Titre : Le Temps
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1907-09-13
Contributeur : Nefftzer, Auguste (1820-1876). Fondateur de la publication. Directeur de publication
Contributeur : Hébrard, Adrien (1833-1914). Directeur de publication
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Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 13 septembre 1907 13 septembre 1907
Description : 1907/09/13 (Numéro 16882). 1907/09/13 (Numéro 16882).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
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Description : Collection numérique : France-Japon Collection numérique : France-Japon
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
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Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
!ËÎ*¥ÊMÎ*8. –13 septembre M0$.
M. Toureng, inspecteur d'académie à Périgueux,;
est nommé à Albi, en remplacement de M. Bouteil-
ler, admis à la retraite. #
M. Boucher, inspecteur d'académie à Mende, est
nommé à Périgueux.
M. Mermet, professeur au lycée d'Aurillac est dé-
îêgué dans les fonctions d'inspecteur d'académie a
Monde.
Sont nommés membres de l'Ecole française de
Rome, pour l'année scolaire 1907-1908 MM. Laurent,
ancien élève de ÏEcolo normale supérieure, agrégé
d'histoire; Colmant, archiviste paléographe; de
Pachtère, élevé diplômé de la section des sciences
historiques et philologiques de l'Ecole pratique des
hautesé tudes. P q
Sont admis à prolonger leur séjour à l'Ecole fran-
çaise de Rome, pendant l'année scolaire 1907-1908
MM. Bourdon, Faure et Piganiol, membres de pre-
mière année.
On sait que la délégation do la commission admi-
nistrative de la Bourse du travail qui s'est présen-
tée avant-hier au ministère de l'intérieur afin d'en-
tretenir le président du conseil du cas do MM.
Grandsart et Faure, avait été invitée par un fonction-
naire du cabinet à exposer ses doléances à M.
Clemenceau dans un mémoire.
Les deux secrétaires de la commission adminis-
trative, MM.BledetTillier, ont rédigé un rapportqui
a été envoyé dès hier soir au président du conseil.
Dans ce document qui est fort long, ils se sont effor-
cés de réfuter les arguments que M. de Selves a fait
valoir auprès de'la délégation pour justifier là me-
sure qu'il a prise à l'égard^ des deux employés des
services publics qui avaient été nommés adminis-
trateurs de la Bourse du travail.
LA CRISE VITICOLE
idn écrit de Carcassonne
D'après le recensement officiel effectué par les
soins de la préfecture de l'Aude, voici quel est à ce
jour le chiffre des maires, adjoints et conseillers
municipaux démissionnaires dans chaque arrondis-
sement
Arrondissement de Carcassonne sur 140 communes,
82 ruaires, 25 adjoints et 235 conseillers municipaux.
Arrondissement de Narbonne sur 73 communes,
47 maires, 51 adjoints et 524 conseillers municipaux.
Arrondissement de Castelnaudary sur 7i communes,
1 adjoint et 1 conseiller municipal.
Arrondissement de Limoux sur 152 communes,
3 maires, 4 adjoints .et 34 conseillers.
Il y aura lieu do procéder à des élections munici-
pales dans 86 communes du département.
A la suite des constatations faites au sujet des
fraudes possibles, M. F. Bourrât, député des Pyré-
nées-Orientales, a adressé le télégramme suivant à
M. Caillaux, ministre des finances
Les instructions données par le préfet des Pyrénées-
Orientales aux maires de ce département, concernant
la déclaration de vendanges fraîches, portent quil
faut compter un hectolitre de vin par cent kilos de
vendanges fraîches. Or, il faut en moyenne 140 kilos
de vendanges fraîches pour faire un hectolitre de vin.
Ces instructions ouvrent la. porte à la fraude et per-
mettent aux destinataires de vendanges fraîches de
mouiller à. plus d'un tiers.
Je viens vous demander instamment de faire recti-
fier ces instructions.
>~ LES GRÈVES
Les charpentiers parisiens. Aucune solution
n'est encore intervenue à la grève qui dure depuis
neuf semaines. •.
Les ouvriers continuent affirmer leur solidarité,
Mais les patrons sont très divisés. Le journal le
Bâtiment écrit en effet:
Les entrepreneurs de charpente syndiqués ne sont
pas d'accord avec leurs collègues non syndiqués. Les
charpentiers de la banlieue ne sont pas d'accord avec
les charpentiers de Paris. Une partie des charpentiers
de Paris syndiqués n'est pas d'accord avec l'autre par-
tie des syndiqués. Les charpentiers en bois et fer ne
sont pas d'accord avec les. charpentiers en bois. Les
ouvriers adhérents à l'union ne sont pas d'accord avec
les ouvriers du compagnonnage. C'est le gâchis! •
Les patrons charpentiers on bois ont tenu hier
Boir une longue réunion à l'issue de laquelle ils ont
adressé une lettre au président de la chambre syndi-
cale pour le prier de. convoquer par lettre recom-
mandée les membres de la chambre syndicale pour
mardi prochain 17 ducourant«afindepouvoirexami-
ner la situation créée par là grève et les moyens d'y
remédier ».
Au cours de cette nouvelle réunion de la chambre
syndicale, les charpentiers en bois tenteraient d'ob-
tenir la démission des constructeurs en fer dont les
intérêts sont bien différents, afin de reprendre sur do
nouvelles bases les pourparlers engagés, puis rom-
pusavecles grévistes.
AU JOUR LE JOUR
Les gaziers de la banlieue
Les membres du syndicat intercommunal du gaz
se sont, ainsi que nous l'avons annoncé, réunis hier
dans l'après-midi. ̃
Etaient présents MM. Fontaine, maire d'Asniè-
Tes, qui présidait; Calmus, maire de Gentilly; Bros-
sard, adjoint de Clichy; Metz, conseiller municipal
d'Enghien; Bihourd, adjoint duPerreux; Blanchard,
maire de Saint-Denis; Dussault, maire de Charen-
ton;Amiot, délégué de Levallois; Decroix, maire
de Puteaux; Rondu, maire de Choisy-le-Roi, et Croi-
zat, ingénieur en chef du contrôle.
Ils ont reçu les délégués des grévistes, qui ont ex-
posé que leurs camarades reprendraient le travail
aux conditions suivantes p
1° Aucun renvoi ne serait prononcé pour fait de
S1"6™"»
2° Deux ouvriers révoques avant la grève se-
raient réintégrés. MM. Goupy et Lesueur, dont les
grévistes avaient demandé également la réintégra-
tion, ont déclare y renoncer pour ne pas entraver
les négociations.
Après une discussion qui n'a pas duré moins de
trois heures, les membres du syndicat intercommu-
nal ont décidé de soumettre ces revendications au
directeur de la compagnie.
Cinq délégués se sont aussitôt rendus rue de Ca-
Jais, au siège de la société, et ont insisté vivement
auprès du directeur pour l'amener à accepter ces re-
vendications. Celui-ci a répondu qu'il ne pourrait
leur donner de réponse définitive qu'après avoir
consulté son conseil d'administration.
Les délégués allèrent, dans la soirée, porter cette
réponse au comité de la grève. Les grévistes ont
tenu aussitôt après une réunion au cours de laquelle
M. Goupy a communiqué les résultats des démar-
ches faites dans là journée.
Divers autres orateurs, parmi lesquels M. Mes-
lier, député, ont également pris la parole. L'assem-
blée s'est séparée après avoir voté l'ordre du jour
suivant
Les grévistes de Gennevilliers, réunis au nombre de
trois cents, après avoir entendu les divers orateurs,
décident de continuer la grève jusqu'à complète satis-
faction.
Ils adressent leurs remerciements aux camarades de
la Compagnie parisienne du gaz pour l'aide qu'ils leur
ont apportée et flétrissent énergiquement les membres
de la fédération nationale du gaz, qui ont semé la divi-
sion au milieu des travailleurs.
AU SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ
Le conseil d'administration de la Société d'éclai-
rage, chauffage et force motrice se réunit cet après-
midi au siège social, rue de Calais.
M. Masse, directeur de la société, fera part à ses
collègues des résultats de l'entrevue qu'il a eue hier
avec les délégués du syndicat intercommunal. Les
ROUMANIE 3° tirage
11 MINISTÈRE DES FINANCES
DirectiondelaDette publique
ET DES PENSIONS
DETTE PUBLIQUE
Tableau des numéros des titres de la rente
4 0/0 amortissable de 1905, de l'emprunt de
424,613,000 francs, sortis au tirage du 18 juin
iler juillet) 1907.
Montant nominal 2,280,000 francs
4 titres A 20,000 francs
452652 452792 453119 453309
SIS titres à S,OOO francs
402497 407386 411536 414595 415814 427243
402498 410877 411837 1 414596 415815 427244
402499 410878 411838 414667 415816 427245
402500 410879 411839 4146G8 419917 427246
402501 410880 411840 414669 419918 427897
402502 410881 4118U 414070 419919 427898
402503 410882 411842 414671 419920 427899
402504 410883 411843 414672 419921 427900
402505 41088t 411844 414673 419922 427901
402506 410885 411845 414674 419923 427902
403517 410886 411846 414675 419924 427903
403518 411347 413477 414676 419925 427904
403519 411348 413478 415627 419926 427905
d03520 411349 413479 415628 426977 427906
403521 411350 413480 415629 426978 429787
403522 411351 413481 t 41ô630 426979 429788
4035J3 411352 413! 82 415631 426980 429789
4035^4 411353 413483 415632 426981 429790
403525 411354 413484 415633 426982 429i91
403526 411355 413485 415634 426983 429792
407377 411527 413486 415635 426984 429793
407378 411528 414587 415636 426985 429794
407379 411529 414588 415807 4269Î6 429795
407.;80 411530 414589 415808 427237 429796
407381 411531 414590 415809 427238 430207
307382 411532 414591 415810 427239 430208
407383 411533 414592 415811 427240 430209
407384 411534 414593 415812 427241 430210
407385 411535 414594 415SI3 iZlZiâ 430211
décisions qui seront prises à cette réunion seront
portées à la connaissance du syndicat.
La direction communique à midi la note suivante
Des rentrées et des embauchages ont eu lieu ce ma-
tin à l'usine à gaz de Gennevilliers. Le personnel est
aujourd'hui assez nombreux pour que les anciennes
formules du travail soient'reprises.
La production du gaz et les divers services de la so-
ciété sont normalement assurés.
FAITS DIVERS
1,1 a., t e :m i» ib :r. attjb.B'
Bureau central météorologique
Jeudi 12 septembre. La situation atmosphérique
ne s'est pas sensiblement modifiée depuis hier matin.
La pression barométrique reste généralement élevée
sur toute l'Europe, et le maximum qui se trouvait
sur le Danemark s'est déplacé vers la Baltique (772 mm.).
Le vent est faible des régions est sur nos cotes la
mer est peu agitée sur la Méditerranée, belle ailleurs.
Des pluies sont tombées dans quelques stations de
l'extrême nord du continent; en France, on a re-
cueilli 1 mm. d'eau à Marseille, Paris, Nancy.
La température a peu varié sur nos régions, sauf
dans le sud-ouest, où elle a monté de 3°. Ce matin, le
thermomètre marquait 6° à Moscou, 12° à Paris et à
Nantes, 13» à Clermont, 21° à Toulouse, 25» à Alger.
On notait 12" au puy de Dôme, 1" au mont Ventoux,
4° au mont Mounier.
En France, un temps beau et chaud est probable.
A Paris, hier, la température moyenne, 16°5, a été
supérieure de 1"3 à la normale (15°2).
A la tour Eiffel, maximum 20°6 le 11 septembre à
2 h. du soir; minimum 11°3 le 12 à 8 h. du matin.
Observatoire municipal (RÉGION parisienne)
Un orage a sévi sur notre région hier, entre 2 h. 50
et 4 h, 30 soir.
L'averse qu'il détermine est mêlée de grêle sur le
centre de la ville et fournit de 3 à 5 mm. d'eau sur la
moitié nord de Paris et la banlieue nord-ouest à est,
alors qu'on na signale pas de pluie ailleurs.
Ce matin, ie ciel est beau, brumeux, et le vent à
peu près nul.
La température demeure à la normale d'environ 2°.
La pression barométrique, stationnaire, accuse à midi
765 mm. 7..
Lfl FONDATION G0LDSTE1N. M. Isaac Goldstein, dont
on annonçait il y a quelques semaines la mort à
Nice, et qui était possesseur d'uno belle fortune, a
fait par testament la disposition suivante
J'institue la Ligue de l'enseignement (cercle de
Paris), fondée par J. Macé, mon légataire universel, lui
donnant la nue propriété de tout mot avoir, à charge
pour elle d'employer intégralement le revenu desdits
biens en fondations de bourses destinées principale-
ment à des jeunes personnes se destinant à l'ensei-
gnement, soit primaire, soit secondaire, soit supérieur.
M. Goldstein indique la réserve d'une ou de deux
bourses en faveur d élèves aspirantes professeurs,
présentées par. l'école Séyigné.
Dans le cas où la Ligue de l'enseignement ne
pourrait recevoir le legs, c'est l'université de Paris
qui en bénéficierait.
.CHIENS DE DOUANIERS. Frappé des avantages que
présente le dressage des chiens de police et des ré-
sultats appréciables que de récents concours ont
contribué à mettre en évidence, M. Caillaux, minis-
tre des finances, vient d'inviter le service des doua-
nes à s'inspirer des derniers progrès réalisés à ce
point de vue et lui a donné mission d'en poursuivre
l'application à la surveillance de nos frontières.
Déjà un certain nombre do douaniers se servent
de chiens pour éventer les contrebandiers, qui, de
leur côté, ne se font pas faute de recourir à ces pré-
cieux auxiliaires. Il s'agit pour l'administration de
substituer aux tentatives heureuses mais isolées de
ses agents une organisation méthodique permettant
d'utiliser dans les meilleures conditions des ani-
maux soigneusement sélectionnés et dressés au
préalable d'après les procédés à la fois les plus pra-
tiques et les plus scientifiques. Si cette initiative a
tout le succès que l'on est en droit d'espérer, elle
pourra être étendue aux autres services chargés de
combattre la fraude, notamment à l'administration
des contributions indirectes.
