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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1909-11-21

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 21 novembre 1909

Description : 1909/11/21 (Numéro 325).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k2886503

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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S O 2s/L Ts/L .A. 1 3RB

Environs de Paris: La a l'olie » Sainte-James: Georges Cain.

Négociations anglo-portugaises Déclarations de M. du Bocage J. Coudurier.

Le ici de Portugal à Paris CH. DAUZATS. A l'Etranger Dans l'Inde Raymond RECOULY.

Histoire d'un buste en cire E. Dupuy. Les conférences de M. Bliss Perry ED. RoD. Petite Chronique des lettres: Ph.-Emma.nuel GLASER.

Au pays de Barbey d'Aurevilly PIERRE GIFFARD.

Journaux et Revues LE Liseur.

La Vie artistique Arsène Alexandre. Les Théâtres Grand-G.uignol « Horrible expérience », « le Hangar de la rue Vicqd'Azir », « l'Ami des deux » FRANCIS CHEVASSU.

La Vie aux courses Ajax.

Feuilleton L'aventure de Raymond Dhautel Georges Ohxet.

ENVIRONS DE PARIS

LA

« Folie » Sale- James

Bachaumont raconte en ses Mémoires secrets qu'un jour, « le roi Louis XVI en allant ou revenant de la chasse, rencontra un rocher énorme traîné par 40 che- vaux.- Surpris, il demanda ce que c'était. On lui répondit que le rocher était des- tiné pour le jardin anglais qu'un finan- cier faisait arranger à Neuilly. » Rien de plus exact le rocher provenait de Fon- tainebleau et devait, en effet, servir à l'ornementation du parc que le baron Baudard de Vaudésir, seigneur de SainteJames organisait dans sa « Folie » deNeuilly, près Paris. Ces environs de Paris furent, dès 1770, lieux d'élection pour les grands seigneurs et les riches financiers le comte d'Artois venait de faire élever par l'architecte Bellanger le délicieux palais de Bagatelle, et Baudard de Vaudésir avait acquis un vaste terrain situé aux bords de la Seine, entre le pont de Neuilly et la propriété du prince. Baudard de Vaudésir au nom magnifique était le type parfait du parvenu. Mme Vigée-Lebrun nous le dépeint « de moyenne grandeur, gros et gras, visage très coloré, de cette fraîcheur qu'on peut avoir à cinquante ans passés quand on se porte bien et qu'on est heureux »; il recevait à sa table somptueuse des dames qui lui souriaient, des grands seigneurs qui lui empruntaient son argent et des gens d'esprit qui daignaient le trouver spirituel. Il remplissait la charge enviée de trésorier général de la marine,, et la place, paraît-il, « était bonne pour les profits ordinaires et aussi pour les profits secrets ». Riche à millions, le baron de Sainte-James, qui déjà possédait un somptueux hôtel à Paris, au n° 3 de la place Vendôme (c'est aujourd'hui l'hôtel du Rhin), ne pouvait manquer de sacrifier aux goûts bucoliques, si à la mode vers la fin du dix-huitième siècle, et ces goûts se compliquaient du désir de « faire mieux encore » que son voisin,, M. le comte d'Artois.

A quoi servirait-il d'être trésorier général de la marine si l'on n'étonnait pas par son faste les populations ?

Le transport du rocher qui devait tant surprendre ce pauvre Louis XVI fut l'un des traits de génie de l'opulent financier. C'était tellement paradoxal, tellement étrange, tellement fou, que Paris, pendant deux jours, ne s'entretint que du rocher de M. deSainte-James, et du coup le baron fut célèbre. L'architecte Bellanger celui-là même qui venait de construire Bagatelle fut requis de faire, vers 1777 pour la Folie SainteJames « ce qu'il voudrait pourvu que ce fût cher » Dans le « Guide des amateurs et étrangers » (1787), Thierry nous donne la description du château. « La façade de la cour était ornée d'un joli péristyle d'ordre ionique élevé sur quelques degrés; du côté du jardin, un perron à deux rampes terminées par deux lions « dans le genre antique » en marbre bleu turquin dominait un.paysage délicieux qu'encadraient à droite le pont de Neuilly, à gauche le Mont-Valérien. » Thierry signale encore les serres chaudes « couvertes de verres très épais » qui en dissimulaient les limites, et décrit avec admiration « une rivière factice disposée dans le parc de façon que la Seine semble en faire la continuation ». Dans cette rivière étaient aménagées deux îles; l'île des Magnolias, parsemée de groupes en marbre, debronzes, de vases antiques, de colonnes; « de kiosques dans le genre chinois, ornés de bambous; » et l'île des Acacias, égayée d'un «buste d'Apollon en marbre blanc». Il y avait encore des statues de Lemoyne, de Pajou, de Pigalle, une laiterie, un « gouffre », une cascade, des souterrains, une Vigne à l'italienne, un Temple de Bacchus, de faux gazons en sparterie etc., etc.; enfin, touchant la rivière, s'élevait la merveille, le « Rocher». Ce rocher amas de blocs rocheux rapportés de la forêt de Fontainebleau mesurait 43 mètres de longueur sur 18 de largeur et 12 de hauteur II contenait une salle de bains, deux galeries, un salon. Une pompe à feu, installée sur les bords de la Seine, alimentait la rivière et le réservoir d'eau. Cette grandiose excentricité avait coûté à M. de Sainte-James la jolie somme de 1,600,000 livres, et le comte d'Artois, frère duRoi, gémissait. «Je voudrais bien faire passer chez moi un petit bras du ruisseau d'or qui sort du rocher de mon voisin »

Longtemps heureuses, les spéculations de M. de Sainte-James finirent par échouer. Une spéculation très compliquée de transport de bois de construction parut louche à M. de Sartjnes, mi.nistre de la police; le traité fut dénoncé et l'infortuné Baudard de Vaudésir subit

de ce chef une perte de neuf millions. L'affaire du Collier, à laquelle notre héros se mêla stupidement, paracheva son infortune, et M. de Sainte-James fut incarcéré à la Bastille. La banqueroute fut déclarée et s'éleva à l'énorme chiffre de vingt-cinq millions! On assure que lorsque le duc de Castries apprit à Louis XVI la catastrophe, le Roi se contenta de répondre « Ah oui, l'homme au roçher! » Ce fut toute l'oraison funèbre de notre trésorier de la marine. Depuis lors, son histoire est des plus mystérieuses. Il est difficile même de savoir s'il mourut ou non à la Bastille au cours de sa détention.

Le 12 juin 1787, l'abbé Bellanger nous apprend que le duc de Choiseul-Praslin devenait acquéreur du domaine. C'est là que, huit ans plus tard, on le trouva mort, baigné dans son sang, et le bon abbé conclut « Peut-être cette mort fut-elle la suite d'une violente hémorragie ? Toujours est-il quelle exerça une impression douloureuse dans la commune » Peu de temps après, Mme de Praslin vendaitSainte-James moyennant la somme de onze millions. payables en assignats.

Différents occupants s'y succédèrent tour à tour; en 1808 la propriété était louée' par le financier Hainguerlot à Mme Junot, duchesse d'Abrantès, femme du gouverneur de Paris, et « Madame la gouverneuse » ainsi l'appelait Napoléon nous a conté dans ses Mémoires l'agréable souvenir qu'elle garda de « ces Jardins d'Armide »! 1

Pauline Borghèse et son frère Lucien Bonaparte habitèrent-ils Sainte-James ? 7 Le point reste encore incertain, toujours est-il qu'une tradition locale assure que la sœur et le frère de Napoléon venaient de quitter ce séjour enchanté lorsque le général Wellington s'y rendit le 6 juillet 1815 et y établit son quartier général. C'est à Sainte-James qu'il reçut la mystérieuse visite de Fouché, chef occulte du gouvernement provisoire. Le 8, Wellington quitta Neuilly pour venir à Paris et les troupes anglaises ravagèrent la propriété.

Plus tard, Chateaubriand, le banquier Hope, et finalement M. Thiers alors ministre de Louis-Philippe habitèrent le superbe logis, dont le docteur Pinel devenait définitivement propriétaire en 1851.

Ce sont les restes presque intacts de cette étonnante « Folie » que nous visitions l'autre matin par une de ces matinées délicieuses qui semblent la suprême aumône de l'automne à son déclin. Le, tramway de Neuilly nous arrête au coin de l'avenue de Madrid. Cent mètres plus loin, au numéro 10, nous sonnons à une haute porte cochère c'est là. L'élégant pavillon, construit en 1772, par Bellanger, se dresse devant nous. Rien n'est changé voici, encadré dans des lierres rouges d'Amérique et des glycines, le joli péristyle décrit par Thierry. Nous entrons le grand vestibule, peint en trompe-l'œil, suivant la mode du dixhuitième siècle fausses colonnes, fausses niches, fausses statues est éclairé par un lustre qu'un aigle aux ailes éployées tient entre ses serres. Nous poussons la porte; l'enchantement commence à travers 'la large fenêtre, un jardin de rêve surgit devant nous. Sur le ciel gris, où quelques notes bleues semblent jetées comme des touches d'aquarelle, s'érigent de grands arbres peupliers, ormes, marronniers, érables, que l'automne a touchés de sa pierre philosophalè; ils sont en or, en or jaune, en or rouge, en or vert et en or pâle. Seul, formant contraste et repoussoir, un grand cèdre allonge sur ce fond mordoré ses larges branches d'un ton de bronze violet, presque noir.

La « Folie Sainte-James » qui comprend plus de 50,000 mètres carrés est aujourd'hui l'une des plus importantes maisons de santé des environs de Paris. M. le docteur René Semelaigne (petitneveu du grand Pinel) la dirige avec au-' tant de science que d'humanité. Le docteur veut bien nous faire lui-même les honneurs de son vieux logis familial. Voici dans le cabinet de Pinel la reproduction du tableau de Tony-Robert Fleury, montrant le grand aliéniste délivrant de leurs fers les malheureuses folles, qu'enchaînait avant lui un règlement inique et féroce. La pièce voisine fut jadis le salon au parquet de bois des îles formant étoiles.

M. René Semelaigne nous raconte avoir connu, dans son enfance, un ami de son grand-oncle, docteur à Neuilly, et ce vieillard se souvenait d'avoir été appelé à Sainte-James pour y pratiquer en ce même salon une saignée au pied mignon de Mme Récamier. Très troublé, le bonhomme avait, au cours de l'opération, renversé un guéridon chargé d'un déjeuner en porcelaine. Cette saignée, le bris des tasses précieuses et le pied grec de la belle Juliette à l'œil noyé d'une estompe de bleu pâle avaient laissé dans son esprit une inoubliable impression. Le docteur nous fait ensuite la grâce de nous montrer des reliques familiales, une précieuse lettre écrite par Pinel le 21 janvier 1793, lettre de quatre pages, où, de sa grosse écriture probe et nette, Pinel, alors étudiant à Paris, raconte a son frère Louis le supplice de Louis XVI, place de la Révolution. Une autre missive commente les événements du 13 vendémiaire; et ces deux lettres semblent contenir le postscriptum et l'avant-propos de deux régimes.

Nous poussons la porte-fenêtre et descendons le perron que terminent toujours les deux lions de marbre bleu turquin précités. Nous voici dans le grand jardin or, vert et bleu; or: ce sont tous les arbres; vert tous les gazons, les cèdres, les houx et les buis; bleu: tous les fonds qui s'échelonnent jusqu'à la Seine.

'Nous suivons des sentiers humides embaumés dé l'odeur forte des buis et

nos pas roulent des feuilles mortes. Il nous semble parcourir quelqu'un de ces parcs féeriques où Watteau et Verlaine font danser des menuets à tous les Gilles, à tous les Scapins, à tous les Clitandres et à toutes les Colombines de la Comédie Italienne. Soudain, derrière un bouquet d'arbres, au milieu d'une prairie, haut et large comme une maison de trois étages, se dresse le fameux « Rocher » qui stupéfia tant Louis XVI.

Aujourd'hui les lierres, les mousses, la fougère, les herbes folles, les ronces et les framboisiers l'ont complètement recouvert, mais il est facile de retrouver, sous ses gaines de verdure, l'invraisemblable amas de rocs de toutes formes et de toutes grandeurs (il en est d'énormes qui mesurent plus de quatre mètres) qui valut à M. de Sainte-James le surnom flatteur de « l'Homme au Rocher ».

Devant le rocher, un portique de temple, quatre blanches colonnes, surmontées d'un fronton triangulaire; à drqite et à. gauche, deux bouches d'eau d'autant plus inutiles qu'aujourd'hui « Le Rocher.» surplombe une pelouse, et non plus'un bassin; enfin, derrière le portique grec. une remise à fourrage! 1 C'est, j'imagine, la plus- luxueuse des remises à fourrage connu^

Quarante marches de brique rose posées de champ, serpentant à travers les roches, nous permettent d'accéder au sommet que couronnent de grands ar- bres balançant leurs cimiers d'or fauve. J Sur ce sommet, une plate-forme faite de larges dalles que les mousses encadrent d une sorte de chenille verte. Cette plateforme comporte plus de dix mètres de côté; M. de Sainte-James pouvait y don- liera dîner et y faire danser au dessert un ballet de Lulli.

De ce belvédère naturel, nous dominons la propriété à droite, une chapelle; à gauche, des bâtiments d'isolement destinés aux malades. Au premier plan, deux culées à gradins d'un pont (au tablier aujourd'hui disparu) s'élevant au milieu d'un pré où poussent des pommiers. Ici passait le fameux canal qu alimentait la pompe élévatoire du bord de la Seine; ledit canal fut comblé il y a quelques années. il attirait trop de moustiques.

Nous redescendons' sur des tapis de verdures, et, pendant cette descente, toutes les branches de tous les arbres qui nous entourent laissent, sans inter- ruption, pleuvoir sur nous des feuilles d'or, qui tombent en tournoyant, avec des, grâces d'oiseau blessé.

Au cours de notre inoubliable promehader'n'Citis rencontrons « des fausses, ruines » très véritables aujourd'hui; plus loin, au détour d'un sentier de roc, un cadre de fer, vide de son sujet, nous prouve qu'autrefois fut ici encastré quel- jque bas-relief de marbre. Voici les restes d'une glacière abandonnée, que couronnait jadis le kiosque chinois abattu par les obus de la Commune en 1871. Cette entrée de souterrain, passant sous la rue de Longchamps (laquelle exista de tout temps), permettait au glorieux seigneur de Sainte-James de gagner « sa prairie longeant la Seine sans sortir de son parc.

Dépassant le mur de la rue de Longchamps, cette blanche maisonnette don t. la façade s'égaie de deux bustes antiques et de l'image du maître fut la demeure de Théophile Gautier. Ici mourut l'admirable artiste, le 25 octobre 1872. Que de choses encore des serres, un pont disloqué, un poulailler. Ce bosquet renfermait, paraît-il, une statue de Jean-Jacques-Rousseau nous n'y rencontrons aujourd hui qu'un tas de fa- gots; cet hommage rustique ne serait pas pour déplaire à « l'Homme de la Nature ».

Poussons la porte de la chapelle ce fut .autrefois le « Temple de Bacchus »; mais les nymphes court vêtues qui jadis folâtraient le long de la frise ont été, si j'ose dire, converties. Leurs costumes par trop légers furent modifiés; on leur ajouta des manteaux, des tuniques et des chlamydes, dont elles semblaient avoir le plus pressant besoin. Drapées après 'coup, les joueuses de flûte et les frappeuses de cymbales sont devenues des anges avec des ailes. l'Amour divin a remplacé l'Amour profane

Nous quittons charmés cet admirable domaine, un des plus curieux, un des plus complets qu'il nous ait été donné de visiter, un de ceux qui expliquent le mieux à notre curiosité ce qu'étaient jadis les « Folies chères à nos aïeux. Le domaine de Sainte-James reste, croyonsnous, la dernière Folie. et j'ai toujours entendu dire que la dernière folie était celle qui tenait le plus au cœur.. Georges Cain.

Échos

La Température'

La journée d'hier, à Paris, a été très belle quoique très froide. Le ciel, jusqu'au soir, est resté d'une limpidité parfaite, et si le soleil n'est pas parvenu à chauffer l'atmosphère, il n'en a pas moins été très brillant.

La température s'est fortement abaissée les minima de la matinée, sur la ville et en banlieue, ont été de 4° et 70 au-dessous de zéro. Vers cinq heures du soir, le thermomètre marquait à Paris 40 au-dessus. Pression barométrique à midi, 766" Une aire de forte pression s'étendait hier des îles Britanniques à l'Autriche.

Départements, le matin. Au-dessus de^éro: O°o à Dunkerque, o°i à Boulogne, 0°2 à Lorient, o°4 au Mans, i° à Nantes, 2° à Brest, 3° à Besançon, à l'ile d'Aix et à Rochefort, 40 à Limoges, à Clermont et à Lyon, 6° à Cherbourg, 8° à Marseille et à Bordeaux, 90 à Toulouse, io° à Perpignan et à Cette, ii° à Cap-Béarn, 130' à Biarritz, 150 à Oran, 180 à Alger..

Au-dessous de \êro 1° à Belfort, 3° à Nancy et 6" à Charlevillc.

En France, un temps beau est probable,

smpc température un peu basse dans le Nord. (La température du 20 novembre 1908 était, à Paris 7° au-dessus de zéro le matin et 8° l'après-midi. Baromètre 758"™ pluie toute la journée.)

Nice. Température midi, 160; trois heures, 16°.

Du Keio York Herald

A New-York Temps assez beau. Température maxima, 120; minima, 6°.

A Berlin Temps beau. Température (à midi) 3°.

A Londres Brouillard. Température maxima, 60; minima, 30.

Les Courses

Aujourd'hui, à 1 heure 15, Courses à Auteuil. Gagnants du Figaro Prix Alger Choisy Le Roi; Rainy Hours, Prix Marins Kaïnardji Proclés.

Prix Montgomery Mlle Boniface Burgrave II.

Prix Le-Hon Novello Or du Rhin III. Prix de Boulogne Gambaiseuil; Eastman. Prix Le Torpilleur Langue de Chat Manifestant.

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LES AVERTISSEMENTS DES SAGES

^x La courageuse allocution que M. ̃^ Loubet a prononcée l'autre soir au congrès des Classes moyennes a produit un très grand effet sur le public, non p&s seulement parce que l'orateur avait occupé la plus haute charge de l'Etat et constaté ainsi, de très près, les maux dont nous souffrons, mais parce qu'on reconnaissait l'absolue sincérité de ces déclarations, leur parfaite justesse et leur sagesse profonde.

En outre, ces paroles qui répondaient si bien aux inquiétudes de l'heure présente, à la situation difficile dans laquelle nous nous débattons, étaient prononcées à l'heure précise où le pays pouvait les apprécier le mieux, -tandis que les parlementaires essayent encore de se' débattre, en aveugles, contre ce programme de bon sens et d'apaisement qui seul serait capable cependant de les sauver dans les prochaines élections. La vérité elle-même est tombée de la bouche de ce doux philosophe qui se prétend « sorti des choses de ce monde », mais qui n'en est pas moins singulièrement attentif et renseigné quand il a dit « Nous souffrons d'un état de choses qui a, duré trop longtemps », et quand il a répudié la conception nouvelle de ces soi-disant républicains qui ne voulant aucune des charges de 1 impôt, réclament tous les profits de la fortune publique, prétendant « tout recevoir et ne rien payer ».

'̃̃M. Loub,et n'a.pas été moins bien ins- piré quand il a dénoncé l' étatisme », cette maladie nouvelle qui nous menace, et quand' il a convié les individus et les associations à régir eux-mêmes leurs affaires sans l'intervention de l'Etat, inapte à toutes les besognes dont il veut se charger ou qu'on a l'imprudence de lui donner.

Ceux qui connaissent l'ancien Président de la République devinent à la fois les urgentes raisons pour lesquelles il a rompu le silence .que ses précédentes fonctions lui imposent, et le soulagement qu'il a dû éprouver à la suite de cette explosion de vérités.

« En voilà assez » voilà ce que disent dans le monde politique, en même temps que M. Loubet, tous les observateurs de bonne foi « En voilà assez » voilà ce que répètent les électeurs écœurés de demeurer plus longtemps la proie d'un parti, et révoltés de cette malsaine politique de capitulations, de surenchères et de flagorneries à l'égard des exigences toujours grandissantes de la démagogie. Il faut être bien sourd pour ne pas entendre ces cris de la majorité véritable du pays; il faut être surtout bien imprudent pour ne pas les comprendre. Gagton CALMETTE.

A Travers Paris

MM. de Rothschild frères viennent de faire répartir, entre les vingt arrondissements de Paris, une somme de 100,000 francs à distribuer en secours de loyer. C'est, on s'en souvient, leur généreuse coutume annuelle, que de faire ce don si utile aux pauvres gens, à l'entrée de l'hiver.

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M. de Valles avait dit

Je ne veux pas transformer la Cour d'assises en music-hall. Pas de curieux, pas de photographes, pas de cinématographes

Et on loua comme il convenait cette sévérité et ce respect d'un magistrat pour les choses de la justice.

L'intention était excellente dans la pratique elle a, il faut bien l'avouer, piteusement échoué. Non seulement les journaux ont tous les jours publié des instantanés de l'affaire Steinheil. mais voici que le commerce lance sur le marché une abondante collection de cartes postales illustrées' ayant trait aux péripéties des différentes audiences de la célèbre et mystérieuse cause. Toute 'une série de ces cartes est consacrée aux différentes attitudes de Mme Steinheil devant la Cour d'assises songeuse, irritée, abattue, souriante, intéressante d'autres cartes représentent Remy Couillard à la barre, Mariette Wolff au banc des témoins. Et tous ces instantanés sont si parfaitement pris qu'on admire vraiment que l'opérateur ait pu passer inaperçu.

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Il n'y a pas que les journalistes qui trouvent close la porte de Mme Steinheil. Son avocat, lui-même, n'obtient pas toujours la faveur d'être admis auprès d'elle.

C'est que Mme Steinheil est malade. Vraiment malade.

Les journalistes en sont la cause. En effet, M° Steinfaaafà, au soir de l'acquittement, désireux d'éviter à sa cliente les horreurs de l'interview, la fit monter

dans une automobile découverte. La nuit était froide. Mme Steinheil tremblait la fièvre. Le lendemain matin, elle toussait.beaucoup.

On la conduisit pourtant au Vésinet dans la même voiture découverte. Maintenant, elle souffre d'une grave bronchite, et l'on redoute une broncho-pneu-

monie. r ̃

La peur des journalistes ne serait-elle plus le commencement de la sagesse ?

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DE QUOI PARLER CETTE SEMAINE?

On parlera beaucoup de Sire, dont la Comédie-Française donne demain la première représentation, et de Mme Sarah Bernhardt à propos du Procès de Jeanne d'Arc. Les festivals de la Gaité occuperont les mu- siciens; Et l'on parlera de trois « premières » encore Ouo vadis ?, à la Gaité le Risque, de Coolus, chez Réjane, et la Revue du théâtre Michel.

On parlera de Sem, beaucoup, et de son exposition de la rue Royale et ce sera plus amusant que de parler politique, car il est probable que le Budget sera, autour du PalaisBourbon, le seul thème des potins parlementaires de la semaine. On. parlera cependant, mercredi, du discours prononcé par M. Paul Deschanel à l'hôtel Continental.

Dans les familles où l'on possède « de la terre », il sera convenable d'avoir visité l'ex- position de Meunerie du Grand Palais, et de s'en entretenir discrètement, au fumoir. Et la semaine s'achèvera sur un sujet charmant une visite royale. On parlera du jeune roi de Portugal qui sera dans quelques jours incognito l'hôte des Parisiens.

(Et puis les dévots de l'Histoire napoléonienne auront, dimanche, une occasion d'évoquer l'Empire. Ce sera le quatre-vingt-dixseptième anniversaire du passage de la Bérésina!) 1)

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Les vicissitudes d'une avenue.

Il s'agit de l'avenue de Clichy. L'an dernier sa chaussée s'affaissa, comme il convient que s affaissent tour à tour toutes-les rues de Paris. Le tassement des terres avait été tel qu il fallut, en certains endroits, faire de véritables marches de pavés pour permettre aux personnes qui n'ont pas, ou qui n'ont plus, l'élasticité d'un cabri de descendre d'un trottoir et de monter sur l'autre. On fit d immense travaux; on entassa des masses de terre; et la chaussée revint à son niveau primitif.

Or, voici que ce sont maintenant les trottoirs qui fléchissent; leur bordure est, par passages, tout près du pavé de la chaussée, 'dont le milieu, au bombage exagéré, domina la bitume .des trottoirs. Ce n'est pas encore très, très >grave,; ~6u, du moins, ce ne l'est pas assez pour que l'administration s'inquiète. Elle ne prendra, c'est évident, l'incident au sérieux que lorsqu'une maison ou deux seront tombées sur la tête des passants.

L'AMATEUR DE GUILLOTINES

Ce doit être un homme timide et un collectionneur malheureux. Car elles sont rares les occasions où, aux feux des enchères, il peut concevoir l'espérance d'enrichit sa galerie d'une pièce véritablement authentique. Certes, aux temps héroïques de la ferveur révolutionnaire, le civisme ingénieux de quelques sans-culottes se plut à donner à maints bibelots innocents la forme de la tragique « Louisette ». Mais ce sont là de symboliques artifices dont ne s'assouvit point la curiosité de l'amateur véritable. Aussi quelle émotion sera, ces jours-ci, la sienne, puisqu'on annonce la mise en vente de la collection Forgeron, où figure, parmi tant d'autres pièces de prix, une guillotine authentique Elle a ses parchemins bien en règle, cette guillotine. Sous la Terreur, elle fit les beaux jours de la petite ville de Feurs, dans la Loire. Le citoyen Javogues, qui en ordonna la commande, était homme de goût. Représentant du peuple pourrie département du Rhône-et-Loire, la politique ne lui faisait point négliger les beaux-arts. Et la main d'un sculpteur patriote avait pris soin de parer de bonnets phrygiens décoratifs les montants de la sinistre machine.

Cette vente, pour l'amateur de guillotines, ce sera une de ces journées qu'on n'oublie point. Mais la joie de l'heureux acquéreur ne risque-t-elle. pas d'être gâtée par l'imprévoyance des architectes modernes ? Pour des bibelots de cette nature, nos appartements sont vraiment bien étroits. Et M. Deiblerun véritable amateur celui-là ne s'avise jamais d'exposer ailleurs qu'en plein air. H. Q.

Mme Denise Ferrero, la modiste bien connue, qui prit la succession de la maison Heitz Boyer, fêtait mardi dernier de la façon la plus aimable et la plus gracieuse le succès de sa première année d'exploitation. Elle eut l'idée charmante d'inviter à une représentation de l'OpéraComique son personnel tout entier, depuis la première vendeuse jusqu'à la dernière et la plus petite midinette. Et ce fut un spectacle joli que celui de ces quatre-vingt-dix fauteuils où tout un peuple de jeunesse rayonnait de plaisir. Cette soirée avait été précédée d'un ban- quet offert par Mme Denise Ferrero à ses collaboratrices.

Les Parisiennes qui affectionnent le quartier de laMadeleine, si joli, si animé, centre de toutes les élégances, seront ravies d'apprendre que les Grands Magasins des Trois Quartiers vont ouvrir à leur admiration des rayons nouveaux. Cette fois il seront consacrés aux objets anciens, aux reproductions du passé et aux tapis d'Orient. Quand on sait avec quelle science parfaite du bon goût et quelle extrême délicatesse d'appréciation les Trois Quartiers choisissent les moindres objets qu'ils mettent en vente, on s'imagine combien de précieuses et délicieuses trouvailles on pourra faire dans ces nouveaux rayons. En outre, et pour la plus grande joie de toutes, les Trois 'Quartiers inaugureront en même temps un salon de thé,

servi par Colombin, et où les visiteuses pourront goûter,, en mêmfi temps que de charmants instants de repos, de savoureuses et fines gourmandises.

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Les premières manifestations de la season hivernale ont pour théâtre, et c'est bien naturel, étant donné son succès, le restaurant du Meurice.

Vendredi, Mme James S. Sullivan y a donné un grand dîner en l'honneur de M. Leishman, le nouvel ambassadeur '1 d'Amérique à Rome, et de Mme et Mlle Leishman. Parmi les invités comtesse de Gontaut-Biron, Mrs Charles Emory Smith, marquis Montcalm, M. SaintPhalle, marquis de Mirepoix,comteMontcalm.

A d'autres tables on reconnaissait Duchesse de Terranova, comte et comtesse della Somaglia, prince Candriano, baron et baronne Melville de Carnbee, prince et princesse Ruspoli, vicomte de Beughem, baronne Blanc, prince et princesse Boncampagni Ludovisi, comte de la Feld, marquis et marquise de Soragna.

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Hors i alla

tChiia

Nice est en ,ce moment sillonnée, par de nombreuses voitures Lorraine-Dietrich! Voici d'ailleurs la liste des personnes et sociétés a qui l'aimable directeur de la succursale de cette grande marque à Nice, M. Lamisse, a vendu des voitures pendant le mois écoulé Service Nice-Sospel-Vievola; une 30 HP et trois 24 HP M. Audoly, une 24 HP M. Audoly, de Rome, une 24 HP; M. Sauvego, un omnibus d'hôtel; M. Brian, une 24 HP M. Serge de Kousminsky, une 30 HP; M. Caillet, conseiller général, une 20 HP; M. de Krassilchikoff, une 30 HP; M. Muaux, une 24 HP; Chantiers de la Bocca, trois camions 5 tonnes M. Verdier, de Paris, une 20 HP le docteur Vinit, de Thônes, une 12 HP. Soit, au total, dix-sept voitures, chiffre assez éloquent qui n a pas besoin de commentaires.

Nouvelles à la Main

Qu'est-ce qu'ils veulent dire avec leur « unité de chantier » ? ?

Sans doute que Paris ne doit plus être qu'un seul et vaste chantier. Une ligue vient de se fonder en Amérique contre le corset.

Et que dit le public?,, -̃>'

Il rit comme une baleine. -̃̃

'0>'<'

Un député propose de supprimer les compagnies de discipline et de les remplacer par des régiments de discipline. -Mais alors c'est exactement la même chose ce n'est qu'une question de mots 1

Est-ce qu'il y en a jamais eu d'au-tres en France?

Le Masque de Fer.

Négociations

anglo-portugaises

0ÉCItfiî(ATIO]iS DE |B. DU BOCAGE Ministre des affaires étrangères de Portugal

PAR DÉPÊCHE DE NOTRE CORRESPO NDANT PARTICULIER Londres, 20 novembre.

M. du Bocage, ministre des affaires étrangères de Portugal, a bien voulu me recevoir ce matin au château de Windsor.

Après quelques minutes d'attente dans un salon blanc, orné de panneaux de tapisseries anciennes, et décoré suivant t les règles du style cher à la reine Victoria, une porte s'ouvrit et un homme grand, svelte, d'allure militaire, jeune sous ses cheveux blancs coupés courts, le nez busqué,le regard tout à la fois énergique et très bon, s'avança vers moi la main tendue. M. du Bocage, bien que d'origine française, comme le prouve son nom, appartient à lune des familles les plus illustres du Portugal; un de ses ancêtres, le poète du Bocage, le « Cygne du Sado », a écrit les plus beaux sonnets qui existent en langue portugaise; il vivait au commencement du siècle dernier et sa statue s'élève aujourd'hui à Setubal. Officier de marine, homme de lettres, poète de génie, il vécut plusieurs vies en une seule existence, et il a laissé un nom immortel dans les fastes de la littérature portugaise. Le père du ministre actuel était un savant professeur, un naturaliste distingué: on lui doit un ouvrage classique sur la faune coloniale portugaise c'était aussi un fin diplomate. Il fut, avec le marquis de Soveral, alors chargé d'affaires du Roi très fidèle à la Cour de Saint-James, l'artisan du renouvellement de l'alliance anglo-portugaise. Ministre des affaires étrangères, il eut pour secrétaire et pour collaborateur de tous les instants son fils aujourd'hui ministre des affaires étrangères. M. du Bocage semblait donc particulièremen désigné par l'hérédité, le milieu et l'éducation, pour leshautes fonctions qu'il remplit aujourd'hui avec tant de tact et de talent.

Comme ses ancêtres, il excelle dans plusieurs branches de l'activité humaine officier du génie, diplomate, se» crétaire de légation et attaché militaire à Berlin au moment de la Conférence de Berlin, puis attaché militaire a Madrid, plénipotentiaire du Portugal à la Commission franco-portugaise Chargée de la délimitation de la Guinée, colonel du génie, vice-président de la Société de géographie de Lisbonne, érudit et homme d'action, grand organisateur, et inventeur, car c'est à lui que l'on doit le trac-


1 to, "'Bocage-Schneider, il

teur "'âptomo'bile' Bocage Schneider, il

semble que, comme pour son ancêtre, le poète du Bocage, une seule vie humaine ne, puisse; suffire.à tant de travaux divers. Le ininistre, qui parle' le français à la perfection,; me- dit eombien il a été touché de TaccuëiF si cordial et si spontané que le peuple anglais a fait-au roi Manuel;

Paria double fenêtre enchâssée dans s répaissë muraille du château pénètre en toùï'bin'pnnànt une traînée de lumière radieuse.

'-Le' Roi,- me dit-il, a apporté avec lui le soleil de Lisbonne; voyez comme le parc est beau.

]%,d'un geste, M. dû Bocage me montré la perspective féerique des grandes 'allées bordées; d'émèraûde, qui vont se ̃ perdre à l'horizon dans la brume bleuâtre.

Depuis, notre arrivée en Angleterre, continue le ministre, nous avons eu un ciel' toujours bleu. Le ciel politique est évidemment aussi serein.

5a, d^i- Bocage veut bien me donner ses, impressions sur son. séjour en Angleterre et me faire les déclarations suivantes ;“• Je n'ai eu jusqu'cà présent qu'un entretien avec sir Edward Grey. Nous. àvons.çajjjsé pendant trois quarts d'heure et nous avons eu la satisfaction de constater ,<jue, nous étions absolument d'accord .sur tous les points qui intéressent à l'heure actuelle le Portugal et l'Angleterre, ,11 y a toujours entre deux pays possédant des coloni.es limitrophes qua.n-, tité.4e, petites questions pendantes, dont le règlement se fait d'autant plus facilement, que, les relations entre les deux goul^rn^rpents sont plus cordiales: P,ermettez-moi, de vous demander, ExceUèn'eç, si dans votre conversation avec., sir E. Grey vous avez abordé le chapitre. un- ;peu délicat d'Angola.et du travail indigène dont. 1

j/Je s,ais,-ditj en m'interrompant le ministre qui sourit, je sais; eh bien! nous n-'eii avons pas même dit un mot. Le, .ministre, après avoir confirmé les déclarations qu'il a déjà faites à une agence sur les relations anglo-portu- gaises prises dans leur ensemble, a bien voulu me donner quelques détails plus précis sur les desiderata du commerce portugais et sur le traité de commerce actuellement en préparation.

Le Portugal voudrait obtenir du gouvernement. anglais de plus grandes.facilité^, pour iï'importation en Angleterre des vins de liqueur, qui sont la plus importante des exportations portugaises que frappent des droits de douane à leur arrivée sur le sol britannique. Le Portugal désirerait que ses vins fins' fussent pas moins bien traités que les produjts frelatés qui leur font une concurrence déloyale; il faudrait que les certificats d'origine, ce qui équivaut pour les vins aux marques de fabrique, fussent en quelque sorte protégés par un traité de commerce analogue à celui qui existe déjà entre le Portugal et l'Allemagne. »'Mais, ajouteleministre, je ne sais pas encore1 ce que nos amis anglais vont nous proposer pour résoudre les difficultés techniques que présente 'ce projet. Il faudra 'évidemment i'adaptér' aux coutumes et -aux lois de l'Angleterre. Je dois voiï'lunâi' après-midi sir Edward Grey et Mv Wi»sfcB-@hUrelMil; et nous ,cher-

cherôff&snsêmbte fè»raiaid'«hteialeii.

»T'L-a conversation commencée àLon-; dres se continuera à Lisbonne avec sir P. Villiers, le distingué représentant de SaMajesté britannique, mais j'ai bon espoir de voir aboutir bientôt, et d'une façon- satisfaisante pour les deux pays, les pourparlers déjà si heureusement engagés..

Je fais ensuite une allusion discrète à certain projet de mariage royal dont on a tant parlé dans la pressé anglaise. Tout ce que l'on peut dire, et c'est l'exacte' vérité, me dit le ministre, c'est qu'aucune négociation- et même qu'aucun pourparler n'a été engagé à ce sujet;

»• II n'y a rien, absolument rien et tout ce qu'on rapporte dans la presse est de pure fantaisie. »'

M. du Bocage veut bien m'autoriser à reproduire cette déclaration précise qui met fin une fois pour toutes à une campagne dont le moindre tort était de manquer de tact et d'à propos. Du reste, ces- bruits si-largement -répandus ont une origine bien compréhensible. Il est évident que le Portugal serait heureux d'avoir bientôt une jeune Reine; il' est aussi évident que la Cour d'Angleterre compte plusieurs princesses charmantes; enfin dans le public on songe presque volontairement à un précédent récent, celui du roi d'Espagne et de la princesse Victoria de Battenberg, mais toutes ces coïncidences et ces analogies n'ont eu jusqu'ici aucune application immédiate. La visite du roi Manuel en Angleterre est uniquement un acte de haute politique; il était tout indiqué quo le jeune roi de Portugal fit sa première visite au roi Edouard, souverain du pays allié du-sien depuis. des siècles, de plus, son proche parent, et qui avait fait lui-même au roi domiCarlos sa première visite sur le continent comme Roi d'Angleterre.

'̃•̃̃' J, Coudurier.

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SALOfiS ̃••• ̃;

Jeu4| dernier, matinée des plus élégantes chez Mme Lassalle, à l'occasion de la signature du contrat de mariage .de sa fillé, Mlle Germaine Làssalle, avec M. Ghauvain du Tretiil; .••̃̃̃•'•̃•̃ ̃

Laicorbeille, ainsi que les) cadeaux offerts aux jeunes fiancés, furent très admirés. Dans i la ;corbeille sautoir perle, bague grosse perle, bracelet diamants. et rubis, diadème diamants,, pendentif rubis et diamants, barrette ..saphirs et, diamants, manteau de loutre, étoïe et manchon zibeline, voile et dentelles anciennes, éventails anciens. Parmi les principaux donateurs

Mme Lassalle, argenterie, bague saphir diamants, parapluie manche or M. Chauvain du Trei(iî,Tsaè 8 voyage en or; Mme Chauvain du Treuil, service complet à thé argent; comtesse de Bonrepos,jéu de brosses argent vicomtesse de R&ince et d'Arnoux, bronze; M. Pierre Lassalle, argenterie; Mme'Pierre Lassalle, argenterie; M. et Mme Prévost, 'service à poisson ai-gent; M. et Mme Le Barjllier, chocolatier argent; M. et Mme Fernand Diolé, saucière argent; comtesse de Sainte-Marie, montre émail; Mlle Labadie, ca- rafe. 'argent' M" Bernain, groupe de Saxe; comtesse de' Vrauqueville, table ancienne Mlles de-.yrauqueville,' petite pendule; comtesse et Mlle de Bédouvilfe, verre d'eau vermeil comte et çofntesse d'Arnoux. cachet cristal; comte d'Asnières de Sales, salières de Saxe: M. Beçci, I

boité- it-'pbtidre^m'all; M.1; Dirfis-Jtfmj; -'sucrier

an«(tenj,j33iiânBigeajâiijéverîlaik'inQiiBn;WilI9niar-( f

quja. saisies «hkiojïes Mt.(Alb/?.rjtVittiai.:icoupes cr^J^f. tH^ùnboh'nlIi-êjisfmeit Mlle'Ho-"

ward Brown. coupe cristal; comtesse d'Hauterive, boîte de Saxe; Mme et Mlle Lumay, saladier argent; M. et Mme Henri Bauchonr manche d'ombrelle; M. et Mme Lacome, vase de Saxe; M. et Mme Malleville, statue ivoire; M. et Mme Guillet, panier argent; Mme G. Remy, flacon vermeil comtesse de Neufbourg, candélabres M. Lavie, sucrier ancien; M. Celère, flambeau ancien; comte et comtesse de Gaudarerias, bronze; M. Bernadat, bronze du Barry, etc., etc. Mme Lucien Mühlfeld a donné jeudi une soirée intime.

