Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 1 à 6 sur 6

Nombre de pages: 6

Notice complète:

Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1909-04-16

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 16 avril 1909

Description : 1909/04/16 (Numéro 106).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k288428g

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 53%.


SOMMAIBB

impressions d'Espagne A la mort d'un général JULIETTE Adam.

ta Vie de Paris >• Le Musée Pouchkine GABRIEl. M'OUREY.

̃ S. M. Edouard Vil à Paris Ch. Datjzats.. En Turquie La résistance des Jeunes-Turcs Raymond Recouly.

Dessm Aux Bouffes-Parisiens la centième de a 4 fois. 7 j 28 » DE Losqots.

Les Théâtres Thédtre Michel « La Cloison », « la Paix des ménages », « M. de Saint-Christophe, professeur de.chinois », « le Petit Abbé » Francis Chevassu. Théâtre de Monte-Carlo « Neigilde, » J.. Darthenay.

feuiiletçh Le Trust Paul Adam.

IMPRESSIONS D^ESPAGNE

A la mort d'un général

Mme Juliette Adam, l'éminent écrivain, si' justement renommée pour son admirable connaissance de la politique européenne, termine un beau voyage en Espagne et en Rortugal. Elle a reçu, partout, un accueil des plus .brillants, et elle rapportera des pays qui l'ont si bien fêtée les souvenirs les plus intéressants elle a bien voulu en distraire, à l'intention de nos lecteurs, l'attachante page qu'on va lire et qui est à la fois si précise et pittoresque.

.̃̃ -Madrid, 10 mars.

"Inutile de dire que ce récit a pour but de comparer les honneurs de toute naturc qui peuvent entourer la mort d'un général espagnol à ceux qui entourent un général français.

Un matin que je regardais, de la fenêtre de mon hôtel, à gauche l'entrée de l'incomparable place de la Pùerta del Sol, à droite la perspective à perte de vue dê l'Àlcala, je vois venir un long défilé qu'accompagne une musique plaintive. C'est l'enterrement d'un général. La garde municipale à cheval vient d'abord, puis le clergé de la paroisse en surplis 1 avec T.étole" d'or.

L un dés prêtres porte ce qu'on appelle à Madrid* la croix soulevée». Cette croix, portée à hauteur d'homme lorsque le

déTUiitai^C'âxnyune yaieur exceptîonrieHë,

est ̃haus&ëe.j.én raison de cette valeur.' Je l'aperçois si hàùte que je demande aussitôt qui la croix soulevée honore à ce point.

Le général Suarez Tnclan Tous ses grades ont été conquis par des actions d'éclat. `

Militaire dans le sens le plus élevé et le plus courageux du mot, il incarnait à un degré supérieur le caractère du sol- dat,/le celui dont le respect du commandement; l'abnégation individuelle font la cohésion et la force de cette grande -puissance dominatrice, faite de sacrifices de soi à la Patrie, qu'on appelle l'armée 1

Le général Suarez Inclan, fait général de brigade à la plus terrible des batailles cubaines,.avait, une supériorité intellectuelle. de premier ordre.

.1 .t_

11 était de ceux qui 10m 1 nisioire avec leur .sang et savent l'écrire. Ses oeuvres, en dehors de leur valeur documentaire, ont une valeur d'action. Il vivait la politique à travers le temps, il la galvanisait, la ressentait, sans qu'à un seul moment il laissât à son imagination, à son ardeur, le droit de fausser ou de dénaturer un fait.

Ses œuvres sont nombreuses. Leur nomenclature n'intéresserait pas en France elles l'ont conduit à l'Académie. Le général. Suarez Inclan avait toutes les vaillances: le courage civil.ie courage militaire, la force contre la douleur. Durant toute sa vie il prouva les deux premiers.durant ses derniers jours il prouva l'autre en se faisant traîner en voiture ou porter sur une chaise à toutes les séances où. lintérèt de l'armée était en jeu, –à la Chambre où il était député, à l'état- major où il était sous-chëf.

Une. 'particularité de caractère\.qui me frappe dans le général Suarez, qui, n'est pas commune, que je m'explique mieux que personne parce que cette particctlarité a dominé ma vie, c'est qu'il était, à la fois traditionnel et libéral. Il trouvait que le passéj respecté dans sa valeur engendre un avenir mieux équilibré. On l'a bien vu, lui si avide de progrès 1 lorsqu'il a défendu avec tant d'ardeur les signes du commandement que de jeunes officiers voulaient modifier sans autre raison que l'amour du change-

ment. ̃̃••

Je sus toutes ces choses aussitôt après le .défilé qui sous mes yeux se déployait superbement.

La voiture mortuaire, surchargée de fleurs naturelles, traînée par de superbes chevaux empanachés, s'avançait lentement. A droite et à gauche, les huissiers de la Chambre, ceux du Cercle. militaire, de l'Académie, dont le général historien était membre, portaient des torches allumées.

puis venait le petit groupe du « cor>tège de deuil », comme on J'appelle, c'est-à-dire la famille. Parmi ses membres se trouvait M. Canalejas, beau-frëre du général, l'un des hommes les plus populaires d'Espagne, orateur célèbre, esprit politique pondéré, caractère d'une valeur morale très haute. `

Uni colonel représentait la famille royale; le président de la Chambre, M., Edouard Dato/qui sait allier une grande simplicité aune extrême dignité d'attitude, marchait au milieu des anciens présidents de la Chambre populaire, du Gouverneur militaire, des chefs del'étatr- l'armée et de tout ce que Ma1» i "'Espagne comptent de personï,; rêiôbres dans les lettres, dans la

science et dans les arts, et là-bas, là-bas, la file des voitures s'allongeait à l'infini.

̃;̃

J'étais le même jour à la Chambre des députés. Aussitôt l'ouverture' le nom du général Suarez Inclan, député de Pravia, fut prononcé.

Le président, d'abord, en quelques mots émus parla du dernier discours prononcé par le général à l'Académie. Il dit que le général, quand il ne combattait pas, se consacrait à l'étude et à l'enseignement de l'art militaire. « Son patriotisme fut tel, au moment de la guerre de Cuba, que, quoique sa situation parlementaire le mît à l'abri de tout service militaire, il courut au combat pour défendre l'honneur du drapeau national.

C'est à Cuba et à tout ce qu'il a souffert de peines extraordinaires dans cette campagne dont les privations n'ont jamais été égalées, qu'il prit le germe de la maladie qui l'a conduit au tombeau. » Heureux, messieurs, ceux qui comme lui, après avoir rendu d'aussi grands services à leur pays, descendent au tom- beau entourés de l'admiration, de l'af- fection" et du respect d'une nation entière »

Impossible, à ces derniers mots, de rendre l'émotion vibrante, l'explosion de l'âme patriotique de toute une Cham-

bre -•̃̃

Des larmes me venaient aux yeux. Le marquis de Lerna se lève. Il est le collègue du général Suarez dans la circonscription asturienne.

Ce qu'il admire le plus dans le général c'est son patriotisme, et il formule ainsi son admiration

« Suarez n'a cessé de travailler à tenir. son pays prêt à se défendre, car il savait qu'une nation, pour rester indépendante, doit sans cesse forger les meilleures armes pour combattre » ·~

Il faut savoir que c'est à Oviedo que se forgent les armes de guerre les plus perfectionnées.̃

Au milieu du silence, M..Moret, chef du parti libéral dont le général Suarez était membre, se lève. C'est .un orateur admiré.

« Je remplace, dit-il en la circonstance, M. Canalejas, beau-frère du générai Suarez, empêché de parler au nom de la famille. »

La parole deM.Moretestpieinea images. En voici un exemple:

« C'est une tâche mélancolique que celle de chercher l'étincelle d'une pensée qui illumine une tombe. »

On relève dâTis-ce-betiu- discours -un passage qui le résume et que là Chambre souligne de ses applaudissements émus ̃

« Tout cela, messieurs l'amour des siens, la confiance du Roi dans ce soldat illustre, l'espérance de ses compagnons en ce qu'il aurait pu faire pour la gloire, des armes, la sympathie qui se convertit en solidarité de tous les libéraux qui comptaient sur son appui, tout cela gît sous l'étoile noire qui recouvre son fauteuil vide. » Le député Azcarate se lève pour ne dire que quelques mots, ceux-là aussi frénétiquement applaudis

« J'ai admiré dans le général Suarez, dit-il, non seulement le militaire qui accomplit son devoir, mais le.chef d'étatmajor qui étudie les organisations de toutes les armées, qui connait tout ce qui se cherche et se découvre dans le monde pour l'art militaire, et en fait l'application à sa patrie » »

La président du Conseil, M. Maura, ultra-conservateur, tient à rendre, lui aussi, hommage au général libéral et termine ainsi un discours applaudi de toute la Chambre

« Toujours fidèle à ses idées, le général Suarez ne permettait pas à ceux qu'il combattait de se rappeler qu'il était leur adversaire, parce qu'il n'était l'ennemi de personne. Il faisait dans la politique une telle abstraction de lui-même que jamais je ne l'ai vu, dans les luttes les plus passionnées quoique transitoires, qui fréquemmment troublent nos relations, faire acte d'ennemi.

» La mort, messieurs, se montre sans pitié avec l'Espagne dans ces derniers temps. Elle abuse de sa cruauté envers nous; mais rassurez-vous, monsieur Moret, tranquillisons-nous tous ceux qui ont la fortune d'incorporer leur vie dans la vie nationale reçoivent de la Patrie une autre vie; celle-là échappe à la juridiction de la mort;- elle conserve l'œuvre humaine, qui devient immortelle comme 1la Patrie elle-même »

Juliette Adam.

LA VIE DE PARI S

Û lilBSÉE POTJGHKIJlE

Sait-on qu'il y a dans la Ville-Lumière, en plein quartier des Champs-Elysées, un musée Pouchkine ou, pour mieux dire, un sanctuaire dédié Pouchkine. La chose surprend d'antant plus que nuls liens, sinon ceux de la plus tendre, de la plus fidèle admirâtio'h, n'unissent au grand poète russe celui qui en est le fondateur, qui, patiemment,depuisvingt-six ans, en a groupé les innombrables et précieux éléments. M. Alexandre Ônégùine.

M; Alexandre Onéguine passionnément attaché â toutes les gloires de, son pays, doué d'uneforte culture,fut'un des intimes de Tourguénef et, comme tous ses compatriotes, il 'aime, il adore Paris où il s'est fixé depuis, bientôt un demi-siècle.

11 m'a ouvert les portes du petit appartement de la rue de Marignàn où il vit seul avec ses chers livres, ses objets d'art, les manuscrits, les souvenirs, les portraits de «son héros et la présence spirituelle de tous les .êtres et de toutes les choses qu'il a aimés et qu'il aime.

C'est un lieu paisible la pensée de Pouchkine règne en souveraine. Des vitraux clairs

y répandent une lumière adoucie il y fait silencieux et recueilli comme dans une cha- pelle. â Voici, dans un cercueil, de verre, couché; sur un lit de violettes que sèment des brins de muguet, le masque du poète. Je le compare aux images vivantes éparses sur lès murs. Les traits ont une surhumaine noblesse, la mort a embelli le visage de celui qui, selonle mot de Dostoievsky, « a su incarner, en lui l'âme de tous les peuples » et dont « l'âme a communié avec l'âme de tous les hommes::» Quelle sublime sérénité sur ce large front, quelle énergie de vie persiste dans.les lignes r de cette face juvénile Il est mort à trente* sept ans, en duel, dans le plein épanouisse-' ment de son génie. « La jeunesse de Pouch'kine, dit le vicomte de Vogué, c'est un poème comme celle deLamartine et de Byron. jamais enfant ne se précipita dans le monde d'un borid plus furieux, ramassant toute la vie sur son cœur pour la brûler plus vite. Il dira sans' mentir « J'ai joui de tout et pleinement; » En 1817, à peine sorti du lycée, il était celé-'bre à vingt-cinq ans, son génie était mûr. « Les chefs-d'œuvre se pressent sous, sa plume, les grand projets bouillonnent dans son cerveau, tandis qu'il dépense soncœu^à.tous les hasards d'amour, ses gros gains littéraires sur toutes les tables d'auberge où un hussard'lui offre un brelan. » > Sans cesser de me parler de lui et en me. 1' citant des passages de ses poèmes, M. Oné-J- guine m'a laissé feuilleter les dossiers de ma-| nuscrits qu'il possède l'écriture en est ferme et nerveuse, comme agitée par la fièvre d'idéal dont Pouchkine fut toute sa vie obsédé!' ¡, Le papier est jauni les taches de moisissures ressemblent à des traces,de larmes. Une armoire est ouverte toutes les éditions originales et toutes les autres, les éditions populaires et les éditions de grand luxe, des œuvres du poète y sont réunies, revêtues de belles reliures il y a là aussi le manuscrit de la traduction dé la Dame de pique par Mérimée, un exemplaire offert à Tiachél die l'édition autographiée de l'Avare, des recueils de lettres, d'autographes, d'articles de jouri'naux et de revues, de programmes^, gravures, d'illustrations, de cartes postales col-

cernant, Pouchkine et ses ouvrages- lit sur un;; meuble et dans des tiroirs sont rangés mil'q, objets disparates, boites de cigarettes et'. cigares, boites d'allumettes, boutons, médailles,.et jusqu'à des manchettes décorées 1 è son portrait, timbrées de son nom, et jusquà des bouteilles ayant la forme de sa tête, reproduisant ses traits. Voici, encore, un albuiji, un carnet qui lui ont appartenu.; son buie par Bernstamm les statuettes en bronze ^e la maquette d'Antokolski pour un monumeit projeté. «.C'est que lagloirede Pouchkine, me dit mô| hôte, ne fait que grandir. Il est de ceux qà, bravent les -Siècles.Or, ,1a Russie, comme la France, a le culte de ses grands hommes. Plus que jamais, à travers les épreuves qu'elle vient de traverser, elle a éprouvé le :besoin dq se serrer autour des maîtres de sa pensée. On; a célébré récemment le centenaire de Gogol et le vingt-cinquième anniversaire de la mort de Tourguénef par des expositions c'est :e tour de Tolstoï, en ce moment, qui assisté ainsi, vivant, à son apothéose. L'Empereur; d'autre part, a décidé d'ériger à Saint-Pétersbourg un Panthéon et lui-même l'a déjà baptisé la Maison de Pouchkine. C'est là qu'r.ont-, à ma mort, -tous les souvenirs que j'ii réunis joints à ceux que possède la Bibliothèque impériale de Saint-Pétersbourg, le mi- sée de Moscou et les archives du lycée où l'ai- teur de Boris Godounow a fait ses études, is compléteront le plus bel ensemble de doct- ments qu'il soit possible d'offrir la postérié sur la vie et l'œuvre d'un des plus grams poètes du dix-neuvième siècle.

Comme j'allais franchir le seuil du peit musée Pouchkine, un rayon de soleil frappait les vitraux entourait comme d'un nimbe e masque du poète, dans son cercueil de vern, parmi les violettes semées de muguet. Gabriel Bfourey.

Echos

La Température

Complètement dégagé des gros nuages cjii l'obscurcissait la veille, le ciel était, hier nutin, d'une parfaite pureté. La journée a dote été très belle, c'est-à-dire douce, sans plue et sans vent, malgré la légère baisse de a température. A sept,heures, le thermomète marquait 60 au-dessus de zéro, atteignit 20° à trois heures après-midi et restait à à cinq heures du soir. La pression barométrique, à midi, accusait 763" 2 eRe se relève rapidement sur le nord-ouest de l'Europe. Des pluies sont encore tombées sur le ceitre et le nord du continent 'ainsi que sur fcs îles Britanniques. En'. France, il a plu | Nancy. La mer est belle sur nos côtes. La température s'est abaissée sur touei nos régions, excepté dans le Centre. Départements, le matin, au-dessus de \ini 5° à Charleville, 6° à Dunkerque et à Boulfgne,à Cherbourg, à Ouessant, à RocWfort, à Limoges, à Belfort et Brest, à Ljrient, à l'ile d'Aix, à Nantes, au Mans eià Nancy. io° à Bordeaux et à Besançon, ii0» Marseille, à Clermont et à Toulouse, 12» i Biarritz, 130 à Perpignan, 14» à, Cette, àOr^, et à Lyon, 200 à Cap-Béarn et à Alger. En France, un temps beau est probab*. (La température du 15 avril 1908 étal, à Paris: 3° au-dessus de zéro le matin et jp: l'après-midi baromètre 777nim temps frais.) Nice. Température à midi, 21°; à trâ* heures, 220.

'Les Courses

Aujourd'hui, à deux heures, Coursera Sg/nt-Ouen.– Gagnants du Figaro Prix du Vcndômois Hipparque Gisela. ° Prix de la Bèauce Sebenico Queen o'Scot'f Prix de /la Sologne: Jim Crow LattainyiLl^, Prix de Marchenoir Laripette.

Prix Gas<;o»-Bethsaïda;DonQuichotteII[. Prix de l'Orléanais,: Coq II Nansouck.

-<>O~

A Travers Paris

Le sabotage à l'Intérieur.

Dans les coins, à l'abri des 'regards vigilants et soupçonneux. on se conie.

entre fonctionnaires du ministère de l'intérieur, une bien curieuse aventure. On sait qu'il se publie chaque année, par les soins de la direction des affaires départementales, un très gros volume qui fait la joie des statisticiens et" qui donne un état détaillé de la situation financière des communes.

̃• Or, dans le dernier volume, ou dans le document en préparation, nous ne saur rioçs préciser, il s'est glissé une légère erreur de cent ou cent cinquante millions, ••̃̃•••

On s'en aperçût un peu tard et il s'ensuivit une certaine bousculade du personnel dans le bureau intéressé. Mais comme il fallait bien -recheroher les cau- ses de ces comptes fallacieux, on s'avisa de consulter les dossiers contenant les documents qui permettraient' de' rétablir la vérité. Et voici où les voix se font plus basses, dans les coins où l'on raconte l'étrange aventure

La plupart des dossiers avaient été sabotes, des pièces' capitales avaient disparu, les états de telle grande ville s'étaient évanouis, la situation de telle commune du Nord se trouvait dans le dossier d'un département du, Midi, et vice versa. ̃

On devine que ce sabotage en pleine place. Beauvau a fortement ému les sphères administratives et ministériel-

les.

La mercière de'Méru.

Elle se trouvait seule dans sa petite boutique. Un homme est entré et lui a dit Je voudrais des cravates rouges. Alors elle a bouleversé toutes ses boî- < tes. En ces temps de grève, un client est un envoyé de Dieu. »

Elle a bouleversé toutes ses boîtes et a présenté quelques çravates rouges. Quelques-unes seulement. Et elle a dit J'ai aussi un joli bleu. Voici un vert qui est très distingué..

Mais il a répondu qu'il voulait seulement des cravates rouges, toutes rouges, très rouges. Et non pas cinq ou six. Cinq cents, ni' Ile cravates rouges.

1 Mille! La mercière n'en. revenait pas. Mille Il faudrait les faire sur commande. L'homme a dit": Faites-les.

Et depuis ce temps la petite mercière taille,.ourle et met des «systèmes». Jour et nuit elle fabrique des cravates routes. C'est pour les ouvriers. On a pensé, a la C. G. T., que les manifestations seraient plus imposantes si tous les manifestants avaient des cravates rouges.

Certes, elle n'est ni syndicaliste, ni antimilitâriste,la petite mercière de Méru; mais ne vous avisez pas de dire devant elle du mal de la C. G. T. La C. G. T., pour elle, c'est une institution qui fait aller le -commerce.

Notue directeur a reçu de M. Camille Saint-Saëns une éloquente lettre à propos de la Foi, l'œuvre de; M. Briëux sur laquelle le grand compositeur a écrit la partition dont notre collaborateur Brussel disait l'autre jour les beautés admirables; notre critique avait fait, on s'en souvient, des réserves très nettes au sujet du livret et de ses tendances Laissez-moi, mon, cher Calmette, écrit le maître, vous parler de la pièce et prendre sa défense. Le théâtre, dites-vous, donne trop de relief à des idées qui demandent à être traitées avec délicatesse et ménagement, et en parlant ainsi vous serez d'accord avec la grande majorité du public, 'pétri, à son insu, de renanisme, formé à l'école de l'a peu près. Renan ne cessait de dire qu'il fallait se garder des malentendus, éviter de fouiller les consciences.

Les religions, elles, n'y regardent pas de si près. Elles affirment, non seulement avec fermeté, mais avec violence; chacune proclame qu'elle enseigne la Vérité absolue, et cette Vérité, elle l'impose quand elle le peut, ne reculant pas devant la hache, le bûcher, les massacres, quand elle peut s'appuyer sur la Force.

Est-ce que' cette inégalité n'a pas assez duré ? Est-ce qu'il n'est pas temps de regarder en face la question religieuse et de la traiter avec toute l'ampleur qu'elle comporte? C'èst ce qu'a fait Brieux. Il a mis en presence la .Foi et l'Incrédulité; avec une splendide impartialité, il leur a permis de faire valoir tous leurs arguments, de les déployer en toute liberté, et il en résulte une œuvre admirable, admirable par sa beauté, plus encore peut-être par le courage qu'il a fallu pour l'écrire,-et c'est pourquoi j'ai tenu à honneur d'y collaborer.

Encore une fois merci et très. cordialement à vous.

ment. vo u's. C. Saint-Saens.

.Le nouvel « ange gardien ».

Parmi les personnes de la suite du roi d'Angleterre se -trouvait hier dans le train venant de Biarritz un fonctionnaire français auquel S. M. Edouard VII semblait témoigner une particulière bienveillance..

Ce personnage'n'est autre que l'aimable M. Poncet, l'ancien « coadjuteur » et aujourd'hui le successeur, auprès du roi d'Angleterre, de M. Paoli.

8i M. Paoli pouvait jamais être oublié, disait hier une des personnes de l'entourage de Sa Majesté, seul, M. Poncet-serait capablede contribuer à ce miracle, et il en mourrait de chagrin. C'est en ces tprme's, si parfaitement courtois pour soh ancien chef et pour lui-même, que fut consacré hier le nouvel « ange gardieh des souverains»

f

Un pari original

C'est l'horloge décorative placée par M. Charles Girault au revers de son Petit Palais qui en est l'objet.

M'. Dauwie F. Plunkett, qui vient cha-' que année de New-York faire quelques achats à. nos Salons, remarqua, le 15 avril 1901, que cette horloge était arrêtée sur 6 h. 10. fînnnriispant- à fond notre àrlmi-

nistration, cet Américain paria que l'horloge du Petit Palais marquerait fidèlement, à toute heure de jour et de la nuit, 6 h. 10, pendant dix ans au moins, c'est-à-dire jusqu'au 15 avril 1911. Chaque année, en revenant à Paris, M. Dauwie F. Plunkett constate qu'il a eu raison de parier; et, comme il est beau joueur, il pousse l'élégance jusqu'à demander par des lettres pressantes et à faire demander par ses amis à l'administration municipale, propriétaire du Petit Palais, le .réglage de la fameuse horloge.

Le pari arrivera dans deux ans,- jour pour jour, à échéance. Cette échéance, M. Dauwie F. Plunkett l'attend avec sérénité. ̃

PETITES CURIOSITÉS

'L'administration française, dans les arrêtés qu'elle placarde sur nos murailles, ne dédaigne pas les précisions. C'est ainsi que, l'autre année, une affiçhe signée de \M. de' Selves nous révélait, vers le milieu d'août, qu'à partir de la fin du mois la chassé du « pygargue et du gypaète barbu serait autorisée dans toute l'«tendue du département de la Seine. En revanche, l'employé qui rédigea, l'été dernier, le règlement nécessité parla promulgation de la loi du 15 juin 1907 sur les jeux autorisés dans les cercles et les casinos balnéaires, oublia dans son énumération le whist et le bridge!

On ne pouvait appliquer l'esprit de ce décret. Il en manquait trop pour cela. On ne pouvait donc en appliquer que la lettre. On le fit. Et c'est pourquoi whist et bridge furent interdits dans les cercles et casinos de stations thermales en 1908. Pourquoi ce passetemps favori de là majorité des Français leur fut-il refusé ?.

Dans quel but cette restriction d'une maladresse sans bornes? Le bureaucrate responsable prenait-il le bridge pour une forme plus dangereuse du baccara ou une variante par trop brutale du football ?

Renseignements pris, ce bureaucrate était tout simplement distrait le jour où il rédigea le décret, distrait le,haut fonctionnaire, qui le signa et distrait l'expéditionnaire qui le recopia. Pourquoi distraits ? Parce que tous trois attendaient avec impatience l'heure de quitter le ministère pour aller faire un bridge,; l'un à son cercle, l'autre au café, le troisième au caboulot d'en face.

Enfin, cette lacune outrageante est réparée. Un décret libérateur autorise désormais le whist, le bridge, le bésigue et le piquet. Il n'en coûtera que quelques frais de bureau de plusi.i Palémon.

« L'organisation de la carrière des M'a* réchaux. »

Voici un intitulé d'allure militaire et qui semble viser une institution malheureusement un peu-désuète. Détrompezvous. Il s'agit simplement de savoir si la carrière des Maréchaux des bois de Vau- cresson, d'où la Ville 'de Paris tire la plupart des payés de nos rues, continuera d'être régie directement par-la Ville ou si, suivant le système de la «Mine aux mineurs», on ne la remettra pas aux ouvriers qui l'exploiteront directement. Question fort délicate, a dit JM. de Selves et pour laquelle ravis du Conseil d'Etat est nécessaire! Et cette « organisation de la carrière des Maréchaux » s'établira, sans doute, de façon fort. civile 1 n^

Un clou chasse l'autre.

Ce dicton célèbre, si vrai, ne l'est plus aujourd'hui, et la direction des FoliesBergère en est la cause. En effet, dans cette-triomphale revue, chaque quinzaine amène sa nouvelle surprise, son nouveau « clou ». Mais aux Folies-Bergère un « clou » ne chasse pas l'autre. « Un clou vient s'ajouter à un autre. » Ce soir encore', débuts dans la revue des « Schwartz », une troupe de désopilants parodistes, et, malgré cela, Chris Richards, le célèbre excentric anglais, continue ses' représentations, ainsi que l'extraordinaire ténor Salvator Romagno et miss Campton et Marie Marville,, Claudius, Pougaud, Maurel et Morton jouent toujours le « clou de la saison ». Brillante première; hier soir, au théâtre Michel, cadre rêvé de toutes les élégances parisiennes, qui s'y déploient à merveille, aussi bien dans la salle que sur la scène.Des deux côtés de la rampe, Redfern a triomphé, notamment avec les toilettes portées par la belle Mlle Margel dans la pièce de M. Charles Desfontaines deux robes d'après-midi, l'une en charmeuse vieux rqse, l'autre en voluptueuse bleu electra, d'un goût parfait, d'une discrète et heureuse originalité, d'une ligne impeccable.

Hors Paris

Souvenir d'hier:

Wimbledon Common, entre onze heures et midi. Sur le sentier qui borde ce vaste terrain boisé, nombre de promeneurs, d'enfants, de nurses.

Survient un vieillard d'apparence plutôt extraordinaire. Une tête,superbe, sur un corps grêle, petit. Les vêtements sont négligés le pantalon, trop court, découvre des bottines à élastique. Il marche d'un pas régulier, lent, s'arrête parfois pour considérer un baby à tête bouclée, lui sourit et reprend sa marche. C'est- Swinburne, l'illustre poète anglais.

Chaque matin il s'achemine de Putney à Wirnbledon. 'Neuf kilomètres aller et retour. Le but de sa promenade?. Une minuscule boutique, tenue par une marchande de journaux, de jouets, de bibelots. C'est là qu'il achète ses livres, ses journaux, ses revues. Caprice de poète. La boutique est bien garnie. Le stock déborde, on peut à peine faire un mouvement. M. Swinburne v est. reçu avec honneur et égards. Miss Z le sert- olle-même. Rien ne pourrait la nereuadër

de sortir du magasin avant la visite du poète.

Un jour,Swinburne arrive un peu plus tôt que d'habitude. Grand effroi. Le neveu de miss Z est là dans sa voiture d'enfant..Dieu sait comment le, poète réussit à se faufiler dans la boutique. Le bébé l'attire. Il s'enquiert de son âge. Trois semaines. Quelques jours plus tard, il dédie à l'enfant une charmante pièce de vers Three weeks old.

Ses emplettes terminées, Swinburne revenait sur ses pas, entrait au Rosé and Crown, vieille hôtellerie, y consommait une pinte d'a/e et reprenait son petit bonhomme de chemin. Neuf kilomètres aller et retour, à soixante-douze ans. Maintenant Swinburne est mort. miss Z le pleure. C'était son meilleur client, et quel client!

Le féminisme turc vient d'être une des premieres victimes de la contre-révolution. Les soldats et les croyants, en même temps qu'ils saccageaient les bureaux des journaux avancés, se ruaient avec une, fureur égale sur le nouveau club des femmes qui, à l'heurcactuelle, a cessé d'exister. Ils marquaient nettement par là que les revendications féminines leur sont aussi odieuses, sinon plus, que les prétentions des réformistes. La porte des harems quis'entr'ouvrait timidement risque donc de se refer» mer. Observateurs fidèles de la loi coranique, les émeutiers commencent par appliquer à leurs femmes et à celles des autres cette loi. Ce club, petit-parent du Lyceum, leur a paru l'abomination de la désolation. Ils l'ont supprimé sans ménagement. Il y a encore de sombres jours pour les « désenchantées » que célébra Loti.

Nouvelles à la Main

A propos du voyage du sous-secrétaire d'Etat. '•̃̃

M. Simyan est allé-à Cluny.

%Ah! Eh bien! je lui souhaite de mieux réussir au théâtre que dans les postes.

1 Les unifiés se sont réunis en congrès à Saint-Etienne.

1 Ont-ils convoqué des délégués du parti radical?

Y pensez-vous! Les unifiés considèrent les radicaux comme des serviteurs et non comme des égaux.

~r- Paris héberge depuis quelques jours une troupe de nains qui y sont arrivés tous ensemble.

Il eût été plus naturel de les voir arriver « petit à petit ».

.r,

Je n'ai pas pu 'visiter le Salon

hier.v.

Mais vous irez demain ?

Oh croûte que croûte. ̃ .( Le Masque de Éer.

S. M. Edouard VII

A. PARIS

Le roi d'Angleterre est arrivé hier soir à- Paris ayant quitté le matin Biarritz d'où notre correspondant nous à adressé cette dépêche

Biarritz, 11 h. 50 matin.

Levé ce matin de bonne heure, le roi d'An-rgleterre, après avoir travaillé dans son cabinet avec ses secrétaires, n'a pas V(Milu quitter l'hôtel du Palais sans donner -lin dernier adieu à la -mer d'azur. Il s'est promené un grand moment sur la terrasse où le colonel Ponsonby vint enfin annoncera Sa Majesté que l'heure du départ avait sonné.

Salué respectueusement par la foule, le Roi est monté en automobile et quelques minutes après il arrivait à la gare de la Négresse où il fut reçu par M. Forsans, sénateur, maire de Biarritz M. Chocanie, souspréfet de Bayonne, et M. Bellairs, vice-consul britannique. Edouard VII a exprimé à M. Forsans la satisfaction qu'il emporte de sa villégiature. Il l'a prié de remercier la population .pour l'accueil respectueux et discret qu'elle lui a réservé. Enfin, il lui a demandé de réaliser sur le plateau du phare, du côté du GolfClub, certaines améliorations qui dénotent l'intention de Sa Majesté de revenir chaque hiver à Biarritz.

Traversant ensuite le salon, de la, gare pavoisé aux couleurs françaises et anglaises, le Roi a reçu les hommages de lord Saville, de lord Facua, de Mr Grehain et du comte de Casa Sedano.A 8 h. 25 il est monté dans son wagon avec le colonel Ponsonby, l'honorable sir Seymour Fortescue et le docteur sir James Reed. Une minute après, le signal du départ était donné et le train s'ébranlait, tanque la musique du 49e régiment d'infanterie, dont le chef, M. Guérin, avait été décoré la veille de l'ordre de Victoria, jouait l'Hymne anglais.

C'est M. Bitot, ingénieur principal de la traction, qui avait la direction du train royal, composé de deux wagons-salon, d'un wa^on de première, d'un dining-car et de deux fourgons, Dans le train étaient mojités M. Auguste Brunet, inspecteur principal de l'exploitation, et M. Olive, commissaire spécial a la gare du quai d'Orsay.

La veille au soir, Edouard VII avait fait remettre 2,000 francs au maire de Biarritz pour le bureau de bienfaisance. Jules Aubejuv

t

s S. M. Edouard VII est arrivé à sept heures à Paris.

Le'souverain a été salué à la gare du quai d'Orsay par S. Exe. sir Francis Bertie, ambassadeur d'Angleterre MM. Lépine, préfet de police Nigond, sousdirecteur de la compagnie d'Orléans, et Chabannes, chef- de gare principal. Le roi d'Angleterre passant ici dans le

rihis strict inentmiio. îo Président de la


République ne s'était pas fait représenter à son arrivée.

