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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1909-05-05

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 05 mai 1909

Description : 1909/05/05 (Numéro 125).

Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k288447s

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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SOHMAIBE

Page d'histoire Joseph Beinach.

La Vie de Paris Un livre de M. Georges Cain LOUIS CHEVREUSE.

te. five o'c/ocfc du Figaro Fabiex. A l'Etranger L'anarchie persane Raymond ̃ Regouly.

Dessin Les bonnes farces ABEL FAIVRE. Lettre de Russie René MARCHAND.

La fâcheuse: ascension Le récit dc M. Léon Barthou Frantz-Reichel.

l'agitation syndicaliste Les postiers L. L. ̃:̃ En Allemagne Notes et croquis JULES HURET.

Au Conservatoire R. B.

Avant-premièrès Au théâtre Réjane « Le Refuge ». Dario Niccodemi.

Feuilleton Le Trust Paul ADAM.

Pâge d'histoire

̃ ̃ M. le président du Conseil, s'il n'avait crailit d'allonger le beau discours qu'il a prononcé à Nice à l'inauguration du monument de Gambetta, aurait été sans doute tenté d'y insérer la page d'histoire "quevoici et qui est, elleaussi, uneéloquenteiceonpolitique.– g. c.

'̃;•̃- #•

*T-

Franchement, hardiment, le ministère Gambetta entre en scène. Par sa composition, par son esprit, par son entente sous une direction .indiscutée, le ministère: est déjà un gouvernement. Il Fest encore, et tout de suite, par ses paroles, par- ses actes. Point de masques, point de détours, point de faux-fuyants. Il dit sans ambages quel il est, ce qu'il entend' faire. S'il le dit très haut peuti* tre, en quelques circonstances, trop haut,ee n'.es,t point par présomption insolente ni par orgueil. C'est parce que là confusion des pouvoirs'est telle, à son avènement, qu'il1 est indispensable, si Ton veut vraiment mettre un terme à tant dé désordre, de faire montre, sans tarder, d'une grande vigueur, d'une résolution .'très forte.

C'est aux fonctionnaires que le ministère s'adresse d'abord. Chacun de ses membres reprend pour son compte, expliqu ail personnel placé sous ses ordres ce passage; de t la déclaration « Nous voulons, pour servir le gouvernement, uns administration disciplinée, intègre et fidèle,, soustraite aux. infkienfies p'erson•nclles comme miz rivalités locales, uni-qaëaaetti-impirëfe par f'-anïdur du^aé^oir et de l'Etat. » Ici, avec quelque brusq^èrle, M. Gougéard réveillé des grands dignitaires endormis depuis longtemps dans une ;d6uce routine « Faire- régner Kôrd're "ef la'justice, mettre chacun dans sa ? fllace'et chaque chose ensorilieupour l'honneur de la France, de la marine et de la République telle est mon intention arrêtêé (£)'• » Là, M. Paul Bert, après avoir ainsi- défini le rôle d'un'bon administrateur « Se faire respecter par son énergie, se faire estimer par sa justice, se faire aimer par sa .bienveillance » (2), avertit en ''ces termes les mécontents du département des cultes «Je ne vous demande pas une approbation secrète poù.r,,tout ce que je pourrai faire; je ne demande de .vous que l'accomplissement dés devoirs du fonctionnaire, qui n'env gagent point l'intimité de la conscience. La nation, au nom de qui, si chétif que je sois, j'ai l'honneur de parler ici, m'a dohnélës'pouvoirs nécessaires pour faire obéir sa volonté souveraine. J'espère que je n'aurai pas besoin de m'en servir, (3).» Le général Campenon, M. AIlain-ïargé, M. Rouvier tinrent un langage analogue. ̃̃̃̃'

Mais l'acte, le coup décisif, ce fût la circulaire du ministre de l'intérieur sur les droits et les devoirs des préfets. Quand. M. Waldeck-Rousseau avait été appelé; au département de l'intérieur, il y avait apporté cette conviction, qu'wn système de gouvernement qui reposerait sttr cette idée que l'avis d'un préfet n'est tzért èt,¢ue la~recommanda'tion ~'«7t député ̃c'est tout serait zen régime également funeste à V indépendance de l'électeur, du député, et des ministres (4), c'est-à-dire à la dignité de la République et au service de l'Etat. Il pensait qu' « en déconsidérant les agents du pouvoir, c'est le pouvoir lui-même qu'on affaiblit et qu'on discrédite ». Or jamais l'abus des recommandations n'avait été porté si loin que depuis quelques années; jamais, même sous l'ancien régime, on n'avait cru moins aux lois, aux règlements, aux sèrupùleV administratifs; jamais il n'avait été plus difficile de convaincre le public qu'il y a d'autres chemins que la faveur pour* obtenir un emploi ou un avancement dans son emploi (5).

Comment arrêter cet affaiblissement et ce discrédit? Comment porter un premier coup à la misérable politique de la démarche et de l'intrigue ? Un seul moyen: Affranchir les fonctionnaires de l'intervention abusive des sénateurs et des députes au profit des intérêts privés, cvest-à-dire, dans plus de la moitié des cas, au détriment des intérêts généraux commencer ainsi à « soustraire l'élu à l'intimité par trop pressante de (1) Et encore -:j< Ne -vous- dissimulez pas que vous avez besoin de gagner ma confiance je ne la donné'jamais légèrement les paroles ne sauraient me suffire et il me faut des actes. » (Allocution en. recevant le personnel du ministère, 19 novembre.) ̃ (2) Allocution en recevant le personnel du mi-faistère d& l'instruction publique, 21 novembre. (3) Allocution en recevant le personnel du ministère des cultes, 23 novembre.

(4) Discours prononcé à. Rennes par M. Waldeck-Rousseau, le 14 juillet 1882 « La' correspondance des députés, non seulement avec les ministres, mais encore avec les directeurs et les chefs detous les services, va tous les jours en augmentant, et les bureaux les. plus occupés sont c'ëiuç.' qui sont chargés de préparer les réponses et de tenir à jour cette correspondance.» (LÉON Say, les Finances de la France, p. 248.) (5) Léon Say, loc. cit. 'p. 247. Discours prononce par M. Çambetta à la Chambre des députés, sur le rétablissement du scrutin de "listeVle

19 naai<;iê8i.

l'électeur ». Certes, prendre une pareille décision et l'appliquer, c'était soulever bien des colères et bien des haines parmi les hommes de la politique de clocher. Mais quoi est-ce que le bien de l'Etat ne devait pas primer toute autre considération ? est-ce qu'il est possible à des Français patriotes et à des démocrates éclairés de tolérer plus longtemps une pareille source de passedroits ? Il ne se trouva personne, dans tout le Conseil des ministres, pour le penser..

La déclaration ministérielle du 16 novembre, écrivait M. Waldeck-Rousseau aux préfets, vous a fait connaître la volonté du gouvernement de constituer une administration forte, indépendante, et dans laquelle chaque fonctionnaire reprît l'autorité qui lui appartient. Mon prerpier soin doit être de réclamer de votre part le concours actif et résolu nécessaire au prompt accomplissement de cette œuvre.

Le pays a lutter longtemps contre une administration il rencontrait surtout des adversaires. Il a vécu jusqu'après les élections du 14 octobre dans la défiance vis-à-vis des fonctionnaires, et même dans l'hostilité. Et lorsque les élections eurent amené au pouvoir des hommes investis de sa confiance, c'est à eux que l'on s'est adressé, laisssant presque complètement de côté, les représentants naturels et hiérarchiques du pouvoir.

Un pareil état de choses doit cesser aujourd'hui parce qu'il n'a plus sa raison d'être. Personne ne peut plus désirer d'affaiblir une autorité placée dans des mains fidèles, et c'est un devoir que de rendre l'administration forte lorsqu'on a la ferme résolution de la mettre au service du pays.

Il ne peut donc plus être admis que les sollicitations, les demandes d'emploi ou d'avancement continuent d'arriver au ministre en passant par-dessus la tête do ses fonctionnaires. Leur autorité en est diminuée sans profit pour personne, et les services qu'ils peuvent rendre en sont amoindris. J'ai résolu de retourner sans réponse les requêtes de cette nature qui me seraient directement adressées et de n'accueillir aucune recommandation qui ne me serait pas transmise par votre intermédiaire.

Mais le ministre ne donnait pas seulement aux préfets tout pouvoir pour bien faire; il exigeait d'eux qu'ils se montrassent partout à la hauteur de leur mission. La seconde moitié de la circulaire du 24 novembre n'était pas moins explicite et formelle que la première. Il appartient aux préfets de justifier la mesure radicale qui vient d'être prise en apportant à l'instruction des affaires locales toute la célérité possible, en puisant leurs informations aux sources les plus sûres. Le préfet est le représentant du pouvoir central, le seul fonctionnaire qui, dans le département, en 'résume tous les intérêts et tous les droits:, dès lors, son action directe s'étendra à tous les services il doit s'entourer de collaborateurs attachés aux principes que le pays affirme avec une volonté chaque jour plus ferme; il doit surtout apporter ses' soins à entretenir et à seconder l'élan qui entraîne les communes à créer, à améliorer et à multiplier chez elles tous ces instruments de civilisation, de progrès et de bien-être: les écoles, les voies de communication, l'enseignement agricole, industriel il doit veiller à ce que cet élan ne soit pas entravé par des lenteurs qui ne sont point le fait de la loi ou des règlements, mais de la négligence avec laquelle on les applique. Par suite, il faut qu'on le voie plus rarement à Paris. « L'habitude des déplacements qui s'est introduite conduit aisément à penser que l'administrateur d'un département ne considère son poste que comme une sorte d'exil dont il brûle d'abréger la durée, et rien ne peut être plus funeste à la confiance qu'il doit inspirer, à l'autorité qu'il doit conquérir. » Le préfet doit être en communication constante avec les représentants des communes, car c'est que sont les sources de la vie. publique, qu'il importe d'empêcher de s'altérer oit de se perdue. Les maires des plus petites communes doivent être assurés que la porte du préfet leur sera toujours ouverte. Les préfets doivent visiter fréquemment, en dehors des Conseils de revision, leurs cantons et leurs communes, « pour connaître exactement et les manifestations de l'opinion, et ses espérances, et ses critiques, pour tenir, constamment ouverte sous les yeux du gouvernement une vaste enquête où toutes les aspirations politiques et économiques de la France puissent se faire jour ».

Pour qu'une réforme aussi complexe soit menée à bien, une heure d'énergie ne suffit pas; une volonté persévérante, une ténacité à toute épreuve est nécessaire. Or M. Waldeck-Rousseau était Breton,et il avait derrière lui M.Gambetta qui s'était exprimé en ces termes, le 4 août 1881, dans son discours de Tours « Je réclame l'indépendance de l'administration je dis que les administrations sont les intendants de la .fortune de la France, qu'elles sont les serviteurs du suffrage universel. Le suffrage universel ayant parlé, à partir de ce moment le gouvernement qu'il s'est donné doit être libre dans la sphère de ses pouvoirs, libre de toutes les sollicitations, de toutes les coalitions, de toutes les tentatives que l'on fait pour entreprendre sur ses prérogatives. Nous sommes dans une démocratie, et non dans un régime de faveur; nous avons une démocratie élective, et non le gouvernement d'une maison privilégiée qui voit pulluler les créatures autour d'elle. Quand je défends l'administration à ce point de vue, je dis que je suis plus libéral, plus démocrate que ceux qui prétendent qu'on doit tout livrer aux pratiques, aux compétitions et aux influences parlementaires. »

"¥.:I:

Et cela se passait en des temps très anciens, puisque ce récit est extrait dit chapitro n du livre II de l'Histoire dit ministère Gambetta que j'ai publiée en 1884, il y a un quart de siècle.

S.. Joseph Reinach,

£,A VIE DE PARIâfc ~i

Un livre de M. Georges Cain' Se promener « à travers Paris », cela peut être amusant de plus d'une manière. Un étranger descend l'escalier d'une de nos grandes gares et se fait mener à son hôtel, aux environs de l'Arc de Tri'omphe ou de la place de l'Opéra. Puis, sitôt installé et ses malles à peine défaites, il se hâte de nouer connaissance avec les Champs-Elysées et de gagner les grands boulevards. Curieux et un peu ému, son regard inspecte les rapides autos, les passantes plus rapides encore, et il hume, en marchant, le plaisir de se sentir tout à coup Parisien,. vraiment Parisien, pour une quinzaine.

Voilà une première manière de se promener « à travers Paris ». Elle est excellente Et pourtant, ce n'est pas la meilleure peutêtre qui ne préférerait la façon de se promener à laquelle nous convie M. Georges Cain ?

A travers Paris!

Dans ce nouveau volume, composé de«promenades » comme savent les goûter les lecteurs du Figaro, lorsqu'un guide si ingénieux leur est offert, M. Georges Cain veut plus de recueillement et de fantaisie dans le choix des itinéraires: il nous prend par la main, nou& éloigne de nos spectacles accoutumés. Une ruelle lointaine, un vieux quartier oublié et pittoresque, tel sera le but de l'excursion. Nous suivons avec confiance, et nous en sommes récompensés. Les pierres parlent! Elles s'expriment sans pédantisme, familièrement, avec une sorte de bonhomie expérimentée et un peu narquoise. Elles disent ce que nous ignorions, et ce que sait M. Georges Cain. Auprès de l'auteur, des vignettes, de précieuses vignettes, comme il n'est pas surprenant qu'ait su les grouper l'érudit conservateur du musée Carnavalet et des collections historiques de la Ville de Paris, traduisent ou commentent son langage. Elles se superposent et combinent, au gré de notre curiosité, toute l'histoire locale de notre multiple Paris .1

Et nous visitons Paris comme il sied, à travers le temps, à travers l'espace. Voici d'abord le marché aux Fleurs, le marché aux Oiseaux, et, toujours sur la rive gauche, l'Ecole des beaux-arts, le vieux lycée Louis-le-Grand, la place Saint-Jacques et cette vaste avenue de l'Observatoire, si tragique.par le souvenir de Ney, fusillé à cinquante mètres de la grille du Luxembourg. Puis, nous faisons un bond, nous courons au « mur de Grenelle », ensanglanté, lui aussi, en 1809 il y a juste un siècle, par l'exécution d'Armand, de Chateaubriand, royaliste. On a beaucoup fusillé, sous tous les régimes, flans les faubourgs de la capitale.

Pour nous éloigner de ces sombres images, M. Georges Cain nous ramène sur la rive droite: nous longeons le canal Saint-Martin, nous visitons la vieille rue de Bondy, nous grimpons à la butte Montmartre Et, à la descente, nous découvrons, trouvaille imprévue dans la commerçante rue d'Hauteville, une délicieuse maisonnette, respectée par son actuel propriétaire, industriel et homme de goût le petit hôtel, réfugié au fond de la cour de- l'immeuble qui porte le numéro 58, et qui fut la demeure de Fauvelet de Bourrienne, conseiller d'Etat, secrétaire du Premier Consul, avant d'abriter une fonderie de caractères typographiques

Nous voici revenus bien près du boulevard et de ses petits théâtres. M. Georges Cain sait à merveille leurs origines et de la foire Saint-Laurent aux cafés-concerts contemporains du boulevard de Strasbourg, une de ses plus suggestives « promenades » évoque les aspects successifs du quartier Saint-Denis. Mais Paris n'est pas moins célèbre par ses jardins que par ses spectacles. Allons prendre l'air au Bois de Boulogne une exquise aquarelle d'EdmondlMorin nous montrera l'Empereur et l'Impératrice allant aux courses, dans leur calèche à la Daumont. Nous pousserons plus loin, jusqu'à cet illustre Pré Catelan, dont M. Georges Cain nous conte, avec une pointe de scepticisme, les destinées légendaires, depuis l'époque des troubadours protégés par celui qu'il nomme « le regretté Philippe le Bel » jusqu'à ce théâtre de Verdure dont notre troisième République fit si magnifiquement les honneurs au regretté roi.Sisowath, en une célèbre nuit de printemps parfumé.

Tout cela est charmant et philosophique. Paris, assure le proverbe, ne s'est pas construit en un jour. C'est pourquoi les études de M. Georges Cain ont une substance inépuisable. Saluons, au passage, son plus récent livre sur le décor parisien. Et soyons sans la moindre inquiétude M. Georges Cain garde encore, certainement, le secret de bien d'autres « coins de Paris », pour y promener nos loisirs 1

Louis Chevreuse.

Échos

̃- ̃ ̃ v

( La Température

Le temps qu'il a fait hier, à Paris, semble nous promettre une série de beaux jours. Le ciel est clair, dégagé de cette masse nuageuse qui est toujours un mauvais présage le vent est moins violent et nous n'avons pas subi la plus petite ondée. Enfin, c'est du beau temps, espérons qu'il va continuer.

Hier, à sept heures du matin, le thermomètre marquait 8° au-dessus de zéro et 170 à cinq heures du soir. La pression barométrique, qui décroît lentement, accusait à midi 7701"111; elle reste élevée sur tout le continent. Cependant des pluies abondantes sont tombées sur le sud-est de l'Europe, mais en France le temps est généralement beau. La température a mbnté- sur toutes nos régions.

Départements, le matin. Au-dessus de \éro 5° à Clermont et à Lyon, y" à Dunkerque, à Bordeaux, à Limoges, à Toulouse, à Nancy et à Belfort, 8° à Nantes'et à -ïlochefort, 90 à Boulogne, à Cherbourg, à Brest, à Lorient, à Biarritz, à Charleville et à Cette, -io° à Oucssant, au Mans et à Perpignan, ii° à Marseille, 140 à Alger, 150 à Oran.

En France, un temps beau 'est probable!

^{La température du 4 mai 1908 était, à Paris 150 au-dessus de zéro le matin et 18° l'après-midi; baromètre 762™11 temps couvert.)

Du New York Herald

A New-York Temps* beau. Température maxima, 160; minima, 8°. Vent ouest. A Londres Temps beau. Température maxima, 160; minima, 6°. Vent est, fort. Ba- romètre 77 1™111., stationnaire.

A Berlin Temps beau. Température (à midi) 11°.

-<:)0 c:

Les Courses

Aujourd'hui, à deux heures, Courses au Tremblay. Gagnants du Figaro Prix Bijou Jacinthe; Sœur d'Altesse. Prix Verneuil Joie; Brunette.

Prix Launay Munster Good News. Prix Citronelle Chulo; Frère Luce. PrixRegalia Severa; Capriciosa.

Prix Zut Libertine; Raoul de Nangis. A Travers Paris

S. M. Edouard VII est attendu aujourd'hui même à Paris. Il- a fait retenir à l'hôtel Bristol son appartement ordinaire.

Le roi d'Angleterre, interrompant sa croisière dans la Méditerranée, s'est séparé, à Naplcs de la reine Alexandra et de l'impératrice mère de Russie, qui, à bord du yacht Victoria and Albert, doivent partir demain pour le Pirée. Le souverain, après un très court séjour incognito à Paris, regagnera Londres. r-_

Ce ne peut être qu'un mauvais plaisant.

Lundi dernier comme chaque jour une foule de Parisiens se pressait aux Tuileries à l'Exposition des Cent portraits de femmes, dont le Figaro a dit le succès. Vers midi, un monsieur d'allure vaguement militaire se présenta à l'entrée et voulut passer en dehors des tourniquets. Un employé le rattrapa et lui remontra qu'il fallait passer en dedans, après avoir acquitté un droit de deux francs. Le monsieur protesta, refusa de payer quoi que ce fût et proclama son droit d'entrer gratis. A quel titre?

Au titre de sous-secrétaire d'Etat à l'intérieur. Je suis M. Maujan.

Mais, monsieur, il faut payer tout de même.

Non puisque je suis monsieur Maujan.

Un employé plus important arrive-à ce moment. On le met au fait. La scène recommence

Mais, monsieur, qui que vous soyez, nous ne pouvons vous laisser entrer pour rien. Il ne s'agit que d'une somme minime et au profit d'une œuvre intéressante et émouvante entre toutes les secours aux veuves et aux orphelins de marins naufragés. Pouvez-vous leur refuser deux francs?.

Mais le monsieur les refusa fort bien. L'un des organisateurs de l'Exposition intervint à son tour, entra en négociation, -et les spectateurs ne purent voir exactement comment' se termina la scène.

Ils se contentèrent d'en demeurer stupéfaits. La plupart pensèrent, et nous le pensons aussi « C'est un mauvais plaisant qui s'est arrogé le nom et les titres de M. Maujan. »

Et pourtant deux de ses collègues du Sénat, qui se trouvaient là, assurent qu'ils ont bien reconnu M. Maujan luimême.

Mais non. ce ne peut être qu'un mauvais plaisant.

-°-

L

M. Mac-Cormick, ancien ambassadeur des Etats-Unis à Paris, qui compte ici de si nombreuses et de si vives sympathies, est depuis quelque temps en traitement dans une maison de santé de Boston.

Le bruit s'en étant répandu avec quelques exagérations, la société parisienne a pu concevoir d'assez vives inquiétudes. Rassurons donc les amis de l'ancien ambassadeur par le témoignage même de son neveu, M. Robert Hall Mac-Cormick, qui vient de câbler queM. Mac-Cormick, après avoir été quelque temps souffrant, en effet, se trouve en. pleine convalescence à Boston, et qu'il sera, sous peu, complètement rétabli.

Est-ce bien en France que cela s'est passé? Il faut relire la dépêche pour s'en persuader. C'est en France, à Toulon. Apprenez que les douaniers se sont réunis. M. Pascal Ceccaldi, député, a déclaré que le gouvernement et le Parlement ne pourraient tolérer une grève de fonctionnaires. Que croyez-vous qu'il est arrivé? On l'a applaudi. Parfaitement. Et puis deux douaniers, ayant pris la parole, ont affirmé au nom de leurs camarades, qu'ils étaient décidés à soumettre leurs revendications avec sagesse, et « sans recourir aux moyens extrêmes ». C'est à n'y pas croire. U

Or, songez que les douaniers ne passent point leur temps dans "un bureau confortable, derrière un guichet. Leur métier est rude et mal" payé. Et il n'est guère de contribuable qui ne les rudoie à la moindre occasion. M. Subra, qui gagne. 5,600 francs par an pour six heures de travail quotidien, devrait être envoyé pendant quelques jours en disgrâce chez les douaniers de Toulon.. Sans doute trouverait-il que, tout de même, avec ou'sans Simyan, les postes ont du bon.

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Le comité qui s'est constitué dans l'intention d'élever un monument à la mémoire de Catulle Mendès donnera, le vendredi 28 mai, une soirée de gala. Mme Sarah Berahardt a généreusement offert au comité l'hospitalité de son théâtre et le concours 'de son beau génie dramatique. Elle jouera elle-mème

un acte de Sainte Thérèse, et elle paraîtra, pour la première et seule fois, dans le rôle de Cyrano de Bergerac.

Nous publierons" prochainement le programme de cette soirée qui. comportera une importante partie musicale; on peut, d'après ce que nous annonçons aujourd'hui, bien augurer du reste.

BILLET

à M. le directeur de la Sûreté de Tunis Il parait, monsieur le directeur, qu'une affaire singulière occupe en ce moment, à Tunis, tous les esprits,et que vos commissaires sont sur les dents un certain nombre de personnes vous ont été signalées comme coupables d'avoir arboré des « décorations de fantaisie » Et vous avez confié à votre police le soin de les rechercher. Plusieurs procès-verbaux ont été dressés déjà, et l'on tient d'autres pistes. Monsieur le directeur, vous aurez raison de traiter avec sévérité ces gens-là. On n'est pas excusable de porter une décoration « de fantaisie » à une époque où les décorations authentiques sont si nombreuses qu'il n'y a pas une fantaisie, si j'ose dire, que leur variété ne puisse satisfaire.

Je viens d'en faire le compte. Un petit volume paru en 1901 sous ce titre Armoiries et décorations nous apprend qu'il existait dans le monde, en cette année-là, deux cent quarante-trois croix d'ordres différents, plus une quarantaine de médailles. Dans ce même petit volume, il y a une « table de rubans » et je vois que pour attacher tant de croix aux uniformes et aux revers d'habits, les gouvernements n'ont pas inventé moins de cent sei^e combinaisons de rubans différentes. Et il y a des gens qui éprouvent le besoin de se parer de « décorations de fantaisie » ? C'est de la folie pure.

D'autant qu'il n'y a même, parmi ces cent seize rubans, qu'un très petit nombre d'insignes à quoi les hommes intelligents attachent vraiment quelque prix. Et ceci me rappelle le mot d'un écrivain qui, décoré d'une rosette où se combinaient les couleurs de nombreux ordres étrangers, venait de recevoir la croix de la Légion d'honneur.

Eh bien, lui demande un ami, cela vous en fait une de plus ?

Et l'autre, montrant le ruban rouge arboré à la place de la rosette

Non, dit-il cela m'en fait onze de moins. S.

M. l'abbé Sertillanges, professeur il l'Institut catholique, donnera, six samedis consécutifs, à partir de samedi prochain, une série de conférences sur les « Grandes figures de l'art religieux Giotto Fra Angelico Fra Bartolomeo, Miehel-Ànge, Léonard de Vinci 0t Raphaël «'dans la salle de la Société de géographie,, boulevard Saint-Germain. C'est en faveur de 1' « Union populaire catholique » (œuvres de M. l'abbé de Gibergues) que ces conférences seront prononcées, par le très éminent orateur religieux qui, en outre, est un si délicat connaisseur d'art.

Une charmante petite exposition de poupées en costumes locaux de nos vieilles provinces, s'ouvre demain jeudi, au pavillon de Marsan.

Mines Lucien Piver, Guelliot, Mlle Marie Kœnig et un grand nombre de dames de la société parisienne ont habillé ellesmèmes ou fait habiller ces petites poupées avec un soin minutieux, ne négligeant aucun détail de toilette et de coquetterie dans l'ajustement authentique et précis de leurs mignonnes pupilles aux yeux d'émail.

On verra là une pètite Fadette avec sa jolie cape, une meunière du Bassigny lorrain, une bourgeoise d'Evreux avec son bonnet « pompe à feu », une Villervillaise avec le costume des tableaux d'Ulysse Butin, l'ami de Clairin et d'Henri Regnault, deux Savoisiennes de Sixt et de Saxonnes, une « Cadichonne» des environs de Bordeaux tout un village de quatre cents poupées portant chacune les atours de provinces différentes.

La Société des Amis de Fontainebleau, à peine née d'hier, vient de donner immédiatement des preuves de son activité et de sa vigilance. Sur la généreuse initiative de sa présidente, la marquise de Ganay, elle s'est rendue adjudicataire, à la vente Victorien Sardou, d'une pendule monumentale qui, d'après les documents les plus certains, était placée da.ns la chambre du roi Louis XVI dans le palais de Fontainebleau et avait été vendue aux enchères en 1793. Nous félicitons la jeune société et sa présidente d'avoir ainsi, pour ses débuts, enrichi d'une pièce aussi curieuse notre grand palais national.

Encore un fragment de Paris, du Paris du second Empire, qui va disparaître. Le délicieux hôtel qu'habita la célèbre divette Hortense Schneider, au coin de l'avenue du Bois et de la rue Lesueur, passera aux enchères à la Chambre des notaires le 25 mai. Il est peu probable que l'acheteur veuille conserver la construction élégante, encadrée de verdure, d'un jardin où la créatrice de l'opérette abrita sa gloire passée. C'est un luxe que le prix du terrain dans cette partie de l'avenue ne permet pas, et bientôt nous verrons une massive et opulente maison de rapport écraser de ses six étages la place où vécut celle qui incarna les fantaisies d'Offenbach.

0--C>C>-O-

C'est aujourd'hui que seront exposés à l'hôtel Drouot, salle 7, les deux beaux tableaux les Meules, par J. F. Millet, et l'Epée de Henri IV, par J. Ingres, qui seront vendues demain par Mcs P. Tilorier et Charpentier, commissaires-priseurs.

Il vient de paraître,- illustrée par de Losqucs, une plaquette tout a fait charmanie. C'est, en quelques pages, une spirituelle histoire rétrospective de la locomotion depuis les temps bibliques, tracée avec une bonne humeur et une adroite recherche du détail d'observa-

tion, que n'eût pas désavouées, Câraïf d'Ache..

Ces heureuses illustrations sont disse* minées dans le Catalogue tout à.fait'rei' marquable que vient de publier la Société des Automobiles « Unie » qui a t'çnif à faire pour lui ce qu'elle fait pour ses voitures parfait. ̃̃

-<>-<JC>-o-

Aujourd'hui, à l'hôtel Drouot, on an- nonce la vente de l'admirable collection d'estampes anciennes et de documents historiques formée par Victorien Sary dou. Les enchères, dirigées par~Mes Lair-Dubreuil et Henri Baudoin, assistes de l'expert Danlos, vont certainement provoquer des surprises, tan Vaux coups des quatre vacations, les portefeuilles déborderont de pièces rares.

Hors Paris v

Le mois de mai rassemble aux.Grands Thermes de Dax une foule de rhumatisants et de névralgiques qui tiennent à passer en repos la saison des eaux, bains de mer et excursions. Dans cet Etablissement où tout est fait pour eux, même la température, ils puisent les forces et la bonne grâce nécessaires à l'accom^ plissement de leur programme estival de plus en plus chargé d'obligations mondaines.

De Lucerne

« Sans offrir encore l'animation dès grands jours, la saison se dessine dans sa forme la plus attrayante à l'Hôtel ̃National, où la haute société cosmopolite aime à se retrouver devant l'incomparable décor du lac des Quatre-Cantons. Le Restaurant conserve toujours les suffrages des amateurs de cuisine française et des connaisseurs en crus classés. Les caves de la maison n'ont jamais été mieux fournies. »

-coe:

Nouvelles à la Main

Les singes sont à la mode. On en exhibe partout. Ils font de la bicyclette, de l'auto.

Bientôt on en verra un jouer du piano.

̃ A quatre mains. ,"̃̃». Naturellement f-

.«~

Croyez-vous que les employés de chemins de fer soient capables de cesser le travail.

Certes! Et sans même crier Garel 1

̃̃̃̃̃' '•# •̃•" /:t.T:-

A Angers, les ouvriers de la fabrï* que de chevaux de bois s"dtit en grève. Ça va en faire, un remue-manège 1

Les déclarations des Cheminots sont pleines de menaces.

Surtout si on lit « entre les lignes »'.«4

M. Castro est reparti pour SaintSébastien.

Qu'est-ce qu'il deviendra si nous avons la grève des chemins de fer? Le Masque de Fer.

Le Five o'clock

du" Figaro 'V

Le retour du printemps parisien etl'approche de la season londonienne sont, chaque année, l'occasion d'intéressants déplacements d'artistes. On passe d'un" engagement à l'autre, et si l'on est un artiste à la mode, on en profite pour s'arrêter à Paris et s'y faire applaudit' entre deux tournées. Aussi comptons-nous en ce moment- parmi l'élite de nos visiteurs étrangers quelques virtuoses illustres; et le Figaro se félicite de telles visites parce qu'il sait que, grâce à l'obligeance inlassable de ces grands artistes, il en profite'ra. lui-même et en fera profiter ses amis. w Plusieurs de ces chanteurs, captatrîces ou instrumentistes renommés ont* apporté déjà leur précieux concours aux five o'clock de ces dernières semaines; et trois d'entre eux figuraient à .notre. programme d'hier.

Dans la salle Duchesse de Broglie, baronne C. de Rou chetaillée, M. et Mme Rutherfurd Stuyvesant, colonel et comtesse Nostitz, marquis et marquise d'Argenson, duc de Pomar, baronne David Léonino-Rothschild, comte et comtesse de ïanlay, comte et comtesse de Rodellec du Porzic, M. Cheramy, Mme J. Halfon, M. Paul Fould, comte et comtesse de Geoffre de Chabrignac,Mme I. Freiwald, baronne Salomon de Rothschild, comte et comtesse de Gibacoa, Mme A. J. Pam, M. et Mme Emmanuel Propper, Mme Alec Waley, baron et baronne Coche de La Ferté, misses Gray, le ministre de Cuba et Mme Emilio Ferrer y Picabia, vicomte et vicomtesse de c, Correa, baronne G. Fouquier, M. et Mme Willy Blumenthal, comte et comtesse dp Vanssay, M. Louis Nordheim, Mme Thorâ, marquise et Mlle de Vistabella, M. et Mm.é Charles Gr. Lahovary, M. et Mme Bach de Surany, comte Amédée de Pennautier, Mine Victor Desfossés, vicomte et vicomtesse ;deDuranti r Comtesse Polidori-Filose, comte et comtesse de Chauy, M.'Dettelbacli, marquise de Vaucouleurs de Lanjamet, -M. Paul Le Roux, Mme Gaston-A. de ;Caillavet, M. et Mme Biard d'Aunet, Mme Susana de CasteXi miss Innés, M. et Mme Charles Cahen d'Anvers, comtesse B. Ducos, Mlle de Chauveail, M. W.T. Dannat, M. et Mme de Piorrcdon, comte et comtesse de Rasty, M. et Mme George Ochs, baron et baronne du Mesnil, M. et Mme Roger Lehideux, Mme Charles ° Max, Mme Georges Cain, baron et baronne Faverot de Kerhrech, M. et Mme Reuben Gubbay, baron et baronne de Lormais, M. Feray-Bugeaud d'Isly, Mme Witcomb, MmeSusaïia de Torres, comte Leopoldina, M. et Mme Ullmann, comte et 'comtesse de Ber-, tcùx> M. et Mme Gustave Lacan, Mme Faii- chicr-Magnaii, comte -et comtesse Frédéric<|e.,


Chateaubriand, IL Léon Suarès, M. et Mme ̃ Blay de Malherbe do Muhlens, comtesse Lydie Rostoptchine-;

M. L. Mcrghelynck, Mme et Mlle Lambert de Sainte-Croix, Mme de Munkacsy, M. et Mme Louis Muller, vicomte et vicomtesse de La. Loyère, baronne de Heeckeren de Molccaten, M. et Mme Elie Cattauï, M. et Mme Fère, comtesse GrCaix de Saint-Aymour, M. Henry Deutseh de la Meurthe, M. et Mme Ernest Caron, comte du Saulchoy, M. Georges d'Aleman, Mme Ullmann, Mme François Froment-Meuricc, comte Elie de Durtort, M. et Mme Allain-Tarpré, M. et.Mmc J. Jones. M. etMmeA.de Tefle von HoonholU, M. Thibault Cahn, M. Gaston Dreyfus, M. et Mme de Huertas, Mme Nicham-ciiendi Hareritz et Mlle D. Harcntz, Mme et Mlle Desrousseaux, M. et Mme Maurice Alépée, Mme Maurice Thomas, M., Mme et Mlle Dalhgnv, Mme Duquaire, M- et Mme Roger Gombault, M. et Mme Mathoroz. Mme A. Ullmann, M. et Mme Otto Grautoiï, M. et Mme Ph. Eigenschenck, Mme Boyvc

M. et Mme Pintus, Mme et Mlle Desbareau, M. et Mme Bénard. MmeLôdat, M. et Mme de Algarra, Mme Ch. Jozon, M. et Mme Jules Chevallier, miss Butler, M. et MmeEicardo Arredondo, Mme Joseph Schloss, M. et Mme Gilles, Mme Malmani, Mme Roussclivre, Mlle de Arozarena, M. et Mme A. Thierrée, Mme et Mlle Quélen, M. et Mme Louis May, M. et Mme David Falk, Mme et Mlles Adam, M; et Mme Nûyts de Martel, Mlle' M: Aî-îon, le commandant et Mlle l'icard, Mme Laaa-re-Mcyer, M. et Mme Beau, Mmc-Piker, M. et Mme Guien.Mme et Mlles Ton-son*, le. docteur et Mme Magniu, Mme Plam-het, M- et Mme X. Scalabcri, Mlle bilon- .Ûaxone, Mm ci- Mme DQlaroque, Mme M'agda L'ctiôC'-M/ct pic Gustave Dreylus, Mme BesnieivMmè ét'Mlle Fanwl, M. Jean lieilier, M. et Mme Guillemin, Mmu L. de I!ii-é, M. et Mmo^iarics Marre, M. GlautU, Mme et. Mlfë'l-iènézv, M- Goudslikker Mme G. Prado, M. et Mme Elie Pavil, M. llumbert, Mme J. Dumont, Mme S. Pînlipps SàraggS, -MvMaurice Masson, Mmes Loblona et.fôntaine, le docteur Nachtel, M. et Mm.cj Edouard Le Bcrquier, Mlle .|)ougla} M. Alexandre Duval, M. et Mme Glisser, .M. Amable, 'Mme et Mlle Dosmarèsl, le docteur Danihoz, M. Jean Grés, M. AU.icrt Zinck, M. Tla5ophik;l51in, M: 'et Mme Emile Pcrdrian. M. dlmrfes BarVÔ, M. ct'Mmc Lucien Lôw, Mme Léb'n'jea'feê, M. {.uismer. M. et Mme Paul Mathev,:le docteur, et Mmo.Cliavaiic, Mlle Valentinfr-^L-QA-asscur, M., Mme et Mlle Simon, M. Kumpelmever, Mme Jules Février, M- et Mme I-î.'M--M-ison, M. Henri GilJci, Mln'o Ba.rMy ÎI.ctMnie Marc Moiipd, M. H. N. Peretmôrc,- .docteur Bncrul, M. l'roment, Mme et Mlle -do Ftiucoinb'ergc,M-"ct Mme Frédéric SchilL M. Baiiry. M- Arpad de Mi"i, Mme A. Wonns. M. et Mme kiergk, Je docteur Dubois, Mme Madeleine Bouchor, Mme et Mlle Labin, M- et Mnie Delatond M. et Mme Gâche, Mme Boulland, M. et Mme Ge-irncs Durand, M. Léon Guelorgel, Mme Cratuncsco, M. Robert Burt, M. et Mme Henri Floquet. Mme. Taclakian, M. et Mme Lemoinnc, le doctenr Vèvc, M. et Mme Lot. M et Mme des Bruyères, Mme Zamaeois, -Mme Marioton. M- Paul Crémicux- M- Mau- rit-c Dclafond. Mme G. Galais, M. Lucien Bing, M. et Mme Koch, Mme Lamy, M. Portmer, Mme Julien Laudet, M. et Mnu Léon Laurent.M-Ouradon.Mmcde Lagorsse M. et Mme Bciidin, Mme Octave Boïelli Bey, le docteur et Mme Malherbe, M. Ivar Chaskin. Mme Bailly, Mme Hévilla, Mmt Wcill, M. et Mme J. Ascoli, le docteur e Mme JL Disdsbury, M. Fernand Delaporte Mme Charlotte Bourgeois. M. Ulysse Las fsçtli, M. et Mme Edmond Duval, Mlle M. A Carre

Mme Labori, Mme Rogcr-Campana, îume Sauphar, Mme Georges Rodrigues, M-, Mme et Mlle de La Balzc, Mme Maud Herlenn, M. et Mme Dussaud, Mme Durand, Mme et Mlle Jav illard, M. et Mme Baudoin, Mme Eugène Maréchal, M. et Mme N. Bacr, Mme et Mlle Luquet, M. et Mme T. Alexandre, Mme Van der Vliet, M. et Mme Roger, Mme Compans, M. et Mme G mot, Mme Béhier M. et Mme Casquarcl Mme Lãiftotte d'Incamps, le- docteur et Mme LuvyWeissmann. Mme C. Fouca.ult, M. et Mme «'éfti'Ahdoui Mlles J. et P. Barré, Mme Gélabert, Mme Me'ier, Mme Mus, Mme et Mlle -̃HsBassy, Mme Mariette Ricotti, M. et Mme £6'; Voisin, M. et Mme Eugène Capioinout, M. /§-? Théopliilc Belin, etc.

