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Titre : La Croix

Auteur : Groupe Bayard. Auteur du texte

Éditeur : La Croix (Paris)

Date d'édition : 1926-06-16

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 16 juin 1926

Description : 1926/06/16 (Numéro 13272).

Description : Collection numérique : BIPFPIG33

Description : Collection numérique : BIPFPIG87

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k262489s

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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ADVENIAT REGNUM TUUM

Mercredi 16 juin. SAINT CYR Jeudi 17 juin. SAINT AVIT

Paris, Ir 15 juin 1926.

La journée

Un événement grave a marqué la matinée. M. Raoul Péret, certains concours lui faisant défaut pour la lutte des changes, a donné irrévocablement sa démission. Il a dit être convaincu qu'un effort de concorde s'imposait. Les ministres doivent se réunir de nouveau à la fin de l'après-midi. M. Briand a déclaré ignorer absolument ce qui sera décidé à la suite de cette démission.

La hausse accentuée de la livre laisse prévoir pour la soirée de mardi un vif débat à la Chambre. Celle-ci s'est occupée mardi matin de la revision des baux à longue durée.

C'est également mardi matin qu'à l'unanimité de 525 votants la Chambre a décidé la suspension, jusqu'au 31 juillet 1926, des droits de douane sur les blés.

Le Sénat américain ajournerait au mois de décembre toute discussion sur l'accord relatif aux dettes.

Les délégués français et espagnols ont, au cours de leur première réunion, fixé le programme de leurs travaux régime du Riff, limitation des zones, sort d'Abd-el-Krim. On pense que les conversations dureront de huit à dix jours.

Le gouvernement des Soviets va répondre au mémorandum que le gouvernement britannique lui a adressé concernant les subsides envoyés aux grévistes anglais.

A Paray-le-Monial

La première quinzaine de juin a été marquée, à Paray, par trois solennités spécialement émouvantes.

La première a été la célébration du cinquantenaire des Chapelains du Sacré-Cœur, fondés en 1876 par le cardinal Perraud. A cette occasion, des fêtes jubilaires ont. réuni à Paray, autour de S. Em, le cardinal Maurin, et de Mgr Chassagnon, évéque if'Autin NX. SS. Manier, de Belley, et Thomas, de Langres. anciens vicaires généraux d'Autun de La Villerabel, évéque d'Annecy Chatelus, de Nevers. M. le chanoine Dargaud, archiprêtre et restaurateur de la basilique, a été nommé prélat de Sa Sainteté.

Très belles aussi furent, les fêtes de la journée même du Sacré Cœur, le H juin. La neuvaine préparatoire avait été donnée par le R. P. Padé, des Frères Prêcheurs, et, malgré le mauvais temps, des milliers de pèlerins ont suivi les offices et la procession.

Knfin. le 13 juin, Mgr Chassagnon présidait à l'inauguration de la paroisse sainteMarguerite-Marie, fondée par M. l'abbé Hardy dans les nouveaux quartiers ouvriers qui viennent d'augmenter notablehient la population de Paray.

La bénédiction donnée le matin a été fui vie d'une première fête paroissiale, qui a été suivie avec un sympathique empressement par les nouveaux paroissiens de la première église placée sous le vocable de l-i Sainte de Paray.

[111111NIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII·LIn111111111111111·IIINPt

[' ïlii de SE

| 1926 Î

S |

| PÈLERIN ou ÉCHO DU NOËL i | Juillet Août Septembre ( i 1 mois, 1 franc; 1 moit 1/2, 1 fr. 50; 2 moi«,2fr. 2 moi» 1/2, 2 fr. 50; 3 mois, 3 fr. i Le Pèlerin, dans son numéro du 4 juillet, publier* æ UN NOUVEAU ROffliN D'AVENTURES LE MYSTÈRE D'EN-POUCHAT j æ pat Pierre de SAXEL S L'Écho du Noël, dans son numéro da 4 juillet, S S donne ï i UN NOUVEAU aOfUN D'AVENTURES LA CAVERNE DES OURS ̃ par M. J. DANGERMA S Ce roman de l'ECHO paraîtra également Jara | le SANCTUAIRE et BERNADETTE a

♦ ♦ ♦

BERNADETTE ou SANCTUAIRE i | Juillet ̃ Août Saptmmbro mois, lfr. 25; I mois I 2, 2 fr.;2rooti,2fr50; i 2 mois 1/2, 3 fr. 25; 3 mois, 3 Fr. 75. £

iu111nwuuaununuunuluaunwnnululw

Au seuil

du Congrès de Chicago

Nous avons sous les yeux et à la veille du Congrès nous relisons la lettre par laquelle, pendant l'Agent, le cardinal Mundelein, archevêque de Chicago, annonçait le Congrès à son clergé (i). C'est un document de haute dignité, de fierté pastorale et surtout de profonde piété.

Le cardinal se félicite de l'honneur qui échoit à sa ville épiscopale d'être la première des Etats-Unis d'Amérique se déploie la magnificence d'un Congrès eucharistique international. Les fidèles du monde entier viendront ici pour contribuer avec nous à rendre hommage au Christ de la manière la plus grandiose. pour rendre témoignage à l'universalité de notre Eglise, à notre croyance en la présence du Fils de Dieu sur nos autels, pour partager avec nous les trésors de grâce que Dieu distribue avec abonjance quand set enfants s'assemblent pour lui offrir un tribut public de loyauté, d'amour et d'adoration comme tes anges Pt les saints lui en offrent éternellement dans les^élestes parvis.

Le prélat fait à son peuple pour les préparatifs et pour l'hospitalité à offrir, un appel qui a été magnifiquement entendu, et il ajoute une demande que nous transmettons, sûr en cela de lui i être très agréable, à tout' les catholiques de France et du monde entier. Nous citons

'Comme chef de cette grande Eglise, comme votrp pasteur et votre interprète, j'ai offert à Dieu et promis à son Vicaire sur cette t«Tre, notre Très Saint-Père, un million de communions 'à ses intentions particulières le dimanche matin qui marquera l'ouverture du Congrès. Je songeais alors non pas aux catholiques qui habitent ailleurs ni aux étrangers qui seront dans nos murs. mais à chacune des âmes qui, dans ce diocèse, prétendent au nom de catholiques et. professent adhésion et obéissance à la foi catholique, même à celles qui n'ont pas été trop ferventes dans le passé. Nous espérons que nul ne sera absent du banquet eucharistique. ce matin-là, que personne ne déclinera l'honneur de souhaiter de cette façon la bienvenue au Fils de Dieu, nue pas un ne sera le prodigue absent quand toute la famille catholique s'assemblera autour de la Table sainte pour manger l'Agneau pascal qui efface les péchés du monde. Si nous réussissons à accomplir cela. nous aurons fait ce qu'aucun peuple n'a jamais fait avant, nous aurons offert au Roi eucharistique un hommage que ne peuvent égaler toute la gloire des manifestations extérieures, toute la splendeur du Ritiiel, toute l'éloquence d'un grand nombre de discours. Qui sait, si notre don conjoint. d'un million de communions, s'élevant comme un immense nuage d'encens jusqu'au trône dp Dieu, n'amènera pas un changement considérable dans les événe-* ments universels au cours des années à venir ? Je sais, en effet, ce qui est dans t'esprit du Souverain Pontife et quelles grâces étonnantes il espère obtenir par notre don d'un million de communions en une seule journée.

Que par la Croix cet émouvant appel soit entendu du clergé et des catholiques de France. Et puisque nous avons le grand bonheur d'atteindre une foule de catholiques dans le monde entier, que par efle l'écho s'en propage sans limites.

Le dinVanche 20 juin sera donc témoin d'un spectacle surnaturel merveilleux et pour la terre et pour le ciel. Que cette communion grandiose faite dans l'univers entier en union avec le Congrès de Chicago et le diocèse du cardinal Mundelein soit un magnifique hommage pour Jésus en son Eucharist.ie, non plus seulement dans la pompe d'un culte extérieur splendide, mais dans le sanctuaire intime du cœur d'innombrable? communiants, unissant leurs Hosannah et leurs adorations aux Alléluia et aux hommages du Congrès et de tout le peuple catholique de Chicago.

Et que vers le ciel monte avec une (1) La revue l'Eucharistie l'a publiée dans son numéro de mars-avril.

Le séeéral Panplos dissout la ctunmunauté religieuse du mont Alh«s

Athènes. H juin. Le général Pangalos vient de signer un décret révoquant le statut de la communauté de 8000 religieux qui habitent tes.couvents du mont Athos. Cette communauté avait résisté pendant plus de mille ans à toutes les invasions des Bal..

La Ski te roumaine du Prodrome (de âaint-Jean-Baptiste),l'un des nombreux couvents de l'Athoa

force capable de triompher du cœur de Dieu, la supplication sur laquelle comptent S. S. Pie XI et le ^rdinat Mundelein.

La guerre mondiale déboussolé le monde. A l'équilibre normal dans lequel évoluaient le commerce et l'industrie universels a succédé une bataille des changes qui couvre la vieille Europe de ruines et de difficultés inextricables. Les péripéties des délibérations de la Société des nations sur laquelle beaucoup avaient tant compté pour empêcher de nouvelles guerres prouvent que la paix est loin, très loin d'être assurée. Une étincelle suffirait pour que l'affreux fléau se déchaînât de nouveau sur notre pauvre terre.

Puisse la grande prière du 20 juin ,obtenir à notre vieux monde l'équilibre économique dont il a un besoin urgent et la paix dont il a plus besoin encore et qui ne cesse d'être menacée Franc.

Le Congrès de Chicago Le départ du cardinal Bonzano pour Chicago

Le mercredi M. dans l'après-midi, le cardinal Bonzano quitte New-York pour se rendre à Chicago ipar le t,rain-pourpre mis à sa disposition.

Sur tout le parcours. les villes lui feront des réceptions solennelles.

La déléga/ion française

Xew-York. 15 juin. Une splendidf» manifestation française et catholique a pu lwu à l'occasion du dîner offert par le Comité df réception de la délégation eucharistique française en l'honneur des cardinaux Dubois et Charost; de NX SS. Leynnud, de La Villerabol, archevêques Landripux. Grpntp. MignPti et Chaptal. evêques, ci des chanoines'Delabar, Flynn et Lamy. M. Mongendre, consul général, présidait. Parmi les assistants, on remarquait ivJM. Brouzet et Perier, consuls, et les principales personnalités de la colonie française.

Le P. Arcibal a salué les gloires du clergé français, qui seront également les gloires du Congrès eucharistiqup.

M. Mongendre a souhaité la bienvenue aux prélats au nom de la colonie française, Il a fait allusion aux difficultés financières qui devront disparaître devant les efforts français. Il a exprimé la certitude qu'avec l'aide de Dipu. ces pfforts seront efficaces. Le cardinal Dubois a remercié la colonie française. Il a fait l'éloge de M. Mongendre, consul idéal, dont il a rappelé l'activité en Pologne. -v

Le cardinal a rendu hommage au président Coolidge, et il s'est réjoui de retrouver la France, dans la colonie française de

New-York.

Lp cardinal C.harost. prenant ensuite la parole, a proclamé la dignité morale et religipusp dp la France.

Les prélats ont reçu la colonie française, puis ils ont. visité" l'Ecole militaire de Westpoint. où ils ont été reçus avec des honneurs particuliers par le général commandant l'Ecole. (Havas.)

Un télégramme de New- York annonce que le Toscania est heureusement arrivé.

Les processions à Versailles

M. Le Coz, maire, a pu la «agesse de retirer l'arrêté qui interdisait précédemment les processions à Versailles.

La. paroisse Saint-Symphorien de Versailles a usé de la liberté reconquise en faisant une procession solennelle, à 17 heurfs. dans les rues de la ville, avec reposoir extérieur. Très celle et très paisible manifestation.

Inutile d'ajouter, je pense, que depuis quatre r.ns, un Comité avait multiplié les démarches Jans ce but et avait rrcueill' 1 824 signatures ce commerçants sur 1900, près de 5000 signatures d'habitants de la ville.

EN ALSACE-LORRAINE

De Strasbourg on annonce que plusieurs signataires du manifeste autonomiste ont déclaré qu'ils n'avaient jamais autorisé les quelques membres du Heimatbund à user de leurs noms.

kans, à la domination turque, aux guerres entre les divers Etats. Elle était réglée par ies règlements monastiques les ptus sévères. L'accès de la montagne était sévèrement interdit aux femmes. Il s'y trouve plus de vingt couvents.

Wk&azetteW

Réflexions d'un logicien

Quand deux Italiens n'ont pas la même manière de juger le fascisme, ils viennent se battre chez nous quand deux Ukrainiens ne sont pas d'accord sur la politique de l'Ukraine, c'est à Paris qu'ils viennent échanger des coups de revolver si deux Géorgiens ne partagent pas le même 'sentiment sur le gouvernement de la Géorgie, c'est à la sortie de notre Palais de Justice que se règle la querelle.

Pourquoi, demande un de nos confrère, n'étendrait-on pas aux nations ces procédés de partisans ? Pourquoi la Société des nations ne déeiderait-t-el!e pas que si deux nations ont un différend à régler, elles iront se battre chez les neutres ? Tant pis pour les récoltes, ies habitations, les monuments des neutres. N'est-ce pas leur tour ? 9 C'est très original et dit avec une très fine ironie.

Voilà un confrère tout désigné pour représenter la France à la Société des nations. Pour rétablir les noviciats

des religieux enseignants

Tandis que l'œuvre de laïcisation resta aux veux de nos cartellistes, et dût la France en 'périr, l'œuvre essentielle à assurer, il n'est pas mauvais de rappeler la résolution que prenait. il y a quelques mois, le premier Congrès des Français résidant à l'étranger. M. Pint bey, vice-président d» la Chambre de commerce du Caire, avait fait cette déclaration

« Actuellement, il y a (en Egypte) de& écoles libres et conRBéganistes. deux lycées français à Alexandrie pt au Caire (ayant respectivement I 200 et 1 400 élèves). Les locaux des écoles sont beaucoup trop étroits les Frères des Ecoles chrétiennes n'ont plus <ie professeurs, et craignent d'être réduits à faire appel à des maitres étrangers pour enseigner le français ils ont demandé que- l'on insistât, pour le rétablissement de leur. noviciat, tel qu'il existait à Lyon. Ils ont au Caire de -1 000 à 6000 élèves, et les principaux ministres et préfets actuels sont des élèves des Frères. »

Le Congrès se rangeant à l'avis de sa section universitaire a émis le vceu « Que, pour assurer le recrutement des maîtres dans ies écoles des Frères des Ecoles chrétiennes, le noviciat soit rétabli par le gouvernement français. »

Chut! Ne dérangez pas d'Annunzio Mêmp quand d'Annunzio se tait, il bat la grosse caisse pour attirer l'attention sur son silence.

Il a fait publier, comme on sait, que, du 11 juin au 1" novembre, il restera enfermé dans son cabinet de travail où il n'entend pas qu'on vienne 1p. déranger. Un poète encore plus célèbre que M. d'Art-,nunzio a parlé d'une certaine nymphe qui courait se cacher derrière les saules, après avoir fait tout son possible pour se faire remarquer. fugit ad salices et se cupit ante videri, comme disait le vieux poète de Mantoue ou de Parthénope, si l'on préfère. L'allée des saules par où d'Annunzio i sort sur la pointe des pieds, mais en tirant des pétards, ne peut manquer d'aboutir à la gare centrale d'une très grande ville. On l'y reverra pour la Toussaint ou avant.

Le voyage ie M. Doumersue à Leedrcs Voici le programme définitif de la visite du président Doumergue à Londres ̃VIM. Doumergue et Briand arriveront à Douvres le 22 juin. Ils assisteront, le soi1? même, à un banquet de gala au palais dn Iiuckingham.

Le 23, le président de la République et M." Briand se rendront à Oxford où leur sera conféré le diplôme honoris causa de docteur en droit.

Le soir, le président offrira aux souverains britanniques un grand diner àf l'ambassade de France. i

Le 24, le président assistera à un déjeuner donné en son honneur au Guidhall par le lord-maire de Londres.

Dans l'après-midi, M. Doumergue assis.tera au match de tenjiis à Wimbleton, et, le soir, sera l'hôte de sir Austen Chamberlain, secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères. Le banquet sera donné dans le Gol( ;en Room. où fut signé le pacte de Locarno. Les dames n'y assisteront pas.

M. Doumergue quittera Londres le vendredi 25.

lu~-b

AU MAROC

Le désarmement des tribus

Au centre de notre front et sur la rive droite du haut oued Aoulaï, les tribus soumises des lîeni-Ahmed ont repris quelques villages enlevés samedi par une harka des Beni-Khaled. Au nord-est d'Ouezzan, dans la tribu non soumise encore des Ghezaoua tout entière en zone française, on signale de nouveaux mouvements antiriffains, bien propres à faciliter i otre occupation prochaine d* ces régions. Sur le front du groupement de Tazza. noua continuons le désarmement des Gueznaïa qui ont versé plus de 2 000 fusils.

Le gëièral SaRiurjt estime

que toutes les tribus du Riff sont soumises Le général Sanjurjo. accompagné d une nombreuse escorte, s'est rendu en automobile à Targuist il eut une -long'ie entrevue avec if général Ibos. commandant la division marocaine. et le colonel Corap. commandant la 7e brigade.

Autour de la tache de Tszza, nous avons continué nos bombardements d'aviation sur tous les rassemblements signalés.

L'accord franco-américain sur les dettes

Le Sëfiat de Waskiisten ajournerait sa discussion ai sais de décentre

Le Seic-York Herald annonce, d'après une dépêche de Washington, qu'il est certain maintenant que la Commission financière du Sénat ne déposera pas son rapport avant que la ratification ait été discutée et votée k. Paris. Comme il ne reste que deux jours jusqu'aux vacances sénatoriales, il est évident, que le débat en Commission et' au Sénat sera ajourné jusqu'au mois de décembre.

M. Raoul Péret, ministre des Finances, donne sa démission

Les ministres et sous-secrétaires d'Etat se sont réunis ce matin en Conseil de Cabinet, à l'Elysée. t

Le ministre des Finances a fait connaitre au Conseil que, devant la hausse des devises étrangères, l'absence de certains concours essentiels sur lesquels le gouvernement était en droit de compter ne lui permettait pas de remplir efficacement son plein devoir.

Il a ajouté que d'autre part il lui apparaissait nécessaire de rendre possible une formation parlementaire et politique correspondant aux voeux d'une opinion qui exige un effort de concorde devant le danger commun.

Raoul Péret a donc déclaré donner sa démission.

M. Briand et le Conseil ont insisté auprès du ministre des Finances pour le faire re> venir sur sa déciion.

Celui-ci ayant déclaré qu'elle était irrévocable, le Conseil a tenu à rendre hommage aux résultats qui ont été obtenus pour l'équilibre budgétaire, l'échéance du 20 mai et la rentrée des impôts grâce à l'action de M. Raoul Péret.

Un Conseil des ministres se réunit ce soir Le Conseil de Cabinet se réunira de nouveau à 6 heures, ce soir. au ministère des

Les négociations franco-espagnoles

sur le Maroc

Les délégués ont fixé le programme de leurs travaux

Les délégués français et espagnols, après avoir assisté à un déjeuner qui leur a été offert par M. Briand, ont tenu, au Quai d'Orsay, leur première séance, lundi aprèsmidi. Elle .fut présidée par le maréchal Pétain.

Cette réunion fut surtout une prise de

M. Briand et les délégués dans un salon du ministère des Affaires étrangère! Cette photographie a été priae. lundi, au miailtire des Affaires étrangères, i l'iuue du déjeuner «jf«r| par le président du Conseil aux délégués espagnols et français. Dans ce groupe figurent, assis, de gauche à droite N.Philippe Berthetot, secrétaire général du ministère des Affaires étrangères; M. Quinoncs de Léon, ambassadeur d'Espagne à Paris; M. Briand. le général Jordana, directeur dei affaires du Maroc; le maréchal Pétain. Debout M. Pierre de Fouquiere», introducteur des ambassadeurs M. Lopez Olivan, directeur du Bureau du Maroc à Madrid; le général Simon, ancien président de la conférence d'Oudjda; M. Poasol, sous-directeur d'Afrique et du Levant; M. Avonde, les colonels Orgaz et Noguès, M. Saugroni, le colonel Hcllé et le commandant de La Rocque

contact. Les délégués et leurs collaborateurs fixèrent le programme de leurs travaux, qui toucheront trois ordres de questions le régime du Riff, la délimitation des deux zones française et espagnole, et le cas d'Abd-el-Krim. Après quoi, les délégués espagnols ont été conduits par M. Ponsot dans différents bureaux du ministère où, éventuellement, ils pourront trouver tous les renseignements qui leur seront nécessaires.

On prévoit un échange assez important de dépêches entre Paris-Madrid et Rabat. En ce qui touche le sort d'Abd-el-Krim,

A la Chambre

Séance du mardi 15 juin (matin)

Présidence M. Frédéric Brunet, vice-prelsident.

Les blés entreront en franchise jusqu'au 31 juillet 1926

La suite de la discussion sur ta révision des prix des baux à longue durée figurait à l'ordre du jour.

Mais M. Binet, ministre de l'Agriculture demande la descussion immédiate d'un projet de loi tendant à assurer dans des conditions plus favorables l'approvisionnement en blé, en farine et en pain.

M. de Chappedelaine. Comme rapporteur général de la Commission des 'Finances, j'invite 1? Chambre à voter ce projet, et à le voter vite. car la livre est à ISO francs ce matin. ;~iPUVements divers. ,e Duval. Au nom (le la Ck)tm-

M. Alexandre Duval. Au nom de la CJommission d'agriculture. j'invite la Chambre à voter ce projet. Il s'agit de susprendre provisoirement les droife de douane sur certaines quantités de blés tendres destinés à être Uvres à la boulangerie à l'état de farines panifiables. Graves déclaration» de M. Binet Le ministre de l'Agriculture monte ensuite à la tribune et sollicite l'attention de la Chambre par ces paroles « Ce n'est pas de gaieté de cœur que j'interviens.

M. Binet, ministre de l'Agriculture. Je demande à la Chambre de voter la suspension provisoire des droits de douane. Mesure modeste, mais qui n'est qu'un début. Elle facilitera la soudure rendue malaisée par le mauvais temps comme aussi contre la mauvaise yolonté de certains producteurs.

Affaires étrangères pour examiner la situation.

Autour du Conseil Les ministre.* étaient convoqués ce ma! in pour un Conseil des ministres, mais, avant l'ouverture de la séance, MM. Hriand et. Raoul* Péret se sont entretenus avec M. Doumergue.

Le ministre des Finances ayant pr'\ mhi le président de la République'^ sa i sion, il fut décidé qu'il n'v au rai i qu'un Conseil de CabinVl. la démission (lovant être, remise au président du Conseil et non au président de la République.

On a lu d'autre part le compte rendu de ce Conseil de Cabinet. Les ministres se réuniront de nouveau ce soir à 6 heures. Remaniement ministériel

oa démission du Cabinet?

Interroge, M. Briand a déclaré

Je ne sais ce que nous allons faire remplacera-t-on simplement M. Raoul Péret "? Y anrn-t-il un- remaniement ministériel plus irrnnd Démissionnerons-nous tous ? ('est t-ti que nous examinerons entre, nous.

on va étudier de près tes conditions dans lesquelles il s'est rendu à nous. <>ii estime .enfin que les réunions se. poursuivront. pendant huit ou dix jours.

Un commentaire ofiieieux de Madrid Le journal^ia .Xacimt, organe ofiicievix du Directoire, commente les résultais escomptés des entreliens franco-espagnols- Comme l'a très justement déchiré M. Hnan-1. il n'y a rien dans Im collaboration tVam >< sji.ignole qui puisse justilU-r une int<'rwut>«'u t'Irun- .•gière. Nous croyons que ta Franco cl l'Espagne arriveront un accord définitif. Si la collaboration des deux pays a été utile pendant les opérations de guerre, elle sera encore plus néoes-

saire pendant la période de paciflrati'jn. î/srcnrrl mutuel ferme et inébranlable favoriserai l'action diplomatique.

Les rebelles contumaces de l'une des deux zones ne trouveront pas dans la zone voisine un abri ou un asile. La sentence, morale que sera, pour les Marocains, l'entenle d*-s deux pays, anéantira l'esprit guerrier des tribus qui, par intuition ot par expérience, connaissent la valeur de l'entente franco-espagnole. Pour l'œuvre future de féconde <'vi>nn*mn matérielle et morale, le mutuf! accord qui assume le protectorat est itiapj i.. L'opinion espagnole tout entière attend avec jo plus vif intérêt les résultats de la conférenca qui vient de s'ouvrir.

