Titre : La Croix
Auteur : Groupe Bayard. Auteur du texte
Éditeur : La Croix (Paris)
Date d'édition : 1911-06-06
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 06 juin 1911 06 juin 1911
Description : 1911/06/06 (Numéro 8654). 1911/06/06 (Numéro 8654).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG33 Collection numérique : BIPFPIG33
Description : Collection numérique : BIPFPIG87 Collection numérique : BIPFPIG87
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Droits : Consultable en ligne
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Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
̃
LA tROfX
imarjbi e artra» un
L'on connaît la situation fatigante du mi-
neur qui parfois doit travailler sur le dos
pour arracher le charbon aux parois de la
mine. C'est, étendu sur le dos, que l'abbé
Breuil a, dans de longues séances d'obser-
vation et d'études, relevé fidèlement en ses
dessins et ses pastels, les travaux artis-
tiques de nus grands-pèras les troglo-
dytes, qui avaient embelli le plafond de
leurs grottes.
Ainsi, dis-je à M. Breuil, pour char-
mer leurs loisirs nos aïeux quaternaires
«'exerçaient a l'art?.
Mais vous n'y êtes pas me répond-il.
Ces peintures et ces dessins ne sont point
te résultat d'm_ casse-temps. Il semble il.
Une châsse V autruche
d'après ffne peinture prise dans une csverne
du district de Hersehel (colonie du Csp)
peu près certain que leurs auteurs
avaient, en les faisant, un but déterminé
but de superstition ou de magie, selon
toute vraisemblance.
Puis, tandis que «ne faisant admirer les
œuvres du « Sadan des artistes quater-
naires » je reprend» mon expression,
M. Breuil me monstre les débutes, l'apo-
gee la décadence de cet art primitif et
déjà très humain, 1'auteur de toutes ces
reproductions m'explique commant ses
rastels fureut la cause do la création de
l'Institut de Taléontnlogie humaine et le
but que poursuivra l'Institut.
L'Institut de paléontologie, qui aura
provisoirement pour locaux ceux de l'Ins-
titut océanique, se propose de porter ses
recherches sur toutes les questions pou-
vant intéresser l'origine de l'Homme fos-
sile.
L'fln sait qu'aa grand dam de la Lan-
terne, qui voudrait croire encore il l'obs-
curantisme clérical, deux des professeurs
du nouvel Institut sont précisément deux
prêtres dont l'un est notre aimable ami
l'abbé Breuil, et l'autre le docteur Ober-
maier, professeur de préhistoire h l'Uni-
versité de Vienne.
Ayant Longuement feuillet'é la collection
des « artistes quaternaires mise sous
mes yeux par celui qui les a découverts,
j'emportais cette oonviction que les
hommes primitifs, auteurs do ces pein-
tures, pour avoir vécu il y a (peut-être
douze mille ans, n'étaient tout de même
pas si. singes que cela.
Mais je vais me faire traiter de crétin
par des « primaires laïques qui ne con-
naissent pas AItamira, vous pensez bien,
et qui veulent à tout prix avoir parmi
leurs ancêtres. un macaque.
PAUL Pars y.
PROGRAMME NAVAL
Les réformes de M. Delcassé
On connaissait i'inftenitfon de M. DeSLc-assé
d'insister auprès du PaKtemfint pour le votre,
dans le pius bref diéîai, du programme naval
et de la doi sur le recrutement dte î'awnte 4e
mer. En prévision da ce voté, le ministre die la
sécutives qu'il etcvisage, pour fet mis'e en oeuvre
/du nou\a« matériel •naval. C'est tout un plan
de informas,' qui reçut airasi la sanction du
rhef de l'Etat.
AI. Dçîcassé se préoccupe, en premier Iteu
d'améiicffer le rendement «tes écoles d'offi-
ciers en ardàffinant une révision ratioiraene leurs programmes et en dévetappant les moyens
d'instî>ucitïon dfcint disposent L'Ecole
navale sera taunsférée à terae, mais sas navires
«nnexes seront mokiemiisés te vieil aviso Bou-
ïrées; le transport Dugtiay-Trovin, bâtiment-
érnle d'aipplloaiiMi des aspirante, cédera I&
niai. au croiseur-cuirassé Jcanne-d'Arc. L'Ecole
iuii-âi- ro de marine ee-ra taransfonmée ft une sorte d'aeaduaniie navale où se
«ïi les graffitis problèmes de tairticpie et
de Pcmr réporadro au vœu formulé
tors de la discussion du budiget de la marine à
la Chambre, des candidats devront, avant leur
entrée à TEcole, subir un examen a dont !!le
f.tcîre assez large pwmeBtra d'amprécier leur
4egré de culture intelicofeueBe et'technique ».
e corps des équipag>es dle lia flotte sera éga-
lement réorganisé. Certaines spécialités seront
fupfolmées, Vautres créées y aura des
tinTOnlers^pïîrfers, des canonniOTs, des torpil-
leurs, des fusiliers, des mécaniciens et chauf-
jeun, des électrfcnerss. On exigera des sous-
«fflci«ra um instruction plus solwio; le
de second maître ne pourra être cottféré
qu'après un examen d'aptitude.
Le rapport, s'exprime ainsi, an ce qui con-
eerne l'aviation maritime: Il coarvienrt. de
rechercher les applications pose–tes de i'avja7
Mon à la marine. J'ai diéewé, à cet effet, de
«wwdorMwsr tes efforts des officiers qui se for-
ment, dans Iqs écoles d'aviaitiion m_t!a_e, et j^es-
père i^ir fournir dans quelques mois les
moyens d'élucider les premiers problèmes qui
s'imposent à l'abteratkm de sa mairie. »
« Telles sont, oarrclut NI. IKsleassé, les ré-
formées destinées à compléter l'œuvre de réno-
vation navale qui dsnmvora la France la ma-
rine, forte et brési entraînée, nécessaire à sa
politique. »
Informations politiques
La succession de M. Berteaux
En vue de l'élection législative qui doit avoir
Ilea dans la première oiwsoiiseripUon de Ver-
sailles, en remplacement de M. Benfceaux, un
FEUILLETON DU 6 JUIN 43
pres a haine!
Cette fois encore, elle avait été se heure-
ter à la sévérité des consignes les sous-
ordres lui avaient barré le chemin.
L'exaspération douloureuse qui montait
en, ello la tenait au seuil de la révolte mai-
flfë .les injonctions sévères qu'olle avait
reçues, eïïe ne pouvait se décider à franchir
de nouveau, pour se retirer, la porte mas-
sive, trapue, bardée de fer, encastrée dans
le mur massif, par laquelle elle était entrée.
Elle se tenait roide, immobile, farouche,
lorsque le directeur de la prison apparut.
Celui-ci, un homme de haute taille, était
drapé dans un large manteau à pèlerine et
à collet de castor. A son cou était sus-
pendu un sifflet d'argent un revolver
sortait de sa ceinture.
Les yeux de Maria étaient rivés sur le
revolver il lui semblait que cette arme,
un jour. serait braquée sur Iwan Iwano-
witch comme lui-même avait braqué son
arme sur le grand-duc Serge
Lorsque le directeur passa près de la
elle aperçut, a côté de lui, tout
ci ule par sa grande taille, un
.ortait le costume noir des
prt'Ut's i imiaulS.
Celui-ci la regarda, et, touchant le bras
du directeur, lm murmura quelques mots
Congrès d« tous les élus de la cfeconBortptton
aura lieu, dimanche prochain, à Paris, a la
salle des AgriouJteusrs.
Le cabinet du ministre de la Guerre
H est question, pour la «Tirastion. du cabinet
du nouveau mini, da général Delétoilie,
comjnandaat 1a 83' brigade dintoaterie, ?i Châ-
laK-sur-ûlaime. Rien n'est. encore officiel à ce
sujet.
M. Dtttnont voyage
M. Dtamont, ministre des Tkvnurx publics,
a visité sucoessh-eowiit toute la gorge du
Rhône Jusqu'à Pougny, BallegendiB et Esser-
tont. pour se rendre compta sur place des
diveas projeté d*am^aag«naeot hy*o-âtootr«ïae
du Haut-Rhône.
La défense de l'automobile
M. Georges Berry, président du groupe par-
lem«niair credi, à 3 heures, aJln de délibérer sur la n0u-
velle taxe qui frappe les benaoîs.
ÉLECTION AU CONSEIL GÉNÉRAL
Canton de (Nord)
Inscrits 84U. Votants
Debèv6, unifié.. 2 205-voix
J.-B. Berteaux,
Henri Loux, soc. indépendant. S38
Tison,
Dl libéral
Gouplet, 500
II .s'a«ti9sait de remplacer M. aichez, socia-
liste. déoédé, qui avait été 6lupar 3485 voix.
Un Congrès d'instituteurs
Le préfet du florbihan
préconise la guerre à outrance
contre les écoles libres
De notre correspondant particulier de Lo-
rien.t
Les instituteurs du Morbihan et les délé-
gués des départements voisins ont tenu
un Congrès a Lorient vendredi et samedi
derniers.
Les membres de l'Amicale se sont réunis
à la znairie et ils ont voté une adresse,
demandant le monopole. De leur côté, les
instituteurs qui font partie du Syndicat
se sont réunis à la Bourse du travail. Ils
ont d'abord rejeté le monopole et ont de-
mandé que l'avancement de poste se fasse
sur des principes d'équité pour éviter le
favoritisme et ses conséquences néfastes à
l'enseignement public et au personnel. Ils
ont demandé une modification à la loi qui
a organisé les Conseils départementaux de
l'enseignement primaire, en vue de les éta-
blir sur la base prudhommale et de leur
donner le droit de se prononcer souverai-
nement sur toutes les affaires concernant
les nominations, les mutations, les récom-
penses et la discipline.
Le Congrès a pris fin par un banquet
auquel assistaient tous les inspecteurs pri-
maires du département et les membres du
corps enseignant. Des discoures sectaires
furent prononcés par M. le directeur de
l'Ecole normale, M. Henry par l'adjoint
au maire de Lorient, M. Dizot, professeur
au lycée, qui demanda le monopole de l'en-
seignement.
Le préfet du Morbihan, M. Roth, fit undis-
cours encore plus agressif sur le sujet sui-
vant « La conscience de l'enfant, » Il
déclara tout d'abord qu'il s'engageait à faire
supprimer les six écoles publiques qui sub-
sistent encore dans le Morbihan dirigées
par des congréganistes puis, en présence
du succès que remportent les écoles pri-
vées dans. le département, il fit savoir que
le gouvernement serait dans l'obligation de
prendre des mesures plus décisives.