Mais la foule, peu férue d'étiquette et ne; suivant que ses-sympathies, s'était" portée si nombreuse à la rencontre du souverain ami, qu'il avait fallu établir un service d'ordre très important, pour ouvrir passade à notre hôte, dont l'apparition a été ̃saluée par les « hurrahs » et les vivats les plus enthousiastes. Cet accueil populaire fut le seul accroc au protocole, et certes le duc de Lancastre n'en parut nullement irrité, à en. juger par le sourire très cordial et le coup de chapeau qui furent sa réponse. Le Roi, après avoii? remercié de leurs soins les représentants de la Compagnie d'Orléans,, s'est entretenu, en gagnant d'un pas alerte sa voiture, avec sir Francis Bertie et M. Lépine.. Il était vêtu d'un complet et d'un pardessus gris-fer, chausse de bottines en cuir de Russie fauve, coiffé d'un feutre •rond de couleur loutre et ganté de suèdes'feuille-morte.

En automobile, le souverain; qu'accompagnait sir Francis Bertie, arrivait, vers sept heures et demie, à l'hôtel Bristol.

Il se 'rendait, une heure plus tard, à ràmbassadé d'Angleterre, où il avait invité à sa table quelques amis.

A ce diner intime assistèrent, à la droite de Sa Majesté, la marquise de Jaucotirt, et à sa gauche, la comtesse de Pourtalès à la droite de sir Francis Bertie, la marquise do Ganay, et à sa .gauche, la comtesse, de Clievigné puis le prince d'Arenberg, le marquis de Breteuil, le marquis du Lau, le marquis de Ganay, M. Auguste Du Bos et les personnes de la suite du Roi.

Lady Féodorowna Bertie, encore un peu souffrante, avait dû s'excuser. S. M. Edouard VII quittera Paris ce soir, à. six heures, avec le colonel Ponsonby, allant au Bourget à là rencontre de LL. MM. la reine d'Angleterre et l'impératrice douairière de Russie, qui arriveront un peu avant sept heures. LL. Exc. l'ambassadeur d'Angleterre et l'ambassadeur de Russie seront également au Bourget pour rendre leurs devoirs aux souveraines.

Après l'entrevue, la reine Alexandra montera dans le train de S. M. Edouard VII qui fera route aussitôt sur Gênes par le Siniplon.et l'impératrice douairière de Russie, sans quitter son train, continuera également le voyage vers Gênes par Modane.

Ch. Dauzats.

f a f' f 0

SALONS <

S. A. Mgr, le 'prince Roland Bonaparte donnera ;une grande réception le mardi 20 avril, 'àneuf heures et demie du soir; à l'occasion de la sixième réunion du comité international dé la Carte du ciel.

Beaucoup de monde, mardi dernier dans l'après-midi, chez S. A. R. la duchesse de .Vendôme. Reconnu

"S. A- S.' la princesse de Radôlin, le ministre de Belgique et Mme Le Ghait, duchesse et Mlle de Lcvig-Miropoixt duchesse de Lorge, duchesse et Mlle des Cars, princesse Louis de Çfpy-, comte et' comtesse" de Lamezàn-Salins, baronne et Tillle de 'Coiirb'ël, ̃ màr^uiêe do Massa, cointësée et Mlle de Lur-Saluces, comtesse oft Mlle de Gramont, Comtesses C. de Brissac, d'Oulti'emont, A. de La Rochefoucatild, d'Aerschot, de Lévis, de Kersaint, de Lubersac, marquise de Lasteyriô, Mme Edouard André, MM. et Mmes FourniorSarlovèze, Mitilineu, baron Léon de Vaux, etc. Le yicomte et la vicomtesse de Reiset ont donné un dîner en l'honneur de S. A. R. le prince plie. de Bourbon et Parme et, de sa femme l'archiduchesse Marie-Anne d'Autriche.

Dîner chez le baron G. de Grandmaisôn, député de Maine-et-Loire et la baronne G. de Grandmaisôn. Parmi les invités

Comte, dô.Souza Rosa, ministre de Portugal; Chérif-pacha, Mme Mac-Cormick, comtesse Cornet, marquise do Vâucouleurs de Lanjamet, vi-

comte d'Arjuzon, marquis ot marquise de Mont-

ferrier, M. et Mme Seydoux, baron dé Grovoatins, comte et oomteêse de Breuilpont, M. ot Mme Delesseux.

Le marquis et la marquise d'Argenson ont donné avant-hier un diner suivi de réception restreinte en l'honneur de LL. AA. RR. le duc et la duchesse de Vendôme. Au nombre des invités

̃Le ministre- des Pays-Bas, le ministre de Belgique et Mme Le Ghait, marquise do Jaucourt, duc et duchesse de Vicence, princesse do La Tôur-d'Auvergne,, comtes et oomtesses Kersaint, d'Estampes, de Castries, Charles de Beau- fort, Mmes Edouard André, Mac Cormick, comtesses Horace, de Choiseul, de La Rochecantin, Georges Vitali, baron et baronne Seillierô, comtes de Castellanç, Bertrand do Durfort, Louis de Périgord, viodmto d'Etoliegoyen, M. Fournier* Sarlovèze, etc.

Elégant dîner, avant-hier, chez le Comte et la comtesse de Rougemont.

1 Les convives étaient :•

M. et Mme Peter Martin, marquis et marquise de Gasqtiatj comtesse G. de Montesquieu, comte et comtesse H. de Monteynard, comte et comtesse L. de Vibraye, M. et Mme de Pommereau, baron et baronne de Dorlodot, M. Goelet, comte des Cars.

M. et Mme Henri Prat ont donné mercredi dernier une soirée musicale des plus brillantes dans leur hôtel de la rue Boaujon. Au programme

La. maîtresse > de la maison, exquise dans deux chansons anciennes; M. Duchesne, l'excellent ténor, dans la ToSva, de Puccini, et RigoleUo, de Verdi Mme Avetly, le superbe contralto, dans les Plaintes 'Ariane Mme Richard et M. Daru, dans le duo de Faust, de Gounod Mlle Glaize, la brillante pianiste M. Villain, très jeune et très talentueux violoniste, accompagné au piano par M. Borokowich Mlle Lherby, parfaite diseuse dans l'Hôte, d'Harâuoourt les élèves du professeur Goffoël, accompagnés, par Mme la colonelle Bigeon.

Grand succès pour tous ces admirables interprètes.

RENSEIGNEMENTS MONDAINS

Le prince Jérôme Radziwlll et sa femme l'archiduchesse'Renâta d'Autriche arriveront demain â Paris et descendront chez leurs parents, le prince et la princesse Dominique Radziwill, dans leur hôtel de la rue "Nitot. Mme Max Decugis* née François Flarnçng, mis au. monde une fille qui a reçu le prénom de Christiane. Elle se porte sùuhait ainsi que sa jeune mère.

Mme Adolphe délia Tôrre à m!s au monde un fils qui a reçu le prénom de François.

Mme Ladislàs Brdlik Arnim, après avoir passé la semaine sainte en Italie, s'est embarquée à Trieste pour faire une croisière sur les côtes de l'Adriatique.

Dimanche prochain, à deux heures et demie, sera donnée, à la salle Beaulier, 5, rue Legendre, au bénéfice de l'Ouwoir des Ecoles d'Orient, une grande matinée littéraire, musicale et dansante, avec'un programme des plus intéressants, sous le patronage de'Mlle HeurteaU, MM. Davrigny, Bardout, et de l'Académie chorégraphique de Paris, dont MM. Fresnawt," Fresson/Mareichscn,- Milhet, ̃'̃̃̃;••; -te., régleront la partie dansante .;̃̃ -it les meilleurs élèves daii.jcies

c: i. -nef5.

y esgranges, le composltear-chôf

d'orchestre si apprécié, donnera,- le vendredi 23 avril, une très jolie matinée musicale et littéraire par invitation à la galerie des ChampsElysées. Au programme Revue inédite, par Mlle Juliette Clarens (Dietz-Monnin), qui fera ses débuts dans ce genre première audition d'un quatuor de bois j Fursy, le bon Chansonnier, et une audition des nouveautés du quatuor vocal.

Les reines d'Ostende arrivées & Pau hier, ont déjeuné au palais d'Hiver et ont assisté le soir à une représentation de la Juive. Le public les a très sympathiquement accueillies.

S. A. R. le prince Henri de Bavière, fils de feu le prince Arnolphe et de la princesse Louise de Liechtenstein, arrivé à Bruxelles, est l'hôte de LL. AA. SS. le duc et la duchesse d'Arenberg, au palais d'Arenberg.

MARIAGES

Mercredi dernier a été célébré, en l'église de Quémigny-sur-Seioe (Côte-d'Or) le mariage de M. Paul Bézine, ancien chef du bureau politique de Monseigneur le duc d'Orléans, avec Mlle Marguerite Cretin-Perny, sa cousine.

Les témoins étaient pour le marié,. le duc de Luynes, représentant Monseigneur le duc d'Orléans, et M. André Buffet pour la mariée le commandant A. Marchand, son oncle et M. P. Tatigney.

En raison d'un deuil récent, la cérémonie a eu lieu dans la plus stricte intimité. Le lundi 19 avril, on célébrera, en l'église Saint-Pierre de Chaillot, le mariage- de M. Henri Monteil, lieutenant au 27e dragons, avec Mlle Léonie Sautier, fille de Mme Sautier.

Les témoins seront pour le fiancé le colonel Bridoux, commandant le 270 dragons, et le lieutenant-colonel Monteil, son frère; pour la fiancée le docteur Albert Theulier, ancien député, ancien .président du Conseil général de la Dordogne, et M" Desjardin, avocat à' la Cour d'appel de Paris.

Le mercredi 21 avril, on bénira, en l'église Saint-Pierre du Gros-Caillou, le mariage de M. Armand Pailloncy, ^ingénieur civil des mines, avec Mlle Cécile Menard, fille de l'avocat â la Cour d'appel, conseiller municipal de Paris, conseiller général de la Seine, et de Mme Joseph Menard.

Le samedi 24 avril, on célébrera en l'église Saint-Honoré d'Eylau, le mariage du baron Henry de Larocque-Latour, fils du baron et de la baronne de Larocque-Latour, avec Mlle Simone de Ferré de Péroux, fille du comte et de la comtesse de Ferré de"Pôroux.

Le mardi 5 mai', on célébrera, en l'église Saint-Pierre de Chaillot, le mariage du baron Prosper de Barante, fils du baron et de la baronne de Barante née Le Bertrç, avec Mlle Madeleine de Bryas, fille du comte Jacques de Bryas et de la comtesse née Clymer. Le vicomte Charles de Couessin du Boisrion est fiancé à Mlle Cramezel de Korhué. -r Le baron J. d'Albis de Gissac est fiancé à Mlle Suzanne Labayle d'Estimque. On a célébré hier à Londres, en l'église Saint- Paul Knightsbridge, le mariage de lord Dalmeny, M. P. fils aine du comte de Rosebcry K. G. avec miss Dorothy Grosvenor, cousine du duc de Westminster. L'église était toute fleurie de fleurs blanches.

La robe de la mariée en satin blanc était ornée du célèbre point d'Alençon qui appartint à la reine Marie-Antoinette et fut une des merveilles de la collection de miss Cohen qui la légua à sa nièce lady Çrewe'. -Celle-ci la prêtée à la fiancée de son frère lord Darme.ny. La toilette nuptiale était recouverte d'un précieux voile de dentelle prêté par la:comtesse Grosveuor; Au -.cou cinq- rangs de perles don de lord Rosebery.

Six demoiselles d'honneur qui escortaient la mariée étaient lady Henry Grosvenor, miss Millicent Grosvenor, l'Hon. Lilah White, miss Bourne, miss Ruby Lindsay et miss Ashton,- toutes en robe de crêpe de Chine ro.se.

Le best man était l'Hon. Neil Primrose. Reconnu dans la très élégante assistance Duc ot duchesse de Teck, prince Francis de Tock. lord Rosebory, duc et duchesse de. Westminster, duc et duchesse de Beaufort, Cônsuelo duchesse de Manchôstur, marquis et' marquise Lansdowno, lady Sybil Grant, lady Crewe, lord Rothschild, lord Arthur Grosvonor, l'Hon. Mme Norman Gi'osvenor, l'Hon. Mme Robert Orosyenor, sir Henry Primrose, l'ambassadeur des EtatsUnis et Mme Whitelaw Raid, lady Beaucharnps, marquis de Soveral. ministre de. Portug-al lord et lady Derby, comtesse Grosvenor, "M. Gooi'g'os Wyndham. lord et lady Shaftesbui'y, Mmo Aaquith, lord Durham, lord Jersey, lord Burnham, lord et lady Parqti lar, lady Carriagton, comte Peroy, vicomtesse, Villiers, lord Viviap, etc. Remarqué parmi les innombrables et magnifiques cadeaux un grand encrier, offert par le roi Edouard VII, accompagné d'une carte avec cet autographe royal «t A lord Dalmeny, de la part d'Edouard, roi et empereur, .avec ses meilleurs vœux de bonheur »..

AU PAYS DU SOLtll

Garden-party chez Mme Wemyss, dans sa jolie propriété, la villa Mont-Bfiant, à Cannes.

Au nombre des invités

S. A. R. la comtesse de Casêrta, la princesse Josepha de Bourbon-Siciles, comte Zamoisky, comtesse Solska, vicomtesse de Fénelon, baronne Baudo, M. et Mme da Etter, comte et comtesse de Canclaux, M. et Mlle Spencer-Chapman, vicomte et vicomtesse de Raousset, baron ot baronne R. Baude, baron et baronne d'Andrian, Mme Winslow, Mme Pr«Walker, lord et lady Choylesmore, comtesse Keller, Mme M. Howland, princesse et MUo de Lynar, comtesse del Puerto, miss. Young, comte N. Kleinmichel, comte J: Zamoisky, M. André de Fouquières, M. F. J. Ûtis, M. A. de Glos, etc.

La comtesse de Torby donnait avanthier pour ses enfants une matinée dansante qui fut très réussie. Parmi l'assistance Prince et princesse M. de Hohenhohe, prince et princesse Ghika, Mme Wilson, Mme von Derwies, princesse Alexandre de Saxe Cobourg, princesse Lobanoff, MmeTevis, etc. Bal des plus brillants au Cercle nautique de Cannes. Le cotillon fut mené par la baronne Bande avec M. André déFouquiéres et par Mme Van Ypersele de Strihôù avec M. Ambroise de Glos.

Reconnu

Comte et comtesse del Puerto, princesse de CroySolre, marquis, marquise et Mlle de Ruffano-Ferrante, baronne et Mite Baude, comtesse et Mlles de Dusbuch de Balleroche, vicomte et vicomtesse de Raousset-Soumabre, comtesse et Mlle de Chevriars, comte et Comtesse de Contenson, vicomtesse ot Mlles de Pontfarcy, barons et ba*ronnes François et Robert BaUde, comte et comtesse Clémansin du Maine, M.. Mme et Mlle de Lencquessaing, M. Mme et Mlle de Terrouehne, princesse Mario de Groy-Solfê, Mme Dollfus, marquise do Bonnardi du Mesnil, M. ot Mme Capron, l'amirale et Mlles Besnard, Mme et Mlles de Villcnouvè. M. et Mme Franklin Singer. Mme et Mlle Mahler, M.ot Mmô Franzim d'Issoncourt, colonel et Mlles Luby, M. et Mme de Gaulejac, Mme Louis Royer, Mme et miss Brook, Mme et Mlle Hugues Amouretti, Mme et Mlle Hervetsqn, \b ù6 Pétroff. Mme Gordon -Forbes miss GUftgrd, Mme Cauvain, oolonel sir Augustus Filz-ÛeorgOB, colonel Jovp, princes L. et, R. de 'Ci'oy- Solre baron Franq dOttenfels, conito J. de Gouyon-Beaufort, baron Distram, vionhite de Phntftrcy, MM. de Fi'ôville, Brantingham, Bournhion, Girard, R. Fauquet,de Pas, deLencqueftsaïûg, Clémansin du Maine, Bournery, StuartSchuard", ^lis6ak-effendi, major du Plat-Tàylor, MM. Guise, K Otis, Aymon, c&pt, SOott-Qor-'

vis, etc,

vis, etc. -̃̃• r

DEUIL

Kous apprenons la mprt:– lime Maufice Spronch, femme de l'avocat âla Cour, dé- put6 de la Seinft, dëcédée â Paris, 94, boulevard

La Xoar-Maubourg –• De- la comtesse G«*~

.'ïb, fenv-ne du comte Gl'érin, chevalier de-la Wgio'î. d'hfeftriQur, déçédéé à P;aris, 16, rue 'Cler, à l'âge de soixante-dix-sept ans. Lés

obsèques seront célébrées' ce matin à dix heures, à Saint-Pierre du Gros-Caillou DeMv Mouille •farine, avoué honoraire, ancien présidént de la Chambre des avoués, chevalier .de la Légion d'honneur, décédé, à Paris, 129, faubourg Saint-Honoré, à l'âge de soixante-! dix ans. Universellement estimé, il-avait depuis quelques années abandonné sa charge à son fils pour se consacrer aux oeuvres philanthropiques. Les obsèques seront célébrées dimanche matin, & dix heures, en l'église: Saint-Philippe du Roule. L'inhumation aura- lieu au cimetière Montmartre;. De M. Amèdes Qxierry, consul général en retraite, çom-. mandeur de la Légion d'honneur, décédé à, l'âge de quatre-vingt-cinq ans, à Biarritz, où auront lieu les obsèques De Mme Ordanneau, mère du président du Tribunal civil de Périg jeux, décédée dans cette ville, à l'âge de quatre-vingt-un ans;^ De la princesse; Hélène Cttsa, veuve du prince Alexandre Cusa, i décédée hier à Piatra-Neamtzu (Roumanie). :.1' Ferrari. I

.BOMMAIEB

DE NOTRE

Supplément Iiittépaipg DE DEMAIN

1, 1 11~

Frédéric MisTBAL. comment je passai baoholier

Sonia. Petits cahiers d'une étrangère

George Sand. Lettre inédite Usbeck Du Vernissage '̃• Lettre persane HENRI VERNE. Le divorce dEtiennette

Nouvelle inédite

HÉLÈNE DU TAILLIS. Si Kaddour ̃ ben Gha.brit

.Edmond Cleray Desserts d'autrefois M"0 DE Movtpensier.. Lauzun Jeanne de Flan'DReysy Mistral et le nombre 7 André Beao^ier. A travers les Revues Marîine Rêmusat Christianisme et paganisme G. Labadie-Lagrave.. Les chasses deM. Roosevelt

Lectures étrangères

STANISLAS Rzewdski.. Rodolpho Gottschall La vie littéraire

Maurice MaindrOX. «Dans l'Inde du Sud n Le livre du jour

1 )>age Jiïusicctle

Charles Silver Neifcilde

CxAar.~s Su,r~a, Nei~ilde

Pas des Patineuses

EN TURQUIE

La Résistance 11

des Jeimes-TiiPGS

Depuis deux jours, il pleuvait des balles dans les rues et; sur les places de Constantinnple; ces balles, tirées en l'air par la soldatesque en liesse, tout à la joie de son triomphe, s'oubliaient parfois Jusqu'à percer les plafonds des ambassades quand elles ne retombaient pas sur ̃ le- >nez ̃ des .passants. ;Mais: ̃ eette pluie-la vi'ënT cîe finir lés' soldats se tiennent tranquilles dans leurs casernes; le calme semble s'être rétabli et cette terrible émeute, à laquelle prirent, part des milliers de, soldats privés do tout officier, n'aura fait, somme toute, qu'un très petit nombre de victimes. Une fois de plus, les Turcs viennent de prouver qu'ils sont capables de mener il bien des révolutions, sans presque verser aucun sang. ̃ '.̃• Il faut bien reconnaître d'ailleurs qu'il n'y eut, à. proprement parler, aucune lutte; les soldats révoltés ne trouvèrent pas de résistance. Le. pou voir du Gomité, celui du ministère et du Parlement a'ef- fondrèrent du premier coup. Dès la' nouvelle de la sédition, Mahmoud-Moukhtar, commandant du premier corps d'armée, un homme très énergique et même brutal, dont l'ordre du jour impérieux acheva d'exaspérer les troupes, proposa à ses collègues du ministère de marcher immédiatement sur les rebelles, avec les quatre bataillons qui étaient restés fidèles. Mais Hilmi-pacha, le grand vizir, s'opposa catégoriquement à cette mesure violente qui, donnés le nombre et l'audace des révoltés, risquait de mettre la capitale à fou et à sang, do déchaîner dans les rues une terrible bataille dont tout le monde, à commencer par les Européens, aurait eu certainement à souffrir. Le grand vizir fit preuve, en cela, d'une réelle sagesse.

Quant au Parlement, il n'a joué, dans toute cette affaire, qu'un rôle des plus etïacés. Les soldats et le Sultan l'ont traité comme s'il n'existait pas. Il sera désormais très difficile aux députés, de reprendre quelque importance. Ils comptent pour bien peu dans la politique turque. Le nouveau ministère a affirmé, dès la première heure, son respect de la Constitution. Mais il est aisé de voir que la base même de la Constitution, 1 autorité de la. Chambre, est presque entièrement détruite.

Celui qui sort vainqueur de la jouf née, plus encore que' les soldats févoltés, c'est le Sultan-, Seuls, son pouvoir et son prestige subsistent, alors que tous les autres pouvoirs sont ébranlés. Là garde impériale, dont le Comité jeune- turc avait tout récemment exigé le renvoi, vient de lui être rendue. Entouré dè cestroupes, dont la fidélité n'est pas douteuse et qui lui sont obstinément attachées, non seulement par loyalisme, mais, ce qui a beaucoup plus de force, par intérêt, le Sultan reste vraiment le maître de la situation.

Abdul-Hamid a donc reconquis sa capitale. Mais la capitale n'est pas tout. Que va faire la province, et notammdnt les grandes villes de Macédoine, Saloni-'que et Andrinople, qui furent le berceau de. la Révolution? Les Jeunes-Turcs y étaient, jusqu'à ces derniers temps, toutpUissants. Le corps d'armée çleMacédoine .semblait leur être absolument acquis. Ce corps d'armée serait-il pi-êt à faire maintenant ce qu'il menaça de faire en juillet dernier et qui, l'on s'en souvient, contraignit le Sultan à capituler? Aceepterait-il, ,slur l'instigation de ses officiers, de marcher sur Constantinople? `

Enver-bey, attaché militaire à Berlin, a quitté subitement son poste dans le dessein avoué d'entraîner les légions macédoniennes et de briser, pm- la vio- ( lence, le soulèvement de la capitale. .C'est un homme d'une rude énergie, l'organisateur et le promoteur de !a R,evoJution les déclarations qu'il a- f|iies avant son" départ prouvent qu'il est dé-

cidé à tout pour assurer Je triomphe de sa cause. I

Si les troupes macédoniennes s'abandonnaient 4 sa propagande, nous aurions en. perspective un terrible conflit, une guerre civile dans laquelle la Turquie risquerait de s'abîmer <

̃̃ aymond Recouly. ,II

la situation à Constantinopte Les dépêches affirment que le calme est rétabli à Constantinople, que les soldats ne se livrent plus au jeu dangereux des feux de salve, dits feux de joie, mais que, leurs fusils étant chargés, faisaient tout de même quelques victimes. Disons cependant que le nombre n'en a pas été, à' beaucoup près, aussi considérable qu'on le prétendait hier.

Officiellement, tout le monde se déclare satisfait, sauf, bien entendu, les Jeunes-Turcs. Mais ceux-ci n'ont, pour le moment, plus voix au chapitre, du moins à Constantinople. La Chambre qui élisait naguère président, par acclamation, Ahmed Riza, maintenant démissionnaire et peut -être en fuite, a approuvé-, hier -r. à l'unanimité -<- une déclaration sanctionnant les événements d,u-13 et du'14, et exprimant la volonté de travailler au bien du pays, conformément à la loi du Chéri et à la ConstitU'tion. Car tout le monde ne parle que de respecter la Constitution.

.Les soldats triomphent. Le 'nouveau ministre de la guerre, Edhem-pacha, s'est rendu au Séraskiérat pour prendre possession de son poste, escorté de deux voitures dans lesquelles se trouvaient des soldats délégués de la garnison. Ces délégués .ont dressé une liste de proscription de cent officiers et.de quelques civils, dont Hilmipaaha; le grand vizir démissionnaire, et demandent qu'on les leur livre. On espère pourtant, ajoute la dépêche qui transmet cette nouvelle, qu'ils ne maintiendront pas cette exigence. On dit que les soldats ne veulent pas d'officiers sortant des écoles; ils n'acceptent d'être commandés que par des officiers sortant du rang..

Très peu de Jeunes-Turcs ont quitté Constantinople, car ils «comptent sur un retour de la fortune, ou du moins sur une amnistie, mais presque tous se sont cachas, et ceux qui sont suspects de leur être dévoués ont fait de même, comme l'ancien ministre de la guerre Ali-Riza, Méuktar-pacha et un certain nombre .tf'Qfficiers. 1 One dépèche circulaire du ministre de J:i4tériéur, destinée à tranquilliser. les viltyets,' annonce que les soldats ont, farpiuié diverse? revendications,. entre autres le remplacement d.'qfflciers dont ils étaient mécontents, et que le Sultan ordonna de faire le nécessaire si l'on avait sods la main assez d'officiers pour remplacer ceux qui étaient incriminés. `

rtàzim-pacha, désigné comme minis-

trede la guerre par Kiamil-pacha à la veijle de sa chute, est nomme commandait du 1er corps d'armée à Constantinoàlerle maréchal Ghevket-pachacon'- serve le commandement de la deuxième division.sLa. nomination de Nazim est .cqasidôré.e com;ma une garantie du main-,

tU"n,'dc.la Constitution. ̃̃ -̃̃

Une dépèche dit que le Sultan est mat-,trè db la situation. lÉnèlïet, un iradé ordonne le retour à Yildiz des troupes renvoyées dernièrement dans les provinces, et le ministère da la guerre â rappelé à l'activité et réinstallé les anciens officiers réclamés parles soldats. ̃i ^Ageiice Havaso. reçu ,1a dépêche sui-

"^Mte; ̃ .̃̃ •'̃ ̃̃ ̃̃

'Conistantitfople.'iâ avril.

Les ambassadeurs et ministres des puissames étrangères, ont fait -aujourd'hui, au graid vizir, une visite de félicitations, ,0eluwi ldur a. donûô, sur la situation, intérieure, :"dos assurances de nature à les tran.qiii'liser ot, a fait ressortir, en particulier, cjji'-i n'oxintait aucun danger on co qui concc'rïe l'attitude dos. corps 'd'armée de.Salpniqueet d'Andrinople.

Çss assurances "ont visiblement tranquillisées diplomates, qui "commencent envisa'gir la situation, et l'avenir prochain sous un.our optimiste.

j Le tour des 'marins

j ̃.̃ Co.nsftantinpple, i5 avril.

'"Gît après-midi, à six heures, une barde de matelots et de soldats d'infantere de marine, ayant" réquisitionné des vtfiwes, s'est dirigée vers Yildizpour praester contre la nomination du miftist-e intérimaire de la marine. Le passagide la bande 'a provoqué de l'agita-1tio'r dans certains quartiers de la ville.. Berlin, 15 avril. Oi télégraphie de Constantinople au Berlner Tageblatt qu'un officier de marine ayant 'demandé a ses hommes de diriger un canon sur le palais du Sultan et Ai tirer, les matelots le ligotèrent et le conduisirent devant le palais où ils réclimèrent le Sultan, qui se montra immédatement.

Ort nous a commandé de tirer sur le-ptlais, dirent les matelots-.

>- Qui? demanda le sultan.' • i- Ce misérable. On va te venger; |j( Sultan fait un signe d'acquiescém|rt et l'officier est fusillé. t,t Sultan pleure. Bonnefon.' [̃ La séance de la Chambre

Ciirt soixante députés environ assis.taitit aujourd'hui à la séance de la Chambre qui a été en grande partie

secaète.

députés ont soutenu la nécesgté pour tous les partis de se réconcilier. D'après des renseignements de sou-ce sûre, lecture a été donnée de plusieers dépêches venues des provinces et anijtmçàni que les populations étaient inquiètes, que Ton craignait une réaction et tjue tés; soldats déclaraient que si la con'ptitution venait ù. être menacée ils marcheraient sur lapapitalo.

La Chambre a déWdé do lancer une protiamation déclarant que la coristitution n"est nullement en danger.^

Lecture à été donnée d'un télêgfamnie signé par toutes les autorités militaireà :et civiles de Janina, exigeant la démissioà du cabinet, comme ayant ëVé'formé ` aahcQnstiLutiOnnellement et dans un butjsatanique et menaçant de marcher

çunGonstantinople.

La Chambre a décidé de télégraphier- à Jànina que le nouveau cabinet est parfaitement constitutionnel.

La Chambre, à la reprise de ïa séance ;publ.ué sous la présidence du président d'âge et en présence de plusieurs minis-

tres, a adcfjfitô â l'unanimité laproçlftma-

•Ucii h. adresser 1 1s, ûâtioh.

U. ïainistre de rinstfdction publtqce

à l'étranger,

a fait part de la formation du nouveau cabinet et a annonpé que le gouvernement exposerait lundi à la, Chambre son programme et qu'il demanderait un vote de confiance pour le moment il ne voulait que démentir les bruits qui ont couru qu'un coup serait porté à la Constitution. ̃̃̃

« Nous avons tous juré de veiller à la Constitution, nous la défendrons jusqu'à la mort », a déclaré le ministre.

La Chambre a ajourné à samedi l'élection, du président, le scrutin d'aujourd'hui n'ayant pas donné de résultat. Dans les provinces

̃ On télégraphie de Salonique que les événements de Constantinople ont produit une grande indignation dans cette ville ainsi qu'à Monastir et à Uskub et que de toute la Macédoine partent des. télégrammes de protestation contre le coup de force accompli dans la capitale. Plusieurs milliers de volontaires, sans distinction, de vues, se sont enrôlés.. Le Comité Union et Progrès a été de nouveau transféré à Salonique. Le Comité local refuse de reconnaître le nouveau gouvernement et se prépare à lui opposer une résistance desespérée. Un récent meeting a approuvé. cette décision du Comité.

La ville est pourtant calme.

Des dépêches, consulaires de Mersina (Asie mineure), annoncent qu'à, la suite du meurtre de deux musulmans par un Arménien resté inconnu, les musulmans ont attaqué les Arméniens et procèdent à un massacre en règle.

Les communautés chrétiennes de Mersina demandant -du secours.

Les journaux de Constantinople signalent également des troubles entre musulmans et Arméniens à Adana. Mais l'ordre y serait rétabli.

Une démonstration' navale (?)

On télégraphie de Vienne au Berliner Lokalanzeiger,'6i'}e vous transmets cette nouvelle sous toutes réserves, que les puissances ont décidé de faire une démonstration navale en; Commun devant Constantinople.

La flotte anglaise partirait de Malte et la.flotte autrichienne de Cattaro. BonNEFON.

Nouvelles allemandes et autrichiennes t Berlin, 15 avril.

On télégraphie de Constantinople à la Varnsche Zeitung que le club du comité jeune-turc a é.té dévasté et que l'imprimerie du journal Schurei-Umett a été

détruite., ̃

i D'après une dépêche du Berliner Tageblatt, -la Grèce et la Bulgarie se prôpareraient à intervenir, une insurrection aurait_éclaté. en Albanie, la Serbie masserait des troupes sur la frontière chaque soldat revoit ,1, aurait reçu aujourd'hui' -une1 sortime. de huit francs. On se demande d'où vient l'argent. La même dépèche dit que les membres du l'Union libérale reconnaissent qu'ils ont été joués par les réactionnaires. Mahmoqd, Moukhtar-pacha, commandant démissionnaire de la, garde, qui s.'était réfugié chez .un grand armateur

.anglais-, $;,a ilé.^oursuiyi, fet..la, rriajson:

4e son hôte a éto cernée, par cinq cents soldats, qui pénétrèrent dans le jardin ;et ne l'évacuèrentque sur l'ordre du ministre clé la guerre, après une inlorven,tion énergique de l'ambassadeur d'Angleterre. •̃̃•

Enver-bey, L'attaché militaire, dont je vous ai dit les projets énergiques,.est bien parti il a.passé par Vienne où il a été rejoint par Hakki-bcy, attaché militaire dans cette ville, et tous doux sont arrivés à Salonique, où ils auraient déjà réunis .10,000 volontaires, d'où ils ont l'intention de marcher sur Constantinople à la tête de deux* corps, d'armée. On estime ici qu'Ënver-bey, a l'élolfe d un dictateur et qu'il est le véritable chef des Jeunes-Turcs.

On continue à répandre de Vienne et .do Constantinople des bruits sur de prétendues menées de l'Angleterre, et le correspondant .du ite /mer Fageblatt à Constantinople télégraphie qu'on lui a affirmé que l'ambassadeur, anglais négocie en secret depuis longtemps avec la Bulgarie pour provoquer une intervention bulgare immédiate en cas de crise intérieure en Turquie.

J'estime qu'il est utile de faire connaître de pareilles nouvelles pour les démentir. –Bonnefon..

̃ •̃ Berlin, 15 avril.

On mande de Constantinople au Berliner Tdgebiatt

Il parait certain que le Sultan a organisé lui-même la révolte une quantité innombrable d'espions vont de Yildiz aux révoltés. Mahmoud-Mouktar, qui avait déclaré hier qu'il en -finirait rapidement, avec les révoltés si on lui donnait pleins pouvoirs, a été dénoncé aux révoltés ot fait prisonnier par eux. ̃•'̃̃• Vienne, 15 avril. Le •_ Nettes- Tagblat't a interviewé un dos principaux membres de l'Union libérale turque arrivé hier Vienne, lequel dit que le coup d'Etat a -été provoqué par les troupes anatoliennes, animées depuis plusieurs semaines d'une profonde haine contre les troupes de Salonique, qui les tinrent eh échec à l'occasion d'une récente émeute..