~1d5:. 'Un jeune .violoncelliste, M. André "?V' bourgeois, 'ouvrit -le concert fort brillamnient..

-1"- -Elevé dii'^rand professeur Loeb, M.

é').u $otir~coïs aôté;d~s 1'1 t fétéen 1

*!l Bourgeois -a été, dès ses débuts, fêté en de c

L "/nombreux concerts où l'on' a goûte lavĩ5>Jg.ueur et la souplesse de son archet. AclS "compagne au piano par sa jeune et très "gracieùsc: sqsur, Mlle Madeleine Bour'gèuis qui est en même qu'une pianiste ?^hc talent une cantatrice charmante, M. "5i André -Bourgeois a joue l'allégro du Concerto de Lâlo. Il- y a été chalcureusc- ̃ ment applaudi.

J*=> Vif succès-. aussi pour Mme Maud ^̃Herien'n-, que nos- invités avaient eu le su grand plaisir d'.entendre au Figaro il y a deuxans. ̃̃̃ ïif Nous, avions, 'celte fois, une double •̃raison d'applaudir Mme Herlenn- Au xî.' .charme de l'exécution s'ajoutait l'attrait tout -particulier des œuvres interprétées -o'ipar- la distinguée cantatrice. Mme Herin-.lenn chanta. -trois- mélodies dont l'auteur -?i< jest Mme Marguerite Labori, femme du -h célèbre, avocat.

-•, Ces trois mélodies, Ma richesse, Quand •?!' je regarde dans tes yeux et V Ardein\sont i d'une qualité délicieuse à la fois claires, 0: .expressives- et du plus gracieux dessin. L'auteur et son interprète ont été fêtés si-' par un auditoire, ravi.

Quels remerciements ne devons-nous X pas à Mme Aurélia Revy, le célèbre so»%pr-ano de l'Opéra royal de Budapest, que "'̃7'. naguère on acclamait à- Covent-Garden, ;• ou elle créa les Paillasses, avec Caruso. "p. -Mme' Aurélia Revy avait, eu la bonté v de changer pour nojis la date d'un voyage -'qu'elle devait faire â Paris et elle arriJ-lvait hier en droite ligne, et tout exprès, tî. "dc^Budapest, pour chanter au Figaro ̃̃ -Mme "Revy a déployé dans l'air de la ~w~Traviâta; puis' dans la valse de Roméo ̃^A et Juliette, une virtuosité que nos invités ont chaudement applaudie, et que pourfS* \m\ "ï-fs n'ont pas pu 'apprécier tout cñ r;i'tïëf'ë'; car cette "remarquable cantatrice *<est,en -outre, une violoniste fort distiñ 'fgiiëe-q^ui se complaît-;paiiois à accom^̃^aaiTcr son -propre chant!-

'Trop-n-todcstemènt,' Mme Revy n'a -̃'Voulu' -nous faire donnaître, hier, qu'un '"desaspectsde ce double talent. Son succes a été cohsidéi'able.

-̃£ ̃

M: Rousselière, de l'Opéra, appartient •̃s aujourd'hui- à cette élite de chanteurs «' ique leur TépujtatiQn mondiale rend in-.•aisissablesj-j© veux dire: qui ont ac> -quis-tant de gloire à. Paris, qu'on ne les <>5.y«voit plus 'guère.. M. Rousseliô.re- était dernièrement en -il Amérique; puis il fut à Milan; il sera, afr l'hiver prochain, en Espagne, en Portu.̃̃ gai-, à Monte-Carlo» ̃

.̃a-. ̃ Heureusement, le voilà pour un instant >rsx> parmi Hûus. Bn-attendant que nous l'aç- ^•clamions dans l Qr da Rhin (c'est vers ?:̃ novembre' prochain que ce régal nous s sera doùnéj, M. Rousselière prépare à l'Opéra neuf représentations, dont la ̃ Biîemiîjre est. annoncée pour. Jq 12 mai.

E.'est au'-F'îimmSiii^Véminent artiste est vehtr"ï5ïéîuaer aux succès nouveaux qui

l'attendent.

Accompagné au piano (comme Mme Aurélia Revy) par notre ami EmileBourgeois, M. Rousselière a chanté d'abord, en italien, l'air de la Tosca; puis, en allemand, la scène de la Forge de Siegfried. Il s'est surpassé. Puccini ne saurait être interprété de façon plus pathétique et plus tendre, et l'Interprétation que nous donna de Siegfried AI. Rousselière enthousiasma l'auditoirc. Jamais en Allemagne on n'a pu mieux comprendre Wagner, et mieux le chanter

Mme Frieda Hempel eût pu l'attester car elle est du pays, et s'y connaît. A cette illustre artiste aussi nous devons un remerciement profond. Mme Frieda Hempel, de l'Opéra impérial de Berlin, est la Patti de l'Allemagne et l'on peut dire que nulle gloire lyrique, à cette heure, n'y surpasse la sienne.

Elle est venue a Paris tout exprès pour prendre part aujourd'hui, à la ComédieFrançaise, à la représentation d'adieux de Mlle Dudlay. Arrivée hier matin, et à. peine reposée des fatigues du voyage, l'éminente cantatrice se rendait à l'invitation du Figaro, et nos amis avaient la joie de l'entendre. Joie inoubliable, vraiment `.

Accompagnée au piano par M, Lovu.s Schwab, Mme Frieda Hempel. diantait id' abord l'exquis air de la Rcifit.de .la\ nuit, de Mozart puis une' délicieuse1 ViilaneUe, de Dell'acqua. Acclamée et rappelée tout l'auditoire, Mme Frieda Hempel a chanté la célèbre valse, d'il Bacio, et ce fut une ovation

j Nous signalions hier la présence. a Pa- ris- de Jan Kubelik, qu'auront la joie1 t !d'applaudir également, cet après-midi, •les. spectateurs de la Comédie-Françai-se. 1 Le célèbre violoniste donnera deux ï 'coîîccrtB eh'core avant de quitter Paris. ] C'est au ̃ Figaro qu'en attendant il .a eu ï l'aimable pensée de rendre sa première visite. Aussi bieii- nôtre TOaison n'est-elle pas 1 un peu le bérriqair do cette renommée? C'est au Figaro qm :le1jcune;lv.ubclik débutait, il y a dix:ans, tout jeune, et absolument inconnu; et c'est de chez nous que partit le premier article qui promettait -à- ce débutant la gloire. ]illc est venue; très vite; et il semble qim. cette prodigieuse,- cette- acrobatique y4iituo&ité- s'af(irme et grandisse encore, d'a4inéeen. année. UAndanlino, de Sai'njvSaëns., et PalpUU de Paganini, sous l'archet -de. Jan Kubelik, donnent l'impression" d'effarants tours do force- accomplis1!'1 Cette apparition do Kubelik sur la scène du Figaro comptera pour nos invités parmi les meilleurs souvenirs de cette saison.

La Revue des- Folies-Bergère, qui vient d'atteindre sa 200" représentation, va être pour quelque temps encore un amusant but de promenade pour les Parisiens. Car elle, s'est subitement enrichie, cette revue, de la plus imprévue des attractions. ̃

Cette attraction, ce « clou », c est Tintnv

Peler est un chimpanzé, âgé de trois ans. Et les invités du Figaro^ ont eu le plaisir de faire hier sa connaissance. L'aimable directeur des Folies-Bergère, M. Bannel, avait voulu donner au Figaro la primeur de cette attraction. Aimable et généreuse idée dont M- Bannel doit être remercié, car son pensionnaire. eut vite conquis la joyeuse et admirative sympathie d'une assistance qui ne s'attendait point à ce numéro-là `

Dans le cabinet Peter avait été installé dès son arrive au Figaro, son succès avait été déjà considérable.. Entouré par plusieurs d'entre nous, il s'était montré aimable, et curieux de mille choses qui l'entouraient. Il avait remonté une montre, ouvert et refermé les lames d'un canif, porté a. son oreille le récepteur d'un téléphone et collé de coups de langue rapides quelques enveloppes. Amené en scène par son manager, il j ne fut pas moins intéressant.

Peler porte convenablement le cha- I peau haut de forme et le frac. 11 est correctement cravaté. 11 a aux pieds des chaussettes rouges et des souliers vernis. Des bretelles soutiennent son pantalon.

Peter a d'abord sauté sur une table, et, de là, salué l'assistance; son maître chantait il a exécuté sur ce chant une sorte de bourrée tourbillonnante, et comme on riait beaucoup, il a regardé ceux qui riaient, etilari. Puis il s'est, en partie, déshabillé, afin d'être à son aise. Il a lui-même dénoué les cordons de ses escarpins, envoyé ses chaussettes sur le piano, lancé son habit, d'un geste désinvolte, aux mains de son maître. Après quoi, il s'est servi à boire, a allumé une cigarette et fait, sur notre petite scène, une promenade à bicyclette qui a beau- coup amusé.

Peter ouvre et ferme des cadenas compliqués, ligote les gens, se livre à mille facéties, et de temps en temps s'approche d.o l'oreille de son maître' comme pour lui souffler une confidence. Peter a eu au Figaro un succès fou. Il faut l'aller voir. C'est un spectacle désopilant. Mieux que cela c'est un 'spectacle troublant. C'est un spectacle philosophique. Fabien. A l'Etranger

L'anarchie persane

̃ Pendant la guerre de Sécession, le Président des Etats-Unis d'Amérique (qu'on pouvait à cette époque appeler les ̃Etats désunis) donnait ainsi ses instructions au général Shcrman, envoyé pour réduire les révoltés « Et pour finir, général, tout homme que vous surprendrez à crier r-Vivc la Constitution fusillez-le sans pitié; c'est un traître I >>

Le schah de Perse donnerait volontiers des ordres analogues à l'égard do ceux de ses sujets qui acclament la Constitution. Le malheur est qu'il n'a point de soldats, ou presque, pour les faire exécuter.

Pour si étrange que cela puisse paraître, il se trouve dans le monde un pays plus anarchique1 encore et plus troublé que le Maroc ce pays-là, c'est la Perse.. ^'autorité du gouveirnemeut y est réduite à rien; les désordres sont partout la. plupart des villes- sont en ré- volte ouverte contre le souverain de la Caspienne au golfe Persique le pouvoir

du Scliah est pu bliquement.. bafoue* Ui,

ité la plus puissante et la plus popu- c euse du nord de la Perse, Tauris, est « lepuis des mois le théâtre d'une guerre £ le rues entre les troupes gouvèrnemen- é ales et les nationalistes révoltés. A la 5 ète de ces derniers est un homme d'une i, 'arc vigueur, Sattar-khan, un monta- i; jnard du sud de l'Araxe. C'efet grâce à ;es eiïorls, à son obstination, que les q îai-ionalistes, en dépit ote leur petit u îombre et de leurs faibles ressources, c mt pu si longtemps tenir en échec 1 ar- E née du souverain- c Un do nos compatriotes, le capitaine n Vnginieur,' au cours d'une mission ré:ente en Perse, eut l'occasion de passer l Tauris et d'y voir Sattar-khan, sur lui il donne de très intéressants déails (rapport publié par le Bu'letin s lu Comité de l'Asie française, janvier t .909) « C'est, dit-il, un homme sans fraude instruction, d'environ trente•inq ans. Vif, nerveux, d'une indomp- g able énergie, il. contraste singulière- d ncnt par son caractère avec ses compa- d riotes. Il commença par être mar:hand de chevaux, et il en four- lissait au gouverneur pour faire la é ̃liasse aux brigands qu'on n'arrêtait c àmâïs fpar Insulte,* il se chargea lui- c nome de cette chasse, et il y réussit fort t Dien.Il s'est toujours fait remarquer par me intégrité bien rare an Pçrsc. ,< » Lorsqu'il reçut de.s volontaires, il leur !l .int ce langage "tout '& l'ai fe'-extràordinau'C j

lans c& pays :-<f-Si'-c "est. _poùr -piller que-

rous .venez, allez-vous-en; je ne veux tue des gens qui combattent pour la inerte et la justice. » Et il leur fit jurçr i sur le Coran qu'ils ne pilleraient peunt.- !i Ses hommes n'ont pas pillé et il n y a i ju, par-mi eux. aucun désordre. Sattai- a | toutes les qualités- d"un chef. »' 1 Toutes ces qualités n'avaient pas ein- péché la situation des'nationalistes do I devenir, ces derniers lemps, complète- ment désespérée. Cernés dans certains quartiers de Tauris, ils en étaient ré- duils à se rendre, ce qui les exposait lous à un féroce massacre, oiuà. périr de faim s'ils résistaient. Pour_ échapper à ce drlcmme, les insurgés résolurent de se livrer à des représailles sur les propriétés des Européens, afin d'obliger l'Europe, c'est-à-dire on l'espèce la Russie, dont les garnisons caucasiennes ne I sont qu'à une faible distance, a inter- i:

venir immédiatement.

Cette audacieuse tactique a obtenu un ~e plein succès sur" une démarche pres- sante des- ministres- de Russie et d'Angle- 1 terre, le Schah a été obligé d'accorder, un armistice aux revortéà; de Tauris., i Des vivres et sans douteitiussi des munitions ont pu ainsi pénétrer dans "la"

ville. ̃ ̃'̃ ̃- ̃ ̃ ±

Mais ce n'est là. qu'un 'arrangement f provisoire; .pour éviter tout péril aux. résidents européens, une colormp 'russe est partie du Caucase, sous le commandement du général Snarski. Ellccsit,. à; l'heure actuelle, dans le voisinagejnème, de Tauris.

Tandis que la Russie intervient au. nord; l'Angleterre a été dernièrement obligée d'intervenir au sud; de graves désordres ayant éclaté à Bender-Bou- chir, sur le "golfe Persrquc, le eommari-: dant d'un croiseur britannique dut débarquer un délachement de blucjàckets pour protéger ses nationaux.

L'Angleterre et la Russie, et c'est la une constatation fort rassurante, sont f d'ailleurs complètementd'accord t'itceUe, affaire. Leur arrangement du 3i août 1907. qui délimite, exactement les zones d'influence pour chacun do ces deux pays, vient d'être encore précisé par un accord particulier qui règle les conditions de leur intervention. Aucune difficulté diplomatique n'est donc plus à redouter à cet égard-

Tout faisait ainsi prévoir que Mohammed' Ali,- en dépit de son entêtement, serait contraint de céder aux exigences presque'unanimes de ses sujeis et do rétablir le Parlement et la Constitution. C'est actuellement chose faite, si j'en crois les dernières nouvelles. Il n'était pas une ville qui ne l'exigeât énergiquement, mêmela tranquille, la somnolente Chiraz, qu'un proverbe persan proclame semblable au Paradis Raymond Recouly.

DERNIÈRESJNOUVELLES En Turquie

Constantinople, 4 mai. 1

Le cabinet Towflk avécu. Il a démissionné aujourd'hui, sans, même avoir affronté le Parlement devant lequel il devait exposa- son programme demain.

On parlait de deux combinaisons, l'une avec .Hilmi-pacha, l'autre avec Rechid-Akif, ancien vali de Sivas, comme grand vizir. Dans l'un ou l'autre cas, des sous-secrétaires d'Etat parlementaires seraient adjoints aux ministres.

Mais on dit ce soir que le Sultan, après avoir conféré avec Ahmed-Riza et Saïd-pacha, a chargé Hilmi-pacha de former le cabinet.

Tewfik a accepté do rester au pouvoir jusqu'après la cérémonie de l'investiture de l'épée d'Osman, qui-aura lieu lundi. "Viaxoiî. Berlin, 4 mai. On mande de Saloiiiquc.au Lokalanzcigev que le .gouvernement turc aurait offert le poste de grand 'vizir au' général Ton der Goltz.

Le général aurait toutefois refusé. Constantinople, 4 mai.

Le Sultan a abaissé à 20,000 livres turques sa liste civile qui avait déjà été abaissée à 25,000 livres turques par la commission des finances de la Chambre.

A Constantinople et en province, les arrestations do réactionnaires et de soldats fugitifs continuent. Ceux qu'on arrête ont pris part aux événements du io avril.

Le conseiller d'Etat Tajar s'est suicide. Ferid-pacha, ministre de l'intérieur, a envoyé à Adana cinquante wagons do céréales. Le généralissime Mahmoud-Chefket pa r. cha déclare catégoriquement, dans sa -cbnimunication officielle, que, lors des récentes opérations, l'armée n'a été l'instrument d'aucun parti ou. comité et que le seul but qu'elle poursuit consiste à tortiller et à consolider la Constitution..

11 ajoute que l'armée a 'rompu depuis le changement qui a eu lieu en juillet toute relation avec le Comité jeune-turc, qu'elle constitue une armée nationale et un instrument exécutif pour tout gouvernement, do quelque parti qu'il soit, pourvu qu'il agisse conformément à la Constitution et possède la confiance de la nation.

Mahmoud-Chefket -pacha termine en déclarant qu'il est interdit à tous, ceux qui appartiennent à l'armée d'avoir des attaches avec les partis politiques ou de manifester de la .sympathie pour eux, et que, ceux qui agiront contrairement à cette défense seront

exclus de l'armée.. Cônstant'inopic, 4 niai.

exclus del'armée. C')nstapt'iQopic,4niM.

L'inventaire dans la chambre privée d'Abd-

.ul-Hamidva amené. la^ découverte, dajis^les

coffî^s, de comptes relatifs à des dépôts de nurnéïjaire dans des banques, d'actions, de bijoux H d'une somme de 300,000 livres' en billets de banque. Trois cassettes ont de plus été découvres elles contenaient, dit-on, 560,000 livrer en or et en billets. Ces valeurs et objets ont été portés au ministère de la guerre.

La Chambre a d&ide de placer sous séquestre la fortune personnelle dAbdul-ltamidl La Chambre a autorise le- gouvernement a emprunter un demi- million do livres a la Banque ottomane pour les dépenses urgentes. Cette somme doit être garantie par 1 indemnité austro-hongroise.

1 Alesandrettc, -i mai.

La situation est partout améliorée-

Un destroyer turc est allô à Pajas.

Le 1er mai, le couvent des religieuses Joséphines, a Adana, a été incendié alors que tout paraissait tranquille.

Une dépêche d' Adana, datée du 2, évalue à 6,500 le nombre des victimes des massacres dans la ville-et à 30,000 le- nombre des morts dans la province.

Adana est terrorisé par 4,000 soldats qui tuent, pillent cl. incendient. Les biens des étrangers ne sont pas respectés. Les deux écoles françaises sont détruites on a dés craintes pour l'école américaine d 'Adana, ainsi que pour 'les missions américaines d'Hadjin et de Tarse.. On appréhende de nouveaux massacres a®. chrétiens;- car les- autorités n'inspirent pas.: icohfranoc. ,«.,».t .»V;

̃̃.̃ i ̃̃̃̃̃̃» lk

̃̃ Les souverains anglais ̃̃ Rome, 4.:«ai..i Le roi d'Angleterre, parti "de Naples ce- m»- tin, est arrivé par .train spécial, à deux houires et demie, à la gare do Tuseulana.'ou le roi Viclor-Ëniroa.imel était allé l'attendre. Pendant, que l'on changeait de machine, les deux souverains se 'sont entretenus environ un qua.rt d'heure, et avant de se séparer ils se sont embrasses à plusieurs reprises. Le train est repart dans la direction de Modane.. La reine Alexandra et l'impératrice, douairière de Russie sont restées à bord dn yacht Victoria nnd -Albert,- qui .partira probablement, jeudi. Feux.

L'empereur François-Joseph -et !a «rise hongroise

L'empereur François-Joseph; que l'on disait indisposé" ces 'jôurs-d, mais qui se porte a-fcerveillo.-ôst-parti aujourd'hui pour Buda'prëï,<oû al 'pissera huitsjouîs, pour..y étudier .'avec Mes hommes politiques hongrois les h^QÎes' et moyens de résoudre la crise ae?,, i.ty'olïe. "On assure que le parti 1 îndepondance [serait disposé à faire des concessions importantes' pour sc maintenir au pouvoir. Lu 'nouveau pacte serait conclu avec lai-Cou»- jronne il contiendrait les points suivante-» introduction de la réforme élcetorale,rônvQi, Ides revendications relatives à-la niagyansa•'tion de l'armée à une 'dato indéterminée, i maintien provisoire do la communauté de ibanque, oiïre de deux portefeuilles" aux re?i présentants des partis constitutionnel e.V (populiste. ̃ '•̃'̃̃ -II faut- accueillir ces on-dit sous toutes- vcI serves. Ce pacte nous semble, en effet, équir." •valoir à une abdication complète de. la part, du- parti de M. Kassuth en ce qui concerno, I ses.'dspirations fondamentales. Wolf^ûi^ L'empereur Guillaume à Vienne Vienne, 4 maj."

L'empereur et l'impératrice d'Allemagne, retour de Corfou, passeront ici la journéâ-du., 14 mai. Ils arriveront de Tricste. par train bpoeial et seront reçus avec dos honneurs et uft-'eclatjiarticuliers.

La. bourgmestre M. Lueger, recevra les souverains au nom do la ville et du Conseil municipal et leur exprimera, dans une ds-xes.allocutions dont il a le secret, la reconnaissance des Viennois pour l'appùr donné à la monarchie dans l'affaire de Bosnie-Herzégovine. L'empereur Guillaume répondra à l'allocution. Nous apprendrons par cet échange de paroles courtoises que l' Autriche-Hongrie n'a jamais eu de meilleure amie que la Prusse et que les guerres de la Succession d'Autriche et do Sept Ans, la campagne de 1886, n'ont jamais été que des manifestations do la plus cordiale et do la plus ̃ sincère amitié. Wolfram.

L'arbitrage de Casablanca Il

Ln deuxiétne audicncc La Haye, 4 mai. .)

La deuxième audience du tribunal arbitral

a eu lieu aujourd'hui à trois heures à l'hôtel où habite le surarbitre, M. Hammerskjœld, qui b'est foulé un pied ces jours derniers et qui est obligé de garder la chambre. Les membres du tribunal, moins leur président, ont été invités à diner cc soir par M.. de Muller, ministre d'Allemagne.. Au Maroc

Tanger, i mai. Un courrier do Fez annonce que lés troupes du Maghzen ont infligé une défaite aux Beni-M'Tir insurgés et qu'une escarmouche indécise a eu lieu avec les troupesdu Roghi. Les consuls de France, d'Angleterre et d'Allemagne ont eu une entrevue avec le Sultan au sujet des créances des Européens. L'armée italienne

Le ministre de la guerre a déposé aujourd'hui à la Chambre un projet qui, selon les journaux, demande une augmentation de 10 millions des dépenses ordinaires pour l'exercice 1908-1909 et de 16 millions pour l'exercice 1909-1910, et en outre une augmentation de 123 millions de dépenses extraordinaires réparties sur cinq exercices à partir de l'exercice courant.

Décorations allemandes

Le Jicichsanieiger annonce crue l'Empe-

reur a conféré l'Âiglé rouge de classe au commandant Gramat, officier d'ordonnance du ministre do la guerre français, l'ordre de la Couronne royale de classe à M. de SaintAulaire, secrétaire de la légation de' Franco à Tanger, et la Couronne do 3e classe au capitaine Girard, de l'état-major- général.

L'odyssée de M. Castro

Saint-Sébastien, 4 mai.

M. Castro, qui est parti do Paris en excellente santé, recommence ici, faire le malade, mais il a pu néanmoins faire une pro-

menade eu: voiture. ̃ ̃

11 partira le 8 pour Santauder pour y. attendre sa femme, et dôclaretoaintenaut vouloir y lixer sa résidence loin de la politique, avec le sentiment d'avoir accompli son devoir de patriote.

Il continue bien entendu à se répandre en récriminations contre l'attitude inhospitalière de la France qui ne s'est pourtant pas inquiétée de lui pendant les quelques jours qu'il a passés à Paris.

Tremblements de terre

Reggio-dc-Calabrc, mai.

Une forte secousse sussultoire a été. ressentie ce matin, à. 10 h. 55 elle a été suivie aussitôt après d'autres secousses très sen-

sibles-

La population est impressionnée.

La secousses, et les, trc.mblonic.ttts de terre

accompagnés do bruits souterrains continuent 1 dans la région de Ribatajo.

̃ Il-n'y a pas de dégâts. ̃]•̃

̃ !̃̃̃

COURTES DÉPÊCHES

Le prince Henri des Pays-Bas a reçu dé tous les souverains et chefs d'Etat des dépêches de félicitation en réponse aux télégrammes qu'il leur avait adressés pour leur annoncer la naissance de sa fille.

Le prince, héritier et le prince André de Grèce sont partis. pour Gorfou,où se sont éga•lemcnt-*enaus-MM. Thcotokis et Baltazzi. ̃Une dépêche de Belgrade parle des fiançailles de la princesse Hélène de Serbie, fille" du roi Pierre et nièce de la reine d'Italie, avec le duc des Abruzzes.

-T- D'après une., dépêche de Sofia au Berliner Lokalanzciger, le couronnement du roi ̃Ferdinand de Bulgarie, n'aurait pas lieu cette année.

Le président Taft a chargé le ministre des Etats-Unis à Bucarest de féliciter, offici'ôJlement le roi Ferdinand de l'indépendance do "la Bulgarie.

Hli Sementowsky-Kourilo a remis' hier au roi F'frdinand les lettres de \ej:éancc l'accréditant pomme ministre de Russite en Bul-; garie. Le schah de Perso' a ^ordonne do nouvelles .élections et la convocation de la Chambre et du Sénat.- ̃ ••' ̃̃ i La Jeunesse égyptienne convoque tous ileç -Egyptiens et les Européens qui s'intéresfefiïjt, à."ieur cause à un congrès qui aura lieu. ilït'é" .prochain à Genève, et do.nt.la b.ut.est de irechÔreher les moyens d'obtenir 1 autonomie; jdc l'Egypte.• -Le gouvernement portugais a désigné le Vénérai Joachim Machaçlo qui partira prochainement, pour assister à la délimitation des frontières de Macito.

M- Macias, l'auteur des accusations contre le ministre de la marine, est rayé des cadres de la marine espagnole.

Figaro àJLondres

v

UNE CONFERENCE INTERCOLONIALE

Une information communiquée aux journaux dit « Le gouvernement a lance par le télégraphe des invitations à une conférence do défense de l'Empire aux colonies suivantes Australie, Nouvelle-Zélande, Canada, TerreNeuve, Cap, natal et Orange. »

Cette conférence qui se réunira au mois de juillet, prochain fera ouverte par M. AsqujUi.

LA COUR ET LA VILLE ,J

Sir E4wfl?<l.Grcy. répondant aujourd'hui a une question à la Chambre des communes, a dit qu'il n'avait pas été officiellement avisé 'd'une visite de l'empereur de, Russie en 'Angleterre et que rien n'est encore décidé" à 'cet égard. ïçudi soir les membres du Parlement don,'neront- à la Chambre des communes un banquet fraternel en l'honneur des parlementaires ̃[français. Plusieurs membres de la ^Chambre des députés traverseront la Manche pour 'assister à cette agape'interparlcmeii-,ita'ire Parmi les députés qui seront -présents, ion cite. MM. Klotz, Milleranu" et Doumcr. J. COUDURI-EU.

Larnaca, i mai.

Vi&anc, i mai.

Amérique latine DANS L'ARGENTINE

Buenos-Aircs, 3 mai.

Incidents de la grève. –Une collision s'est produite co matin dans le quartier des Abbattoirs entre les grévistes et les non-grévistes il y a un mort et plusieurs blesses. Aucune voiture ne circule les tramways continuent le service normal.

Tous les magasins du contre sont fermés et des mesures très sévères sont prises. Buenos- Ah-es, 3 mai.

La police a empêché les manifestations quo. les socialistes avaient organisées pour aujourd'hui.

Ouekiues tramways seulement circulent. Des incidents isolés se sont produits dans la soirée entre les grévistes et les non-grévistes. Il y a eu un nouveau mort et plu- sieurs blessés. ̃ Environ 2,000 hommes de. troupes sont arrivés à Bucnos-Aircs pour renforcer la garnison,

Le président de la République s'est oppose à la proclamation de l'état de siège, estimant quo les mesures qui ont été prises suftisent pour le maintien de l'ordre. Les chemins de fer marchent -régulièrement. Les journaux estiment que le nombre des grévistes- à Buenos-Aires dépasse deux cent mille.

Notre correspondant de Buenos-Aires nous envoie, à la, dernière heure, la dépêche suivante Buénos-Aires, 4. mai..

Vers la fin de la grève. Encore quo cer^tains corps de métier poursuivent la grève, les services publics fonctionnent avec régularité, tels les chemins. dc.f-eiy-l.es tramways, les télégraphes, les postes, les-douanes, les marchés, les boulangeries, etc.

"La ville, devient de plus en plus tran-

quille.

̃ ,».^

SALONS

Tour de boston; le samedi 15 .mai, chez ia vicomtesse de Rcisct, dans son hôtel de la rue Léo-Delibes.

Le mardi 18 mai, cotillon chez là baronne

ïossizza/

RENSEIGNEMENTS MONDAINS 'L'état de santé de M. Clemenceau s'améliore lentement et le président du Conseil est obligé de-garder la chambre pendant .quelques jours encore.. ? II ne pourra pas revenir au miaistèfc de l'intérieur avant la fin de la semaine". 4_ C'est aujourd'hui qu'a lieu aux Galeries de la charité, 25, rue PierroCharron, sous la présidence de S. A. I, et 'R.. Madame la comtesse d'Eu, la vente de charité en faveur du patronage de Notre-Dame de la Salette. •* Hier,, au musée du Louvre, les membres de la Sociètp artistique desamâteurs s'étaient réunis, pour la seconde fois, pour entendre une conférence de M. Pottier, membre de l'Institut, conservateur.

L'éminent confcrencii*r qui, lundi dernier, avait parlé à. ses auditeurs de la sculpture grecque, a fait hier un magnifique, exposé de l'art romain, avec un 'mélange d'érudition et un charme ému qui ont enthousiasmé 1'.audi-

toire.

Reconnu dans l'assistance, comme toujours très nombreuse

Du'4hc?.-?e d'Estissac, duc de La Roclic-Guyon, comte et comtesse du Bammcville, comtesse T-iiéodoro de Gontaut-Biron, comtesse do Dampierif, M. f;t Mme Fournior-Sarlovèze, corato de Giollier, îritraiis de Reverseaus, vicomte d'Ariuzon, comtesso de Lubersac, baron Girod de l'\in conr^s'sfî Gaston dû Gontaut-Biron, vicomto et Mlle Ameîot. comtesso Mcunioi- du I-Ioussoy, marquise, de Saint-Lieux, M. Paul Lo Roux, comte do Saint-Genys, II. Teyssiôr de Savez, Mme A- da Caillavet, comte do Çeauttort, baron d'Hallo- baron de Foucaucourt, bai-onne de L'Espéo, M- de La Faulotte, Mlle. dVanville, comtesse Pillet-Will, Mme Bapst, comte d'Hinnisdal, comte de Castries, baron Seillière, comtesse do Marsçy, M. et Mme .Mcrtian, M. etMino

Rome, 4 mai.

Berlin, 4 mai.

Lisbonne, 4 mal,

•̃*

Londres, 4 mai.

Paul Corbm, baron Constant de Rebecque, comtesse de.Baillienço'W't, etc.