Parmi les invités '"̃

Comtesse de Noailles, M. et Mme Paul Adam,' M. et Mme du Bos, M. et Mme Henri de Régnier, prince Troubetzkoy, M. et Mme Cappiello, Mme W. Blumcnthal, comte de Gabriac, MM. André Geamain, Trouard-Riolle, Paul Leclercq, J.-L. Vaudoyer, G. de Porto-Riche, etc., etc. Dimanche 5 décembre, matinée musicale chez Mme Postel-Vinay.

Au programme Orchestre de « l'Aecord Parfait ».

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RENSEIGNÉMENTS MONDAINS

S. Exc. le comte de Pourtalès, ambassadeur d'Allemagne en Russie, est arrivé à Saint-Pétersbourg, et la comtesse de Pourtalés ira l'y rejoindre pour les fêtes de Noël et du jour de l'an

S Exe. l'ambassadeur d'Autriche-Hongrie en Russie et la comtesse Léopold de Bérchtold retardent leur retour à Saint-Pétersbourg de quelques semaines.

Le prince Henri de Ligne quitte Tanger pour Washington il est nommé secrétaire à la légation de Belgique. »

Le marquis de La Bégassière, secrétaire e à l'ambassade de France à Londres, est arrivé à Paris..

L'état de santé de l'écrivain Bjœrnstjerne Bjcernson paraît devoir s'améliorer de jour en iour. Le mieux que nous constations hier s'est- encore accentué et l'on est, dans son entourage, à peu près 'pleinement rassuré. Deux heureux événements viennent de se produire en même temps dans la famille de M. Mottet, le sympathique maire d'Aixles-Bains.

Tandis que leur fille aînée Mme Rioller, leur donnait un petit-fils, M. et Mme Mottet fêtaient dans l'intimité les fiançailles dé Mlle Marcelle Mottet, leur seconde fille, avec M, Louis Rossigholi, conseiller municipal d'Aixles Bains et l'un des créateurs des. sports d'hiver dans cette partie de la Savoie., UAdriatic, venant de New-York, est arrivé hier à Cherbourg, avec un retard de trente heures, dû au temps .affreux qui sévit sur l'Océan.

Parmi les passagers M. Paul Le Roux, sénateur de la Vendée, arrivant d'un, voyage aux Etats-Unis et au Canada, et M. le comte de Salignac-Fénelon, secrétaire d'ambassade à Washington, récemment nommé à Paris. CERCLES 1 ̃̃- ̃̃<

i Le diner mensuel de la Plume et l'Epée a eu lieu mercredi 17 novembre' 1909, au Cercle militaire, sous la présidence, d'honneur de M. le général G. Lebon, membre du Conseil supérieur de la guerre. j; Y assistaient

MM. le vice-amiral Fournier, Alfred Duquet,' le général baron Rebillot, Biard d'Aunet, le président Boucher-Cadart, le contrôleur général Ventre, le général Lass'erre, le docteur Dehenne, Philippe Bunau-Varilla, Jules Armengaud, les. colonels Ortus, Chevalmo de Keréo'n! et Delannoy les lieutenants-colonels Monteil, Gautreau, Berthelot et "Walewski le capitaine de frégate Le.jay Paul Fontin, Lucien Pâté, Paul Wolff, Trinquand, Lucien Mouillard, les commandants René Bi'izard, Caplain,Vo.rniser, Marin, Denqer,I, Rouget, Bernard-Wolff, -Painvjn et Schnioll; le* capitaines Bertrand, Assollant, Girette, Baçquet et;Léon Mouchot; le lieutenant de vai-sseâu G. de Mandat-Grancey, Charles Fuinel, les lieutenants Marty, Lavauzelle, Mougenot, René Dũbuffet, Jacques Sçhmoll, Daugny, etc.|(!,

.1. ~f.'

̃; êHASSésr'- i-?. h ^l^^ UMÏmi:c] :.<

^Orîe n gràn3èr'b*ati;ueoa'éu"Tièu ïa"sëmairiè dernière, en forêt de la Ferrièré, dépendant du domaine du marquis de Grouchy.

Au tableau un grand nombre deJapins, de lièvres, quelques bécasses et cinq chevreuils..

Le comte et la comtesse de Fels continuent toutes les semaines la série de.leurs belles chasses, à Voisins..

Au tableau de la dernière, battue goo fai- sans, 40 canards, 10 divers,

Parmi les invités

Marquis et marquise de Pracomtal, duc de Rohan, baron et Mlle de Lagrange, duc-dèLuynes, prince Philippe de Caraman-Chin'iay,- comte Jean, de Castellane.. ,.̃̃̃

A Vallière, chez le duc et la duchesse de Gramont, avant-hier, battue .très brillante. Au nombre des fusils comte de Mun, marquis de Gabriac, comte Charles de L'Aigle, baron Pierre de Meyronnet Saint-Marc, duc de Guiclie, etc., etc..

MARIAGES

On annonce le prochain mariage du docteur Eugène Ribot, fils de M. Alexandre Ribot, de l'Académie française, avocat à la Cour, sénateur du Pas-de-Calais, ancien ministre des affaires étrangères,- ancien- président du Conseil, et de Mme Alexandre Ribot, avec Mlle Blanche Régnier.

De Madrid

Le duc de Medinaceli, don Luis Fernandez de Cordova-Figueroa, est fiancé à dona Mimi Falco Pio di Savoia, fille du prince Pio di Savoia, ambassadeur d'Espagne, et de la princesse née della Gandara. De Palerme

On annonce les fiançailles du prince Joseph de Gangi avec Mlle Julie de'Montereàle, fille du prince Alliata de Montereale de Villafranca, secrétaire if l'ambassade d'Italie en Espagne. Le mardi 16 novembre a été célébré, en l'église du Sacré-Cœur de Limoges, le ma-1 riage de Mlle Solange Corvisart, fille dubaron Corvisart, colonel commandant le 20e régiment de dragons, et de la baronne, née Bidon de la Prévôterie, avec le baron Jean Rabusson, lieutenant au 20e régiment de dragons, .fils du baron et de la baronne Rabusson. Les témoins étaient, pour la mariée": ses oncle et cousin, M. de Lépinière et le baron de Terbecq; pour le marié son oncle, le baron Léonce Le Vavasseur et M- R. Pépin Le Halleur. La quête a été faite par Mlle Germaine d'Artigues et le maréchal des logis Didier Corvisart, et par Mlle Marie-Thérèse de L'Hermite au bras de M. Max Rabusson. ̃ La jolie mariée qui portait un fourreau de satin charmeuse garni de point d'Angleterre, avec un grand voile de même dentelle, a été conduite à l'autel par son père. Venaient ensuite dans le cortège baron Jean Rabusson et baronne Rabusson, sa mère, qui portait une robe de moire vert Empire et un grand chapeau noir; baron Léonce Le Vavasseur et baronne Corvisart, en robe de veloutine bois de rose, chapeau même nuance à plumes blanches; M. de Lépinière et Mme Pépin Le Halleur, M..René Pépin Le Halleur et Mme de Lépiniére, baron de Terbercq et baronne d'Artigues, baron J. Le Vavasseur et baronne de Torbecq, vicomte de Froidefonds et Mme P. de Lépinière. M. le chanoine Masrévéry, curé de la, paroisse, a donné la bénédiction nuptiale et a prononcé une éloquente allocution dans laquelle il a rappelé les célébrités dont s'honorent les deux familles, tant dans le métier des armes que dans le domaine de la science. L'assistance, où se rencontraient les principales notabilités civiles et militaires de Limoges et des environs, était particulièrement nombreuse.

Après la cérémonie religieuse, brillante réception, au cours de laquelle on a admiré les nombreux cadeaux adressés aux jeunes

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-brillants, broche perles et brillants, bourse er or ba*>on et baronne Corvisart, pendentif éme.raudes et brillants, sortie de bal fourrure, étolo hermine, commode, secrétaire, pendule et appliques Louis XVI, vases empire; M. Max Rabusson, potiche de Chine M. Didier Corvisart, collier ancien M. E. Fleury, comtesse de Van:deul, comte de Vandeul, donations; Mme. Pépin Le Halleur, service grands couverts argent Empire Mme de Lépinière, légunïier argent; baron Léonce Le Vavasseur, salle à manger Empire complète et broche perles et diamants; M. R. Pépm Le Halleur, grand service à thé et à café en argent; M. Eyquem, bergères, chaises et table Louis XVI; les officiers du 2Û« régiment de dragons, vitrine Louis XVI et surtout de table glaces avec statuette biscuit de Sèvres; baron Robert LeVavasseur, baron et baronne Jacques Le.Vavasseur,service à thé en argent; baron Arthur Le Vavasseur, tapis d'Orient M. P. Pépin Le Halleur, buvard armorié baron et baronne d'Artigues. service couteaux à dessert argent Empire; Mlles d'Artigues, chocolatière vieil étain M. et Mme P. de Lépinière, service à poisson et glaces argent, empire; baron et baronne Charles Le Vavasseur, coupe à fruits cristal et vermeil vicomte et vicomtesse de Froidefonds, salières Louis XVI .argent; comte et comtesse de Montenay du Minhy, pelle à gâteau argent; vicomte et vicomtesse R. de Montenay du Minhy, bonbonnière argent; vicomte et vicomtesse G. de Montenay du Minhy, plateau argent; Mme Calmann, service à dessert argenterie Empire; M, Michel Calmann, meubles de salon Louis XVI; M. de Mimorin, cafetière argent Louis XVI

Duc .et duchesse de Maillé, boucle de ceinture or et brillanis baron et baronne de Fleury, boutons anciens le général et Mme Baudot, sucrier argent, Mlle L'Hermite, boucle de ceinture brillants M. Hoche, cachet Louis XVI: marquis et marquise de Vilaines, sucrier vermeil; marquis et marquise de Tilière, salières vermeil baron et baronne de Loüan de Courçays, sucrier vermeil baron P. de Barante, confiturier cristal et vermeil; vicomte et vicomtesse Fleury, flacon, Louis XVI vermeil M. et Mme Deshôulières, boutons anciens M. E. Champion, corbeille à pain argent; comte Clary, service à cocktail argent comtesse de Chargères, broche émail comte et comtesse H. de Galard de Béarn, flambeaux Louis XVI; M. et Mme d'Ertbuer, lorgnette vermeil comte et comtesse P. de Cordon, flacon à- odeur vermeil comte et comtesse P. de Segonzac, vanity-box en vermeil comte et comtesse de Dionne, surtout de table biscuit; comtesse Jacques d'e Ganay, gravure ancienne baron et baronne de Coral, poivrier argent; vicomte et vicomtesse de Negroni, flambeaux argent; comte et comtesse des Garets, ̃flacons à liqueur cristal et argent colonel et Mme'Sancliès, corbeiles à fruits argent; M. et Mme G. Perrier, service à fraises M. Ch. de Royer, ciseaux à raisin argent; M. E. Dard, éventail plumes d'autruche vicomte et vicomtesse de Lacroix-Vaubois, vase Gallé; M. et Mme :Ch. Hauck, service à thé argent; Mme Odent, boucle ceinture or; M. et Mme Dailly, thermomètre Louis XVI M. et Mme Teisserenc de Bort, jardinière cristal de Karlsbad baron et baronne Hoquetis, service à hors d'œuvre cristal; Mlle Romazzotti, sucrier argent M. et Mme de Lassence, coupe à fruits; t

Mme de Lagarde, porte-bouquet; M. et Mme Riondel, service à bonbons cristal; capitaine et Mme Blay, coupe et verre d'eau monture vermerl ;M._ et Mme Faugère, moutardier.LouisXVI; M. Ed. Mas, flambeaux; M. P. Mas, verre d'eau; M. et Mme Lavergnollo, coupe argent comte d'Aurelle, coupe vermeil Mlle du Authier, statuette biscuit; Mme de Pereira, dentelles; vicomte de Montcabrié, nécessaire à cigarettes; Mme de Panafleu, salière argent; Mlle de La ,Chapelle, porte-bouquet; M. et Mme P. Pouquet, service à bière M. et Mme Verdier, portebouquet M. et Mme de Juniac, pendule M. Brown de Colstoun, bougeoir; M. Azaïs, boite à bridge; M. et Mme Colombel, beurrier cristal et vermeil, etc., etc.

A Bouvesse (Isère) a été célébré le mariage de M. Charles Desages, avec Mlle Geneviève de Laforte.

Les témoins du marié, étaient MM. Henri et Gabriel Olphe-Gaillard ceux de la mariée M.Joseph de Laforte et capitaine Goiran. Dans l'assistance

Marquise de Quinsonas, douairière marquis et marquise de Vaulserre, comte et comtesse do Jonage, marquis et marquise de La Verpillière, Mme Olphe-Gaillard, Mme Laurent de Laforte, Mlle de Quinsonas, Mlle Laurent de Laforte, comte des Garets-d'Ars, etc., etc.

T~.Lp mariage ,d,e'.]YJ. Maurice Magd.elaip, capitaine instructeur a cole de cavalerie.

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lundi 29 courant" à midi, en l'église de 'là Madeleine,'par Mgr Chesnelong, évolue de Valence.

DEUIL

Hier, à dix heures, en l'église de l'Annonciation, à Passy, ont été célébrées les obsèques de la baronne de Foucducourt, née d'Aubigny..

Le deuil était conduit par le baron de Foucaucourt, son mari MM. Jean, Guy, Gaston.et Henry de Foucaucourt, ses fils, général d'Aubigny, son père 'lieutenant d'Aubigny, son frère, commandantde Parscau du Plessix, baron Robert de Foucaucourt d'Andevaunc, ses beaux-frérès général Georges d'Aubigny, baron d'Halloy d'Hoequincourt, baron Jacques d'Halloy d'Hocquincourt, comte Hugues de Monteynard, ses oncles.

Reconnu dans l'assistance

Duchesse d'Auerslaëdt, baron d'Otgeval, baronne J. de Coral, vicomte X. Reille, vicomte et 'vicomtesse A. de Lasalle, ba,ron et .baronne F. d'Autèrochos, comte et comtesse René de Matharél, vicomte et vicomtesse de Boissard, comte de Sèze, comte du Luart, baronne de CougnyPrél'eln, baronne de Rayince, comte Bernard de Durfort, vicomte et vicomtesse du Manoir, vicomte de Monti de Rêzé, vicomtesse Rœderer, comte Robert du Luart, comte et comtesse de Foucauld, vicomte d'Hendecourt, vicomte M. de Fresnel, comte. du Mesnil du Buisson, baron et baronne de Fonscolombe, Mmeia générale Hervé, comte du Fresnel, comte et comtesse de Piolenc, vicomtesse de Janville, comte de 'Montev-nardy. vicomtesse de Rancher, comtesse de Carné, vicomte Xavier de Calonne, comte de Chardonnet, 'vicomte Maurice Lestrange, vicomte de Gassart, général Pottier,' vicomte R. de Fontanges, vicomte Le Pelley du Manoir, M. Henri de Morgan Maricourt, M, Paul Chaperon, vicomte Dam, MM. Pierre et Emmanuel Daru, Mme Garin, M. G. du Fresuel, M. V. Martel, M. de Laugier, AI. A. Daru, baron G.d'Halluin. Mme d'Hébrard-Saint-Sulpice, M- et Mme Frédéric Martel, M. Roger du Fresnel, générale Loizillon, Si' Roger d'Oosthove, M- Arniand du Payrat, M.' Louis Mti.enne, Mme Armand, capitaine et Mme Lepage, M. B. Guçrand-Valderne, Mme Paul Fréasse, M, et Mine A. Bellet, vicomte de Montmoran, M. et Mme pierre Bertin, .M. et Mme' de Froissy, lieutenant de Martignac, M. C. de Gavelli, Mme de Fleury, M'M. du "Payrat, M. et Mme' Léon Tavernier, M. et Mme Etienne de Germiny d'Hallois,Mme de Jossey, M. de Guimy,MmeBulbois, de Bettex, MM. Bullier de Bettex, M. il. Portelis, Mlle_ de Chassepot, commandant et Mlle Biot, = M. René Heimann, M. Tourueux, M. Chaumet, M. A. Cottenet,lMmeRoyé-LabaumevMmeetMlles Denis, Mmede Saint-Martin-Bezrié,M. deÂVatteville, M. Marcère Labordère, et Mme Georges d'Estrées, baron de Marais, M. J.-M. de La Ruche. L'inhumation a eu lieu au cimetière Montparnasse.

M. Prosper-Bernard Delpeçh, supérieur honoraire du séminaire des Missions étrangères de Paris, vient de mourir à l'àge de quatre-vingt-trois ans.

M. Prosper-Bernard Delpech était né à Saint-Antonin, diocèse de Montauban, le 9 avril 1827..Y Ordonne prêtre le 16 juillet 1850, il entra au séminaire des Missions étrangères le, ,25 septembre de la même année. Après le" temps d'épreuve réglementaire, il reçut sa destination et fut envoyé comme professeur au collège général de la "Société établi à PûloPenang (presqu'ile Malaise). Quatre ans plus tard, il fut rappelé comme directeur au séminaire de Paris, où il remplit les charges de professeur de morale et de directeur des aspirants. Elu supérieur le 6 juin 1867, à la mort de M. Albrand, il fut réélu, .comme le règlement le permet, trois fois, en 1871, 1874, 1877. Procureur à Rome, de 1880 à 1883, aux quatre triennats 1883, 1886, 18S9, 1892, il remplit à nouveau la charge de supérieur. Le. n fé-' vrier.1896, à la mort de M. Armbruster, qui était supérieur depuis le 1er juillet 1895, M. Delpech est nommé supérieur intérimaire jusqu'en 1896 et nommé de nouveau aux deux triennats suivants, 1898-1901. A cette époque, il demanda en grâce de ne pas lui imposer à nouveau la charge de supérieur.

Les funérailles auront .lieu lundi, à neuf «h'eures du matin'/ d'swisslà etaape&te dsr-isémLr.

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Daoust, ont été célébrées hier à midi, en. l'église Notre-Dame d'Auteuil. Le deuil était conduitpar M. et Mme Adrien. Dubief, Mme Marin Darbel, -M. Paul. Dubief; M. et Mme' Henri Dubiéf, ses fille, fils -et belles-filles, et Mme Georges Lamarre/ docteur André é Lamarre, Mlles Hélène, et Suzanne Marin-Darbel, Mlle Louise Dubief, M, André Dubief, ses petits-enfants; Mme Barjot, sa sœur. Reconnu dans l'assistanee M. et Mifte Drouvilje, capitaine, et Mme Gaul" dier, M. et Mme Nadaud, Mlle Marguerite Barjot, M. et Mme Ferdinand Barjot, M. et Mme Daouk, docteur et Mme Aude, M. et Mme Boucard,.M. et Mme Henri Boucard, M. et Mme Richard, docteur et Mme Thomas, M. et Mme Eugène Dubief, docteur et Mme Béteaud, M, Pierre d'Estournelle, M. et Mme Cochefert, comte et comtesse" Walewski, baron Marochetti, Mme Moret, M. Evrat, M. Gaston Thomson, M. Edmond Frévelat, M. de Montmahou, M. et Mme Cochefert, etc., etc. ̃ L'inhumation a eu lieu au cimetière du Père-Lachaise.

On' ̃' annonce la mort' de Mlle'Réné^ Vivien, l'auteur de Etudes et Préludes, -Cèn^ dres et Poussières, Brumes de Fjord, Evocations, la Vénus des Aveugles, Une Femme m'apparut, la Danse à Come, les /'L'7a~M.. Elle s'est éteinte de consomption dans son mystérieux et funèbre rez-de-chaussée" de l'avenue du Bois-de-Boulogne, elle se corn- plaisait parmi son peuple de boudhas, dans une obscurité profonde à peine rompue par, la lueur de quelques cierges. Depuis plusieursmois elle semblait avoir dit adieu à son idéal païen. Des idées mystiques la hantaient et. elle est morte après s'être convertie au catho- ̃ licisme.

Mme Magniol,nêe Chervoniz, vient de mourir, en son domicile de l'avenue des, Champs-Elysées, dans sa soixante-sixième année. `

M. de Maleplane, receveur des finances en retraite, est 'décédé à Maleplane, prés Saint-Léonard ( Haute -Vienne ), dans sa' soixante-quinzième année. De Berne, on annonce la mort de M.r Wilhem Von' Graffenried, ancien direc'tënr de la Banque fédérale et ancien membre (du Conseil national.

Le défunt joua un grand rôle dans lesnégociations relatives au percement du Saint-Gothard. ̃ Hier, à dix heures, a eu lieu, àSaint-Âu-j -gàistin, une messe de Requiem pour le repos' de l'âme de Mme Gustave Bapst,nèe Emilie Lacorne, décédée au château de Bosc-Roger. Le deuil était représenté par M. Gaston Maugras,M. Hébrard de Villeneuve, conseiller d'Etat, gendres de la défunte MM, Roger, Gaston, Guy et Jean Maugras, ses petitsfils. L'inhumation a eu lieu à Gadencourt-(Eurê) dans un caveau de famille. La princesse de Leguile est décédée' à: Montalto, près de Naples. La défunte était la, mère du duc de Fràgnito, maître de cérémonies à la Cour d'Italie.

Avant-hier, au temple de la rue Cortamr'bert, à Passy, ont été célébrées les obsèques de Mlle Madeleine Roux, cousine du peintre. Luc-Olivier Merson, décédée à Durtol (Puy- de-Dôme). ̃ L'inhumation a eu lieu au cimetière du Pére-Lachaise.

Vendredi, en l'église de la Trinité., ont été célébrées les obsèques de Mme Bécot des Loges, dont nous avons annoncé la mort. Les parents et amis intimes assistaient 'séuls>; à1 la cérémonie. ̃ La famille était représentée par Mme Lefè-r- vre des Loges et la baronne,Durieux, ses filles. ̃> Hier, à dix heures, en l'église. Saint- Vin- cent-de-Paul, ont -été célébrées les obsèques de la baronne de Bierdumpfel de Sam^Ah^ bon, née Sartiaux, décédée en son domicile •de* ` .Ja'rù'è ae burifeëfq'uë. l-u ''•" '-̃

<4~)<rt~n~ i1s<t'{.) .t,.i' q~~9ol,n

Nous apprenons la mort De- Mme Guillaume Bodinier, femme du sénateur et conseiller général de Maine-et-Loire, décédée à Paris et dont les obsèques seront célébrées demain lundi, à dix heures, en l'église 'SaintJoseph, à Angers. L'inhumation aura lieu à Soucelles, dans un caveau de famille De M. Georges Underberg, décédé dans sa cinquante-quatrième année, à Angers, où 'lesobsèques ont. été célébrées vendredi, an Té*,glise Saint-Laud.

E, De.laroOh.9.

POUR UNE FOIS.

–OM~-

La mode, qui offre parfois des anomalies si singulières, et, avouo"ns-le, souvent ridicules, semble, cette année, s'être conformée au bon sens, en accordant sa faveur au vêtement à la fois le plus pratique et le plus commode, le plus recherché comme, luxe et distinction, à la chaude et confortable pelisse, dont on peut dire qu'elle est, à l'heure actuelle, le vade mecum de tout homme élégant. Ainsi s'explique logiquement la. vogue prodigieuse, depuis les premiers froids, acquise par le type idéal du genre, la magnifique pelisse en "édr'edon -bu u beaver noir, entièrement ouatée, avec' son superbe col astrakan authentique, ou loutre d'Hudson, que High Life Tailor établit au prix surprenant de 89 fr. 50. En venant, ce qui n'oblige ù aucune commande, examiner les merveilleux- modèles exposés, 12, rue Auber, et,- 112, rue Richelieu, les connaisseurs apprécieront quels avantages incontestables l'on rencontre dans cette puissante maison, au point de vue du confortable, du luxe et du bon marche.

̃.̃"̃-̃ •̃ ̃'£*&; ,'»:̃;̃

Yoyage du roi de Portugal

A londrbs Le roi Manuel, qu'accompagnaienj' le duc de Connaught et.les membres de sa suite, a quitté ce matin à onze. heures Windsor Castle pour aller inspecter à la caserne Victoria de Windsor le deuxième bataillon des Scot's guards. Sa Majesté a suivi avec un intérêt marqué les- mouvements d'ensemble du bataillon, que commandait le colonel Mac. Grigor, puis ,.ëlje yisHa en détail toute. la" caserne et assista à une série d'exercices de; gymnastique dont elle se déclara enchantée.Le Roi rentra au château à midi, Jl luncha chez le prince et la princesse de Galles, à Frogmore, avec le marquis de Soveral, M. du Bocage et sa suite. Dans l'après-midi il se rendit à Efon, ou il fut' reçu par le headmaster, lé chanpjne, Hon. E. Lyttelton, qui lui fit les.'h'o'n-r'neurs du, plus célèbre établissement d'enseignement secondaire d'Angleterre. Le soir, après le dîner, l'orchestre russe impérial a donné un concert au château, sous la direction de M. W. Ândreeff.

J. Coudurier.

A PARIS

Le roi de Portugal, revenant d'Angle-" terre, aEry^fçaiienjJSEajM^ $m®§ ^çftj,

«ham., \:i,,a,

S..Exciïle;ïïOTtite:idè,JâoiMa-tRB2à:i}liQk!

nistrede Portugal, et le haut personnel 'de la Compagnie du Nord partiront dès "Vendredi soir à la rencontre de Sa Majesté, qui, abord du yacht royal anglais Victoria and Albert, arrivera à Calais. dans la matinée dè samedi.

iLè'Roi déjeunera à Calais, d'où il partira vers deux heures et demie par un :train- spécial, 'qui sera attendu à cinq 'heures à ;Parïs. ̃' Dès son arrivée, S. M. Manuel lise fera conduire à son hôtel. ïl ne sortira pas dans la soirée, et c'estlseulemènt le lendemain diman'che s?8 novembre qu'il ̃échangera visite avec le Président de la République.

Le dimanche soir, dîner suivi de représentation. théâtrale à l'Elysée.- La journée du lundi sera consacrée à une excursion à Versailles et, le soir, le Roi assistera à, la représentation de l'Opéra .dans.la loge du Président de la République. On jouera Faust, la demande de Sa Majesté.

Le mardi 30 novembre, chasse avec'Ie Président de la République à Rambouillet et soirée au Théâtre-Français, où le Roi a exprimé le désir de voir jouer •L'amour veille, la charmante comédie de MM.de Caillavet et Robert de Fiers. Le lendemain, après le déjeuner à la légation et la réception des membres de la; colonie portugaise, S. M. Manuel II finira encore la journée au théâtre, à TQpéra-Comique, cette fois, où le pro-' gramme comprendra le Roi d'Ys et la Pf incesse Jaune, très probablement. Le départ est fixé au jeudi 2 décembre, et" il est possible que notre hôte quitte Paris à midi, par le Sud-Express. On avait annoncé que Sa Majesté assisterait à une séance de l'Académie. Le •cojmte.de Souza-Roza, nous a déclaré ̃hier que son souverain eut été heureux ̃de! faire une visite à nos. Immortels mais que le programme arrêté et déjà très 'reppli ne permettrait pas au roi Manuel -d'avoir ce plaisir. Cb. Dauzats..

|T "̃̃ Cb. Dauzats.

S.M. MANUEL II

(Une sympathie" émue accueillera à Paris le roi-Manuel de Portugal. Sa jeunesse, le drame terrible qui précéda son avènement, le courage tranquille avec 'lequel il monta sur le trône, tout conrcourt à rendre sa physionomie tou;chante. Et puis, il a pour mère une Française, cette admirable reine Amélie. ̃ Son père, Carlos 1er, était populaire parmi nous. Il aimait Paris et les Parisiens l'aimaient; il en sera de même pour son jeune successeur.

Au physique, Manuel II ressemble à son' "auguste mère. Il a les yeux clairs de ila famille d'Orléans; pourtant d'autres traits, le menton très accusé et le dessin de la bouche rappellent là maison de 'Savoie dont il descend par sa grand'mère, la reine Maria-Pia. C'est la reine Amélie" qui a été la principale éducatricede son fils. Elle lui a enseigné'à aimer et- à rechercher tout ce qui est revêtu d'un cachet de beauté et d'aristoCratidue élégance. Il possède à un haut tiegre^e sentiment de son rang, jpin,t à des idées libérales et à une bonté de ̃60301*^X11 exclut TtirgucH' AJces qualités é'âjoute la proverbiale bonne humeur des Portugais.; r:

De nos jours les fils de rois travaillent dans leur enfance autant et plus que des fils de bourgeois. L'infant Manuel, duc de Béja, fut confié à dix ans, à l'éminent mathématicien portugais, le professeur Lictao, qui eut en lui un élève remarquable. Très studieux, le jeune prince se levait à six heures du matin pour se mettre au travail et jusqu'à sept heures du soir il n'interrompait ses études que pour faire une courte promenade à pied et une autre à cheval. Au château de la Penjia, lorsque ses jeunes amis se livraient à des jeux ou à des exercices sportifs, il s'isolait dans un coin du parc pour lire un ouvrage de mathématiques. De quinze à dix-huit ans, il fut élève de l'Ecole polytechnique de Lisbonne. Ayant été appelé à Cintra où des fêtes étaient célébrées, il supplia sa mère de le renvoyer à Lisbonne, afin, disait-il, de n'être pas distancé par ses camarades.

̃ 'y. :̃♦••, Y ̃̃ ,1

De bonne heure il s'éprenait de la mer et de la navigation. Dans la résidence d'été de la Cour portugaise, bien des choses lui parlaient de ces glorieuses expéditions qui aux quinzième et seizième siècles portèrent au loin la renommée du Portugal. Les anciens Rois recevaient, dans le vieux palais mauresque' de Cintra, les courageux navigateurs ,au retour de leurs périlleux voyages. Et du haut' des terrasses et des' tours du phute.au moderne de la Penha (le roc) les regards du prince s'étendaient sur le Tage et l'Océan. Il rêva d'être marin. A quatorze ans c'était en 1903 il • partit avec son frère, le duc de Bragance, pour un voyage en Grèce, en Egypte, à Constantinople et en Palestine. S'ins-truire de «/«/juger, comparer, cela fait 'partie aujourd'hui de l'éducation des enfants royaux. Le duc de Béja rédigea un journal de son voyage; il parle encore souvent des curieuses choses qu'il ̃a viies en Orient. 11 sait observer et s'intérosse a l'histoire des peuples et des races. En ces dernières années, il collectionnait des documents relatifs à l'histoire de l'illustre maison de Bragance. ̃'•̃.•̃

Y Son sport préféré est, après le yachting, réqu'itation. En cela il partage le goût de son père et de sa mère, excellente écuyère. Comme ses parents, il aime l'art;, mais tandis que Carlos Ier et la reine Amélie ont montré dans la peinture un talent supérieur, Manuel II se ".passionne surtout pour la musique. Il joue du piano de façon charmante; en outre* avant de régner, il s'occupait de photographie artistique. v

Depuis son avènement, les graves affaires d'Etat l'accaparent. La tragédie qui l'a' fait roi a mûri son esprit et déve-loppé son jugement. Il lit quotidiennement les journaux portugais de toutes ,couleurs et cherche à bien comprendre les vœux et les besoins de la nation. Il y a quelque temps, comme on lui conseillait de se ménager et de ne lire que des extraits de journaux, il dit avec une grande fermeté

-r- Mon devoir de roi est de connaître fond l'opinion publique. Je ne puis y arriver qu'à l'aide des journaux.

̃r jCeis£y.Y&xa.in si,,pénétré,,dft";se:.s, r,§SRpjj^

l'sab'Hite8nn'a'jqiieiis,-ii«gtiànsièï2«&ii-j.ici'; i,ôvifl,i à

-3 l eo,i »:)<) ù.izf ii'ji ^mr-àt/rt sii j-- tj^iàtra^: e

l tlft-J i.i.'ji ̃;•;̃&. '{'iL-e'i Martine' iK&nàsatii tu ̃'̃> i

G. S..

A l'Etranger

Dans l'Inde ̃

C'est une déplorable coïncide ri ce que f .celle qu^ vient de réunir, presque dans la même journée, un attentat anarchiste contre le vice-roi des Indes et l'octroi p^r ce même vice-roi d'une i m portante, eon,cession aux nationalistes hindous. :->< L'attentat a été commis contre lofd et lady Minto à Àhmedabah. Cette Ville est, pour tous ceux qui font -le tour des: Indes en partaut de Bombay, une première étape obligatoire sur. le chemin de Jeypôre, « l'a jolie ville de camaieu'rose », ainsi que l'ont surnommée Loti et d'Agra. Voilà plusieurs années déjà que je la visitai; mais je garde d'elle une imûpession inoubliable. Ahmedabah c'est une vraie débauché, une orgie de cou.leurs;, je n'ai trouvé nulle part aux Indes, une foule aussi groilillante et surtout aussi bariolée, nulle part des- oripeaux plus- flamboyants et des' femmes mieux dra«- pées.

Tandis que le cortège du vice-roi" par1- courait les rues de la- ville, deux bdm'lies furent jetées sur le landau. L'une d'elles fit explosion et tua un des suivants. Cet horrible attentat vient malheureù-sement après bien d'autres: le terrorismehindou a déjà à son actif une très longue série de forfaits. On se souvient d'un des derniers l'assassinat de sir W. Curâon Wyllie, l'aide de camp de lord Morley, ̃ par l'étudiant indien Lao Dinghraf Le mécontentement et la surexcitation d'une partie des indigènes ne sont pas, comme on voit, près de se calmer.

Les Anglais n'en ont que plus de mérite à poursuivre, sans se laisser détourner, leur œuvre de réformes nécessaires. La plus récente,' et celle qui nous Occupe, consiste dans l'accroissement 'des conseils législatifs elle a pour but d'augmenter dans ces conseils la.parj: des représentants indigènes, élus ou nommes' au détriment des fonctionnaires britanniques. Il fut un temps où les fonctionnaires faisaient tout. Rudyard Kipling, l'aède des civil servants, & célébré ces jeunes Anglais de poigne vigour'euse' et de tête froide, qui, à l'âge de vingt-cjn^ ans, sont chargés de gouverner, en .'Vivais', satrapes, des districts grands comme là moitié de rÂiigleterre; il les montre administrant la contrée creusant des routes ou bâtissant des ponts, rendant la; justice, dislr'ibuarit des ViVrc:s 'au'x populations décimées par la famine, une fois même, dans une de ses plus jolies nouvelles, nourrissant au biberon dés nouveau-nés. Mais ces fonctionnaires, pour; si érfij- nents qu'ils puissent être,, n'en restent pas moins, pour l'indigène, des êtres, d'une toute autre race. A mesure que l'instruction se développait, et. c'est l'honneur des Anglais d'avoir beaucoup fait pour cela, à mesure qu'il se" constituait chez les Hindous une classe éclairée et intelligente, les hommes do cette classe demandaient, exigeaient, iule part dans l'administration et le gouvernement de leur pays..̃j'j-Y < ̃̃> Quand M. John Morley. (maintenant lord Morley de Blackburn prit le sp.cré-

"taHat d'Êtèp^^MMeT fflwffls-

tè're actde1'îr]51fioftïit-d'é satisfaire, dans la plus large mesure, ces exigences légitimes. Il tint sa promesse. Qu'on n'aille pas croire cependant qu'il s'agît de dçtcr l'Inde d'un système représentatif. L'prdv; Morley a très franchement Tecoftnu que! '̃! tel n'était pas son dessein. Un des caractères essentiels de-la nour ̃[ velle réforme consiste dans les pi^écautions prises pour sauvegarder toute l'in~ ` fluence des minorités musulmanes. Il y a, dans l'Inde, soixante mUUpns de Musulmans qui sont les meilleurs auxiliaires des Anglais La politique britanui- que a grand soin de, les m.énageiv,. Contre l'Hindou qui se fait de moins en moins obéissant et docile, l'Anglais sent t de, plus en plus le besoin de s'appuyer, sur le Musulman. Raymond RgçcHjly. .`:

DERNIÈRES NOUVELLES

Comme à Courrières.

78 RESCAPÉS DE LA CATASTROPHE DE CHERRY -New-York, 20 novembre.

La catastrophe de Cherry nous réservait un miracle analogue it celui de Courrières. Cet aprèé-m'idi, une première dépêche art-uionçait que des -survivants avaient été dé- couverts dans les mines où, dès le premier jour de la catastrophe, on croyait rie pouvoir plus retrouver que des cadavres une seconde dépêche précisait peu après quarante hom«~mes avaient été rencontrés vivants et neuf avaient 46jà été^-einontés. Enfin arrivaient

les détails. ̃••̃̃̃̃

On était parvenu, dans la:;miri&, -à. une muraille formée de débris et ofl :l'avait renversée. ̃ ̃- On apercevait, au delà de la muraille, cltsg: corps etendus; on croyait avoir devant soi des cadavres, lorsque l'on vit une main qui se soulevait.

On reconnut alors que les honyBes .étendus respiraient encore. Immédiatement, ôii les transporta jusqu'au puits et on leur administra des stimulants. ̃ ̃̃ v -̃-•?'- '-)̃ La première victime ramenée à la^ lumière a après sept jours deténèbresaie put que mur^murer quelques paroles incohérentes,. Son visage noirci avait été brûlé par les flammes,, On finit par savoir que les mineurs, s'étant rendu compte de ce qui se passait, avaient élevé un mur composé de débris pour se protéger contre l'incendie et contre les gaz délé- tères. .• Le mineur Joseph Crescini, et -un Anglais,' qui avait déjà vu le .feu, conduisirent leurs;; camarades dans le combat contre la mort. Crescini déclare qu'il y a trente ou quarante autres mineurs vivants dans la gale-r rie du Sud. Il raconte que ses camarades et lui ont beaucoup souffert de la faim et qu'ils ont perdu la notion du temps. Ils se croyaient encore à dimanche passé. ̃ y Les survivants disent qu'ils ont mangé la: viande d'une mule qu'ils ont tuée.

Suivant quelques-uns des roscapés, il; y aurait encore cent cinquante survivants dans la galerie de l'Est.