« Il faut saper, dit-il rageusement, toutes
ces écoles qui sont contraires à nos idées
il faut que les luttes fratricides cessent
dans le département, mais au profit des
écoles laïques. n
Un incident
au Conseil municipal d'Arnac (Cantal)
Un conseiller municipal
frappé par le percepteur
La Conseii municipal d'Arnac, près Laroque-
brou (Cantal), était réuni 'hier sous la prési-
dence de M. le maire, pour dresser le budget.
M. Fesq, conseiller irjunidpal, ayant demandé
quelques éclaircissements a M. le percepteur,
présent à la délibération, celui-ci s en montra
offense. Entre lui et M. Fesq une oonversation
s'engagea aussitôt et prit une tournure mena-
çante, lorsque M. le percepteur eût demandé la
somme ;de 10 franos pour ses frais de déplace-
ment. M. Peaq flt alors observer que oette
samane n'était pas due. puisque le percepteur
reçait une indemnité globale en ün d'année pour
sa collaboration aux travaux du Conseil muni-
cipal.
Le percepteur protesta en termes irrités
vous aviez, répliqua M. Fesq, l'habitude de com-
mander des au régiment, mais ici, nous
ne sommes pas à la caserne, je vous prie d'être
poli.
Je n'accepte pas vos suspicions, s'écria le
percepteur vous soupçonnez mes comptes sans
motif.
Pardon, j'ai le droit de discUter le budget, et
ce n'est pas vous qui m'en empêcherez, et je
vous donnerai la correction que vous méritez.
Et, au même instant, le .percepteur se jeta sur
•M. Fesq, le saisit au collet et le ïrappa en plein
visage on intervint et on apaisa la querelle.
Ce regrettable incident, qui a produit une vive
émotion dans la commune, aura probaiilejnent
des suites judiciaires.
POUR DÉFENDRE l'AME DES ENFANTS
L'Officiel public la déclaration de l'Associa-
tion des familles du canton d'Anûelot (Haute-
Marne), le 19 mai et de l'Association, des
famines d'An'oemont (Meuse).
Le directeur se retourna vers la jeune
femme.
Vous m'attendiez peut-être.
Et elle, sans lui donner aucun titre, sans
même une inclination de tête, répondit
Je veux voir Iwan Iwanowitch Arbi-
rieff.
C'est impossible. Qui êtes-vous ?
Sa fiancée.
Je ne puis vous accorder ce que vous
me demander.
Ne puis-je savoir dans quel état de
eanté il se trouve ?
Je ferai enquérir on vous laissera
venir jusqu'ici après-demain.
Le directeur s'éloigna, accompagné du
vieillard qui, lui parlait tout bas.
Soudain, ce dernier revint en arrière et
alla droit a Marfa-
Celle-ci eut un mouvement de recul on
lui avait enseigné l'horreur des religions.
Tout ministre d'un culte, pour elle, était
un ennemi.
Je suis l'oncle d'Alexandre Alexio-
witch, le directeur de la prison, dit-il sa
mère, ma sœur, est Polonaise. Je dois as-
sister, au Pexissilni Zamok, ceux de nos
compatriotes qui vont partir pour la Sibé-
rie, et je suis logé chez mon neveu. J'ai
obtenu de lui, à l'instant même, la per-
mission de voir votre flancé. Il saura la dé-
marche que vous avez faite pour arriver
jusqu'à lui. Dois-je ajouter que vous priez
pourlui?
Vous ôtes bon, je vous remercie, mais
je ne prie pas. je ne crois et je n'espère
qu'une chose le triomphe de la révolu-
tion.
Et que produira, à votre sens, le
triomphe de la •>
r– Le boni-
Comment le Conseil d'Etat
règle la déhmitation
des vins deChamjapt
Lo Conseil d'Etat, réuni pendant six
heures en assemblée générale, samedi
après-midi, a discuté la projet de décret de
délimitation de la Champagne viticole.
Ce projet a été transmis dimanche au
ministre de l'Agriculture, qui s'en est en-
tretenu avec le président du Conseil. Le
gouvernement l'examinera mercredi matin,
dans un Conseil de cabinet tenu au minis-
tère de l'Intérieur sous la présidence de
M. Monis.
L'avis du Conseil d'Etat, que le prési-
dent du Conseil s'est engagé à transformer
en décret sans y rien modifier, juxtapose,
en réalité, une nouvelle délimitation à celle
do 1908, en protégeant par des mesures
complémentaires les vins de la Champagne
viticole actuelle non seulement contre les
vins de l'extérieur, mais contre les vins du
second territoire délimité.
La nouvelle Champagne viticole est di-
visée en deux zones la première, composée
du territoire actuel de la Champagne déli-
mitée la seconde, des communes viticoies
de l'Aube, c'est-à-dire des arrondissements
de Bar-sur-Aube et de Bar-sur-Seine, des
cantons de Chavanges et de Villenaux.
Les vins récoltés dams la premier zone
auront droit à l'appellation « champagne »
et continueront à bénéficier des mesures
complémentaires établies par la loi de fé-
vrier 1911.
Les vins récoltés dans la seconde zone
auront droit à l'appellation « champagne
deuxième zone ».
Ils ne pourront pénétrer dans la pre-
mière zone que sous ce titre et s'ils sont
mélangés aux vins de la première zone, ils
feront perdre à ces derniers leur appel-
lation de « Champagne » tout court. Les
vins de coupage ainsi obtenus deviendront
des « champagnes de seconde zone s.
Le Conseil d'Etat a, paraît-il, longue-
ment hésité entre les appellations « Basse-
Champagne », « Petite-Champagne » et
« Champagne de seconde zona » pour les
vins de l'Aube. Il a finalement opté pour
cette dernière.
un comprena que ia aecision au uon-
seil d'Etat est très favorablement accueillie
dans la Marne, où l'on envisage déjà, dans
les milieux officiels, à l'occasion de la pro-
chaine relève des troupes, une réduction
sensible des forces militaires qui, depuis
deux mois, occupent le vignoble.
Par contre, le mécontentement est grand
dans l'Aube, d'autant plus grand que le
Soissonnais continue d'être maintenu dans
la Champagne première zone.
Le président du Comité de défense des
vignerons de l'Aube, M. Checq, après avoir
insisté sur ce point, a déclaré
On nous gratifie d'un t!1re d'aum^we, Cham-
pagne de seconde zone. Pour acteves-, on dé-
crète que nos vins ne pourront être mélangés
aux vins de ila Marne sans les faire dJécboir ds
leur nobiessPB. Ils nVstttreronit point dans les
oaves de Champagne fis seront rangés dans
la catégorie dea vins communs, où ils côtoie-
ront les vins du Affldl et d'Algérie. St lheu
SMt quels mélanges sont vendus sous de nom
de cliampagnes de seconde zone Il est vrai
qu'il nous reste n ressource de demander, nous
aussi, das mesupes iaampi)6nieotaiiPes. Mors,
il faudra trois caves, une pour le Champagne,
une pour 1e Champagne de seeoredle aone, uns
pour les vins communs. Toutes ops comipHtea-
lions fiscales qui révoltent Je commerce abou-
tiront à 6a seule chose que nous souhaitons
maintenant la smpprcasdon «Des oMlimitatSoos.
Nous allons consefller aux -vignerons le
calme jusqu'à ia publication du décret, nous
dit-il mais je rodante qu'ils o'atîtendent pas
jusque-là. Je suis très inquiet.
Aujourd'hui, le quartier était consigné
à Bar-sur-Aube. Des pelotons de gendarmes
circulaient dans les rues. La démission de
la municipalité étant devenue officielle in
mai dernier, une délégation a été con-
liée à M. Geoffroy, conservateur des hypo-
thèques, et à deux autres fonctionnaires des
finances, MM. Laurey et Millot, pour admi-
nistrer la ville.
Le Comité fédéral, qui repousse absolu-
ment la division en zones, se réunira d'ur-
gence mardi.
Le millénaire
normand
Samedi ont commencé des fêtes du mitié-
naire de Normandie. Les rues de Rouen sont
sillonnées par une foule compacte de cu-
rieux qui admirent et visitent 'les monu-
ments de la vieille cité normande qui.3.
préparé une magnifique réception à ses
hôtes.
L'exposition d'horticulture organisée par
la Société d'horticulture dans l'ancien
archevêché a été ouverte aujourd'hui 'la
grande cour d'honneur a été transformée en
un véritable jardin le long ue larges ave-
nues sablées sont disposés des massifs de
fleurs de toutes sortes ou de plantes vertes
les plus variées. Dans 'les serres on re-
marque spécialement la collection d'or-
chidées de M. de Germiny, collection qui.
est unique au monde.
Aujourd'hui a eu lieu également la pre-
mière journée du concours hippique qui,
dans -le superbe décor du cours la Reine,
avait attiré une assistance élégante. Cette
première journée était réservée aux che-
vaut de classe dont un grand nombre était
engagé.
Dans la soirée, une foule considérable a
admiré les illuminations des principaux
quartier décorés avec beaucoup de goût.
Il y a dix-neuf siècl'ea que la ques-
tion a été résolue par le Christ.
Marfa inclina le front.
Quand j'étais tout enfant, dit-elle, j'en-
tendais ma mère le dire à Bakounine lui-
même et, parfois, cette idée traverse' le
cerveau de mon frère moi, je ne veux pas
m'en souvenir t
Je verrai wtre fiancé, dit doucement
le vieillard, qui jugea que le moment de
discuter n'était pas venu.
Iwan Iwanowitch était ae_s au bord de
son étroite couchette, les yeux fixés sur le
plancher. Il ne leva pas le front quand le
prêtre entra, celui-ci prit. la parole.
J'ai vu celle qui doit être un jour
votre femme. Elle ne peut pénétrer jusqu'à
vous. Je viens da sa part.
Arbirieff secoua la tête.
L'état extraordinaire dans lequel la com-
position de Kramiroff l'avait mis n'était
encore qu'atténué.
Je vous remercie. prononça- 1– il len-
tement.
Puis, se décidant à regarder le prêtre.
Vous appartenez à l'Eglise romaine,
dit-il. Je ne me souviens plus en ce mo-
ment que d'un passé très lointain, et l'un
vôtres m'a fait du bien. jadis.
Voulez-vous que je cause avec vous
Arbirieff fit un signe négatif en portant
la main à son front.
Vous êtes fatigué. Je comprends. Je
vous laisse. Nous nous reverrons.
Et, en se retirant, le prêtre posa un livre
sur une table.
Ce fut le lendemain seulement qu'Iwan
vit ce livre et l'ouvrit^
1 lut 4'abord-
Les « chanteurs norvégiens qui sont
au nombre de 57, sont arrivés samedi sur
leur navire, en chantant avec un bel en-
train un chœur qui a été très applaudi
par les promeneurs. Ils ont été reçus au-
jourd'hui, à l'Hôtel de Ville, par M. La-
blond, député-maire de Rouen. Ils sont
allés ensuite, en cortège et bannières dé-
ployées, déposer une couronne à la statue
do Rollon, dans le jardin de Saint-Oueat.
