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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1895-04-10

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 10 avril 1895

Description : 1895/04/10 (Numéro 100).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k2832396

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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LE DIVORCE

REMIS EN CAUSE

M. Paul Bouchacourt a récemment Saisi la conférence -Mole- Tocqueyille d'une proposition de loi tendant à l'abolition du divorce, et, au nom de la Com- J mission chargée de l'examen;de son pfojet, il a rédigé un rapport que la conférence a bien voulu me faire parvenir. Je trouve dans ce rapport, fort élégamment composé du reste, tous les arguments qui ont défrayé les discussions sur ce sujet de 1876 à 1884 intérêt de la famille, intérêt de la femme, liberté de conscience des catholiques, dissolution de la famille. ̃

Je ne me sens pas le courage et l'étendue de cet article ne me le permettrait d'ailleurs pas de recommencer une réfutation que je n'ai cessé de faire pendant huit années consécutives. En ce qui concerne la liberté de conscience des catholiques, je demande cependant la permission de me répéter. Les catholiques subissent la sécularisation du mariage. Ils ne l'acceptent pas. Ils ont renoncé à réclamer le retour au régime antérieur à 1789, parce que cette sécularisation est de l'ordre de ces choses définitivement acquises sur lesquelles il n'y a plus à revenir mais ils n'accordent en aucune façon que les époux unis seulement par le lien civil soient mairies. A leurs yeux ces époux vivent à l'état de concubinage.

En quoi, dès lors, peuvent-ils être blessés si la loi brise un lien qui a été toujours considéré par eux comme nul ? Les catholiques divorcés ont toujours la faculté de ne pas convoler à de nouvelles unions. Rien ne les empêche d'agir comme de simples séparés de corps, et de se considérer comme liés par le sacrement.

donc, quand, en quoi, un. catholique sera-t-il blessé par la loi du divorce ? >'

Par contre, il est des cas où cette loi lui sera profitable. En i892, le Figaro publiait l'entrefilet suivant

Un mariage qui fit grand bruit dans le monde parisien vient d'être annulé en cour de Rome.

Le Pape a accordé Mlle Singer l'annulation de son mariage avec M. Louis Wilfrid de Scey-Montbéliard.

Mlle Singer a obtenu le divorce du Tribunal de la Seine; après avoir demandé aux autorités religieuses l'annulation de son mariage.

Elle est rentrée hier à Paris, venant de Borne..

Cet entrefilet est la meilleure réponse aux réclamations contre le divorce. Si cette loi n'existait pas, que seraient devenus M. Louis Wilfrid de Scey-Montbéliard et Mlle Singer? Ils auraient été condamnés par la loi civile à un célibat auquel leur foi ne les astreignait pas. C'est pour le coup que la loi civile aurait froissé leur conscience.

L'argument religieux n'a donc pas de base, à moins que les catholiques ne fassent campagne contre le mariage civil. Aussi longtemps que celui-ci sera accepté, sinon voulu par eux, ils n'auront rien à objecter au divorce et si, sur ce pointj'aï consenti à ressasser pour la centième fois ce que je n'avais cessé de répéter de 1878 à i884, c'est que la liberté de conscience me tient plus au cœur que toutes-les autres conquêtes de la Révolution, c'est que je ne puis laisser dire sans protestation que j'aie jamais voulu y porter atteinte. Du reste, depuis, que-des hommes comme M. de Marcère en France ont consenti à rapporter la loi du divorce, depuis que les gouvernements catholiques se sont succédé en Belgique sans rien entreprendre contre cette loi, depuis surtout que PieVH a signé avec Napoléon 1er un Concordat sanctionnant une législation civile qui admettait le divorce, la question est vidée.

Il est un autre terrain sur lequel la discussion est plus rationnelle. C'est sur l'expérience accomplie depuis 1884 sur les effets de la loi. Ces effets sont-ils bons ou mauvais?

M. Bouchacourt les juge détestables et s'appuie, pour démontrer son opinion, sur l'accroissement du nombre des divorces qui, de 1884 à 1893, s'est élevé de i,657 à 6,184..

Bien que je ne 'désire pas plus que M. Bouchacourt la dissolution de la famille, cette statistique me laisse froid. La législation n'intervient que quand les mœurs le rendent nécessaire. Si nos mœurs étaient à ce point pures qu'il n'y eût pas de mauvais ménages, il est certain que personne n'aurait songé à édicter une loi en vue de rompre l'union conjugale.

C'est parce qu'il y a malheureusement beaucoup de mauvais ménages qu'il est utile de porter remède à ces situations. Plus le nombre des divorces est grand, plus la démonstration est faite que le divorce s'imposait.

On ne saurait nier cette conclusion que si l'on rendait la loi responsable des mauvais ménages, que si l'on voyait dans la disposition législative qui permet de dissoudre le mariage la cause même des scandales matrimoniaux.

Je sais bien que telle est la prétention des adversaires du divorce. Malheureusement ils invoquent une relation de cause à effet là où il n'en existe aucune. M. Bertillon a démontré, par des chiffres statistiques très précis, que je ne puis reproduire ici faute d'espace, mais qu'on trouvera dans mon discours au Sénat sur la loi de 1884, que la législa- tion n'exerce pas la moindre influence sur le nombre des ménages qui se brisent. Son seul effet est de faire apparaître ces ménages brisés dans les statistiques, ou de les laisser en dehors.

Qu'on suppose un état où la séparation de corps elle-même n'existerait pas, les séparations amiables n'étant enregistrées nulle part, la statistique porterait /Séparations de corps. 0 Que la séparation de corps fût alors introduite, Parmi les séparés amiables, un

certain nombre y aurait recours et l'on trouverait dans la statistique

Séparationsde corps. 2,000 2,000 est le chiffre de 1882.

En conclurait-on que la loi a brisé 2,000 ménages? Nullementl On ne pour.rait en conclure qu'une chose: qu'elle a donné aux époux mai mariés un abri dont quelques-uns ont profité..

La grande majorité cependant n'y recourrait pas?Sauf descas exceptionnels, alors au'on; ne recouvre pas sa liberté complète, pourquoi prendre la société à témoin des scandales domestiques ? On demeurerait séparé amiablement. Mais que le divorce fût voté,; une bonne partie de ces mêmes époux qui demeuraient séparés amiables, et qui se confinaient dans des .unions adultérines, voudraient, redevenir Ubr.es. Ils feraient, pour .reconquérir leur liberté, l'etfort qu'ils ne faisaient pas pour la simple séparation de corps, et la statistique enregistrerait 6,000 divorces. ̃ r Allez plus loin. Donnez aux époux une liberté de divorcer .analogue à celle que leur avait conférée la loi de 1792,_toutes; les séparations de fait deviendront des désunions de droit. Vous aurez la statistique exacte des mauvais; ménages dont actuellement, nous ignorons le chiffre. Mais les diverses modifications législatives n'auront pas engendré une seule désunion.Elles n'auront eu qu'un seul effet, Celui de les faire sortir de l'ombre, de lès montrer au grand jour. 1 'Il ?. La çaiisé,, elle est ailleurs dans notre état .social, dans le développement de la civilisation qui; porte en elle es inconvénients à côté de ses avantages et dès lors, loin de voir dans le.nom-bré des divorces une raison pour combattre cette institution, nous devons y voir la preuve de l'urgence qu'il y avait, dans un pareil état social, à l'introduire dans nos codes pour faire disparattre cette masse de situations irrégulières dont ceux qui y sont engagés sont de vrais ferments de corruption.

Alfred Naquet.

AU JOUR LE JOUR EN D'AUTRES MONDES

L'excellente traduction qui vient d'êtrefaite d'un livre impressionnant de M. John-Jacob Astor, « Un voyage en d'autres mondes », nous permet de mesurer l'importance du labeur intellectuel qui s'accomplit de l'autre côté de l'Atlantique, tout en nous donnant l'exacte impression des préoccupations scien-;tifiques et philosophiques'qui y agitent les es- prits.

Si le mot impossible » n'est pas français, o'n sent bien, en parcourant les pages à la fois attachantes et curieuses de M. Astor, qu'il n'est pas davantage américain. L'esprit d'initiative de la race, son tempérament hardi et pratique, sa confiance dans le succès se retrouvent là tout entiers.

Et n'est-ce point déjà un fait à retenir que de voir un homme comme M. Astor, possesseur de l'une des plus colossales fortunes du globe, échapper à l'oisiveté et, par besoin d'activité, se plonger dans l'étude des problèmes d'apparence insolubles et forcer pour ainsi dire ses compatriotes à ne s'en point désintéresser. M. Astor, d'ailleurs, ne fait que poursuivre le rêve de son aïeul, fondateur de la. ville d'Astoria, sur le Pacifique, qui contribua singulièrement à la poussée de l'instruction publique aux Etats-Unis par la création d'une bibliothèque célèbre, pour laquelle, en mourant, il laissa une dotation de deux millions de francs.

L'auteur du c Voyage en d'autres mondes >, M. John-Jacob Astor, appartient à l'Univerrsité d'Harvard et a pris une grande part dans la travaux scientifiques de cette assemblée. Considérant qu'il y a, indubitablement, dans là nature des forces et, des influences dont nous soupçonnons peine l'existence, il a pensé que les périodiques et la littérature conteinporaine, au lieu de recommencer les œuvres passées, devaient se vouer â l'étude de ce qui est ignoré. N'est-ce point, d'ailleurs, par l'investigation et la recherche que l'on arrive aux inventions ? On peut ne pas découvrir ce que l'on cherche, mais on peut aussi trouver quelque chose de bien plus grande importance. Le « Voyage en d'autres mondes > est le, résultat de cette préoccupation.

Nous sommes en l'an 2000 et l'auteur nous fait assister à la séance bien américaine, de la Compagnie pour le redressement de l'axe terrestre. On attend de ce redressement la disparition des changements de température et des climats extrêmes, c'est-à-dire le printemps éternel. Rien de curieux comme l'exposé des moyens pour arriver à ce résultat Afin de mieux nous préparer à accepter comme possibles tous les développements de son livre, M. Astor place dans la bouche- d'un de ses personnages une conférence sur les progrès accomplis dans le monde depuis un siècle. Ces pages sont, dans leur graduation savante, du plus haut intérêt et constituent un tableau tout à fait curieux de la marche économique, scientifique, industrielle des mondes. L'auteur ne se contente pas de nous mettre en face des découvertes il nous dit comment elles ont été réalisées et, pour quelques-unes, les systèmes paraissent à première vue si ingénieux, qu'on se prend à penser parfois, que M. Astor pourrait bien n'être qu'un précurseur. Tant et si bien qu'après cet exposé du personnage Cortland, le lecteur reste ^ous l'impression que rien n'est impossible à l'homme.

Aussi, ne sommes-nous pas autrement surpris lorsque les trois personnages de ce « roman de l'avenir » se mettent en route pour aller visiter la planète Jupiter. Comment? Tout simplement à l'aide d'une force nouvelle que l'auteur a baptisée l'apergie, Avec cette force obtenue en mélangeant l'électricité négative et l'électricité positive avec l'électricité du troisième élément ou état, et en chargeant un corps de ce fluide, la pesanteur est annulée ou en partie renversée et la terre repousse le corps avec une force égale ou supérieure à celle avec laquelle elle l'attirait de telle manière qu'il peut être suspendu ou forcé de s'éloigner dans l'espace. Sic itur ad astra 1 __A.près une course passionnante à travers l'espace, au milieu des planètes, le Callisto qui transporte les trois voyageurs, atterrit sur Jupiter, Une bonne partie du livre est consàcrée à la description véritablement féerique et imposante, quoique imaginaire, des paysages de cette planète où se meuvent les reptiles et animaux divers de l'époque carbonifère di-

nosaures, plesyosaures, mammouths,serpents, aux effroyables dimensions. Eh suivant les chasses émouvantes des voyageurs, leurs excursions accidentées dans ces milieux qui relèvent du cauchemar ou du rêve, on ne peut se défendre des impressions ordinairement amenées par les seuls tableaux dé vraie vie. L'auteur n'a pas voulu mettre d'êtres humaine .sur Jupiter afin, sans doute, d'en rendre plus tèn.taî)te~rekploitation future par les habitants dé

La Terre!

De Jupiter, et toujours. grâce à la force « apergique qui supprime |ous les obstacles et raccourcit les distances, les voyageurs gagnent Saturne. La planète est habitée par les esprits venus de la Terre et l'un. d'eux se révèle aux voyageurs qu'il instruitsur le mouvement des mondes et sur le rôle des êtres dans la vie et dans la mort. C'est la partie mystique, idéaliste du livre de M. Astor. Il y a là des pages d'une superbe envolée et d'une consolante poésie,. comme un aperçu sur nos destinées futures. Loin de nier Dieu en constatant la marche ascendante de la science, M. J.-J. Astor reporte tout à l'Etre Suprême ét lui rend, en son livre, de continuels hommages.

Le < Voyagé en d'autres mondes est une œuvre d'un gros intérét,attachante comme un roman d'aventures ,documentée comme un livre de science. Son succès en France sera certainement aussi grandqu'il l'a été en Amé- rique et en Angleterre. J. CardAme.

J. Cardane.

^^vn/S^^

Éëlios 1-

[' La Température

La température monte encore; hier, elle nous a donné une journée qui ressemblait assez à un avant-coureur de la saison d'été. En effet, le thermomètre marquait ioP audessus à huit heures du matin, allait A 150 1/2 à midi et à 170 à deux heures. En outre, le baromètre se tenait à 762mra) et le soleil, qui s'était mis de la partie, n'a pas cessé de briller. Cependant ne nous réjouissons pas trop vite une nouvelle bourrasque venant d'Ecosse se dirige vers le nord de l'Europe. Il est vrai qu'en France des courants d'Ouest vont maintenir le temps au doux.

Dans la soirée thermomètre, 150; baromètre, 76omm.

Les Courses

A deux heures, courses à Colombes. Gagnants de Robert Milton

Prix des Tribunes Iris.

Prix Indiscret Colibri.

gePrix de la Société d'encouragement Demonio. Prix (Trop Petite ̃̃: Brigadier.

Prix d'Auteuil Émir.

;̃•

OONCpUHS HIPPIQUE

Aujourd'hui, à midi et demi, 5e classe, 2e et 3e catégories, chevaux de selle, flots et prix; à midi et demi, examens d'équitation pour les jeunes gens de dix à vingt ans; à trois heures, sauts d'obstacles, handicap.

PHiLOSOPHIE DES INTÉRÊTS

^v L'intérêt positif de la querelle qui <*V s'est élevée entre M. Nigra, M. Pichereau, M. de Sybel, M. Darimon, au sujet de l'état des alliances françaises au mois d'août 1870, est, certes, apparu très clairement à l'esprit des lecteurs du Figaro mais il échappe encore et sensiblement à la compréhension de la foule. Sans contredit, les discussions historiques offrent toujours un attrait singulier.Mais, quand on veut les transformer, comme dans le cas présent, en arguments politiques, elles sont peut-être le plus misérable et le plus inutile des exercices de l'esprit. Le but caché de la controverse actuelle, soulevée par M. Nigra, est d'innocenter l'Italie du reproche d'ingratitude, de la mettre en dehors de la. trahison préméditée dont la France a été victime à cette époque funeste. Or, ce n'est pas seulement l'Italie qui a trahi, c'est-à-dire abandonné, livré au couteau la France en i870 c'est à peu près toute l'Europe. L'Angleterre, dirigée par M. Gladstone,- exigeant de Napoléon III l'engagement de respecter la neutralité de la Belqique, inventant la ligue des neutres, nous porta le premier coup. La Russie, adressant à l'Autriche l'invitation comminatoire de rester tranquille, nous porta le second. Les autres Etats, alors secondaires, n'ont fait que suivre ces chefs de file qui démontraient par l'action la justesse du mot préalable de M. de Beust « II n'y a plus d'Europe. » 1

Pourquoi nous importuner aujourd'hui dé ces soucis rétrospectifs? On veut se laver, s'excuser d'une iniquité ? Que nous importe?

Les situations ont changé depuis vingtcinq ans. La France, par son travail, par sa sagesse, par ses vertus discrètes de recueillement et d'économie, est devenue l'un des facteurs essentiels de l'équilibre, sinon de la force prépondérante en Europe. Nous n'avons plus à songer au passé. ̃

Nous accueillons qui nous sert et nous nous tournons vers qui nous fait bon et franc visage. Toute la philosophie de l'histoire formulée par les artisans, souvent gagés, de la discorde, ne pourra rien contre cette philosophie des intérêts.

A Travers Paris 1

Le Conseil des ministres a reconnu que les Présidents de la République perdent la qualité de grand-maître de la Légion d'honneur en quittant leurs fonctions, mais conservent la dignité de grand-croix. Ainsi le veut le décret de floréal an X, qui a institué l'Ordre de la Légion d'honneur; ainsi le veut le décret du 16 mars. 1852.

En devenant grands-maîtres, ils entrent dans les cadres de l'Ordre en qualité de grand-croix et, lorsqu'ils quittent le pouvoir, ils ne peuvent perdre ce grade qui leur appartient à vie.

En vertu de cette règle constante, M. Thiers et M. Jules Grévy conservèrent, après leur chute, la dignité de grand-croix, et c'est au même titre que

M. Gasimir-Perïer garde, après sa re- J traite volontaire, la même dignité.

Le prince Georges Bibesco, rencontré tandis qu'il traversait Paris, nous a déclaré que tout était faux dans le prétendu mariage que Je duc d'Elçhingen aurait, contracté jadis au Mexique, ainsi que lé prétendait un de nos confrères. Perr sonne n'a jamais eu connaissance de cette fable.

D'ailleurs, les difficultés imposées par le ministère de la guerre, au mariage des officiers, sont connues, et jamais le général n'aurait pu épouser une Mexicaine sans qu'on en retrouvât la preuve au ministère la guerre. Le prince rend un témoignage fort émouvant à la valeur de son ami, valeur poussée-jusqu'à l'héroïsme.

Nous pourrions ajouter, mais nous ne tenons pas de lui ce curieux renseignement, que le prince Bibesco aurait pu recevoir, à la place de Ney, ce fameux commandement en chef de la contreguerrilla. On lui offrit, en même temps que ce commandement, la grande naturalisation pour les services rendus en Algérie et au Mexique.

Son frère, Nicolas, qui avait épousé la sœur du général Ney, fut chargé de lui notifier cette offre. Mais le flls du premier souverain de la Valachie refusa, préférant rester Roumain.

Nous avons annoncé que l'amirauté anglaise avait l'intention d'envoyer un navire de~guerre au Havre pour y saluer le Président de la République. Cette nouvelle est aujourd'hui confirmée.

Le consul britannique au Havre a été informé officiellement de l'arrivée,pour lundi matin ou mardi au plus tard, du croiseur cuirassé de première classe Australia, commandé par le capitaine de vaisseau Dyke Acland et ayant trois cents hommes d'équipage.

C'est Y Australia qui à convoyé le yacht de la reine Victoria quand elle a fait dernièrement la traversée de Southampton à Cherbourg. Ce croiseur sert de stationnaire quand la souveraine est en villégiature à Osborne.

h'Âustralia est actuellement à Portsmouth, d'où il se rendra directement au Havre pour y rester pendant toute la durée des fêtes présidentielles. Il prendra place dans le bassin des transatlantiques.

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Au lendemain du vote, par le Parlement, de l'impôt de spoliation contre les congrégations religieuses, il est peutêtre intéressant de rappeler que l'un des 'prélats lés plus éminerits et les plus libéraux de notre époque, le cardinal Thomas, mort. récemment archevêque de Rouen, avait, il- y aquelqùes années, formellement interdit aux nombreuses congrégations de son diocèse de payer le droit d'accroissement.

Le regretté cardinal disait volontiers « Nous sommes ici en Normandie. C'est dire que les procès ne nous font pas peur. Qu'on nous poursuive Nous plaiderons, et nous épuiserons, s'il le faut, toutes les juridictions compétentes. Et si nous sommes condamnés, eh bien nous nous laisserons saisir plutôt que d'acquitter une taxe qui constitue la plus révoltante injustice, a

Si. tous les évêques parlaient et agissaient de la sorte, que ferait le gouvernement ? Il y a gros à parier qu'il serait fort embarrassé. Ce qui est certain, c'est que le vote du Parlement fournit un nouvel aliment à la guerre religieuse, en dépit des protestations pacifiques de nos gouvernants.

L'Académie française, présidée par M. Edouard Hervé, directeur trimestriel, assisté de M. Albert Sorel, chancelier, chargé des fonctions de secrétaire, a partagé hier le prix de poésie entre M. le vicomte de Borrelli, auteur de la pièce intitulée la Fonte du Persée, et M. André Bellesso-rt, auteur de la pièce intitulée

l'Hôtellerie.

Après avoir entendu le rapport sur le concours Montariol, l'Académie a décidé qu'il n'y avait pas lieu de décerner le prix.

La réception de M. de Heredia, élu en remplacement de M. de Mazade, est fixée au jeudi 30 mai.

La réception de M. Paul Bourget, qui occupe à l'Académie Française le fauteuil de M. Maxime Du Camp, aura lieu quinze jours plus tard, le 13 juin.

a =. ac 1"

Le croiseur neuf à grande vitesse Chasseloup-Laubat, sur lequel on fondait de grandes espérances, vient de termi-, ner ses essais à Cherbourg dans des conditions fâcheuses.

La vitesse prévue au plan était de 19 nœuds 25, que l'on comptait bien dépasser. Or, on n'a pu atteindre que 18 nœuds 78 au maximum, quoique la machine, calculée pour une puissance de 9,000- chevaux-vapeur, en ait donné réellement 9,600. L'insuccès ne doit donc être attribué qu'aux défectuosités du plan de coque.

Enfin, et ceci est plus grave, le coefficient de stabilité qui devait être de 90 centimètres, n'a été que de 56 centimètres. Encore a-t-il fallu, pour y parvenir, faire subir plusieurs modifications au bâtiment et placer dans les cales un lest de 60 tonnes de fonte.

L'amiral Besnard, ministre de la marine, a été très frappé de ces résultats, et nous savons qu'il étudie personnellement les moyens d'empêcher le retour de pareils mécomptes.

PROPOS DE CLUB

Si vous voulez être édifiés sur la valeur du préjugé généralement répandu et qui consiste à refuser aux gens du monde le talent artistique, vous n'avez qu'à aller passer une demiheure à l'Exposition des artistes amateurs, onverte, en ce moment, aux Champs-Elysées. Vous verrez là des choses qui vous étonneront.

Vous verrez des œuvres signées comte Mniszech, Coffinières de Nordeck, Basile Chérémétow, Henri Delamarre, baron Finot, marquis de L'Aigle, marquis de Vogiié duchesse de Luynes7 comtesse Greffulhe,

duchesse de Chevreuse marquise de Mun, comtesse Stanislas de Gontaut, bref de tous les noms les plus aristocratiques et les plus haut cotés du high-life parisien et vous constaterez que quelques-unes de ces œuvres sont absolument remarquables que la plupart, en tout cas, feraient très bonne figure partout. Ce qui n'empêchera pas les pédants et les snobs de prendre des airs dédaigneux et de déclarer, ex cathedra, que e rien dé tout cela n'existe. Talents d'amateur! > s'écrieront-ils en chœur, et là cause, sera définitivement entendue. Le plus curieux de l'histoire est que ce ne sont pas les vrais artistes qui jugent ainsi ceux-là savent trop bien à quoi s'en tenir pour parler aussi légèrement du mérite d'aùtrui, et ils sont les premiers à rendre justice aux amateurs qui sortent de l'ordinaire. Ce sont qui le croirait ? les gens du monde eux-mêmes, les bons petits camarades,?qûi ne veulent pas admettre que quelqu'un des leurs ait du talent et qui daubent volontiers sur' les mondains qui s'avisent de travailler et de produire.

En réalité, la. seule différence qu'il y ait, en matière d'art, entre les professionnels et les amateurs, c'est que les seconds travaillent beaucoup moins que les premiers; ce qui, sans aucun doute, constitue une infériorité; mais, pour du talent, ils en ont tout autant les uns que les autres. Allez voir l'Exposition des Champs-Elysées I.

Mgr le duc de Chartres vient de donner a quelques amis et serviteurs du Comte de Paris un très beau portrait du prince

en .héliogravure, exécuté par Du jardin.

Le médaillon est encadré à la manière des gravures anciennes le cadre porte en exergue «. Louis-Philippe-Albert, Comte de Paris, chef de la Maison de France », et, en inscription, avec l'écusson fleurdelysé, les dates: « Paris, 24août 1838 Stowe House, 8 septembre 1894. JJ Les traits du prince sont d'une ressemblance émouvante. L'exécution de ce portrait a d'ailleurs été surveillée avec une véritable piété fraternelle parMgr le duc de Chartres.

Sur la proposition de Mgr Ghenadie, < métropolitain primaire de Bucarest, le ( gouvernement roumain vient d'élever 1 l'Eglise roumaine de Paris en archevê- J ché. ( Cette décision a été prise en raison de ) ] l'importance -croissante de la colonie J roumaine de Paris et des bonnes rela- 4 tions qui existent entre les deux nations s latines. Mgr Melétie Dobresco, ancien supé- rieur, qui vient d'être promu archevêque, arrivera aujourd'hui à Paris pour pren- dre possession de son poste, et célébrera "la messe exceptionnellement le vendredi saint et le samedi soir, jour de Pâques, e entouré du clergé de l'Eglise; roumaine., M. Catullesco, lëtrès érudit conserva- ( teûr-bibliothécaire, reprend ses fonctions avec le titre de secrétaire de l'arche- vêché. °

..c CI C' .0

Les habitants de la butte Montmartre se sont émus à la nouvelle qu'on allait démolir leur vieille église de SaintPierre.

Qu'ils se rassurent cette église, intéressant spécimen de l'architecture des XII" et XIII' siècles, est classée parmi les monuments historiques. Elle sera respectée, ainsi que le tout petit cimetière adjacent qui, dit-on, garde les restes de La Mole et de Coconas, primitivement enterrés en 1574 dans la chapelle des Martyrs, une voisine de Saint-Pierre, démolie pendant le siège de Paris par Henri de Navarre.

L'usage des cadeaux aux dames et aux jeunes filles à l'occasion des fêtes de Pâques est passé dans les mœurs et est devenu une obligation aussi impérieuse que. celle des étrennes. Commes ces cadeaux ne -doivent pas avoir leur importance dans prix, mais dans le très bon goût, les magasins de Henry, à la « Pensée », ont, comme toujours, créé une série d'objets de fantaisie qui attire dans les salons du faubourg Saint-Honoré maris, frères et fiancés.

Sors Paris

M. Billot, ambassadeur de France au Quirinal, quitte Rome aujourd'hui pourvenir passer à Paris les fêtes de Pâques. Pendant son absence, qui durera quinze jours environ, l'ambassade sera gérée par M. le vicomte de Lavaur, premier secrétaire.

Les pourparlers engagés pour transférer notre ambassade de France à Vienne du palais Lobkowitz au palais Metternich n'ont pas abouti. Vu la difficulté de trouver un palais satisfaisant aux conditions voulues, M. Lozé s'est décidé à prolonger de quatre années le bail de location du palais laobkowitz, où il réside actuellement.

Le paquebot la Touraine, de la Compagnie générale transatlantique, vient d'accomplir dans la Méditerranée un superbe voyage d'exploration.

Partie de New-York, la Touraine a touché successivement à Punta-Delgada (Açores), Lisbonne, Gibraltar, Barcelone, Marseille, Villefranche, Naples, Messine, Syracuse, Alexandrie (Le Caire), Jaffa (Jérusalem), Smyrne, Constantinople, Le Pirée (Athènes), Malte, Tunis, Alger et Gibraltar.

De ce dernier point, la Touraine s'est dirigée directement sur New-York, où elle est arrivée avant-hier.

Nouvelles à la Main

Toujours à l'Hippique

Signalons aux organisateurs une partie des tribunes où les dames et les belles' demoiselles sont obligées d'enjamber une banquette, à la grande joie des irrévérencieux qui l'ont surnommée la foiré aux. jambons.

Conversation entre un vieux et un jeune critique dramatique

C'est curieux! dit le jeune, j'ai as-

sisté cette semaine à deux insuccès je me suis formidablement ennuyé à l'un et beaucoup amusé à l'autre 1

Ce qui prouve une fois de plus, répond sentencieusement le vieux critique, que les fours se suivent et ne se ressemblent pas I .:̃̃ &• Vasque de Pet.

FIGARO ILLUSTRÉ FASCICULE D'AVRIL

SOMMAIRE

S. A. I. Madame la Princesse Malhilde, pou» trait au pastel de Lucien Dou cet. Les Croquis du Mois, par Lutégius; illustrations de Trian on.

Les Livres, par T. G.

Un Mariage inouï'! par Ta. Bentzon; illustrations enrouleurs de Màrold.

L'Ouverture des Etats-Généraux de 1789, récit d'un témoin recueilli par Antonin Proust, reproductions d'estampes de l'époque.

Hugo galant, par Edmond Cottinet; illus- v– tratiens de E. DE Bêrgevin.

Zeherikosch, par Xanrof; illustrations en couleurs de Ferdinand Bac.

Fac-simlle de tableaux hors texte

L'Entrée du Bois, par EDMOND GRANDJEAN. Chasse aux Libellules, par Georges Helib. Couverture

Art et Bicyclette, par Georges Roux, •– ~>s> Ayant le Voyage pitiÉnM

(De notre correspondant particulier)

Le Havre, 9 avril 1395.

Les détails du voyage présidentiel à Rouen et au Havre étant dès maintenant arrêtés, le moment est venu de parler des fêtes qui se préparent.

C'est au Havre, bien entendu, que l'on fera le mieux les choses; le Président doit, en effet, séjourner dans sa ville depuis le mercredi soir 17 avril jusqu'au lundi suivant ce qui fait bien près de 'cinq jours pleins de présence réelle. M. Félix Faure arrivera au Havre le mercredi, vers cinq heures du soir. A sa sortie même de la gare, il marchera sous des arcs de triomphe et des dômes de drapeaux. Je ne dis pas qu'il marchera sur les fleurs, car la fleur est au Havre un objet de luxe et les violettes s'y vendent au poids de l'or.

Le premier arc de triomphe sous, lequel le Président passera sera tout à fait couleur locale. Il sera composé de balles de coton, ce qui sera au moins original. Pour se rendre de la gare à la villa particulière du Président située sur le boulevard Maritime, le Président et son cortège suivront le boulevard de Strasbourg dans toute sa longueur jusqu'à la mer. Ce boulevard de Strasbourg, plus large que le boulevard des Italiens, est propice aux manifestations, et la foule enthousiaste pourra y circuler à l'aise. Il n'y a pas assez de troupes au Havre pour faire la haie depuis la gare jusqu'à la villa du Président. De sorte qu'il y aura certainement, forcément, contact intime du Président avec le bon peuple havrais.

La soirée de cette première journée sera consacrée à une débauche de musique par les rues illuminées. Toute l'armée instrumentale havraise, civils et militaires, sera mobilisée pour l'inévitable retraite aux flambeaux, avec torches et lanternes vénitiennes. Le Président n'échappera pas à la sérénade. Du haut de la terrasse de sa villa, il assistera au défilé.

La suite du Président, y compris les représentants de la presse, sera logée à l'hôtel du Casino Marie-Christine, établissement qui touche l'habitation présidentielle. -Entre parenthèses, ce sera là une villégiature exquise pour les personnes qui auront accompagné M. Félix Faure. Le poste militaire sera également installé au Casino, car la villa du Président, construite pour des besoins plus modestes, ne peut guère contenir, au plus, qu'une douzaine d'invités.

Le lendemain de son arrivée, le jeudi, M. Félix Faure recevra les autorités et corps constitués à la sous-préfecture. Le nouveau sous-préfet, M. Salmon, arrivé au Havre depuis le 1" avril seulement, aura fort à faire ce jour-là, et les jours suivants aussi. Mais le préfet de la SeineInférieure, M. Hendlé, sera à ses côtés, et tout marchera à souhait.

La soirée du jeudi sera consacrée à l'audition, au Théâtre-Cirque, de Lutèce% l'ode symphonique de l'éminent compositeur Augusta Holmès. 300 exécutants, solis chantés par Mlle Bourgeois et M. Noté, de l'Opéra.

Le Président et ses invités auront une loge spéciale, au centre, vis-à-vis la scène. On vient de publier le tarif de la représentation. Les fauteuils coûteront 12 francs, les troisièmes 2 francs. Il y en aura pour toutes les bourses. Ce sera la seule représentation abordable pour le commun dès mortels, car la représentation de gala du théâtre, qui aura lieu le lendemain, a été littéralement accaparée, dans l'ombre et le silence, par quelques initiés et leurs amis. Toutes les places étaient « prises », c'est le mot vrai en la circonstance, avant même que le public fût informé qu'il y avait des places à prendre.