On ne sera mallieureusement pas encore fixé aujourd'hui sur ce point car,- à deux heures et demie, les sauveteurs sont remontes, en disant que le feu leur avait barré la route. Une vingtaine da volontaires s'étaient immédiatement offerts pour aller les aicler à combattre l'incendie. La remontée des survivants a provoqué des scènes émouvantes. ••̃ Un des sauveteurs a reconnu son frère dans le rescapé qu'il avait ramené à la surface. Une'fgMï&iMMi<i''les piedsJidëJce}tifï-

..ifliU'ftvaitoawmsQftâBam' ;<^JinjB'.i

̃ù iii.0 nQmkvA <kà tsmwimsiest as y&^pftt g7^i 9


ont été trouvés dans une, section de la -mine et 11 dans une autre.

il ^t/épuption de Tériériffe; '{' Madrid, 20 novembre. '̃<

1 C'est 'seulement 'aujourd'hui queUon a

reçu la confirmation offlcielle des tremblements de- tereç çt de l'ouverture de nouveaux cratères au nient Teide, ou plutôt :de la réouverture de deux cratères éteints depuis longtemps et qui "rejettent* actuellement, une lave abondante. >Les' villes d'Icod, de,- Guarachico et' de Qiiia «ont menacées- et. ont été abandonnées- pa*r'ieurs.hàbjtants.( ÏDès,sbcb.urs;oht' été envoyés de Ténériffe. ^Cds/diépêches,1 quisont- datées* du 18, disent que touslês villages voisins des cratères ont

cte,évâc'ué8, '•'>̃" '•'̃ ̃' '̃̃̃

i.es'laves: s'étendent, sur .une superficie de: 2 jkijo'mètrbs de. long,: 50 .mètres, de large, et la'coulée, quia une. épaisseur de 2 métres s'à'vahceà raison de. 6. mètres par heure. '• ,Uiie nouvelle ,dépêche du 20, expédiée dé la commune de Gruaraçhico, dit que l'éruption a diminué,, mais qu'il y- a maintenant 'trois cratères dont le plus important, vers le sud, vomit des flammes, des pierres et des cendrps-quiV poussées par le vent, retombent on pluie de poussière vçrs le nord. Les localités de cette région seraient pourtant hors de danger.

La lave coulé en.'deux bras, dont l'un,: le plus. grand, se' dirige vers la vallée de Saint-Jacques, et le plus petit sur Saint-Jac-

ques.

Les dépêches officielles. disent qu'en: présence dè'la diminution de l'éruption, les autorités. des localités situées dans la zone dangereuse jugent inutile, pour le moment, l'envoi de secours, et. le gouverneur civil ainsi que le capitaine général, qui sont à Guarachico, annoncent leur retour à SainteGroix'de Ténériffe.

La population- garde son sang-froid.GuittEN. ̃̃'̃̃•̃̃

L'emprunt marocain

"̃'̃ Cologne, 20 novembre. La Gazette de Cologne reçoit une dépêche de Tanger annonçant que le. Sultan est maintenant disposé à accepter les conditions posées par la France. pour l'emprunt et que les 'représentations de l'Allemagne ont' eu une grande influence sur son changement d'atti-

tude/ :̃̃̃̃ l ;̃:•̃• -1 '̃;̃:̃

Les Espagnols au Maroc

'̃' Madrid, 20 novembre.. Le chef riffain Abd-el-Kader. venu hier à Melillà, a déclaré que la' harka, forte de 2,000 hommes, occupe la région des BeniBouifroùr et le théâtre du combat du 80 septembre," mais !n'attaquera pas les Espagnols si ceux-ci n'avancent plus. Guillen.

tleotions eh Alsace-Lorraine ̃ Metz,' 20 novembre. En Lorraine, tous, les membres sortants du Lahdegausschuss-çont'réétus, savoir :w- A Metz le Conseil municipal a réélu M.. Jung, adjoint ;̃ •

Dans l'arrondissement de Boulay, M. Weber, rentier à'Boulay; ̃ •-̃ Dans l'arrondissement de Château-Salins, M;. Pâté, propriétaire à Brulange

Dan's Tarrondissem'ent de'Forbach, M. Couturier industriel, contre M. Schoul, centriste; Dans l'arrondissement de Sarrebourg, M. Ditsch, notaire' à Fénétrànge, contre l'abbé Heymès, centriste

Dans l'arrondissement de Sarreguemines, M. Edouard de Jaunez, conseiller d Etat -> Daps l'arrondissement: de Thionvillet, M. Zimmer, banquier.

J Pécbgvepjtè apcjiéolbgiquë. ".̃̃̃' Madrid, 20 novembre. Un friche Américain, Perin, habitant Ronda, en Andalousie, un ancien édifice nommé la «maison du" roi maure », y a découvert d'importants restes d'architecture arabe, et' iïn souterrain, contenant de- nomreusès amphores pleines de pièces d'or romaines, maures et chrétiennes. Il est venu à Madrid communiquer sa découverte au gouvéïnemént qui envoie à Ronda un inspecteur'des beaux-arts. Gùïllen.

Uhe affaire d'empoisonnement I .Vienne, 20 novembre.. Là policé viennoise- s'occupe en ce moment d'une affaire d'empoisonnement dont un officier a été victime.

11 .y' a quelques jours,, un certain nombre d'officiers d'état-major, récemment promus au grade de capitaine, recevaient par la poste des plis cachetés contenant, a titre d échantillons-, d'eux pilules dont une notice recommandait l'emploi comme fortifiant. Un des officiers prit une de ces pilules et mourut subitement. D'autres, plus prudents, en firent faire l'analyse qui démontra que chaque pilule contenait une quantité de cyanure de potassium suffisante pour donner la mort.

On; n'a encore aûcun; indice permettant de découvrir l'auteur de cet acte criminel.

Une proposition chinoise

'̃̃' New- York, 20 novembre. Suivant une, dépêcfie du correspondant du New, York Rerald' à Pékin, la Chine a demandé la Russie combien et à quelles conditions la Russie lui vendrait la ligne du chemin de fer Mandchourie allant de la frontière de Sibérie à Tclïang-Tchong,' point où ejjë rencontre, la lijjnc du bud de la Mandch.oufîe.. ̃

La Chine deinande à acheter également la ligne allant 4e Kbarbine à Vladivostok jusqu'à' frontièrerussé.' ` La Chine craindrait que le Japon ne se rendit maître, de • ces" lignes. Elle soupçonnait.lë prince Ito,. dans son récent voyage, de préparer une tentative en ce sens.

Un lauréat des prix Nobel

i, ̃ Berne, 20 novembre. M: Théodore Kôcher; professeur à Berne, à'qui on attribue le prochain prix Nobel, pour la médecine, est l'un- des, plus grands chirurgiens de l'époque contemporaine. Il est âgé d'envi l'on soixante-huit ans.

Sa réputation a, depuislongtemps, dépassé les frontières de la Suisse.

AyantM. Rocher, le goitre était considéré cojnme inguérissable." c'est lui' qui, le premier, vers 1^0, osa s'attaquer à ce fléau de certaines régions, du Valais entre autres, où le'crétinismeest endémique. Il fit, à ce propos, une remarque étrange la personne qu'il avait opérée devenait, quelque temps après, comme-simple ou idiote et mourait bientôt. D'autres eurent la. même destinée. M. Kocher voulut en savoir, la raison et il la découvrit ̃̃: c;est.à.un,cougrès chirurgical de Berlin qu'il en donna, connaissance. On peut enlever le goitre, mais.il faut se garder d'extirper toute la glande, dqnt, il dépend. Ajoutons' qu'à cette heure l'habile praticien a fait plus- de deux mille ablations de'cétte

sorte. –.Jean R'oll.

COURTES DÉPÊCHES

--Le duc 'des Abruzzes a été nommé contre-amiïaL °

D'après des nouvelles" d'Addis-Ababa reçues à Rom,e, Tétafde santé du Négus, est stationnaire et la situation- de l'Abyssiriie est normale.

'Le prince Youssoûf Izéddine," héritier du trône de Turquie,- visitera. incognito,5 le printërnps prochain, les: capitales: de l'Europe. "L'ambassadeur de- Russie à Constantinoiple afaSUpaît aùSéuàt'tîuofû d'uri'voéû-dela

Douma' de- recevoir la- visite. d'une délégation de cette' assemblée.

M. Kokovtsof, ministre des finances de Russie, 'est arrivé à Saint-Pétersbourg, revenant de-Eharbine. ̃ ̃̃•,̃̃̃- Un, traité général: d'arbitrage entre. l'Italie ..• et -les Pays-Bas a été' signé "hier, à Rome. .•

Le cons allemand: à; Kharbine- a fait des excuses au président du tribunal russe de ceÇte Ville au sujet- de l'incident survenu, dans une brasserie. -.̃ ̃ On; télégraphie < de; Gonstantinople au Berlinèr Tageblalt que le prince Oscar de Prusse et quatre généraux allemands assisteront' au printemps; prochain aux grandes manœuvres de l'armée turque dirigées par le général von der Goltz.. r Le' gouvernement russe a souniis' à. la Dou ni a (unv projet .de. loi. autorisant l'importation en franchise pendant dix ans des navires'en fer construits à Tétranger. ̃' Oii a arrêté à Sâint-Pétersbourg un fonctionnaire et un ancien employé de l'Imprimerie nationale, chez lesquels on a trouvé 1,500 bons de Trésor dont unepartieportaient de fausses signatures et dé faux numéros et les autres sans signatures.

Par suite de violents orages qui, sévissent dans le centre de la Russie, les communications télégraphiques sont interrompues de Saint-Pétersbourg et de Moscou avec Rostof-sur-le-Don, Tifjis, Irkoutsk et plusieurs autres villes.

M. Haller, professeur de chimie à la Sorbonne, a été nommé membre correspondant de l'Académie des sciences.

Figaro à Londres

f'

Le prince Leopoldde Ballenberg, qûivieut d'avoir une attaque très grave d'influenza suivie de complications sérieuses, va un eu mieux aujourd'hui- on le croit hors de danger. Son frère, le prince Maurice, est arrivé ce matin au palais de Kensington, résidence des Batténberg. La reine. d'Espagne était attendue dans les, premiers jours de,la semaine prochaine, mais, si l'amélioration continue, le voyage de la- reine sera remis sine. die.. Cet aprèsrmidi a- été célébré, en -l'église de Saint-Màrgàrét,' de Westminster, lemaçiage de M. H. Çunningham Brodie, député libéral, avec miss Mabel Milbùrne Hart, la plus-jeune fille de sir Robert Haït, baronet, le célèbre inspecteur: général- des douanes chinoises. L'évêqùe de: Hereford- officiait. Dans la brillante assemblée, j'ai reconnu l'ambassadeur du Japon et ;ijme Kato, le ministre de Belgique et la 'comtesse 'de Ldlâing; les' ministres de -Colombie,, de Norvège, lord et lady Abinger, lord et lady Beàucferct, etc. Comuelo, duchesse douairière de Manchester, est morte ce mât)n, après une longue et douloureuse maladie. Née Yznaga del Valla, elle avait épousé en Amérique le vicomte Mândéville, qui. succéda à son père comme huitième duc de Manchester en 1890. Lord Mândéville, pendant un voyage à travers les Etats-Unis, prit une fièvre • dangereuse, et tomba gravement, malade. Consuelo Yznaga del Va.Ua, créole d'origine cubaine, alors dans tout l'éclat de sa beajuté,, soigna avec un dévouement admirable le jeune lord qui, aussitôt rétabli, épousa, sa charmante garde-malade. La duchesse était l'une des personnalités lés plus populaires de l'aristocratie

anglaise le roi Edouard et la famille royale

anglaisé le roi E40~a,l'd ét la faniillé royale

l'honoraient tout particulièrement: de leur amitié' Roi;la,Beine et tous les membres de la famille royale ont télégraphié aujourd'hui au duc de Manchester pour lui exprimer' leurs condoléances. J. Coudurier..

I 1^,1', i.r, ,-ryy>>y. ,̃' :?_̃̃̃̃̃̃,

Amérique latine.

i LES PRÉSIDENTS DIAZ ET TAFK

̃ Mexico, 20 novembre.-

Monsieur Eugeiiio Gàrzon, ̃••̃•,

La.presseam.ériçaine a déjà souligné l'im- portance internationale que revêt- la rencontre dès Jpréâiderits Diaz et Taft, à -Et' Paso.. L'événement,* en effet; est considérable! pour l'Amérique latine et mérite d'être connu/ en.' Europe. dansées détails. '.̃;̃<̃ > Le 16-oçtobre, à' onze heures du, matin, le président, Diaz, arrivé' à Ciudad Jiiai'éz dans la matinée, se rendit' en voiture, à EJ I?aso, Texas. Au pont international, fcf. Dickinson, ministre-de là guerre des Etats-Unis; lui souhaita la bienvenue au nom du président Taft. Le saluèrent égàlément.MM. Campbell, gouverneur du'Texas, et Sweëney, maire d'El Pdso, îpar de,s allocutions. Ensuite le président Diaz prit place dans une voiture,1 qui le transporta à la Chambre de commerce d'El.Paso, l'attendait le président Taft. 'Sur son parcours, les soldats du 19° régiment d'infanterie américain formaient une double haie. A son entrée à El Paso, le Président de la République américaine fut salué par, les acclarnations de la foule et par des salves d'artillerie.

L'entrevue des deux chefs d'Etat eut lieu dans le hall de la Chambre de commerce. Ils se serrèrent la main.' Après la présentation des personnages de' leur suite, ils entrèrent et causèrent, seuls, dans un salon réservé. Les chancelleries, n'ont rien communiqué au sujet de cette conversation. < Aussitôt, le général Diaz reprit le chemin de;Ciudad Jijarez, où il fut rejoint par, le présidqnt ̃ Ta£t. La réception de ce dernier eut lieu avec le même cérémonial que celle du président' Diaz.

Au banquet qui fut donné, le général Diaz parla ainsi

Monsieur, Président,

Messieurs,'

La visite que fait aujourd'hui S. Exc. le président-Taft supje territoire mexicain marque une époque"de l'histoire du Mexique; Nous avons reçu pairmi nous d'illustres voyageurs américains, tels que le général Ulysse Grant et les honorables Seward et. Root, mais jamais nous n'avions reçu la:visite, sur notre territoire, du premier magistrat de la Grande Union Américaine. Ce trait de courtoisie internationale, dont le Mexique est reconnaissant et qu'il apprécie à sa juste valeur, constitue aujourd'hui un'heureux précédent des relations cordiales et constantes que cultiveront les républiques latinoaméricaines et le noble peuple américain. M'inspirant'de ces sentiments, qui sont ceux de mes compatriotes, je porte un toast à cette grande République; créée par l'immortel Washingtqnfcommb modèle des gouvernements représéiitâjifà je souhaite qu'elle jouisse toujours d'une ̃ prospérité croissante et d'un prostige universel, comme c'est de droit, étant donné le civishie élevé, l'activité industrielle et financière qui .caractérisent ce peuple américain, viril et cultivé jo porte également un toast à mon grand, et bon ami le président Taft et à. sa, distinguée famille qu'ils vivent de nombreuses' années et jouissent de tous les bonheurs je. forme des vceùx pour que notre franche et loyale amitié inspire chaque jour une plus grande -conflance aux peuples américain et mexicain, et par cela même contribue efficacement au développement des nombreux intérêts communs qui unissent deux peuples voisins, dont les éléments de vie et de progrès se complètent réciproquement et grandissent en se rapprochant. ;;̃

M. Taft répondit en ces termes

M. Présideiitï '̃̃

..Messieurs,

Je.me: lève pour manifester, en cette occasion soleunello' et au nom des Etats-Unis, l'admiration' et la haute estime que je professe pour le grand; illustre et patriotique président de la République mexicaine.: Je saisis également cette occasion pour exprimer la, sincère amitié que nos concitoyens éprouvent pour le peuple mexicain. -Excellence,- je suis passé des Etats-Unis sur le territoire de ce gra.i}d et 'prospère -pays- pour renouveler l'expression du profond; /gentiment'; de- confiance et de fraternité qui existe entre nos deux ^tundosiShimùsitiie peuple' .des Etats-Unis 1

respecte les Mexicains à cause de leur patriotique dévouement' et de leur énergie ininterrompue dans leur marche vers le développement industriel et le progrès.

Les idées et le but de nos deux nations sont identiques, leur sympathie mutuelle est impérissable, et le monde peut être sûr qu'il y aura une vaste zone neutre et pacifique ou deux nations n'auront pas d'autre aspiration que leur progrès industriel et leur bonheur.

Jo bois à la santé de mon grand et bon ami le président de cette grande République; je souhaite qu'il vive de nombreuses années, qu'il jouisse de toute sorte de bonheurs et que jamais les liens d'amrtié mutuelle entre le Mexique et les EtatsUnis.ne soient interrompus..

Des applaudissements unanimes et réitéres accueillirent les toasts des présidents Diazëtïaft. Recevez, monsieur, l'expression de mes meilleurs sentiments.

'̃̃̃ AZTECA..

LES

Conférences (e m. Biiss Perry

C'est le 23 novembre que s'ouvrira, à la Sorbonne, le cours de M. Bliss Perry, chargé cette année de ces « conférences en langue anglaise sur les Etats-Unis » dont une initiative intelligente nous a dotés depuis six ans.

Comme M. Henry Van Dyke, qui fut accueilli l'an dernier avec tant de faveur, M. Bliss Perry appartient à la fois à la littérature active et à l'enseignement. Son père était professeur au collège William, à Williamstown une charmante petite ville dans les bois du Massachusetts. Il y fit ses premières études, et, après les avoir complétées en Europe, devint à la fois, fort jeune, professeur à l'université Princeton et directeur de e Y Atlantic Monthly. Dès lors, il publia des romans, des nouvelles, des ouvrages classiques, des études critiques, et surtout un livre fort estimé sur Walt Whitman, le poète de la démocratie américaine que l'important ouvrage de M. Léon Balzagette a répandu parmi nous. Depuis deux ans, M. Bliss Perry est définitivement chargé de l'enseignement de la littérature anglaise à cette université Harvard, la plus ancienne dé .la jeune Amérique, quiestaussi le centre principal des rapports intellectuels des Etats-Unis avec la France. Il y est fort apprécié. Son cours de cette année porte le titre général de Types américains, précisé en ces termes « Etude de livres et d'hommes représentatifs de 1 Amérique, avec référence spéciale aux rapports littéraires entre l'Angleterre et l'Amérique. » H semble que ce thème doive heureusement compléter celui du génie américain, que traita l'an dernier M. Henry Vart Dyke, dans une forme plus synthétique., Si nous parcourons le programme des vingt-cinq conférences qu'il comportera, nous y retrouvons des noms qui figuraient déjà, si nous avons bonne mémoire, dans celui de M. Van Dyke; Washington, Irving, Fenirhore Cooper, Edgar Poe, etc. De tels noms peuvent revenir souvent; ils ont signé des œuvres que chaque Américain interprète à sa manière, et dont l'interprétation constitue l'histoire intellectuelle de l'Amérique. D'autres conférences s'inspireront d'une observation plus directe de la vie américaine; le romancierqu'est à ses heures M. Bliss Perry nous y présentera le. Yankee, l'homme del'QuëstJ'hommëdû Sud, le Californien, c'est-à-dire les types les plus marqués de son pays; il nous expliquera ce que sont les journaux et les magazines de son pays,dont il connaît à fond le maniement ou, comme on dit, la « cuisine » ou bien encore; il nous analysera cette force de l'opinion publique, plus puissante encore, sinon plus réglée, de l'autre côté de l'Atlantique. M. Bliss Perry, qui approche de la cinquantaine,' est lui-même très représentatif de son pays il a cette vivacité d'humour, cette verve, originale et inattendue, cet esprit prime-sautier et ce pittoresque d'aperçus qui nous frappent souvent chez les Américains. Il a aussi cette aisance d'expression que développé l'habitude de la parole publique, et son cours promet d'être fort "agréable. Il sera également fort utile l'Amérique est un des pays que nous avons le plus d'intérêt à connaître et à comprendre, puisque son rôle et son influence s'étendent de plus en plus dans le monde.

Ed. Rod.

Le Comité international

des Âssurancss sociales

Aujourd'hui se réunira, au Musée 'social, le comité permanent international des assurances sociales. Ce groupement, reconstitué au congrès de Rome, l'an dernier, est. en somme le bureau des congrès internationaux des assurances, qui se succèdent tous les deux ou trois ans, et que fondèrent à Paris, en 1889, M. Linder et quelques autres Français. Il a pour président M. Raymond Poincaré,' sénateur, et pour secrétaire général M. Edouard Fuster,

Cette réunion du bureau a officiellement .pour objet la préparation du congrès qui doit se tenir à La Haye en septembre 1910. Mais d'une part la présence d'étrangers très nombreux, qui sont pour la plupart des personnalités considérables dans leur pays, et d'autre part la coïncidence de cette réunion avec 1-es discussions parlementaires sur les retraites donnent à la séance du Comité un intérêt tout spécial.

M. de Posadowsky, ancien ministre de l'intérieur et vice-chancelier de l'Empire, « le Chancelier social », représentera le comité national allemand avec M. von Mayr, soussecrétaire d'Etat, professeur à l'université de Munich MM. Freund et Bielefeldt, deux directeurs de Caisses d'assurance contre l'invalidité, qui ont puissamment contribué au développement de l'hygiène sociale, et M. Manes, secrétaire de l'Association pour la science de l'assurance. Nous citerons encore M. Cockburn, ancien premier ministre d'Australie, et M. Brabrook, ancien directeur delà mutualité en Angleterre M. Moser, directeur du Bureau fédéral des assurances suisses M. Kœgler, directeur de la Caisse d'accidents de Vienne; MM. Lepreux, Dubois et Morisseaux, trois hauts fonctionnaires belges MM. Macalester Loup, président de l'Assurance hollandaise contre les accidents, et Snyder van Wissenkerke, directeur au ministère de la justice, et trois de leurs collègues M. Lopez Nunez, secrétaire de l'Institut de pré voyance espagnol.

La France sera représentée, sans parler du Président et du secrétaire général, par M. Cheysson, membre de l'Institut MM. Paulet, directeur de la Prévoyance sociale au ministère du travail, et Delatour, directeur de la Caisse des dépôts et consignations; MM. Mayen et Gigot, directeurs de sociétés d'assurances contre les accidents Jouanny, membre de la Chambre de commerce, et MA-utice Bellbin, professeur à l'Ecole des mines.

Les: délègues >dineïont le soir chez M. Poin-

caré, avec M. Pichon, ministre des affaires étrangères; M. Viviani, ministre du travail, et divers parlementaires, industriels, ou sociologues français.

Histoire d'un buste de cire •– SUITE

CBS RAISONS DU DOCTEUR BODB Les abaques continuent contre l'authenticité du buste de la Flora de Berlin. Mais la défense du docteur Bode, au contraire, se précise. En dehors des arguments que possède le savant directeur des musées impériaux au point de vue strictement artistiqtle, il est un certain nombre de faits et de circonstances susceptibles d'appuyer cette défense.

M. W. Gretor, un élève du docteur Bode, a bien voulu nous donner à ce sujet les indications qui suivent.

Il a d'abord insisté sur une distinction nécessaire. C'est ainsi que le docteur Bode né dit pas « Le buste est de Léonard de Vinci ». Il dit simplement « Le buste est de l'époque de Léonard de Vinci, et, étant données la haute valeur et, l'on peut dire même, la perfection de cette œuvre, personne, si ce n'est Léonard de Vinci luimême, ne peut l'avoir modelée. »

Evidemment, il y. a une nuance, une nuance d'une importance capitale. Car il en résulte que l'empereur Guillaume n'a pas pu donner à son avis la forme que les journaux ont rapportée; il s'est contenté d'exprimer son admiration et de louer le docteur Bode de l'heureuse inspiration qu'il avait eue d'acquérir le buste pour le musée de l'Empereur-Frédèric.

Ainsi donc, voilà un premier point établi le docteur Bode affirme que le buste est, non pas de Léonard de Vinci, mais de son époque, et que la perfection d'exécution doit le faire attribuer au maître.

Passons maintenant à l'ensemble de faits et de circonstances relevés par M. Gretor et qui tend à établir que le buste ne fut pas l'œuvre de Lucas.

D'abord, le fameux tableau d'après lequel le sculpteur anglais aurait modelé le buste, n'est pas un Léonard de Vinci; c'est un tableau du dix-septième siècle, remontant au plus tôt à l'année 1660 c'est lui, et non pas le buste, qui fut vendu par jVI. Buchanan, vers 1850, à M. Morisson. Or, tout ce qui, sur cette toile, ressemble à Aa. Flora, est, comme facture, bien postérieur au buste; si bien que celuici aurait servi de modèle à l'auteur du tableau, et ce ne serait pas le tableau qui aurait guidé les mains expertes de Lucas. Mais, dira-t-on, il reste les affirmations du fils du sculpteur qui a vu son père modeler le buste. M. Gretor les respecte; elles sont exactes, sauf que l'artiste ne fit en cela que copier le buste, objet du litige, qui. était à cette époque la propriété du grand amateur d'art que fut lord Palmerston. » M. Gretor, qui vient, à ce sujet, de faire. une enquête approfondie à Southampton, avec M. Posse, adjoint à la direction du musée de l'Empereur-Frédéric, a réuni une grande quantité de documents du plus haut intérêt. Ils prouvent les relations intimes entre lord Palmerston et Lucas, et ils indiquent que le sculpteur anglais commença à copier le buste, prêté par son noble ami, mais sans jamais aller plus loin, dans son travail, que

'de; mpàéÎRr,,la,.t,è,te et.ip, coii. 'îiïajs, voilà'; qui,

est mieux M. Gretor est en possession d'une photographie de cette étude inachevée du buste, photographie portant une mention de la main même du sculpteur Lucas, qui dit que cette pièce fut exécutée d'après le buste de lord Palmerston.

Cette photographie date.de. 1860 et vient de servir de base à une expérience des plus curieuses. Elle fut envoyée au service anthropométrique judiciaire de Berlin que l'on chargea de photographier le buste du musée, sous le même angle que celui présenté par la susdite photographie, et en ramenant l'épreuve à la même échelle que cette dernière. Or de la comparaison des deux photographies il résulte qu'elles ne se ressemblent pas dit tout, et que par suite ce fut un buste différent de celui de Berlin qui servit à la photographie annotée par Lucas.

MM. Bode'et Grétor se sont, d'autre part, attachés à démontrer que le buste de Flora ne fut même pas la propriété de celui auquel on l'attribue.

Ce buste figura pour la première fois dans le catalogue de vente, après décès de M. Simpson, en 1888. Lorsque Lucas mourut, on vendit sa maison et tout ce qu'elle contenait qui fût susceptible de lui appartenir. L'officier ministériel chargé de cette opération en excepta le buste de Flora qu'il trouva chez Lucas. Il savait qu'il n'appartenait pas au sculpteur, mais qu'il était la propriété de lord Palmerston. Il l'a d'ailleurs déclaré par écrit dans un document placé aux archives du musée de l'Empereur-Frédéric à Berlin. Ce fut M. Simpson qui acheta la maison de Lucas, avec le buste qu'on y avait laissé; et, lorsque M. Simpson mourut, on fit une nouvelle vente. Cette fois, le buste fut proposé aux acheteurs bénévoles, et, comme personne n'en connaissait la valeur, un certain M. Long l'acquit avec quelques autres objets pour la somme de cinq shillings.

M. Long, qui en était embarrassé, le mit chez un brocanteur fort connu de M. Cooksey, ami et admirateur du sculpteur Lucas, qui, suivant sa propre déclaration, aurait pu l'acheter 15 shillings. Mais il ne le fit pas. L'œuvre resta ainsi sans amateur pendant dix mois, lorsqu'un employé de la célèbre maison d'antiquités Spinks, de Londres, en fit l'acquisition au moment même où on allait la mettre à la fonte pour en retirer la cire.

On connaît la suite la maison Spinks céda le buste à M. Marxe, qui le vendit au docteur Bode. Et l'on assiste ainsi à cette chose peu banale, que la campagne actuelle contre l'attribution faite par le docteur Bode à l'œuvre de cire est menée par M. Cooksey, qui a donné, devant MM. Gretor et Posse, comme raison de cette attitude, la gloire posthume du sculpteur Lucas. Comment, alors, s'expliquer que M. Cooksey n'ait pas songé à se procurer, pour la modique somme de 15 shillings, soit à peine un louis, une œuvre si belle de celui pour lequel il déclare professer une si vive admiration ? `?

M. Gretor s'est posé la question, et beaucoup d'autres personnes avec lui.

Il reste enfin la question des fameux fragments de journaux anglais, vus par le correspondant de l'Agence Reuter. M. Gretor nous dit qu'ils n'étaient pas dans la cire, pîiur servir à celle-ci de noyau, mais collés sous la cire du piédestal du buste qui avait dû être posé sur un journal, afin d'éviter un contact direct entre l'œuvre et le sol ou les supports.

Une des circonstances les plus curieuses de cette affaire, c'est qu'à part quelques petites-figurines en y.. cire de l'art italien du soir zième siècle il n'existe, comme document de comparaison; pour- le buste, sde,,BeSlin

qu'une ,seule œuvre. Elle appartient à la France; c'est le buste d'une jeune femme, attribué à Raphaël, qui se trouve au musée de Lille, où il forme la pièce principale du legs Vicar. Seuls, dans ce buste, la tête et le cou sont en cire les épaules et la poitrine, cachées par des étoffes, sont en terre cuite, et le socle en bois doré. Mais le tout est d'une homogénéité qui en fait une oeuvre admirable.

Va-t-on prétendre maintenant, nous demande M. Gretor, que cette œuvre, elle aussi, est d'un sculpteur du dix-neuvième siècle 1 Espérons que la polémique sera circonscrite et que le musée de l'Empereur-Frédéric acquerra la certitude de posséder une œuvre authentique.

L'art n'en souffrira pas.

C'est là le point essentiel.

E. Dupuy.

NOTES ïïun Parisien

LES CRIMES SE SUIVENT.

LA police n'a vraiment pas de chance. L L'affaire Steinheil est à peine finie, et nos fins limiers pouvaient espérer dormir quelque temps tranquilles. Pas du tout 1 voici un autre « crime crapuleux». C'est terrible, lorsque la police décrète qu'un crime est « crapuleux ». Cela revient à dire qu'elle nous prie d'avanèe de n'avoir pas trop à compter sur le résultat de ses investigations. La police entend nous épargner' une déception. C'est trop difficile, les « crimes crapuleux » Comment s'y retrouver parmi tous ceux qui les commettent ? Ils sont trop nombreux. Ils se ressemblent tous. Ce n'est pas une élite. Et on n'a vraiment pas l'habitude, ni le goût de rechercher ces gens-là. Cependant, la police cherche tout de même, car elle est une institution laborieuse. De la sorte, si elle trouve, tant mieux pour elle et pour nous C'est une surprise. Et, si elle ne trouve pas, on ne saurait décemment le lui reprocher. Rappelez-vous plutôt la genèse de l'affaire Steinheil 1 Dès le premier jour, elle nous avait dit: « C'est un crime signé un crime crapuleux Et, hier, qu'a-t-elle dit, sitôt qu'elle a vu le cadavre de la vieille rentière de Bry-sur-Marne ? Elle a dit de même « C'est un crime signé, un crime crapuleux 1 »

Et, nous savons, nous, ce que parler veut dire.

Aussi, dans l'intérêt de la répression des assassinats, ne puis-je m'empêcher de souhaiter que le prochain crime soit un crime sans signature, mais qui ait pourtant son cachet, et dont la police puisse dire

Voilà enfin un crime élégant

Petite Chronique des kttres

M. Abel Hermant poursuit,- sans pitié pour notre réputation à venir, ia publication de, ses « Mémoires pour servir à l'histoire de la Société », où nos arrièreneveux puiseront une si fâcheuse opinion de nous-mêmes, et il enregistre aujourd'hui les faits et gestes de:.ǧutftas soldat. Je suis fortement expose a répéter, en parlant de Coutras soldat, les mots dont j'usais naguère pour le Cadet de Coutras, car je n'ai pas cette merveilleuse souplesse de verbe qui permet à M. Abel Hermant de varier avec tant d'agrément l'expression d'un même sentiment, lequel est toujours un aimable et supérieur mépris pour.les hommes et les choses. Je suis tenté de'vous redire qu'il est vif, concis, brillant, impertinent comme pas un, que sa désinvolture est sans égale, qu'il n'axas le moindre respect ni pour les personnages qu'il met en scène en quoi il a raisen ni pour les idées qu'il leur prête. Et je,voudrais aussi redire à nos petits-neveux, déjà nommés, qu'ils ne doivent accepter les documents de M. Abel Hermant que sous bénéfice d inventaire, en songeant qu'ils seront par eux renseignés, non sur ce qu était au début du vingtième siècle un cadet de grande famille, mais bien pfutôt sur la puissance et la grâce ironique d'un très bon écrivain du temps. Cette précaution prise bien inutile, hélas! car nos descendants liront la prose de M. Abel Hermant sans songer le moins du monde à consulter ees modestes feuillets j'ai plaisir à vous dire que ce nouveau livre est délicieux. Impossible de retracer ici les actes, même les plus insignes, du brigadier fourrier Maximilien de Coutras, non plus que les réflexions, commentaires, préceptes, axiomes, admonitions de son ancien maître de philosophie, devenu gardemanège, le fidèle, le précieux et subtil Gosseline. C'est très amusant. On dirait un peu d'un guignol dont les pantins, grandeur nature, ou peu s'en faut, exécutent des gestes burlesques ou solennels toujours en contradiction avec ce que lesdits pantins affirment ou prétendent penser; avec leurs idées peu fréquentes et leurs nombreuses, mais impuissantes velléités d'un 'guignol où le bpniment débité dans une langue sobre, coquettement archaïque, relevée d'une verdeur moderne, déploierait une observation très aiguë, un esprit mordant, le, scepticisme le plus aimable, un sens profond de la caricature, et ce pessimisme souriant ou rieur qui éclate dans Candide et, plus décent, baisse les yeux dans l'Ile des Pingouins.

#*#

L'Or, le nouveau roman que publie chez Fasque.lle M. Victor Margueritte, est une gravure à l'eau-forte, aux accents robustes, parfois violents, qui dénote chez 1 écrivain une volonté .d'observation rare, venant étayer des dons précieux d. imagination. L'Or roman tumultueux où s'agite, entraîné par le tourbillon vertigineux des affaires, le monde enfiévré des brasseurs d'argent, des boursiers, des financiers et dès politiciens sans scrupules; âpre et sombre tableau d'une foule grouillante, dominée par la « sacra famés » du poète, tableau des luttes implacables, des rivalités et des rancunes du tripotage-roi. Je ne dirai pas les aventures, les calculs, les ruses, les crimes, le sang versé, les haines, les tares, les châtiments et les impunités, les coups d'audace et les complaisances veules, toute cette tragi-comédie qui pourrait être une histoire de notre temps mais qui fut sûrement une histoire de tous les temps, ou presque, dans le raccoui^4 4p.rl,'a-nf/h;sg,]j)Giiyç,.}es faits .perdrajftjij, ^è]^èli'*iï}é^[èiiKno.}ïxiQj}r

clature., Et les personnages. c'est, Jea/i Davaux, arriviste sinistre Georges ^Ya- laiffe, loqueteux etcrèvè-la-fàim .qui dq,ns, un bouge crapuleux, ren contre la fortune Jules Darmilly, misérable viveur, et toute' une phalange de satellites.plus Ioùctiésle3 uns que les autres, et dont la hideùr nïoraie fait paraître plus attendrissantes deux figures d'idylle qui reposent de tant de .méchanceté. M. Victor Margue- ritte s'est défendu d'édulcorër l'âpreté de/ son récit; il faut le louer d!ayôir. eu' Içij, logique d'aller jusqu'au bout .de sa tâche», puisque, ainsi menée, elle passionnera le lecteur. ;(

.1; ",l,

),'

Encore un divorce littéraire Agi^; tant de frères séparés, ce sont mainte- "• 1 nant deux époux,Willy et Colette Willy, qui nous affirment leur dessein d'écrir,e ` désormais chacun de son côté. La sépa- ration a donné lieu à l'échange de'qpel-, ques observations sans douceur dont; il me paraît inutile de vous entre-. tenir; deux choses seulement à mon sens regardent le public en cette affaire: désormais nos fameuses « Claudine Il auront deux parents légitimes et seront signées Willy et Colette Willy et les deux volumes publiés jadis sous le titre Minne et les Egarements de Minne sont refondus en un seul roman intitulé V Ingénue libertine que la librairie Oltendorff vient de publier sous la signature Colette Willy, signature commentée par ° cette déclaration de Willy

« D'un commun accord, les auteurs de Minnë études Egarements de Minne ont jugé nécessaire un remaniement de ces deux volumes. Celte refonte en un tome ayant été remise aux seuls soins de Mme Colette Willy, les deux collaborateurs ont jugé qu'elle seule devait là signer. » Mme Colette Willy ajoutera cette déclaration une note ainsi conçue II va de soi qu'assumant seule là' responsabilité de cette publication, j'ai, par un élémentaire scrupule d'honnêteté littéraire, compris au nombre des remaniements la suppression de ce qui constituait la part de collaboration du précédent signataire. » ̃'•.̃̃ l Et voilà, je pense, le lecteur tout a fait au courant; je me garderai bien de.lui offrir le moindre commentaire et de ris- quer mon doigt entre cet arbre et' cette écorce! « Minne » est une petite personne qui, dès sa naissance, m'avait» beaucoup séduit et un peu déconcerté. Sous son nouveau nom d'« « Ingénue li- bertine », qui lui sied à merveille, dans sa nouvelle robe, dépouillée désormais de certaines paillettes où flamboyaient la facétie et la rosserie d'Henry'Maugis, elle est toujours avenante et gentille et terriblement inquiétante, et elle poursuivra, d'un pas menu, sa troublants? ̃ carrière de petite fille ingénument per- verse et de petite femme amenée à la bourgeoise et conjugale félicité par lés voies les plus imprévues.

