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Titre : Le Temps

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1927-05-02

Contributeur : Nefftzer, Auguste (1820-1876). Fondateur de la publication. Directeur de publication

Contributeur : Hébrard, Adrien (1833-1914). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34431794k

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34431794k/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 137484

Description : 02 mai 1927

Description : 1927/05/02 (Numéro 23400).

Description : Note : erreur de numérotation.

Description : Collection numérique : BIPFPIG33

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : France-Japon

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k246612z

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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/̃v; basse 2, •̃̃

Nouvelles de l'Etranger. --̃̃

SVou'geffcs du Jour: Académies. Les Baux à loyers ronunçrc faute et industriels. -r^: La .'Vit

économique et sociale.

'Çhro'niquç tMûlrale, Pierre Brisson.

PAGE 3

̃'Faits-divers. Théâtres.. Sports.-

Semaine financière. gAGE, d

PAGE 4

Dernières Nouvelles/ Le Retour de M. Albert Sarrau t. Le ï" mai à Paris et dans les dépar- tement1}. Arrestation de M. Monmousseau. Paris, le 1er mai

BDLLEÏIJMDU JOUR

L'ANGLETERRE ET LES TRADE-UNIONS Le débat qui s'engagera demain à la Chambre des communes sur le pro.jet.de loi relatif aux trade-unions constituera le début d'une grande lutte politique en Angleterre. A droite comme à gauche, on se prépare à la bataille avec une énergie qui crée l'impression que les conservateurs et les travaillistes ont également cpns-=cience qu'il s'agit pour eux d'une partie décisive, dont l'issue'marquera de toute manière !ùa 'grand tournant dans l'évolution politique et sociale du Royaume-Uni. Le parti travailliste est décida à jouer sur .cette question tout son avenir, et le^pài^ conservateur, de son côté, en"fend aller* jusqu'au" bout pour en finir avec .l'agitation' révolutionnaire que les éléments de tiésordre s'efforcent de provoquer et d'entretenir chaque fois que se produit un conflit du ;travail. A un point de. vue général, il y a donc jiu intérêt considérable à suivre attentivement les développements que ne peut manquer de prendre cette question, car il ne saurait être indifférent à l'ensemble du monde occidental que le travaillisme politique, avec ses tendances .nettement socialistes, l'emporte ou soit .vaincu en' Angleterre*.

Si le cabinet Baldwin a présenté un projet qui tend, non pas à ruiner les organisations ouyrièrfes, comme le prétendent ses adversaires, mais à les soustraire à l'influence essentiellement révolutionnaire, c'est parce que la cruelle •expérience faite l'année dernière par la grève 'générale des mineurs a démontré qu'il importe ide réagir efficacement contre les menées dés agitateurs qui veulent se servir des groupements professionnels pour ébranler l'ordre 'constitutionnel et instaurer le régime soi-disant ^prolétarien. La prospérité britannique souffre 'gravement aujourd'hui encore des conséquences de cette grève des mineurs, qui ne put être sontenue pendant sept mois que grâce à l'aide financière des organisations communistes russes. Moscou voyait là un moyen de combattre la puissance britannique sur son propre terrain.: C'est une aventure à laquelle le peuple anglais ne peut plus s'exposer s'il a le souci de sa sécurité et de sa prospérité. Que la tentative de grève, générale d'abord et. là grèi*e"des mi;jxeurs enëuïté lurent 'tleg erreurs tr-agiefljês, au point de vue particulier de la cause ouvrière comme au Point de vue général de l'intérêt du peuple anglais, les leaders travaillistes, qui ne sont pas complètement aveuglés par la passion révolutionnaire et qui ont encore un certain sens des réalités l'ont reconnu euxmêmes. M.'Ramsay_Mac Donald s'est exprimé à ce sujet dans des termes qui expliquent l'hostilité que les éléments avancés de l'« Independent Labour' Party » lui manifestent depuis lors. L'expérience faite a profondément divisé le monde ouvrier et a sérieusement compromis 'l'influence sociale et là puissance matérielle des trade-uriions. Il n'est guère

vraisemblable que celles-ci soient disposées a 1 la recommencer de sitôt, mais travaillistes modérés et avancés, réformistes et révolutionnaires se retrouvent d'accord pour combattre le projet de loi du cabinet Baldwin parce qu'ils y voient un effort pour priver les organisa'tions ouvrières de leurs moyens d'action contre le patronat en leur interdisant de recourir à toute grève de caractère politique et en les obligeant à se maintenir sur le terrain nettement défini de la défense des intérêts professionnels.

Dans un discours qu'il prononça récemment à Colchester. un membre du cabinet Baldwin, sir Laming Worthington-Evans, secrétaire d'Etat de la guerre, a indiqué les trois raisons ̃principale!? qui ont déterminé le gouvernement à proposer un,e modification profonde de la loi •existante sur les. trade-unions la première est qu'il importe de prévenir toute nouvelle tontative de grève. générale; la deuxième est qu'il convient de. mieux garantir la liberté individuelle et la liberté du travail en mettant fin à la pratiqué des « piquets de grève », qui empêchent les ouvriers désireux de travailler de retourner au labeur, et.la troisième est qu'il faut empêcher la contrainte morale qui s'exerce actuellement. sur les trade-unionistes qui refuser t: da payer aux syndicats une contribution cie' caractère purement politique. Les buts du projet sont ainsi nettement définis faire obstacle: à toute grève générale et à toute grève politique garantir efficacement la liberté du travail enlever aux organisations syndicales leur ̃ caractère politique pour leur rendre le caractère qu'ils n'auraient jamais dû perdre de groupements ouvriers constitués uniquement pour un but de défense des intérêts professionnels. Aûn

ds bien marquer que ce projet n'est pas dirige contre les ouvriers, on propose de le compléter par un amendement tendant à interdire de la. part des patrons toute déclaration de « lock out », comme serait interdite toute déclaration de grève générale, mais cette contre-partie ne suffit pas à rassurer les travaillistes. 1

A la grande réunion des comités exécutifs .des trade-unions tenue il y a deux jours à Londres, et à laquelle assistaient plus de 600 délégués, les discours les plus violents ont é!e prononcé? et des orateurs, déclarant que le tràde-unionisme était en grand danger et qu'il ne pouvait «tre' sauvé que par une campagne politique, demandèrent même aux représen- tants des -syndicats- de s'engager par serment à combattre le projet par tous les moyens. Mais lorsqu'il fallut prendre une décision, la proposition dus extrémistes de recourir à une nouvelle gi'èv'o générale fut vivement combattue et elle ne. put -même' être mise aux voix. Cela tend du moins à "prouver que les chefs responsables des groupements ouvriers n'ont pas encore ou- 1 blié la leçon de l'expérience faite l'année deinière et qu'ils entendent résister à la pression

des extrémistes: Le débat a démontré, au su:

des ue iSles,Le déhat a déll10. n. prufondr-

plus, que les Inidc-unionistes sont profoudé.ment divisés sur les méthodes préconisées par les éléments avancés et qu'il y a dans les milisux ouvriers anglais une certaine réaction contre le travaillisme révolutionnaire. La conférence des comités exécutifs des différente-trade-unions s'est donc contentée de voter un g' réiolutiori par laquelle ces comités s'engagent à poursuivre avec la dernière vigueur la campagne contre le' projet de loi afin de déjouer l'attaque contre a les organisations industrielles et. politiques des classes ouvrières et de renverser du pouvoir les auteurs de ce projet ».> On voit l'aspect politique de la campagne qui commence. Si les libéraux, sous la direciion' de M. Lloyd George prennent positt&a aûiicfi Btûiei sur les trade-unions.

bien qu'ils aient condamné formellement la tentative de grève générale de l'an- née ̃ dernière, c'est' uniquement parce qu'ils voient une occasion d'attaquer le cabinet' conservateur. Leur intervention contre le projet ne saurait,, d'ailleurs^ être à'aucun effet Sur-l'issue de la lutte, en raison tle la faiblesse numérique du groupe libéral au Parlement. La majorité conservatrice est maîtresse de la situation à la Chambre des communes, et le gouvernement ne pourrait être mis en échec que par une défaillance de son propre parti.. S'il fait hardiment front à la campagne d'agitation que les travaillistes se proposent d'organiser dans le pays, le succès du cabinet paraît assuré. Toute la question est de savoir si M. Stanley Baldwin, qui songerait, dit-on, à passer le pouvoir à un autre leader conservateur, aura l'énergie nécessaire pour mener à bonne fin la grande tâche qu'il a entreprise et qui constituera l'acte capital de son gouvernement.

DÉPÊCHES TÉLÉGRAPHIQUES

Trêves, 1er mai.

Le conseil de guerre français do Trêves a condamné à dix ans de réclusion deux ouvriers allemands qui avaient dérobé des denrées alimentaires à la coopérative française de la ville. Casablanca, i" mai.

Le croiseur Hejmdal, navire-école de la marine royale danoise, fera escale à Casablanca vers le

oo juin.

On annonce également pour la fin de juin l'escale d'un navïre-école suédois.

New-York, 1" mai.

Le cuirassé Colorado s'est échoué à l'entrée de^ HÉast-River, en se rendant dans les bassins de la marine. On espère pouvoir le renflouer à marée haute. Fairrnont (Virginie), 1" mai. Soixante-quinze mineurs ont été enterrés dans une mine à Evereltsville par une explosion qui a détruit l'entrée principale, tué deux mineurs et blessé quinze autres.

Pékin, 1" mai.

L'avocat américain Charles-James Fox est ar-. ̃. rivé ici, venant de Tien-Tsin, pour assurer la défense de Mme Borodine et d'un certain nombre de sujets russes arrêtés par les autorités chinoises.' Tokio, 1er mal.

Contrairement à l'attente générale, les directeurs de la Banque de Formose ont déclare samedi qu'il est peu probable que la banque rouvre bientôt, en raison du fait qu'une longue enquête est nécessaire.

Tout, croit-on savoir, dépend de la solution que prendra la Diète japonaise, laquelle, semble-t-il, proposera une solution des difficultés actuelles.

LtGLANTlNEjÈT LE MUGUET T

Depuis quelques jours, Paris a repris sa parure printànière. Les feuillages renaissants sont sortis des bourgeons pour mettre aux branches da nos arbres rajeunis une verdure tendre et neuve^Les oiseaux chantent, dans les jardins, parmi les lilas en fleur. Nos rues et nos places publiques sont égayées, dans l'enchantement du renouveau, par l'apparition: rituelle et symbolique de là' jolie1 pîânfe que Liane a'ÊSptïsfca d'un nom latin, et que, chez nous, on appelle, tout simplement, le « muguet des Parisiens ». Les Parisiens ne sauraient se passer de muguet, dès que le calendrier leur a fait connaîtra après lés dernières semaines de la saison morose, l'aDprochedu premier jour de mai. La bonne ville de Paris a coutume, depuis -les premiers temps d'une histoire fertile en événements divers de mêler aux bouquets charmants qu'elle aime à cueillir parmi les floraisons épanouies la blancheur et le parfum du « muguet porte-bonheur ». On ferait une délicieuse anthologie avec les ballades et les romances que les trouvères, chez nos aïeux, ont consacrées a

1. -?- n+ rin fwnr.'i-

cette IJe.UnHte uneureuA yioaagv -«̃ blc augure. Les imagiers d'autrefois empruntaient à sa grâce discrète un ornement pour les. manuscrits précieux qu'ils enluminaient d'or, d'argent et d'azur. Aux âmes éprises des douceurs de la concorde fraternelle, de la paix sociale et du bonheur que désirent, sous le ciel et sur la terre, tous'les êtres vivants, la plus candide fleur du printemps parlàit apparemment de tous les agréables rêves dont s'inspirent depuis qu'il y a des hommes, et qui souffrent, les sociétés apaisées par les tièdes effluves de'la belle sais.-m. Elle parle, encore, sans doute, d espérance et de consolation, aux peuples meurtris par le souvenir de la guerre étrangère, hantes par la crainte de la guerre- civile, puisque nous voyons, dans notre grande cité, une multitude de petits marchands vendre du muguet, en bottes ou en corbeilles, à d'innombrables clients, qui n'ont pas désappris le langage des

fleurs.

Un°botanisle français du siècle dernier, l'excellent Jaume Saint-Hilaire, disciple deT)aubenton et de Jussieu, auteur d'un aimable et docte traité des Plantes de la France, décrites eVpeinles d'après nature, imprimé chez Didot en 1809, a consacré aux louanges du « muguet de mai », .à ses feuilles lancéolées, à ses clo-, chettes et grelots disposés en épi, plusieurs pa-. ges de prose poétique, où il dit notamment qu' « au commencement de mai, les fleurs du, muguet, aussi jolies que d'une odeur suave, obtiennent une place sur le sein des bergères ci ^c,r,= îr, vw.nHnir- des femmes du grand monde »,

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ce qui signifie, évidemment, que le muguet, par l'effet d'une vocation instinctive et d'une sorte de décret nominatif de la Providence, rapproche les conditions sociales et s'oppose, de toute la force de son cœur innocent, aux absurdes et C'-uels'anîagonismes de la « lutte des classes ». L'abbé Delille, poète et jardinier, a chanté en vers alexandrins les fleurs, toutes les fleurs Fleurs charmantes, par vous la nature est plus belle; Dans ses brillants tableaux l'art vous prend pour

Simple présent du cœur, vos dons sont, chaque jour, Offerts par l'amitié, hazardés par l'amour.

Hélas on ne peut pas dire que les églantines rouges, aujourd'hui colportées jusque dans les rues qu'embaume le muguet blanc, par un certain nombre de citoyens soi-disant « conscientset organisés », puissent être considérées comme « offertes par l'amitié » ou « hazardées par l'amour » Elles brillent d'un éclat agressif, sous le ciel dominical, aux boutonnières des plus rç-volulionnaires vestons des communes suburbai-r nes où les « cellules et les « centuries» » du « Bloc ouvrier et paysan », affilié à la IVe Internationale, se forment sous le regard inquisiteur de l' « œil de Moscou ». Les Parisiens ri'ignorent point le sens de cet emblème. Ils se souviennent de l'avoir contemplé, non sans eton1 nement, sur le parcours du boulevard SaintGermain, du boulevard Saint-Michel et de la rue

Soufliot, dans la fameuse journée du 23 novem-

~oufflot, 'da~ns la faineu~;(" dit 23 ~t.

bre 1024, où l'on a vu M. Edouard Herriot, président du conseil, ministre des affaires étrangères M. François Albert, ministre de l'instruction publique, grand-maître de l'Université, et tous les autres membres du gouvernement. d'alors, monter au Panthéon, suivis d'une procession de drapeaux rouges. C'est ainsi que. le. cartel des gauches, de toutes les gauches, a célébré lui-même son apothéose, par un cortège historique, sous les yeux des Parisiens stupéfaits. Aussitôt après les vieilles bandes, un peu. fatiguées, du socialisme (S.F.I.O.), venaient les « jeunes gardes révolutionnaires » du communisme, en colonnes serrées et profondes, marchant au pas accéléré, par rangs et par files, avec acconiDajraemeiit d'une mus.ia.ue fiueniei'e..

[modelt;;

dont la grosse caisse scandait par des coups re-

doublés en cadence les 'couplets de Ylnterna-

'doU.b.I~Sc.n ..cad. cnc.e.l..e,s.couPle.ts de<«.,cazlnibs-

tioïiale, où il n'est question que deV«.,canjmba-

les » et de « balles » pour la « lutte finale » du « g-çnre humain ». A l'intersection du boulevard Saint-Germain et'du boulevard Saint-Michel, j les centuries communistes firent une conversion;, j [ et les. spectateurs de ce défilé se souviehnent d'avoir remarqué la précision toute militaire de ce mouvement où sans doute le camarade Doriot avait apporté une compétence qui lui a valu depuis, paraît-il, un grade dans l'armée du boli chevisme chinois. Les figurants de cette manifestation soviétique, où l'on a pu voir, au passage, entre autres « prolétaires » décorés de i'églanlin'e rouge, un marin au col bleu, étaient généralement très jeunes. L'un d'eux portait au bout d'une perche un écriteau sur lequel chacun pouvait lire ces mots en grosses lettres^: Vive Ici guerre civile par la dictature du prolétariat l 11 n'est pas vraisemblable que, depuis trois ans et demi, ce programme ait été modifié dans le sens de la conciliation. C'est une guerre décla-

rée à la société et, comme l'a dit eloquemment M: Albert Sarraut, un défi à la patrie elle-même. Le gouvernement d'aujourd'hui a pleinement conscience de toutes ses responsabilités. Nous sommes assurés qu'il saura faire tout son devoir.

L'églantine, fleur agreste qui décore au mois de mai les haies des campagnes de France, ne semblait pas vouée à ce destin farouche. Brizeux. l'a chantée, dans une idylle composée sous la douce influence du printemps breton

II allait par les bois, cueillant des églantines Et -de frjais boutons d'or et de blaacb.es épines, Clémence Jsaure, .illustre dame toulousaine, qui ranjma dans sa patrie je goût et l'ainouP' des lettres, comme si elle eût pressenti la prochaine aurore de la Renaissance française, a choisi cette fleur pour symbole de la victoire poétique' en ses Jeux floraux, comme il est dit expressément dans 1' « ode par laquelle M. Bertrand de Roaix gagna l'églantine nouvelle qui fut donnée par dame Clémence, l'an 1498 ». D'où vient que ce symbole de la gaie science est -devenu' l'emblème de la victoire prosaïque du cartel autour des urnes d'un 14 mai déjà lointain?.

Quoi qu'il en soit, il n'y a plus de confusion possible. Il n'y a plus d'illusion à espérer, ni d'excuse à invoquer, ni de faute à commettre, à moins qu'on ne veuille avoir des yeux pour ne point voir et des oreilles pour ne pas entendre. -Les courageuses paroles du ministre de l'intérieur ont dissipé toutes les nuées qui pouvaient cacher la vérité aux regards de ceux qui pensent avec raison qu'il faut maintenir Fordre public par les garanties des libertés légitimes et dans le respect des lois. Le danger est évident, peut-être imminent. S'il plaît au bon peuple de France de respirer en paix le, parfum des muguets du printemps, s'il lui convient de travailler en semaine et de se reposer le dimanche à sa guise, sans être dérangé dans son utile besogne ni troublé dans ses honnêtes amusements, il est intolérable qu'une organisation antisociale, antinationale, visiblement dépendante d'un pouvoir étranger, puisse menacer plus longtemps les biens, la liberté, le labeur des citoyens, et compromettre la sécurité de la nation..Telle est, nous il en

~ibuf~ns ~pas, h pènsee d~itn 'gonvé~'npi~f,'

tiôutoHs: pas, la pensée d'un goûvéj^irié^fc

d'union nationale, qui, par l'exposé de son programme de salut public, se. montre prêt a passer des paroles aux actes.

'♦ x..

BAPTÊME COMMUNISTE Là tradition et les évangiles révolutionnaires exigent que l'on chôme le 1", mai. On chômait autr,efois pour la journée de huit heures; les communistes chôment aujourd'hui pour la révolution chinoise car leur calendrier est inépuj-.sable et leurs prêtres

De quelque nouveau saint chargent- toujours leur prône,

Tout travail est donc interdit règle d'autant plus facile à observer que ce 1er mai tombe un beau dimanche coiffé d'un soleil tout neuf. Seuls peinent les chauffeurs de taxis qui, au lieu de conduire doucement leurs clients et leurs* clientes à Longchamp et au Bois, vont suer dans les meetings où ils avalent d'indigestes discours. Rude besogne aussi pour les orateurs des réunions pu*bliques qui répandent en un jour plus de salive que dans les trois cent soixante-cinq autres de l'année réunis. Jour de travail encore pour les. timbreurs de cartes syndicales qui doivent percevoir en même temps de chaque « gréviste » une cotisation facultative de un franc destinée sans doute- à sauver 'les petits Chinois, que menace croquer, l'ogre capitaliste. ̃ ]

Mais si les discours, la sueur et le timbrage sont autorisés, la propagande écrite ne l'est pas*. Aucun journal révolutionnaire ne devrait paraî|rb, pour donner ainsi le bon exemiple. Mais coiïfment faire alors pour convoquer les « travailleurs » aux manifestations? L'éloquence de M: Sémard, grand-maître communiste, est sans doute magnifique, mais il lui faut tout de même quelque publicité. Elle ne touche qu'un cercle restreint. Le journal était donc indispensable et il con-. venait de trouver un moyen assez ingénieux pour concilier le chômage obligatoire et gratuit et la parution de la feuille orthodoxe du communisme international. ̃̃ Heureusement il est des accommodements avec. le ciel.et môme avec le ciel rouge du bolchevism'e,

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bien que les dieux qui marnient soieno paruuu-j 1 lièrement implacables et cruels. M. Marcel Cachin imagina de supprimer V Humanité, conformément l, aux sacrés canons révolutionnaires. Mais' avec gravité il ajouta « Je te baptise carpe. » Et VHumanité put alors paraître sous le nom de Premier mai, qui est un titre original et char-niftiit.Il suffit de lui donner l'adresse de la Confédération générale du travail unitaire, rue de la Grange -aux-Belles, et de, verser sur la feuille quelques gouttes d'eau bénite moscovite pour achever la transformation. Ainsi les ouvriers du journal communiste auront eu du moins l'illusion de chômer, ce qui est déjà quelque chose. PI F.

*«ffi»_ ̃'

Le Palais de justice i

M. Henri-Robert inaugure une nouvelle çollecf tion, celle des Visages do .Paris ». Que de.j;ol^ Iccïtônsî Les éditeurs deviennent tous des eolleétioïineurs. A celle des « Caractères de ce temps », récemment enrichiè d'un' ingénieux Magistral c|e M. Pierre Bouchardon, qui l'est lui-même 'â^lja cour d'appel, M. le bâtonnier Henri-Robert, avajt déjà donné Y Avocat, ces collections ont. le culte des compétences et le Visage de Paris » qu'il peint aujourd'hui, c'est le Palais de justice, lequel passe pour un. peu rébarbatif,. Mais on sait que M" Henri-Robert gagne tous ses. iprocès, et la lecture de son charmant petit volume dissipera ce préjugé dans la mesure du possible. Pour les profanes, c'est du dehors que le palais est le plus agréable à voir, surtout des quais de- la rivé droite, en face desquels se dressent les tourelles à poivrière de la Conciergerie. M. Henri-Robert n'y contredit pas. « C'est ,du reste, dit-il, la seule façade vraiment' ancienne ». Pourquoi l'architecture a-t-ellè fait si ipeu de progrès ? pourquoi les constructions modenies sont-elles presque toutes laides, ou au moins banales ? Au Palais, il y a une autre délicieuse vieille chose la Sainte Chapelle, mais on n'aperçoit du dehors que sa flèche, et pour en admirer davantage il faut pénétrer dans les cours intérieures, ce qui jette un froid. M. Henriitobeft ne manaue D.as d'.éyoauei: l'écûaue .où.lê

Paîak'étalt la résidence des rois et où Blanche de .Castilïe Icfg^ait- à- la Tour d'Argent « de là, diton, elle, 'appelait' son. fils £aint:Louis à ses devoirs -de roi, lorsque -le matin il' s'attardait trop à ses privilèges d'époux. >» Les gens du moyen âge étaient -plutôt du matin.. Mais dire- que c'est dans ces parages- que se consomment à présent tant de divorces Que d'autres grands souvenirs! 1 Louis XIV et son fouet de chasse « L'Etat, c'est moi » Saint-Simon et la préséance de messieurs les ducs, la revision du procès Calas, l'affaire du collier, le tribunal révolutionnaire.