SÛLEILLAND. La commission des grâces s'est réu-
nie ce matin, à dix heures, au ministère de la jus-
tice, pour examiner le recours en grâce de Soleil-
land.
Cette commission est composée de MM. Bourdon,
directeur des affaires criminelles Lecherbonnier,
directeur des affaires civiles et du sceau Huguet,
directeur du personnel, et Deshayes, directeur. du
cabinet au ministère de la justice.
Dès que cette commission aura terminé ses tra-
vaux, son avis sera communiqué au garde des
sceaux qui aura lui-même à formuler le sien. Ces
deux avis, celui du garde des sceaux et celui de la
commission des grâces, qui ne sont point forcé-
ment semblables, seront transmis au président de
la République qui prendra alors la décision su-
prême. q q
A propos de la condamnation à mort de Soleil-
land, oh a émis l'avis que le condamné ne pourrait-
être exécuté, puisque le traitement du bourreau
avait été supprimé.
C'est là une erreur. La commission du budget
avait bien proposé cette suppression, mais sur la
demande de 1\1. du Périer de Larsan et de M. Joseph
Reinach, la Chambre rétablit les crédits. M. Joseph
Reinach fit observer à cette occasion qu'une ques-
tion aussi importante que la peine de mort ne pou-
vait être solutionnée par voie budgétaire.
Le bourreau a donc continué à être rétribué.
L'ACCIDENT DU SOUS-PRÉFET DE SAIKT-GIRONS. M. Labat,
le sous-préfet de Saint-Girons, dont il a été parlé
ces derniers jours, et qui avait été mandé à Paris
par M. Clemenceau pour s'expliquer sur l'affaire de
430212 433223 436140 441117 441604 442361 143463 148566 158786 172939 180192 213520 226048 238151 240679 |422| 246360 25S4J3 ||91 290869 |9||7 301450 324378 336831 341609 343987 358640 363118 || |||
430213 433224 436141 441118 441605 442362 143464 148567 158787 172940 180193 2 3521 226049 238152 240680 2*2233 |ib361 2o8-*6* £»~Dy- £JU»£J |J^D|o oj 324379 336832 n 343gg9 g.g^ ggg^ 3,7626
430214 433225 436142 441119 4H606 412363 143465 148568 158788 172941 180194 213..32 226050 238153 240681 242234 246362 258 f165 282593 290871 292649 314477 324380 336833 31-1611 343989 g~g~g 363120 369448 377626
430215 433226 436143 œ îs ts œ \s 158789 s 180195 213523 gf n ss §§ s || || s g s s si s& s s s ss s
430216 434307 436141, 441121 442138 442365143467 148570 158790 172943 180196 213334 231252 238 5o 2.0683 242236 34636t 258467 28M3 ~908~ 298151 314479 3243$2 336835 3416t3 343991 358641, 36 il22 369450 377628
iSSÏ 88S SS Ifîill îil SU !K S SS îSB ÎS |f | g| f| || ff gg B g| 1 Œ S SS Si 8S S 833 Si ||
432411 434309 436145 441123 442139 44236S1434G8 148571 158792 17291,5 180193 213801 231251, 238157 240684 242238 246363 258i69 2b2j9j 290~ 298153 314481 324381. 336837 g~g~ g~gggg 351;646 363124 369852 377630
~32413 434310 436146 441124 442Hl 441.808 143169 148573 158793 172946 180199 213802 231254 238158 340b85 2 121-) 3 9 246367 338i69 282598 29 1376 2<.)8154 fi. 3144-82 32438.5 336838 341616 343994 358647 363125 369853 377631
4324~14 434311 437418 4m25 442142 4H809' 143471 H8574 15879.1. 172947 180200 213803 2312:;6 2381~59 2IJ!)687 242240 24~a68 258471 282599 291377 298155 31,M8;~ 324386 336839 341617 343995 358648 365976 ,369854 377632
432415 43:4312 437119 441126 41'~143 41:4810 143472 148575 158795 17,~)948 189901 213804 231257 238160 240688 242241 246369 258~72 282600 291378 298156 314484 324387 336840 341618 343996 358649 365977 369855 377633
432416 ~13 437420 441597 442144 444811 1.4-34-~3 IM3 158796 172949 189902 213805 231258 238161 240689 242242 246370 258i73 28G326 291379 298157 314485 324388 336~41 3H6lO 3Í3997 358650 365978 369856 377634
433217 4343H 437421 4U598 442li5 ~2 ~474 ~94 158797 ~950 189903 213806 231259 238162 2 Í0690 258"'74 286327 291380 298158 314486 324389 336842 341620 S 359451 365979 369857 7
43:3218 434315 437-li~22 441599 442146 444813 143475 11,<\895 158798 177501' 189901. 213807 231260 238163 2W1391 242244, 2'.6372 258475 2.86328 291381 29815g 311k~87 32'.390 336843 341621 31:3999 3594;,2 365980 369858 377636
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fraude que nous avons racontée, et à laquelle son
nom se trouve mêlé, a été hier matin victime d'un
assez grave accident de voiture.
Il venait d'effectuer quelques courses dans un
auto-taxi de la Compagnie générale, lorsque arrivé
à la hauteur du n° 140 du boulevard Haussmann, le
chauffeur qui le conduisait bloqua brusquement ses
freins pour éviter d'entrer en collision avec .la
voiturette d'une marchande des quatre-saisons qui
allait infailliblement être écrasée.
Projeté violemment en avant par l'arrêt presque
immédiat de l'automobile, M. Labat vint donner de
la tête contre une glace qui se brisa sous le choc et
le blessa grièvement au visage et aux mains qu'il
avait instinctivement avancées. Il a été également
assez sérieusement contusionné aux deux genoux.
M. Labat, dont le visage était en sang, fut trans-
porté à l'hôpital Beaujon où un premier pansement
lui fut fait par le chirurgien de service qui constata
qu'il portait une blessure à l'œil droit et que la
joue gauche avait été déchirée sur une longueur de
plusieurs centimètres. Le sous-préfet de Saint-
Girons fut ensuite reconduit chez son beau-frère,
M. G. 80, rue Lamarck, où nous avons pris ce
matin de ses nouvelles. Il est alité et a passé une
nuit assez agitée. Son rétablissement exigera un
assez long repos, qui retardera d'autant sa confron-- ̃
tation annoncée avec le directeur des contributions
indirectes de Foix.
M. Daltroff, commissaire de police, a ouvert une
enquête à l'effet de déterminer les responsabilités de
cet accident.
UN ODIEUX ATTENTAT. Dans la nuit du 8 au 9 écou-
lé, dimanche dernier, vers onze heures et demie,
une jeune fille de vingt-deux ans, Mlle Marguerite
B. couturière, demeurant rue de Lyon, venait
d'accompagner son fiancé à la gare de l'Est.
Comme il faisait beau, la jeune fille décida de ren-
trer à pied chez elle. Elle avait suivi sans encombre
le boulevard Magenta, la place de la République et
le boulevard du Temple, lorsque, arrivée à la moi-
tié environ du boulevard Beaumarchais, trois indi-
vidus de mise assez correcte, qui consommaient à la
terrasse d'un café, l'invitèrent à prendre un rafraî-
chissement avec eux. Mlle B. refusa. Mais un des
jeunes gens lui demanda où elle allait.
J'habite, dit-elle, rue de Lyon.
Cela va très bien, répliqua-t-il, car nous-mêmes
nous nous rendons à Reuilly dans le cabriolet tout
attelé que vous voyez devant vous. C'est notre di-
rection. Si vous voulez y prendre place, nous serons
heureux de vous déposer chez vous.
La jeune fille eut le tort d'accepter. Place de la
Bastille, au lieu de prendre la rue de Lyon, l'homme
qui conduisait enleva son cheval d'un vigoureux
coup de fouet et s'engagea dans le faubourg Saint-
Antoine. Mlle B. s'apercevant alors que la voi-
ture s'éloignait de sa route, cria'au conducteur d'ar-
rêter mais l'un des inconnus sortit alors un poi-
gnard de sa poche et la menaça de la frapper si elle
poussait le moindre cri. Terrorisée,' la jeune fille
garda le silence, tandis qu'à une allure de plus en
plus précipitée, le cabriolet après avoir traversé la
place de la Nation, gagnait la rue d'Avron; il
était environ une heure et demie du matin. A ce
moment, l'un des trois individus qui se trouvaient
dans la voiture s'écria « Tenez, vous me dégoûtez
tous, je ne saurais assister plus longtemps à une
pareille infamie. » Ce disant, il sauta au bas de la
voiture, qui ralentissait à cet instant, et s'éloigna
sans qu'un seul mot lui fût répondu. Les misé-
rables bâillonnèrent alors Mlle B: et poursuivirent
leur route. Au bout de quelques instants, ils ren-
contrèrent un groupe d'une dizaine de rôdeurs, avec
lesquels ils échangèrent quelques paroles à voix
basse. La voiture s'arrêta enfin devant un hôtel
borgne, 46, rue d'Avron, où ils descendirent, entraî-
nant avec eux Mlle'B.
On pénètre en cet immeuble par une porte co-
chère qui donne sur une grande cour intérieure. Il
se compose en parties égales de garnis au mois ot
de chambres louées à la journée. foute la nuit, c'est
un va-et-vient continuel.
Les ravisseurs de Mlle B. qui paraissaient très
au courant des aîtres de la maison, la forcèrent à
monter jusqu'à la chambre n° 11 dont la clef était
sur la porte et dans laquelle ils pénétrèrent. Cette
pièce était occupée par un nommé Varideraspoldeïi,
porteur aux Halles, dont les bandits étaient connus.
Ils l'obligèrent à quitter son lit. Alors se déroula une
scène de violence impossible à raconter, mais trop
facile à deviner.
A quatre heures du matin seulement, les miséra-
bles abandonnèrent leur victime après l'avoir en-
fermée à clef. Un quart d'heure plus tard, les gé-,
missements de l'infortunée, qui avait réussi à se
débarrasser de son bâillon, éveillèrent un voisin,
M. X. qui pénétra jusqu'à elle et lui porta se-
cours. Il l'accompagna jusqu'au poste de police de
la rue Alexandre-Dumas où Mlle B. fit aux agents
le récit de l'attentat. Ceux-ci se mirent immédiate-
ment en campagne et, grâce aux renseignements et
signalements fournis par la jeune fille, ils arrêtaient
une heure après, rue d'Avron, trois individus qu'ils
conduisirent devant M. Martin, secrétaire do M.
Deslandes, commissaire de police du quartier de
Charonne^ qui les interrogea.
Xe principal auteur de va tnonotpaoux SarSsûi^ (lui
est en môme temps le chef de la bande, est un nom-
mé Louis Schneider, dit « Gros Bœuf », ancien lieu-
tenant de Leca, ayant déjà subi huit condamnations:
Marié depuis huit mois, ce misérable, qui est taillé
en hercule, vit de la prostitution de sa jeune femme
et habite Montreuil. Le second est un nommé Joseph
Fernandez, également repris de justice. Mais celui-
ci nie avoir pris part à l'attentat dont Mlle B. a été
la victime. Le troisième est le porteur aux Halles
Vanderaspolden. Il proteste de son innocence. Une
quatrième arrestation est imminente. Tous ont été
envoyés au Dépôt.
UNE RENCONTRE ENTRE « JAUNE » ET « ROUGE ». M.
Jean Gauthier (Jules Girard), qui a dirigé en 1905 les
grèves de Longwy, vient de publier, avec le con-
cours de la confédération générale du travail, une
brochure intitulée Le clergé, les royalistes et les
jaunes, dans laquelle il essaye d'établir par des docu-
ments que les syndicats jaunes sont subventionnés
par les royalistes et par le clergé dans un but poli-
tique. Un rédacteur du Jaune, M. E. Gallian, publia
à ce sujet un article très- violent qui donna lieu à
un échange de témoins entre lui et l'auteur de la
brochure.
La rencontre a eu lieu hier au Parc des Princes.
Quatre balles ayant été échangées sans résultat,
les adversaires ont pris l'épée. A la troisième re-
prise M. Gallian a été atteint d'une blessure en sé-
ton à la partie externe du biceps droit. Le blessé
ayant exprimé le désir formel de continuer, le com-
bat fut' repris, et à la cinquième reprise M. Gau-
thier fut atteint au coude droit de deux blessures
pénétrantes.
