleurs d'innover et de donner du nouveau, il célèbre par sa présence et l'effort et le résultat.

La Grande Revue de l'Olympia aura accompli ce miracle qu'elle emporte tous les suffrages. Parisienne, elle l'est infiniment, avec son dialogue piquant, ses scènes enjouées ou railleuses et ses situations spirituellement trouvées. Riche par ses défilés, le luxe inconnu jusqu'ici de ses tableaux rutilants, de ses costumes somptueux. Artistique parce que des quatre coins du monde, des étoiles sont venues mettre leur talent au service de

est mauvaise, celle qu'on nous apporte pour nous détruire

Alors que faut-il faire ?

Garde ton attitude, elle est belle; reste avec tes bœufs toi et ton attelage vous ornez la terre, et c'est bien quelque chose

Alors je ne serai jamais un Eflendi employé à la Sublime Porte? Je continuerai toute ma vie à conduire des animaux ?

Il vaut mieux mener des animaux que des hommes.

A ce moment, un autre serviteur s'approcha

II s'agirait de savoir si les cuisiniers doivent passer devant les jardiniers pour former la caravane? L'ordonnateur des cérémonies est là pour résoudre cette question. Il ne convient pas qu'une autre personne y réponde.

Pourtant, elle est bien simple, observa un jeune porteur; les « bostandji » doivent avoir la préséance, puisque les cuisiniers attendent que les jardiniers aient fait pousser les légumes. Trêve de bavardage et chacun à sa besogne, ordonna l'Efl'endi, impatienté, le temps presse, dépêchez

̃ Et depuis quand le temps presse-t-il en Turquie? Doucement, doucement! soupira Yakout tout près d'eux. Et levant la tète avec impertinence, il ajouta:

Nous ne serions plus de vrais Ottomans si nous ne procédions avec une sage lenteur.

Moquez-vous bien, Yakout Agha, mais ne nous forcez pas à rire de notre sagesse, car celle des autres nous est défendue

Les trois cents arabas destinées à transporter Adilé Sultane, ses trésors et sa cour dans lit direction du Hedjaz, se groupaient peu à peu dans un pittoresque désordre; mais il avait plu les jours précédents et les roues creusaient déjà des ornières dans la terre rouge et molle. A l'intérieur, le Palais bourdonnait toujours con:me une ruche. Soudain les portes s ou\ rirent sur le tumulte de la maison et une cinquantaine d'aides de cuisnn1 c bardée de f'ct<– erol*1; et'tfe fehuu4

F :1 3 .r`> >

MM. de Cottens et Marinelli. Nouvelle, enfin, paree que, à chaque pas, on reste, stupéfait devant "les clous » neufs, les hardiesses de la machinerie, l'ingéniosité déconcertante des « trucs » inédits.

Il suffira- de jeter un coup d'œil sur quelques tableaux

Un prologue, « l'Education des princes », d'une brûlante actualité, sous la conduite de Mlle Montbrbn..

-–̃ «.Le nouveau -billet de ioo francs », avec. Max Mqr,el, et Dumoraize.. « Le Château -de Caroline », grand divertissement ayee Girier et Idette Bremonval. Les danses nouvelles des huit Blossoms Girls, Theodbra Girard, Lelette Agoust. « Paris-Chanteclèr », avec MM. Max Mqrel, Girier, Latell et le chien. Patou, Mlle Derhs.

S. M. Puzzle Ie' à l'Opéra,' avec'un décor nouveau mobile, disparaissant sous la scène, et cinquante jeunes mondains et ..mondaines. « Les Soldats de plomb », scène chantée et dansée par miss Ethel Levey et huit gracieuses Anglaises.

« Le Château de cartes», avec grand divertissement et l'apothéose de « la Fortune ». « L'Hôtel Biron », avec Mmes Tallien, de Staël, Récamier, et le phénomène vocal,il signor Flory.

Les « Menus de Paris » représentant l'Aquarelle, l'Aqua Tinte (8 Ecossaises,8 chiens collies), la gravure en couleur avec la belle Madiah Surith et son boa vivant.

La Dame au cadenas, une farce, jouée par Girier, Max Morel, Resse, Dumoràize et Mlle Bremonval.

Et enfin, avec grand défilé, l'apothéose Fluctuât nec mergitur.

Ne comprend-on, pas maintenant pourquoi chaque soir l'Olympia, avec la, Grande Revue, fait des salles combles, de véritables salles de première ? 1

AU NOUVEAU-CIRQUE La Revue. Comme les grands théâtres, le Nouveau-Cirque, grâce à l'habile direction de M. Ch. Debray, donne des revues qui font courir le Tout-Paris mondain, sportif et même les enfants. La Revue équestre et nautique que MM. Trébla et Codey nous ont offerte hier n'a fait qu'embellir et augmenter la bonne renommée que le public avait d'eux.

Ce fut un vrai triomphe. Des rires fous et de frénétiques applaudissement ont accueilli les scènes de cette revue aussi follement amusante que merveilleusement montée. Citons « Paris qui s'éveille», « la Fin du Monde et la Comète », « le Bois de Boulogne et son défilé de chevaux et de voitures », "les Déménageurs à la cloche de bois », «̃. le Duel sensationnel », « la rénovation du CaféConcert », « les élections féministes », « les liquidateurs et l'apothéose nautique», sans ou.blier les ravissants ballets réglés par le maître Fouilloux, sur la jolie musique du maëstro Brunël.

Sincères félicitations à l'exquise commère, Mlle Yvonne Guardia, douée d'une voix ravissante au fantaisiste confrère, M. Speaker; à l'amusant Liesse, à M. Lecourt, à l'étourdissant Foottit et son fidèle Chocolat, ainsi qu'à tous les divertissants clowns.

Des attractions heureusement choisies précédent la Revue- et complètent un spectacle qui fera la joie de tous la direction du Nouveau-Cirque comprise. ̃ Un M. DU B.'

Ce soir

Aux Folies-Bergère, la Revue des Folies-Bergère, de MM. P.-L. Fiers et Eug. Héros. (Jane Marnac); « la Vampire » (Mlle Trouhanowa, de l'Opéra; M. Quinault, de l'OpéraComique); « la Fédération du spectacle » (Mlle Marnac MM. Maurel, Chevalier);» le Paradis républicain »; « l'Ecole neutre » Beatie and Babs), •« Chantecler aux Folies )> et « la Grrrande Liquidation » (M.

Maurel).

Al'Olympia, ~a <?)'a/?<!e /}g~'i<c, vingt-six

Al'Olympia, la 150 artistes vingt-six

décors, 600 costumes, 150 artistes (Ethel Le-

vey, Girier, Id. Bremonval, Max-Morel, La Fornarina,Max Linder, Resse), etc.; les8Blossom Girls et leurs chiens collies; Signor Flori, phénomène vocal; Madiah Surith et son boa vivant; Sarah au music-hall des marionnettes Le Puzzle à l'Opéra; Paris-Chantecler combat de coqs, etc. A 10 h. 1/2, Grand final des Jouets et du Château de Cartes. Ala Scala, la Revue dn, la Scala, 2 actes, 8tableaux(Polin, Morton.Sinoël, Carpentier, EdméeFavart, Alice de Tender, miss Dorothy Toyé, Paule Morly, Mary Perret, Jane Dalmont, Renée Baltha, Derns, Robert Casa, Eugénio, Rivers, Lejal, Lack). Le Cinquantenaire de la « Légende des siècles » (grand défilé, 100 artistes en scène) les Estampes galantes du dix-huitième siècle; le Marché aux esclaves. Apothéose.

Au Moulin-Rouge la Revue amoureuse d'Henry Moreau et Briollet (Lina Ruby, Esmée, Nal, Serval, Ferréal, Saidreau). A la « Boite à Fuvsy », à 9 h. 1/2, les chansonniers Fursy, Enthoven, J. Moy, Mévisto ainé, Emile Wolff, Tournayre. Ail heures, la revue On liquide on liquide avec Spinelly, Duplaix, Magdy, A. Defrenne, Ferréol, E. Wolff, Mévisto aîné.

drons, se précipitèrent dehors, harcelés par les menaces de leurs chefs. Autour de leur taille s'enroulaient mollement des châles au travers des quels passaient leurs couteaux aux manches d'ivoire incrusté.

Profondément troublés par ce départ vers l'inconnu et les haltes de hasard. ces dignitaires affolés, conscients de leur responsabilité, s'étaient décidés à porter eux-mêmes les ustensiles propres à leur grand savoir, et leurs bras s'encombraient de hachoirs, de coutelas, de plateaux, de moules et de rouleaux à pâtisserie. Cependant, ils ressentaient très vivement l'humiliation que la destinée leur imposait. L'un d'eux s'approchant, humblement de Rehan Agha. en surveillance devant la grande porte du palais, le questionna

-Où allons-nous, Effendem? où camperons-nous ce soir?

L'eunuque irrité montra l'horizon oriental de son doigt noir où brillait un rubis sanglant.