̃' ̃ v ̃•• '">̃"̃̃ .*•'•̃;̃

Monde, Vaste Monde, que M. Henry Daguerches vient de publier la librairie Calmann-Léyy, est, comme on dit, un roman « à idée », j'entends un ro- man où l'auteur ne s'est pas,uniquement préoccupé défaire vivre des personnages choisis, mais encore, et, plutôt,. d il- lustrer ;par, un. exe.mple..une. ijlçs gêné- raie q1ui1le;dQmia& k h'vstQimlÀrMn&ih.L que, assez simple, que nous co'ntG'M. Henri Daguerches a pour objet de nous montrer j'emprunte à l'auteur ses pà- rôles un jeune homme bourré 'de géo- graphie, chimie, instruction, religieuse et mécanique appliquée, cherchant, honnètement sa Loi ». vV Ce jeune homme « sait qu'une ârn.e ainsi qu une barre de fer ne se forg-e.pas à froid, mais dans les étincelles et les éblouissements et donc a décidé d'aï;- 1er courir le monde à seule, Il de s'y judicieusement éblouir. En, somme, un type possible de mystique .du positivisme moderne, proposéàl'agrémentdesesprjts désintéressés, pour un temps, .du mélo trop produit science et foi ».'Au cours du livre j'ai eu souvent l'occas.ipirde songer à cette déclaration liminaire,. Et c'est par- fait. Mais j'ai eu aussi l'impression que .16 héros et les personnages du livre s'en sôuviennent presque toujours et semblent vivre et agir dans le souci 'de s'yconfor- mer c'est recueil habituel des romans à thèse, où l'écrivain est. dominé par la pensée de démontrer quelque chose. J'ai plaisir à reconnaître, d'ailleurs,, que M. Daguerches a fait preuve, en son nou- veau livre, d'une réelle force de, pensée, d'éloquence,- de chaleur, d'émotion, rie très beaux dons enfin, et d'une recherche verbale souvent heureuse. C'est l'œuvre d'un homme qui pense et d'un bol écri-v vain.. .•

.'• •̃'r: :]

,~I

Brada publie chez Pion un "nouveau-: roman intitulé La Brèche., J'ai ou main-" tes fois déjà l'occasion de dire icilasym- pathie très vive que m'inspire le talent de cet écrivain son nom sur la couver-. l ture d'un livre est tout.à la fois une promesse d'émotions vibrantes, sincères, humaines, une garantie aussi 'd'honhê- teté supérieure et d'utilité; Brada n'e- .crit pas pour le vain plaisir d'écrine, elle entend que- de ses romans se dégage toujours une leçon de haute morale. La Brèche ne ment pas à cette heureuse, et Serine tradition, elle accentue seulement, 7 et \e r®rette un peu, la tendance du romancier au pessimisme^et à la mélan- colie- Peut-être après tout, est-ce la vie qui veut ça Dans la Brèche, au cours d'un récit mouvementé où les faits se succèdent avec rapidité, vous assistez à l'écroulement d'un foyer heureux, sans ceperidantque les personnages dû drame, que les acteurs de l'énigme vécue ces- sent d'être symoathiques. Mais il y a une «brèche», la brèche par où s'en va le bonheur, et c'est tout juste siparmiles larmes on perçoit le cri d'espoir arraché à de nobles.ccBurs penchés- sur une doit- u leur imméritée. Et c'est très émouvant, et très douceraerri pénible. >

-̃̃'̃̃̃' "•̃;̃

Porto les autres romans de la gemainôj je signalerai Fumeurs d 'opium Cô- ̃médiens ambulants, de M. Ju^es Bois-- sière; l'Affaire Dérive, rofhan- de' mœurs contemporaines, de J.-H.;Rosriy jeune'; Idylle de banlieue, traduit .de C'onan Doyle, par M. Albert Sayiuè;Fille du Milliardaire, de M. Frédéric Mauzèns-qùi j' termine ainsi l'histoire" des Reptiles de-- Paris; le Mirage du bonheur, par Mme y Camille Pert; le Patrimoine: perdu,- ^par; M. Anthony Hopé; l'Inutile ro,u ̃le, par ,M. La;Bruyère,:parus dans.la IPétito Bi- bliothèque de 4a Famille; -lé Geâl .dp-- vivre,' de AL I^avâiefte iïrtfl'e d'of, de


Mme Jàcqu,elifle Rivière; et de§: nouvelles signées Nikto les Infernales;,un roman enfin d'aventures émouvantes et pittoresques le Ballon fantôme, de Jacques dés Gâchons, joliment édité par là Irbrairie Macne..

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-HtSTOmB, SCIENCE, lïVRES DIVERS. M. Frédéric Masson publie chez Ollendorff huit conférences qu'il donna au cours des années 1908 et 1909 Sur Napol'éon. Ces huit conférences réunies donnent l'impression d'une œuvre' d'ensemble très honiogène et synthétique sur le grand empereur. C'est, sous une forme ramassée, lumineuse, émouvante, en un volume de deux cents 'pages, la1 condensation de trente gros ouvrages, le résumé pathétique d'un labeur obstiné, enthousiaste et pieux de plus d'un quart de siècle. « Il faut, 'nous dit M. Frédéric Masson dans sa préface, que chacun apporte sa pierre, si petite soit-elle et si menue, à l'édifice que dressera quelque jour l'ouvrier de la synthèse, celui qui, en deux, cents pages vraies, racontera Napoléon. » Je ne voudrais pas offenser la modestie, de M. Frédéric Masson, mais je crois, bien que l'ouvrier est venu, que nous ayons, dans son livre, les deuxcents pages sincères qui évoquent Napoléon tout entier.' Qui donc pouvait mieux que lui,.aç• complirce tour de force? Qui réaliser cette .synthèse mieux que l'homme, dont toute la vie fut consacrée à l'analyse passionnée et fervente du hérOs? C'est vraiment Napoléon toiit;én-rtier Bonaparte eti'Empereiir, l'homme et lé Génie, qui surgissent de cés,deux cents- pages' vivantes, traversées par le souffle.d Une ardente admiration; d'une fervente foi. Et c'est, tour à tour, la jéytnesse' de Napoléon, avec Jes idées directrices de J'enfancé qui .persisteront chez l'écolier de Briennë, chez' le cadet gentilhomme de l'école militaire, chez le, lieutenant de Valence et d'Àuxonnè, qui domineront' là vie 4U consul et de l'Empereur, du distributeur de .trônes et du faiseur de rois. C'est, évoquée en.des pages rapides et complètes, la vie sentimentale du héros Napoléon et les femmes,. et Joséphine à la Majràaison,,et ce sont les fastes éclatants du Çacre, les entrevues .épiques du •Pa'pe'et de l'Empereur; et ""enfin, après ces prodigieux tableaux de splen-

deur et de-'puissaheefey.mb'olïsés par Da-

deur et depuissahce Bym.bolisés par Da-

vid, le ̃ magnifique et douloureux épildgue, le sûm.bre'drariiede Sainte-Hélène; toute r.imm'ens'e et merveilleuse épopée,' toute l'histoire de l'homme et de sapro1 digieuses destinée' Ja vie de l'Aigle' que nous verrons* tour à tour s'élever; monter, jusqu'aux '.cimes où' il- plane majestueusement au-dessus du/monde' et de l'histoire; jusqu'au m'ornent tragique.Un grand c<jup.de'.vei}f lui cassa les- deux ailes.

'"̃"̃•

lM. Ernest Daudet,àquinousdevons déjà les Mémôiresd-u cQmte Valen(in Esterhazy et un volumede ;Sa Correspondance; poursuit aujourd'hui cette publication et nous offre, en un volume' paru cette semaine chez Pion, de Nouvelles Lettres dit comte Vdlentin Esterhazy à sa femme {1792-

i'7 9 5).' }\i,'ààl déjà l'intérêt puissant

i-795~ ~'ai, dit déja 'l'intérêt puisse,nt',

de cette' correspondance et quelle contri-

bu (ion "précieuse^ êllg. ,;apporte à l/h.isT.toire de l'émigration. î/a suite "d'e'ces lettres'si curieuses, que la sincérité de auteur rend émouvantes et belles contient, avec les témoignages de' tendresse que l'ancien ami de Marie-Antoinette, devenu, en' tout bien tout honneur, lè'îavorî de l'impératrice Catherine, prodigue à sa femm'e/dé nouveaux et piquants détails sur la Cour moscovite, sur la vie des' émigrés en Russie et en Pologne,Esterhazy eut la joie de se rencontrer avec quelques-uns de ses amis de Versailles, victimes comme lui de la Révolution. Le comte Esterhazy dénonce dans ces lettres les duperies de la politique austro-prussienne que sa perspicacité a percées à jour il raconte la retraite de Brunswick, le séjour du comte d'Artois à Saint-Pétersboui'g,la stupeur et l'émotion répandues par la nouvelle de la mort de Louis XVI. Un précis substantiel de sa mission auprès de l'impératrice Catherine, une brève et pénétrante ôtude sur Potemkin, une description enfin, pittoresque et colorée, laRiisSie îi cette époque, terminent ce volume d histoire vivante et vécue.

A signaler encore dans le domaine historique l'Europe et la Politique bri-.ianniqué (/ 882--1909), Un volume de politique étrangère de M. E. Lémonon. ))r('façé par M. Paul Deschanel la Chine ̃nouvelle de M. Jean Rodes; ,1809 de Ratisbonne à 'Znàtrii, le tqmë" Ier d'Une étude critique d'histoire militaire parle commandant E. Buat, chef d'escadron d ̃' artillerie!; un curieux ouvrage, d histoire littéraire, l'Ami de Ninon de Lenclos ou l'Amateur de morale facile1,, 'par M. Gaston Derys, d'après /une correspondance inédite de Guillaume de Çontoù .̃' ̃'̃ '•̃̃ ̃•

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La Bibliothèque de philosophie scientifique de l'édrtèur Flammarion s'enrichit d'un nouveau livre traduit de ;1 l'allemand par le. docteur Marcel' Dufour, l'Evolution d'une science la Chimie; par M. W. Ostwàld, professeur de chimie à l'université de Leipzig..C'est un très austère ouvrage devant leçjuieKHy profanëtelqûe moi reste dlautant plus respectueux- qu'il' est plus mat-pcépar é a' le comprendre. Tout de même; obscurément, j'en soupçonne la- valeur Scientifique, j'en devine .la portée philosophique. « Ce livret nous dit le V"aducteur, est une pierre apportée à l'histoire ûe, la chimie, mais c'est aussi une contribution à L'histoire'gënérale de la science. M'. Ostwald est.dé plus en plus/Cjon.vaincu que; dans l'histoire' de la science.iQn peutjsaisir les lois générales des phénomènes historiques phisrfaciïement que' dans- la trame .ejubrouillée. de l'Wstoire univ^rrselle, et, .àcce .point- de ,Y.ue,_SQn.!iyre, dépassant le cercle un peu restreint des chimistes de profession, s'adresse à tous ceux qu'intéresse le déxeloppexnent, de-l'humanité. » Tour à tour, dons ce livre très complet et d'une fort belle ordonnancé, le savant professeur passe en revue les éléments; les poids de combinaison les lois des gaz; Pisomérie et la constitution; rélectrochimie; l'énergétique moderne et d'autres choses encore mystérieuses pour mon ignorance.

̃ ̃ vy,A-

Littérature et art, voici une 'étude sur Franz Hais dont s'enrichit J'A1,!ts!;ic Biblipthèqw en couleurs; Princesses éeilettrés, unrlivre decritiqtie- teonsacré: par M A Èrneàt Tissât à des- écf ivatos'GOmine

Arvèdé Barine, Emilie de M,orsier,, Jean Dornis, Neera, miss Mary, F. Robinson (Mme Duclaux), Lucié Félix-Faure(îoyau; l'Evolution de'l'idée dramatique les maîtres du théâtre, Corneille à

ïfnmas fils, par M. Jules Guillemot; un

D!~a~par M. Jules GuiMemot; un

livre magistral du grand écrivain Emile Verhaeren, TouteFlaridne, tes Villes à pignons. Et c'est encore- les Lettres de jeunesse, d'Eugène Manuel, publiées par MM. Fernand Lévy-Wogùe et Paul,Carcassonneet préfacées par M. Alfred Croiset; le Problème moral et 2ci Pensée contemporaine,' une éjtude philosophique de M. p. Parodi; et, traduit par M. Chartes Rabot, l'émouvant récit de, l'expédition du Nimrod au pôle Sud. ̃>

<~

La Petite Bibliothèque Surannée nous donne la réimpression de Y Histoire des chats, de Paradis de Moncrif, avec une introduction de M- Georges Grappe. Il y a quelques mois, dans une étincelante chronique publiée ici même, notre éminent collaborateur et ami, M: Henry RoujQii, faisait surgir, du passé lointain le lecteur de, Marie Leckzinska, et il nous disait pa.r avance combien serait attachante et fine l'étude que M. Georges Grappe allait délier à ce type, vraiment curieux, de Mùiicrif..

Certes, les onze lettres à la marquise de B-, lettres qui. constituent 1' <* histoire des chats »; ne mériteraient peut-être pas qu'on' les assurât contre l'oubli si M.' Grappe n'en donnait une explication fort divertissante, et si l'étude en laquelle il fait rëviv're Moncrif'ne montrait ce parfait égoïste sbu's un jour qui rend son arrivisme original, sinon tout à fait sympathique. En tout c^s, Moncrif apparaît

aveô une ̃ souplesse d'esprit telle' qu'il

peut se .plier sans* effort toutes les'besognes et !M. Grappe,;en nous le faisant t mieux'jiortnaltre, nous a offert unétrès curieusitf et vivante évocation de la vie de Paris au dix-'huitième siècle.. Les' pioètes enfin M. Claude Lorrey nous donne /)ewa;Pqé??iesd'inspiratio.n biblique ètpaïenne, une « Ode à la Douleur H et «,Pan' et psyché » rythmé sur le cours des saisons; Mme Camille Raynaud nous offre deg Paysages à la plume, où, en des croquis alertes, spirituels, pittoresques, d'urt rythme gracieux et sonore sont évoq^és,Tân•ger,Aiger,l'Orient,^êternellona- ture.. Et la librairie Flammarion' publie, dans sa si- utile « Collection des meilleurs, auteurs classiques français 'et étrangers», une 'traduction1 limpide et fidèle de ces. Métamorphoses d'Ovide dont la subtile poésie irrita si souvent nos labeurs d'écoHërs car, nous avons beau faire, ces histoires merveilleuses évoqueront toujours en nos mémoires le temps des versions et dès thèmes. Elles valent décidément mieux que cela; .et nos.- rancunes tenaces d'écoliers nous rendent injustes pour un pdèj,e exquis': il est bon que parfois une aimable traduction vienne nous rappeler au respect et à l'équité.

'• Ph;-Emmanuel Glaser.

l'es Revues] La Bévue hebdomadaire, som.'maire du numéro du 20 novembre Comte Albert de Mun, de l'Académie française, « les Dernières Heures du drapeau blanc » Louis Guimbaud, « yeïtu et Prix de vertu au dixThuitième sièple » H.-G. Wells, «Au tefiipsxle la-comète», traduit de l'anglais par '.MM; |î,-i3i;iDjivf ay. jetj IfazaJ{ie.wicz Xonis- Delzons,:» le Vieux Palais »; Edouard Rod, « 1$ Mouvement des idées Femmes de lettres. »

La Revue hebdomadaire continuera, dans son. prochain numéro, la publication des articles de M. le comte Albert de Mun, sur « les Dernières Heures du drapeau blanc ». Pour paraître prochainement (de Déficit de 191Q », par M. René' Stourm, de l'Institut « l'Approche du soir », par M. ,Charles-Gus.tavé Amiot,

->n^ ̃

Autour de la politique

Le Conseil des iplnistres

Les ministres et sous-secrétàires d'Etat se sont réunis hier matin à l'Elysée sous présidence de M. Fajlières. ̃

M. Barthou, garde des sceaux, a fait signer les nominations suivantes. Sont nommés

Maître: des requêtes au Conseil d'Etat, M. Corneilie, aUditeuE de If ciasse

pomniissaire du gouvernement près le Tribunal des conflits,. M. Saint-Paul, maître des requêtes au Conseil d'Etat i ;•̃•̃•̃ Auditeur de lr« classe, M.<de La- Yaissière. de La.vergne, auditeur de 2' classe.:

D'autre part, M. Barthpu a fait approuver par. le Conseil une propositio.n introduisant dans l'article 26, de. la lpi de 188J. sur la presse {offense au Président de la République). un nouveau1 paragraphe. ayant pour objet de réprimer l'outrage publie au drapeau national par éerlt, dessins,' gestes ou paroles. (M. P/ichon, ministre des affaires étrangères, a,fait (connaître^ les données générales dés déclarations qu'il, compte faire dans la discussion d,es interpellations relatives au Maroc, <jui .viennent demain devant la .Chambre. Le Conseil à décidé de confier l'intérim du gquveriienient général de l'Indo-Chine pen- dan't l'absence de M. Klobukowski, qui a demandé à» venir entretenir -le gouvernement $e diverses: questions relatives à l'adminis-, traUonide la. colonie, à M. Picquiô, directeur dd contrôle au ministère des colonies. i M. Yiyiani, ministre du travail, a entretenu. ses collègues de, la question des retraites ouvrières actuellement pendante devant

Sénat; ̃

MM. Chêron et Sarraùt, sous-secrétaires d'Etat, -ont indiqué les conditions dans lesquelles la question des Conseils de guerre, se présente devant le Sénat..

La procédure criminelle

Au cours de ce même conseil, M. Barthou, garde des sceaux, a fait 'approuver l'institution d'une commission chargée de préparer ua ou plusieurs projets de loi en vue des mp4ificatipns urgentes à apporter à la procédure criminelle, tant "en ce qui concerne l'instruction. préalable que les débats en Cour d'assises^

,On sait déjà que la Chambre est saisie de diverses .propositions de cette nature, et nous avons donné dernièrement le texte de l'une d'elles.

Mais la commission instituée par le garde des. sceaux aura une compétence toute spéciale, ges membres ayant été fort heureusement choisie parmi les jurisconsultes les plus éminents de la Chambre et du Sénat, et mrmt les fonctionnaires du ministère de la justice, les magistrats et les avocats les plus qualifiés pour étudier et pour résoudre cette délicate question.

La .commission, qui sera présidée parle ga!rde des sceàux'luÎTmême, est ainsi composée MM. Ribot, sénateur; Cruppi, député, vice-présidents M. Barboux, bâtonnier Baudouin, procureur général à la Cour de cassation Blondel, avocat général près la Cour de cassation; Boulloche, substitut du procureur général iprès la Cour d'appel de Paris Deligne, directeur des affaires criminelles-ej des grâces, au ministère de la juskice {-Fàbre, ptoéûrçur "général -'ptés- la Cdùr/ d'àppël*; Fabreguettes, Falcimaigne, Làù-

teflt-Atthàlin1. 'dOnîeiil«ïS'àjla 6ôu**de'cassai.-i

tion Garçon, professeur de droit criminel la faculté de droit de Paris Lecherbonnier, directeur des affaires civiles au ministère de la justice Lescouvé, directeur du cabinet du garde dés. sceaux.; Le Poittevin.Jugeau Tribunal civil de la Seine; Monier, procu-

reur de la Rqpubljcfue près ,1e Tribunal civil

de lajSçinç JHBnri-Robert, avocat la Cour d'appel de Paris, membre du Conseil de l'ordre Sauvajol, président de Chambre à la GoAir d'appel de Paris.

8ont nommés secrétaires de là-commission MM. Bouchardon, chef de bureau des affaires criminelles au '.ministère de l'a justice-; Du- bois,: secrétaire de l'office de législation étrangère et de droit international; Gilbert, chef adjoint du cabinet du garde des sceaux. ••' ̃•̃•̃̃ A. A.

A L'HOTEL DE VILLE

LE ROtE DE L'AGENT POUCE

̃ La deukième commission municipale s'est réunie, hier, sous la présidonce de M. Grôbau val, afin de permettre il M. Emile Massard de poser une question, hors séance, à M. Lépiiie, préfet dé police, à l'occasion de la déposition de l'agent Pouce dans l'affaire Stoinlieil..

M. Emile Massard; a expliqué que le sous> .brigadier de la Sûreté, M. Pouce, a pris parti pour l'accusée. Il a ajouté que ce qu'il<reprorchait à cet agent, ce n'était pas d avoir pris parti pour, c%ait d'avoir pris parti, d'être sorti de son rôle et d'avoir fait des déclarations qu'on ne lui demandait pas. Un agent ne doit'ni charger Un accusé ni s'efforcer de le disculper. Il. doit se borner à apporter des renseignements et des faits. La Sûreté a été partiale.

M. Lépine a répondu en faisant remarquer qu'en vertu de l'article 10 du Code d'instruction criminelle il n'était juge d'instruction que jusqu'à la désignation d'un juge d'instruction. Après, il est dessaisi. Ce qui s'est passé à l'audience ne le regarde donc pas. Quant à l'agent Pouce, il était cité non pas comme agent, mais comme témoin, c'est-àdire comme citoyen. En cette qualité, pourvu que le président ne s'y oppose pas, les agents ont lé droit 'de dire tout ce que leur conscience leur fait un devoir de dire.

Un conseiller a interrompu

Même s'ils se mettent en conflit avec le; Parquet? .̃. > Le préfet a répondu –-Du moment qu'un agent a juré de dire toute la vérité, il doit dire tout ce qu'il croit vrai; Dans l'espèce, l'agent Pouce ne s'est pas mis en conflit avec le juge d'instruction. avait adp'pté la manière de voir de M. Leydet il n'a pas changé c'est le nouveau juge qui a eu une opinion différente. Ce n'est pas la faute de l'agent si le ministère publie a varié. ̃ C>

Au surplus, M. Lépine a fait venir l'agent Pouce dans son cabinet, après sa déposition à la Cour d'assises.: Il lui a dit alors Vous avez cru devoir exprimer votre coijviçtion de l'innocence de'Mme Steinheil. C'est votre affaire, je ne vous en blâme pas je ne vous en félicite pas non plus. Cette heureuse formule a clos l'incident.

JanviU>.

JOURNAUX ET RSVUSS

Le discours de M. Briand

#*# Le Temps est content du discours du président du Conseil, et conflant en lui; mais il est défiant et mécontent lorsqu'il regarde la Chambre.'

Le Temps reconnaît que M. Briand a pourvu d arguments plausibles les députés kjui craindraient que le corps-éléëtoral ne leur reprochât le déficit ». Le déficit est fait de sacrifices à la défense nationale et aux oeuvres de solidarité sociales c'est un déficit honorable. Toute l'Europe en est, là-dessus, où nous en sommes. Mais cela nous vaudra des impôts? Certes. Si'la Chambre ne veut point les voter, il faudra qu'elle dise pourquoi. ̃ Et le Temps n'est pas moins approbateur. des paroles de M. Briand au sujet de l'école laïque et de cette «neutralité scolaire » dont M. Ribot a dit, l'autre jour, qu'elle était l'œuvre essentielle de la République. Si M. Briand a dû y revenir, ce n'est point sa faute « il ne dépendait pas de lui que les évêques s'abs^ tinssent de rédiger leur message contre l'école laïque ». Mais le Temps ne craint point que l'école laïque soit mal défendue il craindrait plutôt qu'elle le soit trop, et conseille la prudence à ses adversaires ̃

En ces matières de défense anticléricale, l'unanimité des républicains est telle que le plus difficile est de garder la mesure et de ne point verser dans le combismc ou le souscombisme. Quand on discutera les voies et moyens de cette défense, nous mettrons en garde le gouvernement contre les excès qu'on pourrait lui suggérer; et nous comptons sur

'esprit élevé et généreux de M. Aristide

l'esprit el) et temps que sur ~lrisVide

Briand, en même temps que sur son habi-

leté, car l'anticléricalisme à outrance fait surtout 'l'affaire des cléricaux et leur sert d'excuse.

Enfin, le Temps complimente le président du Conseil d'avoir été brave :.il lui a suffi d'accepter la bataille pour jeter la panique parmi « l'éternel parti des remplaçants».

Mais si cette bravoure de M. Briand réconforte le Temps, la veulerie des députés l'attriste et l'inquiète il n'y à pas, dans leur esprit, la moindre place « pour une question gouvernementale ni pour une idée générale quelconque ». Les députés ne pensent plus qu'à se. faire réélire et, en ce moment, ils se font du mastroquet un épouvantail ̃ Si le mastroquet était le roi tout-puissant que l'on redoute et que l'on révère, les socialistes ne feraient pas de si courageuses déclarations contre l'alcoolisme. Quelqu'un disait, avec esprit, que si les députés ne veulent pas voter de surtaxes sur l'alcool, c'e^t parce que l'année prochaine, quand ils neseront plus que des candidats payant à boire, ils supporteraient tout le poids du nouvel impôt. N'allons pas jusqu'à cette ac- cusation, d'ailleurs plaisante, car les députés eux-mêmes ne prévoient pas les mal- heurs de si loin. Ils ne raisonnent pas, ils. tremblent. V; Et ils ont bien tort

Le pays vaut-mieux qu'eux, d'après le Temps. Et le pays sait bien qu'en fin de compte il faudra payer ce qu'il était « honorable de dépenser.

Alors, pourquoi ces hésitations ? Le danger, pour la majorité, n'est point de voter les taxes nouvelles, qui- sont nécessaires, mais de se déconsidérer par des façons de sentir et d'agir incertain- nés et pusillanimes », auxquelles le pays « me comprend plus rien. »

m% Les Débats, eux, sont soucieux, Ils avaient accueilli le ministère « avec réserve, mais avec impartialité ». Et ils reconnaissent que M. Briand n'est pas un partisan de la guerre religieuse. Mais

sQQûntouragë^à'girsurliii ":Vt" ̃' ''•'̃̃•' A

['" '(L'1" "1

Il-est idaît1 que ipour «a part jll-iieieiio.it pas»

l'écQle sérieusement menacée et demeure calme. Mais autour de lui, on le presse, on réclame' de lui des mesures de défense on s'inquiète de voir dénoncés des manuels que l'Université aurait dû écarter d'elle-même. Il a bien fallu que M. le président du Conseil parle et se fasse applaudir. Mais que veut-il? Les'paroles qu'il a prononcées à ce sujet ne sont pas claires. ̃ ̃ ̃

Après le discours de Périgueux, les Dépats' attendaient une politique d'apai* sèment,; à présent, ils redoutent une politique d'abandon. .••̃̃̃̃ ̃̃-̃.̃̃• 1.6-Liseur.. La Presse de ce matin

i

Le J-ôurnal officiel publie ce matin Réception parle Président- do la République delà lettre par laquelle S. Exe. M. Eliodoro lui hptifle son élection à la présidence de la République de Bolivie..

Décret portant nomination d'un maître des'requêtes et d'un auditeur de 1" classe au Conseil d'Etat. ̃ • ̃ ̃ ̃ Arrêté aux termes duquel sont nommés attachés titulaires,: MM. Alinat, Bazy, Beucher, Brouard, Chaudun, Darras, Deis, Ferrier, Morisrset, Pagenel, Rodières, avocats.

ArrGté déclarant vacantes: aBordeàus. lachaire de zoologie et physiologie apimale; à Toulouse, la chaire de langue et littérature méridionale et i^elle de mathématiques générales.

̃ (.•.̃̃

\AFFAIRES ÉTRANGÈRES

Le Petit Parisien

Une déclaration d'El-Mokri, chef de l'ambassade marocaine en France

Je ne doute pas 'qu'un accord ne s'établisse entre, mon pays et, le gouvernement français. Mais si cet accord' était, imminent ou déjà, fait, j'en serais, à. coup sùrile premier avisé. Or,, j'attends la réponse définitive de mon souverain au projet que je lui ai transmis, voici exactement treize jours. Comme nous n'avons ni poste rapide, ni télégraphe entre Tanger et Fez, il se peut que ces instructions ne me parvien nent, que dans sept ou huit jours.

Je suis surpris que le débat vienne demain devant la Chambre. Il eût mieux valu qu'on patientât ehcore quelque peu, car alors, j'eusse été fixé sur les intentions du Sultan. En tout cas, il n'a été question dans mes entretiens avec M. Pichon, ni d'une division de l'emprunt, ni d'une saisie éventuelle des revenus de la Chaouïa.

m

l, LA POLITIQUE

L'Aurore

La justice criminelle ̃ ..? .'̃. Ainsi le plus abominable des forfaits porte en soi son enseignement. Qui nous eût dit que la tragique et scandaleuse affaire dont les échos sont encore vivants dût entraîner après elle d'anssi graves conséquences Toute notre antique procédure criminelle bouleversée, après avoir été reniée par le garde des sceaux.

Et l'on so'ng-e involontairement aux centaines d'accusés qui, sous ce régime périlleux pour leur liberté et pour leur vie, ont subi ces mêmes" interrogatoires, ont été fulminés par ces mêmes réquisitoires, pour lesquels on ne trouve pas aujourd'hui de paroles trop sévères.

Ne regrettons donc pas faut-il le dire ? >-> l'affaire Stejnheil. C'est à elle que, l'on devra de voir réguer un peu plus de justice dans la justice elle-même.'

La Bépublique française V

L'étatis.me galopant.

Comme il a eu raison, M. Lpubet, de signaler, l'autre jour, comme le symptôme le plus grave de notre déchéance, les progrès de l'esprit étatiste 'qui s'infiltre partout. Le ministre des finances actuel, qui a donné tant'de preuves de bon sens et de courage et qui s'attirait, hier encore, les éloges de tous les partis pour sa franchise, Jtf. Cochery lui-même a fait, dans son discours d'hier. de dangereuses concessions aux socialistes .̃. ̃ II a envisagé comme possible et comme pro- cha^in l'établissenleht du monopole des assurances, et du monopole de l'alcool il a promis d'avancer au Sénat le vote de l'impôt sur le révçnu! Ainsi tous les projets en vue sans oublier ̃cfcl-uj ides rçtraifes-oiiYi'Jères^ aves '•]e-prin'ç[pe-14e l'9bligàtion sont infestés de cette nouvelle maladie qui s'attaque aux plus robustes esprits, comme aux plus solides institutions, )'é,$atjsîne galopant. ,̃' Le Petit Journal '̃:̃

Les impôts nouveaux devant la Chambre. .La Chambre'a eu raison de ne pas écarter les propositions ministérielles par. une sorte dé question préalable, et les ministres ont eu raison aussi dé déclarer qu'ils accepteront les recettes qu'çn pourra leur offrir si elles leur semblent préférables à celles qu'ils proposent.. i Tout est donc bien.,Il est seulement permis de regretter que, pour désarmer sans doute l'opposition dés radicaux socialistes et de l'extrême gauche collective qu'on a cru un instant devoir se coaliser avec la droite, M. Cochery ait pris à son compte l'impôt sur le revenu de M. Caillaux et montré quelque sympathie pour ce monopole de l'alcool et ce monopole des assurances que préconisent M. Jaurès et ses amis. •«•

ÉCHOS & NOUVELLES

Le Journal

'M. Dupin de Laforcade est nommé commissaire de police attaché à la personne des souverains, en remplacement de M. Paoli, qui a pris sa retraite, l'été dernier.

•̃•• At^

Mme Marie Soubé vient de, donner naissance, à Nissoï (Îïàûtes-Pyr'ënêes),à 'trois "enfants," déiïx filles et un garçon. L'an dernier, ce -n'étaient que deux jumeaux.

.11 y a progrès. ̃•̃•-•

AU

PflrS DE BflBBÉY D'HUREVILLY

A Saint-Sauveur-le- Vicomte

La commémoration, fixée à-dimanche prochain, âpres plusieurs remises, retardera d'un an, car Jules Barbey d'Aurevilly est- né le 1er novembre 18QS, à Saint-SauveUr-le-Vicomte, vieille bourgade du Cotentin, voisine de Valognes. C'est sur la place de la mairie de SaintSauveur que M. Frédéric Masson, entouré d'amis et d'admirateurs de Barbey, de ses dévots, pourrait-on dire, inaugurera, le 28, un buste en bronze exécuté par Rodin.

Vpilà, déjà vingt ans que mourut à, Paris l'original auteur de l'Ensorcelée- C'est dire que nombreux sont encore ceux qui l'ont coudoyé dans la vie parisienne. Plus rares sontles concitoyens, les •gens de ja campagne qui l'ont pratiqué là-bas, dans le village natal et à Valognes, où Barbey ne cessa de' revenir presque. chaque année. Il s'y retrempait dans les souvenirs d'enfance qui dominent son œuvre.. Car il lui arriva, comme à d'autres, de ne peindre que les choses et les gens'de son terroir; Ils sont intéressants à-revoir, étriqués, tout menus, les paysages qui, dans tel de ses livres, se présentent avec des proportions fantastiques. Les souvenirspersonnels des vieilles gens qui ont eu commerce avec Barbey d'Aurevilly sont; curieux recueillir. Ils éclairent sa figure bizarre, fixent des points ariecdotiques, détruisent des légendes celle du corset, par exemple.

A Paris ce fut une légende tenace. l! Était conyenu dans les cénacles .que Barbey portait toujours un corset, histoire d'avantager sa taille. Une coquetterie poussée, a d'invraisemblables limites, undandysme de 1830 attardé sous l'Empire et la troisième République l'excusaient presque de cet cexès d'élégance. Or Barj3.eyl,sn'a-ja^^jgipoBlw.4jfe-ieprag Cause^i 0^ifte^re,9idoiïJînjenjft.4;Mffajt! :i;aji tre; j ou n #n ï-§&$ sàaUjmr, :&i,H&-jmin

? I veoir-le-Vicomte,-avec M. et Mme Vin1 dard, vous n'aurez plus de doute.

| Le père Vindard, anciennement me} nuisier; va sur ses soixante-dix ans. j En voilà trente que Barbey-, dépossédé de son petit bien par d'impitoya|. blés créanciers, fit prix avec' lui pour une chambre bien modeste que le père [. Vindardlùi loua ensuite chaque année. Les pieds sur les chenets, devant le feu de ta cuisine « qui' ne déplaît point» par'ce froid subit, M. Vindàrd à gauche, Mnie Vindard à droite, te passant amusé peut reconstituer là, anecdote par anecdote, la vie de Barbey d'Aurevilly à Saint-Sauveur, chaque été, depuis la

guerre.

C'est Mme Vindard surtout qui, narre, bonnement, .«implement, les souvenirs encore si. précis qu'elle a conservés de ce concitoyen fantasque.

Oh dame oui, pour être original, il l'était, le bon M. Jules J'étiotis [ jeunes mariés, Vindard et moi. quand il est venu pour la première année demeui ,r;er chez nous. Dans les commencements, ça nous semblait drôle de le voir circuler par la maison, tout en rouge, comme le diable, avec son petit bonnet de l'ancien temps sur la tête (La Clémentine, coiffure papale; celle-là même que Léon X a dans son portrait peint par Raphaël. ); Il s'amusait ,1e mâtin, à donner du pain aux poules, dans la cour. Je lui faisais son déjeuner,, qu.'il-prenait gaiement, en causant a.vec le monde, sans aucune fierté. Il remontait ensuite dans sa chambre' pour travailler1 à ses écritures, et puis s'habiller; car vous entendez bien qu'il ne sortait- jamais, comme on a eu tort de le dire; dans ses accoutrements d'intérieur. Ah dame, c'était une grande affaire que son habillage On n'en dira jamais assez là-dessus. Etait-il coquet le bon monsieur! Etait-il coquet! Des dentelles, .'de la soie, du .velours, tout cela minutieusement assorti,. depuis les sous-pieds jusqu'au jabot. Même en approchant de quatrevingts ans? r- Je crois bien Les dernières années peut-être plus que les autres. Et c'étaient des pantalons à la demi-douzaine, des gilets de toutes nuances, des redingotes. Ah! qu'il s'habillait donc bien Et comme il tenait à être moulé dans ses

habits

C'est pour .ça complète M. Vindard, qu'il ne.' portait jamais dé montre et qu'il ne savait jamais l'heure. Sûrement, confirme Mme' Vindard, en revivant un souvenir précis, avec le bon sourire du témoin qui dépose en conscience. Un jour que je lui faisais remarquer ça (donc qu'il ne savait jamais l'heure), M. Jules me dit, en passant la main sur son estomac, le gilet ne faisait pas un pli: « Comprenez-vous, ma fille? Si j avais là un absurde gousset, toute l'harmonie du vêtement en serait compromise. » C'est alors que je me permis de lui dire « If n'est. pas Dieu possible; M. Jules porte un.corset.» Il se mit à rire et à taper sur son estomac « Erreur grossière, ma fille! qu'il me répondit. Laissez dire les sots. Ils sppt beaucoup, à travers le monde, qui s''4musent à conter que je porte un corset. Éh bien vous -voyez que c'est un metisDn'è'eTMais.,nei'les détrompez pàsj J Laissez-les dire. Ce sont des sots. »'

Mme Vindard s'arrête, et ses deux yeux bleus' de Normande se mettent à pleurer. La. cause de cette minute d'émètion ? Ce ne,peut être la légende du corset.

Chaque fois qu'on reparle de M. Jules Barbey, voyez-vous, on a beau dire qu'il se teignait la barbe et les cheveux, qu'il y passait du rhum et des liquides de toute sorte, donc qu'il y avait dans sa chambre toute une pharmacie; c'est possible, c'est même la vérité; Si c'était son idée, n'est-ce pas? Mais nous autres, quand on reparle de lui, on pense aussi à autre chose. v

A quoi donc, madame Vindard? On pense que c'était un bien brave homme, dit en secouant la tête l'ancien menuisier, en mettant un éclat dans le 'feu. •" Pensez donc, reprend Mme Vindard. Quand il arrivait au chemin de fer (il venait de Paris par Je train de nuit), bien souvent,il trouvait un pauvre à la gare. Il lui donnait dix sous. Le temps de monter dans l'omnibus, d'arriver ici, de causer un brin, de s'.installer dans sa chambre, et voilà que, sept ou huit autres mendiants, avertis vite et vite par le camarade, 'se présentaient devant la porte. M- Jules les apercevait de sa fenêtre « Qu'est-ce que ces genslà,' nia fille «; Dés paUvres, monsieur Jules. Mais je ne sais pas s'ils sont bien intéressants. » « Ils le- sont, ni$ fille. Les pauvres le sont toujours. Donrieleur des pièces blanches-; tiens, en voilà». ». Et il me donnait comme ça dix, douze, quinze francs chaque jour, .avec 'ordre de les distribuer a'ux gaillards qui s'étaient donné le mot pour venir à Tau-, baine. Tous lés ans ça re' commençait,. Mais M. Jules ne s'apercevait jamais de la tromperie du monde. Il était bon, mais bon, à en donner, ma foi, sa chemise pour faire la charité. Ce qui me fait peine, quand on reparle de tout ça, c'est que je pense a l'enterrement de son pauvre frère, le missionnaire eudiste, qui n'avait jamais un sou dans sa poche. Tout filait en charités à droite et a gauche. Un jour, M. Jules lui dit devant moi que sa soutane était vraiment trop usée. Et il lui donnait (sic) certainement de quoi en acheter une b elle.etmême deux. Mais l'année d'après M. Jules fe.trouva la vieille soutane qui faisait toujours le service, de plus en plus trouée. Il gronda M. Léon. L'autre trouva le moyen de'lui expliquer ce qu'il avait fait de l'argent: il avait acheté du pain à ceux-ci, des-hardes à celles-là. Bref tout. était passé en bontés faites à la pauvre classe du pays. Eh bien monsieur, quand cet homme-là est mort, il n'y avait personne à, son enterrement, pas rnême un seul de ces manants qu'il avait tant secourus. Voilà ce qui fait de lapeine, quand on se remémore les choses comme elles se sont passées. »' .̃.̃ La prodigalité de « Monsieur Jules », inquiétait à la fin Mlle, Elisabeth Bouillet, sa vieille amie, avec qui Barbey faisait des causeries interminables, }e soir; dans une petite maison du bas de la ville. L'écrivain quitta la chambre des Vindard deux étés avant sa mort pour loger chez sa chère « Babet », qui le -44fei?dit; conitre les exploiteurs de'la rue. MQ*| hs^^8àr^W:0^^mê^snr

~y.wev~S~n~~

avec Mlle- Aimable Cailtiau, septuagénaire, jadis couturière, achalandée, qui exécuta pour l'incorrigible dandy. une limousine 'paysanne, semblable à celles des charretiers du pays, mais doublée de soie. Le coût fut de 86 francs. Mlle Cailtiau montre avec une légitime fierté la lettre à jambages Extravagants par laquelle l'auteur des- Diaboliques lui en* voy,ade Paris, prosaïquement, un -mandat-poste.' ..r'.