La grande vente de charité au profit des œuvres de'Téglise de l'ambassade britannique a commencé hier, salle Hoche, 9, 4verjUe Hoche,> et a été particulièrement brillante.

Parmi les très nombreux visiteurs, nous avons remarqué

Lndy Fco'dôrovna Bertie, femme de l'ambassado d'Angleterre, la. marquise do Fresaoy, lord Berwiok, f il- John et lady Piltèr, M. et Mmfi Howard, lady Barkiey, baronne James de Rothschild, ]a baronne D. Lepnino, M. et Mme Alec Walèy; le Rév. D. Noyés et Mlle Noyés, M. Da' Costa Andrajle,- le Rev.. Car.dê'wç, M- et Mm« Hounsfield, colonel et Mine- -Jcntes, sir Waltor Behrens, MM. Manby, Carl Grunhold, etc., etc. Les comptoirs étaient nombreux, joliment décorés. Parmi les dames qui se trouvaient aux différents comptoirs, nous avons distingué Mmes Ormsby, comtesse de Montsaulnin, Hcliè, Grunhold, Léonard Robinson, miss Vandervoort, Eaton, Hoffmann, Harrison, miss Hcly-Bowes, C. Hamilton-Paine, Frank Mason.miss Morris, George Saunders, Paul Moellcr et miss nloeller, Collyer, Hockly, Webster, d'Almaine, Pcrcy J. Vincent, Spiers t Morrow, niiss Agnès Smith et miss Florence Ëarlow, miss Mutherell, etc.

A l'heurq du thé, il' y avait foule dans la salle -spéciiilcincm: nîservée au buffet. Vers qtfatre heures lesvisitcurs ont entendu û'n tïès'-beàu concert, où on..a,fait.ifête à une cantatrice dc:beaucour*.da taiani, «U?s Sarah Wildcr,ot àun.e.esquiâ.e'yiofloniijje.jiniss Eloia

iÇlayf§ir. « -• .»t:

'Une dizaine' déjeunes et très jolies anglaises avaient eu. la charmante idx;c*;de;\se; parer de robes Louis XV elles obtinrent le"'plus gracieuS des succès', et en vendant des « BacheIbrs^pills », des -pitol-cs pour^los-oélibataircs, elles firent 41ne-itrètl.'builc-, rccctt<1.

La vente' continuera _ct s&i;tçr^iinera aujburd'h«K;-©t'!SJ-àMraçtions varlc#!?'attcn'dent encore les visiteurs attardés. t iA Dans le compte rendu de la matinée donnée chez le docteur'et Mme; Hjrte, nous avons oublié de mentionner le nofln de Mlla Marguerite Picard. L'omission est impardon-' nable, car la charmante artiste a mérveilleusement chanté l'air du TanrilKcuscr et deuxi mélodies.

Le comte de Pùckler, secrétaire de la légation d'Allemagne à Christiania, est nommé: troisième secrétaire à l'ambassade de France, Le grand concert annuel de la Soupe populaire du seizième arrondissement, aura lieu le 9 mai, à huit heures et demie du soir, dans la grande salle du Trocadéro.

Cette fête de charité qui revêt de plus en plus le caractère d'une véritable manifestation artistique, réunira, cette année, dans un programme de choix:

La Schola Cantorum, qui exécutera, sous la direction-de M. Vincent. d'Ind-y. les" vieilles chansons françaises des quinzième- et seizième siècles; Mlle Carlyle, de l'Opéra; MM. Franz et Gilly, de l'Opéra; Mlles Chasles, Meunier, Lôzcron, et M. Raymond, de l'Opéra Mlle 'HerthcrBovyrdtf lV-Cdmétliê^Ffançaise; Mme Carrie Swan-Wisler M. Delaquerrière M. Dallier, professeur au Conservatoire M, Pichaërt Mlle Alice Tissot, MM:S«crétan, Pjloir et Portal, etc., etc.

On trouve des billets au bureau de location à la salle du Trocadéro et chez M. Grus, éditeur de musique, _ii6^ boulevard .Hauss-» man.' •̃̃̃.•, .• Mlle Adal^gisa Mollica, la grande har1 piste italienne, donnera le lundi 10 mai un concert à- la, salle JErard avec. le concours de

Mlle Elisabeth "Vclder.'de r'Opëïu-Çpmique et

de M. Albert Géloso, l'ômincnt violbaistc. M. Anatole France, pendant sa halte à. Lisbonne a été très fêté par un groupe d'écrivains et de journalistes qui ont donné un déjeuner en son honneur.

M. Anatole France est reparti à bord de l'Amazone, pour se rendre à Buenos-Aires, où il doit faire des conférences.

L'empereur d'Allemagne a conféré le grand cordon de l'Aigle rouge à sir Edward Goschen, ambassadeur d'Angleterre à sir Charles Hardingç-ct au comte jlans Wilçzek, grand chambellan de l'empereur d'Autriche. La princesse douairière ,de< Waldeck, née princesse deSlesvig Holstein>fl.siibi ••heureusement, à Berlin, l'opération de, l'appcnd^ cite chez lès diaconessés de Casscl^ LL. AA. le .prince et la princesse/Na-i shimoto ont quitté Rome pour se reafee M Naples..

mariages- T; ( Mgr Ilcrscher, évêque ,de LaBgfes, i béni hier, en l'égiise Saint-Sulpice, le mariage) de M. Henry Dclaval, ingénieur des^arts et manufactures aux usines de Nœux (-îias-deCalais), fils de 'l'administrateur des Sa.ljnps de Varangeville,.et de Mme Albert .Delavlçij- née Basticiij avec Mlle Maria-Joscpher^ReGard, fille du commandant Paul Renard j.vapçien sous-directeur de l'établissement centralr;d'aérostation militaire, collaborateur '.a.u'Ffgaro, officier de la Légion d'honneur, .et dft^îîma Paul Renard, née Euton.ï-™ M- Albert Delavai, retenu .par les s'cSas de1 sa santé à Saint-Max-lcs-Nancy, était;/rem- placé à la cérémonie par M. Pierre Bagtien,, greffier en .chef de la. Cour .d'app.el ̃ de. Hancy, son beau-frère. ';i!_ Les témoins du fiancé étaient •' r M'Mr. Augustin Bastien, capitaine d'infanterié, chevalicr de la Légion d'honneur, Bdh o'nclc, et Saint-Guily, ingénreur, chef du' service? commercial de la Compagnie des mines detVicoig-ncs et Nœux.1 Témoins de; la fiaricée'Sî'MM. Henry Laurent, directeur.honoraire..des magasins du.Louyrc,. chevalier de :la .Itêgion d'honneur, et le. baron- Victor- Bujon, commandant 'du. génie en retraite", qfâcieiea'dc la Légion d'honneur, son oncle.. v. j. Mgr Villaùd, évoque d^Autun, as?|rt'a.it â la .Gèrémonie dans le chœur- o,ù ayait*jp_ris place aussi M. la chanoine;- Mafcelj ;.vîcaire général du diocèse de.LangrcSi ̃̃̃j'< ̃ Reconnu dans le cortège- -i\^ MM- Pluzanski; proviseur- honoraire tenry Dejlandres, de 'l'Académie des sciencc8-o$^lme Deslandios, M. et Mme Jean Sopulçhce, jdf^'tour Biii'lureaux, M. et Mme' Henry. Bouc]f,pv^Mcteuv ci Mme Georges Bari-et, Colsou, jiï'b.fëSBitn; chimie à l'Ecole polytechnique, M: etMrh& Pierre Lorrain, le capitaine et. Mme Audiôt-ïhoVy, le capitaine. -Borschneck, le capitaine et la.bàronne de Saint-André, M- Roger Berlin, le licœtcnant et Mme Puton, M- Lafont, etc. -••• :?. ;? .,• La quéte .1 été" faite par Mlles '•M'34e>ïelne Pluzanski, Marie-Cornélio Marbcau, Geneviève Marthà, Renée, Colette et Clà'iré' Delaval, avec MM. Paul et Max:Dclayàl;Èi;iénna Bastien, Charles. Mille, ingénieur deSajts et manufactures, Pfcrr.ç Babelpn et Jean,.Renoit. Mgr Ricardyarchevéqu<3id:Âuch/rbéni à Paris, en l'église SaintrBierre de GfeaiilÈJt, le mariage du lieutenant Charles Eùgçn.s ,.?$}$ de l'ingénieur en. chef des ponts» et "chaussées en retraite et de Mme Geo. Pugens, née. ',£lbert, avec Mlle .Mar,the Allies, fille dé''l'ati:c'^iy)réfet et'de MmeCharîes Aylies, nèe'Tîrcr^e^Co. mèro's. ̃ ̃ • ̃̃ ̃ -• »"̃̃ Témoins du marié M. Arnaud; Bàtrayât et Mme Lamotte d''Incamps-sescfncle''yt;Àante de la mariée.: MM. Albert Pic^Parist^Mgeil1er à la Cour des comptes, et le hargn-^ro de Coméres, ses oncles. •••' i^ Le Saint-Père avait envoyé aux^jeunca époux sa bénédiction apostolique.- ̃ *vvf M. l'abbé Lesétre', curé de Saint^tfennedu-Morit,_a béni en l'église Sain trSjutp'içe, le mariage de M. Jean de Lacroix dé" .LaA^abîtto, ingénieur civil des mines avec Mtle.'i -.Odile Welschinger, fille du membre -de l'Iaistitut, chef des services des proct's-vëfbauxJta.Sénat et de Mme Henri Welschinger, née Hamelin. L Les témoins étaient pour te: marié dootcur de Lùrois de Lavalette, son frére»'et M. Georges Vuillaume, ingénieur des arts et manufactures; pour la 'mariée ̃le' âaCteur André Sallard, son oncle et M; pèéfoys du Rouré, directeur des finances à 'la préfec- tui'e delà Seine. Àu retour ..de l'église, M. et M nie1' Henri

~M.

&JWe£ la fille


Welschinger, ont donné une réception dans leurs salons de la rue de Vaugirard. Le jeudi 10 juin on célébrera à Paris le mariage de M. William Audibert avec Mlle Eisa Huffer, fille de M. et Mme William

Suffer.

On annonce le prochain mariage De MI Eugène Picot, ingénieur des arts et mariùfactures, fils de M. Emile Picot, membre de l'Institut, chevalier de la Légion d'honneur, avec Mlle Edith Jeannet, fille de l'associé d'agent de change et de Mme Jeannet née Sânterre; De M. Paul Hartmann, fils de M. Georges Hartmann, officier de la Légion ̃ d'honneur, avec Mlle Marthe Goirand, fille du sénateur des Deux-Sévres, maire du icr arrondissement; De M. Victor Moreau de Lizoreux avec Mlle Marguerite de Meckenheim, fille du comte de Meckenheim et de la comtesse née de Bompart De M. François Èurthe, fils de l'ingénieur des mines, avec Mlle Valentine Cottin, fille du notaire parisien..

Le comte d'Humières, lieutenant au 20e chasseurs, est fiancé à Mlle Germaine de Nervaux.

M. Georges Fernet, officier des haras, fils de Mme Fernet née Delalain, est fiancé 'à: Mlle Anne-Marie Roulleau, fille du conservateur des eaux et forêts, et de Mme Roullea.ii née Cézanne.

Hier a été célébré en la basilique de Saînt-Martin d'Ainay le mariage de Mlle Blandifte Rambaud, fille de M. Joseph Rambaud, professeur de droit à la faculté catholique et président du conseil d'administraion du Nouvelliste de Lyon, avec M. Antoine Manhés, fils 'du très regretté M.Antoine Manhés'et neveu de M' Louis Manhès, ancien bâtonnier ide' Perdre des avocats.

ta bénédiction nuptiale a été donnée par M. l'abbé Rivoire, de l'institution des Chartreux. Dans une délicate. allocution, il a rappelé les- grandes traditions d'esprit chrétien, S'honnenr, de travail, qui caractérisent les deux familles dont les enfants perpétueront ^es- nobles exemples. La nombreuse assistance qui remplissait la basilique est allée ensuite, dans un interminable défilé, apporter à' la sacristie leurs félicitations aux parents et I&rs. vœux aux jeunes époux.

,t- Samedi dernier a été béni en l'église pafoissialede Plaudren (Morbihan), le mariage de'M;,Noël Marrier d'Unienville, fils du baron et de la baronne Marrier d'Unienville 'avec Mlle Hélène Marrier de Lagatinerie, fille; du conseiller général du Morbihan et de Ta* baronne Charles Marrier de Lagatinerie née. Garcia Mansilla*.

»,. Reconnu dans l'assistance t

Comtesse André Mnizech, M. et Mme de Charsooy, Mlles de Larminat, comte Lanjuinais, déptité du Morbihan; baronne Fabre, M. Fabre, comte et comtesse de Pluiré, Mlles de Pluiré, M. Emmanuel de Pluiré, baronne et M. René de Ii'ÊsBée, comte et comtesse Riant, Mme et Mlles Càùdeau, marquis de l'Estourbeillon, député du Morbihan comtesse et Mlles de Kerhue, le coiéffel et Mme de Jaffart de Saint-Germain, Mme et,Mlle de Keyser, Mlle Pilh, marquis et mar̃gnisfe de Salins, le commandant, Mme et Mlle K8ry. marquis d'Anglade, M. Mme et Mlle des Vàllières, M. de Bachennec, Mme Jaslé, comtesse et'iMHe de Guérif, Mme et Mlle Le Bohimec,vicomte du1 Balgouët, Mme B. de Charette, M., Mme et l4idte-I~~4asue; vicomte Jean de Chantérac, M. et ̃ Jïme. de Vernizy, Mme et Mlles Havret, M. et Mme A. Morel, Mlle Le Febvrier, Mme la générale" Francfort, Mlle de Bligny, lieutenant Héry, M' Mme et Mlle Caris d'Orfeuille, vicomte et vicomtesse de Poligny, M. et Mme de BeaufranVchét, baron et baronne de l'Ecuyer, etc. •\ Les témoins étaient, pour le marié M. V-Ànge d'EmmerezChàrmoy, son. oncle, et Clé lieutenant' de Lagatinerie, son beàu-frére pour la mariée le commandant Henri de Larminat et M. Carlos Garcia Mansilla, ses oncles.

La quête fut faite par Mlles Lucienne et

Marie-Thérèse de Lagatinerie avec le lieutenant Héry et M. Bernard de Lagatinerie. Pendant la messe, de jolis chants furent exécutés par Mlle Marguerite de Lagatinerie et la maitrise de Plaudren.

Le Saint;Pére avait envoyé aux jeunes mariés une bénédiction écrite de sa main. Après la cérémonie, un lunch fut servi au château du Nédo.

Les régiments ayant été consignés, beaucoup d'officiers de Vannes et de Pontivy n'ont pu venir offrir leurs vœux aux jeunes époux. Plus de deux mille paysans de Plaudren et des paroisses voisines firent honneur au repas qui leur fut servi sur la pelouse du château. Puis, jusqu'au soir, on dansa au son du biniou.

Le 29 avril, en l'église Sainte-Anne, à Toulouse, a été célébré, comme nous l'avons annoncé, le mariage du baron Pierre Sabatié Garât avec Mlle Gamard Clairin.

Les témoins de la mariée étaient ses deux grand'méres, Mmes Clairin et Ribell; ceux du marié le général Sabatié, son oncle, et le lieutenant d'Arrouzat; son beau-frère, remplaçant M. de Vandeul, son oncle.

Dans l'assistance nombreuse et brillante: Marquis et marquise de Bertier Pinsaguel, duc de Lévis-Mirepoix, M. et Mme Bellet. et Mme Dubocq, Mme Bonafos, marquis et marquise de Suffren, comtesse et Mlle de Saint-Roman, M. et Mme Désarnauts, baronne de Roquemaurel-Lordat; M. et Mme de Suarès d'Almeyda, colonel et Mme de Fonds-Lamothe, Mme et Mlle Courtois de Viçoze, M. et Mme Roger Roques, marquis et marquise de Naurois, baron et baronne d'Encausse de Labatut, M., Mme et Mlles Artus, baronne Foache, Mme et Mlle Fourcade, Mme Duclos de Bouilles, M. et Mme de Novital, M. et Mme de Lannemas, Mlle Paulhac, baron et baronne de Batz-Trenquelléon, colonel Perrdssier, M. et Mme Deloume, Mme Edmond de Capèle, M. et Mme Bourgeat, M. et Mlle de Bazelaire, M. et Mme Castres-Saint-Martin, M. et Mme de Teynier, M. et Mme Klehe, baron et baronne de Sambucy marquise d'Orgeix, Mme de Fozières, M. et Mme Albert Le Fèvre, baron et baronne de Sulzer-Wart, M. et Mme Domenjeau Viguerie, comtesse de Brettes Thurin, Mme Louis de Sahuqué, Mme de Pélissière, Mlles Buisson, M. et et Mme Théron de Montaugé, baron et baronne de Gaujac, M. et Mme de Rivais Mazères, M. et Mme Charles de Veye, Mme Garrigou, M. et Mme Bezard-Falgas, vicomte et vicomtesse de Porquier de Lagarrigue, M. et Mme Georges Sicard de Bray, M. et Mme de Tappie de Vinsac, M. et Mme Montané de Laroque, Mlle Viguerie, Mme Fabre de Salvaza, M. et Mme Vieira, M. et Mme Elie de Rivais Mazières, M. et Mme de Laglazière, comte et comtesse de Laurencin-Beaufort, MM. Charles Miel, marquis de Panebeuf de Maynard, Tressère, comte de Pins Montbrun, de Lapersonne, Deyres, Bouvier, Michel Breuil, vicomte de Lavalette, baron de Ladoucette, Fournier-Poncelet, baron de Givry, Amilhau, d'Aram, comte de Marmiesse, Praviel, vicomte de Salignac Fénelon, capitaine Salles, lieutenants Authier, de Ricard, Sens, Lambert de la Fosse, Lunasset, de Rouville et un grand nombre d'autres représentants de l'armée, du barreau et de l'académie des jeux floraux.

1_1

DEUIL

Un service anniversaire pour le repos de l'âme de S. A. R. Mgr. le duc d'Aumale, sera célébré le vendredi 7 courant, à dix heures, en la chapelle de la Compassion, avenue de la Révolte, à Neuilly.

Le général Richard-Charles Blondel, âgé âè quatre-vingt-deux ans, est décédé àBolbec, son pays natal, dont il était conseiller municipal.

Elève à l'Ecole des beaux-arts, après, son tirage au sort, il fut classé au 130 régiment d'artillerie, à Metz. Il était sous-officier lorsqu'il partit avec sa batterie pour la Crimée, en 1854.

.Nommé, sous-ïieutenant devant Sébast'ôpoh, il faisait partie de la division chargée de donner l'assaut à Malakoff, sous le commandement de Mac-Mahon, le 8 septembre 1855. Rentré en France, il fut nommé capitaine et il partait en 1862 pour le Mexique, où il as-

sista au siège de Puébla. Il y fut cité à l'ordre de l'armée pour avoir retourné contre eux les canons pris aux -Mexicains. Dans une autre circonstance, avec une poignée d'hommes appuyée de deux canons de campagne et d'un canon de 12. rayé, il alla chercher jusque dans un camp un gros de force ennemie et provoqua sa retraite.

Ce fut lui qui tira le dernier coup de canon au Mexique. Il avait été, durant la campagne, cité quatre fois à l'ordre du jour.

La guerre de 1870 le trouva à La Fère sa batterie fut classée dans la 2e division du 6e corps d'armée, qui se réunissait au camp de Chàlons. Il arriva à Metz pendant la bataille de Borny. Il combattit à la bataille de Rezonville et'à à celle dé SaintvPrivat enfin, rentré sous Metz, il construisit les batteries du cimetière de Woippy et celles du château de Ladonchamps.

Fait prisonnier de guerre avec toute l'armée de Metz, le 29 octobre 1870, il fut interné à Glosgau, en Silésie. A la paix, il rentra en France, où il devint chef d'état-major de l'artillerie du 6e corps d'armée, directeur de l'école d'artillerie di: Châlons, directeur adjoint de la fonderie de canons de Bourges, directeur de l'artillerie au Havre, enfin directeur de l'artillerie au ministère.

Mme Diego de Alvear, venant de BuenosAires, était arrivée âParis depuis une quinzaine de jours pour passer des mois avec ses enfants et petits-enfants qui se trouvaient à Paris.

Très pieuse, elle allait tous les matins entendre la messe de neuf heures en l'église Saint-Augustin.

Dimanche dernier, en rentrant de la messe, elle fut saisie de froid. Une double congestion pulmonaire se déclara. Le mal fut rebelle à tous les soins et elle rendait hier son dernier soupir, après avoir reçu les sacrements de l'église.

Depuis 'que le mal se fut déclaré, elle eut auprès d'elle tous ses fils et filles, ses petitsenfants et arrière-petits-enfants, parmi lesquels

M. et Mme Carlos. M. de Alvear, Mme Teodolina de Alvear de Lezica, M. et Mme Mathias Errazuris, le ministre de la République Argentine en France et Mme Ernesto Bosch, M. etMme Diego de Lezica-Alvear, M. et Mme Carlos de Alvear, M. et Mme Federico de Alvear, M. et Mme Rodolfo Pirovano.

Seuls absents M. et Mme Christophersen, gendre et fille, et M. Diégo de Alvear, fils de la défunte.

Les obsèques seront célébrées vendredi prochain, 7 mai, à onze heures, en l'église SaintHonoré d'Eylau.

Les obsèques du marquis de Cosnac, ancien capitaine de cavalerie, ont été célébrées hier en l'église Saint-Pierre de Chaillot. Le deuil était conduit par le comte de Cosnac, les comtes Guy et Daniel de Cosnac et M. Henri de Cosnac, fils du défunt le baron de Semur, son gendre, le comte Elie de Cosnac, son frère, et M. René de Cosnac, son neveu.

La levée du corps a été faite par M. l'abbé Sicard, chanoine honoraire, curé de la paroisse.

Reconnu dans la nombreuse assistance Comte G. du Pavillon, L. de Cazotte, comte de Vaudrimey, comte Charles de Bourbon-Chalus, marquis de Sinéty, colonel du Cor de Duprat, comtes de Boishue, de Mirepoix, d'Ussel, d'Hunolstein, Th. de Gontaut-Biron, général Coustis de La Rivière, marquis de Paris, de Chabannes, de Cornulier, comtes d'Oilliamson, G. de Bonvouloir, G. de Goulaine, de Mony-Colchen, Gaspard de Miramon, Jean de Chabannes, de Houdetot, de Moucheron, duc de La Rocheguyon, comte de Triquerville, marquis, de Marescot et du Crozet, vicomtes de Rochefort et de Merlemont, barons de Cassin et d'Étchegoyen, marquis du Dresnay, duc d'Audiffret-Pasquier, général Moltal-d; comtes de Béihune-Sully.de Beaurepaire-Louvagny, vice-amiral Duperré, comte de Bruce. marquis de Monspey, de Lestrade, du Fayct, Charles de Parseval, baron Louis de

Dorlodot, vicomtes d'Esterno et de Florian, comtes de Tanlay, de Montureux, de Laubespin, Xavier de Chavagnac, des Monstiers-Mérinville, de Sarcus, colonel marquis de Quinsonas, marquis de Réaulx, de Sarcus, de Tilière, vicomtes de Bonneval, de Guébriant, d'Indy, comtes L. de Marcellus, de Martimprey, de Damremont, du Luart, du Petit-Thouars, marquis de VersainvilleOdoard, de Barthillat, de Goulaine, de Ferrières, de Labriffe, général comte de Kerhué, comte Daru, Jean d'Elbée, duc de Lorge, prince Louis de Brojrlie. comtes de Lhomel. Pierre et Bernard de Durfort, vicomte de Noailles. comtes Jehan Aymar de La Chevalerie, d'Antioche. H. de Boisgelin, de Sèze, marquis du Luart, marquis de Liuers, comte Pierre de Beaumont, marquis d'Havrincourt. de Chabannes La Palice, de Cheffontaines,deLubersac, d'Ilarcourt. de Croix, de Pracomtal, de Chabrillan, colonel marquis de Nadaillac, etc. Après l'absoute donnée par M. l'abbé Allés, vicaire de la paroisse, le corps a été descendu dans les caveaux de l'église.

L'inhumation aura lieu demain à Breteau (Loiret).

La marquise de Boisgelin douairière, est décédée à Aix-en-Provence, ses obsèques ont été célébrées au milieu d'une assistance considérable.

La regrettée défunte était la mère du marquis Joseph de Boisgelin, des comtes Charles ot Augustin de Boisgelin, de la marquise de Forbin d'Oppède, de Mlles Nathalie et Noémie de Boisgelin et la tante de la marquise de Damas, de la comtesse de Cibeins, de la marquise de Bonneval et de la baronne M. de La Motte.

Nous apprenons la mort De Mme Bènédict du Bousquet, femme de notre confrère, décédée à l'âge de soixante-deux ans. Ses obsèques ont été célébrées, avant-hier, à Notrë-Dame-des-Champs. L'inhumation a eu lieu au cimetière Montparnasse De Mme veuve Drakedel Castillo, née Dumilàtre décédée à Paris, 75, rue de Lille, à l'âge de quatrevingt-huit ans De la vicomtesse Olivier de Douglas, née d'Avène de Fontaine,décédée à Verdun, à l'âge de vingt-quatre ans De M. Cussy, ancien maire de Périgueux, décédé dans cette ville, à l'âge de soixante-seize ans. On nous annonce la mort de M. Georges Debrie, architecte du gouvernement et de la ville de Paris. Les obsèques auront lieu jeudi 6 courant, à dix heures très précises, en l'église Saint-Sulpice. De la part de Mme Georges Debrie, sa veuve, et de MM. Jacques et Pierre Debrie, ses fils. On se réunira à la maison mortuaire, 20, rue de Tournon. Il ne sera pas envoyé de lettres d'invitation. Le service funèbre et l'enterrement du marquis de Crény, dont nous avons annoncé le décès, auront lieu demain, à midi, à la chapelle du Val-de-Grâce.

Il ne sera pas envoyé de lettres d'invitation, mais ses amis et anciens camarades sont priés d'y assister.

M. Guyot de Villeneuve, ancien député de la'Seine, ancien élève de l'Ecole de guerre, officier d'état-major démissionnaire, est décédé hier à Neuilly-sur-Seinc, 40, rue CharlesLaffitte, à l'âge de quarante-cinq ans. Né à Saint-Bouize, dans le Cher, il fut reçu à Saint-Cyr. Chargé de différentes missions militaires à l'étranger, il quitta l'armée en 1899, et, en 1902, il fut élu député de la cinquième circonscription de Saint-Denis. Inscrit au groupe nationaliste M. Guyot de Villeneuve, le 28 octobre 1905, lut à la tribune une série de documents qui établissait qu'un système de fiches fonctionnait au ministère de la guerre, dues aux loges maçonniques, et paraissait régler l'avancement et la nomination d'un certain nombre d'officiers. On sait quel retentissement eut cette révélation, qui amena de nombreux incidents, notamment l'agression de M. Syveton contre le général André et la démission de celui-ci. Ses obsèques auront lieu demain jeudi, à dix heures du matin, à l'église Saint-

Philippe du Roule. Conformément à la volonté du défunt, il ne sera pas fait d'invitations. On est prié de considérer le présent avis comme en tenant lieu et de n'envoyer ni fleurs ni couronnes. L'inhumation aura lieu au cimetière du Pèreii^ichaise.

Ferrari..

Cheveux d'Or et de Bronze

Quelle femme n'a rêvé, en contemplant ces somptueuses chevelures à l'éclat vibrant et métallique qui sont la gloire des tableaux des maîtres vénitiens, d'en posséder une semblable Ce rêve doré c'est le mot peut devenir réalité grâce à l' « Eau du Tintoret », de Lenthéric, qui donne aux cheveux blonds les reflets de l'or mat et aux cheveux bruns les tons chauds du bronze patiné.

LES SELS NATURELS CUQUETS Seul spécifique contre l'Obésité

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Ces sels ne sont pas un médicament; ils agissent à la façon des eaux minérales naturelles, mais d'une manière beaucoup plus efficace et rapide ils n'ont pas pour la santé les inconvénients et les dangers des préparations pharmaceutiques. Ils sont en vente, en flacons d'origine, dans toutes les pharmacies, au prix de 10 francs. Envoi franco contre 10 fr. 60 pour la France Etranger, 12 francs, ainsi que notice et conseils. Dépôt faubourg Poissonnière, 123, Paris.

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UNE ŒUVRE FRANÇAISE

DE

TÉLÉGRAPHIE SANS FIL

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Depuis le jour de sa découverte, la télégraphie sans fil n'a pas cessé de fairo de rapides progrès. Aux hésitations, aux tâtonnements inévitables des premières années, a succédé une magnifiqueextension industrielle. Elle n'est plus une application de laboratoire, elle est devenue une industrie réelle.

A l'heure actuelle, les transmissions par télégraphie sans fil sont sûres et d'une régularité parfaite. C'est sans aucune crainte ni aucune partialité que l'on peut affirmer aujourd'hui que des postes de télégraphie sans fil peuvent correspondre entre eux avec autant de régularité que deux bureaux télégraphiques réunis par un fil. D'ailleurs, l'emploi qui en a été fait en France pendant le 1" mai dernier par le gouvernement en est la meilleure preuve.

En outre, depuis la mise en vigueur de la -Convention -internationale tenue à Berlin en 1906 et applicable. depuis le 1er juillet 1908, tout privilège est aboli en matière de télégraphie sans fil, tous les postes doivent correspondre entre eux, quelle que soit l'origine de leur matériel. L'harmonie règne y maintenant t entre les stations radiotélègraphiquçs,

grâce à la réglementation des longueurs d'ondes.

Dans ces conditions, les stations côtières, et, celles établies sur les navires devaient se multiplier. Et c'est' là le résultat qu'il a été permis de constater depuis quelque temps. Il nous plalt donc, de signaler l'heureuse initiative prise en 1906 par un groupe de capitalistes français pour créer une société anonyme de télégraphie sans fil, qu'ils ont entendu opposer aux sociétés étrangères qui déjà. s'étaient mises à l'œuvre pour drainer à leur profit le champ nouveau qui s'ouvrait à l'expédition des télégrammes par les ondes hertziennes. Ces bons Français ne pouvaient pas admettre que la télégraphie sans fil, qui a pris naissance chez nous par la découverte du professeur Branly, ne fût pas consacrée en France au point de vue industrie. C'est ainsi qu'ils ont donné à leur nouvelle société le nom caractéristique de Compagnie Française de Télégraphie sans fil. L'objectif d'une telle Compagnie doit être de créer des services interocéaniques pouvant faire concurrence aux câbles et de répartir des postes sur lès côtes, dans les passages les plus fréquentés, soit aux carrefours où viennent passer un grand nombre de navires, soit sur les grandes lignes de navigation suivies par les paquebots. C'est pour répondre à ce programme que la Compagnie anglaise Marconi s'installe de manière à desservir la route transatlantique entre l'Europe et les Etats-Unis.

Mais si cette route est l'une des plus fréquentées du monde, elle n'est pas la seule où les navires se croisent en rangs pressés le détroit de Gibraltar la dépasse en importance sous ce rapport. Il est traversé quotidiennement, dans un sens ou dans l'autre, par 200 navires, et il est sans conteste le plus important carrefour du monde.

C'est sur cette région que la Compagnie française de Télégraphie sans fil a jeté son dévolu pour y créer des postes, voulant que l'exploitation de ce carrefour n'échappât pas à la France. Elle commença il y a deux ans, par installer au Maroc, pour le compte'de sa filiale, la Compagnie Marocaine des Télégraphes, les quatre postes de Tanger, Casablanca, Rabat et Mogador, qui mettaient entre ses mains le sud du détroit de Gibraltar, et l'année dernière elle compléta sa mainmise, en obtenant pour une autre de ses filiales la concession pour vingt-deux années du service public de la télégraphie sans fil en Espagne et dans ses possessions d'outre-mer. Avec les stations de Cadix, Santa-Cruz, de Ténériffe, Las Palmas, Vigo, Barcelone, etc., venant s'ajouter aux postes du Maroc, elle tient maintenant toute la région voisine de Gibraltar et de ses abords, c'est-à-dir» qu'elle possède le réseau radiotélé'graphique le plus beau du monde. Les postes Popp du Maroc sont, depuis un anr en .pleine exploitation, et ils sont d'une telle régularité, de, fonctionnement qu'ils assurent .seuls les, transmissions des». télégrammes officiels, du, corps d'occupation, tout en rendant,aux légations, aux commerçants, au public en général, des services excellents. Quant à ceux d'Espagne, ils sont en; construction, et dans le courant de cet1


été, plusieurs d'entre eux, notamment les postes de Cadix et de Ténériffe (chacun d'une portée. de 2,500 kilomètres), celui de Las Palmas (5j00Q. kilomètres) seront en service.

A partir de ce moment les communications interocéaniques entre Pernambuco (Amérique du Sud), Cadix (Europe) et par les postes Marconi en Angleterre et au Canada (Amérique du Nord) seront 'assurés. De plus, tous les navires qui circulent entre l'Europe, les deux Amériques, la côte d'Afrique, l'Orient et l'Extrême-Orient pourront naviguer dans une véritable zone de sécurité.

11 va sans dire que pour jouir de ce nouvel et incomparable instrument de communication et de secours, ils devront tous posséder a bord les appareils d'yn poste au moins élémentaire de télégraphie sans fil. Aucune Compagnie de navigation ne serait d'ailleurs excusable de n'en pas munir ses bâtiments, sans attendre même que les lois internationales actuellement en préparation dans les grandes puissances maritimes leur en aient fait une stricte et rigoureuse obligation.

On voit donc quel éssor va être imprimé à cette jeune Compagnie française de Télégraphie sans fil, .qui -a si résolument constitué la .zone télégraphique hertzienne la plus étendue du inondé, pour le plus grand-profit lde l'i^-

fluepçe française. ̃'̃'

Marc Landry.

À- T- "A^s- -v.V.

LETTM DE RUSSIE v

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"Le Salon russe

Sâint-Petersîjoûrg-, 27 avril. G'ést un cadre historique et réellement digne de la belle manifestation artistique à laquelle il nous avait conviés que M. Serge Makovsky avait choisi cette année pour le.« Salon des contemporains », dont le retentissement très considérable apparaît comme une consécration nouvelle de cet art si original sortj de la féconde terre slave. Les œuvres déjà ;si curieuses de la jeune école russe avaient pris, pour >ainsi dire, un caractère plus national, un relief plus saisissant dans ces élégants salons du premier corps des Cadets, le vaste palais à la façade rouge que, dans Wassily Ostrov, sur les bords de la Neva, le tsar Pierre Ior éleva jadis ù l'intention du collaborateur infatigable et dévoué de ses audaces et de ses luttes réformatrices, le célèbre prince Menchikoff, dont l'histoire garde pieusement le souvenir. Je n'ai pu me défendre de cette émotion vague et incertaine que toujours communique le passé, en pénétrant dans ce cabinet de travail où Menchikoff se.plut à échanger avec son souverain des idées hardies les meubles soigneusement conservés sont restés à la place que nous dit la chronique de ces temps révolus; la pendule massive, dont les rouages solides ont survécu à l'homme, de son lourd balancier compte encore les .heures, et, dans l'angle, près de la fenêtre d'où l'on domine le fleuve qui dorjt sous une couche de neige d'une éclatante blancheur son sommeil hivernal, une « Exaltation de la croix » richement gravée par PierreJui-mêinc dans le style byzantin des icônes arrête le regard. Avec le goût déli,cat et -sûr qu'on lui. connaît, M. Makovsky avait tenu à respecter ce sanctuaire, et pour lui conserver ce caractère d'intimité qui fait précisément son. charme, ïil n'avait admis que quelques rares priyifiégiés à«n franchir le seuil. Son. choix,, d^ûlleurs, avait été des plus heureux: d'une remarquable finesse de dessin, Pierre Fie Grand et le Génie dé la construction, esquisses des deux panneaux exécutés portir la dernière exposition d'architecture par le peintre Doboujinsky, prenaient dans ce milieu une signification puissante d'évocation et d'apothéose, tandis que sur une très belle toile d'Ë. Laitoeret, au coloris d'un moelleux italien, un superbe voilier à la majestueuse carrui.'e rappelait les téméraires voyages à 'travers le monde du créateur de la Russie moderne.