Il est certain que les Jeunes-Turcs n'abandonneront pas leurs positions sans une résistance désespérée.

On peut donc craindre que des événe1ments encore plus tristes suivent les événements de ces derniers jours.

Le Comité jeune-turc est très fort et dispose de ressources pécuniaires considérables, car il possède actuellement au moins un million dé livres turques. Les Jeunes:Turcs s'efforceront de prendre leur revanche et feront-un appel à ceteffet aux troupes de Macédoine et d'Andrinople. Tous les officiers de Ces troupes sont membres du comité et ont une grande influence sur leurs bataillons.

Deux interviews

Saiût-Pétersbourg, 14 avril.

Un personnage très en vue du monde officiel, avec lequel j'ai pu m 'entretenir,, m'a déclaré

Bien qu'ils se soient produits à l'improviste, les événements de Constantinople ne me surprennent aucunement, et je suis convaincu que ce soulèvement marque en Orient le début d'une ère de difficultés nouvelles et autrement graves que celles que nous venons de surmonter. On n'implante pas d'un seul coup,' dans un pays comme la Turquie, le régime .constitutionnel européen, et l'on n'elîace pas d'un trait de plume un passé de plu-

sieurs siècles. Comment voulez-vous. que le régime nouveau ne froisse pas les croyantsde l'Islam, qui tous, même ceux qui se déclarèrent Jeunes-Turcs, conservent le^rs- préjugés de race et de religion, et se refusent à admettre que le chrétien soit traité comme euxet jouisse des mêmes droits.. ̃' Et comme j'insiste sur la situation présente, mon interlocuteur me répond Les télégrammes se succèdent obscurs et contradictoires et il-est impossible de dire si nous sommes en présence d'une émeute ou d'une révolution. Toutefois, je suis porté à croire la situation très grave, car s'il s'agissait d'une simple émeute partielle, le cabinet tout entier n'aurait pas démissionné/ ••.̃̃. D'autre part, des nouvelles alarmantes courant ce soir et certains journaux annonçant la mobilisation en Bulgarie, je suis allé à la légation 'bulgare où le distingué ministre m'a fait la déclaration suivante .• Jusqu'à présent nous ne savons rien de précis et par conséquent il convient de considérer jusqu'à nouvel ordre comme inexactes ou prématurées les nouvelles relatives à un soulèvement en Macédoine et en Albanie. Toutefois ce sont des éventualités à envisager, et au cas où les garnisons de ces régions seraient appelées à Constantinople, la purpulation peut fort.bien en profiter pour s'agiter.

En ce qui concerne notre mobilisation, c'est également une éventualité trèspos-sible, car il'est bieheertain que si; je 'sPtuation devient grave en Turquie, nous prendrons les mesures nécessaires pour protéger notre frontière; mais encore une fois il .faut attendre des nouvelles précises avant de se prononcer sûr; la gravité de la situation. j Au sujet des négociations turco-bulgares, M. Tzokof- est particulièrement catégorique .̃•• Nous considérons, dit-il, que *rétaf; actuel des négociations marque la solu*tion de la question politique, les biens Vakouf ne mettan. plus en jeu que des intérêts privés qui ne sauraient faire obstacle a la reconnaissance par la Turquie de notre indépendance. Cette question des biens Vakouf peut être tranchée après la reconnaissance par un .accord' particulier entre les deuxgouvernemen.ts., à moins qu'on ne préfère laisser aux intéressés soin de s'adresser aux tribunaux locaux compétents pour la .détermination de leurs droits, En tout cm. je le répète, notre tâche est. terminée et si le nouveau cabinet, qui va se conslil-ùer à Constantinople, ne reconnaît pas immédiatement {indépendance de ht Bulgarie, nous déclarerons nulles vX non avenues toutes les négociations quenfins avons menées avec la Turquie. ileité

Marchand. ̃ ,•̃'̃

Opinion d'un diplomate turc

Saint- PiSterstjoui'g, 15 avril. f>

J'ai eu l'honneur d'être, reçu liujubrd'hiii par S. Exc. Turkhan-paç.lia, î.yu- bas.sadeur de Turquie à Sciint-PetVrsbourg. L'émihent diplomate m'a lait la déclaration suivante

Les incidents de Constantinople, qui peuvent être considérés comme lerntînëa,. ne.peuvent..avoir, ,en ..ajacuii,' cas pour résultat uii changement '(iau;v |o régime actuel.. Toute I'arniée ayant juré fidélité à la Constitution, celle-ci n'est pas en cause et on se trompe en la croyant en d-aiiger. Quant à la dû* cision prise par lo cabinet do se 'rô tirer collectivement, elle ne peut s'expliquer autrement que par le .fonctionnement normal du régime constitutionnel/ lo président du Conseil ayant donné sa .< l>mission. ̃.

» Tewfik-pacha est un diplomate vio carrière qui a occupé le ministèi1',» dm affaires étrangères pendant ces qu.'itorzt-! dernières années et qui a servi comuiï3 tel sous le nouveau régime à la sulisf action de tout le monde et du corps diplomatique à Constantinople, c'est un libéral, un patriote convaincu et un huniins d'une honnêteté irréprochable. Sa p-i'ésence au pouvoir, annoncée par les -dernières nouvelles, rassurera certainement les esprits. Quant à, •Rifaàt-p-uil)'a, que les télégrammes nous représentent aussi comme devant rester au départe- ment des alfaires étrangères, il est main-,tenant assez connu et apprécié par les cabinets européens pour qu'il uie.soïj. besoin d'insister sur l'intérêt qu'il y a, à le voir rester en fonctions. Il jouit ^-galement d'une grande popularité à Constantinople et, comme vous le savez.il '.a été élu dernièrement député de cettei ville il une écrasante majorité" » En ce qui concerne les négociations turco-bulgares, le désir mutuel étant de les terminer le plus tôt possible, une solution satisfaisante et imminente ne saurait faire doute. » René MARCHAND.

A l'Etranger

1 .•.̃

Le passage des Dardanelles Saint-Pétersbourg, 15 avril.

Le croiseur Tci'etz est parti cet après-midi de Sêbastopol.à destination, crojtTon, du Pirée, ce qui l'obligerait à franchir -les Darda- nelles. (Agence Mavas.)

L'annexion

de la Bosnie-Herzégovine

Berlin, 15 avril, y.

D'après les journaux de Vienne, l'Allemagne, l'Italie, la France et la Russie ont déjà formollenient reconnu l'annexion de la Bosnie-Herzégovine, et la réponse affirmA<tivo do l'Angleterre est attendue incessant ment. Pourtant, une dépêche de la Vossische Zeitung prétend que l'on soulève encore dés objections à Londres et à Samt-Petersbdurg mais il ne s'agit; m'assure-t-on, que d'une question de pure forme. Les deux cabinets demandent seulement à l'Autriche de confirmer, par voie diplomatique, les déclarations faites par M., d'iEr'enthal aux délégations aa sujet du statut de la Bosnie-Herzégovine. Boknefon.

Vienne, 15 avril.

L'Empereur a sanctionné le statut concernant l'administration autonome des cultes en Bosnie-Herzégovine. ̃

Les souverains allemands à Venise Venise, 15 avril. L'empereur et l'impératrice d'Allemagne ont visité ce matin le palais' Mocenigo.- Ils sont allés ensuite visiter le ya,çht- Bovenska à bord duquel bo. trouve l'archiduc CharlesEtienne, Après and promenade dans les ca- naux; les souverains sont rentrés à midi trente â bord du HfihenzoUern,

A, une heure, l'Empereur est allé déjôuner au palais Blorcsini. h Impératrice, à deux heures, avso le prince


Oscar, s'est rendue à l'Académie pour continuer, à visiter des œuvres d'art.

Le départ du gohmzollem pour Çorfou est fixé à demain matin, cinq heures.

La béatification de Jeanne d'Arc ̃ ̃; ̃ ̃ Rome, 15 avril.. ̃ Le Pape a reçu les archevêques de Paris et de Sens, ainsi que les évoques de SaintJeàn-de-Maurienne, de Cahors et de Saint.Flour.-

Le cardinal Luçon est attendu ce soir. Le cardinal Andrieux arrivera demain. Ils lo- geïont tous deux à la procure de Saint-Sulp|ce. <,

Outre, l'archevêque de Rouen, parmi les éyôqUes français arrivés on. remarque ceux dé Beauvais, de Nancy, de Moulins, de Verdun, de Perpignan, de Tulle, de Rodez, de Valence, de Nantes, d'Evreux, de Nîmes, de

Nica,: de Vannes.

Ces. prélats logent à la procure de SaintSulpice, au Séminaire français, à la Maison internationale des missions et dans des maisons privées.

Les pèlerins logent à l'hospice de SantaMarta, dans les hôtels et dans des maisons privées-.

Les hôtels sont combles.

La ville, est extraordinairement animée. Pareille affluence de Français à Rome ne s'est jamais vue. Les hôtels et les pensions sont remplis. Les derniers arrivés logent dans les couvents et les maisons particulières. Beaucoup de touristes ont dû céder aux pèlerinsleurs chambres retenues par les agences qui ont organisé les pèlerinages, de telle sorte que les localités voisines de Rome sont également bondées d'étrangers. Du matin au soir circulent, dans les principales rues de Borné, de longues files de fiacres occupés par des pèlerins, parmi lesquels beaucoup d ecclésiastiques.

Ce matin, les pèlerins, d'Orléans, portant sur la poitrine une médaille à l'effigie de Jeanne d'Arc, ont assisté à Sainte-MarieMajeure à la messe célébrée par l'évêque d'Orléans, Mgr Touchot.

Volcans menaçants

Rome, 15 avril. L'Etna continue à lancer des cendres en grande abondance; là nuit, le volcan. paraît tout enflammé "et il s'en échappe de longs jets de flamme. Beaucoup d'habitants de Catane terrorisés quittent la ville.

̃ L'éruption du Stromboli augmente aussi d'activité. ̃ Feux.

COURTES DÉPÊCHES

Un dépêche annonce que les souverains anglais sont attendus à Malte le 26 et que l'impératriço douairière de Russie les accom-

pagnera.̃;̃

-'• On annonce de Vienne que le prince impérial d'Allemagne fera, le 25 avril, à son retour de Roumanie, une visjte a. l'empereur

d'Autriche.

M. Jsvolsky, ministre des affaires étrangères de Russie, a ajourné son départ pour Munich, en raison des événements, de Constantinople et de Téhéran. ̃

Une dépêche d'Aden auNew York Herald signale le passage de M- Roosevelt en route pour Manbassa.

Un télégramme de Colon: annonce que Mme Castro, n'a J>as débarqué dans ce port. M. Charles de Wendel, maître de for-

ges, est nommé membre du Conseil d'Etat

'gès, est. noliimé, :¡pombl'cdu C;onscil,q'Etat

d'Alsace-Lorraine;

'•»- Le Sénat américain a été saisi 'd'une proposition tendant à frapper d'tm impôt direct de 3 0/0 tous les revenus dépassant 5,000 dollars par an.

Xa Gaceta de Madrid, publie le décret 'adjugeant' la 'donstfuctiôn; 4e ^esèadrè espâgnole et la mise en état des arsenaux du errol et de Çarthagène à là Société espa," gnole des constructions navales.

Figaro à Londres

.P

Le premier ministre est rentré à' Londres aujourd'hui, venant du Wiltshire où il a passé une partie des vacances de Pâques avec Mrs Asquith cet après-midi, il a reçu la visite de sir Edward Grey, avec qui il a eu un long entretien.

Sir Edward Grey a quitté Londres ce soir, se rendant dans le nord de l'Angleterre. Miss Elen ferry inaugure cet après-midi la foire verte, blanche et or, couleurs symbo'îiquee des sufragettes organisée par la « women's Freedom League » a Caxton Hall. La produit de cette fête doit procurer au

.parti ce dont, paraît-il, il a le plus besoin

clés fonds.

La plupart des dames patronnesses avaient revêtu de charmants costumes du quinzième siècle, hommage à des temps meilleurs, car, gi l'on en croit les suffragettes, les femmes jouissaient, il y a cinq siècles, de plus de literté que maintenant elles avaient Je droit d'être franches bourgeoises des villes, elles votaient, et les abbesses des principales comjnunautés siégeaient à la Chambre des lords. Deux.jeunes filles américaines, venant de New- York, se sont suicidées à coups de revolver à quatre jours d'intervalle, le 8 et le 12 courant, à bord du paquebot Lucania, qui est arrivé à Liverpool ce soir.

On annonce la mort, à l'âge de quatreîvingts ans, du docteur Charles Bell Taylor, oculiste conuu, qui fut élu jadis président de la Société médicale parâie.nnç, «- J. Cou- JDUBISR.

,.L,q.,l.L.t' .L.U,

Amérique latine |("^e«cfl ffavas nous communique la dépèche

suivante-; ̃•->̃̃̃

Décès. Les journaux annoncent que M. Juarez Celman, ancien président de la Republiqtffr Argentine; est mort à Çapitan-Sar-

miento.

UN RICOCHET

En cherchant un assassin

on arrête un espion

(Par dépêche de notre correspondant particulier) Bruxelles, 15 avril.

A la suite d'une dénonciation anonymèr la police bruxelloise a arrêté aujourd'hui un nommé Hubert La Montagne, né à Paris en 1883, comme auteur présumé du crime de la rue du Mont»Thàhor. L'enquête faite immédiatement a établi, d'une façon irréfutable que La Montagne n'est pour rien dans ce crime, mais, en le fouillant, on a trouvé dans une de ses poches le brouillon d'une lettre qu'il avait adressée au? chef de la police seèrète de Berlin, lui offrant d'en- trer en relations avec lui et lui propo- sant de' fournir, mpyennant une forte rémunération, des documents de très grande valeur concernant la marine

française.

Le misérable n'a fait aucune difficulté pour se reconnaître l'auteur de cette lettre et il a déclaré qu'il avait un complice, squs-officier de la flotte française, qui était possesseur des documents, et qui serait venu plusieurs fois le voir à Bruxelles. II apourtant'refusç de donner Je nom de ce complice.

La Montagne a été écroué et des reñseignements ont été demandés à Paris.

'E. Bfarry/

̃ LE

Président de la République A NICE ET A DRAGUIGNAN

Nous avons donné déjà dans ses grandes lignes le programme du voyage de M. Fallières à Nice. Le voici tel qu'il a été hier officiellement arrêté

Départ de Paris le.'samedi 24 avril à 4 h. 10

de l'après-midi.

Arrivée à Nice le dimanche 25 à 10 h. 1/4 du matin, après un, arrêt de quelques minutes à Antibes. '.̃̃̃"̃

A midi, banquet offert à M. le Président de la, République par la municipalité au Casino.

Après-midi,' inauguration du monument Gambetta.

Dans la soirée, S: A. R. le -duc de Gênes, accompagné des officiers de l'escadre italienney viendra à la préfecture saluer M. le Président, quirendra enradede Villefranche sa visite à Son Altesse Royale,

MM. les ministres iront également à Villef rauche faire une visite â S. A. R. le due de Gênes.

A 7 li. 3/4, dîner offert par M. le Président en l'honneur de S. A.,R, le duc de Gênes'; ce dîner sera suivi d'une soirée.

Dans la matinée du lundi 26, M. le Président ira" poser la première pierre du lycée, puis visiter l'hôpital. •̃̃

H se rendra ensuite à Villefranche pour passer la revue des escadres.

Après-midi, M. le Président de la République échangera des visites avec S. M. le roi des Belges.

MM. les ministres lui feront également visite. A 7 h. 1/2, S. A. S. le prince de Monaco viendra voir M. le Président.

A 8 heures, diner offert par M. le Président à la préfecture en l'honneur de S. M. le roi des Belges et de S. A. S. le prince de Monaco, dîner auquel assisteront les autorités de la ville de Nice.

Le mardi 27, après une visite à la tombe de Gambetta, M. le Président de la République ira assister au défilé des troupes de la garnison de Nice. M. le Président accompagné de MM.; les ministres, se rendra ensuite à Monaco pour faire sa visite à Son Altesse Sérénissime. Après avoir assisté au déjeuner que lui offrira le prince, M. le Président rentrera à, Nice, après s'êtro rendu à Menton.

Le Président do la République quittera Nice le mercredi 28 au matin, pour se rendre

à Grasse. ̃

Après sa visite à Grasse, M. Fallières ira à Cannes, où il prendra congé des sénateurs, députés et conseillers généraux qui l'auront accompagné dans son voyage.

De Cannes, M. le Président se rendra à Saint-Raphaël, où il ̃sera. reçu par le préfet du Var. Il gagnera ensuite Draguignan, où, après avoir reçu les autorités à la préfecture, M. le ^Président ira inaugurer l'Hôtel des postes et. le nouveau collège des garçons. Puis, après une visite à l'hôpital, il quit- tera Draguignan pour Paris, où il arrivera le lendemain jeudi.

L'Assemblée générale des P. T. T.

L'Association générale des agents des postes et télégraphes a tenu hier soir, à la salle Scliérer, son assemblée géné-

rale.

Trois questions, très impartantes,

étaient in-scrités 4ordre;;dïi jour^tpans-

formation de l'Association en syndicat; statut des fonctionnaires; participation des postiers aux manifestations du i9r mai.

Cette dernière question n'a pu être traitée. Elle ,le sera dans une réunion qui se tiendra jeudi prochain.

Disons d'abord que l'assemblée a décidé de repousser energiquement le statut des fonctionnaires et de transformer l'association en syndicat.

Ceci est la conséquence logique, inévitable, de la grève que les agents des postes ont imposée au pays.

C'est M- Lamarque, qui décidément s'affirme comme le chef du mouvement, qui, le premier, a pris la parole Le Parlement nous' est suspect. Nous avons pu constater la vanité des efforts tentés par les députés qui ont voulu nous défendre. Le Parlement ne comprend rien aux affaires administratives. Nous ne pouvons souscrira à- un statut élaboré par des incapables. Tout le discours de M. Lamarque peut se résumer ainsi

« Nous n'avons que faire du Parlement, nous ne voulons pas leconnaître. » L'orateur estime que le syndicat seul peut donner satisfaction aux postiers. M. Fourès demande ensuite que l'assemblée se prononce sur les deux questions suivantes

Démission du conseil d'administration de l'A. G.

2° Tous les. candidats prendront Yctn* gagement d'honneur de transformer l'A, G. en syndicat et de porter euxmêmes les statuts du,syndicat à la préfecture de police.

Ces deux motions sont adoptées à J'unan imité et les huit candidats désignés par le dernier congrès viennent à la tri,bune prendre l'engagement d'honneur qui leur est demandé. >'

L'assemblée vote ensuite par acclamation les ordres du jour suivants « i°Les adhérents de l'A. G- réunis en assemblée générale, «Considérant qu'un précédent référendum avait réuni la quasi unanimité pour la transformation de l'A. G. en

syndicat;

Que depuis 1905 tous les congrès ont doiyné le mandat -impératif au conseil d'opérer éette transformation au moment jugé convenable et, cela dans un

congrès;

congres;

» Considérant, d'autre part, que la dernière manifestation des postiers est le meilleur des référendums; et que le nioment ne pouvait être mieux choisi pour r la transformation de l'A..G, en syndicat; » Déclarent inutile toute autre consul tationet regrettent que le Conseil ait cru devoir violer les décisions des congrès en n'opérant pas cette transformation dès le début de la grève. » Le deuxième ordre du jour est relatif au statut des fonctionnaires. En voici le

texte

« Les adhérents de l'A. G., considérant que Je Parlement n'a jamais porté son attention sur les intérêts des fonctionnaires quand ceux-ci tendaient à réclamer leur droit d'une façon pacifique.; » Que le Parlement acollaboré plusieurs fois à des mesures répressives et souscrit au mépris du gouvernement pour les fonctionnaires

» Que le Parlement a prouvé son incapacité notoire sur les questions adminis-

tratives.

» Constatant qu"au cours de la grève le Parlehaent n'a su qu'édicter des mesures

de répression, alors que le personnel des P. TV Tt..en grève, qui possédait une force invincible, ne formulait que des revendications modestes

» Qu'en conséquence le Parlement ne mérite a aucun degré la confiance des fonctionnaires pour leur octroyer un statut qui comprendrait des restrictions au droit de défense de leurs intérêts par voie d'association;

» Les adhérents déclarent qu'ils repoussent, a priori, tout projet de statut général dont la forme, inévitablement large, permettrait d'y introduire toutes les interprétations administratives, et réclament avant tout le bénéfice de ta loi de 1884, avec toutes ses conséquences, afin que les syndicats de fonctionnaires puissent discuter avec l'Etat-Patron les divers'contrats de travail. »

Ainsi se réalisent toutes les menaces faites par les postiers au cours de leur dernière grève. G: D.

Le Dompteur

~oaa-

M. Gustave Hervé revient en vainqueur du congrès socialiste unifié de Saint-Etienne.' On l'avait sommé de. se rétracter, sous peine d'excommunication majeure. Il n'a pas cédé d'un, pouce; au contraire, il- renouvelé ses attaques et ses sarcasmes. Et il n'a pas été exclu. Il revient membre de la commission administrative permanente

Encore une fois, M. Jaurès l'a protégé de son opportunisme sincère. Mais il faut reconnaître qu'il n'eut pas besoin de proposer des otages, de parler de compensations Epargnez Hervé, je vous sauve Breton. La peur des syndicalistes antiparlementaires terrorise les unifiés. Ils .n'ont pas osé s'attaquer à un homme qui, exclu du parti et il le souhaitait les «ut poursuivis dans toutes les réunions publiques et électorales. Il ne faut pas aller chercher ailleurs l'explication du nouveau pacte signé avoc les radicaux socialistes de M. Laff erre.

M- Hervé a eu la cruauté d'abuser de cette situation et il a cinglé ses « collègues » de'répliques mordantes. Il suffit d'en rappeler quelques-unes pour montrer à quelle lâcheté, à quelle passivité se trouve réduit le parti socialiste à la veille des élections. D'abord, cette vue d'ensemble de M. Hervé dans la Guerre sociale Ave?-vous parfois vu des poux sauf votre respect dans un baril de goudroR? t

Non? ,'̃̃̃.̃ ̃•'̃ Moi non plus.

Mais j'ai peine a croire que dans cette position critique les malheureuses bestioles soient plus embarrassées que nos socialistes parlementaires, à l'heure présente, en notre congrès annuel; de Saint-Etienne, Puis, dès la première séance, il s'expliqua; Jo sais, s'écrie-t-il, que vous avez- une "très mauvaise opinion de moi.' J'ai aussi mauvaise opinion do vous •'̃̃"̃̃ .<l'~ A la seconde journée, il lança son défi Si vous nous excluez, vous vous enfoncez dans le bourbièr électoral, Je vous 4wfte de "nous exclure. ̃ ̃ Et, à la troisième journée, M. Hervé, déjà victorieux, se contenta de dire à un inter-*

rupteur: .>.̃

.Je ne réponds pas à des braiments. "Après toutes ces .am.abil.ités; un confies- siste ayant proposé des félicitations à; M. Hervé, le président, sans oser s'y opposer personnellement, dut recourir au règlement pour éviter ce dernier avatar. Peine inutile, dans le prochain numéro de la Guerre sociale M, Hervé'se félicitera. ̃ ̃̃̃ E G> G..

JOURNAUX ET REVUES

Les alliances immorales

La Lanterne, persiste à trouver « inv morales » les alliances électorales- de progressistes et de réactionnaires, morales et délicieuses les alliances électorales de socialistes et de radicaux. Bile y met de la complaisance et de la partialité du reste, elle a bien raispn d'éviter ainsi la. dangereuse erreur du

scepticisme.

•Mais enfin, pourquoi l'alliance des socialistes et des radicaux ne serait-elle pas immorale? –Parce que les-uns etles autres sont républicains. Oui, tandis que les progressistes sont républicains et les réactionnaires non..

Admettons tout cela, qui.est extrêmement vague; et affectons, pour un instant, de croire que les. socialistes sont républicains.

Çefl'est, tout de même, pas tout, que d'être, au sens où la Lanterne prend ce mot, républicain. Et, en supposant avec courtoisie que socialistes et radicaux soient républicains pareillement, il y a entre eux des différences très impor* tantes que \&Lanterne a tort de négliger. Par exemple, les radicaux sont partisans de la propriété individuelle, que les socialistes veulent sacrifier à'l'organisation collective. Par exemple encore, on avait crujusqu'à ces derniers temps que les radicaux étaient partisans de l'ordre, tandis que les socialistes sont en ce pays de terribles organisateurs de désordre, d'émeute et de jacquerie. Par exemple enfin, les radicaux ont toujours affecté d'être patriotes; ils n'ont jamais dit qu'ils sacrifieraient volontiers cette patrie à des « internationales » ouvrières ou autres, tandis que les socialistes n'at. tachent aucun prix aux nationalités et considèrent te citoyen Gustave Hervé comme un penseur. Etc.

Voilà des différences très importantes et qui, à l'honneur des radicaux, les dis. tingueraient assez bien des socialistes. Alors, la Lanterne ne trouve-t-elle pas que ces différences suffisent à rendre « immorale « l'entente électorale des so- ciatlistes et des radicaux?. Que lui fautil donc '},

̃ ̃ ̃ ̃ ̃ ̃̃

Pour illustrer tout cela, il y a une très bonne petite chose, que raconte le Temps et qui fera «- peut-être réfléchi r }$. Lanterne.

A Vies, l'on vota ces temps-ci, le candidat radical-socialiste et le candidat socialiste indépendant, bref, étant donnée laremarquableconfusiondenptre vocabulaire politique, deux radicaux, se sont désistés en faveur du candidat socialiste unifié. Cela, pour la fameuse u discipline républicaine ». Or, il y a, parmi les électeurs du citoyen CompèreMorel, le socialiste unifié, « au moins 5,000 voix réactionnaires », paraît-il. Une alliance « immorale avait été ingénieusement conclue par les socialistes unifiés* et les réactionnaires. Alors, quand

les bons radicaux, émus de discipline républicaine^ abdiquent entre les mains des socialistes unifiés, ils s'unissent, làbas, à 5,000 réactionnaires, « au moins »; et ils ont fait, sans le vouloir, une politique « immorale », les malheureux! C'est le gâchis, et très comique.

André Beaxmier.

M«fr4

La Presse de ce matin

14l IJII

I,A POLITIQUE

Le Rappel

A propos du, congrès socialiste de Saint-

Etienne.

D'un parti unifié on était en droit d'attendre une solution plus uniforme, et il paraîtra fàclieux qu'en présence de la coalition menaçante de tous les réacteurs le parti socialiste par crainte do quelques anarchistes amateurs qui se sont introduits dans ses rangs n'ose pas adopter et proclamer franchement une tactique électorale précise, et s'en remettre a ses diverses fédérations du courage de prendre au second tour de scrutin la seule attitude républicaine qui s'impose, <

Le Radical

Le congrès n'a, au fond, solutionné d'une façon précise aucun des problèmes inscrits à son ordre du jour. La tactique électorale La proposition du parti radical-socialiste de réunir au second tour les forces républicaines ? Pas de réponse. Ce n'est pas le vote d'un ordre du jour pur et simple qui constitue une réponse. On répond oui, ou non. Le congrès n'a pas répondu. Et il n'a pas répondu, par cette raison simple qu'il n'a pas osé répondre. Il s'en est tiré en conseillant de suivre la voie tracée au congrès1 de Chalon les fédérations maitresses do leur attitude au second tour. Espérons que ces fédérations se rappelleront que, en même temps qu'elles sont unifiées, elles sont républicaines, Le mot a été dit, croyons-nous, par M. Jaurès.,

'La Libre Parole, sous la signature de M. Gaston Méry

La conception syndicaliste' n'est que le prolongement de l'idée jacobine. C'est une conception égàli taire au premier chef. La corporation reconnaissait aux "compétences, aux énergies, leur valeur propre. Elle les coordonnait et les hiérarchisait. Elle ne dressait point l'apprenti contre le maître, l'ouvrier contre le patron. Elle los- rapprochait .et les unissait. Elle était réellement un organisme, un coys.

Le syndicat n'est rien de tout cela. 11 n'est qu'une juxtaposition d'unités. Des qu'on y entre, on y abdique sa personnalité, on consent à subir la' loi du nombre. La qualité n'y est rien, La quantité y est tout.

ÉCHOS & I^OUArBLLgS

Le Journal

De Toulon.

Il y a quelques jours, l'enseigne de vaisseau Marquis, flls du vice-anu'ràl, profet maritime,. se blessait à la jambe, à. bord du squs-mai'in Saphir, sur lqquél il remplit les fonctions- d'officier en second. M. Marquis négligea de soigner sa

blessure.

ta plajo s'aggrava et mercredi il dut s'aliter. M. le docteur Abelin, appelé à son chevet, constata une température de .iO"- et ne cacha pas à l'amiral l'extrême gravité de.l'çtat de. son flls. Le jeùnb officier fut en hâte transporte à l'hôpital principal sur un brancard.

LES GRÈVES

A MÉRU

Vers une entente.

Hier, la situation fut exactement ce qu'elle avait été e,vai>t la -grève de. vingtquatre lïeures. Le travail était complet à Presneaux, Méru, Aydeville, HénouTville et yilleneuve-le-Rdi. La grève continuait à La Houssaye, Lormaisdns, Saiht-Crépin, Valdarripierre.

Dans l'après-midi, le préfet, accompagne du général Nicolas et de M. Mallet, commissaire spécial, s'est rendu à la mairie de Valdampierre où les patrons et ouvriers avaient depuis deux jours tenu des réunions dans le but d'arriver à une entente.

Il y réunit deux patrons et quinze délégués auxquels il soumit un tarif exact des salaires d'Andeville, dressé à la préfecture et, s'appuyant sur la comptabilité des fabricants de cette localité, le préfet n'a pas caché que ce tarif était sur des points peu importants en désaccord avec le tarif revendiqué par le syndicat ouvrier et annexé au contrat.

M. Meunier, après avoir reproché aux ouvriers lés violences commises, a demandé, aux deux parties d'accepter le tarif qu'il proposait; il a invité les patrons à n'exercer aucune sanction pour faits de grève.

Des deux côtés l'accord a été conclu sur ces bases, et la reprise du travail. a été décidée.

Mais un obstacle pouvait se dresser contre cette entente..Après avoir examiné la situation du marché, MM. Marchand-Hébert et Cie, d'Andeville, ont annoncé à leurs ouvriers qu'ils se voyaient dans la nécessité ou de réduire les heures de travail, ou de congédier leur personnel dans la proportion de 25 0/0, et ils les ont invités à choisir entre ces deux solutions, ajoutant qu'au cas où là deuxième serait acceptée, les ouvriers seraient pris parmi les moins anciens.

Les ouvriers ont répondu en écartant toute proposition de renvoi, ils ont accepté la diminution des heures de travail dans la mesure suivante chômage régulier, du samedi midi au mardi ma-

tin.

Tout danger de conflit se trouve donc écarté sur ce point: mais MM. Doudelle, Tabary et Troisœufs restent intransigeants. Or, du côté ouvrier, on attend que le tarif «officiel» présenté par le préfet ait été communiqué au syndicat, qui en appréciera les conditions nonvelles- S'il ne s'agit que d'un faible écart sur quelques articles, l'accord sera ré-

tabli. 'imi

A MAZAMET

A MAZAMET

Grave toçideat

Mazaroet, 15 avril.

1 Les grévistes continuent à repousser l'aue- r mentation de salaires par les primes et ils s'en tiennent à l'augmentation du prix de la journée. Comme ils avaient demandé de nouveau aux patrons de discuter sur ces dernières bases, la commission patronale vient de leur faire la réponse que voici

u Nous avons reçu votre lettre et votre communication du 14 courant. Nous avons le regret de ne pouvoir accepter la discussion que vous nous proposez et qui aurait pour objet et pour résultat, ainsi que vous le dites, d'enregistrer l'augmentation de saque vous demandez. Nous ne pouvons que raaintepir les propositions qui vous ont été faites par l'ordre du jour de l'assemblée générale des patrons et que nous vous avons communiqué lors de notre dernière

entrevue. «

L'espoir d'une conciliation prochaine, né

hier, s évanouit.

Hier soir les grévistes ont attaqué 'l'usine.

dite de Madagascar oui tffef. sil.ute dans la. gorge de l'Omette. Le 'lieutenant Vigne, du 148" de ligne, commandant du jposte, a reçu un coup de pierre qui lui a- -brisé, la visière do son képi ot fait une blessure au Iront.

UTONÉE

JUUfu~&.Ë)

Congrès La Fédération nationale des professeurs de lycées de garçons et des établissements secondaires de jeunes filles, congrès annuel (salle des fêtes du lycée. Louis-leGrand, 10 heures du matin).

Conférences M. Heiiri Petit « l'Artillerie à travers les âges », séance instructive donnée sous les auspices de l'Escadron do SaintGeorges (restaurant Champeaux, 33, place de la Bourse, 9 heures). M. A. Rémond, ingénieur, des mines «les Troubles terrestres » (199, rue de Bercy, 8 h. 1/2).