Les socialistes applaudissent, tandis que les protestations de M. de Monicault dominent le tumulte

Ces paroles, s'écrie le député de l'Ain, sont inadmissibles.

M. Binet. L'heure est venue de brider nu de museler la spéculation. (Appl.)

M. de Monicault, Flétrissez les spécula.teurs, mais non pas les producteur» 1 M. Binet. Le prix du pain est symlollque, en France. 11 constitue l'étalon du prix de la vie. Si la hausse persistait, ce qui, hélas est à prévoir si le prix artuel du pain devait se trouver doublé au seuil de l'hiver prochain, de» trouble» graves seraient possibles. Je ne les supporterai pas, mais j'envtsage la déclaration de récolte obligatoire, la taxation, et, au besoin, la réquisition.

A des circonstances graves, correspondent des moyens exceptionnels.

La protestation de M. de Monicault M. le ministre de l'Agriculture a suscité sur les bancs socialistes des applaudissements nourris. C'est qu'Us ont reconnu dans le programme de ai. Binet une partie du programma cartelliste, en matière dagriculture. M. de Moniciult. Les graves paroles que vous venez de prononcer, Monsieur le ministre, ont porter le découragement chez le petit agriculteur.

Jusqu'à présent, nous avions fait écfaappefl l'agriculture aux misérables quereïles polit tiques qui nous divisent. Allons-nous aujourd'hui nous départir de cette attitude? Visez les spéculateurs, mais non les producteurs. C'est en influençant la Bourse '!<>s blés que vous arriverez à quelque chose, Appl,} Cette ideé sera reprise après le député de l'Ain par plusieurs orateurs, et notamment par M. Mireille, qui s'écrie

Surveillez et, au besoin, fermez la Bourse! de commerce.

M. de Moniciult. On s'étonne qu'il re?ta du blé chez certains meuniers et producteurs. C est tant mieux en ce sens que cela prouve qu'il en reste en France. Et il en restera, par exemple, chez les producteurs tant que la pluie, cette année, empêchera le battage. Vefitayez donc pas les producteurs. Le recensement. oui, mais surtout. Monsieur le ministre, ne prononcez pas les mots de taxation ou de réquisition, vous n'auriez pas de blé du touj^


la nn de l'année. {Appl. à droite et au centre.) ~)

Le texte de la loi

Voici le texte de la loi votée à l'unanimité Be 525 votants

Art. 1". A partir de la promulgation de la présente loi et jusqu'au 31 juillet 1926, le gouvernement pourra suspendre, par décret rendu sur la proposition des ministres de /'Aviculture et des Finance», la perception de ivUtlité ou d'une partie seulement des droits de 4ouane sur des quantités à déterminer de Mes tendres destinés à être livrés à la boulangerie à l'état de farines panifiables.

Ce décre1- fixera les conditions d'application de la présente loi.

Art. 2. A titre exceptionnel, pendant la l'urée d'application des mesures qui auront été «"dictées en vertu des dispositions de l'article 1* les Sociétés ou associations coopératives de meunerie sont autorisés à mélanger eux blés de leurs adhérents des blés exotiques et des succédanés et ce, sans perdre les iramufiités fiscales attachées a leur qualité de coopérative.

A noter que M. le ministre de l'Agriculture a reçu les félicitations de plusieurs radicauxbocialistes et socialistes MM. Escoulent et Labatnt, notamment.

Quant à M. Queuille, il s'est risqué à critiquer la ̃• politique du pain blanc suivie par l'un de ses successeurs au ministère de l'Agri«alture M. Jean Durand, prédécesseur de M. Binet.

Les Anglo-Saxons et les Chinois se mettent à manger beaucoup de pain. En conséquence, reconstituons chez nous les greniers d'autrefois ce qui nous permettra, de faire face aux années de mauvaise récolte.. La revision des baux

à longue durée

M. Pernot, député libéral du Doubs. s'élève contre le texte de la Commission, relatif à la revision des prix des baux à longue durée. Vous avez voulu, dit-il, favoriser les petits locataires an préjudice des gros locataires. Mais vous avez oublié que les petits locataires nftt généralement affaire à de petits propriéliiires, et les gros locataires à de gros propriétaires. Vous allez donc avantager tes gros propriétaires par rapport aux petits propriétaires. Or, vous n'avez certes pas voulu cela. (Hilarité et appl.)

L'orateur s'élève ensuite contre l'institution d'un plafond et réclame pour le juge le pouvoir d'appréciation le plu» étendu.

Tout au plus, conclut-il. la loi existante .'i-t-elle besoin de quelques retouches de détail.

m r m

lie révocation au ministère des finances M. Piquemal, sécrétait e général des Syndicats des agents des contributions indirectes, est passé devant le Conseil de discipline qui siégeait au ministère des Finances.

M. Plquemal était poursuivi pour avoir lancé aux adhérents de son organisation une circutaire dans laquelle il leur demandait de se préparer à la grève générale pour appuyer les réclamations formulées à l'effet d'obtenir une augmentation des traitements.

Le militant syndicaliste s'est présenté, mais il a déclaré faire défaut. Le Conseil de discipline a alors décidé de demander sa révocation.

Des fonctionnaires syndiqués qui attendaient en groupes devant le ministère des Finances ont alors tenté de pénétrer a l'intérieur, mais ,ils ont été rapidement dispersés par la police. i Dans la soirée, on apprit que conformément l'avis du Conseil de discipline des contributions Indirectes, M. Piquemal a été révoqué de ses fonctions-.

1- Manifestation de fonctionnaires à l'KOtel de Ville et à la Chambre Pour protester contre l'Insuffisance de leurs salaires et réclamer l'échelle mobile et une indemnité de vie chère de 1800 francs par an, les travailleurs des services municipaux, départementaux et concédés, adhérents aux Svndicats unitaires, ont manifesté, place de l'rtôtelde-Ville, derrière d'imposants barrages d'agents et de gardes municipaux.

A ta même heure, les fonctionnaires de i'Btat ont tenté de manifester aux aborda de la Ghambre des députés. La pluie et la police ont beaucoup nul au succès de ces démonstrations. 21 arrestations ont été opérées pour refus ae circuler, Deux manifestants ont été envoyés au Dépôt. Ce sont Léon Delcantara, infirmier aux Enfants-Malades, né en 1888 à Givre» Vendée), qui, place de l'Hôtel-de-Ville, a mordu l'agent Solente à l'index de la main droite, et Lucien Bosc, 30 ans, ohauiTeur au ministère «les Finances, demeurant ̃?'̃?, rue de Verdun, à Meudon, qui a été inculpé de rébellion aux agents, alors que ceux-ci dispersaient les manifestants boulevard Saint-Germain.

Le rendement des impôts Les recouvrements opérés pendant le mois de mai dernier au titre (lu budget gténôral se sont élevé* à la somme globale de, 2 174 123 'iOO frsncs. Dans ce total, les resNoureos exceptionnelle», les recettes dbrdre et les produits divers entrent pour 10-5 888 900 fr. dont 77 73'i 100 pour la contribution extraordinaire sur les bénéfices de guerre.

Les reçûtes normales et permanentes ont i'ouc utleinl 2 Qfi8 334 500 francs, sommr qui présente, par rapport aux recouvrements du .mois de mai 1925, une diminution de ,185373 700 francs pour les contributions directes, maie, par contre, une augmentation ae Viôfi 619 000 francs pour les contrihutions indirectes et monopoles. et de 3 852 000 francs pour ies doma'nes, ce qui représente une augmentãt!on globale de 175 097 300 francs.

D'autre part, par rapport aux évaluations budgétaires. les recettes présentent une moinsvalue de ûO 050 600 francs pour les contributions ind:rcctes et monopoles et une mnlnsvalue de .12 069 100 pour lus domaines, cela pour le seul mo's de mai.

BOURSE DE PARIS. 15 JUIN 1936 Au imuqcit Prtcéd.l >uur. valean ISil1"!?!1™ 'i valeurs clétuw | du jour 'all:u" )Pr*«d.|da jour |

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A GENÈVE

La Commission des nundits étudie

la gestion du Cameroun français La Commission des mandat, de la S D. N., qui^iègo à Genève, s'est occupée lundi de 1 administration du Cameroun français. M. Marchand, dont le rapport a fait une excellente impression, a dit notamment que l'administration française s'est particulièrement occupée de l'amélioration de la situation sanitaire un programme de travaux publics coûtant 51 millions a été entrepris avec les seules ressources du territoire, sans qu'il fïit besoin de recourir à un emprunt. L'instruction publique, les voies de communication, l'amélioration de l'alimentation, la lutte contre les maladies, ont fait l'objet de tous les soins de l'administration française. Des Commissions agricoles et des Conseils de notables ont été formés. L'esclavage est sévèrement réprimé. Aujourd'hui est examiné le rapport annuel sur l'administration du Togo. Le mandat syrien

M. Henry de Jouvenel, qui doit présenter à la Commission des mandats un rapport sur l'administration de la Syrie, est attendu à Genève jeudi prochain. Il est très probable que ce rapport sera examiné en séance publique.

L'élargissement du Conseil

L'bpafn* ne présentera pas la candidature à va siège dm pennaocat

Selon les journaux de iMadrid, le Conseil de Cabinet a décidé, conformément à la proposition du ministre des Affaires étrangères, de ne pas présenter la candidature de l'Espagne à un siège non permanent du Conseil de la Société des nations, considérant suffisamment examinée la question relative à la position espagnole dans la Société des nations.

Le Conseil a chargé le ministre des Affaires étrangères d'agir au moment opportun et d'après la résolution qu'on adoptera à Genève au sujet de la demande de l'Espagne, conformément aux règles établies définitivement par le Conseil des mi-

nistres.

En Angleterre L'incident angh-so vie tiqua

des subsides aux mineurs

devant les Communes

En réponse à plusieurs questions qui lui ont été posées à la Chambre des Communes, sir Austen Chamberlain a déclaré que, avant son départ de Genève, il avait informé le- chargé d'affaires britannique fi Moscou que le gouvernement de Sa Majesté ne pouvait pas passer sous silence l'action du commissariat aux llnances soviétiques concernant l'autorisation spéciale qui avait été donnée pour le transfert en Grande-Brotagne de sommes importantes destinées à soutenir la grève générale. Le secrétaire d'Etat au Foreign Office ajouta qu'au cours des entrevues qu'il avait eues avec le chargé d'affaires russe à Londres, Il avait clairement fait comprendre à ce dernier que la politique antibrltannlque des Soviets était un obstacle à une amél'oratlon quelconque des relations anglo-russes et avait décidé la GrandeBretagne à ne pas reprendre les négociations aussi longtemps que la propagande continuerait.

Un député conservateur demanda alors si le gouvernement britannique avait l'intention de mettre fin au traité commercial avec la Russie. M. Chamberlain répondit qu'il désirait particulièrement que cette question ne lui fût pas posée avant jeudi prochain, date a laquelle le gouvernement fera, simultanément à la Chambre des Lords et li la Chambre des Communes, une déclaration générale concernant les relations entre la Grande-Bretagne et la Russie. M. MacDonald ayant demandé si les fonds provenaient des ressources gouvernementales russes ou s'ils avaient été simplement transmis avec la sanction du commissaire soviétique aux Finances, sir Austen Chamberlain a répondu Ce que nous savons et ce sur quoi nous ;»vons élevé notre protestation, c'est que les stipulations de la loi en vigueur en Russie ont été momentanément suspendues, afin de permettre un transfert de capitaux destinés à financer ici une grève illégale et anticonstitut'onnelle.

Le mémorandum anglais est publié à Moscou le gouvernement soviétique ra répondre

Moscou, 15 juin. Aujourd'hui est publié le mémorandum anglais.

L'éditorial des livcstia attend la réponse du gouvernement soviétique, qui, diM), expliquera le manque do fondement des accusations porttes par le mémorandum.

Le journal déclare que le gouvernement anglais a refusé de soutenir dans son mémorandum la version selon laquelle le gouvernement soviétique aurait prêté des secours aux grévistes anglais.

Au sujet du transfert en Angleterre de l'argent produit par les collectes faites en Russie. les Izi'fistia prétendent que les lois soviétiques n'interdisent point et ne font que régler les transferts d'argent à l'étranger. Les sommes recueillies par les Syndicats ouvriers, n'ayant aucun rapport avec le budget de l'Etat, ne

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sont sujettes à aucune restriction ou r^glerr-.ent au point de vue de l'économie de l'Etat. Rapprochant le mémorandum des réclamations de certains milieux anglais tendant à la rupture du traité commercial anglo-soviétique, les Izvestia considèrent que les secours envoyés par les Syndicats soviétiques ne son.t qu'un prétexte pour une nouvelle tentative de pression économique et politique sur l'U. R. S..S.

Le changement de constitution en Pologne

De grandes réunions populaires ont eu lieu sur la question du changement de Constitution. Les assistants ont voté entre autres una résolution demandant quf l'élection du président de la République se fasse par le suffrage universel.

Le maréchal de la niète, M. Rataj. est rentré à Varsovie; il a conféré avec M. Bartel, premier ministre, au sujet de la convocation de la Diète fixée pour le 22 courant et qui aura pour tache de voter trois douzièmes provisoires et des amendements à la Constitution.

Le premier ministre a exprimé le désir que la session soit close avant la mi-juillet, après quoi la Diète serait ajournée car te gouvernement ne désire pas d'élections avant six mois au plus tôt.

Manifestation communiste en Lituanie Les communistes ont organisé à Knvno une démonstratlcn à l'occasion de l'acquittement prononcé samedi, des 93 communistes inculpés de complot contre la sûreté de l'Etat. Les communistes ont défilé dans les rues en chantant l'Internationale et en enlevant les chapeaux des passants qui refusaient de se découvrir.

Les forces qui avaient été mobilisées pour éviter des troubles ont sufffl pour disperser les manifestants, composés surtout de jeunes juifs. Quelques arrestations ont, été opérées.

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Une enquêis américaine

sur la situation économique de l'Europe M. Winston, sous-secrétaire d'Etat américain à la Trésorerie, à son retour du continent. a déclaré que l'Europe est sur la voie d'une stabilisation économique. « La Grande-Bretagne, dit-il. a fait de grands progrès par suite de sa victoire sur la grève générale. La France progresse régulièrement et l'Italie a un bel avenir, car die a un bon gouvernement et sa situation est sûre. »

Manifestation socialiste en Allemagne Les manifestations en faveur du plébiciste pour l'expropriation des anciennes maisons régnantes d'Allemagne. organisées au Lustgarten par le parti socialiste et les Syndicats, se sont déroulée* sans incident.

60000 personnes environ y participaient,

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Çà et là

Morts d'hier

Notre excellent confrère AI. Auguste Roussel, président de l'Association des informateurs parisiens, décédé à Toutry (Côte-d'Or). M. Joseph Tessier, 75 ans, professeur honoraire à la Faculté de médecine de l'Université de Lyon, associé national de l'Académie de médecine, administrateur des hospices civils de Lyon. commandeur de la Légion d'honneur. A Pommiers (Loire), 4M. Pierre Bourganel, conselller général do la Loire pendant 45 ans, ancien député de la Loire, puis sénateur de 1895 à 1920. A Alger, M. Marc Yillemonte de la Clergerie. ancien conseiller à la Cour d'appel d'Alger, ancien conseiller général et député de la Dordogne, A Paris, M. Riffault. ministre plénipotentiaire. A Saint-Etienne, M. Pierre Bourganel, "6 ans, ancien déput*, ancien sénateur. ancien conseiller général de la Loire, qui fut maire de Pommiers pendant près de cinquante ans.

Le Congrès de la langue Ido

Le 7" Congrès International de la langue Ido aura lieu à Prague, du 31 juillet au i août, Prix de la carte de congressiste. 1 dollar et demi. Pour tous renseignements, s'adresser au secrétaire du Comité préparatoire du Congrès, M. Karel Xcumelster, Prague, VI, 59.

Une tenue de soirée

pouf les officiers de marine Un décret, rendu sur la proposition de M. Georges Lcygues, vient de créer pour les officiers de la marine et des corps navigants une tenue de soirée comportant un habit ouvert sur gilet blanc et un pantalon à bandes d'or. Depuis la fin dos hostilités, les autorités ma-ritimes et diplomatiques avaient signalé à maintes reprises la nécessité de donner à nos officiers de marine une tenue do cérémonie leur permettant de figurer dignement dans les cérémonies officielles et dans les réceptions où ils se trouvent en contact avec les officiers de marine étrangère.

Les conditions économiques actupiles rendaient impossible le rétablissement de l'ancien habit brodé, dont le prix est prohibitif, ot qui, i, d'ailleurs, avait été jugé peu pratique pour le soir, principalement dans les pays chauds. La redingote ouverte, qui a été rendue par un décret du 11 avril 1926, pris sur la proposition de M. Georges Leygues, convient désormais parfaitement pour les cérémonies du jour. Pour les réceptions du soir, l'habit et le smoking sont de rigueur, nos offleiers de marine disposeront maintenant d'une tenue de soirée.

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Notre commerce extérieur

L'administration des douanes communique le tableau eomparat'f suivant de nos importations et exportations pour les cinq premiers mois de l'année 1926, comparativement aux cinq premiers mois de l'année 1923 et aux cinq premiers mois de l'année 1913. eelte dernière étant considérée comme la dernière année normale d'avant-guerre

1 Importations

La valeur de nos importations (objets d'alimentation, matières nécessaires à l'industrie, dont la houille crue, carbonisée et agglomérée et objets fabriqués) s'élève i la somme de n 233 3fii 000 fr. pour 19 510 487 tonnes, présentant ainsi des augmentations de 8 347 330 000 fr. et ôM 807 tonnes n»r rapport aux cinq premiers mois de 1<,>25 et des augmentations de 20 703 Ï71 000 fr. et 1518O.'tfi tonnes par rapport aux cinq premiers mois de l'année 1913. 2° Exportations

La valeur de nos exportations 'objets d'alimentations, matières nécessaires à 1 Industrie et objets fabriqués) s'élève à !a somme de •>2 «51 347 000 fr. pour 13 159 833 tonnes, présentant ainsi des augmentations de 3 955 062 000 fr. et 641 955 tonnes par rapport aux cinq premiers mots de l'année 1925 et des augmentations de 19 23"2 55R 000 fr. et 4 829 500 tonnes par rapport aux cinq premiers mois de l'année 1913.

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Dernières

Nouvelles

LE CHANGE

I.a livre qui avait atteint près de ISO dans la mjtinée de mardi cotait, à 13 h. 45, 174 et le dollar, 35,70.

LE MINISTRE

DES CHEMINS DE FER POLONAIS V. Bartel, président du Conseil et ministre dos Chemins de, fer, a renoncé au portefeuille des Chemins de fer. Le président de la Répubique a nomma ministre des Chemins de fer If; député Romocki, membre de la démocratie chrétienne et secrétaire du Club chrétien démocratique de la Diète aux dernières élections présidentielles. iM. Komockl avait voté contre les candidatures du maréchal Plleudeki et. de M. Moscicki.

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RAID INTERROMPU

Tunis, lô juin. L'ingénieur Hirschauer et le pilote Jean Couret, partis samedi via Tripoli, ont été contraints d'atterrir à Ben-Gardane, à la suite d'une avarie du moteur.

Une équipe de mécaniciens de l'aviation tunisienne s'est rendue sur les lieux pour procéder aux réparations.

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LA MILITARY ZENITH

VillacouMay, 15 juin. C'est aujourd'hui le dernier jour de l'é-preuv% de la MUltary Zénith. Le lieutenant GIrardot est parti à 4 h. ai m. 36 s., le lieutenant de Bouzac h 1 h. 13 m., 35 s., le sergent Latapie à 4 h. 8 m.

L adjudant Perclllé, parti de Strasbourg à 4 h. 10, est passé à Villacoublay à i h. 6. L'adjudant Kerhoar, qui a offectué fiier un peu plus du premier circuit, continue aujourd'hui le deuxième.

Le sergent Varvieux, qui était parti hier s-ur avion de bombardement bimoteur et a réussi à couvrir le premier circuit, est parti aujourd'hui à 5 h. 53 pour le second. Le sergent Perriot est parti aujourd'hui à 4 h. 3 de Vlllacoublay. il a eu une panne à Metz l'appareil est brisé, mais le pilote est indemne. Le lieutenant Walder, parti à 4 h. 30, revenu à Villacoublav à i h. 58. déclare abandonner. Le lieutenant Monnot, parti à 5 h. 6 de Villacoublay, abandonne à 10 h. 26.

Le sergent Laborde, parti à 4 h. 6, est en panne à 15 km. de Verdun, son appareil est brisé. L'adjudant Jacquet, parti de Villacoublay à i h. 15m. 51 s. est arrfté a Mourmelon par la brume de même que le lieutenant Lenert, parti à 4 h. 2i m. 32 s. Le lieutenant Robin déclare abandonner.

Echos de partout L'infant don Jaime, second flls du roi d'Espagne, est arrivé à Bordeaux, pour recevoir les soins des D" Moure et Portmann. On annonce de Lille que les ouvriers de huit tissages sur neuf, situé* à La Corgue, se sont mis en grève. Seuls ont effectué la rentrée réglementaire les 200 ouvriers d'un autre tissage.

Le contre-amiral du Couéd'c de Kererand est nommé au commandement du secteur maritime de Toulon.

Le Conseil municinal de Gabriac (Lozère) est dissous

Le hameau d'Ecatelet est d'strait de la commune de Briot (canton de Grandvilliers, arrondissement de Beauvais, département de l'Oise) et rattaché à la commune de Saint-Maur (mêmes canton, arrondissement et département1 Les fûtes organisées à Bologne en l'honneur de Marconi, à l'occasion du 30* anniversaire du premier brevet Marconi de radiotélégraphie, se sont déroulées avec une solennité exceptionnelle.

La hausse du pain

M. (lirriot demande pour l'État

le monopole exclusif dl l'achat des blés Lundi soir. à la séance du Conseil municipal de Lyon, Ai. Herriot, répondant à une question au sujet de la hausse du prix du pain, s «• st déclaré partisan de demander l'acîiat exclusif par l'Etat des blés de l'intérieur et même des blés étrangers pour éviter le stockage et la spéculation il s'est, en outre, déclaré favorable à la création de la carte de pain.

Renseignements

commerciaux

BOURSE DE COMMERCE

Paris, 14 juin.

Blés. Ouverture base de liq. 203, courant 203 (plus-value 2 pavé;, prochain 203 (plus report 2 achet.î, juillet-loûl 203 plus report » payis), scpt.-oct. 198 achet., i derniers 200,50 acnet., tend, très ferme. Clôture disponible cote officielle 203 à 204,50. base de liq. 203, courant 203 (plus-value 2 achet.}, prochain 203 ïpius report 2 nomio.), juillet-août 203 (plus' report 4,50 paye;, sept.-oct. 202,50 payé, 4 derniers 203 payé, tend. ferme.

Farines. Ouverture: base de liq. 243, courant 243, prochain 243, juillet-août 243, sept.oct. 236, 4 derniers 236, tous nomin.. tend. sans art. Clôture: base de liq. 243, courant 243, juillet-août 243, sept.-oct. 236, 4 derniers 236, tous nomin., tend. sans aff.

Avoines. Ouvert.: noires base de liq. 127, courant 127 (plus-valu e 2 payé), prochain 127 j plus report 3 achet.), Juillet-août 127 (plus i report 4,50 achet. sept.-oct. 127 achet., 4 derniers 127 (plus report 4,50 achet. tend. ferme; diverses base de liq. 125, courant 125 nomin., prochain 125 nomin., juillet-août 125 (plus report 2 nomin.), sept.-oct. 122 nomin., 4 derniers

123 nomin., tend. sans aff. Clôtures noires:

abse de liq. 127, courant 127 (plus-value 2 achet.). prochain 127 (plus report 3 achet.), juillet-août 127 (plus report 4,50 achet.), sept.oet. 127 achet., 4 dern'ers 127 achet.. tend. sans aff. diverses base de liq. 125, courant 125 nomin., prochain 125 nomtn., juillet-août 125 plus report 2 nomin. sept.-oct. 122 nomin., 4 derniers 123 nomin., tend. sans aff.