.9 l'. .<-

Toutefois, laniaison qui p^rle leplùâ de Barbey est celle d'un ancien' serviteur de feu;i'abbé Anger Billard, son grand ami. ,•̃̃ Là, au milieu des portraits, de,s biberlots, des meubles que lui 'a légués son défunt maître, M. Louis Yvér, .'encore un jeune homme; fait asseoir le visiteur dans le fauteuil e4 velours rouge où s'asseyait Barbey. II raiatûrise à iféùiîfeter ùne; collection de, lettres,, écrites souvent avec deux encres, illustrées de flèches indicatrices, de paraphes audarcieux. Beaucoup.de ces épîtres de Bar- bey ont été publiées. Toutes ont sa de' vise Never-moî'e. L'enveloppe, cachetée à la cire rouge, porte l'écu de ses armes ou ces deux mots Trop tard. Les billets .sont courts,. sauf un, qui doit' être inédit; il marqué' un désappomtement assez curieux chez Barhey, Jt propos d'un héritage manqué;. mais, il- dit aussi, et joliment, que ce sont les pauvres qui perdent.

Conclusion ce grand original avait un cœur d'or. Avec moins de dcntellbs et|dc panache, il eût peut-être "résis.tè davantage aux beaux gestes.

Le Figaro^ en envoyant un sàlu.t au buste de Rodin, n'oublie pas qu'il fut mêlé non pas une fois, mais dix, àlavip batailleuse de Barbey :.contreverses avec Ighotus, avec Abbut, avec Buloz., com-. bien d'autres Quant aux gens de Saint-Sauveur, leur opinion sur le' citoyen illustre, qu'uji bronze honorera désormais devant la mairie, est double. Il paraît qu'il écrivait bien; là-dessus les villageois s'en rapportent aux compétences, qui le diront très haut dimanche.

Ils spnt impatients, d'autre part, de voir l'événement, plusieurs fojs annoncé, prendre un corps définitif. Déjà la politique locale à trouvé le moyen de sévir. Et l'autre jour détail qui eût charmé Barbey deux notabilités de la commune ont failli se battre en duel à propos de la cérémonie.

En duel ASaint-Sauveur-le'-Vieomte! Il est temps gu'qn inaugure.

̃ pierre Giffatd.,

A L'INSTITUT

t~I' v W fi."

La Mission d'Ollone

Le commandant d'Ollone, chef de la mission dans la Haute-Asie, dont on connaît les magnifiques résultats, vient de recevoir de l'Académie des inscripr tions et belles-lettres une subvention de quatre mille francs, sur l'emploi de laquelle il a bien voulu nous donner hier les explications suivantes

•̃<–̃ II nas'agit, pas,, no.us;.a. dit l'esplpà,;

rafeur, d'une jiouyelJB expédition. Mon. lieutenant, le capitaine Lepage, est encoréen Chine, coinme vous le savez', complétant les documents que nous avons recueillis par des recherches sur place ou dans les bibliothèques chinoi-:ses. C'est pour l'aider dans ces travaux et acquisitions que l'Académie vient de voter hier une nouvelle subvention de quatre- mille francs. Qpant à. •' repartir, jfe le voudrais bien. Mais comment faire, à moins de laisser inutiles les fruits de ma dernière mission je vais on remplir six volumes scientifiques, plus un valume destiné à exposer au grand public le récit de .notre exploration- Dans ces conditions je ne saurais songer à. entreprendre une nouvelle campagne, du

moins immédiate. V T, ?

BEAUX-ARTS', .'̃ '•'

M. Garolus^uran a écrit a ses Coller gués une le|tre. dans laquelle il exprimé sa satisfaction des derniers travaux des pensionnaires de li^ ,Villa Médicis, qui paraissent s'être beaucoup amendes èi, dans. le meilleur seps; dfi; J'.art et d.il progrès. La compagnie a écouté avec le plue vif intérêt les explications fournies a pet égard par le directeur de il'Aca-- demie de France à Rome.

On a fixé à quinzaine l'élection -de e trois nouveaux correspondants eh remplacement de M. Whitnëy Warren, de New- York reçu tout dernièrement comme associé étranger, et de M,V1." Giacomotii, de Besançon, et B.atigny, Lille.

L'élection du successeur de M. Gruyor dans la section des membres libres aura lieu le, 8 janvier. M. Bernier est élu membre de la commission centrale adminis:1trative de l'Institut, en remplacement d(é M.' Çhapejain.- ̃ < •' t SCIENCES MORALES

Lecture' d'un jnpvpolre de M. André Sayons sur le tarit américain du 5 août' 19Q9. L'auteur fait ressortir le caraçtçre beaucoup plus protectionniste 'que Ilscaf de ce tarif, et conclut, comme M. Ju^serand,' notre ambassadeur a WctSr' hington, à une entente certaine entre les Etats-Unis et la France. Charles Dauzats.

'~A'JOtTl\NÉ~"

4n/?/Ve«4(>^? S. A. I. rqrphi4uc RenierCharles d'Autriche. S. A. le 4uc Pierre d'Qldenbourg.

Expositions Le Diprama de Som ot Rou^ bille (galerie Charles Bjrunner, 14, rue Royale, 2 heures). Exposition internationale d'économie domestique, Organisée par la mutualité maternelle du onzième arrondissement (Bazar de là Charité, 35, rue Pierre-Charron, de 10 heures à 6 heures).

Réunions': Distribution des prix de la Société pour la propagation des langues étran,- gères, conférence de M.Challaye «le Japon moderne » (Sorbonne,' 2 h. 1/2). ̃ •̃

iQÎGPÇîations

Une rencontre. La rencontre annoncés- entre M. Urbain flohier et M. Laurent Tail- r hade n'a pas eu lieu,Une seconde réunion de témoins a eu lieu hier soir. Si une rencontre est décidée, ellf se. produira demain,

|j.eç journalistes paflementaiy«s étràgT.

.~S, Hi r an.ét~ 9ieû'1' ~i~

J~F~ "HI,l' ,.L~ r ·,rt .i, o.


d'OrsayV'lé- déjeuner annuel dés journalistes parlementaires, étrangers. M. Janzon, syndic, présidait ia réunion, ayant à sa droite M. Antonin ijiubost, président du Sénat, et M. Brisson,, président de la Chambre des députés, à sa gauche. Parmi les invités M. He.rb.ette, représentant le ministre des affaires étrangères M. Pierre, secrétaire général de la présidence 'de' la Chambre ;-N[. de Nalèche, vice-président du syndicat de la presse parisienne -r M.Vannesson, président du syndicat de la' presse judiciaire M. Aubry, président du syndicat dé la presse parlementaire française MM. Tauna.y, Armand Schiller, etc.

Parmi nos confrères étrangers

M. de Yong. vice-président du syndicat de la presse élrahg-èré les représentants' de la dazette de Francfort, du Daily Telegraph, du Daily Mail, du Corriere délia Sera, de la Wiener Allgemeine Zeitung, des Munchener Nenste

Nachrichtep, de la Nouvelle Gazette de Zurich,

du Journal de Genève, etc.

Au dessértj M. Janzon a prononcé une'allocution pleine d'esprit "pour remercier les invités de leur présence. M. Antoriin Dubost a bu à la «presse libre, messagère de la pensée », et M. Brisson a rappelé ses soixante années de collaboration avec la presse parlementaire. Banquet. Le 23e banquet annuel de l'Association du personnel des travaux publics a eu lieu hier.Boir sous la présidence de M. Millerand, ministre des travaux publics. Le ministre de la justice, de la guerre et de la marine étaient représentés.

Dans une improvisation fort applaudie, M. Miilei'and a assuré ses auditeurs du plaisir qu'il éprouvait à se trouver parmi eux. Il a aflirmé ensuite la nécessité, pour le personnel, de demeurer étroitement en collaboration avec le gouvernement et de savoir se grouper ;en une unique et puissante association, seule capable de faire aboutir les revendications légitimes.

Après avoir rendu un respectueux hommage aux commis des ponts et chaussées victimes de leur devoir, le ministre a décoré M. de Noël, sous-ingénieur, blessé grièvement dans la catastrophe de Mont-Louis, et distribué diverses autres distinctions hono-

rifiques. •̃ ̃•

Histoire de Paris. Mlle B. Tarride reprendra le 8 décembre, à l'institut Rudy, la série de ses cours d'histoire de Paris. (Avec visites des monuments.)

Le «Comité français ». Le Comité français dos expositions à l'étranger tiendra, le 10 décembre prochain son assemblée générale annuelle.

Elle aura à entendre, notamment, le rapport de son secrétaire général, M. G.-Roger iiandoz, et à procéder à un certain nombre d'élections.'

Meuniers et boulangers. Hier matin, a été inaugurée par le Président de la République, au Grand Palais des Champs-Elysées, la douzième Exposition internationale de meunerie, boulangerie, alimentation'et des industries qui s'y rattachent.

Cette exposition est organisée par l'Association nationale de la meunerie française. Le président *dé cette association, M. A. Didion, a- reçu, au seuil du Grand Palais, MFallières, et après les présentations d'usage a fait au chef de l'Etat et aux personnages qui composaient le cortège officiel les honneurs du Grand Palais.

L'outillage mgeanique dé'. la boulangerie, de la meunerie, la carrosserie industrielle, les expositions de produits alimentaires ont retenu longtemps l'attention du Président. Le don d'une corbeille de fleurs destinée à Mme Fallières, et qu'une fillette présenta a fort gentiment, marqua la fin'de cotte visite. La Réunion hippique. -Le banquet donné par la réunion hippique française à l'occasion de la reprise ae ses cours construction aura lieu au Cercle militaire jeudi 25 novembre.

La Mutualité.! La SoGiétédeipf èvoyance-. et de seÉbtfïs -ttmtiùkïsC «'i'AUianca};d'Âlsa&- Lorraine » célébrait, hier soir, ses noces d'argent par un banquet suivi de bal, sous la présidence de M. Cll. Goudchaux, président de la.Société, assisté de M. Paul Deschanel, ancien président de la Chambre des députés, et dé M. Afgër, chef adjoint du cabinet du ministre de l'instruction publique, représentant M. Doumergue.

Au dessert, M. Paul Deschanel, après avoir parlé en termes émus de l'Alsace-Lorraine, a fait un vif éloge de la Mutualité. Assistance. Jeudi et vendredi prochain dé deux à sept heures, aura lieu à la mairie Saint-Sulpice la première vente de linge de maison, confectionné par les assistées d'une «juyre que nos lectrices connaissent bien « l'Union d'assistance par le travail » du sixième arrondissement dont les présidente et vice-présidente sont Mmes Mazeau et Alexandre Ribot.

Cet ouvroir n'existe que depuis un an. Il a déjà permis à l'Union de veniren aide à un grand nombre de mères de famille indigentes qu'un travail à domicile peut seul efficacement secourir.

Réunions. Sous la présidence de M. Paul Beaurégard, membre de l'Institut, député, l'Union du commerce et de l'industrie donnera son déjeuner' mensuel jeudi pro-

chain..

Après le déjeuner, M.. Fessard, sénateur d'Eure-et-Loir, fera une causerie sur « les retraites ouvrières devant. le Sénat ». Utile précaution. A l'hôtel ou au restaurant, quand vous demandez votre «EvianCachat », exigez toujours que la bouteille soit débouchée en votre présence. Vérifiez l'étiquette rosé" si connue et la capsule portant, en relief et en rouge, la mention Eviariles-Bains, Source Cachât. (Bureau central des commandes pour Paris et la banlieue 4, place de l'Opéra.) ̃

LE MONDE RELIQIEUX

A l'Institut catholique. L'assemblée générale annuelle des archevêques et évêques protecteurs de l'Institut catholique de Paris aura lieu mercredi prochain à 3 heures. Les évêques tiendront le matin une séance privée à l'archevêché.

La séance àde l'après-midi sera présidée par le cardinal Luçon, archevêque de Reims, qui prendra la parole au nom des évêques protecteurs..

Aux institutrices chrétiennes. Aujoiuvd'hui dimanche aura lieu la reprise des réunions mensuelles établies dans le diocèse de Paris sous le haut patronage de Mgr l'archevêque, pour les institutrices chrétiennes. Ces réunions se tiennent le troisième dimanche du mois (de novembre a juin), à là chapelle des Catéchismes de Saint-Louis d'Antin, 4, rue du Havre, sous la direction de MM. Lapalme, Clément et Dupin. Elles sont ouvertes à toute personne qui s'occupe d%nseignemfent ou d'éducation. Elles ont pour objet la formation morale et religieuse de l'institutrice. .J. deN.

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LES COLONIES En Indo-Çhine. Une nouvelle soumission

'̃,•' Saigon, ^20 novembre,

Un autre fils adqptif et lieutenant du De-Tham a fait, hier, sa soumission. Ce résultat est dû à l'efficacité de l'action combinée de l'administration et des forces indigènes appuyées par nos troupes c'est à elle que l'on devait déjà la soumission du Cafihh.

Le De-Tham n'a plus avec lui qu'une dernière poignée de partisans.

̃•• L.

Gazette des Tribunaux

Nouvelles judiciaires `

Voici la première poursuite pour blessures par imprudence intentée contre un aviateur, à propos de la chute d'un monoplan.

Le 18 octobre dernier, vers cinq heures et demie du soir, Mme Farand, açcompagnëe de M. Louis Hamst, un ami de sa famille, se trouvait à Juvisy-surOrge (Seine-et-Oise) sur l'aérodrome. Elle était à proximité du pesage. L'aviateur Blanck essayait son monoplan Blériot sur l'aérodrome. Brusquement, à la suite d'un coup de volant, l'aéroplane toniba. dans les tribunes. Mme Ferand, qui était debout auprès de la balustrade, fut très grièvement blessée., ,̃̃' Prétendant que le monoplan est tombé par suite d'une imprudence de M.: Blàhck," !?' Mme Ferand poursuivait hier ce dernier devant la 10e Chambre correctionnelle, présidée par M. Thorel. Elle lui' réclamait, en même temps qu'à M. le baron de Lagatinerie,' mis en cause .comme1 civilement.responsaple, en sa qualité de président "du conseil d'adniinistràtion de la Compagnie d'aviation", là somme. de 100,000 francs, à titre de dommages-intérêts^ Mme Ferand, actuellement malade à l'hospice des.blessés mintaires de la Croix-Rouge, était représentée à l'audience. par M" Paul Foy. Quant a M. Blaack,vravialeur, il 'était assisté de M" Alexis Ànquetjh. Sur les "conclusions 'de M. le substitut Tortat, le Tribunal, avant d'examiner l'affaire, "dont les débats ont été renvoyés à quatre semaines, a chargé M. le docteur Thierry de rédiger un rapport sur l'état de Mme Ferand. ̃

Nouvelles Diverses

:.ooi~

PARI? >

LES MARCHANDS DE TITRES VOLÉS

En février dernier, un cambriolage était commis au Grand Dépôt, rue Drouot. Une arrestation fut opérée, mais l'inculpé bénéficia d'une ordonnance de non-lieu. Le 14 octobre, M. Petit, directeur du Grand Dépôt, recevait du ministère des finances 'une lettre l'avertissant qu'un titré de rente provenant du -vol avait été présenté' -à la caisse pour le paiement du coupon. Le Parquet fut informe et M., Bonrgueil, juge

i idiin^ucg&ç^jrery ,;s^ Içflquyle^ ^pi'appj^,

que ce titre avait été présenté par un employé de M. Berteaux, agent de change qui le tenait lui-même d'un sieur Clarens, avocat à la Cour d'appel, rayé du barreau'. Clarens fut arrêté. Il déclara que ce titre'et plusieurs autres, qu'il avait vendus ou engagés, lui avaient été cédés par un nommé Villette, dont il ne put donner l'adresse. Sur cette affaire se greffe une instruction ouverte à Mejun, au sujet d'un cambriolage commis à Brié-Comte-Robert. Les titres qui avaient été volés 'avaient' été trouvés en l'a' possession d'un'ancien banquier, Lcfèvro de La Hpuplièro, et d'un nommé Chambon, qui furent arrêtés au moment où ils essayaient de les négocier à Londres, en même temps qu'une partie de ceux qui avaient été pris rue Drouot.

On se trouve donc en présence d'une bande bien organisée, dont tous les affiliés ne sont pas encore entre les mains de la justice. UNE RENTIÈRE ASSASSINÉE

Le docteur Socquet a procédé hier aprèsmidi à l'autopsie du cadavre de Mme Hubmann, la .victime de l'assassinat de Bry-surMarne.

Les agents de la Sûreté, sous la direction de l'inspecteur principal Dol, continuent leurs investigations dans la région- Les recherches seront, dit-on, difficiles, .les assas- sins n'ayant emporté qu'un très maigre butin. Cependant, le détail qu'ils devaient connaître parfaitement les dispositions de la maison pourra peut-être être utile. Au commissariat de Joinville, on reçherche ce que sont devenus deux individus qui habitaient Le, Ferreux et qui ont disparu depuis dimanche. L'un d'eux, venu pour faire. la vendange, était un repris de justice, ayant été condamné pour cambriolage dans la région. ̃̃•̃ S'ils sont les assassins,ils n'ont pas aller bien loin, vu le peu d'argent que leur a rapporté leur crime.

.̃̃̃'̃̃̃.• '?', '>- i ̃

̃' LE ;FBO ̃ ̃•̃;̃̃.̃̃'̃'

En rentrant chez elle après une courte absence, hier à midi et demi, Mme Bay don, blanchisseuse, 107, boulevard de Gharonne, trouva sa chambre à coucher en flammes. Le feu avait été communiqué à des rideaux par un poêle-cuisinière surchauffé et avait gagné toute la pièce. -•̃; Elle voulut fuir. Mais par la porte restée ouverte la fumée avait envahi 1 esçalier. La malheureuse femme perdait la tête, lorsque, heureusement, le gardien de la paix Bâillot, passant à travers flamme et fumée,' la saisit' a bras le corps et l'emporta, ̃

Les locataires des étages supérieurs, afifo-lés eux aussi,-apparaissaient aux fenêtres, appelant au secours et voulant sauter dans la rue. Les pompiers de la caserne de Chali-

gny, qui étaieiit accourus, eurent beaucoup

de peine à les en empêcher. Il n'y avait aucun danger pour eux, en effet; car, vivement

attaqué, l'in'cendie fut proiiiptérhent localisé

attaqué l'Ülcendie fut. pr011)ptément lÇlc~li~é

et éteint au bout d'une heure et demie de travail. L'appartement de Mme Baudon est complètementdétruit.

̃ *+^

A, L'INSTRUCTION

Parisot, inculpé d'espionnage, a invoqué un alibi,'disant qu'il était à Dieppe, le jour où a été volée à la gare Saint-Lazare la valise contenant les documents, saisis sur

lui. ;̃'•

Getalibiya être vérifié.

LES BIJOUX EN TOC

Nous avons, il y a quelque temps, signalé un individu qui guettait le soir les passants rue Notre-Daroe-de-Lorette, pour leur proposer de leur vendre « une belle montre en or » à bon marche. La montre en «or américain » c'est-à-dire cuivre doré au mercure, valait 12 fr. 50.

En sortant hier soir de son bureau. M. Bi-

def, secrétaire du ^.ommis^ariaf û% .Çlignftn-

court, était, alj^d*. mX-W., hmmp,/m Wflfc,

$) l't, ~tp,H~ 9!~r~6U f~tle9 hl.{!J}m,e! ~r,, u\ f.-(

fl~t.e~ Xf)~~r! J/9,\}!: ¡~q (!;anqs, '~f.' ~EsfM~

cliêValiere en or, montée d'un-drattiant^ Au

courant, par profession, de ces sortes d'escroqueries, le secrétaire prit au collet l'individu. C elui-ci se défendit et bientôt une bande d'apaches accourut à son secours. Se voyant..menacé M. Bidet tira quatre coups de revolver en l'air. L'homme à la bague, qui s'éiait .dégagé, s'pnf i\i vers la rue jje Dunrkerqué et tomba dans les bras d'agents cyçljstes qui accouraient. ̃ Conduit au bureau de M. Dumas, commissaire de police, cet'individu fut reconnu pour un nommé Philibert Durot, âgé de vingt-cinq ans, camelot, ayant six condamnations et à qui. le séjour *de Paris était interdit. La « supprbe chevalière » valait dans les 25 à 30 centimes.. Comméon le conduisait au poste, le cabriolet au poing, .Durot se retourna sur l'agent, le jeta par terre d'un coup dé tête. et profita de cela pour se sauver. Mais la fdule le rattrapa et il a été: envoyé au Dépôt, d'où il ne sortira probablement que pour aller dans une" maison centrale.- ̃ ̃.

DÉPARTEMENTS

LA TEMPÊTE, DANS L'ATLANTIQUE

Brest. A la suite de la dernière tempête, une centaine de bateaux de pêche sont entrés dans le port de Douarnenez pour la réparation de' leurs avaries. Dix autres ont coulé et la mer est jonchée d'épaves.'

goélette Elisabeth, qui s'était échouée en face de Douarnenez, a été remorquée dans le port: •' -̃̃̃•.̃

*;F.IN .DELA GRÈVE CES TRAMWAYS

Bordeaux. Les grévistes des tramways ont décidé la reprise du .travail pour demain matin,, sans avoir obtenu la plus- petite concession'. -En. outre, la Compagnie congédie quatorze grévistes, non compris ceux qui ont été condamnés pour faits de grève.

,yiOL'EXTE EXPLOSION '•

Dunkerque. -r- Une" bbyée gaz a fait explosion dans urt atelier de constructions njariti'iïies. Six ouvriers ont' été blessés ils se sont' faittransportér à leurs domicile?;

'• '–• '] ̃•̃ ̃'̃'•

̃ ̃. ̃"̃Cà'e.t là. à '̃'

'Jj&s commerçants en boissons de Chavimoiit ^(Marne) ̃ont voté à l'unanimité un ordre du. jour de protestation contre les projets d'impôts nouveaux. ̃ ̃'

Un système de sauvetage de'sous-marins, inventé par un ouvrier mécanicien- de l'arsenal de Rochefort, a été expérimenté avec un plein succès, •• •̃' ̃̃' ̃'•̃ ̃ ̃ '•- -Argus.' LA' VIE ARTISTÎQ UE

h Petites 6<*pQsitions

'JI u~

Peintres de nu. L'inventeur des groupes sympathiques, le. célèbre -soussecrétaire Turque!, aurait certainement applaudi à cette idée d'exposer exclusiveme,nt des. tableaux de nu. •• On, a diâcuté, nagiière si le nu était bien du domaine de .l'art. moderne. Cette discussion, qui eut lieu aux temps loin- tains du naturalisme,- était- d'aill'qurs absolu nient superflue. -L'étude des harmonies 'de' lignes et 'de' couleurs que pré1̃ sêntev incessamment variées; l'être humain; offre trop d'enseignements et aussi 1 "de, .ressources. pour que les artistes se dem.ande.ri't longtemps s'ils ont raison ou tQrt àe.s',y adonner.

t .p '.autre part, îl,n"a jan^ais été contesté y '< q'uc-.l*é.ttitfe ̃ du nu est une des plus no-

i. 'Mfài e,t des:plu&;pures' auxqiveUes -puisse.

̃ se livrer" celui qui. étuçiie la nature'et cherche vt en exprimer la beauté. Nous n'aurions jamais iious-mêmc songé à écrire des choses aussi généralernent admises si, pour présenter Texpositiori des peintres denu, M. Vauxcelles n'avait pas. tracé en tète du' catalogue une préface d'une vivacité inattendue, Personne ne confondra l'œuvre d'un artiste véritable avec les travaux d'un chercheur <Je scandales, et est un peu excessif d'opposer à Titien même les charmants polissons du dix-huitième siècle qui s'appelèrent Baudouin ou Lavreince, d'aũ .tant; plus que ceux-ci sesont,fait excuser largement par la délicatesse de leur libre taient. '•̃ En revanche, quel effet pourrait produire une exposition exclusivement composée de nus ? L'expérienco.était curieuse a. tenter; elle ne pouvait donner que de bons résultats dans les détails, puisqu'on s'adressait aux plus distingues artistes ï de ce tpm'ps-ci. Majs l'ensemble, il faut le dire, rie va, pas sans quelque mono-' tonie. Plus de cent peintures- et'dé quarante sculptures sont là qui nous montrent des dos et des poitrines, dos figures assises, debout ou couchées. Autant un joli morceau de nu est, dans une. cxpos.ir tion« comme une fleur», suivant la jolie expression de M. Vauxcelles, autant dans tous ces nus on verrait avec plaisir une robe. V ̃̃ Et pourtant, je le répète, l'exposition est charmante, composée exclusivement de morceaux puissants ou raffinés, et'il faudra- conseiller- aux visiteurs de la. regarder, en deux ou trois fois-, voilà tout. Ce n'est pasi- après tout, en faire une si. défavorable critique. Une magistrale statue de bronze par. Bartholomé occupe le centre de la principale salle, et il y a, un peu dans tous les coins de la galerie pe\vambez,.de flnes statuettes.de tiesbois, de Bourdelle, de pejean, de Marque, de Fix-Masseau et de Halou. Quant aux peintures, comment les dér crire nous-mêmes sansredites. La célè- bre baigneuse de Renoir qui appartint, je crois, jadis, au compositeur Chabrièr, est une des plus lumineuses et des plus rares de toute la collection. On, peut aussi signaler, parmi les peintures, les plus inattendues, les plus neuves d'effet, une très élégante figure au~bdrd.de la mer par Louis Picard, un torse très, remarquablement modelé d'Armand Ber- ton; deux exquises études de fillette, par Mlle -Breslau-'j enfin' maints autres. morceaux de Pierre. Bracquemond,j AmanJean, Maxime Dethomas, Offmann, Morisset, Vallotton, Abel Faivre, Jacques- ( EmitejBlançhe, Raymond Woog, Lévy- Dhurm'er, Ernest Laurent, Mlle Delasalle, i etc., etc.̃̃• ̃ j Exposition Cha.bânian:. M. Arsène Châbahian s'est placé en très bon rang t

parmi' lés meilleurs peintres de marines, i

II aime surtout les aspects soyeux «t caressants de la mer, plutôt que ceux l qui inquiètent ou accablent. Ses flots ç connaissent juste assez d'agitation pour < que les jeux de la lumière y. chatoient et s'y irisent davantage. On ne peut l'en c blâmer, puisqu'il tire de ces mensonges du traître et redoutable élément les spec-; J tacles les plus agréables. IF nous à semblé que, cette année, l'artiste avait encore varié ses effets. Il a

'«îêiW'e; dàn&cerfeiiïWïîSSfuissesi ^ajautév j

dè^ ptHitk'jïerfepMnagesicljiefi'^riiupiéset e

'q^ii'âopi^nt (•lèi4*ànim)ition;6'tsti-"efl!Un

mot, la meilleure des expositiqns.de M, Chabahian jusqu'à présent1. v ̃ •• OEuvrés DE métal. Une très belle et très vaillante artiste, Mlle Borghilde Arnesen, expose la galerie Petit toute

une série' d'objets d'art en cuivre et en

une sé,riÿ' d'~bj~ts d'a:-t en cuiyrç et en

Argent' repousses et 'ciselés1. 'Je riesau» rais trop louer l'art intense qui règne dans ces probes et .somptueux travaux. Mlle Arnesen a l'accent de sa race, qui fut habile en ces ouvrages robustes. Elle, a une, imagination "décorative des plus remarquables. Tel plat dont le marli est bizarrejnent orné de guirlandes' dé fruits, tel lustre qui semble fait pour éclairer quelque scène de' vieux, conte Scandinave, et.qui est orné de tous les animaux de l'arche de Noé, groupés et interprétés lavec verve, sont dés chefsd'œuvre d'exécution. •̃•̃̃̃

AQUARELLES DE VENISE ET DE Paris. A la galerie Georges Petit, où ont lieu également les deux expositions ci-dessus signalées, M. Fougerousse montre des vues de Venise, où "le métier de l'aquarelliste semble fait à souhait pour seconder une vision large, non sans fougue, et une entente des plus claires harmonies. M. Fougerousse a exploré tous les recoins, de la Ville si souvent mise à contribution il en a aussi redit les ensembles familiers. Il a trouvé, le moyen de faire du nouveau avec cela. C'est la meilleure preuve qu'on puisse donner de son courage comme de son talent. Enfin je me reproche d'avoir oublié, en rendant compte des aquarellistes, les envois de M. André .Ghapuy. Ce sont des vues de la Seine, prises principalement du côté de Bercy, où l'artiste a rendu parfaitement les vastes espaces, les grands ciels parisiens, si particuliers, si transparents dans leurs tonalités grises. L'Etat a d'ailleurs acheté un des envois de ce distingué artiste. Arsène Alexandra.

LES THÉÂTRES

.o.~

Grand-Guignol Horrible expérience, deux actes de^ MM. André de Lorde et Alfred Binet le Hangar de la rue Yicq-jl'Asir, deux tableaux dq MM. Fernand Fauré et Edouard Helsey l'Ami des deux, deux tableaux de M- Henry Caen; la Halle, un acte de M. François de Nion.

On va guillotiner tous les soirs chez M. Max Maurey, et ragoût suprême guillotine^ le bourreau. Quatre bandits, pour emppch.er l'exécution d'un complice-, ont poignardé mystérieusement les aides de 'M. de Paris; ils se font embaucher," à la dernière minute, pour tenir la place des défunts, et tandis que leur nouveau patron au liangar de la rue Vicrjvd'Azir.oùelle.repose(nôus sommes en 1840) leur démontre pièce par pièce .le mécanisme de la machine, c*est lui qu'ils ligotent, lui dont ilséchancrent la ehçmise, lui dont ils enferment la tête dans la lunette, en ayant soin de lui tourner les yeux vers les cieux et vers le couperet' Nous voyons le corps de l'excellent M-, Desmoulins sursaùier sur la bascule; nous voyons les pieds battre,, se crisper et. se .raidir; mais hélas on nous refuse de voir sa tête

^Dulçr au;pA&i,Ç;.7,Vn.'iir'iJr;vr'T>7;i!

Au moins, dans le-.drame de MM. André de Lorde et- Alfred Binet, assistonsnous de l'açc^a une opération chirurgicale. Elle n'a rien. d'horrifiant, puisqu'elle est pratiquée sur un cadavre. L'illustre docteur Charrier croit avoir inventé le moyen de ranimer, après- la mort,-par un massage électrique, les b.attemQnts du cqeur humain; il, n'a fait, encore d'expérimentations que. sur des corps décapités- que lui procura la connivence du bourreau pas. celui, qui fut malement décollé tout à l'heure,' mais un de ses, successeurs à qui M. Gùérard prête une timidité'sinistre.Or,,ypici,, que. la file du' docteur est brusquement enlevée par une syncope cardiaque. pourquoi né pas ten.ter le procédé désespéré On voit, parmï les' lfngès'sanglânts,' le père plongçr l'électrode dans, la. poitrine béante, de sa fille; cependant le cadavre, le courant ..éveille, lès dernières' contractions musculaires ̃ eu train dé mourir, serre ses doigts contractés au cou du malheureux, qui -périt étranglé. M. Max Maurey a donné tous ses soins habitqejs 'à la mise en scène de ces drames d'épouvanté. Uledr a "e'ritrëmêlé l2 gaieté de deux vaudevilles. L'un, qui est de. Mi., Yves Mirande et Màrcei bimoni, montre comment la femme à barbe, épouse de .«. l'homme-danôn », trompe celiii-davec un jeune -homme glabre; .dans l:autre, M. Henry. Gaen a très joliment rendu vraisemblable le cynisme du mari trompé qui se fait entretenir par le monsieur dont sa femme est devenue là concubine M. Lurville en a très agréablement interprété le personnage. Enfin; M. Max Maurey, qui sait composer ses menus, avait ouvert le spectacle par un- acte spirituel et ému de M.- François de Nion. Que faire, dans une salle d'attente à' moins qu'on: n'y cause? Et de quoi causeraient deux divorcés, dont quelques années épuisèrent les mutuels courroux, sinon d'autrefois, des voyages que l'on faisait à deux et dont il serait doux de retrouver, pour un soir, l'illusion ? Mlle Pierry fut gracieuse en ce marivaudage, M. Ternois élégant; et voilà comme, -au Grand-Guignol, le sentiment ne perd ja- mais ses droits. Francis Chevassu.

COURRIER MSTHlATRES

aa;~un~~Hui ..A.a..

Aujourd'hui

A la Comédie- Française, à 1 h. 1/2, Grbxgoire (MM: Silvain, Georges Berr, Jpliet, Hamel, Mmes Lara, Lynnès).

58e représentation de Connais-loi (MM. Le Bargy, Déhelly, Henry Mayer, George Grand, Décàrd, Mmes Bartet, Leconte).

Au théâtre Sarah-B^rnh^rdt, à2 heures, matinée unique de l'Aiglon (Mme Sarah Be'rnhardt dans le rôle du duc de Reichstadt). •<- Au Théâtre lyrique de la Gaîté, à 1 h. 1/2, les Huguenots (Mmes Félia Litvinne, Marguerite Chambellan, Berthe Lowelly, Doccin, MM. Affre, Ponzio, Sylvain, Marvini, Sardet, Germat, Autloin, -Frisol, Reiss). L'orchestre sera dirigé par M. Amalou. A Femina (télép. 528-68), Matinée pour la Jeunesse, à 3 heures, le Petit Don Quichotte. Ce soir r

'r i

A la Cofflédift-tfir.arica.i8S, a .& Ji. iyg, J.e$, Brebis (le Panurge (M*M..Hfnv^'Majjer^sDéir,- eard, J|mès Berthe Cerny, -Géïiïat)." '"`'

(Editer r/?i (AfâJiiïîkloTaïettSitlr^oIjoMif ©eh!

I launay, Jacques Ferioux, Falconnier, Hamel, Ravet, Garay, Mmes Delvair, Madeleine Roch, Maille).

A l'Opéra-Comique, à 8 heures, Carmen (Mlles Brohly, Herleroy, MM. Sens, Jennotte, Mme RéginaBadet).

A l'Odéo:n, à 8 h. 1/2, Jarnac (MM. Desiardins, Desfontaines, Vargas, Joubé, Grétillat, Coste, Maupré, Fabre, Mmes Grumbach, de Pouzols, Devilliers, Albane, etc., etc.). Aux Variétés, à 9 h. 10» le Circuit, pièce en 3 actes de MM. Georges Feydeau et Francis de Croisset (M. Brasseur, Mme Marie Magnier, MM. Guy, Max Dearly, Mlle Diéterle, MM. Prince, Moricey, et pour les représentations de Mlle Lantelme); à 10 heures, le Pastel magique à 11 h. 1/2, la Course du Circuit de Bretagne.

On commencera, 4 8 h. 1/2, par Une A/faire arrangée.

Au théâtre Sarah-Bernhardt, relâche pour les répétitions générales du Procès de Jeanne d'Arc.

Au Théâtre Lyrique de la Gaîtéi à. 8 hi 1/2, le Trpuvère (Mmes, Yvonne Dubaï, Cécile Vilmer, Kerjean, MM. Alvarez, Valdor, AIberti, Reiss, Breffel). L'orchestre sera dirigé par M. Arehainbaud.

A la Porte-Saint-Martin, à 8 h. 3/4, la Griffe, pièce en quatre actes de M. Henrv Bernstein (MM. Lucien Guitry, Jean Coquelin, Pierre Magnier, Mlles Gabrielle Dorziat, Léonie Yahne).

–r A la Renaissance, à 9 heures, la Petite Chocolatière (Mme Marthe' Régnier, MM. Gas ton Dubôsç, André Dubosc,.Victor Boucher, Mlle Catherine Fonteney).'

Au théâtre RéJane, 8 8 h. 3/4, Madame Sans-Gêne (Mme Réjane).

Au- théâtre Michel, relâche pour répéti- tions d'ensemble du nouveau spectacle. Au théâtre Apoilo, à 8 h. 3/4, la Veuve, joyeuse (Miss Constance Drever, MM. Gali-,paux, Defréyn, Mlle Thérèse Cernay.) A l'Athénée, à 9 h. 10, Page blanche, comédie en 4 actes, de M. Gaston Dévore, avec Mmes Léonie Laporte, Goldstein, Marthe Lutzi, Maud Gauthier, MM. Henry Krauss, André Léfaur, Cazalis, Gallot, etc.

On commencera, à 8 h. 1/2, par Sophie ou le Désir contenter.

Aux Bouffes Parisiena-Cora Laparcerle, à 8 h. 1/2,' Lysistrala, pièce en quatre actes de M. Maurice Donnay (Mmes Cora Laparcerie, Renée Félyne, Lavigrie, Napierkowska, MM. Karl, Hasti, Mlles Mario Calvill, Destrelle, Florise,.G;iiy,. Moriane,. Vprmell).,

Au théâtre des Capucines. à 9 heures, Sans rancune. (Mlles Ellen Baxone, Gaby Deslys, Bordini, Anie Perrey, Débienne, MM. Berthez, Dai'nlëy, Blanche, Choof); la Couverture (Mlles Mérindol, Andrée Glady, MM. Diamand, Prad); Petite Poison (Mlle Sauer,;

M. Mathillori).'

Au théâtre du Grand-Guignol, à 9 heures, Horrible expérience jV Ami des deux, le Hangar de la rue Viçq-d'Azir, La Halle, Madame

Aurélie. v:

Hier :̃̃: •̃•̃̃.••̃ Recette de la Veuve joyeuse à la 144° représentation au théâtre Apoilo plus de sept mille francs.'Quelles phrases atteindraient à l'éloquence de ce chiffre'?

Nous avons reçu pour la protégée de Fursy

Enoch et Cie. 20 francs

Au jour le jour '•

La semaine dans les théâtres subventionnés ̃̃ 5 A l'Opéra i-fend'i, mercredi et samedi, 3°, 4e et -5°- représentation de l'Or du Rldn {MU-< Van.'Dy1ckv>Dél!iaas1s-Dlïçlos'fiiesi5e,. Journet, Noté; Nansen, Fabert, Mmes Demougeot, Campredon, Charbonnel, Gall, Lauto-Brun, Lapeyrette) l'orchestre sera dirigé par M. A. Messager; vendredi, Sigurd (Mmes L. Grandjean, Laute-Brun, Lapeyrette, MM.- Franz, Noté, A. Grosse, Duclos). A la Comédie-Française lundi, mercredi, vendredi, samedi,* Sire mardi, Ruy Blas jeudi (matinée), Hamlet'; jeudi (soirée)-, M, Alphonse, Une faut jurer de rien. A rOpéra-Comique lundi, à 8 h. 1/4, représentation populaire à prix réduits (avec location), Mignoh (MîleMathieu-Lutz.M. Léon Beyle, Mlle ,-G. Mastio, MM. Cazenéu ve, Payah mardi,' 8 8 h. 1/4, deuxième représentation de l'abonnement du mardi (série B), le Chemineau (Mlle Mérentié, MM. Salignaç, Henri Albers, Vjeuille, Dupré); mercredi, à 8 heures, Chiquito (Mme Marguerite Carré, MM. Franeejl, Vieuille', Jennotte, Mlle Duvoriiay) Ç$valleria rusticana (Mlle Geneviève Vix, MM. Sens, Ghasne) jeudi, à 8 heures, deuxième représentation de l'abonnement du jeudi (serie B), le Roi d' Ys (Mlle Chenal, MM. Léon Beyle, Henri Albers, Mlle' Nelly Ma.rtyl, M. Azéma) la Princesse Jaune vendredi, :& 8 h. 3,4, Manon- (Mlle Geneviève Vix, MM. Sens, Delvoye, Ghasno) samedi, à;8 h. 1/4, deuxième représentation de l'abonnement du samedi (série B), le Chemineau (Mlle Mérentié, MM. Salignae. Albers, Dupré, Vieuille). A l'Odéon,. lundi (pour la première série .de. l'abonnement du. lundi) «lesOriginesdu théâtre français (Farces et moralités) 1" Le Crg, l'Aveugle et le Boiteux, 3o Maie fin ou le repas trop- copieux, Moralité nouvelle d'un Empereur, La Farce du Chauldron ?«>;• (Conférence par M. André Antoine.) Mardi, mercredi et- jeudi (soirée), Jarnac. Jeudi (matinée), pour la deuxième série des matinéesrconf êrences du' jeudi les JSept contre Thèbcs (d'Eschyle), traduction de-M- A.-F. Herold. Conférence par M. E. Ledrain.

h*

Plusieurs théâtres annoncent des spectacles. nouveaux pour. cette semaine: la ComédieFrançaise, théâtre Sarah-Berrihardt, le théâtre Réjane, la G.aîté, théâtre Michel. Nous indiquerons demain l'ordre et Ta date de ces divers spectacles.