Somme toute-; et malgré tout, la plupart de ces images du passé ;ne sont pas très gaies. « Chère sentence de mort!.» C'est l'un des noms que donne au vieux magistrat l'un des jeunes gens des Caprices de Marianne. L'appareil de la haute justice ne peut guère éveiller des idées folâtres. Cependant il y a eu des avocats vaudevillistes, et la gaieté est de tradition chez les clercs de la basoche voyez l'opéra-comique de Carré et Messager. Et puis il y a les tribunaux comiques voyez Courteline. Il est-vrai que dans cette sphère plus

modeste il n'y va plus que de la ruine ou ae id prison. Ce n'est .rien, et l'on peut rire à l'aise. M. Henri-Robert fait une description impayable de ces mois de prison qui pleuvent sur des têtes effarées, avec une rapidité plus effarante encore, à l'audience des flagrants délits, et qu'on pourrait faire répandre. par un distributeur automatique. Toutefois il nous rassure un peu; cette étrange feuille de bénéfices a été soigneusement préparée au parquet. Les magistrats sont-bien obligés d'être là, et d'exercer leurs fonctions, en toute occurrence, même dans les cas comme celui qui motiva le mot fameux d'un président « Le tribunal n'y comprend plus rien il, va rendre. son jugement.-» » ̃Maisquelplaisir tous ces .spectateurs bénévoles et simples-badauds éprouvent- ils à voir condamner des malheureux? -v » Bahl cela fait toujours passer une heure ou deux; comme dit Perrin Dandin. Et ce sont les grandes séances de cour d'assises, celles où l'accusé joue sa tête, même s'il n'est pas joueur de nature, quisont de beaucoup les plus courues. C'est une leçon pour les auteurs dramatiques et les directeurs de théâtre, qui n'aiment plus que les comédies légères et les opérettes dansantes le public aime toujours la tragédie et le drame; M. Henri-Robert, qui a si souvent triomphé dans ces grands jours, en donne un tableau saisissant. Ce qui frappe peut-être le plus un esprit philosophique, c'est la façon dont l'intérêt de curiosité est bien ménagé. Le point culminant, celui où le public palpite d'anxiété, c'est le moment où le jury s'est retiré dans la salle des délibérations et où chacun se demande quel va être le verdict, d'où dépend la vie ou la mort de l'accusé. Ainsi, il est impossible de le prévoir! Tandis qu'après un interrogatoire de baccalauréat ou une soutenance de thèse de doctorat, par exemple, tout auditeur sait si le candidat sera reçu ou non, à la cour d'assises, dans une cause autrement grave, la vérité est apparue avec si peu d'évidence que personne ne peut deviner le dénouement! C'est effroyable, quand on y songe, et l'on se demande si le Bridoye de Pantagruel ne faisait pas aussi bien de jouer ses jugements aux dés. P. «S.

̃<>

LE RÈGLEMENT DE LA PAIX

~bnale

Conférence écohoiaîque internationale

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Notre correspondant do Genève nous écrit;; La conférence économique mondiale qui doit se réunir mercredi prochain à Genève comptera certainement parmi les plus grandes manifestations organisées par la Société des nations. Pour bien comprendre la iportée de cette conférence aont la préparation minutieuse, dirigée par M. ineunis, a duré plus d'une année, il. importe de jeter un regard en arrière. L'idée d'examiner en commun les raisons générales du malaise économique actuel est essentiellement française. En 1924 déjà, M. Jouhaux, devant une commission de la Société des nations, demandait, qua l'on examinât les causes économiques des conflits entre les peuples, et que

.1-- _1.nnol~~ a~nn_

I on s enorçat ae aegager ues régie» 8CUC1 al^ *"̃ pres à atténuer les difficultés d'ordre économique aggravées par la guerre. L'année suivante, et olliciellement, cette fois, au nom du gouvernement français, -M. Loucheur, devant la 6" assemblée, ,invitait le conseil de la Société à entrer dans cette voie « Ce sont les causes profondes des guerres qu'il faut chercher. Il ne s'agit pas seulement d3 guérir îa crise ou la maladie lorsqu'elle éclate; le devoir de cette assemblée est d'essayer de prévenir le mal. » Le délégué français traçait une ligne de conduite qui a été suivie, sans défaillance. II montrait que la future conférence ne devait pas tendre- à des conventions internationales. II demandait que l'on aboutît à énoncer un certain nombre de principes, que l'on recherchât une méthode de coopération internationale. «Il faut, disait-il, et c^est là le point le plus important, que, pour certaines branches de production plus fa- ciles à étudier que d'autres, puisse s'établir entre nations, ou plus exactement entre les producteurs de chaque nation, tout un contrôle des conventions qui, en dehors de la conférence même, assureront pour un certain temps 1 équilibre de -la production et de la consommation. » L'assemblée, influencée par les résultats remarquables enregistrés par la Société des nations en Autriche et en Hongrie, se laissa rapidement gasrer à la proposition française dont le projet de résolution fut adopté à l'unanimité. II fut d ailrleurs convenu que la question des dettes entre alliés et celle de l'immigration seraient laissées en dehors du programme.. Le comité préparatoire sous la présidence de M. Theunis s'est aussitôt mis au travail. Compose de 35 mersonnalités appartenant à 21 Etats, il s'est

attaché tout d'abord -à réunir des éléments de documentation avec la collaboration de la chambre de commerce internationale. Un grand nombre de ces documents on en compte plus de' 60 sous forme de mémoires présentent un intérêt considérable,, et leur publication constitue, à elle seule, un résultat des plus précieux. Ce travail si important a été facilité par le concours d'un grand ncmbre d'organisations industrielles de différents pays. Le comité préparatoire, guidé' par la pensée que le programme de la future conférence devait permettre, d'une part une discussion générale des principes caractéristiques de la situation économique mondiale, et d'autre part une discussion plus approfondie des questions spéciales internationales où l'on peut espérer aboutir à des résultats pratiques, a procédé à l'élimination de plusieurs problèmes. Ceux qu'il a retenus sont nombreux et importants. (Le Temps îes a énumérés samedi.)

Le comité préparatoire a enfin fait au conseil des recommandations en ce qui regarde la composition de la conférence économique mondiale. Sur un rapport du délégué de l'Allemagne, M. Strese*mann, présenté au conseil le 9 décembre 1926, lessuggestions du, comité ont été adaptées. Le;S délègues, encore que nommés par leur gouvernement, ne doivent pas être les porte-parole d'une politique officielle; ils ont été choisis en, raison de leurs capacités personnelles, et des dispositions sont prises pour que la conférence, dans son ensemble, présente un juste équilibre des compétences. Seules, les questions de procédure seront décidées à la majorité des voix. Les autres déci- sions ne feront pas l'objet d'un vote. Les résolu- tions devront, autant que possible, être adoptées à l'unanimité, et dans les autres cas- les noms des adversaires en faveur de la résolution en question 'seront mentionnés. Tout enfin a été fait pour réaliser une sorte de consultation générale où les programmes et les doctrines pourront être exposés librement sans que la préoccupation immédiate de transformer les conclusions de la conierenée en engagements internationaux puisse réduire la liberté des discussions. On répond ainsi aux vœux formulés devant la 6' assemblée par la délégation française..

La conférence économique mondiale aborde une tâche difficile et de longue haleine; il est hors de doute'que, cette première étape franchie, d'autres seront nécessaires et qu'ainsi se poursuivra, dans le domaine économique, une œuvre de collaboration continue entre les pays, membres ou non de. la Sfipiéti des nations. M. Jaunis, l'émînent.

homme d'Etat' b'elge,- qui a tant.contribue, à la réussite des travaux du comité préparatoire, la soulignait fortement, dans son discours de clôture « L'œuvre vpaeifleatrioe entreprise par la Société des nations ne se comprendrait pas sans une œuvre parllèle dans le domaine économique, qui, lui est^/ailièur;sr(5t^pa.emërit;Iïé.o(p^dẽ•genSjCçpleB.l encore' que" .le-dôniame politiâue et: le, domaine. économique sont entièrement différents cest ja une erreur profonde et dangereuse, car toute grosse question économique est, par le fait même, une question politique. A l'œuvre de paix politictue et de désarmement doivent correspondre la paix et le désarmement économiques. » Sur la portée même de la conférence, M. Theunis s'est. exprimé avec beaucoup de prudence. Il a rapcpelé notamment que si pendant plusieurs années les conclusions de 'la conférence financière de Bruxelles ont été accueillies plutôt avec méfiance, le bon sens a fini par prévaloir et l'intérêt des recommandations financières est enfin apparu clairement. Il en sera sans aucun doute de même pour la conférence économique. « Ce ne sera peutêtre pas notre génération qui recueillera les fruits de nos efforts, a-t-il dit; mais dans la vie des peuples, quelques années comptent peu. Ceux qui tra-

vaillent pour un îoeai élevé irouveau une iwumpense largement suffisante dans le fait qu'ils out pu apporte? quelques contributions à l'œuvre collective de i'humanité. »

La conférence économique mondiale sera, présidée, on le sait, par M. Theunis; il est probable qu'elle désignera des vice-présidents qui seront de droit présidents des quatre grandes commissions prévues. Selon la procédure déjà appliquée, devant l'assemblée, les questions seront examinées tout d'abord au sein des commissions, puis elles seront rapportées en séance plénière. Déclarations de M. Theunis

Motre* correspondant; par'UouUer à; Bruxelles nous écrit: ;̃'•̃̃̃

Avant da quitter 'Bruxelles samedi pour aller présider la conférence économique, M. Ineunis nous a fait «quelques brèves déclarations, pour rappeler comment se présentent les délibérations qui vont s'ouvrir à Genève.

En septembre 1925, à l'initiative de la délégation française l'assemblée de la Société des nations a invité le conseil examiner l'opportunité de la convocation d'un comité préparatoire à une conférence économique internationale. Ce fut la première décision dont la réunion prochaine est l'aboutissement.

Un comité préparatoire de 37 membres, choisis par la Société des nations en raison de leurs connaissances et de leur expérience, se réunit deux fois, en avril et en novembre 1926..

Sa mission fut précisée de la manière suivante le conseil de la Société des nations le chargea d'assurer la préparation des informations économiques et de la. documentation qui devait servir de base b, la conférence elle-même. Tel fut l'objet des discussions et des études a^ i-> num^ra réitninn rin comité nréoaratoire.

uc ua p.v.

Ensuite, et ceci était plus délicat, il devait présenter un rapport comprenant des propositions précises concernant le programme, la composition, le règlement intérieur et la date de la conférence internationale. Ce rapport fut mis au point en novembre dernier. La Société des nations invita alors tous les pays importants, même non membres de la Société, à désigner des délègues. La conférence comprendra donc les délégués de quelque 40 pays. Des experts pourront les accompagner, et être même autorisés, par la conférence, à participer aux discussions.

Ces délégués et ces experts sont nommés par leurs gouvernements respectifs. A cet effet, la Société des nations prit soin de demander aux divers pays de choisir dans la mesure du possible des représentants des différents intérêts économiques existant sur leur territoire. Elle su réservait de compléter éventuellement U-s lacunes qui auraient pu se produire.

-Ainsi, des .agriculteurs, .industriels, financiers, oũ-̃vWs commerçants et. consommateurs participeront aux discussions qui vont s'ouvrir. Ils y apporteront leuv: expérience et s'exprimeront en toute liberté, car il a été entendu qu'ils ne seraient pas les porte-parole de leurs gouvernements.

Cn connaît l'ordre du jour. Il se compose de deux parties. Tout d'abord, on procédera à une étude générale des différentes tendances économiques que l'on constate dans le monde, à une analyse des causes du désordre actuel dans les relations économiques et la production industrielle.

Ensuite, la conférence, s'attachant aux problèmes plus précis, étudiera les trois grandes subdivisions de l'économie mondiale l'agriculture, le commerce et l'industrie.

Il est inutile d'insister, n'est-ce pas,. sur 1 intérêt que présenteront ces discussions internationales sur la situation du monde en ce qu'elle a de plus passionnant

et vital,

L'ensemble des circonstances paraît favorable pour entreprendre le vaste effort collectif vers une amélioration possible des relations économiques mon-

diales.

Pour la première fois, les représentants de tous les intérêts économiques des peuples vont se trouver réunis, avec, j'en suis persuadé, la volonté d'aboutir à des résultats.

Quels seront ces résultats? Forcément généraux. On ne peut s'attendre ce serait une dangereuse illusion à voir se conclure des accords précis et détaillés, qui donneraient une solution immédiate aux problèmes qui nous angoissent. Trop d'intérêts considérables d'ailleurs, trop de tendances divergentes se heurteront sans doute. Mais de ce contact, de cette bonne ..«in«t^ ni,,tiiaiin A* vrttiirtR nnllectivs des srrandes

questions de politique tarifaire et commerciale, des questions d'entente industrielles internationles par exemple, il est fort probable que de grands principes se dégageront..

De même qu'à la conférence financière, de Bruxelles, ils auront la consécration solennelle d'une assemblée de techniciens, d'experts, dont on ne pourra contester la valeur.

Et si l'opinion publique, soutenant leurs efforts, prend parti, propage les idées approuvées, encourage s les gouvernements à en tenir compte, alors, mais alors seulement, nous verrons mûrir les fruits de la conférence économique internationale.

Elle doit être, et je souhaite profondément qu'il en, soit ainsi, elle doit être la base, le point initial d'un: large mouvement d'ajustement, d'entente, d'équilibre dans le monde économique. Et tous y ont un intérêt; vital.

Avant son départ de Bruxelles, la délégation belge à la conférence économique internationale a tenu une dernière réunion qu'a présidée M.Vandervelde. Le ministre des affaires étrangères a insisté sur l'intérêt primordial que le gouvernement belge attache aux travaux de cette conférence. Le problème des échanges internationaux est pour la Belgique d'une importance vitale. Les entraves au commerce que crée le protectionnisme sous ses différentes formes constituent, principalement pour les petits Etats à forte production, une grave menace. En luttant contre cette menace, ces Etats défendent non seulement leur prospérité mais leur existence même.

Les membres de la délégation se sont tous montrés également résolus à défendre fermement à Genève les solutions les plus favorables a la liberté des échanges internationaux.

Délégation de la chambre de commerce internationale

La chambre de commerce internationale a été invitée par la Société des nations à se faire représenter au même titre que les gouvernements à la conférence économique. Sa délégation est composée comme suit

M. Etienne, Clémente!, ancien ministre, président- fondateur de la chambre de commerce internationale; M. Roland W. Boyden, ancien observateur américain à la commission des réparations; docteur Karl Kotzenberg, membre du conseil économique du Reich; On: Gr. Uff. Avv. Gino Olivetti, secrétaire général de la Confédération fasciste de l'industrie italienne; Rt.Hon. Walter Runciman, P. C. M. P., ancien ministre, président de la Chamber of Shipping.

Des experts sont joints à l'a délégation. Le rapport général sur les entraves au commerce, établi par la chambre de commerce internationale, est un des cinq documents servant de base aux travaux de la conférence économique,

»

La conférence à trois

sur le désarmement naval

On dément, au Foreign office, que le gouvernement anglais ait suggéré aux Etats-Unis que la conférence navale à trois pour la limitation des navires accessoires envisagée n'ait pas lieu à Genève, mais dans une ville plus rapprochée de Londres. Le gouvernement anglais, dit-on, n'a fait aucune démarche dans ce. sens et. n'a nuUeingnt l'intention d'ep. faire. ̃̃̃

j-ff^pa^tt3.aâ«aiiwj.«Bati8*M

i.dht*Jttfl

LES ÉVÉNEMENTS DE CHINE La préparation d'une nouvelle note

des puissances

̃ On- télégraphie de fcondres ̃ i i Les échanges 'de "vues se poursuivent entre tes gouvernements des puissances' intéressées dans la question chinoise, au sujet d'une seconde note à remettre au gouvernement de Canton.

Un déclare au Foreign office qu'aucun élément nouveau permettant d'escompter un accord n'est encore intervenu. A en juger par les renseignements de source officieuse, il semblerait qu'au cas où les puissances décideraient d'infliger des sanctions si M. Chen n'accédait pas à la nouvelle demande qui va lui être adressée, plusieurs hypothèses. ont -été envisagées. Le gouvernement -'de Londres aurait songé notamment à occuper à nouveau la concession de Hankéou. Cette mesure, ajoute-t-on, permettrait au ministère des affaires étrangères d'agir indépendamment puisqu'elle n'engagerait, pas les autres gouvernements. Au surplus, elle donnerait à la.Grande-.Bretagne l'occasion de témoigner à M. Chen le désappointement qu'elle éprouve en constatant que l'accord

de Hankéou n'a eu aucun résultat.

A ce sujet, 'un télégramme de Shanghaï à. l'agence Reuter dit ̃'

D'après une information de source japonaise; la Grande-Bretagne paraît être en' faveur' de ïa prompte présentation d'une seconde note au gouvernement nationaliste chinois,'sans attendre une dé.cis4on des Etats-Unis, car il est probable quo ces derniers vont entamer des négociations avec !<?̃ gouvernement nationaliste, indépendamment •des autres puissances, au sujet de Nankin. Le télégramme ajoute que, certaines indicatipns laissent croire que la Grande-Bretagne désire coopérer, d'une façon pratique avec le Japon dans cette affaire, car'. elle; estimerait que ce serait,vla.c seule façon d'arijenér -un règlement de l'ïnéicferit' de Nankin.

Toutefois, le Japon s'efforce de trouver un terrain d'entente entre la Grande-Bretagne et les Etats-Unis, afin que les cinq puissances puissent adopter une ligne d'action commune.

Démonstration navale (?)

On télégraphie de Pékin

A en juger par l'arrivée de canonnières aux abords de Hankéou, la présentation d'une seconde note aux Cantonais pourrait être accompagnée par, une démonstration navale. On se demande d'ailleurs si le gouvernement de Canton existera enccre quand les puissances seront en mesure d'agir. Les Cantonais sont, en effet, fortement menacés par Tchang Tso Lin dans la province du Honan, et la confiance renaît dans le nord de la Chine. Tchang Tso Lin l'encourage en maintenant l'ordre et en adoucissant le régime 'de l'occupation militaire, qui était très dur.' Il prépare le

1 J. .s;

pour une entente avec les éléments militaires du sud. Le gouvernement de Hankéou et le Japon On télégraphie de Shanghaï

Le gouvernement de Hankéou parait faire maintenant tout son possible pour regagner' la faveur, des Japonais et pour faciliter la reprise des affaires commerciales japonaises. `

Suivant un télégramme de Hankéou, émanant de source nationaliste chinoise, les magasins et filatures de coton japonais ont rouvert leurs portes. Des milliers d'ouvriers chinois reprennent le tra- vail dans les filatures et le service des vapeurs fluviaux japonais reprend. Par contre, le commerce britannique dans la vallée du fleuve Bleu reste paralysé.

Le Kuoîïïintang au Yunnait

On ttft^èr'û^il'i lie Londres:: ft

Au Yunnaii, sur la frontière de la Birruiuiie et' de l'Indochine, le Kuomintang a, établi une Assemblée provinciale le 24 avril.

On y a élu un comité exécutif dont font partie ` les deux généraux rivaux qui s'efforcent d'obtenir la suprématie dans le Yunnan.

L'attitude de ^'Allemagne

On télégraphie de Berlin

Le ministre des affaires étrangères, M. btresemann, a fait à un journaliste américain des déclarations sur l'attitude de l'Allemagne dans la question chinoise. Il a déclaré notamment «Du fait qu'elle a renoncé au traité d'inégalité, l'Allemagne n'est pas touchée immédiatement par les événements qui se déroulent actuellement

en Extrême-Orient. L'opinion publique allemande est favorable aux revendications, légitimes du peuple chinois, mais elle comprend aussi Ici craintes des commerçants étrangers en Chine. » On devrait soutenir l'effort du peuple chinois en vue de s'adapter aux formes modernes de la vie. On servirait mieux ainsi l'humanité entière.: L'Allemagne est complètement neutre, aussi bien] vis-à-vis des partis chinois,en lutte que vis-à-vis1 des puissances qui s'occupent du problème chinois. Le gouvernement allemand est soutenu en cela! par l'opinion publique, ainsi qu'il est démontré- par le renoncement volontaire des commerçants, er, armateurs allemands d'expédier des armes eh Chine. On est d'ailleurs d'avis en Allemagne qu'un compromis pacifique serait conforme aux intérêts da toutes les nations intéresaées à ue problème. ».

y ̃ ii.ii -.iii.i.i. i.. Trir, _iiii..ii.i–l.lii ,.saa

NOUVELLES DE.-LÏTRANGER-

NOUVELLES DE ~-ETR~~I~IE~

EMPIRE BRITANNIQUE

Modification de la loi sur les trade-unions On mande de Londres que le. gouvernement al .décidé d'amender le projet de loi relatif aux trade-unkms, dont la discussion en seconde lecture doit avoir lieu à la Chambre des communes la semaine prochaine, projet,qui entache d'illégalité une grève générale des travailleurs. Aux termes de l'amendement, un lock-out général par les patrons sera également illégal.̃̃ ̃̃ ̃ Italie ̃̃ .̃̃̃̃

M. Albert Thomas

et la charte Italienne (du travail

Les déclarations faites par M. Albert Thomas au Giornale d'Italia, sur la charte du travail promulguée par l'Italie, sont diversement comment tées.

Le Popolo d'Italia, organe du président du conseil, relève que M. Albert Thomas laisse entrevoir que la charte sera discutée à la prochaine session, du Bureau du Travail et que cette discussion coïn-j cidera avec les débats sur le thème de la liberté syndicale inscrit à l'ordre du jour.

Le Popolo d'Italia tient à déclarer d'ores et déjà que l'Italie peut accepter seulement une discussion académique et essentiellement technique sur la charte. ̃ Si, cette année encore, ajoute le journal, l'aversion du Bureau international du travail envers l'Italié fasciste devait se confirmer, les bornes de ce que l'Italie a pu supporter seraient définitivement dépassées. Que M. Albert Thomas en prenne bonne note et en iuîf»'me ses amis et camarades. Le voyage du roi

Le roi est arrivé à Syracuse,à à bord du Savo'di II a été chaleureusement acclamé par la foule. Le souverain s'est rendu à-la préfecture a: eu lieu une réception des autorités. Puis il a visité la cathédrale et les monuments. Il doit assis- ter à des représentations classiques, au théâtre grec, ̃ pologke'

L'opinion et le désarmement

On mande de Varsovie Dans les milieux politiques et parlementa^».»;comme dans la presse, on est péniblement impressionné par ce qui s'est passé à la conférence pré- ̃>< paratoire du désarmement. On estime que cette dernière a assumé une très grave responsabilité en entreprenant de discuter ex abrupto des texics précis de conventions qui auraient dû être élaborés par la conférence proprement dite.

Mais la cause principale d'inquiétude pour l'opinion polonaise c'est de constater, que la question de sécurité s'est trouvée comme refoulée au second plan des préoccupations internationales. On'

-estimait ai cette jûninion sa rateon-ve- ailieu.rs^


quà Varsovie •– que les possibilités de désarmement ne pourraiaarfetre envisagées en dehors des garanties de sécBrité. Or la conférence préparatoire s'est engagée dans une discussion détaillée du problème du désarmement renvoyant à une ̃occasion ultérieure le débat sur la sécuritjé. Cette attitude a provoqué une très vive déception dans Jes milieux compétents.

En Allemagne on s'efforce de démontrer que les concessions faites au Reich et son admission aux travaux de la Société des nations sont la meilaeure preuve des intentions pacifiques de Berlin, Il est malheureusement impossible, dit-on, dé- .partager cet optimisme. Quand l'Allemagne exige 1 évacuation anticipée .de la Rhénanie sans aucune .compensation dans le domaine de la sécurité pour 1 Europe et un traitement égal aux autres Etats ,en ce qui concerne la question du, désarmement, il ne faut pas perdre de vue que ce sont là justement les dernières garanties réelles que possèdent Jes alliés vis-à-vis de l'Allemagne.

On rappelle ce que M. Zaleski, ministre des affaires étrangères, disait récemment à un représentant de la presse française « L'occupation de la Rhénanie est une question de sécurité générale •stipulée par le traité de Versailles. Si un jour cette question vient à être exatainée, il faudra squ elle le soit comme .telle par toutes les puisgances. intéressées au problème », ALLERAGNE

Un discours de M. Stresemann

/A' l'occasion des fêtes du centenaire de la restauration du port de Brême, le ministre des affaires étrangères, M. Stresemann, a prononcé un discours au cours duquel il a déclaré notamment

L'Allemagne avait le plus grand intérêt à ce que Ie3 premiers efforts pacifistes en vue de son relèvement ne soient pas entravés par des complications en Europe et dans le monde.