Seigles. Ouverture base de l'q. 135, cou- rant 135. procha'n 130, juiliet-août 125, sept.- «et. 125, 4 derniers 126, tous nomin.. tend. i sans aff. GICture courant 135, prochain 130, juille-août 125, sept.-oct. 125, 4 derniers ( 126, tous nomin., tend. sans aff.

Sucres. Ouverture courant 282,50. 283 233.50, prpehan 288 à 237,50 août 290, 290.50, ¡ 1 ?90 2?9.50 septembre 289. 230.50. 2?P. 3 d'ocjfbre 281, 280, 280,50, 281. 281,50. 3 de no- ¡ vembre 282, 282,50. 283, tous payés, tend. ferme. I

Le prochain Consistoire secret Le Figaro donne les prévisions suivantes II est à peu près certain désormais quo ies noms des nouveaux cardinaux qui doivent être désignés au cours du Consistoire secret ne seront publiés officiellement qu'à ce moment.

L'allocution que le Pape doit prononcer à cette occasion revêtira une certaine importance, du fait que le Pape y fera allusion à la situation religieuse du Mexique. Le Vatican, assure-t-on, reçoit tous les jours des protestations de personnalités ou d'associations retigiruses contre l'altitude du gouvernement mexicain vis-à-vis de l'Eglise catholique au Mexique.

Le Pape attirera sur cet état de choses l'attention du Sacré-Collège, et il protestera contre les persécutions antireligieuses au Mexique.

L'allocution pontificale fera également allusion aux problèmes qui intéressent d'autres pays.

Le pope Pi" XI y parlera aussi des deux grands centenaires de saint François d'Assise et de. saint Louis de Gonzague. Il y dira un mot du Congrès eucharistique de Chicago et des béatifications qui doivent avoir lieu en octobre.

La session

du Conseil municipal de Paris M. Pierre Godin est ilu président

A l'ouverture de sa session, après le discours du doyen d'ace. M. Ambroise Rendu, qui a préconisé une politique d'économie, le Conseil muniripal a procédé au renouvellement de son bureau. candidats briguaient !n succession de M. Guillaumin. au »iègB présidentiel Mit. Godin, Georges Lemaretmnd et Jean G>l!<y. Au premier tour de scrutin, sur 78 votants, M. Godin a obtenu 36 voix M. Lemarchand 27 M. Colly, il, et iivers 4.

Au second tour, M. Godin a été élu par 41 voix contre 3rt à M. Lemarctiand.

Comme vice-présidents, l'assemblée a port>( son choix sur M. de Castellane, conseiller di> l'Ecole militaire, et M. Emile Faure, conseiller du Uel-Air.

Ont été désignés, comme secrétakree MM. Desnmbes, Ravmond Laurent, Bucaille et Copigneaux.

M. Aucoo a été réélu syndic de rassemblée par 14 voix contre 35 à son concurrent. M. Bequet.

En prenant place au fauteuil présidentiel, M. Godin, après avoir remercié l'assemblée, a rendu un affectueux; hommage & son prédécesseur, M. Guillaumin.

Le nouveau président

M. Pierre Godin est né le 4 janvier 1872. h Traneu (Gironde). D'une famille d'instituteurs, il se destina lui-même d'abord à l'enseignement qu'il quitta en ISS)!}, après avoir entrepris et conduit à bonne fin ses études juridiques pour entrer dans l'administration.

Tour à tour sous-préfet de Médéajh, de Bastia et de Bayonne, puis préfet des Hautes-Pyrénées et de rAllier, M. Godin était appelé, en juillet 1018, par M. Georges Clemenceau. à la direction du Cabinet civil du ministre de la Guerre. En août 11)19, II était nommé consclller-oiaître ù la Cour des Comptes. La même année, il était élu conseiller municipal du quartier SaintGeorges, en remplacement de M. Lagaetie. A l'Hôtel de Ville, M. Gmtln s'est partkiulièrement consacré aux questions il'administretion générait} police, sapeurs-pompiers, Domaine et Assistance publique. C'est à lui qu'on doit la création. à Parte, de l'Office des indigènes, destiné k venir en aide, à faciliter le placemrnt et le» conditions de vie des Algériens et des Miarocsins.

0 damam

Chronique

parisienne

Li nouvaau maire du lie trrondicsiment M. Alexandre Strauss est nommé maire du II» arrondissement de Paris, en remplacement de M. Lavanoux, démissionnaire, qui est nommé maire honoraire.

Uns Association in élut municipaux démocrates dans la département de la Sema

L'Association des élus municipaux du parti démocrate populaire, dans le- département de la Seine, vient de tenir son assemblée constitutive à Paris. Après la discussion et le vote des statuts, l'assemblée a procédé à un échange de vues sur les élections sénatoriales de janvier 1927 puis elle a désigné comme suit son bureau

Président D' Thibout. maire d^'Epinay-surSeine. Vice-président MM. Bonvoisiu, maireadjoint de Vinccnncs Delahaye, maire-adjoint de Saint-Mandé Raymond-Laurent, conseiller municipal de Paris et conseiller général de la Seine Montagne, nuire-adjoint de l'Ile-SalntDenis. Délégué général M. Hugounet, maireadjoint de Saint-Manr-des-Fosaés. Secrétaire général M. Georges Bernard, conseiller municipal de Vincennes. Trésorier M. Larigaldie, conseiller municipal dA Villemomble. Sj/n<Uo M. Chailloux, syndic du Conseil municipal de La Garenne-Coiombes. Membre* MM. Gay, conseiller municipal, ancien maire de Noisy-leSeo Bellut, conseiller municipal de Nanterre Rosier, conseiller municipal de Clamart. Avis divers

Clôture du Cercle thomiste féminin, 20, rue Monsieur, Paris. La clôture aura lieu le vendredi 18 juin et consistera en une journée de prière grand'messe, à 9 heures, célébrée par M. l'abbé Laltemant et chanté par le moniales bénédictines, allocution du R. P. Peillaube, exposition du Saint Sacrement, adoration de 10 heures à 3 h. 1/2, Salut, et, à 4 heures, réunion de propagande.

Clôture courant 283.50 à 283, prochain i'SS. août -291.50 à 292. septembre 292 à 29t,r>0, o d'octobre 284, .284,50, 285 3 de novembre V?5. 284,50. 285, tous payés, tend. ferme. Huiles. Ouveriure de lin disponible in. cote', courant 550 nomin., prochain 550 achet., juillet-août 550 achet., 4 derniers 550 achet., end. sans aff. de colza disponible Incoté, courant «60, prochain 860. juillet-août 860, A derniers 860, tous achet., trnd. sans aft. Clôture de lin disponible incoté, courant 550, prochain 550, juillet-août 550, 4 derniers 550, tous comin., tend. sans aff. de colza disponible incolé, courant 860, prochain 860, juillet-août 860, 4 derniers 860, tous nomin., ïend. sans aff.

HALLES CENTRALES

Paris, 15 Juin.

Criée (Us viandes. Arrivages bœufs 58 176 kg, veaux 64 093, moutons 23 552, porcs 11 188.

Boeufs. Le kilo quart de derrière 6 k 11, luart de devant 3,50 à 6, aloyau 7,50 à 17, paleron 4,5C & 7,30.

Veaux. Le kilo première qualité 9,80 à 11,50, deuxième 8 à y,70. troisième 6,50 à 7.90, pans-cuisses 7 à 13,20.

Moutons. Le kilo première qualité 12.20 à 13,70, deuxième 9,80 à 12,10. troisième 6 à 9,70 gigots 9 à 17.

Porcs. Le kilo première qualité 12 à 13, ileuxième 10 à 11,90. filet 9.50 à 15,50, poitrine 9 à 12.

Beurres. Arrivages 37 292 kg.

Le kilo centrifuges Normandie f5 à 17, Bretagne '*> à 16,80, Charentf: et Poitou 15 à 17,80, Touraine 15 à 17.20. divers i5 à 16,40. marchands Normandie 14 a 15,80, Bretagne 14 a 15,60, Centre 12 à 15, divers 13 à 15. CEufs. Arrivages 569 colis.

Le mille Normandie 420 à 640. Bretagne 3S0 à 500. Touraine 500 à 620, Bourbonnais et Nivernais 470 à 530, Poitou 415 à 600, Auvergne 450 à 500.

Fromage. Brie lait'er, les dix 80 à 160 '•e cent i-arnembertâ Normandie 130 & 260 divers 100 à 170, Pont-S'Evêque 120 à 260 les 100 kg Comté et divers 1 000 à 1 400 PortSalut 600 à 1 080.

Volatiles. Le kilo canards 13,50 à 14.75,

NOS ~Mn DEFUNTS

tNOS AMIS DEFUNTS

jt f~~tdt. JESUS, f< MARIE, JOSEPH <ttt* «~tù.~

tlniuig. 7 ant it 7 quar. ajjphc. aux iif jnU.\

Mlle Aude, 86 ans. au Prieuré, Réaumur V.p.dë. M. Charles Massiot, 81 ans, grand-père de deux Noï'lisles et de deux Cadettes, à Jos| selin (Morbihan). t*M. l'abbé de Laurlston, au Mans. M. Eugène Grosjean, Il Sorneville (Meurthe-et-Moselle; 60 ans. M. l'abbé Sébastien Bruno, curé de La Garde (Vw;. ancien ] rufesseur nu Grand Séminaire. La marquise de Couchimfcert. 9Î ans. au château de fïote-Chapeleau. La Ghmpelle-Thlreult (DeuxSèvres;. C'était une de nos plus anciennes abonnées, et qui avait multiplié <irl-- '">. région les bonnes «uvres et les a. )iaiité. Elle groupait autour d'elle endsnts jusqu'à ta cinquième génération :t pe~tites-tllles, 13 arricrc-netiis-enfants et 3 ar-

nère-arrièro-petits-cnfanls.

.NECROLOGIE

N.-nis apprenons !a r.urt d? M!!f Elisatctn Mabire. tl!ie du comte Mabin :r hoiv:raire aux Aff lires étrangères. rt do la comtesse. née de Saint-Céran. Ses obsèques surent Ifell jeudi 1* courant, à 10 heures. en '"églisf Saint-TIminas d'Aquin, ion se réunira. Cet avis tient lieu de faire-part.

On annonce" la mort de M. Riffault. ministre plénipotentiaire, décédé en son domicile. 21. boulevard I :i;buurg\ r?es obsèques seront célébré! 17 courant, à 10 heures très précises, i Saint-Pierre du GrosCaillou, sa paroisse ou l'on se réunira. L'inhumation aura lieu ultérieurement à SaintSerondin (Molineuf) (Loir-et-Cher).

De la part du lieutenant-colonel de Senilhes. son beau-frère du colonel Le Bret de iM. de Devise de Dom Pierre de Senilhes de M. Jean de Senilhes, ses neveux.

La Société d'enseignement libre du Parc des Princes, à Boulogne-sur-Seine, neuf prie d'annoncer le décès de Mme J. de Crozais. conseillère à la direction du cours Dupanloup cl directrice de l'Association amicale ries anciennes élèves.

Les obsèques ont eu lieu dans la plus stricte intimité.

Nouvelles religieuses Rome, 12 juin. Le i'ape a reçu en audience particulière le P. Le Fkvh. supérieur du Séminaire français, et le P. Pajot. Supérieur général des Missionnaires de La SaletU-. Une veillée d'adoration ées œuvres de Jeunesse du diocèse de Paris aura lieu à la basilique de Montmartre, sous la .présidence do Mgr Crépin, le lundi soir 21 juin A 0 I. I ̃», entrée de Sa Grandeur, prière, cantique..nl>iration prêchée par M. le chanoine Flans, supérieur es chapelains île l;i basilique à 10 heures. procession, Salut à 10 h. 1/2, allocution de Sa Grandeur à 10 h. 45. départ facultatif. L'adoration commuera le reste de la nuit. A 5 h. 25, prière et messe de communion, avec une court allocution.

A Saint-Wnlfroy. les 24 25, 26 juin, triduum solennel de la Saint-Jean. Chaque jour, grand'messe à 10 heures à 14 heures, Vépres et salut. Ce 25 aura lieu sur la montagne la foire traditionnelle. A cette occasion, S. Em. le cardinal a accordé la dispense de l'ahstlnence. Des commerçants et des forains nombreux ont déjà annoncé leur intention d'y participer. A l'hôtellerie provisoire, les préparatifs s'achèvent. le chapelain se fers un plaisir de mettre gratuitement son parc de 3 hectares a la dispostion des marchands ou particuliers qui amèneraient du bétail la veille. S'adresser è M. Cozier. à l'HAtellerie.

Au diocèse d'Arras. Mgr Julien annonce dans une lettre la journée dos missions qui aura lieu à Boulogne et dans son archiprêtré. t'ne Exposition des missions restera ouverte pendant près de quinze jours à l'Ecole SalnteIde. rue Nattonale, à Boulogne.

Mgr l'évéque de Nice recommande la souscription de M. le curé de la Felile pour doter d'une église une agglomération importante de sa paroisse. Lul-mOme a voulu qu'elle soit consacrée au patron des curé» de France. Mgr l'évêque d'Angers vient de remettre un diplôme d'honneur et une médaille d'argent à M. Bondu, de Roussay. sacristain et suisse pendant soixante sept ans.

La V' Semaine de forma) ton des zélatrice. du >.icré-C<uur (Apostolat de la Prlèree. Cadets de l'Apostolat et Croisade eucharistique) a eu lieu a Paray-le-Monlal, pendant la neuvaine du Sacré Cœur, sous la direction du R. P. Derélv. S. J. Bénie par le cardinal Maurin. elle a ripbut'i par une allocution de Mgr Chassagnon.

Le 10 Juin. M. le chanoine Hallouin, curé doyen de Mer, diocèse de Blols, a ffité ses noces d'ôr sacerdotales, Le jubilaire célébra la grand'messe. assisté de son frère, curé SaintSecondin et d'un de ses neveux, le P. Elle Hallouin, de la Compagnie de Marie. Mgr Audollent présidait.

*»»

Académie des sciences

L'Académie des sciences a élu lundi le célèbre géomètre Norlund, de Copenhague, en remplacement du géomètre français décédé Claude Guichard.

Jusqu'à ce jour, les aviateurs ne pouva!ent lépasser. sous peine d'asphvxie, un certain « plafond ̃>.

L'aéronaute Gsrsau\. du Bourget, a songé k utiliser l'oxygène liquide et le professeur Charles Rlchet présentait à ses confrères de l'Acsdém'e un dispositif très ingénieux, à cet inventeur masque en communication avec un réservoir très réduit d'oxygène liquide, ̃ransformabie en oxygène gazeux. qui permettra désormais aux aviateurs d'atteindre sans. In moindre malaise l'altitude de 13 300 mètre». A la suite d'une longue séri" de recherches ft d'expériences, MAI Gabriel Bertrand et Machebœuf ont acquis la eer'ttude que l'insuline, additionnée de nickel et de cobalt, a dosee infimes et administrée car Injections d'ailleurs tres peu coûteuses, était très efficace contre le oiabète.

Dans une communication, on lit le calcul, par M. Brtllouln, du centre de gravité do refans, qui est à plus de 1300 mètres de eelul du globe terrestre.

!*pins morts 9,50 à 11,25, poulets morts 15 a 2?. vivants 13 à i6 la pièce pigeon» i à 9,50. Légumes. Les 100 bottes navets communs 200 i 325 la hotte carottes nouvellpj 2 à 3. oiKn<ns de Paris 2,50 à 4 les 100 kp carottes communes 200 à 400. champignons de couche extra 1 200 à 1 574, moyens 900 à 1 2C0# de conserve 1 000 à 1 220, épinards 120 à 150, naveU communs 150 à 200. oignon» en graine 200 à 230. oseille 60 à 100. B?r*il 200 à 400, pommes de terre nouvelles d'Algérie 100 à 160, du Midi 130 à J60. Paris 110 à 150. jaunes communes 80 à 85, saucisse rouge 100 à 110. MARCHE AUX VEAUX

Lu VHIette, 15 juin.

Invendus de la vpHI" 267. amenés 27, invendus ce jour 80.

Le kilo (cours non officiel* premier* qua- lité 11,20, deuxième 9. froi-O rn* 7 ">'i. prix extrême 12,20. Vente calmr.

Arrivages par département Indre-et-Loire, MARCHE DU HAVRE

Le Havre. 15 juin.

Cotons. Ouverture Juin 825. juillet 825, août 840. septembre 83S, octobre 83<i, novembre 836, décembre 846. janvier 851. février 857, mars 856, avril 860. mai 864. Tendance ferme. Ventes 1 500 balles.

Cafés. Ouverture juin 916,50. juillet 915, août 909, septembre 930.50, octobre 917.50, novembre 915, déoernbre 926, Janvier 918,50, tévrier 907, mars 906,25. avril 904.25, mai 891. Tendancsc ferme. Ventes 9 000 sacs. Poivres.' Ouverture Saigon juin 1 12L; Juillet 1 121, août 1 104, septembre 1 100, octobre 1 100 novembre 1 100, décembre 1 100, janvier 1 103, février 1 103, mars 1 VI?,, avril 1 103, mai 1 108.

Liverpool, 15 juin.

Cotons. Ouverture juillet 0.11. octobre 8,76, Janvier 8.68. mars incoté, mai 8,76. MARCHE DE NEW-YORK

New-York, 14 juin.

Coton*. Disponible 18,15, juin incoté, juillet 11,63 à 17,6t, août 16,87. septembre 16,45, octobre 16.35 à 16,36, novembre 16.35, décembre 16,35, janvier 16.28 à 16.29, février 16,33. i mars 16,39 à 16,41. avril 16,45, mai 16,50.


Causerie Scientifique

IN MEMORIAM

M. l'abbé Tauleigne

I.n 'r'n.r n signalé brièvement, le Juin, lu mnrl 'le M. l'abbé Tauleigne, curé de Pontigmj Yonne se réservant de saluer plus

ilii/ncment la mémoire du prâtre dévoué et du

génial inventeur. S'ous avions, dans ce but,

~~<)<'7<</n~n,< VoMsattOitx.datK c~<)u<.

demande a M. le Or Pierre Corret, qui l'avait bien connu et l'appréciait hautement, de retracer pour non lecteurs l'ensemble de l'Œuvre de V. l'abbé Tatiicigtt". S'ous donnons ici cet article qui n'a pu ftre prêt pour paraître dans nutrc précédente luuseric.

L'œuvre scientifique

de l'abbé Tauleigne

Les amaleurs de T. S. F. d'aujourd'hui f -'imaginent a^sez difficilement qu'il ait pu exister, avant la.' téléphonie sans fil, des amateurs 'de radiotélégraphie. L'écoute des 1 signaux Morse- leur parait, en effet, dénuée de tout intérêt auprès de celle des radioroncerts, et oa n'est presque toujours qu'en ennemie, qu'ils considèrent la télégraphie. parce qu'elle ne vient que trop souvent hacher inopportunément de ses signaux les plus beaux morceaux de musique et les plus intéressantes représentations théâtrales.

Pourtant, quand il n'y avait pas de concerts, les fervents de la radio-électricité ne pouvaient écouter que de la radio-télégraphie, et. s'ils ne savaient pas lire au S'iii les signaux Morse, ils ne pouvaient «•"iiujiilre la signification de ce qu'ils entendaient, ni même se faire une idée de lu provenance des télégrammes qu'ils percevaient à leur appareil.

Ces télégrammes, ne serait-il pas possible ce les fane s" inscrire automatiquement, en traits et. en points, sur une bande de |)!, ici-, |mur pouvoir ensuite les déchiffrer- '̃ni1 u mn aise, au lieu d'être obligé d'en reconnaître auditivement les fugitifs signaux, au moment même de leur passage, connue in font les professionnels du télégraphe ? .?

• "était le rêve qui hantait l'imagination rie beaucoup des amateurs de ces temps héroïques, même de ceux d'ailleurs qui tsiviieni lin- au ^on. à cause de l'intérêt tout, .spécial que présentait par lui-même le fait de mettre en mouvement un mécanisme inscnpteur par l'action des ondes hertziennes.

Les rares constructeurs d'appareils de T. S. F. de retie époque connaissaient bien ce désir, très souvent exprimé par les amateurs, mais ils n'avaient pu jusque-là y satisfaire, malgré les demandes réitérées <le leurs clients.

Aussi tes dirigeants d'une maison bien connue pour la construction des aippareils fie physique et de télégraphie sans fil, ̃\IM. Ducreiet et Roçrer, ne furent-ils aucu~ iienient..surpris de la visite que leur fit, tin jour de Tannée 1913. un ecclésfastiquo d'une quarantaine d'années, au visage anguLeux et énergique, peut-être pas rasé tout à fait de frais il avait d'autres soucis >-t, dont les mains n'étaient peut-être pas non plus de la plus parfaite blancheur, car c-es mains étaient des outils gardant, la trace évidente du travail. L'abbé leur déclara qu'il était amateurrie T. s. F. et qu'il serait désireux de faire l'achat d'un appareil qui puisse lui pernifltre d'enregistrer sur bande les signaux Morse de la télégraphie sans til de la tour Kiffel.

Encore un dut penser M. Roger, qui fp;'e\ail le visiteur.

Kl. avec l'iiffabilité que lui connaissent fous ceux qui ont été en rapport avec lui, il entreprit <i faire comprendre au prêtre qu'il demandait l'impossible, les courants nui parcourent une antenne de réception étant beaucoup trop faibies pour servir à actionner un appareil inscripteur. L'abbé hochait la tête. semblant abandonner un espoir chimérique, et son interlocuteur pensait l'avoir convaincu, quand il le vit lui tendre une bande roulée de <e papier bleuté qu'on voit au télégraphe et qui était rouverte de signaux Morse. C'est que. lui dit-il, je me suis consiruit. un appareil inscripteur. qui rnregistre, tes signaux de la tour Eiffel, à 130 km d'i>M, et je voulais me rendre i ompte. si ce n'était pas là un fait coulant et si de tels appareils n'existaient pas déjà dans le commerce.

Stupéfaction, mêlée d'un énorme scepticisme, du bon M. Roger, qui examinait la band'\ sur laquelle se, déroulaient, en elfei. en poinls et en traits, les nouvelles iraiiMiiise* par la tour Eiffel quelques jours auparavant.

L'ahbe n avait aucunement l'air d'un fou, et son caractère interdisait de supposer qu'il fût un fumiste.

D'ailleurs, reprit-il, si vous vouliez venir voir l'appareil. je pourrais vous le liiontrer en fonctionnement.

Toujours très sceptique, tant cpla lui Semblait extraordinaire, M. Roçer accepta néanmoins In proposition qui lui était faite. l.e prêtre donna son adresse Abbé Tauli'i^ne. curé de Pontigny. dans l'Yonne. Et il prit congé.

Voilà pourquoi les dirigeants de la maison Ducretet et Roger arrivaient quelques ,iours plus tard à Pontigny. toujours pleins <ie scepticisme, car. pensaient-ils, l'organe

Une nouvelle maladie

La fluorose

l'ne nouvelle maladie ou plutôt la desfcriplion dune maladie jusqu'alors inconnue nous vient, de Genève. Il ne s'agit ni de l'impuissance congénitale de la Société des nations ni des réactions violentes que vient. de provoquer la quarante et unième réunion de son Conseil, mais bien d'une cachexie particulière, régulièrement mortelle, sauf inlerventmii. due à t'ingestion prolongée de petites quantités de fluor absorbé sous une foniie ?oiuble, que nous décrit, dans la Près. Médicale, le professeur H. Cristiani. de la Faculté df Genève. T.-1 fluor est une substance entrée depuis fieu relativement dans notre pharmacopée. F>es prospectus heureusement rédigés, entourant de jolis flacons de pilules, d'allérh i' boites de cachets, vantent son habi.îerir toutes so^e. rje maux. Plus i ̃ nos maîtres enseignent que les fluorures sont des antiseptiques qui s'opposent aux fermentations microbiennes sans entraver l'action des diastases. et par conséquent préconisent leur emploi dans certaines atïect ions gastro-intestinales. Le fluorure d'ammonium est spécialement des'inë à cet usage. Le fluorure de Calcium est en outre considéré comme un agent de reminéralisation des os. tous verrons tout à l'heure qu'à doses prolongées

essentiel d'un appareil comme celui dont parle cet abbé ne peut. être qu'un relais extrêmement délicat et extrêmement sen,-ible. et ce n'est pas un curé de campagne sans outillage et qui n'est pas du métier, qui peut prétendre construire lui-même un semblable instrument

Accueillis dans la cour du presbytère par un grand chien noir et par un corbeau familier, ils trouvèrent le curé au travail, limant, sur un coin de table quelque pièce polaire destinée à l'aimant d'un relais. Il les conduisit devant le fameux appa-

reil.

