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Titre : La Croix

Auteur : Groupe Bayard. Auteur du texte

Éditeur : La Croix (Paris)

Date d'édition : 1906-09-26

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 26 septembre 1906

Description : 1906/09/26 (Numéro 7205).

Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale

Description : Collection numérique : BIPFPIG33

Description : Collection numérique : BIPFPIG87

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k2565630

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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ADVENIAT REGNUM TUUJl flous vous reconnaissons comme notre Souterain Seigneur et Maître et comme Chef euprême de la Patrie française.

LA JOURNÉE PflîUS, 25 SEPTEJWBtyB 1908

Coup de théâtre.

L'abbé Delarue, taudis qu'on recherchait son cadavre et son assassin, tandis que des malheureux faisaient même à son sujet de la prison préventive, vivait tranquillement à Bruxelles. Cette nouvelle est pour les ennemis de l'Eglisa un triomphe. Elle est pour les catholiques un sujet de tristesse profonde.

C'est l'heure dV l'épreuve et de la trahison, ombres qui font ressortir la splendeur de l'unité catholique en face de la persécution.

II y aura Conseil de Cabinet jeudi matin.

A Grenoble, la grève est terminée.

Le Congrès des catholiques suisses iFribourg est un magnifique triomphe.

ETRANGER. On Mrma que l'emHereur François-Joseph est retenu dans ses appartements par una forte indisposition.

Au Congrès socialiste de Mannheim, M. Clemenceau a été malmené. On a voté une motion en faveur de la grève générale politique. Les catholiques anglais réunis à JBrigûtoa, sous la présidence de l'archevêque de Westminster, ont envoyé un message de sympathie aux catholiques français.

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JJEVI3E ÎSE$SUEIikE ILItUSTRËE 1 rnux sur. rArica de luxe

Abonnement d'un aa: S francs. 1

FEUILLETON DU 28 SEPTEMBRE 1908 14

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MrejoPalaÉ TJn soir, après un dîner superbe ;.u chalet, le comte avait pu dire à Malcommode FihîEli! le graad-père m'a veadu des clous

Alors c'était un voleur, avait répondu !e docteur, car il ne vous a pas livré la maiiièrc de les planter droit dans votre cervelle. Jusqu'à ces derniers jours, M. de Nartinville espérait qu'un parti ù. la fois mieux titré tt aussi richo se prëseuterait pour Guy, l'ataô tout d'abord; il ne fallait pas qu'une Jpésalliance du cadet vienne entraver cette combinaison..

Mais maintenant lo spectre de la ruine «'était dressé et à mesure qu'il se précisait plus nettoment,4e préjugé fléchissait, comme s'éloignait la lueur de sincérité qui avait un fnstant brillé dans l'âme du comte.L'orgueill c'était encore 4'orgueil qui conseillait une concession pour échapper au déclassement social, aux privations jugées humiliantes çu'eutraîaaît ta ruine.. Xavier sentait tout cela et il en souffrait tyueilement. Son visage traduisait si vive- f ment son Impression, que le comte, s'ëtant I retourné, en fut effrayé. Il revint vers son Dis et lui" frappant sur t'épaule

K'éd parlons plus.Ce que j'en disais. c'était pour ta girder ici. D'ailleurs, à t'heure actuelle, il .est évident qu'cite refuserai t!

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ALGERIE ( un m 18 fc » IOI1 IN I Croix et Pilsrln, pirn 9 20 f r. I Croix et Croix Wiatré*, par «n.«• <6* fr» I «UPPieMEMÎ HEBDOMADAIRE i CHOIX llXTOrMUt». » PAGES

Le repos ilCVuUluuuuil u DANS LE PASSÉ

Si l'on considère la quantité de décrets, ordonnances, arrêts ou lois qui, depuis l'empereur Constantin, ont essayé sans succès d'organiser en France le repos dominical commandé par l'Eglise, il est permis de ~( rester sceptique sur les résultats de la loi du 1 3 juillet 1906. D'intentions hygid- niques et de forme républicaine, cette glo- rification du chômage hebdomadaire et obligato re n'est, à vrai dire, que la laïcisat;on d'un commandement religieux, dont l'exécution a toujours préoccupé l'Eglise ainsi que les gouvernements soucieux de consacrer au Seigneur et à l'accomplissement des devoirs qu'il ordonne le jour qui lui est dû.

On peut bien croire que ce n'est pas de gaieté de caur queles auteurs de la nouvelle foi, en imposant aux Français un jour de repos par semaine, n'ont pas interdit de prendre ce repos le dimanche bien que ce jour soit celui qu'édicté la loi religieuse. Mais ils ont dû comprendre que des traditions séculaires et des coutumes entrées profondément dans les moeurs sont plus fortes que les lois qui les veulent détruire, et qu'à moins de procéder révolutionnairement et d'imiter la Convention qui centraignit Ics citoyens à t availlerledimanche, ils ne pouvaient défendre de le choisir comme jour de repos sans s'exposer a voir les catholiques, c'est-a-dire la grande majorité des Français, ne pas travailler deux fois par semaine, une fois le dimanche, pour obéir à l'Eglise, et une autre fois, le jour légal, pour obéir àl'Etaf. Le dimanche a donc été maintenu parmi les jours sus- ceptibles de devenir des jours de repos. Quelque effort qui ait été tenté pour lui donner un caractère purement laïque, tous ceux qui se font gloire d'obéir aux commandements du Christ et de son Eglise ne peuvent que se réjouir de voir la loi civile contrainte de poser en principe ce qu'ordonne la loi religieuse et, à ce titre, souhaiter de la voir appliquée, en dép'.t des difficultés qu'elle rencontre.

Mais il est douteux que cette intervention de l'Etat, ait raison des difficultés qu'ont toujours rencontrées les Conciles, les Parlements et ies rois quand ils ont légiféré sur ces questions et qui augmentaient au tur et à mesure qu'avec la civilisation se dévelop- paient les besoins du peuple.

11 est toute une catégorie de citoyens: fonctionnaires, officiers ministériel*, ban- quiers, rrtisans de toute nature, employés de bureau ou même de certains commerces, pour qui le repos hebdomadaire, dominical ou non, a toujours été d'observation facile, leur besogne n'étant pas quotidiennement indispensable au bon tonctionnement de la société. Sous tous les régimes, ils ont été les obéissants observateurs des règlements et des usages. La raison et les convictions religieuses ont fait aisément co.'ncider le dimanche et la jour qu'ils consacraient au repos. Mais, à côté d eux fonctionnent des corps de métier dont le chômage, ne durât il que vingt-quatre heures, entraverait les incessants besoins de la population. Pour ceux-là, pourvoyeurs de vivres et d'objets de première nécessité, ce n'est pas une solution qu'on a trouvée en les laissant libres de choisir le jour où ils auront le droit de nous priver de leurs services et en les obligeant à en choisir un, dimanche ou non. II est même vrai de dire qu'il était moins embarrassant, sous l'ancien régime, ( d'im- jposer à certaines catégories de travailleurs le chômage du dimanche qu'il n'est possible à l'heure actuelle de le leur fixer à un jour quelconque de la semaine. Les mœurs j nouvelles ont donné en effet à beaucoup de nos besoins un caractère de nécessité que- tidienne, plus impéfîeux qu'en ce temps-lû. Nous sommes loin de l'époque où la corporation des bouchers tuait une fois la semaine; où les boulangers torains de Gonesse apportaient le samedi aux Halles de Paris le pain cuit'pour huit jours; les traiteurs étaient relativement en petit nombre et où le cabaretier ne prévoyait pas encore qu'il deviendrait un jour le mastroquet-roi. Aujourd'hui, il nous para'trait pénible de manger du pain cuit de la veille ou d'acheter le samedi la viande à rôtir le dimanche. Et de même, le promeneur ̃

Cette fois le jeune homme bondit 1

Mon père Vous ne la connaissez pas. Jamais, jusqu'à co moment, elle n'a rien dit qui pùt m'encourager. C'est depuis quo jo suis malheureut, depuis qu'on m'insulte partout de cet affreux soupçon, qu'elle a change son attitude. Le jour-mômç de mon retour de Paris, elle a traversé la rue pour m'aborder, elle, la première, en ma disant « Je veux que tout le monde me voie vous serrer la main a.

Je n'ai jamais douté de sa bonté, interrompit le comte.

Vous saurez tout, mon père. Il y a quatre jours oui, c'était un dimanche je lui ai dit « Je pars et ne reviendrai ici qu'après avoir établi la preuve complète da mon innocence; & ce moment j'aurai quelque chose à vous demander. » Elle a levé vers moi ses beaux yeux si purs, si clairs et ello m'a répondu « Faites ce que vous pensez être votre devoir »,• puis, après un instant do silence, elle a ajouté « Mais faites-le vite! a Ce sont les dernières paroles que nous ayons échangées.

A ce moment, je n'avais qu'un motif pour partir; mais aujourd'hui que nous sommes pauvres, j'en ai deux. Mon pèjre, de grâce, dites-moi que vous me comprenez! l Sans doute J sans doute t Fais à ta guise, `

Et le comte sortit.

Xavier restait, les mahis appuyées sur son cœur qui battait avec violence detuut contre la fenêtre, il no voyait ni en bas les vieux nrbres du jardin, ni au loin le mùnt Barrât qui sa rosait aux premiers rayjons- du couchant; soa regard fixait éperdument le cadre doré qù souriait la douce ligure de Mme do Nartinville.

| 27» ANNÉE QUOTIDIEN j

IRidattioo 6 Administration

6, RUE BAYABD PARIS-V1IP Adressa télégraphique t CROIBAYAR PARIS

dominical ne supporterait pas qu'on lui supprimât les trains et tramways qui l'emmènent en banlieue et le restaurant où l'attend toute prête sa pitance.

Si, quand les choses n'étaient pas encore ainsi, la question du repos dominical souleyait déjà d'incessantes difficultés, que sera-ce donc maintenant où tant de besoins nouveaux se sont créés et, par voie de conséquence, tant de coutumes sont entrées rapidement et profondément dans les moeurs? Les difficultés querencontraitdanslepasséle repos dominical étant devenues plus nombreuses et plus grandes, le repos hebdomadaire et obligatoire aura plus de mal encore à s'établir, et on peut prédire, sans crainte de se tromper, que la loi de 1906, si elle n'est pas sensiblement amendée, demeurera inapplicable, à moins d'être violée dans plusieurs de ses dispositions. Alors qu'elle a été littéralement improvisée et qu'il n'y a été tenu aucun compte des usages et des habitudes, comment réussirait-elle mieux que tant d'autres qui ne laissaient pas d'être éludées, bien qu'elles fussent nées des expériences associées du pouvoir religieux et du pouvoir civil? Leur nombre même, dont il est facile à chacun de lire dans les ouvrages spéciaux et dans les dictionnaires historiques la longue nomenclature, 'démontre clairement combien il fut toujours difficile de les appliquer.

Aux premiers temps de la monarchie, les rois, déterminés uniquement par des 1 raisons religieuses, avaient interdit tout travail, quel qu'il fût, le dimanche. S'inspirant des décisions des Conciles, ils le défen- 1 daient et sans aucune exception à tout homme « libre et esclave ». Pépin le Bref, Charlemagne, Louis le Débonnaire, Dagobert prononcent les peines les plus sévères contre quiconque travaillera ce jour-là. Mais leur intransigeance ne parvint pas à rendre leurs sujets obéissants, et des le xnc siècle, on voit les lois qu'ils avaient laites se relâcher des rigueurs qui les ren- j daient impraticables et, sous prétexte de tolérance et d'exceptions né.essaires, laisser la liberté du travail le dimanche se rétablir peu à peu dans tous les commerces, les corps d état et même les industries de plaisir. Au xvic siècle, des ordonnances royales visent spécialement les tenanciers de bals publics, les bateleurs, les cabaretiers. A la même époque, les marchés d'approvisionnements eux-mêmes qui s'étaient remis à fonctionner partour, sont fermés le dimanche par la loi, et aiin qu'ils ne puissent s'alimenter toutes les industries de transports sont interdises. L'amende, la saisie, la prison sont les pénalités prononcées contre les individus coupables d'avoir contrevenu à ces défenses.

Il est rare que les lois trop rigoureuses, quand elles lèsent l'intérêt général, ne soient pas violées. Celles que nous rappelons avaient eu le tort de ne pas créer d'assez nombreuses exceptions. Aux approches de la Révolution, elles n'étaient pour ainsi dire plus observées, et l'usage plus fort qu'elles permettait à tous les commerçants en aliments et denrées, de travailler le dimanche comme les autres jours, sans avoirà craindre aucune espèce de condamnations. f

C'est en cet état que la Révolution trouve les choses. Elle crée la décade, tixe au décadi le jour du chômage, ce qui réduit le repos obligatoire à trois jours par mois et punit quiconque ne travaillera pas le dimanche. Mais, pas plus que la monarchie, elle ne parvient à empêcher les contraventions. Le dimanche reste malgré tout pour les catholiques le jour férié, le jour du j repos, le jour qu'ils consacrent à leurs de- voirs religieux, que même les menaces de mort n'empêchent pas beaucoup d'entre eux x: de remplir. Napoléon qui rétablit le calendrier grégorien, rétablit du même coup le dimanche, mais sans obliger personne à le chômer. Entin, en 18 14, le gouvernement de la Restauration édictait une loi qui, s'inspi- rant surtout de l'idée religieuse, interdisait les travaux ordinaires les dimanches et jours fériés, défendait aux marchands d'ouvrir leurs boutiques, aux colporteurs de colporter, aux étalagistes d'étaler, aux charretiers de voiturer; c'était le repos total et absolu. Exception était faite seulement pour les marchands de comestibles, les médecins, les pharmaciens, les postes et messageries publiques, certaines usines, les chargements de navires, les meuniers et les travailleurs des champs. Dans les communcs au-dessous de 2000 habitants, les

XII

Lorsqu'on a descendu la Grande-Rue, qu'on a tourné sur la place du Marché, pris ensuite la rue du Moulin et enfin remonté la rue des Ormes, on débouche à nouveau au sommet de la Grande-Rue, fermant ainsi' le circuit cher aux habitants de Bar. C'est que les plaisirs s'y rencontraient variés autant que nombreux: on voyait d'abord les plus beaux magasins de la ville, on passait devant les monuments principaux: la vieille église avec son beau portail du-xm* siècio, l'Hôtel de Ville, dont les grilles en fer forgé et les fenêtres à encorbellement rappelaient l'occupation espagnole, enfln la statue du maréchal Moncey, sinon belle, du moins volumineuse. En outre, l'utile s'y trouvait au même titre que l'agréable en C3S do pluie, on n'avait qu'à s'arrêter sous les arcades de la place du Marché, et, bien plus encore, lo cycle entier pouvait, sa parcourir sans quo le promeneur eût à quitter, mêmo une minute, l'asphalte tutélaire cet avañ tage est inappréciable dans la cité de Bar, célèbre dans toute la région pour la forme conique et effilée de ses pavés.

Aussi les Barois .appellent-ils leur promenade favorile « le tour de l'île »; ils en sont aussi fiers que loa Parisiens de leurs boulevatJs, et touâ les soirs à partir de 5 heures, ils y usant consciencieusement les semelles dd leurs souliers.

Le vicomte Guy avait accompagne Malcommode jusqu'au tour de l'île: c'estee que le docteur appelait « rentrer chez lui », car nul a'élait plus assidu à accomplir, ce rite saorét il eu observait -toutes les prescriptions.

L>V.bord, il fallait connaître la bon sens: on descendait la Grande-Rue et on remon-

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Rédaction M4-30

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cabarets devaient rester termes pendant les offices.

Cette dernière disposition imprimait à la loi un caractère nettement religieux qui aurait dû la désigner aux coups des gouvernements qui ont suivi celui de Charles X. Il est cependant remarquable qu'elle ne fut abrogée qu'en 1880, alors que depuis longtemps les prescriptions n'en étaient plus observées, bien qu'elle eût tenu compte de tous les besoins et qu'elle fût en réalité plus libérale que celle de 1906. H est vrai que ce n'est ni d'un désir de liberté plus grande, ni de l'intérêt des classes laborieuses que s'étaient inspirés ceux qui en provoquèrent l'abrogation. Cette abrogation est connexe aux entreprises contre l'Eglise. Le fameux article 7 et les décrets datent de la même époque, et il est visible que ce fut aussi dans un but de laïcisation qu'on déchira au même moment la loi de 1814. Quant à imposer le repos hebdomadaire, on n'y songea pas et on a attendu vingtsix ans, plus d'un quart de siècle, pour s'aviser que ce repos était impérieusement nécessaire aux travailleurs.

Ernest Daudet.

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Gazette UN VOYAGE DES PlUS EXTRAORDINAIRES. Deux intrépides explorateurs, M. et Mme Ballock Worktman, ont atteint la plus grande hauteur à laquelle un être humain soit jamais arrivé yo56 mètres sur l'Himalaya. L'audacieux ménage a séjourné six jours à cette altitude, par un froid de 20 degrés centigrades. On ne dit pas si c'est leur voyage de noces qu'accomplissaient là M. et Mme Ballcck. Worktman. j UH SOUS-PREFET A POIGNE J

Est-ce parce que Brigjioles rime avec torgnoles que le sous-préfet de cette ville a la main si légère?