FINANCIERS VÉREUX. Nous avons raconté les condi-
tions dans lesquelles M. de Lorme, ancien fondé de
pouvoirs de M. Faure, agent de change, boulevard
Poissonnière, avait pris la fuite après avoir commis f.
plusieurs abus de confiance. M. de Lorme s'était
réfugié en Grèce; Ii fut expulsé de ce pays en même
temps qu'un autre banquier véreux, M. Cognet, dit
de Frontac, que réclamait le parquet du Mans. Tous
deux furent conduits à Brindisi. Là, ils furent em-
prisonnés, en attendant l'accomplissement des for-
malités d'extradition. Ils sont arrivés hier à Vinti-
mille, d'où M. de Lorme va être dirigé sur Paris et
M. Cognet sur le Mans.
A L'ASILE DE BRtVANNES. Nous disions hier que
M. Mesureur, directeur de l'Assistance publique,
avait envoyé à Brévannes un inspecteur de son ad-
ministration, avec mission de procéder à une en-
quête approfondie sur les faits reprochés à la direc-
tion de l'hospice par les malades tuberculeux. On se
souvient, en enet, que seize de ceux-ci se sont éva-
dés avant-hier do l'asile, et sont venus à pied, à
Paris, protester auprès de M. Mesuieur contrôle
traitement qui leur est imposé. Ils se plaignent no-
tamment de l'insuffisance de la nourriture, de la
façon incommode dont celle-ci est distribuée et sur-
tout de la discipline rigoureuse qu'ils doivent subir. v
M. Mesureur a reçu le rapport de cet inspecteur, ri
qui conclut à l'inanité de tous les griefs des malades
tuberculeux. L
Les malades interrogés par mon inspecteur, nous a v
dit M. Mesureur à ce sujet, ont reconnu eux-mêmes q'
que leur nourriture était saine et abondante. Ce qui a
donné naissance à-leur protestation, aest qu'aupara- a
vant ils emportaient une partie de leurs repas dans g
leurs dortoirs. Il en était résulté que ces dortoirs n
étaient constamment dans un état de malpropreté tel j'
qu'on devait procéder plusieurs fois par jour à leur à
nettoyage: L'hygiène de l'établissement en était gra-
vement compromise, et dans l'intérêt des malades
eux-mêmes le docteur Marie dut interdire rigoureuse- V
ment que la moindre parcelle de nourriture sortit des P
réfectoires. Les malades firent un mauvais accueil à Q
cette décision, et mécontents de la façon dont il leur q
était prescrit de se nourrir, ils ne tardèrent pas à dire p
qu'ils n'étaient pas ou pas assez nourris. r,
Et puis il faut se rendre compte de ceci un grand r
nombre des tuberculeux hospitalisés à Brévannes
sont, par leur origine, moins disposés que tous autres à
subir a moindre discipline. Leur passé ne les a point e
habitués à une vie régulière, réglementée. Ils ont tou-
jours été indépendants, suivant l'impulsion de leurs
instincts, bons on mauvais. r
Aussi quand ils se voient imposer un règlement, ils j
se révoltent sans se rendre compte que c'est .dans le j
seul intérêt de leur santé qu'on ne leur permet pas de
vivre dans un hospice comme chez eux ou comme sur
les fortifications.
Néanmoins, comme ils n'en sont pas moins malades, £
nous devons user de beaucoup d'indulgence et de dou- >̃
ceur à leur égard. Nous n'avons pas cessé de le faire t
et nous ne changerons rien à notre coutume, malgré 1
les événements de ces jours derniers. e
Pour conclure, voici un fait qui vous édifiera sur le
sérieux des réclamations de ces malades. L'inspecteur j
qui s'est rendu hier à Brévannes a offert à tous les nu-
lades protestataires de leur ouvrir aussitôt les portes
de l'asile. Selon l'usage, un viatique d'une quinzaine
de francs leur eût été remis et leur voyage leur eût été
"DtlVé
Aucun d'eux n'a voulu quitter l'hospice. Il semble
qu'on peut conclure de cela qu'ils ne s'y trouvent pas
trop mal.
Je réunirai aujourd'hui dans mon cabinet le docteur
Marie et plusieurs fonctionnaires supérieurs chargés
de l'administration et de la surveillance de l'hospice
de Brévannes. Nous' étudierons les mesures à prendre
pour que des faits pareils à ceux d'avant-hier ne puis-
sent pas se renouveler.
LES COILIERS DE LA DEMI-MONDAINE. M. Boucher,
juge d'instruction, a' interrogé hier Mlle Yvonne
Lévy, dite Da Sylva, cette demi-mondaine arrêtée
récemment pour avoir vendu trois colliers qu elle
avait achetés à crédit à des joailliers de l'avenue de
l'Opéra.
Mlle Yvonne Lévy a dit au juge qu'elle avait
quitté Paris en décembre dernier pour se rendre à
Buenos-Aires avec son ami, le jeune Diéterle. Elle
possédait au moment de son départ une somme de
8,J00O francs provenant de la vente de son mobilier.
.Ils devaient s'embarquer à Lisbonne en passant par
Saint-Sébastien. maisons dc
'Elle fréquenta dans cette ville des maisons de
jeu, perdit à la roulette tout ce qu'elle possédait et
̃ dut, pour se procurer des ressources, vendre deux
de ses colliers. Ils lui avaient été vendus 79,000 fr.
elle en retira 18,000, qui furent en partie joués et
perdus. Eile renonça alors à son voyage à Buenos-
Aires et partit pour Londres, où elle tomba malade
et dut entrer dans une maison de santé pour y subir
l'opération de l'appendicite. Cela lui coûta si cher
qu elle dut, pour faire face aux fiais de son traite-
ment se défaire de son troisième collier. On lui en
donna 15,000 fr.; elle l'avait payé 65,000 francs. Elle
'revint à Paris dès sa guérison, espérant y rencontrer
le protecteur qui la délivrerait de ses soucis d'argent.
La police ne -lui en laissa pas le temps. Le jeune
Diéterle, qui avait vendu le dernier 'collier, a con-
firmé de tous points le récit de la demi-mondaine.
DÉTOURKEKENt COMMIS PAR UN EMPLOYÉ DES POSTES.
)n a-trouvé dans le tiroir d'un chef d'équipe aux
tteliers des postes et télégraphes du boulevard
3rune des timbres-poste, pour une somme d'envi-
'on 300 francs. On suppose que ces timbres-poste
mt été dérobés par lui. Ce chef d'équipe n'a pas
mcore été arrêté, mais un commissaire de police a
ouvert une enquête sur ces faits.
LE CAS DE ffimc MARTIN. Nous avons exposé der-
nièrement le cas do Valentine Naudet, laquelle, re-
éguôe à la Guyane en 1891, épousa un forçat libéré
nommé Martin et s'évada en 1904 pour suivre son
mari qui avait quitté la colonie pénitentiaire et était
venu s'installer à Paris. ̃
Reconnue par un inspecteur de la Sûreté, Mme
Martin fut arrêtée en juillet dernier et enfermée à.
Saint-Lazare, où elle attendait depuis lors qu'il fût
statué sur son cas, qui intéressait trois ministères.
Celui de la justice opinait pour le renvoi à la
Guyane celui des colonies refusait le transport, en
alléguant qu'une loi promulguée en juillet dernier
avait, supprimé la relégation pour les femmes, et
celui de l'intérieur demandait à être débarrassé de
la Prisonnière. i r.
Les trois ministères viennent enfin de tomber
d'accord. Le garde des sceaux a reconnu que la loi
du 19 juillet 1907, supprimant la relégation pour les
femmes, devait avoir dans le cas présent un cftet
rétroactif parce qu'elle est une loi « dimmutive» »
atténuante de peine et que, par conséquent, les con-
damnées peuvent en avoir le bénéfice. Or, Mme
Martin ayant obtenu à Paris un non-lieu pour son
évasion, rien ne s'oppose plus à ce qu'elle bénêiicie
des dispositions de la nouvelle loi.
La prisonnière a donc quitté hier la prison de
Saint-Lazare; mais elle ne pourra rester à Paris,
car un arrêté d'interdiction de séjour lui a été no-
tifié au-moment même où- on lui annonçait sa mise
en liberté.
GARÇON DE RECETTE INFIDÈLE. Au mois d'août der-
nier, un garçon de recette de la succursale à Sceaux
d'un grand établissement financier de Paris, Adrien
Crimon, âgé de trente-quatre ans, disparaissait avec
une somme de 20,000 francs qu'il venait de toucher.
Il se réfugia à Anvers où il loua, quai Wallon, dans
une maison meublée, une chambre pour un mois.
Ces iours derniers,. croyant son méfait oublié, il se
rendait à Paris pour y voir une amie à laquelle il
tenait beaucoup. Il fut aussitôt arrêté et conduit de-
vant M. Roty, juge d'instruction. Comme on n'a-
vait trouvé sur lui qu'une somme de 900 francs, le
magistrat lui demanda ce qu'il avait fait des 20,000
francs dérobés. Crimon répondit qu'avant de partir
pour Paris il avait placé 16,500 francs en billets de
banque dans la poche d'un veston qu'il avait accro-
ché dans une armoire do sa chambre. On télégra-
phia aussitôt à Anvers pour que des recherches
fussent faites. Or, ce matin, une dépêche du procu-
reur de cette ville fait connaître que les 16,500 francs
ont été trouvés à la place indiquée par Crimon, qui
a été écroué au Dépôt.
FATALE MEPRISE. On nous écrit de Chartres
On a beaucoup parlé do l'empoisonnement, sur-
venu, disait-on, dans des circonstances mystérieu-
ses, d'une jeune fille d'Houville, Mlle Germaine Bor-
diev, âgée de dix-huit ans.
Voici comment les faits se sont passés. Mlles Su-
zanne et Germaine Bordier; filles de cultivateurs
très estimés dans la contrée, étaient tombées mala-
des ensemble de la fièvre scarlatine.
Dimanche soir, en voulant administrer à sa fille
Germaine la potion prescrite par le docteur, Mme
Bordier se trompa de fiole et administra un liquide
désinfectant à base d'acide phénique, qu'on avait or-
donné pour assainir l'appartement.
Germaine Bordier fut prise aussitôt de violentes
douleurs, et malgré les vomitifs absorbés, elle mou-
rait une demi-heure après, avant l'arrivée du doc-
teur qu'on était allé chercher en toute hâte.
Elle a été inhumée mardi; et contrairement à ce
qui a été rapporté, le parquet'de Chartres n'a pas eu,
à se rendre sur les lieux.
LE DRAME DE MONTE-CARLO. Le parqueta procédé à
la reconstitution du crime commis par les époux
Goold.
La femme Goold avait l'air très abattu, elle a
chancelé en descendant de voiture à la porte de la
villa. Goold a. toujours la' même figure hébétée et
rouge dés alcooliques.
Le juge a d'abord interrogé la femme Goold; J^me
Léon, femme de chambre, demeurant on face do la
villa, a été ensuite introduite et confrontée avec l'ac-
cusée, ainsi que le domestique de la concierge.
Au cours de l'interrogatoire, la femme .Goold,
après avoir simulé Une syncope, a montré une éner-
gie indomptable, opposant des dénégations for-
melles, aux témoins et répétant « Je suis innocente,
j'étais évanouie. Mon mari a tout fait, et j'ai tout dit
à Marseille. On me défendra. »
Vere Goold, flegmatique, maître de lui, a été ce-
pendant obligé de reconnaître l'fnexactitude de ses
précédentes déclarations et s'est trouvé en contra-
diction avec sa femme sur plusieurs points. Il avoue
qu'elle maintint Emma Levin pendant qu'il la frap-
pait, mais qu'elle se retira ensuite et qu'il fit le
reste.
Les Goold ont été accueillis à leur sortie de la
villa par la foule qui s'est précipitée sur les voitures
en poussant des cris de mort.
LES MALFAITEURS MARSEILLAIS. Les exploits des
malfaiteurs de Marseille continuent. Dans la seule
journée d'hier, un cultivateur de l'Isère, M. Henri
Ardain, a été tué par une bande d'apaches dans le
quartier du Jarret; il avait reçu quatre coups de re-
volver, dont un à l'abdomen.
Au quartier de la Cabucelle, le gardien de la paix
Stcfam a essuyé les coups de revolver d'un malfai-
teur, Biancetto, qui menaçait une cabaretière, sa
maîtresse, et qu'il voulait arrêter. La foule apeurée
a laissé s'évader Biancetto.
Un clerc d'avoué, M. Chambon, a été grièvement
blessé, dans un bar du boulevard Michel, d'un coup
de revolver tiré à bout portant par un nommé Gui-
baud.
Enfin, ceux qu'on appelle les apaches-pirates, et
dont les bandes occupent Saint-Lambert, Endoume
et Saint-Jean, ont fait main basse sur 30'kilos de
rougets que venait de pêcher un pauvre hère, et.sur
150 kilos de langoustes, 200 kilos de moules et co-
quillages, qui se trouvaient dans les « réserves » de
la Corniche.
INFORMATIONS DIVERSES
Rappelons que c.est dimanche prochain qu'aura lieu
à Coutances l'inauguration de la statue de Tourville,
le célèbre amiral de Louis XIV.
Le ministre de la marine sera représenté à la céré-
monie par le contre-amiral Berryer.
Toucher soi-même un capital si l'on vit à une
époque fixée, ou en cas de décès prématuré, laisser aux
siens ce capital, n'est-ce pas le rêve de beaucoup de
pères de famille? Ce rêve peut être réalisé par la sous-
cription d'un contrat d'assurance mixte.
Moyennant le payement d'une prime annuelle, vous
toucherez vous-même ce capital si, au terme fixé de 10,
15 ou 20 ans, vous êtes vivant. Si vous n'atteignez pas
ce terme, le capital est payé, à votre décès, la-personne
que vous avez désignée. Mais pour traiter cette opéra-
tion, adressez-vous à une compagnie sérieuse, dont le
contrat ne laisse rien d'indéterminé;
Aucune compagnie française ne remplit mieux ces
conditio-ns que la Compagnie « le Phénix a (entreprise
privée, assujettie au contrôle de l'Etat) qui existe de-
puis soixante ans, et donne à ses assurés' des garan-
ties indiscutables.
Renseignements à la Compagnie « le Phénix », 33,
rue Lafayette, et chez ses agents généraux;
TRIBUNAUX
Contre un agent. Les frères Crépiat, pour-
suivis hier devant la cour d'assises pour avoir, dans
les conditions que l'on sait, rue Charles-V, vers
minuit; frappé l'agent Février d'un coup de couteau,
ont été acquittés après plaidoirie. de M0 Maurice
Quentin.