La journée de vendredi 19 avril sera consacrée, par le Président, à une visite de la ville. Ce sera la véritable journée triomphale. Tous les quartiers rivalisent de zèle pour que cette promenade du Président, à travers les rues, soit une sorte d'apothéose démocratique. La soirée sera remplie par la représentation de gala dont je parle plus haut. C'est le drame, de;Coppée, Pour la Couronne, que feront certainement applaudir les Albert Lambert, les Magnier. et autres interprètes habituels de î'Odéon.

Le samedi, dans la matinée, le Président ira probablement à Bléville et à Sainte-Adresse, deux communes de la banlieue du Havre, où on le réclame à cor et à cris. Le soir, grand bal à 1 Hôtel


de Avilie. On a lancé 1,800 -invitations accompagnées de la note suivante Les invitations devant être rigoureusement personnelles, permettez-moi de vous prier de vouloir bien nous indiquer, dans le plus bref délai possible, les noms et domiciles des membres de votre famille auxquels vous destinez des entrées qui vons sont offertes;.Nous 'vous ferons parvenir, en temps utile, les cartes nominatives qui devront être présentées au contrôle de -ladite soirée..

On voit, par là, que les précautions sont prises pour éviter la cohue mais ces précautions seront en partie inutiles et l'on s'écrasera quand même à ce bal présidentiel. A cette occasion, l'Hôtel de Ville inaugurera un nouveau système d'éclairage électrique. L'escalier d'honneur,, les, salons il'ondansera, la façade du monument seront éblouissants de clartés blanches et vives.

Le dimanche 24 avril, dernier jour des fêtes officielles, auront lieu les distractions populaires. Bal aux halles teentrales, tfipEéscateititin populaire au théâtre, ascension de .baHon, fea d'artifice, concerts dans tous les jardins publics et illuminations, T" II ne reste plus à, souhaiter que le beau temps, le gai soleil, visiteur un peu rare au Havre. Mathieu de: la Drame prédit un ciel clément et une mer favorable à la navigation. Espérons4e, ô mon Dieu 1 puisque aussi bien notre Président doit àller.par mer à Dieppe. Lui, il a lé pied marin,- t'est vrai; mais combien de ceux qui le suivront n'en pourront dire au-

tant

Les quelques détails- qui précèdent montrent que le Havre se prépare à recevoir comme il convient le JPrésident Félix Faure.

A Rouen, il n'est fquestion que d'un grand bal à l'Hôtel de Ville.

Le Président de la République arrivera dans cette ville le mardi 16 avril, à une heure de l'après-midi. A son arrivée, il décernera, dans le salon d'honneur de la rue Verte, quelques médailles aux vieux ouvriers et employés de la Compagnie de l'Ouest. Puis le cortège se rendra à la Préfecture, où auront lieu les réceptions officielles, jusqu'à trois heures et demie. Le Président recevra toutes les-autorités civiles, religieuses et militaires.

De quatre heures à six heures, le Président visitera successivement l'hospice général, la caserne Hatry, la Crèche Saint-Jean et des manufactures. A sept heures et demie, undîner sera offert, à la préfecture, par le Président, aux sénateurs et députés de la Seine-Inférieure, et dans la" soirée, -M. Félix' Faure et sa famille assisteront au bal ̃ pendant une jheure.

Le Président de la République repartira de Rouen le mercredi matin à. sept heures; il s'arrêtera à Bolbec et Lillebonne. Il descendra du train dans cette dernière ville pour se rendre en voiture à Saint-Romain-du-Golbosc,où un déjeuner lui sera servi, et. ensuite à Montivilliers, pour de là rentrer directe-; ment au Havre.

L'ancien député de la deuxième circonscription du Havre aura ainsi rendu visite à tous ses anciens électeurs, dans la même journée. On ne saurait être plus courtois et montrer plus d'esprit d'àpropos. On ne s'imagine pas l'activité fébrile :qui règne, depuis quelques jours, dans toutes ces petites villes où. le député Félix Faure est toujours très populaire.

Le. curé de SainkRomain-du-Colbosc, le vénérable.abbé Palfray, a récemment baptisé M. Félix Faure dunom de Prédent des travailleurs. Et, pour tous ces braves Normands, c'est une joie absolue que la pensée de cette visite présidentielle. Les municipalités sont sur les dents. On travaille sans relâche à la préparation de ces journées mémorables dont on parlera longtemps après sous l'ombre fraîche des larges pommiers. Louis Couduïier.

Le Monde et la Ville

SALONS

-T-rLe iar acte de Don Juan, de Mozart, a été joue à la matinée que Mme Maurice Gallet donnait avant-hier dans ses sarlons de la place Malesherbes. Les interprètes étaient la maîtresse de maison, qui a chanté en véritable artiste la grande scène de Donna Anna; Mmes Smith et Potel dans les rôles de Zerline et d^Elvire; MM. BaudouinBugnet, Regny, Pailiet, Heude et Guiod. Le piano était tenu par M.; Levadé. .1: Dans la première 'quinzaine du mois, on donnera intégralement le z» acte àe.Siegfried, de Wagner.

Mme Riss Arbeaa a donné dimanche: dernier une matinée musicale. La grande pia-:niste a joue des oeuvres de Chopin, Baçh, Schubert et Schumann. Son succès a été partagé par Mme Drees-Brun qui a chanté des mélodies de Chaminade et de B. Godard. Parmi les invités }

̃ Marquise de La Grange, Mme Paul Le Roux, baronne du Teil, Mme Panl de Royer, baron Santos, M. Durangel, les généraux Mathieu et Beloye, M. Verahette, etc.

La marquise de Brou donnera, à partir j du 2 mai, une série de jeudis artistiques. A la première réunion, on aura la première audition d'un opéra-comique, livret de Mme e Manuela,pseudonyme d'une grande dame, mu- sique de Francis Thomé, interprété par Mlles Rose Delaunay, Renée du Minil et M..Robert Le Lubez.

On jouera ensuite Poèmes d'amour» de M. F. Thomé, qui eut un succès considérable l'an dernier, lorsque la marquise de Brou pendit la crémaillère dans son hôtel de la rue Nitot. Mme Louis Diémer va lancer ses invitations pour une soirée musicale qu'elle donnera le 24 avril dans ses salons de la rue d'Amsterdam. On y entendra la comtesse Brokos"ka, la cantatrice russe qui a été l'interprète si applaudie des oeuvres de Tschaïkowsky, au Théâtre Impérial de Saint-Pétersbourg.

RENSEIGNEMENTS MONDAINS.

Le prince et la princesse de Joinville sont depuis avant-hier â Cannes, où LL. AA. RR. passeront quelques jours.

Mgr le duc d'Aumale les rejoindra prochainement.

Les nouvelles sur l'état de santé de la marquise de.Marcieu sont meilleures.

Le prince Cantacuzène, ministre de Russie a Washington, est arrivé avant-hier de New-York avec sa femme.

-Le comteet la comtesse de Castellane, actuellement à Venise, retourneront à Paris dans une dizaine de jours et s'installeront provisoirement dans un appartement meublé de 1 avenue des Champs-Elysées.

Les bruits d'après lesquels le nouveau ménage avait acheté un hôtel dans la même avenue, sont controuvés.

.~Le.concertspirituel donné hier au Théâtre 1 û Application, au profit d'une œuvre charitab.o, a su réunir l'utile et l'agréaWeâ la grande ?'ssi;s de la nombreuse et élégante

~ssistance.

Au ] programme fa Vie de Jésus, d'après los,illustrations de la Bible par Gustave Doré, avec projections deM.Frey; ouverture du Mess*, de Haendel,7a Nativité. l'Enfance de Jésus la Piston, la^Rèsurreciim^G^.nod, Saint-Saéns, Félicien D~. -Faure'

J\1J.1~$ClJct ctBCO$()v~

Les solistes interprètes étaient la vicomtesse de Trédern, Mme Terrier- Vicini, Mlle Taine, MM. Warmbrodt, Morel, Auguez, Touche. Grand succès pour tous», notamment pour la vicomtesse de Trédern. Très'bien, les

chœurs. M. Ad. Maton accompagnait au

piano. M. A.d.. M. aton ,accompagn.at.'t a.u.I!

La marquise de il nous est défendu de la nommer dont le talent de pianiste est si apprécié, se fera entendre au concert que M. Casella, violoncelliste, donnera mercredi prochain à la salle Erard, avec.le concours de Mmes Krauss, Conneau, Mlles Reichenberg, Jeanne Bourgault, MM. Francis Thomé, Le Lubez, Ch. Lefèvre, etc.

M. Léon Richault, le sympathique éditeur de musique, est fort gravement malade depuis quelques jours.

CLUBS ̃̃ .•̃̃̃.̃

Le comte de Veraou-Bonneuil a été reçu .hier comme membre permanent au Cercle agricole.

Ses parrains étaient le marquis de VernouBonneuil et le. marquis de, Rambures, Le Cercle agricole a loué, depuis une quinzaine de jours, un. terrain, dans l'île de Billancourt, pour y créer un tir aux pigeons à l'usage des seuls membres du Cercle.. Ce tir a été inauguré .avant-hier. Le prix donnépàrle Cercle- agricole a été gagné par le prince de La. Tour d'Auvergne-Lauraguais. Parmi les tireurs •:

Comte Guy de La Rochefoucauld, comte Georges de MontesqnLou-Fezensac, comte T. de-Bonneval, comte de Rougé, M. de Poly, prince de Lucinge, vicomte de Durfort, marquis de Mortemart..

Hier, matinée musicale au cercle Volney. Au programme ̃; •• ̃ Morceaux de piano M. Pennequin Paltas Athétié, hymne de Saint-Saëns Aurore, de G. Sainte-Quentin:; Apparition jealà poésie, de P. Baron; Mme Région; La Belle au bois dormant, d&G. Hüe; romance de l'Etoile, de Tannhauser, de Wagner, M. Bartet; duo d'Hérode, poème de G, Boyer, musique de Will. Chaùmet: Mme Héglon et M; Bartet; Elégie pour violoncelle, de Saint-Quentin M, Abbiate; Finale de la symphonie en la mineur,de Boisdefire; etKermesse,deB. Godard. Succès- considérable pour tous et pour tout l'orchestre, dirigé par M. J. Danbé.

Le programme d'hier au^ Cercle militaire a été très goû^é.. Les interprètes dont nous avons déjà donné les noms ont été parfaits. Signalons entre tous Mlles Dufrane, Esther Lekain et M. Vergnet. ̃̃

Le ief acte du Misanthrope et la Dame de Niort, de Quatrelles, ont valu un succès considérable à Mme Fayolle, Mlle Lynnès et à MM. Leitner et Dehelly.

MARIAGES

Mlle N. Murat, fille du comte Murat, ancien député du Lot, est fiancée au baron iHervé-Gruyer, auditeur la Cour desv comptes, petit-fils adoptif du général baron Gruyer dont le nom est intimement lié à l'épopée militaire du premier Empire.

M. André de La Perriére, lieutenant au 2e dragons, vient de se fiancer à Mlle Adeline Dupont de Latuillerie.

Le fiancé appartient à une vieille famille du Beaujolais. Il est le fils de M. Brac de La Perrière, le chef du parti catholique lyonnais, mort récemment.

La fiancée appartient à une vieille famille originaire de Troyes, elle est la niècede Mme J.-B. Perret, la femme de l'ancien sénateur du Rhône.

Mlle Chantemille, fille du sénateur de l'Allier, riche propriétaire à Montluçon, est fiancée à M. Monnet, substitut du procureur de la République à Montlucon.

i 7- Le mariage du comte Robert d'Oilliamson avec Mlle Marguerite de Montrichard, qui doit être célébré à la Madeleine, a été ajourné par suite du décès du marquis Terrier de Loray, grand-pere delà fiancée.

On sait que lès d'Oilh'amson sont parents et alliésdesMac!-M.ahon,Polignac,Luppé, Rouge, Champag-ne, Sainte-Aldegonde, Armaillé, Or- glandes. ̃ ;i

Le§,Montrichard:. des DamaSj'Flers, Agoult, Vibraye, La Rochefoucauld, Perrinele, au- vel, Chavannes-La-Palice, Châteaubrun. M. l'abbé F. Wendling, premier vicaire de la Trinité, bénira, le jeudi 25 avril, à SaintPhilippe-du-Roule, le mariage du docteur J. Stanislas Dauriac, interné de la clinique i chirurgicale de la Charité, avec Mlle Alice West. Les témoins seront pour la fiancée: M. Jules West, capitaine de frégate en reitraite,, et M. Albert Pigeory, associé d'agent de change, ses oncles,; pour le fiancé: M. jTuTaux, professeur de clinique chirurgicale à la Faculté de médecine, membre de 1 Académie, et le docteur R. Moutard-Martin, médecin des hôpitaux. La fiancée sera conduite à l'autel par son ` frérô, M. Gaston West, élève officier à Sau-

murv

Après la cérémonie religieuse, Mme Paul West, née Pigeory, donnera une. réception. Le mariage du capitaine d'Hauteville, du 236 régiment de ligne en garnison à Rouen, fils du général d'Hauteville, avec Mlle Louise Brown de Colstpun, fille aînée du vice-amiral commandant en chef le 5e arrondissement ma- i! ritime, sera célébré le. jeudi 18 avril, au tem- :ple protestant de Toulon.

On annonce de Darmstadt les prochaines ,'i fiançailles du prince Ernest de Hc-herilohe Lin.genburg, secrétaire de l'ambassade d'Allema- gne à. Londres, fils aîné. du statthalter d'Al- i1 sace-Lorraine, et de la princesse Léopoldine de-Bade avec la princesse Alexandra, troi- -.sième fille du duc de Sase-Cobourg et delà < grande-duchesse Marie, tante de l'empereur de Russie.

La fiancée est la sœur de la princesse (r6yale de Roumanie et de.lar grande-duchesse deHesse. > » •,

r. DEUIL ..̃ Les obsèques ,de la marquise de Chana7; sleilles, .née: des. Balbes de. Berton de.Crillonj seront célébrées ce matin à onze heures, à Saint-François-Xavier. ̃

Assistance nombreuse hier, àl'église de la irue Daru, où-l'on célébrait, à- .trois heures de l'après-midi, la Panikhida, pour le repos de l'âme de M. "Vischnegradski. Etaient présents

̃ Baron de Molirenheim, général de Freedericksz, MM. de Giers, de Kartzoff, de Behr, Arthur Raffalovitch, le syndic des agents de change, le sous-gouverneur de la Banque de France, MM.Joubert, Noetzlin, de Laboulaye, ancien ambassadeur à Saint-Pétersbourg; Denormandie. baron Hottinguer, Emile Hoskier, Edmond Théry, de Verneùil, Pavlôvski, etc, Le président du Conseil des ministres et le. 'ministre des affaires étrangères s'étaient fait représenter.

Le monde médical vient de faire une grande perte en la personne du docteur Schàîfier,

Polonais d'origine, Schaffier était venu compléter ses études médicales à Paris. Sans ar-' gent, il passait les nuits à écrire des thèses ou des brochures pour d'autres médecins, afin de gagner sa vie et le prix de ses inscriptions. Distingué par le grand chirurgien Péan, il devint son premier aide et son ami.

Arrivé â une très belle situation, M. Schaffier, sans abandonner les cliniques de Péan, avait un cabinet médical très suivi, 41, rue de Trévise. Avant-hier matin, il avait fait, assisté de trois médecins, une très difficile opération 'à une dame, rue Cadet. L'opération ayant pleinement réussi, les médecins se retirèrent et le chirurgien resta avec sa malade.

Tout à coup, il porta la main à son cou pour arracher sa cravate. Un étouffement l'avait pris. Il tomba en murmurant: « Je suis perdu >etil expira.

Nous apprenons la mort De M. Pierre de Saint-Maur, fils de M. René de Pré de Saint-Maur, petit-fils du comte de BourbonBusset, décédé à l'âge de 16 ans; De M. Augustin Gellé, de la maison Gellé frères, décédé à Neuilly, à l'âge de 94 ans Du général Bois de jaucigny,'1 commandeur de la Légion d'honneur, dëcêdé à Paris à l'âge de 80 ans De M Alphonse Jovart, avocat à !l la Cour d'appel, décédé à l'âge de 55 ans '1 De M. Caudron, maire ét conseiller général de n Bas-en-Artois. décédé à Arras; Du mar- il

quis Curtopassi, ancien ministre d'Italie à Bucarest, nommé dernièrement ambassadeur à Saint-Pétersbourg-, en remplacement du baron Marocchetti, décédé à Vienne, où il se trouvait de passage pour se rendre en Italie, dont le, séjour lui avait été conseillé par les- médecins. :s" Le colonel Louis de LarMonneraye, officier de la Légion d'honneur, est mort avanthier, à Brest. Il avait épousé en premières noces Mlle de Cacqueray, sœur du R. P. de Cacquéray, dont le souvenir' est si grand pour l'œuvre accomplie du temps qu'il était préfet du célèbre collège des Jésuites à Vannes.

La dépouille mortelle du colonel de La Monneraye a été transportée à Ploudaniel, au château de Laamarzun, où ses obsèques seront célébrées aujourd'hui.

«–Le prince de' Montenuovo," fils du comte 8e Neipperg-et de sa seconde femme l'archiduchesse Marie-Louise de Parme, veuve de l'empereur Napoléon 1er; est mort à Doebling, à l'âge de 74 ans.' Chambellan et- conseiller intime de l'empereur d'Autriche, général de cavalerie, chevalier de la Toison d'Or d'Autriche,, il avait épousé la comtesse Julienne de Batthyani, morte en 1871.

Le prince dè'Montenuovô s'était distingue dans les campagnes de Hongrie et d'Italie. II laisse quâ.tre"«nfants î la princesse Albertine, mariée au comte Wielopolski; le prince Alfred, marié' â la comtesse Françoise Kinsky, et.la princesse Marie, qui a épousé le comte Antoine d'Apponyi.

j Ferrari.

t 1 i -^î^s/s«-–

LA GARE DES INVALIDES

ïLes partisans du Paris intangible vontils se montrer satisfaits de la décision prise hier en Conseil des ministres, au sujetde la future gare desdnvalides ? M. Barthou a déclaré à ses collègues qu'en raison des conventions et arrangeinents antérieurs, il lui était impossible de s'opposer à l'établissement de cette gare, et qu'il venait de donner à la Compagnie de l'Ouest l'autorisation de reprendre les travaux, mais en lui imposant les conditions suivantes

i io La gare sera souterraine et l'aspect de l'Esplanade rie sera pas modifié en dehors des quinconces déjà occupés. Cette occupation sera réduite dans des proportions considérables et un certain nombre d'arbres seront replantés. 3» Les bâtiments destinés à abriter les entrées de la gare et à permettre le service du souterrain, ne dépasseront pas la hauteur d'un étage et seront cachés par les arbres des quinconces ou les arbres replantés.

Une Commission d'architectes parisiens sera appelée à se prononcer sur les plans et l'architecture de ces bâtiments;

Les allées de la gare seront situées rue de Constantine et rue Faber. Aucun passage ne pourra être ouvert sur l'Esplanade. La gare ne devra être ouverte qu'aux voyageurs et aux messageries, à l'exclusion des marchandises.

A la Compagnie, on estime que ces conditions .ne changent rien au programme suivi jusqu'à présent.

« La Chambre des députés, nous diton, a adopté un ordre du jour invitant -nos ingénieurs et architectes à respecter la perspective du monument de Man- sard, et a repoussé un autre ordre du jour leur imposant la conservation inté- grale de la superficie de l'Esplanade. » Nous avons donnésatisfaction même à ce dernier vœu, encore qu'il n'ait pas réuni une majorité, puisque nous avons décidé découvrir la gare au niveau du sol, une fois les travaux accomplis opération qui, par parenthèse, ne nous coûte pas moins de trois millions. » Quant à la perspective, en' quoi -consiste-irelje ? -1 » Evidemment, dans la vue du palais des Invalides; vue guidée par la double ligne d'arbres qui forment avenue pour conduire au monument.

» Or cette double ligne subsiste, quoiqu'un peu diminuée dans le sens de.la longueur. S'il faut replanter quelques arbres et que cela soit matériellement .possible, nous y consentirons volontiers, de même que nous augmenterons l'ombrage destiné à masquer les bâtiments au rez-de-chaussée de la gare, si les deux rangées d'arbres que nous avons respectées ne sont pas estimées suffisantes.. » La seule modification de quelque importance introduite par M. le ministre des travaux publics est la condition qu'il nous impose de soumettre nos plans à une Commission d'architectes parisiens et non plus seulement au conseil général des ponts et chaussées. Il est' évident que si ces architectes voulaient, pour un mo;tif ou pour l'autre, faire de l'obstruction, des difficultés pourraient naître de ce chef. Mais il ne faut pas oublier que la Commission susdite n'aura que voix consultative et qu'en fin de compte toute ;décision ferme reste dévolue au ministre. Nous nous fions à son équité au cas ou nous rencontrerions de l'hostilité ou du parti pris chez nos censeurs;; » Ainsi, la Compagnie tout au moins se déclare satisfaite. Mais si, comme elle le dit, il n'y a rien de changé dans ses projets, si tout se passe, conformément à ses vœux primitif s,, à. quoi aboutit donc la campagne entreprise par les esthètes qui gémissaient sur Paris violé?

ALERTE MILITAIRE I

Dans la journée d'hier, lés boulevards extérieurs ont été constamment suivis ipar des détachements de troupes fantassins, cuirassiers, artilleurs, dragons, gendarmes, qui, les uns après les autres, se rendaient de leurs casernes aux gares lointaines de la Villette, de Pantin, de Bercy, de la Chapelle. A Versailles, à Saint-Germain et à Rambouillet tiennent garnison des régiments de la première division de cavalerie régnait une pareille animation, tout au moins. dans les quartiers et aux abords des .gares. C'est qu'au lieu de passer" tout (simplement, sur le polygone de Vincennes ou sur le plateau de Satory, la traditionnelle revue du printemps, le gouverneur de Paris avait tenu à procéder à un essai de mobilisation et d'embarquement.

Personne n'ayant été prévenu à l'avance, cette expérience a été réellement utile. Entre dix et onze heures du soir, toutes les troupes du gouvernement de Paris ont reçu l'ordre de procéder aux opérations de la mobilisation et de se rendre aux gares du pourtour de la capitale. Naturellement, il ne s'agissait pas jd'une application rigoureuse de tous les détails de la mobilisation réelle, puisque les réservistes n'étaient pas convoqués, puisque les chevaux n'étaient pas réqui- sitionnés, puisque, enfin, les trains de voyageurs et les trains de marchandises continuaient à circuler. < On à seulement fait, simultanément, 1 dans tous les régiments et détachements J de Paris et des environs, l'exercice au- quel procèdent à tour de rôle, dans cha- -que régiment, tes bataillons, les escadrons et les batteries d'artillerie. Réveil- i ilés en toute Mte, les liommes se sont 1

équipés comme s'ils devaient partir en campagne; les escadrons et les batteries ont complété leur effectif en empruntant, des hommes et des chevaux aux escadrons du train qui.n'ont pas été mobilisés. De leur côtév les officiers se sont prêtés à ce simulacre de mobilisation en accomplissant toutes les formalités prescrites.

Dans la matinée et dans l'après-midi d'hier, et durant la dernière nuit, le gouverneur de Paris a assisté, accompagné du général Tisseyre, du colonel Cou-rbebaisse et de plusieurs officiers de son état-major, aux opérations de l'embarquement des régiments d'infanterie, des escadrons de cavalerie et des batteries à cheval attachées à la ire division de cavalerie. Ce matin même, à six heures,les deux derniers bataillons du 82e régiment d'infanterie ont été embarqués à la gare de Bercy.

On ne peut que souhaiter, que l'exemple donné par le gouverneur de Paris soit suivi dans toutes les villes de garnison sont réunies des troupes des différentes armes. '7 .'̃

-̃̃-•. ̃̃̃ -C.X.;

•PABB R EW8EI

Les Parisiens, amateurs de grand art, auront la bonne fortune d'entendre, le jeudi 18 avril, salle Erard, Paderewski, le pianiste au merveilleux talent, dont la réputation est aujourd'hui établie dans le monde entier. Ce concert promet d'être un des* événements de la saison musicale. Les journaux les plus autorisés de la critique artistique, en Allemagne, en Angleterre, aux Etats-Unis, sont unairiimes à célébrer, en termes des plus élogieux, le maître pianiste I.-J. Paderewski.

Un public enthousiaste lui a fait, tout récemment, au concert Lamoureux, les I ovations les plus chaleureuses. Dernièrement encore, à Leipsig et à Dresde, il a eu un succès colossal avec une Farïtaisie polonaise de sa, composition, pour piano et orchestre, qui est une œuvre magistrale, d'une admirable facturé, d'une inspiration et d'un coloris pleins d'originalité et de charme.

A Leipsig, il a donné un concert pour ̃ l'érection d'un monument à Liszt, dont le produit très fruotueux a été intégralement versé à la caisse du Comité. Rappels sans fin, couronnes, invitation du roi de Saxe, qui lui a conféré une décoration de son ordre le plus élevé. Ces succès si éclatants sont justifiés par des facultés géniales et par une science consommée de la technique instrumentale. La sincérité de,l'homme et de l'artiste, son intensité d'accent, unie à l'inspiration la plus noble, suffisent à expliquer la pénétrante domination exercée sur son auditoire.

Tout le secret consiste à combiner la grâce et la force avec une maestria incomparable. Si. l'on cherche la suprême expression de sa personnalité poétique, on la trouve dans les œuvres de Chopin 'ét de Schumann avec une égale perfection il interprète, entre tant d'autres, celles de Beethoven, d'un style calme, •viril, tendre et profond. Un célèbre critique a résumé en ces termes son impression sur le grand artiste polonais « C'est, » dit-il, un artiste par la grâce de Dieu,. » et un pianiste savant autant qu'ins-

» pire. »

~r piré. H G. Davenay.

<, G. T.

UNE DECOUVERTE

Une découverte scientifique, non plus qu'un malheur, n'arrive jamais seule.

Après l'argon, après ce troisième gaz de l'atmosphère, cousin germain de l'azote, que nous respirions, cômme M. Jourdain faisait de la prose, sans le savoir, voici venir le tour de l'hélium. Au lieu d'un corps nouveau, nous allons en avoir deux

Quand on prend de l'argon, on n'en saurait trop [prendre î

Sans doute, l'hélium figurait déjà dans la nomenclature, comme qui dirait sur le registre de l'état .civil des éléments chimiques, avec M. Norman Lockyer pour parrain. Mais il n'y figurait– combien peu qu'à titre de curiosité et d'hypothèse indémontrable.

L'hélium avait, en effet, ceci d'original que personne ne l'avait jamais vu, ni entendu, ni touché, ni goûté, ni senti. On n'en eût pas trouvé sur la terre, pas plus à l'état gazeux qu'à l'état liquide ou solide, gros seulement comme un grain de poussière. Jusques hier, en un mot, l'hélium passaifrpour n'exister que dans le soleil, où, seule, l'analyse spectrale avait pu en dénoncer la présence probable, et auquel il devait son nom.

On sait, en effet, que Parc-en-ciel polychrome donné par un rayon lumineux quelconque obligé de passer à travers la série des prismes d'un spectroscope est invariablement zébré par une multitude de raies plus ou moins nettes, brillantes et fines, qu'on a baptisées raies de Fraiinhofer, du'nom du savant physicien qui lés a le premier signalées. Malgré l'apparence de leur distribution -fortuite, ces raies sont d'une fixité absolue, et constituent quelque chose comme un caractère: indélébile et constant, au moyen duquel on peut se ren.dre un compte parfaitement exact et certain de.la présence ou de l'absence de telle ou telle substance au foyer lumineux.

L'expérience ayant démontré que chaque corps porté à l'incandescence se révèle, signe son nom, pour ainsi dire, par des raies spéciales, de teintés et de dispositions particulières, dont on a dressé la liste, on. est parvenu à créer un procédé d'analyse chimique* d'une délicatesse inouïe, puisqu'il permet de reconnaître dans la flamme d'une bougie la présence d'un vingt millionième de milligramme de sodium 1

C'est également l'analyse spectrale qui nous fournit de même la possibilité de savoir quelle est la composition exacte des astres inaccessibles, et d'affirmer que l'atmosphère en ignition du soleil, par exemple, renferme non seulement du fer, du titane, du manganèse, du nickel, etc., maïs encore d'autres métaux ou métalloïdes dont on n'a encore déniché aucun échantillon en ce bas monde.

C'est le cas de l'hélium, qui se manifeste dans le spectre solaire par une raie jaune ne correspondant à aucun autre corps connu. Voilà ce qu'on savait hier. Mais aujourd'hui, grâce aux études provoquées par l'avènement inattendu de l'argon, on sait quelque chose de plus, et l'on croit avoir acquis la preuve que l'hélium n'existe pas seulement dans le soleil. Il y aurait également de l'hélium sur la terre on aurait déjà mis la main dessus demain il sera matière de laboratoire. Et c'est à l'argon que nous devrons indirectement cette surprise.

Ecoutez plutôt ce que, dans la Science française, raconte à ce propos un homme bien renseigné, M. Albert Rigaut, le savant préparateur de la Sorbonne.

On avait remarqué depuis longtemps que le minéral connu sous le nom de clévite, bouilli avec de l'eau acidulée, dégageait un gaz ayant toutes les apparences de l'azote. M. Ramsay, l'un des pères-de l'argon, après avoir raflé tout ce qu'il put trouver de clévite à Londres, re- commença l'expérience et trouva que ce pré- tendu azote était tout bonnement de l'argon mais pas de l'argon pur, de l'argon avec quel- 1 que chose en plus. Or, ce « quelque chose » donnait, à l'analyse spectroscopique, la fameuse 1 raie jaune de l'hélium. 1 1 Donc, c'était de l'hélium. Donc, la clévite J contenait de l'hélium combiné ou juxtaposé à t l'argon. Donc, l'hélium n'était pas exclusive*] î

ment monopolisé par le soleil, et là science avait fait d'une. pierre deux coups.

N'en déplaise aux métaphysiciens de la politique et aux joueurs de flûte de la littérature, cette confirmation positive et matérielle d'une découverte faite jadis, à trente-huit millions de lieues de distance, sans autre instrument que quelques méchants éclats de cristal taillé, vous a comme un parfum de grandeur et de poésie dont il serait apparemment difficile de retrouver l'équivalent endehors de la science. C'est même pour vous donner plutôt- une crâne idée de l'homme. 1

A l'Étranger

La paix sino-japonaise

Aux dernières nouvelles, la Chine acceptait sept des huit conditions posées parle Japon, pour la conclusion de la paix. Elle paierait les deux milliards, céderait Formose, accepterait l'occupation jusqu'au paiement total de l'indemnité de guerre, accorderait l'indépendance à là Corée, mais ne voudrait pas céder au Japon une partie de la Mandchourie avec Port-Arthur. Et c'est, paraît-il, tout juste ce à quoi les Japonais tiennent le plus. A leur point de vue, ils ont raison. Mais ces conditions détruisent évidemment l'équilibre actuel de l'Asie et font du Japon une puissance continentale. On peut donc être sûr que l'Europe se mêlera à là discussion, et les 'explications que M. Hanotaux a fournies hier au Conseil des ministres ont, paraît-il, nettement mis les choses au point.

La question et, plus encore, la façon dont la disoussion va être menée, sont pleines d'intérêt, car c'est la première fois que l'entente franco-russe va avoir à se montrer. Jusqu'à présent, elle n'a- vait été exercée que dans les questions d'ordre général mais il n'y avait pas eu de question précise à régler. Et le fait que les diplomaties française et russes vont officiellement marcher d'accord change un peu l'aspect de l'échiquier diplomatique. L'Angleterre a fort bien compris ce qui se passait puisqu'il ̃y a quelques mois, elle avait propose de remplacer l'entente à deux, dans les questions d'Extrême-Orient, par l'entente à trois. Elle avait fait observer qu'il n'était que naturel que les trois puissances les plus intéressées en ExtrêmeOrient marchassentd'accord et qu'il fallait oublier les discussions d'ordre courant et restreint, quand il s'agissait de régler des questions d'ordre exceptionnel et général.

Jusqu'à présent ces propositions ne paraissent pas avoir été accueillies et ce ne serait pas trop s'éloigner de la-vérité que de dire que, jusqu'à présent, on ne sait pas non plus ce que veut faire l'Allemagne. Jusqu'à présent aussi tout le monde est d'accord puisque personne n'a formulé de proposition mais il faut. suivre de près ce qui se passe làbas, au loin ça peut devenir intéressant.