La majeure partie drs savants et des.
professeurs étrangers qui viennent ici
prendre part aux travaux du Congrès sont
arrivés. Parmi eux on signale la présence
de M. Keliojenberg, maire de Christiania.
De nombreuses attractions ont été
donnéea l'après-midi. Dos régates inter-
nationales auxquelles ont pris part des So-
ciétés nautiques de Paris, d'Ostende, du
Havre, etc., ont été suivies avec un réel
intérêt. Une grande kermesse a eu lieu
dans le Jardin des Plantes et avait attiré
de nombreux visiteurs. La seconde journée
du concours hippique, favorisée par un
soleil magnifique, obtenu un vif succès.
Enfin le soir, au théâtre des Arts. une re-
présentation très brillante a été donnée en
l'honneur de Pierre et Thomas Corneille et
de Casimir Delavigne. Dans îles rues, des
concerts populaires ont été organisés des
concours de façades illuminées et l'embra-
sement des principaux monuments de la
ville ont dignement clôturé cette seconde
journée.
Les les de Jeanne d'flrc i Complègne
Les fêtes splendides qui se déroulèrent le
•28 mai, à Compiôgne, se renouvellent aujour-
d'hui. Une attraction nouvelle est ajoutée au
programme les dames du cortège remettront
aux chemlîers les récompenses qu'ils auront
méritées par leur valeur.
Pour le vainqueur de Paris-Rome
Nous avons annoncé que le vainqueur de
Paris-Rome avait été inscrit d'office pour
la croix de la Légion d'honneur. Or, le dé-
cret qui a paru hier à l'Of ficiel était ainsi
libellé
M Gonneau (Jearbioute-Camilte), enseigne
de vaisseau de classe 12 ans 6 mois de ser-
vices, dont 9 ans 9 mois à la mer s'est dis-
tingué d'une manière exceptionnelle daas la
pratique de l'aviation.
Vidart en route pour Rome
Vidart a remis à aujourd'hui la conti-
nuation de son voyage sur Rome. Il l'a re-
mis à la demande du Comité d'organisation
qui tenait à ce que rien ne distrayàt la
foule de la manifestation nationale qui
était l'inauguration du monument de
V ictor -Emmanuel.
Védrines ne partira que demain
Védrines, dont on avait annoncé le dé-
part pour ce matin, n'a pas quitté l'aéro-
drome de Bue.
Le vainqueur de Paris-Madrid est actuel-
lement, en train de réparer le réseïvoir à
essence de son moteur. Il compte partir
demain matin dès le lever du jour pour
Nice et Rome.
Level et Kimmerling abandonnent
L'aviateur Level, arrivé dans la matinée
à Dijon, était reparti pour Lyon, mais il
dut atterrir à Gevrey-Chambertin, à la
suite d'une panne. Il a alors déclaré qu'il
abandonnait définitivement Paris-Rome-
Turin.
I1 pense cependant arriver à Lyon pour
prendre part au meeting.
Kimmerling, qui, comme on le sait, était
resté en panne à Besse-sur-Issole et a aban-
donné la course Paris-Rome, est rentré hier
dans la matinée à Lyon et a effectué des
vols très intéressants.
Les lieutenantsLuoca etHennequin
Hennequin a une quintuple cassure de la
jambe droite, et, quoique ses blessures lui
occasionnent une fièvre intense, on espère
sauver le blessé. Le lieutenant Lucca va
aussi bien que possible. Le colonel Bosch
arrivera mardi pour examiner l'appareil de
Lucca et attendre le lieutenant Chevreau.
Mort de deux généraux
Le général Andry
Le général Andry, «onimandant le 15' corps
d'armée, est anort subiteaient dans l'après-
raidi d'hier à Marseille, après avoir reçu les
secours de la, religion.
Né aux 'Manières, près de Limoure, le
U mars 1850, il avait été reçu à l'Ecole po-
Jytechnique ans il prit part la. guerre
de 1&70, d'armée de Metz, et fut fait prison-
nier au moment de la capitulation de Bazaine.
H resta près de cinq ans en Oochinchine où
il fut nommé capitaine. Chevalier de la Lé-
gion d'honneur pendant l'expédition, de Tuni-
sie, en 1881, il passa à cette époque dans l'in-
fanterie et fut envoyé au Toukin où il fut
promu officier de ia Léetoa d'honneur. Il fiit,
en la campagne dé Madagascar, qui lui
valut les galons de lieutenant-colonel.
Goîonel en générale de brigade quatre
ans 'plus tard et général de division le 22 dé-
cembre 1906, il était gouverneur de Verdun
lorsqu'il fut appelé, il y a un an et demi en-
viron, au comntendiemeiit du corps d'armée de
Marseille. Il comptait quarante-cinq ans de
services et quatorze campagnes.
Le général Bailly
Le «énéral Bailly, commandant la bri-
gade hier. Originaire de Raon-l'Etape, dans les
« Heureux ceux qui eont persécutés pour
la justice. »
Il s'arrêta.
Où est' la justice ? Ne serait-ce pas
Dieu Ai-je vraiment droit à la justice ?
Et, en se posant cette question, il fris-
sonna, car une lueur très vive se faisait en
lui.
Il reprit.
« Vous serez heureux lorsqu'en mon
nom l'on vous persécutera. »
On ne le persécutait pas, on le châtiait.
Ce n'était pas la cause du Christ qu'il avait
servie
Il avait aimé les hommes, mais il s'était
uni h ceux qui levaient la main contre
leurs frères.
Il lut plus loin
« Vous êtes le sel de la terre »
Avait-il été le sel qui purifie et fé-
conde ? N'avait-il pas été le sel qui ir-
rite et qui brûle ?.
« Supportez le mal. Aimez vos enne-
mis. »
Si tous, pensait Arbirieff, pouvaient
vivre ainsi ? il n'y aurait plus ni haine ni
révolutions ? Je n'ai jamais songé à ces
choses en les envisageant de cette sorte-.
Mais, néanmoins, il me semble les con-
naître depuis longtemps.
Il continua, feuilletant le livre, parce que
son cerveau était trop faible pour une lec-
ture suivie
« Celui qui aura conservé sa vie la per-
dra, mais celui qui aura perdu sa vie pour
moi la retrouvera. »
Arbirieff médita
J'ai voulu donner ma vie, mais je ne
l'ai donnée ni au Christ ni pour la Christ..
Je n'ai droit à rien. J'ai voulu donner ma
vie
Vosges, il allait .atteint la limite d'âge aa
mois d'octobre prochain.
Sorte de Saint-Cyr dans ies premiers rangs,
le futur général fit campagne de 1870 M
combattit à Fotîk&cb, à Rezonviile et à Ser-
v%ny-\oisseville. Après la guerre, il servit de
longues années en Algérie, aux tirailleurs al-
gtoeas, avec desquels il fit, entre autres, la
ne de TAurès, et aux zouaves.
onel en 1898, général de 'brigade le 8 juil-
let le général Baildy commandait à Lons-
1«-S»ulnier depuis cinq ans. Il était comman-
deur de ta Légion d'tonneur et comptait dix-
neuf campagnes.
EXPULSION DE RELIGIEUSES
Le commissaire spécial de Quknper, assfsté
de trois brigades de gendarmerie, a procède a
l'expulsion des Soeurs de Plonévez-Porzay (Fi-
nistère) qui ont aussitôt été remplacées par
des institutrices îalques. A ^arrivée du com-
n_N– re spécial, le tocsin a été sonné, les habi-
tants se sont rassemblés au bourg et ont vivre-
ment conspué les autorités chargées de cette
besogne.
M. Le Floch, maire de Plonévee-Porzay ayant
refusé de procéder à l'installation des institu-
trices laïques dans l'éeole publique, c'est par
les soins 4e M. Petit inspeoteur primaire h
Château-lin qu'a eu lieu, aux frais de la com-
mune, cette 'installation.
La chapelle des pénitents
de CrapBflne-sur-Àrzflfl
Dans une de ses dernières audiences, la Cour
de Ri-om, par arrêt fortement motivé, a con-
ftrmé le jugement du tribunal du Puv, qui re-
connaissait les droits de propriété de MM. Pierre
et Jules Surrel, sur l'ancienne chapelle des Pé-
nitents de Craponne-sur-Arzon.
M' Appleton, professeur de droit -administra-
tlf à 1a Faculté de Lyon, plaidait pour la
commune de Oaponne. soutenant qu'en vertu
de la loi de 1908, la commune était seule pro-
priétaire.
M» Georges Salvy soutenait les revendications
de MM. Surrel.
Art chrétien
M. Abel Fabre, poursuivant ses études d'art
chrétien, publie dans le Mois Uttéruire et pit-
toresque de juin, un article sur les portails ima-
gés, où il voit comme les feuillets illustrés des
poèmes de pierre, que sont les cathédrales.
Ce3 pages se recommandent à l'attention. des
personnes qu'intér«sse l'histoire de l'ari chré-
tien.
Le Mois littéraire et pittoresque, revue illus-
trée, 12 francs, étranger, 14 francs le nu-
méro, 1 franc. Exemplaire spécimen envoyé
gratuiteeaint sur demanda à l'administration,
5. rue Bayard, Paris. VIII'.
Pour la Faculté de Beyrouth
Première tiste
La souscription ouverte par le Syndicat de la
Presse parisienne en faveur de la Faculté de
médecine et de l'hôpital français de Beyroutll,
a produit pour sa première liste la somme de
lOl 200 francs.
Les souscriptions sont reçues au Syndicat
de la Presse parisienne, 37, rtle de Châteaudun,
au Comité de l'Asie Française, 19. rue Cassette
et au Crédit industriel et commerotal, 66, rue
de la Victoire.
Mouvement judiciaire
Sont nommes
Première présidents de Cour d'apwel à Poi-
tiens, M. Geoffrion, présfcîent k Orh5__ à
Orléans, M. Guiral, présttteiït à Poitiers
conseillers die Cour d*appel à Ntmee, M. Blaaao
du Collet, procureur a Digne à Bordeaux,
MM. Mayssent, procureur à Angoulême, et Des-
bats, substitut du ppoompenir générai près lia
même Cour; président de Chambre a la
Cour de Bardeaux, M. LaEweré, conseiller à la
même Cour; pcteMents due tribunal à
Bordeaux, M. Fouarniar, conseiller à la Cour
d'appel due cette ville a Brest, M. Manet,
vloe-présiïlent h MAelHe viœ-présiefent du
tribunal dte CMans^le, M. VatenaS, ju«pe au
même siège procureurs de la République
à Morlaix, M. Picard, procureur à ChâSeaulin
à Châteaulàn, M. Merffc, swbîStitult à Saint-
BTù Puy à Aargoulfeme, M. Naud, substitut i Bor-
deaux à Cognac, M. Gh–M-iw, juge dTincftruc-
tion à Mamers juges à Arcis-aur-Aube,
M. Crémeux, juge à Joigmy ft Marsefflle,
M. Talagrand, juge à Toulon à MonTers,
M. Sanfoin, substitut au môme siège à Tau-
don, M. Peytiral, samea oiagistrai à Brr-
deaux, M. Fourcaud, substitut au même siège
substituts à Bordeaux, M. -amcrtl», subs-
titut à Sa«niW3t Comte, juge à Béziers au Puv, M. MaAhîeu,
juge d'inefociuMon au même sieg© à Sainit-
Brieo, M. Georgeî, procureur à Thi«rs.