Les retards d'un train de luxe. –Le juge de
paix suppléant du 88 arrondissement, M..Flageul,
avait à répondre hier à la question suivante Le
voyageur d'un train de luxe peut-il demander des
dommages-intérêts à une compagnie de chemins de.
fer à raison du retard de l'arrivée de son train, alors
qu'il n'est pas établi que ce retard lui ait occasionné
un préjudice réel ? La juge de paix s'est prononcé
pour l'affirmative
Attendu; dit notamment le jugement, que la compa-
gnie des chemins de fer est tenue de se conformer
aux horaires résultant des tarifs homologués et for-
mant la base du contrat. qu'elle a passé avec les voya-
geurs;
Attendu qu'au nombre des avantages déterminant à
prendre les trains de luxe doivent êtr&placées au pre-
mier rang la certitude de la rapidité et l'exactitude
dont les voyageurs devraient être assurés
Que dans ces conditions, le tribunal a les éléments
nécessaires pour apprécier le préjudice causé au voya-
geur.
Et le voyageur dont le train, venant de Madrid à
Paris, avait subi trois heures de retard, a obtenu
60 francs à titre de dommages-intérêts.
Un président illégal. On télégraphie de rv,
Lille
Le juge de paix de Dunkerque vient de rendre un
jugement par lequel il déclare le président du syn-
dicat des batelleries française et belge, qui est res-
taurateur, comme étant sans qualité pour agir au
nom du groupement dont il fait partie illégalement,
la loi syndicale de 1884 n'admettant dans chaque
syndicat que des membres exerçant la même pro-
fession. q
En outre, le juge de paix a débouté le groupement
de sa demande en payement des cotisations à deux
sociétaires pour 1906-1907 et il a condamné le prési-
dent du syndicat à payer 50 francs de dommages-
intérêts à ces derniers.
NÉCROLOGIE
Les obsèques de M. Anselme Moyse, agent de
change, dont nous avons annoncé la mort, auront
lieu demain vendredi à dix heures très précises.
On se réunira au domicile mortuaire, 29, rue
Octave-Feuillet, et l'inhumation aura lieu au cime-
tière Montmartre.
Le présent avis tiendra lieu d'invitation. Ni fleurs
ni couronnes.
L'inhumation de M. Jules Hinstin est remise à
demain vendredi, 4heures, au cimetière Montmartre.
M. Eug. Renevey, président de la Société d'élec-
tro-métallurgie de Dives, vient d'avoir la douleur
de perdre sa mère, décédée à Saint-Florent-sur-Cher.
Selon la volonté de la défunte, il ne sera pas envoyé
de lettres de faire-part.
> Les familles Eugène et Ernest Renevey, Gaston
La Touche, Robert Franklin, Henry Malapert prient
de considérer le présent avis comme en tenant lieu.
Nous apprenons la mort, à l'âge de quarante-huit
ans de M. Philippe Amy, de la maison Amy-Linker,.
décédé à Nyon (Suisse). Ses obsèques auront lieu à
Paris, le vendredi 13 du courant, à deux heures. On
se réunira à son domicile, 58, rue de Monceau.
Les personnes n'ayant pas reçu de lettre de faire-
part sont priées de considérer le présent avis comme:
en tenant lieu.
DECLARATIONS DE FAILLITES
(Jugements du 11 septembre)
Niederkorn, ébéniste, 77, rue de Charonne.
Sarret, fonderie de cuivre, 8, impasse d'Oran.
ïouraine, entrepr. de menuiserie, 61, route de Mont-
rouge, à Malakoff.
T~3~ATFv~7s
Au théâtre de l'Odéon:
On répète concurremment, sous la direction de Mv
Antoine, le Roi Lear, qui sera demain vendredi le|
spectacle de réouverture, les Plumes du paon, la oo-f
médie nouvelle de MM. Bisson et Berr de Xurique,;
qui passera le 10r octobre, et le Canard sauvage d Ib->)
sen, qui paraîtra sur l'affiche vers la fin du mois.
Mme Sarah Bernhardt est partie hier pour une,,
nouvelle tournée. au cours de laquelle elle visitera
Vichy, Aix-les-Bains, Genève, Lausanne, Berneg
Strasbourg, Wiesbaden, Elberfeld, la Hollande, 1^
Belgique, Lille, Londres et les provinces anglaises*.
Le répertoire comprendra: les Bouffons, Adrierme^
Lecouvreur, la pièce de Mme Sarah Bernhardt, Phè-,
dre, la Sorcière et la Dame aux camélias.
A Paris, pendant ce voyage, l'affiche sera occa-,
pée par la pièce de MM. Félix Duquesnel et Andréj,
Barde la Maîtresse de piano, dont la première re~4
présentation aura lieu avant la fin du mois.
Le théâtre Gémier-Antoine rouvrira ses portef»
le jeudi 19 septembre avec Maman Robert, comédie;
en trois actes, de M. Guillaume Sabatier, ancien di-
recteur de l'Eclair, et le Sacrifice, pièce en trois
actes, de MT Gaston Dévore (répétition générale
mercredi 18 septembre).
Viendront ensuite Terré d'épouvante, pièce en trois
actes de MM. André de Lorde etMorel, et une comé-
die de M. Tristan Bernard, Monsieur Cordoma puis
une pièce de M. Romain Coolus; Sherloclc Holmes, as
M. Pierre Decourcelle un acte de M. Feydeau, et
Guerre, pièce adaptée de l'allemand par MM. Au-
guste Germain et Trébor.
Les concerts Lamoureux annoncent leur réou-
verture pour le dimanche 20 octobre, salle Gaveau,
45, rue de La Boétie.
Le mikado a donné une somme de 2 millioni.
et demi, sur sa cassette personnelle, pour la cons-
truction. d'un théâtre National à Toluo sur le modèle
des théâtres européens.
La direction du Lustspieltheater de Berlin vient
d'inaugurer une mesure curieuse. Elle a fait mettre
au foyer un registre spécial sur lequel chaque spec-
tateur qui peut attendre pendant le spectacle una
nouvelle importante, vient inscrire son nom et la
numéro de sa place.
Les Festspiele du Prinz Regenten Theater, à
Munich, qui vont prendre fin sous peu, ont été très
suivis cette année. Les recettes de chaque represen?'
tation ont toutes été supérieures à 18,000 francs.
Ce soir:
A la Comédie-Française, Andromaquc sera jouée par
MM. Albert Lambert fils, Paul Mounet, Hamel, Ravet*
Mmes S. Weber, Madeleine Roch, Gabrielle Robinne,
Lherbay.
L Le spectacle sera terminé par le Malade imaginaire,
avec M. J. Truffier (Thomas Diafoirus), et Mme Thé-
rèse Kolb (Toinette).
A l'Opéra-Comique, Mlle Marié de l'Isle fera sa ren<
trée dans Carmen.. »«»t-
Les autres principaux rôles seront .chantés par MM,
Beyle, Dufranne et Mlle Lucy Vauthrin.
L'Olympia annonce sa réouverture pour la fln dd
la semaine, avec la Belle de New-iork.
Hymacfc, l'homme à la pompe, est en ce moment
un des numéros sensationnels d'Apollo. Lextraordfc
naire fantaisiste est rappelé tous les soirs après seÇ
curieuses transformations. Succès également pour lest
acrobates Marcel et Boris et la troupe Cromn.
Matinées annoncées pour dimanche prochain: s
Comédie-Française (matinée gratuite) Electre, lc:
Voyage de Monsieur Perrichon.
Opéra-Comique Mignon.
Châtelet, Porte-Saint-Martin, Palais-Royal, Ambigu^
Athénée, Folies-Dramatiques,; Cluny, Déjazet -mêmes
spectacles que le soir.
Folies-Bergère, Scala, Marigny, Cirque d'Hiver spec-
tacles divers.
SPECTACLES DU* JEUDI 12 SEPTEMBRE
ppéra, rdâche. THEATRES
Opéra, rolâcho.
Vendredi Le Prophète. Lundi LaValkyne.
Français, 8 h. 1/4. Andromaque. Le Malade ima<,
ginaire. ber ére Ghacun sa vie.
Vendredi II était une bergère Chacun sa vie. -i
Samedi La Chance de Françoise Chacun sa vie.
Dimanche Chez l'avocat; les Femmes savantes;
l'Anglais tel qu'on le parle. Lundi Le Cœur &
ses raisons Chacun sa vie..
Opéra-Comique, 8 h. Carmen.
Vendredi La Vie de bohème. Samedi Louise.
Dimanche Mireille.
Nouveautés, 8 h. 3/4. Le Bon Agènt et le Mauvais^
Cambrioleur. Vous n'avez rien à déclarer î
Porte Saint-Martin, 8 h. 1/4. Le Bossu.
Châtelet, 8 h. 1/2. Les Pilules du Diable.
Athénée, 8 h. 1/2. Chauffée. Le Cœur et le reste.
Palais-Royal, 8 h. 3/4. La Femme de César. Le Con-
trôleur des wagons-lits.,
Ambigu, 8 h. 1/2. L'Enfant du Temple.
Folies-Dramatiques, 8 h. 1/2. Le Coup de Jarnac.
Clunv.S h. 1/2. Le Monsieur.– La Marraine de Charley.
Déjazet, 8 1/2. II?. ou Elle?. Tire au Flanc
Marigny, Tél. 101-89, 8 h. 1/2. Giska la Bohémiennec
Otern, Dnra Parnès, ete- • « ̃ par,jour.
Enghien, 11 minutes de Pans.. 152.trains par jour.-»
Etablissement thermal. Casino. –-Concert.
CAPUCINES, 9 h. MATHURINS, 9- h. Th. DES ARTS, a n.^
SPECTACLES-CONCEBTS
Folïés-Bèrgère, 8 h. 1/2. Plaisir d'amour. Séve-j
rin. Attractions nouvelles. ̃ s
Scala, 8 h. 1/2. Service d'ami.- Paris-Bégum. Fragson.
Ambassadeurs. ALCAZAR d'été. JARDIN DE PARIS.
Cigale. Parisiana. –Moulin Rouge. ELDORADO.
BalTabarin.
ATTRACTIONS
Variétés, 9 h. Au cinématographe L'EnfantprodiguçJ
Apollo, Tél. 272-21, 8 h. 1/2. Attractions. 11 h. l/2r
le Basculo.
Cinématographe Pathé, b, boulevard Montmartre, da
2 h. 1/2 à 6 h., de 8 h. 1/2 à 11 h., nouveautés. <
Grands Magasins Dufayel. 2 h. 1/2 à 6 h., Concert
et Cinématographe tous les jours, sauf le dimanche.
Cirque d'Hiver 8 h. 1/2. Spectacle équestre.
Musée Grévin. Le Siège de Port-Arthur. Les Catacombes
romaines. Le Cirque. L'actualité prle cinématographe.
Tr Eiffel.lOh.m. à la nuit. 1" et. restaurant-bras. déj 4Ir.
et à la carte. Mat. au théâtre dim. et fêtes à 3 heures.;
Jardin d'Acclimatation. Ouvert tous les jours.
ALHAMBRA, 8 h. 1/2. CIRQUE MÉDRANO, 8 h. 1/2.
EXPOSITIONS. Cours-fa-Reine les peintres n division»
nistes italiens; Bois de Vincennes Exposition colo-i,
niale Hôtel Saint-Fargeau: la Vie populaire à Paris;
Grand-Palais:le Livre; Grand-Palais (av. d Antin)
les Sports.
BILAN DE LA BANQUE DE FRANCE du 5 au 12 septembre
Encaisse or 2.791.948.883- 3.700.039
argent 966.105.461 2.731.51&
Portefeuille. 878711.876 73.417.004
Avances sur titres. 584.898.053 7-8~-58?
Comptes courants part- 426.64t.532 48.934.980.
Compte cour. du Trésor 278.133.273 14.720.3U
Billets en circulation. ~.678,7~R.3~0 63.918.345.
Bénéfices bruts des es-
comptes et intérêts di- M~Mc
vers de la semaine. 524.386
Dépenses. 31.859
Bénéfices nets provisoires de la partie écoulée du
deuxième semestre des quatre dernières années, tels
nuïls ressortent de la situation hebdomadaire: 1.1
Bénéfices Cours corresp.^
rA-éM!t :•• S:Sî:SS S -•
1905: 2.731.692 3:890
1906: 4.744.975 3.985
1907. 7.445.841 4.09a
Recettes des chemins de fer
Lyon. + 220.000 + 1.55 Alger. r + 6.000 f 2.11
Midi. 56.000– 2.17 Est. + 200.000+ 3.5a
Orléans + 109.000 + 1.76 Etat. + £9.100 + 4-W
Nord. +168.000 + 3.26 Ouest.. 120. GOO 3.48
L'ŒILLET du ROY », £S,yfi££££°ré.
L'OEILLET dil ROY 19.
LA FERSA frjtea^i&a /E.OLIAN
386352 390431 392785 393239 395193 39774? i
386353 390432 392/86 393240 395194 397748
386354 390433 392787 393241 395195 397749
386355 390431 392788 393242 395196 397750
386356 390435 392789 393243 395197 4oll26
386357 390436 392790 393244 395198 401127
386358 390437 392791 393245 395199 401128
386359 390438 392792 393246 395200 401129
386360 390439 392793 393247 3977*6 401130
386361 390440 392794 393248 397727 401131
386362 390441 392795 393249 397728 401132,
386363 390442 392796 393250 397729 401133
386364 390443 392797 39Ô176 397730 40113Ï &
386365 390444 392798 395177 397731 401135
386366 390445 392799 395178 397732 401136
386367 390146 392800 395179 397733 401137
386368 390447 393226 395180 397734 401138
386369 390448 393227 395181 397735 401139
386370 390449 393228 395182 39773S 401140
386371 390450 393229 395183 397737 401141
38Ô372 392776 393230 395184 1 397738 401142
386373 392777 303231 395185 397739 401143
386374 392778 393232 395186 397740 401144
386375 392779 393233 395187 397741 401145
390426 392780 393234 395188 397742 401146
3°0427 392781 393235 395189 397743 33 401147 t
390428 392782 393236 395190 397744 401148
390429 392783 393237 395191 397745 401149
390430 392784 393238 395192 397746 40115Q!