Jacques St-Cère.

NOUVELLES

PAR DÉPÊCHES DE NOS CORRESPONDANTS Saint-Pétersbourg:, 9 avril. 'I

La réception impériale qui devait avoir lieu J le jour de la Pâqne russe, est contremandée. t' Le Messager officiel publie un ukase nommant le comte Lamsdorff,actuellement secré-r taire de légation deStuttgard,- aux fonctions" de secrétaire des commandements de l'impératrice Alexandra Fédorowna.

L'amiral Doubassoff, attaché naval de Rus-' sie à Berlin, sera rappelé de son poste aussitôt après les fêtes de Kiel; il sera nommé commandant d'une division navale.

Ultalia militarer prétend savoir que le gouvernement a ordonné au général Baratieri d'évacuer le Tigré. "Le général aurait répondu qu'il obéissait. L'organe militaire officieux estime que cette mesure constitue un désastre pour le prestige italien en AM-que. L'Italie dément le bruit du mariage du prince de Naples. a

Londres, 9. avril,,

La Westminster Gazette .répète les paroles prononcées hier soir par l'explorateur Stanley à la Société de géographie. Il est absolument nécessaire pour l'Angleterre de faire prochainement quelque chose dans la vallée du Haut-Nil, et la Westminster Gazette es-père avec Stanley que le gouvernement va, en conséquence, commencer sous peu la' construction d'un chemin de fer allant de la côte à la région des Lacs. L'Echo, journal du soir, publie en première page un article dans lequel il blâme Toccu-' pation de l'Egypte par l'Angleterre.. Londres, 9 avril.

Sir Ashmead Bartlett demande quelles me-i sures le gouvernement se propose de prendre pour s'assurer le contrôle du bassin du Nil." Sir Ë. Grey répond qu'il est impossible de faire une déclaration à ce sujet.

M. Asquith, ministre de l'iùtérieur, déclare que l'arrestation de Cornélius Herz consiste simplement dans la présence d'un officier de" police dans l'hôtel,. où il est logé et malade. Toutes les précautions sont prises pour qu'il ne soit soumis, lui et aussi ceux qui le soignent, qu'aux ennuis absolument inévitables. Les gouvernements de France et d'Angleterre sont en communication dans le but de mettre fin, si c'est possible, à la situation actuelle.

Le ministre espère qu'on s'entendra prochainement..

Sir E. Grey déclare cru'U n'y a aucune mesure spéciale à prendre j>our faciliter aux nationaux anglais de quitter Madagascar. Les autorités françaises leur ont offert toutes les facilités.

Sir William Harcourt, chancelier de l'Echiquier, propose une motion de remerciements au speaker. Cette motion est adoptée à l'unanimité, après avoir été éloguemment appuyée par MM. Balfour, Chamberlain et les chefs des deux groupes irlandais. Le speaker a répondu avec émotion. Sir William Harcourt propose l'ajournement de la Chambre A partir de demain jusqu'au 22 courant. Cet ajournement est adopté..

1A GUERRE SINO-JAPONAISE

Yokohama,9 avril.

Les journaux annoncent que les négociations pour la paix seront terminées dans une huitaine de jours.

Le rapide développement de l'épidémie de choléra cause une grande inquiétude au gouvernement. Des cas nouveaux sont signalés dans plusieurs ports.

AU PAYS WALLON (De notre correspondant particulier) Liège, 8 avril.

La situation, qui paraissait singulièrement menaçante il y a quelques jours à peine,s'est brusquement détendue samedi, et il semble que jusqu'au l«r mai, tout au moins, on en ait fini avec les craintes que soulevait l'annonce de la grève générale.

Comme vous l'a très bien fait ressortir votre collaborateur Guy Tpmel,lors de son récent voyage au pays wallon, les grèves qui se sont déclarées dans le bassin de. Liège avaient conservé certains caractères mysté- lieux. Alors que depuis des mois les chefs

Emile Gautier.

socialistes, grands pontifes "du -mouvement ouvrier en Belgique, agitaient comme ua "épouvantail le spectre de la grève générale pour forcer la main au gouvernement et lui arracher le suffrage universel pour les élections communales, alors que, devançant les ordres des. dirigeants du parti, les houilleurs liégeois avaient commencé délibérément la grève, le resté du pays était resté calme, et de notables changements d'attitude s'étaient .produits chez les députés socialistes. Ceux-ci, absolument débordés, lâchés par le gros de --leurs troupes, avaient dû varier leur tactique à chaque instant, et, ne pouvant conduire le mouvement, se résoudre à se laisser mener par lui.

A la veille du vote définitif de la loi communale, chinoiserie incompréhensible due & la trop futile imagination du cabinet de Burlet, le Conseil général du parti ouvrier belge décidait d'engager le peuple à ne pas entrer dans la voie de la grève le lendemain, 3,000 ouvriers chômaient dans le bassin de Liège,et le njouvement menaçait de prendre une extension considérable.

La situation était devenue périlleuse, mais surtout, pour les chefs socialistes, dont le manque d'autorité éclatait à l'évidence; aussi les députés nommés par l'arrondissement de Liège ont-ils "dû se décider à venir expliquer leur attitude à leurs mandants et humblement solliciter des charbonniers wallons un bill d'indemnité qu'il leur a été fort difficile d'obtenir.

Et samedi, devant un auditoire de plus de 2.Q00 personnes, visiblement mal disposées, les députés -sont venus rendre compte de leur conduite. Chose jusqu'à présent inconnue.dans l'histoire du socialisme belge, ses chefs, jusqu'à présent respectés comme dés idoles, ont été hués, conspués d'importance. Ils s'attendaient à voir comme d'habitude leur arrivée accueillie par les applaudissements d!une. foule idolâtre on les a reçus la menace à la bouche, par les cris de Vive la révolution Vive la grève générale A bas les ambitieux On leur a reproché d'avoir prêché pendant deux mois la grève et la révolte et de s'être dérobés au dernier moment. Il a fallu toute l'habileté oratoire du député Anseele, un Gantois qui est l'un des chefs incontestés du socialisme belge, pour ramener les mineurs -wallons au calme et leur arracher, après un boucan formidable, une adhésion provisoire à la cessation de la grève.

'Ces faits auront un immense retentissement en Belgique; ils montrent à l'évidence le parti ouvrier, que l'on croyait si uni, ronfermant, au contraire, dans son sein de pro;Sfonds éléments de. division.

Ces dissentiments qui viennent d'éclater au grand jour pour la première fois depuis plus de dix ans ne feront certainement que s aggraver, et l'on [peut s'attendre à un mouvement nettement favorable aux principes conservateurs qui ont toujours fait le fond dfl ̃ tempérament politique des Belges.

Au résumé, l'horizon qui semblait horriblement noir chez nos voisins s'éclaircit notableiinent, et l'on peut considérer la stérile agitation socialiste comme ébréchée et pour long. temps.

Louis Delsauz.

Rome, 9 avril.

Tous les Bureaux de Poste de France et d'Algérie reçoivent gratuitement des abonnements au FiaARO et au Supplément LITTÉRAIRE.

1V1 VLrr.

i wnEEsuoniAnï

LES JOURNAUX D'HIER

La Libre Parole demande au ministre ide la guerre pourquoi. les soldats juifs vont huit jours de congé pleins pour leurs « rites alimentaires » alors que les sol̃ dats catholiques désireux d'accomplir leurs devoirs religieux à l'occasionnes fêtes de Pâques n'ont 'obtenu que trois matinées portant sur trois dimanches. Cette différence de traitement, dit 1'.Undners, vaut(qu'on la signale et qu'on s'en plaigne.

Autres questions, celles-ci posées \Çbx Y Intransigeant

Est-il vrai qu'en arrivant! la Guyane, Dreyfus était porteur d'une somme de 25,000 francs?

Est-il vrai qu'il soit entré en possession d'un mobilier luxueux que lui avait envoyé sa famille? 3

Est-il vrai qu'on ait donne au personnel de l'administration l'ordre de le traiter avec îles plus grands égards?

Et Y Intransigeant demande pour finir s «A quand l'évasion?». Nous aimons à ;croire qu'aucune des faveurs signalées jpar notre confrère ii'a été accordée aa 'traître. ̃

s** A propos des débats ^ur la loi d'ao«roissemént, M- Cornély écrit dans la Gallois que le Sénat a fait preuve d'un. ,esprit sectaire qui le met sur lé' même jpîed que la Ghairibre.

Les gens. riches, ajoute-t-il, peuvent se ipasser des congrégations. Ils ne vont pas à l'hôpital. Ils ne meurent ,pas dans les maisons de refuge.. Ils ne confient leurs enfants ni aux Sœurs ni aux Frères. Le droit d'accroissement est donc un impôt frappé sur la .démocratie.' -•'•̃'̃

»*# M. Rochefort, dans Y Intransigeant déclare que, la loi qui retire aux ouvriers ides chemins de ferle droit de faire,grève « n'est pas seulement l'étranglement de tous les droits d'un peuple, mais enpore.et surtout une insulte'à tous les travailleurs de France, dont elle met en doute le patriotisme ».

Dans un très philosophique article. que publie la'Justice, M. Clemenceau montre que les souffrances et les tortures des animaux utiles à l'homme, comme le cheval, le chien, etc., catégorie qu'il baptise le cinquième Etat, sont surtout infligées ceux-ci par le quatrième Etat, c'est-à-dire par ceux-là mêmes qui, ayant souffert des coups de brutalité de leurs frères d'en haut, devraient avoir appris a pratiquer «cette règle de justice et de bonté dont ils réclament avec tant d6 raison pour eux-mêmes le plein bénéfice.

l, JOURNAUX DE CE MATIN

Commentant dans Y Autorité lé.rapport de M. Doumer sur les moyens de faire face aux graves difficultés financières que ^traverse l'Indo-Chine, M. P. de Cas» sagnac constate que, pour masquer la banqueroute âe cette colonie, on va faire une « simple opération de trésorerie » qui consistera à prendre l'argent dans nos poches pour le mettre dans celles des Tonkinois et Indo-Chinois.LaCochinchine nous revient, à l'heure qu'il est, à près de six cents millions.

Toutes nos colonies, dit M. de Cassagnac, sont logées à la même enseigne. Nous perdons effroyablement sur chacune d'entre elles. Mais le gouvernement nous rassure en nous affirmant que nous nous rattraperons sur l'ensemble.

M. Sigismond Lacroix, dans le Radical, s'alarme des accrocs qui viennent retarder le début de nos opérations militaires à Madagascar. Il pense que le pu» blic va être amené à se demander, non sans inquiétude, ce qui arriverait si nous avions à faire une grande guerre. Est-ce que les mêmes à-<;oups se produiraient? Avec les Hovas^celan'a pas grande impor- v tance; avec d'autres énnemis.un seul jour de retard pourrait toilt perdre.

JLe liseur.


FIGARO EN RUSSIE

Saint-Pétersbourg, le 6 avril 1895.

Vous pensez bien que la semaine de Friedrichsruh n'a pas passé inaperçue ici; notre monde politique s'en est, au oon traire,beaucoup préoccupé etles commentaires vont leur train sur le caractère de certaines manifestations et de certains discours qui ont marqué le quatre-vingtième anniversaire du prince de Bismarck. On s'est demandé pourquoi Guillaume II, la situation générale étant très pacifique, a tant parlé de son armée et tenu un langage qui évoque la politique de fer et de sang de l'ancien chancelier. Pourquoi aussi a-t-il offert à l'illustre octogénaire une épée sur laquelle sont gravées les armes de l'Alsace et de la Lorraine, cela au moment où la France venait d'accepter l'invitation aux fêtes de Kiel? Cet acte à surpris tout le monde. Pour dire toute la vérité, on attribue ces manifestations du souverain allemand à un accès de mauvaise humeur, et de là à chercher les motifs de' cette mauvaise humeur, il n'y avait qu'un pas,

Quelques-uns de nos hommes politiques et une partie de la presse russe ont cru trouver ces motifs dans une série de déceptionsqueGuillaume II aurait éprouvées dans ses rapports avec la Russie. Il aurait, à l'avènement de Nicolas II, conçu l'espoir de modifier complètement la politique générale de la Russie en la détachant de la France. Or, certains faits récents ont dû lui enlever ces illusions. D'abord le départ de l'ambassade de Berlin du comte de Schouvalow, qui était persona grata à la Cour de Prusse. Le remplacement de ce diplomate par le prince Lobanow fut pourtant bien accueilli par Guillaume II, qui appréciait à sa juste valeur les éminentes qualités de cet homme d'Etat.

Mais à peine nommé a cette ambassade, le prince Lobanow fut appelé à prendre la succession de M. de Giers, sans que, paraît-il, le général deWerder, ambassadeurd'AllemagneàSaint-Pétersbourg, en ait été informé en aucune façon. Cela aurait mécontenté Guillaume II, d'où le brusque rappel du général de Werder, qui était pourtant fort bien vu à Saint-Pétersbourg.Enfin on suppose ici, à tort ou à raison, que.l'empereur d'Allemagne a dû voir avec déplaisir les pourparlers entre Paris et Saint-Pétersbourg qui ont précédél'acceptation parla France de l'invitation aux fêtes de Kiel.

Toutes ces circonstances réunies auraient déterminé Guillaume II à abandonner l'idée d'un rapprochement avec la Russie et à revenir a l'ancienne politique allemande basée sur l'action de la Triple-Alliance. On comprend dès lors facilement qu'il,ait saisi la première occasion de montrer de l'humeur vis-à-vis de la France, et ainsi s'expliquerait ce qui vient de se passer à Friedrichsruh. En acceptant. cette opinion, on comprendra également qu'une partie de la presse russe, et non la moins importante, se soit émue des tentatives qui se sont produites en France, ces temps derniers, en vue d'un rapprochement, d'ailleurs désirable au fond, avec l'Allemagne. Le moment a paru mal choisi pour des tentatives de ce genre et on les croit condamnées à rester sans effet. Le NouveauTemps, notamment, s'est préoccupé de ces tendances nouvelles en France. L'organe russe exprime l'opinion que tout effort pour modifier la 'situation claire et nettement définie par les deux groupements des puissances résultant des événements de; 1891 ne pourrait que troubler la conscience publique et semer la méfiance entre Français et Russes. S'adressant à ses confrères en France, le journal russe s'écrie ̃ « Restez dans la situation acquise, » soyez satisfaits d'avoir obtenu l'amitié »• d'un Etat puissant et ne changez pas » ce que, vous avez contre l'inconnu. »

La question des Pamirs est enfin réglée entre la Russie et l'Angleterre, à peu de chose près, aux conditions que je vous indiquais il y a quelque temps. Ce ne sera plus comme à présent le Murghab, mais le bras méridional de l'Oxus qui marquera la, frontière de la Russie, et celle-ci s'étendra beaucoup vers le Sud et vers l'Est, jusqu'au territoire de la Chine. Entre cette nouvelle frontière russe et le Hindoo Koosh, qui dessine la frontière de l'Inde, se trouve une bande de. territoire qu'on appelle le Wakan et qui appartiendra à l'Afghanistàn. Ce territoire formera un tampon entre les possessions de la Russie et celles de l'Angleterre ces deux puissances ne pourront donc se rencontrer qu'en franchissant le territoire afghan. La Chine n'a pas pris part à cet arrangement à cause de la

Feuilleton du FIGARO du 10 Avril 1895

DIAMANT NOIR

-S» Suite *S

Il se rappelait maintenant que ce .Lucien était sans fortune, joueur du reste, gaspilleur, viveur et les théories de la famille de Thérèse sur la nécessité pour une fille riche d'épouser la fortune. Que lui importaient, alors, des théories, qui ne le gênaient en rien? Mais maintenant des paroles lui revenaient qui expliquaient tout. oui, oui, Lucien était allé jusqu'à lui dire,un jour, à lui, François Mitry «Je suis bien malheureux. J'aime une jeune fille dont je suis aimé. Les parents s'opposent au mariage et les conditions sont telles de part et d'autre, qu'il faudra faire ce qu'ils veulent, » Alors, lui, François, avait répondu qu'une jeune fille qjai se laisse marier contre son gré n'est pas digne d'être regrettée. Et cette jeune fllle, voilà que c'était sa Thérèse, à présent! ah! t'horreur, l'hor- reurl quelle horreur 1

Et tout- de suite après ce dialogue, .peut-être, il était allé, ee,Lucien,. « ce pauvre Lucien » qu'elle plaignait tant de sa voix chantante la saisir dans ses bras, lui dire « Marié-toi, donne lui Reproduction interdit^ ̃ no

guerre qui dure toujours entre elle et le Japon. ̃̃̃̃̃».

*ir

Je dois vous dire que, malgré l'armistice conclu récemment, l'issue de cette guerre sino-japonaise préoccupe vivement nos cercles politiques. La paix sortîra-t-elledes négociations de Hiroshima? Cela nous semble douteux, bien. qu'à 'en juger par le résultat de certain procédé, ultra-diplomatique employé en pareil cas, il y a peu de temps, une entente devienne probable.

En effet, il parait évident que les gifles administrées naguère par un Espagnol à l'ambassadeur du Sultan du Maroc ont considérablement avancé les négociations à Madrid. Ne peut-on espérer que la balle qu'un Japonais vient de loger dans le nez du vieux Li-Hung-Chang facilitera les pourparlers engagés entre la Chine et le Japon? Toutefois, cela n'est pas sûr.

Les intérêts de la Russie exigent que les Japonais montrent de la modération dans leurs demandes de cession de territoires. Nous ne voulons pas.qu'ils prennent pied dans le voisinage de la Mandchourie, à moins que nous obtenions une compensation territoriale importante, telle qu'un port au nord de la. Corée ou ailleurs. Mais que diraient alors les autres puissances qui ont des intérêts engagés dans l'Extrême-Orient? La question ne laisse pas d'être grave et il ne faut pas s'étonner de voir le gouvernement russe augmenter considérablement ses forces militaires et navales dans ces parages. Une partie de l'escadre de la Méditerranée est envoyée dans l'Océan Pacifique, et le départ des troupes que l'on dirige sur Vladivostok continue elles sont destinées à renforcer les garnisons de la Sibérie orientale. Cinq mille hommes sont déjà partis d'Odessa, la plupart sur des bâtiments de notre flotte patriotique ces envois de troupes se continueront tout le printemps à l'été, une cinquantaine de mille hommes seront réunis dans cette province, ce qui donnea plurs de force aux réclamations russse.

Conformément à l'autorisation donnée par l'empereur Alexandre III, les haras impériaux prendront part à l'exposition hippique quiaura lieu au mois de mai à Paris, au Champ de Mars. A la tête du Comité russe qui n'aura à s'occuper qu'exclusivement de la partie hippique de cette exposition, se trouve le comte Worontsow-Daschkow, aide de camp général et ministre de la maison de Sa Majesté l'Empereur, qui a accepté la présidence d'honneur. Les autres membres du Gomité sont le lieufenant^général StrQugow, le grand-écuyer de la cour Moerder, le chambellan prince Serge Galitzine et le conseiller d'Etat Wachter. Je crois savoir qu'étant donnée la composition du Comité russe, on s'attend ici a ce que le Comité français ne soit composé que de personnalités du. monde sportif,

Le poste d'ambassadeur de Russie à Vienne n'est pas encore pourvu d'un titulaire. Il est question du prince Ouroussow, ministre à Bruxelles, et du comte Kapnist,- ancien conseiller d'ambassade à Paris et qui fut plus tard ministre à La Haye. Je. pense que l'on ne tardera pas à connaître le choix de l'Empereur.

Le général de .Werder vient d'être l'objet de plusieurs témoignages" d'estime et de sympathie a l'occasion de son prochain départ de Saint-Pétersbourg. Un dîner de trente couverts a eu lieu en son honneur au palais Anitchkow. Leurs Majestés y. assistaient avec les grandsducs Vladimir, Alexis et Paul, la grandeduchesse Pavlovna et le prince Lobanow l'ancien ambassadeur était assis à côté de l'Impératrice.

Un autre dîner a été donné en son honneur par le Yacht-Club de Saint-Pétersbourg, dont le général était un des plus anciens membres. Etaient présents a ce banquet les grands-ducs Alexis Alexandrowitch etNicolas Nicolaïéwitch, le comte Worontsow-Daschkow, ministre de 'la Cour; le général Richter, chef de la maison militaire de l'Empereur; les ambassadeurs d'Angleterre et d'Autriche-Hongrie les chargés d'affaire de France et d'Allemagne, etc.

Le général de Werder restera ici jusqu'après les fêtes de Pâques et compte revenir visiter la Russie et Saint-Péters-

bourg.

-.̃̃̃: .y^ ̃

Le lieutenant-général baron de Freedericksz, adjoint au ministre de la Cour, vient de partir pour la France, où il va faire des achats pour les haras impériaux. itesaw.

mon enfant, et prends-lui tout; nous nous retrouverons toujours,toujours !» » Mais ils avaient compté sans sa perspicacité 1 II n'avait pu, certes, deviner la hideuse vérité antérieure, mais à peine marié, il avait eu comme un pressentiment, il avait éloigné cet homme. Le fiancé, oui, on l'avait trompé mais le mari, non pas c'était toujours ça. oh les infâmes I oh les lâches! la hideuse 1 la gueuse 1

Ah! s'il y, avait un moyen de douter 1. mais il n'y en a pas, non, pas l'ombre 1 rien, rien où se reprendre, et cela est vrail. Et Nora. croyez donc à quelque chose 1 Ce petit visage si pur est luimême un mensonge, un mensonge vivant. J'ai cru y entrevoir parfois imhécilel mes propres traits et il est fait, composé, pétri, avec la chair et le sang de l'autre, avec les baisers de l'au- tre sur les lèvres de Thérèse! Misère de nous Sainte vérité, où te saisir? j'ai pu aimer comme ma chair la chair d'un autre, la presser contre mon cœur comme une part du mien, et c'était le cœur d'un autre! on ne reconnaît pas son sang. Et je l'aimais! et qu'est-elle pour moi? moins qu'une étrangère! une bête d'une autre race qui doit sa vie à la volonté définie de me tromper et d'en rire 1 Et maintenant, mon existence, ma fortune seront à elle!

Lucien Houzelot, maître Houzelot. (Où est-il .celui-là? ah 1 oui, en Amérique depuis huit ans. Encore une preuve 1) Maître Houzelot m'a volé ma fiancée, il me volera désormais, tous les jours, ma fortune pour -sa fille, l'homme de loi, l'homme de bagne I Voilà pourtant le. train du monde, on ne prendrait pas dix sous dans la poche de son voisin mais on lui vole sa. vie, son travail, son héritage. Le bon jobard, dix ans, vingt ans, toute sa vie, travaille pour l?enfant- de l'autre mais il reste, cet autre, l'amant, aux yeux du monde, un honnête

Rezow.

POUR LE -VACCIN. DU CROUP .]

*RENTE-HTJrriÈME LISTB

ï

Concert donné par Mme Marguerite a

Pèyroche, à Tours 100 » Cavaillon (Vaucluse), 3e versement 144 » Ecole St-Julien-en-Born (Landes).. 6 20 Ecoles de Breuillet (Charente-Infér.) 29 » Souscription Vivier-au-Court (Ar-

dennes). 36798 Ecole de filles d'Ousse-Suzon (Lan-

des) 2 » J.P.A.M.D 5 » Quêtes faites par les joyeux amis

d'Orbigny (I.-et-L.) 20 » Commune d'Espinasse -Vozelle

(Allier) 20 » Ecole de Mouzon (Ardennes) 37 »c Souscription Valbonne (Alpes-Ma-

ritimes). 128 30 Ecole.de garçons de Ménil-Hubert-

sur-Orne 2 85 Souscription Mesnil-Saint-Père 40 » Ecole de Saint-Michel (Drôme). 4 25 Quête faite l'issue d'un mariage,

à Renève (Côte-d'Or). 3 d Souscription faite par les soins de 2,5.

la municipalité, à Sarlat. 361 25

Ville de Sarlàt. 200 » Ville.de Suresnes 200 » Ville de Maisons-Laf fitte 100 » Tombola organisée par la jeunesse ̃̃̃-̃. dunoise. 150 » MM. Deviolaine, verrerie de Vaux-

rot(Aisne) 100 » Hospices de Montpellier. 1.000. » Collecte faite au banquet des cons-

crits de la classe 1874, à Beaune

(Côte-d'Or) 2275 Souscription Le Chesne (Ardennes) 210 » Quête faite à une réunion d'agri-

culteurs, à Balesmes (Indre-et-L.) 10 » Ville de Poligny.. 100 » Louis Groz, à Poligny. 20» » Collecte faite par M. l'inspecteur

primaire et les instituteurs de la

Ire circonscription de Lons-le-

Saunier 295 » Quête faite à l'occasion d'un con-

cert donné aux membres hono-

raires par la compagnie des

sapeurs-pompiers de Montataire

(Ofse). 35 »

Ecole des garçons de La Celle-Sairit- Cloud. 5 » Ecole des filles de La Celle-Saint-

*Cloud 650 Souscription Poissons (Hte-Marne). 50 » Somme recueillie à un repas in-

time le lendemain de noces par

une jeune mariée, à Ghàtûlon-:

sur-Seine 10» » Ecoles communales de Saint-Paul-

Lizonne (Dordogne) 10 » Poncidebat, à Aramits (B.-Pyrén.), 10 r> Département de Maine-et-Loire (4e

versement). 8.96410 Commune de Carnoules (Var) 50 » Collecte de la Société économique

alimentaire de Barjols (Var) 30 20 Commune de Monistrol-sur-Loire (Haute-Loire) 100 » Souscription Brive (2e versement). 200» » Commune de Montaigu-la-Brisette

(Manche) 15 » Souscription de Montaigu-la-Bri-

sette (Manche) 187 10 Ville de Magny-en-Vexin (Seine-et-

Oise) 50 » Quête faite à un concert offert par

l'Harmonie municipale de Saint-

Calais à ses membres honoraires 65 » Commune de Villehardouin (Aube) 20 » Souscriptions recueillies par Mme

Nonet, sage-femme à Loches. 420 79 Un grand-père pour son petit-fils

m:p. ••• 10 » A. Gross, maire de Bonneuil-sur-

Marne 100 » Ecole des garçons de Plancy (Aube) 13 50 Ecole des garçons de Saligny-les-

Etangs (Aube). 15 25 Souscription Ruffec (Charente). 594 95 Ecole des filles' de Labouheyre

(Landes) « 7 20 S0U8eription Gonfaron fVar) 50 » .Souscription Roquemaur.e (Tarn), 2e versement 133 -35 Commune de Saint-Martial (Dor-

dogne) c 20 » Ville de Poissy. ̃̃ 100 » Quête faite à Château-Porcien (Ar-

dennes) 10 » Ecoles de Trainel (Aube) 23 50 Souscription du Messager d'Indre-

et-Loire 1.800 » Souscription de Saint-Jean-de-Li- 1

versay (Charente-Inférieure) 60 » Souscription de Saint-Aignan-sur-

Roë (Mayenne). 115 » Commune de Creney (Aube). 20 » Commune de Saint-Benoît-sur-

Seine (Aube) 20 » Commune de Vailly (Aube) 20 » Commune de Villechétif (Aube). 25 » Souscription faite à Saint-Mamet

(Cantal), par M. Tricot. 88 » Ecole de Saint-Nicolas. 7 50 Souscription. Aix-en-Othe (Aube).. 33 » Ecole du quai de la Courtille, Me-

lun. 23 » Commune de Nézel (Seine-etrOise).» Ecole de Vasves (Seine-et-Marne).. 15 » Souscription Vallauris (Alpes-Ma-

ritimes) 714 » Commune de Velles (Indre). 25 » Tombola organisée par M. Allé- mand, à Sanary-Saint-Nozaire

(Var}. 64 » Ville de Langres 100 » Ville d'Asnières. 100 » Quête faite au cours d'une soirée

donnée par la fanfare de Che-

millé-sur-Dème (Indre-et-Loire) 7 » EcoledesfillesdeMorceux(Landes). 7 » Ville de Beaune. 200 »

homme, il n'est pas un voleur, non, il n'est pas au bagne,non,il reste impuni. on le reçoit les femmes lui sourient encore et le mari trime, bûche pour, l'enfant de l'autre. Sale race! voleurs lâches. voleurs cachés et masqués 1 Et toi, l'homme de loi, avocat ou magistrat, tu condamnes, après cela, un voleur pauvre, un affamé qui a eu le courage de voler à ses risques et périls, en pleine rue!Mais ils la feront sauter, les révoltés, cette société de honte, de lâcheté, d'ordures, de mensonge Et qu'est-ce que ça peut me faire à moi, maintenant, puisque je n'ai plus d'enfant, plus d'enfant, plus d'enfant 1 François Mitry se laissa tomber à la renverse sur les cailloux de la-colline, sur lés racines nues des grands pins ou des chênes-lièges, et, tout à coup, dans son imagination allumée, il vit Thérèse et Lucien. enlacés. x

éjtaient-ils ? où sont-ils? où étaitce ? chez qui, où avaient-ils leurs rendezvous ?.

Et sa pensée s'acheva ainsi

Où a-t-elle été conçue, l'enfant, leur enfant que j'ai cru mienne ? 7

En quel lieu étaient les amants, il ne pouvait s'en rendre compte. L'horrible vision ne lui présentait qu'une atmosphère lumineuse, phosphorescente, au milieu de laquelle les amants, couchés, se cherchaient des lèvres.

Alors François se tordit sur la terre rude, sur les cailloux, et son grand corps puissant, secoué de rage et tout sursautant,se mit à rouler la pente de la colline, comme une chose morte ou comme une bête blessée. Çà et là il s'arrêtait, retenu par un tronc d'arbre, par une racine saillante; un sursaut nouveau le rejetait 'de côté, car il voulait aider cette descente, éprouver longtemps la sensation folle de couler dans un abîme, au fond 'de la mort peut-être, t»ù il retrouverait ceux qu'il cherchait pour- les châtier»,

Commune de Dommartin-le-Saint-

Père (Haute-Marne) i 50 » Ecole de Léon (Landes). 16 85 Commune de Neuville-sur-Seine

(Aube). 25 » Commune de Decazeville(Ayeyron). 100 » Commune de Saint-Hilaire (Seine-

et-Oise) 15 » Harmonie de Bessé-sur-Braye

(Sarthe) 15 05 Cavalcade de-Dom-le-Mesnil (Ar-

dennes). 20 » Souscription de Moiry (Ardennes). 102 » Produit d'un concert donné à La

Ferté-Milon (Aisne) 143 » Commune de Marolles (Aube). 20 » Ecole des garçons d'Aulnay-les-

Bondy (Seine-et-Oise) 5 » Lili et Lolo. 5 » Ville de Péronne 100 » Ville de Nanterre,s. 50 » Marthe, Pierre, Paul et Hélène 50 » Souscription, faite sur la glace à

Bamost 1 60 Commune Saint-Marc (Finistère) K 50 » Commune de Sainte-Maure (Indre-

et-Loire) 100 » Commune de Chaource (Aube) 50 » Commune de Caylus (Tarn-et-Gà-

•ronne) ̃ 50 » Commune de Rumigny (Ardennes) 20 » Commune de Brévai(Sèine-et-Oise) 39 60 Commune de Chappes (Aube) 20 » Dr Lachére et un client, à Trémen-

tiries (Indre-et-Loire) 50 » Concert donné par la musique mu-

nicipale de Grasse 200 » Savit, pharmacien à Vivonne

(Vienne) 5 » Ecole des filles de Vallères (Indre-

et-Loire) 3 30 Ecole de filles de Sainte-Maure (In-

dre-et-Loire). 11 25 r Ecole de garçons de Sainte-Maure

(Indre-et-Loire) 24 50 Un voeu, Berthe. 20 » Le jeune Ninous, à Gimont (Gers)

guéri par le sérum 2Q » Strimmer, pharmacien, Rostaff-sur-

Don (Russie). 50 » Souscript. Mosnes (Indre-et-Loire) 389 60 Produit d'un bal donné par la mu-

nicipalité de L'Isle-sur-Serein

(Yonne). 44 40 Mme Poussielgue, 5, rue Cassette,

pourGeorgette et Aline, ses peti-

tes-filles .100 » Souscription du Journal' de Senlis 1.910 » Conseil général de Seine-et-Marne. 1.000 » Commune de Favrieux(Seine~et-O.) 10 » Commune de Mondeville (S.-èt-O.) 50 » Anonyme 200 »

Excédent de la fête de l'Arbre de

Noël, offerte parla Société des

fêtes du commerce de Chartres et

la presse éhartraise aux enfants

des écoles 747 » Commune de Naudres (Aube) 100 » Souscription de Soustous (Landes) 250 55 Tombola organisée par le comité

du bal du café Sinès, à Saint-Ra-

phaël (Var), le 24 février 45 15 Souscription Cabasse (Var) 250 » Ville de Villers-Cotterets. 50 » Mlle Cavillon, institutrice, place

Voltaire, 5 bis, et ses élèves. 10 » (4 coupons Ville de Paris) 36 » Commune* de Sours (Eure-et-Loir) 30 » Ville de Rive-de-Gier 200 » Collecte faite dans un établisse-

ment public de Carnoules (Var). 11 » Durand, ingén' civil, le Vésinet. 50 » Souscription Clairac (Lot-et-Gar.). 110 » Produit d'une tombola organisée

par « l'Union de la Jeunesse Vo-

réenne » 60 » Comme de Villy-en-Trodes (Aube). 10 » Comme de Virey-sous-Bar (Aube). 20 » Commune de Géraudot (Aube) 10 » Commune de Verberie (Oise) 50 » Commune de Saint-Waast de Long-

mont (Oise) 10» » Commune Auger-St-Vinoent(Oise). 25 » Commune Celles-sur-Ource 20 » Ville de Belléme (Orne) 25 » Tombola organisée par les jeunes

gens de LaMotte-Tilly (Aube). 10 » Souscription publique Vendresse

(Ardennes).. 200 »

Collecte faite dans une réunion de

la Société de secours mutuels de

Saint-Martih-le-Beau(Ind,-et-L.). 9 65 Eugène Jumèlirï (Golîe Juan) 200 » Commune de Villeneuve-lès-La-

vaur (Tarn). 20 » Les philanthropes de Salernes (Var) 280 40 Chronique du bien du Petit Journal 117 15 Souscription publique, Villedieu

(Manche).. 594 » Commune de Villedieu 100 » Souscription, Pauvres (Ardennes). 40 » Souscription Montliot et Courcelles

(Côte-d'Or). 20 50 Souscription Saint-Maxime (Var).. 75 » Souscription, enfants de Celles-sur-

Ource (Aube) 51 45 Une mère reconnaissante. 3 » Ecole communale de garçons de

Saint-Cloud 35 » Commune de Lusignan (Vienne). 50 » Commune de Ribérac (Vienne). 50 » Souscription publique, Belfort. 168 15 Ecole de La Neuville-aux-Haies,

commune des Hautes-Rivières.. 15 50 Souscription Vauxaris (Dordogne). 46 10 Ecole de filles de Coches-sur-Saône 10 50 Ecole de filles d'Antogny (Vienne). 3 35 Comm. de Francheval (Ardennes). v 40 » Ecoles de la Coursaudière-de-Vas-

les (Deux-Sèvres). 13 25 Petsche 100' » Ecole, de filles de la rue de la Jui-

verie, à Melun 10 » 1 Commune de Villeneuve-sur-Bellot

(Seine-et-Marne). -25 » Commune de Bourbon (S. -et-M.).. 50 » Pensionnat de Mlle Bage, à Nogent-

•sur-Seine 32 » Commune de Rampillon (S.-et-MO- 50 » Commune d'Aubin (Aveyron). 300 »

sinon ce serait la paix, le repos, l'oubli définitif.