L' Amicale de la Drôme
contre Le « Crestols »
Le Crestois, journal du Diois et de la vallée
de la Drôme, vient d'être assigne «levant le tri-
bunal de Die, à la requête de l'Amicale dtos
membres de l'enseignemenit primaire àe la
Dr6me, pour y répondre au sujet d'un article
qu'il avait publié, le 25 février, sur les écoles
où l'on pratique la ««éducation dea sexas.
Réunions et Conférences
.LIGUE DES FEMMES FRANÇAISES
DANS LE PAS-DE-CALAIS
Neuville-Vitasse, réunion annuelle de la Joigne,
conférence très éloquente de Mlle d"Hérlcault sur
l'éducation religieuse et patriotique que les mères
doivent donner à leurs enfants.
Soos-en-GoheUe, Mlle d'Hérlcault apporte aux
ligueuses le mot d'ordre du Pape sur la communion
fréquente et la communion des enfants.
Nielles, magnifique réunion présidée par Mlle de
iVlloiarest. M. le Curé, ayant dit, dans un rapport
documenté, tout le bien fait par la ligne dans sa.
paroisse, donne da parole à 'Mlle d'Hérkault qui féll-
cette lœ ligueuses et leur demande de comprendre
de mieux en mieux la mission de -la 'femme A d'heure
actuelle.
Ici, un grand tressaillement fit frémir
Arbirieff de la tête aux pieds.
Mais j'ai *du chercher à détruire une au-
tre vie. Si j'avais fait pour le Christ ce
que 4'ai fait pour les fouies 1. mes ceuvres
auraient été d'essence divine et, dès lors,
eussent profité aux foules. Si tous les
hommes accomplissaient ce qui est écrit
dans ce livre, ce serait la béatitude Et le
Christ, je le sais, est venu l'apporter au
prix de son sang. Et les hommes ont pré-
féré souffrir. et faire souffrir les autres
en môme temps. le Christ souffrait et ne
faisait souffrir personne.
Arbirieff avait lu et compris le livre.
Mais le prêtre ne revint pas, car ses com-
patriotes étaient arrivés au Perissilni Za-
mok. Et d'ailleurs son neveu ne se souciait
pas qu'il retournât voir un prisonnier
n'appartenant pas à la religion romaine,
car lui était sans fortune et avait besoin
de sa place pour élever quatre enfants.
Pour de telles raisons ce colosse redou-
tait tout ce qui pouvait nuire à son avan-
cement.
J
L'époque du jugement arriva. Iwan
Iwanovitch avait, peu à peu, repris pos-
session de lui-même.
Il put répondre aux questions de ses
juges, les mêmes devant lesquels il avait
déjà comparu et qui, de nouveau, avaient
revêtu leurs brillants uniformes (1).
Jusque-là, il avait ignoré quel était celui
que sa balle avait atteint le grand-duc
(1) On sadt qu'en Russie la maftstratiure ne
Rorte ;tras-ia loge.
Echos religieux
Congrès eucharistique d'Ars
Plus de 20 évoques assisteront aux foies d'i
Go-Agrès. Le jeudi 3 août, ouverture ̃•< ie ma-
tin des travaux du Oont'i-es et en même temps
exercices paTtâcuJiers pour les enfants, pré-
sidés par Jïgr Odelin, vicaire général de Paris,
président du Comité national. Le vendredi
4 août, fête du bicnhcinv.-ux Vianney, curé d'Ars,
messe pontificale par Mgr Amette, archevêque
de Pans, panégyrique du Bienheureux, par
Mgr Cfooiet, évëque de Verdun. Le samedi
5 août, journée d études, on y entendra des rap-
porte très importants et de grandes conférences
par des orateurs bien ©armus de Paris et de
Lyon. Le dimanche 6 août, clôture et grandes
sna^festationa religieuses sone la présidence de
S. Em. ia cardinal Luc,on, arehevftque de Heims.
Discours par Mgr (.îauthey,
archevêque raélr le Besançon. Le son'.
procession très du Saint-Sacrement.
Discours en plein air par le R. P. Lesnius.
Archiconfrérie du Saint-Esprit
Lundi 5 juin, fête patronale de cette archi-
.confrérie, à 9 heures, sera célébrée au siège de
l'Association, 30. ru« (Lhomond, upe messe solen-
nelle pour tous des afflltés. Après ,la grand'-
messe, ailoontion par le R. P. Ghauffour. direc-
teur, 'lecture des recommandations et salut.
Premières Communions
Avec la charmante brochure si populaire «
si demandée depuis son apparition Pour le
première Communion des tout petits (prix,
0 fr. 05 port, 0 fr. 05 remises 7/6
70/50, 150/100), la Bonne Presse possède en-
core une magnifique plaquette de 16 pages sur:
beau papier, avec Illustrations Apres la pre-
midre Communion, complément Indispensable de
la précédente, et pouvant très avantageusement
être distribuée comme un souvenir pratique rt
entretenir dans les âmes de nos jeunes enfants
la ferveur des premiers jours (prix, 0 fr. 20;
port. 0 fr. 05, mêmes remises que plus haut;
pour les deux brochures 75 exemplaires d«n9
3 kilos, dans 5 kilos, 260 dans 10 kilos).
Demander aussi le ravissant cachet de pre-
mière Communion (format 24 X 36), repré-
sent la Vierge cette si pieuse
d'Ingres, reproduite en trois couleurs. Au-des-
sous de l'image, qu'entoure un cadre d'or, on
a ménagé la place nécessaire pour inscrire le
nom du communiant et la date mémorable.
(Prix, 0 fr. 50 port et emballée, 0 fr. 10
mêmes remises que plus haut 7o exemplaires
dans 3 kilos, feô dans 5 kilos, daea
10 kilos.)
PARIS, 5, RUE Bayai», VIII*
NOS AMIS
JÉSUS, MARIE, JOSEPH
(/lui. ans et 7 quartmttiines, 8 juin lf9J\
Mme Vre Brothier, à Availles-Limouzine
(Vienne). Mme Regottaz, à Arbin (Savoie),
mère d'un prêtre. M. Henri-Joseph Germain.
employé des chemins do fer, 46 ans, à Sées
(Orne), dévoué, popagateur de la bonne preste.
L. Renaux-Duelos, membre du Conseil parois-
siai de Baint-Gervais de Falaise, 83 ans lecteur
de la f>oix dftpnis sa fondation. Mme Le-
fèvfe, îié« Joséphine Cochet, 68 om, là Tupign^
(Atsne), mère d'un prêtre.
MARIAGES
On reeoeBBande aux prières de nos lecteurs les
mariages de
.M Alexandre président (honoraire du
groupe de la Jeunesse catholique d'Avalton, «vee
MHe Marte Morlcara.
Dernières
Nouvelles
NOS AVIATEURS
En France
Nice, 5 juin. Le lieutenant Bague est parti
ce matin 5 5 heures,, dans ia direction de la
Corse.
D'autre part, on annonce que Vidart est arrivé
à Rome, a 8 h. 13, heure française.
Ce matin, l'aviateur Debussy, m rendant de
Douai à Roubaix, a atterri sur le Champ da
manoeuvre de Ronohin, près de Lille. Au mo-
ment où il voulait reparur, l'appareil acc,rocha
un arbre et se brisa. L'aviateur est indemne.
En Italie
Orbetello 5 juin. Vidart est parti pour
Rome à 7 ti. 52, aeclamêV> est splendide.
à 9 h. 13.
Gênes 5 juin. L'aviateur Leprince, partt
de Ni«e heures, est arrivé à Gênes & 6 h.
battant le record de vitesse des précédents avia-
teurs. L'arrivée il été splendide en descen-
dant d'environ 50 mètres, il a atterri en frôlant
légèrement !Lapalissade, mais sans causer au-
cun dommage son appareil.
Les autorités l'ont vivement complimente et
la foule d'a acclamé avec enthousiasme.
Leprince dé.clare qu'il a fait un excluent
voyage, bien que le soleil l'ait un peu inoom*
mode il compte repartir promptemeat.
ENTRE TURCS ET GRECS
Athènes, 4 juin. D'après les dernières
nouvelles les Turcs avaient occupé pendant la
nuit des positians très fortes avea l'intention
d'attaquer les -postes grecs, Les Turcs ouvri-
rent le feu contre les soldats grecs qui ai-
fiaient de Tsarbamandria à Dereli. Le feu dura.
jusqu'é 11 heures. Le lieutenant grec Gardflcai
qui voulut faire cesser le feu essuya la fu-
sillade des Turcs. Quatre soldats et un caporU
.turcs ont àlé tués les Grecs n'ont subi au-
cune perte. Les Turcs tirèrent oonére les mal-
sons du viMaKe grec de Dereli.
Madrid, 5 juin. Une dépêche oJflçseile de
Juen annonce que le train-poste a déraillé prêt
de IL y a 14 blesses, dont 3 sont dans
un état grave.
Monastir, 5 juin. Le procureur générale a
été assassiné hier par un inconnu.
Monastir, 5 juin. On fait des préparatifs
grandioses .pour l'arrivée du sultan, mercredi
De nombreuses délégations viennent de toufc
l'empire.
Serge n'était pas mort, mais devait restée
à jamais infirme.
Arbirieff témoigna son repentir, sans
chercher A atténuer le fait par les soup-
çons qui le hantaient, car il se souvenait
a présent du breuvage que Kramiroff lui
avait fait absorber et se demandait si
!La perte de sa mémoire ne datait pas de cet
instant précis ? Il ne voulut paa parler
da cette circonstance qui eût compromi»
Michel Andreowitch.
• • ••••
(A suivre.).
EDMOND Co_
{Droits de traduction et de reproduction rh
serves.)
Romans chrétiens
Outre la Nouvelle biblio thèque pour tous et la
Nouvelle série bijou, la Bonne Presse possède
une autre collection de romans chrétiens illus-
trés, dans le f&rtnat m-tî si recherché des bi-
bliophiles à cause de sa commodité et de son
élégance tels sont
Et ça Le Soc, Et de quatre Lisez-moi ça
La Brisure, par Pierre l'Ermite Le Chat*
doit. Bieu, Ma soeur Anne, par Lucien Donel
Entre cousins, par GABRIEL d'Azamduja
Coeur de père, Floréa,l, par Roger DES
Foubnuxs Jean Christophe, Suzanne, par
Paul Deschamps La Vie (scènes et saynètes).
par le P. J.-H. LEROT Mes campagnes vélo,
Encore soldat, par RENÉ GAELL. Chaque volume,
broché, avec couverture en couleurs. 2 fr,
̃Mrt. U fT, 30.