Maintenant la foule des serviteurs arrivait, les uns portant des matelas, les autres des caisses recouvertes de peaux de chèvre fixées par de gros clous de cuivre; d'autres encore traînaient des paquets informes enveloppés d'étoffes précieuses. Les plus faibles pliaient sous des fardeaux énormes, les plus vigoureux se réservaient le droit de jouer avec des chibouks légers; puis d'autres encore passèrent très vite, le dos courbé sous le poids de leur charge en criant Destour Varda! Et ceux-là portaient les vieilles femmes du harem à califourchon sur le dos.

Elles gémissaient toutes comme des louves, maudissant les « ghiaours », et l'une d'elles, furieuse, en pleine révolte, se débattait, tapant sur le crâne de son porteur

Yayh! vagh! lâchez-moi, au nom du Prophète

Mais lui ne voulait point lâcher prise, et on la voyait tambourinant de ses vieilles jambes sur la poitrine du portefaix et ciai'hant sur lui toute sa salive de vieille femme furieuse. La tachant tr-us iicV, le serviteur mMrpondait rien,

~».- !i

•̃'̃ ̃ ̃ ̃•̃ ̃̃ •, :,s

Au Tréteau Royal, i 9 h. 1/4, le Masque (Mariette Leliéres, G. Raulin); la Folie des grandeurs (J. Martineau, Saint-Paul); Cfltkerine (Jàno Darijou, Hardoux); Un petit béguin (Gaby Madry, G. Frère1); Cariibo.tbiagêt, revue (Oebério, Aimée Faure, Made Siamé, A. Pcrrine, Il. Desprez, Fred Pascal).. • • ̃ Au Nouveau-Cirque, à 8 h. 1/2, attractions nouvelles la Revue, grand spectacle équestre avec chants et danses. ̃ ̃ "A' la « Lune Rousse », 36, boulevard de Clichy (téléphone 587.48) (direction >£}oh- naud-BÏès), a 9 h. 1/2 D. Bonnaud., Numa Blés, P. Marinier, Baltha,. Weil,; etc. L'Ouverture du chalet ombres d'Abèt Trucftet,; Bono Bono renie (Lucie Pezet, Antoine Lautï, G. Charton, etc.).

De même que chaque soir TOI y mpiâ 'présente, par son public élégant et 'sané ce'sse renouvelé, l'aspect d'une salle de première, de même ses matinées sont le rendez-vous de toutes les familles parisiennes. Pourquoi? C'est que la Grande Revue r~alise toutès les formules elle est une innovation parce qu'elle est théâtre, féerie, vaudeville et music-hall en même temps qu'elle' contient les attractions les plus inédites, les « clous » 'les plus sensationnels et qu'elle est jouée par les étoiles de tous les pays qui rivalisent 'd'entrain et de folle gaieté.

Miss Dorothy Toyé, rappelons-le, ne. donnera plus aujourd'hui et demain, en matinée et en soirée que trois auditions dans la Revue de la Scala, et comme les. engagements que lui a fait conclure à l'étranger M. Fursy, son directeur devenu son imprésario, l'éloigneront pendant très longtemps de Paris, il convient, à ceux qui veulent entendre sa voix phénoménale, de venir à 'la Scala, aujourd'hui samedi et demain dimanche.

̃̃« '.̃

Au Tréteau Royal. ̃ Cambo.tinages est le titre presque imposé de la revue de F. de Rouvray, Ch.-A. Abadie et Ch. Giuny, car, 4, rue Caumartin, c'est'le jeune Maurice Rostand qui, sous les traits malicieux de la jolie Made Siamé, profitant de l'absence de Guitry, « dit tout,», Mme Pataud-Aimée Faure et conduit allègrement à la centième, avec sa talentueuse partenaire, cette fantaisie ultraparisienne de la- saison Robin. >̃!̃'̃ Chez Medrano, ce soir, débuts de M. Orla et ses chiens dressés.

Parmi les attractions les plus applaudies « The sistersOnetti », gymnastes la troupe « Daivis n, créateurs d'un genre acrobatique les « Chatram », manipulateurs de clubs et lanceurs de cerceaux; « Florence et Humeli», double travail à cheval les frères « Plât.tier », clowns musicaux, et les nombreux et amusants clowns de Boum-Boum. Demain dimanche, à 2 h. 1,2, matinée (Téléph. 240-63.)

On' monte à Bullier Nouveau! C'est une mode, mais une mode qui durera. Nulle part en effet il n'est possible do trouver salle plus jolie, orchestre plus entraînant, danseurs et danseuses aussi jeunes, gais et enthousiastes. La direction de Bullier Nouveau nous -annonce pour ]e gala de jeudi prochain un concours de « Cruche cassée » qui déchaîner* le fou rire, et, incessamment l'ouverture du jardin, transformé, avec des attractions'sensationnelles. Ce soir et demain, grand bai.

..i.

Skating-Palace 70 rue d'Amsterdam Pour passer un bon après-midi ou une soirée agréable, il n'est tel que de ohausser de bons patins et de se laisser glisser sur la plus unie des pistes. Le patinage. à roulettes, procure en effet toutes sortes de sensations

délicieuses.

Le Skating Palace de la rue d'AmsteriariV-

possède également différentes 'attractions»1-'

des salons do' rèp" osV'des" jardins et un hja ffet-

bar modèle. C'est l'établissement préféré'des patineurs et des curieux. ̃ i; Trois séances par jour; pour les débutants, le matin de préférence.

Ce soir, au balTabarin, « Grand Concours international de tailles ». A minuit et demi, brillant cortège, le char de la Guêpe.

La Chanson normande. Aujourd'hui samedi, à 8 h. 1/2, soirée normande privée, salle Berlioz, 55, rue de Clichy, donnée par le compositeur Gaston Perducet, avec un très joli programme interprété par les excellents artistes que voici Mmes Suzanne Devoyod (de la Comédie-Française V, Jane Gosset, Marguerite Jullien Eugénie, Larivière, Gabriellé Perducet-Roger, Irma Perrot, Lucy Rhéa. MM. Bénédict (de l'Athénée), A. Colas (du théâtre Antoine), le ténor Eugène Godet, le compositeur Charles Levadé, la basse Locatelli, Paul Maraval, le chansonnier P. Marinier, le baryton P. Pecquery, F. Masson et Jean Yonnel.

Après une brève causerie sur « la Normandie poétique », par M. G. Perducet, auditions des œuvres anciennes et modernes de Basselin, J. Le Houx, F. Bérat, Louis Bouilhet, de Glatigny, G. Le Yavasseur, Guy de Maupassant, Paul Harel, Fug. Vaillant, G. Bour-

mais il se mit à courir dans la foule en criant

Place, place! je porte une vieille dame très en colère. et l'ayant vivement déposée dans une araba bourrée de matelas, il se retourna vers elle et lui baisa la main.

Malgré les appels des convoyeurs et -le protocole des eunuques, tous les hommes du Selamlec, fébriles, envahis d'une inquiétude sourde, sortaient par la porte grande ouverte, courant tous vers les voitures, les bras chargés d'objets disparates. Ils trébuchaient, les pieds pris dans des étoffes soyeuses qui traînaient de tous côtés, défaites, éparses,, sur la terre piétinée et gluante, puis se redressaient. la face empourprée de colère; pour heurter de leur pied les grands plateaux ou les lourds chaudrons de cuivre que les aides cuisiniers dans leur ahurissement venaient d'abandonner au hasard, n'importe où, au milieu des avenues, afin de courir à d'autres besognes plus pressées.

Tous ces métaux choqués, ces cuivreries,ces bruits de vaisselles chargées sur des ânes, ficelées au hasard entre de longues planches, avec les cris rauques et les mugissements des bêtes de la caravane, finissaient par couvrir les voix humaines tendues dans les appels et les injures. D'ailleurs, la foule des serviteurs et des fonctionnaires du palais commen-çait à se grossir du petitpeuple indolent de, Candili où passaient des vendeurs de sorbets et de crèmes, des Arméniens aux traits effacés, des juifs souffreteux et geignards, des Grecs en jaquette'sur des culottes bouffantes, des Bulgares au poil roux et des Soudanais crépus que les cavaliers circassiens aux manteaux rayés et les gardes kurdes aux pelisses ceinturées de cartouchières tenaient à distance du butin, non tant par souci de garde que pour faire sonner les gourmettes de leurs chevaux, leurs étriers d'argent et leurs armes luisantes. Et toutecetie horde continuaUàse bousculer dans un désordre etun- brouhaha de Babel. ̃ V, ;'̃•*

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Une Circassienne et Viotor Barrucaad. c

ÇA miert.) .•

I {4s;~(~,J '1'

C: :l


geois, J.-A, 'Bertot, Cli. Frêmine,- Jacques Héberrot et G. i?erdueet.

Cetfè soirée sera presid.ee par M. Georges Bonjèàri, fondateur de la Villa Médicis libre. On cKaiitera en' costume npi'mand des vieilles chansons normandes.

N

]^otre confrère André Denis, l'auteur d'tme bien "jolie pièce actuellement applaudie au Tréteau Roval, vient d'être charge du compte ren^u; dçg « music-balls dans Journal .<m

soir~

iGOTORIERjraSICâL

Concerts Gutmann.