Dans la pièce voisine, l'ancienne ch mbre à coucher de Menchikoff, j'ai remarqué principalement les intéressantes esquisses dés costumes dessinés par Bilibine pour la représentation de Boris Godounof à l'Opéra de Paris reconstitués avec un soin tout particulier, d'après des icônes et des illustrations de chroniques laissées par les ambassades venues à cette époque reculée auprès des tsars dé Moscou, notamment celles de l'empereur Maximilien et d'Oléarius, ils avaient tous, boïars, archers, gentilshommes, soldats, conseillers et secrétaires d'empire, dans leur archaïsme oriental, l'authenticité de gravures anciennes.

Puis, à côté des curieuses et spirituelles caricatures deDoboujinsky et des dessins d'une extraordinaire précision et d'une admirable pureté de ligne où le jeune maître a affirmé une fois de plus son incomparable talent, j'ai beaucoup apprécié les envois du prince Chervachidzé.

Les costumes pour Tristan et Ysolt et ses décors pour cet opéra attestent une puissante^et originale compréhension de ces temps de légende et de rêve. Quant à la chambre de Marguerite, esquissée par le prince pour une rénovation de Faust â l'Opéra Marie, elle dégage certainement une poésie d'une force peu commune et produit une très vive impression.

Enfin les décors, d'un moyen âge saisissant, esquissés par E. Lanceret, pour le Théâtre historique de Saint-Pétersbourg et la belle exposition d'Alexandre Benois.qui, cette fois,, avait emprunté la plupart de ses sujets à-Trianon et au parc de Versailles, m'ont beaucoup charmé, les premiers parleur sobre et imposante sévérité et la seconde par la richesse et le réalisme de son coloris, la souplesse de son dessin.

Dans les autres salles, j'ai "noté particulièrement des esquisses extrêmement remarquables de Vazniétzof (1) et de Sourikoff (2), les deux peintres d'histoire les plus célèbres do la Russie, une adorable Nuit blanche à Pêtcrsbowq, de Yarémitch, unemagistralo composition, Automne, du grand paysagiste que fut Lévitan, cet amant passionné de la nature silencieuse- et; des horizons infinis, de très fines miniatures de Gaouch, et surtout une œuvre vraiment impressionnante, le Démon et Tamara, deVrûiïk§J, unèesaptistes les plus riches: en proniesses de la nouvelle école et il) KsC|uisso du portrait. d'Ivan Jo Terrible. !-i) Esquisse du débarfiuçnient'dc Yermali en

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chez lequel je me suis plu à constater une parfaite sûreté d'exécution et beaucoup de charme dans le coloris.

11 me faut signaler aussi une jolie composition de Tarkhof, Maternité une mère avec ses deux enfants ou l'auteur a su mettre réellement de l'émotion et de la sincérité, des dessins de Loukhomsky, rehaussés de gouache et d'un genre très personnel et très spécial (château de Saint-Germain-en-Laye, porte d'église à Compiègne, Prague, Innsbrùck, vieille maison du faubourg Saint-Antoine, quartier du Marais, etc.), ainsi qu'un important envoi de Bakst, Terror Antiquus, personnification allégorique de la Fatalité. B'œuvre ne répond sans doute pas à son titre quelque peu prétentieux; pn y décotrvre bien des faiblesses et même une certaine incohérence, mais on y retrouve très nettement et ^.fortement exprimées les telldances si intéressantes du classique que Bakst est au fond toujours demeuré sous ses dehors révolutionnaires.

Parmi les « décadents » aux œuvres baroques et aux tons criards, Mme Ma- kowsky-Lukseh, seule, mérite d'être mentionnée.

Mais le Salon de 1909 aura avant tout marqué la consécration définitive, dans des genres essentiellement différents, de quatre exposants dont les envois ont droit, à la fin de ce rapide aperçu, à une place toute spéciale, je veux dire Siéroff, Pétrof-Vodkine.'Golovinc etRœrich. V. A. Siéroff s'était déjà distingué comme un portraitiste au crayon de talent..Son exposition au Salon le classe désormais sans conteste parmi les plus grands maîtres du genre en même temps qu'elle révèle en lui un observateur profond et un coloriste au charme séducteur.

Parmi ses nombreux envois, qui tous mériteraient une analyse détaillée, une Sortie de Catherine II un Lichatch de Moscou et un admirable crayon de Riinsky-Korsakoff, peu de temps avant sa mort, et qui donne de la puissance de Siéroff comme portraitiste une idée prodigieuse, m'ont surtout charmé. Que de vérité, de vie et de poésie aussi dans cette Sortie de Catherine II Au premier plan, un arbre tout raidi sous sa couche de givre'; au fond, le palais à la silhouette sombre qui s'estompe dans le vague de la nuit et dont'.les fenêtres éclairées- projettent leur lumière sur la vive blancheur de la neige. Et ce traîneau qui glisse, rapide et silencieux, précédé d'un cavalier penché en avant sur sa selle dans un mouvement d'un éton- nant réalisme! Quant à* l'impératrice, qui, dans ce traîneau, passe comme dans un rêve, Si-éroff, à dessein, n'a pas voulu l'étudier, aRn de ne pas détruire par une recherche apparente la merveilleuse impression de son ensemble, mais d'un coup de crayon splendide, il a jeté comme au hasard à la postérité la vivante expression de la souveraine dont le visage, d'une exquise finesse, frappe et fascine le regard. sans pourtant 1 arrêter.

Que de ,'pu.'S,sancc également dans ce «lichatch» (isvochtchik rapide) qui attend un voyageur! Le léger fléchissement sur ses jambes d'arrière d'un cheval que le froid saisit à la suite d'une immobilité prolongée est d'une vérité saisissan-te. ̃̃-̃ Avec P.étroI-VodUmé, nous nous en-:fonçons au cœur de la terre africaine. '` Ce sont d'abord les sites cii'chantciirs"; de l'Algérie, Constantine, la ville 'du bey bleu, avec ses ruelles étranges;. puis. des types kabyles, des Oulcdnaïls,'d'un réalisme peut-être outré, mais' à coup sûr de très grande allure, arrêtent notre regard et s'imposent à notre imagination. Enfin voilà l'oasis avec ses oléandres blancs dont le peintre russe a si bien compris l'ardente poésie aux portes du désert. Les paysages prennent un aspect d'une sauvage grandeur des flots de sable que le vent chasse devant lui roulent confusément comme les flots de la mer et sur la toile devenue cahotique on sent passer le souffle brùj lant du siroco dévastateur. Que d'énergie, de simplicité et en même temps de complexité dans ces compositions étranges et fascinantes où l'œil fatigué ne distingue plus ni les êtres ni les choses. Le succès de Pétrof Vodkine a été très vif. Il ne pouvait en être autrement avec une pareille puissance de conception et d'exécution. Quant à Golovinc,.il est trop connu pour qu'il me soit besoin de faire son éloge, et les décors si personnels et si remarquables dont il a fourni, au cours de ces dernières années, les différentes scènes des théâtres impériaux de Pétersbourg ont eu trop de retentissement pour qu'il soit utile de les rappeler.

Aussi bien ai-je eu déjà l'occasion d'en parler ici. Je signalerai cependant le cadre féerique, pur' chef-d'œuvre de style castillan, donné récemment parce grand maître à Carmen qui prit, grâce à lui et à Mme Kouznietzof, l'admirable cantatrice qui en immortalisa sur la scène du théâtre Marie la nouvelle création, les proportions d'une véritable première et dont le triomphe fut aussi éclatant que mérité, Peu nombreux, mais d'un style impeccable et d'une tenue parfaite, les envois de Golovine au Salon m'ont permis d'admirer une fois de plus lesqualités maîtresses de l'éminent artiste. En particulier son Clair de lune en forêt, aux reflets si harmonieux, m'a vivement impressionné et j'ai beaucoup apprécié son portrait de M. Karépanof ainsi que celui de Chaliapine dans le rôle d'Holopherne, acquis par la galerie Trétiakof, tous deux pour leur étonnante ressemblance et leur vérité d'expression.

Enfin Rœrich s'était réservé une salle tout entière, et j'avoue y avoir passé des instants charmants. Son œuvre, faite de rêve étrange comme la poésie puissante qu'exale la terre des tsars, est sans conteste la plus nationale de la Russie contemporaine. Le symbolisme et le naturalisme s'y allient harmonieusement à l'archaïsme byzantin des icônes ou aux vagues légendes de la Scandinavie,

La Cité des anr/cs est un exemple frappant et majestueux de cette complexité. Le sujet en est symbolique les anges défendant la pierre sacrée dont dépend la paix du mondé contre les atta-1 ques du démon le cadre, national, et la cité à l'arrière-plan élève dans le ciel la flèche indomptée de son Kremlin moscovite. Quant au coloris, d'une impres-

sionnante simplicité dans sa tonalité

imprécise quirtirc sur le violet et sur le bleu, il produit- un grand: effet d'archaïsme très original. p

..J'ai trouvé également fort remar-

quable, d'une facture extrêmement soignée, le beau panneau gonre mosaïque intitulé Combat, acquis par la galerie Trétiakof. La mer est sillonnéCçen tous sens par les vaisseaux rapides ét audacieux des Normands, aux voiles rouges et jaunes tranchant sur la couleur sombre des flots, tandis que le ciel aux nuag'es de bronze a des reflets sinistres de mort et de néant.

Puis c'est un débarquement des Slaves du Dniepr au onzième siècle, une admirable série de paysages et de légendes de Finlande au naturalisme d'une sincérité poignante, un monastère des environs de Pskof où la blancheur des murs s'harmonise d'une façon si orientale avec le bleu vif du clocher, des études des plus curieuses sur l'âge de pierre et sur l'enfance de la civilisation, enfin une Prophétie d'Elie où le ciel s'assombrissant insensiblement pour se confondre avec la couleur grisaille de la terre dégage une prodigieuse impression d'écrasement et de néant.

Réalisant un progrès sur ses prédécesseurs, le Salon de Pétersbourg avait fait cette année une place à la sculpture et à l'architecture. A côté des bronzes {Beethoven et Léon Tolstoï) d'une exécution soignée et consciencieuse d'Asonson, les envois de Konicnkoff, S0171meil Niké Pac/anini Jouant du violon,- m'ont séduit"$>'ar la pureté de ligne et la vérité des attitudes, tandis qu'en architecture j'ai noté un remarquable projet en style russe par Pokrovsky, de musée d'histoire militaire pour la ville de Saint-Pétersbourg et qui a d'ailleurs -obtenu le premier prix au concours ouvert' dernièrement sur l'initiative du ministère de la" guerre, d'intéressants travaux de Fomino dans le style Empire et de Malioutine dans le style russe pri-

mitif,

Et maintenant qu'il me soit permis de féliciter bien sincèromënt.-M. Serge Makovsky, à l'activité intelligente..et éclairée duquel nous devons le gros succès obtenu par le Salon 1S09. "Le distingué directeur de « Starye Gody » songe déjà à organiser, pour l'année prochaine, à» fJétersbourg, une exposition internationale où son désir serait de réunir les maîtres les plus remarquables de l'art moderne dans les différents pays, idée singulièrement audacieuse, mais qui ne m'étonne pas de son auteur.

René Marchand.

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Autour de la politique L'enquête sur la marine

M. Dclcassé, président de la Commission

d'enquête de la marine, a fait hier à ses. collègues, réunis à la Chambre, un exposé complet de constatations faites par les délégations envoyées dans les différents ports de l'Océan et de la Méditerranée.

La Commission s'est ensuite ajournée à lundi, afin dopermettre anx délégués chargés d'enquêter dans les établissements d'Indrct, de Guérigny et de Ruelle, de se rendre dans ces établissements. Dans cette séance, elle entendra M. Laubeuf, ancien ingénieur en chef de la marine.

M. Michel, rapporteur général, vient, de commencer la rédaction de son rapport. Il espère pouvoir déposer ses conclusions sur le bureau de la Chambre vers la fin- du mois courant.

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La Fâcheuse ascension

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LE RÉCIT DE M. LÉON BARTHOU La tête casquée de bandelettes, le nez habillé de:diachylum, la figure tuméfiée et zébrée d'ecchymoses, le corps tout couvert de contusions, M. Léon Barthou se remet gaiement dans son lit de l'aventure aérostatique que le Figaro a contée hier et dans laquelle son compagnon de voyage, le comte Henri de La Vaulx, et lui ont étéli deux doigts de la mort. Ils s',en sont tirés, l'un, M. de La Vaulx, avec une jambe cassée; l'autre, M. Léon Barthou, avec des blessures relativement insignifiantes, mais c'^est un miracle en vérité qu'il en ait été ainsi, comme le prouve le récit que fit de la dramatique ascension M. Léon Barthou. Je m'étais engagé, m'exposa-t-il, dans la coupe d'Arlaudes, épreuve dont le trophée est à l'aéronaute qui, au 31 décembre, a, à bord d'un ballon de 900 mètres cubes, accompli le plus grand parcours aérien. Sur mon invitation, M. de La Vaulx, qui se trouvait à cause du vent empêché de poursuivre dimanche à SaintCyr ses expériences de dirigeable, accepta d'être mon compagnon d'ascension au lieu et place d'un tiers qui venait de me déclarer forfait. Deux autres ballons, le Condor, à M. Emile Dubonnet, et le Faune, à M. Ernest Zens, étaient nos concurrents ils partirent avant notre ballon. le Fil-du-Vent, qui quitta le parc de l'Aéro-Club à Saint-Cloud, samedi, à neuf heures trente du soir. Nous devions en apercevoir un, au petit jour, le Faune, je crois bien. La première partie e de notre voyage s'effectua le plus paisiblement du monde, ainsi qu'en fait foi le livre de bord. Nous sommes, en effet, passés à onze heures du soir à Lieusaint, a minuit vingt à Montereau, à une heure vingt du matin à Sens nous naviguions au dessus d'épais nuages de neige; à sept heures cinquante du matin, nous avions la Saône en vue: à neuf heures vingt-cinq, nous passions sur Màcon et c'est alors que notre voyage, jusqu'alors si tranquille, changea de caractère. Nous venions d'entrer dans la vallée du RhOne, la périlleuse vallée bien connue et redoutée des aéronautes quand la balaye le mistral. Or, le mistral y soufflait; il nous attendait, nous guettait, nous empoigna et tout aussitôt nous entraîna en rafales vertigineuses vers la Méditerranée. Ceci peut vous donner une idée de la rapidité de notre marche à neuf heures vingt-cinq de matin, Maçon; il midi trente-cinq, atterrissage aux Baux, à 50 kilomètres de la mer. Près de 400 kilomètres en trois heures A midi, nous laissions Montélimart sur notre gauche je venais do chronométrer notre vitesse. Le Fil-dc-Vent filait à 160 kilomètres à l'heure. Montélimart et tout de suite Avignon La situation devenait grave. Nous étions à3,000 mètres d'altitude; à l'.allure que le mistral nous menait, nous ̃ serions dans quelques minutes en pleine mer. 'Il fallait atterrir et atterrir avanmême que d'aborder les plaines rot' cailleuses de la Crau, où le vent faisant rage, un traînage pouvait être mortel pour nous. C'est de La Yauls qui

commandait l'atterrissage; il fut d'avis qu'il convenait de franchir les Alpines pour tout aussitôt prendre terre à l'abri ou en partie a l'abri sur leurversant sud- J'étais au lest; de La Vaulx à la corde de déchirure. Depuis Avignon, nous soupapions tout semblait marcher à souhait; nous avions prévu un atterrissage difficile, violent, sans doute, mais point tel tout de même qu'il en allait advenir. Nous étions à trente ou quarante mètres du sol, peut-être, et je venais de me pencher pour ramasser les sacs et les jeter comme lest au dernier moment, afin de soulager le choc, lorsque je ressentis une formidable secousse. Du coup, je perdis connaissance quand je repris mes sens, je vis que mon compagnon n'avait pas quitté la nacelle. Et comme je m'en étonnais: « Je ne puis, me dit-il, la quitter, j'ai la jambe cassée ». Vous jugez de ma désolation. Je ne savais rien de ce qui s'était passe. Mon compagnon m'expliqua que lo Fil-du-Yent avait été plaqué à terre par un terrible coup de rabat; dans le choc, frappé à la mâchoire, tel un boxeur, je m'étais évanoui, complètement Imock ont; lui s'était fracturé la jambe, mais, il avait pu cependant, en se tenant sur la jambe épargnée, arraclîer le panneau de déchirure, vider ainsi le ballon et arrêter net un traînage qui menaçait d'être tragique. Ce fut toute une histoire que de nous tirer de là. Nous étions en montagnes, a flanc dé montagne, parmi des solitudes rocheuses. Je sortis de La Vaulx de la nacelle, l'étendit aveo soin à terre, et je partis quérir du secours. Ignorant des chemins, je mis une heure trente à trouver un « mas » que je pouvais atteindre en trente minutes; on apporta un matelas, on fit une civière pour mon brave et malheureux compagnon, qui resta deux heures et demie, seul, couché à côté du ballon terrassé et tandis que les docteurs Dubesson et Bec prodiguaient, à de La Vaulx les premiers soins dont il avait besoin et,le faisaient transporter ensuite ji Avignon dans l'automobile d'un de ses parents, M. Bernard Mistral, que le hasard avait conduit par là, je pliais le Fil-du-Vent et l'embarquais avec moi pour Paris, après avoir été entièrement rassuré sur le sort de mon ami. Pour moi, j'en ai pour quelques jours à passer par toutes les couleurs de l'arc-en-ciel simplement. Pas de fièvre, pas de courbature des contusions, rien de plus Quel dommage que de La Vaulx se soit blessé »

On pensait que le comte de La Vaulx serait hier à Paris; il n'y doit pas revenir, paraît-il. avant quelques jours;,lcs médecins ne lui ont pas permis le voyage. Après la radiographie des fractures, la réduction en a été faite, avec plein succès, à Avignon même.

Le comte de. La Vaulx exécutait di- manche sa 251e ascension M. Léon Bar- thou sa .60'.

Frantz-Reichel.

NOTES D'UN PARISIEN

DEUX ANCIENS

OL'KL -que soit le résultat de l'élection sénatoriale 'qui aura lieu au mois de» juin dans le département de l'Aube, le Conseil municipal de. la. petite, commune d'Onjon, près de Ti'oyes, n'aura pas à se reprocher d'avoir choisi, pour son délégué, un gamin.

Ce Conseil municipal a, dans son sein, cinq membres radicaux et cinq membres réactionnaires. Pas commode, dans ces conditions, de désigner un délégué à la pluralité des suffrages Mais la loi électorale, qui a tout prévu, admet en ce cas le bénéfice de l'âge. Aussi les cinq radicaux astucieux votèrent-ils pour un candidat de quatre-vingt-cinq ans bien sonnés, tandis que le candidat des réactionnaires ne réunissait en tout que quatre-vingt-quatre hivers, chiffre en vérité dérisoire Les radicaux l'ont emporté.

En ce moment, le vaincu doit se consoler en songeant que la jeunesse est un beau défaut, et que l'avenir lui reste ouvert. Mais nous, qu'émerveille encore sa maturité relative, ne jetterons-nous pas un regard d'envie sur son passé et sur celui de son concurrent ?

Voilà deux ancêtres qui, si mes calculs sont exacts, sont nés tous deux vers 1825. Chacun de leur côté, ils ont vu trois ou quatre révolutions, des émeutes à ne sa- voir qu'en faire, des,crises et des guerres. Le destin changeant a mis, tour à tour, leurs amis politiques au pouvoir. Une lente et commune expérience devrait, semble-t-il, leur permettre de s'accorder au moins sur les points essentiels. Eh bien pas du tout l'un se dit « radical», et l'autre « réactionnaire». A quoi cela leur a-t-il servi, de vieillir ? Quand de sages- Nestors sont si,loin de s'entendre, comment voulez-vous qu'un amer scepticisme n'envahisse point, de nos jours, les citoyens qui sont dans la force de l'âge ?

D.

W r~

JOURNAUX ET REVUES L'énergie

Il paraît que le gouvernement luimême s'est aperçu des inconvénients de son extrême mollesse. On raconte qu'il a pris la résolution d'être un peu plus énergique. On dit même qu'il l'est déjà, tous ces jours-ci. L'arrestation du tréso-,rier de la -Confédération, les poursuites' qu'on a engagées' contre des postiers quasi déments, en effet de bons

signes.

Le Temps félicite le gouvernement. Il a raison. 11 le félicite et il lui promet, de "le féliciter encore, si le gouvernement t persiste dans ses projets de défense. Mais le gouvernement persistera-t-il? Le' Temps l'espère; et il faut, en .effet,, l'espérer.

Les ministres, il y a quelques semaines, ont prononcé de vaillants discours et puis, soudain, ils oublièrent leurs discours. Celle fois, s'ils ont vu les tristes résultats de leur nonchalance, ils vont peut-être faire leur devoir. Aujourd'hui, la lutte décisive est engagée entre ce pays et ses/Jonclronnatres.

Ce pays a été très bon pour ses fonctionnaires. Il '̃ l'a été, mettons beaucoup plus que de raison. Il leur a gentiment accordé tout ce qu'ils demandaient et il' a multiplié leur nombre en même temps que .ses bienfaits. Les fonctionnaires ne t'ont payé que d'ingratitude, j, si ils sont

'̃' 4%

arrivés à un point d'insolence qui n'est plus du tout-supporta.ble. Iï-e'sttemps&e sévir, et sans douteta1. ̃-̃̃ Ces fonctionnaires révoltés, le Temps les appelle « l'cnn'ani » c'est le nom qu'ils méritent. Ils'. sont l'ennemi véritable; et leur qualiîé do Français. de compatriotes, il ne faui pas qu'ils s'l iv-targuent, quand ils ne craignent pas de mettre le pays dont ils se rédament dans- la situation la plus périlleuse.

Ils sont l'snnemijet il faut qu'on les réduise. Le gouvernement aura-t-il le courage de les mettre à la raison?. S'il le fait, il aura pris l'initiative, naturelle d'un gouvernement; s'il ne le fait pas, il aura trahi le pays qu'il est si content de gouverner. André Beauniêr.

La Presse de ce matin

Le Journal officiel pttlMic •• Un dûcret, et des d,0cisio.i-< portant naminations, imitations dans la mai-aie, etc. 4 Un décret réglementant l'à'ectiou des représentant? de l'administration «;ontrale du commerce çt de Findusirio nu conseil du discipline.. Des décisions dit ministre le la guerre portant inscription d'office au tabtvsdu do concours pour la médaille militaire. Les médailles d'itonneur des épidémies. Les états .les officiers de réserve et do l'armée, territoriav'e qui se sont fait remarquer par leur zèlo dans le fonctionnement des écoles d'instruction.

-~I.>

v e~ flllT T~rTr~TTT~

LA POLITIQUE

L' Action, sous lasignaturc de. M. Henry Bérenger

Il n'est plus aujourd'hui .douteux peur aucun républicain do bon sens et de bonne l'oi .que le ministère Clemenceau, en l'absence du Parlement, g-ouvernti contre la démocratie et met en péril la République elle-même. -nifiques Ce. gouvernement, qui. après les magnifiques élections de mai 190*5, devait être celui de la paix sociale, a déchaîné en moins de trois années dans toutes les classes de la nation un état de tçuerro sociale qui "menace de finir par la plug abominable des guerres civiles. Il s'est mis « en bataille successivement contre tout le monde, et, n'ayant vaincu ni convaincu personne, il ne s'est maintenu qu'à coups d'iiypoe'isics dont il se venge plus tard a coups de police.

Le Gaulois

C'est l'extraordinaire faiblesse des pouvoirs publics qui a encouragé i'àudaco des syndicats rouges. c'est sa tardive énergie qui les pousse à la révolte.

La vérité, c'est qu'on gouverne la France au jour le .four, sans aucun plan, sans aucun programme on cédait autrefois parce qu'on avait peur de la rue; o"n réprime aujourd'hui 'parce qu'on redoute le mécontentement des électeurs. Si les fonctionnaires se fâchent, on leur donnera raison, et si les radicaux subissent de nouveaux échecs devant le suffrage universel, on punira sévèrement les fonctionnaires.

Il -semblerait que il. Clemenceau •dirige les affaires, publiques avec ses nerfs, et non avec sa raison.

La Lanterne

A propos, des postiers. r

Dans quelques jours, la Chambre sera saisie de leurs revendications professionnelles, toutes les opinions se feront entendre dans un vaste débat est-ce l'heure la solution est. proche qu'il faut choisir pour recommencer une lutte dont les conséquences atteindraient- la société toute entière `

Malgré les bruits pessimistes, nous persistons à, penser que lo bon sens ne perdra pas ses droits nous nous refusons à croire à une grève qui serait, en l'état actuel des choses, la pire des

maladresses. j

Le Rappel':

Jamais la situation-politique ne fut plus trouble ni plus grave. •' v ̃<" '• ̃' "~5

Dès la rentrée des- C-bambrcs'. ramajorité radicale^ aura. l'impérieux devoir de se prononcer

neUemJpjL

elle aura le courage de desavouer une politique funeste en contradiction- avec sa doctrine, son programme et tout son passé ou elle sombrera sous la vague immense d'impopularité qui déferle contre l'œuvre anarchiste de M. Clemenceau.

Le Soleil

M. Clemenceau ne peut rien parce qu'il ne représente, rien. La force brutale dont il dispose est un fait accidentel qui ne résistera pas une heure à la poussée des révoltés marchant à la conquête du pouvoir et s'inspirant des doctrines, des traditions, des exemples de la Révolution. _t

ÉCHOS & NOUVELLES ̃

Le Petit Parisien:

C'est bien le 14 juin que Renard, l'ancien maître d'hôtel do -M. -Remy, comparaîtra, pour la deuxième fois, devant le jury.

Comme on le sait, Courtois ne pourra venir témoigner contre lui, son état étant désespéré. De Londres.

D'après un cablogramme reçu hier de Nairobi, dans l'Afrique australe, M. Koosevelt s'adonne avec succès iL son sport favori, la chasse aux fauves, Il a déjà tue quatre, lions, et son fils Kermit, un. L'expédition est en bonne santé. Le Petit Journal

Un gros industriel de Calais, M. Emile Dayenière, âgé de soixante et, un ans, s'est suicidé en se jetant à la mer, entre Boulogne et Folkes^tone, du paquebot Invicta.

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L'AGITATION SYNDICALISTE

LES POSTIERS Le commis Masson avait parlé à Brest. Le gardien de bureau Peyrotte avait parlé à Carcassonne. Leur éloquence leur vaut la suspension. Voilà donc soixante-huit postiers poursuivis et qui comparaîtront devant le conseil de discipline.

lit, cependant que fait le Comité fédéral ? On ne sait pas. On ignore même où il siège. Ses membres semblent en proie à une extrême terreur. Il en est qui depuis trois jours n'osent, coucher à leur domicile. Ils croient que des policiers sont à lours trousses. Plus de réunion déclarée. Plus de communiqués à la presse. Le silence. Un silence prudent. Sans, doute on affirme que les postiers n'abandonnent pas la lutte. Ils se préparent, dans le mystère, à une action'. grave. Laquelle,.? Chut! Ne dites rien. vous

verrez. ̃

Nous verrons. Hier, .sept.. cents commis ambulants se sont réunis salle Vianeyv Le citoyen Le Gléo a. pris la parole. .Nous nous sommes réunis aujourd'hui, a-t-il dît, avec' l'intention d'établir le cahier de nos. revendications. Mais devant l'attitude provocante du gouvernement notre devoir est d'aller au plus presse. Toute la question est Pou# vons-nous accepter que. nos camarades soient frappés?

J'estime, pour ma part, que nqus ne pouvons nous plier devant l'arbitraire de nos chefs. Nbus n'avons qu'une chose

à faire': la grève. »

Cette déclaration a été accueillie avec cnthQusiasm.e'pa.r l'assemblée. P' autres

orateurs, MM- Fusier, Quilici, GU'astenet,.

llbert parlent dans le même sens.

M, Çhastenet a insisté particulière-

“̃̃ ~f~

ment sur la nécessité qu'il y a pour les agents des" P. T. T. à se' syndiquer et à s'affilier à la C. G. T. dans le plus bref délai possible. Il n'est pas douteux, a dit M_. Chastenet, qu'il y a chez nous plusieurs tendances. Mais ce qui est certain, c'est qtic tous nous voulons aller vers un mèrhe but l'amélioration pécuniaire et morale de notre situation. Or le syndicat seul peut nous permettre de lutter avec efficacité contre l'Etat-patron. Soyons tous syndicalistes.

"L'ordre du jour suivant a, éteins dite adopté à l'unanimité*

Les camarades ambulants de la, brigade C et D et les .camarades des bureaux-gares de Paris, réunis eu assemblée générale le 4 mai, salle "Viancy,

.Considérant que lors do la dernière '.gxàyo la reprise du travail n'avait été que* conditionnelle, que non seulement les promesses

implicites faites alors par le président du

Conseil n'ont pas été tenues, mais encore que l'attitude prise par le gouvernement démontre le souoi qu'il a de s'armer de tous les prétextes de circonstance pour ne-pas les tenir et que, notamment, les mesures disciplinaires prises à l'égard des jnilitants ne sont qu'une manoeuvre grossière de diversion et de division, 'se solidarisent. avec les camarades incriminés .̃' Protestent'contre l'atteinte portée à la liberté de conscience et à la liberté d'opinion des salariés de l'Etat ̃ Décident de répondre aux menaces gouvernementales par la grève et s'en remettent à la vigilance et à la sagacité du Comité fédéral pour la déclarer au viennent opportun' Prennent rengagement d'honneur de -mener cette fois la lutte ce qu'il leur soit donné complète- satisfaction '̃' Volent le principe du syndicat et s'engagent à le former le plus tôt possible. 'Aujourd'hui/ les ouvriers des îignesse réuniront, et l'on peut, par ''avance, affirmer qu'ils prendront des décision/s semblables à celles qu'ont "prises hier les ambulants. ̃» Le bruit avait couru que les employés du bureau de poste de la rue de Provenée s'étaient mulinés. L'administration dément formellement le fait, que nul- ne confirme d'ailleurs au bureau même. 1 On assure à nouveau que le Comité fédéral ne prendra aucune décision- avant la rentrée des Chambres..Néanmoins, il est possible. qu'une certaine" agitation se manifeste à la suite de la première réunion du,, conseil de discipline, samedi. ̃̃ > ̃'•' Les employés de province manifestent' pacifiquement. A Toulouse, ils ont vdté des ordres du jour favorables à la trflrts.formation de l'Association générale;cn syndicat, « qui. doit être pour les travailleurs de l'Etat, non tin' moyerï'de "désorganisation anarchique, mais un moyen de recomposition ». A Bordeaux, ils .réclament une. nouvelle revision desïëuitles signalétiques.. "̃̃-̃ ̃̃

..• ̃ ̃" •> ̃̃ l-'l. ̃

A 'Lyon, a eu lieu-un meeting' de protestation contre les mesures: disciplinaires prises contre les postiers. -Trois mille personnes y assistaient car les syndicats ouvriers et des travailleurs municipaux avaient convoqué leurs adhérents. Le président était M. Su-.chon, un des ouvriers des postes suspendus avant-hier. Il a annoncé que M; de Rrossensé, président de la Ligue des Droits (fe- l'Môm-m'eV'lHi1 •avait ?<'è#*2 primé le. -regret' de ne pouvoir, en ̃T'àl1 son de son état de santé, assister i.ja'iï'' nom de la Ligue, à réunion. Divers orateurs, se sont succédé à-Ja tribune. M. Villon, employé des postejÇ a réclamé le syndicat, 'mais dénonce' danger et, l'inutilité des violences..Ces paroles ont soulevé quelques murmures. M. Lam'arqûe',vénu tout exprès de Paris, a prononcé un discours. Et puis un ordre du jour a été voté par lequel lesag.-> sistants « protestent avec énergie contre les atteintes portées à. la' liberté d'opi'nioi> et à la liberté syndicale» et «prennent la résolution de s'opposer par tous les moyens à l'exécution des menace? gouvernementales, convaincus quo .:1e concours de la classe ouvrière leur est acq'uis' d'avance. ». ̃

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LES GRÈVES

»«-«s~- .̃{ "),

AMazamet

Mazamet, î mai.'

Ainsi qu'ils en avaient manifesté' l'intention dans une réunion récente, les charretiers se sont mis en grève pour appuyer les revendications de leurs camarades délaineur.s Tout mouvement de lainéà ou ̃ de peaux brutes est en fait supprime depuis ce inatin. ,,̃ Les pourparlers.engagés par le baron Raille;, député de Mazamet, ont continué. pendant toute la soirée d'hier et la matinée .d aujoyivd'hui. Ils n'ont abouti qu'à un ̃résultat; né-

gatif. ̃ ̃ 'Z,

A Méru ̃ ̃ >

Méru, 4. mai/'

Le préfet et le directeur do la Sûreté gé> néralc ont réuni à Lormaisons, à la raaif ie-, les patrons de cette localité et ceux de SaJntT Grépin MM. Doudelle, Tabary et Troisœufs, avec lesquels ils ont eu une conférence dans le but de faire cesser le conflit- M. Troisœufs déclaré qu'il ne lui était pas possible d'appliquer le tarif Bogson il a ajouté que si le travail n'était pas repris d'ici quelque temps l'ancien tarif, il se. ver*- rait dans l'obligation de fermer complètement son usine. 1

A Andeville il règne une vive effervesçe.nca par suite do la .décision prise par un groupe de soixante-quatre grévistes dq reprendroJe travail à l'usine Marchand au tarif Bosson, accepté par le patron. Les autres ouvriers M grève et même ceux qui travaillent dani lea ateliers appliquant le tarif syndical, ont dé* eidé de s'opposer à leur entrées à l'usine. A l'entrée, cependant, aucun incident ne s'est produit, jn-ais-, à six heures du sohy trois cents grévistes environ se sont réunis devant l'in sine et ont violsmmnét manifesté contre les. ouvriers. •<; ->̃ •>

i. i.rfN<>^s^ 'i. .H

LA JOURNÉE 1 Mariage: Le baronProsper deBarante aveq Mlle Madeleino do Bryas (Saint-Pierre, da

Chaillot, midi}.

La bienfaisance Vente de charité (dérnïèi'çs journée) au profit des œuvres de l'église de l'ambassade britannique (salle Hoche, 9,?àves. nue Hoche, de 2 heures â 6 heures), –r Grande vente (deuxième journée) do l'Union d'assis-;

tance par lo travail du eeiïiônie arrqfldj'^é'-

meut 11a£ le, tl,'a\ai.1 4,11. 6. ei2;Ièw.~ an:onr4's,$~~

ment fl45, rue de laPompej. '•(:̃<

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Tamienharg t U Théityo espagnol iïepui à

Lûpe 4c Vega » :(3 h, ']/:»). *̃̃̃ M. LefôMre^. PûJitalis «' l'Architecture n^ûnasi-ique. aft

moyen âge (5 h. 1/4). .•

M. Léo Clarctio « l'Honneur des fcnïm'es

De Calais.