C'était justement l'heure d'une des émissions de la tour Eiffel. Un coup de doigt à un commutateur, un bref réglage, et voici que. sur la bande du 'Slorse un pauvre Morse rudimentaire construit, faute du fonds, par l'abbé lui-même, s'inscrivent on signaux nets et réguliers les dernières nouvelles de la journée

Les constructeurs parisiens n'en croyaient jas leurs yeux. Le relais auquel ils avaient pensé existait bien, mais ce n'était pas un appareil ni très délicat. comme ils l'avaient supposé, ni même très sensible. C'était bien ce que pouvait réaliser luimême et sans oui i liage un curé de campagne à l'esprit audacieux et adroit de ses mains. Et cela fonctionnait vigoureusement et sans ratés, sous l'action d'un détecteur électrolytique à pointe libre et à immersion réglable dérivé du type primitif du capitaine Ferrié. La principale originalité du système résidait dans l'heureuse combinaison de ces deux appareil?, ci dans leur construction robuste, disons le mot. presque grossière, bien qu'extrêmement soignée dans ses détails essentiels. MM. Ducreiet et Roger avaient vu, mais ils n'étaient pas encore pleinement convaincus. tant l'excellence du résultat leur paraissait sinnasser la pauvreté des moyens employés. Comme saint Thomas, ils auraient voulu aussi toucher.

Ils passèrent la nuit au presbytèçe et. le lendemain matin, pendant que le curé disait sa messe. ils actionnèrent euxmêmes et sans son aide les merveilleux appareils.

A ce moment. la tour Eiffel transmettait un court bulletin météorologique. Il fut enregistré de façon impeccable.

La construction industrielle du relais Tauleiprie et de son détecteur fut décidée. Et voilà comment, grâce au modeste curé de Pontigny, fut mis. pour la première fois, à la disposition du public, par une des premières maisons d'appareils de précision de Paris, un relais permettant l'inscription au Morse des signaux radiotélégraphiques de la tour Eiffel (i).

Cette construction nécessita d'assez nombreux voyages de l'inventeur à Paris, et c'est à l'occasion de l'un d'eux que nous eûmes ]p très vif plaisir de faire la connaissance de ce prêtre passionné de recherche scientifique. A chacun de ses voyages ultérieurs, nous ne manquions pas de nous rencontrer, car de nombreux points dp théorie et de pratique radiotélégraphique étaient pour nojis d'un commun intérêt, et faisaient l'objet, de discussions où l'écoulement des heures passait inaperçu.

Un de ces points ne put même être élucidé que par des expériences faites en commun à Pontigny, et c'est alors que l'auteur de ces lignes put se convaincre du néant des moyens matériels dont disposait l'abbé Tauleigne pour mener à bien ses travaux

Chacun sait que les curés ne sont pas riches. Celui-là ne faisait pas exception à la règle. Son atelier, c'était sa cuisine. ou bien une forge de charron voisine, dont il avait pu faire l'acquisition. Son outillage, c'était l'outillage ménager de tout amateu;- quelque peu « bricoleur ». Et c'est ave"! cela qu'il trouvait le moyen de forger, de lremppr et d'aimanter lui-même les aciers qu'il employait dans la construction de relais en cours d'expérience: c'est à ta main r.u'il exécutait, avec une patience inlassable, certains bobinages en fil de 8/100 de millimètre et de forme inédite, dont il voulait éprouver l'action.

C'était un chercheur insatiable, et rien cv le rebutait.

Il faisait volontiers table rase de toutes ies idées reçues sur une question, et. sa conception personnelle, le plus souvent très originale, une fois établie, il la défendait avec énergie et la poursuivait dans toutes ses conséquences. se montrait-elle finalement erronée, il n'hésitait )ias à i abandonner et à adopter, au besoin, la conception diamétralement opposée. C'est ainsi que, quand nous l'avons connu, il niait absolument tout effet poss:blp de l'orientation des antennes en télégraphie sans fil. Pour lui. les ondes hertziennes tombaient du zénith. comme un cbus ». idée qui n'est certes pas très différente de la conception actuelle de leur réflexion ou de leur réfraction par les couches ionisées de la haute atmosphère, surtout pour les ondes courtes venant de loin. Des considérations de cette nature l'avaient amené à établir, sur 1p toit de son presbytère, une antenne' en nappe horizontale, dont les fils étaient étages verticalement les uns au-dessous des autres. Mais des expériences faites sur les ondes longues, qui étaient alors exclusivement employées, lui ayant ensuite fait constater l'effet indéniable de l'orientation, il chan1) Le relais et le détecteur Tauleigne ont été décrit, fn leur temps dans le Cosmos, t. LXX. p. 316.

tout au moins il semble mériter une tout autre réputation.

Le fluorure d'argent, le fluo-silicate de soude en solutions convenablement étendues, servent où peuvent servir dans la pratique chirurgicale.

Enfin, on sait que le fluor. sous telle ou telle forme, est très répandu dans la nature et qu'on le trouve en toutes petites quantités dans beaucoup de nos aliments. Mais. ingéré à cette dose. il 'n'est point nuisible apparemment et même l'on prétend qu'il est indispensable à la vie. L'expérience, en effet, a montré que des rats nourris au lait complet vivent normalement et peuvent se reproduire, alors que, alimentés avec du lait écrémé, il? en sont incapables. Or, pour faire disparaître cette anomalie physiologique, il sufflt d'ajouter au lait écrémé. en proportions convenables. du fluor et de l'iode.'

D'après les expériences du professeur Cristiani. il faut. pour aboutir à la cachexie fhiorique. de? quantités suffisantes pour que le fluor ne puisse être éliminé au fur et à mesure de son introduction. Ainsi, petit à petit, il s'accumule dans l'organisme. et une ingestion prolongée de doses relativement très petites peut avoir des effets nuisibles et à la longue une issue fatale. Le maitre genevois eut l'occasion d'entreprendre ses expériences lors d'une maladie endémique sévissant chez des vaches pâturant des prairies voisines d'usines produisant du fluor, ou mangeant le foin de ces prairies.

gea du tout au tout sa théorie et attribua alors à cet effet une importance considérable.

Une habileté manuelle extraordinaire était une autre caractéristique de cet infatigable expérimentateur. On peut imagin ̃>.̃ l quel degré elle devait atteindre. pour lui avoir permis de construire « avec rien » tout ce qu'il a pu réaliser.

On pourrait même presque dire que cette habileté était trop grande et qu'elle nuisait parfois au succès de la réalisation industrielle de ses inventions. Plusieurs d'entre elles qui, entre ses mains, donnaient des résultats merveilleux, n'en donnaient plus de pareils entre les mains du publie, incapable d'en tirer les mêmes effets. Il eût fallu vendre, avec l'appareil, un exemplaire de l'abbé Tauleigne lui-même. pour en assurer le parfait fonctionnement C'est sans doute le cas d'un des derniers qu'il ait réalisés, autour duquel un magazine parisien mena récemment quelque bruit et qui semble maintenant tombé dans un oubli injustifié.

Son esprit d'investigation s'est exercé avec un égal bonheur dans presque tous les domaines de la physique, et ses recherches l'ont amené à peu près toujours à des réalisations aussi originales dans les moyens employés que parfaites dans les résultats obtenus, le plus souvent en col-

laboration avec M. Gaston Mazo, qui était pour lui, à la fois, un constructeur habile et un ami dévoué.

Il est l'auteur d'un procédé de photographie en couleurs par la méthode trichrome, qui, s'il est d'exécution plus longue et plus minutieuse que celui des réseaux colorés qu'ont popularisé les plaques autochromes, a sur lui l'avantage de donner un nombre illimité d'épreuves sans jamais de taches vertes, sans grain et d'une si belle transparence, qu'elle permet de les projeter avec les sources de lumière les plus ordinaires employées dans les lanternes à projections. Les particularités les plus caractéristiques de cette remarquable méthode, qui met ia trichromie par superposition à !a portée de tous, sont la prise des trois négatifs monochromes sur une même plaque panchromatique, à travers des écrans compensateurs ayant le même coefficient de temps de pose le tirage simultané des trois positifs sur une pellicule photographique ordinaire, développée dans les bains habituels puis le remplacement de l'argent réduit par une des trois couleurs fondamentales dans la gélatine de chacune des trois épreuves positives. Le procédé employé pour ce « remplacement » est lui-mème extrêmement original. Il consiste à transformer indirectement l'argent de l'image positive en un iodure bibasique, qui. agissant à la façon d'un mordant, fixe fortement certaines couleurs d'aniline aux points mêmes de la' couche de gélatine il a été formé. Cette fixation est rendue définitive par un bain de tannin de concenIralion convenable. et la dissolution du sel d'argent dans le bain classique d'hyposullite de soude ne laisse subsister que la coloration de la gélatine avec toute sa transparence et toute sa pureté (2). Ce procédé de remplacement de l'argent par une couleur l'avait amené également à la création d'un système de projections en relief. dites stéréo-projections, faites au moyen d'une unique lanterne ordinaire, par une application aussi simple que pratique du principe des anaglyphes de Ducos du Hauron.

L'invention d'un condenseur prismatique permettant la projection double avec une seule source de lumière et. avec un rendement lumineux excellent lui avait fourni une autre solut ion du même problème, ainsi que de celui des vues dites fondantes. qui nécessitaient, avant lui. l'emploi de deux foyers lumineux indépendants. Ce condenseur spécial permet également la ̃,iV Voir la Trirhromie S'ouvelte par le procédé Taul?>gne-Mazo. permettant la reproduc:ion illimitée des épreuves en couleurs. E. Mazo, éditeur, 8, boulevard Magenta, Paris.

L'affection était caractérisée par un amaigrissement aboutissant à un éjat cachectique avec une raideur spéciale, surtout de la colonne vertébrale et des membres inférieurs on observait en outre une diminution de la résistance osseuse, car. au cours de la maladie. on constatai fréquemment des fractures spontanées. » De ces fractures spontanées, les vétérinaires conclurent. un peu hâtivement, à un ramollissement des os et à la maladie, connue également en médecine humaine, sous le nom û'ostcomal<ici-\

Que le mal vint de l'herbe de ces prairies altérée par les substances fluorées provenant des usines, rien de plus vraisemblable. Certains propriétaires demandèrent réparation aux industriels, mais ceux-ci se récusèrent en arguant que Yostromalaci» n'était pas une maladie provenants#d'inhalations toxiques et particulièrement fluorées.

Par une série d'expériences pratiquées sur un grand nombre d'animaux et. particulièremènt sur 130 cobayes, le profes- s°ur Cristiani a définitivement démontré que la maladie, qu'il a baptisée fhiorose, bien distincte de l'ostcomalacic. provenait d'une intoxication d'origine locale et de -nature alimentaire.

Les animaux ont été nourris du foin suspect ayant produit la maladie du bétail; 2° du foin normal légèrement saupoudré de différents sels de fluor. et 3" d'herbe soumise expérimentalement, sur pied, à

projection en relief des vues stéréoscopiques ordinaires en noir. sans leur apporter aucune modification et. rien que par l'emploi de deux verres colorés l'un en rouge et l'autre en vert. L'attraction bruyamment réalisée récemment par un music-hall parisien, sous le nom d'ombres én relief, n'est pas autre chose qu'une application de ce procédé.

C'est également à un objectif « prismatique » qu'il avait recours encore tout récemment pour la mise au point d'un nouveau procédé de photographie des couleurs par leur analyse et" leur synthèse simultanées.

Il était l'auteur d'un diaphragme reproducteur de phonographe, d'un résonateur améliorant les auditions et d'un appareil à deux aiguilles explorant simultanément deux points légèrement différents d'un même sillon du disque enregistré et donnant sans aucune cacophonie ;si paradoxal que cela puisse paraître) un renforcement de la puissance d'audition. Qui, autre que lui. aurait pu avoir l'idée d'un artifice aussi inattendu

Il avait également réalisé un modèle de haut-parleur à air comprimé de puissance considérable et permettant l'audition de concerts à plusieurs centaines de mètres. Dans le domaine de l'électricité, il se servait d'une pile ultra-économique de sa conception, qui ne comportait aucun dépolarisant et qui ne consommait, au lieu de zinc, que des rognures de tôle ou de fer-blanc. Il avait aussi mis au point une pile à l'étain pour l'alimentation des lampes de T. S. P. à faible consommation et une pile spéciale à grand débit pour le chauffage de lampes de réception ordinaires. Les piles thermo-électriques le passionnaient également nous l'avons vu actionner une petite sonnerie électrique en chauffant à la flamme de son briquet h essence un seul élément de sa composition.

Nous avons raconté comment la télégraphie sans fil avait été enrichie par lui d'un relais électro-magnétique mettant l'enregistrement mécanique des signaux à la portée de tous. Abandonnant bientôt cette voie, il mettait ensuite au point, pour la télégraphie, un modèle de relais microphonique, qui, perfectionné dans son utilisation, permettait ensuite la réception de la téléphonie sans fil en haut-parleur sur galène dans un rayon de 250 km. Il ne considérait, d'ailleurs, les procédés actuels d'amplification que comme assez grossiers, et il avait des aperçus aussi logiques qu'originaux, basés sur l'élecIroteehnique générale, au sujet de la possibilité de réalisation de dispostifs beaucoup plus parfaits et beaucoup plus puissants.

La guerre l'avait mobilisé et placé devant d'autres problèmes: l'obtention de bonnes radiographies des régions anatomiques épaisses et la localisation rapide et facile des projectiles dans le corps des blessés.

A ces deux problèmes il avait apporté avec M. Gaston Mazo. trois solutions remarquables l'antidiffuseur, le radio-stéréomètre et la radio-stéréoscopie monoculaire.

L'antidiffuseur est un appareil comportant des cloisons opaques aux rayons X, convenablement orientées et animées, pendant la prise d'une radiographie, d'un mouvement de translation lent et régulier. Son interposition entre la plaque photographique et le corps du patient arrête une grande partie des rayons secondaires obliques qui se produisent, sous l'influence des rayons incidents, dans les parties du corps radiographiées et qui. agissant à la manière d'une lumière diffusée, voileraient la plaque pendant la pose. L'antidiffuseur établi pendant la guerre était construit <• à la Tauleigne ». c'est-à-dire ingénieusement, mais avec des ressources matérielles infimes. Un moteur de tournebroche lui servait de mouvement dhorloLerie. Convenablement employé, cet appareil donnait néanmoins des résultats parfaits. \ous pouvons en témoigner, l'ayant uiilisé nous-mème au centre radiolog'ique P de la 13' région. Mais il fallait s'en servir I~ convenablement, et nombre de médecinsradiologistes lui ont imputé des défauts c.u7 n'étaient dus qu'à leur manque île patience ou à leur insuffisante habileté. Les « filtres », à noms plus ou moins américains, dont se servent actuellement avec succès les radiologistes les plus réputés sont. en réalité, des appareils t:>s analogues à -l'antidiffuseur Taulcigne, mais construits « avec tout le confort moderne », à grand renfort de dollars. La stéréoscopie était un domaine très familier au curé de Pontigny. Rien d'étonnant. donc. à ce que le soldat de 2* classe Tauleigne se soit encore adressé à elle pour la localisation des projectiles dans le corps des blessés.

Toujours par suite d'insuffisance de matériel, il fut amené à créer, avec son habituel collaborateur, une méthode de radio-stéréoscopie monoculaire extrêmement simple et immédiatement utilisable avec les installations radiologiques existantes à ce moment au service de santé militaire. Elle était basée sur l'examen, fait avec un seul œil. de l'image radioscopique fournie par une ampoule ordinaire animée d'un mouvement oscillatoire régulier. L'impression de relief était immédiate, et l'on pouvait aussitôt se rendre compte des positions relatives d'un prnjictile et des parties voisines du squelette cu d'une sonde introduite dans la plai*j d'un blessé.

Si plus de précision était nécessaire, on avait recours à la stéréo-radiographie. Deux clichés étaient pris avec un déplacement convenable de l'ampoule. Ils

l'action de doses diverses de gaz fluorés et employée fraîche ou à l'état de foin. Ces matériaux suspects ne furent donnés, sous forme de litière ou d'aliments, qu'en supplément à une alimentation ordinaire abondante et de bonne qualité qui permettait aux animaux témoins de se bien porter et de prospérer.

Les résultats des différents lots furent concordant?. Pendant les premiers temps, If animaux fluorés ne présentèrent rien de particulier puis les symptômes du mai se manifestèrent chez quelques-uns su bout de peu de semaines, chez d'autres après quelques mois, chez d'autres enfin, ii fallut attendre un an et même deux Dns. Ces différences s'pxpliquent ba'm doute par la quantité, d'ailleurs impossible i préciser, absorbée par chacun.

Les principaux symptômes de cette maladie expérimentale furent « les mèrn^s que ceux observés parmi le bétail des environs des usines produisant des émanat :ons fluorées et peuvent être résumés ainsi amaigrissement. raideur de la colonne vertébrale et des membres, cachexie rapidement progressive aboutissant à la mort. qui arrive avec des troubles da système nerveux central, notamment des troubles bulbaires de la respiration et de la circulation ».

1 L'autopsie a donné des renseignements intéressants, surtout en ce qui concerne les os et la moelle osseuse. Celle-ci est. extrêmement atrophiée, et. dans les moelles diaphysaires, la graisse a le plus souvent com-

c-iaient ensuite examines dans un stéréoscope spécial à miroir. dit « radio-stéréomètre >>, "parce que le' déplacement, latéral d'un réseau ligné permettait d'y prendre toutes les mesures nécessaires à une localisation exacte. Ce déplacement faisait mouvoir d'arrière à avant ou inversement image aérienne de lignes droites dans la même région de l'espare que celle du projectile. Du déplacement latéral du réseau, une aiguille, mobile sur un cadran, permettait de déduire, par une simple soustraction, la distance antéro-postérieure entre deux positions successives d'une des lignes aériennes, qu'on avait fait coïncider successivement avec l'image en relief du projectile, puis avec celle d'un repère anatomique connu.

Telle est. en raccourci, l'œuvre scientifique de t abbé Tauleigne.

Emporté à la fois par son ardeur scientifique et par sa charité envers ses frères combattants, dont il voulait soulager les maux, sans souci des dangers qu'il courait du fait de son exposition constante aux rayons X. en servant lui-même de sujet à ses essais et à ses expériences, c'est dans ses recherches radiologiques qu'il contracta le germe des multiples affections qui font emporté, à l'âge de 5b ans. après de dures années de souffrances et de maladie.

Qui connaissait, en France, sa valeur scientifique et son héroïque dévouement. jusqu'au jour où la fondation Carnegie l'eut découvert, de Chicago, dans son presbytère de campagne et lui eùt attribué, en octobre 192», son prix de 5000 francs et sa médaille d'argent?

Et que n'aurait pu donner à son pays, oui l'ignorait, la semence de génie scientifique déposée en son fécond cerveau, si e!le n'avait dû d'abord se développer toute seule et fructifier ensuite dans les conditions matérielles les plus défavorables? C'est par la T. S. F. que nous avons appris avec émotion la fin de ses souffiances. Ses obsèques furent, malgré leur modestie, un véritable triomphe. Si nous avons été privé de pouvoir y assister, puissent du moins ces lignes contribuer pour leur faible part à honorer son admirable mémoire

Dr PIERRE CORRET,

Le prêtre

Le Dr Corret nous a retracé la carrière du savant. La figure du prêtre n'est pas moins attachante. Elle a été magnifiquement dépeinte par M. le chanoine Chartrare, le jour des obsèques.

Après avoir rappelé la part prise par M. Vïkhi Tauleigne au mouvement scientitique contemporain et montré les graves lésions provoquées un peu partout dans le corps de rinwnteur par la manipulation des rayons X, l'orateur ajoutait

Dans de telles conditions, M: l'abbé Tauleigne aurait pu aspirer à un repos bien légitime. Sollicité par de hautes amitiés scientifiques, il eùt pu trouver, avec des soins spéciaux, un confort bien mérité, des instruments de travail qui eussent facilité ses travaux scientifiques objet d'appréciatifs llat-teuses de la part de maîtres de la science, devenu populaire par les éloges que lui décernaient les grands journaux, honoré en 1923 d'une médaille de la fondation Carnegie, il aurait pu céder à ces instances flatteuses et pressantes. Il préféra rester avant tout fidèle à sa vocation sacerdotale. 11 préféra rentrer dans l'obscurité et, la pauvreté de son presbytère, se dévouer aux âmes, et continuer à faire honneur à sa soutane et à sa foi, en faisant rejaillir sur elles le prestige, de sa science, de sa renommée et de ses succès. Répondant un jour aux félicitations que lui avait adressées son archevêque heureux et tier de' l'accueil fait à ses découvertes par l'Académie des sciences, il révélait le fond de son àme. la noble et unique ambition q»ul poursuivait. « Certes, écrivait -il, on a un peu exagéré, même dans le monde savant, la portée de mes modestes travaux, et cela vient du désir intense que l'on éprouve partout de voir apporter les derniers perfectionnements à cette merveilleuse découverte (de la télégraphie sans fil qui supprime toute distance et franchit tout obstacle.

» Ce qui me soutient et m'encourage, c'est la pensée que jamais peut-être invention plus utile n'a vu le jour, qu'elle a sauvé, et sauvera dans t'avenir, des millions de vies humaines et qu'elle peut même devenir un puissant auxiliaire de l'apostolat des missionnaires. »

Ainsi le savant, chez M. Tauleigne, restait toujours ct avant tout, le prètre. C'est donc à Pontigny qu'il revint continuer et achever une vie de labeurs et désormais de souffrances physiques et morates très honoré de veiller sur les glorieuses reliques du grand confesseur de la foi. saint Edme. et d'en développer la dévol ion et les pèlerinages fier d'être le gaTdien et le conservateur de l'antique basilique dont tous les souvenirs étaient chers à son cœur, dont l'austère beauté et le parfait entretien étaient son constant souci heureux lorsque, en en faisant admirer les beautés et en mettant en lumière l'œuvre grandiose des moines, il lui était donné d'éclairer des esprits parfois prévenus, de dissiper des préjugés et de démontrer l'action puissante et féconde de l'Eglise à travers les âges.

Quelle joie aussi pour son âme sacerdotale lorsque, faisant de son érudition presque encyclopédique un argument indéniable d'apologétique, il lui était donné de révéler à des âmes jusque-là persuadées que science et foi sont chose incompatibles, et qu'un homme intelligent ne peut sans déchoir accepter aucun dogme ni regarder

plètement disparu. remplacée par un liquide incolore ou jaunâtre.

Même à distance, on peut distinguer un os long d'un animal fluoré de celui d'un animal normal. L'os fluoré est très blanc et opaque. tandis que l'or normal est ivoire et translucide. Les os fluorés sont ̃plus légers, plus grèles et plus poreux, même dans les parties compactes, que les os normaux ils sont. en outre, parfois plus friables, et généra!ement plus fragiles. En revanche, jamais ces os ne 'sont mous comme dans l'ostéomalacie.

D'autre part. l'examen chimique du tissu osseux a décelé une forte augmentation de la quantité de fluor, qui ne doit être normalement que d'une fraction de milligramme par gramme.

De ces expériences, il résulte éyidemr.ienf que la maladie résultant de l'ingestion répétée de petites doses de sels de fluor, ou d'herbes fluorées expérimentalement en les exposant à des gaz contenant. du fluor, et la maladie observée dans les environs des usines d'aluminium. parmi le bétail alimenté avec des fourrages atteints par des émanations fluorées, n'est pas, comme on l'avait cru d'abord par erreur, une ostéomalacic. Cette maladie est, en réalité, une fluorose aboutissant à une cachexie fluorique, qui se termine par la mort si l'intoxication n'est pas arrêtée à t -mps ». ̃ (

au delà des horizons des ronna pri-. maircjK, de leur révéler di> ion peut être un croyant et tout a la lois un esprit supérieur H un savant distingué. Cet apostolat très spécial qu'il exerçait, même sans y penser, comme son zèle pour la beauté de la maison de Dieu, ne lui faisaient ni oublier ni négliger .i^on-s de pasteur d'àmes.