Il y a quelque temps, M. Clemenceau nommait sous-préfet de l'arrondissement en question M. Goublet, ancien officier de marine, cousin du célèbre préfet Bonnerot. Malgré ces puissantes attaches blocardes, M. ôoublet fut dénoncé auprès du ministre comme suspect de modération, et le dénonciateur était, para't-il, M. Albanel, son propre secrétaire. M. Goublet a fait ce qu'eût fait un soussecrétaire d'Etat tel que M. Sarraut il est tembé à bras raccourcis sur M. Albanel. Tout meurtri des coups qu'il avait reçus, celui-ci est sorti en criant. En criant quoi ? Ces simples mots, très difficiles d'ailleurs à prononcer Vive Vigne! 1

M. Octave Vigne est le député collectiviste de l'endroit. M. Albansl aura cependant bien du mal à lui faire croire qu'il a été cruellement martyrisé pour avoir con- fessé sa foi politique en M. Vigne, d'au- tant plus que d'après la version la plus récente, les coups se rïduisent à une simple altercation.

EST-CE VRfil?

Sous ce titre: « Est-ce vrai? » le Petit Po,ntoisien de samedi dernier, 22 sep- tembre, publiait l'entrefilet suivant: Une de nos lectrices nous informa que, dans un grand magasin de Paris dont elle nous donne le nom, les directeurs, apparemment j aniliésà la Franc-Maçonnerie, auraient pris une t singulière mesure. Ils auraient intimé à leurs vendeuses l'ordre j d'avoir à faire disparaître tous les bijoux ayant j un caractère religieux quelconque qu'elles ont l'habitude de porter. Les croix, médailles et autres objets de paruro pouvant portsr ombrage à la susceptibilité anticléricale, devront être cachés avec soin, afin d'éviter des sanctions patronales aux employées qui auraient tort de croire que la liberté de la toilette existe en l'an de grâce 1906. On ne nous dit pas si les vendeuses seront autorisées à porter des attributs maçonniques, équerres, triangles ou truelles, montés en pendentifs. C'est probable. Espérons cependant qu'on ne les leur imposera pîs.

Si le fait est exact, nous sommes tout prêts à donner le nom du grand magasin qui montre un si pressant souci de la liberté de conscie.ice.

M. BRIAND ET, L'ANTfflILITARÎSMS La Fédération socialiste autonome delà L:?iro a tenu dimanche un Congrès à l'iiolcl da Ville i de Saint-Etienne.

tait la rue des Ormes. Seul de tout Bar, Hural marchait en sens inverse, pour pouvoir distribuer plus de poignées de main. Le jeudi et le dimanche on s'arrêtait sur la place du Marché pour entendre la fanfare des chassours, mais onreprenait la marche, toujours dans le mème sens, dans l'intervalle des morceaux. Le mercredi on assistait au départ des paysans qui étaient venus pour la foire et dontlusehanols s'entassaient le long- des trottoirs. Lesamedivers5heuras, M.le curé se tenait sous le porche de l'église dont les deux portes largement ouvertes, laissaient voir le sacristain et lo suisse en train de balayer et de ranger les chaises; on pouvait, sans être taxé de jésuitisme, traverser la rue et lui faire un brin decatiserie; le pleinair paralysaitprobablemént le rayonnement clérical de son camail et de sa barrette.

Ah! oui, le tour do l'ile est une institution, mais il faut être Barois pour en apprécier la poésie Darmstadt passait souvent dans les rues, jamais il n'avait fait le tour de l'île.

Dès que Malcommode eut mis le pied sur son domaine, H congédia civilement le vicomte Guy et s'arrêta un instant pour attendre que le courant fit flotter à sa portée un groupe sympathique. Il ne se détourna qu'un instant pour saluer Jeanne Lehancourt, puis il aperçut Pierre Marteau au bras d'un grand gaillard fortement charpenté. i Te voilà donc, Claude! s'écria le docteur.

Et il serra dans ses bras Claude Marteau, l'horloger de Besangon, l'aîné des enfantS de l'ox-buraliste.

Tu es venu, passer ton dimanche avec les vieux qui sont dans la peine. C'est bien, mon earcon. ils doivent être contents.

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TÉLÉPHONE (3 lignes)

1 la CreU <tt envoyé» 1 l'euti gratuitement pendant une scnulo*. Il XSCmTfEJŒm QLOVJO.

Pour If h. So par tn, on reçoit h Crtix, U Croix Vlattriê, H PHtrm BIiMrr i « ccukttn contrant le» nouvelle» peliti<pu> « «gricola, fe | TU dn Scinti, les Centtmparaiiu et les Qucititmi AdntlUt.

M. Briand, ministre de l'Instruction publique, s'éta'it excusé par un télégramme dô n'y pouvoir assister, chargeant lo citoyen Soulié « d'exprimer en son nom, à ses amis, tous les regrets et do leur dire qu'il reste, plus que jamais, d'esprit et de coeur avec eux. »

Dès le début do sa première réunion, la Congrès a voté cet ordre du jour antimilitariste Le Congrès de la Fédération de la Loire proteste éner^iquement contre les faits scandaleux qui se sont produits pendant les grandes manœuvres, ou beaucoup de réservistes ont eu à souffrir de marches forcées, de l'état sanitaire et de l'esprit injurieux de certains gradés, demande instamment aux pouvoirs publics la suppression des périodes d'instruction militaire et charge ses élus au Parlement et au Conseil général d'agir dan« ce sens.

LES AVIS DU CONSEIL D'ÉTAT Les avis du Conseil d'Etat ne lient personne, c'est une vérité juridique tellement connue et incontestée qu'elle court les dictionnaires. C'est ainsi que M. J.-L. Deloncle, maître do requêtes au Conseil d'Etat, écrit dans le Nouveau Laronssa (au mot Conseil d'Etat) Comme Conseil de gouvernement, le Con» seil d'Etat n'a. pas de pouvoir propre, pas plus qu'il n'a d'initiative. Il n'est saisi que par le chef do l'Etat ou par les rninistres, et cette consultation est nécessaire pour lui permettre de donner son avis. Il ne peut se saisir lui-même. Soit que sa consultation soit obligatoire en vertu des lois ou règlements, soit au contraire que le gouvernement use de la faculté de le consulter sur des matières où il peut se passer de son intervention, les délibérations ont le caracd'avis en ce sens qu'elles ne sauraient lier les pouvoirs publics qui les ont sollicitées, Mais daus la pratique administrative, et en ce qui concerne un certain nombre de matières délicates, le gouvernement tient à. s'éclairer comme à couvrir sa responsabilité, il est admis que les avis du Conseil d'Etat doivent être suivis et ils le sont généralement.

L'idée, de demander sur l'interprétation de la toi do séparation l'avis du Conseil d'Etat est donc bonne, mais cet avis nesaurait donner aux ..atholiques la garantie nécessaire, s'il n'est suivi d'un acte législatif.

La discussion à la Chambre étant inévitable, cet avis en serait du resto une préface très ir.diquée.

pi 1 1–

AUPRÈS DES S DÉPUTÉS l'appui do co que nous disions hier, nous s recevons d'un excellent ami de notre œuvre la lettre suivante que nous nous faisons un devoir de reproduire

Cher Monsieur,

Ne croyez-vous pas qu'il serait fort utile que la Croix et les journaux antiblocards lissent en ce moment une campagne active sur tes points que je me permets do vous exposer ci-dessous et qui, développés par vous, feraient, me semblc-t-il, assez grande

impression.

Je les résume ainsi

En face de la loi de séparation, le pape a prononcé le non passumus de l'Eglise. L'épiscopat français a répondu par un acte d'adhésion unanime.

C'est maintenant aux fidèles et même aux citoyens amis do la paix et de la liberté à faire le devoir.

Que peuvent-ils faire?

La plus grande partie des députés est encore à la campagne, en contact avec leurs électeurs.

La plupart des députés ont déclaré après les électrons qu'ils ne connaissaient plus d'adversaires et qu'ils étaient les maaditaires de tous.

Eh bien, pourquoi un certain nombre d'électeurs ne se réuniraient-ils pas, cailoliques et avec eux ceux qui veulent la liberté religieuse, et n'iraieat-ils pas trouver leur député (spécialement les députés progressistes) dans-une formai déterminer groupe considérable déléguant quelques membres auprès du député. 1 Ils exposeraient au député qu'il avait afflnnô aux élections avec le gouvernement que cctto loi serait une loi de liberté et de tolérance.

Or, il n'y aura pas d'associations cultuelles, donc conllit et troubles, peut-être fermeture des églises.

Ils viennent donc lui demander de tenir ses promesses en modifiant certains des points de la loi, do manière à en rendre l'accep'ation possible par l'Eglise. Que- la loi elle*m4me donne les garanties essentielles demandées dans l'Encyclique, et toutes difBcuités disparaîtront.

f5i tous les députés qui ont voté la loi &ceyaient des groupes demandant cela, », nouvelle Chambre modifierait peut-être suffisamment la loi votée par l'ancienne. Notre ami a mille fois raison, et nous re;Aom| mandons vivement l'idée pratique qu'il sugcôre.

Ah! docteur, Ils ont assez Tait pour leurs enfants! Si seulement on pouvait les aider. Ja voulais les prendre avec moi, mais ils no veulent pas quitter le pays. Ils vont vivre sur le commerce de la mère; je leur avance un peu d'argent pour augmenter le fonds. C'est Colette qui tiendra la mercerie et Gustave la papeterie.

Elie te fait honneur, ta filleule, et elle a la langue bien pendue.

Les deux petits sont de braves enfants; ils vont remplacer Pierre.

Pierre est un garnement; mais il nous a délivrés de Darmstadt. Tiens, regarde ce vilain hibou qui traverse devant le café il s'en va à la gare. Je comptais bien le voir partir. Ou se rend-il? Il n'en sait peut-être rien lui-môme C'est le juif-

errant.

Qui, mais il a plus de cinq sous dans sa poche.

Pierre, luf, ne regardait pas son ennemi; il avait quitté les deux causeurs lorsque M. le. curé s'était montré sous le porche et promptement il l'avait abordé.

Voilà longtemps que tu n'es venu me parler, Pierre. Pourtant je t'ai cherché je voulais te serrer la main, causer avec toi. Pourquoi m'évitais-tuï

Pierre était l'enfant gâte de M. le curé. Autrefois au catéchisme, c'était lui qui savait 10 mieux, qui avait le plus de ferveur, mais il était l'ennemi intime de la loueuse de chaises et du sacristain qui l'accusaient de finir le vin des burettes après la messe et d'attacher ensemble les prie-Dieu des fahricions. M. le curé le grondait, mais le défendait contre les ch.'f.ments efficaces.

Devenu jeune homme, Pierro élait resté fidèle à son vieux pasteur, et il trouvait en

JfBOTUOiJiïENT WESSJU

Misérable! L'abbé Deiaruo est vivant. Il a jeté au» orties la soutane qu'il avait souillée. Il se*^ désormais une précieuse recrue pour l*f cultuelles des schismatiques.

Traître à ses serments, traître à son Dieu» traître son évoque, à ses confrères, à ses amis, à son pauvre vieux père, que sa trahi- son courbe vers la tombe, cet homme avait dans le sang le mensonge et la duplicité. Si les lois belges n'avaient pas été d'un». extrême sévérité pour les fausses déclarations, sa fourberie n'eût jamais été dévoilée. il aurait continué à faire pleurer son pènt sur sa mort, à faire prier l'Eglise pour soa âme! Car, dans les multiples interviewa auxquelles il s'est laissé entraîner, on mil trouve pas un mot de regret pour son crime. pas un d'avoir trahi sa foi, d'avoir dupé ses paroissiens et ses amis, pas un d'avoi* abreuvé son père de douleur: Mes parent» apprendront que je suis vivant par les jour» naux, a-t-il dit, cela suffira. » S'il l'eût fallo* il eût laissé condamner un innocent, accusé de l'avoir tué t

Son père, se3 parents, ses confrères, set amis, dont il avait, par son hypocrisie, eScroqué l'affection, le respect et la confiance, n'ont rien à regretter de ce qu'ils ont fait pour sa défense. En conscience comme en droit, on ne préjuge ni la fraude, ni ta duplicité, ni l'infamie. Aux honnêtes gens' il faut des prouves, et toutes les preuves. le fourbe avait eu soin de les réunir en sa faveur sa cohabitation avec son vénérante père, ses apparences de piétié, ses simagrées de franchise, son ostentation de toutes les vertus du prêtre et de toutes les qualités du citoyen, tout cela n'était que pour couvrir sa honte.

D'autres, toujours prompts à condamner, d'autres qui n'attendent pas les preuves pour juger et qui au besoin les repoussent,, d'autres, amateurs de scandales, d'autres diront aux confrères, aux amis de Delarue». ils diront au juge d'instruction, ils noua: diront à nous-mâmes gogos t

Et si Delaruo n'avait pas été le crimind qu'il est, s'il avait été réellement assassiné, comme tout concordait à le faire présumer* n'aurions-nous pas été fondés à leur dire bourreaux J

Et bien, nous aimons mieux nous expose* à être gogos que bourreaux.

Nous flétrissons l'indignité de l'homme ef nous saluons avec toute notre respectueuse admiration la population qui l'a défendu, parce qu'elle l'aima et l'estima.

Elle fut fidèle, reconnaissante et vaillante Elle n'a rien i regretter do ce qu'elle a laits J. B.

wob

L'AFFAIRE DE CHATEHAT T/abhé Delaruo n'a point été assassiné. n est à Bruxelles, ôf» il habite 73, rue de Constant! noplo, avec MUo Frémont qu'il se propos» s d'epouser.

La nouvelle en est arrivée hier soir vers 6 heures à Gtiatcnay, alors que M. le juge s'était fait enfin une conviction qui avait abouti à l'assassinat et qu'un servico funèbre avait été célébré dans la matinée pour le repos de soBi: ïlme.

On ne voulait pas y croire; c'était pourtant' la vérité.

Voici comment lo malheureux a avoué W crime de sa fugua au correspondant da Figaro:' Ilécit do l'abbé Delarue

Lo 33 juillet, o me rendis à Paris où je pré* tendais avoir des afiaires à régler, et le gœr 'jèi retournai à Etampes, comme si l'avais da rei-1 trer a GUâtenay. Je dlnai chez Mlle Gharpentfôr' et je la quittai à S heures. Je me mis en route, ja rencontrai deux personnes ot, certain alorm d'avoir été vu sur la routo de mon presbytère, je m'arrêtai, Jo jetai ma bicyclette dans nà bois et je gagnai la gare de Salnt-Hilaire-doChâlo, à un kilomètre de Gliâlo-Saint-Mars, qfo., j'avais mis pied à terre. Je pris le train pour' Paris.

je me débarrassai do mon habit de prêtre et je revêtis un costume civil. Je restai d'abord quelques jours dans la banlieue de Paris, ét> j orrai souvent dans le bois de Vincennes. Je voyageai ensuite de divers côtés, principalement dans' t'Est. Partout où je passais on parlait dit. ma disparition, mais personne ne me recon- naissait, biesçu» laoai signalement et mon poptrait fussent éans tous les journaux.

Enfin, je ma décidai à me fixer à Braxeltafc oùjo suis arrivé il y a un mois. J'ai d'abord, logo rue de l'Economie sous le nom de Drécourt. Comme on me faisait mander à IHdtei

lui Taml toujours indulgent qui éclairait sa conscience aux heures difficiles.

A la question du curé il baissa la tête: jamais Pierre n'avait su biaiser ni louvoyer.] Réponds-moi. Est-ce uniquement, W entends, uniquement par dévouement à nos soldats que tu as fait prendre Darmstadtt Pierre ne répondait pas.

Mon cher enfant, reprit le bon curé, je sais ce que tu as souffert: tu as été chaSSÔ injustement; pis que cela, tu as vu jtea parents malheureux et lâchement opprimés.. Ceux qui ont fait tout ce mal en rendront un compte terrible. Mais en avais-tu le droit toi, de t ériger en justicier? Pourtant on ne peut éternellement ha laisser faire et ajouter de nouvelles ira»-

timea.

Cest, en effet, un devoir de les meUr* hors d'état de nuire et je ne blâme pas l'actèl tant s'en faut. Je te demande simplement u toi, dans la situation où tu te trouve», ta n'ag issais pas par vengeance?

Pierre se taisait.

Mon enfant, tu es un homme et ta. entres dans la vie agissante: reste chrôtiea et, pour cela, no fuis jamais les interrogations de ta conscience. Je te connais tu as tout ce qu'il faut pour les résoudre. Voil* ce que je voulais te dire avant que tu parteS.Tu as été un ban fils, tu seras un bon soldat. Continue à êlre hardi et gai; c'est la marque d'une âme saine. Et, dans les mau»vais moments, pense à ton vieil ami qui priera Dieu pour toi.

LA suivre.)

Chables LKBBinntaEs.

(Droits de traduction el de repro&f&totk résm-vis.)


de Ville pour mon autorisation de réside.nee.ie ) I déménageai et vins ici. Je gagnais ainsi du temps. Mais cette fois je n ai pas ou éviter d'aller devant l'autorité, et il a bien fallu tout dire. Je no voulais pas, au prix d'un mensonge, acquérir ma tranquillité. D'ailleurs, je viens d'entamer mon dernier billet de 100 frani". Il faut que je travaille pour vivre et j'aime mieux une fois pour toutes jeter le masque et vivre sous mon vrai nom.

MUe Frémont

Delarue déclare ensuite que lorsque la famille de Mlle Frémont a dit qu'elle ne savait pas ou était l'institutrice, elle ne mentait pas. Mlle Frémont a quitté Aubervilliera le 15 sep- tembre sans dire elle se rendait, et c'est liior seulement qu'elle écrit pour la première i fois à sa famille. I.

Il déclare qui) l'épousera, iarrettant de ne pouvoir fetee célébrer son mariage par l'Eglise, jar, ajoute-t-il, il a toujours la loi 1

Il le dit, mais il a tant mentit t

En tous cas io mariage d'an prêtre est et demeure radicalement nul.