(salons Malakoff, 56 bis, avenue Malakoff, 4 heures). –M. J. îsicouleau <c Force capitaliste et Force ouvrière » (157, faubourg SaintAntoine, 8:h. 1/2). .M. lo capitaine P'errier « tes Académiciens au PérQU » {8; rue Danton, 8-b. 1/2). M. Piorrc Marcel « De Piles et les. RubénistCb » (l'i, rue de Condé, ï heures}.

« "V JPs/S>> 1 ̃

InfopQfiations

,·~w.

Nominations. M. Péricr, conseiller de préfecture de la Seine, est nommé préfet de deuxième classe du Puy-de-Dôme.

M. MonentheuU, commissaire du ^gouverr nement près le Conseil de préfecture de la

S*eirie,"est nommé cohsoitler dcpréfecturcUle

la jSe|ne, en remplacement de M.: Pèrier. M. Babaud-Lajcroze, docteur en droit, chef du cabinet du ininistro des travaux publics, est' homnîé commissaire 'du gouvernement 1 près, le Conseil da préfectijre de la Seine, en

a'émplacementdéll.' Monentheuil.

Le drapeau du. 4e tirailleurs. Le ;niinistre de la guerre a prescrit, dit la France miiila\re; en raison de là brillante participation du .4* tirailleurs1 algériens aux, affaires du Maroc, que lo drapeau de ce régiment' rc-

cevratriBSCriptiQa,«.Casablanca-19^>>

Le port de Lorient. --Le Conseil -municipal, de Lorient et le Conseil, général, du M5rbihaiî viennent d'émettre un vœu pour demander la construction immédiate d'uii troisième, bassin de radoub dans le' port de guerre de .Lçriant.Get, ,~1~en/1.1. iila .pa.s.en effet, 'de' bassin de radoub suffisant. G'està. peine si le plus grand des bassins existants pourra servir au type Danton de 18,000 tonnes il pouwa encore moins servir aux navires de 32,000 tonnes qui sont actuellement enpojet.1 Dans le bilan de la marine, M. Alfred Picard n'a pas prévu la construction d'un nouveau bassin à Lorient. C'est conjtre quoi protestent énergiqueinent le

Conseil munioipal et le Conseil général.

̃ La. Caisse' des victimes du .devoir. L'assemblée générale de la Caisse des Victimes du devoir a eu lieu sous la pvésidence do M.'Charles Prevet, président du conseil

d'administration1. •̃̃-̃̃•

Le rapporteur a signalé les excellents i"ésuHats.dG la'-dernière fête des fleurs^ organi'sçe, chaque année au bois de Boulogne, résultats qui ont permis à la Caisse desvictiiûos du devoir- de servir, en 1008, les peusions viagères aux mères et aux veuves des victimes du devoir, ainsi .que les allocations aux orphelins.

En 1008, de nombreuses familles ont été aidées par l'œuvre, grâce à Venvoi de sommes importantes, variant selon le nombre des çnfants et la durée du chômage occasionné par,l'acte de dévouement accompli 23,6pO- franc? ont été ainsi répartis. 100 q, 250 francs ont été servis à 136 mères Ou veuves de victimes du devoir, pour une somme de 19,500 francs. Enfin, 8,050 francs ont été: consacrés à l'éducation de 81 orphalins. Au total, dans l'année 52,300 francs. La fête 4es fleurs a été fixée aux vendredi

J8 et samdi,19Juin 1909. ;••

Augmentation du revenu. La Cor4$agiueLe Phénix (entreprise m-ivéo assuje^ie au contrôle de l'Etat) est fréquemment cfeà- gnée par les Tribunaux et Cours d'appel pour la constitution de rentes viagères. LaCoilipàgnie'Lc Phpnix paye, chaque année, plus de 14 millions à diSLhuit mille rentiers. Itcnsëigneffieitts gratuits et confidentiel^ au siège social, 33, rue Laifayetto, Paris, et chez les agents généraux.. ,• Les colonies da Fontgombault et d'Orga ville. M. Gfeorges Bonjcan, jugé au Tribunal dé la Seine,. vient d'adresser .une lettre à-ees deux fils, Louis et Georges-Maurice,, .poursuivis au sujet des faits qui se sont passés, dans les colonies agricoles de Font-

goœbaUit et d'OïgeviHt!; i\S>r?>, les avoir fch-*

cités d'avoir sacrifié les jilaibirb de la ville pour se consacrer par une vie d'austérité au salutdes déshérités,"il bénit la Providence, qui leur a donné l'auréole de la persécution. Puis il leur exprime son espoir qu'Qrgcville et Fontgombault deviendront les types dbja cité future « que certains socialistes rêvent, niais' s*ans oser" en commencer là consiriictjon », et termine en faisant ses vœux pour l'œuvre admirable- rêvée et commencée par les. socialistes d'Evreux, en faveur du proie'

̃ Feuilleton du FIGARO du 5 Mai

"(57)'~

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En Allemagne

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̃̃̃']̃' ̃ -f JAV' '̃"̃: ̃•

NOTES ET CROQUIS, ;r

̃ *̃̃ '•̃ Suite '••̃̃ ̃

""Un démocrate riche d'une ville rhénane me raconte qu'il envoie ses enfants à Técoie'prtmaift^– en attendant dé les envoyer au lycée et fiu'il a demandé pour eux la gratuité des livres; pour leur enlever, une occasion d'orgueil. La municipalité a refusé. Il a protesté dans une pétition au Conseil communal au nom' des idées détnocratiques, faisant valoir qifil ne devait pas y avoir deux façons de traiter les enfants des riches et cfeiix des pauvres. «' Ceux-ci ont le droite de se trouver humiliés par une faveur qui prend l'aïr d'une charité, ceuxlà n'ont que trop de tendance à jouir d'une apparence de supériorité que leur dûhiiela fortune de. leurs parents une Donne, éducation devrait supprimer ces humiliations imméritées et ces .encoura-

gements àla vanité- »

'̃̃'̃ -.̃̃ ̃

Çe!niême patron met des cartes de Jiainf, toutes les semaines 'a -là dig'ppsition de ses employés hommes'et fem- riiës.' Après chaque concert auquel, il a assisté, et-oû. les places se vendent JO, niarks r-j il achète des billets pour la séc0nde apditicjn i le prix s'abaisse à cinq ^ous,' et Je? distribue à tous ses em- 7 ployés. '̃'̃ ^J'aitoe la musique, àjoute-t-il, et ne saurais m'en priver," mais je pense que, je dois à. ceux qui me servent tous les plaisirs qu'il est en mon pouvoir, de

Iciir donner,

̃̃̃ A

'Urv-dei-mes amis fait installer un ascenseur dans èà maison. La police vient le trouver ï

Qui manœuvre l'ascenseur ? 2

w- l^e concierge.

"-i- éh: bien i Ml' faut l'assurer, contre les accidents.

Et il est obligé d'entrer lîans une société Eis&i und $tahl Genossenschiïft, coo» pérfttiye du fei^et de l'acier, dont fçtit par-

ï't'tL-T-Cj.l'j.

(t) •Vojr-)-l«"ai'« 4«s 10, 24. 85, gs juillet,

fV4,Mi.;i5.18i ,82,85, 89ao4U«, S, 4$, 4&; 19,

2â, ?6, |9 septembre "3; 10, 13, 17,24, 27 octobre,

S, 7, 14, Ï5,39 novembre, 6,iiO, 13, 17, 19, 22, 31, déoewtire 1908j 13, 19, 23, 28, 31 janvier, i, 12,20, | -25 février, 5, "10, 80, 30nrars, 0. 10, 18 et Ï0 avril l'TO,

.>

tariat, et « qui aura peut-être pour effet pro- chaiii, d& reussir à Orgeville un type heuroux de socialisme agraire »..

Gazette des Tribunaux

̃ ̃ **»*mm

n*ouveli.bs judiciaires ̃;

Durant le temps où j'ai été tout à la fois président du Tribunal civil de Ch^ndcrnàgor, juge d'instruction et juge de paix, j'ai rendu 115- jugements en matière commerciale, 130 jugements civils et 250 jugements de justice de paix. Pas un de des jugements n'a été infirmé en appel.- Y a-t-il beaucoup de magistrats dans mon cas? '?

Cette déclaration, suivie de ce point d'interrogation hardi, était laite, hier, à la Cour d'assises de- la Seine, que présidait 'M. dcValjes, par M. Gustave-Ulysse Rivaud, poursuivi sous l'aceusalion'd'usage de faux en écriture publique. M. Rivaud a été réellement, comme il l'a dit au cours de son interrogatoire, président intérimaire du Tribunal civil de Chanderhagor. Il y joignait môme les fonctions de comniissaire-prjscur et de

greffier.

Revenu en France, M. Rivaud, après que sa femme; eut quitté le, domicile conjugal pour se retirer dans sa famille a lui, commença une instance en divorce. Bientôt, il se rendait à Trêves, dans le but de faire-exéeuter une ordonnance lui confiant la, garde de son enfant. Cette ordonnance, signée de M. le président Ditte;, était fausse.

Pour toute défense,- M. Ulysse Rivaud un .homme de quarante-deux ans, de forte corpulence, au visage barbu et rieur soutient qu'il ignorait complètement que l'ordonnance, que lui avait remise mi ancien avoué ((jui n'a pas. été retrouvé), était inautheutique.

J'ai été, dit-il,' d'une absolue bonne foi dans toute cette affaire. Si je nie suis servi d'une pièce faussé, c'est à moii insu. Après réquisitoire de M. l'avocat général Courtin, M0 Gauniche présente chaleureusement la défense de l'ancien président du Tribunat de Chândcrnagor. Mon clieht, dit Mc Gaunielie dans sa plaidoirie, n'a jamais su un mot de droit. fine connaît rien en procédure.

La Cour, sur un verdie négatif du jury,' a acquitté' cet ex-bon juge de Chandçrr nagon

(DE NOTRE CORRESPONTDÀ.XT)

Epilogue du 1e' mai. Orléans. Les trois terrassiers qui. furent arêtes le 1er mai pour avoir injurie et frappe le commissaire de polico ont comparu aujourd'hui devant le Tribunal correctionnel. Le npmmé Barbier a été condamné à. treize mois de prison et les nommés Pi,Qreau et Petit huit xsxoii do la même peine.

̃ 7– -x^U^V/V/V^– ̃• ̃

-Au-sris bivbes FONTAINEBLEAU

SÀVO^-HOTBL

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RESTAURAIT

T)URETË sans seromle de la peau, nar la

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tic tous les gens qui dirigent des fabriques, possèdent des moteurs, etc., société' d'assurance mutuelle dont la cotisation est de 12 marks. •-

C'est très bien, mais ce mot obligé ne vous chiffonne-t-il pas au premier abord?

Une loi nouvelle défend en Allemagne de faire figurer sur les actes de l'état civil la mention des naissances « illégitimes ».

Les réformes sociales se font tout de même plus vite ici que chez nous.

̃"̃ :̃•̃;< -#i. •̃'̃̃• '̃̃ ̃-

Dans beaucoup de villes: les tramways sont gratuits pour les enfants qui, des quartiers éloignés,, yjennent à, l'école..

.̃̃̃̃̃̃ ̃ *?* :̃;•

On me signale. le. cas d'un jeune facteur qui, gagnant francs par mois, trouve le moyen dé prendre une leçon de piano par semaine, à deux marks, et de payer la location de son instrument.' ̃ lin. tel cas n'est pas rare dans ce pays où tous les concierges ont un piano dans leur sous-sol.- ̃

«*«

Une très grande activité scientifique règne à Berlin, comme d'ailleurs dans toutes les universités allemandes, et cela- dans tous les ordres d'idées, politique à part.

Un simple exemple, d'ordre matériel le Musée d'histoire naturelle de Berlin, rebâti- il y a dix ans, va être démoli et rebâti déjà !-Cela coûtera plusieurs millions. A Paris, notre Muséum date du dix-huitième siècle Les collections sont remisées dans des greniers et des cavés, une quantité énorme de pièces précieuses se détériorent, et, on voit ce. spectacle humiliant du directeur, M.Perrier, mendiant publiquement de l'argent aux « Amis .du Jardin des plantes » qui, péniblement, lui répondent par l'envoi de quelques pauvres milliers de francs. Aussi, les savants étrangers ont-ils désappris le chemin de Paris. Les zoologistes, les entomologistes venaient, autrefois chez nous pour étudier nos collections. Elles sont,pour la plupart, dépassées, et c'est à Berlin que vont aujourd'hui les naturalistes du monde en-

tier..

Rien n'est pénible comme de s'entendre dire ces choseS'là ù l'étranger. W0diV, septembre i 008.' Après aveir grimpé des ruelles si* J'tueuses, raides, mat pavéee, bordées de vieilles maisons c/répies à la dhaux, dont t les toits -et un tiers de façade sont. rey^ tus d'ardoises, chentin que Werther 'fit chaque jour du printemps et de l'été de 177gt on arrive îi la 'demeure de Çhar-

AUTO-GAK\r,h TENMS GRvNDPArç

..̃IjA,a.E.IjEE

Le persistant abaiseenient- de la température' amené par la dernière lune, la lunej rousse,' a provoqué, durant ces dernière's nuits le ciel avait retrouvé sa limpidité, 4e très fortes gelées.

1 Toutes les régions fruitières, et on particulier les régions viticoles, ont été gravement

endommagées par cas gelées intempestives

qui, par endroits, ont brûlé les bourgeons vîojà dQveleloppés, à tel point, que ceux-ei tombent noircis et desséchés sur le sol. En Champagne, le -thermomètre, durant les trois nuits" dernières, est descendu à cinq degrés au-dessous de zéro. Les terroirs de la Montagne de Reims et ceux de la vallée de la Marmi ont souffert tout particulièrement parmi, lo vignoble champenois qui a été' atteint tout entier.

Dans l'arrondissement de Sainte -MoncHoûM-108 arbres fruitiers sont complètement gelés et la récolte perdue..

En To'uramë, les vignobles ont également subi d'importants dégâts; mais moins, paràït-il,' que ceux de l'Anjou, l'on considère le désastre .viticole .comme total. Les vignes qui' y donnaient cette année les plus belles espérances sont détruites irrémédiablement, malgré les grands feux entretenus sur-plusreiirs points pendant la nuit par les vignerons. Les pertes sont évaluées- à plusieurs millions*. Nombre de propriétaires, aprè;s s'être convaincus que leur récolte était perdue sans retour, viennent de licencier leur personnel.'

Par contre, si les..yignes.sbnt détruites, les fruits- et les primeurs ont un peu moins souffert eè, .tout espoir de. récolte n'est pas encore perdu.

Dans- l'Hérault et dans l'Aude, c'est surtout la gelée de la nuit passée qui a causé les plus importants dommages aux vignobles. A Sérignan,, soixante taille pieds ont été atteints. Les plaines "de Nissan et les bas-fonds de Maureilhan, les plaines do' Saint-Tliibëry et les bords du Luron. Ramcjan ont beaucoup souffert, mais à Montagnae, dans le voisinage de l'Hérault, les vignes sont en partie

détruites.

Comme presque" partout les récoltes se présentaient dans les moilleuros conditions pbssibtèa,, les- populations sont désolées.

̃ i' ̃'•̃'̃ ̃̃' '̃' L-

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La Plus importante Maison de Postiches de -Paris,: c'est Koirat, 7, rue. des Capucines, deuit .les .nouveaux modèles-inédits pour 1909 >«: otl'InviàiblaNotrat', nou-

velle transformation, à peine connus ont été acquis par plusieurs maisons de l'étranger.

Noirat envoie dirèctenignt dans tous les pays. II suffit, pour assurer l'exécution rfoiilière d'une l eommande, dajojiter une I mèche de cheveux à celle- ci', de bien rédiger l'a- dresse et do ioindre à la

lettre le mpnlant do l'achat, ainsi que cela es.tdndiqùô dans lo catalogue envoyé- gratis- ot ;̃ franco- sur demande adressée à NOIRAT, f; rue des Capucines. .».-̃̃' ^^y^-jf^f^i- ftàuVetles Diverses TA iJtblNf pJ.ltON DL-- LIM.L^ On 1 a dit frou\ent. les li\res> sont \in d.iugereux agent de propagation des nuladici coiitagiensèsj et principalement de la tuberculose. L'habitude fâcheuse qu'on a de mouiller son doigt pour tourner plus facilement une page facilite éminemment la contagion à laquellc\sont exposés, les écoliers d'abord, puis les personnes qui lisent des volumes de location ou des livres de bibliothèques publiques.

Hier, M. Marspùïan, créateur des ateliers

WttaBtiff. C'est une petite maison à un | étage, avec pignon, toute blanche et ba- j lâfréc de poutres appareilles peintes en j couleur. lie de vin, et qui occupe le coté gïiuchc d'une yâstc cour. pavée entourée

de vieilles bâtisses ombragées do deux

ou trois grands arbres. Une grille, de fer sans ornement séparé, cette cour, .et: par 'conséquent la maison, de la rue. Hier; un. incendie a brûlé l'immeuble qui occupe le fond de -cour et le mileyondù logis.de Charlotte. Des débris encombrent- le" sol comme un étalage de bric'-à-brac parmi des poutres brûlées et des. l'ers tordus. %e visiteur qui a .voulu, se donner l'é"mdtioh.d'un pèlerinage, et qui vient de. relire Werther se demande" si rien n'a. Changé depuis que Gœthe est venu là. Ces murs ont l'air bien vieux, la grille est toute rouiliée. Werther, .a.ouvrir cette grille grinçante, franchir, les. yeux levés vers ':ces petites fenêtres, dans' quel, état de délibe et d'angoisse, les quelques mètres qui la séparent .de .la maison. «Je vais la voir, » me dis-je lô matin quand je me lève, » et qtte. joyeux, je regarde le gai soleil; » je^vaig la voir! Et alors je n'ai plus un » 'désir tout le reste du jour; devant » cette perspective, tout s'efface

Des 'diaconesses ont pris. possession de

la demeure du pasteur Bufî devenue un 'orphelinat, et tes deux pièces du rezde-chaussée sont transformées en cuisine et en salle de repassage. C'est probablement dans la salle située -à. gauche

de l'escalier- que Gœthe, le soir où il vint

lachercher pour le bal, vit pour la pre- mière-; fois en robe blanche garnie au sein' et au bras de. rubans rouge; pâle et, coupant des tartines de painpoir à ses frères et sœurs pendus à sa jupe; c'est là aussi sans doute qu'il venait exhaler l'ardeur de son âme haletante: « Déjà plus d'une fois je me suis » promis de no plus lavoir si souvent. mais qui pourrait tenir une pareille » résolution ? 'fous les jours je succombe » à l'a tentation. Le soir je me dis gineè» rement «Demain tu resteras chez » toi».' Le lendemain arrive, je trouve » un argument sans réplique, et avant » -môme-do m'en apercevoir, je suis chez » elle. Ou bien c'est elle qui m'a dit la «veille «Vous revenez demain?)) et »comhiént alors n'y pas aller? » Le voici, en effet, qui entre un' jour d'automne, par cette porte.

Un étroit escalier de bois, raide et vermoulu,' qui g-était à chaque pas, conduit ui'êtagG.

La chambre principale est basse et ses fenêtres' donnent sur la rue et sur la eôur. Sur les murs, de vagues déesses et des femmes drapées se découpent en grisaille, cotonie dans les i'rosqùes porn*

péiâiines". ̃

C'était sans. dolite « la bçllc chambre » delà maison, Et- sans doute c'est' que

départementaux des ouvriers estropiés ou inurmes, avait réuni un certain nombre do personnalités parmi lesquelles M. Laurent, secrétaire général de la Préfecture de policc, plusieurs maires, adjoints, conseillers municipaux et généraux, enfin de" nombreux médecins et hygiénistes, à l'inauguration du service de désinfection des livres des écoles publiques, installé par lui dans ces ateliers. Les expériences faites sous la direction M. Miquol, directeur du laboratoire de bactériologie, ont donné des résultats concluants. TROIS EERSOXJJE5..ËI.IÏCTSÙCLTLES Les. obsèques de MM. Voycr et Millet, les

deux ouvriers morts victimes .do 'leur dé-

vouement en voulant porter secours au jeune Vaucorot, auront lieu demain matin, à neuf heures et demie et dix heures. Les' frais, nous l'avons dit, sont supportés par la Ville de Paris.

M. Lcpine, préfet de police, a. fait afficher sur- les' murs do Paris un avis 'par lequel il t'appelle que « lorsqu'une personne est atteinte. par la chute ou le contact d'un fil électrique, les témoins no doivent en aucun cas toucher le fil électrique avec les mains. Il importe de séparer la victime du fil électrique aussitôt que possible, en se servant pour cela, d'un morceau de bois sec, par exemple un manche à balai. Cette opération doit être faite avec les plus grandes précautions. Avec le même morceau de bois on écartera le fil s'il gêne la circulation. Ensuite, ou doit courir à l'usine électrique, à la mairie ou au poste de police lo plus voisin, pour faire arrêter le courant et provenir le médecin, qui traitera la victime exactement

comme un noyé. »

LE FEU

Un violent incendie a éclaté hier matin à neuf heures dans les magasins de M. Poletti, entrepositaire de produits et comestibles d'Italie, 3, rue Ijarribo. Une bougie laissée allumée sur une caisse a mis Je l'eu à un lot important de marchandises récemment .arrivées 'et. entassées dans la réserve. Grâce à la promptitude des secours, l'incendie a été rapidement maîtrisé. Il n'y apas eu- d'accidents personnes mais les pompiers ont dû sauver huit locataires, menacés d'être asphyxiés par la fumée épaisse qui se dégageait du foyer.

Un autre incendie s'était déclaré, entre deux et trois heures du matin, rue Compans, dans les écuries de M. Lehman, adjudicataire de l'enlèvement des ordures -ménagères des dix-neuf et vingtième arrondissements. Quatre-vingts chevaux s'y trouvaient.Lo garçon d'ocuric a pu en détacher et en faire sortir la moitié quant aux autres qui se trouvaient au fond des écuries et près desquels les pompiers n'ont pu arriver qu'à grand'peinc, ils ont été presque tous grièvement brûlés. Dix-sept ont êtro immédiatement abattus.

Le gardien de la paix Loronski a été blessé au ..pied, par .un cheval qu'il voulait sauver. LE CRÉDIT

C'est à l'administration Dufayel qu'est duc, en grande partie, l'immense expansion du crédit, on France et c"cst grâce y, elle qu'il n'est plus personne aujourd'hui qui n'ait apprécié ses bienfaits. Elle vend en effet par abonnements, au mémo prix qu'au comptant, dans plus de sapt cents magasins de Paris et do province qui lui servent d'intermédiaires. La brochure explicative est envoyée franco sur demande. ̃

ACCIDENTS

L'auto-taxi n° 003-G. H. a renversé, vers cinq heures, place de la République, une femme d'une quarantaine d'années. Les roues lui ont passé sur le corps. Elle est morte en arrivant à, la caserne du Gh^.teau.d'Eau on. l'avait transportée. ̃' Jean ds Paris. âE6MMMS ~MmMM L'incident de la « Dômecrallc n

Toulon. Les deux officiers. qui. en vinrent aux mains à bord do la Démocratie, avant-hier, sont le capitaine de frégate

Gœthe vécut ses heures Je désir et de jalousie, quand il n'allait pas faire sa partie à la table de la Tafelrundc, à l'hôtel où il prenait ses repas.

Le portrait de Lotto et celui de son père sont suspendus du mur. Ses yeux largement fendus éclairent son ovale régulier et. des boucles blondes tombent sur les épaules.

On a réuni dans la plus grande chambre du premier étage tout ce qu'on a pu retrouver des souvenirs de famille. .Tjne épinette, une pharmacie de famille, une boîte à bijoux, une vieille commode, une armoire, un canapé vert et quelques chaises.

Faut-i.l croire à l'authenticité de ces reliques' On est encore libre de la discuter. Bientôt il sera. trop tard. La gardienne sourit quand on lui pose la question. C'est que l'idée est venue très tard à la municipalité de Weimar de. créer ce pèlerinage et dame, depuis 1772, les meubles ont bien pu changer plusieurs fois, et pourquoi ces objets seraient-ils restés là?. La gardienne sourit.

N'importe, les pèlerins se plaisent à les croire vrais. on vient ici comme on va à. Weimar, revivre le passé, et dans ce décor vieillot, si calme, ony réussit, par instant. Pour aider à la suggestion, s'étalent dans des vitrines toutes les éditions allemandes, anglaises et françaises que l'enthousiasme romantique lit de l'œuvre de Gœthe,. toutes les gravures. estampes, miniatures et vignettes représentant les épisodes du drame amoureux unilatéral. Voici -l'image classique Werther vient chercher Lotte pour le bal. Elle a sa robe à paniers, et dans ses cheveux une guirlande de rosés, elle serre dans ses. bras, une miche énorme qu'elle coupe en tartines pour distribuer aux six ou sept mioches qui l'entourent. Werther dans le fond, par une porte entr'ouverte contemple, ému et ravi, ce tableau familial. Voici les adieux, de Lotte et de Werther dans cette même saile où repassent et amidonnent en ce moment des religieuses aux cornettes blanches. Puis des promenades au clair de lune et le désespoir de Lotte su'r la tombe de Werther et Lotte remettant les pistolets au domestique de Werther. A côté, des broderies, petits sacs, béguins et autres souvenirs de la famille Ruff avec des lettres du père, ot des frères et des cousins de Lotte et des autographes jaunis de Gœthe. De tout ces souvenirs monte une odeur subtile d'antiquité et de poussière qui se aaèle. a l'acre odeur de l'incendie d'hier à peine éteint.

N'oublions pas l'écorce du grand tilleul à l'ombrage duquel Gœthe allait lire Hofrière, et dont les Américains et les Anglais, n'oublient jamais d'emporter un

morceau.

C'est toul, c'est trop peu ou c'est trop.

Millaut et le lieutenant cle vaisseau Stapfer. L'amiral de Jonquières, à la suite de cet incident, vient de suspendre le capitaine de fivgatc Millaut de son commandement et luia inlïigù les arrêts.

Argus.

AVANT-PREMIÈRES

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AU TRÉATRE RÉJANE LE REFUGE ¡ Lo théâtre Réjajac annonce pour ce soir la répétition .générale du Hcfu-gc. Le Refuge n'est pas la première pièce do M. Dario Niceodemi. j La plupart des Parisiens ont applaudi, déjà, rue Blanche, sa remarquable adaptation de liaf/lcs; et en se divertissant à cette pièce, dont le succès a été éclatant, ils ontpus'émerveilcr do la facilité avec laquelle l'autour, qui igno- rait totalement le français il y a six ans, a su acquérir des rïche'sses de notre langue une connaissance approfondie. Déjà, M. Dario Niceodemi avait donne en français, au théâtre du Parc, à Bruxelles, l'Hirondelle, I puis au Royalty Théâtre de Londres, Suzeraine, une adaptation également fort réussie d'Un roman anglais. Do même que l'Hirondelle, Suzeraine, représentée parmi les spectacles d'abonnement du théâtre Réjane, il y a deux ans, a beaucoup plu. Encourage par l'heureuse i'ortuno de ses trois pièces do début, M. Dario Niceodemi offrira.ee soir, à la presse, et dès demain au. grand pu-, blic une œuvre nouvelle. On la dit sobre, fprtq et .originale elle met eu scène, avec une véritable puissance, un conflit senthn-ental aigu. L'action se passe de nos jours, dans une villa à Agay, sur la Côte- d'Azur. La villa s'appelle lu Jiefïiqc elle mérite ce titre à peu près comme la Mer Noire justifiait l'appolla- j tion de Ponl-Euxin,et les terribles Erynnies, le nom d'Kuiuénides. Une action violente s'y déroule çt met aux prises trois êtres qui ne s'attendaient guère a voir ainsi bouleversées, par les orages de la passion, leurs combinaisons et leurs amours cachées.

Deux décors un cabinet de travail au troisième étage do la villa, ot un appartement du rez-de-chaussée. Deux décors somptueux et d'une harmonieuse richesse, où l'on reconnaîtra le sens si artiste de Mme Ilèjanc. L'interprétation sera de premier ordre; qu'il suffise de citer ce. noms Réjane, DaynesGrassot, Tputain, Miller, MM. Garry, Castillan, Dùquesno, Tréville, etc.

Comme nous le faisons pour chaquegrande première, nous avions demande à l'autour quelques renseignements sur son œuvre. M. Dario Niceodemi uous a répondu par cette lettre spirituelle

Chaque fois que j'assiste à la répétition générale de l'œuvre d'un jeune auteur, du commencement à la fin de la soirée, je ne pense qu'à lui, à l'auteur, à cet cire audacieux qui a osé convoquer cinq cents ou mille personnes parmi les plus intelligentes d© la ville la plus intelligente du -mondé- en. leur disant, par l'intermédiaire d'un coupon blanc, bleu ourosc:

« Tel jour, à telle heure, mettez-vous eu tenue de soirée, môme si vous n'eu avez aucune envie; allez a tel théâtre, occupez- la place que l'on vous a dési- gnée et écoulez avec tout le recueillement dont vous voudrez bien être capable. Des acteurs aux inflexions justes et aux gestes adroits vont, pendant deux ou trois 'heures, vivre mes pensées, des pensées que je trouve magnifiques et nouvelles, puisque j'ose vous convier solennellement à les entendre. » Et la personnalité de l'auteur prend, à mes yeux, des proportions héroïques.. Sôrf'-âcfé* de s'exposer vôïo'ntafrement au jugement .de ce tribunal hétéroclite et invariable,. compose de tant de mentalités, de cultures, d'intentions diverses, assume pour moi la gravité d'un défi hautement téméraire que je considère toujours avec un réel émerveillement. Les juges prennent place. L'esprit cri- tique s'éveille. L'attention se prépare. On donne le signal. On attend. Et je pense à. l'auteur Hic Rhodus, hic mita.

La grille se referme sur nous. La tiédeur d'une journée d'automne rend plus apaisante encore la quiétude des rues désertes si propice à la résurrection du passé. Partout il vous poursuit; à plusieurs, endroits, des plaques de marbre à lettres d'or commémorant un souvenir rappellent, aux imaginations vagabondes et aux mémoires infidèles que l'on est à Wetzlar pour ne songer qu'à Werther o\ à Lotte. Elles vous conduisent au grand tilleul où Gœthe venait rêver par ces mêmes après-midi d'automne, le long des sentiers jonchés de feuilles d'or, bordés de vergers et de jardins. Werther y descendait seul, et venait s'asseoir sur le banc rustique fait de bûchettes de bois brut, qui entoure le tronc du tilleul. De vieilles douairières à lunettes passent sans bruit, sur l'épaisseur des feuilles mortes et l'on n'entend que le glouglou d'une. fontaine voisine– où l'eau coule lentement entre de minuscules rochers couverts de lierre: tout près s'élève 'le buste de Gœthe en perrruqûe, drapé à l'antique, et sur le marbre blanc on lit « Gœthe in Witzlar, 1772 ». Il devait ensuite suivre les sinuosités de ces sentiers qui mènent en dehors de la ville sur la colline d'où l'on domine Wilzlar et la vallée de la Lahn. Des villas, qui eussent été des châteaux alors, s'espacent dans les vergers, en face s'étendent des promenades avec pelouses, bassins et parterre fleuris où des petites filles à longues nattes blondes jouent au diabolo et voici la route bordée de haies et de marronniers près de laquelle dorment dans le cimetière, sur la hauteur, les vieux de Wetzlar, et le pauvre Jérusalem secrétaire de l'ambassade du Brunswick, le véritable Werther en somme, authentiquement mort, celui-là, par désespoir d'amour. « II a été enterré la nuit; dans le cimetière ordinaire; un petit cortège et des gens avec des lanternes l'ont suivi des garçons coiffeurs l'ont porté la croix en'avant. Aucun prêtre ne l'a

accompagné ».

La ville apparaît en bus, dans une cuvotle verdoyante qu'entoure la, ligne sinueuse des collines. Un vieux château dressé sa silhouette sur un promontoire en feu, et les -courbes de la Lahn, en bas, miroitent au soleil. Une lumière bleue s'épand sur toute la vallée amolissant les contours des collines baignant les arbres et les maisons dans des demitons qui s'harmonisent avec le bleu cendré du ciel. Des aboiements .de chiens montent de la vallée vers la route qui la surplombe.. Un char passe, trame par un bœuf, et laisse sur 1<j route des senteurs d'établo. La tôtô entourée d'un madras blanc, une fille silencieuse, cueille des pommes dans un verger. Des marrons d'Inde tombent pesamment en se fendant sur le bord des fossés couverts de feuilles où se mêlent tous les tons des ors et des cuivres oxydés avec

Et au delà, de la rampe, au delà de la. fiction scénique, je vois *l'accusé en habit je le vois se promener lamentable,, nerveux, timide, irascible, cherehanÇ déjà dans son imagination tendue les' raisons dont il accablera ses juges s'ils ne sont pas cordiaux et enthousiastes. Je le vois s'éloigner dans- l'obscurité des couloirs et en revenir,. brusquement et sans motif, pour interroger d'un regard anxieux le pompier ou le machiniste pour deviner de quoi est fait le grand silence de l'assemblée au milieu duquel les voix des acteurs sonnent, ré- sonnent, tonnent avec d'étranges, d'in» croyables sonorités.

Et si une planche du « plateau» craque sous ses pas il en sursaute douloureusement, comme par l'effet d'une puissante secousse électrique. Et il écoute toujours.' « Les temps'» qui ont été soigneusement. mesurés, minutés pendant' un mois de répétitions, deviennent d'une longueur mortelle. Ce ne sont -plus des temps, ce sontdessiècles; c'est l'acteur qui manque de mémoire. Oh les acteurs, quelle race i Et la promenade sans fin recommence, fébrile, saccadée, pleine do- cigarettes sans goût, de peureux soliloques et de superstitieux calculs :••«- Si j'arrive avec le pied gauche au bout de ce couloir c'est que tout ira bien; mais si, au contraire. » Et par les. moyens les plus déloyaux, en trichant honteusement sur la Ion-' gueur et le nombre des pas. il arrive avec- le pied gauche au bout du couloir. Et il respire. La vision tourmentée de l'auteur me. banjo pendant ces; étranges séances da _.< répétition générale, et j'en arrive toujours à la même conclusion, que je ne voudrais pas être à sa place.

J'y serai ce soir Moi aussi j'ai envoyé. le coupon-défi, moi aussi j'ai convoqué le tribunal; moi aussi, cc soir, dans le froufroutement des robes, dans le bruit des fauteuils se baissant et des portes se' fermant, dans le murmure qui précède .le grand silence, j'entendrai la terrible injonction d'Esope Hic Rhotlus, hic

s alla.

Et ce sera avec une conviction plus profonde que jamais que je dirai de l'auteur: je. ne voudrais pas être à sa

place*

Dario Niceodemi.