Informations

Instruction publique. Sont nommés pour trois ans membres de l'Obsérvatoire de paris MM. le général Berthaut, sous-chef d'état-major général,, Painlevé, membre de l'Institut, représentant le département de la guerre contre-amiral Kiesel, le capitaine de frégate Guyon, membre dp. l'Institut, représentant le département de la marine; Dabat, directeur de l'hydraulique et des améliora- tions agricoles, représentant le. département de l'agriculture le lieutenant-colonel Hartmann, membre du Bureau national des poids et. mesures, représentant le département du commerce; Maurice Lévy, membre de l'Institut., représentant le département de l'instruction publique Bayet, directeur de l'enseignonicnt supérieur!; Darboux, secrétaire perpétuel de l'Académie des sciences; Poincaré, Radau, Lippmann et Baillaud, membres de l'Académie des sciences.

M. Hadamard, docteur ès siences, agrégé des sciences mathématiques, professeur adjoint à la Faculté des sciences de Paris, est nomme professeur de mécanique analytique et mécanique céleste au Collège de France, en romplacement de M. Maurice Lévy, admis à la retraite..

M. I)elamotl,o, inspecteur des finances, est nommé membre de la commission de la caisse des retraites et de la caisse de pensions viagères et de secours de l'Opéra, en remplacement, de M. Dubois de lEstang, décédé.

Congres. La Fédération des syndicats d'instituteurs, qui avait ouvert son congrès mardi, l'a clôturé dans la soirée d'hier. Aucun incident n'a marqué cette manifestation syndicaliste qui, après trois journées de discussions professionnelles il huis clos, 'a' pris' fin sur le vote d'un ordre du jour s'affirment nettement les tendances des syndiqués. Le congrès, dit cet ordre du. jour • Considérant que les projets du gouvernement et de la, commission ont. pour objet, sous prétexte d'assurer do prétendues garanties aux fonc-

tionnaires, d'anéantir les libelles syndicales et

d'élever une barrière entre, le prolétariat administratif et, la classe ouvrière organisée. Repousse tout projet de statut et réclame pour les salariés de l'Ktat et des services publics lo, droit commun, c'est-à-dire la loi de 188i avec touteç ses conséquences.

Les instituteurs revendiquent,- par conséquent, le droit de grève.

Des délégués des syndicats des P. T. T. étaient venus, à la séance d'hier, applaudir ces déclarations. .̃̃̃ Tout va bien

Vichy portatif. En voyage ou en excursion, se munir d'un ilàcon de Comprimés .Vichy-Etat, si précieux pour faii-o soi-même instanta.nément ,1'eau alcaline gâzbusc.

J,

AVIS DIVEES TjlIANCÉS, -avec le plus petit budget, Dager, JP tapissier, ameublements, 49, rue Vivienne, vous fera une installation coquette, confortable et d'un goût charmant.

Défiez-vous des contrefaçons de la BRISE EXOTIQUE qui éclaircit le teint, rafraîchit la peau. Elle ne se trouve qu'à la Parfr>° exotique, 35, rue du 4-Septeiïibre 6 fr., feu 6 fr. 85. ARTHRITIQUES, buvez VITTEL-ALPHA.

Nouwelleê Diverses

L'ARRESTATION DE LEMOINE

Aussitôt écroué à la prison de la Santé, Lemoine s'est empressé de faire opposition au jugement par défaut prononcé contre lui par la 10°- Chambre correctionnelle et qui le condamnait à dix ans de prison.

Par suite de cette opposition, ce jugement va être annulé et le'pseudo-fabrieateur de diamants comparaîtra, en personne cette fois, devant la même Chambre. L'instruction étant complète, le nouveau procès aura lieu à une date proche, probablement dans les premiers jours du mois prochain. Il aura pour défenseur Labori. Mos Barboux et Doumerc plaideront pour MM. Julius Wernher et Feldenheimer, parties-civiles, représentés par M. le sénateur Ratier, avoué. Le syndicat des négociants en diamants, également partie-civile, aura pour avocat Mc de Saint» Auban.

Jljer matin, à onze heures, Lemoine à été conduit au service anthropométrique pour y subir la formalité de la mensuration. Il ne paraissait nullement affecte et c'est en souriant qu'il s'est prêté aux diverses opérations.

C'est déjà fini? a-t-il dit. Ce n'est vraiment pas long.

En sortant, il a rencontré M. Bertillon qu'il a reconnu pour l'avoir vu au cours de J'ins»

traction.

Je souhaite, monsieur, lui a-t-il dit ironiquement, que ce qu'on vient de faire puisse vous servir à quelque chose.

Cela.servira toujours, a répondu le chef du service anthropométrique, a vous faire reconnaître partout où vous serez.

Lemoine a souri de nouveau et s'est éloigné, sous l'escorte des inspQcteurs. do la

Sûreté..

t.<». 'i

PÉSESPÔIR D'AMOUR

II y a quelques mois, un jeune élève de l'Institut chimique Moissan, M, Roger Dreyfus, âgé de vingt ans, fils d'un grand indus- p triel de la rue de la Verrerie, faisait la connaissance à l'Eldorado d'une figurante, Mlle Marguerite Dyrthille. Il en devenait ôperdû,ment amoureux.

Une liaison s'engagea. Mais vendredi dernier, Roger était informé, par une lettre anonyme, qu'un des artistes du théâtre partageait avec lui les bonnes grâces de la figurante.

Roger ne dit rien tout d'abord. Mais mercredi soir, après avoir dîné avec son amie dans un restaurant du boulevard et avoir passé avec elle la soirée & l'Ambigu, il la conduisit dans un hôtel de la rue de Provence et là, il lui demanda, ulle explication. Elle avoua.

Lâche ton « cabot » s'écria le jeune homme au comble de la fureur. Lâche-le ou je me tue.

Et comme, interdite, elle ne répondait pas, il sortit un revolver de. sa poche et se tira une balle dans la poitrine. La balle traversa le coeur. Roger Dreyfus fut tué sur le coup.

LES VOLS D'UN VALET DE CHAMBRE

La rue Brey, inconnue jusqu'à présent par bon nombre de Parisiens,. fait beaucoup parler d'elle en ce moment. Avant-hier on y

arrêtait Lemoine, hier c'était le tour d'un valet de chambre, Pierre Branens, âgé de trente-un ans, qui, muni de certificats d'autant meillours qu'il les fabriquait. lui-même, se" plaçait dans de bonnes maisons d'où il disparaissait vite après avoir volé le plus possible.. ̃

Ces jours derniers, il avait enlevé deux solitaires d'une valeur de 3,000 francs à la femme d'un officier ministériel. Il y a quelque temps, il avait emporte 1,200 francs à un médecin du quartier dos Champs-Elysées. Une autre fois, 3,000 francs à un gros in-1 dutstriel.

M.'Blot, sous-chef do la Sùrèté' a rfetVouvô chez lui un des solitaires. '< '̃̃ SUICIDE;

Une fort jolie femme, paraissant âgée d'une trentaine d'années, s'est suicidée hier dans un hôtel de la rue Castiglione, où elle s'était inscrite sous un faux nom!. La désespérée s'est tiré un coup de revolver- dans la tête et la mort a été instantanée..

M. Blondeau, commissaire de police du quartier de la place Vendôme, recherche 1 identité de l'inconnue et procède à une en->quête.

Jean de Paris.

LES THÉÂTRES

Théâtre Michel La Cloison, un acte des M. Claude Gevel la Paix des ménages, uu acte. de MM. A- Vély et L. Mirai M. de, Saint-Christophe, professeur de chinois,

deux actes de M.' Charles Desfontaines.

Reprise du Petit Abbé.

Quatre petits plats, fortement' épicés et cuisinés selon les bonnes recettes de l'esprit parisien tel était lo programme du menu qu'olfrait hier M. Moi'tier â ses invités. On a goûté ces plats croustilleusi et piquants que préparèrent h\. Claude Govel, MM. Adrien Vély et Léon Mirai et M.Charles Deslontaines.Maison éprouva un plaisir d'une vivacité singulière à entendre le Petit Abbé c'est que Mme Céline Chaumont avait choisi cette pièce pour reparaître devant le public dans le rôle qui fut jadis le prétexte d'un de ses plus jolis triomphes. •̃ Sans doute, la créatrice des Sonnettes, de la Petite Marquise, de la Cigale tt an Toto chez Tata, aurait pu trouver dans son répertoire une œuvre plus originale que le Petit Abbé. L'opérette que Grisart composa sur le livret d'Henri Bocage et Armand Liorat n'est qu'une fantaisie agréable et l'on comprendrait avec peine ht fortune dontelle bénéficia si l'on ne songeait à l'appoint que fut pour les auteurs le talent de l'éminente interprète. Hier la pauvreté du dialogue ou plutôt, du monologue ne nuisit en rien au succès de Mme Céline Chau» mont; le chaleureux accueil des specta^ teurs témoigna à l'artiste du crédit qu'elle a gardé sur la gratitude du pu* blic.Dans une préface de son «édition des Comédiens », Alexandre Dumas a écrit de la débutante à laquelle il devait coniier le rôle de Balbine « Elle parlait plus du ubz que de la bouche elle riait avec de petits hoquets gutturaux qu'elle prolon- geait ou suspendait de la façon Ja plus comique; laphysionomio, le ,regard, le geste, tout y .était. » Le portrait tracé par le maître est demeuré ressemblant. La voix de Mme Chaumont, eeïte voix un peu nasillarde, et qui rappelle si drôlement les notes aiguës du mirliton, éveille dans la mémoire, avec l'exactitude d'un phonographe, des intonations oubliées depuis vingt ans-. Et Ton 'retrouve l'artiste tout entière, avec ses espiègleries, ses airs futés, sa fausse innocence, ses audaces mesurées, cet art méticuleux qui s'applique à faire un sort aux moindres mots. Après tout, Mme Chaumont eut peut-être raison de choisir, pour y faire, si j'ose dire, ses seconds débuts, le Petit' Abbé q\ lut permettait du moins de montrer, en trente minutes, toute la variété et toute la souplesse de son rare talent.

La Paix des ménages, de. MM. Adrien Vely et Léon Mirai, nous éloigne un peu des libertinages légers du dix-huitième siècle, bien que les auteurs y traitent 'd'un sujet familier aux contemporains de Crébillon le fils le ménage à trois, fondé sur le consentement de l'époux. La Paix des ménages raffine encore cette situation classique. On y voit un amant qui, à la veille de se marier, est remplace dans l'affection de la femme et dans la sympathie du mari par un beau/pèro soucieux du bonheur de sa fille. Cotte piécette alerte et montée de ton est jouée agréablement par Mlle. Fanny Aubel, MM. Brunière; Bressol et Bouchez. M. de Saint-Christophe,. professeur de chinois est une pochade écrite avec bonne humeur et sans prétention par un auteur comique dont le seul projet fut de divertir ses contemporains. M. de Saint-Christophe est un membre de l'Institut sexagénaire qui a épousé une jeune femme, mais qui, contrairement aux hommes de son âge, aspire inutilement à la sérénité. Et la. jeunesse obstinée dont il souffre est préjudiciable à ses travauxet à l'achèvement de la grammaire chinoise dont il prépare une 36° édition. M. Charles Desfontaines a développé ce paradoxe, dans les deux actes de sa pièce, avec une rude franchise qui rend l'analyse de la pièce impossible sans le secours du latin. Il faut reconnaître d'ailleurs que les spectatrices ne parurent aucunement choquées, dans leur pudeur, parles audaces de. M Charles Desfonlaines et qu'au contraire elles lui témoignèrent, à plusieurs reprises, leur satisfaction par des applaudissements. M- Harry Baur composa, avec la plus joyeuse excentricité, le personnage de JS1. de Saint-Christophe :.on lui fit le plus vif succès. M. Henry Burguot représenta avec beaucoup de distinction le flirt de Mme de Saint-Christophe, qui trouva dans Mlle Margella plus charmante in-, terprète. Le rôle d'une petite courtisane permit & Mlle Lutzi de montrer une fois de plus son exubérance comique, sa gaieté cordiale et vigoureuse.

Francis Chevass;?,

Théâtre de Monte-Carlo Preniièfe re- présentation de Neiqilde, ballet-opéra en trois actes et cinq tableaux, de Jean Lorrain, musique de M. Charles Silver. Les premières succèdent aux premières, continuant à faire de la salle Garnier.un grand théâtre de décentralisation artistique dont toutes les mani- festations, toujours différentes les unes des autres, et extrêmement variées, sont du plus vif intérêt.

Hier, M. René Comte-Offenbach uou§ donnait la primeur d'un ballet-opéra,

5liJ


œuvre posthume du délicieux poète Jean I Lorrain, mis en musique par le jeune prix de Rome. M. Charles S'ilver. ".1 C'est une œuvre fort originale neuve en sa coupe le prologue et l'épilogue sont de comédie lyrique; le corps de là pièce esfrchorégraphie pure.

Dans une petite ville scandinave, là veille. de Noël, la vieille Gottlieb, file son ro.uet près de sa petite-fille Cerda, dont le fiancé, Peters, est le plus brave garçon du monde.. En attendant l'heure de la messe de minuit, Gottlieb conte la légende de Neigilde, fée des neiges, qui enlève .les beaux amoureux à leurs amantes. Sur ce récit ronronné, la petite Gerda s'endort et nous assistons aux péripéties de son rêve, tout entier concrétisé par la fantasmagorie des danses. Gerda ^siste, en son rêve à un drame d'amour et de jalousie Neigilde lui enloye son fiancé Peters, que poursuit un vival, le "furieux Otto. Cela fournit trois poétiques tableaux, trois' visions, sur le neuve gelé, sur la mer de glace, royaume de Neigilde, et dans un décor de printemps où les cloches sonnent le réveil de la nature, après que tous les maléfices du' cauchemar se sont détruits": ces'cloches, ce sont: celles de Noël. Gerda se réveille, chez la^vieille Gottlieb, en joyeuse réalité djamour, après avoir si cruellement rêvé.

Tous les détails du poème sont exquis, d'un relief.

Sur cétteHrame, M. Silver a brodé de ricljestçcrab'esques. Sa musique, de pure comédie lyrique aux scènes chantées (et alors, très mélodique, librement, elle s'exhale en belles phrases de charmé),. devient, aux tableaux de danse, norve,usement rythmée, musique de ballet écrite par un musicien :qui sait tous les sopretstdu ballet d'art, et dont l'orchestre, aux sonorités pleines et changeantes, jchari\te toujours polyphoniquement, sans que tant de science étouffe tant d'ïnspir^aiaon prime-sautière.

L'interprétation est remarquable aux tableaux changés, le prologue et l'épilogue. –Mme Mary Girard, souvent applaudie au cours delà saison d'opéra, a dessiné avec un art parfait la silhouette de l'aïetite Gorttlieb, et a fait une fois de plus applaudir son talent de cantatrice etde comédienne lyrique; Mlle Charley, l'exquise divette, fut une délicieuse Gerda, héroïne poétique à la voix fluide et M; Berthaud, de sa belle voix de ténor, et^avèp son talent éprouvé d'acteur, l'ut un très simple et très sympathique

Poter's. ̃ .̃̃

,Dans le rêve, deux rôles se dédoublent :>Gerda.et Peters. Mlle Maria Bordin, l'étoile de la Scâla de Mila'n et du théâtre' Monte-Carlo, a fait acclamer son style impeccable sa souplesse si naturelle et infiniment gracieuse, et sa merveiUeusé virtuosité. Et M. Kéakscht, le célèbre danseur du ballet impérial de Russie,; dans le rôle de Peters, aune fois de plus transporté d'enthousiasme les spectateurs par son magistral talent de mime etrson extraordinaii'e agilité chorégraphique. w

Neigilde, c'était Mlle Carrère, sçulpturalemënt belle, et magnifiquement expressive.'

Aicô/té de ces admirablesprotagonistes, les autres rôles du « Rêve » ont été remarquablement interprétés par les premières danseuses,jtfUes Luparia, Giugsani et PavltivaS "II fmi citer aussi l'excellent comédien, M. Maury, qui dessine adroitement un rôle de bourgmestre.

La mise en scène est féerique; les décors de M, Viscontisont aussi beaux que tous ses autres décors, c'est-à-dire d'un prestige merveilleux.

Les danses, ingénieusement -réglées par M. Saracco, lui font le plus grand honneur. L'orchestre, dirigé par M. Léon Jehin, a exécuté, avec une rare richesse de nuances, l'adorable et pittoresque partition de,M. Charles Silver.

t J. Darthenay.

LA SOIRÉE

AU THEATRE MICHEL

Le théâtre Michel, le. petit dernier-né des « plaisirs parisiens », vient, selon l'expression consacrée, de renouveler son affiche. Le théâtre Michel étant un théâtre sélect, un théâtre l'on « s'habille >, chaque renouvellement d'affiche y constitue un petit gala. Hâtons-nous d'ajouter que leur qualité éternise sur l'affiche les spectacles du théâtre Michel, ce qui espace les galas, comme il sied à des fêtes d'exception. Convié par M. Mortier à venir renouveler

FeuHjefon du FIGARO du 16 Avril '̃̃̃̃ ̃•̃:l ̃ c±4)

IM TRUST

'.̃• ••̃̃. IV ._••.

•̃ '*̃̃ Suite– ̃'

Nous-àùrons, cdntinua Clamorgan, das' transformateurs et dés fours dont les électrodes "nous donneront, par système, des coulées quotidiennes de neuf tonnes d'acier fin. Pour cela il faut des techniciens, des ingénieurs. La direction, l'année prochaine, sera une chose secondaire. Votre marquis et ses. planteurs s'en tireront fort bien. Et puis j'enverrai mon garçon. Aux Alleghanys-Works, ce qU'il'nousfaut, c'estmoins une industrie réelle vous m'écoutez qu'un décor d'industrie. Un décor! Voilà ra"ffaire d'un Français.; Le théâtre. Hein] ça vous va. Il s'agit de créer une justification decapitâl. étendu.' Dans onze mois, nous serons en mesure d^nfler l'Electric-Starîdard avec les deux acquisitions, celle de Los Dadosetcelle des sections de voies ferrées çédëes par les petites compagn tés de l'Est. Nous allons faire.un.peud' « overcapitalisation », comme disent nos ennemis- II faut rectifier là-bas une ligne trop longue, capter deux chutes, fabriquer .du papier à journaux pour 1r 3\'ew-York. tâcher d'acquérir tes tronçons de quatre ou cinq lignes seconTraduction et reproduction interdites. Publisbed Ï6"> of April 1909. Privilège of

£opyr.igld in ihe United States reserved undpr

\h&, act approved March 3'* 1905,by Paul Ad<tm. 1

I l'âfficiie, j'ai; eu la naïveté, impardonnable pour un soiriste averti, d'arriver exactement' à l'heure indiquée par les journaux, sqlt neuf heures moins le quart. J'étais- quasirtieftt.; le premier. Cela me valut de ne partager j avec personne, les amabilités de bienvenue de M. Mortier, et aussi de voir quatre ouvreuses, une marchande de programmes et uhe- placeuse m'entourer de prévenances toutes. fraîches. .>̃ Je pénétrai ensuite dans la salle. Elle était plongée encore dans une demi-obscurité. Dans la pénombre un monsieur et une.dame somnolaient qui avaient l'air d'être là-depuis la veille.' ̃ C'est qu'en sa qualité de théâtre sélect le théâtre Michel est- un théâtre l'on. vient tard. Il est une de ces bonbonnières ̃ nécessaires à Paris où l'on peut arriver à l'heure qui vous plait, certain .que l'on est, grâce au «spectacle coupé ». d'arriver toujours; au commencement d'une pièce. On dîne avant d'aller au spectacle dans les grands théâtres, on. va au spectacle dans les bonbonnières après avoir dîné, et c'est si peu la, même chose que c'est exactement le contraire. Cependant les toilettes et les habits noirs,, même en retard, finirent par arriver, et la salle, éclairée à giorno, fut pleine bientôt d'un public papotant.

Et le spectacle commença. Pour essiiyër les1 plâtres et aussi l'inattention élégante, mais obstinée, de l'assistance, on nous serait d'abord un petit 'acte sans grandes prétentions. du moins je l'espère intitulé la Glûisoh, de M. Claude Gevel, et grâce auquel' lfe Souffleur put régler pour le reste de la sbiféé le diapason dé son « soufflage ». Ce fut ensuite la Paix des ménages, une amusante pochade d'Adrien Vély, un 'dés bons piliers de la phalange des auteurs-gais au fait, les phalanges ont-elles des piliers, et les auteurs gais ont-ils une phalange,? et de M. Miral. A ces messieurs revient l'honneur, qui n'est pas mince, d'avoir rompti la glace- qui n'est pas mince non phig des, galas selcct. Quand le, rideau se leva sur la troisième pièce et quand la protagoniste de cette pièce apparut, ce fut dans la salle, avant toute réplique, un tonnerre prolongé d'applàùclisse- ments. C'est que l'artiste qui venait d'entrer en scène n'était autre que la délicieiise, 'T-ini-1mitable Céline Chaumont, devant laquelle, pour la décider â triompher nouveau, M. Michel Mortier, fakir dramatique obstiné, Testa cinq ans en prière' '•'

Une fois de plus, Paris montra qu'il avait la reconnaissance de l'esprit en acclamant l'exquise comédienne. Celle-ci, émue pdrcet accueil, eut grand'peine à maîtriser son 'çiriotion et à ne pas nous présenter un -petit Stanislas de Boufflers sanglotant. Miig, aussitôt remise, elle détailla le charmant njotyologue du Petit Abbé avec toute la, finesse toute l'intelligence et toute la grâce spirituelle qui sont la marque de son talent.

M. de Saint-Christophe succéda à; la pièce de M. Henri Bocage et Armand Liorat. dette pièce est signée Charles Desfontaines, pseudonyme en cristal de roche derrière lequel s'abrite, si l'on peut dire, un docteur en médecine qui fait des pièces gaies exclusivemenîp'dur guérir ses clients neurasthéniques. On prétend qu'il eut pour collaboratrice, cette fois, une

femme du monde qui. que.l. dont. mais

comme il ne faut pas démasquer une fèjïime même avec des fleurs, je me tais. La, soirée se termina en joie violenté et osée par Ja Romanichelle, un conte bohémien naturellement, de M. Paul Franck, et dont l'ex- cellent compositeur Edouard Mathè écrivit- les* rythmes pittoresques et colorés. Mllè;Nar t!acha Trouhanowa fut la Zingara, tralala! Et cela me dispense d'ajouter que la couleur locale coula à pleine palette 1

Un Monsieur de l'Orchestre..

>: .4 fois 7, M r::

̃ -*»♦•–

..L'affiche d'hier soir, aux Bouffes, aurait porter A fois 7, 28 X i 00. C'était, en effet, hier la centième dé la spirituelle pièce de M. Romain Coolus. Le public a ratifié le jugement de la critique, cjui avait louèTa'grâce du style et la profondeur voilée de gaieté de cette œuvre charmante;. Nous sommes heureux de reproduire ici "eii sa partie essentielle l'une des scènes lés plus applaudies. Paul Lorbey vient d'avoir une dispute gravé avec sa femme, la charmante;, niâiS fantasque Juliette. De sérieux- dissehtiiiients de divers ordr.es vont rendre entre eii?; la rupture inévitable. Paul reste seul avec Mme Ciriette, lamcre de Juliette.

a. J

.OT3B PBEMIBB

SCÈNE xiv v:

PAUL, Mmo CIRIETTE >; Paul. Vous ayez vu ?. Cette sortie provocante, cet air de défi. ce V-bilIet écrit là, exprès, sous mes yeux. Mma Ciriette. Oh !• exprès. Paul, sonnant. C'est du toupet.' Un autre eût exigé.

Mmo Ciriette. Un maladroit Paul. Ouun qui eût perdu patience. Heureusement, vous étiez là.

daires, les relier par des sections droi- tes et, si l'on peut, un beau rhatin, lancer là-dessus notre type de locbjnotive, une Electric-Stan dard, qui, rapprochera singulièrement New-York KeyWest et de La Hayane. Vous yerre'zV ça. Construisez-nous là un joli décor français, bien attirant, quelque chose dans' le genre de vos Watteaux. Dès que les machines tourneront, fabriquez, fabriquez. Des chiffres de rendement impres- sionnent le public, et inspirent îè respect à Washington même. Et s?il y.a surproduction? Les tarifs baisseront.

Dorit please, dont. Nous pouvons écouler au rabais dehors, mais nous saurons maintenir le prix dedans. NoS'stocks ne s'engorgeront pas nous enverroriële surplus chez les Russes, à crédit. Ils prennenttoutàcrédit.MbnsieurH'érîcdurt, dans toute affaire c'est le chiffre des rendements qui' attire le preneur du common stock, et non pas le chiffre de venté. "Votre mot d'ordre, c'est :Du rendëitierit, du rendement; et un joli. décor d'icaàgination française Manuel Héricourt tenait sous saplûme griffonnante la volonté consentante du trustée convaincu, tandis qu'à deux ils discutaient certains termes, apposaient les signatures et les parafes siii* des engagements "provisoires, tandis. Qu'une dactylographe, jolie, élégante et fr'ftlch'e, emportait, corrigeait, recopiait, rapportait leurs textes. Livide lui-mêmç, les doigts 'fébriles, le civilisateur voyait, sous les sourcils touffus de l'adversaire, des yeux humides et sanguinoleats, sur )a face molle des narines tremblantes. Clamorgan se moucha quand ce fut fini. Il dit à Manuel Héricourt C'est clair, ici. J'aime la clàiié. Et de cette hauteur, j'aperçois tous iss. ty- pes de notre travail. Sou vent, ils m'inspirent des projets que nous réalisôa.s aussitôt. Assez d'affaires. Allons dëjèu-.

Mmo Ciribtte.– Oui, heureusement, sinon. '̃̃' ̃"•• Paul.' Mais^elle.ne perdra rien pour attendre.

Mmo Ciriette' ..Paul c.alme.z-voûs. je, vous en prie! Ï*aul. Oh !Lje-s.uis calnie, très calme! Calnie.à perte de vue ̃ .̃̃̃ Mmo Ciriette.; -A perte de bon sens ,Paul., ̃ Q.uèvnon,! ;quenon! (An doniéstîque qulentre.):Y}\\ thé (Le domestjquû sort.) E)'q. l'autre thé du tlié yr$X>vd\(A,Mme GJricfte.jEn attendant, ma chère amie,- asseye-z-yoûs. et causons, 'M™0 Ciriette- 7- Très volontiers. Je m'a^iëSs.Âjvd'us.l.a.ça'us.e. Paul. .La-caus^o..? C'est malheureusement 'déj à' u'iïé vieille '̃̃'affaire"! remise de liiiitàihe en;htiij,a.y).ev:Le trjbunal a eu le temps de se faire unc_ opinion. Sa reliàion estéclâipée, elle Test même à giorno. Aujourd'hui, vërtiicl.'Clière madame Cirifjttë, j'ai ime.. grave- nouvelle. a vous annoncer je vais quitter Juliette. lMmo Ciriette. se' levant. 'Hein ? Paul, la forçantfQ, se l'asseoir. Ne, bondissez pas, J'y:ai mûrement réfléchi depuis, .onze, .heures, et demie. C'est..la âeiile solution .possible., ,Ma patience est à: bout de forcés,' mesforces sont à bout de patience.; -N'attendons pas que les- choses se gâfent irréparablement. ,Mrao€iRiÉT.ïE. Eh, bien, ça ne .tient pas debout'! Vous voulez ..vous séparer de: Juliette .'par-ce qu'elle désire aller ..à à Cabouxg et, q'ue :voUs le lui interdisez! Depuis que: le divorce est institue, mon bon-ami, on. en<a; vu' beaucoup d'enl'antins^e.t, pas .'mail cl.'idiots; mais .un plus enfantin et plus 'idiot que celui-là, jamais! (Le domestique apporte le. thé et éort.j ̃̃.̃̃̃•• '̃• •" '.PAuL.' Ma, .chère amie, je rie, suis pas 'un gamin:. ,Si j'ai: l'intention d'en lïhir^ce n'est nul'lGmeni parce que votre fille 'exige un !Cab'oui"g je l'ëfusè de' :liâccômpagne'r.Non^ Je ne- suis tout de -iHÔaiô;. pas, -potache* ce point-là CabMrg', c'est ̃l'occasion, le -prétexte, la gOutle* d'eau. -d'eau de- mer, si vous voulez.; j'ai coBtre-'elle des griefs. sérieux que .-vous connaissez ;aus,si bien-que moi,1 et siir-lesquéls jc'iïe reviendrai pas. Dans ce's^çonditio'ns: :• Mm0 ÇiiiiErrE;' Pinterrompant i et- lui tiffmht iine liisse' âè' thé. Bouillant! un morceau pàs^dësc-itp'on. un nuage de lait.je sais. Vous avez fini? v .• Paul. pQurj.lé'moiïient, oui.