L.e» tableaux volet*

et le général circouvcnit

L'accusé nie énergiquoment:

C'est faux, absolument faux dit-U à propos fie* tableaux. Je ne suis pas un voleur. Quant au général qu'il aurait circonvenu: Un en

Je n'étais pas là pourÉne défendre. Un en

a abusé pour m 'assassiner moralement. Le malheureux, c'est lui qui s'est assassiné! Moyens d'existence

M. Delarue a été reçu hier pur l'administration de ta Sûreté publique. En vertu do la loi sur les étrangers, il était passible d'expulsion sîl ne justifiait d'aucun moyen d'existence. Comme, d'une part, il a dédaro qu'il va représenter on Belgique une maison de tleurs et de plumes de Paris et que. d'autre part, ii a prouve être en possession de valeurs, il ne sera nullement inquiété. Ces valeurs consistent en une obligation de Panama et en plusieurs titras du Crédit foncier, outre près de luu francs, reste de son billet en numuraire.

Il a dCt écrire hier soir au procureur de ta République d'Etaiapes, pour 1 informer de sa préseace à Bruxelles.

Comment il a été forcé

de dévoiler non identité

Cast sous io nom de Drécoart que Delaruo fit MUe Frémont avaient loue un appartement rue de ConstanSinople.

Sur les pressantes instances de la propriétaire, le prétendu Drecourt fut bien force de faire sa déclaration da séjour au commissariat de police.

A Bruxelles, les peines édictées contre les auteurs de fausses déclarations sont très sévères.

Voici donc ce que dit la fugitif au commissaire

Je viens faire une démarche panible. Je 'Sois l'abbâ Delarue, de Cnltea-iy, dont la disparition aprovoqué tant de bruit et de scandale. Comme je voudrais vivre dans i'ouuli et dans le calme, je vous supplie de me donner l'autorisation de me faire inscrire sous mon nom d'emprunt. C'est sous ce nom que je suis connu de la maison do commuée de Paris, dont j'ai obtenu la représentation.

Je me trouve dans une situation fausse, car je suis accompaguo de mon amio.

Le commissaire refusa et ecrivit les noms.de l'abbé Delarue et de Mlle Frémont, institutrice. Delarue a encore donné beaucoup d'autres Interviews, qui ne sont que la répétition de celle que nous avons reproduite.

Il dit dans toutes qu'il aspire au silence autour de son nom. Nous le croyons volontiers, car son nom est synonyme de mensonge, d'apostasie et de honte 1

LA OUISTIOHJOUTIGO-EELIGIEDSE On lit dans la Semaine religiusee de Perpignan

Monseigneur a retracé devant son clergé les grandes lignes des résolutions adoptées dans l'assemblée plénière de l'episoopat et qu'il importait aux prêtres de connaîtra. Les confrère» bsents en apprendront les détails do ta bouehe de ceux qui ont été présents. Mais il 'est une chose que les tidéles doivent savoir, c'est que évêques et prêtres ne céderont ni une parcelle des droits de Dieu, ni un pouca des tiens de l'Eglise il faudra enchaîner leurs personnes avant d'atteindre ce que par vocation et par devoir ils doivent défendre et garder.

A Mende, dit le Temps, dans la cathédrale remplie de lldèles, Mgr Gély a donn j lecture âe la lettre de l'épiscopat, eal'accompaynaat 'de commentaires dont voici la substance Je ne puis dissimuler la joie que nie causent l'entente parfaite qui règnj dans le clergé français et la communauté de sentiments eutre le pape et les évêques. 11 en résultera une force qui surmontera tous les obstacles et amènera £e triomphe do l'Eglise. Cette opinion, je la conçus des que tous les évêques eurent apposé leur signature sur l£ document que je viens de lire. C'est ce qui me fit dire, en sortant de cette assemblée à mon confrère, Mgr dj iiigonnès *1/F.glise de France est sauvée! »

L'orateur s'élève ensuite contre les jour;naux et les citoyens dont les eiforts consistent à pousser au schisme les membres jjîu clergé, en les incitant à fonder des associations cultuelles. Il ajoute

Nous ne provoquerons, nous n'attaquerons pas, mais nous nous défendrons jusqu'à la înort. Le sang des martyrs a jadis ino.nlé te eol des montagnes lozériennes, et l'Histoire déinontre que la justice divine sut récompenser Jes familles des victimes et punir leurs bourreaux. 11 en sera do même cette fois. Je compte sur les fidèles comme les catholiques peuvent jcompter sur leur pasteur.

-d-rn.

W^JVËLLE^LAIGISATIQN Au mois do mai dernier le Conseil général des Bouohes-du-Rliône invitait M. le préfet à iiommor deux nouveaux administrateurs du bureau de bienfaisance qui seraient décidés a poursuivre la laïcisation de ce service. Docile à l'ordre qui lui avait été donné, le ipréi'et nomma un juif, M. Clément Levy, et un xxjnseiiier d'arrondissement blocard, M. Sara\elli. Le 19 septembre a été votée par Io bureau ainsi remanie la laïcisation de l'etaidissement. Qu'il nous soit permis de relever avec le plus grand regret, parmi les votants, le nom des 'conseillers qui appartiennent à la municipalité titianot.

̃ Pourquoi MM. Aimedieu, Baudin et Bernard, connaissant ta situation plus que précaire des 'finances du bureau, n'ont-ils pas eu la courage de s'élever par une légitime protestation contre les volontés des envoyés speciaux de la préfecture i

Pourquoi n'ont-ils pas apporté au Conseil d'administration du bureau de bienfaisance le même libéralisme et la même indépendance dont ils font si souvent preuve au soin du Conseil municipal ?

M. Girard-Cormilion, un modéré aussi, président du Conseil d'administration, adresse une lettre à la Supérieure des Filles de la Chanté, qui desservait te bureau depuis 18 i3 pour lut signifier son congé. 11 le fait on termes émus, iaisant l'éloge des Sœurs dont le dévouement 'a toujours été au-dessus des éprouves, et il déclare qu'il est obligé de satisfaire au principe de laïcité, aujourdliui appliqué dans les bureaux de bienfaisance.

i Bientôt, nos sectaires s'apercevront que l'on 'Besacrifie pas impunément l'intérêt dos inalhsuf-reux aux questions de partis.

fjOflflÊ fjÔÛGE

f TMmancUe, toutes las bandes anticléricales il& Rome avaient décidé do manifester, dra,'peaux en tête. Ce n était plus la prise do Rome <ju'ii s'agissait do gloritier avec le grand-maitre de !a Franc-Maçonnerie mais seulement César ,Lucatelli, dont il s'agissait da venger la mémoire.

Qui n'a pas oublié Cësaire Lucatelli depuis longtemps Assassin d'un gendarme pontifical, il lut dûment appréhende, jugé, condamné à mort et exécuté. C'est sa mémoire qu'il fallait "venger h. tout prix dans la nouvelle Rome, sous l'coit impassible des autorités" actuelles, Los jeunes Romains sauront donc qu'il existe ̃désormais dans la Rome nouvelle une morale inconnue des anciens et qui mérite à ses adeptes des fleurs, des couronnes et do grandes manifestations, la morale du couteau.

Les manifestants se sont réunis place doa Saints-Apôtres, ont parcouru les rues, agitant ̃des drapeaux rouges et noirs, criant des injures aux prêtres, au Vatican, et chantant la gloire de- Lucatelli, de Bruno, de l'anarchie. Les carabiniers ne se sont montrés que Tour interdire a la Société « Giordano Bruno » l'accès de la ci M Léonine. Les cris de: « A bas le roi Vive la Révolution Vive l'anarchio » ont éclaté. Vraiment, le gouvernement avait été si tendre qu'il ne méritait pas d'ôtra ainsi coçsxsià j?ar iss bandes rouges t

SUS LE ~ONDE DD SCHISMB LES PREMIÈRES CULTÏÏELLLES

SCHEMATIQUES

Le Journal Officiel publie ce matin, dans Sa partie non officielle, les extraits d'actes portant attributions de biens à des associations cultuelles.

Pour la première fois il enregistre deux associations cultuelles schismatiques catholiques qui sont: celle do Puymasson(Lot-etGaronne) et celle de Culey (Meuse). 1

Nous devons faire observer à ce sujet qu'il s'agit là de deux paroisses qui étaient ( depuis longtemps en révolte nos lecteurs le savent contra l'autorité ecclésiastique. Les curés, déplacés par leurs évêques, ont refusé d'obéir, sont restés, ont fait appel à Rome et n'ayant pas obtenu gain de cause, ont persiste, malgré le Pape et malgré les évoques, frappôs de censure ecclésiastique, avec rappui d'une partie de la population. De tout temps il y a eu dans l'Eglise des, incidents do ce genre. Maintenant, ils aboutissent au schisme formel. Tant pis pour ceux qui en sont responsables 1

UN CUJBE SCHEMATIQUE

REJETS PAR LA FABRIQUE

Nos lecteurs connaissent aussi le cas dé MerviUe (Calvados).

La Fabrijuo do Merville s'est réunie pour statuer sur le cas de son ancien curé, sur la convocation de M. Magloire D ilogos, président, pour délibérer conformément aux lettres de Mgr l'évoque, du 24 août, et de M. Io préfet, au 7 septembre.

Le Conseil a pris acte de la lettre dans laquelld Monseigneur déclare que l'abbé Ozouf a cessé d'être curé de Merville et qu'il ne peut plus dire la messe dans cette paroisse ni donner aucun sacrement à partir du di- manche 26 août.

M. le préfet ayant informé M. le maire par lettre du 7 septembre, que la question de l'usage de l'église paroissiale et du presbytère rentrait dans les attributions de la Fabrique, M. le président a posé la question. de savoir si le Conseil voulait se conformer à la lettre de Monseigneur.

Après délibération, le Conseil à la majorité de quatre voix contre une a déclaré qu'il ne voulait reconnaitre qu'un prêtre prenant ses pouvoirs de l'Eglise; que M. Ozouf ne les possédant plus, ce dernier devrait vider le presbytère pour le 23 septembre courant et le mettre à la disposition du desservant qui sera nommé par Mgr l'évêque de Bayeux et Lisieux. Ont signé MM. Déloges, Dojiet,

Cornet, Ja.gquklin, et G. Dé-

GHA.UFFOUH.

Honneur à. cette Fabrique vraiment catholique 1

o–

M. le curé de Saint- André-de-Bo6ge (Savoie) où a été fondée l'une des sept cullaeilea schismatiques signalées par les journaux blocards, écrit au Petit Parisien qu'il est absolument étranger à la fondation de cette cultuelle, établie plutôt contre lui.

Quant à celle de Canale (Corse), établie par des libres penseurs, elle est dépourvue de prêtres.

,En fait de culte, on le voit, ces deux cultuelles n'ont que celui de la révolte. LES CULTUELLES DU « MATIN Hier, ainsi que nous l'annoncions dans nos dernières nouvelles, on fondait chez M. Durand-Morimbeau, dit Henri des Houx, ta Société destinée à créer les cultuelles du Matin.

3t> personnes présentes. Les journalistes qui n'avaient pas une invitation « prenant acte de leur adhésion » ont dû rester dans l'escalier.

M. des Houx avait annoncé des « milliers » d'adhésions. En réalité il avait 55 pouvoirs de personnes absentes. Pour un mouvement national où l'on a admis toutes les adhésions de « qui que ce soit », c'est vraiment un maigre de carême.

Les statuts ont été adoptés.

Quand il s'est agi de constituer le bureau, on a été assez embarrassé. Il a fallu se rejeter sur M. des Houx père, puis sur M. des Houx fils et la famille des Houx étant épuisée compléter par trois illustres inconnus M. Paul Marsaux, avojat à la Cour d'appel; un ancien magistrat, M. Perrot un ingénieur, M. Auguste Millet. Interviewé par l'Ectair, M. des Houx a dit cette énormité

Nous sommes en pleine (I) soumission aux règleâ générales du culte catholique. Nous reconnaissons tous tas actes des Conciles œcuméniques, tous ceux du Saint-Siège constituant des articles de foi nos statuts impliquent la cteinaado à. l'évêque des prêtres nécessaires à desservir les paroisses et certaines prérogatives pour convoquer l'assemblée générale. Par conséquent, nos statuts cultuels et notre ligue ne sont nullement schismatiques (!) Notre ligue n'a même pas se préoccuper du schisme. Elle fait des associations cultuelles et régulières, satisfaisant à l'article 4 d9 la toi. Ces associations, une fois constituées et rentrées en possession tl-3 leur patrimoine, prendront le parti qu'elles voudront, s'entendront avec l'évoque, agiront à leur gré.

Comme les évoques ont, au vu et su de tous, réprouvé toutes associations de ce genre, il faut lire à la place de ce qui précède

« Nous sommes en pleine révolte. Nos statuts sont pleinement schismatiques. » Sur ce point aucun doute n'est passible.

o–

Et vraiment, il est bien triste pour ceux que le Matin fait ainsi marcher, que le mouvement de schisme soit lancé par un prêtre apostat, par l'avocat d'Hervé, Me Bonzon, qui offre des statuts au rabais, et par des hypocrites comme Messieurs des Houx, i qui n'osent môme pas dire loyalement a Oui, nous sommes schismatiques. »

i <m

Association catholique

de h Jeunesse françaiSe BELLE MANIFESTATION EN VENDÉE De notre correspondant particulier:

Les fêtes de la Flocellière ont eu tout l'éclat que les optimistes pouvaient espérar; disons même, sans crainte d'un démontl, que le succes a dépassé toutes les espérances. Le programme avait été admirablement combiné par te vénérable curé de la paroisse, son zélé vicaire et le bureau do la Jeunesse catholique. Tout ce qui avait été prévu pour les journées des 30, 21, m et 2;i septembre a pu se réaliser à la lettre, ou plutôt mieux encore qu'on m j'avait prévu. Aussi, les gens de la région en conserveront-ils longtemps l'agréablo souvenir.

Pendant les trois jours de la retraite, environ 500 jeunes gens en suivirent les exercices avec un entrain admirable, au prix de quels efforts, on le comprendra facilement en réfléchissant que beaucoup faisaient, pour suivre les instructions jusqu'à 7 et 8 kilomètres pour venir et autant pour le retour, rentrant chez eux le soir vers 11 heures et trouvant le moyen d'être à la porte de l'église dès qu'elle s'ouvrait le matin. à 5 heures, la messe et la première instruction ayant lieu a 6 h.1/2.

Une grande joie était réservée aux retraitants dès le second jjur. Un télégramme de Mgr Bisleti annonçait qu'en réponse a la supplique qui lui avait été adressée quelques jours auparavant, le Saint-Pèro daignait accorder une indulgence pléniere et la bénédiction papale pour le dimanche à tous ceux qui prendraient part à la fête.

Le samedi matin, tous les habitants de la Floeellière étaient occupés à orner les maisons et les rues de tous les chemins on voyait arriver des voitures chargées de feuillage, aussi le spectacle était-il magniûque: pas uno maison ou l'on n'ait mis y no sainte émulation pourfaire beau, très beau arcs de triompha, guirlandes do fleurs, tentures, drapeaux et oriflammes, rien ne manquait.

Le soleil était do In fête. A 7 heures, les cloches appellent les jeunes gens à la Table Sainte; ils y viennent tous. Bien m'eux, presque

tous les hommes de ta pirolsse ont tano & prendre part au festin eucharistique. Aussi, i, t'église est pleine. Le pasteur et son viesire, le cœur débordant do joia, distribuent la sainte icomraunion b. toute l'assemblée. On prie avec ferveur pour le Pape, pour l'Eglise, pour ta France.

Dos 8 h. 1/2, arrivent de toutes parts, sur tous les chemins, les groupes des paroisses voisinas; des voitures vont prendre h la gare ceux qui viennent de loin. Les uns viennent da t'Orbrie en bicyclette (54 kilomètres); d'autres, des Sables, de Fontonay, de La Roche, de Luçon, d'Aiguillon-sur-Mer; 85 membres da la Jeunesse de Thénez:iy (Deux-Sovraa) ont da partir la veille au soir, et, uprèsun repos de trois heures à Bressuiro, pendant la nuit, se remettre on route. Ils arrivent vaillants vers 8 heures. Voici I la fanfare de Moncoutaut, qui, dès les premières maisons du village, déploie sa bannière f et exécute en parcourant tes rues une de ses meilleures marchés militaires. Ga sont tes dôputations de Ghdtilljn, Couiforan, Cerizay. pour ne citer que ceux qui ont fait te plus long par- cours.

Une trentaine de bicyclistes arrivent des DeuxSèvres puis les Epassos, M)Ilièvra, Saiit-Malodu-Bois, la Jeunesse uattulique du canton des Herbiers, la (Châtaigneraie, etc., etc.

Vers 9 heures, on aperçoit les groupes da Chantonnay, ftouheservière, Trei2e-Septiers, les cantons do Montaigu, des Essorts SainUPulgent, Mortagne; enfin, voilà les bataillons de Pouzauf<es, Saint-Michot, la Pommeraie, SaintMesmin, les Çhatellijrd, qui défilent fièrement, drapeau en tête et se rendent dans le magnifique parc qua M. l'amiral Alquior a bien voulu mettre a notre disposition pour le Congres. Nous ne pouvons rendre compte de lu séance d'étude et de la messe.