Aujourd'hui, neuf oçurea^ concert G«ne»

viè,ve;Dehei.ly, salle, Eîrard,

.a.··

AW Concerts-Colonne.

La ,-preinière répêtitios générale de la 2e Symphonie, avec soli, ehœura et grand orgue-, de M^GustaYMahler, a eu lieu hier iriatin, au; Gnâteiet, avec un succès prowgienx.

Une o.vation sans fin a été faite par les artistes au célèbre chef d'orchestre compositeur, dont.Vœuvre magistrale sera, certainement, dimanche prochain, l'objet d'un véritable triomphe.

On sait que l'Association artistique des Concerts-Colonne exécute la Symphonie si importante et si difficile de M. Gustav Mahler .sous le patronage de Mme la comtesse Greffulhe.et de la Société des Grandes Auditions musicales de France.

Hj.erkoii- la, sajle des Agriculteurs, Mlle Germaine Sanderson a. donne son deuxième: concert, qui a été des plus brillants. La salle, électrisée, a fait à la jeune cantatrice une véritable ovation, et n'a pas ménagé ses applaudissements aux artistes qui l'entouraient, Société des Grandes Auditions musicales

de-F.rârice.

Pour, répondre à des demandes nombreuses, la Société des Grandes Auditions musicaWçle. France a décidé de-donner jeudi prochain, avril, à trois heures, au Trocadéro, une, seconde et dernière audition de Florence et ies iste, de Mgr Perosi, sous la direction de l'auteur, et de Stabat Mater, de Palestrina, sous la direction de M. Vincent d'Indy. t

C'est devant une salle bondée des plus élégantes et1 des plus enthousiastes que la célèbre' ."pianiste a'nglaisê Katharine Goodson a interprété, avec le concours de l'orchestre Lamoureux,' dirigé par M. Chevillard, les Concertos de Grieg et de Liszt.

La technique incomparable de Mlle Goodson, sa sonorité superbe, sa force physique» si remarquable, sa musicalité parfaite, son interprétation si vivante, si distinguée ont valu à l'admirable pianiste un véritable triomphe. Kathaiine Goodson donnera un récital de piano le 26 avril, à 9 heures, salle des, Agriculteurs, 8, rue d'Athènes,

m Il

BertheMarx (Goldschmidt)^ Paris. ILn'est-Jbruit dans le, monde artiste que des magnifiques .programmes que l'émmente virtuose Berthe Marx, qu'on n'a pu applaudir à Paris depuis déjà quatre ans, va exécuter aux «.Soirées d'Art-», 8, rue d'Athènes. Ces belles réunions auront lieu les 18, 22, 25, 29 avril, 2, 6 et 9 mai.

Les feuilles d'abonnement déposées chez Durand,1 Grus et salle des Concerts sont.déjà fort bien garnies, et d'ici deux jours tout promoi d'être loué. Il est bon de se hâter de retenir ses places.

Mmes Magda Le Goff et Sofia Garéniûe donneront un grand concert jeudi prochain, 21'^yrjl, S. peuf lieurps du soir,, à la salle Ga^.èïtu,' ̃g.yëc lë''çûrièQUr_i,de'.ia..SQÇiéte': moderns'^ésJïistruments a vent. Concert très beau, très intéressant, qui,promet d'être une solennité musicale et mondaine.

Mme Mâgda Le Gbff, dont on connaît les

Pètiteô Annonces La Ligne. ••••̃• 6 francs Par.Dix insertionsou Cinquante lignes 5 francs v PU1S1RS PARISIEMS Programme des.Théâtres

aPBEA (Tel: 231.32J. 8 h. 0/0. .Samson et ll Dalilaj-Coppélia.

'̃, 0, Demain Relâche.

FRANÇAIS- (Tél. 102.23). 8 h. 1/2. Le Pein•-• trff exigeant; 'l'Ami Fritz.

-V D i manche BoubourocKe Œdipe roi. OPERA-COMÏQUE (Tél. "105.76). h. 1/2. Ariaae et Barbe-Bleue.'

Dimânehe Le Roi â'Ys Cavallenarus̃: ̃ titan a. ̃'̃̃ "•̃ ODÈQN .(T.él.:811..42). 8 h-40. Antar.

THEATRE SARAH-BERNHARDT (Tél. 274.23).

:.8.h. 1/2. -L'Aiglon. IfAUDEVILLE (Tél. 102,09).– 8 h. 3/4, L'Ami ï .:de- Cepéle -lg-Costaud des Epinettes. Y' AR1ETES (Tél.. 109.92). 8 h. 1/4 Les Maris en vacances à. 9 heures Le Bois sacré. THEATRE REJAN.E. Relâche.

R~EN-AJ.SSANCE (437.03).– 8- h.- 3/4, Choisir;

'9 h. 20,; Une femme passa.

\OUVEAUTES (Tel. 102,51). 8 h. 3/4.- -7. 1\ Le Phénix: On purge bébé.. THEATRE LYRIQUE MUNICIPAL (GAITE) .(Tél..129.09). S h. 1/2. La Vivandière. GYMNASE (Tél. 1O2.$5). –8 h. 3/4. La Vierge Mie.

rORTE SAINT-MARTIN (Tél. 437.53), 8 h. 1/4, Ôhapteeler.

4TH.EN.EE (Tél. --282.23). 8 h. 1/2 Un Enlè»

AT, ij~NEE (TéL heures, le. Danseur mconnu._

A- vôtnënif; h 9 heures, le Danseur inconnu.

rrHEATRE"ÂPOIXO (Tél. 272.21). 8 h. 3/4. 1" Rêve .de valse.' « HEATRE A.NTOINE (Tél.436.33). 8 h. 1/2. I Le Cœur d'Angélique la Bête.

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fiÀPUCINES (Tél. 156.40), 8 h. 3/4. Le «L -Grand Cerf; Une Aventure impériale; Y'ia ..la Comète revue. AMBÏGD (Tél. 436.31). 8 h. 1/2. Prostituée. G^AND-GUIGNOL (ïël.228.24).– 9»: Dans les l sotites • l'Eclaboussure la Lutte pour la ̃Wi&U'iie château; le Philanthrope Un malin. «iHËiVTR- DES ARTS. 8 h. 1/2. Les, Yeux 1-; "qui changent l'Ecrasé l'Attelage parisien. MATHÙR.INS (Tél. 208.08), Relâche. Mardi, jeadr,dimanc. <njat.enfant.) Le P'Chantecler. rrRlÂ^-ON^LYRiQÎlE. 8 h. 1/2, La Fille

1 ;de Madame Angot.

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Raçlamaninof, Tschaïkowsky, Borod.ine,

:Ce fut, mercredi, une heure charmante, à l'Institut d'Art, où les petits pianistes élèves dç MU© Cordier jouaient Tvott au village, pièces enfantines intéressantes et spirituelles de Luçien de Plagny. Nous citerons M. Burnier, C. de Çaters, O. Bonnevay, P. Willemetz, A.-M. et G. Barbier. Celle-ci lisait fort joliment le texte de Lichtenberger. Le jeune compositeur virtuose nous a fait entendre son originale Berceuse au coiwrefeu, et M. de La Haulle a dû redire la Médi-

tation- 50W violer*.

Alfred Dalilia.

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Emaux peints. 71, Plaque cintrée en émaux de cpuleurs.la Mise au tombeau, àteh_er de Periicaud, Limoges, fin du quinzième siècle, 20,100 fr.; n«,72, Plaque de miroir, de forme ovale, en émail peint en couleurs, avec rehauts d'or et paillons, Pyrame et Thisbé, Limoges, seizième siècle cadre en argent, muni au revers d'une glace étàmée, 4,200 fr.; n" 73, Plaque de miroir, de forme ovale, en émail peint en couleurs, avec 'rehauts d'or et paillons, par Jean Courtois, l'Enlèvement d'Europe, Limoges, seizième siècle, 4,350 fr.; n° 74, Boite de miroir, ornée d'une plaque octogonal^ en émail peint en couleurs, attribuée à François Limosin, Limoges, fin du seizième siècle, 7,250 fr. 75, Plaque de miroir de forme octogonale, en émail peint de Limoges, en couleurs, avec rehauts d'or et paillons, seizième siècle, 2,650 fr. 76, Plaque de miroir en émail peint en couleurs, avec rehauts d'or et paillons, Limoges, seizième siècle, cadre en argent, 2,450 fr. n° 77, Plaque de forme octogonale,' en émail peint en couleurs, avec rehauts d'or et paillons, Limoges, seizième siècle, 1,500," fr. n« 78j.P-laque analogue à la précédente, Jupiter, Limoges, seizième siècle, 1,450 fr.; n° 79, Grand camée, de forme ovale, en sardoine, Jupiter avec l'aigle, Junon, Mercure, Minerve et Mars, seizième siècle. (Fracturé et recollé), 1,160 francs. (A suivre.)

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Mme la vicomtesse de Duranti, à Blancafort. M. Albert Del Porto, à Nice.

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Chulo aurait-il pu rejoindre son camarade Lieutel'? C'était la question que se posaient tous les sportsmen qui avaient eu la double surprise de voir le vieux cheval devancer le crack et de ne pas être mouillés.