P. S. J'ai oublié de parler de ma pièce le Refuge. Pour être bref,je no" vous parlerai que de 'ses qualités. Elles sont deux: c'est une pièce courte et elle sera bien jouée/

–r~

Au Conservatoire

LE CONCOURS DIÉMER

Le concours Diémer vient de se terminer. Il a occupé entièrement les journées d'hier et d'avant-hier. On sait que le prix fondé par l'éminent pianiste nepeut être disputé que par des premiers prix des classes de piano-hommes du Conservatoire de Paris. Le récent concours mettait en présence huit pianistes ayant obtenu la récompense su" périeure de 1S99 à 1903 c'était dans l'ordre du sort MM. Nat (1007), Pintel (1900), Trillat (1^)08),- -Coye (.1907)', de. Francmcsnil (1905), Frey "(1906J, Gares (1902 et mention au'eoricoars Diémer de 1000) et Lortat-Jabob (19D1). La première j ouf n de. (lundi. 3 mai) était consacrée à l'audition des morceaux imposés il tous les concurrents Sonate- op. 57 do Beethoven et. les Eludes symphoniques de Schumann.

La seconde journée (mardi -i mai) était" consacrée à l'exécution de quatre morceaux choisis par les concurrents dans le répertoire indiqué par le fondateur:'

ça et là le vert persistant des dernières pousses. On rentre à Wetzlar par des rues en pente qui dévalent, tortueuses, jusqu'à la place du Dom. Elle n'a point changé depuis le jour où Gœthe la traversait 'pour aller prendre ses repas au Ga-sthaus. Une plaque de marbre blanc, ici comme là-bas commémore ce souvenir et plus loin, dans une ruelle étroite une' autre indique la. maison qu'il habita en 1772. Des échopes d'artisans l'entourent,des enfants de retour de l'école, envahis-" sent les étroites ruelles et habitués aux visites des étrangers, reconnaissant bien vite leur nationalité vous salue avec un sourire d'un «bonjour monsieur De retour vers la gare, l'illusion du" passé s'évanouit. Quelques cheminées d'usine, un gazomètre, des bruits de si^ rène font oublier les quiétudes de la charmante petite ville. Tout ce qu'igno- rait Werther s'étale ici -Consum va- rein, fonderies, fabriques de machines, aciéries Il ne reste plus pour aider le souvenir, que le nom magique, inscrit aux lanternes de la petite gare et le panorama des collines enlacées: sur lequel tombe le crépuscule.

Jules Huret.

(A suivre.) y

P. S. A la suite de la petite note relatant un renseignement que me donna en route un élève d'une Ecole d'agriculture française, a,u sujet du commer-co-" des semences agricoles qui se développe tous les jours en Allemagne, j'ai reçu' une lettre de la maison Vilmorin-Aiidrieux et G", les grands marchands grai- netiers du quai de la Mégisserie, qui rcc-_tifient l'assertion pcssihiistp do uotru" jeune compatriote.*

» i° La production des graines, me disent MM- Vilmorin- et Ce, a' toujours été importante dans notre pays et n'a nullement diminué, mais au contraire continue à suivre une marche ascendante, ainsi que le- constatent de nombreux documents, et tout récemment la statistique de la production végétale en France, publiée parle ministère de l'agriculture- en 1900. ̃ ̃ 3° %ï\ particulier la maison Vilmorin-" Andrieux et C", qui vend pour un nombre respectable de millions, do francs de, graines chaque année," n'en acheté pa4 polir 20,000 francs .par' an eii Allemagne.; 3° Cette même maison "expor te aux.,

Etats-Unis, chaque annéo -plusde mille

tonnes de. graines potagères et de fleurs,' toutes cultivées eu France, et aucune maison allemande ho peut lui etre.comparue sous ce. rapport, a beaucoup près. », Je suis, heureux de donner à cette rec-" tification réconfortante la publicité du"Figaro, J, II, .-•̃•


̃ "pièces de Chopin, l'Etude en forme de valse 'àe M. Saint-Saëns et la Clochette de Liszt.

'• Le jury, sôus la présidence de M. Ga\Vl)rièl Fauré, co'mprenait MM. Harold Bauer» Batalla, Chevillard, Granados, de ~r, (jreéf, Lavignac, Leroux, M. Moszkowski, ,Rïp.ùgno, Pierret, M. Rosenthal et P.

\5idâr.

'?1": Le prix de 4,000 francs était augmenté .cette année d'une somme de 2,000 francs ;"dpn'née.g,àr, un généreux bienïaiteur qui a* désiré garder l'anonymat.

\E)es le premier jour la lutte sembla circonscrite entre M. Garès dont la tech;i"!nitqiie1est excellente et le style très mũgiflàl-et.M. Lortat-Jacob, dont l'interprétation sensible, et subtile des pièces de .•ç-Ûîiôpin finit par rallier tous les suffrasji.r^ésV; Un instant on crut cependant qu'une ^partie du prix serait attribuée à M., Garés qui, ayant été mentionné il y a|trois: ans, ne. pouvait plus qu'aspirer

u;k»^&u' prix, lui-même.

jin'1'. ji En dernier ressort, le jury a attribué le.'p'rlx à M. Lortat-Jacob et une mention (%yeb, Je don de. 2.>000 francs) à M. de Frâncmesnil.

l •"̃̃• R. B.

.^ss\Svss«– <

1 l,.

Aujourd'hui

A la Comédie-Française, à 1 h. 3/4, représentation do retiaite de Mlle Adeline Dudlay, sôcietajic (apics 31 ans de service). Oidie du spectado

> Le Masque et Ir Bande 5W(,.comédie en, un acte, en pio-c de M Albert Flamant (Mmes Leconte, \\ontK do I i\illiwu Cécile Sorel, Marie de ] ouig-uf"; MM Georges Grand, Pierre de'La "\il]iice\ Grandval, M Cavenas Décard, un

^lrP

Uo>a<c i* acte), tragédie de Corneille (Mlle w \dcliho Dudl-n C unille .MM. Mounet-Sul.ly, Ile ni Paul MounM, le vieil Horace Hamel, Vilcit

r la Slaiwqe de T m lorine (fragments du 3°, acte"' corn du en prose de George Sand (Mmes* Blfnthe BuilHi, h tonne 'Pierson, MmeVandeiK R< n e du Minil Sophie MM. Leloir, Antoihr Lo îib Delanni\, M. Vanderk Desson-

ne- ALexi-

Inlrimed M Jan Kubolik a\. Ario (Anibro«io l s<1k>i/o ds 'la- Tarentelle (Wietn\«.w»Ki t Kundi de la Clochette (Paganini)

I"* a i.oiiipitnateiii M S< hwab., Mme Frieda

Hcmpel 1 Opcra de Berlin) a). Air de Gilda, de Rtnalcll -> c rdi b Air do Lucie de Lammo inoo) l)")in/etti ilutiste, M. Louis Fleury acrotiipiftnitouL. M Eugène. Wagner. «s I » fenoi fantu-ie inédite, de M. Georges ♦*Bnr M Georges Berr, le, ténor; Mme Jeanne

̃"̃ Borrinr (\j>iimrK

la ~\i U di mai d Mfred do -Musset, 'Mmes ^ai,ih Beinhirdt 1 i'o te; Bartet. la Muse), mù1 -mpif rft: «c<_ne de "M koyiîàldo Hahir (première

"^auditipn

)£"~Ia Jleiar Juana 5"'nrte)/dranie.qji vers d'A-

le\a*idio-r*ui di 'MM Muunét-Sully,' le marquis

de Demi Leitnei ( Iniles-Quint R. Alexandre, "dob Ktii Mmps 1 1 nccV-du Minil, dona Floîô^ta \d< hnc Dudlay, dDna Juana).

I a Homanirhclle conte bohémien mimé, mêlé df t Ii int~ oi de danses, de M'. Paul Franck, musiC(.in an dite de M Edouard M'athé (Mlle Natacha TrculKiiiowi (de '()[) 11, la Zingara M. Paul frlvimU le ] e nti M1U M. Charbonnel (de l'O-

ptri 1 1 oi\ lointim Accompagnement d"or-

clv^tir \u piano, le i, mipositeur.É. Mathé. Piàm âf la 1 m iison G i\ eau. Accompagnateurs MM behv ib, Louis l If uiy et Eugène Wagner.

't f, ,n~

Ce soir .•̃.•̃'

Au théâtre Réjane, a 9 heures, répétition gpncrali'1 de: le Rrfur/e, pièce en trois actes, de M Dano >.iccodemi.

A l'Opéra, a 8 heures précises, première repu seutation de Bacchus, dpêra en quatre abtes rt_7 tableaux ^MliesX- Biéyal, Eucie Aj^ell, Lautc-Brun, MNJ. Muratore, Gresse, Twadou Duciob, ÎSan-,ôiT, "Gerdan.

Rwlôs déclames M de Mas, Mlles Lucie Bl;Hc,,Kcnec Parny.

.Danse Mlles Zambelli, L. Piron, Couat, Barbioi et M Staats.

A la Comédie-Française, à 8 h. 3/4, Modes.5. tie, loniedip en un acte, en prose, de M. Paul Herueu 'MM Dessonnes, Paul Numa, Mlle I>io\oi>t Connau-toi, pièce en trois actes, r n pros<\ d( M Paul Ilrrvieu (MM. Le Bargy, Uaphaûl J)ullo Ddiclly, Georges Grand, Mines Bai tet, Leconte).

A I Opéra-Comique, à 8 h. 3/4, Madame Bullei/h/ (Mmes Marguerite Carré, B. Lanme MM LeuiiBejle, Allard, Cazeneuve). A l'Odeon, a 0 heures, Beethoven (MM. Desiaidins, Bernard, Desfontaines, Vargas, Joubt, Ainips Barjae, Alba'ne, de Pouzols, Luec Cotas, Bai^ange).

Orchestre Colonne.

'Aux- Variétés, à 9 heures précises, 302e repie rntation du Roi (MM. Brasseur, Guy, Max J)iarl\ Prince, îs urnes, Moricey, Simon, Petit ete Mmes Marcelle Lender, Amélie Dieteile, ete et Mlle Lantelme dans le rôle de Marthp Bourdierl A 11 heures, au 3e acte, la Rerfption oflicielle

On commencera, à 8,h., 1/4, par Un mari l>op ihaliu ^MUes Chapelas, Harnold, MM. Hocher, Dupuib, Ileusy).

Au' 'Théâtre lyrique municipal (Gàîté), à 8 h 1 i, la Viianditre (Mmes Corsetti.'Cas-

^-f; feuilleton; du FIGARO du 5 Mai

(2g)

r

r~

!v. /̃̃; '̃' –Suite–

;v,f- "Etes- vous, connaisseuse ou non?. ̃ demandait Clamorgan à Marceline. >I$He;.avait risqué une phrase d'admiration: Trois des vingt géants d'Ecosse à h'vï;ée' bleue présentaient les sauces en trois biiires semblables à l'unique du -nvusee de Gluny, que Mme Héricourt prĩsait beaucoup d'après les manuels d'archéologie.. Le trustée dit ses peines .'•̃̃• de- collectionneur. Il y a l'authentique fropre et râuthentique sale, c'est-à-dire authentique ébréché, maculé, fêlé. Lui niàpQepte Que' l'authentique propre, et "̃̃niuni'de pièces justificatives. Là-dessus "'̃' ̃ ̃̃'Gljimôrgan ne tarit point. Confuse d'accaparèr.lê Roi des Energies électriques, Marcelihe essaya, plusieurs fois, dïnterroger'làdy Dommerset, et de l'introduire dans la conversation. Cette femme de -7-faïence limpide souriait seulement, digne et, sotte. Le. père Clamorgan finit par." lui tourner le dos tout. à fait, afin d'assurer mieux à miss Landelle que lui, vieux policfer,- parfaitement, vieux -;iap6lic8inan, finissait toujours par décou^xyfir fraude du marchand. Et quels que fusseii.t •lèsf m-archands, voire des ~1 princes'. ita,!iëns'Qes~comtcs.f.rançais, des ^Jduciiessc's au trich rennes, des ni illibnnîii-

.«pts juifs 'Tirant de sa poché intérieure

.jii: 'Traduction. '.et reproduction interdites.' ïxJTôi fytklislièïî',$a'6f'Mày': ,1909. Privilège of f ;'•̃ tnpyvig'lh in the Uniled States reserved tinter J""U&;act approved Mtirch3'* 1905, bg Paul Adam.

COURRIER DES THÉÂTRES

tel; MM. Devriès, Féraud de Saint-Pol, Bouteloup, Alberti, Trézal, Chacon, Derais). A la Renaissance, à 8 h. 3/4, le Scandale (MM.. Lucien Guitry, André Dubosc, Pierre Magnier, Mmes Berthe Bady, Marie Samary, Jeanne Desclos). '1

Au théâtre Michel, à 8 h. 3/4, la Cloison, la Paix des ménages (Mlle Fanny Aubel) Monsieur de Saint-Christophe,professeur de chinois (MM. Henry Burguet, Harry Baur, Mmes Margel, Lutzi); l'Apache (Mlle Trouhanowa, M. Franck) Chose promise (Mme RosniDerys, M. Burguet).

Aux Capucines, 9 heures, pour les: représentations de Mlle Marguerite Deval, Afgar ou les loisirs andalous (Mmes Marguerite Deval, Marise Fairy, Drette Sarthys, MM. Berthez, Max Capoul, Darnley); Y a une suite (Mlles Maroussia Destrelle, Mérindol, MM. Prad, Blanche); Petite tache (Mlle Debionne, MM. Orsy, Jalabert).

Au thàâtra du Grand-Guignol, à 9 heures, la Grande Mort, le Bec de gaz, le Délégué de la 3° section, le Jeu de l'amour et des beauxarts, Ce bon docteur.

Au Tréteau-Royal, à 9 heures, Venez très tôt, Tom (Mlle Ghesnel); Après nous (Mlle Mylo d'Arcylle, MM. Tuuc, Villa); le Fétiche (Mlle Cora Laparcerie, M. Coquet) ParisChichis, revue (Mmes Tariol-Baugé, Alice Béry, Aimée Faure, A. de Tender, MayMelsa, Alice Gillet).

A la Comédie- Royale, à 9 heures, le Roman chez la postière (Mlle Emilienne Franville, M. Paul Ardot); Et ni vit ni connu /Mlles Jeanne Cheirel, Siamé, MM. Matrat, Marcel Simon).

La représentation de Madame Butterfly que donne ce soir l'Opéra-Comique sera probablement la dernière de la saison. On ne peut en effet songer à remplacer Mme Marguerite Carré dans l'œuvre de Puccini, dontelle fit une inoubliable création. Et Mme Marguerite Carré répète tous les jours avec ses camarades MM. Lucien Fugère, Edmond Clément, Nivette, la Flûte enchantée de Mozart, dont la reprise prochaine promet d'être extrêmement brillante. Il est donc à peu près certain que Madame Butterfly, privée de son interprète, va disparaître momentanément de l'affiche.

»!̃

Ce soir, rentrée de miss Constance I)rever, au théâtre Apollo, dans la Veuve joyeuse. Il y aura un public particulièrement élégant pour fêter le retour de la délicieuse Missia. Miss Constance Drever est suffisamment rétablie pour que le théâtre Apollo puisse afficher dimanche prochain une matinée de la célèbre opérette.

N. B. La Veuve joyeuse, peut être entendue par lés familles.

Hier ^̃°~ Les abonnés du mardi ont fait, hier le meilleur accueil à l'Honneur et l'Argent la comédie de Ponsard leur a infiniment plu, et par ses situations si humaines, si attachantes, si finement observées, et par l'excellente interprétation. Longs bravos- et nombreux rappels.

Hier a eu lieu, au siège social le dépouillemont du scrutin pour les élections au Comité du Syndicat des auteurs et compositeurs dramatiques. Ont été réélus syndics Parmi les auteurs dramatiques MM. Adolphe Aderer, Auguste Germain, Lucien-Gleize, Léon Hennique, Théodore Henry, Octave Mirbeau, Claude Rolland, Jean Thorel, Gabriel Trarieux, Pierre Veber, syndics sortants rééligibles.

Parmi les compositeurs dramatiques: MM. Henri Hirchmann, Sylvio Lazzari, syndics sortants rééligibles..

Après la proclamation du scrutin, le Comité s'est réuni et le bureau pour 1909-1910 a été ainsi constitué

Président M. Théodore Henry;

Vice -présidents MM. A. Aderer, M. Desvallières, Léon Hennique

Secrétaire général M. Charles Simon Secrétaire adjoint.: M. Claude Roland. Trésorier: M. Lucien Gleize

Trésorier adjoint: M. Antony Mars.

Nous avons reçu de Mlle Mariette Sully cette amusante lettre qui confirme notre information de la semaine dernière

Cher monsieur Basset,

J'ai signé hier la convention par laquelle je suis nommée directrice du théâtre du Casino de Spa pour cette saison.

Ciel que de Responsabilités avec un R encore plus grand que ça

Mais, que c'est donc amusant, et intéressant, je n'en dors plus

Croyez-moi, cher monsieur Basset, bien cordialement votre

On a célébré hier, à Soisy-sous-Montmorency, en Seine-et-Oise, le mariage de M. Eugène Le Roy, pensionnaire de la ComédieFrançaise, avec Mlle Renée Lukas (Lutzer), de l'Odéon. MM. Jules Claretie, administrateur général, et Mounet-Sully, doyen de la Comédie-Française, étaient les témoins du marié; MM. Paul Mounet et Jules Ghâtelet, ceux de la mariée.

Demain

Le groupe d'études administratives de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques est convoqué pour demain,- à deux heures et demie; au siège de la société. M. Paul Hervieu, empêché, a désigné M. G.-A. de Caillavet pour présider cette réunion

un petit calepin, il montra, fixée dans le cuir, et tachée de vin, la notice à l'usage des agents de New-York. Le trustee ne se sépare pas de cet évangile. S'il hésite avant de conclure, il s'en réfère, à la sagesse de ces préceptes municipaux. La plaisanterie, saluée par. le hennissement du rire yankee, enchanta Clamorgan. Après le dîner, il fit à Mlle Landelle les honneurs de sa galerie, sur laquelle ouvrent, musées incomparables, là salle du seizième siècle italien, la salle du dix-geptième japonais, la salle du dixhuitième anglais, la salle du dix-neuvième français, chacune aménagée à la façon d'une salle de. réception, avec deux ou trois tableaux, pas plus, des meubles insignes, la vaisselle, les ivoires, les dentelles, les étoffes, et les cent bibelots de l'époque.

Oui, c'est assez. On peut avoir mieux. Mais il n'y a pas sur la terre, vous m'entendez, miss Landelle, il n'y a pas sur la terre de souverain pour posséder une égale collection d'authentiques propres 11 n'y en a pas

Et croisant les mains derrière le dos, Clamorgan se balança sur ses souliers vernis noués de larges rubans de soie. Evidemment il se prouvait a soi-même combien était solide sa forte tête, au poil blanc et dru.

Sous le dôme lumineux du hall qui, les soirs de réception, illumine toute la Cinquième Avenue, le. « Promoter ». guida lui-même encore Mlle Landelle. Il lui nomma ses invités de marque: dames claires, sveltes et scintillantes sous leurs diamants hommes aux visages rasés, sauf les sourcils touffus, ou bien parés d'une courte moustache rude.. Tout à coup' ce monde se répartit autour des guéridons à bridge. Clamorgan planta là brutalement miss Lundelle .poun aller battre les cartes avec lady y Dommerset, Mrs Fuller et le Japonais huileux-En un instant l'espèce mosquée en marbre jaune qu'est le hall prit l'apparence d'un lieu de travail absorbant; Par équipes

iffË: TRUST

r'?l: /;̃•̃ ̃;̃ IX"

Mariette Sully.

dont l'objet est très important l'assemblée aura, en effet, à délibérer sur l'emploi du don magnifique que le baron Henri de Rothschild a fait à la Société des auteurs et compositeurs dramatiques.

Donnons le programme du « Jeudi' (l'Yvette », de demain. Il sera le plus beau peut-être de cette remarquable série. Au programme, une poétique conférence de Mme Séverine Chansons de -nos aïeules, de nos mères et de leurs enfants. Mme Yvette G-uilbert fera entendre quelques-unes de ses plus originales chansons La Peureuse, La Ronde du bossu, La Défense inutile, Quand la feuille est verte, is Berger audacieux. La Belle Dijonnaise, La Rite de Poitou et d'Anjou, Les Housards de la Garde, La Liselle, Je su,is Pochards, Notre Petite Compagns, Ma Tète, Son Nombril.

La Comédie Française donnera samedi, au théâtre de Montparnasse rue de la Gaité (3 fr., 2fi\, 1 fr., 0 fr. 50), pour le 202° gala populaire des Trente Ans de théâtre le Médecin malgré lui (M. de Féraudy jouera le rôle de Sganarelle, MM. Siblot, Joliet, Falconnier, Hamel et Esquier, Mmes Kolb, Rachel Boyer et Berge) l'Opéra donnera Fauit (tableaux du Jardin et de la Prison) (MM.Nansen, Triadou, Mmes Henriquez, Goulancourt, Gorbières); l'Opéra-Comique donnera le dernier tableau de Mignon (MM. Dufriche et Guillamat, Mme La Palme). La soirée sera complétée par les danses de Mlle Cleo de Mérode et une causerie de M. Franc-Nohain.

-1+-

Nous avons publié naguère l'appréciation de Francisque Sarcey sur l'interprétation du rôle de Camille dans Horace par Mlle Dudlay. Celle de Gustave Larroumet sur la création de la Reine Juana que Mlle Dudlay interprétera cet après-midi, à la ComédieFrançaise n'est pas moins intéressante « La création de la Reine Juana avait été pour Mlle Adeline Dudlay un triomphe éclatant l'actrice a retrouvé dans la reprise le même succès d'enthousiasme. La manière dont elle a incarné la douloureuse et terrifiante figure de Juana la locca a été parfaitement belle et forte. Sans un excès ni une faiblesse. Douleur conjugale et maternelle, dignité royale, infortune grandiose, égarement progressif, abjection finale, retour de raison et de majesté au moment suprême, toute la gradation de ce terrible rôle a été conduite par elle avec un art énergique, sobre et sur. Il y a là de quoi inscrire pour toujours le nom d'une actrice en place d'honneur dans l'histoire de la Comédie-Fran- çaise. »

Les Danicheff reparaîtront vendredi sur l'affiche du second Théâtre-Français. Il n y aura pas de répétition générale mais, nous écrit M. André Antoine, un service spécial sera envoyé à la presse pour la première représentation. L'affiche de cette fin de semaine à l'Odéon sera donc celle-ci vendredi et samedi, les Danicheff; dimanche (matinée et soirée), lundi (première série de l'abonnement du lundi), les Danicheff.

Il n'y aura plus que six représentations de Lauzun, la très amusante pièce de MM. Gitstave Guiches et François de Nion, au théâtre de la Porte-Saint-Martin. MM. Hertz et Jean Goquelin se voient obligés, en effet, par les traités conclus pour la reprise de la Glu, d'interrompre en plein succès la carrière de La uzun ils en feront une reprise plus tard, la pièce restant au répertoire du théâtre. Dimanche, deux heures, dernière matinée, et le soir, à huit heures un quart, dernière représentation. Lundi, relâche; mardi 11 mai, répétition générale et mercredi 12 mai, première représentation de la Glu, interprétée, en tête de la distribution, par M. Jean Coquelin, Mlles Polaire et Lucie Brille.

D'une lettre de M. Maurice Lefevre, l'ai'mable- secrétaire de~la Gaité, nous détachons

-£a..passagc i-

̃ MM, Isola viennent d'arrêter les dates-dos dix représentations du Prophète avec Mlle Delna et M. Alvarez, et des dix représentations de miss Isadora Duncan. C'est mercredi 12 mai qu'aura lieu la première du Prophète, et samedi 15, la première de miss Duncan. D'accord avec la Ville de Paris, le prix des places, pour ces représentations de gala, sera, sensiblement augmenté. La location est ouverte au théâtre de la Gaité, à partir d'aujourd'hui pour le PropliHs et le sera a partir de vendredi pour miss Duncan.

C'est après-demain vendredi que M. Diraison-Seylor fera au théâtre Antoine, à cinq heures, sacauserie sur les Fumeries d'opium. Cette causerie, dont les récents événements de Turquie renforcent l'actualité, sera accompagnée d'auditions par MM. de Max, Brunot, Mmes Vera Sergine, Yvonne de Bray et Carmen D2raisy.

Demain, à deux heures et quart, deuxième « Matinée du jeudi » de Master Bob, la pièce en vogue du boulevard de Strasbourg.

̃i fois 7, 28 n'aura plus que sept représentations aux Bouffes-Parisiens. L 'Impasse, une pièce de MM. Léon Xanrof et Fread Amy est prête à succéder à la charmante comédie de M. Romain Coolus qui, jusqu'à la dernière, conservera sa "brillante interprétation, Mmes Augustine' Leriche et Juliette Clarens en tête,

»**

Samedi prochain, M. Abel Tarride fera entendre au public et à ses amis les -élèves qu'il a formés au cours de cette saison. Cette audition, qui ne peut manquer d'être bril-

de quatre, tous, silencieux et attentifs, trimèrent afin de gagner.

A la fille de sa cousine, à- Maggy Fuller, Clamorgan avait abandonné Marceline. Les jeunes filles s'accordèrent pour deviser, assises sous les glycines. Ces grappes mauves penchaient hor sde hautes auges en brocatelle bordant les murs du hall, et formaient une sorte de demivoûte perdillante et parfumée.

D'abord Maggy félicita Marceline d'avoir levé tous les plans elle-même, dans les Allëghanys-Works. Cette « excentricité » vraiment originale avait enthousiasmé le vieux Clamorgan. C'était là ce que l'on avait dit en attendant le fameux « capitaine d'industrie » attardé dans ses collections avec la jeune Française. Mlle Landelle protesta qu'elle avait accompli sa fonction de secrétaire vérificateur. La mince fille éclata de rire, s'étrangla, toussa, pâlit, des larmes noyèrent l'éclat métallique et singulier de ses yeux. Complimentée à son tour sur des exploits d'automobiliste, elle tapa, de l'éventail, ses ongles bleus insuffisamment fardés de rose

On donnerait sa vie pour s'accroître, n'est-ce pas?. Si ça ne paye pas, tant pis On aura couru sa chance, et sous la plus haute tension, comme disent les électriciens.

Les yeux vers Jim qu'elle adorait, qui jouait avec M. Héricourt et deux dames, Maggy arrangeait d'une main le chignon roux de ses beaux cheveux "tordus autour du petit visage jade clair. Marceline imagina l'angoisse de cet amour ambitieux. Ce cœur, disait-on, s'usait vite sous le joli sein. rond en corselet de paillettes bleuâtres. La jupe serrée aux jambes, finie par un flot de mousseline glauque très faiblement argentée, se froissait selon les mouvements nerveux. S'il était sot' de mourir) un" peu riche," pour les millions de Clamorgan, en exténuant son corps faible de cardiaque par les exploits sportifs que l'athlète préférait, étuit-il plus sage de- rêver

lantë, aura lieu au théâtre Femina, à deux heures.

Mme Marthe Régnier et M. D. Dcvriès prêteront leurs concours.

.i.

Malbrough revient de guerre continue de triompher au théàtre Femina. Tous les jeudis et tous les dimanches, à trois heures, la foule joyeuse des enfants et des parents emplit la coquette salle des Champs-Elysées, et ce n'est durant trois heures, au défilé de chaque tableau, que cris de surprise et explosions de rires. Après une promenade aux Champs-Elysées, il n'est pas de façon plus agréable de terminer un jour de vacances que d'aller applaudir lo spectacle des Matinées pour la Jeunesse.

m.

On nous communique la liste des ouvrages qui seront représentés au théâtre du Jardin d'acclimatation jusqu'à la clôture de la saison demain 6 mai, le Barbier de Séville; dimanche 9 mai, Si j'étais roi; jeudi 13 mai, Véronique dimanche 16 mai, Rigoletto jeudi 20 mai, les Dragons de Villars dimanche 23 mai, la Favorite jeudi 27 mai, les Pécheurs de perles; dimanche 30 mai, Rigoletto lundi 31 mai, Galathée et Paillasse. Dès à présent, et tous les dimanches et jeudis, à trois heures, au kiosque de la musique, concert d'harmonie.

M. Albert Darmont, directeur du Théâtre antique de la Nature, à Champigny, a reçu, pour être joué cette saison, un acte en vers de M. Charles Florentin, intitulé En vendanges.

La librairie Molière publie un nouveau recueil de drames et de comédies de M. Jean Plémour. Titre Dans la vie. L'ouvrage est d'un réel intérêt.

Mme Donalda, M. Altchewsky et M. Séveilhac sont partis .hier pour la Russie. Ils vont y faire une tournée de concerts à SaintPétersbourg, Moscou, Kharkow et Kief. Les trois brillants artistes feront entendre les plus belles panes de leur répertoire. La tournée durera un mois. Dans les premiers jours de juin, M. Altchewsky fera sa rentrée à l'Opéra. Serge Bas33t.

SPECTACLES i-4 CONCERTS

Aujourd'hui

Université des Annales, 51, rue SaintGeorges, à 5 heures « Pipeaux » et « Musardises »,M. et Mme Edmond Rostand», conférence par M. Henry Roujon, de l'Institut, avec le concours de M. Georges Berr et de Mme Bertiny, do là Comédie-Française. Au Nouveau-Cirque de la rue Saint-Honoré, matinée à 2 h. 1/2, avec do nouveaux débuts et Cocoriquette, la nouvelle fantaisie comique et nautique.

Ce soir

Aux Foliés-Bergère, à 8 h. 3/4 précises, la Revue des Folies-Bergère, 23 tableaux, 800 costumes (le singe Consul Peter. Miss Campton, le ténor Salvator Romagno, Claudius, Pougaud, Maurel, Morton et Marie Marville). (La Première Entente cordiale. Les Châteaux de la Loire). Le plus grand succès de la saison. 0

A l'Olympia, à 8 h. 1/2, Paris-Singeries, revue à grand spectacle en 18 tableaux de MM. Max D3arly et Maurice Millot (le Pays des singes, Match d'un train et d'une auto, le Palais des contes). Miss Ethel Levey, Florido, Mlles Brémonval, Agoust, Baltha, etc., MM. Vilbsrt, Daroot, Resso, Danvers, Portal, et. « M. et Mni3 X. dans leur nouvelle scène en cab, bicyclette et tandem », tlte event of the season. Le Prince Dollar, nouveau ballet en 2 tabieaux Mlle Lucy Relly, les Sparkling Girls. Partie d'attractions.

._̃ Àïi-4hèâtFe- -M-av4ga-ys- répétition- -généfale

delà -Revue de fantaisie à grand" spectacle en 2 actes et 17 tableaux, de MM. Georges Briqaet et Jean Bastia, musique arrangée par M. L. Hallet (Mil. Gabin, Fréjol, Max-Morol, Serjius, Paul Clerc, Leprince, Mathillun, etc., Mmes Germaine Gallois, Barka, Dolmarès, de Landy, Davrigny, Lérida, Nay, Mary Max, d'Hatitencourt, etc.). Demain jeudi, réouverture et première représentation.

A Parisiana, Ali-Bébé ou les Quarante Voleuses, f'antaisie-opirette en deux actes et quatre tableaux (MM." Dutard, Lacerpète, Karl Star, Mmos Alice Guerra, Mary-Hett, Bert-Angère); Elraige Aventure (Mme MaryHett, MM. Daout, Honoré, Adam, Garnier). Au Nouvaau-Girque, à 8 h. 1/2, attractions nouvelles; Foottit et Chocolat; à 10 h. 1/2, Cocoriquette, fantaisie comique et nautique. A la c Lune Rousse », 36, boulevard de Clichy (téléph. 537.48) (direction. DonnaudBlôs), à9h. 1/2: Chacun sa botte, revue en un acte et en vers.de Dominique Bonnaud et Numa Blés, jouée par Lucy Pezet, Antoine Lauff, Georges Charton, etc. L'Epopée, de Caran d'Ache, présentée par Numa Blés; les chansonniers Dominique Bonnaud, Paul Weil, Georges Baltha, etc., dans leurs œuvres. –Au «Diable au Corps », la Rcv euve joyeuse. A Parisiana, le succès à' Ali-Bébé ou les Quarante voleuses, la follement amusante opérette de MM. Codey et Trébla, s'explique par la joyeuse "originalité de l'intrigue et par le comique des scènes celle des « Sabres »,

au suicide comme la femme d'Angel Ortiz en regrettant les caresses d'un bel aigrefin, en pâtissant de ses remordsmalgré les pardons et la dévotion d'un mari courageux?

Ces deux exemples d'amours contraires décevaient Marceline. L'un et l'autre prodiguaient la peine, offraient la mort. Pourtant, sous le dôme de lumière et dans ce jardin féerique aux glycines transpercées de rayons, cette centaine de personnes songeait avec délices à de semblables tourments, ceux du passé, ceux du présent, ceux de l'avenir. Maggy Fullerconfiaque la société prochainement répudierait la plus belle de ces femmes; mais compromise et déjà blâmée par quelques puritains de Boston, souverains maîtres de la renommée yankee. Il ne restait à la malheureuse qu'à partir, qu'à jouer en Europe ou en Egypte le rôle de l'Américaine pour paquebots, grands hôtels et fêtes maritimes. Elle avait, aimé un trop joli garçon qu'on venait de surprendre, la veille, passant un chèque faux. De tous deux la correspondance sentimentale allait être lue devant les juges.

Mlle Landelle considéra cette sorte d'Aphrodite promenant sa magnificence entre les tables de jeu où nul ne l'invitait, parlant à des femmes qui lui répondaient d'un signe, à des hommes qui simulaient la plus opiniâtre attention pour leurs cartes. Elle finit par aller seule feuilleter un album d'eaux-fortes sous l'œil insolent des laquais. Al'amour aussi cette fille de générauxet de ministres sacrifiait la gloire acquise par les siens jadis, près de Washington et de Rochambeau pendant la guerre de l'Indépendance, pendant l'organisation de l'a grandeur américaine.. A Jumillac Marceline eût-elle sacrifié un pareil honneur? Non, pas même la mémoire dû capitaine Landelle en acceptant de M. Héricourt la dot qui,pour les «'gens», té-

moignerait d'une filiation adultérine.

•particulièrement, constitue une des trou-'vailles les plus irrésistibles qui se puissent applaudir. Signalons le chaleureux accueil fait au troupier Léry dans la partie concert.

Rappelons que c'est samedi prochain 8 courant que la « Boîte à Fursy » donnera, à trois heures, l'unique matinée de 'son spectacle actuel les chansonniers Fursy, Jules Moy, Mévisto aîné, Robert Casa et Jean Deyrmon, et la revue 0. E. 0. E., jouée par Lyse Bérty, Edmée Favart, Yvonne Maële'c, Robert Ca6a, Rivers et Mévisto aîné.

« Diable au Corps », place Pigalle.

La charmante revue, la Reveuve joyeuse, dont on fêtera bientôt la centième, continue d'attirer chaque soir place Pigalle un public nombreux. et select.

Les chansonniers Henry Enthoven, Lucien Boyer, Roger Ferréol, Valentin Tarault, Lalande et Gaston Gabaroche chantent leurs dernières créations.

Qu'ouïs-je ? On joue une revue

En vers, avec couplets exquis,

Débordants de verve imprévue ?

Est-ce possible? Où ça? Chez qui? Au « Logiz de la Lune Rousse »

Où Bonnaud et Numa Blés ont,

De leur plus joyeux coup de pouce

Modelant couplets et chansons,

Fait cet amusant tour de force

Aussi, tous les soirs, là-haut, c'est

Avec un enthousiasme corse

Qu'on applaudit Lucy Pezet.

Ce soir, à 7 heures, chez Maurice Lapré, 24', rue Drouot, premier diner du Fin de Siècle, présidé par M. Fursy et Mlle Gaby Deslys.