Cette chute affreuse s'arrêta enfin. Elle lui avait fait du bien. Tout meurtri, déchiré, piqué de ronces sur tout son corps, il était ramené par la douleur physique au monde réel il était forcé de donner malgré lui une part d'attention, même inconsciente, à ses blessures; il avait moins de force pour se créer des chimères. Il se releva un peu calmé.

On le dit toujours, je n'y voulais pas croire, que toutes les femmes trompent. En bien cherchant, on trouvera toujours le mensonge, la duplicité de la plus pure. Vous voyez cette vierge ? (il se mit à rire) Guarda e passa 1

Il riait méchamment.

Je vais leur en donner dé l'âmour, moi, à présent I Elles peuvent être tranquilles. Ah 1 elles s'amusent? On s'amusera aussi, à l'occasion 1. saletés 1 saletés* Et j'en ai une à élever,de cesbêtes malfaisantes 1 Ça sera du propre, la fille à Lucien 1. En voilà une qui saura vite où le diable a fait son feu 1

Mais il l'aimait encore, par une douce et vieille habitude. Ses yeux se voilèrent.

Pauvre petite, murmura-Wl. Ah lia pauvre enfant

Alors, il crut l'entendre dire « Papa. » Et il rugit en. lui-même

Nool non 1 ton père, c'est l'autre. Ce n'est plus moi Va trouver l'autre oh 1 oh poursuivit-il parlant tout haut, oh 1 Thérèse 1 ma Thérèse! 1 ce n'était donc pas assez d'être morte tu pouvais donc: mourir davantage 1 je ne t'avais pas perdue par la mort, je le vois bien à présent C'est à présent que je te perds 1 oh 1 ma Thérèse ma Thérèse t Oh Dieu 1 que tu me fais souffrir, morte t

Il tira de sa poche un portefeuille où il' prit le portrait de Thérèse. Il le regarda longuement sans plus penser ni à Lucien

Souscrip. St-Jean-d'Angély, vers. 44 »

Collin, à Warigny -20 »

Commune de Barberey-St-Sulpice

(Aube). 10» » Commune Dosnqn (Aube) 10 » Commune de Vièrzon-Village. 100 » Commune de Villeneuve-d'Entrau-

nes (Alpes-Maritimes) 49.35 Commune de Mérval (Aisne). 20 » Commune du Mesnil-St-Père (Aube) 20 » Commune de Le Perreux (Seine).. 50 » Commune de Ruvigny (Aube). ï 10 » Ecole de garçons de Castets (Lan- 13»

des). 13 » Ecole de filles de Castets (Landes).. 11^» » Souscription Civray-sur-Cher (In-

dre-et-Loire). 135 05 Souscription l'Union républicaine

de la Marne (nouveau versement) 500 » Bal de bienfaisance donné à l'hôtel

de ville de Château-Thierry 200 » Commune d'Onjon (Aube) 25 » Ecole d'Onesse (Landes) 7 » Mme Thiébaut, Sain t-Brieuc. 35 » Commune de Mans (Var). 25 » Commune de Saint-Saturnin (Vau-

cluse). 35 » 'Ville de Lagny (Seine-et-Marne). 50 » Ecole de filles d'Etréchy (Seine-et-

Oise). •• 20 ». Commune d'Origny-le-Sec (Aube). 25 ». Produit de la vente à Marmande

d'une petite brochure;* Un' maT

riage scientifique » ̃. 70 85 Commune d'Herblay^Seine-et-Oise) 25 » Quête faite par les peintres de la 1550

Cie d'Orléans à Tours 15 50 Commune de Vitry-sur-Seine. 100 » Subvention Ville de Paris (novem-

bre et décembre 1894) 1.500 » .Commune d'Andelu (Seme-et-Oise). 10 » Commune de Maffiers(Seine-eK).). 50 » Commune de Villaeerf (Aube) 20 » Commune de Lavelanet (Ariège). 5Q » Société amicale des voyageurs et

représentants de commerce de

Montluçon (2e versement) 1.300 » Commune de Lieusaint (Seine-et-

Marne) 100» » Souscription de la Semaine de

l'Oise. 1-849 90 Commune de Châteaurenault (In-

dre-et-Loire) 200 » Commune d'Entraunes (Alpes-Ma-

ritimes) 30 » Souscription Crépy-en-Valois (Oise) 1.354 » Produit d'une soirée donnée par

les étudiants de l'Ecole de méde-

cine et de pharmacie de Tours.. 8.500 » Montant de la recette d'un, assaut d'armes donné par le Cercle de

rÊscrime à Chinon 600 » Hospice de'Roquebruné (Var). 50 » Commune de Roquebrune (Var). 50 » CommunedeMontier-en-Der(Haute-

Marne).. ». •̃̃ 100» » Bureau de bienfaisance de Mon-

tier-en-Der (Haute-Marne) 100 » Hospice d'Ervy (Aube) 100 » Souscription Graulhet (Tarn) 650 » Commune de Fraillicourt (Arden-

nes) ̃ •• 10 » Souscription du Journal d'Indre-

et-Loire 1.713 65 Souscription de l'Union commerciale et industrielle de Touraine. 3.883 75 Commune d'Avon-la-Pèze (Aube).. 15 » Ecole d'Avon-la-Pèze (Aube) 13 20 Commune d'Auzon (Aube). 15 » Souscription Chauffry (Seine-et-

Marne) 51 25 Commune de Livron (Drome). 50 » Commune de Bertoncourt (Arden-

nes) 10 » Souscription de Bertoncourt. 49 30 Ecole maternelle de Saint-Cloud. 13 25 Représentations théâtrales faites

par la jeunesse d'Irbeau (Deux-

Sévres) t 20 » Les gardiens de la maison centrale

d'Albertville 5 » Soirée donnée à' la galerie Vivienne

par un groupe d'employés :de

commerce. 225 » Souscription Chançay (I.-et-L.) 88 50 Collecte faite parmi les jeunes gens

de Nogent-sur-Aube 15 » Commune de Clavy-Warby (Arden-

nés).. ,35 » Commune de Matton-Glémency (Ar-

dennes).. 30 »

Commune de La Gaude (Alpes-Ma-

ritimes) 50» » Souscription publique de La Gaude

(Alpes-Maritimes) 79 05 Souscription publique de Barbuise 65

(Aube) 65 » Commune de Bletterans (Jura) 100 » Commune de Tillières sur Avre

(Eure) 50 » Ville de Pantin.. 100 » Ville de Rueil 300 » Collecte faite à Puget-sur-Argens

(Var) par les élèves de l'école

communale 40 » X. •••.• 10 » Produit d'une tombola organisée à

la Lônde-d'Yères (Var). 375 » Commune de Fresnoy (Aube). 20 » Commune de Gelannes (Aube). 20 » Ecoles du Retail (Deux-Sèvres). 7 20 Ville de Milly (Seine-et-Oise). 100 » Commune de Landreville (Aube).. 30 » Ville d'Ivry-sur-Seine 98 45 Ville de Charleville 100 » Commune de Maizières-la-Grande-

Paroisse (Aube) 25 » Chronique du Bien du PelitJournal. 113 » Commune de Saint-Hilaire (Aube). 15 » Commune de Ribemont (Aisne). 25» » Commune de Vignory ¡, 20 » Commune d'Alzonne (Aude). 50 » Commune de Pontpoint (Oise) 25 » Abandon des droits d'auteurs de

M. P. Wolff à la représentation de

l'Ambigu 279 85 Commune de Rigny-la-Nonneuse r:

(Aube). 15 t>

1 (Aube) »

Ville de Niort. 100 »

Ecole mixte de Rapsécourt (Marne). 3 35

ni à rien d'autre qu'à elle, et tout à coup, lentement l'esprit vidé de tout ce' .qui n'était pas la bonne, la douce, la fidèle Thérèse il baisa le portrait en fermant les yeux.

C'est impossible 1 murmura-t-il, c'est impossible.

Et pourtant cela est 1 reprit-il après un silence.

Alors son esprit s'enveloppa d'un nuage et il s'abattit de tout son long, sans un cri, frappé de congestion cérébrale.

:.̃̃• xi ̃;

Le médecin avait été- appelé de Cavalaire^en toute hâte, pour Nora. Il n'arri-.rait pas.

Dans la chambre de Nora, Mlle Mar-. the, assise, travaillait. Jupiter était auprès du petit lit où Nora, très pâle, une compresse posée en couronne sur ses grands cheveux, rêvait, attentive à sa pensée embrouillée. `

L'enfant, la tête relevée par l'oreiller, regardait, d'un œil fixe, démesurément agrandi, dont la paupière battait pas. Elle regardait, par la fenêtre ouverte, l'espace bleu, la ligne lointaine où la mer semble finir et recommence invisible. Elle entendait, sans être distraite, le bourdonnement doux et rythmique de là grève, la respiration des vagues terribles, qui avait moins d'importance pour elle que les grands soupirs du terreneuve.

La pauvre petite était. là, évanouie, vaincue, devant l'ir .mpréhensible « Papa m'a repous?/ e lui. Pourquoi ? Jamais je ne l'ai ̃̃ wec cet air mé' chant? qu'est-c ̃: y a? que va-t-il m'arriver maiT > t? est-ce que je suis une petite fil! ae ?

Quand ell bien répété ces questions, elle c -c -e les entendre en ellemêm^ mais elle deaieujca djins l'état

Quête faite à l'occasion d'une ca.,

valcade organisée â Chambray

(Indre-et-Loire). 2065 Commune de Crancey (Aube). 20 » Ville d'Avignon. 500 » Commune de Boùrg-Saint-Andéol. 2Q » Ville de Melun 200 » Anonyme 10 » Commune de Belvès (Dordogne). 50 » Commune de Rouilly-Saint-Loup

(Aube) 20 » Corniot-Lourain, de Rouill^ 12 35 Société 'théâtrale; de Rouilly. '4 » Commune de Justalens (Tarn). 50 » Commune d'Argentine (Savoie) 10 50 Souscription de Pont-sur-Seine 107 80 Souscription Mouzon (Ardennes). 15 » Souscription Izon (Gironde) 53 32 Ville de Chauniont ..• .100 » Commune de Saint-Estéphe (Dor-

dogne) ̃ 20 » Ecole de Mériot (Aube) 22 50 Commune de Bufïon (Côte-d'Or) 30 » Ecole de la Poitevinière (Deux-

Sèvres). 2 15 Commune de Videlles (Sëine-et-

Oise).. 50 » Département de Maine-et-Loire

(5e versement). 9.069 35 Ville de Colombes (Seine) 200 » Souscription Balan (Ardennes). 304 » Edouard et Margugrite, de Mar-

seille. 25 » Somme envoyée par M. Lagente,

pharmacien à Montemboeuf (Cha-

rente). 9 » Commune de Flassans (Var) 100 » Ville d'Arbois. 20 » Mahieux, notaire à.Machault (Ar-

dennes). 100 » Mme Ancelle, 67, rue d'Amsterdam 50 » Reliquat d'une vente de deux odes

(Jeanne d'Arc, France et Russie),

dues à la plume d'un conseiller

municipal de Toulon 27 75 Fête de bienfaisance donnée par le

Comité de l'Union des Femmes de

France de Moulins 200 » Produit d'une fête de famille à Pra-

det(Var) 149 30 Collecte faite dans un bal par les

jeunes gens de Pradet 26 20 Commune de Saint-Cyr-sur-Morin

(Seine-et-Marne) 50 » Souscription de Saint-Cyr-sur-Morin 244 35 Commune de Neuillé-Pont-Pierre

(Indre-et-Loire) 20 » Commune d'Arcueil-Cachan 50 » Souscription d'Arcueil-Cachaa 471 75 Anonyme 300 » Souscription ouverte à l'hôtel de

ville de Tours (2e versement). 248 50 Silvanton, 96, avenue Parmentier. 100 » Souscription Barby (Ardennes). 94 »

Sappey, propriétaire à Cal vi (Corse) 10 »

̃Produit d'un concert donné par

l'Orphéon du Mans. 365 n

Ville de Levallois-Perret. 100 » Commune de Meursault (Côte-d'Or) 100 » Collecte à deux mariages à Meur- >

sault 63 55 Quête faite par les jeunes gens de

Béais (Indre) 20 » Commune de Chôisy-le-Roi 100 » Produit d'une soirée artistique don-

née à Monnaie (Indre-et-Loire).. 540 » Commune d'Avenel (Oise). 30 » VUledeCaen 500 » Au Figaro

A.T. 7 100 » E. T., un petit convalescent recon-

naissant. 5 » Produit d'une quête faite au con-

cert donné le 10 mars 1895 -par

l'orchestre symphonique du théâ-

tre de La Fére (Aisne) 26 25 Zizi-Panpan 25 » Une vieille bonne maman. 20 » Total de la présente liste. 64.290 09 Report des listes précédentes. 750.604 36 Total général 814 .894 45

Nous avons reçu, en outre, de

Mme Hachette, M. Letellier, 3, rue Spontini Mme Bardac, 1, rue Montaigne; M. Cauvin, 55, rue de Lyon, chacun un cheval. Mme Albaret et Ce, à Rantigny (Oise), un cheval.

M.'Méaudre, 10, rue Jeari-Goujon, Paris, un cheval. .̃̃

M. Richard Carter, à Compiégne, un cheval. Encore et toujours merci à tous ces généreux donateurs.

Gaston Calmette.

^/s/N^N^-

FIGARO A LONDRES

r

Aujourd'hui, à la Chambre des communes, M. Arthur Wellesley Peel a annoncé à ses collègues qu'il a donné sa démission de speaker. Il l'a fait dans un discours d'adieu d'une rare élévation de langage et empreint de cette dignité de grand seigneur qui lui est habituelle. La Chambre l'a écouté dans le plus profond silence, avec un respect voisin du recueillement. Aussitôt qu'il se fut assis, sirWilliamHarcourt, chancelier de l'Echiquier; a informé la Chambre qu'il lui soumettra demain deux résolutions,l'une remerciant M. Peel des services éminents qu'il a rendus à la Chambre pendant sa présidence, l'autre tendant à prier là Reine de conférer à M. Peel unemarque signalée de sa faveur.

Cette marque' signalée de la faveur royale>,c'est, on le sait, un titre de pair du royaume et un siège à la Chambre haute.

Mercredi, on procédera à rélection du nouveau speaker et, chose qui ne s'était

d'étonnement et d'incertitude que ces questions représentent; et vaguement, ce qu'il y a de tragique dans les histoires du Chaperon-Rouge ou du Petit-Poucet hantait sa mémoire et son coeur.

Pourtant elle ne disait rien. Sans doute, avec ce sentiment de la justice si profond au cœur des petits, elle condamnait son papa et ne voulait pas le trahir, mais si cette idée agissait en elle, c'était dans le mystère de son inconscience enfantine. Dans son. silence obstiné, il y avait surtout la rage et la fierté du faible injustement frappé. En s'éveillant de l'évanouissement qui avaitsuivi la chute, elle n'avait pas pleuré.

Avez-vous mal, Nora? avait dit l'institutrice.

Oui.

Où cela-?

Ici.

Et elle portait sur la blessure sa petite main.

Comment cela est-il arrivé ?

L'enfant ne répondit pa^. Ses lèvres s'étaient pincées.

Eh bien?

J'ai mal, dit Nora.

Mlle Marthe avait pansé l'enfant. Puis elle avait voulu reprendre la conversation. Mais Catri était survenue. Oh 1 notre petite maîtresse Oh 1 Mademoiselle Nora 1 Elle est tombée, la pauvre petite 1 il ne faut pas la faire causer pour l'instant, mademoiselle Marthe, il faut qu'elle se repose et, si c'est possible, qu'elle dorme.

Mlle Marthe, qui était bonne et qui était avisée, pensa qu'en effet Nora devait demeurer bien tranquille et que la vérité sur l'aventure serait connue nécessairement. Il n'y avait pas a s'inquiéter là-dessus et sa patience allemande l'engagea à reprendre son ouvrage dt

.brod~rie.

~AtC~D.

(La suite à dçnu&i.)


ms vua*teptjis -1839, ifl y atrra tteux'caa* ttf&ats en présence M. Guïly, candidat ministériel.ét sif Matlhew White Ridley,* eMdidaît conservateur -unioniste. Tout* tait présagerTélection çte-M. Gully, ..mais' à une "faibTe* majorité. Il ne serait pas: nnpossible, cependant, que le -candidats conservateur- fût éki.Dans cette :éventùa-> RfiS fort improbable, il faui leûïre le gouvernement, noyant pas fait "de1 élection du speaker une question de. confiance, ne se croirait pas obligé de :'ae' ̃Eëtirer,"naaïs son prestige, déjà fort atté-' nue, serait encore amoindri, et ce serait une défaite, morale. des plus. graves.. Aussitôt le speaker élu, mercredi' pro-i chain, la Chambre s'ajournera pour les vacances de Pâques pour se réunir de nouveau le 22 avril. 'Le discours de M. ÏJ¬aux, en ré-fl panse à celui de sir "Edward Grey, à tout; a fait déconcerté là, presse-anglaise,, ainsi" qu'il est .facile de le,constater en lisant tes articles qu'elle lui a consacrés. Jusque .-présent, elle ,avait traité les questions africaines 'avec une sublime àssu– rance et un mépris profond des convenu tions, des traités et des arrangements internationaux "qui règlent, dans le; contineht noir, l'acquisition de territoi-' res nouveaux ou de sphères d'influence par les puissances européennes. La réponse .de sir Edward Grey à M.* Laboucfière fut pour elle un ,choc désagréable; Le sous-secrétaire d'Etat auPo-; rèrgn Office y reconnaissait que l'Angleterre n'apas le. droit de se découper à sa' guise des sphères .d'influence en Afrique •sans une entente préalable avec,. les autres puissances intéressées. Comme les journaux anglais avaient toujours sou-< tenu le- contraire et affirmé que la fameuse Compagnie du Niger avait le droit' de se tailler une sphère d'influence, la réponse de sir Edward Grey était ^ê-' nànte. Ils se Contentèrent l'imprimer, dans leurs comptes rendus sans la commenter et sans en faire ressortir l!impor-. tance. Je crois, cependant, me rappeler •. qu'un journal du. soir y fit allusion. Les Français se plaignent, disait-il, qu'on ne leur a pas -notifié les prétentions anglai-( ( ses sur la1 vallée dn'Nil sir Edward Grey a dit hier qu'on les a prévenus il y âJin, an. Qu'oriHls à dire, maintenant? i .Des négociations « qui ne sont pas :1 rompues » et qui impliquent le droit delà France d'être consultée, pas un mot, bien' entendu. -C^st ce qui s'appelle ici éclairer l'opinion publique. Moi, j'appelle cela une ( trouvaille. Mais s'il était facile dépasser sous silence ` la réponse desirEd-ward Grey .a M. Labou- i chère, il. n'en était pas de même du-.discours de.M.Hanôtaux,'qu'il fallait absolu-; ment commenter. Et alors la presse anglaise afaitune de ces banqueroutes au- •' près de laquelle celle de la science n'est que de la Sa'itft-Jean: Il lui était impossible dediscuterles paroles du ministre français l sans se contredire -chaque instant et sans démontrer que Tes arguments dont1 t elle s'était' .Servie jûsquïici étaient àbso- lument fantaisistes et ne reposaient que sur une connaissance imparfaite de la < ̃question. De. là ces ariiclesà côté, ternes, et dans lesquels on cherahei^ait en vain une idée, un. fait ou un Argument. M. Hanõtaux peut se vanter ,de l'avoir déroutée et ` de lui savoir inspiré le désir id'étudier les questions africaines d'un peu plus j)rès;, ce qui'ést "un "bien. Et dire que les journaux anglais ne lui auront aucune reconnaissance de leur avoir appris; tant-; ( ûe choses qu'ils ignoraient T

Que dirait-on, en Angleterre, sl, dans ( la presse française, on lisait ceci, par exemple: ( C'est un noble spectacle que ;cèiuî < d'un brave petit peuple comme les Tchitralis ise mesurant contre une puissante nation .comme l'Angleterre et résolu-à se fléfendre jusqu'à la dernière extrémité. v Ils étaient bien tranquilles et bien inofferisifs*, leurs -melitars étaient à chaque" instant assassinés par des prétendants' ` qui, aussitôt Sndntés ^ur le trône, Jetaient, ( à leur ioiir, tues par d'autres prëten- < dants; mais c'est une des coutumes da<

payseié'estfortbienporiéJà-bas.Pourquoii

îaut-il qu'un fonctionnaire "anglais aït été envoyé à Tchitral pour s'occuper de ( ce qui ne le regarde pas: et prendre parti* ( pour un prétendant contre l'autre? t ¡ Il y a heureusement à Tchïtral Jquel- ques Français flui aident les braves. Tehitralis à -se détendre,et les Anglais pourraient bien se trouver enlace d'une tâche beaucoup plus difficile qu'ils ne' pensent. En tout cas,fl est bon que, dans un journa^français, on puisse présenter h la France et au monde civilisé tout en-, tier la défense des Tchitralis et Teyendi-(, lïuerpour leurs prétendants le droit dep'assassiner comme bon leur semble, puisque c'est xm'e de leurs institutions nationales les plu s précieuses. On dirait, n'est-f.e pas? que c'est un5 procédé peu amical, un fnendly, comme dirait sir Edward Grey. Eh bien-! c'esteeque nous lisons tous les jours ita dans" les correspondances adressées de Mada- gascar aux journaux anglais. Constatons Je fait et passons.

Mais ne passons pas, toutefois, sans relever une correspondance Tie Paris publiée dans le Tunes de ce matin, où le Figaro est directement mis en cause. C'estausujet de la presse française et de l'Angleterre, ce qui a déjà fourni le motif d'une longue lettre du correspondant parisien du Times à son journal. Il rappelle aujourd'hui un entrefilet pu-! blié dans le Figaro au mois de no-vem•bre, où il était question d^h syndicat de* sportsmen anglais qui, fatigués de la chasse au renard et de la chasse au tigre, allaient partir pour Madagascar afinde1 s'y livrer à la chasse aux Français, et le* qualifie de noté infâme. 11 acquitte, toutefois, la direction -ùû. Figaro de toute responsabilité dans la 'publication de cette note qu'il attribuera un « malfaiteur du journalisme ». Voilà qui est fort bien. Mais réelle-"ment est-il personne qui-ait ajouté Toi à la nouvelle de la formation -d'un syndi-- Gatâesportsmenanglais-décidésachasser! les Français à Madagascar? N'y a-t-on. pas vu -plutôt une plaisanterie, d'un goût douteux si l'on yeut,*mais enfin un1 exemple notfpas d*esprit,mais d'humour, qu'auraient dû comprendre les Anglais ? Carqu'est-ce que l'humouï? C'est,d*après Webster, « cette faculté de rimagination qui donné aux.îdèes un tour sauvage ou fantastique -et tend à lexciter" le rire par des images ou des représentations gro- tesques ». '.<

Et alors supposez un journaliste français qui se souvienne'qu'au mbment:de ïa guerre du-Soudan un officier anglais très connu ç(mbrt depuis, du reste1) est: ` pirti,, non^pas comme attaché au 'corps expéditionnaire anglais, ni à l'état-major, ni à rien, mais en shnple[touriste qu'il a, = au Soudan, tiré ïes Soudanais comme fil t aurait en Angleterre tiré des canards sau- vages, et que les journaux 'anglais ont1 rapporté ses exploits en termes élogieux. i Au 'lieu "d'un offijcîer, il invente un syndicat «qui va à Madagascar "tirer les v Français.- N'est-Sce pas là, selon la défini- i Uon de Webster, un fait auquel on «a fâfât ES ton sajayaçe et fantasque ? Je `

rappelle avoir o«é ùet <îrtcidëttt >au

me. 'ra. ppel'.6. ,aVOi. r ,cité (Mt,qn~idénf;8IUi.1

momertVoâ'"î'e«tféfflet;dti Wffarâ a paru;

nié, ils" ont 'seùl&nïent lit .que l'ôfflcierj

en questionnai t'kué:iies^eQB©mis.aesoïi

ipays. ̃ t

:iÈt je demanderai auseorrespondantd.ti Times de vouloir Men répondre ta ifies deux questions

y.0 Le, -fait de U'ofaeier anglais ^Hant« canarder des^Soudanàis-est-îl vrai? 2 :< ̃2" Quels- sonWes ennemis de l'Angle-, terre que vontsombattre, à^MaSagascar, les-Sherrinton et autres?

Au derriierrmomerit, vendredi soir, les! directeurs du théâtre où se jouent les, pièsees deM.'Oscard Wilde ont renoncé, à taire relâche, mais its ont fait disparaître des affiches et des programmes te nom de<l 'auteur. ̃Aujourd'hui encore, le- ` directeur du Saint-Jame's Théâtre an-6 nonce qu'il joue tous les soirs The Importance o'f béing éùrnést, sans faire sui- 0 vre le titre delà pièce du nom de M. Os-' car Wilde. C'est là, en vérité, un bien ? remarquàble.iexemple du cant britanni-^ que. » ( Outre qu'il' est grotesque de supprimer letnom de Tauteuryfune pièce que £todt. lemonde connaît, il y a une question de'

principe..

ÎBe quel droit -M. Alexander prive-t-il' M. Oscar Wilde de la publicité des affi-< ohes,. publicité qui (lui revient légitimement ? Et de'quel droîtencore M. Alexan-' der punit41ainsi unlïomme qui, quoique. accusé, «st, selon laloi anglaise, consi-' difiré comme absolument innocent jus-? qu'au jour où il aura été reconnu, coupable par douze jurés ? 'Il est -temps que le bon^enset.Uéquité triomphent un s peu de cette nouvelle espèce de cant qui trouve fort ^bon !de gagner ede l'argerit' avec la pièce- d'un auteuretde supprimer^ le-nom de /celui-ci, le jour il tombe à terre. On 'était "plus. généreux que Cela,, autrefois, en Angleterre 1

-̃̃-̃ ». Villai».

«^M«N* 1 <

L-EXPEQITlOîl DE MADAGASCAR i

Sous cette rubrique, nos lecteurs trouveront désormais toutes les dépêches et lettres que nous adressent nos correspondants 'partis avec les diverses fractions de l'avant-garde du corps expéditionnaire. "Désireux de réunir les rensei-' ` gnements les plus complets, non seulement sur «la marche de ;nos troupes et sur les combats qu'.elles vont livrer, mais aussi sur l'aspect du pays, sur l!attitude de-ses populations, et de compléter ainsi, ,par un -tableau pittoresque et vivant, le •récit des faits de guerre, 'le Figaro s'est assuré le concours de cinq correspon-.dants. Nous publierons leurs correspon- dances sans y rien changer, sauf les iné̃vitables coïncidences auxquelles ils ne pourront .échapper,, lètant souvent fort éloignés des iuns des vautres, et que fnous aurons soin 4e faire disparaître.

Notre ̃collaborateur militaire, M. Charles Léser, 'tiendra, au jour'le nos lecteurs au courant des,progrôs du corps expéditionnaire.

Voici ia (dépêche que nous recevons de Majunga;:

Lés reéqiinàissànées bidonnées par le général Metziixger ont ;montréi que la Toute de "Eananarive 'était bien^ardée. La température a'brusqu'ement varié, et la chaleur est, depuis deux jours, devenue intolérable. Plusieurs (ôîûciers débarquée du ShMmroch ont été envoyés à Diëgo-Suarez, où ils doivent seryir dans le bataillon des volontaires de -la Réunion.

On a 4èjà' capturé plusieurs troupeaux de >bœufs, qui ont été, d'ailleurs, ou seront payés àléurs propiaètàiiea,'et qui vont être conduits à la suite du corps expôditioimaire.

.•:• .̃̃̃:̃ ̃ .-Maenix.

L'embarquement des différënte's fractions corps' expéditionnaire, 'commencé depuis

le ,31 mars, se "poutstiit sans encoinDre.

Avant-hier, Je Çhahdernaffor est parti, etn- portant 37 officiers, 26 sous-officiers, 350 soldats, 250 chevaux, 1,500 tonnes de matériel avec une ambulance et ùûe boulangerie de campagne. A dater du 12 avril, les départs se -succéderont presque sans interruption et dans l'orare suivant: le 12, YIrraouady, cour-,rier postal, sur lequel s'embarquera le général Duchesnë avec son état-major;. le 13, la Dordogne lé 14, le Tigre; le 17, .la Carolina, eic., jusqu'au '2 mai, date à laquelle le Ver-' <»ngêtorix embarquera une demi-compa-, gnie du 'train, 300 mulets et 800 tonnes de provisions et' de' munitions. Le bataillon de la légion étrangère, formé à Oran, a été embarqué à bord du Liban, qui a dû relâcher à. Marseille pour y faire réparer quelques ava- ries sans uùèune gravité. Le ministre delà guerre a achevé de pren-^ dre toutes Tes mesui'ea nécessaires pour assurer la* Wlève.fdu corps expéditionnaire. Outre les" soldats du 200e -régiment d'infan-' terie et du 40e bataillon de chasseurs à pied. dont l'aptitude physique a semblé momentanément d'éïèctueuse, les .dépôts de ces deux corps de troupes, qui vont être constitués aujourd'hui même à Montpellier et à Grenoble, se composeront de -^volontaires appartenant aux 16<> et 17e corps d'armée pour le 200« .régiment, et au 14" coxps d'armée pour le '4Qe bataillon de chasseurs. Les deux compagnies de dépôt du 200e régiment seront of- ncièHement Tattachées au. 142e régiment d'infanterie, et l'unique compagnie de dépôt du 40« bataillon au 28e -bataillon de chasseurs. -Les commandants des corps d'armée qui ont contribué à la formation du 2G0e régi-; ment d'infanterie .et du 40e bataillon de chasseurs à pied auront à désigner plus tard ub certain membre de volontaires pour l'organisation d'autres compagnies de-relève,, si l'expédition se prolonge au delà des délais que 'on prévoit aujourd'hui.