LA tROfX
imarjbi e artra» un
L'on connaît la situation fatigante du mi-
neur qui parfois doit travailler sur le dos
pour arracher le charbon aux parois de la
mine. C'est, étendu sur le dos, que l'abbé
Breuil a, dans de longues séances d'obser-
vation et d'études, relevé fidèlement en ses
dessins et ses pastels, les travaux artis-
tiques de nus grands-pèras les troglo-
dytes, qui avaient embelli le plafond de
leurs grottes.
Ainsi, dis-je à M. Breuil, pour char-
mer leurs loisirs nos aïeux quaternaires
«'exerçaient a l'art?.
Mais vous n'y êtes pas me répond-il.
Ces peintures et ces dessins ne sont point
te résultat d'm_ casse-temps. Il semble il.
Une châsse V autruche
d'après ffne peinture prise dans une csverne
du district de Hersehel (colonie du Csp)
peu près certain que leurs auteurs
avaient, en les faisant, un but déterminé
but de superstition ou de magie, selon
toute vraisemblance.
Puis, tandis que «ne faisant admirer les
œuvres du « Sadan des artistes quater-
naires » je reprend» mon expression,
M. Breuil me monstre les débutes, l'apo-
gee la décadence de cet art primitif et
déjà très humain, 1'auteur de toutes ces
reproductions m'explique commant ses
rastels fureut la cause do la création de
l'Institut de Taléontnlogie humaine et le
but que poursuivra l'Institut.
L'Institut de paléontologie, qui aura
provisoirement pour locaux ceux de l'Ins-
titut océanique, se propose de porter ses
recherches sur toutes les questions pou-
vant intéresser l'origine de l'Homme fos-
sile.
L'fln sait qu'aa grand dam de la Lan-
terne, qui voudrait croire encore il l'obs-
curantisme clérical, deux des professeurs
du nouvel Institut sont précisément deux
prêtres dont l'un est notre aimable ami
l'abbé Breuil, et l'autre le docteur Ober-
maier, professeur de préhistoire h l'Uni-
versité de Vienne.
Ayant Longuement feuillet'é la collection
des « artistes quaternaires mise sous
mes yeux par celui qui les a découverts,
j'emportais cette oonviction que les
hommes primitifs, auteurs do ces pein-
tures, pour avoir vécu il y a (peut-être
douze mille ans, n'étaient tout de même
pas si. singes que cela.
Mais je vais me faire traiter de crétin
par des « primaires laïques qui ne con-
naissent pas AItamira, vous pensez bien,
et qui veulent à tout prix avoir parmi
leurs ancêtres. un macaque.
PAUL Pars y.
PROGRAMME NAVAL
Les réformes de M. Delcassé
On connaissait i'inftenitfon de M. DeSLc-assé
d'insister auprès du PaKtemfint pour le votre,
dans le pius bref diéîai, du programme naval
et de la doi sur le recrutement dte î'awnte 4e
mer. En prévision da ce voté, le ministre die la
sécutives qu'il etcvisage, pour fet mis'e en oeuvre
/du nou\a« matériel •naval. C'est tout un plan
de informas,' qui reçut airasi la sanction du
rhef de l'Etat.
AI. Dçîcassé se préoccupe, en premier Iteu
d'améiicffer le rendement «tes écoles d'offi-
ciers en ardàffinant une révision ratioiraene
d'instî>ucitïon dfcint disposent L'Ecole
navale sera taunsférée à terae, mais sas navires
«nnexes seront mokiemiisés te vieil aviso Bou-
ïrées; le transport Dugtiay-Trovin, bâtiment-
érnle d'aipplloaiiMi des aspirante, cédera I&
niai. au croiseur-cuirassé Jcanne-d'Arc. L'Ecole
iuii-âi- ro de marine ee-ra taransfonmée
«ïi les graffitis problèmes de tairticpie et
de Pcmr réporadro au vœu formulé
tors de la discussion du budiget de la marine à
la Chambre, des candidats devront, avant leur
entrée à TEcole, subir un examen a dont !!le
f.tcîre assez large pwmeBtra d'amprécier leur
4egré de culture intelicofeueBe et'technique ».
e corps des équipag>es dle lia flotte sera éga-
lement réorganisé. Certaines spécialités seront
fupfolmées, Vautres créées y aura des
tinTOnlers^pïîrfers, des canonniOTs, des torpil-
leurs, des fusiliers, des mécaniciens et chauf-
jeun, des électrfcnerss. On exigera des sous-
«fflci«ra um instruction plus solwio; le
de second maître ne pourra être cottféré
qu'après un examen d'aptitude.
Le rapport, s'exprime ainsi, an ce qui con-
eerne l'aviation maritime: Il coarvienrt. de
rechercher les applications pose–tes de i'avja7
Mon à la marine. J'ai diéewé, à cet effet, de
«wwdorMwsr tes efforts des officiers qui se for-
ment, dans Iqs écoles d'aviaitiion m_t!a_e, et j^es-
père i^ir fournir dans quelques mois les
moyens d'élucider les premiers problèmes qui
s'imposent à l'abteratkm de sa mairie. »
« Telles sont, oarrclut NI. IKsleassé, les ré-
formées destinées à compléter l'œuvre de réno-
vation navale qui dsnmvora la France la ma-
rine, forte et brési entraînée, nécessaire à sa
politique. »
Informations politiques
La succession de M. Berteaux
En vue de l'élection législative qui doit avoir
Ilea dans la première oiwsoiiseripUon de Ver-
sailles, en remplacement de M. Benfceaux, un
FEUILLETON DU 6 JUIN 43
pres a haine!
Cette fois encore, elle avait été se heure-
ter à la sévérité des consignes les sous-
ordres lui avaient barré le chemin.
L'exaspération douloureuse qui montait
en, ello la tenait au seuil de la révolte mai-
flfë .les injonctions sévères qu'olle avait
reçues, eïïe ne pouvait se décider à franchir
de nouveau, pour se retirer, la porte mas-
sive, trapue, bardée de fer, encastrée dans
le mur massif, par laquelle elle était entrée.
Elle se tenait roide, immobile, farouche,
lorsque le directeur de la prison apparut.
Celui-ci, un homme de haute taille, était
drapé dans un large manteau à pèlerine et
à collet de castor. A son cou était sus-
pendu un sifflet d'argent un revolver
sortait de sa ceinture.
Les yeux de Maria étaient rivés sur le
revolver il lui semblait que cette arme,
un jour. serait braquée sur Iwan Iwano-
witch comme lui-même avait braqué son
arme sur le grand-duc Serge
Lorsque le directeur passa près de la
elle aperçut, a côté de lui, tout
ci ule par sa grande taille, un
.ortait le costume noir des
prt'Ut's i imiaulS.
Celui-ci la regarda, et, touchant le bras
du directeur, lm murmura quelques mots
Congrès d« tous les élus de la cfeconBortptton
aura lieu, dimanche prochain, à Paris, a la
salle des AgriouJteusrs.
Le cabinet du ministre de la Guerre
H est question, pour la «Tirastion. du cabinet
du nouveau mini, da général Delétoilie,
comjnandaat 1a 83' brigade dintoaterie, ?i Châ-
laK-sur-ûlaime. Rien n'est. encore officiel à ce
sujet.
M. Dtttnont voyage
M. Dtamont, ministre des Tkvnurx publics,
a visité sucoessh-eowiit toute la gorge du
Rhône Jusqu'à Pougny, BallegendiB et Esser-
tont. pour se rendre compta sur place des
diveas projeté d*am^aag«naeot hy*o-âtootr«ïae
du Haut-Rhône.
La défense de l'automobile
M. Georges Berry, président du groupe par-
lem«niair
velle taxe qui frappe les benaoîs.
ÉLECTION AU CONSEIL GÉNÉRAL
Canton de (Nord)
Inscrits 84U. Votants
Debèv6, unifié.. 2 205-voix
J.-B. Berteaux,
Henri Loux, soc. indépendant. S38
Tison,
Dl libéral
Gouplet, 500
II .s'a«ti9sait de remplacer M. aichez, socia-
liste. déoédé, qui avait été 6lupar 3485 voix.
Un Congrès d'instituteurs
Le préfet du florbihan
préconise la guerre à outrance
contre les écoles libres
De notre correspondant particulier de Lo-
rien.t
Les instituteurs du Morbihan et les délé-
gués des départements voisins ont tenu
un Congrès a Lorient vendredi et samedi
derniers.
Les membres de l'Amicale se sont réunis
à la znairie et ils ont voté une adresse,
demandant le monopole. De leur côté, les
instituteurs qui font partie du Syndicat
se sont réunis à la Bourse du travail. Ils
ont d'abord rejeté le monopole et ont de-
mandé que l'avancement de poste se fasse
sur des principes d'équité pour éviter le
favoritisme et ses conséquences néfastes à
l'enseignement public et au personnel. Ils
ont demandé une modification à la loi qui
a organisé les Conseils départementaux de
l'enseignement primaire, en vue de les éta-
blir sur la base prudhommale et de leur
donner le droit de se prononcer souverai-
nement sur toutes les affaires concernant
les nominations, les mutations, les récom-
penses et la discipline.
Le Congrès a pris fin par un banquet
auquel assistaient tous les inspecteurs pri-
maires du département et les membres du
corps enseignant. Des discoures sectaires
furent prononcés par M. le directeur de
l'Ecole normale, M. Henry par l'adjoint
au maire de Lorient, M. Dizot, professeur
au lycée, qui demanda le monopole de l'en-
seignement.
Le préfet du Morbihan, M. Roth, fit undis-
cours encore plus agressif sur le sujet sui-
vant « La conscience de l'enfant, » Il
déclara tout d'abord qu'il s'engageait à faire
supprimer les six écoles publiques qui sub-
sistent encore dans le Morbihan dirigées
par des congréganistes puis, en présence
du succès que remportent les écoles pri-
vées dans. le département, il fit savoir que
le gouvernement serait dans l'obligation de
prendre des mesures plus décisives.
« Il faut saper, dit-il rageusement, toutes
ces écoles qui sont contraires à nos idées
il faut que les luttes fratricides cessent
dans le département, mais au profit des
écoles laïques. n
Un incident
au Conseil municipal d'Arnac (Cantal)
Un conseiller municipal
frappé par le percepteur
La Conseii municipal d'Arnac, près Laroque-
brou (Cantal), était réuni 'hier sous la prési-
dence de M. le maire, pour dresser le budget.