L'Allemagne poursuit une politique de paix; elle dé.sire collaborer à l'aplanissement des différends qui, depuis Versailles, séparent encore malheureusement les peuples de l'Europe,

L'ambassadeur des .Etats-Unis à Berlin, qui assistait à cette cérémonie, a prononcé une courts

allocution.

La santé de M. de Hœsch

La plupart des journaux allemands du soir signalent une aggravation de l'état de santé de d'ambassadeur d'Allemagne à Paris, aggravation qui mettrait M. de Hœsch dans l'obligation de prendre un congé 'de longue durée.

Cette rechute est d'autant plus fâcheuse, déclarent les organes berlinois, qu'elle peut retarder les négoclations importantes qui se poursuivent actuellement à Paris.

Par contre, le correspondant du Berliner TageIblatt télégraphie que l'état de santé de M. de dSœsch s'est amélioré.

L'arrestation du docteur Heussler

Le bourgmestre de Duisbourg, le docteur Jarres, ià prié télegraphiquement M. Stresemann, ministre des affaires étrangères, d'intervenir auprès du gouvernement italien pour faire remettre en liiber.té le docteur Heussler, conseiller municipal de Duisbourg, qui, soupçonné de faire de la propagande allemande dans le Tyrol méridional, a été arrêté par la police italienne.

Vœux des nationalistes à Guillaume il On télégraphie de Berlin à l'agence Radio

"On sait que dans la déclaration gouvernementale (que le chancelier Marx a prononcée au Reichstag, avec l'assentiment des ministres nationalistes, il jetait dit que la politique allemande doit se baser sur la Constitution de Weimar.

Il faut croire que le parti nationaliste a déjà "oublié qu'il s'était associé à cette profession de foi républicaine puisque le groupe nationaliste de Berlin, à l'occasion des fêtes de Pâques a envoyé le télégramme suivant à l'ex-empereur A l'inoubliable père de la patrie allemanae. -'A S. M. Guillaume II et à son auguste -épouse. Le groupe local nationaliste de Berlin dont les sentiments monarchistes restent inébranlables transmet les souhaits les plus chaleureux de bonheur, La « Jeunesse bismarckienne »

A l'occasion des manifestations monarchistes organisées hier soir par la « Jeunesse bismarkienne », le chef de cette association, M.Sioveking, $l prononcé le discours suivant

Puisque la gauche va célébrer demain une fausse liberté, nous réclamons le droit d'expr^i^r convietion, dont nous sommes pénétréSf.qufs. -le printemps ne pourra refleurir en Allemagne que lorsque Pemfiire sera restauré. La lutte du mouvement- patriotique contre la révolution et ses conséquences n'est pas terminée parce que l'Allemagne vit, depuis quelque temps; dans une oertaine tranquillité. La lutte continue car il s'agit maintenant de détruire en Allemagne le sentiment républicain. Pour atteindre ce but, nous combattrons de toutes nos forces. Nos drapeaux, dont les plis ont flotté au vent des glorieuses victoires depuis Fohrbellin jusqu'à SeHan, depuis Koniggratz jusqu'à. Tennenberg, doivent nous rappeler que notre but est de préserver, pour l'avenir de la nation allemande, la valeur éternelle de l'Etat des Hohenzollern. Seule, la monarchie sera à même de donner la liberté et la justice tout Allemand, qu'il habite une chaumière ou un palais.

Nous sommes fiers d'être réactionnaires, nous puisons la force de combattre dans le souvenir de l'histoire allemande et nous appelons de tous nos vœux le jour où le kaiser rentrera triomphalement en Allemagne, aux acclamations d'une population en délire»

ESPAGNE

Le gouvernement en Andalousie

On télégraphie de Madrid C!

Le roi Alphonse XIÎI a présidé à Séville un important conseil des ministres. Un communiqué

~~JM~E:T<t~ Ef~J ~t!~

DU 2' M AI 1927

y `r, 'r. ~l

GHHO^ÏpE THÊflTflUItE THÈRTfJK ÉDOO.R£?e-VII. « Désiré », comédie en trois aetes, de JM. Sacha Guitry.

T|iÉaTÎ{E DE I»'fl.VÈjïUE. « ISotls ne sommes plus des enîants », comédie en trois actes, de Tiff. Léopold JVlarehand.

JPORTE/-SflU«T<.J«rB.îîTin. « Dans l'ombre du harem », pièce en trois aetes et six tableaux, de jsa. Iiueian Besnard. `

M. Sacha Guitry nous revient d'Amérique. Le public lui a témoigné l'autre jour son amitié fidèle et le plaisir extrême qu'il a de sa présence. Nous l'avions quitté en baron Grimm, présidant avec une tendre discrétion au divertissement de Mozart, où Mme Yvonne Printemps laissait paraître les grâces les plus viiVes de son talent. Pendant dix-sept mois, les trois estampes de cette évocation musicale ont fait courir tout Paris, puis tout Londres, puis New-York. Prisonnier d'un pareil succès, M. Sacha Guitry n'avait plus le moyen de, nous offrir de comédie nouvelle. Le revoici enfin avec une joie visible. 11 a troqué l'habit de Grimm contre un, tablier de domestique. 11 tient cette fois le rôle essentiel dans une farce plaisante en trois petits tableaux.

L'orchestre prélude car il y a un orchestre. Le rideau se lève. Vous êtes dans une cuisine. Mme Pauline Carton, les manches retroussées et le nez rougeoyant, s'agite devant ses fourneaux. Elle parle d'une voix aigre et chuintante, rit à gros éclats, et répond au nom d'Adèle. Mlle Betty Daussmond, à ses côtés, est une femme de chambre de grande distinction. Elle a les cheve.ux coupés, un certain 'air d'élégance, un œil pointu, dangereux et'perspicace. C'est l'heure du café à l'office. Les maîtres ont, fini de dîner. Madame recevait ce soir son ami sérieux, le ministre Félix Montignac. On rapporte les conversations de la table la comédie des patrons.vue de la cuisine. Elle n'est pas trop cruelle. La malveillance en paraît juste raisonnable. La place doit être bonne. Elle l'est, en effet. Cependant, SI importe qu'un valet de chambre soit en- gagé ce soir. On part demain pour la villa de

a&Êauxillfi* Mêle, ne gauiaii admfltoum. suc=

publié dans la matinée de samedi annonce que le ministre des finances a fait un exposé favorable de la situation de la trésorerie, qui dispose d'un solde en sa faveur de 1,466 millions or et de 2,026 millions argent.

Le communiqué ajoute que deux républiques américaines ont demandé à l'Espagne de leur consentir un emprunt. Le gouvernement examinera la question.

Le conseil a approuvé l'attribution de la croix du Mérite militaire à plusieurs officiers français de divers grades,

PAYS-BAS

La majorité politique de la princesse héritière On télégraphie de la Haye à l'agence Havas La princesse héritière Juliana a atteint sa dix-huitième année, c'est-à-dire la majorité constitutionnelle prévue pour les iprinces. Cet événement a été célébré dans tout le pays, surtout à la Haye. A cette occasion, la reine a offert un dîner de gala auquel participaient 80 convives. On remarquait, en plus de la famille royale et de la reme-mère, la plupart des membres de leur maison et les autorités civiles et militaires. La reine a prononcé un discours. Elle a remercié Dieu qu'il ait permis à sa fille d'atteindre 1 étape prévue par la Constitution pour sa majorité, puis elle s'est adressée à sa fille

Les années heureuses de ton éducation et de ton développement initial appartiennent maintenant au passé, a-t-elle dit. mais la période d'études ne peut pas .encore être terminée. Au contraire, la princesse devra se préparer encore ultérieurement pour sa tâche. Il a été agréable pour ton père et pour moi de pouvoir donn-r suite au désir qui s'est élevé dans toi-même de poursuivra tes études h l'université de Leyde, laquelle est liée à l'histoire de la patrie et de notre famille par ses belles et anciennes traditions. Et si je pense à la vie belle et pleine, avec ses grandes responsabilités qui l'attend, au milieu de laquelle tu devras apprendre l'art de tu sentir réellement heureuse dans quelque circonstance que ce soit, mes pensées remontent spontanément à ta première jeunesse, dans laquelle nous pouvions constater déjà ton désir de sympathiser avec autrui. Qu'il te soit donné de trouver toujours plus profonde cette unité qui relie tous les hommes et que tu as cherchée toujours et puisses-tu comprendre toi-même et t'adapter à l'époque qui se trouve devant toi en U rendant digne, de cette façon, de la confiance- de tes contemporains et avant tout de notre cher peuple, au bonheur duquel tu seras appelée un jour à donner tes talents les meilleurs et tes forces.

Après ce discours, le prince, s'associant à ces paroles, a invité tous les invités à boire à la santé de la princesse.

Selon la Constitution néerlandaise, la princesse Juliana serait appelée à régner si la reine venait a disparaître par suite de décès ou d'abdication. Dans toute la Hollande, de grandes réjouissances populaires organisées par des comités privés, avec la participation des municipalités, ont célébré la majorité apolitique de l'héritière, du trône.. ÉTATS-UNIS

Le nouveau « déluge » n

Malgré les trois brèches faites dans la digue du Mississipi à Poydras, le niveau de l'eau n'avait baissé samedi matin à la Nouvelle-Orléans que tl environ trois centimètres. En conséquence, on fait de nouvelles brèches à la dynamite en divers points des digues. Environ 25 kilomètres carrés de terrain ont été inondés jusqu'ici sans que l'effet ,s'en soit beaucoup fait sentir à la NouvelleOrléans. Les habitants de cette ville commencent àsinquiiéter, car l'eau du fleuve n'est plus qu'à quelques pouces du sommet de la digue. Toutefois, les ingénieurs déclarent que l'inquiétude de la population n'est aucunement justifiée. Il ne'faut que quelques heures pour que le niveau des eaux baisse de deux ou trois pieds. On avait pensé que la rupture emporterait pendant la nuit 2,000 pieds de la digue, ce qui éviterait l'emploi de la dynamite pour arriver à je résultat.

Entre temps, la crue la plus importante, au nord de Vicksburg, inonde de nouveaux districtsdans les Etats de l'Arkansasr du Mississipi et de u\ Louisiane supérieure. Une digue de cette région s'est écroulée sous la pression des eaux; deux autrej villes ont été inondées, ce qui porte à 30 le nombre des villes plus ou moins inondées; cinq autres digues sont menacées.

A Vicksburg, le fleuve monte le long de la deuxième défense des sacs de sable et, dans les quartiers du nord de la ville, il commence à s'échapper par-dessus la digue.

En même temps, dans la région au nord de la Louisiane, dans le Mississipi septentrional, l'Arkansas, le Tennessee, rillinois et le Missouri, la crue de1 la.rivière P^re deTE.au et de ses= affluents/ a déjà causé la" mort de 300 à 500 personnes et inondé 10,000 kilomètres carrés de terrains ferti-' les, où l'on cultivait surtout le coton. ertt=

Le volume des eaux du fleuve Arkansas, a tellement augmenté qu'il a provoqué la rupture de la digue du coude sud, inondant presque complètement la région sud-est de l'Etat. Une équipe nombreuse d'ouvriers travaillait depuis quelques jours pour protéger la digue, mais la rupture s'est produite soudainement à 1 kilomètre en aval du point où l'on effectuait les travaux.

Les villes situées sur le parcours du torrent ont été évacuées aussitôt après la rupture, car des avions ont donné l'alarme en' lançant les signaux de danger.

Au total, les inondations auraient chassé 200,000 hommes, femmes et enfants de leurs maisons; ils vont gagner des camps de réfugiés dans des régions plus élevées. Les dégâts sont évalués à 200 millions de dollars.

M. Briand a fait parvenir à M, Kellog, secrétaire d'Etat à Washington, le télégramme suivant, à l'occasion de la catastrophe de la Louisiane Dans le malheur qui vient de frapper les populations de la Louisiane, je tiens à vous assurer de la pensée émue du peuple français et je vous prie d'exprimer au gouvernement fédéral les sentiments de sincère et ds profonde sympathie du gouvernement de la République.

croît de service. Ce disant, elle lance à la volée quelques assiettes sur l'évier, et ramasse les morceaux d'une main distraite. La son- nette retentit enfin. Madeleine (Mlle Betty Daussmond) se précipite, ouvre la porte. Voici Désiré M. Sacha Guitry. Un petit melon sur la -tête, une valise à la main, un veston noir» un visage blanc, une grande dignité. Le public ne se tient pas de joie. Sacha en valet de chambre! Quel amusement! Le rôle est joué par l'auteur avec le plus grand sérieux, avec ce soin très marqué de rester impassible qui ajoute à l'effet comique. Il pousse à peine la silhouette. Il est vrai, ou presque, et toute son allure reste spirituelle. C'est l'art de l'acteur dans sa finesse la plus divertissante. Désiré se présente donc. Il enlève son chapeau. Il a une mèche soigneusement pommadée qui s'arrondit sur le front. Il est cordial et important, surveille ses expressions un style de bonne maison. On l'annonce à Madame. Il est appelé. Il revient. Il a remis ses certificats. Il laisse paraître quelque inquiétude. Madame téléphone. Que va-t-elle apprendre?. La voici. Elle a le visage de Mme Yvonne Prin- temps, une minceur extrême, une robe d'ap- parat, des regards enjoués. Elle ne peut prendre Désiré à son service, donne un prétexte quelconque. Il n'est pas dupe. Il proteste avec respect et véhémence. Qu'a dit son ancienne patronne? Il demande à le savoir. Elle a parlé d'un geste regrettable. Il s'agissait d'un vol, pensait Mme Yvonne Printemps. C'est bien cela! s'exclame Désiré en levant les bras au ciel. Puisqu'on l'y force, il va faire connaître la vérité. Ce geste regrettable n'est pas du tout ce qu'on croit. Madame, un soir, l'avait sonné. Elle était à demi dévêtue et seule près de son lit. Désiré s'est approché d'elle, et « Hop là! », dit-il avec une mimique significative. Que voulez-vous, on est un homme! C'est là son crime. Il s'en repent amèrement. Il Faffirme, du moins, et il l'affirmo avec chaleur. Que Madame revienne sur sa décision. Il l'en prie. Elle hésite. Elle a quelque frayeur. Elle se résout enfin. Engagement conclu. Elle va pour s'éloigner. Une écharpe glisse de ses épaules. Désiré se précipite. Elle pousse un cri. Qu'allait-il faire?. On le redoute déjà. Depuis huit jours Odette (c'est le nom de Mme Yvonne Printemps) est à Deauville avec son ministre. Elle a chaque nuit uh songe dont Montignac finit par s'émouvoir. A deux heures du matin, d'une façon régulière elle prononce dans son sommeil le nom de Désiré; elle le prononce à plusieurs reprises et de telle façon qu'il n'y a pas doute possible sur l'objet de son rêve. Nous apprenons d'autre part que Désiré chaque nuit à la même heure est occupé des mêmes pensées. Cependant le tableau se remplit de facéties. On voit M. Sacha Guitry dans l'exercice complet de ses fonctions domestiques. Il installe la table, met la nappe, les verres, les fourchettes, les couteaux, passe une veste de bar- man, enfile des gants blancs, sert un dîner en- tier, verse le champagne, apporte les liqueurs.

JlWt ;celaJle.Aiâir. iêJ2iusJ3iaxQ. ÊJLa"¥£G..unj£j3rjbfc

.NOUyB&LBS BU JOUR M. Poincaré à Clermont-Ferrand M. Raymond Poincaré, président du conseil, assisté de M. Louis Marin, ministre des pensions. présidera, le dimanche 15 mai, à Clermont-Ferrand, le banquet du congrès annuel de l'Union nationale des combattants et prendra la parole à cette occasion.

L'assembléo générale de clôture du congrès sera présidée, dans la matinée, par. M. Louis Marin. Le 25e anniversaire parlementaire de M. Briand

A l'occasion du 25° anniversaire parlementaire de M. Briand, le ministre des affaires étrangères de Yougoslavie lui a adressé le télégramme suivant

A l'occasion du 25. anniversaire de l'activité politique et parlementaire de Votre Excellence, si féconde en idées' ;et. 'en résultats; servant les' intérêts .supérieurs de la" ci'vilisatio.n et de, riiurnanité, et, que la>nation française .célèbre avec fieri/é, je "m'empresse, auj nom du gouvernement royal, et. en mon nom propre, d'exprimer, à Votre Excellence, ayeb- toute l'appréciation d'une amitié dont le peuple :serbercroate-slo>*éae s'honore, nos;. félicitations les plus chaleureuses et les vœux très sincères que. nous formons pour que l'activité de Votre Excellence puisse encore s'employer dans l'avenir au service de la paix et de la civilisation.

M. Briand à répondu en ces termes ̃ Les sentiments que vous voulez Bien m!exprimer de la parf du gouvernement royal et en votre nom personnel .me sont un gage précieux de ,1a confiance qu'inspire au peuple serbe-croate-slovène l'œuvre paciflea:trice de la France dans le monde. Je m'honore grandement des sympathies personnelles qui m'ont toujours été manifestées dans votre pays, et qui constituent pour moi un encouragement à la poursuite de cette œuvre. Je vous prie d'agréer, pour le gouvernement royal et pour vous-même, l'expression de mes plus sincères .remerciements,

Arrivée à Paris dé M. Paul Claudel '• M. 'Paul Claudel, 'ambassadeur do 'France à Washington, est arrivé à Paris samedi, venant des Etats-Unis. Il a été reçu sur le.quai de la gare 'Saint-Lazare par M. Myron T. Herrick, ambassadeur des Etats-Unis à Paris, et par de nombreux amis personnels. Accompagné de M. Lacour-Gayet, i attaché financier à l'ambassade de France, M. Paul Claudel, qui avait rejoint immédiatement son poste jen quittant Tokio, vient s'entretenir avec le gouvernement français des problèmes franco-américains; règlement des dettes françaises, événements :de Chine, etc.

A l'Association Paris- Amérique latine Louis Marin, ministre des pensions, a présidé ;hier le .banquet offert par l'Association Paris-- i Amérique latine, en l'honneur de M. F.-P. Cùnhàr Leal, ancien président du conseil portugais et chef 'de la délégation à la conférence économique internationale de Genève.

'M. Louis Marin a exalté la foi du Portugal qui fut à la tète de la civilisation latine et dont 3,000 enfants sont morts sur le front français. M. Ciinhti Leal a déclaré ensuite qu'il aime passionnément la France, non seulement par amour, mais par réflexion, car elle est la garantie du monde contre les invasions de toutes parts.

Le cinquantenaire du phonographe Les manifestations en souvenir de Charles. Crïïs. pour le cinquantenaire du phonographe, ont pris, fin hier soir, à la Sorbonne, par une cérémonio qui emplissait le grand amphithéâtre. M. Bokanowski présidait cette soirée. M. Pierre Godin y représentait le Conseil municipal. L'attrait résidait dans le discours prononcé par M. Maurice Donnay, ami de Charles Cros, jeune témoin du crépuscule du poèterinventeur. Il en parla avec sa finesse souriante et son aimable philosophie. Il traça un portrait charmant de celui qui inventa le phonographe, mais ne le réalisa point, ce dont il se cpnsoia en s'enivrant des parfums du Coffret de santal.

M. Bernard, président du syndicat de l'industrie des machines parlantes, et M. Bokanowski prirent également la parole. Une brillante partie artistique a permis d'évoquer quelques-unes des œuvres les plus populaires du p.o.èt&j

Légion d'honneur

MINISTÈRE DE LA JUSTICE

̃ Mi Jacques Villenave, avocat à la' cour d'appel, de Paris, est nommé chevalier de la Légion d'hon-' neur avec le motif suivant « 23 ans de pratique professionnelle, et de services militaires. a Les opérations des caisses d'épargne Voici les opérations des caisses d'épargne ordinaires avec la Caisse des dépôts et consignations du 16 au 30 avril 1927. Résultats parvenus Dépôts de fonds. 75.831.048 85 Retraits de fonds. 8.196.252 07 Excédents de dépôts.. 67.634.796 78

Excédent de dépôts du 1er jan- vier au 30 avril 1927. 811.075.075 94 Les caisses ont acheté, pendant le mois d'avril, des rentes pour une somme de 122,177,822 francs. Le cardinal Àndrieu et l'ï Action française» Le cardinal Andrieu ayant attribué à M. Charles Maurras cette phrase « Défense à Dieu d'entrer dans nos observatoires », on sait que l'Action française offrit une prime de 100,000 francs à qui découvrirait ladite phrase dans les œuvres de M. Maurras.

Dans l'Aquitaine de ce jour, le cardinal Andrieu

cision impeccable. A ce dîner assiste une dame sourde des environs. On lui dit les pires hor^ reurs, elle répond par des sourires angéliqùes. Elle est parfaitement stupide et d'une béatitude inaltérable. La nuit tombe. Le ministre vient d'être appelé à Paris par la chute du cabinet; Les invités s'éloignent. Odette reste seule, s'étend sur un divan, éteint les lumières, s'endort. Désiré, calmant sa fièvre, était allé prendre l'air. Il, rentre et se couche à son tour sur un canapé é du salon. L'orchestre soupire une romance.Voici le rêve. « Désiré » murmure Mme Yvonne Printemps de sa voix la plus tendre. M. Sacha Guitry se dresse plein d'émotion. Il se croyait seul. Il réveille celle qui l'appelle si dangereument. Il lui expose le péril qu'elle vient de courir. Ii parle, il parle, il se lance dans un de ces monologues vertigineux qu'il affectionne. Il ne peut plus rester. Il devra,, partir dès le lendemain matin. Mme Yvonne Printemps, pensive, regagne sa chambre. Adieu Désiré soupiret-elle.

Et c'est tout. La pièce est terminée. On en reste surpris. J'attendais, pour mon compte, un tableau supplémentaire. Il à fallu que l'annonce finale me tirât de l'erreur.

Il s'agit, comme vous voyez, de très peu de §hose,d'une ébauche de comédie,d'une sorte de farce de tréteau, de quelque fantaisie qui pourrait s'intituler: Pierrot valet de chambre. Elle est. dans cet ordre-là, d'un agrément continuel. Vous goûtez à chaque moment la saveur d'une verve heureuse et vive. C'est joué à ravir par l'auteur. Il s'amuse, il nous amuse. Il a un don de liber té extraordinaire. Et l'on voit s'affirmer en lui de plus en plus le goût du spectacle. Je vais vous dire. Nous avons cru pendant longtemps que Sacha Guitry était un auteur qui jouait ses pièces. Et cela a été vrai. Considérez le Veilleur de nuit, Nono, Jean de La Fontaine. Ce sont des ouvrages conçus en tant qu'ouvrages par le dramaturge indépendamment de l'acteur, ou du moins par lé dramaturge primant complètement l'acteur. Considérez maintenant Mozart ou Désiré,vous reconnaîtrez que M. Sacha Guitry est moins à présent un auteur qui monte sur le plateau pour interpréter ses ouvrages qu'un comédien plein de séduction qui improvise des divertissements. Il est homme de scène. Il l'est chaque jour davantage et il se plaît à. l'être. Le contact direct avec le public est son meilleur plaisir. Mme Yvonne Printemps et lui forment des « duettistes » incomparables. Ils recueillent partout les applaudissements de la foule. La comédie n'est plus que le prétexte à se produire. M. Sacha Guitry le renouvelle dès que cela' est nécessaire. Il s'y emploie avec cette facilité merveilleuse, cette abondance de dons qui donnent tant d'attrait à son talent. Mais ce travail-là devient presque secondaire. Faut-il le déplorer? On a souvent souhaité que M.Sacha Guitry,après tant de jeux brillants, en vînt à l'œuvre forte que ses merveilleuses ressources laissaient espérer. J'ai moi-même, plus d'une fois, formulé ce vœu. J'aperçois combien il est peu raisonnable et fi-

jiâl£io£tfiWftn.uéjie.

reconnaît, d'accord avec V Action française, que la paternité de cette phrase doit être attribuée à Victor Hugo.