Le payement de ces titres, portant le cou-
pon n° 5 du 1" avril 1908 et les suivants, ainsi,
que le payement du coupon n° 4 du 1er oc-
tobre 1907, se feront à partir du 1" octo-
bre 1907
En Roumanie, à la caisse centrale à Bucares
et aux administrations financières dans le»
districts
A Perlin, à la direction der Disconto-Gesell-.
scUa/t et chez M. S. Bleichrœder;
A francfort-s/M., à la direction der Disconto-
Gesellschaft;
AeHambou'rg, à la Norddeutsche Bank à Hani«
bourg;
A Paris, au Comptoir national d'escompte de
Paris, à la Banque de Paris et des Pays-Bas
et à la Société générale pour favoriser le dé-
veloppement du commerce et de l industrie
en France;
A Bruxelles, à la Banque de Paris et daf
Pays-Bas, à l'agence du Comptoir national
d'escompte de Paris et à Ja JâûeieisUraûfiaise^
dei>aaaiie_et_de dépôts^
M. Toureng, inspecteur d'académie à Périgueux,;
est nommé à Albi, en remplacement de M. Bouteil-
ler, admis à la retraite. #
M. Boucher, inspecteur d'académie à Mende, est
nommé à Périgueux.
M. Mermet, professeur au lycée d'Aurillac est dé-
îêgué dans les fonctions d'inspecteur d'académie a
Monde.
Sont nommés membres de l'Ecole française de
Rome, pour l'année scolaire 1907-1908 MM. Laurent,
ancien élève de ÏEcolo normale supérieure, agrégé
d'histoire; Colmant, archiviste paléographe; de
Pachtère, élevé diplômé de la section des sciences
historiques et philologiques de l'Ecole pratique des
hautesé tudes. P q
Sont admis à prolonger leur séjour à l'Ecole fran-
çaise de Rome, pendant l'année scolaire 1907-1908
MM. Bourdon, Faure et Piganiol, membres de pre-
mière année.
On sait que la délégation do la commission admi-
nistrative de la Bourse du travail qui s'est présen-
tée avant-hier au ministère de l'intérieur afin d'en-
tretenir le président du conseil du cas do MM.
Grandsart et Faure, avait été invitée par un fonction-
naire du cabinet à exposer ses doléances à M.
Clemenceau dans un mémoire.
Les deux secrétaires de la commission adminis-
trative, MM.BledetTillier, ont rédigé un rapportqui
a été envoyé dès hier soir au président du conseil.
Dans ce document qui est fort long, ils se sont effor-
cés de réfuter les arguments que M. de Selves a fait
valoir auprès de'la délégation pour justifier là me-
sure qu'il a prise à l'égard^ des deux employés des
services publics qui avaient été nommés adminis-
trateurs de la Bourse du travail.
LA CRISE VITICOLE
idn écrit de Carcassonne
D'après le recensement officiel effectué par les
soins de la préfecture de l'Aude, voici quel est à ce
jour le chiffre des maires, adjoints et conseillers
municipaux démissionnaires dans chaque arrondis-
sement
Arrondissement de Carcassonne sur 140 communes,
82 ruaires, 25 adjoints et 235 conseillers municipaux.
Arrondissement de Narbonne sur 73 communes,
47 maires, 51 adjoints et 524 conseillers municipaux.
Arrondissement de Castelnaudary sur 7i communes,
1 adjoint et 1 conseiller municipal.
Arrondissement de Limoux sur 152 communes,
3 maires, 4 adjoints .et 34 conseillers.
Il y aura lieu do procéder à des élections munici-
pales dans 86 communes du département.
A la suite des constatations faites au sujet des
fraudes possibles, M. F. Bourrât, député des Pyré-
nées-Orientales, a adressé le télégramme suivant à
M. Caillaux, ministre des finances
Les instructions données par le préfet des Pyrénées-
Orientales aux maires de ce département, concernant
la déclaration de vendanges fraîches, portent quil
faut compter un hectolitre de vin par cent kilos de
vendanges fraîches. Or, il faut en moyenne 140 kilos
de vendanges fraîches pour faire un hectolitre de vin.
Ces instructions ouvrent la. porte à la fraude et per-
mettent aux destinataires de vendanges fraîches de
mouiller à. plus d'un tiers.
Je viens vous demander instamment de faire recti-
fier ces instructions.
>~ LES GRÈVES
Les charpentiers parisiens. Aucune solution
n'est encore intervenue à la grève qui dure depuis
neuf semaines. •.
Les ouvriers continuent affirmer leur solidarité,
Mais les patrons sont très divisés. Le journal le
Bâtiment écrit en effet:
Les entrepreneurs de charpente syndiqués ne sont
pas d'accord avec leurs collègues non syndiqués. Les
charpentiers de la banlieue ne sont pas d'accord avec
les charpentiers de Paris. Une partie des charpentiers
de Paris syndiqués n'est pas d'accord avec l'autre par-
tie des syndiqués. Les charpentiers en bois et fer ne
sont pas d'accord avec les. charpentiers en bois. Les
ouvriers adhérents à l'union ne sont pas d'accord avec
les ouvriers du compagnonnage. C'est le gâchis! •
Les patrons charpentiers on bois ont tenu hier
Boir une longue réunion à l'issue de laquelle ils ont
adressé une lettre au président de la chambre syndi-
cale pour le prier de. convoquer par lettre recom-
mandée les membres de la chambre syndicale pour
mardi prochain 17 ducourant«afindepouvoirexami-
ner la situation créée par là grève et les moyens d'y
remédier ».
Au cours de cette nouvelle réunion de la chambre
syndicale, les charpentiers en bois tenteraient d'ob-
tenir la démission des constructeurs en fer dont les
intérêts sont bien différents, afin de reprendre sur do
nouvelles bases les pourparlers engagés, puis rom-
pusavecles grévistes.
AU JOUR LE JOUR
Les gaziers de la banlieue
Les membres du syndicat intercommunal du gaz
se sont, ainsi que nous l'avons annoncé, réunis hier
dans l'après-midi. ̃
Etaient présents MM. Fontaine, maire d'Asniè-
Tes, qui présidait; Calmus, maire de Gentilly; Bros-
sard, adjoint de Clichy; Metz, conseiller municipal
d'Enghien; Bihourd, adjoint duPerreux; Blanchard,
maire de Saint-Denis; Dussault, maire de Charen-
ton;Amiot, délégué de Levallois; Decroix, maire
de Puteaux; Rondu, maire de Choisy-le-Roi, et Croi-
zat, ingénieur en chef du contrôle.
Ils ont reçu les délégués des grévistes, qui ont ex-
posé que leurs camarades reprendraient le travail
aux conditions suivantes p
1° Aucun renvoi ne serait prononcé pour fait de
S1"6™"»
2° Deux ouvriers révoques avant la grève se-
raient réintégrés. MM. Goupy et Lesueur, dont les
grévistes avaient demandé également la réintégra-
tion, ont déclare y renoncer pour ne pas entraver
les négociations.
Après une discussion qui n'a pas duré moins de
trois heures, les membres du syndicat intercommu-
nal ont décidé de soumettre ces revendications au
directeur de la compagnie.
Cinq délégués se sont aussitôt rendus rue de Ca-
Jais, au siège de la société, et ont insisté vivement
auprès du directeur pour l'amener à accepter ces re-
vendications. Celui-ci a répondu qu'il ne pourrait
leur donner de réponse définitive qu'après avoir
consulté son conseil d'administration.
Les délégués allèrent, dans la soirée, porter cette
réponse au comité de la grève. Les grévistes ont
tenu aussitôt après une réunion au cours de laquelle
M. Goupy a communiqué les résultats des démar-
ches faites dans là journée.
Divers autres orateurs, parmi lesquels M. Mes-
lier, député, ont également pris la parole. L'assem-
blée s'est séparée après avoir voté l'ordre du jour
suivant
Les grévistes de Gennevilliers, réunis au nombre de
trois cents, après avoir entendu les divers orateurs,
décident de continuer la grève jusqu'à complète satis-
faction.
Ils adressent leurs remerciements aux camarades de
la Compagnie parisienne du gaz pour l'aide qu'ils leur
ont apportée et flétrissent énergiquement les membres
de la fédération nationale du gaz, qui ont semé la divi-
sion au milieu des travailleurs.
AU SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ
Le conseil d'administration de la Société d'éclai-
rage, chauffage et force motrice se réunit cet après-
midi au siège social, rue de Calais.
M. Masse, directeur de la société, fera part à ses
collègues des résultats de l'entrevue qu'il a eue hier
avec les délégués du syndicat intercommunal. Les
ROUMANIE 3° tirage
11 MINISTÈRE DES FINANCES
DirectiondelaDette publique
ET DES PENSIONS
DETTE PUBLIQUE
Tableau des numéros des titres de la rente
4 0/0 amortissable de 1905, de l'emprunt de
424,613,000 francs, sortis au tirage du 18 juin
iler juillet) 1907.
Montant nominal 2,280,000 francs
4 titres A 20,000 francs
452652 452792 453119 453309
SIS titres à S,OOO francs
402497 407386 411536 414595 415814 427243
402498 410877 411837 1 414596 415815 427244
402499 410878 411838 414667 415816 427245
402500 410879 411839 4146G8 419917 427246
402501 410880 411840 414669 419918 427897
402502 410881 4118U 414070 419919 427898
402503 410882 411842 414671 419920 427899
402504 410883 411843 414672 419921 427900
402505 41088t 411844 414673 419922 427901
402506 410885 411845 414674 419923 427902
403517 410886 411846 414675 419924 427903
403518 411347 413477 414676 419925 427904
403519 411348 413478 415627 419926 427905
d03520 411349 413479 415628 426977 427906
403521 411350 413480 415629 426978 429787
403522 411351 413481 t 41ô630 426979 429788
4035J3 411352 413! 82 415631 426980 429789
4035^4 411353 413483 415632 426981 429790
403525 411354 413484 415633 426982 429i91
403526 411355 413485 415634 426983 429792
407377 411527 413486 415635 426984 429793
407378 411528 414587 415636 426985 429794
407379 411529 414588 415807 4269Î6 429795
407.;80 411530 414589 415808 427237 429796
407381 411531 414590 415809 427238 430207
307382 411532 414591 415810 427239 430208
407383 411533 414592 415811 427240 430209
407384 411534 414593 415812 427241 430210
407385 411535 414594 415SI3 iZlZiâ 430211
décisions qui seront prises à cette réunion seront
portées à la connaissance du syndicat.
La direction communique à midi la note suivante
Des rentrées et des embauchages ont eu lieu ce ma-
tin à l'usine à gaz de Gennevilliers. Le personnel est
aujourd'hui assez nombreux pour que les anciennes
formules du travail soient'reprises.
La production du gaz et les divers services de la so-
ciété sont normalement assurés.
FAITS DIVERS
1,1 a., t e :m i» ib :r. attjb.B'
Bureau central météorologique
Jeudi 12 septembre. La situation atmosphérique
ne s'est pas sensiblement modifiée depuis hier matin.
La pression barométrique reste généralement élevée
sur toute l'Europe, et le maximum qui se trouvait
sur le Danemark s'est déplacé vers la Baltique (772 mm.).
Le vent est faible des régions est sur nos cotes la
mer est peu agitée sur la Méditerranée, belle ailleurs.
Des pluies sont tombées dans quelques stations de
l'extrême nord du continent; en France, on a re-
cueilli 1 mm. d'eau à Marseille, Paris, Nancy.
La température a peu varié sur nos régions, sauf
dans le sud-ouest, où elle a monté de 3°. Ce matin, le
thermomètre marquait 6° à Moscou, 12° à Paris et à
Nantes, 13» à Clermont, 21° à Toulouse, 25» à Alger.
On notait 12" au puy de Dôme, 1" au mont Ventoux,
4° au mont Mounier.
En France, un temps beau et chaud est probable.
A Paris, hier, la température moyenne, 16°5, a été
supérieure de 1"3 à la normale (15°2).
A la tour Eiffel, maximum 20°6 le 11 septembre à
2 h. du soir; minimum 11°3 le 12 à 8 h. du matin.
Observatoire municipal (RÉGION parisienne)
Un orage a sévi sur notre région hier, entre 2 h. 50
et 4 h, 30 soir.
L'averse qu'il détermine est mêlée de grêle sur le
centre de la ville et fournit de 3 à 5 mm. d'eau sur la
moitié nord de Paris et la banlieue nord-ouest à est,
alors qu'on na signale pas de pluie ailleurs.
Ce matin, ie ciel est beau, brumeux, et le vent à
peu près nul.
La température demeure à la normale d'environ 2°.
La pression barométrique, stationnaire, accuse à midi
765 mm. 7..
Lfl FONDATION G0LDSTE1N. M. Isaac Goldstein, dont
on annonçait il y a quelques semaines la mort à
Nice, et qui était possesseur d'uno belle fortune, a
fait par testament la disposition suivante
J'institue la Ligue de l'enseignement (cercle de
Paris), fondée par J. Macé, mon légataire universel, lui
donnant la nue propriété de tout mot avoir, à charge
pour elle d'employer intégralement le revenu desdits
biens en fondations de bourses destinées principale-
ment à des jeunes personnes se destinant à l'ensei-
gnement, soit primaire, soit secondaire, soit supérieur.
M. Goldstein indique la réserve d'une ou de deux
bourses en faveur d élèves aspirantes professeurs,
présentées par. l'école Séyigné.
Dans le cas où la Ligue de l'enseignement ne
pourrait recevoir le legs, c'est l'université de Paris
qui en bénéficierait.
.CHIENS DE DOUANIERS. Frappé des avantages que
présente le dressage des chiens de police et des ré-
sultats appréciables que de récents concours ont
contribué à mettre en évidence, M. Caillaux, minis-
tre des finances, vient d'inviter le service des doua-
nes à s'inspirer des derniers progrès réalisés à ce
point de vue et lui a donné mission d'en poursuivre
l'application à la surveillance de nos frontières.