M. Fesq, conseiller irjunidpal, ayant demandé
quelques éclaircissements a M. le percepteur,
présent à la délibération, celui-ci s en montra
offense. Entre lui et M. Fesq une oonversation
s'engagea aussitôt et prit une tournure mena-
çante, lorsque M. le percepteur eût demandé la
somme ;de 10 franos pour ses frais de déplace-
ment. M. Peaq flt alors observer que oette
samane n'était pas due. puisque le percepteur
reçait une indemnité globale en ün d'année pour
sa collaboration aux travaux du Conseil muni-
cipal.
Le percepteur protesta en termes irrités
vous aviez, répliqua M. Fesq, l'habitude de com-
mander des au régiment, mais ici, nous
ne sommes pas à la caserne, je vous prie d'être
poli.
Je n'accepte pas vos suspicions, s'écria le
percepteur vous soupçonnez mes comptes sans
motif.
Pardon, j'ai le droit de discUter le budget, et
ce n'est pas vous qui m'en empêcherez, et je
vous donnerai la correction que vous méritez.
Et, au même instant, le .percepteur se jeta sur
•M. Fesq, le saisit au collet et le ïrappa en plein
visage on intervint et on apaisa la querelle.
Ce regrettable incident, qui a produit une vive
émotion dans la commune, aura probaiilejnent
des suites judiciaires.
POUR DÉFENDRE l'AME DES ENFANTS
L'Officiel public la déclaration de l'Associa-
tion des familles du canton d'Anûelot (Haute-
Marne), le 19 mai et de l'Association, des
famines d'An'oemont (Meuse).
Le directeur se retourna vers la jeune
femme.
Vous m'attendiez peut-être.
Et elle, sans lui donner aucun titre, sans
même une inclination de tête, répondit
Je veux voir Iwan Iwanowitch Arbi-
rieff.
C'est impossible. Qui êtes-vous ?
Sa fiancée.
Je ne puis vous accorder ce que vous
me demander.
Ne puis-je savoir dans quel état de
eanté il se trouve ?
Je ferai enquérir on vous laissera
venir jusqu'ici après-demain.
Le directeur s'éloigna, accompagné du
vieillard qui, lui parlait tout bas.
Soudain, ce dernier revint en arrière et
alla droit a Marfa-
Celle-ci eut un mouvement de recul on
lui avait enseigné l'horreur des religions.
Tout ministre d'un culte, pour elle, était
un ennemi.
Je suis l'oncle d'Alexandre Alexio-
witch, le directeur de la prison, dit-il sa
mère, ma sœur, est Polonaise. Je dois as-
sister, au Pexissilni Zamok, ceux de nos
compatriotes qui vont partir pour la Sibé-
rie, et je suis logé chez mon neveu. J'ai
obtenu de lui, à l'instant même, la per-
mission de voir votre flancé. Il saura la dé-
marche que vous avez faite pour arriver
jusqu'à lui. Dois-je ajouter que vous priez
pourlui?
Vous ôtes bon, je vous remercie, mais
je ne prie pas. je ne crois et je n'espère
qu'une chose le triomphe de la révolu-
tion.
Et que produira, à votre sens, le
triomphe de la •>
r– Le boni-
Comment le Conseil d'Etat
règle la déhmitation
des vins deChamjapt
Lo Conseil d'Etat, réuni pendant six
heures en assemblée générale, samedi
après-midi, a discuté la projet de décret de
délimitation de la Champagne viticole.
Ce projet a été transmis dimanche au
ministre de l'Agriculture, qui s'en est en-
tretenu avec le président du Conseil. Le
gouvernement l'examinera mercredi matin,
dans un Conseil de cabinet tenu au minis-
tère de l'Intérieur sous la présidence de
M. Monis.
L'avis du Conseil d'Etat, que le prési-
dent du Conseil s'est engagé à transformer
en décret sans y rien modifier, juxtapose,
en réalité, une nouvelle délimitation à celle
do 1908, en protégeant par des mesures
complémentaires les vins de la Champagne
viticole actuelle non seulement contre les
vins de l'extérieur, mais contre les vins du
second territoire délimité.
La nouvelle Champagne viticole est di-
visée en deux zones la première, composée
du territoire actuel de la Champagne déli-
mitée la seconde, des communes viticoies
de l'Aube, c'est-à-dire des arrondissements
de Bar-sur-Aube et de Bar-sur-Seine, des
cantons de Chavanges et de Villenaux.
Les vins récoltés dams la premier zone
auront droit à l'appellation « champagne »
et continueront à bénéficier des mesures
complémentaires établies par la loi de fé-
vrier 1911.
Les vins récoltés dans la seconde zone
auront droit à l'appellation « champagne
deuxième zone ».
Ils ne pourront pénétrer dans la pre-
mière zone que sous ce titre et s'ils sont
mélangés aux vins de la première zone, ils
feront perdre à ces derniers leur appel-
lation de « Champagne » tout court. Les
vins de coupage ainsi obtenus deviendront
des « champagnes de seconde zone s.
Le Conseil d'Etat a, paraît-il, longue-
ment hésité entre les appellations « Basse-
Champagne », « Petite-Champagne » et
« Champagne de seconde zona » pour les
vins de l'Aube. Il a finalement opté pour
cette dernière.
un comprena que ia aecision au uon-
seil d'Etat est très favorablement accueillie
dans la Marne, où l'on envisage déjà, dans
les milieux officiels, à l'occasion de la pro-
chaine relève des troupes, une réduction
sensible des forces militaires qui, depuis
deux mois, occupent le vignoble.
Par contre, le mécontentement est grand
dans l'Aube, d'autant plus grand que le
Soissonnais continue d'être maintenu dans
la Champagne première zone.
Le président du Comité de défense des
vignerons de l'Aube, M. Checq, après avoir
insisté sur ce point, a déclaré
On nous gratifie d'un t!1re d'aum^we, Cham-
pagne de seconde zone. Pour acteves-, on dé-
crète que nos vins ne pourront être mélangés
aux vins de ila Marne sans les faire dJécboir ds
leur nobiessPB. Ils nVstttreronit point dans les
oaves de Champagne fis seront rangés dans
la catégorie dea vins communs, où ils côtoie-
ront les vins du Affldl et d'Algérie. St lheu
SMt quels mélanges sont vendus sous de nom
de cliampagnes de seconde zone Il est vrai
qu'il nous reste n ressource de demander, nous
aussi, das mesupes iaampi)6nieotaiiPes. Mors,
il faudra trois caves, une pour le Champagne,
une pour 1e Champagne de seeoredle aone, uns
pour les vins communs. Toutes ops comipHtea-
lions fiscales qui révoltent Je commerce abou-
tiront à 6a seule chose que nous souhaitons
maintenant la smpprcasdon «Des oMlimitatSoos.
Nous allons consefller aux -vignerons le
calme jusqu'à ia publication du décret, nous
dit-il mais je rodante qu'ils o'atîtendent pas
jusque-là. Je suis très inquiet.
Aujourd'hui, le quartier était consigné
à Bar-sur-Aube. Des pelotons de gendarmes
circulaient dans les rues. La démission de
la municipalité étant devenue officielle in
mai dernier, une délégation a été con-
liée à M. Geoffroy, conservateur des hypo-
thèques, et à deux autres fonctionnaires des
finances, MM. Laurey et Millot, pour admi-
nistrer la ville.
Le Comité fédéral, qui repousse absolu-
ment la division en zones, se réunira d'ur-
gence mardi.
Le millénaire
normand
Samedi ont commencé des fêtes du mitié-
naire de Normandie. Les rues de Rouen sont
sillonnées par une foule compacte de cu-
rieux qui admirent et visitent 'les monu-
ments de la vieille cité normande qui.3.
préparé une magnifique réception à ses
hôtes.
L'exposition d'horticulture organisée par
la Société d'horticulture dans l'ancien
archevêché a été ouverte aujourd'hui 'la
grande cour d'honneur a été transformée en
un véritable jardin le long ue larges ave-
nues sablées sont disposés des massifs de
fleurs de toutes sortes ou de plantes vertes
les plus variées. Dans 'les serres on re-
marque spécialement la collection d'or-
chidées de M. de Germiny, collection qui.
est unique au monde.
Aujourd'hui a eu lieu également la pre-
mière journée du concours hippique qui,
dans -le superbe décor du cours la Reine,
avait attiré une assistance élégante. Cette
première journée était réservée aux che-
vaut de classe dont un grand nombre était
engagé.
Dans la soirée, une foule considérable a
admiré les illuminations des principaux
quartier décorés avec beaucoup de goût.
Il y a dix-neuf siècl'ea que la ques-
tion a été résolue par le Christ.
Marfa inclina le front.
Quand j'étais tout enfant, dit-elle, j'en-
tendais ma mère le dire à Bakounine lui-
même et, parfois, cette idée traverse' le
cerveau de mon frère moi, je ne veux pas
m'en souvenir t
Je verrai wtre fiancé, dit doucement
le vieillard, qui jugea que le moment de
discuter n'était pas venu.
Iwan Iwanowitch était ae_s au bord de
son étroite couchette, les yeux fixés sur le
plancher. Il ne leva pas le front quand le
prêtre entra, celui-ci prit. la parole.
J'ai vu celle qui doit être un jour
votre femme. Elle ne peut pénétrer jusqu'à
vous. Je viens da sa part.
Arbirieff secoua la tête.
L'état extraordinaire dans lequel la com-
position de Kramiroff l'avait mis n'était
encore qu'atténué.
Je vous remercie. prononça- 1– il len-
tement.
Puis, se décidant à regarder le prêtre.
Vous appartenez à l'Eglise romaine,
dit-il. Je ne me souviens plus en ce mo-
ment que d'un passé très lointain, et l'un
vôtres m'a fait du bien. jadis.
Voulez-vous que je cause avec vous
Arbirieff fit un signe négatif en portant
la main à son front.
Vous êtes fatigué. Je comprends. Je
vous laisse. Nous nous reverrons.
Et, en se retirant, le prêtre posa un livre
sur une table.
Ce fut le lendemain seulement qu'Iwan
vit ce livre et l'ouvrit^
1 lut 4'abord-
Les « chanteurs norvégiens qui sont
au nombre de 57, sont arrivés samedi sur
leur navire, en chantant avec un bel en-
train un chœur qui a été très applaudi
par les promeneurs. Ils ont été reçus au-
jourd'hui, à l'Hôtel de Ville, par M. La-
blond, député-maire de Rouen. Ils sont
allés ensuite, en cortège et bannières dé-
ployées, déposer une couronne à la statue
do Rollon, dans le jardin de Saint-Oueat.
La majeure partie drs savants et des.
professeurs étrangers qui viennent ici
prendre part aux travaux du Congrès sont
arrivés. Parmi eux on signale la présence
de M. Keliojenberg, maire de Christiania.