JÂ0ll(!lESvyWiïERSrTÊS, ÉCOLES Académie des sciences morales et politiques Le secrétaire perpétuel, M. Ch. Lyon-Caen donne lecture d'une lettre de M. Charles Benoist qui déclare acepter de représenter l'Académie à.la cérémonie commémorative qui aura lieu à Rome ce mois-ci en l'honneur de M. Luigi Luzzatti, qui fut associé étranger de l'Académie.

M. de Guichen lit une notice sur « les relations austro-prussiennes du dix-septième siècle à 1870 ».

A l'aide de nombreux documents empruntés pour quelques-uns à des archives privées appartenant à des familles allemandes, l'auteur établit que l'hostilité constante de la Prusse à l'égard de l'Autriche eut pour base une question confession-

nelle.. ̃ •̃̃•

II établit que les agents secrets de la Prusse '̃au lendemain de la dévolution de juillet minaient: en sous-main la puissance autrichienne en excitant l'esprit des nationalités. Radovitz. était alors un des ennemis les plus irréductibles, de l'Autriche. Il joua pendant cette période un rôle con.sidérable. En 1849, le duc de Wellington, conseille, au roi de Hanovre de s'affilier à la Prusse et corn1-' met à cet égard une erreur profonde; toutefois, jl'Angleterre refuse son alliance' à Berlin qui l'avait ardemment sollicitée. Frédéric Lassalles et Treitschke lancent de véritables excommunications contre l'Autriche, et, en 1861, Frédéric Wischer constate que c'est avec fanatisme que les journaux prussiens sèment la haine contre Vienne. M. de Gui'chen mentionne l'émotion profonde suscitée à Munich par les événements de 1859 à 1866, et une lettre de l'archevêque de Cologne de 1866 suppliant le roi de Prusse de ne pas s'atta'quer à l'Autriche.

En 1866, Bismarck déclare que sil l'Italie n'exis•tait pas il faudrait l'inventer, et M. de Guichen irapproche cette appréciation de celle que formulait le chancelier de l'Empire en 1880, au moment où-il était pressé par l'Italie d'obtempérer à sa 'demande d'accession à la double, alliance austro>allemande; il compare alors la politique italienne •à une politique de chacal. ? Après avoir mis en évidence la part 'que le ;grand-duc de Bade prit à la formation de l'unité ;allemande en 1870, l'auteur lit des extraits de lettres de Conrad von Hœtzendorff, qui fut chef jde l'état-major autrichien lors de la guerre moñdiale, et qui établissent l'antagonisme profond qui exista. pendant toute cette guerre entre les étatsmajors autrichien et allemand, antagonisme dont ;rnalheureusement les Alliés, dit-il, « n'ont pas su ,'tirer parti alors qu'ils avaient en main un atout [merveilleux, de l'avi's des personnalités les plus autorisées ».

i Réunie en comité secret, l'Académie entend un rapport de M.. Thamin au nom de section de ̃philosophie sur le prix Victor-Cousin pour lequel une étude sûr « le stoïcisme dans ses rapports avec la religion sous l'Empire romain » avait été mise au concours.

Conformément aux conclusions du rapporteur ce prix n'est pas décerné.

Cours et conférences

«-* Musée du Louvre, mardi 3 mai, à 14 h. 45, conférence par M. Funck-Brentano, sur « les Chefs-d'œuvre de la peinture au musée du Prado »,

!L_- r--

LES BAUX A LOYERS COMMERCIAUX ET INDUSTRIELS ::i.

Le Journal officiel publie aujourd'hui une circulaire du ministre de la justice aux procureurs généraux, relative au renouvellement des baux à loyers commerciaux ou industriels. (Loi du 22 août 1927.) Voici le texte intégral de cette circulaire 1 Paris, le 30 avril 1827.

Le Journal officiel du 24 avril 1927 a promulgué la loi ayant pour objet d'interpréter et de compléter les dispositions de la loi du 30 juin 1926 sur le renouvellement des baux loyer d'immeubles ou de locaux à usage commercial, ou industriel.

Quoique l'objet initial de cette loi soit assez limité puisqu'elle visait surtout la procédure ou des dispositions d'ordre secondaire son texte plus étendu permet d'attendre de son application la fin des incertitudes ou des abus dont une courte pratique suffi à" .révéler l'existence. C'est ainsi..qu'une 3uBispr.uid,en,ee. contradictoire, née de^ .•interprétations les plus, différentes, a créé des inégalités choquantes entre des commerçants et des industriels se. trouvant dans une situation analogue. Des conflits irritants ont divisé des parties qui-n'avaient pas pu se rencontrer pour discuter en toute bonne foi de'leurs intérêts respectifs. Des locataires, ignorants ou trompés par l'incertitude des textes, se sont trouvés injustement forclos pour former leurs demandes de renouvellement de bail. Des commerçants de bonne foi se sont vus exposés du jour au lendemain à des expulsions dont la soudaineté aurait risqué de ruiner irrémédiablement leurs entreprises. ̃

D'autre part, profitant de la confusion provoquée par une application hâtive et rigoureuse de la loi, des locataires, aussi peu scrupuleux de leurs obligations contractuelles que des droits légitimes de leurs propriétaires, n'ont pas hésité à user de moyens. dilatoires pour se perpétuer, sans droit ni titre, dans les lieux loués. -̃• Si' les nouvelles dispositions légales sont interprétées suivant leur esprit, il y a tout lieu d'escompter un jeu normal -et satisfaisant de la loi du 30 juin 1926. Ces dispositions répondent à deux préoccupations essentielles, celle de' fixer définitivement les intéressés sur les règles de'la procédure et celle d'adoucir la rigueur de la loi antérieure à l'égard des locataires de bonne foi. Toutefois, le législateur n'a admis ni qu'il soit porté atteinte, à cette occasion, à l'économie générale de cette loi, ni que la situation juridique des parties

cer la nature ? L'auteur de Je t'aime écrivait un jour '«Amuser est mon seul but. J'ai choisi pour métier celui qui consiste à distraire le public et à lui faire oublier ses tracas de la journée; Chaque fois que j'y parviens j'éprouve une sensaipp. charmante, j'ai l'impression d'avoir fait ïnon devoir et je suis satisfait. »

j M. Sacha Guitry, une fois de plus, vient "d'accomplir son devoir. Allez entendre Désiré, vous passerez une soirée un peu brève à vrai dire, mais pleine de gaieté. Vous reconnaîtrez dans les facéties du dialogue cet abandon" vivant et prime-sautier qui est la marque même de Sacha Guitry. Vous l'applaudirez et vous applaudirez Mme Yvonne Printemps dans un rôle plus effacé que d'ordinaire qu'elle anime encore de sa grâce, et autour d'eux d'excellents comédiens et comédiennes MM. Louis Gauthier, Henry Trévoux, Mmes Betty Daussmond, Pauline Carton. AlysDelon.de,

,!I

,.M. Léopold Marchand nous a- 'donné au théâtre de l'Avenue une bien jolie comédie. Elle est pleine de soins et elle garde un mouvement naturel. Elle est moins inventée que sentie. L'auteur nous montre quelques personnages dans leur jeunesse avant la guerre, puis quinze' ans plus, tard,. de nos jours. Il évite à chaque instant de faire une pièce démonstrative et de nous dire voilà ce que nous étions, voilà ce que nous sommes. Il trace trois esquisses, Il les trace aussi ressemblantes que possible et il garde un ton de comédie légère. Les propos ont une allure toute simple, avec une gaieté franche et alerte qui peu à peu devient mélancolique parce qu'elle s'approche peu à peu de la vérité^des choses. Ces propos ironiques ont plus de sens finalement qu'ils ne veûleri'fc paraître. 'Ils laissent après eux un parfum d'une finesse charmante. Cequi plaît siirtput' dans l'puvrâge c'est sa, mesure' et sa justesse nuancée. L'auteur évite l'effet de théâtre, ne cherche l'a|trait ni d'une combinaison d'intrigue; ni d'une situation imprévue. Il en pâtit sans doute çàjet là, et l'on reconnaît en plusieurs endroits que l'aventure manque de mouvement. Mâts ce défaut est sans grande importance. M. Marchand n'a songé qu'à être sincère avec lui-même. Par un juste retour sa comédie prend toutes sortes d'agréments nouveaux et de résonances particulières. Elle est le fait d'un artiste. On le sent. Et l'auteur y Temporte son meilleur succès.

Le premier acte se déroule à Paris, dans un bar, en 1913. Roberte attend son amant. Elle ft dix-sept ans. Il en a vingt-cinq. Elle l'a rencontré un soir, à la sortie de l'atelier. 11 l'a séduite. Il s'appelle Jean; il est fils de famille. Elle l'aime de tout son cœur. Elle est tendre, ingénue et romanesque. Depuis six mois son bonheur dure. Elle n'en voit pas la fin. Jean la traite en petite fille, avec des allures d'homme désabusé! Il n'est plus un en-

faut! C'êst^çe au'il se.j>laît.À..dire, en pompa,

résultant de son exacte application puisse se trouver entièrement bouleversée. Sous la réserve de ces droits essentiels, la loi nouvelle apparaît comme une loi de générosité bienveillante à l'égard des commerçants qui en sont dignes. Le Parlement, au sein duquel se sont manifestées des divergences de vues .sur la rédaction du texte, a été unanime sur- ce point. Il s'en est d'ailleurs justement remis à la prudence et à la sagesse des magistrats pour faire en cette matière, plus délicate que toute autre, œuvre de concorde sociale et d'équité juridique.

Les articles ayant trait à la procédure appellent une seule observation, relative à la formalité du préliminaire de conciliation qui, rendue obligatoire dans tous les cas, est applicable aux procédures en cours. Les principes généraux de l'autorité de la chose jugée interdisent néanmoins la remise en question des actes de procédure suivis, antérieurement à la promulgation de la présente loi, d'une décision du tribunal sur le fond, qui serait ou devenue définitive ou soumise à la juridiction supérieure. Il est évident, d'ailleurs, qu'on ne saurait comprendre dans les décisions de cette nature les ordonnances de référé.

Les nouveaux délais institués répondent à une nécessité pratique trop apparente pour qu'il soit utile d'y ̃insister.. Les dispositions concernant les propriétaires étrangers ne comportent qu'un rappel de la règle générale suivant, laquelle les tribunaux ont seuls qualité pour apprécier si les termes des conventions diplomatique3 invoquées par les étrangers peuvent leur permettre de se prévaloir du régime institué exclusivement en faveur des propriétaires de nationalité française. En ce qui concerne l'octroi de délais de grâce aux commerçants et industriels de bonne foi dont les baux étaient expirés au 30 juin dernier ou n'avaient plus deux ans à courir avant leur expiration, le législateur, respectueux des principes juridiques, a établi une distinction entre les locataires, selon qu'ils ont fait ou qu'ils n'ont pas fait .l'objet, antérieurement à la promulgation de la loi, d'un jugement d'expulsion passé en force de chose jugée, à l'exclusion des ordonnances provisoires du juge des référés. Si, dans le premier cas, le délai de grâce est seulement facultatif pour le juge et, s'il est, dans le second cas? obligatoire, il n'est pas moins certain que le Parlement, frappé par les difficultés d'une situation exceptionnelle, a voulu étendre également sa sollicitude à l'une et à l'autre catégorie, à la condition néanmoins que les locataires soient entièrement de bonne foi. C'est surtout sur ce point que les magistrats, auxquels le législateur a fait confiance, devront s'efforcer de répondre à ses intentions généreuses, sans léser toutefois les droits formellement consacrés au profit des propriétaires. La conciliation des droits et des intérêts en présence, réglés équitablement, doit être le souci des juges. C'est lui qui a déterminé l'attitude du gouvernement. Aussi vous prié-je de vous reporter aux travaux parlementaires de la loi et de vous inspirer, pour son interprétation, des déclarations que j'ai faites au cours de discussion. Louis Barthouv

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;Lâ m EMOMIQOE ET SOCIâLE

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A la confédération générale de la production française M. Bokanowski, ministre du commerce .et de ^.l'industrie, a présidé. hier le banquet offert par la 'confédération générale de la production française aux délégués anglais de passage à' Paris pour se rendre à la conférence .économique internaiio-.nale de .Genève.

Des discours ont été prononcés par M. Duchemin et par lord Gainford, président de la fédération des industries britanniques. Puis M. Bokanowski a rappelé le but que se propose la conférence économique de Genève dont! l'esprit a été défini par la Société des nations, elle-même, lorsque, sur la proposition de la délégation française, elle en a décidé la réunion.

Gouvernants, économistes, industriels, commerçants de tous les pays, a dit le ministre en terminant, nous avons un grand devoir à remplir envers nos contemporains et un plus grand encore envers ce\ix qui viendront après nous c'est d'établir sur des bases économiques solides une paix entre les hommes, c'est de travailler de toutes nos forces à éliminer les causes de querelle et de jalousie entre les nations. C'est surtout de mettre fin à ce paradoxe vraiment tragique le commerce opposant les nations qu'il doit rapprocher et les peuples luttant les uns contre les autres pour se refuser à eux-mêmes les produits dont ils ont besoin ou pour imposer à,leurs voisins les produits dont ceuxci ne veulent pas.

Le discours de M. Bokanowski a été salué par de chaleureux applaudissements.

Conférence industrielle franco-brifannlquc Samedi' s'est réunie, au siège de" la corifédératibiv générale de la production française la conférence des industriels français et britanniques, où étaient représentés toutes les grandes organisations des deux pays.

Après discussion, la conférence a adopté la résolution suivante touchant le régime fiscal La conférence, constatant que le régime des doubles impôts soumet les ressortissants d'un Etat qui exercent leur activité dans un autre Etat à des charges insupportables; estimant que cet état de choses cause un grave préjudice au développement des relations commerciales Internationales, demande la conclusion entre les différents pays de conventions bilatérales destinées à éviter les doubles impositions.

La conférence a été d'avis que le nombre croissant des foires et expositions présente des inconvénients graves pour les industriels qui sont sollicités d'y prendre part; elle a donc décidé d'examiner comment le nombre des forces et expositions ayant un caractère international pourrait être limité, de recommander aux industries des différents pays de s'entendre entre elles sur les foires et expositions auxquelles elles décident de participer et de faire connaître leur avis au comité international en vue de la limitation susvisée. Enfin, la conférence a émis le vœu suivant Considérant que les relations commerciales interna-

gnie.de son ami Roger, lequel a vingt-trois ans et montre une assurance merveilleuse. Ils n'ont eu d'autre occupation jusqu'à ce jour que de vivre gaiement leur jeunesse. Le temps vient de songer à des choses plus sérieuses. Roger est poète, il compose de grands ouvrages dramatiques.1 Il a le sentiment de sa supériorité intellectuelle et il le laisse volontiers paraître. Son destin lui semble tout tracé d'avance le succès, la gloire, les honneurs. Jean cependant pense à s'établir. Il vient de se fiancer. Voici son futur beau-père, suivi de l'aimable Cécile, qui deviendra sa femme. Ils sortent de l'Opéra, où l'on jouait Faust. Ils l'invitent à déguster le chocolat-brioche familial. Roberte ainsi apprend son malheur. Gros sanglots, reproches amers. L'amant est tout près de s'attendrir et en même temps plein d'embarras. Roberte, sans défense, se résigne bientôt à son sort et quitte l'infidèle. Deux heures du matin. L'établissement va fermer. Jean s'attarde. Le garçon qui le sert est un camarade de garnison. On évoque quelques souvenirs. Le fiancé de Cécile s'éloigne sifflotant « Soldat lève-toi. » Le rideau tombe.

Vous avez entendu des bavardages, des propos évaporés, quelques plaintes sentimentales. Il n'y a pas d'histoire, ou du moins la plus anodine.Mais le tableau reste étrangement évocateur. La tourmente est là toute proche, qui, dans quelques mois, emportera ces légers entretiens. Nous le savons, tandis que les personnages l'ignorent. Chacune des paroles prononcées prend une valeur particulière. L'habileté de l'auteur est de ne rien souligner, son art le plus fin de donner à cette image l'apparence d'un souvenir, et de laisser à chacun de nous le soin de l'enrichir. Voici Jean et Cécile mariés. Là guerre et leur première jeunesse sont déjà loin. Jean dirige l'usine du beau-père, l'excellent M. Breton. H est tout entier à son travail, âpre à gagner de l'argent, pris dans l'agitation inquiète du temps. Il semble vieilli avant l'âge. Il a perdu son insouciance. Sa femme, auprès de lui, n'est guère qu'une habitùde. Il ne songe pas plus à l'aimer qu'à la trahir. Il est rude, avec, au fond de lui, je ne sais quelle rancœur d'homme trop tôt rompu par les événements. Il va sentir tout à coup le poids de l'existence qu'il s'est 'faite. Il reçoit la visite d'une jeune femme, Lise, qui fut la maîtresse de son père. Elle le lui apprend et elle lui révèle du même coup un père aimable, gai, heureux de vivre, qu'il ne soupçonnait pas. Dans l'homme qu'elle ,évoque il n'aperçoit aucun trait de celui qu'il a connu. Il reste songeur, Le brave M. Breton, interrogé, confirme les révélations de Lise. Le père de Jean un joyeux gaillard, qui prenait du bon temps comme lui, d'ailleurs. Et Jean, quelques instants plus tard, se retrouve en présence de Roberte. Elle est la femme de l'industriel qu'on attendait à dîner ce soir. Il éprouve en la voyant un grand bouleversement. Une force impérieuse l'agite le besoin de soriir.de sa_yie. _d£_romDre la, chaîne, de re-:

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tionales augmentent de jour en jour d'importance; e<ms;dérant que, tout en étant le plus susceptible de maintenir l'ordre juridique, le principe de l'unification des législations en matière de faillite soulève des difficulté* d'application presque insurmontables, estime qu'il est indispensable d'étendre les effets de la faillite à tous les pays où le failli possède un actif et de faciliter la. réalisation de cet actif; recommande la conclusion, à défaut de convention internationale, d'accords bilatéraux tendant à accorder toutes garanties nécessaires à la niasse des créanciers et à lui donner la possibilité de prendre les mesures conservatoires utiles.

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Congrès de l'agriculture française

Les travaux du congrès de l'agriculture française, à Strasbourg, se sont terminés, hier, par le vote du vœu suivant concernant les chambres d'agriculture

Le congrès salue les chambres d'agriculture qui; après une longue attente, viennent d'être élues par un' nombre élevé de votants, témoignage de l'intérêt, de3 espérances et de la. confiance que mettent les agriculteurs d'ans les nouvelles institutions'- chargées de lesf représenter et de collaborer aux progrès de l'agriculture.

Il tient aussi U rendre hommage aux offices agricoles créés au lendemain de la guerre pour faciliter le re-. lèvement de l'agriculture en attendant le vote de la; loi sur les chambres d'agriculture; il remercie tous !e3 administrateurs des offices départementaux et régio- naux dont le dévouement et la compétence ont très souvent obtenu des résultats remarquables. Le congrès est d'avis que la représentation profes- sionnelle agricole étant désormais assurée par des institutions élues sur une base strictement professionnelle,' il n'y aura plus lieu à l'avenir de maintenir des orga-i nismes nommés par les représentants du corps électo-* ral politique.

Le congrès, considérant que, la loi actuelle conférant aux chambres d'agriculture la faculté de contracter des emprunts, il faut leur donner le droit corrélatif, soit la possibilité de les gager par des ressources stables; c'est-à-dire des centimes additionnels, émet le vœu:l que soit repris l'article -44 de la loi votée en 1923 pan la Chambre des députés ainsi conçu

« Les chambres d'agriculture sont autorisées à per-< cevoir des centimes additionnels jusqu'à concurrence de dix au maximum sur le principal de la contribution foncière de la propriété non bâtie. »

Au banquet qui a suivi, M. Gauthier, président du congrès, après avoir remercié M. Queuille pour, .l'empressement qu'il a toujours apporté à la dé-i fense des intérêts agricoles, a fait allusion ensuite aux travaux du congrès, qui sont plus ou moins ̃̃ une revue des vœux émis au cours des congrès précédents, surtout en ce qui concerne les chambres d'agriculture et les offices agricoles. Il a dit ï Ces deux organismes peuvent-ils coexister? Nous pensons que non. C'est pour cela que nous nous sommes déclarés pour la suppression de ces derniers. Si les offices doivent continuer à vivre, il serait opportun de choisir leurs membres parmi, .les Chambres agricoles. Ce sont elles qui, dorénavant, "dbive'nV diriger lai politique agricole de la France.

Parlant ensuite de la question douanière, l'ora-: teur s'est demandé si la France doit devenir un pays industriel ou rester un pays agricole. La question est celle-ci si l'on donne à l'industrie des tarifs protectionnistes et qu'on ne le fassa pas pour l'agriculture, l'industrie en supportera les frais et nous sommes convaincus qu'en donnant l'industrie comme à l'agriculture des tarifs, modérés tout le monde sera content. Alors les conditions normales de vie reviendront. Il aton-i elu Il nous faut aussi donner à l'agriculture la stabilité des tarifs lui permettant de travailler et d'assurer à la France une production suffisante. Il,faut nous donner la liberté d'exportation et enlever enfin les restrictions douanières qui mettent des entraves à l'activité agri-i cole.

Le grand intérêt de notre congrès consiste en ce que ce congrès a lieu à Strasbourg pour toujours réuni à: la mère patrie, l'autre en ce que depuis la guerre l'agriculture a senti le besoin de l'association et qu'aujourd'hui s'est constitué un bloc agricole avec lequel il faut compter, qui parle d'égal à égal avec les autres forces de production nationale et qui ne demande qu'à; marcher avec son ministre dans un sentiment d'union et de concorde nationales.

M. Queuille, ministre de l'agriculture, a prononcé alors le discours dont nous avons cité des extraits, hier, dans nos Dernières -nouvelles. QUESTIONS $@@IAIES-

Les grèves dans la Sarre

> -On -mandé1 -de' ̃Sarrebru;olç: ̃ -• •̃ Le Entrât collectif entre le syndicat patronat' de l'industrie sarroise et les syndicats ouvriers ayant été dénoncé le 1er mars, des négociations avaient eu lieu entre ces organes collectifs, qui avaient abouti à une sentence arbitrale comportant une diminution de 10 0/0 pour l'ensemblo des salaires de l'industrie. Le groupe de la grosse industrie avait accepté cette décision. Le. syndi-i cat patronal des industries métallurgiques de transformation avait, dans un esprit de concilia-- tion, ajourné la baisse des salaires jusqu'au 16 avril, où elle aurait été de 8 1/2 0/0, et jusqu'au 1er mai, où elle devait être définitivement portés à 10 0/0.

Dans une réunion plénière tenue le 26 avril, les syndicats ouvriers des industries métallurgiques de transformation, groupant près de 9,000 ouvriers, ont déclaré la grève, et celle-ci a été rendue cf- fective le 27 dans dix usines. Le même jour, le syndicat patronal des industries métallurgiques de transformation, comprenant 54 usines d'impor- tance diverse, a fait connaître 'aux ouvriers sa dé-< cision prise à l'unanimité de fermer les usines le 7 mai si d'ici le travail n'était pas repris dans toutes les usines sans exception.