•̃ :̃' ̃̃̃-̃. C%. ̃

LE MUSÉE r

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mimmnminimai

>M. Hanotaux a formé le projet de créer, au ministère des affaires étrangères, un musée où seront réunies les pièces histor-iques iou artistiques ries plus curieuses se rapportant à nos annales extérieures. 'C'est dans la vaste antichambre précédant ses salons particuliers, au premier étage de l*aile ouest du ministère, qu'on installera sous peu cette collection. qui peut être d'un intérêt tout particulier, si 'les divers établissements d'Etat,.sdllicités à cet égard,-mettent la bonne volonté dé-? sirable fournir leur contingent. Le département.des affairesétrangèrés ne tirera pas, en effet, de son propre •fonds, comme -on 4!a dit inexactement, les principaux éléments de l'Exposition.' :Noti qu'il ne eohtieKrie, épars,:dans ses divers locaux, beaucouped'objets dignes d'êtrecâtaloguésjQU mis sous vitrine,mais chacun de ceux-là meùtole la place qu'il oceupe >et >ne saurait être enlevé sans créer qjn :3Hae. -D'autre part,an n'entend point, en réunissant dans -une Blême pièce leé bureaux sur lesquels furent si-' ¡ gnés des trâitésroëlèbres, wifles encriers

danslesquelstse ipempèrent iles.fôûmeâ

depiénipQtentiairej itoilRe^ créer une,

saccursaledumusëede<GIiiny,!ifli<jGlunyt

de la diplomatie.

J)onc,'sn "dehors fte'quéîques.pacr'clie-. mins originaux eïKpruHtés aises archives,

et encadrés Comme spécimens, le ^minis-

tère neïournira pas grand' chose. Par contre, il espère '.obtenir de la Monnaie^ toute la série des. médailles frappéfis ai l'occasion » des événements notables de; notre politique -étrangère les coins étartt* soigneusement conservés au,quai'Coati,. rien ne sera plus taçiie que d'avoir une^ collection" Complète de toutes ces mé-, dàilles. JLes musées dé peinture, 'Sèvres,^ les Gobèlins se verront également priés d6 céder, à des. conditions à «débattre,? quelques-unes de leurs œuvres commémoratives. Enfin, il y aura la libéralité* des collectionneurs particuliers qu'on* .peut d'ores etdéjàescompter.

Toute'fois, il serait prématuré de vou-loir à l'heure actuelle dresser iUneliste^ des attractions • du musée, puisque sons idée, née d'hier, n'apas-eu le loisir d'êtreî étudiéeà;fond. •Nous indiquerons .seulement un elouv qui paraît certain. Dans la vaste pièce tiè. i deux cents mètres carrés,:plu's semblable' par ses dimensions à Une. salle des.gardes J qu'à une antichambre, s'ouvre sur la, Seine une fenêtre colossale. Celle-ci sera transformée en vitrail représentent un < épisodeede la vie du cardinal Richelieu par le peintre verrier Alfred 'Bettamier,, < .inventeur d'un procédé technique abso- lument nouveau.

Cet artiste, élève du regretté pastien, Lepage, avait déjà exposé, au dernier, ( ̃.Salondu ,Champ-de-MaKs,q.uelqueBessais ïott appréciés. Son procédé consiste à< { décolorer et à graver, au moyendiacides, des plaques de verre bleues, rouges et' jaunes qu'il superpose Jèn les unissant par, du ciment. Il obtient ainsi par transparence, la gamme de toutes les 'nuances possibles,et son dessin, n'étant plus limité par les. plombs qui enserrent les vitraux ordinaires, prend des aspects 'de grand pastel lumineux d'un effetsurpre-

nant. v

Onenpeut Voir déjà des iéchantilldns dans-'la salle de billard du ministère, '-al NI. Hanotaux;qui porte le.plus vif intérêt < à 'la découverte d'Alfred "Bettamier a obtenu de son collègue des Beaux-Arts la commande d'un morceau important réservé au futur musée.

En choisissant comme.sujet un acte de vie du grand cardinal, le peintre n'a pas laissé ignorer qu'il comptait 'tirer parti du chatoiement de la robe rouget cette couleur étant celle qui lui donne, .les plus beaux effets. Il est certain qu'au point de vue coloriste pur il y trouvera plus de ressources qu'en 'interprétant» l'épisode plus moderne de la rencontre des deux .Présidents de la République.

̃̃̃• fiuy'Tomel.

LA CHAMBRE

"MarMi,9 wûril 1895.

RETMITES POUR LA VflILLESSE =

On commence;par perdre une heure et demie. Il 's'agit dénommer un membre delà Commission supérieure de la Caisse nationale des retraites pour la vieillesse, Le-tscrutjn est ouvert, les députés défilent à l&itrjbune; mais quorum résiste, et il faudi?a.prûcéder demain h. une nouvelle opération.

;-La Chambre expédie ensuite 'quelques broutilles et se'trouVe arrêtée un instant par un projet de loi sur le règlement provisoireâe la situation ^financière de T Annam et du Tonkin. Il y aurait bien sujet de.discuter; mais le mot provisoire clôt la bouche aux orateurs. La bataille

prendrait de trop grandes proportions,

les plus belliqueux l'ajournent. M. 'de Montfort se contente de résumer son opinion dans deux interruptions successives

« C'est bîèri la constatation de la faillite! » Et, un moment après « On ne paie aujeurd'hui.que les dettes criardes! » M. Ghautemps, ministre des colonies, s'épargne une riposte qui mettrait le feu aux poudres, le projet est voté, étllon revient aux retraites pour la vieillesse., M. André Lebon, ministre du com-,merce, ouvre la marche. Il se plaint'de l'opposiûôn que la loi rencontre, « des enchères .et des surenchères » imaginées < pour la démolir, et maintient énergiquement le principe de la prévoyance, de la cotisation, de l'effort individuel. « Pre-'r nez garde, dit-il, en voulant mieux faire, de ne rien faire du tout! «L'issue de >la journée justifiera ses appréhensions. L'amendement Leydet soulève,.suivant le ministre, deux grosses .objections l'une, financière 4'autre morale. ïp&ur organiser l'assistance en la généralisant, ( pour donner satisfaction aux quatre cent '( mille vieillards au-dessus de soixante-' dix ans en faveur desquels M. Leydet réclame, une .pension de 100 francs, il, faudrait quarante millions, et comme on < n'en a que deux, on est loin de compte. Et puis que devient la prime à la prévoyance? M. Leydet réplique..11 n'admet, pas qu'on fasse «mne discussion brutale entre la prévoyance et l'assistance ». Il répudie d'ailleuTs. ce mot d'assistance sur lequel on s'escrime depuis "trois jours « 'Nous ne demandons pas la charité, nous revendiquons un droit c'est unequestion de justice sociale. Les travailleurs des villes et des campagnes four-' nissent au budget son plus gros contingent de recettes il ri*est que juste de leur en .rendre une faible partie. » Le ministre avait parlé de faire une exception pour les paresseux, les vagabonds, les ivrognes. M. Leydetluia juré qu'il n'y avait pas d'ivrognes dans' te ` Midi. Oserai-je dire qù'o'n en rencontre quelquefois dans le Nord? Le. grand discours de la séance a été' prononcé par M. LéoniBourgedis, prési-i dent de la Commission de prévoyance une Commission qui ne veut'pas manquer à son titre.. M. Léon Bourgeois s'est cramponné, comme l'avait fait le ministre, au prin-" cipe de l'effort individuel «L'Etat doit intervenir pour -aider l'individu à se défendre contre les risques de la vieillesse, niais à une condition, c'est que l'individu ait donné quelque preuve de sa- bonne volonté. « La prévoyance individuelle » est la cause et la mesure de Tinterven» tion de l'Etat. » II faut, avant tout, que- la Chambre* consacre ce principe. Autre-, ment la loi ira, contre son b%t, elle rie ̃sera plus qu'une prime à la paresse. Un tel raisonnement parait assez: sgcge. Cependant M. Léon Bourgeois consent en modérer la rigueur, et peu à peu il adoucit, il étoupe sa formule. Il y a ,dès maintenant un certain nombre de vieil-; lards malheureux qui n'ont jamais pu économiser, -qui n'économiseront jamajs et qui tnourroïit avant de toucher la moindre prime à la prévoyanceiOnpour- · xait faire quelque chose pour /eux; on pourrait.par exemplepleur distrilimer'Un quart des deux millions, cinq, cent mille

irajacsl

ïie^ttiiiBîre ïs'feiEÎpresse 'de ^souscrire %.̃

cette proposition mais la ffaçon dont l'accueillent lessecialistes prouve que les concessions n'ont aucune prise sur ces

hommes Wbronze. i

Les deux .millions ^étaient -une gouttedleau dans la. mer. Les cinq cent mille; francs stot'unevinïusoirsedans une goutte 1 ^d'eau. «. 'Trois sous :par an s'écrief M. Chauvin, une impériale' d'omnibusi »'- -Et c'est bien, en- effet, 'te côtéfaibledei l'amendemnt Bourgeois. Chacun le senV et la discussion s'anime; elle va même tourner^ a "l'aigre.' M. "Lcydèt accepterait: ¡ volontiers ces malheureux cinq cent mille francs; .mais distribués autrement que ne t'indique M. Bourgeois. «Faites cinq mille heureux, donnez une pension de cent francs à- cinq mille vieillards indi,gents, éfrvous commencerez'ainsi à payer votre dette i » Il devient évident qu^on ne s'entend plus. Ces mots de pensions et de dette ;suffiraient à fausser, à détruire le prin- '1 cipe de 'la loi. La Commission repousse cette idée,- 'Chère à'M-. Leydet, que UEtat .soit le Créancier des pauvres, et elte se- déclare décidément contre .'le système deleur avocat.

^tlors, M. Jaurès entre en scène et' combat la .transaction, «ou plutôt l'ap-.parence de transaction .»., proposée par M. Léon 'Bourgeois. La somme, diUil, ri'yîfait rien •̃: c'est- un principe qui est en' ( cause :•̃•'̃

M. Jattrès.– ïl faut 'se ^placer franche-. >meiit en faee du problème. N'y a-t-ilde vrai- ment méritants quefceux.(jui ontpu^éjà.réa-, User sur"leurs salaires des économies ppour leurs vieux iouïs? Et les autres?.

;De quel • droit ̃ déola.re-t-on qu'il n'y a -Se' prévoyance gue ïà où cette prévoyance a pu aboutir à un résultât visible et palpable ?^0n va jeter un soupçon légal d'imprévoyance et de paresse sur ltous ces hommes qui n'ont jamais eu-d'autrerichesse-que leur travail, et qui ont dépensé toute leur 'vie une sonïme énorme de "prévoyance pour arriver à vivre 1 La loi est une 'œuvre de déception àlaquelle nous ne participerons -pas.

Sur ce-dërnier mot, le ministre se fâche «'Ouoi qu'endise M;- Jaurès, jen'ai jamais jeté en contradictionavec'moi-même.;M3is lui.! Quelle estdonc son-idée? Je voudrais bien savoir a quel moment on peut la saisir? .N'a-t-il pas, lui aussi, dans une discussion récente, mis la prévoyance au-dessus de la charité? La vérité^est que le gouvernement ne peut faire un pas dans la voie du. progrès, sans être arrêté par une opposition intransigeante 1 » .Le centre applaudit, la gauche proteste, M..jaurès"conteste.« Jamais, s'écrie-t-il, les socialistes n'ont pratiqué 'le système fàU'tout ou rien. »

Sur- l'impression de ce petit tumulte, on vote.. L'amendement Leydet est repoussé par 331 voix contre £15, et il semble qu'il n'y ait plus tqu'à voter la proposition de M: Léon -Bourgeois; mais con «s'aperçoit tout à coup que, si elle était adoptée dans sa. forme actuelle, plusieurs députés qui ont imaginé des systèmes 'différents seraient privés du droit de-les défendre, et, de ^guerre lasse, oh 'finit par remettre à demain la suite delà discussion.

Je ne serais pas étonnéque tout cela 'firiît par un renvoi pur et simple à.la Commission, c'est-à-dire par -un enterrement provisoire. La loi se' heurte à un obstacle insurmontable on dispose de

tdeax millions, il. en faudrait cent.

LE SÉNAT

'Le massacre des amendemeritscoritinue, et c'est aujourd'hui le tour du centre gauche

̃M. de Marcère demande que toutes les contestations relatives à la taxe d'accroissement soient jugées comme en matière de contributions, indirectes. i92 voix, contre 80,, envoient son amendement à. la fosse commune.

"M. Bardoux reprend laproposition ae M. Clausel de Coussergues; il est battu parîl67 voix. contre .106.

MM. Bernard et Thévenet, mis en goût par ces exécutions, demandent au Sénat de fixer la' taxe à. 30 centimes pour les Congrégations autorisées et à 50 centimes pour les Congrégations non autorisées. Ils .expliquent que « cette différence de traitement s'impose au nom du principe de justice et d'équité ».

M. Ribot leur répond que la taxe uniforme suffira pour étrangler légalement les Congrégations, et l'amendement est repoussé par 173 voix contre 113. La taxe uniforme de 30 centimes, proposée par la. Gommission, est adoptée, et le Sénat vote ensuite les 31 premiers articles du budget des ^dépenses.

Autour des Vîiambres

II est toujours, intéressant et parfois profitable d'écouter les propos qu'échangent les sénateurs.

Ce sont des philosophes dont les illusions se sont usées au frottement de la vie, que la longue fréquentation des hommes a;fini par teinter dé scepticisme' et dont lepessimisme est'le fruit naturel de l'expérience. Mais il faut les voir et les entendre, comme le voulait Taine,, dans leur milieu, dans ces couloirs déserts qu'éclaire doucement une lueur .crépusculaire,ils circulent lentement, assombris, fatigués, cassés, blanchis par l'âgé, en murmurant de, vagues paroles^, ,en esquissant des gestes plus vagues encore et pareils à ces fantômes qui traversent'les rêves ou aux ombres païen- J !nes des Champs-Elysées.

Parfois, lorsque la Chambre commet quelque sottise trop forte, lorsque les ministres exagèrent cette abdication qu'ils ennoblissent du nom de prudence, un frémissement secoue ces vieillards et allume, dans leurs yeux éteints, une rapide.flamme. Ce n'est qu'un éclair, et le 'Sénat retombe dans son en'gourdissemerit semblable à la mort.

Ces sages sont lugubres, car-ils désespèrent de: l'avenir et le présent les navre. Ils savent, comme tout le monde, que le ministère mourra lorsque les fleurs commenceront à naître, en mai ou en juin mais ce n'est pas sa mort inévitable et prochaine qui provoque chez eux sjc&tte mélancolie intense, cette humeur noire, cette incurable 'tristesse, cette dér sespérante hypocondrie.

Ils vous expliquent même, lorsqu'ils sont en veine de franchise, que la disparition du cabinet Ribot est, à leurs yeux, un de ces événements qui. ne laissent pas, dans l'histoire, une .trace ineffaçable, qui ne sauraient mettre un peu-' pie en deuil. Ils en prennent leur parti et ne «s'attardent pas en d'inutiles re-. grets. >Ce qui les préoccupe, ce. qui les ourmente, c'est le lendemaiâ de la ca-, tastrophe, c'est le; successeur, l'héritier.! rAurons-nous M. Dupuy ? Sa chuteeét biençéeente. M. Waldeck-Rousseau ? tl serait imprudent de faire donner trop

Pas-Perdus.

vite cette réservej espoir suprêai©i«t su-1 prême pensée. M. Loubët? En dépit de- î'af fichage., c'est un de ces hommes qui «e ^brillent -'iïu'au second '^ang.lîtHprsqu'on lëspoiisSeVles sénâteiïrs «murmurent -mélancoliquement wn moa :quiilst 'n'osent pas achever >Ge quHls prévoietît'ëtoe 'qu'ils *edou-J ^tent, c'eét ,un ministère radical, -avec. M. Briâsonou M. Goblet. Il 'vivra peu,, mais'siipeu qu'irvive, sil pourra, perdre. Ce qui est déjà si gravement compromis. I Autrefois, le Sénat tournait, dans >IesJ ,heures difficiles, .ses regards vers itEly-* sée; maintenant, -il regarde ailleurs etj comme-so3Ur Anne, il ne voit rien venir.) r Certes, il a pour 'M. !Félix 'Faure toute, l'estime'qu'il mérite; mais il le croit plu-' tôt décoratif et semble craindre qu'un' respect superstitieux-de la^Gonstitutien^. >ne le pousse à ppésider^sans gouverner. II reste bien un remède héroïque :>la; dissolution, et, au début de la'législa-ï iturë,ni 'le mot :nî l'a chose n'effrayaient' les hôtes .du. Luxembourg. Àujourdïhûi, dis voient passer dans leurs :rè<res 'lej spectre d'un d6 'Mai républicain, -eanla, dissolution est une arme à ideux tran-j chants qu'ils ne 'veulent(confîeriqu'à des .mains très sûres.

'Après tout, ils préféreraienï éneore ùji ministère Radical au ,cabinet Ribot, 'et.'ies raisons qu'ils donnent de cette préfé-'*ence isont assez :curieuses « iNous' pourrions île combattre, itandis -'que-M. ;Ribot, ifflvec ses ^origines: et; son passé' 1 centre-gauche, mous gêne'et même nous paralyse. Nos électeurs, (qui ignorent les' dessous de Ha apolitique, neis^explique-" rraient point môtre indépendance et nous' voulons leur éviter «eB:surpp.isgs,pournous dangereuses. Avec M. 'Brisson^ou*, M. Goblet, à la ibonne heure ltLa situa-' tion sera nette et nous aurons slesunains' libres. » '• Et lorsqu'on leur irappelle ^cerqulils ûi-' saient sur:les périls d'un «pareil gou-ver- nement, :ils répondent.: «Oui, sans' doute, mais nous .tomberions au moine en combattant:! »iC5est une iluision ihé–

roïque. -s

Comme les gladiateurs, ils i ajonsenterit, à mourir, pourvu que ce soit dans une, attitude noble et jlere..

Bons sénateurs1!

̃ ?aul Bosq.

i «"-»\X>>V

Le~r~~c~u~~z ~DES lMUt!UX'l j

Il nous faut revenir sur la nouvelle que nous avons donnée «relative aux nouvelles conditions d'avancement des contre-amiraux, telles que les a -établies la Commission;de'la marine de la Cham-.

bre.

Ilest absolument isage d'avoir conféré i .aux :majors généraux de nos por.ts;âè> guerre des titres à la nomination au^ grade de vice-amiral et Tonrne peut .que louer la Commission d'avoir pris une telle décision.

Malheureusement v pourquoi faut-iil qu'un :«ouKt et inopportun paragraphe vienne traîtreusement détruire .toute, -la valeur de èette heureuse réforme ? Voici, en effet; ce que dit l'article 36 du nouveau -texte- de loi ̃

a Nul .ne -peut être promu au grade de vice-amiral s'il ne compte, dans de grade de contre-Amiral, deux années de commandement à la .mer ou s'il n'a-rem,pli fpendant trois ans les .fonctions de major général. i> ;•. Jusque-là tout est bien. Mais .ppursui- vons la lecture de cet article et nous verrons in candâ venéhnm

« Ces deux conditions sont indépendantes ;etine 'peuvent se compiéfcerilluné' ;par l'autre. »

C'estrà-dire qu'un contre-amiral qui ji'aura.pas rempli intégralement pendant trois années, complètes les fonctions ;de major général .ne pourra pas sejpréva-loir du ;temps passé par"lui,dans ces f optctions .pour prétendre à l'avancement. Un exemple rendra plus saisissable le piège tendu par.cet insidieuxparagraphe. Il y a un an environ,^ une place de vicer amiral était. vacante, mais aucun des contre-amiraux du cadre ne remplissant les conditions ^d'avancement.(qui étaient alors et.isont encore ;deux années de services à ia -mer), on ne .put .pourvoir à cette vacance.

Avec la rédaction .nouvelle de la Gom- mission de la Chambre, on n'aurait^as pu y pourvoir davantage, car On n'aurait pas trouvé alors un contre-amiral ayant iété pendant trois années complètes major général .dans un de nosiports. On en aurait, il est vrai, trouvé plusieurs ayant rempli ces fonctions pendant;un an, dixhuit mois ou même deux ans. >Mais comme on ne peut pas, dit la Commission de la Chambre, compléter des services. à la mer par des services de major général," l'embarras du ministre eût été le/même- et la place vacante de vice-ami- rai n'aurait pas été comblée.

Il faut <donc convenir ique cle second 'paragraphe de l'article 36 est désastreux. La Commission doit le supprimer et lé; °' remplacer par un autre, qui dira préci- sèment le contraire c'est-à-dire que les deux conditions d'avancement des contre-amiraux (services à la mer £t services de major général) peuvent se compléter l'une par l'autre.. Trois ans de major général ayant l'équivalence avec deux ans de mer, il paraîtra juste que dix-hiiit mois :de major général valent.un- an dÇf.. mer. En sorte qu'un contre-amiral ayant passé dix-huit mois dans un port, et ayant ensuite servi dans une escadre pendant un an, remplira les conditions voulues pour être nommé vice-amiral.

Fau.te.de rectifier le second paragraphe de son article 36, la Commission n'aura rien réformé du tout avec son premier paragraphe.

Et j'imagine qu'elle, n'a pas voulu parler pour ne rien. dire. Marc Laad~.

Marc Landry.

A L'HOTEL DE ville: ~i

Après avoir rendu hommage à Mme AI- 1 boni, M. Bompard fait prendre une déliïération tendant à l'acceptation des legs importants faits à la Ville de Paris par rémanente ̃cantatrice 62,'000 francs de rente, pour la fondation dé livrets de caisse d'épargne en faveur des élèves des écoles de la Ville- de paris.

-«~~»~ Le préfet de la Seine vient de publier un excellent arrêté, établissant le nombre des places qui seront mises au concours à l'Ecole des hautes études commerciales.

Il le limite à 135, parce qu'il :n?a que 135 places à donner.

Quelle transformation dans la .vie sociale s'il en était ainsi partout 1

On crée à l'infini des médecins, tles*avo-cats, des ingénieurs, des professeurs, etc. La plupart, une fois reçus, «e savent que -deavenir I Userait si simple de dire, à l'exemple dur ` préfet « II n'y a besoin, ceUe-an»ôerqueidè; 135 médecins, avocats,; ingénieurs, prof es- seurs, etc. Nous; n'en recevrons <pe. 13|). » Ces procédés mis en pratique, les parente réfléchiraieût avant de jeter leurs enfants

dans Ses; professions -.eaiccffiïBtées, et I'oaife«

rait. moins deJînaHietŒeux.

"~v~~«~ M. Caron ^a obtenn le classement des boulevards Emile Augier et Jules San. deau^ ainsi que celui -Ses roeslîdmond About, Guy de Ma^passant, Eugène Labiche, .ôetave

Feuillet.

SI. teprèïet^aâo^c'plasqti'à'flxerles Û£-

gaerneutB.

« 7T'Oft va *lffl"J§^ 'la T«e de JusSîbu. Goût 370,600 'francs.

<«<' "M/iGlairin, au nom "cte'Ia .population

totitientièîre flu dix-septième arrandisssnient, ^é'élève très justement contre l'ouverture d'vttxe fabrique de «ùlfate dîammoniaque auprès «ie Naaterre.

Je'proteste.-dit-il/de toute mon énergie eoiitr» ^installation de cette'usine dont les ;émanKtie»s apportées par les vents d'Ouest, les plus fréquents à'Paris, infesteraient et .rendraient inhabitable 'tout le dix-septième arrondissement. (Tcèsiien très bien*)

'ISïM. Gaplain, Gay et Daguilhon-Pujol proîtestent également au'nom desi6eet arronidissements.

,Ge nlestîpas à Pantin qu'on leur «toimera r tort., Il y a là-bas un jardinet gui, placé .non loin d'une ̃parfumerie; a tout à coup, selon les 'émanations,, ses îeuilles ou noires -bu ."blanches ou;jaitiîes. Elles ne sont pas veïtes 'huit jours par an.

»«^»' M. Dubdis se plaint vivement flu retard apporté au prolongement de certaines îligces d'omnibus.

̃ "La Compàg-nie, répond le directeur aesJaf'faires municipales, se conformera aux delibëra-tions,prises par le Conseil concernant 'les 'modifications apporter au parcours de diverses lignes existantes. L'Administration a introduit aujourd'hui même un imémoire à ce sujet. Dès que (le Conseil :en .aura délibéré, la Compagnie feBa le nécessaire, compris le J-emplacemsat des voitures anciennes par des véhicules tfOu- 'veau -modelé.

La Dompagrnie comptait sur les béméfloes qu'elle réaliserait pour créer,plue tôt les sligraes d'omnibus qui lui ont été imposées. Les charges nouvelles résultant de l'établissement de bureaux flans tout Paris'; Jles difflftùltés eststant [avec le personnel 'ne facilitent pas la solution «de la question. Toutefois, la Compagnie des omnibus-a déjii mis à exécution certaines lignes Et a créé les services ouvriers du matin. Elle 'fait donc ce;ou'elle;peut.

~~<«M. Grébauval dépose:«n ordre du $csuv invitant le bureau À-f aire les démarches nécessaires auprès de la Gommission du Parlement pou-r 'que :la loi:nouvelle sur les 'Halles centrales, proposée au Sénat, lne soit 'pas adoptée; parce qu'elle- serait contraire aux «intérêts des^expéoitenrs et des consommateurs. Les 'Modifications apportées par le Sénat dans la lui, ditM. Poubelle, ont pour butd'em[pôcher tes fraudes qui pourraient être commises aurpréjudice des expéditeurs. Je.joindrai néanmoins mes efforts à ceux du bureau pour que les intérêts de la 'Ville de Paris soient sauve-

gardés.

Je ne comprends pas, dit .M.Foussiei\.flue ^laTréfeRture de la Sème, pTopriétaire lies Hal'les, n'ait Jpas le droit de désigner ceux qui doi'vent occupsr les emplacements. 'Pourquoi veut-on conférer ce.droit àlaPréfecturedepolioeî BMf.l^rdre.dujour de.M. Grébauval est

-adopté.

Sdnri Hflmntt>.

REVUE BIBLIOGRAPHIQUE

̃ '̃" ROMANS ••

Lesuctièsesttm fruit délicieux poui? rceux iqui peuvent 'le cueillir, Bxécrable jpour ceux qui n'y parviennent pas fçrhose étrange, fee sont ceux qui n'y ont jamais goûté qui le déclarent mauvais, (et chose plus étrange encore, leur opimion est donnée avec une telie.assurance qu'elle impressionne parfois le publie qui forme la galerie. Ceci à :propos1les œuvres de M..Georges Ohnetqui, elles, de par leur essence même, ont ierprividège -d'arriver droit à ce public qui ne se soucié que dua-oman ou de la pièce sans itenirœompteidu veto ou du laissez-passer ;de la "critique. Heureux les fauteurs pour qui n'existe plus cette douane sévère l •M. Georges Ohnfet est de ceux-là, etîe motiveau roman qu'il vient de donner isous le titre de. La Dame en gris,hén.éificiera comme les autres de cette franchise.

Dans une ̃ action rapide, d'intérêt impérieux, M. Ohnet nous montre par rqiiels iliens imprévus tous les mondes parisiens peuvent :se trouver rattachés, et comment un mystère soigneusement caché dans la -haute et élégante société peut avoir son explication dans les basfonds les plus boueux. Construit à la façon d'un drame judiciaire, la Dame en gris est un roman qui procède par tableaux 'très nets, très franchement desisinés. Une 'jeune femme mariée, trop curieuse de savoir le passé de la vie de ;gançonde son mari, est assassinée ;par mn misérable de nos boulevards extérieurs lequel apour soeur de lait mnd femme-qui a été la maîtresse de l'époux ide la 'victime la sœur de lait n'a pas commandé le crime, mais elle levait; 11 'assassin l'adore et n'a pu obtenir lo salaire qu'il ?en espérait. Une fois veuf, sans :rien .savoir de tout ce qui s'est passé, '-l'amant reprend sa maîtresse; mais peuàspeu le jour se fait dans son esprit. C'est laque commencele drame plein de péripéties dont nous voulons laisser I?Émotion aux lecteurs*

'A

JM. Paul Margueritte .publie quatre nouvelles en un volume, paru chez Léon •Ghailley,, et intitulé Fors l'honneur. Ce sont jplutôt des études que de petits romans avec leurs commencements, milieux et fins; mais ces études forment cependant chacune un ensemble complet dans lequel l'auteur a fait tenir tout ce que son sujet comportait d'observation. On ne saurait raconter clairement ces petits récits qu'en les reproduisant'textuellement, tant la logique et les déduGtionsqui les accompagnent sont serrées. Qu'on ne croie cependant pas trouver, dans Fors l'honneur, ces sèches et stériles analyses où. sont émiettés des sentiments ou des passions, et qui ne sont que de la poussière de roman.

L'émotion fait vivre ces études d'hommes, de femmes, d'adolescents qui évoluent dans des milieux sains et honnêtes. Je n'en dis pas,plus long et je m'arrête avec le regret de ne pouvoir prouver par des citations pourquoi je trouve ce livre charmant et sympathique.

BIBLIOPHILIE

Voici unlivre que, malgré la perfection de son exécution, je ne puis quesignaler aux bibliophiles et aux amateurs, car tous les exemplaires en avaient leur destination avant même qu'il eût paru. Il s'agit d'une réimpression du charmant ou.vrage de Paul Bourget intitulé Pastels. Dix:portraits de femmes, que l'éditeur Conquet vient défaire paraître dans des conditions exceptionnelles d'exécution. Outre par la typographie impeccable de Chamerot et Renouard, cette édition se place hors ligne par l'illustration qui accompagne le texte. Elle se compose de onze aquarelles de M. Rqbaudi (une sur le faux titre général et dix sur les faux titres des éhapitres)..Ces aquarelles reproduites en creux. sur cuivre par MÉl. Chauvet et Hellé ont été imprimées à la poupée, par M- Wittmaçn et retouchées par l'artiste. De plus, trente aquarelles de~M. "Giraldon, reproduites par MM. Ducourtioux et Huillard, ont "été imprti


m6a8 4raographîquement en couîeurs. v VoHà qui peut donner idée de l'ensem- ble du livre, mais ce qu'on ne saurait *r&p admirer, c'est l'étonnaate fidélité *vèc laqu^le les aquarèHés Ûe M. Ro- *audi ont .êtê reproduites; «en croirait ab^lunient avoir les charmants wigi* ,1 naux sous tes yeux Je fac-similé ne saufait êtreplus parfait. 'i Ge beau livre ajoute mn petit clxef-

t'œavreâe plus à la Jîeïïe collection que

.l'œn,d. e}>lu8 il. }a.lre1!. e cOIlediOn.1:IUe

les bibHepmïes -doivent & M. Gonquet.

&m [

Ge n'est pas seiilement une biographie ̃ ffHubert Robert, une étude i de ses O3U- vres que nous donne M. C Cafeillot dans l'ouvrage très développé qu'il vient de faire paraître; c"eât aussi ilMstoire "de toute une époque xl'art qui restera la floire -de rÊcoîé française on est tout tonné quand on lit les salons de Diderrot de voir avec quelle assurance cet écrivain de génie sait donner des conseils d'ari aux peintres, aux sculpteurs; aux graveurs de son époque on tremble penser qu'il ëri est qui eussent pu suivre ses conseils •,voit-t)nl3oucher, Greuèe, F«tlcennel, Pigaiie, Gochin, Moreau, Fra.gonard et tant d'autres maîtres renoncer à leur individualité, c'est^à-4ire à leurs •qualités et à leurs défauts, pour suivre les avis du philosophe ? Il laisse «lairement entendre à Hubert Robert qu'il ne comprend rien aux ruines à celles de Diderot, soit, maïs aux siennes,il y excelle, et c'est aujourd'hui la joie des collectionneurs. Chacun son métier que les critiques critiquent, mais que les peintres «t les sculpteurs peignent et sculptent comme il leur plaît.'