Dès la fin de la messe, s'organise, avec te plus grand ordre, la procession du Saint-Sacrement. En tête, les hommes dis la paroisse, puis la fanfare de Moncoutant qui, toute la journée, a rehaussé l'éclat de ta fête. Le dais du SaintSacrement est précédé de ces 6 à 70U0 hommes marchant quatre par quatre sur deux lignes et chantant tous avec une foi et un enthousiasme qui animent et multiplient la beauté du spectacle. Las femmes da la paroisse suivent en masse par derrière jamais rien de si beau no s'est passe à la Flocalliore à part peut-être les fêtes de Lorette en ldtiï). Apres avoir parcouru toutes les rues, admirablement ornées, le dais arrive sur la place de Lorette. Toute la fosia est massée autour d'un superbe reonserf. Alors se passe un spectacle inoubliable. L'abbé Tournade, dans une chaude allocution, fait acclamer Notre-Seigneur. Los cœurs débordent do joie, de toutes ces poitrines, aveu un ensemble merveilleux, s'échappent les acclamations « Vive Jésus-Christ I Vive Pie K Vive Monseigni »i-l » Puis, dans un profond silenpe, les clairons sonnent, on entend la clocuotte, c'est Jésus qui bénit ses cliers Vendéens.

A 2 h ;ures, la foulo se transporte de nouveau sur tes pelouses du château la réunion est peut-être plus nombreuse encore que celle du matin, tous les drapeaux do groupe brillent au soleil, entourant l'estrade. M. do Monti de Rézi préside; en quelques phrases bien senties, il exprime aux organisateurs de cette grande journée ce que chacun pense intérieurement, il les remercie. Lectura du rapport annuel est donnée par le secrétaire diocésain, puis voici les orateurs MM. uenais, Bazire, l'aobd Toarnady.De.squ'ils paraissent, ils sont salues par dos appiaudissemeuts et par des acjlamations. nous voudrions pouvoir reproduire cas magnifiques discours en donner des résumés serait impossible; nous espérons qua bientôt ils seront imprimés.

A ce moment, l'autel. dissimulé pendant 183 discours par une tenture, réapparaît pendant qu'on va chercher le Saint Sacrement pour le salut solennel, l'aumonier général, usant du pouvoir accordé par le Saint-Père, donne soljnnettement la bénédiction papale à catte multitude. Les assistants répondent par les cris mille fois répétés de « Vive Pie X) »

Lorsqu'apÊ>arait Jésus dans l'ostensoir d'or, les fronts s'inclinent, etcette journée commencée par la saintj communion se termine par la bénédiction du Dieu de l'Kucaaristie.

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ÉCHOS POLITIQUES

$$ retour de $£. gtuzauî

M. Albert Sarraut, sous-sacrétaira d'Etat à l'Intérieur, est rentré, hier soir à Paris, complètement remis de la blessure reçue dans le duel avec M. Pugliesi-Gjnti; il reprond aujourd'hui la direction dj ses services.

(giochaia <Qon$Btl dg fëabtast

Le prochain Conseil da Cabinet aura lieu jeudi matin. Les ministres se réuniront au ministère de la Justice, sous la présidence de M. Sarrien.

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SUSPENSION DE R3AÎRE

On nous écrit

M. Clemenceau vient de porter à trois mol." la suspension do M. de la Chaise, maira de Saint-Antonin-de-Sommairo (l£ure>. On se souvient que M. du la Chaise avait retourné à la préfecture la copie do l'inventaire do l'église.

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POUR L'ENSEIGNEMENT LIBRE On nous écrit de Flors-de-l'Orne

L'immeuble composant l'école Sainte-Mario, autrefois dirigée par les Frères, était mis on vente il y a quelques semaines par la liquidateur de la Congrégation de Plosrmel. Il eo forma aussitôt une Société de catholiques qui racheta l'immeuble pour y maintenir l'enseignement libre.

A la surprise générale une surenchère fut portée par deux négociants de Fiers. D'autre

part. le Conseil municipal fut sollicité par

quelques meneurs socialistes et un groupe de commerçants blocards de prendre part à l'adjudication. A l'unanimité moins deux voix, il décida do s'abstenir. Samedi dernier a cu heu à Ploôrmel l'adjudication définitive. L'immouble reste aux catnoliques qui ont su dans la circonstance s'impose" de& sacrifices pécuniaires très lourds. L'enseignement chrétien pourra donc encore être donné en toute liberté aux nombreux enfants qui fréquentent l'école, a la grande satisfaction de tous tas catholiques de

Fiers.

.Wt. t nttt–

C3€~BO'<S-~B.

DES AMICALES DE L'ENSEIGNEMENT LIBRE A BORDEAUX

Le séance de samedi est présidée par M. Blanchemain, président du Comité permanent, M. André Salgues était désigné pour traiter la question « des rapports qui peuvent être établis entre toutes loi Amicales ae l'enseignement libre catholique, quel que soit l'ordre d'enseignement dont elles émanent ».

M. le rapporteur s'est acquitté da sa tâche délicate par plus d'un coté avec un réel talent; les congressistes, par leurs applaudissements, lui ont prouvé que son travail los avait vivement intéressés. M. Salgnes voit de grands avantages à l'union de toutes les associations d'enseignement libre catholique, il y voit aussi des difficultés et, volontairement, Il laisse à la discussion le soin de dégager l'opinion de la majorité du Congrès.

La discussion a été très longue, et le Congrès a émis la vœu « que l'union s'établisse entre toutes les associations d'enseignement libre catholique, et que cette union se réalise par un échange mutuel de bons n procédés et de services ».

M. Blanchemain propose la ville de Reims comme siège du Congrès de 1907 ot Nantes pour celui de 191W. Adopté.

S. Em. te cardinal Lecot, malgré ses fatigues, a voulu présider dimanche la messe dite par M. te chanoine Deydou, curé de Saint-Nicolaa. A la fin de la messe, le cardinal prend la parole. Il fait d'abord connaître aux congressistes que Notre Saiat-Pôre le pape Pie X,agréant l'hommage da filiale soumission qui lui avait été exprimé dès la première réunion, envoyait à tous les assistants et à leurs familles la bénédiction apostolique.

Puia, avec son éloquence accoutumée, dans un discours que nous voudrions pouvoir publier in extenso, Son Eminence montre ce que deviennent la famille et la société lorsque l'idée chrétienne en est bannie. Il conclut

« Non, non, on ne fera pas disparaître da mon pays l'école qui enseigne la douce morale de mon Dieu; non, non, ne prévaudra pas ladétestable morale élaborée au fond des Loges et codifiée par des gouvernements que la FrancMaçonnerie impose a la France. tiraco à vous, Messieurs, Dieurostera a l'âme de nos enfantsl a Enfin, brillant b&nquQt à U yUI* BiarrUz,' »

Caudéraa,-

«.A CttOIA

a. a,

LE REPOS HEBDOMADAIRE1 L'instruction sur la mort de M. Lepiètre M. Chênebenoit, juge d'instruction, a convoqué dans son cabinet M. Lepiètre fils, un employé du magasin et la concierge de l^mmeuble.

Je me trouvais, dit la concierge, tout près de M. Lepiôtre lorsque les manifestants arrivèrent devant les étalages; très pile, il quitta. la caisse et s'avança vers la porte défendue par le» employés pour voir ce qut se passait. Je me jetai au-devant lui en disant « Vous savez ion qu'il faut vous éviter toute émotion; rentrez, ce n'est rien! Au moment où j'essayais da le repousser vers l'intérieur du magasin, il tomba 1 en arrièro, pour ne plus se relever.

D'après les renseignements recueillis par M, Chênebanolt, le propriétaire du « HallMénilmontant » a bien succomhé à un accident cardiaque une légère ecchymose découverte au sourcil droit, sur le cadavre, a pu être causée dans la chute par le heurt de la tête sur un meuble,

Le D' Socquet, charge par le juge d'examiner le corps, na pas encore déposé ses conclusions.

On recherche activement les individus qui conduisirent les manifestants au magasin de M. Lepiètre.. L'employé de la maison a fait au juge une Il déposition analogue.

Dans la soirée, M. Ghênebenoit a transmis le J dossier à M. Bourdeaux, son collègue, qut continuera l'enquete.

Les pâtissiers

Les patrons pâtissiers avaient promis, il y a deux ans, leurs ouvriers, de leur accorder le repos hebdomadaire par roulement depuis le votj do la loi. les patrons veulent appliquer le repos collectif. f.

Pour protester contre cette décision, les ouvriers pâtissiers se sont réunis hier et ont adopté Un ordre du jour aux termes duquel ils réclament « le repos par roulement, sans diminution d6 salaire, ot la suppression du salaire en nature ».

Les coiffeurs

a da rares exceptions près, les salons die coiffure qui, dimanche, étaient restés ouverts, ont ferme hier. On no signalait, dans la soirée, A la Chambre syndicale ouvrière, qu'une vingtaine de maisons chez qui les commissaires do police avaient été appelés à dresser des constats. Et encore, uno bonne partie des patrons avaient fait remarquer, comme cela s'était passé la veille. en différents endroits, qu'ils avaient licencia leur personnel. Il a été pris acte de leurs déclarations dans les constats. Les employés d'hôtels

Les employés d'hôtels ont décidé de ne cesser leur agitation que lorsqu'ils auront obtenu le repos neodomadaire, non en deux fois douze heures comme plusieurs patrons l'ont proposé, mais durant vingt-quatre consécutives. Ils tiendront demain soir une réunion de protestation contre l'attitude de leurs patrons. Le repos hebdomadaire et la troupe Le ministre de la Guerre a décidé que, par application des dispositions de la loi du 13 juiflet liX)0, le repos hebdomadaire obligatoire est fixé au dimanche dans toutes les entreprises de fournitures de fourrages à la ration. Par suite, il ne sera plus fait de distribution de fourrage le dimanche à partir du lw novembre prochain, date à laquelle commenceront les nouveaux marchés do fourrage 0. t'entreprise. EN PROVINCE

La Rochelle. Les directeurs de deux grands bazars do La Rochelle avaient demandé au préfet l'autorisation d'établir la repos do leurs employés par roulement. Le Conseil municipal a djnné un avis défavorable à cette mesure; par contre, la Chambre do commerce a appuyé ta demande. és et les &gants

Perpignan. Les employés et les agents des cnemins de fer du Midi, dos gares de Forpignan et de Rivesaltas, dans une réunion tenue hier et à laquelle assistaient MM. Emmanuel Brousse et Bourrât, députés, ont voté un ordre du jour demandant que le personnel des chemins do fer ne soit pas exclu du bénéfice de la loi sur le repos hebdomadaire. HOUVELLES DE L'EÎRAMGER LA SANTÉ DU SULTAN

Aux nouvelles exactes, comme nous l'avons dit publiées par toute la pre.-ue sur le mauvais état de santé du sultan, l'Allemagne, qui est intéressée, à cacher la vérité pour poursuivre son dessein d'évincer du trône l'héritier légitime, fait opposer aujourd'hui uno'information. inexacte. Suivant la nouvello version, le sultan n'aurait que la gravello, et une opération utile l'aurait pour longtemps soulagé. Nous maintenons formellement les renseignements que nous avons fournis et dont les gens bien informés savent l'absolue vérité.

EN ESPAGNE

Les négociations franco-espagnoles

La séance d'hier a été laborieuse. On y a épuisé la discussion des réclamations françaises. Réservo est faite de quelques articles subordonnés a la consultation définitive des doux gouvernements. Entin, aujourd'hui, on examinera les réclamations espagnoles capitales, les vins, les fruits, les conserves et les lièges. Ce sont les points difficiles; lis révélerant le véritable esprit de la France, disent les Espagnols.

Dans ces négociations, si l'entente se faisait moyennant des concessions à l'Espagne, la 6uccô3 final des conférences se-oit assuré il ne resterait plus qu'à protocoler à Madrid le travail de Saint-Sébastien.

A CUBA

L&S insurgés auraient gain dé êaùsô On prétend que le gouvernement cubain et les modérés sont résignés à cédar sur toute la ligne aux libéraux et aux insurgés.

La discipline, dans les camps dos insurgés, laisserait, dit-on, beaucoup à désirer. Les autorités américaines ont des doutes sur la possibilité pour les chefs do se porter garants de la conduite de leurs troupes. Dans certains camps, les hommes croient que le président Palma a été battu et que les Américains essaient maintenant do leur ravir les fruits da leur victoire.

EN RUSSIE

Six terroristes fusillés

Leâ six terroristes condamnés 4 mort par un Conseil da guerre, à Kielce, ont été fusillés hier matin à Varsovie.

Hier soir, & Sosnowice, un coup de feu partit de la fenêtre d'une maison. Une patrouille de cosaques entoura le bâtiment et tira trois salves, tuant deux ouvriers et en blessant six autres. Ces derniers furent conduits en prison. Orloff ne remplacerait pas Trépoff Le correspondant particulier du Globe à Saint-Pétersbourg écrit

«Selon certaines rumeurs qui courent dans les rédactions de journaux, le général Orloff n'aurait pas été choisi corarn» icoosseur du général ïrépotf ainsi qu'il c -.ai* été entendu, son état ne le permettant pas.

» Depuis l'assassinat du général Minn, il paraîtrait que te général Orloff, très frappé, aurait donné des signes de dérangement cérébral et qu'il serait atteint de la folie de la persécution. Depuis quelques jours, il serait encore plus souffrant. »

La croisière du tsar

Helsingfors, 24 septembre. La flottille impériale a quité Bjorkoe hier, dans la direction du Nord. Elle est arrivée à 9 heures du matin à Pitkaspaasi. Elle est restée hier, toute la journée, dans la golfe Kewaa.

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TIRAGE FINANCIER:

Ville de Paris 1899

Le numéro iTSW est remboursé par la somme ii 100000 fr.

Les numéros 57943 et 3H0S0 sont remboursas chacun par la somme de 10 000 fr.

.1 Le* tronta nuaiiros suivant* gagnant chacun

iOWfr.t 1

8M903- 80053 114 913 17S801 -313598 103 500

l»»Sft 350077 1U 831 87212 97 495

301 518 fô7 4SI 831 700 373 Î92 101 9t7

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Pau, 25 septembre. La fête mutnallste esfrlî cole qui doit vtre prôsiiléo par M. Barthou et M. Ruau, a été renvoyé» du 14 au Hl octobre.

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Nouveaux cardinaux français

II y a un mois environ, nous relations l'information de Y Eco de Bergamo, d'après laquelle le Pape se proposerait de donner le chapeau cardinalice à un archevêque français et à NN. SS. de Cabrières et Touchet.

Aujourd'hui, cette nouvelle fait derechef le tour de toute la presse. Nous ignorons quel est son bien fondé, mais nous faisons les voeux les plus ardents pour sa contirmation par les faits.

Le nouveau général

des Oblats de Marie-Immaculée Le Chapitre deS Oblats de Marie-Immaculée, ainsi que nous l'avions annoncé, vient de se réunir à Rome pour l'élection de leur Supérieur général.

Ils ont nomrotS, à fa presque unanimité, le T. R. P. Augustin Lavillardiôro.

Cet éminent religieux, après avoir consacré la plus grande partie de sa carrière apostolique à la prédication, était en dernier lieu supérieur de la maison de Lyon. Il avait été provincial.

Adresses du clergé

LecTergé du diocèse de Bordeaux télégraphiait jeudi au ^aint-Përe

Les prêtres de l'archidiocèse de Bordeaux, réunis pour la retraite pastorale, sous la présidence de S. Em. le cardinal Lecot, protestent de leur entière adhésion aux enseignements contenus dans les deux Encyjëliques relatives aux affaires de France, en même temps que de leur docilité aux directions qui leur sont données dans ces graves documents par le Vicaire de Jâsus-Christ. Ils déposent humblementaux pieds do Votre Sainteté l'hommage de leur absolue soumission, de leur Ltliat amour et de leur inébranlable ndélitc.

Le lendemain, vendredi, S. Em. te cardinalarchevêque a reçu la réponse suivante: ¡ Bordeaux, de Rome, 30, 2 h. 40.

Saint-Père a beaucoup agréé sentiments filial dévouement exprimés par prêtres du diocèse de Bordeaux, réunis autour de leur djgne archevêque, et il les bénit de cœur ainsi que Votre Eminence.

Gard. Mekry del VAL.

De chaleureux applaudissements ont accueilli la lecture do ce télégramme.

Plusieurs autres Semaines religieuses publient le texte de nouvelles adresses du clergé au Pape et des réponses du cardinal secrétaire d'Etat.

Nous ne pouvons reproduire tous ces textes.

Le mouvement est universel, l'unité par- faite.

Dans le diocèse de Bordeaux

Par suita du décès du très regretté Mgr Petit, S. Em. le cardiaal archevêque a réorganisé son administration diocésaine de la manière suivante

Mgr Berhiguier devient premier vicaire géné- ral et archidiacre do Bordeaux ot de Lesparre; M. Verdalle. vicaire général, conserve l'archidiaconé de Bazas et de La Réole; M. Vldeau est nommé vicaire général titulaire et devient archidiacre de Ubourne et de Blaya; M. le chanoine Desclaux est nommé secrétaire général; M. lo chanoine Olivier est nommé secrétaire de l'archevêché.

La mense de Soissons

Bien que l'Etat soit séparé de l'Eglise, il ne renonce pas à administrer les menses épiscopales vacantes.

DERNIERES NOUVELLES

l- L'ABBE DELABUK

Bruxelles, 25 septembre. L'abbé Delarue aurait annoncé sou intention do quitter au plus tôt Bruxelles, afin d'ôciiapper à la curiosité publique.

Précaution presque superflue, car ici on ne s'occupe déjà plus de cette histoire, qui n'intéressa que lo public français.