La situation était, le 30 avril, la suivante la' grève est effective dans 14 usines comprenant 3,800 ouvriers; le travail n'a pas été interrompu dans les autres.

prendre sa jeunesse gâchée. Il obtient de soii ancienne maîtresse qu'elle parte avec lui. Ce ne sera que le bonheur d'un soir. Le len.-i demain, à Dieppe, dans la chambre d'hôtelj les amants reconnaissent déjà, sans se le dire; la folie de leur rêve. Ils, prononcent les mots, d'autrefois. Ils ont quinze ans de plus. Mille! choses les séparent. Roger, le brillant Roger du premier acte, se présente. Il est méconnaissable, voûté, épaissi, lourd d'esprit et de corps. Il s'est enfoncé en province dans une, existence bourgeoise. Jean demeure atterrée Peut-on vieillir si vite! Dernière désillusion! Il retourne à son destin. Ces fragments d'aventure ne sont que l'apparence .de la pièce et sa forme extérieure, L'auteur laisse entrevoir derrière la comédie le malaise de certaines âmes, quelques sourdes répercussions de la guerre. Son dialogue reste. plein d'échos. Il y a là une réussite singulièrement heureuse. °

Mlle Blanche Montel est Roberte d'une façon charmante avec une délicatesse pleine d'esprit. M. Jacques Baumer assume le rôle de Jean. Il y montre toute la fermeté de son talent. Il pousse un peu trop peut-être au « jeu intérieur », aux longs silences qui finissent par sentir l'apprêt. M. Jean Wall trace très habilement la double silhouette de Roger jeune et vieux. Mlle Made-.leine Geffroy s'est fait applaudir dans la scène épisodique de Lise. M. Arvel figure au mieux le beau-père cordial. Il faut citer encore MM. Delaître, Paul Ichac et Mlle Claire Premore. La Porte-Saint-Martin a monté avec beaucoup de soin un drame romanesque qui ne manquera' pas d'avoir quelque action populaire. Il est joué avec une sincérité véhémente par Mme Silvie, avec un bel emportement par M. Grétillat, et M. Escande y tient avec" distinction un rôle de prince africain. L'étonnement est dè trouver la signature de M. Lucien Besnard, psychologue nuancé, au bas de cet ouvrage qui ressemble si peu à ses pièces habituelles. On se demande ce qui a pu le tenter dans une pareille aventure.

Roger de Montfort est devenu l'amant d'une des femmes de l'émir. Il est lui-même marié et il a un fils. Pour se venger l'émir fait enlever l'eiif ant. Il ne le rendra que si la mère, Isabelle de Montfort, vient passer une nuit entière auprès de lui. Affolée,- elle finit par y consentir. L'émir la respectera. Sa. vraie vengeance sera de faire croire qu'elle s'est soumise à lui. Il y a, vous n'en doutez pas, de nombreuses péripéties, des décors attrayants et un premier acte adroitement agencé.

PIERRE BRISSON.

P. -S. Le pauvre M. Vautel me réaffirme cette semaine en manière de réplique que je suis le fils de mon père, le petit-fils. etc. N'était cette ascendance je serais tout aise, paraît-il, de rédiger ici la rubrique des chiens écrases.

Les « chiens écrasés ». Peut-être a-t-il raison |, Cette idée lui serait-elle venue par hasard ea'! lisant la fin du dernier feuilleton £ = B*.


FAITS-DIVERS JL..A. TBMPÉBx\TURB Bulletin météorologique du 1" mai 1927 I. Situation générale le 1" mai ù 7 heures Une dépression recouvre le nord de la "Scandinave <tl,003 mb). Un anticyclone s'étend de l'Islande (1.020 ;mb) au sud de la Baltique (1,022 mb) par le Danemark, 'la mer du Nord, les îles Britanniques (1,023 mb). Une izone de pression voisine de 1,015 mb recouvre toute la ;moitié sud de l'Europe. A Paris 1,019 mb. Le courant ide perturbations dirigé par la dépression de nord Scanidinavie reste orienté de ouest-nord-ouest à est-sud-est. II. Situation probable le 2 mai à 7 heures Une hausse presque générale recouvrira la moitié est •jde l'Europe (+8 mb nord Bal1' 'ue, +3 à +5 mb Alleina•gne-Europe centrale. ne baisse de 3 à: mb recou;vrira les parages occidentaux du continent Islande, Ir'lànde, Bretagne, Péninsule ibérique-. En France, désagrégation d'jun système nuageux avec pluie étendu ce inatia.de l'Alsace à laTouraïhe.

HI. Le temps du 30 avril (7 h.) au 1" mai (7 h.) Température maxima du 30 avril +22" Toulon, 20° :Lyon, 19° Nîmes, Marignane, Dijon, Clermont-Ferrand, '16° Rennes, Bordeaux, 15° Bayonne, 14° Argentan, 13" Paris Saint-Maur), 12° Nancy, 11° Valenciennes, Tours. Température: minimum du 1er mai: + 11° Bayonne, 10° Perpignan, Lyon, 8° Cherbourg, Dijon, 7° Châles oroux, Nancy, Metz, 5° Nantes, Orléans, 4° Paris, Toulun, g" Bordeaux, 2° Argentan, 1° Valenciennes.

Vent sur les côtes le 1" mai à 7 heures Saint-IngieVert, nord-est 8 m.; le Havre, nord-est 8 ra.; Ouess'stut •Se-t Toulon, calme; Rochefort, est-nord-est 4 m. Bayonue, ;fest 4 m.; Cette, nord-est 2 m.

Pluies des 24 heures à 7 heures le 1er mai traces .Cazaux, Toulouse, 0 mm. 1 Marignane. 0 mm. 3 Angers, !o mm. 6 Bordeaux, 0 mm. 8 Perpignan, 1 mm. Romllly, •2 mm. Abbeville, Naiicy, Angoulême, 3 mm. Mourmelon, .,Belfort, Coblence, 5 mm. Mulhouse, Trêves, la Courtine, ile Puy, 6 mm. Cette, 8 mm. Metz, Mayence, 9 mm. Rochefort, Tours, 10 mm. Châteauroux, 11 mm. Orléans, 12 mm. Strasbourg, 13 mm. Avord, 19 mm, Poitiers, 25 mm. Dijon.

IV. Prévisions pour la nuit du 1" au 2 mai Région parisienne [;' beau temps. Température stationîiaire. Minimum vers 4-3°.

y. Probabilités pour la journée du 2 mal Région parisienne vent faible ou modéré de nordtest. Beau temps peu nuageux. Température ea faible hausse.

France a) Vent faible ou modéré de nord-est, b) Etat du, ciel sur la moitié nord. Beau temps peu înuageux sur la moitié sud. Ciel nuageux ou très nuageux 'se dégageant progressivement.

c) Température en hausse faible*

La fusillade* de Montmorency. M, Jodelet, /juge d'instruction du parquet de Pontoise, chargé de l'information sur la fusillade de Montmorency, .3 interrogé, hier, trois des blessés en traitement à l'hôpital cantonal MM. Maingy, ligueur d'Action française; Granger et Boitard, manzfestants communistes. Le premier a confirmé la version de ses camarades, qui affirment que les communistes les ont poursuivis en tirant sur eux des balles de revolver. Par contre, les communistes ont déclaré que les premiers coups de feu avaient été tirés par les camelots du roi. On a constaté que toutes les blessures ont été faites par des balles du calibre de 7 mm. 65, qui est le calibre des revolvers dont sont armés les agents du commissariat de police.de Montmorency. Mais une douille de revolver de 7 mm. 65, également a été trouvée rue "Grétry, devant le numéro 6, c'est-à-dire à un endroit où tous les témoins s'accordent à reconnaître qu'aucun agent de police n'a tiré. Le commissaire de police et les magistrats supposent que certains des manifestants étaient en possession d'armes semblables à celles des agents. D'autre part, le revolver saisi par les gendarmes dans les mains, du ligueur d'Action française Maingy était du calibre de 6 mm. 35.

Le procureur général a ordonné la mise en "liberté provisoire des deux militants d'Action française, MM. Gorion et Pierre Maingy, qui avaient été arrêtés. Le commandant Beau, soigné ô Laënnec, va de mieux en mieux.

Les menées communistes. M. Ducloux, chef Su service du contre-espionnage à la Sûreté générale, a interrogé hier M. François Dormot. Au cours de son dernier interrogatoire, M. Sergent. adjoint au maire "de Saint-Cyr, avait déclaré qu'un individu qu'il ne connaissait que sous le nom de Ki François », lui avait, souvent demandé _&e lui fournir des documents. On pensa, qu'il pouvait s'agir de M. Dormot. Celui-ci, militant du parti Communiste, reconnu qu'il avait souvent servi 'de secrétaire à M. Cremet, conseiller municipal. ,Mais il s'est énergiquement défendu d'avoir jamais eu entre les mains des documents pouvant intéresser la défense nationale. Il n'avait rien de J commun avec le « François » désigné par M. Sergent. Dans la soirée, M, Dormot a quitté la Sûreté générale. u

L'assassinat de 1 encaisseur. M. momer, juge H'instruction, a confronté, hier, avec cinq téjnoins les deux beaux-frères Nourrie et Duquenne, inculpés de l'assassinat de l'encaisseur Desprès. Ceux-ci ont maintenu leurs déclarations quant à l'emploi de leur temps dans l'après-midi du 28 février. Ils se sont trouvés en contradiction avec les témoins qui tous, à différentes reprises, Jes ont aperçus ce jour-là. Duquenne a reconnu >que le mouchoir qui entourait le cou de Desprès était semblable à ceux qu'il avait vus chez son beau-frère au Perreux. Le docteur Truelle, médecin aliéniste chargé d'examiner Duquennn qui, jà maintes reprises, avait simulé l'imbécillité, a fourni au juge un rapport d'après lequel l'inpulpé est pleinement conscient.

Vols dans un cimetière. De nombreux crucifix, des chandeliers et autres objets de piété, avaient été volés dans des chapelles au cimetière ̃Montparnasse. Une surveillance, organisée à la, isuite de nombreuses plaintes a permis l'arrestation du coupable. Il s'agit d'un Belge, Gérard Legueux. Agrégé de la faculté de Bruxelles, il fut d'abord nommé attaché au musée d'histoire naturelle de cette ville. Le gouvernement belge l'enIvoya ensuite.au Maroc pour pratiquer des fouilles. Il rapporta des fresques, des statues et des ipoteries qui après examen furent reconnues truquées. Condamné et expulsé de Belgique, Legueux vint se réfugier en France. Une perquisition à son domicile a permis de retrouver une partie des objets volés. Legueux a refusé d'indi- ,quer les noms des receleurs auxquels H s'était iadressé. ̃ ̃

Agression contre mi chauffeur. Vers 21 heures, hier, M. Victor Boucher, chauffeur de taxi, était hêlé par deux individus qui lui demandaient Ide les conduire à Levallois. Les deux clients n'inspiraient pas confiance au chauffeur qui, en passant rue Henrion Berthier, à Neuilly, décida de stopper devant un débit. Les individus descendirent, puis, après avoir fait mine de régler M. Boucher, se jetèrent sur lui, le rouèrent de coups jet le dévaliserent. Grièvement blessé, le chauffeur ja été transporté à l'hôpital Beaujon. Il a pu fournir le signalement de ses agresseurs.

Drames intimes. Marié depuis dix-sept ans, jM. Joly Chevalier, réformé à 90 0/0 pour blessures

ide guerre, comptable a paris, occupait, avec sa :femme et ses deux enfants, un logement, rue Edsnond-Vitry, 31, à Nogent-sur-Marne. Le ménage '(vivait en bonne intelligence et rien ne faisait prévoir le drame qui s'est déroulé hier aprèsmidi. Vers 14 heures, au sujet d'une lettre égarée, M. Chevalier chercha querelle à sa femme. Celle-ci le menaça d'une bouteille. Le comptable ̃passa dans sa chambre, prit un revolver, et revenant vers Mme Chevalier, la tua d'une balle dans la tête. Le meurtrier descendit ensuite chez le concierge. « Je viens de tuer ma femme », dit-il, £t il attendit dans la loge l'arrivée.des agents. Des voisins entendaient, l'autre soir, des Kclats de voix dans le pavillon occupé par les époux Fernandez, rue de Bondy, 57, à la Courneuve. Comme les querelles' étaient fréquentes dans le ménage, ils n'y prêtèrent pas attention. !Mais après quelques instants, on vit sortir Ange! IFernandez qui tomba mort dans la rue. Il por.fait une large plaie à la gorge. Aux agents, prévenus, sa femme déclara qu'il venait de se suicider. Le couteau de cuisine dont il s'était, Soi-disant servi, fut trouvé caché derrière un rideau, dans une chambre du premier étage. La femme Maria Fernandez a déclaré que c'était elle qui avait dissimulé l'arme, sans pouvoir en donner la raison. Le commissaire de police l'a consignée à ]a disposition de la justice.

-s

Mariages

M mariage "de Mlle Marianne Dollfus, fille "de M.Georges Dollfus,chevalier de la Légion d'honneur, Croix de guerre, et de Mme, née Staehlingr avec le lieutenant de vaisseau Charles-Frédéric Dard, chevalier de la Légion d'honneur, Croix de guerre, fils de feu M. E. Dard, administrateur général de l'inscription maritime, officier de la Légion d'honneur, et de Mme, née Bourgarel, a été célébré à Belfort le 26 avril, dans l'intimité, en raison d'un deuil tout récent.

Les témoins étaient, pour la mariée le colonel "Frisch, grand-officier de la Légion d'honneur, pour le marié l'amiral Dasse, commandeur de. la Légion d'honneur.

\Jl ne sera pas en_Y.oyj5. Jle,iakfcBMi*>

Nécrola&ie j 1

*_? On annonce la mort, à Chaumont. à l'âge de 73 ans, de M. Arthur Dcssoye, ancien député de la Haute-Marne, ancien ministre de l'instruction publique, ancien président: de la Ligue de l'enseignement,

On annonce la mort, à Parîs,dans sa 65* année,' du peintre Auguste-François Gorguet, membre du comité de la Société des artistes français. Boursier de voyage en 1894, il avait obtenu de nombreuses récompenses au Salon. Il avait exécuté pour l'Etat et pour la ville de Paris des commandes d'oeuvres décoratives importantes, entre autres des cartons de tapisserie pour la manufacture des Gobelins et un plafond pour la mairie du 10. arrondissement. Son œuvre d'illustrateur fut également considérable, et ses compositions pour des éditions luxueuses de Corneille, de Victor Hugo, d' Alphonse Daudet, d'Anatole France, avaient 6té hautement appréciées. Le Salon des artistes français renferme de lui une toile très goûtée, le Transatlantique « Paris » quittant le port de New-York. Il était chevalier de la Légion d'honneur depuis 1907. On annonce le décès de Mme Victor Endrès, née Alice Corso, à Boulogne-sur-Seine, survenu à la suite d'une très lonrue et cruelle maladie. Selon la volonté de la délunte, il n'a pas été envoyé d'invitation. Le présent tient lieu de faire-part. Nous apprenons la mort de Mme Désiré Lagorce, née Bourgeois, décédéo en son domicile, 2, rue du Pas-de-la-Mule. Elle était la belle-mère de M. Jean de Chauveron, avocat à la cour. Ses obsèques auront lieu mardi 3 mai, à 10 heures, en l'église Saint-Denys-du-Saint-Sacrement, où Ion se réunira.

Nous apprenons la mort de Mme veuve Théophile Joly, décodée subitement, en son domicile, boulevard d'Alsace-Lorraine, à Argenteuil. Les obsèques auront lieu mardi 3 mai, à midi très précis, en la basilique d'Argenteuil.

Les obsèques de Mme Edouard Branly, uécédée subitement à Bruxelles, où elle avait suivi, pour les travaux d'une conférence, M. Edouard Branly, son mari, l'illustre inventeur de la T.S.F., auront lieu demain lundi, à 9 h. 45, à l'église du Gros-Caillou.

Les familles Parent, Pouplnel et Guilîon, très touchées des témoignages de sympathie t\ jus à l'occasion du décès de M. Paul Poupinel, prient leurs amis de trouver, ici l'expression de leur pro- fonde gratitude.

Petites nouvelles

La fédération de la presse médicale latine s'est réunie hier soir en un banquet, où le ministre du travail et de l'hygiène s'était fait représenter par M. de Piessac, et auquel assistaient les ministres à Paris des différents pays de race latine. Le doyen de la, faculté de médecine, le professeur Roger, présidait.

M Pïelroni. trésorier général de. la fédéra-

tion' nationale des syndicats maritimes, est nomme membre du conseil supérieur de la marine marchande et de la section permanente de ce conseil, en remplacement de M. Rivelli, démissionnaire. Les amis de Gabriel Vicaire se sont réunis hier devant le monument du poète, au jardin du Luxembourg. M. Charles Le Goffic, ayant à ses côtés MM. Jean Vicaire et André Foulon de Vaulx, a évoqué en quelques paroles émues la romantique figure de l'auteur des Emaux bressans.

Un déjeuner a suivi, présidé par M. Le Gofflc, Le premier concert de musique militaire de l'année, donné, hier au Luxembourg, a été marque par les adieux de l'excellent chef de musique de la garde républicaine. C'était le dernier concert qu u dirigeait avant de prendre sa retraite. Au^nom des auteurs et compositeurs, M. Paul Chapelle lui a remis une gerbe de fleurs et la foule a fait à M. Guillaume Balay, une ovation enthousiaste. La Ligue française du coin de terre et la Société des jardins ouvriers de Paris et banlieue ont tenu, hier, leur assemblée générale au Musée social, sous la présidence de M Victor Bucaille, conseiller municipal de Paris. L'abbé Lemire, député-maire d'Hazebrouck, et qui, depuis de nombreuses années, s'est dévoué, on le sait, à ces deux œuvres, a démontré, dans son allocution, que l'exécution de son vaste projet n'est pas encore achevée, et il a tracé le programme des perfectionnements qu'il juge nécessaires.

Une vente de charité, organisée par la Société philanthropique, et pour contribuer au développement de ses nombreuses œuvres, aura lieu le 3 mai, chez Mme Raphaël-Georges Levy, rue de Noisiel, 3.

Nous avons reçu. pour les 19 yeuves et les 32 orphelins desmânns pêcheurs naufrages do Tréboul d'une grand'mère, 1OO fr.; M. Léon Pofrain, 30 fr.; André Errix, 5 fr.; MM. S. Grunberg et Cie, 50 fr.; ensemble 185 francs, que nous envoyons au maire de Tréboul (Finistère).. En outre, nous avons reçu d'une grand mère, 100 fr. pour le dispensaire de Grenelle; 100 fr. pour l;œuvre nouvelle des Crèches parisienne' 50 fr. pour la crèche de la rue des Saules; 50 fr. pour les Amis des soldats aveugles, et 100 fr. pour les colonies de vacances; ensemble 400 francg,

THÉÂTRES

Ce soir

Onéra Thaïs (Mlle Berthon; MM. Brownlee, Gilles; Mmes Barthé, Lalande; M Raybaud; Mme

Tessandra; MM. Madlen, Guyard. Danse Mlles de

Craponne, Franck, Ellenskaïa). Chef d'orchestre,

M. Grovlez.

Comédie-Française, Primerose (MM. Dessonnes, Bernard, Numa, Guilhène, Dorival, Drain, Ledoux, Rognoni, Chambreuil, Bertin; Mmes Lecomte, Devoyod, Faber, Even,. de Chauveron, Samary, Navar, Fédor).

Opéra-Comique, Paillass'e (Mlle Cortot; MM. Razavet, Lafont, Jysor, Cornellier). Chef d'orchestre M. Cloez. la Vie de bohème (Mlles Stiles. Morère; MM Razavet, Villier, Musy, Tubiana, Morturier, Mesmaecker). Chef d'orchestre, M. Lauweryns. Odéon. Odéon-nevue (interprétée par, toute. la troupe du second Théâtre-Français).

Variétés. l'Habit vert (Jeanne Granier. A. Lefaur, Louvigny, Germaine Baron, Lurvillet etc., et Galipaux).

Porte-Saint-Martiri, Dans l'ombre 'du harem (Mlle Sylvie, MM. M. Escande, Joffre, Coizeau, Almette Mme G. Niclos et M. Jacques Grétillat), Théâtre Sarah-Bernhardt, Mon curé chez les riches (MM. Casa, Monteux, Céry; Mmes Jehanno, Jeanne Delys et Marguerite Ducouret). Théâtre Mogador, Rose-Marie (MM. Boucot, Burnier Mlles Vidiane, Massé, Roberts, Navarre, Mixandra;MM.Combes, Debac, Augereau et.Oudart). Palais-Royal, On ne roule pas Antoitiette (MM. A. Brasseur, Le Gallo, Duvallès, Géo Leclercq, Lluis; Mmes Marg. Templey, A. Cocéa, M. Peuget). Bouffes-Parisiens, Mercenary Mary (Koval, t. Baroux. Lerner, Gabin. Piddock, Nellson et Ed. Roze; Mmes Denise Grey, M. Massart et Sim Viva). Michodière, Son mari (Mmes Marthe Régnier, Jeanne Cheirel, Renée Devillers; MM. Victor. Bou-

nhen AIPPfI'lPi.

v*A f *A w* **# w/ ̃

Comédie-Caumartin, le Mauvais ange (Signoret et Lucienne Parizet, avec Marguerite Moréno, Pierre Etchepare et Marcelle Yrven).

Théâtre Daunou, Fanny et ses gens (Mmes Jane Renouardt, Berthe Fusier et Jeanne Fusier-Gir; MM. Constant Rémy, F. Gravey, L. Dayle, P. Amiot. Maison de l'Œuvre, le Dilemme dit docteur, de B. Shaw (Mmes Mad. Lambert, Cazeneuve, Laurey^ MM. Cailiabet, Baissac, Séol, etc.). 1

Scala, la Petite grue di( cinquième (Mlles Parisy«, G. Michel, G. Armand, Camille Vernades; MM. Sinoel, Ch. Lorrain, Pierre Labry et R. Bossis). Nouvelles s

Répétitions générales et premières représentations de la semaine

Mardi. Au Gymnase, en matinée, répétition générale du spectacle'du théâtre « Aide et protection » U Notre amour, pièce en trois actes de M. Max Frantel. Au théâtre des Champs-Elysées, en soirée, répétition générale de la Théresina, opérette en trois actes de MM. R. Schauzer et E. Welisch, musique de M. Oscar Strauss. (Mercredi, première représentation.) A l'Atelier, en soirée, première représentation (à ce théâtre) de Geneviève de Brabant, d'Erik Satie (spectacle de marionnettes).

Mercredi. Au théâtre Antoine, en matinée, répétition générale du spectacle des Esclioliers Paradoxes, comédie dramatique de MM. Marcel Bellevianes et Georges-André Cuel. (Vendredi, en matinée, première représentation.)

Jeudi. A la Michodière, en soirée, répétition générale (reprise) de les Vignes du seigneur, comédie de MM. Robert de Fiers et Francis de Croisset. (Vendredi, en soirée, première représentation.)

Au Trianon-Lyrique, en matinée, première représentation (à ce théâtre) de Monsieur Dumollet. Vendredi. Au théâtre Michel, en matinée, répétition générale du nouveau spectacle de « la Grimace », Nocturne, pièce en trois actes de M. Henri Bancel; Gégène, un acte de M. Jean de Poitiers. (Samedi, en matinée, première représentation.)

Au théâtre Esotérique, en soirée; répétition géné- rale de le Fils des étoiles, pastorale en trois actes de JoséDMa..EéladaBi ..et de.. Ma Imie&k âs&Mm_ ftsilcrufi..

de M. Henri BaucUe, adaptée de l'ouvrage anglais 'A royal audience, de M. Terence Gray<

Comédie-Française. -'Aucune décision n'a encore été prise en ce qui concerne les travaux à effectuer à la Comédie, et rien ne pourra Çfcre arrêté à ce sujet avant que le ministre de l'instruction publique et des beaux-arts ait fait connaître officiellement son avis à M. Emile Facre, administrateur général. «“* Tn L'assemblée générale des sociétaires a fixé la « part entière » à 75,000 francs.

Les spectacles de vendredi, samedi et dimanche prochains ont été ainsi fixes;

Vendredi, à 20 h. 45, l'Abbe Constantin. Samedi, 20 h. 30, Pain de ménage; Electre. Dtoanche, matinée, à 13 h. 45 la Marche nuptiale; en soirée, à 20 h. 45, les Flambeaux de la noce.