Un individiu, se (Jisa'nt avocat, s'est présenté avant-hier chez une personne delà plus haute ̃̃ société parisienne et lui a demandé, au nom de Mlle Jdne'Henriquez, une somme d'argent pour subvenir aux frais d'un procès. i II va sans dire que le. quidam. était un escroc il ne connaissait le nom de Mlle Jane Henriquez qpe pour avoir lu dans les journaux que la brillante cantatrice' de l'Opéra s'ètait fait: applaudir l'ayant- veilje' dans un salon aristocratique. ̃ Mlle Jane Henriquez croit devoir mettre en garde contre les agissements de cet individu les personnes chez qui il se présenterait en son nom. ,(

Le service de'seconde de Sire sera reçu mercredi soir à la Comédie-Française, J L'éclatant supcès de Chiquito, à l'OpéraComique, permet à M. Albert Carré de pousser activement les études de sa prochaine nouveauté. Ce sera, nous l'avons dit: Myrtû, accompagné du Gœun du moulin.

Le directeur de T'Opéra-Comique compte donner ce spectacle à la fin du mois, exactement le mardi 30 novembre, en répétition générale. Vendredi 3 décembre, première représentation. ̃••̃

Rappelons que la distribution des deux ouvrages est la suivante ̃:

Myrtil, conte musical, en deux parties, de MM. A. Villçroy .et E. Garnier, musique de M. Ernest Garnier. Distribution

-Mmes Nfilly 'Martyl, Myrtil Cébron-Norbens,' Baçchia Brolily, Gléo Villette, première jeune fille Herlerovt 'deuxième jeune fllU? MJil. Léon

;~ta4iâ`~~Cll`~i~$~'cil~'f'$~la§rt,f~ ·t

"iald~"pre,tr'J '>'ml"11"I, "[.1 ~l

'=' 1 ffJ.S ,S;i!Mr:s~ 'd~t.u

3J5-CÏ Cœij&ïdM'jbnww f.lw>kw&i i J>')afl»a.iî«i;

deux actes, de M. Maurice Magre, musique de M. Déodat de Séverac. Distribution Mmes B. Lamare, Marie Brohly, la mère .Tu- rand, Louison Robur, la .OFée des rondes Gantfiri, la Fée des .blés MM. Coulomb, :J,aàquo? Vieuille, le meunier; 4e Poumayrac,, Pierre.; Payan,le vieux Noël; Bonval,le mendiant: VaUrs, ùn vendangeur.

Autour de Jarnàc, la curieuse pièce hi§to- rique de l'Odôon ̃

Nous recevons la lettre suivante

Cher monsieur, •̃'̃“ Vous seriez bien aimable d'annoncer que i'ai dans mes cartons une tragi-comédie en trois actes sur Diane de Poitiers, entreprise depuis longtemps, et que je compte faire jouer' t'ette saison.

Avec tous mes remerciements' cl'avaffco croyez, je vous prie, à mon amitié bien -dé-

vouée. i ̃'̃ .̃•

Maurice de Fàramoxd.

Les Trente Ans théâtre qui, comme les' années précédentes interrompront vu la température, leurs soirées de faubourg en décembre et en janvier, donneront leurij ̃ deux dernières représentations .mercredi et vendredi prochains. (Une soirée hors Série, dont nous publierons le programmé, dès lundi, aura lieu en l'honneur et sous la direction de M. Massenot, le jeudi 3 dé<cembre, à la salle Gaveau.) La représentation de mercredi soir aura liotl, au théâfre-concert du JCX?. Siècle, 138, boulevard de Ménilmontant la ComédieFrançaise y donnera la Grève des /'Ornerons, jouée par M. Mounet-Sully, entouré de tout le personnel l'Opéra donnera Bornéo et Ju- Mette, (fragments, par Mlle Mancini et, M. Cossira) et le deuxième tableau de Coppélià, dansépar Mlles Lobstein et Salle et M. Raimond; l'Opéra Com.iq\ie dpmiqra le. Chalet

(Mme de Poumayrac, MM. de Poumayrac et

(Mme de Pouma,yrac, ~.I~. 1. d, ePoUn,1ay,ra;: ~j~;

Belhomme); les Vieilles G/t«)wons-, par -Mfc;

Cooper, compléteront le .spectacle. •̃, ,.T Rappelons à nos lecteurs que. Mme Réjano jouera aujourd'hui, en matinée et le soir, Madqme Sans-Gêne, sur son élégant .théâtre

de la rue Blanche. :̃,

Au Gymnase, le succès de la Rampe ne:> se dément pas,.malgrô J'approche de la 50ç re- présentation. A l*attraction. de la pièce clla- même s'ajoutent.d'ailleurs.celles d'une mise en scène vraiment superbe, d'une véritable exposition de robes d'un, luxe extraordinaire et surtout d'une interprétation remarquablo qui compte à sa tête Mme Marthe Branclès, MM. Dumény et André Calmettes. Lysislratq de M-Haurice Donnay, dont. la carrière s'annonce si longue et si brillante aux Bouffes-Parisiens, paraît cette semaine dans V Illustration: '"•

̃ ̃̃ i.'i. -̃•, l': -w ̃̃

Les Vendredis do la. Parisienne, à la' Ro- naissance, sont vraiment des plus suivis et des plus brillants.. '• Avant-hier,encore,ona dûrefuserdu monde. M. Silyain conférenciait our l'Art coiné- djqn il parlait do la façon dont le éomédien doit apprendre à dire, ù ̃ donner l'inflexion et la ponctuation à ses rùlos, et, joignant l'cxcin* pie. à la ])arole, il disait avec l'art qu'on lui connaît diverses poésies fort bien choisies. M. Silvain s'est surpassé et a conquis son pu- •̃ blic. qui lui. a. prodigué les bravos.' -J Au cours de la conférence, on a applaudi; Mme Louise Silvaiu, dans la Fêlé chez Tkà~ rèse, de Victor Hugo, Mlle Dussanhe et M, André Bruno,- cjiarmants tous -les deux, et lé.' célébré humoriste Çhcpi'cr, dont les imita' tions out fait beaucoup rire. Il convient de citer tout. particulièrement la scène de l'Ecole des femmes où se fironi entendre M. Silvain et Mme Marthe Régnier adorable de finesse, de charme, de gruoe ingénue et mutine. M. Silyain, trouva' là.; comme acteur, le môme succès que .comme conférencier; "Et tçevfut par M '̃çil'jâieùrçiix'' abpl-àùdisseinfihts/^ue''lçpub'Hc:temo'fcnâr8a;) vif- plaisir qu'il avait jjns a cntër?dre MnW ̃ Marthe Régnier et M. SilVain. Le prochain Vendredi de la Parisienne ijura pour thème « les Refrains de LonisGanno >>, causerie de M. Auguste- Germain.. '•̃ Les plus brillantes étoiles d'opérette ot de chant, ainsi que des chanteurs célèbres» pré. terontleur concours à cette matinée.

MM. Isola frèreg' renvoient à jeudi, dans l'après-midi, la répétition générale de' '̃Qm. vadis ? à la Gaît'é- ̃̃'̃̃̃ ̃'̃ '̃̃•'̃̃̃ Première représentation vendredi soir comme nous le disons plus haut. '̃'̃-̃ ;• %fy[y- .•^̃> ̃<̃,», Ouo Vadis? va fournir \i une des ai-,tislcs- les plus apprépiéos naguère ix l'Ôperà-Go. y mique, à Jlmq Cécile Théveuet, rpi'çasion d'une brillante ^entrée dQv^"t lns ̃ pari* sien. La^ bollQ Carmen, que les habitues do- la salle l^avart applaudissaient et rappelaient'- chaleureusement à chacune 'de ses repré* sentations, incarnera Poppée. dans l'œuvro de M. Jçan.Nquguôs qljo .a.cpncu'qt -roalisâ.- pour co rôle, une interprétation cxtivmcment personnelle, d'une originalité et d'un art remarquables, qui ne manquera pas <1q lui t valoir un succès digne dp'sbh piissT) artistique, digne de soir talent, r.flln 'Cécilb Thévençt sera fêtée par lo public de la Gaité; comme elle l'était a l'Opera-Comique. Les spectacles .do la semaine, an Théâtre Lyrique municipal de la Gaité, se succéderont dans l'ordre suivant Lundi 22, da Favorite; mardi 23. les Hwjncnnir, '-̃̃'̃ mercredi 24, da Favorite jeudi 25, le Prophète'; ̃'•'̃ vendredi 26, Quo vadis? {!'<̃̃ représentai ion i v sar)iedi.27, Q((O. vadis?. dimanche. 28, maUnçe, Iç" Trpuvère; dimanche, soii'éc, Iq Favorite. -•. '-•:i- .*•̃•̃-̃ ?v:'r Mme Félia Litvinne chantor-a cet. aprèsmidi pour la dernière fois, à la 'Gai te, avant soii départ pour la Russie" La grande canta- triçe quittera en effet Paris demain pour Saint-Pétersbourg, appâtée, par le plus flat- teur des engagements. Elle chantera à l'Ûpéra. impérial- Tristan et Isolde,- sur l<?-déçi|; .exprimé par S^M- Nicolas II,pujs.là, Judith die. Seroff, avec Chaliàpine,et elle se fera entpH-" drç encore aux nombreux admirateurs* de sph' talent dans plusieurs concerts. j '•̃ Mme Félia Lityinne:sera de retour: vers- la. fin dumois de décembre elle donnera qiialf' ques représentations la tiaîté, et repartira, pour Monte-Carlo, Elle y chantera la TrétraIogiç, pour la plug grande, joie des amateurs ̃ de grand art.' "• La première matinée da la. Revanche d'Eve aujourd'hui, au: P.alais-Royal,; promet. d'Être particulièrement brillante la location est considérable, et l'on peut Tflever sur les. feuilles quelques-uns des plus'beàiix.'noms de Paris/ ̃ ̃̃̃•

i ju rrr- ̃ ;•̃-

Le théâtre du Grand-Guignol affiche pôw :r: > cet après-midi^ à deux heures et demie, Untf matinée avec toutes les pièces si applaîidjes; hier'et avantrhlér, ,de.s.on jipuve§u;8iP'e-Ciac;lç.

Nous recevons la lettre suivante. Mon chèr-confrèrfe, -̃̃•••'̃ •̃ J'apprends que le théâtre du Grand-.GuigF.ol-. vient de représeeter un aotei en vers,, de Jl.~François de Nion, intitulé la HaltçJ Je vous serais' reconnaissant çl'enrégiHtrèr que' j'ai écrit, en vers, sous ce mîmé- titre"; Halle, une petite comédie dont le manuscrit .fut déposé, en août dernier, au secrétariat général de rpaépn, Je. vous prie d'agréer, etc. ̃ Maurice Hivàillant.

Par une piquante anomalie qu'explique assez le succè? triomphal, des .causeries de = ^f.Mftrcel Prévost, les Vendredi"» de Fèminsi," '^U itliétitre sFoni4pa, «3'riTprbrlèronî,MCe.tta> 9«^ 'm&iM-, |un <c;mai-.iiiw};1.Ma8clii!)enï,-«ffie|ts fôwil-

~FtF~aslbt~icy.a,~f~l~a~ F4~fgE~tfç~ ,~i,


goûtée et si applaudie, vendredi dernier, sur l' « B^ucàtiôh morale de' la Femme ». Vendredi prochain, troisième conférence.

L'a". Conservatoire Femina-Musica offre à toutes l'es personnes désireuses de commencer, de continuer et de perfectionner toute éducation-artistique un enseignement de premier..ordre sous la direction de M.Xavier Leroux, avec le concours de Mmes HéglonLeroux, Paul Hillemaclier Jacques Isnar(lon,Qeprges.Marty, Marguerite Long, Wurmser-Deïcourt, M'lles Nadia Boulanger, Madeleine Dèvc, Péan, MM. Henri Albers, Raoul Pugno, Alfred Brun, Loëb, Pech, pour les classes vocales et instrumentales de Mme Barretta-Worms, M. Leitner, Mme JVtârthe Régnier et M. Tarride;pour les cours de diction et de déclamation de Mlles Martiriez et Mme Mitchin, pour les danses de caractère anciennes et modernes; de Mme Carles-Tarride pour le dessin.

Les inscriptions sont reçues au secrétariat du Conservatoire Femina-Musica, 90, avenue des Champs-Elysées.

L'Association pour le développement du chant 'choral et de l'orchestré d'harmonie vient cte'cohstituer un comité de patronage, que préside Mme Cruppi, et auquel ont adhéré plus de 300 dames.

Le travail du comité est réparti en commissions, qui ont pour présidentes Mmes Rosc Caroiï, Henri Lavedan, Adolphe Brisson, Jules Griset, Camille. Lyon, Raoul de Beaux. ;'̃̃

Ces .précieux concours permettent à l'Association de poursuivre activement son double effort. rendre l'éducation musicale accessible^ tous et développer le talent acquis. Ses' cours gratuits de solfège, chant, instruments ont lieu le soir; et sont ouverts dans les 1GÇ; 11°,: 12e, 14°, 16°, 17° et 18e arrondissements.

Des'réunions de musique d'ensemble vocale pour voix d'hommes et de femmes, ainsi que des '-réunions pour les instruments de l'orchestre d'harmonie, sont organisées, dans la journée ou le soir, au palais du Trocadéro, au Grand Palais, 64, rue Myrrha (18°)et 5, rue des Petites-Ecuries (10e).

Les inscriptions aux cours ou aux réunions sont reçues le .jeudi après midi, le dimanche- matin et le lundi soir, au siège central (palais du Trocadéro).

a.

La semaine au Trianon-Lyrique

Lundi, '8 h. 1/2, la Femme à papa; mardi, 8 h. -1/2 (première reprise), les Dragons de Villars: mercredi, 8 h. 1/2, legrand Mogol jeudi, 8 h"1/2, les Diamants de la Couronne; vendredi, 8 h. 1/2, la Femme à papa; samedi, 8 h. 1/2, Daphnis et Chloé, Richard Cœur de Lion; dimanche 28 (matinée), 2 h. 1/2, les Dragons de Villars; (soirée), 8 h. 1/2, le Grand

Mogol.

Le Boule en-train obtient un véritable triomphé au théâtre Grévin. Les mille incidents, de la très amusante comédie de M. Alfred Athis soulèvent dans la salle de bons et francs, rires, interminables. On applaudit beaucoup Mlles Valdès, Néris, Dauphin, Révelia, Desly, MM. Coquillon, Duvelleroy, Gastal, Giquel, Charlys, Rochambeau et Bretagne. A la matinée de cinq heures, gros succès également pour la Matérielle, de M. Gabriel Astruc, et le Voyage de Peary-Chon, revue de Metzvil et Cien'ois. Mlle Suzette Nellson, la jolie divette, y est fêtée par le public à chaque représentation.

De Marseille

MM. Charles 'Samson et Léo Pouget, les triomphateurs des Variétés-Casino avec Miss Cravache, triomphent encore au Palais de MM. Cristal, où Mme Taiïol-Baugé joue tous les soirs d'exquise façon le Postiche, une nouvelle opérette à laquelle a collaboré aussi M. Octave Pradels.

De Nice

M.lle.B^jfin,, l.a^.phïarfiiante .transfuge; de l'Opéra-Comiqùe, est partie'ce soir pour Nice, appelée par un brillant engagement. Mlle O'Brien créera à l'Opéra, aux côtés de Mmes Calvé, Vix, de M. Muratore, un rôle important dans la Glu, l'œuvre inédite de Richepin et Dupont. Elle chantera au Casino la Bohème et la Manon de Puccini, que la direction compte remonter, dès le mois de janvier, avec un grand éclat.

**« '̃"•

Mlle Georgette.Sandry vient de faire apprécier un talent fait de grâce et de fantaisie au Casino niunicipal, tour à tour dans Occupe-toi d'Amélie Ni vu ni connu, et Quatre fois sept, vingt-huit. Dans des rôles très divers, la charmante artiste a su apporter une diversité d'interprétation, une linesse de nuances, une élégance et une sincérité qui la classent parmi nos meilleures comédiennes de genre. La direction du Casino vient de traiter à nouveau avec Mlle Georgette Sandry pour une nouvelle série de représentations en février et en mars. Elle compte lui confier plusieurs rôles de premier plan, et le public de. Nice, dont-elle a su faire la difficile conquête, apprendra avec plaisir son retour.

De'La Haye

Le Cobzar, le beau drame lyrique d'Hélène Vacaresco et de M. Paul Milliet, musique de

Feuilleton du FIGARO du 21 novembre (18)

L'AVENTURE

1, DE F,

RAYMOND DHAUTEL

v

̃ •- suite:

Qu'y a-t-il pour votre service, monsieiir. Est-ce au curé ou au menuisier que vous voulez parler?

C'est au curé. Mais ne remettez pas votre. soutane. Je ne suis pas Harpagon, et vous n'êtes pas maître Jacques. Je ne vous dérangerai pas longtemps dans vos travaux. Je suis le secrétaire de M. Dhautel, et je viens vous voir de sa part.

Que n'est-il venu lui-même? Il eut mieux fait que de' m'envoyer un ambassadeur.

Il viendra, n'en doutez pas. Mais il a tenu à vous en assurer, d'avance. Ou peut-être, n'est-il pas vrai, à s'informer de mes dispositions? Je vois bien de l.a. défiance de sa part, dans ces manœuvres.

Il craint qu'on ne vous ait influencé défavorablement;

Au vrai, il se rapproche de moi parce qu'il pense que je puis lui être

utile; ̃.̃•

Il espère que vos idées profondément démocratiques vous rendront sympathique à-ses projets.

Hài-te-ïà, monsieur, dit le curé, avec fermeté. Que M. Dhautel ne se méprenne pas sur mon caractère. Fidèle aux intentions;dë"mon divin .Maître, je me suis consacré aux humbles et j'ai prêché, d'exemple par le renoncement aux frivolités de-la vi& Je suis un curé pauvre et jeyra-yaille-de mes-mains, commeJe dernier ;des •• tâçherons.ou des ouvriers.

Reçrçdu^ip,g..iqterctflt£r ,1,

MmeGabrielle .Ferrari, est en. répétition à l'Opéra Royal de notre ville. On se rappelle le succès éclatant que remporta à Monte-Carlo et à Aix-les-Bains, cette œuvre si poignante et si originale. Après La Haye, le Cobzàr sera représenté à Bucarest, et de sérieux pourparlers sont entamés avec les directeurs des principales villes d'Allemagne. Mme Gabrielle Ferrari travaille actuellement à deux ouvrages nouveaux, le l'ncorne, sur un livret de M. Paul Milliet, et le Captif, sur un livret d'Hélène Vacaresco et do M. Delines. Nous reviendrons ultérieurement dès que le programme en aura .été définitivement arrêté sur cette solennité- artistique, qui promet d'être une des plus marquantes de la saison.

L'intendance,royale, des théâtres de la Cour de Bavière nous communique le programme des œuvres qui seront exécutées pendant la saison d'été 1910 22 représentations d'ou- vrages de Wagner auront lieu au théâtre du Prince-Régent 7 ouvrages de Mpzârt seront donnés au théâtre de la Résidence. Parmi les pièces nouvelles de ce répertoire, on remarque les Fées, de Richard Wagner Titus et Bastien et Bastienne, de Mozart. ̃

r– "i~. {' :•' ̃'

De Saint-Pétersbourg

Le concert organisé par Mme M;aria-£ouzniétzoff, au profit des élèves peu fortunées du Conservatoire et des étudiants pauvres de l'université de Saint-Pétersbourg, aura lieu le 4 janvier, dans la grande salle du Conservatoire, impérial..

M. Messager a bien voulu seconder la généreuse initiative de la grande artiste, en acceptant de venir diriger lui-même l'exécution de ses œuvres symphoniques à l'audition desquelles ce concert sera consacré. Mme Kouzniétzoff interprétera les principaux passages de Fortunio et de Madame Chysanthème.

On nous écrit de Moscou

Hier, au nouveau théâtre dramatique de Catherine (Ekaterininsky Teatr), on a représenté pour la première fois la nouvelle pièce de M. Pierre Berton, V AffaireV hôtel Ititch (la pièce s'appelle en russe* le Mystérieux assassinat »), traduite par notre distingué confrère M. J.-W. Bienstock et le célèbre artiste russe R. Tchinaroif. La pièce de M. Berton était supérieurement interprétée elle a obtenu un énorme succès.

Serge Basset.

~P~fTûm! f~~r~BT~!

SPECTACLES^ CONCERTS

Aujourd'hui

Matinées, avec les spectacles du soir, aux Folies- 13ergère (2 Il. 1/2),,à l'Olympia (2 n.1/2), à la Scala (2 h.), au Moulin-Rouge (2 h.), à Parisiana (2 h.), à la Cigale (2 h.), à Marigny (2 h. 1/2), au Nouveau-Cirque (2 h. 1/2), au Cirque Medrano (2 h. 1/2), au Cirque de Paris (2 h. 1/2), à l'Alhambra (2 h.), à l'Hippodrome (10 h. 1/2 et 3 heures, séances de patinage).

De4h.i/2à à h. 1/2, «Five o'clock artistique », au 1er étage du Café Américain, 4, boulevard des Capucines. Entrée par l'escalier de marbre. ̃

Ce soir

Aux Folies-Bergère, la divette Méaly dans son nouveau répertoire; la célèbre troupe de Fred Karnos dans la fameuse pantomime, Une Soirée au music-hall; les Schwartz Brothers, parodistes; les Marquards le clown Zertho et ses chiens; les Harmony Four (le numéro le plus drôle du monde).

A l'Olympia la Grande Bévue de l'Olynipia, 27 tableaux, 600 costumes (Germaine Huber, M!le Charley, Morton, Girier, etc.)..(Le Triomphe de l'aviation, 150 person,nes en scène; l'Ardoise magique; Jimny et le champion boxeur; Daphnis -éfr-Chloe^ les Ça-'vallini et leurs taureaux miniatures; miss Thèodora Girard dans «The Vampire dance», le dernier succès de New-York).

A la Scala, Afgar (Marguerite Deval, Edmée Favart, Capoul, Casa, Rivers). Le vrai café-concert Pauletté Darty, Anna Thibaud, Mercadier, Vaunel, Sinoël,Duileuve, etc. Moulin-Rouge, S h. 1/2, Messalinette, opérette (LeGallo,Fairy,A.de Tender).Quadr. exe. Au Nouveau-Cirque à 8 h. 1/2, attractions nouvelles à 10 heures, Chocolat aviateur, fantaisie comique et aéro-nautique en 4 tableaux, de M. Henry Moreau, musique de M. Emile Bonnamy.

A la « Lune Rousse », 36, boulevard de Clichy (tél. 587-48), direction Bonnaud-Blés. A 9 h. 1/2: les chansonniers Dominique Bonnaud, Numa Blés, Paul Marinier, Weil, Baltha, etc. dans leurs œuvres nouvelles. Le Secret dia modèle, douze tableaux d'ombres du peintre Abel Truchet; \oyez terrasses revue en un acte de Bonnaud et Blés, jouée par Lucy Pezet, Antoine Lauff et les chansonniers.

L'Olympia donnera aujourd'hui en matinée sa Grande Bévue avec toute la distribution du soir et ses attractions, y compris Théo-

Mais je ne suis pas de ceux qui donnent dans les utopies socialistes, je sais fort bien que l'égalité, en ce bas monde, est un mot vide de sens, et que ce n'est qu'au pied du trône de Dieu que nous serons égaux. Je suis fixé sur la fraternité, depuis que j'ai vu l'Eglise dépouillée, les religieux chassés pour avoir commis ce crime de s'être dévoués au salut de l'humanité. Quant à la liberté, si vous voulez, n'en parlons pas, c'est ce que nous pouvons faire de mieux. Or M. Dhautel, si j'en crois vos paroles, va se réclamer de la démocratie et nous raconter toutes les billevesées humanitaires qui composent. le programme du parti radical-socialiste. Il me trouvera absolument rebelle à toute tentative d'embauchage pour une campagne en sa faveur.

Le combattrez-vous donc ?

De toutes mes forces. Tant qu'il ne s'est agi que de l'Eglise, j'ai, comme prêtre, supporté la persécution avec une âme douloureusement résignée mais, aujourd'hui que la lutte est engagée entre ceux qui veulent détruire la France et ceux qui veulent la sauver, je me souviens que je suis citoyen français et électeur.

Mais, monsieur le curé, quelle erreur est la vôtre! Raymond Dhautel est aussi patriote, aussi libéral que vousmême.

Rompra-t-il publiquement avec les socialistes Comment voulez-vous qu'il fasse cela? Ce serait se suicider! Mais il ne marchera jamais avec eux!

Alors il les aura trompés Voilà ce qui est intolérable Il est temps de prendre parti. Tout ce qui n'est pas pour la patrie, pour l'armée, pour la liberté religieuse, pour le respect de la propriété individuelle, est frappé à nos-yeux d'une tare indélébile et doit être combattu, sans merci. Il faut être rouge, ou être blanc. Le rose a cessé de plaire, et le mi-parti est impossible!

Mais,, monsieur le curé, vous êtes effrayant! Il me semble voir un moine #U; temps .de la. Lifue. sont votre cuirasse et votre épée?

L'kbbéj ;Renaudin;,pritïun ^JSÉîfâ^^

dora Girard et sa « Vampire Dance »,.qui,a a obtenu, hier soir, un si éclatant succès.

Le Palais de Glace est toujours le, rendezvous des têtes couronnées et des hauts personnages hier encore, c'était El-Mokri, l'ambassadeur extraordinaire du Sultan du Maroc en Europe, qui y passait son aprèsmidi.

Quel autre endroit, plus que le Palais do Glace, pourrait, en effet, donner aux étrangers une juste idée do la haute vie et des élégances parisiennes

Lors de la visite du roi de Portugal à Paris, les membres de la colonie portugaise qui ne pourront assister à' la représentation de gala offerte à leur souverain trouveront une brillante compensation en allant à Parisiana voir, la revue ̃ Volons-y! Ils'y applaudiront des interprètes d'élite comme Lina Ruby, P. Ardot, Delmarès,Frey, Dutard; etc.

COURRIERjnSICAL Aujourd'hui ~°°°~ Concerts du Conservatoire, à 2 heures; Concerts-Colonne (théâtre du Châtelet), à 2 h. 1/2 Concerts-Lamoureux (salle Gaveau), à 3 heures; Concerts-Symphonia (théâtre des Arts), à trois heures. (Voir au programmé.) Aux Concerts-Colonne.

La jeune pianiste prodige, Aline van Barentzen, a remporté, hier matin/à la répétition générale, un véritable triomphe, et malgré la consigne qui défend toute manifestation à ces séances, l'auditoire a éclaté en applaudissements frénétiques, subjugué par l'exécution merveilleuse de la jeune artiste, à laquelle nous prédisons pour aujourd'hui un début sensationnel aux Concerts-Colonne.

« Symphonia ».

Aujourd'hui, à 3 heures, au théâtre des Arts, 78, boulevard des Batignolles, deuxième concert symphonique sous la direction de M. Vidal, chef d'orchestre de l'Opéra, avec le concours de Mme Laute Brun, de l'Opéra. MM. les courriéristes seront reçus sur présentation de leur carte.

Les Concerts italiens Idalsori.

L'administration des Concerts italiens fait savoir que, vu le succès exceptionnel de ces concerts, les personnes munies de « cartes permanentes personnelles » pourront acheter dès maintenant leurs billets chez M. A. Dandelot, 83, rue d'Amsterdam, ou à la salle des Agriculteurs, 8; rue d'Athènes.

Afin d'éviter l'encombrement au contrôle, le soir du concert, les guichets seront ouverts à pârtir de 8 heures.

Alfred Dolilia.

LES GRANDES VENTES

LA BIBLIOTHÈQUE DE FEU ALEX. NICOLAIDI DE CONSTANTINOPLE

En six vacations, à l'hôtel Drouot, du 15 au 20 novembre, Mc Lair-Dubreuil a vendu la bibliothèque de feu Alexandre Nicolaïdi, de Constantinople il s'agissait de livres modernes et de belles éditions de nos éditeurs dont les plus fameux. Voici quelques prix intéressants

N° 165, Dinet Rubid el Kenloub, 845 fr.; n° 201, Flaubert Bouvard et Pécuchet, 00') fr. 208, Flîuibuit Salammbô. 5')5 fr.; n" 2U3, J.-M. de Heredia les Trophées, 525 fr.; 310, Huymans A rebours, gravures sur bois en couleurs d'Auguste Lepère, 1,550 fr.; n" 3tiG, Longus Daphnis et Chloé, 910 fr.; 373, Pierre Loys la Femme et le Pantin, 410 fr.; no 5(57, James Tind la Sainlf-Bible, 410 fr. n» &G8, James Tind la Vie de notre seigneur JàsîtsChrisl, 4G5 francs.

UN

NOUVEL EXPLOIT CE P~DIN~~

AU-DESSUS DE CHALONS

(De notre correspondant particulier.) Bouy, 20 novembre.

Paulhan, sur appareil Farman, a voléà 300 mètres d'altitude. Il a traversé -le camp, passé au-dessus du clocher de Mourrnelon, et après avoir volé au-dessus de Baconnes et de Sept-Saulx, il est venu atterrir au camp de Chatons, en face des hangars. Pendant ce vol superbe, Paulhan a coupé à un certain moment l'allumage à 200 mètres de hauteur. A 11 h. 45, Paulhan est reparti. 11 s'est élevé tout de suite à 200 mètres et a filé sur Châlons. Il a contourné la cathédrale, a fait le tour de la ville, passant deux fois au-dessus de la Marne, et est revenu au camp par La Veuve et Vadonay et la ferme de Bouy.

A l'arrivée, Paulhan a coupé de nou-

son établi, et le montrant à Clovis avec un sourire:

Voilà mon arme. Mais, croyez-moi, ç'a été une fameuse bêtise de séparer l'Eglise de l'Etat.

Clovis hocha la tête, et dit

Je commence à le croire!

Puis se tournant vers le curé avec un geste conciliant

Mais en ce qui concerne M. Raymond Dhautel, s'il vient vous voir. Je ne le dévorerai pas, qu'il soit tranquille. Mais, il ne me convertira pas à ses idées.

Ah! monsieur le curé! il y a beau temps qu'on ne convertit plus personne! On se convertit soi-même, par intérêt ou par ambition.

Alors, monsieur, dit gravement l'abbé Renaudin, cela ne s'appelle pas se'.convertir, mais se dégrader.

Les deux hommes se saluèrent. Clovis sortit dans le jardin, et le curé se remit à raboter sa planche.

VI

L'état d'esprit de Raymond Dhautel, à la suite de cette soirée où Mme Julvignac avait tracé au jeune candidat le programme de sa campagne électorale, fut assez bizarre. Certes, il avait pour, sa belle compagne une tendresse mêlée de reconnaissance, mais il lui apparaissait que la reconnaissance prédominait sur la tendresse. Et il s'en trouvait un peu gêné. Il convenait qu'il lui devait beaucoup, se rendait compte qu'il allait lui devoir davantage. Et, pour s'acquitter envers elle, ne voyait qu'un seul moyen qui était celui qu'elle avait indiqué elle- même, avec discrétion, mais cependant très clairement l'épouser. Jamais, jusqu'à ce jour, Raymond né s'était préoccupé de savoir quel âge pouvait bien avoir Mme Julvignac. Il avait l'habitude de l'entendre citer comme la professionnelle beauté du parti républicain. A vrai dire, il n'y avait qu'elle, qui, dans les cérémonies publiques, attirait les yeux par sa grâce, et son élégance. Dans le monde gouvernemental, elle.était la-belle Mme •: "Julvignac. C'était elle que, dans i^s circonstances .sole.iin^UeSv'quand.il y

veau l'allumage à 200 mètres de .hauteur, et a ''atterri' eh planant! Il était midi 40. Paul'han avait parcouru 60,kiïpmètres en 55 minutes à une: altitude inoyenrie de 300 mètres.. ̃"•

Hanriot.

La Vie aux Courses

La saisohdes courses, plates .vient de Se terminer. -Les chevaux vont pouvoir faire la grasse matinée et les jockeys manger à leur faim.. ̃ '•

̃Sur ''tous U'es hippodromes,1 l'es, résul-

tats ont été satisfaisants. A' l'exception

de laSoçié,té du demi-sang, dpii t -les re-

cettes sont én légère dimin.utibhî.toiites les autres sociétés bouclent des.'bilans de plat en hausse ̃• Comme les chiffres sont de bonne composition'et disent tout ce qu'on veut leur faire direj optimistes et pessimistes s'esgaudiront. Les optimistes dirontque, puisqu'il y, a de la plus-value, ça va très bien. A quoi les pessimistes répliqueront que cette plus-value étant relatiyeiïient assez minime et n'étant pas générale, ça ne va pas si bien que ça.

Ce qu'il y de certain, c'est qu'on, n'a jamais plus aimé les courses en France qu on ne les aime en ce moment. AiParis elles font partie de la vie de l'habitant et on ne comprendrait pas plus le Bois et la banlieue sans hippodrome que le boulevard et les faubourgs sans théâtre.

Quant aux chevaux nécessaires à alimenter le spectacle que les Parisiens tiennent à voir, il n'y en a jamais eu plus qu'à l'époque actuelle;' jamais on n'en a fait naître un plus grand nombre, jamais on n'en a entraîné davantage. De vieilles écuries disparaissent, ce qui est lé cas de tout ce qui est vieux, et nous avons, hélas souvent des enterrements à suivre, mais, d'autre part, que de baptêmes que nous ne fêtons pas Donc, les courses ne sont pas à la veille de disparaître. Les spectateurs et les acteurs ne leur feront pas défaut de sitôt. U.y aura bien toujours quelques bons vieux radoteurs, dont j'ai l'hon-.ncur d'être, qui rabâcheront: « Mais où sont les courses d'antan ? », ce qui n'empèchera pas la terre de tourner et les chevaux aussi.

̃̃̃̃̃'

̃ Voici les, noms des dix propriétaires, qui figurent en tète de la liste des écuries gagnantes au cours de la campagnes' de 1909 ̃•̃̃̃

W:-Iï. Vanderbilt. Fr. 1.153.193 Baron de Rothschild. 763.477 Edmond i3laiie 7;1~,83j E. Veil-Picard. 547.599 Michel Ephrussi. 361.060 J.Lieux. :33S'9i James Hennessy. 3,13.597 A. Hcnriquet. 286.871 Comte Leblarois 873.613 Mme N.-G., Cheremeteff. 248.493

C'est la troisième fois que l'écurie W.K. Vanderbilt arrive la première sur la liste des gagnants, En 1906 elle s'était inscrite en première place avec 1,229,900 francs. En l'9PS elle se plaçait encore en tête.avec 1,314,077 francs.

Cette année, la casaque blanche a bras-

tards taoirs.'doit le' magnifique .résultat

de sa campague à une cavalerie nombreuse et généralement heureuse dans son ensemble, dont faisaient partie Oversiglit, le hérosdu début de la saison, le vainqueur du prix Daru. du prix La Rochette et du prix Lupin, dont, l'apport aux bénéfices de l'écurie s'élève à 304,725; Negofol le Derby.-winner de 1909, Sea Sick, un glorieux vétéran dont les gains ont atteint 182,475, et d'autres excellents sujets' de second plan tels -que ,'Sil ver Streak, qui apporte -62,260 francs à communauté, Gambaiseuil qui! s'inscrit au bilan général avec 52,355 francs, 'etc. L'écurie W.-K.,Vandérbilt, dont la création ne remonte pas à -très longtemps (un baptême passé à peu près inaperçu à l'époque), aura certainement ses heures noires, comme tout ce qui est soumis à la glorieuse, mais inéluctable incertitude du turf. Elle est de force à résister à toutes les tempêtes. En tout cas, la série rose paraît devoir se prolongée pour elle l'année prochaine encore. Reinhart ne doit pas être loin du m'eilleur d'e nos chevaux de 2 ans; 'Ramesseum et Messidor III ont eu des débuts

Valemont.

avait à tenir compagnie à une Reine ou une Impératrice, on mettait en avant, parce qu'elle avait du tact, de l'éducation- et ne faisait pas de faute d'étiquette. Elle était, en quelque sorte, le porte-drapeau de la République dans les salons officiels. 'Mais, hors de son rôle représentatif, elle était remarquable, qu'était-elle et que valait-elle?