Il faut, avouer que le résultat du prix Eugène Adam déroute légèrement. A la hauteur du poteau ordinaire Chulo dominait Fils du Vent tandis que Lieutel était très monté pour suivre le terrible flyer qui n'avait, cependant pas mis à profit son « jump off si déconcertant. L'ennemi réglé, l'écurie Henriquet était maîtresse des 50,000- francs. Le jockey de Lieutel continuait à le monter sévèrement et il atteignait le poteau avec deux longnenrs et demie sur Chulo. Il, était inutile évidemment de demander un effort à l'excellent cheval puisque le camarade ne l'attendait pas. Aurait-il pu le faire avec succès '? Il faut l'espérer, car autrement Chulo serait bien loin d'Ossian, de Ronde de Nuit, tout au plus vaudrait-il Jacobi Il semble que dans une grande épreuve les ordres donnés aux jockeys défendant les mêmes intérêts devraient être plus précis. Il n'y a qu'une personne réellement satisfaite, c'est l'éleveur de Lieutel auquel revient la prime. Il est vrai que le père de Chulo est également un produit du Perray. M. GastonDreyfus avait donc doublement droit à cette

prime.

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Pari mutuel à 10 fr. Gagnant, 99 fr. Placés Urdos, 35 fr. Contrôleur, 16 fr. Olga III, 24 fr. 50.

Prix de Pont-Carré (5,000 fr., 1.800 m.). 1, Valeraont, à M. J. de Rrmnond (F. Lane) 2, Tambour Major II,- à M. FA, Blan- (Jennings);3, MaHoney, au comte A. de:Pracomtal (G. Clout) (4 longueurs, courte tA'te). Non placés Oh Là Là, Moulay Hafld, Topchidt'Te, Vinci, Trustan, Espoir VI-, Gallaix, Mésange.

Pari mutuel à 10 fr. Gagnant, 39 fr. Placés Valemont, 19 fr. 50 Tambour Major II, 18 fr. Ma Honey, 19 fr. 50.̃- Prix de Montqorim (3,000 fr., l;400 m.). 1, Minou, à M. X. Balli (Bona) 2, Sara, à M. Ch. Bartholomew (Bingham); 3, Pesçhiera, à M. R. Balli (R. Mitchell) (1 longueur 1/2, 2 longueurs).

Non placés Damoria; L'Espadon, Le- Billard, Fontenay aux Rosés, Amaury, Mis^ Maul III,- Keria, Bérénice, Pàstel, Pépita, Causerie, Antioche, Cordon Rouge, Antonio III, Miss Mary. •' Pari mutuel 10 fr. Gagnant, 121 fr. 50. Placés Minou, 36 fr. 50; Sara, 29 fr.; Pes-

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Prix Eugène Adam (50,000 fr,, -2,000 m.) l,Lieutel,àM. A.HenriquettO-Néil); 2, Chulo, à M. A. Henriquet (Ch. Childs); 3, Berceuse, à Mme N.-G. Cheremeteff (G.Clout) (2 longueurs 1/2, 3 longueurs).

Non placés Alexis, Latour, Fils du Vent. Pari mutuel à 10 fr. Gagnant, 17 francs, Placés Lieutel, 28 fr. 50; Chulo, 13 fr. 50. Prix de Langé (6,000 fr., 2,900 m.). 1, Darwin, au prince Murât (Halsey) 2, Joyeux i Drille, au vicomte G. de Fontarce (Rovella) 3, Meryem, à M. J. Meller ^ChasUii) (1 Ion-

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(Par dépêche.)

Le prix Jove Gilles a été gagné par MM. le marquis Scala, 'Ducourneau, Bastieu. Le prix Fijenterrâbia par M. Bob..

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Barnev Aldfield a établi jeudi, 'sur l'autodrome de Los Angeles, deux records du monde avec une voiture de; marque. américaine. Il a-couvert le-demi-mille en If1 91/100. Ce qui donne une vitesse de 161 kil. 740 à l'heure, et-le kilomètre eV22" 88/100, soit du 157 kil. 842 ^l'heure.-

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Comme l'année dernière, l'Aéro^-Club de France a fondé, pour 1910, quatre nouvelles Coupes de distance, destinées aux pilotesaéronautes membres du Club

La Coupe Pilàtre-de-Rozier, pour les ballons, jusqu'à 600 mètres cubes, avec distance minima de 200 kilomètres, est d'une valeur de 400 francs.

La Coupe d'Arlande, pour les ballons jusqu'à 900 mètres cubes, avec distance minima de 250 kilomètres, est d'une valeur de 500 francs.

La coupe Charles, pour les ballons jusqu'à à 1,200 mètres cubes, avec distance minima de 800 kilomètres, est d'une valeur de 600 francs. La coupe Robert, pour les ballons de tous cubes, avec distance minima de 400 kilomètres, est d'une valeur de 1,000 francs. Les départs seront facultatifs jusqu'au 31 décembre, à minuit, au parc de 1 AéroClub, aux coteaux de Saint-Cloud.

Les détenteurs provisoires recevront une médaille de bronze, et les détenteurs défini- tifs de chacune de ces quatre coupes rece- vront une médaille d'argent.

;AVtATiON- "•;̃̃ *£-»•>• ¡, L'aviateur Sommer a fait Lier, en son aérodrome de Mouzon, un vol de vingt minutes en compagnie de Mlle Dutrieu. Bouvier,

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En déjeunant dernièrement dans un d.e ng^ grands clubs.des sportsinen fort connus aè-r: visaient des records d'aviation qui ont été battus depuis un an

-= Je connais un, record, 4i~ ,t'I;4~t convives, qui n'a pas été et n'est j^s. pp«^ v d'être battu, c'est celui des ventes" â'çér^ planes, établi par la Compagnie Aérienne. Le sportsman ne se trompe pas,nauS;* a-t-on simplement répondu au siège social de la Compagnie Aérienne, 63, avenue d^s Champs-Elysées, lorsque nous lui jcprp,niuni? quàmes ces paroles. ̃ ,•-̃>

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La plus grande activité règne ajix ateUerf Sommer et les élèves font de grands pagrès. Bouvier est actuellement un maître, il s'est chargé de l'éducation de Mlle Dutrièu., ` qui,'hier, réussissait déjà des vols de 2QQ mitres à la troisième sortie. Frey^. fait hier p,n' vol magnifique; Amérigo va quitter Pppiy}' allant à Berlin.

A Douzy, Level, de Pétrowsky, Russe!, Visseaux, Hobson, Charley s'entraînent chaque jour.•'̃̃•' Au camp de Châlons, Sommer construit également des hangars. Sa nouvelle éçâje doit fonctionner sous huit jours quant à Legagneur, il doit faire sa première: sortie a^ camp. Les élèves pilotes officiers vont a.rpîve> à Douzy.

Il convient de rappeler que le mona.Dûl.8 des appareils Sommer a été concédé à, îf.'pd»- manest, 25, rue d'Orléans, à Neuilly.

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'*?: ff^À?;DES;^EURSJ>^TP- l ^^|^r, !»«£.U [DÉSIGNATION DES VALEURS pg™J_ P, ( «^ DÉSIGNATION DES VALEURS | | » | DÉSIGNATION DES VALEURS | | »™ | RE«,U | DÉSIGNATION DES VALEURS | |

ÈvEe bISI(~,N'À'ËiëN',DES,VA-LEURS REYElU DESIGNATION DES VALEURS REYEIU DÉSIGK"'TIOK DES VALEURS r c. !rIDer REVERU DES VALEURS1REVENU DÉSIG~NATION DES VALEURS r ermir

;.v:: Fonds d'Etats ̃*̃ w .B^quede^aParwenne. io5? iooo .Jio^ 1057 !oc3 j Fonds d'Etats Obligations de Chemins de fer ^ocréditFoncierArge^ ii :8ia;v. D3 n>. 30/0nerDétuel.. OS 02 08- ~,Q 9S 77 9S 77 OS 30 Eomp. Française dès Mines d'Or. 'J7 50 '0.. 'G. jlô ..iBôneà Guelma 433 43$ 30 |40 » Agence Havas tWS 928..

1..1, Fonds d'Etats 8 P. Mexicain

A! » 3 0/0 amortissable PS 35 99 15 ( | » Banque de l'Afrique du Sud. 30?.. ?03 ;lo ̃̃Obligations Tunis 3 ?0 4^ ,o 4u. 15 Départemeiltaux3od .4?:> 42T.. ,,|Stteaux Parisiens 303 307

-i ~R 3;¡ 9') 15. 1" Banque de l'Afrique du Sud '30~ ?'I1.. 1~ .I°bJ¡gatwnsTums390. JO

.2 50 Anglais 2 Mé- ̃•• §165 8150 ;)0 | 3o d'Athènes l?S.. >.29 !2I 127.. 12 a Annam-Tonkin 2 '4 'J j0, 25 Estâ2-Dj-56,5% ̃'remb.650f.) «OS Xà'J 5(1 86 » Compi* Générale des Eaux. 1950

4 «Argentin t% 1896. ?9 9S SO 98 00 > 21 des Pays Autrichiens. B?0 520- 519.. 520 | oO Madagascar^?» 1897 So 10 1j 3?ô 44150 4-ii 25 20 Havraise Péninsulaire 4V» 415..