Je n'apprendrai rien à ses <-hers paroissiens de Pontigny en rappelant les délicatesses de sa bonte, la sûreté de son attachement, la générosité de son dévouement. Qua de malades il a assistés et quelquefois sauvts, mettant à leur service les connaissances médicales qu'il avait accises |.n_dant son long séjour dans le Y u-e da santé, passant, sans le moindre ménagement pour sa propre santé, les journées et les nuits à leur chevet, veillant à l'application des prescriptions des médecins, soutenant leur courage, et. si le péril devenait imminent, les aidant à mettre leur àme en, paix avec Dieu et leur prodiguant tes se-* cours de la religion.

La dernière visite que je lis au chec abbé Tauleiiine remonte à quelques semaines. Je le savais de. retour de Paris où il avait espéré trouver quelque remède, oui du moins quelque adoucissement à la M>uffrance aiguë qui lui tenaillait, la jïoi'ue. \n compagnie d'un confrère, j'allai frapper à la porte du presbyière. Elle éiuit grande ouverte, comme à' l'habitude. Après' avoir exploré en vain le rez-de-chaussée, nous le trouvâmes enfin dans une chambre sans feu. grelottant de lièvre, sans personne pour l'assister. Il est juste cependant de dire, et il aimait à en exprimer sa gratitude, qu'il recevait des visites assidues de ses dévoués paroissiens qui se relayaient pour veiller» sur lui. Avec quel serrement de cœur nous le vimes dans cette détresse, nous l'entendîmes parler avec calme et résignation du la mort prochaine, au sujet de laquelle il ne gardait aucune illusion.

Et, lorsqu'il fallut !•• quitter et lui dire adieu, les yeux pleins de larmes, il me répéta en ni'embrassant « Priez bien pour| moi »

Nos lecteurs voudront répondre à l'appe! rtel ce bon serviteur de Dieu et des humnvs.

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à Saint-Cirgues-l;i-M"ntagne, au dlocèsa ,de Viviers, M. Jean-Baptiste Tsnii'icn" avai* été ordonné prêtre à s •:)- ;• 1- isw. P'abord cure de Y.avnnr-, ,:n !*̃• professeur de sciences au Petit Séminaire on 1003, puis curé de Lordonnois en 1906, et enfin curé de Portigny en juillet 1ÎW«. Il est mort le 5 juin liernior, victime de ses travaux de radioscopie. Ses obsèques ont éié une véritable manifestaton de respect, de sympathie et d'affection dr» la part de tous <̃< u\ qui l'avaient connu, appré- cié et aimé. Plus de prêtres son! venus so ioindre aux habitants de Pontigny pour honorer un confrère universellement estimé. Parmi l'assistance fort nombreuse, plusieurs personnalités marquantes du monde scientifique, en particulier le. radiologiste Vaillant et les deux médecins militaires dans le service desquels 1 abbé Tauieigne avait été mobilisé pendant la guerre,

Les incendies de forêts

Trws les ans, des c^ntriiiifs d'hectares di forels sont la proie dos ilaiiirm ̃>. et les p<ni\i-in publics, pour empêcher les incendies eu p'Uir étudier les moyens de les combattre, ont. nommé des Commissions chargées de faire des enquêtes.

M. Félicien' Michotte, ingénieur des arts et manufactures. est d'avis que la solution est beaucoup moins compliquée qu'on ne le croit généralement.

Tout d'abord, les statistiques munirent qui le nombre des incendies de forets est maximum en juillet. août et septembre. C'est dnnc dans cette période que la surveillance doit, être la plus active. Cette surveillance est f.iite p.ir dej ronrlfs il finit y employer un ii'imhre d'iicMini' siifil.»;ml j i > > u r que chacun u' iii p,ia plus il. !;i km carrés à visiter nu pu" rtpg guc!t>'iii>. comme, cela se pniUque d.)n* les Landes ou sont installés de p!,iee en place dt-s 3 pylônes métalliques munis du téléphone cl du divers signaux. Qiwnd un incendie est signalé, il faut le combattre immédiatement. Si on s'y prend à temps, il n'est besoin ni d'un nombreux personnel ni d'appareillage < Par conséquent, il faut avoir prépan tout ce qui est nécessaire et être jm i. <i hj ,j transporter rapidement au point précis du foyer.

Pour la prévention des incendies de forêts^ le débroussaillement et l'aménagement du tranchées pare-feu sont conseiller; il faut égaliement reicommander la prudence aux promeneurs et munir les cheminées des loco-> motives traversant des régions boisées des appareils empêchant les escarbilles d'être pro* jetées au dehors.

Il ne faudrait pas croire, d'ailleurs. que les incendies de forêts soient toujours dus à la malveillance ou à l'imprudence, Souvent, au contraire, les enquêtes ont prouvé que le feu a été allumé par des causes fortuites, impossibles à définir. Autrefois, nous avons fait connaître l'opinion de M. Péjois, ancien commissaire de police, qui a démontré que des morceaux de verre, tessons de bouteille etc.* pouvaient conoentrer les rayons du Soleil suP des matières combustibles et les mettre en ignition un peu de vent survenant, l'incendia s'allume tout seul. M. Michotte est persuada que la fermentation de tas de paille peut e.'mduire à des comlrustinns spontanées; d'autres» auteurs ont émi ̃ 'hése envisageant la possibiliSé de d. lentes d'électricité atmosphérique par l'intermédiaire d'arbnçs ou ce. plantes Enfin, ?rf. Villednry fait connaîtra (Astronomie, nov. 1925- qu'à deux reprises en. 1873 et en 1892 il a. vu tomber un bolide avant d'avoir éclaté ou d'être éteint: le pre-.

Un nouveau roman

de Mme Barrère-Affre

Les amateurs de lectures belles et reposantes connaissent les ouvrages de Mme BarrèreAffre d Son talent d'écrivain lui a d^jà valu les honneurs de l'Académie française. Aussi point n'est besoin de recommander longuement bon nouveau roman, les Fugitifs du Palatin, pour assurer ses lecteurs qu'ils y goûteront tout le (""harme d'une histoire l'intérêt du sujet s'allie à la grâce du style et à la vie du récit. L'auteur, qui a le don de faire revivra le passé, nous promène tantrtt à travers les f slais des Césars, tantôt sur Rs bords du Tibre; nous fait admirer tour à tnur la majesté des édifices et la splendeur des villas romaines dont elle nous fait partager l'iritimiti5. L'histoire mouvementée de Lyssia et d'Euryctès dans re décor laissera dans l'esprit comme une vision de ce qu'était la capitale du monde au temps des persécutions, sous le régne de Néron. Du même auteur La Kasba parmi les tentes, couronnée par l'Académie française. Ln voL in-4" de 368 pages, prix, 12 francs port, 1 fr. 85. L'Heure de grâce, la Rfivr,ite du bronze, BéryVathis, 3 \ol. de la Nouvelle Bihsinthèque pour tous. Chaque volume in-8"> illustré, prix, 3 fr. 50 port, 0 fr. 55; relié, 7 francs port 0 fr. 85. Sous les palmes de Bénarès, roman Bijou, prix 3 francs port, 0 fr. 40. BONNE PRESSE, 5, RUE BAYARD, PARIS-VIII* -;t'i Le* Fugitif du Palatin, nouveau roman de la Collection Bijou, par M. Barrère-Affre. 238 pages, prix, 3 francs port, 0 fr. 40 reiiéi 5 i£. 50 port 0 fr. 55.


-mler, en plein jour, sur un tas de paille qui k pris feu; le deuxième dans la mer pendant la nuit. Si ce dernier était tombé 2 km plus loin vers le Nord-Ouest, il aurait tes probablement causé un incendie dans la forêt de pins située entre l'océan et le bassin d'Arcachon ».

Tout ceci montre que, s'il faut éviter les Imprudences, on ne peut espérer supprimer toutes les cause» d'incendies. 11 faut donc s'organiser pour combattre le feu.

Pour la lutte, M. Miohotte estime que l'eau est le meilleur agent. Aussi faut-H conseiller la multiplication des points d'eau, soit en créant des mares, soit en Installant des réservoirs. L'eau est projetée soit avec des pompes h main, Boit avec, des seaux, soit avec des pulvérisateurs semblables à ceux qu'emploient les vignerons pour sulfater les vignes, et qui se montrent d'une grande efficacité.

Le tout est d'avoir à portée le personnel et le matériel en grand nombre. 11 ne doit pas être impossible de créer des compagnies de sapeurs-pompiers spécialement attachés à l'extinction des incendies de forêts, dont quelquesuns seraient montés à bicyclette pour aider aux premiers secours. Les frais supportés par cette organisation seraient demandés aux propriétaires des bois qui auraient ainsi l'assurance d'fltrc protégés le plus rapidement possible contre un fléau qui risque de provoquer des pertes considérables.

VARIÉTÉS

Doouments photographiques tfès réduits. La Revue d'optique théorique et instrumentale in' 2> signale que le professeur Goldberg est arrivé à reproduire des documents de toutes sortes par la photographie avec une énorme réduction linéaire de 1: 2 700. Les photographies ainsi obtenues peuvent Être ensuite projetées aveo l'agrandissement voulu pour repro«tùir.» l'original en grandeur normale. Ce procédé permet donc de pouvoir conserver sous un volume réduit un grand nombre de documents qui, en vraie grandeur, représentent un encombrement considérable,

Par exemple, une photographie de 8 centimètres de hauteur a pu être rapetissée à M microns (millièmes de millimètre) de haut la reproduction tout entière est si petite qu'elle est invisible à l'œil sur la plaque photographique.

Grâce à ce système, on pourrait par exemple photographier sur une plaque de u centimètres de côté toutes les feuilles cartographiques représentant la surface entière du globe à l'échelle du cent millième. Or, une telle carte, tn grandeur normale, occuperait pusleurs mètre8 cubes On volt la somme énorme de doouments da I ouïes sortes qu'on peut conserver sous !;̃! main, si on a pris la précaution préliminaire do Iaîs rapetisser par le procédé ue M. (WldtXTg.

Pour détruire les vers qui s'attaquent aux fruit». Pour lutter contre tes insecte nui;̃»' ;̃•̃ s'attaquent au feuillage des arbres !,iti détruisent tes fruits, on se ser\i.i .i puerai d'arséniate de plomb (arsdnlute triplymbiqufc). Les résultats apparaissaient satisfa'isants.

Mais des essais faits pour déiruirc le Doriphom ('.•̃a pommr's de terre ont, montre que Jv'.iufiKip d'individus de cette nouvelle vermine rOViitaienl ;,u pulfon.

Us !ii'i-s ci.'inpétcr.i, ont entrepris des ÉXpérii-n "i -i o>i|mriUives entre l'arséniate trififombique seul, un mélange de celui-ci aveo '"arséuiatc iliplombique, et ce dernier employé 6fi;l. fJVsl la P-'S i Nr-éniate diplombi<uic qui o (U'iaie, ii miiiicui' résultat au point de vue destruction de» animaux ennemis de nos fruits. Projet de centrale hydraulique à Madagascar. Notre grande Ile sud-africaine s'organise peu ù peu. W i1 ingénieurs qui y résident «'efforcent <l" tinr le meilleur parti des res'«Wnires dont > c!'<P"-ih.

Parmi i-t'llrs-i'i, 'ii a signnlé la possibilité »i,. i:m- centrait- 'hydraulique à proxtr>itr rive, in Vit: technique et Indusirietie ,<hyi uihre 1K3) signale, d'après la Houille Manche juillet-août 1925), situation ..privilégiée du lac Alaotru eom'nie régulateur hydraulique.

Ce lac. situé à 150 km au nord-cet de Tananarive et à 100 km de la cote Est. se trouve il une altitude de 750 mètres environ il a 40 km de long, 6 à 12 de large et 1,5 à 2,5 de «rofondeur. 11 est alimenté par la Sahabe et a comme (<iHi*s;!it-e le Manlngorl, qui, sur son cours, présente deux chutes, l'une de 30 mètres, l'autre de 50 mètres de routeur. Ce sont ces chutes qu'il s'agirait d aménager. Mais pour régulariser leur débit 868 mètres cubes par seconde en février, 13 mètres cubes en octobre-novembre à l'éliage, il suffirait de construire un barrage peu élevé. le niveau du lac de G mitres envi: i.utiliition des eaux. ainsi réalisée permettrait « assurer un débit minimum conetant de 'M mètres cubes par seconde. Dans ces conditions, la première chute fournirait 82 000 chevaux, et la seconde 39 000; en période de hautes eaux, c'est-à-dire pendant six mois environ, en obtiendrait un appoint supplétnentaire de 2iO0O chevaux.

Les travaux sont faciles à exécuter et peu «Jispendieux si on considère l'importance de l'énergie électrique ainsi obtenue. La plus grosse difficulté proviendra, au début, du placement de toute cette énergie dans une contrée où l'industrie n'est pas encore très développée. II existe également un autre point où il serait possible do capter une grande quantité d'énergie électrique la chute de l'Ivolobé, mais ce qui empêdhe d'en tirer parti actuellement, c'est le manque absolu de moyens de communication pour amener à pied U'ueuve matériel et ouvriers. Avant de faire l'usine hydro-électrique, il faudra créer des routes.

FEUI-LUTOX BV 16 JUIN 1026 9 Histoire religieuse de la Révolution par PIERRE DE LA GORCE

Vers la liberté religieuse Terroriste il ne l'était pourtant pas, au ^.eas brutalement «ii'.istre du mot. Chez lui, ftull^ griserie iii% paroles, nulle subite montrée d'humeur san.cuinaire, nulle de ces mémorables audut'o* i|iu «lupéflent presque autant quVI!i<s iniii;ïn>m!. Tout était froid e*h lui, même .s os rolèiv^. Ou se le figure, durant les mois les plus sombres, correct par habitude de vie, formaliste par souvenir de sa profession, associé aux votes scélérats, mais criminel avec gravité et peutêtre parfois avec répugnance, perpétuellement attentif à assujettir son masque révolutionnaire juste assez pour parattre complice o! n'être jamais vicMme. Mais qu'un régime nouveau s'établît qui, en affectant de répudier la Terreur, se conJ.çnteraiS d'en adoucir. les formes, qui se jpasquerait les violences au lieu de les «!>:•'̃•̃̃> il>'= iTliiMlr» fron vnyanfPS r(*l

La nouvelle loi syndicale italienne et les catMips

On ne saurait exagérer l'importance de la nouvelle loi syndicale italienne. Elle est immense. Tout le régime du travail en e«t transformé. La physionomie de l'Etat en est profondément modifiée. C'est une révolution sociale qui s'opère, silencieusement.

Des problèmes pratiques, d'une incontestable gravité. *e sont posés, du coup devant les catholiques. On verra avec quelle sagesse les dirigeants de l'Action catholique les ont résolus.

Un nouveau régime syndical

Pour vous rendre plus compte de la façon dont ces problèmes se pouvaient formuler, supposez que la loi syndicale est dores et déjà en pleine exécution. Cela ne tardera guère, car si le règlement législatif n'a pas été jusqu'ici publié dans la Gazetta officiale, M. Mussolini a annoncé, par une proclamation retentissante, qu'il avait été approuvé. Quiconque appartient à une profession voit s'ouvrir devant lui un Syndicat mais un seul rattaché à une Fédération dotée de la personnalité civile. Cette Fédération monte de l'arrondissement à la province, de la province à la région elle devient parfois interrégionale. Mais qu'elle possède ou non ces divers paliers, elle se présente au sommet comme nationale.

Là, elle entre dans une Confédération groupant les professions similaires. Cette Confédération s'encadre ellemême dans une des trois Confédérations supérieures d'employeurs {datori di bivoro;, d'ouvriers et employés (lavoratori de professions libres (esercenti attivita libéra) (I).

Il est permis à chacun d'entrer, ou non, dans l'unique Syndicat que l'Etat reconnaisse pour sa profession, et par ce Syndicat dans la filière des Féderations dotées de la personnalité civile. Mais qui n'y entre pas doit renoncer à exercer aucune influence directe sur la vie juridique de la profession.

Exemple Voici un ouvrier tisserand. Il faisait partie, jusqu'ici, du Sinàaeato ternie italiano. Ce puissant Syndicat chrétien rassemblait un très grand nombre d'ouvriers de l'industrie textile il a mené à bien de multiples débats professionnels, avec un minimum de conflits et un maximum de résultats favorables. Désormais, ce Syndicat n'est plus qu'une association de fait. licite, mais qui cesse d'être habilitée à n'importe quelle fonction professionnelle. Le Syndicat légalement vivant, c'est le Syndicat des ouvriers de l'industrie textile adopté par la Fédération nationale des travailleurs de t'industrie textile, qui est dotée de la personnalité civile et qui est membre elle-même de la Confédération nationale des travailleurs de l'industrie, laquelle est, à son tour, encadrée dans la Confédération supérieure des travailleurs (ouvriers et employés). Cet ouvrier catholique peut continuer h faire partie de son « Syndicat chrétien il continuera à faire partie, en effet, de son ancienne association, sous la forme et pour les objectifs que nous allons dire tout à l'heure. Mais s'il en reste là, et s'il n'entre pas dans le Syndicat officiel, quelle sera sa situation? C est le Syndicat officiel ou à l'un quelconque de ses paliers la Fédération nationale dont ce Syndicat fait partie, qui a qualité pour passer des contrats collectifs ou des conventions collectives du travail. Ces conventions et ces contrats ont force obligatoire pour tous les membres de la profession, qu'ils soient ou non inscrits parmi les adhérents au Syndicat offlciel. Pour avoir renoncé à influer sur ces conventions et ces cont,rats, au moins par ses mandataires, notre ouvrier n'en est pas moins soumis à toutes leurs clauses,

Mais, du moins, sera-t-il exonéré des charges du Syndicat dont il aura renoncé à suivre activement les actes professionnels ? Il srra tenu, au contraire tout comme les membres du Syndicat, à abandonner In salaire d'une journée de travail par an.

Pareillement, l'industriel n'est pas tenu à entrer dans lp Syndicat qui s'ouvre aux employeurs de l'industrie textile, et, par le moyen de ce Syndicat, dans la série e ascendante des Fédérations et Confédérations qui correspondent exactement à l'organisme syndical parallèle des ouvriers. Mais il sera, lui aussi, soumis aux contrats collec-tifs et. conventions collectives du travail sur lesquels il aura renoncé à influer. 11 sera obligé à prélever, pour les transniettre au percepteur de la commune. les cotisations d'une journée de travail due par chacun de ses ouvriers, et d'y ajouter. pour son compte personnel, une cotisation globale égale à toutes celles âf ses ouvriers réunis. Si ceux-ci ne sont plus autorisés à la grève. il ne l'est pas non plus au lock-oul.

II y a plus. Les Syndicats parallèles d'ouvriers et d'industriels et leurs Fédé-

(1) Le règlement législatif pour l'application de la loi syndicale prévolt quinze Confédérations nationales, groupées en trois Confédérations supérieures

Employeurs (datori di lavoro) industrie, agriculture, commerce, transports maritimes, transports terrestres, banque.

Employés ouvriers et emplois proprement dits; industrie, agriculture, commerce, transports maritimes transports terrestres, banque. Professions libres professions libérales, artistes, artisans.

étaler, qui aimerait mieux étouffer qu'égorger, qui apporterait à compliquer les procédures autant de soins que naguère on en avait mis à les simplifier; qu'un tel régime, dis-je, s'établît, et Merlin en serait tout naturellement le serviteur, en jurisconsulte assez docte pour orner de textes légaux toutes les injustices, et assez inscrupuleux pour ne réprouver aucune iniquité.

Or, tel fut au moins en ses pires tendances -le Directoire. Du Directoire, Merlin fut l'agent d'exécution.

Il semblait tout fait pour ce rôle. et ce rôle pour lui, A la République démagogique avait succédé la République bourgeoise or, cette République était juste à son niveau. Les lois, en se superposant les unes sur les autres, avaient accumulé d'incroyables obscurités. en sorte que, pour proscrire avec méthode, il ne suffisait pas d'être impitoyable. il fallait. en outre, être bon juriste juriste, Merlin l'était plus que personne impitoyable, il l'était pareillement. L'heure n'était plus aux exécutions sommaires, mais aux poursuites arlificieusement enlaçantes pour accommoder ies décrets, nul n'égalait Merlin. Deux catéÇories de citoyens semblaient en ce tempslà en marge de toute indulgence les émigrés, les prêtres réfractaires. Or, Merlin était, autant que personne, consumé de cette double inimitié. Los nobles, aujourd'hui émigrés, il les avait enviés au jour de leur puissance par une obstination de haine où l'on aurait pu «ni«ir une survi-

rations respectives pour continuer l'exemple que nous avons choisi sont réunis par des organes centraux de liaison, pour former la « corporation ». La corporation correspond ainsi à ce qu'on a appelé chez nous « la chambre ». ou encore « le Conseil mixte de l'industrie et du travail ».

Or, le rôle de la corporation est considérable. Organe de l'Etat, les règles qui en émanent ont force de contrat collectif elles modifient même ipso fado les clauses des contrats collectifs qui ne correspondraient pas avec elles. C'est à la corporation qu'il incombe de pourvoir h la conciliation des controverses survenues dans la profession, etc. Ce sont les corporations qui à leurs divers paliers seront appelées à désigner des délégués pour la «̃• consulta » des podestats dans les communes elles fourniront aussi, demain, la partie du Sénat chargée d<; représenter la vie professionnelle c'est encore dans les corporations que seront choisies des sommités professionnelles destinées à former. avec le Conseil d'Etat, le Conseil de la présidence chargé d'élaborer les lois. En face

de cette organisation professionnelle. A quoi se décideront l'ouvrier intelligent ou l'industriel cultivé que nous avons imaginés, parcourant les article», de la nouvelle loi syndicale et do son règlement législatif, ou bien s'informant simplement, à bonne source, de la situation tout': changée en face de laquelle l'un et l'autre se trouvent désormais ?.

Chacun d'eux sa sera dit: en vérité, il faudrait de bien fortes raisons pour ne pas entrer dans le Syndicat officiel, et se condamner à devenir dans la vie professionnelle un pauvre hère passif et patient dont on réglera, sans lui, tes conditions de son travail, ou ses rapports avue ses ouvriers, qui n'apprendra plus que de loin en loin au moment de payer, au moment d'exécuter un règlement nouveau les faits les plus intéressants de sa corporation. Dautant plus que le nouvel ordre de choses présente des mérites évidents. La conception syndicale y est juste. On y a fort bien reconnu, et très juridiquement sanctionné, la fonction spécifique du Syndicat qui est, en général, le bien commun professionnel, et, très déterminément, dans les professions comprenant des employeurs et des employés, la conclusion d'un bon contrat collectif du travail.

On y a très fermement précisé, en conséquence, que si les associations d'employeurs (datori di lavnro) et les associations d'ouvriers ou d'employés (lavorutori) peuvent être réunies par des organes de liaison elles le seront effectivement dans les Conseils corporatifs, chacune de ces deux catégories conservera toujours cependant sa représentation séparée. On y a formellement prescrit que, pour tout ce qui concerne la stipulation de ces contrats collectifs, les associations d'employeurs et les associations d'employés garderont leur autonomie.

Et c'est à quoi tout sociologue raisonnable ne peut que souscrire. Tel est, depuis longtemps, le programme des catholiques sociaux de tous les pays, et d'ailleurs la pratique générale. Nous sommes en pleine réalisation de l'Encyclique Rerum novaru m.

La loi et son règlement législatif n'abandonnent pas d'ailleurs au hasard de la vie l'exécution ou la modification des contrats collectifs elle prévoit la conciliation obligatoire au sein des Conseils corporatifs, ou. suivant la formule devenue chez nous plus familière au monde du travail, au sein des « Conseils paritaires ».

Si ces Conseils corporatifs ou paritaires peuvent promulguer des dispositions qui ont valeur de contrat collectif, ce n'est là rien d'autre que la fonction normale de ce genre de Conseils mixtes permanents. Il est bon que ces dispositions, régulièrement adoptées, aient tout de suite force juridique.

Ce n'est, certes, pas la magistrature du travail qui peut retenir l'ouvrier ni l'industriel sur le seuil de leurs Syndicats respectifs sa conception est rationnelle aussi bien, syndiqué ou non, chacun y sera soumis. Ce n'est pas non plus la représentation professionnelle, au sein des communes, au Sénat et au Conseil de la présidence. Elle est bien plutôt une raison d'entrer dans l'organisation officielle. Alors ».

Rappelez-vous les controverses agitées parmi les catholiques il y a quelque quarante ans, touchant l'organisation professionnelle. Après avoir reconnu sa nécessité, pour libérer de l'anarchie le monde du travail, on se posa la question s'il fallait préconiser la corporation obligatoire ou s'il était plus expédient de promouvoir le Syndicat libre ?