̃Mm'e CiRiETT.E.tyous permettez. qu'à mon-tour. C'est.; mon'droit. C'est môme mtin devoir. Jë'iui's'sa mère.,

̃: ?, [ '̃' 1 i i

ner: On a ;dû; ''préparer en -bas une. sbùpëaûxhuîlrèsrtrès particulière, quelque .chose «de tout à- fait neuf pour un satahë Pcançais, «omme vous !• ̃̃ ;M.>Hérjcourt.rie '.quitta point sans un retour d'émotion cet endroit spacieux. 11 rëgjirdaitenGcireiles signatures sur le bureau en:palissatiare' massif, son cylindre et,ses coins' vermeil, les six fauteuils informes :et^ monstrueux épars sur-le caoutchouc;rou'géâtre du parquet. que limitait, dans. quatre glaces, la configuratioridu pays .(fuligineux. « Là, ]'ai pris cohsciehee de 'mon .pouvoir »,, ssassura•t-.il. ̃:̃ .;̃̃ r'; ̃ :̃̃ r' Clamorgan; s'engjàgeg,. dans: ses halls. Il plaisanta brusquement avec son personnel ..Très ̃ bien coiffés plusieurs éphèbes en^ mânbhes: de chemine 'classaient la correspondance dans .tes cartons -à' répertoires. -Des jeunes filles en.corsage .̃dje_lin,p,n;pe.nchées sous les Chighons bas de ,lé.urs chevelures, touchaient phes.lement.le's.claviers .de leurs machines à écrire., D^au très, casquées de l;ârc téléphojiiq-ue. et Mes oreilles bouchées, par les '.récepteurs en nickel, sténographiaient Tés "renseignements suc- cessîfs venus ,d,é s. -banques de New-York, -àé-ceHes:soumisCs'.jégal'ement à l'ElectricStîindard dans' -Baltimore, Boston, Philadelphie, Ch'ica'gb. •' Èri .réponse, adès'ex:plications, le « Profnoter » senib'ia'quëtei' les compliments de s.on.nouv.eau:cotiaiDora.teur. Subventionnés .par le, ti'.ust '.dans plusieurs centres dlâffaires/ces-Gom'ptoirs d'escompfe -ont

l^inappréèi.a:b!e.' avantage de révéler,:

ikurcparriieùpe', .au Clamorgan's Buil-1 djiigj'a .situat-ion.firi'ancière de ces placé^, a. vec ]'e.tat';ëxactde, leur santé com--j merciale, lîip'n ;dè.. plus facile fensui te que' de précipiior.ung'i ho.us.se ou une baisse de.s cours' ;a'pros.,âvibir. hâte quelques, faillites opportunes, que -d'acquérir;- à bas prix ot-u-u'ot>mp'ta-nt," les actions des bonnes conrpngnies. ;cmbàr'rassées- iné-

Paul. .'J'aurais mille ^fois rhiqilx aimé qu'clle.: fût. l'a vôtre- i. ̃ M™ CiRiÈTTE.. Et m oi 'donc ..Paui,. J'aurais eu eh- olie'-l^'Mue^ mèiie.type,. élégante g{ dfodgrëdïiM C'eût été parfait. Tandis- .que voti's,;4l! c'est inouï ce que vous rn'aùriëzi c6iî$ëj:iïp vous êtes; fine, Vous rôtës gaie,. VOUS èfefe allante, vous 'êtes amusante., yoii;é ôljës confortable. vous êtes. .1- '«'/ M'^3 QiriettE', l'interrô)i},pàntl –̃ ît éiiis l3?ïilèrc. ̃ “̃••:̃̃̃'̃̃ -f.V:i. Paul.– Quel domtïiàgë V Mm0 Cïhikttev,: ydù'sj veriezdfeiM'fe è le procès de Juliette. ïros biel|?hi(i,îpl

On se serait déjà cru 'fi felila.hi&lê:

On.. SQ S. e. "a.l.td.ëja.' er;Ù'll1l1 ~~(J.bha,IÍi.l}f.b:

Vous avez énuméré. lotis, les ,gMëfs*q'lië:

vous pouviez- avoir contre elle, ûklypilfe avez passé soils silëiidp: ceux cju'iiljè pouvait avoir contre vô'.iie ̃•• ;,i Paul. Elle Çontreimoi ? ̃<. ̃ -Mra0 CmiETTE. L– Daine. "Votis: vo.Us croyez donc un mari parfliit ?. ̃. Paul, -n- Je n'ai pas <c&itè- prétetitibh:, mais ;vv: i'-r Mmo Ciriette. Rassurez-v.otts,.il :û.\f eu..à pas. -V ̃ 'i" Paul. -r-,Voyons donc 'Je suis cttfièiix deqsavoir ce qu'ellè'nië reproché. '̃' ':) Mmo Ciriette. Toîi t.. ̃̃• ̃̃'• Paul. -r- C'est simple^ Alors, à ses yeux, j'ai tous les défauts. Slmo Ciriette. Oh vous vpu^ '•̃yéxitcz .Si vous les, aviez laus, voùVsëfiç.K un monstre. s Paul. C'est gai .Je ne sdis iiieîtijb pas monstrueux; Elle me fiSptCJdltë donc. ̃• ̃ ;̃̃ Mm0, Ciriette. D'-iabçird'de-iièip'às k rei|ïlrë heureuse. J ̃] '/̃'̃ Àvul. D'àbord M.ais .mademoiselle votre fille n'est -pëilt-6tre pas ii'éè pour le:bpnhcur ? a 3Vtœo Ciriette. Oh croyez-, vous, ;tiïië femme. .• ̃. < ̃:̃. ̃̃ ̃ "Pxùl'. Je n'ai pas -dit pour! le plàiislfe Ensuite:?. ,i .̃.̃. ;,̃̃, i :r, M1"5 Ciriette. Elle ië:plâini'de vbti'ë caractère désagréable: > L' '• ';̃̃•̃ PâuL. S;il l'est, ce cfiie-je côhtëëtë, il ne est devenu.çjue par àa fauté. j M™3 "Ciriette.' -Savoir.' Vous né. liai refusez pas que Cabourgv Vous lui iroiusez-tout*ce ̃ qu'elle voii's demande, pu ^presque. ̃-•' '̃̃•̃ ̃̃<»̃̃' Paul/ Parbleu- ̃ Elle me dêmâbtlfe tout ce qui lui passe- par. të/ ei Dieu sait ce qu'il y passe C'est le éai'fbfoul" desddées écrasées. ̃ }$ma GiRiETTE. ̃̃ :Eliè; se ̃ plaint 'que vous l'abandonniez. ."•.̃•̃ s Paul. Moi Evidemment Je viiis

meritanémerit. Ainsi le' trust s'immiëGfe partout, régit tout, enseigne par -iijiis b preuves. éclatantes, à le crûïhàrè.|i le consulteb,. à le seconder,. Clambt'gik.ri .feii,joignit à M., Héricourt .dfinstàller liii ^ëi*- vicesemblable.en l.lune dés. quatre, iij&tiifcfeè

villes des AHëghânys sises dans lerâyèu-

vme.s deSA,llêgha:OYSSi,SG,s, da.-11.sJ,tU.J6.)1.

nementde son action prochaihe.,RelpëÇr

tueux, envers tiùë. télfcpjiohiste ..$u|àsëli|jfe

au front-rougi par Taché,, le. -vieux1 pbj \$k~man la pria de: transcrire, les 4feriu,BÉ;ës lignes dumessàge déjà sténo.gi1a|)hjé|is. Elle traça-: « Charlystram q.2iADËfmo.litérats 4 Calait .uh. chifftéj iit<0%

préhensible pour l'employée expêaiiWfejè

pr~,henSibl.!3.POU1'.rem ,P~(.,Ó. :yée, :eXP,é~ittlP~

coiîjme. pour la; réceptrice. Les .• clië|s:â'©

banque;et:trois, personnel .de Cit\f-I?àf.li seuls possèdent.la.sighiflçatipn. Glàiïxai'r gan, cligna de l'œil- Il rêhierGiâ ^ollhiëttt la ^Suissesse, avant, de Quitter.: ce héïl clartéux cliquettent sbixante-.ht}i t.talàchines à écrire, cinquante dewiays |ii manches 'de. .chemise ,accoudes. s' sjOit l'acajou du comptoir vide limite.dë^l^ii't'

quitter,; instruisent de ses destilig ld

foulé en Irappor.t avec la: direction géné- 1111 rale de rElec.tric-îStajidftnd. ;;T i Aucun memBfe de ce. per-sonnel -lié s'élança pour ouv.rir:. au mi!liardë.ffë i|

porte d'acajou et, de.vejfe. opàqilë?è»ôur

lui épargner la. peine de la clofé. p'^orséquiositérinféiieuf .ëurpridéni.iitàlif quait a "M. Héricourt. Dos M essaittil i t}jB

saule-ruisseau pressés le bouscjâtferëHt

s,aute-ruîSSf3a. y "press,é, 'J. è,bO., US~ H~I, 'fj,

dans le; corridor de marbre blatife. 'IJs

bousculèrent aussi le roi de TElëèirfBirè

tout en 'le salilarit du chapeau, dil sb'UrMv

L'appétit excitait la hâfé:ae ces ,gâM|is en complets neufs et ëh: souliers iiiiMneux, de ces gaillardes' bô,utonria,ht'ledr|> pardessus 'beiges sur defe robes 'cburft6, ou fichant'la 'dernière ep'ihgl'e dàrt^ije.iii's paillassons fleuris..Les-.co.udesïéiïîlhiii^, pointus comme- des poignards, les'çoudé-s mâles, dura -cô'rnmo' des .cailloux, éviricirent du, chemin, les deux 'fîtiaiieiërs.

i C'elait une muette rivalité ttél.&ns'jjpu'r'

'tous les jours à la Bourse, mais "ai une

•raison, c'est: mort' métier. t..

M*e 'CmrETTb. Vous y jouez.

Paul. Quelquefois,. oui. pour tâcher dé satisfaire les lantaisies de madame qui sont coûteuses. S. Mlhs GiRiËTTis, -r. Vraiment ?-Et peut-on savoir ce que vous ayez gagné, ces temps

derniers, à votre Bourse ?"

pAtoL. Mais. De l'expérience

̃:M»e,CiàiET'tË. Ce n'est pas avec ça

qu'on paie: des- couturières et dos md-

q~. 'oi~ paie. des, C.o..uttIP.,ières et. dos :mo-

diét.es. •• ,.̃: ̃ ̃' ••.•

P~iïi, -= Roit; m~,is c'èst avé~:ça qubn

,'Paui^. Non, mais c'est avec ça qu'on

s'habitue' à ne pas "les ̃ payer. C'est tout-.?:: .Y, ;•̃.̃; Mine CtRiaréfe.– r Oh non.! Elle, se plaint encôFede votre jalbûsie vos façons soupçonneuses la; froissent. \Tous; la suspcçtez.Vûys eh êtes, à la méfiance: ̃̃ ̃;PaIîl1. Justifiée. Elie a' d"es amis fâcheux, trdpvd-'ainis- peut-être des

iimants. '• > ̃ <

̃Wm CbiE'WE. Plusieurs?..̃̃• .BAyii. Q.ui sait'? .̃, ,M'^ CiHiBTTE. Corinne votis^y-allez!'

E\ut. Co.iiniie ell ft y vài-.J: '.•• .,•

M010 CtiîiETïE'e-Mdis,' sapristi, quand

'lë.d'laWejy serait! "̃. ̃̃-

Paul. il. y- est', cïiète madame, et s'il vii'y est pas, 'il est bien près d'y être.

G':ést.'pour'.celâi que je;,desir,e .ôn.finir.

avant; •̃ >.

iM'Çiàintfït: .C'est sérieux? •' /PÀvxi. l-rès/ Que les torts les plus graves soient,1 de s6n côté du du mien, il fi'ihi.tiort.fl. tlii' fait est Juliette et moi

rïoùs' tié p'dpîvbns plus; îio.usentendre.

̃ M^^Ci^iËT^Ë.f-t.yquë'ne vous écoutez

niêmb pas.' ̃ "[. '•̃.

k.PaUjj. Gela prouvé que nous' nîàyons plus aiicuii désir -de' nous convaincre. N.6ùs-n6iis:sùmiiïes:pris en grippe; c'est peut-etrô- encore une façon de ..se .prendre, mais c'est assufétdent.l.a/derniôre Voyez-Vous, (îhtfre madame' ;Çiriëtte, je ne me suis pas marié polii^n'ayôlr qu'une i«aî.troksè.de,,plus. Non, dès -injiî.trëssesi j'ai paèsé ma .jeunesse 'à. en changer. Le jour où j'ai désiré le repos, le calme, la vie régulière; j'ai dit adieu aux passagè-

res et; slïlù'é, la- çètnpaghe.Ijà:çbmpagne,

iiomprëriez-vous, -c'ést-à-dirë une amie de toiites, les .h.eUf es > et; jriD;h pas -seurémëhf, u'ii ̃ partëiïàire de table et dé lit ̃ nappes ot draps, .je: mp suis marié^ poui1 avoil'-un jntéHeur, un ;chez ihoij.ùn .refuge. li'iniérieur, tous yoy.ôz, il qst .envahi- par '-l'étran'gè'k Le ch'ez moi, -il eàt; aux autres. Iîe' refuge, c'est un campement. La çbtripagnë, elle nie fausse compagnie. Soit .Ce sera défi-

nitivement: Bonsoir.

hitiYern,enL;1iorl~oir, cooius,

Kttmatii Coolus.

ftàîîtHJî i?t? ti'ttît- i^tt^il Tpt^ipc

WUtïaiuiï nES inMinm) I

̃Ce so/r: .'̃̃.•̃•̃̃ ̃Ad.théaihi (tlôyisto^ à 8 h. 3/4, répétition gèriéralede.: 'i. ̃̃ ̃Le -Petit Térine, çoniôdie.eh'uii acte, de MM. Adrien Vôly et :LÉ0Ji!Mirai Mtnos Canna/. Mthc-' Chkutëreliè ;-Dèbïy, Mme

M'aj.oi'et j-Mlrelllb Fiiridlè.; «la safee-femnie ;,Ri-

1\l'it.lol'et ;l\I[reiIID.F~¡:i.d.lé; -la. '.sa,tN-f.e.miil0;,Ri-

Hoïle, Fëliuie M. Emile' Wolff, ÎC Chanterelle

Çlayaret? M. Màjot'ot j'P.ûlot, 16:dtfétûur.- 'Tell père, Tùllfils, ppéra-bouffe on un acte,. M. Siieha; (ïùitry, musique de /M'.Tiarko Il'icliepih :̃̃• ̃

̃ ̃ ̃

̃ Mlle îjlagdy, -lî \ik< Qéssfer ;MM.- Mario yarélly, QùillaumeToll fils; Mëvisto, .Guillaume Tell père. 'Les 'Rumaih ,'jpièbe en dûùx actes et. deux tàB-leaux aoM. CharleiS Mère: ̃Mlle Odette .'de.Kclh, Païup.itii Mévi'Bto, Pasqtialètb le bègue. MM; P: Weyrick, JaccBpô ̃ J. J^rôjl'érik, Cecco i S. Dftlvill, Orso ;'Olin, jJL.ttilc.o. Olii,v,a,rçrt, Gio\'an,a.Poli3t, Felioe. Jêjux- à la ,coq; revue en un acte de M. -Willy :̃̃̃. -'••> > ;̃'̃ "îiiUesi'' Mâ^dy^' Mina de Mempliis Debry, la bon ho. Mihiillb Pdl'idj(S,la VeUVe joyeuse; lllhôUe, la no,uiibu,.<it Mlle Meé Villars dans ses ;d.ips.cs M.\l." WoiK; Coûtant divry Delvil, AVilbur xVt-lght.; Olin, Pain de liixe; Cldvaret, 1,'lcarii; Polèt.lè Coq Bygdn, l'Agent.. ̃pemaij.i.s.oii', 'première représentation.. Ûirpeut louer 'pal- jtôlôphonè au 113.60. la'porte'Êàlrttrliàrlin, à 8' h 1 i/4 précises,

prenlière rëprësèntà,ii.ion "dé Lauzun, pièce en

àuatre. actes -de iMM.. Gustave Gutches et François. ÎNTion. ÛistMBution

-MadenVoisolle ̃ 'Mines (Jilda Daithy

:M,a'd,e¡;ÙOiSOlle. '!lI1~es., ÓiJdà Dal'thy',

Mme de Moritespah .Frunquet

̃J.Inifc do' S«ivt*n«! ̃' Bcluè^etal ̃ ̃,

,fl.}¡~de,}3(:,Ylgn~ ,BPJ.l. eb;etaJ.,

Miîie de Tânïbohneàu F.Hdërique

Mmb Sçarioti ̃ ̃ Jane Eyrré ;• Mmo:d.è Soubise "Gùèbraz

L.aiiislin' MM. Tarride I^ouiâ XIV ̃ Laroche Grdqul '•'• Do'rival. ̃ Mûiitesjlalr ̃ Montèux Saint-Maris ̃ Ol-âvi'er Ri>'qù'ôlaup6' ̃ ̃ Wàlter ̃

& MM. Uaucny, uangeau; Person, Louvois Cha- I

atteindre d'abord la nef centrale de l'étage et se grouper devant les grilles des ascenseurs. ,Cliacun cédait au besoin îiaiionàl de gàigherVite 16 bar, d'y mân-' gër.vite, d'y lire vite 1b journal, de multiplier le plus ses 'actes dans toutes les ^aetionsdu temp's. "̃'̃•: D'ailieurs Ciarnorgan lui-môme profita de la. courte statioiï 'entre ces quatre hauts ihurs. de marbre blanc, poli et nu ppùr ëiise'igne'r' son" cbmpaghoii, «tandis1 que, derrière les ij'érronneries, apparaissaient, s'abhhai0nt|es élévateurs et leurs charges h utliàinè,s. M. Hél;icOurt:deyrait,dans les Alleghânyte1, fehgag&r d'iibo'rd le plus de .tray.ail.le,ilts possible.' On leur allouerait, otitt-e, les app.bïtîtemehts, ^quelques actions du trust, ainqiie le nombre de gens intél'essës à la réussite empêchât, par 'le vbtfe politique, toute- hostilité' dangereuse,, soit. du gouyërneiiient d'Etat seit' du. gouvernement fëdéral. /CJariiorganipfbhbnoa « Washington» )'

et « JlodseVelt'» avec une moil.e de mé-

pris total. A traders le grillage qu'ouvrait un boy, :M'.< Héricourt. s'insinua, parmi trehte ideméjéellès et gentlemen, dans la cage, kntnddiatemeitt précipitée vfcrs .le.sdl.D&vànt teurs visages passèrëntitreize hautes sàlles'de marbre blanc, comblées' par dès 1 foules .impatientes. Dans 'la -quatorzième,, un arrêt .lança, contre le remOuà de ceUx qui s'effaçaient ëh ehtrant; le' jet, d'un groupé obligé à la signature, dânsléë .bureaux, du dixième étage. Cinq autres salles de. marbre blanc éncôfnbrées filèrent encore vers le étel, avant que la Çàge pleine bayàtpdur engouffrer une bousculade silencieuse d'affamés qui creusèrent le tassômènt des chairsét des pabdessiis. Clamorgan riaii, les pbings en avant. Il, "repoussa -une'ftlte en .paletotrsae dont le chapeau •përlûr.é..p.ai\de longues épingles mena-

çait d'éborgnement le milliardaire..

t :H- Vous 'allez tuer les yeux qui. ont vu

bért,'jBdulà]&uè;'DjufresBe, d'Artagnan Barnier\ l'huissier Danp'quin, l'abbé Visconti.. Mines Deiaisy, Mme de Nogent.; Jarry, Mme La" ïlillièrfes; Ardans, Mlle Desœillet; Lorw, Mme -de Gesvfe.à 'Wàltér, Mme de itàmbiufé;1 Cléjry, Mme Colvert.- ̃- # A l'Opéra, àSheures; la Valkyrie '(Mmes; L: Bi-éyai; Hattô, Lapeyretle, Laute-Bfun^' Canijirqdou, Cai;o-Lucas, Le Senntv Burif» Goulâncourt, Bâuer.MM. Godart, /Delmis, Joùriiet). •" ̃' *t; orchestre sera dirigé par M. AnSfè Mes* Bagér: ̃ ̃ ̃ ̃•̃ •>̃̃̃ V A la Comédife-Frànoalse, à 8h.3/4, Jtfoiiçi- v tie,, comédie en un acte en'prose "de M. Pajil Horvjeu (MM. liefesonnes, Paul Nunia,\Mlle Prciypst) Connais-toi, pièce en trois actes enjirose de M. Paul Hervieu (ÎM. Le'Bargy, Raphaël Duflbfe, Dehelly, Georges .G-rànil, Mnies Bartet, 'Loconte). A i'Opérâ-Comlque, à.8 h. 1/2, Sariga (Mlles Cliôhal -et •Nelly- Martyl, MM. L. Fugère-?et L0611 'Bcyle). ̃•' ̃ A, l'Odëon, à 9 heures, Beethoven (MM. Des jardina, .Bamard, Desfontaines, Varias, JotiDé, Mpieg; Barjac, Albane,. de Pbuzols, Luco Colas, Barisàngû). O.rchestre Gûionnp. •. ̃,̃• •̃̃̃/̃ aux varlôiéô, à..9 heures précises, 262e re- présentation du Roi (MM. Brasseur, Guy, Max Deafly, -Prince, Numès, Moricey, SinïQii, Petit, etc., Mihe.s. Marcelle Lehder, Âitiélie e- Diêté'rle, (it.c., otfMlle Lantelmèdâns le rôle de. Marthe Bourdjô^. A H heures, au -8e. acte, la Réception. ofllbiclle. Ôxl çoùxûpnaBm, à' 8 h. 1/4, par Un mdfi trop'malm. (iilles Ghapelas, Harnold, Mîà. Rocher, Dupuis, Beusy). .̃• ̃̃ :Aii Théâtre- lyrique m unlcipal (Gaîté), ̃• à 8 '-lL'i/4,- 13° représentation de' la Favorite (Mmes Delna, Kerhouan, MM. Gautier, Boulogne, Paty, .Gliaoôn) ̃ (- -7-A,la RenaiS(sahc9, à 8 h..3/4, le Scarufafa (MSI. Lucien G.uitry, André Dubos.c,- Pierre Magnisr, M nié s BèrtUe Bady; Marie S.amarjy, Jeanne Descloa). v.. '•' '.̃̃ Au théâtr.9 flôjane; à 8 h. 3/4," .l'ïmpératjrjçe (Mme Réjane, MM. de Max, Signoret, D.ùqUesrié). "-̃ ,.J, r ,Au th éâtfe Michel, à 8 h. 3/4, la Cloison, la Paixdes Ménai)ês (Mlle iEahny AuKel):; :le Petit Abbé, (Mme Céline Ch?umont).; Monsieur Saint-Christophe, professeur de chinois. (MM.. Hairy Bàur, Burgûet, Mmes Mangel, Lutzî) la Romanichelle (Mlle Trouhanowa). -jux Capitaines, 9 heures, pour .les, i;ei|rè- eenlâtiôps de Mlle' Marguerite Dèval" Afgàr ouïtes loisirs' dti'duloUs. (Mmes Marguerite -Deval; Mariée Fairy, Droite Sarthys, Debibniïei MM. Berthez, Max: Capoul, Darule^ Ctiangement de mâi/i (Mmes Marie MarciUy.Anie Perrey, M. Krad)-; .Petite tache (Mllo. Mérlndol, MM. Orsy,;Jalàbert). "t- Au théâtre 'du Grànd-Quignol, 9.'hèure8, la Grande Mort, le Bée de gaz, le DeîéQUéïle la:8e section, le< Jeu dé l'amour ètdès.bèauwarts, Ce bon docteur.' '̃•̃ ^Ji" À ia Comfe die; Royale, relâche. :]' Au théâtre des Gohelins (ave.nue- des,Go* beling), .à,8 ,h.-l/i2,. 2 00e- représentât iohidôs Trente Ans de ;théâtre. ̃ -y. '̃̃ 1? 'Causerie çle- M. Trébor.. r;L'Opéra-pointque donnera des fragments de Carmen (M. Dufriche, Mmes' Baiiac.'La Palme). ̃ •• 3' Gliangons éar Mme Judic. La Comédie-Française donnera -le -Mi* santhjeope (MM. Silvain, Louis pëlaujiij.y, jiënry Mayer, Joliet, Falponiiiër, Hàmel, Ch. Esqjiier, Graridvàl, Mmes Renée*. du,' Mihil, Cécile Sorèl, Gèhîàt).

Deux pièces atteindront, ce sôir.-leur centième reprôse'ntation Une grasse aflaife,§% trois1 actes si .follement amusants' 'db'Mflt, Maurice Heniieguin et Pierre Vébet,: -ss^ix Nouveautés, et A fois 7, 28, la jolie comédie de M. Romain. Coolus, si brillamment enlevée, aù^BouffèsPaMsiens, 'par Mmos^A11!?*18*^1» Leriche, Juliette Clarens, en t^te d'une excel»lente interprétation. ̃ ̃ ̃' Hièrr ̃ ̃ ̃•̃ :-i. '• '̃̃ .Jïvès belle représentation de Beethoven, hier ioir, à I'Odépii. Lesmembresdu.Gohgrès iniei'Jiational dès professeurs de langues- vivantes; venus au nombre de 450,'ont chdièureùsement applaudi la belle œuvre de M. •• René Pauchois. A cette occasion, M.' Gabriel Piernè avait ou' l'heureuse idée d'ajouter 'au nombre dès pages' musicales! -qui accomjjagneiit Beé//to#»,;rAndante de la Symphonie.en ut mineur.. Le succès a, été tel *que.M. André Antoine: a décidé de maintenir :atfp-ro-* gramme ôe magnifique fragment. V .V ̃'• L'une des 'meilleures élèves de Mme Thérèse Kojb, de -là Comédie -'Français©, Mlla Dev.i'lliers, que M. André Antoine avait atta- = chée' à' TOdéoiv des le commbnbeniént d'e'cètjô saison, après, d'intéressants débuts dans. 'ta' Critique. de l'Ecole des femmes, remplaçait hier 'au pied levé' sa camarade Mlle de:Pbii«t>l s, grippée, dans le joli rôle de. Giulie'tta^do Beethaven. La jeune artiste s'est .actriiittée,d9 sa tâche avec autant de grâce que ae talent, .et' la, sujte de cette épreuve le, directeur, -a dé'cidè qu'elle prendrait possession, pour .ses'" •seconds débuts,: du rôle de Vivette,de;i'ArWsienne,' à l'une des premières représentations

le plus d'or .au monde. dit quelqu^un-à l'imprudente.- ̃̃ Elle reconnut Glamorgan et se .mit rire en s'excusant.

Plaôe a.u quart. murmura le trustée, ` et il s'expliqua pour M. Héricourt. ̃̃ ̃ Oui, notre quart d'électeurs: '̃ Vous savez que les trusts salarient le quart des électeurs urbains,- sur le territoire de rUnipn. Puisque le quart est actionnaire du Common-Stock, peu oubeaucoup, il attend la fortune de nos succès. Nous sommes- sa chance. Aussi- nous mdqùons-nous du!Roosevelt et de ses tentatives de législation. II. pourra réinyenr ter, tous les marins, les dix Commandements de Dieii.v. Ça ne payera plus 1 L'élévate-up s'ouvrit au rez-de-chaiisàé'e, entre les plaques. de porphyre où s'inscrivent, on lettres d'or, les offices du building et leur répartition sur vingttrois étages. Etourdi par lès; mouvements de. cette hâte humaine, etrestomac 'encore saisi par le vertige de sa • chute mécanique. M; 'Héricourt répondait de son. mieux aux prescriptions que lui signifiait 'l'ancien' policema'n de' la'Third.

Avenue':

-Voici les' b,6ns- instruments de;hbtra puissance. Ils se veulent dignes' et respectables. Voyez.. ̃̃̃̃ •̃ Devant' lui 'ujne glace sans tain; découvrait dix -messieurs horizon taux' je'n'ma'n- ches dé chemise. Inertes com Sente des cadavres;et longs sur dés fauteuils à renversement, ils soumettaient leurs faces masquées de serviettes. aux maàsagesdu barbier/ leurs ongles aux polissoirs des manucures, leurs pieds aux brosses des cireurs.1 A droite et à gauche, sous l'effort d'innombrables clierifs, les, doux persiennes fermant les bars s'écartaient, se rejoignaieht dans l'ensemble dés bruits que dominait celui des morceaux .de glace. heurtés- au fond d'un cristal.

~A suüsre 1 PaiU Adam.

\A suivre.)


du dfee*Wœuvre;d;' Alphonse Daudet et Georges

Bizçt.;

Nôi^J^ydnsreçû la lettre suivante

̃«̃•̃̃̃'̃̃̃ Paris, 15 avril. 1909. •• ,1 .©Jjep, monsieur Basset,

pài-sfliie -.J'op ""répète ce soir généralement devant lalpresse. le Zauzim de MM. G. Guiche,s et F ̃as'Sibn»" permettez-nous de saisir cette occasioir'ae" rappeler "un entrefilet para dans le Figaro en septembre dernier, nous annoncion%iië'"nàu;s venions -d'achever une Grande Mademoiselle, également en quatre actes c'est, du reste, à la publication de cette note que nos conïrèr^s ont ifait connaitre qu'ils traitaient le mêm.a.fujet que nous. terminée dès octobre

.No.tre! Pj?pe ayant -été terminée^ dès octobre

et, jd'aLl.leurs, vous, l'avez lue l'on ne saurait, je penÇè, attribuer qu'à l'histoire et à laoommunafe'des" s'ourpes les coïncidences qu'on pourrait^ à- 'l'Occasion,' relever1 -entre les deux ouvrages.

En .tout cas, qu'il nous soit permis de signaler noft*e-; existence et de souhaiter a la pièce de no-st confrères, tout le grand succès quelle mérite.

Ccovez, etc.

iï-p- i •̃•.•̃: Lucien Gompbl,

,i;.i. -•' .̃̃̃̃̃ Georges Delasuts.

Demain:

Demain, les Mousquetaires au couvent recomtoeiieWônt â tenir l'affiche aux FoliesDrâmàtiiïties: L'émouvante opérette de Paul Fermier et Louis Varney aura pour principaW- âyUst pi-èt&s Mmes Augusta Pouget, M^py'À'u'bèr, déKiercourt, Delahoche, MarxelleSi'MMl 'Désiré Chadal, Dubrossy, etc., etc. Çe soir, relâche.

ç.

BÏftTraiïî; àtiTrocadérol' la matinée de l'Arlésienne (Mmes Jane Hading, Judic, Marthe Résgnieav Sylvie, MM. Paul Mounet, Ravet, Cdroàg^iâ, Darras, Guyon fils, Rollan) commencera.- ^.exactement à deux heures. Les. chœurs et l'orchestre Colonne, renforcés pour la circonstance et comptant 250 exécutants, Ber'ôiit dirigés par M.'Gabriel Pierné. C'est la première fois'que' l'éminent chef d'orchestre cotfd\iità; chef-d'œuvre de Bizet, et c'est un Trocadéro complètement remis à neuf (les artistes y répètent aujourd'hui) que le piïïiic des Trente Ans de théâtre retrouvera

ae'main". u'r

Qm jQiir le jour,

te sùcQés, chaque jour plus vif de Solange, à ï?<%ièrâ-€omique, donne à M. Albert Carré des1 ïoisirs; qu'il emploie à monter à petites journées- le1 prochain spectacle Myrtil et le Cœur rlu moulin,' qui passera à la fin du in,Qis.,p;utdari,s les premiers jours de mai. ïjn. intendant, Solange commence la plus heureuse carrière. Hier soir, encore,, gros 6uçjcès.' d'argent et de' public.

Àiî-'Opéra-Comique.. M. Albert Carré vient der-enouveleT- pour deux ans l'engagement de l'excellent baryton André Allard qui, après tant de succès, vient encore de faire une si bi'ijlâ'ote création- dans Solange.

̃̃̃̃ ̃vS-X-f:. ̃>̃!>̃- ̃̃ ̃ :*F*

Le Barbier de Séville fera l'affiche de la représentation. populaire, (à prix réduits, avec location) de lundi, à l'Opéra-Comique. >£'êBaHicr de Séville aura pour principaux inter-prètes Mlle Mathieu-Lutz, MM. Francell, Allard, Vignéau, Azéma, et sera accompagné de la Légende,- du point d'Argentan, avfitt.Mme Vaïïàndri et. M- Azénaa.. ̃

M. Georges Ricou,, l'aimable chef du per- sonnel,, de,, rQpêra-Co,nij,que, consacre à M. Luci'éuEugère iine remarquable étude, extrêiri'éfnenti'.aoèumentée.'ét' illustrée de plus de. cèntBRrtrÀits, dans l'Album comique. Nous

en' détachons quelques lignes sur les dé-

buts au théâtre de l'éminent doyen de la salle Favart »' ̃̃

'Qûi"ME.emîec fMe* pùîpanttfiucfen .Fug^we, sur la scMo .çbiû*>i<?e, de -^a-3;a^Clan, fut celui, du nègre 'Kif-Kif^îescLaye, h. l'ànneap dans Aladin ou la laïiipè riieryèilleii$e\,P'a\R défilèrent, de huit jours en huit jourSs.plus de quatre-vingts pièces, toutes 'pi'è'c.es' parlées ou chantées.

tEu'c'ien Fugèrë se révéla, à Ba-Ta-Clan, comme ti&'e&ellént mime. Les derniers représentants do cet 9.v.t. '0Xj3'ifes!sif où excella Deburau, et que Maurice Sand nous fit connaitre dans Masq'lJ,eset bouffons, appartenaient à la troupe de Paris. Kalpestri tenait l'emploi des « Pierrot » Vautier jouait les <> Polichinelle », Amable, le père du peintre décorateur, se présentait sous l'aspect des Capitan », et Charlton sous celui des « Arlequin^i^.A côté de ces mimes réputés, Lucien FugiTe joïïatt lés >< Colin »'.

spèÂdant Cette 'période il tint encore un autre" enïT>loi' acfcidentel celui-là exempté du service iniïtàireï il: fut versé dans ua régiment. de sa-

p.e;tïrs-riomRi-ers

^e>f.ujt?en cette qualité qu'il vit pour la pre-

mï&e .i.bï^ I.e f^u.

l,

'[L'ouyerture des réunions sportives à. Longch]&pip concorde toujours avec l'arrivée des éfr^B.ger8' à,,Pai;is. C'est notre « season ». Et lTih' des premiers spectacles auxquels l'élite de la société anglaise s'empresse de se rçiîdie,èst, au théâtre Réjane V Impératrice, la ideijnière: oeuvre -de Catulle Mendés, jouée par Mme Rjèjane, la grande artiste, et M. de

Max.

Cm .commencera à répéter cet après-midi, aux "Nouveautés, un. vaudeville en trois actes de;ftPÏ. Napçey et Açmond. Le titre provisoire est,n.oùs dit-on, Théodore et C'°. Cette pièce ne passera que lorsque commencera à s'épuj6éJ;le succès de Une grosse affaire, c'est-àdiflô.p3.8 avant longtemps..

Une rencontre à l'épée aura lieu ce matin enf;e-MMj Charles-Henry Hirsch' -et Marinetti. M. Marinetti a constitué pour témoins MM* Xpuis Besse et Maurice Duplay. i-LfeS; ÇqpcesCts-ColOinne ont fini leur saison; il y aura donc désormais deux matinées par semaine, au Çhâtelet le jeudi et le dimanche, avècïei'tfès amusantes Aventures de Gavroche.

i tt> ̃ *̃̃̃

Le prochain ̃ « Mardi- de l'Athénée » aura pour programme une conférence de M. Aupuste Çtermain,: « Sourires de Parisiennes ». Elle" Sera .'accompagnée de l'audition d'un certain npnlb're' 'd'artistes 'choisis parmi les plus connus de Paris.

v..i. i. ̃-

L'heure tardive à laquelle s'est terminé le spectacle du <3rand-6uignol ne nous permet pas. d'en parler longuement. Bornons-nous pour .aujourd'hui à en constater le très vif Buçtjès.| ̃ .••' G Au Tréteau-Royal, les répétitions du spectacle (ffiuVèi'ture sont à peu près terminées, iDaiïs la' revue qui sera un des « clous » de ce'sp'èctàclé, Mme Alice Béry créera deux rôles 'ou- son talent plein de fantaisie fera merveille. ̃

[%om apprenons lé .prochain mariage de M.H0nri BJirguet, le brillant comédien, directeur de la scène au théâtre Michel, avec Mlle Madeleine Damiroff, la charmante pensionnaire du Gymnase! Nos félicitations. J£. Henry Yan Dyke fera, lundi prochain, à quatre heures et demie, au collège La Fayette, llè,bouleVàïd Malesherbes, une conférerice stïf HaSvthorne.

*t>ë -Bordeaux

:"M..Im'Bart de La. Tour a donne dans notre ville une représentation des Huguenots* Le saècès to brillant artiste a été très vif. A clieque(acte M.-Imbart de La Tour a été cha* leur^usejnent applaudi entre plusieurs rappels. :̃• '̃; ̃ ^è'Nioe': ̃

"La 'secôiade représentation de Marcella, Kdylïè en' trois tableaux de M. Umberto Giordano. a-.ô.u lieu mercredi soir, au Casino municipal, et le succès a été très grand, attssi chaleureux qu'à la première. Le Casino, en

révélant au public français l'oeuvre du maës- J.tro italien qu'il a montée avec tant de goût et de luxe,,a été vraiment très heureusement ̃inspiré et a terminé brillamment, une admi.ràble' saison lyrique, Les interprètes, MM. Riddez, Bourra et Maistre, l'orchestre et spn chef, M. Miranne, dont nous avons dit déjà le "mérite, ont été très chaleureusement applaudis; quant à Mlle Lilian Grenvillé, la ^protagoniste de l'œuvre, l'exquise Marcella, 'comédienne si. touchante et .parfaite chanteùse, que cette belle création met en pleine lumière, elle a été, comme le soir de la première, saluée par des ovations sans fin. On a fort apprécié la mise en scène tout à ifait remarquable de M. Gustave Labruyère. jM. Villefranck, qui a prêté lo précieux 'concours de son expérience au Casmo municipal, été. également fort complimenté. ̃ De Toulouse L'opérette, qui n'avait pu être jouée à Toulouse depuis trois ans, reparaitra, ce soir, sur l'affiche du théâtre Lafayette. La direction de notre deuxième scène a engagé une excellente troupe et notamment Mlle Louise Vial, 'première chanteuse, et M. Chambon, premier -ténor, dont on dit merveille.