COURRIER MUSICAL

C'est ce soir, salle Erard, à neuf heures précises, que M. Joseph Hollmann donnera le concert pour lequel il a composé un si brillant programme. Il y aura foule pour applaudir le grand violoncelliste nous conseillons à nos lecteurs d'arriver très exactement de façon à ne rien perdre de ce très beau concert.

Mlle Sophie Ivanowsky, la remarquable violoniste récemment arrivée de Russie, vient de donner, devant un auditoire d'élite, un concert unanimement goûté. Elle y a déployé des qualités d'émotion vibrante unies a une technique impeccable son jeu, délicat et nuancé, fait tour à tour de finesse, de souplesse et de brio, dénote en elle une sensibilité intense et un profond tempérament d'artiste il justifie éioquemment le chaleureux accueil réservé par les Parisiens à l'éminente virtuose.

Alfred Delilia.

LA VIE ARTISTIQUE Les petites expositions

–,&te–

D'abord deux expositions de sculpteurs, fort différentes l'une de l'autre. La première, celle de M. O'Connor à à la galerie A--A. Hébrard est d'une puissante et sévère tenue classique. Ce statuaire américain est visiblement nourri de Michel-Ange, et lorsqu'il compose une porte décorée de reliefs, le souvenir de Ghiberti n'est pas absent de sa pensée. Il fait penser également à ce grand méconnu, le sculpteur et architecte Alfred Stevens (l'homonyme du peintre flamand) qui est un des plus grands artistes du dix-neuvième. siècle, et le,plus grand, presque le seul très grand imagier de 1-a-utre eôté de la Manche.

Mais' tout ceci n'empêche- pas M. O'Connor d'être un très bel exécutant, et un tailleur de marbre à l'imagination profonde et noble. Un groupe de deux figures en marbre, qui occupe le fond de cette charmante galerie Hébrard, inépuisable en manifestations intéressantes, et bien près d'être un chef-d'œuvre, est le projet de monument au général irlandais Barry est remarquablement inventé et plein de trouvailles.

L'autre sculpteur est M. Elie Nadelman, qui expose des dessins et des plâtres à la galerie Druet. Un désir de singularisation excessive (ou bien alors un système exaspéré dans la solitude et dans la fièvre du travail) gâte pour nous les qualités réelles qu'il semble avoir. A quoi bon, à côté de figures qui paraissent sagement inspirées de l'antique, ces bizarres combinaisons de l'anatomie de la femme avec celle du plésiosaure? C'est faire l'œuvre d'une réaction académique que de s'adonner à ces paradoxes surtout, encore une fois, quand on a de visibles dons pour faire autre chose. M. Maurice Eliot expose à la galerie Dewambez toute une série de ses œuvres. C'est un pur et modeste artiste qui

Serga Bass3t.

Légende transmise évidemment de Paris à New-York par des bavards.

Fille et non pupille,Mlle Landelle, pourtant, eût aimé Jumillac, heureuse. Elle n'eût pas craint que sa tendresse la livrât trop à cet homme d'orgueil implacable, et qu'elle avait senti déjà prêt à vaincre toutes les sagesses.

Les confidences de Maggy.quoique douloureuses, réveillèrent, ce soir de féerie, les soupçons de Marceline. Des le lendemain, elle interrogea beaucoup, sur sa mère, M. Héricourt qui se déroba. A deux reprises même il rougit comme un enfant pris en faute lorsqu'il dut avouer le vague de ses relations ayeele capitaine Landelle, et qu'il avait été plus l'ami de la jeune femme que du mari. reste il finit par se délivrer brusquement de ces questions insidieuses,et qu'il devinait telles,.en imposant à Marceline comme à Jumillac une étude sérieuse des difficultés financières.

Revenu, encore une fois, de Chicago avec l'assentiment de soixante-quatre papeteries du Centre et de l'Ouest à la consolidation, et dans l'heure où les actions de la Columbia-Railroad gagnaient un point tous les huit jours sur te, cote, il n'avait pas trouvé les Clamorgan dans les dispositions favorables dont il attendait une gratitude effective. Cette hausse paraissait suspecte à Jim. L'achat continu des actions par certains groupes nouveaux de banques provinciales pouvait couvrir une manœuvre d'adversaires préparant le rejet de titres, en un coup, sur le marché. Ni Jim ni son père, ni leurs amis ne réussissaient à comprendre si vraiment le crédit de l'Electric-Standard justifiait ces acquisitions de banques à la recherche de •papiers- éminemment solides, ou si quelque syndicat tentait de s'introduire dans le trust, les valeurs au poing, pour en éliminer les Clamorgan avec leurs collaborateurs. Cette seconde opinion prévalait dans l'esprit du fils. La première

contentait Je vieux policçman qui n'ad.-

s'est adonné à son rêve de lumière & de couleur avec une belle et sereine passion, depuis le temps déjà lointain où: le grand prix de Rome lui fut Bien injustement refusé avec un des concours les plus charmants que l'on ait vus. Les paysages de M. Eliot ont unecouleur à part. Il a dégagé. l'intensité des vibrations bleues et roses, d'une façontà. la fois véridique et choisie. Parmi cette série d'oeuvres, un vieux bassin parmi i les roses, dans un coin de parc abandonné, est d'une grande- beauté- et d'un charme très pénétrant. Comme portraitiste et peintre de figures, M.- Maurice Eliot montre la même délicatesse et le même intense sentiment. Pour finir, deux jolies expositions à la galerie G. Petit. Des portraits, des toilès décoratives très fraîches, très fleuries, de l'excellente et vaillante artiste Louise Abbema.

Puis, toute une série de compositions aquarellées du célèbre humoriste Gecil Addin. Rien de plus gai, et.avec une plus fine saveur de race, que ses scènes de la vie anglaise au bon vieux temps des diligences et des auberges., Rien de plusvrai et de mieux observé que -ses études de toutous. Un début inattendu, et très original est celui de notre confrère M. Jean Hess, qui expose à la galerie Vollard des des-» sins et aquarelles d'un récent voyage au Maroc. Ces œuvres n'ont pas seulement un intérêt d'actualité récente et ne se bornèçt t pas à constituer un très piquant et très neuf document d'histoire et de moeurs. Ilya«n elles un réel accent d'art. Ces feuillets violents, heurtés, caustiques ont une belle outrance. On y voit saisie « la bestialité dans toute sa candeur», et par' contre d'autres pages ont beaucoup de délicatesse, certaines aquarelles de paysage entre autres. Dans les dessins de mœurs il y a vraiment un peu du crayon de Daumier.

Arsène Alexandre.

MOUVEMENT MÉDICAL A L'ACADÉMIE DE MÉDECINe

Longue, très longue séance, dont l'attrait principal fut une communication très documentée du docteur Arnold Netter sur la méningite cérébro-spinale. Beaucoup moins contagieuse que ne le sont les fièvres éruptives, la méningite à méningocoque contamine à distance dans le temps et dans l'espace, et cela pourlemotif que le docteur Vaillard précisait déjà mardi dernier, à savoir que souvent la transmission se fait par des porteurs de microbes, convalescents ou non malades. Dans les taudis encombrés, les casernements mal aérés, les ateliers, les mines, la contagion paraît favorisée. La survivance du microbe dans les mucosités nasales des sujets sains ne paraît pas dépasser ordinairement une douzaine de jours. La maladie prédomine en hiver etau printemps. M. Netter montre avec soin les relations frappantes qu'il constate entre l'évolution-ue la pneumonie et l'évolution de la méningite cérébro-spinale. Il semble que ces deux maladies soient de même famille. Etudiant les mesures de préservation -ptrar-4a- –population civile, M. Netter aboutit à des conclusions analogues à celles du professeur Vaillard. Même conformité de vues au point de vue des résultats heureux fournis par le sérum. Le sérum fourni par des animaux traités ad hoc pendant de long mois (vingt-cinq à trente mois) paraît être le plus efficace.

Le professeur Motais, d'Angers; a dit d'intéressantes choses sur la préservation de la vue chez les ouvriers exposés, par profession, à l'usure prématurée de la fonction visuelle (couturières, employés de bureau, comptables, etc.). Il conclut à l'urgence de certaines mesures administratives, et aussi à l'utilité d'une propagande intelligente auprès des employés et des ouvriers particulièrement menacés.

Le docteur Truc a entretenu l'Académie d'un cas de lèpre oculo-cutanée guérie par les injections intraveineuses de cyanure de mercure.

Le professeur Chantemesse et le docteur Valade ont observé à Paris un foyer d'ophtalmie granuleuse importée par des émigrants, et le professeur d'hygiène à la Faculté a conclu, une fois de plus, à l'utilité de réglementations précises concernant les malheureux qui traversçnt la France allant aux Amériques. Le professeur Pierre Marie, à l'appui

mettait pas la possibilité d'une alliance entre la Standard-Oil Co, le Steel-Trusjt et la Metropolitan Co, seule triplice en posture d'engager une telle partie. Certes ces puissances toléraient mal que l'Electric-Standard, en s'adjoignant M. Héricourt eût accaparé le boom sur Panama. Boom prochain et inéluctable, cause d'énormes bénéfices pour la société en possession de la force hydroélectrique cubaine et des transports Est-Sud. Or, était-ce à dire, pour cela, qu'il fallût accuser les rivaux des tentatives répétées, depuis une quinzaine, afin de faire vendre à terme, par les agents de l'Elec- tric-Standard, plus d'obligations qu'il n'en détient de livrables, et les contrain-» dre ainsi soit de racheter hà'rs de.prix le droit de ne pas livrer, soit de man« quer aux engagements,et de voir s'èffon» drer le crédit ?

Non, concluait le père Clamorgan. Jim eût voulu parer l'attaque en faisant de nouvelles émissions. La loi ne le permettait pas. Néanmoins en New-Jersey, grâce à la législation accommodante de cet Etat, on installait l'affaire des Papeteries Associées. Encore fallait-il observer en apparence les délais voulus, même à Trenton. Au bout de la dispute, le. vieux « Promoter » criait qu'il avait bien eu raison de combattre l'admission des Latins dans le trust. A quoi Jim répondait qu'en, cas. de. malheur ce serait encore l'émission des Papeteries Associées qui rouvrirait le crédit. Car, en supprimant, comme M. Héricourt l'avait obtenu dans la convention.de Chicago, trente-sept usines médiocres, et en concentrant leur clientèle avec ceHe des vingt-trois meilleures et des Alleghanys-Works, on créait une affaire-indiscutablement bonne.Elle anéantissait toutes les concurrences fournisseuses des imprimeries de l'Est, entre Riehraon4 et

Boston.

Paul Adam.'

[A suivre./


s. 4e sa candidature au fauteuil vacant,1 ,1 daiis section de patbolqgjo interne, a 'çonimunique une très curieuse observation avec autopsie de dysoatose cléidol ^crânienne, héréditaire. Mais ceci estyra!i"nient quelque peu spéciaipour nos lecleurs. ̃

.'Parmi les ouvrages présentés à l'Aca;déniie, deux me paraissent mériter une (mention toute spéciale..

;I»e premier,, signé du regreifè proiess.èur Joffroy. et du docteur Dupouy, raé,rdecin."da l'asile de Sairit-Yon, a pour MtmFugues et vagabondages c'est une .excellente étude de clinique, mentale et ,;i de psychologie -pathologique pour laquelle le docteur- Dcn'y, medecin-dc la Salpètriôre, a écrit une très judicieuse *,» préface,. illustrée d'une citation de Mauï :>*iiee:'Barrès.. ̃'̃•̃ *'̃'̃: -hé second volume est le tome. IV des f- Recherches sur l'épuration biologique et chimique des eaux dégoût, effectuées à .l'Institut Pasteur de Lille et à la stavtibn expérimentale de la Madeleine par f- le professeur Albert Calmetté" et ses col•̃' iâborateurs habituels, ̃> MM. ̃ 'Rolants, /'Boullan'ger, Constant etMassot. Il relate .$'. "'les/ p/erfecliorinemonts l'écejn.nient ap> ''portés à la- station de la Madeleine, et met au point cette question intéressante au point de vue scientifique, *si impor̃ Ictnte un point de vue de l'hygiène urbdine Ci t uii\iwe est le meilleur des çmdè& pour Its mg-ôniqurs sanitaires et kb commissions municipales, chargées de ra^sdim^ement des villes et des grands cenhe^ industriels.

1 La commiwoo déclassement des candidats a Ki place ^acante dans la section des doademu ions libres s'est réunie au cours de la séance, et son rapporteur, M. I aul Strauss a pi is la parole en son nom en comité secret. Les candidats sont claS' tes comme suit

En pfcmieio ligne ex âiquo et par ordre alphabétique, les docteurs Maurice df ricm> etJ Voisin ;'en seconde ligne,' If*? docteurs Cdpitan* et Gastex en tl.o.%iemf,ligaQ,.les docteurs Goudray et -Vaja.Së. L'ôlec.tion .aura lieu à huitaine. ~.t. ï~ j 'v>. ̃ ̃ t. Intérim.

'•̃̃•- •- –s<f<j'^ ̃

iis'GRAMiESVÈNTES > jPoùr' uh: instant, ~noùs traversons rAtlantj''que,' et uoùs "voici à New- YorÊ où' s'achève la ̃ isHeh'fé'-aprês- décéa de -la eollectioir de M. John M'artjn. Il-s'agissait de tableaux de l'école ,j ifrançajse et l'on- valoir àquçls prix-ces ta•. b^eâux se sont enlevés. Voici ̃k ̃ Mîllot -.̃Ârïivèo au travail, 250,000 fr. le-Gocha j&eaus îl2ï50Qïr.;e0K)t :ia Charrette, 150,000 fr.;

i Petites Annonces ij3»c.i. 6 francs ParTSjfcinsqrtiohs oisCinquànfo lignes 5 francs;LcsAnnonces%a 3 francs' Ta/ligna concoràent: v'l° V Industrie et'les Fon'ds ds cc.nmereer ̃ ̃'• 2'- L'es -Octasi ans, -V-Enseiymmtnt, les' Emplois: et les Gè>ns;d&. maison;' ̃ 3°;'L«s Zgp&fions; ?. •̃ ,-̃•̃•• i'^hes -Pensions Ttoy.rqeaiscs.

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M"ÂT1KEES DE LA JEUTcËSSEÏThéAtre Fbmika)

jeudis, dimanches et fêtes, à 3 h., « Malborough r fevient de guerre ». Faut. d?p, 3 IV. (T. D28.<>S).

Troyon; VeHiaux. 82,500 fr.. Animaux- à Vùbreu- voir. 125.(.k)0 IV.; ï)aubigny Soleil sur ta Seine. 06,500 fr.;Diaz -.les Haiffiwurs, 31,500 te; Feiu-s < Adoiûs, 7,500 ̃ fr. J5srdt.dc Fontainebleau, 22,00*1 ff. Tli IvQusseau les- Bûcheronnes 33,500 fr.; J. Duprii Pâturage, 15,500 IV., PaysaçitfiSXX) fr.; Zauiacoïs les Musiciens: anibuIaiUs, 15Î500'- ft1.; Rosà Bonheur Bêtes au riâlv.raije, 22,000 IV.; clé Neuville -.Drapons chafgcctiif,' 51.000 IV.; Detaillo- Retour des- manœuvres, l».500 fr., la Sentinelle,, M.<m- h' Fromeptin :r Jp-abcs clans la désert, i$,250 ft.Schré'.ye.i: ijPa- valiers. 3&.5CX3 IV.; Boug.ucreau ks Jumcau-i; li,250.ir. La vente a produit. i,4ùb.5oo francs": 'ce fût; la plus forte vacation de la saison américaine.

̃'̃•̃ *v

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Valemoat.

-i sx>A^N<r-- -t–

lia Vie Sportive •̃^0U^SES A SA1NT.0XJEN

OSùx qui ont pu assister à la première course, ce ue sont pas les partisans du dernier moment, car, à la porte de Paris, à. l'octroi de l'avenue, de Saint-ôueir,;i;l y'a un cncombramont, .nu cifçhovêtfemont de véhiculés de toutes sortes, tels que la circulation est impossible et cai'il faut un bon quart d'heure pour se dégager; On .service d'o'vdïo s'impose.

ta journée s'est passée d'une façon agréable avec: des champs nombreux. Tiercelet $<i conlU'hio dans son métier de steople-Ch'a'sor. A Saint-Ouen, Antinous vaut mieux que "Gapiollo à Autouil ,c'est p.cut-cti.'e le contraire. Il faut attendre .la.riio'UY.erlu.re estivale pour être lixo sur cc:point.r Prix du Blavct f3,000 fr. 3,100 m-)- 1; -:EsquLvaiv, à: M- E. Tei»s«t (-Boùrdalc) -2,- Pic ..Royal, à M- Gmmotz (R. Sauvai) d, War̃vvicklV, àTNI. Camille Blanc (J. GhapaiaTUï) (3. long., G long..).

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̃ Mmo'Dunant, à Dax. ̃ ̃ ̃' ?jî. le docteur Frémont, à Vichy. Mlle Floquot,'à ArGachou. Mme Guiseppe C. Gori, à Chantilly.

M. le comte de Jarnac, au château de Gondo-sur Iton.. .M. lo baron Huyttens do Torbecq, au château d( MontyillcrSj par Baaeillçs.

Mme do Lyssier, à. Cannes. 'Mme la comtesse do La Vinaza, à Biarritz; Mme Mcugy, à Reloicq-Kerhuon. ̃ M. do Perceva-l, à Barbazan-

M. Georges Pilon-Fleury, à Ais-lcs-Bains. M.Saint-Afromdn, à Eti-echy. ̃

M. Octave Uïanne,- à Saint-Cloud.

M. Vincrmt, à Lille.

A L'ÉTRANGER

À- A. Aulich. à Carlsbad.

M. le comte de Baillct, à Tunbridgc Wells. II. le Çaron Mathias Baitistiai, a Mauzauai'è: Membrilla. ̃̃ ̃M. Edmond de.Bary. à Guobwiller.

Mme la duchesse -Del Balzo, à Capodimonte, M. Dcrvill'», à Carrare.

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Pari mutuel à 10 fr. Gagnant, 45 fr. 50. Placés Larcabal. 21 fr. 50 Coq II, 24 francs; Ambùsli,-27'fr. 50. Pria; Quand-Même (10,000 fr., 3,400 m.). 1, Taïdoun, à M. E- Thiébatix (Parfrement) 2, Calomel, à M. Pfizer (G. Sauvai); 3, Ros.à M. IL de, Juge (Salamagnou) (2 longueurs, 5 longueurs). ̃'̃ ̃- Non placés Le Saulay, Rouvrou, Sophora, Roi du Monde, Chloral, Mimulus, Palanquin II,

Pari mutuel-à à 10 fr. Gagnant 67 fr. Places Taiïloun, "31 fr. j 'Calomel, 26 fr. Ilos, 28 fr. ̃ ̃•.̃•- Ajax*

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L'attristante' campagne menée il y a quelques" semaines par des ignorants des choses de l'aéronautique, par ceux qui s'imaginent encore qu'un aèronaute commande aux vents et qu'on espionne en ballon, commence à porter ses fruits amers,

Le vent ayant changé ces 'temps derniers, ce ne sont plus les aérostats allemands qui sont venus, tomber en France, mais les aérostats Iran «ais qui sont allés tomber en Allemagne.

Les aéronautes français, qui, jusqu'alors avaient, en Allemagne, reçu des .populations et des autorités un accueil sympathique, y reçoivent maintenant un accueil aussi désagréable et hostile quo celui que la sottise a fait réserver en France aux aéronâutes allemands conduits par les vents en,territoire français.

Ainsi le prouvent les tribulations dont fut victime un des meilleurs pilotes de l'AcroClub de France, M. Barbotte.

Parti de Paris en compagnie de MM. Jacques de Vilmorin, et de Lareiniy-Tholozan, dans un ballon de 2,200 m. c, M- Barbotte atterrissait le lendemain, à midi 30, en Wurtemberg, commune de PfersbaAh.

Les autorités civiles et militaires reçurent mal les touristes aériens. A la gare, un gendarme retint prisonniers, dans. une salle d'attento, les trois aéronautes, sous prétexte qu'ils .devaient être officiers. Puis conduits aux bureaux de la mairie, devant le commissaire spécial, ils furent déshabillés, ibuiliés aucun papier no passa inaperçu. Les noms ut qualités, résidences, furent copiés en plusieurs exemplaires- Un lieutenant d'infanterie, accompagné d'un adjudant, conduisit ensuite nos compatriotes à la gare, le ballon fut déployé, la1 nacelle renversée et inventoriée. A huit heures du soir, cette scène ridicule et analogue a celle que les Allemands connurent récemment chez nous,

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\Í\-e,dist.38 ~n.s,~jb.tÓUt.,o joUr,n.:d.,p1. ruc CQ~1j.l?'

ou gouv. d'iutériour.Ecr.Bai'ois, rue laPitio.

fkîucTvettve, 57 ans, dés. pi. dame de compagaio pr II voyager, au pair. Ecrire Lf- B-, bureau 74. Jeune femme, gaie, sympata. dem- place daine do compag. ou gouvernante. Ëcr. M. L. 28, Figaro. Dame, revers. 56 a., dés. pi. dame comp.,au pair,pr. U W ou danic fortunés, yoysig. gçr. F. G. 3,Fis.aro._

s

durait encore,et comme M. Ernest Bariotté r testait contre de semblables procédés, il *v lui fut répondu que les Français avaient fait verser 500 francs à des aéronâutes allemands, descendus en France, et qu'il devait s'estimer heureux que son ballon ne fût pas confisqué. L'officier lit plus éncoreç ïrcontraign'it les aéronâutes à retirer leurs chaussois pour s'assurer qu'ils n'y dérobaient auCan pa-» pior. Tout cela est évidemment bien contrariant, mais nous ne l'avons pas volé* On a en France soulevé, dans des conditions chagrinantes et en exploitant l'ignorance des popu* latious, l'opinion publique contre lés aèro-» nautes allemands foule, gendarme» contai* butions se drossent contre eux.

On nous rend la pareille en Allemagneu nous serions mal venus de noiis plaindro»

•- ̃ "̃̃̃̃̃ ̃'

Le gouvernement autrichien vient de. corn* mander1 six dirigeables et six aéroplanes ?des« tinés à servir à des expériences.' ̃••̃ ̃. BOXE

Honey Melîody qui doit boxer contre Wil*lie Lewis qu'il a par deux fois ïnis tors' de combat, est arrivé à Paris. COURSE A PIED

A Bostan, un Français, Hemi Renaud, a gagné une course do Marathon. 11 y a eu 183 partants. Renaud a gagaâ facilement en 2 h. 53, par une chaleur accablante. ̃ Après* la victoire dû ipïauçâi'S'Sàint-Yves dans le Championnat du monde des « Marathon », ce succès a fait sensatioa en Àmé-> rique. VÉLOCIPEDIE i

Les Championnats de; F;raui!ft, –vilésse et aussi de fond sur 106 _k'iiomè1"Jïfes, së'disputeront dimanche prochain au T'iu-c-dés-Princes. Le mémo jour sera x-ouro, lo Championnat de France de 100 kilomètrnâ «tu- route l'arrivée aura lieu au Paic-df^PrJrices égale-'

ment. •̃̃̃.̃"

S^aaiz-RàiénaL

LA RUSL FRANCE HOT/BrG/SiT.lSiriÔ'-HoW LEPARFtiMoEtADAyiE£WWomû^l^ L'ŒILLET du RQY,

SES RAVISSANTS 1

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175'

Dama soulo, .capable,' ctçsjre p-Iseo dame de compagnie o«i. pour dirigorintérieiîr chez personno goule, pitit. salfluo, P. P.. A. Figài-o.. Couturier as •̃̃̃̃̃•̃̃ Couf'Min'^ûi.r;èro,dc.m.,ioi!rn.J.B.,4, r..St-Lazare. Bonna Cyoupuusc fais. ïc. coStnime,' des. journées dans^famiUs, Ecrire, G. -B.- B.yF-igai-o. B.£Oi^furière d. jonrn. bourg. Baugrau. g,r. Kelleri Lif.g*- célibat, dem. pi. Tr. au cour. do tenue de'gdâ '^ais.à nomb. pors. Ex.réf.Ec.L.R.,45;i>.Babyrohe Garçons de bureau

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V. Femmes de chambre (Suite)

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Mçiiagé,37a.,t.conf.,maît.d'hôt.tr.b.arg.,d.pl.hôt. par?.,fem.con<7-5a.réf.C.J.178,bdHaussmann.

M'ënage, 27-29'a., valet-mait. d'hôtel et très bonne

M Ménage, 27-29-a' valet-maît. d'hôtel et très bonne

cuisinièr.e, dem. pi. stable. C. R.,20,rue Cope-rnic. Ménage, valet-mait. d'hôtel et fme de ch., excel référ., dés. place. Charles, 80, rue Demours' Jne- ménage, val. de ch..sach. conduire et cuisin. ̃fais. mén. ,d.pl.,bneréf.L.R.,26,place desVosges eune ménage, cuisinière et val.-mtre d'hôtel, dés. place. Écrire G. L., 3, rue du Cirque. Ménage s. enf.. val.-mtro d'hôt.et tr.bnc cuis. -pàt.glac.,Alsac.|5-lla.,t,b.réf.,d.pl.,F.S.71,r.duBac. énage dém.pl.conc.p. la fme, connais. parf.se: v., haute réf. verb. M.L., 248, r. de Bercy (12' ar.). Ménage 35-30 a., dem.pl. mait.d'hôt. et cuis., sach. ML pât, 4 ans bnes réf. P. J.,12, rue de Passy. Uénage valet maît. d'hôt. et tr. bne cuis., dem. Bfcpl., excell. réf. verb.-Ecr. H. R. R., Figaro.

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MARCHÉS FINANCIERS

~=.oc;:a.

Mémento. A, Paris après un début irrégulier, la tendance s'est améliorée. Marché soutenu à Londres, ferme à Berlin.

J* •Paris, 4 mai. ÏAu début de la séance, on a un peu parlé politique troubles en Asie Mineure, mouvement syndicaliste du personnel des postes cela a suffi pour déterminer quelques réalisations qui n'ont pas trouvé immédiatement leurs .contre -parties faciles.. Les premiers cours ont donc été irréguliers, sinon hésitants mais les tendances du marché sont assez nettement orientées vers la hausse pour que le moindre tassement détermine des demandes et les acheteurs n'ont pas besoin de recevoir une impulsion bien forte pour se remettre à l'ouvrage.

L'encouragement a été donné aujourd'hui par les places étrangères qui nous ont envoyé 1, des cotes favorables en voyant que Londres et Berlin n'attachaient aucune importance aux craintes manifestées par lui, notre publie financier s'est remis à demander les titres sur lesquels son attention se porte, en ce moment, de préférence nous avons nommé les fonds russes et les actions de mines d'or. L'animation est redevenue assez grande dans ces groupes qui ont enregistré une progression' nouvelle ou ont consolidé Favance dernière, et tous les compartiments oiïtplus ou moins participé dans la suite à P&iélioration des tendances.

<tsa clôture s'est donc faite avec de bonnes dispositions, et ce que nous avons déjà dit de Ta situation de notre place nous permet de faire prévoir que le mouvement de reprise né"pourra que s'accentuer, à condition, bien entendu, qu'il ne se produise aucun incident politique de nature à modifier .1'excellente orientation du public et à le faire encore rentrer, dans une réserve fâcheuse.

No'ro 3 0/0 revient à 97 40.

L 'Extérieure espagnole s'inscrit à 99 ̃ Ic-Portugais 3 0/0, à 61 80; le Se~·be 4 0/0, à 83*50; le Turc unifie, à 93 10.

Parmi les fonds rjisses, le A 0/0 consolidé clôture à 89 40 contre 89 35 le A 0/0 1901, 88^70 contre 88 30; le 3 010 or 1891, à 74 95 contre 74 80; le 3 0/0 or 1896, à 73.25 contre 73 20; le 5 0/0 1906, à 104 25 centre 104 35; le A 4/2 0/0 1909, à 95 65 contre 95 70..

Les Lots 4888 de l'Etat indépendant du Congo sont à 92.

Dans le groupe des grands établissements de crédit, la Banque de Paris reste inchangée à/I,633; le Crédit lyonnais, à 1,217 le. Comptoir national d'escompte s'échange à 715 le Crédit foncier, à 742 la Société marseillaise, à ?3); la Société générale, à 668; la Banque française, à 254 le Crédit mobilier, à 119 la Banque de l'Union parisienne, à 815.

Parmi les valeurs industrielles, la Thomson se. traite à 716 les Etablissements OrosdiBack; à 225.

Les chemins français sont calmes Est, 932; Lyon, 1,360; Midi, 1,150; Nord, 1,755; Orléans, 1,360; Ouest, 935.

Le Métropolitain clôture à 508 contre 505; le Nord-Sud, à;. 322 contre 318.

Parmi les valeurs d'électricité, les Ateliers dé.-Conslructions électriques du Nord et de V\É/St (Jeumont) sont à 317; les actions de la. Société d'Electricité de Paris, à 430 les obligations 4 0/0, à 491. Pour la première quinzaine d'avril, le nombre de kilowatts vejadus dépasse 3,000,000 contre 1,500,000 l'année précédente, malgré la diminution habituelle de la consommation à cette époque da' l'année. L'Eclairage électrique termine à256.

.Dans le compartiment des valeurs étrangères, la Banque d'Athènes cote 123; la Borique centrale mexicaine, 462 la Land Bank of Egypt, 211.

Le Rio s inscrit a 1,848 contre 1,834; la Central Mining perd un point à 391.

%,& Briansk se retrouve à 281 la Sosnowice termine à 1,540; les Naphles de Bakou, à. 892. JTes chemins espagnols sont .calmes Sara-

Ménage, val. ch.-mtre d'hôt. et fme ch., 30 et 26 a., 5 5 a. m", maison, dés. pi. E. M., 3, r. Marignan, M énage,33a., dem.pl., val. mtre d'hôt,etcuisinièrepàt., bonnes réf. L. Lecerf, 12, r. du Colisée. Ménage, 35-30 a.,cuisin.-pâtis.et fme ch.,con.coût., 11~ serv.table, réf.3a.dern. plD.. V., 5,r. Mont-Dore. Jne ménage cocher et femme de ch.,b.réf., ciom. pi. pr. ou Paris. Henry,ch.M.Triboulet,12,r. Passy. Ménage sans enf., arr. pr., v. ch. et cuis. fer. pet. sav. dés. pi. Paris ou banl. Ec. C.S.R., Figaro. Ménage, valet-maît. d'hôt. et cuisinière soigneuse, i)i dem.pIacc.Bnes réfër.Devos,10,rue Christine. Ménage, 34-27 a., val. -mtre d'hôt., sobre, et fme ch., faitcost.etling.Bneréf.A.T.128,bdHaussmann. Ménage,24 a.,valetde ch.-maît.d'hôt.et fme de ch., bnes r6f.,dem.pl.stab.Hirtz,83,av.Henri-btartin, Ménage. 34 a., val. ch.-mtre d'hôt. et cuisin"-pàtiss., d. pi. 12 a.réf. verb. quit. cause déc.L.F.118,r.d.Bac Ménage chef cuisinier et femme de chambre, dés pl., sach. angl., b. réf. Ecrire L. 22, Figaro. Ménage, sans enf.,35 et 29 a., mait.d'hôt. et cuisin"ill pàtis;,rec.p.maît.,d.pl.M.D. 51,av.Henri-Martin. Ménage, 36-38 a., val.-maître et fine cuisinière, rec. par maît.,dés.pl. L.T., rue Saint-Dominique,96. Ménage36a.,val.-m. d'hôt. b. argt. et fme ch.sach. jtt coiner, excell. réf., d. pl. Ecr. B. 237, Figaro. Ménage, 28 a.,val.de ch.-cuisinier et tout faire, rec. iM p.mait.,dem.pt.A.&18,r.del'Arc-de-Triomphe. M énage,val. -maît. d'hôtel et bne euisinière,35 ans, tr. bnes référ.,dés.pl. A.B.,37,r.St-Pétersbourg. Ménage 45-42 a., mait. d'hôt. fem ch., fais. rob.. coif.12 et 5 a. réf. dés.pl.,enc.pl.Ec.H.59,Figaro.- Cours de cuisine

Cours DE CUISINE ET PATISSERIE, au journal le Cordon-Bleu,i2d,{s St-Honoré, et71,r. la Pompe. Cuisiniers

Cuisinr-valet,9a.réf.,d.pl.J.P.,96,r.St-Dominique.

Cuisinier-pâtissier, 43 a., longues référ. en maison

Cuisinier-pâtissier, 1. a., longues l'Mér. en maison

bourg., clés. pi. ou extra. Mauger,21,r.Ruhmkorff. Chef,36 a.,4 a. 1/2 et 3 a. 1/2 mêmes mais., dem. pi. )u Réf.premier ordre.Bosclieron,8, r. Croix-Nivcrt. Cuisinières

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Cuisinière, 32 a. ,tr. capable, sér. fait glaces, pâtiss., dem.pl. stable ou extra. G. T., 4, rue Logelbach. Cuisinière, 38 a., très bonnes références, demande place, fait ménage. M. C., 30, rue Marbeuf. rès bonne cuisinière-pâtissière, 42 ans, dés. place ou e^Jra,'4 et 2 ans réf. M. M. 23,av.Victor-Hugo. onne cuisinière-pàtissière-glaçière,25 a.,bonnes Bréfér.,dem.pl. ou extra. A. G.,54,av.Victor-Hugo. Bonne cuisinière, faisant ménage, références ver¡ bales désire place. Ecrire M., 33, Figaro.

gosse, 404; Nord de l'Espagne, 338; Andaïous, 192.

Les obligations 5 0/0 du chemin de fer de Rosario à Puerto-Belgrano sont à 482.V Les obligations 5-0/0-du Chemin de fer de Goyaz terminent à 433 75.

^l" T~.

Bourses étrangères-

Londres, 4 mai, 5 h. 20. Marché calme, mais soutenu dans l'ensemble. Consolidés fermes. Chemins anglais plutôt mieux disposés, bien qu'irréguliers. Fonds étrangers fermes tout d'abord, mais diversement traités par la suite sur les nouvelles venues du continent. Valeurs cuprifères fermes, en particulier le Rio-Tinto. Valeurs américaines fermes on a demandé l'Atchison, le Baltimore, le Louisville, le Southern et l'Union Pacific. Berlin, 4 mai, 3 h. t.$. Bourse ferme. Fonds allemands et prussiens très bien tenus sur le succès de l'émission des emprunts alleman,d et prussien qui a profité de souscriptions importantes de l'étranger. Valeurs de banques fermes, sauf la Dresdner, qui a eu à supporter quelques offres. Groupe américain ferme aussi, mais peu actif. Chemins autrichiens demandés Lombards mous. Valeurs industrielles de charbonnages avec quelques avances la Harpener est toutefois calme. Vienne, 4 mai, 3 h. 10. Marché indécis. Fonds austro-hongrois calmes toutefois. Mobilier légèrement irrégulier. Chemins autrichiens mous Lombards délaissés Laenderbank, sans variation appréciable. Alpines hésitantes Tabacs ottomans peu traités. Bruxelles, 4 mai, 4 h. 4. Marché soutenu, grande fermeté sur les valeurs de traction. Les valeurs de charbonnages et de sidérurgie sont toujours lourdes.

Rome, 4 mai, 4 h. 20. De grosses réalisations ont quelque peu alourdi le marché, qui termine en moins bonne posture. Madrid, 4 mai, 4 h. 20. Quoique le marché ait présenté peu d'animation, la fermeté a été générale. Le change est toujours à n 70.