L'abbé Delarue a déclare aux journaux belges qu'une seule personne avait été tenue, par lui, au courant do ses projets; cette personne n'est autre que M. David, bijoutier, 33, rue Lovert. Un rédacteur de la Patrie a vu la mère do ce jeune homme ce matin et lui a demandé

Si, contrairement à co que vous supposez, votre fils savait à quoi s'en tenir au sujet du « mystère de Ghatenay, no craignez-vous pas que la justice lui demande des comptes do son silenee i

Mon flla n'a pas à se faire l'auxiliaire de la police. D'ailleurs il ne lui serait pas venu a fidée de fournir le moindre ronseignoment de nature à compromettre son ami.

Par contra, M. Dugué. l'ami de l'abbé Delarue, restaurateur au boulevard Saint-Germain, se refuse a croire a la fugue de l'abbé.

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SANGLANT COMBAT A MADAGASCAR Marseille, 23 septembre. Le paquebot t Djemnah, courrier de la Héunion et de Madagascar, est arrivé ce matin à Marseille, avec (33 passagers parmi lesquels le gouverneur de la Héunion.

La situation d« Madagascar, sous l'administration de M. Augagneur, est mauvaise. Les Fahavolos se livrent au pillage aux environs même de Tananarive. Lour audace n'a plus de bornes.

A 20 kilomètres à peine de Majunga, une bande de plus de 3000 pillards s'est attaquée le 25 août à une colonne de 150 hommes commandée par le capitaine Mangin.Le combat fut des plus vifs, et nos soldats auraient certainement été écrasés par le nombre si des secours n'étaient arrivés à point.

Finalement, les Fahavolos furent mis en déroute. Ils s'enfuirent dans toutes les directions, laissant UoO cadavres sur le terrain. Nos pertes ont été très sensibles, mais on ignore le nombre des morts et das blessés.

Dans lb nord de l'Ile, des bandes Fahavolos reprennent l'offensive.

VENDANGES TRAGIQUES

Saint-Etienne, !5 septembre. Depuis le commencement des vendanges, 4 accidents mortels ont ou lieu dans le département: 0. Chazeltes-sur-Lyon, 2 jeunes gens de 18 à 90 ans ont été asphyxiés dans une cuve. Le même accident edt arrivé à MontSrison où un propriétaire a trouvé la mort.

Enfln hier à Boën, M. Rolland. vigneron, est tombé dans une cuve et en a été retiré mort.

UNE NIHILISTE ARRÊTÉE

La police de Toulouse a arrêté une jeune fille rnsse de 23 ans, qui avait déclaré détenir une bombe et vouloir tuer un grand personnage russe qu'elle avait vainement poursuivi à Biarriti et dans les Pyrénées.

Cette jeune fille a refusé de faire connaître son identité.

On n'a pu découvrir l'hôtel où elle était descendue elle a déclaré cependant avoir détruit la bombe hier matin dans un acte de repentir. Aucune do ces allégations n'a été vérifiée.

LE CONGRES DES GRAINS

Lyon, 25 septembre. De notre correspon.dant

Le Congrès des grains de Lyon clôture su une impression de fermeté.

La culture ne veut plus vendre avant l'arrivée des pluies.

On a payé des blés du centre jusqu'à 23 fr. 65. Lyon fait peu d'alfaires. sauf en avoines blanches du Danube, payées de li à 15 fr. 50, A Marseille, on signale des affaires importantes en sons a 14 francs et ea fourrasr'îs da l'Est s dans les 12 fran»

tïOffttlcl pubtio tin arrêté aux termes ducpirf M. Hennequin, sous-préfet d& Soissons, est nommé commissaire administrateur des bient de la mense ôpiscopale de Soissons, par suit* du décès de Mgr Deramocourt, ôïèque.

L'œuvre des patronages à Agen

Mgr févêque d'Agen vient d'approuver ut règlement relatif à l'organisation générale de? patronages de jeunes gens dans la ville d'Agon. A Pellevoisln

Le mois de septembre 1908 a vu la réconfortant spectacle d'un bon nombre de pèlerinages à Petlovoisin.

Noua pouvons noter particuliôrament du t au 15 le pèlerinage des Lyonnais, conduit par Mgr Bauron, éuré de Saint-Eucher, celui dei Parisiens et celui des Limousins. Trente dioeôses exactement se sont trouvés représentés aux pieds de la Mère toute miséricordieuse. Les plus ardentes supplications n'ont donc pas cessé de monter, là-bas, yers le ciel pour l'Eglise et pour la France,

Signalons te touchant chamin de croix à la lueur des flambeaux et le spectacle impressionnant de la foula croyante élevée un instant au. dessus d'elle-même par l'éloquence du mission. ne.ire prêchant du haut du calvaire illuminé à 9 heures du soir.

LA BONNE PRESSE Une réunion sur la bonne prosse s'est tenu{ au grand séminaire do Carcassonae, au court des retraites pastorales.

La presque unanimité das prêtres, sur l'invitation do Monseigneur, s'y sont rendus et y ont pris de généreuses résolutions.

i0,1 a,TY1I'I. CIAr~f,~ + M. Olivier Leroux, 77 ans, à Bli court (Oise). Mme Guilbert, à Paris, lectrica < de la Croix quotidienne. A Soissons,

Mlle Claire La Barre, 44 ans.

DOUX CŒDR PB MARIE, SOYEZ MON SALUT aooiown <rtn<t*lt»net\

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LES « CONTEMPORAINS »

729. François Gérard fut un det plus grands peintres du Premier Em- pire. On trouvera dans cette lioraison les reproductions de ses principaux tableaux-

730. Avec la princesse Louise de Bourbon-Cornié s'éteignit l'illustre famille dit vainqueur de Rwroi. Après aooir beaucoup souffert pendant l'émigration, elle put rentrer a Paris où elle fonda au letnple un couvent de Bénédictines. C'est là qu'elle mourut après de longues années de sainteté.

Chaque semaine, une livraison illustrés de 1(5 pages in-So, 0 fr. 10. Un an, 6 francs, Un num jro speoimen est envoyé gratis sur demande.

VOCATIONS APOSTOLIQUES

Aux adresses déjà données, ajoutons ».

La Petite œuvre du Sacré-Coeur d'issoudun éiablio à Fribourg (Suissel et à Uanet-dB-Mai (Espagne).

Catholiques de France

et catholiques italiens

La cardinal JRichard vient d'adresser au car' dinal Ferrari, archevêque de Mitan. une lettre conçue ea termes des plus sympathises, où il remercie les évêques lombards du témoignage de solidarité et de fraternité chrétienne qu'il, ont donné dernièrement à l'épiscopat français. Les évêques français, conclut le cardinal Ri chard, sauront smspirer de l'exemple des grands évêques milanais, spécialement de saint Ambroise et saint Charles Dominée, et demeurer fidèles aux enseignements de Rome.

LES GRÈVES DANS LA LOIRE Rive-de-Gier. 25 septembre. Les verriers à, vitres dos Verreries de Kive-de-Crier, dont la fabrication devait recommencer hier après l'arrêt d'usage chaque année, ne se sont pas présentés, hier et aujourd'hui, en nombre suffisant pour travailler,- graca aux démarches des ouvriers en verre noir de la même usine, en grève depuis six mois qui, postés devant la vertarie, les ont déterminés à rentrer chez eux. La fait a été constaté par huissier.

MOBILISATION DE TORPILLEURS Lorient, 25 septembre. De notre- correspondant

Suivant une dépêche ministérielle, la flottille; des torpilleurs de l'Océan, commandée par le capitaine de frégate Harel, a été mobilisée ce matin a 10 heures.

Après avoir enbarqué le personnel. les vivre$ et combustibles, la flottille a pris la mer a 1 heure pour une destination inconnue.

LE CONGRÈS DES COIFFEURS

Saint-Etionne, 35 septembre. Le Congrès national des coiffeurs s'est ouvert ce matin à a Bourse du travail. Les délégués sont venus nombreux et de tous 193 points do la Franco. Marseille, Toulouse, Lyon, Paris, Tours, Lille, Clermont-Ferrand, Bordeaux, etc., sont représentes.

La séance a été consacrée à la vérification des mandats.

LE VOYAGE PRESIDENTIEL

Voici, dans sas grandes lignes. le programme définitif du voyage du président de la Repu-, blique à Nérac, Agen et Mozin

Vendredi 23 septembre. 9 h. 20: Départ da Paris.

Samedi 29 septembre. 8 h. 7 matin Arrivé» à Marmande; réception.

9 h. 5 Arrivée à Port-Sainte-Marie; réception. 9 h. 45: Arrivée à Nérac réception et visites. 8 h. 58: Arrivée a Agen réception et banquet. Dimanche 30 septembre. 10 heures matin: Cérémonie de la poso de la première pierre du théâtre Ducourneau.

Discours do M. la maire d'Aafçn.

Discours de M. Dujardin-Beaumctz.

Midi 15: Banquet offert par le Conseil général réceptions et visites.

7 h. 15 Dîner offert par le président de la. République.

Lundi 1" octobre. 9 h. 25: Départ pouf Mézin.

10 h. 25 Arrivée a Mézin; réceptions et visites.

A midi. banqnet offert par la Conseil muni' cipal.

Le président quitte Mézin. se rend a Loupilloa; DEMENTI

Certains journaux anglais ont annoncé qu'il était question d'un voyage que ferait en Angles tenv, dans quelques mois ta président de Is République.

A Rambouillet, où M. Fallières est toujour^ en villégiature, on déclare no rien savoir ds cette nouvelle. Aucun projet de cette sorte n'est encore en préparation.

Nous sommes autorisés à déclarer que les Informations publiées depuis quelques jours par certains journaux, au sujet do prétendm' projeta de démission de membres du gouvernement ou do sol-disant dissentiments minlsteriels, sont inventées de toutes pieoes et constituent des informations de pure fantaisie.

(Temps.)

Brest, 35 septembre. Le général de brigade Rollet, adjoint au préfet maritime, a ététrouT* ce matin mort dans son cabinet de travail. Il avait succomb6 à une rupture d'anâvrisme. La Rochelle, 35 septembre. Un cycliste italien, M. Gabriel Marconi, au tournant d'uni route près do Jonzac, a violemment heurté un* «aiture. Il s'est t«$> »'


NOTRE ENQUÊTE SOCIALE LETTRE DE M. GONIN de la Chronique du Sud-Est

Cher Monsieur,

Trop peu de catholiques connaissent t'exceldent ouvrage de Max Turmann intitulé Lt développement dit catholicisme social depuis V Encyclique « Reru n Novarum ». En revanche, un grand nombre de bibliothèques universitaires l'ont classé en bonne place et plusieurs auteurs socialistes l'ont ôlté en rendunt hommage à sa valeur. Dans ce livre paru il y a cinq ou six ans, Max Turmann s'est essayé avec succès à (kire la synthèse des idées et des initiatives qui marquèrent comme la prolongement et la mise en couvre des enseignements sociaux de Léon XIII. Après avoir indiqué la portée de l'œuvre du grand Pape en ce qui regarde ta condition de la famille, l'organisation professionnolle et l'initiative légale, l'auteur étudie uae à une, tout le long des dix dernières années, les manifestations diverses ou se révéla l'effort des catholiques pour l'élaboration et l'application d'un programme social en harmonie avec la pensée du Souverain Pontife.

C'est une enquête suggestive, qui met en lumière une multitude de faits ignorés et les flttuo à leur place dans le vaste mouvement Social contemporain. On y lit avec une Satisfaction môlée de quelque étonnement tme longue énumération des initiatives privées ou légales proposées et réalisées par les catholiques. Il y a là, à côté des premiers linéaments de réformes à venir, les lignes essentielles d'une organisation sociale fondée Sur la justice et nettement exécutée dans le fiens populaire.

Vous pourriez utilement, au cours de votre enquête, mettre ce tableau sous les yeux do vos lecteurs. Il résumerait admirablement les différentes communications déjà publiées.

o–

Que le catholicisme ait répondu à sa mission éternelle en demeurant, de nos jours Comme autrefois, une source inépuisable de vie morale et un principe puissant d'aetivité sociale, cela ne fait aucun doute. Si l'on pouvait imaginer une assemblée de chrétiens sans œuvres apparentes, mais vivant profondément sa foi, eette assemblée-là Serait encore infiniment supérieure, socialement, à une société irréligieuse qui n'aurait pour règle de ses mœurs et de ses rapports que la plus minutieuse des législations Sociales.

Cependant, il appartient aux hommes de tirer des principes les remèdes appropriés aux temps, et les catholiques eu possession des vérités morales interprétées par les Papes, ont reçu comme tâche de faire pénétrer les exigences de ces enseignements jusque dans le complexe réseau des actes humains et d'en communiquer la vertu aux ttitutions qui se proposant de concourir au

i, ««.JOB.

j Dw la meswre dans laquelle ils l'auront tait dépendent, en grande partie, la paix et la prospérité du pays, aussi bien que la démonstration de la féoou'lité de leurs principes.

Ce fut sous l'empire de ces préoccupations que travaillèrent les premiers précurseurs du mouvement social catholique Lacordaire, Montalembert, Ozanam, et après eux il. de Mun et ses disciples.

Ils avaient pressenti les désordres qui devaient accompagner le règne de l'itt Jividualisme et, à une société qui se débattait dans l'anarchie et l'impuissance, ils avaient rêvé de substituer, peu à peu, une Société organique, où la dignité et la vie de la personne humaine fussent sauvegardées, où les institutions sociales par excellence, la famille et la profession, fussent consacrées dans leurs fonctions et leurs droits.

Des petits cénacles où elles s'élaboraient, ces idées ont été portées par des voix éloquentes à travers tout le pays. Nous les avons applaudies, dans nos années de jeunesse, et, pour beaucoup d'entre nous, les accents qu'el!es suscitèrent retentissent encore au fond de nos âmes comme l'appel suprême qui décide de la direction de toute une vie.

Consacrées par la parole de Léon XIII, accueillies avec une surprise mêlée d'inquiétude par les adversaires, ces idées •constituèrent, plus tard, le fond des programmes agités dans les groupements et assemblées catholiques. Des milieux ouvriers en recherchèrent passionnément les conséquences pour les problèmes qui les touchent; des Congrès, comme ceux du Tiers-Ordre, des Cercles ouvriers chrétiens à Reims, de la démocratie chrétienne b. Xiyon, en étudièrent certains aspects spéciaux ou en tentèrent la synthèse pratique. Puis una bibliographie su créa, qui commença avec tes livres de Goyau et devint bientôt une floraison 'oyiïuii où la doctrine £'unit aux méthodes d'action jjo.itive. C'est leur doctrine qui, rac-îestemeni, triompha avec les lois voU*».?, en l^i, sur les Syndicats; en 1892. sar la protection du rrsvail dos femmes et des entant. *n 4*W

FBIHIXHTO'S DU M SEPTEMBRE 1308 28

c' ̃ Eh bien tu vas tout me dire, tout co qui s'est p»S3i concernant Olivier pendant ces douze dflruiéj-es année* Ne lut cache tien, je puis entendre maintensni la vérité, quelle qu'elle soit Bércng6ro, si c'est par discrétion que tu t'en vas, resto, ma. petite "Chérie, je n ai plus do secrets pour toi A cette invitation gracieuse, je revins m'asseoir avec empressement et Mme do ïtormor ravie d'un changement si favorable, entama le récit qu elle ma fait a moiBaemo, n'atténuant la vérité qu'au sujet de la marquise de Korguellen pour ménager la susceptibilité de ma tante, et faciliter la Réconciliation qu'elle médita. Son amie l'écouiait sans l'interrompre, puis olle dit d'un ton favré

Qfc! aaurquoi Olivier n'a-t-il pas été plufc eaniSBfc» Avec moi Il n>« connaissait donc bien malt. C'était t>i simple de- venir pi'expliquer loyalement la chose Je l'ailBais assez pour avoir le courage do ma sacrifier a tout ce qui pouvait être son intérêt ou son bonheur J'aurais même été la première à lui conseiller de donner cette satisfaction à sa mère, et de ménager "un homme qui pouvait avoir une si grande influence sur son avenir. Oui certes, j'étais capable de le faire. J'aurais souffert atrocement, mais dans tout saeiïike voloninirement accompli, Dieu met une jouissanco particulière qui m'aurait dédommagée n! ana Olivier! Pour lui j'aurais tout

sur l'extension de l'initiative syndicale aux œuvres annexes; en 1898, sur les accidents du travail et les secours mutuels. Tout dernièremènt, nous avons reconnu la même parenté à la proposition de M. Millerand sur la réglementation des conflits du travail, et enfin nous avons salué avec enthousiasme le vote du projet de M. l'abbé Lemire sur la constitution du bien de famille insaisissable. Toutes ces mesures légales avaient été formulées en principe ou préconisées dans la même forme, soit au cours des réunions de la Commission d'études de l'oeuvre des cercles, soit, plus tard, dans les assemblées que nous avons déjà citées. En y collaborant, la petit groupe de députés catholiques sociaux affirmait cette origine. Dans le domaine des réalisations pratiques, les résultats se sont surtout fait sentir du côté de l'organisation professionnelle agricole et des institutions de crédit. L'action sociale agricole est aujourd'hui comme une immense expérimentation des méthodes d'aide mutuelle, de prévoyance et d'organisation économique. Peu à peu, la physionomie du Syndicat se détermine et son rôle se précise les vastes circonscriptions, qui ne se prêtaient qu'à un recrutement limité parmi tes gros propriétaires, se fractionnent jusqu'à la circonscription communale qui permet un recrutement plus large, où la Syndicat devient bientôt comme un atelier dans lequel l'agriculteur s'initie à la pratique des méthodes nouvelles et aussi comme un foyer de vie sociale et d'assainissement moral. De même pour les Caisses rurales dont on découvre sans cesse de nouvelles applications, qui, après avoir fécondé l'épargne locale, multiplié les moyens d'exploitation intelligente et éloigné tes menaces de ruine, s'offrent encore pour la construction des maisons A bon marché et seront sans doute utilisées, demain, pour farmement des barques de pêche. A l'abri des Syndicats et des Caisses rurales, profitant de leurs services, les institutions d'assurances contre les accidents, contre l'incendie, contre la mortalité du bétail, les Sociétés de retraite ont grandi et se sont multipliées. Leur succès témoigne de la fertilité de ces milieux ruraux où les institutions poussent rapidement de profondes racines; il indique la voie qui s'ouvre, splendide, aux activités en quête d'emploi. L'effort n'a pas été moindre sans doute sur le terrain des institutions urbaines. Mais ici, le cadre général de ^organisation professionnelle, dans lequel viendraient naturellement prendre place les institutions annexes et secondaires, manque. C'est un vide immense dont on sentira toujours le besoin et qu'il faudra combler au plus tôt, par un travail désintéressé, sans vaines craintes. Néanmoins, des Syndicats ouvriers strictement professionnels et réprouvant le dogme socialiste de la lutte des classes, se sont formés ici ou là. Les concours qu'ils ont eu grouper, l'autorité qu'ils se sont acquise parfois dans le Nord, leur président Leclercq a été choisi comme arbitre lors d'une grève prouvent qu'il est possible de rêver d'une sérieuse et pacifique organisation professionnelle. Le problème à résoudre est celui des ressources matérielles, car il en faut, et l'on a dit avec raison que jamais les Syndicats rouges ne pourraient vivre sans le secours des subventions municipales; assurées par les patrons, ces ressources seront un obstacle à l'indépendance du Syndicat assurées par les municipalités, elles seront une prime donnée au vote- politique. C'est donc à d'autres moyens qu'il faudra demander de quoi alimenter le budget des Syndicats. La coopération est là, qui, sous une forme ou une autre, pourrait y contribuer très efficacement; elle donnerait en plus aux Syndicats le sens de leurs véritables intef jts avec une stabilité qu'on leur détouvre rarement.