~~4 Argentiii 4% 184o ~19 fi! HO '1" 2;¡ 21 èes Pa)'s Autnchlens. f)20 5211 51 a.. 321) 5OIrdadagaSCar-00 1~)7_ ~> 3,0~ !i4 i5U /i i i25 2i) 4~5

4 ̃» k% 1900 'S 40 40 âS 35 95 40 '10 (li 31 Land Bank of Egypt 230 229.. 22'.).. 22^ 229. V- "«.n -l% f, ô i^>' «= ^i 15 » Est 3?» nouvelles 4i3.. 413.. » » Chargeurs-Réunis 515.. 533

4 » Brésil 4?ôl8S0^ M15 Kilo !iO 30 SO 15 I |13 p. Banque Espagnole de. Crédit 323 325. » Afrique Occidentale 3% 1903. faa 4a- izm-2yl9o jiU m_\ 113 Continentale Edison.. 1308 1400

^/Ç8 Buenos-Ayre8<prov.de) 1909.. 498 à'.Q. 4'.fj 18 P- Hypothécaire d'Espagne 805.. 765 £> » ^f* i*v;;AAA ÎÛ 4"o "I î5 Est- Algérien 3 ?0' 439.. 430.. 45 » Union des Gaz. 870.. 870.. ,4 Chine ,4K or lSfe '100 25 25 10X125 W 50 j ̃*> L ̃• •̃ Commerciale Italienne 890. 387.. 8SÔ.SS6' ], o0 lado-Chine ?,;i ,1899 -»»0.. ^0 U,, Midi.3."0- 410.. 4-U 20 » Havraise d'Energie Electrique 459. »'» Congo l'Etat du) Lots 1888. 10125 loi.. 10! 101.. 102..i al il –̃ Nationale du Mexique 1 100 1172 1173 xf "T.. ̃JolJ0- i-o ;>: 15 » 3 nouvelles 439.. 43:).. 20 » Docks de Marseille 40'i.. 4i<i.. 4 Espagne 4?, Extériem- ï« '45 4.51 90 50 iO A(~ 00 2? 2i '03 35 j 28 10 Centrale Mexicaine 508.. 515,. 509.. 512.. 513 1 A"c!?'?n °.l;.4°o •.•;• ̃̃•-̃̃ ̃ *?^ iHï t-J 15 Nord 3% 41S.. 445 25 80 » Gomp- fermière de Vichy. 2302

3 75It8li&3^« 104 50 104 7u lui 55 104 S0 & V) Ottomane 737 50 50 721 722.. 723.. Domaniales d'Autriche 186b.. 30* ~> 15 3% nouvelles 412 413., 40 » Établissements Cusenier. 04050 (53250

-̃̃•̃̃̃̃-̃<:• ̃̃• l 45 » Française Rio de la Plata '8ï5 855- ?45 ^50.. 855.. ;?̃ Bulgares?» 18% m> M o0! | 12 50 2%% 4(j, 5Q 4!)1 n n ̃ Decauville 140.. 140., 4 -.Egypte unifiée 104 3 104.. 104. W 75' Russo-Chinoise KM.. 035.. 02S.. 027 ~> °^ 1.902- •̃ j?J;, ̃ rXn 15 "Orléans:^ 411 ôû 44150 70 « Duval 1318 ..1330.. ;•; 50 WviUSgiée .101.. 100 70 1014O 2o, » Crédit Foncier Egyptien 759.. 757.. 755.55 P1",™0 -i'i h1 tv- \u 3^ nouvelles 438.. 43S 30 Figaroex-o.lG,20fr.j«aVr.l0 5«0 555.. '̃4 i Japon 4 «1905.. "99-iO 09. 90. -99. 1' Franco-Canadien 680 50 080 50 C7S. 1[> ™$\b.«> 18; 'o-, ° I1? 50 '2' (remb.àoOOfr.l 399.. 400 50 30 Fives-Lille 785 50 785 50 5 ."55g 1907: -lOl GC 101 C0 104 50 10 p. Société Foncière du Mexique. 424.. 424 50 4Î4 422 121.. ;.1 Hellénique litel ;o- •̃••• 15 » Ouest 3% 4i0.. 44150 55 Forges et Ac'« delà Marine.. 15J5 15Û5

25'Maroc 5,0,~ 190i. 5'>} 5~ 1 -') 5~" .i1.135 "a "Mmas-Geraes aOo H:i97 50t* 39~ iioti~,elles 4~, i.,i:3,S .S5 Nord et de l'Est 2240 ~1

25 » Maroc 5% 1904. .525.. 52 i 7a 523.N ^wS1™/mS t Jf, 15 3?o nouvelles 437.. 438.. 85 » duNord et de l'Est 2240

4 ..Mexique 4 1904' 1O0 2O 99 90 9850:̃̃. Actions lndUStnelleS o 00 norvégien o!4 ?0 1 J0i-0o J. w 12 50 2%?i 3X1 50 395 55 » Forges et Ch" de la Méditer»" 1200 1280 3 ̃.» Portugais 3?ô. ;O7 50 50 07 30 30 -07 50 50 67 03 _-̃ 2 fk° ?L\i 'c- '?, à'- in 15 » Ouest- Algérien 3% 432 435 15 «Grand-Hôtel. 2S1 50 277 .;̃'=.̃> y ̃̃̃̃̃̃̃:̃̃̃ ou, ̃ ;•• 12 G". Transatlantique ordin 2f> ̃ 213.. 215.. Sio :'A » Roumain 4?ô ,1898 9L>Ï 9a 40| 15 Dauphiné39<i 44025 440 25 I 7 50 Grands Moulins de Corbeil 101.. 107.. .4 «Russe Consolidé 4?o' M 70 94 40 ,9455 55 94 40 40 94 35 i12 M Imor f 7^ "• '̃}£'̃̃ :y-, <)" ?"S3pa^îo"iQn-' \,r ;.io"i » ta- ,'P-1»-H. Fusion anc. 3?0 «0 50 412.. 80 Schneider et C'° (Creusôt). 1910 1950 vi- ̃•- 3^1891. ̃̃ 80 50 -80 20 -80 4U 80 30. 80 25 M^t g Hf ̃ liï -ri-i m 5^ 25 Sao"Paul0 }2^ ^'vâ-" »%\ Fusion nouv.3% 437. 437.. » S'é Métallurgique Montbard 219.. 222.. -3. '»- s:im.>.i. 7935 70 3i "79 50^ 79 & ,^0/ «etropolitam b02 ,02,Ci.. ,02.. 003.. 2»-» o&190^ oOi oO 2a i ) Méditerranée 5 ?“ (r.625f.) G43 75 613 75 'G0 Gaz Central 1510 1518 .̃. :350:- 3°?0'1894. ̃ 8C 75 So 70 S0 00 86 00 a?i »<>rd-Sud .x :v :328-324 329 .) 32b 323 2; 12 y.?» 190^Bons)., ^10 o!0 jU, 15 15 J 3!>0. 411.. 439 50 30 » Magasins Généraux de Paris.. 013.. 614 50 •4- ;<̃̃ .-4£'l9Cl:. ̃ • 94 50 04 r,0 94 05 9105.M" »' Çm^us hlJO 1^82 14x2 l«o | o oO Suisse o«i i-899-1902 '̃̃.̃̃̃̃ ̃£ ̃ ̃ 'J, 15 » '• Paris-Lyon 3 ?6 1855 439 25 438 50 « Mokta-fe!-Hadid 100:1 1615 .5 -,5,il9O6, 100 25100 35 10d20 2U 10C ir,i IOG.TO >», act.de.jou.ss. '.8.. -je 0,1 M 1,0. 2o»Tucuman province) 1909. 49 1^1. 12 50 \.P.-L.-M. 2^.?» .«40125,40:5 75 22 50 Petit Journal 1S5..480.. .450 :̃– Mi% 1909' 100 10 100 20 KO Q-> U2 100 10 100 10.! 8 Oani.um Lyonnais 10, lou.. Iu8.. 163.. i-jb.. \i o0| Uruguay oi/2?0 1801 /o S0 .0.. 15 Sud delà France 430 2;; 42S.. 00 Petit Parisien pan bénéac.. 530 535..

̃ i ̃ ̃ Anr la » Andalous3°ô lre série 338.. 33750 12 50 Société du Gaz de Paris 309 50 30050

4 »Serbe4?o' 88 25 8S 75 88 42 -8S C0 88 95 Jo » Parisienne Industrie .MO 2;l9 .29.9 oûy.208.. Emprunts de VîIleS 15 « ?,% 2™ série 330.. 330.. liii 82 Suez action de jouissance 1325

35 :r Sf^monopoles 507 508.. 507.. | 10 ..» Tramways Sud 2jj aO >l 2lp 2U j x- ̃ 15 Asturies hypothèque 307 50 3G7 50 71 45 pan de fondateurs. 2335 2370 4 Turc k% Unifié. .1)4 35 35 94 35 35 94 22 '? 04 12 1'! 94, 40 I&L~ » Est Parisien ord .jo o9 ,o -) 5t. aO M s> 20 viUe de Paris 1865 4?0' 540.. 5W5Û 14 a3 Damas-Hamah 302.. 3Ô0 120 82 Société Civile 3G7O.-37OO..