Répertoire de la saison

Véronique, Ali-Baba, Icù. Timbale d'argent, les Petites Michu, les 28 jours de Clairette, la Mas,cotte, la Fille du tambour-major, Miss Hehjett, •l'Amour mouillé, Gilette de Narbonne, le Grand Moqol, la Poupée, Madame Favart, le Paradis de Mahomet. la Petite Bohème, les Mousquetaires au couvent, Rip, Joséphine vendue par ses sœurs, la Princesse des Canariés, l'Enlèvement de To\lcdad, la Cigale et la Fourmi, les Saltimbanques.

Création à Toulouse M; de La PaLisse.

..t^

De notre correspondant de Bruxelles

Le ballet étant à. peu près définitivement exclu ô,u drame lyrique, où se réfugiera l'art de la danse? Sans doute dans le solo chôrégraphique, exécuté pour lui-même, et avec des dons plus personnels que n'en réclamaient les ébats plus ou moins collectifs. Isadora Duncan a inauguré le genre avec l'originalité que l'on sait; et voici qu'au théâtre du Parc, à Bruxelles, apparaît, en matinée, une émule de cette esthète de l'attitude et du mouvement en la personne de Rita Sachetto, une belle et jeune Bohémienne qui fait preuve tour à tour de poésie, de fougue voluptueuse, de fantaisie langoureuse et mélancolique, en interprétant de ses gestes, de sa mimique, de ses pas parfois presque aériens, une sarabande a'Haendel.^ une rapsodie hongroise de Liszt i et des airs de danse espagnols, accompagnée ̃ d'un jeu de castagnettes aussi expressif que s'il.rendait toute la gamme des sons. Le costume change avec chaque sujet, et Rita Sacchetto est successivement' une exquise duchesse du dix-huitième siècle, une idéale sirène, ou une Andalouse qu'on dirait conçue par le génie de Velasquez. Régal rare. De Vienne

Gros succès pour Mme Suzanne-Després.qui débutait hier dans le rôle, nouveau pour elle; de Marie-Louise, du Voleur. L'admirable artiste, plus vraie, plus sincère, plus émouvante que jamais, -a retrouvé ici l'accueil chaleureux auquel le public de notre ville l'a habituée. La salle était comble,, malgré é, lespriX'fçrt élevés des places. Dans la loge i de la Cour 'l'archiduc François Salvator don1 liait le signal des applaudissements. 1 Serge Basset.

PETITES NOUVELLES

Le1 » Théâtre contemporain », sous la conduite de son actif directeur Jean Varennes, prêtera son concours à la fête organisée, le dimanche 18, à la'salle des Fêtes de Clam.art.. Au programme la Petite Colonelle, de Lebïeton et H. Moreau, et A Propos de bottes, la spirituelle revue de Jean Varennes, interprétée par l'auteur et Mlle Cyliane.

Cia~&~tlP~~A

sMeiÊiipidSdËSTs

Ce soir: ̃ ̃ .̃•-̃ Aux Folies-Bergère, à 8 h. 3/4 précises, la Revue des Folies-Bergère, 23 tableaux,,800 costumes (miss Campton et Marie Marville, le ténor Salvator Romagno, l'excentrique Chris Richards, Claudius, Pougaud, Maurel et -Mortonv (La Première Entente cordiale, Les Châteaux de la Loire, La Grève des P. T. T.), Le plus grand succès de la saison. A l'Olympia, à 8 h. 1/2, Paris-Singeries, revue à grand spectacle en 18 tableaux de MM. Max Dearly et Maurice" Millbt (le Pays des singes Match d'un train et d'une auto le Palais des contes et le Mariage de Cendrillon). Miss Ethel Levey, Mlles Idette Brémonval, Lucy Relly, etc., MM. Vilbert, MaxMorel, Gibard, Darcet, Resse, etc., les 18 Miniatures, Boys, et. « Monsieur et Madame X. à tandem»^ the event ofthe season. Partie d'attractions et ballet.

A la Scala, Lanthenay, Dickson, Ferréal, Derminy, J. Oryan, Fr'éjol, E. Janney, Dutleuve, le Coup de corne; Fleurissez-vous Au Nouveau-Cirque, à 8 h. 1/2, attractions nouvelles; Foottit et Chocolat; à 10 h.l /2, Cocoriquette, fantaisie comique et nautique. A la « Lune Rousse 36, boulevard de Clichy (téléph. 587.48) (direction BonnaudBlès), à 9 h. 1/2 D. Bonnaud, Numa Blés, Baltha, P. Weil, Charton, A. Stanislas, dans leurs œuvres. L'Epopée^ de Caran d'Ache, présentée par Numa Blés, Ici l'on lance, revue en un acte, jouée par Lucy Pezet, G. Charton, A. Lauff, E. Deary, "Numa Blés, etc. -r-A.u>«Diable au Corps te Reveupejoyeuse.

Les FoliesJBerigère annoncent pour ce soir -r les débuts, dans la revue de M. P.-L. Fiefs, des Schwartz, troupe de parodistes, et continuation des représentations de Fexcentric Anglais Chris Richards et du ténor Salvator Romagno. ,•

Tout le monde parle depuis hier de l'arrestation de Lemoine, ràais peu de personnes en connaissent la véritable cause.

Dès son retour, Lemoine n'avait pu résister au désir de revoir les endroits à la mode; et il était confortablement installé avanthier soir dans le plus parisien. de nos concerts.

Par malheur pour, lui, il fut reconnu par un fonctionnaire de la préfecture de police; qui, lui aussi, avait voulu voir cette Veuve Soyeuse, l'opérette de Parisiana dont tout le mondé parle, et l'Etrange aventure, de Serge Basset, qui semblait devoir lui rappeler la sienne, mais dont le succès durera certes; beaucoup plus longtemps.

Et voilà les conséquences d'une curiosité légitime, mais bien imprudente

Ce soir, à la Cigale, dernière de Vas-y, mon

prince!- '̃̃'̃'

Demain samedi, répétition générale à bureaux ouverts de Amour H Piston, pièce1 militaire en 2 actes et 4 tableaux, de MM. Marcel 'Guillemaud et Jacques' Bernou, pour la rentrée de Mlle Allems et les débuts du comique Albens.

Il ne sera fait qu'un service de presse très restreint, et le service de première, sera reçu lundi. La location est ouverte dès aujour-

d'hui.

.11

Rencontré Mlle. Lyse 'Berty, dont nous àvon,s dit le gros succès, de comédienne et de chanteuse dans la nouvelle revue de' la «Boîte à Fursy » ̃̃

Malgré ce nouveau succès, ne regrettezvous pas un peu le délicieux m-ono-rçvue Allô; je cause dans lequel il vous était loi- sible de montrer toutes les faces de votre talent?, ̃ Je ne regrette rien, nous répond la charmante divette, pour cette bonne raison que je n'ai pas abandonné ma petite revuette que j'adore! J'ai, Dieu merci, de nombreuses occasions de la faire applaudir dans le'

,mondé, et d'en égrener toutes les spirituelles drôleries et tous les amusants, couplets, dans les derniers salons oùTorTne fait pas que de jouer au bridge 1

Doit-on le dire? `? .•

J'allais vous en prier. "f Et, suivie d'un petit fox-terrier à l'air fut'à Mlle Lyse Berty s'en alla.

Concerts Gutmann.

Aujourd'hui, à 8 h. 1/2, concert du célèbre pianiste viennois Moriz iiosenthal, à la salle ;des Agriculteura, 8, rue d'Athènes. ?, C'est demain soir samedi, à la salle des :Agriculteurs, que Mme de Wieniawski, l'admirable interprète du lied classique et, moç derne, se fera entendre, avec le concours, du pianiste Schmitz. y

Au programme de cette belle et unique' soirée figurent des mélodies russes de Boro-i dirie, Moussorgski, Nikolaïew, "Wïenia'Wski allemandes de Schubert, Strauss, Reger françaises de Chabtier/. Moreau, Wunlprmoz, etc.

Location à la\Société Musicale et chez les principaux éditeurs. Dôliliri.

v Alfred DeUlia.

–<t*

PETITES NOUVELLES

Galipaux vient, de lancer un soloiogûé L'Oursin blessé, d'Emile Regebert. Cette fantaisiefera bientôt fureur dans les casinos et salffçs-i d'autant qu'elle, peut être dite-et entendue par tous. '•̃

lia Vie SportiV^ LES CQUBSES

̃: COURSES A AUTEUIL ;> Auteuil ne s'est pas ressenti de la débaul cho de courses d'obstacles que nous avons cette semaine. A signaler la réussite 8u hann. dicap et la Èelle arrivée à laquelle Ha' ab6uti~; A noter également le triple succès de l'écurie- Liénart. Pria; Trembleur (3,000 fr,, 3,500 m,.}, 1, Quadrature, à M. Franck Carter (Gartner); 2, Ulster, M,. E.Fischhof (R. Sauya^- 3, Vatteau III. à M. P. Besnus (Maisonnave) (encolure, 5 longueurs). ''̃ Non placés Dyuamo III, Dom Cârio.s; Appendicite, Jungfrau, Regal Royal. '̃•] Pari mutuel à 10 fr. Gagnant, 41 fr.\50. Placés Quadrature, 15 fr.,Ulster, 15 i'r.1 Watteau III, 19 fr. 50.. Prix Valmajour (4,000' fr. 3,100 m.}. 1, Quolibet II, à lord Buchan (J. Robinsori) 2, Souvigny. à M. Gaston-Dreyfus (Cartwright) 3, Herkimer, à M. W.-K. Vahder-

bilt (T. Rolf ) (2 longueurs, 2 longueurs).

Non placés Keïla, Frelon II, Wiskyafld- Soda, Villageoise. Pari mutuel £-10 fr.,>; Gagiianti .21: fr.; 50- Placés -Quolibet II, 13;fr.; Souvigay, 14 fr. |>p, Prix d'Achères (10,000 francs, 4^00 m.). 1, Colo, à -M. E. Balsan (A>Benson) 2, (Mpernic II, à M. E.Thié'baux (J.BartholomeMS); 3, Roi du Monde, â-M.Pçiizer:(G..Sauval)i(têic 1/2 longueur). •.̃̃̃• ̃ xi Non placés Matsouyé, Le Sau,lay, Hyla^, Alfar, Sosthènè, Creusotih, Choisy le Rioi, Bastanac; Cautemir, Tiercelet, Molaire. Pari mutuel àlO fr. Gagnant, 206 fran'cÇ Placés Colo, 54 fr. Copernic II, 58 fr. 50!; Roi du Monde, 58 fr. 30. ;• Prix de Madrid (8,000 francs; 4,200 m.).1–1, La Corse, a M. Ch. Liénart (Heath) 2, B# thildé II, âJ M.tBIichel': Lazard -.{R. Sauvai^; 5, Mlle Bo.1'îifa:à:' M:! Champion-~A'.Qhsp~-f man) (6 longueurs, 10 .longueurs)^. •̃-]̃ Non placé Rouvrou. -<:y Pari mutuel à 10 fr. Gagnant, 80 fr. 50v. Placés La Corse, 31 frt; Bathilde II, 23, fr, 50. Prix Du Guesclin- (4,000 -fr., 8,500 ni.). 1, Patricien, à M. Ch. Liénart (Heath) 3, Fair King, à M. A.Veil-Pi.card (Parfremont); 3, Jiu Jitsu, à M. J-- Braquessaç (Bourdalé) (3 longueurs, 4 longueurs). Non placé :.Berber II, ̃ ,'V Pari mutuel à 1& fr. Gagnant, 16 fr. 50. Placés Patricien, 11 fr, Fair King, 12 fr. 'W. Prix de Neùilly (5,000 fr., 3,100 m.). -S^ 1, Quille, à M. Ch. Liénart (Heath) 2, Gaspard,.à Mme Cl. Proqureur (Parfremenf }

WmëUm ï ̃ "fl I liJBBH p ̃- B I. -8 1 1 B « B ̃ !•̃̃ ilB^^HK^T^f^ ir.tin M Z–F^m juJJMJ^Tg JkJMI i i I ttu S F î^jri § £*jBBÈ

Petites Annonces La Ligne .i G francs Les Annonces à 3 francs la ligne concernent 1° L'Industrie et les -Fonds de cc.Mierce; Les Occasions, l'Enseignement, les Emplois et les Gens de maison; ;v 3? Les Locaiiqxts; "i*, 4° Les Pensions bourgeoises.

PU1S1RS t*ARISl£H§

Programme des Théâtres ̃• OPERA (Tél.l^TpT^Sh. 0/0, ,–La Valk^i^ Samedi Lohengrin. FRANÇÀlsTTôl. 102.23). h. 3/4. Modestie

Connais-toi. .•

[t Co~nais-iaï. Demain, même spectacle.- ̃•̃̃

OPERA-COMIQUE (Tél. iO5Ï76). 8 h. 1/2.'

OPERA-COMIQUE (1.él: 105:76),- 8h. 1/2;

Sanga. ̃ '••

Samedi Werther. ̃ ODEONlTèl. 811.42). –9 h. 0/0. –Beethoven.1 THEATRE- SARAH-^BERNHARDT -(Tél. 274.'23): 8 h. 1/2. L'Aiglon.. _i_ AUDEVILLE (Tel. 102.09 h. 3/4. L'Ami de cercle 'Mariage d'Etoile.- "•: IîARIETES (Tél. 410.50). 8 h. 4/4. Un Mari » troP malin à 9. h. :1e Roi.

RENAISSANCE. 8 h..3/4. Le Scandale,. THEATRE REJANE (Tél. 238.78). 8 h-. 3/4. t L'Impératrice.

NOUVEAUTES (Tél. 102:51). -r- 8 h. 3/4. Il Une Grosse Affaire. ̃

ORTE S 4I:~T-Rt SRTI~i (Tél. 437 .M). 8h. 1/4.

) Lauisun. ̃ ̃ THEATRE LYRIQUE MUNICIPAL (GAITE) ̃| (Tél. 129.09). 8 h. 1/4. La Favorite. GYMNASE (Tél. 102.65). 8 h. 3/4. La, Joie du talion; à.9 9 heures, l'Ane de Buridan. fTHÊÂTRE ANTOINE (Tél. 436.33). 8 h. 1/2. 1 Sherlok Holmes.- fTHEATRE MICHEL, 38 et 40, rue des Matîiurt'ns; I ".(Tél. 163.30)' 8h'. 3/4. La Cloison la Paix des ménages; lu Petit Abbé Mo.nsieur Saint-Christophe, professeur de chinois; la Romanichelle. ̃ ÇHATELET (Tél. 102.87).»- 8 h. 1/4. V-' Les {j Aventures de Gavroche. ALAIS ROYAL (Tél. 102.50). 8 h. 3/4. Monsieur Zéro. ̃ l~à_

A"THENEE~(fél. *282.23). 8 h. 1/4.. Un-M'a-

A. rH~:NE~(Tél.'28~,23). 8 h. li Ún)fa-

̃riage.à Londres le.Greluchon.

AMBIGUlTérjgggî)^– 8 h. 1/4. L'Assommoir. B OUFFES-PARISÎBNS (TéL 145,5S). 8 h. 1/2. ̃̃Les' Deux Loges 4 fois 7, 28. ̃

niHËATRE DES ARTS (Tél. 586.03). 8 hi l/2ii-

'1-iHEATR. ,rJ les Possédés. 586,03). 8 h"A-/2ïJ.

1 Demain les Possédés.. < jt'ùZ .j-

GRAND-OUIGNOL(Tél.228.24).S'l.La:Grande-

GRAND-GUIGNO L (Tél.228. 24),911., "La:G~'ande'

̃ ̃ Mort le Boçde gaz leDélégué de Iâ3« section;

le Jeu de l'amour çt des beaux-art Ce bon docteur. jfU-PUClNES. (Tél. 156.40). 9 h, 0/0. Petite \j Tache; Changement de main;Afgar ou les loisirs anda'lbus.

THEATRE MEVISTO. Retâche.

If QUE S-DRAMATIQtJE/S (T. 437,01). Relâche.

COMEDIE-ROYALE. Relâché.

8, Cordon Bleu, au comte d'Antin (J. Chap- man) (Hong. 1/2, 2 longuenrs). '••" Non placés Nippon II, Hêâs, The Snob': Pari mutuel à 10 fr. Gagnant, 45 fr. 50. Placés Quille, 25 fr.; Gaspard, 16 fr. 50. Ajax.

( LES ARMES

Société militaire ·

Les c preuves des Championnats militaires oi garnis par la Société militaire d'escrime piatique aux Tuileries commenceront ce matin, à neuf heures.

Yujaurd'uui -et demain auront lieu les éliuunatûires du Tournoi individuel d'épée, Dimanche, Challenges internationaux le

matin epreiwes d'epee par équipes ;:l'après-

rûnidi, â'deux heures, épreuves de sabre par

'équipes. Jean Septime.

?. ̃ Jean Septime.

̃ ̃ *#* ̃. ̃

;t ̃ Le Tournoi international de Nio? ̃̃ \Par dépêche de notre envoyé spécial) `- j Nice, 15 avril.. Le Tournoi international de Nice a com̃mencé avant-hier avec-un succès considérablé. Il a réuni un ensemble de professeurs et d'amateurs •extrAsn.emeht adroits et' fort bien

entraînés, et- tel- qu'aucun tournoi' peut-être

n'en, avait'- encore présenté. Les éliminatoitres s'è sont achevées hier très, tard dans la

soirée.

Parmi les principaux tireurs classés nous citerons MM. Joseph Renaud, Lachèyre, '• Êlaudin, Alibert, Cléry, Bertinetti, Olivier, 4'Àlincourt. Bandât, Mangiarotti, Lânly, Gatineau, etc.

Deux professeurs, qui se trouvaient l'an ]eternier dans la finale de la même épreuve, ont été éliminés. Ce sont MM. Hugnet et 1

jNormile.

L'élimination du jeune maître Louis Bau^dry et de l'amateur Capecehi n'a pas été moins sensationnelle.

Les demi -finales commenceront aujour- d'hui. ̃̃̃̃-̃•• '••

TfB •̃̃̃••̃̃ ̃: ̃;̃̃

Cercle du Bois de Boulogne

Le prix Saint-Priest, disputé au tir aux pigeons de la pelouse de, Madrid, a été partagé par MM. Colombel et Georges Plagino, j: qui ont chacun abattu trois pigeons sur trois. La poule suivante a été partagée par les mômes .tireurs qui ont fait preuve l'un et l'autre d'une très bonne forme. ̃' Ont pris part au tir, MM. le comte Georges de Montesquiou, le comte de Castilléià,» Robinson, Graves, Rodow, Loret de Mola, André B. Maurice Gourgaud, etc., etc. Demain samedi, sera disputé le prix Latour-7Maubourg, un pigeon handicap. Paul Manoury.

'•" ̃ ̃ ."̃̃

Tir aux pigeons de Saint-Sébastien Prix de Castille (handicap), 1,000 francs ajoutés à une poule de 50 francs, 30 tireurs.. » 1ers, ex œquo, M. Rogers, 26 mètres 1/4' 9 sur 9, comte de Grarnedo, 24 mètres 3/4/ 9 sur 9 3°,. M. Jules, 25 mètres 1/2, 8 sur 9. Les poules ont été gagnées par MM, le prince Ph. de Caraman-Chimay, marquis de Vilîaviçiosa, Arth. Randolph, Braghieri. AUTOMOBILISME

Le commerce des automobiles

Le commerce des automobiles continuera' 1 s'améliorer. La statistique pour les trois premiers mois de 1909, qui vient d'être publiée, montre en effet que si les importations ont légèrement augmenté, les exportations ont dépassé de plus de cinq millions le chiffre des mois correspondants de 1908. ̃'̃ Cette plus-value est donnée.par la Russie, l'Angleterre, la Belgique, la Suisse; l'Italie, l'Autriche, la Turquie, la République Argeri-- tineet l'Algérie. Nos exportations en Allemagne et au Brésil' ̃ ont légèrement fléchi, et les Etats-Unis nous ont acheté pour près de deux millions de moins que pendant le premier trimestre de

1908. '̃̃̃

̃'̃ ̃• ̃ ̃'̃ ̃̃'̃

Les voitures Charron sont celles qui' .tien- nent le mieux, la 'route et offrent le plus de sécurité. Ce sont les plus simples et les plus faciles à conduire. ̃̃̃̃̃̃. Charron, Limited, 7, rue Ampère, à Puteaux. ̃'̃)

Pour obtenir dans les meilleures conditions une voiture d'une des principales marques

TRIANON-LYRIQUE. 8 h. 1/2. L'Amour I médecin Phryné^ ̃ CLU.NY (Tcl7"S07.76)'. 8 h. 1/2. Wagon d'a-i mour; Cochon d'enfant; le Billet de loterie. DBJAZET (Tél7274.91). 8 h. 1/2. L'Enfant de ma sœur. ̃ riiHEAÏRËTlOLIERE (Tél. 419.32). S h. 1/2. J Les Quatre Sergents de la Rochelle. P AILLARD. SOUPERS londoniens 6 shillings. T»les vend. Soupers-Galas des habits do coul'. MATINEES DE LA JEUNESSE (Théâtre F'emina).: jeudis, dimancheset fêtes, à3 h., « Malborough. revient de guerre ». Faut. dep. 3 fr. {T..528.6S). Spectacles, Plaisirs du jour.

F'O"LI'E' .s n'ERGERE (T.1O:2,59).-LiR~'v!le

rUulliu DliialinjtlljJdM Folies- Bergère, 22 ,tabl\ de M. P.-L. Flrrs. S00 cost. Miss Campton et Marie Marville l'excentriq. Chris Richards, Claudius, Pougaud, Maurel, Morton le ténor Sal- gS rAPGT; Ta FOLIES-BERGERE

Grève dos P: T. T. l.'J l2t

AT VUDT (T.244.68). 8''l/2. Paris-Singeries,

~j Y~h]I,4 (T.244.~65):Phi(2. Pat·is~Szrige~~ies

VUÏ 'tir l'A rev. à ga speot. de Max Dkarly et

Têléph.' 244. 68 M.Millot Ethel LeVey, Vilbert, AT VUIDT K Brémonval, etc. M.et MmeX. Le UL iMliA Palais des contes.Attract.et ballet tiPkl A (T.435,S6).– 8"l/2. Lanthenay, Dickson, uvAljAFerréal, Derminy, J. Oryan. Dutleuve, Fréjol.E.Janney XeCouptte corne; Fleurissez-vous! MOULIN RQUGE' (Tél. 50S.63). Concert.

P À PTQT ¥ A (^l.mM.-m/Z.-LaV.euve

1 AillljiAiM A soyeuse; Etrange aventure Hai)Goady,MaryHett,Dutard,F.Frey,Esth.LEKAiK.

(\xn a T lji (T. 407.60).– Vas-y, mon unnce.'fant,

liluALlli à. grand spect. :.îane Alba, EzaBerr. Martens.Dern's,Dordoni,MraPalau,H.Dorville,etc, |>.ARRASFORD'S ALHAMBRA, 50, rue de Malte. |$ (T.9û0.10).8l'l/2.– H0UDiN(,Leslie frères,prof. t: Duncdn, Rastus et Banks, Troupe Havannas, etc. nAlfE-ROCHÊCHOUART (T. 406^23),– S"h.i/2. DEBUT DE POLIN BOITE (Tél. 2S5.10). 9 h, 1/2. Fursy. Oj A 0. E. 0. E., revue Lyse Berty, J.

ETTDCV Moy, Mévisto aîné, Maëlec, Bdmé.e

FU RSY Moy, lfévisto ainé, ~faëlec, 8dm'e,e

ï Uiiijl Favart, Casa, Deyrmon, Rivers.

I UNE ROUSSE, 35, bd Clichy (Tél. 5S7.4S). 9bi/2. \j D. Bonnaud, Numa Blés, Lucy Pezet. L'Epopée,' de Caran d'Aché.T- Ici l'on tance! revue en unacte^

GRANDS mTEUVFT CONCERT ET CI-'

GRi~lDS Tl~jGl,(Y~IJ ?~'EMATOGRAPYIE'

MAGASINS iiUr A 1 HtlJ NEMATOGRAPHE'

tous les jours de 2 h. 1/2 à 6 h-, sauf le dimanche.

ATT/irT" 7 \T>n\&612;bideClichy3i>llï\Fexny,

flUA LJ'~Atl,liJ Hyspa, 9lontoya de Bercy,

yUAl "Z-AalOHyspa Montoya deBercy,

Ronn. Ombres. Revue Mlle Dinah D Altet.

rfHÊATIiE GREVIN (Tél.155.33).– A3»età9h, La,

I' PçtiteM™e Dubois. A\a.ma,t.,zKl'AbbèVin'ceM;,

la Demoiselle des P.T. x. Faüt.2~t, entr;ynséé comp~'

IÏT V DT V « f'ADDQ Place PigaUc.(T:.V3lM)

mkD\jCfAViÀj\xï O H. Leoni, H. Enthôvén,:

L..Boye,r, R. Fërréol.. La Revue, Germaine Fabiam.| VÔÏÏVEÀU CIRQUE ÏTéT..241.84). 8 h. 172. II Attract. nouvl« à 10''i/2, Cocoriquette, fan tais.. com.etnaut.on2 tab'.M.erc.jeud.dim.fet.taat.g~l/2.~

CIRQUË'MEDMNO~

Attract" neuves.Mat. a 2''1/2, jeudis,dim.et~etes.

rrABARIN BAL. -r- (Tél. 2G7.92). –.Samedi p'r.Oi

I chain: Fèto de la Tentation.

La. Buire, Panliardj' Renault, Lorraine-Dietrich,. Léoiv Bollée,' etc., -il faut s'adresser à l'Auto-Oflice, qui a toujours des voitures de ̃ ces marques toutes prêtes et peut faire -essayer à ses clients des voitures de toutes marques, et tous systènies.

Bureaux et hall d'exposition, 75, avenue des Champs-Elysées (tél. 687.93 et 667.94).

Voitures de luxe Charron et Renault en location, au mois) ai la Semaine ou à la journée,, s'adresser pour tous renseignements à la maison Bondis et O, 45, avenue de la Grande-Armée, Paris. (Conditions spéciales pour soirées- et champs de courses.)

Qui n'a pas essayé une des célèbres voitures Minerva ne sait pas ce que c'est que l'agrément de voyager en automobile. Il est facile de s'en convaincre en demandant un essai gratuit à la maison Outhenin-Chalandre (Ga.ëtan de Knyiï, directeur), rue de Char- tres, à NeùiJly-sur-Seine.,

Allez 49, rue de Villiers., à Neuill.y-surSeine, à la succursale des usines Léon Bollée du Mans. Vous y verrez les merveilles' de mécanique que sont les châssis 'Léon Bollée,1 si justement réputés xlans-le monde entier.

̃

Pour avoir dans des conditions .extrêmement avantageuses une voiture Léon Bollée, du Mans, ou une des merveilleuses voitures

légères Zedel 1909, il faut s'adresser à M.

Vendel, agent direct, 20, rue Brunel, Paris.

•- ̃ •̃; .̃'

Là bicyclette « Rivalta », merveille de mécanique, peut 'être livrée de suite à la. Société des Etablissements Rivalta et Cie, 11, rue de Berri, à des- prix extrêmes de bon marché. ̃'

̃ '̃̃ %> .̃̃

Mme Feuché vient de prendre livraison d'une 10/4 HP Delaunay-Belleville pour son service de; ville.

̃̃'̃̃-̃.̃̃̃̃. ̃ **$

Les grands' magasins n'ont qu'à se louer. de leur service automobile, de livraison.- A citer, comme exemple, une des Lorraine- Diètrich des Galeries Lafayette, qui fait le service dans la région sud-est de Paris, Brunoy et environs, 160 à 180 kilomètres par jour. Le compteur marque plus do 20,000. kilomètres déjà parcourus, sans la plus petite interruption dans, lé travail. Quels chevaux auraient pu accomplir, pa-

reille. besogne,?. ̃

̃ ̃'

Les voitucetteB Sizaire.et Naudiri existent en quatre modèles, répondant à des besoins différents. Le type classique si connu, à 3,950 francs, le type course ou trois baquets

DtMMf'~fM

LeBMhM~tin

deSOXTLAO

estlesiut DENTIFRICE | dont les qualités antisep- i tïqnBSsqieht appropriées aux I soins delà bouche. i [ II exerce son action très 1 longtemps après son 1 emploi, possède un parfum I exqws, une saveur parfaite et I

aisse à la bouche I

une agréable |

fraîcheur*. |

,t~it~atcâ~n

est un produit l

Français i

qui ne saurait I | être comparé E

j à certains 1

S dentifrices C'A

I étrangers w I i il est difficile-. I I (l'ignorer i

I Qud'ouJbUe.ï' i i l'origine.

19I-113IJ1'J`AUvull~~ Ii. Leoni, H l'nthbvtn,.

lin'STi'K'P PÏT^TM Palais des Mirages le TemIIUSEEy-YI^ piehindou.iaForètenchant.

BITnDAnDAlTT7 8ul/2. Le plus Gd Cinéma

Hlrl UUaUiVlLJ du monde. Inti^.Les Pitchel,

1)' [iUMPj DU MONDE. Int~. Les PitcheJ,

(Tél. &89.H) | les Rapides,ètc..Matin. jeudi, dim.fêt.

TATTD TJTDDDT Ouverte de 10h du matin à la

iUUll rjlrrCilj uuit.l«étafr.:R^staurt-brasserie.Déjeuners4fetàlaoaiàte. Matin. dim.fet.a31'.

ENGHIEN; 11 mirt. de Paris, 152itrains par jour.

Etabliss' thermal, Casino, Théâtre, Concert. AVIS mOHD&tBS

Déplacements et Villégiatures

,r, ̃ des; ^.bonnes du du Figaro » EN FRANCE

Mme la comtesse de Berminghain, à Compiègne. M. Victor Caryet,. a La Pape-Rillieux.

M. Gaston Des.chanips, ti Melle. °

M. Abel'DeVal, au château de Saint-Michel, à "BougivaL

Mme André d'Eichtal,.à NJmes.

M. Aug1. Fauchille,.ù Compiègne.

Mme Charles Floquet, à Royan.

'Mme Holzschuch,- à Angers.

M. Lair-Dùbreuil, à Trèuville.. M. René Léger, à, Dax..

'M. C. de Lamotte,à Lagny.- -̃̃.

Mme Lapauz'è," à Parmain.. Mme PnnvàuHf à.VernOn. -M. Pick, à Fontainebleau. < ̃ S M. Georges Renard, à La Neuve-Lyre.

Mme Ch. Roussel, à Taveriiy.

M. J. C. Saavedra, à Biarritz. M.1 Thomas, à Gmivieux. Mme la vicomtesse de Varinay,. à Versailles.

Expositions et 'Ventes

Etude de M0 Henri BAUDOIN, c"-pr, à Paris, 10, r. Grange-Batelièro, suce de ? P. Gievaléie-ç,

VENTE après,! décès de M. H.-E. PERRIN OBJETSD'AET^AtfEUBtl'JIEST- Pokcelaine de Chine ET DE Saxe Objets variés, Bronzes et Pendules

M~T)TT TPD rt!7 S:~I~1 c" AKGIHNNE.

MOBILIER DE SALON eTitilll

l' ) Jill TAPISSERIE

Sièges et Meubles des xvnc, xvuic siècles et autres GRAVURES, DESSINS, AQUARELLES/ Principaiem' de l'ECole française du xvni0 siècle.. Hôtel Drouot, s'° 1, les Si et 22 avril, à 2 h.

'ÇOMMISSAIRK-PIUSBUR

HENRI BAUDOIN, successeur de Mf-P. Che-, vALUERv 10, rùo de' la Grange-Batelière. < ( MM: M ANNHEIM, 7, ruo Saint-Georges. Experts î M. 'A. DANLOS, quai Voltaire, 15. ('M.J..FERAL, 7, rue Saint-GeOigos.. Exp'ôsit. particul., ,1e. 19; publique, le 20 avril.- ̃ "lARLEAUX- ANCIENS r Par Bi'ùughel, Crariarh. Van Dacl, David, Garno-i ray, Guardi, Baron Guërin. Lôpicië," Long-hi, le Maitre'des.Demi-Fig'ui'es, JIiéris,NeeffSjVàn der| Neer, Van Ostado, Téniei-3, Van Dyeii, oto. AQUARELLE- DESSINS, Miniatures, Gouaçhk' provenant- cn.par iie déjà Collection Victor Gay Vtc Hôtel Drouot, slc 6, vendredi 23 avril, à'2 h.l/*

H. BAUDOIN, c«-pr. 'M- JULES FER AL,

suce de M" P. Chevai:- expert,

»u-er,-WXi>. Gs'-Batelière-. ̃ 7, -rue Saint-Georg-es;

̃Expositions/les 21 etSi.av-nl^.de Q:h:'h 6'hêurtis.i

HP à 4,950 francs, le doublerphaéton,.ca-r- rosserie de luxe, à entrées latérales, à 5,200 francs. Paris, 79) rue Lourmel.. ''̃ AÈROSTAT1ON

L'ascension de I* « Anjou »

Samedi est parti, à 11 h. 80 du soir, du! parc de l'A. CD. F., à. Rueil, le ballon Anjou, ayant comme pilote M. G. Cormier, et comme passagers, MM-. Gicleux et Theisset ̃ de l'Aéronautique-Club de France.