On ne se lasserait pas sur un pareil sujet; mais je ne puis qu'annoncer l'intéressant volume de M. Gabillot, Hubert Robert et son temps,, comme une œuvre pleine "de renseignements et de bons jugements.-

."̃ '̃'

M. Albert Soubies, ù qui Von doit tant «TutUes "renseignements, des notices si appréciées sur tous nos théâtres, vient de consacrer,, en un beau et grand volume, un long travail à la Comédie française depuis V époque romantique. Bien que ces études ne prennent que depuis 1S25 jusqu'àl814,il amerveilleusement résumé l'histoire delà comédie depuis 1735, et son ouvrage se trouve divisé en quatre parties' contenant la liste de ses tra- «vaux sous Louis XIII et Louis XIV, de: 1715 à 4825, pendant la période romantique et jusqu'à l'époque actuelle. Tous les faits y sont scrupuleusement consignés, des tableaux donnent sur toutes les pièces tous les renseignements désirables. Mais ce livre n'est pas seulement une nomenclature du répertoire, c'est aussi une étude sur les évolutions dramatiques préparées par telle ou telle pièce on est tout étonné, en parcourant ce livre, de l'œuvre accomplie et les défenseurs des privilèges de. la ComédieFrançaise y trouveront les meilleurs ar^uments jjour leurs plaidoyers.

"̃: -r'POÉSIE

Oriens est le livre d'un poète véritable son auteur, M. Plorientio^iot, y a réuni des souvenirs d'Egypte et de Palestine, des évocations d'églises romanes et gothiques et aussi de grands souvenirs religieux de notre histoire, dans «ne langue très personnelle, très vigoureuse on y pourra trouver des imperfections mais peint de banalités, partout y est d'un artiste qui peut déplaire mais qui frappe. Je signalerai d'éloquents gonnets, comme « Résurrection des éois », « les Margelles a, un petit poème de couleur, « La revanche de Cartilage ». D'une suite de sonnets intitulés « la Gloire du cerf », je citerai celui-ci, qui est intitulé i-u Pitié de la Dame »

Sur les JboiS d'où jaillit la bête effarouchée/ Surlesbois que le corps funèbre emplit d'émoi, lia dame en sa pitié sereine s'est penchée Ouyxez au cerf, dit-elle, et qu'il entre chez moi l Qu'à boive au bassin clair où, de son bruit [débile, Une eau tinte au milieu de la cour en repos, Sous l'ombre des grands toits, au milieu des {murs clos

4|ae lambrisse un grand lierre à la feuille [immoJîile! Saint-Hubert, quand parut le crucifix de feu, Aux bêtes étendit la clémence du Dieu Çùi, pour'les protéger ,s'assimile auxvictimes Et le cerf, dont les pleurs argentêrent les yeux,- Se coucha sur le seuil,ét les chiens furieux ,.$îe mordirent qu'enrêve aux dépouilles opimes. Je pourrais citer "bien d'autres mor,ceaûx exquis^entre autres une pièce déïdiée à Puvis de Ghavannes à propos de >son beau tableau, le Sommeil, mais je ne puis copier que ces deux sixains qui :,çommêncent une pièce intitulée « Les" Expulsés », et qui fut écrite dans un jour sl& belle indignation en voici les deux 'premières strophes ̃̃ Comme en des fêtes séculaires,

Passaient les faisceaux consulaires

Aux mains des antiques licteurs,

Nous avons vu dans nos provinces .'̃.

̃̃<. iPasser les leviers et les pinces ̃̃'̃̃ j^euls faisceaux de nos dictateurs.

Ils allaient vers le cloître antique

>Dont on voit d'ici le portique

Que le lierre cache à demi"

Où durant les nuit solennelles Veillent de blanches-sentinelles,

Au milieu du monde endormi.

Gomme on le voit, M. Florian-Loriot est un vrai poète catholique et sa muse ne ressemblé guère a celles qui font leur fietit mèti&rau pied de notre Parnasse ;et qui répètent un peu toutes la même chose sur le même ton, avec les mêmes *nûts.

Philippe Gill*.

MÉMENTO

Art^ –r M. Olivier Merson, dont on connaît les excellents travaux sur l'art en général, 4vient de faire paraître à la librairie iMay et Motteroz, dans la iibliôthèque de l'ensëigneèment des Beaux-Arts un volume intitulé Les Witraux, et dans lequel on pourra puisertous. les renseignements désirables surleurs origines, ;Ieurs jpttogrés, leurs modifications depuis le ̃douzième siècle jusqu'au nôtre. Détails techniques, descriptions-des plus belles œuvres de «ous les pays, reproductions gravées, on trou- ̃vera-tout dans ce, volume fait de recherches guidées par \ua goût sûr et éclaké. LrrrimTiTKE. Chez Chamuel vient Be paraître Matylone, tragédie en cinq actes du JSar^Peladan ceux qui voudront connaîtBe lé. théâtre de la Hose -{-Crois :Je -trouveront jtput entier dans -cette tragédie «n cinq actes

jrefuséeàla Comédie-FTançaiee, mais défen-

due par quelques critiques plus poètes, il -fautfe-dire, qu auteurs dramatiques. J'ai déjà parlé de l'éloquence du Sar Peladan, on en rtreavera^de i>eaux -exemples -dans -cette -tra-Ç<édie ^[u'U qualifie très justement de wagné)f)gane. ̃ JRoM&Ka. ̃ Chez Ollendorff vient.de paraîfreun nouveau roman Mme Jane de La ^aodè® dont nous avons déjà -enregistré tes |uccès.:Cs dernier Ygfaijn.ô a pour titre l&

̃Droit tTaifner, et nous montre sous tme nou- < velle forme l'union de deux êtres -que la n a- tux« a créés d'essences différentes. Ici, la vic- time se révolte contre la brute a 'laquelle sa destinée t'a Bée *t tue- son mari pour se don-'1 ner à celuiqu'elte a toujours aimé. Le irolume se ferme sur cet acte de vengeance rêpar-a- trice reste à .savoir ce que la justice pensera de la coupable qui n'est certes pas une crimi-

nelle. ̃' ̃

Wiètte, le roman que M. Léon Dùvauchel publie chez Lemerre, est un roman sans grandes péripéties, mais écrit Avec une rare élicatesse de sentiment. Un brave jeune homme, veuf, élève sapetite fille et fait de son mieux pour remplacer la mère qui n'est plus -là' il la conduit le matin a un pensionnat, l'en ramène le soir, lui fait réciter ses le-,çons et ainsi va sa ~vie jusqu'au jour où il rencontre la sous-maitresse qui fait travailler l'enfant au pensionnat. ©ndeviae le reste, on sait le but où l'on va, mais le chemin est si cîxarmant qu'on ne songe pas- â lui reprocher de manquer un peu d'imprévu.

PpÉsœ, –>Le Verre des uutres est ^m recueil de petits poèmes sans prétentions dans lesquels on retrouve réunies des anecdotes -et des boutades, en prose jusque-là. Le mot gagne souvent beaucoup au febùt d'un -vers 1; c'est ce qu'on ne saurait trop répéter à une ëcole qui aoiïs livre de la prose comme étant de la poésie, avec ou sans musique. Le petit livre dont il s*agit est dû a |MM. Libert et Alphonse, Sailet et a paru chez Vanier.

•' '•Ph.G.'

̃- 1 -»v#v#Mrsirv_ i

flouvelles Diverses

triH DRAME D'AMOffS (

.11 a eu pour théâtre, hier matin, une petite" f chambre située au septième étage delà maison portant, rue .Saint-Àndré-des-Arts, le nu- j i rnéro 46. C'est qu'habitait Laurent-Marius ] Denonfoux-Pouïret,àgé de trente ans, ouvrier ] cartonnier. j Denqnfoux-P.ourret, qui vivait séparé de sa i femme' depuis plusieurs années, avait tout ] récemment obtenu le divorce. Las de Paris J il avait formé le projet d'aller s'installer à i Troyes «t d'emmener avec lui sa maîtresse, Amélie Demûth, âgée de vingt-sept ans, cou- ] turiêre. Leurs relations remontaient déjà loin; i et -Denonfoux-Pourret, qui aimait la jeune ] femme comme au premier jour, ne doutait f pas qu'elle ne consentit à quitter Paris avec ̃ lui. Cependant, un doute s'était glissé à ce i sujet dans son «sprit.. La dernière fois qu'il ] avait vu Amélie, elle ne paraissait plus aussi < décidée à l'accompagner. II voulut, être fixé.. j ]

Hier matin, â dix heures, il se rendit.â à la porte Saint-Martin pour y attendre sa maî- ] tresse qui, habitant avec sa famille rue du ( Château-d'Eau, venait deux fois par semaine ] prendre Pomnibus pour porter son ouvrage au Bon Marché. Il remmena chez lui et ils se < couchèrent A onze heures et demie, -deux j ] coups de feu retentirent et presque aussitôt Amélie Demuth s'élança, demi-nue, dans l'escalier en appelant au secours. Elle venait' d'être frappée de deux balles qui l'avaient atteinte, rune près de l'œil droit, l'autre à l'omoplate. On la transporta aussitôt dans une pharmacie d'où, après un premier pan- sèment, elle fut conduite à l'hôpital de là Charité. Son état est très grave.

Pendant qu'on s'occupait de la victime, le meurtrier s'était barricadé chez lui et s'était tiré deux coups de revolver. Quand M. Pé- -ehard, commissaire de police, qu'on avait été chercher, pénétra dans la chambre, il trouva Pourret étendu sur son lit et portant deux blessures au côté postérieur droit du crâne. Ces blessures ne semblent pas devoir être mortelles. -B a été, comme sa victime, transporté à la Charité..

En amenant sa maîtresse chez lui, Denonfoux-Pourret étaitbien décidôà la tuer et à se tuer après, si elle persistait à ne pas vouloir le suivre à Troyes. C'est ce qui résulte, d'ailleurs, d'une lettre qu'il avait préparée et qui se terminait ainsi: «Si elle refuse de vivre avec moi, je la tuerai et je mourrai ensuite, »

M. le docteur Thoinot, médecin légiste qui a pratiqué l'autopsie des deux petites noyées- de Suresnes" et de Saint-Gloud, a reconnu qu'elles étaient,dô leur vivant, en parfait état de santé et que ia plus jeune n'était pas encore sevrée. Les corps ne portaient aucune trace de violence.

L'état civil de la mère et des enfants a été reconstitué. La mère se nomme Joséphine Rousseau, née à Nantes en 1868. Elle n avait pas de garçon comme elle l'avait prétendu, sans doute pour exciter la pitié, mais seulement ces deux fillettes Marie-Françoise, née le 13 février 1893, à Paris, et Augusta -Marie, iiée le 6 mars 1894:

femme Rousseau a habité successivement rue Brantôme, 14; avenue Milhaud, 27, 1 et 3; passage Brunoy, 14; rue des Charbonniers, 26; rue Nationale, 128, et enfin à l'asile de nuit de la rue Saint-Jacques. 'Depuis trois ans, la femme Rousseau vivait avec un nommé Jean-Marie {Jaillon, né à Paimpol et âgé de vingt-sept ans, ancien garçon charbonnier, puis journalier et finalement mendiant. De iréquentes disputes' éclataient souvent dans ce faux ménage et une séparation avait eu lieu le 12 mars. Cet homme est recherché.

MM- S. ti B. jouaient au billard, avanthier spir, dans un caîé du boulevard SaintMichel. Leurs-pardessus étaient déposés dans une seconde salle, a côté d'une table étaient assis trois hommes et une femme. Lorsqu'ils voulurent reprendre ces vêtements ils ne les trouvèrent plus et constatèrent en même temps le départ de deux des coû,sommateurs voisins. M. S. fit arrêter le teoirième et l'accompagna au poste de la rue Saint-Sé vérin. Là, cet individu,- un nommé Deplanque, âgé de dix-neuf ans, le prit de haut, et le brigadier' de service ne pouvant établir sa culpabilité, dut le relâcher.

Pendant ce temps, le second client revenait au café et M. B. qui n'avait pas- quitté l'ë ta-' blissement, le faisait arrêter à son tour. On trouva sur lui différents objets 'qui avaient été pris dans les poches des pardessus disparus..

Au même instant, Deplanque arrivait au poste pour réciamer~son camarade. Fouillé à son tour, il fut trouvé porteur de clefs et d'un porte-cigares appartenant à M. S. Malgré ces preuves, Deplanque et son acolyte, un nommé Cdzergues, âgé de vingt-deux ans, continuant ànier le vol, une perquisition fut opérée à leurs domiciles, 80, faubourg du Temple et 18,, rue -Royer-Collard. On ne découvrit pas les pardessus,: mais, en revanche, on saisit une grande quantité de pièces de drap que la maîtresse de Cazergues déclara avoir été apportées chez son amant par 'i un certain Eugène Debordes, employé chez M. P. tailleur, rue de la Banque.

Arrêté hier matin, ce dernier dut avouer que depuis longtemps il volait son patron et que Deplanque et Cazergues se chargeaient écouler les marchandises volées.

Tous les trois ont été envoyés hier soir au Dépôt par M. Bélouino, commissaire de 'po-

lice. ̃̃

l' t

M. -Gharies Richard, âgé de cinquante-cinq ans, demeurant nie Doudeauville 118, suivait avant-hier soir, vers dix heures, cette longue avenue qui s'étend de la porte delà Chapelle à St-Denis, lorsque, sans aucune provocation da sa part, il fut assailli par un individu. Avant qu'il-eût pu se mettre sur la ^défensive, le malheureux était frappé en plein visage avec un coup de poing américain. 11 s'affaissa sur le sol, sanspousser un cri. Quand on le releva, il était mort.

L'auteur de cette inqualifiable agression s'était empressé de prendre la fuite en voyant tomber sa victime.

Hier, M. CœuiL commissaire de police, a mis en arrestation un nommé N. âgé de vingt Mm, sttjlejp.eJLpèseat de .grav.es soupçons..

,Le cadavre «le SLiRichard ?a été icavoyé à

la Morgue.

A la même'heuFe également, nie Turbigo, à.la.suite.d'une.discùssion avec deux indivi-; tlus quiont pris la fuite, un nommé Bernard JJâûsue/ âyéde trente-deux »ns, découpeur,

demeurant rue de Meauxi~a ëtê grièvement blessé à k jambe droite. Oa l!a transporté à l'hôpital Saint-Louis.

Très banal, ce genre de vol que pratiquent, toujours avec succès, ilfaut le dire, certains industriels qui pénètrent dans les maisons sous prétexte d'appartements à louer. Hier, dans l'après-midi, un individu de taille et de corpulence moyennes, ayant des allures très correctes, se présentait 37, rue de Bellefond. Il demanda au concierge de lui faire visiter l'appartement à louer, au troisième étage.̃̃ Dès qu'il fut dans la place, notre homme, prétextant qu'il avait' trop chaud, Enleva son. pardessus et parcourut les diverses pièces du logis, piloté parle locataire, M..H.

Je suis enchanté, dit-il, des dispositions de cet appartement, oui fera admirablement mon affaire. Après-demain, je reviendrai avec ma femme et je solderai le loyer d'avance.

II était à peine parti, que Mme X. arrivée du Mans le matin et qui se trouvait en visite, à ce même moment, chez M. H. constata la disparition de son sac à main. Ce sac renfermait 3,500 francs en billets de banque, une magnifique paire de boucles d'oreilles en brillants, cinq bracelets, deux broches et quatre bagues en or,avec rubis, êmeraudes et perles fines.

La police recherche cet audacieux voleur. Une violente explosion s'est produite hier matin à dix heures, à Montreuil-sous-Bois, dans la fabrique de M. Hémard, conseiller général et distillateur, 87, rue de Paris. Cette explosion, dont la cause n'a pas encore été bien déterminée, a eu lieu dans la partie où on distillait l'absinthe. Elle a fait voler en éclats la force motrice, ï>ris_ê les vitres et soulevé la toiture, mais personne n'a été Messe.

Léon Durèt ouvrier plombier, avait fait marché, avankhier, avec un nommé Charles Revon pour transporter son mobilier, de la rue Saint-Dominique à la tue du Four, son nouveau domicile. Un prix de cinq francs avait été convenu Duret paya d avance. Mais, au cours du déménagement, Revon prétendit" avoir perdu la pièce. Il en réclama une autre.

Une discussion s'engagea, â ce sujet, entre les deux hommes et Duret fut frappé à la tête par le'déménageur avec un ciseau à froid. Le. plombier, bien <jue perdant abondamment son sang, se défendit, asséna un coup 'de fet à souder sur le front de son agresseur et le précipita dans l'escalier. Un camarade de Revon, connu seulement sous le prénom d'Alphonse, prit fait et cause'pour celui-ci et, à son tour, frappa Duret qui, cette fois, s'évanouit.

Quand les agents arrivèrent, ils ne trouvè- rent que Duret, toujours sans connaissance. Quant à Charles Revon, il avait pu quitter la maison bien qu'il eût deux côtes fracturées. Arrêté le soir même, rue de Grenelle, il a été transporté à l'hôpital Necker. Son- état n'est pas moins grave que celui de Duret. La police ^recherche Alphonse.

tf

Charles-Aléxandre Bardies, âgé de trentecinq ans, avait en mars 1891, alors qu'il était commis-greffier de la justice de paix du quinzième arrondissement, détourné destitres de rente chez M. 0. décédé quelques jours auparavant.

Condamné, pour ce fait, à huit mois de. prison, à cent francs d'amende et à 10,000 francs de dommages-intérêts, l'infidèle greffier prit la fuite et se réfugia Londres où il passa deux ans.

Bardies s'ennuyait en Angleterre. Il est revenu à Paris et s'était logé, 29, avenue, Reille, sous le nom de Clément Bresson.

La police de Sûreté, eut vent de son retour et Bardies a été arrêté.

Au moment où les agents lui ont mis la main au collet, Bardies s'est écrié ̃r- C'est égal, Je croyais bien que vous; ne m'auriez jamais eu.

Le Concours .Hippique a ouvert, -comme, d'habitude, le champ aux créations si capricieuses de la mode. Dans la toilette masculine, comme pour les femmes, le chapeau joue un rôle essentiel. Léon, le célèbre chapelier, annonce qu'il est prêt, et bien que dans les' magasins, la rue Daunou la foule des. élégants et élégantes se presse toute la journée, le choix immense de ses chapeaux si légers, si élégants, lui permet de répondre aux goûts lés plus divers, comme aux plus difficiles.

̃ i ̃ ̃

L'attention des passants était attirée, hier' après-midi, au carrefour de l'Odéon, par les allures assez étranges, d'une femme. Sa démarché incertaine 'semblait indiquer qu'elle était en état d'ivresse. Il n'en était rien cependant. '•••

On vit tout à coup cette malheureuse chanceler, battre l'air de ses bras et s'affaisser lourdement sur le sol. On se porta à son secours et on la conduisit dans une pharmacie. Là elle déclara qu'elle tfétait empoisonnée en absorbant une forte dose de laudanum. Cette femme, qui se nomme Joséphine Cerisier et est âgée de trente-huit ans, a été transportée, dans un état assez grave, à l'hôpital de la Charité.

Jean de Paris.

Mémento. •– M. Girard, chef du Laboratoire municipal, et M. Ogier, chef du laboratoire de toxicologie, viennent de se rendre à Nanterre pour compléter leur enquête.

Une petite flllô de sept ans et demi, Constance Tjrouillat, est tombée, en se penchant, d'une "fenêtre du troisième étage, .109, rue 4e Provence. Sa chute a été amortie par un grillage, mais elle s'est brisé les deux jambes. On l'a portée à l'iiôpital Trousseau.

Maison nouvelle. Modes, 1, rue de la Paix. Un nommé Nicolas Miche, condamné pour vol et admis au bénéfice de la loi Bérenger, a été repris, l'avant-dernière nuit, en: flagrant délit de vol avec escalado.

i -^AAAA^

INFORMATIONS

Dans les églises: "Vendredi saint, à deux heures, la maîtrise de Saint-Paul Saint-Louis exécutera, sous la direction de M. J. Minard, maître de chapelle le célèbre Largo de Haendel, pour instruments à cordes, harpe et orgue; Super flumina Babylonis, de Ch. Gounod, grand chœur et orchestre VOralo- rio de Th. Dubois sur les Sept Paroles de' Jésus-Christ sur la Croix, pour soli, chœurs et orchestre. Les Sept Paroles seront expli- quées par le-R.-P. Sertillanges, dominicain. 1 Lejour de Pâques, à dix heures, Messe solennelle de saintè Clcile, de Ch. Gounod ;là l'offertoire, -Christus resurrexit pour baryton, solo, chœur grand orgue alterné sur un psaume;célèbre de Marcello.

Les. Œuvres du pain. Nous avons reçu hier encore 10 fr. de M. Fessardpourla^owchëe de pain. La plupart des réfectoires sont fermés. Nous prions en grâce nos lecteurs de réserver leurs fonds pour d'autres besoins., Nous faisons aujourd'hui la dernière distri- bution dont le détail suit:

Pain pour tous.. Fr. 95 »

Soupe populaire. 95 »

Mie de pain. 98 70

Bouchée de pain. 295 »

JRue Ç-boron 255 »

"^838 70

Ces sommes portent à vingt-deux ,mille vingt-deux francs le total général des sommes que nos lecteurs nous ont mis à même de distribuer à ces établissements. A tous et à toutes merci. jusqu'à l'hiver prochain. .*» La nouvelle crèche construite rue Beuret, f grâce à la libéralité de M. et Mme Fourcade, a. été bénie hier par M. l'abbé Odelin, vicaire général, assisté de M.. le curé et du clergé de Saint-Lambert. Le bureau de la Société des Crèches et un grand nombre d'habitants de, Vaugirard étaient venus à cette cérémonie. La crèche Fourcade est, pour la construction et l'aménagement, une* véritable crèchemodéle, elle peut recevoir cinquante en-

imts. •̃

Union d'Assistance du seizième arrondisse- 'J ment. VUnion d'Assistance du seizième

arrondissement a -teaa, dimanche dernier, son assemblée générale annuelle «dus la ppôsidence de M. de'Crisenoy remplaçant MiTtéon Say, en ce moment à, Gagnes. Le rapport constate que d'importaats Tésoltats ont été obtenus pendant l'aimée qui vient de s'ëcouler. La Société a été TBcSnnue d'utilité publique. L*ouvroir des mères de fa-; s mille a donné pourprés de 6,000 fr. de sa- laires en travaux de :cout«re ou de tricot à? domitsile.

Grâce au système des bons de travail qui paient en grande partie la main d'oeuvre, ces salaires pourront être fixés de manière à représenter une véritable assistance. Un atelier pour les hommes et les femmes a été éta- bli dans le quartier, et il a été «réô, à titre d'expérience, un bon de travail de 10 centimes, que tout le monde peut se procurer et qui leprésente deux heures de travail payées l'in- digent 50 centimes.

J/Union du XV arrondissement compte près de 400 membres et a rendu déjà de grands services dans la région de Paris où fonction- nent ses services. •;

Avis de décès. Les obsèques du docteur Henri Schafier auront lieu aujourd'hui, à trois heures et demie on se Téunira à la maison mortuaire, 41, rue de Trévise. Les per-' `' sonnes qui n'auraient as reçu de lettre de faire part sont priées de considérer, cet avis comme une invitation.. Ecole normale. Â l'occasion du centenaire de l'Ecole normale supérieure, un service religieux sera célèbre à la mémoire des élèves et anciens élèves de l'Ecole, morts depuis sa fondation. Ce service aura'lieu le lundi matin 1 22 avril, à neuf heures et denii« en l'église Saint-Jacffaes-du-Haut-Pas. La messe sera dite par Mgr Perraud, évêque d'iàiitun, membre de i' Académie irançaise, ancien élève de 1 l'Ecole, assisté d'anciens élèves entrés dans les ordres. [ j Deux frétas sous les drapeaux. La Cham- ,1 bre a. voté ces jours-ci une très importante proposition de loi de M. de Montfort, celativô au service militaire -de deux frères.

Il en résulte que la dispense sera désor- mais acquise à l'homme dont le frère sera présent sous les drapeaux au moment du conseil .de, révision, et non pas, comme, aujourd'hui,au moment de l'appel du contingent.

C'est donc, en réalité, une classe de plus qui' procurera la dispense au frère suivant. Si le Sénat vote immédiatement, à son tour, r la proposition de M. de Montfort, la disposition nouvelle, adoptée par la Chambre, pourra être appliquée, cette année même, par les conseils de révision, ce <jui constituera une atténuation sensible aux charges que le service militaire impose aux familles* nombreuses.

fcéumons. La Société de bienfaisance austro-hongroise, à l'occasion de son assemblée générale, organise un banquet qui aura lieu le 20 avril, à sept heures et demie du soir, au Grand-Hôtel.

Le succès de ce banquet est assuré.

Le nouvel ambassadeur d'Àu triche-Hongrie, le comte Antoine de WolkensteinTrostburg qui a accepté la présidence d'honneur, y assistera pour la première fois à une réunion publique de ses compatriotes. Le comte Théodore Zichy, nommé dans le courant de l'année ministre plénipotentiaire d'Autriche-"Hongrie à Stuttgard, viendra exprès à Paris pour présider une dernière fois rassemblée générale de la Société dont il a été le président depuis plusieurs années. Assisteront à ce banquet le comte Lûtzovv,, conseiller d'ambassade, qui sera nomme président de la Société en remplacement du comte Zïchy M. de Oesterreicher, consul gé- néral le comte Eszterhazy, arrivé récemment de Saint-Pétersbourg, etc., ainsi que toutes les sommités de la colonie austro-hongroise. Banquets. Le banquet annuel offert aux gouverneurs et aux chefs de l'administration centrale du Crédit Foncier de France par les directeurs des succursales des départements a eu lieu hier au Grand-Hôtel. Cette réunion était présidée par M. G-osse, le doyen des directeurs de province, qui a, le premier, pris la parole pour féliciter M. Albert Christophle des résultats obtenus pendant l'exercice écoulé.

La réponse de l'éminent gouverneur a été, comme toujours, pleine d'humour et de cor-. dialité et elle a réuni d'unanimes applaudis,sements. U a remercié hautement ses dévoués collaborateurs de Paris et des départements du concours dévoué et intelligent dont ils. n'ont cessé de faire preuve pour assurer la prospérité du Crédit Foncier de France.

Académie des Sciences. Les Brésiliens, paraît-il, ne sont plus aujourd'hui satisfaits de Rio de Janeiro en tant que capitale .et ils songent sérieusement à s'en procurer une nouvelle.

A cet effet, une Commission spéciale dont M. Cruls est le président, a été chargée de rechercher dans les Etats de la Confédération, l'emplacement le plus favorable pour l'installation de la définitive capitale brésilienne.

Cette Commission, aujourd'hui, a terminé ses travaux, et, d'après des renseignements reçus par M. Faye, a enfin fait choix d'un terrain. Celui-ci, qui a 14JO0O mètres carrés, est situé sur le plateau central du Brésil, entre 150 40' et 16° 8' de longitude ouest et entre 3o 13' et 24 de latitude nord.

Nous possédons désormais un nouveau procédé de préparation de l'argon. M. Guntz, professeur de chimie à la Faculté des sciences de Nancy, a en effet réussi à préparer le nouveau gaz en traitant en vase clos l'azote de l'air par le lithium. L'aiote est absorbé et il reste l'argon pur.

Cette préparation est plus commode qu'aucune des autres proposées jusqu'ici.. •' Académie de médecine. Depuis beau, temps, tout le monde connaît, ne serait-ce que par le fameux roman d'About, le Nez d'un notaire, cette curieuse opération de la rhinoplastie ou delà réfection artificielle du nez.

Au contraire de ce que l'on en pense, ce. pendant, cette opération n'est point toujours nécessaire et l'on peut à l'occasion perdre son nez et le voir se reformer ensuite naturelleT ment.

Tel est le cas, par exemple, lorsque cet ar-^ gane a été enlevé à l'aide du thermo-cautère à la suite d'une hypertrophie acnéiforme. M. Just Lucas Championmère en a donné hier à l'Académie la preuve expérimentale en présentant à ses collègues un malade aujourd'hui guéri et dont le nez, enlevé totalement en de telles conditions, a aujourd'hui reparu en des proportions normales.

i, ii' ^s*sy\^>– ̃ '-r; r–

OMETTE DES TRîlOTiUX

J. deP,

Codr D'APPEL Mme Maxwell Heddle et son ancien notaire.– Nouvelles judiciaires, II y avait foule hier, à la 1™ Chambre de la Cour d'appel, pour entendre M'Andrieux, l'ancien préfet de police, plaider le procès de M. Aynaud, ex-notaire à Cannes, contre son ancienne cliente, Mme Maxwell Heddle.

Mme Heddle est une jeune et jolie vepve américaine qui habite un fort élégant hôtel de la rue Nitot, tout à côté de l'hôtel de M. Casimir-Perier.

1 Elle fut aussi la châtelaine de Méréville, le domaine de Seine-et-Oise fameux par le procès de M. Nathanson et du commandant Hériot, procès aujourd'hui terminé par une transaction à la satisfac-J *tion,du vendeur et de l'acquéreur. Mme :Heddle avait précédemment" échangé avec M. Nathanson le château" de Méréville contre une très jolie villa que ce dernier possédait à Cannes. C'est ainsi qu'elle entra en relations avec M. Aynaud, alors notaire, et qui lui réclame 450,000 francs tantpour soins, démarches, honoraires, que pour argent prêté.. ̃

Il faut dire ici que l'ancien tabelliQï). a

été .complètement débouté de son, procès eJi première instance le Tribunal a ̃m<£me .estimé que, tous comptes faits, c'est .lui qui reste .débiteur yis-à-vis de Mme YJeddle d'une cinquantame4e mille-* francs, tft c'est ,de. ce jugement qu'il a "fait appet.

M*Andrfeux expose à la Cour que Mme Heddle est un monstre d'ingrati-î tude. M. Aynaud s'est dévoué à elle corps et âme dans les circonstances -tes. plus1 délicates de sa vie Et l'ancien préfet de police rappelle que la jeune veuve est Canadienne d'ori- gme; qu'elle est née Hortense-Léocadie Leduc, qu'elle est venue en France à la suite d'un violoniste, M. Prune, qui l'épousa pour divorcer peu après. C'est en 1888 que la jeune femme fit la conquête de M. Maxwell Heddle, qui était Américain, sexagénaire, millionnaire et podagre.

Après lui avoir donné soa nom, M. Heddle s'installa à Cannes avec elle et' mourut subitement dans les. premiers mois de 1889.

Il laissait toute sa "fortune sept à •huit millions à celle qui avait été son -dernier amour, et Mme Heddle se pré- parait à entrer en possession de l'héritage quand sureit un adversaire inattendu. C'était un fils de M. Heddle –fils lé-, gitime ou ms naturel, les débats n'ont: pas clairement établi sa qualité. Ce qui «st certain, c'est que M. John Heddle attaqua le testament de son père. Certains bruits circulèrent même-alors sur la mort soudaine du vieillard. On parlait d'ouvrir une instruction criminelle. Mais les méchantes insinuations qui, furent répandues par les ennemis dé. Mme Heddle ne reposaient sur aucun, indice sérieux, et l'héritière de M. Max<wellHeddle n'eut a. soutenir qu'un prô<cès civil, le procès 'en nullité de testament que le fils.de son mari menaçait de lui intenter.. M0 Andrieux expose qu'à ce moment Mme Heddle, qui ne pouvait obtenir l'envoi en possession de la fortune de son mari, se trouva dans une situation fort embarrassée, étant données sur'tout ses habitudes d'élégance et de luxe. Ce f ut, dit-il.son notaire, M' Aynaud, qui lui vint en aide, lui avançant des fonds pour les frais de son procès, mul*tipliantles démarches à Paris et à Londres, et s'employant si bien à ses intérêts que Mme John Heddle, qui- réclamait quatre millions, unit par se contenter de 1,500,000 francs.

Si Mme Heddle, ajoute M" Andrieux, a pu attendre la fin de ce procès, c'est que M. Aynaud lui avait fait prêter une centaine de mille francs par le prince de Monaco.

Elle traitait alors son notaire en.confi- dent, en ami, elle lui promettait de reconnaître dignement son dévouement et ses services. ̃

Mais l'ingratitude est venue avec le triomphe, la richesse; c'est biehhumain, et aujourd'hui l'infortuné tabellion est forcé de s'adresser à. la justice pour obtenir le remboursement de ses commissions, de ses avances, de ses honoraires. Telle est, du moins, la prétention du client de M' Andrieux. Je dois dire que jusqu'ici les récriminations de. M. Aynaud m'ont paru plus acrimonieuses que solidement étayées de preuves,

Le spirituel avocat a bien un peu égratigné Mme Heddle, qu'il dépeint comme une veuve très vite consolée, ïnais très préoccupée de l'épitaphe à inscrire sur la tombe de son défunt mari, « ce qui était pour elle une source de gàîtê inépuisable ». --y- Tous ces hors-tTœuvre d'audience ne prouvent-point que l'ancien notaire de Cann&s n'ait été complètement réglé. Le Tribunal de première instance en a déjà jugé ainsi, et M. le premier président Péri vier demande vainement à M° Andrieux d'apporter à la barre des çhif- fres et des documents justificatifs. Jkprès une série d'incidents assez vio-: lents entre M° Andrieux, qui demande à verser au débat certaines correspon- dances, à la lecture desquelles ;Me Léon Renault, avocat de 'Mme. Heaâdle, s'op- pose énergiquement, affirmant qu'elles ont déjà été colportées hors du Palais, dans un but d'intimidation ou de scan- dale, l'audience est renvoyée à aujourd'hui mercredi.