20 ̃» OttiaaVC-ôhsolWéiài'iSÔO; 482 4SI 25470.. •̃' ii "krï'ff^1' ~$ -fV 12 1871 3«0 4tti.. 403.50 .25 » Goya2 (BrésU) 5 4ti2 462 25 36 5«>m 735.. 737..

20 •̃»̃ .Douanes i% 190» 504 500 12b 497 C'«. G1' Franç^de Tramways ;.ln.. Cly.. ul. Cfo 20 » 18754?^ 550.. 510.15 270 « Lombards3^(Sud-Autr.)anc. 28925 201.. 45 » télégraphes du Nord 838.. 82t5.J f l;m^ ffi50^50' ̃• :r|;SSn|if,re: 1?:: p 15 lî: .S = îlil^ 1:: àià âô! !îi :™So^ i^ l50

90 14 9~ fffl 46 4t~) 4-là'ils~!15 Madrid-Saragosse 3?,j le li~« .P .3,j* -)5 3~9

2o»y- «iooo. .*».; .««.. «o.. ^i ^r^o^ SiS:: m:: «M:: SiS s«::l;îî! ̃ = ^^2^- I|- I25|'îl :• saragOs^cuenÇa;3^p- 5o ;*> Obligations industrielles "£U^eS'etPîriies- il?- ?'^1 ̃•• i?S '• }âl ̃̃ îSf '•! .W » 1S99 Métro. 410 I. 41450 !15 » Nord de l'Espagne 3% i'hvp'. 375 25 377 53 ,)Panama Rûn. t m, •ô,victfoas cfe Chemins de fer > àùf^™ p v. f? 1 3" ::| !}î» z î- it50i |il rPo-^a^Hv3?. l75 1 ̃; i -l^1:0! ôoHô 3550]Bst. ;̃. 957 50! 958 960 ..i » Penarroya 12,3, 1250 12a0 <{̃> ville de Marseille 1S77 412.. 410 501 ;20. » Russes 4 1VHJ3 40750 50 470 .1 1-. 2: pOrt du Romarin vr '4 5-r "5 5.6 Earis-Ljon-Méditerranée. 1357 !3Ô5 .135S .,1300 M ,A ̃_ |3 »̃ -Lyon 18803?» lll.. 111 |lô » Salonique-Gonstantinople 35:i 355 ..I ComDaenie des MetaùV ̃ 5Ô"' 25 501 50.». Midi.. 1160 1100 50'inO .I | ,W » Sels Gemmes 29, aO 290 298 208.. |->u Kioto;Jnpon.5%ty09 510 510.. ,20 » Smyrne-Cassaba 1894 473 $ ~II 1" ?!g TransaUanti'aue' *"• 12- Nord. 1795 1702 170o ..170ri 1702 ..i 151 82 Suez.. olSO. 5220 oUa 5182 a?2a 120 1895 435 15 1!' Gén^ des Eaux 43 r ^U'O I^^3-: 1^1^-li05-i^ ,:J.~ :i?SSnenisbWsd^ack: ^,b^y &V. I Obligations du Crédit Foncier h Victoria à Minas 475.. 401.. ') «a-d-u^ ^r; i^^SS: i?:: &ëg::1l:: «"MîïfS^î^fe: ^âS:. ̃.o^.comm.^o^o. «;,»,«* Actions industrielles i :SS?Jïr±: ?|^|i| P«^1>?S1>agne ^5° a89a° -o" 3"8-- 330-htf8 64DtelS£îta?dÙSàté 05" 406 V. 403 Iû4 15 » »% î§06 503 é 503 50 ijô » Atel. et Chantiers de la Loire. 1*24 1815 17 Ou Messageries Maritimes i 407 ..405 50 » Portugais; 3n, o.O Ijl Eectricite?de Paris 510 ïw m* tv\ k> » ObUg. Foncières 3?» 1879 51150 510.. 4a Chant.- et Atel. de S'-Nazaire. 1055 1051 20 » Omnibus i E' 50G ~1 7 Railwayset Electricité 'loS.. la?. !?7.. 1»d.. l-J3.. Ï,S™ v>ù "->i %ol 1:\21 15 » 3% 1883. 437 50 436 50 30 » Banque de l'indo-Cnine 1530 152') 22 50 Tabacs Portugais 50150 505.. î?n"lq- ^§" ft? £2 :*i -̃•̃ -HoT^a^waysaeBuenos-iyres' l'«" 135^ 5( il" 135 « 2.00^1885.. 4^0.. -?5 ̃̃ -Commerc" et Induit» 750. 17 50 Voitures 3 i, | 400.. 40U 17. p. Saraèossq .432.. 431.. | 4^2.. <31.. 433.. o ou tramways, ueouenos Ayres. i.» Ida .o IJj.. Uj.. u 2.8p«»1895.. 4^5.. 488 25 1 20 Privée Lyon-Marseille 415.. 110.. 17 50|Land Bank of.Egypt 3; 410 50 416 50 ̃'•; .̃•̃-̃̃ ̃ ii Wagons-Lits or'd 4^.° i1)" 4"3 ">3 i" 13 « H% 1903. 503 502 50 j 13 Suisse et Française.. 00'! 5fo 20 « j Wagons-Lits 4 511 231 50i j .-y* <nriêté<: dp Crédit l '17 » privii' 4-"s 45S 4'7 3?oi909. 260 r.o 239 50 |; i- I ̃ .< sociétés ae créait Wagons-Lits p 301" 301" 3Ô* Bons à lots de 10° fr- l-ssl ̃'̃ ̃ 71 50 "'• 59 '^P=-^ 7z=rzzz:z=iirzz==Lzirr:rjrE L.rz^nrr:zrz: z

3;:),) j 5 50 Tramways de Buenos-A.yres 13;) 2a" Commerclc et Indust'e 7,,1) 11, ~'O VOitures d" "0

HôiS3Bap.que>deFr.-înoe; 4280 4205 4285 13 25 'privii. 305". 3Q5." 305.. 15 » Obi. Banque hypoth. 1000 fr.. 5'Jl 75] 501 75 RllAraOjUir CM RAlUnilir A TETDIUir 6095, ,•– de l'Algérie 1697 1607 1694 -2a » Makeewka-priWl 310.. 316.. 321 "BonsàtotsdeIOOfr.1887. 7150 7250 F) i) IVIAKCrHfc. C.WI DAN^Ut A F t. K 8 Vit.

~-1 -ï~ -1.1.1 i 265 pmI! 423 :iQl 3U. ?,(,-2 Bons à lots de lob fi 15o -,2 1 1

M3S3Bar.que<deFMnoe:4280 ..4265 ..4285 1325 'pnvit. 3'05". 305~ 305.. "OM.Banquehypoth.lOOOfr.. 5'jl75i59t75 MAC~UF E-M 0&M~t)F TrF~MC-

65. de Parisetdes Pays-Bas 1702 1805 1705 1708 1800 55 sh Rio-Tinto. 1924 1935 10!;i 1023 1020 Actions de Chemins de fer ̃ .̃. ̃ =-

AÏS.' Trans^antique. 530 54i.. 538.. 510.. 512.. 55 » Sosnowice. 1523 1530 1521 1532 1528 n, MARCHÉ PrécM. Dernier mm Prôtéd. I Dsraitr 43 50 'Jompagiïe Algérienne 1180 l!> 1132 ̃ ̃ • 30 » Bône à Guelma 000.. 092.. mm VALEURS c|jture cm BHEWI \ALEURS mm am ̃xi «/Comptoir National d'Escompte 840 .i 840 ̃ 842 839 '1 £' Central 'Mining; 4.30 420 424 426 427 32 50 Départementaux 073 I

1:~LI) Comptoir National d'Escompte, 840.. 84.0.. R~2,. 839 ,1 Lg Central M1Dlng. 430,?G.. Hi.. ~?G..I 427.. 32 50 Departementaux. C71..