Déjà un certain nombre do douaniers se servent
de chiens pour éventer les contrebandiers, qui, de
leur côté, ne se font pas faute de recourir à ces pré-
cieux auxiliaires. Il s'agit pour l'administration de
substituer aux tentatives heureuses mais isolées de
ses agents une organisation méthodique permettant
d'utiliser dans les meilleures conditions des ani-
maux soigneusement sélectionnés et dressés au
préalable d'après les procédés à la fois les plus pra-
tiques et les plus scientifiques. Si cette initiative a
tout le succès que l'on est en droit d'espérer, elle
pourra être étendue aux autres services chargés de
combattre la fraude, notamment à l'administration
des contributions indirectes.
SÛLEILLAND. La commission des grâces s'est réu-
nie ce matin, à dix heures, au ministère de la jus-
tice, pour examiner le recours en grâce de Soleil-
land.
Cette commission est composée de MM. Bourdon,
directeur des affaires criminelles Lecherbonnier,
directeur des affaires civiles et du sceau Huguet,
directeur du personnel, et Deshayes, directeur. du
cabinet au ministère de la justice.
Dès que cette commission aura terminé ses tra-
vaux, son avis sera communiqué au garde des
sceaux qui aura lui-même à formuler le sien. Ces
deux avis, celui du garde des sceaux et celui de la
commission des grâces, qui ne sont point forcé-
ment semblables, seront transmis au président de
la République qui prendra alors la décision su-
prême. q q
A propos de la condamnation à mort de Soleil-
land, oh a émis l'avis que le condamné ne pourrait-
être exécuté, puisque le traitement du bourreau
avait été supprimé.
C'est là une erreur. La commission du budget
avait bien proposé cette suppression, mais sur la
demande de 1\1. du Périer de Larsan et de M. Joseph
Reinach, la Chambre rétablit les crédits. M. Joseph
Reinach fit observer à cette occasion qu'une ques-
tion aussi importante que la peine de mort ne pou-
vait être solutionnée par voie budgétaire.
Le bourreau a donc continué à être rétribué.
L'ACCIDENT DU SOUS-PRÉFET DE SAIKT-GIRONS. M. Labat,
le sous-préfet de Saint-Girons, dont il a été parlé
ces derniers jours, et qui avait été mandé à Paris
par M. Clemenceau pour s'expliquer sur l'affaire de
430212 433223 436140 441117 441604 442361 143463 148566 158786 172939 180192 213520 226048 238151 240679 |422| 246360 25S4J3 ||91 290869 |9||7 301450 324378 336831 341609 343987 358640 363118 || |||
430213 433224 436141 441118 441605 442362 143464 148567 158787 172940 180193 2 3521 226049 238152 240680 2*2233 |ib361 2o8-*6* £»~Dy- £JU»£J |J^D|o oj 324379 336832 n 343gg9 g.g^ ggg^ 3,7626
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97575 103109 123951 136060 136769 143453 148556 158776 172929 180182 213510 226038 234916 238244 241o<7 245J0 2o8«3 28J58L 2908o9 UM7 dO14|U d|do|| a«ajo s 343977 358630 mm 3m^ m^ 33^93
99626 103110 123952 136061 136770 143454 148557 158777 172930 180183 213511 226039 234917 238245 241o48 246351 2o8fo4 282?82 290860 292638 301441 iiiott ||wj^ mm 35Sm 363n0 mm 376416 380294
99627 103111 123953 136062 136771 143455 H8558 158778 172931 180181. 213512 226040 1 23M8 33S343 241549 246333 258455 282583 290SM 2926M 301M2 323545 33~98 34:\979 358632 363110 369438 376416 380294
99628 103112 123954 136063 136772 143456 1485,,9 158779 172932 180185 213513 2~60'41 234919 238247 21tl~50 246353 258456 282581 290862 292640 3(il4~3 323546 334399 341602 343980 358633 363111 369439 376417 380295
99629 103113 123955 ~4 ~73 ~43457 ~560 158780 ~33 18018'3 213514 ? ~0 238248 84~6 ~6354 258:~ 282585 2W863 292641 301441, 323547 ~0 341603' 3~ 35863~ 3631 12 369440 376418 380296
S » S œ S ŒS 158781 S 180187 S Hf If | |i g 258458 II g! H 1 I n S|S 1111 Ilil! XI IS ||
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99633 103117 123959 136068 142352 143461 148564 15et8i ,,172937 180190 21351.8 226046 .1234M4 2406,'77 242230 246358 258461 282589 2fflS67 292645 301448 32.4376 ,336829 3U6ô7j343985 358638 363116 369'.44 376/~22 380300
W63i 117151 S~ 136000 S ~i3!62 1iS¡¡65 158785 172M 18019~ W519 SiJ~ S S i82500 .292646 Q01ü1t a&a7'l 336830' 241608 ai3986 %àM2 263117 369U5 3764.93 aB6351
fraude que nous avons racontée, et à laquelle son
nom se trouve mêlé, a été hier matin victime d'un
assez grave accident de voiture.
Il venait d'effectuer quelques courses dans un
auto-taxi de la Compagnie générale, lorsque arrivé
à la hauteur du n° 140 du boulevard Haussmann, le
chauffeur qui le conduisait bloqua brusquement ses
freins pour éviter d'entrer en collision avec .la
voiturette d'une marchande des quatre-saisons qui
allait infailliblement être écrasée.
Projeté violemment en avant par l'arrêt presque
immédiat de l'automobile, M. Labat vint donner de
la tête contre une glace qui se brisa sous le choc et
le blessa grièvement au visage et aux mains qu'il
avait instinctivement avancées. Il a été également
assez sérieusement contusionné aux deux genoux.
M. Labat, dont le visage était en sang, fut trans-
porté à l'hôpital Beaujon où un premier pansement
lui fut fait par le chirurgien de service qui constata
qu'il portait une blessure à l'œil droit et que la
joue gauche avait été déchirée sur une longueur de
plusieurs centimètres. Le sous-préfet de Saint-
Girons fut ensuite reconduit chez son beau-frère,
M. G. 80, rue Lamarck, où nous avons pris ce
matin de ses nouvelles. Il est alité et a passé une
nuit assez agitée. Son rétablissement exigera un
assez long repos, qui retardera d'autant sa confron-- ̃
tation annoncée avec le directeur des contributions
indirectes de Foix.
M. Daltroff, commissaire de police, a ouvert une
enquête à l'effet de déterminer les responsabilités de
cet accident.
UN ODIEUX ATTENTAT. Dans la nuit du 8 au 9 écou-
lé, dimanche dernier, vers onze heures et demie,
une jeune fille de vingt-deux ans, Mlle Marguerite
B. couturière, demeurant rue de Lyon, venait
d'accompagner son fiancé à la gare de l'Est.
Comme il faisait beau, la jeune fille décida de ren-
trer à pied chez elle. Elle avait suivi sans encombre
le boulevard Magenta, la place de la République et
le boulevard du Temple, lorsque, arrivée à la moi-
tié environ du boulevard Beaumarchais, trois indi-
vidus de mise assez correcte, qui consommaient à la
terrasse d'un café, l'invitèrent à prendre un rafraî-
chissement avec eux. Mlle B. refusa. Mais un des
jeunes gens lui demanda où elle allait.
J'habite, dit-elle, rue de Lyon.
Cela va très bien, répliqua-t-il, car nous-mêmes
nous nous rendons à Reuilly dans le cabriolet tout
attelé que vous voyez devant vous. C'est notre di-
rection. Si vous voulez y prendre place, nous serons
heureux de vous déposer chez vous.
La jeune fille eut le tort d'accepter. Place de la
Bastille, au lieu de prendre la rue de Lyon, l'homme
qui conduisait enleva son cheval d'un vigoureux
coup de fouet et s'engagea dans le faubourg Saint-
Antoine. Mlle B. s'apercevant alors que la voi-
ture s'éloignait de sa route, cria'au conducteur d'ar-
rêter mais l'un des inconnus sortit alors un poi-
gnard de sa poche et la menaça de la frapper si elle
poussait le moindre cri. Terrorisée,' la jeune fille
garda le silence, tandis qu'à une allure de plus en
plus précipitée, le cabriolet après avoir traversé la
place de la Nation, gagnait la rue d'Avron; il
était environ une heure et demie du matin. A ce
moment, l'un des trois individus qui se trouvaient
dans la voiture s'écria « Tenez, vous me dégoûtez
tous, je ne saurais assister plus longtemps à une
pareille infamie. » Ce disant, il sauta au bas de la
voiture, qui ralentissait à cet instant, et s'éloigna
sans qu'un seul mot lui fût répondu. Les misé-
rables bâillonnèrent alors Mlle B: et poursuivirent
leur route. Au bout de quelques instants, ils ren-
contrèrent un groupe d'une dizaine de rôdeurs, avec
lesquels ils échangèrent quelques paroles à voix
basse. La voiture s'arrêta enfin devant un hôtel
borgne, 46, rue d'Avron, où ils descendirent, entraî-
nant avec eux Mlle'B.
On pénètre en cet immeuble par une porte co-
chère qui donne sur une grande cour intérieure. Il
se compose en parties égales de garnis au mois ot
de chambres louées à la journée. foute la nuit, c'est
un va-et-vient continuel.
Les ravisseurs de Mlle B. qui paraissaient très
au courant des aîtres de la maison, la forcèrent à
monter jusqu'à la chambre n° 11 dont la clef était
sur la porte et dans laquelle ils pénétrèrent. Cette
pièce était occupée par un nommé Varideraspoldeïi,
porteur aux Halles, dont les bandits étaient connus.
Ils l'obligèrent à quitter son lit. Alors se déroula une
scène de violence impossible à raconter, mais trop
facile à deviner.
A quatre heures du matin seulement, les miséra-
bles abandonnèrent leur victime après l'avoir en-
fermée à clef. Un quart d'heure plus tard, les gé-,
missements de l'infortunée, qui avait réussi à se
débarrasser de son bâillon, éveillèrent un voisin,
M. X. qui pénétra jusqu'à elle et lui porta se-
cours. Il l'accompagna jusqu'au poste de police de
la rue Alexandre-Dumas où Mlle B. fit aux agents
le récit de l'attentat. Ceux-ci se mirent immédiate-
ment en campagne et, grâce aux renseignements et
signalements fournis par la jeune fille, ils arrêtaient
une heure après, rue d'Avron, trois individus qu'ils
conduisirent devant M. Martin, secrétaire do M.
Deslandes, commissaire de police du quartier de
Charonne^ qui les interrogea.
Xe principal auteur de va tnonotpaoux SarSsûi^ (lui
est en môme temps le chef de la bande, est un nom-
mé Louis Schneider, dit « Gros Bœuf », ancien lieu-
tenant de Leca, ayant déjà subi huit condamnations:
Marié depuis huit mois, ce misérable, qui est taillé
en hercule, vit de la prostitution de sa jeune femme
et habite Montreuil. Le second est un nommé Joseph
Fernandez, également repris de justice. Mais celui-
ci nie avoir pris part à l'attentat dont Mlle B. a été
la victime. Le troisième est le porteur aux Halles
Vanderaspolden. Il proteste de son innocence. Une
quatrième arrestation est imminente. Tous ont été
envoyés au Dépôt.
UNE RENCONTRE ENTRE « JAUNE » ET « ROUGE ». M.
Jean Gauthier (Jules Girard), qui a dirigé en 1905 les
grèves de Longwy, vient de publier, avec le con-
cours de la confédération générale du travail, une
brochure intitulée Le clergé, les royalistes et les
jaunes, dans laquelle il essaye d'établir par des docu-
ments que les syndicats jaunes sont subventionnés
par les royalistes et par le clergé dans un but poli-
tique. Un rédacteur du Jaune, M. E. Gallian, publia
à ce sujet un article très- violent qui donna lieu à
un échange de témoins entre lui et l'auteur de la
brochure.
La rencontre a eu lieu hier au Parc des Princes.
Quatre balles ayant été échangées sans résultat,
les adversaires ont pris l'épée. A la troisième re-
prise M. Gallian a été atteint d'une blessure en sé-
ton à la partie externe du biceps droit. Le blessé
ayant exprimé le désir formel de continuer, le com-
bat fut' repris, et à la cinquième reprise M. Gau-
thier fut atteint au coude droit de deux blessures
pénétrantes.
FINANCIERS VÉREUX. Nous avons raconté les condi-
tions dans lesquelles M. de Lorme, ancien fondé de
pouvoirs de M. Faure, agent de change, boulevard
Poissonnière, avait pris la fuite après avoir commis f.
plusieurs abus de confiance. M. de Lorme s'était
réfugié en Grèce; Ii fut expulsé de ce pays en même
temps qu'un autre banquier véreux, M. Cognet, dit
de Frontac, que réclamait le parquet du Mans. Tous
deux furent conduits à Brindisi. Là, ils furent em-
prisonnés, en attendant l'accomplissement des for-
malités d'extradition. Ils sont arrivés hier à Vinti-
mille, d'où M. de Lorme va être dirigé sur Paris et
M. Cognet sur le Mans.
A L'ASILE DE BRtVANNES. Nous disions hier que
M. Mesureur, directeur de l'Assistance publique,
avait envoyé à Brévannes un inspecteur de son ad-
ministration, avec mission de procéder à une en-
quête approfondie sur les faits reprochés à la direc-
tion de l'hospice par les malades tuberculeux. On se
souvient, en enet, que seize de ceux-ci se sont éva-
dés avant-hier do l'asile, et sont venus à pied, à
Paris, protester auprès de M. Mesuieur contrôle
traitement qui leur est imposé. Ils se plaignent no-
tamment de l'insuffisance de la nourriture, de la
façon incommode dont celle-ci est distribuée et sur-
tout de la discipline rigoureuse qu'ils doivent subir. v
M. Mesureur a reçu le rapport de cet inspecteur, ri
qui conclut à l'inanité de tous les griefs des malades
tuberculeux. L
Les malades interrogés par mon inspecteur, nous a v
dit M. Mesureur à ce sujet, ont reconnu eux-mêmes q'
que leur nourriture était saine et abondante. Ce qui a
donné naissance à-leur protestation, aest qu'aupara- a
vant ils emportaient une partie de leurs repas dans g
leurs dortoirs. Il en était résulté que ces dortoirs n
étaient constamment dans un état de malpropreté tel j'
qu'on devait procéder plusieurs fois par jour à leur à
nettoyage: L'hygiène de l'établissement en était gra-
vement compromise, et dans l'intérêt des malades
eux-mêmes le docteur Marie dut interdire rigoureuse- V
ment que la moindre parcelle de nourriture sortit des P
réfectoires. Les malades firent un mauvais accueil à Q
cette décision, et mécontents de la façon dont il leur q
était prescrit de se nourrir, ils ne tardèrent pas à dire p
qu'ils n'étaient pas ou pas assez nourris. r,
Et puis il faut se rendre compte de ceci un grand r
nombre des tuberculeux hospitalisés à Brévannes
sont, par leur origine, moins disposés que tous autres à
subir a moindre discipline. Leur passé ne les a point e
habitués à une vie régulière, réglementée. Ils ont tou-
jours été indépendants, suivant l'impulsion de leurs
instincts, bons on mauvais. r
Aussi quand ils se voient imposer un règlement, ils j
se révoltent sans se rendre compte que c'est .dans le j
seul intérêt de leur santé qu'on ne leur permet pas de
vivre dans un hospice comme chez eux ou comme sur
les fortifications.