C'était une femme qui parlait plus volontiers de politique que d'amour, et les questions de sentiments s'effaçaient très facilement, pour elle, devant les questions ministérielles. Elle avait cependant des moments de tendresse aimable, mais avec. cette arrière-pensée que c'était bien pour être agréable à Raymond, et qu'en ce qui la concernait, elle s'enserait facilement passée. C'était justement la femme qu'il fallait, dans les conjectures électorales où Raymond se trouvait placé. Mais fonder son avenir familial tout entier.sur unei combinaison politique, n'était-ce pas aller un peu loin? A ce moment précis, la figure d'Hélène de Rancet apparut à la mémoire du jeune homme. Il n'avait pas pensé une seule fois à elle depuis qu il l'avait rencontrée dans le chemin de Flavacourt. Et brusquement, lorsqu'il en était à supputer les chances de bonheur qu'il trouverait dans une, union avec Mme Julvignac, il revoyait devant ses yeux la svelte tournure, le front pur, les cheveux blonds et le charmant sourire de sa compagne d'enfance. Cette coïncidence lui déplut tout particulièrement. Que venait faire, dans, ses préoccupations, Mlle de Rancet? La petite-fille de son tuteur, devenu son'enne-mi, pouvait-elle être autre chose qu'une adversaire pour lui? Il n'y avait pas, dans cette charmante tète, une idée qui ne fût l'opposé des siennes, et, sans crainte de se tromper, on pouvait prendre Je contre:pied des tendances de la jeune fille pour établir le programme du candidat. Elle:avait été élevée par une mère pieuse, dans le culte des traditions religieuses de son grand-père elle te- nait un fanatismeréaciionnairo qui allait jusqu'à considérer la. monarchie comme l'uniquc–chance de salut qui 1 o^lùl «1 la

France;. Au cours de celle niéihkiuon, cl

prometteurs, eU'Jiabileté de<l"entraîneur- Dùke aidant,, M. W.K. Va'ndeiïbilt sera 6n bonne place sur palmarès de lftlô. | En seconde ligne vient Incurie du ba-

ron- Mauric'e: de Rothschild.1 lie- baron

Maurice de Rosthscliild gagne cette année 763,477 francs. Dans ce, total Verdun figure, à lui seul, pour 667,82o:fxan.c,s.. Le fifs de.Rabcla.i.s a: gagné' le prixdeSaihtCloud, le .pi-ix ,Ëasène".Adairi,;lîi pjus

belle course; de sa' carrière le prix,.Bién-

hkï', la :Pôiile, d'Essai'dès .Poulains; 'le Grand' Prix de Paris e_t 'le Prix dIu.;Pré"sidènt'de la RépubliqVc, triomphant' sûr to^us, les .terrains -.et, çur ;tôiite:s<'Ies.d,istances, enriehissan t son -.propriétaire ̃"et- honûrant'grandcrneiït'leharas'dc^M'bntfort il est né'et ou il à été' élevé;

̃ •e)esfà-rcnscmtto-rte*sa"eaYateï'it!*que

M.,Edmond.Blanc doit les, 73i.,8o5"f rjin.es

qui lc'i'ont arriver troisième 'surMa liste des propriétaires gagnants.- Tous' les pensionnaires de La Pouilleuse ont collaboré au succès de.la maison. :pas un qui niait gagné sa course et laissé. ses quatre pattes improductives. Cette année, le héros de la maison fut' une héroïne. C'est en effet-Union,1 la gagnante du prix de Diane, qui, avec s,es 2^1,450 francs, fait au gain général l'apport'le plus sérieux. Puis viennent Messaouda avec ses 83,970 francs, Fils' du Vent avec ses 80,700 francs, Méhari avec sesG9,Ç90 francs, Azalée avec ses 52,063 francs, etc. En lin de saison, les '.jeunes recrues sont venues donner une aide sérieuse à leurs aînés. C'est ainsi' que Marsa, se classant comme la meilleure de nos pouliches de deux ans, glana à elle seule la jolie somme de 84,500 francs.

Si M. Edmond VeuwPicardn'a;pas pu mettre en ligne un champion de premier plan, il a su du moins utiliser heureusement une nombreuse cavalerie. Avec son cheval, Mystificateur, il a été chercher 90,735 francs en Italie, tandis qu'avec son poulain, Frère- Luce, il ramenait une cinquantaine de mille francs d'Allemagne, ce qui est de l'importation bien comprise. Val Suzon, dans une série de bonne humeur, a inscrit 8i,000 francs à l'actif de la maison, sans succès retentissants l'avoine de l'écurie s'est trouvée récoltée. ̃̃• C'est par petits morceaux que M. Michel Ephrussi a fait sa part et c'est par morceaux encore plus petits que M. Lieux (un baptême bien dédaigné a fait la sienne. Quant à M. James Hennessy (un baptême pas bien ancien) ciest pour avoir fait partir dans le prix du Conseil municipal un cheval auquel il ne croyait aucune chance qu'il doit d;être en aussi bonne place sur la liste des propriétaires gagnants. ̃ M. Henriquet-(eneore un- baptême qui ne remonte pas, aux premiers jours de notre histoire du turf) est sorti du rang grâce à Clulo, le vainqueur du Grand Prix de Vichy, tandis que le comte Le Marois est redevable de. ses gains à Sauge Pourprée, aidée en" fin de saison par quelques bons chevaux de 'deux ans. Quant à Mme Cheremeteil (un baptême d'hier) elle a eu une fin d'année particulièrement heureuse avec Mlle Bon, Rebelle et quelques jeunes-espoirs, tels que Nuage et Berce'use qui. lai permettent d'envisager l'avenir avec confiance..

En somme, .-en regardant de près la

liste, des dix .principaux lauréats de Tannée écoulée,, ou voit qu'à côté de MM. ̃yv. r K, Va.ude.rbi.U, ;Eflm.Qi i,d JJJaijic ,E.i Vejl-Picard,. Michel Ephrussi et le comte Le Marois qui peuvent être considérés comme des. jeunes /d.e, la vieille, ̃ il'yia MM. Maurice de Rothschild, James Heiinessy, A.' Henriquet, Mme 'CheremetelT et mèmeM. -Lieux, dont tes écuries, encore ignorées- il;y'a quelques an- nées, jouent maintenant un ̃rôle, prépondérant, ce qui prouve' que si certains s'en vont d'autres viennent." .• ̃̃̃

-• Í 'i~r' ̃̃̃ l, ̃̃̃̃>

Sur la liste des, jockeys gagnants, G. Stern arrive en :tèle avec 110 victoires. Il est suivi paj- Barat,- qui compte 90 succès; J..Childs, 93; Ch..Childs, 87'; Bpllhouse, 78; O'Neir, T0, et G. Bartho-

lomew, 64.

Il est rare de voir un jockey rester toujours à l'apogée de sa. forme,, et la carrière de Georges Stern est, sous.ee rapport-là, l'une des plus étonnantes qui se soient vues.

C'est en 1893 que G.' Stern débuta.' Il avait alors quinze ans, était" apprenti chez son père et gagna sa première course d'apprenti à Colombes avec Fin-

t8,t, sont .,ét~ S.<ti.s.ra.isan\S'A'I'e;<'<R¡tio, ,il

comme il analysait les idées de la famille de Rancet, Raymond éprouva une très pénible impression. Il se trouva, tout.cn marchant, devant un grand portrait où le général Dhautel était représenté en uniforme. Il était là, tel'que son fils l'avait vu, pour la dernière fois, quand il était parti pour la campagne du Tonkin, où il devait trouver la mort. La fière gravité de cette mâle figure de soldat lui parut plus proche des convictions def M. de Rancet que -des1 idées de ses amis politiques. Les yeux'fiers du général semblaient s'attacher sur lui comme pour le juger. Et le cœur de Raymond se1 serra. Il pensa s'il était ici, que penserait-il ? Que ferait-il Aurais-je son approbation ou son blâme?

Un rapide mouvement de révolte lui fournit cette réponse il; était trop. intelligent pour ne pas céder la loi du prpgrès. Mais aussitôt cette restriction se,produisit dans sa conscience jamaîs il n'aurait mis sa main dans celle. des antimilitaristes et des antipatriotes. Il aurait, sans doute, par esprit de discipline, accepté la forme républicaine, même la plus avancée, mais la poussée révolutionnaire, qui marche sous le drapeau rouge et jette dans la boue le drapeau tricolore, l'eût certainement vu se dresser contre elle. Et cependant,; lui, Raymond, l'héritier du Dhautel de Napoléon 1er, fait baron le soir.de. Leipzig, le fils du Dhautel'de la guerre de 70, du héros de Bac-Nmh, que faisait-il, sinon de* marcher la main dans la main- des anarchistes à la, conquête et au pillage de! la France?

llreprit sa-marche méditative,. dans le;vaste cabinet, plus soucieux et plus mécontent. Non! Il n'était" pas "dàns':la voje où avait marché son- père. Mais soh père, c'était le passé. Et' chaque génération n'avâit-elle pas 'ses ambitions, ses projets, ses besoins,' qui; différaient des'anibitions,; des 'besoins et despro^je(s des devancières? Le temps n'étuit-il pu.b lo grand modifimiour dos niées etdeb choses? Et re-.tor merle, dans lo

grand mouvement des o&pnb, n était 00

~Tà. ,Hd, [tfou., \e.,I.n,C1I,t'de~ro"s',¡J?r,j,ts;, n.étai. t,¡).Cl,'

pas une mort aulioipéo ? LJuui aa borner

a ]jcn-t'r comme ceux qmuviiienl a\an[ Noua Piend,io de* o|)ujiods, touti/s hiMcs

las,' sim.es; souvenirs, sont bien 'exacts. C'était alors «le petit Stern » et tout'le monde admira' l'entrain endiablé de ce

« p'tU bonhorjîmc pas plus ha.ut tjud fea.»

qui enleva cette première victoire d'une tête.. ̃ i 1 Ëa' 1899 le petit Stcru était' déjà; uft

jockey remarqué et il gagnai t.33coûrs"ej.

-En 1900 il prenait: la-tètcdes jockeys gagnantg avec 91. victoires, 'Qt; ;eli 1901, devenu .premier jockey; de: r,ccuriè,' g4ùï'dri'd" Blanc; il. enlevait son 'prén{i|?r r Derby avec Saxon. ,) ` ,Quc nedit-bn pas, au p.rintempsrïslîl,

de TOir.M. Edmond Blanc cohnert-la'rp-

ponsabilité d^une course comme celle fa

Derby « 6o' petit bout d-hommc,'énèoïç

au début de sa carrière-? Le ."petit -b'bïit

d'homme môn'ly, avec, l'autorité,' le/sa'ng--

I froid et le calme d'un vieux' rouiier.içt

qui sait si le dévouement absolu ( avec

lequel G. Stern sert. la casaque 'Oraiïgo ne- vien t'pas du crédit que M.' Edmoaii Blanc fît à ses débuts? Eu 1901, Stern est encore, cri tête des jockeys- gagnants avec 110 victoires. En 1902, J: Rcifï et Milton Henry se placcht devant lui. En 1903, il ne peut être que second derrière Ransch mais, eh 1904; il redevient chef de file et ne cesse plus de

l'être.

La monte dcG. Siern est recherchée dans tous les pays et ses succès sont remportés sous toutes les latitudes. 11 a gagné trois fois le Derby français, une fois le Grand Prix de Paris, trois fois je prix de Diane, une fois le prix du Présv- u dent de la République, une fois le SaintLégèr'dè Donca'ster, mon tant Troutbeck, au. duc de Westminster, une fois les Eclipse,Stakes avec Val d'Or, uhc fois lc Middle Park Plate avec Jardy, une fois les Nëwmarket Stakes avec Louviers, deux fois le Derby allemand, deux fois le Derby autrichien, une fois' le Derby belge, quatre fois le Grand Prix de Badë. ̃"̃̃̃̃ •"̃ ̃̃Ne- lui faisait-on pas, cette année,' un pont d'e doubles 'pour aller monter "le Derby de Moscou ?

Il manque à' la gloire de cet excellent jockey d'avoir gagné le Derby anglais! I Dans ce ftq course, jl a subi la malchance qui va suivi Jardy en 1905 et cette a.nnée il y a encore été battu de la plus courte. et la .plus- loyaliste des .têtes avec Louviers contre Minoru, le poulain du Roi. •̃•••̃̃ •. 'h, Depuis 1900, G. Stern n'a cesse d'avoir ses premières montes engagées a M. Edmond Blapc et à M. Maurice Ephrussi. C'est'en'co're pour ces deux propriétaires qujl montera eri premier l'année prochaine. Cette fidélité des maîtres n'estclle pas le plus, bel éloge qu'on puisse faire du serviteur' Jamais du reste, il faut bien le dire, le turf français n'a été aussi bien monté en jockeys-. Aux noms que j'ai cités plus haut, il convient d'ajouter Milton Henry, O'Connoiv Hobbs, 'Curry, Jennings, et d'autres que j'oublie. Le temps n'est pliis les propriétaires français faisaient passer le détroit, à des jockeys anglais, lorsqu'ils se croyaient une 'chance dan» une épreuve importante; à l'heure actuelle, c'est chez nous que l'étranger vient chercher de bonnes cravaches.

̃ ̃ .• m%. ,> < v<

Le goût, du sport tend à se généraiiser ,de plus en. plus. Dans le monde 'entier, peut-on dire, les courses sont devenues à la mode., ïoqs. les peuples les aiment et tous les gouvernements ont- reconnu leur utilité.- ̃ Get'étatde choses est très heureux pour nous. Là France va profiter de sort anciehneté' et- bénéficier de son passé. L'Angleten-c, dont nous fûm'es'si \6jig- g' terapsl. tributaires va être obligée de parlag.er: avec .nous sa prép.ond'erahce dâijs les choses du turf. I^a^marque anj- gl.aiçp^spra çertaineuient,. et longtemps encore, la marque, à la modo,1 vriyis -la marque l'rdnçaisc a déjà ses clients: L'Argentine, la Russie. l;AUemagne, lalïongriè,:rrtalie connaissent notre fabrication et, pour leurs 'achats, ces nations prend ho nt.de plus en plus/leurs besoias grandissants, le chemin de nos établis-

sements. »

Bref, des propriétaires poussanteommo des-champignons, des chevaux en musae, d excellents jockeys, des débouchés illimités promis à notre élevage. •' ,̃̃.̃ .Je veux bien conclure que. tout va mal, niais je manquerais de logique. '̃•' < ''Ajaz.

et s'en contenter quand, à la oiarté du libre examen, il était -impossible d'en contrôler la puissance et la portée? Depuis tant de siècles que les philosophies sociales variaient d'objectif, fâllaîtril s'en tenir à des théories moyennes,, éyidetriment surannées et qui nerépon'daic,ht on rien aux. nécessités modernes? Là, il s'interrogea iui-même. Qu'étaient-ce.queles nécessités, modernes ? Fallait-il entendre par là le rejet de tout ce qui, dans les anciennes règles, était une contrainte 'et uiiediscipline? ̃ ̃ Il était trop intelligent pour 110 pas comprendre le sens des manœuvres 3e son parti et ne pas voir tout ce qu'elles CQjnportaientd'audacieuxégoïsmc: S'emparer du pouvoir et le garder, tel était le but unique. "Les principes n'étaient qu'une façade, les programmes, qu'une ornementation qu'on y. plaçai t. Les discours, les .professions..de foi; autant do boniments débités devant ià baraque, mais la -besogne, véritable se faisait. dans l'intérieur, et seuls, les habitués y participaient c'était une œuvre de domination. Il avait fallu, pour renverser la grande, bourgeoisie maîtresse du pouvoir, s'attaquer à l'Eglise, qui lui servait d'appui moral; à l'armée oui assurait sa sécurité matérielle. Et, maintenant, il, était nécessaire de supprimer la' pro-; priété individuelle, afin que, la masse prolétarienne, a qui on promettait cette vaste curée, ne -se tournât pas, comme une meule afiamée, contre ses conducteurs et ses chefs. Voilà quelle avait été l'œuvre de son parti..Toutes les assises de la société moderne famille, religion, armée, justice, étaient sapées et prêtes crouler sous une poussée suprême. Et c'était pour unir ses efforts a ceux de tous les autres destructeurs, que Raymond sollicitait le mandat électoral. HctutQ .'ambition,. "beau travail, et qui .vâ-V laipnt vraiment la peine qu'on reniât les idées, de, toute- sa race, de toute' sa caste et les siennes proprés.

.<

Georges Ohnet

IA suivre,)

"LJS~ ;l'J~)~L;-


Lfâ;^îe Sportive

~Y7" "?î: ',o. 'd

,'f, ̃ CPURSES A VINCENNES

Ce n'est précisément pas une journée de favoris-; l'es parieurs ont été-échaûdés par un temps ^plutôt'! frais. Jua défaite la plus cuisante a été celle de£a. Merveille son jockey l'a montée ,d'une-.facon insuffisante et cela lui" & valu, un avertissement dès commissaires.

Prix des Sycomores (3,000 fr., 2,800 m.). 1, Gamin,à}M. L. Merille>(L. Dufour) .2, Facilité; 3j, Fée, des Bruyères. ̃ Non places. :,Flpridor, Flying Star, Fénelon, Mousquetaire, Glaïeul, Galant, Fany, Félix, Grand jpilc, Triiigùeuse.

Pari routue! à 10 fi?. Gagnant, = 40 fr. Placés .Gainai, 17 fr.; Facilité, 13fr. 50; Fée

des. Br.uyèrés^ 32 'fr. 50.

Prix delà -Wavenne (0,500 fr., 3,000 m.). 1, Bonaai,,àiMv E.- Pantall (A. Benson); 2, Samsam, à M. Ch. Carter (Pàtrick) 3, Kimmer,,à Mme jS.-H. Plum (Defeyër) (4 ̃ -longueurs, 2 longueurs), ̃ .<" Nqn places Soupirant,.Le.Lion d'Or, Ca-

poùliél t

Pari- muiù,erâ.40ïi\:JGagnant,; 169 'fr. 50. Places Bensaï, 63 fr.; Samsam, 49 fr. 50. Prix de Ville-Evrard (4,000 fr., 3,100 m.). •– Ij-Drujdesse, à M. W. Davis (Parfrement); 2, La, Merv^lje, à-M. Champion (A.-V. Chapman).; 3,,Pretty .Alice, à M. F. Le Bris (1t. Sauvai) (5 Ibnguëurs,. 2 longueurs)..

NdnplacêV': Mario, J-ïùdson II. Pàri.mutue'i à 10 ïi., Gagnant, ,69 fr. 50. Placés Dniidesse, 17 fr. 50 La •̃ Merveille, 13 M ̃̃ "• •' -•:

̃̃̃̃̃, .̃(. ̃»- ̃̃ •̃- ̃̃

Pvix deMontreuil (4,000 fr.3,400 m.).– 1, Arpentevuyà M.-deiJessé-Levas (©efeyer); 2, Francopur II, à. M. L.Nounéz (Denis"),; 3, Bayonet,. à M. J. Deloçhe (Larbey) (2 longiieUrs',l?2?,5'loneueurs).' Noii places' 'H&rkimer, Lerdena, Retraite,-

Gazëttà.

Pari mutuel à 10 fr. Gagnant, 109 fr. 50. Placés Arpenteur, 50 fr. 50 Francoeur IIr 59 rf; ̃•̃'

Prix des Frimas (3,000 fi\, 2,800 m.). 1,. Fred Ley^urn, à M. G. Rousseau (Tamberi) 2, Fleure d'Avril"; 3, FannyLeyburn. Npn, placés Glenstia, Fil. d'Acier, Fleur d'Avril; Falmouth, Flore.' Pa^i,, mufitel^à 1Q fr. .Gagnant, 15 fr, 50.. Placés, V Fred- Leyburn,. 12 fr.^ Fleure d'Avril,

18 ft., Fa~lilÿ'Leybuïg,,2l,fr.

18i'r.VFanny1L"èyburnJ.2i;,fi\

Prix de Pelit-Bry (3,500 fr., 2,800 m. .1, Va et Weiis^à M. E.'TMébaûx^P. Wood-; land);2, •Oïbériade, à M. A. Veil-Picard (Parfreme,nt);3, -M- .-Albert, à M. W. Hart (Bourdàla) (2 longueurs, 5 longueurs).. Pari. mutuel à 10 fr. :• Gagnant; 30 fr.-50. Placés Va et Viens,. 13 fr. 50-; Tibériade,, 15 francs.; ft.r; lV_ .? ( f, v AUTOMOBILISME

̃ Quelques décorations. Les,. « Relia,bility »

dé I' « Auto »

Ai issue "banquet du concours des véhi-. cules industriels, le général Brun, ministre de la "guerre, qui .présidait,' a reniis im cer- tain. nombre de distinctions honorifiques à quelgue&T.uns des. «plus ''dévoués- collaborateurs .de l'automobile. -.•̃ •. ̃̃• A M. Wandisecrétairei de l'A. C. F.j' la rosette d'officier. d,e l'Instruction publique.*

A M- Duss.oulie.r, .secrétaire de. la.Ço.mnjission des Expositions, la rosette d'officier de l'Instruction publique.

A M. L. Renauld, commissaire, chef du parc des Expositions, les palmés d'officier d'Âca-

démrçjigHi'Jù'.fe :-r.̃'̃ '̃'̃'̃ i'IO1.?? IW' j>Ao>, •̃̃ r,

A M^'Jfiftttnp"t{yc^'ûf.«oiBpt8.tilg;da'4!'&i O-^RsiIe;

Mérité agricole. ,.r

A XlM.;le commandant 'Fer rus,' capitaines Ballut et Borschwéib'k, lo Mérite agricole. Ces distinctions ont valu des acclamations à ceux qui les avaient méritées..

.'̃ ̃̃ fl 'i' '̃'̃

Hier ont été clos'les engagements pour l'épreuve dite des «Reliability trials » organisé pràr YAulô.. ̃ ;;̃̃'̃' ̃ Une quarantaine" de voitures ont été ins-

crites; '•••̃.• 'f '•

p': ̃ ̃̃ ̃

La' Société des Etablissements Blériot vient' d'installer sur lalimousinè Rothschild 55 HP ^lercédèsde-M. Stenbock Fermor, l'éclairage électrique avec sa dynamo « Phi ». M. Stenbock Fermpr, très satisfait de cette installation, vient de passer, commando, d'une seconde dynamo .destinée., être montée s,ur sa nouvelle voiture double phaéton carrossée chez'Lsiclàverié et Gâches. Demander la notice spéciale F sur la dynamo «Phi »j à'ia Société des établissements Blériot, 16i ̃̃ rue Duref, Paris. •̃• ̃

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Viennent 'd'être admises à la « Stella » Mmes Batte, 'comtesse de Lambert, Mlles Jîolèrie et Léonie' Batte.. "[ Ontiétéadmis '•'̃•• •̃ ̃

MMi Bougard,: A..Roussel, Delebecque, Max Rosa, Je baron' B. 'de Lagatmérié; Dussaud,le comte 4'Aubigny. Mmfi^J. ,,de< Poliakoff, élue membre du Co- mité, a offert, à la ^bibliothèque du. Club l'é-, ditioii résëf yeé. de. VEListolre aéronautique par les monuments, et un prix de 500 francs dont le règlenîeïrt à été 'établi." Unëic"ônférent!ef •pâr'M. -R. Sôreau sera faite dans les salons du Club en décembre.

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Lajiiguedes médecins et; des familles or- ganise-une sé.rie de ëonférences qui intéressent grandement l'éducation .physique, dont la première, « l'Hygiène dans l'éducation » a été donnée par le professeur Câlmette, directeur de l'InatitutPastejir de Lille. Voici l'ordre dans lequel seront données ses conférences ,̃< Le 23 novembre, le docteur Gallois' causera sur via. collaboration des parents et des éduca-

teurs, .en vue -de -l'amélioration intellectuelle, morale et physique des écoliers » les 2 et 9 décembre, Je docteur Pradel conférenciera sur « la collaboration des médecins et des éducateurs dans les écoles ses principes, sa mise en œu,vre » le 16 .décembre,. M. Berthier, directeur ."de" l'École des Roches, fera, un discours sur l'internat rural et familial le 23 décembre, M. Ed. Petit, inspecteur général dé l'instruction .publique, fera unte causerie sur « les écoles en. plein rair » les 13 et. 20 janvier, JM,.GoudrieUe dira « comment améliorer'le fonctionnement et le rendement actuels des colonies de vacances- » le 27 janvier, le" docteur Pierre Régnier démontrera la « nécessité de réduire le nombre des heures consacrées aux études » pour pouvoir satisfaire aux exigences de l'éducation physique dans ses conférences des 3 et-10 février, il fera connaitre « la possibilité de compenser la réduction de ces heures d'étude par la modification des programmes d'enseignement et l'amélioration des méthodes pédagogiques » ;.le 17 février, -le docteur Cayla nous entretiendra des « promenades et caravanes scolaires n la 24 février, M. Bougier, professeur au collège Rollin, parlera des jeux du grand air à l'usage des écoles urbaines, de leur utilité, de leur chois et des emplacements nécessaires».; les 10 et 17 mars, M.. Jully discutera sur « l'enseignement du travail manuel dans les écoles..» ̃̃ :̃̃- :TIR '̃• ̃-

Au Volney

Résu-ltats des poules disputées au cercle Yolney.

Les cinq poules ont été gagnées par MM. G. Clément et Hollier-Larousse;' '•

MM. P. Moreau et Hollier-Larousse '"• MM. Hollier-Lai'ousse et; P. Moreau MM. P. Moreau et .Hqllior-Larousse.

MM. P. Augé et Hollïer-Larous.s.e.

Le 18 novembre les quatre poules disputées ont donné comme vainqueurs

MM- Rabel et P.' Marais'; s M>ï. Sangnier et Perrey

MM. Sangnier et Rabel; •'̃

MM. Sangnier et Perrey.' •̃•̃•••

~<

RUGBY

i L99 matches du jour. Les minimes trois grands matches seront joués aujour-

d'hui/ ̃

Deijix comptant pour le championnat, l'un entre le Stade français et l'Association spo'rtivje française, l'autre à Colombes, entre le Sporting-Club universitaire et le Cercle amical; et un matclie enfin entre le Stade bordelais, championdé France;; et le Racing-Clab, champion, de Paris. <

••̃̃ *>̃̃ ̃ •- ''•̃ *• ̃'̃•_̃̃̃

̃-• il vient de se fonder une association vrai- meint pen banale l'Association des Commissaiires des Meetings sportifs, la A. S. G. M. S. F. Cette Association groupe tous ceux que taquine le désir d'être quelque chose, dans "une .1 1 qrgjanisation' ̃ lV $llê a., pour bu^, disent les statuts, de faciliter ,a\)x sociétés sportives le recrutement de cbnimissaires, contrôleurs et inspecteurs dopt élljes ont besoin pour bonne marctiè de Heurs réunions. Wne telle association est' évidemment inatttmidue, mais il est bien possible qu'elle rende de véritables services,. Elle sera un pou pourles meetings sportifs pç que sont les ordonnateurs des pompes funèbres et les maîtres de cérémonie dans les enterrements et les mariages.

̃ ̃ •'

"La .création, de la Ligue athlétique des Minimes a vraiment les" plus*Kèuréûx "résultats. ̃Partout se forment, sur l'initiative soit des associations scolaires, soit des "professeurs des équipes de rugby, des assôcjatidns*qui ne groupent que les jeunes gens de huit, neuf à quatorze ans. Il y,a aujourd'hui des Minimes à Michelct, à Janson, çtu lycée. Hoche ̃ à ..Ye^rsaUleç il y en a à Cordeaux, .un peu partout ei'ifviént de se former un nouveau groupement au lycéé do Beauvais, sur l'initiative du profes-1 spurJjMEï"-Pi'oy^tfel'le et'cVft.Beàuvais. Atjilètiç-"1 :Çlùbi'*Co^ï^^r^ri-t!ë&iïJ-p<>ïiè'l'at^è'i'éqjuï-' r .pes qui pratiquent l'association., La section dos Minimes vient d'adhérer, a la Ligue athlétique et le professeur Provotelle. a été inscrit parmi les membres du co-

mité de patronage.

•̃ ̃ ̃ GOLF

A La p Boulie

La semaine a été fort animée à La Boulie. Les épreuves ont continué à être disputées trois couples joueront aujourd'hui le second tour qui sera clos ce soir jusqu'à présent, les vainqueurs de ce tour sont MM. P. R. Bérard' qui a battu M. A. Muhr par 3 trous d'avance et 2 à jouer; M. François de Bellet a bp,ttu M. M. A. Vagliano par 5 trous d'avarice et 3', à jouer; M. le baron. Jean de Beljet a battu M. de Constantinovitch par 2 trous d'avance et 1 jouer M. R. de Knyfï a battu M. B. Hers par .6 trous d'avance et 5 à jouer'; M. R. Owen a battu M. P. Amor par 4 trous d'avance et 3 à jouer.

'Hier, par une belle journée froide, les concours ont pu avoir lieu l!après-midi, le terrain était trop, gelé le matin pour permettre une épreuve régulière. L 'après-midi, au contraire, les links étaient dans un état parfait, il n'y avait pas le moindre vent. Dix-huit joueurs se sont inscrits Ldans le Prix de l'Aviation, coupe en argent gracieusënieht offerte 'plu" M\.Jol1h' 'Adàms' '1'hayor ce sont MM. P. E. Bérard et F.-Mason qui sont arrivés eh 'têije'ea; œquo avec le résultat net de' 89, ils auront à rejouer pour décider de la victoire.'

Prix de Potchefontaine a réuni neuf partants, il a été, brillamment gagné par M. Ed. Maneuvrier, un des jeunes débutants les plus fervents qui est îippelé. d'autres succès d£.ns l'avenir; l'objet d'art aimablement offert par M. Marino Vagliano lui a été re- mis; M: G.-B. Hayes était un excellent second avec 85. ̃

Mardi prochain, Prix des Ofchidés, pour les

dames.

Samedi prochain, Coupe de Maisom-Laffilte, handicap limité à 18 points, sur 36 trous, le programme ayant annoncé par erreur que c'était sur 18; le même jour, Pria) des Ar-tcades,' pour les joueurs dont le handicap est supérieur à 18. Aujourd'hui et les jours suivants, si le temps reste au froid, les joueurs sont prévenus :que le terrain ne sera. ouvert que vers onze heures, quand la gelée blanche aura disparu sur les pistes d'arrivée.'

BOXE

*• ̃̃̃ flu Wonderiand

Une réunion extrêmement intéressante a été donnée, hier soir, au YVonderland. Salle comble; des matches très ardents, des bons et des mauvais. Il y eut une rencontre fort intéressante entre le grand, jeune et déjà très scientifique Jim Stewart et le courageux Sid Russel. L'arbitre, M< Maitrot, a donné match nul, bien que Jim Stewart ait fait tout ce qu'il fallait pour avoir l'honneur de la décision à son juste profit. De cette rencontre, je reparlerai .demain.

1 l PATINAGE

̃̃: Au club des patineurs

Le club des patineurs donnera aujourd'hui sa deuxième réunion de la saison.

L'épreuve importante sera la classique course de'relais par équipes, sur 3,000 mètres dont les tenants sont Sabouret et Lacroi^. Ds partiront favoris dans un lot conjposéj de Màlcërtis-Legrairi, J.'Pipaut-S.-Zula, ïreteau De Rauch, Heidé-de Martliille, Goulé-Sabathier, Gaittet-B,oussel, A! PipautPrat.

TQURING-CLUB OE FRANCE Le comité des sites et mogufljents J)itto^

~u ~~q~F~~ 1~ ~°us~r~

presidehdft de J, HéRry;I)e^rt, pi;esi,den,t. ,tff,

batte -'autres résultats ac/rurs," il -faut -citer

celui-ci La commission nommée par le conseil général des .Côtes-du-Nord a écarté le projet de chemin maritime entre Perros-Guirec.,et -.Tregaste.l et adopté celui par l'intérieur des terres. On peut donc être rassuré sur le sort. des paysages si variés dé cette partie d"U'littôral breton. L'ingénieur en chef du même .département donne l'assurance que la ligne de Lannion à Plestin-les-Grèves longera la. baie de Saint-Michel sans porter atteinte,; .aux. rochers alors même qu'il y aurait mécompte, le Grand Rocher ne sera pas touché.

Frantz-Reichel.

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TRIANON LYRIQUE. 2 h. 1/2. Le Grand 1 Mogol..

ARDIN D'ACCLIMATATION. 2 h. 0/0. Fra Diavolo.

ItRON (2 11.), VAUDEVILLE (2 fi. 1/2), VARIÉTÉS

Od-eon (2 h.), Vaudeville (2 h. 1/2), RENAIS-

(1 h. 1/2), Théâtre RÉJANE (2 h.), RENAIS-

sance .(2 h. 1/2), GYMNASE(2 h.), NOUVEAUTÉS (2 h.), Porte-St-Martin (2 h. 1/4), ATHÉnée (2 h. 1/4), APOLLO (2 h.), THÉATRE ANtoine (2 h, 0/0), PALAIS-ROYAL (2 h. 0/0, Bouffes-Parisiens (2 h. 0/0), AMBIGU (2 h.), Trianon-Lykique (2 h. 1/2, GRAND-GUIGNOL (2 h. 1/2), DÉJAZET (2 h.), CLUNY (1 h. 3/4). Même spectacle que le soir.)

r lies-Bergère (2 h.1/2), Olympia (2 h. 1/2), SCALA (2 h.), Moulin-Rouge. (2 h.). Parisiana (2 h.),

Cigale (2. h.), M-arigny (2 h. 1/2), Hippo-

DROME (10 h. 1/2 et 3 h.), Alhambra (2 h.), Nouveau-Cirque (2 h. 1/2), CIRQUE MEDRANO (2 h. 1/2), CIRQUE DE PARIS (2 h. 1/2).

Même spectacle que le soir. Concerts et Auditions symphoniques CONCERTS DU CONSERVATOIRE (2 h. 1/2). Symphonie en ré mineur (César Franck); Lento: Allegro non troppo, Allegretto, Allegro non troppo. « Sanctus et Benedictus » do la Messe du Pape Marcel (Pal esti-ina), choeurs sans accompagnement (1™ audition). Concerto en sol mineur, pour hautbois (Haendel) M. Bleuzet. La Bataille de Marignan (Jannequin), Chœur sans accompagnement. Sadko, tableau musical (Rimsky-Korsakow). Ouverture d'Egmont (Beethoven).

Le concert sera dirigé par M. André Messager. CONCERTS-COLONNE (THÉATRE DU CHATELET). t '(2 h. 1/2.) Goriolati, ouverture (Beethoven). Sym^ohonie héroïque- ri0 3! (Beethoven) I, Allegro con brio ;.JI, Marche funèbre; III, Scherzo; IV, Finale (allegro niolto). Variations et Fugue e (op. 3p) pour piano (BEETHOVEN) Mlle Aline van Barentzen. Le Chevalier moine ,et les diables dans Tabbaye (P. Coindreau) (1"' audition) conte symphoniquement illustré, d après un vieux texte français, sur deux thèmes populaires. Mort et .Transfiguration (R. STRAUSS) poème symphonique, op. 24. Les Maîtres Chanteurs, ouverture '(R. WAGNER).

L'orchestre sera dirige par M. Gabriel Pierné. fONCERTS-L AMOUREUX .(3 heures). Xt (SALLE GAVEAU, 45, rue La Boétie). Struensée, Ouverture (Meyerbeer). Symphonie pastorale n° 6 (BEETHOVEN) Impression de joie et de sérénité l'aspect de la campagne: scène au bord du ruisseau; Réunion joyeuse de paysans; Orage, tempête; Chant des bergers; Sentiments de bonheur et de reconnaissance aprè';? ,,1'orag-e. Fantaisie pour piano et or,chesitrc'(jÀ. Kunck.) Mme Lucte-Léon de Lausnay, première audition. Thamar, poème symphõ nique'- (Balakir'ew),' d'après le poème russe de Lermentofl'. Les Bolides (C. Franck). Les Maîtres chanteurs, suite symphonique du 3e acte

(Wagner).

Chef d'orchestre M.' Camille Chevillard. CONCERT « SYMPHONIA » (3 heures). L (THEATRE DES ARTS)

Deuxième Symphonie (Beethoven). Fragments de ta Tempête, première' audition (Constantin Gilles). Mélodies du dix-huitième siècle, reconstituées par M. Paul Vidal (Grétr.y) Mme Laute-Brun. Intermède de la Rédemption (C. Franck), r- Karadec (Vincent d'Indy). -r. Mélodies (Grétry et Monsigny) Mme Laute-Brun. Fantaisie pour orchestre (Guy Ropartz). M. ̃•Paul Vidal, chef d'orchestre.

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ll Lundi VOr du Rhin.

FR A NÇAIS (Tél. 102:23). 8 h 1/2. Les Brebis de Panurge Œdipe roi.

Lundi Sire.

OPERA-COMIQUE (Tél. 105.76). 8 h. 0/0. U Carmen.

Lundi Mignon.

ODEON (Tél. 811.42). 8 h.. 3/4. Jarnac. THEATRE SARAH-BERNHARDT. Relâche. VAUDEVILLE (Tél. 102.09). 9 h. 0/0. Maison de- danses.

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̃THEATRE REJANE (Tél. 23S.78V 8 h. 3/4. I Madame '.Sans-Gône.

nENAISSANCE (437.03). 9 h. 0/0. La Petite It chocolatière.

NOUVEAUTES (Tel. 102.51). 8 h. 1/2. [\ Théodore et C".

FHEATRE LYRIQUE MUNICIPAL (GAITE) (Tél. 129.09). 8 h. 1/2, Le Trouvère. GYMNASE (Tél. 102.G5). 9 h. 0,0. La Rampe. PORTE SAINT-MARTIN (Tél. 437.53). 8 h. 3/4; La Griffe. ̃•

ÀTHËNEE (Tél. 2S2.2.0). 8 h. 1/2. Sophie ou le désir de contenter; à 9 h. 10 Page blanche.

fTHEATRE APOLLO (Tél. 272.21). 8 h. 3/4. I La Veuve joyeuse.

rj-HÈATRE ANTOINE (Tél. 436.33). 8 ti. 3/4. |. Le Roi s'ennuie; à 9 h. 1/4 Papillon dit Lyonnais le Juste.

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fliHEATRE M~OLIERE (Tél. 419.32). 8 h. 1/2. J. ̃ Roger-la-jionte.

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SUMATRA (P. 0.), de Londres pour Yokohama, 20 nov.

CARNARVONSHIRE (S.L.), de Londres pour j Yokohama, 20 nov.

MATIANA (B. 0.), de Londres pour Calcutta, ̃ 20 novembre.

LIGNES DU NORD AMÉRIQUE

MEXICO (C. G. T.), ven. Bordeaux, à Nouvelle- Orléans, 18 nov., 8 h. soir.

LA PROVENCE (C. G. T.), ven. Havre, à NewYork, 19 nov., midi.

LA TOU RAINE (C. G. T.), du Havre pour NewYork, 20 nov., 7 h. soir.

LOUISIANE (C. G. T.), ven. New-York, au Havre, 20 nov..

VIRGINIAN f A. R. M.), ven. Liverpool, à Halifax, 20 nov".

POMERANIAN (A. R. M.), de Québec pour

Havre, 20 nov. (A. R. M.), de Québec pour

SAINT-PAUL (A. L.), de Cherbourg pour NewYork, 20 nov. ̃̃'̃̃'

MAimETANIA (C.-lUfi 'âë 'Liverpool poilr Néw-U-

York', 20 nov:" *-̃- n.r, KROONLAND (R. S. L.), d'Anvers pQlir New- York, 20 nov.

MELTONIAN (L. L.), de Liverpool pour Nouvelle-Orléans, 20 nov. -k

LIGNES DU CENTRE AMÉRIQUE

F.-BISMARCK (Hainb.-Amer. Xi.), HambourgMexique, de Cuxhaven, 14 nov.

CARAÏBE (C. G. T.), de Bordeaux pour Havre, 19 nov., 8 h. soir.

LIGNES DU SUD AMÉRIQUE

KOENIG FRIEDRICH-AUGUST (Hamb.-Amer. Xi.}. Hambourg-La Plata, à Buenos-Aires,

14 nor. ';̃'̃

PAMPA (T. M.), Marseille-La Plata.de Rakar, 18 nov. "̃' KATARINE-PARK, du Havre pour La PJata,

19 nov.

AMAZONE (M. M.), La Plata-Bordeaux, de Dakar, 19 nov., 9 li. soir.

PLATA (T. M.), de Marseille pour La Plata, .20 nov. FRANCE (T. M.), ven. La Plata, à. Marseille, 20 nov., 7 h. matin.

ESPAGNE (T. M.), de Buenos-Ayres pour Mar-. ,seille, 20 nov.

CAMBODGE (C. M. M.), de Bordeaux pour La Plata, 20 nov.

AUGUSTINE (B. L.), Para-Cherbourg, à Lisbonne, 20 nov.