'On se rendait bien compte que le Syndicat libre n'était que t'amorce de l'organisation qui devait embrasser tous lee éléments de la profession, et r;ue cette organisation totale était indispensable pour que tout conflit pût être juridiquement dirimé jusque-là, la grève ou le lock-out, ultima ratio, resteraient une sorte de mal nécessaire.

Mais quoi ? Rendre le Syndicat obligatoire, n'était-ce pas lui ôter son caractère d' « association » corps spontané pour en faire un recrutement ou une sorte de conscription professionnelle ? Léon XIII a indiqué, avec sa clairvoyance lumineuse. les inconvénients d'une ingérence excessive de l'Etat qui risque, en pénétrant trop avant au sein des associations, de leur affaiblir le principe même de leur vie. Ce n'était pas la seule objection ni même l'objection principale.

vance d'hommage, il persistait à les envier, même après les avoir abattus. Quant aux prêtres, il avait jadis surpris sur le vif, en son cabinet d'avocat, les avides revendications pour les dîmes, les orgueilleuses rivalités pour les préséances, les âpres procès entre gens d'Eglise pour les honneurs et pour "les biens: de là, chez lui. des préventions que ni le temps ni le spectacle de l'infortune n'ont désarmées. Puis, en son enfance. des collines toutes basses et comme affaissées qui dominent la plaine et les étangs d'Arleux, il a pu contempler les domaines des grands seigneurs ecclésiastiques. Les fermes, les prés, les étangs, ies moulins. les bois, tout est à eux ici, à l'abbaye d'Anchin plus loin, du côté de l'Artois à l'abbaye de Saint-Vaast; tout au Sud aux archevêques de Cambrai. Et l'envieuse jalousie l'a, lui fils de la terre, mordu au cœur. Maintenant encore, il se redit tout ce qu'on racontait alors sur les dilapidations, les gaspillages, les convoitises, les abus, les vices et ces souvenirs gardent toute leur emprise en son âme de paysan qui est devenu bourgeois'sans rien oublier.

Oui, l'homme était trouvé, d'autant plus dangereux qu'il aura plus appri*. Suivonsle. en cette année 1706, au ministère de la Police, et plus tard, au ministère de la Justice. Les rapports venus des départements s'accumulent sur son bureau. Le soir, quand les audiences sont finies, il les prend, les compulse, les analyse, en laborieux qu'il est. îl se trouve qup presque

Comment rendre obligatoire le Syndicat sans se résigner au « Syndicat unique ». au « Syndicat d'Etat », dans lequel tous les membres de la profession seraient inscrits d'ofllce ? Et comment, dans un Syndicat unique, les catholiques trouveront-ils des garanties pour l'application de la morale chrétienne aux rapports professionnels ? Comment aussi y pourront-ils insérer les institutions complémentaires propres à faire du Syndical un facteur du vrai progrès social ? Le problème était complexe.

Après avoir envisagé des solutions diverses, l'accord s'était fait sur cette formute « Le Syndicat libre dans la profession obligatoirement organisée. » De cette synthèse pratique, les deux termes étaient clairs on entend tout de suite ce qu'est un Syndicat libre, et comment il en résulte que chacun pourra adhérer à l'association professionnelle qui répond aux requêtes de sa conscience, Il i-st facile aussi de discerner toute une série de fonctions auxquelles il incombe à l'Etat de pourvoir, telle l'organisation de la conciliation et de l'arbitrage, l'institution de tribunaux professionnels, la consultation des corps professionnels pour l'élaboration et l'application des lois et règlements professionnels. Il n'était peut-être pa-ï aussi aisé de préciser comment se ferait la suture entre le Syndicat libre et les institutions d'Etat ou, si l'on préfère, de faire jaillir de Syndicats multiples des organismes communs qui s'inséreraient parmi les autres organes de l'Etat. On a vu. de fait, en Italie, par exemple, durant de longues années, prévaloir des combinaisons qui manquaient tout à la fois de justice et d'élégance, qui ne répondaient certes pas ^ux postulats de la sociologie catholique M. le commandeur Colombo a rappelé, dans l'important discours qu'il prononçait le 15 mai dernier, devant les dirigeants de l'Action catholique, ce « monopole légal que :a vieille législation du travail avait créé en Italie sous la pression socialiste ». Bien que ce monopole fût « restreint aux fonctions du Conseil supérieur du travail », il n'en était pas moins précis « Le droit de désigner des membres de cette haute assemblée était réservé nominativement à la Confédération générale du travail, à la Ligue nationale des coopératives, à la Fédération italienne des Sociétés de secours mutuels », c'est-à-dire à la fameuse « triplice » socialiste et maçonnique. La nouvelle loi italienne a tranché autrement le nœud gordien. C'est bien le Syndicat unique qui a été adopté. Et i'on a vu comment la nécessité pratique d'v adhérer a remplacé l'obligation formelle d'y entrer. Pwrquoi et comment Ici cilholiqucs se disposent à entrer

dans i'ftrftûsiHoa syndicale officielle Cette loi ne réalise pas l'idéal des catholiques. Toutefois M. le commandeur Colombo l'a fort bien précisé dans le même discours, ils ne se trouvent plu; à proprement parler, « devant un Syndicat légalement reconnu à l'exclusion dt.s autres Syndicats, mais en face d'un véritable organe du droit public ». Il est bien entendu qu'en fait la masse principale des adhérents au Syndicat officiel viendra des « corporations fascistes » (r.insi M'appellent jusqu'ici, dans un sens très différent de celui que le mot « corporation » a, dans la nouvelle loi, les Syndicats fascistes) mais ces « corporations dont les statuts doivent être adaptés au nouveau règlement législatif, vont être résorbées dans l'organisation officielle. C'est dans lo Syndicat officiel, non dans le Syndicat d'un parti, que les catholiques entreront lorsque le règlement législatif, déjà connu, aura été officiellement promulgué.

Mais ils feront cette démarche capitale, non pas isolément, comme une armée qui se débande ou comme un. troupeau qui suit moutonnièrement un courant. Leur décision n'a rien qui ressemble à 'me répudiation ou à une atténuation de l'Encyclique Rrrum novarvm. Bien au contraire C'est le 15 mai, jour coiTrnûnoratif de la oélèbre Encyclique, que M. Colombo, président général de l'Action catholique italienne, prononçait les paroles suivantes « La Rerum novarum nous trace la voie à suivre pour résoudre la question sociale. Aujourd'hui, fidèle aux averti sHements de l'Encyclique, et se proposant pour premier objectif, comme il convient, les suprêmes intérêts de la religion et nés âmes, l'Action catholique s'adresse aux catholiques organisés qui peuplent ses cercles, ses Unions et ses groupes, et les invite à agir d'une façon unanime pour adapter leurs convictions et leurs aspirations à la réalité et aux exigences de l'actuel moment historique. Et la réalité noua dit qu'aujourd'hui il n.riste en Italie une loi de l'Etat qui, pour la première foi», attribue aux associations d employeurs et de travailleur8 une personnalité juridique et la faculté dr passer collectivement des contrats de travail qui obligent en même temps les deux parties. Si les conventions de travail étaient violées demain, et par les employeurs et par les travailleurs, s'il se présentait la nécessité de les modifier dans le meilleur intérêt de la collectivité, le contlit économique, source de tant de maux, de tant de misères, et condensateur détestable des haines sociales, es! aboli le contrat, passé librement, s'y substitue, et, en cas d'insuccès, la magistrature du travail. » )

L'orientation fixée par l'Action catholique est d'une clarté parfaite Le travailleur catholique ne peut sauvegarder ses intérêts professionnels qu'en n'inscrivant dans les Syndicats juridiquement reconnus. Il s'y inscrira donc. 'Mais il trouvera en

tous attestent la renaissance religieuse. que presqu% tous aussi constatent, en face de cette renaissance, l'inertie ou la complaisance des autorités. En légiste méthodique, Merlin classe les dossiers. Voici ceux de la France centrale dans l'Allier (1), l'Aveyron (2), l'Indre-et-Loire (3), la vigilance est nulle pour l'exécution des loii contre les prêtres dans la Gorrèze. les rétractations de serment se publient ouvertement (4) en l'un des cantons du Lot, les autorités ont favorisé, loin de la disperm-, une troupe de fanatiques qui tentaient de délivrer un prêtre détenu (5). Voici maintenant les dépêches venues du Nord de la Somme, on mande que la loi sur la police des cultes est ouvertement violée (6) du Pas-de-Calais, on annonce que dans l'arrondissement de Saint-Pol, les cérémonies cultuelles ont repris. Cependant le ministre déplie un dossier plus gros que les autres, celui de la région de l'Est. Les rapports affluent, venus du Bas-Rhin, du Haut-Rhin, de la Moselle, de la Meurthe, du Doubs, de la Haute-Saône (7). En tous ces déparlements voisins de la frontière, on signale le retour des prêtres déportés 1 Debidour. Recueil des actes du Directoire, t. I", p. 410.

..?; Id.. ihirf., p. 688.

i'3) Id., ibid., p. 855.

(4) ID., ibid., p. 419.

ô.; Id.. ibid., p. 408.

,>>; Debidoub, Recueil des actes du Directoire

p. 704.

̃t") Id,. iWd., t. r*. mssim

d'autres groupements la formation personnelle, l'appui moral et les t'irectives éclairées qui lui permettront d'exercer. au sein de l'organisation officielle, une influence heureuse pour le bien commun, ft particulièrement pouc ses frères du travail. L'Institut catholique d'activité sociale lui assurera, comme à toutes les autres classes sociales, un appui précieux sa section d'études ne laissera pas se poser, sans les étudier et sans tacher de les résoudre, les problèmes que la mobilité présente de la vie économique modifie «ans cesse aa section d'action jsera un foyer d'initiatives. et surtout un « Séminaire » (le dirigeants. M. Colombo pouvait don<: terminer son lumineux discours par ces fortes paroles « La voie est donc tracée nous avon.voulu vous appeler ici pour pouvoir vous communiquer en détail nos directives d'action, pour pouvoir vous dire que !a parole du Souverain Pontife Pie XI renouvelle aujourd'hui, en une renaissante floraison d'activités ferventes. l'invitation de Léon XIII à travailler pour la solution de la question sociale.

» Dans les pages de la Rerum novarum se trouvent répandues a pleines mains les idées fondamentales qui éclairent la route des catholiques. Oui c'est sur la voie tracée par le grand Pontife dont les ossements vénérés reposent aujourd'hui à Saint-Jean de Latran pir la volonté de son auguste successeur Pie XI que les problèmes sociaux seront définitivement résolus pour le bien de l'humanité. » Pie XI a voulu que nous nous retrouvions ici, aujourd'hui, pour affirmer de nouveau, au nom de Léon XIII. la parfaite actualité du catholicisme socia! et que cela serve à remettre sur la bonne voie ceux qui se trompent de route, et à encourager les timides.

Après cette citation du discours de M. Colombo, toute conclusion strait superflue. Nous pourrons maintenan* comprendre toute la portée de l'admirable discours de S. S. Pie XI aux dirigeants de l'Action catholique italienne.

B. Sienne.

Le Rme Père Paredes 71* Maître sêiéral de l'Ordre dosiiicaie

Nous lisons dans XAnnée Dominicaine (numéro 6, juin 1926)

Le Chapitre général de l'Ordre, réuni à Ocana ^Espagne), au couvent d'études de la province des Philippines, a élu Maître général de l'Ordre le T. R. P. Bonaventure Garcia Paredes, ex-provincial des Philippines.

Le nouveau chef suprême de l'Ordre n'est pas un inconnu pour los lecteurs de l'Année Darninicaine. Son nom fut souvent cité dans nos annales. Au cours de deux provincialats, il a su donner un puissant élan à sa grande et belle province de missionnaires, dont faction s'étend aux Philippines, à la Chine et au Japon. Né le 19 avril 1866, en Espagne, il a fait profession le 31 août 1884. Après de remarquables études en divers couvents dominicains d'Espagne, il urjlint les grades de lecteur en théologie et de docteur en philosophie, en lettres et en droit civil. 11 écrivit un travail sur la « Théorie du beau <> dans la Ciencia Tomislu et donna de nombreux articles à la revue Libertas de Manille, dont il devint directeur; il devait y mener d'heureuses campagnes en faveur de la religion catholique en Espagne au lendemain (te la guerre avec >s Etats-Unis, qui enlevait à l'Espagne ses colonies, elles eurent du retentissement dans tout l'Extrême-Orient, où cette revue exerçait, une réelle influence. De bonne heure, il fut appelé par l'estime de ses frères à la direction de plusieurs maisons importantes. C'est ainsi que les grands collèges d Avila, de Santa Maria de Neuva (près Valence) et d'Ocana l'eurent successivement comme recteur. En 1910, il fut élu prieur provincial des Philippines. Son administration donna à sa province une prospérité et une activité remarquables. Cependant la situation était critique pour les missions espagnoles. Par son habileté, il tes sauva. O*t à son heureuse initiative et à celle <1p son sociux, le R. P. Lorenlc, qu'ici « 1 1 à Hosaryvilio, près de La Nouvelle-Orléans, aux Élat-Unis, la créai ion d'un nouveau Collège d'études théologiques. Le but de cette fondation était de répondre aux conditions nouvelles provenant de l'annexion des Philippines aux Etats-Unis cl exigeant en bien des cas un apostolat, en langue anglaise. Les novices espagnols sont ainsi armés pour lutter san« desavantage dans les missions des Philippines, de la Chine et du Japon contre les propagandistes protestants conception hardie qui a pleinement réussi et qui prouve la haute intelligence de son auteur. Au cours de son provincialat prorogé par le Général de l'Ordre jusqu'en 1SM7. se célébrèrent très solennellement les centenaires de la fondation de l'Université dominicaine de Manille <t, rie l'approbation de l'Ordrp. De remarquables travaux parurent à cette occasion. Lorsque le Rme P. Paredes eut cessé de présider aux destinées de sa province, il fut nommé supérieur du couvent que la province des Philippines possède à Madrid, Galle de Torrijos. et qu'elle doit à la munitlcence royale de la marquise de Monesterio. Là, par la parole et par la plume, il contribua encore au développement de e sa province, notamment en fondant, en iyl7, une nouvelle revue Misiones Dominieanat, destinée à relater les travaux des missionnaires dominicains des Philippines.

ils reprennent leur ministère, ils sonnent les cloches, ils fanatisent les populations. Combien sont-ils ? On l'ignore mais en une des dépêches arrivées d'Alsace, on affirme qu'il sont nuée.

Merlin replie ses dossiers. Son âme s'échauffe en une de ces blanches colères dont il est coutumier. En une circulaire d'une âpreté violente, il exhale son courroux. Aux termes de cette instruction, les administrations municipales sont tenues de dénoncer tous les ecclésiastiques réfractaires ou rétractés qui résideraient sur leur territoire. Que si elles prétendent qu'il n'en existe pas, elles devront attester l'exactitude de cette déclaration par un certificat négatif que chacun des membres sera tenu de signer. Et ils seront responsables de leurs déclarations sous peine de poursuites personnelles.

Le temps s'avance. Au printemps de l'année 1796, Merlin reprend le portefeuille de la Justice. Et là aussi, l->s mêmes doléances lui arrivent dans le Puy-deDôme, tous les rites religieux s'accomplissent dans l'Hérault, les fanatiques sont ouvertement protégés dans la HauteSaône, les réfràctaires reçoivent souvent asile chez les agents municipaux dans le Bas-Rhin, les cortèges funèbres s'acheminent comme jadis vers le cimetière avec accompagnement de croix, de cierges, d'enfants de chœur. Cependant l'été a commencé et, en diverses parties de ia France, en Alsace notamment. Ips maisons se

C'est dans cette résidence que le niai, veille la Pentecôte, il eut la .-urpma d'apprendre son élévation au magistériat suprême de l'Ordre. Son humilité s'effraya dp cet honneur et il ne l'accepta qu'après de longues et énergiques instances. Cependant ûc grandes œuvres l'avaient mis en pleine lumière et désigné aux suffrages des Pères capitulaires d'Ocana. A ̃ a tête de l'Ordre entier, srs belles qualités Irouveront un champ plus vaste pour se déployer.

Défense de la foi I. Ses preuves

Répliques du bon sens. Capitaine Magnlei. ln-1'2, i'fi oagfs, t franc port, 0 fr. 40. Dieu ot la guerre. Mgr QuUIM. 0 fr. 30; port, 0 fr. 15.

La Bonté divine et la iou£r«nea humain*. Mgr Quillict. 0 fr. 30 port. 0 fr. ir>. Sur le Iran: lorrain. Notes d'un aumônier. Je;ui ^îmosiii. 1M pages, Gf. gravurrs. 3 fr. :>0 port. 0 fr. 53.

De Verdun à l'Tier, Jean Limosin. 12s* p., illustré. 3 fr. jO port. 0 fr. jS.

Une Gloire napolitaine Saint Janvier et la iriracle de son sang. Léon Cavène. 96 pages. :;0 gravures. 3 fr. 50 port, 0 fr. 55. Relié, 7 franc* port 0 fr. f>5.

Le miraole permanent d'Andria. La sainte épine. Léon Cavenp. HO pages. 32 gravuree. 3 fr. 50 port, 0 fr. 55.

Dieu existe. Les grands témoignage*. Mgr Lenfant. '> mille. 0 fr. 50 franco. 0 fr. 73.

Pourquoi faut-il croire en Dieu ? 1 Réponse de la science. D.-L. de Saint-Eillor. 0 fr. 50 franco. 0 fr. "0.

Notre-Seigneur Jésus-Cnrist. Sa via, sa divinité. Mjït l'enfant, 0 fr. -50 franco, 0 fr. 05. Valeur historique de l'Evangile. P. D. Lodiel, S. J. 0 fr. 50 franco, 0 fr. 75. De l'établissement du christianisme dana \a monde. Abbé Paul lions! >nt. « fr. 50 frar.co, 0 fr. 75.

ht Providence. Dieu s'occupe-t-il de nous T D-L, de Saint-Ellier. 0 fr. 50 franco, 0 fr. "5.

Les Origines de la vie. Evolution, translormisme, darwinisme. ll.-L. dt> Saint-EUier. 0 fr. 50 franco. 0 fr. 75.

Transformisme jugé par le naturaliste J.-H. rabre. !>' Joseph Poucel. 0 fr. 50 i franco, 0 fr. 75.

La Nature vivante. A. Stud.ler. 0 fr. 50; franco, 0 fr. 75.

L'Ame humaine. Mgr Lenfant. 0 fr. 50 franco, 0 fr. 75.

L'Immortalité. Mgr Lenfant. 0 fr. 50 franco. 0 fr. 75.

Pendant la million. Extrait des Causeries du Dimanche. 0 fr. 50 franco, 0 fr. 90. DONNE PRESSE, 5, RUE BAYARD, PARIS, VHP

LA T. S. F. A L'ETRANGER Programmes du jeudi 17 juin EMISSIONS DE DAVENTRY (Angleterre) u 'to-un-s à 13 heures. Quatuor nadlo.

es lu-ures â 14 lH-ures, Programme de Londr -s. lV il. ir, 4 18 heures, frnftramrae de Londres. 18 heure», Musique de liante.

18 ih 30 Le théâtre au Jardin.

18 V 35* Cour» <im marché pour les agriculteurs. IX h'. 40, Chef cle pniroullle.

heures, M*t#o et nouvelles.

lu h. in, L'ancifiniw FiryP"1-

19 h 85, Heeltal ^ertabln.

lit H.' 40, Les (K'-ir- <V-i u«0|rprs la rouie "0 hf-uro* oinr! -rt (nivt-rtiiro de Mignon (Auihrotsp TlioMUiM Air du Veau d'or (le Paw>l Oounotl) Air de la Vita lErlang-er) Inwiwaij (1« cariiUertn Runlirma (Mnscafml) Air de tautt (Goimort) aavotiH de Mignon (Arobrotge Thomas) Air du ly» de KUlerneu (flrnedlct) Air dr la vais* de llomea et MlMte (Gouiiod) nuo des l.rndarmes do ornevtfve de Bralwtil 1nrf.<:U>!ir!i> Valso (les Sylphe» de la Dnmnalton de Faust, die 1!; Trio ll'nal cie Fmt*l (Oounod).

21 Ii. 40, CauMTle.

ïi h. r>.r>. Prévisions maritimes.

•j" héiipos, He.eital vocal.

sa heures à vl iHMircs. Musique rt> daiiM -̃̃ ••̃v.

EMISSIONS DE BELGIQUE

17 iip-.ire», MatliU'i- v i*1-1 '-nfants. sous los au->piei's île la Croix -Houfcf de la Jeunesse de Belgique; Airs de Saint yteota* (RouCosbo) Berceute nègft (Clltsam) Lady (J.-B. FauU) Ucrlts Légende mU/nnnnr (Oaludl) Récits petit, lapin (Popy) Mriitrtqal à Suzanne <J. Jehln) Bonsoir, papa (Dftalsiy)".

IK'iiri-, do presso.

eo heures Midltlon il'o-iivres de M. Ernest d'Airrevi-s, < uii.|Mi»iteiir pianiste, avec la collaboration île Mlle Allée Roli-aert, violoniste de M. LoulR flnroen, altiste et cte l'auteur Pièce», pour violon Evocation, Polonaise concertante, Mlle flotsaert l'ifcce* pour plsno Soct^ierne, Etude, M. Ernest (PÀBTftvcs Liait pour alto. M. Baroen Trio, pour violon alto et piano (allegro, seherzi;nclo, andante. allegro), Mlle notsaert, si. Baroen et l'auteur. ai heures, Chronique de l'actualité.

21 U. lu, Solrex; de danse*.

EMISSIONS DE BARCELONE

19 heures Pour Ira enfants Tell taie eyex, foi trot (Hilton) Ouvrez vnt aile», vais* (Salmniez) Veina Silla, scottlsh (Renil) Madame, fantalsls

(Christine).

53 heures, Cour» d'anglais, chants Ojo enn Ion hem» (Vïnrente yulros) L'nrpMoniste (ferez Mar.tmez) Ln Znmnrana (Qulros) DésUtoiflion (Bosell Doininpo) Pnlrtp Patrap (Cajnprubl).

53 lieures Ecnanpe da programme avec F.A 3 7 Tnion-Hadlo-Maitrld). Concert de Madrid. Présentation des speakers. ,\lr bohémien, violon (Saraaate) Knl Siilrei 'Max Bruch) .Vw'l dan» le* Jardin» tt Espagne (Kallai caprice espagnol (Rlmsky-KorsakolTi. Concert de Barcelone Salut à Madrid Per tu ploro (Pop Venturo) La Fnla Major (Morera) L'aubade (Oarrese) Ch»-iir Suit d'amnur (Morera) s Les fleurit île mal, Les pêcheur* <CIave.),

EMISSIONS DE ROME

21 h. 10, enneert '«-al et instrumental EMryante, ouverture (We)nr <ai,cerl, polir violoncelle.

Op. 85 iE. El(r.i; ̃ nenx d'amour (Snoiittnl)

vûlanelia (FalcwiRTi) Hnurrte (Bach) Patlorale (Scarlattl) Impromptu -caprice (Plernii) tterceusereverie (Sirambstl) PrHude (Rachmanlnoff) Terrm basse, Intermezzo (d'Albert). Conférence Le culte de cytrële à nonie Ninna .Vanna delta Verglne (Reyer) Sérénade inutile (Brahms) Chant» des pêchenir* de In Volga Arabesque (Debussy) La sourre (Zabel) Madame Sani-Gêne, sélection (Cfordano).

parent pour la procession de la Fète-« Lieu (8).

Sous cette résistance tenace, tout ce que Merlin porte on lui de zèle répressif déborde et bouillonne. Il faut d'abord chàtier les autorilés complaisantes ou complices. Contre les agents municipaux. les sévérités se manifestent par des destitutions j'en note surtout en Alsace. en Franche-Comté, en Lorraine. Les rigueurs s'étendent parfois jusqu'aux administrateurs des départements ain«i en est-il dans l'Allier, la Corre?. la Drômo. l'fndrpt't-Loirp, l'Yonne, la Sarth'1 0 Aux destitutions s'ajoutent les monac's de poursuites. Cnpfndant, aux yeux de Merlin, la plus grande faiblesse est celle des juges. Il se fait rendre compte de toutes les décisions, en homme à qui n'échappe aucun détail. II note les compromissions, les indulgences. les ajournements, les pitiés. Par intervalles, son courroux ne se contient plus. Un jour. il écrit "La justice se rend d'une façon scandaleux dans lo département du Jura. « (10s Et un autre jour, parlant d'un jugement du tribunal de Strasbourg, il le qualifie de monstrueux (11). (A suivrr.)