Hl"

IflfOHlMTIOflS t iflflflCIÈftES

CAISSE DES DÉPÔTS ET CONSIGNATIONS. Opérations des Caisses d'épargne ordinaires avec la Caisse des dépôts et consignations du 21 au 30 avril 1909

de fonds.Fr. 4.821.004 70 Retraits de fonds. 4.500.053 62 Excédent de dépôts Fr. 320.951 08 Excédent de dépôts, du 1" janvier au 30 avril 1909, 25,241,255 fr. G7.

Capitaux employés en achats de rentes, du 21 au 30 avril:

1° Pour le compte des déposants des Caisses d'épargne ordinaires, 545,793 fr. 95

.2° Pour placement des excédents de dépôts et, en outre, des arrérages et des capitaux encaissés sur les valeurs composant le portefeuille provenant des Caisses d'épargne ordinaires, 4,486,586 fr. 99.

FINANCES RUSSES. Les comptes provisoires des recettes et des dépenses du Trésor russe, sur le budget de 1908, donnent les résultats suivants: Recettes ordinaires, 2,417,313,000 roubles, en augmentation de 30,363,000 roubles sur les prévisions budgétaires, et de 74,838,000 roubles sur les'recettes effectives de l'année précédente. Le budget des dépenses ordinaires portait sur 2,312,251,000 roubles, auxquels il s'ajoute une somme de 28,900,000 roubles, autorisée après le vote du budget, soit en tout 2,341,151.000 roubles, sur lesquels il a été effectivement réalisé,, iuscjivau 31 décembre 1908, une somme de 2 milliards 133,459,000 roubles.

Les recettes dépassent ainsi de 76,162,000 roubles le total des dépenses autorisées à titre ordinaire.

Au budget extraordinaire, les recettes réalisées se sont élevées à 196,700,000 roubles, dont 188,300,000 roubles provenant de l'emprunt intérieur; tes dépenses se sont montées à 272 millions 400,000 roubles. Excédent des dépenses 75,700,000.

En résumé recettes totales, 2,614,013,000 rour bles. Dépenses totales, faites ou encore faire, "2,613,'551i6Ô0 roubles. Excédent des i:e"çettês,462ÎCX)0' roubles,

onne cuisinière-pâtissière, 35 ans, 4 ans références, désire place. Ecr, Louise,64,r. Miromesnil. 17 Fnecuisinière-pàtis.-glac.,40â., dem. diners, extra, Parisoitcamp.,tr.bonscertiflc.C.D.,6,rueLekain. Tires bonne cuisinière, bonnes réf., quitt^maître I pour cause de voyage. Ecrire B. 29, Figaro. Fine cuisinière-pàtiss.,40ans,-veuve, Alsacienne, dem. place, bnes références. R.,13i[fg St-Honoré. fluisinière très cap.\37 a..fait pâtis. ,glac.,ûem. pi., jjexccl. réf. verb. ,enc.enpl.C.B.,55,av.Ch.-Elysees. ine cuisinière, très capable, économe., dem. place, 2 et 6 ans références verb, Ecrire M. R. ,3, Figaro. excellente cuisinière-pâtissière, 32 ans, dem. pi. bonnes referenc.es. Ecrire L. 450, Figaro.

onne cuisiniète- âtissière-~lacière, ~iG ans, 4 ~t

Bonne cuisinière-pâtissière-giacière, 46 ans, 4 et

5 ans m" mais., réf. verb. ,d.pl.J.M.,9,r.St-Romain

2 bnes cuisinières (ais. pâtisserie, 34 el36 ans, dem. place, bnes références. L.C. et M.V.,7,r.Louvois. Cuisinière. 38â., fais. cuis.tr.soig., un p. mén.,d.pl. av.va1etoufmech,,tr.b,réf.M.Y..av.ChTElysées. nonne cuisinière, 36 ans, célibataire, désire place, J& bnes références verbales. A P., 6, r. de la Neva. Bne cuisinière, 32 ans, sach. glace et pâtisserie, 1$ dem. pi. avec valet. Bon. réf.L. M-, 41, rue Fabert. Cuis. -pâtis!, 36 a.,rcc.p.maît.,dés.pl.M.P.78,r.Lévis fkiisinière, fait ménage, demande place. Bonnes ii référé nces verbales. Ecrire N.. N. 2, Figaro. Très bonne cuisinière, 50 a.,recomm. verbalement par maître, désire place. M. B.,6, rue Rodier. rîirès bonne cuisinière-pâtissière, veuve, dem. I place, bonnes réf. P. M., 157, r.de l'Université. Bonne cuisinière-pâtis.-glac.,46 a. ,4 et 5 a. même

mais..référ. verb., dem. place. Ecr. V.H. O.Figaro.

rîlrès bonne cuisinière sérieuse demande extra 1 Paris ou envir.Bons certif.J.,54 bis,r. de Clichy. Jeune fille, b.cuisinière,25 a., dem. pi. sérieuse Paris ou envir.Bon. référ. H. R., 2, av. des Ternes. Cuisinière,30 a., dés. place av. femme de chambre, 3 et 4 ans bonnes références.Ecr.Y.44, Figaro. onne cuisinière, 28 ans, fais. glace et pàtiss., demande place. Ecrire E. S., 84, rue de Lille. Cuisinière, cap. ,34 a.,excel.réf.,dés. pi. avec valet, rec.p.maître.Ecrire L.M., 30,'rne du Printemps. Bonne cuisinière faisant pâtisserie, désire place, bnes références-verb.M.C.,20,rue de Lévis,Paris. ne cuisinière. 26a. ,désirep lace, gages 50 fr.Bonnes référ. de3ans.Delphine Cardinaux,42, r. Linois. Cuisinière-pàtissière-glac, désire place maison [a stable.EzcQllentes référ.Ecrire C.C. 90, Figaro. Gouvernantes d'enfants

Jne fille, Allamandè, bonne famille, sacli. travaux intérieur, dem. place gouvern. d'enf. ou dame de Cie au pair. Sanner, 41, rue de Clichy. ne tille, Allem., pari, franc., dés. pi. gouv10. ouDllo de compagnie. Ecrire S. M., 3, Figaro. Gouv"\Allem.,sér,dés.pl.enf.M.S.,85,av.G.-Armée Jne dame française, sach. allem., russe, dés.place gouvernante d'enf. au pair. Ecr. L. T. 3, Figaro. i Uemande,20a., dés.pl.gouv. d'enf., saitfranç.un il peu angi.,connl coût. Madlena, 66. rue Trufl'aut. Jne Allem. pari. franc, et italiennes, pi. gouvernante près enfants. -l'scrire K. 1V., 5, Figaro. Allem. duNord,26a.,tr. rec.prmait., s. mus., cout., dés. pi. gouvernante. Sch.,14, rue Constance. Jne fille. Allem., de bne famille, conn. travaux intérieurs, dent. place gouvernante d'enfant ou dame de compagnie. Ecrire L. 11,. Figaro. Jne fille, bne musicienne, pari, angl., dés. place gouvern. d'enf. C. Houdouin, 3, r. des Islettes. Allemande du Nord, dist., 30 a., protest-, dés. pi. près enf. ou jnes fill. H. AV., 15, av. Trocadéro. Je cherche pr ma fille, 17 a, grande et forte, ayt fait études class., musicienne, place de Fraiilein pr surveiller 1 ou 2 enf. dans famille aristoc. Paris ou environs, où elle serait traitée comme membre de la famille. Carl. Gross, à M. Cladbach Rheinland (Allemagne).

Dern. désignation Cours de Clôture miter. reven DES vALEURS 'd'hîeTjl;ST" constat FONDS D'ÉTAT FRANÇAIS

"fr.lO O'O Perpétuel C 07 iOj ft7 DO 10

•3.»l^ -•_ T 97 52 97 40 –12 S-" O O/O Amortissable C 98 10 H- » -O v~p ̃ ̃ • T 98 47 1~ 7

15. » Obligation Tunis H G 4G2 «150– -.50

2T.o!AnnamSTôhkin2',î%» 79 75 2 OOIMadagasear 2%% 1S97..» 82 33 82 33

'̃'< » ?,;{ 1903-03.» 91 20 91 M +.. 10

15 "1 :J;{ 1DO:I-0;» Dl20 45b 30 -y-.1 10

15 » Afriq.Occident. o 190 J » 451 455 +.1

̃13 » I Algérie ?,% 1902 » 455.. 445

17 50 Indo-Chine 3 1S99.» 477. 47?

17 5O¡:Indo-Chine 3~ 1899.n 477 477.

15 » ̃)% 1902 » 421 422 75 +.1 75 20 » Ville de Paris 1865 4% ..» 512 512 50 +.. 50 12 » 1869 3%» 475 12 » 18713%» 403 25 405 75 +..50 20 » 1S75 4X-.» 552 73 552 .75 20 » 18704%» 550 550 10 » 1892 %< 372.. 377 +-5 10 » ]89i-9fi'2K 37125 37, ..+.175 10 « 1898 2%» 422 ..422 10 » 1899 Métr.» 409 o. 40S –.1 12 50 190i- 2^%» 443 413 11 » 1905 2?|%» 393 75 394.. +..25 12 » Ville de Marseille 1877.» 409 40S 50 50 3 de Lyon 1880 3%» 110 23 110. ..25 SOCIÉTÉS DE CRÉDIT

ET OBLIGATIONS DU CRÉDIT FONCIER 1C66G Banque de France C.429O 4270 .20 52 12 d'Algérie » 1480 1180

47 r.O (iel'fndo-Clline» 1405 1115 ̃• +10

8 35 d'Athènes T 123.. 123

51 l:j N!t du Mexique» 1016 1051 +.5

2S SI ü~ l'II1;do,.Chine: 43&i)462 + 10 22 50 Ottomane ̃> 723.. 719 15 p. Esp1' de Crédit C 288' 290.. +.2.. 18 p, Hyp d'Espagne 719 GO » Paris-Pay-BasT 1<!33 1«33 40 » UnionParis'C C 819 50 81G .3 50 13 oO FrancCom.IndT 25i 235 ••I + -1

23 24 des Pays autr.» 480.. 483 +.3

11 30 LandBankof Egypt.» 210 211 J-.l 42 ÛOlComp1" Algérienne. 1015 1020 +.5 » » FrançMin.d'OrT 85.. 84 50– ..50 S0 » Comptrnat' d'Escompte» 715 713 55 » Crédit Lyonnais » 1217 1217 14 37 Indust1 &Com'.C 697 698 +.1 « 23 Mobilier Franc.T 120 119 .1 23 » Foncier Egypf.C 736 742 +.6 » » Association minière. 261 •̃ 264 +.3 » » j Central Mining » 392 391 -.1 16 25JSociété générale." » 668.. 668 o0 »! Crédit foncier actions. 745 13 » Oblig.com'" 2.60» 1879. C 484.. 484 50 +..50 15 » 3% 1SS0.» 502 50 503 50 +.1.. 12 » 3% 1891.» 308 50 400.. +.150 i:j » 2.60% 1892.» 460 457 +.3 13 2.G0% 1899.» 470 470 15 » Oblig.fonc'"3% 1879.» WJ 50 509 .50 ̃13 » 3% 1883.» 435.. 43i.l.. l!î » 2.60% 1885.» 464 463 -.1 yt » J) 2.S0% 1S95.» 477 50 479 75 +.2 25 13 » 3% 1903.» 501 ..501 ̃s » 3% 1909.» 258.. 257 50– ..50 i » Bons à lots 1OO fr. 1S87.» n 09 75 69 50 25 15 « Obl.B.hypoth"l,OOOfr» 582 50 584. + .150 ACTIONS CHEMINS DE FER

rO » BôneàGuelma C 685 ..j*6S0 –.5

22 50 Départementaux 3% 660 655 –.5 35 50 Est » 940 932 –.8 15 50) Action de jouissance. •» 415 1 MO »! Est- Algérien » 715 715 ̃ 19 »' Métropolitain de Paris > 505 508 +.3 ?,% Nord-Sud» 317 322 +.5 50' » Midi » 1152 j 25 » Action de jouissance.» 595 -.| 597 +.2 72 y Nord .-T 1719 .1755 +.0

56 » Action de jouissance.C 1365

.,G ni 1 Action de Jouissance. G 13Go ..I.I

59 »'Orléans » 1361 1361 44 »! Action de jouissance » 966 957 –.9 38 50 Ouest » 935-. 935 21 » Action de jouissance » 480 485 +.5 28 75 Ouest-A gérien(r.àOOOf)» 662 665 + .3 57 VParis-Lyon-Méditerr.T 1360 1 35 Andalous 192 192 3:1 » Autrichiens-HongroisC 763 10. » Congo supr aux g' lacs» 302 50 » » Sud-Autrich'Lombar'.» 112 30lirJ Méridionaux d'Italie..» 699 10 p. Nord de l'Espagne 339 33S –.1 » «Portugais -C 309.. 311.. +.5.. 10 p. Saragosse T 400 404 .2 OBLIGATIONS CHEMINS DE FER »iBône à Guelma c 436.. 437 50 +.1 50 15 »i Départementaux 3% 42150 25 » I Est 52-54-36,5 (r.USOf.)..» 669 15 –3% » 448 50 446 50 2.. 15 » 3% nouvelles » 442.. itl .1 12 50 i%t » 398.. 397 25! ..75

15 » Est- Algérien i% » 434 50 435 75 +.1 25

15"»Midi3% » 411.. 410. .1 15 » 3% nouvelles » 438 438 15 » Nord 3% » 448.. 447. .1..

•15 ï% nouvelles » itl 441

12 50 Î'Â' (r.à500fr.).» 402 50 400 25 -.1 25 15 » Orléans 3 ̃ » 446 444 50 50

15 » 3% nouvelles » 439 50 439.. -50

12 50 "1 2J4%(rem.à500f.)»' 396.. 394 50 .1 50 15 »Ouest3% » 442 50 441.. +.150 15 » 3% nouvelles 439.. 438 50– ..50 12 50 2/i% » 388 50 391 +.2 50 15 » Ouest- Algérien 3% » 431 432 +.1 15 » Dauphiné 3% » 439 75 441 75 +.2 15 » ̃ P. -L. -M. Fus. anc. 3%. » 413 75 412. .175

15 » SI Fus.nouv.3%» 440.. 438 50 .1 50

25 » lMéditer.5% (r.à625f.)» 643.. «43

45 » iJ-V 3% 439 50 440 +..50

15 » '• f Paris-Lyon 3% 1855.-» 441 411 44l

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15 »!Lomb.3%(Sud-Autr'.)anc.» 292 50 293 .+..50 15 »! nouv..» 288 25 288 50+..2o 13 »'Madrid-Sarag.3%l"hyp.> 3!)7.. 398 50 +.1 50 15 » » 3%2«hyp.» 39175 392 ..+..25 15 »!Saragosse-Cuenca3'h.» 390 50 391 +.. •><) 13 »]Nord-Espag. 3%f"ùyp..» 391.. 391 391.

13 »| 3%2' hyp..» 379.. 380.. +.1..

15 .:Pampelune Spécial. 3% » 381 382 +.1 •• 15 •! Portugais 3 Xpriv.l" rang» 313 50 344.. +.. oO 20 •! Russes 4% 1903 » 439.. 431 .5 15 »'Saloniq.-Constantinop.» 335 331 50 50 20 » Smyrne-Ca'ssabal894..» 474 "0 1S95..» 449 50 452.. +.2 50 25 Victoria à Minas 5%» 418 50! 450 +.1 50 ACTIONS INDUSTRIELLES & DIVERSES 25 » Aciéries de France Ci 500 505 +.5 50 » deLongwy.» 1160 1150 -10.. 50 » deMicheville» 1200 1290 75 » At.& Chant, de la Loire» 1775 45 »!Ch.&Atel.deS'-Nazaire» 9S4 985 +.1 •• 40 »! Agence Havas. » 871 877 +.6 15 •] Bateaux Parisiens ». 245 238 .7 2 63 Briansk T 285 ̃• 2S1 -.4. 15171 Canal de Suez 1715 4715 •• •• 71 oS Partdefondat'C 2121 2121.J •• 120 71 71 Société civile..» 'J425 25 34 5*'V. » 685 J2'J71 Actions jouiss.» 4005 ·· 35 » Comp' Franç.d.Métaux» 690.. 090.. 55 »:Societéde Peharroya. » jU80 1180 ̃• ̃• SttU Comp; Gêné" des Eaux»; 1913 •̃ 1914 +.1 •• ii'ji. Gêné" Transatl.» -228 228.• 20 » Havraise ».400'50 405.. +.4 y0 Charg"- réunis..» 500 500 ̃17 »̃̃̃̃ Wag.-Litsord.T 370.: 376 17 ̃ » priv.» -388' 100 » Contin" Edison C 1420 1405 –15 •16 50 In'" Téléphones» 330.. 332.. +.2.. 20 »! Docks de Marseille.» 406.. 406 ··

80 »' Eaux therm'" de Vichy» 2251 2200 +.9

40 » Etablissent" Cusenier.» 587 587 •• » » Decauville» 47 45 75 -.1 2o Sfl » Duyal » 12H0 1295 +.5 ••

27 50.Figaroex-c-l!,17f50J'av'09.. 5;5 .H 50 50

27 50iFîgaroex-c-li,l7f30J'av109» ~'l:' •̃ ~'li D0 •̃ 50

25 »|Fives-Lille •>! 600 608 +.8

55 .iForg.&Ac.delaMarine>il380 1371 •• –.9 :•

85 » duN.&del'Est« 1895 ..1918 +23

55 =IF°`&.Ch°delaMéditerr. l'Y10 ..I1:'U8=:. -'3'

55 » F"&Ch!delaMéditerr.. 1210 1208 -.2;

18 «Grand-Hôtel.- 275.. 26i -H •̃7 50 Gd- Moulins de Corbeil» 110 50 114; +.3 M SO » Schneider &C;'Creusot» 1920 1955 +35 15 «ÎSoc.mét.deMontbard.» 195.. 193. -2 •• 60 »!GazCentral «1482.. 1482" ::0 »' MagasinsGen.de Paris» 623.: 623; !•• 200 » Boléo 1050 4015 -.5 50 » Mokta-el-Hadid500p..» 1007 1610 +.3 » »: Messageries Maritim.» 168.. 169..+.1-- 12 50 Malfidano » 5/9 » » Omnibus de Paris. T 1350 1344 -.0 14 » Orosdi-Back » 225.. 225 7 50 Tramways-Sud 188 188 "0 » Petit Journal C 365. 365 60 »l Petit Parisien part bèn..» 898- 898 d 9 201 Printemps :• 468.. 467 50– ..50 15 »iRente Foncière » 471 100 65|Rio-Tinto T 1831- 18iS +14 •• 32 »! Société C"deDyn3mite» 0G8 667 -1 •̃ 15 » S"Paris'd'Indr"électr.» 264 265 +.1 20 » Selsgeiam.Rus.mérid.» 350 346 –.4 » » Société du Gaz deParisC 28S 288 55 » Charb.de Sosnowice..T 1543 1510 –.3 2? 50 Thomson-Houston » 710.. 716 30 Tramways s Français.. C 592 592 50 +.. 50 50 » Télégraphes du ord.. 745 710 –.5 45 » iUaion des Gaz i" série..» 830 848 +18 10 *!Voitures de Paris » 209.. 210..+.1-. FONDS D'ÉTAT ÉTRANGERS

2 50i Anglais 2'I% T 83 40 4 » Autrichiens 4% or C 100 23 100 40 +..15 4 » Argentin 4% 1896 (Resci).T 97 10 JO 4 ». 4% 1900 » 95 60 4 » Brésil 1 1889 86 25 86 30 +..05 25 »' Sao-Paulo 5% .1908 C 510.. 510 25 » Bulgarie (Princ.de) 5% 1890» 505 502 –.3.. 25 » 5% 19021 505

» » Congo (Bons à lots) C 92 92 75 -4- 75

15 » Doman1" Autriche 18S6.» 306.. 309 25 +..25 ̃ 4 » Emp. Chinois 4% lib.» 99 90 99 60 30 4 » Egypte Unifiée » 106 30 100.. –30 3 50 Privilégiée.» 100 75 100 80 +..05 4 » EspagneExtérieure4%T 08 98 99.. +..02 ̃25 » Espirito-Santo C 496.. 496 50 +..50 30 » Haïti 6% 1896 » 509.. 505.. –.4.. » » Hellénique 1881 » 260 4 » Italien 3%% T 104 30 4 » Japonais 4% 1905 » 97 50 97 50 25 » Maroc 5% 1904 » 526.. 4 i Mexicain 4% 1904 » 97 40 97 80 +..40 5 » Minas Geraes 5% 1897. C 507 508 +.1 3 50 Norvégien 3%% 1901-05.» 97 90 98 45 +.. 55 3 »Portugais3% T 6190 61 80 –•• 10 2 50 0bl.TabacPortug.4K%-C 503.. 503 4 » Hongrois4% or. 98 20 98 30 +•• 10 4 » Roumain 4% 1898 » 94 75 94 25 -50 5 » Russe 5% 1822 » 108 50 108 70 +..20 4 » 4% 1880 » 89 50 89 25– -.25 4 » i% 1889. » 88.. 87 50 •• 50 4 » Consol.4%l"&2"S".T 89 35 89 40 +..05 i* 4% 1901 » 88 30 88-70--+.40 ̃̃3 » 3% 1891-1894 or.» 7180 74 95 +..15 B » y/, 18y0or »^ 73 20 ~10 73 25+-.05

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3 50 Russe' 3^, 1S94 T 80 40 80 45 +.. 05 0 5 » l: 4%.4ntérr2f.06i)7..O C 85 45

5 » 5.1<SO6 lot 35 104 25 -10 i>,i%l 1909 » 95 70 95 65 05 ~) i'- »-Sert>ieV£ 1S95 83 45 83 50 +.. 0o 25 »| -+. :>% IMB-Monopol.» 496 3 50 Suisse V, •cli.r.I899-1902f: 100 25 99 80 45 4 » Dette Turque Conv.Unif..T 93 35 93 10 •• 25

20 •! Ottom.Consol.4%» 470

20 »'Ottom. priorité 4% » 452. 20 »:Oblig.Douanesl% » 490 3 M Uruguay VA' 1891 C 74 00 OBLIGATIONS DIVERSES

» Panama Bons à lots C 113 50 lli +.. 50 23 » Suez 5% » 615.. 612.3.. 25 » 3% » 478.. 478 25 » Port du Rosario » 509 50 509. ..50 10 » C" des Métaux » 509.. 506. .3.. 15 Transatlantique 381 381 5C +.. 50 10 » Génér'"desEaux3%» 134.. 435.. +.1 23 » 4%» 51150

27 » Fives-Lille4% » 490.. 490 50 +..50 20 »Gaz&Eaux » 498.. 495 -.3 20 » Français et Etrang» 498 499 +.1 23 » Central 4% » 51150 508 50 –.3 24 Lits militaires » 600.o 17 50 Messageries Maritim'.» 410 413 75 J-.3 75 20 » Omnibus 4 507 505 50 1 50 17 50 Voitures ZV.% «384 50 387 +.2 50 20 » Ld Bank of "Egypte 'i%%» 403.. 406 +.3 Wagons-Lits 4% » 503 25 505 +.1 75 MARCHÉ EN BANQUE Il mai

Hier | Aujourdi Hier [ Aujourd

Argentin 4%T T 9150 91 32| GapeCopper.T 181.. 183.. BresilS 1895 98 45 98 50 Tharsis nouvi 115 50 110 5% 1903 102,35 102 50 Platine O 389.. 350.. 4 Resci 8690 80 80 Electr. Lille.» 243 217 Intér. Espagn. 78 50 Union Tramwi 35 mexicain 5% 52 70 Cercle Vichy .> 110 3 35 55 35 55 Chai. Nécess.» 1163 1160.. Roùm.5%030 103 70 103 10 Cercl. Monaco» 5000 4984 LotsTufCS..T 176 25 175' 23 Cinq.1 1008 1010 DeBeersordi 322.. 319.. 0bl4%» 306.. 309.. Harpener. 11-95 H90 Plaq. Lumière» 405 400 50 Hartmann.» 5'nî 544 Tav.Pousset.» lit Huancnaca » 85 75* 85 25 Zimmar.» > 99 102 Lauriumgreo 57 50 58 25 Soie artif.acb 2! 15 50 295 50 SuLorDi6trich 355 352 parts 67 67

March'é im'gulicr dans l'ensemble. Fonds d'Etat aux environs de leurs cours d'hier. La De Beers ordinaire et. la Jagersfontein ordiiïdn-è~i[>eïdent~ 3- ̃ francs De Bee'rs préférence, 385 au lieu de aSi 50.

'.La ro«to"gag-ne;8 francs; la Balia-Kara'idin, 3 francs le Cape:, Copper,. 2 francs Tharsis, Î'i6 au .lieu." do l'iô'SO. Par; contre, la Harpener recule d;e 5 francs;- la Hartmann, 2 francs, etc. L'action de l' Electrique Lille-Roubaix-Tourcoing s'échange à 247 francs. Pour montrer l'essor pris depuis un quart de siècle par la région du Nord, on rappelle justement que 1,385,000 voyageurs ont débarqué à Lille, en 1875, tandis qu'il en. est passé environ 10 millions par ses diverses gares, en 1901. Il convient d'ajouter que le département du Nord, dont l'Electrique LilleRoubaix-Towcoing dessert les principaux centres, est celui dont la population est le plus dense 3 16 habitants par kilomètre carré, et elle s'y-développe avec une extraordinaire rapidité. Knfln il ne faut pas oublier que toutes les industries sont représentées dans le département du Nord.

MINES D'OR A PARIS 4 mai

Cassinga 5 LanglaagteEst 75 73

Chartered. 25 23 MayConsol. 31 32 75 Consol.Goldfl- 145 50 115 ..j NewGocù. 57 57 CrowaOeep.. 439 50 439..] NewSteinEst. 5125 54.. EastRand 131 •• 129 50^ Randfo.Est.G. 59 25 58 75 Ferreira Gold. 457.. 456.. I Rand Mines. 223. 22150 FrenchRanl. 19 23 ?.. Robinson Deep 127 50 127.. GeduldProp.. 74 25 74.. ..I Gold 258 50 257 50 Geldenn. Deep. 112 50 RoodeportC.D. 33.. 32 50 Estate 32 25 32 50; Rosé Deep 122 122 50 GenMin.Fin.. 51 51 25 Simmerant! J. 50 75 50 25 GoerzA 50.. 50.. S.Afr.GoldTr. 92.. 9175 Golden Horse S 167 50 168 j Transv. Land. 67 25 67.. Johannesb.lnv 37 75 37 50 VanDykPr. 37 50 37 50 Lancaster. 10 25 11 25i Village M. R.. 103 50 105..

Le groupe des mines d'or sud-africaines s'est bien tenu, en dépit de quelques mouvements en sens divers, sans importance d'ailleurs. La Modderfontein B. clôture à 92 25, après même 92 50. Les rendements particuliers pour avril commencent à nous parvenir.

L'East Rand Proprietary a broyé, en avril, 150,000 tonnes, produit 52,822 onces d'or fin, et réalise 404,288 liv. st de bénéfices; en mars, on avait relevé broyage, 146,300 tonnes production, 52,524 onces; bénéfices, 103,892 livres sterling.

Glynn's Lydenburg broyage,* 2,794 tonnes; production, 1,937 onces; bénéfices, 5,369 liv. st. en mars broyage, 2,751 tonn.es; production, I,~fi8 onces: profits, 4,702 liv. st.

4 Nigol Gold broyage, 10,250' tonnes'; production, 4,259 onces bénéfices. 7,J5§ livres sterling;

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en mars, broyage 10,500 tonnes production 4,299 oneçs profits, 7,180 liv. st.

Les dépêches parvenues de la Rhodésie signalent d'excellents progrès dans les mines et dans tout le pays. On prévoit une grande expansion des affaires pendant l'hiver prochain.

Nous avons noté l'activité particulière du groupe-de- la- General Mining-: -le New Goch etle New Stcyn ont donné lieu à un gros mouvement d'affaires.

Bourses étrangères

LONDRES, 4 mai

1 Hier Auiourd. ] | I Hier I »u.jourJ. Consolidés. 85 3/10 85 3/S Turc Uniflé. 92 1/4 92 1/2 Franç:3%. 97 97 Japon5%02 102 1/4 102 1/4, Arden.1885 104 1/4 104 1/4 1 1Banq. Ottom 18 1/2 18 5/8 Brésil 4% .85.1/4 .85 3/8. Anaconda.. 9 7/16 9 7/33 Egypt3%% ï. 98 1 '2 98 1/2 Rio 713/8 72. Extér. Esp. 'JS 1/8 98 1/2 Tharsis. 5 3/4 5 3,4'

Italien 3%. 103 1/4 103 1/i Cnang.s.P"1 25271/2 25271/2

Portugais.. 01 a/S 62. Esc.ù.Banq. 15/16 1 3/S Russe4% 881/2 88 1/2 Argentmst. 2-4 3/S 24 11/16 BERLIN, 4 mai

Allemand 3%. 87 S7.. Dresdner Bank 152 10 151 1(1 Prussien 3 87.. 87.. Disconto Corn, 189 00 • 189 50 Extérieure. DeutscSe Bank 243 10 243 401 Russe Cons4 ï. 86 40 • 86 40 Berlin Hand.. 174 70 17 4.50 Hongrois 95 75 95 90 Bochumer SÏ6 225 90 Italien 3% 104 70 104 70 Laura. 196 10 195 2U Turc Unifie. 93 40 93 60 Gelsenkirchen 187 40 187 10 Ch. Autrichien 149 152 Harpener 19fi 90 190 10 Cù. Lombards. 17 70 -17 40 Changes, Paris 8135 8133 BRUXELLES, 4 mai

Brésil 4% 85 25 -1 85 25. Rio Tinto. [1803 ilStS

Exténeure4% 9S 31 98 25! Saragosse act. 406 50] 405 23

T !J8:)1 0, 231 Saragosse act'I 40G `_'SI 0'37 23

Turc Unifié. 93 18 93 !2| Nord Esp. act. | 339 25] 337 23

Banque Ottom. 717 50 | Hlètrop. Paris, j 505 509 75

Lots Turcs. 176 25 176 i Railways élec. 1-41501 142 25 LotsCongo. 87 75 88 25 iParisien éfectr 263 50! 265 75 VIENNE, 4 mai

AutrichienOr. 117 40 117 40 Lœnderbank.. 451 50 1 451

Couron 96 40 90 45 Alpines: 619 20 652 50

CourM 98.40 ..i5l 9645A)pines. 64920 65250

Hongrois Or.. 113 45 113 45 Tabacs Ottom. 316.. 316..

Couron 93 40 93 45] Chem.Autrich. 708 20 708 50

B" Autr .-Hong. 1778 1773 ..( Lombards. 108 20 108 Crédit Autriclr 041 50 042 50i Lots Turcs. 188.. ISS'

̃ Créd.'Fonc.Aut'109S 1099 Change s'Paris 95 25 95 2$

'Cre'J.'Fonc.Aut'1098..1099.Chan;jes~aris 9525 M 2$

ROME, 4 mai MADRID, 4 mai

Rente ltal.5%i 105 02; 105 Intérieurs 4% 88 10, S8 43

Rente Ital, 5 10. 02¡' 12~ Intérieur- 4, ~~8 In 1 8~

3-d 72..I 72' ;Amortiss.4%. 95 S0 95 90;- BanqNationale 1291 .1291 >mortiss.5%. 102 95] 103

Ch.Wéridion.. 701 50] 699 30 iBanq.d'Espagn 461 460 50,

Gtt.MMiterra!) 412.. 412.Cedhypot)i4'~ 461 "111)0 30

Gh.fflèditerran 412 412 I -Gédhypoth4^ -11

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NEW-YORK, 4 mai

Atchison Top. ,107 3/4 107 7/8! :New-Y-Ontar. 50 [ 49 3/S.'

Baltim.& Ohio 115 3/8 115 1/2] Pensylvanie 137 7/8 138 5/S:

Canada Pacific 180 1/2 180 1/2 [Union Pacific. 1S8 5/8 189 Chicago S'Paul 150 150 3/8! !West. Un. Tél. 75 1/8 73 7/8 Denv -Rio-Gr. 52'l/8 52 1/4 Argent-Métal!. 52 7/8 53 5/8 Erié Railr.act 32. 32. Amalgam.Cop. 77 5/8 78 3/8 Eriégèn.dbL. "77"l/2 ~77'3/4î Anaconda 16 1/4 46 3'4 Illinois cent.. 115 1/2 146 .I Calumet Hec.. 607 ./• 610 Louisv. Nasv. 139 139 Cuivre 12 93 12 93 Hew-Ï-Huds.. 130 1/8 130 7/S|

MINES D'OR A LONDRES 4 mai Apex. 4 3/4 4 3/4 | ̃Jump.Deep. 1 1/2 1 1/2 Angl. Frênes 2 1;8 2 3/32 IKIeinfontein 2 17/32 2 9/1G AuroraW(N) 1 3/8 1 3/8 I Langl.Est 2 15/16 2 15/Ltj G' Chartsred.. 18/4 1/2 18/3 Mey.&Ctiarl 3 3/8 3 3/4 Cinderel. D. 2 5/8 2 5/8 Wodderfont. 13 1/8 13 3/16 City and Sub 2 •/• 1 7/8 NewGoch.. 2 1/4 2 1/4 1 Crown Deep 17 1/4 17 1/4 New Steyn. 2 1/32 2 5/32 Crown Resf 12 1/2 12 1/2 NSurssD. 3 5/16-3 5/16' De Beers 13 3/16 13 3/16 I Rand Collier 2 7/32 2 7/32 Durban Dp.. 2 11/16 2 11/16 Rand mines. 8 23/32 8 3/4

Durb.Rood. 3 3 jRobinsonD. 4 15/16 5

EastRand.. 1/85ii~ 1 Rood U'M 21i1t6 '3

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Ferreira. 18 18 1M IRose Deep. 4 13/16 4 13/ 1G Ferreira D. 5 11/16 5 11/16 Simm&Jack 2 2 Geduld 2 7/8 2 7/8 Trans.C.Ld 2 9/16 2 9,'IG Geldenh. Dp 4 1/2 4 1/2 iTr.Delagoa. 1 3/S 1 3/S Geldenh.Est 1 1/4 1 1/4 j Transv. G. M 3 3/16 3 5/32 Gen. Win. F. 2 1/32 2 1/32 Treasury.. 11/3 11/10 1/2 Goerz. 2 2 VanDyk. 117/32 117/32 Gold.Hors.S li.1/4 6 3/8 VanRyn. 4 11/16 4 23/32: Goldfieids.. 5 21/32 5 11/16 Village H-R. 4 1/1« 4 1/16 Jagersfont. 3 1/2 5 7/16 WestR.Cons 23sh 9p 2ish Jubilee. 1 3/4 1 3/4 WitwatDeep 5 1/2 5 1/2 Jumpers. 1 9/16 1 5/8 Wolhuter.. 4 1/2 4 1/2

Procname rerjonss des prime3 8 mai. Keports lu mai. Londres, 4 mai, 5 h. 25 soir.

La tenue du marché sud-africain, un peu indécise un moment, en raison des offres qui venaient du continent, s'est montrée par la suite tyès satisfaisante. Les résultats obtenus par l'East Rrand en avril sont bien interprétés. La Premier Diamond coté 8 1/8 contre 8 3/11),:

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