L'atterrissage eut lieu le dimanche» à1 h. 30 do l'après-midi,. près de Brtare (Loiret), après 14 heures da voyage. Hauteur maxima, 3,500 mètres. Distance parcourue, 150 kilomètres.

AVIATION

Commission technique de l'A. C. F.

Les essais du concours de moteurs à graiide ̃ puissance massique (moteurs pour l'aviation) commenceront au laboratoire de la Commission. technique de l'A. CF. le 3 mai et sa V. termineront le .5 5 juin. Cinq moteurs subiron^ les épreuves imposées..

*1'

Wilbur Wright p> Rome

W. Wright a fait hier, vers six heures, son. premier vol dans la plaine de Centocelle-, Ce fut un vol splendide et surprenant d'un bond, après avoir rasé la sol pendant un ino» ment, l'aéroplane s'éleva à plus de.cpht -inè-i très, lit le tour du champ, puis évolua .en divers sens avec aisance, passant à plus de vingt mètres au-dessus do la Tour Médiévale. Wilbur Wright resta ainsi en: l'air pendant près de dix minutes, malgré un fort vent. du sud-ouest.

Il atterrit avec une très grande facilité, au milieu des acclamations enthousiastes d'une foule énorme où se trouvaient l'ambassadeur des Etats-Unis et un grand1 nombre dénota'' bilités de Rome. :.̃̃"?̃̃'

CYCLISME

L'épreuve militaire de 100 kilomètres C'est dimanche prochain que sera disp.Ur tée. à Montgeron,: sur la route classique, l'épreuve annuelle unique de 100 kilomètres, organisée par 1'Uniô'h vélocipédique deFrance, pour l'obtentidn du brevet militaire de cettij distance. '.̃ Par suite do la- modification apportée a.\i règlement du brevet militaire d estafette cycliste, qui sera disputée en 1909 le 5 septembre, la participation aux épreuves p'r.épatoiyes,. de 50, 100 et 150 kilomètres devient excessivement intéressante, par suite- dû nombre de points ̃ assurés aux paTtieijJahtB de ces épreuves lors du classement du brevet d'estafette.. ̃ '̃• ̃ ̃ i ̃̃ ̃• Intérim.

LA ROSE FRANCE ho^^t0.6, `~ Sans rivale pour les soins de la peau, MM t-i-i 4 ll,PUcedelaMadeleln«,PABia

\E\\M VmûeSnj

X,. LEGRAND UUUlO iV

PREMIER MAI JolS^ LE PARFUM deu DAME ÈM NOIR 4le SAVp.(FQyGpE ;.(PO)[Alf i^BSSSflrâ; ttillWAL DE OottERCi Liquidations; judiciaires

Société -en commandite Gaultier-Laval, usina de! -cartonnages, -b, Paris, 210 bis, rue Michel-. Bizot, composée de Gaultier (AltierWules),- ;d;i-t Gaultier-Laval, et do deuxcommaiidit^ir.e?.' Faillites

Société anonyme Antidérapant: « Tlie'. Recoi; »,) au capital de 25,000 francs, fabrication' è't venta' d'antidérapants portant la marque «The Record.»,) à Malakoff (Seine), 'iGi, route de Mcmtrouge.

1 1~ "1

MHsaN~~

A L'ÉTRANGER

M, Gustave Bauei'T la Alameda.

M. le due do Ci"o,y; ;i:Francfort:sur-Mein;' ̃ .i

M. Georges Hummel, àPorugia. ̃'

Mme la baronne 'Le Lasseur, à- Prague. .-•• M. F. Mcerburg, à Florence. ̃ v ̃ Mme Ernest Osterripth, à Francfort-sur-rMeJn. Mme Hélène Roth, à Budapest.. M. 'Henry Reyntjens, à Ruyen-lez-A.ûdenaraè. Mme L. de Ricqlès, au Mont-Pelerin; Mme Samuels, à Pallahza^ '•-

M. le baron J. dé Villenfagne, ratf'xhàteâu do Sorinnes, par.Dinant.. -̃;

ARRIVÉES A PARIS

1 ,.l j JI. 1. -ji

M. le duc de Beaufort, M. W. Canaple, Mme ̃ Fould, Mme Mariette Imbertqn., M.Lacroix, M. le duc de Montellano, ̃ M. A.*«F.- Olipenlieira, Mme Reitlinger, M. Seidler, Mme Sans'on. '•̃ Correspondance personnelle

Pour simplifier l'çnpoi dès

insertions ds Correspondants

AyiS .personnelle-, nous^éUâvons des Bons de 6 Francs-. Ç/ia^M'e

Bon représente uni Ligne.

B- B. 23. Suis même ville que toi Grand Hôtel, tâche me yoir urgent causer.

Rien de vs. Souffre tant. Supplie vs voir où va vis fois. Mon amour, je vs chéris. Çok. G. 'à T. 3. Première sortie, vais un peu mieux. Reçu samovar, attends nouvel, de toi. Tendresses.

COmmiSS&IRES-PRiSEURS

GOLLEGTION_^ÇHEffiE WGE TABLEAUX ANCIENS'

AQUARELLE, DESSINS, PASTELS, GOCJAÇHES Van Balen, Bcrghem, Botli, Bî'il, Dusart, Eisen, Franck, Van Geldei1, Van Goyen,, Heemskerck, Mallet, Van Miéris, Mignon, Pçelonburg, Ribera, Rottenhamer, Savery,' Verschuring, de Vos, Weenix, Van derWèrf, etc. VENTE par suite de DÉCÈS ̃

HOTEL DROUOT, SALLE N* 1 Le samedi 24 avril 1909,, à,2: heures.

OO5I.MISSAIRE-PRISBUR

Mc HENRI BAUDOIN, successeur.de M0 P. Cmvalliér, 10, rùo de la Grange-Batelière.

Wv_o. VJÏ.. JULES FÉRAL, 7,' r. St-Georpes.

bxpei is M-_ RENE /MOROT, 9, r. C'-Marchand. Exposition vendredi 23 avril, de, 2 h. à C heures. DEUX IMPORTANTS ̃ :'̃

̃ COLLIERS DE PERLES VENTE par suite de décès, Hùl. Drouol, s. 9 et 10 Le mardi 27 avril 1909, à 3 heures. Comraîssre-pris1', Hbnui BAUDOIN, sucor de MePAUL CHEVALLIER. 10, rue Grange-Batelière;

MM. MANNHEIM. 7, me St-GeorgeS.

,L.\pens -( M; G FALKENBER5. 6.- r. Lavette. •_•̃- (-Particulière, dimanche 25 avril V.de lhi;'2 bsP i Publiçtue.iJe. lundi 2G avril. ).à ^1/2,


AVIS FINANCIERS

A.BSôm'blées

Gomitoif National d'Escompte

̃ ̃• DE PARIS

cAssEn~t,t;E GuhisunLn~ des .Actionnaites s'ost

T ^Assemblée Générale des Actionnaires s'est

ij le 1er avril. sous la présidence de M. Alexis Rostand, président du Conseil d'adniinistration. «

Après avoir entendu les Rapports du Conseil d'administration, de la Commission de controle et des Commissaires des comptes, .1 Assemblée a approuvé, à l'unanimité, les compi-~> tes de l'année 1908, qui so soldent par un '̃< bénéfice de 10.264,975 fr. 52, et décidé la répartition de ') francs par action, et de 2 fr. 8521 par part de fondateur.

IE Rapport du Conseil montre que les efforts faîxs pour élargir ,1c .cercle, des affaires et agrandir la clientèle ont été couronnés de •i succès: 'malgré le ralentissement commercial et industriel de l'Etranger, qui a eu sa réper- -i cussion en- France, et malgré la difficulté de trouver pour les capitaux disponibles' des emplois, rémunérateurs.

I' a situation au 31 décembre. 1C08 s'élève à ;d,3,ftl millions au lieu de 1,224 millions, à la .fln. de l'année précédente, les dépôts à' .'975 millions! contre 882 millions.

'l'Wmoùvement des Caisses a été de 55 milliards "li 055 millions à l'entrée et la sortie les effets '•' entrés dans le Portefeuille ont atteint 14 mil̃̃• ̃;1'iiards/473 millions, chiffre à peine "inférieur celui de 1907 malgré la réduction des rein-is.es sur KEtranger.

F ABJtt/ les-i affaires intéressant des entreprises '/françaises. auxquelles le Comptoir National ,:r.és'érvè toujours ses préférences, il faut "citer en 1S08 la souscription aux Obligations ̃̃'̃'̃'4 -(i/Q de la -Cic G1" des Voilures. Paris, le ̃ placement d'Obligations Communales du Crédit Foncier de France, de la C'° Glc Fraii•-••<eaise de Tramways, de la Cle G!< de Distriî .'ïbution d'Enérg-ie Electrique, de la Cic Thom• son-Houston, raug-mentation du capital de la '̃'̃0e Gif Transatlantique"et des Tramways-Sud. 1t 'a également prêté lcxoncours de ses guichets .'i.au.p.laceme,nt. de l'ompmnt Tunisien 3 0/0,

Ml\t\m\Ui

MGote Libre 'Brani Journal financier quotidien (8 pages) Contient ln-extenso i

!• La Cote officielle des Agents de Change \Ab'<Join»tant et Terme;

12* Xi* Cote/pmcielle de la Coulisse à Terme .1 et du Marché en Banque au Comptant. 3# La Coté des Cbarbonnages aux Bourses de Bruxelles, de Lille et de Lyon. V Dans 4 grandes pages de texte tous > les Jours, il donne:

Les dépêches et les dernières nouvelles; un compte rendu très détaillé de chaque séanoe ae Bourse les convocations d'actionnaires; Us comptes rendus d'assemblées; lesannonces de coupons; les Recettes des Chemins de fer •et les tirages de toutes les Valeurs 6 lots. Sur demande, un service d'essai est tait gratuitement pondant, Dix.. jours.

,29, ^Haussée d' Antin, PARIS,

rT»«»»mr sans frais à OfHcIerSt fonctionnaires et k TOUS r*R ET s? sion *t: B5«» ANDREEO, 70, r. Lafarette.Parls.

Ek employant journellement HP III M A

tEPEiGHE SECHOIR rhHliN A fi cicvclure reliera toujours soyeuse cl louffanle. 4.50 franco. TMODERNÀ, 24, Rue du 4-Septembre, Paris.

menis ntmam.

Mémento. ̃ Aprèb un début ferme, la tendance s'esit quelque peu alourdie Marche soutenu à Londres, ferme à Berlin.

'«" Pans, 15 avril Awèg avoir montré, au début do la seanca, 'âki tendances très fermes, ïe marche s'est trbuyé.wn peu influencé par une réaction du ŒwéiUnifié 'A 0/0 -qui a fait croire à de nou- 1 veaux incidents à Constantinople. Aucun fait ̃ n.J^{f)îKi,i!fiS?).'lirm.P.r cette crainte, les; dis? ]

^\yo*Bfl.ion^se''8Cint' ïiniéliorôes dans la suite,

lïi'aië latente turque est 'restée offerte et a clôture au .plus'b'as. La -liijuiaatiôn s'est poursuivie dans de i bonnes xpnditjons': les taux' d'e report ont

£té iégèremoiit supérieurs à ceux pratiqués

Tlrcçftaempiient, mais cela est dû aux émiss!i.o»'s'.eii cours et à la nécessité de conserver deg disponibilités pour le versement de 25 0/0 ^effectuer sur le dernier emprunt russe. Le tiiux'â'e'i •3/4'0/0:est, d'ailleurs, assez bas, pour, prouver..i[ue* l'abondance des capitaux est toujours aussi considérable et que les

tio'sitipns ptises par les acheteurs sont loin

S'avoir chargé la place.

Le compartïhient qui s'est encore fait re-- màrquer par son activité et sa fermeté est celui des ïninès d'or les demandes y ont été suivies dès le début et les cours enregistrent généralement une avance sur la veille. La situation cle trésorerie à la Banque de Rraiiçe..nl».i®a& ^ubi, cette seimainej^de modi.- flcati6»àv'Mpoi4ari'tes; l'eiïcaisse-or a .fléchi l<|frèrerrfcrrt, mats le mouvement de baisse du cB&iue sur Leudres est de nature à provo- (Mit de; nouvelles importations d or en SÈÏQe le co%s du dollar'est également aux ° (*ï||rons àa^gold-pqint. Cette baisse peut, d^feii^ï' liîètre que-;passàgôre, les-mouve- inènfs" de capitaux nécessités par "les émissiSes*ën-'coursr6t le versement sur l'emprunt i;usse ayant, en partie, contribué à la provoquer, v

è Quant. à la Banque d'Angleterre, sa situation «st toujours' des plus fortes on avait parlé, "if y "a quelques jours, d'un nouvel abaissement du taux de l'escompte jusqu'à 2.0/0 ;.il:ne s'est pas réalisé, et il e,st possible que les nouveaux événements d'Orient vienneht- en reculer 'l'échéance.

Notre. 3 0/0 revient à 97 60.

L'Extérieure espagnole s'inscrit à 99 45 le Ppvlugais 3 .0/0, à 61 40 le Serbe A 0/ 0, à 8140;; le Turc unifié, à 92 55. Parmi les fonds russes, le A 0/0 Consolide clôture-à 88 le 0/0 4901, h 87 65 le 3 010 or 1891, à 73 75 le 3 0/0 or 1896, à 72 05; le S 0)b 190$, à 102 50 le A 1/2 0/0 1909, à 93 35i ̃•̃ Les. Lots ISWde l'Etat indépendant du Gpngo sont à -'9'3< ̃Dans He groupe des grands établissements de crédit, la Banque de Paris s'échange à 1,627; le Crédit lyonnais, à 1,210; le Comptoir d'escompte à- 712; le Crédit Foncier à 750 la Société générale, à 663 22 avril prendra fin la souscription aux 200,000 actions nouvelles' de cette' société qui porteront de 300. à' 400 millions le montant du capital. Ces actions nouvelles sont émises à 650 francs, ce qui ne représente qu'un décaissement de 4(30 francs, l'action nouvelle étant libérée de 250 francs comme .l'ancienne. Les actionnaires anciens cuit droit, à titre irréductible, à une action nouvelle pour trois anciennes. La Société ̃marseillaise, esta 845: le Crédit mobilier ̃àll'î la Banque française, à 257; la Banque de l'Union parisienne à 811' ` Les chemins français sont peu activement traités Est, 936;Lyon, 1,360; Nord, 1,742; Orléans, 1,375 Ouest, 932.

Le Métropolitain s'inscrit a 504 le NordSudLkm-

"Parmi les valeurs d^lectncite, les Ateliers 4e constructions électriques du Nord et dé l'Est (Jeuinônt) sont à 320 les actions de la Société d'électricité de Paris, à 434 les obligations 4 0/0 à 488; l'Eclairage électrique, k^Q2 50. La Mo ̃. termine à 1,804; la Central Mi-. nijgf"â'38f.: ."̃ '"• ̃ r --̃̃̃ •-

k

de l'emprunt Chinois, des Obligations des Chemins de fer nationaux du Mexique, des' Obligations du Chemin de fer du NordDonetz du Crédit Foncier Egyptien, deia Land Bank of Eg.ypt il il a.traite directement avec la Banque Hypothécaire du Royaume de Danemark pour des obligations 4 0/0. Le Comptoir National possède maintenant 51 Bureaux à Paris et dans la Banlieue, 140 Agences dans les Départements et 23 Agences à l'Etranger, et il résulte des communications faites à l'Assemblée que. les frais de premier établissement de cet important outillage, créé' au prix de tant d'efforts persévérants,sont maintenant entièrement couverts.' t A situation du Comptoir se présente .donc absolument libre, dégagée, libérée de tout poids. C'est dans ces circonstances particultèrement opportunes que le Conseil d'administration, usant de l'autorisation qui lui en a été -donnée par les statuts, va procéder à l'augmentation du capital rendue nécessaire par la progression dos affaires, au -moyen de la création de 100,000 actions de fr. 500 qui seront émises au prix de fr. 650. et réservées par préférence jusqu'au 22 avril prochain aux actionnaires actuels à raison de une action nouvelle pour trois actions anciennes à titre irréductible et à titre réductible sur la quantité de titres pouvant rester disponibles, ces demandés éventuelles étant reçues à l'exclu- sion de toutes souscriptions émanant de tiers non actionnaires. ̃

OFFICIERS MINISTÉRIELS

A ces annonces est appliqué

un Tarif dégressif, dont les A ylù prix diminuent en raison de l'importance des ordres.

ADJUDICATIONS

Paris ,̃• ̃ ̃

HAmOT 105, r. de Lille. 744m. M. àp* 46O,OOOf, HUlËlLl libre 15 juillet. Adj. srl ench. Ch, not, 4 mai. Mc Félix DELAPALME,not.,250,b*St-Germai.n.

PROPlc n Qt TjmVTADl? 278 et 28°- Ccc 59Om-

PROpLc R S [1~111VRE Itev,b.43,670f:M.àp.

à Paris K. O "HUlMUriJil Rev.b.43,670f.M.àp.

4OO,OOOf.Adj.s.l ench.Ch.not.11 mai 09. S'ad. not. Dutertre et Bossy, 11, r. d'es Pyramides, dép. ench.

PRENEZ GARDE, Madame

TRAITEMENT INOFFENSIF ET ABSOLUMENT CERTAIN en,ayànt soin de bien- sjjéo/fîer THYROIDINE BOUTY

La Briansk se retrôiivc à 272 la Sosnowice, à 1,^97; tes ftaphles, de Bakou à 865. Les "cheriiins espagnols 'sont en progrès ` Saragosse, 410; Nord de l'Espagne, 342; Andalous, 197.

Les obligations 5 0/0 du chemin de.fer de Rosario à Pucrto-Belgrqno sont: à 480. Bourses étrangères

m-.

Londres, 15 avril, 5 h.' 15. 7- Marché soutenu. Consolidés fermes. Fonds «étrangers irréguliers, mais ne s'écartant guère de leurs cours précédents. Chemins anglais calmes. Valeurs cuprifères actives le -Rio-Tinto es^ surtout bien traité. Valeurs américaines irreguliéres le Baltimore est resté soutenu, mais on a offert le Canadian Pacifie, l'Atchisqn, le Southern et l'Union Pacifie. .̃̃̃" Berlin, 15 avril, 5 h. 15. Bourse ferme. Fonds allemands et prussiens soutenus. Fonds étrangers généralement. animés. Groupe américain calme. Valeurs- de banques animées,' principalement la .Disconto et la Handelsgesellschaft. Valeurs industrielles et de charbonnages fermes; on a surtout demandé la Laura et la Harpener.

Vienne, 13 avril, 3 h. 10. Marché calme. Fonds austro-hongrois soutenus Crédit mobilier un peu indécis Laenderbank peu traitée Chemins autrichiens calmes, ;«i,ais Lombards .demandés Alpines:moins bien.. Bruxelles, 15 avril, 4 h. 3. Marché animé, tendance excellente. La Rand Mines, le Rio étalés Chemms' espagnols ont mo'ntré une grande fermeté, ainsi que le marché àii comptant. '̃" ̃*̃̃•̃ '.Madrid, 15 avril, 4 h/ 30. -Marché quel- que peu nerveux: Les projets financiers, qui, ont été bien-accueillis, ont provoqué..une tendance'à'la hausse'. Le change.est-à n'6o. -'•

:I1tFO~~ATlONS FlnA1tCIÈ~ES/

^#

CRÉDIT MOBILIER FRANÇAIS. La souscription aux 200,000 actions nouvelles' réservées pour privilège aux anciens actionnaires et porteurs de parts est maintenant ouverte chez tous les banquiers, agents de change et établissements de crédit et sera. close le samedi 24 avril.

Nous en rappelons brièvement les conditions: Les actions nouvelles sont offertes àlO9 francs, payables comme suit

Le premier quart de 25 francs, plus la prime, en souscrivant;

Les trois autres quarts, soit 75 francs, du 25 au 30 juin.. ̃ Les propriétaires d actions anciennes' et de parts ont seuls droit à la souscription qui leur est réservée par privilège à l'exclusion des tiers il en sera de même d'ailleurs des augmentations ultérieures qui pourraient avoir lieu dans l'avenir, et ce privilège constituera, pour les actionnaires anciens, un avantage réel.

Si l'on y ajoute que les résultats de 1 exercice en cours paraissent devoir être des plus satisfaisants et sensiblement plus élevés que ceux de toutes lés années antérieures, on s'explique que la souscription, en ce moment ouverte, soit accueillie avec un empressement marqué et assurée d'ores et déjà du plus grand succès, COMPAGNIE GÉNÉRALE TRANSATLANTIQUE. Le conseil d'administration de la Compagnie générale transatlantique a, dans sa dernière séance, définiiivement arrêté les comptes de l'année 1908. Les produits nets de l'exploitation, sont de 12 millions 534,043 fr. 69.

gn outre, l'augmentation de capital ayant laisse un bénéfice de 3,613,017 fr. 46, le conseil proposera à l'assemblée générale d'affecter 13 millions; 007,446 fr. 68 aux amortissements et réserves, et de répartir .aux actionnaires 3,120,000 francs à raison de 8,0,0, ou 12 francs de dividende par action ordinaire ou de priorité.

L'assemblée générale des actionnaires sera convoquée pour le 17 mai prochain. FINANCES ANGLAISES. Les recettes du Trésor anglais pour le premier trimestre 1909 ont atteint 58,709,9«8 livres sterling, soit une augmentation de 70,103 livres sterling sur la période correspondante de 1908.

Les recettes pour l'exercice financier prenant fln au 31 mars ont été 'de 151,578,595 livres sterling, en diminution de, ,4,93.9j395 livres sterling, <:sUr celles'de l'exercice précédent.

ACHATS DE PROPRIÉTÉS

Province

«'ACHÈTERAIS, à.2 ou 3 hres Paris, PROPRIÉTÉ plusieurs hect.,tr.belle vue,ayant voisins immédiats. M. Cournot,36, r. Voltaire, Levallois-Perret VENTES ET LOCATIONS

VENTES p'E PROPRIÉTÉS

Paris

I TirWTDRE, »rès B* S'-ffer/waiw.BEL IMMËU-

 VM\ BLErpierredetaille.Rev.:19.600f.Prix: 255,0001 Voir Gaston Leblanc, 38, rue de Tréyise. Province ̃ ̃̃̃ •HfORMANDIE.-X Vendre, Plusieurs DOMAINES II 150à600hect.Placeml5avant.E.BouGiARQ,Caen. A proximité de il il TQAAT bourgeoise av. grand Valenciennes, MAloUll jardin,superf.50ares, habit. conf., 2 étages, 15 pièc,eau,gaz, sali. de bains, serre,vérand.,garenne.Pxdem. 35,OOOf. 14528 PETITJEAN, 9, R: DES HALLES ~r' ̃ ̃ ̃-̃ LOCATIONS Province

'K TT.i y t tfri _nTIl?V.REUSE,stati«»S<

A V"ALL'ÉE 'CHEVREUSE,statiQnSL

•LOUER V ALLCjCi^tilEj Remy. CHATEAU

meublé, 12chamb.maît.,parcl5h. Chasse sur 200 h. Pèche. S'ad. MM. Langlois etLiosiER, 4, r. d'Astorg. '̃̃• CAPITAUX OfFfes et Demandes

DDT?flV Q'AAiY EST demandé pour dix ans

T 8 ~QOr Es'r nsnrnnn> pour dix ans

I tlJill DE O'UUu pour acquérir étude de ,no-

taire. Garanties de 1e'' ordre. 14533 PETITJEAN. 9, R: DES HALLES MAISONS RECOBBUHDÉES

Objets artistiques ̃ «TAPISSERIES ANCIENNES, Meubles et Sièges 1 -anciens. LEMAIRE, 7, rue Caumartin.

1

M^SÊ

'Ili' p .1 1;

fcj^SJSîS^ FAIRE AU PAYS Dij VRAI C£7&NA 0

En Vente partout le FIGARO ILLUSTRE Fx*i3s: 3 fr. 3E3Jta*a,i3LS©r =. 3 'fr. 50 Et à la Librairie du FIGARO, Hôtel du FIGARO, 26, rue Drouot, Paris.

L. GRfflMBSB Bn Bêb Jura J9hIL«jM RS^V^b Bl^ HH

1 est s-a«Hca.lei»»eiit gnérfi eji peu de. tèiiap» par ïe Vl M u r Jkn ± PESQU I

qui fait diminuer de UN gramme par jour le SU CRE__DIÀBÉTIOU E Le VIN UR ANÉ PESQUI donna la force et la viffueur; il calme la soif et empêche. fea accidents diabétiques, gangrène anthrax, etc. .Se,,trO.uve dans toutes les bonnes pharmacien II résulte des statistiques «Ib médecins spécialistes qu'il meurt chaque année en France au moins I <),OOO Dnniin««JES faute de soins,

lorsqu'ils pourraient guérir en prenant du VIN URAME PESQU h Vente en Gros; A. PBSQUI, pharmacieiii X.e Bouscat-BordeauJB»»

Dira. pÉsiGNATioN Cours dBcîilure imT] *p- désignation Coui£dertre_ mirer. «ven DBS: yALEURS. J.^rtd^j^ JS'-J DES; ALEURg q-Mer^N'am:, cfl^fa FONDS D'ETAT FRANÇAIS ^OBLIGATIONS CHEMINS DE FER -.r. ir» O'O Perpétuel. C 97 62 t)7 52" 10 15- », Sud de la France C 428.. 417.. -U- ̃ i ,13 uure_peluo T 97 go 1)7.60 80 ..15r» AndaloùS 3.% i" Sefie. :3U-i 340 75 25

3 » O O/O Amortissable C': 98 98 ̃̃ T*5t£i> 3^2- » 33150 333 +.1 50

3 A 3 0;0 T 9i 95 98.. l~rtPIAStuFies 31. 2' > 33150 3:J3. +,150

a »O T 87.95 •• ̃̃̃̃̃̃ -Ibiv? Asturies hypotïeqiie:» 3.1 •• 371s 50 +.. 50

15 » Obligation Tunis r/C 458 50 «il +.'i 00 •&. -»!Auti'Hongr.:i% l"hyp.» 425.. 424 50 50 2 50!Anna£-Tonkin2!i5.» 8010 .80-50,+ 40 «,33:'Damas-HamaU. » 293 292 -.1

2 50~Madagasoar2'~ 189?. M 90 82.:+'10 ia.G.oyaz.(Bréstl)5~ 4.4 43350-50

|50Madagascar.|^g^ ,8190 ^ô ±r:-î8 fclfâSS.® &£&$ j^ il 50 =:j |

15 Àfriq.Occtdent.3?: 190. 454. 454 1~ >,1 nouv: ,?0 288 7¡; -,1 25

15. n A1géiio 1/ 1902. .446 25 446 50 k, 3G a~Madrid-Sarag 3/`l'°liyp' i'!7 39.< 25 1 75

17 50 inlo-cmnen^» -474-50 -«tK. +. ^osse^ï$* gjj v 75

1-; 3V190'~ .~420. 1¡îi!. Saragosso-Cuença',s n, ?6.. 389..+3..

20 » Ville de Paris 1SG5~4'» Ml ,5-il>- -••̃• 15. ,.|WordPjEspaS.,3% f"hyji..» 388; 50 200 +.1 50

9 s -_i ÎSG'ÎS'/ 575 •̃'•̃ •"• ̃• •• ̃ laA»!* J/,2' Syp » 3.7 75 3/6 5,0 –.1 £5

ï n 18713%» .406.. 405,2.5 75 .15 » Pampelune Spécial .,3%» 374: ,374,50 +.. 50

20 n 181il\ ,Ji. 56~2J ,là< 1°rerro di3 7~ ;\16.,0 'S0 25

20 » 1875.4%» 55^25 •̃̃•.• •'••,•• l|&.j Portugais 3 roiv, 1" rami » -'313 75 -3AÏ 1.25 '50

o(T» 18704% » 555T50 ̃•• •̃•̃ 20< ï! Russes i-t 1903.» 424' 42.) .1

[n » 189')9%« 372 50 370 250 15 » Saloniq.-Constaritinop.» >34fl 25 .340 25

10 » .'̃ I89i-9G"2k -372'.1. -372 20('» Sm^mo-Cassaba ISSU..» 476.. 470 -.6

in '"1S<J89V » 4°1 »V -421 ̃• <•'•• 20' » 1S95..» 450 448 –.2

10. l8gg Metr ~.21;¡o' 40g ,1 2Qt XI ..4-=- à Mmas :95..» n0 50, 441 60

10 -»•'̃̃ ̃ 1899Metr.» 407' 408 +.1" » TOctoria à Minas 5 456 50 44150-15..

1250 1aÛ42Y,1." HO. 411.. +,1" ,1:

vuieeeMarseEl; I? 1 *M& ^T/OA/S INDUSTRIELLES- & DIVERSES

'12*VtlledeMarseill6lS~7-" 4M- 4u9.i.

S" » detyon 18803%» 109 SO'.IO'J 25 25 25 » Aciéries de France. C] 505 509 +.4

,D D deLon!:WY.1140.. 140.

sociétés de crédit !o » *&: !js85 i2?o +:* pt nai mATinus DU ORFMT FONCIER -75 -•> At.&Cliantdela Loire» ÎAO 17oO –w ̃̃

1C66G Banque de France C 42<0 iSiO ̃̃ ̃̃ ̃̃ iff -.»! Agence Havas » 838.. 838.

52 12 d'Algérie 1495 Ho ̃• •̃ 15' «Bateaux Parisiens » 2W •- 250 +.1 47 50 3~ del'fndo-Ohine» 139o 139/ -r-.î ,2 ,K) iBriansk .T 270.. 2?0

8 35 ̃' d'Atuenes. T 120 121 j-.l »..y fa Canai de Suez.» 4705 4715.. +10

51-13 .W-du Mexique» 1029 10,0.. +.1.. ifi$ .part de foiadat'Cj 2119 219

̃28 31 Oentr'-Mexïc'.» 42!).. 431 +.2 •• f,jn Société civile..» 3400 3415 •• +15 -•

22 50 p. Ottomane » 715.- a0 .)..̃ 9z 6. » G84

15 p. Esp1' de Crédit C ̃ &j> ̃̃• .»',•• +•- •• jog'Çj ̃ Actionsjbuiss.» 4035 •• ••

18 p. Hypd'Espagne» (19 •• ̃̃ •• ^liComp'Frano.d.Métaux» 675.. 673 -.2 00 ̃•< Paris-Pay-BasT 1G22 •• 1027 +.5 gï'*tiSociété de Penarroya.» 1174 1175 +.1 .10 » Union Paris1.. C 810 810.. ,-•̃•; ^comp'Géné1' des Eaux» 1915 1915

13 50 JO FrançCom.IndT 255.. 257:. +.2 V. X^i^l Géné"Transatl.» 219.. 218 –1

10 73 des Pays autr.» 463.. 469.. +.6.. 2o Havraise » 398.. 398.

•11-30 Land Bank ofÉgypt.» 20» •̃ 20o •̃ ,-̃•• charg" réunis..» 517.. 510. .7. 42 50 Comp" Algérienne. C. 990 999.t. il. K:v ̃Wag.-Lits.oril.T. j3?9 .376 ̃ .3 A • ̃•»̃ » FrançMin.d'OrT '̃ 85- -'85. -.•̃ xï'^ priv.» 390.. 30 » Compt'nat1 d'Escompte» '725 725- ̃ -100 4. Contin1' Edison C 1381' 1385 +.i

55 Crédit Lyonnais v 1212 1210 ̃••2 ̃• .4^0. In11" Téléphones» 335 .334 -.l.

5.5 37 Crédit Lyonnais Com' 1~,l~ 1~1O. -,L., fl~~ Dpcks ID,II'Télép'h. ones~ .:J.:J5 "3:¡4, -1,

14 3,7 Indust1 &Com'.C 695 097 +.2 :• W«& DpcHs de MarseiUe » 410 410. ~iï

6-25 Mobilier'Fr&nç.T 118' 117. .1.. "|| Eaux tlierm1" de Vicliy» 2245 2259. +14 ,;i ;25. »- Foncier Egypt-.C ,725. ~i%> ̃̃ •• » » EtaWissem" Cusenier.» 003 A 591. 12-

./».» Association minière..T 250 202 +.6 .( ̃ ̃. Decauville» 46 ••> 45 75 25

̃ »*-»i Central Mining.̃» 371/ 386 ..+15., ^'() i Duval.- » 1275 1272 .3 15-50 Société générale.» 603. ••̃'•̃ •• •• J>$ an. FiKaroëx-c-14,17f50JeaV'09» 509: 509 50+. -50 '30 »i Crédit ïoncier actions.» 750. •'• •• ̃;=;. K^Fi^es-Lille » 606.. 000 :6 13 Oblig.com1" 2.60% 1879.0 481 50 481 •̃ 50 jForg.&Ac.delaMarine» 1394 1391 -.3 ̃15 »- 3% 1880.. 502 25 502 25 ̃ ••,•• duN.&del'Est» 11J10 1925 +15 12 » 3% 1891.» 397.. 399 50; -1- .2 00 rl5 »>Fc.&ch'delaMéditerr.» 1285 1266 -19 13» n 2.00% 1S92.» 453 452 50j- 50 ls » i Grand-Hôtel. » 275.. 273 -r-2 •• 13 » 2-00% 1899.» -463 50 465 75 1 + .2 25 7 50 Gd> MouUns de Corbeil» 147. 145 -.2, 15 » Oblig.fonc'"3% 1879.» -508 507 .25 1 75 s0 VScimeider&C'-Creusot» 1P.S0 1981 +.1 •̃

15 » n •- 3% .188:» 433 50 433 50 15 »iSoc.mét.c!e Montbard.» 238 242 +.4

13 » 2.60% ̃ ISS5. » 463.. 463 75 +..75 fio ̃̃ Gaz Central » 1485 .• ••

13 n ~.UOy. l~~u," .li3" 4li3." +.. ,i0 >,GazCentral. 1485.