De nombreuses attractions ont été
donnéea l'après-midi. Dos régates inter-
nationales auxquelles ont pris part des So-
ciétés nautiques de Paris, d'Ostende, du
Havre, etc., ont été suivies avec un réel
intérêt. Une grande kermesse a eu lieu
dans le Jardin des Plantes et avait attiré
de nombreux visiteurs. La seconde journée
du concours hippique, favorisée par un
soleil magnifique, obtenu un vif succès.
Enfin le soir, au théâtre des Arts. une re-
présentation très brillante a été donnée en
l'honneur de Pierre et Thomas Corneille et
de Casimir Delavigne. Dans îles rues, des
concerts populaires ont été organisés des
concours de façades illuminées et l'embra-
sement des principaux monuments de la
ville ont dignement clôturé cette seconde
journée.
Les les de Jeanne d'flrc i Complègne
Les fêtes splendides qui se déroulèrent le
•28 mai, à Compiôgne, se renouvellent aujour-
d'hui. Une attraction nouvelle est ajoutée au
programme les dames du cortège remettront
aux chemlîers les récompenses qu'ils auront
méritées par leur valeur.
Pour le vainqueur de Paris-Rome
Nous avons annoncé que le vainqueur de
Paris-Rome avait été inscrit d'office pour
la croix de la Légion d'honneur. Or, le dé-
cret qui a paru hier à l'Of ficiel était ainsi
libellé
M Gonneau (Jearbioute-Camilte), enseigne
de vaisseau de classe 12 ans 6 mois de ser-
vices, dont 9 ans 9 mois à la mer s'est dis-
tingué d'une manière exceptionnelle daas la
pratique de l'aviation.
Vidart en route pour Rome
Vidart a remis à aujourd'hui la conti-
nuation de son voyage sur Rome. Il l'a re-
mis à la demande du Comité d'organisation
qui tenait à ce que rien ne distrayàt la
foule de la manifestation nationale qui
était l'inauguration du monument de
V ictor -Emmanuel.
Védrines ne partira que demain
Védrines, dont on avait annoncé le dé-
part pour ce matin, n'a pas quitté l'aéro-
drome de Bue.
Le vainqueur de Paris-Madrid est actuel-
lement, en train de réparer le réseïvoir à
essence de son moteur. Il compte partir
demain matin dès le lever du jour pour
Nice et Rome.
Level et Kimmerling abandonnent
L'aviateur Level, arrivé dans la matinée
à Dijon, était reparti pour Lyon, mais il
dut atterrir à Gevrey-Chambertin, à la
suite d'une panne. Il a alors déclaré qu'il
abandonnait définitivement Paris-Rome-
Turin.
I1 pense cependant arriver à Lyon pour
prendre part au meeting.
Kimmerling, qui, comme on le sait, était
resté en panne à Besse-sur-Issole et a aban-
donné la course Paris-Rome, est rentré hier
dans la matinée à Lyon et a effectué des
vols très intéressants.
Les lieutenantsLuoca etHennequin
Hennequin a une quintuple cassure de la
jambe droite, et, quoique ses blessures lui
occasionnent une fièvre intense, on espère
sauver le blessé. Le lieutenant Lucca va
aussi bien que possible. Le colonel Bosch
arrivera mardi pour examiner l'appareil de
Lucca et attendre le lieutenant Chevreau.
Mort de deux généraux
Le général Andry
Le général Andry, «onimandant le 15' corps
d'armée, est anort subiteaient dans l'après-
raidi d'hier à Marseille, après avoir reçu les
secours de la, religion.
Né aux 'Manières, près de Limoure, le
U mars 1850, il avait été reçu à l'Ecole po-
Jytechnique ans il prit part la. guerre
de 1&70, d'armée de Metz, et fut fait prison-
nier au moment de la capitulation de Bazaine.
H resta près de cinq ans en Oochinchine où
il fut nommé capitaine. Chevalier de la Lé-
gion d'honneur pendant l'expédition, de Tuni-
sie, en 1881, il passa à cette époque dans l'in-
fanterie et fut envoyé au Toukin où il fut
promu officier de ia Léetoa d'honneur. Il fiit,
en la campagne dé Madagascar, qui lui
valut les galons de lieutenant-colonel.
Goîonel en générale de brigade quatre
ans 'plus tard et général de division le 22 dé-
cembre 1906, il était gouverneur de Verdun
lorsqu'il fut appelé, il y a un an et demi en-
viron, au comntendiemeiit du corps d'armée de
Marseille. Il comptait quarante-cinq ans de
services et quatorze campagnes.
Le général Bailly
Le «énéral Bailly, commandant la bri-
gade
« Heureux ceux qui eont persécutés pour
la justice. »
Il s'arrêta.
Où est' la justice ? Ne serait-ce pas
Dieu Ai-je vraiment droit à la justice ?
Et, en se posant cette question, il fris-
sonna, car une lueur très vive se faisait en
lui.
Il reprit.
« Vous serez heureux lorsqu'en mon
nom l'on vous persécutera. »
On ne le persécutait pas, on le châtiait.
Ce n'était pas la cause du Christ qu'il avait
servie
Il avait aimé les hommes, mais il s'était
uni h ceux qui levaient la main contre
leurs frères.
Il lut plus loin
« Vous êtes le sel de la terre »
Avait-il été le sel qui purifie et fé-
conde ? N'avait-il pas été le sel qui ir-
rite et qui brûle ?.
« Supportez le mal. Aimez vos enne-
mis. »
Si tous, pensait Arbirieff, pouvaient
vivre ainsi ? il n'y aurait plus ni haine ni
révolutions ? Je n'ai jamais songé à ces
choses en les envisageant de cette sorte-.
Mais, néanmoins, il me semble les con-
naître depuis longtemps.
Il continua, feuilletant le livre, parce que
son cerveau était trop faible pour une lec-
ture suivie
« Celui qui aura conservé sa vie la per-
dra, mais celui qui aura perdu sa vie pour
moi la retrouvera. »
Arbirieff médita
J'ai voulu donner ma vie, mais je ne
l'ai donnée ni au Christ ni pour la Christ..
Je n'ai droit à rien. J'ai voulu donner ma
vie
Vosges, il allait .atteint la limite d'âge aa
mois d'octobre prochain.
Sorte de Saint-Cyr dans ies premiers rangs,
le futur général fit campagne de 1870 M
combattit à Fotîk&cb, à Rezonviile et à Ser-
v%ny-\oisseville. Après la guerre, il servit de
longues années en Algérie, aux tirailleurs al-
gtoeas, avec desquels il fit, entre autres, la
ne de TAurès, et aux zouaves.
onel en 1898, général de 'brigade le 8 juil-
let le général Baildy commandait à Lons-
1«-S»ulnier depuis cinq ans. Il était comman-
deur de ta Légion d'tonneur et comptait dix-
neuf campagnes.
EXPULSION DE RELIGIEUSES
Le commissaire spécial de Quknper, assfsté
de trois brigades de gendarmerie, a procède a
l'expulsion des Soeurs de Plonévez-Porzay (Fi-
nistère) qui ont aussitôt été remplacées par
des institutrices îalques. A ^arrivée du com-
n_N– re spécial, le tocsin a été sonné, les habi-
tants se sont rassemblés au bourg et ont vivre-
ment conspué les autorités chargées de cette
besogne.
M. Le Floch, maire de Plonévee-Porzay ayant
refusé de procéder à l'installation des institu-
trices laïques dans l'éeole publique, c'est par
les soins 4e M. Petit inspeoteur primaire h
Château-lin qu'a eu lieu, aux frais de la com-
mune, cette 'installation.
La chapelle des pénitents
de CrapBflne-sur-Àrzflfl
Dans une de ses dernières audiences, la Cour
de Ri-om, par arrêt fortement motivé, a con-
ftrmé le jugement du tribunal du Puv, qui re-
connaissait les droits de propriété de MM. Pierre
et Jules Surrel, sur l'ancienne chapelle des Pé-
nitents de Craponne-sur-Arzon.
M' Appleton, professeur de droit -administra-
tlf à 1a Faculté de Lyon, plaidait pour la
commune de Oaponne. soutenant qu'en vertu
de la loi de 1908, la commune était seule pro-
priétaire.
M» Georges Salvy soutenait les revendications
de MM. Surrel.
Art chrétien
M. Abel Fabre, poursuivant ses études d'art
chrétien, publie dans le Mois Uttéruire et pit-
toresque de juin, un article sur les portails ima-
gés, où il voit comme les feuillets illustrés des
poèmes de pierre, que sont les cathédrales.
Ce3 pages se recommandent à l'attention. des
personnes qu'intér«sse l'histoire de l'ari chré-
tien.
Le Mois littéraire et pittoresque, revue illus-
trée, 12 francs, étranger, 14 francs le nu-
méro, 1 franc. Exemplaire spécimen envoyé
gratuiteeaint sur demanda à l'administration,
5. rue Bayard, Paris. VIII'.
Pour la Faculté de Beyrouth
Première tiste
La souscription ouverte par le Syndicat de la
Presse parisienne en faveur de la Faculté de
médecine et de l'hôpital français de Beyroutll,
a produit pour sa première liste la somme de
lOl 200 francs.
Les souscriptions sont reçues au Syndicat
de la Presse parisienne, 37, rtle de Châteaudun,
au Comité de l'Asie Française, 19. rue Cassette
et au Crédit industriel et commerotal, 66, rue
de la Victoire.
Mouvement judiciaire
Sont nommes
Première présidents de Cour d'apwel à Poi-
tiens, M. Geoffrion, présfcîent k Orh5__ à
Orléans, M. Guiral, présttteiït à Poitiers
conseillers die Cour d*appel à Ntmee, M. Blaaao
du Collet, procureur a Digne à Bordeaux,
MM. Mayssent, procureur à Angoulême, et Des-
bats, substitut du ppoompenir générai près lia
même Cour; président de Chambre a la
Cour de Bardeaux, M. LaEweré, conseiller à la
même Cour; pcteMents due tribunal à
Bordeaux, M. Fouarniar, conseiller à la Cour
d'appel due cette ville a Brest, M. Manet,
vloe-présiïlent h MAelHe viœ-présiefent du
tribunal dte CMans^le, M. VatenaS, ju«pe au
même siège procureurs de la République
à Morlaix, M. Picard, procureur à ChâSeaulin
à Châteaulàn, M. Merffc, swbîStitult à Saint-
BTù
deaux à Cognac, M. Gh–M-iw, juge dTincftruc-
tion à Mamers juges à Arcis-aur-Aube,
M. Crémeux, juge à Joigmy ft Marsefflle,
M. Talagrand, juge à Toulon à MonTers,
M. Sanfoin, substitut au môme siège à Tau-
don, M. Peytiral, samea oiagistrai à Brr-
deaux, M. Fourcaud, substitut au même siège
substituts à Bordeaux, M. -amcrtl», subs-
titut à Sa«niW3t
juge d'inefociuMon au même sieg© à Sainit-
Brieo, M. Georgeî, procureur à Thi«rs.