Depuis quelque temps, l'activité des milieux catholiques s'est orientée vers les Sociétés de secours mutuels etles habitations à bon marché. En un grand nombre de centres dont je pourrais donner la liste, la Mutualité scolaire, fondée pour l'école libre, s'est muée en Société d'adultes et l'on voit figurer quelques-uns de nos amis à la tête des Conseils régionaux de la Mutualité. Les jardins ouvriers, propagés par M. l'abbé Lemire, ont de même poussé les catholiques vers les entreprises d'habitations à bon marché. Reims, Orléans, Valenciennes, Lyon, Toulon, comptent des sections florissantes. Je passe la liste admirable des groupements postscolaires cours du soir, patronages, colonie^ de vacances, suffisamment connus, et que les livres do Max Turmann ont vulgarisés.

VoilA quelques Indications rapides qui suffisent à donner une idée de la somme considérable d'efforts dépensée par les catuoliques pour l'élaboration et la réalisa- tion des réformes sociales. D'où vient, cependant, que c<Hte œuvre demeure encore

fait et il faut précisément que je l'aie traité commolederaierdesho mmes Eaprôs après ce terrible accident, il me serait devenu mille t'ois plus cher encore !Monbonheur ©H été de lui cous.icrer toute ma vie, de | ra'mgénier à lui adoucir sa cruelle infiri mile. Mais non! pur orgueil je me suis obstinée à na rien voir ni nen entendre. J'ai cau&3 la mort de mon père, j'ai abreuvé de chagrin les derniers jours de mes grandsparculA, je me suis jouée de ton affection si dévouée et si sincere, ma pauvre Yvonne et quant à Olivier, je n'oserai plus jamais le regarder en face. Lui et toi, comment pourrez-vous me pardonner?.

Très surexcitée de nouveau, elle tombait maintenant dans un extrême opposé, et les bon tes paroles de Mme de Kermor, ses encouragements, ses raisonnements, ses caresses, rien ne put changer cette obstination aussi solide que la première.

Vers midi, se trouvant très bien remise, elle a voulu se lever, mais il a été impossible de la faire descendre, toujours butée à cet'e idée qu'elle aurait trop à rougir devant 'le maruuisl.

Mon Dieu que ma tante est donc difficile à conduire! C'est à trépigner d'impatlenoel. Je ne comprends pas du tout la chose comme elle, et à sa place, sans faire tant de façons, je m'en irais tout uniment trouver mon ami, je lui tendrais mes deux mains en lui disant que j'ai été une sotte queje regrette de tout mon cœur ce que ai fait et que je lui en demande pardcn, désireuse b. présent de faire la paix. Pour sceller j la réconciliation il est. probable qu'on s'embrasserait à la bonne franquette (honni soit | qui mal y panse), et les choses iraient toutes jeules! Oui, vraiment, c'est dommage que I se ne sois pas à sa place.

inaperçue non seulement de la masse Indifférente, mais encore du plus grand nombre des catholiques? D'où vient qu'un personnelencore infinitésimal supporte, à lui seul, le fardeau lourd de tant d'institutionsY D'où vient que les catholiques sont regardés comme hostiles aux revendications des travailleurs ?

La question mérite d'être posée en tout esprit de sincérité.

Tout d'abord, il convient de remarquer que des changements aussi profonds que ceux réclamés par le programme social des catholiques ne peuvent se faire en un jour. C'est un monde à modifier et l'on en a bien l'impression lorsqu'on parcourt le texte des lois sociales les plus récentes. Evidemment, le législateur se sent pris entre deux courants l'ancien, fondé sur le dogme Individualiste, et le nouveau, inspiré par l'esprit social. Comment sacrifler tout d'un coup ces ̃prétendus principes libéraux qui, st tongtemps, avaient été considérés comme intangibles I

Mais en dehors des oppositions raisonnées venues de doctrinaires ou de juristes, il en est d'autres plus générales et qui tiennent à l'état d'ininformalion pardonnez le néologisme où vit le grand public catholique à l'endroit des problème sociaux. Une suffit pas, en effet, que les programmes s'édifient au sein des petits groupes ou des assemblées toujours restreintes, que des études magistrales soient publiées dans des livres, que des projets de loi soient présentés à la Chambre, il faut encore que la vulgarisation de ces programmes se fasse dans le pays par l'organe d'autorités intermédiaires, que le journal s'en saisisse au moment opportun, les expose en regard des programmes adverses, et enfin qu'il en propose souvent les formules de réalisation pratique.

Je ne vous apprendrai rien de neuf en vous disant que cette oeuvre a été singulièrement paralysée par not préoccupations politiques. Le souci de démolir un politicien sectaire ou de suivre les gestes des partis à la Chambre nous a fait souvent exclure de nos colonnes l'article éducateur et informateur qui eût signalé l'initiative d'un député ou d'un groupe catholiques et traluit en langage populaire quelques-unes de leurs idées.

Ainsi absorbés dans une œuvre toute négative, nos journaux, par lesquels on nous jugeait, ont pu donner à peiil t que nous nous désintéressions des problèmes sociaux. Or, pendant que les questions politiques occupaient le public catholique sans toutefois éveiller démesurément son activité, la force des nécessités sociales s'imposait au pays. Ceux qui, parmi les catholiques, l'avaient les premiers compris, demeuraient à leur poste, mais combien ignorés, méconnus et hésitants. D'autres, qui venaient seulement d'en sentirl'aiguillon, se mettaient à l'œuvre à leur tour, mais combien démunis et dispersés. Chez ceux-ci, la bonne volonté est immense, elle s'attrape à toutes les entreprises possibles, elle les pousse jusqu'à un certain point de développement. puis, faute de contacts, d'horizous élargis, de vues d'ensemble, elle les voit s'ctioler et mourir. Un concours assidu de la presse, des campagnes menées avec élan en faveur de certaines réformes, eussent sans doute créé l'atmosphère propioe et déterminé des initiatives nouvelles.

o–

Vous le voyez l'œuvre première demande à être généralisée de plus, les circonstances présentes en exigent le parachèvement. A la profession, facteur social essentiel, il faut autre chose que ces droits fragmentaires péniblement concédés par la loi de 1834; il lui faut un droit public la consacrant dans son rôle, dans son œuvre de solidarité donc, organisation obligatoire de la profession, dans un cadre large où l'association libre jouerait le rôle principal; extension de la capacité de posséder des Syndicats, représentation au Parlement des intérêts professionnels établissement du contrat colleetif de travail, qui remédiera à l'inégalité économique de l'ouvrier et reconnaîtra eireoUvementle lien de solidarité professionnelle; enfla, création de Conseils de conciliation et réglementation de. ce mal inévitable qui s'appelle la grève.

Il esta souhaiter que l'activité catholique ne se laisse pas distancer dans la lutte contre les logements malsains et l'alcoolisme, propagateurs de la tuberculose et sources de dégénérescence pour notre race; à côté des remèdes négatifs si difficiles à faire accepter, il y faut les remèdes positifs.

Donnez à l'ouvrier, la; de son dénuement et chercheur d'oubli, un foyer plus aéré et un jardin où il verra chaque jour se renouveler la mystérieuse fécondité de l'effort, et vous aurez fait disparaître une des causes principales de l'alcoolisme et de ses suites. Donnez-lui aussi un peu plus de loisirs et il se sentira capaple d'aborder par ses propres moyens l'œuvre de son émancipation morale et économique.

Que ces taches sacrée», qui consistent à sauvegarder tes forces vives de tout un peuple prennent aussi, grâce au concours de la presse, un attrait irrésistible pour tous ceux que n'aveuglent pas les préjugés ou le souci de leurs seuls intérêts personnels. Qu'il se forme, en France, des secrétariats, centres de propagande désintéressée, foyers largement ouverts où tes bonna»

Mme de Kerguellen a fait l'effort de venir la voir, envoyée évidemment par sou Ûls et elle s est montrée aussi aimable quo peut letre une femme dont le cœur s est dessuché dans un orgueil inassouvi et une ambition déçuo.

De son côté Mlle de Perhoël, s'est montrée charmante, comme elle sait si bien le faire quand ello veut et la visite s'est bien passée. Mais demain, qu'amvera-t-il ï.

Kermor, 17 juin 188.

Ah 1 ce qui est arrivé 1.

En entrant de très bonne heure chez ma tante, je fus agréablement surpris© de la trouver déjà tout habillée, fraîche, reposée, plus jolie que jamais et désirant que je l'accompagne dans une petite promenade solitaire pour achever de se calmer, disaitelle, avant de reparaître devant tous les hôtes du château, puisqu'il le fallait absolument.

Quelque bizarre que me parût son idée, je ne pouvais refuser, et nous allions sortir presque en cachette, sans avoir rencontré personne, lorsque Mme de Kermor, rentrant du jardin, se trouva sur notre passage. Ah ah I belles fugitives, (lit-elle en riant, peut-on vous demander où vous ailes comme cela?.

Ma tante le lui expliqua sans détour. Elle secoua la tête comme on fait avec un enfant malade qui veut des choses déraisonnables, mais qu'on n'ose pas contrarier et ajouta

Allons, soit! Mais si vous allez du côté de la mer, ne vous aventurez pas trop loin et soyez prudentes. N'oubliez pas aussi qu'on compte sur vous pour le déjeuner de midi.

Gaies comme des écolière3 en vacances,

I volontés Inhabiles trouveront lumière, réconfort et aide efficace. Que le public catholique pranne au sérieux la tentative de vulgarisation inaugurée par les Semaines sociales de Lyon, Orléans et Dijon.

Enfin, dos actes, des actes L'effort verbal ne tient pis lieu de l'acte qui demande de la peine, qui exige la contact d'homme à homme, qui entraîne des responsabilités matérielles. La déclaration sociale faite devant un auditoire populaire peut signifier que l'on sacrifie à une nécessité du moment, quo l'on tient compte, pour les besoins d'une politique ou d'une popularité, d'un préjuge courant mais appuyée par des procédas qui s'harmonisent avec elle, réalisée dans des œuvras tangibles, elle prendra une force invinciblement convaincante. L'acte est révélateur, c'est lui qui témoigne de notre désintéressement etde notre esprit. Et la foule réser-veses sympathies et sa confiance aux seuls aotes pleinement désintéressés.

M. Goura*

LES CONGRÈS L'ENSEIGNEMENT COLONIAL Le Congrès de l'Enseignement colonial, organisé par Ta mission laïque, s'est ouvert hier à l'Exposition coloniale de Marseille. Assistaient à cette séance MM. Bordenave, secrétaire général, représentant le préfet Ponsinet, directeur du service colonial, représentant le ministre des colonies; Montus, inspecteur général de l'enseignement technique; Marcel Chariot, représentant les ministres des Affaires étrangères et de l'Instruction publique; docteur Haeekel commissaire-adjoint de l'Exposition coloniale. Une conférence a été faito par M. Mattre, professeur à l'Ecole d'Extrême-Orient, sur l'organisation de l'enseignement en Indo-Chine. LE CROIT INTERNATIONAL

A Gand, l'Institut de droit international a discuté le régime à appliquer aux aérostats et il la télégraphie sans fil. Voici le texte des articles qui ont été votés

1" L'air est libre. Les Etats n'ont sur lui, en temps de paix et en temps de guerre, que les droits nécessaires a leur conservation; A delaut de dispositions spéciales les règles applicables à la correspondance télégraphique ordinaire le soat & la correspondance télégraphique sans fil;

8» Chaque Etat la faculté, dans la mesure nécessaire à sa sécurité, de s'opposer, au-dessus de son territoire et de ses eaux territoriales et aussi haut qu'il sera utile, au passage d'ondes hertziennes, que celles-ci soient émises par un appareil d'Etat ou par un appareil prive, placé à terre, a bord d'un navire ou d'un ballon; 4* En cas dinterdiction de la correspondance par télégraphie sans fil, le gouvernement devra aviser iinmédiaiemeat de la défense qu'il édicté es autres gouvernements.

1 ̃*

LANCEMENT

DE TROIS GRANDS NAVIRES ANGLAIS Par une singulière coïncidonce, trois grands navires anglais, les plus puissants de leur type, ont été lancés la W septembre.

La Shannon, qui a été lancé à Chatham, est le plus puissant et le plus rapide croiseur protégé qui ait jamais été vu sur les mers. L'Adriatie, lancé à Belfast, est le plus grand dos navires de la White Star Compagnie, et enfln le Maurctania, lancé sur la Tyne, est le plus grand et le plus rapide vaisseau que le monde ait jamais produit.

Le trait distinctif du Mauretania est l'emploi de la turbine à la place des machines à mouvement alternatif, ce qui n'avait jamais encore été fait pour des navires de dimensions si considérables.

M. ROOSEYELT ET » i m DE L'ORTHOGRAPH E

M. ROOSEYELT ET U REFORME DE L'ORTBOGHIPH E La Commission des administrations civiles annonce qu'elle a l'intention d'adhérer a l'Injonction de M. Eoosavelt relativement à la simplification de l'orthographe. Elle appliquera cette réforme dans toutes ses communications officielles, mais elle n'exigera pas encore pour le moment que les candidats aux examens se conforment aux règles nouvelles, attendu que ce procédé serait injuste a leur égard. Cependant ils auront la faculté de choisir entre l'ancienne méthode et la nouvelle.

«». 8 ne

LWËREDR D'AUTRICHE EST MALADE Le séjour de l'empereur a Ischl ne lui a pas été favorable, car la pluie empêcha toute promenade à pied.

Depuis son arrivée à Schœnbrunn, FrançoisJoseph ne quitte pas ses appartements. Il reçoit tous les jours la visite de son médecin, mais continua a se lever de bonne heure et à s'occuper de ses atïaires.

Le catarrhe dont il souffre persiste, bien que l'empereur soit un pou mieux.

Il n'ira pas à Hotourg et les audiences générales sont suspendues temporairement.

i ~-ro

LA TÉLÉGRAPHIE SANS FIL Le croiseur Mûnchen vient d'effectuer de très intéressantes expériences de télégraphie sans fil à longue portée dans la mer du Nord pour se relier avec la station de Norddeich,

près d'Emden.

Ayantquitté Kiel le 17 septembre, le croiseur se dirigea vers le nord en télégraphiant avoo Norddeich. Il devait aller ainsi jusqu'à Tromsoe, mais ses antennes ne se trouvèrent pas assez élevées pour assurer las transmissions entre ces deux points qui sa trouvent à 11)03 kilomètres l'un de l'autre.

Par contre, il a pu nettement communiquer de Drontheim a Tromsoe, c'est-à-dira sur une e portée de 1100 kilomètres. La Vineta. qui est pourvus d'appareils plus puissants que le Mûnchen, va partir pour recommencer les mêmes expériences. La Vineta est pourvue d'antennes atteignant une hauteur de 00 mètres au-dsssus deli mer. On espère donc pouvoir catte fois 'T'Spa.ssar la portée obtenue par le Munchen.

nous nous dirigeons vers la plage, ma compagne désirant voir les fameux rochers de Penmarok et de Tréguennecoù nous sommes allés l'autre jour.