Cette seconde journée judiciaire éta- blira-t-elle plus clairement le bien fondé des prétentions de l'ancien notaire? Jusqu'ici, il faut le reconnaître, «c'est bien le cas de répéter le mot classique « Much ado aboût nothing », et la, Cour paraît assez impatiente de sortir des anecdotes plus ou moins malicieuses pour enter, dans le vif du procès. ̃-&>- ̃*̃̃ r*. ̃ ̃ ̃ '•̃ Dans la nuit du 21 au 22 août 1893, un' vol considérable était commis dans les magasins de la Bénédictine, boulevard Montparnasse: 300,000 fr. de valeurs ap- partenant cette Société furent soustraites par des malfaiteurs^ restés, in- connus. •̃.̃̃- Longtemps -après, les administrateurs de la Bénédictine apprirent que la plus grande partie des titres disparus se trouvait entre les mains de la fameuse « Banque des voleurs » de Londres, avec laquelle ils durent négocier.

Mais, en dehors des valeurs qu'ils ré- cupérèrent ainsi, une liasse considérable d'autres titres demeurait introuvable, quand, le 18 février 1894, une valise restée en souffrance à- la consigne de la gare du Nord fut ouverte .par les employés cette valise mystérieuse rènferjnait un paquet d'obligations de la Bénédictine.

Quelques jours plus tard, un individu bien mis, parlant notre langue avec un accent anglais des plus prononcés, venait réclamer le colis. Il se donnait pour un ingénieur de Montréal nommé Elville. On l'arrêta, mais on l'interrogea vainement. Tout ce que voulut dire le pré-] tendu Georges Elville, c'est qu'il devait, remettre les valeurs à un nommé Menier, lequel attendait dans un café puis il se mit' à chanter, à danser la gigue, à déclamer des vers de lord Byroji, et pendant là longue détention préventive qu'il a subie, il n'a cessé de simuler la folie. Désespérant de découvrir l'identité de cet étrange personnage, le Parquet s'est décidé à le juger, et le soi-disant ingénieur comparaissait hier devant la Cour d'assises.

Les docteurs Motet et Garnier, commis pour examinerson état mental, affirment qu'il n'est pas fou le moins du monde.

A l'audience, cet aventurier, qui peut avoir trente-cinq ans, et qui appartient t certainement une :classe sociale .assez élevée, persiste dans son attitude ,énigjnatique.se contentant d'accuser. Meirier, qu'il traite de « canaille», et de prates^er de son innocence.

Depuis quatorze mois qu'il est en détention^préventive, jamais fln n'a pu tirer de lui,un cc^ot de .plus. ° Il est YraiserriblablQ qx® jury sg

trouve en présence d'un des agettts de la « banque des voleurs » de Lundis. Ce mystérieux accusé a été condamné à huit ans de travaux forcés.

•*•

La Cour de cassation de Belgique vient de rejeter le pourvoi de l'empoisonneuse d'Anvers, Mme Joniaux.

**#

Les débats du .procès en responsabilité intenté aux ingénieurs de Montceaules-Mines sont terminés.

Dans son réquisitoire, le procureur de la République a reconnu que MM. Saverot et de Beliefond sont des ingénieurs consciencieux et fort appréciés de leurs supérieurs et des ouvriers. Cependant ils ont commis des fautes professionneltés, ils ont une part de responsabilité certaine dans la catastrophe tant de malheureux mineurs ont trouvé la mort, et c'est avec raison que des poursuites ont été dirigées contre eux. Une amende sera suffisante pouf M. de Bellefond qui était en sous-ordre; mais, jâàTgré .tout le regret qu'il en éprouve, l'organe du ministère public conclut à l'emprisonnenément contre M. Saverot, auquel le Tribunal, accordera la loi Bérenger, s'il le juge opportun.

Me.Rougé,;défenseur do M. Saverot, prie le Tribunal de se rappeler les jugements du Tribunarde Saint-Etienne, lors des catastrophes des puits Chatelus et 'VerpiUeûx, en 1888 et en 1891, qui coûtèrent la vie à 78 et 206 victimes.

Le conseil général des mines réclamait déjà, comme aujourd'hui, des poursuites contre les ingénieurs, et cependant le Tribunal les a acquittés.

Les circonstances sont identiques et îe ministère public n'a pu établir les véritables motifs de la catastrophe de Montceau.

Le jugement sera tendu Vendredi.

̃" ̃

La Cour d'assises de la Drôme vient de condamner a quatre ans de prison, pour un vol qualifié commis à Mohtveïidre, le cordonnier ambulant Roux, affilié au groupe anarchiste de Romans, et meurtrier supposé de Mme de La Gardette, qui fut assassinée pendant la nuit du 24 décembre dernier, dans son château de La.G-ardette, près Bollène. C'est le vol de Montvendrë qui fît découvrir le misérable. Poursuivi par quelques paysans qui l'avaient vu sortir de la maison d'un sieur Clément la victime du vol il cacha dans un buisson trois magnifiques bracelets or, une croix avec perles fines et des boucles d'oreilles qui ont été reconnus ensuite comme appartenant à Mme de La Gardette.

Roux va être transféré à Orange ettftis à la disposition du magistrat chargé âe l'instruction du crime de Bollèné.

Albert Bataille.

lËGlUMiS ET HSPOIIDIIICES Du 9 avril

~vww«~ Bruxelles. M., de Montholon, notre nouveau ministre plénipotentiaire auprès du roi des Belges, a peine arrivé à son poste, a déjà su gagner l'estime de nos nationaux fixés en Belgique.

Jeudi dernier, il présidait à Verviers une fête debienfaisance donnée par l'Union française, pne représentation de gala au théâtre de la ville fut suivie d'un banquet où prireut place le gouverneur de la province de Liège, le bourgmestre, les échevms, les présidents des principaux comités français et un grand nombre dé Belges et de Français qui, par l'échange de nombreux toasts, parmi lesquels a surtout été remarqué celui du vice-président, M. Parfait-Dubois, ont témoigné des sentiments de cordiale sympathie qui existent. entre les deux pays. Un Appel aax Belge»

«wvu^ Lille. La Société des anciens officiers et sous-officiers belges, établie à. Roubaix, a pris l'initiative d'une souscription parmi les Belges habitant la région du nord de la France, pour élever sur une des places de la ville de Tournai, un monument à la mémoire dès soldats français morts au siège d'Anvers en 1832. ̃.

« Et depuis cette époque, ajoute l'appel lancé par la Société, la France,a toujours été pour la Belgique une mère nourricière, car deux millions de nos compatriotes gagnent leur vie en France. »

a Un Conflit

•~ Armentières. M. Hurtrel-Béghin, maire d'Armentières, dans une lettre adressée à M. le préfet du Nord, proteste énergiquement contre une note du préfet, nommant deux préposés d'octroi, pris dans les candidats navaient qu'insuffisamment répondu à l'examen du concours, à l'exclusion de ceux qui y avaient .brillamment satisfait, mais dont les opinions n'avaient pas l'orthodoxie opportuniste.

Ce simple conflit pourrait bien avoir des conséquences assez sérieuses.

Une Bombe

•v– Amieks". Ce matin, vers quatre heures, une bombe a éclaté dans la.ruedes Corroyers, derriérele quartier de cavalerie. L'engin avait été déposé à l'entrée d'une venelle de cave dont la maison à usage d'épicerie et debuvette était tenuepar une jeune fille pour le compte de ses parents. D'ordinaire elle couche seule dans l'immeuble. Par un heureux hasard, les dégâts matériels sont nuls.

La détonation a été formidable et s'est fait entendre dans toute la ville.

Un scandale

^wuw.' RoxTBAix. Un arrêté récent du citoyen Carrette, maire socialiste de Roubaix, ̃interdisait aux prêtres de porter ostensiblement t les derniers sacrements aux malades « afin de ne pas effrayer la population, en faisant connaître le nombre des malades Cet arrêté a amené, dimanche après-midi, une bagarre, rue'Saint-Laurent.

̃Comme le cuué de la paroisse Saint-Joseph portait le saint viatique à un moribond qui le demandait, un individu, sortant du cabaret, se jeta sur1le prêtre, cherchant àluî arracher; son surplis et la sonnette .que portait le sa-

cristain.

Un rassemblement se forma. Une jeune fille, Mlle Clara Bartet, souffleta l'auteur de ce scandale et reçut des coups de cet homme* un nommé Dautruit, qui finit par s'enfuir. Un jeune homme, Georges Lepercy, qui avait pi-ïs la défense du malotru^ insulta gra.yementle prêtre. Une enquête est ouverte sur ces faits plu3 que regrettables.

«~»~ iDinan. On a ramené hier, à Dinan, les restes du capitaine Bellamy, du 6e d'infanterie de marine, tué dans un combat au Dahomey, le 4 octobre 1892. Le corps du capitaine Bellamy est arrivé au Havre parte Pernambuco. Ce vaillant officier, gendre de M. le maire de Dinan, est mort à trente-troist -jans, après un an; de mariage.

Epidémie do «rlppe

•»~. Quimper. -Une épidémie deerippa sévissant actuellement sur le 118e de ligne, ^00 hommes ont été renvoyés hier pour imifc jours dans leurs foyer5 800 autres suivront dajis deux ou trois jours.

Il ne reste à la caserne que 84 mal&dfS

,57 sont à l'hôpital.

On va assainir à .fond la C|SÇ^e Çlî^&î i'a£8§gçe4es soldato.


tla conscrit quatre fol» père

««•"v*»» Atjxebrb. Le conseil de revision ie Monne a examiné, à Charny^ un conscrit çui est père de quatre enfants vivants, Il a tu le premier à 16 ans, le second à 17. Il s'est «arié à 18 ans et son épouse l'a rendu deux fois père depuis son mariage.

Im Croix-Ronge

-<»"«– Chalons-sur-Marne. Le général Hervé, commandant en chef le sixième eorps d'armée, et Mme Hervé viennent d'accepter la présidence d'honneur des deux eomités défartementaux de la Marne, d'hommes et de âmes, de la Société française de secoursaux blessée militaires des armées de terre et de mer. '̃• Hoeara électorale*

<««m> Clermont-Feurand. Les. opéra- tions. électorales qui viennent d'avoir lieu dans le canton de Lezoux ont été marquées par une rixe des plus graves entre, les partisans des deux candidats

Un coup de fusil a été tiré, blessant griève ment au ventre un jeune homme du village d'Orléat. Le Parquet est sur les lieux. »»»» Marseille. M. Duchatelet, officier d'ordonnance du général Duchesne, commandant en chef du corps expéditionnaire de Madagascar, vient d'arriver à Marseille avec tous les papiers et bagages du général. Il surveillera l'emménagement à bord. Il

Le commandant en chef arrivera le 12 courant, à dix heures, pour s'embarquer presque immédiatement.

Drame d'amour

«~»~«~. Toulon. Dans une villa de là station de Tamaris, une fille, Alice Tardieu, âgée de 25 ans, a tiré cinq coups de revolver sur le fils de ses anciens maîtres, avec qui elle dit avoir eu des relations.

Ce drame d'amour produit une vive émotion parmi la population des Sablettes et de Tamaris.

/Gâ ou ourse?

Séance nulle, avec tendances lourdes; Mais il n'y a pas grand'enose à signaler, à part une baisse, d'ailleurs bien peu forte, de 1 Italien et des rentes turques baisse causée par l'exécution de M. G. gros banquier de Milan, et la continuation de la liquidation des positions du spéculateur de Lille de qui nous parlions hier. Les affaires se font d'autant plus rares que Londres, dont les vacances de Pâques commencent jeudi pour ne finir que lundi, ne nous envoie pas son contingent habUueî d'échanges.

L'assemblée générale annuelle des actionnaires du Crédit Foncier a eu lieu aujour- d'hui au siège social, sous la présidence de M. A. Christophle, gouverneur.

Du rapport présenté au nom du Conseil d'administration, il résulte que la situation de l'établissement est excellente. Le chiffre des remboursements anticipés est en diminution sur celui de l'exercice précédent. Le produit net des prêts communaux et hypothécaires, y compris les prêts faits avec le capital social et les réserves, s'élève à 15,683,000 francs, soit, à une centaine de mille francs près, la même somme que l'an dernier. Les prêts hypothécaires^et communaux atteignent, pour 1894, le chiffre considérable de 231 millions. Dans ce total, les prêts communaux figurent pour 133 millions, c'est-à-dire à 85 millons de plus qu'en 1893. L'excédent des prêts nouveaux sur les remboursements dépasse 44 millions.

D'autre part, sur les 121 millions de valeurs composant le portefeuille, il y a 94 millions en titres du Trésor et en rentes ïrançaises? et ÎS> millions en obligations du Crédit Foncier. Si les provisions pour l'amortissement des emprunts ont diminué de 5 millions 1/4 sur un total de :'̃ 109 millions, il y. a aussi une diminution de 15 millions 1/4 dans le chiffre des primes, et cela fait une large compensation. Ajoutons que ces provisions, augmentées de la réservé obligatoire et des réserves diverses, représentent une somme de 145 millions, ou 85 0/0 du capital socia}.

Tous ces chiffres, et quelques autres encore, ont été commentés avec sa clarté habituelle par M. H. Christophle, qui a annoncé officiellement aux actionnaires l'emprunt de 250 millions dont nous avons parlé. L'allocution du gouverneur a été fort applaudie, et l'Assemblée a voté à l'unanimité toutes les propositions du Conseil approbation des comptes; réélection des quatre administrateurs et du censeur sortants'; élection de 'M. de Swarte en remplacement de l'illustre M. Pasteur qui a donné sa démission pour raisons de santé; et, enfin, un dividende de 44 francs par action. Les actionnaires ont t déjà reçu 25 francs le 1er janvier; le solde, soit i9 francs, sera distribué le 1er juillet.

-Les Sons du Congo sont recherchés à 103 fr. 75. Il est permis de présumer que les demandes vont se multiplier, en raison de l'imminence du prochain tirage, qui a lieu le 20 avril.

Nous rappellerons que ce tirage comporte un gros lot de 200,000 francs. Pour les cinq tirages suivants, qui auront lieu tous les deux mois à partir du 20 juin, le lot principal sera de 100,000 francs, et les vingt-quatre autres de 2,500 francs, de 500francs et de 200francs. Tout cela, sans préjudice du remboursement sans lots d'un certain nombre de Bons, à raison de 140 francs, remboursement qui aura lieu le 15 avril 1896.

A dater du 20 avril 1896, tous les bons sortis sans lots seront remboursés à 145 francs. L'année d'après, c'est à 150 francs qu'ils seront remboursés; et la prime de remboursement augmentant ainsi de 5 francs par an, jusqu'à 1 amortissement total, il s'ensuit que les derniers Bons seront remboursés à 595 fr., y compris les 100 francs du capital nominal. On semble convaincu que les Bons à lots du Panama dépasseront leurs cours actuels; cela nous paraît.en effet,assez probable. Mais alors, il est .évident que les Bons à lots du Congo monteront parallèlement, et avec d'autant plus de régularité, que leur valeur intrinsèque s'accroît de 5 0/0 par an.

COURRIER DES THÉÂTRES I

Le Théâtre des Lettres a donné hier plusieurs actes en vers qu'il convient de noter Songecreux, de M. Fortoul Pour la vie, dé M. Mitchel; Y Ame endormie, jolie fantaisie de M. Tûster, plusles Gueux, de V. Hugo, et l'Intermède, scène de M. Maurey, jouée fort bien par madame Roybet. Ce. spectacle n'était pas sans intérêt, mais il n'est pas possible de rendre compte de ces représentations sans lendemain. H. F.

Ce soir

Au Gymnase, première représentation, à ce

théâtre la Princesse de Bagdad, comédie

en trois actes, de M. Alexandre Dumas:

Jean de Hun MM. Dumény

Nourvady a Calmettes

Godler Dieudonné Commissaire de police Nertann

Richard Lérand Trévelé Gauthier

Antoine Ricquier

Joseph Schulz

Lionnette de Hun Mmes Jane Hading La gouvernante Lalauze

Une femme de chambre Dorval

Raoul de Hun Petite Scîmiitt

Rideau à 9 heures. On commencera à 8 h.1/2 Bar Romulus, comédie en un acte, d'Alexan1 Sre Dumas père.. A la Renaissance, avant-dernière soirée de gala (série B). 8 h. 1/2, la Princesse lointaine. Au théâtre Gluny, reprise de la Marraine 6e Charley (237e représentation).

Argus.

Aujourd'hui, à 1 h. 1/2, aux Folies-Dramatiques, répétition générale du Roi Frelon.

Voici la copiede la lettre adressée à M. Danbé, et qui est affichée au foyer des artistes de l'orchestré de POpéra-Comique ̃;

Cher maître et ami,

Voulez-vous être mon interprète auprès de tous ces messieurs- de- l'orchestre pourleur exprimer ma reconnaissance bien profonde et bien émue 1 Sous votre direction admirable, ils ont fait triompher l'oeuvre de leur ami Benjamin Godard, et c'est en son nom que je les remercie, de tout'

•œiir. '̃̃

Quant à. vous,, j'en aurais trop à vous dire I Dans l'exécution 'de la Vivandière, vous avez mis votre. grand talent d'artiste et votre souvenir' d'ami les deux réunis ont produit l'enthousiasme dont mon pauvre frère eût été si heureux .1 Merci à vous, cher ami, à tous, et bien affectueuses amitiés de votre reconnaissante Magdeleine Godard.

Demain jeudi, à quatre heures, troisième et dernière séance de là Société des instruments anciens, fondée par MM. Diémer, Delsart, Van Waefelghem et Grillet, avec le concours de Mlle Marcella Prégi et de M. Fillastré.- Conférence-causerie par M. Armand Silvestre.

Le Gymnase, à l'occasion des fêtes de. Pâques, donnera le dimanche 14 une dernière matinée de l'Age difficile et, le lendemain, lundi de Pâques, la première matinée de la Princesse de Bagdad.

m

M. Harry Blount, ancien secrétaire général des Menus-Plaisirs, prend la direction de ce théâtre.

.11

Aurions-nous le Théâtre Lyrique si souvent annoncé ? Cela est possible, après le succès qu'obtient chaque soir le Théâtre Mondain, qui mérite des éloges pour la façon artistique dont a été composé le spectacle d'ouverture. Il est certain qu'en persévérant dans cette voie, ce théâtre prendra prochainement la place <mi semble lui être assignée^ côté de nos deux grandes scènes lyriques^ Encouragé par l'accueil sympathique de la presse et du public, le Théâtre Mondain a décidé d'agrandir sa salle et de se présenter.dès le mois de septembre, comme le Théâtre Lyrique attendu depuis si longtemps.Il prendra alors le titre définitif de Nouveau Lyrique. Les travaux d'agrandissement, avec entrée sur la Chausséè-d'Antin, commenceront au mois de juin. ̃ .'̃̃

̃ -H»;

Voici la distribution du prochain spectacle du Théâtre Libre qui sera donné après les fêtes de Pâques, Si c'était. un acte de M. Paul Lheureux

François Poudry MM. Antoine

L'Homme Larochelle Mme Poudry Mmes Barny

La Fumée puis la Flamme, quatre actes, de M. J, Garaguel

Gèlyes 8 MM.Antoine

Bastide Gemier

Le beau Léonce Clerget

Lavastre F, Paul Edmond, Clotilde Mmes Laurent Ruault Jeannette Luce Colas Mme Sicard Garniery

Claire petite SuzanneMary

Ch. Frid.

A la Bodiniére

Aujourd'hui, à 4 h., troisième concert spirituel de charité avec le concours de Mmes la vicomtesse de Trédern, .Terrier-Vicini; MM. Auguez, Warmbrodt. Au piano, M. Maton.

La séance hebdomadaire de Mme Amel est reportée du samedi 13 au samedi 20.

C'est le jeudi 18 et dimanche 21 avril prochains que seront données, à 9 h.1/2 du soir, à la Bodinière, les deux seules représentations de Famille Paillasse, suite de ParisForain, de M. Jacques Redelsperger. Interprètes Mlle Marguerite Deval, MM. Tarride et Prince. Dès aujourd'hui le bureau de location est ouvert.

L'Ecole de chant Emilie Ambrei-Bouichère est transférée 74, rue Blanche (ancien hôtel Marmontel), où des salles d'étude et d'audition ont été spécialement aménagées. Tous les jeudis soir, séance de musique vocale et instrumentale, Demain, concert spirituel. Depuis un moisK les recettes des FoliesBergère atteignent tous les jours le maximum. Les luttes si intéressantes entre les Turcs de Stainboul et les champions français sont bien faites d'ailleurs pour attirer l'attention, et la curiosité dévient de plus en plus vive à chaque reprèsentotion;

De Monte-Carlo « On a donné hier soir, au théâtre de MonteCarlo, Mam'zelle Nitouche, brillamment et vivement enlevée par Mme Lambrecht, MM. Murator, Chambery, Nigri, Burslag, et les autres artistes.

» M. Aliniani a dirigé l'orchestre avec une véritable maëstria. L'opérette d'Hervé a fait salle comble, et la soirée a été charmante de tout point. »

De La Haye

« Au Théâtre Royal de La Haye, la saison de grand opéra a été fort brillante. On y a fort applaudi Mme Duval-Erard à&nsSigurd, Manon, Werther, etc. »

»u

Si les Montois se plaignent qu'on ne leur en donne pas pour leur argent, ils seront vraiment difficiles.

Il y a une dizaine de jours, au théâtre de Mons, dans la même soirée, on a joué Le tour du monde d'un enfant de Paris, drame-féerie en lé tableaux;

Werther, drame lyrique en 4 actes Les Surprises du divorce comédie en 3 actes.

Soit 19 actes ou tableaux.

On a commencé à cinq heures et fini avtnt minuit.

Les places les plus recherchées coûtaient 2 f ranci.

r--NN

Br uxelles aura lieu, prochainement, une première à laquelle la critique .pariaienne sera conviée.

Le théâtre Molière donnera les Pantins de Madame, pièce inédite de M. Albin Valabrègue, qui devait être jouée aux Variétés par MM. Dupuis, Baron, Cooper et Mme Céline Chaumont.

Chez M. Munier, elle sera créée par MM. Pons-Arlès, peut-être Courtes, Charles Lamy et Mme Jane May.

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De m j.i»

De Madrid:

Mon cher Boyer,

Le hasard, qui gouverne la. vie, a voulu que Coppée et moi soyons unis dans les gaies affiches de la Comédie et les admirateurs espagnols du grand poète français me chargent d'être leur interprète et de témoigner leur admiration pour ce Pater qui a eu un succès énorme. M. Colorado a très bjen ^adapté la pièce, et comme il est aussi un vrai poète, il a fait des vers espagnols de toute beauté. Bref, une soirée inoubliable. Veuillez donc, mon cher ami, être l'intermédiaire de ces affections internationales et dire à notre très aimé Coppée, dont la gloire est universelle, qu'à Madrid il est en ce moment en plein succès. `

Bonne poignée de main.

ï Blasco.

De Florence

« Au théâtre royal Pagliano, a été représenté pour la première fois à Florence le Christophe Colomb de M, Franchetti. Un seul morceau a été bissé, la marche du Concile. Dans son ensemble, l'exécution a été assez bonne. Public très peu nombreux.» Georges Boyer.

»»

PETITES NOUVELLES

Salle comble tous les soirs à l'Olympia, pour applaudir la troupe russe Ivanoff dans ses danses nationales. Prochainement, première représentation de Vile de Tulipatan. ̃

Nous apprenons avec regret la mort de l'un des fondateurs de la Maison Gellé frères, M. J.-B.-A. Gellé, chevalier de la Légion d'honneur, décédé à l'âge de 93 ans. Le service aura lieu mercredi 10 avril, à midi, en l'église de Néailly-sur-Seine. La famille prie ses amis qui n'auraient pas reçu de lettre de faire part de considérer le présent avjis comme une invitation. A

PETITE GAZETTE

Gftai)«attaj5p«V»,l«marq.angl.21,p«« Panorama

lis* Vie Spot*tiVe

LE TURF

COURSES A MAISONS-LAFFITTE

II y avait du monde hier à Maisons. Le Prix Lagrange a vraiment fait recette. La Compagnie de l'Ouest n'a pas pris une précaution mutile en organisant des trains supplémentaires elle les a remplis. Le Prix Lagrange a été gagné par le meilleur cheval du champ qui le disputait. Mais on peut dire que le poulain de Rolfe a surtout gagné par la force de sa qualité, sans une préparation quelconque, à moitié lui-même. Il a eu à subir l'assaut de Domfront, puis l'assaut de Launay. 'S'il avait eu ses moyens; ces deux assauts l'auraient moins gêné. Au montant du Prix Lagrange était ajoutée une coupe de Bariedienne en argent ciselé.

Le Prix de Montesson, 3,000 fr., 1,000 m., à été pour Goum (5/2), au comte de ClermontTohnerre (Dodge), battant d'une encolure Carnaval, au baron de Rothschild (Bell), et Irlande, à M. Jôrel (F. Gooch), troisième à une longueur et demie.

Non placés Etoile du Sud, Bracelet, Canotier, Arkansas II, Nénuphar.

Pari mutuel à 10 fr. 30 fr. Placés Goum, 13 fr.; Carnaval, 15 fr.; Irlande, 13 fr. Goum a été réclamé pour 2,500 fr. par le prince Soltykoff Carnaval par M. Gout pour 1,650 fr., plus le prix.

Le Pries de Becheville, 4,000 fr., 1,700 m., a été pour Il y Est (4/5), au comte de Clermont-Tonnerre (Day), battant de deux longueurs Accapareur, à M. Adler (Wheelan), et Œillet, au prince Murat (Schotter), troisième à quatre longueurs.

Pari mutuel à 10 fr. 16 fr. 50.

Le Prix d'Orgeval, 4,000 fr., 2,400 mètres, a été pour Alizé (égal.), à M. Mérino (J.Watkins), battant d'une courte tête La Vigie, à M. C. Blanc (Ellis), et La Bocca, à M. Dorian (Griffiths), troisième à dix longueurs. Non placés Siroco, Dignité, Galoubet. Pari mutuel à 10 fr. 20 fr. 50. Placés Alizé, 12 fr. 50 La Vigie, 13 fr. 50.

Alizé a été réclamé pour 16,550 fr. par Ml de Gheest. `

Le Prix Lagrange, 30,000 fr., 2,000 mètres, a été pour Omnium II (5/4), à M. E. Rolfe (Rolfe), battant d'une encolure Laùnay, à à M. H; Say (Jones), et Domfront, à M. Holtzer (Griffiths), troisième à une courte tête. Non placés Rio Tinto, Bien Aller,. Muguet, Rambouillet, Sforza, Quaterné. Pari mutuel à -10 fr. 21 fr. Placés Omnium n, 14 fr. 50; Launay, 28 fr. 50; Domfront, 27 fr.

Le Prix de Villechétive, 5,000 fr., 2,200 m.. a été pour Mahogany '(7/2), à M. H. Say (J, Jones), battant de trois quarts de longueur Grenadier, au duc de Feltre (E. Watkins), et Premier Né, à M. Ch. Pratt (J. Watkins), troisième à six longueurs.

Non placés Gui, Barioleton, Séducteur, Confident, Feuille de Palmier.

Pari mutuel à 10 fr. 37 fr. Placés Mahogany, 18 fr.; Grenadier, 21 fr. Premier Né,

fr.

29 CONCCUAS HIPP1QUH

CONCOURS HIPPIQUB

Je ne sais'si l'on avait ajouté dés guichets, mais le manège, les tribunes tout était plein. Après les examens d'éqùitation de la matinée qui oiit donné comme lauréats médaillés d'argent MM. Plocque, Goldschmith et Marcou, comme médaillés de bronze MM. Galbrin, Rocherolles, Motard, de Joannio, Fuchs, Schlumberger, Baudouin frères et Mareou, le jury 8,'est reposé, mais pas longtemps. A midi et demi, il reprenait l'examen des attelés seulsj accordant le prix extraordinaire à Vampire, bai foncé assez brillant, et le premier prix à un joli bai, nommé Elégant. A trois heures, ont comparu les mails au son des trompettes d'un groupe de guards.Le jury était parqué au milieu de la piste, dans une petite roulotte où étaient exposés les objets d'art destinés aux ^propriétaires des coaches. A vrai dire, je n'ai pas vu un seul 1 attelage de coach ayant le cachet du vrai coaching; mais il y avait cependant des" chevaux bien appareillés et de bonne figure, ceux de MM. deLa Haye-Jousselin et du ba- ] ron de Zuylen.

On attendait impatiemment le concours des ] dames qui n'a commencé que vers -quatre heures;et demie; il y a eu de très jolis pu-cours, notamment celui de Mme Hucher avec Dolly qui n'a pas fait de faute. Mme Hucher, qui ] connaît bien son tracé de l'Hippique, montait six chevaux dans l'épreuve. Sur le dernier, une jument nommée Sabrette, elle est tombée avant d'aborder la barre fixe. Mais elle s'est relevée aux applaudissements qu'entraîne forcément la remise en selle après la chute, et a terminé son parcours. Mme Hucher avait déjà eu maille à partir avec sa seconde monture, qui avait eu le caprice de tout franchir, les soldats de planton, les chaises, les caisses de fleurs, les membres du jury, en un mot, toutes sortes d'obstacles imprévus.- On a beaucoup apprécié les qualités d'écuyère de Mme Robert, admirablement placée et très en progrès. Mme Robert est élève de Mlle Elvira Guerra.

Voici d'ailleurs le résumé de ces épreuves l«r prix, Dolly (Mme Hucher); 2e prix,Boby (Mme Robert); 3e prix, Frida (Mme Harnacher) 4e prix, Soda (Mme Hensman); 5e prix, Charmeur (Mlle Lefèvre) 6e prix, Serpolet (Mme Robert) 7e prix,_ Noisette (Mlle Lalanne). Flots Rosita (Mme Hucher); Bijou (Mlle Lalanne); Bay Prince (Mme Hucher) Secrétaire (Mme Hensman) Pervenche (Mme Hucher); Chloé (Mme Brécely) Gold Lace (Mme Hucher). Remarqué dans les tribunes: Mmes la du- chesse de Reggio,-la baronne de Dampierre, la marquise de Bailleul, Zurlinden, la com- tesse de Bammeville, la comtesse de Mira- mon, Jurien de La Gravière, Subervielle, la comtesse du Liscoët, la comtesse Mimerel, la comtesse de Montauzon, Simon, La Haye- Jousselin, la marquise de Corcelle; la marquise de Saint-Sauveur, la comtesse du Bourg, de Gournay, la vicomtesse de Matharel, la vicomtesse de Morgan de Maricourt, la comtesse de La Boutetière,la comtesse deBreuil,la comtesse de Maillé, la baronne de St-Amand, la baronne de Précourt, la vicomtesse deVeauce.la comtesse du Chaffault, la marquis de Barthélemy,la baronne deZuylen, la comtesse de Treveneuc, la marquise de Quinemont, la comtesse de St-Genys, la comtesse deChampagny,la baronne de Langlade,là baronne de Sachs, la baronne Le Lasseur, la comtesse de Quelen, la comtesse de Senevas, la vicomtesse de Janzé, la baronne de Boisaubin, la comtesse de Villaines, la comtesse de Monti de Rezé, la baronne Baillod, la mar- quise Baudon de Mouy, la vicomtesse de Marcillac, la baronne de Fonscolombe, la baronne de Lamothe, de La Faulotte, Chaix d'Est-Ange, R. de Fontenay, comtesse de Boisgelin, la baronne de Loire, la vicomtesse de Kergariou, la vicomtesse de St-Genys, la comtesse de Vergès,la vicomtesse de La Tour du Pin, la comtesse de Chabannes-Lapalice, la comtesse d'Yonville la marquise de Croix. Les généraux De Launay, Négrier, Haillot, Charreyron, Coiffé, Despreuilles, Farny, Renault-Morlière, Ubermann, Arnould, Faverot de Kerbrech, de Sesmaisons, Meunier, Baillod, Cabrier. Les inspecteurs et,directeurs des Haras Plazen, Portales, Hornez, Chambry.

YACHTING

Les deux journées de régates organisées par la Société nautique de Marseille avaient ramené dans le Vieux Port un grand nombre de yachts tant à voiles qu'à vapeur. De Cannes et de Nice, ils avaient rallié l'antique Lacydon afin d'être prêts à appareiller" dimanche matin à la première heure.