L' Amicale de la Drôme
contre Le « Crestols »
Le Crestois, journal du Diois et de la vallée
de la Drôme, vient d'être assigne «levant le tri-
bunal de Die, à la requête de l'Amicale dtos
membres de l'enseignemenit primaire àe la
Dr6me, pour y répondre au sujet d'un article
qu'il avait publié, le 25 février, sur les écoles
où l'on pratique la ««éducation dea sexas.
Réunions et Conférences
.LIGUE DES FEMMES FRANÇAISES
DANS LE PAS-DE-CALAIS
Neuville-Vitasse, réunion annuelle de la Joigne,
conférence très éloquente de Mlle d"Hérlcault sur
l'éducation religieuse et patriotique que les mères
doivent donner à leurs enfants.
Soos-en-GoheUe, Mlle d'Hérlcault apporte aux
ligueuses le mot d'ordre du Pape sur la communion
fréquente et la communion des enfants.
Nielles, magnifique réunion présidée par Mlle de
iVlloiarest. M. le Curé, ayant dit, dans un rapport
documenté, tout le bien fait par la ligne dans sa.
paroisse, donne da parole à 'Mlle d'Hérkault qui féll-
cette lœ ligueuses et leur demande de comprendre
de mieux en mieux la mission de -la 'femme A d'heure
actuelle.
Ici, un grand tressaillement fit frémir
Arbirieff de la tête aux pieds.
Mais j'ai *du chercher à détruire une au-
tre vie. Si j'avais fait pour le Christ ce
que 4'ai fait pour les fouies 1. mes ceuvres
auraient été d'essence divine et, dès lors,
eussent profité aux foules. Si tous les
hommes accomplissaient ce qui est écrit
dans ce livre, ce serait la béatitude Et le
Christ, je le sais, est venu l'apporter au
prix de son sang. Et les hommes ont pré-
féré souffrir. et faire souffrir les autres
en môme temps. le Christ souffrait et ne
faisait souffrir personne.
Arbirieff avait lu et compris le livre.
Mais le prêtre ne revint pas, car ses com-
patriotes étaient arrivés au Perissilni Za-
mok. Et d'ailleurs son neveu ne se souciait
pas qu'il retournât voir un prisonnier
n'appartenant pas à la religion romaine,
car lui était sans fortune et avait besoin
de sa place pour élever quatre enfants.
Pour de telles raisons ce colosse redou-
tait tout ce qui pouvait nuire à son avan-
cement.
J
L'époque du jugement arriva. Iwan
Iwanovitch avait, peu à peu, repris pos-
session de lui-même.
Il put répondre aux questions de ses
juges, les mêmes devant lesquels il avait
déjà comparu et qui, de nouveau, avaient
revêtu leurs brillants uniformes (1).
Jusque-là, il avait ignoré quel était celui
que sa balle avait atteint le grand-duc
(1) On sadt qu'en Russie la maftstratiure ne
Rorte ;tras-ia loge.
Echos religieux
Congrès eucharistique d'Ars
Plus de 20 évoques assisteront aux foies d'i
Go-Agrès. Le jeudi 3 août, ouverture ̃•< ie ma-
tin des travaux du Oont'i-es et en même temps
exercices paTtâcuJiers pour les enfants, pré-
sidés par Jïgr Odelin, vicaire général de Paris,
président du Comité national. Le vendredi
4 août, fête du bicnhcinv.-ux Vianney, curé d'Ars,
messe pontificale par Mgr Amette, archevêque
de Pans, panégyrique du Bienheureux, par
Mgr Cfooiet, évëque de Verdun. Le samedi
5 août, journée d études, on y entendra des rap-
porte très importants et de grandes conférences
par des orateurs bien ©armus de Paris et de
Lyon. Le dimanche 6 août, clôture et grandes
sna^festationa religieuses sone la présidence de
S. Em. ia cardinal Luc,on, arehevftque de Heims.
Discours par Mgr (.îauthey,
archevêque raélr le Besançon. Le son'.
procession très du Saint-Sacrement.
Discours en plein air par le R. P. Lesnius.
Archiconfrérie du Saint-Esprit
Lundi 5 juin, fête patronale de cette archi-
.confrérie, à 9 heures, sera célébrée au siège de
l'Association, 30. ru« (Lhomond, upe messe solen-
nelle pour tous des afflltés. Après ,la grand'-
messe, ailoontion par le R. P. Ghauffour. direc-
teur, 'lecture des recommandations et salut.
Premières Communions
Avec la charmante brochure si populaire «
si demandée depuis son apparition Pour le
première Communion des tout petits (prix,
0 fr. 05 port, 0 fr. 05 remises 7/6
70/50, 150/100), la Bonne Presse possède en-
core une magnifique plaquette de 16 pages sur:
beau papier, avec Illustrations Apres la pre-
midre Communion, complément Indispensable de
la précédente, et pouvant très avantageusement
être distribuée comme un souvenir pratique rt
entretenir dans les âmes de nos jeunes enfants
la ferveur des premiers jours (prix, 0 fr. 20;
port. 0 fr. 05, mêmes remises que plus haut;
pour les deux brochures 75 exemplaires d«n9
3 kilos, dans 5 kilos, 260 dans 10 kilos).
Demander aussi le ravissant cachet de pre-
mière Communion (format 24 X 36), repré-
sent la Vierge cette si pieuse
d'Ingres, reproduite en trois couleurs. Au-des-
sous de l'image, qu'entoure un cadre d'or, on
a ménagé la place nécessaire pour inscrire le
nom du communiant et la date mémorable.
(Prix, 0 fr. 50 port et emballée, 0 fr. 10
mêmes remises que plus haut 7o exemplaires
dans 3 kilos, feô dans 5 kilos, daea
10 kilos.)
PARIS, 5, RUE Bayai», VIII*
NOS AMIS
JÉSUS, MARIE, JOSEPH
(/lui. ans et 7 quartmttiines, 8 juin lf9J\
Mme Vre Brothier, à Availles-Limouzine
(Vienne). Mme Regottaz, à Arbin (Savoie),
mère d'un prêtre. M. Henri-Joseph Germain.
employé des chemins do fer, 46 ans, à Sées
(Orne), dévoué, popagateur de la bonne preste.
L. Renaux-Duelos, membre du Conseil parois-
siai de Baint-Gervais de Falaise, 83 ans lecteur
de la f>oix dftpnis sa fondation. Mme Le-
fèvfe, îié« Joséphine Cochet, 68 om, là Tupign^
(Atsne), mère d'un prêtre.
MARIAGES
On reeoeBBande aux prières de nos lecteurs les
mariages de
.M Alexandre président (honoraire du
groupe de la Jeunesse catholique d'Avalton, «vee
MHe Marte Morlcara.
Dernières
Nouvelles
NOS AVIATEURS
En France
Nice, 5 juin. Le lieutenant Bague est parti
ce matin 5 5 heures,, dans ia direction de la
Corse.
D'autre part, on annonce que Vidart est arrivé
à Rome, a 8 h. 13, heure française.
Ce matin, l'aviateur Debussy, m rendant de
Douai à Roubaix, a atterri sur le Champ da
manoeuvre de Ronohin, près de Lille. Au mo-
ment où il voulait reparur, l'appareil acc,rocha
un arbre et se brisa. L'aviateur est indemne.
En Italie
Orbetello 5 juin. Vidart est parti pour
Rome à 7 ti. 52, aeclamêV>
à 9 h. 13.
Gênes 5 juin. L'aviateur Leprince, partt
de Ni«e heures, est arrivé à Gênes & 6 h.
battant le record de vitesse des précédents avia-
teurs. L'arrivée il été splendide en descen-
dant d'environ 50 mètres, il a atterri en frôlant
légèrement !Lapalissade, mais sans causer au-
cun dommage son appareil.
Les autorités l'ont vivement complimente et
la foule d'a acclamé avec enthousiasme.
Leprince dé.clare qu'il a fait un excluent
voyage, bien que le soleil l'ait un peu inoom*
mode il compte repartir promptemeat.
ENTRE TURCS ET GRECS
Athènes, 4 juin. D'après les dernières
nouvelles les Turcs avaient occupé pendant la
nuit des positians très fortes avea l'intention
d'attaquer les -postes grecs, Les Turcs ouvri-
rent le feu contre les soldats grecs qui ai-
fiaient de Tsarbamandria à Dereli. Le feu dura.
jusqu'é 11 heures. Le lieutenant grec Gardflcai
qui voulut faire cesser le feu essuya la fu-
sillade des Turcs. Quatre soldats et un caporU
.turcs ont àlé tués les Grecs n'ont subi au-
cune perte. Les Turcs tirèrent oonére les mal-
sons du viMaKe grec de Dereli.
Madrid, 5 juin. Une dépêche oJflçseile de
Juen annonce que le train-poste a déraillé prêt
de IL y a 14 blesses, dont 3 sont dans
un état grave.
Monastir, 5 juin. Le procureur générale a
été assassiné hier par un inconnu.
Monastir, 5 juin. On fait des préparatifs
grandioses .pour l'arrivée du sultan, mercredi
De nombreuses délégations viennent de toufc
l'empire.
Serge n'était pas mort, mais devait restée
à jamais infirme.
Arbirieff témoigna son repentir, sans
chercher A atténuer le fait par les soup-
çons qui le hantaient, car il se souvenait
a présent du breuvage que Kramiroff lui
avait fait absorber et se demandait si
!La perte de sa mémoire ne datait pas de cet
instant précis ? Il ne voulut paa parler
da cette circonstance qui eût compromi»
Michel Andreowitch.
• • ••••
(A suivre.).
EDMOND Co_
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serves.)
Romans chrétiens
Outre la Nouvelle biblio thèque pour tous et la
Nouvelle série bijou, la Bonne Presse possède
une autre collection de romans chrétiens illus-
trés, dans le f&rtnat m-tî si recherché des bi-
bliophiles à cause de sa commodité et de son
élégance tels sont
Et ça Le Soc, Et de quatre Lisez-moi ça
La Brisure, par Pierre l'Ermite Le Chat*
doit. Bieu, Ma soeur Anne, par Lucien Donel
Entre cousins, par GABRIEL d'Azamduja
Coeur de père, Floréa,l, par Roger DES
Foubnuxs Jean Christophe, Suzanne, par
Paul Deschamps La Vie (scènes et saynètes).
par le P. J.-H. LEROT Mes campagnes vélo,
Encore soldat, par RENÉ GAELL. Chaque volume,
broché, avec couverture en couleurs. 2 fr,
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