Extrait du journal

U session approche, et nous voyons poindre M. Thiers à l’horizon de la presse. Les ministériels du l,r mars, et parmi eux nous sommes ferrés de ranger le Siècle et le Courrier français, recommencent sourdement leur croisade au profit de l’ambition de cet homme. Nous reDl,mons à convaincre le Courrier français : M. ’l hivers est son dieu, son i ros, et, qui plus est, son correspondant quand il voyage en Allemagne. M. Thiers a engagé son avenir politique dans une sorte de système prétorien qui se résume dans ces mots : « beaucoup de soldats, et beaucoup de citadelles. » Le Courrier ne peut donc plus voir !e vaut de la France que dans le maintien d’une grosse armée périmai* dévorant, l'arme au bras, les finances du pays, et dans de bennes bastilles également propres à lui répondre du dedans et du dehors, comme il l’avouait naïvement lorsque M. Thiers mit au monde sa sublime conception. Le Courrier français se défend beaucoup de représenter en ce ml-...