Chemin faisant, appuyée sur mon bras, elle me racontait les menus incidents survenus en mon absence, toutes ses courses nécessitées par notre prochaine installation & la Feuillée et surtout le vide insupportable causé par mon départ. Il parait que si elle n'avait craint de nous sembler trop exigeante et ridicule, elle m'aurait, dès le lendemain, écrit de revenir. Mais elle s'est effotvée de patienter tant qu'olle a pu; méditant tic venir surprendre toute la famille, et pour augmenter l'étonnement général, l'idée lui ost venue de se commonder une belle toilette comme elle en portaitaulrefois. a3n de nous apparaître complètement transformée. Elle disait tout cela avec un entrain dont je ne l'aurais jamais soupçonnée, si bien que, dans ma joie d'avoir perdu ma tanto Croquemitaine et d'en retrouver une autre si charmante, nous allions toujours plus loin, sans nous enrendrecompte. Déjà la plage s'étendait devant nous, complètement déserte, et la mer, très basse 4 celte heure, laissait à découvert ces terribles écueils dont les croupes serrées et noirâtres ressemblent & un troupeau de bêtes sauvages et monstrueuses.

Isolé des autres, un petit groupe de rochers élevés seulement de quelques mètres nous offrait son sommet des sièges variés sinon très confortables, que nous atteigntmes au moyen d'un escalier naturel et où nous pouvions nous reposer un instant tout en regardant la mer de loin.

Peu à peu, une invincible torpeur nous envahit. Il faisait une chaleur très lourde, le temps se mettait ô. l'orage, le grand air

Kâtholïkentâg j

LE CONGRÈS GÉNÉRAL DE FRIBOURG Les catholiques suisses sont enthousiastes de leur %> Congrès général, Katholikenlag. Toutes leurs espérances ont été dépassées». Le nombre des congressistes, l'importance du grand cortège, l'élan des discours, tout respira un merveilleux entrain.

Sur toutes les lignes, les chemins de fer avaient organisé des trains spéciaux, car les voitures supplémentaires ont été insuffisantes. Hier encore, on donnait le chiffre déjà beau de 15000 congressistes. Mais la réalité a été plus belle encore. Ainsi, au cortège solennel; il n'y avait pas moins de 25 000 participants, dont 15000 hommes pour le moins.

Splendide manifestation nationale et religieuse que ce cortège.

A 2 h. 1/2, l'immense caravane s'ébranle au bruit du canon et accents des musiques. En tête s'écoulent en ondes rythmées les groupes d'étudiants aux casquettes écartâtes et orange. Puis dédient les Comités et autorités, poitrines constellées de rosettes, rubans et franges or ou argent, l'officielle phalange des représantants des autorités exécutives et judiciaires, aveo les huissiers au grand manteau armorié, la délégation communale et paroissiale, le corps universitaire et académique, accompagnés par la musique de Landwerhr.

Un page aux couleurs suisses porte la bannière fédérale devant le Comité oentral. Voici maintenant, dit la Liberté de Fribourg, les groupes des cantons, précédés chacun d'un charmant banneret portant le drapeau aux cou- leurs cantonales.

Ce sont d'abord, d'après sa disparition les canton s de la Suisse primitive; Uri. avec son héraldique taureau Schwyz, qui a donné son nom et ses armes à la Suisse Unlerwald, avec son héraut coiffé du symbole cantonal, avec son landamann, ses députés, suivis des patres aux blouses brodées Lucrne. avec l'azur et l'hermine de son blason qui se dessine dans le costume de son groupe historique, longue colonne entrecoupée par les musiques de Hochdorf et Escholzmatt; deux superbes sapeurs au formidable bonnet à poils ouvrent la marche de ce cortège lucernois.

Viennent ensuite Zurich, Glaris, Berne, dont le défilé s'ouvre par un groupe de grenadiers du xvm* siècle et de fifres jouant la marche de Berne: le Jura, précédé de ta musique de Porrentruy Soleure, brave colonne en tête de laquelle marchent des seigneurs moyena;6ux au manteau de velours: Bdle, avec ses célèbres tambours. Schaffhouse, Appenzell, Thurgovie, Grisons nous montrent la Suisse orientale accourue nombreuse, malgré la distance, Tessin prend aussi une bonne place dans ce concert helvétique, ainsi que l'Argovie. Les confédérés de Vaud sont précédés d'un groupe de vignerons, portant ta grappe traditionnelle. Puis t'imposante colonne du Valais s'avance avec son original peloton de guides'et sa flamboyante forêt de drapeaux. Voici enfin Neuchdtel, phalange de 800 braves, précédée aussi d'un groupe costumé, et Genève, avec son arrière-garde de cyclistes. Le cortège de ces quatre cantons romands est précédé de la musique italienne.

Le défilé des confédérés est clos. C'est le tour do Fribourg. Les masses profondes de la Sarine ouvrent la marche avec un peloton de hallobardiers, qui donnent une vision des temps héroïques. Derrière cette avant-garde, s'avancent les sections et les groupes paroissiaux. Une trentaine do drapeaux flottent sur la colonne interminable.

La Gruyère a fait mieux encore que de ressusciter les soldats contemporains des guerres de Bourgogne: elle est remontée aux Croisades, Voici le comte Guillaume à cheval et son escorte de preux chevaliers avec une suite de braves 1 fantassins portant le bouclier. La croix orne les poitrines de ces défenseurs de la chrétienté partant à la conquête de Jérusalem. Superbe le comte avec sa cuirasse et son manteau seigneurial; le casque-diadème accuse la Qerte de sa physionomie. C'est ensuite lo groupe pastoral des armaillis, dont la voix vigoureuse accompagne l'hymne des croisés, ou entonne les ohansons de la montagne.

Suivent les phalanges paroissiales avec leur forêt de bannières. On remarque ça et la des drapeaux qui sont allés aux vieilles batailles, Tel celui d'Echarlens.

Tandis que la musique de l' Union instrumentale et plusieurs musiques de la campagne guident les colonnes de la Sarine. Ici, dans le dôfllé gruyérien, les musiques de Charmey et de la Tour-de-Trf'me marquent le pas des solides entants des Alpes.

Après Gruyère et ses souvenirs féodaux voici Morat, avec ses arbalétriers du temps de Bubenberg. Le Lac défile nombreux et bien discipliné.

La colonne de la Glane s'avance en lignes serrées derrière la musique de Rumont. On remarque la pittoresque phalange des Jeunes armaillis de Sivlriez, avec la musique villageoise qui joue avec entrain les Bords de la libre Sarine.

Chaque district a sa physionomie particulière, révélation du tempérament de nos diverses provinces. Les légions de la Broye, précédées do la musique la Persévérance d'Estavayer, ont la démarche légère des enfants de la plaine. La crâne ullure du déûlô de la Singine, dont les 2500 participants se répartissent en sept groupas ayant chacun une musique à leur téte, Splendide le groupe costumé qui ouvre la marche, gardes suisses du Vatican et soldats do Neuenegg.

Viennent encore des groupes de vieux suisses, une troupe de petits zouaves, délicieux dans leurs pantalons bouffants et sous leurs bonnets écartâtes.

Mais quelque pittoresque et animée que fftt le défilé des œuvres et des cantons, c'est à la cathédrale, au collège Saint-Michel et à l'assemblée générale des Grandes Places que la manifestation eut !e caractère le plus Imposant «t le plus pratlqu» C'est 'A. quo furent formu-

du matin nous avait grisées, «nfln les émotions et l'insomnie précédentes, tout cela combiné coupa cour; bientôt A notre entretien. Ma tante so laissa gagner par une de ses profondes rêveries, pendant lesquelles l'univers croulant à ses pieds, elle ne s'en apercevrait pas, et moi, après avoir lutté quelque temps, jo finis par m'endormir.

Brusquement, je fus réveillée par un bruitsourd tout près de moi, des cris d'appel 1 et quelque chose de froid qui me mouillait la figure, D'un bond, je fus sur pied, et je crus rêver encore en constatant que la mer, si loin tout A l'heure, nous entourait complètement et, devenue, sous l'influenoe de l'orage alors dans toute sa force, hurlante ot furieuse, menaçait de nous engloutir impitoyablement. Nous nous étions laissé surprendre par la marée montante; déjà la base de notre rocher était immergée, tes vagues nous couvraient d'écume. Ma tante deuout, les cheveux dénoués, ses vêtements trempés que le vent faisait claquer avec rage, semblait une apparition fantastique, et M. de Kerguellon, ruisselant, escaladait en hâte notre piédestal pour nous sauver la vie 1

Au nom du ciel, criait-il, descendez toutes les deux, où 11 va être trop tard I C'était bien sa voix de commandement, cette voix puissante qui devait s'entendre d'un bout à l'autre de son navire et dominer le fracas des tempêtes.

Revenue de ma première stupeur, je me rapprochai de lui avec une joie délirante; mais que se passa-t-il alors dans l'esprit exalté de ma tante placée entre ces deux alternatives ou de périr dans ces flots déchaînés, ou de devoir son salut à cet

lées les revendications et prises des résolution^ qui seront efficaces.

A la cathédrale, M. l'abbé Magnin a éloquemment commenté devant un auditoire, A l'atten. tion visiblement ardente, la récente décision du Saint-Siège sur la communion fréquente. M. Pestalozzi Pfyffer. président central de l'A* sociation catholique suisse, a revendiqué. en termes très nobles et d'un ton modéré, le* droits des catholiques suisses et <c la pleine et réelle indépendance du Pape »,

M. Pythen. consailler d'Etat, a rappelé le* vains efforts tentés dans le passé pour anéantit l'antique foi dans l'àmo dos catholiques. M. Fontana, conseiller national, a traité !s, question sociale et exposé la misère de l'ouvrier.

L'enseignement dans le Christ et l'enseignement hors du Christ a été le sujet traité par M. l'abbé Vermod, supérieur du séminaire. M, Répond, colonel, a lu une ferme et jaridique ptotestation contre la suppression imposée aux six Sociétés d'ouvrières catholiques: des subsides légaux que le gouvernement fé» dôrat avait votés pour l'enseignement professionnel féminin.

La journée s'est terminée au grand hall dt' collège, où divers toasts ont été portés et ôû les musiques et les gymnastes de divers^ Sociétés ont eu le plus brillant succès. V

» i

Catholiques anglais

et catholiques français

La conférence catholique qui a lieu chaqut année, sous les auspices de la « Roman GutholioTruth Society », inauguré hier soir ses débats à Brighton.

L'archevêque de Westminster, en prononçant le discours d'ouverture, a fait allusion au conflit actuel entre l'Eglise et l'Etat en France.

L'archevêque, après avoir parlé des tiens étroits qui unissent depuis des siècles les catholiques français et anglais, a déclaré que personne n'a plus le droit que les catholiques anglais de se féliciter de l'entento cordiale entre l'Angleterre et la France. A l'heure actuelle, a-t-il dit, un conflit s'est élevé en France entre l'Eglise et le ministèra au pouvoir. La troisième République française existe depuis trente-cinq ans. Pendant au moins vingt-cinq ans de cette période, les ministères successifs qui ont gouverné en France ont été animés de l'esprit antichrétien et du désir do bannir de la vie publique le nom de Dieu et les principes du christianisme. Les Ordres retigieux et les Congrégations se sont attiré la colère de divers ministères français, non pas pour ce motif que les institutions seraient inca« pables ou auraient commis (les crimes, mais bien uniquement parce qu'elles exerçaient una Influence puissante dans l'Eglise catholique et, partant, dans la défense du christianisme. De toutes les façons, saur dans l'etl'usion de sang. les religieux et tes religieuses de France ont été en proie à un traitement simplement inhumain.

Blâmant l'abrogation du Concordat, le prélat ajoute

En France, où la majorité du peuple ne prend aucun intérêt à la politique, où les plus hautes carrières politiques sont considérées, sous les présentes conditions, comme indignes de tout homme honorable et probe, où le gouvernement est si centralise que les élections peuvent être ellecttvement contrôlées, où la secret du scru« tin est souvent douteux, où les fonctionnaires de l'Etat doivent souvent sacrifier, leur conscience, où l'on est espionné par ses supérieurs, on ne pejt considérer la Chambre des députés comma représentant l'opinion de la grande nation française.

L'archevêque proposa alors un message de sympathie au cardinal Richard pour les catholiques français et d'hommage à Pie X. Le duc do Norfolk dit ensuite que les yeux de l'assemblée sont dirigés vers cette partie du monde où l'Eglise lutte contre les ennemis de la religion et de la vérité.

-de

LE CONGRES SOCIALISTE A W&NNHE1M Le Congrès annuel du parti socialiste allemand qui a été ouvert dimanche à Ma nnheim. en présence de 7000 personnes, par un discours du députa Bebel, a tenu hier matin une séance plénière dans la salle du théâtre Appolo. Parmi les assistants se trouvait la célèbre agitatrice Rosa Luxembourg, qui revient de Pologne. Le député berlinois Stadtgen, tout ému de la revoir, lui donna fraternellement l'accolade.

Le citoyen Rappoport a pris la parole au nom du parti socialiste unifié de France.

Il a déclare que le parti socialiste de France avait un rude combat à mener contre la fausse démocratie. En termes violents, il s'est élevé contre M. Clemenceau qui, lors des événements de Courrières, envoya des troupes contre les grévistes. Puis il ajouta:

« La France sacrifie sa fortune et son honneur pour sauver le tsar; le prolétariat de France demandera compte au gouvernement de sa conduite. »

Le citoyen Rotter, délégué du parti terroriste rnsso-polonais. a défendu ensuite, dans un discours fort applaudi, la politique de son parti. La citoyenne Balabanolf aremercié les camarades allemands de l'appui matériel et moral qu'Us apportent aux révolutionnaires russes. Puis lu Congrès s'est occupé de la situation financière du parti.

Dans la séance de l'après-midi, le député Bebel a proposé au Congrès une résolution concernant ta grève générale politique. Deux précautions valent mieux qu'une: aussi, pour être certain de boire de l'eau de Vichy-Etat, dont les qualités ne sont plus à vanter, exigez toujours l'une des sources, si connues et si populaires, des Célestins, de la Grande-Grille ou de l'Hôpital. Assurez-vous de plus que l'étiquette porte bien le nom de la source réclamée et que sur le goulot de la bouteille se trouve bien le disque bleu VioKy-Etat

homme de cœur, je n'en sais rien, mais elle ne bougea pas et répondit très animée Mon ami, sauvez cette enfant et taissezmoi Ma vie s'achève, la sienne commence, entre nous deux n'hésitez pas. Môme pour des gens doués de l'ouïe la plus fine, U était difficile de s'entendre au milieu du bruit épouvantable du tonnerri et de l'océan; mais la figure de Mlle d% Perrhoël était si expressive, ses gestes si éloquents, que le marquis comprit merveilleusement le sens de ses paroles, et avec une grande énergie H répliqua

Jocelynde, c'est de démence Ne nous faites pat trop perdre un temps si précieux! Appuyez-vous sur moi l'une et l'autre pour descendre de ces roches glissantes et ne craignez rien Nous allon? avoir de l'eau jusqu'aux genoux, mais nous pouvons encore gagner la plage.

fille secoua la tête, inébranlable

Olivier, si vous avez encore quelqut pitié, abandonnez-moi à ma destinée. Je n'ai plus le courage de souffrir. Pardonnez-moi, mon ami. et fuyez avec cette cher»

petite

Je croyais que vous étiez chrétienne, dit M. de Kerguellen avec une sévérité dont je ne l'aurais pu cru capable

Elle se cabra, piquée au vif.

Qui vous permet d'en douter, ût-elle, son ancien orgueil soudain réveillé. Mais votre attitude et vos paroles, il me semble Est-ce que, par hasard, vou/: seriez venue ici dans ie but secret d'en finir uvoc la vie?

(A suivre.)

Mathildb Durons.

(Droits «ï« .traduction \tt Oe reproduction

rèservesj


I TRAVERUA RUSSIE Un ami nous écrit

Depuis deux mois, je chemine à travers J'immense empire. Voici quelques impressions de voyage en style télégraphique Bien oubliée, la Douma dont le renvoi s'est fait, en somme, sans secousse. C'est que pour tenter une révolution il n'y a aucune antre organisation quecelle desCômités terroristes. Etceux-ci commencent fatiguer vivement tout le monde, même les partisans les plus acharnés de changement. On doit d'ailleurs reconnaître que leurs coups d'audace tiennent parfois du prodige, et il leur faut, pour en monter la trame, toute la féconde imagination du slave: Le plus fàcheux en cela, c'est que tout apache tend à se donner la haute mission du SÙCiÛl-ter'•oriste et, au nom des principes, a forcer ?x-abi™upto le premier mnocent venu de choisir entre labombe et l'abandon du portemonnaie.

Il me semble qu'en général on réprouve Jwaueoup plus ces sinistres attentats que l'année derniere. On se fatigue de tout. Pendant une longue nuit, sur le Dniepr, mon compagnon de cabine, un jeune colonel, m'expliquait avec un ilegme remarquable, qu'on ne sortira de l'impasse qu'à zoupsiienagaïlia. Brutalité contre brutalité. Mais t'armée est-elle sûre1? '1

Dans la très grande majorité, oui. Tous 'es officiers jusqu'au grade de capitaine sont très attachés à la couronne. Quant aux soliats, ils doivent obéir. Ils sont, il est vrai, très travaillés par les meneurs, et les actes j'insubordination abondent dans les régiments de l'artillerie et du génie.

Les tracts clandestins sont, en effet, jetés à profusion..l'ai vu dans un village comment on lançait dans un petit tube de nombreux exemplaires du manifeste de Viborg impri- mes sur papier pelure. Au passage du train, ouvriers et paysans tendent les mains, récla- mant des gazettes (journaux). Ils veulent savoir ce qui se passe, même s'ils ne doivent "ion y comprendre. Ils trouvent que la Douma n'a rien su faire, naïfs enfants qui croyaient qu'on change en quelques semaines lois, régime, constitution.