Néanmoins, comme ils n'en sont pas moins malades, £
nous devons user de beaucoup d'indulgence et de dou- >̃
ceur à leur égard. Nous n'avons pas cessé de le faire t
et nous ne changerons rien à notre coutume, malgré 1
les événements de ces jours derniers. e
Pour conclure, voici un fait qui vous édifiera sur le
sérieux des réclamations de ces malades. L'inspecteur j
qui s'est rendu hier à Brévannes a offert à tous les nu-
lades protestataires de leur ouvrir aussitôt les portes
de l'asile. Selon l'usage, un viatique d'une quinzaine
de francs leur eût été remis et leur voyage leur eût été
"DtlVé
Aucun d'eux n'a voulu quitter l'hospice. Il semble
qu'on peut conclure de cela qu'ils ne s'y trouvent pas
trop mal.
Je réunirai aujourd'hui dans mon cabinet le docteur
Marie et plusieurs fonctionnaires supérieurs chargés
de l'administration et de la surveillance de l'hospice
de Brévannes. Nous' étudierons les mesures à prendre
pour que des faits pareils à ceux d'avant-hier ne puis-
sent pas se renouveler.
LES COILIERS DE LA DEMI-MONDAINE. M. Boucher,
juge d'instruction, a' interrogé hier Mlle Yvonne
Lévy, dite Da Sylva, cette demi-mondaine arrêtée
récemment pour avoir vendu trois colliers qu elle
avait achetés à crédit à des joailliers de l'avenue de
l'Opéra.
Mlle Yvonne Lévy a dit au juge qu'elle avait
quitté Paris en décembre dernier pour se rendre à
Buenos-Aires avec son ami, le jeune Diéterle. Elle
possédait au moment de son départ une somme de
8,J00O francs provenant de la vente de son mobilier.
.Ils devaient s'embarquer à Lisbonne en passant par
Saint-Sébastien. maisons dc
'Elle fréquenta dans cette ville des maisons de
jeu, perdit à la roulette tout ce qu'elle possédait et
̃ dut, pour se procurer des ressources, vendre deux
de ses colliers. Ils lui avaient été vendus 79,000 fr.
elle en retira 18,000, qui furent en partie joués et
perdus. Eile renonça alors à son voyage à Buenos-
Aires et partit pour Londres, où elle tomba malade
et dut entrer dans une maison de santé pour y subir
l'opération de l'appendicite. Cela lui coûta si cher
qu elle dut, pour faire face aux fiais de son traite-
ment se défaire de son troisième collier. On lui en
donna 15,000 fr.; elle l'avait payé 65,000 francs. Elle
'revint à Paris dès sa guérison, espérant y rencontrer
le protecteur qui la délivrerait de ses soucis d'argent.
La police ne -lui en laissa pas le temps. Le jeune
Diéterle, qui avait vendu le dernier 'collier, a con-
firmé de tous points le récit de la demi-mondaine.
DÉTOURKEKENt COMMIS PAR UN EMPLOYÉ DES POSTES.
)n a-trouvé dans le tiroir d'un chef d'équipe aux
tteliers des postes et télégraphes du boulevard
3rune des timbres-poste, pour une somme d'envi-
'on 300 francs. On suppose que ces timbres-poste
mt été dérobés par lui. Ce chef d'équipe n'a pas
mcore été arrêté, mais un commissaire de police a
ouvert une enquête sur ces faits.
LE CAS DE ffimc MARTIN. Nous avons exposé der-
nièrement le cas do Valentine Naudet, laquelle, re-
éguôe à la Guyane en 1891, épousa un forçat libéré
nommé Martin et s'évada en 1904 pour suivre son
mari qui avait quitté la colonie pénitentiaire et était
venu s'installer à Paris. ̃
Reconnue par un inspecteur de la Sûreté, Mme
Martin fut arrêtée en juillet dernier et enfermée à.
Saint-Lazare, où elle attendait depuis lors qu'il fût
statué sur son cas, qui intéressait trois ministères.
Celui de la justice opinait pour le renvoi à la
Guyane celui des colonies refusait le transport, en
alléguant qu'une loi promulguée en juillet dernier
avait, supprimé la relégation pour les femmes, et
celui de l'intérieur demandait à être débarrassé de
la Prisonnière. i r.
Les trois ministères viennent enfin de tomber
d'accord. Le garde des sceaux a reconnu que la loi
du 19 juillet 1907, supprimant la relégation pour les
femmes, devait avoir dans le cas présent un cftet
rétroactif parce qu'elle est une loi « dimmutive» »
atténuante de peine et que, par conséquent, les con-
damnées peuvent en avoir le bénéfice. Or, Mme
Martin ayant obtenu à Paris un non-lieu pour son
évasion, rien ne s'oppose plus à ce qu'elle bénêiicie
des dispositions de la nouvelle loi.
La prisonnière a donc quitté hier la prison de
Saint-Lazare; mais elle ne pourra rester à Paris,
car un arrêté d'interdiction de séjour lui a été no-
tifié au-moment même où- on lui annonçait sa mise
en liberté.
GARÇON DE RECETTE INFIDÈLE. Au mois d'août der-
nier, un garçon de recette de la succursale à Sceaux
d'un grand établissement financier de Paris, Adrien
Crimon, âgé de trente-quatre ans, disparaissait avec
une somme de 20,000 francs qu'il venait de toucher.
Il se réfugia à Anvers où il loua, quai Wallon, dans
une maison meublée, une chambre pour un mois.
Ces iours derniers,. croyant son méfait oublié, il se
rendait à Paris pour y voir une amie à laquelle il
tenait beaucoup. Il fut aussitôt arrêté et conduit de-
vant M. Roty, juge d'instruction. Comme on n'a-
vait trouvé sur lui qu'une somme de 900 francs, le
magistrat lui demanda ce qu'il avait fait des 20,000
francs dérobés. Crimon répondit qu'avant de partir
pour Paris il avait placé 16,500 francs en billets de
banque dans la poche d'un veston qu'il avait accro-
ché dans une armoire do sa chambre. On télégra-
phia aussitôt à Anvers pour que des recherches
fussent faites. Or, ce matin, une dépêche du procu-
reur de cette ville fait connaître que les 16,500 francs
ont été trouvés à la place indiquée par Crimon, qui
a été écroué au Dépôt.
FATALE MEPRISE. On nous écrit de Chartres
On a beaucoup parlé do l'empoisonnement, sur-
venu, disait-on, dans des circonstances mystérieu-
ses, d'une jeune fille d'Houville, Mlle Germaine Bor-
diev, âgée de dix-huit ans.
Voici comment les faits se sont passés. Mlles Su-
zanne et Germaine Bordier; filles de cultivateurs
très estimés dans la contrée, étaient tombées mala-
des ensemble de la fièvre scarlatine.
Dimanche soir, en voulant administrer à sa fille
Germaine la potion prescrite par le docteur, Mme
Bordier se trompa de fiole et administra un liquide
désinfectant à base d'acide phénique, qu'on avait or-
donné pour assainir l'appartement.
Germaine Bordier fut prise aussitôt de violentes
douleurs, et malgré les vomitifs absorbés, elle mou-
rait une demi-heure après, avant l'arrivée du doc-
teur qu'on était allé chercher en toute hâte.
Elle a été inhumée mardi; et contrairement à ce
qui a été rapporté, le parquet'de Chartres n'a pas eu,
à se rendre sur les lieux.
LE DRAME DE MONTE-CARLO. Le parqueta procédé à
la reconstitution du crime commis par les époux
Goold.
La femme Goold avait l'air très abattu, elle a
chancelé en descendant de voiture à la porte de la
villa. Goold a. toujours la' même figure hébétée et
rouge dés alcooliques.
Le juge a d'abord interrogé la femme Goold; J^me
Léon, femme de chambre, demeurant on face do la
villa, a été ensuite introduite et confrontée avec l'ac-
cusée, ainsi que le domestique de la concierge.
Au cours de l'interrogatoire, la femme .Goold,
après avoir simulé Une syncope, a montré une éner-
gie indomptable, opposant des dénégations for-
melles, aux témoins et répétant « Je suis innocente,
j'étais évanouie. Mon mari a tout fait, et j'ai tout dit
à Marseille. On me défendra. »
Vere Goold, flegmatique, maître de lui, a été ce-
pendant obligé de reconnaître l'fnexactitude de ses
précédentes déclarations et s'est trouvé en contra-
diction avec sa femme sur plusieurs points. Il avoue
qu'elle maintint Emma Levin pendant qu'il la frap-
pait, mais qu'elle se retira ensuite et qu'il fit le
reste.
Les Goold ont été accueillis à leur sortie de la
villa par la foule qui s'est précipitée sur les voitures
en poussant des cris de mort.
LES MALFAITEURS MARSEILLAIS. Les exploits des
malfaiteurs de Marseille continuent. Dans la seule
journée d'hier, un cultivateur de l'Isère, M. Henri
Ardain, a été tué par une bande d'apaches dans le
quartier du Jarret; il avait reçu quatre coups de re-
volver, dont un à l'abdomen.
Au quartier de la Cabucelle, le gardien de la paix
Stcfam a essuyé les coups de revolver d'un malfai-
teur, Biancetto, qui menaçait une cabaretière, sa
maîtresse, et qu'il voulait arrêter. La foule apeurée
a laissé s'évader Biancetto.
Un clerc d'avoué, M. Chambon, a été grièvement
blessé, dans un bar du boulevard Michel, d'un coup
de revolver tiré à bout portant par un nommé Gui-
baud.
Enfin, ceux qu'on appelle les apaches-pirates, et
dont les bandes occupent Saint-Lambert, Endoume
et Saint-Jean, ont fait main basse sur 30'kilos de
rougets que venait de pêcher un pauvre hère, et.sur
150 kilos de langoustes, 200 kilos de moules et co-
quillages, qui se trouvaient dans les « réserves » de
la Corniche.
INFORMATIONS DIVERSES
Rappelons que c.est dimanche prochain qu'aura lieu
à Coutances l'inauguration de la statue de Tourville,
le célèbre amiral de Louis XIV.
Le ministre de la marine sera représenté à la céré-
monie par le contre-amiral Berryer.
Toucher soi-même un capital si l'on vit à une
époque fixée, ou en cas de décès prématuré, laisser aux
siens ce capital, n'est-ce pas le rêve de beaucoup de
pères de famille? Ce rêve peut être réalisé par la sous-
cription d'un contrat d'assurance mixte.
Moyennant le payement d'une prime annuelle, vous
toucherez vous-même ce capital si, au terme fixé de 10,
15 ou 20 ans, vous êtes vivant. Si vous n'atteignez pas
ce terme, le capital est payé, à votre décès, la-personne
que vous avez désignée. Mais pour traiter cette opéra-
tion, adressez-vous à une compagnie sérieuse, dont le
contrat ne laisse rien d'indéterminé;
Aucune compagnie française ne remplit mieux ces
conditio-ns que la Compagnie « le Phénix a (entreprise
privée, assujettie au contrôle de l'Etat) qui existe de-
puis soixante ans, et donne à ses assurés' des garan-
ties indiscutables.
Renseignements à la Compagnie « le Phénix », 33,
rue Lafayette, et chez ses agents généraux;
TRIBUNAUX
Contre un agent. Les frères Crépiat, pour-
suivis hier devant la cour d'assises pour avoir, dans
les conditions que l'on sait, rue Charles-V, vers
minuit; frappé l'agent Février d'un coup de couteau,
ont été acquittés après plaidoirie. de M0 Maurice
Quentin.
Les retards d'un train de luxe. –Le juge de
paix suppléant du 88 arrondissement, M..Flageul,
avait à répondre hier à la question suivante Le
voyageur d'un train de luxe peut-il demander des
dommages-intérêts à une compagnie de chemins de.
fer à raison du retard de l'arrivée de son train, alors
qu'il n'est pas établi que ce retard lui ait occasionné
un préjudice réel ? La juge de paix s'est prononcé
pour l'affirmative
Attendu; dit notamment le jugement, que la compa-
gnie des chemins de fer est tenue de se conformer
aux horaires résultant des tarifs homologués et for-
mant la base du contrat. qu'elle a passé avec les voya-
geurs;
Attendu qu'au nombre des avantages déterminant à
prendre les trains de luxe doivent êtr&placées au pre-
mier rang la certitude de la rapidité et l'exactitude
dont les voyageurs devraient être assurés
Que dans ces conditions, le tribunal a les éléments
nécessaires pour apprécier le préjudice causé au voya-
geur.