15 n 3% 1903..MO. 498.2.. ooO'Boteo.4070..4073 ..+.3..

Z% 1909.» 258.. 258 5,3 ,iMokta-el-Hadid500 p..» 1020 1015 -.5

» » Bons àlots ÎOO fr.lSSï.» .69 50 69 50 .Messageries Maritim.» 170. 173 +.3-

15 i'Obl.B.hypotli"l,OOOfr» 571.. 575 + .4 ig-^è'lMalfidano 565.. 560 .5 v.

rturuiiuo r\r- r-e-a »' Omnibus de Paris T 1313 1317 +.4

ACTIONS CHEMINS DE FER « »iorosdi-Back 222.. 225.. +.3..

/!CnOMSC~EA?/MSDEFER 14 ,'orosdi-Baok. 222.. 225..+.3..

30 »iBône àGuelma G 675 674- -.1 7 50 Tramways-Sud 187.. 187 22 50 Départementaux 3 S683 20 «Petit Journal.C 394 50 39» +., 50 35 50 'Est 910 ..I 930 T-.4 00 «Ipetit Parisien part bel)..» 865.. 8t>0 .5.. 15 50 Action de jouissance.» 422 .J-415 -7 19 20!Printemps. '471. 470. -.1 30 » Est-Algérien » 717 ..i 715 -.2 15 »! Rente Foncière 4*0 19 » Métropolitain de Paris» 504 .l 604 .̃' iO9G5 Kio-Tinto .T 1-798 1804 +.6 w Nord-Sud» 315 ..I 315 :• 32 » Société C" de Dynamite» 056.; 664. +.8.. 50 » Midi.̃' » 1147 ..1149 ..+.2 15 » S" Paris' d'Ind'-électr.» 262.. 263 +.1 ̃25 »! Action de jouissance.» 586 50 586 50 20 Sels gemm.Kus.merid.» 382.. 380 -.i •72 »iKord., 1736 ..11742 .+ .«- »' » Société du Gaz deParisG 288 289 +.1 x! Action de jouissance.C 1354 ..1353 -.1 55 «Cbarb.de Sosnowice.-l 1485 149» +10 •V) »!Orléans. ̃••» 1376 11375 .1.. 27 00 Tnomson-Houston. 705.. 706 v. +.1

.44 »! Action de jouissance.» -.915' 950 .+ .5 30 ̃' » Tramways Français.. G 590.

S8 50 Ouest 930". 50 » Télégraphes du Nord..» 779.. 775 .4

2l >1, Actiandè.JOUiSSance,nili5'¡ ()50. "+".5" J :"0." n Union dos Fran9ai.S"C'\590.

21 »i Action de jouissance.» 478.. 483.+ .».. 45 » Union des Qaz 1" série..» 849.. 848 -.1

•28 75 Ouest-A gérien(r.à600f>» 654.. 663 50 50 10 » Voitures de Paris. 210 216 +.b

57 » Paris-Lyon-Méditerr. T 1359 ̃̃ ̃• I 35 Andaloùs » 199 197 -.2 c/in/nç fi'FTAT ÉTRANGERS 33 » Autriehiens-HongroisC 750 tUIVUt>U CIHI tZinHIVK3C.no 10 «Congo sup' aux gaacs.» 302.. 300.. -.2. «-«y-AnglaiS 2% ~.T- 85 40 » Sud-Autrich'Lombar1.» 115.. 113. ï.. '4 «I Autrichiens 4% or G 99 40 99 35 05

SOlir. Méridionaux d'Italie..» 080. 4 » Argentin 4 •<£ 1896 (Resci).T 7 95 55

10 P- Nord deï'Espagne T 339.. 34t.: +.2.. 4 » 4% 1900 » 95 60 » «Portugais. C 312 315 J-.3 .4 » Brésil4% 1889. 8490 85 60 +.. 80 80 16 n. Saraeosse T 406.. -410.. +.4,. 25 Sao-Paulo 5% 1903 C 504.. 504 50 +.. 50 OBLIGATIONS CHEMINS DE FER | Buigarie<Pr«% «g «a

15 »jBôneà Guelma. -Cl 431- 50{ 433 SO'i-.l » » Congo (Bons à lots). C 9250 93 +.. 50 11 ïlOépartementauxo^» 424 50 422 50 –.2.. 15 » Doman1" Autriche 1886.» 305 50 307 50 +.2 25 » Est?52-54-56,5%(r.650f.)..» 060 25 660 25 4 » Emp, Chinois 4 Ub.» 100 50 100 50

fi v/ ̃̃ » 443 442 –A .•; 4 » Egypte Unifiée 10» 80 10a 90 +.. 10

15 » 3 i nouvelles » 437 430 25 75 3 50 Privilégiée.» 102 70 102 60 10

,15 -3~nouvelles. 4~¡7.. 4:J62ii-75 3501 Privll,giee. 10270 10' GO 10

1^50 -2ê% » 400.. 397 .t.. 4 ̃̃ Espagne Extérieure4%T 98 S0 99 32 +.. 52

11 »!Es1hAlgérienc% » 435 50 435 50 25 Espirdto-Santo C 484 50 15»iMidi3l. 438.. 438 25 +.. 25, 30 » Haïti 0% 189b ••̃» 498.. 498. 15 » 3% nouvelles^. » 430.. 435 -.1 » «Hellénique lsSl. •» 2»7 &8 +.1

15 »Nord3% ••• 4Ï5 417 50I + .Î-60 0 '4 » | Italien 3 *4 1 104 55 104 55

15 » 3% nouvelles V.» 439 50 "451 +.1 00 4 » Japonais 4 5il90o •» 96 30 12 50 2«% (r.à500fr.). 399 50 400 ..+. 50 25 Maroc 5%~ 1904. 522

iX » Orléans»" ̃• ̃• 440 «0 \k «Mexicain 4% 1904 » 95 40

15 » 3 nouvelles. '430 436.. '5 Minas Geraes 5% 1897. C 502 50 503 75 +.1 25 12 50 2k%(rem.à500f.)» 3% 39i .2 3 50 Norvégien VÂ% 190H)o.» 97.35 W70+.35

15 .Ouestax. 439.. ;(39 :J .portugais:f 'P 6122 6140+..18

t ^^linou^ies: liij 'SS« Siô 5Sffiffiftfe:ijt«:i |i 4§+::i*.

il 50 -'2%% 390.. 392. + 2. 4 » Hongrois 4% or » 9723 97 25

15' » Ouest-Algérien 3% » 429.. 428 50 50 4 » Roumain 4% 189i> » 9t.. ••••"» 15 » Pauphiné3% » 4S9 «7 '2 5 » Busse 5% 1822 10].. 10740+.. 40. 15 » ̃ pP-L.-M.Fus.anc.3%.» 440 50 440 25– .25 i » ^}§«S" §§ *° g? fn +̃• Jg « » Si Fus.nouv.3%» 43fi 437..+.T.. 4 » 4% 1889 » 8d.. 80 50 +.. 50 II vWéditer.5%(pT625fO» 630.. < 3fi 4 témUXV^ M 88.. 87 §5 -15 15 ~JS 3% 439.. »Tt .2 4 » 4% 1901 » 87 7a 87 «0 2o

1 ~1" 442. ,y'- 1)0. r 't ') :1.

15 » 'paris-Lyon3% 1S55-.» 442.. -KStï 25 .3'ï»; 3 ̃̃̃ -S. 18^1-1,89.4 .or.» 73 45 .3 80 +.vi3ô-

12.50_A\P'L.-M. ï}i% » 3UU 400 50 +.1 50 ». » *18S«or .,» Ti 72 05J+.. 05

Médecine, Pharmacie

Le Meilleur tonique est le VIN COCA MARIÀNI, Alimentation

'̃; .;•.>, .'•' ̃' MENU ̃ Potage Dartois

̃•̃' Truite saumonée sauce Riche Filets mignons Marigny

Cuissot de veau rôti

Timbale de chanfroix de volaille i

Salade

Glace àbricoline

••-̃. Brioche motisseline

Fruits

Café '•̃̃̃•

Cherry Brandy Wyna.nd fockink

VINS

'̃̃'̃̃ Royal Saint-Marcequx ̃

HOTELS RECOMBIAKDËS

̃̃̃'̃• FRANCE L MCE -TERMINUS-HOTEL ̃- REMIS A NEUF.' Chauffage à eau chaude partout -"•̃ ,En France, les Annonces de

Villes d'eaux, Hôtels et Casi-

̃ ..AVIS nos jouissent d'unetrès grande

̃̃' réduction pour un minimum

̃•' de 15 insertions par mois; ALLEMAGNE

BËELIN.– HOTEL KAISERHOF v WILHEtM PLATZ. CENTRE MONDAIN BADENWEILER. 11. Forêt-Noire:

HOTEL ROEMERBAD- Maison de 1er ordre. Tout confort moderne.1 Excellente cuisine franc. Restaurant-terrasse. 2 grands halls. Auto-garage. Pension dep. mk, 8. Joner frères, propr.

;*ï

̃̃ ̃ mSLy mm .M

2p n i,19o''r "O~

BAD HERRKNALB (Forêt-Noire). Station climatérique préférée dans les cas de maladies du cœur.et des nerfs.Prospect.gratis par LA KURVERWALTHHG.

nin T/TOQTTVTPF-iïï HOTEL MÉTROPOLE

'8 ~D K,ISSIN' GE'N IIUTGL ulfÉTkOPOLE

BAD K1NMMM\ 1" ordre. Tout confort mod.Pens.Prix mod. A.Luck.e, proprc. VOYAGES ET EXCURSIONS

Chemins de Fer

CHEMIN DE FER D'ORLÉANS

Train rapide quotidien sur la Bretagne 1 fin de faciliter les déplacements des nombreux voyageurs et touristes que les vacances de Pâques et la belle saison attirent sur la côte sud de Bretagne célèbre par ses plages et son caractère pittoresque, la Compagnie d'Orléans a rendu quotidien depuis le l*r avril le train rapide de nuit qui circulait trois fois par semaine seulement, pendant l'hiver, entre.. Paris-Quai d'Orsay et les principaux points de la région précitée.

Ce train, composé de voitures de toutes classes à couloir, avec places de couchettes, permettra aux voyageurs 'de se rendre en Bretagne dans les meilleures conditions de confort et de commodité.

A l'aller, en partant de Paris-Quai d'Orsay à 9 h. 11 soir et de Saint-Pierre-des-Corps (Tours) à 12 h. 43 matin, on arrive notamment a Redon à 5 h. 8 matin, à Vannes à 6 h. 4 matin, à Quiberon à 7 h. 12 matin, à Lorient à 7 h. 5 matin, à Concarneau à 8 h. 52 matin, à Quimper à 8 h. 14 matin, à Pont-1'Abbé à 8 h. 56 matin, à Douarnenez à'9 h. 4 matin.

I u retour, en partant de Douarnenez à 7 h. 16 A soir, de Pont-l'Abbé à 7 h. 21 soir, de Quimper à 8 h. 8 soir, de^Concai-neau à 7 h. 23 soir, de Lorient à 9 h. 18 soir, de Quiberon à 8 h. 53 soir, de Vannes à 10 h. 19 soir, on arrive à Saint-Pierre-des-Corps (Tours), à 3 h. 38 matin et à Paris-Quai d'Orsay à .7, h. 12 matin.

OUR plus amples renseignements sur les hojt raires et les conditions d'admission, consulter l'Indicateur Chaix et les tableaux de marche des trains déposés dans les gares.

TOULON-GRAND HOTEL èSV-ê^SSi'S Appartepients laaucs Bains Garaee Cbauffaee Central.

externe RIEN A A VÂLER pour M AI G Ma R THIN GLOROL" Lotion végétale àl'alcool de DUC, 0, 33, Faub. Poissonnière, Paris, agit rapidement par Friction sur la partie désirée sans danger, ni régime. Brochure gratis sous lettre fermée.

| MAUX DESTOMAG INDIGESTIONS

I G-àéris instantanément par lés I

de ojfslyjyLLIMil

PARIS, 20, rue de Châteaudun et toutes Pharmacies SoaTeraiaei contre IHaux de Cœur, Cholérine et Dysenterie

B"IHl[IWlj»TL B=" ̃ K ̃ m ̃ ̃ SP* retrouvée a tout Ogo

̃"fSKr'aîï" M Ilnrll par traitement

̃^ VlW K V 1 1% B Ba Bra scientifique Inoftensif. Ouvrage explicatif gratis s. demande.D'ORaiNY, 20, r.Richer, Paris. Affections nerveuses, voies urinaires, estomac et autres maladie- Consultations: MardU Jeudi. Samedi. de4 b 6 heures*

Dern. DÉSIGNATION Cours de ClMurO DIŒéi. reven DES yALEURS 'â;iiïèTT?ââr" <^astit- ̃ FONDS D'ÉTAT ÉTRANGERS

S 50 Eusse 3%% 1894. T 78 10.r

850. Russe 3~% Intér~ ° f G687.C 78. 10 83 "'1.

5 ̃ 4%. lntér2f.6667.C 83 30 • 83 60 +.. 30

̃5 *̃–̃ 5%'1906.V.ï 102 05 103 15 +.50

i%%] 4 '4% 1909 » 93 45 .93 20 –.25

4 » Serbie 4% 189» 81 67 81.40– .27 27 7 25 » 5 1002 Wonopo! » 497. •3 50 Suisse 3J4 %-cï.f.-1809-1902C 98 90 98 95 +..05 .'4 » Dette Turque Conv.UniC.T 93 20 92 45 85 20 » Ottom.Conso|.4%» '475 d

20, » Ottom. priorité -4%» 452

20 » Oblig. Douanes 4% » 490. -3 50 Uruguay 3 1891.. ̃̃. C 72 25 OBLIGATIONS DIVERSES

» » Panama Bons a lots '.C 114.. 114. 23'-» SuéZ 5% •»..» 607 611 +.4 25 » -3% .̃» 475. 474 25 » Port du Rosario » 507.. 509 ..+.2.. 10 -G" des Métaux » 505.. 503 50 -.1 50 15 » Transatlantique. 375 373 50 50 10 » ,Génér'«desËaux3%» 436.. 436- 25 » 4%» 51375 51250-.125 27 » Fivës-LiUe 4% 492

20 »Gaz&Eaux » 499 75 499 75

20..» Français et Etrang» 494 50 495 +.. 50 25 » Central 4% » 510 508 –.2 •• 24 4 Lits militaires » 607. 17 50 Messageries Maritim".» 411 410 –1 ••

20 » Omuibus4% » 503 503 50 +̃̃ 50

17 50 Voitures 3% » 380 378 –2 20 » LdBankof Egypte Z%%» 401.. 401.. «. 75 » Wagons-iits 513 50 502 75 -10 75 MARCHÉ EN BANQUE 15 avril

Hier 1 Aujourd [ Hier |Aujourd

Argentin 4%T 90 40 90 85 CapeCopper.T 194.. 192.. Bresil5%,1895 -96 90 «7 Tharsis nouvi 142 5Q 143.. 6% 1903 101 15 101 20 Platine.C 403.. 405.. 4%Resci 85 45 S5 70 Electr. Lille. » 243.. 243 50 Intèr- Espagn. 78 85 78 60 | Union Trainwi 35 Mexicain 5 %̃• 52'45 '52G0 (Cercle Viciiy'. » '110' 3%. 3535 311) 35 25 |Cnal. Mécess.i 1168 1167

Boum.5%Q3C 103 45 103 50 Cercl.Konacoi 53iO. 5325

.Lots Turcs. '.T 173 50 172. Cinq. » 1070' 1074

De'Beers-ordi 335.. 334 50 0bl4%» 305 50 305- Harben'er.» 1445 ..•̃. 1458 Plaq.Lumièrei 410.. 400.. Hartmann.» 532' 532.. Tav.Pousset.) 110 50 H0'.

Huanchaca..» r 84 5.0 8,4' 50 Zimmer;» 99.. 98.

iaurium greci 57 50 57 50 I Soie artif .act > 297.. 297. S'-Lorûietricù 350 353. -parts» 69 69

Marché de nouveau irrégulier. Fonds d'Etat

assez bientenus en général.

La De Beers ordinaire est à 334 50, contre 335, et la préférence à 391 au lieu de 392; Jagersfontein ordinaire en plus-value de 4 francs. La Tharsis reste à 143, au lieu de 142 50, mais le Cape Copper perd 2 francs.

Les valeurs industrielles russes sont calmes. La Toula, le Haut-Volga gagnent 1 franc, mais la Mallsof fléchit de 2 francs. Hartmann sans changement. Dans le groupe des valeurs diverses, la Balia-Karaïdin et le Platine progressent de 2'francs.

L'obligation 5 0/0 or hypothécaire du Port de Para est à 458. II. été dit précédemment quelle était, d'ores et déjà, l'importance du trafic de Para. On prévoit maintenant que vers la, fin de l'année courante, les travaux seront assez avancés pour que la Compagnie puisse réellement commencer son exploitation.

MINES D'OR A PARIS 15 avril

Cassinga 4 75 Langlaagte Est 74 50 75 Cïartersd. 2125 2125 Mav Consôl 33 75 34- Consol.Goldfi. 132 134 NewGocn. 51 50 52.. Crown Deep.. 413.. 414 Kew Stem Est. 44 50 44 75 EastRand: 127 128 501 Randfo.Est.8: 48 50 4S 25 FerreiraGold. -394.. 394 50 1 Rand Mines. 216.. 21850 French Rand.. 20 25 i Robinson Dsep 129.. 129 50 GeduldProp.. 70 75 73 50; Gold 260.. 25950 Geldcnl. Deep. 114 Roodeportc.D. 26 50 26 75 Estate 29 50 50 29 75 Rosé Deep. 116.. 117.. (Sen.I9in.Fin.- 4425 44 25- Simmerand.K 51 51 GoerzA 40 50 41.. S.Afr.GoldTr. 86 86 75 Golden Horse S 16150 166 50 Transv. Land. 64 50 05 50 Josannesi). Inv 35 75 36 25 Van Dyk Pr. 32 25 32.. Lancaster. 10 50 Village M. R.. 10250 10350

Les mines d'orsud-africaines ont été très fermes. La Geduld gagne 2 fr. 75 sut- hier la Rand Mines, 2 fr. 50; la Consolidated Goldflelds, 2 francs l'East Rand, 1 fr. 50, "etc.

voici la suite des rendements particuliers des Mines d'or sud-africaines Aurora West, production, 3,266 onces bénéfices, 2,773 liv. st. contre 3,022 onces et 3,O3§ liv. st. en février; Cinderella Deep, 2,402 onces et 2,493 liv. st. de perte en février, 4.233 onces, et 5,2K8 liv. st. de bénéfices City and Suburban, 5,202 onces 'et' 882 liv. st. en février, 5,098 onces et 2,681 liv. stj Consolidated Langlaagte, 8,154 onces, et 13,179 liv. st. en février, 7,593 onces et 13,157 liv. st.; Geldenhuis Estate, 4,737 onces et 6.741 liv. st. en février, 4.393 onces et 6,129 liv. st. Gleneairn, 5,062 onces et 6,677 liv. st. en. février, 4,928 onces et 6,124 liv. st. Ginsberg, 3,895 onces et 4,108 liv. st. en février, 3,832 onces et 4,644liv.' st Jubilee, 1;420 onces et 1,490 liv. st. en 'février;. 1,426 umees- et d,66O ^liv. • st. --Jumpers Gold, 3,846 onces et 4,384 i**v st. j en février,

CHEMINS DE FER DE PARIS A LYON ET A LA MÉDITERRANÉE

'JRAIN de JjUXE gARCELONB-gxPRSSS (v.L. R.) --i;% ",̃

Via l'arascon-Çette

(Nombre de places limité) ?

Départ de Paris (mercredi,, sa-

medi) 7h.20.i. Arrivée à Barcelone (jeudi, di-

manche) (H. E. 0.) 2 h. 55 s. Départ de Barcelone (lundi, ven-

dredi) (H. ErO.) 3h.3O s. Arrivée à Paris (mardi, samedi) 10 h. 40 m

paquebots MOUVEMENT Croojihavon, 14 avril.

LA LORRAINE (C. G. T.), venant de Naw• York, a été signalé par télégraphie sans fll, .à li h. matin, en route pour le Havre. ̃. Leixoes, 14 avril.

CAP-BLANCO (Hamb.-Amer. Li.),. Hambourg-

La Plata, est parti. "̃'•̃•

LaPiata.estpai'ti. Madère, 14 ayril.;

GUAHYBA (Hamb.-Amer. Li.), Sud-Brésil-Ham-

bourg, est parti. ,•̃.

'bourg, est parti.' Santos, 14 avril. T1JUOA [Hàmb.-Amer. Li.), Centre Brésil-Ham-

bourg," est parti. ̃̃̃̃.̃.

bourg, est parti. Para, 14 avril." LA PLATA (Hamb.-Amer. Li.), Nord-Brésil- Hambourg, est parti.

Boulogne, 15 avril.

CAP-ROC A (Hamb.-Amer. Li.), Centre-BrésjiHambourg, est parti. “̃ •Ç, •• Hambourg, 15 avril.

SANTOS (Hamb.-Amer.Li.) Centré-Brésil-Hàtfc-

bourg, est arrivé. •• ̃ J.-

buurg, est arrivé. Hambourg, 15 avril. i| KRONPRINZESSIN-CECILIE(Mz.mb.-Amèr.Li.) ̃Hambourg-Mexique, est parti. ̃ RFJSEIGHEBIEHTS UTILES

Le Saint DE demain Saint Robert.

DANS TOUTES] BONNES MISONS

pnr trnitement

/?J~O//C~tr//)~ ~9~ S&ner v~o~aeM

DEPURA T/OMjÊLV&^St

i/Ctt/ft/fftt/M~j~ eauae latente

du SANG irfKrxlk àe toutes > le* Pari» MW ^Hk. Mal&ïliev.

ËM wmk mm

§kb[ An Printemps et à l'Automne alors que fin

^@|k toutes les humeurs sont en mouvement, la 'JHBmrï-

^BSfik Cupo Kromelinck, connue depuis I"u»; mSNw*

^SEjs&kd'un 1/2 sièclCj est ludlepanaaliio car iïte Jt&BJr ''•

^mgk^a a pour conséquence la purification, te' jÊfiSF '̃̃

1TOgftkt6graIo du saup et la réfection paivjmdtr

wm. faite delà nutrition toujours tj\nsjmmr

^i^^ou moins compromino et cela jSbBt driv'

La ^Sslksans dcbHIlatïon, sans irrita- jffîfflr • '̃ La m lion de l'estomac on de .jtfjfiP ^e Flaeoat t

C,4r e l'int: ntin. 3 fr-

complète ^L BeZCoJé7 JË8rles$n™<> est do 5 f iacon&n. franco Jmr^ont une Cure-

pour 28 jours'. PHARXACIE N08f#IÀLE 14ïw-

Frco ctro m»' 14 fr. ^ÊSÊr/7rrs,p.Droua-PAm

Imprimeur-Gérant QUINTARD.̃

Paris, Imprimerie du Figaro, 26, rue Drpupt H;

3,681 onces et 3,973 liv. st. Knights Deep, 14,58& onces et 27,002 liv. st. ̃ en février, 12.932 -ôricÇp et 24,101 liv. st. Luipaards Wlei, 4,536 onces et 4,312 liv. st.; en février, 4,240' ondes* et 5,188 liv. st.; Meyer and Charlton, 4,.428 onces et 7,336 Iiv. st.; en février, 4,215 onces et '7,178 liv. st. Modderfontein, 11,257 onces et 17;13i' liy. st. en février, 10,689 onces. et 16,895 liV.stt New Go'ch, 7,999 onces et -14;596''lïV.!àt;vrier, 7,263 onces et 14,225 liv. st. :'Ï'A

Bourses étrangères •̃̃•# v LONDRES, 15 avril'Y. ̃̃; '̃- Hier I Aujourd. 1 1 '> | «1er I AÙfesirl

Consolidés. 85.5/8 85 1/2 ri Turc Unifié. -92 3/4 92" .1/8

Franc. 3, 97 97 Japon5%02 'ICI 1/4 .101 1/3

Argon: 3' loi D7. 5fi~ Japon5 02 1,~ 1/4' .101 318

Argen.1883 104. 103 3/4, |Banq. Ottom 1.-1 1/2 -18 3/8

Brésil 4% 84 83 3/4; Anaconda.. 9 13/32 ̃̃s» 3/8 Egypt3% 99 1/2 99 1/2 h Rio 713,8 7&US

Extêr. Esp. 97-3/1 ̃ 98 Tharsis. ,'5',5/8.. '5;5/«

Italien 3%. 1023/4 1(53. Chang. s Pri> 25 30 25 28 W

Portugais.. 611/4 61 3 '8 Esc.b-Banq.. -1 3/8 ^^378 Russe4% 86 3/4 SO'7/8 Arfonfraêt" .23 9/16 -23:9/;iÇ BEIRLIN, 15; avril1/ V- '? Allemand 3%. 87 20 87 10 1 Dresdner Bank "l50 10; ibOÏCi

Prussien 3 • 87 20 87-20! Disconto'Coin. -1S8 60 188Î50

Extérieure. ̃̃ Deutscue -Bank > 240 701(2)11 M

Ezteriaure Deulsche1!ànk ;4() 70 ,¡2¡\I¡¡¡:Q.'

Russe Citnst 85 50 85 90 Berlin Hand.. 170 70l,171i50r,

Hongrois 95 10 95 20. Bocnumer 224 '40 1 225 6|)t'

Italien 3-y«' 104 50 10150 Laura 155 20 196 Wi-

Turc Unifié. 94- -Ui.20 Golsenkircnen 186 50. ̃•18Ê;7Q; Cù. Autrichien 149.. 149. Harpener 190 70. 192 50' CKLdmïards. 18 20 18 20 Cliant(es'Pans 81 3Q ',81.30 N) BRUXELLES, 15 avril

BrèslU% 84.. 84 06 Rio'Tinto. 1803 .Ï8O8. Extérieure^ 97 37 93 i Saragosse act. 408 25 410 50 Turc Uniflè- ̃- 92 87 -92 62 Nord Esp. act. i 339 -75 -443 .> Banque Ottom. 710 "v. Mètrôp. Paris: -504 ''25" "505' Lots Turcs 174 174 50 Railways èlec. 145 i 14125

LotsCongo. 87 75 88 75 'Parisien électr.2.63.50; 2Ç3:35

LolsCongo. 87 75 8875'Parisi6ne~ctr..363.90~263!M

̃ ,VIENNE, 15 avril ̃̃

Autrichien 0r., 116 60 116.50 L^nderbank. -;439.5O, ;4i0,.i.

Gouron 95 50 95 45 Alpines 660.. '603.. Hongrois Or.. 112 40 112 40' Tabacs Ottom. -335.. 336- Oouron' 92 65 92 55' Chem.Autricli. '694 694?,». B'Autr.-Hong. 1775 ..1788 Lombards. 109,20. -1L0..20 Crédit Autrich 634.. 033 20 Lots Turcs. 182 50. '182™ Orèd.Fonc.Aut'1095 1098 Change S'Paris 95 25 95)37 ROME/15 avril MADRID, 'Ï5!àVrïl Rente ltal.5% 105 ..i 104 97 Intérieure 4 87 60 '88 18 -r -3%| 72' 72.. Amortiss.«, 95.25 95 75 BanqNationala 1278 12S0 Amortiss.5%. 102.55 103 Cn.mèridion.. 678 50 679 50 Banq.d'Espagn 456. 458- Ch.lfiéditerran 408.50 40850 GédhypotM% >•̃̃ Change a, Paris 100 60 100 57 Changes' Paris 11 65 -lfcJW NEW-YORK, 15 avril •« <'

Atchison Top. 107 106 5/8 Kew-V-Ontar.' 47 3/4 48:1/1, l 8altim.& Ohio 112 5/8 112 3/4 Pensylwanie 134 3/4 134 1/2 Canada Pacific 175 3/4 175 1/2 Union Pacific. 187 1/2 186 3/4

ChicagoS'Paul 148 1/8 148 1/2 West. Un. Tél. 71 1/8 70 1/2

Denv.-Rio-Gr. 52 1/8 51 5/8- Argent-Mètall. 51 1/8 51 1/8- Eriè Raiir.act 30 I. 30 1/4 Amalgam.Cop. 76 3/4 76 3/4' Erièoàn.obl.. 74 1/8 74 1/2 Anaconda. 45 45 1/2 Illinois cent.. 140 145 3/8 Calumet Hëc. 615 605 Louise. Nasv. 138 139 3/8; Cuivre 12 93 ̃-13.9J- New-Y-Huds.. 131 ̃ 1 130 1/Si

MINES D'OR A LONDRES 15 avril Apex. 4 3/4,4 3/4 iJump.Deep. 3 1/2 -1 '1/2:

Angl.Froncti 2 5/16 .2 5/32 iKleinfontein -2- 1/2 2- ,1/2

AuroraW(N) 1 5/161 1 5/16 iLangl.Est.. 2 7/8 2 7/8 Chartered.. 16/3 116/3 Imey.&Charl 2 -5/8.. 2-5/8 Cinderel. D..2 5/16! 2 5/16' Modderfont. 12 1/2 12 7/8 CityandSub 1 5/16! 1 7/16 | New GocS.. 2 1/32 2 1/16 Crown Deep 16 1/4 16 1/4 IKewSteyn..1 3/4 1 25/32 CrownReeflt 3/4 11 3/4 INoursaD. '8: 3/16 '3 5/16; Da Baers 13 3/8 13 5/16 Rand Collier 1 7/8 1 .7/8 Durban Op.. 2 1/2 2 1/2 Rand Mines. 819/32 8' 5/8 Durb.Raod. 2 3/8 2 3/S Robinson D. 5 1/8 l8 5 1/8 EastRand.. 5 1/16 5 1/16 iRood.U M R 2 9/16 2 5/8 Ferreira. 15 1/2 15 1/2 Ross Beep. 4 9/16 .4, :»/!« FerreiraO. 5 9/16 5 9/10 Simm&Jack 2' 1/32 2 1/32 Geduld 2 27/82 3 1/32 Trans.C.Ld 2 9/16 2 9/1Ç Geldenh. Dp 4 1/2 4 1/2 iTr.Delagoa. 13/8 1 '3/8 Geldenh.Est 1 3/16 1 3/16 Transv. G.M 2 13/16 2 27/33•Gen.Min.F. 1 3/4 125/32 'Treasury.. 12/6 12/6 Goerz. 1 5/8 1 5;8 Van Dyk., 1 1/4 1 1/4 Gold.Hors.S 6 1/2 0 5/8 IVan Ryn. 4 7/16 4 15/38 Goldfields.. 5 1/4 5 1/4 Village W-R. 4 1/8 4 1/8. Jagersfont. 5 3/8 3 73/16 WestR.Cons 17sh Gp 17sb-6f Jubilee. 1 9/16 1 9/16 WitwatDeep 5 7/16 5 7/1S Jumpers. 15/8 1 5/8 Wolhuter.. 4 1/2 -4 1/2 Prochaine réponse des primes 24 avril. Reports: 26 airiL:;

Londres, 15 avril, 5 h. 20 soir.

L'allure du marché sud-africain est restés très bonne aujourd'hui les échanges ont été actifs, et la .cote reste très ferme et très bien disposée. •••"••

La Premier Diamond cote 8 5/16, contre 8 1/4.

DF.RNIERS COURS ÉTRANGERS -1 Hter 1 Aujourd.

Barcelone. Change sur Paris. U'80 1180

Gênes 1TO 59 100.58

Valparaisp surLondres. H 3/32 10 29/3^

Bto-de-Janoiro. 15~/32 ,(.,

Métaux sur Londres !5;7/32 ̃•̃ h ••.•/̃•

Cuivre, comptant 57 7'6 contre. 5.7.10/V ̃•_ à" trois mois. 58 .2/6'" 58*5y^ Plomb anglais. 13 17/6 espagnol 13' 5/.