'f Dt rucit dea actee d~r Directoire,

t. i- <% <̃! iur',1 des acte» dit Directoire,

t.I" t. 1", p. 410. 41». 033, 735. £55.

Mij, Arci.itfs nationales, AF"1. cartoa 388. fil) Ihiti.. carton 32. liasse 112.


X Ce que disent les journaux J

174

Dans les couloirs <Jf lri Chambre, que des 1ioupr*i gnrdaifVt contre t'int,nsiore de fonctionnaires <• rémlie, 1rs députés bavardèrent, lundi noir, ur !> bonds de la la h n' qui atteignait. <\ h-'urcs, le plus lu: it t-uurs officiellement enregistré. Lci (̃fficiels s'étonnent </̃• r<tie hausse. Mais qn'ont-ils donc fait 7 .V. Briand a prononcé t/uelques discours quelques ministres sont allés dimanche répandre la bonne parole anlielnrirat' et la Chambre a voté à ):. Briand utf <;iiijinnre dont ii ne veut pris, pari'" qu'il »/•• -i-'nt pas d'où il lui plairait >̃/ ,,it'ii <>̃̃ mérite peut-être pas. Ya-t-on enfin ntj ir ait bien renvoyer à l'automne les questions sérieuses pour continuer If festin ministériel ? De C.-J. Gi-

ijmur Journée Industrielle)

I! ̃ •̃>' i-nu-nt plus urgent d'éteindre le feu. 'iiter, que de conserver & louf ̃̃% pompiers. Les finasseries dn cuuiuiir. "\i .i" i;ons;rr.s sont hors de saison. 7! na s'ngit pn^ de gasçner les vacances sans encombres parlementaires, mais de retourner la situation avant les vacance»; faute de quoi on ne peut que trop prévoir ce que seront l'automne et ses mélancoliques cortèges. M. D. \venir) invite M. Briand à céder la nlae» nu ministère d'union nationale, .mita lequel M. Pérct ne veut plus rester

ou.r Finances

En mandant, la course aux portefeuilles continue. Il sa trouve au Palais-Bourbon,, fait inoiu, des gens qui rivent, en cette heure de crise monétaire et financière aiguë, de prendre ]c. pouvoir. Pauvres phalènes

Le Cabinet Briand, quell" que soit sa bonne volonté, nn semble pas de taille à faire face aux événement», l'n ministère national s'Imposs une discipline nationale s'impose aux groupes qui encombrent la Chambre. Abandon des doctrines de parti trêve politique solidarité de tous devant un seul objectif; le salut dn la patrie en danger: an pouvoir, des hommes d'énergie et de volont-'1, de grands Français clairvoyants et agis.-uuts voilà ce

qu'il faut,

lD'aillcurs, le Comité des experts en arrive, nous aa*ure-t-on. des conclusions identiques: impossibilité de faire œuvre utile dans 1 atmosphère empoisonnée qui t'environne.

Qu'attend M.. Franklin-Bouillon pour monter k la tribune galvaniser la Chambre en présence du irouvernement ? Qu'attend-il pour s écrier » Haut les cœurs ̃̃

Haut les errurs Lp.k cartelllste* invétérés, ceux qui bornent leur horizon à l'hémicycle de l'Assemblée. ricanent et ne comprennent pas ce que signifie cette exhortation. Pour eux. tout le mal vient de ce que le carte) du 11 mal s'est effrité. Le reconstituer sous l'égide d'un second ministère Herriot. voilà, pour le pays, la voie, la vérité et la vie

Herriot le dieu bouffi Que pensœ-t-il. au fait, du vœu de ses thuriféraires ? On va le savoir. Le petit Congres du parti radical-socialiste se tiendra mercredi matin sous sa présidence. Le seigneur parlera demain. Mais laissons les carte!listes à leur rêve. Il est des heures nationales. Honte aux hommes politiques qui ne les entendent pas sonner.

Le conflit alsacien

Comme l'agriculture, le gouvernement manque de bras. Il lui faut tellement par1er qu'il est lassé avant d'agir, Aussi laisset-on les choses aller, et, dans les province. recouvrées, elles vont très mal. suscitant un mécontentement que les autonomisteç mettent à profit. Du « Temps » (13. 6) L'Alsace et la Lorraine avaient été accoutumées pendant leur séparation de la patrie française à un ordre brutal à une discipline rude, mais qui étaient cependant de t'ordre et de la discipline. Elles ont retrouvé une France épuisée par la guerre, un peu déséquilibrée. La maison n'était pas en ordre. Apres les première» effusions sentimentales, nos compatriotes se sont aperçus du désordre qui règne trop souvent dans les administrations, du laissai -aller qu tend parfois k remplacer la règle. Ils awifent nn goût vif de leur indépendance, ils tenaient à leurs traditions. On n'a l'as toujours tenu compte des promesses solennelles qui avaicut été faites. On a effleuré trop rudement la fleur délicate des âmes. Des malentendu? se sont produits. 11 fallait, une lente adaptation des mœurs et des coutumes, Nous donnions aux départements recouvrés, nous n'avons pas toujours su recevoir d'eux le bien qu'ils étaient cxpablcs de nous offrir. Puis, est venu le cartel. On a froissé des susceptibilité» religieuses. On n'a pas assez tenu compte de l'esprit frondeur alsacien, qui est lui aussi français. lus frères longtemps séparés se retrouvent.UU il faut un certain temps pour qu'ils s'accoutument l'un t'outre et recon]m;>c>nt sur les visages changés les traits chéris de jadis.

Ces fautes sont réparables.

Après avoir discerné les influences étrangères qui. probablement, attisent !>' mécontentement, il importera d'examiner irs revendications rie la population alsacienne ci lorraine. Mous avons un illi goucer,i,ment populaire or. l'Etat sr désintéresse aree 'dé<ii)''olture des revendications iY* plus Icgitimrs et universelles des miliions d'hovmier; catholiques ont exprime hur volonté, le gouvernement s'en est-il

iùu-eié ? De L. Ramier {Figaro. 13. 6)

Les demandes des Alsaciens et des Lorrains iiH'eontents ont-elles été, nous ne disons pas e\.Hicf't'j. m. lis écoutées autrement que par des o'rpii!e<i 'distraites "u prévenue», autrement. surtout, qu'à Uavers l*s querelles électorales et politiciennes » ? Si non. la premier-" ohose à faire est d'offrir aux mécontents le moyen de préciser leurs demandes devant fies autorités Iraneii'ses qur n'inspireront ni les préjugés administratifs ni les intérêts de partis. (,e« demandes une fois précisées par leurs auteurs, puis enregistrées par des autorités impartiales, il sera a'isé de reconnaître ce qui ?st do bonne foi de ce qui est tendancieux. Cn? première faute k ne pas commettre consisterait à jeter désormais la suspicion sur toutes les plaintes alsaciennes. Une deuxième faute consisterait céder au hasard. vrai dire, le malaise alsacien a été aggravé par l'espèce de déchéance temporaire que subit la Franco fait île s«s ennuis financiers. ̃̃ de plus pour ne pas attendre, là jeurs. ies bons offices d'on ne sait

tiu ̃̃ (!•̃ !-i imnehal'inre.

Dans la « Voir rlW'snr-- uotre collaborateur 0. de Fcrctuy rappelle les avertissementx donnés aux gouvernements et méprisés uar eux. jusqu'à l'heurele ma-

laise devint conflit

Casse-eo i. avons-nous cr>é aux pouvoirs

publics, à l'administration, à la presse qui téclamait l'assimilation à toute vapeur mais r.r. ne nou> a pas écoutés, on allait jusqu'à nier l'existence du malaise, pour complaire à certaine clientèle que l'on fortifiait ainsi dans son entêtement on a fait. 1. on tournait même en riérislon les avertissements de ceux qui voyaient plus clair ou étaient mieux informés. Le résultat, nous l'svons.

Si non* avons soutenu et continuerons à soutenir-, en lout premier lieu. les intérêts religieux de l'Alsace, si nous estimons que sur d'autres points, no',<mment dans la question linguistique. Il importe de chercher une solution équitable qui. par l'application d'une meilleure méthode pédagogique, donne satisfaction aux légitimas revendications alsaciennes, tout en sau>i cardant .jalousement le développement de la Lirisue nat> inale si encore nous reconnaissons if bien-fondé de la plupart des revendications des fonctionnaires du cadre local si enfin nous sommes convaincus, pour la bonne administral'on du pays. de la nécessité d'un large effort rt" décentralisation, et qu'en régionallstes con>8iicus, ni. us allons jusqu'à mettre comme I" .ie rMsrussinn ]•-> nrnerammo régl'03»Fi'fpttbUeainr, nous

i;ent opposés à

ivspnt pîiir. encore ..iu\i la. lettre du manifeste autonomiste qui exige une autonomie politique complète.

S'il y a. seioti le manifeste autonomiste, une conscience alsacienne-lorraine. et un culte

d'ailletit- honorable rt légitime du sol nalal, il y a aussi une conscience française » et un culte d2 la grande patrie, et cette conscience française, r.e culte de la grande patrie, beaucoup d'Alsaciens et beaucoup de Lorrains les •int au même degré que les meiileurs Français te l'autre versant des Vcspres. C'est donc ̃ •n aLîme profond qui risque de se creuser entre Alsac'rns-Lorrains et nul ne sait où cela peut nous conduire.

Faire la pluie et le beau temps Fatigue dr la pluie. H. de Korab ihlatin. 14. 6) est allé intervietvrr M. Painlevé qui lui a dit, sur les efforts contre le brouillard et la pluie, ce que tout le monde sait, avec (. n plus un très candide espoir dans les moyens scientifiques de faire la pluie et le oeau temps. En lisant les multiples erreurs çui marquent les prévisions des météoroic-gUtes, on reste rêveur

•• C'est dans ce sens, «uns doute, que s'orientera la science de demain, car l'humanité. qui à asservi les cours d'eau, creusé le sol, percé et survolé les montagnes, n'a encore rien fait pour vaincre la pluie et le froid. » Qui «ait Dans quelque» lustres, peut-être, il n'y aura plus jamais de brouillard sur la Tamise et sur la Manche, nous nous promènerons en janvier, sur les bords de la St-ine, sous des mimosas flauris. et le gouvernement de l'époque nous gratifiera de ce décret Article I". II fera beau tous les dimanches.

« Art. lï. I! pleuvra le vendredi. ̃> Le préfet de polie- et 10. N. D. 0. (Office national de la direction des ondes) sont chargés de l'exécution du présent décret. »

Féminisme éducateur

Des féministes de toutes nations se sont réunies dernièrement à Paris. Dans un article d'ailleurs intéressant, L. Zanta {Echo dr Paris) donne ce jugement sur la tenue de l'assemblée

Les femmes ont parlé, l'une après l'autre, dans le plus grand recueillement, sans autre interruption que des applaudissements répétés, donnant ainsi à leurs futurs collègues de la Chambre des députés une belle leçon de mesure et de dignité. Point de divergence dans les opinions, s'inspirant toutes du même programme, essentiellement huma'n. partant, audessus des partis politiques, qui divisent les individus, au-dessus des intérêts nationaux, qui jettent peuples contre peuple?.

Or, le même jour, les agences informaient le publie dea scènes de désordre qui se passèrent à la Chambre tchéco-slovaqun, et une dame tient un rôle de choix, la matraque à la main

Mme Kolarik, député communiste, se fil surtout remarquer par la violence de son langage et, dans le feu du débat, elle se laissa aller à frapper à coup de massue un ancien ministre, >f. Tcahek. Ce fut alors le signal d'un pugilat en règle. Les députés de l'opposition brisèrent leurs pupitres nt en lancèrent les débris dans la, direction des bancs gouvernementaux.

CE QUE CONSEILLE

VOTRE MÉDECIN-

"Prendre nu» tisane chaude après le repaa" JO u THÉ 0E JOUVENCE pria en infusion «pris les repas

Bfite 1» Constipation

Régularité les fonction* da Reins et de la Vessie; Active la Circulation du Sang

Prhicat la ennuis du Retour d'Age. Pw»idwUTH£d.JOUVENCEàTofr.Pt*m«ci«s.Prte»JS

Le Congrès des municipalités

du parti radical et radical-socialiste Le Congrès des municipalités du parti républicain radical et radical-socialiste s'es* ouvert au Palais des Fêtes, rue Saint-Martin. La journée a été consacrée aux travaux prépamtoires des Commissions et à 1'éîection du bureau. Ont été élus président. M. Lévy-Oulmann vice-présidents parlementaires, M. Lévy.4.lptiander3-, maire de <Tiaumont, et M. Paul Marchandeau. maire de Reims vice-présidents non parlementaires, M. Ripault, maire de Chatellorault, et M. Morain, maire de Poitiers secrétaires, NI. Morizot, maire d'Arles, M. Mounier, conseiller Rénéral de la Seine, M. Ghavany, mairc de Colombes.

En outre des questions à l'ordre du jour, le Congrès s'occupera des locaux scolaires dans

les lotissements.

Les deux bandits de Rambouillet courent toujours

On annonce de Versailles que les recherches Four retrouver les deux évadés de la prison «le Rambouillet se poursuivent très activement.

On avait cru qup les deux bandits avaient gagné Paris, mais il paraît, certain que. s'ils ont eu cette idée. ils y ont renoncé, car un employé de l'octroi de la rue de la Porte-deBuc, à Versatlles, a vu, lundi après-midi, prés (ie la grille de l'octroi, deux individus par&isbant extrêmement fatigués, et dont le signalement correspondait exactement à celui des malfaiteurs.

Apercevant l'employé d'octroi, tes inconnus. 1r prenant sans doute pour un gendarme, prirent le large.

Le commissaire central de Versailles, prévenu téléphoniquement, alerta la gendarmerie, qui effectue une importante battue, avec la tollatioration d.'une cinquantaine de soldats du camp, dans les bois de Satory.

Des orages éclatent un peu partout

A Paris s

In violent orage, accompagné de gr<e et suivi d'une pluie torrentielle s'est abattu lundi après-midi sur Paris et la banlieue.

La Seine monte ri va monter. Dimanche on cotait 2 mètres au pont de la Tournelle, et l'on prévoit 2 m. 80 pour aujourd'hul mardi. Dans les départements

De nombreux oreges on; éclaté en Saône-eti,oire, où la gri'le a fait des dégAts. notamment dans les environs de Tournus, Sennecey et Buxy. A Chagny, le vent a emporté des baraques foraines. A Saint-Martin-sous-Mon'.aigu, le clocher a été décapité de son coq et dans maints endroits la foudre a allumé des sinistre*. l'ne crue assez importante de la SaAne est signalée.

A Malafretaz (Ain;, la foudre est tombée sur l'écurie de M. Marchand, blessant le fls du propriétaire et un domestique, et tuant quatre veaux.

Au cours d'un violent orage qui éclata sur Blois. la foudre rompit un fil électrique à haute tension qui, tombant sur un Immeuble, rue Chambourdin, occupé par M. Dubois, industriel, communiqua le feu à une conduite de gaz. On réussit maîtriser l'incendie.

A l'étranger

Des télégrammes de Chicago annoncent que des orages tr^s violents se sont abattus sur l'Illinois et sur l'Indiana.

Plusieurs ponts et des centaines d'habitations ont été emportas. Toutes les récoltes sont perdues.

Les dégâts sont évalués plusieurs millions

f\f dollars.

i in i mpte une vingtaine de tués et

:1 ú 1:, .I'

De Belgrade, on sign.nle qu'au cours d'un violent orage quatre villages serbes ont été complètement détruits. Plusieurs habitants ont été tués et un nombre considérable d'autres grièvement blessés.

jusTiee m LES SUITES D'0K ACCIDENT D'AUTO M. Koutchnerev. ancien colonel de l'armé* Wrangel. et sa femme, passaient. le 17 mai 1925, avenue de La Bourdonnais, à Paris, lorsque l'automobilo du Dr Palll, par suite d'une i-rnbardée. monta sur le trottoir et les renversa, ils furent tous deux grièvement blessés. Aprfe plaidoiries, la 10* Chambre correotlonnelle a alloué à M. et Mme Koutchnerev la somme de 140 000 francs.

ANTIMILITARISTES CONDAMNES

Plusieurs antimilitaristes ont comparu lundi devant la 11* Chambre correctionnelle du triIninal de Ja seine pour provocation de militaires a la désobéissance.

frétaient d'abord M. Camille Renault, consriller municipal de Paris, pour un artlnle publié en février dans le journal la Caserne. il a été condamné par défaut à six mois db prison et 1 000 francs d'amende.

Puis, M. Beliangor, pour un articlp des Cahiers du Bolchevïsme, dont il est gérant, est «mriamne; par défaut à huit de prison et 1 000 francs par défaut.

Ensuite. M. Gaillard'. gérant du journal l'Avant-Garde, pour un dessin représentant un Il cimetière. Quinze jour de prison.

M. Monraousseau, qui avait été condamné par défaut à huit mois de prison ayant fait opposition a vu sa peine réduite à quatre mois. VANNIER AMBULANT MEURTRIER La Cour d assises de la Sarthe condamne à un an de prison Emile Vol, vannier ambulant, 31 ans, meurtrier de son camarade Georges Le-

febvre, à Vallon.

1eb\Tf', à UN INCENDIAIRE 1

La Cour d'assises de la Manche condamne I Adolphe Leboisselier, ouvrier agricole, h Pier- reville, cinq ans de réclusion et dix ans d'in- terdlction de séjour, pour incendie volontaire. LES BANDITS POLONAIS DE LA FERME DE FATINES

La scène de banditisme qui, le 13 septembre dernier, eut pour théâtre la ferme du GrandEtaloué, à Fatfnns, aura son épilogue aujourd'hui mardi. devant le jury de la Sarthe. Quatre accusés eussent dû comparaître aux assises. Mais faute de preuves suffisante*. deux hommes ont été relaxés. Les deux autres sont Antoine Slipko, 26 ans, Polonais, ouvrier charcutier, rue Bouvet, à Paris, et Catherine j Pasternak, 20 ans, également Polonaise, domi- ciltée 18, rue de la Gaîté, à Paris. LES BANDITS FANTOMES DEVANT LE JURY DE LA MOSELLE Douze comparses, tous apparentés, se f,, groupent ainsi autour des deux chefs de la bande Mathieu Gérard, 30 ans, ferblantier, et t Emile Weil, 25 ans, vannier. Sur eux seuls pèse l'accusation de meurtre.

Parmi les principaux crimes à leur charge, citons la mort de Mlle Clémentine Lévy, de Tremery, une vieille fille de 77 ans.

Avec le produit de leurs vols, les bandits s'étaient rendus successivement à Bruxelles, puis en Algérie, et eniln en Corse, où ils furent arrêtés Gérard à Luri, Weil à Ajacoio. La lecture de l'acte d'accusation a pris l'audience de lundi matin. L'interrogatoire a com- mencé l'après-midi.

&kutâé$iverJ

Bulletin de l'Office national météorologique Situation générale le 15 juin, à 7 heure». rne zone de pression un peu basse n'étend de In Russie à l'Atlantique. On note des minima n. 747 ̃ en Pologne, de 763 sur la mer du Nord, de 758 au large de l'Irlande et sur le golfe de (.énes. Deux anticvclones recouvrent. l'un l'txtreme-nord de l'Europe (7S5 Vardo, Spitzberg, 766 glande. 772 Jan-M¥), l'autre le nord-est de la péninsule ibérique et la Gas- cogne (766 à 768> La hausse a été de -f 11 >ur la Bretagne. + 6 à + 8 en Gascogne, + 3 sur les Iles Britanniques, baisse est Europe. Paris 761.

Les vents sont modérés ou assez forts de :'Ouest sur toutes nos cotes.

Pluies des 24 heures à 7 heures le 15 11 ̃ à Paris, 12 Poitiers, 13 Aneouléme, 8 Lorient, ? Nantes, Dijon, 5 Angers, Toulouse, 3 Lyon, Argentan, 2 Cherbourg, Rennes, Tours, i Orléans, Chartres, Beauvai3.

Ce matin temps nuageux ou très nuageux. averses h Bordeaux.

Le minimum de la nuit du 15 au 16 à Paris sera + 1».

Probabilités pour la journée du 16 juin. Région parisienne Vent Ouest vers Sud-Ouest faible, plus chaud amélioration et beau temps miaoreux.

.\rème temps sur toute la France. Pluies prochaines, Bretagne.

Mercredi 1« juin, 1*7* Jour de l'année.

Durée du Jour: 17 h. 34.

Soleil. Lever 3 h. 48. Coucher 19 h. 54. Lune Lever » h. 30. Coucher 23 h, se. -• jour de la lune.

Des cambrioleurs percent un mur l;n cambriolage d'une audace extraordinaire a été commis la' nuit dernière dans le magasin de Bensasson, fourreur, 45, rue LafayeMe, à Paris.

Kn arrivant à leur bureau, les employés d'une succursale de la Compagnie du gaz, établie, comme le magasin de fourrures, dans le mêmu immeuble, constatèrent que la porte en avait été ouverte au moyen de fausses clés, et que le mur d" briques mitoyen entre le bureau et le magasin de M. Bensasson avait été percé. Les malfaiteurs avaient pris à bon escient cette voie détournée. ils «avalent que le mur de l'arrière-boutique était blindé et que ta serrure compliquée du magasin de fourrures leur eût donné beaucoup de mal.

l'ne fois dans la place. après avoir vainement tenté de forcer le coffre-fort, tes cambrioleurs tirent un choix des plus (belles fourrures. Ils en emportèrent pour un million environ.

Déraillement d'un train de marchandises Lundi matin. vers 4 heures, le train dc marchandises n° 7 051, de Villeneuve-Tringe à Laroche, passait en gare de Montereau, lorsque la timonerie du frein d'un wagon se détacha. f.'inq wagons déraillèrent sur la voie de Hériev. i,e train continua ea marche pendant quelques métrés et deux des wagons reprirent les rails.

Mais à ce moment, l'express Marseiile-Paris passait sur la voie montante. Les dernières voitures tamponnèrent les wagons déraillés. Deux des wagons de 1 express eurent leur caisse éventrée du côté du couloir, heureusement vide de voyageurs.

Le conducteur du train de marchandises, M. Marllnet, a ét« blessé à la tête.

Un bijoutier Incendiaire

M. Emile Porcny. â^é de 5i ans. bijoutier à Liomer ;3omme), avait épousé, il y a quelques mois, Mme Vve Valentine Gaillard, 63 ans. Des discussions d'intérêt ne tardèrent pas a éclater dans le ménage. Dimanche soir, le bijoutier écrivit plusieurs lettres et. dans la nuit, pendant que sa femme était endormie, il mit le feu à son habitation. JI. se donna ensuite la mort non loin de la maison en flammes.

La maison fut détruite par le feu, mais Mme Porchy put être sauvée par une fenêtre. Émouvant sauvetage dans le Cher De Vierzon on signale que Mme Erscheitz, 3ui habite Ile-du-Cher, traversait ce cours d'eau en bateau pour rejoindre son domicile avec son flts, lu,ré de 3 ans. Au moment d'accoster, le bateau chavira et les deux personnes furent précipitées dans la rivière et emportées par le courant.

Plusieurs témoins assistaient. impuissants. j ce drame, quand M. Ferdinand Veillât, 29 ans, se jeta dans le Cher, et, après de longs efforts, parvint à rattraper Mme Erscheitz, mais le courant eut raison de ses efforts. A plusieurs reprises, il disparut sous les eaux avec son fardeau.

Enfin, il put ramener Mme Erscheitz sur la berge.

Alors bien qu'exténué. M. Veillât replongea pour retrouver l'enfant. mats tous ses efforts furent vains.