Et le voyageur dont le train, venant de Madrid à
Paris, avait subi trois heures de retard, a obtenu
60 francs à titre de dommages-intérêts.
Un président illégal. On télégraphie de rv,
Lille
Le juge de paix de Dunkerque vient de rendre un
jugement par lequel il déclare le président du syn-
dicat des batelleries française et belge, qui est res-
taurateur, comme étant sans qualité pour agir au
nom du groupement dont il fait partie illégalement,
la loi syndicale de 1884 n'admettant dans chaque
syndicat que des membres exerçant la même pro-
fession. q
En outre, le juge de paix a débouté le groupement
de sa demande en payement des cotisations à deux
sociétaires pour 1906-1907 et il a condamné le prési-
dent du syndicat à payer 50 francs de dommages-
intérêts à ces derniers.
NÉCROLOGIE
Les obsèques de M. Anselme Moyse, agent de
change, dont nous avons annoncé la mort, auront
lieu demain vendredi à dix heures très précises.
On se réunira au domicile mortuaire, 29, rue
Octave-Feuillet, et l'inhumation aura lieu au cime-
tière Montmartre.
Le présent avis tiendra lieu d'invitation. Ni fleurs
ni couronnes.
L'inhumation de M. Jules Hinstin est remise à
demain vendredi, 4heures, au cimetière Montmartre.
M. Eug. Renevey, président de la Société d'élec-
tro-métallurgie de Dives, vient d'avoir la douleur
de perdre sa mère, décédée à Saint-Florent-sur-Cher.
Selon la volonté de la défunte, il ne sera pas envoyé
de lettres de faire-part.
> Les familles Eugène et Ernest Renevey, Gaston
La Touche, Robert Franklin, Henry Malapert prient
de considérer le présent avis comme en tenant lieu.
Nous apprenons la mort, à l'âge de quarante-huit
ans de M. Philippe Amy, de la maison Amy-Linker,.
décédé à Nyon (Suisse). Ses obsèques auront lieu à
Paris, le vendredi 13 du courant, à deux heures. On
se réunira à son domicile, 58, rue de Monceau.
Les personnes n'ayant pas reçu de lettre de faire-
part sont priées de considérer le présent avis comme:
en tenant lieu.
DECLARATIONS DE FAILLITES
(Jugements du 11 septembre)
Niederkorn, ébéniste, 77, rue de Charonne.
Sarret, fonderie de cuivre, 8, impasse d'Oran.
ïouraine, entrepr. de menuiserie, 61, route de Mont-
rouge, à Malakoff.
T~3~ATFv~7s
Au théâtre de l'Odéon:
On répète concurremment, sous la direction de Mv
Antoine, le Roi Lear, qui sera demain vendredi le|
spectacle de réouverture, les Plumes du paon, la oo-f
médie nouvelle de MM. Bisson et Berr de Xurique,;
qui passera le 10r octobre, et le Canard sauvage d Ib->)
sen, qui paraîtra sur l'affiche vers la fin du mois.
Mme Sarah Bernhardt est partie hier pour une,,
nouvelle tournée. au cours de laquelle elle visitera
Vichy, Aix-les-Bains, Genève, Lausanne, Berneg
Strasbourg, Wiesbaden, Elberfeld, la Hollande, 1^
Belgique, Lille, Londres et les provinces anglaises*.
Le répertoire comprendra: les Bouffons, Adrierme^
Lecouvreur, la pièce de Mme Sarah Bernhardt, Phè-,
dre, la Sorcière et la Dame aux camélias.
A Paris, pendant ce voyage, l'affiche sera occa-,
pée par la pièce de MM. Félix Duquesnel et Andréj,
Barde la Maîtresse de piano, dont la première re~4
présentation aura lieu avant la fin du mois.
Le théâtre Gémier-Antoine rouvrira ses portef»
le jeudi 19 septembre avec Maman Robert, comédie;
en trois actes, de M. Guillaume Sabatier, ancien di-
recteur de l'Eclair, et le Sacrifice, pièce en trois
actes, de MT Gaston Dévore (répétition générale
mercredi 18 septembre).
Viendront ensuite Terré d'épouvante, pièce en trois
actes de MM. André de Lorde etMorel, et une comé-
die de M. Tristan Bernard, Monsieur Cordoma puis
une pièce de M. Romain Coolus; Sherloclc Holmes, as
M. Pierre Decourcelle un acte de M. Feydeau, et
Guerre, pièce adaptée de l'allemand par MM. Au-
guste Germain et Trébor.
Les concerts Lamoureux annoncent leur réou-
verture pour le dimanche 20 octobre, salle Gaveau,
45, rue de La Boétie.
Le mikado a donné une somme de 2 millioni.
et demi, sur sa cassette personnelle, pour la cons-
truction. d'un théâtre National à Toluo sur le modèle
des théâtres européens.
La direction du Lustspieltheater de Berlin vient
d'inaugurer une mesure curieuse. Elle a fait mettre
au foyer un registre spécial sur lequel chaque spec-
tateur qui peut attendre pendant le spectacle una
nouvelle importante, vient inscrire son nom et la
numéro de sa place.
Les Festspiele du Prinz Regenten Theater, à
Munich, qui vont prendre fin sous peu, ont été très
suivis cette année. Les recettes de chaque represen?'
tation ont toutes été supérieures à 18,000 francs.
Ce soir:
A la Comédie-Française, Andromaquc sera jouée par
MM. Albert Lambert fils, Paul Mounet, Hamel, Ravet*
Mmes S. Weber, Madeleine Roch, Gabrielle Robinne,
Lherbay.
L Le spectacle sera terminé par le Malade imaginaire,
avec M. J. Truffier (Thomas Diafoirus), et Mme Thé-
rèse Kolb (Toinette).
A l'Opéra-Comique, Mlle Marié de l'Isle fera sa ren<
trée dans Carmen.. »«»t-
Les autres principaux rôles seront .chantés par MM,
Beyle, Dufranne et Mlle Lucy Vauthrin.
L'Olympia annonce sa réouverture pour la fln dd
la semaine, avec la Belle de New-iork.
Hymacfc, l'homme à la pompe, est en ce moment
un des numéros sensationnels d'Apollo. Lextraordfc
naire fantaisiste est rappelé tous les soirs après seÇ
curieuses transformations. Succès également pour lest
acrobates Marcel et Boris et la troupe Cromn.
Matinées annoncées pour dimanche prochain: s
Comédie-Française (matinée gratuite) Electre, lc:
Voyage de Monsieur Perrichon.
Opéra-Comique Mignon.
Châtelet, Porte-Saint-Martin, Palais-Royal, Ambigu^
Athénée, Folies-Dramatiques,; Cluny, Déjazet -mêmes
spectacles que le soir.
Folies-Bergère, Scala, Marigny, Cirque d'Hiver spec-
tacles divers.
SPECTACLES DU* JEUDI 12 SEPTEMBRE
ppéra, rdâche. THEATRES
Opéra, rolâcho.
Vendredi Le Prophète. Lundi LaValkyne.
Français, 8 h. 1/4. Andromaque. Le Malade ima<,
ginaire. ber ére Ghacun sa vie.
Vendredi II était une bergère Chacun sa vie. -i
Samedi La Chance de Françoise Chacun sa vie.
Dimanche Chez l'avocat; les Femmes savantes;
l'Anglais tel qu'on le parle. Lundi Le Cœur &
ses raisons Chacun sa vie..
Opéra-Comique, 8 h. Carmen.
Vendredi La Vie de bohème. Samedi Louise.
Dimanche Mireille.
Nouveautés, 8 h. 3/4. Le Bon Agènt et le Mauvais^
Cambrioleur. Vous n'avez rien à déclarer î
Porte Saint-Martin, 8 h. 1/4. Le Bossu.
Châtelet, 8 h. 1/2. Les Pilules du Diable.
Athénée, 8 h. 1/2. Chauffée. Le Cœur et le reste.
Palais-Royal, 8 h. 3/4. La Femme de César. Le Con-
trôleur des wagons-lits.,
Ambigu, 8 h. 1/2. L'Enfant du Temple.
Folies-Dramatiques, 8 h. 1/2. Le Coup de Jarnac.
Clunv.S h. 1/2. Le Monsieur.– La Marraine de Charley.
Déjazet, 8 1/2. II?. ou Elle?. Tire au Flanc
Marigny, Tél. 101-89, 8 h. 1/2. Giska la Bohémiennec
Otern, Dnra Parnès, ete- • « ̃ par,jour.
Enghien, 11 minutes de Pans.. 152.trains par jour.-»
Etablissement thermal. Casino. –-Concert.
CAPUCINES, 9 h. MATHURINS, 9- h. Th. DES ARTS, a n.^
SPECTACLES-CONCEBTS
Folïés-Bèrgère, 8 h. 1/2. Plaisir d'amour. Séve-j
rin. Attractions nouvelles. ̃ s
Scala, 8 h. 1/2. Service d'ami.- Paris-Bégum. Fragson.
Ambassadeurs. ALCAZAR d'été. JARDIN DE PARIS.
Cigale. Parisiana. –Moulin Rouge. ELDORADO.
BalTabarin.
ATTRACTIONS
Variétés, 9 h. Au cinématographe L'EnfantprodiguçJ
Apollo, Tél. 272-21, 8 h. 1/2. Attractions. 11 h. l/2r
le Basculo.
Cinématographe Pathé, b, boulevard Montmartre, da
2 h. 1/2 à 6 h., de 8 h. 1/2 à 11 h., nouveautés. <
Grands Magasins Dufayel. 2 h. 1/2 à 6 h., Concert
et Cinématographe tous les jours, sauf le dimanche.
Cirque d'Hiver 8 h. 1/2. Spectacle équestre.
Musée Grévin. Le Siège de Port-Arthur. Les Catacombes
romaines. Le Cirque. L'actualité prle cinématographe.
Tr Eiffel.lOh.m. à la nuit. 1" et. restaurant-bras. déj 4Ir.
et à la carte. Mat. au théâtre dim. et fêtes à 3 heures.;
Jardin d'Acclimatation. Ouvert tous les jours.
ALHAMBRA, 8 h. 1/2. CIRQUE MÉDRANO, 8 h. 1/2.
EXPOSITIONS. Cours-fa-Reine les peintres n division»
nistes italiens; Bois de Vincennes Exposition colo-i,
niale Hôtel Saint-Fargeau: la Vie populaire à Paris;
Grand-Palais:le Livre; Grand-Palais (av. d Antin)
les Sports.
BILAN DE LA BANQUE DE FRANCE du 5 au 12 septembre
Encaisse or 2.791.948.883- 3.700.039
argent 966.105.461 2.731.51&
Portefeuille. 878711.876 73.417.004
Avances sur titres. 584.898.053 7-8~-58?
Comptes courants part- 426.64t.532 48.934.980.
Compte cour. du Trésor 278.133.273 14.720.3U
Billets en circulation. ~.678,7~R.3~0 63.918.345.
Bénéfices bruts des es-
comptes et intérêts di- M~Mc
vers de la semaine. 524.386
Dépenses. 31.859
Bénéfices nets provisoires de la partie écoulée du
deuxième semestre des quatre dernières années, tels
nuïls ressortent de la situation hebdomadaire: 1.1
Bénéfices Cours corresp.^
rA-éM!t :•• S:Sî:SS S -•
1905: 2.731.692 3:890
1906: 4.744.975 3.985
1907. 7.445.841 4.09a
Recettes des chemins de fer
Lyon. + 220.000 + 1.55 Alger. r + 6.000 f 2.11
Midi. 56.000– 2.17 Est. + 200.000+ 3.5a
Orléans + 109.000 + 1.76 Etat. + £9.100 + 4-W
Nord. +168.000 + 3.26 Ouest.. 120. GOO 3.48
L'ŒILLET du ROY », £S,yfi££££°ré.
L'OEILLET dil ROY 19.
LA FERSA frjtea^i&a /E.OLIAN
386352 390431 392785 393239 395193 39774? i
386353 390432 392/86 393240 395194 397748
386354 390433 392787 393241 395195 397749
386355 390431 392788 393242 395196 397750
386356 390435 392789 393243 395197 4oll26
386357 390436 392790 393244 395198 401127
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386359 390438 392792 393246 395200 401129
386360 390439 392793 393247 3977*6 401130
386361 390440 392794 393248 397727 401131
386362 390441 392795 393249 397728 401132,
386363 390442 392796 393250 397729 401133
386364 390443 392797 39Ô176 397730 40113Ï &
386365 390444 392798 395177 397731 401135
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390426 392780 393234 395188 397742 401146
3°0427 392781 393235 395189 397743 33 401147 t
390428 392782 393236 395190 397744 401148
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390430 392784 393238 395192 397746 40115Q!
Le payement de ces titres, portant le cou-
pon n° 5 du 1" avril 1908 et les suivants, ainsi,
que le payement du coupon n° 4 du 1er oc-
tobre 1907, se feront à partir du 1" octo-
bre 1907
En Roumanie, à la caisse centrale à Bucares
et aux administrations financières dans le»
districts
A Perlin, à la direction der Disconto-Gesell-.
scUa/t et chez M. S. Bleichrœder;
A francfort-s/M., à la direction der Disconto-
Gesellschaft;
AeHambou'rg, à la Norddeutsche Bank à Hani«
bourg;
A Paris, au Comptoir national d'escompte de
Paris, à la Banque de Paris et des Pays-Bas
et à la Société générale pour favoriser le dé-
veloppement du commerce et de l industrie
en France;
A Bruxelles, à la Banque de Paris et daf
Pays-Bas, à l'agence du Comptoir national
d'escompte de Paris et à Ja JâûeieisUraûfiaise^
dei>aaaiie_et_de dépôts^
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