Opéra-Comique. Les dernières répétitions en scène de Résurrection viennent de ^com- mencer. La répétition générale de lœuvie de Frank Alfano aura lieu le vendredi 13 mai. Athénée Ce joli mois de mai verra la 300',rçprésentation de Maître Bolbec et soit mari, le plus eclatant et le plus joyeux succès de l'année, oïl triomphe^, ces spécialistes du rire Madeleine Soria et Lucien Ror, zenberg, Renée Ryser, Louisa de Mornand, Orange, avec Pierre Stephen et Arnaifdy, Les concerts s

Concerts Walther Straram, Jeudi 5 mai h 21 h., salle Gaveau, 14° concert (orchestre de chambre et chœurs) Programme Purceli, Fantaisies; Boussel co™ >• audition); Benoist-Méchin, Equateur. (1" audition, ténor M. Pierre Bernac).

Mme Jefferson-Cnlm, cantatrice, donnera un concert aveo l'orchestre Pasdeloup dirigé par M. Albert Wolff mercredi soir 4 mal, salle Gaveau. OEuvres de Wagner, Hcsndel, Bach, Beethoven, Moaart, Fauré, etc. Music-halls et divers

Ce soir c

Moulin-Rouge-Muslc-Hall. Ça. c'est Paris! (Mistinguett, Randall, Earl UsUe, Cobron-Norbens. Marthe Derthy; Yvonne Legeay et Dandy.

Palace. Femmes et sports, ta nouvelle revue à grand spectacle, aveo Georges Carpentier. Emnire Pour la première fois en France, les eéSs fantaisistes anglaises Dollie Billie, les 4 topez, les Richardinis, Steens et 20 attractions.

Au V ieux-Colombier: Un film sur Paris; Voyage aux Iles; Chaplin dans 1' Evadé ». Au Pavillon a la Vie au fond des mers; Voyage au Japon; Chaplin pompier.

(Voir le programme des spectacles en 4' page.) ̃"• t. S. f..

PROGRAMMES DU LUXDI MAI

TOU1\ E\H'E4 (longueur d'onde 2;650 m.). T\enseti:é

aments météoralog'iquea et siponüz horaires au)\. hettv l'es habituelles.

f,lnissions radiot~téuhartigaes. 18 h. 45, '.10urnal

parlé ;20 h, 15, conoert i. Castor eC Pottux, ouverture Hameau), orchestre; 2. Sonate (J. B. Lœuillet);

3. a) la Violette; b) Roses qu'on cueille (Brahms); 4,

Quintette (A, de Castillon); 5. a) Vendanges; b) Au-

tomne (A. de Castillon) 6. Hopalt (Moussor~s~y), l or-

chestre; 21 h, 15, Université populaire.

EMISSIONS ~.ADitrPAnl9 D$ 4A CO~I'AQNI$ FRANÇAiSE 11E

RADIOPBONIR (Auditorium de Paris, poste de Clfohy)i

longueur d'onde 1,750 mètres. A 10 h. 30, informa-

tions, dix minutes de musique; 12 Il, .30.. concert 1..

la Glandhula (F. Sanna) 2, Piefias de Amor (F. Allan3i)

3, Petite' pièce, d'orchestre (A. Javault) -1t. Canzonetta

(FllIppucci); 5. The British Patrol (G. Asch) 6, &erir;e-

nicto Gedbini, chant (Thaa) 7. Sonate, violon (Fauré): 8,

Menuet vieux $talc (J, Durand) 9. Deux danses an-

ciennes (Razigade) 10. Rêveuse (Ch. da Benot.); il. Adieu, chant (Schubert); 12. Papillon, violoncelle (Fauré) 13. Petite aubade (L. Wurmser); IL Solo de piano; 15. Jeux (J. Turina):13 h. 30, cours, informa.~ tiDtlS: 16 h. 30, cours; 16 Il. 45, concert!: 1. Notes sur la littérature (Gérard Bauer) 2. Pages de Gérard BaûQr; 3. Caprice viennois (Kreisler):, 4, Un poème; 5, Tes yeux, chant (René Rabey); 6. Une scène dramatique; 7, air d'fleuri chant "(SaInt-Saëns) 8. Berceuse, vioIon Hue); 17 h. 35, cours, informations; 19 h. 30, causerie. informations; 19 h. 40, actualités; 20 h. cours; 20 h. 30, causerie sur l'horticulture; 20 h: 15, concert Dornilro noir (Scribe-Auber). STATtON pAD!OTÊ!.t5PnONlQUE DE L'ECOLE 6UPN"RIEUItIt nE!! POSTes ET TMGnAMËS (longueur d'onde 458 m.).A 10 h 25, signaux horaires internationaux, bulletin météorologique; 1.3 h., informations, quart d'heure en anglais, la demi-heure de la femme; 16 h., concert 1. Oberon, ouverture (Weber); 2. Berceuse (Boelmann). 3, sélection sur 411onoît (Massenet). 4. A la veillée (Février) 5. Un doux poème, valse (Waldteufel); 6. Madarne RutterlLpJ, sélection (Puccini); 18 h., infarmations; 20 1)" baurs,de droit pratt.que;.o'2,tJo.fi.1{); ohl'oniqu'eseientiûquc; 20 h. 30, la mécanique eM'ëiectriottë au tM&trC, 20 h. 45, causerie du centenaire de Marcelin Berthe10tr 21 h, concert i. Fidelio, ouverture, orchestre (Beethoven) 2. Fi~te sorrentine, orchestre (Rey) 3. Adagio de la sonate de Chopin, pour violoncelle; 4. Samson et Da- lila (Saint-Saëns); 5. Danse des prêtresses de Dapatt; orchestre; 6. Samson, ô toi. mon bien-aimé, duo (SaintSaëns) Mon cœur s'ouvre à ta voix (Saint-Saëns) 7. le Triomphe de Messidor, orchestre (Maurice Pesse) 8, Havanaise; 9. le Roi d'Ys (Lalo); 10. Marche hongroise, orchestre (Rakowsli-y), informations.

Radio h.-V. PARIS (longueur d'onae d&u mètres;. A 21 h. 80, concert Paragraphe III (Suppé); Joyeux moulin, solo de piano (Frantz Hitz); Valse brillante, solo de p'ano (Moszlîowslcy) Pensée musicale (Volpati) l'Aurore, solo de piano (Beethoven) IV Poème hongrois, solo de piano (Hubay) les Pécheurs de perles, sélection (Bizet) Sapho, sélection (Massenet) -Mort d'Yseult (Wagner).

Station DE Daventry (longueur d'onde 1,600 mètres). A 11 h., quatuor Daventry; 11 h. 45. récital do chant, concert; 13 h., récital d'orgue; 15 h. 45, musique; 1<> h. concert; 17 h. 15, pour les enfants; 18 h., quatuor; 18 h. 30, informations; 19 h. 15, le Cavalier à la rose, 1" acte (H. Strauss); 20 h. 40, Deux esguisses champêtres (Mao Dowell) Trois marines, op. Sa (Mao Dowell) 22 h. 15, musique de danse; 23 h., orchestre. Radio-Bruxelles (longueur d'onde 508 mètres 50). --r A 17 h., concert 1. fantaisie sur la Bolième (Puccini); 2 a) Pleurez mes yeux (Massenet); b) Idéal (Tosti); 3. Causerie d'amour (Meyer Helmund) 4. Dernière aubade (Paul Lacombe) 5. Odile (Novello) 6. Sérénade, piano (A. de Boeck); 7. Gavotte et musette (Raghianti); 8. Cantabile (Jos. Delporte) 9. Idylle provençale (Cairanne) 10. a) Novembre (Gremisot) b) Procession (G. Franck) 11. Dans les bruyères (Guiraud) 12. Berceuse (Vermeire); 20 h., concert 1. Ça c'est Paris (Padilla); 2. Au bord du lao Ta-i-Hou (Mussbaum) 3. Pastorale rococo (Meyer Helmund) 4. Love Waltz (Lughesi) 5. Promenade en forêt (Cliristini) 6. Chant; 7. Peer Gynt, suite d'orchestre (Grleg); 8. Valse pour piano (Mosr kowsky) 9. Eug'ene onegin (ïschaïkowsky) 10. Se-. goviane (Lacome) 11. The Lilao domino (Ch. Cuvelief) 12. Fantaisie caprice pour trompette (G. Parés); 13. a> Chanson de mai (Albert Dupuis) b) Mai (R. Hahn) c) Impressions de mai (SiMe); 14. Allegretto pour flûte et violon (Mal Bonis) 15. Je t'aime (Waldteufel); 16. Chant: 17, Hiawatho, suite d'orchestre (Colleridge Taylor).;

Radio-Geneve (longueur d'onde 760 mètres). A 21 h.; orchestre 1. prélude d'Iphigénie en Auliâe (Gldck) 2. Ilippolyte et Aride (Rameau);3. Nocturne (Aubert) 4. le Jongleur de Notre-Dame, fantaisie (J. Massenet) 5. Caprice catalan (Albeniz).

Radto-Romg (longueur d'onde 425 mètres). A 12 h. 30, orchestre: 17 h. 15, concert; 21 h., concert instrumental Sigurd, ouverture (Reyer) Pièce de concert en fa mineur, op. 79 (Weber); Impressions (Achrou); Ronde des lutins (Bazzini) Sainte Thérèse de Bemini (Mascagni) Scherzo en do majeur, violon et orchestre (Paganini) Tristan et Iseult, prélude et mort d'Iseult (Wagner).

SPORTS

Hippisme. Courses au Tremblay. Bien que le ciel fût nuageux et le vent assez frais, la grande journée de la Société de sport de France a obtenu ungros succès. Les jeux ont été nombreux, mais, comme la veille, les favoris n'ont pas été très heureux. Pourtant, l'un d'eux, Licteur (24 fr.) a enlevé avec une supériorité écrasante le prix Daphnis dans lequel il faisait sa rentrée. C'cst également avec une granie facilité que le prix Chloé, l'épreuve correspondante pour pouliches, a été gagnée par Bachelette II (106 fr. 50), dont on ne s'explique pas la grosse cote, attendu qu'elle restait sur un

succès

Un incident fâcheux a marqué l'arrivée du grandprix, le vainqueur Hoggar II ayant été rétrogradé à la deuxième place pour s'être jeté de côté sur Olibrius (99 fr.). Autres gagnants Bergamiu, 70. fr. 50i Ora-

4oura 1Q4 îvx &0, .et Eariaelia. 38 lu.

Courses à Saint-Cloud. Les chevaux en vue de la réunion de demain lundi sont Fla Fia, Allahabad, Erizo, Beiffror, Roehelidoux et Petit Quinquin.

Tennis. Le championnat britannique. En triomphant par 3 sets à rien (6-1, 6-2, 6-2), le joueur sudafricain Spenoe, le joueur français René Lacoste a enlevé hier le championnat de tennis d'Angleterre disputé à Bournemouth.

La finale des doubles est revenue à l'équipe BrugnonLacoste, battant Lycett-Spence par 6-1, 6-2, 7-5. Cyclisme. La course Parts-Tours. Le départ de la 2i° course cyoliste Paris-Tours a été donné à Suresnes, ce matin à 8 heures, à 120 concurrents. Le peloton de tête est .passé h .Chartres à 10, h. 17. Peu après, une dizaine de coureurs ont fait une chute; l'un d'eux, Leblanc, assez sérieusement atteint, a abandonné l'épreuve.

o.,

~L~MMMAMMT

miroir tout a tait nouveau qui aaroe

une vive lumière sans éblouir

Son prix?. 200 fr.

Pour se raser, c'est la perfection f

BROT, S, rue Boissy-d'Anglas SMAiiOlAMlM V" mai 1927. La lutte a été assez vive celte semai'ne entre les acheteurs et les vendeurs de titres. Il est certain que la tentation était forte chez ceux-ci de profiter de la hausse rapide des cours dans presque tous.les compartiments de la cote pour ébranler les positions adverses. Mais les raisons pour les défendre étaïent d'autant plus fortes qu'elles se trouvent toujours appuyées par les acheteurs de l'étranger qui ap-

_nn' nnnm' .h,Q nl1A nn< nal,j'onaux toutes les

~.&V.H.U'" ~U"

circonstances favorables du redressement financier français. Les rentrées des impôts, la situation économique même donnent toute satisfaction. L'argent est abondant; il est à la disposition des affaires à des taux très bas et l'abaissement du taux de l'escompte survenu cette semaine à la Banque nationale de Belgique ne peut qu'influer chez nous dans le même sens sur l'offre des disponibilités.

Les reports en Bourse ont 'été traités hier à 2 3/4 0/0 au parquet et à 5 1/2 .0/0 sur le marché en banque.

Comme nous l'avons fait prévoir la semaine dernière, les banques françaises viennent de décider encore une fois la restriction du taux de l'intérêt à servir à leurs déposants. D'autre part, les recettes affluent â la Caisse autonome de gestion des bons de la. Défense, de sorte qu'elle devra envisager prochainement l'éventualité d'une nouvelle baisse d'intérêt, si'non la fermeture de ses caisses à la souscription des bons de la Défense dont le montant aurait atteint le plafond prévu de 46 milliards 1/2.

Enfin, les vendeurs, ne sachant plus quelles raisons donner pour intimider les acheteurs, avaient fait courir le bruit que le gouvernement aurait l'i!ntention. de procéder à une nouvelle revalorisati'on du franc. Ils ont dû rentrer cet argument devant les démentis qui leur ont été opposés; le ministre des finances s'en tient à sa décision de ne communiquer aucun renseignement sur ses intentions touchant le cours du franc, circonstance qui permet d'ailleurs à toutes les opinions de continuer à s'affronter. sur cette grave question. C'est ainsi- que le baron Edouard da Rothschild, régent de la Banque de France et président de la Compagni'e du chemin de fer du Nord, bien placé pour se faire une conviction à cet égard, n'a pas hésité à tenter de la faire partager aux actionnaires de cette compagnie, dont il a présidé récemment l'assemblée La stabilisation conception d'une altération définitive de la monnaie qui a pu surgir au moment de l'af-

folement général n'a plus ae raison cretre. i^a reconstitution financière est en pleine effervescence i: toute intervention malencontreuse risquerait d'en interrompre le rythme harmonieux. Le franc vaut mieux que 20 centimes." Une cristallisation de la situation telle qu'eue se .comporte par l'interdiction prononcée contre toute velléité éventuelle d'amélioration de notre devise aurait des avantages pour le commerce étranger et pour quelques privilégiés. On n'en aperçoit pas les bienfaits pour l'ensemble de la nation. Hors de saison et prématuré ne peut qu'être l'établissement d'une nou^velle monnaie, en proclamant la déchéance irrémédiable de l'ancienne. L'heure psychologique n'a pas encore sonné du retour au régime normal d'autrefois. Le franc nouveau-né ne doit et ne peut qu'être la conséquence do la restauration intégrale des finances publiques et de la liberté rendue sans aucune restriction à toute la vie économique et financière.

Mais le programme monétaire paraît être, jusqu'à nouvel ordre,. officiellement envisagé tout autrement le cours du franc doit rester invariable dans des circonstances heureuses qui justifie–raient cependant l'augmentation de sa valeur. Son crédit doit être subordonné aux intérêts du commerce, de l'industrie et de l'agriculture qui ont besoin de s'adapter à la situation économique présente. De leur production dépend le sort des finances publiques. Eux seuls, dit-on, sont: inté-ressants. Les créanciers de l'Etat, étant une charge, le sont moins. Cependant qu'ils n'oublient pas qu'ils ont été assurés du respect des engagements de l'Etat pris vis-à-vis d'eux.

Dans la séance de la Chambre du 7 décembre 1926, le président du conseil, parlant de la nécessité de maintenir la confiance, a déclaré, notamment

Nous sommes donc dans l'obligation continue de préserver le crédit public de toute atteinte et même de toute menace.

Et comme le crédit public n'est en définitive et par définition infime que la confiance en la. solvabilité et en la loyauté de l'Etat, nous devons avoir toujours soin de ne rien faire et de ne rien dire qui puisse ébranler cette confiance,

11 s'agit de la confiance en la parole ae la France ei 1 en la valeur des engagements contractés par le pays envers ses créanciers du dedans et du dehors. Les créanciers de l'Etat y comptent si bien qu'ils accourent en foule aux guichets du. Trésor et des banques pour échanger leurs valeurs à court terme contre un nouveau titre de créance à long terme. Ils ont raison d'avoir confiance. La plupart des membres du gouvernement prêtent au président du conseil un concours dévoué et précieux que la Bourse n'a pas manqué de reconnaître et de souligner cette semaine par ses achats. Les déplacements du président de la République etde plusieurs ministres, en province et aux colonies, ont eu un heureux effet sur le crédit. Les encouragements à l'union, au travail, à la lutte contre toute dictature communiste .ont été, en effet, prodigués au cours de ces visites. La volonté de nos gouvernants est de défendre la civilisation contre la barbarie.

Le monde des affairés a applaudi au ferme discours du ministre de l'intérieur en Algérie contre le communisme, l'ennemi de toutes les patries. « La destruction de la patrie, a dit M. Sarraut, n'est pas une opinion, c'est un crime. » Le ministre n'a pas été moins heureux dans la définition qu'il a donnée de la colonisation française, œuvre non pas seulement à caractère mercantile, mais de création d'humanité. En parlant ainsi, il a largement atténué les effets pénibles de la discussion qui eut lieu le 18 mars 1927 a la Chambre sur les concessions coloniales. Combien on voudrait que toutes ces manifestations généreuses ne restassent pas dans le domaine du verbalisme et que les honnêtes gens agissent enfin pour leur défense, avec la continuité et la vigueur que déploient leurs adversaires pour saper les bases de la propriété et pour miner les bienfaits de la liberté 1

La communauté des intérêts gagnerait aussi que certaines vérités ne restassent pas sous le boisseau. On se plaint partout de la vie chère et on se garde bien de s'attaquer à ses causes fondamentale. On doit, à cet égard,. souligner ce pas-

soire d'uue lettre adressée. aji_ministeeJdû:com-

merce par. l'Union des syndicats de l'alimentation en gros

Nous estimons devoir Insister sur l'importance considérable qu'a l'augmentation du prix des transports dans l'élévation du prix de la vie, Or, comme nous l'avons déjà fait remarquer, cette augmentation est due surtout aux conditions dans lesquelles a été appliquée la loi de huit heures à l'industrie des chemins de fer, dont le nombre d'agents est passé de 282 000 en 1913 à 386,000 en 1920 pour effectuer le même travail. Cette industrie n'est du reste pas la seule à avoir vu ses prix de revient augmenter pour cette raison.

En obligeant à employer un plus grand nombre -d'ouvriers que par le passé pour faire le même travail, cette loi a eu de plus le grand inconvénient de drainer une grande partie de la main-d'œuvre agricole, ce qui a entraîné une hausse considérable des salaires de l'agriculture et rendu certains travaux impraticables ou trop dispendieux pour être entrepris.

On ne pouvait plus clairement faire ressortir la cause principale du ralentissement de la production, source de vie chère. Ceux qui au début de la grande guerre, «mrent, dans un intérêt purement démagogique, la fâcheuse inspiration d'inaugurer, dans les usines, à l'arrière du front, Ia^politique des hauts salaires, alors que d'autres donnaient leur sang, ont préparé pour l'après-guerre une crise formidable dont il est bien difficile aujourd'hui de s'affranchir complètement.

En résumé, on ne peut méconnaître la complexité de la situation générale. Pour la résoudre, on ne saurait trop faire appel à la bonne volonté et à l'.union des honnêtes gens.

Fonds d'Etat. Les brillants débuts de l'emprunt de conversion en cours ne pouvaient manquer d'avoir une influence heureuse sur la tenue de nos fonds d'Etat. Les quelques prises de bénéfices qui se sont encore produites n'ont eu qu'un effet restreint sur les cours de nos rentes On retrouve le 3 0/0 à 57 85, au lieu de 58 50. Le 5 0/0 ̃mS-iStH s'est inscrit à -78 45, contre ,G 65. Le 4 0/0 1917. est passé de 64 à 65.45 et le 4 0/0 W& de 62 80 à 64 50. Le 5 0/0. amortissable mo s'est maintenu à 88. Le 6 0/0 492Û s'est redressé de 89 70 à 90 60. Le 4 0/0 1923 à garantie de change a donné lieu à des demandes qui l'ont fait progresser de 96 25 à 97 50; puis il est revenu en clô-

ture à 96 50.

La Caisse autonome se présente ^40 au lieu de 554. Les bons du Trésor à U ans 7 0/0 mi ont été très fermes à 510.. <. ~c,

On a continué à se désintéresser des fonds russes Le Consolidé 4 '0/0 V et 2' série a rétrogradé de 28 30 à 27 70, et le 5 0/0 1906 de 26 30 à

25 40.

Après avoir poussé une pointe à 127 95, le Turc unifié 0/0 s'est replié à 125 50, Le S 0/0 M4

eu_. nn An ). Q~ 9~ LP ttt'171t. A

a reculé de son coie ue 00 iu a ™. couru d'un désaccord pntre les délégués turcs et français; mais les uns 'comme les autres se sont refusés à faire aucune déclaration sur. la marche des pourparlers.

Banques françaises. De nouvelles réalisations se sont produites dans ce compartiment à rapproche de la liquidation; mais, en clôture, ce compartiment a fait preuve de résistance. La Banque de France, qui avait repris de 17,200 à t7,440, a terminé à 17,000. 1

La rentrée de 462,771,478 d'or dans l'encaisse de la Banque disponible à l'étranger, s'est faite sans éclat sur le marohé des changes où ton aurait voulu que l'augmentation de garantie des billets fût! signalée par celle de la valeur du franc français. Il n'y a pas de raison pour que d'autres rentrées d'or, attendre de nouveaux remboursements par l'Etat français d'avances à lui faites autrefois par la' Trésorerie française aient un 1 effet différent. Heureusement que les capitalistes étrangers n'ont pas besoin de manifestations de redressement) monétaira chez nous pour apprécier notre situation à sa valeur. Notre crédit est moins bruyant que 4'autres. Il est plus so-

lide.

1 En somme, l'encaisse or appartenant en propre à la Banque est supérieure à 4,145 millions, auxquels il convient d'ajouter les 2,064 millions du chapitre « achats d'or, argent, devises ». puis l'encaisse argent de 342 millions, enfin la plus grande partie des 12,526 millions du chapitre « divers » qui, à l'actif, contient les devises achetées par la Banque. "On "reconnaît ainsi que tes gages de la circulation sont. 1res solides. Au surplus, remarquons que l'augmentation de 1,242 millions survenue cette semaine. dans ce dernier chapitre n'a pas eu pour contre-partie un accroissement de la circulation des billets. Celleci, au contraire, a diminué de plus de 340 millions. L'augmentation de plus do 2 milliards des comptes courants a permis non seulement l'acquisition des 1,242 millions de devises, mais lac-

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croissement au pcneiemu» jjuui uMO iw.wv *> périeure à 851 millions,

La Banque de l'Algérie s'est établie h 12,600, contre 12,250 à huitaine dernière. Rappelons que les réserves de cet établissement atteignent 79 millions pour un capital de 25 millions. La Banque de l'Indochine accuse une meilleure orientation à 5,500, contre 5,250.

Le Crédit lyonnais a montré de la fermeté à 2,881, après 2,925. L'assemblée ordinaire tenue à Lyon le 27 avril a approuvé les comptes de l'exercice 1926, faisant apparaître, comme nous l'avons déjà dit, un bénéfice net de 49,173,510 fr. Le dividende à été fixé à 90 francs par action, contre 80 pour l'exercice précédent.. La Société qénérale-esl demeurée en bonne tendance à 1,180, venant de De nouveaux achats ont permis au Comptoir national d'escompte de regagner du terrain abandonné la semaine précédente le titre s'inscrit en clôture à 1,595, contre 1,562. Le Crédit foncier de France s'est inscrit à 2,650.Les bénéfices- du premier trimestre de 1927 s'élèvent U 18,618,598 francs. L'action non libérée du Crédit industriel 'et commercial s'est maintenue à 1,290 et l'action libérée à 1,373. Le développement de cet établissement se poursuit de façon régulière pour le premier trimestre de 1927, les bénéfices se totalisent par 2,237,982 francs, contre 2,106,225 francs pour la période correspondante de 1926 et 2,068,571 francs en 1925. La Banque nationale de 'crédit, qui avait payé un' léger tribut à la baisse en revenant de 927 à 900, s'est vivement relevée en clôture à 920. La Banque de Mulhouse a aban^ donné près de 50 francs à 900. Par contre, le Comptoir d'escompte de Mulhouse a repris de 850 à 888. La Société marseillaise, à 652, a consolidé ses progrès précédents.