Aux premières heures du jour, il ventait petite brise le temps était asse_zbeau; peu à eu elle fraîchissait suffisamment pour rendre les courses intéressantes. Dans la grande série le cutter Ailsa, en l'absence de Britannia, a gagné comme il a voulu. Dans les 10 à 20 tx, Bebelle, ex-Luciole I, est arrivé premier, et Cygne, à M. Rollandin,second. Dans les 5 à 10 tx les trois yachts neufs français

sont arrivés dans l'ordre suivant l«r Luciole II, au marquis de Torcy et vicomte de Pont de Gault de Saussine; Rolla Ifl, à MM. Giraud et Sahuqué; Sainet Martial, au vicomte de Rochechouart. Dans les 3 à 5 tx \& LqIq, à M. Nano; Delanagh, à M. O'NeiU; 3<> BlueSky, à Mme A. Politis. Dans les 2 à 3 tx Tosca, à M. Meynadier; Myrtha, à MM. Barrai et Grandval; 3e. Coccinelle, à M; Château. Enfin, dans la petite série Checliette, à M. J.Picoh, a battu Balancine, à M. Barnier, second, et Pierrette, à M. P. Martin, troisième. '• Le deuxième jour, lundi, la mer, avait grossi et le vèht était devenu très fort fort peu de yachts ont pu sortir, ce qui est fâcheux, car il devait y avoir des courses d'ensemble. Le cutter de M. Walker, Misa, qui avait appareillé, a cassé sa baume dans un coup de vent et il a dû rentrer au port. L'avarie n'empêchera pas Ailsa de reprendre la mer aujourd'hui à destination derîledeWight. Le banquet traditionnel a eu lieu dimanche soir. Un grand nombre de yachtsmen et de -notabilités, entre autres le capitaine- de frégate Correil, commandant la canonniére YAchéron, et les lieutenants de vaisseau commandant les deux torpilleurs qui avaient assisté aux régates avec leurs bâtiments, s'étaient pendusRappel des membres du bureau "dé la Société. De nombreux toasts ont été portés au dessert et les invités ne se sont séparés que fort tard dans la soirée. .• ww»ww La clôture des réunions nautiques du littoral se fera les 15 et 16 avril à Toulon, la Société Nautique Toulonnaise a organisé des régates internationales. Le protectionnisme appliqué au yachting ne ma jamais paru une idée juste. Je ne partage pas l'opinion de ceux qui disent « Ayons une jauge qui soit favorable nos yachts de course et qui soit défavorable à ceux des étrangers nous assurons ainsi le développement de la construction française. » A ceux-là je réponds « Faites de bons bateaux, de grande marche, tenant bien la mer, d'un travail soigné, à des prix raisonnables, et les yachtsmen français n'iront pas chercher des yachts au dehors. »

Pense-t-on, par exemple, qu'un amateur désireux de posséder un petit yacht de un tonneau, pouvant se le procurer, type Chechette, pour 2,000 francs en France, préférera l'acheter en Angleterre où le même genre de bateau coûte jusqu'à 6,000 francs ? Ce n'est guère probable. Ce yachtsman fera sa commande dans son pays, puisqu'il trouvera aussi bien et à meilleur compte..

La muraille de Chine dont on voudrait entourer notre construction est une mauvaise inspiration. Sa valeur s'est affirmée de telle façon qu'il faut, au contraire, lui faciliter les moyens de recevoir des ordres du dehors. Or, pour que, d'un côté, lesyachtsmen étrangers fassent construire chez nous, et que, de Pautre, les nôtres aillent au delà de nos frontières prendre part aux réunions nautiques, il est indispensable que nous .ayons une jauge commune aux divers pays chez lesquels le yachting est en grande faveur.

J'ai lu quelque part récemment que si le Y. C. F, adoptait la nouvelle jauge anglaise, nous serions envahis par tous les anciens racers de nos voisins qui les mettraient en vente à bas prix afin de s'en débarrasser. Ce raisonnement ne tient pas debout, car du fait même de l'entrée en vigueur de la formule que le Y. R. A, est en train d'élaborer, tous les anciens yachts de course se trouveront déclassés.

II me semble peu probable que nos yachtsmen achètent de tels bateaux, même à très bon marché.

De l'avis de yachtsmen compétents, et c'est aussi le mien, le libre échange seul assurera l'existence et l'expansion de notre construction. Or, il ne peut en être ainsi que lorsqu'on aura adopté une jauge nous permettant d'aller chez les autres, comme aux autres de venir chez nous. Quant à la protection très légitime à laquelle ont droit les propriétaires et les constructeurs français, elle réside dans de très fortes primes à leur accorder à titre de récompenses pour leurs efforts et leur initiative. De cette façon tous les intérêts seront sauvegardés.

«-~ <–• Le succès dans lés régates des côtes de ÇiMvence des. yachts sortis des ateliers français ont valu des ordres nouveaux a nos architectes navals..Voici à l'heure présente, quels sont les plans à l'étude Par M. Gùédori un tonneau pour le comte Biscaretti di Ruffia, propriétaire du s, y. Béatrice; un tonneau pour M. Kousnetzoff, propriétaire du s. y, Foros un cinq tonneaux pour M. Ch. Barton, propriétaire du s. y. Gtadys.. Par M. A. Lemarchand un tonneau pour Mme A. Politis, propriétaire de Blue Shy, exMaïa..

Par M. G. Sahuqué un tonneau pour le comte Biscaretti di Ruffia un tonneau pour M, Hebenstreit, propriétaire de Olga. Ces commandes de yachtsmen étrangers sont infiniment flatteuses. Celle de deux un tonneau faite en même temps à MM. Guédon et Sahuqué va permettre à nos architectes navals bordelais de rivaliser d'habileté et de talent dans la confection de ces petits racers. Quant à l'ordre de M. Ch. Barton, il me parait avoir une sérieuse importance. Un yachtsman anglais faisant construire un yacht en France n'est point chose ordinaire, d'autant plus que le propriétaire du s. y. Gladys possède déjà plusieurs petits racers venant d'Angleterre, tels que le un tonneau Baby, le deux tonneaux Pichle et le un tonneau neuf Flash, qui a fait ses débuts le mois dernier sur le littoral. Le futur cinq tonneaux qui sera conçu' par M. Guédon ne devra pas être seulement un bon bateau, il faut qu'il soit remarquable, car nos voisins auront l'œil sur lui.

«– La semaine dernière, en quittant Nice pour se rendre à Cannes et de là à Marseille, un accident, heureusement sans gravité, est survenu à Britannia. Le pilote qui dirigeait le yacht du prince de Galles a sans doute mal pris ses repères. En passant par le travers du delta du Var, il ne s'est pas porté suffisamment au large, car le yacht s'est enlisé dans les dépôts formés par le fleuve. La mer était excessivement calme et la brise était légère. On a attendu des secours qui sont venustrès promptement. Les deux ikmorqueurs Vent Bebout et Commerce ont frappé un fort grelin sur l'arrière de Britannia et en quelques tours d'hélice ils l'ont ramené au large. Le yacht a aussitôt appareillé et continué sa route sur Cannes, où il mouillait quelques heures après. Le capitaine Carter va prendre ses dispositions pour retourner en Angleterre et se préparer à de nouvelles luttes avec Ailsa. C'est le 17 mai prochain, aux régates données par le New Thames Yacht Club, que les deux grands yachts se rencontreront de nouveau.

Jip Tops ail.

PETITES NOUVELLES

Vilûcipêdie. Le club l'Omnium excursionnera aujourd'hui, si le temps le permet, à la Neuville, près Conflans.

Notre confrère le Vélo vient de faire paraître le règlement complet de la course de Bordeaux-Paris qui se disputera les 11 et 12 mai 1895 (5» année). En voici les articles principaux Il y aura trois catégories de coureurs les coureurs de vitesse professionnels les amateurs selon les règles internationales; les routiers. Feront partie de cette catégorie les coureurs âgés de trente ans au moins le jour de la course. En seront exclus les trois premiers d'une course sur route disputée depuis le 1er janvier 1894 et .le premier classé des routiers de Bordeaux-Paris, en 1894.

Chaque catégorie recevra des prix spéciaux. Aucun engagement ne sera valable s'il n'est accompagné du droit d'entrée de 20 francs remboursable aux partants. Les amateurs paieront un droit de 6 fr. 25 non remboursable. Les engagements seront clos le 30 avril à minuit et devront être adressés au Vélo, 48, rue Vivienne. Le départ des amateurs aura lieu à 9 h. 1/2 très précises, à l'endroit dit les « Quatre-Pavillons » (Bordeaux). Celui des coureurs de vitesse et des routiers sera donné au même endroit à 3 h. 1/2 du soir.

Voici les grandes lignes de l'itinéraire Bordeaux départ; Angoulême (127 kil.), Ruffec (169 kil.),! Coufrë-Vérac (200 kil.}, Poitiers (235 kil.), Châtellerault (268 kil.,), Sainte-Maure (304 kil.), Tours (339 kil), Blois (398 kil.), Orléans (455 kil.), Etamçes (519 kil.), Versailles (573 kil.), Paris (591 kil.). A toutes ces villes sont établis des contrôles où les coureurs seront tenus de signer la feuille ad hoc qu'on leur présentera. La durée maxima de la course sera de quatre jours; r •.̃•

Robert Milton.

Le T. C. F. vient d'arrêter, comme suit, la liste de ses excursions pour le mois de mai 5 mai.– Mantes, 50kil. Départ a 7 h. 1/4; Porte Maillot; chalet du Touring-Club.

19 mai. Montléry, 35 kil. Départ 7 h. 1/ même endroit. 26 mai. Cernay-la-Ville, 41 kilomètres. Départ à 7 heures, mêijrie endroit. Les capitaines de route seront MM. Demont et Pray-Ravion.

f Mémento cycliste Le grand monde ne monte que de.s Clément. anivi ̃

Voici l'itinéraire qui sera suivi par Edouard

de Perrodil dans son voyage de Paris à Milan. Départ de Paris samedi prochain 13 avril; à 7 heures du matin, place de la Nation. Sortie de Paris cours de Vincennes, pont de Charenton. lre journée samedi 13 avril <166 kil.). Paris, Sens (3 h. 40) Auxerre (9 h. soir).

journée dimanche 14 avril <189 kil.). ). Auxerre, Montbard (1 h. soir) Dijon (6 h.) Beaune.

journée lundi 15 avril (186 kil.). Beaune, Mâcon (midi) Lyon (6 h.) Vienne (9 h. 30). 4e journée mardi 16 avril (198 kil.). Vienne, Valence (10 h. 30) Orange, Avignon (9 h.). 5° journée Mercredi 17 avril (140 kil.). Avignon, Tarascon (8 h. 40 matin); Arles (10 h. 40); Marseille (6 h.)

journée Jeudi 18 avril $03 kil.). Marseille, Toulon (9 h. 25); Cannes (9 h.).

journée Vendredi 19 avril-.(175 kil.). Cannes, Nice (8 h. 20) Col de Brouin, Coni (8 h. 30). journée Samedi 20 avril (161 kil).). Coni, Turin (12 h. 15f Vereeil (7 h. soir). journée Dimanche 21 avril (71 kil.). Verceilj Novare, Milan (midi).

Arrivée à Milan le dimanche 21 avril, à midi. Le Touring-Club de France inaugure cette année la série des Voyages scolaires à bicyclette (Préceptorat sur route), pour les élèves de 13 à 19 ans des lycées, collèges et écoles. La direction de ces voyages est confiée à un membre de l'Université de Paris, M. Etevenon, qui est chargé de s'assurer la collaboration de professeurs. Voir pour détails au siège social, ou écrire au président du T. C. F., 5, rue CoqHéron.

Vacances de Pâques, 8 jours. Châteaux de la Loire.

Football Rugby. Le championnat du SudOuest n'a pas donné de résultats, les équipes du Sport athlétique bordelais et du Stade bordelais n'ayant pas réussi à marquer de point. –A Grenoble, laflnale du championnat du SudEst a donné la victoire au Football Club de Lyon par 6 points. Le lycée de Grenoble n'a pu marquer de points t malgré une belle dé-

fense.

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PLAISIRS PAR!SIENS

Programme des Spectacles

MATINÉE

IWOUVEATJtCIRQUE. 2 h. i/2. La Reine de 11 Bercy. •̃

SOIRÉE

aPERA. 7 h. 3/4. Sigurd. Demain, Relâche.

~i U Demain, Relâche.

FRANÇAIS. 8 h. 1/2. L'Ami des Femmes. OPERA-COMIQUE. 8 h. 1/2. La Vivandière. ODEOiq. 8 h. 1/4. Pour la Couronne. riYMNASE. 8 h. 1/2. Romulus, la PrinU cesse de Bagdad.

VAUDEVILLE. 8 h. 1/2. Ma Femme est I Docteur Monsieur le Directeur.

RENAISSANCE, 8 h. 1/2. La Princesse H Lointaine.

l/ARIETES. 8 h. 1/4. La Partie d'échecs f Chilpéric.

CHATELET. 8 h. 1/4. Cendrillon.

nALAIS-ROYAL.– 8 h. 1/4. J'attends Ernest; le Paradis.

PORTE-SAINT-MARTIN. 8 h. 0/0. Le Collier de la Reine.

GAITE. 8 h. 1/2. Rip.

AMBIGU. 8 h. 1/4. Gigolette.

1UOUVEAUTES. 8 h. 1/4. Chiquita; Hôtel du Libre-Echange.

BOUFFES-PARISIENS. 8 h. l/.4> L'Ecole des Vierges la Saint Valentin.

FOLIES-DRAMATIQUES. Relâche.

MENUS-PLAISIRS. 0 h. 0/0. Relâche. CLUNY. 8 h. 1/4. La Marraine de Charley, flOMEDIE-PARISIENNE. 8 h. 1/2. MadeC moiselle Eve; Salomé-: HJOUVEAU-THEATRE. 8 h. 1/2. Le Dragon 11 vert. ̃

DEJAZET. 8 h. 1/4. Les Forfaits de Pipermans la Faute de Mme Robinet.

THEATRE DE LA REPUBLIQUE. 8 h. 1/4. Le Gamin.de Paris; le Nom fatal.' BOUFFES-DU-NORD, 8 h. 1/2. Le Christ. MONCEY. 8 1/2. Madame Sans-Gêne. CIRQUE D'HIVER. 8 h. 1/2. Exercices tj équestres.

NOUVEAU-CIRQUE. 8 h. 1/2. La Reine de, j, Bercy, bouffonnerie nautique.

TOUR EIFFEL. Tous les jours, de 10 heures du matin à la nuit.

FOLIES-BERGERE.– 8 h. 1/2.-Spectacle varié, f Pantomime, Ballets. SCALA. 8 h. 1/2. L'Orgie romaine. LA CIGALE. 8 h. Au Marché des Innocents. Spectacles, Plaisirs du jour

JOLIES .BERGERE FIOLIES nERGÈRE FOLIES nERGÈRE

LA BELLE OTÉRO

LA PRINCELSE IDJEA MABEL LOVE

GRANDES LUTTES Internationales

Jeudi,Dim.et Fêtes,Matinée

1K0UVEAU CIRQUE NOUVEAU CIRQUE NOUVEAU CIRQUE

REINE DËBERCY Bouffonnerie nautique

ELDORADO DUCLERC, E. LEKAIN, MIETTE IjLDORADO LAHivE,FERNT,M!GNTCHÀRMONT,Ferté Les Dymat, chansr Tierct– RE VUE-EXPRESS S GALA AUGUST" LERICHE, EMn,n«D'ALENÇON CALA Mm" Thibaud, Stbllt, Stéfant, Cimier Poun, SUMAC, IJBBKT. -.Z'OiîGZJ? ROMAIN^

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Déplacements

Mme la marquise d'Oilliamson, à Ussy. Le marquis d'Argenson, au château des Onnes.s Mme là comtesse de Maigret, à Tamaris.- M. de Branges de Bourcia, a Paris.

Le baron Henri de Montesquiou, à Paris. Mme R. de Grandry, à Moutier.

M. de Marveille de Calviac, à Parle.

M. Robert de Massy, à Hairouville..

Mme la comtesse de Lodière, à Paris. > Le vicomte d'Armaillé, à Paris.

M. Henry de Montbrun, à Paris.

Le baron de Kiggen, à Paris. Le comte d'Aramon, à Paris.

Mme la baronne Regnault, à Tamaris.' Le général Fayet, gouverneur de Dijon, à Dijoiv Mme la comtesse Arthur de Maigret, à Epérnày. j Mme la baronne Seillière, douairière, à Saiutô^j Mesme. J* Mme de Pommey, à Monte-Carlo. xb M. de Moncourt, à Angustot-Blainville. f Mme la marquise des Isnards, à Avignon. V Le commandant Sansal, du 20e chasseurs à cheval, à Châteaudun.

M.,de Falloy, à Paris. i M. H. de La Salle, à Fosseuil. Le commandant Servan, à Saint-Nazaire. · Mme la marquise de Valori, à Paris.

Le comte Leièvre de^Béhaine, à Rome.

Le vicomte de La Redorte, à Paris.

Mme la baronne Vita, à Lyon.

Mme la marquised'Aubéry, à Paris.

Le comte Auguste de Blanjjy, à Paris. > Mme la comtesse Edmond de Pourtalès, à Biarrritz. » Le comte de Quelen, à Paris. Le.comte des Monstiers-Merinville, à Paris. i Le comte de Labosse, à Paris.

Le comte de Galliffet, à Paris. Le comte de Person, à Blois.

Correspondance personnelle

S.B. 26. Préven. 1. p. tôtposs. Viend. end. indiq. S. S. G. Impossible samedi.Jeudi 18 même heure. A. M. F. 47. Rép. à v. Lettre Bur. convenu.^ M. A. 3. Heu d ret. tou m. sent, à bient. Vous me faites un très grand chagrin. Antoine. Fort heureux Oui, je veux. Ecris arrang. Rub. bl"

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-;•; AVIS ̃ *i#,A Messieurs les Actionnaires de la SOCIETE ANONYME DES BAINS DE MER ET DU CERCLE DES ETRANGERS DE MONACO sont informés que l'Assemblée générale extraordinaire, convoquée pour le 29 mars courant, n'a pu avoir-lieu par suite de l'insuffla&nce du nombre d'actions déposées. î /Ionformément à l'article 16 de l'Ordonnance \l Souveraine, en date du 5 mars 1895, les Actionnaires sont convoqués à une nouvelle Réunion extraordinaire qui aura lieu LE MARDI 30 AVRIL 189Ç

à midi, au siège de la Société, à Monaco. ORDRE DU JOUR: Modifications aux Statuts. OFFICIERS BIINISTÉRIELS

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nlle,22 a.jdenï.pLfme de ch.sait coud.et sêrv.àtab. 1? Quitté eauseTdécès.B.réf.J.V., 155,r. St-Antoine. Mlle HiG.,36,b6uley.Arago,demande place femme de chambre, sait coudre, bonnes références. Pme de chambre, 26 ans, arriv.de prov. sach.ling., I serv.table, dés, pl. B. référ, J.R., 13, rue Lincoln. me de chambre, 25 ans, sachant coudre et service de table,'désire, place, 91, rue Legendre, p,K. emme de chambre couturière, 6 ans mêmemaison, demande place. L. M-, 87, aven. Villiers, Fme de chambre sach. costumes, modes et coiff., désire place, bon. réf. 0.0., 195, bd St-Oermain. ̃Jenime de chambre veuve, 28 a.,dés.pl. chez dame ff seule. Ecrire poste restante, r. Milton, A. M.R. me de chambre, 22 ans, demande place, s'occuff perait d'enf. Bons rens. C. F., 2, rue de Fouroy. Fme ch.6.a.même mais.dem.pl. Ec.M.C.r.Rodier,14 Bonnes à tout faire

JEUNE FILLE, 20 ans demande place bonne à tout faire ou bonne d'enfants. Bonnes référ. Ecrire 0. B. 4, Figaro. `

Demoiselle demande place bonne à tout faire. Sait cuisine. P.O., rue Lamartine, 44. jeune femme mariée' désire faire bon ménage J ou journées. B'. S., 4, avenue Percier. 0 Bonne à tout faire,22 av,«ach.cuisine,ménage,dés. pi. dans mais, bourg, Réf. S,xue du Roule, R.H. Bonne k tout faire dés.pl.Réf.12 a.Eer.P!F.,Figaro jeune fille, 23 ans, demande place bonne à tout faire. Bons certificats, Ecrire Figaro, M. J. onne à tout faire demande place. Bonnes réféU renées. Ecrire J. L., 22, rue Jean-Goujon. Jeuije fille, 19 ans, arriv, province, désire place bonne à tout faire. 21, rue des Pyramides, A. T. Jne fille arriv.prov.,22 a.,6 a. même mais.,dem.pl. bonne h tout faire. B. J.,r.la Tour-des-Dames,16. Luxembourgeoise^ a.,dem.pl.'bonhe a t. faire ou ~euisirlière. 5 a. même mais. M.W., 2, r.Marbeuf. Femme d'ouvrier propre et active cherche à faire des ménages.S'ad.Mme Graub,19,r.La Chapelle. jne fille; 22 a., sach, bien cuïsine,dem.pl. bonne à tout faire.Bons certif. L.D., 53, rue Saint-Didier. Dlle, 27 ans, fais. très bien la cuisine, dem. pl. bonne à tout faire. 6 ans même maison. Références verbales. M., 27, avenue Mac-Mahon. Bonne à tout faire, 35 ans, demande place. Fait bien cuisine. Ecrire C. M. C., au Figaro. Jeune fille, 26 ans, demande place bonne à tout faire. Bonnes référ. C. B., 3, rue de Médicis. Dlle arrivant de son pays, forte; courageuse, dés. place à tout faire près dame âgée ou dans ménage sans enf. B.réf. Rue Muller, 32, Segonds. Vve,50 ans,dem.pl.à tout faire chez 1 ou 2 person. âgées, bonnes réf. 123, avenue d'Orléans, M. G. me V.R. demande place chez monsieur ou dame 111 senle pour tout faire. 9, rue Fenoux: onne à tout faire, excellentes référ,, dem.place D cliéz 1 ou 2 personnes. A.B. 4, rue Beaure~ard. Bonne à tout faire dem.pl. Réf. L.M. 7,rue Léonie. Dlle, 52 ans, désire place bonne à tout faire chez Mr seul, bonnes réf. D.B. 57, rue St-Lazare. Personne 29 ans, représentant bien, désire place à tout faire chez 1 ou 2 personnes, voyagerait, et 7 ans même maison, partie pour cause de décès. S'adresser J. V. 3, rue Nouvelle. nne à tout faire, 40 ans, sach. très bien cuisine, dem. place chez Mr ou dame seuls,10 ans même maison, très bons certif. Roblqt, rue Cardinet,170. 'Iftànne a. tout faire, 25 ans, désire place, très bons D renseignements. D.R. rue Valenciennes, 3. lie 24 a. ,sach.cuisme,èouture,dés.pi.à t.faire ou fme de çh.B.réf.A.P. 20,rue Boissy-d'Anglas. jeune fille 24 ans désire place à tout faire, bonnes références. Ecrire C.P. 112,boul.Haussmann. onne à tout faire faisant cuisine, 5 ans de référ., dem.place Paris ou camp. L.Ai.rue Vïsconti,i5. Vve 40 ans dem.place à t.faire près pers.seule,fait cuisine, couture, b.réf. J.V. 38, rue de Grenelle. Bonne à tout faire,sach.bien cuisine, dem.place, recommandée par maît.B.B. 101,rue St-Lazare. l!ve,34ans,dés.place à tout faire dans ménage ou f près personne âgée. Rue d'Am sterd.am,52, P.M, Dlle, 26 ans, demande place bonne à tout faire, D sachant cuisine. M.P. 58,boulevard Clichy. Bonne à t.faire, 20 a., Alsacienne, pari. bon allem.. sait bien cuisine, dem.pl. J.W. 200, bd Pereire. Bonne à tout faire,28 ans, sach.bien faire cuisine et service table, dem.place dans maison bourg. Bonnes références. L.C. 10, rue Brémôntier. lionne à tout faire, 29 ans, sach.bien faire cuisine. D désire pl. B. réf. E.A. rue Godot-de-Maùroi, 5.


̃ 'Cuisiniers

rtuïsinier-pâtissier-glaçier, SS ans, bonnes réfé- Ij rences demande place dans maison bourgeoise. E. L., 24, me Saint-Didier.

Chef cuisine, dés. pl.,bon. réf. A.D.38,r.Ponthieu. cuisinier, 33 ans, très bonnnes références, demande place. Delafosse, r. Saint-Dominique,101. Cuisinier valet de chamb., 2 ans même maison, demande place. Ecrire B.F., 157, av. Wagram. ne homme, 23 ans, cuisinier valet de ch.,2 a. en 2 mais.,2moisancercIe.dem.pl.O.M.9,r.Montabor, Cnisinier,25a.,dés.pl.,b.réf .203,fgSt-Martin. L. V. nisinier-valet, 24 ans, bonnes références.faisant i pâtisserie,dem,place.Ecrire E.D.,r.Taitbout,73. Bon cui8inier,vaI.,dem.pt.L.O.,62,r.St-Dominiqnë! Cuisinières

nne cuisinière, 26 ans, ans de références, DO demande place. Ecrire 6, rue Surcouf, C. K. n demande 74 rue de Rivoli bonne cuisinière sérieuse faisant ménage, renseignem. exigés. Cuisiniêre,24 a.,dem.pl. Boh.réf.N.,7,r.R,ennequinT Très bonne cuisinière, bonnes références verbales.. demande place. R. B., rue de Laborde, 43. Cluisinière, 27 ans, ou bonne à tout faire, demande I place. Bonnes référ. H.C.,30, r. Constantinople. Bonne cuisinière, 34 ans, sachant faire ménage, bonnes refér.dem.place. L.C., Bd Magenta,134. Très bonne cuisinière demande place.3 ans même maison. Très bon-rëf. R.G.,ruû Saint-Didier,33, 2 cuisinières où à tout faire,32 et 34 a.,dem.place. Bons. certificats. C. P., 50, rue de Saintonge. riuisinière Suissesse, 30 ans, demande place. Bonnes référ. Ecrire M.D., rue de Longchamps, 68. Bonne cuisinière, 34 a., sort. du Cercle connais. pâtis, et glac., dem. pi. M. H., 10, r. Ponthien. (luisinière-pâtissière, demande place, 6 ans dernière maison. C. N., 66, rue Miromesnil. onne cuisinière, dem. place. Bonnes références; 12 a. même mais. E. a, 32, place St^Ferdinand. ("" luisinière, faisant ménage, 32 ans, désire place. I Très bonnes références. C. P., 80, r. Demours. nlle,43a., bnecuisinière, dés. pl., mais. bourg. ou il ch. pers, seule. Bnes réf. Ecr. M. P.,44,r. Bondy. Bile, 35 a., ï et 3 a. m. maïs.i sach. bien tuavailler, désire place cuisinière. M. P., 85, r de Clichy. elle, 28 a., dem. place fille cuisine dans maison 1) bourg. Très bonnes référ. M. V., 4, r. Cambon. Bonne cuisinière, 43 a., 14 a. en 3 maisons.Bonnes référ., dem. place. P/M-, 12, rue des St-Pères. Cuisinière,du<1,42a.,très capable, dem. place dans maison bourgeoise. G. M., 3, square du Roule. Cuisinière, 37 a., dem. pi. B. réf. S.T.,54, r.d'Orseli Très bonne cuisinière, 38 ans, demande place. Bonnes références. L.A., r. d'Hauteville, 98. Cuisinière, 33 ans, fais. ménage, long. féf. verb., Il recam. par mait., dem. pl. 32, r. du Rocher,L.L. Très bonne cuisinière; demandé place. Très bnes références. M. L., rue du Colisée, 16. Ile, 40 ans, bonne cuisinière, dés. pi. Réf. verb. del» ordre. P.J., 1, pass. St-Cloud (S.-et-O.). Bonne cuisinière, 34 ans, 10 ans même maison, quitté cause décès.d.pl. A.B.,4,r.Chauv.-Lagarde cuisinière veuve, 45 ans, 5 ans même maison, demande place. 11, rue Delaborde, M. H.

(luisinière, 27 ans, dem. pi. 6 ans même maison, bonnes références. Ecrire M.F., 8,r.du Cirque. rtuisinière très capable, 7 ans même maison, de|j mande place ou extra. V.T., me de Ponthieu.10. Bonne cuisinière ou femme de chambre désire place. Référ. IV ordre. Bd St-Michel, 41, M.B. Vve, s. enf., 40 a., dés.pl. cuisinière ménagère ch. |Mr ou dame seule.B.réf. C.C., pl.des Pyrénées,3. Ile, 49 ans,dem.place cuisinière ou à tout taire; 11 ans références. V. R., 10, rue Làgitle. 2bnescuisinière,33 ans,faisant ménage,bnes réf. dem. place Paris ou camp.15, rue Visconti,C.R. Bne cuisinière, 35 ans, sachant pâtisserie, 5 ans m.mais.;bnes réf.,dem. pl. A. 7 rue Pergolèse. Cuisinière,35 a.,bnes réf.,dem.pl.Ec.J.M.10 Figaro une cuisinière désire place, bonnes références, R. V., rue de l'Etoile, 1.

Excell. cuisinière,30 ans, fais.ménage.recom. par mtre,6 ans m. mais.,dem;plïE.B.48, rue Moscou. Bne cuisinière, 30 ans, demande place, bonnes références, 69, rue du Bac, M. F. 1

è bonne cuisinière-pâtissière, célibat. 43 ans, demande place, 5 ans dernière maison, très bnes réf. verjiales. E. C., 2, rue Chaussée-d'-Antin. Brie cûisinière,35ans,faisant ménage, dem.place, 10 ans de réf. Mlle E. B. 8, rue Condorcet,

La I

Véritable I

Remplace avec avantage le Chocolat et le Café au lait qui est un débilitant nuisible à la santé. ` Les Médecins l'ordonnent aux Dames, aux Enfants et aux Anémiques comme le meilleur des for b-aai P-rifl» rue Vlvleone, Si. aimn imm touth mua. miSer du Imitations et Contrefaçon. _J

Opéra-comique en frais actes, représenté au Théâtre de l'C^éra-Comique

Paroles de M. HENRI CAIN

BERCEUSE chantée par _Vt"e MARIE 3DEL3ST A Paris CHOUDENS, éditeur, 30, Boulevard des Capucine* -r- Paris

n dém.flne cuisinière célib.robuste,pr fam»« avec i enf. Exe. réf. verb. exigées. Se présenter chez M. d'A. 132, avenue Victor-Hugo, de 5 a 7 h. onne cuisinière, 30 ans, veuve, 4 ans de référ., dem. plaee. Ecrire M.M., 20, r. de la Terrasse. veuve, 47 ans, dés. pi. cuisinière. 17 ans même 1 maison. P. H., 26, rue du Printemps.

Jeune femme faisant ménage dem.pl. cuisinière. Très bonnes références. G.T., 3, r. de l'Echelle. (luisinière-pâtissière demande place. Très bnes i références. Ecrire F. J., 5, rue d'Obligado. ituisinière, 42 ans, dés. place.Paris ou environs |j 2 et 5 ans de réf. Ecrire S. S., r. Castellane,5. flUISINIERE, sachant très bien faire pâtisserie, II DEMANDE PLACE. 11 Ecrire R. L., 11, rue de Châteaudun. riirès bonne cuisinière dem. place Paris ou prov. Très bonnes réf. M. J., rue Magdebourg, 11. ftuisinièrecapable,faisant pâtisseries/? ans même il maison,rér, dés. place. Mlle M. P.,10,r. Linoig. Cuisinière, b. réï.,d. pl. J. V., 97, bd Malesherbes Cuisinière, Alsacienne, 32 ans, demande plac.fait ménage. Bonnes réf. Eer. M., 10, r. Maubeuge. Cuisinière Dlle,45 ans,dem.pl.Paris ou camp.Fait tj entrem-.patiss.Bnes réf.F. L.42, r. Batignolles. Personne sérieuse dem.pl.chez 1 ou 2person.pour cuisine et ménage, réf. 36 rue Miromesnil C. A. Très bne cuisinière, 33 ans, désire place maison bourgeoise,bnes réf. 21, rue de Paradis,' V. G. Dlle bne cuisinière,36 ans,' dem. place, très bnes rétérences de 5 ans, L. B. i2,me Pasquier. Dlle bonne cuisinière, 26 ans, demande place. Ecrire F. L. 31 avenue, de l'Opéra.

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Ménages

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