LIGNES DU LEVANT

MEMPHIS (C. M. M.), de Marseille pour Grèce, 20 nov. ̃

POSTAGE

/Courriers à mettre à la poste demain lundi \j 22 novembre, pouf les départs qui auront lieu le 23 (pour Marseille, mettre les lettres le matin)

De Marseille, par Ville-d'Alger (C. G. T.), pour Alger; De Marseille, par Ville-de- Madrid (C. Q. T.),' pour Bône et Philippeville -'̃ De Marseille, par Malvina (C. G. T.), pour BqU" gie, Djidjelli et Alger;

De Southampton, par Sindoro (R. L.), pour Padang, Batavia, Samarang et Surabaya;

De Southampton, par Derfflinger (N. D. L.), pour Colombo, Penang, Singapore. Hong-Kong, Shanghaï, Nagasaki, Hiogo, Kobé et Yokohama

Du Havre, par Antony (B. L.), pour Para et

Manaos

De Gênes (départ le 24), par Ravenna (I.), pour Montevideo et Buenos-Ayres

De Lesborine' (départ le 24), par Orissa (P. S. N. C.), pour Saint-Vincent (CV), Rio-de-Janeiro, Montevideo, Buenos-Aires, Rosario, Port-Stanley, Iles Falkland, Sandy-Point, Coronel, Talcahuano, Valparaiso, Coquimbo, Antofagasta, Iquique, Mollendo et Callao;

{Navigazelle.)

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MARCHES FINANCIERS

–~tes–

Mémento. A Paris, la tendance est plussatisfaisante. Marché calme à Londres, hésitant à Be.rlin.

;V Paris, 20. novembre. L'allure très ferme de Wall-Slreet a exercé, une impression sur les places européennes et déterminé' une nouvelle hausse du Rio qui s'est inscrit à 2,007 francs: Ce mouvement ne pouvait manquer d'entraîner une' certaine activité dans les. groupes spéculatifs et cette séance de fi de semaine a. été, en effet, plus occupée qu'à l'ordinaire. La Bourse a trouvé un autre élément favorable dans l'excellente tenue des actions de Sociétés' de crédit qui ont été très demandées en prévision des opérations nouvelles que différents établissements préparent. L'impression générale est donc très satisfaisante et l'on est en droit de croire que l'animation témoignée par le publie financier pourra s'accentuer la semaine prochaine et que les transactions, qui languissaient depuis quelques jours, retrouveront toute leur ampleur. Il reste malheureusement une ombre au tableau nous voulons parler de la lourdeur persistante du groupe des mines d'or qui restent à peu près aux cours les plus bas de la semaine.

Le seul fait satisfaisant que l'on puisse re-, lever à l'actif de ce marché, c'est qu'il n'a pas eu' à supporter les ventes de liquidation qui l'ont tant déprimé ces jours-ci. Aujourd'hui comme hier, les cours ont montré une certaine résistance et l'on a l'impression qu'il aurai suffi d'un faible courant de demandes pour relever la cote. Si les acheteurs n'ontpas cru devoir, encore intervenir, c'est qu'à la suite du recul qui vient de se produire, ils attendent de connaître, les indications de la* liquidation de Londres qui commence lundi par la réponse des primes. Si ce règlement •se. passe dans de bonnes conditions, bien des opérateurs voudront mettre à profit la dépréciation actuelle qui vient à un moment où le, groupe des mines d'or aurait tant de motifs d<i reprise.

Notre 3 O/O reste inchangé à 99 02.

Dans le groupe des fonds d'Etat étrangers, la tendance est calme l'Extérieure espagnole s'inscrit à 95 97 contre 96 03 le Portugais :i 0 0 à 64 27 contre 64 57, le Serbe 4 0/0 à 85 72. contre 85 67, le Turc unifié à 93 65, sans changement.

Les Lots du Congo sont fermes à 102. L'es. fonds russes montrent des dispositions soutenues et se retrouvent en légère plusvalue le 4 0/0 Consolidé clôture à 92 35 contre 92 20, le 4 0/0 4901 à 93 50 au comptant; le 3,0/0. or 1891 à 77 10 contre 76,95, le 3 0/0 0)' 189G à 75 47 contre 75 25; le ii 0/0 4906 à 102 82 contre 102 85; le 4 i/2 0/0 4909-h 9892 contre 9890. ̃

Les grands établissements de crédit sont fermes et enregistrent de nouveaux progrès la Baiiqw de Paris s'avance à 1.781 contre 1,778 le Crédit lyonnais à 1,353 contre 1,34.2 ;• le Comptoir d'escompte, à 795 contre 794 le Crédit foncier, à 819 au comptant la Société ..mnrseillaise, à 870; la Société générale, à 701 cgnlre 702; la Banque française, à '275 sans changement; le Crédit' mobilier, k 6.20 contre 613; la Banque de l'Union parisienne, à 933 contre 928. Les obligations 5 0/0 de 500 francs de la Yillc.de Kioto sont à 510 50.

Les valeurs industrielles et de traction sont soutenues la Thomson à 741 les Etablissements Orosdi-Back à 221.

Les chemins français sont toujours peu activement traités. On a coté Est, 926 Lyon, 1,325 Midi, 1.1C0; Xord, 1,755; Orléans, 1,410 Ouest, 970.

Le Métropolitain perd un point à 606; le Nord'Sud reste inchangé à 370. Parmi les valeurs d'électricité, les Ateliers de, constructions électriques du Nord et de l'Est .(Jeuruorit.'i s'ont à 415 les actions de la Société d 'électricité de Paris, à '501 les obligation =;-V 00, à 49i; V Eclairage Electrique,

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•̃ *Da-hs -le "compartiment -dès valeurs ûtràhgères, les banques demeurent sans variations bien appréciables Banque d'Athènes, 125 Land Bank of Etjypl, 225 Banque centrale mexicaine, 464.

Le Rio clôture à 2,007 après 2,009 au plus haut et contre 1,987 hier; la Central Mining cote 401.

Les valeurs industrielles russes se retrouvent aux environs de leurs cours précédents.: Briansk, 296; Sosnounce, 1,506 Naphles de Bakou, 832.

Les chemins espagnols sont plus calmes Saragosse, 404; Nord de l'Espagne, 348'; Andalous, 207.

Les obligations 5 0/0 doSOOfr. du Chemin de fer de Goyaz finissent à 449.

Les obligations 5 0/0 de 500"fr.' du".chenrin de fer de liosario à Puerto-Belgrano sont à

489:

Bourses étrangères

2~

Londres, 20 novembre, 2 h. 15. Marché calme. Consolidés peu traités. Chemins an-: glais hésitants. Fonds étrangers bien tenus l'Extérieure espagnole aété deruandée: Valeurs cuprifères irréguliéres le Rio-Tinto a. été ferme, mais l'A'balganiated a été discutée.. Chemins américains loiii'ds le Baltimore est demandé, mais on offre le Southern, l'Union et le Canadian Pacifie, l'Atchison, le Pennsylvania, le Louisville, le Missouri.

Berlin, 20 novembre, 3 h. 15. Tendance hésitante. Fonds allemands et prussiens fermes cependant. Fonds étrangers calmes: Groupe américain délaissé. Valeurs de- banques lourdes, en particulier la Deutschb'ank, la Dresdnerbank, la Handelsgesellschaft. Chemins autrichiens et lombards calmes..Valeurs industrieiles et de charbonnages lourdes des offres en Bochunîer,.en Harpener, en Gelsenkirchen. Vienne, 20 novembre, 3 h. 10. Marché calme. Fonds austro-hongrois soutenus.'Mo-' bilier et Foncier sans animation. Laenderbank peu traitée. Chemins autrichiens et Alpines un peu offerts; par contre, Lots turcs demandés.

Bruxelles, 20 novembre 4 h. 25. Marché irrégulier. Mines faibles. Rio-Tinto ferme. Autres valeurs calmes.

~w.

IflFOÎNîIATIOïiS FUlfllïCIÈJtES COMPTOIR NATIONAL D'ESCOMPTE.. Le Comptoir national d-'escompto-dc Paris' vient' d'installer' h Vincennes, 35,.rue du Midi, et 50, rue de Montrenil, un nouveau bureau qui commencera ses opérations le 25*novembre. Par suite de cette création, le nombre des' agences du Comptoir national d'escompte de

Paris, dans Paris et la banlieue, se trouve porté

h 52, sans compter la succursale de la place -de 'l'Opéra. '1

LE NOUVEAU BUDGET OTTOMAN. Voici quels sont les principaux chiffres du nouveau budget ottoman

Ministère do la liste civile, 4.ï,390,QOO piastres contre52,260,000i'an dernier; Parlement, 18,190,000 contre 21.530,000; f>rand-vizirat, 2,510,000 .contre 3,450,000; Conseil d'État, 3,310,000 contré 5,150,000 nouvelles dépenses pour l'artillerie," '35;$40,000 contre 43,150,000; dépenses de lamariné; 100,030,000 contre 122,880,000 'travaux publics; 88.380,000. contre 10C,-ilO,000 gendarmerie, '169,470,000 contre 180,070,000, etc. Sont- en augmentation les budgets des finances avec 298,960^000 contre 272,330,000; postes et télégraphes, avec 115,720,000 contre 103,510,000 instruction publique avec 74,410,000 contre 66,050,000. Nouvelle dépense :'•̃ service de santé, 1,090,000. Les autres budgets spéciaux varient peu. ̃ L'EXTRACTION DU CHARBON EN AUTRICHE.- -Les statistiques officielles concernant l'extraction du charbon en .Autriche pendant l'année 1908 viennent de paraître il y a seulement quelques jours. Nous en extrayons les renseignements- suivants au 31 décembre 1S0S, l'Autriche .'possédait comme au 31 décembre 1907 1,§31 entreprises de lignites en exploitation/lesquelles employaient au total 59,779 salariés, soit 3,453 de. plus qu'au 31 décembre 1907. La production totale de 1908 s'est élevée à 267,289.25(3 quintaux^ méirigues, en "augmentation de 4,068,160 quintaux métriques sur la production de- l'année précédente, et sa valeur a été' de 140,149,703 couronnés, en -plusvalue de 14,021.598 couronnes sur la valeur de la production do 1907.

'L"V'~JD:I: 2 ~OV-E:mŒBJR,E

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DÉSI'GNÀTÏON

DES VALEURS

Cours ttoclâke

d'ùier

FONDS D'ÉTAT FRANÇAIS

Tfr. O O'O Perpétuai r, 99.. 93 00+.. 10

3 » O ̃ T 02 02 U9 02 02 ••

« O/O Amortissable C 'J!) •• .• 3 <$ T «U 05

15 » Obligation Tunis ?, C «0.. 131.B-1'. 1

2 SO Annam-Tonldn2' » V) Vj\ 79 23 10

2 &O;Madasascar5K%l.SO7..« K(i73| S,1 ôfj --•̃ ïô

"°: Madaga.sca.r 2~ y. 18UI. ~rl",)1 ~.¡ ,¡rJi,C-

3 »|- ̃̃ :l 190-i-Oo." ;i:i 75 !W 7(lf-05

lu »lAfriq.Oecident.3\190:j.» >50- ̃ Va 00 +•! 50

13 >• Algérie :;• 1302. > <J3.. "i">9 +-3 •• 17 D0, Indo-Chine 3 v,y. ÎSU'J.̃> H'i ̃'̃ i~.i ̃ •̃ ••

13 »| lflf)2.> U3 23 il', D0 +.-25

20 t. ville de Paris 1S03 i ̃<» D30' ..l'DÎS -.2..

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12 ». 3SU3% 403 25 409 20' + 1..

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10 » îw'ï ;:r;! r.o Vi oo'+.i ••

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10 » 15.09 Métr. » 4Ki 111 + l

12 50 I<mi2'y.» «0 75 458 75 ••••

11 » 19O.j2*{%» 309 75 Xii'J.. ..75

12 » Villa do Marseille 1S77.» i\5 415. de Lyon 1^0 3' 103 109.. +.1

SOCIÉTÉS DE CRÉDIT

ET OBLIGATIONS DU CRÉDIT FONCIER-

OTGjiBanque de France <' i-ilO. *:ii0

02 12 d'Algérie '̃1720 -1720

50 » del'Iïido-Clline» 1000 •• •• '8 3". d.'Athènes ïj 125 ..| 125 ̃ ̃ 51 J7 K" du Mexique» 1073 •̃•• 2S !0 Centr1' Mexie1-» -lUi ••! -iGi 22 50 Ottomane » ni ̃̃ j ?;;i ̃ ̃- +-2 ̃13 p. Esp1' de Crédit fi 2!)(> •• j 295-50 50 0 iS Hyp d'EsDairne». 75 V 4 .|

U5 » raris-Pay-BasTll778 ..lUKl + .:(..

/i0 » Union Paris' Ç 929 .] irjl i-?.

12 30 FranoCom.Indi'i 273 ..I 275 Vt

25 2! des P'avs autr." n.'J-i ..| 5i.i –.1 n.MliLandBaukofEgypt.> 220 > .j 221 –.2 ..̃ 43 Comp1" Algérienne <" 11-10 ..ji.'iiO -10 ». » FrançMin.d'OrT I SG 20 S0 » Compt'nat1 d'Escompte» 79 795 -|l

55 » Crédit Lyonnais » 1312 ..|i:i53 -)-ll

15-, » Indust1 &Coail.f;i 7.S0 ..| 735 + .5 '»' » Mobilier Frano.T «13 ..j «20 +.7

25 » Foncier Egypt. G ?S0 ..i 779 –.1

2} Fc:ncie-x' :E~ypt, q I~~O"I ;J

15 » Association numéro..T 27?' 273 -.4

Central Mining a iO5 401 –.4 JG 25 Société générale » 702 701 .1 :0 »! Crédit foncier actions.» 822 ï.r » Oblig.com1" 2.'J0%- 1879.0 489 50 490 +.. 00

15 » 3% 1S80.» 50!) 30 515 +.5 50

12 » M% 1891.» 402 4»2 ll-J » 2.00% 1892.» 47-i 4.'5 +1 13 » S.(i0% 1899.» 4s2 48:) +.1 15 » Oblig.£ono"'3% 1S79.» 597 OOB -.1 15 » '̃'•% 1SS3.» .-137 251 43S +.. 75 13 » 2.G0JJ 1SS5.» 473 ..| 475 « » 2.S0tf 1803.» 493 50; 492 75 75 •15 » :v/. 190!» 50i 751 50i 75 a 3% 1909.» 207 75 i 203 .+ 25

» » Bons à lots 1 OO fr. 18S7.* «7.. 70.. 4-.3

15 » Obl.B.hypoth»l,OOOfr=. 577 G01-

ACTIONS CHEMINS DE FER I

?0 » Bône à Gueima u 0S0 G80 30 -)- 50 22 DO Départementaux U/i •••" CG'Î UU3

"35 '00 Est. ̃.• •̃ » 930. 928 –.4..

15 50 Action de jouissance.» 411 410 50 50

D 50i Action,d,e jouissance. !l,i.. ~lü 50

20 »: Métropolitain de Paris» tilii ..j «08 –.2

2~ Métropolitain de Paris" i ~~2 ~?~ –.2

3% Nord-Sud» 372.j:i;2.

65 >>!Midi » Il!i3 H05 +.2

23 »l Action de jouissance.» 5S5 5S5 ïi »';Nord -T 1755 1733 –.2: 55 »! Action de jouissance. -C!r;50' ..KSJ5 ..5' 50 »!Orlëans.. » IiOH !i07 +-.1 •H Action de jouissance ..» 98i i

:ïS îiO Ouest » !JG5 908 ..+.3

21 » Action de jouissance.» 507 509 +.2 2S-75 Ouest-A gérien(r.â B00 f )̃' GiïO G5S .2.. 5G » Paris-Lyon-Méditerr. T Iu25 | Uil Andalous •. » 209 207 .2 "3 Autrichiens-Hongroise 800 10 Congo sùp'aux g- lacs. ̃> 2S1 75 2S0- .1 75 G

» » Sud-Autrioh'Lombar'.» 133 50 ~D

SOlir. Méridionaux d'Italie..» G92 '̃'

11 p. Nord de l'Espagne T "348 31S' » «Portugais C 370 17 p. Saragosse T 400 101 –.2..

OBLIGATIONS CHEMINS DE FER

17, «iBôiie à Guelma .C i:i5 50 437 50 +.2

15 » Départementaux 3 ;i.» ijj

25 » Est52-54-5a,5% (r.GSOf.)..» GG2 50 15.» -3% ;> 450 25

1.- 3 'i nouvelles » ,<43

12 50! 2%% » 399 50l, 401 25! + .l 75

.•15 » Est-Algérien j » 4'JG 50i 435 ..j– .1-50

̃15. »l Midi 37. » 4'.2 25i 412 50, + 25 "15 »l.– '$' nouvelles » 4i0 50| 452 ..I+.I-50

15 »|Nordl3% •. » 451.. 449 ..I .2

15 » 3%- nouvelles; » 4t.r iii ..l'+.i

15 5UI 1.' nouyelles; "H, oH 1 I .1

•12 SOI -2!4% (r.iâOOfr.).» 402. 401. .1-

15 » Orléans3% 4H 50 .443 ..M- 50

̃15 » -3/î nouvelles » 4Ï0 439 751 ..25

12 00 .2î4/.(reni.à500f.):. 397 397

j; » Ouest 3;i. » 444 4H

15 » 3% nouvelles » 441 'M 75 +.. 75

12 00 2J4%, » -330.50 .395 –l£0

15 » Ouest- Algérien i » 435 50 430.. +..50

15 ouest-Algérien 1. 1, W .436 50

15 » Dauphiné 3% » 440.. '«0..

15 '̃» P.-L.-M. Fus.anc.' 3%.»| 412 ;0| 442 25 25 15 » Si Fus. nouv.3%»: 439 .1 439 50 +.. 50

25 >< lMéditer.5% (r.àG23f.)» 049 ..I 650.50 –.2 50

13 » 4) '3' » 439 50 441 +.1.00

15 » /Paris-Lyon 3 1S35..» 4iS8 4i9 +.1

1;; "1,,paris-LyoU01. 1~5~ 408.. 4.J + ,1

.ii' il) fc^P.1-M. S%T. "I Wi' 3<J3 50 00

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6n Oente Partout

Le FIGARO ILLUSTRÉ

d'au).

Diffêt.

constat.

«MB!

reven

]- Ï3ÊSIGNATION I DES VALEURS

Cours é clôture

d'hier

OBLIGATIONS CHEMINS DE FER

lr, »|Sud de la- France C 423 50 425 +.1 50

15 » Andalous ?,• 1" Seris ̃> 3.U j

13 » ;i% 2' » 332 50

,,1. n ¡',Alldalous :¡;{ l" 1 ° Sérle. :,1.11.l'

15 » Asturies l1 liypotliéqus. => 3t>5 3G5 50+..50 15 »|Autr.-Hongr. l'Miyp:» 14 û3}Damàs-Hamaû » 309. 309 25 »]Goya2 (Brésil) 5 %̃̃>< 419 419. 15 » Lonib.;j;;(Sud-Auti'.)anc.> 293.. 293. i"< » ̃ nouv..» 283 258 25 +.. 25 :J 15 » Madi>id-Sarag.3°/l"i)yp.» 392 392. 15 » 3X2* hyp.» 33!).. 3SS -.1

15 s.Saragosse-Cuença:» 385 38G r.l

15 » Nord-Espa°;. 3% l"hyp. ->̃ 378 ?5 3i8 70 13 » ii^2" hyp; ̃ 370 'M'Jt .1 15 » Portugais 3 %priv.l" rang » 352 35i 59 f .2 50 -0

20 »! Russes i' 1903 ..» 45S 4f.S

15 «iSalonia.-Constantinop.» 335 25 337. -i-.l 75

20 »jSmyrne-Cassaba 1S94..» 479.5;'J" 7'

~),),' », J a O~lq- ans~n l~P'» 4i9

20 »| 1895..» 457 50 455 50:2 ~`

2.j «.Victoria à Minas 5%» 4G3 50] 4Gi + 50

Z~ ,Victoria à Minas G% ,u 463 501 4Ci +.. ;;0

ACTIONS INDUSTRIELLES & DIVERSES

23 » Aciéries de France C 034 G62. + .8..

,7 1) Aciéries da France. "1 'J!;t GG: 'l"

00 » deLongwy. 1259 1258 ..l-.l..

00 » de Micneville» 1105 U00 .̃'>••

75 » At.& Chant. de la- Loire» 1890 liXsf) It-10

45 » Ch.&Atel.deS'-Xazaire» 1035 1030 -.5 40 » Agence Havas » 879 870 –.9 » » Bateaux Parisiens >• 217 215 -.2 2 G:! Briansk T 291.. 298. + {5182 Canal de Suez » iOvif, 1990 ..I+Ï5

.71 45 l~ Part de fondat'C 2225 223S ..| + !3

î2-jsi Société civile..» 3550

25 5»- 718

t Ft 5.U:} COI I Un fi

» Comp' Franç.d.Métaux» (;!)!! +-G

55 » Société do P'enarroya. » 1248 ..11219 ..i+ i

SB- Comp= Gêné1' des Eaux» l'tiG 1!)4G

12 » Géné^Transatl. » 2.(9 50 23? –.1 50

2C|(J.« Havraise » 4G1 45j .9

» Ctiarg" réunis..» 315 510 –.5 17 » Wag.-Litsoi'd. T -ï?0 •̃ 370 17 » "priv.» 'J92..I 115 » Contin1- Edison C 13S0 50 MS9 00

1G 00 In1" Téléphones» 312 339.. –.3:

20 ̃» Docks de Marseille.» 400 3v7 i –3..

80 » Eaux therci'- de Vichy» 2243 2218 .•

40 » Etablissent 'Cusenier.» 025 "G23 » Decauviilenouv.» 123 124 +.1 -70 » Duval. » 1302.. 1301 .lv..

27 00 Figaro ex-c-15, lOf.J'oct.O9> 575- I 574 r.

:7 F~ga oL,àc-15,lof.j-oct.09., ï,75, 54 1 .°'

;5 » Fives-Lille 742 -75'j i-14;. 55 Forg.&Ac.delaMarine» liSO 1483 +.3 S5. » du ÏÎ.& de l'Est" 1 2G75 2075: 05 » Fc-&Ch1delaMéditerr.»|l2t;5

15 » Grand-Hôtel » 268 267 –.1

7 00 Gd- Moulins de Corbeil» 155 155 80 » Schneider & C" Creusot» 19115 1925 -10 15 » hoc. met. de Montbard.» 203 203 +.2

G0 » GazCentral » 1509 150G –-3

.0 » MagasinsGen.de Paris» GJG 50 G3G 50 » Boiéc. 50 D0. » Mokta-el-HadidûOOo. 1685 1G80 5 » » Messageries Maritiîn. » 101.. 193 00 +.2 -50 » » Maiadano 005 G02 3-.

» » Omnibus de Paris ï 14G0 .li72 +12

14 » Orosdi-Back 219.. 2"l' -i- 2

10 Oro~cli Back "'n~ 1 ')')1'

10 » Tramways-Sud » 2>)2 l>02

22 50 Petit Journal c 420.. 42t.. +.4.\ .°,

GO » Petit Parisien part bèn..» 009 503.. –.4 i'J 20 Printemps. » 502.. 501.. –.1./

1G » j Kente Foncière » 007 G2G +13

CS 95 Rio-Tinto T 1987 '007 +20

32 » Société C'"dQDyn mite» G97 G79 -ls 15 » S;°Paris!d\ind'.«électr.»l 297 20?

10 » Selsgeuim.iius.raérid.» 309 30G –.3

10 Sels

12 50 Société du Gaz deParisC 308 309 +.1

55 » Charb'-de Sosnowicc.î 150S 150G –.2 27 00 Thomson-Houston » '31 lit _j-tO

30 » Tramways Français.. C G03

45 » Télégraphes du Nord..» 778 780 +.2 45 » Union des Gaz 1" séria. » 900 920 -t-20 10 Voitures de Paris » 225.. 225

20 » Havraise Energ. Electr. I 120 420 ..i

10 » Act. jouiss. I 182 1

FONDS D'ÉTAT ÉTRANGERS

2 50, Anglais Zy>»% T.T T 82 45 ~a

4 Autrichiens 1% or C 100 75 100 75

4 » Argentin 4 1890 (Resci)iT T i)s: 1

'a Argentin 4 i ~JO (Aas i) i 1~ 75 WU;

4 » k% 1900 .» 85'̃•

4 » Brésil 4% 1SS0 » 85 30 S5 35 05' :> 23 » S o-Paulo 5% 1903 G 512.. 012 7îi ..75

.25 » Bulgarie (Princ.!le)5 189G» 511 511 75 +.. 75*

a BUlgarie(prmc.de)~~ 1,8U~ S11 51,l 751+'75.

25 »' û% 19021' 50S :̃̃

» » Congo(Bonsâlots) loi) 103 50! + .3 50 15 » Doznan'"AutrichelSSG.» 30G 300 50 50

4 » Emp. Chinois 4% lib.a lOi 10 lrtù 70 40

4 » Egypte Unifiée » -102 G0 102 00

50 1 Privilégiée » ;)9 <;o 9'J 00

4 » EspagneExtérieure4%T 02 95 97 05

» Espinto-Santo C .501 507 -3 30 » Hàïtilitf'lS'Jo »•»̃).. 5i0..+.r.. -> » Hellénique 1SS1 » 21S 230 .'+.'J 4 » Italien 3-î{ T 103-85 163 05 J- 10 10 4 » Japonais 4% 1905 'J8'75 98 §0 +.. 05 23 » Maroc0% 1904. » 530- v 530". t 1 » Mexicain 4% lt)04 » 37 70 ̃ ̃ ̃ ̃ 5 » Minas Geraes 5% 1897. C SCS' "510 +'2 \i £9 Norvégien- 3 W0i-05.» o OS H –98-40 +.25 3..» Portugais 3% -i' m b-: G4 27 30

2 00 0t>I.TabacFortug.4JS%.C 50G 25 503 ..+.175

4 » Hongrois 4% or <)S 1 5 98 25 U- 10

4 » Roumain l'.i 1895 » ̃̃ 92 25 92 25

5 »Roumain,~1. l~U:)I~, U~ 11 ~'2 2;)1 ~")

5 » Eusse 5/i 1S22 » 110 'jd 110 M +.. 20

4 » 4V. 186Û » !i:i :!3 91 75 –.1 GO

4 » 4% 18»» » 9193 92 ..1 + 05

.4.» a' €OBSOU%1"&2«S".T 9220 !)"• 35 '•+,. 15

4 »' 4% 19U1 » !l[ (ï) 1 .1 3 » 3Ji lS91-lS'Jior.» 70 93 77 10 +.. 15 3 ÏJi lSWor » ;7D 25 -75 i7'+.. 22

LA SEULE qui par sa dérivation logique et régulière puisse servir aux sciences. > LA SEULE qui ait l'approbation des linmiistfis les tiîiir éTTnneTit.<î.

d'auj.

Biffer,

constat.

Bêfh. reven

bÉSlGWÀ'ftttN

DES VALEURS

Cours clâhirâ

d'hier

FONDS D'ÉTAT ÉTRANGERS

3lO Eusse S'A ISO i- T 83 15 1-

4 » 4x'lntér'2r.CUG7..G C SS 55 '.1'1 5 » 5X1906 T 102 82 102 82 S2 i%% i%% 1900 » ÎIS iiO 98 92 •(- 02

4 » Serbie 4% iS'jr, » 85 G7 85 75 -t- 08

4 »Serb¡e.,y, j~J). Sv 6'1 Sv 7v -j- Os

'25 » 0% 10Q.2 MonopoJ >• 134 ..I

3 50 Suisse 3 cii. f;1899-1902C 99.. 99 4 » Dette Turque 8onv.Unif..T 93 G5 93 G5

20 »̃ Ottom.Consol.4%» ÎG3

20 » .Ottom. priorité 4% » 450 20 Oblig. Douanes 4% » 49S

U oO Uruguay 3; 1891 C 73 45 75 60 +.. 15

OBLIGATIONS DIVERSES ̃̃

'• » [Panama Bons à lots. C 143. 117 .+v'.2

25 .Suez 5% GIS.. GIS..

'!•» »!. 3% '.» is:i.. 181 -.2

-,) "1 Suez" 1., » 35a Ü 18. 2

2.j » Port du Rosario » 512.. 515.. +.3.. 20 » C" des Métaux ̃» 50G.. 507.. +.1.. 15 »; Transatlantique. 331 391

̃̃l.i ̃»! GénérlodesEaux3%» 43G 75 .430 75 + .'J

l~e »1 Gén~r:' desEana l%a b3G ~S .dJS 751T; î

20 »; it-> 520 |

.20 »'Fives-LUle i". » 49:) 20 » Gaz & Eaux. SOI 502 +.1.. 20 », Français et Etrang» 502 592 20 »| Central 4% 510. 511 75 +.1 75 i2t Lits militaires.» G05' ̃' '17 50 Messageries Maritim1.» ;4'i9 50 408' .150 20 » Omnibus. 4% » 503 00375 -K-. -75 17 50 Voitures 3 :.» 38S:'ô0 390 .+.150 U 50 Ld-BankofJSgypteSJiX» 418 50 421 50 +.3 ̃J0 »|Wasrons-Lits .4 ̃ 005. 50G 00 +.1 50 12 ^HavraiseEnérg.Elec^X 29175 29'J..+.4 25

MARCHÉ EN BANQUE 20 nov.

| Hier lAujoufdi! Hier- |*ujourd

Argentin 4%T 89 35 00 35 CapeCopper.T 209 50 210.. Brésil» 1895 98 45 Tharsis. > 100 101 50 6%-1903 100 03 Platine C OIS 547.. 4% Resci 8G 87 Electr. Lille. i 293.. 29G Intèr. Espagn. 7890 78 85 Union Trame -23 00 23 50

Mexicain 5%. 52 35 Cercle Vichy.) 42

-3%. '35 25 Chsl. Nècess.i 'l2U' 1211'

Roum.5%03'; 104 10 Cetcl.K!onaco»:538O 5380

Lots Turcs..T 22175 22150 Cinq, M1085 1084 DcBeersordi 462. 46t 50 > Obi 4 ;i j ;t00 307.. ̃larpener > 1511 1508 Plaq.Lumièrei' 409' 415 lartmann.» 552 553 Tav.Pousset.» 118 •. Huanchaça. 83 50 84.. Zimmer.) 118.. 110 50 jLaurium grec» 57 75 57' Soie artif.act» 283.. 284 S"LorDietric!i 270 271 parts) G0 00

Les échanges ont été calmes, et les variations de cours généralement peu sensibles. Les fonds d'Etat aux environs de leurs cours précédents. La De Becrs ordinaire reste h. 461 50 contre 462 la Préférence à 422 50 au lieu de 423, et la Jagersfontein ordinaire à 18(3, perdant 2 fr. 50. Le Capa Copper finit a 210 contre 209 50, et la Tharsis s'avance de 1 fr. 50, la Ilarpener perd 3 -francs le Platine est en réaction de 7 francs. ̃Les valeurs métallurgiques russes sont fermes. La MalUof monte de 3 francs; la Toula de 2 francs; la Hartmann de 1 franc. Haut-Volga délaissé.

La Balia-Karaïdifh revient de 425 à 422. Les actions et les 'parts Ouest-Africain-Franç.ais sont toujours demandées respectivement à 635 et à 35(3. L'assemblée générale des actionnaires était convoquée pour aujourd'hui. Le Conseil d'administration, qui a reçu dans ces derniers temps de nombreux rapports détaillés des diverses mines explorées, a pu donner aux actionnaires des renseignements très intéressants sur l'entreprise. Au point de vue financier, la Com- pagnie dispose de toutes les ressources nécessaires pour mener a bien le programme qu'elle s'est tracé.

MINES D'OR A PARIS 20 novv ,I

Brakpan 70 G7 I Modderfont. B. G4 75 Gj 75 1 Chartred. 39 25 38 75 I New Gocs 43 75 42 50 Gonsol.Goldfi. Îi5.. 112 50 UewSteinEst. 43.. 40 50 Crown Mines-, 197 50 198.. Randfo.ESt.G. 52 50 49 75 5 EsstRand 133 132 Randfflines. 214 212' 50 Hmiïp&M- i31 50 432.. Robin'son Oeep SC 85 °5 •fefreira Deep. 140 HO ̃ Gold -250 250 Geduld Prop.. 58 57 50 RoodeportC.D. 19 25 19 50 Getdenù. Dsep 99 50 97 50 Rosé Oeep 108 50 109 50 G8n.Nlin.Fin.. 48 25 4(i 25 SiramerandJ. J. 44 50 41.. GoerzA.• 52. 5025 S.Afr.GoldTr. 8350 8350 JtoJjjeiiHorse'S 188 18S 50 Transv. Land. 73 25 «~) 73..

Joliannesi.lnv 37 -30.. Van Dyk Pi\ 22 ''5

Langfaàgte€st G9'75 .70.. ïan Ryn 100. LenaGoldfields 44 50 .41.. Village B.R.. 103 102 5G

Les minets d'or. sud-africaines, peu actives, ne se -sont guère écartées de leurs- cours précédents.' ̃̃ .'̃.•

On'mandede Johannesburg k'YA'friçanWorïâ, que desarrangeinents définitifs ont été conclus au sujet des « bewaarplaatsen ̃>, entre le g-ou- vernement.duïransvaal et les Compagnies intéressées dans- cette question. Les Compagnies ayant droit àpcea terrains- recevront une Tedevanec- fixe de 2 shillings G pence par tonne traitée, plus 25 0/0 des bénéfices nets. 11 ne, sera consenti aucune allocation pour les dépenses de capital.

Nous avons dit Mer .que, d'après 'les Statis-

.GBBÉDEJ^D'ORLÉASS; l'JJiver aux. Pyrénées

(GOLFE DE Gascogne ET Roossiixon) Arcachon, Biarritz, Lax, Pau, Salies-de-Béarn ̃ Vernet-les-Bains

Amélie-les-Bains, JJanyuls-sur-Afer, etc. ILLETS D'ALLER ET RETOUR INDIVIDUELS pour las stations thermales et hivernales délivrés tonte l'année de toutes les g-ares'.du réseau, valables 33 jours avec faculté de prolongation et comportant, une réduction de 25 0/0 en 1" classe et de 20 0/0 en 2° et 3= classes. Billets d'Aller ET RETOUR DE FAMILLE pour les stations thermales et hivernales, délivrés toute l'année de toutes les stations du réseau sous condition d'un, minimum de parcours de 300 kilomètres aller et retour, réduction de 20 à 40 0/0 suivant le nombre de personnes, validité 33 jours avec faculté do prolongation.

Billets d'Excursion délivrés toute l'année au départ de Paris avec 3 itinéraires différents, via Bordeaux ou Toulouse, permettant de visiter Bordeaux, Arcachoh,' Dax, Bayonno (Biarritz), Pau, Lourdes, Luchon, etc., validité 30 jours avec facnlté de prolongation.

Prix, et 3° Itinéraires

lre classe. 164-50 | classe 123f »Itinéraire

1" classe 163f50 | classe. 122100

(ME\S DE FER DE P. L. ;M. LA Compagnie organise, avec le concours de l' « Agence des Voyages Modernes », les excursions suivantes

1» TUNISIE-ALGÉRIE

Du 14 novembre au 11 décembre 190t)

Prix (tous frais compris) 1" cl., l,050r; 2e cl. 940f. 2", ITALIE

Départs de Paris les 18 novembre 1909, 16 janvier et 6 février 1910.

Durée de l'excursion 29 jours

Prix (tous frais compris) 1r' cl., 960r; 2e cl., 875f. EGYPTE et Haute-Egtpte

DÉPARTS de Paris les 8 décembre 1909, 19 janvier et 23 février 1910.

Durée de l'excursion 37 jours.

Prix (tous frais compris) 1" classe, 2,350 francs-, EXCURSIONS EN traîneau

DANS LE dauphiné ET LA savoib

ÉPARTS de Paris le premier samedi de chaque quinzaine, de décembre 1909 à mars 1910. Durée de l'excursion: 10 jours.

Prix (tous frais compris) ire cl., /i30f; 2e cl., 380'. S'adresser, pour renseignements et billets, aux bureaux de l'Agence des Voyages Modernes, 1, rue de l'Echelle, à Paris.

"TânT"

Diffét; constat.

tiques officielles, le nombre des perforatrices enlployées par les Compagnies transvaaliennes était passé de 2,271 en mai à 2,744 en août. Cette augmentation a permis de compenser amplement

la diminution signalée dans la main-d'œuvre in-

digène, puisque les Compagnies déclaraient, en mai, avoir effectué 62.88S pieds de travaux de développement, y compris le fonçage de puits, et qju'on août elles ont pu atteindre un total do 64,2/8. pieds. Ces résultats laissent prévoir qu'à l'avenir l'emploi des perforatrices se généralisera de plus en plus et permettra, dans certaines propriétés où le gîte de minerai est de forte dimension, d'extraire le même tonnage avec un personnel réduit.

1 Bourses étrangères

LONDRES, 20 nov.

Hier | Auiourd. || Hier I Aujiwl Consolidés'. 82 lt/tGiSS 11/16 (Turc Unifié. 92 3;i\ 92 3/4

Franc. 3%. 98 1/2 98 1/2 !japon5%O2 101 3/4 101 3;4

Arnen. 1883 10! 1/2 104 1/2 Banq.Ottoin 19 1/41 19 1/4

Brésil* X.. 84. 84 1/4 Anacjnia.. 11 10 15/16

Bresil4, St.. 1 6 pnaeauia.. 11 ~I.O_I;¡/1~

Egypt3,!<; flij.1/3 .96 1,2 Rio 78 7 'S 78 1/2

ExtÉr. Esp. 91-3/8 94 1/2 Tiai'Sis. G 1/4 G 1/4

Italien 3%. 103. 103. :Cnang.s P" 2541 1/4'2541 1/4

Portugais.. C4 5/8 04 1/4 iEscs.Baon. 4 1/4 4 1/8

nusse4% 90 1/4 30 1/4 Argent mit- 23 3/8 23 3/8

Russe4¡(.. 9U l4 OU 1;4 ,Al'gent mjt. 23 3/8 23 3;S

BERLIN, 20 nov.

Allemand 3%. 84 70 Si SOiiDresiiw Banlci 159 ôOi 159 40 Prussien 3;i. Si 70 81 80 I Oisconto Coin. 198 20 197 9fi

Extérieurs Deutscas Bank 218 80 248 8:1

Russe Cons»% 89 40 89 30 Berlin Hand.. 171 20! l?0 70 Hongrois. y, 94 70 94 G0 j Bochumer. 218 50(217 70

Italien 3 îJ. 101-10 10 i 10] Laura 194 20-193 30

Turc Unifie. ,94 lu 94 30; Gelsankircsea 213 20i 212 70

Ca. Autrioiiion 159 G0 159 Harpîiisr 202 40 :j01 80

Ch. putrichion 159 GO 1;;9"1 Hal'pener" :0: 401 201 d0

CU.Lomoards. 21.. 24 ..{ Changes' Paris 8117 8117.

BRUXELLES, 20 nov.

Brésil 4% 84 251 81- 25!;Sio Tinto. I199S '2008

Extérieure^ 9i 37 91 02 Saragossj aot. I 407 ..i 406 ;i3

Turc Unifié. 93 50 93 5li; Nord Esp. aot. 348 75 348

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