Dans le groupe des banques d'affaires, la Banque de Paris et des Pays-Bas, après avoir rétrogradé de 2,340 à 2,306, s'est inscrite en meilleure tendance à 2,336. La Banque de l'Union parisienne a progressé quelque peu à 1.534. Le Crédit com-

mcrcial de. France s'est légèrement aiourai, passant de 1,385 à 1,350; puis il A regagné presque entièrement le terrain perdu, clôturant à 1,380. Le Crédit mobilier, à 628, a encore accentué les bonnes dispositions qu'il manifeste depuis quelqu3 temps. L'action cumulative de la Banque Privée a gagné une dizaine de points à 340. La Banqu; transatlantique a été stable à 404; l'augmentation de capital à laquelle nous faisions allusion la semaine dernière est confirmée; elle serait réalisée prochainement par l'émission de 80,000 actions de 250 francs, ce qui porterait le capital de 40 t 60 millions. Le Comptoir Lyon-Alemand s'est maintenu ferme à 940. De nouvelles demandes ont porté l'action du Crédit foncier de l'Indochine de 644 à 707; de son côté, la part a valu 6,150 au lieu de 5,2'J5. La Banque française de l'Afrique, à 839, a maintenu aisément, ses progrès antérieurs.

BANQUES étrangères. La Banque ottomane, après avoir évolué aux environs de son cours de huitaine, soit 1,602, a bondi à 1,653. Malgré les nouvelles défavorables parvenues du Mexique, les banques mexicaines ont fait bonne contenance; la marché paraît avoir envisagé que la nomination, dans ce pays, d'un dictateur aux finances mettrait fin à la période déficitaire. La Banque nationale du Mexique s'est avancée de 992 à 1,044 .et finit à 1,025; l'assemblée convoquée pour le 23 mars dernier a été reportée au 18 mai, le quorum n'ayant pas été réuni. La Banque de Londres et Mexico a encore gagné une fraction à 3i3._Le Crédit foncier égyptien a manqué d'activité à 3,970; il terminait à 4,009 il y a huit jours. Transports. Le marché du Sues a continue à être animé; l'action est passée de 13,735 à 14,120; depuis le début de l'année, les recettes accusent une augmentation de 10 0/0 environ sur celles de la période correspondante de 1926. D'autre part, la hausse des valeurs françaises donne au portefeuille de la compagnie une plus-value qui n'est pas négligeable; ce portefeuille comprend, en effet, des titres nationaux fit desiitres jémjs. pjr Jgs, "afMejJfansaisejj-

lies valeurs de, chemins de fer ont été de nou-* veau recherchées. Les déclarations faites aux »s.* semblées qui viennent de se tenir sont encoura-* géantes; nos compagnies vont profiter de l'abondance monétaire actuelle pour entreprendre les travaux productifs qu'elles avaient ajourner* ainsi que pour acheter du matériel Déjà la Corn-; pagnie du P.-L.-M. s'est fait autoriser a emprun. ter. à cet .effet une somme de 2 milliards. Le Nord, est dans une situation excellente; il aurait pu aisément répartir, grâce aux résultats de son ré-:seau belge, un dividende supérieur aux 90 francs par action de capital votés par l'assemblée du 28 avril et afférents à l'exercice 1926; l'action jouissance a reçu 74 francs.

L'action dès chemins de fer du' Midi reste a 1,250. Cette compagnie a compris depuis long-* temps toute l'importance que présentait pour l'ex-i ploitation de ses lignes l'utilisation de l'énergiQ électrique. L'électrific»tion de la ligne de Bordeaux à Hendaye porte, en effet, à 758 kilomètres! la longueur des lignes transformées de son ré> seau. La Compagnie, du Midi est à la tête du progrès que la traction électrique réalise, d.an.s l'ex* ploitation des chemins de fer.

Parmi les valeurs de navigation, (Je nouvelles" demandes ont porté les Chargeurs réunis de 1,100 à 1,220; ils ont clôturé h 1,210; des bruits ont circulé pour- expliquer cette avance; mais la Compagnie n'a pas cru devoir mettre les choses au point. L'action ordinaire Compagnie générale transatlantique a été relativement soutenue à 299. L'action ordinaire des Messageries maritimes s'est tassée de 255 à 245; les comptes de l'exercice 1926 font apparaître un solde bénéficiaire de 5,455,429 francs; il permet de proposer à l'assemblée géné- rale une répartition de 15 francs brut par action; pour les actions au porteur, il y aura lieu de déduire de ce dividende l'impôt sur le revenu des valeurs mobilières et les droits de transmission avancés par la compagnie depuis 1921.

GAZ ET électricité. ̃ Les valeurs d'électricitâ ont eu d'assez larges transactions. La Parisienne de distribution a perdu 25 francs à 1,750. La Com~ pagnie générale d'électricité, qui avait reflué de 2,449 à 2/il9, s'est redressée ensuite à 2,500; la Thomson-Houston, qui avait été effeclée au dé- but de la semaine par la nouvelle qu'aucun divi-i dende ne serait réparti pour 1926, a eu meilleura tenue ensuite et clôture à 549, contre 541; les bénéfices du dernier exercice s'élèvent à 30,326,969 francs, au lieu de 11,754,082 francs en 1925; une somme de 18 millions sera consacrée aux amor-i tissements, et le surplus sera reporté à nouveau. Vers le milieu de la présente année, le conseil espère pouvoir distribuer un acompte de 20 francs brut, à valoir sur les résultats de 1927, Cet acompta serait, d'ailleurs, en grande partie absorbé par le

< 1- "s~ ~l~c a~HnnnmrpR-

décaissement, pour le compte ues ai>u.Wuaixço, de la taxe de transmission depuis le 15 juillet 1924. Cet incident fait ressortir une fois de plus l'incohérence et l'injustice de la; fiscalité en matière de valeurs- mobilières. Qu'on prélève un im-< pôt forfaitaire sur un revenu existant, passe encore mais l'appliquer rétroactivement sur des revenus antérieurs, cela passe tout entendement. La taxe sur le revenu n'est pas perçue lorsque celui-ci est inexistant. Il devrait en être. de même pour la taxe de transmission perçue rétroactive* ment sur la même inexistence de revenu. Tout au moins, cette taxe ne devrait être ap-i piiquëe qu'à l'occasion d'une transmission cons^ tatée par bordereau d'intermédiaire. Quelle ab« surdité, en effet, de payer un droit sur une absenee d'acte 1 c se au Parmi les valeurs se négociant au comptant, la, Havraise d'énergie électrique a montré de bonnes dispositions à 840, en gain de 40 points. L'Energie électrique du littoral méditerranéen s'est consolidée à 669. Les Forces motrices de la Vienne, à 449, contre 406, ont été favorisées par la publication des résultats obtenus pendant ie premier trimestre de 1927; les recettes d'exploitation ont atteint 5,312,000 fr,, contre 3,043,000 francs en 1926; le produit de l'exploitation s est élevé à 4,304,000 francs, contre 2,130,000 francs en 1926; ces chiffres ne comprennent pas les produits des filiales. Les Forces motrices de- la vaU lée d'As sont demeurées bien orientées à 401, venant de 387; le bruit a couru de l'introduction sur le marché officiel des titres de cette Société. La Société générale de force et lumière, à 332, a évoMë ~>dajis ct'etfO'itës limj tes,L;j?uergie indus** trielle conservé une tendance soutenue, à 160: cette société poursuit sa politique de groupement de ses ̃filiales c'est ainsi qu'elle va absorber. l'Energie électrique de la Manche, l'Electrique de la Méditerranée et cinq entreprises locales opé- rant en Seine-et-Marne et en Bretagne.

Le Gaz pour la France et l'étranger a regagné près de 50 francs à 1,100; cette société exploite directement onze usines en France; celles de Fe-

tranger ont été cédées à des filiales. L'exercice 1925-1926 a donna un profit net de 15,467,000 fr. au lieu de 13,608,000 fr. précédemment; le divi,- dende a été porté de 50 à 60 francs par action. L'action Gaz et Eaux s'est négociée à 715, en tendance ferme; l'exercice écoulé se solde par un bé- néfice net de 8,373,157 fr. au lieu de 6,323,933 fr. l'année antérieure; le dividende sera porté de 30 à 35 fr. brut; un acompte de 15 fr. à été payé en décembre. L'action libérée de la Compagnie conhnentale. du gaz accuse un progrès de 25 points &,

1,500.

VALEURS métallurgiques. La situation sur le marché sidérurgique paraît obscure; nos industriels avaient pu garnir leur carnet de coin* mandes il y a deux mois et demi; mais, actuelles ment, ils seraient, dit-on, moins bien approvi^ sionnés d'ordres pour la campagne d'été. On as-. sure cependant que les prix à l'exportation, seraient plus avantageux que les prix à l'intérieur. Denain-Anzin a repris d'une vingtaine de ..points à 1,940. Les Aciéries de Longwy ont bénéficié de bons achats qui! ont porté les cours à 1,238. Les Aciéries de Firminy ont consolidé le précédent progrès à 324; on envisage pour l'exercice qui va bientôt prendre fin une augmentation des bénéfices qui avaient été l'an dernier de 15 millions en chiffre rond. La Compagnie des forges et aciéries de la marine et d'Homécourta parcouru une nouvelle étape de hausse et finit à 780, contre 674.

Charbonnages. Les variations de cours n'ont pas été bien importantes dans ce compartiment. Courrières se présente à 955 contre 966. Lens a perdu également quelques points à 538. Béthune s'est établie à 5,490, contre 5,460, et Blanzy à 1,023 contre 1,000.

MINES diverses. Les cours des métaux ont accusé une certaine régression; pourtant, les valeurs intéressées n'en ont pas subi le contre-coup

-J_ 1. 1,'N'I'I'I'-

en raison des opérations consécutives a la iiqurdalfon. Le Rio-Tinto a évolué de 5,115 à 5,080; le solde du dividende de l'exercice 1926 sera mis en payement à partir du 2 mai1, à raison de 2 shil- lings net par action privilégiée et de 1 liv. 4 shy 9 den. net par acti!on ordinaire. L'action de jouissance -des Mines de Bor a coté 2,770 avant droit et l'action ordinaire 2,765 avant droit également; dans la huitaine, cette dernière a gagné 55 francs. La Peilarroya a fléchil de 1.419 à 1,361; on signale un fort ralentissement dans la production espagnole. D'autre part, les cours du plomb, que le relèvement de la peseta rend moins avantageux, ont atteint leur niveau le plus bas depuis 1923. L'action Minerais et métaux a été demandée a 912, contre 8G8; comme nous l'avons fait prévoir, le dividende du. dernier exercice sera do GO francs au lieu de 50 francs précédemment. Le bénéfice net de l'exercice écoulé s'est élevé à 14,455,239 francs, au lieu de 8,898,437 francs l'année précédente. Le dividende s'applique au capital ancien de 50 millions; les 100,000 actions nouvelles émises en mars 1926 portent jouissance à partir du 1" janvier 1927. Le Platine a marqué de la lourdeur à 1,375, venant de 1,415; il est probable que la compagnie n'attribuera aucune rémunération à son capital pour l'exercice écoulé. La; société a étendu son champ d'action en prenant des intérêts dans diverses entreprises minières étain et charbon notamment.

Vers le milieu de la semaine, le marché des mines d'or a faibli sur te bruit d'une grève géné- rale dans le Rand. Co bruit ayant été controuvé, le compartiment des mines d'or, a regagné une bonne partie du terrain perdu. La Randminesj. s'est traitée en clôture à 487, cours voisin du précédent, après 475; le tonnage broyé en 1926 par les mines faisant partie du groupe de cette com-i pagnie a dépassé 13 millions de tonnes; des éco-< nomies ont pu être réalisées suc les explosifs le prix de la force motrice.

Le marché de la De Bccrs a été peu actif et empreint de lourdeur; la discussion qui s'est ins-t t&ués m Paclemjatdu. £ap:§,EÇOi)pj,âe:iabM


lendant à réglementer la production des diamants a montré l'importance prise par les pierres d'aliluvions; certains orateurs ont demandé que la restriction de la production soit obligatoire dans certaines circonstances et non facultative. Le marché de la De Beers a témoigné dès lors une certaine lourdeur. L'action ordinaire a terminé à 2,006 et l'action de préférence à 1,540, contre respectivement 2,076 et 1,590.

VALEURS nu, pétrole. Ce compartiment ne 'donne, lieu à aucune remarque spéciale; pour le moment, il paraît abandonné. La Royal Dutch est en perte de 1,000 francs à 38,500. Péchelbronn est sans changement à 590. La Franco-Wyoming a fléchi de 716 à 686 sur la publication dès comptes; le bénéfice de l'exercice ressort à 364,923 dollars, alors que l'an dernier il avait dépassé 6 millions de dollars il est vrai que la compagnie avait procédé à des réalisations de portefeuille. L'Ur7>ain Corporation;s'est échangée à 413.

VALEURS DIVERSES. Sur les déclarations faites à la récente assemblée, la 'Rente foncière s'est avancée de, ,5,200. à 5,340. La Société générale foncière- a enregistré suni nouvelle ̃ .avance à' 1;535. lilmmobilière des 'Voitures à Paris a bien résisté aux prises "de b'énè'flces'et" terminé" â '779. L'action Pharos est sans changement appréciable à 522. La Raffinerie Say a encore gagné près de cent points à 2,555. Les Sucreries d'Egypte, par contre, ont dû compter avec des prises de bénéfices qui •les ont ramenées de 1,151 à 1,135.

L'Union européenne industrielle et financière s'est inscrite à 1,715 contre 1,653. L'action Gaveau .et Cie a coté 605. L'action Kétol a eu des demandes à 109. Les actions et parts Satam ont été introduites le 27 avril au marché officiel; toutes' lès demandes n'ont pu être servies. L'action clôture à 1,055 et la part à 2,335* contre respecti- vement 1,050 et 2,200 il y a huit jours, Si la crise financière et monétaire qui a marqué l'année, 1926 a imposé, aux banques une politique d'extrême prudence et les a obligées à pratiquer via-à^yis, de 'leur clientèle une #ctaihe restriction, filles, n'en ont pas moins, retiré' du gros .mouvetnent' d'affaires qui s'est produit dés profits importants. C'est' ainsi que la Société, ma'r-. seillaise a-véalisé, nialgré'la p'ériode troublée par

laquelle ïe; pays est .passé, des: bénéfices"' largement

laquelIe'I~pa~~stpa,ssé: .èl~s: béÍ1~f¡,ée,(làr,gelJ1~nt a

supérieurs.rà ceux-; 4ë, l'exercice précédentC-Ellé a

été favorisée à la fois par le ;tàux avantageux du

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Lundi, 20 h. Boubouroche, l'Aventurière.

flpéra-ComiquB, 20 h. –:̃ La Vie de bohème, Paillasse. Lundi, 20 h. 30 Madame Butterfly.

Odéon, 20 h. 30. Odéon-Revue.

Lunâi, 20 h. 30 On ne badine pas avec l'amour. Aîbert-I". Relâche.

Antoine, 20 h. 45. L'Eunuque.

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̃ Athénée, 20 h. 45. Maître Bolbeo et son mari. Avenue, 20 h.'45. Nous ne sommes plus des enfants. Bouffes-Parisiens, 20 h. 45. Merçenary Mary,

Capucines, 21 h. Le Miroir qui fait rire.

Châtelet, 20 h. 30. •«- La Course au bonheur.

Gluny, 20 h. 45 La Reine de Biarritz.

Comédie-Caumartin, 21 h. Le Mauvais ange.

Comédie des Champs-Elysées, 20 h. 45. Revizor. Daunou, 21 h. Fanny et ses gens.

Déjazet, 20 h. 30. J' marie ma femme,

Edouara-VII, 20 h. 30. Désiré.

Femina, 20 h. 30. Arlequin.

Grand-Guignol, 20 h. 45. Le Navire aveugle.

Gaité-Lyrique, 20 h. 45. Cotillon III.

Gymnase, 20 h. 45. Le Venin.

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DERISglÉRES NOUVELLES

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Le retour d e M. Albert Sarraut

M. Albert Sarraut, ministre de l'intérieur, qu'accompagnait M. Maurice Viollette, gouverneur général de l'Algérie, est arrivé à Paris aujourd'hui, à 10 h. 55.

Sur le quai de la. gare d'Orsay, le ministre de l'intérieur a été salué par MM. Jean Chiappe, se- crétaire général du ministère; Renard, directeur, et les membres du cabinet; Bouju, préfet de la Seine; Morain, préfet de police, et par plusieurs amis personnels,

UN imwmmm RÉifOLUTioNijAiRE Le 1" mai tombant un dimanche, c'était pour supprimer, en principe, les incidents que pourrait amener le chômage mystique décide révolutionnairement. Il était aisé de prévoir que la journée serait, calme.

Les seuls chômages possibles eussent été. ceux des services publics qui n'en connaissent régulièrement point, eau, gaz, électricité, et notamment ceux des autobus et tramways et du métro. Dans le métro, il n'y eut aucun chômage. Dans les transports en surface on avait décidé d'accor'der des congés à ceux qui en feraient la demande, mais dans la limite où les absences ne gêneraient pas l'exploitation,. Or, le nombre des permissions n'a même pas atteint les 10 0/0 de l'effectif, proportion qui est souvent dépassée lorsqu'il y a des malades en période normale d'exploitation.

Il n'y a eu de chômage que dans les taxis il a été général. Il n'a pas sensiblement changé la physionomie de la rue qui, le dimanche, l'été et quand il fait un beau soleil, comme ce fut le cas aujourd'hui, est désertée pour les vertes banlieues. Les citadins ne se plaignent jamais, d'ail-.aeurs, du repos que s'adjugent les chauffeurs en irendant Paris, débarrassé des dangers de la cii:-

yBuiaiiflû iôk'ila xcïésok ,1a JilieEléjisJa ilâaeiifit

loyer de l'argent et par la progression des affaires de banque pure, escomptes et( crédits à la clientèle. La banque prend, en effet, particulièrement dans la région du sud-est, une place de plus en plus large. Elle s'est préoccupée, comme la plupart des organismes de crédit, d'une part, de se défendre contre les crédite trop faciles et de réserver son intervention pour les affaires nettement commerci'ales. D'autre part, elle s'est attachée à maintenir à sa trésorerie une parfaite liquidité. Il est intéressant d'observer que la Société marseillaise, mieux placée sans doute auprès de sa clientèle locale que d'autres établissements, a pu tirer un parti intéressant des opérations de placement et, en particulier dans les derniers mois de 1926, bénéficier du retour de faveur, auprès des capitalistes, des rentes et valeurs à revenu fixe.

Elle a participé au placement, en dehors des titres, des obligations de la Compagnie générale transatlantique, de i'Energie électrique du sudrouest, de l'Energie électrique du littoral méditerranéen, du Sud-Electrique. Elle a participé notamment à l'augmentation du capital de la Société nouvelle des Raffineries de la Méditerranée, etc.

Les bénéfices de l'exercice se sont élevés à 8,841,001 fr.. en progression de 27 0/0 sur ceux de l'exercice précédent. II est à observer que, à titre exceptionnel, il a été imputé au compte des bénéfices un prélèvement de. 1 million de francs au profit de la caisse des retraites du personnel. Ces résultats ont'permis de porter le dividende à 45 francs contre 40 francs pour l'exercice précédent et 37 fr. 50 pour. 1924.

RÉPARTITION DES BBKBF1CES

,no:

iaca j~~b

Bénéfices de l'exercice 6.950.983 27 8.841.051 82 Report des exercices pré-

cédents '2.765.259 73 3.128.5W 67 Bénéfices disponibles. 9.7X6.243 » 11.969.60149 Préserves. 350.000 » 3.445.000 »• Conseil. 356 .'357 72 557.526 22 Actionnaires 5.881.335 61 6.750.000 » Reports à l'exercice suivant 3 128.549 67 1.217.075 27 9.716.243 » 11.969.60149

tn vue de fortifier la situation générale, le.con^ej! aprçposé de prélever sur les bénéfices disponibles^ millions au profit ;de la réserve supplëmentaire' qui se trouve ainsi porte de 18,165,000 francs à 21,165,000 francs.

Mathurins, 21 b. Baccara.

Michel, 21 h. L'Amant conjugal.

Michodière, 21 h. Son mari.

Mogador, 20 h. 30. Rosé-Marie.

Nouvel-Ambigu, 20 h. 45. Le Maître de fdrgési

Nouveautés, 20 h. 45. Un bon garçon.

Œuvre, 20 h. 30. Le Dilemme du docteur. '•

Palais-Hoyal, 20 h.. 45. On no roule pas Aijtolne.tte. 1 Porte-Saint-Martin, 20 h. 45. Dans l'ombre du Jiareni. Potinière,' 21 h. La Femme d'amour.

Renaissance, 20 h. 30. Madame ne veut pas d'enfant '̃'• Sarah-Bernhardt, 20, h. 30. Mon curé chez les rioheai Scala, 20 h. 30. La Petite grue du cinqujèine.. Théâtre de Paris, 20 h. 30; Tu m'épouseras..

Trianon-Lyrique, 20 h. 30. Rêve de valse.

Variétés, 20 h. 30. L'Habit vert.

Casino de Paris, 20 h. 30. r- Paris. Cigale, 20 h. 30. Café chantant.

Conoert-Mayol, 20 h. 30. Gigolette, Revue.

Empire, 20 h. 30. Dollie Billie, Lopez. Attractions. Folies-Bergère, 20 h. 30. Un vent de folie. r

Moulin-Rouge, 20 h. 30. Ça. c'est Paris.

Olympia, 20 h. 30 14 h. 15. T» les j" mat. et soir. Att. Palace; 20 h. 30. Femmes et sports.

Caméo. Volcano, avec Bébé Daniels.

Ciné Max-Lindor. Le Dernier rounû (Max Linder). Cotisée. L'Amour du proscrit,

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La journée sans voitures, n'en a été que d'autant plus calme, les chômeurs manifestants du 1" mai ne s'y montrant point et la seule fleur que l'on vendait partout et qu'on voyait à tous les corsages et toutes les boutonnières étant non l'églantine, mais le frêle et délicat muguet. Il a été l'unique note expressive de ce paisible après-midi dominical que les communistes, par des appels virulents, dans leur feuille qui s'appelle le Premier mai, ont vainement tenté de changer en journée révolutionnaire.

Peu de syndiqués sont allés faire pointer leurs cartes, le calme a été absolu autour de la rue de la Grange-aux-Belles. Legros de l'arniée était mobilisé à la Butte-Rouge, au Pré-Saint-Gervais, qui est un but de promenade familial, car on y va avec les femmes et les enfants et pour s'y ébattre au grand air sur un sol bien pauvre en verdure. Et les discours des orateurs ne semblaient pas devoir en corriger l'aridité, si l'on en juge par le peu d'empressement qu'on a mis cette année à se presser autour des tribunes improvisées pavoisées de rouge.

A midi et demi, le ministère de l'intérieur faisait connaître que la matinée avait été aussi calme en province qu'à Paris.

Entre 14 et 15 heures, la concentraton des forces de police s'est effectuée sans incident sur le boulevard Sérurier, entre la porte de la Villette et celle du Pré-Saint-Gervais. On constate que les militants sont venus moins nombreux que les années précédentes, mais quelques nouveautés sont là pour provoquer la surprise, comme par exemple la pancarte qui porte ces mots « Syndicat des littérateurs prolétaires, mort aux intellectuels bourgeois », et un groupe de l'A.R.A.G. qui .s'est militairement vêtu de khaki.

A 15 h. 30, ni sur ce point ni sur d'autres on ne signale d'incidents.