Dans ce sourd malaise les gens simples, pour se montrer dans le mouvement, se contentent de faire parfois la mauvaise tête devant leur travail, attendant des réformes sur les maintes difficultés qui les touchent de près, par exemple qu'on change les régisseurs du propriétaire ou qu'on ne coupe plus la queue des chevaux du paysan surpris en pâturage prohibé. etc. On est loin de la politique transcendante.

Un soir, chez un grand propriétaire, je vis flamber superbement l'immense tas de gerbes fraîchement amassées.

Cette fois, dis je, c'est bien la révolution, la jacquerie.

Grave erreur, me dit M. X., c'est un simple tour joue au gérant par les paysans. Ils pense it qu'après cela il sera renvoyé pour son manque de vigilance. Nous nous garderons bien de nous plaindre. cela reviendrait trop cher et ne profiterait qu'au département de la justice.

o–

J'ai vu de très près le paysan russe, en pÈssieurs provinces. Ce qui te tue, à son msu môme, c'est une pratique invétérée du collectivisme..

Il n'y a pas pour lui, on le sait, de propriété individuelle. Au temps du servage, le propriétaire répartissait annuellement à ses paysans une portion de terre suffisante à leurs besoins. La libération accomplie il y a quarante-cinq ans consista à donner en »ropro ces mêmes terres aux paysans contre un léger remboursement à faire chaque Minée et auquel Nicolas II a mis fln l'an dernier. Mais ces biens restaient communaux. Chaque famille alors existante reçut Bon une portion déterminée de terrain, mais un titre nominal, un numéro, qui marque ce qui lui revient dans la répartition de cette terre commune, qui se fait assez fréquemment, parfois chaque annéa. Le village russe vit ainsi absolument comme la tribu des Arabes nomades qui se partagent pour quelques mois la terre où, d'aventure, ils pressent leurs tentes. Mais pas plus que i' Arabe, le Russe ne s'attache à un sol qui a'est pas lo sien.

Or, depuis 1861, les mêmes répartitions, 'es mômes numéros de distribution subsistent. Mais Dieu sût si les titulaires ont change par la multiplication des familles et maintes autres circonstances. Des situations *brt compliquées ont engendré la misère qui règne dans 21 provinces et plus de 140 districts.

Pour beaucoup l'absence de térrain, pour tous l'absence du souci de la propriété personnelle empêche toute prospérité. Le paysan, déjà très insoucieux par tempérament, ne saurait s'attacher au sol et le Aiettre en valeur. Jadis, il donnait gratis au propriétaire une partie de la semaine. Il la ilonne encore, mais contre rétribution. Et ce jain est le meilleur de son avoir.

Dans ces conditions, pour améliorer son sort, il ne suffirait pas d'une simple augmentation et d'une répartition nouvelle de ̃a terre commune. Les projets ébauchés en ee sens et fondés sur l'expropriation étaient moins une réforme sérieuse qu'une réclame électorale. On ne fera rien de définitif sans établir lo vrai droit de propriété dont, jusqu'à présent, le paysan n'a même pas la notion. Voilà de quoi édifier nos bons collectivistes.

Dans un district de Volynie, plusieurs villages se sont distribués eux-mêmes leurs terres d'une façon équitable et salutaire. C'est une heureuse innovation en marge de la loi, mais toutes les libertés sont possibles j sous la toute-puissance de la bureaucratie moyennant roubles et protection. J'ai vu en Podolie un simple conseiller à un zemstvo de district (Conseil d'arrondissement) modiiler à lui seul toute la loi sur la elassifica- iion. la construction et l'entretien des routes. De ces trois points, le premier seul |

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existait: la classification des voies; notre conseiller l'abolit comme pratiquement inutile, et il essaya de réaliser les deux autres, la construction et l'entretien, sur un plan de son choix avec approbation du ministère des voies et communications.

Je crois que les premières et les meilleures réformes seront celles que tenteraient les initiatives des Conseils provinciaux quand on y trouvera chose rare en Russie un homme aui aura la naïveté de s'occuper de la chose publique. Les questions sont souvent si complexes qu'avec 500 députés et une douzaine de ministres, on passera de longues années avant de trouver des solutions applicables à l'ensemble de l'empire.

o–

A Kiev, la Jérusalem russe, au moment où je braquais mon kodak sur le monument du Baptême de la Russie, je m'entendis crier Mauvaise lumière. Monsieur.

Ce mot partait de la jeune tête blonde d'un gros industriel russo-allemand qui se mit aussitôt en confidences.

-La crise politiqué n'est rien en Russie, c'est la crise économique qui devrait effrayer. Nous ne produisons plus rien, absolument rien.

Pour cause de grèves.

-Non, ou du moins très peu. Les capitaux sont retirés. Ils émigrent. Les usines se ferment. Le commerce intérieurne compte plus. L'étranger importait déjà beaucoup en Russie. Désormais, nous devrons tout lui demander. Vous êtes Français, Monsieur. Nous avions précisément hier, à Kiev, votre ambassadeur, M. Bompard. Il venait de visiter les mines françaises des provinces du Sud, qui ont été inondées parce que les ouvriers chargés d'épuiser l'eau se sont mis en grève. Voilà des échos recueillis en courant. Dans l'express d'Odessa à Pétersbourg, je me trouve avec un jeune et brillant officier de marine d'origine française. Il va à Pétersbourg raconter au ministère l'histoire d'une grève très mouvementée survenue à son bord. En attendant, son équipage le précède à Arkangel, poste choisi sans doute pour refroidir les têtes surchauffées. Le commandement devient impossible dans la marine, me dit-il.- Sur les paquebots marchands, les matelots ayant obtenu la journée de huit heures avec supplément de paye pour tout travail surérogatoire ils ilânent consciencieusement pendant les huit heures, mais travaillent très volontiers. le reste du temps.

Je fais une station à Vilna, ville où les écoles secondaires se aa'tiplient. On en compte cette année 16 pour jeunes filles. Pas mal pour une ville de 210000 habitants. On ouvre les cours en ce moment. Or, ce même jour, on vient d'arrêter une douzaine de gamins, réunis sous la présidence d'un étudiant de Moscou. D'après les papiers saisis, ils étaient délégués par les camarades pour recommencer dans les écoles le « chahut » de l'an passé et montrer ainsi leur solidarité avec l'œuvre de la révolution. Ceux-là feraient mieux de ne pas perdre leur temps et l'argent de leurs parents à user les bancs où ils s'éternisent d'une façon qui fait sourire.

Partout il y a plus de crainte que d'agitation réelle. To»it le monde est en l'air, ceux des villes vont se cacher à la campagne, ceux de la campagne se réfugient dans les villes. A Vilna on me dit que plus de 1000 familles sont ainsi arrivées, parce que c'est une ville tranquille, en tant que centre important des meneurs bandistes et terroristes. Or, ces gens n'aiment pas à opérer trop près d'eux. Berlin regorge de Russes. Dans les trains, impossib'e de trouver place à moins de passer comme moi, toute une nuit, dans le fllet d'un wagon de 4e classe où cela sentait épouvantablement le « juif ». Et, remarquez bien, qu'avec tout cela, je suis à peu près convaincu que rien n'arrivera, hormis l'envoi de stupides bombes destinées à broyer quelques innocents.

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Morts d'hier

M. Jules Boullaire ancien magistrat, 66 ans, à Jouy (Marne). Le duc de Fit$james, jS ans, au château de Mont Justin (Basses-Alpes). Il avait joué rdn rôle important dans le mouvement sportif. M. O"Day, associé du milliardaire américain Rockfeller, 62 ans, à Pontaillac-Royan. Le viceamiral baron Corsi, ancien ministre 'de la Marine italienne, 68 ans, au Voniero, près de Naples.

La vendange en Champagne C'est avec l'espoir d'une bonne récolte qu'on Jait la cueillette.

hne entrevue qui aura lieu très prochainement entre une délégation de vignerons et les principaux négociants réglera le cours des vins.

A une réunion de la Fédération des vignerons, à laquelle assistaient 5o délégués, il a été arrêté qu' une délégation irait trouver les ministres, les députés et sénateurs du département, pour obtenir qu'on mette en vigueur, pour le mois de février,

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MtlaSotléU de Public];» RtUtntcie, »,pL la Bourse Jérlt. Ut-lf

Croquis de LEMOT

Attention donc il va nous envoyer sur les rochers! et mon gouvernail qui ae va plusl

-Mes avirons non plus ne valent rien; et par-dessus le marché je ne sais pas m'en servir.

la loi empêchant l'introduction des vins étrangers en Champagne.

Dans la montagne d'Avide, Cramant, par exemple, une partie de la récolte a été retenue. A Grauves, tout a été retenu par les maisons de Reims, d'Epernay et dAy.

~N 4b

EN" 1\I.E:FI.

Lorient. Les croiseurs français ChasselOitp-Laubat et Lavoisier sont partis de SaintJean-de-Terre-Neuve, dimanche, pour L»rient, après avoir achevé leur service de surveillance des pêcheries pendant la saison d'été. Marseille. Le croiseur espagnol Carlos-V est parti hier, faisant route vers l'Espagne. A son départ, le croiseur a salué la terre de 21 coups de canon. Les batteries de la côte ont répondu coup pour coup au croiseur espagnol.

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Classe EjonÉs X>3ÉIX*u9LZl.>JL'iyiVCSfI3NTTF0 Finistère. Le feu dans les bois du châteaa de Ker-Stears. De notre correspondant de Brest

Un incendie s'est déclaré hier lundi dans les bois du château de Ker-Stears. justement célèbre par la fameuse histoire de la bague volée.

Des étincelles du chemin de fer ou de l'usine de produits chimiques de Saint-Marc, on ne sait au juste, ont communique, vers 3 heures de l'après-midi, le feu à des ronces et broussailles, sur une longueur de plusieurs

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lésuiteséc, prof. de gram. litt., se, phil., accept. précept. j. enf. Ecr. 514, Paris, 3, rue Bayard. Prêtre ay.ilninréçept. ap. suce. bacc. dem. nouv. empl. France ou etr. Ec. 5i7, Paris, 3, r. Bayard. hom. 5 a. préc. ay. ens. av. b. succès, exc. J. rec. d. préceptor. Ecr. 584, 3, r. Bayard. Paris. G0URS"ËT~IWSTITÏÏT10/tS

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kilomètres. Les pins très secs ont été un élément tout préparé pour l'incendie.

Un coquet pavillon, construit en bois et pierres de taille, contenant un salon à l'orien.tale orné de tentures, tapisseries et meubles do valeur a été complètement détruit.

VersG heures. les pompiers ont pu circonscrire le foyer de l'incendie.

Le comte et la comtesse de Rodellec de Portzic avaient quitté depuis quelques jours le château et étaient rentrés à Paris.

Finistère. Soldat écrasé par an tramway. De notre correspondant

Un artilleur colonial caserné au Minou, Fran» çois Bizien, étant en état d'ivresse, est fc-imbé sous le tramway du Conquet. Il a eu le côté gauche de la figure emportéet est mort quelques instants après l'accident.

Algérie. Pour retrouver des assassins. Le Parquet de Sidi-bel-Abbès a fait procéder à dix nouvelles arrestations d'indigènes sur lesquels pèsent de graves soupçons de culpabilité ou de complicité dans l'assassinat de M. Dubois, inspecteur des forêts et du brigadier Barbier.

L'instruction compte pouvoir jeudi ou vendredi prochain arriver à trouver les assassins. Hérault. Accident de chasse. Bouyssinet, 50 ans, boulanger à Villeneuve-les-Maguelone, ohassait en compagnie do deux amis, près de la propriété de Saint-Baudille, appartenant à Mme Coulouma, lorsqu'une détonation retentit et le malheureux tomba couvert de sang. Son fusil qu'il tenait incliné du côté gauche, venait de partir, et l'infortuné boulanger avait reçu toute la charge à la hauteur dn cœur. Elle lui avait enlevé une grande partie du bras et fait d'autres blessures particulièrement graves.

On croit que le chien du chasseur aura appuyé sa patte sur la gâchette et aura ainsi fait partir le coup.

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Le blessé a été transporté à stm domicile dans un état très grave.

Finistère. Tue à ta chasse. De notre correspondant de Morlaix

En chassant avec quatre jeunes gens sur le territoire de Plounevezel, M. Théodore Le Penn, 19 ans, dis du conseiller municipat de Carhaix. a, reçu dans la cuisse la charge du fusil d'un compagnon de chasse. M. Le Hénaff, père, au moment où il franchissait un talus. Une ronce, are-ochant la gâchette du fusil, le lit partir subitement.

Le jeune homme est mort des suites de la blessure.

Haute-Savoie. Vaches empoisonnées. De notre correspondant:

Hier matin, M. Maillet, fermier du comte de Guigné, à Annecy-le- Vieux, constatait que ses huit vaches n'avaient pas de lait.

Le vétérinaire apiielé a conclu à une indisposition passagère. Une médication administrée resta sans effet, car le soir même trois vaches périssaient, cinq autres n'allaient guère mieux.

L'autopsie a révélé un empoisonnement dû au mélange avec 1'e.voine de bouts !de liège et d'une petite graine indéterminée, infusée dans du sublimé caustique.

Les huit vaches sont estimées à plus de 4000 francs. La gendarmerie recherche activement les auteurs de cet acte malveillant.

-cow

FAITS DIVERS DE PARTOUT Un incendie a détruit compiôtemont la scierie mécanique de Sliré (Indre-et-Loire). Les dégâts dépassent 100 000 francs.

On a trouvé étendu sans vie sur la voie en gare de Fiers le corps d'un employé du chemin de fer, ïves Mouriec, 25 ans, et marié du mois de juin dernier. On suppose qu'il a dû être heurté par un wagon lancé sur la voie pendant la manœuvre.

Un incendie a éolaté dans les landes et les bois du camp d> Meucon (Morbihan). Il n'a pas fallu moins de 500 hommes de troupe, pour arriver, à 7 heures, hier matin, à faire la part du feu.

La locomotive d'un train de chemin de fer départemental qui va de Plouay à Lorient, a tamponné au passage a niveau de La Villeneuve, près de Lorient. Mme Barbe Lemestre, demeurant rue Bellefontaine, à Lorient. La victime, grièvement blessée, a été transportée à son domicile.

Une vaste étendue de bois sur la montagne devant Vinca, arrondissement de Prades, est en feu.

A Ohoos (Ardennes), un violent incendie a éclaté à la ferme. chez Borsus. Le bétail est sauvé, les pertes sont de 15 00» francs. On craint qu'il n'y ait eu malveillance. A Novion-Porcien, dans le même département, incendie i m porta nt chez M M. Simon Gennesseaux et Fièvre. Les bâtiments sont brûlés avec le mobilier et les récoltes.

-Pendant la traversée du Djemnah. qui va de Madagascar à Marseille, on a eu à enregistrer le décès de Mme d'Estampes, venant de 111e Maurice.

Deux trains, l'un de voyageurs, l'autre de marchandises, se sont rencontrés hier sur la ligne des Asturies, près de Becerril (Espagne). Six voyageurs ont été légèrement blessés. Le service est interrompu.

On annonce. de Campbellpore (Indes), qu'un bateau passeur qui traversait l'Indus a chaviré et que. sur 200' personnes qu'il transportait, 170 ont été noyées.

CHRONIQUE SPORTIVE

VELOCIPEDIE. Les se jours de Toiiiouse.

La direction du vélodrome du Bazacle, à Toulouse, a organise une épreuve de six jours, à l'instar de celle

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Cette gigantesque épreuve, dont le départ a 6U domné hier soir t 10 heure», ̃ réuni tes équipes §ul vantes

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Comme en Amérique. les coéquipiers se relaieront et, dans le cas d'accident on d abandon de plusieurs coureurs, ceux restant en coursa reformeront des équipes.

voila donc 33 coureurs partis pour couvrir cent quarante-qnatre heures de course sur piste.

C'est une tentative hardie.

<;YMV1*TI<H E. Dans 1rs patronages. De notre correspondant de Vannes

Dimanche soir, à la salle Saint-François, une séance récréative a été donnée par le patronage Saint-François. Une délégation de la Société de gymnastique, les Enfants de Vannes, avait participé au concours d Rome. Aussi, est-ce avec plaisir qu'elle a déploy devant M. l'abbé Barbier, curé de Saini-Patern. qui présidait cette séance, son drapeau qui a été béni par S. S. Pie X. M. Barbier, justement emu des parole. adressées, a répondu par une allocution touchante montrant les sectaires qui veulent déraciner la fot au cœur des enfants, et a réprouvé le respect humain. fléau terrible, et préconisé la liberté, mais sant aucune violence. Ces paroles ont été très applaudies; ensuite, les jeunes artistes ont donné deux gentille» comédies. La musique des ouvriers et apprentis d» Vannes, dirigée par M. l'abbé Couturaud, a rehaussé l'éelat de cette fête.

De notre correspondant de Landerr.eau

Dimanche a eu lieu au patronage Saint-Françoii une fête de gymnastique avec le concours des Gart d'Arvor de Landerneau. de l'Armérieaine de Brest et des Jeunes de Saint-Marc. Le matin s'est donné 1» concours, à midi un déjeuner a réuni tous les jeunes îtens dans la grande salle des fêtes M. le ebanoina Fleury, curé de Landerneaa, et M. Boucher ont prononcé des toasts.

A 1 b. 1/2, tous se sont rendus s h l'église Saint» Thomasi pour les vêpres mis précédés des infatigables petits tambours et clairons du patronage, les gym- nastes ont défilé en ville.

La fêla a suivi pleine de succès et à 5 heures M. con;mandant de Pcrthuis a donné lecture du pat-

marès.

Bo^siTî^ToïaôcrbE paris Paris, le f5 septembre.

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