13 5t' Çréd. Fon<j. d'Algérie (non lib.). 575 575 575;̃i 12 sh Lautaro 244 «42 '43 '10 °42 20 » Est-Algérien 710 710

30 /»–, ïoaiuier de France -S17.. 818.820.i 52 98 Bakou 903 901.. 900 SOtï SOS.. 15 50 Est, action de jouissance. 425.: 423 5 J \/nt^<cAi -«^ Minf><

li»- -Industriel .725 M(> 733 | 31 02 Provodnik.. 012 600.. 012* 615.. J4i ..Orléans 005.. 905. Valeurs (JlVerSeS mines 11 45 » Société Marseillaise. 04; 94ô.. 043 -[.» ,~It » Raffineries d'Egypte ord 71.. 74.. 74.. 74.. 7450 |21 ..Ouest 501 500.. ,0, t. o- flO.nn .nnn ro ̃ o -n ““̃

55 «Crédit Lyonnais. 14OS ..141.5 1408 1415 ;V. 1417 I “̃̃̃_ privii. 84.. 8375 83.. 84. 84.. J25 ..Midi, 0G0 011.. ?î° Argentin 4% 9 -98-99-1900. p- Ca 'i?!akPanV "1 ,'?, a0! il Ù

35Î5O ̃ faobilier 718.. 718.. 720.. 718.. 720.. 20 Tabacs Ottomans 420.. 434 425.. 42<> 432.. 5'i » Ho-d 1360 1300 M-i1-" Bresila«o80a 0 00 » Chartered 4 0. 49 2a

.tô25Société:Générale 722.. 722.. 783.. 724- ji. » des Philippines 305. 391.. 3Pf. I 28 75 Ouest-Algérien 000 050 J ? ° fo 1003. 10J. 38 io Crown Mines. 214 j 21a aO ~151 12,50 BanqueFrançaise 310 50 323.. -318.. 321.. 321. 1075R Portugais .070. 073.. 070.. 073. | » Sud de la France 235 50 237. i & Buenos^yrS^ie): Wto 0940 îï 85| i^ | 482 50! 4*5 ̃ ̃ 2; ̃ -1– i.3~ '.1 Ouest-Algérien 1 3ji«<i 3'i.Vprovclé) 7100 0130 j 3 75 Durban Roodepoort I 40.] ••>!•' ̃ 3b ~O ::L" vIS.. i)~I.. r !).O (j,> Sud de la France.. :t"a;)11 -f ̃ihTo UuU4'/iJo0f Uo 00 i 'J. aO|East Rand i Î30 ..i loi

3 ~5 Durban Roodepoort '¡fJ.

MARCHES ETRANGERS 13 OOiFerreiraDeep 152.. 152.

HinnVflUtJ Cil nni\UPnO ̃ 4o. Espagne Intérieur 4?» 82 10 82 20,. 112» Gold 3ss :i01

̃- ̃• ClAturp ciôturp pini nffln < « ̃' i*7nr.~i. Mexicainâ90 53 35 .<̃ » Geduld 68 2ai 08

VALECHS *J< VALEURS A~rd. VALEURS" Ct.tprM.'t~r<f.~°~_ VALEURS C!Mpree.~A~rd.°~ VALEURS CMtprM. tuj.urd. ~3~ 369~ ~l07<Ge)d~nhuisDeep: ~9'~ 1

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̃̃̃ j.- i ̃ 2 50 Goch (New) i 40 25 40 25 Tondre* \<\ aYrn Ferrçira Gold. 15 1/2 15 i,i yye Wm York, '15 avril- ̃ Great Northern 140 1/8 133 7/8 14* 1/2 Union Paoific pref. 07 5,8 07 101. » Azote Norvégienne 359 50 307 | Goera, | 50.7a 50 23 1

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L.ianireii, lo a-\rn Qeillii 211,10 2 IMG ̃•" "» Illinois Central. llo 1 2 llu 1 2 141 Wabash '» 7 8 W7S •» i -y » Balia -iji.. --m>> ,19 (u Golden Horse Shoe 1<.> l.-i&Ui ̃ Geldenhuis Deep 3 78 3 7/8 Call Money 3 12 -3 1,4 Louisville & Nash 131 151 12 155 V. Wabash nrci' 1. 40 ? 59 V 8 ôô l'-4h :& 8? Banco Pérou Londres | »80 .>8. i .8 80 Goldftelds 100 108 CoisolidèsTerme. 8i.t»;'iC 81-5 10 General Mining Finan 2 10 32 2 0, 10 Changes'Londresyue 4 87 00 4 87 7U Manhattan Elevated.. 130 12 135 Lehioh Valley'(Ph'ii j. 1171-1 110 3 4 1 y 105 20 Banque de l'Azoff-Don 1»22 .lo23 | 2 51 Gold Mines Investment 72.. 72.. Argentin 1«8.6 l(t> 3,4 103 3,4 Goerz 2- 0 32 2 0 32 2mois 4 84 30 4 84 35 Ifletropolitan St R 12 I 4 Industrielle du Japon 22 j 224 a 51 JGold Trust | 07..| 09 25 o",1^ S' l;~ ^r 1~ Go'dfields 0 17/32 0 10/32 Câble transfers 4 87 05 4 SS 10 Missouri. Kansas &T. 43 1.8 41 3/8 il i',2 Amalgarnated Copper. 75 5'8 70. 77 7'S1 f. o!i Péninsul. Mexicaine 2oO..|2a7..| Great Cobar | 150 ..1151..

Brésil 4ft, '1889. 89 89 Jagersfontein 9 5/10 9 1/4 Atchison 111 l'2 114 5/8 117 5,8 pref. 72 3 4 73.' AmTicanCar&Found 017 8 <T> i ̃> M u deSalomque 130 ..j l.iO 13 IWagerafoniein 23a ..| 230..

-t- ,.5s;,1907. 100 Johannesburg Invest 127,32'! 27 32 pi-ef. 102 1; 2 1023/4 100 l'.2 Missouri Pacific 70. 70 Cotton ON (>7 l' i 08 'li« < 2 37 [Johannesburg Investmenï 4050 4075

'i~9 .I(i2 i,~ 11 U Jagct'~fonieln.11 2.J5 '1 2.~h

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J,apohais,4 ?i.|j 96 96 «eyerandCharlton. 4 1' 8 4 1,S, Créât Western '20 3/4 29 1/2 Northern Pacific.: 137 1/4 137 14 111 l' 2 Calumet & Heclâ! C00 505 ̃ ,80 S5 Harpener 1408. iV*1 Modderfontein B <ii).. 00 25]

1~ '->~ 5% i9V- -'101 01 -blodderfontein 113, 3'8 1 ,*3 A~ ~4' --1- '~U 1 4Consol. Gas N. 't ',29 19 Hartmann ~)87 ~,86 1" '1 Modderfontem B -C~ 11, \1() *-> 1

̃. li% 1902<.| 101 101 Jfloddopfontein 13 3/8 13 1 h' –'pref. 55 1/2 1 55 1/2 Pennsylvania 137 3/8 137 38 70 1 i Consol Gas N -Y City 144 143 1,-> •> 19 19 Hartmann 587.. aSO Mossamedes C'« 20.. 20 23 Peruïian Corp. piefj 39 7/8 40 5 8 «iodderfontein B 3 19/32 3,1,2 Chicago Blil. & S'-Paul 143 7 8 143 3, i 147 1/2 Reading 107 7/8 10.7 1,2 85 1-1 General Electric là'' 15-> /•]" "Haut-Volga 107 ̃ j » Mozambique C^ 3tj.. 30 ̃- ord. 12 5, S 13 1/8 »ew Goch. 2 2. 7. pref. 158 1,2 158 1/2 2= pref. 103. 103. International fflarine 0 0 "Vi Huanchaca 0b .a 09. 1 25 Oceana 25 22 50 j I Portugais.3?ô- 07. 07 New Steyn 2 1110 ii 3,8 Chicago & North West. 135. 155./ •– l«pref. 91. '9012 pref '0 11 20 ')'̃ i H-'l 80 Primrose 01. 04 30

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Turc Unifié.93. 93 Prem; Diam". ord.. 8 3/4 « 3/4 Colorado «Southern.. 01 l] 00 3/4 pref" 9*> 913 4 Pa-ifiq Mail 20 1' 30 l'1 4 '"i il!5 G1 Maltzoff 1001 1001 i 20 05 Rand Mines. 2:35 50 230 50

TureU itié. li~, i~ 4. 92 91 3,4 PazifiQ Mai! 29 1 ~'2 ,~) 1. !t i~ 2¡) (;~)IRand Mmes. 23) f.O 236 50

préf. 8 12 8 12 pref. 79. 79./ y. Sl-Louis&S°-F<:o2'1- p. 51 1 '2 51. Peopte!s Gas" il:' 111 1;<> ̃ i": ls "3 Oriental Carpet | 311 50 300 50j S 75 Robinson Deep 03 23 03 75; Banque Ottomane. 18 3 -i 18 3 4 Rand Collieries 1 il/101 1 5 8 Delaware& Hudson.. 174 1/2 170. Rêfund4% 82 1'4 82. Sfeel CorDoratio'n 87 "Vi 87 'V H '<\l\ I" Phosphates Tunisiens 302.. 303 30 ;37 5u Gold. 255.. 255 au

"Hàt-d'Egypte -20 20 Randfontein 2 1,2 | 2 12 Uokawanna 505. 5!K). 6eneral5% 88 3/4 88 3/4 pi-eï 122 1/8 12' m Vk V" platine ">-i; &»̃̃ 2 40 Randfontein 33