Asphyxié dans un bassin d'épuration t'n clapet de gazogène s'ét.nt ouvert dans les hauts fournaux de Pont-à-Mqusson, plusieurs ouvriers sont descendus dans deux bas-

sins dépuration et ont réussi à le refermer mais l'un d'eux, Paul-Auguste Detrez, 63 ans, était resté asphyxié au fond du bassin. Incendies

A Lyon, le feu détruit un vaste immeuble 11 et 13. rue Crillon. Les locataires fuient à demi vêtus. Les dégâts sont très importants. Chute mortelle

M. Jules Martin. 49 ans. est tombé de lu falaise Sainte-Adresse et s'est tué.

Une ferme s'écroule

Au hameau de Vougrain. près 'l'Annecy, uno ferme sVeroule et ensevelit le jeune Maurice Colloud, 4 ans, et Mme Gurnel. 77 ans. L'enfant est tu# la septuagénaire, grièvement blessée. Deux mineurs assassinent

une cabaretière

La nuit dernière, des bandits ont pénétré chez Mme Julienne Anciatix. cabarctièr'\ Grand'Route, à Maurage {Belgique). lis ont abattu !a femme à coups de revolver, lis ont fouillé la maison et enlevé pour 14 000 francs environ de valeurs.

Le crime a été découvert et au mémo moment, on retrouvait, au bord du canal de Mous, à Charleroi, dos vêtements appartenant aux doux frères Lambert, mineurs français, à Maurage, dans les poches*desquels ou a trouvé pour 12000 francs des valeurs dérobées et un revolver. Un peu plus tard, on a retiré les cadavres des deux frères.

Explosion d'un four cette aux États-Unis On annonce de New- York qu'un four à coke H explosé aux usines de l'Iltinois tteel Company, à Gary (Indiana). On compte 5 ouvriers tués et 100 blessés, dont beaucoup ont eu les bras et les jambes brisés par les éclats de l'explosion.

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Les accidents de la circulation

Près de Romilly-sur-Seine (Aube), par suite d'une embardée, l'automobile conduite par M. Francis Laux, 43 ans, marchand de vin a Paris, a capoté. M. Laux est grièvement blessé. Son fils, 5 ans, Mme Clément et quatre autres personnes se trouvant dans la voiture, ont reçu de graves contusions.

M. Julien Gicque', 35 ans, commerçant. à Carentoir rMorblhan). revenait de conduire dans sa camionnette en pèlerinage à Pontchâtcau 32 enfants et 4 grandes personnes, quand arrivant à hauteur du village de La Douvv-pnSéverac, il vouiut éviter une charrette et appuya trop fortement sur la droite La voiture alla passer sur un énorme tas de pierres et culbuta Cifms un fisse. Les malheureux enfants, jetés irs uns sur les autres, poussaient des cris do terreur, quand on leur porta secours. Mais on s'aperçut alors par bonlipur que seuls quelquesuns avaient été blessés légèrement.

En luttant de vitesse aveo une auto, un motocycliste. M. Louis La'né, 36 ans, représentant de commerce, à Méru (Oise), heurte un camion et s'écrase contre un mur. Il est tué sur le coup. M. Rembert, 22 ans, qui -u.ut pris place derrière lui, est grii-vement blessé. A La Ribeyre (Puy-de-Dôme une auto capote dansi un virage et reste accrochée au parapet île la route, suspendue au-dessus fie "̃'Allier. M. Pagès, 65 ans, géologue, est tué. Sa femme et M. Gauthier, de Murât (Cantal), sont grièvement blessés.

A Roubaix, une auto conduite par le chauffeur Arthur Miction. i2 ans, tamponne, rue de la Vare, une voiture appartenant à M. Léon Blanquart, entrepreneur. Le frère du Hiauffrur, M. Louis Miction, et sa petite-fille, Louisette. 5»ans. sont blessés.

Aux environs du Caylar 'Hérault), l'auto du Dr Redony, de Toulouse, à la suite d'un dérapage, est alMe se briser contre un mur. Le doctour n'a fu aucun mal. mats les deux personnes qui l'accompagnaient ont été si grièvement blessées qu'on désespère de ies sauver.

M. Tissot, venant de l'Ariège. rentrait à Toulouse en auto avec sa femme et ses deux enfants. Au passage h niveau de Ravage, près du FosFiat, la voiture fut tamponnée par un train de la Compagnie des chemins de fer du Su'fC'i'est. M. Tissot eut plusieurs cAtes fracturée» et souffre de graves lésions Internes. Mme Tisbot et les enfants ont été moins sérieusement n'teints.

Mouvement dt navires

Angkor M. M. a quitté Yokohama le 13 pour Marseille.

D'Artapnan 'M. M. venant de Yokohama, a quitté Saigon le li. i.

Porthos M. M.), allant à Yokohama, a quitté Shanghaï le 14

Amirai-Pierre ;>K y..), allant à Maur'ce, a quitté Diégo-Suiirez le 11.

Champolliov M. M.}, venant de Bevrouth, est attendu à Marseille le 16.

Ht-Oraasc fC. G. T.) est parti de \e\vYork le 10 pour Le Havre.

trisona iC. a. T.) est parti de San-Francisco If, >0 pour Acajulla.

Rowisiilriii I'. G. T., est arrivé à NewYork le 10.

Le croiseur hanue-4'htc

Le croiseur-école Jeanne-d'Arr, a quitté Lisbonne, le 14, faisant route sur Liverpool. Naufrage d'an vapeur italien

On annonce de Montevideo que ie vnpeur ita;ien EliopoU a sombré près de Castillo. L'équipage est sauvé.

v.

Programmes du jeudi 17 juin TOUR EIFFEL

De 18 il. 30 a 19 b. >2 65<> nu. Jnvrncl parlé. De 81 û. i'1 à 23 lieures !i 750 m.. radio-concert: Pitres en concert (Rameau La Folia (Cadence de Léonard.. Airs anciens italiens. EphéraéUdes: Naissance de Gounod. Mort h Mexico de Ie célèbre cantatrice la Sontag. Gounod Bornéo et Juliette Sélection de Mireille, Faust et Roméo. ivottees et auditions. Les plus benux »lrs de la Tosca Turcinl Arinso au Prophète (Meyer!>epr/. La jeune religieuse. Air du Comte d* Lurembourg {Lehar).

ECOLE SUPERIEURE DES P. T. T. (458 m ) A 20 heures cours «l'espéranto pour rtSûmantî, cours supérieur, par M. Th. Cari, professeur. A so h. SO, causpiie: Les Sociétés a responsabilité limitée >, par U. André Saudemont.

A •:̃ li. 45, cours île dessin, par M. Marc Satire!. A il heures. soirée de gala offerte par l'AsJoclalloii frfnérale des auditeurs de T. S. F.: S.tnes )-ittoresqu°!> <M&s»FtWt Siegfried, idylle (Wâjjr.en. Hi'iiemplion (César Fruick/. Audition Des principaux r.-ac-mems du Duel, pièce en trois actvs d'Henri Lave'tlan.

RADIO-PARIS (1750 mètres)

A 18 h. 30, radlo-conrert.

A t6 h. 45. l'heure enfantine, organisée par le iheatre du Petit-Monde. Causerie de M. Pii>rr<* Humble La per!x> à la Marne ». Poésies, rhansons »i monologue*. Le tuitn sec, Mirait d'une comédie «>n un aou» île )f. Barret. Momieur SoItrauo chfz le photographe.

A ;o heures, nuim-iommuniqiié en espéranto.

Ootirs comptabilité <W* leçun) par M, A. Vey-

ii ne, professeur de la Ville de Paris. M, A, ,cy- f

nI" prot¡osseur de la Vttle dc ParIs. Iij,

A v'i h. 30. radio-concert.

RADIO-TOULOUSE (430 mètres) i

A \i h. 45. l'orchestre Joue Htbnnne, march portugaise (C.amilolo). Valse romantique (Déodat de Soverae1'. /.» Petit Duc, ouverture <l.ecocq Riijol'ito, fantaisie (Verdis. Aroxmd Me Bord! (W. Hampton). Chanson du frintempu <.v.entielssohn Dans le Sud (Mydilleton Marche tatalane (Oolo Bonnen. Le tilleul de ï'o-ïo, laniaisie iWeillen. 1.

A SO h. *5, concert de gala de la Pile Hydra. L'orchestre Joue Les cadets, marche (Sousa>. C'est àenuiin le printemps (Wohankah GirofléCirofla, ouverture (Lecorq). Le» cloches <*î Coriif ville, fammsle (Planquette). Menuet (Dan)O'. 1 Fleurs et femmes (Raztjade). En avant, marche j tWenïeli. Idylle à \entse, serenata (Welilnr j P. T. T. DE MARSEILLE (350 mètres) A 17 heures, causerie par Wtlbeb.

A 17 h. 15, concert par l'orchestre de la Station et offert par le Syndicat des radioélectriciens du

Sud-Est.

De 18 h. 15 à 18 h. 45, deuxième partie du

concert.

l'OnCCr!. i.

Chronique © fg^È. sportive AERONAUTIQUE

Le Military Zénith

Aujourd'hui sera :lo.«e lu lompetilton du ̃ Military Zenith » 1925-iC, aussi les leuutlycs furentelles très nombreuses m ces derniers jours. « aviateurs quluèrem Villa» oublay dimanche pour tenier de boucler le double clnult l'arls-Metzsirasoourjr DIJon-Lyon-Chaieituroux Tours-Paris 8 prirent le départ lundi mai in.

Les conditions atmosphériques, particulièrement mauvaises, génèrent les coneurrents, et seul l'adjudant Fanje.iu put couvrir les i MO kilomètres et effectuer tes u atterrissages réglementaire. H le m a faible allure, a la moyenne (le Bu km 8S0 étant parti dimanche à 4 h. ai, il émit de retour lundi à il h. 36. Son temps est de 31 h. t5 m.

19 s. 3/5.

Il prend provisoirement la seconde place du (tassement général derrière l'adjudant Lataple du 34« réjrlmenï.

Pelletier-Doisy est arrivé à Krasnojarak Le sous- secrétaire d'Etat à l'aéronautique a reçu le télégramme suivant de Kraanojarsk, 14 Juin, 22 heures

« Paru a 8 heures, je suis arrive à 18 heures, avec beau temps. Pkllktier-Doisy. ̃ GYMNASTIQUE

Le concours de l'U. R. Seine-et-Oise •Nous lisons dans la Semaine religieuse de Versailles le communiqua suivant

« L'Union Régionale tie Selne-et-Olse. qui groupe dans le diocèse les Sorléléj de gymnastique, de sport et d'éducation physique affiliées a lu fédération gymnastique et sportive des Patronages de France, organise, & Versailles, le Ulinancne 2u juin, son concours régional aimue».

Ce concours et le l'estival de l'après-midi se dérouteront sur l'avenue de Sceaux obligeamment mise par la municipalité i la disposition uv l'Union Régionale et des Sociétés de la ville.

» Nous nous faisons un devoir de signaler celte tète sportive, qui promet d'être magnifique, 4 1 attention du clergé et des catholiques de Versailles et nous demandons a MM. les curés de la ville d'engager vivement leurs paroissiens, à tous les ofnces des dimanches 13 et juin, a venir en très grand nombre encourager et applaudir nos chers gymnastes.

» Dans toutes les paroisses de Versailles, le dimanche 20 juin, les vêpres pourront être supprimées et remplacées par un salut chanta sou a t'issue de la grand'messe, soli après le festival, à 18 heures.

» t Charles, inique de Versailles. >

DANS LES PATRONAGES

ATHLETISME

L'interclubs de l'U. R. de la Seine L't'. R. de la Selno «le la t. u. S. P. y. a organisé au Bourget son quatrteme interclubs de la saison. Résultais

Poids (seniors). t. Cote (JAM). o m. tifi 2. uhaieau tJAM>, 9 m. 76 3. leirade Avili) !» m. 4. Kamet (SÛSB), 8 ni. 49; 6. l'errin LU,, S m. 34.

t'olUs (Juniors). 1. Carretey (EDM* 10 m. 42 2. LedU lEDM), « m. 14 S. MuiilneuU (JAM), u m. 07 Dumas (JAM M m. »1 5. Delplauque (La Française 8 m. 8«.

100 mètres (première catégorie). 1. Mcndang« (JAM,, 15! s. i. Pivert (GSP). ¡,

Perche '.seniors!. i. Joos (l?sc;, m. 7(1; 2. Dourleux (UMi, 8 m. 70 3. Tlncelln (LM), S m. 60 4. Félix (USPB», 5. Perrler (L,M). Hauteur (seniors). t. Leroux (USCj, 1 m. 55 2, ez iïqtw t'abry (MM), 1 m. 45 Perrler (LM), 1 m. 45 4. es wquo Darques (GSM), Château JAM), Tortell UAP), Sauzet (USSH), Morllion (C&P) l'iven (OSPi. 1 m. 40.

perche (Juniors). i. Marllneau (JAM; S m. 70. SuO mètres (seniors-. i..Nourrisson (JAM), ï m, I» s. 4/5 2. Leplatre (USait), 3. Gasicl (ECL' Roulet (USC), R. ïerrom (EDL), 6. Suvert (LM). tuo mètres (seniors, ̃ caWiforlei. i. Alurron .OSM), li s. 2/5 2. Tlncelln (LM), 3. Chalaud (UiMi. 4. Breull (E/A).

• HO mitres hâtes (seniors). 1. pivert (CSP) 18 s. 4/r. 2. Leroux (U3C).

lto méires haies (Juniors I, Saulnter (tâSL :o s. 2. Martlneau (JAM), 3. Dumas (JAM) 4. Robin ÎESSL

Longueur (juniors;. I. Deroustennes (EDM) 5 m. 44 ï. Dumas (JAM,. 3. Sanlnlei- (ESSL) ï. unsard (CSP). :i. Decaiiflln (ROM- Dumas 1 500 mètres relais (seniors;. I. JAM (Nourrisson. Martin, Mjbry. Mondange, Durnasi 2. Les Méullmontairnarrts, s. GS Montmartre, 10 m. B s. 1/5. 1 000 mètres relais. 1. CS Plaisance, 2, Les Ménilmontsiçnards, 2 m. 24 s. 2/5.

3 000 mètres (seniors». I. Wlesendenger (EDL) 10 m. u s. 1/5 2. Lefumat (L.M). a. RebouUlat (LS), 4. Lepsatre (l-'âsit), s. Gaillard (UMi. 80 mètres (Juniors). l. Saulmer (ESSL) 10 s.- î.Orlsard (CSP), 3. Decauflln (EDM), 4. Dumas |JAM>, 5. Martlneau (JAM).

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pourquoi, pendant l'été, tant de g«n» souffrent atrocement

de maux de pieds

Simple moyen d'y remédier Les mois d'élo ne représentent certainement pas la morte-saison pour M. Vitrac, le pédicure bien connu du passage des Princes car, de» le» premiers beaux jours, sa clientèle devient plus nombreuse que jamais. Il dit que pendant l'été les maux de piiNis sont non seulement très fréquents, mais souvent extrêmement pénibles: les pieds enflent plus facilement, ils s'échauffent et se congestionnent à la moindre fatigue et, sous la pression de la fhnussure, ils causent n lors d'in toléra blos tortures, M. Vitrac déclare que beaucoup dr *otiiTraners pourraient facilement ctre évitées >i tous ceux qu! ont les pieds et les che\ilies sensibles prenaient de tomps à autre un bain de pieds additionné d'une petite pvjignéc tic Saltrates Hodell. Nous pouvons ajouter qu'un tel bain, que le» Siillrnte» Hodell ont rendu médicamenteux et léçrrement osrys<;n<\ possède de remarquables propriétés ioniilantes, aseptiques et déconjfestives. En y laissant les pieds pendant une dizaine île minutes, toute enflure et meurtrissure, toute sensation, de douleur et de brûlure sont prorupleinent soulagées, tandis que l'irritation et autres effets néfastes de la transpiration disparaissent pour ne plus revenir. Il n'est donc pas exagéré de dire que les Saltrates Rodrll remettent et entretiennent les pieds eu parfait état.

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FEUILLETON DU 16 JUIN 1926 42 « ffors la vie

Maître Lambro s'agenouilla, assez gauchement, devant l'autel. Il inclina sa tète, où les premiers signes de l'automne faisaient déjà grisonner quelques boucles et, joignant ses mains épaisses, que la pratique des avirons avait chargées de calua aux jointures des oV>iarts. il fit un valeureux jelTort pour retrouver sos prières.

Voyons! comment disait-il, dans les Itemps ?. quand ii venait, petit garçon. S'asseoir sous la vénérable voûte aux côtés de sa mère, et contempler, avec un intérêt qui faisait, tort parfois aux prêches de M. le recteur. le beau navire à trois ponts qui déjà était suspendu dans la chapelle de la Vierge? Où étaient-ils, les mots si simples, si hauts, qui. depuis qu'il y a des hommes, pansent, toutes leurs blessures, et sont aussi bien à leur place sur les lèvres ^égayantes du bambin que dans la bouche c.r. maréchal de France? Positivement, elles lo fuyaient, les paroles sacrées; à constater son impuissance, Géran eut un soupir profond, et. son visage se contracta douloureusement.

Alors, dans la sérénité de l'église silenrii'iun*. une voix monta, rugueuse, mais émue. une voix qui s'appliquait av<v tenteur, qui reprenait les passages plu* difficiles, comme pour guider l'ignorance d'un enfaatelet. A elle se mêla une voix mâle,

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déjà appesantie par la vie, mais hésitante, et, soucieuse de ne pas se tromper en répétant les divines formules. Et bientôt elles montèrent ensemble. les deux voix unies, vers la Vierge de Murillo qui souriait à leur effort: patiente, maternelle, son jeune visage irradié de célestes clartés, la sourdemuette rapprenait ses prières au mécréant d'hier.

XXXI

Les semaines qui vinrent ensuite parurent longues à tous, sauf à Lambro que l'abbé Guesgan avait définitivement réconcilié avec son Créateur. Le fermier connaissait des jours d'une félicité jusqu'alors ignorée de lui; Amélina, qui n'avait pas les mêmes raisons que son père de se sentir renaître, ne pouvait croire au bonheur que lui avait promis Henriette, et vivait dans l'attente anxieuse de ce que l'avenir lui pourrait apporter. Posséder des champs, c'était peu de chose; devenir d'un jour à l'autre une héritière, ce n'était rien; mais bâtir un nid chrétien, pour le temps du terrestre pèlerinage, avec un noble cœur dont Phrasine approuvait le choix, voilà qui était bien de nature à préoccuper Lina. D'autant plus qu'elle était également tourmentée par le sort d'Henriette: que deviendrait-elle.. la pauvre chère, si 1 on acceptait qu'elle se dépouillàt ainsi? Cependant, l'orpheline ne paraissait en rien anxieuse de son avenir. Aux flammes claires de son regard, qui jamais ne s'était posé sur les gens et les choses avec plus ('(̃ séi-éniSé. on devinait, qu'elle caressait un projet très doux, que son parti, peutêtre, était pris déjà. mais quel parti" Rien absolument ne se trouvait changé

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dans les façons d'Henriette, si ce n'était. qu'elle, avait insisté pour que le notaire du Palais fit diligenoe en vue de l'émancipation nécessaire, afin que Mlle Le Vellec, iille mineure, pût disposer de son bien. Quand la. dernière signature fut apposée sur le dernier papier, Henriette annonça à tante Phrasine, si pénétrée de gratitude qu'elle en. était consternée:

̃ Maintenant, je vais aller trouver maître Brichon.

Maître Brichon, ma jolie? Que veuxtu donc lui dire?

La succession des faits surprenants qui se déroulaient depuis ces derniers temps avait à peu près tué la faculté de la surprise chez maîtresse Lambro. Néanmoins, ceci était tellement étrange que la bonne femme s'abandonna. comme on l'a vu, à sa stupeur;: gaiement, Henriette répondit: Eh bien! mais.- s'entendre pour le mariage de Lina!

Et tu oseras?

Sans doute! puisque nous pensons tous que son bonheur est làl

Déjà elle était partie maman Phrasine, bouleversée et absolument débordée par les événements, se jeta à genoux devant son crucifix elle implora, de tout son cœur maternel. le Maître, des hommes et des choses, pour le bonheur de ses deux chéries. Car la prière- est toute-puissante, et il convient de mettre sa force au service de ceux que nous aimons.

De Locmaria à Borderenne. la distance n'est pas considérable, et Henriette i'eut tôt franchie. La jeune fille entra d'un pied leste dans la cour de la ferme, où se dressait un tas de fumier dont la majesté en disait long, sur l'importance des étables

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et des biens de maître Anselme. Debout an seuil d'une grange. le seigneur du lieu, dos tourné, remmanchait une serpe; Henriette s'approcha:

Bonjour, maitre Brichon.

La voix rude, qui était devenue habituelle dans la borderie de Locmaria, vibra ici étrangement ses éclats âpres heurtèrent la face lisse des bâtiments bien chaulés des pigeons qui picoraient s'envolèrent. effrayés. Le Bellilois releva la tête et s'écria, bienveillant. mais surpris Tiens Henriette Qu'est-ce qu'il y a pour ton service, ma belle

Il y a, répondit paisiblement la jeune fille, que je viens vous demander à quand vous avez fixé le mariage de votre Julien avoc Amélina.

Maître Anselme n'était point aisé à démonter, du moins s'en flattait-il et, au vrai, nul de ses valets, aucun de ses compères ne se pouvait vanter de l'avoir pris sans vert. Ce que personne, dans Locmaria, n'eût même osé tenter, une petite fille infirme le réussit sans ravoir cherché. Brichon Anselme, le plus riche propriétaire du bout de l'île, celui dont on parlait respectueusement comme tête de liste aux prochaines élections municipales, maitre Brichon. enfin, gros comme le bras, faillit s'asseoir brusquement à terre, :es jarrets coupés par la stupéfaction. Pourtant, il fallait répondre à la jeune fille qui'le regardait avec une mine gentiment avenante, la mine de quelqu'un qui ne sf> doute point, qu'il vient de dire quelque chose d'énorme. Maître Brichon changea de main sa serpe, la posa sur un billot, qui d'aventure se trouvait là. essuya ses doigts, qui n'en avaient nul besoin, au

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fond de sa culotte, et finit par déclarer Ça, ma petite, c'est une affaire bigrement compliqup<\

Les yeux clairs s'allumèrent .d'un éclat surpris et candide

Mais non, maitre Brichon, c'est tout simple.

Qu'est-ce qui est simple ? Ce mariage ?

Sans doute, vous n'avez qu'à dire oui. Diable soit des petites filles qui viennent interpeller les vieux hommes, avec des voix de l'autre monde,, en posant sur eux des regards candides.

Fortement contrarié, le paysan répondit -Tu dois savoir pourquoi ça ne peut pas se faire, ma belle.

Pourquoi donc ? parce qu'Amélina n'a pas assez de biens ?

A-t-on idée de poser ainsi les points sur les i, quand il s'agit surtout d'asséner des points aussi fâcheux sur des i aussi déplaisants ? Maître Brichon, gêné, eut un vague signe approbatif, souligné par un grognement invertébré. Dans un rire, qui lui seyait si délicieusement qu'on en oubliait presque la pauvre voix malhabile dont il s'accompagnait, la petite -ambassadrice reprit:

Pas assez de biens ? qu'est-ce qu'il vous faut donc ?

Interdit. le vieil Anselme leva le nez. Ce fut pour voir Henriette dénombrer, avec un sérieux imperturbable

Voyons.. La Grande Terre la Guérinière, la pièce du Retrait, tout cela en blé, vers Borvran le Pré-Fourchu, sur la route de la Métairie au bord do la falaise, le bien d Entre-Deux-Murs. A toucher la proix-des-.Morts.

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Brichon interrompit, il n'y pouvait pfois tenir

Mais lu es folle, petite Ce n'est pas ht Amélina tout cela 1

Si donc.

Elle le regardait toujours. une malice au fond de ses yeux de lin. Lui, agité, il marchait à grands pas dans la cour, pourchassant à coups de souliers les cailloux qui su trouvaient à «a portée. Subitement, il s'arrêta

Henriette, tu te trompes, mi fu veux me blouser. J'ai vu l'autre jour 1 instituteur qui connaît le cadastre. Je lui causais du Pré-Fourchu, justement, qu'est pour sûr beau à voir, cette année il m'a dit que c'était de tes appartenances, comme en sont peut-être aussi les autres biens que ta viens de me nommer.

Avec attention, la jeune fille épelait les mots sur cette houche étrangère; c'était difficile Brichon parlait vite, mangeant en partie les syllabes sous sa moustache bourrue. Heureuse d'avoir compris, cependant, et de posséder l'argument définitif que son interlocuteur n'attendait point, Henriette expliqua

Ils étaient à moi. c'est vrai. maiîre Brichon mais maintenant, tout pst à e" Voyez plutôt l'acte.

(A suivre.)

JEAN Mauclèrb.

Pour les changements d'adresse, prière de bien vouloir nous envoyr la dernièrd bande du journal en y joignant 0 fr. 75 pour les frais,