Dans les départements

Versailles, 1" mai.

La journée du 1" mai s'annonce comme devant

iir.e calnoa jians le dÉ&arjeibÊûi dsuSeiae^jei-Qise.

1 bilan Au 31 décembre (en milliers de francs)

1923 1924 1925 1926

Actif Caisse, banque et

Trésor.. 42.15i 48.047 66.426 80.709 Portefeuille et bons

de la Défense. 247.748 283.103 385.417 459.656 Rentës, actions, obli- ••

V gâtions et partici-

pations financières 5.694 4.652 4.976 3.754 Avances.sur titres et

reports. 35.399 35.100 31.396 25.850 Comptes courants.. 109.275 126.193 155.776 148.501 Comptes d'ordre et

divers. 5.964 6.371 4.252 2.7S3 Immeubles sociaux

et succursales. 22.900 22.900 22.900 22.900 Actionnaires. 15.129 8.047 » » 484.253 534.415 671.143 744.143

Passif

Capital. 75.000 75.000 75.000 75.000 Réserves: 26.070 26.345 26.655 27.005 Dépôts et comptes

courants. 366.896 414.647 552.641 620.837 Acceptations. T. 168 1.976 321 234 Comptes d'ordre et' divers. 7.811 8.026 6.S10 9.097 Bénéf. des exercices

précédents 1.877 2.288 2.765 3.129 Bénéf. de. l'exercice. 5.431 6.133 6.951 8.841 484.253 534.415 671.143 744. ii3

Le capital de la banque étant resté, à 75 millions, la progression du chiffre global au cours des cinq dernières années ressort à 303 millions, correspondant à 68 0/O, représentés .par un ac- jcroissement régulier des dépôts et comptes cou- rants, qui s'élève à 293 millions. La clientèle lui a ainsi, fourni, en quelque sorte automatiquement', le capital disponible qui est venu fortifier ses ressources propres et collaborer à sa prospérité. Cette augmentation des dépôts impose à la banque le devôir et le souci permanents de maintenir ce capital constamment à la disposition des déposants. A cet égard si l'on compare les dépôts et, eomptes courants au montant de l'actif -immë~; diatement réalisable, caisse, bons de la Défense, portefeuille et banques, on peut constater que ce rapport qu'on pourrait appeler coefficient de liquidité, qui était en 1922 de 87 0/0, se maintient pour 1926 au niême chiffre.

Ce coeifleienti de ressources immédiatement-.dis- porijbles est renforcé par l'ensemble dés/éléméhls d'actif, également réalisables,; mais non immédiatement disponibles, tels que les avances sur titres

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A Versailles et au Raincy, les tramways fonctionnent normalement.

A Houilles, où la municipalité est socialiste, les communistes devaient tenir une réuni'on ce matin, à 10 heures 1/2, mais à l'heure "indiquée iL n'y avait que quelques militants.

A Palaiseau, les communistes se sont réunte en cortège pour se rendre au cimetière et déposer une couronne sur la tombe du camarade Leblond, tué lors des grèves de Draveil-Vigneux.

A Saint-Cyr a li'eu cet après-midi une grande manifestation organisée par la C. G. T. U. et le parti communiste. Après la réunion, qui se tiendra dans la salle du cinéma, un meeting de protestation contre l'arrestation des membres du parti communiste aura lieu près du bassin de Choisy; -M. Bizet, député communiste, prendra la parole.

Le parti socialiste et la G. G. T. se sont réunis ce..matin à la Bourse du travail de Versailles. mate ne se joindront pas, cet après-midi, aux manifestants de Saint-Cyr.

Marseille, 1" mai.

La matinée du 1" mai s'est déroulée sans incidents à Marseille. Les syndicats unitaires avaient t organisé un cortège qui, s'étant formé derrière Bourse, a traversé la Cannebière et s'est dirigé vers la Bourse du travail, où un meeting a eu lieu. M. Ormond Brunel, délégué de la C. G. T. U., y a pris la parole. La sortie s'est effectuée sans tumulte. Les manifestants n'étaient, du reste, que quelques centaines. D'autre part, les adhérents à ia C. G. T. étaient réunis dans la salle de l'Opéra municipal, mis à leur disposition par la municipalité. L'orchestre et les chœurs de l'Opéra ont exécuté V Internationale, puis des poèmes glorifiant le travail ont été lus. M. Jouhaux, secrétaire général de la C. G. T., a prononcé une allocution en fin de séance. L'orchestre a joué la Marche confédérale et la sortie s'est effectuée dans le plus grand calme. Les tramways et les taxis circulent eHa physionomie de la ville ri'est pas changée. Toulon, 1" mai.

Un cortège de syndiqués adhérents à la C.G.T. et un autre composé de communistes se sont déroulés, ce matin, au chant) de V Internationale, sans incident. Chaque groupe a tenu ensuite une.re.u-,

jTiûiï Teffar.ee. au. coues .de. laoioBlle des orateurs.^

et reports et comptes courants et qui représentàienti au dernier bilan 27 0/0 des engagements. La situation de trésorerie apparaît donc comme très forte.

Le portefeuille de titres et participations financières est en diminution.. L'évaluation a été faite avec toute la rigueur nécessaire. Leur montant du reste est très réduit.

Le poste Immeubles est maintenu au même chiffre que dans les bilans antérieurs. La banque possède dans tous les centres importants où s'exerce son activité des installations établies d'une façon moderne et répondant aux convenances de la Clientèle.

La situation des réserves, qui représentaient fin 1926,36 0/0 du capital social va se trouver fortifiée encore du prélèvement sur les bénéfices, outre la réserve légale de 3 millions en faveur de' la réserve supplémentaire. Les réserves seront ainsi portées, après répartition, à 30,450,000 francs correspondant à 40 0/0 du capital.

L'analyse des chiffres qui précède permet, en itësumé, de se rendre compte qu'avec des moyens ii'afiiion relativement peu '.importants la* Société pîarseillaise a su, grâce à une direction avisée et active, prendre une place enviable dans le domaine de la grande banque îoeale et: se constituer une clientèle dont le développement s'affirme chaque jour plus large et le rendement plus intéressant.

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Minière et Métallurg. de l'Indochine.. 4.350 Etains de l'Indochine (action). 179 (part). 2.400 Charbonnages de Nin-Binh (action) 121 (part) 1.070 La BANQUE DES INTÉRÊTS FRANÇAIS, 23, rue Louisle-Grand, Paris, renseigne sur les valeurs coloniales. NOUVELLES COMMERCIALES

CEREALES. ̃ -r- New-York, 30 avril. Blé roux û'hiver dur disponible 153 1/4 cents par bùshel Chicago, 30 avril. En cents par bu'shel: maïs disp. incoté; mai 71 3/4; juillet 77 a/8; sept. 81 7/8. Avoines mai 45 1/2; juillet 46 3/8; sept. 45 1/8. Blés mai 135 3/4; juillet 130 5/8; sept. 129 1/2 <L COTONS. New-York, 30 avril En cents par 1b: Misp. 15 30; mai. i4 99; juillet 15 22 à 15 25; sept. 515 43; oct. 15 50; déo. 15 67 à 15 68; janv. 15 70; jnars 15 88,'à 15'9O; r Alexandrie, 30 avril. Clôture, en talaris parïcan-tar Ashmouni: juin 20 57; oct. 21 43. Sakelrmai "28 42; juillet 28 85; nov, 29 75; janv. 29 65.

LE PRINTEMPS FAIT DES VICTIMES Nombre de personnes souffrent de maux de pieds très douloureux. Ce ne sont pas seulement les grands froids ou les chaleurs caniculaires qui font souffrir. On remarque, en effet, qu'avec la température plus douce, les maux de pieds deviennent plus fréquents et plus pénibles que jamais. Pendant le printemps, vos pieds se fatiguent et enflent plus rapidement, ils s'échauffent et s'endolorissent plus facilement sous la pression de la chaussure, tandis que les cors vous font endurer de véritables tortures.

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dans toutes les bonnes pharmacies. | CHEMINS DE FER DU NORD ET DE L'EST RELATIONS RAPIDES entre Londres, Belfort, Berne, Interlaken entre Londres et les villes d'eaux de l'Est Comme les années précédentes, les chemina de fer du Nord et de l'Est mettront en marche du'l" juillet au 10 septembre, le service supplémentaire assurant les relations entre Londres, Berne et Interlaken via Laon, Delle et le Loetschberg départ de'Lpndres à 16 heures, arrivée à Berne à 9 h. 55, à Interlaken à 11 h. 23; en sens inverse, départ d'Interlaken à 21 h.18, de Berne à 22 h. 43, arrivée a Londres à 17 h. 15.

D'autre part, une voiture directe 1™> et et classes circulera entre Boulogne et Vittel sur le service supplémentaire d'été (1« juiIlet-10 septembre), partant de Londres à 14 heures l'arrivée à Vittel, Contrexéville et Màrtigny aura lieu au début de la matinée. En sens inverse, une voiture directe circulera entre Vittel'et Calais sur le service temporaire indiqué plus haut et arrivant à Londres à 17 h. 15. Le départ de Vittel, Contrexéville et Màrtigny aura lieu vers 22 heures.

Enfin, le service de jour qui existait avant la guerre entre Bâle' et Londres sera rétabli pendant la période du 1" juillet au 10 septembre: Bâle, dôp. 8 h. 55; Boulogne,, arr. 18 h. 59, Londres, arr. 22 h 55. Ce'nouveau train, qui remplacera le train partant de Bâle à 21 h. 17, relèvera, d'une part à Chaumont la correspondance de l'express desservant toutes lés Villes d'eaux de l'Est départ dans la matinée, d'autre part, à ChâIons, celle du rapide quittant Strasbourg à 9 h. 20.

après avoir fait-le procès de la société bourgeoise et capitaliste, -ont protesté contre tout projet'd'intervention militaire en Extrême-Orient. Bordeaux, 1" mai.

La compagnie des' tramways et omnibus avait fait savoir qu'à la suite, d'une demande adressée par le personnel et portée à la connaissance des autorités, le service des..diverses lignes des réseaux exploités par la compagnie serait suspendu le dimanche 1*^ mai. Le service des transports, publics a donc été complètement arrêté aujourd'hui à Bordeaux. Cette décision a été mal accueillie par la population.' r v ̃̃• Aubin, 1" mai'.

Dans le bassin houiller d'Aubin (Aveyron), le i." mai se .passe dans le calme. Les manifestations et réjouissances prévues ont été supprimées en signe de deuil, en raison de la catastrophe des mines de Campagnac.

~~iEiif~és~wo:a. ..=.na~

Mi Louis Marin chez les mutilés de l'Est M. Louis Marin, ministre des pensions, a présidé aujourd'hui, à Senones, le congrès des mutilés et anciens combattants des Vosges. Il a été reçu par MM. Poivert, préfet des Vosges; d'Alsace, Flayel, Richard, sénateurs; Constant Verlot. Picard, Amet, de Lesseux, Madelin, Barbier, Arnould, députés; par les présidents des comités des groupements de mutilés et d'anciens combattants. Sur l'initiative du maire, M. Constant Verlot, toute, la ville avait été pavoisée en l'honneur de M. Louis Marin qui est, comme on sait, député de Meurthe-.et-Moselle.

Le ministre a déposé une palme devant le monument aux morts de la ville de Senones et des gerbes de fleurs devant les différents groupes de tombes alliées du cimetière militaire. Il s'est rendu ensuite au congrès départemental- des victimes de la guerre où on lui a remis le cahier des revendications de la fédération. x M. Louis Marin a mis les auditeurs au courant des principaux travaux actuellement à l'étude dans ses services et des efforts faits en vue de faire aboutir toute une série de mesures ayant pour objet l'amélioration des conditions de certaines catégories des victimes de la guerre, no-

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SAINDOUX. Chicago, 30 avril. En cents par lb: disp. 12 25; mai 12 25; juillet 12 47; sept. 12 70. SUCRES. New-York. 30 avril. En cents par 100 Ib: mai 292; juillet 301; août 305; sept. 310; dee. 315; janv. 301; mars 285; sucre Cuba prompte livraison 476.

METAUX. Paris, 30 avril. Cote officielle des métaux, les 100 kilos à l'acquitté aluminium en lingots de 3 kilos et plus liy. Paris, 1,330. Cuivre en lingots et plaques de laminage liv. Havre ou Houen, 807 50; en lingots propres au laiton liv. Havre ou Rouen 807 50; en cathodes liv. Havre ou Rouen, 800.. Etain Banca liv. Havre ou Paris, 3,914; détroits liv. Havre 3,914; anglais Cornouailles liv. Paris 3,826, Plomb m arques, ordinaires, liv. Havre ou Rouen, 365; liv. Paris, 372. Zinc, bonnes marques, liv. Havre ou Paris, 392; extra pur, liv. Havre ou Paris, 412. ANWOWCES FIWASiGiËRES AVIS AUX PORTEURS DE TITRES DE

RENTE HONGROISE 4 1/2 0/0 1913 ET DE RENTE

HONGROISE AMORTISSABLE 4 1/2 0/0 1914

La Caisse commune des porteurs des dettes publiques autrichienne et hongroise, 22, boulevard de Courcelles, Paris, invite les porteurs de titres de rente hongroise 4 1/2 0/0 1913 et de rente hongroise amortissable 4 1/2 0/0 1914, à déposer leurs titres à partir du 2. mai 1927 et jusqu'au 1" mai 1928 inclus, auprès du Crédit lyonnais.

Les titres ainsi déposés seront revêtus d'une estampille constatant leur adhésion au protocole d'Innsbruck du 29 juin 1923, et aux accords additionnels à ce protocole. Ils seront munis de nouvelles feuilles de ceupons' tenant compte' dès" modifications survenues dans le service de l'emprunt. Le numéro de la nouvelle feuille de coupons sera reporté sur le corps du titre. Conformément aux instructions de la corofiiission des réparations:

a) Les titres* revêtus de l'estampille d'un Etat non cessionnaire et non successeur de la Hongrie seront admis de piano au recouponnement;

b) Les titres qui ne sont pas estampillés seront recotipqnnés après constatation qu'ils ne proviennent pas du territoire des Etats cessionnaires ou successeurs de la Hongrie;

Nous tous, nous savons que des exercices pareils sont de rigueur, jour par jour, si nous voulons nous maintenir en bonne santé, frais et sveltes. Un corps sain et robuste, c'est la condition essentielle d'une vie pleine de joie et d'énergie.

L'homme dont les muscles sont mous et couverts de graisse superflue ne vjt qu'à moitié; jamais il ne jouira de toutes les beautés de la vie. Mais qui donc, à l'époque où nous sommes, a le temps 5 do vouer deux heures par jour au sport ou à des exercices gymnasliqùesî Personne, direz-vous 1 10 minutes, par contre, .le matin ou le soir, c'est si -peu que même le. plus occupé en disppserâ pour soigner sa santé. Et ces 10 minutes de massage doux par l'effet naturel du « Point-Roller » remp'acent entièrement deux heures de sport ou d'exercices gymnastiques.

Le spécialiste, Dr. en médecine W'ielter, ayant expérimenté l'effet du Point-Roller chez nombre de clients, en écrit Le Point-Roller, avec ses nombreuses écuelles de succion, ranime la circulation du sang, devenue trop lente. La graisse déposée est résorbée et, en relativement très peu de temps, les malades perdent leurs dépôts de graisse indésirable. Le danger de complications désagréables ou même périlleuses dégénération graisseuse du catur, faiblesse générale du cœur, etc., est ainsi écarlé. Aux. malades qui, par nonchalance, honte, faute d'occasion ou pour d'autres raisons, ne peuvent faire ni exercices gymnastiques ni sport, le « Point Roller ».est d'autant plus à recommander que 10 minutes de massage avec l'appareil remplacent pleinement deux heures d'activité sportive.

De cette manière, l'hommo fort occupé, tout en économisant son temps, donne à. son corps ce qui lui revient de droit. Mens sana in corporc sdno. Le docteur IV.: « te Point Roller ranime la circulation, du sang ralentie, ainsi que l'assimilation et désassimikilion si importantes. » chaque partie du corps, le sang, attiré par l'aspiration, emmène les principes morbiflques, la graisse superflue, etc., que la circulation du sang trop lente ne pouvait plus emporter «t les chasse hors du corps par les reins et le boyau. Et tout cela par un massage quotidien de 10 minutes avec le « PomtRoller ». C'est si peu de temps que certai.neinjent vous en disposerez puisqu'il s'agit de' remplir Votre corps de nouvelle, vigueur.

Cette récupération de nouvelle énergie vaut bien la dépense de 95 francs, ou

Au cours de cet après-midi, M. Louis Marin a fait un pèlerinage dans un certain nombre de cimetières militaires de la région. Après avoir visité le monument élevé par le département aux défenseurs du sol vosgien à ;la Fontenelle, il s'est rendu aux tombes et au;: ossuaires des soldats français et alliés de la Chipotte, de Rambervillers et d'Èpinal.

ARRESTATION DE M. MONMOUSSEAU iM. Monmousseau, ancien cheminot, secrétaire général de la C. G. T. U., condamné à 4 mois de prison pour excitation de militaires à la désobéissance, devait se constituer prisonnier le 27 avril dernier pour purger cette peine.

Il ne le fit point et quitta Paris.,

Des ordres furent donnes pour qu'on le recher-

c,hât, ̃

Cf. mai-in;' les services de la .Sûreté" générale étaient informés que M. 'Moumousseau se trouvait à Lille. "̃̃̃

Aussitôt,- M. Sarraut, ministre de l'intérieur, et M. Chiappe, secrétaire général, directeur de i-i Sûreté générale, donnaient des ordres pour que le secrétaire général de la C. G. T. U. fut arrêté partout où il se trouverait.

Ces ordres furent exécutés et, ce matin, l'ancien cheminot était mis en état d'arrestation en vertu de l'article 10.

A noter que le n° de l'Humanité, paru ce matin, sous le titre de Premier mai, publie, en tête, un article de âl. Monmoussea.u.

EXPLOSION D'UNE BOMBE

Arras, 1" mai.

Cette nuit, a 3 heures, la population de Beuvry, importante commune de 5,500 habitants, située à 4 kilomètres de Béthune, fut mise en émoi par le bruit d'une formidable explosion. Chacun sauta précipitamment à bas du lit pour'se rendre compte de ce qui s'était produit, et bientôt l'on apprit qu'une bombe avait éclalé rue MarcelinBerthelot, lieu peu fréquenté, au domicile de M. Bouvry, percepteur, frère de' li. Beuvrv. adjoint ju maire de Béthuns.

̃'̃̃«"̃' ̃'̃̃̃»"̃̃̃̃ il.; '«1

c) Les titres munis de l'estampille d'un Etat cessions naire ou successeur de la Hongrle seront exclus du re-j couponnement, à moins qu'il ne s'agisse de l'estampiîW spéciale des agents diplomatiques ou consulaites ap- posée sur le3 titres appartenant aux ressortissants d'un Etat cessionnaire ou successeur et détenus en dehors du territoire de cet Etat.

Le nouveau coupon, afférent à. l'exercice 1925 (coupon n° 24 pour la rente hongroise 4 1/2 0/0 1913, coupon n° 22 pour la rente hongroise amortissable 4 1/2 0/0 1914) sera payé, lors de la restitution des titres recouponnés, sur la base de 27 0/0 de la parité or de l'irw térêt contractuel, soit

̃4sh.lO d. j^j brut, pour les coupures de 20 £ 1 £ 4 sh. 3 d. -jj brut, pour les coupures de 100 £ 2 £ 8 sh. 7 d. -jjj brut, pour les coupures de 200 £

£ o 4

4 £ 17 sh. 2 d. brut, pour les coupures de 400 £ A titre exceptionnel, il sera retenu sur te montant du coupon 3 d. par litre, pour couvrir les frais de 'l'opération de recouponnement et d'estampillage ainsi qu'una commission de 5/8 0/0 du montant >du coupon qui sera' effectivement mis en payement.

L'opération sera poursuivie. simultanément et ..dans les mêmes conditions en Allemagne. Autriche, Belgique, Grande-Bretagne, Hongrie, Hollande, Italie, Suisse et Tchécoslovaquie. >:

'Observations. Conformément à. l'accord de Prague,- il est rappelé que

a) les coupons payés par l'entremise de la. Caisse commune se prescriront' dans le délai 'de 5 ans, à dater de leur mise en payement;

b) la loi française devient seule applicable a,ux cas de dépossession survenue depuis le 26 juillet 1921. Les oppositions devront, en conséquence, être noti-< fiées à l'avenir au Syndicat des agents de change et à' la Caisse commune, à l'exclusion :1e tous autres domicites de payement en France et à l'étranger. D'autre part pour permettre l'application de la loi française, tous les, porteurs seront considérés comme ayant fait oiection de domicile au siège de la Caisse commune, à. Paris, cette élection de, domicile entrainant ta compétence exclusive du tribunal de la Seine pour toutes les actions résultant des oppositions.

~fl~~oïns~ nso ~~oa~s®ïmaô~

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LA SITUATION [ÉCONOMIQUE^ FINANCIERE E 34, rue Taitbout, PARIS (9e)

Sommaire du n' du 89. avril 1937

Le fléchissement mondial des taux de l'intérêt, par Paul Dromel. Actualités. Etudes financières. La Bourse. Les valeurs en vedette. La cote complète. Abonnement r 40 fr. par an. Le n' t 1 fr. le Gérant J. Poirier,

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Bruxcliea A-R. Paternotte, rue, rl'itssaut, 20-22; pharmacie de la Monnaie, 24; rue des .Fripiers;, «îuison .Gmbben, 8, rue du Marché-aux-Herb.es. Gand maison Verbist, 1S, rue de .Flaiidre. Liège a pharmacie Universelle^ 4-1, r.ue Léopoïd. Dépôts pour Luxemboui-g •̃'

Luxembourg J.-Pierre Punell, Luxern* bourg-gare, rue Augustin, 5; J. Bos,- pharmacie, Grand'lVue'

M. Beuvry, qui est célibataire, fu,t projeté au dehors de son lit, mais sortit heureusement in- demne de l'attentat dirigé co*tre lui'. Par contre, son habitation est fort endommagée, ainsi que les constructions voisines dont les vitres et toitures ont été arrachées. La gendarmerie s'est rendue sur les lieux, ainsi que le parquet de Bét,bune- M. Spirn, sous-préfet de cette ville, s'est rendu également à Beuvry. On ne sait encore à quel mo < bi;e a pu obéir l'auteur inconnu de cet attentat. Oa n'a non plus aucun renseignement' sur la na- ture de la bombe. L'enquête continue.

Affaire «le faux passeports

Un nommé Delobelle, se présentait, hier, au service des passeports de la préfecture de police, et demandait le renouvellement, d'un passeports établi à son nom, pour l'Allemagne et la Hollande. L'employé auquel il s'adressa, remarqua immédiatement certaines particularités qui éveillèrent' ses soupçons. Un examen minutieux du document prouva que celui-ci était faux.

Delobelle a été envoyé au dépôt pour faux et usage de faux passeport. Membre, du comité central du parti communiste, il p, représenté la C. G. T. U. au dernier congrès du textile tenu à Moscou au mois de mars dernier.

Marseille, l?r mai.

M. Bouisson, président de la Chambre des députés, a inauguré ce matin les travaux d'assainissement par le tout-à-1'égout de la ville de la Cio-: tat. MM.'Delfini. préfet, des Bouches-du-Rhône; Philipar, président du conseil d'administration des Messageries maritimes; Pasquet, président du conseil général, et Flaissières, sénateur, maire de Marseille, assistaient à la cérémonie aux côtés de M. Mouton, maire de la Ciotat, et de sa mumcipalité. A midi, un grand banquet a cu lieu sous la présidence de M. Bouisson.

Versailles, 1er mai.

La nuit dernière, des cambrioleurs ont pénétrédans le bureau du receveur d'enregistrement d'Argenteuil et ont dérobé pour environ 1 million de. papiers timbrés et timbres' fit 12,000 francs en billets de banaue. La première Jarisarie .mobile e.n-.̃Lcmêtes