Agr.' 7 1.8 7 1 '8 Rand mines 0 0.32J .9 11/32 Penver&R. G 42, ,43. 43 14 Southern Pacific. 127 1/2 128 3/4 131 1,2 Utah Consolidated °ô r>3 /I » Raisin de Corinthe 203 aO 20i aO .iRoodepoort Central Deep 22 75 ( 2275 1 Grand Twqk.ord. ,2» .5/8 29 1/4 Robinson Deep 3 11} loi 3 1110 .2 &. B. pref.. 79. 70 3/4 81.1/2 -i Bailwày. 28 l'2 ,e-~ 283/8 "20 14 –Copper "• 47 i'8 .i. 47 3' i "v Corinthe 2ij5 ~5ï, 2üi 50 12 50 Rosé Deep 1M -50 110.. MéxicanRaiIwayord -40 3.4 40 3/4 Roodepoort U. H. R. 2.11/10| 2 1110 Erie 30 3/8 30 i'8 .'31" –pref. 04 1-2 "-) 04 1/2 00 Western Union 79 /i7 ?•> -i ')''•̃ "Shansi. 57.. 50..1 4 37 Simmerand Jack -13 50 43 50 "• Rosé Deep. 4- 1/2 14 1/2 2«pref. 38.3/4 38 .3/8 Texas and Pacific. 32.. V. 33 .i Argent en barres. 53 3/8 -535/8 'il 5 â! l ,1 gpassky Corner, 07 00 50; » ̃JMewSteyn 07 50 00 .75 Rio Tifrto; "?C 76 1/8 Simmerand Jack. 1 11/10 i2 1 H/10 Erie 1" pref 49. 48 1/2 50: Union Pacific 183 1/» 188.' .l 193 Cuivre en ba l* 05 V T"> i\ 2 49 Spies Petroleum -j0 2a 42 i » Transvaal Consolidated Laiid. 1 (¡~ Sa./ 80 23' Tharsis «0 1/8 C JL'i Trans»aal Colis. L. 3 11 3 5/1C, pi,ef 1, Tanganyika ,17150 173 50 i VanDyk., 27 50 27 25 Cape Copper. 73/8 7 3/8 -GoWH. 3 -3? 10 -S 4tf 16 -'• --̃ Clôturer- Clôture ̃ -t tiM,w\* 10 Tharsis -158. 15$ 50 11 2(3 Van Ryn 117 50 117 50

Cape copper .1~ 1 Clôture 1 Tharsis 11 501'-> Ryn, Ryn 11 50 117

Pékin Syndicat, ord. 25 23. VanDyk 1 1/8 Il/S VALEURS. Aujourd. VALEURS ̃ “"? Aujourd. VALEURS wo.,? Aujourd. 'VALEURS Clôtu^ Auiourd Toula 30ri.3yfi.J 17 50 Village Main Reef 102.. 102 .30 I ,• def. 280. 200 Van Ryn.. 4 11/10 4 5/8' P" prec" I 1 preced. j \alj,uk& Aujourd. 5 50 Urikany 202 202 | » Izambèze C'= 27 27 25 .Shansi .45; 44 0 Village Main Reef. 3 15/1-0 4 Tio-pli-n ̃]- ,rwi < c, -ot /q-> M i

S Golden ,Horse"Shoe.. «v 13/ 0 13/10 West Rand Consolid. 2Sshf, 28sn3 0 _c Vienne 15 avril R?n?rinto ilO^a illl Barcelone, laavril 1 ̃ ̃ ====^=====z^==i=======^r

Arsef.tMet.i);241/2 245.8WtwatersrandDeep434 4 34 A)!en.and3% 845,8.84 ,i!125" Si 70 8~ fi Vienne,loayn[ R~nto. 19~1~Barceione.l~a~it .r- 1

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1 .1.1 ,1 .Turc Wnifié 1.)419(1 t:j Ftente Hongroise or.. li3 8011.Nord-Espagne 8,!¡0 87 i,c)i87 1

̃m^:±im \l/$t:\ ̃̃ -f-,8 fôfcij:: |||sg& 1- âS^i l 1 ;• «e5,;Bome:l5i:4: L* kt}^ïiï&g?&A ïï •̃ •« ^^S^ *S 070 ::] AprpraWest X i Cuivre Comptant, ai 1/8 '0,8 Berlin tiandelsbank.. l.o 4(3 t_,o ^"oe surPaVisa'ïûê %-36 «aiUoff H79.. 370 -Méridionaux. v 706.. 712 A 111 » Crédit Foncier de Santa-Pé •̃ 322 322 31 25 Ouasta et de Mesloula jouis.. 1 802 30 892 50. Central Mining. 1013/16 10 13/10 Terme a8 1/8 -58 9.10 Banq. Russe p' le Ç", Ia012.1a09o, S2feUnSannue 3 3 8* Bakou &Î7 333 Change sur Paris. 100 57 100 38 7 38 Crédit Mobilier Franc. Pan?. 371.. 370.. '15 ..I. ̃ parts.. 500. Chartered. 1 13/tG 1 13/10 Etam Détroits. Cpm' 149. 3/8. 140 7/8 Electricité de Berlin. 200 90 20Ô 1/8 Escompte hors banque o u/b^ ^o°odn k 230 «5 ̃ ̃ T| 10 Electr.Lille-Ronbaix-Tourcs. 240..1250.. 42 m. Silésie (Zinc) prior.. 1580- ̃' CîndereliaDeep.2 21/32 2 9/10 •̃ TermMai 1/8 151 0-S Electricité Transatlant 180 lj 185 70, ̃ Sge ur Park! 37 75 1? 49 •̃ i '30 » Hutchinson (Etabliss.) privii. 53,2.. 52o »| l_ lu 580 City By&ùrtan 11.1/16 111/10 PlombAnglaiS Corn' 13 -1/8 13 1/8 Boçhumer. 238 .87 ,2.ÏO 2a Bruxelles, la avril -SÎwa^ chanees sur Londres :»0 » Vord.880 .31 25 Vieille-Montagne 840 ,840

Chartered 1 13,ftej1i;161-1 -1, Provodntk 230.. 225 ~0>~ Electr. Lille-Roubaix-Tourcg*. '2 it;.i2,,),~j 12 !i2 SlIesle (Zinc) pl'101' 1580

C.ndere))a'0ë.p. 221,32 2 9/M Term.1511,8 1515,8 Eteotr~teTraKsat~t 18613. l~ 185.0 S~ur'Paris: 3775 '3749– ~0 ..Hutchins.n(Etabliss.)privit. 552.. 52o -)2,)~*inc 115~{\

My8..)6url)an. lH,161ill6'<"nhAngiaRCom'13-l/813 I/sep~umer. 238.87 2.?92a Bruxëlles,15avril Il ChaMessur-Lonares .ord. 8SO.. t-31 25 "1 V1ellle-Montagne 849 84tJ..

CityÇeep. 4 12 4 i-2 ZincComptant.|22 1/2 |22 3/8 Uura. 172 50 50 173-25. 2,-) ̃ Madrid, .la avril Cnanges sur Londres h société Lorraine-Dietrich. 18250 Is2.. 23 » Plaques Lumière, capital 484

jerowntlrines: S, 7./10 8. 7;'1O chèaiie' sur Londres Gelsenkirchen ,208 .10 20737 Lots du Congo; "'00 V. 00 Inférieure 4 87:45 87 25 Buenos-Aires. 21 i '1<J I J25 r Dniéprovienne .11ÔO (\2 30 Chalets Nécessité. 1270 -Ï2Ï0, DeBeersotd. 19. 1/16 19 1/16 cue<*ue surLouares^ Harpener.W..8» 10*. au Lots Turcs 218 218 Amortissable/4% 05 30 05 30 Valparàiso. 10 15 10 ï »' » Donetz Forges et acier. diO. 800. j. :i00 Monaco 5010 3»l) Durban Oeep 113/10 11310 Pans 2a 24 à 2o 27 Kattowiti (Cliarbs<-) 23075 ~'1(i 235,2a «etrofolitain de/Paris 001.. 007 b% ,1 102 80 102 05 ~D Rio-de-Janeiro lu 5/32 60 » Huta-Bankowa .1070 ,\00 00 » 5">cs 1139 70 H40 r- Bood. Oold.. 2 7/8 2 7/S. "̃̃̃̃̃:̃ Phofenix ,2223,;l 22J2 37 parisienne' Electrique! 200.298 Banque d'Espagne 463.. 402. M35. » ̃ action jouiss. 1390 '• 12 oh\i<r'ï'% 3tV 300 Eastfland'P.ropn. 5 11/32 5 11/3? ̃̃ Sôhantung 130 87 130 25 Railways Electriques. 150 j 150 Saragosse Lisbonne -80. » BJanzy (Houille) 1800 1810 :> HlaikopSpies °coup. de 251 32 35' Ferrèira D|ep 0 G signifie es-coupon Escompte hors Banque i l:-8 5j ,-3 18?» Nitrates Bailway 378 38G Nord Espagne. | '45: Bruay.. V 1102 1180 » Ouest Africain français 1 370 370 Change sue Paris. ,8115; 81 13 Nord de l'Espagne 389.. 390. Change sur Paris. | G 63 .0.65 Prime, sur. l'or. 11%: '100 » Cz'eladz.. 2174. J ̃ 7 ̃ TaV" Pousset &Hoyi»réunMl 119 119

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